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Les dédicaces à la main de m.
J. Barbey d'Aurevilly
Jules Barbey d'Aurevilly, Jean de Bonnefon
,.m'
^
Z:A /3'50 . 32.
CGNFINED TO
THE LIBRAP^
I I
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LES DÉDICACES
A LA MAIN
DE
M. J. BARBEY D^AUREYILLV
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JUSTIFICATION DU TIRAGE
I exeroplairc unique sur Japon ancien, "09 i.
19 exemplaires sur papier du Japon, numérotés de 2 à 20.
480 exemplaires sur papier vélin du Marais, numérotés de ai à 5oo.
TOUS NUMÉROTÉS A LA PRESSE
N*> 229
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LES DÉDICACES
A LA MAIN
DE
M. .1. BARBEY D'AUREVILLY
NOTICE
M. JEAN DE BONXEFOX
Avec soixante^dcux reproductions en fac-similc
KT UN PORTRAIT DE L'AITEUK
GRAVÉ A l'eau-forte
PAU
NOYON
D'après une photographie.
PARIS
A. BLAIZOT, ÉDITEUR
•2-2, RUE LE PELETIER, XI
1908
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A Mademoiselle Louise Read
En posant près de vous^ Mademoiselle ^ ces pages-ci^
Je ne vous donne rien. Je vous rends ce que la grâce de
votre geste a sauvé.
Ces dédicaces y griffées de la griffe du lion, vous les
avez préservées du hasard ennemi des belles écritures.
Vous les avez défendues contre Uéparpillement et la
ventey — ces morts répétées des livres.
Votre piété littéraire n'a pas seulement voulu con-
server les miettes odorantes et précieuses du festin
intellectuel que M. Barbey d'Aurevilly offre pour la
suite des temps aux amis du verbe noble. Vous avez
compris que^ gardant pour tous les dédicaces écrites
pour les intimes, vous mettiez en vitrine les gemmes
d'une gloire damasquinée d'or.
Ces dédicaces sont aujourd'hui prises par mes mains
respectueuses dans votre clair coffret. Elles brilleront
dans le monde, au moment où le Temps sonnera sur
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A MADEMOISELLE LOI I SE llEAD
la tombe de M. Barbey d'Aurevilly les cent vibrations
d'un siècle écoulé.
Votre honneur est d'avoir comptais que certaines de
ces dédicaces sont les arrêts brefs du Juge se jugeant.
Elles donnent alors la fière et lapidaire critique de
V œuvre offerte.
Vous savez aussi que les dédicaces affirment trois
qualités du Maître séculaire : l'esprit^ la distinction , la
bonté. V esprit n'est pas nié. Ceux mêmes qui ont crié
sous les traits^ reconnaissent aujourd'hui que les flè-
ches étaient d'or. La distinction ^ cet esprit de la race y
respire dans l'œuvre comme dans la vie de M. Barbey
d'Aurevilly, — la distinction^ marque précieuse qui
permet de ne jamais confondre l'homme né qui écrit
bieUj et l'homme de lettres. On peut écrire des chefs-
d'œuvre et ne pas savoir les dédier. Pour la dédi-
cace il faut le ton et M. Barbey d^ Aurevilly l'eut fort
élevé.
Enfin les dédicaces aux humbles^ aux inconnus,
aux jeunes^ prouvent la bonté de celui qui les faisait.
La bonté de M. Barbey d' Aurevilly reste la fleur invi-
sible pour la foule, dans la couronne enfin posée sur le
front du penseur, qui eut la seule haine de la sottise
laide. Et encore, le mépris suffisait, « le mépris, seule
colère du gentilhomme ».
Je vous rends grâce pour m'avoir permis de poser
avec vous une pierre au monument d'art que vous con-
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A MA l>i: M OIS ELLE LOI ISE RE Al) III
servez et que vous restaurez avec le génie de Vadmi-
ration fidèle.
Daignez^ Mademoiselle^ accueillir aussi les assu-
rances d'un respect qui naquit le jour ou Je vous aper-
çus pour la première fois dans C ombre du Maître^ et
qui grandit chaque jour^ à mesure que je vous con-
nais davantage.
Jean de Bonmefon.
2 noTcmbre (Jour des Morts).
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Monsieur
Jules Barbey d^ Aurevilly
« Sa vie fut pacifique. Les élè-
« mcnts dont il élait forme étaient si
« harmonieusement combinés que la
fl Nature pouvait se lever hardiment
« et dire : C'est là un homme dont
a chaque pouce vaut un homme. »
Shakespeare [Jules César).
La rue Rousselet était alors une de ces rues du Fau-
bourg Saint-Germain où le silence priait. Les maisons
sans ornements^ sans pâtisseries^ ni pldtreries^ ni zingue-
ries aidaient grand air par la seule proportion des fières
portes cochères, des hautes fenêtres. De distance en dis-
tancCj V ancienne lucarne d'un grenier à foin paraissait
au-dessus des gouttières avec sa poulie maintenant inu-
tile, sous^enir du siècle où ces maisons étaient des hôtels^
relique du temps où les propriétaires emplissaient les gre-
niers de fourrages j comme ils auraient fait dans un pro-
vincial château.
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M. JlJ>i:S lîAnBE\ DAtUEVILLÏ
Seulj un côté de la rue était occupé par ces solennelles
demeures qui chauffaient au soleil du matin leur vieille
nudité. Vautre trottoir longeait un mur haut de deux
mètres^ derrière lequel s* étendaient les jardins d'un hôpital
et d'un couinent.
Au numéro çingt-cinq la porte s^entr ouvrait sur une
cour paçéc ; à droite un escalier à rampe de bois montait
doucement de paliers en paliers^ en prenant beaucoup de
placCy comme osent seulement faire les escaliers dans les
cilles mortes.
La chambre de M, d'Aurevilly y qui était tout son appar^
tentent^ s ouvrait , au premier étage ^ sur un couloir clair.
De cette chambre Je ne dirai rien : elle a été décrite par
tous les commissaires-priseurs de la littérature^ par tous
les experts du reportage. Le jour oii j'y suis entré pour
la première foisy j'ai regardé ses hôtes ; je nai vu ni le
papier du mur^ ni le tapis du parquet. F ai eu seulement
V impression que cette pièce avait le calme mystique des
grandes cellules. La fenêtre ouverte sur les jardins don-
nait V illusion d'un appartement très simple dans un
manoir normand. De Paris on n'entendait rien. Seul
montait ce bourdonnement des vies invisibles qui remplit
le silence des jours à la campagne, au fond des bois. Des
traînées de clarté jonchaient le neutre tapis. Un rayon
doré allait droit et net au front du maître de ce logis qui
était Jules Barbey d'Aurevilly.
Je n^ ai pas vu les étrangetés du costume s* il y en avait;
je n'ai pas aperçu les discordances entre le décor et
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M. JLLES BARBEY D AUREVILLY VII
V homme qui le remplissait. Tai {>u et fai gardé dans les
yeux pour toujours la haute physionomie d^ un gentilhomme
vieilli qui se tenait assis açec un calme imposant.
La vie déjà raréfiée semblait réfugiée dans les hautes
cimes des yeux et du front. La moustache, précise et des-
sinée en arcy ne cachait pas la bouche^ qui était exacte-
ment semblable à celle que Rigault a donnée à Louis XIV
dans un immortel portrait. Le nez très mince était de
grande maison , prolongé en quelque sorte par deux lon-
gues ridesj deux sillons plutôt^ qui allaient se perdre
derrière les moustaches. Le regard des y euz grands était
épuréy comme s'il plongeait déjà dans V éternité.
U ensemble avait une modération grasse ^ mais sans
apprêt. Ce n'était pas Chateaubriand posant devant sa
propre immortalité. C était un penseur en arrêt devant
r avenir y du haut dupasse.
Les accessoires et les incidents s'effaçaient devant la
majesté virile du Maître. Les détails se concentraient ; les
meubles y les habits se dépouillaient de leurs formes péris»
sables. Chez M. Barbey d'Aurevilly^ on ne voyait vraiment ^
même avant d'écouter, que M. Barbey d'Aurevilly, à moins
qu'on n'eiit une âme de tapissier ou un regard de
tailleur.
Cest dans l'œuvre du Maître qu'il faut chercher le goût
de cet artiste sans pareil. Je ne veux pas dire qu'il faut le
chercher seulement dans les études sur fart et les artistes.
Il faut voir et revoir les décors dans lesquels M. Barbey
d'Aurevilly a campé, assis ^ enseveli les personnages de ses
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.11 LKS lîAKBEY 1) ALUKVFLLY
romans. Legoûl cTun écrwain ne doit étrejiigé ni d'après
les meubles de son appartement ni d'après les habits de
son corps. Le goût éclate bon ou mauvais dans les descrip-
tions, La réalisation peut être modifiée par cent raisons y
y compris la pécuniaire : Gustave Moreau ne {>écut-il pas
sa vie de réi>e dans une chambre en acajou^ reps etsfelours
selon les formules de 18i8P Mais il vécut parmi ces choses
laides pour un motif sublime. Elles étaient les reliquiœ
d'une mère adorée. Il ne voyait plus les objets. Il voyait
l'être aimé qui les avait touchés ^ qui les avait illuminés
pour toujours aux yeux d^un fils épris. Les vêtements de
M. Barbey d Aurevilly étaient à la mode de sa jeunesse
et lui rappelaient les heures déjà sonnées. La chambre
de la rue Rousselet était le tournebride j d^oà son ima-
gination apercevait la fière maison natale du pays nor^
mand.
Son goût dart est ailleurs. Il est dans la description de
Vappartement où des vieillards content à des vieillards
l'histoire du chevalier des Touches :
« C'était un vieil appartement comme on n^en voit guère
plusy même en province^ et dailleurs tout à fait en har-
monie avec le groupe qui^ pour le moment^ s'y trouvait. Le
nid était digne des oiseaux. Ces lambris en grisailles,
encadrés et relevés par des baguettes dor noircies et, par
place, écaillées, n avaient pour tout ornement de leur
fond monotone que des portraits de famille sur lesquels la
brume du temps avait passé. Dans Vun de leurs panneaux
on voyait deux femmes en costume Louis XV, dont l'une
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M J L L E S b A H U E Y D A L R E V 1 L L ï IX
blonde et pincée^ tenait à la main une tulipe comme
Rachel^ la dame de carreau^ et dont Vautre^ brune, indo-
lente^ tigrée de mouches sur son rouge de brune^ avait
une étoile au-dessus de la tête^ ce qui, açec le faire
voluptueux du portrait^ indiquait suffisamment la main
de Nattier^ qui peignit aussi avec une étoile au-dessus de
la tête Af"* de Chdteauroux et ses sœurs. L'étoile signi^
fiait le règne du moment de la favorite. C était l'étoile
du berger royale. Le bien-aimé Louis XV V avait fait lever
sur tant de têtes, qu'il avait pu très bien la faire luire
sur une Touffedelys. Dans le panneau opposé, un por»
trait plus ancien^ plus noir^ d^une touche énergique^ mais
inconnue^ représentait l'amiral de Tourville^ beau comme
une femme déguisée, dans son magnifique et bizarre
costume d' amiral du temps de Louis XIV. Des encoignures
de laque de Chine garnissaient les quatre angles du salon
et supportaient quatre bustes d'argile, recouverts d'un
crêpe noir, soit pour les préserver de la poussière^ soit en
signe de deuil, car ces bustes étaient ceux de Louis XV I^
de Marie- Antoinette, de A/"** Elisabeth et du Dauphin.
Des fauteuils, en vieille tapisserie de Beauvais, tradui-
sant les fables de La Fontaine, en double ovale, sur un
fond blanc, égayaient de la variété de leurs couleurs
et de leurs personnages cet appartement presque som-
bre avec ses rideaux fanés de lampas et sa rosace,
veuve de son lustre. Aux deux côtés d'une cheminée en
marbre de Coutances, cannelée et surmontée d'un bou»
quet en relief, ce» deux demoiselles de Touffedelys,
b
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JULES BVnnEY D ALREVILLT
droites sons leurs écrans de gaze peinfe^ auraient pu
très bien passer pour des ornements, »
(( La pendule était un Bacchus d! or moulu j sfétu de sa
peau de tigre^ quij debout^ tenait sur son genou dinn^
ni plus ni moins qu un simple tonnelier de la terre y un
tonneau^ dont le fond était le cadran où Von sf oyait les
heures^ et dont le balancier figurait une grappe de raisin,
picorée d^ abeilles. Sur le soc enguirlandé de pampres et
de lierres, à trois pas du dieu aux courts chei^eux bouclés y
il y açait un thyrse renversé, une amphore et une
coupe,.. »
Cette page est de 1863 ;elle est contemporaine du plus
mauvais goût qui présida aux installations pelucheuses et
capitonnées du second Empire.
M. Barbey d^ Aurevilly y révèle la connaissance et le
goût du meilleur xviii* siècle. Le critique n^y peut
relever ni une faute ni une erreur de détail. Parmi
les brocanteurs pédants qui se croient dramaturges parce
quils c< reconstituent » des salons de style, quel est celui
dont le goût serait assez pur pour présenter ce salon auquel
rien ne manque, pas même les encoignures de laques tant
aimées de nos grand* mères.
On a tout cité de cette résurrection mobilière opérée par
le génie du romancier pour prouver que le même homme,
prenant la peine d'être riche y aurait su créer un décor
sans pareil et n aurait pas^ comme d'autres, fait au hasard
des achats une affreuse salade de meubles opposés dans le
temps et la couleur.
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M. JILES «VU HE Y I) AIKEVIILY XI
Vintérét que les petits journaux^ et même les grands
portaient à son costume irritait M. Barbey tT Aurevilly.
Il écrirait en i88a à Mademoiselle Read :
<c Banç^ille m^a çengé, sans me nommer^ avec beau-
coup de goût et de délicatesse des polissons qui parlent
de ma culotte^ en haine jalouse de ma littérature. Et
sUls en parlaient spirituellement ! Mais ils nont pas plus
d'esprit que des garçons tailleurs qui ne sauraient pas
même leur métier. »
Plus tard^ dans la perspective proche du tombeau^ en
1887, M. Barbey d* Aurevilly écrivait encore à Vamie
sans pareille :
« Je me soucie peu de la gloire des biographies. La
mienne est dans T obscurité de ma vie. Quon devine
Vhomme à travers les œuvres, si on peut. J'ai toujours vécu
dans le centre des calomnies et des inexactitudes biogra-
phiques de toute sorte y etfy reste avec le bonheur d'être
très déguisé au bal masqué. Cest le bonheur du masque^
qu'on n^àte à souper quavec les gens quon aime. »
Celle à qui allaient de Normandie ces intimités de pensée
était à Paris la secrétaire d'art et aussi V introductrice des
visiteurs. C était une jeune fille dont les yeux semblaient
recevoir leur couleur du grand pan de ciel sur lequel
ouvrait la haute fenêtre. Ses cheveux étaient blonds y et
auréolaient â!or pdle^ une tête fine.
Mademoiselle Ready secrétaire de M. Barbey d'Aure-
villy^ avait déjà cette douceur qu'elle dépose quand
une sottise ou une injustice^ commises contre la mémoire
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XII M. JULES BARHEY D AUHEVJLLY
du Maître^ la transforment en une épéc vivante et flam-
boyante^ vengeresse de la gloire à laquelle elle élève
livre à livre un monument impérissable ,
Les mots d'introduction prononcés par Mademoiselle
Read^ perdaient leur sens prosaïque, s^ absorbaient dans la
mélodie vocale qui était le parler de cette jeune fille. Sa voix
donnait V impression du miel qui coule lentement , avec le
parfum des sucs puisés dans les fleurs odorantes.
Cette douceur n était pas inutile pour rassurer le visiteur
qui arrivait en présence d'un Maître dont les échos
disaient ou inventaient les mots cruels et mortels. Les
échos d'ailleurs mentaient comme de simples hommes /
car M, Barbet/ d'Aurevilly ne fut ni un pontife de lettres
ni un professeur d'insolence. Il resta un gentilhomme de
sano^ et d'esprit, causant dans sa gentilhommière avec
une aisance souveraine. Certes, rdme hautaine, incor*
ruptible, indomptable , allait en pointe, La pourpre de
la pensée traînait la variété de son éclat à chaque tour-
nant de phrase. Les diamants de l'esprit brillaient par-
tout dans le grave et dans le plaisant^ mais M, Barbey
d'Aurevilly avait la peur charmante et sublime de faire
de la peine et il avait assez d^ éclat pour briller encore
dans la bienveillance. S* il a dit — et il a dit — d'une
femme laide et vicieuse : « Ne nommez pas cette femme ;
elle déshonore F impudeur ; », il a dit aussi aux femmes
des paroles d'une galanterie sans âge ni date. La mar-
quise de Gallifetj chez madame de Poilly s'était assise
sur le chapeau du Maître. Elle s'excusait :
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M. Jii.KS HAnin:\ i> \rin:vn.i.Y mu
— Plaignez'le^ Madame; car il na pas connu son bon-
heur^ répondit M, Barbey dWurei>Hly.
Dès qii il parlait^ il se montrait ce quil était vraiment,
un de ces premiers dans la famille humaine, qui parais-
sentde temps à autre, formant une fier clignée d^ intelligences
et de caractères à traders les lignées de la race. La conver^
sation comme les libres de celui-ci révèlent un de ces hommes
qui dominent leur génération de toute la téte^ un chef pré-
sentant d'une main royale la coupe d'idées^ oit tiennent
s\ibreu{>er les jeunes. Açec cela, M. Barbey d Aurevilly res-
tait personnel et local, dédaigneux des collectivités, amou»
reux des fortes terres normandes au-dessus desquelles il a
fait planer les larges ailes de sa poésie. La conversation
de M. Barbey d* Aurevilly était semblable à son écriture.
Cette identité explique le naturel que garde son verbe
dans les poussées les plus hautes, dans les sublimes expres-
sions de Vidée^ dans les splendeurs de la description. La
critique, qu elle fut écrite ou causée^ passait à vol d^ aigle
sur le troupeau des hommes. En histoire, M. Barbey
d'Aurevilly savait tout exactement, mais de très haut,
comme si une divination transcendante lui eut tenu lieu
de science et d'étude. Le travail était pour lui; le plaisir
seul restait au lecteur ou à l'auditeur.
Avec Joseph de Maistre, Bonald, Blanc de Saint-Bonnet,
Lamennais, Chateaubriand, M. Barbey d' Aurevilly a sa
place dans le cortège de ceux quil a classés sous le
titre des prophètes du passc^ derniers croyants catho-
liques, hommes assez forts pour soulever les dalles de
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M. .IULES BARHEY D A LUE VI
V histoire et montrer V avenir au fond de la tombe oit gisent
les événements.
