Skip to main content

Full text of "La notarisia : commentarium phycologicum : rivista trimestrale consacrata all studio delle alghe"

See other formats


Cd 


n 
4 } 
sa 
e, x 
* di 
5 bi 
- i 
vf 
DS 
+ 
N 
si 
\ % 
4 | | 
i i s- 
a 4 ij 0 
\ 


ui ra 


de gn i 
nari 


dea un : 
i ceo 


W. G. FARLOW. 


Abonnement à La Notarisia pour l’année 1893 — 15 Francs, | i 
Prix de faveur pour Notarisia des années 1886, 1887, 1888, 1889, 1890 (5 voi nes avec plances) — 60 Francs, 


LA NOTARISIA 


COMMENTARIO FICOLOGICO GENERALE 


Parte speciale della Rivista Neptunia 


Direttore Redattore 


DAVID LEVI- MORENOS E. DE WILDEMAN 


Dottore in Scienze naturali Dottore in Scienze naturali 


VENEZIA BRUXELLES 
o A -w'‘èc. 
COLLABORATORI 
Artari A. — Bonardi dott. E. — Borzì l'rof. A. — Castracane Co. F. 
— Cuboni Dott. G. — Dangeard Prof. P. A. — Della Torre F. — Gar- 


cin A. G. — Gobi Prof. C. — Hansgirg Prof. A. -- Hariot P. -— Harvey- 
Gibson R. — Hy Prof. F. —- Imhof-Otmar-Dott. E. — Istvanffi-Schaarsch- 


* midt Dott. I. — Kiellman Dott. EF. R. — Lagerheim von G. — Lauzi Dott. M. 


€ 


— Lemaire Dott. A. — Dott, Leuduger-Fortmorel — Môbius Dott. M. — 
Magnus Prof. P. — Mueller Dott. Otto — P. Prof. Pero — Reinsch Dott. 
P. F. — Schütt Dott. F. — Solla Dott. A. F. — West Prof. Wiliam — 
Wille Dott. N. — Zukal Dott. E. 


SOMMARIO 


De Wildeman E. Aux lecteurs de « La Notarisia » + i page M 


— Sar le genre « Pleurococcus » Menegh. et sur le PI. nim- 


batus Sp. nov. . . DI . CD ® °. L LI » 3 
— Sur les « Histologische Beiträge, 1V » de Strasburger. SA 8 
— Sur la « Révision de la Nomenclature Batanique » . SRI SER 


Bibliographie Algologique, 
—  Bornet, Crato, Foslie, Hariot, Lütkemüller , . A a BONA 


Note de tecnique. 


— Pour démontrer la presence d> fér + A A . sio 

— De l’emploi du chloral pour monter les préparations mi- 
croscopiques ERO i e 2 See gt de 02 

— ‘Nouvelles F ? . . 3 É . . ‘ e PAS 


Direzione ed Amministrazione: S. Stefano, 3536 - Venezia 


DAS 


DE Venezia 1893 — Stab. Tip. Fratelli Viseutini TH 


ROLE À LISA a NAT" 4 à Le ox, re Gente Set AA n 
VIA 


hay 


NIE P TT xy NI A 
‘RIVISTA PER PROMUQVERE 4 LA FEDERAZIONE NAZIONALE AQUICOLA , 


ORGANO = 


DELLA SOCIETÀ REGIONALE VENETA PER LA PESCA E I AQUICULTURA 
E DELLE STAZIONI ITTIOGENICHE DI BELLUNO E VERONA 


Direttore : D. LEVI- MORENOS. ARE 
ur \1R9 
| RUBERICEE NOTE | 
1. Lavori e studi originali sulla fisica celle aque marine, fluviali e lacustri. Vi pi 2 «i 
2. Lavori sulla struttura e vita degli animali e vegetali aquatici LA dg 


. Articoli sulla pesca, commercio e industrie dei prodotti aquicoli. 

Articoli sulle condizioni economiche, sociali e sul volklorismo (usanze, pregiudizi, pier 
dei pescatori. 

D. Viaggi, spedizioni e campagne idrografiche. 

6. Stazioni, laboratori e istituti marittimi e lacustri. 

7. Resoconto del lavoro fatto dalle società estere di pesca e aquicultura. 

8 

9 


# Ci 


. Varietà: I grandi lavori idraulici — Notizie diverse sul movimento delle industrie aquicole. 
. Bollettino Ufficiale della « Società Regionale Veneta » per promuovere la pesca e piscicul- 
tura marina e d’aqua dolce e migliorare le condizioni dei pescatori. 
10. Resoconti e notizie del lavoro compiuto dalle Stazioni ittiogeniche di Verona e Belluno. 


Sommario del numero 81 Gennaio 


D. Levi-Mcrenos — Pesca e Piscicultura all’ annuo Congresso della British Association. 
D 


Mariacher G. — Nuove ricerche sull’ allevamento dei Salmonidi.- 

Norbon Barley — La causa del mal di mare. 

Grablowitz — Tavole delle ore dell’ alta e bassa marea per Venezia ed Ischia, con riferimento 
L U] 


ad altre città italiane. I. Trimestre 1893. 
Stazione Provinciale Ittiogenica in Verona 
Mariacher G. — Allevamento dei Salmonidi. 


Viaggi, Campagne Oceanografiche : 


D. I. M. — «Princesse Alice » Spedizione Peary in Groelandia — La nuova campagna dello 
« Scilla» — Notizie sulla spedizione Nansen. 

1 Notizie di Pesca e Aquicultura : à 

D. L. M. — Ripopolamento delle Valli di Comacchio — L’ azione dannosa esercitata dal feno- 
meno del mare sporco sull’ ostreicultura — La Foca e la Pesca — La pesca delle BpuGnE 
lungo la costa Is triana — La pesca delle perle nel Mar Rosso. sa 

TIA Varietà : 

D. L. M. — Ancora battelli sottomarini — Bastimento di Gomma elastica — Nuovi vapori — 
Il Consiglio animale aquatico — Pioggia di Pesci — Un aquarium a Milano — Movimenti 
scismici in relazione colle magre di un lago. 

| Sommario del. numero 28 Febbraio 

Levi-Morenos D. — L’ Ufficio Idrografico della R. Marina. pag. 1 

Levi-Morenos D. — L'origine della pietrà litograficà per azione biologica delle diatomee » È 

Bullo G. S. — L'Istituto di Scienze di Venezia e le nostre Valli di pesca [+ È. _ TT 

Strauss-Gôslim — L'allevamento dei Carpionì come Pesce di nutrimento (relazione i 
presentata al Congresso di Piscicultura di Friedrichshafen). Trad. J. Nepluyef . pi TR 

Levi-Morenos D. — Un Manuale Italiano nella Fiscicultura Marina . + . . » 10 

Viaggi, Campagne Oceanografiche : MM 

J. Nepluyeff — I preparativi della spedizione Nansen — Una nuova Carta delle cor- 


renti marine nell’Oceano Atlantico settentrionale del Principe di Monaco 
Notizie di Pesca e Aquicultura : 


Ripopolamento dei laghi e fiumi nazionali, Campagna 1893 — Conferenza Bettoni sull’ Anguilla 
— La scoperta di un bacillo virgola nell’ Anguilla — Ripopolamento delle Valli di Coma- 
. chio — La montata del novellame di quest'anno — I danni prodotti alle Valli da Pesca. 


dalla bufera del 16 Gennaio -— La Pesca sul lago d'Iseo — La Pesca del Corallo — Con- . 
corso a Premi per la Piscicultura nelle Valli Venete. è 


OU 2 


.” 


à 
. 


"vi 
x 


È 


à 
< 
“i 


« “LA NOTARISIA, 


COMMENTARIO FICOLOGICO GENERALE 


Parte speciale della Rivista Neptunia 


| Anno 1895 


AUX LECTEURS DE ‘ LA NOTARISIA , 


STE 0e 


Les nombreuses occupations de M. le D." David 
Levi-Morenos rédacteur de la « Notarisia » depuis 
1886, l’empêchent de consacrer un temps suffisant 
à la publication régulière de cette Revue. C? est pour- 
quoi M. Levi-Morenos, a bien voulu nous confier la 
rédaction de la « Notarisia ». 

Comme précédemment le journal paraîtra par 
fascicules tous les deux mois. Ceux ci comprendront 
outre des travaux originaux, des comptes rendus cri- 
tiques, des analyses bibliographiques, des notes de 
technique microscopique, des notices biographiques, 
des comptes rendus de Congrés, etc. 

Nous tàcherons de donner surtout de l’exten- 
Sion aux comptes rendus critiques, qui sont en géné- 
r ral plus imtéressants que de simples analyses biblio- 
… graphiques que l’on peut trouver dans la plupart 
des recueils periodiques, 


32 « LA NOTARISIA » 


A ne Dee ni { sx CO dd: ‘né Di x da ae Lt Lo) ie x 
AJ C VER Li VA >. 2] L ht L \# M à 
A MS k sp ‘gi om 14 ou di his NS Ve ET Mae à 


4 


Nous prions instamment tous ceux qui s’occu- : 
pent de l’étude des Algues de bien vouloir nous ve- 


nir en aide, soit en collaborant à la rédaction, soit 
en nous envoyant des exemplaires de leurs travaux. 
Nous les prions de nous faire parvenir deux exem- 


plaires de leurs travaux. Toute brochure reçue fera 


l’objet d’une analyse dans le Journal. 

Nous comprendrons aussi dans le cadre de cette 
publication tout ce qui se rapporte aux parasites des 
Algues, parasites végétaux et animaux. Les questions 


de symbiose entre les Aloues et les autres organi- 


smes rentrent tout naturellement dans le cadre de 
la « Notarisia ». 


Nous espérons pouvoir maintenir la « Notari- 


sia » dans la situation ou elle est arrivée. Mais pour 
pouvoir réaliser ce desiderata, il faut que les Col- 
laborateurs qui ont apporté leur concours à M. Le- 
vi-Morenos ne nous abandonnent point. C’est sur- 
tout sur eux que nous comptons pour rendre la « No- 
tarisia » de plus en plus intéressante, pour faire de 
cette Revue, un périodique unique dans son genre, 
intéressant tout particulièrement les Algologues, mais 


offrant annuellement aux botanistes, non spécialistes 


un ensemble des données nouvelles acquises en Al 
gologie, tant au point de vue de la Systématique, 
que de la Physiologie. 


E. DE WILDEMAN 
D. en Sciences naturelles. 
Jardin botanique de l’ État 
Bruxelles 


à ar legee "Parois, eng et Ets To 
Re par E. De WILDEMAN. 


Le genre Plewrococcus contient probablement 
encore quelques espèces qui ne sont que des états 
_ de développement d’autre Algues plus élevées en 
i structure; mais il faut néammoins, comme l’ ont 
à fait plusieurs auteurs conserver le genre. Certaines 
| espèces ne peuvent en effet, du moins dans l’état 
3 actuel de nos connaissances, se rattacher à des Al- 
_gues d’un groupe plus élevé. 
Tous ceux qui ont étudié ce genre attirent l’ at- 
tention sur le caractère négatif fourni par l’absence 
… d’une gaîne gelatineuse. Cette absence de gaine ne 
| peut constituer comme nous le verrons un caractère 
ia générique; dès lors, la clef analytique telle que la 
_ donne Wille en tête de son étude sur les Plewroc- 
A cacées (1) ne peut servir a déterminer le genre. 
di: Jai eu l’occasion de récolter et d’étudier une 
_Algue qui appartient par tous ses caractères au genre 
_  Pleurococcus Menegh. et qui possède une gaîne con- 
È sidérable. Cette De n’est pas facilement vi- 
| sible ; ; il faut pour s’ assurer de sa présence, em- 
ire un artifice. Il n’est pas impossible que d’autres 
espèces du genre, qui vivent dans les mêmes con- 
Dons, présentent aussi une zone pareille. Des ob- 


25 


Teri (1) In Engler et Prantl, Natürlichen Pflanzenfamilien, Algen p. 56, 


>, Spa AE 


4 « LA NOTARISIA » 


servateurs non prévenus peuvent très bien avoir 


laissé échapper ce caractère. 

Notre espèce à été récoltée dans le bassin de la 
Victoria regia, au Jardin botanique de Bruxelles. 
Elle y était si abondante que l’eau était verte; trans- 
portée au laboratoire, les Algues gagnèrent bien vite 
le fond du vase. 

. Celui ci se montra ainsi recouvert d’ une cou- 
che assez épaisse, de couleur verte. 

Examiné au microscope, notre Pleurococcus se 
présente sous l’aspect de cellules globuleuses disposées 
en tétrades (cas le plus général). Suivant la manière 
dont la tétrade se présente devant l oeil de lobser- 
vateur, l’aspect de 1 Algue variera. On verra tan- 
tôt quatre cellules disposées en croix ; tantôt trois 
cellules dans un plan, la quatrièuse située au dessus 
ou au dessous. On peut rencontrer aussi des cel- 
lules réunies par trois ou par deux, plus rarement 
des cellules isolées. 

À l’intérieur de la cellule nous trouvons une 
plaque de chlorophylle concave, appliquée contre la 
paroi. Dans ce chromatophore se voit nettement un 
pyrénoide arrondi, qui ne paraît pas entouré d’ a- 
midon. Dans la partie incolore de la cellule s’ obser- 
vent quelques granules réfrmgents. 

La structure interne, ne diffère donc en rien de 
spécial de celle des espèces du même genre étudiées 
par Artari (1). 


(1) Untersuchungen über Entwicklung und Systematik einiger Pros 
tococcoideen, Moskau 1892 (Bull. Soc, Imp. Nat. Moscou n. 2, 1892). 


PA. 
Li ONE 
7 


NOTE be Nid hu nd 2 


A NOT PARIS ve di 


sil 


È qui Hiro l’ Algue,: que celle-cì soit constituée par 
une cellule isolée ou par une association de cellules. 
à o zone ne se trouve pas en contact direct avec 

I’ Algue, elle ne commence qu’à une certaine distance 
de la cellule. Son épaisseur est très variable. Dans 

_ certains cas elle est fort bien développée, dans d’ au- 

È tres, elle l’est beaucoup moins, et par suite moins 

bien visible. 


x 
fi \ 


be Muni de cette auréole, le Pleurococcus offre vu 
_ au microscope un aspect des plus élégant. La repro- 
_ duction de notre Algue se fait uniquement par la 
3 vole asexuée. 
‘à Chacune des cellules de la tétrade, donne nais- 
sance quand elle a acquis une certain degré de dé- 
D à une nouvelle tétrade. Ces quatre 
| tétrades peuvent rester pendant quelques temps réu- 
_nies en une famille dont la forme générale rappelle 
È Poello d’un tétraèdre. Mais en gênéral cette associa- 
dd | tion ne dure pas longtemps. Quand elles sont encore 
réunies la zone fibrillaire est presque toujours fort 
nette, elle englobe tout l’ensemble, se présentant (en 
coupe optique) sous la forme d’un triangle à coins 
À arrondis. 
_ . Lorsque les tétrades s’ éloignent les unes des 
autres, on remarque au centre les débris des enve- 
D toppes des quatre cellules de la tétrade primitive. 


La multiplication oo se fait donc comme 


Lu PA 


CELA NOT ARIS IA ii Vini Ur 


en | effet Ariani ch ) décrit et ficure le ta de la” meme 
brane des cellules méres des tétrades. Di: 

Là ne se bornent pas les particularités de cette | hs 
espèce. À première vue et si l’Algue est examinée dans 
l’eau, on pourrait croire que l’auréole fibrillaire est b 
la zone la plus externe, comme cela s’observe chez 
certaines algues. Mais si au lieu d’examiner dans de 
l’eau pure, on observe ces Pleurococcus dans un li- 
| quide qui tient en suspension de fines particules d'en 
gi cre de Chine, on trouve les globules verts plongés 
dans une masse incolore. La limite de cette der- 
mére est souvent assez éloignée de la zone fibrillaire. 

Les caractéres qui viennent d’être décrits m’ont 
paru suffisants pour élever cette intéressante forme 
d’Algue au rang d’ espèce nouvelle. Je propose de 
la dénommer Pleurococcus nimbatus (2). Mais si 
cette espèce fait partie du genre Pleurococcus, nous 
devrons modifier un peu la diagnose générique, qu 
pourrait être la suivante : à 


: ; Pleurococcus Menegh. emend. È 
È Cellules arrondies ou polyedriques par suite de 
“al pressions réciproques ; membrane mince. La cellule 
bi peut être entourée d’un mucilage ou en être privée. 
$ Corps chlorophylliens nombreux ou unique, for- 
bi mant dans ce cas une plaque concave, appliquée 
da contre la paroi cellulaire. Parfois la clorophylle est 


recouverle par de l hematochrome. Le chromato- 
3 phore presente parfois un pyrenoide arrondi. 


(1) Loc. cit. 
2) De nimbus, auréole. 


n \ RE ’ x x 4 
PER nr ti Ar è 


USA LA NOT: 
vato 
BI. 


our ou un Ata ou par division libre: c’est 
_ à dire par la formation de tétrades. Dans ce cas 
la membrane de la cellule mère est déchirée et l'on 


pie, E... en retrouver les debris dans le voisinage des 
__ tetrades filles. Celles-ci peuvent se séparer ou rester 
_  reunies et donner naissance à des amas composes 


d'un plus ou moins grand nombre de cellules. 

Les acinètes se forment d'une cellule qui sus- 
| pend la division de son contenu, epaissit ses parois 
et emmagasine de l huile dans son intérieur. 

La diagnose de notre espèce serait dès lors: 

PI. nimbatus nob. — Constitue par des cellu- 
les globuleuses ou anguleuses par pression laterale 
de 8 à 15 y de diamètre. Tetrades généralement 
solitaires à l’état adulte. Plaque chlorophyllienne 
concave partietale; un seul pyrenoide arrondi. Mul- 
liplication cellulaire par division libre; enveloppe de 
la cellule mère se dechirant au moment de la mise 
_ en liberté des cellules filles. 

Cellules entourees d'une zone fibrillaire, le dia- 
mètre de cette zone egalant deux à quatre fois celui 
de | Alque. Toute celle-ci our dans une masse 
mucilagineuse souvent 4 à 6 fois plus considera- 
ble en diamètre que V Alque. Cette derniére zone 
n’est pas visible dans l'eau, il faut l'observer dans 
un milieu colore. 

7 En Janvier 1893, dans le bassin de la serre à 
Victoria (Jardin botanique de Bruxelles). 


+ 


D'E.D 


CAC 


he 


E WILDEMAN 0 


Sur les “ Histoogsche Beltrage, II, 1 


Dans le quatrième fascicule des Æistologische 
Beiträge (1) du professeur Strasburger, nous trou- 
vons une série de données des plus intéressants sur 
la fécondation des Gymnospermes, sur les zoospores; 
les gamètes, les spermatozoïdes et la fécondation en 
général. 

Dans la première partie de ce travail, mtitulée 
Ueber das Verhalten des Pollens und die Befruch- 
tungsvorginge bei den Gymnospermen, l’ auteur étu- 
die les divisions qui se font dans le noyau des grains 
de pollen en vue de donner le noyau géneratif. 

Il arrive à la conclusion générale que la diffé- 
rence si profonde qui paraissait exister entre les 
È: Gymnospermes et les Angiospermes, n’ existe pas, 
e comme l’ avait déjà fait voir Belajeff. 

“E Les divisions nucléaires qui conduisent à la for- 
4 mation du noyau génératif et du noyau végétatif sont - 
à fort peu près les mêmes pour les deux groupes. 

Le grand noyau n’est pas celui qui va présider 

à la fécondation, c’est un noyau végétatif. 
(1) Iéna, 1892. 


vata 

k 
WT x, npaifs AN EU 
a sh » (A MAREA vr a 


tr; noyau tant accompagné du noyau vé- 
T7 se fraye un passage dans le boyau pollinique, 


et ne se place en avant, qu'au moment de se fusion- 
«mer avec l’œuf. Il peut parfois subir une division 


34 avant cette fusion, et les portions qui dérivent de 
cette bipartition, peuvent être équivalentes ou bien 


Er une d’elles peut seule opérer la fécondation. 


Il a étudié aussi la chromatophylie des noyaux 
et contrairement aux idées de Auerbach, Rosen et 
Schottländer, dont nous avons parlé antérieurement 
dans ce Journal, il admet que la nature de la réac- 
tion colorée est due, non pas comme le croïaient ces 


_ auteurs, à la différenciation sexuelle, mais à une dif- 


férence dans la nutrition de la cellule. Il a en effet 
étudié la coloration de la cellule mâle alors qu’elle 
… entrait dans l’ œuf, et a pu voir que dans ce cas, 
_  l’élection de la matière colorante bleue ne se faisait 
«plus sur le noyau mâle, qui devenait rouge comme 
le noyau de l’ œuf. 

La deuxième partie du travail Schwärmsporen, 
Gameten, pflazlichen Spermatozoiden und das We- 
sen der Befruchtung, renferme quelques observa- 
tions sur les sphères attractives. Celles-ci ont fait 
l’objet dans les derniers temps d’un grand nombre de 
récherches; c’est pour se rendre compte des vues, 
_ émises par les auteurs, que Strasburger a étudié par 
_ lui même ces organes de la cellule. 

à Cette deuxième partie présente un intérêt plus 
. considérable pour l algologue. C° est en effet sur des 
_ Algues que Strasburger a fait ses observations. 


Ni % pe Vi #8. af DIAL 4. VO Viana) L ne” ti, 
is 1) £ i IAA APT à CAE TRA re 4 LEVE. MENTI 
dti er: si ae : j Da PAT di WMO, AE 2: È | "i x 
a, avi re n DE À K Li N 0° n LE ) 4 D PA O DTA ds MT s j | ii ÿ A HEC 
e, ‘ x : 4 
AE NA" fi 


7 


ve pù dr 4 4 Nega k A N 
Ag ed Eine CECI "ait ia. Nat 
GEL or: PRIS GI 


FT: Te 


Il propose les nano Mine pour 1a 
différentes parties des sphères attractives. Le corpus-. 
cule central portera le nom de centrosome; les fibril- | 
les radiaires, l’ancien « aster » de Fol, s’appellera 
astrosphère ; enfin l’ensemble est désigné sous le nom 
de centrosphère. 2 1e 

Strasburger a pu localiser les centrosomes dans 
les cellules du Sphacelaria scoparia.Comme toujours 
les « centres cinétiques »sont situés dans le voisinage 
du noyau, et peu de temps après la fin de la caryoci- 
nèse, ils sont au mombre de deux à côté de chaque 
noyau fille. Il a pu voir les fibrilles radiaires de. 
« l’aster » pénètrer dans le noyau lors de la con 
cinèse. 

La portion de protaplasme incolore qui entoure 
le centrosome et qui est comprise entre les fibrilles 
radiaires et ce dernier est appelée cinoplasme. 

Du fait que les centrosphères contiennent un cen- 
trosome, une astrosphère et du cinoplasme, qu’elles 
sont voisines du noyau, Strasburger déduit que par- 
tout où se trouvera une zone de fibrilles dans les voi- 
sinage d’un noyau, devra se trouver aussi un cen- 
trosome. 

Ce serait de cette astrosphère que dériveraient 
les cils qui se trouvent chez un si grand nombre d’or- 
ganismes. Ces cils sont, d’après les recherches de 
Strasburger, poussés de l’intérieur de la cellule vers 
l’extérieur et seraient toujours dans le voisinage d’un 
noyau et d’une zone hyaline, qui ne serait autre que 
le cinoplasme. 


ri A ais M NAT Ve A A rt: £ RA? per i Vv r L Pai 
Ra L' PIA. 


«LA NOTARISIA » "14 


Dans la zoospore de l’ Œdogonium lorsque le 
noyau voyage dans la cellule mère vers la paroi, ce 
serait pour venir placer la zone hyaline ou cinoplasme 
vers la phériphérie, et pouvoir ainsi pousser au de- 
hors des fibrilles qui deviendront cils. 

Les pointes hyalines de toutes les zoospores d’Al- 
gues seraient donc constituées par une portion du 
cynoplasme : il en serait de même pour les sperma- 
tozoides végétaux, et les cils de ceux-ci seraient for- 
més par une astrosphère, et situés par conséquent 
dans le voisinage du noyau. 

Cette hypothèse est très intéressant. mais lorsque 
l’on examine les faits sur lesquels Strasburger l’a 
fondée, l’on est bien forcé de reconnaître qu'ils ne 
sont pas très nombreux. En effet, l’auteur n’a pu ob- 
server les sphères attractives que dans les Sphacela- 
ria; dans l’Edogonium, dans les zoospores de Vau- 
cheria, dans celles du Vo/vox, dans les Spermato- 
zoides, etc., il retrouve la zone hyaline, mais pas la 
centrosome. C’eût été là cependant le point impor- 
tant; il faudrait pour pouvoir admettre complètement 
l’opinion de Strasburger, que l’on. puisse démontrer 
dans tous les cas cités la présence du centrosome à 
l’intérieur de la zone de « cimoplasme ». L’auteur ne 
nous parait d’ailleurs pas avoir prouvé par les ob- 
servations qu'il faites, que les cils, qui paraissent 
bien poussés de dedans en dehors, proviennent de 
l’ astrosphère. Même pour l Œdogonium ou cela 

paraît si net pour l’auteur, on pourrait faire des 
réserves. 


grande valeur à cette portion de protoplasme, à = 
quelle il a donné le nom de « cinoplasme ». 


En étudiant les sphère attractives, l’auteur a été 
amené tout naturellement a reprendre ses observa- 
tions antérieures sur la division nucléaire des Algues. 


Il a réétudié la caryocinèse chez le Sphacelaria. 
Le noyau très spécial de cette Algue, présente un nu- 
cléole qui se teint fortement par les réactifs de la nu- 
cléine. Les observations que j'ai faites sur la division 
de ce noyau concordent en grande partie avec celles 
que relate l’auteur. M. Strasburger qui compare ce 
noyau a celui des Spirogyra, ne veut reconnaitre n1 
dans l’un ni dans l’autre, le type nucléole-noyau dé- 
crit par Carnoy. Il me semble cependant qu’ici comme 
chez le Spirogyra, toute la substance qui constitue la 
plaque nucléaire provient du nucléole. 

Il a vu aussi chez le Sphacelaria le noyau s’ou- 
vrir en deux pôles opposés, la membrane nucléaire 
ainsi percée ne disparaît que plus tard. 

La cloison qui apparaît dans la cellule se forme- 
rait dans cette Algue en une seule fois, de toute pièce 
au sein d’une masse granuleuse qui a pris la place de 
la plaque nucléaire; elle est située à l'équateur d’une 
sorte de fuseau applati constitué par des fibrilles pro- 
toplasmiques venant d’ au delà du noyau. 

Ces fibrilles ne sont donc pas tout à fait compa- 
rables à celles qui constituent le phragmoplaste ou 
corps formateur de la cloison cellulaire chez les Pha- 
nérogames, 


Il nous tg que Pa Acronis une Br po Li 


Pat Bani 


DS 


es. deux travaux renferment encore des faits 


(a 


_intéressants dont l’exposé nous entraînerait trop loin. 

‘ L’auteur passe en revue les différentes théories de la 
_ fecondation, étudie la réduction des anses nucléaires, 
È à assaye de compter le nombre des chromosomes des 
_ noyaux qui se fusionnent, et termine par quelques 

_ considérations sur la parthénogenèse. 


PAR eco baia IR VE D Co | : fo": 4% 
EPA A po i 14 ta À À À 5 
h dial VERSI VT RZ Ar FE x i où ; ppi NT 
x EE n "oe 


LA RESI DE LA NOM BTE be: 


sa En donnant dans ce Journal un compte rendu 
sommaire du Congrès international de Gènes, nous. 
avons parlé des « lois de la nomenclature botanique » 
et des idées de « révision » prèsentées par O. Kuntze. | 

Dans le n. 51, de la Revue générale de botani- 
que (15 Mars 1893), M. Flahault rend compte de 
l’oeuvre de Kuntze. Les idées émises par M. Flahault 
sont fort justes et trouveront leur place dans ce Jour- 
nal; aussi je me permets de les trauscrire. 

M. Flahault dit: « M. Kuntze trouve qu'il y a 
_beauconp à changer dans cette nomenclature. Les Al- 
gues partagent en cela le sort des autres groupes de 
végétaux. L’auteur se flatte de connaître la bibliogra- 
phie ancienne mieux que la plupart de Algologues, 
d’avoir lu un certain nombre de livres qu’on ne trouve 


IE guère que dans les grands centres scientifiques; il 
“A s’abrite volontiers derrière le nom de Trevisan, qui 
bi entreprit bien avant lui, de redresser la nomenclature 
4 en appliquant la loi de priorité, et derrière les rigueurs 
È; inflexibles des lois adoptées en 1867. à 
È Nous convenons volontiers qu'il est regrettable … 


que Bory ait donné lé nom de Zemanea à une planté fi 


fin aaa 


44 & mA TA 
pa se? Fe 
A rt Cart 
va: “pf dini P 
per, PI “ 


@ AJ, COR L'é MG ep A LE O SETE DEP: LUCIANO ESS 
6 STRANA DIE MAT Li du ré 9” A LI 


« LA NOTARISIA » 15 


appelée Apora par Adanson, trente ans auparavant ; 
nous regrettons que le PBaillouviana de Griseleini 
n’ait pas réussi à se faire une place au soleil comme 
le Dasya d’Agardh; mais il est évident que M. Kuntze 
s’appuie sur des données uniquement bibliographiques 
pour réclamer l’application ce la loi; certaines obser- 
vations sur les genres Dillwoynella Bory, Portacus 
Rafinesque, etc. le prouvent surabondamment. 

Les monographes trouveront pourtant dans le 
livre de M. Kuntze des données critiques dont ils au- 
ront a tirer parti, à l’occasion; eux seuls, du reste, 
sont assez familier avec l’ensemble des documents 
pour décider quels genres sont admissibles et quels ne 
le sont pas. Un nom ne mérite pas nécessairement 
d’être resuscité parcequ’il a été publié a une certaine 
date. 

Quant à l’application du système, si rigoures- 
sement équitable qu’il puisse être, nous pensons que 
beaucoup de botanistes préfèreront n’avoir pas à 
rechercher si loin dans le passò, sauf à accepter ce 
qu'un usage séculaire a consacré; ils feront valoir la 
prescription que nous invoquons volontiers en faveur 
de nos coutumes scientifiques, comme la justice hu- 
maine a trouvé bon d’en accorder le bénéfice aux 
sociétés civilisées (1) ». 

Tout récemment M. Kuntze a annoncé aux mem- 
bres de la commission internationale, chargée de dis- 
cuter la réforme de la « nomenclature botanique », 


(1) Revue des travaux sur les Algues, loc, cit. p. 139, 


sù | a Ne PTS € LA di NOT? ARISIA Li Ro i 
pi qu sE n poema nullement canon à ses E Bien 
au contraire, il espère publier de nouvelles observa= o 
tions, ou il prouvera le DEA des modifications o» 
qu’il a proposées. ; 
Malgré tous les efforts que fera M. Kuoni Je ST 
crois que le botaniste preférera dans bien des cas faire de 
valoir la prescription, comme le dit M. Flahault. Ce cx » x 
sera en tous cas au monographe a décider en dernier ip | 
lieu l’acceptation on le rejet de tel ou dd nom de 3 dii 
genre, | NE È 
E. D. W. 


SEA E Bornet. — Les Algues de P. K. A. Schousboe, récoltées au Maroc et 
dans la Méditerranée (Mém. Soc, nat des Sc. nat. et mathém. Cher- 
bonrg, t. XXVIII, 1892). 

_ Crato. — Ein neues Organ des Zellenleib (Ber. deutsch. Bot. Ges. 1892). 
È: M. Foslie. — Ueber eine neue Laminaria, aus Westafrika (Bulletin de 
“SAI Herbier Boissier t. I, 1893, p. 91). 

_P. Hariot. — Sur une Algue qui vit dans les racines des Cycadées (C. R. 
des séances de l’Académie des sciences de Paris, t. CXV, Juillet- -Sep- 
tembre 1892). 
-_J, Liitkemiiller. — Desmidiaceen aus der Umgebung des Attersees in Ober- 
‘. Osterreich (Verhandl. der K. K. zool.-bot. gesellschaft Wien, 1892). 


È M. Bornet, a publié l’année dernière un impor- 
tant volume sur les récoltes algologiques de Schousboe. 


«La remarquable collection de ce botaniste est en 

hi partie conservée à Copenhague. Le reste fut cédé par 

la famille, avec d’autres plantes du Maroc à E. Cos- 

son. Thuret fut chargé de les étudier mais il mourut 

sans avoir pu finir les déterminations qui ont été ache- 

_vées par Bornet. Les Algues ont été distribuées sous 

le nom de « Algae Schousboeanae ». La collection la 

plus complète, les manuscrits et les dessins sont con- 

_servés dans l’ Herbier Thuret. Les manuscrits sont 

_ formés par 368 feuillets de descriptions et 451 plan- 

| ches en couleur. Une notice biographique sur Schous- 

_ boe a été publiée par Cosson dans le Compendium 
Florae atlanticae vol. I, p. 10, 


% à | - 


VAN KS LA N 
VET LI VI < n " 3 
| Da Aaa 


D énumération et la descripti ion | des espèces ( 
constituent la collection de Schousboe ne RES d 
pas moins de 176 pages. Di 

Cette liste descriptive comprend 11 espèces! iné- 11 
ue dites parmi lesquelles deux constituent des genres nou 
28 veaux. Au premier Schoushoe avait donné le nom de — 
i Platoma (PI. appendiculata) que Bornet a changé en. ‘4 


Flahaultia. Le second était décrit et figuré sous le nom 


de Nemoderma tingitana. Si 
Trois belles planches représentant les espèces me 
nouvelles accompagnent le travail de M. Bornet. he. 


Crato désigne par le terme de « physode » un 
organe spécial de la cellule. Cette portion individua- 
lisée du protoplasme a surtout été rencontrée par l’ au- 
teur dans les cellules du Chaeptoteris plumosa, une 
Algue du groupes des Phaéphycées. Les physodes sont 
des corps arrondis ou ovalaires, logés dans les fila- 
ments protoplasmiques. Ils sont formés par une enve- 
loppe et par un contenu qui parait fluide et surtout | 
E très réfringent. | de. 
(È Leur caractéristique est paraît-il un mouvement 
amiboide très prononcé; ils varient constamment de 
place dans le filament protoplasmique sans jamais sor- 
tir de celui-ci. Ce mouvement est tout à fait indépen- 
dant de celui du protoplasme lui-même, le physode se 
dirige souvent en sens inverse du courant protopla- 
smique. 

Ces organes nouveaux de la cellule ne se repro= | 
duiraient pas par division, ils naîtraient de toute pièce. 


La iv Pe ra ; 
) A d "9 TA + \ 4 À 
Ì ) ge 4 iS 
«Pasto Pa À at bei Ù 
A t dii 5 ur 172 A A‘ . ‘ agata 
| 5 IA ei ON EE TEE ST oh) SIERO 9 LE ie 
Ma: MR EI "è 2 < LA W \ Lib Cal: i 
LA Me. Da ) | CNT 
' 


S | mettre ces organes en évidence, ils se teignent forte- 
_ ment. 
Ces « physodes » seraient d’après l’auteur des 
espèces de réservoirs de matériaux nutritifs facilement 
_ transportables. Il se retrouvent dans d’autres Algues 
_ et même dans les cellules des Phanérogames. 


Foslie. décrit dans les « Schinz. Beiträge fur 
— Kenntniss der Afrikanischen Flora » une espèce nou- 
| velle du genre Laminaria, sous le nom de L. Schin- 
_ st. Cette espèce a été recoltée en Octobre 1890 dans 
A fila « \Valfisch-Bai » côte sud-ouest d’ Afrique. 
ho Des huits exemplaires que Foslie a eu a exami- 
À à ner 6 appartiennent à la nouvelle espèce dont il donne 
la description suivante : 
L. perennis, radice fibrosa; rhizinis ramosis, at- 
_ tenuatis; stipite tereti, inferne et superne 2, 5 cm., 
| Te attenuato, in sectione transversal Lula 
D. muciferas in orbem intracorticalem plus minus regu- 
_  Jarem prabente; lamina sape elongata, basi cordata 
| vel cuneata, in 5 bis 19 lacinias, 1, 5 bis 6, 5 cm. 
_  latas (siccata), plus minusve profunde fissa, coriaceo- 
__membranacea; superioris partis laciniarum fasciam 
È A vel maculas, forma et magnitudine varias formante, 
__ 62 bis 74 rerasso; zoosporangiis subeylindricis, 36 
_ bis 53 » longis, 7 bis 10 p crassis; paranematibus 
_ elongato-cuneiformibus. 


Cui 
te ms J se db dé te a Me - / fo e È 
PRO AE II CAVO es A UT dr à È 
| nd vee NO SA à bre è slo a O 
\ iprét: NA AL pt © : LAURE 
& LA be: 4 se PI de Let Ni à : + M: > 


Lie 


Deux formes principales sont tire par 
l’auteur, l’une qu’il désigne sous le nom de f. typica | + 4 | 
Fosl., l’autre sous le nom de f. cuneata Fosì. | {°° 

Une planche accompagne la note de M. Foslie. 


M. P. Hariot a assayé de faire des cultures de i sc 
différentes formes de Cyanophycées que l'on rescnie + 
dans les tissus des racines de certaines plantes. Pour do 
l’auteur ce que Reinke a décrit sous le nom de n 4 
baena et de Nostoc dans les racines de Gunnera et 
de Cycas, sont des plantes identiques, auxquelles a * 
donne le nom de Nostoc punctiforme Hariot. Ila 
étudié ces Cyanophycces dans des racines de Zamia, | — 
de Cycas et de Gunnera. al 


Le travalil de M. Lutkemiiiler sur les Desmidees 
d’Autriche, forme un apport considérable à la con- 
naissance de la distribution de ces Algues dans cette 
partie de l’Europe 163 espèces sont citées, un grand 
nombre de variétés ont été également trouvées par 
l’auteur. | 

Sur ces 163 espèces, 108 sont nouvelles pour la - . 
Flore de l’ Autriche supérieure. Parmi celles-ci il ya 
quatre espèces nouvelles décrites par l’auteur. Ce 
sont Cosmarium umbilicatum Lütk., C. difficile Lùtk., 

C. Moerlianum Lütk.; Euastrum dilobum Lütk. 

Ces quatre espèce et un grand nombre de formes 

et variétés nouvelles sont figurées sur les deux plan- 


ches qui accompagnent le travail de M. Lütkemuller. 
E. D. We 


Pour démontrer la présence de fer, dans les élé- 
ments chromatiques du noyau, on emploie du sulfate 
— d’ammonium. Il faut opérer de la façon suivante : Les 
Ca _ cellules dans les noyaux desquelles on veut recher- 
cher le fer, sont placées sur le porte-objet dans une 
48 tion fraiche du réactif, après avoir été fixées par 
de l'alcool à 70 p. 100. On ajoute à la préparation, 
_ pour empêcher la dessication, une goutte de glycérine. 
«On abandonne pendant une vingtaine de jours à 60.° 
_ Les noyaux se colorent alors en. vert plus ou moins 
_ intense. On fait agir sur cet de oxyde de fer de cou- 
leur brunâtre, de l’acide chlorhydrique et du ferro- 
cyanure de potassium; la chromatine se colore ainsi 
3 _ en bleu. 

De cette façon on a pu prouver l’ existence du fer 
_ dans un gran nombre de tissus, dans le placenta hu- 
main, dans de œufs d’ Oniscus, dans des spermatozoi- 
des, etc. Dans les végétaux ce procédé a permis de 
deceler le fer dans des pollens, dans des ovules. Dans 
les Cryptogames, dans les Champignons et les Algues, 
on put par cette méthode déceler du fer dans les no- 
yaux (Zeitschrift f, wissenschaftl. Mikroskopie Bd 

ne Het 3, p. 597). 


We pirieattali mis den 


iù Ma ui A, ii: PT A LE 


«LA ii RISIA D + Liù à de | 


n.° 3, p. 55) nous trouvons un 1 article intitulé: « De 
l'emploi du chioral pour monter fes préparations mi- 
croscopiques ». Voici la manière dont M. Geoffroy 
# emploie le chloral: il en fait une solution à 10 p. 100; 
00 dans 100 c. c. de cette solution, il dissout à une tem- 
pérature peu élevée 4 grammes de gélatine. Ainsi pré- | 
parée cette solution ne se prend pas en masse par le D: 
refroidissement. | LENS 
On place l’objet à conserver dans une goutte de 
ce liquide déposée sur un porte-objet, on recouvre 
d’une lamelle, et on abandonne la préparation. Par 
l’évaporation le liquide laisse une couche de gélatine 
qui permet l’ emploi immédiat du vernis noir ou de la 
solution si cire à cacheter dans l’alcool. Cette méthode 
conserve à ce qu'il parait fort bien les colorations au 
vert d’iode et au carmin. Elle est très bonne pour les 
Algues et les Champignons. 


4 E. D. W. 


TOAST 


LI COTE LI co 


ja lb > + 


», A ar 


o a a” [ 
x Sd 

; DA a, TRAD 3 
Ju? it An pi wA ii 


NOUVELLES. 


Depuis le commencement de 1893, se publie sous 
la direction de M. E. Autran, conservateur de l’ her- 
A hier Boissier (Chambésy près Genève) le Bulletin de 
"M © V Herbier Boissier. 
Ce nouveau recueil est Ta affecté à la 
«SR | botanique systématique. Il s’ocupe des Phanérogames 
et des Cryptogames. 
‘d Dans le deuxième numéro (Février 1873) nous 
dro trouvons un article de M. Foshe sur des Laminaires. 
; D’autres travaux sur les Algues sont annoncés 
seront publiés prochainement. 
Les abonnements sont reçus à l’ Herbier Boissier 
… (Chambésy près Genève; 15 francs par an). 


5 


"A 


Le Professeur D.' K. Prantl rédacteur de la partie 
cryptogamique de la publication « Die Naturlichen 
Pflanzenfamilien » est décédé à | Breslan le 24 Février 

_ de cette année. 
M. Prantl était Professeur de botanique, et direc- 
«teur du Jardin botanique de Breslan. 
é 3 M, Engler, Directeur du Jardin botanique de 
SE Berlin continuera seul la publication. 


MNIOOYTYDOY*XX«<*-<<*<<S-<S>-<«x<xy-<sx.y-<S-<S£®*<*<-<*-<*<x< — Foi 
VENEZIA 1893. — STAB. TIPO-LITOGRAFICO DEI FRATELLI VISENTINI 
Piazza Manin, Galle della Vida, 4296 


Quelle che manca all'Italia! 


— > > A 


Non si può amare veramente ciò che non si conosce; non si 
i può dedicarsi con profitto ad industrie delle quali sono 
ignoti i principi più elementari sui quali esse si fondano, 


- .….Quello che mancò e manca all Italia, in questa come in molte altre cose, 
1 in questa come in molte altre forme d’attivitàa scientifica, economica, sociale è la 
cooperazione dell'ambiente, cioè la spontanea, pronta, geniale, zelante corrispon- 
denza dell’opera dei molti all'iniziativa dei pochi. 

Se si volesse spiegare da ‘che sia formato questo ambiente d’indifferenza iu 
mezzo al quale, dopo aver gettato un breve bagliore illanguidisce la luce d'ogni 
cosa bella: e donde proceda la mancanza di quell’ambiente vitale che fa altrove 
| prosperoso e fecondo ogni più arduo e insolito proposito, di quell’ambiente ap- _ 
|. punto che sarebbe necessario agli studi nostri, si dovrebbe entrare in discorsi 
. troppo lunghi e forse non a tutti gli orecchi piacevoli. .Basti l’ affermare che non 
. dipende da una sola ma da molte e varie e complesse ragioni cconomiche, s0- 
ciali politiche, quelle ragioni stesse per cui è così povera presso di noi la cul- 
; tura scientifica, che in senso largo ed alto potrebbe definirsi: Un abito morale 
| e intellettuale insieme, che non ostante il differente grado d’intendere e di sapere, 
fa sentire nei più un vivo e perenne interessamento per la progressiva cognizione 
| del vera e un nobile impulso a secondarne con tutti gli sforzi la diffusione e 
 l'incremento. 


Bs i | EE EE 


Concorrere anche in minima parte a scuotere la fredda indifferenza e la inerzia 
È morbosa; a formare questo substrato è l’idea, è il motivo patriottico che muove 
dla Neptunia. — Riuscirà essa nell'intento? Ciò non è possibile prevedere, ma an- 
» corchè la nostra iniziativa non trovasse quei cooperatori e quegli aiuti che possono 
È assicurarle il buon successo, non ci pentiremo d’aver tentato ed osato. Si può 
"fallire ad uno scopo non senza gloria, e anche non senza un'intima gioia rimu- 
neratrice del tentativo, compensatrice della amarezza di non essere riusciti, Per 


è 


noi non è certo sperabile questa gloria, non ci sarebbe ad ogni modo serbata 
- 4 questa g gioia; ed anche caduti non sulla cima sì alle radici stesse della simbolica 
| montagna, ci freine i motto: Per la scienza e per la patria; quel 


Did M; 


“ NEPTUNIA ,, 


Rivista Nazionale per gli Studi Oceanografici e le Industrie Aquicole 


Biologia Marina e d’acqua dolce 
Viaggi d'esplorazione 
Campagne Oceanografiche 
Laboratori 
Stazioni ed Istituti Marini e Lacustri 


tt 


Aquicultura Marina 
Vallive, Lagunare, Fluviale, Lacustre 
PESCA 


Commercio ed Industrie dei prodotti 
aquicoli 
Condizioni sociali, ceonomiche 
e Volklorismo dei Pescatori 
>< 
ORGANO 
per la Federazione Nazionale 
per le industrie aquicole 
ORGANO UFFICIALE 
della Società Regionale Veneta 
per l'aquicultura 
e delle Stazioni lttiogeniche 
di Belluno e Verona 
odo 
DIRETTORE 
Dr. D. LEVI MORENOS 
DIREZIONE ED AMM. 
S. Stefano, 5536 - Venezia 


ACRI SI OSGUPA DELL'ESONOMIA NAZIONALE 


ed in special modo agraria 
7 Pr Si 


L’ Aquieultura è una scienza pratica, sorta in 
questi ultimi anni e che viene ad integrare l’agri- 
coltura. | 

L’Aquicultura, ben diversa dalla semplice 
pesca, sta a questa come l’ allevamento del bestiame, 
la coltivazione dei campi a foraggio, il caseificio 
etc. stanno alla caccia e alle utilizzazioni industriali. 
della caccia. 

L’Aquicultura non comprende solo quel cor- 
redo di cognizioni e dottrine che danno il mezzo di 
ripopolare le acque liberamente scorrenti, per ren- 

derne più abbondante e rimunerativa la pesca. 

Per essa invece son già resi più possibili e sa- 
ranno sempre più rimunerativi, veri allevamenti 
domestici, d’animali aquatici, perciò la necessità di 
coltivare razionalmente le acque, come si coltiva la 
terra s'impone all'attenzione di tuili coloro ì quali 
intendono il problema sociale. che chiede i mezzi di 
sussistenza sieno aumentati e migliorati. 


L° Aquicultura, ch'è dunque un vero sistema di dottrine positive, non è 
- altro che la risultante dei progressi fatti in questi ultimi anni dagli studi scien- 
tifici così sul mare, e sulle acque dolci che sulla struttura e vita degli esseri 


aquatici. 


Quanto più le conclusioni ultime di questi studi scientifici sono apprezzate e 
conosciute tanto più, ne ha vantaggio lo sviluppo razionale delle industrie che 


dall’aquicultura dipendono. 


La “ Neptunia ,, si pubblica in fascicoli mensili al prezzo annuo 


di Lire 20. 


Per associazioni rivolgere cartolina-vaglia: Amministrazione della 


NEPTUNIA - Venezia. 


d, e O alari, il) 
ale» < reg 
LÉ: d 

— ! | 


inces) 


” 


LA NOTARISIA 


COMMENTARIO FICOLOGICO GENERALE 


Parte speciale della Rivista Neptunia 


Gibson R. — Hy Prof. F — Imhof-Otmar Dott. E. — Istvanffi-Schaarsch- 
midt Dott. I. — Kiellman Dott. F. R. — Lagerheim von G. — Lauzi Dott. M. 
— Lemaire Dott. A. — Dott, Leudu©er-Fortmorel — Môbius Dott. M. — 
Magnus Prof. P. — Mueller Dott. Otto — P. Prof. Pero — Reinsch Dott. 
P. F. — Schiitt Dott. F. — Solla Dott. A. F. — West Prof. Wiliam — 
Wille Dott. N. — Zukal Dott. E. 


SOMMARIO 


Pero dott. Paolo — Di alcuni f:nomeni biologici delle diatomee 
e specialmente della loro blastogenesi . ; à i PAg, 20 


De Wildeman E. — Alphonse De Candolle (180641893) . è. >» 45 


Levi-Morenos D. — Risposta ad una nota critica del Sio. G. B. 
De Toni 


Direzione ed Amministrazione: S. Stefano, 3536 - Venezia 


Direttore Redattore 
DAVID LEVI- MORENOS PD SWIEDEMANA 
Dottore in Scienze naturali Dottore in Scienze nalurali 
VENEZIA BRUXELLES 
ast na ee 
| COLLABORATORI 
Artari A. — Bonardi dott. E. — Borzì l'rof. A. — Castracane Co. F. 
— Cuboni Dott. G. — Dangeard Prof. P. A. — Della Torre F. — Gar- 
cin A. G. — Gobi Prof. C. — BHansgirg Prof. A. -- Hariot P. — Harvey- 


DEL 1893 1 N. 2 Tani 


| 
| 


Venezia 1893 — Stab. Tip. Fratelli Visentini “E 


RIVISTA PER PROMUOVERE “LA FEDERAZIONE NAZIONALE AQUICOLA ., 


2 


TOI 


‘O co LS DI 


‘ LA NO TARISIA,, 


D 


depuis 1886, l’empêchent de consacrer un temps suffisant à la publication réguglière de cette 
Revue. C’est pourquoi M. Levi-Morenos, a bien voulu nous confier la rédaction de la « Notarisia ». 


prendront outre des travaux originaux, des comptes rendus critiques, des analyses bibliogra- 
piques, des notes de technique microscopique, des notices bi ographiques, des comptes rendus 


de 


en 


dans la plupart des recueils periodiques. 


nous venir en aidc, soit en collaborant à la rédaction, soit en nous envoyant des exemplaires. 


de 


Toute brochure reçue fera l’objet d’une analyse dans le Journal. 


pa 


gues et les autres organismes rentrent tout naturellement dans le cadre de la « Notarisia ». 


Mais pour pouvoir réaliser ce desiderata, il faut que les collaborateurs qui ont apporté‘leur 
concours à M. Levi-Morenos ne nous abandonnent point. C’est surtout sur eux que nous com- 
ptons pour rendre la « Notarisia » de plus en plus intéressante, pour faire de cette Revue, un 


pé 
an 


AI 


. Articoli sulle condizioni economiche, sociali e sul volklorismo (usanze, pregiudizi, tradizioni) 


. Resoconto del lavoro fatto dalle società estere di pesca e aquicultura. 


TT ba cere i 


NEPTUNIA 


ORGANO 


DELLA SOCIETÀ REGIONALE VENETA PER LA PESCA E L’ AQUICULTURA 
E DELLE STAZIONI ITTIOGENICHE DI BELLUNO E VERONA 


DirETTORE : D. LEVI-MORENOS UE 


IT 


RUERICEITE 


Lavori e studi originali sulla fisica delle aque marine, fluviali e lacustri. 
. Lavori sulla struttura e vita degli animali e vegetali aquatici 
. Articoli sulla pesca, commercio e industrie dei prodotti aquicoli. 


dei pescatori. 
Viaggi, spedizioni e campagne idrografiche. 
Stazioni, laboratori e istituti marittimi e lacustri. 


. Varietà: I grandi lavori idraulici — Notizie diverse sul movimento delle industrie aquicole. 

. Bollettino Ufficiale della « Società Regionale Veneta » per promuovere la pesca e piscicul— 
tura marina e d’ aqua dolce e migliorare le condizioni dei pescatori. 

. Resoconti e notizie del lavoro compiuto dalle Stazioni ittiogeniche di Verona e Belluno. 


COMMENTARIO FICOLOGICO GENERÀLE 


PARTE SPECIALE DELLA RIVISTA E NEPI 


* NAS 


irettore: DAVID LEVI-MORENOS —— Redattore : E. DE WILDEMAN 


AUX LECTEURS DE LA « NOTARISIA » 


Les nombreuses occupations de M. le D.° David Levi-Morenos rédacteur de la « Notarisia » 
Comme précédemment le journal paraitra par fascicules tous les deux mois. Ceux ci com- 


Congrés, etc. 

Nous tàcherons de donner surtout de l'extension aux comptes rendus critiques, qui sont 
général plus intéressants que de simples analyses bibliographiques que l’on peut trouver 
Nous prions instamment tous ceux qui s’ occupent de l’étude des Algues de bien vouloir 


leurs travaux. Nous les prions de nous faire parvenir deux e»emplaires de leurs travaux. 


Nous comprendrons aussi dans le cadre de cette publication tout ce qui se rapporte aux 
rasites des Algues, parasites végétaux et animaux. Les questions de symbiose entre les Al- 


Nous espérons pouvoir maintenir la « Notarisia » dans la situation ou elle est arrivée. 


riodique unique dans son genre, intéressant tout particulierement les Algoiogues, mais offrant 
nuellement aux botanistes, non spécialistes un ensemble des données nouvelles acquises en 
gologie, tant au point de vue de la Systèmatique, que de la Physiologie. 


