Skip to main content

Full text of "Manuel d'entomologie, ou histoire naturelle des insectes : contenant la synonymie et la description de la plus grande partie des espèces d'Europe et des espèces exotiques les plus remarquables"

See other formats




Ui> 4 & 







■% 


! 



7HLÂ 'lift 

go . 






MANUEL 

d’entomologie, 

ou 

HISTOIRE NATURELLE 

DES INSECTES, 

CONTENANT 

LA. SYNONYMIE ET LA DESCRIPTION DE LA PLUS GRAND* 
PARTIE DES ESPÈCES d’eüROPE ET DES ESPECES 
EXOTIQUES LES PLUS REMARQUABLES; 

PAR M. BOITARD. 

TOME PREMIER. 


PARIS, 

RORET, LIBRAIRE, RUE HAUTEFEUILLE , 


AU COIN DE CELLE DU BATTOIR. 


Le même Libraire vient de faille paraître : 
Atlas des Insectes, nécessaire pour l’intelligence 
du texte, composé de no planches représentant un 
grand nombre de sujets. 


Prix ï figures noires . 1 7 fr. 

fiS ures coloriées . % 34 fr. 


Nota. II se vend séparément. 



AVERTISSEMENT. 


Malgré les recherches et les travaux d’une foule 
d’entomologistes , on est encore bien loin de con- 
naître tous les insectes , je ne dis pas de la terre , 
ni même de l’Europe , mais seulement de la France. 
Tous les jours on fait de nouvelles découvertes, et 
l’on peut calculer que depuis une vingtaine d’années 
on a au moins doublé le nombre des espèces con- 
nues. Je pense qu’on peut approximativement 
estimer celles d’Europe à vingt mille , ou peut-être 
davantage. Lorsque Fabricius fit son Systema eleu - 
ilieratorum, il ne décrivit que 525 o espèces, et aujour- 
d’hui la collection de coléoptères de M. Dupont 
jeune en renferme près de 10,000. 

Pour ne pas m’écarter du cadre étroit de cette 
encyclopédie, j’ai donc été obligé de faire un choix, 
et de laisser à mes lecteurs dont le désir serait de 
s’instruire à fond dans une des branches de la 
science, le soin de recourir à des monographies, 
seuls ouvrages que l’on pourra publier complets 
dorénavant ; mais ce choix ne devait pas être fait au 
hasard, et voici sur quelles considérations je l’ai 
établi. 

Sur cent amateurs d’entomologie, il en est quatre- 
vingt-dix qui se livrent exclusivement à l’étude des 
coléoptères , sans doute parce que ces insectes sont 
plus faciles à recueillir et à conserver que les autres. 
Devant chercher à donner à mon livre une utilité 
générale, j’ai donc du compléter cette partie le plus 
possible , et aux dépens de celle qui est générale- 
ment la moins étudiée , et c’est aussi ce que j’ai fait. 
Je ne dirai pas que j’ai décrit toutes les espèces 


1. 


1 


2 


AVERTISSEMENT. 


d’Europe, car la première personne venue, pour 
peu qu’elle soit versée dans la science des insectes , 
sait parfaitement qu’une telle entreprise est impos- 
sible , au moins dans ce moment-ci. Mais j’ai fait 
tous mes efforts pour donner toutes les espèces que 
l’on rencontre habituellement dans les collections; 
et grâce au travail précieux du savant entomologiste 
M. le comte Dejan, j’ai pu , à peu de chose près, 
compléter la famille la plus intéressante , celle des 
earabiques. J’ai suivi à peu près la même marche 
dans le reste de l’ouvrage ; c’est-à-dire que j’ai 
sacrifié les espèces peu intéressantes, que l’on ne 
voit pas figurer dans les collections, à celles qui 
sont recherchées par les amateurs. 

Pour faire tenir beaucoup de choses en peu de 
pages, j’ai été obligé d’appliquer à l’entomologie la 
méthode analytique employée par Laraarck et De 
Candolle pour la botanique; j’en donne la clef plus 
loin. Non seulement cette méthode m’offrait l’im- 
mense avantage de dire beaucoup en peu de mots , 
mais encore elle a cette supériorité sur toute autre 
classification, qu’une personne n’ayant aucune no- 
tion préliminaire d’entomologie , peut arriver de 
suite (à l’aide du vocabulaire que j’y ai joint) à 
reconnaître la classe , la famille, le genre, et même 
le nom d’un insecte. En 1824, j’ai publié une mono- 
graphie des oiseaux de proie d’Europe , dans le but 
d’essayer l’effet que produirait, en zoologie, ce 
genre d’analyse; et je fus convaincu qu’il est très 
avantageux pour les personnes qui commencent, en 
ce qu’il leur sauve les difficultés dont les premiers 
élémens de toutes les sciences sont hérissés. 

Nonobstant les tableaux analytiques , j’ai décrit , 
en leur lieu , les caractères des familles et des genres, 
et ces descriptions serviront à remettre sur la voie 
lorsqu’on aura fait une erreur, ou à confirmer qu’on 
n’en a pas fait. Le cadre étroit de cet ouvrage m’obli- 
geant à perdre le moins de place possible, il a fallu 


AVERTISSEMENT. 


3 

sacrifier beaucoup de généralités relativement à 
l’histoire des mœurs des insectes , pour faire entrer 
le plus grand nombre possible d’espèces; néan- 
moins, on trouvera tout ce que leurs habitudes ont 
de plus intéressant. La même raison m’a obligé à 
me restreindre beaucoup sur la synonymie; toutes 
les fois que je l’ai pu je me suis borné à citer Dejan, 
Fabricius et Latreille. 

La classification que j’ai adoptée est celle que le 
célèbre entomologiste Latreille a publiée dans le 
Règne animal de M. Cuvier, ouvrage tout -à -fait 
classique. Le goût pour la science des insectes s’est 
tellement répandu depuis quelques anuées , qu’il 
paraît «à chaque instant des ouvrages nouveaux dans 
lesquels le nombre des genres se trouve considéra- 
blement augmenté par le démembrement de ceux- de 
Fabricius et de Latreille. Il résultera de ces inno- 
vations, plus commandées par l’amour-propre des 
auteurs que par la nécessité, que l’on ne saura 
bientôt plus faire la différence entre ce qu’on doit 
appeler caractères génériques et caractères spécifiques. 
A mesure que l’on formera de nouveaux genres, on 
sera obligé de les établir sur des caractères moins 
essentiels, par conséquent plus variables et offrant 
un bien plus grand nombre d’anomalies; delà naîtra 
la nécessité de créer de nouveaux groupes, jusqu’à 
ce qu’enfin il y en ait presque autant que d’espèces. 
Pour éviter cet inconvénient , j’ai adopté tous les 
genres de Latreille , et quelques autres dont les 
coupes m’ont paru le mieux tranchées; mais pour 
mettre mes lecteurs au niveau des nouveaux travaux 
des entomologistes, j’ai donné comme sous-genres les 
autres groupes génériques des auteurs. Chacun sera 
libre, par ce moyen, d’adopter le système qui lui 
paraîtra Je plus convenable, soit en envisageant mes 
sous genres comme de véritables genres, 8oit en ne 
les considérant que comme de simples divisions. 

De tous les ouvrages généraux d’entomologie qui 


AVERTISSEMENT. 


4 

ont été publiés jusqu’à ce joui’ dans notre langue , je 
puis affirmer que celui-ci est celui qui contient la 
description du plus grand nombre d’insectes , quoi- 
qu’il soit un des moins volumineux. 

En montrant au lecteur les grandes difficultés que 
j’ai eu à surmonter dans ce spéciès, peut-être appel- 
lerai-je son indulgence sur quelques erreurs qui 
m’auront nécessairement échappées. Les descrip- 
tions spécifiques des auteurs sont toutes faites sur le 
même plan : elles comparent entre elles seulement 
les espèces du genre qu’ils ont adopté ou établi, et 
elles sont toujours extrêmement courtes. Il en ré- 
sulte qu’elles deviennent inutiles quand il s’agit de 
faire ce que je puis appeler un triage , c’est-à-dire 
quand il faut choisir les espèces du genre d’un au- 
teur pour les distribuer dans les trois ou quatre nou- 
veaux genres des autres auteurs. Remarquons ensuite 
que la plupart, en établissant ces nouvelles coupes 
génériques , ne citent guère qu’une ou deux espèces 
qui s’y rapportent, et laissent à leur lecteur une 
tâche que souvent ils auraient eu beaucoup de peine 
à remplir eux-mêmes. Il en résulte que , lors même 
qu’un homme aurait à sa disposition une collection 
complète , ce qui est impossible , sa vie entière ne 
suffirait pas pour faire la révision de tous les indi- 
vidus qui la composeraient, pour les rapporter chacun 
au nouveau groupe dans lequel il devrait figurer. 
Cette raison sera cause que personne n’osera entre- 
prendre à l’avenir un spéciès complet , ou qu’on 
échouera dans cette entreprise qui serait aujourd’hui 
gigantesque. 

J’ai donc dû me trouver souvent embarrassé , et 
souvent il ne me restait qu’un seul moyen de me 
tirer de mille difficultés toujours renaissantes ; ce 
moyen consistait à étudier la nature elle-même , et à 
chercher sur l’insecte d’une collection les caractères 
négligés dans sa description. J’ai pu le faire, grâce 
à la manière aimable avec laquelle beaucoup d’ama- 


AVERTISSEMENT. 


5 


leurs ont bien voulu mettre leur collection à nia 
disposition , particulièrement M. Dupont jeune. 

Mais j’ai eu quelquefois à classer des individus 
que je n’ai pu voir en nature , et malgré toutes mes 
recherches, tous les soins que j’y ai mis, je n’ai pas 
la présomption de croire que je ne me suis jamais 
trompé; c’est dans ce cas que j’invoque plus parti- 
culièrement l’indulgence de mes lecteurs. 

Je dois encore avertir que je n’ai pas toujours 
placé les espèces d’un genre dans la série la plus 
naturelle. J’ai cru qu’il serait plus utile, dans un 
ouvrage qui, par sa nature, ne peut pas renfermer 
tous les individus, de les classer dans un autre ordre. 
En conséquence, j’ai le plus ordinairement groupé 
ensemble, d’abord les espèces que l’on trouve le plus 
ordinairement dans notre pays , puis celles que l’on 
voit figurer le plus communément dans les petites 
collections , et enfin les espèces rares. J’ai cru qu’en 
faisant passer le lecteur d’une espèce très connue à 
une qui l’est moins, et ensuite à une autre plus nou- 
velle, etc., je lui aplanissais les difficultés de la 
science. 

Clef de la méthode analytique. 

Je suppose que je tienne un hanneton, mais que 
ses noms spécifiques et génériques me soient in- 
connus, j’ouvre le tableau analytique des ordres et 
des familles , et je trouve deux phrases réunies ainsi 
par une accolade. 


( Vingt-quatre pâtes et au-delà; pas d’ailes. Ordre 

v premier . Les myriapodes 12 

(Jamais plus de six pâtes 2 


Je regarde mon insecte; loin d’avoir vingt-quatre 
pâtes il 11’en a que six; la première phrase 11e lui 
convient donc pas. Je choisis la seconde parce qu’il 
a six pâtes , et je trouve un n° 2 au bout de cette 


AVERTISSEMENT. 


6 

phrase. Je cherche ce n° 2 en tête des colonnes, 
c’est-à-dire à gauche de la page, et j’y trouve ces 
deux autres accolées. 


2 f Pas d’ailes 3 

* 1 - Des ailes 5 


Mon insecte a des ailes ; c’est la seconde phrase 
qui lui convient, celle qui m’indique le n° 5 , que je 
vais chercher à gauche de la colonne comme j’ai déjà 
fait pour le n° 2 ; il accole ces deux phrases : 


^ / Quatre ailes 6 

' 1 Deux ailes. Ordre xxi. Les diptères 48 


Je soulève les deux ailes coriacées de l’insecte, et 
je trouve deux ailes membraneuses dessous; la pre- 
mière phrase lui convient et me renvoie au n° 6, où 
je trouve : 


{ Quatre ailes , sans fausses élytres. 7 

Quatre ailes , et de plus deux fausses élytres 
placées à l’extrémité antérieure du corselet. . . 47 


Comme mon insecte n’a pas de fausses élytres, 
c’est la première phrase qui lui convient, et je cher- 
che le n° 7 qu’elle m’indique. 

( Ailes supérieures crustacées ou coriaces, au moins 


7. < à la base 8 

(Ailes supérieures entièrement membraneuses. ... 10 


Les ailes supérieures de mon insecte ne sont nulle- 
ment membraneuses, mais crustacées; c’est donc la 
première phrase que je dois adopter, et elle me 
renvoie au n° 8, ainsi : 


(Des mandibules et des mâchoires 9 

8.' Pas de mandibules ni de mâchoires, mais un su- 
I çoir, etc 35 


Il a des mandibules et un suçoir, j’adopte la pre- 
mière phrase, et je cherche le 11 0 9. 


AVERTISSEMENT. 


7 


l(es deux ailes supérieures crustacées, les deux iu- 
fé rieur es pliées simplement en travers. Ordre v. 


) Les coléoptères 1 G 

9 ' n Les deux ailes supérieures coriaces, les deux infé- 

( rieures pliées eu deux sens , ou seulement daus 
leur longueur, etc 34 


Mon insecte ayant les deux ailes crustacées et non 
coriaces, les deux inférieures pliées simplement en 
travers, je sais déjà qu’il appartient à l’ordre des 
coléoptères; mais il me reste à connaître sa famille 
et son genre, et pour y parvenir je continue à suivre 
mon analyse en cherchant le n° 16 qu’elle m’indique. 

I Cinq articles à tous les tarses. Sect. i. Les penta- 


1 mères 17 

J Cinq articles aux quatre premiers tarses , quatre 

\ aux derniers. Sect. ii. Les hétéromères 22 

I Quatre articles à tous les tarses , etc. 

[Etc. 


Dès que j’ai lu la première phrase je vois que mon 
insecte appartient à la section des pentamères , 
puisqu’il a cinq articles à tous les tarses. La phrase 
me renvoie au n° 17. 

! Antennes simples, dentées ou non dentées 18 

Antennes en massue feuilletée. Famille 12. Les 
LAMELLICORNES. 

Je sais à présent que mon insecte est un coléoptère 
pentamère , de la famille des lamellicornes , parce que 
ses antennes sont en massue feuilletée. Pour con- 
naître son genre, je quitte le tableau analytique des 
ordres et des familles pour recommencer la même 
opération sur le tableau de l’analyse des genres de la 
famille des lamellicornes, et en suivant la même 
méthode (que je crois inutile de répéter), j’arrive 
bientôt à savoir que mon insecte est un hanneton. 


8 AVERTISSEMENT. 

Mais pour m’assurer que je n’ai fait aucune erreur 
dans Je choix de mes phrases analytiques , je 14s les 
caractères de la famille, puis celui du genre, et si 
j’acquiers ainsi la certitude que je ne me suis pas 
trompé , il ne me reste plus qu’à lire avec attention 
les descriptions spécifiques du genre hanneton pour 
apprendre le nom que les auteurs ont donné à l’in- 
dividu que je tiens. 


MANUEL 

D’ENTOMOLOGIE. 


INTRODUCTION. 

Tous les corps de la nature se distribuent dans 
deux grandes divisions : i°. les corps organiques $ 
a 0 , les corps inorganiques. 

Les corps inorganiques , ou bruts , sont ceux dont 
les molécules n’ont entre elles que des rapports d'adhé- 
sion, qui ne forment point un tout commun, et qui 
peuvent être séparées en fragmens tous de même na- 
ture. Ils n’augmentent que par de nouvelles molécules 
qui s’attachent aux premières , et ne se détruisent que 
lorsqu’elles se séparent ou se dispersent : tels sont les 
minéraux , les pierres , les métaux , etc. 

Les corps organiques sont composés de parties ou 
molécules qui agissent réciproquement les unes sur les 
autres, et concourent toutes également à l’entretien 
de la vie : les animaux et les plantes. 

Parmi les corps organiques , les uns sont des êtres 
insensibles, mais susceptibles d’irritabilité, ne jouis- 
sant pas de la faculté locomotive : on leur a donné le 
nom de végétaux. Les autres sont doués de sensibilité, 
et peuvent, le plus ordinairement, se transporter 
d’une place à une autre : ce sont les animaux. 

Ces derniers ont été divisés en vertébrés , c’est-à- 
dire ayant une charpente osseuse intérieure nommée 
colonne vertébrale, et en invertébrés, ou n’avant pas 
de colonne vertébrale. 


ÎO 


INTRODUCTION. 


Les animaux inverte'brds ont le tronc sans arti- 
culations, comme les mollusques, ou articulé, comme 
les crustacés, les insectes , les arachnides, les anné- 
lides et les vers; mais parmi ces derniers les in- 
sectes sont les seuls auxquels conviennent les carac- 
tères que voici : sang blanc ; animaux subissant une 
ou plusieurs métamorphoses^ ayant deux antennes, 
souvent des ailes, le corps divisé en trois parties dis- 
tinctes , la tôle , le corselet et l’abdomen , ou composé 
d’un assez grand nombre d’arliclcs à peu près égaux. 
Ils respirent par des trachées qui s’ouvrent, au-dehors 
par des petites fentes nommées stigmates. Quelques 
uns ont un grand nombre de pieds et manquent tou- 
jours d’ailes, mais on compte six pâtes au plus grand 
nombre. 

On remarque sur la tète d’un insecte , les antennes , 
1 es yeux et la bouche. Celle-ci se compose assez ordi- 
nairement de six pièces principales : i°. quatre laté- 
rales disposées par paires et se mouvant transversale- 
ment; les deux supérieures se nomment mandibules , 
et. les deux inférieures mâchoires ; on trouve sur cha- 
cune de ces mâchoires un ou deux petits filets articulés, 
ce sont les palpes ou antennules ,• quelquefois leurs 
deux extrémités se divisent en deux parties, dont l’ex- 
térieure prend le nom de galette / 2 °. deux autres 
pièces transversales et opposées l’une à l’autre sont 
placées , l’une au-dessus des deux mandibules, on l’ap- 
pelle labre , et quelquefois lèvre supérieure; l’autre 
au-dessous des mâchoires, et elle conserve toujours le 
nom de lèvre inférieure , ou simplement de lèvre. Cette 
dernière pièce offre deux parties bien distinctes, l’une, 
inférieure et ordinairement cornée, est le menton ; 
l’autre, supérieure, plus molle et souvent munie de 
palpes . est la languette. 

Les ailes des insectes méritent aussi d’être étudiées. 
Quelquefois elles sont au nombre de deux, et, dans ce 
cas, elles sont toujours membraneuses , comme , par 
exemple, celles d’une mouche ; les insectes qui n’en 
ont que deux se nomment diptères. Au-dessous de 
leurs ailes , près de l’insertion , on remarque un petit 
filet mobile terminé en massue , auquel on a donné le 


INTRODUCTION. 


1 I 

nom de balancier ; au-dessus est une petite écaillé 
membraneuse , formée de deux pièces réunies par un 
de leurs bords , et représentant assez bien les deux 
valves d’une coquille : cette pièce se nomme le cueil - 
leron ou U aileron. Mais beaucoup d’insectes ont quatre 
ailes. Dans les uns elles sont, toutes quatre membra- 
neuses, comme dans les demoiselles ; dans d’autres , 
par exemple les papillons , elles sont recouvertes d’une 
poussière farineuse, toujours colorée des plus brillantes 
teintes. Cette poussière, vue à la loupe, n’est rien 
autre chose qu’un nombre prodigieux de petites écailles 
de formes variées, mais toujours régulières , et placées 
en recouvrement avec beaucoup de symétrie sur la 
membrane transparente de l’aile. D’autres insectes , 
comme le hanneton ou le cerf volant, ont aussi quatre 
ailes, mais de consistance tout-à-fait différente: 
celles de dessus sont formées d’une substance ferme 
ou même dure, plus ou moins cornée, opaque; elles 
ont , quand elles sont fermées , la forme d’un demi- 
étui dans lequel la moitié supérieure du corps de l’ani- 
mal serait enchâssée : ce sont les élytres , et l’insecte 
qui en est pourvu porte le nom de coléoptère. Sous ces 
élytres sont cachées deux ailes membraneuses repliées 
transversalement pendant le repos. 

11 arrive quelquefois que ces, ailes supérieures ne 
sont de substance ferme et écailleuse que dans la moi- 
tié supérieure de leur longueur, et que le reste est 
membraneux. Dans ce cas elles prennent le nom de 
de mi-étui ou hémélylre. 

Entre les élytres d’un insecte et son corselet, on 
aperçoit une petite pièce ordinairement triangulaire , 
appuyée par un de ses côtés à la base du corselet , et 
des deux autres aux bords intérieurs des élytres: on la 
nomme l 'écusson. 

Les pieds des infectes se composent de plusieurs 
pièces qu’il est indispensable de connaître. La pre- 
mière , celle par laquelle le pied est attaché au corps, 
est la hanche , ordinairement formée de deux articles 
gros et courts ; la seconde, souvent en forme de mas- 
sue plus ou moins comprimée, est la cuisse ; la jambe 
vient après , puis le tarse , qui ordinairement se com- 


INTRODUCTION. 


12 

pose de deux à cinq petits articles, dont le dernier se 
termine , le plus souvent , par des crochets. 

Les insectes offrent, aux yeux de l’observa teur , un 
des phénomènes les plus étonnans de la nature , je 
veux parler de leurs métamorphoses . Lorsque le mâle 
a féconde sa femelle par l’accouplement, il meurt, et 
celle-ci , après avoir pondu ses œufs dans le lieu le 
plus favorable à l'éducation des petits êtres qui en 
sortiront, ne tarde pas non plus à périr. L’œuf éclot, 
mais le petit qui en sort D’a aucune ressemblance , 
aucune analogie de forme avec ses parens ; c’est un ver 
raou , allongé, sans ailes, que l’on nomme chenille 
quand ses parens sont des papillons , et larve pour 
tous les autres insectes. L’insecte passe dans ce pre- 
mier état la plus grande partie de sa vie, et c’est alors 
seulement qu’il prend de l’accroissement; il change 
plusieurs fois de peau , puis, dans un lieu retiré qu’il 
se choisit à l’abri de tout danger, il quitte sa forme de 
larve ou de chenille, et se métamorphose en chrysalide 
s’il doit être papillon, ou en nymphe s’il appartient à 
une autre classe. Cette nymphe est de forme oblongue, 
sans membres distincts, souvent enveloppée dans une 
coque de soie ou de terre , sans aucun mouvement , et 
ayant toute l’apparence de la mort et du dessèchement. 
Après un temps plus pu moins long, la nymphe ou la 
chrysalide se fend, et il en sort un insecte parfait , ca- 
pable, au bout de quelques heures , de reproduire son 
espèce. 

Quelques insectes, cependant, mais en très petit 
nombre, font exception à cette loi de métamorphose , 
et sortent de l’œuf tels qu’ils seront toujours; dans d’au- 
tres , la nymphe ne diffère de l’état parfait que par 
l’absence de quelques parties, et notamment des ailes, 
dont elle n’a que les rudimens. f^oyez, pour les autres 
détails, le Vocabulaire qui suit. 


ARD. 


i3 

V •% -a. •*.-*.■% ».•»«■% •».-».-%• ».-%. -k V'*^* m.-*.-». 


EXPLICATION 

DES TERMES ENTOMOLOGIQUES. 

Nota. Nous n’avons pas essayé de donner, dans ce Vocabu- 
laire , une définition rigoureuse dans le sens général des 
mots, mais seulement dans le sens où ils sont employés 
dans cet ouvrage. Nous avons signé Kirby les articles 
qui ne se rapportent qu’aux apiaires , parce que nous 
regardons l’ouvrage de cet auteur comme le meilleur qui 
ait été publié sur cette matière, et que nous pensons 
qu’il doit être étudié. 

A 

Abdomen. C’est le ventre , ou cette partie prise en 
partant des deux dernières pâtes, forme'e d’une suite 
d’anneaux écailleux, cmboîte's et mobiles, composant 
un corps qui diminue ordinairement peu à peu de dia- 
mètre. 

Accoudoir. Portion cornée de laquelle part le tube 
de la gaînc : c’est véritablement son genou. ( V oyez 
Tube. ) 

Acère. Sans cornes ; insecte qui n’a point d’an- 
tennes. 

Acéré , e. Si la pointe d’une antennule a quelque 
voideur; tout ce qui est pointu et piquant. 

Actif \ ue. Les pâtes actives sont celles qui , par 
leur mouvement , servent à transporter l’animal. Quel- 
ques papillons n’ont que quatre pâtes actives; les deux 
antérieures sont inertes. 

Acuminè , e (voyez Pointu). Qui est terminé en 
pointe. 

Adhérent , e. Attaché l’un à l’autre , mais qui peut 
se détacher sans déchirement. 


I, 


2 


l4 ado. 

Adossé , e. Lorsque l’abdomen tient au corselet par 
un pe'dicule très court , un point, comme dans les 
araignées, on le dit adossé. 

Aigrelté , e. Qui a une touffe d’écailles ou de poils 
imitant une aigrette. 

Aigu , e ( voyez Pointu). Relativement aux anlen- 
nules. ( Voyez Acéré. ) 

Aiguillon. Appendice anale, rétractile, servant d’ar- 
mes, conique, formé d’une gaîne et de deux lancettes, 
avec deux petits styles latéraux. Il sert aussi d’ovi- 
ductej il comprend les valves et l’étui. 

Aile. Organe du vol ; expansion ordinairement con- 
tinue , coriace et opaque, ou membraneuse et trans- 
parente, formée de deux lames fixes, entre lesquelles 
rampent des nervures qui forment autant de petits 
vaisseaux où circulent les sucs nourriciers, et autant 
de corps qui consolident et lient toutes ces parties. 
Elles sont de deux sortes, coriacées ou membraneuses. 
( V oy ez ces mots. ) 

Aileron. ( Voyez Cueilleron.) 

Alêne (en). ( Voyez Subulé.) 

Aligné , e. Taches, points, etc., formant une ou 
plusieurs lignes. 

Allongée (élytre). Lorsqu’elle dépasse sensiblement 
l’abdomen. 

Aminci , e. Lorsque les antennes sont plus grosses 
dans leur milieu sans ctre bien plus minces à leur 
base , on dit qu’elles sont amincies. — Plus grosses dans 
leur milieu. — Amincies ou diminuant de largeur, de 
la base à l’extrémité (les élytres). 

Amphiophtalme. Environné en tout ou en partie 
par des yeux. 

Anale (appendice). Ces appendices sont ou com- 
munes à tous les sexes , comme i°. les lames foliacées 
ou stylaires ; 2°. les Clicres ; 3°. la fiole à venin ; 4°* 
filets ; 5°. les cornes j 6°. les tenailles j 7 0 . les styles; 
8°. la fourche ; 9 0 . l’épée : ou particulières à des indi- 
vidus d’un sexe, par exemple, les organes de la géné- 
ration. ( Voyez tous ces mots. ) 

Anastomosant (s’). Dont les extrémités se joignent, 
s’embouchent l’une dans l’autre. 


ANA. 


1 5 

Anastomose. Est une tache corne'c ou épaisse, margi- 
nale, où se croisent plusieurs nervures; c’est le point 
épais , le stigmate de la plupart des entomologistes. 

Anastomosé ,c. Qui a des veines ramifiées, saillantes, 
et dont les extrémités se joignent. 

Anéljrtres . On appelle ainsi les insectes dont les 
ailes ne sont pas recouvertes par des étuis ou élytres. 

Angle . Partie du corselet où les bords antérieurs et 
postérieurs se joignent aux épaules. — Angle scutel- 
laire ( voyez Scutellaire ). — Angle antérieur interne 
ou scutellaire ( voyez ce mot). — Angle huméral ou 
antérieur extérieur (voyez Huméral). — Angle apical 
ou postérieur (voyez Apical.) 

Anguleuses (ailes). Lorsqu’elles ont divers angles 
saillans qui dépassent leur bord. 

Anneaux. Suite de petits cercles formant l’abdo- 
men de; insectes. — Anneau , nom donné par Kirby 
à la circonférence de l’ouverture du gosier. — An- 
neaux du dos. (Ployez Scgmens.) 

Annulaire . Qui a la forme d’un anneau. 

Annetée (queue). Quand elle est formée d’une 
suite de pièces transversales. 

Antenne . Filet articulé, mobile, inséré sur la tète 
ethors de la bouche. Les antennes des abeilles sont com- 
posées, selon ICirby, de quatre portions : d’une petite 
racine radicule, d’un genou , d’un pédicelle et de la tige. 

Antennules. Ou palpes ressemblant beaucoup aux 
antennes, mais situés sur quelques uns des organes de 
la manducation. ( Ployez Palpe.) 

Antérieur. Se prend du côté de la tète de l’insecte. 
Le corselet est antérieur à l’abdomen ; la tête est an- 
térieure au corselet. 

Anus. Est l’ouverture destinée pour la sortie des 
excre'inens et des organes des sexes. Qn y observe la 
frange , l’aiguillon et le pénis. 

Apical (angle). Celui du sommet du disque del’élytre. 
Celui qui est près du bout de la suture se nomme 
postérieur. 

Aplati , e (voyez Déprimé). Surface des yeux se 
perdant dans la surface de la tête , et de niveau avec 
elle. 


APO. 


16 

A pophise (!’) répond à la hanche. On y remarque, 
dans quelques insectes, une houppette servant à rete- 
nir la poussière des étamines des fleurs. 

Apode. Qui n’a point de pieds ou pâtes. 

Appendiculé , e. Garni d’appendices. 

Appendice. Toutes les parties saillantes d’un corps 
se nomment ainsi, pourvu qu’elles en dépassent nota- 
blement la surface commune. 

Aptère. Qui n’a point d’ailes. 

Arqué. Courbé en arc. 

Articles . Petites pièces formant, par leur assem- 
blage, un corps ou une partie du corps. 

Articulation. Jointure des articles composant le 
corps ou une de ses parties , telles que la pâte , l’an- 
tenne , etc. 

Articulé , e. Composé de plusieurs articles réunis 
par un ligament qui ne leur ôte pas leur mobilité. — 
Fascie ou ruban articulé, formé d’une suite de taches 
mises bout à bout. 

Astome. Insecte dont la bouche ne présente aucun 
organe réel destiné à la manducation. 

A uriculé , e. Lorsqu’il y a des élévations compri- 
mées et arrondies , creuses , ressemblant à des oreilles. 

Avancé , e (voyez Saillante). Lorsque les antennes 
se présentent en avant. — Lorsque la trompe s’avance 
sur une ligne parallèle à celle du corps. 

yîvant-corselel (P) est la partie antérieure et éle- 
vée du tronc qui forme une espèce de cintre, de 
bordure au corselet, et sous laquelle est insérée la 
première paire de pâtes. 

Aveugle. Lorsque l’œil n’a pas de pupille et qu’il se 
trouve à côté d’autres qui en ont: il se confondrait 
autrement avec le point et la guttule. 

Avorté, e. On appelle ainsi les ailes imparfaites, 
espèce de moignons inutiles au vol des insectes ; quel- 
ques femelles de bombix, par exemple. 

B 

Baculiformc, Ressemblant à un bilton. 

Balancier . Pièce semblable à un petit maillot , sus- 


BAN. l'fp 

CeptibVe d’un mouvement très rapide, placée sous 
chaque aile des diptères. Ce petit filet est membra- 
neux ? formé d’une tige plus ou moins longue, et ter- 
miné par un bouton ovale, ou arrondi, ou triangu- 
laire. 

Bandelette (la) ou vilta . Est une ligne dont le bord 
est flexueux ou sinué. 

Barbu , e. Qui a des poils réunis par petits bou- 
quets. 

Base. Partie de l’e'lytre par laquelle elle est fixée au 
corselet ; # on l’appelle encore bord antérieur , suture 
antérieure ou transversale. — Portion de la langue 
l’enfermée dans un tube, Kîrby. — Base des valvules: 
cest la portion de la valvule qui est au-dessous du 
palpe : c’est son tronc ; on y distingue le support et 
le peigne, Kîrby. — Base de l’abdomen, est l’extré- 
mité postérieure de l’abdomen, celle d’où sortent les 
organes de la génération. On y observe la frange, l’ai— 
Ruillon et le pénis, Kîrby. Selon d’autres, la base de 
l’abdomen est la partie qui tient au corselet; ce mot 
est employé dans ce dernier sens dans cet ouvrage. 

Bateau (en). Lorsque le corps est fortement en- 
foncé en dessus , et relevé simplement sur ses bords. 

Bec (petit). ( frayez Rostrule. ) 

Bec. C’est un instrument nourricier qui consiste 
dans une pièce cylindrique ou conique , courbée sous 
la poitrine dans le plus grand nombre, menue, assez 
dure ou coriacée, ordinairement de trois à quatre 
articles, creusée en gouttière dans le milieu de sa 
longueur supérieure pour recevoir trois filets ou soies 
capillaires, d’une consistance d’écaille , et dont celle 
du milieu est un peu plus longue. 

B id enté y e; tridenté , e, etc. Terminé par deux 
°u trois dents , etc. 

Bifide. Si L’antenne est partagée en deux. Partie 
quelconque s’allongeant en deux branches filiformes 

°n sétacées. 

Bipectiné , e. (Voyez Pectine. ) 

Bipinnc , e. (Voyez P inné,) 

Bipupillc , c; tripupillc , e. A deux ou trois pru- 
nelles. 


BOR. 


18 

Bord antérieur {voyez Suture). ( Voyez base relati- 
vement à l’élytre. ) — Bord interne relativement à 
l’élytre ( voyez Interne). — Bord extérieur de l’élytre. 
( T' oyez Côté. ) 

Bossu , e. Élevé et très convexe ; synonyme de gib- 
beux. 

Bouche . Organe servant à prendre la nourriture. 
Sa forme et celle de ses parties sont d’un grand se- 
cours pour la classification des insectes. 

Bourdonnement . TJn mouvement rapide et une 
forte vibration des ailes produisent, chez plusieurs 
insectes, un bruit que l’on a nommé bourdonnement. 

Bourdonner. (Voyez Bourdonnement.) 

Bourrelet. On appelle ainsi les bords relevés et re- 
pliés d’un corps. 

Bouton (en) ( voyez Massue). Qui finit brusque- 
ment par un renflement arrondi. 

Bracliiuré , e. Quand l’extrémité de l’abdomen est 
rétrécie postérieurement pour former une queue plus 
courte que le corps. 

Brancliu ) e. Lorsque les dents d’une antenne sont 
disposées d’une manière irrégulière autour de l’axe , 
et que ses branches sont divisées. Toute autre partie 
allongée et divisée peut être branchue. 

Bras . On donne quelquefois ce nom aux pâtes de 
devant qui portent des pinces : les crabes, le scorpion. 

Brisé y e. Les antennes sont brisées, fléchies, lors- 
que le premier article est fort long , et qu’elles forment 
un coude à leur articulation avec le troisième. 

Brosse. (Voyez Carré.) 

Broyeurs , ou mdcheliers. On appelle ainsi les in- 
sectes dont la bouche est armée de mandibules, de 
mâchoires ou d’instrumens tranchans qui leur servent 
à broyer ou mâcher leur nourriture. 

c 

Calcaire. De consistance de pierre à chaux. 

Calleux , se. Paraissant formé d’une substance 
sèche , épaisse , différente du reste. 

Cannelé , e. Lorsque le milieu de la surface a une 


cap. ig 

ligne ou un enfoncement longitudinal et arrondi dans 
son diamètre. 

Capitales ( les pâtes sont ) lorsqu'elles prennent 
naissance sons la tète. 

Carrée (pièce). Pièce qui termine les quatre pâtes 
postérieures, après la jambe; elle est garnie d’une 
brosse ou d’une quantité de soies roides et courtes. 
Kirby. — ■ C’est pour nous la palette. 

Caractère. (Voyez Ligne. ) 

Caréné , e. Toute partie releve'e au milieu en dos 
d’«lne , est carénée. 

Catophtalme. Proche des yeux. 

Caudales (les pâtes) sont placées sous la queue. — 
Toute partie tenant à la queue. 

Chagriné , c. Parsemé de petits tubercules très 
approchés, imitant la peau de chagrin. 

Chaperon . C’est un avancement de la partie ante- 
fieure et supérieure de la tète, remplaçant ou cou- 
rant la lèvre supérieure, ou un espace de ce devant 
delà tête, distingué du reste de la surface supérieure 
par une ligne imprimée, transversale. Fabriçius donne 
jussi ce uom à une petite pièce arrondie qui couvre 
h base de la trompe des lépidoptères. ( Voyez Nez.) 

Chéliforrne . En forme de pince , lorsque l'extrémité 
des antennules a deux pinces, ou deux doigts dont 
*un se meut sur l’autre. 

Chenille. Larve des lépidoptères. 

Chiffre . (Voyez Ligne.) 

Choroïde. Une des tuniques de l’œil. 

Cicatrice. Tache élevée et paraissant d’une consi- 
gnée didêrente de l’aile. 

Chrysalide. Nymphe des papillons (x>or e - s ^y m phe). 
dn donne souvent ce nom aux larves de tous les in- 
J e ctes lorsqu’elles se préparent dans le repos à subir 
leur dernière métamorphose. 

Cilié y e. Garni de poils roides , longs et rangés sur 
seule ligne, ou sur plusieurs lignes parallèles. 

Cylindriques (antennes). Lorsqu’elles sont égales 
jgtts toute leur longueur, et que les articles son*t peu 

Clignotant (œil). Lorsqu’il y a une lunule à moitié 


CLY. 


20 

renfermée par un autre anneau et par une autre lunule 
pupillaire. 

Clyfpèàcè , e. Qui a la forme d’un bouclier. — 
Lorsque le bord du corselet est très dilaté et dépasse 
de beaucoup le corps. 

Clypéiforme. En forme de bouclier. Synonyme de 
clypeacé. 

Coiffée (en massue). Quand le premier article de 
la massue d’une antenne est en entonnoir ou en cu- 
pule, et tellement grand qu’il renferme les articles 
suivans. 

Collares. (Voyez Palatine.) 

Coloré. Lorsque la couleur des yeux est différente 
de celle de la tète. — Les ailes sont entièrement co- 
lorées lorsque toute leur surface est entièrement cou- 
verte d’écailles qui en cachent la transparence. — 
Toute partie ayant une autre couleur que la couleur 
générale de l’individu. 

Commune (fascic), ou propre à toutes les ailes. 
( P" oyez Fascic. ) 

Composé y e. Les yeux sont composés, s’ils parais- 
sent formés d’une réunion de plusieurs petits yeux en 
forme de grains. — Les mâchoires sont composées , 
lorsque leur tige est formée de plusieurs pièces, quoi- 
que réunies et liées de manière à ne faire qu’un seul 
corps. — Toute pièce formée de plusieurs parties 
réunies mais distinctes. 

Concolore. De la même couleur qu’une autre partie 
on compare. — Lorsque les jyeux sont de Ja 
la tète. — Si la surface inferieure de l’aile 
est colorée de meme qiie le plan supérieur, cette sur- 
face inférieure est concolore à celle-ci. 

Conico-renuersé , e. Imitant un cône avec la partie 
la plus grosse en haut. 

Connexion des antennes. Manière dont elles sont 
pincées, distantes , rapprochées , contiguës, etc. — 
Manière dont un corps est construit. 

Consistance. On considère si elle est d’une nature 
calcaire, cornée, coriacée, membraneuse, vésicu- 
leusc. ( Voyez ccs mots.) 


à laquelle 
couleur de 


CON. 


21 

Continu, ë. Lorsque les parties se touchent; les 
yeux, les antennes, etc. 

Contour-gulaire. Circonférence de l'ouverture du 
gosier. 

Corbeille. Enfoncement bordé de poils que l'on 
remarque sur une des faces des jambes postérieures 
des bourdons et de l’abeille domestique. Ce mot est 
quelquefois synonyme de palette et de brosse. 

Cordiforme. En forme de cœur. Lorsque la figure 
se rapproche de la forme d’un cœur. On n’a pas tou- 
jours égard à l’échancrure antérieure; il suffit que 
'objet représente un triangle dont les angles sont 
émoussés. 

Coriace. Dur comme du cuir. 

Coriace , e. On appelle ainsi une aile plus ou moins 
épaisse, souvent opaque par la nature de son tissu 
interne, vaginal ou servant d’étui, peu utile au vol. 
— Approchant de la consistance du cuir. 

Cornes (les) sont des pointes inarticulées , coniques 
ou cylindriques, creuses, qui se voient, an nombre de 
deux, à l’extrémité de l’abdomen des pucerons. 

Corné , e. De la consistance de la corne. 

Cornée. Première membrane de l’œil; sa surface 
est en facettes hexagones. 

Cornu, e. Lorsqu’il y a des élévations disposées en 
forme de cornes, ou allongées et coniques. 

Corselet. Seconde pièce du corps, qui vient après la 
fete. Son nom répond au mot de petit corps ; elle est 
remarquable en ce qu’elle donne naissance aux deux 
pâtes de devant, qui y ont leur attache. 

Côte. Bord extérieur de l’élytre, celui opposé au 
fiord interne. — Bord extérieur de l’aile. Kirby. 

Côté du corselet. On entend par là l’espace vertical 
ou oblique, contigu par en haut au plan supérieur 
du corselet, et par le bas à la poitrine. 

Cotonneux , se. (Voyez Tornenteux .) 

Cou. Il est très peu ou point prononcé dans de 
certains insectes , et très distinct dans d’autres. C’est 
^ partie qui porte le même nom dans les grands ani- 
maux ; la portion musculaire qui unit le tronc à la 
léte, et qui porte l’avant-corseleî. 


cou. 


22 

Courbe , e ( voyez Saillie ). Lorsque les antennules 
sont arquées avec la pointe en bas, elles sont cour- 
bées. 

Coureurs (pieds). Lorsqu’ils sont principalement 
disposés pour la course. 

Couii'oie. Muscle qui fixe la trompe à la tête. 

Court , e. Lorsque l’antenne est plus courte que le 
corps. — Lorsqu’il s’en faut de moitié que l’élytre 
n’atteigne l’extrémité de l’abdomen, on l’appelle très 
courte, et courte s’il ne s’en faut que d’un tiers. — Toute 
partie qui se trouve au-dessous des proportions ordi- 
naires dans une espèce de la même famille et du 
même genre. 

Couvert , c. On observe si la base des antennes est 
couverte ou nue 5 couverte par une appendice , une 
écaille, etc. 

Créné , e. Qui a des dents obtuses et arrondies. 

Crénelé , envoyez Créné'). Qui a des petites den- 
telures dbtuses et arrondies. 

Crète. Se dit de l’arrangement du poil lorsqu’il ap- 
proche de cette forme. — Des écailles , ici. 

Crochet. Espèce de petit ongle crochu , assez long , 
toujours mobile, qui termine le tarse de plusieurs in- 
sectes. 

Crochet àlaire. Crochet écailleux que l’on remarque 
dans quelques lépidoptères , sous la naissance de leurs 
ailes, et qui aide a les maintenir dans une certaine 
position. 

Crochetons. Petits crochets placés vers le milieu 
de la côte extérieure des ailes inférieures, contri- 
buant à les unir aux supérieures lorsque l’animal vole. 
Kirby. 

Crochu y e. Si l’antenne est pointue et courbée à son 
extrémité en forme de crochet. 

Croisé , e. Lorsque les élytres ou les ailes se croi- 
sent l’une sur l’autre. 

Crnisé-compliqué , e. Lorsque les demi-élytres et 
les ailes forment chacune une croix. 

Croissant. (Voyez Lunulé. ) Relativement aux an- 
1 en nés (voyez Denté). 


CRU. 23 

Crucié , e. Se dit du corselet lorsqu’il a deux 
arêtes disposées en croix. 

Crustacé , e. Vient de crus la , croûte; lame écail- 
leuse; qui forme une croûte écailleuse. 

CucuLlé , e. Qui a la forme d’un capuchon. 

Cueillevon. Ecaille membraneuse, courte, con- 
cave, protégeant le balancier, ordinairement blan- 
châtre, arrondie et ciliée sur ses bords, formée de 
deux pièces convexes d’un côté, concaves de l’autre, 
attachées ensemble par l’un des bords , semblables à 
deux battons d’une coquille bivalve. 

Cultriforme. Semblable à un couteau. 

Cuisse. Plus renflée que la hanche , s’articulant 
avec elle, d’une forme ovalaire ou ellipsoïde com- 
primée. 

Cunéiforme. En forme de cône. Lorsqu’il s’agit 
des articles des antennules, il faut leur supposer un 
diamètre longitudinal plus grand que le transversal, 
afin de les distinguer des articles triangulaires. 

Cylindrique. Se dit d’un corps lorsqu'il est allongé 
e t également circulaire dans sa coupe transversale. 
Se dit des antennes égales dans leur épaisseur et à 
articles peu dislincts. 

D 

Dard. Partie de l’aiguillon composée de deux pièces, 
en forme d’aiguillons ou de lancettes très fines , dont 
1 extrémité est dentelée en scie avec leS dents dirigées 
en arrière. 

Déchiré j e (voyez Rongé). — A sinuosités et à di- 
visions inégales. 

Découvert , e. Lorsque la base de la lèvre supé- 
rieure est apparente, et fixée exactement au bord an- 
térieur delà tête, elle est entièrement découverte; 
lorsque sa base est insérée et cachée, par conséquent, 
sous le bord antérieur de la tête, elle est en partie 
couverte. — Toute partie qui devrait ou pourrait se 
V. 0u ver cachée par une autre et. (jui ne l’est pas , se 
uit découverte. 


DEC. 


24 

Dégagée (tête). Si elle ne peut s’enfoncer, du moins 
en majeure partie , dans le corselet. 

Deltoïde. Lorsque les ailes sont très obtuses, et 
comme coupées postérieurement. — Toute partie qui 
approche de la forme triangulaire du delta grec, A. 

Demi-crustacé, e. (Voyez S emi- crustacé.) 

Demi-élytre. ( V oyez Semi-crustacé . ) 

Dcmi-sessile. Si la base de l’abdomen , quoique 
beaucoup plus étroite que le corselet , a une largeur 
sensible. 

Dent (voyez Lobe). A dents en queue (voyez Queue). 

Denté , e. A dentelures dont les côtés sont égaux. — 
Lorsque l’article terminal d'une antenne a une espèce 
de dent, en saillie latérale pointue. Ce meme article a 
quelquefois une telle cavité qu’il ressemble à une 
faux, un croissant. — Les insectes dentés sont ceux 
dont la bouclie a des mandibules. 

Dentisuge. On appelle ainsi les insectes qui ont des 
mandibules qui ne leur servent pas à broyer ou tri- 
turer leurs alimens, mais seulement, à les sucer. Telles 
sont les araignées , les larves de fourmi-lion , etc. 

Déprimé , e. Lorsque la hauteur d’un corps, ou le 
diamètre vertical , est beaucoup plus court que sa lon- 
gueur ou que le diamètre longitudinal. 

Diaphane. Transparent et sans aucune couleur, 
comme , par exemple, un morceau de cristal. 

Dicère (deux cornes). Insectes qui ont deux an- 
tennes. 

Dichntome. Ayant deux divisions qui se partagent 
elles-mêmes en deux. 

Difforme. Si les dents, dont le côte' interne des 
mandibules est souvent armé , ne présentent aucune 
régularité, la mandibule est difforme ; si ses avance- 
ment se ramifient, elle est rameuse; s’il n’y avait 
aucune dent elle serait édentée. 

Digité , e. Lorsque des divisions imitent les doigts 
d’une main , par leur disposition. 

Dilaté , e. Lorsque des bords, des lobes , etc., sont 
grands et avancés hors des proportions ordinaires. 

Dimidic ( ruban ). Ne parcourant que la moitié de 
l’aile. 


D10. 25 

Dioptré (œil). Quand la prunelle est vitre'e et di- 
vise'e transversalement par une ligne très petite. 

Diptère. Qui a deux ailes. 

Disque. 11 comprend le milieu de la surface de l’é- 
lytre; il s’étend jusqu’au voisinage de la circonférence 
dans les insectes qui sont très bombés. 

Distant , e. Lorsque les antennes sont écartées d’en- 
viron toute la largeur de la tète , elles sont distantes. 

Divergent , e. Lorsque les ailes forment postérieu- 
rement un angle rentrant, aigu et bien marqué, elles 
sont divergentes. 

Divisions. Sont les pièces en forme de soie , et au 
nombre de deux ou de quatre, qui servent de gaîne 
ou de défense à la tige de la langue ou à sa partie sail- 
lante (voyez Tube). Kirtvt. 

Doigt (voyez Main). — Sont les quatre derniers 
articles du tarse. Kirry. 

P orsales (pâtes). Elles semblent partir de l’extré- 
mité postérieure et dorsale du corps. 

Dns. Quelques auteurs donnent ce nom au dessus 
de l’abdomen. On y remarque les anneaux ou segmens, 
le pétiole, la base et l’anus. 

Dur , e. Ou dit très dur, dur, flexible et mou, pour 
qualifier les tégumens qui couvrent le corps des in- 
sectes. — Très dur, résistant fortement à la pression 
du doigt : le tèt des crustacés. — Dur , ne résistant 
pas à la pression du doigt, les élytres des coléoptères. 

Hexible avec ou sans élasticité : les memes élytres. 

Mou : le ventre des araignées, etc. 

Dydime. Formé de deux parties contiguës, ou ayant 
u ne insertion commune. 

E 

D caillette. Écaille très petite, cornée, arrondie, 
convexe en dessus , concave en dessous , qui recouvre 
et défend la naissance des ailes supérieures. On l’ap- 
pelle aussi point calleux. 

■Ecailleux, se. Parsemé de petites écailles. 

Echanoré. Lorsqu’il y a une légère incision. 

Ecusson. Petite pièce triangulaire , de la consi- 

i. 3 


26 édk. 

stance des ély très, qui se détaché, placée au bord pos- 
te'rieur du corselet entre les élytres et les ailes à leur 
naissance. Les insectes à ailes membraneuses ne l’ont 
pas, niais la place qu’il occupe dans les autres con- 
serve toujours son nom dans ceux-ci. 

Edenté, e. Qui n’a ni mandibules ni mâchoires pro- 
prement dites ] la bouche ne consiste que dons une es- 
pèce de tube , ou n’offre aucun organe. — Mandibule 
c'dente'e. [Voyez Difforme.) 

E 

Elastique. Cédaut à la pression et reprenant de 
suite sa première forme t les élytres. 

Ellipsoïde. Formant une ellipse, (courbe, qu’on 
forme en coupant un cône droit par un plan qui le 
traverse obliquement). 

Elytre. Espèce d’ailes écailleuses , épaisses , colo- 
'rc'es , ou plutôt deux espèces d’e'tuis servant de gaîne 
a deux ailes plie'es transversalement dessous , et re- 
couvrant en tout ou en partie l’abdomen. 

Emarginé , e. Qui n’a point de rebords. 

Enflé , e. Lorsqu’un article (notamment le der- 
nier) d’une antennule est renflé, très gros. 

Ensiforme. Semblable à la lame d’une épée; angu- 
leux , large à la naissance, sc terminant insensible- 
ment en pointe. 

Entier f e . Les antennes sont entières quand elles 
sont d’une longueur continue. — Sans divisions. — 
Très entier, sans la moindre découpure. 

Entomologie . On appelle ainsi la science des in- 
sectes, c’est-à-dire cette branche de l’histoire natu- 
relle qui embrasse les animaux invertébrés et à sang 
blanc, respirant par des stigmates. 11 résulte des nou- 
velles classifications que les sciences comprenant la 
connaissance des arachnides et des crustacés , n’ont 
plus de nom. 

Epais (point). Voyez Point épais. 

Epaule. ( Voyez Huméral. ) 

Epée. Pièce trigoue , inarticulée , en forme d’épée, 
qui termine le corps de quelques en tomos tracés. 


ÉPE. 27 

Eperons. Petites pointes coniques , souvent denle'es 
en scie en dedans, et qui se voient aux extrémités in- 
térieures des jambes d’un grand nombre d’insectes, et 
ordinairement au nombre de deux. 

Eperonné, e. Se dit principalement de la jambe 
lorsqu’elle est épineuse. 

Epine. Appendice très saillante et très pointue. 

Epineux , se. Armé de pointes ou d’épines plus ou 
moins fortes et coniques. 

Equerre. Lorsque les ailes primaires sont élevées, 
et les secondaires horizontales, elles sont en équerre. 

Etalé , e. Ailes étalées. ( V oyez Etendu.) 

Etendu , e. Lorsque les ailes sont étendues et ou- 
vertes à peu près horizontalement. 

Etoilpeux , se. Ou dit que les antennules sont étou- 
pcuses, lorsqu’elles sont recouvertes de petites écailles 
ou de poils très fins, serrés et mous au toucher. 

Etrille. Suite de cils ou de poils disposés autour 
d’une petite échancrure de la base de la paume , et 
opposés aux éperons. Kibby. 

Etüi (voyez Elytres ). — Quelquefois c’est la gaîne 
qui renferme le dard. 

Eventail (en). Lorsque des feuillets partant d’un 
point commun , en forme de rayons ou de digitations, 
s’ouvrent et se ferment à volonté. 

Exscutellé , e. Qui n’a point d’écusson. 

Extérieur ( voyez Postérieur). — Les palpes exté- 
rieurs sont ceux qui partent des valvules ; ils ont d’un 
à six articles. Kirby. 


F 

Face. Surface supérieure de la tête, non compris 
l’occiput. 

Facette. Les yeux de plusieurs insectes ont leur 
membrane extérieure composée de facettes hexagones, 
dont le nombre est si considérable qu’on en a compté 
quatorze mille sur la cornée d’une mouche. (Voyez 
Cornée. ) 

Fade. ( Voyez Fascie. ) 

Farineux , se. Ailes farineuses des lépidoptères 


28 FÀS. 

( voyez ce mot). — Qui est recouvert d’une poussière 
ressemblant (à Ja vue simple) à de la farine. 

Fa scie (voyez Ruban). Toute bande colore'e peut 
se nommer fascie. 

Fascié, e. Yeux fascic's ( voyez Rubané'). — Qui a 
des bandes, des fascies. 

Fascicule , e. Se dit des poils lorsqu’ils sont ra- 
massés en faisceaux, en houppes. 

Fasligié , e. Aminci, rapproche', et de même gran- 
deur à la pointe, avec un angle ou échancrure entre 
les deux. — En faisceau. — Dans quelques auteurs 
ce mot est synonyme de pyramidal , mais à tort. 

Faux (en). Relativement aux antennes ( voyez 
Denté). — Quand les ailes ont le bord postérieur con- 
cave, et l’angle du sommet aigu , courbé. — Qui a la 
forme d’un fer de faux. 

Fendu , e . Avant, des divisions profondes. 

Fenêtre. Tache transparente, formée par le defaut 
d’écailles dans une partie de l’aile. 

File y e. Linné appelle antennes filées celles des 
taons, des mouches, qui ne sont pas terminées eu 
palette. 

Filet. Les filets sont des tiges menues, en forme de 
soie, articulées, qui se voient dans plusieurs nevro- 
ptères, et dans quelques aptères. 

Filiforme. D’une épaisseur égale dans toute la lon- 
gueur ; ayant la forme d’un morceau de fil. 

Filières (les) sont des mamelons cylindriques, 
mous, percés à l’extrémité de plusieurs trous, étant 
autant de filières qui donnent passage à la matière 
soyeuse dont les insectes composent leurs coques. 

Fiole ( la ) à venin, est un article ovalaire, ter- 
miné par une pointe arquée , crochue, percqe de deux 
trous près de son extrémité, servant d’aiguillon , et 
injectant une liqueur vénéneuse. 

Flahcllé , e. En éventail ( voyez ce mot ). Synonyme 
de flabelliforme. 

Flancs (les) sont les côtés perpendiculaires du 
tronc. 

Fléchi, c. ( Voyez Brisé.) 

Flexible. (Voyez Dur.) 


FOL. 29* 

Foliacé , e. Grand, membraneux et mince, appro- 
chant de la ligure d’une feuille. 

Folié (abdomen). F oyez Foliacé. 

Fossette. Une surface est à fossettes lorsqu’elle a des 
enfoucemens oblongs et assez grands. 

Fossoyeurs ( pieds). Lorsque le tibia est court, com- 
prime et dente'. 

Fourche. Pièce molle, articulée, mobile , fourchue, 
servant à sauter. 

Fourreau. Gaîne inart icule'e renfermant le suçoir. 

( V oyez Suçoir. ) 

Fradicornes ( insectes). Ceux dont les anlennes sont 
brisées, point droites. 

Frange. Bouquet de poils qui est au bout de l’anus 
dans plusieurs insectes. Ririîy. 

Frangé , c. Qui a de petites divisions rapprochées 
et marginales. 

Frein. Muscle corné, comprimé et élargi , qui gou- 
verne le dard. 

Front. Pièce très dure, presque osseuse, sous l’ex- 
trémité antérieure du corps, qui sert de support aux 
antennes et de point d’attache aux mandibules. Il est 
recouvert d’une membrane , d’une pièce plus molle , 
et meme vésiculeuse dans plusieurs diptères. Kirby. 
— Espace qui est entre les yeux , le vertex et le nez. 

Fuseau (en ). Aminci aux deux extrémités et plus 
gros au milieu ; imitant à peu près la forme d’un fu- 
seau.. 

G 

Gaîne (voyez Fourreau et Suçoir). — Elle enveloppe 
la langue de toutes parts et consiste en un tube, des 
valvules, des courroies et un anneau. Kirby. 

Galette. Les mâchoires de quelques insectes sont 
recouvertes , depuis l’insertion du palpe jusqu’à leur 
extrémité antérieure, par une pièce membraneuse 
ou même vésiculeuse, large, sans articulation et sans 
bouquet de poils au bout supérieur 5 cette pièce est 
nommée galette. 

Galeltyj'ormc. En forme de casque. — Lorsqu’il y a 


GAN. 


3o 

six palpes on nomme quelquefois ceux extérieurs des 
mâchoires galettiformes. 

Ganache. Pièce plus dure que la lèvre inférieure, 
qui lui sert de support , ou qui la défend et la couvre 
plus ou moins en devant. Quelques auteurs ont donne' 
le nom de lèvre inférieure à cette pièce , et le nom de 
ligula , languette, à la lèvre inférieure ; d’autres, sous 
cette dernière dénomination, ont entendu les deux 
parties réunies, et c’est dans ce dernier sens que nous 
avons le plus souvent employé le mot de languette 
dans cet ouvrage. 

Géminé (point), ou double, formé de deux points 
rapprochés et isolés. — Deux parties semblables et 
adhérentes par leur base sont géminées. 

Genou. Première pièce courte de la jambe lorsqu’elle 
est composée de deux pièces comme dans les arai- 
gnées. — C’est aussi le second article des antennes, 
faisant souvent un angle avec la tige. K.mny. — On 
donne encore ce nom au renflement qui existe à l’ar- 
ticulation de la cuisse et de la jambe. 

Glabre . Sans poils. 

Globuleux , se. Qui a la forme d’une boule. — Sy- 
nonyme de sphérique. 

Gorge. Cavité postérieure de la tête , dans laquelle 
s’insèrent les muscles du cou, ou ceux qui unissent 
la tète au corselet. 

Gosier. C’est, dans les grands animaux, le canal de 
la voix et de la respiration j dans les insectes ce n’est 
que le canal de la déglutition , la cavité de la partie 
inférieure de la tête , où sont logés les organes de la 
manducation, à l’exception des mandibules; c’est la 
trompe dans les abeilles. 

Goudronné j e. Ayant des sinuosités faibles et al- 
longées. 

Grains. Petits points élevés que les mouches à scie 
ont autour de l’écusson. 

Grêlé , e. (Voyez Variolé . ) / 

Grenu , e. Quand les articles d’une antenne sont 
presque ronds , elle est grenue ou moniliforme. 

Grillé , e. Lorsque des lignes élevées forment un 
treillis en se croisant. 


GUT. 3i 

Guttu/e. Petite tache ronde, plus forte que le point. 
Gymnoptères (ailes). Celles qui sont nues, sans 
écaillés. 


H 

Hache (en). Ou sécuriforme (voyez ce mot). 

Hanche. Pièce courte et grosse, espèce de genou 
par le moyen duquel la pâte s’articule avec le corps ; 
elle est formée de deux pièces, la rotule et le tro- 
chanter. 

Hémélytre . Aile serai-crustacée (voyez ce mot). 

Hémisphérique. Ressemblant à la moitié d’une 
houle. 

Hérissé , e. Couvert de poils assez longs, un peu 
r oides, durs au toucher et serrés. 

Hexapode. Qui a six pâtes. 

Hispide . Couvert de poils roides et épais. 

Houppette. Petite toufTe de poils placée à la hanche 
‘je quelques insectes, servant à retenir la poussière 
des étamines des fleurs. Kîrrt. 

Huméral. Les parties contiguës aux angles de de- 
vant du corselet s’appellent épaules } points huméraux. 
— Angle huméral , celui des deux qui sont à la base 
du disque de chaque élytre, autre que le scutellaire. 

Hyaline (ruban oufasciel. Ruban ou fascie diaphane, 
formé par un défaut d’écailles ou par toute autre cause 
de transparence. 

Hyperophtalme. Au-dessus des yeux. 

Hypophlalnie. Sous les yeux . 


I 


Jambe. Pièce articulée avec la cuisse , d’une forme 
grêle, allongée, s’élargissant vers l’extrémité, qui est 
tronquée et presque toujours munie d’une ou deux 
epincs. On y observe les éperons, le plumasseau et la 

corbeille. 


Imberbe. Qui n’a pas de poils. — Lorsauc la palette 
d une antenne est imberbe , elle n’a pas ae poils laté- 
raux. 


1MB. 


3tx 

Imbriqué , e. Si l’antenne perfbliée a ses articles 
presque contigus l’un à l’autre, elle est imbriquée. — 
Pose' l’un sur l’autre et à recouvrement comme les 
tuiles d’un toit. 

Imprimé ( voyez Fossette ). — Ligne imprimée, c’est- 
à-dire le'gèrement enfoncée dans la surface. , 

Inarticulé, e. Qui n’est pas composé d’articles mo- 
biles. 

Incliné, e. Lorsque les ailes forment un toit dont 
les bords internes sont l’aréte. 

Incourbé , e. Lorsque l’abdomen est courbé en des- 
sous , il est incourbé. 

Inégal , e. Qui a des élévations, et des enfoncemens 
irréguliers et inégaux — ( voyez Egal ). — Lignes iné- 
gales ( voyez Nébuleux J. 

Inertes (pâtes). Celles qui, quoique organisées à 
peu près comme les pales ordinaires, n’ont cepen- 
dant , à raison de leur petitesse ou de leur position , 
aucune part essentielle au mouvement. 

Insertion . Place où une partie est a Hachée à une 
autre j insertion des pâtes , des ailes , etc. 

Insolite. Qui n’est pas ordinaire. — Irrégulier. 

Inslrumens nourriciers, (t'oyez Bouche, organes de 
la manducation. ) 

Intérieurs (palpes). Sont ceux qui prennent cha- 
cun naissance sur une division de la langue; ces deux 
divisions sont toujours extérieures. Ces palpes ont 
d’un à quatre articles. Kirby. 

Interrompu , e (fascic ou ruban ). Coupé en quel- 
ques points. 

Interne ( bord ). Celui de l’e'lytre qui joint la su- 
ture. 

Invertébré , e. Qui n’a point de vertèbres; carac- 
tère qui sépare les insectes des autres animaux. (K oyez 
Vertèbre.) 

Iris. ( oyez (Eil. ) 

Irrégulier , e. Lorsque dans une antenne les arti- 
cles sont inégaux en grandeur et sans ordre, l’antenne 
est irrégulière. 

Joues (les). Côtés de la tète situés au-dessous des 
yeux. 


LAB. 


33 


L 

Labial, e. On appelle quelquefois les palpes posté- 
rieurs , palpes labiaux. ( V'oyez Postérieurs.) 

Labié , e. Qui a la forme de deux lèvres. 

Labre,. Se dit quelquefois pour lèvre supérieure. 

Laineux , se. Couvers de poils fins , serrés et longs. 

Lame. (Voyez Pectorale.) 

Lamelle , e. Lorsque des articles minces , pro- 
longés, peuvent s’appliquer les uns sur les autres, et 
s écarter comme les feuillets d’un livre. Ce mot s’ap- 
plique principalement aux antennes. 

Lancette. Nom que l’on donne quelquefois aux deux 
pièces formant te dard. 

Lancéolé, e. Se dit du corps lorsqu’il est allongé 
et aminci en devant. — Qui a la forme d’un fer de 
lance. 

Langue. C’est une pièce filiforme ou sétacée, plus 
ou moins longue , d’une consistance assez dure , imi- 
tant, par sa couleur, de la corne; ou membraneuse, de 
deux filets, ou de deux lames convexes au côté exté- 
rieur et concaves à celui qui lui est opposé, réunies 
par un engrénement et formant une espèce de cylin- 
dre creux. On l’emploie le plus souvent comme syno- 
nyme de languetle. 

Languette. ( Voyez Ganache et Langue . | 

Larve. On désigne par ce mot l’état de 1 insecte en 
naissant, c’est-à-dire en sortant de l’œuf, jusqu’au 
moment de sa première métamorphose. 