Après eux il ny a plus d^ écrivains catholiques ; il y a
des sacristains en tenue de plume,
Vinvariable fidélité de la foi chrétienne domina ton-
jours le dégoût que M. Barbey d^ Aurevilly avait natu^
rellement pour les prêtres grossiers, pour les défenseurs
maladroits de Vautel^ pour les confesseurs inélégants de
la foi. Il refusa un jour d'entrer en collaboration avec
M, Louis Veuillot^ parce que le génie de Veuillot était e/i-
duit de vulgarité, La très grande dame qui voulait unir
ces deux intelligences^ mises par Dieu au service de la
cause perdue^ se heurta au plus aimable des refus :
— Veuillot y dit enfin la dame à bout d'arguments , est
pourtant comme vous le soutien de cette Eglise romaine,
— Dites le souteneur, gronda M, Barbey d'Aurevilly,
L'insistance de Vamie commune fut brisée à jamais.
Catholique^ M. Barbey d'Aurevilly tétait jusqu'aux
moelles. Il n'était pas le catholique calme dans la foi,
vulgaire dans la dévotion qui se coule dans des manteaux
en coupe de soutanes. Sa religion avait la violence chère
aux évêques du Moyen Age qui mettaient la cuirasse sur
le rochet précieux, tiraient l'épée et saignaient eux-
mêmes le mécréant pour en épargner la faute aux sim^
pies laïques. On a prêté à M, Barbey d'Aurevilly ce mot :
Je crois à Dieu pour avoir le droit de croire au
Diable.
Le mot est inventé comme tant d'autres ; mais M. Barbey
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M. JiLEs nAinu:\ d \iiii:\ill\
d^ Aurevilly aurait troui^é le ciel sans agrément^ si le ciel
n avait pas eu le contrepoids de V enfer.
Ecrivain et causeur y M, Barbey d* Aurevilly a des pro-
cédés identiques : avec des matériaux précieux^ avec des
mots inusités^ il construit des chefs-d'œuvre d'ordre et de
correction. Les métaphores gigantesques mises en place par
lui prennent les formes de Vart classique. Les images y
où se rencontrent toutes les couleurs de Varc-en^ciel, ont
l'unité du prisme. Dans sa conversation comme dans ses
livres y Fauteur de la Vieille Maîtresse donne V impression
de brièveté.
De fait y il parlait peu : il défendait une idée et s'arrê-
tait.
Dans le monde, oii il faisait éclat de diamant noir^ il
laissait tomber des mots qui brillaient et coupaient.
Il n avait de férocité que pour les gloires injustifiéeSy
éclatanteSy encombrantes.
Sa main et son esprit se tendaient y au contraire^ vers les
faibles et les débutants.
Rarement il était insolenty mais son insolence allait à
la perfection du genre.
Il en donna un magnifique exemple en V honneur de ce
rien du tout philosophique qui s'appelait Caro et qui por-
tait toute une Sor bonne dans les salons y comme il transfor-
mait la Sorbonne en salon pour dames seules.
M. Barbey d' Aurevilly rencontrait M, Caro chez
itf"* de X... La superbe du philosophe subissait là de tels
assauts qu'un beau jour le professeur refusa de continuer
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M. JIKKS HVHBEY 1) A l K K \ 1 L L Y
le rôle de victime sons les mots de Vècrwain. Il ne vint plus,
i1/"'^ de X. . . — la beauté et la bonté assemblées dans
une gaine de çelours — regrettait son exilé. Elle supplia
M, Barbey d'Aurei>ilhj et obtint la promesse que le pen^
seur n attaquerait plus le professeur :
— Je promets^ répondit M, Barbey dWurei^illyy et je
sacrifie mon plaisir sur s>otre autel, Madame y à condition
que le jour de la réconciliation j'arri{*e premier dans
votre salon,
— Pourquoi, demanda la dame^ pourquoi cette exi-
gence étrange P
— Simplement parce que notre Caro dira une sottise en
entrant et que V écouter sera ma dernière ^f engeance.
Le jour solennel arrive. M, Barbey d'Aurevilly est
debout au fond du salon. Le ban et V arrière-ban des amies
sont convoqués, M. Caro arrive le dernier y le visage blanc
et rose, les favoris parfumés, le corps roulé dans cet
habit trop neuf q u i lu i don n ait un fa ux air de m ann eq u in -
modèle, pour maître d' hôtel en extra. Le philosophe glisse
lentement sur le parquet, tend les deux mains à M, Bar-
bey d^ Aurevilly et murmure :
— Bonjour^ tigre!
— Monsieur, réplique M, Barbey d'Aurevilly^ pour^
quoi m^ appelé z-vo us tigre? Je ne vous ai jamais appelé
mouton.
La méchanceté des auditeurs a conservé les mots cruels
de M, Barbey d^ Aurevilly qui en avait aussi d'excellents
dans la douceur et la bonté.
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Jl LES BAIUU. \ l) VI m V 1
Aux derniers jours de sa çie^ Vauieur de /'Ensorcelée
rencontra pour la première fois cette femme y demi^dieu de
r esprit, qui est la princesse de Metternich. Cette personne y
ce nom y rendirent au çieillard r éclat de la Jeunesse,
A la fin du dinery la princesse Pauline, charmée,
séduite, trouva ce mot en forme de conclusion :
— Maître, dit»elle, cous açez fait deux a. Ensorcelées »,
cotre lis>re et moi.
M, Barbey d^Aurei>illy portait au fond de tdme le culte
de la femme, de celle dont V effort tend à charmer. Il a
écrit sur sa mère des lignes d'une tendresse discrète et
tremblante, les plus belles qui, parles mains, soient sorties
du fond de cet âme :
a Ah ! ma mère, elle s^ anime pour moi encore et cela
me touche jusqu^aux larmes, mais, mon ami, ce n'est
plus même un débris d'elle-même. Ce n'est plus même son
cadavre, oublié sur le bord de sa tombe, car son cadaçre
oublié, le cadavre de ce qu elle fut, serait une chose impo-
sante et belle ! et beauté, intelligence, sentiment, feu de
la vie, tout est fini, tout a disparu ! Je F avais laissée
magnifique de sa double supériorité physique et morale,
je nai plus retrouvé qu'une paralytique (elle l'est, vous
savez que Je suis médecin), avec le regard vide et béant,
la difficulté déparier, t horrible stupeur des paralytiques !
Oh! cela a été bien affreux pour moi ; l'abbé m'avait
prévenu, mais la surprise et le déchirement n'ont pu
m* être évités. L'imagination, d'ordinaire d'un élan qui
dépasse les choses, a été battue et trompée par la réalité.
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iiLKS BAïun:^ h \ihe\[li.y
Le cœur n'est pas mort cependant dans ce pauçre et cher
débris humain^ si saint pour moi. Elle ni a reconnu. Je
Vai galvanisée et f allume encore de temps en temps une
pointe de diamant dans ces grandes prunelles ternies oii
il en brillait des mines tout entières^ embrasées des mille
feux de V esprit et du sentiment. Mon ami, f ai pleuré sur
son sein plus amèrement que sur son tombeau. Ils ont
cru [car mon père se fait illusion) que c était de joie. Tant
mieux ! mais moi, je sentais mon cœur !
« Je ne croyaispas tant aimer ma mère. Je V admirais,
mais la çie açait tant joué sur moi ! Il y avait tant
d'années de tombées, muettes, entre nos deux cœurs, que
je ne me croyais plus si fils ! Rien ne meurt donc en votre
ami, mon cher Trébutien, les impressions que je ressens
près de cette ruine qui fut une chose si superbement orga^
nisée n'i apprennent des sentiments que je ne me soupçon^
nais plus. Ma pauvre mère ! ma pauvre mère^ ! »
Le même homme a donné des pages sublimes sur Eugé'
nie de Guérin, d'autres adorables, sur son rêve de jeu--
nesse, son premier rêve amoureux. Il a paré Tange blanc
des voiles lamés d'or sous lesquels nous la cherchons
pour toujours. Il a écrit à Mademoiselle Bead des lettres où
le respect et t amitié forment un enlacement de délicatesse.
Les jeunes filles passent, divines et fortes de faiblesse
dans l'œuvre du maître. Elles semblent toutes sortir d'un
même rêve de héros. M, Barbey d'Aurevilly les crée avec
' Lettre inédite à M. TrébuUen.
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M. .IlLES BVHHK\ D MKEVILLY \I\
des corps minces et lumineux^ pour des amours qui les ren-
dent semblables à des fleurs capables de passions^ pour des
pudeurs assorties aux couleurs de l'aube. Les larmes de
Calixte ne sont-elles pas des gouttes de rosées tombant
de la fleur d'un lis ? Les jeunes filles créées par M, Bar-
bey d^Aurei^illy doivent être cassées par la çie, flétries au
premier choc^ proies de la mort.
Cette passion pure pour la faiblesse des femmes-
enfants f donna au critique le courtage d'être sincère en
face de l'escadron des bas-bleus. On sait de quelle façon
il les flagella en masse^ de quelle çoix vengeresse il les
évoqua par multitudes :
— Vous vous donnez beaucoup d'ennemies^ lui dit-on.
— Quand elles seront mille ^ répondit r écrivain ^ je me
mettrai à la tête du régiment^ les conduirai à la mort^ et^
comme elles seront derrière moi y j'aurai la joie de ne pas
les voir.
3/"' Craven^ honnête femme de mauvaises lettres^ cachée
sous des caparaçons de dévotion , J/"* Craven voulut un
jour se venger d'avoir été louée pour un seul de ses
livresy critiquée pour les autres. Elle entreprit de longues
démarches à seule fin d'obtenir la mise à l'Index du roman
chrétien qui est le Prêtre marié.
AI, Barbey d'Aurevilly connaissait les pas et contrepas
de ce bas-bleu tout jauni d'encens :
— On ne me condamnera pas sans m' entendre^ dit-il
simplement^ e/, si l'on m'envoie un abbé, je lui donnerai
une leçon de religion.
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.IL Li:s n \ ï\\m:\ n \ i ï\i:vii>i,\
Certes^ l'ironie bondissait à tras^ers la com^ersation et
les écrits de M, Barbey d'Aurevilbj, Les mots venaient
d'abord lentement, sortis des profondeurs d'une poitrine
de chevalier croisé. Puis les paroles se hâtaient et se préci-
pitaient. U ironie bondissait à travers les idées. La pous-
sière du passé se mettait à vivre. Uhorizon historique
s'illuminait d'éclairs. Critique y M . Barbey d'Aurevilly
donnait ainsi de V intérêt à des œuvres faites pour tomber
dans l'oubli. Il prenait le titre dun livrée exposait
ce que le livre n'était pas mais aurait pu étre^ et fai-
sait une belle maquette de V argile mal pétri , quil avait
devant lui. Parlait-il d'une pièce de théâtre^ il passait
par-dessus Vœuvre et indiquait tout ce quun auteur de
talent aurait pu tirer du sujet. Il magnifiait ainsi, en
démolissant.
Ce critique avait d'ailleurs l'imagination créatrice. Il
était romancier et poète, ne séparant pas les facultés que
la nature lui avait départies à un égal degré.
Venu trop tard pour être chouan^ M. Barbey dl^ Aure-
villy peint les chouans avec la poésie d'un mortel regret. Il
ressuscite son abbé de la Croix- Jugan^ son chevalier des
Touches^ son comte de Percy^ avec le dépit de n'avoir pas
été leur compagnon. Il est avec amour le dernier peintre
d'une race disparue main tenant ^ de cette noblesse provins
ciale qui s'était gardée sans alliage par la pauvreté y Jus-
qu'à la Révolution y et qui est venue par les premiers trains
s'abîmer à Paris dans les mésalliances^ les affaires et le
reste.
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j i L i: s it V n II R Y h v i ii k \ i\.l\
Les demoiselles de Touffedelys ont des « quartiers y> jus-
qu'au fond du cœur. Vingt siècles d'obscurité noble pèsent
sur leurs fronts étroits.
Peintre et chantre des dernières ruines de V aristocratie
normande^ M, Barbey d Aurevilly n^a pas créé mais fixé
par les procédés de Vart ces êtres exceptionnels et chenus
dont les cerveaux contenaient les derniers autels de la
monarchie et ne pouvaient recevoir d autres ornements,
A ressusciter ces mortSy M. Barbey d* Aurevilly dépense
r éblouissante élégance des mots^ les prodigalités de V es-
prit. Il n^aime pas seulement les têtes normandes. De sa
Normandie il aime tout. Les brises de la mer soufflent sur
ses paysages ; les brouillards des opulentes prairies se
traînent en écharpes d'argent liquide; la lune pale des
longues nuits éclaire t étang du Quesnay et les toits bleus
de TourlaviUe. Cest la pluie normande qui tombe sur les
fougues polonaises de Néel de Néhou. Cest la vague grise
de Normandie qui baigne les pieds sans pareils de Vel-
lini. Il est normand de haut en bas^ le Bollon Langrune,
accoudé au balcon de Tortoni.
La voix de M. Barbey d* Aurevilly s* accorde avec son
pays comme une musique montant en cadence des her-
bages vers le ciel, « coupole qui parait vers le soir taillée
dans une seule perle grise ». Le style suit Vimaginationy
fulgurante et ordonnée, en forme d'éclair qui aurait de
la méthode. Cest la langue de Montaigne^ de Saint-Simon,
de Chateaubriand. Langue extraordinaire oii la folie de
V image aboutit à la pondération des idées.
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WII M. JLLi:S BVKHEV 1) AIREVII.LY
Les passions véhémentes otti^rent des cataractes de
mots. Les sensations d'art s'expriment en paroles qui ont
le relief du marbre, les couleurs de la palette.
Parfois les phrases se tordent et se débattent y mais avec
la souplesse du Laocoon antique dans les anneaux du ser^
peut. C'est la magnificence dans la passion de l'élégance
et dans la haine de la trivialité. L'encombrement des
détails monte à l'harmonie de l'ensemble.
Quel était l'homme, derrière cet écrivain? Un beau
gentilhomme de nom anobli, de sang plus noble.
Dans un pays monarchique j les sources d'une famille
obscure se perdent souvent dans le brillant nuage de la
royauté. M. de Hérédia parlait un jour au duc d'Au^
maie de Barbey d'Aurevilly, L'héritier des Condé inter-
rompit le poète des Trophées et dit :
— Ce que vous narrez m'intéresse beaucoup; M. Barbey
d'Aurevilly tient de près à la maison de Bourbon.
Au surplus^ la grande image de l'écrivain n'a pas besoin
de lambrequins. Il suffit de noter que les Barbey venus en
Normandie du centre de la France furent régulièrement
anoblis par lettres royales et que le héraut d'armes mit
dans leur écu deux barbeau,v accolés, à têtes de dauphins.
Le bisaïeul maternel de l'écrivain^ M. Ango, était en
charge à la cour de Louis XV. Sa femme lui donna un
fils qui ressemblait au roi bien^aimé, ressemblance fré^
quente à la Cour de Versailles et dans les environs de la
noblesse.
A dix-neuf ans, le jeune homme devint grand bailli
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M . j i ir^ r. \ Il iii:\ i> \ i a \:\ ii.i.\
à robe rouge ; il épousa J/"* Bellay et en eut trois enfants
parmi lesquels la mère de V écrivain.
M, Barbey d' Aurevilly se tenait au-dessus des vanités
héraldiques et gardait à la mémoire des siens le culte
silencieux qui^ seuly demeure dans les familles nobles
vraiment, A Trébutien^ tabernacle d'amitié^ il donna une
fois Vimage de son grand-père ; avec quelle magnificence
de dessin et de couleur !
La lettre est du 26 février 1855 :
a Mon grand-père AngOy écrit M, Barbey d" Aurevilly
était avant la Révolution ^ lieutenant général de justice et
bailly de longue robe condamnant à mort et ne relevant,
comme juge que de la Table de marbre de Rouen. Il
avait été tenu sur les fonts du baptême , à Versailles ^ par
le comte de Maurepas et M"* de ChdteaurouXy et son
parrain avait été le roi Louis XV. Il avait charge à la
cour; il était linger de la reine. Il fut envoyé aux états
généraux y et le roi Louis XVI qui V aimait lui donna^
comme souvenir^ le jour de V ouverture des ÉtatSy la poi-
gnée du cierge quil avait tenu à la main pendant la messe
du Saint-Esprit, Cette poignée de velours violet^ semée
de fleurs de lys d^or, est encore entre les mains de ma
mère^ qui la garde et la regarde comme une relique. Mon
grand'père fut de ceux qui ne reconnurent pas la consti-
tution insolente du jeu de Paume et qui s'en retournèrent
fièrement chez eux avec Vidée terrible et nette que la Monar-
chie française avait fait assez de fautes pour périr. On dit
(Je ne r ai pas connu) que c était un homme d' un génie pro-
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\X1V M JII.ES BARBEY D AIHEVILLV
fond^ mais d'une intolérable fierté. Et il en a bien Vair :
son portrait est dans la salle à manger de mon père et je
vous réponds quil a, des deux côtés des lèçres et dans
Varcure de ses sourcils, le plus implacable mépris qu il soit
jamais tombé sur cette plate misère quon appelle la vie,
« Il n^a rienlaissé qui prouve son génie, mais les ratures
silencieuses qu^il avait faites à son exemplaire de TEs-
prit des lois de Montesquieu montrent bien que son mépris
était une grande intelligence. Jamais arrêt de lui [et il
jugeait seul et souverainement) n^a été cassé par le Par^
lement de notre province. Cétait d'ailleurs un homme qui
se communiquait peu. Tout en réflexion^ tout en pensées,
Voiseau non pas hagard des quatre tourelles de Mira^
beau, mais un milan tranquille et enchaperonné toute sa
vie, dans la plus sourcilleuse attitude. On tremblait devant
lui et Un élevait même pas la voix. Il dédaignait les livres
et les plumes^ et il a passé dix ans de sa vie [après la mort
du roi) à se promener de long en long^ dans ses apparte^
ments en enfilade^ les mains derrière le dos et sans dire un
seul mot, pendant que sa femme^ une sainte qui l'adorait
comme Dieu, tricotait ou brodait dans une embrasure de
fenêtre et ne se serait même pas permis de respirer un
peu haut. »
Ce tableau de la vie d'une famille provinciale et noble
risque d'être incompris au temps oii gens et choses pas-
sent trop vite pour s'arrêter au respect. Mais il est beau à
la manière d'une peinture signée Saint-Simon^ un Saint-
Simon en veine de respect et de vénération.
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M . J l L KS H A K U F. V I) A l R E V I L L \ XXV
M. Barbey d'Aurevilly naquit à Saint-Sauçeur-le-
Vicomte y dans un hôtel du XVII l'^ siècle^ humilié dans sa
grâce froide par les hautes masses du vieux château^ de
V abbaye bénédictine^ de V église. Il fit ses premiers pas sur
la colline que couronne la chapelle de Délivrande^ là ott
fut tiré le dernier coup d'arquebuse qui termina la guerre
de Cent ans.
Parmi les ruines de pierres que grandissent les souve-
nirs féodaux, il était bien placé le berceau du dernier
poète de V aristocratie provinciale — ruine de la chair et
des lis qui furent la France, A la fin de sa vie, M, Bar"
bey d Aurevilly ne possédait plus ni biens^ ni parents^
dans cette petite ville oii les siens avaient été les premiers.