E, DE WILDEMAN 


. “SRANTTS 
È PRA NOTARISIA 
È; 29 
ARI — COMMENTARIO FICOLOGICO GENERALE 
| Parte speciale della Rivista Neptunia 
di Anno 1893 N. 92 
e specialmente della loro blastogenesi 
MEMORIA 
DEL DOTT. PAOLO PERO 
Prof. di Storia Naturale al R. Liceo di Sondrio 
<A . quelle mirabili piccole creature 
che sono le Diatomee, le quali tanto 

È s si raccomandano alla attenzione d’ogni 
5 | studioso e di chiunque sia portato a 
; considerare la elegante varietà e ric- 
‘à chezza di questi minimi esseri, tanto 
di interessanti l’economia della Natura. 
“DI (Ab. Conte Castracane) 
+ Mentre da qualche anno vado studiando que- 
… gli esseri sì graziosi ed importanti, che sono le Dia- 
tomee, « generalmente riconosciute come la gemma 
«del microcosmo » (1), specie per ciò che concerne 


… la varia modalità delle loro forme, le quali in pro- 
_  digiosa profusione si trovano nei laghi alpini valtel- 
dis linesi, per dedurre quali sieno le più probabili cause, 
che inducono in esse tanta varietà di forme speci- 


(1) G. Castracane, La Nuova Notarisia, pag. 146, 1892. 


CORTA 0 «TA NOTARISIA » D (00 
fiche, e la loro importanza in rapporto alla alimen- — 
tazione degli animali acquatici, non ho mai tralasciato 
di por mente agli interessanti fenomeni biologici, per 
i quali si vanno compiendo le complicate funzioni di 
questi pur semplicissimi esseri. 

La vita infatti delle Diatomee è, si può dire, an- 
cora poco conosciuta, ed ogni atto. delle loro fun- 
zioni è argomento di discussione presso i diatomo- 
logi. Il che è dovuto certamente alle gravi difficoltà 
che s'incontrano, osservando queste forme viventi 
anche sotto il ristrettissimo campo microscopico, nel 
quale non si ponno scorgere che in un breve istante ; 
e dove una data forma pur interessante, osservata 
in un certo momento, non la potremmo vedere forse 
mal più. | 

Ciò lamentava, or non è molto, lo stesso prin- 
cipe dei diatomologi italiani, lab. Conte F. Ca- 
stracane, il quale, spinto dal vivissimo desiderio di 
meglio conoscere la biologia delle Diatomee, propose 
un nuovo metodo semplicissimo di una camera umida, 
per studiare viventi queste minutissime alghe e potere 
così tener dietro al loro progressivo sviluppo dallo 
stato di germe o spore a quello di forma adulta (1). 

Grandi risultati certamente sono da attendersi 
da questa semplice, ma importante invenzione, forse 
anche una completa riforma di tutta la Diatomolo- 
gia, per ciò che risguarda non solo la loro classifi- 
cazione, ma il valore altresì delle specie stesse. 


(1) F. Castracane, Per lo studio biologico delle Diatomee. La Nuova 
Notarisia, Serie II, 1892, pag. 146-151, 


degni sr xp ti A pe 


o 
4 


PAL, o 
DI e” y 


« LA NOTARISIA » 27 


Or non è molto, da parecchi autori è stata ben 
dimostrata l’esistenza di un sottilissimo strato jalino, 
che circonda la superficie esterna delle valve silicee 
o frustoli diatomacei ; cioè una specie di protoplasma 
esterno od ectoplasma, chiamato anche dai vari dia- 
tomologi col nome di frons, mucus matricalis, pe- 
dunculus, phycoma, pulvinum, stipes, thallus ecc.(1) 

Hamilton e Pelletan si assicurarono della sua 
esistenza aggiungendo, nelle preparazioni contenenti 
Pinnularie vive, una piccola quantità di rosso d’a- 
nilina o di eosina, le quali sostanze, depositandosi 
sopra questo ectoplasma, lo colorivano intensamente. 

Il Macchiati ottenne lo stesso risultato col vio- 
letto e verde d’anilina, col violetto di genziana ed 


estese tali ricerche a tutte le famiglie delle diato- 


macee, ottenendo sempre l’ectoplasma vivamente co- 
lorito (2). 

Del resto vi sono molti fatti comuni, che facil- 
mente si possono osservare da chi sia dedito a questi 
studi e che fanno supporre l’esistenza di tale strato 
mucoso all’esterno delle valve delle nostre bacillarie. 

_ Imperocchè, sebbene esse sieno involte e come 


‘corazzate di sostanza silicea assai consistente, come 


(1) V. dott. Levi-Morenos, A/cune idee sulla evoluzione difensiva 
delle Diatomee in rapporto colla Diatomofogia degli animali aquatici, 
Bollettino della Società italiana dei micronopisti, vol. I, fase. 3. — Aci- 
reale, 1890. 

(2) L. Macchiati, Primo elenco di Diatomacee del laghetto artificiale 
del pubblico giardino di Modena, e qualche osservazione sulla biologia 
di queste alghe. Bollettino della Società botanica italiana. Nel Nuovo 
Giorn, bot, ital. vol. XXIII, n. 1, Gennaio 1891, 


€ LA NOTARISTA D. 7 00 0 UNS 


lo dimostra la sua conservazione allo stato di fossili, : 


e l’uso cui servono queste fossili spoglie di pulire e 
{ 


levigar metalli, dovrebbero presentare una superficie 
scabra e ruvida al tatto, per le molteplici striature e 
rilievi, onde vanno tanto elegantemente adorne le loro 
valve; tuttavia questi individui viventi mostrano una : 
superficie assai lubrica al tatto, cosicchè sì direbbe- 
ro costituiti unicamente di sostanza gelatinosa. 

Si è per tale ectoplasma infatti che a noi sem- 
bra di stringere una mucilaggine, quando facciamo 
scorrere fra le dita o comprimiamo foglie e fusti di 
piante acquatiche, sulle quali crescono le Diatomee. 
E pure per la presenza di tale sottilissimo strato 
esterno, che così facilmente si sdrucciola sulle roc- 
cle, come sopra tersissimo vetro, sulle quali, per 1 
continui stillicidii, vegetano tali esseri microscopici. 
Così deve essere eziandio per tale strato mucoso, il 
quale fa credere gelatinoso tutto l’ individug diatoma- 
ceo, che molti animali s’attentano a nutrirsi di que- 
ste minutissime alghe. Finalmente è per la presenza 
ancora di tale finissimo strato, che torna spesse volte 
cosa impossibile, il far cambiare di posizione a ta- 
luno di questi individui, quando si vogliono studiare 
vivi al microscopio ; imperocchè con esso aderiscono 
al vetro portaoggetti od al vetrino coprioggetti, per 
modo che non obbediscono più alla pressione, che 
si suole esercitare da questo su quello, per far loro 
cambiar posizione. 

Ora questo ectoplasma, che ci spiega tanti fatti 
comuni, deve essere essenzialmente coordinato al mi- 


« LA NOTARISIA » | 29 


gliore addattamento e sviluppo della vita di questi 


esseri. Esso è necessariamente in indiretta comunica- 


zione col protoplasma interno, attraverso 1 fori dei 


frustoli ed ai meati, che esistono nella congiunzione 
delle valve, anzi non è che una parte di questo, 
adattatosi esternamente, per le leggi evolutive, cui 
incombe di compiere parecchie funzioni. 

Anzitutto trovandosi esso in diretto contatto colle 
sostanze disciolte nell’ acqua, in cui vivono queste 
alghe, produce continui fenomeni di assorbimento, che 
per lenti endosmosi trasmettono all’endoplasma in- 
terno nuovo materiale, di cui si assimilano questi 
infimi tra i vegetali. 

In secondo luogo questo ectoplasma serve a pro- 
teggere la parte più essenziale dei nostri esseri e prima 
di tutto delle loro stesse valve, le quali, per le molte- 
plici loro rugosità, incontrerebbero infiniti ostacoli, 
che potrebbero diventare altrettante cause di sfacelo : 


«mentre invece noi le vediamo trascorrere liscie e af- 


fatto libere nel campo del microscopio, girando anche 
intorno ai corpi, che si frappongono al loro movi- 
mento. E siccome dicemmo che per la sua presenza, 
le Diatomee vengono tanto ricercate dagli animali 
acquatici, esso costituisce per tutto l’ ente diatomo- 
logico una funzsione difensiva contro di loro, come 
ha già cercato di dimostrare il Dott. Levi-Morenos (1). 


Finalmente questo ectoplasma è dotato, come 
qualunque vero protoplasma nell’ interno delle cellule, 


(1) Opera citata. 


delle contrazioni. Ora è da queste appunto, che si 
deve ripetere la causa del movimento, onde sono 
dotate moltissime diatomee, specialmente di quelle 
che sono più sviluppate secondo una direzione assile, 
quali sono le Navicule, le Pinnularie, le Nitzschie 
e le Synedre, che con tanta sorpresa vediamo diri- 
gersì alternativamente nell’ una o nell’ altra direzio- 
ne della loro maggior dimensione, quasi fossero do- 
tate di moto volontario. è 

Non è necessario pertanto, a spiegare questo 
movimento, ricorrere alla supposizione di ciglia vibra- 
tili, le quali del resto non si poterono peranco ben di- 
mostrare, malgrado i tanti perfezionamenti della tec- 
nica microscopica, od alla ipotesi di correnti endos- 
motiche, le quali si formerebbero attraverso 1 pori e le 
aperture valvari dei frustoli. 

Ammettendo questa ipotesi, non si comprende 
anzitutto come tale corrente possa tradursi in mo- 
vimento per tutto 1’ individuo. Imperocchè, trovan- 
dosi questi esseri sempre immersi nel medesimo li- 
quido, nel quale si sono sviluppati, devono compiere 
la funzione di assorbimento, pressochè insensibil 
mente, e non con vero intenso trasporto di materia, 
come avverrebbe per opera di correnti tra due so- 
stanze liquide, che fossero poste accidentalmente in 
contatto fra loro, che avessero densità o tempera- 
tura differente. Tale ipotesi non ispiega neppure come 
questo moto sia lento, uniforme e talora intermitten- 
te; non ispiega come di parecchie diatomee vicinis- 


€ LA NOTARISIA » CERTA di CR fiv 


d'un moto proprio, quindi produrrà necessariamente | | 


Pa Me etc e e I. 
Pig «i De. LE Pg 
\y roi : 

PZ n 


«LA NOTARISIA » 31 


sime tra loro, alcune si muovano in questa, altre in 


quella direzione ; e finalmente non ispiega neppure, 
come osserva anche il Dott. L. Macchiati, in che 
modo queste correnti protoplasmatiche possano bru- 
scamente cambiare direzione. Imperocchè spesso una 
diatomea in movimento non solo si arresta, ma prende 
da un istante all’altro, una direzione contraria a quella 
che aveva prima. 

Non a caso poi dissi, che tale strato jalino è 
anche mucilagginoso ; infatti per poco che altri si dia 
alla osservazione delle diatomee viventi, gli verrà 
tosto fatto di vederle correre nel campo del micro- 
scopio con abbastanza rapido movimento, nel quale 
trasportano seco anche: altri corpi eterogenei come 
fuscelli, pagliuzze di mica o frustoli valvari di dia : 
tomee morte, i quali evidentemente si appiccicano 
all’ ectoplasma .mucoso. 

Questa sostanza perifrustulare od ectoderma com- 
pie pertanto molteplici funzioni, assai importanti per 
la vita di questi minutissimi esseri; costituisce un 
mezzo di prensione per la nutrizione del protoplasma 
interno, parte più importante di queste alghe uni- 
cellular: ; è uno stromento di difesa delle valve e 
della massa centrale, cui spetta l’ ufficio di altre 
più importanti funzioni difensive; ed è finalmente 
un apparato locomotore per la maggior parte di que- 
oh individui liberi ed isolati, che sono dotati di 
movimento. 


« LA NOTARISIA » 


La e 
FN cia 
“IE 


Ma la funzione che ha sollevato maggiori con- 0 
troversie fra 1 diatomologi e di cui tratta in par- 


ticolar modo la presente memoria, è la funzione di 
riproduzione. E poichè io ho osservato parecchi fatti, 


che pare confermino la più probabile teoria sul modo 
di compiersi di questa sì importante funzione, mi è 


sembrato, che non fossero da trascurarsi, anzi da ag- 
giungersi alle prove che già si conoscono, nel desi- 
derio di recare qualche nuovo argomento che valga 
a spingere il problema verso una pre son 
zione. 

In molti lavori il Castracane, che ha fatto delle 
Diatomee l’oggetto precipuo e continuo dei suoi studi, 
condotti indefessamente per tanti anni, lamenta la 
scarsità dei progressi sulla conoscenza generale della 
biologia delle Diatomee ed in particolare della fun- 
zione di riproduzione, deplerando come sopra questo 
argomento, ci troviamo pressochè ancora al grado 
di conoscenza, che si ebbe fin dal giorno, in cui 
esse vennero scoperte. Egli quindi sollevando ripetu- 


tamente la questione, ed invitando altri a discuterla, 


propose una sua teoria, semplice quanto grandiosa, 
che sola vale a dare completa spiegazione di quanto 
si può osservare tuttodì, circa la facile e copiosa pro- 
duzione degli esseri diatomacei. 

Prima di lui furono emesse da diversi studiosi 
parecchie teorie sulla riproduzione delle Diatomee : 
teorie però che, se riguardano veramente alcuni fatti 
isolati, non sono tali da dare una completa spie- 
cazione, di fatti universali e grandiosi, che sì com- 


«LA NOTARISIA » 33 


piono sopra una vasta estensione in modo rapido e 


semplice. 

È abbastanza dimostrato, ad es. che le Diato - 
mee possono moltiplicarsi per conjugazione, dal quale 
processo derivano necessariamente degli sporangi, 1 
quali alla loro volta formerebbero gonidi o germi, 
da cui si svilupperebbero nuove Diatomee (1). Ed 
infatti, per poco che altri osservi le Diatomee vive, 
gli verrà fatto di vederne parecchie allo stato di 
conjugazione, nel quale io pure osservai spesse volte 
individui di Cymbelle, Navicule, Nitzchie e Synedre. 
Ma se questo processo è uno dei tanti modi, onde si 
riproducono moltissimi esseri inferiori, e posto talora 
in atto pur dalle Diatomee, per assicurare maggior- 


x 


mente la propria discendenza, non è quello tuttavia 


che valga a spiegare ad es. un fatto comunissimo, 


quello cioè della rapida e prodigiosa comparsa di questi 
esseri in luoghi, ove prima non esistevano affatto. 
Il Dott. Pfitzer di Bon riguarda come propria 
delle Diatomee la riproduzione detta per autofissione 
o temnogenesi, per la quale nell’ interno delle valve 
di uno di questi individui adulti si formano altre 
valve di individui nuovi, che hanno la forma dei 
primi, onde le Diatomee sempre più giovani andranno 
maggiormente rimpicciolendosi, finchè si ridurranno 
a dimensioni minime. À tal punto avrebbe luogo un 
processo di conjugazione, dal quale ne risulterebbe 
la formazione di uno o due sporangi, dall’autore chia- 


(1) V. Castracane, La teoria della riproduzione delle Diatomee. Atti 
nuovi Lincei. Vol. XXVII, Anno 1874, pag. 321. 


40 


34 TA NOM ji | io 
mati awxospore, che nelle loro cavità presentano uno 
o due frustoli sporangiali della massima dimensione 
ed aventi esattamente i caratteri della specie. 

Non ripeterò quì i numerosi e validi argomenti, 
onde l’Ab. Castracane prése ripetutamente a confu- 
tare quésta ingegnosa teoria del naturalista di Bon, 
prima con lui personalmente al Congresso interna- 
zionale di Botanica, tenutosi in Firenze nel maggio 
1874, e poi in parecchi suoi scritti (1), dimostran- 
done l inammissibilità ed insufficienza ; solo avver- 
tirò che, malgrado le numerosissime osservazioni, che 
da qualche anno vado facendo anche sopra diato- 
mee viventi, raccolte nei medesimi luoghi, in tutte le 
stagioni dell’anno, non mi venne mai fatto di scor- 
gere frustoli diatomacei nell’interno della cavità li- 
mitata da un frustolo adulto. Il qual processo potrà 
forse avvenire in qualche caso particolare, come venne 
osservato dal diatomologo sopra menzionato, ed anche 
in alcuni gruppi di diatomee, come mezzo straordi- 
nario di moltiplicazione, ma non si può accettare 
quale unico processo di riproduzione per tutte queste 
alghe: non ne sarà, cioè, la regola, ma l'eccezione. 
| Il Dott. Ænrico Van Heurck nella sua Synop- 
sis (2) riporta un’altra teoria assai ingegnosa del si- 


(1) V. Castracane, Note critiche alla teoria del Dott. Pfitzen. Atti 
del Congresso botanico internazionale di Firenze del Maggio 1874. 

Lo stesso, La riproduzione delle Diatomee. Memorie dell'Accademia 
Pontificia N. Lincei, vol. VIII, 1892. 

(2) D. E. Van Heurck, Synopsis des Dlatomées de Belgique. Anversa 
1885, pagine 21-12, 


à È “+ 
die i 


ATEN Un PA me, OP ON MEET VI PROT e "al re e Pe TA a 
ALTO e I 1 ni pr ATA Mar AC 2 E LE ze a 
è PAGLIA Ve " À CAS ATEN Tr MCE Ao . ‘ 4 i » 
rr De VAGINA: : Ù Poi si 
* 4 


d 
ARI 
AR, 


« LA NOTARISIA » | 39 


onor Deby sulla riproduzione delle diatomee, la quale, 
soggiunge subito il diatomologo belga, benchè abbia 


regnato lungo tempo presso 1 diatomofili, non dà tut- 
| tavia una ragione soddisfacente dei fatti. Questa teoria 


suppone, che nella cellula di una Diatomea avvenga 
anzitutto-la divisione interna del nucleo, come in tutte 
le cellule dei vegetali superiori. Mentre questa divi- 
sione interessa tutta la parte del protoplasma, av- 
viene la secrezione di due valve interne lungo il 
solco di divisione : cosicchè vi ha un certo periodo, 
in cui ogni frustolo di diatomea sarebbe formato di 
una valva antica e di una nuova. Ora, quando ciò 
avviene, le valve interne presentano un aspetto alquan- 
to diverso dalle valve esterne, specialmente perciò che 
riguarda i rilievi ornamentali e le striature : impe- 
rocchè la secrezione della sostanza silicea non può 
avvenire che per gradi di diversa addensazione. In- 
fatti 1 frustoli più giovani si mostrano più lisci re- 
lativamente nelle varie specie, più sottili e meno or- 
nati di rilievi di quando hanno raggiunto lo stato 
adulto. Ed è appunto ciò che mi fu dato di osser- 
vare parecchie volte, nello scorso mese di Marzo, 
studiando le diatomee di molte località dell'Adda. In 
una Navicula viridis d’un saggio di melma rac- 
colta presso al ponte di Faedo, vidi infatti le valve 
interne nuove assai sottili, dai rilievi non peranco ac- 
cennati e dal connettivo non del tutto aderente a 
quello delle valve antiche, le quali si mostravano 
alquanto allontanate, ma non completamente di- 
sgiunte, avendo il connettivo tuttavia intero. Sa- 


«LA NOTARISIA d 


rebbe stata cosa assai interessante il poterne seguire | 
l’ ulteriore sviluppo in una camera umida, ma le suc- 

cessive manipolazioni me la fecero perdere di vista. 
Però anche questo complicato processo riproduttivo, 
se potrà compiersi in qualche caso da alcuni indi- 
vidui diatomacei, non è quello certamente che valga 
a dare una completa e soddisfacente spiegazione dei 
fatti. 

Ultimamente il dott. L. Macchiati (1) descrisse 
un caso nuovo di riproduzione ch’egli osservò nella 
Navicula elliptica Ktz. la quale presentava nel suo 
interno altri quattro piccoli frustoli, in tutto simili 
alla Navicula madre. Ma anche questo potrà essere 
un altro modo particolare di moltiplicazione, che ta- 
lora usano le bacillarie, non certo il processo più spe- 
dito e generale. L'incontro di frustoli nuovi nell’ in- 
terno di frustoli antichi dovrebbe essere un fatto 
molto frequente, il che 10 debbo dire che non mi fu 
dato di osservare. 

Mancando pertanto d’una buona ipotesi tale da 
interpretare giustamente i fenomeni, risguardanti il 
modo di riproduzione delle Diatomee, il Castracane, 
pur ammettendo la possibilità di altri differenti modi, 
come ad esempio di quelli che sono propri di moltis- 
simi esseri inferiori, sostenne ripetutamente, con inte- 
ressantissime letture fatte all'Accademia pontificia del 
nuovi Lincei, una teoria semplice, di universale e 
continua applicazione, la sola veramente che dia 


(1) Sulla riproduzione della Navicula elliptica Ktz. Bollettino della 
Società bot. italiana. Gennaio 1892. 


& LA NOTARISIA » 37 


| soddisfacente spiegazione di quanto tuttodi ogni dia- 


tomofilo ha potuto osservare e provare, che cioè le 
« Diatomee si riproducono per germi, » teoria che 
il dotto diatomologo di Fano, sostiene da ben 25 
anni ed alla cui dimostrazione addusse ripetutamente 


validi argomenti in memorie assai pregevoli (1), le 


quali riassunse poi tutte nell’ ultimo suo lavoro dello 
scorso anno (1592). 

Egli fu condotto a sostenere questa teoria an- 
zitutto per aver potuto assistere alla emissione di for- 
me embrionali o spore di una Podosphenia ; fatto che 
venne osservato in seguito dal Æabenhorst nella Me- 
losira varians Ag. e da O° Meara nel Pleurosigma 
Spenceri Sm.: ma mentre questi due autori si accon- 
tentarono d’accennare al fatto, che ebbero la ventura 
di osservare, il Castracane sì diede a tutt’uomo cer- 


(1) a) Su la moltiplicazione e riproduzione delle Diatomee. Nuovi 


Lincei 1868. 

b) Osservazioni sopra una diatomea del genere Podosphenia. Atti N, 
Lincei 1869. 

c) Diatomee delle coste dell’ Istria e della Dalmazia. Atti detti 1873, 

d) La teoria della riproduzione. Maggio 1874. 

e) Note critiche alla teoria del dott. Pfitzer. Atti del Congresso Bo- 
tanico internaz. di Firenze, 1874. 

f) Nuovi argomenti a provare che le diatomee riproduconsi per ger= 
mi. Atti Nuovi Lincei, 1876. 

g) Osservazioni e note ad elucidazione dello sviluppo delle Diatomee, 
Atti N. Lincei, 1877. 

h) Osservazioni su una diatomea fossile relativa al processo di ri- 
produzione. Ibid. 1885. 

1) Sul deposito di Jackson's Paddock, Oamaru. Osservazioni biolo- 
giche. Ibid. 1890. 

1) La riproduzione delle Diatomee. Memoria dell’Acc. Pont. N, Line 
tool. VHI, 1892, 


« LA NOTARISIA » » 


cando prove, che gli venissero a dimostrare quanto 


egli aveva già argomentato, come cioè tale pe 
zione dovesse avvenire. | 

E fin dal Marzo del 1876, intrattenendo ali ac- 
cademici dei N. Lincei, con nuovi argomenti a pro- 
vare la teoria sopra espressa, pone termine al suo. 
dire, concludendo, che la B/astogenesi o riproduzio- 
ne delle Diatomee per mezzo di germi: E 

1.° È consentanea alla ragione ed a quanto 
accade in tutti gli altri organismi; 

2.° Solo si addice alla importanza dello Scopo, | 
al quale le Diatomee sono ordinate ; 

3.° E confermata dalla autorità ed esperienza 
di illustri naturalisti ; 

4.° Finalmente viene evidentemente provata 
dalla accurata e critica osservazione sulle specie viventi. 

Ora ciò che egli lamentava ancora lo scorso’ 
anno si è che, nessuno abbia cercato di studiare que- 
sta importante questione, e arrecato novelle prove, 
che valessero a dimostrare giusta ovvero falsa la 
Blastogenesi od Auxesi delle Diatomee. 

Nelle molteplici osservazioni, che ripetutamente 
vado facendo sopra queste forme di minute alghe, 
le quali vivono straordinariamente abbondanti nelle 
diverse acque lacustri e fluviali della Valtellina, mi 
accaddero parecchi fatti che mi sembrano provare 
viemmeglio la B/astogenesi diatomologica e che wo- 
glio esporre. 

Più d’una volta mi venne fatto di. vedere le au- 
xospore uscire dalle valve alquanto divaricate dei 


MR I TRARA: NOTARISIA » 39 


Mao 


st 


frustoli diatomacei. Ciò vidi specialmente nel mese 
di Giugno dello scorso anno, in un Amphora ovalis 
Kitz: poi nell'ottobre lo stesso fatto in una Sur: 
rella robusta Ehr. Ma in questi ed in altri casì, non 
ho mai potuto tener dietro all’ulteriore sviluppo della 
nuova forma diatomologica. 

Ai sei di Giugno poi dello stesso anno mi ac- 
cadde un fatto molto simile a quello, che osservò 
il Castracane sulla Cymbella pisciculus Greg. 

Essendo di ritorno da una escursione al non lon- 
tano lago Venina, feci un rapido esame-microscopico 
dei vari saggi di melma, che meco trasportai in ap- 
Voi posite provette, per vedere la quantità relativa delle 
> varie forme, che ognuna di quelle contenesse. Il giorno 
È appresso poi, accingendomi a studiare accuratamente 
le specie dello stesso lago, mi accadde cosa assai 
notevole, che mi fece naturalmente pensare alla teo- 
ria dell’auxesi diatomologica del Castracane. 

Il fatto consisteva in ciò, che le pareti della se- 
conda provetta, che presi ad esaminare, verso le 10 
ore ant. trovai ricoperte come di un fittissimo velo 
rugginoso: ciò mi fece assai impressione, essendo certo 
che il vetro detta parte della provetta, nella sera an- 
tecedente era tersissimo. Sottoposi subito una piccola 
porzione di tale strato al microscopio e mi apparve 
costituito unicamente da uno straordinario numero di 
Synedra amphicephala Kiütz ! Evidentemente nei 
pochi giorni corsi fra la raccolta fatta e l’ esame 
che ne intrapresi, si erano maturate le spore, le 
quali si dovettero sviluppare, forse da vari individui, 


der 
Li 


a o 
ad + 


x 


14 
d'a 


40 «LA NOTARISIA»  - 


quasi contemporaneamente, fra la sera del 6 e TS 


mattina del 7 Giugno 1892. Nè mi si può opporre, — 
che tali e sì numerosi individui non provenissero da 
una riproduzione per germi, ma solo fossero uniti 
dalla melma contenuta nel tubo e portatisi sulla pa- 
rete superiore di questo, a ricevervi maggior inten- 
sità luminosa : ciò non può essere, perchè in tal caso 
mi sarei accorto di ciò anche nei giorni anteriori, e 
specialmente la sera prima, in cui feci, come dissi, 
un esame di semplice saggio. 

Questo fatto di un numero veramente straboc- 
chevole di individui diatomacei, che si produssero in 
così breve tempo, nell’angusto spazio di una piccola 
provetta, mi fese supporre, che esso si ripeta, non 
solo per questa specie, ma eziandio per altre ed in 
modo assai più grandioso, in proporzione cioè alla 
estensione dei luoghi da questi esseri abitati. Questo 
fatto ancora mi servì di spiegazione a molti altri, di 
cui prima non sapevo darmi ragione, in qual modo 
cioè in certi bacini acquei si incontrino talora solo 
individni della medesima specie, ma in numero addi- 
rittura prodigioso. 

Così nel Maggio del medesimo anno, avendo 
raccolto piccole porzioni del sottilissimo strato gela- 
tinoso, che rivestiva le interne pareti d’ una vasca, 
artificialmente costrutta con lastre di gneis micaceo, 
nella frazione denominata Ambria, del vicino comune 
di Albosaggia, per comodità d’attingervi acqua o di 
abbeverarvi il bestiame, dove l’acqua vi entra conti- 
nuamente e ne esce per apertura della parte superiore, 


gene - | 


« LA NOTARISIA » ANT 


vidi, con mia grande sorpresa, come essa fosse uni- 


“camente costituita da numerosissimi individui di Zn- 


cyonema ventricosum Kits. — Un’ altra simile va- 
sca, della frazione di poco superiore alla prima, de- 
nominata Roncaia, aveva le pareti ricoperte inter- 
namente di un fittissimo ed assai delicato strate- 
rello gelatinoso, che osservato al microscopio si mo- 
strò unicamente costituito da Diatoma hiemale var. 


mesodon (Lyngb.) Heiberg. Ora mi è noto come 


queste vasche vennero costruite sul finire della estate 
dell’anno antecedente 1891. Tale quantità veramente 
straordinaria di individui diatomacei, non può quindi 
essersi sviluppata per uno qualunque di quei processi 
riproduttivi, che sopra accennammo, ma con un altro 
più rapido assai. L'acqua di queste vasche vi è con- 
dotta in tubi di piombo, dalle sorgenti che sgorgano 
notevolmente più in alto. Le diatomee adunque, che 
dicemmo trovarvisi tanto numerose, non possono es- 
sersi ivi formate, che per mezzo di germi, colà tra- 
sportati dalle correnti atmosferiche. Questi germi 
infatti sono dotati, come tutti gli esseri infimi, di 
grandissima resistenza, per la quale possono reg- 
gere, senza perdere la loro potenzialità vitale, alle 
più elevate e secche temperature, che si succedono 
nelle vicende atmosferiche, come ai geli rigidi e assai 
prolungati, pronti subito a svilupparsi in novella vita, 
non appena trovino le condizioni opportune. È per 
questa loro proprietà e per la continua presenza nel- 
l'atmosfera, che noi le vediamo tosto svilupparsi in 


qualunque recipiente d’acqua, fosse pure un semplice 
4 


o SE mA va ; 


unt N 
Pie SN 
LOTO 


pas 1 


Le 0 


la 
Aa 


+ Ped 

N Fe 
4 
Hey 


ta CR > FRAC 
vo ha REIT, 
#°% \4 Si 


a 


va mel 10) Ca 
va “Sato Cit 
Le n PF 


CE 4 


EAST LA NOTARISA D (0 TEOR DA 
bicchiere, che noi lasciamo all’ aperto per qualche 
tempo. | mi 

Io esposi infatti alcuni recipienti, pieni dell ac- 
qua potabile, che serve alla città di Sondrio, sulle 
finestre e sul tetto dei locali del Liceo, al principio 
del mese di Marzo; ed alla fine del mese stesso, i 
suddetti recipienti di vetro mostravano le pareti ed 
il fondo ricoperto di un deposito di color gialliccio, 
che esaminato al microscopio, vidi costituito special 
mente di Achnanthes exilis Kütz e di A. minutissima 
Ketz. in grandissima quantità. 

In diverse osservazioni incontrai pure Synedre 
e Navicule nel terriccio dei canali dei tetti o fra 1 
muschi e licheni secchi sopra roccie esposte in aride 
località, od in accidentali concavità del terreno, dove 
l’acqua si ferma solo nelle lunghe pioggie, col loro 
protoplasma vivo, sebbene abbia la certezza che da 
parecchi mesi non tossero state in contatto dell’ac- 
qua. Nè sono questi i primi casi di Diatomee che si 
incontrino fuori e lontane dalla loro naturale abita- 
zione, anzi in luoghi che noi non sospetteremmo 
giammai (1), dove sono trasportate certamente dalle 
correnti atmosferiche, vuoi in istato di forme adulte, 
vuoi, come più probabilmente deve avvenire, sotto 
forma di germi. 

Perciò io penso, che delle numerose specie di 
Diatomee, di altre alghe, di Infusori, di Rotiferi e di 


(1) Vedi la nota del Dott. Luigi Macchiati: Sulle Diatomee terrestri, 
nella Malpiglia, anno VI, 1892, 


« LA NOTARISIA » 43 


Entomostraci, si popolino in tal modo tutte le vasche 
artificialmente costruite, nelle quali l’ acqua è con- 
dotta per tubi di piombo, od altri bacini acquei, che 


‘in qualunque modo vengono formati nelle accidenta- 


lità del terreno, dove prima non erano, e nei quali si 
trovano più o meno costantemente queste forme di 
piante e d’animali. 

Avendo io pertanto tenuto nota delle diatomee 
che man mano osservavo nelle vasche della città di 
Sondrio e di quelle dei suoi dintorni, nelle quali è 
molto probabile che tali specie siensi ivi sviluppate 
solo per caduta di germi, travolte dalle correnti at- 
mosferiche, poichè assai spesso, come dissi, compaio- 
no improvvisamente in prodigiosa quantità, m’avvidi 
d’avere adunato un certo numero di specie abbastanza 


‘vario, quale non mi sarei aspettato. Stimo quindi non 


del tutto inopportuno darne qui una breve enume- 
razione ordinata, additando le diverse località, dove 
le rinvenni. Ciò potrà servire come prova, almeno 
per le specie quì citate, che le Diatomee si riprodu- 
cono per blastogenesi, e quale nuovo habitat delle 
specie stesse: un piccolo supplemento cioè allo stu- 
dio delle Diatomee valtellinesi dei laghi alpini e del- 
Adda (1). 

Noto che questi esseri, avidi della luce solare, 
non rinvenni mai in quelle vasche esposte a tramon- 


(1) Vedi le nostre pubblicazioni: 1) Z laghi alpini valtellinesi, Nuova 
Notarisia, Serie IV, 1893; -— 2) Le Diatomee dell'Adda e di altre acque 
dei dintorni di Sondrio, Malpighia, fasc. 5, 1893, 


di COLA NOTARISIA D 
fax: tana, dove non arriva il benefico raggio del s | 
sg ed anche in una medesima vasca, non si sviluppano ’ 
| ugualmente sopra tutte le pareti, ma preferibilmente 

sopra quella esposta ai raggi solari; che quando in 

una vasca si trova una specie straordinariamente ab- 
(o bondante, ve ne sono pochissime altre differenti; final- 
Re mente che nei primi tempi in cui compaiono in una 
di tali vasche, si sviluppa solo una o poche forme, 
ma in quantità straordinaria ; in seguito se ne in- 
contrano anche altre poche specie, ma in numero 
assal minore rispetto alle prime abitatrici. 


(Continua) 


Mr 


ALPHONSE DE CANDOLLE 


1806-1893 


Le 4 Avril dernier est décédé a Genève dans sa 
87°" année Alphonse De Candolle. Quoique De Can- 
dolle n’ ait pas été Algologue, qu’il se soit occupé sur- 
tout de phanérogamie, il m'a semblé que l’action 
exercée par ce botaniste a été si vaste que l’on pou- 


vait consacrer quelques pages de ce Journal à la mé- 


moire du savant que la Scienee vient de perdre. 
Alphonse De Candolle naquit à Paris le 28 Octo- 


bre 1806. Fils de Augustin Pyramus De Candolle, il 


fut tout naturellement entrainé vers l’étude des scien- 
ces naturelles. 

Il débuta très jeune dans la botanique; ses pre- 
miers travaux qui datent de 1824, furent consacrés à 
l’ étude des Champignons (1). Mais il abandonna assez 


vite la Cryptogamie pour continuer l’œuvre commen- 


cée par son père. Il dirigea la publication des volumes 
VIN a XVII du Prodromus systematis naturalis re- 
gni vegetabilis. Si l’on parcourt cette intéressante 
collection, on trouve que quarante-cinq des familles 
qui y sont traîtées monographiquement sont l’œuvre 


de Alphonse De Candolle lui-même. 


(1) Note sur l’Agaricus tubaeformis de Schaeffer in Ann. d. sc. nat, 


1824, sér. I., vol. 1. 


46 & LA NOTARISIA » 


i 


Ce n’est d’ailleurs pas là son seul titre botanique, 
Tout le monde connaît son magnifique traîté de Géo- 
graphie botanique raisonnée qu’il a fait paraître en 
1855. Ouvrage magistral devenu classique, qui est et 
restera un modèle dans son genre. Bien des faits que 
l’auteur y a signalés, déduits uniquement de la théo- 
rie ont été vérifiés depuis par l'expérience. 

Cest encore a De Candolle que l on doit les lois 
si nettes de la nomenclature botanique. Il est regret- 
table, qu’au moment ou ces lois ont fourni a O. Kuntze 
l’occasion de publier son travail sur la révision de la 
systématique, leur auteur disparaisse. Il n° y a pas de 
doutes que les avis de l’éminent botaniste eussent 
été des plus utiles à la Commission internationale, 
nommée par le Congrès de Gènes, pour reviser cette 
nomenclature. Alphonse De Candolle avait d’ailleurs 
été nommé membre de cette commission. 

Pendant une période de 60 ans, de 1824 a 1883, 
l’auteur fit paraître 144 notes ou mémoires ayant 
trait aux différentes branches de la botanique. 

L’astivité de De Cadolle ne se fit pas seulement 
sentir dans le domaine de la botanique. Il était doc- 
teur en droit, titre qu'il avait acquis par la présen- 
tation d’ une these intitulée: Dissertation sur le droit 
de grâce (1). 

Il publia enoore des travaux de Géographie phy- 
sique, des mémoires de statistique des plus intéres- 
sants. De nombreuses études de sociologie ont aussi 
été écrites par lui. 


(1) 8° 75 pages et tableaux, Genéve 1829. 


« LA NOTARISIA » 47 


Pendant le courant de sa longue carrière scien- 
tifique il fit paraître plus de 193 mémoires de plus ou 
moins grande importance. Une liste des publications 
de De Candolle a été publiée par la Société de Phy- 
sique et d’ Histoire naturelle, elle comprend les ouvra- 
ges parus depuis 1824 (1). 

De Candolle possédait des collections de la 
plus grande valeur. Elles occupaient le deuxième 
étage et les combles de la maison qu’il habitait a Ge- 
nève, Cours Saint Pierre. 

Sa bibliothèque méticuleusement rangée était une 
des plus riches que lon pouvait trouver. Commencée 
par son père, elle n’ avait fait que s’accroitre. 
Connu du monde entier, en relation avec pres- 
que toutes les sociétés scientifiques du globe, 1l rece- 
vait presque toutes les publications botaniques. Tout 
ce qui lui était envoyé, jusqu'à la momde brochure 
était classé méthodiquement, de manière a pouvoir 
être retrouvé et consulté le plus aisèment possible. 

L’ herbier fort riche, comprend toutes les espèces 
crées par A. P. Candolle, et toutes celles qu’il a eu 
l’occasion de décrire dans sa longue carrière. Il est 


(1) C’est en grande partie a De Candolle que l’ondoit la création 
du Jardin botanique de Bruxelles, c’est lui qui fit connaitre a Barth- 


lemy Dumortier que l'herbier de Martius allait être vendu. Il conseilla, 


a l’homme d’Etat-botaniste de faire acquérir, cette collection par le 
Gouvernement belge, dans le but de créer à Bruxelles un centre scien- 
tifique comme dans la plupart des autres capitales. Cette idée fut ac- 
ceptée par Dumortier, l’herbier de Martius fut acquis et peu de temps 
après la Société d’Horticulture céda a l’Etat les batiments dans lesquels 


sont disposés actuellement les collections du Jardin botauique de Bru- 
xelles, 


48 | & LA NOTARISIA® 


a sa campagne situé dans les environs, il ne nous 


placé dans les comb'es avec la bibliothèque cryptoga- | 
mique que À. De Candolle consultait moins souvent. 
Il rassemblait depuis de longues année des notes Le 
biographiques sur les botanistes, cette importante col 
lection avait été commencée par son père et il l’en- 
tretenait au jour le jour avec le plus grand soin. Ces 
notes, dont beaucoup sont inédites ont comme on le 
comprend une grande importance, car De Candolle 
connaissait personnellement un grand nombre de sa- 
vants. A côté de cette série de notes des plus intéres- 
santes, De Candolle conservait une galerie de portraits 
des botanistes et de naturalistes célébres. | 
Nous avons eu l’ocasion de visiter en détail, lan 
dernier les installations de De Candolle. Mais De 


Candolle venait de quitter Genève pour se rendre 


a pas été possible de le rencontrer. 

La Science perd en Alphonse De Candolle un de 
ses plus illustres représentants. La botanique un de 
ses plus grands savants (1). | si 

E. De WILDEMAN 
Avril 1895. 


(1) De Candolle laisse un fils, M. Casimir De Candolle, botaniste 
comme son père, bien connu par ses remarquables études monographi- 
ques sur la famille des Pipéracées et par ses observations sur l’anato- 
mie et la physiologie des feuilles. 


PSS SSL SSII RPPSS SL SSL LOL LES 


YENEZIA 1893. — STAB. TIPO-LITOGRAFICO DEI FRATELLI VISENTINI 
Piazza Manin, Galle della Vida, 4296 


| Quello che manca all'Italia! 


« =: me o 


Non si può amare veramente ciò che non si conosce; non si 
può dedicarsi con profitto ad industrie delle quali sono 
ignoti i principi più elementari sui quali esse si fondano, 


Co, Quello che mancò e manca all Italia, in questa come in molte altre cose, 
in questa come in molte altre forme d'attività scientifica, economica, sociale è la 
cooperazione dell ambiente, cioè la spontanea, pronta, geniale, zelante corrispon- 
denza dell’opera dei molti all'iniziativa dei pochi. 

Se si volesse spiegare da che sia formato questo ambiente d'indifferenza in 
mezzo al quale, dopo aver gettato un breve bagliore illanguidisce la luce d'ogni 
cosa bella: e donde proceda la mancanza di quell’ambiente vitale che fa altrove 
prosperoso e fecondo ogni più arduo e insolito proposito, di quell’ambiente ap- 
punto che sarebbe necessario agli studi nostri, si dovrebbe entrare in discorsi 
troppo lunghi e forse non a tutti gli orecchi piacevoli. Basti l’ affermare che non 
dipende da una sola ma da molte e varie e complesse ragioni economiche, so- 
ciali politiche, quelle ragioni stesse per cui è così povera presso di noi la cul- 
tura scientifica, che in senso largo ed alto potrebbe definirsi: Un abito morale 
e intellettuale insieme, che non ostante il differente grado d’ intendere e di sapere, 
fa sentire nei più un vivo e perenne interessamento per la progressiva cognizione 
del vero e un nobile impulso a secondarne con tutti gli sforzi la diffusione e 
l'incremento. 


uu — a_n 


Concorrere anche in minima parte a scuotere la fredda indifferenza e la inerzia 
morbosa; a formare questo substrato è l’idea, è il motivo patriottico che muove 
la Neptunia. — Riuscirà essa nell'intento? Ciò non è possibile prevedere, ma an- 
corchè la nostra iniziativa non trovasse quei cooperatori e quegli aiuti che possono 
assicurarle il buon successo, non ci pentiremo d’aver tentato ed osato. Si può 
fallire ad uno scopo non senza. gloria, e anche non senza un’ intima gioia rimu- 
neratrice del tentativo, compensatrice della amarezza di non essere muscle Bies 
noi non è certo sperabile questa gloria, non ci sarebbe ad ogni modo serbata 
questa gioia; ed anche caduti non sulla cima si alle radici stesse della simbolica 
montagna, ci farebbe ripetere il motto: Per la scienza e per la patria; quél 
‘motto per cui saremmo pronti sempre a risorgere e à ritentare l’erta e la 
battaglia. 


Di bach 


“ NEPTUNIA ,, 


. e P_MSN Mi 


fia 


| Rivista Nazionale per gli Studi Oceanografici e le Industrie Aquicole 


Oceanografia fisica 


Biologia Marina e d’acqua dolce 
Viaggi d'esplorazione 
Campagne Oceanografiche 
Laboratori 
Stazioni ed Istituti Marini e Lacustri 


++ 


Aquicultura Marina 


Valliva, Lagunare, Fluviale, Lacustre 
PESCA 
Commercio ed Industrie dei prodotti 
aquicoli 
Condizioni sociali, economiche 
e Volklorismo dei Pescatori 
> 
ORGANO 
per la Federazione Nazionale 
per le industrie aquicole 
ORGANO UFFICIALE 
della Società Regionale Veneta 
per l'aguicultura 
e delle Stazioni Ittiogeniche 
di Belluno e Verona 
Lo 
DIRETTORE 
Dr. D. LE VI MORENOS 
DIREZIONE ED AMM. 
S. Stefano, 3536 - Venezia 


À Gal SÌ OVGUPA DELL'ECONOMIA NAZIONALE 


ed in special modo agraria 
“ala PE 


L’ Aquicultura è una scienza pratica, sorta in 
questi ultimi anni e che viene ad integrare l’agri- 
collura. ; 

L’Aquicultura, ben diversa dalla semplice 
pesca, sta a questa come l’ allevamento del bestiame, 
la coltivazione dei campi a foraggio, il caseificio 
etc. stanno alla caccia e alle utilizzazioni industriali 
della caccia. 

L’ Aquicultura non comprende solo quel cor- 
redo di cognizioni e dottrine che danno il mezzo di 
ripopolare le acque liberamente scorrenti, per ren- 

derne più abbondante e rimunerativa la pesca. 

Per essa invece son già resi più possibili e sa- 
ranno sempre più rimunerativi, veri allevamenti 
domestici, d’animali aquatici, perciò la necessità di 
coltivare razionalmente le acque, come si coltiva la 
terra s'impone all'attenzione di tutti coloro i quali 
intendono il problema sociale. che chiede i mezzi di 
sussistenza sieno aumentati e migliorati. 


L’ Aquicultura, ch'è dunque un vero sistema di dottrine positive, non è 
altro che la risultante dei progressi fatti in questi ultimi anni dagli studi scien- 


tifici così sul mare, e sulle acque dolci che sulla struttura e vita degli esseri 


aquatici. 


Quanto più le conclusioni ultime di questi studi scientifici sono apprezzate e 
conosciute tanto più, ne ha vantaggio lo sviluppo razionale delle industrie che 


dall’aquicultura dipendono. 


La £ Neptunia ,, si pubblica in fascicoli mensili al prezzo annuo 


di Lire 20. 


Per associazioni rivolgere cartolina-vaglia: Amministrazione della 


NEPTUNIA - Venezia. 


s) — € 


re 
+ 


90 (5 volumes avec plan 


9, 18 


‘1889 


87, 1898, 


FES Abonnet nent à 


faveur pour Notarisia des ann 


NT 


la n —mt_m__—_——_—mt1—‘" o n A o rn IRNESA n 
_— __ TT... ES 
dA VT LEI ì 
nd LA 184 » 3 
Ù dì 3 y L 


ix de 


FF 
ta 
F 


: NOTARISIA 


© COMMENTARIO FICOLOGICO GENERALE 


Parte speciale della Rivista Neptunia 


Direttore Redattore 
DAVID LEVI- MORENOS E. DE. WILDEMAN 
Dottore in Scienze naturali Dottore in Scienze naturali 
VENEZIA BRUXELLES 


Ftof-—TT______-— 
COLLABORATORI 


Artari A. — Bonardi dott. E. — Borzì Prof. A. — Castracane Co. F. 
— Cuboni Dott. G. — Dangeard Prof. P. A. — Della Torre F. — Gar- 
cin A. G. — Gobi Prof. C. — Hansgirg Prof. A. -- Hariot P. -- Harvey- 
Gibson R. — Hy Prof. F. — Imbof-Otmar Dott. E. —- Istvanffi-Schaarsch- 
_midt Dott. I. — Kiellman Dott. F. R. — Lagerheim von G. — Lauzi Dott. M. 
— Lemaire Dott. A. — Dott, Leuduger-Fortmorel — Môbius Dott. M. — 
Magnus Prof. P. — Mueller Dott. Otto — P. Prof. Pero — Reinsch Dott. 
P. F. — Schütt Dott. F. — Solla Dott. A. F. — West Prof. Wiliam — 
Wille Dott. N. — Zukal Dott. E. 


SOMMARIO 


Pero dott. Paolo — Di alcuni f:nomeni biologici delle diatomee 
e specialmente della loro blastogenesi (Cont. e fine) . ; hag 49 


Comptes-rendus Algologiques, 


De Wideman E. — Sauvageau, Môbius, P. Hennings, Chodat et 
Malinesco, Herbert Maule Richards, W. A. Setchell, P. Miquel > 74 


— Laboratoires, Instituts, etc. . È ” 5 ; x ‘ » 81 


— Nouvelles A È : r A à . F ; 5 >» 83 


Direzione ed Amministrazione: S. Stefano, 3536 - Venezia 


LG EE Venezia 1893 — Stab. Tip. Fratelli Visentini 54 


NEPTUNIA e 
RIVISTA PER PROMUOVERE “LA FEDERAZIONE NAZIONALE AQUICOLA + | 
ORGANO 5 
DELLA SOCIETÀ REGIONALE VENETA PER LA PESCA E L' sodi 
E DELLE STAZIONI ITTIOGENICHE DI BELLUNO E VERONA . 


DireTTORE : D. LEVI-MORENOS 


NIISN 


TIT BRICELE: 


. Lavori e studi originali sulla fisica delle aque marine, fluviali e lacustri. 

. Lavori sulla struttura e vita degli animali e vegetali aquatici 

. Articoli sulla pesca, commercio e industrie dei prodotti aquicoli. 

. Articoli sulle condizioni economiche, sociali e sul volklorismo (usanze, pregiudizi, tradizioni} — 
dei pescatori. 

. Viaggi, spedizioni e campagne idrografiche. 

. Stazioni, laboratori e istituti marittimi e lacustri. 

. Resoconto del lavoro fatto dalle società estere di pesca e aquicultura. 

. Varietà: I grandi lavori idraulici — Notizie diverse sul movimento delle industrie aquicole. 

. Bollettino Ufficiale della « Società Regionale Veneta » per promuovere la pesca e piscicul- 
tura marina e d’aqua dolce e migliorare le condizioni dei pescatori. 

. Resoconti e notizie del lavoro compiuto dalle Stazioni ittiogeniche di Verona e Belluno. 


HS 4 10 mu 


ac 


n] 
(=) CÒ CO. =1 


‘ LA NO 'TARISIA 


LE] 
COMMENTARIO FICOLOGICO GENERÀLE 
PARTE SPECIALE DELE&EA RIVISTA “ NEPTUNIA., 
Direttore: DAVID LEVI-MORENOS —_ i Redattore : E. DE WILDEMAN 


AUX LECTEURS DE LA « NOTARISIA » 


Les nombreuses occupations de M. le D° David Levi-Morenos rédacteur de la « Notarisia » 
depuis 1886, l’empèchent de consacrer un temps suffisant à la publication réguglière de cette 
Revue. C’est pourquoi M. Levi-Morenos, a bien voulu nous confier la rédaction de la « Notarisia ». 

Comme précédemment le journal paraitra par fascicules tous les deux mois. Ceux ci com- 
prendront outre des travaux originaux, des comptes rendus critiques, des analyses bibliogra- 
piques, des notes de technique microscopique, des notices biographiques, des comptes rendus. 
de Congrés, etc. 

Nous tàcherons de donner surtout de l’extension aux comptes rendus critiques, qui sont 
en général plus intéressants que de simples analyses bibliographiques que l’on peut trouver 
dans la plupart des recueils periodiques. 

Nous prions instamment tous ceux qui s’ occupent de l'étude des Algues de bien vouloir 
nous venir en aidc, soit en collaborant à la rédaction, soit en nous envoyant des exemplaires. 
de leurs travaux. Nous les prions de nous faire parvenir deux evemplaires de leurs travaux. 
Toute brochure reçue fera l’ objet d’une analyse dans le Journal. 

Nous comprendrons aussi dans le cadre de cette publication tout ce qui se rapporte aux 
parasites des Algues, parasites végétaux et animaux. Les questions de symbiose entre les Al- 
gues et les autres organismes rentrent tout naturellement dans le cadre de la « Notarisia ». 

Nous espérons pouvoir maintenir la « Notarisia» dans la situation ou elle est arrivée. 
Mais pour pouvoir réaliser ce desiderata, il faut que les collaborateurs qui ont apporté leur 
concours à M. Levi-Morenos ne nous abandonnent point. C’est surtout sur eux que nous COm- 
ptons pour rendre la « Notarisia » de plus en plus intéressante, pour faire de cette Revue, un 
périodique unique dans son genre, intéressant tout particulierement les Algoiogues, mais offrant 
annuellement aux botanistes, non spécialistes un ensemble des données nouvelles acquises en 
Algologie, tant au point de vue de la Systèmatique, que de la Physiologie. 


E. DE WILDEMAN 


| k 


“LA NOTARISIA , 


COMMENTARIO FICOLOGICO GENERALE 


Parte speciale della Rivista Neptunia 


Z 
CI 


Anno 1895 


DI ALCUNI FENOMENI BIOLOGICI DELLE DIATOMEE 


e specialmente della loro blastogenesi 


MEMORIA 
DEL DOTT. PAOLO PERO 


Prof. di Storia Naturale al R. Liceo di Sondrio 


Continuazione. Vedi il num. 2 della Nofarisia. 


Le specie da me trovate nel Luglio 1892 in co- 
pia straordinaria di individui, oltre quelle sopra men- 
zionate, sono: l’Æncyonema coespitosum Kütz. in pa- 
recchie vasche di Bormio e in quella di Combo spe- 
cialmente, appena fuori di questo paese; l’Æncyo- 
nema ventricosum Ktz nella vasca di Aprica di 
fronte all'albergo Negri, il 29 Giugno 1892; dove 
scorsi, come questa specie deve essere facilissima a 
riprodursi, poichè essa in questo luogo ricopriva di un 
sottilissimo velo le pareti interne della vasca, le quali 
apparivano leggermente giallognole, ed offrivano al 
tatto una sensazione morbida e dilicata quasi gelati- 
9) 


AE 4 4 la A 
g MAT es 


50 1 « LA NOTARISIA » “ARREDATO 


nosa, sebbene detta vasca, come mi venne assicu- 
rato, fosse stata poco tempo prima più volte diligen- 
temente ripulita. Nella vasca di Arigna incontrai 
pure copiosissima la forma minuta della specie me- 
desima, il 15 Giugno del 1892; ma, ciò che è no- 
tevole, solo questa forma senza la presenza di al- 
cun’altra, forse per la non troppo opportuna espo- 
sizione della vasca stessa. La Synedra ulna (Nitzsch) 
Ehr. var. longissima, trovai straordinariamente ab- 
bondante oltre ogni dire, nella vasca di Ponte, presso 
alla Chiesa ; mentre nella vasca all’entrata del paese, 
per la strada di Tresivio, vive pur copiosissimo l’XZn- 
cyonema coespitosum Ktz. come risultommi dai saggi 
riportati il 25 Marzo u. s. Pure assai abbondante, 
non solo sulle pareti, ma eziandio nel fondo della 
vasca di Cedrasco, vive la Synedra delicatissima W. 
S. m. Così lEneyonema ventricosum, Ktz. forma 
minuta si trova copiosissimo con altre specie, nella 
vasca della frazione detta Colombera di poco sopra 
Sondrio, la Synedra famelica Kütz. nella vasca dei 
Mossini, il Diatoma hiemale var. mesodon in quella 
di Piazzo sotto al Castello di Masegra. 