Lépidoptei'es ( ailes ). Recouvertes de petites écailles 
leur donnant un air farineux. 

Lèvre supérieure. Pièce attachée au bord anté- 
rieur de la tète, ordinairement transversale, mince, 
membraneuse ou coriacée et mobile. l'abricius la 
confond souvent avec le chaperon. — Lèvre infé- 
rieure. Pièce opposée à la précédente , transversale , 
mobile, fermant la bouche inférieurement. (Ployez 
Ganache. ) 

Ligamens. Petits muscles servant à attacher quel- 
ques parties. 


34 lig. 

Ligne. Répond à ce qu’on entend par une ligne or- 
dinaire , et se trouve placée sur différentes parties du 
corps. Les lignes sont droites ou ondulées; ou en ca- 
ractères, en chiffres, si, par leurs contours, leurs cour- 
bures irrégulières, elles représentent des lettres ou 
des especes de chiffres. La ligne a plus ou moins de 
longueur, mais jamais de largeur appréciable dans le 
style descriptif. 

Ligule , e. Qui se termine ou se prolonge en une 
petite appendice en forme de languette. 

Linéaire. Allongé et d’une même épaisseur. 

Linguiftige. On appelle ainsi un insecte de la classe 
de ceux dont l’extrcmité de la lèvre inférieure forme 
une langue plus distincte que dans les mâchelicrs. 

Laisse. Lorsqu’une surface est sans inégalilés. 

Litura. Tache qui est plus foncée d’un côté que de 
l’autre. 

Lobe. Le côté interne de la mâchoire présente quel- 
quefois une petite division qui s’élève en pointe, plus 
molle que le corps de la mâchoire, velue , ciliée , que 
Fabricius appelle dent , et qui se nomme lobe. Le plus 
ordinairement on nomme ainsi toute appendice courte, 
arrondie et latérale. 

Lobé f e. Qui a des avancemens , des lobes. 

Long , ne. Lorsque l’antenne dépasse un peu le corps, 
elle est longue; si elle est une ou deux fois plus lon- 
gue, elle est très longue. 

Longueur ( de moyenne ). Lorsque l’élytre ne va 
pas jusqu’à l’extrémité de l’abdomen, elle est de lon- 
gueur moyenne. 

Lunule. Tache en croissant. 

Lunulé , e. En segment de cercle concave, ou en 
croissant. — Lorsque les yeux sont coupés ou même 
partagés en deux par le bord latéral de la tête. — Sur- 
monté d’un arc ou d’une ligne en croissant. 

M 

Mdcheliers. Insectes dont les mâchoires et les lèvres 
inférieures coopèrent fortement avec les mandibules 
à la manducation. (Ployez Broyeurs.) 


MAC. 35 

Mâchoire. Nom que Ton donnait aux mandibules, 
ayant Fabricius. — Les mâchoires sont deux pièces 
d une consistance ordinairement moins dure que les 
mandibules, molles même, souvent allongeas, minces, 
velues , ciliées ou armées d’un ongle à leur extrémité} 
elles différent encore essentiellement des mandibules 
en ce qu’elles portent un oû deux palpes : chacune 
délies se trouve immédiatement sous une mandibule} 
elles sont simples ou composées (voyez ces mois). 

Maculaire (ruban ou fascie), formée d’une suite 
de taches. 

Macule. Tache colorée sur l’aile, ou, mais plus ra- 
rement, sur une autre partie du corps. 

Maculé , e. Taché} qui a plusieurs petites taches. 

Main. C’est, selon Kirby, l’extrémité articulée des 
pâtes de devant} cette main présente une paume et 
une étrille. 

Mandibule. Pièce très dure, presque osseuse dans 
les crustacés, d’une consistance d’écaille dans les in- 
sectes, rarement membraneuse, placée immédiate- 
ment sous la lèvre supérieure, ou sous le chaperon, 
une de chaque côté , servant à couper ou déchirer la 
nourriture, quelquefois seulement à la saisir. 

Ma ndihulaire. On nomme ainsi l’insecte dont les 
mandibules sont presque le seul instrument nourricier 
agissant. 

Manducation ( organe de la). V oyez Bouche. 

Marcheurs ( pieds). Lorsqu’ils sont tronqués anté- 
rieurement et privés de tarses. 

Marginê , e. Replié et formant un bourrelet, ou 
simplement bordé. 

Marqueté y e. Lorsque les taches de l’aile imitent 
une espece de damier. 

Masse (voyez Massue). Si les articles qui composent 
une masse n’offrent pas de séparation entre eux , la 
masse est solide. 

Massue (en); en masse, rn bouton. Lorsque les an- 
tennes finissent par un renflement plus ou moins gros 
e t plus ou moins brusque. Si l’antenne a dans sa lon- 
gueur un autre renflement, elle est deux fois en 
massue'. — Si les ailes sont linéaires et plus larges 


MAX. 


36 

à la pointe, elles sont en massue ou clàviformes. 

Maxillaire. On donne cette épithète aux palpes 
des mâchoires. 

Membrane. Partie mince, déliée, servant d’enve- 
loppe à differentes parties du corps. 

Membrano-crustacées. On appelle ainsi les ailes va- 
ginales lorsqu’elles sont assez épaisses , mais souvent 
avec des parties un peu transparentes, demi-crusta- 
ce'es , presque toujours anastomosées. 

Membraneux , se. On dit des ailes qu'elles sont 
membraneuses lorsqu’elles sont minces, presque tou- 
jours diaphanes , ou simplement colorées extérieure- 
ment, ayant constamment de grosses nervures. 

Membre. On entend par membre les pâtes et les 
ailes, et enfin tous les organes du mouvement, ap- 
pendices et autres parties adhérentes au corps de l’a- 
nimal. 

Menton ou Ganache. { Voyez Ganache.) 

Moniliforme. A articles arrondis, imitant un collier 
de perles , ou un chapelet. 

Mordu. Inégalement divise' ou irrégulièrement tron- 
qué. . 

Mou, olle. Cédant à la pression et conservant du 
moins quelque temps la forme qu’il vient d’acqucrir. 
( Voyez Dur. ) 

Mouvement (organe du). On entend par ces mots, 
les parties de l’animal qui lui servent à se transporter 
d’un lieu dans un autre : les pâtes, les ailes, les na- 
geoires , etc. 

Mucroné , e. Ayant le bout échancré ou obtus, 
avec une pointe brusque. 

Muriqiié „ e. Ayant des poils assez longs , élevés , 
presque épineux. 

Muscle. Les muscles des insectes ne ressemblent 
pas à ceux des grands animaux : ce sont des paquets 
de fibres molles, flexibles et d’une trausparence qui 
imite celle delà gelée. Ils n’ont point de ventre, et sont 
d’une épaisseur et d’une largeur assez égales partout; 
ils imilent de petits rubans formés chacun d’une mul- 
titude de fibres parallèles les unes aux autres; ils s’at- 
tachent à la peau par leurs extrémités. Lyonnet a 


MUS. 37 

trouvé à la chenille du saule quatre mille quarante* et 
un muscles , et Ton n’en compte que cinq cents et 
quelques dans le corps humain. 

Museau. On appelle ainsi la saillie antérieure de la 
tête, lorsqu’elle est plate, large el courte. 

Museliers. Insectes dont la bouche ne consiste que 
dans un simple tube , soit entier, soit formé de val- 
vules réunies. 

Mutique. Lorsqu’il n’y a ni cornes , ni épines , ni 
poils. 

N 

Nacelle (en ). ( Voyez Bateaux.) 

Nageurs ( pieds). Lorsque les postérieurs ont leurs 
diverses parties comprimées et ciliées avec leurs tarses 
nautiques. 

Nébuleux , se. Si l’aile est parsemée de lignes petites, 
éparses, tronquées, nombreuses, inégales , l’aile est 
nuée , nébuleuse. 

Nerveux , se. On appelle nerveuses les ailes vagi- 
nales , lorsqu’elles sont assez épaisses , diaphanes , très 
nerveuses. ( Voyez Veiné. ) 

Ncivure. Espèce de petits canaux creusés comme 
des roseaux, parcourant toute la substance de l’aile, 
servant à lui porter de la nourriture et à lui donner 
de la solidité : ce sont dès espèces de veines. 

Nez. Partie antérieure de la face qui est au-dessous 
des antennes , et qui sert de base à la lèvre supérieure j 
cette partie est souvent élevée, brillante même, et 
Plus colorée dans plusieurs hyménoptères. On l’ap- 
pelle aussi quelquefois chaperon. ( V oyez ce mot. ) 

Nué , e. (Y oyez Nébuleux.) 

•^Vue(aile). Lorsqu’elles n’ont ni écailles ni poils, etc. 

Nymphe. Etat de la larve lorsqu'elle se prépare à sa 
dernière métamorphose. Dans quelques insectes , la 
nymphe ne diffère de l’insecte parfait que par quel- 
ques parties , par exemple , les ailes , qui ne sont pas 
développées. 


I. 


4 


33 


OBC. 


O 

Obconiquc. (Voyez Conico- Renversé). Qui est en 
cône renverse'. 

Oblitéré , e. L’œil est oblitéré lorsque la pupille est 
à peine distincte. 

Oblong , ue. S’allongeant par les deux bouts sans 
se rétrécir dans l’un plus que dans l’autre. 

Obsolète. Qui n’est pas apparent. ; peu distinct. 

Obtus , e. Terminé eu pointe mousse. 

Occellaire (point.). Qui imite un œil', ayant son 
centre d’une couleur différente du fond. 

Occellé , e. Lorsque les ailes ont des yeux sem- 
blables. 

Occiput. Le derrière supérieur de la tête, par où 
elle est attachée au cou ou au corselet, jusqu’aux pe- 
tits yeux lisses. 

Octapode. Qui a huit, pâtes. 

Ocuté , e. (Voyez Occellé. ) 

Oculte. Lorsque la lèvre supérieure est tout-à-fait 
cachée par le devant de la tête , ou bien par le cha- 
peron. — Ce qui n’est pas apparent. 

Œil. Tache orbiculaire imitant un œil; son point 
central est coloré différemment du reste, et s’appelle 
prunelle, pupille; le cercle qui l’environne, iris : il 
est quelquefois surmonté d’un arc qu’on nomme pau- 
pière , ou lunule. 

O ridé , e. Façonné en onde. 

Ondulé : , e. (Voyez Ligne.) 

Onguiculé , e. Lorsque l’extrémité de l’antennule 
est armée d’une pointe d’une consistance plus dure 
que le reste du palpe, ou d’un ongle, d’un crochet. 
— Muni de petites dents, formées par des cils ou de 
petites épines courtes. — Mâchoire terminée par un 
crochet ou une dent mobile, elc. 

Opaque. Corps qui n’est pas transparent, ni dia- 
phane. 

Opercule. On a donné ce nom à une lame écailleuse, 
plate , demi-circulaire ou ovale, qui recouvre l’ou- 
verture de la cavité renfermant les organes du chant 


O?. B. 3 9 

des cigales mâles ; il y en a deux , une de chaque côte', 
à la base de l’abdomen , près de la poitrine. — Toute 
partie ayant la forme d’un petit couvercle peut s’ap- 
peler opercule. 

Orbiculaire. Qui affecte une forme ronde. 

Orbiculè , e. Lorsque le diamètre longitudinal est 
égal au transversal , ou que la figure est circulaire. 

Oreillette. On appelle ainsi les deux valvules mem- 
braneuses propres aux andrenet.les , qui défendent 
la langue à l’extrémité du tube. {Voyez Tube. Kirby.) 

Ou al , e . D’orbiculé devenant oblong , mais rétréci 
aux deux extrémités. Le diamètre longitudinal ne doit 
pas être double du transversal. 

Ouè , en forme d’œuf- D’orbiculé devenant oblong 
et plus rétréci à un bout qu’à l’autre- Le diamètre 
longitudinal ne doit pas être double du transversal. 

Ouiducte. Appendice que les femelles ont à l’extré- 
mité de l’abdomen , servant à déposer leurs œufs dans 
des trous assez profonds. L’oviducte a la forme d’un 
stylet, d’un sabre, d’une nacelle foliacée, d’une ta- 
rière en scie , etc. , etc. 

Ovifères (filets). Qui portent les œufs; auxquels les 
œufs sont attachés. 

P 

Pagina. Surface inférieure de l’aile des lépido- 
ptères. 

Palais. Fabricius a donné ce nom à la pièce qui ré- 
pond à la lèvre inférieure dans quelques insectes. 

Palatine ( pâtes inertes en ). Repliées sur elles- 
mêmes de chaque' côté du cou. 

Palette (en). Lorsque l’article terminal d’une an- 
tenne , n’étant précédé que de deux ou trois autres 
fort petits , est ovalaire. On dit que cette palette est 
aigretléo , barbue, si elle a un poil roide latéral; 
olle est mu tique, imberbe, si elle n’a pas ce poil la- 
téral. 

Palmé , e. L'antenne qui a des divisions profondes. 
— Lorsque la jambe est divisée latéralement et à son 
extrémité en plusieurs pointes. 


l’AL. 


4 o 

Palpe ou autennule. On a donne ce nom à des filets 
presque toujours articules , mobiles , semblables à de 
petites antennes , accompagnant la bouche des in- 
sectes. — On les divise en extérieur et intérieur. 
Ki rb y. — P lus ordinairement en palpes labiaux , portés 
par les lèvres, et en palpes maxillaires, portés par 
les mâchoires. 

Palpigère. Qui a ou qui porte des palpes. 

P arallëlipipède. Corps solide terminé par six paral- 
lélogrammes (figure dont les côtés opposés sont paral- 
lèles ) , dont les opposés sont parallèles entre eux. 

Parfait. Pâtes parfaites. ( Ployez Actif.) 

Pales. Organes destinés à soutenir, à transporter 
le corps. Celles de devant font quelquefois l’oflice de 
mains ou de pinces. On distingue dans la pâte d’un 
insecte quatre parties : la hanche, la cuisse, la jambe 
et le tarse. ( Voyez ccs mots. ) 

Pâtes branchiales. Elles ne coopèrent au mouve- 
ment que d’une manière bien imparfaite , et en même 
temps à la respiration $ elles ne sont, jamais terminées 
par un crochet ou par un ongle , mais cette extrémité 
a plusieurs appendices foliacées, des bouquets de 
poils, etc. 

Paume. Premier article du tarse. Kirby. 

Paupières. (Voyez OEil.) 

Pectiné , e. Lorsque les articles sont fortement pro- 
longés latéralement , imitant les dents d’un peigne , et 
conservant toujours leur écartement et leur direction. 
Si ccs articles ou les dents ont aussi à leur tour et ir- 
régulièrement des branches de chaque côté. 

Pectorale (lame). Petite pièce qui recouvre la 
base des pales postérieures de quelques insectes. — * 
Lame pectorale. Pièce sur laquelle sont insérées les 
secondes pâtes dans les cétoines, par exemple. — On 
appelle saillie pectorale, un avancement de la poi- 
trine. — Pâtes inertes pectorales , insérées sur les 
côtés du corps avec les autres. — Pâtes pectorales , 
insérées uniquement sur la poitrine. 

Pédiformc. En forme de pied , de pâte. Lorsque 
les palpes sont presque semblables, en grandeur, aux 
pâtes. 


PÉD. 4* 

PédiceUe. Troisième article d’une antenne ; il s’em- 
boîte dans le genou qui lui sert de gond pour le mou- 
vement. Kirby. 

Pédicule ou Pédoncule. (Voyez ce mot.) 

Pédoncule. Espèce de pied, de tige, servant de sup- 
port. 

Pédoncule. Qui est porte sur une espèce de tige , 
de pédoncule. 

Peignes (les) sont des corps propres aux scorpions ; 
ils sont membraneux , formés d’une pièce principale, 
longue, étroite , le long d’un côté de laquelle est fixée 
une suite de petites pièces, imitant desdenls, et dont le 
nombre varie selon les espèces : ces corps sont placés 
obliquement au nombre de deux, et un de chaque 
côté, entre la poitrine et l’abdomen. — Suite de cils 
roides que Ton remarque sur le côté extérieur de la 
base des valvules, au-dessous du sinus où est le palpe. 
( Ployez Base.) Kirby. 

Pelotes. Petites pièces membraneuses, ovales, que 
l’on remarque entre les deux crochets des tarses. 

Pendons (les). On appelle ainsi des appendices ova- 
laires , placées de chaque côlé du corps, à sa partie 
inférieure. 

Penché , e. Lorsque les antennes sont inclinées. — 
Lorsque la trompe idem. — Quant aux ailes, voyez 
Inclinée . 

Pénis. L’organe de la génération du mâle ; il com- 
prend les pinces et la verge. 

Pentaphylles (lames), ou au nombre de cinq. {V oy. 
Lame. ) 

Perfolié , e. Se dit d'une antenne lorsque les ar- 
ticles paraissent enfilés dans leur milieu; qu’on se repré- 
sente une suite d’hémisphères ou de moitiés de boules 
enfilées, de manière que la surface convexe soit tou- 
jours tangente à la surface plane, ou à la coupe trans- 
versale : il faut que l’axe réponde au milieu , et que 
les articles aient leur diamètre transversal plus grand 
que celui de leur longueur. 

Perforé , e. Qui est percé d’un petit trou. 

Perlé , e. Parsemé de points en relief et arrondis. 


PER. 


4 ?* 

Perpendiculaire. Se dit de la trompe lorsqu’elle des- 
cend perpendiculairement. 

Pétiole , e. Lorsque l’abdomen est attaché au cor- 
selet par un pédicule très menu, filiforme. — Lorsqu’une 
partie est portée sur un pétiole ou pédicule , c’est-à- 
dire sur un pied mince et ordinairement très délié. 
Pétiole du dos. Amincissement plus ou moins menu, 

3 ui unit l’abdomen au derrière du tronc. ( ployez Pé- 
icule. ) 

Pinces (voyez Main). Parties du pénis : elles consis- 
tent en deux ou plusieurs crochets , quelquefois ra- 
meux ou fourchus, par le moyen desquels le mâle 
saisit l’anus de la femelle. 

Piquans ( armé de). Lorsque le corps eu est cou- 
vert. 

Plan , e. Lorsque le disque n’est pas plus élevé que 
les bords , et que ceux-ci ne le sont pas plus que le 
disque. 

Plissé , e. Lorsque des lignes élevées forment des 
plis ou des rides. 

Plumasseau. Amas de poils dont est souvent garni 
un des côtés des jambes postérieures , et qui se char- 
gent de la poussière fécondante des fleurs. Kirby. 
Pluriâentè , e. Qui a plusieurs dents. 

Poilu , e. Couvert de poils longs , gros , peu nom- 
breux , sans roideur. 

Poitrine. Entre l’abdomen et le corselet est un grand 
anneau transversal, plus large que les autres; deux 
paires de pâtes y prennent naissance : le dessous de 
cet anneau est la poitrine. 

Point. Tache très petite, ronde, distinguée du 
reste de l’aile par sa couleur. — Point occellaire (voy. 
ce mot )• — Point géminé ou double ( voyez géminé). 

Point épais , ou stigmate. Il consiste, dans quel- 
ques insectes, en un point épais, noirâtre, placé à 
la côte des ailes supérieures (voyez anastomose). 11 ne 
faut pas le confondre avec le stigmate organe de la 
respiration. 

Point calleux. Lorsqu’il est élevé et rude. — Tu- 
bercule d’une consistance assez dure , ressemblant à la 
valve d’une petite coquille ; il se trouve à la naissance 


POI. 43 

des ailes supérieures de plusieurs insectes. ( Voyez 
Ecaillette. ) 

Pointes (armé de). Lorsque le corps en est cou- 
vert. • 

Pointu , e. Termine' en pointe. Si le bout d’urie 
antenne était en pointe fine et roide , on dirait que 
l’antenne est aiguë, acuminée. — Les antenmiles sont 
pointues lorsqu’elles finissent en pointe flexible et de 
la même nature que l’antennule. 

Pointillé , e. Parsemé de petits points. 

Polyphage . Quelques insectes sont carnassiers ; 
d’autres vivent de feuilles ou de fruits ; d’autres , 
enfin, mangent également de tout et sont polyphages ; 
ce mot, cependant, s’applique plus spécialement aux 
chenilles de diflérens papillons , qui vivent également 
sur un très grand nombre de plantes différentes. 

Polypode. Qui a un grand nombre de pâtes. 

Ponctué , e. Parsemé de points enfoncés , gros ou 
moyens. — Les yeux sont ponctués lorsqu’ils sont par- 
semés de points colorés différemment que le fond. 

Porte- Cocarde. (Voyez Tentacule , Tentaculé.) 

Postérieur. Dans l’ordre des coléoptères carnassiers, 
ainsi que dans ceux dont les insectes sont mâcheliers, 
la lèvre inférieure porte presque toujours deux palpes, 
et chaque mâchoire un , rarement deux. Ceux de la 
lèvre inférieure sont désignés par l’épithète de pos- 
térieurs ; mais la dénomination de ceux des mâchoires 
est susceptible d’une application double, suivant leur 
nombre: si la mâchoire n’en porte qu’un , Fabricius 
le nomme extérieur j s’il y en a deux, celui qui est 
couché sur la mâchoire et qui n’est jamais que de deux 
articles, prend ce nom, tandis que le plus grand et le 
plus articulé , celui qui répond véritablement au palpe 
extérieur du grand nombre, devient un palpe inter- 
médiaire ou moyeu. 

Préophthalmc. Au-devant des yeux. 

Primaires. Ce sont les ailes de dessus des lépido- 
ptères et des insectes à quatre ailes membraneuses. 

Prismatique. Imitant une espèce de prisme parles 
angles , ou formé de trois plans. 

Proboscide. Insecte dont la bouche consiste dans 


44 pro. 

une espèce de tfdmpe , rétractile dans plusieurs , 
droite ou coudée, sans articulation distincte, ter- 
minée par deux lèvres plus ou moins apparentes. Le 
suçoir est logé dans une gouttière supérieure et longi- 
tudinale. 

Prolongement. Ce mot s’applique particulièrement 
aux angles du corselet. 

Prominent , e. Se dit de la tète si elle est sur la 
meme ligne que le corselet, mais plus étroite qne 
lui. 

Prominule. Lorsque la surface des yeux est élevée 
au-dessus de la surface de la lé te. 

Pîrtporlion. La grandeur du corps sert d’éclielle 
comparative. Ainsi l’on dit que la longueur de la 
tète , je suppose , fait le quart, le tiers , etc. , de celle 
du corps : on compare de même les largeurs. 

Prunelle . ( Voyez OÈil. ) 

Pubescent, e. Couvert de poils très fins, peu ou point 
serrés, courts , souvent peu apparens. 

Pupille. (Voyez OEil. ) 

P y r {forme. Qui a la forme d’une poire. 


Q 


Queue. En queue d’hirondelle ( voyez Divergent). 
— Si les ailes se terminent en pointe allongée /on dit 
qu’elles sont en queue. 

R 


Raboteux , se. Parsemé de points élevés , irréguliers 
et inégaux. 

Raccourci , e (ruban ou fascie). Ayant un peu d’é- 
tendue , et n’allant pas jusqu’au milieu de l’aile. 

Radicule. Premier article qui sert de base à une 
antenne. 

Raie. Ligne très étroite, traversant l’aile oblique- 
ment , comme de sa base à l’angle postérieur. 

Rameux , se. Mandibule rameuse ( voyez Difforme). 
— Qui a des branches primaires , secondaires , etc. 

Ramifié , e. Divisé, partagé en plusieurs rameaux. 


H*P. 


45 

Rapproché , e. Lorsque l’intervalle qui sépare les 
antennes est plus e'troit que celui de l’antenne aux 
côte's de la tête. — Lorsque les yeux sont voisins. 

Ravisseuses ( jambes). Armées d’un ongle très fort. 

Rayonnant , e. Partant d’un point commun en 
forme de rayons ou de digitation. 

Rebord. Bord élevé et semblant quelquefois ajoute'. 

Reboixlé. Relevé en bourrelet et replie'. 

Recourbé , e. Lorsque les antennules sont arquées 
avec la pointe en haut. 

Recouvrement (en). Ailes horizontales et bords in- 
ternes des supérieures placés l’un sur l'autre. 

Recourbé , e . Lorsque l’abdomen est courbé en 
dessus. 

Reclicornes. On appelle ainsi les insectes dont les 
antennes sont droites , poiut brisées. 

Renflé , e. Lorsque l’antenne est plus grosse à sou 
extrémité, qu’elle ne finit pas brusquement en mas- 
sue ou en bouton, et que ce renflement n’est pas 
brusque. 

Ré nif orme. Qui a la forme d’un rein. 

Réticulé , e. Les ailes de certains insectes sont nom- 
mées réticulées, lorsqu’elles sont croisées en mille sens 
divers par une foule de petites nervures ou veines y 
semblables à un réseau. 

Repliées ( ailes ). Lorsqu’elles sont pliées longitudi- 
nalement., et ensuite repliées. 

Rétractile. Se dit de la tête quand elle peut s’en- 
foncer à volonté et presque entièrement dans le cor- 
selet. . 

Ré tu s. Très émoussé, ayant une entaille dans le 
sens de sa hauteur. 

Réuni , e. Lorsque les antennes ont un article com- 
mun pour base. 

Reverse. Si le bord extérieur des ailes farineuses 
inférieures dépasse celui des supérieures , et est un 
peu courbé , les ailes sont reverses. 

Rhomboïdal, e. Lorsque les articles des antennules 
sont aplatis , avec quatre angles , dont deux aigus et 
deux obtus ; ils sont rhomboïdaux , si les ailes ont le 
bord postérieur plus long que le bord interne. 


4^ RID. 

Ridé , e. ( Voyez Plissé.) 

Rongé , e. Qui a des dents ou des e'chancrures iné- 
galés, comme si les bords eussent été rongés. 

R as truie. Bouche qui n’est formée que par un tube 
très court, sans articulation, et renfermant , à ce qu’il 
paraît , une ou deux soies. On l’appelle aussi petit 
bec. 

Rotule. Pièce de la hanche la plus immédiatement 
articulée avec la poitrine. 

Roulé , e. Quand les ailes, repliées autour du corps, 
lui forment un tuyau , une espèce de gaîne. 

Ruban (le) ou la fascie, est une bande transver- 
sale , d’une couleur tranchante sur le fond , qui se 
trouve sur les ailes , le corselet ou l’abdomen de cer- 
tains insectes. 

Rubané , e. Lorsque les yeux ont des bandes de 
couleur differente de celle du fond. 

Rude. (Voyez Raboteux . ) 

Rugueux , se. Parsemé de lignes élevées, irrégu- 
lières ou se dirigeant en tous sens. 

Ryngote. Insecte dont la bouche n’a qu’une gaîne 
cylindrique ou conique , articulée , sans lèvres à son 
extrémité , et dans un canal supérieur dans lequel 
sont logées trois soies qui forment le suçoir 5 ce bec 
n’es t pas accompagné de palpes. 

S 

Sabre. Nom que l’on donne à l’oviducte de quelques 
insectes. 

Sagilté, e. Qui a la forme d’un fer de flèche. 

Saillant , e. Se dit de la tète, si elle forme une saillie 
en avant $ cette saillie ressemble à un museau , à un 
bec ou à une espèce de trompe dans plusieurs ( voyez 
Saillie.) — Surface des yeux saillante (voy. Prominule). 

Saillie. Partie antérieure de la tète prolongée en 
avant. Elle est courbée, ou verticale, suivant qu’elle 
s’éloigne de la ligne horizontale pour se rapprocher de 
la perpendiculaire. — ( Voyez Pectorale. ) 

Sauteur (jpied). Lorsque les fémurs postérieurs, sont 
grossis. 


SCA. 47 

S c mieux , se. D’une substance sèche, blanchâtre , 
cartilagineuse. 

Scie (en). A dentelures dont un des côtés est plus 
court , et dont la pointe ne répond pas au milieu de sa 
base. 

Scutellaire (angle). L’angle de la base du disque le 
plus près de l’écusson se nomme ainsi. 

Scutellé , e. Qui a un écusson. 

Secondaire. Les ailes inférieures des lépidoptères 
et des insectes à quatre ailes membraneuses, sont 
nommées secondaires. 

Sécuriforme. En forme de hache. Si l’article ter- 
minal d’une antenne imite la figure d’une hache, ou 
est triangulaire, comprimé, avec la pointe en bas et 
le côté opposé en haut. 

Segmens ou parties de l’abdomen formant des an- 
neaux. Les segmens dorsaux sont les incisions ou les 
pièces transversales du dos. Le plus grand nombre a 
des stigmates. On donne aussi aux segmens le nom 
d’anneau. 

Semi-crustacé , e. Aile vaginale composée d’une par- 
tie épaisse, opaque, coriacée , et d’une autre mem- 
braneuse et terminale. On l’appelle demi-élytre, 
hémelytre. ( Voyez ces mots.) 

Sessile. Qui porte directement sur le corps , sans 
tige ni pédoncule. — Abdomen sessile j lorsqu’il est 
appliqué contre le corselet sans aucune espèce de 
pédicule. 

S esqui-alter. Lorsque deux points sont contigus et 
que l’un d’eux est plus grand , on rend cette dispo- 
sition par le mot de sesqui-altei'um. 

Sesqui-occellus . Quand l’œil en contient un plus 
petit. 

Sesqui-tcriia. Si les quatre ailes sont traversées 
par une bande, et que les supérieures ou les infé- 
rieures seulement en aient une autre; ou bien si 
chacune de ces ailes est traversée par une raie , et 
une autre moitié plus petite, on dit que les ailes ou 
deux d’elles ont une bande et demie, sesqui-altera ; 
s’il y en avait une et un tiers , on dirait sesqui-tertia 3 
ou trois et demie, suivant d’autres. 


SET. 


/,8 

Sélacé, e. Diminuant insensiblement d’épaisseur 
de la base à la pointe. 

Sillonné , e. Qui a des lignes larges et enfoncées. 

Simple. Les yeux sont simples s’ils n’offrent qu’une 
cornée, qu’une lentille. — Les mâchoires sont simples 
lorsque leur tige ou leur corps principal n'est forme 
que d’une pièce, ou que ses divisions ne sont que 
superficielles. 

Siphon (petit). {Voyez Siphoncule.) 

Siphoncule. Bouche composée de trois lames ou 
valvules réunies de manière à former un tube. 

Soies. Filets cylindriques, minces, terminés en 
pointe fine. 

Solides (antennes). Lorsqu’elles sont terminées en 
masse , qui paraît entière ou sans articles 

Sommet. Extrémité opposée à la base; celle qui est 
près de l’anus , relativement aux e'Iytres. 

Soudé . e. Quand les élytres sont attachées l’une à 
l’autre. 

Soyeux , se. Couvert de poils doux, couchés et 
brillans. 

Spciluléy e. Elargi et arrondi au bout, en forme 
de spatule de pharmacien. 

Spéculi/ère. Brillant comme un miroir. 

Spirilrompes . On donne ce nom aux insectes dont 
les mâchoires ou les mandibules se sont converties en 
deux filets , formant par leur réunion une trompe 
roulée en spirale ; il y a une ou deux antennules de 
chaque côté. 

Squameux , se. Lorsque le corps a de petites 
écailles. — Qui est écailleux ou de la nature de 
l’écaille. 

Sternum. Portion du milieu de la poitrine qui se 
trouve entre les pâtes. Elle est quelquefois relevée en 
arête et terminée par une pointe saillante. Cependant 
on entend quelquefois par sternum tantôt la partie quj 
est entre les deux pâtes antérieures , tantôt celle qui 
est entre les quatre autres. 

Stigmate. C’est une tache , souvent en forme de 
rein, ou ronde, placée entre les nervures, sur le 
dessus des ailes supérieures et près de la côte. Il est 


STR. 4g 

simple ou double dans les lépidoptères ; dans d’autres 
insectes il change de place et de figure (voyez Point 
épais). — Les stigmates sont les ouvertures extérieures 
des conduits aénfères. Ils ont souvent la forme d’une 
boutonnière. (Voyez Anastomose. ) 

Strié , e. Quia de petites lignes enfoncées et pa- 
rallèles. — La strie est une tache sur l’aile farineuse , 
formant une petite ligne longitudinale, mais ayant 
plus de largeur qu’une ligne ordinaire. 

Styles (les) sont des pointes molles ( souvent vési- 
culaires ), coniques , articulées ordinairement, pla- 
cées , au nombre de deux, au bout de l’abdomen de 
quelques orthoptères. On donne aussi ce nom aux: 
appendices qui sont nues de chaque côté de l’anus des 
siaphilins. — Styles ou valves (voyez ce mot). 

oubiilé , e. Court, roide et pointu , ressemblant à 
une alêne. — Lorsque la pointe des antennules est 
longue. 

ouccion. Manière d’opérer pour prendre de la nour- 
riture chez les insectes suceurs. 

Suceurs. Insectes qui n’ont pour bouche qu’une 
espèce de langue, une trompe, ou un suçoir. 

Suçoir . Soies renfermées dans une gaine inarticu- 
lée, ou simplement coudée , dont l’extrémité a deux 
sortes de lèvres; ou dans un fourreau membraueux , 
rétractile, et fortement labié à son extrémité. 

Supérieur. Quand il s’agit des ailes , ce mot devient 
quelquefois synonyme d’antérieur; on dit ailes supé- 
rieures ou antérieures. 

Support. Partie de la base de la valvule. — Portion 
de la valvule située entre sa base et les muscles qui 
lui servent d’attache: c’est une sorte de genou (voyez 
Base). Kirby. 

Sur- imposé. Lorsque le pédicule de l’abdomen 
semble prendre naissance de l’extrcmité postérieure 
et supérieure du corselet, on le dit sur-imposé. 

Suture. Nom que l’on donne au bord du corselet 
joignant la tête ou l’abdomen. — Suture antérieure, 
postérieure. — Suture antérieure , transversale rela- 
i tiveraeut à l’élytre (voyez Base). — Ligne longitu- 
dinale de réunion des deux élytres. 


I. 


SYN. 


5o 


Syncivut. C’est, dans les grands animaux, la par- 
tie supérieure de la tête, le sommet ; dans les in- 
sectes , c’est la partie qui y correspond. 


Tache. La tache proprement dite est une partie 
de l’aile plus ou moins grande, souvent d’une Corme 
irrégulière , différemment colorée que le fond de l’aile. 

Tarse. Dernière pièce de la pâte. C’est une suite 
de petits articles qui, par leur variété nume'rique, 
par leur figure , aident beaucoup dans la méthode. 
Le dernier article est ordinairement terminé par une 
petite pièce conique ou écailleuse , ou par deux petits 
crochets mobiles. 

Tarière. Prolongement de l’abdomen servant d’ovi- 
ducte. 

Tégument. C’est, dans les insectes, cette partie 
qui couvre l'individu , qui lui sert de peau. Les tégu- 
mens sont presque calcaires dans les crustacés; de 
la nature de la corne, de l’écaille, coriacés, dans le9 
insectes proprement dits. La plupart des arachnides 
n’ont qu’un tégument membraneux. 

Tempe. Cotés de la tête qui répondent aux vraies 
tempes des grands animaux. 

Tenailles (les ) sont deux pinces cornées , et termi- 
nant l’abdomen des perce-oreilles. 

Tentacule. Partie molle, rétractile, comparée à 
une cocarde. 

Tentacule , e. Qui a des tentacules. ( V oyez Tenta- 
cule. ) 

Terminal, e (fascie ou ruban). Voisin du bord 
postérieur. 

Têt. Partie solide qui couvre et protège le corps, 
en lie toutes les parties, les maintient dans leur po- 
sition respective. 


Tête. Portion du corps qui, remplissant une par- 
tie des mêmes fonctions que dans les autres animaux, 
a conservé le même nom. C’est à cette partie anté- 
rieure du corps que sont placés les antennes, les yeux 


T 


TET. 5 1 

et les organes de la manducation. Elle est quelque- 
fois séparée du corselet par une articulation dislincte, 
et d’autres fois confondue avec lui. 

Tétracère , du grec , quatre cornes. Insectes qui 
ont quatre antennes. 

Tétrapode. Qui a quatre pâtes. On appelle ainsi 
quelques lépidoptères parce que leur première paire 
de pâtes est inerte. 

Thorax y ou Corselet (voyez ce mot). 

Tige (voyez Pédoncule). C’est ce qui reste de 
l’antenne après le pe'dicelle. Kirby. — La tige de la 
langue est la portion qui saille au-delà du tube. Kirby. 
— La tige des valvules est la portion qui termine la 
valvule, immédiatement au-dessus du palpe ( voyez 
Valvule). Ktrby. 

Toit (ailes en). Lorsqu’elles recouvrent le corps à 
la manière d’un toit. 

Tomcnteux , se. Couvert de poils fins, courts et 
serrés. Synonyme de cotonneux. 

Trachée. Les trachées sont deux vaisseaux placés, 
un de chaque côté , tout le long du corps , jetant une 
infinité de ramifications ou de branches; ils servent 
à recevoir l’air et à le distribuer. 

Transparent , e. Difiêre de diaphane en ce que le 
corps transparent est ou peut être coloré. 

Transversal , e. Quand le corselet est beaucoup 

Ï )lus large que long. — Toute partie plus large que 
oncue. — Qui se prolonge en travers. 

Triangulaire. Qui a la forme d’un triangle. — 
Lorsque les articles des antennules sont aplatis avec 
trois angles aigus. 

Tripupillé . ( Voyez Bipupillé. ) 

Trochanter. Pièce d • la hanche qui succède à la 
rotule , et qui sert de support à la cuisse, ou s’arti- 
cule avec elle au côté interne et à sa naissance. 

Tronc. Les deux parties du corps qui sont le siège 
du mouvement sont désignées sous ce nom géné- 
rique. — Partie qui se trouve entre la tête et l’abdo- 
men. Kirby. 

Trompe. On appelle ainsi la partie antérieure de la 
tête lorsqu’elle est cylindrique ou conique, étroite 


TRO. 


5a 

et allongée. On compare sa longueur avec celle de la 
tête ou du corps. Elle ferme la bouche inférieure- 
ment. — Elle est compose'e d’une langue qui occupe 
le centre, et d’une gaîne multivalve dans quelques 
insectes. Kirby. 

Tronqué , e. Coupé brusquement à son extrémité. 
Tube. Etui corné de la base de la langue; il com- 
prend l’accoudoir, les oreillettes et les divisions. Kirby. 
Tubercule. Point élevé, distinct, quelquefois assez 

f ros, sans être arrondi, qui s’élève sur la surface. — 
lacé, un de chaque côté, aux angles antérieurs 
du corselet. 

Tubercule , e. Parsemé de points élevés , distincts , 
sans ê.tre arrondis. 

U 

Uni , e. On dit de l’aile, lorsqu’elle est pTane, sans 
appendices ni tubercules, lorsqu’elle n’est nullement 
raboteuse, qu’elle est unie. De même pour toutes les 
surfaces. 

Urée. Membrane de l’œil qui est au-dessous de la 
cornée; elle est souvent colorée de nuances différentes. 

Y 

Vaginal, e. On appelle ailes vaginales celles de 
dessus qui servent d’étui aux autres. — Toute partie 
qui en enveloppe ou renferme une autre peut être 
appelée vaginale. 

Vague. Adjectif qui s’applique aux points , ta- 
ches , etc. , disposés sans ordre. 

V aires. Sont deux petites lames coriacées, placées 
une de chaque côté , et qui servent de gaîne à l’e'tui 
de l’aiguillon. Kirby. 

Valvules. Sont deux pièces qui accompagnent le 
tube de la langue, une de chaque côté , dès sa nais- 
sance , et qui ont chacune un palpe à un sinus latéral. 
On y observe une base et une tige. Kirby. 

Variolé , e. Lorsqu’une surface a des points enfon- 
cés , larges , inégaux. 


vei. 53 

Pleine. Nom des ramifications, des vaisseaux, que 
l’on aperçoit sur les ailes gymnoptères des insectes. 

Peiné. Se dit des ailes gymnoptères veine'es, ner- 
veuses, ou n’ayant que aes nervures fortes, peu 
nombreuses , souvent longitudinales , simplement 
anastomose'es. 

P élu , c. Couvert de poils doux , fîus , assez longs , 
et point serres 

Pentre. Quelques auteurs donneut ce nom à 
l’abdomen j a autres n’entendent que la partie infe- 
rieure par ce mot , et d’autres enfin le dessous seu- 
lement. 

Pergc. Partie dupe'nis; organe fécondateur. 

Pertèbre. Os qui composent l’épine du dos (la co- 
lonne vertébrale) dans les grands animaux. Les in- 
sectes n’en ont pas, et c’est un des caractères tran- 
chans de cette classe d’animaux. 

Perlex . Partie supérieure de la tète, celle où sc 
trouve ordinairement deux ou trois points en relief, 
brillans, appelés petits yeux lisses. C’est la partie de 
la face qui se trouve entre les yeux et l’occiput. 

Perticale. (Voyez Saillie.) 

Perruqueux. Qui a des élévations grandes, cica- 
trisées et à peu prés semblables à des verrues. 

Pessiculaire. Qui est vessiculeux. 

Pessiculeux , se. Membraneux, renflé en forme de 
vessie. 

Pibrante ou Pibr aille. (Voyez ce dernier mot.) 

Pibratile. Les antennes sont vibratiles, vibrantes, 
lorsque les insectes peuvent les agiter avec beaucoup 
de vitesse. 

Pilré , e. Lorsque l’aile farineuse a des parties 
nues, sans écailles. — L’œil est vitré, si la prunelle 
est transparente. 

Poile. Eperon inférieur qui est plus grand que 
l’autre , et qui ressemble «à une épine conique , mem- 
braneuse et un peu courbe. Kirby. 

Poiite. Quand la courbure du coté interne de la 
mandibule offre un creux assez profond, la mandi- 
bule est en voflte. 


YEU. 


54 

Y 

Yeux. Organes par le moyen desquels les insectes 
distinguent les objets. Ils n’ont ni prunelle ni pau- 
pières. On les distingue en yeux ordinaires, ceux qui 
re'pondent aux yeux ordinaires des grands animaux j 
ils sont à facettes 5 et en petits yeux lisses : ceux-ci 
sont des points brillons, à surface lisse, place's ordi- 
nairement en triangle sur le derrière de la tête de 
plusieurs insectes. Les yeux sont simples ou compo- 
se's ( voyez Simple , Compose'). 


TABLEAU ANALYTIQUE 

DES ORDRES ET DES FAMILLES. 


) Vingt-quatre pâtes et au-delà ; pas d’ailes. Ordre I. 

LES MYRIAPODES 12 

. Jamais plus de six pâtes. 2 

rPas d’ailes 3 

“ i Des ailes 5 

{ Organes ressemblant à de fausses pâtes, placés à 
côté ou à l’extrémité de l’abdomen. Ordre II. 

LES THYSANOURES i 3 

Pas d’organes particuliers à l’abdomen 4 

1 Bouche intérieure , consistant en une fente munie 
\ de deux lèvres et de deux mandibules, ou en 
I un suçoir rétractile. Ordre III. LES PARA- 
4.^ SITES 14 

( Bouche extérieure, consistant en un bec ou une 
trompe cylindrique, renfermant un suçoir de 

deux pièces. Ordre If. LES SUCEURS i 5 

- / Quatre ailes 6 

Deux ailes. Ordre XII. LES DIPTÈRES 48 

( Quatre ailes , sans fausses élytres 7 

Quatre ailes, et de plus deux fausses élytres pla- 
cées à l’extrémité antérieure du corselet. Or- 

dre XI. LES RHIPIPTERES 47 

Ailes supérieures crustacées ou coriaces, au moins 

7.' à la base. 8 

Ailes supérieures entièrement membraneuses. ... io 

Des mandibules et des mâchoires 9 

Pas de mandibules ni de mâchoires , mais un su- 
8.\ çoir; ailes supérieures crustacées à la base, 
membraneuses à l’extrémité. Ordre VU. LES 

HÉMIPTÈRES 35 


56 TABLEAU ANALYTIQUE 

Les deux ailes supérieures crustacées, les deux 
inférieures pliées simplement eu travers. Ord. V. 

LES COLEOPTERES iG 

^ ' Les deux ailes supérieures coriaces, les deux infé- 
rieures pliées en deux sens, ou seulement dans 
leur longueur. Ordre VI. LES ORTHOPTÈRES. 34 

J Des mandibules ou des mâchoires, ailes non re- 
couvertes d’écailles il 

Pas de mandibules ni de mâchoires, mais une 
s trompe ; ailes recouvertes de fines écailles. 

[ Ordre X. LES LÉPIDOPTÈRES 45 

Ailes finement articulées en réseau très fin à la 
surface, les inférieures plus longues ou aussi 
longues que les supérieures. Ordre VIII . LES 

ii.< NEVROPTÈRES 38 

(Ailes simplement veinées , les inférieures plus pe- 
tites que les supérieures. Ordre IX. LÈS HY- 
MÉNOPTÈRES 4o 

ordre I er . LES MYRIAPODES. 

1 Antennes de sept articles. Famille pre- 
mière Les chijlognàthes. 

Antennes de quatorze articles , ou 

plus Famille a. Les chiloeodes. 

ordre II. LES THYSANOURES. 

Des palpes; antennes d’un grand 
nombre d’articles; abdomen sans 

^ » queue. Famille 3 Les eépismènes. 

Point de palpes; antennes de quatre 
pièces; une queue fourchue. Fa- 
mille 4*.. Les podurelxes. 

ordre iii. LES PARASITES. 

14 . { Une seule famille; la cinquième. Les ricins. 

ordre iv. LES SUCEURS. 
i5. {Une seule famille; la sixième. Les rùcES. 


DES ORDRES ET DES FAMILLES. 
ordre v. LES COLÉOPTÈRES. 


57 


'Cinq articles à tous les tarses. Sec- 


1 tiou i re . Les pentamères 17 

ICinq articles aux quatre premiers 
I tarses, quatre aux derniers. Sec- 

I tiou 2. Les hétéromères 22 

/Quatre articles à tous les tarses. 

16. <f Section 3 . Les têtramères 25 

jTrois articles à tous les tarses. Sec- 

I tiou 4 » Les trimères 3 r 

/Deux articles à tous les tarses. Sec- 

I tion 5 . Les dimères, (r) 32 

I U11 seul article à tous les tarses. Sec- 
V. tiou 6. Les monomères 33 


Section i re . Les pentamères. 

(Antennes simples, deutées ou non 

Jrm < deutées 18 

I Antennes eu massue feuilletée. Fa- 
mille 12 Les lamellicornes. 

18. /‘^' x P a ïp es * Famille y Les carnassiers. 

' l Quatre palpes ig 

Elytres très courtes, ne recouvrant 
qu’uue petite partie de l’abdomen. 

Famille 8 Les brachélytres. 

Elytres recouvrant tout l’abdomen. 20 



/ Antennes filiformes ou sétacées, sou- 
s Yent dentées en scie , en peigne 
20- v ou eu panache. Famille 9.. . . Les 
| Antennes en massue, souvent perfo- 
1 liée 


SERRICiORNES. 

21 


(1) Cette coupe n’est qu’artificielle , car il a été reconnu 
par Illiger et Reich enbaéh, puis coufirmé par M. Latreille, 
que les tarses des insectes qui la composent ont trois 
articles , dont le radical est très petit et à peine distinct. 
Du doit donc les réunir aux trimères, et en former uue 
famille à laquelle M. Latreille applique le nom de Psêla- 
phiens. 


58 


21 . 


22 . 


20 . 


2 4 * 


26. 


27. 


TABLEAU ANALYTIQUE 

( Antennes plus longues que les palpes 
maxillaires, nues ou à peine re- 
couvertes à la base. Fam. 10. Les clavicornes. 
Antennes aussi courtes ou plus 

( courtes que les palpes maxillaires, 
insérées sous un avancement re- 
marquable des bords de la tête. 

Famille 11 Les r Ann cor nés. 

Section 2. Les hétéromères. 

( Tête non séparée du corselet par un 
étranglement. .. v 23 

( Tête séparée du corselet par un étran- 
glement brusque. Famille 16. Les trachélides. 
(Une dent on un crochet écailleux au 
J côté interne des mâchoires. Fa- 

j mille i 3 Les mf.lasomes. 

( Ni dent ni crochet aux mâchoires. 
f Antennes grossissant insensiblement, 

1 ou se terminant en massue ordi- 
; uairement perfoliée. Fam. i 4 - Les, taxicornes. 

\ Antennes presque égales , ou s’amin- 
I cissant vers l’extrémité. Fa- 
mille T 5 LES STéN^LYTRES. 

Section 3 . Les tétrameres. 

I Téte antérieurement prolongée en 
trompe ou eu museau très avancé. 

Famille 17 Les rinCiiophores. 

I Tête non prolongée en trompe ou 

l museau.. 26 

Tarses simples, à articles entiers, 
ou dont le pénultième seul quel- 
quefois élargi eu cœur 27 • 

Les trois premiers articles des tarses 
spongieux ou garnis de brosses. 28 

( Antennes plus grosses vers leur ex- 
trémité, ou perfoliées dès leur 

base. Famille 18 Les xylophage. 1 ;. 

n i Antennes de la même grosseur, ou 
I plus grêles vers leur extrémité. Fa- 
mille 19, , . , , , Les 


M.ATYSOMES. 


DES ORDRES ET DES FAMILLES. 



3o. 


I 

t 



®9 


Pas de dent cornée aux mâchoires ; 
antennes n'étant pas en massue 

perfoliée 29 

Une dent cornée au cAté interne des 
mâchoires; antennes en massue 
perfoliée. Famille 23 ...... Les CLAvirALPES. 


Languette grande , en forme de 
cœur, évasée, échancrée ou bi- 
fide à l'extrémité supérieure. Fa- 
mille 20 Les longicornes. 

Languette presque carrée , ou arron- 
die, entière Ou légèrement échan- 
crée, jamais eu forme de cœur... 3o 
Corselet étroit et cylindrique , à 
base plus étroite que les élytres. 

Famille 21 Les eupodes. 

Base du corselet aussi large que les 

élytres. Famille 22 Les cyclyques. 


Section 4 * Les trimères. 

Antennes plus courtes que la tête 
et le corselet ; éorps hémisphé- 
rique ou raccourci. Fam. 24* Les aphidiphages. 

Antennes plus longues que la tête 
et le corselet; corps oblong. Fa- 
mille i 5 Les fungicoles. 

Section 5 . Les dimères. 


r Une seule famille , la 26, que nous 
* nommons Les psèeaphibns. 

Section 6. Les monomères. 

33 . ^Uue seule famille, la 27 Les monomères. 

ordre vi. LES ORTHOPTÈRES. 

( Pieds simplement propres à marcher. 

Famille 28 Les coureurs. 

Pieds postérieurs très allongés et 
I propres à sauter. Famille 29. Les sauteurs. 


6o 


TABLEAU ANALYTIQUE 

ordre vii. LES HÉMIPTÈRES. 


Bec naissant du front. Section i r e. 

Les hctéroptères 36 

35. J Bec naissant de la poitrine , ou entre 
les pieds antérieurs. Section 2 e . 

Les homoptères 3 y 

Section ire. Les hétéroptères. 


Antennes insérées entre les yeux, 
près de leur bord interne , décou- 
vertes , plus longues que la tête. 

Famille 3o...i Les géocorises. 

Antennes insérées sous les yeux , ca- 
chées par eux, plus courtes que la 
tête ou à peine de sa longueur. 

Famille 3i Les hydrocorises. 

Section 2 . Les homoptères. 

| Trois articles aux tarses. Fam. 32. Les cicadaires. 

3 J Deux articlesauxtarses. Fam. 33. Les aphidiens. 

2 Un article aux tarses. Fam. 34* Les galmnsectes. 

ordre VIII. LES NÉVROPTÈRES. 



3$.' 

3 9 . 


Des mandibules; ailes inférieures 
non plissées dans leur longueur. 3 9 
Point de mandibules ; ailes infé- 
rieures plissées dans leur longueur. 

Famille 3^ Les tlicipennes. 

Antennes de sept articles au plus, 

en alêne. Famille 35 Les subueicornes. 

Antennes de plus de sept articles , 

non en alêne. Famille 36. . . . Les tlanipennes. 


ordre IX. LES HYMÉNOPTÈRES. 


( Femelles portant toujours une ta- 
rière à l’extrémité de l’abdomen. 4 1 
qo.' Femelles et neutres sans tarière , 

! mais munis d'un aiguillon rétrac- 
[ tile 42 


DES ORDRES ET DES FAMILLES. 6l 

Abdomen sessile , uni au corselet 
dans toute son épaisseur. Fa- 

, t , mille 38 Les porte-scie. 

’ N Abdomen tenant au corselet par une 
simple portion de son diamètre, 
ou par un pédicule. Fam. 39 . Les pupivores. 

. Premier article des tarses postérieurs 
\ de la grandeur des autres , non 

| comprimé ni en palette 4^ 

fa- v Premier article des tarses postérieurs 

/ très grand, comprimé, en palette 
carrée ou en triangle renversé. 

Famille (fi Les mellifères. 

Ailes supérieures n'étant pas doublées 
longitudinalement dans le repos. 44 
^3.^ Ailes supérieures doublées longitu- 
dinalement dans le repos. Fa- 
mille fa Les diplopteres. 

Neutres et femelles aptères; rare- 
ment des yeux lisses distincts. 

Famille fa Les heterogynes. 

Pas de neutres ; femelles ailées 

comme les mâles. Famille fa. Les fouisseurs. 

ordre X. LES LÉPIDOPTÈRES. 

f Deux ailes au moins relevées dans le 
1 repos ; pas de soie ni de frein 
j pour retenir les supérieures. Fa- 
it J mille 44 Les diurnes. 

\Pas d’ailes relevées; les supérieures 
| retenues inclinées par une soie 
I roide , ou une écaille, placée au 
v bord externe des inférieures.... 46 

I Antennes en massue allongée, pris- 
matique ou en fuseau. Fam. 45. Les crépusculaires. 
-,v». Antennes sétacées, ou au moins dî- 
J minuant de grosseur de la base à 
l l’extrémité. Famille 46, ... . Les nocturnes. 


I. 


G 


62 TABLEAU ANALYTIQUE, ETC. 

ordre xi. LES RHIPIPTÈRES. 

, f Une seule famille, la 47°* Nous lui 

*'* l laissons le nom de l’ordre. . . Les rhipiptères. 

ordre xii. LES DIPTÈRES. 


4 8 . 


Antennes composées de pins de trois 

articles. Famille 4& Les 

Antennes n’ayant jamais plus de trois 
articles 



Antennes de deux ou trois articles . . 

Antennes courtes , composées d’un 
tubercule surmonté d’une soie ou 
de deux potites lames velues. Fa- 
mille 52 Les 


nemocères. 

49 ■ ' 

50 


PDriPARES. 


Î Trompe saillante renfermant un su- 
çoir de plusieurs pièces. Fa~ 

mille 49 Les 

Trompe cachée, ou saillante, et ren- 
fermant un suçoir de deux pièces 
seulement. 


TÀNISTOMES. 

5i . 


i Dernier article des antennes annelé. 

Famille 5o Les notAcanthes. 

Dernier article des antennes sans di- 
vision. Famille 5i Les anthéricères. 


CARACTÈRES DES ORDRES. 


36 


CARACTÈRES DES ORDRES. 

Les insectes sont divise's en douze ordres dont voici 

les caractères. 

PREMIÈRE DIVISION. — Plus de six pieds. 

Yiugt-quatre pieds et au-delà ; corps 

saus ailes Ordre premier. LES MYRIAPODES. 

DEUXIÈME DIVISION. — Six pieds. 

PAS I).’ ALLES. 

Organes particuliers propres au mou- 
vement, ressemblant à de fausses 
pâtes, placés à côté de l’abdomen 
ou à son extrémité.. Ordre II. LES THYS ANOURES. 

Point de ces organes particuliers ; 
bouche intérieure, consistant en un 
suçoir rétractile, ou en une fente 
munie de deux lèvres et de deux 
mandibules Ordre III. LES PARASITES. 

Point d’organes particuliers à l’abdo- 
men; bouche extérieure, consistant 
en nn bec ou une trompe cylin- 
drique renfermant un suçoir de 
deux pièces Ordre IF". LES SUCEURS. 

DES AILES. 

Quatre ailes. 

Ailes supérieures cruslacées ou coriaces , au moins à la base. 

Deux ailes supérieures crüstacées , eu 
forme d’étui (élytres); des man- 
dibules et des mâchoires ; ailes in- 
férieures pliées simplement en tra- 
vers Ordre F. LES COLÉOPTÈRES. 

Deux ailes supérieures coriaces , eu 
forme d’étui; des mandibules et 


64 CARACTÈRES DES ORDRES. 

des mâchoires ; ailes inférieures 
pilées en deux sens, ou seulement 
en longueur Ordre VI. LES ORTHOPTÈRES. 

Deux ailes supérieures crustace'es à la 
base, membraneuses à l'extrémité; 
pas de mandibules ni de mâchoires, 
mais un suçoir composé de deux 
soies Ordre VI LES HÉMIPTÈRES. 

Ailes supérieures membraneuses. 

Ailes nues, non recouvertes d’écailles; 
des mandibules et des mâchoires ; 
ailes finement articulées eu réseau 
très fin à la surface , les inférieures 
plus longues ou aussi longues que 
les supérieures. . Ordre VIII. LES NÉVROPTÈRES. 

Ailes nues, hou recouvertes d’écailles; 
des mandibules et des mâchoires; 
ailes simplement veinées , les infé- 
rieures plus petites que les supé- 
rieures Ordre IX. LES HYMÉNOPTÈRES. 

Ailes recouvertes de petites écailles 
en forme de poussière, pas de 
mandibules ni de mâchoires , mais 
une trompe roulée eu spirale: Or- 
dre X LES LÉPIDOPTÈRES. 

Quatre ailes et denx fausses élytres. 

Ailes pliées eu éventail; deux écailles 
en forme de petites élytres, placées 
à l'extrémité antérieure du corselet; 
deux mâchoires en forme de soies. 

Ordre XI LES RHIPIPTÈRES. 

Deux ailes. 

Ailes étendqps; pas d’écailles en forme 
d’élytres, mais, dans le plus grand 
nombre, un balancier ; pas de mâ- 
choires, mais un suçoir dans une 
gaiue articulée. Ordre XII. LES DIPTÈRES. 


LES CHILOGN A THES. ï'(Wl. I. 


65 


r%S%*ri^^S*» 


Ces insectes sont plus généralement connus sous le 
nom vulgaire de mille-pieds. Leur corselet n’est pas 
distinct du reste du corps, et celui-ci est composé 
d’un grand nombre d’anneaux, dont ordinairement 
chacun porte une ou deux paires de pieds. Leurs an- 
tennes sont courtes , et le plus souvent composées de 
sept articles j ils ont deux mandibules dentées, et 
leurs quatre pieds joints à leur base s’appliquent 
sur la bouche et remplissent les mêmes fonctions que 
les pieds-mâchoires des crustacés. 

Ces animaux n’ont que des demi-mctamorphoses ; 
le petit sort de l’œuf avec six pieds seulement et les 
autres se développent avec l’âge. On les a divisés en 
deux familles, celle des chilognatlcs , et celle des 
chilopodes. 

Tous ont le corps étroit et allongé, ressemblant 
plus ou moins à celui d’un petit serpent. Ils vivent et 
croissent plus long-temps que les autres insectes, et 
paraissent faire le passage naturel de ces derniers aux 
crustacés. 


Famille i r \ LES CHILOGNATHES ( Chilo - 
gnathà ), 


ORDRE PREMIER. 


LES MYRIAPODES. 



Analyse des genres. 
Corps très mou, avec des appendices à 


Son extrémité 


Genre Polyxènes. 


Corps crustacé, sans appendices au bout. 2 
Corps ovalaire , se contractant eu 


Corps ovalaire 
boule 


.Genre Glomcris. 


Corps linéaire , se roulant eu spirale ... 3 


66 


ORDRE PREMIER. 


{ Une saillie en forme d’arête ou de 
bord tranchant, sur le côté des an- 
neaux Genre Poly dénies. 

Pas de saillie sur le côté des- anneaux . . . Jules. 

Càract. Antennes fort courtes, de sept articles, 
un peu en massue, ou de même grosseur dans toute 
leur longueur; mâchoires nulles ou soudées avec la 
lèvre inferieure ; bouche compose'c de deux mandi- 
bules , et d’une lèvre inférieure portant sur son bord 
supérieur de petites appendices en forme de tuber- 
cules, et paraissant remplacer les palpes qui n’exis- 
tent pas. Ordinaiiement deux paires de pâtes à 
chaque segment du corps ; les deux ou quatre pre- 
miers pieds réunis à leur base et rapprochés de la 
lèvre; segmens du corps recouverts d’une seule plaque 
formant l’anneau ; têt plutôt crustacé que corné. 

Ces animaux , ayant les pâtes fort courtes et le 
corps plus ou moins allongé, marchent fort lente- 
ment et comme en serpentant. Us fuient la lumière, 
et habitent à proximité des matières animales et vé- 
gétales en décomposition, dont ils font leur nourriture. 
Quelques uns sont aquatiques. Ils pondent des œufs 
d’où sortent des petits tout formes, mais n’ayant que 
six paires de pâtes et sept à huit segmens. Le nombre 
des anneaux du corps et des pieds augmente à chaque 
changement de peau jusqu’à ce que l’animal soit adulte. 
Dans ce dernier état, le premier segment est grand, 
et remplace le corselet, dont il a un peu l’apparence; 
les trois ou quatre suivans, et quelquefois le septième, 
ou d’autres, ne portent qu’une paire de pâtes, ou 
même en sont entièrement dépourvus. Cette famille 
ne forme dans Linué que le genre des jules. 

Premier genre, les Glomeris ( Glomeris , làtr.). 

Corps ovale, convexe en dessus, concave en des- 
sous , susceptible de se contracter en boule , ce qui 
donne à ess insectes la faculté de se laisser rouler 
sur les surfaces où on les trouve , afin de se sous- 
traire au danger. Onze à douze segmens dont le der- 
nier grand et en dçmi-cercle. De trente-deux à cpia- 


LES CHILOGNATIIKS. Fa/n, I. 67 

vante -quatre pâtes. On les trouve sous les pierres 
clans les pays rocailleux ; quelques uns habitent 
l’Océan . 

Glomeris ovale ( Glomeris owalis , Latr.; juins 
ovcilis , Lin., Fabr. ). Vingt paires de pâtes; douze 
segmensj jaune obscur; longueur, un pouce. — L’Océan. 

Glomeris tüstulé ( G. pustulatus , Latr.; oniscus 
pustulatus , Fabr.). Seize à dix-sept paires de pâtes; 
noir; quatre points rouges sur chaque anneau. — 
Midi de la France. 

Glomeris bordé (G. limbatus , Latr.; oniscus 
zona/ us , Panz. ). D’un noir plombé; bord des an- 
neaux légèrement blanchâtre. — Paris. 

Glomeris marbré (G. marmoratus , Latr.). D’un 
noir plombé mélangé de jaune. — Paris. 

Glomeris margïné (G. ma ruinât us , Latr.). Dix- 
sept paires de pâtes; noir; bord postérieur latéral 
des segmens rouge. — France. 

Glomeris plombé ( G. plumbciis , Latr. ). Dix-sept 
paires de pâtes ; d’un plombé clair, à bord des an- 
neaux , et extrémité postérieure, pâles. — Midi de la 
France. 

Gloméris testacé (G. testaceus , Latr.). Vingt- 
deux paires de pâtes; verdâtre; corps d’un pouce et 
demi , d’un testacé pâle. — Madagascar. 

Deuxième genre, les Joles (Julus, linn.). 

Corps long, cylindrique , se roulant en spirale à la 
manière des serpens , composé d’un très grand nombre 
d’anneaux courts , et n’ayant pas , sur les côtés, de 
saillie en forme d’arête ou de bord tranchant; les 
deux premiers sont ouverts inférieurement; tous, à 
l’exception de quelques uns des extrêmes, sont à peu 
près égaux , et portent chacun deux paires de pâtes. 
Tête de la largeur du corps , plate en dessous. An- 
tennes guère plus longues que la tête , assez grosses , 
de sept articles dont le premier très court.' En nais- 
sant, leur corps n’est formé que de sept ou huit an- 
neaux , et ils n’ont que trois paires de pâtes. Ils 
répandent une odeur désagréable quand on les touche. 
Us habitent sur la terre , sous les pierres , les écorces 


ORDRE PREMIER. 


68 

d’arbre, la mousse , etc. , et paraissent préférer le9 
lieux frais et couverts. Ils se nourrissent de fruits, 
de graines et autres substances végétales. 

J dle terrestre ( Julus terreslris , Latr.). Anus 
sans pointe saillante ; cendre' bleuâtre, annele' de 
brun clair; de soixante-quatre à soixante-quatorze 
paires de pâtes. — France : très commun. 

Jule des sables (/. sabulosus , Làtr.). Une pointe 
aiguë et très saillante à l’anus ; une fois plus grand 
que le prëce'dcnt, de seize lignes environ j d’un brun 
cendré foncé ou noirâtre; à bord postérieur des an- 
neaux plus pâle ; deux lignes roussâtres et rappro- 
chées sur le dos; environ quatre-vingts paires de 
pâtes. — France. 