Il avait gardé le douloureux orgueil de ce paysage, Pen*
dant ses longs séjours à Valognes, il venait passer
deux jours à Saint-Sauveur. Il louait une chambre meu"
blée chez un menuisier. Et il se tenait droit à la fenêtre
de cette chambre, contemplant les fenêtres d'en face, qui
étaient celle de sa maison, passée en d'autres mains ^,
La mélancolie d'aucun poème douloureux n'égale le récit
de la dernière promenade que fit dans le jardin de sa
maison, le poète du chevalier des Touches, Vévocateur
de Monsieur de Menilgrand :
« Dans l'impossibilité de travailler, écrit M, Barbey
d'Aurevilly^, je suis allé me promener dans le jardin,
* Dans celles de son parent, le père de Léopold Delisle, et plus tard
de Léopold Delisle lui-même.
* Deuxième memorantlum.
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XWI M JILTS BA1UU:\ 1)ALHE\ILLY
aux places que ma mère aimait^ le long de V espalier des
pèches et dans Vallée à droite du parterre. Mais plus de
parterre^ plus de fleurs I de l'herbe dans les allées^ la
grande corbeille en morceaux^ les murs mousseux, la
négligence y C abandon^ la mort I — Le jardin était ce que
ma mère aimait le plus, et par amour pour elle, par piété
de soutenir, mon père aurait dû le faire cultii>er. — Je
ne puis dire l'effet de cet abandon j de cette prise de posses-
sion par r herbe de ces belles allées que faisais çues si bien
tenues, de ces pilastres brisés, de ces rosiers qui pen-
daient, la tête sans appui jusque sur le sol. — Si mon père
çit dix ans encore, le jardin que ma mère aimait, et oh
fai commandé V armée de mes trois frères à che^^al sur un
bâton, et plus fier et plus heureux que Roger sur V Hippo-
griffe, sera dans un état plus affreux que le jardin de la
Grande-Bretéche.,, J'y ai pourtant cueilli cette dernière
rose, qui embaumait les ronces sans feuilles sur lesquelles
je Fai rompue. . . »
A Valognes, M. Barbey d^Aurenlly aimait les souçe-
nirs de son premier printemps. Il çi^^ait là parmi les
spectres de sa jeunesse, parmi des tombeaux et ne rencon-
trait plus que des ombres.
Il aidait au milieu de la ville un grand appartement
dans une demeure grise et silencieuse oii il a^^ait réuni les
meubles de sa famille» La cheminée portait le buste
d'une belle grand'tante qui a inspiré le poème triste du
« Buste jaune ». Deux lampadaires de cuistre, éclairaient
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M . .ï i' I. E S n A n H ï: v I) A i i\ n v i l i. ^
mal de leur flamme fumeuse les lambris peints et les
glaces i^erdies de ce logis,
M. Barbey dWure^filly a tout dit de ses derniers séjours
à Valognes quand il a écrit cette page de deuil :
« La cille que /habite en ces contrées de VOuesty —
s^euve de tout ce qui la fit si brillante dans ma prime
jeunesse^ — mais nde et triste maintenant comme un sar-
cophage abandonné^ je Vai^ depuis longtemps ^ appelée fa la
ville de mes spectres » pour justifier un amour incompré'
hensible au regard de mes amis qui me reprochent de
r habiter et qui s^en étonnent.,, Cest eux y en effets les
spectres de mon passé és^anoui qui m^ attachent si étrange-
ment à elle. Sans ses ramenants y je n^ y reviendrais pas!...
a Que de fois de rares passants m^ont rencontré faisant
ma mélancolique randonnée dans les rues mortes de cette
ville morte qui a la beauté blême des sépulcres^ et m'ont
cru seul quand je ne Vêtais pas /... »
En Normandie^ comme à Paris, l'existence de M. Jules
Barbey (T Aurevilly fut muette et sombre avec des dou-
leurs et des deuilsy étoilant de leur noir éclat un ciel
gris.
Bon à Vinfiniy il fut triste dans ses premières tendresses.
Celle quil aimait d'un amour féodal et pieux fut libre
trop tardy — trop tard ! devise de ce papier sur lequel il
écrivit de si belles lettres. Une autre affection eut des
avances et des reculs ^ des combinaisons et des retraites
qui blessèrent le plus fort des hommes tendres. Mais ces
détails n^ appartiennent pas à V histoire. M. Barbey d*Au-
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M. jim:s hvinn:\ i>aiiib\illv
reifllly fixa le masque froid sur sa figure en larmes. Sa
douleur solitaire fut scellée du triple sceau. Il voulut
quon ne connût pas les instruments de sa souffrance.
Dans ses romans il regarde la femme d'un regard
perçant et tranquille. Ses çers, même quand ils descen"
dent du lyrisme héroïque, semblent adressés à un être
mystérieux.
Discrètement mais fermement^ 3/. Barbey d'Aurevilly
sauva du désastre de son cœur la religion de Vamitiéy sans
mièvrerie^ sans faiblesse. Là encore, il connut la mélancolie
des abandons. Beaucoup d* hommes vinrent puiser à cette
source d'intelligence et de bonté sans garder la recon^
naissance des longs abreuvements.
Parfois, r esprit était servi par M. Barbey d* Aurevilly
dans une glace académique. Cependant il n'aimait ni les
sociétés littéraires ni les académies, A un journal qui
annonçait sa candidature à V Académie française^ le
Maître répondit :
« L*lntraDsigeant s* est trompé ; je ne pose point ma
candidature à V Académie et je ne la poserai jamais,
« Les groupes littéraires ne me tentent pas et je n'ai
jamais ambitionné £en faire partie. Ce nest là ni de
Vorgueil, ni de la modestie. Je ne suis ni au-dessus ni
au-dessous. Je suis a côté.
La modestie de V homme s'efface ainsi devant la fierté
de l'écrivain. Le lecteur se cabrera peut-être devant ce
mot de modestie appliqué à M. Barbey d'Aurevilly. En
tout cas l'envers de l'orgueil était en cet homme d'un
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M. .M I. i:s nvmii:^ d \iuk\ii.l\ \\i\
métal très fin et très pur. Il raconte les funérailles de son
frère l'abbé Léon :
^ Il y avait^ dit-il^ en ma compagnie des amis ins>isibles
autour de cette fosse ouverte ou je Vai déposé ; Je les sen^
tais dans fair... autour demoi^ cortège que Je voyais seul
et qui me semblait plus doux que Vautre^ car je n'avais^
excepté les pauvres qui Vont aimé, les Pères. de sa Com-
pagnie et M. Botin^DesylleSy le cousin qui a épousé en
secondes noces A/"' d'Aurevilly^ née de CruXj ma tante,
— Je navals que des indifférents.
... /e Vai enterré dans le cimetière des pauvres , comme
s'il avait été Franciscain.,. — et il était digne de Cétre^
— et il s'est trouvé que ce cimetière est sublime! On y
peut enterrer également des héros^ des saints, des pauvres
et des poètes.' Il y est, entre une croix et le mur du cha~
teau fort de Saint- Sauveur, bdti par Néel de Néhou, et
qui a vu Du Guesclin. Sa tombe est au fond d'un fossé de
guerre, dans lequel on plante des pommiers qui seront en
fleurs au printemps prochain , comme lui, il est en fleur
immortelle dans le jardin céleste de là-haut. »
Si c'est là de l'orgueil, c'est de T orgueil à la mode du
ciel !
Au surplus^ ce n'est pas dans le clair-obscur de sa vie
discrètede gentilhomme pauvre qu'il faut chercher M. Bar-
bey d^ Aurevilly,
Il est tout entier dans son œuvre. Il vécut , se baissant
de sa hauteur pour regarder les autres hommes^ non par
dédain, mais naturellement parce qu'il était plus grand
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JULES B A U H i: Y D A l II E A 1 L L Y
queux. Cette impression de grandeur^ M. Barbey d'Au-
res^illy la donnait^ même physiquement, Camille Lemon-
nier^ ce Belge que la littérature française res^endique^
Camille Lemonnier aime à raconter la première visite quil
fit à l'auteur de TEnsorcelée :
« Le Maître était étendu^ habillé sur son lit quand nous
entrâmes. Il me dit : « Je ceux recevoir debout Vauteur
duMdXe, » Et M. Barbey d'' Aurevilly se dressa d'abord,
puis se leva. Il était si grande ajoute M. Camille Lemon-
nier^ que de sa tête il menaçait le plafond! »
Simple avec ampleur ^ M. Barbey d'Aurevilly apaisa
plutôt qu'il n'excita les feux de l'esprit qui donnaient en
lui un rayonnement magnifique.
Aucune souillure ne rejaillit sur ce caractère : roya^
liste, il admira Napoléon 7"" et salua V avènement de Napo-
léon III par amour de l'autorité, sans honoraires^ ni apa~
nages. Il vit le second empire au soleil du premier. Il
taima en horreur de la démocratie. Le jour du coup
d'Etat il disait à Philibert Audebrand :
— Ce Bonaparte est petit; il est laid; il est muet. Mais
il va balayer tous ces gens-là.
Le temps qui fêle tant de cloches et fane tant de thyrses,
prolonge le bruit grave et solennel de cette voiXy donne
aux fleurs de cette littérature un éclat chaque jour plus
frais y parce que M. Barbey d'Aurevilly sauva la sincérité
de tous les obstacles accumulés par la vie.
De lui on relit tout avec joie, même l'œuvre critique. Si
le livre dont il s'agit ne vaut rien^ M. Barbey d'Aurevilly
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M. .Il LES lîAIlHKY I) \TUKVILLY XX\l
devient pour le lecteur comme un bel oiseau chanteur qui
emporterait un insecte au plus haut des airs sous les yeux
du promeneur émerveillé par la hardiesse du coup
d^ ailes.
Il resterait peut^tre à dire comment M. Barbey d'Au-
revilly écrivait les fulgurantes ou bienveillantes dédicaces
dont on donne aujourd'hui la primeur au public : Que
les amateurs de détails piquants soient déçus! Cela se pas-
sait le plus simplement du monde,
M, Barbey cT Aurevilly prenait un livrc^ l'ouvrait à la
page de garde^ et de sa puissante main écrasait une ligne ^
deux ligneSy qui toujours contenaient une idée. Combien
de livres en toutes leurs pages ne donnent pas ce résul-
tat' I
* M. Barbey d'Aurevilly mettait l'idée dans ses dédicaces. Il montrait
parfois le symbole dans les reliures dont il habillait ses livres. La
veuve de son relieur a donné ces descriptions des travaux exécutés sur
les indications précises du maître :
I* Le Prêtre marié : maroquin du Levant rouge, tranche rouge semée
d'étoiles. Sur les plats, filets et fleurons aux coins en biais.
a* Uiêtoire sans nom : maroquin du Levant noir, tranche à bandes or
et noir, filets dorés sur les plats et fleurs de lys aux coins. Gardes moire
noire. Fleurs de Lys aux coins sur les gardes.
3* Ce qui ne meurt pat : maroquin du Levant rouge ; mosaïque noire
sur le dos et les plats ; tranche à bande or, rouge et ncir ; gardes
moire rose.
4* Let Diaboliques : maroquin du Levant noir ; croix mosaïque rouge
sur les plats ; coins mosaïque ; dos orné mosaïque ; tranche orientale.
5« t/ne vieille maîtresse : maroquin du Levant quatre couleurs en
biais ; bleu et citron sur plat recto ; rouge et noir sur plat verso ;
tranche dorée semée d'étoiles.
6* L'Ensorcelée : maroquin du Levant rougo ; mosaïque noir et or,
semée d'épées sur les plats en noir et aux quatre coins en or. Tranche
rouge semée d'épées ; gardes moire noire.
7* Le Chevalier des Touches : maroquin du Levant citron ; dos et plats
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\\\M M. JLLKS HA1UU:^ I) \inE\ILLY
A quatre-vingts ans et demi, le grand écrwain sendor-
mit tranquillement dans sa chambre d^étudiant et mou-
rut là oii il avait travaillé le plus longuement ^ le plus cal-
mement. On fit alors de lui des portraits peints, gravés ou
écrits. On en a fait encore depuis ce jour de mort oii
M. Barbey d'Aurevilly entra dans F immortalité, comme
il était entré dans la vie le Jour des Morts. Mais aucune
image nest exacte et toutes méritent de recevoir cet
exergue dont M, Barbey d'Aurevilly enguirlanda les
marges d'une photographie :
« Ressemblante pour qui ne m'aime pas. Mais pour qui
m'aime : Non ! »
Jean db Bonnbfon.
semés de croix de Malte, la moilié de la croix en or, Pautrc moitié en
noir ; tranche noire semée de croix de Malte en or.
8» L'Amour impossible : maroquin du Levant lilas ; tranches à bandes
or et noir; mosaïque noire sur plats et dos dorés à petits fers.
90 Une page d'histoire : maroquin du Levant rouge ; larges roulettes
sur les plats ; deux hachettes entrelacées en biais aux quatre coins; doré
sur tranche.
100 Pensées détachées : maroquin du Levant blanc ; dorure sur les plats
encadrée de deux filets noirs ; gardes moire bleu pâle ; doré sur tranche.
1 1» V amour impossible : reliure pleine moire rose et noire ; tranches à
bandes or, rose et noir. Dorure sur les plats ; dentelles intérieures ; gardes
moire blanche.
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LA BAGUE D'ANNIBAL
(i843)
Cette bluette a été offerte, comme le témoignage d'une
sympathie qui n'est pas un conte bleu, à Monsieur Louis
de Cormenin,
par
Jules Barbey d* Aurevilly
Insomnie pour moi, qu^elle ne le soit pas pour vous!
A Georges Landiy.
Noir sur Rose^^ — image de la Vie ; quand ce n'est pas
noir sur noir.
* Exemplaire imprimé sur papier rose.
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LA B A G L E U A \ M B A L
A mon ami Paul Marié ton ^
Ce petit livre,
la première flèche de mon carquois.
-^
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DU DANDYSME & DE G. BRUMMELL
(.845)
A Léon Gozlan^
Le Petit au Grand Historien de Bnimmell, hommage de
sympathique admiration.
**
A... l'un des treize qui ne furent que quatre et qui ne
firent pas les quatre coups.
J. B. D A.
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UNE VIEILLE MAITRESSE
(.85.)
-1 mon ami Gaetano Braga^
Ta sovverai di me.
A Mademoiselle Marthe Brandès^
(sur son exemplaire rouge et vert) .
Le rouge^ c'est Tamour, — le vert^ c'est Tespérance,
Que sous ces deux couleurs ce livre dit tout bas...
Mais Tamour et Tespoir seraient... de la démence...
Et vous-même n^y croiriez pas !
A Madame la comtesse de Clermont-Tonnerre^
Pour moi, le tonnerre, c'est elle !
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UNE VIEILLE MAITRESSE
*n (»ntfn ix(»r*t fut /t ^iv'Ji .
■^ ■ !
/)/*4Wfy^'<^.
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UNE VIEILLE MAITRESSE
A Monsieur Charles Coligny^
(!i« édit.)
Tu bus cette absinthe avec cœur.
Rebois de cette essence amère !
C'est toujours la même liqueur,
Mais ce n'est plus le même verre !
.1 Mademoiselle Marie Épinetle^
Qui ne sera jamais la Maîtresse de personne.
A Madame Louise llalévy^
Que dire en vous voyant lire cela ?. . .
Pensez-le...
A Madame Klotz^
Encore l'hommage d'un livre !
Les livres tariront avant les sentiments.
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1>E VIEILLE MAITRESSE
A mon ami Georges Landry,
Voilà cette Vieille Maîtresse^
D'un diabolique amour Tardent et profond cri !
Si jamais vous aimez une telle bougresse.
Je vous plains, mon pauvre Landry !
(Édil. LemciTp.)
A Madame Alice Lucienne.
Une Vieille Maîtresse^ ou la fidélité infrangible.
Oflerte à la femme dont je conçois très bien qu'on ne puisse
pas se détacher.
(IP volume.)
A Tautre des deux.
**
A Michel Ménard.
Le saint (très peu saint) des femmes qui sont le Diable
sous son pied.
A Madame II. M... !
Pourquoi ?. . . Parce que !
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UNE VIEILLE MAITRESSE
A Mademoiselle Louise Read^
Celte première de mes Diaboliques.
(2« édit.)
A Mademoiselle Read,
Corrigé insieme.
(Ici une Jlèche est comme jeté f sur la dédicace, la pointe dirigée
vers les deux dernières lignes.)
Les livres sont comme les femmes,
Ils appartiennent à qui les aime.
(Edit. Lemerre.)
A Mademoiselle Read.
Quand les femmes nous passent sur le cœur, c'est comme
les charrues sur la terre, pour Fouvrir et pour le féconder.
Mais comme les charrues, elles ne savent pas ce qu'elles
font.
**
La Vieille Maîtresse^
à Mademoiselle Mary Robinson.
Une sorcière à une fée !
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UNE VIEILLE MMTRESSE
.4 mon ami Armand Royer.
La plume au violon. —
Accord parfait.
**
A Monsieur Georges Salomon.
Vieille Maîtresse à jeune amitié.
(Édil. Cadol, i858.)
A Octave Uzanne.
Sous ce titre hardi et prudent à la fois, qui est un huis-
clos et un pilori, Tauteur a voulu donner à la corruption
absolue du temps présent Ténergique repoussoir d'une cor-
ruption relative.
En attendant mieux.
A Octave Uzanne^
Qui en cueille tant de jeunes, en néglige tant de mûres,
cette Vieille Maîtresse^ celle qu'on ne lâche pas.
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LES PROPHÈTES DU PASSÉ
(i85i)
A mon ennemi-ami,
l'abbé Mitraud.
A Monsieur le vicomte Walsh,
L'avanl-dernier des Jacobites, car je suis le dernier.
Reconnaissant hommage de raideur
à Monsieur le docteur Vatel.
Il m'a fait voir les fous ; lui monlrerais-je une sagesse?... *
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L'ENSORCELÉE
(i854)
A Monsieur le Capitaine (TArpentigny.
De la main à la main.
De la main qui voudrait donner mieux à la main qui mérite
tout.
**
.4 Madame L. Bourdonnay du Ciésio.
Offerte, cette Ensorcelée^ à la timide Ensorcelante, par son
timide Ensorcelé !
^l mon ami Giulio Braga.
En amitié, on transpose, comme en musique.
Gaelano B. d'A.
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12 L ENSOUCELLE
.1 Mademoiselle Marthe Brandès.
Si vous les ensorcelez tous,
Sorcière, soyez-leur cruelle...
Mais vous, MademoiseUe, — Vous !
Qu'aucun d'eux ne vous ensorcelle !
A Madame la comtesse R. de Clermont-Tonnerre.
Puisque ce livre lui plaît, VEnsorcelé^ c'est moi !
A Madame Clarisse Coignet,
Qui se moque bien des sorciers et des sorcelleries, celte
Ensorcelée.
A Monsieur Auguste Dorchain,
Romancier à Poète.
J'ai dit : Chantez !
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L ENSORCELEE
.4 Mademoiselle Marie Épinelte.