Prima di venire alla enumeraziono delle specie 
da me rinvenute in dette vasche, ésporrd un pic- 
colo quadro delle medesime, in cui, accanto al loro 
nome, ho aggiunto alcuni dati principali, come l’al- 
timetria, la temperatura dell’acqua e dell’aria sovra- 
stante ecc. ecc. per l’ influenza che possono avere 
questi coefficienti fisici sullo sviluppo degli esseri dia- 
tomacei, 


ia i diese. 
D € LA NOTARISIA » DI 
5 pa Data | Artitu- | Temperatura | Data dell esploraziong | Numero 
È NOME della | dine | delle 
I © co- | livello | & È specie 
|| 8 DELLA VASCA stru- Ri > hi Ora Giorno di 
hs zione]. Mare 3 E Diatomee 
| 1] di Piazza Campello 
i (in Sondrio) |1850{m. 308] 3.°0/13.°1[12 merid. 2 marzo 1893 D 
di Piazza Quadrivio id [1850] » 308] 3.°0[13.°2[121/, pom. id. id. 19 
Via Scarpatetti . . id [1880] » “309} 3.°0[13.°0] 2 » ida id 18 
Casa Ricovero . . .id [1884] » *306] 4.°0{14.°]{ 2 » AI dh 8 
(S| di Piazzo... . . . id [1886] » *350] 3.°0/15.%4] 21/, » id id 12 
Weblidi Ponchiera . . . .. 1886] » 472] 301120] 31/, » id id 29 
7] dei Mossini (sullastra- | 
da comunale) . . . [1887] » *428| 6.°5{16.°1] 3 » Sidi Cet. 14 
MesrdrAschieri-. . . . .…. 1888| » *478| 6.221170) 31/7, » 170 EME (0 20 
D dé Marzi ....... 1888] » 468] 6.011295] 41/, » Ida ti LA 
.|1OÏ di Colombera .. ... 1888] » 485] 6°3116.°4| 2 » DES Id 3 
Medi Gualzi. ....... 1888] » 493] 6.201125] 2!/, » id rid 12 
D di S Anna... ..... 1883] » “560! 7.°5[16.°0| 3 » id. 23 
Wbfder Moroni. : . ... ». 1884] » *690| 3.511151 317, » INR 16 
doPradella + =. ... 1883] » *730] 4.°0[10.°6] 3.401 » ide: ide 22 
Arangia xt. . . . 1885] » 797] 2 9] 997] 4.20! » id; 5e 1 14 
di Ca’ di Gatti. . . .. — |» *785] 2.95/11.°0] 450! » id. id. 24 
17] di Ambria(Albosaggia)[1891{ » *420| 4.°0[15.°0{ 1 » Sid te 10 
18 di Roncaia. . . . . . . [1891] » ‘445| 4°0/15.°4] 1.45! » lea 7 
Miili9fdi Cedrasco . ..... 1885] » 301 2 00 oe e Side 19 
20] di Berbenno... ... 1857] » 370] 6.°0[16.°2| 2,/, » ida id 12 
PHhdi Castione . .. ... 1881] » 4491 9.20/15.0| 31/7, » 128 id. id 9 
PhdiChiesa —.-.-....., 1865| » 962| 2.90] 9.1] 2 > PIO 1081 11 
Bohdibanzada ...... — |» 981] 5.0] 9.°6j11 antim. id, «cid. P528 
124] di Pendolasco . . . .. 18701» 565! 9.%5120.01 2 pom. {25 id, id. 10 
WopdiTresivio. . . .. .. 1873| » 549/10.°0/19.°0| 3 » id = id; 17 
mmmicnatti (0... 1887» 535j 990/2092] 31/, » id 1 ride 5 
HONTE... .…, , - [1863] » 500112.°5/19.0] 41%, » dla 12 
RPSPdiChiuro . . . .... 1870] » 499) 5.016.201 5 » o RABAT 1 16 
29) di Arigna . . . .. .. 118841» 822] — | — — 19 giugno 1892 l 
Meoldi Aprica . ...... 1880] » 1200] — | — — 29 Ta id. 1 
Mefirano:... . .... 1874] » 436] — | — — 24 agosto 1892 9 


La condotta delle acque nelle vasche sopra de- 
scritte è ordinariamente sotterranea, eccettuatane quella 
dei Moroni, di Pradella, e dei Marzi, per mezzo dei 
tubi di piombo, che la trasportano dalle scaturigini 
dei monti circostanti. Solo in qualche caso, come per 
le vasche di Sondrio, Ponchiera, Chiuro e Cedrasco, 


RIOT FORA ARIA 
fa ora ave i 
2 “à PRET ee Te alt 
= € VDS i 


« 
LA 


52 « LA NOTARISIA » bg 


è presa dai relativi torrenti Antoniasco, di Val Fon- 
tana, e di Val Cervia. L'acqua di Sondrio e di Pon- 
chiera è della stessa condotta : infatti essa presentò 
costantemente in tutte le vasche la medesima tem- 
peratura di 3° c, ai primi di Marzo, che si mostrò 
di poco elevata, 5° c, alla metà di Aprile. 

Le osservazioni termiche feci costantemente nelle 
ore pomeridiane, verso 1 periodi di più elevata tem- 
peratura, con cielo generalmente sereno ; solo a Chie- 
sa ed a Lanzada ebbi tempo piovoso. 

Le altezze rilevai dalle cartelle di campagna del- 
l’Istituto militare geografico di Firenze, e quelle se- 
gnate (*) dedussi dalle curve di queste medesime car- 
telle e con sensibile aneroide. 

La determinazione delle specie feci coi trattati 
speciali del Rabenhorst (1), del Brun (2), e del 
Heurck (3) e le espongo secondo la classificazione di 
quest’ ultimo autore, al quale mi sono generalmente 
attenuto. 


Orpo I. RHAPHIDEAE 


Fam. I. Cimbelleae 
Gen. I. Ampiora Ehr. 1831. 
Sp. 1. A pediculus (Kg) Grun. 
Sin. Cymbella pediculus Kg. 
Amphora minutissima W. Sm. 


(1) Die Susswasser Diatomaceen. Leipzig 1853. 
(2) Diatomees des Alpes et du Jura ete. Geneve 1880. 
(3) Synopsis des Diatomées de Belgique. Anvers 1885, 


BP 247 


L TOP ET vo 
E, PT TATA ER T ti PA 
vi ga SAS" hs ES PRE SE 
4 Ja ot CVs. att’ ALTI a 
A, PRIT Dà 10° 4 x » 
RE ga RR nti 
) 


"eta NOTARISIA » 
Heurck. Syn. des diat. pag. 59. pl. I. fig. 6-7. 
Brun. Diat. des Alpes, pag. 54, pl. III. fig. 9. 
Rara nella vasca presso la Casa di Ricovero 
di Sondrio. 


Gen. IL Cymbella Ag. 1830. 


Sp. 2. C. subaequalis Grun. 
Sin. C. pisciculus Grun nec Greg. 
Heurck. Syn. pag. 61, pl. III. fig. 2, supl. 


fig. 1. 
à Rara nelle vasche di Berbenno e di Lanzada. 
» 93. C. LZeptoceras Kutz. — forma curta — 


Heurck. Syn. pag. 62, pl. III, fig. 24. 
Frequente nelle vasche di Piazzo, Ponchiera, 
e Mossini, più rara in quelle di S. Anna, 
di Triangia e Tresivio. | 
» 4. C. Cymbiformis var parva W. Sm. 
Sin. Cocconema parvum W. Sm. 
Aut. cit., op. cit., pag. 64, pl. 2, fig. 14. 
Rara nella vasca di piazza Quadrivio, dei 
Gualzi ed Aschieri, frequente in quella di 
Lanzada e di Tresivio. 
» D. C. helvetica Kütz. Aut. e op. cit. pag 64, 
pl. II. fig. 15. — Brun. Diat. pag. 60, pl. 
III fig. 3. 141. — Rabenh. Susswas. p. 22. 
Taf. VII. fig. 4. 
Frequente nella vasca di piazza Campello, di 
via Scarpatetti e di Ponchiera. 
» 6. cistula Hempr. 
Sin. Cocconema cistula Ehr. 
Heurck Syn. pag. 64, pl II. fig. 12. 


Fe 


+ 


COST, 
‘ 


pi 


i AR LO SEC LS LE AU =: Né FAX + CL EEE h 

ET ET, FE re VE SIN L né x 4 CA + NAS sp: su 

ALERT SE TA PCM Ener) Re ne £ AT , 
; ; , x A , 17 VO ge 


ata LITÀ a TA 
] ì 


L A Re 5% na 
Vit a Es Pin sales 
9% 1 


54 «LA NOTARISIA D 
Brun. Diat. pag. 58, pl. III, fig. 18. 
Copiosissima nella vasca di piazza Campello. 
» 7, gastroides Kütz. (Heurck. Syn. pag. 63, 
pl. II, f. 8. — Rabenh. Sussw. pag. 21, 
TIVI 4). 
Rara nella vasca di S. Anna. 
» 8. C. lanceolatum Ehr. 
Sin. Cocconema lanceolatum. (Brun. Diat. 
pag. 57, pl. II. fig. 19). — Heurck. pl. II. 
fig. 6. 
Rara nella vasca di S. Anna. 
» 9. C. variabilis Wartm. (Brun. op. cit. pag. 61, 
pIHEF£.(B), 
Non frequente nelle vasche di Ponchiera. 
» 10. C. naviculiformis Auerwd. (Brun. op. cit., 
pag. 59, pl. III fig. 6, sub. C. cuspidata. 
— Heurck. pl. II. fig. 5). 
Rara nelle vasche di Ponchiera. 
Gen. III. Encyonema Kütz. 1833. 
Sp. 11. £. prostratum Ralfs. Heurck. sale cît., 
pag. 65, pl. II f. 9-11. 
Rara nella vascha di Tresivio. 
» 12. E. Coespitosum Kütz. Heurck. Svn., pag. 
65, pl. supl. fig. 3. 
Rab. Sus. pag. 24. T. VIL fig. 5. 
Copiosissima nelle vasche di Ambria, Ron- 
cala, di Castione e di Ponte. 
» 15. £. ventricosum Kütz — forma minuta — 
Heurck. pag. 66, pl. III. f. 17 a. 
Sin. Cimbella minuta. Copiosa nella vasca di 


e, 
d 
4 
Se VE ARE PAR EVA I) 
a Di hat Ed MS He) LÉ 


OT TARN tbe UNE PTS È ale 
LE TE ren SR D a rer ré ‘ 
i I DI à A " anti Ta a PPT 
à AE NES a 
me Tel I 


| «LA NOTARISIA » DO 


piazza Quadrivio e di via Scarpatetti. 
Meno frequente ai Mossini, ai Gualzi e ai 
Marzi. Abbondantissimo nelle vasche di 
Colombera, di Triangia, di Berbenno, di 
Arigna e di Aprica. 
» 14. E.Gracile Rabenh.(Heurck.pl.III, fig. 20). 
Sin. Cocconema Ehr? 
Non frequente nella vasca di Aschieri. 
Fan. II. Naviculeae. 
Gen. IV. Stauroneis Ehr. 1843. 
Sp. 15. S. anceps Ehr. Heurck. Syn. pag. 68, 
pl. IV, f.4, 5. 
Brun. Diat. pag. 8, 9, pl. IX. fig. 1, 2. 
Rabenh. Sus. pag. 48. T. IX. fig. 14. 
Poco frequente nella vasca di Pradella. 
*S. a. var. linearis Grun. 
Sin. S. linearis Kütz. Heurck. Syn. pag. 69, 
pi..IVetio 3. 
Brun. Diat. pag. 89, pl. IX. fig. 8. 
Rab. Sussw. pag. 48, pl. IX. fig. 8. 
Poco frequente nelle vasche di Ponchiera. 
*S. a. var. amphicephala (Kiitz). 
Sin. S. amphicephala Kütz. Heurck. Syn. 
pas-:69, pl IV, f 6. 
Rara nella vasca di Pradella. 
Gen. V. Navicula Bory 1822. 
Sp. 16. N. viridis Kùtz. 
Sin. Pinnularia viridis Rab. 
Bacillaria viridis Nitzch. 
Heurck. Syn. pag. 73, pl. V. fig. 9. - Brun. 


56 € LA NOTARISIA » dida 
Diat. pag, 83, pl. VIII. fig. 5. - Rab. Suss, 
pag. 42, T. VI, f. 4 a, b, c. | 

Non frequente nella vasca di Pradella. 

» N. v. var. commutata Grun. 

Sin. N. hemiptera Kitz. Heurck. pag. 73, 
pl. V. f. 6. Brun. Diat. pag. 84, pl. VII, f. 4. 

Poco frequente nelle vasche di Tresivio, Mo- 
roni e Lanzada. 


» 17. N. borealis Ehr. 
Sin. Pinnularia borealis. (Heurck. Syn. pag. 
76, pl. VI, f. 3. — Brun. Diat. pag. 82, 
pl. VIIL f. 11. — Rab. Suss. pag. 42, 
t. VI. fig; 49). 
Rara nella vasca di Triangia. 
» 18. N. Brebissonii Kütz. 
Sin. Pinnularia Brebissoni Kütz. Heurck. 
Syn. pag. 77, pl. V. fig. 7. - Brun. Diat. 
pag. 83, pl. VII. f. 15. 
Rara nella vasca di Pradella. 
» *N. PB. var. diminuta Grun Heurck. Syn. 1 
pas..11, pl. Vf. 8 4 
Poco frequente nella vasca dei Moroni e di 
Lanzada. 
» 19. N. radiosa Kits. 
Sim. Pinnularia radiosa Rab. Heurck. Syn. 
pag. 83, pl. VII. f. 20. - Brun. Diat. pag. 
78, pl. VIII. fig. 2. - Rab. Sussw. pag. 43, 
t VIE 
Frequente in quasi tutte le vasche sopra ci- 
tate (vedi pag. 51). 


b i 4 A Via = MOR a Nr AT RL TOP le 
TS AT ce A TR ae ÉD x 
A #7 Ji a è + a = à x Ì 
4 vd d date tei L À % 1 
St 


€ LA NOTARISIA » i 

> 20. N. viridula Ktz. Van Heurck Syn. pag. 

84, pl. VII. fig. 25 - Rara nella vasca di 
Triangia. 

» 21. N. rhyncocephala Kits. 

Sin. N. dirhynchus Ehr. N. leptocephala Rab. 

Heurck. Syn. pag. 84, pl. VII. fig. 31 - Brun. 
Diat. pag. 80, pl. VII. f. 19. 

Rab. Sussw. Diat. pag. 36, t. VI. fig. 69. 

Non frequente nella vasca di Pradella. 

22. N. cryptocephala Kütz. Heurck. Syn. 
pag. 84-85. - Brun. Diat. pag. 70, pl. VII, 
fig. 24. - Rab. Sussw. pag. 71, t. VI, 
nio: 12. 

Non rara nella vasca di Castione. 

» 25. N. elliptica Kiitz. 

Sin. N. ovalis W. Sm. Pinnularia elliptica 
Rab. 

Henrek..iSyn: pas. 92, pl. X. fig. 10. 

Brun. Diat. pag. 77, pl. VIII, fig. 13. 

Rab. Sussw. pag. 42, t. VI. fig. 23. 

Frequente nella vasca di via Scarpatetti e di 
Triangia, rara in quella di Aschieri, Pon- 
chiera e di Pradella. 

» 24. N. mutica Kütz. 
Sin. Stauroneis Cohnii Hilse. 
Heurck. Syn. pag. 95, pl. X. fig. 17. 
Brun. Diat. pag. 71, pl. VIL fig. 7. 
Rabenhr. Sussw. pag. 98, t. VI, fig. 81. 
Poco frequente nella vasca di Ponte. 

» 25. N. exilis Grun. 


> 


Mw. 


* dr ri 
e à Ra È 
RENE ne STAPS EUR 
> pl CE L 


De a aliene ng re ia 
« » % ta Ti Pal, i RE S 


RE 
à S et 
(er: 


58 « LA NOTARISIA » 


Heurck. Syn. pag. 101, pl. XII, fig. 11, 12. 
Brun. Diat. pag. 69, pl. II, fig. 25, VE 
fig. 33. 
Rabenh. Sussw. pag. 39, T. VI, fig. 34. 
Abbondantissima nella vasca della Casa di 
Ricovero ed in quella di Castione. Poco 
frequente in quella dei Moroni, di Pradella 
e di Lanzada. 
» 26. N. seminulum Grun. 
Sin. N. oculata Breb. Synedra atomus Naeg. 
Heurck. Syn. pag. 107, pl. XIV. fig. 9, B. 
Brun. Diat. pag. 69, pl. VII. f. 10, 26. 
Tio 010; 
Copiosa nella vasca dei Mossini e di casa 
Menatti. 
» 27.*N. atomoides Grun. (Heurck. Syn. pag. 
LOT, pio XIX FEAT 
Copiosissima nella vasca di casa Menatti, di 
Pendolasco e di Mossini. 
» 28.*N. minuscula Grun. (Aut. cit., pl. XIV, 
| fig. 3). 
Rara nella seconda vasca di Ponchiera. 
» 29. N. gomphonemacea Grun. 
Sin. Gomphonema vitreum Grun. 
Heurck. Syn. pl. XII, fig. 13. 
Non rara nella vasca dei Marzi. 
» 50. *N. guttulifera Rab. 
Rabenhr. Sussw. diat. pag. 40, t. VI f. 74. 
Frequente nella vasca di Piazzo e rara in 
quella di Ca di Gatti. 


D SA NOTARISIA » 59 


» 31. *N. veneta var. perminula Grun. 
Heurck. Syn. pl. XIV, pag. 7. 
Rara nella vasca di Tresivio. 
» 32. N. tenella Breb. (N. radiosa forma mi- 
nuta ?) | 
Heurck. Syn. pl. VIL fig. 21. 
Rara nella vasca di Tresivio e di Ponte. 
Fam. III. Gomphonemeae. 
Gen. VI. Gomphonema Ag. 1824. 
Sp. 33. G. constrictum Ehr. 
Sin. G. truncatum Ehr. G. pohliæforme Ralfs. 
G. paradoxum Ehr. 
Heurck. Syn. pag. 125, pl. XXIII, fig. 6. 
Brun. Diat. pag. 38, pl. VI, fig. 1. 
Rabenhorst Sussw. pag. 60, T. VII f. 12. 
Raro nella vasca di piazza Campello ed in 
quella di Ca di Gatti. 
» “G. c: var. subcapitata. Heurck. pl. XXIIIL 
fig. 5. 
Raro nella vasca di Ponchiera e di Ca di Gatti. 
» 34. G. acuminatum Ehr. 
Sin. G. coronatum Ktz. G. minutum. Ralfs. 
G. trigonocephalum Ehr. 
Heurck. Syn. pag, 124, pl. XXIII, fig. 16. 
Brun. Diat. pag. 39, pl. VI. fig. 4. 
Rabenhr. Sussw. pag. 60, t. VIII, fig. 13. 
Non frequente nelle vasche di Ponte ed in 
IO di Cedrasco, 
» Jo.” G. montanum Schum. var. subclavatum 
“Grun. 


sé: < LENS i 
> det e 


A x re e a 


= 
ee 


Heurck Syn. pag. 124, 125, pl. XXIII, f. 38. 


€ LA NOTARISIA D “© “0 “CN 


Poco frequente nella vasca di S. Anna, Pra- | 


della ed in quella di Tresivio. 
» 36. G. parvulum Kütz. 
Sin. Sphenella parvula Kütz. 
Heurck. Syn. pag. 124, pl. XXV. fig. 9. 
Rabenbr. Sussw. pag. 58, pl. VIII. fig. 8. 
Molto frequente nella vasca dei Moroni. Raro 
. In quella di Aschieri e di Chiuro. 
» *G.p.var. subcapitata. Heurck. Syn. pl. XXV. 
fig. 11. 
Frequente agli Aschieri, ed ai Moroni. 

» 37. *G. micropus Kiitz, forma major et minor. 
Heurck. Syn. pag. 125, 126, pl. XXV. f. 4, 5. 
Brun. Diat. pag. 35, pl. VII, fig. 12. 
Rabenh. Sus:w. pag. 58, pl. VII. fig. 6. 
Frequente nella vasca dei Moroni e di Triangia 


» 38. G. intricatum Kits. 
Heurck. Syn. pag. 126, pl. XXIV. fig. 28. 
Brun. Diat. pag. 40, pl. VI. fig. 16 a, b, c. 
Sussw. Diat. pag. 59, t. VIII, fig. 27. 
Comune nella vasca di via Scarpatetti. Più 
raro in quella di Ponte. 
» *G. i. var. dichotoma Grun. (G. dichoto- 
mum Kitz). 
Heurck. Syn. pl. XXIV. fig. 30. 
Brun. Diat. pag. 36, pl. VI, fig. 2 e 3. 
Frequente nella vasca di Aschieri, di Cedra- 
sco, di Ponte. 


« LA NOTARISIA » GI 


o » *G. i. var. pulvinata Grun. (G. pulvinatum 
| Braun). i 

«da Heurck. Syn. pl. XXIV. fig. 32. 

È: Raro a Lanzada. 

» 59. G. angustatum (Kütz.) Grun. 

Sin. Sphenella angustata Kitz. S. navicu- 
loides Hantz. Gomphonema comune Rab. 
Navicula parmula Nægeli. 

Van. Heurck. Syn. Diat. pag. 126, pl. XXIV. 
f. 49. - Brun. Diat. pag. 41. 

Frequente nelle vasche di via Scarpatetti, di 
Piazzo e di Ponchiera. 

» *G. a. var. obtusatum (Katz). Sphenella 
obtusata Kütz. 

Van Heurck. pl. XXIV. fig. 45. 

Frequente nella vasca dei Marzi. 

» *G. a. var. subaequalis Grun. Aut. cit., 
pl. XXVI. fig. 1. 

Assai frequente ai Moroni ed a Pradella. 

» 40. G. clavatum Ehr. (G. tenellum. Kütz). 

V. Heurck. pl. XXIII. fig. 9. 

Brun. Diat. pag. 35, pl. VI. fig. 5. 

Rabenhrst. Sussw. pag. 58, t. VIII. fig. 3. 

Non comune in una vasca di Ponchiera. 

» 41. G. olivaceum Kütz. Sin. Sphenella oliva- 
cea Kitz. Gomphonella olivacea Rab. 
Van Heurck. Syn. Diat. pag. 126. pl. XXV. 
fig. 20 a. | 

Brun. Diat. pag. 40, pl. VI. fig. 8. 

Rabenh. Sussw. pag. 61, t. IX. fig. 1, 


PR MI e 
uu 


« N'y de null Yi 
È RE ° Pet 4 SUIT A 

LS RE ue ent KA" ir Mi È Fées Lt 

5 e A n Ages APT Ce cia A sj hi 

9 al PORC 7e Su + : prio luni li « 
p: i. po -2VBEA eg: € 
4 E a SRO 

ve To 

x co 


A4 è 


62 « LA NOTARISIA » e. 


Comune nelle vasche di Scarpatetti, di Pra- 
della, di Chiesa, di Lanzada e di Chiuro. 
» *G. olivaceum var. vulgaris Grun. 
Sin. Sphenella vulgaris Kütz. 
Heurck. Syn. pag. 126, pl. XXV. fig. 21. 
Piuttosto raro nella vasca di Tresivio. 
» *G. olivaceum var. subramosum. Kits. 
V. Heurck. Syn. pl. XXV. fig. 26. : 
Non raro nelle vasche di Piazza Quadrivio 
e di Triangia. 
» *G. olivaceum var. calcarea Clev. (G. cal- 
carea Cleve). 
Van Heurck. Syn. pl. XXV. pag. 23. 
Raro a Cedrasco. 
» 42. G. abbreviatum Kütz. (Gomphonema bre- 
vipes. Ktz.). 
Van Heurck. Syn. pl. XXV. fig. 16. 
Brun. Diat. pag. 36, pl. VI. fig. 13. 
Rabenh. Sussw. pag. 68, t. VIII. fig. 20. 
Raro nella vasca di piazza Campello e di S. 
Anna. Più frequente in quella di Castione. 
» 43. *G. rotundatum Ehr. | 
Rab. Suss. pag. 58, t. VII fig. 17. 
Brun. Diat. pag. 36, pl. VL fig. 17. 
Poco frequente nella vasca di via Scarpatetti. 
Fam. IV. Achnantheae. 
Gen. VII Achnanthidium (Kütz) Grun. 1880. 
Sp. 44. A. flexellum Breb. 
Sin. Cymbella flexella Ktz. 
Achnanthes flexella Breb, 


Re LA NOTARISIA 9 
Cocconeis Thwaithes W. Sm. 

V. Heurck. Syn. pag. 128, pl. 29-31. 
Brun. Diat. pag. 29, pl. III. fig. 21. 
Rabenh. Sussw. T. VII. fig. 15. 


Assai raro nelte vasche di Aschieri e di Ponte. 


Gen. VII. Achnanthes Bory 1822. 
Sp. 45. A. microcephala Kits (Achnanthidium 


microcepha!um Ktz. 
Van. Heurck. Syn. pag. 25, T. VIII. fig. 2. 
Comune nelle vasche di S. Anna, Aschieri e 
di Cedrasco. 
» 46. A. exilis Kite. 
Van Heurck. Syn. pag. 28, pl. XXVII. £.16-19. 
Brun. Diat. pag. 28, pl. III fig. 29. 
Rabenh. Sussw. pag. 26, T. VIII fig. 1. 
Frequente nelle vasche di Marzi, Aschieri, 
Moroni, Gedrasco e Pendolasco. 


_ » 47. A. minutissima Kuütz. 


Van Heurek. Syn.- pag. 151, pl: XXVII. 
fio. 37-38. 

Rabenh. Sussw. pag. 29, T. VIII, f. 2. 

Copiosissima nelle vasche di piazza Quadri- 
vio, di Piazzo, del Moroni, d’ Ambria e di 
Chiesa. 

» 48. A. lanceolata Breb. 

Sin. Achnanthidium lanceolatum Ktz 

Achnanthidium cryptocephalum Negeli. 

Van Heurck. Syn. pag. 81, pl. XXVII. f. 8-11. 

Brun. Diat. pag. 29, pl. III fig. 20. 

Non comune nelle fontane dei Marzi e Moroni, 


n >< : 
FA DI 


64 € LA NOTARISIA » 


» 49.*A. gibberula Grun. 
- Van Heurck. Syn. pl. XXVII. fig. 47-49. 
Poco frequente nelle vasche dei Moroni, Pra- 
della e Lanzada. 
Fam. V. Cocconeideae. 
Gen. IX. Cocconeis (Ehr. 1835) Crun 1868. 
Sp. 50. C. Pediculus Ehr. 
Van Heurck. Syn. pag. 133, pl. XXX. f. 28-30. 
Brun. Diat. pag. 34, pl. III, fig. 22. 
Rabenh. Sussw. pag. 27, T. III, fig. 1. 
Frequente nella vasca di Piazzo, S. Anna e 
Chiuro. 
» DI. C. placentula Ehr. 
V. Heurck. Syn. pag. 133, pl. XXV, f. 26, 27. 
Brun. Diat. pag. 31, pl. III. fig. 23. 
Rabenh. Sussw. pag. 27, t. III fig. 3. 
Pure frequente nelle vasche di piazza Qua- 
drivio, di Ponchiera, di Aschieri e d’Ambria, 


Orpo II. PSEUDORHAPHIDEAE. 


Fam. VI. Fragilarieae. 
Gen. X. Epithemia Breb. 1858. 
Sp. 52. £. argus Kiütz Eunotia argus Ehr. 
V. Heurck. Syn. p. 139, pl. XXXI. f. 15-17. 
Brun. Diat. pag. 46, pl. IL. fig. 10. 
Rabenhr. Sussw. pag. 19, T. I. fig. 3. 
Rara nella vasca di Aschieri. 


» 03. E. sebra (Ehr.) Kütz, 


7 da . “ PE ee ha di ato 
RO: MONA SEE RO, pp LE d et Di 0 
i AREA Ae TT 
É à da 


AU 


& LA NOTARISIA » 65 


Van Heurck. Syn. pag. 140, pl. XXXI, fig. 
SAR A X 
Brun. Diat. pag. 45, pl. IL f. 16, IX. fig. 22. 
Rabenhr. Sussw. pag. 18, T. I. fig. 8. 
Rara nella vasca di Aschieri e di Lanzada. 
Gen. XI. Ceratoneis Ehr. 1840. 
Sp. 54. C. arcus Kütz. 
Sin. Navicula arcus Ehr. Eunotia arcus W. 
‘4 Sm. Cymbella arcus Hassall. Synedra gib- 
È bosa Ralfs. S. arcuata Neg. 
È V. Heurck. Syn. pag. 148, pl. XXXVII  f. 7. 
4 Brun. Diat. pag. 52, pl. II. fig. 29. 
Rabenhr. Sussw. pag. 37, T. IX. fig. 1. 
Assai frequente in molte vasche, ma special- 
mente in quella di piazza Quadrivio, di via 
Scarpatetti, di Castione e di Cedrasco. 
» C. arcus var. amphioxis, Rab. 
Brun. Diat. pag. 52. pl. IL. fig. 28. 
Rab. Sussw. pag. 37, T. IX. fig. 4. 
Meno frequente nelle vasche di Chiesa, di 
Ponte, e di Tirano. 
Gen. XII. Synedra Ehr. 1851. 
Sp. 55. S. Vaucheriae Kütz. var. perminuta Grun. 
Van Heurck. Syn. pag. 150, pl. XL. fig. 23. 
Poco frequente nelle vasche di S. Anna e dei 
Moroni. 
» S. vaucheriae var. parvula Kiitz. (Synedra 
parvula Ktz.) 
Van Heurck. Syn. pag. cit., pl. cit.. fig. 22. 
Brun - Diat. pag. 123, pl. V. fig. 5. 


à 


6 


» 56. S. ulna (Nitzch) Ehr. 


FORI TI PLOTTER CARTE 


& LA NOTARISIA » 


Piuttosto rara nella vasca dei Marzi. 


Sin. Frustulia ulna Ktz. Bacillaria ulna Nitzch. 

Van. Heurck. Syn. pag. 150, pl. XXXVIII. 
fio]. 

Brun. Diat. pag. 125, pl. VL fig. 20. 

Rabenhr. Sussw. pag. 54, T. IV. fig. 4. 

Poco frequente nella vasca di piazza Quadri- 
vio, di Marzi e Aschieri. 

*S. ulna var. subæqualis Grun. V. Heurck. 

Syn. pag. 151, pl. XXXVIII. f. 13. 

Copiosa nella vasca di Piazzo e dei Moroni. 

*S. ulna var. longissima (S. longissima 
W.5.m.) 

Van. Heurck. Syn. pag. 151, pl. cit. fig. 3. 

Brun. Diat. pag. 126, pl. IV, f. 21. 

Copiosissima oltre ogni dire nella vasca di 
Ponte, nella quale forma quasi da sola un 
larghissimo strato sulle pareti dell’ ampia 
vasca. I numerosissimi individui si intrec- 
ciano fra loro in vario modo, ma si dispon- 
gono prefiribilmente con una loro estremità 
verso un centro comune, dal quale irra- 
diano con aspetto elegantissimo. 

Rara nelle vasche di via Scarpatetti, dei 
Gualzi e di Cà di Gatti. 

S.u. var. amphirhynchus (S. amphirhyn- 
chus Ehr.). 

V. Heurck. op. e pag. cit., fig. 3. Brun. pag. 
cit. die. 20, Rab Br Redi 


f Ù » » 
K #1" Le É di » Le 
Le” i di ia Ta 
+ PAT TOR MP e ANT ONE 3 fi 
TU , I NI 


67 


« LA NOTARISIA » 


Molto frequente nella vasca di piazza Qua- 
drivio, di via Scarpetti, della Casa di Ri- 
covero e di S: Anna. 

» 57. *S. oxyrhynchus Kits. 

V. Heurck. Syn. e pag. cit., pl. 39, fio. 1: 

3, Non frequente nella vasca di S. Anna. 

‘4 » *S. oxyrhynchus var. undulata Grun. 

‘4 Van. Heurck. Syn. pl. XXXIX. fig. 2. 

Frequente nelle vasche di Ponchiera, di 

È Cà di Gatti e di Berbenno. 

4 » D8. S. acus (Kütz) Grun (S. oxyrhynchus 

4 W. Sm. nec Kütz.) 

È Van Heurck. pag. cit., pl. XXXIX, fig. 4. 

3 Frequente nella vasca di Cà di Gatti e di 

‘8 | Cedrasco ; rara in quella di Ponte. 

1 | » 59. *S. famelica Kütz. 

4 V. Heurck. Syn. Diat. pag. 152, pl. 39, f. 17. 
Frequente nella vasca di via Scarpatetti e 
di Ponchiera. 
» 60. S. Amphicephala Kütz. 
Van Heurck. Syn. pag. 153, pl. 39, fig. 14. 
Rabenhr. Sussw. pag. 53, t. IV, fig. 28. 

È Frequente nella vasca di S. Anna. Copiosis- 

À | sima in quella di Cà di Gatti. 

» *S. amphicephala var. Austriaca Grun. 
Van. Heurck. pl. 39, fig. 16 B. 
Abbondantissima nella vasca di piazza Cam- 

À pello ed in quella di Piazzo. 

4 » GL.*S. fenuis Kits, (S. tenuissima Ktz. S, 

| gracillima Rab.). 


68 « LA NOTARISIA » 


Brun. Diat. pag. 124, pl. V. fig. 9. 
Rara nella vasca della Casa Ricovero e di Chiesa. 

» 62. S. gracilis Kütz. Brun. op. e pag. cit. 
pl. V. fig. 7.-Rab. Sus. pag. 53, T. IV. 45% 
Frequente nella vasca di Ponchiera. 

» 63. S. delicatissima W. Sm. forma brevis. 
Heurck. Syn. pl. 39, fig. 9. 
Copiosissima nella vasca di Cedrasco. 

» 64. S. debilis Kütz. Rab. Sussw. pag. 55, 
pl. IV. fig. 26. 
Copiosa nella vasca di Chiesa e di Castione. 


Gen. XIII. Fragilaria Lyngbye 1819 (Char emend). 
Sp. 65. */. bidens Heibr. forma minor. 
Van. Heurck. Syn. pl. XLV. fig. 7. 
Non frequente alla fonte di Aschieri, dei 
Marzi e di Cedrasco. 

» 66. F. mutabilis (W. Sm.) Grun.(Staurosira). 
Odontidium W. Sm. Fragilaria pinnata Ehr. 
Van. Heurck. Syn. pag. 157, pl. XLV, f. 12. 
Brun. Diat. pag. 119, pl. IV. fig. 8. 
Piuttosto copiosa nella vasca di S. Anna. 

» . mutabilis var. minutissima Grun. Odon- 

tidium minimum Neeg. 
V. Heurck. Id. id. fig. 14. — Colla precedente. 


Gen. XIV. Denticula Kiùtzing 1844. 
Sp. 67. D. tenuis Kütz. — genuina. 
Van. Heurck. pag. 159, pl. XLIV, fig. 35-38, 
Brun. Diat. pag. 113, pl. III fig. 36. 
Rabenh. Suss. pag. 33, t. I. fig. 4, 


gr REZZA fi uf rai r 
n MTA ARIE ja A dE Le ik Mar} 7 PORTE 

ET PE PT ; Cao 

mg, - Ne CRE Le 

Is, # d 


69 


Frequente nella vasca dei Mossini, di Trian- 
gia e di Ponte. 


Gen. XV. Diatoma De Candolle 1805 Char-emend. 
Sp. 68. D. vulgare Bory. (D. floccosum. Ag. D. 
fenestratum Ktz. | 
V. Heurck. Syn. pag. 160, pl. 50, fig. 1-6. 
Brun. Diat. pag. 116, pl. IV. fig. 13. 
Copioso in quasi tutte le vasche, ma special- 
mente in quella piazza Quadrivio e di via 
Scarpatetti. 
» 69. D. Ehrembergii Kütz. Bacillaria elon- 
gata Ehr. 
Brun. Diat. pag. 117, pl. IV. £. 18. 
Frequente nelle vasche di Piazzo e di Pon- 
| chiera. 
» 10. D. hiemale var. mesodon Heib. Odonti- 
dium mesodon Ktz. Fragilaria Eh. 
V. Heurck. Syn. pag. 160, pl. 51, fig. 3, 4. 
Rabenh. Suss. pag. 34, t. II, f. 2. 
Copiosissimo nelle vasche di Scarpatetti, di 
Casa Ricovero, dei Mossini, di Cedrasco. 
Raro in quella di Ambria. 


Gen. XVI. Meridion Agard. 1824. 
S. 71. M. circulare Ag. M. vernale Leib. M. fla- 
bellum Ehr. 
V, Heurck. Syn. pag. 161, pl. 51, fig. 10, 12. 
Biunodia pag 118"5l TX, fe: 11. 
Rab. Suss. pag. 62, t. I. fig. 1. 
Frequente nella vasca di Quadrivio, dei Mar- 


& LA NOTARISIA » 


LE APE 
CN PR 
x 


10 € LA NOTARISIA > : 
zi e dei Moroni. Abbondante in quella di 
Pendolasco. 

» M. circulare var. constrictum. (M. con- 
strictum Ralf). 
- V. Heurck. op. e pag. cit. fig. 14, 15. 
Brun. Id. id. fig. 12. 
Rab. Id. id. fig. 3. 
Raro nella vasca di Pradella. 

Fam. VI Tabellarieae. 

Gen. XVII. Nitzschia (Hass. W.Sm.)Grun Ch. em. 1880. 

. Sp. 72. N. thermalis (Kütz) Grun. 

Sin. Surisella thermalis Kütz. 
Navicula umbonata Ehr. 
Van Heurck. S. pag. 174, pl. 59, f. 20. 
Brun. Diat. pag. 106, pl. V. £. 17. 
Frequente nella vasca di Pradella, rara in 
quella di Chiesa. 
» 73. N. obtusa var. brevissima W. S. m. 
| Van Heurck. Syn. pag. 183, pl. 68, f. 9. 
Rara nella vasca di S. Anna. 
» 74. *N. subtilis var palea Grun. 
Van Heurck Syn. pag. 183 PI. 68 fig. 9. 
Rara nella vasca di S. Anna. 
» 75. *N. palea (Külz.) W. S. m. Synedra fusi- 
dium Ktz. 
Van Heurck. Syn. pag. 183, pl. 69, f. 22. 
Rara nelle vasche di Ponchiera. . 
>» "AN. palea var. tenuirostris. Id. id., fig. 31. 
Rara nella vasca di S. Anna. 
>» "N. palea var. debilis. Id. id., fig. 28. 


ARE ANT TIPI I RIETI LRD à. APR LA 


pur 
a 
DI 
% 
ta" » 
Ni 
* 
ss 
Mi. 
“ig 
a 
5 


» 


» 


» 


‘ vio ahi RA ZIA N sg Ai 
Vida ne LEI ” à; Sagl i ea 1 Regie a AE + 


Lin: tré Ent AA V 
& LA NOTARISIA » 71 


Rara nelle vasche di Roncaia e di Tresivio. 

"N. palea var. fonticola. Id. 1d., fig. 15 nella 
vasca di Chiesa ; fig. 11 in quella di Lan- 
zada; fig. 17 ed in quella di Casa Menatti. 

"N. palea Ktz. forma minuta. Id. id. fig. 23. 
Copiosissima a Tresivio. 

10. “N. microcephala Grun. 

Van. Heurck. Syn. pag. 183, pl. 69, fig. 21. 

Copiosa nella vasca di Lanzada. 

T7. N. communis Rabenh.Synedra notata Ktz. 
V. Heurck. Syn. pag. 184, pl. 59, f..32 B. 
Brun. Diat. pag. 108, pl. V. fig. 18. 
Frequente nella fontana dei Gualzi, di Ca di 

Gatti e di Pendolasco. 

78. N. linearis var. tenuis Grun. Nitzschia 

media Hanz. 

Heure Spas Let, pi..69, 1. 10, 

Brun. Diat. pag. 107, pl. V. f. 25. 

Assai frequente nelle vasche dei Mossini, di 
Aschieri, di Colombera, Berbenno, Pen- 
dolasco. 

Rara in quelle di Lanzada e di Tirano 

19. N. Serians (Breb.) Rabenh. Frustulia Br. 
Nitzschia thermalis. forma brevis ? 
WerHcurek=Svn. plb9, fig, 23. 

Rara nella vasca di Aschieri e dei Marzi. 

80 *N. stagnarum Rab. N. cuneata, Surisella 

multifasciata Kütz. partim. 

VHeurck.:Syu.pl-59, fig. 24. 

Non frequente nella vasca Roncaia. 


y} À à LE RD MAR és. FR 
» 81. N. minutissima W. S.m. Nitzschia per 

pusilla R. 
Brun. Diat. pag. 108, pl. V. fig. 20. 
_ Abbondante nella vasca dei Gualzi, di Trian- 


gia e di Ca di Gatti. 
Orpo II. CRYPTORHAPHIDEAE. 


Fam. VIII. Melosireae. 
Gen. XVIII. Melosira Agard. 1824. 
Sp. 82. M. varians Ag. Gallionella varians Ehr. 
V. Heurck. Syn. Diat. p. 198, pl. 85, 10, 15. 
Brun. Diat. pag. 134, pl. I. fig. 1. 
Rab. Suss. pag. 13, pl. IL. fig. 4. 
Poco frequente a S. Anna ed a Castione, 
» 33. M. distans Kütz. Gallionella distans Ehr. 
V. Heurek. op. cit, pag 199, PIE SrL 
Rabenbr. pas. 13, t..2; fie.-9. 
Frequente nelle vasche di Pendolasco e di 
Lanzada. 
» 84. M. Iurgensii Ag. M. subflexilis W. S. m. 

V:'Heurck::Syn, cit, p. 199%pE 86 ES 
Rab. Suss. pag. 13, T; IL fig. 7: 
Rara nelle vasche di Triangia e di Pendolasco. 

Fam. IX. Coscinodisceae. 

Gen. XIX. Cyclotella Kütz. 1833. 

Sp. 85. C. antiqua W. S. m. 

V. Heurck. Syn. pag. 214, pl. 92, fig. 1. 
Brun. Diat. pag. 133, pl. I. fig. 14. 
Non rara nella vasca di Berbenno. 


} 
È 
2. 
È 
: 4 
4 


\ A APE i LI 
PT I 
E 


PAU UL'E 


TT ME x bu ed | PRE E de 60e oi ci fr 34 
ta Tel beate a WD 
Pe A 


ai 


3 J 
cate dei 
x © pi ln i, 4 è # 
LÉ DAT CA DIR, » 
PT A + TER San 
ME MAN AT De Ve je 


eni SR 


€ LA NOTARISIA » 73 
» 86. C. operculata Kits. Pyxidicula opercu- 
lata Ehr. 


V. Heurck. p. 244, pl. 93, fig. 22-28. 

Brun. Diat. pag. 132, pl. I. fig. 14. 

Rab. Sussw. pag. 11, t. I. fig. 1. 

Alquanto frequente nella vasca di Berbenno. 

» 817. C. Kutzingiana Chauvin. G. operculata 

var? rectangula Ktz. 

V. Heurck. Syn. pag. 214, pl. 94, fig. 1, 4. 

Brun. Diat. pag. 133, pl. L fig. 13. 

Poco frequente nelle vasche di Berbenno e 
di Cedrasco. 


Sono adunque 87 specie e 110 forme di Diato- 
mee, comprendendo le varietà, di cui 36 sono forme 
nuove, per la Diatomologia italiana, segnate (*), non 
essendo registrate nel Censimento delle Diatomee 
italiche, compilato dai dottori G. B. De Toni e David 
Levi Morenos (1). Se ne incontrerebbero forse assai 
più se sì estendessero maggiormente le ricerche in luo- 
ghi differenti. Le forme qui ricordate sono general- 
mente le più piccole appartenenti a 19 generi, cioè a 
quasi tutti i gruppi delle Diatomee di acqua dolce. 


Sondrio, aprile, 1893. 


(1) Vedi Notarisia numeri 3 e 4, Luglio e Ottobre 1886. 


COMPTES-RENDUS ALGOLOGIQUES 


Sauvageau. — Sur les Algies d'eau douce récoltées en Algérie 
pendant la session de la Société botanique de France en 1892. (Session 
extr. en Algérie, 1892, civ). 

Mobius. — Beitrag zur Kenntniss der Algenflora Javas (Ber. d. deuts 
bot. Gesellschaft 1893, Heft 2, p. 118). 

P. Hennings. — Phykotheca Marchica. Sammlung getrockneter Al- 
gen aus der Mark Brandenbourg. Fase. I, n. 1-50, Berlin 1893. 

Chodat et Malinesco. — Sur le polymorphisme du Scenedesmus 
acutus Mey. (Bull. de 1° Herbier Boissier, t. I, fasc. 4, p. 184). 

Herbert Maule Richards. — On the structure and development of 
Choreocalax Polysiphoniae Reinsch (Proc. Amer. Ac. of. Arts and Sciences 
N. S. vol. XVIII 1891, p. 46). 

W. A. Setchell. — Concerning the live-history of Saccorhiza derma- 
todea (De la Pyl.) Ag. (Proc. Amer. Ac. of. Arts and Sciences. N. S. 
vol. XVIII, p. 177). 

D. P. Miquel. — Recherches expérimentales sur la physiologie, la 
morphologie et la pathologie des Diatomées. (Annales de Micrographie 
1892). 

D. P. Miquel. —— Du rétablissement de la forme dite sporangiale 
chez les Diatomées (C. R. des séances de l’ Acad. des sciences Paris 
Déc. 1893). 


Le travail que M. Sauvageau a publié dans le 
Compte-rendu de la Session extraordinaire de la So- 
cieté de botanique de France en Algérie, comprend 
outre une liste des espèces observées, un aperçu très 
concis de tout ce qui a rapport a l’ historique de 1° al- 
gologie en Algérie. S 


& LA NOTARISIA Ÿ 


TI auteur signale 60 numéros, parmi lesquels se 
trouvent un certain nombre d’ espèces nouvelles pour 
la science, d’autres nouvelles pour la région. 

Sous le nom de Synechocystis l’auteur décrit un 
genre nouveau, qui vit dans de l’eau encore chaude, 
L’ espèce est appelée S. aquatilis Sauv. L° Entophy- 
salis Cornuana Sauv. est une autre des espèces nou- 
velles ainsi que le Dermocarpa Flahaulti Sauv. Le 
second genre nouveau est Tapenothrix, l'espèce T. 
Borneti Sauv. L’auteur attire surtout l attention sur 
les Algues des sources chaudes qu’il a particulière- 
ment étudiées. 

Une belle planche représentant les formes nou- 
velles accompagne le travail de M. Sauvageau. 


Le travail de M. Môbius qui nous donne un 
aperçu de la Flore algologique de Java, a été redigé 
par son auteur à la suite de l’examen de matériaux 
qui lui avaient été remis par M. Benecke, ancien di- 
recteur de la Station de recherches de Klaten à Java. 
L'auteur y décrit quelques espèces et variétés nouvel- 
les. Parmi les espèces nouvelles nous trouvons Cla- 
dophora fluviatilis Mòb., CT. Beneckei Môb., CI. cla- 
vata Môb., Siphonocladus clavata Mòb. Nous trouvons 
aussi un genre nouveau Tetrasporidium Javanicum 
Môb. dont la description est la suivante : Thallus spon- 
giosus, irregulariter perforatus, structuram et multi- 
plicationem cellularum eandem, quam Tetraspora, 
praebet. Reproductio fit sporis (zoosporis aut gametis ?) 
in cellula incrassata divisione succelanea senis denis 


ARTE CNP i) pr ÉD 
Ra A À MORI 
LR € ua a: Pari REDATTA 
o dis <A 
et: CLS 
y Pi - 
de Da LE 
ex 


76 «LA NOTARISIA » | 
evolutis, periplasmate multo in sporangio remanente. 
Diam. cellul. veg. 6-74, sporangiorum 20-254 . 

La liste des Algues de Java que l’auteur donne 
à la fin de son travail comprend 186 numéros. Une 
planche sur laquelle se trouvent figurées les nouveau- 
tés, accompagne la note de M. Mòbius. 


M, P. Hennings, Conservateur au Muséum bota- 
nique de Berlin, sous le titre de Phykotheca Marchica 
vient de commencer la publication d’un exsiccata 
d’ Algues d’ eaux douce. Le premier fascicule contient 
50 numéros d’ Algues superbement préparées. Les 
espèces contenues dans ce premier fascicule sont sou- 
vent représentées par plusieurs échantillons provenant 
de locatités différentes. Il y a quelques espèces nou- 
velles; certaines autres fort intéressantes et en général 
peu représentées dans les collections algologiques, par 
exemple le Plewrocladia lacustris A. Br. Cette col- 
lection est digne de tous les éloges. 


Le professeur Chodat et M. Malinesco viennent 
de publier dans le 4.° fascicule du Bulletin de l’Herbier 
Boissier, une notice intéressante sur le polymorphisme 
du Scenedesmus acutus Meyen. 

Des observations faites, ces deux auteurs con- 
cluent a un polymorphisme assez étendu de cette 
espèce. Elle présenterait un stade Plewrococcus, Dac- 
tylococcus et mème Raphidium. Le Raphidium mi 
nutum Naeg, ne serait autre chose qu’une phase de 
développement du Scenedesmus. 


n a RSS 


e, à 


SIT ne dog trés at A a SPARO in Te à à 


esc 


fi Rig sita? doni dE € EEE D "à 
nu Fa) cr 


77 

Il est indiscutable que dans son développement 
le Scenedesmus acutus présente un aspect qui rappelle 
le Dactylococcus infusionum Naeg. Mais il est diffi- 
cile me semble-t-il avec le peu de données que l’on 
possède relativement à ce dernier genre, d’ affirmer 
d’une facon catégorique qu’une des phases de déve- 
loppement du Scenedesmus soit identique au Dacty- 


« LA NOTARISIA » 


lococcus. Comme le dit M. Chodat, pour le Sc. cauda- 


tus sur lequel j ai fait dans le temps quelques obser- 
vations, on aperçoit aussi une forme Dactylococcus. 

Les observations publiées par MM. Chodat et 
Malinesco sont néanmoins très Imtéressantes ; depuis 
longtemps j'étudiais, les transformations de cette espè- 
ce, tout récemment j'ai présenté à la Société royale 
de Botanique de Belgique une note sur ce genre. 
J’ espèrais pouvoir publier peu de temps après un 
travail plus étendu avec figures, mais d’autres travaux 
men ont empêché. Ce qui est néanmoins intéressant 
c’est que les dessins que je possède dans mes cartons 
sont tout à fait semblables à ceux publiés par les 
deux auteurs cités plus haut.J’espère reprendre l'étude 
monographique de ce genre. 

Sur le polymorphisme de ce genre M. Borzi a 
publié quelques données qui paraissent avoir échappé 
au auteurs; Borzi aurait même trouvé des stades 
Dactylococcus chez des formes très différentes des 
Scenedesmus. (Stadii anamorfici di alcune alghe 
verdi. Nota preventiva in Nuovo giornale bot. ital, 


Vol. XXII, n, 3, 1890), 


EN D PO EE Crée 
n vw LEE LI 


78 € LA NOTARISIA » 


M. H. Maule Richards, publie dans cet article 
une contribution importante à la connaissance de cet- 
te Algue parasite signalée pour la première fois par 
Reinsch dans ses « Contributiones ad Alsologiam et 
Fungologiam ». 

Il a observé les différents modes de fructifica- 
tion. Les dessins de la planche qui accompagne la 
note montrent des cystocarpes, des tétraspores, des 
trichogynes et la structure intime de 1° Algue. 


M. Setchell, dans la note sur le Saccorhiza der- 
matodea fait une véritable monographie de cette espè- 
ce découverte pour la première fois en 1816 par de 
la Pylaie. Les matériaux sur lesquels l’auteur a fait 
son étude ont été récoltés par lui dans les chores de 
Maine et du Massachusetts. Il étudie la morphologie 
de l’espèce à ses différents états, l’apparition des dif- 
férentes parties du thalle. Il passe ensuite a l’ étude 
histologique, de la plante et nous donne des dessins 
représentant les coupes des tissus. 

L'auteur termine son travail en étudiant les rap- 
ports et les différences que présentent entre elles les 
Laminarices voisines du Saccorhiza dermatodea. 


M. le D. Miquel s’est occupé dans ces derniers 
temps d’ observations relatives au développement des 
Diatomées ; les données qu'il a publiées sur la repro- 
duction de ces organismes, dans les deux notes men- 
tionnées plus haut sont assez importantes pour que 
nous les résumions ici. Par un procédé spécial il arrive 


7h VOLTI 
mini i 
* FA0° 2 


« LA NOTARISIA > 79 


a cultiver à l’état de pureté des Diatomées qu’ il suit 
dans tout leur développement. Il a pu voir ainsi 
pour plusieurs espèces comment se faisait le rétablis- 
sement de la taille primordiale. 