Jule des arbres (./. arborum , Latr.). Très petit; 
d’un brun clair, annelé de plus foncé ou de noirâtre j 
saillie arrondie à l’extrémité de l’anus. — France: 
sous les vieilles écorces. 

Jule mélangé ( J . varius , Fabr.). Soixante-dix- 
huit paires de pâtes ; anneaux noirs à la base, blancs 
à l’extrémité. — France méridionale et Italie. 

Jule bourreau (J. carnij'ex , Latr.). Une pointe 
saillante au dernier segment ; tête , queue, pâtes, et 
une ligne sur le dos, d’un rouge de sang; quatre- 
vingt-quatorze pâtes. 

Jule indien (J. indiens , Latr.). Une saillie au 
dernier segment; brun; cent dix paires de pâtes 
rousses. — Indes. 

Jule brun ( J.fuscus , Latr.). Cent vingt-quatre 
paires de pâtes. — Indes. 

Jule éi»ais (J. crassus, Lin n.). Pâle; extrémité pos- 
térieure terminée en pointe ; quatre-vingts paires de 
pâtes. — Asie. 

Jule très grand (J. maximus , Latr. ). Très grandi 
atteignant jusqu’à sept pouces; d’un jaune obscur } 
cent trente-quatre paires de pâtes. — Amérique. 

Troisième genre , les Poly dèmes (PolfdcsmuSy latr )- 

Corps linéaire et aplati , sans appendice à l’anus, 
se roulant en spirale ; segmens moins nombreux q» c 
dans les précédens , presque carrés, raboteux ou 


LES CHILOGNÀTHES. F(Wl. I. 69 

striés, comprimés sur les côtés inférieurs, et ayant, 
une saillie en forme de rebord ou d’arête au-dessus ; 
bouche et antennes comme dans les jules. Ces insectes 
aiment les lieux, frais ou humides ; on les trouve sous 
les pierres ou sous des monceaux de détritus végé- 
taux. Léach a formé son genre craspedosome des 
espèces dont les yeux sont appareils. 

Polydème aplati ( Polydesmus compta nat us , 
Latr. j julus complanatus , Linn. ). De trente à 
trente et une paires de pâtes: d’uü gris rougeâtre ou 
brun, avec une pointe sur le dessus de son extrémité 
postérieure. — Europe. 

P0LYDEME DÉPRIMÉ ( P . depi'eSSUS , LATR. ; julliS 
depressus , Fab. ). De trente à trente et uue paires de 
pâtes ; extrémité postérieure du corps arrondie et 
sans pointe. — Indes orientales. 

Polydème tridenté ( P . tridentolus , Latr.; juins 
tridentatus , Far.). De trente à trente-six paires de 
pâtes; d’un blanc grisâtre, plus foncé sur le dos; un 
point roussâtre ou livide au milieu de chaque anneau; 
anus tridenté ; corps plus large que dans les précé- 
dons. — Amérique septentrionale. 

Polydème A stigmates (P. stigma, Latr.; julus 
stigma , Far.). Trente paires de pâtes; extrémité du 
corps terminée par une pointe; noir, avec un point 
blanc, élevé ou calleux, de chaque côté. — Tran- 
quebar. 

Polydème porte-bocclier ( P, clypealus , Latr ; 
sc olopendra clypcata, Fàbr.). Trente paires de pâtes ; 
brun, chagrine; tête couverte comme d’une espèce 
de bouclier. — Tranquebar. 

Quatrième genre, les Polyxèxes ( Polyxenus , latr.). 

Corps ellipsoïde, aplati, très mou; tête grande et 
arrondie, ayant de chaque côté une espèce de petite 
pointe dirigée *cn avant; antennes comme les jules; 
deux rangs de bouquets de poils écailleux le long du 
dos ; extrémité postérieure du corps terminée par une 
queue allongée et composée de deux parties appliquées 
et arrondies au bout. Dans le jeune âge , le nombre 
des segraens, des pâtes, et des nouquets écailleux est 


ORDRE PREMIER. 


70 

beaucoup moindre. On reücontre ces insectes sous les 
écorces d’arbre et sur les murs. 

Polyxène a pinceau ( Polyxenus lagurus , 
Latr.j scolopendra lagura , Linn. ). Très petit, 
oblong; queue blanche ; douze paires ae pieds place'es 
sur autant de demi-anneaux. — * Paris. 

Famille 2 0 . LES CHILOPODES (Chilopoda). 

Analyse des genres. 

{ Corps divisé en huit plaques en dessus , 
et en quinze demi-anneaux eu des- 
sous Genre scutigères. 

Corps divisé en dessous comme en des- 
sus 2 

{ Anneaux du corps alternativement plus 
longs et plus courts , en recouvre- 
ment Genre lithobies. 

Anneaux du corps égaux ou presque 

égaux, non en recouvrement. Genre scolopendres. 

Caract. Antennes de quatorze articles au moins , 
s’amincissant un peu vers leur extrémité'. Bouche 
composée de deux mandibules ; de deux mâchoires 
réunies à leur base et portant des palpes distincts; 
d’une lèvre inférieure formée par une seconde paire 
de pieds dilatés à leur naissance, et portant deux 
pièces terminées par un crochet, percé à son extré- 
mité pour le passage d’une liqueur vénéneuse. Corps 
aplati, membraneux, composé d’un assez grand nom- 
bre d’anneaux carrés et composés de deux plaques cor- 
nées , l’une supérieure et l’autre inférieure , réunies 
de chaque côté par une membrane; pâtes très nom- 
breuses , attachées une paire à chaque anneau , quel- 
quefois deux , mais rarement : la dernière paire est 
souvent rejetée en arrière, de manière à paraître for- 
mer une espèce de queue. 

Les chilopodes sont beaucoup plus agiles que les 
chilognathes, ce qui vient de la plus grande longueur 
de leurs pâtes- Ils aiment l’obscurité et se tiennent or- 
dinairement cachés sous les pierres, les vieilles écorces 


LES CHILOPODE 3 . F(im. 2. <7 1 

et la mousse; ils sont carnassiers , poursuivent et at- 
taquent les petits insectes, les saisissent et les percent 
avec leurs crochets empoisonnés , les font périr et les 
dévorent. Ils enterrent leurs œufs, qui sont peu nom- 
breux. Quelques espèces sont phosphoriques. 

P l'entier genre. Scütigère ( Scutigera , lam. 5 cer- 
matia, illig.). 

Deux paires de pâtes à chaque anneau , dont les 
deux dernières beaucoup plus grandes ; corps assez 
court, de huit segmens composés en dessus d’une 
plaque en forme d’écusson , et en dessous de deux 
demi-anneaux ; pieds terminés par un tarse long, grêle, 
composé de plusieurs articles ; yeux grands ; antennes 
grêles ; palpes saillans et épineux. Ces insectes sont 
très agiles et laissent souvent une partie de leurs pieds 
dans les mains de l’observateur. L’espèce d’Europe se 
trouve sous les poutres , dans les maisons. 

' Scütigère ar aneoïde ( Scutigera nrancoides , Latr. ; 
scolopendra coleoptrata , Fabr. ). Quatorze paires de 
pâtes 5 jaune roussâtre , avec trois lignes de noir 
bleuâtre sur le dos ; macules jaunes sur les cuisses. — • 
France : rare. 

Scütigère loxgïcorne, {S. longicornis , Latr.; 
scolopendra longicornis Fabr.). Quinze paires de 
pâtes fasciées de brun pâle et de bleu; brun foncé 
en dessus , avec une ligne ronssâtre sur le dos ; jau- 
nâtre en dessous. — Tnftiquebar. 

Deuxième genre, les Lithobies ( Lithobius , leach.); 

Corps divisé en même nombre de segmens en dessus 
et en dessous ( les scutigères en ont huit en dessus et 
quinze en dessous), à plaques supérieures alternati- 
vement plus longues et plus courtes , et se recouvrant 
les unes les autres jusque près de l’extrémité posté- 
rieure. Quinze paires de pâtes. Mêmes habitudes que 
les scolopendres. 

Lithobie fourchue (Lithobius forficalus , Latr.; 
scolopendra forficata , Fabr.). Rousse, extrêmement 
commune. — France. 


72 ORDRE PREMIER. 

Troisième genre, les Scolopendres (Sçolopendra , 

LINN.). 

Corps divisé comme leslithobies, mais à plaques 
supérieures égales ou presque égales et toujours dé- 
couvertes ; yeux ordinairement composés de petits 
grains rapprochés, quelquefois nuis ou peu distincts $ 
une paire de pâtes à chaque anneau du corps. Ces in- 
sectes, atteignant quelquefois jusqu’à huit pouces de 
longueur, se tiennent babil uellement dans les lieux 
humides , où on les trouve dans la terre , dans le bois 
pourri , sous les pierres, etc. Ils vivent de proie vi- 
vante consistant, en larves et insectes : avec leurs 
crochets ils pincent vivement , et les grandes es- 
pèces sont venimeuses au point de causer des accidens 
plus graves que la piqûre des scorpions. 

Léach a formé deux genres des espèces qui n’ont 
pas d’yeux bien distincts. Les cryptops ont les pieds 
postérieurs presque égaux aux précédons 5 ils sont 
plus longs dans les géophilus . 

Scolopendre électrique ( Sçolopendra etectrica , 
Latr.). Corps filiforme, fauve ; soixante-dix paires 
de pâtes. Cette espèce est quelquefois lumineuse pen- 
dant la nuit. — France : très commune. 

Scolopendre géant (A. giganlea, Latr.). Dix-sept 
paires de pâtes. — Amérique. 

Scolopendre mordante ( A. movsitans , Latr.). 
Vingt-six paires de pâtes. — Indes. 

Scolopendre ferrugineuse ( S . J ' cjTitginea , Latr.). 
Roussâtrc 5 vingt - deux paires de pâtes jaunes. — 
Afrique. 

Scolopendre dorsale (A*, dorsalis, Latr.). Brune j 
une ligne roussàtre sur le dos j trente paires de pales. 
— Tranquebar. 

Scolopendre thosphorique (A. pliosplioi'ea, Latr.). 
Soixante-seize paires de pâtes. Elle brille la nuit 
comme notre ver luisant. — Asie. 

Scolopendre occidentale ( A . occidenlalis , Latr.). 
Cent vingt-trois paires de pâtes. — Amérique. 

Scolopendre de Gabriel ( A. Gabrielis , Latr. ). 
Deux ccnt quatre-vingt-seize pâtes. — Italie. 


les lépisnètïes. Fam. 3. 


?3 


■w-V», %*%.•> ■V%^. W». w<. ■». »(*.■%.%/» ■wwv-vw 

ORDRE DEUXIÈME. 

LES THYSANOURES. 

Ces insectes n’éprouvent pas de métamorphosés : 
ils naissent tels qu’ils seront jusqu’à la mort. On les 
distingue très bien de ceux de l’ordre pre'ce'dent, parce 
qu’ils n’ont que six pieds , et qu’ils ont au côté do 
l’abdomen, ou à l’extrémité postérieure du corps, des 
organes ressemblant à de fausses pâtes et leur servant 
à sauter. Ils manquent d’ailes comme les myria- 
podes. 

Cet ordre renferme deux familles , celle des lépis- 
mènes et celle des podurelles. 

famille 3 . LES LEPISMENES ( Lepismenœ ). 

Analyse des genres. 

( Yeux très grands , coutîgns ; corps convexe et 
arqué en dessus; un filet plus long que les au- 
tres Genre Machiles. 

Yeux très petits, très écartés; corps aplati; trois 

filets de la même longueur. Genre Lépismes. 

Caractères. Corps allonge' , couvert de petites 
écailles brillantes, analogues ^celles des papillons, 
termine' par trois soies allongées et articulées; stylet 
comprimé , écailleux , de deux pièces , à l’anus ; ab- 
domen rétréci posterieurement, portant de chaque 
côté une rangée de petites appendices terminées en 
pointes soyeuses; tetc distincte du corselet; antennes 
eétacées , ordinairement fort longues, d’un grand 
nombre de petits articles; deux mandibules presque 
membraneuses ; deux mâchoires à deux divisions , 
portant un palpe de cinq à six articles ; un labre ; 
une lèvre à quatre découpures, munie de deux pulpos 

7 


i. 


74 ORDRE II. 

de quatre articles ; deux yeux composes; pieds assez 
courts , ayant souvent des hanches très grandes. 

Ces insectes sGnt tous très agiles , et quelques uns 
sautent très bien en s’aidant de leur queue. On les 
trouve dans les lieux obscurs , sous les pierres , les 
mousses, ou dans les maisons , cachés sous les plan- 
ches humides et dans les fentes des châssis. 

Premier genre. Les Lépismes ( Lepisma , Linn.). 

Antennes insérées entre les yeux : ceux-ci très pe- 
tits , très écartés, et composés d'un petit nombre de 
grains; palpes antérieurs peu nnillans: corps long, 
plat, argente, terminé par trois filets de même lon- 
gueur et ne servant point à sauter; pâtes larges, com- 
primées , à hanches très grandes; tarses filiformes , de 
quatre articles. Ces insectes , connus vulgairement 
dans les maisons sous les noms de poissons argentés , 
de limites , de demoiselle tV argent , habitent de pré- 
férence les armoires humides et les châssis des fe- 
nêtres. Ils se nourrissent de sucre, de bois pouri, et 
de très petits insectes. 

Lépisme nu sucre ( Lepisma saccharina , Latr.). 
Quatre à cinq lignes de longueur , lisse , argentée , à 
corps composé ac neuf anneaux sans y comprendre 
le corselet. — France : très commune. Dans le midi , 
elle attaque les étoffes de laine, et est connue sous le 
nom de harte. 

Lépisme rup,année (Z. vitlala , Latr.). Abdomen 
obscur , avec cinq lignes longitudinales blanchâtres. 
— France. 

Lépisme ratée ( L . linenta , Latr.). Obscure en des- 
sus , avec deux lignes longitudinales blanches. — 
Suisse. 

Lépisme velue (Z. villosa , Latr.). Noirâtre en 
dessus, les pâtes et le dessous blancs. — Chine. 

Lépisme a collier (Z. collaris , Latr.). Noire; une 
bande prés de la tête et l’anus blancs. — Amérique 
méridionale. 

Deuxième genre. Les Machiles ( Machilis). 

Antennes insérées au-dessous des yeux ; ceux-ci 


LES PODURELLES. Faill. 


presque contigus, compose's d'un grand nombre de 
grains, occupant la plus grande partie de la tête ; 
corps presque conique , comprimé latéralement , ar- 
que en dessus , terminé par deux petits filets propres 
pour le saut, et par un plus grand placé au-dessus 
îles deux autres. Tête petite, en partie enfoncée dans 
le premier segment du corselet : ce dernier étranglé, 
avec son premier segment plus petit que le second. 
Palpes maxillaires très grands. Ces animaux habitent 
les lieux pierreux et les maisons. Ils sautent facilement 
au moyen de leur queue. 

Màcrile tolypode ( Macliilis polypoda , La.tr.- lepis- 
rna pnlypoda, Linn.). Grisâtre , à poussière écailleuse, 
mais non argentée, tachetée de noirâtre. — France. 

Machile thez Éasif. ( Macliilis thezeana, Latr.; lepis- 
ma thezeana , Fabr. ). Antennes annelées d’obscur et 
de grisâtre ; corps d’un gris brillant. — France. 


famille 4- LES PODURELLES ( Podurellœ ). 


Caractères. Une queue fourchue, repliée sous le 
ventre , et servant de ressort pour donner à l’insecte 
la faculté de sauter assez loin ; tête distincte du cor- 
selet , portant deux antennes filiformes composées 
de quatre pièces ; palpes nuis ou du moins peu dis- 
tincts ; des mâchoires et des lèvres. 

Ces animaux sont fort petits et habitent sur les 
végétaux, quelquefois sur les eaux stagnantes, et 
même sur la neige. On les rencontre en troupes nom- 
breuses, courant et sautant avec beaucoup d’agilité. 
Ils n’éprouvent aucune métamorphose, et sortent de 
l’œuf tels qu’ils seront toujours, à la grosseur prés. 

Premier genre. Les Podures ( Podura ). 

Très petits , mous, allongés, auuelés, velus, ou 



Analyse des genres. 

Corps linéaire et cylindrique; tronc distinc- 


Genre Podures. 


Corps globuleux ou ovalaire; tronc non dis- 




couverts d’une poussière écailleuse qui se détache au 
moindre attouchement ; tète ovale , séparée du cor- 
selet par un étranglement ; deux yeux formés chacun 
d’une huitaine de petits grains ; dernier article de9 
antennes simple ; deux crochets aux tarses ; queue 
molle, flexible, élastique, formée d’une pièce infé- 
rieure mobile , se prolongeant en deux pièces coniques, 
pointues à leur extrémité , recourbée sous le ventre 
et reçue dans une rainure. Ces insectes se trouvent 
sur la terre, sur les plantes, les écorces d’arbres et 
les eaux dormantes des mares et des fossés. Ils se nour- 
rissent de matières végétales en décomposition. 

Podujie aquatique ( Podura aquatica , Latr. ). 
D’une demi-ligne de longueur; d’un noir mat ; an- 
tennes plus longues que le corps; abdomen cylin- 
drique, allongé, terminé en pointe. — France : très 
commune. 

Podure velue (P. vilîosa , Latr. ). Noire, variée 
de brun obscur ; oblongue ; velue. — Paris. 

Podure plombée ( P. plumbea , Latr. ). D’une ligne 
de longueur; d’un gris plombé -bleuâtre ; poussière 
écailleuse des lépismes; tète arrondie, avec deux ta- 
ches noires; queue velue, de la longueur du corps ou 
à peu près. — Paris. 

Podure de la neige (P. nivalis , Latr.). D’un gris 
cendré, marqué de quelques traits noirs. — Les fo- 
rêts de toute la France. 

Podure des arbres (P. arbore a , Latr.). Noire, 
pâtes et queue blanches. — France. 

Podure annelée (P. annulata, Latr.). D’un gris 
livide annelé de noir. — France. 

Podure ceinte (P. cincta, Latr.). Partie antérieure 
blanche, ensuite grise, avec un anneau noir. — France, 
dans les forêts. 

Podure du bois ( P. lighorum , Lata.). D'un gris 
plombé; tête, corselet, pâtes et queue d’un jaune 
pille. — France : dans le vieux bois. 

Podure très petite (P. pusilla , Latr.). Bronzée; 
queue blanche. — France. 

Podure du fumier ( P. Jimetarial, Latr.). Queue 


les podurelles. Fam. 4 - 77 

mutiqwe , impropre an saut. — France : dans les terres 
grasses. 

Podure marcheuse ( Pocluva ambulans , Latr. ). 
Queue fourchue, courte, e'tendue en arriére, impro- 
pre au saut. • — France : sous la mousse. 

Deuxieme genre . Les S.m yjnthures ( SmynlJiurus ). 

Antennes coudées au milieu, plus grêles vers leur 
extrémité, terminées par une pièce annelée ou com- 
posée de petits articles ; co»*ps raccourci , globuleux 
ou ovalaire, sans divisions bien distinctes , si Ton en 
excepte celle de la tête, du corselet et de l’abdomen. 

Ces insectes ont à peu prés les mêmes habitudes que 
les podures , mais ils habitent de préférence sur les bois 
humides et à moitié pouris. Selon Degéer, ils ont sous 
le ventre une espèce de petit tube cylindrique, d’où 
sortent , à volonté , deux filets longs et gluans , qu’ils 
dardent contre les surfaces verticales contre lesquelles 
ils grimpent , afin de s’y attacher et d’éviter une chute 
si les pieds leur manquent. 

Smynthure brun (Smynthurus fuscus , Latr.; po- 
dura dira , Fabr. ). D’un brun luisant. — France : sur 
la terre. 

Smynthure vert (S. viridis , Latr. ; podura viridis , 
Fabr.). D’un vert, tendre, tirant sur le jaunâtre vers 
la région de la tête; long d’une demi-ligne. — France : 
très commun. 

Smynthure marqué ( S . signatus , Latr. j podura 
signala , Fabr.) Obscur, taché de fauve sur les cô- 
tés. — France. 


?8 


ORDRE III. 


%,^.^. w%. *. %.*^^. -k v*% %.-%. «. 

ORDRE TROISIÈME. 

LES PARASITES. 

lis n’ont pas d’ailes ni d’appendices articulas et mo- 
biles à la partie poste'rieure de l’abdomen ; on leur 
trouve deux ou quatre petits yeux lisses ; leur bouche, 
en grande partie intérieure, ne pre'scnte en dehors 
qu’un museau, ou un mamelon renfermant un suçoir 
rétractile, ou deux lèvres membraneuses et rappro- 
chées, avec deux mandibules en crochet; leur corps 
est aplati, divisé en onze ou douze segmens ; leurs an- 
tennes, courtes, sont composées de cinq articles; 
leurs pieds sont terminés par un ongle crochu et très 
fort, ou par deux crochets. 

Ces insectes sont parasites , et vivent particulière- 
ment sur les mammifères et les oiseaux. Cet ordre ne 
renferme que deux genres , celui des poux et celui des 
ricins. 

famille 5. LES RICINS ( Ricini ), 

Analyse des genres. 

{ Tarses d’un seul article ; bouche consistant en un 

mamelon tubulaire très petit, eu museau. Genre Poux. 
Tarses articulés; bouche composée de deux lèvres 

et de deux mandibules eu crochet. . . . Genre Ricins. 

Caractères. Corps plat, presque transparent, de 
dix à onze segmens, dont trois formant le tronc et 
portant chacun une paire de pâtes; antennes de cinq 
articles, courtes, delà même grosseur, quelquefois 
insérées dans une échancrure ; un ou deux petits yeux 
lisses de chaque côté de la tète ; pieds courts, armés 
de deux crochets diriges l’un -vers l’autre, ou d’un 
oDgle très fort. 


les ricins. Fam. 5 . 79 

Ces insectes vivent sur les hommes, les mammi- 
fères et les oiseaux , auxquels ils se cramponnent for- 
tement pendant qu’ils leur sucent le sang. Ils dépo- 
sent leurs œufs près de la racine des poils ou des 
plumes , et les y attachent au moyen d’un gluten par- 
ticulier. Leurs générations sont nombreuses , et se suc- 
cèdent rapidement. 

Premier gçnre. Les Poux ( Pediculus ). 

bouche composée d’un tube très court, corné, 
placé à la partie antérieure de la tête, renfermant un 
suçoir; antennes un peu plus longues que celles des 
ricins ; tarse d’un seul article très gros , terminé par 
un ongle très fort et se repliant en dessous sur une 
saillie de la jambe , de manière à former la pince. 

Ces insectes incommodes , résultant, chez l’homme, 
de la malpropreté, offrent presque autant d’espèces 
qu’il y a d’animaux mammifères et oiseaux. Chacune 
d’elles ne vit que sur l’animal qu’elle semble née pour 
tourmenter, et ne se rencontre jamais sur d’autres ; 
cependant quelques animaux, et l’homme, en nour- 
rissent plusieurs espèces. Les poux mâles sont armés 
d’un aiguillon caché dans leur anus, et avec lequel, 
pensent quelques naturalistes , ils causent de vives 
démangeaisons. Les femelles pondent un assez grand 
nombre d’œufs , cinquante au moins , nommés lentes , 
qu’elles placent sur les cheveux, les poils, les plumes 
ou les habits; au bout de six jours ils éclosent, et 
huit ou dix jours après les petits sont en état de pro- 
duire. Si d’après ces données on s’avise de faire un 
calcul, on sera effrayé du nombre prodigieux qui 
pourra naître sur la tête d’un individu que l’on négli- 
gera de tenir propre, sous le sot prétexte que ces in- 
sectes dégoûtans entretiennent la santé des enfans , 
car tel est le ridicule préjugé de certaines personnes. 
Lorsque les poux se sont pour ainsi dire 3ncrés pen- 
dant fort long-temps sur quelqu’un , ils finissent, par 
ne plus pouvoir être détruits, et ils occasionnent la 
maladie nommée pédiculaire ou phthiriase. L’histoire 
nous offre pour exemple de gens atteints de ce mal 
repoussant , des grands personnages et même des rois. 


ORDRE III. 


&o 

Pou HUMAIN du uorps ( Pediculus humanus corporis, 
Latr.). D’un blanc sale , sans tache ni raie ; plus gros 
et moins annele' que le pou de tête. C’est cette espece 
qui occasionne la maladie pédiculaire. 

Pou humain de la tete (P. cejvicalis , Latr.; 
P. humanus capitis , de Géer). D’un cendre' un peu 
fonce' 5 plus petit; peau plus coriace; anneaux du 
corps profondément divisés , bordés de chaque côté, 
ainsi que le corselet, d’une raie coupée, noire ou d'un 
brun obscur. 

Pou du pubis {P. pubis y Latr. ). De même gros- 
seur que le précèdent , plus large , moins allongé , à 
corselet très petit et paraissant confondu avec l’abdo- 
men : ce dernier ayant deux crénelures plus saillantes 
que les autres. IL habite les poils du pubis de l’homme, 
les aisselles et les cils. 

Pou du boeuf {P. bouts , Latr. ). Très petit, blauc, 
à tête un peu fauve ; pâtes fauves , à extrémité blanche ; 
huit bandes transversales rouges sur le ventre, cinq 
dessous: huit points bruns de chaque côté, au bout 
des bandes. Sur les vaches et les bœufs. 

Pou du veau (P. vituli , Latr.). Plus grand que le 
précédent; pâtes courtes, grosses, grises ainsi que la 
tête et le corselet; ventre gros, terminé en pointe, 
d’un plombé bleuâtre. Sur les veaux et les bœufs. 

Pou de l’ane (P. asini , Latr.). Tête avancée, 
obtuse: abdomen ovale, obscur, strié; pâtes en 
forme de pince. 

Pou rtcinoïde (P. ricinoïdes , Latr. ). Abdomen 
orbiculaire ; corselet de trois pièces; bec blanc, ainsi 
qu’une ligne longitudinale sur l’abdomen ; pâtes pro- 
pres à la marche. — Amérique : sur l’homme. 

Pou du buffle du Cap (P. bufali cape nsi Latr.). 
Plus petit que les poux humains. Cinq gros tuber- 
cules écailleux, coniques , d’un brun obscur à la base , 
d’un jaune fauve au sommet, placés de chaque côté 
un peu au-dessous des bords; extrémité de l’abdomen 
partagé en deux pointes coniques. 

Pou du buffle d’Europe (P. bufali europcei , 
Latr. ). Long de deux lignes; corps brun, avec une 
ligne longitudinale jaune; corselet bordé de jaune sur 


les ricins. Fam . 5 . 81 

les côtés ; antennes et pâtes claires ; segmens du corps 
échancrés sur les côtés, le dernier terminé par deux 
pointes. — Italie. 

Pou du chameau ( Pediculus cameli , Latr. ). Fer- 
rugineux ; tête avancée , pointue 5 abdomen ovale. 

Deuxième genre. Les Ricins ( Ricinus ). 

Bouche inférieure, composée de deux mandibules 
ou crochets écailleux , et d’une fente accompagnée 
de deux lèvres et de quelques autres parties peu dis- 
tinctes 5 tarses articulés, très distincts , terminés par 
deux crochets égaux. 

Tous ces animaux, à l'exception d’une seule espèce 
qui vit sur le chien, se trouvent sur les oiseaux. 
Quelques naturalistes ont pensé qu’ils se nourrissent 
de plumes, mais il est plus probable qu’ils sucent le 
sang à la manière des poux , car sans cela comment 
expliquer cette activité qu’ils mettent â quitter le 
cadavre d’un animal aussitôt que le sang commence à 
se coaguler • dans cette circonstance on les voit sôrtir 
de dessous les* plumes , et se promener particulière- 
ment sur la tête et autour du bec avec une inquiétude 
très marquée. Les ricins sont beaucoup plus nom- 
breux que les poux 5 il n’est peut-être pas une sorte 
d’oiseaux qui n’en nourrisse une espèce, et quelques 
uns en ont deux ou trois. Ils sont beaucoup plus vifs 
que les poux. 

Ricin du chien ( Ricinus canis, de Geer). Tête 
angulaire, jaunâtre, tachetée de brun; abdomen 
blanchâtre, ovale, dentelé sur les bords; corselet 
très court. 

Ricin du paon [R. pczvonis , Latr. ; pediculus pavo - 
nis, Linn.). Grand; tête large, dilatée et mucronée 
en arriére, échancréc sur les côtés ; abdomen grand , 
presque rond, un peu lobé, avec des lignes brunes 
transversales et latérales. 

Ricin du corbeau (R. coivi , Latr.; pediculus 
corvi , Linn.). Gris; tête petite et noire; pâtes 
courtes, tachetées de noir, ainsique les antennes qui 
sont recourbées en arrière; abdomen Ovale, avec 
huit bandes noires de chaque côté. 


ORDRE III. 


82 

Ricin du dindon ( Ricinus mcleagridis , L a t n . j pe- 
diculus meleagridis , Linn. ). Tête plate , arrondie en 
devant, anguleuse et presque dentée par derrière; 
corselet cordiforme, anguleux de chaque côté; abdo 
mon gris sur les côtés, blanc au milieu. 

Ricin de la poule (R. gatlinœ , Làtr.; 
gallinœ , Linn.). Tête arrondie en devant , 
en arrière, en croissant; corselet court, large, muni 
de chaque côté d’une pointe brillante ; abdomen 
allongé. 

Ricin de l’oie (R. anseris , Latr.; pediculus anseris , 
Linn.). Corps filiforme, d’un blanc grisâtre; bords 
de l’abdomen ponctués de noir. 

Ricin du cygne ( R . cygni , Latr. ; pediculus cygni , 
Far.). Tête échancrée en devant; abdomen ovale , 
strié de noir sur les bords. 

Ricin du faisan (R. phasiani , Latr.; pediculus 
pliasiani , Fab.). Tête ovale, grande; corselet trè? 
court ; abdomen globuleux, obtus. 

Ricin du chapon ( R . caponis , Latr.; pediculus 
caponis , Linn. ). Tête blanche, arrondie en devant ; 
corselet large et anguleux , ou pointu sur les côtés; 
abdomen plat, terminé en pointe mousse, noir sur 
les bords, d’un blanc transparent au milieu. 

Ricin du pigeon (/?. columbœ , Latr.; pediculus 
columbœ , Linn.). Long, étroit, presque filiforme; 
tête allongée en fuseau , portant des antennes presque 
aussi longues qu’elle ; abdomen étroit du haut; corps 
d’un blanc jaunâtre , bordé des deux côtés d’une raie 
brune. 

‘ Ricin de la mésange (R. pari , Latr.; pediculus 
pari , Linn.). Corps ovale; abdomen terminé par 
quatre soies. 

Ricin de la fauvette (R. molacillœ , Latr.; 
pediculus motacillœ , Fab.). Tête rousse, cordiforme; 
abdomen blanc , rétréci à la base. 

Ricin du martinet ( R . hirundinis , Latr.; pedi- 
culus hirundinis , Linn. ). Blanchâtre ; abdomen 
bordé de noir. 

Ricin du moineau ( R . emberizœ, Latr. ; pediculus 
emberizœ, Fab. ). Tête grosse, luisante, fauve; yeux 


pediculus 

échancrée 


les ricins. Fam. 5 . 


83 


noirs; antennes courtes; corselet étroit, fûuve; abdo- 
men d’un blanc sale et transparent, ovale, un peu 
allongé, ponctué de brun sur les côtés. 

Ricin nu ptnson (Rie inus fringilla , Latr. ). D’un 
brun clair et diaphane; abdomen bordé d’une raie 
brune; corps plat, très mince, pointu ; tete grande, 
plate, large, arrondie en avant, pointue en arrière 
et sur les côtés. 

Ricin dü rusard ( R. circi , Latr.). Grand; corps, 
d’un brun clair; abdomen jaunâtre, bordé de brun , 
avec une bande longitudinale de la môme couleur ; 
tète longue , tronquée en devant. 

Ricin dd vautour ( R . vulturis , Latr. ; pediculus 
vulturts , Fab. ). Grand, oblong; abdomen obscur, 
avec deux lignes longitudinales jaunes. — Indes orien- 
tales. 

Ricin nE la cresserelle (/t. tinnunculus , Latr.; 
pediculus tinnunculus , Linn. ). Tete en forme de fer 
de flèche. 

Ricin de la ruse (R. buteonis , Latr.; pediculus 
buteonis , Linn.; pediculus maximus , Scop. ). Abdo- 
men ovale, rebordé, ayant deux points enfoncés sur 
les côtés de chaque segment; corps brunâtre; corse- 
let lisse , ayant trois bandes longitudinales noires. 

Ricin de la chouette ( R . strigis , Latr. ; pedicu- 
lus strigis , Fab. ; pediculus hccmalopus , Scop. ). Pâtes 
rouges; abdomen blanc , bordé de rouge. — On le 
trouve quelquefois sur les faucons. 

Ricin de la pie (/?. picœ , Latr.; pediculus picæ , 
Ltnn. ). Tète obscure, marquée de quatre points 
noirs. 

Ricin du coucou (R. cuculi , Latr.; pediculus 
fasciatus , Scop.; pediculus cuculi , Lin.) Abdomen 
oblong, blanc, avec une bande brune en travers. 

Ricin du plongeon ( R . mergi-serrati , Latr. ; pedi- 
culus mergi , Far.; pediculus ardeæ , Panz. ). blanc, 
étroit, et très long; tete jaune, grande, allongée, 
plate et arrondie en devant; abdomen d’un blanc 
sale; corselet roussâtre. 

Ricin du petrel (R. procellariœ , Latr.). Fili- 
forme; pieds pâles. — Du Rrésil. 


ORRRE III. 


84 

RlCTN DIT PETREL DU NORD ( RicinUS VOgelli , LàTR. ). 
D’un blanc sale ; ovale- deux lignes noires sur le 
corselet. 

Ricin de l’albatros ( R. diomedœ , Latr. ; pedicu - 
lus diomedœ , Fab.). Tête arrondie, obscure, en- 
tière^ blanche , bordée de noir antérieurement j ab- 
domen un peu lobé, ayant udc bordure noire fort 
large 5 pâtes blanches. — Au Brésil. 

Ricin de l’hirondelle de mer ( R . stemœ , Latr.; 
pediculus sternœ , Linn. ). Tête triangulaire; abdo- 
men pâle , ovale , marqué en dessus d’une ligne lon- 
gitudinale noire. 

Ricin de la grue ( R. gruis , Latr.; pediculus 
gruis , Li n n* ). Abdomen d’un blanc sale , renflé vers 
6on milieu. 

Ricin de la ctgogne [R. ciconiœ , Latr. ; pedicu- 
lus ciconiœ , Linn.). Corps allongé, filiforme; abdo- 
men noir, ponctué de blanc sur les côtés. 

Ricin de l’hut trier (R. hœmatopi, Latr.; pediculus 
hœmatopi , Linn.). Glauque; corselet très étroit; 
abdomen ovale, à crénelures blanches. 

Ricin de l’ayocette (R. recurvirosti'œ , Latr.; 
pediculus recuivirostrœ , Linn.). Obscur, oblong, tête 
triangulaire et canaliculée. 

Ricin du loriot (R. orioli , Latr.; pediculus doli - 
chocephalus , Scor. ; pediculus orioli, Fab.). Sans 
poils , lisse, blanc ; tête très allongée; abdomen mar- 
qué en dessus d’une ligne longitudinale brune. 


les suceurs. Fam . 6 . 


85 


ORDRE QUATRIÈME. 

LES SUCEURS. 

Pas d’ailes. Ils ont une trompe ou bec cylindrique 
on conique, recouvert à la base par deux e'cailles, 
formé de deux lames articulées, et renfermant un 
suçoir de deux pièces. 

Cet ordre ne renferme qu’un seul genre , celui des 
puces. 

famille 6. LES SUCEURS ( Suctorio ). 

Un seul genre , 

Celui des « Puces . 

Caractères. Bouche composée d’un suçoir de deux 
pièces, renfermé entre deux lames articulées for- 
mant par leur réunion une I rompe ou un bec conique 
ou cylindrique , et dont la base est recouverte par 
deux écailles ; corps sujet à de véritables métamor- 
phoses. 

Genre unique . Les Puces (Puiez :). 

Corps ovale, comprimé, composé de douze anneaux, 
dont ceux de l’abdomen sont ordinairement revêtus 
de deux lames, l’une inférieure et l’autre supérieure, 
coriaces, comme le reste de la peau de l’animal; 
tête arrondie en dessus , tronquée inférieurement , 
comprimée sur les côtés , munie de deux yeux ronds 
et lisses ; pieds de derrière très forts , propres pour le 
saut, épineux, à cuisses et hanches très grandes; 
tarses de cinq articles , terminés par deux crochets 
allongés. 

Les puces habitent les maisons dont on n’entre- 
tient pas rigoureusement la propreté; elles vivent en 
parasites sur les chats, les chiens, les lièvres, les 

8 


i. 


86 ORDRE IV. 

chauve-souris et quelques oiseaux; les hommes, et 
principalement les enfans et les femmes , en sont quel- 
quefois très incommodés. Les femelles pondent en- 
viron une douzaine d’œufs assez gros , blancs et un 
peu visqueux , donnant naissance à des larves très 
vives, ressemblant à de petits vers. Une douzaine de 
jours après être sorties de l’œuf, elles s’enveloppent 
dans une petite coque soyeuse , et se métamorphosent 
en insectes parfaits. Ces larves vivent dans les or- 
dures , sous les ongles des gens malpropres, et par- 
ticulièrement dans les colombiers. 

Puce commune ( Pulex irritans , Latr.). D’un brun 
marron. — Très commune dans toute l’Europe. 

Puce a bande (P . fasciatus , Latii. ). D’un brun 
clair, avec une bande noirAtre formée par des poils. 
— Sur les rats. 

Puce pénétrante ( P. penetrans , Latr.). Très 
petite, ayant le bec de la longueur du corps. — On la 
connaît en Amérique sous le nom de chique. Elle 
s’introduit sous les ongles des pieds ou la peau des 
talons , y dépose ses œufs, et occasionne parfois des 
ulcères mortels. Les nègres savent les en extraire avec 
beaucoup d’adresse. 


LES COLÉOPTÈRES. 


87 


ORDRE CINQUIÈME. 

LES COLÉOPTÈRES. 


Ces insectes se reconnaissent au premier coup 
d’œil , à leurs élytres embrassant la partie supérieure 
de l’abdomen et recouvrant les ailes membraneuses 
et inférieures, qui sont pliées en travers dessous. Ils 
ont six pieds 5 quatre ailes, dont les deux supérieures 
crustacées; des mandibules et des mâchoires. 

La facilité que l’on a de les conserver dans les 
collections avec leurs formes et tout leur éclat, les a 
fait plus étudier que les autres: aussi, quoique plus 
nombreux, sont-ils beaucoup mieux connus. Leur 
tête, parfaitement distincte du corselet, porte deux 
antennes de forme et de grandeur très différentes ; 
ils ont des yeux à facettes; leur bouche se compose 
d’un labre, de deux mandibules, de deux mâchoires 
portant chacune un ou deux palpes; d’une lèvre in- 
férieure à menton et à languette , munie de palpes. 
Leur corselet porte eu dessous une paire de pâtes : 
les autres paires sont attachées sur la poitrine. L’ab- 
domen est uni au tronc par sa plus grande largeur, 
et se compose de six à sept anneaux membraneux en 
dessus , cornés en dessous. Leur métamorphose est 
complète. 

On les divise en six sections , ainsi qu’il suit : 

Cinq articles à tous les tarses. Sect. \ . les pentamères. 
Cinq articles aux quatre premiers tarses, 

quatre aux deux derniers. Sect. 2. les hètèromkres. 
Quatre articles à tous les tarses. Sec- 
tion 3 *. . . LES TÉTRAMÈRES. 

Trois articles à tous les tarses. Sect. les trimères. 


88 ORDRE V. 

Deux articles à tous les tarses. Sect. 5 (i). 

les dimères. 

Un seul article à tous les tarses. Sect. 6. les MONOMk^s. 

section i. Les Pentamèi'es . 


Les cole'optères qui ont cinq articles à tous les 
tarses , se divisent en six familles , qui sont : les car- 
nassiers , les brachèlylres , les serricornes , les clavi- 
cornes, les pdlpicomes et les lamellicornes. 

famille r j. LES CARNASSIERS* 


Analyse des genres. 

I Pieds tous propres seulement à mar- 
cher; mandibules entièrement décou- 
vertes. Sect. I. LES CARNASSIERS 
TERRESTRES 2 

Les quatre derniers pieds comprimés, 

( ciliés, en forme de rames , propres à 
nager; mandibules presque entière- 
ment recouvertes. Sect. 2 . les car- 
nassiers aquatiques 38 

Section 1 . carnassiers terrestres. 


2 . 


Un onglet articulé et crochu au bout 
des mâchoires; tête plus grosse que 
le corselet; yeux gros; mandibules 
très avancées et très droites. Pre- 
mière tribu. Les Cicindélctes 

Pas d’onglet articulé au bout des mâ- 
choires ; tête pas plus large que le 
corselet; mandibules peu avancées. 
Deuxième tribu. I^es Carabiques . . . 


3 


7 


Première tribu. Les Cicindélctes . 


( Corselet presque aussi long que large; 
articles des tarses entiers » \ 

! Corselet étroit et allongé; pénultième 

article des tarses bilobc. . . Genre Colliurc. 


(1) Voyez la note de la page 57 


4 « 


5. 


' les cAENASsiEns, Fam. 7. 89 

f Elytres carénées sur les côtés, erobras- 
I sant l’abdomen , rétrécies en pointe 
1 à l’extrémité ; abdomen eu forme de 

) t cœur. . , , . , . . Genre Manticore. 

\ Elytres n’étant ni carénées , ni embras- 
J sautes, ni terminées en pointe; ab- 
I domen en carré long, ou ovale , ar- 

v rondi au bout 5 

i Quatre palpes maxillaires distincts ... 6 
J Deux palpes maxillaires externes , les 
I deux internes remplacés par deux 

1 petites épines. Genre Thé rate. 

C Palpe extérieur aussi long ou plus long 

J que ceux de la lèvre Genre Cicindèle. 

J Palpes labiaux notablement plus longs 
' que les maxillaires extérieurs. Genre Négacéphale . 

• Deuxième tribu. Les Caraliques. 

) Elytres tronquées ou au moins très ob- 
tuses au bout ............ 8 

Elytres uou tronquées, entières. ..... 16 

r Languette entière, ovale ou presque 
1 carrée ; corselet cordiforme , pas 
J plus long ou moins long que large. 9 
1 Languette ayant une division ou oreil- 
I lette de chaque côté; corselet étroit 
v. et allongé 12 

! Languette ovale , très avancée entre les 

palpes Genre Ânthic. 

Languette presque carrée 10 

( Abdomen circulaire Genpc Graphiptère. 

Abdomen eu carré long 1 1 

r Abdomen épais Genre Brachine. 

I Abdomen très aplati... . . Genre Lèbie. 

{ Corseletjcordiforme i3 

Corselet presque cylindrique, ou en 

ovale tronqué * . . , 14 

1 Corps très aplati; articles des tarses en- 

1 tiers * i Genre Zuphie. 

'J Corps épais; avant-dernier article des 
l tarses bilobé Genre Galérite. 


ORDRE V. 


9 ° 

| Tous les palpes filiformes Genre Odacanthe. 

1 ^- -(Deux palpes au moins terminés par un 
I article plus grand . 1 5 

I Tête triangulaire; mandibules longues, 

étroites et avancées Genre Diypte. 

1 i). Tête ovale , allongée , rétrécie derrière 
J les yeux; mandibules moyennes et 

triangulaires.. Genre Agre. 

/ Lèvre inférieure n’étant pas articulée à 
\ la base, et n’étant qu’une continuité 

J du menton Genre Siagone. 

( Lèvre inférieure articulée à sa base. . . 17 

Palpes extérieurs terminés par un ar- 
ticle de la grosseur des précédens , 

ou plus gros 20 

jrj.^Deux des palpes extérieurs au moius 
terminés eu alêne, ou par un corps 
ovalaire, acéré, formé par les deux 
derniers articles réunis 18 

( Quatre palpes extérieurs courts, tous 

terminés eu alèue 19 

Quatre palpes extérieurs fort longs, les 

labiaux seuls terminés en alêne. . . G. Apotome. 

( Pénultième article des palpes extérieurs 
plus grand , renflé , en forme de 
poire : le dernier très menu et fort 

court Genre Bembidion. 

1 y* \ Pénultième article . des palpes exté- 
I rieurs pas plus long ou plus court 

I que le dernier, formaut avec lui le 

I fuseau Genre Trechus. 

1 Jambes antérieures dentées au côté ex- 
1 térieur, ce qui les fait paraître 

| comme digîtées, ou terminées par 

20t deux épines lougues et très fortes.. . *21 

i Jambes antérieures non dentées, et ne 
! paraissant pas digitées, sans épines 
V. ou à épines courtes ou moyennes.. . 22 


21 . 

22 . 

23 - 

25 . 
2 6 . 

2 7 - 

28. 

2 9 - 


LES CARNASSIERS. Fam. 7. 

I Labre denté ; mandibules au moins 
aussi longues que la tête ; languette 
courte , large , concave ou très éva- 
sée au bord supérieur Genre Scarite. 

. Labre sans deuts ; mandibules beaucoup 
! plus courtes que la tête; languette 
I saillante, droite ou obtuse à son 
f sommet, ayant une oreillette de cha- 

^ que côté Genre Clivine. 

( Jambes antérieures toujours éclian- 
, crées; languette en carré long, ac- 
\ compagnée de deux oreillettes , à 
bord supérieur droit et sans prolon- 
gement 23 

! Jambes antérieures très rarement échan- 
j crées; milieu du bord supérieur de 
I la languette élevé en poiute ou en 

1 forme de dent 3 o 

f Pas de cou bien prononcé» 24 

L Cou brusquement étranglé Genre Panagée. 

f Mandibules pointues 25 

L Mandibules tronquées ou très obtuses.. 29 

f Autennes grenues 26 

J Antennes à articles presque cyliudri- 

j ques ou coniques 27 

l Dernier article des antennes plus gros. 

I Genre Ozène • 

) Dernier article des antennes de même 

* grosseur que les autres Genre Morion. 

f Tarses semblables daus les deux sexes. 

Genre Ariste. 

ues tarses dilatés daus les mâles. 28 
Les quatre premiers tarses dilatés dans 

les mâles Genre Harpale. 

Les deux premiers tarses dilatés dans 

les mâles Genre Féronie. 

Dernier article des palpes extérieurs 

presque en forme de hache.. Genre Licine. 

) ' Palpes maxillaires filiformes, le dernier 
article des labiaux ovoïde et plus 
gros Genre Badiste. 


^Quelq 1 


OtlDRE V. 


9 * 

3o. 




Labre divisé en deux ou trois lobes par 

une ou deux échancrures 3r 

Labre entier ou faiblement sinué 34 

Mandibules fortement dentées le long 
du bord intérieur ; jambes antérieures 
terminées à l’angle extérieur par une 

forte pointe . Genre Pambore. 

Mandibules non dentées le long du 
bord intérieur; jambes non termi- 
nées par une forte pointe 3a 

Dernier article des palpes extérieurs 
en forme de ctdller; élytres embras- 
sant les côtés inférieurs de l’abdo- 
men Genre Cjrchrc . 

Dernier article des palpes extérieurs 
obeonique , ou en hache, ou triangu- 
laire 33 

Dernier article des palpes extérieurs 
obeonique, à peine plus large que le 
précédent; .abdomen presque carré. 

Genre Calosome. 

Dernier article des palpes extérieurs 
sensiblement plus large que le pré- 
cédent, en forme de hache ou de 

triangle ; abdomen ovale Genre Carabe. 

Antennes filiformes. ......... 35 

Antennes courtes, en massue. . . Genre Élaplire. 
Jambes antérieures fortement éclian- 

crées au bord interne Genre Loricèro. 

Jambes antérieures peu ou point échan- 
crées ......................... 36 

Palpes maxillaires nu plus de la lon- 
gueur de la tête ; languette courte. . 

Palpes maxillaires notablement plus 
longs que la tête; languette longue 

et étroite Genre Pogonophoi 

Corps oblong; corselet en forme de 

cœur tronqué Genre Nébî'ie. 

Corps en ovale raccourci; corselet tra- 
pézoïde, transvcrsnl, sinué ou lobé 
au bord postérieur Genre Omophron. 


9^ 


LES CARNASSIERS, Füm. 7. 


38 


Sect. 2. CARNASSIERS AQUATIQUES. 

f Antennes en massue , plus courtes que 

j la tête , Genre Gyrins . 

\ Antennes en filets, plus longues que la 
( tête 39 

M Antennes de onze articles distincts.. . . ZjO 

Antennes de dix articles » Genre Hciliplc. 

. c Antennes sÆtacées. 4 1 

’ 1 Antennes eu fuseau Genre Notère. 


/fl. 


4 a * ( 


43. 


I Les quatre tarses antérieurs ne parais- 
sant que de quatre articles. . . Genre Hydropore. 
Les cinq articles des tarses antérieurs 

distincts 4 2, 

,'Dans les mâles, les deux tarses auté- 
1 rieurs ayant leurs trois premiers ar- 
1 ticles très larges et formant ensemble 
une palette ovale et transverse ou 

orbiculaire. . . Genre Dytisquc. 

| Dans les mâles , les quatre tarses auté- 
J rieurs ayant leurs trois premiers ar- 
I ticles presque également dilatés en 

une palette en carré long. /fi 

( Antennes au moins de la longueur de la 

j tête et du corselet Genre Colymbète , 

j Antennes plus courtes que la tête et le 
[ corselet Genre JJygrobie * 


Caractères- Six palpes; antennes simples, den- 
tées ou non dentées , presque toujours filiformes ou 
6e'tace'cs; mâchoires écailleuses et crochues à l’extré- 
mité; languette enchâssée dans une échancrure du 
menton; sternum comprimé; pieds antérieurs portés 
sur une grande rotule : les deux postérieurs munis 
d’un gros trochanter à leur naissance. 

Ces insectes sont carnassiers, vivent de rapines, et 
chassent|continuellcment les autres insectes pour s’en 
nourrir; plusieurs manquent d’ailes sous leurs élytres, 
et même celles-ci sont soudées dans quelques uns de 
manière a ne pas pouvoir s’ouvrir. Les tarses anté- 
rieurs de la plupart des mâles sont dilatés et élargis. 


94 ORDRE V. 

Leurs larves sont aussi carnassières qu’eux. Les uns 
sont terrestres, les autres aquatiques, ce qui forme 
naturellement deux divisions. 

première division. LES CARNASSIERS TERRESTRES. 

Ils ont ordinairement le corps oblong, les yeux 
saillans ; leurs mandibules sont entièrement décou- 
vertes, et leurs pieds, jamais aplatis en rame, ne 
sont, propres qu’à la course. Ou les sous-divise en deux 
tribus. 

Première tribu . les cicindélètes. 

Un onglet crochu, s’articulant par sa base au bout 
des mâchoires : tête et yeux gros ; mandibules droites, 
avancées; jambes de devant jamais échancrces. 

Premier genre. Les Manticores ( Manticora ). 

Aulennes guère plus longues que le corselet, de 
onze articles anguleux; mandibules excessivement al- 
longées, inégalement dentées au côté interne, termi- 
nées par un crochet fort grand et très arqué; élytres 
en carène sur les côtés, embrassant l’abdomen qui 
est cordiforme , et se terminant en pointe à leur ex- 
trémité. 

Ces insectes ont la tête grosse, les yeux très grands, 
les pales très longues et menues ; ils habitent les plaines 
arides de l’Afrique, courent avec assez de blesse, 
se cachent, sous les pierres et se nourrissent d’insectes. 

Manticore maxillaire ( Manticora maxillaris , 
Latr. ; carabus tuberculalus , de Géer; cicindela gi - 
gantea, Thunb.). Grand, noir ; élytres planes , un 
peu lisses , ne recouvrant point d’ailes membraneuses. 
— Cap de Bonne-Espérance. 

Deuxieme genre. Les Cicindèles ( Cicindela). 
Premier sous-genre. Les Cicindèles proprement dit. Pé- 
nultième article des palpes labiaux n’étant ni enjle , ni 

plus gros que le dernier. 

Antennes presque sélacées ; deux palpes velus et 
très distincts à chaque mâchoire, l’extérieur plus long 
ou aussi long que ceux de la lèvre ; abdomen en carré 


LES CARNASSIERS. Fam. J. g5 

long, ou ovale et arrondi poste'rieurement ; ailes et 
tarses grêles’ et allongés j tête grosse, non aplatie; 
yeux arrondis , gros et saillans ; corselet presque cy- 
lindrique , à peu près de la longueur de la tête. 

Elles courent et volent avec beaucoup d’agilité, 
mais leur vol est peu soutenu et ne dépasse guère 
quelques pas. On les trouve, pendant les grandes cha- 
leurs, dans les lieux secs, sablonneux et arides, où 
elles e'chappent avec beaucoup de vivacité à la main 
de l’observateur ; elles sont très voraces et font conti- 
nuellement la guerre aux autres insectes, qu’elles sai- 
sissent avec leurs longues mandibules et dépècent 
dans un instant. Leurs larves vivent dans la terre sa- 
blonneuse , à l’exposition d« midi. 

Cicindèle hybride ( Cicindela hybrida , Latr. ). 
Huit à neuf lignes de longueur; élytres cuivreuses 
vers la suture, ayant chacune deux taches en crois- 
sant et une bande blanche : une de ces taches est si- 
tuée à la base extérieure et l’autre au bout. — Paris. 

Cicindèle des bois ( C- sylvatica, Latr.). De huit à 
neuf lignes; dessus d’un noir mat ; élytres un peu gra- 
nuleuses , ayant une tache blanchâtre en croissant à 
la base extérieure , une baude ondulée interrompue 
à la suture, et un point arrondi vers l’extrémité. — 
Fontainebleau. 

Cicindèle ondulée (C.Jlexuosa, Latr.). De huit 
à neuf lignes; d’un vert bronzé, terne en dessus et 
brillant en dessous; élytres ayant deux petits points 
blancs à la base vers la suture : un croissant à l’angle 
extérieur de la base : un point oblong à côte de la 
suture : une tache ondulée vers le milieu : un point 
vers le bord extérieur, et une tache formant un peu le 
croissant à l’extrémité. — France méridionale, 
r Cicindèle champêtre (C. campestris , Latr.). De 
sept à huit lignes; d’un vert terne en dessus , métal- 
lique en dessous; antennes noires, cuivreuses à la 
base ; pâtes cuivreuses; cinq points blancs sur cha- 
que élytre. — Paris. 

Cicindèle nemorale (C. nemoralis , Latr. ; C. lit- 
toralis , Fàb.). De sept à huit lignes; d’un vert bronzé, 
avec la tête et le corselet nuancés de cuivreux ; ély- 


ORDRE Y. 


96 

très ayant un croissant blanc à l’angle extérieur de 
la base, un autre à l’extrémité, et quatre points au 
milieu , dont deux sur le bord extérieur. — Franco 
méridionale. 

Cicindèle allemAnde( Cicindela gei'm an ica, Latr,). 
Petite , cuivreuse en dessous; tête et corselet bronzés; 
élytres variant du vert veloute' au bleu d’azur et au 
bronze , ayant un croissant blanc vers l’extrémité , un 
point oblong au milieu , et un autre plus petit à l’an- 
gle exte'rieur de la base. — Paris. 

Cicindèle chinoise ( C. chine nsis , Latr.; C. japo- 
nica , Thtjnb.). Grande ; corps d’un violet brillant en 
dessous; tête bleue en dessus, d’un bleu verdâtre en 
dessous; bords ante'rieur et postérieur du corselet 
bleus, avec le milieu d’un vert doré; élytres vertes, 
ayant une tache bleue arrondie vers la base , une au- 
tre ovale et plus grande au-delà du milieu, marquée 
de deux petites taches blanches. — Chine. 

Cicindèle a six points ( C. seoc - guttata } Latr.). 
Longue de huit à neuf lignes ; d’un vert bleuâtre 
brillant; élytres ayant trois petits points blancs vers 
le bord extérieur, un au milieu, un autre vers l’ex- 
trémité, et un troisième à côté de cette extrémité. 
— Amérique septentrionale. 

Cicindèle pourpre (C. purpurea , Latr.). De sept à 
huit lignes , purpurine en dessus, d’un vert bleuâtre 
en dessous ; bords antérieurs des élytres d’un vert 
brillant ; une bande blanche, courte, un peu sinuée 
vers le milieu des élytres : un petit point vers le bord 
extérieur, et un second plus grand à l’extrémité; 
pâtes d'un rouge cuivreux. — Amérique septentrio- 
nale. 

Cicindèle du Cap (C. ccipensis , Latr.). De six n 
sept lignes , cuivreuse ; tête et corselet d’un bron/o 
luisant ; élytres blanches , ayant une ligne longitudi- 
nale cuivreuse, d’où partent trois branches qui s’al- 
longent vers le bord extérieur. — Du Cap. 

Cicindèle sinuée (G> sinuaia , Latr.). De sept à 
huit lignes ; d’un vert métallique en dessous , terne en : 
dessus; bord extérieur des élytres blanc : un crois- 
sant près de la base ; une ligne transversale ondulée, 


LES CARNASSÏER5. Fam. 'rj . gy 

formée par deux croissans qui se touchent, vers le mi- 
lieu ; un autre croissant vers l’extrémité. — Autriche*. 

Cicindèle ct,eue ( Cicindela cœrulea , Dfj. ). De six 
lignes e t d em ie d c Ion gu e u r ; d’n n hea u ble u d’azu r; 1 èvro 
supérieure, base des mandibules, et premiers articles 
des palpes labiaux, d 7 un blanc un peu jnun.1t.re ; les 
quatre premiers articles des antennes d’un bleu mé- 
jalliffue ; tête finement strie'e entre les yeux, qui sont 
brunâtres ; élytres légèrement, chagrinées , ayant une 
petite impression longitudinale près de l’angle de la 
base. — Sibérie. 

Cicindèle maure ( C . maura , Otiv.). Longue de cinq 
a six lignes 5 d’un noir obscur 5 lèvre supérieure d’un 
blanc jaunâtre ; une tache de la même couleur à la 
base des mandibules; tête légèrement, granulée et 
striée entre les yeux ; élytres étroites , ayant chacune 
R ix points blancs assez gros et arrondis, le premier à 
l’angle de la base . le second plus bas et plus près de 
b> tu tare , le troisième au milieu, près du bord exté- 
rieur, le quatrième un peu plus lias, près delà suture, 
le cinquième près du bord extérieur, vers l’extrémité, 
le sixième presque triangulaire et à l’extrémité. 

Cicïn pele negrette ( C. nigrita , Dej. ). Cinq li- 
gnes et demie de longueur ; d’un noir obscur ; taches 
des élytres comme dans la cicindèle champêtre, mais 
In troisième du bord un peu allongée et se réunissant 
Presque à celle du milieu ; palpes d’un noir obscur et 
légèrement bronzé , ainsi que les quatre premiers arti- 
cles des antennes ; pâtes d’un noir obscur. — Corse. 

Cicindèle des déserts ( C . dcserlnrum , Dr.j. ). Un 
peu plus grande et plus allongée que la cicindèle cham- 
pêtre , à laquelle elle ressemble ; les deux points de la 
base des élytres un peu plus grands , les deux de l’ex- 
trémité aussi plus grands et réunis , les deux du mi- 
lieu réunis, formant une bande transversale, sinuée 
et anguleuse, ne touchant ni le bord extérieur ni la 
suture. — Russie méridionale. 

CîCTNnÈLE de rivage ( C. ri paria , Dej. ). Elle ne 
diffère de la cicindèle hybride que par sa couleur 
rins foncée, moins brillante , presque noirâtre ; par sa 
bande blanche plus large , plus droite eftnoins sinuée; 

9 


enfin par sa tache h inné raie interrompue, ou peu 
s’en faut , au milieu. — France. 

Cicindèle transversale ( Cicindela transversale , 
Dej. ). Elle ne diffère delà cicindèle hybride que par sa 
bande blanche plus étroite, moins sinueuse et moins 
rapprochée du bord extérieur ; par sa lunule humérale, 
tout-à-fait interrompue, et ne présentant plus que deux 
points : elle est un peu plus allongée. — Autriche. 

Cicindèle maritime ( C . marilima , Df.j.). IJn peu 
plus petite que l’hybride , dont elle ne diffère que par 
sa bande blanche, qui est un peu dilatée à sa base le 
long du bord extérieur, formant une espece de cro- 
chet au milieu , et se courbant vers l’extrémité de 
l’élvtre. — France. 

Cicindèle sylvicole (C. sylvicnla , Megerl.). Lon- 
gue de sept lignes; d’un cuivreux verdâtre ; semblable 
à l’hybride, mais plus verte en dessus; tète plus largo; 
corselet plus rétréci postérieurement; lunule de la 
base des élytres interrompue, et formant deux points; 
un point noirâtre et enfoncé, à la partie supérieure 
des élytres , prés de la suture. — France. 

Cicindèle tricolore ( C . tricolor , Dej.). IJn pen 
plus grande que l’hybride, a laquelle elle ressemble; 
tête, corselet et écusson d’un beau vert doré ou d’un 
bleu brillant; élytres d’un pourpre doré, ou d’un 
beau bleu tirant quelquefois sur le verdâtre; lunule 
humérale des élytres plus allongée, entière ou inter- 
rompue ; bande du milieu un peu plus recourbée vers 
l’extrémité , d’un blanc jaunâtre ainsi que les lunules. 
— Sibérie. 

Cicindèle latérale ( C. lateralis , Dej. ). De la 
grandeur de l’hybride, à laquelle elle ressemble; 
tête, corselet et écusson d’un cuivreux plus brillant; 
les quatre premiers articles des antennes d’un rouge 
cuivreux ; élytres blanches, ayant, sur la suture, une 

f rande tache cuivreuse , plus ou moins sinuée sur les 
ords , allant depuis la base jusqu’un peu au-delà du 
milieu; une autre en croissant transversal entre la 
première, et l’extrémité , et une bordure extérieure 
très étroite, de la même couleur. — Sibérie. 

Cicindèle tronquée ( C . soluta , Dej. ). Six ligne’ 


LES CAEN ASSIE K S. Fcim. 7. 


99 


et demie de longueur; elle ressemble à la cicindèle 
hybride, mais tête plus grosse et corselet un peu ré- 
tréci postérieurement; élytres plus étroites, ayant un 
peu la forme d’un parallélogramme rectangle ; lunule 
humérale interrompue, formant deux points distincts, 
dont le premier arrondi et le second en virgule ren- 
verse'e ; lunule de l’extrémité' aussi interrompue, se 
composant d’une virgule allongée dont la pointe tou- 
che la suture , et d’une tache triangulaire dont un des 
angles touche presqu’à la pointe de la virgule; bande 
du milieu plus étroite , moins rapprochée du bord 
extérieur, non dilatée à sa base. — Hongrie. 

Cici ndèle a trois taches ( Cicindela trisignala , II- 
xjg.). Longue de quatre à six lignes; elle ressemble à la 
cicindèle sinuée , mais plus allongée, plus cylindrique, 
plus cuivreuse et moins verte ; élytres ayant leur ex- 
trémité moins arrondie; bande du milieu des élytres 
moins large, un peu plus droite dans la partie qui 
touche au bord extérieur, et plus allongée dans celle 
(jui se recourbe; partie supérieure de la lunule de 
1 extrémité, plus grande, se rapprochant davantage 
du bord extérieur. — Midi de la France. 

Cicindèle lyonnaise (C. lugdunensis , Dej. ). Qua- 
ire lignes de longueur; elle ressemble à la précédente, 
mais elle est d’une couleur plus obscure et non cui- 
vreuse; extrémité des élytres plus arrondie; bordure 
blanche interrompue près de la lunule humérale et de 
celle de l’extrémité, plus étroite , ainsi que la bande 
du milieu et les deux lunules; cette bande du milieu 
descend moins que dans la précédente et plus que dans 
la cicindèle sinuée. — Aux environs de Lyon. 

Ctcindèle chiloledqüe (C. chiloleuca , Dej.)- Lon- 
gue de quatre à six lignes; corps presque cylindri- 
que, d’un vert obscur et bronzé; une grande tache 
«hin blanc jaunâtre à la base des élytres ; les quatre 
premiers articles des antennes d’un vert bronzé, les 
autres roussâtres, ainsi que les jambes et les tarses; 
bord extérieur des élytres blanc et large; lunules hu- 
mérale et de l’extrémité , larges , en partie confondues 
dans la bordure; bande du milieu dentelée, irrégu- 
lière, peu distincte. — Russie méridionale. 


ÏOO 


OEDKE Y. 

Cicindèlf. tibiale ( Cicindela libialis , Dej.). Six li- 
gnes et demie de longueur; d’un vert bronze' et brillant; 
bord extérieur des élytres blanc; lunule de la base et 
de l’extrémité plus marquées que dans la précédente , 
ainsi que la bande recourbée du milieu , qui est en- 
tière et bien distincte ; une ligne de points enfoncés et 
luisans le long de la suture; jambes roussâtres, ainsi 
que le sommet des antennes. — Languedoc. 