La séduction suprême, avec les femmes, ce n'est pas d'ex-
primer ses sentiments, — c'est de les faire soupçonner.
A Madame Ludovic llalévy.
Qui vous rêve, en attendant de vous connaître.
.4 Madame Charles Hayem.
U Ensorcelée à X Ensorcelante.
Au plus distingué de mes amis, Haysmans.
A Monsieur Victor Lalotte^ mon ami.
«t Du temps du roi Guillemot,
« De la reine Guillemolte,
« On prenait chaque homme au mot,
« Qhaque femme par la cotte ! »
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KNSORCEME
Ce roman n'est pas d'un sot,
Qu'il vous prenne au cœur, Lalotte !
A mon ami Landry y
Qui est une âme à moi.
Celle Ensorcelée y
à Georges Landry ^
L'Ensorcelé de toutes les femmes.
^l Mademoiselle Amélie Mettetal.
Vous aurez votre jour aussi, Mademoiselle;
L'Ensorceleur viendra se mettre à vos genoux...
En le voyant ainsi, peut-ôlrc direz-vous :
« Nous ne savons jamais ce qui nous ensorcelle ! »
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h ENSORCELKE
A Mademoiselle
(qui va cesser de Têtre)
Augustine Mettetal.
Ce n'est pas par un livre qu'on voudrait vous ensorceler !
A la femme d'un héros.
Madame la comtesse de Mole nés.
A Hector^.
Souvenir pour lui,
Hommage pour elle.
Qui ne sera jamais ton Achille.
Donné
Au premier de mes amis, vivants, morts et possibles,
mon cher et admirable Trebutien.
Ilasia la muerte.
J B. D A.
**
* Hector de Saiat-Maur.
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i6 l'ensorcelke
A Monsieur Octave Uzanne.
Un livre est un pont jeté d'âme à âme. Heureux de vous
avoir rencontré au bout du mien.
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POÉSIES
(i854)
Pour Mademoiselle Marie Épine tte.
Quand la vie assassine assassinait mon cœur,
Je les ai commis en secret, comme un crime,
Ces vers dont pas un seul nVxprime le bonheur !
L'auteur de ce recueil veut garder Tanony me...
Il faut étoufler ces sols cris de douleur !
C'est si bête d'ôlre victime!
A Mademoiselle Louise Read,
Ceux-ci, — en attendant les autres.
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RELIQUIOE'
(i855)
Offert à Monsieur Charles Baudelaire^ par Jules Barbey
d'Aurevilly et Trebulien.
Une belle fleur blanche à une belle fleur noire.
* Ces fragmoDls du journal d'Eugénie de Guérin furent publiés avec une intro-
duction de M. Barbey d'Aurevilly.
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LES PROPHÈTES DU PASSÉ
(1860)
^1 Mademoiselle Daisy Bereud,
L'invisible et la désespérante.
A mon ami d'idées,
Monsieur Jules Bonnassies,
Revenu de bien loin vers moi !
A Madame Coignet.
A la plus aimable dans la plus philosophe.
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'?.0 LES PROPHETES DU PASSE
^,^ù4fMlUw)lJi
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LES PROPHKTES DU PASSE
.1 Monsieur Cabbé Condamin.
D'esprit à esprit, d'àmc à âme, de chrétien à chrétien.
^1 Monsieur Ernest Ilavel,
Le grand commentateur du grand Pascal.
Hommage respectueux.
.1 Georges Landry^
Qui ne les a pas vêtus de poil de chameau, ces Prophètes !
Comme on ne peut pas écrire sur le chiffon d'à côté, je
mels ici :
A Mademoiselle Emmy de yémethy,
A mon ami le docteur Albert Robin,
Un peu de pensée à beaucoup de science.
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LES PROPHETES DV PASSÉ
.OfitÙiV'
t
!tfi4^f ^'^^^y^^'
tÙ
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Li:S PROIMIKTES I) L PASSi:
.1 Mademoiselle Roasseil.
D'un méconnu joyeux, qui s'en moque, à une violente
méconnue^ qui ne s'en moque pas.
**
A Madame la comtesse Tyszkiewiez.
Ce qui est grave à ce qui est charmant.
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DEUX RHYTHMES OUBLIÉS
(i857)
A Michel Ménard.
Khythmes oubliés, vous avez bien la flamme,
La flamme que mon cœur, en brûlant, vous versait.
Mais, pour êlre Poète, il faut plus que de Tâme !
Et tout Rhythme oublié n'est jamais qu'une femme,
Qui tombe dans vos bras, sans buse et sans corset!
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LES PHILOSOPHES
E T
LES ÉCRIVAINS RELIGIEUX
(1860)
(1«^ VOL. DES ŒUVRES ET LES HOMMES)
A Monsieur Ernest Havet.
De lui, à lui !
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DU DANDYSME & DE G. BRUMMELL
(1861)
A mes cousines du Méril et de Courmont.
Trop frivole pour vous peut-être, ce livre sur Brummell,
écrit dans mon temps passé de fatuité.
Les femmes tremblaient devant Brummell. C'est moi qui
tremble, en vous roffrant.
**
A Madame Louise Halévy.
Qui eût peut-être corrigé Brummell de son dandysme, et
mis une âme où il n'y en avait pas...
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LES MISÉRABLES
DE M. V. HUGO
(1862)
Jules Barbey (F Aurevilly
à Monsieur BoUin-Desylles^
son parent et son ami.
Un juge de Guerre à un juge de Paix !
Hommage et souvenir !
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LES POÈTES
(1862)
(III* VOL. DES OEUVRES ET LES HOMMES)
A toi, labbé-Poète* !
J. B. D A.
' L'abbé Léon d'Aurevilly.
^
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LES QUARANTE MÉDAILLONS
DE LACADÉMIE
(«864)
A Madame le monstre Àckermann.
Envoyé par le séraphin de l'Enfer, auquel elle ne croit pas.
.1 mon ami Gaelano Brafja,
De ton violoncelle sur leur dos !
.1 mon ami Paul llaag.
Quid dicis^ Thomas ?
.1 Monsieur Sigismond de Justh.
Un ami à qui j'en dois une autre.
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3<) Li:S Ql AIIWTE MEDAILLONS HE L ACADÉMIE
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LES Qr\It\>Ti: M r.l) MF.I.ONS DK l/ \ C \ l> L M I F. 3l
(I.O(MÀx\f ciA
u>o//.
h/aJtjblà^XA
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>. Li:S gi VUA^TE Mi:i)Mhl,ON< l)F ]. ACM) i:\IIK
A mon ami Monsieur Frédéric Kleine.
Mordre en riant.
{a« 6dit.)
A mon ami Landry.
Qui continuera d'en rire.
A mon ami Octave Mirbeau.
Très touché de ce qu'en parlant d'ELLE, il a dit de moi.
A Madame de Moiènes.
A la moqueuse de Caro ;
Quarante moqueries pour une.
A mon grand ami. Désiré IKisard,
Au premier des amis, ce dernier exemplaire.
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LES qlauvntk mï n \ ii.i.ons i>r i. xcvdi'mik ,1)
^ /
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,)4 LES QlAH\NrF. M i;i)\ll.l.()\S l)K I, \CAni:MlF.
/^ //lâhrnàiivKx'
Uj/^i
c^/ni^lusd:^
pii4^0> ptrui' tvi ùuityij
plf%ùl//^'^"'^'
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LES QIVUVNTK M i; 1» \ l I. I.O \ S l»i: l/ \ C V I) I. M I K .\^
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i56 Li:S QUARAMK MÉDAILLONS DE LACADLMJE
Au comte Roselly de Lorgues^
Qui vaut mieux que toute une académie à lui tout seul.
Aux deux Zissy^
Mes amis l'un dans Vautre.
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LE CHEVALIER DES TOUCHES
(i864)
.4 Madame Eugénie Ballol-Clialard.
Un souvenir ravivé.
Le mien d'Elle n'aura jamais besoin d'être ravivé.
**
-l Monsieur Basile Berslène,
Par-dessus toutes les frontières.
**
(Krlit. Joiiaust.)
.1 Madame la baronne de...
Votre Préféré !
Belle édition, mais déshonorée par des Illustrations imbé-
ciles.
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!JS LE CIIEVAI.IKR DES TOI CIIES
A Gaelano Braga^ dit Giulio.
Les héros du Colentin à l'artiste des Abnizzes.
Offerts par J. Barbey d'Aurevilly, dit Gaeta.no.
**•
A mon ami le docteur Cazalis,
Le Chevalier des Touches.
Des Touches !
Qu'il soit les miennes et qu'il résonne !
A Madame la comtesse de Clermonl-Tonnerre.
Le dernier cri de : Vive le Roi !
A Mademoiselle Annette Coppée.
Que mettre ici ?
J'y voudrais mettre ma personne.
A Madame Clémence Couve.
Ce roman, que de tous ceux que j'ai écrits le monde pré-
fère, — et que j'offre à celle que je préfère au monde.
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LE cm. vvmi:h dfs tôt en es
^ yfjùào/inH (l% C^yCttiit diPrr'am,-^
éU, Jô'ttcUTH, éK
ITKnoiJcunt^
lUl {îùi^ Uuu Irxttini Jbii U^l lou^iry^
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4o l.F> CHEVALIER DES TOICHES
(Edit. Jouaust.)
A mon jeune ami Pierre de la Rue.
Ce Des Touches qui Ta louché.
A Monsieur A iidor Deizant,
La plus belle chose de la vie, Théroïsme et la gatté.
A Mademoiselle Marie Épinelle
(dansTabsence).
Celui qui fui vivant et n'est plus qu'un fantôme !
**
(Édit. Jouaust.)
A Madame C. Frinzine.
Hommage très respectueux, très sympalliique et... très
désintéressé de ce livre,
Que — malheureusement — son mari n'a pas édité.
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LE CHEV\Lli:a DES TOLCIIES
4'
■ « i- — — — -
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^'À Li: ciiKv A Mi:u im:<s toi ches
A Monsieur Gustave Geffroy.
Mon ami prouvé par sa critique
**
A Monsieur Gindre de Malherbe^
De souche normande comme moi, et dont les grands-
parents durent connaître les miens à Versailles.
(Édit. Jouausl.}
A Madame Charles Ilayem.
Au diable ces Illustrations !
Pour moi la seule vraie c'est d'élro lu par Elle.
**
Donné par Georges Landry
à Victor Laiotte.
Un ami, donné à un ami par un autre ami...
Brouillamini d'amis qui ne se brouilleront jamais !
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CM i: V V II I IV i>i:s toi cm i:s
I >
Jvdes Barbey <t Aurevilly à Georges Landry.
Ils étaient gais, et furent des héros !
En Ire deux coups de feu, mettant l'éclat de rire ;
Nous n'avons plus de bleus à tuer ; mais des sots
A camper dans la poêle à frire !
Le Sagittaire.
(Édil. Lév^.)
.1 mon ami Georges Landry,
Vous me Tavez vôtu de myrte.
C'est la couleur du Laurier !
**
-l Mademoiselle Aimée Lelièvre.
Aimée à Aimée ! J'aime mieux celle que je n'ai pas faite.
Que l'impression de ce livre soit aussi profonde que celle
qu'a faite sur moi le charmant visage de Celle qui le lira.
**
i^Édit. Jouausi.)
A Paul Marié ton ^ mon ami^
Ce livre. Quoique déshonoré par les Illustrations.
La flèche est pour l'illustrateur.
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44
LE CHEVALIER DES TOUCHES
À /^ fltHùi ny'ofi Jt{
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LE CIIEV.VMKR DKS TUICiniS 4>
-l Mademoiselle [encore \)
Auyusline Mellelal.
Du moins, en me lisant, j'aurai voire pensée...
Ce livre finira trop tôt...
.1 Madame la comtesse de MolineSy
Ce livre que son mari aurait signe.
.1 Monsieur Henry Quet^
Ce livre qui n'est pas quété^ — mais Taumône de celui qui
le reçoit à celui-là qui le donne.
**
-1 Mademoiselle Louise Read,
« Ils étaient gais et furent des héros ! »
A leur place, à présent, vous trouvez des zéros.
*^
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i (S i> K c II i: V \ L i K iv I) i: s r ( n c ii i: s
A Monsieur Alexandre Tausseral^Radel^
des Affaires Étrangères^
Et qu*il nous fouille ces fameux cartons !
.1 Mademoiselle Irène Teleki.
Il y a une Irène qui fit crever les yeux à son fils. — Vous,
vous m'avez fait ouvrir les miens et vous les avez remplis de
vous.
Et ils vous garderont.
*-*
^l Jeanne-Thilda^
Une oubliée.
A Madame la comtesse Tyszkiemez^
Ce livre,
Qui a eu le bonheur de plaire à son esprit et d'être adorné
par ses mains.
^
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UN PRÊTRE MARIÉ
(■864)
.1 Madame Eugénie Ballot.
Le voici, lard, — mais enGn, il vient, et que jamais il ne
s'en aille de votre esprit. Madame !
Les flèches demandées...
Celle qu'on n'oserait y mettre n'y sera pas.
A Mademoiselle Daisy Bereud^
La plus charmante première impression de ma vie.
Ce qui ne lui fait rien du tout.
A Monsieur Basile Berstène.
La Pensée, victorieuse de l'espace !
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1
4«
UN l> H Ê T n E M A H I É
Jù^lT^ûA^ty c/'j^U/^*^f
'k
e/v )nà/rvr\/ 1
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I N IMll I lU: M \ It M \i)
Pour les pauvres (le la ville rie Coutances,
la capitale de mon dioche
et la ville du séminaire de mon frère,
Fabbé IJon Barbey d'Aureiûlly,
Un normand, plus fier d'être normand que d'être français.
A mon ami Gaetano Braga,
Catholiques tous deux.
Lui par la beauté,
Moi par la foi!...
**
Donné à mon ami le docteur Cazalis,
Moins pour le substantif que pour Tépitliête.
A Madame la comtesse de Clermont^Tonnerre.
Une sainte (la Calixle) aussi mauvaise à aimer qu*un
sceptique.
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l N P H K T H K M \ lU L
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l \ PKE TKK M \ KIL
A Madame Coignel.
D'un catholique à une chrétienne, avec respect.
**
-l Mademoiselle A ug lis la Couppey.
Le descendu au Roman ;
Moïse qui se noie.
**
.1 mon très cher ami Pierre de la Rue.
L'heureux de plaire, par ce livre, à Mademoiselle sa sœur.
**
A Madame Prosper Girard^
sœur de Madame AcUermann,
Pour sa conversion.
Qui aime Calixte doit aimer Dieu.
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L' :v I» H r: r w k maki i
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ÏN PHLIKi: MVHli:
:>.^
/''f/jin^yutr^^
JJTTh^h:-
turtx,
» >
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54 l > P1\KTI\E MAUIÉ
A Monsieur Havety
C illustre commentateur de Pascal.
Un catlioliqiie à un philosophe, — mais qui aiment la
Force où qu'elle soit^ tous les deux.
A mon ami J, K. Iluysmans^
L'auteur d\4 Rebours,
Ce prêtre à rebours.
ri Madame Louise Klotz,
Ce livre, qui fut pour moi sa première pensée.
.4 Monsieur Georges Landry.
Un ami dans la même foi.
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i \ iMii \ ni M AR ii;
^ >?^tj^î/./(^'^.
LJ ^
'^i VlftAA fijfyî, 9yUm^
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.*)() T \ PII ÊTRE MAKIK
(!àO édit.)
A Georges Landry^
Ce livre, écrit par amour et pour la gloire de Notre-Sei-
gneur Jésus-Christ^ condamné et proscrit de toute librairie
catholique par Tarchevêque de Paris .
A mon jeune et trop silencieux ami^
Arthur de L..., brigadier aux chasseurs à cheval.
Le maréchal Catinat s'appelait le père la Pensée.
**
A Mademoiselle Emmy de Némethy.
Un qui passa près d'elle et aurait voulu y rester.
A Mademoiselle Louise Read.
Le meilleur de mes livres à la meilleure de celles qui le
liront.
A Mademoiselle Mary Robinson.
Un romancier français à une historienne anglaise.
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l N l'HI IHK M AHIK
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IN IMIKTHE MAHIK
w0mm^^mmtmm
Aàii êuliut êC l^M C(^ 'PîWUùfuj
if
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IN I» H I I K i: M V K I I.
A Mademoiselle Bella^ comtesse Teleki.
Je l'ai vue une fois et ne loublierai plus !
.1 Madame Trollé,
Mademoiselle Calixte à Madame Anna.
Pureté à Pureté !
Poésie à Poésie !
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6o
l > VUE T II E M V K 1
f/.
MtVJf*»*
7
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LES DIABOLIQUES
('874)
.1 mon aml^ [abbé Anger.
Ces Diaboliques^ Abbé, exorcisez-les !
On rachète tout avec de la Littérature.
**
À Monsieur Charles Bernsiein,
Un moraliste digne de moi.
^t Monsieur Basile Berstène,
BxjiXeu; en amitié.
*^
A un ami inconnu^ Monsieur Célestin Borely^
Qui a copié mon livre de Y Ensorcelée^ comme Démosthène
copia Thucydide.
Pas Thucydide, — mais le copié reconnaissant.
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()2 i.Ks niAhoi. i(H i:s
Voici donc le livre horifique
De ton diabolique J. B!
Tu ne lui feras pas la nique,
Et la morale, assez comique,
N'aura pas, je crois, la colique.
Pour Tavoir lu, Paul Bourget !
A mon ami Gaetano Braga.
Que ceci lui fasse autant de plaisir que son violoncelle
m'en a fait.
A Ernest Chaze.
A qui relie mon livre et lie mon cœur.
Un jour, racontent les Chroniques,
Et ce trait m'a toujours semblé touchant et beau,
Sur deux amants, hardis comme mes Diaboliques^
Et qui faisaient lamour au fond des Basiliques,
Un saint Roi jeta son manteau !
C était le temps des Rois et non des Républiques !
Mais toi, tu n'es pas Leflemberg...
Toi, tu te moques bien des morales publiques !
Et tu vas me couvrir mes pauvres Salaniques
D'un manteau des plus magnifiques...
Chaze, tu m'es le Roi Robert !
**
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I.KS DlAHOI.Il^K I S (k5
A Madame la comtesse
/?. de Clermonl'Tonnerre.
Ces Diaboliques y moins diablesses qu elles ne sont noires,
**
A Ftnnçois Coppée.
Les voilà donc, ces impudiques !
Des bridoisons du temps le scandale et Teffroi !
Que ces damnantes Diaboliques
Soient un plaisir A^ enfer pour toi !!!
A mon très cher ami Pierre de la Bue.
Tu es Pierre y et sur celte pierre je bâtirai. . . mon aiïection .
Pour Monsieur Dorchain.
Le Diable sait bien ce qu'il fait.
A Sentimental, Diaboliques !
A Madame Gaston Jollivet,
A la plus charmante Céleste ^ ces Diaboliques.