Voici les conclusions de son travail. 

«Le rétablissement de la taille chez les Diatoma- 
cées s’ effectue le plus habituellement en dehors de la 
production de spores ou de sporanges. Le protoplasme 
des microfrustules, voisin des taillss extrèmes, aug- 
mente de volume, s’échappe des valves, et entouré 
d’une membrane d’abord cellulosique, s’épanche dans 


les cultures en adoptant ordinairement une forme très 


irrégulière se rapprochant pourtant de celle des mé- 
gafrustules normaux. Plusieurs de ces corps ne sont 
pas plûtot formés qu’ils entrent en mouvement. 

Les megafrustules primordiaux de forme bizarre 
et assymétrique acquièrent leur élégante régularité 
par les déduplications dont ils deviennent immédiate- 
ment le siège. 

Le développement du protoplasme qui s’échappe 
des microfrustele ne s'effectue pas habituellement dans 
la glu ou la substance gelatineuse signalée par plu- 
sieurs auteurs; de plus, il est vraisemblable, que les 
auxospores doubles, placées côte à côte, sont dues à la 
germination simultanée de deux microfrustules en voir 
de se diviser et dont les valves internes ont encore 
quelques points d’ adhérence. 

Il reste incertain si les microfrustoles sont avant 
leur germination l’objet d’une fécondation particu- 
liere, le phénomène de la conjugaison devant être 


: tal SE DA = ; ie» 
X i Sl rd d Di 
QU RES Php PRETESA 


| 80 | € LA NOTARISIA D (©0000 

Re jusqu’ ici ‘écarté dans le rétablissement de la forme 

à des 5 à 6 espéces ou j'ai pu l’observer ». È | 
È = Parmi ces espèces il faut citer Nitzschia palea, | 
È Cyclotella comta, Melosira varians et M. nommu- 
A loides. I; auteur donné dans le texte de son travail 
quelques figures relatives au rétablissement de la taille È 
3 chez ces organismes. 3 
3 Pour M. Miquel la formation de l’auxospore ne A 
È serait pas due à une fécondation, ni à une conjugaison. à 
È Dans les cas étudies par lui, M. Miquel n’a pu obser- 
3 ver le mucilage qui envelopperait l’auxospore en ger- 
$ mination. Nous espérons pouvoir revenir plus tard - 
4 sur ce travail et sur la reproduction des Diatomées È. 
i en général. 3 
i 


E. DM 


La 
| 


à 
lv 

» 

v 
sa 
ta 
“à 
ue 

“: 


Les laboratoires de botanique se multiplient. On 
a fondé en 1892 à l’ Ecole d'Agriculture de Michigan 
un grand laboratoire de botanique. Les vastes locaux 
qui constituent l’ installation contiennent un herbier, 
des salles de microscopie et de recherches. On y trouve 
une bellé bibliothèque, des préparations, des appareils. 


* 
* * 


La «Station zoologique de Naples » a fait am- 
ménager trois chambres exclusivement réservées à la 
botanique. Ces trois chambres renferment tout ce 
qu’il faut pour les études. Le travailleur doit apporter 
cependant un microscope et les appareils nécessaires 
pour faire des coupes. La bibliothèque de la Station, 
fort bien montée, est mise à la disposition des bota- 
nistes. : | 


* 
Y * 


Au mois d’ octobre dernier, M. le professeur Er- 
rera à inauguré à Bruxelles, un Institut botanique qui 
forme une annexe de l’Université de Bruxelles. L’ In- 


stitut renferme ontre une salle de cours et un labo- 
7 


« LA NOTARISIA » 


ratoire d’ étudiants, une salle de chimie physiologique, 
le cabinet du professeur et celui de son assistant. Des 
laboratoires particuliers et diverses salles thermosta- 
tiques dont la température peut être conservée con- : 
stante, un laboratoire de photographie, etc., com- 
plètent l’ installation. 


+ 
x * 


Dans les « Actes du Congrès de botanique de 
Gènes » qui viennent de paraître nous trouvons la 
description complète du nouvel Iustitut de botanique 
annexé à l’Université de cette ville. Nous en avons 
déjà parlé antérieurement dans cette Revue dans le 
compte-rendu du Congrès. Un certain nombre de 
planches accompagnent la notice que M. le professeur 
et directeur Penzig a écrit sur l’Institut Hanbury. 
Elles donnent la première une vue d’eusemble de la 
construction, les suivantes, les plans des divers étages 
du bàtiment. 

(Voyez: Bot. Zeitung. 1892, p. 279-235; The 
Speculum. Agr. College, Mich. 1892, p. 51-52; Bull. 
Soc. bot. Belgique 1892 ; Atti del Congresso bot. ita- 
liano. Genova 1893). 


E. DE WILDEMAN 


+ 
è SF A 
Nera +. 


ate 


7 


NOUVELLES 


LI 


M. le D. Wille, professeur à l’ Ecole d’ agricul- 
ture de Aas près de Christiania, et dont nous avons 
souvent analysé les travaux dans cette Revue, vient 
d’être nommé professeur à l’Université et directeur 
du Jardin botanique de Christiania. 


Le Compte rendu du Congrès international de 
Botanique tenu à Gênes en Septembre 1892 vient de 
paraître. Toutes nos félicitations a M. le professeur 
Penzig d’avoir mené à bien la lourde tâche de rédac- 
teur des Actes du Congrès. Le texte accompagné d’un 
grand nombre de planches forme une publication très 
importante. Nous aurons l’occasion de revenir sur 
plusieurs articles, qui y ont été publiés. 


On annonce la mort de Fr. Wolle pasteur a 
Bethléhem, Penn. bien connu des Algologues par ses 
travaux sur les Algues d’eau douce de l’Amérique 
du Nord. 


E: D. W. 


VENEZIA 1893. — STAB. TIPO-LITOGRAFICO DEI FRATELLI VISENTINI 
| Piazza Manin, Galle della Vida, 4:96 


2 Quello che manca all'Italia ! 


<— ie Dn 


Non si può amare veramente ciò che non si conosce; non si 
può dedicarsi con profitto ad industrie delle quali sono 
ignoti i principi più elementari sui quali esse si fondano, 


e Quello che mancò e manca all'Italia, in questa come in molte altre cose, 
in questa come in molte altre forme d'attività scientifica, economica, sociale è la 
cooperazione dell ambiente, cioè la spontanea, pronta, geniale, zelante corrispon- 
denza dell’opera dei molti all'iniziativa dei pochi. 

Se si volesse spiegare da che sia formato questo ambiente d’ indifferenza in 
mezzo al quale, dopo aver gettato un breve bagliore illanguidisce la luce d’ogni 
cosa bella: e donde proceda la mancanza di quell’ ambiente vitale che fa altrove 


prosperoso e fecondo ogni più arduo e insolito proposito, di quell’ambiente ap- 


punto che sarebbe necessario agli studi nostri, si dovrebbe entrare in discorsi 
troppo lunghi e forse non a tutti gli orecchi piacevoli. Basti l’ affermare che non 


dipende da una sola ma da molte e varie e complesse ragioni economiche, so- 


ciali politiche, quelle ragioni stesse per cui è così povera presso di noi la cul- 
tura scientifica, che in senso largo ed alto potrebbe definirsi: Un abito morale 
e intellettuale insieme, che non ostante il differente grado d’ intendere e di sapere, 
fa sentire nei più un vivo e perenne interessamento per la progressiva cognizione 
del vero e un nobile impulso a secondarne con tutti gli sforzi la diffusione e 
l'incremento. 

—_—TC3 _—T—_—— 


Concorrere anche in minima parte a scuotere la fredda indifferenza e la inerzia 
morbosa ; a formare questo substrato è l’idea, è il motivo patriottico che muove 
la Neptunia. — Riuscirà essa nell'intento? Ciò non è possibile prevedere, ma an- 
corchè la nostra iniziativa non trovasse quei cooperatori e quegli aiuti che possono 
assicurarle il buon successo, non ci pentiremo d’aver tentato ed osato. Si può 
fallire ad uno scopo non senza gloria, e anche non senza un’ intima gioia rimu- 
neratrice del tentativo, compensatrice della amarezza di non essere riusciti. Per 


« 


noi non è certo sperabile questa gloria, non ci sarebbe ad ogni modo serbata 


questa gioia; ed anche caduti non sulla cima sì alle radici stesse della simbolica 


montagna, ci farebbe ripetere il motto: Per la scienza e per la patria; quel 
motto per cui saremmo pronti sempre a risorgere e a ritentare l’ erta e la 
battaglia. 


DEE 


£ * pes 
\ | . N DAS : 


“ NEPTUNIA , 


| Rivista Nazionale per gli Studi Oceanografici e le Industrie _ Aud'ole 


Oceanografia fisica 


Diga Moi en la A qui Si QSUPA DELVENNOM NAZIONALE 


Campagne Oceanografiche 


Laboratori ed in special modo agraria 


Stazioni ed Istituti Marini e Lacustri 


seni 9 

Aquicultura Marina 
Valliva, Lapunare, Fluviale, Lacustre L’ Aquicultura è una scienza pratica, sorta in 
PESCA questi ultimi anni e che viene ad integrare l’agri- 

Commercio ed ludastrie dei prodotti coltura. 

aquicoli L’ Aquicultura, ben diversa dalla semplice 
Condizioni sociali, economiche pesca, sta a questa come l’ allevamento del bestiame, 
À ae + la côltivazione dei campi a foraggio, il caseificio 


etc. stanno alla caccia e alle utilizzazioni industriali 
della caccia. 

L’ Aquicultura non comprende solo quel cor- 
reo di cognizioni e dottrine che danno il mezzo di 


ORGANO 
per la Federazione Nazionale 
per le industrie aquicole 


ORGANO UFFICIALE 
della Società Regionale Veneta 


per l'aquicultura P : > ENT bili 
iii E er essa Invece son glà resi pl l - 
e delle Stazioni lttiogeniche TER 700) PIA pes E 


ili Bollo è Merano ranno sempre più rimunerativi, veri allevamenti 

SE domestici, d’animali aquatici, perciò la necessità di 

DIRETTORE coltivare razionalmente le acque, come si coltiva la 

AB LITI MOLERES terra s impone all'attenzione di tutti coloro i quali 

DIREZIONE ED AMM. . | 2 

S. Stefano, 3536 - Venezia intendono il problema sociale. che chiede i mezzi di 
sussistenza sieno aumentati e migliorati. 

L° Aquicultura, ch'è dunque un vero sistema di dottrine positive, non è 


altro che la risultante dei progressi fatti in questi ultimi anni dagli studi scien- 


ripopolare le acque liberamente scorrenti, per ren- 
derne più abbondante e rimunerativa la pesca. 


tifici così sul mare, e sulle acque dolci che sulla struttura e vita degli esseri 
aquatici. 

Quanto più le conclusioni ultime di questi studi scientifici sono apprezzate e 
conosciute tanto più, ne ha vantaggio lo sviluppo razionale delle industrie che 
dall’ aquicultura dipendono. 


La “ Neptunia ,, si pubblica in fascicoli mensili al prezzo annuo 
di Lire 20. | 

Per associazioni rivolgere cartolina-vaglia: Amministrazione della 
NEPTUNIA - Venezia. 


COMMENTARIO FICOLOGICO GENERALE 


Parte speciale della Rivista Neptunia 


Direttore Redattore | 
DAVID LEVI- MORENOS E. DE WILDEMAN 
Dottore in Scienze naturali Dottore in Scienze nalurali 
VENEZIA BRUXELLES 
SRE _—_________ 


COLLABORATORI 


Artari A. — Bonardi dott. E. — Borzì Prof. A. — Castracane Co. F. 
— Cuboni Dott. G. — Dangeard Prof. P. A. — Della Torre F. — Gar- 
cin A. G. — Gobi Prof. C. — Hansgirg Prof. A. -- Hariot P. — Harvey- 
Gibson R. — Hy Prof. F. — Imbof-Otmar Dott. E. — Istvanffi-Schaarsch- 
midt Dott. I. — Kiellman Dott. F. R. — Lagerheim von G. — Lauzi Dott. M. 
— Lemaire Dott. A. — Dott, Leuduger-Fortmorel — Môbius Dott. M. — 
Magnus Prof. P. — Mueller Dott. Otto — P. Prof. Pero — Reinsch Dott. 
P. F. — Schütt Dott. F. — Solla Dott. A. F. — West Prof. Wiliam — 
Wille Dott. N. — Zukal Dott. E. 


SOMMARIO 


De Wideman E. — Le genre Scenedesmus Meyen Se Sears pae Sa | 


Comptes-rendus Algologiques, 


a des années 1886, 1887, 1888, 1889, 1890 (5 volumes avec plances) — 60 Frances, 


Abonnement à La Notarisia pour l’année 1893 — 15 Frances, 


2 — R. Franzé, B. Hansteen, I. E. Weiss, R. J. Harvey-Gibson, 
fa Berzi, G. de Lagerheim . . 4 : : ; 5 mi LOT 
= 
> | 
e. Wecnique microscopique, | 
el 
= 
Ba — Une méthode pour isoler des protoplastes vivants : 5 A dE | 
= 
(=) 
4 — Musées, Instituts, Laboratoires, etc. . : ; * : ». Id | 
a | 
D 
T | 
x ER RELIEF PIC D TEE ER CE EN RS RE | 
En 
x | 


Direzione ed Amministrazione: S. Stefano, 3536 - Venezia 


Gi} 
Venezia 1893 — Stab. Tip. Fratelli Visentini Ps 


RIVISTA PER PROMUOVERE “ LA FEDERAZIONE NAZIONALE AQUICOLA ., 


ORGANO 


DELLA SOCIETÀ REGIONALE VENETA PER LA PESCA E L’ AQUICULTURA 
E DELLE STAZIONI ITTIOGENICHE DI BELLUNO E VERONA 


NIN 


DIRETTORE : D. LEVI-MORENOS 


NI 


E RBRICET 


1. Lavori e studi omginali sulla fisica delle aque marine, fluviali e lacustri. 

2. Lavori sulla struttura e vita degli animali e vegetali aquatici 

3. Articoli sulla pesca, commercio e industrie dei prodotti aquicoli. 

4. Articoli sulle condizioni economiche, sociali e sul volkiorismo (usanze, pregiudizi, tradizioni) 

dei pescatori. 

Viaggi, spedizioni e campagne idrografiche. 

Stazioni, laboratori e istituti marittimi e lacustri. 

. Resoconto del lavoro fatto dalle società estere di pesca e aquicultura. 

. Varietà: I grandi lavori idraulici — Notizie diverse sul movimento delle industrie aquicole. 
Bollettino Ufficiale della « Società Regionale Veneta » per promuovere la pesca e piscicul- 
tura marina e d’aqua dolce e migliorare le condizioni dei pescatori. 

10. Resoconti e notizie del lavoro compiuto dalle Stazioni ittiogeniche di Verona e Belluno. 


Es A NOTA. 


99 
COMMENTARIO FICOLOGICO GENERÀLE 
PARTE SPECIALE DELLA RIVISTA “ NEPTUNIA . 
Direttore: DAVID LEVI-MORENOS —— Redattore : E. DE WILDEMAN 


AUX LECTEURS DE LA « NOTARISIA » 


Les nombreuses occupations de M. le D.° David Levi-Morenos rédacteur de la « Notarisia » 
depuis 1886, l’ empéchent de consacrer un temps suffisant à la publication réguglière de cette 
Revue. C’est pourquoi M. Levi-Morenos, a bien voulu nous confier la rédaction de la « Notarisia ». 

Comme précédemment le journal paraltra par fascicules tous les deux mois. Ceux ci com- 
prendront outre des travaux originaux, des comptes rendus critiques, des analyses bibliogra- 
piques, des notes de technique microscopique, des notices biographiques, des comptes rendus 
de Congrés, etc. 

Nous tàcherons de donner surtout de l’ extension aux comptes rendus critiques, qui sont 
en général plus intéressants que de simples analyses bibliographiques que l’on peut trouver 
dans la plupart des recueils periodiques. | 

Nous prions instamment tous ceux qui s’ occupent de l’étude des Algues de bien vouloir 
nous venir en aide, soit en collaborant à la rédaction, soit en nous envoyant des exemplaires 
de leurs travaux. Nous les prions de nous faire parvenir deux e»emplaires de leurs travaux. 
Toute brochure reçue fera l’objet d’une analyse dans le Journal. 

Nous comprendrons aussi dans le cadre de cette publication tout ce qui se rapporte aux 
parasites des Algues, parasites végétaux et animaux. Les questions de symbiose entre les Al- 
gues et les autres organismes rentrent tout naturellement dans le cadre de la « Notarisia ». 

Nous espérons pouvoir maintenir la « Notarisia » dans la situation ou elle est arrivée. 
Mais pour pouvoir réaliser ce desiderata, il faut que les collaborateurs qui ont apporté leur 
concours à M. Levi-Morenos ne nous abandonnent point. C’est surtout sur eux que nous com- 
ptons pour rendre la « Notarisia » de plus en plus intéressante, pour faire de cette Revue, un 
périodique unique dans son genre, intéressant tout particulierement les Algoiogues, mais offrant 
annuellement aux botanistes, non spécialistes un ensemble des données nouvelles acquises en 
Algologie, tant au point de vue de la Systématique, que de la Physiologie, 


E. DE WipemanN 


EDeWilderan ad nat. del. 


DTA NOTARISIA, © 


34 COMMENTARIO FICOLOGICO GENERALE 


i. Parte speciale della Rivista Neptunia 


Anno 1895 INTRA 


LE GENRE SCENEDESMUS MEYEN 


PAR 


É. DE WILDEMAN. 


4 Créé en 1829 par Meyen dans les Actes de l’Aca- 
«_—dlémie des curieux de la nature (1), le genre Scene- 
desmus à fait dans ces dernières années l’objet d’un 
_ assez grand nombre de recherches. 

Naegeli avait donné en 1849 une description très 
complète des Scenedesmus, dans son travail sur les 
Algues unicellulaires (2); il y avait étudié le dévelop- 
pement de plusieurs espèces. Il restait cependant en- 
«core des points intéressants à élucider. 

Dans un travail paru l’année dernière, M. Franzé 
décrit quelques particularités remarquables d’ une 


i a (1) Beobachtungen über niedere Algenformen in Nova Acta Acad. 
si Leop. Carol. 1829, XIII, p. 774. 

D. (2) Gattungen einzelliger Algen in Nouveuux Mém. soc. hélvétique 
E. des sc. naturelles, Zurich 1849, 

f;: 8 

È 


« LA NOTARISIA » 


espèce (1). Il a réétudié la membrane, les chromato- 
phores et le noyau dont la présence avait été mise en 
doute. D’après ces recherches, la forme des chroma- 
tophores serait assez particulière. Ils se présenteraient 
dans la cellule sous l’aspect d’une bande sans fin, 
appliquee tantòt simplement contre la paroi, formant 
une ellipse; tantòt tordue de manière a se présenter 
comme dans les cellules des Spirogyra. Lorsque lon 
observe, avec un grossissement assez considérah'e 
certaines espèces du genre, on semble voir en effet à 
l’intérieur de leurs cellules, une bande chlorophyllienne 
possédant les caractères indiqués par M. Franzé. Le 
pyrénoide qu’elle contient est arrondi et très apparent; 
même avec un grossissement relativement faible il se 
laisse bien observer. Il est fort probable que les an- 
ciens auteurs l’ont confondu avec le noyau qui est 
beaucoup moins visible. 

D’autres auteurs n’ ont pas trouvé dans les chro- 
matophores des Scenedesmus qu'ils étudiaient, les 
caractères que nous venons de rappeler; ils les décri- 
vent comme déjetés d’un côté de la cellule sous for- 
me de plaque, disposés en cloche, en cylindre et même 
en sphère plus on moins découpée. Les conditions de 
culture et l’état, dans lequel se trouvent les cellules 
influent fort probablement sur l’ aspect du chroma- 
tophore. 

De ses études, M. Franzé déduit au point de vue 
systématique les conclusions suivantes. Le Scene- 


(1) Beitràge zur Morphologie des Scenedesmus in Természetdrajzi 
Füzetek, vol. XV, 1892, p. 144. 


i x e de 


: SAR Qu PF 
T Wi à «dl 4 4 TES 
pia vi à 21 AI ? 
RATA D CoA” DO 
eg A i ae dt 
bo à | Î 


A «LA NOTARISIA » 87 
desmus obtusus (Meyen) Franzé, désigne un ensemble 
de formes qui peuvent se répartir en deux groupes. 
L’ auteur propose de dénommer l’un de ceux-ci var. 
cornutus, et l’autre var. ecornis. La synonymie de 
ces deux variétés devient ainsi la suivante: 

var. cornutus Franzé = S. caudatus Corda 

var. ecornis Franzé = S. obtusus Meyen 
Cette modification me semble très admissible. Mais 
pour eviter un embrouillement de la synonymie, et 
pour rester en accord avec les lois de la nomenclature, 
M. Franzé aurait, me paraît-il, mieux fait de donner 
un nom nouveau à l’espèce qu’1l considère comme 
formée par la réunion de ces deux variétés. Je propose 
de donner à l’ensemble de ces formes le nom de S. 
variabilis, conservant aux deux variétés le nom et la 
synonymie qui leur a été accordée par M. Franze. 

M. De Toni dans son Sylloge Algarum (1), si- 
gnale 12 espèces, et se basant sur un travail antérieur 
de M. Lagerheim, il les classe comme suit: 


Scenedesmus Meyen. 
OBTUSI. 


1. S. bijugatus (Turpm) Kütz. — S. obtusus Meyen. 
v. alternans (Reinsch) Hansg. 
v. radiatus (Reinsch) Hansg. 
v. minor Hansg. 


(1) De Toni, Sylloge Algarum, vol. I, p. 563. 


« LA NOTARISIA ÿ 


2. S, denticulatus Lagerh. 
v. zig-zag Lagerh. 
v. linearis Hansg. 
3. S. aculeolatus Reinsch. 
4. S. hystrie Lagerh. 
5. S. quadricauda (Turp.) Bréb.—s$. caudatus Corda. 
v. genuinus Kirchn. 
v. setosus Kirchn. 
v. horridus Kirchn. 
v. abundans Kirchn. 
v. Naegelii (Bréb.) Rabenh. 
6. S. dispar Bréb. 


ACUTI. 


T.S. obliguus (Turp.) Kütz. 

v. dimorphus (Turp.) Rabenh. 
8. S. antennatus Breb. 

v. rectus Wolle. 


Sp. dub. v. min. cogn. 


9. S. rotundatus Wood. 
10. S. polymorphus Wood. 
11. S. Luna Corda. 

12. S. senilis Corda. 


Si l’on admet les changements proposés par M. 
Franzé le tableau ci dessus devra être modifié, les 
espèces 1 et 5 se fondant en une seule sous le nom 
de S. variabilis Nob. Que deviendront dès lors les 


« LA NOTARISIA » 89 


nombreuses, variétés que les auteurs ont rapportées à 
ces espèces ? Récemment M. M. Chodat et Malinesco 
ont fait paraître dans le Bulletin de l’ Herbier Bois- 
sier (1) une note sur le polymorphisme d’une espèce 
du genre Scenedesmus. Le cycle d'évolution de cette 
espèce comprendrait une phase Protococcus, une autre 
Raphidium et enfin un stade Dactylococcus. C7 est 
sur ce dernier genre d’Aloues que les auteurs attirent 
surtout l’attention. Le Dactylococcus infusionum 
Näg (2) est à supprimer de la liste des Algues, ce 
n’est qu un stade de développement du S. obliquus 
(S. acutus Mey.). Jai, comme le font remarquer ces 
deux auteurs, signalé dans mes observations sur le S. 
caudatus (3) des états comparables aux Dactylococeus, 
sans faire ressortir l’analogie qui éxistait entre cet 
état et le genre de Näceli. M. M. Chodat et Malinesco 
ne sont pas les premiers a avoir attiré l’attention sur 
le polymorphisme de ces Algues, déjà en 1890, M. 
Borzi communiquait à la Societé botanique Italien- 
ne une note préliminaire, dans laquelle nous trou- 
vons cette idée, que les Scenedesmus pourraient bien 
ètre les représentants des stades unicellulaires de 
plusieurs Algues. Il en serait de même des Raphidium. 

Quoiqu’ il en soit du polymorphisme des espèces 
de ce genre, je m’occuperai surtout de la description 
spécifique ; je tâcherai d’établir qu’elles sont les 


(1) Sur le polymorphisme du Scenedesmus acutus Mey. in Bull. de 
l’ Herbier Boissier I, 1893, p. 184. 

(2) Nageli, loc. cit., p. 86. 

(3) Bull, Soc, botanique de Belgique, XXVII, p. 71. 


99 « LA NOTARISIA » 


espèces que dans l’état actuel on doit conserver, 
quelles sont celles qu’il faut relèguer au rang de sy- 
nonymes. i 

J'ai fait voir antérieurement que les variétés du 
S. obtusus Mey. ne sont pas de véritables variétés, mais 
simplement des formes qui ne représentent souvent 
qu'un stade du développement de l espèce. Les S. 
alternans et radiatus, crées par Reinsch, et placés 
par Hansgirg à la suite du S. obtusus Mey. comme 
variétés, ne sont en aucune facon différentes du type 
même. L’épine qui termine la cellule est absente, ce 
sera donc à la variété ecornis Franzé qu'il faudra 
rapporter les deux espèces créées par Reinsch. 

Quant à la var. minor, elle n’est aussi, qu’un 
stade de développement. La multiplication s’ opère 
chez les espèces de ce genre par la division en quatre 
d’une cellule mére; celle-ci n’est guère plus grande 
que la cellule du coenobium bien développé; les qua- 
tre cellules qui formeront la jeune Algue, devront 
donc être beaucoup plus petites. Dans une même cul- 
ture, on peut d’ailleurs observer toutes les grandeurs 
intermédiaires entre une forme minor, et une Aloue 
adulte représentant l’une ou l’autre des nombreuses 
varietés des auteurs. 

J'ai montré (1) que tous les états intermédiaires 
peuvent exister entre les cinq variétés rapportées au 
S. quadricauda, (var. genuinus, setosus, horridus, 
abundans, Nägelii), et qu’on ne peut par conséquent 


(1) De Wildeman, loc. cit. 


x 


« LA NOTARISIA » 


leur conserver des dénominations distinctes. Je ne 
crois pas devoir revenir longuement, sur ce point 
ayant donné dans ce travail une série de figures qui 
suffisent pour appuyer cette assertion (1). Nous avons 
vu aussi, que le S. dispar Bréb. doit être regardé 
comme synonyme de S. guadricauda, dont il n° est 
qu’une variation ce que démontrent les figures 34-38, 
47-51 de la planche ci-jointe. 

L’ absence ou la présence des épines, leur dispo- 
sition plus ou moins régulière sur telle ou telle partie 
de la cellule ne peuvent servir de caractères suffisants 
pour permettre la création et le maintien d’ espèces 
différentes. 

Le Scenedesmus décrit par Lagerheim sous le 
nom de $. denticulatus, parait, du moins dans l’état 
actuel de nos connaissances constituer un type spé- 
cifique, tout en se rapprochant beaucoup du S.oblusus. 
C'est du S. denticulatus Lagerh, que se rapproche la 
forme que j'ai signalée dans les Pulletins de la So- 
ciete de Botanique (2) et qui s'était rencontrée en 
mélange avec le S. quadricauda. Cette forme parait 
avoir de grandes analogies avec cette dernière espè- 
ces, des coenobium pouvant présenter à l'extrémité 
de leurs cellules tantôt une épine tantôt une dent 
comme le montrent les figures jointes à la note citée 
(loc. cit. pl. I fig. 42). Notre forme ne diffère du type 


(1) M. Lemmermann in Versuch einer Algenflora der Umgegend von 
Bremen, décrit sans les dénommer plusieurs autres variations de cette 
espèce. 

(2) Idem.;-loc. cit, pl. I, fig.-27-38: 


92 « LA NOTARISIA » 


S. denticulatus Lagerh. que par la présence d’une 
dent au lieu de deux à l’extrémité de chaque cellule. 
M. Lagerheim (in litt. 1888) m'écrivait que le S. 
denticulatus Lagerh. peut également se présenter 
avec une seule dent. Les deux variétés décrites par 
cet auteur, var. genuinus et var. 2ÿg-zag, sont dans 
le cas des variétes dont nous avons parlé plus haut ; 
elles ne sont que des stades de développement, et nous 
n'avons ancune raison de les conserver. | 

La var. linearis Hansg. se rapporte à la var. 
genuina Lagerh. 

Quant au S. obliquus Kütz. et à sa var. dimor- 
phus, j'estime que l’on ne peut séparer spécifiquement 
ces deux formes. Le S. obliquus type doit être consi- 
déré comme issu d’une cellule mère par la division 
successive des cellules qui le composent. Ces divisions 
se sont faites par des cloisons transverses, obliques 
par rapport au grand axe de la cellule. Elles n’ appa- 
raissent en général que dans les cellules médianes du 
thalle, comme le montrent les figures publiées par 
Ralfs (1) et celles de notre planche (fig. 8, 19, 25, 26); 
elles donnent ainsi naissance à des associations dont 
les cellules, sont situées à des niveaux différents. d’où 
le nom obliquus.- | 

Les deux coenobiums filles constitués, peuvent 
rester réunis pendant quelque temps, et constituer un 
ensemble d’ aspect particulier (fig. 8, 19, 23). La var. 
dimorphus telle que nous la trouvons figurée doit être 


(1) The British Desmidiae, PI. XXXI, fig. 15 a. 


“LA NOTARISIA » 93 


considérée comme, un coenobium dont les cellules se 
sont divisées par des cloisons dirigées dans le sens du 
grand axe, et qui ont formé ainsi des associations 
dont toutes les cellules sont situées au même niveau. 
Ce serait plus tôt cette dernière forme qui devrait être 
considérée comme type. 

Lorsqu'il sort de la cellule mère le Scenedesmus 
est constitué par quatre cellules disposée alternative- 
ment à des niveaux différents. Il répond alors à la 
forme zig-zag que certains auteurs ont décrite chez 
d’autres espèces. Les cellules filles sont mises en li- 
berté par le déchirement irrégulier de la membrane 
de la cellule mère, ou elles sortent de cette dernière 
par une fente longitudinale (fig. 18, 20, 22). Les cellu- 
les mères sont en général isolées, elles sont ellitiques 
et lécèrement mucronées à leur extremité. A cet état 
elles rapellent la forme des cellules du S. denticula- 
tus Lagerh. (fig. 1, 9, 13). Ce mode de reproduction 
paraît se présenter surtout abondamment vers la fin 
de hiver. C° est le stade de la division d’une cellule 
mère en quatre cellules filles que M. M. Chodat et 


‘ Malinesco rapprochent du Dactylococcus HSE 


La cellule mère au lieu de donner naissance à quatre 
cellules filles, peut donner naissance à un plus grand 
nombre de cellules comme le montre la figure 18; 
elle paraît aussi ne se diviser parfois qu’en deux. 
Toutes ces modifications peuvent s’observer dans 
une même culture et suivant la facon dont se dispo- 
sent les cellules, à la sortie de la cellule mère il y a 
constitution d’un coenobium qui se rapporte plus ou 


di 


94 « LA NOTARISIA » 


moins à l’une ou l’autre des variétés. Une association 
de forme dimorphus peut d’ailleurs se transformer 
ultérieurement en forme obliquus ; il suffit pour cela 
que des cloisons obliques par rapport au grand axe 
apparaissent dans les cellules, et que cette division 
n'ait lieu comme je l'ait dit plus haut que dans les 
cellules centrales du coenobium. 

M. M. Chodat et Malinesco ont d’ailleurs fort 
bien montré les aspects différents sous lesquels ce 
Scenedesmus se présente; les dessins qui accompa- 
gnent leur note en montrent quelques uns. Les figures 
que nous donnons dans la planche ci-jointe indiquent 
de quelle manière se constitue le S. obliguus au dé- 
triment d’une cellule mère elliptique. Dans mes cul- 
tures, c’est à dire dans le liquide ou l’ Algue avait 
été récoltée, je n'ai pas observé toutes les transfor- 
mations que M. Chodat et Malinesco, ni celles que 
M. Beyerinck (1) ont observées. J'ai cependant re- 
marqué depuis longtemps des cellules mères de S. 
‘obliguus, dont la forme rappelait celle du Raphidium 
minutum Naeg. J’ai pu observer entre la cellule semi 
lunaire et la cellule elliptique telle qu’elle se rencontre 
le plus fréquemment toutes les formes de transition. 
Les figures 10, 11, 16 de notre planche représentent 
des formes transitoires. 

Les observations de M. Franzé, et celles que 
nous venons de rapporter réduisent notablement les 


(1) Culturversuche mit Zoochlorellen, Lichenengonidien und andere 
niederen Algen in Bot. Zeit. 1890, pl. VII. 


pa à Cr p 


(E Mds 
Mu e, x 


« LA NOTARISIA > 95 


espèces du genre Scenedesmus. Il n’est pas impossible 
que par de nouvelles recherches, lon n’arrive à en 
supprimer encore d’autres. Le S. antennatus Bréb. 
pourrait bien être dans ce cas; il ne diffère en effet du 
S. obliguus que par la présence de globules à lextré- 
mité des cellules de son thalle. Il ne paraît d’ailleurs 
plus avoir été revu depuis les recherches de Brébis- 
son et de Ralfs. 

M. Cooke tout en signalant ce caractère différen- 
üel, figure dans son ouvrage (2) des cellules dont 
les extrémités ne sont pas pourvues du globule en 
question. Je ne vois pas comment on peut dès lors 
différencier le S. antennatus du S. obliquus; M. 
Cooke n’a non plus d’ailleurs retrouvé cette espèce 
en Angleterre. 

Le S. denticulatus Lagerh., très voism du S. 
aculeolatus Reinsch, n° en est peut être qu’une variété; 
ces deux espèces ont elles même beaucoup de points 
de contact avec le S. variabilis nob ; elles constituent 
peut être une transition entre les var. ecornis Franzé 
et cornutus Franzé. | 

Quand on compare les différentes figures pu- 
bliées par les auteurs, et surtout quand on observe 
sur le vivant les diverses formes que revétent les 
espèces de ce genre, l’on est porté à se demander si 
les espèces que l’on sépare aujourd’hui ne devront 
pas être réduites en une ou deux espèces seulement. 

Ces changements dans le genre nous amènent 


(1) British Freshw. Algae, vol. II, pl. XIII, fig. 7. 


ENT TRE L 


” 
à 1° n) x : TT PT 
AT. È net 
i “ 74 £ | Maé Le E 
ME % . 
è è à 


96 LA NOTARISIA D RE I 

tout naturellement à modifier un peu le tableau que 
j à reproduit précédemment; d’après ce que nous 
venons de voir, on pourrait le former comme suit. 


Scenedesmus Meyen. 
OBTUSI. | «a 


1. S. obtusus (Meyen) Franze. Es. 
Var. ecornis Franzè — S. bijugatus et var., 4 
De Toni Sylloge, p. 563. | 
Var. cornutus Franzé = S. ne. et 
var., De Toni loc. cit., p. 265. S. dispar 
Bréb., De Toni loc. cit. p. 566. 


2. S. denticulatus Lagerh. — S. denticulatus et 4 
var., De Toni, loc. cit. p. 564. > 
3. S. aculeolatus Reinsch, De Toni loc. cit. p. 565. 3 


4. S. hystrix Lagerh., De Toni loc. cit. p. 565. 
ACUTI. 


5. S. obliquus (Turp) Kütz. — S. obliquus et var. 
dimorphus, De Toni loc. cit. p. 566. 
6. S. antennatus Breb. 
Var. rectus Wolle, De Toni loc. cit. p. 567. 


Sp- dub. v. minus cogn. 


. S. rotundatus Wood, De Toni loc. cit. p. 567. > 
. S. polymorphus Wood, De Toni loc. cit. p. 567. È 
. S. Luna Corda, De Toni loc. cit. p. 568. 

. S. Senilis Corda, De Toni loc. cit. p. 158, 


[ES 
D'OCA 


« LA NOTARISIA » 97 


Les caractères de ces six espèces rentreront dès 
lors dans les descriptions qui suivent. 
M. Franzé place le genre Scenedesmus entre les 


Sorastrum et les Pediastrum, d'après cet auteur 


des liens très étroits umiraient les Scenedesmus aux 


 Selenastrum; le S.antennatus serait le trait d'union. 
Il est difficile d’ établir dans l’état actuel de nos con- 


naissances de tels rapprochements car l’on ne connait 
encore que bien imparfaitement la reproduction de ces 
trois genres et leur cycle d’évolution. Je ne vois pas 
les rapports qui unissent le S. antennatus, dont l’exi- 
stence est très douteuse, et les espèces qui constituent 
le genre Selenastrum. Il est cependant certain que 
d’après ce que nous connaissons c’est près des Pe- 


diastrum qu’ 1l faut placer le genre Scenedesmus. 


Scenedesmus Meyen (1829). 


D Dove Moi, Acad. Leop. uat..«cur. XIV, 2, p. 774, 
t. 43; Négeli Gattungen einzelliger Algen in Nouv. 
Mem. Soc. Helvétique des sc. nat. Zürich 1849; Ra- 
benh. FI, Alg. Eur. III, p. 63; De Wildeman Obser- 
vations algologiques I, in Bull. Soc. Bot. Belg. 1888, 
p. 1; Lagerheim Pediastrae Protococcaccer och. Pal- 
mellacéer in Ofvers. af. Kongl. Vet. Ak. Fürhandl, 
Stockholm 1882; De Toni Sylloge Algarum I, p. 563; 
Chodat et Malinesco sur le polymorphisme du S. acu- 
tus Meyen in Bull. Herb. Boissier t. I, 1893, p. 184; 
Scenodesmus Kütz in Linnaea t. XVII, p. 84 (1843); 
Tessarthra Ehrenb. Infusionsthierchen etc. i 
p. 144 ex parte. 


98 | «LA NOTARISIA » 


Algues constituées par un coenobium de 2 à 16 cellules 


elliptiques, ovoides, fusiformes on falciformes, munies on non 


de dents on d'épines, et réunies généralement en séries paires. 
Thalles rarement formés par une cellule isolée. 

Multiplication par division cellulaire. Division du contenu 
d'une cellule mère elliptique, parfois semi lunaire et générale- 
ment isolée en 4 ou plus de cellules filles. Celles-ci restent 
pendant un certain temps incluses dans la membrane externe 
(phase Dacly'ococcus Chodat et Malinesco\. La membrane de 
la cellule mère se déchire irrégulièrement, ou il se forme 
une fente longitudinale par laquelle le nouveau coenobium est 
mis en liberté. Chaque cellule peut se diviser longitudinalement 
en deux, ou transversalement. Cette division ne siège en gé- 
néral que dans les cellules médianes du coenobium. Les nou- 
velles séries de cellules formées de cette facon sont plus on 
moins obliques D'après certains auteurs ces Algues possè- 
deraient un stade Prolococcus et Raphidium. Chaque cellule 
renferme un chromatophore laminaire entier ou découpé 
tapissant la paroi interne de la cellule et disposée en calotte, 
en sphère ou spirale. Chromatophore à un pyrénoïde arrondi 
apparent. Le noyau, petit est appliqué contre la paroi et 
souvent caché par le chromatophore. Reproduction sexuée 
inconnue, 


À Cellules elliptiques, ovale ou plus ou moins cylm- 
driques, obtuses à leurs extrémités, lisses ou mu- 
nies de dents ou d’épines ........ 

Sect. Obtusi Lagerh. 
a Cellules à parois lisses ou munies de dents ou 
d’ épines peu nombreuses. 
Cellules lisses ou munies d’épines . ..... 
| S. variabilis Nob. 1. 
Cellules lisses . . .. var. ecornis Franzé, 


« LA NOTARISIA » 99 


Cellules munies d’une, deux ou plusieurs épines 
_ plus ou moins longues... var. cornutus Franzé. 
Cellules munies de dents courtes seulement à leurs 
extrémités. 
Cellules ovales ou ovales elliptiques, pouvues de 
1 à 3 dents à leurs extrémités . .., 
S. denticulatus Lagerh. 2 
Cellules oblongues cylindriques, pouvues de 6 
à 7 dents à leurs extrémités..... 
S. aculeatus Reinsch 3. 
b Cellules à côtes garnies d’aspérités courtes. 
S. Hystrix Lagerh. 4. 
B Cellules pyriformes ou falciformes plus ou moins 
aiguës au moins à une de leurs extrémités. 
Sect. Acuti Lagerh. 
Cellules terminées en pointe à leurs extrémités 
S. obliquus (Turp.) Kütz 9 
Cellules terminées en pointe, mais munies à 
leurs extrémités d’un petit globule hyalm 
S. antennatus Bréb. 6. 


2 1. S. variabilis Nob.; S. obtusus Franzé Beitrage 
| zur Morphologie des e in Termeszetrajzi 
Füzetek, Budapest 1892, p. 144. 


Coenobium composè de 2 à 8 cellules oblongues ellip- 
tiques plus ou moins cylindriques, très variables dans leur 
grandeur. 


Constitué par deux variétés. 
Var. ecornis Franzé loc. cit.; S. bijugatus (Turp.) 


7 RASE e 
de de 


0 r Cr Tes LS I “n 
VAR RR e LR FAN 


PATORE 


"100 | « LA NOTARISIA » à 
Kütz. Synop. Diat. p. 607; Lagerh. Pediastr. p. 60; 
Hansg. Prodr. Ale. p. 114; Achnantes bijuga Turp. 
Aperc. p. 310, t. XIV, fis. 4; A. quadrijuga Turp. 
loc. cit. p. 310, t. XIII, fig. 5; A. quadralterna Turp. 
loc. cit, pS311,t. XII, fig. 7; <A. oclalterna Taspee 
loc. cit., p. 312, t. XIII, fig. 8; S. quadricauda pe- 
cornis (Ehrb.) Ralfs Brit. Desm. p. 190, t. XXXI, 
f. 12 h-i; S. obtusus Meyen in Nova Act. Ac. Leop, 
t. XIV, 2, p.419, t. XLIII, p. 90-81; Rabenh FE 
Eur. Algar. III, p. 63; Cooke Brit. Freshw. Ale. p. 33, 
t. XXI, 66.5; Wolle Freshw. Ale. U.S. pr 1783 
t. CLVI, fig. 22-24; De Not. Elem. Desm. p. 77, t. IX, 
fig. ST; Scenedesmus obtusus Nigeli Gatt. einz. Ale. 
p. 91, t. V, A, fig. 1; Scenedesmus ellipticus Corda 
et S. Pyrus Corda in Alm. de Carlsb. 1838, t. IV; S. 
notatus Corda loc. cit. t. III; S. alfernans Reinsch 
Algenfl. mittl. Franken p. 81, t. VI, fig. 3; S. biju- 
gatus var. alternans (Reinsch) Hansg. loc. cit. p. 114; 
S. radiatus Reinsch loc. cit. p. SÌ, t. VI, fig. 6; £. 
bijugatus va». 3 radiatus (Reinsch) Hansg. loc. cit. 
p. 115; S. bijugatus var y minor Hansg. loc. cit. 
p. 415; De Toni Syll. Ale. vol. I, p. 563. 


Cellules oblongues elliptiques, à extrémités arrondies, 
réunies en série simple rarement double; cellules disposéss 
sur une ligne horizontale, oblique ou en zig-zag. 


PI. I, fio. 53-54. 


Var. cornutus Franzé loc. cit. t. II fig. 7 
S. quadricauda (Turp.) Bréb. Alg. Falaise, p. 66; 


RE OU ue TEA 
tt i, 


| sa 

4 A O LE 

ja gp AN GRR AE F 
71 ete i È (ed) 


& LA NOTARISIA Ÿ 101 


_ Ralfs Brit. Desm. 190, t. XXXI, fig. 12; Rabenh. FI. 


Eur. Ale. III, p. 65; Cooke Brit. Freshw. Alg. p. 34, 
WII no. 8; Hanse. Prodr. p. 115, fig. 62; De 
Toni Syll. Alg. I, p. 565; S. Caudatus Corda Alm. 
d. Carlb.; Wolle Freshw. Alg. U. S. p. 172, t. CLVI, 
fig. 11-12; Arthrodesmus quadricaudatus Ehrb. Inf. 
p. 150; Scenedesmus magnus Mey. et S. longus 
Mey. Nov. Acta Ac. Leop. t. XIV 2, p. 775, t. XLIII, 
fio. 26-28; Achnanthes quadricauda Turp.; S. qua- 
dricauda var. genuinus Kirchn. Ale. Schles. p. 98, 
var. setosus Kirch. loc. cit., var. horridus Kirchn. 
loc. cit., var. abundans Kirch. loc. cit.; var. Naegelii 
(Bréb.) Rabenh. loc. cit., p. 65; S. Naegeliï Bréb. ; 
Lagerh. Pediastr. t. II., fig. 19-20; S. Dispar Bréb 
Deep 459, 4. I, fig. 32; Babenb. FI. Eur. Ale. 


(II, p. 65; De Toni Syll. Als. vol. I, p. 565. 


Cellules cylindriques oblongues ou plus ou moins rectan- 
gulaires les externes souvent renflées vers le milieu; réunies en 
série simple ou double. Cellules disposées en ligne horizontale, 
oblique ou en zig-zag. Cellules au moins les externes termi- 
nées à une de leurs extrémités par une épine assez longue. 
Toutes les cellules peuvent être munies d’épines, chacune 
d'elles peut mème en porter un nombre variable. 


PI. I, fig. 34-51. 


Cette espèce est commune dans les eaux douces, 
fossés, bassins, etc. Elle a été signalée en Europe, en 
Amérique, aux Antilles, en Asie et dans la Nouvelle 
Zélande. 


À: REA « TA NOTARISIA » 


La var. cornutus Franzé paraît la plus répandue. 


2. S. denticulatus Lagerh. Pediast. Protococ. och 
Palmellaceer in Ofvers. af Kongl. Vet. Akad. Forhandl. 
1882, p. 69, t. I", 13-17; var. zig-zag Lagerh. loc. 
cit., var. linearis Lagerh. loc. cit., var. genuina 
Lagerh. loc. cit.; Hansg. Prod. Alg. Ps 115 et 268 ; 
De Toni Syll. A p. 564. 


Coenobium composé de 2 a 4 cellules, ovales ou ovales 
oblongues, souvent disposées en croix ou alternativement à 
des niveaux différents, tantôt en série droite. Cellules termi- 
nées à leurs extrémités par une ou deux dents courtes. Cellu- 
les mères se divisant en 4 cellules filles qui reproduisent un 
coenobium. | 


Parmi diverses Algues; en Suède (Lagerheim) ; 
Bohème (Hansgirg); Silésie. (Cohn). 

D’ après Hansgirg l’ Arthrodesmus quadranqu- 
laris Corda se rapporterait à cette espèce. 

PI. I, fig. 55-59. 


3. S. aculeatus Reinsch Contrib. Alg. aquae 
dulcis Prom. B. Spei in Journ. Linn. Soc. XVI, p. 238, 
t. VI, fig. 1-2; De Toni Syll. Ale. I, p. 565. 


Coenobium formé de 4 cellules de 19 y env. de long, sur 
8 y de large; cellules oblongues cylindriques, arrondies à 
leurs extrémités et munies de 5 à 7 dents placées sur plusieurs 
rangs. 


Parmi des Spirogyra insignis au Cap de Bonne 
espérance (Eaton). 
PI. I, fig. 60-61. 


L A saliva bs + À xe PATTO = 
i SR : A A LR LEE dt AE £ 
A ni 43 PRE i ped LA Ch et À URTI NUM 
fr is ls TE he: Neri A i 
. Ni Mets LU he Fe 


= 


« LA NOTARISIA » 103 


4. S. Hystrix Lagerh. Pediastr. Protocoe. och 
Palmellaceer in Ofvers. af Kongl. Vet. Akad. Ford- 
handl. 1882, p. 62, t. II, fig. 18; De Toni Syll. Alg. 
fi p. 565. 


Coenobium composé de 2 à 8 cellules. Cellules oblongues 
cylindriques, obtuses à leurs extrémités, droites; réunies en 
série simple et horizontale; membrane cellulaire revétue 
d’acicules courts et très nombreux. Ces acicules sont disposés 
le long de côtes longitudinales. Cellules polygonales en coupe. 
Grandeur variant de 12 à 18 p sur 5-6 p. 


Trouvé en Suède (Lagerheim), à Porto-Rico (Sin- 
tenis), Belgique (De W.). 

D’ après Hansgirg l Arthrodesmus serratus. 
Corda se rapporterait à cette espèce. 

Pine. 52. 


5. S. obliquus (Turp.) Kütz. Syn. Diat. p. 609; 
Hansgr. Prodr. p. 116; Achnanthes obliqua Aperc. 
organ. p. 312, t. XIII, fig. 8; Arthrodesmus acutus 
Ehrenb. Infus. p. 151; S. fusiformis Menegh. et S. 
triseriatus Menegh. Syn. Desm. in Linnaea 1840, 
p. 203; S. acutus Mey. Beob. über Algenf. p. 775, 
t. XLIII, fig. 32; Ralfs Brit. Desm.t. XXXVI, fig. 14; 
Naegeli Gatt. einzell. Algen t. V, A, fig. 3; Rabenh. 
FI. Eur. Alg. II, p. 64; Cooke Brit. Freshw. Alg. 
p. 39, t. XII; Chodat et Malinesco Sur le polymor- 
phisme du S. acutus in Bull. Herb. Boissier, t. I, 
p. 184, t. VIII; De Toni Syll. Alg. I, p. 506; S. bilu- 
natus Kütz. et S. genuinatus Kütz. Sp. Ale. p. 186; 


pr AS Te 
LET III de i NX Re Al 
È «Li ro trani Li 


104 « LA NOTARISIA Ÿ 


S. apiculalus Corda in Alm. d. Carlsb. 1838, t. IT; 
S. obliquus var. dimorphus (Vurpin) Rabenh; Ack- 
nanthes dimorpha Turpin ; S. dimorphus Kütz. Synop. 
Diat. p. 80; Achnanthes bilunata Turp.; S. pecti- 
natus Ehrb. Ann. and. Mag. XV, t. XII; S. pecti- 
natus Meyenin Nova Acta Ac. Leop. T. XIV, t. XLIII, 
fig. 34-35. ( | 


Coenobium constitué par 2 à 8 cellules très variables 
dans leurs dimensions, de 5 à 35 p. de haut sur 3 à 9 p de 
large et réunies en séries simples ou doubles. Cellules fusi- 
formes, les externes en général plus ou moins arquées toutes 
terminées en pointe au moins à une de leurs extrémités. Cel- 
lules disposées en ligne horizontale, oblique ou en zig-zag ; 
Les cellules du thalle se divisent par une cloison longitudinale 
ou par une cloison transversale, elles peuvent donner chacune 
naissance à un nouveau coenobium ; cellule mère du coeno- 
bium elliptique souvent mucronées à leurs extrémités se divi- 
sant en 4 ou plus de cellules et passant alors à la forme 
Dactylococcus. Mise en liberté du coenobium fille par le bris 
irrégulier de l'enveloppe, ou par une fente latérale. 


Espèce commune dans les caux douces. Proba- 


 blement ubiquiste. 
PL I, fig. 1-33. 


| 6. S. antennatus Bréb. in Ralfs Desmid. p. 222, 
t. XXXV, fig. 27; Bréb. Desmid. p. 160; Rabenh. 
FI. Eur. Alg. IIS p. 65; De Toni Sylloge Alg. I, 
p. 967. 


Coenobium constitué par 2 à 8 cellules; cellules centrales 
fusiformes, les externes falciformes. Cellules réunies en séries 


" potersi NA PR elica k 
* d'a bi #, x ALT D an AS: ‘à 
SNA erat: pn TOR Valea 
RI : x MIRE A SY 


iL 
Ex 
Ne 
ei 
dA 
3 


à pt e PACE UE 
PTT a i 


« LA NOTARISIA » 


simples ou doubles, toutes terminées en pointe et munies à 
leurs extremités d'un petit globule hyalin. 


Dans les environs de Falaise, seule localité con- 
nue (De Brébisson). 

Je ne connais la var. rectus Wolle Freshw. Alg. 
U. S. p. 17 v., t. CLVI que par la description qui en 
a été reproduite par M. De Toni dans le Syll. Alg. 
loc. cit. 

D’après cette courte diagnose, elle se rappor- 
terait assez bien au S. obliquus (Turp.) Kütz. 


Sp. dubiae v. minus cognitae. 


7. S. rotundatus Wood; De Tom, Syll. Alg., 
p. 067. 

8. S. polymorphus Wood; De Toni, loc. cit. 
p.907. | - 
9. S. luna Corda; De Toni, loc. cit., p. 568. 

10. S. senilis Corda; De Toni, loc. cit., p. 568. 

11. S. radiatus in Raciborski Nowe Gat. Zielenic, 
Krakow 1893 p. 2 tab. II pg. II. Cette espèce se 
rapporterait d’après Schmidle ( Beiträge zur Algen- 
flora des Schwarzwaldes und der Rheinebene in Ber. 
d. Naturforsch. Gesellsch. Freiburg i. Br. Bd. VI, 
Heft I p. 83) au genre Xirchneriella Schmidle. 


Eplication de la pianche 


Fig. 1-33. Différentes formes du S. obliquus (Turp.) 
Kutz. 


HA, . 

+ Cln 1 RALE AT 
x L o} ENS tre Te sr 3 
di Lei, 

à ME Re: î 


106 « LA NOTARISIA » 


Fig. 34-51. Formes diverses du 8. variabile varo 


cornutus Franze. 