Cicindèle du Volga ( C. rolgensis , Dej.). Un 
peu plus petite que la précédente, d’un vert plus 
clair et moins métallique ; mandibules d’un blanc 
jaunâtre, à extrémité obscure; sommet des antennes 
d’un jaune roussâtre; taches à peu près comme dans 
la chiloleuque , mais mieux marquées; lunule hu- 
mérale prolongée le long de la base jusque près de l’é- 
cusson , et son extrémité inférieure un peu dilatée; 
Lande du milieu ayant ses bords un peu dentelés; 
jambes et tarses roussâtres. — Des bords du Volga. 

• ClGlNDÈLE DISTANTE (C. dislüIlS , DeJ. ). LoilgUO 
d’environ cinq lignes et demie; corps un peu cylit>* 
drique, d’un bronzé obscur un peu plus foncé sur les 
élytres; lunule humérale d’un blanc jaunâtre, dont 
la partie inférieure n’est pas recourbée vers le bas; 
bande du milieu oblique, un peu sinuée, n’allant pas 
jusqu’à la suture, à base remontant le long du bord 
extérieur jusque vers la suture humérale, mais sans 
la toucher ; lunule de l’extrémité se joignant à la bande 
par une bordure de la même couleur; jambes et tar- 
ses rougeâtres. — Russie méridionale. 

Cicindèle de Zwick (C. zwichii, Dej.). Très res- 
semblante à la précédente, mais élytres d’une cou- 
leur beaucoup plus foncée, plus bronzées, n’ayant 
qu’un point d’un blanc jaunâtre placé à l’angle ae la 
base; jambes et tarses plus obscurs. — Russie méri- 
dionale. 

Cicindèle scalaire (C. scalaris , Latr, ). Longue 
de quatre à cinq lignes; elle ressemble à la cicindèlc 
germanique, mais tête et corselet plus bronzés et cui- 
vreux, et élytres d’un vert plus obscur et presque 
noirâtre; élytres ayant une ligne de points enfoncés 
plus marqués et bleuâtres; une ligne blanche, çinuée, 


LES caeîT assises. Fam, 7. loi 

descendant Jusqu’à la tache marginale , à Fangle de 
la base ; tache marginale plus grande, en virgule ren- 
versée, se réunissant ou s’approchant beaucoup delà 
bande; lunule postérieure plus grande, à exlréraité 
supérieure remontant davantage et se prolongeant 
quelquefois jusqu’à la tache marginale. — France mé- 
ridionale. 

Cicindèle g uÊle ( Cicindela gracilis, La.tr. ). Longue 
(le quatre à cinq lignes; elle ressemble à la germani- 
que, mais elle est u’un noir obscur, un peu bronzé et 
velouté; e'Iyfres ayant le plus souvent un petit point 
blanc à l’auelede la base; une tache blanche au mi- 
lieu, près du bord extérieur, un peu plus allongée 
que dans la germanique; une autre près de l’extré- 
mité, remplaçant la partie supérieure de la lunule; 
une grande tache oblongue , ferrugineuse , un peu 
orangée, s’étendant sur la suture depuis le milieu des 
élytres jusqu’à l’extrémité; jambes et tarses d’uu brun 
obscur. — Sibérie. 

Second sous -genre. Euprosopë. Pénultième article des 

palpes labiaux renflé et plus gros que le dernier. Dej. 

Ecprosope quadrinoté (Euprosopus quadrinolaltts, 
Dej. ). Long de sept, à huit lignes ; d’un vert brillant ; 
yeux très gros , d’un brun noirâtre ; élytres d’un 
bronzé obscur, ayant chacune une tache blanche, 
arrondie, au milieu près du bord extérieur, et uno 
seconde semblable sur la même ligne; elles ont en 
outre deux lignes et une lâche, d’un vert brillant et 
ridé. — Du Brésil. 

Troisième genre. Les Még acéphales ( Megacephala ). 

Palpes labiaux beaucoup plus longs que les autres , 
à article de la base au moins aussi long que le termi- 
nal ; tête très grande, convexe entre les yeux; cor- 
selet court, presque cylindrique, un peu rétréci pos- 
térieurement ; abdomen assez convexe, à peine plus 
large que le devant dti corps; pales assez longues , 
menues. 

Ils habitent les pays chauds et marchent avec beau- 


102 


ORDRE V. 


coup de vitesse : voilà tout oe que l’on sait de leurs 
habitudes. 

MÉ g acéphale mégai.océphale ( Megacephala mega- 
locephaîa , Latr. ; cicindela megalocephala , Fabr. ). 
D’un noir bronzé; bouche, antennes et pâtes d’un 
jaune pâle ; élytres striées par des rangées de points 
enfoncés. — Sénégal. 

Mégacéphale de la Caroline ( M carolina , Latr.; 
cicindela carolina , Ltnn.). D’un vert luisant ; bouche, 
antennes , pâtes et extrémité des élytres d’un jaune 
pâle. — Amérique septentrionale. 

Sous - genre. Oxycheilk. Lèvre supérieure triangulaire et 
recouvrant les mandibules. Dej. 

Oxychéile triste ( Oxycheila tristis, Dej. 5 cicindela 
tristis , Fab. ). Longue de neuf à dix lignes; d’un noir 
obscur, légèrement bronzé ; corselet à peu près de la 
largeur de la tête; élytres fortement ponctuées de- 

Î iuis la base jusqu’au milieu , ayant chacune , au mi- 
ieu , une assez grande tache jaune et irrégulière ; 
pâtes grandes, d’un noir obscur. — Du Brésil. Sans la 
considération des palpes, ce sous-genre serait mieux 
placé à la suite des cicindèles. 

Quatrième genre. Les ThÉrates ( Therates). 

Ils ne diffèrent des cicindèles que par les palpes 
maxillaires internes, qui manquent et sont remplacés 
par une petite épine ; point de dents au milieu de 
l’échancrure du menton ; troisième et quatrième ar- 
ticles des tarses beaucoup plus courts que les pre- 
miers. 

Ces insectes se trouvent sur les buissons et les ar- 
brisseaux. Ils voltigent continuellement, et répandent 
une odeur de rose analogue à celle qu’exhalent quel- 
ques capricornes. Leurs larves sout inconnues. 

ThÉrate labié ( Therates labia tus. — Cicindela 
labiala , Fabr.). D’un beau bleu foncé, à reflets vio- 
lets; neuf à dix lignes de longueur; lèvre supérieure 
très grande , d’un jaune roussâtre, avec une tache d’un 
noir obscur au milieu de sa base ; abdomen , cuisses 
et base des quatre jambes antérieures, d’un rouge fer- 


les carnassiers. Fam . 7. 1 o 3 

rugineux • jambes postérieures et tarses d’un bleu 
noirâtre. — Nouvelle - Hollande et îles de la mer du 
Sud. 

Cinquième genre. Les Colliures ( Colliuris ). 

Antennes terminées par quelques articles un peu 
plus courts et paraissant un peu plus gros que les pré- 
ce'dens ; mandibules terminées par un fort crochet ; 
lèvre supérieure arrondie et très avancée 5 article de 
la base des palpes labiaux très dilaté, et le suivant 
gros et courbe; pas de lèvre inférieure ; corselet étroit, 
allongé, presque conique ou ovoïde ; pénultième ar- 
ticle des tarses bilobé. 

On ne sait rien sur les mœurs de ces insectes. 
Colliüre long cou ( Colliuris Longicollis , Latr.; 
cicindela longicollis , Fàbr. ; cnllyris longicol/is, ibid.). 
D'un bleu d’azur ; cuisses d’un fauve ferrugineux ; 
élytres ponctuées , échahcrées à l’extrémité. — Du 
Bengale. 

Premier sous-genre. Tricondyle. Les trois premiers articles 
des tarses antérieurs des mâles dilatés , te troisième pro- 
longé obliquement en dedans. Latr. 

Tricondyle rleue ( Fricondyla cyanea , Dej.). Huit 
à neuf lignes de longueur; d’un bleu un peu violet; 
tcte assez grande , non rétrécie postérieurement ; 
élytres profondément ponctuées,, un peu rugueuses 
et comme ridées depuis la base jusqu’au milieu , ren- 
flées et. bossues postérieurement ; cuisses d’un rouge 
ferrugineux ; jambes et tarses d’un bleu noirâtre. — 
Java. 

Deuxième sous-geurc. Cténostome. Une dent au milieu de 
l'échancrure du menton ; troisième article des tarses anté- 
rieurs des mâles prolongé obliquement en dedans ; antennes 
longues y minces et sétacées. Klug. 

Cténostome trînote (Ctenostnma trinotatum, Dej.). 
Long de cinq lignes et demie, d’un noir bronzé ; élytres 
allongées , très étroites à leur base et un peu renflées 
postérieurement, à extrémité un peu prolongée, trou- 


ORDRE V. 


1<4 

quce et presque échancrée ; elles sont fortement ponc- 
tuées , et, depuis la base jusqu'à la seconde bande 
jaune, comme ridées; trois bandes d’un jaune pille, 
une près de la base et peu distincte , une plus large 
au-delà du milieu et interrompue à la suture, la troi- 
sième tout-à-fait à l’extrémité, plus étroite et peu 
distincte. — Brésil. 

Deuxieme tribu . les carabiques. 

Pas d’onglet au bout des mâchoires dont l’exlrcmité 
est simplement cornée; tête plus étroite ou plus large 
que le corselet; jambes de devant quelquefois échan- 
crées. 

A. Palpes extérieurs terminés par un article de la grosseur 
des précédfeus, on plus dilaté; nne forte échancrure au 
côté intérieur des deux premières jambes; élytres tron- 
quées, ou au moins très obtuses au bout. Tète rétrécie 
en arrière, ne tenant au corselet que par une espèce 
d’article ou de nœud; languette entière, ovale ou pres- 
que carrée. Corselet cordiforme, tronqué eu arrière, pas 
plus long ou moins long que large. 

Sixième genre. Les Anthies ( Anlhia ). 

Languette ovale, très avancée entre les palpes; 
mandibules non dentées ; corps convexe , un peu al- 
longé ; corselet cordiforme, resserré à sa partie posté- 
rieure ; abdomen ovale, court, convexe; élytres 
tronquées obliquement à l’extrémité; jambes anté- 
rieures écbancrées. 

Le corps de ces insectes est ordinairement noir, 
taché de blanc, et dépourvu d’ailes membraneuses. 
Ils sont généralement de grande taille, et habitent 
les contrées les plus chaudes de l’ancien et du nouveau 
continent. On ne connaît ni leurs habitudes ni leurs 
larves. 

Anthie maxillaire {Anilnct maxillosa , Latr. ; 
carabus maxilLnsus , Thünd. ). Deux pouces de lon- 
gueur; mandibules très-longues; corselet bilobé pos- 
térieurement; corps noir, lisse, ainsi que les élytres 
qui sont soudées , orales et rebordées. — Du Cap. 


LES CARNASSIERS. FtWl. <] . lot) 

AnthIe thoracique (Anlhia thoracicci, Latr. ; ca- 
rabus thoracicus , Thunb.). Deux ponces de longueur ; 
noire; corselet prolonge et bilobé posterieurement, 
ayant les côte's couverts d’un duvet blanchâtre ; élytres 
bordées de même , lisses. — Du Cap. 

Antiiif. a six TACHES {A. se.rguttata , Latr. ; cnra- 
bus sexgutlntus , Thunb. ). Noire ; corselet non pro- 
longe en arrière , portant deux taches duveteuses et 
blanchâtres j êlytres lisses, souddes, ayant chacune 
deux taches semblables à celles du corselet. — Du 
Cap. 

Anthie chasseuse (. A. Venator , Fabr.; A. cursoria, 
Latr.; carabus cursor , Ouv. ). Noire ; élytres sou- 
dées , lisses, ayant deux grandes lâches blanches à la 
base. — Sénégal. 

Anthie errante ÇA. eiTans , \^ktk. ^ carabus errans, 
Or.iv.). Noire; elytrcs striées, marquées de quatre 
taches blanches. — Sénégal. 

Anthie sillonnée {A. sulcata , Latr. ; carabus sul- 
calus , Or.iv. ). Noire; élytres sillonnées, bordées 
d’un duvet blanc, ayant quatre taches enfoncées cou- 
vertes du même duvet. — Sénégal. 

Anthie a dix taches {A» decemgulla/a , Latr.; 
carabus tlecemgullatus , Ltnn.). Noire; élytres sou- 
dées, ayant neuf sillons, et dix petites taches blanches 
et enfoncées. — Du Cap. 

Anthie languissante [A. tabula ', Latr.; carabus 
tabidus , Tiiunb. ). Noire ; corselet resserré en arrière ; 
élytres raboteuses et sillonnées. — Du Cap. 

Septième genre. Les Grapiiiptères ( Graphiplerus ). 

Analogues aux anlhies, mais corps plus court et 
plus large, très aplati; abdomen circulaire; languette 
membraneuse, coriacée dans le milieu seulement, 
carrée ; antennes comprimées , ayant le troisième 
article anguleux ; mandibules sans dents; mâchoires 
terminées par un crochet: palpes filiformes, à der- 
nier article presque cilynclrique. 

Ces insectes sont plus petits que les antbies. Leur 
tête est assez grosse, aplatie; leurs yeux sont sail- 
lans; leurs élytres obliquement tronquées à l’cxtré- 


ORDRE Y. 


106 

mité, et leurs pâtes antérieures échaudées au côté 
interne. On ignore leurs habitudes. 

Graphiptère moctcheté ( Graphipterus multigut- 
tatus , Latr. ; carabus muliigultatus , Oliv.). Six ou 
sept lignes de longueur ; noir luisant en dessous , mat 
en dessus; antennes et pâtes noires ; corselet et élytres 
bordés de blanchâtre ; une vingtaine de taches ae la 
meme couleur sur ces dernières. — Egypte. 

Graphiptère ctcindéloïde (G. cicindeloïdes , Latr.; 
carabus cicindebïdes , Oliv. ). De cinq a six lignes ; 
noir ; corselet bordé d’un duvet blanc , ainsi que les 
élytres; celles-ci couvertes d’un duvet fauve très 
serré. — Du Cap. 

Graphiptère a trots lignes (G. Irilineatus , Latr.; 
carabus Irilineatus , Thunb.). Noir; corselet bordé de 
blanc ; élytres blanchâtres, ayant la suture et une 
ligne noires. — Du Coromandel. 

Graphïptère effacé ( G . obsoletus , Latr.; cara- 
bus obsoletus f Oliv. ). Plus petit; noir; corselet bordé 
de blanc ; élytres légèrement bordées de blanc, avec 
des lignes longitudinales. — Sénégal. 

Sous -genre. Les Catascopes. Lèvre supérieure échan- 
crèe. Kir b y. 

Catascope faciale ( Cutascopus /acialis, Dej. ; ca - 
tascopus hardvickii , Ktrry ). Six lignes et demie 
de longueur ; tète et corselet verts en dessus ; élytres 
d’un vert bleuâtre , plus vertes à la base, terminées 
par deux petites dents , ayant chacune neuf stries 
fortement ponctuées , avec trois points enfoncés entre 
la troisième et la quatrième; pâtes d’un bleu verdâtre 
obscur, presque noirâtres. — De l’Inde. 

huitième genre. Les Bracuines ( Brachinus ). 

Languette presque carrée ; abdomen en carré long , 
épais, renfermant une liqueur caustique et volatile, 
que l’animal fait sortir à volonté avec détonnation ; 
tête n’ayant pas de cou distinct; tarses toujours 
simples; corselet étroit; élytres tronquées. 


LES CARNASSIERS. Fam . *] . lOj 

Ces insectes habitent sous les pierres , clans les lieux 
secs et chauds; lorsqu’ils sont poursuivis par leurs 
ennemis , ou qu’on les touche, ils font sortir par l’anus 
et avec explosion une fume'e bleuâtre , d'une odeur 
pénétrante , et assez corrosive ponr noircir les doigts 
de l’observateur à la place où ils la lancent. Ils peu- 
vent répéter ces explosions huit ou dix fois de suite, 
à de courts intervalles. Les espèces étrangères, beau- 
coup plus grosses que les nôtres, produisent une 
brûlure très sensible. 

Bràchine pétard ( Brnchinus crepilans , Latr. ; 
carabus crejntnns, Linn. ). Long de quatre lignes à 
quatre lignes et demie; fauve ; élytres entièrement .d’un 
noir bleuâtre variant au vert bleuâtre clair. — Paris. 

Bràchine pistolet (B. sclopeta , Latr.). Plus petit, 
long de deux ou trois lignes ; fauve ; antennes sans 
taches; élytres d’un noir bleuâtre, ayant leur suture 
fauve à la base et jusque près du milieu des e'lytres; 
dessous du corps d’un rouge ferrugineux. — Paris. 

Bràchine fumant (B. fumans , Latr. ). Une fois 
plus grand que le premier; fauve; élytres d’un 
bleuâtre foncé. — Amérique septentrionale. 

Bràchine espagnol (B. hispanicus , Dej. ). Sept 
lignes de longueur; tète et corselet d’un rouge ferru- 
gineux , sans taches ni points enfonces ; élytres à 
côtes , noires , avec une tache humérale d’un jaune 
testacé; au milieu, une bande assez large, dentée 
sur les bords, de la môme couleur; le bord latéral, 
entre cette bande et la tache humérale, un peu jau- 
nâtre; pâtes testacées, ayant une petite tache obscure 
à l’extrémité des cuisses. — Midi de l’Espagne. 

Bràchine a explosion ( B . explodens , Dej.). Long 
de deux lignes à deux lignes et demie ; ferrugineux ; 
élytres presque lisses, bleues, sans taches rouges à la 
base; troisième et quatrième articles des antennes 
obscurs , ainsi que l’abdomen . — Paris. 

Bràchine glabre ( B. glabratus , Bonn.). Long de 
trois à quatre lignes; il ne diffère du précédent que 
par les côtes plus apparentes de ses élytres , et par les 
articles de ses antennes qui sont sans taches. — Midi 
de la France. 


ORDRE V. 


108 

Brachine tsophie ( Brachinus psophia , Dej.). Long 
de deux lignes et demie à Irois lignes et demie ; il res- 
semble au crcpilans , niais il est plus allongé ; élytres 
un peu à cotes , d’un bleu un peu verdâtre, élargies 
à l'extrémité; dessous du corps entièrement d’un 
rouge ferrugineux. — Midi de la France. 

Brachine bombardier (B. bombarda , Dej.). Long 
de trois à quatre lignes} il ressemble au psophia , mais 
ses élytres sont plus vertes, et elles ont à leur base , 
autour de l’ccusson , une tache triangulaire d’un rouge 
ferrugineux, ne se prolongeant pas sur la suture 
comme dans le sclopela , — Midi de la France. 

Brachine exhalant (/>*. exhala ns , Dej.). Long 
de deux lignes à deux lignes et demie} têle , corselet, 
écusson et pâtes d’un rouge ferrugineux , ainsi que 
les antennes, dont le troisième et le quatrième articles 
ont une grande tache obscure ; élytres d’un bleu obs- 
cur, très finement pubescentes et ponctuées , ayant 
chacune deux taches jaunâtres , la première au-des- 
sous de l’angle de la base, la seconde près du bord 
extérieur, aux deux tiers des élytres; côtés de l’ab- 
domen d’un brun obscur. — Midi de la France. 

Sous -genre. Attires. Pas d'ailes membraneuses sous les 
clytres. Bonelli. 

Aptine eastigié (Aptinus faètigiatus . — Brachinus 
Jastigiatiis , Latr. ; cardbus fastigialus , Ltnn, } bra- 
chinus nigripenniSf Fab.). Une lois plus grand que le 
brachine pétard; fauve ; élytres et abdomen noirs. — 
Du Cap. 

Aptine a decx taches {Aptinus bimaculatus . — 
Brachinus bimaculatus , Latr.; carabus bimaculatus, 
Linn.). Quatre ou cinq fois plus grand que le brachine 
pétard } tète d’un jaune fauve , avec une tache } corse- 
let noir , excepté sur une partie de ses côtés; élytres 
noires, avec une tache à la base, une plus grande 
au milieu, et quelquefois une troisième à l’extrémité, 
d’un jaune fauve; dessous du corps noir, taché de 
fauve. — Indes orientales. 

Aptine uni ( Aptinus complanatus. — Brachinus 
complanalus, Latr.). II ressemble au précédent; en- 


LES CARNASSIERS. Fam. 7. IO9 

tièremcnt fauve ; élytres ayant deux bandes noires. 

— Amérique méridionale. 

Aptine fulminant ( Aptinus fulminons. — Bra- 
chinus fulminons , Latr.). Il ressemble à l’aptine à 
deux taches; télé noire; bouche et une tache frontale 
jaunes; derrière de la tête fauve; corselet noir , taché 
de jaune de chaque côté; élytres noires, ayant une 
petite tache jaune à la base, et au milieu une petite 
raie anguleuse de la même couleur ; corps noir; pâtes 
jaunes et genoux noirs. — De la Guinée. 

Aptine ralltste ( A . ballista , Df,j. ; bracliinus 
displosor , Dufour). Long de cinq à sept lignes; 
noir; premiers articles des antennes noirs, les autres 
bruns; corselet d’un rouge sanguin un peu ferrugi- 
neux; élytres noires, à côtes, l’extrémité tronquée 
obliquement; dessous du corps et pat.es d’un brun 
noirâtre. — Dans les Pyrénées orientales. 

Aptinf. mutilé ( A . mutilatus , Dej. ; bracliinus mu- 
tilatus , Far.). Cinq lignes et. demie de longueur; d’un 
noir un peu brunâtre; antennes d’un jaune ferrugi- 
neux, à derniers articles un peu plus obscurs; coy- 
selet presque en cœur, ayant des points enfoncés et 
une impression transversale et postérieure; élytres 
étroites à la base , ayant chacune huit côtes élevées ; 
dessous du corps brun; pâtes d’un jaune ferrugineux. 

— Autriche. 

Aptine noirâtre {A. atratus , Dej.). Long de 
quatre lignes et demie A cinq lignes et demie; il res- 
semble entièrement au précédent, mais il est un peu 
plus noir, et ses antennes et ses pâtes sont d’un brun 
noirâtre très foncé. — Autriche. 

Aptine des Pyrénées ( A . Pyrenœus , Dej.), Trois 
à quatre lignes de longueur; semblable au mutilatus , 
mais fête plus allongée, corselet plus étroit et moins 
ponctué, sans impression transversale ; antennes fer- 
rugineuses et pâtes d’un jaune testacé. — Pyrénées 
orientales, 

Aptine jaculant ( A. jaculans , Dej. ; bracliinus 
bellicnsus , Dufour). Long de trois lignes et demie à 
quatre lignes et demie; port des brachiues; tête, 
antennes et corselet d’un rouge ferrugineux ; élytres 


I. 


IO 


I IO 


ORDRE V. 


d’un brun obscur . légèrement pubescentes , strie'es et 
ponctuées; dessous du corps d’un brun obscur; pâtes 
d’un jaune pâle. — Espagne. 

Neuvième genre . Les Lebies ( Lcbia ). 

Elles ressemblent aux. brachines , mais leur corps 
est très aplati, et manque d’organes propres aux 
singulières explosions dont nous avons parle. Jambes 
ante'rieures échancrées ; élytres tronquées; corselet 
en cœur tronqué; pénultième article des tarses sou- 
vent bilobc'. 

Ces insectes sont petits, et vivent sous les pierres 
et les écorces d’arbre. On ne connaît pas leurs mœurs. 

Premier sons-genre. Helluo. Languette cornée ; palpes ex- 
tèrieurs { terminés par un article plus grand , ayant un peu 
la forme d'un triangle renversé ; second article des antennes 
de lu longueur du troisième . Bonelli. 

Hellüo A cotes ( Hellun coslalus , Latr. ). D’un 
noir brunâtre; tète ridée près des yeux, offrant pos- 
térieurement une espèce de cou; corselet en cœur 
tronqué, guère plus large que long, avec de petites 
rides t.ransverses ; élytres ayant, des stries ponctuées 
et des lignes élevées , dont trois plus fortes imiteut. des 
côtes ; corps parsemé de poils. — Nouvelle-Hollande. 

Deuxième sous-geurc. Cy.mindis. Palpes maxillaires exté- 
rieurs fdiformes ; les labiaux terminés par un article plus 
grand et en forme de hache. Latreille. 

Cymtnde humérale ( Cymindis humeralis. — Ca- 
rabus humeralis , Fab. ). Longue de trois à cinq 
lignes; brune; élytres noires, marquées d’une tache 
jaune à leur base; antennes et pieds ferrugineux. — 
France montagneuse. 

Cyminde cruciée ( C. cruciata, Dej. ). De cinq 
lignes et. demie à six lignes et demie de longueur; té(e 
et. corselet d’un rouge ferrugineux , ponctués , ce der- 
nier cordiforme avec quelques rides transversales peu 
marquées; élytres d’un jaune testacc', striées, à stries 
lisses et. leurs intervalles légèrement ponctues; suture 


LES CARNASSIERS. Fattl. J 1 T I 

noire , n’allant pas tout-à-fail à - l'extrémité ; une large 
bande noire, transversale, un peu au-delà du milieu ; 
pâtes testace'es. — Russie méridionale. 

Cyminde latérale ( Cy min dis lateralis , Dej. ). 
D’une ligne moins longue que la précédente , à laquelle 
elle ressemble ; tête , antennes et corselet d’un rouge 
ferrugineux, plus ponctués, ce dernier plus large et ( 
plus convexe j élytres d’un brun noirâtre, pubescentes, 
à stries légères et finement ponctuées ; bord extérieur 
d’un ferrugineux clair depuis la base jusqu’à la su- 
ture ; une tache semblable, assez grande, à l’angle de 
la base , qui se confond avec Je bord extérieur, et un 
point de la même couleur, un peu oblong , vers l’ex- 
trémité de la sut tire ; pâtes et dessous du corps d’un 
brun ferrugineux. — Russie méridionale. 

Cyminde dorsale (C. dors a lis , Dej. ). Longue de 
cinq lignes j ponctuée; tête, antennes et corselet 
d’un rouge ferrugineux; élytres brunes, légèrement 
striées, a stries très finement ponctuées, et ayant 
des points très peu marqués dans leurs intervalles ; 
leurs bords extérieurs, une large tache longitudinale, 
d’un ferrugineux pâle, ainsique les pieds. — Russie 
méridionale. 

Cyminde lineée ( C . lineata , Dej.). Longue de trois 
lignes et demie à quatre lignes et demie; brune; 
ponctuée; corselet, bouche et antennes d’un rouge 
ferrugineux ; élytres profondément striées , les inter- 
valles des stries ponctués ; leur bord extérieur, de- 
puis la base jusqu’à la suture, d’un jaune ferrugineux 
un peu pâle, ainsi qu’une bande humérale et un peu 
arquée, se prolongeant longitudinalement jusqu’à 
l’extrémité; pâtes de la même couleur. — France 
méridionale. 

Cyminde méridionale (C. homagricn , Dej.). Trois 
lignes de longueur. Kilt* diffère de la précédente par 
son corselet plus allongé et plus rouge; par sa tête et 
ses élytres d’une couleur un peu plus foncée, et par 
sa bande longitudinale qui est remplacée par une 
tache humérale un peu allongée, et se détachant du 
bord extérieur ; stries moins profondes et plus faible- 
ment ponctuées. — France : variété plus grande et 


ORDRE V. 


1 12 

d’une couleur un peu moins foncée. Autre plus petite 
et à pâtes plus pâles. 

Cyminde cingulée (Cymindis cingulata , Dej. ). 
Trois lignes et demie de longueur; elle ressemble à 17m- 
meralisi noire , ponctuée ; corselet noirâtre, plus court, 
moins ponctué et moins ridé sur ses bords; élytres 
moins allongées, à intervalles des stries assez forte- 
ment ponctués à la base , et très légèrement ou pres- 
que pas vers l’extrémité; tache humérale plus large, 
moins séparée, du bord extérieur; bouche, antennes 
et pieds ferrugineux. — Styrie. 

Cymindf. a taches réunies ( C . coadunatn , Dej.). 
De trois lignes et demie à quatre lignes de longueur; 
noire, ponctuée; corselet d 7 un rouge ferrugineux; 
élytres profondément ponctuées entre les stries, à la 
base, très légèrement vers l’extrémité, dont le bord 
extérieur est ferrugineux , ainsi qu’une tache humé- 
rale cohérente avec le bord, la bouche et les an- 
tennes; pieds plus pâles; le ferrugineux du bord des 
élytres ne va pas jusqu’à l’extrémité. — Environs de 
Lyon. 

Cyminde mélanocéphale (C. melanoceplinla , Dej.). 
Longue de trois à quatre lignes; noire; un peu pu- 
bescente, à points très rapprochés; corselet d’un 
rouge ferrugineux ; bouche et antennes ferrugineuses ; 
bord extérieur des élytres ferrugineux , mais non 
jusqu’à l’extrémité ; une tache humérale de la meme 
couleur, cohérente avec le bord , souvent peu appa- 
rente; pieds d’un ferrugineux pâle. Elle diffère de 
toutes les précédentes par ses points très serrés , et lui 
couvrant entièrement fa tète, le corselet et les élytres. 
— Pyrénées orientales'. 

Cyminde axillaire ( C. axillaris , Dej.; carabus 
ax Maris , Fab.). Longue de quatre lignes à quatre 
lignes et demie; brune, un peu pubescente, ponctuée 
et à points très serrés; corselet roussâtre; bord laté- 
ral des élytres ferrugineux, ainsi que la tache humé- 
rale, les antennes et la bouche ; pieds plus pâles. Du 
reste elle ressemble à la lincolata. — Midi de la 
France. 

Cyminde angulaire (C. angularis y Dej.). Longue 


les carnassiers. Fam . 7. Ii3 

île trois lignes à trois lignes et demie ; brune, un peu 
pubescente , très ponctue'e et à points très serrés; 
corselet roussâtre; élytres à bord late'ral ferrugineux, 
ainsi que la tache humérale , qui est cohérente avec 
le bord ; bouche et antennes de cette couleur; pieds 
plus pâles. — Suède. 

Cyminde maculaire ( Cyniindis macularis , Dej. ). 
Longue de trois lignes et demie à quatre lignes; brune, 
un peu pubescente, trèsponctuéeetà points très serrés; 
élytres à bord latéral ferrugineux, ainsi qu’une tache 
humérale cohérente avec le bord ; elles ont à l’extré- 
mité, près de la suture, un point peu apparent et 
qui disparaît quelquefois; bouche et antennes de la 
même couleur; pieds plus pâles. — Suède. 

Cyminde binotee ( C. binotata , Dej.). Longue de 
quatre lignes à quatre lignes et demie ; d’un rouge 
ferrugineux; ponctuée, un peu pubescente^ élytres 
brunes , très ponctuées et à points très serres, ayant 
leur bord extérieur , une tache humérale , et à l’extré- 
mité un point souvent peu apparent, ferrugineux; 
bouche et antennes de la même couleur ; pieds plus 
pâles. — Sibérie. 

Cyminde ponctuée ( C , punctala , Bonell.). Longue 
de trois lignes et demie à quatre lignes et demie; 
brune; un peu pubescente, profondément ponctuée, 
et à points très serrés; base des élytres , bouche et 
antennes ferrugineuses; pieds plus pâles. — Alpes. 

Cyminde miliaire ( C . miliaris , Dej.; carabus milia - 
ris , Fatî.). Longue de prés de cinq lignes; brune, 
un peu pubescente , profondément ponctuée ; élytres 
bleues, très ponctuées et à points très serrés; an- 
tennes et pieds ferrugineux. — Fraftce : très rare. 

Cyminde onychine ( C. ony china , Dej.). Longue 
d’un peu plus de trois lignes; brune; un peu pubes- 
cente, profondément ponctuée ; corselet rétréci pos- 
térieurement: élytres brunâtres, striées, ponctuées, 
à points profondément excavés; les intervalles des 
élytres ponctués; bouche, antennes et pieds ferrugi- 
neux. — Espagne. 


ORDRE V. 


114 

Troisième sous-geure. Lebia. Palpes extérieurs termines 
par un article obeonique ou cylindrique ; corselet étendu 
en largeur; pénultième article des tarses souvent bilobè. 
Latrellle. 

t LÉbie a tete bleue ( Lebia cyanocephala , Latr. ; 
carabus cyanocephalus , Linn. j. Deux lignes et quart 
à trois lignes et quart; antennes noirâtres, fauves à 
la base; tête d’un noir bleuâtre , ainsi que le dessous 
du corps; corselet et pâtes fauves; élytres d’un vert 
bleuâtre, paraissant lisses à la simple vue. — Paris. 

Lébie turque ( Z. lurcica , Latr. ; carabus luj'cicus, 
Fab. ). Longue de deux lignes; pâtes, poitrine, cor- 
selet, antennes et bouche fauves; élytres noires, 
striées , ayant une lunule fauve-pâle à leur base ex- 
te'rieure. — Midi de la France. 

Lébie hémorrhoïdale ( Z. hemorrhoïdalis , Latr.; 
carabus heinorrhnïdalis , Fab.). Longue d’un peu 
plus de deux lignes; corps rougeâtre; êlytres noires, 
rougeâtres à l’extrémité. — Paris. 

Lébie fulvicoli.e (L.fulvicolfis, Dr.j.; carabus fui- 
vicollis , F’ab. ). Longue de quatre lignes et demie; 
tête d’un noir bleuâtre; corselet, poitrine et cuisses 
rouges; élytres bleues, profondément striées et ponc- 
tuées, ayant des points très serrés et enfoncés dans 
l’intervalle des stries. — Midi de la France. 

Lébie chlorocéphale {L. chlorocepliala , Dej.). 
Longue de deux lignes et demie à trois lignes; d’un 
bleu verdâtre; corselet, poitrine et pieds d’un rouge 
ferrugineux; élytres d’un vert d’émeraude , luisantes, 
à stries ponctuées et ayant leurs intervalles très fine- 
ment pointillés. — Nord de la France. 

Lébie rufipède (Z. rufipes , Dej.). Longue de 
deux lignes et demie; d’un noir bleuâtre ; corselet, 
poitrine et pieds d’un rouge ferrugineux; .élytres ( 
Lieues, striées, l’intervalle des stries ayant des points 
enfoncés très peu distincts à la vue simple; antennes 
d’un jaune ferrugineux à la base , plus obscures vers 

l’extrémité Midi de la France. 

Lébie cyathigère (Z. cyalhigera , Dej.). Longue 
d’un peu moins de trois lignes; noire ; corselet, élytres 


LES CARNASSIERS. Fattl . 7 . Il5 

et pieds d’un rouge ferrugineux; les élytres un peu, 
plus claires, à stries finement ponctue'es; elles ont, 
chacune une tache noire, grande , arrondie, placée 
vers l’extremile', près du bord extérieur, et sur la 
suture, à la meme hauteur, une autre tache coin-., 
mune cpii paraît formée par deux taches jointes en- 
semble. — Midi de la France. 

Lébie nigripède ( Labia nigripes , Df.jt. ). Longue 
de près de trois lignes; noire; corselet et élytres d’un 
rouge ferrugineux ; une croix noire sur les élytres. 
Elle ne diffère guère de la lébie crux-minor que par 
ses pieds noirs, et ses antennes dont Je premier ar- 
ticle seulement et une partie du second sont d’un 
rouge ferrugineux. — Dalmatie. 

Lébie quadrimacülÉe (L. quadrimaculata , Dej. ). 
Longue de deux lignes; corselet roux; élytres striées, 
noires, ayant une grande tache humérale et une 
autre petite à l’extrémité près de la suture, d’un 
jaune teslacc; pieds de cette dernière couleur. — 
Midi de la France. 

Lébie humérale ( L . humeralis , Dej.; L. turcica ; 1 
Duft.). Longue d’un peu moins de deux lignes; 
noire ; corselet roux ; élytres noires , avec des stries 
ponctuées , ayant une tache humérale, et une autre 
petite à l’extrémité, d’un rouge ferrugineux ainsi que 
les pieds et les derniers anneaux de l’abdomen. — 
Dalmatie. 

Lébie cordonnée ( L, succinta, La.tr.; cavnbus ) 
iuccintus , Oliv.). Fauve; une large bande noire au 
milieu des élytres. — Du Cap. 

Lébie petite-croix ( L. crux-minor , Fab. ; cnrabus 
W'ux -major, Oliv.). Longue de près de trois lignes; 
noire; hase des antennes, corselet et élytres rou- 
geâtres , la suture de ces dernières noire ainsi qu’une 
bande transversale; pâtes fauves avec les genoux et 
les tarses noirs. — Paris. 

Lébie ratée (L. viltala , Latr.; carabus vittatus , 
Lab. ). Longue de deux lignes et demie; fauve;, 
élytres noires, avec une ligne blanche. — Amérique 
septentrionale. Ui/ 

Lébie ruficolle ( L . ruficollis , Latr. ; carabus ni* 


ORDRE V. 


1 16 

Jicollis , Fàb. ). Elle ressemble à la première , mais 
elle est plus allongée ; antennes noires , jaunes à leur 
base; corselet, écusson, poitrine et extrémité de 
l’abdomen rougeâtres ; pâtes noires et base des cuisses 
rougeâtres ; élytres vertes et striées. — Amérique 
méridionale. 

Lébie élégante ( Lebia çlegans , Latr.; carabus ele- 
caiis , Oliv.). INoire; bouche et pâtes fauves; élytres 
d’un bleu foncé, striées. — Lieu. . . .? 

Lébie améthyste (L. amelhystina , Latr.; carabus 
amethyslinus , Fab. ). Bleue; pâtes fauves; tête et 
corselet cuivreux. — Cayenne. 

Lébie arctique ^ L. arctica , Latr. ; carabus arc- 
ticus , Oliv.). Noirâtre; pâtes pâles; bouche et 
antennes fauves * bords du corselet pâles ; élytres 
striées , ayant cnacune, au milieu, un crochet d’un 
jaune pâle. — Suède. 

Lébie roussatre ( L. rufescens , Latr.; carabus 
rufescens , Fab. ). Fauve; dessus de la tête et quel- 
quefois extrémité de l’abdomen noirâtres. — Eurojie. 

Quatrième sous-genre. Dromius. Palpes comme les précé- 
dons ; corselet presque aussi long que large. Bonelli. 

Dromie quadrimaculée (Dromius quadrirnaculatus. 
— • Carabus quadrirnaculatus , Fab.). Longue de deux 
lignes et demie; noire; antennes et corselet rougeâ- 
tres ; ce dernier presque carré et à angles postérieurs 
arrondis; élytres noires, un peu striées, ayant cha- 
cune deux taches d’un jaune pâle; pieds pâles ; des- 
sous du corps d’un brun noirâtre. — Paris. 

Dromie quadrimouchetf.e ( D. quadrigullatus. — 
Carabus quadrigullatus , Fab.). Noire; deux petites 
taches pâles sur chaque élytre. — Paris. 

Dromie truncatelle (D. truncatellus. — Carabus 
truncalellus , Fab.). Une ligne et quart de longueur; 
d’un noir bronzé en dessus et foncé en dessous; 
élytres un peu striées. — Suède. 

Dromie tête noire ( D. atricapillus. — Carabus 
atricapillus , Fab. ). Longue de deux lignes; allongée; 
fauve, avec la tête noire; corselet d’un fauve vif; 
élytres peu distinctement striées , ponctuées dans les 


LES CARNASSIERS. F(im . 7. 117 

intervalles; poitrine et base de l’abdomen d’un noir 
brunâtre. — Paris. 

Dromie linéaire ( Dromius linearis. — Carabus li- 
nearis , Oliv.). Longue de deux lignes; entièrement 
fauve; élytres avec des stries pointille'es; antennes et 
pâtes d’un jaune pâle. — Paris. 

Dromte prompte ( D. velox. — Carabus velox , 
Ïab.). Noirâtre; antennes, jambes, ou pâtes entières, 
pâles. — Suède. 

Dromie mÉlanocephale ( D . melariocephalus , Dej.). 
Longue d’une ligne et demie; tète noire; corselet 
presque carre' , d’un rouge ferrugineux ; èlytres un 
peu striées ; d’un jaune pâle, ainsi que les antennes et 
les pieds ; dessous du corps d’un ferrugineux obscur , 
presque brunâtre. — Environs de Lyon. 

Dromie sigma ( D. sigma, Dej. ; carabus sigma , 
Ross. ; lebia Jasciatus, Duft.). Un peu moins de deux 
ligues; tète noire; bouche, palpes et antennes d’un 
jaune pâle; corselet, presque carré, d’un jaune ferru- 
gineux; élytres légèremeut striées, d’un jaune testacé 
pâle; la suture brune , ainsi qu'une tache postérieure 
dentée ; dessous du corps d’un jaune tcstacé pâle. — 
Autriche. 

Dromie quadrisignée ( D. quadrisignaius , Dej.). 
Longue d’une ligne trois quarts; tête noire; corselet 
d’un rouge ferrugineux , presque carré ; élytres légè- 
rement striées, brunes, ayant deux grandes taches 
pâles, l’une humérale , l’autre terminale; antennes et 
pieds de la même couleur ; dessous du corps d’un brun 
obscur. — Paris. 

Dromie pifasciée ( D. hifasciatus , Dej.). Une 
ligne et demie de longueur ; tête noire ; corselet 
presque carré , d’un rouge plus prononcé que dans la 
précédente; élytres légèrement striées , brunes, avec 
deux grandes taches pâles, l’une humérale, l’autre 
postérieure et en forme de croissant; antennes et 
pieds pâles , d’un jaune testacé pâle; dessous du corps 
d’un brun obscur, presque noirâtre. — Midi do la 
France. 

Dromie fAsciee ( D. Jasciatus , Dej. ; carabus fas- 
ciatas , Fab. ). Longue d’une ligne et demie ; port plus 


ORDRE V. 


I 18 

allonge que les trois precedentes; tâte noire; corselet 
presque carré, un peu allongé, ferrugineux; élytrcs 
légèrement striées, pâles en devant, brunes postérieu- 
rement, avec une tache pâle à l’extrémité; antennes 
et pieds d’un jaune testucé pâle ; dessous du corps 
d’un brun noirâtre. — Allemagne. 

Dromie qdadrinotée ( Dromius quadrinolaius , 
Dej. ; carabus quadrinolaius , Pànz.). Longue de près 
de deux lignes; port allongé; tete noire; corselet d’un 
brun noirâtre, un peu allongé, rétréci postérieurement, 
à angles postérieurs un peu relevés et saillans; élytrcs 
brunes, légèrement striées, ayant deux taches pâles, 
la première grande, ovale, près de la base, la se- 
conde plus petite et à l’extrémité; pâtes et antennes 
d’un jaune pâle; dessous du corps d’un brun obscur. 
— France. 

Dromie agile. ( D. agilis, Dej.; carabus agilis , 
Fab.; carabus jenestratus , Ejüsd. ; carabus arcticus ? 
Oliv.)- Longue de près de trois lignes ; oblongue ; tâte 
ferrugineuse, ainsi que Je corselet, qui est presque 
carré; élytres brunes, à stries assez marquées : elles 
ont en outre deux lignes de. points petits et enfon- 
cés; antennes et pieds d’un ferrugineux pâle. — 
France. 

Dromie méridionale ( D.meridionalis , Dej.); Longue 
de deux lignes et demie; oblongue; tâte et corselet 
ferrugineux, ce dernier presque carré, à angles pos- 
térieurs arrondis; élytres brunes , striées, avec une 
ligne de points petits et enfoncés ; antennes et pieds 
d’un jaune pâle. — Midi de la France. 

Dromie marginelle ( D . marginellus , Dej. ; cara- 
bus marg'mellus , Fab.). Longue de deux lignes et 
demie; oblongue; d’un ferrugineux pâle; tâte d’un 
brun noirâtre; élytrcs striées, d’un ferrugineux un 
peu clair , à bords latéraux d’un brun noirâtre , ainsi 
que le bord postérieur; cette couleur s’élargissant en 
allant vers l’extrémité; dessous du corps et pâtes 
comme dans V agilis. — Allemagne. 

Dromie biplagïee ( D . biplagiatus , Dej. ). Longue 
d’une ligne et demie; un peu allongée ; d’un noir 
obscur; élytres ayant une grande tache humérale 


LES CARNASSIERS. Fam. 7. 


d’un jaune pâle 5 antennes et pieds de cette dernière 
couleur. — Allemagne. 

Dromie glabre (Dromius glabratas , Dej.). Longue 
d’une ligne et. demie ou un peu moins ; allongée; d’un 
noir luisant et un peu bronzé; élytres presque lisses. 
— France. 

Dromie corticale ( D. corticalis , Df.j.). Longue 
d’une ligne et demie; allongée; d’un noir bronzé; 
élytres presque lisses, ayant au milieu une tache d’un 
blanc jaunâtre ; les deux premiers articles des an- 
tennes d’un brun un peu roussâtre. — Midi de la 
France. 

Dromie tallipède (/?. pallipes , Dej. ). Une ligne 
et demie de longueur ; oblongue ; d’un bronzé obscur; 
élytres légèrement striées; pâtes d’un jaune pâle. — 
Autriche. 

Dromie spilote , ( D. sjjilolu.': , Dej. ; D. signatus , 
Stürm. )• Longue d une ligne et quart à une ligne et 
demie; oblongue; d’un noir un peu bronzé; élytres 
obscures , un peu striées , avec deux points enfoncés 
souvent peu apparens; elles ont deux taches d’un jau- 


distincte: janoLes et tarses d’un brun jaunâtre pâle. 
— Midi de la France : variétés à élytres d’un noir 
bronzé et taches plus ou moins apparentes. 

Dromie pointillée ( D. punctatellus , Dej. ). 
Longue d’une ligne et demie; d’un bronzé obscur en 
dessus; élytres légèrement striées, ayant deux points 
enfoncés vers la troisième strie; dessous du corps et 
pâtes d’un noir assez brillant ; tarses brunâtres. — 

Paris. 

Dhomte quadrille ( D . quadrillum , Dej.). Longue 
d’une ligne et demie; d’un noir un peu bronzé; 
élytres striées , ponctuées dans les intervalles des 
stries, ayant deux taches arrondies et d’un blanc 
jaunâtre ; dessous du corps et pâtes noirs. — France. 

Cromie blanc-notee ( D . albo-nolalus , Dej. ). 
Longue d’une ligne et quart; d’un noir un peu bronzé; 
élytres striées , ponctuées dans l’intervalle des stries, 
avec une tache sinuée , d’un blanc jaunâtre, plus 



ORDRE V. 


120 

étroite dans son milieu , quelquefois interrompue , 
allant depuis l’angle de la hase jusqu’au-delà de la 
moilie' des élytres. — Portugal. 

B. Palpes extérieurs terminés par un article de la grosseur 
des précédens ou plus dilatés; une échancrure aux deux 
premières jambes; élytres tronquées, ou an moins très 
obtuses au bout; tête séparée du corselet par un étran- 
glement brusque et profond, ou attachée par une espèce 
d’article; languette munie de chaque côté d’une divi- 
sion, ou d’une pièce en forme d’oreillette; corselet plus 
étroit et plus allongé q.ue dans les précédens, imitant 
un long cou ; pénultième article des tarses ordinairement 
bilobé ou cordiforme. 

Dixième genre . Les Zuphies (, Zuphium ). 

Palpes extérieurs terminés par un article plus grand, 
presque en cône renversé; élytres tronquées; languette 
ayant de chaque côté une division en forme d’oreil- 
lette, tronquée à son extrémité; tête séparée du cor- 
selet par un étranglement brusque et profond ; corselet 
cordiforme; corps très plat ; articles des tarses entiers. 
Les mœurs de ces insectes sont peu connues. 

Premier sous-geure. Züfhie. Premier article des antennes 
aussi long que la tête. 

Züphie odorante (. Zuphium olens. — Galcrita nlens, 
Far. ; carabus nlens , Oliv.). Longue de quatre lignes; 
fauve; tête noire; élytres brunes, ayant une tache 
ferrugineuse près de la base, et une autre commune sur 
la suture, près de l’extrémité. — France méridionale- 

Deuxième sous-genre. Poltstique. Premier article des an- 
tennes plus court que la tête . 

Polistique fasciolé (Polistichus fasciolatus, Dej.; 
zuphium Jasciolatum , Latr.; carabus jascinlalus , 
Oliv.; galerila fasciolata, Fàb.). Long de trois ligne 4 
et quart à quatre lignes et quart; d’un brun un peu 
ferrugineux; poitrine, abdomen, pâtes et une raie lon- 
gitudinale sur les élytres, ferrugineux. — Midi delà 
France. 


1 2 I 


LES CARNASSIERS. Fam . 7. 

Polistïque discoïde ( Polistichus discoïdeus , Dej. ; 
carabus fasciolatus , Ross.). Long d’un peu moins de 
quatre lignes ; ferrugineux; tête , corselet et poitrine 
obscurs; êlytres ayant une tache de la même couleur 
sur leur suture , depuis la base jusqu’à la moitié' de leur 
longueur. — Italie. 

Onzième genre. Galérites ( Galerita ). 

Palpes extérieurs terraine's par ui) article plus grand, 
presque en forme de hache; élytres tronquées; lan- 
guette comme les pre'cédens, mais finissant en pointe ; 
tête séparée du corselet par un étranglement; corselet 
cordiforme; corps épais; pénultième article des tarses 
bilobé. 

On ne connaît pas mieux les habitudes de ces insectes 
que celles des pre'cédens. 

GàlÉrite américaine (Galerita americana , Latr.; 
carabus arnericanus , Oliv.). Dix à douze lignes de 
longueur; noire; pâtes et corselet rougeâtres; élytres 
d’un noir bleuâtre. — Amérique septentrionale. 

GàlÉrite occidentale (G. octidentalis , Latr.; ca- 
rabus occidenlalis , Oliv.). Tête et corselet d’uu rouge 
brun; pâtes et dessous du corps noirs; élytres d’un 
noir bleuâtre , sillonnées. — - Cayenne. 

GàlÉrite attelaboïde (G. at.Lelaboïdes , Latr.; cara- 
bus attelaboïdes , Oliv.). Très noire ; poilue ; sans ailes 
membraneuses sous les élytres: celles-ci sillonnées. — 
De l’Inde. 

Douzième genre. Les Dryttes ( Drjpla ). 

Elles (lifTèrent des deux genres pre'cédens par leur 
corselet presque cylindrique; par leurs mandibules 
longues, avancées, très étroites; leur languette linéaire, 
et leur têle triangulaire. Leurs quatre palpes exté- 
rieurs sont terminés par un article plus grand , affec- 
tant un peu la forme d’un cône renversé. 

Ces insectes vivent sous les pierres ; c’est tout ce 
qu’on en sait. 

Drtpteémarginée ( Dryptaemarginala , Latr.; ca- 
rabus dentatus , Ross.; cicindela emarginala , Oliv.). 

1 l 


I. 


ORDRE Y. 


I 22 

Longue de quatre lignes; bleue; pâtes et antennes 
fauves; élytres échancrcVs à l’extrémité', avec des 
stries pointillées. — Paris. 

Drypte cylindri colle ( Drypla cylindricollis , 
Latr. ; carabus distinclus , Ross.). Fauve ; abdomen 
noir; une raie noirâtre et courte à la suture des élytres. 
— Midi de l’Europe. 

Treizième genre. Les Acres (Agra). 

On les distingue aisément des dryptes, par leur cor- 
selet. presque cylindrique mais un peu rétréci en avant; 
leurs mandibules moyennes et triangulaires ; leur tête 
ovale , longue , rétrécie derrière les yeux; leurs palpes 
maxillaires sont filiformes, et le dernier article des 
labiaux est plus grand, un peu sécuriforme. Yeux 
saillans; abdomen presque carré; pénultième article 
des tarses souvent bifide. 

Elles sont pour la plupart de l’Amérique méri- 
dionale , et leurs habitudes sont peu connues. 

Acre bronzée ( Agra œnea , Latr.; carabus càjcn- 
nensis , Oliv.). Longue de près d’un pouce; dessus du 
corps bronzé et raboteux, excepté la tête; le dessous 
plus foncé et tirant sur le noir; élytres bidentées à 
l’extrémité. — Amérique méridionale. 

Agre rufipÈde (^. j'itjipes, Latr.). Noire; pâtes et 
antennes fauves; corselet variolé; élytres striées, bi- 
dentées à leur extrémité. — De Cayenne. 

Acre de Surinam (A. suri nam en sis. — Attelabus 
surinamensis , Linn.). Brune; tête et corselet noirs*; an- 
tennes tachetées de blanc et de noir; élytres striées et 
terminées par deux pointes. — Surinam. 

Acre tridentée [A. trulentata. — Carabus triden - 
talus , Oltv.). Noire; antennes et pâtes d’un brun fer- 
rugineux ; élytres striées, terminées chacune par trois 
petites épines dont l’interne plus longue. 

Quatorzième genre. Les Ouacanthes ( Odacantlia ). 

Elles ont la tête des agrès, mais elles en diffèrent 
par leur corselet presque cylindrique ou en ovale 
tronqué ; tous leurs palpes sont filiformes ; pénultième 
article des tarses bilobc. 


123 


LES CARNASSIERS. Fcitïl. 7. 

Premier sous-genre. Odacanthes (Odacantha). Corselet en 
forme de cou allongé , cylindrique , et très rétréci antérieu- 
rement. Dejan. 

Ces insectes , comme dans les genres précédens , ont 
les jambes antérieures e'chancrées , les élytres tron- 
quées. Leurs habitudes sont inconnues. 

Odacànthe mel a^v^e (Odacantha mêla mira , Latr.; 
attelabus melanurus, Lin.; carabus angulatus , Oliv.). 
Bleue; base des antennes, pâtes et élytres jaunes; 
celles-ci bleues à l’extrémité. — Allemagne ; très rare 
en France. 

Odacanthe dorsale (O. dorsalis , Latr.). Noire; 
antennes, pâtes et clytres d’un rouge de brique 5 
celles-ci ayant leur suture noire; corselet d’un fauve 
obscur. — De la Caroline. 

Deuxième sous-genre. Les Casnonies ( Casnonia ). Corselet 
en ovale allongé , et presque cylindrique. Dejan. 

Càsnonie de Pensylvanie ( Casnonia pensylva- 
nica, Dej. ; attelabus pensylaanicus, Lin. ; odacantha 
pensyh'anica , Herbst.). Longue de trois lignes ; tête 
et corselet d’un noir luisant ; e'lytres fauves , avec une 
tache noire et arrondie, au milieu^ une autre un peu 
plus grande sur la suture et l’extremité , noire ; pâtes 
testace'es; genoux bruns. — Amérique septentrionale. 

Càsnonie rüfipède ( C . rufipes , Dej.). Longue de 
quatre lignes ; d’un noir brillant, un peu bronzé, avec 
les pâtes rousses, — Amérique septentrionale. 

Casnonie ctanocephale ( C. cyanocephala , Dej,; 
odacantha cyanocephala , Far.). Longue de trois lignes 
et demie; rousse ; tête noire; élytres ayant deux bandes 
d’un noir bleuâtre. — Indes orientales. 

C. Palpes extérieurs terminés par un article de la grosseur 
des précédens, ou plus dilaté; une échancrure aux deux 
premières jambes ; élytres n’étant pas tronquées à l’extré- 
mité ; menton u '.étant pas marqué par une suture à sa base. 

Quinzième genre. Les Siagones ( Siagona ). 

Les palpes extérieurs et les deux jambes antérieures 


124 ORDRE V. 

sont comme dans le genre précédent , mais les élytres 
ne sont pas tronquées à l’extrémité, et la lèvre infé- 
rieure n’est pas articulée a sa base: elle n’est qu’un 
prolongement, sans suture, du menton. Corps oblong , 
aplati, d’une largeur à peu prés égale; têle grande; 
corselet cordiforme ou en coupe, séparé de l’abdomen 
par une espèce de pédicule. Leurs mandibules sont 
dentées , et le dernier article de leurs palpes labiaux 
est sécuriforme. 

Ces coléoptères, dont quelques uns manquent d’ailes 
membraneuses, habitent l’Asie et l’Afrique; ils parais- 
sent devoir se tenir cachés sous les pierres. 

Siàgone rdfipède ( Sidgona riifipes, Latr.; cucujus 
rufives , Fab.). Longue d’un peu plus de sept lignes ; 
aptere ; d’un noir brunâtre; ponctuée; élyhes planes, 
ovales, étroites à la base; antennes et pieds d’un rouge 
ferrugineux. — Barbarie. 

Siagone fuscipède ( S . fuscipes , Bonelt,.). Longue 
de huit lignes ; aptère ; d’un noir brunâtre ; ponctuée ; 
élytres presque planes, ovales; antennes et pieds d’un 
brun noirâlre. — Égypte. 

Stagone d’Europe (S. europœa , Dej.). Longue de 
quatre lignes à cinq lignes et demie; tète et corselet 
légèrement ponctués; élytres presque planes, un peu 
ovales, ponctuées; antennes et pâtes d’un rouge ferru- 
gineux obscur, et presque noirâtre. — Sicile. 

D. Palpes extérieurs terminés par un article de la grosseur 
des précédens, ou plus épais; une échancrure aux deux 
premières jambes ; élytres entières; lèvre inférieure ar- 
ticulée à sa hase; deuxième et troisième article des an- 
tennes toujours en forme de chapelet, presque égaux; 
jambes antérieures dentées au côté extérieur, ce qui les 
fait paraître digîtées, ou terminées par deux longues et 
fortes épines 

Seizième genre. Les Scàrites ( Scarites ). 

Palpes, élytres et jambes antérieures comme dans 
les précédens. Lèvre inférieure articulée à sa base; 
antennes moniliformes , à second et troisième article 
presque égaux; labre crustacé ou denté; mandibules au 


LES CARNASSIERS. Fam, 7 . 125 

moins de la longueur de la tête, ordinairement dentées; 
languette courte, large, concave ou très évasée au 
bord supérieur. 

Les scarites se rapprochent un peu des siagones par 
leur tête et leur corselet 5 leurs jambes antérieures 
sont dentées ait côté extérieur, ou terminées par deux 
épines longues et fortes. Leur couleur est ordinaire- 
ment noire. Ils habitent les pays chauds et les lieux 
sablonneux, 011 ils se creusent des trous dans la terre. 


Premier sous-genre. Scarites. Corps allongé ; corselet en 
croissant ; mâchoires arquées a leur extrémité. 



jambes intermédiaires ayant deux petites épines, fine- 
ment strié en s’élargissant vers le bout; deux impres- 
sions et des petites rides sur le front; mandibules 
grandes, sillonnées; élytres lisses. — France méri- 
dionale. 

Scarite LUCIDE ( S. bucida , Dej.; carabus bucida , 
Pallas ). Longue de quinze à seize lignes ; noire ; 
jambes antérieures quadridentées, les postérieures den- 
ticulées; élytres ovales, un peu déprimées, étroites an- 
térieurement, plus larges vers l’extrémité , striées , à 
stries un peu ponctuées , sans points enfoncés vers 
l’extrémité. 

Scarite polyphême ( S . polyphemus , Dej.). Longue 
de quatorze à seize lignes; noire; jambes antérieures 
tridentées; clytres ovales, plus larges postérieurement, 
striées, à stries un peu ponctuées, ayant deux points 
enfoncés. — Espagne. 

Scarite saline (S. s ali nus, Dej.). Longue de près de 
treize lignes; noire; jambes antérieures tridentées, les 
postérieures bidenticulées ; élytres allongées , presque 
parallèles, striées , ayant vers l’extrémité deux points 
enfoncés. — Des bords du Volga. 

Scarite plane (S. planus , Dej.). Longue de sept 
lignes et tiers ; noire; jambes antérieures tridentées, 
les postérieures bidenticulées ; tête ponctuée en dessus; 
élytres oblongues , un peu déprimées , striées-ponc- 


ORDRE V. 


1 26 

tuées, ayant quatre points enfonoés. * — Midi de la 
France ; très rare. 

Scarite AKÉTiAiKE(ScarîtcsarenaTius, Dej.). Longue 
de sept lignes et demie à neuf lignes ou un peu plus ; 
noire ; jambes antérieures Iridentécs, les inférieures 
bidenticulées; tête striolée; élytres allongées, presque 
parallèles , striées-ponctuées , ayant deux points en- 
foncés à l’extrémité. — Midi de la France. 

Scarite terricole (d\ terricola , Bonell.). Longue 
de huit à neuf lignes ; noire ; jambes antérieures tri- 
dentées ; tête striolée; élytres allongées, un peu ru- 
gueuses, striées, à stries peu distinctement ponctuées, 
ayant deux points enfoncés à l’extrémité. — France 
méridionale. 

Scarite des sables (S. sabulosus , Oliv.; S. lœvi- 
gatus , Fab.). Longue de six à sept lignes; noire; 
jambes antérieures tridentées, les postérieures biden- 
ticulées; élytres oblongues, un peu déprimées, indistinc- 
tement striées-ponctuées , avec deux points enfoncés à 
l’extrémité. — France méridionale. 

Scarite sillonnée (iV. sulcatus , Latp.). Longue de 
près de quinze lignes ; noire ; mandibules allongées ; 
élytres sillonnées. — Indes orientales. 

Scarite souterraine (*5*. subterraneus , Latr.). 
Longue de sept à dix lignes; noire; élytres sillonnées; 
tête marquée de deux impressions longitudinales. — 
Amérique. 

Scarite de l’Inde (A. indus , Latr.). Noire; cor- 
selet cordiforme, cannelé; élytres striées. — Indes 
orientales. 

Scarite hottentote (A. hotlentota , Latr.). Noire; 
antennes et tarses fauves ; élytres striées ; corselet cor- 
diforme. — Du Cap. 

Scarite rleue (o. cyaneus , Latr.). Lisse; d’un bleu 
foncé; à pâtes et antennes noires. — Nouvelle Hol- 
lande. 

Deuxième sous-genre. Pasimachus. Corps ovale , large / 

corselet cordiforme , tronqué 3 très éehancré aux deux 

extrémités ; mâchoires non crochues au bout. Bonelli. 

Pasimaque marqiné ( Pasimachus marginatus. — 


LES CARNASSIERS. FcWl. 7. I27 

Scarites marginatus , Far.). D'un noir luisant; un peu 
déprime': corselet cordiforme , un peu carré; élytres 
bordées ae bleu, sillonnées. — De Cayenne. 

Pasimaque déprime ( Pasimachus depressus . — Sca- 
rites depressus 1 Fab.). D’un noir luisant; un peu dé- 
primé; corselet cordiforme, un peu carré; élytres 
lisses. — Cayenne. 

Troisième sous-genre. Acanthoscelis. Comme les scarites , 
mais jambes postérieures courtes , larges , arquées et cou- 
vertes d'épines . Latr. 

Acanthoscelis ruficorne ( Acanthoscelis ruficornis , 
Dej.; scarites ruficornis , Far.). Long de huit lignes 
et demie; noir; antennes et palpes ferrugineux; jambes 
antérieures tridentées, les postérieures un peu denti- 
culées ; élytres presque carrées, convexes, profondé- 
ment striees, rugueuses au bord postérieur. — Cap de 
Bonne-Espérance. 

Dix-septième genre. Les Clivines ( Cliuina ). 

Elles diffèrent des scarites par leurs mandibules 
non dentées et beaucoup plus courtes que la tète ; par 
leur languette saillante , droite ou obtuse au sommet, 
avec une oreillette de chaque côté ; leur labre est mem- 
braneux ou coriace et sans dents. 

Les clivines sont de fort petits insectes, à corps un 
peu plus convexe que les précédens, et à corselet or- 
biculaire ou carré. Elles habitent les lieux un peu 
humides, et se plaisent dans les terres légères ou sa- 
blonneuses des rivages; c’est particulièrement au prin- 
temps qu’on les rencontre. 

Clivine arÉnàire (Clivina arenaria , Latr.; sca- 
rites ai'enarius , F abr. ;tenebrio fossnr, Linn.). Longue 
de deux lignes et demie à trois lignes , ou un peu plus; 
d’un brun noirâtre ; corselet presque carré; élytres 
striées, ayant quatre points enfoncés; antennes et pieds 
d’un rouge ferrugineux. — Paris. 

Clivine arctique ( C. arctica , Dej. ; scarites arc - 
ticus , Payk.. ). Longue de trois lignes; dessus d’un 
bronzé très luisant; jambes antérieures sans épines; 


128 ORDRE V. 

corselet presque globuleux , resserré postérieurement; 
élytres ovales , indistinctement striées- ponctuées sur 
le dos ; antennes et pieds d’un rouge ferrugineux. — 
Suède. 

Clivine luisante ( Ciivina nitida, Dej.). Longue de 
deux lignes ou un peu plus; dessus bronzé luisant; 
jambes ante'rieuresbi-épineuses au sommet, ayant deux 
denticules très peu apparentes sur le côté extérieur ; 
élytres ovales-oblongues , striées-ponctuées; antennes 
et pâtes d’un brun ferrugineux. Est-ce le scciriles 
ihoracicus d’Olivier? • — France. 

Clivine polie ( C . polita , Dej.). Dessus d’un bronzé 
luisant; jambes antérieures bi-épineuses au sommet, 
ayant deux denticules très peu apparentes sur le côté 
extérieur ; élytres ovales allongées , finement striées- 
ponctuées ; antennes et pieds d’un rouge brun. — 
Paris. 