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. r. ^ 1)1 A lu» MO I i:s
/hm^rpmû(fiimi /cUjt^fiHti
y
-^.^a^tv^d
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.KS 1)1 \ |{()LU»l I S
A Monsieur Frédéric Kieine^
Ces Diaboliques, d'un Diable devenu Ermite.
A mon jeune ami y Lucien Klotz^
Ces Diaboliques, que j'offre à la droiture de son esprit et
de sa jeunesse, et qui sont si calomniées par de vieux hypo-
crites et des sots, lesquels n'ont rien compris à leur terrible
moralité.
*^-
Que ce livre soit à Landry ce que fut à ÏMndij cette <//a-
bolique Frédégonde !
A Désiré Lemerre (au nom de bon augure) .
Aimez mes Diaboliques,
mais craignez les diablesses !
**
Les douze Diaboliques,
Interrompues à la sixième ! Délicieux succès !
Un fragment interrompu...
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GH LES DIABOLigLKS
A Monsieur Paul Le Normand des Varannes,
II n'y a entre nous que la différence d'un D... à un T...
mais Normands tous deux, moi, de naissance, lui, de nom.
A mon cher Paul Mariéton.
Celte première édition des Diaboliques^
Ces martyres des hypocrites et des sots.
A mon ami Monsieur Léon Marieux.
Si vous ne faites pas des diaboliques avec les filles, faites au
moins le diable avec elles.
A Michel Ménardj
Qui n'est pas Michel l'Archange,
mais diaboliquement à lui !
A Monsieur Hyppolite Percepied.
Que ceci lui perce le cœur !
**
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LES m ABOLI or ES
6-
A^-n.tmUi 4lic^4tM
^ hioJfùiifjjAjfj:
^U4 fiAm^" i*ou4 tfJh^m^y» (fi
P(tMui\
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(38 lES niAiu)i,iorKs
A Monsieur Eugène Pirou.
En attendant mon portrait, voici le portrait de mes filles.
A Monsieur Ary Prins^ hollandais.
Ces Diaboliques.
Le Diable est de tous les pays.
A Monsieur Nicolas P. Romanesco.
Plaire à un homme d'esprit, comme cela vous venge de la
condamnation morale des sots !
**
A mon ami Armand Royer.
Ces Diaboliques^ qui ne sont diaboliques que pour les sots,
mais qui pour nous sont très humaines !...
**
A Monsieur Emile Salone.
L'historien des grandes Diableries de l'Histoire, ces petites
histoires, qui sont aussi des Diableries !
**
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>KS m VnOMQl ES
<>!)
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LES DIABOLIQUES
A Madame Marie Zissy.
Ces sombres Diabolismes, au plus gai des Diablotins.
**
A Mademoiselle de iS'émethy.
Mes Diaboliques.
« Seconde édition », — mensonge d'éditeur, car la pre-
mière fut arrêtée dans sa vente par la saisie que la magistra-
ture en fît pour le procès qu'on songeait alors à me faire et
qui n'eut pas lieu.
A toutes les deux...
Ces Diaboliques.
L'œuvre d'un Diable, pas si diable qu'il est noir.
En aimeront-elles la noirceur ?
La griffe de Barbey,
en attendant sa main.
Les Diaboliques, persécutées par les imbéciles.
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LES BAS-BLEUS
(V* VOL. DES ŒUVRES ET LES HOMMES)
(1877)
A Madame Charles Ilayem.
Ce livre des Bas-bleus, je le mets à vos pieds,
Le voilà, vert et bleu; vert et bleu ! c'est la peste !
On m'a dit que vous écriviez...
Vous en êtes capable et je le crois de reste :
Mais si vous êtes bleue, eh bien ! c'est bleu-céleste !
A mon solide ami^ Victor Lalotte.
Leur ai-je assez coupé la glotte ?..
A Miss Marie Épinette.
Bas bleu à bas rose.
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r* LESBAS-bLELS
/
A Madame Emile Ollivier.
Pour elle, — et pour sa fille.
.4 pous, Monsieur Octave Uzanne,
Qui préférez leurs mollets nuds, ces affreux bas-bleus,
teints en encre de petite vertu !
^
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DU DANDYSME & DE G. BRUMMELL
ET
UN DANDY D'AVANT LES DANDYS
(■879;
A mon ami Paul Bourgety
Sentimental et Dandy.
A Madame la comtesse de Clermont-Tonnerre.
Des fatuités indignes d elle.
A Madame Louise Ilalévy^
Ces deux insupportables.
Qu'elle les supporte et moi aussi !
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I DL DWDVSME ET DE (] . BRIMMELL; ETC.
A Madame Klotz.
Frivolilé à une âme sérieuse.
**
Au petiot Landry.
Ces petitesses.
**
A Michel Ménard.
Un miroir de fat. Monsieur.
Regardez-vous !
.4 mon ami Rollinat.
Ces mortSy qui le feront rire de son rire macabre.
**
A Madame.,.
Ma griffe brutale à la sienne très fine.
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GOETHE ET DIDEROT
(1880)
-4 Madame Coignet.
Très fier d'avoir été souligné par elle.
A mon illustre ami M. llavel.
Qui m'a, — et tout entier!
**
.4 Monsieur Frédéric Kleine.
Aimons-nous dans les mêmes haines !
À Madame la comtesse de Kessler.
Aimez-le moins... par amitié pour moi.
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-6
GOETHE KT 1) IDE ROT
f
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Gt*:Tiit: i: T i)ii>r.U()T
A Georges Landry.
Son ami, le Briseur (TI mages.
.1 Monsieur Emile Michelet,
Sera-lrii de mon avis ?
A Madame Emile Ollivier.
Aî-je pensé comme Elle?
Pensera-t-elle comme moi ?
*•
S'unir dans la même haine et le môme mépris, c'est
s'unir encore !
A Monsieur Jean Richepin.
Très noble, votre article, plein de justesse et d'autorité.
Merci. — Votre ami.
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GŒTIIE ET DIDEROT
Hmi^^A^Y^""'' H"^
#V"^A^
'i9^Mtjr^A.
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UNE HISTOIRE SANS NOM
(1882)
A Madame Lucy Bourdanchon.
Cette cruelle Étude sur le Puritanisme^ qui s'appelle Jansé-
nisme chez nous.
**
A Gaelano Braga.
Sempre adesso slo amico.
*«-
.4 Mademoiselle Marthe Brandès.
C'est la Nuit, aux pieds de T Aurore.
**
A Madame la comtesse de Clermont-Tonnerre.
Une horrible histoire, racontée par qui voudrait lui plaire,
même dans l'horreur.
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i m: histoire s\ns nom
A mon très cher et très respecté
le Président Desmazes.
Le prévenu des Diaboliques.
A Mademoiselle Marie Épinette.
Seule !
*^
Au très chrétien Monsieur Godefroy,
Cette étude sur le Jansénisme, mort comme doctrine,
mais traînant encore dans nos mœurs.
A Madame L, Klotz^
En attendant Mardi...
« Nous ne vivons jamais, nous attendons la vie ! »
Au bon Landry^
Ce livre cruel.
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l m: IIISrolIlK S\N-i NOM
8i
•••♦%♦ *
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L^ïù IIISTOIHK S\>S NOM
-1 Madame Louise Laure.
Celui qui, pour la première fois, aurait regrette de n'avoir
pas été Pétrarque.
A Monsieur Emile Michelet,
Ce livre contre le Jansénisme^ à qui cela ne fait rien du
tout.
^1^
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LES RIDICULES DU TEMPS
(i883)
À mon ami y F abbé Anger.
En relard, ce livre, mais pas ramitié qui Tenvoic et qui
est toujours sur vos talons, Abbé !
.4 mon ami Daniel Bernard.
UniSy malgré YUnion.
**
^1 Monsieur Charles Bernstein^
Le Calixtin du Prêtre Marié.
L'auteur, charmé de lui plaire.
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LES RIDICI'I.ES DU TEMPS
A lO/tr.
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O/tnifUfUtHf ^ f>^(M ft(im'' û(c
V/t, /Mm du Htati/t
y/î
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KS KlhH.lLKS 1)1 TKMI'S 85
.1 mon ami Gaeiano Braga,
Nom superbe d*un violoncelllsle délicieux,
un autre violoncelliste,
qui joue sur des dos el casse son archet sur des reins.
A Mademoiselle Marthe Brunschwig.
Cette fière qui veut...
A Madame Coignet.
Ce livre, écrit avant de vous connaître,
Je crains, en vous Tofirant, qu'il ne vous plaise pas!
A Monsieur Léon Dewez.
Qui n'est pas de chez vous est encore à vous !
A mon ami Hippolyle Four nier.
Que le doux critique des femmes ne soit pas dur pour le
mauvais garçon !
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86
LES RIIHCII.es Dl TEMl'S
:/^
m
X
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LES U II) ICI LES 1)1 TEMI»S
l Madame Lacy Klclne,
Qui n'est pas folle d'elle-même, et qui ne cherche pas son
visage dans mes yeux, son miroir qui attend toujours.
.1 Madame Louise h'iotz.
Toujours moi, qui mets mes livres où se tient ma pensée,
et pour en avoir une de plus — de vous.
.t mon Éternel ami, Georges Landry.
Les Ridicules, h qui ne Test pas !
.4 Monsieur Sareey.
Son faucon, très reconnaissante son fauconnier.
**
Au docteur Seeligmann.
Uhommage du Crilique, on attendant 1 hommage du
Romancier.
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s s
rs H ihici Li:s di tfmi»s
V. iâAtA/ Ifio
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■ F. s H M» ICI M. S 1)1 TI:MI'S
-A
MtK,
UuàJ^^».
Sùdt. , ^Jm^'itiiMéM»^
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()0 LKS RIDICULES DU TEMPS
.1 Monsieur Henri Trianon.
Mon ami — dans trop d'éloignement.
.1 mon ami Armand Royer.
Ce livre de morsures qui ne sont pas précisément celles de
Tamour.
^
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MEMORANDA
(i883)
.1 mon ami F abbé Anjer.
Un cchantillon de moi-mcmc.
.1 Madame Eu(jénle Ballot^ née Chatard.
Ils disent que c'est là ce que j'ai fait de meilleur, et \oilà
pourquoi je vous Toffrc !
Tout mon moi à mon médecin et à mon ami,
le docteur Léon Bernard.
^1 mon amie Élysabelh Bouille t.
Le Jeules de Normandie.
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M FMr»r; \ \ h \
A Paul Bourget, mon devinateur.
Son ami.
A Madame la comtesse de Driyode.
Qui voyagea... pas loin.
A qui voyage. . . trop loin !
A mon ami Gaetano Braga.
Quelques jours de ma vie, à qui je la donnerais toute.
A Mademoiselle Marthe Brunschwig .
Pour ne pas m'oublier... peut-être.
A Madame Charles Buet.
Ame de femme comme moi, à âme de femme comme
elle!
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M i:\IOK \ M> \
!)^
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t) { M EMOU \M) V
A Monsieur Claretie,
Qui, le premier, a parlé généreusement de ce livre
inconnu.
Son reconnaissant attardé, mais qui n'oublie rien.
Au docteur aliénisie DeklereJJ.
Qu'il ne me prenne pas pour un fou !
.1 Madame I lave t.
Qui reportera à Monsieur Havet un hommage que je
voudrais lui rendre plus cher par la main qui le lui offrira.
**
.1 Madame Armand Ilayem.
Une pincée de souvenirs, en attendant ceux que je
garderai d'elle.
**
A Mademoiselle Olga Juclier.
Le Souvenir à l'Espérance !
**
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MEMOHVM) \
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M E MOU Aïs D V
4iOLt^\/'ùvu 1i\vy^^Av(c^
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ikfiv^^'Aui^ii
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mi: M OH \ N I) A
A Monsieur Klotz.
A son mari comme si elle était là.
L'ami des deux.
A mon ami Georges Landry.
C'est une page de ma vie,
Tombée ici, sur ces feuillets perdus,
A mon passé déchirure ravie. . .
Endors-toi dans ton bieu^ Saphir ! qui ne luis plus.
.1 Madame Louise Laure.
L'homme qui aime les ponts, — du temps qu'il était
romanesque.
A mon ami F abbé Lefoulon,
Qui ne m'a pas foulé aux pieds et pour qui, j'espère, grâce
à Dieu, rester h la Iiauteur de sa poitrine.
**
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9«
M KM OU A M) A
.y
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M h MOKA M> \
î'!>
.1 mon ami le docteur Lelourneau,
Ln très ignorant qui se rt»signe à son ignorance,
A un Ires savant qui ne doute de rien.
IJommafje à Mat lame de Musset.
En souvenir de son adorable frère.
.1 Mademoiselle Emmy de Sémethy,
Qu'ils me gravent en vous !
.1 Madame Emile Ollivier.
Ce petit paquet de sentiments offert par un autre...
À mon ami du passée P(Uil Perret.
Ces choses du passo.
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memora:nda
.1 Francis Poictevin.
Mes impressions aux siennes.
OJJferl à Madame Albert Robin.
Ce n'est pas un livre, c'est une miette de ma vie, — à
qui n'en voudrait pas davantage.
A Mademoiselle Mary Robinson.
Ces quelques jours de ma \ie pour une heure de la sienne.
Elle oubliera. Je me souviendrai.
^1 Monsieur de Ronchaud,
Au plus délicat des esprits.
.1 Armand Royer^ dit Violon de velours.
Ces pizzicali d'un autre violon !
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MKMOKA> |> A
loi
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MEMOn VM)A
.1 Charles lioyer^
lloyer^ — le /?ov de mes lecteurs !
-1 Madame Georges Salomon.
Parce qu'il est plus moi que mes autres livres, je vous
Toffre. . .
Au docteur SeeligmanUy
le docteur Rocaché.
Deux Docteurs... de mon cœur!
.1 mon invisible ami^ Trianon !
Présent seulement à mon esprit.
.1 Madame Eugène Yung.
A mes six Lectrices, le douze fois reconnaissant.
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CE QUI NE MEURT PAS
(i88:i;
.4 mon ami Bachaumont.
Que j'aime pour son bon sens el que j'adore pour son
esprit.
.4 Théodore de Bamûlle.
Qu'il mette sa poésie par dessus celle-la! el je paraîtrai
en avoir...
Offert aiix préjugés de Madame de..,
(le li\re.
Moral ^ h force de tristesse,
Chrétien^ par la condamnation irn^missible des passions,
et qui glorifie le Spiritualisme au moment où le Matérialisme
Tinsulte.
**
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lo J CE gi I ni: m i: i kt pas
-t Monsieur Paul Bourde.
Ce livre, à juger, — au juge des Memoranda,
1 Monsieur Paul Bourget^
Ce trisle livre des passions éteintes, offert, non pas à une
amitié éteinte, mais é\aporéc.
Le Nénuphar sur lequel les libellules ne s'arrc^lent pas !
J.-B. D A.
A mon ami Gactano Braga,
Ce qui ne meurt pas^
Comme notre amitié!
A Mademoiselle Marthe Brandès,
Le voici, — prenez-le, — mais mettez à Técart
Ce livre, qu'à votre Age on ne doit pas comprendre.
Quand il brille, le feu ne comprend pas la cendre ;
Ce livTe si cruel, vous pourrez le reprendre.
Et vous le comprendrez pins lard...
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CE Ql I >E MEIKT PAS
A
/h^oMiuuf tnJ/Q m*ut.j
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!()() CE Qll NT M El HT PAS
.1 Madame la comtesse de Brigade.
Ce livre amer vous plaira-t-il? Peut-être...
Mais pour vous plaire, dites, que faudrait-il ?
A Monsieur Claretie.
Le « Poète du Dédain », qui ne le dédaigne pas.
A Madame la comtesse de Clermont^Tonnerre.
Ce qui ne meurt pas !
C*est comme elle, dans le souvenir de qui Ta rencontrée.
**
A mon ami Depret^
un moraliste.
Ce livre, moral à force d'être triste.
A Monsieur Charles Desjontaines
(dans rintimité, dit : Diego).
Ce livre, où l'intimité est mise au-dessus de l'amour.
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CE Ql I NK ME» RT l'AS
tt**"
un Ui»<' » .^>v-
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CE Qtl NE M El HT PAS
.1 Edouard Drumont
Un catholique avant, un calholique après^ un ami tou-
jours.
.1 Monsieur Auguste Dumont,
directeur du Gll Dlas.
Un des soldats de sa phalange.
A Miss Marie Épinette.
Cuisine pour cuisine !
Que son âme aime la mienne, comme mon corps aime la
sienne, — et que pour elle^ le goût de la mienne ne meure
jamais !
A Monsieur Henri Fouquier^
A celui-là qui signe Colombine,
Entendra-t-e/fe comme moi, qui ne suis qu'un homme, la
supériorité de la femme ?
**
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CE Ql'I >E MELKT PAS
lO;)
/l Y
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MO CE Qi I m: Mi:i HT P vs
A Madame la générale Fourgous.
Ce qui ne meurt paSy a la Vie !
A Madame Judith Gautier.
Croyez-vous que, s'il Tavait lu, ce livre eût plu à votre
père?...
Et si vous le croyez, gardez-le en souvenir de lui et de
moi.
A mon ami Monsieur Godefroy.
Gloire aux sols !
Le plus beau succès de silence qu'un de mes livres ait
jamais eu, grâce à ces messieurs !
Aux trois Sœurs.
Hommage respectueux et inquiet de ce triste livre, qui
peut-être ne leur plaira pas.
**
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i.h Qi I m: Mil II r I' \s
dU i'àmmfd
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HA CE Ql I NF MEl RT PAS
.4 Jules Levallois^ le Normand,
Fauire Jules Normand.
Il faut bien se lire, quand on ne se voit pas.
A ma cousine Louise.
Ce qui ne meurt pas^ malgré Tabsence, le silence, les
années, c'est moi !
A Fardent de Marthold^ mon ami.
La flamme qu'il allume, reconnaissante...
A mon ami (dans trop d'absence)
Octave Mirbeau,
Qui n'a qu'une lettre de moins pour s'appeler Mirabeau.
A la comtesse de Molènes.
Ce livre désespéré, par un homme furieux de l'être.
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< K ni I \r: \i i:i u r !• \ s i i ^
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I 1 { ci: (M I m: m k i ht v \ s
A Madame L. de Musset.
Qui n'a pas besoin de son frère pour être aimée. . .
A Mademoiselle Emmy de Némethy.
Il faudrait du diamant pour écrire son nom.
A Madame Noëizlin.
Ce livre triste.
La mort de tous les sentiments de la femme, excepté un^
— à la femme qui pourrait les inspirer tous.
A Madame et Monsieur Ritter,
Qui sont venus à moi par mes livres, un de mes livres
reconnaissant.
**
A Monsieur Emile Salone,
A riiistorien de la grande Histoire, l'historien du cœur.
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C, E Q V 1 . N E M E l H T PAS
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CE QUI NE MEURT PAS
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CE QUI NE MEURT PAS 11^
A Monsieur Francisque Sarcey^
Celui-là qui aime ceux qui aiment, comme luiy la littéra-
ture.
(En deux xolumes.)
A mon ami le Docteur Seeligmann.
Avant la dédicace d'à côté, celle-ci, la dédicace du cœur.