Fio. 52. S. Hystrix Lagerh. (d’après les dessins de 


l’auteur. | 
Fig. 53-54. S. variabilis var. ecornis Franzé. 


Fig. 55-59. S. denticulatus Lagerh. les fig. 55-57 


d’après les dessins de M. Lagerheim. 


Fig. 60-61. S. aculeolatus Reinsch, d’après les 


dessins de cet auteur. 


Bruxelles, Juin 1895. 


R. Franzé. — Zur Systematiek einiger Clamydomonaden (Temészetrajzi 
Füzetek 1892, p. 273). 


B. Hansteen. — Studien zur Anatomie und litica der Fucoideen 
(Jahrbuch. f. wissenschaft. Botanik, Bd. XXIV, Heft III). 
I. E. Weiss. — Resultate des bisherigen Erforschung der Algenflora 


Bayerns (Ber. Bayerisch. Bot. Gesellschaft zur Erforschung der 
heimischen Flora, Bd. II, Munich 1892, p. 30). 


R. J. Harvey-Gibson. — On some Marine Algae from New Zealand 
(Journ. of Botany 1893, vol. XXX, p. 161). 

Borzi. — Intorno allo sviluppo sessuale di alcune Feoficee inferiori 
(Congresso botanico di Genova 1893, p. 454). 

G. de Lagerheim. — Rhodochytrium nov. gen., eine Uebergansform von 
den Protocaccaceen zur den Chytridiaceen (Bot. Zeitung I, 1893, 
p. 43). 


M. Franzé a essayé de reviser le genre Clamydo- 
monas. Après un apercu historique sur les travaux 
qui se sont occupés de l’étude de cé genre. L’auteur 
étudie les 22 espèces qui ont été décrites et essaye de 
diminuer leur nombre en en rapportant plusieurs 
comme de simples formes. De ces 22 espèces il en 
considère S seulement comme bien connues; ce sont 
Chi. pulvisculus Ehrb., Chl. tingens A. Br., Chl. 
obtusa À. Br., CAI. Morieri Dang., CAL. halophila 
Franzé. Pour les Chl. multifilis Fres., CAI. minima 


*_% 


3 + 


D: Ru, 2 { SE v 
108 « LA NOTARISIA » 


Dang., Chl. Klebssii Dang. il crée le genre Carteria. 
Le genre Pithiscus Klebs, serait à supprimer et les 
Chl. flavovirens Rost., pluvialis Wolh, monadina 
Stein, Pertyi Gor. seraient à étudier. 

Une planche accompagne le travail de M. Franze. 


Le travail de M. Hansteen est divisé comme le 
titre l’indique déjà en deux parties, dans la première 
l’auteur étudie les tissus que l’on observe chez les 
Fucoidees. Il a étudié le Pelvetia, le Fucus serratus, 
le Sargassum bacciferum. 

La seconde partie à laquelle il a donné pour 
titre « Assimilation et produits d’assimilation » est 1m- 
portante non seulement par les résultats obtenus par 
l’auteur, mais parce qu’elle sera le point de départ 
de travaux analogues de la part d’autres physiologistes 
qui n’ admettent pas les idées de Hansteen. 

Il trouve dans les cellules des corpuscules qui 
possèdent certaines réactions, il a essayé d’extraire se 
corps et il lui donne une formule (C° H!° 0°) n et le 
nom de Fucosan. Le même rapport existerait d’après 
l’auteur entre le Fucosol aldéhyde découvert en 1850 
et le Fucosan, qu’ entre l’aldéhyde formique et l’ami- 
don chez les plantes supérieures. 

Le Fucosan serait d’après Hausteen le premier 
produit visible de l'assimilation, le Fwcosol serait le 
produit primaire. 


La Société de Munich fondée dans le but d'étudier 
la flore locale vient de faire paraître son deuxième 


« LA NOTARISIA » 109 


volume. Nous y trouvons la liste complète et déjà très 
considérable des Algues qui on été trouvées en Bohème. 

Ce travail comprend des Floridees, des Chloro- 
phycées et se termine par des Diatomees. La liste 
dressée par M. Weiss contient environ 70 espèces et 
variétés nouvelles pour la flore, et dont le plus grand 
nombre a été récolté par lui. 


L'article de M. Harvey-Gibson comprend une 
liste de 51 espèces d’Algues marines récoltées en Nou- 
velle-Zélande par M.M. Parker et Hamilton et desti- 
nées au Muséum de Otaga. Les Algues ont été envoyées 
en Angleterre dans une solution saturée de sel marin, 
qui conserve très bien la forme et la couleur. 

Les Rhodophycees sont les plus abondantes. 

Un certain nombre d’espèces sont accompagnées 
de notes. Une seule est nouvelle pour la science, c’est 
la Rhodochorton Parkeri Harv.-Gibson. 

La description est ainsi conçue: Filamentis ra- 
mosis, 3-0 mm. altitudine, apicibus acuminatur, linis 
vel ternis spinis aptis, secundatim positis; filamentis 
arctissimis per rhizoda subramis orientia. Sporangus 
in contimo latera ramorum infimorun posites, tetras - 
poris cruciatim divisis. 

Cette espèce croit sur la coquille d’un mollusque. 


Dans cette note accompagnée de deux forts jolies 
planches M. Borzi étudie deux espèces de Phaeophy- 
cees déjà connues, mais dont tout de le cycle d’ évo- 
lation n’était qu’ imparfaitement déterminé. Il étudie 


ai 


110 « LA NOTARISIA » 


d’abord le Phaeothammion confervicolum Lagerh. 
Cette espèce possède deux modes de développement, 
l’un agame, l’autre sexuel. Les individus agames se 
reproduisent uniquement par des zoospores qui nais- 


sent au hombre de une à deux dans chaque cellule. 
Les cils seraient égaux d’après les recherches de v. 


Lagerheim, mais Borzi les trouve inégaux et disposés 
à la manière des cils de toutes les zoospores de Phaeo- 
phycées. Celles-ci donnent naissance à des thalles 
agames. Mais la zoospore en germant peut aussi don- 
ner naissance directement à des cellules entourées de 
mucus ; celles-ci se divisent en quatre gamètes, qui 
conjuguent deux à deux, forment un zoogamète qui va 
reproduire la forme agame. A partir de ce moment le 
cycle d’ evolution du Phacothammion recommence. 
Dans la deuxième partie l’auteur étudie le Pro- 
tococcus Clementi Menegh. pour lequel il crée le 
genre nouveau Phoeococcus Borzi. Cette espèce assez 
commune sur les vases de fleurs, sur les murs, se 
présente sous la forme de cellules réunies entre elles 


_et ressemblant a un G/oecystis, genre dans lequel 


Rabenhorst avait fait entrer cette espéce. 

A cet état, l’Aloue peut se reproduire par bipar- 
tition successives des cellules. Mais chacune des cel- 
lules du thalle est aussi capable de donner naissance 
à une zoospore a 2 cils inégaux. Celles-ci arrivées au 
stade de repos s’accroissent, et donnent directement 
naissance à un Zoosporange qui renferme un grand 
nombre de gamètes. Ceux ci se fusionnent deux à 


« LA NOTARISIA » AT 


deux et repassett alors par toute la série de phases 
énumérées plus haut. 

Quelques considérations générales terminent la 
notice de M. Borzi. 


Sous le nom de Rhodochytrium M. de Lagerheim 
décrit un nouveau genre d’ Algues qui appartient au 
groupe des Protocaccacees et qui vient se placer dans 
le voisinage du genre Phyllobium Klebs. L’auteur a 
trouvé cette Algue en parasite dans le tissu d’un Spi- 
lanthes (Composées). Il lui donne en conséguence le 
nom de À. spilanthidis Lag.; elle paraît être spé- 
ciale à une espèce de Spilanthes et être très répandue 
dans Ja République de l Equateur, elle posséde des 
zoosporanges, d’ou naissent des zoospores qui peuvent 
copuler, et des sporanges durables. L'auteur a pu 
étudier les différents stades du développement d’un 
individu, en le suivant sur la feuille même. La culture 
n’est pas possible en chambre humide. 

M. Lagerheim donne en outre quelques idées sur 
l’origme des champignons du groupe des Chytridia- 
cees qui n'auraient pas d’après lui une souche unique. 
Nous aurons l’occasion de revenir plus tard sur cette 
opinion qui parait tout à fait naturelle. 


be DEEE 


a CS do, 
WÆ n fo Lo 


Na 


TECNIQUE MICROSCOPIQUE 


Une méthode pour isoler des protoplastes vivants. 


M. J. af Klercker a publié en 1892, dans les 
« Fòrhandlingar » de |’ Académie de Stockholm, une 
note très interessante dans laquelle il indique une 
methode simple et facile pour isoler les protoplastes 
vivants. Cette méthode qui a déjà donné entre les mains 
de M. af Klercker des résultats très intéressants, 
pourrait être appliquée à l’étude des Algues ou elle 
fournirait certainement l’occasion d’étudier des faits 
curieux. Voici la manière suivant laquelle l’auteur 
opère pour se procurer des protoplastes libérés de 
leur enveloppe. 

« Les matériaaux à étudier sont debités en tran- 
ches de plusieurs cellules (à moins qu’ils ne soient 
déjà naturellement laminaires, comme des feuilles) et 
placés dans une solution plasmolysante contenant au 
moins 0.25 grammolécule de NOK par litre. 

. Après plasmolyse et arrondissement du proto- 
plasme à l’intérieur de la cellule, ce dont on s’assurre 
par un examen au microscope, on place une de ces 


RZ 


& LA NOTARISIA » 113 


tranches sur un porte-objet dans une goutte du liquide 
qui a servi à la plasmolyse ou dans une solution 
hyperisotonique. 

Cette lame de tissu est alors déchirée suivant 
toute sa longueur, au moyen de deux scalpels. Les 
protoplastes contractes sont mis en liberté et nagent 
dans le liquide. Pour en obtenir une assez grande 
quantité, on répète plusieurs fois la même opération 
sur le même fragment, si sa largeur le permet. 

Pour des organismes minces, tels que des fila- 
ments d’ Algues, des racines ou des objets analogues, 
la mise en liberté des protoplastes doit se faire en 
hàchant les tissus avec un rasoir bien aiguisé. De cette 
manière la cavité de plusieurs cellules est ouverte et 
leurs protoplastes non modifiés peuvent se récolter 
dans le liquide. La récolte est cependant moindre par 
ce procédé, que par la méthode décrite précédemment. » 

Pour faciliter les observations, et pour pouvoir 
opérer ultérieurement sur les protoplastes isolés, qui 
se présentent sous la forme de bulles tendues il faut 
les rassembler. A cet effet l’auteur emploie différents 
procédés ; il recommande surtout la culture dans une 
chambre humide spéciale dont il a décrit la cons- 
truction dans le «Zeitschrift fur wissenschaftliche 
Mikroskopie » en 1889 (p. 145-149). La description 
détaillée des modes de rassemblement des protoplastes 
encore vivants a été traduite en francais dans le Bul- 
letin de la Société belge de microscopie (t. XIX). 


ESD: W, 


(Riba Les LORS a” NA LS 
1 # 


Ag LE + 
" Vi Cd ; fre < 


è SA 
22 


à MUSÉES INSTITUTS, LABORATOIRES ETC. 


nai 


M. Brunchorst du Muséum de Bergen vient de a 
faire paraître dans le « Zoologischer Anzeiger »(n.421, Ei 
juin 1893) une note dans laquelle il fait connaître les SQ 

“conditions sous lesquelles cn peut travailler à la 3 
« Station de biologie marine de Bergen ». | 

Cette station est ouverte à tous les naturalistes. “4 
Pour l’emploi d’une table on paye par mois 25 cou- È 
ronnes, pour moins d’un mois en proportion. Tous A 
les réactifs y compris l’alcool sont fournis gratuite- S 
ment. Les travailleurs peuvent employer les barques 4 
de la station et ont à leur disposition les pécheurs 
attachés à l’établissement. Ils peuvent aussi assister 
aux excursions en bateau à vapeur qui sont organisées 
chaque semaine. 

La faune des Fjords des environs de Bergen a 
est très riche, la liste des organismes que l’on peut y 
trouver a été publiée dans l’article que M. Brunchorst 7 
a publié dans les « Arts beretning » du Muséum de i 
Bergen pour 1890. Quant à la Flore elle est fort peu 
connue. L’auteur de la notice se met à la disposition 
des naturalistes pour leur fournir de plus amples ren- ‘A 
selgnements. E Be 3 


La même publication renferme les conditions 
sous lesquelles le travaillsur est admis à la Station 
biologique d’ Helygoland. La demande d’ admission 
doit être adressée au directeur, de la Station M. Heincke. 
La place est accordée pour 4 semaines, ce délai peut 
être prolongé si le travail exige une plus longue du- 
rée. Le travail est gratuit, mais on paye 10 marks 
pour enrichir la bibliothèque. Les ustensiles mis à la 
disposition du travailleur doivent être naturellement 
rendus en bon état. Le naturaliste recoit gratuitement 
les matériaux nécessaires à ses études, et peut assister 
aux excursions organisées en mer. Et DNE 


Un Congrès botanique international va être tenu 
à Madison, Wisconsin, (Etats-Unis). Il commencera 
le 23 Août 1893, et durera trois jours ou davantage. 

Le but du Congrès est de présenter et discuter 
les questions d’intérèt général pouvant profiter à 
l'avancement de la Science. 

Le Comité permanent de la Nomenclature éta- 
bli l’année dernière à Gènes donnera lecture de son 
premier rapport. 


NON 


VENEZIA 1893. — STAB. TIPO-LITOGRAFICO DEI FRATELLI VISENTINI 
Piazza Manin, Calle della Vida, 42096 


Pure del De, D, LOVI-MORZNOS 


PT A ET ——— 


+ 
- 


1. Flora Algologica della Venezia, parte I, II, If Venezia 1835-80-83. 
Atti I. Istituto Veneto (in collab. col Dott. G. B. De Toni). 
2. Relazione sul riordinamento dell’ Algarium Zanardini. — Venezia, Nola- 
risia, 1885 (id.). 
5. Miscellanea phycologica I, Venezia. All R. Islilulo Veneto, 1886 (id.). 
4. De Algis nonnullis, praecipue diatomaceis, inter Nympheaceas Horti Bot. 
Patavini. — Messina, Ma/pighia, 4886 (id.). 
5 Enumeratio Conjugatarum in Italia hucusque cognitarum. — Venezia, No- 
larisia, 1886 (id.). 
6. Schemata Generum Floridearum. Venezia, 1886-89, Notarzsia (id.) cum 
11 tabules. | 
7. Primi materiali per il censimento delle diatomacee italiane. — Venezia, 
1886, Notarisia. 
8. Sopra una Palmellacea nuova per la Flora Veneta. - Venezia Nofarisia, 1887. 
9. Spigolature per la ficologia Veneta. — Firenze, N. Giornale bol. ital. 1887. 
10. Algae nonnullae quas in circumnavigationis itinere ad Magellani fretum 


anno 1884, legit A. Cuboni. — Padova, Soc. Ven. trentina, 1887 (id.). 
11. Frammenti Algologici. — Venezia, Nolarisia, 1887 (id.). 
12. Pugillo di Alghe tripolitane. — Roma, À. Acc. dei Lincei, 1888 (id.). 


13. Liste des Algues trouvées dans le tub digestif d'un testard. Soc. Bola- 
nique de Lyon (id.). 
Giuseppe Meneghini. Cenni biografici. — Venezia. Nolarisia, 1889. 

15. « L’ Algarium Zanardini », per cura della Giunta Municipale di Vene- 
zia. — Venezia, 1885 (id.). 

16. Contribuzione alla conoscenza dell’Antocianina con 2 tav. Venezia, 1888, 
kh. Istilulo Veneto ecc. con 2 tavole. 


17. Appunti algologici sulla nutrizione dei Girini di Rana esculenta. — Roma, 
R. Acc. dei Lincei, 1881. 
13. Importanza dei Vegetali nella vita degli animali acquatici. — Venezia, 


Veneto Agricolo, 1889. 
19. Ricerche sulla fitofagia delle larve di Friganea, — Venezia, Nolarisia, 1881. 
20. Alcune osservazioni e proposte sulla diatomologia lacustre italiana. — Ve- 
nezia Notarisia, 1889. 
21. Elenco di diatomee rinvenute nel iubo digerente d’animali acquatici I. — 
Venezia, Notarista, 1889. 


La Sulla distribuzione peristomatica dell’Antocianina iu alcuni gp — Fio 


renze, Soc. Bot. IHaliana, 1889. dx 
Alcune idee sulla evoluzione difensiva delle diatomee in rapporto colla 


23 
diatomofagia degli animali acquatici. Soc. Ilal. dei Microscop. — Aci- 
reale, 1890. 

24. Nuovi materiali per la Mtorolat Veneta. — Venezia, À. Isliluto Ve- 
neto, 1890. | er 

25. Ferdinando Hauck. Cenni biografici. — Venezia, Nolarisia, 1890. 

26. Appunti algo-ittiologici I. — Venezia, Nolarisia, 1890. 

27. Materiali per uno studio sulle anomalie fiorali. — Firenze, Soctelà Bot. 
Ital. 1890. 

23. Gli studi sul mare in Italia. — Venezia, 1891. 

29. Sul nutrimento preferito dalle larve di alcuni insetti ed applicazione pratica 


di questa conoscenza ali’allevamento dei Salmonidi. — Venezia, Neplu- 
nia, 1891. 


0. La Piscicultura nel Veneto. Giornale « L' Adriatico », 1891. 
. Le Laboratoire Maritime de « Luc-Sur-Mer ». Neptunia, 1891. 


Due Stazione Zoologiche (la stazione di Rapallo e la stazione mobile della 
Boemia). Neptunia, 1891. | 
La Stazione di piscicultura Veronese. — Venezia, Neplunia, 1892. 


. « Pro Mari Nostro ». Pubblicazioni div erse per la fondazione della Società. 


Regionale Veneta per la pesca e l'aquicultura. — Venezia, 1892. 


. La Malattia dei Gelsi in comune di Sovizzo. Relazione al R. Prefetto di 


Vicenza. L’ Agricoltore Vicentino. Vicenza, 1892. 
La Società Austriaca di pesca e Piscicultura. Veneto Agricolo, Gennaio, 
1892. 


. Due istrumenti per le pesche pelagiche. A#/7 R. Istituto Veneto. — Ve- 


nezia, 1892. 


. La stazione marina di Puffin-Island. — Venezia, Neptunia, 1892. 
. Un Nauptilus Italiano? Natura ed Arte. — Milano, 1893. 
. Le diverse ipotesi sul fenomeno del mare sporco nell’ Adriatico. Neplunia, 


Luglio 1892. 


. Pesca e Piscicultura all’annuo congresso della British Association. Ne- 


plunia, Gennaio, 1893 


2. L'Ufficio Idrografico della R. Marina. Neptunia, Febbraio, 1893. 
3. L'origine della Pietra litografica per azione biologica delle diatomee. Ne- 


plunia, 1893. 


. Di un Manuale Italiano per la Piscicultura marina. Neptunia, 1893. 
. Il Mare fertilizzatore dei campi. L' Ilalia Agricola, 1893. 
. In Memoria di uno Scienziato Veneziano. Lettura fatta all’ Afeneo Ve- 


nelo. Venezia, 1893. 


7. Relazione sull’operato della Presidenza del Comitato promotore Generale per 


fondare la Società Reg. Veneta di Pesca ed Aquicoltura. Venezia, 1893. 


. Risposta alla nota del signor G. B. De Toni. Vicenza, 1893. 


+ 
| LA NOTARISIA 


COMMENTARIO FICOLOGICO GENERALE 


Parte speciale della Rivista Neptunia 


Direttore Redattore 


DAVID LEVI- MORENOS E.. DE. WILDEMAN 
Dottore în Scienze naturali Dottore in Scienze naturali 
VENEZIA BRUXELLES 
wu _. i... 
COLLABORATORI 
i Artari A. — Bonardi dott. E. — Borzì lrof. A. — Castracane Co. F. 
— Cuboni Dott. G. — Dangeard Prof. P. A. — Della Torre F. — Gar- 


cin A. G. — Gobi Prof. C. — Hansgirg Prof. A. -- Hariot P. -- Harvey- 
Gibson R. — Hy Prof. F. — Imbof-Otmar Dott. E. — Istvanffi-Schaarsch- 
midt Dott. I. — Kiellman Dott. F. R. — Lagerheim von G. — Lauzi Dott. M. 
— Lemaire Dott. A. — Dott, Leuduger-Fortmorel — Môbius Dott. M. — 
Magnus Prof. P. — Mueller Dott. Otto — P. Prof. Pero — Reinsch Dott. 
P. F. — Schütt Dott. F.'— Solla Dott. A. F. — West Prof. Wiliam — 
Wille Dott. N. — Zukal Dott. E. © 


SOMMARIO 


Pero dott. Paolo — I laghi Alpini Valtellinesi — Parte seconda 
Valle del Liro (Spluga) (Continua) . L : ? pat: 117 


De Wildeman E. — Vhat is a species in the Diatomaceae ? ATA M Ge 
-Comptes-Rendus Algologiques, 


— Schrôder, Huber, Reinbold, Lemmermann, Schmidle , ; » 141 


Abonnement à La Notarisia pour l’année 1893 — 15 Francs. 
Prix de faveur pour Notarisia des années 1886, 1887, 1888, 1889, 1890 (5 volumes avec plances) — 60 Francs, 


Notes de Technique, 


— Conservation en herbier des fragments des plantes . è » 147 
Varia 
— Nécrologie T. Kützing . è : ; e : è » 148 


Direzione ed Amministrazione: S. Stefano, 3536 - Venezia 


e Venezia 1893 — Stab. Tip. Fratelli Visentini 


RIVISTA PER PRONUOVERE “ LA FEDERAZIONE NAZIONALE AQUICOLA., — 


ORGANO 


DELLA SOCIETÀ REGIONALE VENETA PER LA PESCA E L’ AQUICULTURA 
E DELLE STAZIONI ITTIOGENICHE DI BELLUNO E VERONA 


DIRETTORE: D. LEVI-MORENOS 


ne ee "4 


PRI BRICETA 


. Lavori e studi originali sulla fisica delle aque marine, fluviali e lacustri. 

. Lavori sulla struttura e vita degli animali e vegetali aquatici 

. Articoli sulla pesca, commercio e industrie dei prodotti aquicoli. 

. Articoli sulle condizioni economiche, sociali e sul volklorismo (usanze, pregiudizi, tradizioni) 
dei pescatori. | 

. Viaggi, spedizioni e campagne idrografiche. 

. Stazioni, laboratori e istituti marittimi e lacustri. 

. Resoconto del lavoro fatto dalle società estere di pesca e aquicultura. 

. Varietà : I grandi lavori idraulici — Notizie diverse sul movimento delle industrie aquicole. 

. Bollettino Ufficiale della « Società Regionale Veneta » per promuovere la pesca e piscicul- 
tura marina e d’aqua dolce e migliorare le condizioni dei pescatori. 

. Resoconti e notizie del lavoro compiuto dalle Stazioni ittiogeniche di Verona e Belluno. 


> 0070 ped 


© Doit 


_ 


deg IL, A NO TA RISIiIA, , 
COMMENTARIO FICOLOGICO GENERÀLE 


PARTE SPECIALE DELLA RIVISTA “ NEPTUNIA 


TT 


22 


Direttore: DAVID LEVI-MORENOS —— Redattore : E. DE WILDEMAN. 


AUX LECTEURS DE LA « NOTARISIA » 


Les nombreuses occupations de M. le D.° David Levi-Morenos rédacteur de la « Notarisia » 
depuis 1886, l’empêchent de consacrer un temps suffisant à la publication réguglière de cette. 
Revue. C’est pourquoi M. Levi-Morenos, a bien voulu nous confier la rédaction de la « Notarisia ». 


Comme précédemment le journal paraltra par fascicules tous les deux mois. Ceux ci com-. 


prendront outre des travaux originaux, des comptes rendus critiques, des analyses bibliogra- 


piques, des notes de technique microscopique, des notices biographiques, des comptes rendus. 


de Congrés, etc. 
Nous tàcherons de donner surtout de l’extension aux comptes rendus critiques, qui sont 


en général plus intéressants que de simples analyses bibliographiques que l’on peut trouver. : 


dans la plupart ces recueils periodiques. 

Nous prions instamment tous ceux qui s’ occupent de l'étude des Algues de bien vouloir. 
nous venir en aide, soit en collaborant à la rédaction, soit en nous envoyant des exemplaires. 
de leurs travaux. Nous les prions de nous faire parvenir deux e»emplaires de leurs travaux. 
Toute brochure reçue fera l’otjet d’une analyse dans le Journal. 

Nous comprendrons aussi dans le cadre de cette publication tout ce qui se rapporte aux 
parasites des Algues, parasites végétaux et animaux. Les questions de symbiose entre les Al- 
gues et les autres organismes rentrent tout naturellement dans le cadre de la « Notarisia ». 

Nous espérons pouvoir maintenir la « Notarisia » dans la situation ou elle est arrivée. 
Mais pour pouvoir réaliser ce desiderata, il faut que les collaborateurs qui ont apporté leur- 
concours à M. Levi-Morenos ne nous abandonnent point. C’est surtout sur eux que nous com- 


ptons pcur rendre Ja « Notarisia » de plus en plus intéressante, pour faire de cette Revue, un. 


péricdique unique dans son genre, intéressant tout particulierement les Algoiogues, mais offrant. 


annuellement aux botanistes, non spécialistes un ensemble des données nouvelles acquises en 


Algologie, tant au point de vue de la Systématique, que de la Physiologie. 


E. DE WILDEMAN 


Ph "al A An? 3 PE, = A 1 È, Pi, 
A New: Lt Vago AA SUPER 
Rea me PU, DIN se CAR ITRI « 
de à PC TA Pi ‘ F ss 


DE. 


= ‘LA NOTARISIA, 


3 COMMENTARIO FICOLOGICO GENERALE 4 
d Parte speciale della Rivista Neptunia | i 
| Anno 1895 | N. 5 10 
D LAGHI ALPINI VALTELLINESI 4 
"i RICERCHE E STUDI bi 
È i DEL iù % 
si Dort. PAOLO PERO : 4 
È PARTE SECONDA | 4 
| VALLE DEL LIRO (SPLUGA) ‘4 


Troppo lungo e troppo arduo sa- 


rebbe il descrivere anche rapidamente 4 Le 

1 diversi e sempre interessanti aspetti ur 

dei laghi alpini. A 

BaRrETTI, 1886. SQ 

La Valle del Liro o di S. Giacomo è una delle 4 
principali, dopo la Valle dell’Adda, che appartiene alla 300 
provincia di Sondrio. Essa è diretta da N. a S. cioè 3 
corre perpendicolarmente al sistema alpino, al con- «Sa 
trario della Valtellina, la quale si mantiene, nel mag- cc 
gior suo percorso, pressochè parallelamente al siste- E 
ma stesso. Presenta una lunghezza di Km. 27, dal 29 
Giogo dello Spluga fino a Chiavenna, dove le sue ci 


acque si versano nel fiume Mera, che percorre la 
Valle Pregallia ad E. di Chiavenna, col quale mette Mi: 
foce nel lago di Mezzola, dopo un comune percorso e 


118 


di Km. 12. Però anche questo secondo tratto do- 
vrebbe conservare il primo nome del Liro, poichè 


x 


esso ne è orograficamente la continuazione, mante- 


« LA NOTARISIA ÿ 


nendo la medesima direzione dal Fee dello Spluga — | 


al lago di Mezzola. 

Per questa ragione e perchè il maggior numero 
di laghi, che formano l'oggetto di studio di questa 
seconda parte, sì trovano sulle pendici dei versanti 
della Valle del Liro, abbiamo preferito questo nome 
a quello di Valle del Mera, del quale il Liro è tri- 
butario, avendo il Mera un percorso assai più lungo, 
ma per la maggior parte nel territorio svizzero. 

La Valle del Liro è contraddistinta per le sue 
dirupate e scoscese pareti, che si continuano colle 
maggiori vette delle Alpi Retiche, le quali la circo- 
scrivono e delimitano dalle vallate collaterali. 

Tra le cime più elevate vanno annoverate il 
pizzo Tambò (3279 m.), il pizzo Terre (2902 m.), 
il pizzo de’ Piani (3173 m.), la cima di Baldisco 
(2811 m.), il pizzo Quadro (3013 m.), il pizzo Fo- 
rato (2978 m.), il pizzo del Torto (2721 m.), ed il 
Pizzaccio (2589 m.), che innalzandosi sulla sponda 
destra della Valle la separano da quella di S. Ber- 
nardino o Mesolcina. 

Il versante sinistro ha per limite le vette del 
Pizzo Suretta (3027 m.), del pizzo di Lago Nero (2709 
m.), del pizzo d’Hemet (3210 m.), del pizzo Sterla 
3022 m.), del pizzo Groppera (2948 m.), del pizzo 
Peloso (2779 m.), del pizzo Stella (3162 m.), che 
la separano dalla Valle di Lei; e più a S. termina 


& LA NOTARISIA Ÿ 119 


col pizzo di Somma Valle (2742 m.), col pizzo Alto 
| (2476 m.), e col pizzo Guardiello (2091 m.), che la 
DI dividono dall’estremità O. della Valle del Mera. 
|  Sulle due sponde della Valle del Liro sono aper- 
te minori convalli, nelle quali scorrono torrenti, che 
sono generalmente gli emissari dei laghi alpini. 

I fianchi della Valle sono ripidissimi e si alter- 
nano con rari altipiani, i quali segnano la durata 
deli’ intermittenza avvenuta durante il sollevamento 
alpino che portò questa catena all’attuale assetto oro- 
grafico. 

I ripidi pendii sono generalmente rivestiti da 
numerose frane talora di grossissimi elementi do- 
vuti al distacco e alla frattura degli strati rocciosi, 
che successivamente venivano emergendo per l’azione 
impellente delle forze endogene. 

Qua e là s’osservano pure traccie del lavoro gla- 
ciale. 

Lembi morenici rivestono talora i versanti ac- 
cennati, ma generalmente ad una altezza assai su- 
periore all’attuale corso del fiume. Il colle degli An- 
dossi, 11 piano dei Cavalli e l’altipiano di Motta ven- 


4 nero bellamente levigati ed arrotonditi dall agente 
| glaciale. Nella parte superiore della Valle di Made- 
È simo presso il lago d’ Hemet ed il passo omonimo esi- 
È stono molteplici testimonianze del lavoro glaciale come 
E diremo parlando del lago di questo nome. Più in basso 
ù ad O. di Olmo, nella Val Drogo, una potente forma- 


zione morenica s’insinuò in questa Valle e venne 
a depositarsi sul suo versante destro, da dove facil- 


4120 « LA NOTARISIA » 


mente, di tempo in tempo, precipita nel sottostante 


torrente. 

Depositi minori occupano 1l thalweg della Valle, 
quali sono gli ubertosi terreni sui quali sorgono i pae- 
selli di S. Giacomo, di Gallivaggio e di Prestone. 

Geologicamente la Valle del Liro comprende i 
terreni più antichi con qualche minore formazione 
dell’ era mesozoica. Sono gneis granitici, micacei e 
cloritici, ed una gran lente di Dolomie infraraibliane 
e di calcare corallino. Ognuno di questi terreni com- 
prende uno o più laghi. 

Questi laghi sono collocati tutti ad una altezza 
pressochè costante, che supera generalmente di poco 
1 due mila metri: solo uno, il lago Aszurro o di 


Motta, si trova ad un livello alquanto inferiore (1848 


m.). Essi infatti sono quasi tutti d’origine orografico- 
tettonica; pochi sono d’origine morenica. Si trovano 
perciò generalmente collocati fra l’aperture delle te- 
state degli strati, che s’innalzano fortemente inclinati 
sull’ orizzonte. 

Lo studio dell’origine dei laghi spiega eziandio 
l’origine di questa come della maggior parte delle 
Vallate alpine ; le quali, presentando pressochè co- 
stantemente l’accennato assetto degli strati o forte- 
mente inclinati sull’ orizzonte o contorti o lacerati, 
dimostrano che sono dovute unicamente a fenomeni 
di sollevamento compiuti dalle forze endogene, le 
quali hanno portato i rilievi montuosi all’attuale con- 
figurazione orografica. 

Le correnti acquee insinuandosi in queste spac- 


è 

DI 

E 

hi 

"& 

È 
e 
$ 

3 

È 


ul 4 { à 
Les tds pat tit ie: RE fl 


"128° 
cature ne levigarono alquanto le sponde preesistenti, 
trasportarono a Valle i detriti, che facilmente si for- 
mavano dalle recenti rotture, tendendo a colmare la 
parte più inferiore di queste. 

I molteplici laghi alpini adunque, posti gene- 
ralmente a’ piedi delle somme vette, sono là a te- 
stimonianza dell’ opera immane ed indefessa del gran- 
de sollevamento del sistema delle Alpi, attraverso al 
quale si formarono per dilacerazioni, le numerose 
Valli, che lo percorrono in ogni direzione. 

Il dott. F. Rolle, nel suo prospetto geologico del 
Chiavennese (1), attribuisce la formazione di questi 
laghi all’ azione escavatrice dei ghiacciai ed alla ero- 
sione. Ma questa origine non è troppo sostenibile, 
poichè, come ha ripetutamente dimostrato lo Stop- 
pani (2), 1 ghiacciai non scavano, ma solo levigano 
ed appianano le roccie sulle quali camminano. 

Limitandomi pertanto alle ricerche geognostiche 
e biologiche dei laghi alpini, pur abbondanti in que- 
sta regione valtellinese, esporrò il risultato delle mie 
ricerche intorno a’ medesimi, col metodo stesso che 
ho seguito nello studio dei laghi della Valle dell’Ad- 
da (3), cioè secondo le istruzioni date dal principe 
degli studiosi dei laghi, il prof. Forel dell’Accademia 
di Losanna (4). 


(1) Uebersicht der geologischen verhältnisse der Landschaft Chia- 
venna in ober Italien. — I. F. Bergmann 1878. 


(2) Vedi specialmente: L’Era Neozoica in Italia nell'opera La Geo- 
logia d’Italia di A. Stoppani e G. Negri — Milano, Vallardi, 1878. 


(3) Vedi la nostra pubblicazione: 1 laghi alpini Valtellinesi — Parte 
prima — Valle dell'Adda — Nuova Notarisia — Serie IV, 1893. 


(4) Instructions pour l'Etude des Lacs — Saint Petersbourg 1887. 


« LA NOTARISIA » 


& LA NOTARISIA ÿ 


E poichè, fondamento d’ogni vita lacustre sono 
le alghe, le quali, depositandosi in grandissimo nu- 
mero sul fondo di ogni lago, formano quel fittissimo 
tappeto, chiamato Feltro organico, sul quale posano . 
le acque che danno sviluppo agli esseri più elevati 
dei laghi, così fu mia cura precipua di ricercare e 
studiare in modo speciale quei minutissimi esseri ve- 
getali che sono il principio della vita aquatica. 

Di tutte le alghe poi la famiglia che trovasi in 
maggior copia è generalmente quella delle Diatomee : 
lo studio principale adunque vuol essere il diatomo- 
logico. In alcuni laghi trovai anche straordinariamen- | 
te abbondanti le Desmidiee, e queste pure cercai di 
studiare più accuratamente che nella prima parte. 

Non tralasciai poi, quando mi si offriva l’op- 
portunità, di far pesca dei preziosi Æntomostraci, che 
formano la fauna pelagica, la quale è rappresentata 
pur da alcune forme in tutti 1 laghi alpini anche più 
elevati, e che in maggior numero di specie vive 
in prodigiosa quantità nei nostri grandi laghi subal- 
pini, così ben studiati sotto questo rapporto, dal 
prof. Pavesi dell’Università di Pavia (1). 

Ebbi specialmente a lamentare che per questa 
parte le mie ricerche tornassero assai imperfette, non 
avendo potuto che in qualche caso spingermi nel- 
l’alta regione pelagica dei laghi, essendo essi quasi 
tutti privi del mezzo più indispensabile per tali ri- 


(1) Vedi specialmente l’opera: Altra serie di ricerche e studi sulla 
fauna pelagica dei laghi italiani — Atti Soc. Ven. Trent. Padova, 1883. 


« LA NOTARISIA » 123 


cerche cioè di una barca, colla quale poter calare 
la opportuna reticella Müller sotto al limite di vi- 
sibilità, essendo quelle acque dotate di straordinaria 
trasparenza. Raramente mi fu dato di poter praticare 


con frutto simile pesca dalla sponda. 
Nella regione valtellinese, dianzi tratteggiata, 


sono circa 20 1 laghi alpini, dei quali io ne esplorai 


12, scelti fra 1 più importanti, nella rassegna dei 
quali seguirò l’ordine stesso col quale li ho visitati, 
cioè rimontando la sponda destra della Valle e di- 
scendendo poi sulla sinistra. Aggiungerò da ultimo 
1 due laghi che appartengono al versante del Reno, 
il Lago Ballone ed il Lago Ghiacciato, posti sulle 
sponde della Valle di Lei; ed il Zago dell'Acqua 
Fraccia, che manda le sue acque nel Mera. 


Ji 


IL LAGO DI TRUZZO. 


Il lago con immenso scintillio 
azzurro sorrideva sotto le masse fo- 
sche delle montagne. 

P. Liov, 1884. 
I. Cenni orografici, geologici, fisici. 

Una grigia, cupa cerchia montuosa forma il 
circo di raccoglimento della Valle e del lago di Truz- 
zo, il quale ne occupa la porzione più meridionale 
e sì scarica nella Valle del Drogo, che incide il ver- 
sante destro della Valle del Liro, in cui mette foce 
di poco sopra S. Giacomo. 


124 & LA NOTARISIA » 


La cerchia menzionata si compone di brulle ed 
ardite vette le quali chiudono un assai tetro pano- 
rama alpino, il quale non offre nè una di quelle tanto 
morbide movenze ondulate di terreno, nè un ameno 
erboso poggio, che donano tanta bellezza alle nostre 
Alpi. Sono il pizzo del Torto (2721 m.), che s’in- 
nalza a S.0.; il pizzo Corno (2968 m.) ed il pizzo. 
Fermo (2848 m.) ad O.; il pizzo del Quadro (3013 
m.) a N.0.; il Dosso Mottasio (2878 m.), a N.; il 
pizzo Truzzo (2722 m.), il monte Alpigia (2349 m.) 
ad E. ed il pizzo Camoscie (2457 m.) a S. E., i quali, 
specchiandosi nelle acque, vi concentrano direi il pro- 
prio squallore e le privano di quell’ incantevole bel- 
lezza della quale è sempre sì vagamente dotato ogni 
lago alpino. 

Nè i fianchi della Valle sono meno orridi, poi- 
chè le cime or menzionate si continuano nelle por- 
zioni inferiori fortemente accidentate in numerose e 
scoscese balze, sulle quali posano or isolati, or cao- 
ticamente disposti enormi ed informi massì precipi- 
tati dall’alte cime. 

La fantasia popolare trova la ragione di tanto 
squallore di Natura nella residenza ab antico delle 
anime malvagie che qui furono sempre rilegate per 
espiare lor colpe ed essere tormentate da’ malefici 
spiriti, i quali di tempo in tempo incendiavano tutta 
questa località ; indi lo squallore ch’essa presenta. 

Tra gli abitanti dei luoghi vicini è pur co- 
mune la credenza che queste anime periodicamente 
sì rifugiano nel lago, dal quale fanno sentire lor ge- 


BR VERE Rea 
fia Î h 
DA v" ‘ d 


« LA NOTARISIA ÿ 125 


miti specialmente nel tempo in cui gli alpigiani 
s'avvicinano a quei monti o se ne dipartono. Ognuno 
di quegli abitanti infatti insisterà a farvi credere che 
nelle varie stagioni il lago muggisce, che manda for- 


 tissimi getti d’acqua intermittenti, che s’ abbassa di 


tanto sotto il livello ordinario quanta è l’altezza delle 
più grandi vette circostanti, e che esso non ha fondo, 
ma che comunica colle parti più interne della terra! 
Di più vi sono molte altre leggende, che ciascuno 
di quei montanari racconta differentemente secondo 
le tradizioni della sua famiglia e crede siano le sole 
vere. 

Indi forse il nome tetro di 7rwzzo che si eb- 
bero la Valle ed il Lago in discorso. 


* 
# % 


Questo lago ha una forma irregolare non ben 
definibile. Si compone come di due parti: una mag- 
giore per ampiezza e profondità, che occupa la 
porzione terminale della Valle ; ed una minore che 
si stacca da quella per un forte restringimento e che 
piegando alquanto da S.E. a N.0. si continua senza 
nessun dislivello col fondo della Valle medesima. Di 
più la porzione di piano torboso a N. O. mostra come 
il terreno vada sempre guadagnando superficie sulle 
acque e come detta parte di Lago vada pur continua- 
mente riducendosi. Le acque sono infatti assai poco 
profonde, non raggiungono in media che due metri di 
spessore, e lasciano dovunque scorgere il letto anche 


nella porzione mediana. 


126 « LA NOTARISIA » 


La parte importante e che forma propriamente 
il lago è dunque la prima. Essa distaccasi dalla mi- 


nore per un forte piegamento verso S. e per la no- 


tevole profondità che acquistano subito le sue acque 
appena dopo la stretta gola, che divide le due parti. 


Considerata da sola la porzione maggiore e più 
importante del lago, si può dire che essa presenta 


una forma complessivamente quadrangolare, con va- 


rie sporgenze ineguali alla estremità dei lati. Altre 
numerose sporgenze ed insenature danno al lago 
una grande irregolarità. 

Le sponde sono per lo più fortemente inclinate 


e formate da promontori o baluardi, che staccandosi 


dai monti circostanti, s'avanzano talora perpendico- 
larmente sulle acque, sicchè il lago non è accessi- 
bile che in qualche parte, cioè specialmente in cor- 
rispondenza degli angoli del quadrilatero. Due degli 
accennati promontori o speroni montuosi s’avvicinano 
da una parte e dall’altra a S. del lago, e ne chiu- 
dono le cupe e cerulee acque. Questo lago è dun- 
que chiaramente di origine orografico. 

Il dott. Rolle, nell’ opera citata, al capitolo della 
formazione dei laghi — Die See-Bildung — attri- 


buisce l’origine del lago di Truzzo ad un fenomeno 


di erosione glaciale posteriore a quello della forma- 
zione della Valle omonima. Ma non si comprende an- 
zitutto come abbia potuto verificarsi una erosione così 
potente in una roccia di massima durezza e per un 
tratto di soli pochi metri; poscia perchè una tale ero- 


sione avrebbe pur dovuto esportare i baluardi roc- 


cda 


PE 
Y 
UA 
} Li 
® 
1 
% 
ld 
Pet 
Le 
# 
0 
di 
2 
3 


SA el 


die 


127 


ciosi che s’ innalzano sul versante destro della Valle 
del Drago, i quali intercettando il corso delle acque 
danno origine al lago in discorso. 

Esso ha un notevole affluente che raccoglie i 
numerosi ruscelli che talora precipitano in belle ca- 
scate filanti fra balza e balza dalle varie pendici della 
Valle di Truzzo ed un’abbondante emissario, che si 
scarica a S. S. E. fra i due promontori sopra men- 
zionati. 


€ LA NOTARISIA » 


K 
* * 


Le sponde del lago sono quasi ovunque libere 
da detrito, onde lasciano scorgere assai bene la forma- 
zione e la struttura della roccia in posto. Questa è di 
natura eminentemente felspatica ; è un gneis centrale 
a grana finissima, nella quale ora è assai scarsa, ora 
manca affatto la mica. Il quarzo stesso s'incontra qua 
e là in grandi vene, che percorrono la massa fonda- 
mentale in ogni direzione, e sulla quale spiccano per la 
loro candidezza lattea. Numerose diaclasi fendono la 
roccia in ogni senso, sicchè non torna sempre facile 
scoprirne la non chiara stratificazione. Questa si mo- 
stra abbastanza bene evidente nei due promontori che 
s° innalzano di circa 45° sull’orizzonte, diretti da E. 
ad O. e formano l’erto pendio chiamato Mot della 
Cola, prospiciente la Valle del Drogo. 

Questa formazione sl estende per tutta la por- 
zione maggiore della Valle di Truzzo e del Drogo e 
si continua pure sul versante opposto della Valle del 
Liro, sino alla Valle dell'Acqua Fraggia, nella cui 
parte superiore assume struttura eminentemente gra- 


"105 « LA NOTARISIA » 


nitica. Le vette del pizzo Quadro e del pizzo Fermo, 
che limitano la porzione più alta della Valle, sono 


formate di gneis micaceo ed ardesiaco, che s’ estende 
in tutta la parte superiore della Valle del Liro. 


* 
* * 


Per la configurazione montuosa dianzi accen- 
nata dei contorni del lago, si deduce come esso debba 
avere una assai notevole profondità. Infatti essa è 
tale che difficilmente avviene di incontrare in altri 
laghi alpini. 


Qui le sponde non si insinuano dolcemente sotto 


le acque per modo che il lago vada acquistando suc- 
cessivamente la profondità massima, che sì verifica 
generalmente solo in qualche piccola parte, ma si ab- 
bassano assai rapidamente, onde anche al piede di 
queste il fondo del lago si trova in molti punti già su- 
periore alla profondità media. La corda metrata infatti 
scese in molti punti, a pochi metri di distanza dalla 
sponda destra, a 32, 34 e 36 metri, in corrispondenza 
dei tre piccoli promontori di questa parte del lago. 
Nella massima sua lunghezza, partendo dall’ affluen- 
te verso l’ emissario, si passa successivamente per 
sette sondaggi equidistanti a 10, 18, 26, 54, 70, 44, 
S metri. 

Verso la sponda sinistra poi, e precisamente sotto 
l’alto promontorio che si stacca dal monte Alpigia che 
sorge ad E. del lago, incontrai la profondità maggiore 
di 72 metri. Nè si può dir questa la vera profondità 
massima, poichè il piombo veniva talora ad impigliarsi 


dr 


PT DRE AR CTP COR CE RES 
4 = e | ) d , 


129 
in vari ostacoli come di massi caoticamente disposti. In- 
fatti il bidon Forel, calato in corrispondenza di questo 
punto, per la pesca degli esseri abitanti la regione abis- 
sale, oltre ad impigliarsi anch’esso assai più facilmente, 
sicchè con grave difficoltà riuscivo a ritrarlo alla su- 
perficie, non mi riportò mai nessuna porzione di limo 
che indicasse fondo lacustre. Più a S. del punto ac- 
cennato, dove deve esistere la profondità massima, si 
ha appena la profondità di 25 metri e verso N., pure 
ametà circa della distanza dell’affluente, ottenni la pro- 
fondità di 44 metri. Il fondo del lago quindi è formato 
da parecchi versanti di ineguale inclinazione, che sono 
la continuazione della accidentata orografia esterna. 
Va cioè abbassandosi meno rapidamente dalla parte 
N. verso S, fino poco oltre la metà del lago; alquanto 
più rapidamente nella parte opposta verso l’emissario 
e nella direzione da O. ad E. Più forte assai è poi la 
inclinazione sulla sponda E. onde in questa parte esi- 
ste la profondità massima, cioè al piede del più alto 
rilievo esterno. 

Intrapresi le osservazioni termiche dell’ acqua 
ad un’ora pom. del giorno 1° Agosto 1893, con cielo 
fattosi rapidamente piovigginoso. Infatti alle ore 11 ant. 
osservai una temperatura di 15° C. che al cominciare 
di queste osservazioni era discesa a 9° C. Le acque 
mantenevano quindi superficialmente una temperatura 
superiore a quella dell'ambiente esterno. Osservai po- 
scia come la temperatura interna delle acque andava 
successivamente abbassandosi fino a 40 metri di pro- 
fondità ; da questo punto si mantennero sempre co- 


« LA NOTARISIA » 


130 « LA NOTARISIA » 


stanti fino a toccare la profondità massima secondo il 
quadro seguente : 


Profondità in m. 0 10 20 30 36 40 50 60 70 72 
Temper. centigr. 10° 8° 70 504 502 5o 50 50 50 %o 


Le acque presentano un colore azzurro cupo quasi 
nero, onde sono da ascriversi al numero III della scala 
Forel, da me pure usata nello nuda dei sa della 
Valle dell'Adda. 

È certamente per questo colore oscuro delle ac- 
que, che producendo alto contrasto colle nude e bigie 
roccie dei dintorni del lago, la fantasia popolare venne 
fortemente eccitata come da qualche cosa di sopranna- 
turale e meraviglioso, sicchè col succedersi delle varie 
generazioni sì crearono e tramandarono le leggende 
sopra ricordate. 

Queste acque tuttavia hanno assai notevole tra - 
sparenza, non molto differente da quella di altri laghi 
alpini: il disco Secchi, calato mediante la solita corda 
metrata, in corrispondenza della profondità massima, 
segnò a 6 metri il limite della visibilità. 

Il lago trovasi all’altitudine di 2053 metri sul 
mare, secondo le tavolette di campagna dell’ Istituto 
militare di Firenze e presenta la superficie 208000 mq. 
come si rileva dalle misure del Cetti (1). 


(1) Elenco dei laghi della Valle dell’ Adda, in appendice alla rela- 
zione sulla piscicoltura dei laghi alpini letta dal Prof. Carlo Bonadei al 
VI congresso degli Alpinisti Italiani, tenutosi in Bormio nella Valtellina, 
il 31 Agosto 1873. — Bollet. del Club Alp. It. vol. VIII num. 23, 1875, 


* 4 
Io IP EN da TR 


# N 


+7 
MEM ERE ACI La 971 


®, 


\ y ; RAA PA d à 4 Cs » #4 
à « : DI li Ù D n de Î Ì ji li x ren o 
pe \ , « FX Q Pr Lu ES. e i, 
uti n pa is ac ORI TOTP divida Li 
> “math AA € È o DPCEITE * 


# 
vil 


beta 
FFT — 01 


ii { 
dai ti a 


SIRO VA AIN SRG PTE PRE DR I 


Li 


RAT OR ah Ra 
Pira ONE (Nb 


= PROSE 20 
si 


a ice sit 


Fat 


î airs: Pi à SU 


* 


NE 


€ LA NOTARISIA » 


IT. Studio della Flora 


Le cognizioni più importanti perd da acquistarsi 
intorno ad ogni lago, sono quelle che riguardano la 
biologia degli esseri che in quelli vivono o vi hanno 
in qualche modo relazione. Studieremo quindi le pian- 
te e gli animali che si trovano in ognuna delle tre re- 
gioni lacustri, indicate da Forel come le più impor- 
tanti di ogni lago cioè la regione litorale, la regione 
pelagica, e la regione abissale. A queste aggiungerò, 
come già feci per altri laghi, una quarta regione, che 
diremo esterna, nella quale comprendo lo studio di 
quegli esseri terrestri, che pur vivendo fuori delle 
acque, crebbero quasi specchiandosi in esse. Ciò vale a 
stabilire meglio le condizioni biologiche interne di ogni 
lago, le quali non possono essere certamente affatto 
indipendenti dagli esseri che vivono e muoiono sulle 
sue sponde esterne. 


1. Regione esterna. 


Già dissi come le roccie circostanti al lago siano 
povere di terreni detritici e quasi brulle di vegeta- 
zione. Tuttavia qua e là, fra le piccole insenature ed 
1 piegamenti degli strati rocciosi, trovasi qualche de- 
posito terroso, qualche sottile zolla di color bruno, 
dovuta al disfacimento dei licheni crostosi ed al polvi- 
scolo atmosferico, che quivi è trasportato dalle cor- 
renti aeree e viene trattenuto dalle minute ramifica- 


132 « LA NOTARISIA » 


zioni dei piccoli muschi, che colle loro rizzine tra- 
sformano poscia in fittissimo intraccio. Sopra questo 
piccole zolle, appiccicate alle roccie, cresce pur nana 
qualche pianticella alpina. Esplorando gli scoscesi 
poggi che, contornano il lago di Truzzo, rinvenni. le 
seguenti specie : 


Fam. Ranuncnlaceæ Juss. 
Sp. 1. Ranunculus glacialis L. 
(in alto quasi in fondo alla Valle). 
Fam. II. Droseraceæ De Cand. 
Sp. 2 Parnassia palustris S. 
(presso al ramo piccolo del lago) 
Fam. II. Alsineæ De Cand. 
Sp. 3. Alsine rupestris Scop. 
(presso al lago grande) 
» À. Cerastium glandiflorum W. et K. 
(presso al lago grande) 
Fam. IV. Papilionaceæ L. 
Sp. 5. Trifolium alpinum L. 
Fam. V. Rosaceæ Iuss. 
Sp. 6. Sieversia montana Sprgl. 
» 7. Potentilla multifida L. 
» 8. Potentilla minima Hall. 
Fam. VI. Crassulaceæ De Cand. 
Sp. 9. Sempervivum montanum L. 
Fam. VII. Saxifrageæ Vent. 
Sp. 10. Saxifraga stellaris L. 
» 11. Saxifraga exarata VIII. 
» 12. Saxifraga aspera L. 


À VIBO "SO nat 5 ti ” Pac? 
\ L es 4 ; o , PT \ } 
RE RO i bei IR pati PPT PP EN | 
1 Ù n ida à cl MX a y 4 À =. 
Di Da ANRT Di a TRES IR 3 SALE EN x è 
‘ n At PART SC à 5 x x er V7 
Ae RuEe PS NT AA NEI RESO Ì 
miei 2050 do MO Ye Or re IT FETE SIIT ) 
RAR A * n NET LR La « 
Lo di AA 4 { 3; A 


€ LA NOTARISIA » 
Fam. VIN. Umbelliferæ Juss. 
Sp. 13. Astrantia minor L. 


Fam. IX. Composite Adans. 
Sp. 14. Solidago alpestris Waldst. Kit. 


ts » 15. Achillèa alpina L. 

È — » 16. Ptarmica moschata D. C. 