Clivine cylindrique ( C. cylitidrica , Dej. ). Deux 
lignes de longueur; bronzée en dessus; jambes anté- 
rieures bi-épineuses au sommet, bidenticulées à l’ex- 
térieur; élytres allongées, parallèles, striées -ponc- 
tuées ; antennes et pieds d’un rouge brunâtre. — En- 
virons de Perpignan. 

Clivine bronzée ( C. œnea , Dej.). Longue d’une 
ligne et demie à une ligne trois quarts ; bronzée en 
dessus; jambes antérieures bi-épineuses au sommet, 
bidenticulées à l’extérieur; élytres ovales-oblongues, 
striées-ponctuées ; antennes et pieds d’un rouge bru- 
nâtre. — ; France. 

Clivine ponctuée (C. punctala Dej.). Longue 
d’une ligne et quart à une ligne trois quarts ; bronzée 
en dessus ; jambes antérieures bi-épineuses au sommet, 
bidenticulées à l’extérieur ; élytres ovales-oblongues, 
profondément striées-ponctuées; antennes et pâtes 
d’un rouge brun. Elle ne diffère guère de la précé- 
dente que par sa forme plus large et plus convexe, 
par ses stries plus profondes , et par son corselet un 
peu globuleux. — Paris. 

Clivine fulvipède ( C. fulvipes , Dej.). Longue de 
deux lignes ; d’un noir bronzé en dessus ; jambes an- 
térieures bi-épineuses au sommet, bidenticulées à 


LES CARNASSIERS. Fatïl. 7 . 120 

l’extérieur; élytres ovales, ponctuées -striées ; an- 
tennes et pieds d’un rouge ferrugineux. — Espagne. 

Clivine thoracique (Clii'ina ihoracica , Dej. ; sca- 
rites thoracicus , Farr. ). Longue d’une ligne deux 
tiers • dessus bronzé et luisant ; jambes antérieures bi- 
épineuses au sommet et bideuticulées à l’extérieur 5 
élytres ovales, finement striées-ponctuées ; antennes 
et pieds d’un rouge brun. — Nord de l’Allemagne. 

Clivine digitée ( C . digitata , Dej.). Longue d’une 
ligne deux tiers; bronzée en dessus; jambes antérieures 
bi-épineuses au sommet., à épine interne arquée, et 
fortement bidenticulée à l’intérieur; élytres ovales, 
ponetuées-slriées ; antennes et pieds d’un rouge brun. 
— Styrie. 

Clivine semi-striée (C. semi-striata, Dej.). Une 
ligne et demie de longueur; d’un bronzé obscur en 
dessus ; jambes antérieures bi-épineuses au sommet, 
indistinctement bidenticulées à l’extérieur; élytres 
ovales , striées-ponctuées antérieurement , lisses au 
sommet ; antennes et pâtes d’un rouge brun. — 
France. 

Clivine rufipede ( C . rujipes , Dej.). Longue d’une 
ligne et quart à une ligne et demie ; d’un brun bronzé 
en dessus; jambes anterieures bi-épineuses au sommet, 
indistinctement bidenticulées à l’extérieur: élytres 
ovales , profondément striées - ponctuées , les stries 
n’allant pas jusqu’à l’extrémité ; antennes et pieds 
d’un rouge ferrugineux. — Autriche. 

Clivine bossue [C. gibba, Dej. ; carabus globosus, 
Füesly; scarites gibbus , Oliv.). Longue d’une ligne 
et quart; d’un noir brouzé en dessus; jambes anté- 
rieures bi-épineuses au sommet, indistinctement bi- 
denticulées à l’extérieur; élytres ovales, un peu glo- 
buleuses striées-ponctuées , les stries peu apparentes 
nu sommet ; antennes et pieds d’un rouge brun. — 
France. 

Sons-genre. Oxystomes. Dernier article des palpes labiaux 
allongé et pointu, Latr. 

Oxystome cylindrique ( Oxystomus eylindricus , 
Dej. ). Long de neuf à dix lignes ; noir ; cylindrique ; 


ORDRE V. 


i3o 

mandibules saillantes; jambes antérieures quadriden- 
tées ; élytres allongées, parallèles, profondément sil- 
lonnées. — Du Brésil. 

E. Palpes extérieurs terminés par un article de la grosseur 
des précédeus, ou plus épais; uue échancrure aux deux 
premières jambes; élytres entières ; lèvre articulée à sa 
base; les deux jambes antérieures non dentées au côté 
extérieur, terminées par deux épines courtes ou moyen- 
nes ; languette en carré long, avec le bord supérieur 
droit et sans prolongement , en forme de dent ou pointe 
à sou milieu : elle est toujours accompagnée de deux 
oreillettes. 

Dix-huitième genre. Les Ozènes ( Ozœna ). 

Ils ont les palpes , l’échancrure des deux jambes 
antérieures, et les élytres, comme les genres précédens; 
leur lèvre est articulée à la base, et leurs jambes an- 
térieures, non dentées au côté extérieur, se terminent 
par deux épines courtes et moyennes ; leur languette, 
munie de deux oreillettes , est en carré long , à bord 
supérieur droit , ayant une pointe ou une dent au 
milieu; point de cou J)ien prononcé; mandibules 
pointues ; antennes composées en grande partie d’ar- 
ticles lenticulaires, dont le dernier est plus gros. 

Ozène DENTirÈs ( Ozœnn dentipes , Oltv. ). Long 
de dix lignes; d’un noir un peu brunâtre et luisant; 
tète plane , inégale etponctuée; corselet, marqué d’une 
ligne enfoncée et pointillée ; élytres régulièrement 
striées. — Cayenne. 

Dix-neuvième genre. Les Morions ( Morio ). 

Mêmes caractères que le genre précédent ; les an- 
tennes sont également grenues, mais de la même gros- 
seur. 

Morion Moiyi licorne ( Morio monilicornis. — Har 
palus monilicornis , Làtr.). Long de sept à huit lignes; 
noir; port des scarites, mais jambes antérieures noD 
palmées ; corselet presque narré. 

Morion nu Brésil ( M. hrasiliensis , Dej.)- Long 


les carnassiers. Farn . 7. l3l 

de sept lignes et demie; d’un noir luisant; clytres 
ovales-oblongues , profondément strie'es. — Brésil. 

Morton oriental ( Mario orientait s , Dej.). Long de 
six à sept lignes; noir, luisant; un peu déprimé; 
élytres plus courtes , presque parallèles , striées ; 
pieds d’un rouge brun. — De Java. 

Vingtième genre. Les Aristes (Aristus). 

Ils ressemblent aux deux genres pre'cédens par le 
plus grand nombre des caractères, mais leurs antennes 
sont composées d’articles presque cylindriques, et leurs 
tarses sont semblables dans les deux sexes ; ils ont la 
tête grosse , le corselet en forme de croissant et pres- 
que demi -circulaire , et l’abdomen pédiculé à sa 
base. 

On les trouve sous les pierres et dans des trous qu’ils 
sc creusent dans la terre. Ils habitent le midi de l’Eu- 
rope et l’Afrique. Les mâles de quelques espèces ont 
la tète munie de cornes. 

Premier sous-genre. Aristes. Tête très grosse ; lèvre supé- 
rieure peu avancée et peu échancrée y yeux moins saillans 
que dans les suivans y corselet plus court , très êchancré en 
devant y mâles sans cornes. Ziegler. 

Ariste capiton (Aristus capito - — Ditomus capito , 
Dej.). Long de cinq lignes et demie à six lignes et quart ; 
noir; très ponctué; tète grande; élyfres courtes, 
Criées- ponctuées , très ponctuées dans les intervalles 
des stries ; antennes et tarses bruns. — Midi de la 
France. 

Ariste obscur ( A. obscurus. — Ditomus obscurus , 
Dej.). Long de cinq lignes eL quart ; noir ; très ponc- 
tué ; corselet à angles postérieurs aigus ; élytres d'un 
noir un peu bleuâtre, striées -ponctuées , très ponc- 
tuées dans les intervalles des stries ; antennes et 
tarses d’un rouge brunâtre. — Russie. 

Ariste sillonné ( A . sulcatus. — Ditomus sulcatus , 
Dej ; scaurus sulcatus , Fab. , scarites buceplialus , 
Ûuv. ). Long de quatre lignes et demie à cinq lignes 
e t demie; noir; ponctué; deux fossettes sur le front; 


ORDRE V. 


i3a 

elytres strie'es-ponctuées , un peu ponctuées dans les 
intervalles des stries, quelquefois lisses ; antennes et 
tarses d’un rouge brunâtre. — Midi de la France. 

Ariste ermite (Aristus eremita. — Ditomus eremita, 
Dej. ). Long de quatre lignes et demie ; noir ; très 
ponctué 5 elytres allongées, striées - ponctuées , très 
ponctuées dans les intervalles des stries ; antennes , 
jambes et tarses d’un rouge brun. — Russie. 

Ariste nitidule [A. nitidulus. — Ditomus nitidu lus, 
Dej. ). Long de quatre lignes à quatre lignes trois 
quarts ; noir 5 très ponctué; elytres allongées, striées- 
ponctuées , ayant des points dans les intervalles des 
stries ; antennes et tarses d’un brun noirâtre. — 
Russie. 

Ariste sphérocéphale ( A . spjiœrocephalus. — Dito- 
mus sphœrocephalus , Dej.). Long de trois lignes et 
quart à trois lignes trois quarts ; noir; très ponctué; 
elytres allongées, striées-ponctuées , un peu ponctuées 
dans les intervalles des stries; antennes et pieds d’un 
rouge brun. 


Deuxième sous-genre. Ditomes. Tête plus petite , un peu 
rétrécie postérieurement ; lèvre supérieure un peu plus 
avancée et plus échancrée ; corselet plus ou moins cordi- 
forme; yeux plus saillans. Ziegler. 


Ditome calydonien ( Ditomus calydnnius , Dej. j 
carabuÈ calydonius, Fabr,). Long de sept à huit lignes; 
d’un noir un peu brunâtre; très ponctué; corselet 
presque cordiformc ; élytres striées-ponctuces, ayant 
l’intervalle de leurs stries ponctué ; antennes et pieds 
d’un rouge brun. Mâle ayant sur la tète une corne 
droite et échancrcc; les femelles l’ayant aigue et tris 
petite. — Midi de la France. 

Ditome cornu ( D. cornulus , Dej.). Long de six à 
sept lignes ; d’un noir un peu brunâtre , très ponctue; 
corselet presque globuleux , resserré posterieurement; 
elytres profondément striées-ponctuécs, ponctuée] 
dans les intervalles des stries ; antennes et pieds d’un 
rouge ferrugineux. Mâles ayant sur la tête une corne] 
droite , lancéolée, et les mandibules cornues; corn f 
de la femelle aiguë et très petite. — Espagne. 


LES carnassiers. Fam . 7. 1 33 

Ditome cordiforme ( Ditomiis cordatiis , Dej. ). 
Long de près de huit lignes; d’un noir obscur; ponctue'; 
corselet cordiforme; élytres striées-ponctuées , ayant 
des points peu apparens dans l’intervalle des stries; 
antennes et pieds d’1111 brun noirâtre. — Espagne. 

Ditome dama (A? . dama, Dej.; scariles dama, Ross.). 
Long de trois lignes et demie à quatre lignes et demie ; 
d’un noir brun, très ponctue'; corselet presque cordi- 
forme; èlytrcs strie'es-ponctue'es , très ponctue'es dans 
les intervalles des stries; antennes et pieds d’un brun 
rougeâtre Mâles ayant aux mandibules une corne 
droite , excavée, comprimée, unidentée à l’extérieur; 
mandibules des femelles sans cornes. — Italie. 

Ditome pot lu ( D. pilosus , Illig. ). Long de deux 
lignes et demie à quatre lignes. Il ne diffère de la 
femelle du précédent que par son corselet moins cor- 
diforme, moins large, un peu plus arrondi. — Es- 
pagne. , 

Ditome fulvipède ( D. fulvipes , Làtr.). Long de 
quatre à cinq lignes ; d’un noir brunâtre ; très ponctué; 
corselet cordiforme ; élytres striées-ponctuées , très 
ponctuées dans les intervalles des stries ; antennes et 
pieds d’un rouge ferrugineux. 11 ressemble beaucoup 
à la femelle du dama, mais sa tète est un peu plus 
grosse , et son corselet a une impression transversale 
près de la base. — Midi de la France. 

Fïngt-unième genre. Les Harpales ( Harpalus ). 

Ils ont les mêmes caractères que les précédées , 
mais les mâles ont les quatre premiers tarses dilatés. 
Leur corps est assez allongé et leur corselet n’est pas 
très court ; leur tête n’a point de cou distinct ; leurs 
mandibules n’ont point de dents remarquables au côté 
interne. 

Ces insectes 11 ’oflrent point de couleurs brillantes 
pour la plupart. Ils habitent sous les pierres, dans 
les lieux obscurs; courent vite, et font la chasse aux 
insectes plus petits qu’eux. 

Harpale germain ( Harpalus germa n us , Làtr. ; 
carabus germanus , Linn. ). Quatre lignes de lon- 
gueur; assez court; tête et antennes fauves; corselet 


I» 


12 


1 34 ORDRE V. 

d’un bleu violet , court, en cœur tronque', finement 
ponctue', légèrement sillonné au milieu avec un petit 
trait imprimé de chaque côté vers le bord postérieur ; 
élytres d’un fauve pâle, striées et finement ponctuées, 
ayant une grânde tache dorsale et postérieure bleuâtre ; 
pâtes fauves et dessous du corps noir. — France : très 
rare. 

Har rALE ruficorne ( Harptilus nificornis , Latr.; 
carabus riificornis , Linn.). Cinq à six lignes de lon- 
gueur; tête et corselet noirs; antennes et pâtes fauves; 
dessous du corps d’un brun foncé; des ailes membra- 
neuses; élytres d’un brun noirâtre, striées, couvertes 
d’un duvet très court et peu apparent; une ligne 
courte et légèrement enfoncée; dans le milieu du cor- 
selet. — France : très commun. 

Harpale clorophane ( H. clorophanus , Latr. ; 
carabus clorophanus , Panz. ). Long de près de 
trois lignes, et ayant un peu la forme du précédent; 
noir en dessous ; tête et corselet d’un vert foncé ou 
d’un vert noirâtre; élytres vertes; pâtes, antennes 
et palpes fauves ; corselet sans impression latérale , 
finement ponctué, ayant une ligne enfoncée au milieu ; 
élytres un peu striées , finement ponctuées. — Paris. 

Harpale sabulicole ( H . sabulicola, Latr.; cara- 
bus sabulicola , Panz. ). Cinq à six lignes de lon- 
gueur; forme de l’harpale ruficorne, mais corselet 
plus carré ; corps noir dans les uns : dans les autres , 
tête et corselet d’un noir violet ou bleuâtre, et élytres 
violettes; antennes et pâtes fauves: dessus du corps 
finement ponctué, le dessous d’un brun très foncé; 
corselet uni, sans impressions, sillons ni rebord; 
élytres striées. — Paris. 

Harpale bronzé ( H. ceneus , Latr.; carabus œneus 
et azureus , Far. ; carabus proteus , Patk.. ). Long de 
quatre lignes ; un peu allongé , à corselet légèrement 
rétréci postérieurement ; vert ou d’un vert cuivreux , 
bronzé ou noir et luisant en dessus , noir en dessous ; 
antennes et pâtes fauves , ces dernières quelquefois 
brunâtres et les cuisses noirâtres ; unefigne enfoncée 
le long du milieu du corselet, et une impression ponc- 
tuée de chaque côté, près du bord postérieur ; élytres 


LES CAUNASSIEKS. FuTtl. 7 . l35 

fortement striées , ayant un sinus extérieur très mar- 
qué à leur extrémité , qui est fauve. — Paris. 

Harpale binoté ( Harpalus binotatus , Latr.; cava- 
bus binotatus, Fab.). De quatre lignes et demie ; noir, 
luisant; un peu allongé, et corselet un peu serré pos- 
térieurement; palpes, tarses et base des antennes d’un 
brun ferrugineux ; une ligae peu enfoncée dans le 
milieu du corselet, et deux impressions légères vers 
son bord postérieur; élytres striées moins luisantes , 
la seconde strie ponctuée , et la huitième ayant vers 
le bas un point enfoncé et isolé; un sinus très pro- 
noncé au bout de chaque élytre ; jambes très épineuses, 
ayant à l’extrémité une petite couronne de pointes ou 
de cils ; cuisses renflées ; tète quelquefois marquée de 
deux points fauves. Les antennes sont aussi quelque- 
fois entièrement fauves. — Paris. 

Harpale marque ( fl. signatus , Latr. ; carabus 
signatus , Panz. ; carabus elatus ? Fab. ). Long de 
cinq lignes; noir; antennes et tarses noirêtres; palpes 
entremêlés de brun et de noirâtre ; corselet finement 
rugueux le long de son bord postérieur; deux points 
rouges peu apparens sur le front. — Paris. 

Harpale étuvier ( H . vuporiarum , Latr. ; carabus 
vaporiarum , Fab. ). Long d’un peu moins de trois 
lignes, rouge; corselet plat , carré; tête et abdomen 
noirs; élvtres striées, ayant une grande tache dorsale 
noire. — Paris. 

Harpale méridien (fl. meridianus , Latr. ; carabus 
meriilianus , Linn.). D’un tiers plus petit que le pré- 
cédent; noir; base des élytres, leur suture et pâtes 
jaunâtres; élytres striées ; corselet un peu plus étroit 
postérieurement. — Paris. 

Harpale hirtipéde ( H . liirlipes , Latr.; carabus 
birtipes , Panz. ). Long de six à sept lignes , ovale , 
allongé, convexe; noir; antennes, tarses et palpes 
bruns; élytres à stries non ponctuées. — Paris. 

Harpale MÉgàcepkale ( H . megaceplialus , Latr. ; 
carabus megaceplialus , Fab.). De sept lignes de lon- 
gueur, allongé, convexe; d’un noir luisant en dessus 
et un peu brun en dessous ; antennes , palpes , jambes 
et tarses d’un brun fauve ; tête aussi large que le 


ORDRE V. 


l36 

corps ; corselet presque carré , un peu rétréci posté- 
rieurement, séparé de l’abdomen par un étranglement 
distinct , avec, un sillon au milieu , sans impressions 
latérales 5 abdomen court 5 élytres striées; jambes et 
tarses très épineux. — France méridionale. 

Harpale triste ( Harpalus tristis , Latr. : scarites 
picipes , Oltv.). D’un noir luisant ; antennes d’un brun 
ferrugineux, et pâtes d’un brun noirâtre ; tète lisse, 
assez grosse; corselet convexe , presque carré , un peu 
cannelé, de la largeur des élytres ; celles-ci striées. 
— Midi de la France. 

Vingt-deuxième genre. Les Féronies ( Feronia ). 

Comme dans les deux genres précédens, les articles 
des antennes sont presque cylindriques ou coniques, 
mais les mâles n’ont que les premiers tarses dilatés. 
Elles ont les mêmes mœurs que les harpales. 

Première Division. 

Premier sous-genre. Zàbrvs* Dans les mâles, second et 
troisième article des deux premiers tarses dilatés en forme 
de cœur et garnis en dessous de deux rangs de petites 
écailles ; corselet de la largeur des étuis réunis ; dernier 
article des palpes extérieurs plus court que le précédent ; 
des ailes membraneuses ; deux épines à V extrémité inté- 
rieure des jambes de devant. 

Zabre bossu (Zabrus gibbus . — Harpalus piger , 
Latr. ; carabus gibbus , Fab. ; carabus tenebrioides , 
Panz. ; carabus madidus , Oliv. ). Long de six à sept 
lignes ; ovale-allongé, très convexe , d’uu noir luisant ; 
dessous du corps d’un noir tirant sur le brun ; an- 
tennes , palpes, jambes et tarses d’un brun plus ou 
moins foncé; corselet rebordé, un peu rétréci anté- 
rieurement, de la largeur des élytres, contre lesquelles 
il s’applique exactement, ayant une légère ligne en- 
foncée au milieu et une faible impression arquée et 
transverse en devant : il est très ponctué et un peu 
rugueux s,ur les côtés du bord postérieur ; élytres 
ayant des stries ponctuées. — Paris. 


LES CARNASSIERS. Fcim . 7. 187 

Deuxième sous-genre. Pelor. Mêmes caractères , mais pas 
d'ailes membraneuses , et une seule épine a l'extrémité 
intérieure des jambes de devant. Bonelli. 

Pelor spinipes ( Pelor spinipes. — Blaps spinipes , 
Fab.). Presque ovale, large, à dos arrondi; corps d’un 
noir très foncé et un peu luisant ; élytres très fine- 
ment rugosules , terminées en pointe très obfuse ; 
jambes antérieures fortement prolongées en pointe ; 
palpes maxillaires à dernier article peu sécuriforme. 

— Hongrie. 

Troisième sous-geure. Amàra. Mêmes caractères que les 
zabresy mais corselet transversal et labre échancré. 

A mare fauve {Amaj'a fulva. — carabus concolor , 
Oliv. ; harpalus julv us , Latb. ; carabus julvus , 
Patvz. ; carabus apricarius , Panz. ). Trois lignes et 
demie de longueur, court, assez large; d’un fauve 
marron , ayant souvent un reflet métallique; pâtes et 
abdomen jaunâtres; corselet court, ayant au milieu 
une ligne enfoncée , avec un petit trait oblique en- 
foncé aux angles postérieurs qui sont rétrécis : le bord 
postérieur est finement rugueux et a de chaque côté 
un petit enfoncement entre celui des angles et la 
ligne du milieu : élytres avec des stries ponctuées. — 
Paris. 

Amare cherche-àbri ( A . apricaria. — Harpalus 
apricarius , Latr. ; carabus apricarius , Fab. ). il 
ressemble au précédent, mais il est plus étroit; deux 
lignes de longueur ; d’un brun marron très foncé , lui- 
sant en dessus , plus clair en dessous ; antennes plus 
pâles ; élytres avec des stries très ponctuées ; corselet 
ayant les mêmes impressions que celui du précédent. 

— Paris. 

Amare commun [A. commuais. — Harpalus commuais , 
Latr. ; carabus commuais , Fab. ). Long d'à peu prés 
trois lignes; cuivreux-bronzé en dessus, noir en des- 
sous ainsi que les cuisses ; antennes noires et fauves à 
la base ; jambes et tarses d’un fauve brunâtre ; cor- 
selet avec une ligne au milieu, et deux impressions 


ORDRE V. 


1 38 

latérales peu profondes ; des ailes membraneuses. — 
Paris. 

Amàre vulgaire ( Amara vulgaris . — Harpalus a ml- 

f aris , Latr.; carabus vulgaris , Far.). Ovale ; long 
’un peu plus de trois lignes; d’un bronze' cuivreux 
très fonce' en dessus , noir en dessous ; antennes et 
pâtes noires ; corselet ayant au milieu une ligne en- 
foncée , et une impression de chaque côté de cette 
ligne vers le bord postérieur ; des ailes membraneuses 
sous les élytres , qui sont striées. — Paris. 

Aaiare eurynote ( si. eurynola . — Harpalus eury- 
nolus , Latr. ; carabus eutynotus , Panz.). Ovale; 
près de trois lignes de longueur; noir en dessous, 
bronze et très luisant en dessus; antennes noires, 
fauves à la base ; corselet élargi au bord postérieur , 
ayant au milieu une ligne enfoncée peu marquée , et 
deux impressions peu apparentes vers le bord posté- 
rieur ; élytres striées, la seconde strie prés du bord 
extérieur ayant des points enfoncés; pâtes d’un brun 
fauve; des ailes. — Paris. 

Quatrième sous-geure. Calathus. Ils ne diffèrent des 
amares que parce qu’ils n’ont point d’échancrure au labre, 
et que leur corselet est Mussi long ou plus long que 
large , presque carré ou trafic zoïde , non rétréci a la base. 
Bonelli. 

Calathe large ( Calatlius latus. — Harpalus latus , 
Latr. ; carabus latus , Far. ; carabus flavipes , Payk. ; 
carabus cisleloïdes , Panz. ). Long d’à peu près trois 
lignes ; d’un noir luisant; antennes (ou seulement leur 
base) et pâtes fauves; corselet presque carré, plan, 
uni, ayant au milieu une ligne enfoncée, et de cha- 
que côté, vers le bord postérieur, une légère dépres- 
sion ponctuée; élytres striées, la seconde , la cin- 
quième et la septième strie ayant des points enfoncés; 
des ailes. — Paris. 

Calathe noirâtre ( C.f usons. — Harpalus fuscus , 
Latr.; carabus fuscus, Far.; carabus ambiguus , 
Payk.). Long d'un peu plus de trois lignes, sans ailes, 
noirâtre; palpes, antennes et rates d’un fauve jau- 
nâtre; bords latéraux et dessus du corselet roussâtres; 


LES CARNASSIERS. Fam . 7. I 3 g 

abdomen d’un noirâtre brun. Du reste il ressemble 
au suivant. — Paris. 

Calathe en deuil (Calalhus luctuosus. — Harpalus 
luctuosus , Latr.). Il ressemble beaucoup au caluthe 
large , mais corps entièrement noir, à l’exception de 
la base des antennes, qui est fauve; cinquième strie* 
des élytres n’ayant pas de points enfoncés. — Paris. 

Calathe tête-noire ( C ’. melanocephalus. — Har- 
palus melanocephalus j Latr. ; carabus melanocephalus, 
F ab. ). Long d’environ trois lignes 5 sans ailes ; tête 
étroite, noire; antennes et pâtes fauves; corselet to- 
talement fauve, presque carré, plan, uni, ayant au 
milieu une ligne enfoncée courte et peu apparente ; 
élytres d’un brun noirâtre, peu luisantes, à base et 
bord extérieur d’un brun rougeâtre, finement striées ; 
pâtes d’un fauve jaunâtre ; abdomen d’un noirâtre 
brun. — Paris. 

Cinquième sous-genre. Pœcilus Ils ne diffèrent des précé - 
de ns que par leur corselet plus étroit postérieurement ; 
troisième article des antennes offrant le plus souvent en 
dessus une carène aigue. Bonelli. 

Poecile cuivreox ( Pœcilus cupreus — Carabus cu- 
pi'eus , Fab.). Long d’environ cinq lignes; noir en 
dessous , bronzé-cnivreux en dessus ou d’un vert ob- 
scur; antennes fauves â la base; corselet ayant au 
milieu une ligne peu enfoncée et ayant les angles 
Postérieurs un peu rugueux ; élytres avec des stries 
légèrement ponctuées, la huitième ayant sur son bord 
extérieur trois points plus distincts ; des ailes. — 
Paris, 

Poecile mi-parti ( P. âimidialus. — Carabus dimi- 
dialus , Fab.; harpalus dimidiatus , Latr.; carabus 
Kugelanii, Pànz ). Cinq lignes de longueur ou à peu 
près; noir; tête et corselet cuivreux; élytres vertes, 
a )'ant des stries légèrement ponctuées, la septième 
ayant deux points enfoncés plus gros; une ligne en- 
foncée au milieu du corselet et une fort courte près 
de chaque bord postérieur; les angles postérieurs ont 
chacun une petite ligne élevée, oblique; dès ailes. — 
Paris. 


ORDRE V. 


140 

Pof.cile agréable (Pœcilus lepidus. — Havpalus le - 
pidus , Latr.; caràbus lepidus , Fab. ). Long d’à peu 
p~ès cinq lignes; d’un vert cuivreux ou d’un bleu violet 
«sa dessus , noir en dessous , ainsi que les antennes et 
les putes j corselet presque carre, un peu rétréci vers 
les angles près de chacun desquels sont deux petits 
traits enfoncés : une ligne enfoncée dans le milieu; 
élytres ayant des stries dont la septième a trois ou 
quatre points enfonce's sur le bord interne; pas d’ailes. 
— Paris. 

PoECILE PONCTUEE ( P. piMClulatUS. HaVpalüS 

punctulatiis , Latr. ; carabus punctulatus , Fab.). 
Long de quatre lignes et demie , d’un noir presque 
mat; corselet un peu rétréci aux angles postérieurs, 
qui ont chacun une petite ligne élevée, et plus inté 
rieurement une impression ; c'Iytres ayant des stries 
très légères et très interrompues, ou seulement des 
lignes de points allongés ; la troisième strie , à partir 
de la suture , ayant trois peints plus distincts. — 
Paris. 

Deuxième Division. 

Sixième sous-genre. CephAlotes. Corselet de la largeur du 
élytres ; corps droit ; dernier article des palpes maxillaires 
* extérieurs presque cylindrique ; antennes paraissant si- 
tacées ou cpmpnmées au. bout , en grande partie com- 
posées d'articles obeoniques ; mandibules très fortes; abdo- 
men pédiculé ; corselet presque cordiforme ; labre entier; I 
premier article des antennes plus court que les deux suivant ' , 
Bonelli. • 

CÉPHALOTE VULGATRE ( CepJutloteS l'ulgflris , BoS.j 
harpalus cephaloles , Latr. ; carabus ccplialoles . 
Linn.; scarites cephalotes , Far.). Long de dix li' 
gnes;noir; yeux cendrés 5 corselel cordiforme, aya^ 
une ligne enfoncée au milieu, et quelques faibles ride: 
transverses; élytres unies. — Paris. 

Septième sous-genre. Stomis. Mêmes caractères que les ce 
phalotes , mais labre divisé en deux lobes , et premier ari- 
des antennes plus long que les deux suivans , reunn 
Clairvïlee. 

Stomis poli {Slomis pumicatus . — Harpalus puw 


LES CARNASSIERS Ftltn. *] . 1 l\ l 

valus , Lat. ; carabus pumicatus , Panz.). Long d’en- 
viron deux lignes et demie ; d’un brun foncé*; an- 
tennes et pâtes d’un brun fauve; élytres ayant des 
stries pointillées ; mandibules fort avancées. — Paris. 

Huitième sous-genre. Perçus. Memes caractères que les 
céphalotes , mais rebord extérieur des élytres Jinissant a 
l’angle extérieur de leur base et ne se repliant point sur elle 
comme dans les sous-genres suivons. Bonelli. 

Perçus lisse (Perçus lœuigalus. — Scariles lœvigatus , 
Oltv.). Ailé, noir, lisse, un peu déprimé; corselet 
un peu arrondi postérieurement. — Du Coromandel. 

Neuvième sous-genre. Mouors. Ils se distinguent des sous- 
genres précédens par leurs antennes composées d’articles 
courts et presque en forme de chapelet. Bonelli. 

Motors vernisse ( Molops madidus. — Harpalus 
madidus , Latr.; sca rites piceus , Panz; carabus madi- 
dus , Patk. ; carabus lerricola , Fàb. ). Long d'environ 
sept lignes: noir, très luisant; pales d’un fauve marron, 
et tarses plus foncés ou meme noirs; corselet rebordé, 
ayant un sillon au milieu , à angles postérieurs arron- 
dis, marqués près du rebord d’un petit pli ou d’une pe- 
tite ligne élevée, et d’une impression à coté; abdo- 
men ovale; élytres striées, la huitième strie ayant 
un point enfoncé vers le bas. — Paris. 

Dixième sous-geure. Platysma. Elles ont aussi le rebord 
extérieur de leurs élytres replié a. leur base jusqu’à 
l’écusson , mais leurs antennes sont formées d’articles 
plus longs ; leur corps est étroit , allongé , cylindrique ou 
presque parallélépipède , et leur corselet est presque carré. 
Bonelli. 

Plattsme negrette (Platysma nigrita. — Carabus ni- 
Srita, F ab.). Noir; corselet arrondi sur les côtés, avec 
un enfoncement de chaque côté au bord postérieur; 
élytres striées, plus larges que le corselet. — France. 

Plàtisme melan aire ( P. metanaria . — Harpalus 
inelanarius , Lat.; carabus mclanarius , Illtg.; ca- 
rabus leucophthalmus , Fab. ). Huit à neuf lignes de 


l42 


ORDRE V. 


longueur 5 allonge'e, très noire , luisante; derniers ar- 
ticles des antennes noirâtres; corselet presque carre, 
à côte's arrondis, très rebordés, insensiblement ré- 
trécis de leur milieu aux angles poste'rieurs ; ceux-ci 
ont une petite saillie pointue et une petite ligne éle- 
vée, ce qui les fait paraître bistriés ; le corselet a 
en outre une ligne enfoncée au milieu et un enfonce- 
ment rugueux de chaque côté près du bord posté- 
rieur : abdomen allongé; élytres ayant des stries pro- 
fondes , dont la seconde, à commencer du bord exté- 
rieur, a des points enfoncés, et la huitième deux moins 
apparens. — Paris. 

Platisme noire ( Platysma nigra. — Harpalus niger, 
Latr.; carabus niger, Illig.; carabus striatus , De 
Géer.; carabus leucaphthalmiis , Panz. ). Plus grande 
que la précédente; ailée; corselet cordifornie; disque 
dès élytres ayant trois points enfoncés; du restp elle 
ressemble à la mélanaire. — Allemagne. 

Onzième sous-genre. Abax. Ils diffèrent du genre précèdent 
par leur coips ovale ou ovale-oblong ; par leur corselet 
grand, carré , appliqué le long de son bord postérieur contre 
la base de l'abdomen. Bonelli. 

Abax strtole ( Abax slriola — Harpalus striola , 
Latr. ; carabus striola , Fab. ; carabus depressus , 
Olïv.). Long de sept lignes, plat, noir; corselet re- 
bordé, avec un sillon au milieu, et deux impressions 
très marquées de chaque côté, près des angles posté- 
rieurs; abdomen court; élytres fortement striées.— 
Paris. 

Abax métallique ( A . melallicus. — Carabus métal' 
liens , Fab.; pterostichus metallicuç , Dej. ). Long de 
quatre lignes; dessus du corps d’un rouge métallique 
et cuivreux ; antennes , pâtes et dessous du corps noirs- 
— Alpes et Autriche. 

Abax ovale ( A.ovalis , Duft. ). De même faille 
que le précédent, mais un peu plus large; entière- 
ment d’un noir luisant ; élytres sillonnées ; pâtes 
noires. — France méridionale. 



LES CARNASSIERS. Fam. 7. 

Douzième sous-genre. Pterochistus. Ils ressemblent aux 
abaXy mais leur corselet est plus étroit a la base , en forme 
de cœur tronqué. BoNELLr. 

Pterochiste fascié de points ( Plerocliislusfcisciato - 
punctatus * — Il arpalus fasciato-punclalus , Latr. ; ca- 
rabus fasciato- punctatus , Far.). Long d’environ sept 
lignes} très noir, luisant} antennes, origine des pales et 
un peu les jambes et les tarses d’un brun rougeâtre 5 une 
ligne enfoncée au milieu du corselet, et de chaque côté 
«n enfoncement linéaire très marqué} élytrcs striées, 
avec des points enfoncés, dont plusieurs par paires, 
coupant les stries } pas d’ailes. — Allemagne. 

Pterochiste roiNTs-ORLONGs (P. oblongo -punctatus . 
— H arpalus oblongo - punctatus , Latr.} carabus 
vblongn-punctalus , Fab. ). Long de cinq lignes; d’un 
noir bronzé en dessus} dessous du corps et cuisses 
noirs} jambes et tarses d’un brun foncé; antennes 
noires; corselet rebordé, ayant une ligne enfoncée au 
milieu, et, prés de ses angles postérieurs, une im- 
pression allongée et' profonde avec des petits points; 
ély très striées, ayant chacune , près de la suture, un 
jjjngde gros points enfoncés formant une ligne courbe ; 
"?ur bout est comme chiffonné. — Paris. 

Pterociustf. morio (P. morio. — If arpalus morio , 
Fatr. ; carabus aterrimus , Far.). Long de quatre li- 
gnes; allongé ; très noir et très luisant; corselet ayant 
llf ie ligne imprimée dans le milieu, et une largo im- 
pression ponctuée aux angles postérieurs ; élylres 
priées, ayant chacune, entre la septième et la hib- 
erne strie ou vers la suture , trois ou quatre points 
e nfoncés placés à inégale distance les uns des autres } 
d’autres points plus gros et plus nombreux sont placés 
| Près du bord extérieur; tarses d’un noir brunâtre. — 

J France, 

Pterochiste éthiopien ( P. œlhiops. — Harpalus 
vthiops , Latr. ; carabus œlhiops , Illig. ). Un peu 
m °ins de six Vignes; noir luisant; dernier article des 
jnlennes , les palpes et un peu les tarses d’un brun 
loncé ; une ligne enfoncée au milieu du corselet , et de 
chaque côté, au bovd postérieur, un assez grand en- 


ORDRE V. 


I 44 

fonceraient et quelques rides dans l’intervalle : les an- 
gles postérieurs brièvement saillans; abdomen ovale; 
ély très striées ; la seconde strie, en comptant du bord 
extérieur, ponctuée ; pas d’ailes. — France. 

Treizième sous-genre. Spkodblus. Corselet plus étroit que les 
élytres ; palpes filiformes ; troisième article des antennes 
aussi long ou plus long que les deux prècèdens pris en- 
semble. Clairville. 

Sphodre Apl att ( SpJiodrus planus. — Haipalus leu - 
cophthalmus, Latr.; caràbus planus , Fab.; carabus 
spiniger, Pàyk. ). Long de dix lignes ; noir en dessus , 
d’un noir brunâtre en dessous; antennes d’un brun 
foncé, excepté à la base; élytres ayant des stries peu 
marquées et formées par des points; les appendices 
des cuisses postérieures terminées en pointe très ai- 
gue; des ailes. — Paris. 

Sphodre terricole (S. terricola . — Harpalus terri- 
en la , Latr.; carabus terricola , Oliv. ). De six à 
sept lignes; tète et corselet noirs; antennes, jambes 
et tarses d’un brun foncé ; dessous du corps et cuisses 
d’un noirâtre brun ; élytres noires , teintées de violet, 
striées, les stries ayant des points enfoncés peu dis- 
tincts ; pas d’ailes. — Paris. 

Quatorzième sous-genre. Dolichtts. Ils diffèrent des précè-> 
dens par le troisième article des antennes , qui est plus court 
que les deuic précédens pris ensemble. 

-Dolîque f l a v t co r iv E ( Dnlichus Jlavicornis. — Har * 
palus flavicornis , Latr. ; carabus Jluvicornis , Fab.).J 
Long de sept à huit lignes; noir, peu luisant en des- 
sus, mat sur les élytres; antennes, labre, palpes, 
bords du corselet et pâtes fauves; élytres légèrement 
striées-ponctuées , ayant deux grandes taches rougeâ- 
tres sur leur disque. — Allemagne. France, mai? 
très rare. 

Quinzième sous-genre. Tai*hria. Leurs palpes Ixbiaux sont 
terminés par un article plus grand , et .leur corselet est 
presque circulaire ou en cane avec les angles arrondi* 
Bonki.li. 

Taphrie vivàle ( Taphria vivalis. — Carabus vi 


les carnassiers. Fam . 7 . 1^5 

vrt/i'.ç, Illig., Pakz)., Long d’environ deux lignes et 
demie; d’un brun noirâtre; antennes et pieds ferru- 
gineux. — Paris : assez rare. 

Troisième division. 

Seizième sous-genre. EpOmis. Males ayant le second ( et 
quelquefois le troisième ) article des tarses antérieurs en 
forme de palette carrée ou ronde , garnie de poils ou de 
papilles en dessous ; labre entier ou légèrement échancré ,* 
bord supérieur et antérieur de la tête droit j dernier article 
des palpes extérieurs dilaté, comprimé, en forme de triangle 
renversé. 

Epomis bordé ( Epomis circumscriplus , Dej.; ca- 
rabns c inc tu s , Panz). Long de neuf lignes et demie à 
dix lignes et demie ; tête et corselet d’un vert bronze' 
obscur, avec des points enfonces et e'pars; élytres 
noirâtres, profondément striées, presque sillonnées, 
à stries obscurément dentées ; elles ont leurs bords 
jaunâtres ainsi que les pâtes et les antennes. — Midi 
de la France. 

Dix -septième sous -genre. Claf.nius. Mêmes caractères, 
mais palpes extérieurs filiformes ; le dernier article des 
labiaux obconique , et le dernier des maxillaires cylin- 
drique. BoNErxr. 

* Élytres tachées de jaune. 

GLÆ!viEQUAnRiNOTÉE(C/m«ms quadrinotatus , Dej.). 
Dix lignes de longueur; tête et corselet d’un vert 
bronzé, luisant; corselet ponctué; élytres d’un vert. 

I obscur, pubescentes, striées, finement granulées dans 
les intervalles des stries ; elles ont le bord et deux la- 
| rhes d’un jaune pâle ; antennes et pieds de cette der- 
nière couleur. — Sénégal. 

" Élytres bordées de jaune , sans taches ou avec une seule a 
V extrémité. 

Clænie velue ( C.velutinus , Dej.; cnrabus cinclus , 
Qliv. ; carabus zonalus , Panz. ). Longue de six lignes 
ri demie; tête et corselet d’un vert, bronzé, luisant, 

1 3 


1. 


ORDRE Y. 


l46 

ce dernier avec des points enfonces et épars; élytres 
d’un vert obscur, pubescentes , striées, très finement 
granulées dans les intervalles des stries, bordées de 

jaune pâle; antennes et pieds de la même couleur. 

Paris. 

Clænie agréable (Clœnius feslivus , Dej.; carabus 
festivus , Fab.). Longde six lignes et demie à sept lignes; 
tête et corselet d’un cuivreux bronzé, luisant , ce der- 
nier avec des points épars et enfoncés; élytres d’un 
vert bronzé , un peu pubescentes , profondément 
striées , granulées dans les intervalles des stries , 
ayant leur bord testacé; antennes et pieds de cette 
dernière couleur. — Midi de la France. 

Clænie de Borgie (C. Bovgiœ , Dej.). Longue de sept 
lignes à sept lignes et demie ; tête et corselet d’un vert 
bronzé, luisant : ce dernier avec des points épars et 
enfoncés; ély très d’un vert bronzé, pubescentes, striées, 
très finement granulées dans les intervalles des stries, 
bordées d’un jaune obscur et ferrugineux ; cuisses d’un 
brun noirâtre; anlenues, jambes et tarses testacés. — 
Sicile. 

Clænie spoliée ( C. spoliatus , Dej. ; carabus spo- 
lialus , Fab.). Longue de six lignes et demie à sept 
lignes ; d’un vert bronzé en dessus ; corselet presque 
cordiforme, avec des points enfoncés peu appareus ; 
ély très glabres, striées, à stries finement ponctuées, 
et ayant leurs intervalles lisses ; bords des ély très, an- 
tennes et pieds testacés. — Midi de la France. 

Clænie des champs (C. agroj’um , Dej. j carabus 
agrnrum, Oliv. ). Longue de cinq lignes à cinq lignes 1 
et demie; verte en dessus; corselet et élylrcs pu Des - 
cens, très finement grauulés ; ély très striées, à bords 
jaunes, ainsi que la base des antennes et les pieds.— 
Pa ris. 

Clænie allongée ( C. extensus , Dej. ). Longue de 
six lignes; d’un vert bronzé en dessus; pubcscentc; 
corselet étroit , un peu cordiforme, avec des points 
enfoncés et épars; ély très un peu allongées, striées, 
à stries un peu ponctuées, et ayant leurs intervalles 
très finement granulés; elles sont, bordées de jaune, 
et la bordure est un peu plus large à l’extrémité. 


LES CARNASSIERS. Fam. 7. 147 

base des antennes et pieds de ia même couleur. — 
Sibérie. 

Clænie vêtue ( Clœnius vestilus , Dej.; carabus ves- 
titus. Far.). Longue de quatre à cinq lignes; d’un vert 
bronze' en dessus; pubcscente; corselet un peu cordi- 
forme , ponctué; élytres striées , à stries un peu 
ponctuées, très finement granulées dans leurs inter- 
valles; antennes, pieds et bordure, jaunes, celle-ci 
élargie à l’extrémité. — Paris. 

■*** Elytres n'ayant ni taches ni bordure. 

Clænie fallipède (C. paMpes , Dej.). Longue de 
près de sept, lignes; ovale oblongue , pubescente; tête 
ponctuée, d’un vert cuivreux, ainsi que le corselet qui 
est cordilVirme et très ponctué ; élytres vertes, striées, 
ii stries finement ponctuées , ayant leurs intervalles 
très finement granulés; antennes et pieds d’un jaune 
ferrugineux. — Sibérie. 

Clænie pomuycine ( C. bonibycinns , Bonell. ; C. 
schrankii, Dej. ). Longue de cinq lignes et demie à 
six lignes; pubescente; tête lisse, d’un vert bronzé; 
corselet très ponctué, d’un vert bronzé un peu cui- 
vreux; élytres vertes, striées , très finement granu- 
lées dans les intervalles des stries; les trois premiers 
articles des antennes et les pieds d’un rouge ferrugi- 
neux. — France. 

Clænie corne-notre ( C . melanocornis , Dej. ; nigri- 
cornis , Stürm. ). Longue de quatre lignes et demie n 
cinq lignes; pubescente: tête presque lisse, d'un cui- 
vreux bronzé; corselet de la même couleur, très ponc- 
tué ; élytres vertes, striées, à stries un peu ponctuées, 
ayant leurs intervalles très finement granulés ; pre- 
mier article des antennes et pieds d’un rouge ferrugi- 
neux. — Paris. 

Clæ.nif, nigricorne (C. nigricornis , Dej. ; carabus 
aigri corn is , Far. ). Longue de quatre lignes et demie 
à cinq lignes ; pubescente; tête presque lisse, d’un 
cuivreux bronzé , ainsi que ie corselet qui est très 
ponctué; élytres vertes, striées, à stries un peu ponc- 
tuées, très finement granulées dans leurs intervalles; 
premier article des antennes et pieds d’un brun noi- 
râtre. — France. 


I 48 ORDRE V. 

Clænie tibiale ( Ctæniùs tibialis , Dej. ). Longue 
de quatre lignes et demie à cinq lignes ; pubescente ; 
tête lisse, d’un vert bronze ; corselet très ponctue, 
d’un vert bronze un peu cuivreux • êlytres vertes , uu 
peu strie'es , à stries le'gèrement ponctuées , ayant 
leurs intervalles très finement granulés ; les trois pre- 
miers articles des antennes d’un rouge ferrugineux ; 
cuisses noires; jambes d’un testacé pèle. — France. 

Clænie nigripède ( C. ndgripes , Dej. ). Longue de 
quatre lignes et demie à cinq lignes et demie; pubes- 
cecte ; tête et corselet très ponctues , d’un cuivreux 
bronzé; ély très vertes, finement strie'es- ponctuées , 
très finement ponctuées dans les intervalles des stries ; 
les deux premiers articles des antennes d’un rouge 
ferrugineux ; pieds noirs. — Pyrénées orientales. 

Clænie riche ( C . dives , Dej.). Longue de cinq 
lignes; pubescente; tête très ponctuée, d’un rouge 
cuivreux, ainsi que le corselet qui est aussi très ponc- 
tué et rugueux ; élytres vertes, finement slriées-ponc- 
tuées, les stries ayant leurs intervalles très fiucment 
ponctués; antennes et pieds uoirs. — Espagne. 

Clænie soyeuse ( C . holoscriceus , Dej.; carabus 
liolosericeus , Fab. ). Longue de cinq ligues à cinq li- 
gnes et demie; tête d’un bronzé obscurq corselet ru- 
gueux ; élytres striées, l’intervalle des stries rugueux 
et granulé, d’un noir obscur, pubescentes ; antennes 
et pieds noirs. — Paris. 

Clænie sulcicolle ( C. sulcicollis , Dej. ). Longue 
de six lignes à six lignes et demie; d’un noir obscur 
en dessus, pubescente; corselet marqué de points 
épars en devant, et de trois sillons postérieurement, 
très ponctué ; élytres obscurément striées-ponctuées, 
à intervalle des stries rugueux et granulé; antennes 
et pieds noirs. — France. 

Clænie sillonnée (C. cœlatus , Dej.; carabus qua- 
drisulcatus , Payk.). Longue de six lignes; d’un noir 
obscur et bronzé en dessus; corselet marqué de points 
épars en devant , sillonné et très ponctué postérieure- 
ment; élytres rugueuses, granulées, striées, à inter- 
valles des stries alternativement élevés et alternat!- 


LES CARNASSIERS. Fam. . I QQ 

veinent cotonneux ; antennes et pieds noirs. — Nord de 
l’Allemagne. 

Clænie qtj ad ri sillon née (Clœnius quadrisulcatus , 
Dej.; carabus quadrisulcatus , Illig.). Longue de cinq 
lignes ou un peu plus 5 d’un vert bronzé et un peu cui- 
vreux en dessus ; corselet ayant des points épars et en- 
foncés, sillonne' postérieurement; ély Ires cuivreuses , 
lisses, ayant trois côtes élevées, ainsi que la suture, avec 
les intervalles granulés et verdâtres; antennes et pieds 
noirs. — Prusse. 

Clænie chrysocéphale (C. chrysoceplialus , Dej.). 
Longue de quatre lignes à quatre lignes et demie ; pu- 
bescente ; tête et corselet d’un doré cuivreux, très 
ponctués, ce dernier étroit , un peu cordiforme ; ély- 
tres bleues, striées, finement ponctuées dans les in- 
tervalles des stries ; base des antennes et pieds d’un 
rouge ferrugineux. — Midi de la France. 

Clænie ænéocephale ( C. œneoceplialus , Df.j. ). 
Longue de quatre lignes et demie; pubescente; tète 
d’un doré cuivreux, très ponctuée; corselet bleu, 
étroit, un peu cordiforme, très ponctué; ély très 
bleues, striées, à intervalles des stries finement ponc- 
tués; antennes et pieds d’un rouge ferrugineux. — 
Russie méridionale. 

**** Mandibules plus avancées , et lèvre supérieure fortement 
échancrée. 

Clænie échancrée ( C. ernarginatus , Dej. ). Lon- 
gue de six lignes ; pubescente ; labre éclianchré ; tète 
d'un cuivreux bronzé, ponctuée, ainsique le corselet 
qui est presque carré; ély très d’un noir bleuâtre, 
striées, à stries obscurément ponctuées, ayant leurs 
intervalles très finement granulés ; antennes et pieds 
d’un rouge ferrugineux. — Amérique septentrionale. 

Dix-huitième sous-genre. Ooûes. Palpes extérieurs Jili- 

f ormes f ayant leur dernier article ovalaire ; corps ovale ; 

corselet en trapèze. Bonelli. 

Oode hélopioïde ( Oodes lielopio'ides. — Harpalus 
belopioïdes , Latr. ; carabus helopioïdes , Fab. ). Long 
d’environ trois lignes ou un peu plus; d’un bronzé 


ORDRE V. 


j5o 

cuivreux très foncé en dessus , noir en dessous ; an- 
tennes et pâtes noires; corselet ayant une ligne en- 
foncée au milieu et une impression de chaque côté de 
cette ligne, vers le bord postérieur ; c'Iy très striées; 
des ailes. — Paris. 

Oode d’Espagne ( Ondes hispanicus , Dej. ). Long 
d’un peu moins de quatre lignes ; ovale ; plus large que 
le précédent; noir ; élytres à stries un peu moins mar- 
quées, et tout-à-fait lisses; tarses d’un rouge ferrugi- 
neux. — Espagne. 

Dix-lieu vièrne sous-genre. Callistus. Palpes comme les 

oodes , mais corps oblong et corselet en cœur tronqué- 

Bonelli. 

Calliste verte (Callistus prasinus, — Carabus pi'a- 
sinus , Eab. ; cqrabus viridanus , Oliv. ; bu près lis bi- 
colore Eourc. ). Tête et corselet d’un vert bronzé; 
base des antennes , élytres et pâtes fauves ; dessous 
du corps noir; élytres striées, ayant , depuis le mi- 
lieu de leur longueur jusque près de l’extrémité, une 
grande tache arrondie, discoidale, d’un noir bleuâtre 
ou verdâtre. — Paris. 

Calliste oblongue ( C.oblongus . — Harpalus nbloti- 
gus , Latr. ; cambus oblongus , Fati. ; carabus tænia- 
tus, Panz. ). Long de deux lignes et demie ; d’un 
brun noirâtre, luisant; antennes, élytres et pales 
d’un brun clair; mandibules ne faisant pas saillie; 
corselet cordiforme, sillonné au milieu, et un peu 
rugueux sur les côtés prés des angles postérieurs ; 
élytres ayant des stries ponctuées. — Paris. 

Calliste pallitede (C. pallipes. — Harpalus pal * 
lipes , Latr. ; carabus pavidus , Panz.; carabus pal- 
lipes , Far.). Long d’environ trois à quatre lignes; 
d’un brun noirâtre , avec les antennes et les pâtes d’un 
jaune pâle; élytres ayant des stries simples. — Paris. 

Calliste lunuree ( C . Innatus. — Carabus htnalus , 
Fab. ; buprestis plaleosus , Foürc.). Long d’envirou 
deux lignes et demie ; antennes d’un brun noirâtre, 
fauves a la base; palpes fauves; tête bleue et ponc- 
tuée ; corselet orbiculairc , un peu cordiforme , fauve. 


LES CARNASSIERS. Fcim. 7. I fl i 

ponctué, assez convexe, sans rebords; élytres d’un 
fauve pâle et un peu jaunâtre, avec la base et deux 
bandes transverses noires ; poitriue jaune ; abdomen 
d’un noir bleuâtre; pâtes fauves et genoux d’un noir 
bleuâtre. — Paris. 

Vingtième sous-genre. Agonum. Palpes comme les précé- 
dais, mais corselet rond ou, carré , ayant les angles arron- 
dis. Bonelli 

Agoxe margïné ( Al' o miTU fT ta rg i n aluni . — üarpalus 
marginatus, Latb.; carabus marginal us, Pat».). Long 
de quatre ligues; d’un vert cuivreux en dessus, d’uu 
vert fonce' eu dessous; pâtes noirâtres et jambes jau- 
nâtres; antennes noires ; corselet orbiculairc ; élytres 
striées, à bords jaunâtres : la seconde strie, à compter 
de la suture, ayant deux points enfonces : un troisième 
point vers le haut de la troisième strie. — Paris. 

Agone six-POTNTS (si. scx-punclatum . — flarpalus 
icx-punctalus , Latr.; carabus scx-punclalus , Fab.). 
Long de près de quatre lignes; corps d’un vert plus 
clair et plus brillant sur la tète et le corselet; élytres 
d’un beau rouge cuivreux, strie'es , sinuèes à l’extré- 
mi te, avec le bord extérieur vert : cinq points enfoncés 
dans les seconde et troisième stries en comptant de la 
suture. — Paris. 

Agone marron (A. rotiindatum, Payk carabus 
Jrrrugineus , Oliv.; hnr palus castaneus, Latr.). Long 
d’un peu plus de trois lignes; d’un beau fauve ou 
marron, luisant; dessous du corps et pâtes d’une cou- 
leur plus vive; yeux noirs; une ligne peu marquée au 
milieu du corselet, et deux légères impressions ponc- 
tuées vers le bord postérieur; élytres striées, avec des 
points enfoncés près du bord extérieur; pales épineu- 
ses. — France. 

Agone sombre (A. nubilum. — Harpalus nubilus , 
Latr.). Semblable au précédent, mais moitié plus 
petit; noir; antennes, bords latéraux du corselet, 
extrémité des élytres, et pâtes d’un brun fauve; cor- 
selet ayant, au milieu, une ligne enfoncée, et un 
petit trait imprimé prés de chaque côté du bord posté- 
rieur; élytres striées; pâtes épineuses. — Paris. 


ORDRE V. 


l52 

Agone veuf ( Agonum viduum. — H ar palus viduus, 
Latr.; carabus nigrita , Panz.; carabus anthracinus , 
Illtg.j carabus mourus , Far.). De trois à quatre lignes 
de longueur j dessus du corps d’un bronze' très foncé 
ou d’un noir luisant ; antennes, dessous du corps, et 
pâtes noirs ; corselet arrondi aux angles postérieurs , 
avec les bords relevés ; élytres ayant des stries fortes 
et pointillées, trois points enfoncés, écartés les uns des 
autres, entre la seconde et la troisième strie en comptant 
de la suture. — Paris. 

Vingt-unième sous-genre. Dic.vei.us. Mandibules pointues et 
assez saillantes ; quatrième article des palpes très dilaté a 
V extrémité et comme triangulaire ; corselet inégal, plus 
large a sa base , écîiancré aux deux extrémités ; tête ayant 
en devant deux enfoncemens considérables ; labre profon- 
dément échancré ; bord antérieur et supérieur de la tête 
formant une espèce de cintre. 

Dicèle violet ( Dicœlus violaceus , Bon.). Environ 
neuf lignes de longueur; corps d’un beau «violet; an- 
tennes, bouche et pieds, noirs; corselet en carré trans- 
versal; élytres sillonnées. — De la Caroline. 

P r ingt-tj'oisième genre . Les Licines ( Licinus). 

Mandibules tronquées ou très obtuses; bord anté- 
rieur et supérieur de la tète cintré ; dernier article des 
palpes extérieurs presqu’en forme de hache; corps en 
carré allongé, déprimé, plan en dessus; tète un peu 
plus étroite que le corselet; lèvre supérieure peu ap- 
parente, petite, placée en dessous du niveau de la face 
de la tète; corselet de la largeur des élytres, assez 
grand, en carré orbiculaire^ jambes antérieures éclian- 
crées; élytres entières, ayant un léger sinus à leur 
extrémité. 

Ces insectes se trouvent sous les pierres, et paraissent 
avoir les memes habitudes que les félonies. 

Licine écuancree ( Licinus emarginatus , Latr.; 
carabus emarginatus , Oliv. ; carabus cassideus , Fab.; 
carabus depressus , Panz.). Longue de six lignes 
six lignes et demie; d’un noir mat et uni à la vue simple 


LES CARNASSIERS. FllUl . 7. 1 53 

à la lotfpe j les élytres finement ponctuées et striées; ' 
corselet plan, presque carre, très ponctue. — Paris. 

Licine agricole ( Licinus agricolu , Latr.; càrabus 
agrico.la, Oliv.). Longue desix lignes et demie à sept li- 
gnes ; semblable à la précédente, mais élytres ayant trois 
lignes longitudinales élevées. — France méridionale. 

Licine silphoïde (L. silplipïdes , Latr.; carabas 
silplioïdes , Far.). Longue de cinq lignes et demie à six 
lignes et demie 5 elle ne diffère guère de la précédente 
que par ses élytres finement raboteuses , et ayant envi- 
ron chacune neuf séries. — France méridionale. 

Licine granulée (L. granulatus, Dej.). Longue de 
six lignes et demie à septlignes; noire; corselet arrondi, 
ponctué, un peu lisse au milieu; élytres ovales, avec 
trois lignes élevées, ponctuées-striées , l'intervalle des 
stries légèrement élevé, profondément ponctué, un 
peu rugueux. — Espagne. Peut-être n’est-ce qu’une 
variété de la précédente. 

Licine de Sicile (L. siculus , Dej ). Longue de six li- 
gnes et demie à sept lignes et demie; noire; corselet 
plus large que dans la précédente, court, arrondi, un 
peu transversal , ponctué , presque lisse dans le milieu; 
élytres ovales, ponctuées-slriées, à intervalles un peu 
élevés, profondément ponctués. — Sicile. 

Licine teltoïde {L. peltoïdes , Dej.). Longue de six 
lignes à six lignes trois quarts; noire; corselet un peu 
arrondi , très ponctué; élytres ovales - oblougues , 
ponctuées-striées, les intervalles des stries plans et très 
ponctués. — Portugal. 

Licine égale ( L . cequaius , Dej.). Longue de cinq 
lignes et demie à six lignes et demie; noire ; corselet un 
peu arrondi, très ponctué; élytres ovales-oblongues, 
ponctuées-striées, les intervalles plans et très ponctués. 
— Basses-Alpes. 

Licine déprimée (X. depvcssus , Dej.; carabus de- 
pressus, Pàyk.. j ccivahus cassideus , Illïg.). Longue de 
cinq lignes ou un peu moins; noire; corselet arrondi , 
nn peu convexe, très pondue; élytres ovalcs-oblon- 
gues, presque parallèles, finement ponctuées-striées, à 
intervalles plans et finement ponctués. — France, 


ORDRE Y. 


1 54 

Licine de Hoffmansegg ( Licinus Uoffinianseggii , 
Dej.; carcibus hoffmanseggli , Panz.). Longue de cinq 
lignes et quart à six lignes et demie ; noire ; corselet 
un peu eordiforme, indistinctement ponctue ; ély très 
ovales, profondément striées, à stries fisses, ayant 
leurs intervalles un peu élevés et obscurément ponc- 
tués. — France. 

Licine orlongue (£. oblongus, Dej.). Longue de cinq 
lignes et demie ; noire- corselet un peu eordiforme, peu 
distinctement ponctué- élytres oblongues, striées, à 
stries finement ponctués, ayant leurs intervalles plans 
et obscurément ponctués. — Basses-Alpes. 

Vingt-quatrième genre . Les Badister3 ( Badister). 

Ils ressemblent aux précédens , mais leurs palpes 
maxillaires sont filiformes , et le dernier article des 
labiaux est plus gros et ovoïde. Du reste ils ont les 
memes habitudes. 

Badister bïpüstulé ( Badister bipustula tus . — J Ad- 
mis bipuslu/atus , Latji.: carabus bipustulalus , Fauf.; 
carabus crux-minor , Oliv.). Long d’environ deux 
lignes et demie; noir; base des antennes, corselet et 
pâtes fauves; élytres de la meme couleur, striées, 
ayant une grande tache noire, éc ban crée en croissant, 
du colédc la suture. — Paris. 

Badister céphàlote (B. cephaloles , Dej.). Long de 
trois lignes et demie A trois lignes trois quarts ; noir; 
corselet de la même largeur que la tête; écusson et 
pieds d’un rouge ferrugineux; élytres rousses en de- 
vant, noires au sommet, A suture rousse, ainsi qu’une 
tache transversale commune et un peu lunulée. — 
France. 

Badister lézardé (B. lacertnsus , Dej.). Noir; cor- 
selet plus large que la tête; écusson et pieds roux; 
élytres rousses en devant, noires au sommet, à sutun 
rousse, ainsi qu’une tache angulée et commune. - 
Allemagne. 

Badister pelté (B. peltatus , Dr.j.). Long de deux 
lignes à deux lignes et demie; d’un noir bronzé d 
obscur en dessus; corselet et clytres finement, bordés A 


les carnassiers. Fam . r J . l55 

jaune pâle ; pieds de cette dernière couleur. — France. 

Badister huméral {Badister humer alis, De j.). Long 
de deux lignes; d’un noir obscur en dessus; corselet 
borde de jaune pâle , ainsi que les élytres qui ont en 
outre une taclie humérale de la même couleur; pâtes 
d’un jaune pâle. — France. 

Vingt- cinquième genre. Les Panagées ( Panagœus ). 

Cou brusquement étranglé, en forme de nœud ou 
d’article; tête petite; corselet grand, presque rond; 
palpes extérieurs terminés par un article dilaté et 
presque en forme de hache; languette très courte; man- 
dibules très petites; corselet, presque orbiculaire; abdo- 
men presque carré. 

Ces animaux sont ordinairement de petite taille, et 
ont particulièrement la tête petite relativement au 
corps. Leurs jambes antérieures sont échanerées , et 
leurs élytres entières. On les trouve dans les bois dont 
le sol est sec et sablonneux. 

Panacée grande croix ( Panagœus crux-major. — 
Panagœus bip us Lui a Lus , Latr.; carctbus crux-rnajor, 
Fabr.). De trois à quatre lignes de longueur; corps, 
tête, antennes et pâtes, noirs, ainsi que le corselet qui 
est chagriné et pnbesCent; élytres striées, d’un rouge 
<lc brique, avec de gros points enfoncés; la suture, la 
base, l’extrémité, le bord extérieur et une bande trans- 
versale au milieu, noirs. — Paris. 

Panagée quadripustulée {P. quadripuslulalus , 
Del). Longue de trois lignes eL demie; noirâtre; 
élytres rousses, ayant leur base, leur suture, une 
tache au milieu, leur limbe postérieur et le sommet, 
noirs. — France. 

Panacée trimacui.ée ( P . trimaculatus , Df.j. ). 
Longue de trois lignes et. demie; noirâtre; élytres 
rousses, ayant leur base, la suture , une lâche inter- 
rompue au milieu, et le sommet, noirs. — France. 

Panacée recourbée (P. reflexus , Latr.; carabus 
reflexus , Faijr. ; cyckrus reflexus , Ejusn. , syst. 
e leut.). Assez grande; noire; deux taches jaunes sur 
chaque élytre ; bords du corselet arrondis et relevés; 
clytres sillonnées. - — Coromandel. 


ORDRE V. 


l56 

Panagée anguleuse (Panagæus anguîalus , Latr. ; 
carabus anguîalus , Earr.). Assez grande, noire, velue 5 
corselet cannelé; elytres sillonnées , «ayant deux bandes 
jaunes transversales et in ter Rompues à la suture. — 
Coromandel. 

F. Elytres entières; jambes antérieures très-rarement éva- 
sées ou écliaDcrées ; bord supérieur de la languette élevé 
en pointe ou en dent; abdomen ovale on carré; yeux 
ordinairement saillans; corselet le plus souvent cordi- 
forme, tronqué, plus étroit que l’abdomen. 