A Madame Jeanne^Thilda,
Encore deux de mes femmes qui vous font la révérence.
**
A Mademoiselle L. Trebulien.
La nièce de Tami que j ai le plus aimé.
A Trézenik'Épinette.
Ce livre affreux du néant des passions, à qui croit au néant
de tout.
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Il8 CE QUI NE ME 11 UT PAS
A Monsieur Trianon.
Mon camarade de journal^ et mon ami par la manière de
sentir la Littérature.
^l Monsieur Eugène Vallée,
Mariez-vous, mais que : Ce qui ne meurt pas soit votre
amour !
A Madame Élise Yung.
A (emme pratique (comme elle s'en vante), homme extra-
vagant.
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LES VIEILLES ACTRICES
LE MUSÉE DES ANTIQUES
(.884)
Au grand poète Ackermann.
A celle qui n'est pas femme, ces drâlesses des deux
sexes !
A mon ami Fabbé Anger.
Un tas de morsures, — qui ne sont pas les morsures de
Tamour.
A mon ami Bachaumont.
Le portraitiste au chroniqueur.
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i.Ks \ ICI M, i: S A cru ici: s
Au poète illustre, Théodore de Banville^
Ces bouffées de bouffonneries !
A mon très grand ami le docteur Béliol.
Ces Barbelées de Barbey.
A Paul Bourget.
En faisant ce qu'il aime tant à faire, c'est-à-dire : en m'en
allant !
.4 mon ami Giulio Braga.
Ce livre de bonne humeur, quand il y en a tant qui sont
de mauvaise...
A Mademoiselle Martlie Brandès.
Les vieilles actrices à une jeune !
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LK MIS1:K des antiques l'M
Wi(^fU tméî^f ùU s 1/(0^1 ,
^St^t^n» 'f-UàtU^t^ h»dt'iA4 »...
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f KS VIFII.I.TS ACTUUIKS
A Monsieur Charles Buet.
Ceci n'est pas une buée ! . . . mais une nuée de choses résis-
tantes !
A mon compatriote Canivet.
En partant pour Valognes !
Cest ainsi qu'en partant, je vous fais mes adieux.
A Monsieur Chaze^
le plus aimable des amis,
J. Barbey d'Aurevilly
qui en est le plus vrai.
Offre ce carquois,
Qui, excepté trois flèches, n'est pas précisément celui de
Tamour.
Pour le chevet de
Chevé^
Ces pages, — et non pas ces femmes* !
* Excepta Thérésa, qu'il voudrait peut*être bien mettre sur son chevet !
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i,K M i sLi; !)i:s \ N 1 MU i:s
.4
Nous nous entendrons sur ces gens-là.
A Monsieur Claretie.
Soit pour la publicité, soit pour le silence, — à son
choix.
Mais à Lui !
A Monsieur Coignet^
Ces bluettes,
Trop bleues pour Madame^ mais qui n'ont pas peur de la
gravité de Monsieur,
A mon ami François Coppée.
Ces portraits,
Traits pour traits.
Et ces traits !
Ici deux flèches croisées, les pointes diri'jées en bas.
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124 lES VIEILLES \(:tki(:i:s
A Madame Albert Delhomas.
Ces coups de griffes,
A qui changerait toutes les grilles du monde en pattes de
velours.
.1 Monsieur Léon Dewez.
Quid nominor non Léo, — sedamicus.
A Monsieur Frinzine.
L'éditeur et ami d'avenir.
A Monsieur Ginisly^
Des mêmes maisons que moi, au Constitutionnel et au Gil
Blas.
A Madame Charles Hayem.
Les femmes fourrent des épingles partout. . .
Moi aussi !
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LE Ml si;k di: s \NTini es
.1 mon ami Armand llayem.
Trois caresses pour un cent d'épigrammes.
A Monsieur Ernest llaiet.
Et que Sa gravité m'excuse !
A mon grand ami^ le marquis divry.
Des légèretés, offertes par une amitié très profonde.
A mon amly Monsieur Klotz.
En souvenir immortel des jours passés.
**
A mon ami Landry.
Qu'il prenne celles-ci et laisse les autres.
Ici une Jlècfie, la pointe dirigée en bas et à fjaache.
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126
LES viKiMKS vr/riiicns
fh> fiîiiaic Htunt,.
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i.i: M i nm: i>i:n \ \ TKM is i '^^
A Madame Louise Laure.
Laurez'ïnoi cela de votre approbation.
A Monsieur Ledrain,
Avec la sympathie involontaire et souveraine,
qui abolit toutes les différences d'opinion.
A mon ami^ Monsieur Lefèvre,
Ces épigrammes joyeuses !
A mon ami et mon éditeur^
Alphonse Lemerre.
Ce livre, qui n'est pas de chez lui, — mais qui s'en va
chez lui par amitié.
A Mademoiselle Jeanne Loiseau.
A. l'ombre de ses ailes, ce petit nid de serpents.
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l'^o LES VIEILLES ACTKICES
ÙL htm à/^ ft i/u^
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'?/*«A-.. hU<^/.JiM^4nun.l
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I, F. MIS i: i: 1) i: s a n t m u c s i u)
A Jules de Marthold^
Qui aime la plaisanterie autant que moi, et qui s'amusera
de ces risettes !
Au très cher Octave Mirbeau,
Qui ne voit jamais, mais qui se souvient toujours.
A Madame Sarah MonlreuiL
Je suis le sagittaire^
Je suis né sous ce signe...
(Voir Talbum, s'il n'est pas on quatre morceaux !}
Ln paquet de mes flèclics!
A Madame Constantin Paul.
Madame, pour les quatre griffes que je vous dois,
Toutes ces griffes !
A Monsieur llyppolite Pcrcepied.
Perçantes^ ces ^pigramnies, comme votre nom !
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A Monsieur Eugène Pirou,
Ces portraits encore, toujours en attendant le mien.
A Madame la baronne de Poilly,
En souvenir de la soirée d'hier, — et pour la compléter.
A Madame Albert Robin.
Petit livre gros comme rien,
Qui leur fit un mal de chien.
A Monsieur de Ronchaud.
Dont Tamilié m'arrive trop tard, comme tous mes bon-
heurs.
Ici une flèche, la pointe dirigée en bas et d gauche.
Vous, VOUS êtes le miel, moi je suis la ciguë.
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,E MISKE I>KS ANTIQrKS
i;;i
M
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I.ES VIRIILKS ACTIUr.KS
Ci^i dfmhi dx ^vAu>.iÊ.
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I i: Ml si' r: i>i;> v n i i(,>i i:s
A mon 1res cher et très illustre ami^
le comte Roselly de Lorgues,
Coup pour coup !
Pour le vin de Volney qui fait bavarder.
Ces bavarderies !
.1 mon ami Armand Royer.
Coups de tambour de basque, cassé sur leurs figures.
A Madame Hector de Saint-Maur,
En souvenir du temps où nous étions gais et qu il vivait.
A Francisque Sarcey^
Qui m'a dit, un jour, que je savais « mettre mes bons-
hommes debout »,
Ces « petites bonnes femmes » mises par terre !
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1)4 '^KS VIEILLES ACTIUCES
Au docteur Seeligmann.
Riez, Docteur !
-l Madame Jeanne^Thilda.
Encore des femmes!... Mais je n'ai pas inventé celles-
là!
A Léo Trézenik.
Fumée d'un cigare qui a brûlé...
A Monsieur Trianon.
Qu'il pense toujours de moi Je bien qu'il n'en dit plus.
A Monsieur Eugène Vallée^
Ces actrices.
Gardez- vous des autres !
Celles-ci sont moins chères.
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I.K MlSl'i: DFS ANTIQl KS 1.5!!
A Monsieur Eugène Yung
(de la Revue Bleue],
Ces petits bleus.
A Monsieur Georges Zissy^
Que je me permets d'appeler mon ami,
Ce petit paquet de flèches dont voici un échantillon.
Ici cinq flèches, la pointe dirigée en bat et écarté f s F une de t autre.
Le Sagittaire.
■^
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L'AMOUR IMPOSSIBLE
LA BAGUE D'AN MBA L
(.884)
A mon ami^ Paul Bourgety
r Amour impossible.
C'est peut-être le meilleur, de ce qu'il est impossible ;
Pas de regrets et Timmortalité du désir !
A Mademoiselle Marthe Brandès.
Du fond du gouffre de Tabsence...
A Monsieur Charles Buet.
Deux chiennes de femmes comme je ne vous en souhaite
pas !
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LAMOIU IMi'OSSIItLi: - L\ HAdM: I) ANMH\L I.
^i* Pê/itty d'AtM^r
iH
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i!^S i/amotu impossihli: la bague uannibal
A Jean de Nivelle,
Yalognais et Yalognais.
Lui et Moi !
Au docteur Cazalis.
V Amour impossible^ à Tamitié certaine.
A Monsieur Jules Claretie,
Mon premier vagissement.
A Madame Auguste Damont,
Qui ne peut vraiment pas croire
Qu'il y en ait eu dlmpossible.
A Madame Charles Ilayem.
Deux femmes à fouler à vos pieds.
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LAMOUn IMPOSSIBLE - LA BAGt'E DA^NIBAL 1 3()
v4-
dfUÂ/jc. {iTnrrwi^ PUii^ Commis
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I }<) I, AMoin i\nM)ssiMiF: i. \ h \ c » r. i> \nmi;ai
•'tU^
.,jf
Au4^ fft fi fûf^n^u^^H Ctujîct^
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I. AMoiK iMrossirn.K \\ M\(;ri: danmhki. i^i
A mon ami le comte Alaggiolo.
Vive le Roi et vive Timpossible ! C'est tout un.
^l mon cher Mirbeau.
Toujours trop loin !
A Mademoiselle de JSémclhy,
Ma promeneuse, que je n'enverrai jamais promener.
A mon ami, le docteur Albert Robin.
A Tanatomisme Robin, ces petites anatomies !
**
xi Francisque Sarcey.
Surtout pour la préface.
Nos judicamus et terram,..
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l^^A l'aMOUU impossible - LA IJAGLE l)\v?i.\IBAI
^* mtt^c/h^i^ML -xûuù^ /f'^^
A^UXA/-J'f^f^'^
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LA MOI U IM l'OSSI It m: - I. V HVCJl K I) \\>I|{AI. 1 j !i
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1^1 LA MOI 11 IMPOSSUll.E - I.A H A G l K D ANMHAL
A Madame Jeanne-Thilda.
Qui, un jour, a fait mes femmes ^
Deux encore à mellre à mon las !
A Madame la comtesse Tyszkiewiez
A la Grâce, faite femme.
A Monsieur Eugène Vallée.
Vous qui êtes jeune, que Dieu vous préserve de ces
fcmmes-là !
^^*
A Madame Marie Zissy.
Dont le mari n'est pas marri... mais est ravi.
Et nous aussi !
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L A M O l H l M !• n S S lli r. E L\ P V ( W K I) A N M H A L I ^ . )
Celte triste chronique de V Amour impossible.
Ils le sont tous peut-être, excepU^ le premier.
'U
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LES JUGES JUGÉS
(V|o VOL. DES ŒUVRES ET LES HOMMES)
(i885)
A Madame Adam,
Un catholique à une païenne.
A mon ami r abbé Anger.
Resurgo !
A Monsieur Élémir Bourges.
L^auteur du Chevalier Des Touches^ à Tauleur de Sous la
Hache.
A François Coppéc [de r Académie Française),
Celui-là qui n'en sera jamais.
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I.I.S J l (; K.s .1 I (;i;s
'17
A Monsieur Auguste Dumonl.
Que Gil Bios, auquel j'appartiens, se souvienne que je suis
un commensal de la maison.
Au président Desmazes.
Le Président des Juges que j'aurai jamais, et qui jugera
mes Juges jugés en dernier ressort.
.1 mon ami^ Ilippolyte Fournier.
Charmant pour moi, et pas du tout/aroocA^.
A Monsieur Paul Ginesty.
Qui fut du OU Blas,
A qui est au Gil Bios.
A mon très cher ami^ Paul Ilaag.
Ces Juges jugés^
A qui sait juger aussi (voir la préface des Poésies de Charles
Read).
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148 LES JIGES JLOKS
A Monsieur Ernest I lave t.
Une conscience à une conscience.
.1 mon ami Armand Ilayem.
Ce ne sont plus ici des flèches,
Ce sont des javelots !
A mon ami le marquis d'Ivry^
Qui, dans son dernier voyage à Paris, n'est pas venu à
Ce livre, fidèle comme moi, qui va à lui !
**
Ce livre ignoré.
Mais :
Je n'aime à faire de train,
Que dans Tesprit de Ledrain !
^l mon ami intellectuel^ M, Camille Lemonnier^
L'auteur du A/dfe, aussi mâle que son mâle.
moi
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r.ES J l CKS J I (iKS I .|()
Au docteur Charles Letourneau.
Qu'il juge lui-mùnie les Jugés, et qu'il aime le Juge.
A mon ami Jules Levallois.
Même prénom, môme pairie, môme manière de sentir les
choses. Est-ce assez?
A Monsieur Magnard^
directeur et rédacteur du Figaro.
Un oublié.
**
.4 mon ami Frédéric Masson,
L'historien du cardinal de Bernis.
Que je voudrais être cardinal, et qu'il me fit mon his-
toire ! !
**
A Monsieur Emile Michelety
Les Juges Jugés.
Qui en cherche un.
'»" As
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1. K S J U (; K S iiJii i: s
im. tut U^itif^^
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if: s j I (;r:s .i m i:s
A Madame la baronne de Poilly.
A celle qui me fait le délicieux honneur de s'apjKîler mon
amie.
Ma personne ne sera pas chez elle ce soir^ — mais que
ma pensée y soil, comme toujours !
^l Mademoiselle Louise Read.
Que vous êtes pressante^ 6 déesse cruelle !
Au docteur Albert Robin ^
Qui m'a rajeuni le cœur par la divine magie do son amitié.
A mon ami Rollinat.
Le papier boit, faites-en autant !
A Monsieur Louis de Ronchaud.
Un frère en admiration devant Lamartine et dont ce livre
fait témoignage.
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LES JIGES JTGES
Au comte Roselly de Lorgues.
Le premier exemplaire, à qui esl le premier pour moi.
: vic
A Madame Hector de Saint- Maur,
Que ce nouveau li>Te soit comme un bouquet des fleurs
qu'/Y aimait, déposé sur sa tombe !
Vous les respirerez pour lui !
**
A Monsieur Francisque Sarcey.
Ces Juges Jugés.
Jugez-moi^ juge ! que je sois un de vos jugés.
**
A Auréiien Scholi^
mon ancien rédacteur en clief
(au Nain jaune).
Et un souvenir qui n'a rien de nain.
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Li:S J l GKS J IGHS I J.i
A mon ami le docteur Seeligmanrij
Dont l'amitié et Tapprobation sont ma gloire.
A mon ami Léo Trézenik.
Son ancôtre dans le dégoût des Li\Tes et le mépris des
Éditeurs.
A mon ami Uzanne [Octave).
Qui ne voit plus ma personne voie au moins ma pensée !
A mon ami dans t invisible,
Valéry Vernier, f inoubliable.
Qui se souvient.
**
A Monsieur Max W aller.
A la jeune Belgique dans sa personne.
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I 54 m: s J IGES J l GKS
A Monsieur Yung^
le directeur de la Revue Bleue.
En dehors de ses écrivains ; à lui Seul !
Offert le jour de Sainte-Marie
à Madame Marie Zissy.
Ce bouquin-bouquet,
Cette chose grave à cette personne légère,
Pour Idi fêle. . . de son sommeil !
**
A mes cousines.
Quand on ne peut pas mettre sa vie dans d'autres vies qui
vous sont chères, qu'au moins on y mette son esprit !
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i.Ks .M (;ks j l(; ks
Un. Aûitu
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SENSATIONS D'ART
(VII' VOL. DES ŒUVRES ET LES HOMMES)
(1886)
A Madame Ackermann.
A la Poésie^ la Prose, son humble servante, dans la per-
sonne de J. Barbey d'Aurevilly.
A Madame Adam.
Le souvenir de deux soirées passées près d elle.
**
A r abbé-chanoine Anger, mon ami.
J'ai mis la croix sur ta poitrine,
Je mets ceci dans ton cerveau.
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SENSATIONS DAHT l jn
A Bachaumont,
A lami dans le chroniqueur, et quand il n'y aurait pas de
chroniques, à Fami qui serait toujours !
A Élémir Bourges.
Ne mettez pas ceci... sous la Hache.
A Madame la comtesse de Brigode,
Et moi aussi, je fais de la tapisserie !
En voici un échantillon.
Respectueusement.
A Paul de Cassagnac^
Deux fois cher, par lui et par son père,
Pour moi, autoritaire comme eux.
A mon cher ami le docteur Cazalis.
Le Catholique à T Hindou.
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158
SKNSVTIONS l> ART
^iV'«^'7t<.
U^Mv/d'A
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si; NSA rio NS d \ ii r
I.U)
A Madame Clémence Couve.
Heureux de lui envoyer ces trois volumes, mais malheu-
reux, quand je pense à elle, de n'avoir que cela à lui offrir.
A mon très grand ami le président Desniazes.
Il en attendait un, mais il en aura deux.
A Monsieur Henri Fouquicr.
En reconnaissance du plaisir que me font ses excellents
articles au G/7 Blas.
A llippolyte Four nier.
Lami d une femme reconnaissante qui voudrait diablement
le voir...
A la noble femme de r historien héroïque
dune race héroïque,
Madame Auguste de Gerando-Telcki.
Son serviteur, qui voudrait être hongrois.
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Gooi
SFNSA TIONS 1> A «T
A Monsieur Edmond de Goncourt.
Il se retrouvera là comme à toutes les places de ma
A mon ami Paul Ilaag^
Qui, dans sa préface des Œuvres de Henri-Charles Read^
semble avoir deviné que, s'il eût vécu, nous eussions été trois
amis.
A Monsieur Ernest Havet.
Ces Sensations en attendant les Idées. Respectueusement.
A Monsieur d'Hubert y directeur du Gil Bios.
Son serviteur, — en attendant qu'il soit son collaborateur.
A mon amiy J. K. Huysmans.
Vos prédécesseurs.
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s i: N s V T 1 ( ► > s I» A u r i (î i
A mon grand ami le marquis dlvry.
En retard pour le volume, — en avance toujours pour le
cœur.
A Mademoiselle Oltja Juclier.
Ici une flèche horizontaU, la pcinU tournée à droite.
Le hasard est un peintre japonais.
[Vn pAtèy que M. et Aurevilly appelait un • brouillon u, s*êtait étalé
sur le papier.)
A mon ami^ Monsieur Frédéric Kleine.
Ces deux livres, les Juges Jugés et les Sensations d'Art.
Lisez-les comme Elle les eût lus, et je me croirai lu par
Elle!
A Madame la comtesse Krosnowska
et à ses sœurs.
Aux trois qui sont un trophée de tendresses fraternelles, et
le Trium-feminat de mon cœur.