È » 17. Antennaria carpatica BI. et Fing. 
È: » 18. Crepis aurea Cass. 


» 19. Crepis montana Tausch. 

» 20. Crepis alpestris Tausch. 

» 21. Hieracium canescens Schl. 
Fam. X. Campanulaceæ Juss. 

Sp. 22. Phyteuma Scheuchzeri All 

» 23. Campanula caespitosa Scop. 

» 24. Campanula alpina Jacq. 

» 25. Campanula excisa Scheich. 
Fam. XI. Gentianeæ Iusf. 
Sp. 26. Gentiana nivalis L. 


4 » 27. Gentiana nana Wuif. 

È Fam. XII. Boraginaceæ Desv. 

Sp. 28. Myosotis alpestris Schmidt. 

4 Fam. XII. Scrophulariaceæ Benth. 

ii Sp. 29. Pedicularis rosea Wulf. 

È Fam. XIV. Globularieæ D. C. 

(8 Sp. 30. Globularia cordifolia L. 

À Fam. XV. Cyperaceæ Iuss. 

‘à Sp. 31. Æriophorum Scheuchzeri Hoppe. 
È Nel piano torboso presso l’affluente. 
‘4 » 32. Carex curvula All. 


» 93. C. rupestris All, 


i Asl en 1h 1" 


134 & LA NOTARISIA 9» 


CRE. Le MAPS, 


Fam. XVI. Eycopodiaceæ Bich. 
Sp. 34. Allosorus crispus (L.) Bernh. 
Copioso fra i massi franosi del versante 
Nord. 


Tra queste poche specie ve ne sono tuttavia al- 
cune probabilmente nuove per la Flora Valtellinese, 
non essendo registrate nè dal Comolli nella sua Zora 
Comense, nè dall’ Anzi nell’ Acctarium. Tali sono la 
Potentilla mullifida L., Achillea alpina L., Crepis 
montana Scop., Hieracium canescens Schl., Campa- 
nula alpina Iacq., Gentiana nana Wulf, Pedicularis 
rosea Wulf. 


2. Regione litorale. 


Nella Regione litorale s'incontra sempre la mag- 
gior copia della vita vegetale di un lago, non solo delle 
crittogame più inferiori, ma talora anche di faneroga- 
me più elevate. | | 

Il nostro lago perd e per la notevole altezza a cui 
si trova e per le speciali condizioni delle sue sponde 
sopra accennate, non offre certo le migliori opportu- 
nità per lo sviluppo d’un’ abbondevole vita lacustre. 
Imperocchè oltre alla difficoltà che presenta di non 
poterlo accedere in ogni sua parte, come sarebbe ne- 
cessario per compiere una minuta esplorazione in tutta 
la regione litorale, questa si mostra per lo più priva, 
od almeno assai scarsa di quella sostanza di fine limo 
o feltro organico, che dà ricetto a tanta vita vegetale 


a‘ 


Ie e cliente e ia a 


&LA NOTARISIA » +35. 


ed animale inferiore. Se ne scorge infatti solo poca 
quantità che riveste 1 sassi della sponda S. presso l’e- 
missario ed in copia alquanto maggiore ricopre unifor- 
memente tutto il letto del ramo minore, ora vicino ora 
ad una certa distanza dalla sponda, dove imparte un 
color giallicio verdognolo. In queste località infatti-feci 
le migliori ricerche per lo studio della florula diatomo- 
logica. Mediante la barca cercai di esplorare eziandio 


molti altri punti della regione litorale del lago, ma ne 


estrassi limo costantemente meno copioso ‘di questi 
graziosissimi vegetali; poichè dette ricerche si face- 
vano per tentativi, trovandosi il neo inferiore al li- 
mite di visibilità. 

Dai saggi di melma dei determinai tuttavia 
buon numero di Diatoimee e di Desmidiee, le quali or- 
dino qui appresso rispettivamente secondo i trattati 
speciali del prof. E. Van Heurck (1) e del po Del 
Ponte (2). 

Rimando il lettore al. 269 III del Lago delle 
Scale di Fraele, col quale ho dato principio allo stu- 
dio dei laghi alpini, perciò che concerne le notizie bi- 
bliografiche sulla diatomologia dei laghi italiani. 

Ecco pertanto le specie diatomologiche della re- 
gione litorale di questo lago, delle quali noto al solito 
con (*) le forme non ancora registrate pei laghi ita- 
liani negli elenchi del dott. Bonardi e del prof. David 


(1) Synopsis des Diatomees de Belgique. Anvers, 1885. 
(2) Specimen Desmidiacearum subalpinarum. Augusta Taurinorum, 


1877, 


136 « LA NOTARISIA » 
Levi Morenos. Nessuna forma si mostrò in particolar 
modo abbondante. 


Y 


Orpo I. RHAPHIDEAE. 


Gen. I. Amphora Ehr. 1831. 
Sp. 1. A. Ovalis Kütz. | 
H. Van Heurck : Synopsis des Diat. pag. (59. 
PIT dip E | 
Assai rara. 
Sp. 2. *A. Pediculus Kütz. 
Aut. Pag. e PI. cit. fig. 6, 7. 
Assai più frequente della prima. 
Gen. II. Cymbella Ag. 1830. 
Sp. 3. *C. Amphycephala Naegeli. 
° H. Van Heurck: Syn. Diat. pag. 61, PI. II. 
fig. 6. 
Poco frequente. 
» 4. C. delicatula Kütz. 
Aut. cit. pag. 63. PI. III fig. 6. 
Comune. 

» D. *C. cymbiformis Ehr. var. parva. W. Sm. 
Aut. cit. pag. 64, PI. II. fig. 14. 
Frequente. 

» 6. *C. lavis Naegeli. 

Aut. cit. pag. 62. PI. III fig. 7. 
Poco frequente. 
» 7. *C. anglica Lagersted. 
Aut. cit. PI. II fig. 4. 
Come la precedente. 


«LA NOTARISIA » 


RTS +C! naviculiformis Auersw. 
DIA Autor. PL ID fe 6. 
Un po’ meno frequente. 
» 9. C. undulata Mihi. 
Vedi la diagnosi trattata nella prima ni al 
num. 22 : Il lago del Palù. 
Non rara. 
Gen. III. Encyonema Kütz. 1833. 
Sp. 10. E. coespitosum Kütz. 
“H, Van Heurck: Syn. Diat. pag. 65, PI. A 
fig, à, 
Comune. 
>» 141. “E. ventricosum Kitz. 
Aut. cit. pag. 66. PI. III fig, 17. 
Pur comune. RS 
(Continua) 


dà 
« PA 


LIO TAO FITTA RE 


lt To 


od 


Je 


EE, PI RON 


VILATIS A SPECIES IN THE DIATOMACEAE® 


Sous ce titre M. À. Edwards a publié dans « The 
American monthly microscopical Journal 1892 n. 9 » 
un article assez curieux sur le polymorphisme d’un 
certain nombre de Diatomées. Pour l’auteur, disons 
le tout de suite, l’ espèce n°’ existe pas dans ce groupe, 
comme elle n’ existerait pas dans celui des Foramini- 
fères. Ce que l’ on nomme espèce en Allemagne, n’est 
par ce à quoi l’on donne ce nom en Angleterre, ni en 
Amérique, nous dit l’auteur. Ce que nous appelons 
espèce en ce moment n’est pas ce que l’ on a appelé 
ainsi dans le temps, ni ce que l’on nommera espèce 
plus tard. De ces arguments peut on conclure: l'espèce 
n'existe pas. Il me semble que la seule conclusion que 
l’on puisse tirer de ces faits, c’est que les auteurs des 
différentes époques, ont chacun compris l'espèce d’une 
façon spéciale. 

Il y aurait donc tout lieu se s’entendre d’abord 
sur la valeur du mot espèce, avant d’affirmer que les 
groupements en espèces n’existent pas. 

Il est certain comme le dit M. Edwards que pour 
étudier sérieusement une Diatomée, il faut la récolter 


a 


CAE TRES TER VE VE POR 


A Vit d'ail 


LA. 


* 


.. 


SE IRE ve 


« LA NOTARISIA » 


en différents endroits, à des époques diverses et suivre 
son évolution. L’on observera alors sans aucun doute 
que les Diatomées sont très variables, mais je ne pense 
pas que l’on parvienne à observer des transforma- 
tions d’un Melosira par ex. en Navicula. | 

D’après les recherches de M. Edwards, les espè- 
ces suivantes Zomeocladia Martiana, H. anglica Ag. 
H. pumila = Schizonema pumila Ag.; H. monilifor- 
mis Kütz.; H. arbuscula Kùtz.; MH. dilatata Kùtz.; 
H. lubrica Kiùtz.; À. penicillata Kütz. ; H. Sigmoi- 
dea Smits ; H. Vidovichii A. G. et leurs nombreuses 
variétés n’appartartiendraient qu’à une seule et même 
espèce. Cette espèce paraîtrait devoir s’appeler Sigma- 
tella Martiana Edw. 

Cela est fort possible, car les Diatomistes ont sou- 
vent accordé une trop grande valeur aux caractères 
fournis par la grandeur des frustules, le nombre de 
stries, toutes choses qui sont très variables dans le 
groupe des Diatomées. La forme extérieure même du 
thalle est variable dans une certaine mesure et ne 
peut toujours servir de caractère différentiel. 

L’auteur rapporte vingt-quatre espèces de Micro- 
mega au Navicula foetida Kiùtz; les genres Schizo- 
nema, Monema, Micromega, Nononema n° existent 
pas, les formes qui les composent possèdent tous les 
caractères des Navicula, il faut donc ranger ces qua- 
tre genres comme synonymes des Navicula. 

Il est fort problable que des recherches nouvel- 
les donneront raison à M. Edwards, que l’on devra 
rayer de la longue liste de Diatomées un grand nom- 


n ‘ sÎ < 
E Ma È Salle Fr Li E Li LÉ à he RIA NI 
in A à * Ù Pi l| Ù ne , n ee À 
+ \ È = "A ADO i QUE e" 


«LA NOTARISIA ® 


e 140 i 
bre d’espèces, car comme je le disais plus haut et à 
comme le fait ressortir l’auteur les caractères tirés de: 9 
la grandeur des frustules, de leur présence dans l’eau: dg 
de mer, dans l’eau douce ou plus ou moins saumâtre, 3 
dans une gaîne etc., ne peuvent servir à fonder des. È 
caractères génériques suffisants. 

Mais la conclusion générale que l’auteur tire de 
de l'exposé qu’il a fait va il me semble trop loin. Il 
dit en effet : « L’espèce ne peut exister et le genre dis- 
paraît si nous y appliquons le même raisonnement, et È 
je crois que toute la famille des Diatomées disparaî-. 9g 
trait di l’on raisonnait de même. » | 

Il est impossible d'admettre ces conclusions, il 
existe dans l’ importante famille des Diatomées des 
genres et des espèces, aussi bien caractérisées que les 
genres et les espèces des autres familles. 

La réaction que veut établir l’auteur est trop forte, 4 
les Diatomistes ont créé trop d’espèces parce qu’ils se. 
sont basés uniquement sur des squelettes sans tenir 
compte du protoplasme et du développement de l in- à 
dividu. Il ne faut pas les supprimer toutes, il faut es- 2 
sayer de conserver entre les deux extrêmes un juste 
milieu. Il ya parmi les Diatomées beaucoup a réviser, 
comme d’ailleurs dans bien d’autres groupes d’Algues, 
chez les Desmidiées par exemple. 


E.D. Wa 


COMPTES-RENDUS ALGOLOGIQUES 


B. Schrüder. — Vorläufige Mittheilung neuer schlesischer Algenfunde 
(Jahrb. a. Schles. Gesellschaft. f. Vaterl. cultur 1892 p. 23). 

M. J. Huber. — Contributions à la connaissauce des Chaetophorées épi- 
phytes et endophytes et de leurs affinité. (Ann. des sciences nat. 
Borca: Mibot. XVI; 'n:5 et 6} 

Ch. Reinbold. — Die Algen der Kieler Fôhrde IV. Die Phaeophyceen 
(Schrift. des Naturwissch. Ver. fur Schleswig-Holstein, Bd, X). 
Lemmermann. — Versuch einer Algenflora der Umgegend von Bremen... 
W. Schmidle. — Ueber die individuelle Variabilitàt eine Cosmarienspe - 

cies (Hedwigia 1892, Helt 3). 

W. Schmidle. — Beitràge zur Algenflora des Schwarzwaldes und der Rhein- 

ebene (Ber. d. Naturforsch. Gesells. Freiburg. Bd. IV, Heft. 1). 


La liste présentée par Schroder, comprend un 
total de 82 espèces en y comprenant 3 Characées, et 
le Beggiatoa alba. 


De ces 82 espèces, 16 sont nouvelles pour la flore 
de Silésie. 


Dans le grand travail qui M. Huber vient de pu- 
blier sur le groupe des Chaetophoracées épiphytes et 
endophytes nous trouvons une série de données des 
plus intéressantes sur toute une série de genres peu 
connus et encore mal délimités. M. Huber a eu en 
outre la chance de découvrir des formes nouvelles, 


n 4 : A 
FEU RD A A to 
PR La AR rt 
TI Ale = “Pi 


142 , « LA NOTARISIA » | 
dont ila du élever certaines an rang de genre. Ces 
études ont porté sur des matériaux frais et sur des 
matériaux conservés en herbier; il a eu ainsi, l’occa- 
sion d’étudier dans certains cas les spécimens sur les- 
quels les auteurs avaient basé leurs espéces. 

Il passe en revue les genres suivants Zndoclo- 
nium, Herposteiron, Aphanochaete, Ochlochaete, 
Pringsheimia, Ulvella, Chaetopeltis, Chaetonema, 
Acrochaete, Bolbocoleon, Gonatoblaste nov. gen., En- 
doderma, Phacophila, Blastophysa, Chaetosiphon 
nov. gen. | 

Comme nous le voyons par cette énumération 
l’auteur a du créer deux genres. Du premier il ne 
donne pas de diagnose succinte, l'espèce prend le nom 
de G. rostrata Huber et tiendrai le milieu entre les 
genres Chaetonema et Herposteiron. Cette espèce a 
été récoltée près de Montpellier sur des Zygnema, elle 
se loge dans la gaine gelatineuse. 

Pour le genre Chaetosiphon M. Huber donne la 
diagnose suivante : Thallus tubulosus continuus per 
cellulas lacunasque foliorum emortuorum Zosterae 
marinae longe excurrens, irregulariter ramosus, sep- 
tas cellularum perforans ibique valde constrictus, ex- 
tus setas longas byalinas leniter contortas emittens. 
Chlorophora parietalia discordia polyedrica, pyrenoi- 
dea singula foventia. 

Propagatio : sporangia ex partibus thalle septo 
discretis formata. Zoogonidia bi-ciliata ex divisione 
contentus sporangii orta per tubulum hyalinum emit- 
tuntur. | 


SY CASIO ho 
EREMO TAN 


RE DR RS AT ANT TER 
17 PRA n 


en 


LU VI Seli 


sivalisnià 


& LA NOTARISIA » 143 


L’espèce Ch. moniliformis possède naturellement 
les mèmes caractères que ceux du genre. Elle a été trou- 
vée dans les feuilles mortes des Zostera près de Cette. 

Les espèces du genre Zrndoderma Lagerh,, qui a 
a pour synonyme Æntocladia Reinke se classent d’a- 
près M. Huber de la façon suivante. 


I Section — ENTOCLADIA. 


Endoderma viride (Rke) Lagerh. — Marin. 

Endoderma Wittrockii (Wille) Lagerh; Entocladia 
Wittrockii Will;  Periplegmatium Wittrockil 
Hansg. — Marin. | 

Endoderma gracile (Hansg.) De Toni; Entocladia 
gracilis Hausg. ; Periplegmatium gracile Hansg. 
— Eaux douces. 

Endoderma perforans Huber — Marin. 


II Section — ECTOCHAETE. 


Endoderma leptochaete Huber — Marin. 
Endoderma endophytum (Mobius) Huber ; Bolboco- 
leon endophytum Mobius. — Eaux douces. 

Endoderma Jadinianum Huber. — Eaux douces. 


Nous ne pourrions citer toutes les remarques in- 
téressantes que contient ce travail, nous dirons encore 
que le genre Herposteiron a été bien travaillé, que 
l’auteur a réussi à faire des différentes espèces qui le 
composent un groupe qui paraît assez homogène. 

Dans son étude sur le genre Chaetonema, l’au- 
teur ne signale pas la petite notice que j'ai pubbliée 


di. di Pal » 

x Da pica 
à + PUS: 
+ Va" la 


144 page, € LA NOTARISIA ÿ. di 


sur cette espèce dans la « Notarisia » 1892 n. 32, et 
A laquelle sont joints quelques croquis. Son travail 
est-il est vrai d’une date antérieure quoique publié 
en 1893. iù 

Le travail est en outre accompagné de 11 fort 
belles planches sur lesquelles nous trouvons repro- 
duites les figures des genres et espèces nouvelles, 
ainsi que celles de la plupart des formes qui sont 


l’objet d’une étude un peu suivie dans le mémoire. 


La 4.° contribution que M. Reinbold consacre a 
l’ètude des Algues des environs de Kiel, comprend 
une énumération de 70 Phaeophycées. Parmi celles 
ci une espèce Phaestroma pustulosum Kuckuck est 
nouvelle comme genre et comme espèce. 

Elle a été récoltée sur des Zostera, sa diagnose 
très complète sera publiée ultérieurement par M. 
Kuckuck. 

Cette notice est accompagnée d’une clef analyti- 
que des genres, et de quelques addendas à faire aux 
listes des Chlorophycées et des Rhodophycées publiées 
antérieurement. 


Le travail de M. Lemmermann est une énuméra- 
tion d’un grand nombre d’Algues que l’auteur a trou- 
vées dans les environs de Brème, ou qu’ il a reçues de 
ses correspondants. Les Diatomées ne sont pas com- 
prises dans la liste. L'auteur décrit sous le nom de 
Oedogonium Klebahnii une espèce qui lui a paru nou- 
velle, 


CO ABETE RE RIDOTTE, i 
IE sat 


VETERE RIA RQ 


& LA NOTARISIA ÿ 145 


À l’article Hormidium, 2 I. parietinum, M. 
Lemmermann dit avoir trouvé des cellules arrondies 
dans les filaments tout à fait analogues à celles que 
j'avrais segnalées dans les filaments de 1° Ulothrix 
flaccida Kütz. 

Il n’admet point que ce soient des kystes, mais 
que ce sont des cas pathologiques, causés par des 
Champignons ou des Infusoires. 

Nous ne pouvons naturellement trancher dici la 
question. Mais des cellules pareilles ont été observées 
depuis par bien des Algologues. 

Assez récemment encore, M. Sauvageau les dé- 
crivait dans l U. Braunii (Session extraordinarie en 
Algérie in Bull. soc. bot. de France 1892, pl. VI fig. 8) 
et les considérait comme des acinètes, ce qu’elles pa- 
raissent être en effet. 


M. Schmidle vient de faire paraître dans « Hedwi- 
gia » une note très interessante sur la variabilité, in- 
dividuelle de l’espèce chez les Cosmarium. Les ré- 
sultats obtenus par l'examen d’un fort grand nombre 
d'échantillons d’une seule espèce sont les suivants. 

1.” Le structure des corps chloroplylliens reste 
constance chez une espèce, 

2. La forme de la cellule ne varie que dans des 
limites restreintes. 

3. La vue du sommet est en général constante de 
forme. L'auteur a observé une cellule de Cosm. pha- 
seolus Bréb. qui paraissait faire exception à cette règle, 

4, La granulation est relativement très variable, 


146 | « LA NOTARISIA » 


Comme le dit en terminant l’auteur, il serait du 
plus grand intérêt, pour la délimitation des espèces 


dans des genres aussi riches, de faire dans cette voie 
de nouvelles recherches. j 

Les « Contributions » de M. Schmidle, reuferment 
317 espèces dont quelques unes sont nouvelles pour 
la science, et dont plusieurs sont figurées sur les 5 
tables qui accompagnent le travail. 

Parmi les espèces nouvelles les plus intéressantes, 
il faut citer le Coelastrum pulchrum décrit par l’au- 
teur en 1892 dans les Ber. d. deut. Bot. Gesellschaft. 

Puis une forme très curieuse à laquelle Schmidle 
a donné le nom de Mischococcus confervicola Î. ra- 
mosa. L'auteur décrit un genre nouveau Æirchneriella 
et une espèce À. lunata. Cette Algue devient synoni- 
me de Raphidium convolutum var. lunare Kichner. 
Au même genre devraient se rapporter d’après l’au- 
teur le Scenedesmus radiatus in Raciborski, Nowe 
Gat. Zielenic, Krakow 1893, t. III pg. 11, et West 
Selenastrum obesum, Jour. Roy. Mic. Soc. 1892, t. X 
pg. 50-52. 

Il serait difficile de discuter ici la valeur du genre 
nouveau que crée l’auteur, les dées émises par Lager- 
heim. sur la valeur du À. convolutum var. lunare 
pourraient avoir quelque fondement. 

L’auteur décrit encore plusieurs Desmidiées nou- 
velles, espèces et variétés. 


E. D. W. 


SE 


_ NOTES DE TECHNIQUE 


Conservation en herbier des fragments des plantes. 


M. Amann vient de publier dans la Revue Bryo- 
logique 1893 n.° 4, un procédè, qui paraît être assez 
pratique, pour la conservation en herbier de fragments 


« 


de plantes, devant servir à un examen microscopique. 
L'auteur emploie nour faire ses préparations des 


verres couvreurs de 25 millimètres de côle et de 3/, 


de millimètre d'épaisseur. Comme médium il a adopté 
après de nombreux essais une solution composée de 
la manière suivante : 

Glycérine 2 parties 

Eau 1 partie 

Dans le mélange on dissou* de la gomme arabi- 
que jusqu’ à consistance de miel coulé. 

On place les feuilles de Mousse, pour lesquelles 
l’auteur a employé la méthode sur un porte objet dans 
une goutte du liquide sirupeux, on recouvre la prépa- 
ration d’un second verre couvreur et on la laisse sé- 
cher. On peut alors placer les deux verres entre les- 
quels se trouve fixé l’objet, dans un sachet et le join- 
dre aux échantillons d’Herbier. Cette méthode sera 
probablement applicable aux Algues, comme nous 


te ) } RS fade 
si 2 'ARUTS 
REP Te PS AM Ge PA 


1 Q 
OU, re 


CA 
ue ca an OU atea 
ed OR RÉ TA. 


> ta at PIO pe tell A è a » A ba) A 
OSE. CUORI UN PR TR SE A at i 
RI CAN LS 7 Cr } VAR CUT K 


Ai 
PI 
x 
# 


di 
UN N 


148 & LA NOTARISIAY ‘> 0° SETE OE RON 


l’avons vu antérieurement, on a recommandé pour ces 
dernières l’inclusion dans la gomme arabique. Il suf- 
firait je pense de partir d’un liquide plus dilué pour 
arriver par l’ évaporation un peu plus prolongée à un 
durcissement complet. De pareilles préparations join- 
tes à un herbier Algologique seraient d’une grande 
utilité pour la détermination des espèces rares et peu 
connues. E. D. W. 


NÉCROLOGIE 


Le Professeur T. Kützing, bien connu de tous 
les Algologues, auteur du Species Algarum et des 
Tabulae phycologicae, est décédé le 9 Septembre der- 
nier a Nordhausen à l’àge de 67 ans. 

Nous consacrerons dans un de nos prochains nu- 
méros une notice nécrologique au fondateur de la 
science algologique. E. DWG 


VENEZIA 1893. — STAB. TIPO-LITOGRAFICO DEI FRATELLI VISENTINI 
Piazza Manin, Galle della Vida, 4296 


Le 


14. 
15. 
16. 
LE: 


18. 


19: 
20. 


+ 1 


- Pubblicazioni del Dot D, LEVI-MOREMOS 


Tartaro — 


. Flora Algologica della Venezia, parte I, II, III. Venezia 1885-86-88. 


Atti R. Istituto Veneto (in collab. col Dott. G. B. De Toni). 


. Relazione sul riordinamento dell’ Algarium Zanardini. — Venezia, Nota- 


rista, 1885 (id.). 


. Miscellanea phycologica I, Venezia. Ali R. Istituto Veneto, 1886 (id.). 
. De Algis nonnullis, praecipue diatomaceis, inter Nympheaceas Horti Bot. 


Patavini. — Messina, Ma/pighia, 1886 (id.). 
Enumeratio Conjugatarum in Italia hucusque cognitarum. — Venezia, No- 
larisia, 1886 (id.). 


. Schemata Generum Floridearum. Venezia, 1886-89, Notarisia (id.) cum 


11 tabules. 


. Primi materiali per il censimento delle diatomacee italiane. — Venezia, 


1886, Notarisia. 


. Sopra una Palmellacea nuova per la Flora Veneta. - Venezia Notarisia, 1887. 
. Spigolature per la ficologia Veneta. — Firenze, N. Giornale bot. ital. 1887. 
. Algae nonnullae quas in circumnavigationis itinere ad Magellani fretum 


anno 1884, legit A. Cuboni. — Padova, Soc. Ven. trentina. 1887 (id.). 


. Frammenti Algologici. — Venezia, Notarisia, 1887 (id.). 
. Pugillo di Alghe tripolitane. — Roma, R. Acc. dei Lincei, 1888 (tai) 
. Liste des Algues trouvées dans le tub digestif d’un testard. Soc. Bota- 


nique de Lyon (id.). 

Giuseppe Meneghini. Cenni biografici. — Venezia. Nolarisia, 1889. 

« L’Algarium Zanardini », per cura della Giunta Municipale di Vene- 
zia. — Venezia, 1885 (id.). 

Contribuzione alla conoscenza dell’Antocianina con 2 tav. Venezia, 1888, 
R. Istituto Veneto ecc. con 2 tavole. 


Appunti algologici sulla nutrizione dei Girini ‘di Rana esculenta. — Roma, 
R. Acc. dei Linceî, 1881. 
Importanza dei Vegetali nella vita degli animali acquatici. — Venezia, 


Veneto Agricolo, 1889. 

Ricerche sulla fitofagia delle larve di Friganea. — Venezia, Nolarisia, 1881. 
Alcune osservazioni e proposte sulla diatomologia lacustre italiana. — Lù 
nezia Notarisia, 1889. 


Elenco di diatomee rinvenute nel Fe digerente d’animali acquatici I. — 
Venezia, Notarisia, 1889. 


di Salla Ristribizione peristomatica dell Anton in alcuni Sedum. _ Fi TE 


renze, Soc. Bot. Ialiana, 1889. 


. Alcune idee sulla evoluzione difensiva delle diatomse in rapporto colla | 


diatomofagia degli animali acquatici. Soc. Ital. dei Microscop. — Aci- 
reale, 1890. 


. Nuovi materiali per la Diatomologia Veneta. — Venezia, R. Istituto Ve- 
neto, 1890. i 
. Ferdinando Hauck. Cenni biografici. — Venezia, Nolarisia, 1890. 


. Appunti algo-ittiologici I. — Venezia, Notarisia, 1890. 


Materiali per uno studio sulle anomalie fiorali. — Firenze, Società Bol. 
Ital. 1890. 


. Gli studi sul mare in Italia. — Venezia, 1891. | | 
. Sul nutrimento preferito dalle larve di alcuni insetti ed applicazione pratica 


di questa conoscenza all'allevamento dei Salmonidi. — Venezia, Neplu- 


“nta, 1891. à 

. La Piscicultura nel Veneto. Giornale « + Adriatico », 1891. 

. Le Laboratoire Maritime de « Luc-Sur-Mer ». Neptunia, 1891. 

. Due Stazione Zoologiche (la stazione di Rapallo e la stazione mobile della 


Boemia). Neptunia, 1891. 


33. La Stazione di piscicultura Veronese. — Venezia, Neptunia, 1892. 
. « Pro Mari Nostro ». Pubblicazioni diverse per la fondazione della Società 


Regionale Veneta per la pesca e l’aquicultura. — Venezia, 1892. 


. La Malattia dei Gelsi in comune di Sovizzo. Relazione al R. Prefetto di 


Vicenza. L° Agricoltore Vicentino. Vicenza, 1892. 


. La Società Austriaca di pesca e Piscicultura. Veneto Agricolo, Gennaio, 


dda. 


. Due istrumenti per le pesche pelagiche. Ari AR. Istituto Veneto. — Ve- 


nezia, 1892. 


. La stazione marina di Puffin-Island. — Venezia, Neptunia, 1892. 
. Un Nauptilus Italiano? Natura ed Arte. — Milano, 1893. 
. Le diverse ipotesi sul fenomeno del mare sporco nell’ Adriatico. Neptunia, 


Luglio 1892. 


. Pesca e Piscicultura all’annuo congresso della British Association. Ne- 


plunia, Gennaio, 1893 


. L'Ufficio Idrografico della R. Marina. Neptunia, PDT 1893. 
. L'origine della Pietra litografica per azione biologica delle diatomee. Ne- 


plunia, 1893. 


. Di un Manuale Italiano per la Piscicultura marina. Neptunza, 1893. 
. Il Mare fertilizzatore dei campi. L’ Italia Agricola, 1893. 
. In Memoria di uno Scienziato Veneziano. Lettura fatta all’ Ateneo Ve- 


neto. Venezia, 1893. 


. Relazione sull’operato della Presidenza del Comitato promotore Gouek ale per 


fondare la Società Reg. Veneta di Pesca ed Aquicoltura. Venezia, 1893. 


. Risposta alla nota del signor G. B. De Toni. Vicenza, 1893. 


inci 7. 


Abonnement à La Notarisia pour l'année 1803 — 15 francs. 


Prix de faveur pour Notar 


Francs, 


des années 1886; 1887, 1888, 1889, 1890 (5 volumes avec plances) — 60 


|. 


1893 N. 6 


LA NOTARISIA 


COMMENTARIO FICOLOGICO GENERALE 


Parte speciale della Rivista Neptunia 


Direttore Redattore 
DAVID LEVI- MORENOS E. DE WILDEMAN 
Dottore in Scienze naturali i Dottore in Scienze naturali 
VENEZIA BRUXELLES 


TS 


COLLABORATORI 
Artari A. — Bonardi dott. E. — Borzi Prof. A. — Castracane Co. F. 
— Cuboni Dott. G. — Dangeard Prof. P. A. — Della Torre F. — Gar- 


cin A. G. — Gobi Prof. C. — Hansgirg Prof. A. -- Hariot P. — Harvey- 
Gibson R. — Hy Prof. F. — Imhof-Otmar Dott. E. — Istvanffi-Schaarsch- 
midt Dott. I. — Kjellmau Dott. F. R. — Lagerheim von G. — Lauzi Dott. M. 
— Lemaire Dott. A. — Dott. Leuduger-Fortmorel — Môbius Dott. M. — 
Magnus Prof. P. — Mueller Dott. Otto — P. Prof. Pero — Reinsch Dott. 
P. F. — Schütt Dott. F. — Solla Dott. A. F. — West Prof. Wiliam — 
Wille Dott. N. — Zukal Dott. E. 


SOMMARIO 


Pero dott. Paolo — I laghi Alpini Valtellinesi — Parte seconda 
Valle del Liro (Spluga) (Continua) . . . è . pag. 149 


De ‘ ildeman E. — Quelques réflexions sur les espèces du groupe 
des Desmidiées à psopos des « Fresh-water Algae of East- 
India » de M. W. B. Turner . : ; . . . Di 103 


Comptes-Rendus Algologiques, 


— Mills, Heydrich, West, Gutwinski, Klebahn, Boldt, Debray, 
Gran, Gomont, Edwards, Palla. : è $ ? , Dio 


Direzione ed Amministrazione: S. Stefano, 3536 - Venezia 


SISSA 


OX 
DE Venezia 1893 — Stab. Tip. Fratelli Visentini 


t 


IMERESE N rx A7 
RIVISTA PER | PROMUOVERE “LA FEDERAZIONE NAZIONALE. AQUICOLA . 
oteartreo= cima ici 


À soie SOCIETÀ : REGIONALE, VENETA, PER LA: PESCA E L’ AQUIGULTURA S 
E DELLE STAZIONI ITTIOGENICHE DI BELLUNO E NERONA 7 
È Ri È gi 
e dh LEVI-MORENOS. x 
RUBRICHE 
. Lavori e studi originali sulla fisica delle aque marine, fluviali e lacustri. i 3 n 


1 
2. Lavori sulla struttura e/vita degli animali e vegetali aquatici 
3. Articoli sulla pesca, commercio e industrie dei prodotti aquicolî. 
4. Articoli sulle condizioni economiche, socizli e sul volklorismo (usanze, pregiudizi, tradizioni} 
dei pescatori. 
5. Viaggi, spedizioni e campagne idrografiche.  -_____ . > 
6. Stazioni, laboratori e istituti marittimi e lacustri. = 
7. Resoconto del lavoro fatto dalle sbcietà ‘estere di pesca! e aquicultura. z 
8. Varietà: I grandi lavori idraulici — Notizie diverse sul movimento delle industrie aquicole. . 
9 
0 


. Bollettino Ufficiale della « Società Regionale Veneta » per promuovere la pesca e RS pel 


tura marina e d’aqua dolce e migliorare le condizioni dei pescatori. 
. Resoconti e notizie del lavoro compri dalle Stazioni ittiogeniche di Verona e Belluno. ” 


éé TA NOTARISIA st 
COMMENTARIO FICOLOGICO GENERÀLE | (© È. . 


PARTE SPECIALE DELLA RIVISTA “ NEPTUNIA_,, 


SANA 


Direttore: DAVID LEVI-MORENOS TE Redattore : E. DE WILDEMAN — 3 


AUX LECTEURS DE LA « NOTARISIA» | 2? 


Les ncmbreuses occupations de M. le D° David Levi-Morenos sr de 1 « Nails 
depuis 1886, l’ empéchent de consacrer un temps suffisant à la publication réguglière de cette: 
Revue. C’est pourquoi M. Levi-Morenos, a bien voulu nous confier la rédaction de la « Notarisia ». 

Comme précédemment le journal parartra par fascicules tous les deux. mois. Ceux ci com= 


prendront outre des travaux originaux, des comptes rendus critiques, des analyses bibliogra= : 
piques, des notes de technique: NE Le des notices Ro des comptes rendus = 


de Congrés, etc. 

Nous tàcherons de donner surtout de 1’ extension aux comptes rendus critiques, qui sont 
en général plus intéressants que de simples analyses bibliographiques que. r on peut trouver 
dans la plupart ces recueils periodiques. 

Nous prions instamment tous ceux qui s’ occupent de l'étude des Algues de bien vouloir. 
nous venir en aide, soit en collaborant à la rédaction, soit en nous. envoyant des exemplaires: 
de leurs travaux. Nous les prions de nous faire parvenir deux evemplaires de leurs travaux. a 
Toute brochure reçue fera l’objet d’une analyse dans le Journal. 

Nous comprendrons aussi dans le cadre de cette publication tout ce qui se rapporte aux 
parasites des Algues, parasites végétaux et animaux. Les questions de symbiose entre les Ala 
gues et les autres organismes rentrent tout naturellement dans le cadre de la « Notarisia ». 2 

Nous espérons pouvoir maintenir la «Notarisia » dans Ja situation: ou elle est arrivée. | 
Mais pour pouvoir réaliser ce desiderata, il faut que les collaborateurs qui ont apperté leur 
concoursà M. Levi-Morenos ne nous abandonnent point. C’est surtout sur eux que nQus @om- 
ptors-pour rendre la « Notarisia » de plus en plus intéressante, pour faire de cette Revue, un 
périodique unique dans son genre, intéressant tout particulierement les Algoiogues, mais offrant 
annuellement aux botanistes, non spécialistes un ensemble des données nouvelles acquises en 
Algologie, tant au point de vue de la Systématique, que de la Physiologie. 

à 
N E. DE WILDEMAN 
N 


UT 
site. id. abc. Là 


utta (pei. ia 


MADAMA IAA A PORT ENT EEE 


MA | dii it 


ET PET ET PT POMPA PI AAA MI TRN AE FIDATE LA MPI MAT LOMELLINA DA AA pi RIA A deg 


y A sy L 4 
\ ste ali dida ad i $ 
” , 08, PA c TI n 
A | i i pe + È PENE 1 # 
13 n” Car ara di DÒ EN dt. i i ire Bo, MATA 
LA : GARE NA A LAP che in AREA ROSI, Ci LETO I 
E 1 A CEE je à Phare LP. . £ À 
o) x DO pe % ne sù ii A MIRO | * : 1 
podi La pl | 9 ru ss" È : G 6 È È : 
LT, 
È Pat 
Se 
. NC YI 


— COMMENTARIO FICOLOGICO im 


Parte speciale della Rivista Neptunia 


_ Anno 1895 


I LAGHI ALPINI VALTELLINESI 


RICERCHE E STUDI 
DEL | 


DorTT. PAOLO PERO 


Gun. IV. Stauroncis Ehr. 1843. 


Sp. 12. S. Phoenicenteron Ehr. 
H. Van Heurck: Syn. Diat. pag. 67, PI. IV, 
fig. 2. — Poco frequente. 
13. *S. anceps Ehr. 
Aut. cit. pag-.08, PE IV, fig. 2. 
Non frequente. 
» S. anceps Ehr. var. linearis Grun. 
Aut. cit. luog. cit. fig. 8. — Più frequente. 
» *S. anceps Ehr. var. amphicephala Küiz. 
Aut. e luogo cit. fie. G. 
Meno frequente. 
>» S. anceps Ehr. var. elliptica. 
Brun: Diat. des Alpes etc. pag. 89, PI. IX, 
fig. 1 — Non rara. 
12 


i < n « 
+ i 


LA NOTARISTA > SEA si TA > 
der vi Auris Thwaites 1848. 


: Sp. 14. *M. lanceolata Thw. 
H. Van Heurck : ST pas. 70, PL LA 


fig. 5. LV RES 

_ Rara. : bc a + 
>» 15.41, Dansei Thw. 2 °° 

Aut. cit. pag. e pl. cit. fig. 18. EEA 

Comune. ra 


16. * M. Grevillei W. Sm. 
Aut. cit. pag. 74, PI. IV, fig. 20. 
Assai meno comune. 
Gen. VI. Navicula Bory 1822. 
Sp. 17. *N. major Kütz. 
H. Van Heurck: Syn. Diat. pag. 73, PI. 
| V, fig. 3-4. — Rara. È 
» 418. N. viridis Kütz. 
AM CH PLV; fig. £ 
Comune. 
»y » N. viridis var. commutata Grun. 
Aut. e loc. cit. fig. 6. 


Pur comune. de 
» 19. “N. lata Breb. — ne SR 
- Aut. cit. pag. 76, pl. VI fig. 1-2. 
Gu RE RI: 


>» 20. N. borealis Ehr. 
Aut. e loc. cit. fig. 3. 
Meno rara. 

>: 21. *N. sublinearis Grun. 
- Aut. cit.-loc. cit. fig. 26. 
Copiosa. 


29; N Brebissonii aa FA 
Auto. page ti FLV a Wo 
“Comune. 

» *N. Brebissonii var. subproducta. 
Ta id ai 
i comune. i 

SSD, Brebissonii var. diminuta. 
i ul HE 0 x 
Più copiosa delle due forme precedenti. 


. 23. N. stauroptera Grun. 


Aut. cit. pag. TI, VE fig. Te 
Rara. 

24. *N. Pabelaria bara 
. Aut. cit. pag. 78, PI. VE fig. 8 
Pure rara. 

25. *N. bicapitata AC 
Aut. «cit. loc: cit. fig. 22. 

Più frequente. 


26. *N. subcapitata Greg. 
“ut. Gil. loco: et Ho. 22. 


Molto frequente. 


iN: appendiculata Kütz. 


Seui paso PI: VI. fig. ER 
Comune. 
_28. N. mesolepta Ehr. 
“Aut. cit. loc. cit. fig. 10. 
da frequente. 
*N. mesolepta var. stauroneiformis Grun. 
n id. fe: 10 
Rara. 


iii sari ce pa : 
hate SL PS toa 16 VAI 
« si ROTARISR » PAST IE CRE 


| SES da 
De TES 


A x » 29. *N. legumen Ehr. var. decrescens. Grun. tra 
& Aut, cit. pag. 80, PL: VE, fe. 16 <a 

Non rara. (©! 
>» >» *N. legumen Ehr. forma via undulata. 

Id. id. fig. 17. | fe 

Poco fraquente. BEI 
» 30. N. radiosa Kütz. 5 

Aut. cit. pag. 83, PI. VII, fig. 20. i 

Comune. (ESSE 
>» >» *N. radiosa Kütz. var acuta W. Sm. 
È. Aut. cit. loc. cit. fig. 19. | SA 
È Come la precedente. e 
» 31. N. dicephala W. Sm. 

Aut. cit. pag. 87, PI. VIII, fig. 16. 7 
| Frequente. ÈS 
À » 32. N. lanceolata Kütz. mer 
| Aut. cit. pag. 88, PI. VIII, fig. 33. — 

Rara. pi 
» 33. *N. mutica Kütz. CO 

Aut. cit. pag. 95, Plex fig: 20740 # 

Poco frequente. +] 
» 34. N. exilis Grun. ; 

Aut. cit. pag. 101, PI. dh Ss 11: i 

Piuttosto rara. | ‘sa 
È > 95. N. lemosa Kütz. n 
; Aut. cit. pag. 103, PI. XII, fig. 10. Di 
| Non comune. BG 

» 36. *N. ventricosa (Ehr.) Oonkin. 2 
Aut. cit, loc: cit. fig. 24 3 
Rara. 


da n 3” “N i hr 


» 


» 


» 


pini 


» 


Aut. cit. pag. 103, PL XIII, fig. 1. 
Rara. 

» *N. Iridis var. amphigomphus Ehr. 
Id. id. pag. 104, PI. cit. fig. 3. 
Meno rara. 


38. *N. gibba var. brevistriata Grun. 


nec. PIV, Ge-5. 
Frequente. 

39. *N. alpestris Grun. 

Aut. cit. PI. XII, fig. 30. 

Rara. | 

40. N. amphirhynchus Ehr. 

Pub cit. Pi XIE fie. 0. 
Alquanto frequente. 

41. *N. affinis var. undulata Grun. 


Seat, cit, PL'XNT fig, 6. 


Rara. 


42. *N. molaris Grun. 


Aut. citi PL VI, fig. 19. 

Rara. 

43. *N. Termes var. stauroneiformis Ehr. 

docet PEN: bo. 13. 

Rara. 

44. *N. subcapitala var. stauroneiformis 
Grun. 

Had VE 0822. 

“Non rara. 

45 *N. Truthi Mihi — Ha le estremità 
arrotondite come la Nav. Prebissonii 


NE Dea 4 
art 1 


odia di LA | NOTARISIA à 


var. dei cui SON, sd ares 


4 . le parti due piccoli rigonfiamenti e “des Ne 
+ _ nuovo un lieve restringimento nel mez- è; 
3 _zo. — Lunghezza ‘# 87.00; rg È 4 
inediana x 12.60, 7282 “ed 
Gen. VII. Vanheurckia Breb. 1868, Chr. emend. — "sa 
Sp. 46. *V. #homboides Breb. var. crassinervia. «|__| — 
.H. Van Heurck: Syn. Diat. pag. 112, PI. SCE 
XVII, fig. 5. — Comune. + 
Gen. VIII. Gomphonema Ag. 1824. 0.0.0 
% Sp. 47. *G. constrictum var. capitatum Ehr. ee 
M. H. Van Heurck : da Diat. pag. 123, di “al 
3 SAI se CS 
à | Poco frequente. FREE de 
E » 48. Ce  acuminatum Ehr. var ° Brebissoni a 
È Aut. ct pas. 124, PISTE, fig ZI. SI 
è Non raro. | _ 
a » 49. *G. montanum Schum. "Ge À 
î Aut. cit. .pag.-124. PI XXIII fis. AUS 
à Frequente. i > 
à ..» 50. *G. commutatum Grun. . SE 
à Aut. cit. pag. 125, PI. XXIV, fig. » a 
Poco frequente. TERE STE - 39 
» DL *G. parvulum Kütz. 4 LS 
Aut. cit. loc. cit. PI. XXV, fig. 9. | E 
Comune. nt: = 
vesti i Ka «og 
Aut. cit. pag. 126, PI. XXIV, fig. 28. e 
Non frequente. | SI 


e "à 
LL 


ve Sad + OS pe ON 
sl Mer sa pe + 
«1 ui à PL ES 


a 0, «1A E NOTARISIA # La a 
; Gex. IX. Holnagthea Bory 1822. 
. Sp. 53. A. dedicatula Kütz. VS 
— H. Van Heurck: Syn. Diat. pag: 190, PE 410 
D NVIL 66. 3, 4. | | ta 3 
Non. frequente. | cao | 
» 64. *A. microcephala Kütz 3 
. Aut. cit. pag. 434, PI. XXVII, fio. 20, 23. 08 
_Alquanto frequente. 780 
» 55. *A. minutissima Kütz. 


Aut. cit. pag. 134, PI. XVII, fig. 38: 


Ph 


img +: 4 
1 L All 
+ yi PES 
E ae TE 


- È = ‘ FL de P nb 
AREAS EST 
pers SU VA Ga e) 4 LC 
7 PIRAS, 

y" ia (a 
e MY 
* x 


D Piu frequente; >> 
a >» 56. A. lanceolata Breb. SECON | 
Ki Aut. cit. pag. e PI. cit. fig. 8-11. 

S aies frequente. 
One IL PSEUDO RHAPHIDEAE. 


fi. Grey. X. Eunotia Ehr. 1837, Chr. em. 
Pi S. 57. *Z. major (W. Sm.) Rabenhr. | 
| —’H. Van Heurck : Syn. Diat. pag. 142, PI. XXXIV - 
d fig. 14. — Rara. | 3 
» 58. *Z. gracilis (Ehr.) Rabenhr. - 9 
Aut. cit. pag. cit. PL XXXIII, » fig: 1-2. 
Poco frequente. 
» 09. “E. exigua Breb. 
Aut. cit. pag. dl PI XXXIV, fie. AL. 
Rara. RE 
de", exiqua var. sc Grun. 
id fo. 
Meno rara. 


: si ; a ia di; cy Li SL (è 7 i be di 4 
a St d # Dal a RR Sr 
L A À ie 


e LA ei at FOR 

E° » 60. Z. pectinalis (Kütz.) Rabenhe. 00° 
Aut. cit. pag. cit. PI. XXXIII, fig. 15, 16. «3 
3 Alquanto frequente. 3 
5 » >» “E. pectinalis var. minor (Kittz) Rab. 

Bi Aut. cit. PI. XXXIII, fig. 21. d 
‘i Più frequente. È 
È «>» 61. “Z. praerupta var. laticeps Grun. à 
à Aut: cit. pag. 143, PL XXXIX, fig. 25. CN 
; Poco frequente | à 
à » 62. *E triodon. Ehr. 39 
È Aut. cit. pag. 144, PI. XXXII, fig. 9, 10.008 
i Rara. i 
4 » 63. *E. diodon Ehr. forma minor. = al 


Aut. cit. pag. 144, PI. XXXIII, fig. 5. 
Pure rara. dè: 
» 64. E. monodon Ehr. Er 
#7 At ele EL-XXXTUE, Seta: 
Egualmente rara. 
» 65. £. lunaris (Ehr.) Grun. 
Aut. cit. pag. 144, PI. XXXV, fig. 3, 4. 
Non molto frequente. 
» 66. “E. bigibba var. pumila Grun. à 
| Aut. cit. PL XXXIV, fig. 27. — Rara. i 


» 67. ‘E. parallela Ehr. forma angustior. 4 
Aut. cit. pl. XXXIV, fig. 16. “2 

Pure rara. SG 

Gen. XI. Ceratoneis Ehr. 1840. - +28 


Sp. 68. C. Arcus Kütz. | 
Aut. cit. pag. 148, PI. XXXVII, fig. 7. 
Poco frequente. 


CA 


190 & FR 4 
ta PICS SETA Te 
ai rat ne 
PERI A 


MERO LA NOTARISIA DO = — sides 
ed» *C. Arcus var. Amphyoxis Rab. 
di «_—‘’@’’»—’ Brun: Diat. des Alpes etc. pag. 52, PI. II, = 00 
Do. fig. 28. | ne. 
=» » _°—‘’1Meno frequente della specie. 
a 
“ie 


| Gros. XII Synedra Ehr. 1831. 4 


__ Sp. 69. *S. Vaucheriae var parvula (Kütz.) Grun. E 
È H. Van Heurck: Syn. pag. 150, PI. XL, i 
fig. 2. : 15 
SE Non frequente. | 
à à » 70. S. delicatissima W. Sm. i 


| Aut. cit. pag. 151, PL XXXIX, fie. 7. dI 
> Comune. : | A 
i » » *S. delicatissima W. Sm. var. amphice- 3 


1 —_ phala Grun. È 

Mc > Aut. cit. pag. cit. PL cit. fig. 8. | 

Se Meno comune. | ; 

Ri Gone. XIII. Fragilaria Lyngbye 1818. Chr. emend. a) 

Def Sp. 71. /. capucina Desmazières. “a 

dI H. Van Heurck: Syn. Diat. pag 156, PL. a 

| XLV, fig. 2. — Frequente. se 

» 72. F. mutabilis (W. Sm.) Grun. 25 

Aut. cit. pag. 157, PI. XLV, fig. 2. «8 

| Meno frequente. + 

_ Gen. XIV. Denticula Kützing. 1844. C4 
We Sp. 73: “D. tenuis Kütz. 

F H. Van Heurck : Syn. pag. 159, PI. 49, fig. e 

o. 28-30. — Comune. 4 

D 0 > “D. tenuis var. frigida Gran. 10 

Aut. cit. loe. cit. fig. 35. al 

Come la precedente. n di 


TIA Bath Ù sod k } 
PM e e n e n ue SUS 
ATEN MIS M Ta IV à a a * Ne CART AR 
è 2% ca -j- far Si 
AS i DO 


criar att | 
RITES ELR ns ae ANSE ng e ia 


à 158 LA NOTARISIA Fo UT 

ì Gen. XV. Diatoma De Candolle 1805. Ch: em, di 
Sp. 74. *D. hiemale (Lyngb.) Heib. var. mero 
| Aut. cit. a 160, PES fig. d, 4. 

5 Non frequente. eso 
2a |_ >» 75. “D. anceps (Ehr.) Grun. DI 
À Aut.:cit, loc: cit. fed; 6 

$ Come il precedente. 

i Gen. XVI. Meridion Agard. 1824. 

à 76. M. circulare Ag. 

. H. Van Heurck : Syn. pag. 164, PI. 54, ig 

Ì 10-12. — Raro. 


Gen. XVII. Tabellaria Ehr. 1839. 
Sp. 77. T. flocculosa (Roth.) Kütz. 
Aut. cit. pag. 162, PI. 52, fig. 12. 
Non frequente. 
Gen. XVII. Tetracyclus (Ralfs.) Grun. 1862. 
Sp. 78. 7. rupestris (A. Braun) Grun. | “i 
H. Van Heurck : Syn. Diat. pag. 167, PI. 52 BG 
fig. 13, 14. D. 
Raro. | 
Gen. XIX. Cymatopleura W. Sm. 1855. 
Sp. 79. C. Elliptica (Breb.) W. Sm. 
Aut. cit. PI. 55, fig. L 
Frequente. 
Gen. XX. Hantzschia Grun 1877. | 
Sp. 80. H. amphyoæis (Ehr.) Grun. 
- H. Van Heurck : Syn. Diat. pag. 108; PI. 56, 
fig. 12. 
Rara. 


RENE e TI AR o i ERA SANTA AE 
3 À Ri gt SEA PTS 


XXI! 


ea XXIL. Surirella Turin. 1827. 

Sp. 85. S. diseriata Breb. 

H. Van Heurck: Syn. Diat. pag. 186, PI. 

TELXXH; fig. 1. — Frequente. 
. *S. robusta Ehr. 
hu. cit. pag. 187, PL EAN, fig I, 2. 
| Poco frequente. 
87. S. splendida Ehr. 


>» 


» 


«vu Ha dla ne; vire NOTARISTA » | 1, iù 
Nitaschia (Hassal ; NE) Con Char. 
ste CRE __emend. 1880. 

Dan Sp. 81. *N. debilis ( (Arnott.) Grun. 

o Van Heurck : Syn. Diat. pae tre el 


no Za. sab 

82. *N. apiculata (Greg.) Grun. 

“ut. cit, pag. 179, PL LVII, fig. 26, 27. 
Pur poco frequente. 

83. N. linearis (Ag.) W. Sui. 

Aut. cit. pag. 181, PI. LXVII, fig. 13, 
: Conie le precedenti. 

*N. linearis var. tenuis Grun. 

Aut. cit.-loc. cite fig. 46,5. 

| Più frequente. si 

-84. *N. subtilis var. paleacea Grun. 
Aut. cit. pag: 133, EI LAV fio. 13. 


Aie pap. Te PT, cit. fio. 4. — Rara. 
88. S. Ovalis Breb. 
Aut. cit. pag. 188, PI. LXXIII, fig. Re. 


ii ii 


PNR TA MIO iaia. 
=: ENST TRA H AE UNE 


9 aa dA si IRR AT ARTT se Eee 4 
r fi % et VOTES AT: 2 Win È LUE 0" "93 
* n ATA ga È A = a Ke $ ti di 
à } 216 LV 3 4 at 


« LA NOTARISIA. » 


& he : 
da > uit 
eg 


» » *S. ovalis var. anca > toria nova. | 
Presentante l’ insenatura da una parte 
sola. Rara. > 

» 89. S. helvelica Brun. “0 

Brun : Diat. des Alpes etc. pag. 100, PI. n 
fig. 28. — Frequente. 


Orpo II. CRYPTO RHAPHIDEAE. 