Vingt- sixième genre. Les Cychres ( Cychrus ). 

Elytres entières; jambes anterieures très rarement 
échancrées ; antennes filiformes, à articles allonges ; 
dernier article des palpes très dilaté : celui des anté- 
rieurs en ciïiüeron et couvrant toute l’extrémité de la 
mâchoire; languette très petite et lèvre inférieure 
composée de trois pièces séparées; tète étroite et 
avancée; corselet plus étroit que l’abdomen, presque 
carré ou en trapèze; e'lytres dures, embrassant les 
côtés inférieurs ne l’abdomen, ne recouvrant pas d’ailes 
membraneuses;* mandibules très étroites, très avan- 
cées, et bidentées sous leur extrémité. 

On trouve les cy dires sous les pierres , dans les 
lieux boisés; mais on ignore leurs mœurs. 

Cychre musf.lter ( Cychrus rostratus , Latr.; cara- 
hus rostratus , Oliv.; tenebrio roslratus , Lin.; rarabus 
coadunntus , de Gf.er ). Environ six lignes et demie à 
sept lignes et demie de longueur; noir luisant ; tète 
lisse; corselet finement chagriné, marqué au milieu 
d’une ligne enfoncée peu apparente ; elytres cha- 
grinées, avec une ligne longitudinale saillante sur le 
bord externe. — Paris : très rare. 

Cychre a Tno^vE(Cychi'us probosciâeuSy Latr.; ca- 
rnbus proboscidens , Omy.; cychrus atténua lus, Far.). 
Un peu plus petit que le précédent ; noir.ltre, presque 
bronzé; corselet rebordé, sillonné au milieu; elytres 
légèrement raboteuses, ayant trois rangées de points 
élevés et oblongs. — France septentrionale. 

Cychre reieve (Cychrus efevatus , Latr.; carabus 


LES CARNASSIERS. Fam . 7. lbrj 

elevatus , Oliv.). Long d’environ dix lignes; corps dé- 
primé, large; corselet, à bords arrondis et relevés , d’un 
noir violet; élytres violettes, striées, avec une forte 
arête sur le bord externe; tête, dessous du corps et 
pâtes, noirs. — Amérique méridionale. 

Cy chre unicolore (Cycjivus unicolnr , Làt n.;carabus 
unicoloi% Oliv.). A peu près semblable au précédent , 
mais beaucoup plus grand; noir; corselet à bords laté- 
raux relevés; élytres striées. — Amérique méridionale. 

Cychre étroit ( C . angustalus , Dej.). Long de dix 
lignes ; noir; allongé; corselet orbiculaire, rétréci en 
devant, non caréné sur les côtés; élytres oblongucs , 
un peu déprimées, légèrement carénées sur les côtes, 
granulées-ponc tuées, à points souvent confluens, avec 
trois lignes élevées peu apparentes. — Carinthie. 

Cychre italien ( C . ilalicus , Dej.). Long de dix 
lignes et demie; noir; une impression transversale 
sur la tête; une impression transversale sur la partie 
postérieure du corselet : celui-ci ayant ses angles posté- 
rieurs presque droits , non réfléchis; élytres carénées 
des deux côtés, granulées-poncluées, avec trois lignes 
élevées à peine apj arentes. — Italie. 

Cychre allongé (C. elongatus, Dej.). Long de huit 
à neuf lignes, ou un peu moins ; noir; tête lisse; cor- 
selet un peu excavé postérieurement , à angles posté- 
rieurs réfléchis et un peu arrondis; élytres carénées 
sur les côtés , granulées-poncluées , avec trois lignes 
élevées peu apparentes. — Paris : très rare. 

Cychre semigranulé (C. semigrannsus , Dej.). Long 
de sept lignes à huit lignes et demie; noir; tète ayant 
une impression transversale; corselet ovale, arrondi 
et excavé postérieurement; élytres carénées des deux 
côtés, d’un noir cuivreux, ponctuées, à points élevés 9 
oblongs , sur trois rangs peu apparens. — Hongrie. 

T^in gl-scplieme genre. Les Pambores ( Pamborus ). 

On les distingue des oychres par leurs mandibules 
fortement dentées le long de leur bord intérieur, et 
les deux jambes terminées, à l’angle extérieur, par une 
forte pointe. D11 reste ils ont les mêmes habitudes. 

lé 


I 


ORDRE V. 


i58 

Pambore alternant ( Paniborus alterna ns , Latr.). 
Un peu plus d’un pouce de long; noir, avec les 
côtés du corselet d’un bleu violet ; élytres d’un bronzé 
foncé et sillonnées, à sillons coupés par des incisions 
transverses , et présentant chacun une rangée de 
grains élevés ou de petits tubercules. — Nouvelle- 
Hollande. 

Vingt- huitième genre. Les Calosomes ( Calosoma ). 

Ils diffèrent des deux genres précédons par le dernier 
article des palpes extérieurs à peine plus large que le 
précédent, en cône renversé $ second article des an- 
tennes beaucoup plus court que les suivaus ; abdomen 
presque carré; mâchoires courbées brusquement et 
extérieurement à angle aigu ; corselet en cœur, ou 
presque demi-circulaire; pas d’échancrure aux jambes 
antérieures; des ailes membraneuses sous les élytres. 

Ces insectes, peu nombreux en espèces, sont ordi- 
nairement parés des plus belles couleurs métalliques. 
Ils vivent de chenilles qu’ils vont chasser sur les arbres 
avec beaucoup d’agilité; tous sont d’une assez forte 
taille et habitent les forêts. 

Calosome callide( Ch/osoma caUidum , Latr.). Onze 
à douze lignes de longueur; noir; corselet ayant au 
milieu une ligne enfoncée; élytres à légers reflets 
bronzés, avec des stries légèrement crénelées: sur 
chacune, trois rangées de points enfoncés, cuivreux et 
brillans. — Amérique méridionale. 

Calosome rétus ( C. retusum , Latr.). Long d’un 
pouce et demi ; noir en dessous; bronzé en dessus; j 
pâtes et antennes noires; une ligne enfoncée au milieu 
du corselet, et deux impressions latérales postérieures; 
élytres- bronzées -verdâtres , striées, ayant chacune 
trois rangées de points enfoncés et cuivreux. — Terres 
Magellan iques. 

Calosome inquisiteur ( C . inquisitor , Latr.; camhiis 
inquisilor, Ltn.). Long de sept à neuf lignes ; d'un 
noir luisant et verdâtre en dessous; antennes et pâtes 
noires; tête, corselet, clytres, d’un verdâtre bronze; 
corselet finement ponctue ; élytres striées, ayant cha- 


i.es carnassiers. Fam. 7. 1 5 g 

cune trois séries de petits points enfoncés et de la 
meme couleur que les élytres. — Paris. 

Calosome ue Madère ( Calosoma mnàerœ , Latr.,; 
carabus madevœ , Far.). Delà grandeur du précédent; 
noir; élytres ayant des stries peu marquées, avec quel- 
ques points enfoncés : elles ont chacune trois séries de 
petits points enfoncés , verdâtres. — Ile de Madère. 

Calosome scrutateur ( C . scrutator , Latr.; carabus 
scrutalor , Oliv.). Long de treize à quatorze lignes; 
bleuâtre avec des taches dorées, en dessous ; tète noire 
en devant, bleue derrière, avec deux taches dorées; 
corselet bleu ; ély très striées , d’un vert foncé , avec 
trois rangées de points enfoncés sur chacune ; pâtes et 
antennes noires; cuisses violettes. — Amérique septen- 
trionale. 

Calosome réticulé {C. reticulatum, Latr.; carabus 
reticufalus, Oliv.). Long d’un peu moins d’un pouce; 
noir; corselet noirâtre, bordé de vert; élytres réti- 
culées, d’un vert bronzé. Il est quelquefois entière- 
ment noir. — Allemagne : très rare. 

Calosome sycophante (C. sycophanta , Latr.; ca- 
rabus sycophanta , Lin.). Long de onze lignes et demie 
à quatorze lignes; dessous du corps, tête et corselet 
d’un noir bleuâtre, les bords de ce dernier verdâtres ; 
pâtes noires; élytres d’un vert doré , à reflets cuivreux 
sur le bord externe, finement striées, ayant des points 
enfoncés û peine sensibles, — Paris. 

Calosome recuerchedr (C. indagator , Latr.; ca- 
rabus indagalor , Far.). Long de près d’un pouce; 
moins large que le précédent; noir; ailé; bords du 
corselet arrondis et relevés; élytres lisses, ayant trois 
rangs de points enfoncés et cuivreux. — Paris : 
très rare. 

Calosome toints-dorÉs (C. auropunctatum , Dej. ; 
carabus sericeus , Illig^). Long de onze à douze lignes ; 
vert ou d’un noir bronzé en dessus; élytres un peu 
striées , transversalement ondulées-rugueuses , avec 
trois rangs de points enfoncés et bronzés; jambes in- 
termédiaires incourbées. — Allemagne. 

Calosome soyeux ( C . sericeum , Dej.; carabus inves- 
tigator , Illig.). Long de dix lignes; d’un bronzé obscur 


ORDRE Y. 


I 6o 

en dessus ; élytres un peu rugueuses, ayant trois rangs 
de points enfoncés et allonges, cuivreux} jambes inter- 
médiaires droites. — Russie. 

Calosome de Pander ( CafoSonia Panderi , Dej.). 
Long de huit lignes et demie 5 d’un noir bleuâtre en 
dessus} éîytres arrondies, crénëes-s triées, transversale- 
ment rugueuses } dessous d’un violet luisant. — Russie. 

Vingt-neuvième genre. Les Carabes ( Carabus ). 

Ils se distinguent des calosomes par le dernier article 
des palpes extéiieürs, qui est sensiblement plus large 
que le précédent, un peu en forme de hache ou en 
triangle; le second article des antennes est au moins 
aussi long que la moitié du suivant, et l’abdomen est 
ovale. Corps allongé, convexe, ordinairement d’assez 
grande taille} télé assez large, arrondie en devant} 
corselet échancré postérieurement, presque carré, 

{ dus large et arrondi en devant, presqu’aussi large que 
es élytres} jambes antérieures sans échancrures } 
tarses antérieurs des mâles ayant leurs quatre pre- 
miers articles dilatés dans le plus grand nombre. 

Les carabes se tiennent le plus ordinairement sous 
les pierres, les mousses, les gazons, etc. Ils courent 
très vite, sont très carnassiers, et font continuelle- 
ment la guerre aux larves et aux insectes. 

Premier sous-genre. Procrustes. Bord antérieur du labre 
divisé en trois lobes ; deux dents a V extrémité de la saillie 
du milieu du menton . UoNELLr. 

Procruste chagrine ( Procrustes coriaceus. — Ca- 
rabus coriaceus, Latr.), Un des plus grands carabes, 
long de quinze à dix-sept lignes} sans ailes} noir lui- 
sant en dessous, mat en dessus} corselet finement 
pointillé et un peu rebordé, avec une ligne enfoncée 
au milieu} élytres chagrinées. — Paris. 

Procruste spretus (P. spretus , Dej.). Long de 
treize à seize lignes} noir} ovale-oblong } élytres 
ponctuées, un peu rugueuses, ayant trois rangs de 
points enfoncés peu apparens. — Hongrie. 

Procruste rugueux (P. rugosus , Dej.). Long de 


LES CARNASSIERS. Fam. 7. l6l 

treize à quatorze lignes et demie ; noir; ovale-allonge' ; 
élytres rugueuses, ponctuées. — Dalmatie. 

Deuxième sous-genre. ProcÈres ( Procerus ). Mêmes carac- 
tères que le sous-genrç suivant , mais tarses semblables 
dans les deux sexes. Megerle. 

Procère scabreux ( Procerus scabrosus , Dej. ; ca- 
rabus scabrosus , Fab. ). Long de vingt à vingt-quatre 
lignes; noir; corselet rugueux, large, tronqué, pres- 
que en cœur; élytres ovales, convexes, couvertes de 
gros points élevés et sans ordre. — Les montagnes de 
la Carniole. 

Procère d’Olivier (P. Olivieri , Dej.). Long de 
dix-neuf à vingt- deux lignes; semblable au précé- 
dent, niais ayant le dessus du corps d’un beau bleu 
violet — Constantinople. 

Troisième sous-genre. Carabes ( Çarabus )-. Deux lobes au 
labre ; pièce mitoyenne du menton terminée en une pointe 
simple. Bonelli. 

a. Élytres sans stries distinctes , a points irréguliers. 

Carabe ciselé ( C . codai us , Fab.). Long de dix- 
huit à dix-neuf lignes; ovale allongé ; noir ; corselet 
ponctué-rugucux ; élytres rugueuses , à points em- 
brouillés , d’un noir un peu bleuâtre. — Jura. 

Carabe de Dalmatie ( C . tlahnalinus , Dej.). Long 
de quinze à dix-huit lignes ; ovale-allongé 5 noir ; cor- 
selet bleu, ponctué-rugueux : élytres bleues ponctuées, 
rugueuses , avec des stries élevées et interrompues. — 
Dalmatie. 

Carabe croate ( C . croaticus, Dej.). Long de douze 
à quatorze lignes; ovale ; noir; corselet, ponctué-ru- 
gueux , violacé ; élytres ponctuées, rugueuses , pres- 
que lisses , à stries interrompues , d’un bleu verdâtre, 
à bords violacés. — Croatie. 

b. Élytres a stries élevées , plus ou moins interrompues. 
Carabe d’Illiger ( C. Illigeri , Dej.). Long de 

treize à quatorze lignes; ovale - oblong ; d’un bleu 
violet en dessus ; corselet ponctué , un peu rugueux ; 


ORDRE V. 


1 62 

élytres ayant des points oblongs , élevés et disposés en 
stries. — Croatie. 

Carabe deKollar (Carabus Kollari, Dej.). Long de 
treize lignes à quatorze lignes et demie ; ovale ; dessus 
d’un bleu violacé, ou verdâtre ; élytres striées-ponc- 
tuées , les intervalles des stries élevés et interrompus. 
— • Hongrie. 1 

Carabe de Scheidler ( C. Scheidleri, Dej.). Onze 
à quatorze lignes de longueur 5 ovale-oblong; dessus 
d’un vert bronzé ou violacé; élytres striées -ponctuée», 
les intervalles des stries un peu élevés et interrompus. 
— Autriche. 

Carabe de Pretssler ( C. Pi'eyssleri , Df.j.). Long 
de douze à treize lignes; ovale-oblong; d’un noir un 
peu bleuâtre; bords des élytres et du corselet violacés; 
élytres finement strices-ponctuées , à intervalles des 
stries pointillés. — Bobêrae. 

Carabe excellent ( C. excelle ns , Far. ). Long de 
dix lignes à onze ligues et demie ; ovale-oblong ; 
dessus vert ou bronzé ; bords des élytres et du corselet 
d’un pourpre doré; élytres ayant des côtes élevées et 
interrompues. — Russie. 

Carabe erythromèrE (C. erythromerus , Dej.). Onze 
lignes de longueur; ovale-oblong ; d’un vert-bleuâtre 
en dessus; élytres ayant des côtes élevées, alternati- 
vement. interrompues ; cuisses d’un rouge ferrugineux. 
— Russie. 

Carabe d’Estreichert ( C . Eslreicheri , Dej.). Long 
de neuf lignes à neuf lignes et demie ; ovale-oblong; 
d’un noir un peu bronzé en dessus; élytres bordées 
de violet, a côtes élevées et interrompues, ayant trois 
rangs de points oblongs , élevés et peu apparens. — 
Podolie. 

Carabe scàbrtüscule ( C. scabriusculus , Oliy.). 
Long de huit à dix lignes ; ovale-oblong ; noir; élytres 
à points élevés et rudes disposés en stries, avec trois | 
rangs de points enfoncés ou oblongs et élevés. — Hon- 
grie. 

Carabe de Lippe (C. Lippu, Dej.). Long de. huit 
lignes et demie à neuf lignes et demie ; ovale ; noir; 
élytres à points élevés et un peu rudes , confinons . I 


les carnassiers. Fam . 7. i63 

disposes en stries , avec trois rangs de points enfoncés 
ou oblongs et élevés, peu apparcns. — Hongrie. 

Carabe de Mannerheim ( Carabus Manncrheim , 
Dej.). Long de neuf à dix lignes} oblong; noir} ély- 
tres rugueuses, à points élevés disposés en stries, avec 
trois rangs de points oblongs , élevés, peu appavens. 
■— Sibérie. 

Carabe d’Heivning ( C. Hknningii , Dej.). Long 
de huit lignes à huit lignes et demie j ovale-oblong } 
bronze' en dessus; élytres ayant des côtes élevées, 
crénc'es et interrompues ; premier article des antennes 
et cuisses ordinairement d’un rouge ferrugineux. — 
Sibc'rie. 

Carabe royal ( C. regalis , Dej. ). Long de dix à 
onze lignes ; ovalc-oblnng ; un peu de'primé ; bronze' 
en dessus } élytres à stries élevées , crénées, interrom- 
pues, ayant trois rangs de points enfoncés etpeu ap- 
parens. — Sibérie. 

Carabe ærugineüx ( C. œruÿinosus , Dej.). Long 
de dix ligues à onze lignes et demie; ovale-oblong; d’un 
noir un peu bronzé en dessus; élytres à côtes élevées 
et interrompues, avec trois rangs de points enfoncés 
peu apparens. — Sibérie. 

Carare de Rürkaschèvf. ( C . Bar nas chenil , Dej.). 
Long de dix lignes et demie; ovale-allongé ; noir; 
corselet d’uu noir bronzé-verdatre , rugueux , étroit , 
carré , un peu tronqué postérieurement} élytres d’un 
noir cuivreux , bordées de Ycrt, étroites au-devant, à 
côtes élevées, crénées et interrompues. — Sibérie. 

Carare maüre ( C. maurus , Dej.). Long de Luit 
lignes et demie; ovale; noir; corselet un peu arrondi; 
élytres presque carrées , a points embrouillés, arron- 
dis et. élevés, dont quelques uns plus gros, oblongs, 
disposés longitudinalement. — Sibérie. 

Carabe de Krcber ( C. Kruberi , Dej.). Long de 
prés de neuf lignes ; ovale ; noir ; corselet presque 
carré; élytres ovales, rugueuses, ayant trois rangs 
de points élevés et peu apparens. — Sibérie. 

Carabe ni? Vtetinghove ( C f^ielingîiovii , Dej.). 
Ovale-oblong, d’un noir bleuâtre en dessus; bord du 
corselet et aes élytres doré, ces dernières profonde- 


ORDRE V. 


l64 

ment ponctuées, avec des lignes élevées, interrom- 
pues, et des points confluens et très enfoncés. — Si- 
bérie. 

Carafe de Famin (Car abus Faminii , Dej.). Long de 
dix lignes ; ovale - noir; bord des élytres et du corselet 
d’un violet cuivreux , ce dernier arrondi ; élytres 
ovales , ayant des points élevés, rudes et épars, les 
plus gros oblougs et sur trois rangs. — Sicile. 

Carats F. alyssidote ( C. alyssidotus , Dhj. ). Long 
de neuf lignes et demie à dix lignes; ovale-oblong ; 
bronzé en dessus ; corselet un peu rugueux ; élytres 
bordées de Cuivreux, ponctuées , à points élevés et dis- 
posés en stries alternativement formées de points plus 
gros et plus petits. — Midi de la France. 

Carafe de Carinthie ( C. Mollii , Dej.). Long de 
huit lignes à neuf lignes et demie: ovale-oblong; 
dessus d’un noir brunâtre ou d’un bronzé obscur; 
corselet un peu rugueux; élytres rugueuses, ayant 
plusieurs points oblongs , élevés, confus, dont quel- 
ques uns disposés sur trois rangs. — Haute-Carinthie. 

Carafe de Rossi ( C. Mossii , Dfj. ). Long de onze 
à douze lignes; oblong ; noir ; bord des élytres et du 
corselet d’un vert bleuâtre : ce dernier un peu ru- 
gueux ; élytres oblongucs , ponctuées-striées , à inter- 
valles des stries interrompus. — Italie. 

c, Élytres ayant trois rangées de points oblongs et élevés , 
avec des stries élevées entre les rangées. 

Carafe enchaîné ( C. catenulntus , Dej. ; curabus 
intricatus , Oliv.). Long de huit lignes et demie à 
douze lignes; ovale-oblong ; d’un noir bleuâtre ; bord 
des élytres et du corselet violet; élytres ovales, cré- 
nées-striées , ayant leurs intervalles un peu interrom- 
pus, avec trois rangées de points enfoncés , ou oblongs 
et élevés. — Paris : il varie beaucoup. 

Carafe de Hfrfst ( C. Herbslii , Dej. ). Long de 
onze à treize lignes ; dessus d’un noir bleuâtre; bord 
des élytres et du corselet violet: ce dernier un peu 
étroit, presque carré; élytres ovales, légèrement à 
côtes; les côtes interrompues, ayant trois rangs de 
points élevés. — Croatie. 




LES CARNASSIERS. F(Zf/l. 7 . l65 

Carabe a chaîne [Car abus catenus , Dej.). Long de 
treize lignes à quatorze lignes et demie ; ovale-oblong ; 
d’un noir bleuâtre en dessus.; bord des élytres et ilu 
corselet viole! : ce dernier large et un peu carré; 
élytres ovales-oblongues, légèrement à côtes, les côtes 
un peu interrompues, avec trois rangs de points élevés. 
— lllyrie. 

Carabe de Pàrreyss ( C. Panrejrssii , Dej. ). Long 
de neuf lignes et demie à dix lignes et demie ; ovale ; 
d’un noir bleuâtre en dessus; bord des élytres et du 
corselet violet : ce dernier large, preque carré; ély- 
tres ovales, plus eburtes que dans le catenatus , ayaut 
de légères côtes un peu interrompues , avec trois rangs 
de points élevés. — Croatie. 

Carabe a collier ( C. monilis , Dej. ; C. cateuu- 
lalus y Oliv. ; C. morbillosus , Latr. ; C . granulatus , 
Oliv. ; C. consislus , Panz. ; C. aJJinis y Ejusd.). Long 
de onze à treize lignes; ovale-oblong; dessus vert ou 
bronzé, ou violet; élytres ayant des lignes élevées 
égales ou alternativement peu apparentes, avec trois 
rangées de points enfoncés , ou oblongs et élevés. — 
France. 

Carabe des champs ( C . arvensis , Dej. ; C. Potue- 
vanus , Oliv.). Long de six à neuf lignes: ovale- 
oblong; dessus d’un vert bronzé, ou d’un noir bronzé, 
ou cuivreux ; élytres à stries élevées et interrompues , 
alternativement en côtes , avec trois rangs de points 
oblongs et élevés. — France. 

Carabe champêtre ( C. cumanus y Dej.). Long de 
huit lignes et demie; ovale ; bronzé en dessus ; élytres 
a stries élevées, les lignes alternativement en côtes 
lisses, avec trois rangs de points oblongs et élevés. — 
Russie. 

Carabe vagabond (C. varans, Dej.). Long de 
huit lignes et demie à dix lignes et demie ; ovale ; 
large; bronzé en dessus ; corselet carré à angles pos- 
térieurs prolongés * élytres ovales , courtes , ayant des 
bgnes alternativement élevées et peu apparentes, et 
trois rangs de points élevés et oblongs. — France mé- 
ridionale. 

Carabe Italien ( C. Italiens , Dej. ). Long de Luit 


ORDRE V. 


I 66 

lignes et demie à dix lignes et demie ; ovale-oblong ; 
bronze' en dessus 5 corselet carre, un peu arrondi ; 
elytres ayant des lignes alternativement élevées et peu 
apparentes, un peu interrompues et alternativement 
en côtes , avec trois rangs de points oblongs et élevés. 
— Italie. 

Carabe de Gert.er {Car abus Gebleri, Dej.). Long 
deejuinze lignes et demie à seize lignes etdemie: ovale, 
large, un peu déprimé; dessus d’un vert bronzé; 
élytres ovales , très larges, avec des lignes élevées et 
trois rangs de points enfoncés. — Sibérie. 

Carabe Castillan ( C. Castillianus , Dej.). Long 
de onze lignes ; ovale ; bronzé en dessus ; bord des 
elytres et au corselet : verdâtre ; elytres ponctuées, à 
stries élevées et alternativement, peu apparentes , in- 
terrompues , ayant trois rangs de points oblongs, 
élevés et peu apparens. — Espagne. 

d. Elytres ayant trois rangées de points oblongs élevés , et des 

stries élevées entre elles ; tête très grosse et renflée posté- 

jieurernent. 

Carabe macrocéphale ( C. macrocephalus , Dej.)- 
Un pouce de longueur; ovale-oblong, bronzé en dessus; 
tète très large, allongée, non rétrécie postérieure- 
ment : elytres à lignes élevées , granulées dans les in- 
tervalles des lignes, avec trois rangs de points enfon- 
cés. — Espagne. 

Carabe Pobtugàts {C. Lusitanicus , Dej.). Onzei 
douze lignes do longueur; ovale; bronzé en dessus, 
bord des elytres et du corselet verdâtre ; tète large, 
un peu renflée postérieurement; elytres avec des strie: 
élevées, alternativement interrompues , et trois rang» 
de points élevés* — Portugal. 

Carabe antique (C. antiquus , Dej.), Un pouce A 
longueur; ovale; court; bronzé en dessus : tètelarge- 
elytres courtes, très larges, un peu oorditormes , avec 
des points élevés très petits et rudes ; elles ont des 
stries élevées, interrompues et alternativement pe» 
apparentes , et trois rangs de points élevés et oblongs 
— Espagne. 

Carabe large ( C. latus , Dej. ). Long de dix 1 


LES CARNASSIERS. Fcim. J . 1 6* 7 

douze lignes et demie ; ovale ; court ; d’un noir bleu 
»n dessus ; bord des elytres et du corselet violet ; 
tête grosse; elytres ovales, un peu globuleuses , crc- 
ne'es-striées , avec trois rangs de points oblongs. — 
Espagne. 

Carabe aplati ( Car abus complanatus , Dej.). Long 
de neuf lignes et demie; ovale; court ; noir; bord des 
élytres et du corselet un peu violet; tête grosse; élytres 
ovales , irrégulièrement rugueuses, ayant trois rangs 
de points oblongs , élevés , peu apparens. — Espagne. 

Carabe cocrt ( C. brevis , Dej. ). Dix lignes de lon- 
gueur; ovale; court; noir; corselet et elytres d’un 
noir bronzé, à bords d’un vert bleu; tête grosse; 
elytres ovales, un pen globuleuses, ponctuées, à points 
élevés, peu apparens, disposés en stries, et trois rangs 
de points élevés. — Espagne. 

Carabe iielluo ( C. hcLIuo , Dej.). Onze lignes et 
demie de longueur ; ovale ; court ; noir ; bord des 
elytres et du corselet violet ; tête large ; e'Iytres con- 
vexes , presque lisses, obscurément striecs-ponctuées, 
avec trois rangs de points enfoncés. — Espagne. 

e. Elytres ayant trois rangées de points élevés , et une cote 
élevée entre les rangées. 

Carabe alternant ( C ’. ahernans , Dej.). Long d’nn 
pouce à treize lignes et demie ; ovale-allongé ; bronzé 
en dessus ; bord des elytres et du corselet cuivreux ; 
elytres allongées , presque parallèles , avec trois lignes 
élevées et trois rangs de points oblongs et élevés ; les 
intervalles pointillés. — Corse. 

Carabe celtiberien (C. celliberlcus , Dej.). Douze 
à treize lignes et demie de longueur; ovale-allongé; 
d’un bronzé obscur en dessus; corselet rugueux , un peu 
cordiforme ; elytres oblongues , avec deux lignes éle- 
vées et trois rangs de points oblongs et élevés : les in- 
tervalles rugueux. 

Carabe grillé ( C. cancellatus , Dej. ; carabus 
granulalus . Fab. ). Long de huit à douze lignes; 
ovale-oblong ; verddtre ou bronzé en dessus; premier 
article des antennes le plus souvent roussdtre ; elytres 
un peu convexes, un peu étroites au sommet, avec 


ORDRE V. 


l68 

trois lignes élevées ( celles près de la suture n’allant 
pas jusqu’à l’extrémité ) , et trois rangs de points 
ohlongs et élevés ; intervalles un peu rugueux ; cuisses 
souvent d’un rouge ferrugineux. — France : il varie 
beaucoup. 

Carat, e échancre ( Carabus cmarginalus , Dej. ). 
Long de douze à treize lignes ; ovale-allongé ; dessus 
verdâtre ou d’un bronzé cuivreux ; corselet un peu 
allongé, à angles postérieurs allongés; élytres oblon 
gués, un peu étroites au sommet, avec trois lignes 
élevées (celles près de la suture raccourcies ) et trois 
rangs de points peu élevés et ob longs ; les intervalles 
un peu ponctués. — lllyrie. 

Carabe granigère ( C. grnniger , Dej ). Long d'un 
pouce ou un peu plus; ovale-oblong ; bronzé en dessus; 
corselet très ponctué , un peu rugueux ; élytres légè- 
rement convexes , un peu arrondies an sommet , 
ayant trois lignes élevées ( celles de la suture raccour- 
cies ) et trois rangs de points oblongs , plus élevés, 
ainsi que les lignes, que dans le précédent ; les inter- 
valles rugueux. — Hongrie. 

Carabe moyen ( C. intermedius , Dej. ). Long de 
neuf lignes et demie à onze lignes; ovale-oblong ; 
bronzé en dessus; élytres oblongues, un peu parallèles, 
légèrement arrondies au sommet, avec trois lignes 
élevées (celles de la suture raccourcies), et trois rangs 
de points élevés et oblongs : les intervalles un peu 
rugueux. — Dalmatio. 

Carabe morbtlleux ( C. niorhillosus , Dr.j. )., Long 
de dix lignes et demie à treize lignes; ovale; bronze 
en dessus et quelquefois verdâtre ; élytres ovales, lé- 
gèrement arrondies au sommet, avec trois lignes en- 
tières élevées, et trois rangs de points élevés et oblongs; 
les intervalles élevés ponctués. — Allemagne. 

Carabe granule ( C. eranulatus , Dej. ; carabus 
rancel/atus , Fab. ). Long de huit à dix lignes ; oblong, 
un peu déprimé ; d’un bronzé obscur en dessus; cor- 
selet carré, à angles postérieurs non prolongés; élytres 
oblongues-allongées , avec trois lignes élevées et trois 
rangs de points oblongs et élevés; les intervalles un 
peu rugueux. — France. 


LES CARNASSIERS. Fctm. 7. 1 69 

f. El j très a côtes élevées et a larges fossettes entre elles. 

Carabe grillé ( Carahus clathratus , Dej.). Long de 
onze A treize lignes; ovale-oblong; d’un noir bronze 
en dessus; corselet carré, à angles postérieurs non 
prolongés; élytres ayant trois lignes élevées, et entre 
ees lignes une rangée de très gros points enfoncés et 
dorés, séparés par des points élevés. — Midi de la 
France. 

Carabe nodcleux ( C. noclulosus , Dej.; carahus 
variolnsus , Fab. ). Long de onze A treize lignes ; 
ovale-oblong; noir; élytres rugueuses, ayant trois 
lignes élevées interrompues, et quatre rangs de fos- 
settes. — Allemagne. 

g. Elytres a côtes élevées. 

Carabe doré ( C. auratus , Dej. ). Long de neuf A 
douze lignes; ovale; vert en dessus; élytres ayant 
•rois côtes élevées et obtuses, A intervalles presque 
lisses; base des antennes et pieds le plus ordinaire- 
ment d’un roux ferrugineux. — France. 

Carabe points dorés (C. [mnctalo-aiiratus , Dej.). 
Long de neuf lignes à dix lignes et demie ; ovale- 
oblong; d’un vert bronzé en dessus; élytres ayant 
trois lignes un peu élevées , A intervalles un peu ponc- 
Inés , et ayant chacun un rang de points enfoncés très 
petits et peu apparens ; antennes et cuisses noires; 
jambes brunes. — Pyrénées orientales. 

Carabe de Farines ( C. Farine si , Dej.). Long de 
dix lignes ; oblong-ovale; corselet un peu cordiforme, 
d’un vert doré ; élytres ovales, vertes, avec, trois lignes 
élevées peu apparentes et d’un rouge cuivreux, les 
intervalles presque lisses; premier article des an- 
tennes et pieds bruns; jambe d’un rouge ferrugineux. 
— Pyrénées orientales. 

Carabe agréable ( ’C.f estions , Dej.). Long de neuf 
lignes et demie A dix lignes et demie; ovale-oblong; 
corselet un peu cordiforme , d’un rouge cuivreux ; 
élytres ovales, un peu déprimées. Vertes, ayant trois 
lignes élevées peu saillantes et noirâtres, A intervalles 

1 5 


1. 


ORDRE Y. 


170 

un peu ponctue's ; premier article des antennes et 
caisses d’un rouge ferrugineux. — France. 

Carabe d’Esciier [Cnrabus Escherii, Dej.). Long 
de dix lignes et demie à douze lignes et demie ; ovale- 
allongé; corselet cordiforme, d’un vert dore': élytres 
oblongues, un peu déprimées, vertes, ayant trois ligues 
peu élevées et noires, à intervalles un peu rugueux ; 
premiers articles des antennes et pieds d’un rouge fer- 
rugineux. — Hongrie. 

Carabe linéé ( C. line a tus , Dej.). Long de dix 
lignes et demie à douze lignes; ovale-allongé; cor- 
selet un peu allongé, d’un vert doré; élytres allon- 
gées, un peu déprimées, vertes, ayant trois lignes 
un peu élevées et noires, à intervalles légèrement, ru- 
gueux ; antennes et pieds noirs. — Espagne. 

Carabe dore brillant (C. auronilens , Dej ). Long 
de dix à douze lignes ; corselet un peu cordiforme , 
d’un vert doré ; ély très ovales , convexes , vertes , 
ayant trois cotes proéminentes et noires, à intervalles 
un peu rugueux ; premier article des antennes et 
pieds, d’un rouge ferrugineux. — France. 

Carabe de Solier ( C . Solieri, Dej.). Long de onze 
lignes et demie ; ovale-allongé ; vert en dessus ; bord 
des élytres et du corselet cuivreux ; corselet un peu 
étroit; élytres ovales-allongées , un peu convexes, 
ayant trois lignes un peu élevées et noires , à inter- 
valles légèrement rugueux; antennes et pieds noirs- 1 
— France. 


Carabe brillant ( C . nitens , Dej.). Long de sepl.i 
huit lignes; ovale; d’un doré cuivreux en dessus; 
élytres vertes, bordées de doré, ayant trois côtes 
élevées noires, à intervalles transversalement rugueux 
et réticulés ; antennes et pieds noirs. — France. 

Carabe mélancolique ( C. mclu rie ho lieu s , Dnj. )• 
Long de dix lignes à onze lignes et demie ; ovale- 
oblong; d’un bronzé obscur en dessus; élytres ayant 
trois côtes élevées , avec des points très petits et 
élevés dans les intervalles. — Espagne. 

Carabe sillonné ( C. exaratus , Dej. ). Long de 
treize lignes ; ovalc-oblong ; d’un noir violet en dessus ; 
corselet rugueux; élytres sillonnées, à sillons rugueux- 
— Russie. 


LES CARNASSIERS. Fcim . 7. 171 

h. Élytres a stries fines et crénelées. 

Carabe de Dejean ( Carabus Dejeanii , Dej.). Long 
de treize lignes; ovale-oblong; noir; corselet ponctué- 
rugiieux , bleu ; élytres violettes , crénées-striées , 
ayant trois rangs de points enfonce's. — Russie. Cette 
espèce a etc dédie'e à M. Dejean par TVI. Ste'ven. 

Carabe purpurin ( C . pu'rpUrascens , Dej.). Long 
de onze à quatorze lignes ; oblong; noir; bord du cor- 
selet et des élytres violet ou vert; élytres crénées- 
striées, ayant trois rangs de points enfoncés peu ap- 
pareils. — France. 

Carabe de Schænherr ( C . Schœnherri , Dej.). 
Long de douze à quatorze lignes; ovale-oblong; 
noir ; corselet violet ; élyt res très finement crénées- 
striées, d’un rouge ferrugineux, à bord et suture 
violets. — Sibérie. 

Carabe de Stæhltn ( C . Stæh/inL , Dej.). Long de 
neuf lignes ou un peu plus ; ovale-allongé; d’un noir 
un peu verdâtre en dessus ; élytres très finement 
striées, à intervalles crénelés , ayant trois rangs de 
points enfoncés peu îjpparens. — Russie. 

i. Élytres presque lisses , sans stries , finement granulées ou 
ponctuées. 

Carabe exaspéré ( C . cxasperatus , Dej.). Long 
de onze à treize lignes ; oblong; noir; bord des élytres 
et du corselet violet; élytres opaques, granulées, un 
peu scabres, ayant trois lignes élevées, interrompues 
et peu apparentes. — France. 

Carabe * azuré Ç C. azurescens , Dej.). Long de 
onze lignes et demie à douze lignes et demie; ovale- 
oblong; dessus d’un noir bleu; bords des élytres et 
du corselet violets; élytres opaques, granulées, un 
peu scabres , avec des points presque disposés en stries, 
et trois rangs de points enfoncés peu apparens. — 
Croatie. 

Carabe de Germar ( C ’. Germarii , Dej.). Long de 
douze lignes et demie à treize lignes et demie ; oblong; 
d’un noir un peu bleuâtre en dessus ; bord des élytres 
et du corselet violet ; élytres finement granulées , 


ORDRE V. 


172 

avec des points presque disposés en stries , et trois 
laugs de points enfoncés peu appareus. — Carniole. 

Carabe violet ( Carabus violaceus , Dej. ). Long 
de dix lignes et demie à douze lignes el demie 5 ovale- 
oblong; d’un noir bleu en dessus,* bord des élytres et 
du corselet violet} élytres opaques, liuement granu- 
lées. — France. 

Carabe de Nées ( C. IVeesii , Dej.). Long de onze 
lignes et demie à douze lignes et demie ; ovale-oblong ; 
noir* élytres presque lisses, à bords verdâtres. — 
Styrie. 

Carabe marginal ( C . marginalis , Dej.). Long 
de neuf à onze lignes ; d’un noir violet en dessus ; 
bord des clytres et du corselet d’un vert dore'} cor- 
selet resserré postérieurement; élytres fînemeut gra- 
nulées. — Russie. 

Carabe glabre (C. glabratus , Dej.). Long de onze 
lignes à douze lignes et demie ; ovale ; noir ; corselet 
plus large que dans le précédent; élytres convexes, 
presque lisses. — Allemagne. 

Carabe de Hemprich ( C. Hcmprichii , Dej.). Long 
de douze lignes ; oblong; noir; élytres avec des points 
très petits et enfoncés, presque disposés en stries, 
rugueuses et granulées postérieurement. — Syrie. 

k. Élj'lres sans stries , plus ou moins ponctuées t ayant trois 
rangs de points enfoncés. 

Carabe a fossettes [C. cr.br a lus , Dej. ). Long de 
onze lignes et demie a douze ligues; ovale; noir; 
élytres un peu rugueuses, ayaut trois rangs de gros 
points enfoncés et arrondis , et une quatrième rangée 
de points plus petits et irréguliers , vers le bord exté- 
rieur. — . Russie. 

Carabe perforé ( C. perfaratus , Dej.). Long de 
dix lignes et demie à onze lignes et demie; ovale; 
noir; corselet carré; élytres ponctuées, ayant des 
points plus gros et plus ou moins disposés eu séries. — 
Russie. 

Carabe mingens ( C . mingens , Dej.). Long de onze 
à treize lignes ; ovale-oblong; noir; corselet carré; 
élytres oblongucs , très finement ponctuées , ayant 


LES CARNASSIERS. Fat/l. J. \ 

trois rangs de points enfonces peu apparens. — Russie. 

Car are vomax ( Carabus vomax , Dej.). Loug de 
onze lignes à onze lignes et demie ; ovale-oblong ; noir , 
corselet carre'; e'lytres oblongues , un peu rugueuses, 
ayant trois sériés de poiuts enfonce's peu apparens.- — 
Russie. 

Car are hongrois ( C. hungaricus , Dej.). Long 
de dix à douze lignes ; ovale ; noir ; corselet carré , 
élylrcs ovales, très finement ponctuées , ayant trois 
rangs de points enfoncés peu apparens. — Hongrie. 

Carabe grec (^C. grctcus , Dej.). Long de onze 
lignes; ovale; noir; corselet carré , un peu tronqué 
postérieurement ; e'lytres ovales, convexes, un peu 
lisses, ayant trois rangs de points enfoncés peu appa- 
rens. — Grèce. 

I. Élytres presque striées , ayant trois rangées de points 
enfoncés plus ou moins marqués. 

Carabe de Ressarabie ( C. bessarcibicus , Dej. ). 
Long de neuf lignes et demie à onze lignes; ovale- 
oblong; noir; corselet carré , un peu tronqué posté- 
rieurement ; élytres oblongues, lisses, ayant trois 
rangs de points eufoncés très peu apparens. — Russie. 

Carabe dij Bosphore ( C. bosphofanus , Dej. ). 
Long de dix lignes et demie; ovale-allongé; noir; 
corselet carré, un peu allongé ; élytres très finement 
ponctuées, à points presque disposés en stries, avec 
trois rangs de points enfoncés peu apparens. — Russie. 

Carabe de Sibérie ( C. sibiricus , Dej.). Long de 
neuf lignes et demie à onze lignes; ovale-oblong; noir; 
corselet carré , un peu arrondi ; élytres à points éle- 
vés, très iius, presque disposés en stries, avec trois 
rangs de points peu apparens, enfoncés, ou oblongs 
cl élevés. — Sibérie. 

Carabe de Besser ( C. B es sert , Dej.). Long de 
douze à treize ligues; ovale-oblong; noir; bord des 
élytres et du corselet un peu bleuâtre ; élytres ponc- 
tuées , à points presque disposés en stries , et trois 
rangs de points enfoncés; base des antennes et cuisses 
d’uu rouge ferrugineux. — Bussie. 

Carabe champêtre (C. campestris , Dej.). Long de 


174 ORDRE V. 

dix lignes et demie à douze lignes ; ovale ; d’un noir 
bronze' en dessus ; élytres ponctue'es , à points presque 
disposés en stries: trois rangs de points enfoncés et 
peu apparens. — Géorgie. 

Carabe jardinier ( Car abus hortensis , Dej.). Long 
de dix à douze lignes ; ovale ; dessus vert, ou d’un noir 
bronzé; bord du corselet et des élytres d’un violet 
cuivreux ; élytres ovales-oblongues, un peu rugueuses, 
ayant trois rangs de points enfoncés. — France. 

Carabe montagnard ( C. monticola , Dej.). Long 
de huit lignes à huit lignes et demie; ovale, d’un 
bronzé obscur en dessus ; bord des élytres et du cor- 
selet d’un violet obscur ; élytres ovales, obscurément 
rugueuses , légèrement striées , avec trois rangs de 
points enfoncés. — Basses- Alpes. 

Carabe dilaté ( C. dilatai us , Dej. ). Loug de huit 
lignes ou un peu plus; ovale; noir; bord du corselet 
et des élytres violet; élytres plus larges que dans le 
précédent, très finement crénées-stric'es , à intervalles 
des stries interrompus, avec trois rangs de points ob- 
longs , élevés et peu apparens. — Il ly rie. 

Carabe convexe ( C. convexus, Dej.). Long de 
sept à huit lignes; ovale, noir; bord du corselet et 
des élytres violet; élytres très finement striécs-cré- 
nées, avec trois rangs de points enfoncés peu appa- 
rens. — France. 

Carabe de Hornschüch ( C. ffomschuchii , Dej.). 
Long de près de sept; lignes ; noir; élytres très fine- 
ment crénées-striées f un peu réticulées , ayant trois 
rangs de points enfoncés très peu apparens. — Ca* 
rinthie. 

m. Elytres striées , ayant trois rangs de points en/'oncês très 
marqués. 

Carabe perlé (C, gemmalus , Dej. ). Long de onze 
lignes et demie à douze lignes et. demie; ovale-oblongj 
d’un noir bronzé en dessus ; élytres à stries très ser- 
rées , ayant trois rangs de points enfoncés , cordi- 
formes , cuivreux. — Allemagne. 

Carabe de Hoppe ( C. Hop pii , Dej.). Long de huit 
lignes à huit lignes et demie; ovale-oblong; dessus 


LES CARNASSIERS. F dm. 7. I 7 5 

vert, ou d’un noir bronze ; élytres crénées-s triées, a 
stries souvent confluentes , avec trois lignes de points 
enfonce's. — Styrie. 

Carabe sylvestre ( Carabus sylveslris , Dej.). Long 
de neuf à dix lignes ; ovalc-oblong ; bronze' en dessus ; 
e'lytres crénées-striées , ayant trois rangs de points 
enfonces. — France. 

Carabe des Alpes ( C. alpinus , Dej. ). Ovale- ob- 
long ; bronze en dessus ; e'lytres un peu déprimées, 
striées, à stries un peu crériées, avec deux lignes un 
peu élevées, et trois rangs de points enfonces ou élc- 
ve's et oblongs , peu apparens. — Alpes. 

Carabe de Latreille ( C. Lalreillei , Dej.). Long 
de près de sept lignes; ovale-oblong ; un peu déprimé; 
d’un bronzé obscur en dessus; e'lytres avec des lignes 
élevées , ayant des points élevés dans les intervalles , 
et trois rangs de points enfoncés, cordiformes et 
cuivreux, peu nombreux. — Piémont. 

Carabe de J r :;?œe (C. Linnti , Dej. }. Long de sept 
à neuf lignes; ovale-oblong ; d’un bronzé cuivreux en 
dessus ; corselet et élytres ayant leur bord caréné et 
un peu réfléchi ; corselet, étroit , presque cordiforme ; 
élytres crénées-slric'es , ayant trois rangs de points 
enfoncés; base des antennes et jambes d’un rouge 
ferrugineux. — Hongrie. 

n. El) très lisses ou avec trois rangées de points enfoncés. 

Carabe éclatant ( C , splendens , Dej. ), Long de 
onze lignes et demie à douze lignes et demie; ovale- 
allongé; d’un vert deré en dessus; corselet allongé; 
élytres très lisses. — France. 

Carare vert ( C. viridis , Dej. ). Long de douze 
lignes et demie; ovale-allongé; vert, en dessus; corse- 
let carré, un peu cordiforme; élytres très lisses , avec 
trois rangs de points enfonces peu appareils ; base des 
antennes et pieds bruns. — Lieu ? 

Carabe d’Aragon ( C. r uiilans , Dej.). Long de 
treize lignes et demie à quinze lignes et demie ; ovale- 
allongé; d’un vert doré en dessus; très luisant: cor- 
selet allongé; élytres très lisses, ayant trois lignes 


17 6 ORDRE V. 

d’un cuivreux purpurin, et trois rangs de points en- 
fonces. — France. 

o. Élytres. presque planes et un peu rugueuses. 

Carabe espagnol ( Car abus hispanus , Dej.). Long 
de onze à seize lignes ; ovale-allongé, un peu déprimé ; 
tête et corselet bleus j élytres rugueuses, dorées, à 
bord violet, ayant trois rangs de points enfoncés. — 

France. 

Carabe blec ( C. cyaneus , Dej.). Long de onze 
à quatorze lignes; ovale -allongé, un peu déprimé ; 
bleu en dessus 5 bord du corselet et des élylres violet ; 
corselet un peu cordiforme; élytres à points em- 
brouillés et rugueux : trois rangs de points élevés, 
oblongs, peu apparens. — France. 

, Carabe de Lefervre ( C. Leftbvrei , Dej.). Long 
de onze à douze lignes 5 ovalc-oblong , un peu dé- 
primé ; d’un noir bleu en dessus 5 bord des élytres et 
du corselet violet : ce dernier presque carré ; élytres à 
stries un peu embrouillées, rugueuses, ayant trois 
rangs de points enfoncés ou oblongs et élevés, peu 
apparens. — Sicile. 

p. Élytres planes, plus ou moins striées, ayant trois rangs île 

points enfonces ; corselet cordiforme ; te te non renflée. Les 

Plectes de Fischer. 

Carabe de Ckeutzer ( C. Creutzeri , Dej.). Long 
de onze à treize lignes; ovale-allongé , déprimé ; d’un 
bronzé noir en dessus; corselet allongé, presque cor- 
diforme; élytres planes, un peu rugueuses -striéefe , 
ayant trois rangs de points enfoncés. — lîlyrie. 

Carabe déprime ( C. dépits s us , Dej.). Long de 
neuf à onze lignes; ovale allongé, déprimé; d’uu 
bronzé cuivreux en dessus ; corselet un peu allongé , 
cordiforme; élytres planes, obscurément striées, 
ayant trois rangs de points enfoncés et cuivreux , 
dont les internes souvent peu apparens. — Suisse. 

Carabe de Bonelli ( C. Bonellii , Dej.). Long de 
neuf à dix lignes; ovale- allongé ; déprimé; d’un 
bronzé verdâtre en dessus; corselet cordiforme; 
élytres planes , obscurément striées , ayant trois rangs 


LES CARNASSIERS. Fam. 7. 1 77 

de points enfonces et verts, souvent peu apparcns. 
— Carinlhie. 

Carabe de l’Ossétie ( Carabus osselicus , Dej.), Long 
de onze lignes; allonge, déprimé; d’un noir violet 
en dessus ; corselet cordiforme ; élytres oblongues , 
planes, striées, ayant trois rangs de points enfonces 
et violets. — Russie. 

Carabe aplati ( O. deplanatus , Df.j.). Long de 
dix lignes; allonge', déprimé; noir; corselet presque 
carre ; élytres oblongues, planes , striées , ayant trois 
rangs de points enfoncés. — Russie. 

Carabe de Fabriciüs ( C. Fabricii , Dej. ). Long 
de sept à neuf lignes; ovale-allongé , un peu déprimé; 
d’un bronzé cuivreux en dessus; corselet un peu cor- 
diforme; élytres légèrement convexes, obscurément 
crénées-striées, à bords verts , ayant trois rangs de 
points enfoncés de cette dernière couleur; base des 
antennes, jambes et tarses d’un brun ferrugineux. — 
Autriche. 

q. Élytres planes , striées t ayant trois rangées de points en- 
foncés ; corselet presque, transversal y tête renflée. Les 

Cechcnus de Fischer. 

Carabe de Roeber f C. JJœberi , Dej.). Long de 
sept lignes; ovaie-oblong , déprimé; d’un bronzé 
cuivreux en dessus; létc renflée; corselet transver- 
sal, un peu cordiforme; élytres presque planes, 
crénées-striées , ayant trois rangs de points enfoncés 
souvent peu apparens. — Russie. 

Carabe irrégulier ( C. irrcgularis , Dej.). Long 
de dix lignes à douze lignes et demie; ovale-oblong , 
déprimé; d’un bronzé cuivreux en dessus; tète reu- 
ûée; corselet transversal , un peu cordiforme; élytres 
presque planes , un peu rugueuses, ayant trois rangs 
de gros points enfoncés et cuivreux; base des an- 
tennes roussâlre. — France. 

Carabe des Pïrénées (C. Pyrenœus, Df.j.). Long 
de sept lignes et demie à dix lignes; ovale-oblong. 
déprimé; dessus vert ou d’un bronzé cuivreux ; bord 
des élytres ou du corselet cuivreux ou violacé; tète 
renflée ; corselet transversal, un peu cordiforme; 


ORDRE V. 


I 78 

élytres presque planes, crénées-s triées , légèrement 
réticulées, ayant trois rangs de points enfoncés ou 
élevés et oblongs , peu apparens. — France. 

Trentième genre. Les NÉbries ( JYebria ). 

Labre entier, ou faiblement sinué; palpes extérieurs 
terminés par un article de la grosseur du précédent ou 
légèrement dilaté, soit presque cylindrique, soit en 
cœur renversé, mais allongé} dernier article des palpes 
labiaux pr.esqu’àussi long que le pénultième. Antennes 
filiformes, à articles cylindriques, longs et grêles; 
mâchoires ciliées ou barbues au côté extérieur; jambes 
antérieures n'ayant pas d’échancrure profonde à leur 
bord interne; languette courte; palpes maxillaires au 
pluS de la longueur de la Icte; corps oblong, et cor- 
selet en forme de cœur tronqué. 

Elles habitent pour la plupart les bords de la mer, 
et se trouvent sous les pierres. 

Nébrie arÉnaire ( JYebria arcnaria , Làtr.; carabus 
arenarius, Fab.; carabus complanatus , Lin.). De sept 
à huit lignes de longueur; d’un roussâtre pâle ; élytres 
tirant sur le jaunâtre, striées, ayant deux bandes 
transverses irrégulières et noires , formées par la 
réunion de plusieurs traits; suture noire en grande 
partie; des ailes. — France méridionale. 

Nébrie livide (JY. livida ,Latr.; nebria sabulosa , 
Dej.; carabus liuidus , Lin.; cai'abus sabu/osus, Fab.). 
Plus petite que la précédente, noire; anteunes, cor- 
selet, pâtes et contour extérieur des élytres d’un roux 
pâle. — Allemagne. 

Nébrie brevicolle {Y. brevicollis , Latr.; carabut 
brevicollis , Fab.). De cinq A six lignes ; d’un noir lui- 
sant, avec les antennes, les palpes, les jambes et les 
tarses d’un brun clair; élytres avec des lignes ponc- 
tuées. — Paris. 

Nébrie latérale {JS. latendis , Dej.; carabus latC ‘ 
ralis , Fab.). Longue de sept lignes A sept lignes et 
demie; ailée; noire; «bord du corselet et des élytres 
ferrugineux ; pâtes ferrugineuses ; cuisses noires. — , 
Porîiéranie. 

Nébrie picicorne {N. picicornis 7 Dej.; carabus 


les carnassiers. Fam . y. 17g 

picicornis , Fab.). Longue de six a sept lignes 5 ailée; 
noire; tête d’un roux obscur, sans tache; antennes 
rousses, br unâtres à l’extrémité ; corselet cordiforme, 
bordé, canaliculé au milieu, noir; élytres noires, 
striées; corps noir; bout de l’abdomen et pieds roux. 

— Autriche. 

Nébrte psàmmode {JYebria psammodes , Dej.). Lon- 
gue de cinq lignes et demie à six lignes et demie; noire; 
antenues, pieds, tête, limbe du corselet et des élytres, 
d’un testacé pâle. — Midi de la France. 

Nébrte métallique {JY. melallica, Dej.). Longue de 
cinq lignes et demie à six lignes; noire; élytres d’un 
violet cuivreux, striées-ponctuées, ayant les intervalles 
des stries alternativement interrompus. — Russie. 

Nébrie enchaînée ( JY . calenulata , Dej.). Loôgue 
d’un peu plus de cinq lignes ; tête et corselet d’un vert 
violet; élytres d’un aoré cuivreux , sillonnées, à côtes 
alternativement interrompues. — Sibérie. 

Nébrte bronzée {JY. œnea , Dej.). Longue d’un peu 
moins de six lignes ; tête , corselet et borà des élytres , 
verts ; élytres striées-ponctuées , d’un violet cuivreux. 

— Russie. 

Nébrte de Gy lletv mal {JY. Gyllenhalii , Dej.). Longue 
de quatre à cinq lignes; un peu déprimée; noire; 
élytres presque parallèles, striées, à stries un peu ponc- 
tuées, ayant quatre points enfoncés; tarses d’un roux 
brunâtre. — Auvergne. 

Nébrie de Heeger (JV*. JJeegcri, Dej.). Longue de 
près de cinq lignes, un peu déprimée; noire; élytres 
ovalaires, striées, ayant quatre points enfoncés. — 
Hongrie. 

Nébrie de Jokischt {JY. Jokischii , Dej.). Longue de 
cinq lignes et demie à six lignes; noire; élytres allon- 
gées , un peu parallèles , profondément striées. — 
Suisse. 

Nébrie de Dahl {JY. Daïdii, Dej.). Longue de cinq 
à six lignes ; un peu déprimée; d’un noir brunâtre ; 
élytres ovales , striées , à stries un peu ponctuées , 
ayant trois ou cinq points enfoncés; antennes, jambes 
et tarses , ferrugineux. — Carintliie. 

Nébrie rubripède {JY- rubripes , Dej.). Longue de 


ORDRE Y. 


ISO 

cinq lignes et quart ; noire; élytres ovales , crénées- 
striées, ayant quatre poinls enfonce's ; antennes d’un 
roux brun ; pieds rouges. — Auvergne. 

Nébrte d’Gltvier ( JYebria OLivkevi , Dej.). Longue 
de quatre à cinq lignes j un peu déprimée; noire; élytres 
ovales , strie'es , à stries finement ponctue'es , ayant 
quatre points enfonces; antennes et tarses bruns. — 
Pyrénées orientales. 

Nébrte de Reichï ( JY. Reichii , Dej.). Longue de 
quatre lignes et demie à cinq lignes; noire; élytres 
ovales, striées, à stries finement ponctuées, ayant 
quatre ou cinq points enfoncés ; antennes ferrugi- 
neuses; pieds testace's. — Hongrie. 

Nébrie de Lafrenàtf. ( N , Lafrenayei , Dej.). 
Longue de cinq à sept lignes; noire; ëlytres ovales- 
allongées, plus larges postérieurement, striées, à stries 
finement ponctuées ; antennes d’un rouge ferrugineux, 
avec une tache brune à la base; tarses d’un rouge fer- 
rugineux. — Pyrénées. 

Nébrie de Fourras (7F. Fouclrasii> Dej.). Longue de 
cinq lignes et demie; noire; élytres ovalcs-allongécs, 
plus larges posterieurement, striées, à stries finement 
ponctuées; antennes et pieds d’un rouge ferrugineux. 
— Environs de Lyon. 

Nébrie d’Hell'wig (7F. Hellwigii , De/.). Longue de 
cinq lignes à cinq lignes et demie; d’un noir brunâtre; 
élytres ovalcs-allongécs, finement striées, ponctuées; 
antennes et pieds d’un rouge ferrugineux. — Autriche. 

Nébrie sttgmula (7F. sligmula , Dej.). Longue de 
cinq à six lignes^ noire; élytres ovales-allongées , un 
peu déprimées , finement striées-ponctuées, avec cinq 
points enfoncés; antennes et pieds d’un rouge ferrugi- 
neux. — Carinthie. 

Nébrie de Dejean (IV. Defeanii, Ziegler). Longue ! 
de quatre lignes et demie à cinq lignes; noire; élytres 
ovales-allongées, un peu déprimées , finement striées - 1 
ponctuées, dyant cinq gros points enfoncés; antennes 
ferrugineuses , tachées de brun ; jambes et tarses fer- 
rugineux. — Styrie. 

Nébrie de Transylvanie (7F. transylvanien , Dej.)- i 
Longue de quatre lignes et demie à cinq lignes; d’un 


i/es carnassiers. Fam , 7. 18 I 

noir brunâtre; élytres brunes, ovalcs-allongées, un peu 
déprimées , finement striées - ponctuées , avec cinq 
points enfoncés; antennes, jambes et tarses ferrugi- 
neux. — Transylvànie. 

Nérrie brune (Nebria picea :, Dej.). D’un noir brun; 
élytres ovales, ponctue'es- s t rides , ayant deux points 
enfoncés ; antennes et pieds ferrugineux. — Suisse. 

Nébrie marron (IV. castanea , Dej.). Longue de 
auatre lignes et demie; d’un noir brun ou ferrugineux; 
elytres ovales-allongées, crénées-striées ; antennes, 
jambes et tarses ferrugineux. — Suisse. 

Nébrie rrune (N. brunnea , Dej.). Longue de 
quatre lignes A quatre lignes et quart; un peu dé- 
primée; brune ou ferrugineuse; élytres ovales-oblon- 
gues, ponctuées-slriées ; antennes et pieds ferrugineux. 
— Au I riche. 

Nérrie noirâtre ( IV. air nia , Dej.). Longue de 
trois lignes et demie; un peu déprimée; d’un noir un 
peu brun ; élytres ovales-oblongucs,ponctuées-striées ; 
antennes, jambes et tarses ferrugineux. • — Styrie. 

Nérrie angusticolle (N. angusLicollis , Dej.). 
Longue de trois a quatre lignes; étroite; d’un noir 
brunâtre ou ferrugineux; élytres allongées , crénées- 
striées ; antennes et pieds ferrugineux. — Suisse. 

Nébrie embrouillée (IV. inlricat.a , Dej.). Longue 
de cinq lignes et demie; noire; élytres ponctuees- 
stric'es, un peu embrouillées et rugueuses. — Russie. 

Trente-unicme genre. Les Omoimirons (Omophron). 

Ils ne different guère des nébries que par leur corps 
en ovale court, et par leur corselet trapézoïde, trans- 
versal, sinué ou lobé au bord postérieur. 

Ces insectes habitent les sables humides qui avoisi- 
nent les eaux. 

Omophron bordé (Omophron \ limbnlum, Latr.; sco - 
lytus limbntus , Fab.). Corps ovale, déprimé, d’environ 
trois lignes de longueur sur deux et demie de largeur, 
d’un jaune obscur; pâtes, antennes et parties de la 
bouche, d’un jaune. pâle; tête Verte, ayant en devant 
«ne tache triangulaire d’un jaune fauve ; corselet d’un 
vert métallique, bordé de jaune en devant et sur les 

16 


I. 


ORDRE V. 


l82 

cotés; élytres jaunes, striées, ayant leur suture et 
trois bandes ondulées transversales d’un vert métalli- 
que. — Paris. 

Omophron larié (Ornopliron labiatum , Latr.; sco- 
lytus labiatus , Fab.). Forme et grosseur du précédent; 
noir; lèvre supérieure, corselet , et bord externe des 
élytres d’un blanc argentin. — De la Caroline. 

Omophron varié (O. variegatum , Dej.). Long de 
près de quatre lignes; d’un testacé pîllc; partie posté- 
rieure de la tête d’un vert bronzé , ainsi que trois 
taches sur le corselet, la suture des élytres et trois 
bandes ondulées et interrompues. — Espagne. 

Omophron d’Égypte (O. tessellalum , Dej.). Long de 
trois lignes et quart; d’un testacé pâle ; derrière de la 
tête d’un vert bronzé, ainsi qu’une tache au milieu du 
corselet; .clytres de la même couleur, variées de testacé 
pAle. — Egypte. 

Trente-deuxième genre. Les Pogonophores ( Pogo- 
nophorus). 

On les distingue des omophrons à leur languette 
étroite et allongée, à leurs palpes maxillaires sensi- 
blement plus longs que la tête, à leurs mandibules 
très dilatés à la base, et au côté extérieur de leurs 
mâchoires, qui est comme épineux. 

Ils ont le corps aplati, ce qui leur permet d’habiter 
sous les écorces d’arbres. Ils forment le genre Lcistus 
de Frœlich, adopté par Dejcan. 

Pogonopuore bleu [Pogonophorus cœrulens, Latr.; 
carabus spinibarbis , Fab.). Long de trois à quatre 
lignes ; dessus d’un bleu luisant et violacé ; antennes et 
bouche d’un brun rougeAtre; dessous du corps d’un 
noir luisant; cuisses noirAtres; pâtes d’un brun rou- 
geAtre ; élytres a} r ant des lignes ponctuées. — Paris. 

Pogonopuore rufibarbi. (P. rufibarbis. — Carabus 
rufibarbis , Fab ; carabus fulvibarbus , Hoff.). Noir; 
clytres entières à leur extrémité. Du reste il ressemble 
au précédent. — France occidentale. 

Pogonopuore roussatre ( P . rufescens , Latr.; 
IcisLus spinilabris , Dej.; Icisius termina lus , Ejusd. ; 
carabus mfcscens 7 Fab.; carabus bructcii, Panz.). Rou- 


LES CARNASSIERS. F CUTI . 7. l83 

geâtre; anus et partie supérieure de la tête souvent 
noirs. — Paris. 

Pogonophore anale ( Pogonophorus analis. — Cara- 
bus analis , Farr. ). Long ae quatre lignes ou un peu 
plus; ailé; noir; bouche, antennes, pieds et anus, fer- 
rugineux; élytres crénées-slriés. — Allemagne. 

Pogonophore luisant (P. nilidus , Dej.). Long de 
trois lignes et demie; d’un noir brun; corselet cordi- 
forme, étroit postérieurement ; élytres presque paral- 
lèles, ponctuées-striécs, d’un vert bronzé; bouche, an- 
tennes et pieds d’un rouge ferrugineux. — Pyrénées 
orientales. 

Pogonophore angüstïcolle (P. anguslicnllis , Dej.). 
Quatre lignes de longueur; d’un rouge ferrugineux ; 
corselet cordiforme, rétréci postérieurement, acuminé 
des deux côtés; élytres ovales-allongées , ponctuécs- 
strices. — Espagne. 

Trente-troisième genre. Les Loricères ( Loricera ). 