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!()'>. S[:\S\TTO\S D MIT
A Madame Louise Laure.
Ce livre d'un ami, où elle trouvera des amîs.
►**
A Mademoiselle Jeanne Lemerre.
Si vous avez à recevoir ce livre la moitié seulement du
plaisir que j'ai à vous le donner, vous serez assez heureuse
comme cela, mais je serai plus heureux que vous.
A Monsieur Lepellelier,
Dans la sympathie du talent, plus haute que toutes les
opinions.
A Jules Levallois.
Dans la statique de Tamitié.
A Monsieur Magnardy directeur du Figaro.
En souvenir des relations qui furent.
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si:ns vTioNs ï) A u r \i)[\
A Monsieur Ed. Magnier^
directeur de FÉvénement^
Qui m'a traité comme si j'en étais un ! et même deux !...
Donc, doublement reconnaissant.
A mon ami^ Monsieur Melandri.
Ma personne, à qui fit mon image !
A mon très cher Catulle Menais^
Mon noble défenseur, que Hugo ne faisait pas trembler.
*^
.1 Monsieur Arthur Meyer^
directeur du Gaulois.
Un Normand qui se souvient d'y avoir Gauloise,
A Octave Mirbeau.
Un ami sûr, mais de trop loin !
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l()4 SENSATIONS l> \\ H T
.1 mon cousin Robert Mitchell^
Par son mariage, avec toutes les autres parentés de senti-
ment et d'opinion.
Le monarchique, J. B. d'A.
A Monsieur Léon Oslrowski.
Un ami, très sûr de son talent.
A mon ami^ Monsieur Henri de Pêne.
Avec Tadmiration que j*ai pour son noble talent.
A Mademoiselle Mary Robinson.
Dé Normand à Anglaise; deux moitiés de race qui forment
un tout.
**
A Monsieur Henry Rochefort.
Au connaisseur en art, mes humbles sensations.
A rhomme du monde exquis, mes sentiments.
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SKNS \ riONS 1) A HT
l(u)
^,r)Md
UAiscu
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ii')6
SE^iSATlONS O ART
àî^^hH>(n'tj%it^
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SR\SATIO\S D AHT I ()^
A mon très cher ami Rollinai.
Ce livre de sensations qui lui en donnera j'espère, et qui
ne paiera pas celles qu'il m'a données.
Son débiteur toujours.
*-»
A mon grand ami, venu trop tard,
comme tous mes bonlieurs,
Monsieur Louis de Ronchaud.
Ces Sensations d*Art^ très humbles, mes sentiments, très
orgueilleux.
A mon très cher ami,
le comte Roselly de Lorgues,
Mon illustre maître en Colomb et en tout.
Son serviteur et ami.
A Monsieur Gabriel Routurier.
En souvenance d'un article qui m'a pénétré.
**
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i68
SENSATIONS I) A U T
A mon ami Armand Royer.
A la tête de ce livre,
Comme il est à la tête de mes sentiments.
A Madame de Saint-Maur.
A Vinjuste veuve d'Hector,
Dont Tinjustice me plaît, car, si elle ne l'avait pas, elle
m'aimerait moins. . .
A Francisque Sarcey.
yisL francisque contre les sots et contre les bourgeois.
A mon ancien rédacteur en chef au Nain jaune ^
Aurélien Scholl.
Celui qui n'oublie rien de ce qu'il aima.
A Épinctte- Trézen ik .
La coupe de \^no.
Prêt à l'avaler.
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SENSATIONS d'aRT I (')9
A mon ami Trianon^
Sans journal, mais comme s'il en avait trenle-six!
A Monsieur Oscar de Vallée^
Aux doubles facultés :
A Toraleur qui pouvait se passer d'être un écrivain ;
A récrivain qui pouvait se passer d*être un orateur.
A Monsieur et Madame Zissy.
Inséparables /c/,
Comme dans mon cœur.
m
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I7<^ 1>K PAGE T> HISTOIRE
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UNE PAGE D'HISTOIRE
(1886)
-l Madame Aubernon^
Son respectueux serviteur, J. Barbey (T Aurevilly.
Il est des crimes si involontairement passionnés qu'on les
aime comme des innocences.
A mon très cher ami Monsieur Alboize^ de P Artiste.
A tout seigneur tout honneur!
Sans vous je ne serais pas. . .
**
A Madame Belliol.
Ces deux pauvres Incestueux qui furent un jusque dans la
mort.
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l NE I» AGK !) HISTOIRE
A Mademoiselle Mathilde Biéli.
Des criminels, mais des heureux.
^1 mon cher ami G. Braga.
Hé! riiommc des Abruzzes, ce que deviennent les Nor-
mands quand ils s'avisent d'clre passionnés !
A Madame la marquise de Chaponay.
« Et si je ne suis pas là,
« Celte cAo^c au moins y sera? »
**
A mon ami Chaze,
(que le diable emporte le Monsieur !)
Cette histoire d'un crime, qui lui fera, comme à moi,
plus envie que pitié.
A mon ami Chevé.
Vous devez en être jaloux ?. . .
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IM: I»\(iK I) III s TOI UE I " ^
A Madame Clarisse Coignet^
A la compétente en Histoire !
Pourvu qu'elle ne trouve pas qu'il y ait trop A'imajinalion
en celle-ci !
.1 mon ami Coppée.
Celte histoire, qu'il eût mieux mise en vers que moi en
prose.
A mon jeune ami Pierre de la Rue.
Ce bijou noir et couleur de sang.
**
A mon ami le président Desmaze.
Président, vous ne les eussiez pas condamnés?...
A Madame Charles Ilayem .
Vous leur pardonnerez ?
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ij4 i ^ '' pvciE d'histoire
A mon jeune ami^ Edmond Haraucourt.
Cet inceste, incommunicable à sa sœur...
A Monsieur Havet.
Que j^'ai me jusqu'à lui envoyer cette horreur.
A Paul Haag.
Vous n'avez pas de sœur ?
A Madame la comtesse Krosnowska
et à sa sœut.
Cette sœur et ce frère !
A mon ami, Victor Lalotte.
Vous ne comprendrez pas peut-être cette sœur. . .
Vous avez votre femme, homme heureux !
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i m: p v(i K h M |N roi II i: i"j
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l'^6 UNE PAGE d'histoire
A Georges Landry.
Cet inceste qui ne Tépouvanlera pas !
A Madame Laure^
Qui ne dira pas ce qu'elle en pense.
Son serviteur qui en pense tout.
A mon ami\ Monsieur Ledrain.
Cette histoire — passionnée — à Thistorien — passionné
- qui Teût racontée mieux que moi.
^*
A mon ami le docteur Letourneau.
Normand à Breton.
A Jean Lorrain.
Ce qui n*est pas pour lui une monstruosité.
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i NK V \i,y. I» IMS TOI m.
.1 mon compatriote et amiy
Monsieur Siméon Lucc^
Celle Page d histoire^ qu'il aurait écrite mieux que moi.
A mon spirituel ami^ Jules de Marthold.
Cet inceste presque innocent .
A mon ami y Monsieur Frédéric Masson.
Ce feu caché, — éteint dans du sang.
A Monsieur Montchal.
Ce coup de hache sur deux cous charmants.
A Madame Monnler.
J'offre respectueusement cet Inceste^ qui est une pureté^ vu
du fond de la saleté actuelle de nos mœurs.
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i-S
I N i: V M.E I) fl IS TiURF.
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I m: p v(;k i» mis roi ke i ^()
A Mademoiselle Cylhic Murphy.
Je présente ceci à votre indignation, Mademoiselle.
.1 Madame L. de Musset.
C'est votre frère qui aurait fait de cette sombre histoire un
beau poème !
A Mademoiselle de Sémelhy.
Cette triste histoire d'autrefois.
-1 mon ami OrsaL
Ici une jUche hori:ontale, la pointe dirijce d gaurlie.
Ils l'avaient dans le cœur.
.1 mon frère d armes dans la publicité,
Léon Ostrotvski.
Son reconnaissant illustré.
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i8() r:^K i»A(;i: d'iiistoihk
A Monsieur Porel^ directeur de FOdéon.
Hommage sympathique et désintéressé de qui ne lui don-
nera jamais l'embarras d'un drame.
A Madame Alice Hitler,
Heureux, de tels criminels !
A ma délicieuse amie^
Madame Albert Robin.
Je suis sûr qu'elle ne les condamnera pas.
A Mademoiselle Mary Robinson,
A vous, rhistorienne du xvi* siècle.
Ce bijou sanglant.
A Maurice Rollinat^ le hanté.
Ces deux spectres !
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i m: i»A(iK n III s roiiu:
181
{f^ik/ifAv^j.
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iH2
l NE PAGE I) IIISTOIHK
M ^àUUn4iit4^^0VUb7^^J^
rvùu
^^tfl^ cL /XfUf éix. )ka/^ ^Ui -^Af >^
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INF I» \(;k I» m i^ I (H IV r. i S.i
.1 mon illustre ami^
le comte Roselly de Lorgues.
Ces deux coupables, qu'il est assez grand pour leur
pardonner.
A mon ami.
Monsieur Louis de Ronchaud.
Deux dédicaces pour une.
J'en mettrais trente- six que cela n'exprimerait pas encore
mon amitié.
A mon ami^ Armand Iloyer.
Impressions d'une âme à deux.
A mon ami très jeune ^ Salone^
Mais mon ami, comme s'il avait cent ans,
Cette page d histoire qui louchera Thistorien.
**
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I (S j Tm. i'\(.i: d'iiistoiiu
.1 Madame Georges Salomon.
Un crime qu'il est impossible de haïr.
A mon cher ami^ le docteur Sceligmann.
Un joli cas do Psychologie, et. . . de Physiologie aussi.
A Monsieur Armand Silvestrc.
Une Page d'histoire qui fut une page du Gil Blas.
Alors nous y étions ensemble.
Maintenant, y serons-nous?...
A Monsieur Alexandre Tausserat-Radel.
Celle histoire de Valognes,
Souvenir de son presque compatriote.
A mon inoubliable ami Trianon.
Dans rhorrible immoralité de ce siècle, est ce que cet
inceste ne mérite pas d'élre pardonné ?. . .
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i>E i»\(;i: I) III s TU I 11 E ibj
A mon ami Joseph Lzanne,
Qui rêve une sœur.
A mon ami Octave Lzanne^
Qui, en amour, n'a peur de rien.
A Madame Yung^
La diablesse de chez Madame Adam, — pas si diablesse
que ça.
'^\
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SENSATIONS D'HISTOIRE
(Vlll° VOL. DES ŒUVRES ET LES HOMMES)
(.887)
A mon grand ami Fabbé Anger,
Ce livre, écrit pour la gloire de tout ce que nous aimons.
Un catholique.
A mon ami Bachaumont
et F ami de Fervaques aussi ^
Le chroniqueur excellent, Thomme de la petite histoire^ qui
serait si digne de la grande !
A mon vertueux ami Blancard.
Ces histoires, en attendant celles du Cirque^ que nous
ferons ensemble.
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sr.NsvTioNS i> II is roiivi: iS-
^1 mon ami Gaetano Uraga,
L'homme des Normands de Giiiscard à l'homme des
Abruzzes.
.1 M, A. Boue (de la BibUocjraphie catholique],
I^ premier des catholiques qui ail dit du bien de moi.
Son reconnaissant.
.4 Paul de Cassagnac, F Autoritaire.
Celui-là qui fut Tami de son père, et qui aime encore le
père dans le fils.
.1 Madame Clarisse Coignet.
;V la compétente en Histoire !
Pourvu qu'elle ne trouve pas qu'il y ait trop d'imagination
en celle-ci !
.1 François Coppée.
Encore un livre ! Encore moi ! Et à lui toujours, quand
j'aurais toute une bibliothèque dans le ventre !
Quod avertat Deus !
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liScS SKNS \ TIONS F)'lllSTniI\t:
.4 Monsieur Henri Fouquier.
Qui vous lit avec délices, et qui voudrait vous donnei* la
même sensation.
^l Monsieur Gustave Geffroy.
Après le romancier, le critique, et le second qui remercie
pour le premier.
.1 Monsieur Philippe Gille.
Que pour moi, avec lui, l'avenir ressemble au passé !
Offert à l esprit scientifique et si bien ordonné
de M. Gindre de Malherbe^
Qui conçoit si sainement la grandeur agricole de la vie
terrienne, la vraie vie de notre pays, de la vieille France.
A Paul Haag^ mon ami.
Ces Sensations d Histoire^ que je lui offre ;
Ce qui n'est pas histoire de rire !
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SENSATIONS l> H I S T (> 1 II K
.4 mon ami^ Armand Ilayem.
L'homme de l'Iiisloire à Thommc de la politique.
Pour lui faire mépriser ce qu'il aime.
.1 Monsieur Ernest Ilavet.
Double hommage ! Le livre matériel après le livre intellec-
tuel.
Et par-dessus tous les deux, les sentiments d'un homme
que vous avez conquis et qui vous respecte et vous aime.
^l Monsieur d'Hubert^
directeur du G il Blas.
Toujours du régiment que vous commandez.
**
^1 mon ami J. K. Iluysmans.
Je ne suis pas sûr que ces Sensations d Histoire soient les
siennes, mais je veux croire que les sentiments de celui qui
les offre sont les siens.
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!()(>
si:nsati()>s I) MisToiur.
A mon ami Victor Lalotle.
Sensations d Histoire.
Histoire d'amitié.
A Georges Landry.
Mes Sensations (ï Histoire à ses sentiments !
A Madame Louise Laure.
La charmante mondaine, qui passera bien à un ancien fat
cette gravité.
A mon ami Monsieur Ledrain.
A la force dans le talent ! — Quand j'écris cela, c'est une
ligne à* Histoire.
A mon cher ami Monsieur Le/èvre.
Sans phrases, mais avec profondeur.
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SI. ^s\TT(>^s î) HTSTonu:
.1 Monsieur Edmond Lepellelier.
Qui vous lit et voudrait ôtrc lu par vous, — et avec le
même plaisir.
A mon ami Jules Levallois.
Qui a écrit Vhistoire de Corneille^ peut écrire toutes les
histoires et les juger.
A Monsieur de Loqueyssie.
Dans Tespérance de Tavenir.
Son serviteur dans le présent.
A mon ami ei compatriote Jean Lorrain.
Je n*en dis rien pour en bien parler.
A Monsieur Siméon Luce.
Mon compatriote normandanty comme moi de Norman-
die.
Son très humble serviteur en matière dllistoire.
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•9-'
SENSATIONS D HISTOIRE
.4 Monsieur Ed. Magnier,
(directeur de Y Événement) .
Que lui offrir ceci en soit un heureux pour moi !
A mon ami lilléraire Catulle Mendès.
Ces Sensations d'Histoire,
A qui raconte si bien celles de Tamour.
**
A mon ami Octave Mirbeau,
Le passionné qui aime, et celui (moi!) qui aime le pas-
onné !
A Mademoiselle Louise Read
que d'aucuns appellent Louisa.
Aux sentiments les plus francs,
Le nom le plus français !
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SENSATKKNS I) IlISrolUE
Ojfert à r esprit de Madame Ritter.
Ce n'est pas oublier que de retirer une lame de couteau de
son cœur.
A Mademoiselle Marie Robinson.
Vous faites de l'Histoire. En voilà !
Respectueusement i vous.
A Monsieur Louis de Roncliaud.
Ami d'hier, mais que j'aime pour les vingt ans passés sans
le connaître.
^ '><
A Monsieur Gabriel Routurier
(de la Gironde).
Qui se souvient espère...
A mon ami Armand Royer.
Pour lui enfoncer dans le cœur un peu plus le Catholi-
cisme, glorifié, ici, par moi.
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Iî)4 SENSATIONS D HISTOIRE
A mon ami Francisque Sarcey.
Tu dors Brutus ?
Qui ne le fus jamais pour moi.
A mon très grand ami
le docteur Seeligmann^
Mon thaumaturge.
Pourvu que ces quelques pages d'Histoire le fassent pen-
ser. . .
A Armand Silvestre.
J'en connais deux : le joyeux Compaignon^ puis le Poète.
J'en voudrais trois : — V Historien.
**
A mon ami Aurélien Scholl^
Ancien directeur du Nain Jaune ^ qui a fait rire jaune tant
de gens !
Que ce mordeur à belles dents soit aussi bon pour moi
qu'il peut être cruel pour les autres !
**
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SI,N>\r|nNS l) lltSlOIHl:: |().)
A mon ami^ IJo Trézenik.
Ces Sensations irilistoire^ à qui en aime d'autres !
^l mon ami, hélas !
du temps passé y Trianon.
Que je voudrais bien, littérairement, être la Reine de ce
Trianon.
A mon ami Octave Uzanne.
A l^homme de lettre, au bibliophile.
Communion sous les deux Espèces.
A Monsieur Oscar de Vallée,
Un homme qui cherche son juge, et qui est fier de ses
jugements,
^*
A mon ami des jours déjà anciens,
Valéry Vcrnier.
Dans le silence de Tamitic, qui n'a pas besoin de paroles.
"■ir-n-
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!()(> SENSATIONS I) IIISIOIHK
A Monsieur E, Yung.
Qui fut pour moi Viniliatwe dans Vamabiliié.
A mon ami Monsieur Zissy.
Pour vos rhumatismes.
CataplasmeZ'\ous avec ça !
^
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LE THÉÂTRE CONTEMPORAIN
(l'o SÉRIE)
(.887)
.4 mon très cher Monsieur Alboize.
Hommage personnel et très désintéressé d'un
reconnaissant à C Artiste.
A mon ami F abbé Angcr.
Qui aime l'Église juge le théâtre.
A Madame Aubernon.
La Madame Geoffrin de notre âge, qui a du courage même
contre ses admirations...
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n)8 Li: TiiîvTUii con tkmpou \in
A mon ami Firmin Boissin.
Celui qui n'a pas de Tour d'Ivoire et qui reste à la même
place dans Tamitic.
A Madame la baronne de...
Ce paquet de malices qui ont fait rire Raymond,
et qui feront un livre d'histoire en plusieurs volumes
dont les bâcleurs de pièces, eux ! ne riront pas !
Offert à la mère et au fils avec le double sentiment que
j'ai pour eux.
A Madame la comtesse Corysande de Brigode,
née de Grammont^
L'exquise spectatrice d'un théâtre décadent qui ne le
mérite plus !
Offert par le plus fidèle de ses serviteurs.
-»*
A Charles Buet^
Le Théâtre contemporain.
Faites-le-moi moins mépriser !
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LE TIIKATKE CO \ T EM PO K A I N I()()
A Madame C. Coignet et à son rire.
Mais rira-t-elle ?
J. Barbey (T Aurevilly à son amiCoppée.
Les deux feuilletonistes défunts.
A Monsieur Henri Fouquier.
Son persécuteur.
A mon ami Paul Haag^
Le Théâtre contemporain.
Qu'il ne vous ennuie pas autant qu'il m'a ennuyé !
A Madame Charles Hayem.
Le dernier rire d'un homme qui ne rit plus,
**
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LE THEATRE CONTEMPORAIN
A mon ami Armand Ilayem.