Gen. XXIII. Melosira Agardh. 1824. | 
Sp. 90. M. distans Kütz. o 
H. Van Heurck: Syn. Diat. 199, PI. 86, 
mei da 
Poco frequente. 

» » M. distans var. nivalis W. Sm. 
Aut. et loc. cit. fig. 25. 

Come la precedente. 

» 91. *M. granulata (Ehr.) Ralfs. 

Aut. cit. pag. 200, PI. 87, fig. 10-12. 
Rara. 
Gen. XXIV. Cyclotella Kütz. 1833. 

Sp. 92. C. comta (Ehr.) Kütz. 

Aut. cit. pag. 211, PI. 92, fig. 16-18. 
Poco frequente. 

» » *C. comta Ehr. var. affinis Grun. 
Aut. cit. PI. 93, fig. 11-13. :S 
Come la precedente. 2 

» 93. C. operculata Kiitz. È 
Aut. cit. PI. cit. fig. 22. 
Un poco più frequente. 


pu 


M cie ri Er i aa | ; 
Me nn ne, € di à otunIst » »o 
De 93 specie comprendono 111 forme, contando 


+ varietà, delle quali 65 sono nuove per la diatomo- 
È De lacustre italiana fra cui una specie ed una va- 
x | rietà nuove “ile 


Esaminando il limo raccolto per lo studio special. 

| mente diatomologico, rinvenni parecchie specie ap- 

D ifonenti all’elegante ELSE delle Desmidiee, le 

sa a ho potuto studiare un po’ meglio per i laghi di 


à questa seconda parte e le ordino, come dissi, secondo 
È — l’opera speciale del prof. Del Ponte : 
 _ Onvol. DEMIDIACRAE SOLITARIAE. 


Mr nr 
$ 


| Gr. I. Micrasterias Ag. 
Sp. 1. M. papillifera Breb. 


È Del Ponte: Specimen Desmidiacearum etc. 
s°- pag. 74, tav. IV, fig. 5. 

Bi: Rara. 

x: | (Continua) 


QUELQUES RÉFLEXIONS 3 


© SUR LES ESPÈCES DU GROUPE DES DESMIDI LI 
. a Lui des « Frames Alpes cf Et-Hub » de. W 3 Lal 


par È. DE WILDEMAN. 


Le travail très considérable que M. W. Barwell | 
Turner vient de publier dans les « Kongl. Sv. Vet. 3 
Akademiens Handlingar » de Stockholm, (4) sur les 
Algues de l’Inde Orientale, m’ a suggeré quelques re- 5 
flexions générales sur l’étude des Algues. Disons tout 
d’abord que le travail consciencieusement observé, est 
accompagné de 23 grandes planches sur lesquelles … 
l’auteur a figuré un très grand nombre d’ espèces, ce 
qui facilite beaucoup la lecture du texte. Lesespèces | i 
citées dans le travail sont au nombre de 622, dont 


(1) Algae Aquae dulcis Indiae orientalis. The freshwater Algae of 
East India by William Barwell Turner (Kgl. Sv. Vet. Akad. Handl Stock- «Sl 
holm. Bd. 25 n. 5 1892. 3 


i LS 
nre LE Lea 


SI 
WU 


RTE NPC AT 

" Veil aile aria e y JS Le Dr, 
< dr à h Le mb NL) paf” Dr je ita 
PP IS 


MELE NOTARISIA > 


24 
La 


92 ippartiennent au groupe des Phyéoéhroracées, 


_Jes 600 autres appartiennent aux Chlorophycées. Si 


l’on ajoute à ce nombre 120 espèces d’ Algues vertes 
citées par Roy, Joshua et Lagerheim, on arrive ainsi 


au chiffre déjà très considérable de 742 espèces con- 


nues dans l’ Inde Orientale. 

Comme on le voit par les chiffres que je viens de 
rappeler la plus grande partie des espèces citées par 
M. Turner sont des Algues vertes. Si l’on dénombre 
le chifire de 600 espèces, on trouve le taux énorme 
de 536 Desmidiées, se rapportant à 24 genres. En 
suite du nombre 536, nous tombons immédiatement 


à 22 espèces (Pediastrum) et à 11 (Palmellacées). 


- Quand on considère le nombre de Desmidiées dé- 
crites dans ces derniers temps, on est en droit de se 
demander si toutes ces espèces, méritent bien l’ ap- 
pellation de sp. nov., et si leurs créateurs ne sont 
pas un peu comme certains TRE Agli enclins 
à trouver dans les formes qu’ils rencontrent des espè- 


ces nouvelles, saus trop se soucier des variations 


que peut subir l’ espèce. 

Beaucoup de descripteurs me semblent avoir ou- 
blié les travaux des auteurs qui les ont précédés. Un 
de ces travaux est celur publié en 1875 par Jacobsen 
dans le Journal de Botanique de Copenhague; cet 
auteur y signale les nombreuses variations que peu- 
vent subir certaines espéces; il cite les variations 
spontanees, les variations adaptatives et les varietes 
par division. Dans le même travail l’auteur signale 
encore l”éxistence de races géographiques. Ce sont là 


ni si aa 
« LA NOTARISIA ». 


différents points que les decori pure è d Algues en Fa 
néral, et en particulier ceux qui s’ occupent du groupe — 
des Desmidiées devraient méditer. Les travaux de 


à 

G Klebs sur la variation des Closterium et des Cosma tr: 
à rium sont également à consulter, enfin une note toute è 
È récente et dont nous avons déjà parlé dans ce Journal 


devra être lue à ce point de vue, c’est celle ou M. 
Schmidle examine les nombreuses variations que pré- 3 
sente une espèce de Cosmarium, quand cette espèce 
est étudiée sur un nombre suffisant d’ exemplaires. 

Il me parait indiscutable que l'espèce chez les 
Algues est comme dans tout le règne végétal susceptible | 
de varier; il est vrai que cette variation doit avoir une 
limite, mais elle peut étre assez étendue pour que cer- 
taines de ces variations puissent être prises lorsqu'el- 
les sont isolées, pour de véritables variétés et même 
pour des espèces. 

De la description d’un si grand nombre d’ espè- 
ces, de variétés et de formes, il résulte un tel fouillis 
dans la littérature algologique et particulièrement chez 
les Desmidiées, que la détermination devient presque 
impossible dans certains genres. Parmi ces derniers, | — 
il faut citer les Closterium, les Cosmarium et les 
Staurastrum, dont le nombre d’espèces s’est accru | 
considérablement dans ces dernières années. Il est 
fort peu de travaux qui s'occupent de la dispersion 
des Desmidiées, ou l’on ne trouve une espèce nou- 
velle appartenant à l’un ou l’autre de ces genres. 
Ceci dit examinons sommairement quelques uns des 
types spécifiques proposés par M. W. B. Turner, 


RT 
ja do di 


oi 
ts aie, Er + 

ni MEN c' A 

k RS Le bec. ce 
pr; 


i 


5 GS a 
Re CS enti ri 
BEE) AT atta SE 


Mt «LA NoTARISI4» 


He Comme je le disais plus haut il est très difficile di. 
_  d’émettre des considérations quelconques sur le genre Bo 
_  Closterium, l’auteur signale 24 espèces parmi les- Fe: 
_ quelles 5 sont nouvelles. Il faudait faire une long ge: 


travail, je dirais même la monographie générale du 
genre pour arriver a déterminer ce qui mérite de con- 


server le nom d’espèce. Sa 
| Dans le genre Docidium l’auteur Lala DI espè- sd 
ces, et parmi celles-ci 36 sont nouvelles pour la + 
science. Il faut avouer cependant que si l’on compare ne 
les dessins des planches II, III et IV du travail de à 
M. Turner, on trouve une telle similitude entre les I 


| espèces figurées, que si l’on ne recourrait pas à l’ex- 
_  plication des planches on serait tenté de rapporter un 
grand nombre de figures à la même espèce. 

à Je citerai par exemple les fig. 9 (D. quantillium), 
i 17 (D. polymorphum), 13 (D. polymorphum), 18 (D. 
_  romphaeum). Ces figures 9 et 17 qui appartiennent 


| 
do “a do REA 4 kE 
2 er Ep 4 sane a) RI SII MRI 


| comme on le voit à deux espèces, ne me paraissent 4 
| différer que par la longueur des hémisomates; cela 3 
__ constitue-t-il un caractère suffisant? Les figures 13 $ 
| et 17 qui se rapportent à la même espèce, paraissent à 

aussi différentes entre elles que les figures 9 et 17. à 


i Quant aux figures 13, 17 et 18 elles ne diffèrent que 39 
: par leur grandeur et par le nombre de dents qui se | 
- trouvent à l’extrémité de la cellule. Ce sont là des 
_ caractères si variables, qu’ ils ne peuvent pas consti- 
tuer me semble-t-il des caractères spécifiques. Met- 
| tons d’ailleurs en regard la description de deux de ces 
espèces. 
13 


IRA: 


dti < 4 
au 


ra | SOTARISIA | SES je ce: Sa 


D. quantillium 


D. Minus, cir. 9 plo lon- 


gius quam latum, rectum 


vel leniter curvatum, 
regulariter attenuatum , 
membrana laevis vel le- 


vissime punctata; sutura 


prosiliente ; 


apicibus rotundato, trun-. 


catis, 

dentibus 6 ads su- 

pra tumorem basalem tu- 

more minore instructum. 
Long 160 - 195 » 
lat. bas 16 - 18 LL 
lat. apic. 9 - 114 


D. pre: de 


D. tenue, circ. 17-19 plo 
longius quam latum, rec 
tum, margine fere planum, 
regulariter attenuatum, 


membrana laevi;. 


sutura (sedetiam non) pro 


siliente; apicibustruncatis, 
SA 


i SS 
CRE. 


paullo rotundatis, 
dentibus 4 munitis. 


Tumor basalis plus minus. 


_ prominens. 


Long 270 - 308 y 


lat. bas. 16 - 19 pe À 


Be apic. 95 - 13 y 


| Comme on le voit la différence de ces espèces 


est basée sur la longueur, et sur le nombre de dents, 
la largeur est la même. Ne devrait-on pas considérer 
plutôt ces deux espèces comme deux formes très 


voisines, peut être même comme des états de dévelop- … 


pement. | 
L'auteur lui même ne considère pas dans cer 


tains cas le nombre de dents comme un caractère. 
spécifique constant, puisque dans le genre 7riploce- 
ras, 1l ne décrit que des variétés et des sous espèces 


a 
VE 
La 

Pie è 


sca 


7 
ta 


«ua 


dont les diagnoses reposent sur la forme et le nombre 


A DIRÀ ER SI 
Dt I 


| LARA «LA NOTARISIA » 167 


dl TRS épines qui terminent les cellules. J irai ème plus 
loin dans ce cas des Triploceras, ces caraëtères ne 


ne paraissent pas suffisants même pour créer des 
sous espèces, ni dés variétés. Les fig. 2 et 4 pl. IT 
qui se rapportent à deux variétés de 7riploceras, sont 
si semblables qu’ il me paraît impossible de les sépa- 


rer; dans les deux cas il existe de chaque còé de 
l’extrémité deux épines, tandis qu’ au centre, il n’ en 


existe qu’ une; le mamelon qui porte l’ épine est plus 


_ ou moins développé. Mais ce sont là des caractères 


individuels, en rapport peut être avec la vie de l’orga- 
nisme, avec la lutte qu’ il à soutenir contre ses enne- 


mis. Les épines, les mamelons étant considérés avec. 


raison, me semble il, comme un moyen de protection 
de ces Algues contre les Infusoires et les Amibes. 
Nons pourrions faire des observations sur plu- 


sieurs autres espèces du genre Docidium, mais cet 
examen nous entraînerait trop loin. 


Nons ne dirons rien de particulier au sujet des 
espèces du genre Cosmarium, qui demande comme 
le genre Closterium une révision monographique. 
L’auteur signale 137 espèces dont 79 sont décrites par 
lui, un certain nombre d’entre elles ne reçoivent pas 


de désignation nominale, mais portent un numéro. 


Les espèces du genre Ewastrum sont plus intéres- 
santes et méritent qu’ on s’arrête un instant. Si on exa- 
mine les figures de la planche X, on trouve la plus 
grande analogie entre les figures 15, 18, 19, 20, 21, 
22, 23, 24; si nous recourrons à l’ explication de plan- 
ches, nous voyons: 


de. 
sta 
cs 


x 
n 


ot VERE PACO 


i 


ì 


15 — Cosmarium Cambricum Cookeet Will. È 


da , 


T4 
nat 
© 


» —18— Euastrum erosum Lund f. attenua- 
a tum. Turn. > 
» 19et20 — Cosmarium venustum Bréb tra a 
» dt — Huastrum erosum Lund È, attenua- De: 

De tum Turn. di: 
» — 22— Euastrum sp. (intermédiaire entre E. 

© erosum et Cosm. crenatun Ralfs. i 
» 23 — Euastrum erosum Lund Pa undata | 
| Turn. o 

> 24 — Euastrum venustum Bréb forma. 


Ce n’est plus seulement à des espèces différen- 
tes d’un même genre que ces figures semblables se È 
rapportent, mais comme on le voit à des genres diffé- 
rents. On se demande dès lors comment il sera pos- 


sible de déterminer ces espèces, quand elles seront 
mélangées, ou quand l’ une ou l’autre se trouvera 


seule. NI 


Parmi les figures de la même planche X, nous. 
en trouvons encore plusieurs autres qui nous semblent | 


des plus voisines. C’est ainsi que les figures 51 et 


60 qui représentent la première l Ewastrum inermius sa 
(Nordt.) Turn., que Nordstedt considérait avec raison 
comme une sous espèce de l’ £. spinolosum Delp., la “RE 
seconde l’ E. carduetum Turn., me semblent appar- 


tenir à une même espèce et être tout au plus des va- 


de 
n 


riétés du type spécifique de Delponte. Disons en pas- 
sant que les figures 10, 11, 12, 14, 26 qui représen=. 


tent autant d’espèces ou de formes nouvelles, ne nous 


Pe: 
P >» pi 


«€ LA MrAnTEn À N 


À Riesco ioni qu’ à une seule espèce de Cos- 


marium. 


| La figure 6 de la pl. XI; Euastrum orbiculare 
| Wallich, est absolument comparable à ce que Nord- 
| stedt a décrit et figuré dans son travail intitulé « De 
. Algis et Characeis » (ex. Act. Univ. Lundens. t. XVI, 
3380) sous le nom de Æuastrum spinulosum Delp. 
. Africanum Nordst. 


La figure 43 pl. X (Euastrum spicatum Turn.) 


me semble une forme un peu plus ornée, les épines 


sont plus nombreuses, que dans celle que Nordstedt 


(loc. cit. pl. I, fig. 12) rapporte à l’ E. gemmatum 
_ Bréb. sous le nom de mononcylum Nordst. Je pourrais 
_ dans ce genre multiplier les exemples, mais je veux 
simplement, dans cette analyse attirer 1’ attention des 
auteurs sur le réel danger qu’ il y a pour l’étude des 
| Desmidiées et des Algues en général de créer un si 
grand nombre de noms nouveaux, qui doivent tôt ou 
_ tard rentrer dans la synonymie, déjà si embrouillée 

et si difficile à déchiffrer. 


Parmi les espèces du genre Arthrodemus il en 


. est plusieurs qui se trouvent dans le cas des espèces 

citées plus haut. C” est ainsi que les figures suivantes 

. me semblent appartenir à la même espèce très poly- 
_ morphe. 


DU DI XI fis. 30 — Arfhrodesmus crispus Turn. 


» » 39 — — curvatus Turn. 
» » 99 — — curvatus Turn. major. 


seri 


he dr E ME 


Qu A a Ave 


« LA | NOTARISIA » 


PI. XII » 27et 15 — — curvatus Turn. 
» » 5 — — gibberulus Joshua. 18 
» >» 13et8 — — curvatus Turn. major. Di: 


Passons à la planche XV; comment distinguer 4 
spécifiquement les espèces représentées par les fon 
res 16 et 17 (Staurastrum unicorne Turn. et Sh 
ecorne Turn.) si ce n’est par la présence chez la 
première d’ épines assez longues. Ces caractères ne 
sont pas suffisants; la grandeur, le nombre, la dispo- > È 
sition des épines est sujette à variation, il y a tout ai 

| plus là de quoi créer une variété ecorne. Je ne vois 

7 pas trop non plus, qu’ elles peuvent être les diffé- 

= rences importantes qui existent entre le Sf. scolopa- 

4 cinum Turn. pl. XVII fig. 10 et le St. wnicorne Turn, 

È dont je viens de parler. | 

È Les espèces du genre Micrasterias donnent lieu 

| aux mêmes remarques. Les M. cruxæ-melitensis (Ehrb.) 
Ralfs et M. furcata Ralfs, constituent pour l’auteur 
deux types spécifiques différents; il n° admet done 
point comme le font certains auteurs que l’on re- 

; lègue au rang de variété le M. furcata Ralfs. M. 
Turner rapporte à ce propos les opinions de Wallich 
qui dit de cette espèce « abondante et se présente 
dans tous les états intermédiaires entre la forme type 
et sa variété communément décrite sous le nom spé- 
cifique de M. crua-melitensis ». Il cite les idées d’Ar- 
cher qui sont contraires à l’opinion de Wallich. Il ne 
veut pas se prononcer lui-même et dit cependant «il 
me suffit de noter que comme toutes mes figures des 
deux espèces précédentes sont faites d’après nature 


CE È 
FPS 


IAA sd ÉTEND RZ a, IA 
leoni bi DORE È ka FR a TE ss DE Ab 
ri tt \ re Eee i … + + nt x 


È \ i 14 SRE 
IQ ee FL or M tu à 
; - NOE 
ira Li A LATE b D d € L 
IMC da, dirai ‘ita PARU) ES Yu rt dit) 


sio cetra TEE NE a 


ARR SLI NOTARIBIA 9 


«la vérité des remarques de Wallich sur la diversité 


de forme est amplement établie ». Cette diversité de 


_ forme établie, n’ empéche cependant pas l’auteur de 


décrire sons le nom de M. radians Turn. une forme 
qui nous paraît très voisine de ces deux espèces, et 
qui nous semble difficile à distinguer du M. furcata 
Ralfs, malgré tous les dessins que l’auteur a repro- 
duit dans la planche V. On pourrait faire de sem- 
blables remarques à propos d’autres figures de la 
même planche et de plusieurs de la planche VI. 

Dans les autres groupes d’Aloues, les mêmes 
idées relativement a l’espèce se retrouvent. Nous ne 
pouvons citer toutes les espèces qui nous paraissent 
douteuses. | | 

Pourquoi par exemple créer le nom de Raphi- 
dium spirale Turn., pour une forme qui est si voi- 
sine du Raphidium polymorphum. 

Arrétons ici cette revue, déjà longue. Il serait 
à désirer qu’ elle soit reprise sérieusement par des 
monographes non seulement pour le travail de M. 
Turner, mais pour tous ceux qui ont rapport à l’é- 
tude des Algues. Je ne puis que le repéter en termi- 
nant, les auteurs devraient autant que possible s’at- 
tacher à étudier les variations de l’espèce; c’est le 
seul moyen d’arriver à connaître la valeur des ca- 
ractères reputés comme spécifiques. La manie de dé- 
crire n’est d'aucun profit ni pour la science, ni pour 
l’auteur. Elle encombre celle-ci et fait mal apprécier 
celui-là. 


Le travail dont nous venons de donner une 


ul a < LEA 4 PSE 


fi 2 I pe, x 
SAIL SIEPI LOTTE ET TE GA 7 GREVE RE pet 
SPS CRI ERA PIRA II AO, PIRO NI E I OE ETTI 


I 
o) 


Q LI 
RSS 


v k à pes ai 
ATTRA 


ott 


E 


creano à 
RT e 


Minas dont nous n’ avons pas Hei L su a 23 


ed 


| subdivisé les ERA en un certain nombre de groupes, dig: | 


table que ces sortes de clefs ne précèdent pas ke pix 
_cription des espèces, et que celles ci ne soient pas 
- classées d’une manière apparente suivant le groupe es 
. ment de l’auteur ; on aurait pu juger ainsi au preti ; d 


mier coup d’ oeil à quel groupement appartenait Ve es <a 
- pèce que l’on désirait étudier. | 


Beto 
AS 


Septembre 1893. 


te. 
Wi 
LR ae" À 


4 


y > | 
RTS 


LA 


str 


t 
RES! 


Nan ty, 


+ 


ARI 
DATE. 


f À 
A PAS 
hi 4} + de Q 
M 


ni 
st 
: 


Lo 


ve FI "i 
* An VU À 
rà 


À _ F. W. Mills — An introduction to the study of the Diatomaceae (Lon- 

__  dres, Iliffe et Son 1893). 

— Heydrich F. — Pleurostichidium, ein neues genus der Rhodomeleen (Ber. 

E deut. Bot. Gesellsch. 1893, Heft 6). 
 W. West — Notes on Scotch Fresh-water algae (Journ. of Bot. 1898). 

- Gutwinski — Materialen zur Algenflora von Galizien. Theil. III in Ber. 
s Physiographischen Commission d. Ak. d. wissensch. zu Krakau 1892 
$ (Ref. in Bot. centralblatt Bot. LV, 1893, p. 323). 

— H. Klebahn — Zur Kricik einiger Algengattungen (pre Jahrb. f, wis- 
| seusch. Bot. Bd. XXV Heft 3). 

R. Boldt — Nagra sòtvattens-alger fran Grònland (Bot. Notiser, 1893, 
p. 156). 

F. Debray — Liste des Algues marines et d’eau douce récoltées jusqu’ à 
ce jour en Algérie (Bull. scient. de la France et de la Belgique 
publié par Giard, Juin 1893). 

H. Gran — Algvegetationen i Tonsbergfjorden (Christiania Videnskab. 
Selskabs. Forhandl. f. 1893 n. 7). 

__H. Gran — En norsk form af Ectocarpus tomentosoides Farl. (cad. loc. 

a 1893 n. 17). 

E M. Gomont — Monographie des Oscillariées (Ann. Sc. Nat. Bot. sa VII, 

: t. 15 et 16). 

A. M. Edwards — The occurence of marine Diatoms in Fresh-Water 

«— —(Journ. New-York microc. Soc. 1893 n. 3). 

E. Palla — Beitrag zur Kenntniss des Baues des Cyanophycen-Pruto- 

| n Sing deutsch. bot. Gesellsch, 1893, Heft. 7). 


RI ETA ZO, RI 4 sl " 
SETE SR DS ue Ve on: à : 
ta FINE LA ES ns ce LS ie 
pe "+ noe À di 
"+ | SALE ” AA 


ve. 


174 “LA NOTARIBIA D COS 


F. W. Mills vient de faire paraître à Londres 
chez Iliffe et Son un volume intitulé « An introduc= su 
tion to the study of the Diatomaceae » sons une forme — 
concise, l’auteur résume les connaissances acquises : 3 
dans étude des Diatomées. Il expose sommairement: | 
la structure des valves, la nature du contenu cellu- 
lare, protoplasme, chromatophore, noyau; les mouve- … 
ments internes et externes, les divers modes de re- 
production. Il donne aussi une clé analytique des 
familles et des genres d’après Smith. Puis il consacre 
une série de chapitres à la manière de récolter les 
Diatomées, de les conserver en préparations micro- 
scopiques, de les examiner, d’ en faire des coupes. Le 
chapitre de la microphotgraphie termine le texte du 
volume. + 

Un index bibliographique, relevé par M. J. Deby 
complète le volume, il comprend plus de 160 pages, 
et renseigne a peu d’exceptions près toutes les notes … 
qui ont paru sur les Diatomées. SLA 

C? est là une des parties les plus utiles de l’ou- 
vrage, qui forme ainsi dans son ensemble un ouvrage 
précieux pour le débutant et qui sera même consulté 
avec fruit par le botaniste. 


Sous le nom de Pleurostichidium Falkenbergü, 
Heydrich décrit une Floridée nouvelle que a été récoltée 
en Nouvelle Zélande, dans la « Bay of Island ». 

Cette curieuse espèce, vit en épiphyte sur le thalle 
du Fucodium chondrophyllum Ag. L'auteur a pu 
étudier les différents modes de reproduction, et a pu 


ur 
PARLONS 


etat het VE DI Eten 
À ci Hr ra PA duo È 7 


ve | De aie “+, je pica Né ae a 
an LE NOTARISIA » 


_ observer les stades différents de leur évolution. La 


| structure de l’Algue est figurée sur la planche qui #23 

accompagne le travail de M. Heydrich. bi 

La note de M. West contient l’ énumération de a 
_ toutes les Algues d’eau douce (Diatomées comprises), «0 

_ que l’auteur a pu récolter en Ecosse. Les Desmidiées fi 

ne sont pas relevées, car M. Roy prépare un travail 
général sur ce groupe. L’auteur décrit quelques espè- a 

ces et variétes nouvelles, ces dernières ne me parais- 3 È 

sent étre que des états de développement du type. Les DE 
deux espèces nouvelles sont: Oocystis apiculata West ‘dI 
Trochiscia paucispinosa West. Les espèces et les va- Li 

| riétés nouvelles sont représentées sur la planche jointe 4 
à la note de M. West. 1 

>: 

Dans ses matériaux pour la Flore algologique de Sa 

la Galicie, R. Gutwinski signale 337 espèces et 86 va- E 
|. riétés. Parmi celles-ci un certain nombre sont nouvel- A 
les, ce sont surtout des Desmidiées et quelques Diato- "3 
mées. Les nouveautés sont au nombre d’une vingtaine, E: 
les descriptions sont faites en latin et des figures sont 28 
données dans la planche qui accompagne le travail. “à 

Ces contributions portent à 659 espèces et 155 va- a 
rietés le nombre des Algues trouvées dans les envi- 20 
rons de Lemberg. 20 
Daus un travail antérieur, paru dans le même 4 
Jahrbucher, et dont nous avons publié ici un compte Ga 

rendu, M Klebahn, a décrit un genre nouveau « Chae- : 


he Can mL 


RAT APP 


CE RE NOTARISIA » 


tosphaeridium ». Des critiques s’ étant da r au- Sì 
teur a repris d’une manière critique ses premières ca “a 
observations sur le genre en les étendant à quelques. 
) genres et espèce voisines. Il a été amené ainsi à nou 
4 veau à décrire quelques espece et variétés nou- 
“a velles. «8 
I Dans ce travail accompagné d’une planche l’au- a 
o teur étudie l espèce suivante: Aphanochaete repens. 

È He Il examine les descriptions de divers auteurs qui ont à 
1 

; 


na 
n 


décrit des formes sous ce nom, et déduit pour cette | È 
espèce, la diagnose sulvante. Ss 
A. repens Br.-Cellulae leviter tumidae 8- 48 
sur 5-10,,; pila singula vel interdum pluria in su- 
A periore parte ad 2», in basi inflato 3-41 crassa ; zo0o- I 
À gonidia 4 ciliata. FF 
3 Il étudie ensuite les espèces de son genre Chaetos- SÉ 
A phaeridium. Espèces qui sont en ce moment au nom- 
bre de deux. La première est Merposteiron globosum | — 
Nordstedt, qui devient CA. globosum (Nordstedt) Kle- 
bahn. La seconde est le CA. Pringsheimii Klebahn, ve. 
décrite dans le travail dont nous avons parlé plus. 
haut. C’est sur des préparations communiquées en a 
grande partie par M. Nordstedt, que l’auteur a pu faire 
ses études. Une des grandes différences entre les deux 
espèces consiste en l’absence de mucus chez le CA. 
Pringsheimi. 1 
Le Ch. globosum, comprend deux formes, f. #y> 
pica et f. incrassata. Le Ch. Pringsheimii également | 
2; Î. typica et f, conferta. Ces notes de M. Klebahm 
donneront fort probablement lieu à des critiques nous 


BS 


ni Li 
+20 


aps A genre. 
L'auteur conserve comme espèce le Nordstedtia 
| ui Borzi. La grande caractéristique de cette 
_ espèce serait de possèder un chromatophore étoilé. 
_ L'auteur décrit sous le nom de Dicoleon Nordstedtii 
sg | nov. gen. et nov. sp. une forme rapportée par Berg- 
È _ gren en 1875 de Taupo, Nouvelle-Zélande, et que 
d 

I 


_-Nordstedt avait rapportée à Aphanochaete globosa sous 
le nom de forme paulo major. La game entourant 
le poil qui termine la cellule de cette Algue est ca- 
ractéristique. 

Enfin l’Aphanochaete polytricha Nordstedt (Bot. 
À - Notiser 1887, p. 154) devient le type d’un nouveau 
} si genre Conochaete Klebahn, l espèce devenant Cono- 
_  chaete polytricha (Nordst.) Klebahn. Dans les maté- 
_ maux de Nouvelle Zélande, l’auteur a encore trouvé 
«une forme qu’il élève au rang d’espèce nouvelle, 
sons le nom de C. comosa Klebahn. 
: Parmi les espèces douteuses l’auteur range: A- 
_  phanochaete vermiculoides Wolle, Herposteiran poly- 
chaete Hansg. Prod. p. 258, Herposteiron globiferum 
Hansg., Herposteiron hyalothecae Hansg. 


Dans une courte note, publiée dans la Botaniska 

_  Notiser, M. R. Boldt, indique quelques formes d’ Al- 
«ques d’eau douce du Groenland. Parmi celles-ci l’au- 
_ teur signale le Pediastrum Boryanum (Turp) Me- 
_  negh. fundulatum Wille, qu’ il élève au rang d’espèce 
«sous le nom de P. undulatum (Wille) Boldt. Nous 


AA 


f mi 2e ra È 
Pl r NT NES RE # Dax A mista: \ 


È pe tai COSTE RS er cia NOTARISIA = > 


devons dire que nous ne voyons pos qu la nécess 2 
de cette création, les espèces du genre Pediastrum 
étant très variables. ES 


La liste publiée par M. Debray, comprend l énu- * 
mèration de toutes les Algues récoltées en Algérie. A 
Elle a été dressée par l’auteur pour étendre les done — 
nées de géographie botanique formées par le beau 
travail de M. Bornet relatif a la flore du Maroc, et 
dont nous avons parlé antérieurement dans ce Journal 
Outre les Algues récoltées par les explorateurs pré 
cédents, Montagne, Piccone, M. Debray a récoltéun 
assez grand nombre d'espèces nouvelles pour la ré- 
gion. L’énumération de ces espèces serait trop lon- a 
gue à reprodwre ici. 


La première des deux notes de M. Gran, forme 
un apport assez considerable à la connaissance de la 
flore algologique des Fjords norvégiens, dont la vé- 
gétation est encore relativement mal connue. La liste 
des espèces récoltées est précédée d’une étude bio- 
logique sur la dispersion des espèces par rapport à 
s différents facteurs. | ù 
+ L’auteur décrit dans cette notice deux espèces, 
et une forme nouvelle pour la science. Ce sont: £la- 
È «_chista fracta Gran, Ectocarpus Sandrianus Lan. f. 
e impleæa Gran, Phoecladia prostrata Gran. ; 
“4 La seconde note étudie une forme nouvelle de 
“4 l’Ectocarpus tomentosoides Farlow, pour laquelle l’au- 
teur propose le nom de var B. norvegicus. Une 


| “pare 
STADI 


2 GTA NOTA D 


a M. Gomont a terminé cette année la publication 
_ de son remarquable mémoire sur les Oscillarices. Il 
_ serait impossible de donner de cet ouvrage, qui a de- 

SH mandé à l’auteur de patientes recherches, un compte 

rendu suffisant pour le faire apprécier. Cest d’ailleurs 

à un ouvrage dont on ne pourra juger la valeur, qu’en 

_  l’employant; ce sera par l’ emploi journaler des ta- 

_ bleaux analytiques, que l’on verra les facilités fournies 

au déterminateur par le travail de M. Gomont. Tous 

_ ceux qui s’occupent de l’étude des Algues d’eau 

douce, et même des Algues marines devront posséder 

ce travail. Les 15 belles planches qui accompagnent 
| le texte, seront des plus utiles à ceux qui voudont 

_ étudier les espèces constituant le groupe si nombreux 
des Oscillarices. Ce travail fait une belle suite à la 

_ monographie des Nostocacées hétérocystées qui a été 

_ publiée il y a quelques années par M. M. Bornet et 

| Flabault. 


M. Edwards, dans cette courte note essaye de 
_ prouver que l’origine des Diatomées se trouve dans 
l’eau douce. Leurs caractères peuvent être conservés 
| intacts lorsqu’ elles passent de l’eau douce à l’eau 
| salée, ou bien ils peuvent changer complètement. On 


_ na pu déterminer encore, comment ces changements 
_ se font, mais l’ auteur a reconnu dans la vase des ma- 


fé 
a: Re DA UNE 


Ti e raid 
Ai Lg di à 


FR ALL NOTARISIA PTE 


$ ETS i, 


rais de Hatfield des Diatomées marines, et dans l'Océan 
des formes d’eau douce. | 


‘(TR 


La communication de M Palla, n’est qu’une note | 
préliminaire ayant trait aux observations qu’il a pu = => 
faire sur la structure intime de la cellule des fi 3% 
phycées. Il donne les conclusions générales de son 
travail, qui paraîtra in extenso ultérieurement. Nous Je 
reviendrons alors avec plus de détail, car les idées de. 
M. Palla semblent être assez différentes de celles qui 
ont été émises par certains auteurs. 


VENEZIA 1893. — STAB. TIPO-LITOGRAFICO DEI FRATELLI VISENTINI 
Piazza Manin, Calle della Vida, 4-96 


16. 


"n. ge PAR d'a 
URAS) Va 


— Hi il Dt. 1 LIMI 4 


ne 


è Flora. Algologica della Venezia; parte I, II, III Venezia 1885-86-88. 
Atti R. Istituto Veneto (in collab. col Dott. G. B. De Pi 

. Relazione sul riordinamento dell’ ip Zanardini. — Venezia, Nola- 
‘pesta; 1885 (id.). : Gr 
. Miscellanea ‘phycologica I, au Atti R. Istituto Veneto, 1886 Ga). 


. De Algis UE praecipue diatomaceis, inter Nympheaceas Horti Bot. 
Patavini. = Messina, Ma/pighia, 4886 (id.). TE 
Enumeratio Conjugatarum in Italia pucusgne cognitarum. — Venezia, No- 

blarisia, 1886 (id.). | 

. Schemata Generum Floridearum. Venez, 1886-89, Nolarisia (id.) cum 
11 tabules. 

. Primi materiali per il sense delle Htiiases italiane. — Wen 
1886, Nolarisia. 

. Sopra una Palmellacea nuova per da Flora Mencli - Venezia Notaresia, 1887. 


. Spigolature per la ficologia Veneta. — Firenze, N. Giornale bol. ital. 1887. 
o Algae nonnullae quas in circumnavigationis itinere ad Magellani fretum 


anno 1884, legit A. Cuboni. — Padova, Soc. Ven. trentina, 1SST (id.). 


. Frammenti Algologici. — Venezia, Nolarisia, 1887 (id.). 
. Pugillo di Alghe tripolitane. — Roma, À. Ace. dei Lincei, 1888 (id.). 
. Liste des Algues trouvées dans le tub digestif d'un testard. Soc. Bola- 


nique de Lyon (id.). 


. Giuseppe Meneghini. Cenni biografici. — Venezia. die 1889. 
««« Le i Zavardini », per cura della Giunta SACE di Vene- 


zia. — Venezia, 1885 (id.). 
Contribuzione alla conoscenza dell’Antocianina con 2 tav. ai 1888, 
R. Istituto Veneto ecc. con. 2 tavole. 


17. Appunti algologici sulla nutrizione deì Girini di Rana esculenta. — Roma, 


13. 


R. Acc. dei Lincei, 1881. 
Importanza dei Vegetali. nella vita degli animali’ acquatici. — VALE 
Veneto Agricolo, 1889. 


19; Ricerche sulla fitofagia delle larve di agi — gii ia 1884. 
20. Alcune osservazioni e AO sulla diatomologia lacustre italiana. — Ve- 
vaq ali nezia \Notarisia, 1889... ci | | À 


24 


Elenco di diatomee, rinvenuto nel Di dura d animali, acquatici L 2 
Venezia, Notarisia;. 1889. | | | STO 


Mure. 
. Sulla distribuzione peristomatica dell’ Antocianina i in alcuni Sedum. Sei 


. Alcune idee sulla evoluzione difensiva delle diatomee in rapporto Tab “2 


24. Nuovi materiali per la Diatomologia Veneta. — Venezia, R. Istiluto Ve- 3 
. Ferdinando Hauck. Cenni biografici. — VA Nolarisia, 1890. 

. Appunti algo-ittiologici I. — Venezia, Nolarisia, 1890. 

. Materiali per uno studio sulle anomalie fiorali. — Firenze, Sucéelà Bot. 
. Gli studi sul mare. in Italia. — Venezia, 1891. 


. Sul nutrimento preferito dalle larve di alcuni insetti ed applicazione pratica 4 ; 


. La Piscicultura nel Veneto. Giornale « L’ Adriatico », 1891. 
. Le Laboratoire Maritime de « Luc-Sur-Mer ». Neptunia, 1891. 
. Due Stazione Zoologiche (la stazione di Rapallo e la stazione mobile della 


. La Stazione di piscicultura Veronese. — Venezia, Neptunia, 1892. 
. « Pro Mari Nostro». Pubblicazioni diverse per la fondazione della Società 


. La Malattia dei Gelsi in comune di Sovizzo. Relazione al R. Prefetto di 
. La Società Austriaca di pesca e Piscicultura. Veneto Agricolo, Gennaio, 
. Due istrumenti per le pesche pelagiche. Ati R. Istituto Veneto. — Ve- 
. La stazione marina di Puffin-Island. — Valli Neptunia, 1892. 

. Un Nauptilus Italiano? Natura ed Arte. — Milano, 1893. 

. Le diverse ipotesi sul fenomeno del mare sporco nell’ Adriatico. Neptunia, 


. Pesca e Piscicultura all’annuo congresso della British Association. Ne- 


. L'Ufficio Idrografico della R. Marina. Neptunia, Febbraio, 1893. 
. L'origine della Pietra litografica per azione biologica delle diatomee. Ne- 


. Di un Manuale Italiano per la Piscicultura marina. Neptunia, 1893. 


. Il Mare fertilizzatore dei campi. L’ Italia Agricola, 1893. 
. In Memoria di uno Scienziato Veneziano. Lettura fatta all’ Ateneo Ve- 


. Risposta alla nota del signor G. B. De Toni. Vicenza, 1893. 


PER MT rat Ÿ Ts: C; Me Two 


7 peus 


renze, Soc. Bot. Italiana, 1889. | ne. sE I 


diatomofagia degli animali acquatici. Soc. Ital. dei Microscop. — Aci- 
reale, 1890. | 


nelo, 1890. 


Ital. 1890. 


di questa conoscenza all'allevamento dei Salmonidi. — Venezia, Neplu- 
nia, 1891. 


Boemia). Neptunia, 1891. 


Regionale Veneta per la pesca e l’aquicultura. — Venezia, 1892. 
Vicenza. L’ Agricoltore Vicentino. Vicenza, 1892. 
1892. 


nezia, 1892. 


Luglio 1892. 


plunia, Gennaio, 1893 


plunia, 1393. 


nelo. Venezia, 1893. 


. Relazione sull’operato della Presidenza del Comitato promotore Generale per 


fondare la Società Reg. Veneta di Pesca ed Aquicoitura. Venezia, 1893. 


Abonnement à La Notarisia pour l'année 1893 — 15 Francs. . 1 


Prix de faveur pour Notarisia des années 1886, 1887, 1888, 1889, 1990 (5 volumes avec plances) — 60 Francs. 


LA NOTARISIA 


COMMENTARIO FICOLOGICO GENERALE 


Parte speciale della Rivista Neptunia 


Direttore Redattore 
DAVID LEVI- MORENOS E: DE WILDEMAN 
Dottore in Scienze naturali Dottore in Scienze naturali 
VENEZIA i BRUXELLES 
fool o eo 
COLLABORATORI 
Artari A. — Bonardi dott. E. — Borzì Prof. A. — Castracane Co. F. 
— Cuboni Dott. G. — Dangeard Prof. P. A. — Della Torre F. — Gar- 


cin A. G. — Gobi Prof. C. — Hansgirg Prof. A. -- Hariot P. — Harvey- 
Gibson R. — Hy Prof. F. —- Imbof-Otmar Dott. E. — Istvanffi-Schaarsch- 
midt Dott. I. — Kjellman Dott. F. R. — Lagerheim von G. — Lauzi Dott. M. 
— Lemaire Dott. A. — Dott. Leuduger-Fortmorel — Môbius Dott. M. — 
Magnus Prof. P. — Mueller Dott. Otto -- P. Prof. Pero — Reinsch Doit. 
P. F. — Schütt Dott. F. — Solla Dott. A. F. — West Prof. Wiliam — 
Wille Dott. N. — Zukal Dott. E. 


Sommario dell'annata 1993 


De Wildeman E. — Aux lecteurs de « La Notarisia », pag. 1 

Sur le genre « Pleurozoccus » Menegh. et sur le PI. nimbatus sp. nov., 3 

Sur les « Histologische Beiträge, IV » de Strasburger, 8 

Sur la « Révision de la Nomenclature Botanique », 14 

Alphonse De Candolle (1806-1893), 45 

Le genre scenedesmus meyen, 85 

Vhat is a species in the Diatomaceae ?, 138 

Quelques réflexions sur les espèces du groupe des Desmidiées à propos 
des « Fresh-water Algae of East-India » de M. W. B. Turner, 162 

Levi-Morenos D. — Risposta ad una nota critica del sig. G. B. De Toni 


Pero dott. Paolo. — Di alcuni fenomeni biologici delle diatomee e special- 
mente della loro blastogenesi, 25, 49 

— I laghi Alpini Valtellinesi — Parte seconda Valle del Liro (Spluga), 
117, 149, 181 

Bibliographie Algologique, 17 

Compics-Rendus Algologiques, 74, 107, 141, 173 

Notes de Technique, 2], 112, 147 

Varia, 23, 81 83, 114, 148 

ETIENNE SARA SEE CCE PE SRE NEC LIETI III A RENE CORTE TEE RUE II IRC 

Direzione ed Amministrazione: S. Stefano, 3536 - Venezia 


ES | ‘Venezia 1893 — Stab. Tip. Fratelli Visentini 


| NEP TUNIA' Hb 
RIVISTA PER PROMUOVERE “LA FEDERAZIONE NAZIONALE AQUICOLA., 


ORGANO 


DELLA SOCIETÀ REGIONALE VENETA PER LA PESCA E L’ AQUICULTURA. 
E DELLE STAZIONI ITTIOGENICHE DI BELLUNO E VERONA 


È 


| 


DIRETTORE : D. LEVI-MORENOS . 


NANNI 


ERURRICELA 


. Lavori e studi originali sulla fisica delle aque marine, fluviali e lacustri. 

Lavori sulla struttura e vita degli animali e vegetali aquatici 

. Articoli sulla pesca, commercio e industrie dei prodotti aquicoli. 

. Articoli sulle condizioni economiche, sociali e sul volklorismo (usanze, pregiudizi, tradizioni) 
dei pescatori. 

Viaggi, spedizioni e campagne idrografiche. 

. Stazioni, laboratori e istituti marittimi e lacustri. 

. Resoconto del lavoro fatto dalle società estere di pesca e aquicultura. 

. Varietà: I grandi lavori idraulici — Notizie diverse sul movimento delle industrie aquicole. 

. Bollettino Ufficiale della « Società Regionale Veneta » per promuovere la pesca e piscicul- 

tura marina e d’aqua dolce e migliorare le condizioni dei pescatori. 
. Resoconti e notizie del lavoro compiuto dalle Stazioni ittiogeniche di Verona e Belluno. 


Ha 0070 med 


© oui 


de 


Lu, A NO TA RISiA,,,, 
COMMENTARIO FICOLOGICO GENERÀLE 


PARTE SPECIALE DELLA: RIVISTA CNET 


SSL 


Direttore: DAVID LEVI-MORENOS A Redattore : E. DE WILDEMAN 


22 


AUX LECTEURS DE LA « NOTARISIA » 


Les nombreuses occupations de M. le D.° David Levi-Morenos rédacteur de la « Notarisia > 
depuis 1886, l’empêchent de consacrer un temps suffisant à la publication réguglière de cette 
Revue. C’est pourquoi M. Levi-Morenos, a bien voulu nous confier la rédaction de la « Notarisia ». 

Comme précédemment le journal paraitra par fascicules tous les deux mois. Ceux ci com- 
prendront outre des travaux originaux, des comptes rendus critiques, des analyses bibliogra- 
piques, des notes de technique microscopique, des notices biographiques, des comptes rendus. 
de Congrés, etc. 

Nous tàcherons de donner surtout de l’extension aux comptes rendus critiques, qui sont 
en général plus intéressants que de simples analyses bibliographiques que l’on peut trouver 
dans la plupart des recueils periodiques. | 

Nous prions instamment tous ceux qui s’ occupent de l'étude des Algues de bien vouloir 
nous venir en aidc, soit en collaborant à la rédaction, soit en nous envoyant des exemplaires 
de leurs travaux. Nous les prions de nous faire parvenir deux e»vemplaires de leurs travaux. 
Toute brochure reçue fera l’objet d’une analyse dans le Journal. 

Nous comprendrons aussi dans le cadre de cette publication tout ce qui se rapporte aux 
parasites des Algues, parasites végétaux et animaux. Les questions de symbiose entre les Al- 
gues et les autres organismes rentrent tout naturellement dans le cadre de la « Notarisia ». 

. Nous espérons pouvoir maintenir la « Notarisia » dans la situation ou elle est arrivée. 
Mais pour pouvoir réaliser ce desiderata, il faut que les collaborateurs qui ont apporté leur 
concours à M. Levi-Morenos ne nous abandonnent point. C’est surtout sur eux que nous com- | 
ptons pour rendre la « Notarisia » de plus en plus intéressante, pour faire de cette Revue, un «E 
périodique unique dans son genre, intéressant tout particulierement les Algoiogues, mais offrant 
annuellement aux botanistes, non spécialistes un ensemble des données nouvelles acquises en 
Algologie, tant au point de vue de la Systématique, que de la Physiologie. 


E. DE WILDEMAN 


"MRC RE 
ù PR TL PAU TUE 
FAT PU) REC ED 
LT NS 
È 


ÙL . *à i) Ù 
| FIORA det fai ; vira A ‘#1 ‘ r 
RT AN AA il SRI n i AS WA LA 
A AL AT URL © ES Caf È li N) 
“i dada \ i) fi AT | TASTÀ À fin + li 
AI | > ONE A Ù Et Lir és 
Lie à 4 Li, : 137 , - a E x 
CF i À \ | 
Ei AMA ; 4 “Yes PRE A LRU i : ed 7 
, ù + CL (à ; 
ri. ; , » x 
DAI Go Da “ L à NT ! Ù 7 
4 


COMMENTARIO FICOLOGICO GENERALE 


Parte speciale della Rivista Neptunia 


A 
—. 


PRE 
af 


‘ a 
a) “ 
D 
siii 
66 
o fs 
à 


Foglio a complemento dell’ annata 1893 


À T LAGHI ALPINI VALTELLINESI 


DEL 


Dorr. PAOLO. PERO 


bi Gen. IT. Euastrum Ehr. 


2. E. verrucosum Ehr. 
Aut. cit. op. cit. pag. 82, tav. VI, fig. 13. 
Frequente. | | 
3. E. oblongum Ralfs, 
Aut. cit. op. cit. pag. 87, tav. VI, fig. 26. 
Pur frequente. 
» O. £. ampullaceum Ralfs. 
Aut. op. cit. pag. 92, tav. VI, fig. 3. 
Poco frequente. 
» D. £. binale Ralfs. 
. Aut. cit. pag. 95, tav. VI, fig. 9. 
Rara. 


T'ARIS RS TA 
nn II. Casta Ge | ; 

Sp. 6. C. botrytis Menegh. | e. 
Aut. cit. op. cit. pag. 118, tav. VII, fig. SAP 
Comune. | fe. 
7. C. Turpinii Breb. de De 
“AA Sert op. cit. pas 49; tav. VII, fig 

40, 41. — Raro. 

» 8. C. margaritaceum Menegh. 
Aut. cit. op. cit. tav. IX, ca 8. 
Pure raro. 

Gex. IV. Staurastrum Ralfs. 

Sp. 9. S. orbiculare Ralfs. 

Aut. cit. op. cit. pag. 183, tav. X, ie S- IL 
Poco frequente. 
Gen. V. Penium Breb. n 

Sp. 10. P. interruptum Breb. pica 4 
Aut. cit. op. cit. pag. 175, tav. XV, dé TS 
Frequente. 

» 11. de, ae" po 


Gen. VI. Closterinm Ni pe 

Sp. 12. C. arcuatum Breb. ce 3 
Aut. cit. op. cit. pag. 202, tav. XVII, fg. 55. 
Raro. 

» 13. C. macilentum Breb. | 
Aut. cit. pag. 203, tav. XVII, fig. 62. 
Poco frequente. 

» 414. C. lineatum Ehr. 
Aut. cit. pag. 213, tav. XVII, fie. 29. 
Comune. 


+ gode 
# 
€ 


A 
L° 


He 


sel 7 A (és 4 ja VGA "ei LA À ft ns TA » 


# 


| DO lol crassum Del Ponte. 
Aut. cit, pag. 217, tav. XVIII, fig. 23. 


Frequente. 
3. Regione abissale. 


Ho già accennato sopra alle speciali condizioni 
_ del fondo del lago in corrispondenza della massima 
| profondità. Infatti il bidon Forel, calato più volte per 
pescare il limo del fondo, non me ne riportò che de- 
bolissime traccie. Feci perciò le opportune esplorazio- 
ni verso il mezzo del lago, alla profondità di circa 65 
_ metri. Ne estrassi una melma sabbiosa, gialliccia, con 
_ nessuna traccia di sostanza organica visibile a occhio 
- nudo. Posta in un recipiente e precipitate le particelle 
| più voluminose, rimase in sospensione una sostanza 
chiara gialliccia, che non finì di precipitare completa- 


| mente se non due giorni dopo. Con lenti movimenti di 


| rotazione e successive decantazioni, riuscii a liberare 
dal limo buon numero di Diatomee. Di queste, 25 non 
| sono registrate fra le specie della regione litorale e 
_ e 14 da aggiungersi alle forme nuove pei laghi italia- 


«ni, le quali così, sommano a 79; in tutto sono 118 le 


forme diatomologiche da me rinvenute in questo lago. 
Le forme diatomologiche non comprese nella re- 
gione litorale sono : 
1. *Cymbella obtusa Greg. 
2. "“Encyonema gracile Ehr. 
3. “ Vanheurckia rhomboides Breb. 
4.*Navicula appendiculata var. budensis Grun. 


dede al RENEE "5 PATES 
RENE 1 A NOTES Re NE TUE 


* “gra 


D: Moon rhyncocephala var. . leptocephala. | 
Brun. | 

É 6.*Navicula trinodis var. eo Grun. 2 

| È sì 7.*Navicula humilis Donkin. 

Aq 8. Navicula inflata Kiùtz. 

‘4 9. Navicula laevissima Grun. 

pe 10, *Navicula limosa var. Silicula Grun. | 

11.*Eunotia Arcus var. minor Grun. 

12.*Eunotia praerupta var. inflata Grun. A 

13. *Gomphonema gracile var. naviculoides W. 

14. en acuminatum var. laticeps Grun. di: 

15. Achnanthes exilis Kiùtz. | 

16." Achnanthes gibberula Grun. 

17. Nitaschia tubicola Grun. — | D 

18. Nitzschia intermedia Kütz. ci 

19. Nitsschia angustata var. curta Grun. po 

20. "N. linearis var. tenuis (W. Sm.) Grun. 

21. Surirella ovalis Breb. 

22. Surirella angusta Kütz. 

dI 23. Melosira varians Ag. 

4 _ 24. *Cyclotella striata var. ambigua Grun. 


“Sa 25. *Cyclotella Meneghiniana var. pumila Grun. 
5 Ecco tutte le specie di Diatomee da me determi 
8 nate fra il limo pescato nella regione profonda : ra 

br Orpo I. RAPHIDEAE. SIE 

i Gen. I. Amphora Ehr. 1831. 

DO. Sp. 1. A. pediculus Kitz. 


| n vr Heurek : “le Diat. pag. 39, pl. I, 
eda: 6,1. 
“LIL Poco frequente. 
TRE (exe. II. Cymbella Agardh 1830. 
#  Sp:.2. €. obtusa Greg. 
D G. Van Heurck : Syn. Diat. pag. 61, pl. III, 
fig. LÀ. 
Molto frequente. 
» 3. C. anglica Lagerst. 
Aut. cit. pl. II, fig. 4. 
Meno frequente. 


2 Gex. III. Encyonema Kützing 1833. 
Sp. 3. Æ: coespitosum Kütz. 
H. Van Heurck : Syn. Diat. pag. 65, pl. Sup- 
plem. fig. 3. 


; | Poco frequente. — 

|» 5. Z. gracile (Ehr.) Rab. 
Aut. cit. pl. III, fig. 20. 
Raro. 


È a IV. Stauroneis Ehr. 1843. 
Sp. 6. S. Phoenicenteron Er. | 
H. Van Heurck : Syn. Diat. pag. 67, pl. IV, 
| fig. 2. 
i Non frequente. 
Gen. V. Mastogloia Thwaites 1848. 
Sp. 7. M. Grevillei W. Sm. 
H. Van Heurck: Syn. Diat. pag. 71, pl. IV, 
fig. 20. 
vara; 


Gen. VI. Navicula Bory 1822. 
Sp. 8. N. viridis Kütz. 