On les reconnaît à la forte échancrure qu’ils ont au 
bord interne des deux premières jambes; leurs an- 
tennes sont courtes, à articles inégaux , et munies 
d’aigrettes de poils; la partie postérieure de leur tête 
est rétrécie en forme de cou ou de nœud, et leur cor- 
selet est orbiculaire. Leurs yeux sont très saillans. Du 
reste ils ressemblent beaucoup aux pogonophores, 

Loricère bronzée ( Loricera œnea , Latr.; carcibus 
vilicornis , Fab.). Long de trois lignes et demie; d’un 
bronzé luisant en dessus, noir en dessous; environ une 
douzaine de petites lignes ponctuées sur chaque élytre, 
avec trois enfoncemens très marqués près de la suture. 
*— Paris. 

Trente- quatrième genre. Les Élaphres ( Elaplirus ). 

Antennes plus courtes que dans les préoédens, un 
peu plus grosses vers l’extrémité, à articles courts et 
un peu obeoniques ; mâchoires peu ou point ciliées à 
leur coté extérieur; mandibules dépourvues de dents ; 
mâchoires sans ongle terminal; antennes atteignant à 
peine la base des élytres; dernier article des palpes 
presque cylindrique. 


ORDRE V. 


l84 

Ces insectes, qui ont un peu d’analogie de forme 
avec les cicindèles , ont les yeux gros et presque hémi- 
sphériques , et leur couleur est assez ordinairement 
bronzée. Ils sont petits, très agiles, courent avec 
beaucoup de vitesse, et habitent de préférence les 
lieux vaseux sur le bord des eaux. 

Elaphre des rivages ( E/aphius riparius , Fab. ). 
Long d’environ trois lignes, d’un vert bronzé; yeux 
noirs , très saillans ; tête et corselet assez finement 
pointillés ; jambes d’un brun ferrugineux , et tarses 
noirs ; élytres avec des enfoncemens arrondis , en 
forme de mamelon. — Paris. 

Elàphre uligineux (E. uliginosus , F An.). Long 
de quatre lignes environ; d’un vert brillant et plus 
foncé que dans le précédent ; élytres plus inégales , et 
bords des cicatrices élevés. — Allemagne. 

Elaphre aquatique ( E . aquaticus , Fab.). Long 
d’environ deux lignes, bronzé, luisant, déprimé; par- 
tie antérieure de la tête striée; corselet aplati , carré ; 
pâtes bronzées; jambes d’un brun ferrugineux; élytres 
vers le bord postérieur et la suture, ayant des stries 
pointillées au milieu. — Paris. 

Elaphre demi-ponctué ( E . semi-punc talus , Fab.). 
11 ressemble beaucoup au précédent ; tout son corps 
est bronzé et très luisant ; front strié ; corselet poin- 
tillé ; élytres ayant des stries ponctuées vers le bord 
exlérieur, étant lisses vers la suture. — Allemagne. 

Elaphre a deux taches {E. bi-guttatus , Fatl). 
Bronzé; tête et corselet rugueux, d’un bronzé obscur ; 
élytres luisantes, jaunâtres au sommet, ayant un 
point enfoncé au milieu. — Paris. 

Elaphre cahaboïde ( E. caraboides , Lat. ). Plus 
allongé que le précédent , et à peu près de même 
taille; bronzé; corselet cordiforme , ayant une ligne 
longitudinale enfoncée; élytres très finement poinlil- 
lées , presque chagrinées , bronzées , à reflets cui- 
vreux, ayant une suite de points enfoncés assez gros; 
pâtes bronzées, et jambes d’un brun ferrugineux. — 
Paris. 

Elaphre littoral (E. littoralis , Latr. ). Long de 
près de trois lignes; d’un vert bronzé; pâtes d’un noir 


LES CARNASSIERS. Fcim. 7 . 1 85 

bronze très brillant; élytres ayant des stries pointil- 
lés et deux points enfoncés. — Paris. 

Trente-cinquième genre. Les Bembtdtons (Bembidion). 

Formes des élaphres; les deux jambes antérieures 
échancrées au côté interne; les quatre palpes exté- 
rieurs courts ou peu allongés, terminés en alêne; 
antennes dépassant la base des élytres; pénultième 
article des palpes extérieurs plus grand, renflé, en 
forme de poire, et le dernier très menu et fort 
court. 

On les trouve dans les lieux humides , sous les 
pierres, au bord des ruisseaux. 

Bembibion a pieds jaunes (Bembidion flavipes. — 
Elaphrus flavipes , Fab. ). Long de deux lignes ; 
bronzé, marbré de rouge cuivreux en dessus : des- 
sous d’un noir verdâtre et luisant; antennes d’un brun 
obscur, jaunâtres à la base; tète pointillée, sans 
stries; élytres un peu chagrinées, bronzées et nuan- 
cées de brun , ayant chacune deux points enfoncés; 
pâtes d’un jaune pâle. — Paris. 

Bembidion enfoncé (B. irnpressum , Latr.; ela- 
phrus pyritosus , Ross ; elaphrus impressus , Panz. ). 
Cuivreux; élytres un peu striées, cuivreuses, avec 
deux impressions d’un cuivreux violâtre entre la se- 
conde et la troisième strie. — Paris. 

Bembidion brûle (B. uslulalum, Latr carabus 
ustulatus , Fab.: carabus varius , Oliv. ; elaphrus 
caraboïdcs , Ross.). Obscur, bronzé; élytres cou- 
vertes de stries ponctuées, ayant leurs bords pâles et 
ondulés. — Paris ; très commun. 

Bembidion des marais (B. palludosum. — Elaphrus 
palludosus , Fab.). 11 ressemble à l’c'laphre riverain , 
mais il est moins grand; d’un vert bronzé ; élytres 
un peu chagrinées , ayant des petits points cuivreux 
ronds et enfoncés : un point élevé, lisse, cuivreux , 
près de la suture; jambes d’un brun ferrugineux; pâtes 
d’un vert cuivreux. — Paris. 

Bembidion gouttelette (B. gultula , Latr.; ca- 
rahus gÛttula^ Fab. ; carabus riparius , Payk. ). Ob- 
scur, bronzé; corselet presque carré; élytres à stries 


ORDRE V. 


186 

ponctuas, ayant une tache roussâtre vers leur extré- 
mité' ; pâtes roussâtres. — Allemagne. 

Bembidion biponctué ( Bembidion bipunctatum , 
Latr., carabus bipunctatus , Fab.). D’un jaune cui- 
vreux en dessus; élytres à stries ponctue'es et peu mar- 
quées, ayant chacune deux impressions auprès delà 
suture. — France. 

Bembidion bigüttulÉ ( B . biguttatum , Latr. ). Ob- 
scur j à reflets bronze's ; corselet un peu orbiculaire; 
elytres à stries ponctuées, ayant l’extrémité roussâtre; 
pâtes roussâtres. — Paris. 

Bembidion quadrimaculé ( B. quadrimaculatum , 
Latr. ; cicindela quadrimacu/ata , Lin. ; carabus pul- 
chellus , Panz . \ carabus subglobosus , Paye.). Cor- 
selet rétréci postérieurement; pâtes et antennes rous- 
ses; elytres à stries ponctuées, avec deux taches d’un 
jaune pâle. — Paris. 

Bembidion quàdriguttè (/? . quadriguttatum, Latr.; 
carabus quadriguttatus , Fat».). Corselet rétréci pos- 
térieurement ; base des élytres marquée de stries 
ponctuées, et plus bas deux points d’un jaune pâle 
sur chacune. — Paris. 

Bembidion des rochers ( B. littorale . — Bembidion 
rupestre , Latr.). Bronzé, luisant; élytres à stries 

E onc tuées , ayant deux taches obliques roussâtres; 

ase des antennes et pâtes de cette dernière couleur. 
— Paris. 

Bembidion rupestre ( B. rupestre. — Elaplirus ru - 
p es tris , Fab.). Il ressemble au précédent; tète et 
corselet obscurs, bronzés; pâtes noirâtres; élytres 
marquées d’une tache commune. — Paris. 

Bembidion doris ( B, dons , Latr.; carabus c/dm, 
Latr.). Noir; pâtes pâles; corselet rétréci postérieu- 
rement; élytres à stries ponctuées, ayant chacune 
un point jaunâtre vers l’extrémité. — Allemagne. 

Bembidion ruficol(B. ruficolle , Latr.; elaplirus 
ruficollis , Panz.). D’un jaune pâle; tète obscure; 
corselet cuivreux ; élytres d’un brun fauve, à stries 
ponctuées , un peu tachées de jaune pâle. — Alle- 
magne. • 

Bembidion oripeau ( B. orichalcicum , Latr. ). 


LES CARNASSIERS. F(im 7. 187 

Bronzé ; côtés du corselet arrondis ; élytres ayant 
des stries très fines et formées de points très serrés. 
— Allemagne. 

Benbidion aquatique {Bembidion ciquaïde , Latr.). 
Corselet rétréci postérieurement, noir; élytres d’un 
brun marron , avec des stries formées par des points 
enfoncés; pâtes pâles. — Allemagne. 

Bembidion strié ( B. striatum , Latr.; eltiphrus 
striatus , Faij.). D’un bronzé obscur; élytres ayant 
de très fines stries formées de points enfoncés, et, 
vers la suture , trois impressions sur chacune. — 
France. 

Bembidion pygmée ( B. pygmœum , Latr.; ca- 
rabus pigmœus, Fab. ; carabus rujipes , Payk.). Bronzé; 
côtés du corselet arrondis ; pâtes fauves ; élytres à 
stries ponctuées. — Paris. 

Bembidton coureur ( B. cursore. — Carabus cur- 
sor, Far. ). Corselet arrondi , d’un vert cuivreux; ély— 
1res noires , striées , ayant une tache ferrugineuse 
au sommet ; antennes brunes , ferrugineuses à la base ; 
tête noire, luisante, sans taches ; corps noir ; pieds 
ferrugineux. — Italie. . 

Bembidion petit {B. minutum. — Carabus minutas, 
Fab. ). INoir ; tête noire-; antennes brunes ; pieds fer- 
rugineux ; corselet arrondi, luisant, sans taches; 
élytres striées , brunes. — Allemagne. 

Trente-sixième genre. Les Trechus ( Trechus). 

Ils se distinguent facilement des précédens par 
le dernier article de leurs palpes extérieurs, qui 
est aussi long ou plus long que le précédent , de sa 
grosseur à son origine, et formant avec lui un corps 
en fuseau; du reste, ils ont à peu prés les mêmes 
habitudes. 

Trechus rougeâtre ( Trechus rubens. — Carabus 
Tuhens , Far. ; carabus tempeslis'us , Panz. ). Tête 
brune; corselet ferrugineux; élytres striées, testâ- 
mes , sans taches. — Paris. 

Trechus de Hongrie ( T. iliscus. — Carabus dis- 
Q us , Fab.). Tête noire, luisante; bouche et an- 
tennes ferrugineuses ; Corselet arrondi, roussâtre > 


ORDRE V. 


1 88 

ainsi que les pieds ; e'lytres striées, ayant une grande 
tacbe commune jaunâtre. — Hongrie. 

Trente-septième genre. Les Apotomes ( Apotomus ). 

Palpes extérieurs très longs, les labiaux seuls ter- 
minés en alêne ; corselet presque globuleux , séparé 
de l'abdomen par un pédicule; corps long et étroit; 
du reste , mêmes caractères que les genres précé- 
dens. 

Ces insectes ont le même port que les divines, 
et leur ressemblent peut-être encore par leurs ha- 
bitudes ; peut-être faut-il placer ce genre à côté de 
celui des ditomes. 

Apotome fauve ( Apotomus ru/ns, Clàirv.; sai- 
ntes rii/us , Oliv. ). Fauve; e'lytres ayant des stries 
pointillées ; corselet ovale , cannelé. — Italie. 

Apotome testage ( A. testaceus , Dej. ). Long de 
deux lignes; d’un roux testacé; un peu pubescent; 
e'lytres ponctuées-stric'es. — Russie. 

deuxième division. LF-S CARNASSIERS AQUATIQUES. 

Ils ont le corps ovale , le corselet beaucoup plus 
large que long, les yeux peu- saillans. — -Mandibules 
presque entièrement recouvertes: crochet qui ter- 
mine les mâchoires , arqué dès sa base; les deux pre- 
miers pieds propres à la course; les quatre derniers 
comprimés, ciliés, en forme de rame. 

Trente-huitième genre. Les Dttisques ( Dyliscus ). 

Antennes sétacées, plus longues que la tête; un 
tarse aplati et terminé en pointe aux derniers pieds; 
onze articles distincts aux antennes; palpes extérieurs 
filiformes ou un peu plus gros vers leur extrémité; 
base des pieds découverte; tous les tarses à- cinq arti- 
cles très distincts : les deux antérieurs ont , dans les 
mâles, les trois premiers articles très larges et for- 
mant une espèce de palette ovale et transverse ou 
orbiculaire. 

Les dytisques s’éloignent rarement de l’eau , dans 
laquelle ils font la chasse ai ftt autres insectes dont 


LES CARNASSIERS. FtWl. rj , 1 89 

ils se nourrissent ; leur corps est elliptique ou ar- 
rondi ; leur tête assez grosse et un peu enfoncée dans 
le corselet; les /eux sont très gros, arrondis, sail- 
lans; le corselet est plus large que long. Quoiqu’ils 
soient très carnassiers à l’état parfait, leurs larves le 
spnt. encore davantage puisqu’elles se dévorent entre 
elles. 

Dytisque large ( Dytiscus La lis sim us , Latr. ). En- 
viron un pouce et demi de longueur 5 d’un brun noi- 
râtre, avec le devant de la tête et la lèvre supérieure 
jaunes; corselet bordé de jaune; élytres lisses dans le 
mâle, striées dans les femelles; dans les deux sexes 
elles sont bordées d’une double ligne jaune sur les 
Cotés, et terminées par une ligne transversale moins 
marquée dans le mâle que dans la femelle. — Aile - 
magne, 

Dytisque bordé ( D. marginalis , Latr.). D’envi- 
ron quinze lignes de longueur; noir en dessus, d’un 
brun jaunâtre en dessous; bords du corselet et des 
élytres jaunâtres , ces dernières ayant deux ou trois 
stries ponctuées et à peine marquées dans le mâle : 
dix cannelures prononcées et ne se prolongeant qu’aux 
deux tiers de la longueur de l’élytre, dans la femelle ; 
une tache en forme de V renversé sur le front. — 
Paris. 

Dytisque pointillé ( D. punclatus , Latr. ). A peu 
près de la grandeur du précédent, auquel il ressemble, 
mais ayant ses bords latéraux seulement bordés de 
jaunâtre; femelles ayant les élytres sillonnées de la 
même manière. — Paris. 

Dytisque a écusson jaune ( D. circumflexns , Far. ; 
dytiscus f laaos-culellalus , Latr.). Il ressemble beau- 
coup au dytisque marginé, dont il a les couleurs, mais 
élytres de la femelle ayant simplement trois stries 
peu marquées de points enfoncés; ventre d’un jaune 
brun, avec des lignes transversales d’un brun noir; 
écusson jaune; sternum terminé inférieurement par 
deux pointes écartées et aiguës. — Paris. 

Dytisque de Roesel ( D. Roeselii , Latr. ). De la 
grandeur des précédens , plus large postérieurement; 
d’un brun verdâtre en dessus, brun fauve en dessous; 


ORDRE Y. 


190 

chaperon , côtés du corselet et élytres bordés de jaune ; 
ces dernières, dans les mâles, lisses, et ayant trois 
lignes de très petits points enfoncés; celles de la fe- 
melle paraissant lisses , mais cependant chargées de 
stries très légères, ce qui leur donne l’aspect mat. — 
Paris. 

Dytisque sillonné ( Dytiscus suJcatus , Latr.). 
Huit à dix lignes de longueur ; d’un brun noirâtre ; cor- 
selet bordé de jaune , traversé par une bande de la 
même couleur qui est dilatée de chaque côté; élytrcs 
bordées de jaune, celles de la femelle ayant quatre 
sillons velus. — Paris. 

Dytisque cendré ( D. cinereus , Latr. ). Il ressem- 
ble au mâle du précédent , mais il est plus petit et 
plus bombé, d’un cendré obscur ; corselet bordé de 
jaune, ayant une ligne transversale de la même cou- 
leur, qui rejoint la bordure sans se dilater; élytrcs 
bordées de jaune. — Paris. 

Dytisque brun ( D.fuscus , Fàb.; dy tiscus striatus , 
Oltv.) Huit à dix lignes de longueur, "un peu allongé; 
obscur; corselet d’un brun marron, avec les bords 
ferrugineux ; élytres ayant de très petites stries trans- 
versales. — Paris : très commun. 

Dytisque strié ( D . striatus , Far.). Brun ; corselet 
jaunâtre, avec une tache noire; élytres très finement 
et transversalement striées : du reste, il ressemble 
beaucoup au précédent. — Suède. 

Dytisque transversal ( D . transversales, Latr.). 
Plus pelit que le précédent ; un peu bombé; noir; 
corselet ferrugineux antérieurement; élytres bordées 
de jaune, avec une bande interrompue et de même 
couleur à leur base. — Paris. 

Dytisque de Hybner ( D. Hybncrii, Latr.). Même 
forme et grandeur que le précédent ; noir ; bouche 
jaune ; bords antérieurs et latéraux du corselet de la 
même couleur; élytres bordées de jaune seulement 
dans une partie de leur longueur. — Paris : rare. 

Dytisque limbe ( D. limbatus , Fab. ). Noir; cor- 
selet ù bords latéraux jaunâtres; sternum raccourci 
postérieurement; élytrcs très lisses , à bord extérieur 
jaunâtre'; pieds noirs ; jambes ferrugineuses ; abdo- 


LES CARNASSIERS. F 0 , 171 , 7. iql 

menbrun, avec trois points ferrugineux. — Chine. 

Dytisqoe costale ( Dytiscus costalis , Fab. ). Tête 
noire, ayant de chaque côte de la bouche un point im- 
prime' ferrugineux; corselet lisse , noir, à bords ferru- 
gineux; élytres lisses, ayant trois côtes noires, ponc- 
tuées et ferrugineuses. Les e'lytres de la femelle ne 
sont qu’à demi striées et d’un ferrugineux beaucoup 
plus obscur. — Surinam. 

Dytisqde gris ( D. griseus, Fab. ). Tête jaunâtre, 
avec une tache frontale transverse et noire ; corselet 
gris , ayant deux taches transversales et dorsales noi- 
res; élytres grises, marquées de trois lignes de points 
enfonces et d’une fascie dentée et noire; corps jaunâtre 
en dessous. — France méridionale. 

Dyttsque stagnale ( D. stagnalis , Fab.). Lisse, 
noir; bouche ferrugineuse; corselet ferrugineux en 
devant; élytres lisses, brunes, linéées de jaune, à 
bords jaunâtres ; pieds de cette dernière couleur. — 
Allemagne. 

Trente- ne uuicnie genre. Les Colymbètes ( Colymbetes ). 

Ils ont aussi cinq articles très distincts à tous les 
larses, mais les quatre antérieurs ont, dans les mâles, 
leurs trois premiers articles presque également dila- 
tés et. ne formant ensemble qu’une petite palette en 
carré long; antennes de la longueur de la tête et du 
corselet au moins; yeux peu ou poiut saillans; corps 
parfaitement ovale , plus large que haut. 

Ces insectes vivent dans l’eau douce comme les 
dytisques, dont ils ont absolument les habitudes. 

ColymbÈte uns marais ( Colymbetes lacuslris , 
Panz. ). Petit, convexe; d’un noir métallique très 
brillant; dessous du corps ferrugineux; corselet et 
élytres bordés de jaune. — France. 

ColymbÈte vitré ( C. J'eneslratus. — Dytiscus 
fcneslratus , Oliv. ). Corps entièrement lisse et noir; 
deux points vitrés sur chaque élytre, que Ton ne voit 
( (u’en les regardant opposés au jour; dessous du corps, 
antennes et pâtes d’un noir foncé. — Paris. 

ColymbÈte a antennes en massue (C. clavalus. 

Dytiscus setricornis , Payk.), Corps lisse, très 


JC)2 ORDRE V. 

bombé ; d’un brun ferrugineux , pins foncé sur la 
tête, au milieu du corselet, et à la partie supérieure 
des élytres ; deux petites taches d’un jaune brun sur 
la partie postérieure de la tête; mâles ayant les 
quatre derniers articles des antennes en massue dentée 
et comprimée. — Suède. 

Colymbète bronze ( Cofymbetes œneus. — Dytiscus 
œneus, Panz.; dytiscus fenestratus, Var. Oliv.). Moins 
convexe que le précédent, lisse, d’un brun tirant sur 
le bronzé; abdomen ferrugineux , ainsi que deux pe- 
tits points situés sur le front; éJytres légèrement ci- 
liées à leur bord externe. — Paris. 

Colymbète cualconate ( C. chalconatus. — Dy - 
liscus chalconatus, Panz ). Plus raccourci et plus 
déprimé que les précédons; d’un bronzé obscur en 
dessus , noir eu dessous ; tête marquée de deux point? 
ferrugineux. — Paris. 

Colymbète mrusTDLÉ ( C. Ifipustulalus. — Dytiscus 
bipustulalus , Far. ). Lisse; très noir; deux points très 
rouges sur la partie postérieure de la tête. — Paris. 

Colymbète note ( C. nolatus. — Dytiscus nota ’ 
tus, Ouv.). Grand comme le9 précédons; jaunâtre 
en dessus, noir en dessous; quatre lâches noires tri* 
distinctes sur son corselet, ou milles ; élytres variées 
de noir, bordées de jaune. — Allemagne. 

COLYMBÈTE ASPERGE ( C. adsVCrSUS . DyÜSCUi 

adspersus , Panz. ). Jaunâtre en tlessus et en dessous; 
corselet sans tache ; élytres variées de noir et bordées 
de fauve. — Allemagne. 

Colymbète biponctuh ( C. bipunclatus. — Dytiscus 
bipunctatus , Fab. ). Long de trois à quatre lignes; 
corps noir; corselet jaune, avec deux points noirs; 
élytres mélangées de jaune et d’obscur. — Paris. 

Colymbète maculé {C. maculatus. — Dytiscui 
rnaculatus , Fab.). De trois a quatre lignes; noirâtre 
en dessus; derrière de la tête noir, avec deux point* 
ferrugineux ; corselet traversé par une large nantie 
ferrugineuse; élytres marquées de petites taches loir 
gitudinales pâles. — Paris. 

Colymbète ondulé ( C. undulatus. — Dytiscui 
undulatus , Schr. ; dytiscus abbrevialus , Fab.). Lon{? 


les carnassiers. Parti . 7. I g 3 

de quatre lignes; corps d’un noir brun; pâtes d’un 
brun fauve; corselet brun ; élytres d’un brun noirâtre, 
ayant à la base une bande jaune, ondulée, n’a liant 
nas jusqu’à la suture , une partie du bord externe de 
la meme couleur , et un point rond situe' vers l'extré- 
mité. — Paris. 

Colymbète interrompu {Cotymbeles interruptus . — 
J) y lisais interruptuS, Pànz. ). Long de quatre lignes ; 
corps ferrugineux; têfc de même couleur, avec une 
tache postérieure plus foncée ayant au milieu deux 
points plus clairs: yeux noirs; corselet pâle , un peu 
plus foncé à sa base; clytres d'un brun verdâtre, 
entourées d’une bande d’un blanc jaunâtre à laquelle 
touchent des taches irrégulières de la même couleur; 
à la base de chaque ély tre , un point, puis une tache 
jaunâtre, suivie d’une série de points plus petits. Du 
reste cet insecte varie assez. — Allemagne. 

Colymbètf. didym f. ( C. didyrnus. — DytUcus dufy- 
tnus , Oliv. ). De la taille des précédées; noir, lisse; 
antennes, pâtes et bords extérieurs du corselet, bruns; 
élytres d’un noir bronzé, avec une petite tache double 
un peu plus bas que le milieu et un point vers l’ex- 
trémité, jaunes. — Paris. 

ColymbÈte agi lf. ( C. agi lis. — Dytiscus agi lis , 
Fab. ). Long de quatre lignes ; corps plus long et plus 
déprimé que dans les précédons, noir eu dessous; 
bouche, corselet, élytres et pales , ferrugineux; tête 
bordée postérieurement par une bande noire; écusson 
très petit. — Allemagne. 

Coi.YMB&TE BRUNATRE ( C. fllSCuluS, DyÙSCUS 

f usent us ) Schr.; dytiscus rufipes, Oliv.). Plat; 
noir en dessons, brun en dessus; tête noire, ayant 
deux points enfoncés ; corselet noir , lisse , sans 
tache; élytres ferrugineuses à leur base, parsemées 
de petits poils. — 1 Paris. 

Colymbète HYALIN ( C . hyalinus. — Dytiscus 
hyalinus, nr, Géer ; dytiscus minutas , Fab. ; dytiscus 
nmœnus , Oliv.; dytiscus variolosus , Herr. ; dytis- 
cus obscwus , Panz. ). Environ deux lignes de lon- 
gueur ; jaunâtre ; yeux noirs; élytres d’un brun ver- 

J 7 


1 . 


1 94 ORDRE Y. 

dâtre peu fonce' et vergetté, avant l'extrémité et le 
bord externe d’un jaune pAle. — Paris. 

Quarantième genre. Les Hygrojiies ( Hjgrobia ). 

Elles ont les tarses comme les précédons, mais les 
antennes sont plus courtes que la tête et le corselet; 
le dernier article des palpes est presque ovale; les 
mandibules ont deux fortes dents; le corps est très 
épais dans son milieu , et les yeux sont saillans. Du 
reste ces insectes ont les mêmes habitudes que les 
précédens. 

Hygrotue d’Hermann ( Hygrnbia Herman ni , Làtr. ; 
dytiscus Hevmanni , Fàb. ). Six lignes de longueur 
ou un peu moins; antennes ferrugineuses; tête de 
cette dernière couleur , avec une tache noire autour 
des yeux; corselet noir, avec une large bande trans- 
versale ferrugineuse ; élytres un peu raboteuses , 
noires, avec la base et le bord extérieur ferrugineux; 
dessous du corps de la même couleur, avec la poi- 
trine et l’extrémité du ventre noirs. — Paris. 

Quarante -unième genre. Les Hydropores ( Hydro- 
porus ). 

Ils n’ont que quatre articles distincts aux quatre 
tarses antérieurs , le cinquième étant nul ou très 
petit et caché, ainsi qu’une partie du quatrième, 
dans une fissure profonde du troisième ; pas d’écusson 
apparent. 

Ils ont les mêmes habitudes que les dytisques, et, 
comme eux , habitent les eaux douces. 

Hydropore ljnéé ( llydmporits line a tus. — Dy lis- 
ais lineatus , Fab. ). Oblong, lisse , pubescent, ferru- I 
gineux ; élytres pointues à leur extrémité, jaunes, 
avec des lignes noires. — Paris. 

HYDRoroRE granulaire ( H. granularis. — Dytis- 
cus granularis , Latr.). De la grandeur d’une puce, 
noir, lisse; bords latéraux du corselet jaunes ou fer- 
rugineux; élytres d’un noir foncé, ayant chacune 
deux lignes longitudinales diaphanes, réunies poste* 


les carnassiers. Fam % 7. ig5 

rieurement, d’un jaune fauve, et paraissant dorées 
quand l’animal est dans l’eau. — Paris. 

Hydropore flavipède (üydroporus flavipes. — Dy- 
liscus Jlavipes , Oliv. ). Une ligne de longueur ; noir ; 
bords du corselet, d’un jaune ferrugineux , avec quel- 
ques lignes de la môme couleur ; pâtes d’un jaune 
ferrugineux. — Paris. 

Hydropore dorsal ( fl. dorsalis. — Dyliscus dor- 
saLis , Far. ). Long de trois lignes ; d’un brun ferru- 
gineux en dessous, brun noirâtre en dessus; tefe , 
bords latéraux du corselet et élytres de la meme 
couleur que le dessous du corps, ces dernières ayant 
un point à leur base et le corselet deux ; yeux noirs. 
— Allemagne. 

Hydropore picipede, ( H. picipes. — Dyliscus 
picipes , Fab.). Long d’environ (rois lignes; noir; 
tète, devant du corselet, et quelques lignes sur les 
élytres, d’un jaune ferrugineux; ces dernières forte- 
ment ponctuées et marquées de deux sillons courts et 
à peine sensibles. — Paris. 

Hydropore a six pustules ( H . sex-pustulatus. — 
Dyliscus liluralus , Panz. ; dyliscus pustidalus , 
Oliv.). Long d’une ligne et quart: tète, base des 
antennes , pâtes et bords latéraux du corselet d’un 
jaune ferrugineux ; élytres noires, ayant la base jau- 
nâtre, ainsi qu’une petite ligne marginale dilatée vers 
l’extrémité. — Paris. 

Hydropore confluent ( H. confluens . — Dyliscus 
conflue ns % Fab.). Long d’une ligne; noir; renfle'; 
tète, corselet et élytres d’un jaune pâle ; pâtes et. an- 
tennes pâles; chaque élytre ayant quaire bandes 
noires qui se réunissent près de l’extrémité en diver- 
geant , et qui uc vont pas jusqu’à la base. — Alle- 
magne. 

Hydropore a collier (II. collaris. — Dyliscus col- 
ibris , Panz. ). Long d’une ligne; corps ferrugineux; 
élytres noires, marquées de plusieurs lignes lerrugi- 
neuses et anastomosées ; corselet noir , traversé par 
une bande ferrugineuse , formant comme une espèce 
de collier. — France. 

Hydropore ové (H. ovatus. — Dyliscus ovatus % 


I g6 ORDRE V. 

Fab.). Deux lignes de longueur sur une et demie de 
largeur j ovale, renfle' ; antennes d’un jaune fauve 5 
tête et corselet ferrugineux, ce dernier avec deux 
taches brunes peu apparentes ; élytres brunes , poin- 
tillées; yeux noirâtres; dessous du corps et pâtes fer- 
rugineux. • — Paris. 

Hydropore ovale ( Hydroporas ovalis . — Dytiscus 
oualis , Illtg.). Ovale, raccourci, ferrugineux; dessus 
d’un brun clairet très finement pointillé, luisant; cor- 
selet sans tache. Du reste il ressemble beaucoup au 
precedent. — Paris. 

Hydropore inégal ( H. inœqualis. — Dytiscus 
inæqualis , Far.). Ferrugineux; tête ferrugineuse; 
yeux noirs; corselet ferrugineux , noir postérieure- 
ment; élytres lisses, noires, à bords ferrugineux, 
ainsi que quelques lignes courtes. — Suède. 

Quarante-deuxième genre . Les Notères ( Noteras ). 

Antennes un peu dilatées et plus larges vers le mi- 
lieu de leur longueur; dernier article des palpes la- 
biaux échancrc et paraissant fourchu ; pas d’écusson; 
tarses de cinq articles distincts et paraissant peu dif- 
fe'rens dans les deux sexes; lame pectorale qui porte 
les deux pieds postérieurs, ayant de chaque côté une 
rainure profonde. 

Mêmes habitudes que les dytisques. 

Notère crassicorne (Notcrus crassrcornis. — Dy- 
tiscus crassicnrnis , Fab.). Long de deux lignes; plat 
en dessous, très bombé en dessus, obscur; tête et 
corselet, antennes et pâtes, d’un fauve brun.- — Paris. 

Quarante- troisième genre. Les Haliples ( U ali plus ). 

Ils n’ont que dix articles distincts aux antennes. 
Palpes extérieurs terminés en alêne ou par un article 
plus grêle et allant en pointe; base des pieds posté- 
rieurs recouverte par une grande lame pectorale en 
forme de bouclier; corps bombé en dessous et ovoïde; 
pas d’écusson ; tous les tarses filiformes , à cinq ar- 
ticles , et presque de même dans les deux sexes. 

Ces insectes sont petits, habitent les eaux douces 
et stagnantes , volent et nagent avec beaucoup de fa- 


LES CARNASSIERS. F(W 1 . r J. 197 

cilité. On les trouve quelquefois sur les fleurs des 
plantes aquatiques, quoiqu’ils soient carnassiers. 

Haliple oblique ( Hnliplus obliquus , Latr.; dy- 
tiscus obliquus , Fab. )• Long u’environ deux lignes; 
ferrugineux; cinq taches obscures et obliques sur 
chaque ély tre. — Paris. 

Halifle enfoncé (//. impressus , Latr.; dyliscus 
impress us , Fab.). Long d’environ une ligne; (l’ün 
jaune ferrugineux; tête d’un brun clair, plus pèle en 
devant; pâtes et corselet fauves; clytres d’un jaune 
grisâtre, avant, plusieurs rangs de points noirs et en- 
fonces. — Paris. 

Haliple bordé de points (H. morphine -punc tatus , 
Latr, ). D’un fauve obscur; élytres tcstacées , ayant 
plusieurs rangs parallèles de points enfoncés, et trois 
taches noires sur le bord extérieur de chacune. 

Haliple élevé ( II. elevatus , Panz. ; dy lisais dé- 
battis , Latr.). Long de plus d’une ligne et demie; 
corps oblong, jaunâtre; yeux noirs; corselet ayant 
deux lignes longitudinales enfoncées ; élytres ayant 
chacune, vers leur milieu, une ligne élevée qui ne 
s’étend que jusqu’aux deux tiers de leur longueur. — 
France : rare. 

Quarante-quatrième {paire. Les G T ri ns. ( Gyrin us ) . 

Ils diffèrent de tous les genres précédons par des 
caractères très saillans; leurs antennes sont en mas- 
sue et plus courtes que la tête ; les deux premiers 
pieds sont longs, avancés en forme de bras, et les 
quatre autres larges, comprimés et en nageoires; ils 
ont quatre yeux ; corps ovale, ordinairement, luisant ; 
antennes insérées dans une cavité au-devant des yeux ; 
tête enfoncée dans le corselet jusqu’aux yeux ; labre 
arrondi et très cilié eu devant; palpes très petits; 
corselet court et transversal; élytres courtes, laissant 
apercevoir un anus terminé en pointe. 

Les gyrin s vivent sur les eaux et se tiennent à la 
surface, sur laquelle ils courent avec beaucoup d’agi- 
lité en tournoyant; ils volent bien . mais rarement ils 
se servent de leurs ailes , si ce n’est pour changer 
d’habitation. 


i<y8 Ordre v. 

Gyrin nageur ( Gyvinus natalor, F au. ). D’un 
noir foncé et luisant; pâtes jauues; élytres avec des 
stries fines, formées de très petits points mats, visibles 
seulement à la loupe. — Paris. 

Gyrin bicolor (G. bicolor , Fab. ). Plus petit; 
allongé; presque cylindrique; noir en dessus, d’un 
brun ferrugineux en dessous. — Autriche. 

Gyrin américain (G. amer ic, anus , Fab.). Un des 
plus grands; noir, lisse; les quatre pâtes postérieures 
testacées. — Amérique septentrionale. 

Gyrin petit (G. rninutus , Far.). Noir, strié; 
ferrugineux en dessous, avec le milieu de l’abdomen 
noir. — Paris. 

Gyrin yelu ( G. villosus , Illig. ). Noir en dessus; 
lisse, jaune, pubescent en dessous; plus petit que le 
gyrin nageur. — Allemagne. 

Gyrin strié ( G. stria Lus , Fab.). D’un vert lui- 
sant et cuivreux ; corselet et élytres plus pilles sur 
les bords , ces dernières striées. — France méridio- 
nale. 

Gyrin austral ( G. australis , Fab. ). VerdlUre 
en dessus, un peu luisant, élytres un peu striées, 
plus courtes que l’abdomen, tronquées, années d’une 
dent latérale; corps noir; les quatre pieds postérieurs 
ferrugineux. — Nouvelle-Hollande. 

Famille 8. LES BRACHELYTRES. 

Analyse des genres. 


Tête non enfoncée dans le corselet jus- 
qu’aux yeux 2 

Tête enfoncée dans le corselet jusque près 
des yeux; mandibules sans deuts; cor- 
selet trapézoïdal. Sect. 4- Les microcé- 
phales i4 



{ Tête séparée du corselet par un étrangle- 
ment ; labre à deux lobes profouds. 

Sect . i. Les fissilaeres 4 

Tête simplement découverte ; labre entier. 3 


LES BRACHKLYTRES. Fam. 8. 199 

S Palpes maxillaires presque aussi longs que 
la tête; le quatrième article caché ou 
peu distinct , le troisième renflé et les 
faisant paraître en massue. Sect. 2. Les 

( LONG IP ALPES B 

Palpes maxillaires beaucoup plus courts 
que la tête, à quatrième article dis- 
tinct. Sect. 3 . Les aplatis 10 

Section 1. Les fissilabres. 

{ Les quatre palpes filiformes 5 

Deux palpes au moins terminés par un 
article plus grand, ou brusquement plus 

petit, et à peine distinct 6 

l Antennes insérées entre les yeux, au-des- 
| sus du labre et des mandibules.. Genre Staphjrlin. 
5 . < Antennes insérées au devant des yeux, en 

( dehors du labre, près de la base exté- 
rieure des mandibules Genre Pinophile. 

( Deux palpes au moins terminés par un ar- 
ticle plus grand 7 

Palpes brusquement terminés par un ar- 
ticle beaucoup plus petit que le précé- 
dent, pointu, souvent peu distinct. G. Lathrobie. 

( Les quatre palpes terminés par un article 

plus graud, triangulaire Genre Àstrapèe. 

Palpes maxillaires filiformes; les labiaux 
I terminés par un article plus graud, en 
l croissant ; antennes perfoliées... Genre Oxypore. 
Section 2. Les lowgip alpes. 

1 Antennes insérées devaut les yeux g 

Antennes insérées entre les yeux, près de 
leur bord interne, terminées par une 
massue de trois articles; mandibules 
fourchues à l’extrémité Genre Stène. 

( Antennes grossissant insensiblement ; 
mandibules dentées au cêté intérieur, 

y- \ à pointe entière Genre Pédère. 

! Antennes terminées par une massue de 
^ deux articles Genre Evccsthclc . 


200 ORDRE Y. 

Section 3. Les aplatis. 

( Antennes insérées devant les yeux, sous 

un rebord dç la tête 1 1 

Antennes insérées entre les yeux , ou près 
de leur bord intérieur, les trois pre- 
miers articles sensiblement plus longs 

que les suivans. Genre Aléochare. 

Antennes plus grosses vers l’extrémité . . . la 
Antennes presque de la même grosseur, 
ayant la plupart des articles obconi- 
ques, et le dernier presque cylindri- 
que; palpes filiformes. Genre Lestève. 

f Palpes filiformes Genre Omalic. 

‘ \ Palpes terminés en alêne i3 

Corselet pas beaucoup plus large que long ; 

\ tarses se repliant sur le côté extérieur 
I des jambes, qui sont plus étroites ou 
' échancrées à leur extrémité. . . . Genre Oxytcle. 

\ Corselet beaucoup plus large que long ; 

I palpes maxillaires peu avancés , termi- 
f nés par un article presque aussi long 

v que le précédent Genre Proteine . 

Section 4- Les microcéphales. 

r Palpes filiformes Genre Tachine. 

1 Palpes en alêne i5 

( Antennes en massue perfoliée ou en fuseau 

allongé. Genre Loniéchuse . 

Antennes à articles obeoniques ou eu 
poire , grossissant insensiblement ; jam- 
bes épineuses. . Genre Tachyporc. 


i3. 


Caractères. Quatre palpes ; élytres 1res courtes, 
ne recouvrant qu’une petite partie de l’abdomen; 
antennes simples , tantôt d’égale épaisseur, tantôt un 

Î >eu plus grosses vers le bout, granulées ou lenlicu- 
aires; corps étroit, allongé, terminé par deux vési- 
cules que ranimai fait sortir à volonté; hanches des 
deux pieds antérieurs fort grands. 

Leur tête est ordinairement grande et aplatie ; 


201 


LES ERACHELYTRES. Fam. 8. 
leurs mandibules sont fortes, leurs antennes courtes; 
leur corselet est aussi large que l’abdomen, et leurs 
élytres, quoique tronquées, recouvrent des ailes 
d’une grandeur ordinaire. En courant, ou lorsqu’on 
les touche, ils redressent leur abdomen d’une manière 
menaçante. Ils vivent , pour la plupart, dans la terre , 
le fumier , et les matières animales en décomposition; 
quelques petites espèces se trouvent sur les fleurs. Ils 
sont très vifs, courent et volent avec beaucoup d’agi- 
lité, et se nourrissent de proie. 

On divise cette famille en quatre sections, ainsi 
qu’il suit. 

section première. LES FISSILÀBRES. 

Tète séparée du corselet par un cou étranglé ; 
labre profondément fendu en deux lobes; corselet 
carré ou demi-ovale , ou arrondi , ou en cœur tron- 
qué. 

Premier genre. Les Oxypores ( Oxyporus ). 

Palpes maxillaires filiformes : les labiaux terminés 
par un article très grand et en croissant; antennes 
grosses , perfoliées et. comprimées. Ces insectes ne sc 
trouvent que dans les bolets. 

Oxypore fauve ( Oxyporus rufus , Latr. ). Trois 
à quatre lignes de longueur , fauve, avec la tète, la 
poitrine, l’extrémité et le bord intérieur des élytres, 
et l’anus, noirs. — Paris. 

Oxypore grande dent f O. maxillosus. Latr.). 
Trois lignes de longueur, d’un fauve jaunâtre, avec 
la tète noire ou noirâtre , ainsi que le corselet et les 
angles de l’extrémité des élytres. — Allemagne. 

Oxypore ruban-né (O. vUlatus , Latr.). Noir, 
luisant; pâtes d’un roux jaunâtre , ainsi que les 
palpes et le milieu longitudinal de chaque élytre. — 
Amérique septentrionale. 

Deuxième geni'e. Les Astrapées ( Astrapœus). 

Ils se distinguent des précédens par leurs quatre 
palpes terminés par un article plus grand , presque 
triangulaire. 


202 


ORDRE V. 


Astrapée de l’orme (u4 strapœus ulmi , Gravenh.). 
Cinq à six lignes de longueur; d 7 un noir luisant 5 
bouche et base des antennes fauves, ainsi que les 
élytres et le bord de l’avant-dernier anneau de l’ab- 
domen. — Italie. 

Troisième genre. Les Staphylins ( Stapliylinus ). 

Les quatre palpes sont filiformes , et leurs antennes 
sont insérées entre les yeux, au-dessus du labre et 
des mandibules. 

Leur corps est étroit et allongé , et leurs antennes 
moniliformcs , à premier article allongé et presque 
cylindrique. Les mandibules sont fortes , écailleuses, 
arquées’, pointues, légèrement dentées au côte in- 
terne. Le corselet est grand, ordinairement un peu 
carré, avec le bord postérieur arrondi et s’avançant 
sur la base de l’écusson. 

* Corselet plus large que long , presque semi-circulaire ; an- 
tennes plus courtes que le corselet y et grossissant très sen- 
siblement mers V extrémité. 

Staphylin bourdon ( Staphylinus hirtus , Làtr.). 
Long de dix lignes, noir, très velu , avec le dessus 
de la tète, du corselet, et les derniers anneaux de 
l’abdomen couverts de poils épais , d’un jaune doré et 
lustré; élytres d’un gris cendré, avec la base noire; 
dessus du corps d’un noir bleuâtre. — Paris. 

Staphylin maxillaire ( S. maxillosus, Latr. ). 
Long de sept à huit lignes , noir , luisant; tète plus 
large que le corselet; grande partie de l’abdomen et 
des élytres d’un gris cendré, avec des points et des 
taches noires. — Paris. 

Staphylin tète rouge ( S. ei ythrocephalus , 
Latr.). Long de huit à neuf lignes; tête rouge, 
marquée d’une tache noire entre les yeux. — Nou- 
velle Hollande. 

** Corselet carré , a bord postérieur arrondi; tête transversale y 
ou n’étant pas plus longue que large. 

Staphylin gris de souris (S. murinus , Latr. )• 
Long de quatre à six lignes ; tête , corselet et étui 


LES BRÀCI1ELYTRES. F(im . 8. 203 

d’un bronzé foncé, luisant, avec des tache 9 obscures * 
écusson jaunâtre, marque' de deux taches très noires 5 
abdomen noir ; majeure partie des antennes roussâtre. 
— Paris. 

Stapiiylin nébuleux ( Slciphylinus nebulosus , 
Latr.). Long de neuf à dix lignes 5 palpes, genoux et 
jambes fauves; angles antérieurs du corselet aigus: 
du reste il ressemble au précédent. — Paris. 

Stapiiylin purescent ( S . pubescens , Latr.). Long 
de sept à huit lignes, velouté, d’un brun noirâtre: 
antennes noirâtres, ayant la base des premier, second 
et quatrième articles roussâtre 5 tête couverte d’un 
duvet laineux et d’un roux jaunâtre , avec quelques 
gros points enfoncés; bord postérieur du corselet 
d’un rougeâtre obscur, ainsi que les angles de la base 
des élytres , et le bord postérieur des anneaux de l’ab- 
domen : ce dernier d’un gris soyeux très luisant en 
dessous 5 dessus des cuisses roussâtre, ainsi qu’un 
anneau près de leur extrémité. — Paris. 

Staphylin ciirysocépiiale (6’. chrysocephalus , 
Latr.). Semblable au précédent, mais un peu plus 
grand 5 tête, cou, et les cinq premiers articles des an- 
tennes d’un roux jaunâtre 5 quelques petites taches 
d’un roux obscur, sur le corselet et les élytres. — 
Paris : très rare. 

Staphylin a élytres rouges (Æ. erythropterus , 
Latr.). Long de six à dix lignes, noir, avec les clytres, 
la base des antennes et les pâtes fauves 5 bord posté- 
rieur du corselet d’un jaune doré, et un rang de taches 
de la même couleur sur les bords latéraux de l’abdo- 
men. — Paris. 

Stapiiylin a points jaunes [ S . JLm > n - punctntus , 
Latr.). Long de huit à neuf lignes ; noir; antennes, 
élytres , jambes et tarses roussâtres; tête et corselet 
bronzés , très finèment ponctués, couverts, ainsi que 
les élytres , d’un duvet court et d’un roux jaunâtre ; 
abdomen avec six rangées longitudinales de points 
d’un gris jaunâtre et soyeux : deux lignes en dessus, 
quatre en dessous. — Paris. 

Staphylin a élytres d’un brun marron ( S . casta - 
nopterus , Latr.). Long de cinq à six lignes; corselet 


ORDRE V. 


204 

entièrement noir, et du reste ressemblant au staphylin 
à elyfres rouges. — France : rare. 

Staphylin fossoyeur ( Staphrlinusfossor , Latr.). 
11 ressemble aussi au staphylin à c'lytres rouges, 
mais sa tête et son corselet sont bruns; le corselet a 
une ligne élevée, et les cuisses sont noires. — Alle- 
magne. 

Staphyltn stercoraire ( S . slercorariùs , Latr.). 
Long de quatre à cinq lignes; noir; élytres et pâtes 
testacées; lèvre supérieure, antennes et palpes, bruns; 
une petite ligne élevée et luisante sur le milieu posté- 
rieur de la longueur du corselet ; des taches jaunâtres 
et soyeuses sur l’abdomen et la poitrine. — Paris. 

Staphylin a tête bronzée ( »5’. œneocepliahts , 
Latr.). Long de cinq lignes, couvert de poils courts 
et couchés; palpes et antennes fauves; tête d’un 
bronzé foncé et luisant, très pointillée, avec six gros 
points enfoncés, deux de chaque côté autour des yeux , 
deux sur le vertes et écartés; corselet d’un bronzé 
fonce', finement pointillé, ayant une ligne'élcvéc, lisse, 
dans le milieu de sa longueur, un gros point enfoncé 
en devant de chaque côté, et trois autres sur les bords 
latéraux ; élytres bronzées , un peu soyeuses, obscures, 
ayant chacune un gros point enfoncé prés du milieu 
du disque, postérieurement, et trois autres à chaque 
bord latéral; quelques ligrfes plus claires sur l’abdo- 
men; jambes et tarses d’un roux obscur. Cette espèce 
varie beaucoup. — France. 

Staphylin cou épais (S. crassicollis , Latr.). Long 
de sept lignes, et port du précédent; tête et corselet 
d’un noir très luisant, le reste d’un noir mat ; corselet 
très lisse dans son milieu ; tarses bruns. — Allemagne. 

Staphylin point vague (&• vagopunctatus, Latr.]. 
Long de quatre lignes; tête grosse, d’un noir très lui- 
sant.; yeux cendres; corselet lisse, luisant, noir, ayant 
plusieurs points enfoncés à scs angles antérieurs; 
écusson d’un brun obscur, finement, ponctué ; élytres 
d’un brun marron, très luisantes, ayant un gland 
nombre de points enfoncés, dont ceux du disque dis- 
posés en séries; leur bord antérieur tirant sur le jau- 
nâtre; poitrine noire, ayant quelques poils couchés, 


LES BRACHELYTRES. Fam. 8. 2û5 

ainsi que l'abdomen qui est d’un brun marron ; pâtes 
de cette dernière couleur. — Lieu ? 

Staphylin odorant ( Staphylinus olens , Latr. ). 
Long d’un pouce ; noir; extrémité des antennes brune, 
avec le dernier article écrancré; tête plus large que le 
corselet ; tous deux , ainsi que les ély très , d’un noir 
mat et finement pointillé'. — Paris. 

Staphylin semblable (&\ similis , Latr.). Six à sept 
lignes de longueur; d’un noir un peu mat; dernier 
arlicle des antennes brun, légèrement écbancré; tête 
et corselet très ponctués , à points très rapprochés ou 
contigus ; une ligne lisse, longitudinale, un peu élevée, 
sur le front à la partie du cou ; une autre semblable au 
milieu de la partie postérieure du corselet ; tarses d’un 
brun foncé; élytres finement ponctuées. — Paris. 

Staphylin bleu (S. cyaneus , Latr.). Long de six à 
huit lignes; noir; tête', corselet et élytres, d’un noir 
bleuâtre, très finement pointillés. — Paris. 

Staphylin morio (S. maria , Latr.). Il ressemble au 
staphylin semblable, mais il est plus luisant; les cinq 
ou six derniers articles des antennes bruns ; points 
moins rapprochés; un plus long prolongement de la 
ligne lisse et longitudinale du milieu du corselet vers 
le bord extérieur des ély très ayant quelques points 
enfoncés plus grands, de chacun desquels part un poil. 
— France. 

Staphylin très noir (S. ater , Gravenh.). Sem- 
blable au précédent, mais antennes et tarses bruns; 
tête et corselet plus brillans et moins ponctués. — 
Amérique septentrionale. 

Staphylin tricolore ( S . fricnlor , Latr.). Cinq 
lignes et demie de longueur ; d’un noir mat; antennes , 
palpes et nates roussâtres; élytres bleuâtres; tête 
d’un noir bleuâtre , avec une ligne longitudinale unie 
et peu marquée: une autre ligne plus apparente sur 
le milieu du corselet. — Europe. 

Staphylin grosse-tête (i5\ mncrocephalus , Latr.). 
Forme du staphylin semblable; huit à neuf lignes de 
longueur; d’un brun un peu luisant; tête plus large 
que le corselet, d’un bronzé noir, à chaperon d’un 
roux jaunâtre, «ayant au milieu une ligne unie, lon- 
i. 18 


ORDRE V. 


206 

gitudinale et peu apparente; antennes ayant lents 
trois derniers articles roussâtres ; une ligne longitu- 
dinale , unie, peu apparente, sur le milieu du corse- 
let : celui-ci d’un bronzé noir; élytres d'un noirâtre 
brun. — La Forêt Noire. 

Staphylin chloroptère (Staphylinus ch lor opte tus, 
Latr.). Quatre lignes de longueur; d’un bronze vert; 
tête et corselet très ponctués, avec une ligne luisante, 
unie, longitudinale, au milieu de leur longueur; pales 
d’un roux jaunâtre , à cuisses annelées ; abdomen noi- 
râtre, ayant le bord de ses anneaux roux. — Au- 
triche. 


*** Corselet en ovale tronqué en devant ; tête transversale , 
ou n’étant pas plus longue que large. 

Staphylin éclatant (t5\ splendens , Latr. ). Long 
de cinq à six lignes; d’un noir luisant; tête de la 
largeur du corselet au moins ; ce dernier très lisse 
dans son disque, et n’ayant des points enfoncés qu’à 
ses angles antérieurs; élytres d’un bronzé vert. — 
Allemagne. 

Staphylin agréarle ( S. cimœnus , Latr. ; S. cya - 
nipennis , Fab. ). Tête plus étroite que le corselet; 
noir, luisant; corselet avec quelques points enfoncés; 
élytres d’un bleu luisant, pubescentcs , légèrement 
chagrinées. — Fontainebleau. 

Staphylin poli (6’. polilus , Latr.). D’un noir 
luisant; long de trois lignes; tête , corselet et. élytres 
d’un noir bronze; corselet ayant deux lignes dorsales 
composées chacune de quatre points enfoncés. Du 
reste il ressemble au suivant, à cela près que sa 
tête est plus étroite et plus allongée. — Paris. 

Staphylin bronzé (S. œneus , Latr.). Long de 
quatre lignes ; d’un noir luisant; tête marquée entre 
les yeux et aux angles postérieurs , de plusieurs points 
vagues et enfoncés , avec quelques autres sur les 
cotés; dernier article des antennes échancré; élytres 
pubescentcs , d’un noir bronzé. Variété a antennes et 
pâtes d’un brun foncé. — France. 

Staphylin laminé (S. laminatus , Latr. ). Quatre 
à cinq lignes de longueur ; noir; élytres d’un bronze 


LES BRA.CHELYTRES* Fcim. 8. 2C>7 

vert luisant, ainsi que le corselet et la tête : celle-ci 
de la largeur du corselet, ayant quelques gros points 
enfoncés près du bord interne des yeux et aux angles 
postérieurs; corselet très uni, n’ayant quelques points 
enfoncés que vers ses angles antérieurs; élytres fine- 
ment ponctuées. — France. 

Staphtlin grands - yeux ( S tapliylinus boops , 
Latr.). Long d’un peu moins de deux lignes; d’un noir 
luisant; tète orbiculaire ; yeux grands ; antennes et 
pâtes testace'es; corselet avec des points enfoncés, 
dont ceux du dos rangés sur deux lignes de trois points 
chacune; élytres d’un bronzé verdâtre. — France. 

Staphylin lucide (S . lue id us , Latr.). Long d’une 
ligne et demie; d’un noir luisant; tète orbiculaire; 
corselet marqué de points enfoncés , plus nombreux 
aux lignes dorsales; élytres d’un vert bronzé, un peu 
poilues ; pâtes d’un brun foncé. — France. 

Staphylin paré ( S . concinnus , Gravenh. ). 11 
ressemble beaucoup au précédent , mais long de près 
de trois lignes ; lignes dorsales et ponctuées du cor- 
selet constamment formées de cinq points; élytres 
sans poils. — Allemagne. 

Staphylin noirci ( S . atratus , Latr. ). D’un noir 
très luisant ; tète orbiculaire; corselet ayant des lignes 
dorsales de points enfoncés et plus gros que dans les 
précédons ; élytres sans poils, bronzées, ou d'un 
bronzé verdâtre , ou tirant sur le noir. — France. 

Staphylin ponctué (A. punctatus , Latr. ). Long 
d’environ quatre lignes; d’un noir luisant; tête orbi- 
culaire; corselet ayant sur les côtés un grand nombre 
de points enfoncés, ainsi que sur le dos où ils sont 
éloignés et au nombre de huit à douze; élytres d’un 
bronzé noir et vert. — France. 

Staphylin variant (A. varians , Latr.). Long 
d’une ligne et demie; ailes blanches; corps noir; 
élytres glabres , du reste ressemblant au staphylin 
poli. — France. 

Staphylin céphalote ( S . cephaloles , Latr.). Un 
Peu moins de trois lignes de longueur; d’un noir lui- 
sant; antennes et pâtes noirâtres; tête plus large que 
le corselet ; corselet ayant des lignes dorsales formées 


ORDRE V. 


208 

chacune de quatre points enfonces ; élytres d’un 
bronzé vert. — France. 

Staphylin charbonnier ( Staphylinus carbonnrius , 
Latr.). Environ quatre lignes de longueur; d’un noir 
luisant; têteovale, plus étroite que le corselet : celui-ci 
ayant quelques points enfoncés peu apparcns; an- 
tennes et pales brunes. — Allemagne. 

Staphylin a petites antennes (S. paivicornis , 
Latr.). Deux lignes et demie de longueur; noir, 
luisant, plus grêle que le suivant; tête ovale; an- 
tennes courtes; ély très bronzées ; deux lignes dorsales 
quadriponctuées sur le corselet. — Allemagne. 

Staphylin iugidicorne ( S . rigidicornis , Latr.). 
Long de près de trois lignes ; d’un noir luisant; tête 
presque orbiculaire, de la grandeur du corselet; 
antennes courtes; pâtes d’un brun foncé; élytres 
d’un bronzé vert ; corselet ayant des points enfoncés , 
dont quatre par chaque ligne dorsale. — Allemagne. 

Staphylin iirkvicorne ( S. breuicornis , Latr. ). 
Long d’un peu moins de quatre lignes; d’un noir lui 
sant ; tête orbiculaire, portant des antennes seule- 
ment un peu plus longues qu’elle; deux lignes dorsales, 
chacune de cinq points, sur le corselet; abdomen 
grêle , ayant plus de deux fois la longueur des élytres. 
— Allemagne. 

Staphylin éclatant (S. nitens, Latr. ). Un peu 
plus de deux lignes de longueur; d’un noir luisant; 
corselet marqué de points enfoncés à peu près placés 
comme dans le staphylin poli; antennes et pâtes d’un 
brun tirant sur le gns. — France. 

Staphylin opaque (A. opacus , Latr.). Trois li- 
gnes et demie de longueur, ou un peu moins; d’un 
noir luisant; deux lignes dorsales de cinq points cha- 
cune, sur le corselet; élytres presque grisâtres; pales 
brunâtres, -r- France. 

Staphylin resplendissant (S. mica ns , Latr.). 
Trois à quatre lignes de longueur; d’un noir luisant, 
couvert d’un duvet soyeux, jaunâtre et fugace; base 
des antennes pâle ; les deux lignes dorsales du cor- 
selet composées de six points ; pâtes testacécs. — 
France. 


LES BRACHELYTRES. Fam, 


IIV 7 • * * - u uu ™ u : e clair > ainsi que la bouche 
et les trois premiers articles des antennes ; tête ovoïde 
un peu plus e (-rente que le corselet : celui-ci avec des 
points enfonces dout ceux du dos rangés sur deux 
gnes de six chacune; un duvet court, soyeux et 

Fr a n nC e re ^ °' deSS0US du cor ^- ~ 

Staphylin margiké (S. marginatus, LatrA Trois 
aquatre l'gnes de longueur; 5’un noir luisant; an- 

avant dè” P ï" P 1 "® longues que le corselet; celui-ci 
yant deux lignes dorsales formées de quatre points 

CllV b r: r nce ,aUnâtreSiPa,eS <ÎC cefl ^urnièrecouI 

Stapiiyliiv nitidule ( S. nitidulus , Latr. ) Un 
peu moins de deux lignes de longueur; d’un noirâtre 
très luisant; tête presque oibiculaire antennes £ 
l’ates pâles; les deux lignes dorsales du corselet for- 
mées de chacune quatre points. — France. 

otaphyliiï TERMINÉ ( S. terminants , Latr. ). Trois 
cfh.? T e t° ng r 6111 ’ d ’ Un k'"' n Nuisant , avec les pâtes 
cls7lu y | reS l Ve !i > a T V e I e bord postérieur du 
tro nn-^f es h f n es dorsaIes de celui-ci formées de « U a- 
11 ® points. — Allemagne. 1 

EmnV PH ?^ ™ muF ?™ E subuliformis, Lat *.). 
ta?!*, 0 " trois ’S" es d ,e longueur; d’un brun luisant; 
tete presque ovonle; elytres et pâtes d’un fauve bri- 
" u | te i corselet fauve , sans points. — Allemagne 
teTAPHYLiN NOIRATRE ( S. fuses, Latr.). Long de 
aeux lignes et demie; d’un brun foncé luisant- tête 
orbiculaire; corselet plus pâle, ayant sur le dos deux 
Aflemag™ marqUeeS ’ chacune (fe quatre points.— 

p Stap„ ti ,, k PATES blanches (S. a/bines , Latr 1 
Environ deux lignes de longueur, d’un noir luisant ■ 
etc presque ovoïde; antennes fauves; pâtes d’un 
oux Launâtre, ou bnquetées; corselet soyeux, â li- 
gnes dorsales de quatre poinls chacune. — Allemagne 
dcnPr HÏL,M (S..bi„otat us% Latr. ). Long de 

lx 'S ncs et demie; noir; tête orbiculaire; bout des 


ORDRE V. 


210 

elytres et bords de l’abdomen roussâtres; corselet avec 
deux 'points sur le dos , et de chaque côte' près des 
bords- — Allemagne. 

Staphylin aminci CStaphylinus attenuatus, La.tr.). 
Long d’un peu plus de trois lignes ; d’un noir luisant; 
yeux grands ; tète orbiculairc ; antennes , pâtes et pal- 

Ï >es jaunes; abdomen long; lignes dorsales du corse- 
et, de trois points, peu apparentes. — Allemagne. 
Staphylin fragile ( S . fvagilis , Làtr.). Long d’un 
peu plus de deux lignes ; a’un brun luisant; tête or- 
biculaire; elytres et pâtes d’un roux jaunâtre j cor- 
selet roux, à lignes dorsales de quatre points chacune. 
Allemagne. 

Staphylin fuligineux ( S. fuliginosus , Latr.). 
Quatre lignes et demie de longueur; d’un noir lui- 
sant; elytres mates; antennes et tarses bruns; cor- 
selet plus large dans sou milieu, à lignes dorsales de 
trois points. — Allemagne. 

Staphylin triste ( o . tristis , Latr.). Cinq lignes 
de longueur, d’un noir très luisant; tète aussi large 
que le corselet , orbiculaire; premier article des an- 
tennes et palpes fauves; lignes dorsales du corselet de 
trois points. — Allemagne. 

Staphylin lumineux ( S. coruscus , Latr. ). Un 
peu moins de quatre lignes de longueur; d’un noir 
luisant; tète presque ovoïde; elytres fauves; lignes 
dorsales du corselet de quatre points. — Allemagne. 

Stathylin luisant ( S. ni lui us j Latr.). Ordinai- 
rement long de trois lignes ; noir ; à antennes noirâ- 
tres ; corselet très lisse, rarement ponctue', plus large 
dans son milieu , à angles ante'rieurs courbes; élytres 
ou pâtes roussâtres , ou d’un brun fonce. Il varie beau- 
coup pour la forme et les couleurs. — France. 

Staphylin gentil (A. lepidus , Latr.). Un peu 
plus de deux lignes de longueur ; noir; elytres rous- 
sâtres ; antennes d’un brun fonce', ainsi que les pâtes 
et les bords des anneaux de l’abdomen ; lignes dorsales 
du corselet de quatre points. — Allemagne. 

Staphylin latéral (S. la 1er al is , Latr.). Portdu 
staphylin luisant ; d’un noir luisant ; tète presque or- 
biculaire ; antennes et tarses bruns ; bord extérieur 


LES BRACHELYTRES. Fam * 8. 211 

des entres roussâtre ; lignes dorsales du corselet de 
quatre points , et peu distinctes. — France. 

Staphylin bimacülé ( Staphylinus bimaculalus , 
Latr.). Trois à quatre lignes de longueur ; d’un noir 
très luisant j une grande tache d’un rouge bri quêté 
sur les élytres ; les deux lignes dorsales du corselet de 
quatre points. — France. 

Staphylin bipustulÉ (S. bipustulatus , Latr.). 
Long de deux à trois lignes ou un peu plus ; d’un 
noir luisant 5 tête plus e'troite et moins orbiculaire que 
dans le suivant ; élytres avec des taches sanguines , à 
suture noire; lignes dorsales du corselet de cinq points. 
— France. 

Staphylin sanguinolent (S.sanguinolentus, Latr.). 
Long d’environ trois à quatre lignes ; d’un noir lui- 
sant; elytres de couleur variable, ayant des taches 
et la suture d’un rouge de sang; lignes dorsales de 
cinq à six points. — France. 

Staphylin débile ( S . debilis , Latr.). Deux lignes 
de longueur; tête presque orbiculaire; élytres d’un 
rouge jaunâtre , tirant, sur le brun ; lignes dorsales du 
corselet de cinq points. — Allemagne. 

Staphylin imprimé (A. impressus , Latr.). Quatre 
lignes de longueur ; d’un noir luisant ; élytres bordées 
de fauve, ayant chacune trois lignes de trois points 
enfoncés. — France. 

Staphylin ébène ( S. ebeninus , Latr. ). Long de 
trois lignes et demie ; d’un noir luisant; tête orbicu- 
culaire ; pâtes d’un brun foncé ; les deux lignes dor- 
sales du corselet de cinq points. — Allemagne. 

Staphylin vierge ( S . virgo , Latr,)* Long de 
trois lignes; d’un noir luisant; tête presque orbicu- 
laire; lignes dorsales du corselet de six points cha- 
cune. — Portugal. 

Staphylin métallique ( S. metaUicus , Latr. ). 
Long de près de quatre lignes ; d’un noir luisant; tête 
orbiculaire ; élytres un peu poilues, d’un bronzé bleu 
mêlé de vert ; corselet ayant ses lignes dorsales de cinq 
points : trois autres points sur ses côtés et deux sur 
ses bords. — France. 