Pour le dégoûter du théâtre, s'il songeait jamais à en faire.
Envoi à mon cher ami^ le marquis dlvry^
De ce livre qui lui est dédié, comme Fauteur lui est dévoué.
**
A Madame la comtesse Krosnowska.
Hommage d'un cœur partagé en trois.
Le livre n'est r/e/i, Thommage est tout.
A Georges Landry^
Le plus vrai des hommes, ces Cabotins !
A Madame Louise Laure^
Ce que je hais et ce qu'elle aime.
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A Monsieur Henri Lecomle^
rédacteur en chef du Témoin.
Qui n'a pas ajouté à mon admiration pour le grand Fre-
derick, mais qui m'a rendu heureux de la voir si noblement
partagée.
A Monsieur Jules de Marlhoid^
Ce Théâtre contemporain. Qu'il le renouvelle !
A mon ami Monsieur Frédéric Masson.
J. B. D'A.
Le joyeux croquemort du Théâtre contemporain.
A Monsieur Emile Michelet.
Celle pirouetle sur un cadavre.
A mon ami Octave Mirbeau,
l'ennemi des comédiens.
L'ennemi du Théâtre.
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TU i: A THF. CONTEMPORAIN
.1 Madame Monnier.
Lisez... et méprisez!
A Monsieur Montchal,
qui méprise la popularité.
Celui qui n'en a pas.
A Madame de Musset.
Si elle rit, ce sera mon succès.
A mon ami Orsat.
Ce Libéra du Théâtre contemporain.
A Madame la baronne de Podiy.
Si le théâtre Ta quelquefois ennuyée, qu'elle soit vengée
aujourd'hui !
Un ami, son vengeur.
^^«-^
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i.K TiirAiiu: coN ti:m puiiAM voi
A mon ami et compatriote Porel^
directeur de COdéon,
Ce Théâtre contemporain !
Relevez, d'une poigne Normande^ cette vieille charrette
embourbée !
A Mademoiselle Louise Read.
Cette oraison funèbre sur la tombe du Théâtre.
A Madame Ritter^
Qui eut l'ennui gai, et qui maintenant Ta triste.
A mon ami Albert Robin.
Cette dernière claque sur un théâtre claqué.
A mon illustre et cher ami^
le comte Roselly de Lorgues.
Ce mépris d'une chose méprisable.
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'.'n^ M. rill VIIVE CON TEM poil \ r\
A mon ami, Monsieur Georges Salomon^
Ce Théâtre contemporain.
Qu'il le juge comme... Salomon.
A Francisque Sarcey,
le grand doctrinaire de l'art dramatique.
Celui qui n'y croit plus.
A mon ami Aurélien Scholl.
Ce théâtre, bouffon mort.
A las I poor Yorick !...
**
Au docteur Seeligmann,
Qui m'aime et que j'aime !
Deux cerveaux dans le môme cœur.
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Lt: riii:viHE con ti;mim)k \in
A Joseph Uzaane.
Cette vieille guenille de Théâtre contemporain.
Mon cher Uzanne^
Après ma volée de bois vert sur les pleutres du Théâtre
contemporain^ mettez votre volée de bois sec.
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LES PHILOSOPHES
ET
LES ÉCRIVAINS RELIGIEUX
(IX* VOL. DES ŒUVRES ET LES HOMMES)
(,887)
À mon amiy fabbé Anger,
Ce n'est aujourd'hui qu'une dédicace ; — plus tard ce
sera une biographie.
Mais partout et toujours h lui !
A mon très cher ami Bachaumont.
Ici se trouve une flèche horizontale, la pointe dirigée adroite.
Aux armes! pour moi, qui les prendrais pour vous.
A mon jeune ami^ le docteur Léon Bernard.
Avec une sympathie électrique.
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LES IMKLOSonir.S KT LKS K C lU \ A 1 \ S IlELUilllV VO-
A mon cher baptisé^ Gaëtano Braga,
L'autre baptise.
iii. sic
A Monsieur Boue,
soldat enrégimenté de Tannée catholique.
Un tirailleur libre.
**
A mon ami Paul de Cassagnac.
Ami, dit tout.
A Madame Coignet, de la Morale Indépendante.
Un moraliste dépendant.
A Monsieur Henri Fouquier.
Ce premier exemplaire, au premier journaliste de ce temps.
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20tS LES PHILOSOPHES ET LES É C H 1 V A I ?i S RELKilELX
A Monsieur Gustave Gejffroy^
Le Sultan Juste de la Justice.
A Monsieur Philippe Cille (du Figaro) .
Je vous ferais hommage de ce livre, quand même vous
n'en seriez pas...
Personnellement à vous.
**
A mon ami Paul Haag.
Qu'il lise ceci comme je mange ses artichauts,
Avec goût et plaisir.
**
A Monsieur des Houx.
Un Catholique au Constitutionnel a\eLni qu'il y fût, et qui
pense comme lui.
Son très dévoué.
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LES IMULOSOPIIF.S ET EPS ECKIVAINS II E E 1 (. m \ V()(^
A Monsieur (THuberty
mon futur directeur au Gil Bios.
L'homme qui croit n'y avoir laissé que des amis.
Au plus spirituel de mes amis^
le marquis (Tlvry,
Ces Philosophes, humiliés devant TÉgllse et devant l'His-
toire .
A Monsieur le docteur Charles Letourneau.
Ennemi contre ennemi, par un ami.
^*
A mon ami Jean Lorrain.
Ce qui croit à ce qui ne croit pas.
A mon ami (de trop loin) et compatriote^
Siméon Luce.
Ce livre, Thumiliation de la Métaphysique devant l'His-
toire.
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V, I O LES PHILOSOPHES ET LES E(:UIVAl>S UELIGIEIX
A Monsieur Frédéric Masson.
Inoubliable. — Lui!
Inoubliant. — Moi !
Et, jusqu'à ma dernière goulte d'encre,
à mon ami, Achille Melandri.
A Monsieur Fabbé Paul Perny.
Hommage dans la même foi.
A Monsieur Joseph Reinach,
Un ancien ami de Gambetta, à un autre qui existe toujours.
A Madame Alice Ritter.
Ce livre d'idées, oflert par un sentiment.
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LES iMilLosopiii.s II I i;s L<:ui\ VINS ni:i.i(.ii:r \ •> i i
.1 mon ami le docteur Albert Robin.
Dans son triomphe d'aujourd'hui ;
Dans ma préoccupation et dans mon amitié, toujours.
*■
.4 m comte Roselly de Lorgnes,
Le phis ilhistre de mes amis, au nom de tous les senti-
ments qu'il m'inspire et qui sont en moi immortels !
A Monsieur Houturier (de la Gironde).
Un des critiques dont je suis le plus fier. -
^*
.1 mon ami Monsieur Salomon,
Le moins mauvais de mes livres à Tun de mes meilleurs
amis.
A mon ami Francisque Sarcey,
Que j'ai accusé de dormir, — et qui éveille tant les autres.
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•>\'A m: S i>iiiLos()i»ii i:s i i i.i;s i.ckivmns hkmgikiv
A mon cher ami Aurélien Scholl^
Un de ces diables d'esprit qui se feraient aimer des anges.
Et moi, qui ne suis pas un ange, je trouve qu'ils auraient
raison.
A r homme que f aime entre tous ceux que f aime ,
le docteur Seeligmann,
Cette métapliysique humiliée.
A mon ami Trézenik.
Sans pâté^ mais avec la plus vraie affection que rien n'em-
pêchera.
A mon ami Octave Czanne.
L'unité d'amitié dans la multiplicité des volumes.
^
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DU DANDYSME — xMEMORANDA
(.887)
^l mon ami Bachaumont,
Celle nouvelle édilion de choses passées, oflerle par un sen-
limenl qui ne passe pas.
^l Mademoiselle Marie Bourdanchon.
Cel affreux homme qui n'aimail pas.
.1 la même,..
(p. i3l da même volume).
... El voici un aulre homme qui a aimé. . .
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14 1 4 ni' DK^msMi: mi: m oh s M) a
.1 Madame la comtesse de Brigade.
Qui voyagea... pas loin.
A qui voyage... trop loin !
A mon ami le bibliophile Chaze.
Mes livres Taiment et il aime mes livres.
Mais je Taime encore plus.
A Madame Frinzine.
Ce livre, qui n'est pas sorti des presses de son mari, mais
qui voudrait bien entrer dans son esprit et dans son cœur.
A Monsieur Henri Fouquier.
Le journaliste que j'admire le plus, même quand je ne pense
pas comme lui.
s^^^y.
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Dl l)VM)\SML MEMO U A M) A À IJ
•
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ll() 1)1 DANDYSME ~ Ml-MOUANDA
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I)L DAM) \ S ML MEM()HAM>A V. I
àbu
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'21k) 1)1 1>AM)\SMK MKMOUA^DA
A Madame la comtesse Krosnowska.
Souvenir et hommage aux deux sœurs qui restent, pour
celui qui en aima trois.
A mon ami le normand J. Levallois.
Pour moi, vous offrir cela, c'est « Gaignage ! »
A mon ami intellectuel et compatriote,
Siméon Luce,
Qui devrait s'appeler Lux.
A mon ami Monsieur Paul Mariéton.
Souvenir de trois fats, dont Tun fut Tauleur.
D'un ami à un autre et à mon seul portraitiste, Achille
Melandri.
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Dl l)\\l)\S\n: MKM()HVM>\ 'A I ()
.1 mon ami^ Octave Mirbeau.
Cette nouvelle édition.
Mon Calvaire^ à moi, serait d'être oublié par lui.
A Madame Emile Ollivier,
Ces deux livres en un :
L'un de frivolités, qu'elle me pardonnera en agréant Tautre
qui est de sentiments.
Offert par le plus respectueux de tous.
**
À Ilyppolite Percepiedy le normand.
Ce Brummell qui Test devenu, et moi qui ne suis que
cela.
A Monsieur Louis de Ronchaud.
Ce qui vaudra pour lui dans ce livre, c'est la rature de
amitié.
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S>V>.() hl I)\M>^SMl-: MEMOIVVNDA
!
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1)1 DVND^sMK MhMnll\îM)\
Toujours à mon ami le violon de velours^
Armand Royer.
Après la corde grave, la chanterelle.
A Monsieur Oscar de Vallée.
Celte nouvelle édition de deux chosettes de jeunesse, peut-
être indignes de sa gravité.
iic. ->'i
.1 Monsieur et à Madame Zissy.
Ln pour deux.
Deux pour un.
Moi pour le tout.
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LES HISTORIENS
(X' VOL. DES ŒUVRES ET LES HOMMES)
(1888)
À mon ami F abbé Anger,
Que ce livre soil à lui comme son amitié est à moi !
A Madame la comtesse de Brigode.
Mes pensées et mes sentiments, tout moi.
A mon amiy Ernest Chaze.
D'un éditeur inepte, au papier barbouilleur,
Chaze, je ne veux pas te voir subir Tinjure.
Indigné, je t'arrache à ce vil gribouilleur,
Et plus lisiblement je mets ma signature
Dans Texil d'à côté, sur cette couverture.
Pour que Ton voie au moins que je t'aime, au grand jour ! .
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LES UISTOUir.NS S>.'»3
A mon ami Armand Ilayem.
Toujours pour le dégoûter de la politique...
A mon cher ami^ Georges Landry,
Sur cette couverture, parce que le papier d'en face est une
éponge qui boirait ce que j'y écrirais.
Que Landry soit V éponge de mon livre et le boive, mais
tout entier et le trouve bon !
A mon ami Anger II,
mon ami F abbé I^ Foulon.
Qui ne me foulera pas aux pieds !
A mon ami Paul Mariéton.
Amitié solide sur papier chiffe et honte à Tédlleur.
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'2A^ LES HISTORIENS
A Madame la baronne de Poilly.
Avec une amitié illisible sur cet affreux papier, mais lumi-
neuse dans mon cœur !
A mon amie Mademoiselle Louise Read.
Le plus reconnaissant des faiseurs de livres corrigés.
^^
A mon ami le Docteur Robin.
Après la vie, la Pensée.
A mon vénérable ami,
le comte Roselly de Lorgues.
Amitié illisible sur ce méchant papier, mais si lisible dans
mon cœur !
A mon ami Monsieur Georges Salomon.
Par la main de Braga, — ce qui fait trois amis !
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L K s m S T () B 1 K > S
^1 inon cher ami le docteur Seeligmann.
Papier qui boit tout, cœur qui sent tout.
A Madame Yung.
Pour elle seule, maintenant.
^9
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PENSÉES DÉTACHÉES
(.889)
A mon ami Sigismond de Justh.
Beaucoup à lui, puisqu'il est à celle qu'il m'a fait aimer.
A Mademoiselle de Némethy.
Le sien, et moi avec.
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LE THÉÂTRE CONTEMPORAIN
(2' SÉRIE)
(1888)
A mon indicible amie.
Madame la comtesse de Brigode.
•**
A mon ami Santillane.
Qu'il me lise page 247 *, heureux de penser comme Gil
Bios et surtout comme lui.
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SUR DES PORTRAITS
A Monsieur B. Berstène^
Cette calomnie !
A Paul BourgeL
Ce fut moi, comme au soir le jour. Ce fut l'aurore.
Ivre de vie alors, je foulais tout aux pieds.
Peut-être que mon front se reconnaît encore.
Mais mon cœur. . . si vous le voyiez !
A Madame la comtesse de Brigode.
Si Ton pouvait donner son âme,
Comme on peut donner ses portraits,
Ce n'est pas ce portrait, Madame,
Qu'aujourd'hui je vous offrirais...
CM
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SI H l>KS POUTHAIIS 'A>{}
A Madame la comtesse de Brigade.
Coupez-lui la tête, — ne gardez que la place du cœur.
A Monsieur i\icolas Brossel.
Un peu de moi... pas tout.
.1 Madame la marquise de Chaponay,
Avec une goutte d'encre de trop, une main émue, et des
sentiments qui ne seront jamais assez vifs.
A Monsieur Fabbé Condamin.
Venez à ce portrait chercher un démenti !
**
A Coquelin Cadet.
Qui n'est le cadet de personnes.
Que ces deux portraits vous disent une fois de plus que je
vous aime comme quatre.
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SI u i)i:s l'oirniAii s
A Madame Hélène Cornetti.
Regardez pour vous souvenir.
^l mon ami Dewez.
Souvenez- vous de celui que vous regardez.
•«^
A Mademoiselle Marie Épinetie.
Le silencieux dans Tabsence.
**
A PaulIIaag.
Mon sentiment pour vous vaut mieux que ce portrait !
**
A Monsieur Iluysmans.
Fauteur d'^ Rebours.
Une admiration à l'endroit.
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SIR DES PORTRAITS 23 I
A Madame Lucy Kleine.
Qui ne peut se mettre aux pieds d'une femme y met son
portrait.
«-*
A Madame KIotz.
Le passé ! — Lui seul intéresse,
Cardes dons qu'il nous fit on ne peut rien garder...
A ce jeune portrait faites donc politesse !
Et, si vous le pouvez, rêvez avec tristesse,
A ce spectre de ma jeunesse
Qui revient pour vous regarder !
Pour Georges Landry.
Yeux innocents, en attendant qu'ils soient coupables..
A mon ami Georges Landry.
Ce petit cravatté de rose.
Dans ce portrait rêveur a Tâge où le cœur bout.
L'âge où la vie, hélas ! nous parait quelque chose ;
Mais depuis il a su que ce n'est rien du tout !
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S>.!^>. SlîR DES PORTRAITS
A mon ami Landry.
Moi, d'intention.
A Madame Le !\'ormant des Varannes.
Celui qui a aimé son fils.
A Monsieur Maquetta^
Que j'ai rencontré dans le môme rayon de soleil, qui nous
chaulTés tous les deux.
A Madame Mariano.
Plus heureux que moi, il vous regardera toujours.
A Léon Marieux.
Sombre comme Tabsence.
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SI II DES PORTRAITS S>33
.1 Michel Ménard.
Ce portrait n'est pas un chef-d'œuvre.
Mais cependant ne croyez pas qu'il ment ;
C'était bien là mes yeux innocents de couleuvre,
Avant que je fusse un serpent.
A Michel Ménard.
Maigre, noir, ennuyé, que qui m'aime me pleure.
Ce n'est pas moi vivant, c'est mon spectre — avant l'heure!
A Madame Valent ine Monnier.
Revenu de tout — et qui revient à elle.
A Monsieur Gabriel Mourey.
La tête indigne de l'attitude !
3o
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2.54
s l U DES POKTUA ITS
A Mademoiselle de Néniethy.
Vous ne m'aimerez peut-ôtrc plus en regardant cela.
Aussi bon papier que beau portrait ! ! !
Son serviteur indigné.
A Monsieur Alexis Orsat.
SU vous plaît un peu, il me déplaira moins.
A Monsieur Pascalis.
Bon à retourner contre le mur.
A mon cher Percepied.
Qui ne veut pas être oublié.
A Mademoiselle Louise Read.
Devinez ce que ce brigand pense.
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SI K DIS iMuri H V IIS 'A.\:
A Mademoiselle Louise Read.
Ce n'est qu'un tison sans sa flamme,
Ce portrait, impuissant comme tous les portraits ;
La toile où nous vivons ressemblants, c'est une âme...
C'est ce portrait que je voudrais.
.1 mon ami Jean liichepin.
Ma féminililé vous remercie, et mes deux sexes sont très
reconnaissants.
A Madame A. Riiter.
Il est calme, fini, mais. Madame, peut-être,
Attendait-il, alors, Tinstant de vous connaître ?
**
ri Madame Robin.
Il vous regarde sans vous voir, et moi, sans vous voir, je
vous regarde encore...
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'a'M\ SLK des PUKTRAITS
À Madame Robin.
Wax io receive and marble io retain.
J. B. d A.
L'heureux par vous puisque vous êtes rentrée dans la vie.
.1 Madame Robin,
Vous qui maimez et qui m'avez connu, ne regardez pas
cette tête mollasse et chagrine qui a la prétention d'être moi.
A Madame la comtesse Alex. Tyszkiewiez.
A rimpériale Beauté dont je suis — c'est un mot pour
Tautre — le respectueux admirateur.
**
.4...
C'est bien moi. — Mais alors je portais sur la vie
L'infmi de mon cœur dans mes yeux de vingt ans.
A présent, c'est fini, — Tàme s'est assouvie...
Et les yeux chérubins sont devenus Satans.
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SI II i>i:s poiiTivviTS y-.^7
Cest un roulier de Normandie,
Avec sa limousine à 1 épaule.
A ceux-là qui m'aiment ainsi.
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ACHEVÉ D'IMPRIMER
Le vingt février mil neuf cent huit
PAR
Charles HÉRISSEY et FILS
A ÉVREUX
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ACHEVE D'IMPRIMER
Le vingt février mil neuf cent huit
PAR
Charles HÉRISSEY et FILS
A ÉVREUX
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EN PRÉPARATIO
BAKHF,^ I) AUKEVIIJ,Y
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