» 


» 


» 


> 


» 


» 


» 


» 


Sé LA NOTARISIA » 


H. Van Heurck : Syn. Diat. pag. 13, pl. Vai 
fio. 5. 
Piuttosto frequente. 
» N. viridis var. commutata Grun. 
Aut. loc. cit. fig. 6. 
Più frequente della specie. 
9. N. Brebissonii var. diminuta Grun. 
Aut. cit. pag. 77, pl. V, HB: 3. 
Molto frequente. 
10. N. bicapitata Lagerst. 
Aut. cit. pag. 68, pl. VI, fig. 11. 
Rara. 
10. N. appendiculata Kütz. 
Aut. cit. pag. 79, pL VI fig. 18. 
Rara. 
» N. appendiculata var. Budensis Grun. 
Aut. loc. cit. fig. 28. 
Frequente. 
11. N. legumen var. decrescens Ehr. 
Aut. cit. pag. 80, pl. VI, fig. 16. 
Rara. 
12. N. gibba var. brevistriata. 
‘Aut. cit. pag. 78, pl. VI, fig. 5. i 
Poco frequente. 
13. N. radiosa Kitz. 
Aut. cit. pag. 83, pl. VII, fig. 20. 
Pur non frequente. 
14. N. rhynchocephala var. r leptocephala Brun 


ca in Dit. des o te. pag. 80.84, LT IX. | 
fig. 29. 
| Piuttosto rara. 
» 45. N. humilis Donk. 
H. Van Heurck : Syn. pag. 83, pl. XI, DE: 23 
— Non frequente. 
16. N. mutica Kütz. | 
Aut. cit. pag. 95, pl X, fig. 17. 
Non rara. 
: 17. N. exilis Grun. 
Aut. cit. pag. 101, pl. XII, fig. 11. 
Comune. 
18. N. limosa var. Silicula Grun. 
Aut. cit. loc. cit. fig. 21. 
Non rara. 
49. N. Iridis Ehr. 
Aut. cit. pag. 105, pl. XIII, fig. 1. 
Rara. 
» N. Iridis var. amphigomphus Ehr. 
Aut. cit. pag. 104, La XIII, fig. 2. 
Pure rara. 
20. N. tenuis var. ir Grun. 
ut ot. ph VI, fig. 25. 
Alquanto frequente. 
21. N. trinodis var. biceps Grun. 
Aut. cit. pl XIV, fig. 31 B. 
Poco frequente. 
22. N. inflata Kütz 
Brun : Diat. pag. 76, ph MIL:fie. 15, 
Rara. 


ati di n n LS Ea so a x : , 
SETT APR YROTARIGIA EIRE 


Wa? 


Gex. VII.  Vanhéurokis rob; 1868. Chr. mond. 
Sp. 23. V. rhomboides Breb. 
H. Van Heurck: Syn. Diat. pag. 5e pio ‘AR 
XVII, fig. 12, 
Rara. | 
» » V.rhomboides var. crassinervia Breb. A 
Aut. cit. pl. cit. fig. 4, 5. | 
Non frequente. 
Gen. VII. Gomphonema Agard. 1824. 
Sp. 24. G. acuminatum var. laticeps Grun. 
Van Heurck : Syn. pag. 124, pl. 24, fig. 16. 
Raro. | | 
» 25. G. parvulum Kütz. 
Aut. cit. pag. 125, pl. XXV, fig. 9. 
Frequente. 
» 20: 6 sure var. naviculoides (W. sm) | 
Grun. | SA 
Aut. cit pl. XXIV, fig. 13. | 
Raro. 
Gen. IX. Achanthes Bory 1822. 
Sp. 27. À. delicatula Kütz. Di: 
H. Van Heurck: Syn. pag. 130, pl. XXVII 
fig. 3, 4- % 
Rara. 
» 28. À. exilis Kütz. | 
Aut. cit. loc. cit. pag. 131, pl. 16. 
Comune. 
29. A. microcephala Kütz. 
Aut. cit. loc. cit. fig. 20, 21. 
Pur comune. 


cla «um N on ARISHA 3 xa 


> 30. Di. minutissima Kit. 
Aut. cit. loc. cit. fig. 37, 38. 
Meno comune. 
> 91. A. gibberula Grun. 
— Aut. cit. pl. XXVII, fig. 47-49. 


Meno comune. 


Oro II. PSEUDORHAPHIDEAE 


| Gn. X. Eunotia Ehr. 1837, Chr. em. 
Sp. 52. £. Arcus Ehr. var. minor Grun. 
H. Van Heurck : Syn. Diat. pag. 142, 
__ XXXIV, fig. 3. — Frequente. 
» 33. £. gracilis (Ehr.) Rab. 
Aut. cit. loc. cit. pl. XXXIII, fig. 1, 2. 
Rara. 
» 34. £. pectinalis var. minor 
touts cb. 106. cit. fé. 21. 
Frequente. 
» 90. Z. praerupta var. inflata Grun. 
Aut. cit. pag. 143, pl. XXXIV, fig. 17. 
ni Rara. 
bi: XI. Ceratoneis Ehr. 1840. 
Sp. 36. C. Arcus Kitz. 
Aut. cit. pag. 148, pl. XXXVII, fig. 7. 
Non comune. 
Hou. XII. Fragilaria Lyngbye 1819. Chr. em. 
__ Sp. 37. F. mutabilis (W. Sm.) Grun. 
H. Van Heurck, Syn. pag. 157, pl XLV, 
© fig. 12. — Non rara. 


à oi css Site. No PABISIA Mi ci da s 
GEN. XIII. eg Ticandolle 1805. 
Sp. .38. D. hiemale Ag. . 
Aut. cit. pag. 100, pl. LI, fig. 3, 4 
Frequente. . 
Gen. XIV. Meridion Agard. 1824. 
Sp. 39. M. circulare Ag. 
Aut. cit. pag. 161, pl. LI, “a 10-12. 
Raro. 
GEN. XV. Tabellaria Ehr. 1839. 
Sp. 40. 7. floccolusa (Roth.) Kütz. 
‘Aut. cit. pl. LIT, fig. 10-12. 
Poco frequente. 
| ch XVI. Cymatopleura W. Sm. 1855. 
Sp. 41. C. elliptica (Breb.) W. Sm. 


H. Van Heurck : Syn. Diat. pag. 168, pl. LV, 


neve 
Comune. 
Gen. XVII. Nitzschia (Hassal, W. Sm.) Grun. Che. em. 


Sp. 42. N. angustata (W. Sm.)-Grun. var. curta. | 


Aut. cit. pag. 172, pl. Lia fig. 22, 20, 
Rara. 


» 43. N. linearis (Ag.) W. Sm. var. tenuis Grun. 


Aut. cit. pag. 184, pl. LXVII, fig. 16. 
Frequente. 
» 44. N. intermedia Hantzsch. 

Aut. cit. pl. LXIX, fig. 10. 

. Rara. 

45. N. tubicola Grun. 

. Aut. cit. loc. cit. fig. 14, 
Pure rara. | 


sE 


4 
Pi 
2 


+ pasa 
+9 
e” 


CLA NOT! \RIS su» ui 


- Gex. XVII. Surirella Topi 1827. 
Mi Sp. 46. S. robusta Ehr. 
BGN H. Van Heurch: Syn. pag. 187, pl. 71, fig. Le 
. Poco frequente. 
SAT:S ovalis Breb. 
Aut. cit. pag. 188, pl. 73, fig. 2. 
Rara. 
48. S. angusta Kütz. 
Aut. cit. loc. cit. fig. 13. 
Rara. CI 
49. S. helvetica Brun. 
Brun: Diat. des Alpes, pag. 100, pl. IX, 
Medio 28 
Poco frequente. 


Orpo III. CRYPTORHAPHIDEAE. 


| 3 Gex. XIX. Cyclotella Kite 1833. 


| F: 


Sp. 50. C. comta (Ehr.) Kütz. 

H. Van Heurck : Syn. Diat. pag. 214, pl. 93, 
_ fig. 16, 17. — Comune. 

>» 51. C. striata var. ambigua (Kütz.) Grun. 
Aut-cit. pl. 92. fe. 12. 
Frequente. 

» 52. C. operculata Kütz. 
Aut. cit. pag. 214, pl. 93, fig. 22. 
Comune. 

» 03. C. Meneghiniana var. pumila Grun. 
Aut. cit. pl. 94, fig. 16. 
Frequènte. 


ds Lui f j 
dd: he a pi IR 4 Y14 FU i 
RE AA D à A NS DIP RTE Lo PA Lo dx e re 
JR 1 DI #2 s. LE, Cru 


pci fg, ‘y VR ABILI 
RISIA Ÿ ili 


«LA NOTA 


pd 
» 4) 


III. Studio della fauna 


3 Sulla superficie dello strato organico, che sì svi- — A 
A luppa specialmente nella regione litorale, dove ha 
4 luogo la maggiore intensità di luce e di calore, vivono ‘4 
pa pur in copia parecchie specie di crostacini, apparte- 
DE. nenti alla interessante fauna pelagica. Alcuni di que- #0 
7 sti, come i Zinceus e le Cypris hanno fissato in questa 
sd regione loro stabile dimora, nè osano mai spingersi 


in alto lago; altri vivono preferibilmte lontani dalle 
sponde; altri finalmente passano indifferentemente 
dall’ una all altra regione. 

Anche qui mì trovo costretto, per non ripeter- 
mi, a rimandare il lettore al Cap. IV. del mio studio 
sul Zago delle Scale di Fraele, per l’ opportuna bi- 
bliografia e le principali teorie rispetto alla origine di 
questa importante fauna pelagica. | 

Ecco le specie di crostacei da me incontrate nelle 
ricerche fatte sulla regione litorale : 


= 


EP RSR PR PIENE ER NO 


Orpo I. COPEPODA 


Gen. I. Cyclops. 

Sp. 1. Cyclops insignis Claus — Fric À : Die 
Krustenthiere Bühmens, Prag, 1872, p. 222, 
fig. 17. — Raro. 

» 2. C. serrulatus Claus. 
Aut. cit. op. cit. fig. 18. 
Frequente. 


ue +. Re En 
Aut. cit. op. cit. pag. 223, fig. 20. 
Pure te 


Orpo IL. BRANCHIOPODA. 


Gan. IL Cypris. 
D Sn: 1.:C. fusca Strauss. : 
Fric, op. cit. pag. 227, fig. 20. 
Non frequente. 
» 2. C. ovum Tur. 
Aut. cit. op. cit. pag. 128, fig. 28. 
Assai comune. | 


Orpo II. CLADOCERA. 


Gen. L Lynceus. 
fu sp. I. L. lamellatus O. Y. Müller. 
. Fric. op. cit. pag. 239, fig. 45. Raro. 
» 2. L. trigonellus O. F. Müller. 
Aut. cit. pag. 243, fig. 32. 
Comune. 


Per lo studio della fauna nell’ alta regione pela- 

| gica, feci le esplorazioni in corrispondenza della pro- 

; _ fondità massima. Come era da prevedersi, la reticella 

3 Müller non mi riportò nulla per i primi 6 metri. Ma 
ad 8 metri pescò parecchi individui di Diaptomus 

| Castor Iur., i quali andarono prodigiosamente cre- 

| scendo nelle pesche fatte a 10, 12, 15 metri ed oltre, 

nelle quali arrossavano completamente l’ampia reti- 


a rt n 


Ida 
le. ù 
De 
ve f. 
x 
‘ 
*, < 
- E 
pr. 
7 È 
# 
+ \ 0 
+: MB) 
LE 
sat 
Nel 
‘14 
fn 
Du) x 
0 
AA 
vii t 
à è 
+ ROSÀ 
ne 
Dr 
DI 
VR 
COTE 
Meta 
re Db 
È 
a 
ma 
Mai 
+ ei 
ARI 
on 
A 
Cu 
na 
"T0 
n 
dé 
7h 
x 
| A 
ni 
aan 
da 
$ 
Ti 


_ 


D 


Dai 


Te 


PTS eve 


rt, 


PIANI 


AN De AR AV PR 
Ni AT 


k it ; NE È 
È LT ERE Fi LIMP Ù Le "TI 
1 \ À AY Voter D J AT 
ro #1 


Das ft : ni at: tr SAN 
{LA NOTARISIA » 


cella Miller. Nè per quante pesche facessi più pro 
fonde mi venne fatto di catturare alcun altro crostaceo Ù | 
od esemplari di Daphnie, che pur vivono frequenti | sh 
in altri laghi, di altitudine non molto differente da : e 
quella del lago di Truzzo; come ad esempio vedre- 

mo nel non lontano lago degli Andossi. 


In questo lago vive abbastanza copiosa la Trutta | I 
fario L., per lo più con un colore fondamentale molto 
oscuro, mentre vi sono più rare le varietà pallide ed À 3 
argentine. Pochi pescatori vi si recano lassù alla 
pesca, che fanno colla canna, per riportarne il pre- 
zioso pesce a’ vari alberghi della Valle, nei quali viè 
costantemente grande ricerca. Mediante opportuna 
immissione di avanotti di questa specie, ottenuti arti- 
ficialmente, si potrebbe rendere l’ ampio lago assai 
più produttivo (4). È; 


Nella medesima Valle di Truzzo oltre al lago ora 
descritto vi sono quattro altri laghi minori disposti 
sul versante di S. O. e di O. dal piede del pizzo 
Torto a quello del pizzo Fermo. Questi laghi non por- 
tano generalmente nome nelle carte topografiche, ma 
dagli abitanti della Valle sono rispettivamente chia- 
mati, andando da S. ad O. : 

4. Lago Nero (2133. m. sul mare); 
2. Lago Nero del Furaa (2437 m.); 
3. Lago della Croce del Furaa (2437 m) ; 


(1) Vedi la nostra pubblicazione: La Piscicoltura in Valtellina, A 
« Neptunia », fasc. VI, Giugno, 1893. | pi 


Le À NOTA: Kit | 
ie a se ono, lago Lungo 0 lago Grande 
vr: (2523 m.), il quale con quest’ultimo nome è indicato 


n 


ad carte topografiche dello pal Maggiore Au- 


0 È Essi sono, tutti come il primo, d’origine orografici. 
be; a cagione della loro posizione ed altitudine questi laghi 
È sono per lo più disgelati solo per poca parte dell’estate 
ed in qualche anno taluno non disgela affatto. 
n: ber Mb: circostanze lo sviluppo degli esseri 
fia: vi è assai impedito ed essendo essi di difficile 
| accesso e privi di barche non vi praticai nessuna 
M ricerca. 
_  Tra questi laghi accennati ed il primo lago de- 
| scritto vi sono, in cavità orografiche, aperte nella roc- 
cia in posto, parecchi depositi torbosi di poca pro- 
Re fondità i 1 quali sono evidentemente altrettanti laghetti 
minori colmati dal trasporto di materiale operato dalle 
forze esogene. 


VENEZIA 1893. — STAB. TIPO-LITOGRAFICO DEI FRATELLI VISENTINI 
Piazza Manin, Calle della Vida, 4296 


PRET TN 2h à 


Tu ! 
_ de PR À 


mi LL 


Publeecont dl Dub. D. LOVI-MORZNOS 


—T sr axrtVrart)—_ 


. Flora Algologica della Venezia, parte I, II, III Venezia 1885-86-88. 


Atti R. Istituto Veneto (in collab. col Dott. G. B. De Toni). 


. Relazione sul riordinamento dell’ Algarium Zanardini. — Venezia, Nota- 


rista, 1885 (id.). 


. Miscellanea phycologica I, Venezia. Atti R. Istituto Veneto, 1886 (id.). 
. De Algis nonnullis, praecipue diatomaceis, inter Nympheaceas Horti Bot. 


Patavini. — Messina, Ma/pighia, 1886 (id.). 
Enumeratio Conjugatarum in Italia hucusque cognitarum. — Venezia, No- 
tarista, 1886 (id.). | 


. Schemata Generum Floridearum. Venezia, 1886-89, Notarisia (id.) cum 


11 tabules. 


. Primi materiali per il censimento delle diatomacee italiane. — Venezia, 


1886, Notarisia. 


- Sopra una Palmellacea nuova per la Flora Veneta. - Venezia Notarasia, 1887. 
. Spigolature per la ficologia Veneta. — Firenze, N. Giornale bol. ital. 1887. 
. Algae nonnullae quas in circumnavigationis itinere ad Magellani fretum 


anno 1884, legit A. Cuboni. — Padova, Soc. Ven. trentina. 1887 (id.). 


. Frammenti Algologici. — Venezia, Notarisia, 1887 lid.). | 
+ Pugillo di Alghe tripolitane. — Roma, AR. Acc. dei Lincei, 1888 (id.). 
. Liste des Algues trouvées dans le tub digestif d’un testard. Soc. Bola- 


nique de Lyon (id.). 


. Giuseppe Meneghini. Cenni biografici. — Venezia. Notarisia, 1889. 
. « L’Algarium Zanardini », per cura della Giunta Municipale di Vene- 


zia. — Venezia, 1885 (id.). 


. Contribuzione alla conoscenza dell’Antocianina con 2 tav. Venezia, 1888, 


R. Istituto Veneto ecc. con 2 tavole. 


. Appunti algologici sulla nutrizione dei Girini di Rana esculenta. — Roma, 


R. Acc. dei Lincei, 1881. 


+ Importanza dei Vegetali nella vita degli animali acquatici. — Venezia, 


Veneto Agricolo, 1889. 


. Ricerche sulla fitofagia delle larve di Friganea. — Venezia, Notarisia, 1881. 
. Alcune osservazioni e proposte sulla diatomologia lacustre italiana. — Ve- 


nezia Notarisia, 1889. 


. Elenco di diatomee rinvenute nel tubo digerente d’animali acquatici I. — 


Venezia, Notarisia, 1889. 


2. Sulla distribuzione peristomatica Colt agrario in alcuni Sedum. - Mid 


renze, Soc. Bot. Ialiana, 1889. 
Alcune idee sulla evoluzione. difensiva delle nor in Les. colla” 
diatomofagia degli animali acquatici. Soc. Ital. dei Microscop. — Aci- 
reale, 1890. 


. Nuovi materiali per la Diatomologia Veneta. — Venezia, de Istituto Ve- 


neto, 1890. 


. Ferdinando Hauck. Cenni biografici. — Venezia, Nolarisia, 1890. 


Appunti algo-ittiologici I — Venezia, Nolarisia, 1890. 


. Materiali per uno studio sulle anomalie fiorali. — Firenze, Socielà Bot. 


Ital. 1890. 


. Gli studi sul mare in Italia. — Venezia, 1891. 


29. Sul nutrimento preferito dalle larve di alcuni insetti ed applicazione pratica 


di questa conoscenza all’ allevamento dei Salmonidi. — Venezia, Neptu- 
nia, 1891. 


. La Piscicultura nel Veneto. Giornale « L’ Adriatico », 1891. 
. Le Laboratoire Maritime de « Luc-Sur-Mer ». Neptunia, 1891. 
2. Due Stazione Zoologiche (la stazione di Rapallo e la stazione mobile della 


Boemia). Neptunia, 1891. 


. La Stazione di piscicultura Veronese. — Venezia, Neptunia, 1892. 
. « Pro Mari Nostro ». Pubblicazioni diverse per la fondazione della Società 


Regionale Veneta per la pesca e l’aquicultura. — Venezia, 1892. 


. La Malattia dei Gelsi in comune di Sovizzo. Relazione al R. Prefetto di 


Vicenza. L° Agricoltore Vicentino. Vicenza, 1892. 


9. La Società Austriaca di pesca e Piscicultura. Veneto Agricolo, Gennaio, 


1892. 


7. Due istrumenti per le pesche pelagiche. Atti R. Istituto Veneto. — Ve- 


nezia, 1892. 


. La stazione marina di Puffin-Island. — Venezia, Neptunia, 1892. 
. Un Nauptilus Italiano? Natura ed Arte. — Milano, 1893. 
. Le diverse ipotesi sul fenomeno del mare sporco nell’ Adriatico. Neptunza, 


Luglio 1892. 


. Pesca e Piscicultura all’annuo congresso della British Association. Me- 


plunia, Gennaio, 1893. 


. L'Ufficio Idrografico della R. Marina. Neptunia, Febbraio, 1898. 
. L'origine della Pietra litografica per azione biologica delle diatomee. Ne- 


plunia, 1893. 


. Di un Manuale Italiano per la Piscicultura marina. Neptunia, 1893. 
5. Il Mare fertilizzatore dei campi. L’ Italia Agricola, 1895. 
. In Memoria di uno Scienziato Veneziano. Lettura fatta all’ Ateneo Ve- 


neto. Venezia, 1893, 


. Relazione sull'operato della Presidenza del Comitato promotore Generale per | 


fondare la Società Reg. Veneta di Pesca ed Aquicoltura. Venezia, 1893. 


. Risposta alla nota del signor G. B. De Toni. Vicenza, 1893. 


ad uno scritto critico del Sio. G. B. De Toni ©. 


KO 
à Non è la prima volta che il Sig. G. B. De Toni mi muoves 
delle critiche ma è la prima ch'io gli rispondo, per quanto mio 


Pal 


“malgrado. | SA 
pa _ Mi sono proposto come linea generale di condotta di non. 
occuparmi di quanto il mio ex compagno di studi scrive contro. 
di me sino a che la scienza è presa da lui a pretesto di personalità. 
È. Che a questo egli miri colle sue critiche ne fan fede ne 
fosse altro che le citazioni fatte dal critico stesso di opere del 
Drumont e Comp., le quali invero sembrano un poco estranee … 
alla scienza delle Alghe. 
È Avrei continuato nel mio metodo di difesa, che sembra non. 
| volgare, Hd poco elletto : tacere e rispondere coll’ opera mia 
| per quanto meschina essa possa essere, se il Sig. G. B. De Toni, 
ion più soddisfatto di rivolgersi ai nostri giudici naturali, cioè 
“agli Algologi che conoscono bene la Nuova come la Vecchia 
Vofarista, non avesse inviato il suo ultimo scritto ad un grande 
numero di miei amici: medici, avvocati, insegnanti di letteratura 
“e di storia, persone certo coltissime ma non a giorno degli studi | 
a lgologici, e di queste questioni sul « mare sporco »; perciò torna. 
‘| necessario che io pure porga ad esse alcuni elementi di giudizio. 
____Etuttavia veramente doloroso e deplorevole che il $i GES 
De Toni non intenda quanto poco scientifica sia la sua ‘condot- 73 
“ta, ch egli non senta come la vera scienza sia quella che ci fa 
| giudicare serenamente uomini e cose, che ci fa acquistare e man- — 
tenere quei sentimenti di benevolenza, di concordia, di pace che 1 
i sono i migliori dell’ animo umano. È 
| Pertanto, senza alcuna passione, gli dico: « Se non è pos= 
bile seguire la divina massima del Maestro di amarci l’un l'al 
o, seguiamo almeno l’ umana e non diamoci noia l’un l’altro. » 
i Pensi quante e quali migliori forme vi sono per esplicare la 
propria attività, quali e quanti migliori godimenti intellettuali può — 
| averne, e non si occupi e preoccupi troppo de’ miei errori. sind 
uanto essi siano veramente tali vedrà che troveranno altri cri- | 
ici che non lui indotti a giudicare meno passicnatamente di quan- 
o fa chi mantiene la mente offuscata « dal ricordo di vecchia — 
21CIZ1A4. > 3 
i È. Vicenza, Maggio 1893 


4 


Le : - è £ : on 
d D a 7 EEC LIA us US 
EE UMR PE EAT OPE e TI 


Fr. 


Li 


o) 


ave “1 
de ‘4 À À e £ 
PR TE ed, CP QT PT PT RE NES 


Vita 


RNA GR ÿ 
US at e ELI en, 2 


PRO LR 


PE ER ten 


D. Levi- Morenos à 


| ( torno ne Nota di D. Levi-Morenos « Le diverse Hoi de fenomeno dn « Mare de e: 


E; 


| Nel numero Agosto-Settembre 1892 della mia Neptunia pubblicai un arti 
olo intitolato: Le diverse ipotesi sul fenomeno del « Mare Sporco > nell' Adriatico 


reravo ed attendevo si facesse menzione da altri in dea, effemeride scientifica, So sh 
, ssendo jo stato avvertito troppo tardi del suo mostrarsi non potei recarmi sul luogo nel 
glior tempo per lo studio del fenomeno stesso e per raccogliere personalmente il mate: 
omparso. Si è perciò, che le conclusioni a cui potei arrivare sono in gran parte negati 
isullano dall esame delle spiegazioni date da altri del fenomeno su detto, le quali pe 
anto potei osservare non hanno sino ed oggi un tale corredo di prove per essere. acceti 
Però se io posso dire, che il fenomeno successo non si spiega come fu spiegato da altri, 
ho sino ad ora materiale sufficiente per sostenere una mia propria spiegazione 0 pe 


| accellare una di quelle date. 
SIC i, 
A « Credo tuttavia utile egualmente scriverne, perchè | rimanga memoria in una I 


mostrare quando e come avviene un fatto, ma anche ricercare se in da a nuove manif 
azioni del fenomeno ed a nuove ricerche su di esso le prime ipotesi rimangano possibili», » si 
«Il problema, fu posto da me, se non erro, abbastanza chiaramente, ne fann 
… fede le parole che, per abbreviare l’ argomentazione, si designano in modo sp: 
> Giudichi il lettore se 10 ho voluto fare una memoria scientifica o non re ut- 


Pio nell’ ultima riga - nuove ricerche - se essa non Lui svidentetai a 
À : 
cosche successivamente fatte dallo Zanardini dopo del Ninni, dal Castracai 


| SIA ora, come il De Toni riferisce il mio SS e si vegga se non lo si 
buona fede o ad arte col riportare solo l’ ultimo brano della mia premessa. 
« SUR mia viva sorpreso ebbi tosto a convincermi che l articolo del + D. Levi-More 


Miisziente od in via diretta ebbero agio studiare la suindicata Le i 
Passo sotto silenzio che la Nota scientifica del detto Professore sembra in qualche bi 
| tratto redatta sulla falsariga stessa di un articoluccio da me stampato senza pretesa scientifi 
| fin dall’ agosto del 1891 in un giornale politico veneziano (ciò che sarebbe ovvio a chiunq 
riconoscere col confronto); io mi trattengo invece sull’ idea che spinse il Levi-Morenos a se 
di. la sua Nota, idea che egli stesso espone colle parole che quì riporto testualmente: 
È, STIA Credo tuttavia utile egualmente scriverne, perchè rimanga memoria in ana effemeride — <$ 
pri della nuova apparizione del fenomeno e delle spiegazioni che altri tentarono di esso — 
e di quanto zo posso dire in contradditorio : nella scienza è utile, anzi necessario, non solo. | 
le: - quando e come avviene un fatto, ma anche ricercare se in seguito a nuove mani- 
> festazioni del fenomeno ed a nuove ricerche su di esso le prime ipotesi rimangano PE i 
Ad Siami permesso, onorevoli colleghi, esaminare l’ originalità di quanto col suo 20 reciso 
“il Prof. Levi-Morenos disse in contradditorio, poi le nuove ricerche dal detto Professore M 
si EE otte. .. a termine. » 


x ri 
4 


Non fo commenti : il metodo di attribuire ad una persona un’ intenzione È: 
che non ha, per aver campo di combatterla può esser abile, ma mon è certo de- 
4 gno di în negli atti di un R. Istituto di Scienze, poichè è la negazione — 
- assoluta della scienza. 


II. 


Ri « Passo sotto silenzio che la nota del detto prof. (Levi-Morenos) sembra in qualche buon — 
‘3 tratto redatta sulla falsariga stessa di un articoluccio da me stampato senza pretesa scientifica — 
win un Giornale politico Veneziano (ciò che sarebbe ovvio a chiunque riconoscere col confronto). »- … 


‘ da Il Sig. De Toni passa sotto silenzio Za dimostrazione dell'accusa, e s’ accon- A 


tenta di slanciare /’ accusa. 6 Sa 
E tutto al più rimanda il lettore a ricercare 1’ articoluecio di un giornale « 
CR pubblicato qualche anno addietro. Anche questo metodo è poco scien- 
tifico poichè non si deve accusare senza provare. À 
Inoltre il giornale non sarà facile a trovarsi; credo quindi ben fatto di ri È 


È portare 10 in appendice quest’ articolo del sig. De Toni che sarebbe stato la 


f 


DI 


il falsariga per il mio. - a 
To solo quindi ho il diritto di dire seriamente al lettore: giudicate di per voi 
di | poichè vi do gli elementi del giudizio e vedete di per voi, chè io non perdo tem- | 
| po,a dimostrare se non sia puerile il preteso diritto di priorità o proprietà avan | 


Ae zato dal Sig. De Toni. 
4 Ç | FFF: 


‘14 di 


Il critico dopo aver affermato che il mio articolo fu scritto sulla falsariga — 
4 del suo articoluccio, mi sembra si contraddica poichè mi fa colpa di non aver. E 
. ribattute le ipotesi Gorin e Bullo con quelle obbiezioni colle quali furono ribat- 
i tute dal Sig. De Toni stesso nel suo articoluccio. E allora come va la Re 
. E lasciando di questo, il non essermi dilungato a combattere una ipotesi con 
| molti argomenti quando ne bastava uno solo, si è proprio una mancanza 0 non 
ni po un metodo logico di esposizione ? 


dra siii AA TÀ pid dn n 


ORARI A LD STATA INCI SLA) A «AU LA LA 
set at A Ri rie 
di 


| “Ora, non sembra al lettore che all’ 


tore. Dice il De Toni : | 

accordo con me che la poltiglia sia stata, come opin 
è gitate da fiumi in piena indica 
a sola delle obbiezioni da me mosse à piene fluviali. 
1 all’ epoca in Cui si formò il mar sporco] © dimenticando L’ altra mia obbiezione che 
edo assai concludente [mancanza nella poltiglia di alghe e segnatamente diatomee pro 


acque dolci.) » ig 


ipotesi del Sig. Angelo Gorin sia. 


sufficiente il rispondere come feci io brevemente: È 


ne 
Gorin poichè nessun fatto venne à provare € 


__ « lasciamo da parte l ipotesi del Sig. 
mi abbiano presentate delle piene straordinarie nelle epoche della poltiglia? » ea 
Questa è obbiezione più che sufficiente nè abbisogna di altro, poichè pe 
noscere se avvennero piene straordinarie nei fiumi del nostro versante no: l 
ha proprio bisogno di una ricerca micrografica ; il fenomeno è pur troppo 
ando succede, così macroscopico che ognuno ne viene a conoscenza. | 


IENE. 


? A proposito dell’ ipotesi Carlo Bullo nel mio articolo scrivo: i: 

_ « Lasciamo da parte le voci raccolte dal Sig. Bullo, che la poltiglia possa esser venu à 
Mar Rosso, poichè prima di arrivare nell’ Adriatico si sarebbe probabilmente dovuto osser: 
la lungo le coste della Grecia e più in giù; > : 3 à 


sh Sio. G. B. De Toni a queste mie due modestissime righe dedica si 


tera pagina degli Atti del R. Istituto, onde provare: I. che la stessa obb: 
one era stata avanzata da lui pr 


ima di me, nei giornali politici di Venez 

he io ho in questa risposta poca originalità ; TI. mi fa colpa, dimenticando 

ora la falsariga, mi fa colpa di non avere à 

ni nella poltiglia esaminata non trovò il Tric 
tteristica del Mar Rosso. 

4 Forse al Sig. De Toni poteva piacer 

ale politico con particolari inconcludenti. 


) che l’obbiezione logica e sufficiente per quanto ma 
itavia io abbandono al Sig. De Toni il diritto. di propri 


1 Bullo obbiettato che il Sig. 
hodesmium erithracum speci 


e di gonfiare l articoluccio dun. 

À me piace diverso metodo, a me 

croscopica sia quella 
a, della quale tu 
ntifica salvo quello di terzi. (*) pe 
Se la materia fosse venuta dal Mar Rosso ad infestare il nostro mare avrebbe 
re coste, a meno che non sl voglia sup 


uto manifestarsi prima sulle alt 
gione scientifica presenta dunque 


e sia venuta rasentando il fondo. Che ra 


sfarzo di citazioni fatte dal critico? À che chiedermi se dubito del Sig. - 


one e delle osservazioni fatte dal Sig. De Toni col suoi occhi? A che tire 
Massaua, Suakim, l’egregio Dott. Bresse 


lo il titolo della mia Rivista, e 
elgarium Zanardini e il N. 2252? Quanto spreco di parole, quanta acre 


SEE Per esempio il povero amico mio co. Ninni se fosse vivo, potrebbe rivendicarla com 
poichè egli espose tale obbiezione prima del De Toni; © prima ancora che dal Ninni la intesi 

in famigliari discorsi, da un mio carissimo e modesto amico, il dott. G. B. Voltolin 
“ancora avarzato pretese di priorità 0 proprietà scientifica per la straordinaria $s 


hag 
Mi È 


Le, 
La 


4 + À ; RER 
quanta buona... anzi cattiva volontà di punzecchiare un collega che si vuole a | 
“versario, ma che non s’abbasserà ad invilirsi in così misere lotte, troppo sdegno- : 
so di esse, per quanto suo malgrado costretto a difendersi. ZETA 


no, V pat # ELE > 
à . AIN 
14 gi 

SUI 


Proseguiamo, sebbene sia una cosa faticosa seguire il critico nei meandri delle M 
7 Sue accuse e delle offese nascoste in un inciso e cacciate a piè di pagina in una nota. — 


“750 
“| 


CA 
‘TE 
PE. : N 


«4 Per esempio il Sig. De Toni dopo aver detto che io richiamo l’attenzione 
sull’ enorme sproporzione esistente fra la materia amorfa e le diatomee incluse A 

nella Stessa, caccia giù, in una noticina a pie-pagina, queste parole che non si _ 2 
sa a che rispondano o di che accusino: 


1 « Mi permetto avvertire il Sig. Prof. Levi Morenos di prendere conoscenza dei generi -À 
| Berkeleya, Schizonema ecc. nei quali la materia avvolgente i frustuli è copiosa ed i pseudo- ‘4 
I talli figurati che ne risultano raggiungono, anche nelle specie adriatiche una altezza notevole, — 

Spesso uguale o superiore a mezzo decimetro. » 2° 


. Che vuol dire il Sig. De Toni con questa noticina? A che proposito? Perchè « 
insinuare ch’io ignori pure l’esistenza di questi generi? Creda, il Sig. De Toni 
che la mia ignoranza, per quanto crassa, non arriva però a tanto. 

ì Se il critico fosse stato spassionatamente condotto a trattare la questione 
er amore di ricercare il vero, senza preoccuparsi di offendere me in modo 
| più o meno abile, ma sempre, sembrami, volgare, egli avrebbe dovuto di mostra- | 
re che esiste un rapporto fra la poltiglia e quei generi di diatomee. “el 
f Io avrei allora plaudito alla sua dimostrazione poichè essa avrebbe risolto 
il problema scientifico dell’ origine di questa mate 
‘insoluto, né sono io solo di tale opinione. 4 
x Mette conto continuare in questa noiosa confutazione? Per me ne sono già 
sazio, figurarsi il lettore. Ma si continui e la sia finita una volta per sempre con 
| questo signore, sino a che non avrà appreso più conveniente metodo di critica. 


e 


| solo p 


ria; problema che credo ancora 


VE: 


È Il critico dubita a quanto sembra ch'io abbia visto nella poltiglia la Nè | 
teschia sigmoidea, eppure si persuada questa c’era e posso mostrargliene in un 
‘preparato stabile, che da una piccola porzione della poltiglia volle farmi l'illustre 
. diatomologo J. Brun. 

«Se non diedi il nome specifico dell'altra Nitzschia è evidente che ciò fu 
perchè non la conobbi, ma supporre poi che dal conoscere il nome specifico di <4 
“uella specie possa aversi la spiegazione del fenomeno ci mostra la forza ragio- 


Non mi sono mai proposto di dare un elenco delle diatomee che si potes- 
ro trovare nella poltiglia, nè ho mai detto nelle mie premesse che nel mio ar- $ 
[colo tale elenco ci sarebbe. Se non feci un’ analisi diatomologica vuol dire che # 
tri furono delle buone ragioni, fra le altre anche questa non ignota al Sig. De Toni, Fe 4 
Mhe a me mancano i copiosi mezzi di studi dei quali egli mena vanto; nè a me in- 

'aressa proprio fabbricare mensilmente un dato numero di cosidette note e memorie. 


ni CE 


Ito ui di chi era ARR in una specie di alpina Din. dai doveri 
ifficio? à 
Ma questa’ ed altra De di ragionare io l'abbandono allo scienzia- - 
Do fa dello spirito sugli errori di stampa, che pog gia la co di Da) 


Perche es avanzata dal Sig. De Toni nell’ origine duplice das 
3 avesse fondamento scientifico egli avrebbe dovuto dimostrare 1° che ef 


Opinioni dei pescatori chioggiotti 


sul fenomeno del « mare sporco » 
ceri il 


? 


E Mi pou non so come, una memoria del signor G. B. De Toni 4% 


1 sono non poco sorpreso di tale polemica e la forma mi parve cruda ed alîen 
ella serenità che deve sempre accompagnare le questioni scientifiche, anche 
sono divergenze, tra i sostenitori dell’ una e dell’ altra parte. 

2 pu tal genere i fenomeni ogni spiegazione è DR purchè appoggia 


provato nel leggere l’ opuscolo del Sie. De Toni; ma cache nori ns 
n raviglie) per introdurmi a dir la mia opinione in argomento, o meglio p 
‘appoggiare una spiegazione che mi pare la più naturale, e più consona ai fatti. — 
A Ho interrogato alcuni pescatori, i quali, più dei naturalisti, assistono al 
fe | principio, al progresso ed allo scomparir del fenomeno, ed hanno” sommo inte- … 
resse di conoscerne l’ essenza e gli effetti. E dalle loro risposte, quantunque 
D a quel genere di cognizioni (Ella lo sa) mi parve di poter dedurre « 
“che la spiegazione del fenomeno più vera sia, nella sostanza, quella del co. Ninni 3 
Fe del dott. Renier di qui. x 
IO. Asseverano, ed è un fatto, i pescatori che il fondo del mare dev? « esser 
i | composto O ricoperto da una materia grassa, oleosa, e che anzi di questa istessa 
| materia sieno costituiti o tutti, o nella massima parte quegli organismi che si. 
| Bi: varo in grande quantità nel fondo del mare. 
Questi” organismi per la somiglianza ad oggetti che conosciamo, son dal 
essi chiamati nel loro vernacolo: feste, 0 zucche, olive, zuccari, dolci, sand, | È 
grassi, ecc. E tanto è pingue od oleosa la sostanza di cui sono o formati 0. 
fici: che alcuni di quelli è impossibile tenerli in mano. GF 
Come poi questa materia deposta nel fondo, si sollevi fino alla superficie, 
E dott. Renier ne diceva non ben conosciuta la causa. 
Tuttavia, da quanto riferiscono 1 pescatori, il fondo del mare pare venga 
| alle volte agitato da certi commovimenti, che stanno in qualche rapporto colle” 
fast della luna. Al succedersi di questi commovimenti, le reti ferme si trovano M 
nella parte inferiore sconvolte e contorte; e le reti a strascico devono tenersi 
più salde con una maggiore quantità di piombo. 
Succede pure, quando il tempo è volto allo scirocco, che in qualche punto | 
il mare bolle alla superficie ; e questo fenomeno si manifesta piuttosto presso terra. 
Or dich’ io, e non potrebbero le medesime cause, accresciute di forza, È 
| produrre 1 medesimi effetti? effetti naturalmente di maggior importanza, per la 
maggiore energia della causa. à 
IP Ella sorriderà ; ma tant’ è, 1 ho detto; ed Ella competente com’ è, tenga i e 
detto da me in quel conto che esso merita. > 17 
E giacchè ho la penna in mano, aggiungo un’ altra cosa. 4 
si Mi pare d’aver letto (?) nella sua pregiata Rivista, che d mare, come pe terra, | 
ha bisogno d’essere arato ; e intendo già il fondo del mare. La stessa opinione » 


7 Fe AA 
pitt 1 


ses i 


TRS ae 


IAA 


ae RER 
re 7 
* 


ti 60 


-L ho sentita esporre anche dal nostro Renier. Or allego un fatto che secondo | N 
«me potrebbe giustificare quella opinione. di 
13 Molti anni or sono una quantità assai considerevole di barche, deri ori il à 


0 tartane di 25 ton. di registro ciascheduna, pescavano nella stagione invernale | 
= per tutto il mare esterno dal Quarnero fino all’ Isola Lunga e Grossa. Ed il mare " 
È era sempre fecondo, e le pesche cOpioRe, Col tempo quelle barche scemarono di 

M numero, sinchè scomparvero affatto; ed adesso in quel mare non cl pesca che 
un numero assai esiguo di bragozzi ; dai 15 ai 20. À 
19 Or avvenne che collo scemare ni anno in anno delle tartane, le pesche 24 
ss divennero sempre meno copiose ; il mare si isterilisce.. E perchè ciò....? non | 


dovrebbe anzi succedere l’ effetto contrario . . . -? ‘An 
ta Il fondo del mare non è solcato, ecco la causa probabile, e forse la vera | 
if causa di quel fenomeno. AS À 


Colgo anche l’ opportunità dell’ essere in quest’ acque per dirne uw’ altra. 
4 Per tutta la lunghezza dell Isola lunga e grossa, lunge da terra poco pui | 
d d’un miglio, ed alle pr ofondità di 80 fino a 100 metri si trova sempre una quantità. | 
straordinaria di garizzi (lo Sparus Maena di Linneo), di guisa che in una sola notte | 
di pesca si fa il guadagno d’ una settimana, quantunque quel pesce non si venda . 
in media più di mezza lira al chilo. Non vi si può pescare che dal gennaio bi” 
piazzo, ed in tempo sicuro perchè la. riva è senza porti, e costituita da Monti 


© sempione - 


i ce 
“à picco. I bragozzi d’un solo armatore di qui ci vanno D o 6 notti in tutta la 
Empagra invernale. 
| Ora in quest’ anno, come avvenne in un tempo lontano, quel mare era 
talmente povero, che non metteva conto arrischiarsi a pescarlo. | 
ae E la causa ....? È dei soliti misteri che s’ incontran nel mare: il pere 
io credo che bisogna esser cauti nello stabilire leggi restrittive sulla pesca 
… del mare. 

Faccia quell uso che Ella crede di queste mie ciarle ; mi basta che Ella ac 
cetti 1 sensi della mia stima. Can. D. RAZZA 


ARTICOLO DEL SIGNOR G. B. DE TONI 
Pubblicato nella Venezia del 17-18 Agosto 1891 
* 


E In queste ultime settimane apparvero nei nostri giornali cittadini alcune informazioni da 

parte del cav. CARLO ing. BULLO (La Venezia N. 200), del prof. DAVID LEVI-MORENOS (L’ Adria- 
| tico N. 210), del sig. ANGELO GORIN (Gazzetta di Venezia N. 212) e del conte A, P. NINNI (L’Adria- 
| tieo N. 220 e N. 223) intorno ad uno strano fenomeno che presentò testè il mare Adriatico, 

fl fenomeno consistente nella comparsa di una specie di poltiglia, la quale impedisce la pesci sia 

| tenendo lontano il pesce, sia invischiando, per così dire, le reti. 

Occupandomi da parecchi anni dello studio delle alghe e prendendo vivo interesse a quanto 
ha attinenza con la storia naturale del mare, mi permetto esporre alcune notizie su dette poltiglie. 


Come hanno avvertito gli egregi concittadini sopra ricordati, un caso analogo è avvenuto « 


nel 1872 {estate) nè mancò di avverarsi anche nel giugno-luglio del 1880, comunque in detta 


seconda epoca in proporzione più limitata, vale a dire, come scrisse il dotto conte F. Castra- i 


| cane, da Ravenna ad Ancona dilatandosi a 20 30 miglia entro mare. In dette due annate il 

À: fenomeno si verifico in giugno-luglio. 

- Nel 1872 esso fu studiato da una Commissione nominata dal R. Istituto Veneto, compo- 
| Sta dei signori Bizio, Nardo, Trois e Zanardini, il quale ultimo ebbe lPuflicio di relatore; da 
| un naturalista austriaco dott. Syrski per incarico dell’ autorità governativa di Trieste e da un. 

naturalista ita'‘iano, il conte Castracane, per proprio studio. 

La relazione dello Zanardini, pubblicata negli Atti dell'Istituto, e già stata riassunta dal 
Bullo e dal prof. Levi, perché io ci torni sopra; avvertirò solo the. ‘avendo a disposizione nel 
mio Erbario la poltiglia autentica raccolta dallo Zanardini nel 1872, la ho assoggettata ad esa- 
ll = me microscopico e mi sono convinto che era formata da una sostanza di consistenza mucosa, 


fl avvolgente frustuli di Diatomee marine (segnatamente dei generi Nitzschia, Pleurosigma, Coc- se: 
_coneis, Navicula) nonchè frammenti caicarei e grani silicei; il genere Dermogloea che, in allora . 


i propose lo Zanardini, è inaccettabile dagli scienziati, inquantochè non rappresenta un organi. 
smo a sè ma è costituito dalla massa di aspetto mucoso che è prodotta dalla gelificazione della 
membrana diatomacea, massime nel periodo in cui queste alghe minutissime si riproducono. 


n. nato numero di Nitzschie e di altre Diatomee e persino una Confervacea; notò» ancora che il 
fenomeno si avverò dopo un periodo di piene calme e che allo spirare dei venti di Nord-Est 
«le faldelle componenti la poltiglia si dileguarono in breve tempo. 

i Più importante è il lavoro pubblicato, senza incarichi ufficiali, dali’ abate Castracane, il 
‘quale competente in materia, ha esaminato con cura la poltiglia al microscopio e la trovò 


Ben diversa fu la relazione scritta dal dottor Syrski, il quale avverti la presenza di stermi- 


k formata da Diatomee marine in tutti gli stadii del loro sviluppo, mancando affatto la specie 


d'acqua dolce, offrendo anche qualche spiegazione sopra la causa probabile del fenomeno, come 
_in appresso dirò. Quanto alla fosforescenza, egli dichiarò che era prodotta da certi organismi 

piccolissimi appartenenti al genere Per idinium. 
Nel mentre pochi dubbi si possono avere sulla natura della poltiglia (poiché quella ora 


sua produzione. 


“avendo trasportato grandi quantità d’acqua dolce di mare, potesse aver cagionato una grande 


te l'acqua marina e da far morire le alghe per quasi tutto l’ Adriatico; si può dire anche che 
piene si verificarono altre volte senza che per questo siasi generata simile poltiglia ; si può ezian- 
dio opporre che la poltiglia era formata da Diatomee in istato di riproduzione, non già da al- 
ghe morte 0 degomposte, 


CITE LIA 


RS IRE RI troni 


__ manifestatasi corrisponde sicuramente a quelle del 1872 e 1880) molto fu detto sulla causa della 
Nel 1872 alcuni hanno opinato che la quantità di pioggia caduta allora e la rotta del Po 


«mortalità di alghe della cui decomposizione la poitiglia sarebbe stata il prodotto. Ma a ciò sie 
può obiettare che difficilmente la quantità d’acqua può essere stata tale da alterare sì fortemen- 


Put 


pe 10 a E; Sa dr” «Ta do 


> Alcuni altri hanno creduto in una causa sismica del fenomeno in questione; tra qu . 
tun certo sig. Rossetti di Chioggia ed un giornale di Fano (L’Annunciatore) ma parmi che sia 
molto azzardato ascrivere a semplici e leggieri sussulti del fondo marino la produzione o me- | 
glio il distacco delle faldoline dalle profondità del mare. -24 
Quanto al ritenere la poltiglia proveniente dal Mar Rosso, come si à da taluno espressa 
la idea, non credo di poter accettare tale ipotesi, essendo in ciò pienamente d’ accordo col va- 
lente ittio'ogo dott. Ninni e ciò per due ragioni in particolar modo: in primo luogo perchè 
ne sarebbe stata avvertita la presenza in detto mare od almeno nella regione del Mediterraneo — 
presso lo stretto di Suez; in secondo luogo perchè insieme alla poltiglia sasebbero® stati tra- È 
TT sportati degli esemplari del classico Trichodesmium erythraeum Ebr., alga minutissima che, 
| Sviluppandosi in enorme quantità alla superficie del Mar Rosso, gii fa assumere la tinta d'onde 
«ebbe il nome, esemplari i quali, se esistessero nella poltiglia, ne tradirebbero il sito di pro- 
“ venienza. 
Neppure posso accogliere del tutto il parere del sig. Angelo Gorin (Gaxzetta di Venezia © 
N. 212) il quale, negando giustamente la provenienza dal Mar Rosso, ritiene causata la polti- : 
| glia dalle materie che vengono rigurgitate dai fiumi in piena. Sia lecito obbiettare che, se vera | 
… fosse esclusivamente l’ opinione dell’ egregio sig. Gorin, difficile sarebbe che nella poltiglia man- — 
assero Alghe e segnatamente Diatomee proprie dellé acque dolci; di più non mi consta che 
in questi ultimi mesi il Po sia stato in piena od abbia recato al mare copia soverchia di ma- 
{teriali e lo stesso può affermarsi per gli altri fiumi che si gettano nell’ Adriatico. °C 
TÉ Esclusa adunque la decomposizione di alghe marine per effetto di soverchia immissione — 
… di acqua dolce nel mare, esclusi i fenomeni sismici, leggerissimi, esclusa la provenienza dal 
Mar Rosso, escluso finalmente come causa principale il rigurgito di materiali portati dai fiumi 
in piena, come si può cercare d’ offrire una spiegazione al curioso fenomeno? la 
La spiegazione più probabile parmi quella che ha emesso il conte Castracane; egli am- 
mettendo come condizioni favorevoli allo sviluppo e conseguente abbondanza delle Diatomee 
la prossimità delle terre, la vicinanza alle imboccature dei fiumi e gli estuari, i mari chiusi e 
-più freddi, la diminuita salsedine e fondandosi sulla osservazione eseguita nel 1880 (grande ab. 
bassamento di temperatura negli ultimi di Maggio ed i primi di Giugno e poi caldo precoce & 
che sciolse le nevi dando un buon contingente d’ acqua ai fiumi) ritiene che sia stata causa 
del fenomeno la diminuita salsedine, mantenuta più a lungo dalle calme del mare; è precisa- | 
mente su questo punto che si avvicina al vero anche il Gorin. 
To sarei propenso ad ammettere una origine duplice delle faldoline, vale a dire le riterreî ® 
per la massima parte di origine profonda, per piccola parte di origine superficiale o come si 
«suol dire pelagica. La esistenza nella poltiglia di specie di Diatomee viventi ‘solo a qualche 
| profondità e in pari tempo di specie vegetanti solo alla superficie dell’acqua in mare aperto & 
‘mi spinge a questa opinione. 
| Le Diatomee, formanti desli strati gelatinosi sui fondi marini, possono in certe circo- 
stanze staccarsene ed alleggerite dalle bollicine di ossigeno che, in seguito all’assimilazione del 
carbonio che avviene, come si sa, in tutte le piante clorofillose, esse emettono e viene tratte- 
nuto dalla sostanza gelatinosa che le avvolge, possono venire trasportate alla superficie ed ivi 
riprodursi in grande quantità e, con lo stato di calma del mare, agglomerarsi in strati sempre 
i maggiori, formaado il così detto mare sporco. Lo stesso sorgere della poltiglia al mattino dal 
fondo del mare a guisa di nuvoloni, come dissero i pescatori, starebbe appunto iu rapporto © 
- diretto colla ripresa. di detta funzione assimilativa che avviene solo durante il giorno col con- 
corso della clorofilla a spese dell’ anidride carbonica. - 108 
Nessuna meraviglia può aversi dal fatto che solo in pochi giorni tale copia di Diatomee 4 
e di simili organismi generata, qualora si pensi alla straordinaria riproduzione nel Mar Rosso 
del Trichodesmiun erylhraeum, nell’ oceano indiano del T. Hindsii ed infine alle così dette piogzie 
di Alghe (Nostoc) ed ai così detti Flos Aquae o veli d'acqua, che si formano spesso nelle « 
acque tranquille e dei quali ebbi io medesimo nel 1887 a Parma, durante il Congresso critto- _ 
gamico, ad osservare ed illustrare un curioso esempio. à 
i. La riproduzione e l’accrescimento delle Alghe di bassa organizzazione son così rapidi … 
che sovente, in seguito ad una pioggia, si può ossarvare la terra dei giardini ricoperta di pic- 
-… cole masse polpose, azzurro-verdastre, con la superficie cerebriforme, mentre poche ore prima + 
| nulla di tutto ciò poteva scorgersi. 


ae A) NUE e D Ed IP ERA SU PEN EI IT CR TE da TA 
1 se LZ} a PA NN LET: TI LEE LPC RE. 


25 Vian) L LES, 8, ERI i 
rp Lis pro arena 
PI Ra TON 1 nr n yi 
i 


Del resto il dott. D. Levi Morenos, il quale studia le alghe specialmente sotto il punto | 

di vista della piscicultura, indagherà il curioso fenomeno che manifestò gli scorsi giorni l’Adria- | 
tico ed io sarò ben lieto di trovarmi, dopo eseguito 1° esame della poltiglia, in perfetto accordo & 
col reperto del mio egregio collega. i . 
È Jo certo non ml perito di entrare ora nella questione riguardante la poltiglia in rapporto |. 
» al pesce, poichè su questo argomento sono sicuro che gli egregi concittadini Ninni, Levi, Bullo * 
I e Gorin non mancheranno di occuparsi ancora, ma ho cercato soltanto di avanzare una pro- . 
» babile spiegazione della genesi della curiosa poltiglia e solo, in attesa di ulteriore disamina, in | 
i via di preliminare. SÒ 


+» 


Pror. Gio. Barra DE Toma art 


SA 


= Miopuss ni Ra pit LI ne LR a Si taria stars date SAL E ET _ 


gi 
AR 


TANT 
TN i 
pr HE 


M 
x 
L.