Staphylin mince ( S. le nui s , Latr.). Deux lignes 


ORDRE V. 


212 

de longueur ; d’un noir luisant ; tête ovoïde ; pâtes 
d’un fauve briqueté, ainsi que le corselet dont les 
deux lignes dorsales sont de six points ; moitié posté- 
rieure des élytres de la même couleur. — Alle- 
magne. 

Staphylin pâtes jaunes ( S tapliylinus ochropus , 
Latr.). De deux lignes à deux lignes et demie de 
longueur ; d’un noir luisant ; élytres d’un bronzé 
vert ou noir; antennes brunes et pâtes plus pâles; 
lignes dorsales du corselet de cinq points. — Alle- 
magne. 

Staphylin discoïde ( S. discoideus , Latr.). Deux 
lignes de longueur ou environ ; d’un noir luisant ; 
palpes et antennes fauves , ainsi que les pâtes , et les 
bords des ély très et des anneaux de l’abdomen ; lignes 
dorsales du corselet de cinq points ; tête orbiculaire , 
de la largeur du corselet. — France. 

Staphylin mal-propre (iS\ sordidus , Latr.). Deux 
lignes et demie de longueur; d’un noir luisant; tête 
presque orbiculaire; ély très bronze'es ; lignes dorsales 
du corselet de quatre points. — France. 

Staphylin fimétaire (S . fimetm'ius , Latr.). Long 
d’environ trois lignes; tête presaue orbiculaire ; ély très 
bronzées et pâtes plus claires ; lignes dorsales du cor- 
selet de quatre points. — Allemagne. 

Staphylin sali (S. conlaminatus , Latr.). Trois 
lignes et demie de longueur; d’un noir luisant; tête 
presque orbiculaire; pâtes tirant sur le noirâtre; 
elytres avec un reflet sanguin ; lignes dorsales du cor- 
selet de cinq points. — Allemagne. 

Staphylin obscur ( S . obscurus , Latr. ). Trois 
lignes de longueur ; d’un noir luisant; tête presque 
orbiculaire ; lignes dorsales de cinq points. — Alle- 
magne. 

Staphylin ventral (A. vcntmlis , Latr.). Trois 
lignes de longueur; d’un noirâtre luisant; antennes 
fauves , ainsi que les pâtes et les bords des anneaux de 
l’abdomen ; lignes dorsales du corselet de cinq points. 
— Portugal. 

Staphylin précoce ( S . prœcnx , Latr.). Trois 
lignes de longueur; d’un roux jaunâtre ; tête noirâtre, 


LES BRACHELYTRES. Fam . 8. 21 3 

ainsi que le disque du corselet, dont les lignes dor- 
sales sont de trois points. — Portugal. 

Staphylin RTjrirÈDE ( Staphy/inus rufipes, Latr.). 
Trois lignes et demie de longueur ; d’un noir luisant ; 
palpes, antennes et pâtes fauves; lignes dorsales du 
corselet de trois points. — Bohême. 

Staphyli n brunnipède (S. brunnipes , Latr.). D’un 
noir luisant; pâtes fauves, ainsi que la base et l'exilé- 
mité des antennes ; élytres et abdomen d’un noir mat. 
— Angleterre. 

Staphylin dilaté ( S. dilalatvs , Latr.). Long de 
six à sept lignes; noir; antennes fortement en scie ; 
tête plus étroite que le corselet; celui-ci ayant ses 
bords postérieurs et latéraux très dilatés, avec un 
r cflet doré et purpurin ; élytres d’une couleur mat. — 
Paris. 

Staphylin rüficorne (A. ruficornis , Latr.). Trois 
lignes de longueur environ ; d’un noir luisant ; tête 
ovoïde, plus étroite que le corselet: celui-ci incliné 
assez fortement sur les côtés, et ayant ses deux lignes 
dorsales divergentes et de trois points; antennes et 
pâtes fauves; élytres d’un brun lies foncé, linement 
ponctuées, presque glabres; dessus de l’abdomen a 
reflet bleu d’acier et pourpre , ayant le bord de scs 
anneaux roussâtre en dessous. — France. 

Corselet parallèlogrammique ; tête longitudinale ou en 

carré long y séparée du corselet par un grand intervalle ; 

corps très étroit , linéaire. 

Staphylin rüfipenne (A. ntfipennis , Latr.). 
Long d’un peu moins de cinq lignes; d’un noir lui- 
sant, ponctué sur la tête et le corselet ; lisse au mi- 
lieu, ayant ses points presque disposés en lignes ; an- 
tennes et pâtes obscures ; élytres fauves. — Alle- 
magne. 

Staphylin splendidule ( S. splendidulus, Latr.). 
Long de près de deux lignes ; d’un noir mat ; an- 
Jennes et élytres plus pâles , ainsi que les pâtes et 1rs 
bords des anneaux de l’abdomen ; lignes dorsales de 
Cln q points. — Allemagne. 

Staphylin linéaire (S. linearis , Latr.). Long 


2ï4 ordre V. 

d’un peu plus d’une ligne ; des lignes et des points 
nombreux, sur le dos du corselet; pâtes d’un fauve 
jaunâtre. — Allemagne. 

Staphylin très petit ( Stapliylinus parvulus , 
Latr.). Long d’une ligne et demie j d’un noir luisant; 
pâtes d’un fauve brique te' , ainsi que les antennes et 
les palpes ; lignes dorsales du corselet de cinq points. 
— Allemagne. 

Staphylin très noir (S, aterrimus , Latr.). Une 
ligne et demie de longueur; d’un noir luisant; pâtes 
noirâtres, ainsi que les antennes et les palpes ; lignes 
dorsales du corselet de six points. — Allemagne. 

Staphylin noirot {S, nigritulus , Latr.). Long d’un 
peu plus d’une ligne; d’un noirâtre luisant; pâtes 
roussâtres, ainsi que les palpes et la base des antennes; 
corselet ovoïde , ayant les lignes dorsales de cintj 
points. — France. 

.Staphiltn ochracé (S, ocliraceus , Latr. ). Deux 
à trois lignes de longueur; noir, ou un peu brun, 
luisant, légèrement velu ; tête souvent bronzée, fine- 
ment ponctuée, excepté dans son milieu qui est très 
lisse , longitudinale ; corselet ayant ordinairement 
une teinte bronzée , avec un grand nombre de petits 

Î joints enfoncés, laissant entre eux , au milieu et le 
ong du dos, un intervalle lisse; ceux des bords for- 
mant de chaque côté une ligne assez distincte d’une 
douzaine de points; antennes un peu bronzées, d’un 
brun plus ou moins roussâtre , vaguement ponctuées; 
pâtes de la meme couleur. — France. 

Staphylin tricolore (S. tricolov , Latr.; siaphy - 
linus clegans , Gravenh.). Quaire lignes de longueur; 
d’un brun foncé; corselet noirâtre, roussâtre anté- 
rieurement : élytres et pâtes d’un roux jaunâtre; 
lignes dorsales du corselet de cinq points. — Suède: 
il ne faut pas le confondre avec le staphylin tricolore 
de la deuxième division. 

Staphylin glarre ( S. glaber , Latr.). Long de 
trois à quatre lignes ; d’un noir luisant ; antennes 
brunes ; élytres d’un fauve briqueté , ainsi que les 
pâtes ; lignes dorsales du corselet de six à neuf points. 
Allemagne, 


LES BRÀCHELYTRES. Fam. 8 . fcl 5 


St aphyltn Allongé (Staphylinus elongatus , Latr.). 
Trois lignes environ de longueur ; d’un noir luisant i 
plus ou moins foncé ; fêle fortement ponctuée derrière 
les yeux 5 corselet ayant quatre lignes pouctuc'es , deux 
sur le dos de cinq à six points chacune, et deux sur 
les côtés , de sept à huit ; ces deux dernières lignes 
sont courbées en crosse en devant. — Paris. 

Staphylin élégant (S. eïegans , Latr.). Long de 
quatre lignes et demie ; tète et abdomen noirâtres , ou 
d’un brun marron très foncé , ainsi que les antennes , 
excepté le premier article de la base qui est d’un 
fauve marron vif, comme le corselet, les élytres , la 
poitrine et les pâtes ; deux petites lignes imprimées 
sur la tête , derrière les antennes 5 corselet finement 
et vaguement ponctué f à dos lisse. — Paris. 

Staphylin ceint (S. cinctus , Latr.). Long d’un 
peu plus de deux lignes ; d’un noir luisant; base de 
l’abdomen , antennes et pâtes d’un fauve jaunâtre 5 
corselet vaguement ponctué; tête carrée. — Alle- 
magne. 

Staphylin alternant (S. alterna ns , Latr.). Long 
de deux lignes et demie à quatre lignes; d’un fauve 
luisant ; tête carrée ; élytres noires , ainsi que le bout 
de l’abdomen ; corselet vaguement ponctué. — Alle- 


magne. 

Staphylin brillant (S. fulsidus, Latr.; pœderus 
fulgidus , Far.). Cinq lignes de longueur ; d’un noir 
luisant* antennes noirâtres; élytres et tarses tirant 
sur le fauve ; quatre lignes de points enfoncés sur le 
corselet : les dorsales de cinq à six points ; celles de9 
côtés de six à huit , courbées en dehors à leur extré- 
mité antérieure ; deux courts sillons en devant de la 
{ôte, et un enfoncement rugosule et oblique près du 
bord interne des yeux. — France. 

Staphylin fulminant ( S. fulminans , Latr.). 
Long de quatre lignes environ; d’un brunâtre foncé 
e l luisant; corselet lisse; élytres fauves, ainsi que les 
antennes, les pâtes et. l’anus. — Allemagne. 

Staphylin brûlé ( S . ustulatus , Latr.). Quatre 
bçnes de longueur ; d’uu noir luisant; corselet très 
hsse ; le limbe ou le bord extérieur des élytres fauvej 


ORDRE Y. 


9.1 6 

ainsi que les palpes , les antennes, l’anus et les pâtes. 
— Allemagne. 

Staphylïn pyroptèrf. ( Slaphylinus pyropterus , 
La.tr. ). Long d’un peu plus de quatre lignes; très noir 
et luisant; tête grande, marquée de gros points enfon- 
cés ; corselet très uni sur son disque, ayant un gros 
point enfoncé vers chaque angle du bord antérieur, 
et une ligne de points réunis de chaque côté; tarses 
et antennes , à partir du coude , fauves , ainsi que les 
élytres; celles-ci ponctuées dans leur longueur, de leur 
milieu à la suture. — France méridionale. 

StAPHYLIN TETE-LONGUE (S. longicepS , LàTR. ). 
Près de trois lignes de longueur; d’un noirâtre lui- 
sant ; huit lignes ponctuées peu marquées sur les 
côtés du corselet; antenues d’un brun pâle, ainsi que 
les pâtes. — Portugal. 

Staphylïn cendreux ( S. cinerascens , Latp. ). 
Deux lignes de longueur; d’un noir très mat; corselet 
ayrant des points enfoncés presque disposés en ligne, 
lisse sur le dos; élytres et pâtes roussâtres. — Alle- 
magne. 

Quatrième genre. Lf.s Pinophiles ( Pinophilus ). 

Palpes filiformes, mais antennes insérées au-devant 
des yeux, en dehors du labre, et près de la base 
extérieure des mandibules. 

Corselet à bord postérieur droit , carré. Leurs 
mœurs sont inconnues. 

PlNOPHTLE A PATES LARGES ( Pinophilus latipeS , 
La tr.). Six lignes de longueur; d’un brun noirâtre; 
pâtes d’un brun jaunâtre , ainsi que les antennes et les, 
palpes. — Amérique septentrionale. 

Cinquième genre . Les Lathrortes ( Lathrobium)- 

Palpes brusquement, terminés par un article beau- 
coup plus petit que le précédent, pointu, souvent 
peu distinct; les maxillaires plus longs; antennes in- 
sérées comme dans le genre précédent. 

Corselet parfaitement carré , à bord postérieur droit 
•et séparé de la base des élytres par un étranglement. 


LES BRACHELYTRES. Fam. 8. 2I7 

Ces insectes se trouvent sous les pierres et dans le fu- 
mier ; leur corps est souvent aplati. 

Lathrobie a plusieurs points ( Lathrobium multi - 
jmnctatum , Latr. ). Trois lignes de longueur; d’un 
fauve brun foncé; luisant ; abdomen brun. — Paris. 

Lathrobie marron (L. castaneum , Latr.). Long 
d’un peu plus de deux lignes , d’un brun luisant, pâle 
en dessous; pâtes d’un roux jaunâtre; corselet ayant 
un grand nombre de points rangés en plusieurs lignes 
dorsales. — Autriche. 

Lathrobie longuet (Z. longulum , Latr. ). Une 
ligne et demie de longueur; d’un noir luisant; palpes 
d’un briqueté fauve, ainsi que la bouche, les antennes 
et les pâtes. — Allemagne. 

Lathrobie bai ( L . baduim , Latr.). Cinq lignes de 
longueur; brun , plus pâle en dessous; corselet marqué 
de points irréguliers formant des inégalités; pâtes d’un 
fauve jaunâtre; palpes et antennes fauves. — Alle- 
magne. 

Lathrobie terminé ( L . terminatum , Latr.). Long 
d’un peu plus de trois lignes ; d’un noir luisant ; pales 
d’un briqueté fauve , ainsi que la base de ses antennes, 
sa bouche, et l’angle extérieur d’un bout de chaque 
élylre. — Allemagne. 

Lathrobie fracticorne ( L. fmcticnrnc , Latr. ; 
pœdtrus filiformis , Fab.). Long d’un peu plus de 
deux lignes ; d’un noir luisant ; tête grande , à bouche 
avancée ; premier article des antennes très long et en 
massue ; corselet ponctué sur les côtes , lisse au mi- 
lieu; pâtes d’un roux jaunâtre. — Allemagne. 

Lathrobie strié [L. striatum , Latr.). Long de 
près dé quatre lignes; déprimé, un peu velu , d’un 
noir brunâtre et luisanl ; pâtes d’un fauve clair, ainsi 
que les antennes et la bouche ; élytres d’un fauve 
marron , à base noirâtre . ayant plusieurs rangées de 
points ; abdomen ayant ses deux derniers anneaux 
fauves , ainsi que lès bords des autres en dessous ; 
corselet ayant des points sur les côtés et d’autres for- 
mant deux lignes dorsales; lisse sur les autres parties. 
— France. 

Lathrobie déprimé ( L. depvessum , Latr. ). Un 

] 9 


1. 


ORDRE V. 


2l8 

peu plus de trois lignes de longueur; aplati; d’un 
noir luisant; élytres courtes, d’un fauve brun, avec 
Je bas noirâtre, excepté le bord extérieur; antennes 
d’un brun clair, ainsi que les pâtes. — Midi de la 
France. 

Lathrobie grêle ( Lathrobium gracile , Latr*. ). 
Trois lignes de longueur; d’un noir luisant; antennes 
et pâtes fauves . ainsi que’ la bouche , le bout des ély- 
tres et de l’abdomen. — Portugal. 

Lathrobie linéaire (JD. Uneai'e , Latr.). Long de 
trois lignes et demie; noirâlre; pâtes fauves ; antennes 
et élytres brunes. — Autriche. 

Lathrobie brunnipèdk ( L . brunnipes , Latr. ; pœde- 
rus brunnipes , Fab.). Trois à quatre lignes de lon- 
gueur; d’un noir un peu mat; antennes d’un fauve 
ioncé, ainsique les pâtes. — Paris- 

Lathrobie poilu ( L. pilosum , Latr.). Environ 
trois lignes de longueur; d’un noirâtre luisant ; an- 
tennes et pâtes brunes. — Allemagne. 

Lathrobie allongé (L. elnngatum , Latr.; pœ- 
derus elongatus , Fab. ). Environ quatre lignes de 
longueur; d’un noir un peu luisant; tête presque 
orbiculaire ; corselet ponctué, lisse au milieu ; pâtes 
d’un briqueté fauve , ainsi que l’extrémité des élytres. 
— Paris. 

Lathrobie brévicorne ( L. breuicorne , Latr. ). 
Environ trois lignes de longueur ; aplati ; d’un brun 
marron très foncé; antennes en massue, roussâtres , 
à articles courts; palpes de la même couleur; corselet 
long, très ponctué, à dos uni; pales courtes, d’un 
brun roussâtre, à cuisses plus foncées; élytres un peu 
pubesceutes, très finement ponctuées. — France. 

section 11. LES LONGIPALPES. 

Tête entièrement, découverte; labre entier; palpes 
maxillaires presque aussi longs que la tête , le qua- 
trième article caché ou peu distinct : le I roisiéme renflé, 
les faisant paraître terminés en massue. 

Sixième genre. Les Fédères ( Pœdertis ). 

Antennes insérées devant les yeux , grossissant in- 


LES BRACHELYTRES. Fam . 8. 21 9 

sensiblement; mandibules dentées au côte intérieur, 
à pointe entière. 

Leur corps est fort long et 1res étroit ; leurs élytres 
très courtes; leur tête orbiculaire ou ovoïde , distin- 
guée du corselet par un étranglement ou par un cou ; 
leur corselet est ordinairement ovoïde, court, tronque' 
postérieurement ou aux deux bouts. On trouve ces 
insectes sur le bord des eaux. 

PÉdère riverain ( Pœderus riparius , Latr.). Long 
d’environ deux lignes; d’un fauve jaunâtre ; articula- 
tions des quatre cuisses postérieures , ou an moins 
des deux dernières , noires , ainsi que la tête , les 
deux derniers anneaux de l’abdomen, et les antennes 
dont les premiers articles sont d’un fauve très pâle ; 
élytres bleues ; corselet très luisant, presque carré , à 
angles arrondis. — Paris : le pœderus liltoralis de Gra- 
venhost n’en est qu’une variété plus grande. 

Pédère ruficolle ( P. ruficol/is , Latr.). Envi- 
ron trois lignes de longueur; d’un noir bleuâtre; 
corselet luisant , rond-ovoïde , convexe , d’un fauve 
nn peu jaunâtre; abdomen avec des poils courts et 
jP'is , à dernier anneau terminé par deux pointes. — 
Paris. 

Pédère étroit (P. angusUitus , Latr.). Long d’un 
peu moins de deux lignes; plus grêle que le suivant 
auquel il ressemble, à l’exception de la ligne lisse au 
milieu du corselet, qu’il n’a pas; antennes et pâtes 
brimes. — Paris. 

Pédère orbiculaire ( P . nrbiculatus , Latr.). Deux 
lignes environ de longueur ; majeure partie du corps 
duu noir mat; tête grande, orbiculaire, très poin- 
tillée ; antennes d’un fauve foncé; corselet ovoïdo- 
globuleux , un peu rétréci en pointe en devant, très 
pointillé, avec une ligne dorsale; élytres d’un brun 
luisant et bronzé, pubescentes , plus pâles aux bords 
postérieurs et extérieurs ; pales d’un fauve brun ; abdo- 
men peu allongé, comparativement aux autres pc- 
dères. — Paris. 

Pédère fragile ( P. fragilis , Latr. ). 11 ressemble 
au précédent, mais il est un peu plus grand; son 
corselet est fauve, ainsi que ses pâtes antérieures et 


220 


ORDRE V. 


les tarses des autres qui sont brunes , et ses antennes 
sont brunes ou noirâtres. — France. 

Fédère ochrace ( Pœderus ochraceus , Latr.). Une 
ligne et demie de longueur; d’un brun luisant; tête 
noire; corselet roussâtre, carré , avec une ligne élevée 
peu apparente au milieu ; pâtes briquettes. — Paris. 

Pédère marron (P. castaneus , Latr.). Quatre 
lignes de longueur; d’un brun un peu luisant; tête 
noirâtre , ainsi que le milieu de 'l’abdomen ; corselet 
presque orbiculaire; antennes et palpes roussâtres ; 
pâtes fauves. — ■ Autriche. 

Septième genre. Les Fvæsthétes ( Evœsthelus ). 

Antennes insérées devant les yeux , et terminées 
par une massue de deux articles : du reste , ils res- 
semblent aux précédens. 

EvÆSTHÈTECHAGRINÉÇÆWsf/jetîlJSCrtiej^GRÀVENH.). 
Long d’un peu moins d’une ligne ; noirâtre, luisant; 
antennes , palpes et mandibules plus pâles; tête 
fauve ; pieds d’un roussâtre obscur. — Dans les envi- 
rons de Brunswick. 

Huitième genre . — Les Stènes {S tenus). 

Antennes insérées près du bord interne des yeux, 
terminées par une massue de trois articles ; yeux gros; 
extrémité des mandibules fourchue. 

Deuxième , troisième, quatrième et cinquième ar- 
ticles des antennes , ou quelquefois davantage, cylin- 
driques, plus menus ; les suivans coniques et plus gros; 
palpes maxillaires plus longs que la tête; corselet 
presque cylindrique ; hanches des pâtes antérieures 
très petites , cinq fois plus courtes que la cuisse. Leurs 
mœurs sont les mêmes que celles des pédères. 

Stene cl avi cor ne ( Stenus clavicornis , Latr.). Un 
peu plus de deux lignes de longueur; noir; antennes 
d’un fauve pâle, à premier article et extrémité noirs. 
— Paris. 

Stène ocülé (A. oculatus , LatU. ). Long d’un peu 
plus de deux lignes; noir; palpes d’un fauve pâle, 
ainsi que les pâtes dont les genoux sont noirs ; an- 


LES BRÀCHELYTRES. Fdm. 8. 221 

termes d’un fauve pâle , à premier article très noir et 
luisant. — Paris. 

Stène junon ( Stenusjunn , Latr.; stenus bigutta -, 
tus, var. Fab.). Environ trois lignes de longueur 5 noir ; 
une petite tache ronde sur les élytres; palpes d’un 
roux jaunâtre , ainsi que les pâtes; genoux noirs. — 
Autriche. 

Stène bimoucheté (6’. biguttatus , Latr. ). Long 
d’un peu plus de deux lignes; ressemblant au précé- 
dent, mais pâtes et palpes noirâtres. — Paris. 

Stène cictndeloïde (S. cicindeloides , Latr!.). Noir; 
antennes d’un fauve clair, à extrémité' noire; palpes 
maxillaires et pâtes d’un fauve clair et pâle ; genoux 
noirs. — Paris. 

Stène bupiithalme ( S. bupliihalmus , Latr. ; ste- 
nus juno , Fab. ). Entièrement noir. — France. 

Stène du figuier {S. ficus, Latr.). Noir; élytres 
obscures, marquées postérieurement d’une tache pâle , 
ondulée sur ses bords. — Du Levant. 

Stène circulaire (S. circularis , Latr.). Un peu 
moins d’une ligne; noir; corselet court, à peine plus 
long que large; palpes et antennes brunâtres; lèvre 
supérieure d’un fauve pâle. — Autriche. 

Stène a pâtes pales (S. pallipes , Latr.). Une 
ligne et demie de longueur; noir; pâtes et palpes 
d’un fauve pâle , ainsi que les antennes , excepté le 
premier et les derniers articles. — Autriche. 

Stène a pâtes brunes (S. fuscipes , Latr.). Un 
Peu plus d’une ligne de longueur ; noir; pâtes et palpes 
bruns ou d’un fauve foncé. — Europe. 

section ni. LES APLATIS. 

Tète entièrement découverte; labre entier; palpes 
maxillaires beaucoup plus courts que la tête, à qua- 
trième article distinct. 

Neuvième genre. Les OxvtÈles ( Oxytelus ). 

Antennes insérées devant les yeux , sous un rebord , 
plus grosses vers le bout; palpes terminés en alêne ou 
Par un article beaucoup plus menu (pie le précédent , 


ORDRE V. 


222 

cflilé et pointu 5 bord postérieur du corselet arrondi. 

Leurs jambes ont la face latérale et extérieure 
garnie à chaque bord longitudinal, et sur ses arêtes , 
d’un rang de petites épines nombreuses, parallèles, 
plus fortes à l'extrémité de la jambe, entre lesquelles 
viennent s’appliquer et se cacher les tarses qui sont 
très grêles. Le corps est allongé, mais moins que dans 
les staphylins ; tête carrée ou en ovale-transversal , 
grosse, de la largeur du corselet : ce dernier , semi- 
circulaire, est quelquefois séparé de l’abdomen par un 
petit pédicule sur lequel est inséré l’écusson. Les mâles 
de quelques espèces ont deux cornes sur la tête et une 
troisième sur le corselet. 

Oxytèle jayet ( Qxytclus picéus , Latr. ; i5 > taphy - 
linus piceus , Fab. ). De deux lignes de longueur ou un 

Ï >eu moins; d’un noir luisant ; cinq enfoncemens sur 
e corselet , dont celui du milieu droit ; élytres et pâtes 
d’un roux jaunâtre. — Paris. 

Oxytèle ciselé (O. cœlalus , Latr.). Une ou 
deux lignes de longueur; d’un noirâtre luisant ; cor- 
selet marqué de quatre fossettes, dont celles du mi- 
lieu arquées ; élytres d’un noirâtre pâle, ainsi que les 
antennes et les pâtes. — Paris. 

Oxytèle caréné ( O. carincitus , Latr. ). Long 
d’une à deux lignes , ou un peu plus ; d’un noir lui- 
sant; corselet marqué de cinq enfoncemens; élytres 
brunâtres et pâtes plus pâles. — Paris. 

Oxytèle trilobé ( O. trUobus , Latr.; oxy teins 
morsitans , Gravenh.). Un peu plus d’une ligne de 
longueur; d’un noir luisant; saillie des yeux faisant 
paraître la tête trilobée; un sillon longitudinal au mi- 
lieu du corselet ; élytres brunes; cuisses noirâtres et 
pâtes pâles. — Paris. 

Oxytèle fuligineux ( O . fuliginosus , Latr. ). 
Long d’une ligne ; d’un noir luisant ; corselet assez 
lisse; jambes peu épineuses ; pâtes d’un roux jaunâtre. 
— Allemagne. 

Oxytèle déprimé (O. de près s us , Latr.). Long 
d’environ une ligne ; d’un noir mat ; corselet marque 
de quatre lignes élevées ; antennes brunes ; pâtes d’un 
roux jaunâtre. — Paris. 


LES BR À CH ELYTRES. Fam. 8. 22^ 

Oxytèle pédicellé ( O. r y teins pedtcelhis , Latr.). 
Au plus un tiers de ligne de longueur ; d'un noir lui- 
sant; corselet rugueux : élytres brunâtres, ainsi que les 
pâtes et la base de l'abdomen. — Allemagne. 

Oxytèle beau (O. vulcher , Latr.). Deux lignes 
de longueur ; d’un noir luisant ; élytres et pâtes fauves, 
ainsi que la bouche et les antennes ; cinq enfoncemens 
sur le corselet. — Allemagne. 

Oxytèle nitidule ( O. nitidulus , Latr.). Un peu 
moins d’une ligne de longueur; noir; cinq enfonce - 
mens sur le corselet; élytres d’un brun foncé; pâtes 
plus pâles. — Paris. 

Oxytèle cornu ( O . cornutus , Latr.). Il ressemble 
àl’oxytèle trilobé, mais il a sur le devant de la tête 
deux pointes avancées couchées horizontalement. — 
Paris. 

Oxytèle trtcornu (O. tricornis , Latr.). Trois 
lignes environ de longueur; noir ; élytres rougeâtres , 
excepté à la suture ; corselet ponctué , marqué d’un 
sillon longitudinal , ayant en devant, dans les mâles, 
une corne droite , pointue , s’avançant sur la tête ; 
insertion des antennes formant une saillie de chaque 
côté ; jambes et tarses roussâtres. — Espagne. 

Dixième genre . Les Omalies ( Omalium ). 

Antennes insérées sous nu rebord de la tête, devant 
les yeux , plus grosses vers le bout ; palpes filiformes , 
a dernier article n’étant pas fort allongé. 

Quelques espèces ont aussi les jambes épineuses, 
a. Elytres légèrement plus longues que le corselet. 

Omalie plane (Omnliuni jjfanum, Latr.). Longue 
d’un peu plus d’une ligne ; aplatie ; d’un noirâtre lui- 
sant ^quelques petits enfoncemens sur le corselet; an- 
tennes et pâtes pâles. — Paris. 

Omalie rugueuse (O. rugosum , Latr.). Deux 
lignes et demie de longueur; d’un brnn foncé, presque 
terne ; pâtes et antennes plus pâles élytres avec des 
stries crénelées ; deux petits enfoncemens sur le cor- 
selet. — France. 

Omaltf. rousse ( O. rufum , Latr. ). Ln peu plus 


ORDRE V. 


224 

de deux lignes de longueur; d’un fauve luisant ; pales 
un peu plus pâles ; élytres à 6tries pointillées; corselet 
carre ; yeux noirs- — Autriche. 

Omàlie crénelée ( Omalium crenatum , Latr.). Lon- 
gue d’environ deux lignes; d’un brun assez luisant; 
pâtes plus pâles; dernier article des antennes ovoïde et 
pointu ; des stries crénelées sur les élytres. — Suède. 

Omàlie brune (O. brunneum , Latr.). Longue d’en- 
viron une ligne; d’un roussâtre luisant ; tête ordinai- 
rement plus foncée, ainsi que l’extrémité des élytres 
et de l’abdomen ; antennes ayant leur dernier article 
orbiculaire et pointu. — Suède. 

Omàlie déprimée (O. depressum , Latr.). Longue 
d’environ une ligne et demie ; d’un roussâtre luisant ; 
tête, corselet et abdomen plus obscurs; corselet un 
peu convexe, presque lisse. — -Autriche. 

b. Elytres au moins unejois plus longues que le corselet. 

Omàlie rivulàire (O. riwulare , Latr.), Un peu 
plus d’une ligne de longueur; d’un noir luisant ; des 
petits enfoncemens sur le corselet; élytres plus pâles 
et pâtes fauves. — Paris. 

Omàlie des fleurs ( O. florale, Latr. ). Longue 
d’un peu plus d’une ligne; d’un noir luisant; corselet 
lisse ; antennes fauves , ainsi que la bouche et les 
pâtes. — France. 

Omàlie de la viorne (O. viburni , Latr.). IJn 
peu plus d’une ligne de longueur; d’un noir luisant; 
des petits enfoncemens sur le corselet; élytres brunes 
ou noirâtres ; bouche et pâtes brunâtres. — Autriche. 

Omàlie striée (O. striatum , Latr.). Longue au 
plus d’une ligne; d’un noir luisant; élytres avec des 
stries ponctuées ; pâtes roussâtres. — • Paris. 

Omàlie df.s renoncules ( O. ranunculi, Latr.; 
silpha minuta , Fab.). Une ligne de longueur; d’un 
noir luisant; corselet lisse, presque mat; pâtes fauves, 
ain^i que la bouche et la base des antennes. — Alle- 
magne. 

Onzième genre. Les Proteines ( Protcinus). 

Antennes insérées sous un rebord, devant les yeux , 


LES BRACHELYTRES. FüTll. 8. 225 

plus grosses au bout; palpes terminés en alêne; les 
maxillaires peu avancés , à dernier article presque 
aussi long que le précédent; corselet beaucoup plus 
large que long. 

Proteine iirachyptère ( Proleinus brachypterus, 
Latr.j omalium brachyptevum , Gravenh.). Long de 
deux lignes’; d’un noirâtre un peu luisant; tâte noire; 
antennes, corselet, élÿtres et pâtes plus pâles. — 
Paris. 

Douzième genre. Les Lestèves ( Lesteva ). 

Antennes insérées devant les yeux et sous un re- 
bord de la tête, presque de la même grosseur, à 
articles en cône renversé, pour la plupart, le der- 
nier presque cylindrique ; palpes filiformes. 

Ces insectes, les anthophagus de Gravenliorst , ont 
les mâchoires terminées par deux divisions allongées , 
dont l'extérieure ressemble à un palpe et dont l’in- 
terne est ciliée ; les palpes sont terminés par un ar- 
ticle beaucoup plus long que les autres et finissant en 
pointe; le premier article de leurs antennes est un 
poupins grand, les autres presque égaux. La tête 
est presque de la largeur du corselet , un peu rétrécie 
Par derrière; leurs yeux, petits, sont un peu sail— 
lans, et leur corselet, presque carré ou c.ordiforme, 
est tronqué postérieurement. Leurs élytres recou- 
vrent une grande partie de l’abdomen. 

Lestf.ve pointillée ( Lestera punctiilata , Latr.). 
Langue de près de deux lignes: d’un noir un peu 
luisant, finement ponctuée; corselet cordiforme tron- 
qué; élytres noires , ou d’un brun foncé; antennes et 
pâtes brunes. — Paris. 

Lestève càraboïde ( L. caraboitles, Latr.; antho- 
pjiagus coraboïdes , Gravenh.; carabus abreuiatus , 
* a b.). Longue d’un peu moins de deux lignes; d’un 
r °ux jaunâtre et luisant; tête et bout de l’abdomen 
n °U's; corselet et antennes fauves. — Autriche. 

Lesteve bicolore ( L. dichrpus , Latr.; antho- 
phagus dichrous , Gravenh. ). Longue de trois lignes 
Jl demie; d’un noir un peu luisant ; élytres et pâtes 
jauves , ainsique la poitrine, l’écusson, le corselet, 
j a bouche et les antennes. — Allemagne. 


ORDRE V. 


22 6 

Lestève a i.riNE (Lesleva alpina, Latr. ; anthopha- 
gus alpihus , Gravenh.; stnphyii/ius al pi mis , Far.). 
D’un noir luisant; corselet noirâtre, ainsi que l’ex- 
trémité des antennes : celles-ci ayant leur base d’un 
fauve jaunâtre; élytres et pâtes de cette dernière 
couleur. — Laponie. 

Lestève armigère ( L. ar mi géra , Latr.; antho - 
phagus armiger , Gràvenh. ). Longue de près de deux 
lignes; d’un fauve luisant; veux noirs, ainsi que 
l’abdomen; c'iylres et pâtes d’un fauve jaunâtre. — 
Autriche. 

Lestève obscure (/L. obscura , Latr.; anthophagus 
obscurus Gravexh. ). Près de deux lignes de lon- 
gueur ; d’un noir assez luisant, avec les pâtes et les 
élytres plus pâles. — Paris. 

Lestève dos-marqué ( L. plàgiata , Latr. ; antho - 
phagus plagiatus , Gravenu. ). Deux lignes de lon- 
gueur, ou un peu plus; d’un noir un peu luisant; 
disque des élytres d’un rouge sanguin ; antennes et 
pâtes brunes. — Suède. 

Lestève testacee (A. testacea , Latr.; antho - 
phagus testaceus , Gravenh. ). De deux lignes de 
longueur; d’un fauve jaunâtre et luisant; fête et 
corselet fauves ; bout de l’abdomen plus obscur; yeux 
noirs. — Autriche 

Treizième genre. Les Aléocuares ( Aleocluira). 

Antennes insérées entre les yeux ou près de leur 
bord intérieur , et à nu , près de leur naissance; les 
trois premiers articles sensiblement plus longs que 
les suivons : ceux-ci perfoliés, le dernier allongé et 
conique; palpes terminés en alêne, les maxillaires 
avancés, avec l’avant-dernier article grand et le der- 
nier très petit; corselet presque ovale, ou en carre 
arrondi aux angles. 

Premier sous-geure. Les Càllicères. Antennes terminées 

par un article cylindrique , dont la longueur fait presque le 

tiers de celle des antennes y palpes maxillaires ne parais’ 

sant que de trois articles. 

Càllicère obscur ( Callicerus obscurus , Latr.)* 


LES BRÀCHELYTRKS. F(im. 8. 227 

Une ligne de longueur; d’un noir luisant; élytres 
brunes , pâles sur les bords ; antennes d’un fauve 
briquete', ainsi que la bouche et les pales. — Au- 
triche. 

Deuxième sous-genre. Les Aléociiares. Antennes ayant 
leurs articles , depuis le quatrième jusqu’au onzième , pres- 
que transversaux et un peu perfoliés , le dernier turbiné ou 
cylindrique ; palpes maxillaires de quatre articles distincts. 

f Èlytres formant un carré plus large que le corselet. 

Aléochare prolixe ( Aleochara prnlixa , Latr. ). 
Près de deux lignes de longueur; noirâtre en dessus, 
roussâtre en dessous, luisante; élytres fauves , ainsi 
que l’anus et les pâtes; antennes bruues. — Autriche. 

Aléociiare lucide ( A. lucida , Latr.). Longue 
de deux lignes ou environ; d’un roux fonce', luisant; 
tête noirâtre, ainsi que l'angle extérieur du bout de 
chaque é\y Ire , la poitrine et l’extre'mite' de l’abdo- 
men ; un enfoncement à la base du corselet. Alle- 
magne. 

Acéochare a large bordure ( A. limbatct , Latr. ). 
Peux lignes de longueur; d’un brun luisant; pâtes 
fau ves , ainsi que la base des antennes et de l’abdo- 
men, et les épaules; un enfoncement longitudinal au 
milieu du corselet. — Paris. 

Aléochare linéaire ( A . linearis , Latr.). Près de 
deux lignes de longueur; d’un brun foncé; un large 
enfoncement sur le corselet; pâtes d’un roux jau- 
nâtre , ainsi que la base du corselet. — Autriche. 

Aléochare cannelée ( A . canaliciilala , Latr.; 
ftap/iÿlinus canaliculatus , Fab. ). Un peu plus de 
deux lignes de longueur; d’un brun fauve; un sillon 
longitudinal dans le milieu du corselet; tète noire, 
ainsi que l’avant-dernier anneau de l’abdomen. — ■ 
Paris.^ 

Aléochare a collier ( A. collnris, Latr. ). Port 
de l’aléochare lucide ; longue d’un peu moins de deux 
lignes; d’un fauve luisant; tête noire, ainsique la 
poitrine et l’anus; élytres noires, ou seulement 
l’angle extérieur de leur extrémité; corselet enfonce 
11 sa base. — Paris. 


ORDRE Y. 


228 

Aleochare noire ( Aleochara niera , Latr.). Un 
peu moins d’une ligne de longueur; d’un noir très lui- 
sant ; corselet ayant un sillon ; antennes et pâtes 
brunes. — Allemagne. 

Aleochare noirâtre ( A . picea , Latr. ). Longue 
d’un peu moins d’une ligne; d’un noir très luisant; 
corselet ayant un point enfonce' avant le bord de sa 
base; antennes et pâtes d’un brun pâle, ainsi que le 
bord de l'extrémité des clytres. — Suède. 

Aleochare obscure ( A. obscura , Latr.). Une 
ligne de longueur; d’un brun foncé, luisant et un 
peu soyeux ; corselet un peu imprimé dans son mi- 
lieu ; pâtes, antennes et élytres, roussâtres. — Paris. 

Aleochare sillonnée {Al, sulcala , Latr.). D’une 
ligne de longueur environ; brune ou noire; corselet 
ayant un enfoucement longitudinal dans son milieu; 
pâtes jaunâtres. — Paris. 

Aleochare des rives ( A. rivularis , Latr.). Un 
peu moins d’une ligne de longueur; corselet ayant 
deux petits creux et trois sillons longitudinaux et 
courts, d’un noir très fonce' et très luisant; antennes 
et pâtes roussâtres. — Autriche. 

Aleochare enfoncée. (A. impressa , Latr.). Une 
ligne de longueur; fauve; tête noire; corselet comme 
la pre'cédente. — Paris. 

Aleochare des Écorces { A . corticalis , Latr.). Un 
peu plus d’une ligne de longueur; d’un noir luisant et 
lisse; antennes et pâtes fauves , ainsi que le bout des 
e'lytres. — Autriche. 

AlÉochare æthiopienne ( A . æthinps , Latr.). 
D’une ligne environ de longueur; d’un noir très lui- 
sant, couverte d’un duvet gris, long et. soyeux; an- 
tennes et tarses bruns. — Autriche. 

AlÉochare anale (A. analis , Latr.). Une ligne de 
longueur; d’un noir luisant; élytres et pales d’un roux 
jaunâtre, ainsi que les palpes et l’anus. — Autriche. 

** Élytres formant un carré allongé , ou de la largeur du 
corselet. 

AlÉochare naine {A.pusilla, Latr.). Moins d’une 
ligne de longueur; d’un noir assez luisant; corselet 


LES BRÀCHELYTRES. F dm. 8. 22C) 

ayant quelquefois un enfoncement peu marque' près de 
chaque côte; antennes, pâtes et elytres d’un roux jau- 
nâtre. — Allemagne. 

Aléochare bouts -noirs ( A le o cl mro . inquinuîa , 
Latr.). Une demi-ligne de longueur ; noirâtre ; un en- 
foncement au milieu du corselet , près de sa base ; tète 
noire , ainsi que l’abdomen; antennes brunes; pâtes 
d’un roux jaunâtre. — Allemagne. 

Aleocuarf. élongàtule ( A - clongatula , Latr.). 
Une ligne environ de longueur; liliforme, grêle; d’un 
noir mat; elytres et pâtes plus pâles, ainsi que les an- 
tennes. — Autriche. 

Aléochare ctlîndrtque ( A . teres , Latr.). D’une 
ligne de longueur; très grêle; d’un noir fonce' et très 
luisant; pâtes d’un roux jaunâtre ; elytres couleur de 
poix. — Allemagne. 

Aléochare longiuscule ( A . longiuscula , Latr.). 
Une ligne et demie de longueur; grele; d’un noir très 
luisant; pâtes brunes et elytres d’un brunâtre fonce'. 

— Paris. 

Aléochare alternante { A . allernans, Latr.). U ne 
ligne de longueur; d’un briquefé fauve assez luisant; 
tête plus obscure, ainsi que le disque du corselet , les 
angles extérieurs du bout des e'lytres , et l’avant-der- 
nier anneau de l’abdomen. — Paris. 

Aléochare noirette ( A . nigritula , Latr.). Un 
peu moins d’une ligne de longueur; d’un noirâtre lui- 
sant; pâtes et antennes d’un roux jaunâtre, elytres 
brunâtres. — Autriche. 

Aléochare cou-noir { A . nigricollis , Latr.). Deux 
lignes de longueur; d’un brun fauve ; e'lytres et pâtes 
plus pâles; tête et corselet noirs, légèrement raboteux. 

— Allemagne. 

Aléochare menue (.</. lenuis , Latr.). Une ligne de 
longueur; d’un noir luisant; corselet carré; antennes 
brunes; elytres fauves, excepté les épaules; pâtes 
plus pâles. — Autriche. 

Aléochare très noire (A. alerrima, Latr.). Trois 
quarts de ligne de longueur; antennes longues comme 
la moitié du corps; corselet noir, assez luisant ; pâtes 
et antennes brunâtres. — Autriche. 


I. 


20 


ORDRE V. 


a3o 

Aléochare des bolets (Aleochara boleti , Latr.). 
Environ une lieue et demie de longueur: noirâtre, un 
peu luisante j élytres ordinairement plus pâles, ainsi 
que les antennes et les pâtes. — Fans : cette espèce 
varie beaucoup pour les couleurs. 

Aléochare pygmée {A. pygmœa, Latr.). Une ligne 
de longueur; d’un noirâtre luisant; pales d’un fauve 
de brique, ainsique les ély très au-delà de leur base. 
■ — Autriche. 

Aléochare humbrale (A. humera Us , Latr.). Trois 
ligues de longueur; d’un brun fonce' et luisant; pâtes 
de couleur d’ocre, ainsi que la base des anlennes et 
les épaules. — Suède. 

Aléochare ombrée ( A . umbrata , Latr.). D’une 
ligne de longueur; d’un noir mat. et soyeux ; elytres 
plus claires ; pâtes d’un fauve de brique. — Autriche. 

Aléochare opaque ( A . opaca , Latr.). Deux lignes 
environ de longueur; d’un noirâtre mat, avec un duvet 
grisâtre et soyeux ; pâtes et élytres pâles. — Autriche. 

Aléochare cannelle {A. einnamamea , Latr.). En- 
viron deux lignes de longueur; d’une couleur de can- 
nelle, luisante; tète et abdomen plus obscurs. — Suède. 

Aléochare longicorne (A. longicornis , Latr.). 
Une ligne de longueur; d’un noir luisant; antennes 
longues; pales d’un fauve de brique pâle; élytres d’un 
brun très fonce'. — * Autriche. 

Aléochare noircie ( A . obfnscata , Latr.). Une 
ligne environ de longueur; d’un noirâtre presque 
mat; corselet et elytres plus pâles; pâtes et antennes 
roussâtres. — Suède. 

Les deux elytres réunies transverses , de la longueur du 
corselet, 

Aléochare ruficorne (.7. ru fit omis , Latr.). Près 
de trois lignes de longueur; d’un brun luisant ; an- 
tennes, pâtes et élytres d’un brique té fauve, ainsi que 
les côtes du corselet. — Autriche. 

Aléochare pâtes brunes (A. J'uscipes, Latr.; sla - 
phylinus fuscipes, Fab.). Environ trois lignes de lon- 
gueur; d’un noir luisant; pâtes brunes; disque des 
elytres d’un rouge de sang. — Pari?. 


LES Iil\ AC1IELYTRES. F Cl TU. 8. 23 1 

Aléochare lisse ( Aleochara lœvis , Latr.). Deux, 
lignes et demie de longueur ; d’un noir luisant, avec un 
duvet soyeux; antennes el pales l>runes. — Autriche. 

Aléochare triste [A. mœsin f Latr.). Près de deux 
lignes de longueur; d’un noir luisant: antennes brunes 
ou d’un jaunâtre brun , ainsi que les élytres et les 
pâtes. — Autriche. 

Aléochare tannée ( A . pulla , Latr.). Un peu plus 
«l’une ligne de longueur; d’un brun noirâtre, assez lui- 
sant; e'lytrcs plus pâles; pâtes d’un fauve jaunâtre. 
— Suède. 

Aléochare morion (A. morion , Latr.). Une ligne 
«le longueur; d’un noir mat; pales et antennes d’un 
brun ionce. — Autriche. 

Aléochare très petite [ A . pumila , Latr.). Une 
demi-ligne de longueur; d un noir mat; pales d’un 
r °ux jaunâtre ; élytres et antennes d’un brun fonce'. — 
Paris. 

**** Les deux élytres réunies transverses , plus larges que le 
corselet . 

Aléochare tolie {A. polita , Latr.). Un peu moins 
d’une ligne de longueur; d’un noir luisant; pâtes et 
antennes d’un roux jaunâtre. — Autriche. 

Aléochare déprimée ÇA. depressa , Latr.). Deux 
lignes environ de longueur; d’un brun pâle, un peu 
luisant; tète et abdomen plus obscurs; pâtes d’un 
r oux jaunâtre. — Allemagne. 

Aleochàre aplanie (A. deplanata , Latr.). Une 
ligne de longueur; d’un brun luisant; pâtes d’un 
Luve jaunâtre. — Autriche. 

section iv. LES MICROCÉPHALES. 

Tête enfonce'e posterieurement dans le corselet 
jusque près des yeux , sans cou ni étranglement ; cor- 
selet trapézoïdal, élargi de devant en arrière; corps 
m oins allongé que dans les genres précédons ; mandi- 
bules de grandeur moyenne, sans dentelures, et sim- 
plement arquées à la pointe. Dans quelques espèces 
les élytres recouvrent un peu plus de la moitié de 
l’abdomen. 


232 


ORDRE V. 


Quatorzième genre. Les Loméciiuses ( Lomecliusa ). 

Pas d’épines aux jambes ; antennes , depuis le qua- 
trième article , formant une massue perfoliée , ou en 
fuseau allongé; palpes terminés en alcne; antennes 
souvent plus courtes que la tête et le corselet. 

Loméchüse bossue {Lomecliusa strumosa . — Stapliy- 
linus strumosus , Fab.). Trois à quatre lignes de lon- 
gueur; d’un brun roussâtre, avec les bords du corselet 
relevés. — Suède. 

Loméchüse biponctuée (L. bipunctata. — Staphy- 
litius bipunctalus , Oliv.). Environ deux lignes de lon- 
gueur; d’un noir luisant ; corselet bossu; pâtes d’un 
jaune d’ocre; une tache sanguine à l’extrémité des 
élytres. — France. 

Loméchüse laineuse [L. lanuginosa. — Aleocliara 
lanuginosa , Gravenh.). Près de deux lignes de lon- 
gueur; d’un noir luisant; couverte de poils très fins; 
pâtes brunâtres, ainsi que l’extrémité du bout posté- 
rieur des élytres. — Autriche. 

Loméchüse enfumée (Z. fumât a. — Aleocliara fu- 
mata , Gravenh.). Près de deux lignes de longueur; 
d’un noir un peu luisant ; antennes , pâtes et élytres, 
plus pâles; abdomen d’un brun noir. — Paris. 

Loméchüse luisante (Z. nitida . — Aleocliara ni - 
tida , Gravenh.). IJn peu plus d’une ligne de lon- 
gueur; d’un noir foncé et très luisant ; pâtes brunâtres; 
une tache fauve à l’extrémité des élytres. — Autriche. 

Loméchüse naine ( Z . nana. — Aleocliara nana } 
Gravenh.). Près de deux lignes de longueur ; d’un 
fauve jaunâtre et luisant; corselet plus obscur, ainsi 
que les angles des extrémités des élytres et l'avant- 
dernier anneau de l’abdomen ; tête noire. — Autriche. 

Quinzième genre. Les Tachines ( Tachinus ). 

Jambes épineuses ; palpes filiformes ; antennes com- 
posées d’articles obeoniques ou en poire, grossissant 
insensiblement. 

Les sept derniers articles des antennes un peu plus 
gros que les précédées, courts et coniques, à l’excep- 
tion du dernier qui est ovoïde; tête petite , triangu- 


les bracuelytres. Fcim . 8. a33 

luire, rétrécie postérieurement derrière les yeux ; cor- 
selet grand, plus large que long, à bord postérieur 
droit; élytres en carré long, recouvrant au moins la 
moitié de l’abdomen. 

a. Corselet transversal. 

Tachine souterrain ( Tachinus s üblerran eus , Latr ; 
oxyporus subtermneus , Far.). A peu près deux lignes 
de longueur; d’un noir très luisant; une tache oblon- 
gue et rougeâtre n chaque épaule ou à chaque angle 
extérieur de la base des élytres. — France. 

Tachine sale {T. sordidus , Latr.). D’un noir lui- 
sant; élytres et pâtes brunes, ainsi que les antennes, 
les bords du corselet et l’anus. — Allemagne. 

Tachine marron ( T . cas tarie us , Latr.). Près de 
deux lignes de longueur; d’un noir luisant; élytres et 
pâtes brunes. — Autriche. 

Tachine minime ( T. pullus, Latr.). D’un noir très 
luisant j pâtes fauves, ainsique le premier article des 
antennes. — Autriche. 

Tachine marqué {T. signa lus, Latr.). Deux lignes 
environ de longueur; d’un noir luisant ; pâtes brunes; 
%tres ayant un point huméral fauve; premier article 
des antennes de cette dernière couleur. — Paris. 

Tachine rufirède (T. rufipes , Latr.). A peu près 
deux lignes de longueur; d’un noir luisant; antennes 
brunes ; pâtes plus pâles ou rousses; élytres de couleur 

variable. — Paris. 

Tachine huméral {T. humerulis , Latr.). Long 
d’un peu plus de deux lignes; d’un noir luisant; 
élytres de couleur variable; pâtes fauves, ainsi que le 
premier article des antennes et les bords latéraux du 
corselet. — Paris. 

Tachine bipustulé (T. bipustulatus , Latr.; oxy- 
porus bipustulatus , Far.). Deux lignes de longueur; 
d’un noir luisant ; antennes et pâtes roussâtres , ainsi 
qu’une tache à chaque angle extérieur de la base des 
élytres. — France. 

Tachine sutural ( T . suturalis , Latr.). D’un noir 
luisant; côtés du corselet et pâtes d’un fauve jaunâtre, 
ainsique les élytres, qui ont chacune deux raies larges, 


234 ORDRE V. 

noires , quelquefois confluantes , une sur le disque, 
l’autre latérale. — France. 

Tachine mArginelle (7 achinus margihellus , Latr.; 
oxyporus marginellus , Fab.). Un peu plus d’une ligne 
de longueur; d’un noir luisant, avec la base des an- 
tennes plus pâle; pâtes d’un fauve roussâtrc, ainsi 
que les bords latéraux du corselet et les côtés de sa 
base. — Paris. 

Tachiwe a collier (7 t . collaris, Latr.). Près de 
deux lignes de longueur; d’un noirâtre luisant; cor- 
selet et pâtes fauves. — Autriche. 

Tachine prématuré (7’. immaLurus , Latr.). Un peu 
plus d’une ligne de longueur; d’un brun luisant ; tète 
noire; pâtes d’un roux biiqueté, ainsi que la base des 
antennes, les bords du corselet, des élytres, et des an- 
neaux de l’abdomen. — Allemagne. 

Tachine des écorces ( T. corticinus , Latr. ). Plus 
d’une ligne de longueur; court, épais, luisant, con- 
vexe, d’une couleur variable, mais le plus ordinaire- 
ment d’un roux jaunâtre ou brun. — Allemagne. 

Tachine a large cou ( 7'. laticollis , Latr.). Long 
d’un peu moins de deux lignes; d’un noir luisant; 
élytres plus pâles ; pâtes fauves; bords latéraux du 
corselet quelquefois pâles. — Autriche. 

Tachine des fumiers ( T. fimetarius , Latr. ). D’un 
noir luisant; pâtes fauves, ainsi que les bords laté- 
raux du corselet, les angles extérieurs de la base des 
élytres et leur bord apical. — Autriche. 

b. Corselet presque orbiculaire. 

Tachine mélànocéph ale [T. melanncephahis, Latr.; 
oxyporus mel anocephalus , tri maculai us , piepnœus , 
Fab.). Une à deux ligues de longueur; ordinaire- 
ment, roussâtre ; tète presque ovoïde, noire; deux li- 
gnes crénelées sur les élytres , l’une sur le disque , 
l’autre près de la suture. Sa couleur est très variable, 
— Paris. 

Tachine anal ( T analis , Latr.; stapliylinus nna- 
lis , Fab. ). Long de trois lignes; noir; antennes fau- 
ves, ainsi que les élytres et l’anus; pâtes de couleur 
de brique. — France. 


LES ERACHKLYTRES. Far/l. 8. 3^5 

Tachine tête noire ( Tachinus atricapillus , Latr. ; 
staphrlimis atricapillus , Far.). Long de trois lignes; 
d un fauve luisant; tête, écusson et bout de l’abdo- 
Men , noirs; élytres d’un noir bleuâtre, ayant une 
tache humérale oblique d’un fauve jaunâtre, ainsi 
que le bord de leur extrémité. — Paris. 

Tachine lunule ( T. lunulatus , Latr. ; oxy parus 
lunulatus , Far. ). Deux lignes environ de longueur; 
Luve ; tête noire , ainsi que la poitrine et l’extrémité 
de l’abdomen; élytres d’un noir bleuâtre, ayant la 
base et l’extrémité du bord de leur bout, d’un roux 
jaunâtre. — Allemagne. 

Tachine strié ( T. striatus , Latr.). Long d’un 
peu plus de deux lignes; brun , avec la tête et le cor- 
selet. plus foncés; élytres fauves, ayant l’extrémité 
noire. — Paris. 

Tachine des excrémens ( T. merdarius , Latr.). 
Environ trois lignes de longueur ; noir ; antennes 
brunes; pâtes d’un roux jaunâtre; corselet et élytres 
Sauves, ainsi que la poitrine et l’anus. — France. 

Seizième genre. Les Tachypores ( Tachyporus ). 

Antennes et jambes comme les précédées, mais 
palpes terminés en aleDe, ou par un article beaucoup 
plus menu et subulé : du reste , ils ressemblent, aux 
^chines par leurs formes et. leurs habitudes. 

Eachypore dissemblarle ( Tachyporus dissimilis , 
Eatr.). Une à deux lignes de longueur; d’un noir 
luisant; pâtes d’un fauve brique, ainsi que les an- 
tennes. — Europe. 

Tachypore chrysoméun (T. chrrsomelinus , Latr.; 
oxyporus chrrsomelinus , Fab. ). Environ une ligne 
e t demie delongueur; d’un fauve luisant; tête et 
pales noires , ainsi que l’abdomen , la base et les bords 
latéraux des élytres. — France. 

Tachypore ruficolle ( T. rujicoUis , Latr. ). Un 
peu plus d’une ligne de longueur ; d’un noirâtre lui- 
sant; extrémité du bout des élytres plus pâle; pâtes 
ri^corselel fauves. — Suède. 

f achypore bordé ( T. marginatus , Latr.; oxy - 
P°rus marginatus , Far.). Un peu plus d’une ligne 
longueur; d’un noir luisant; pâtes et antennes 


236 ORDRE V. 

d’un roux jaunâtre, ainsi que les côtés .du corselet; 
ély très fauves, ayant une raie noire à leur bord an- 
térieur. — Paris. 

Tachypore latéral (Tachy parus Interdits, Latr.). 
Une ligne et demie de longueur; d’un noir luisant; 
pâtes, antennes et corselet fauves, ainsi que lesélytres 
qui ont leur base noire et une petite raie de la même 
couleur à leur bord antérieur. — Autriche. 

Tachypore abdominal ( T. abdo mina lis , Latr.; 
oxyporus abdomitialis , Fab. ). D’une ligne de lon- 
gueur; d’un fauve luisant; antennes et pales plus 
pâles; yeux noirs; abdomen brun. — Suède. 

Tachypore mtidule ( T. nitidulus , Latr.; oir- 
porus mi nu tus j Fab.). A peu près une ligne de lon- 
gueur ; ordinairement noir, luisant, très lisse et grêle; 
ély très roussâtres bordées de noir; bords du corselet 
souvent jaunâtres. — Paris. 

Tachypore anal ( T. analis , Latr. ; staphylinus 
obtus iis j Fab.). Long d’environ deux lignes; d’un 
briqueté fauve et luisant; yeux et écusson noirs, ainsi 
que la poitrine, la base des ély très et le bout de l'ab- 
domen. — Paris. 

Tachypore purescent {T. pubescens , Latr. ). Long 
d’environ deux lignes ; d’un brun roussâtre , luisant 
et un peu soyeux ; pâtes et antennes plus pâles. — Au- 
triche. 

Tachypore des celliers ( T . cellaris , Latr.). Long 
de deux lignes , ou un peu moins; d’un brun luisant 
et soyeux ; pâtes, bouche et antennes d’un briqueté 
fauve, ainsi que les angles postérieurs du corselet et 
une grande tache aux bords de la base extérieure des 
élytrcs. — Paris. 

Tachypore ni-roNCTUÉ ( T . bi-punctatus , Latr. ). 
Long de près d’une ligne; d’un brun foncé, avec un 
duvet luisant et soyeux; pâtes fauves, ainsi qu’un 
point, huméral è chaque élytre ; antennes fauves, plus 
foncées au milieu. — Autriche. 

Tachypore binoié (T. binolatus , Latr.). Long 
d’un peu plus d’une ligne; d’un noir luisant; antennes 
et pâtes brunes , ainsi qu’une tache humérale à chaque 
élytre. — Autriche. 

Tachypore bi-pustulé ( T. bi-pustulatus , Latr. ). 


LES BRACHELYTRKS. FcUU. 8. 2^7 

Long de deux lignes ou un peu moins; d’un noirâtre 
luisant; pâtes brunes; base des élytres roussâtres 
ainsi qu’une tache près de leur suture. — Paris. 

Tachïpore pédiculaire ( Tachypnrus pédicularius , 
Latr.). Près d’une ligne de longueur ; d’un brun un 
peu soyeux et luisant ; antennes et pâtes d’un roux 
jaunâtre. — Autriche. 

famille g. LES SERRICORNES. ’ 


Analyse J-es genres. 

/■Sternum s’avançant en pointe jusque 
I sous la bouche, et ayant deux rainures 

ï.< pour loger les antennes 2 

I Sternum uou avancé en pointe, sans raî- 
l nures pour loger les antennes, 3 


Point de cavité à la poitrine pour rece- 


Î voir la pointe du sternum; mandibules 
entières à l’extrémité. i re tribu. Les 

BU P R EST IDES 7 

Une cavité à la poitrine pour recevoir la 
pointe du sternum; mandibules échau- 
crées ou fendues eu deux dents à l’ex- 
trémité. 2 e tribu. Les élatérides. . . 10 

) | Mandibules entières , non échaucrées à 

0 J la pointe 4 

Mandibules échancrées ou fendues à l’ex- 
trémité 5 


Palpes de la même grosseur ou plus grêles 
à leur extrémité; corps arrondi et 
bombé , ou ovale , ou oblong et arqué 
en dessus. 3 ° tribu. Les cébrionites. ii 
Palpes maxillaires au moins plus gros à 
leur extrémité; corps droit et dé- 
primé. 4 e tribu. Les lampyrides. ... i 5 

( Tête plus ou moins enfoncée dans le cor- 
selet 6 

^ Tète séparée du corselet par uu étran- 
| glement ou uu cou ; maudibules cour- 
I tes et épaisses; corps linéaire. 7 e tribu . 

(. Les lime-bois ...... 



ORDRE V. 


*38 

( Tête ovale j corselet presque carré, plat 
ou légèrement convexe eu dessus ; 
corps souveut obloug. 5 e tribu.. Les 

MELYRIDES 19 

'"x Tête arrondie; corselet très cintré, eu 
j forme de capuchon ; corps ovoïde ou 
| cylindrique , arrondi ou convexe eu 
r dessus. 6 ° tribu. Les rTitriORES 22 

Première tribu. Les buprestides. 

j Antennes en massue Genre AphanistUjue. 

•j. » Antennes en scie, ou en peigue, ou bran- 

chues d’un côté 8 

5 Palpes presque filiformes, terminés par 

un article presque cylindrique. . .Genre Bupreste. 
Palpes terminés par un article beaucoup 

plus gros, presque globuleux g 

[ Mâchoires entières ; articles des tarses 

j entiers; corps cylindrique Genre il Jélasis. 

g. ^ Mâchoires à deux lobes; pénultième ar- 
ticle des tarses bifide; corps ovale. 

Genre Cèrophyte. 

Deuxième tribu. Les ÉEAi'é rides. 

10. ^Un seul genre, celui du. Taupin. 

Troisième tribu. Les ciibrionites. 

! Tète saillante hors du corselet 12 

Tête enfoncée jusqu’aux yeux dans le 

corselet i 3 

r Antennes en massue ou filiformes; pas 
s de pelotes aux articles intermédiaires 

; des tarses Genre Cèbrion. 

j Antennes eu panache; des pelotes mein- 
! braneuses sous les articles intermé- 

I diaires des tarses Genre Rhipiccre. 

! Mandibules entièrement découvertes. G. Dascillc. 
Mandibules cachées eu grande partie 
sous le labre i/f 


les serricornes. Fa / n . 9. 9.39 

Pieds postérieurs non propres à sauter. 

Genre Êlode. 

Pieds postérieurs propres à sauter. Genre Scirte. 

Quatrième tribu . Les làmpyrides. 
r Antennes rapprochées à leur base. .. ... 16 

' l Antennes écartées à leur base 18 

jg f Tâte étroite, prolongée en museau. Genre Lycus. 

I Tête non prolongée en museau 17 

S Tête en grande partie découverte ; der- 
nier article des palpes maxillaires tron- 
qué : second et troisième articles des 

antennes très courts . Genre Onialise. 

'\Tête cachée par le corselet; dernier ar- 
| ticle des palpes maxillaires finissant eu 
1 pointe ; corselet en demi-cercle ou en 
v. carré transversal Genre Lampyre. 

! Palpes terminés par un article en forme 

de hache Genre Téléphore 

1 Palpes terminés par un article ovoïde. 

( ..... Genre Malthine . 


Cinquième tribu. Les mélyrides. 

r Palpes filiformes; une espèce de petit 

J museau 20 

y ' i Palpes maxillaires en massue; tête brus- 

( quemeut tronquée en avant... Genre Drile. 
Premier article des tarses antérieurs plus 
l court ou à peine aussi long que le sui- 
\ vaut; anteunes seulement un peu plus 

20. { longues que la tête* Genre Mél^n-e. 

(Premier article des tarses plus long que 
/ le suivant; antennes de la longueur 
I de la tête et du corselet 21 

Ï Autennes assez écartées ; pas de vési- 
cules rouges au corselet et au ventre. 

Genre Dasyle. 

m. Antennes peu écartées; deux vésicules 
] rouges sous les angles postérieurs du 
I corselet , et deux à la base du ventre. 

Genre Malachie. 


2 4 O 


ORDRE V. 


Sixième tribu. Les ptiniorf.s. 
Antennes au moins aussi longues que le 
corps ; corselet plus étroit que l’ab- 
domen 

Antennes plus courtes que le corps; cor- 
selet aussi large à sa base que l'abdo- 
men 

Antennes insérées entre les yeux; ceux- 
ci saillans ou convexes; corps obloug. 

J Genre 

23 < Antennes insérées au-devant des yeux, 

1 ceux-ci très petits et aplatis; corps 

/ court , à abdomen presque globu- 

V leux Genre 

( Antennes en scie depuis le. troisième ar- 
ticle , quelquefois pectinées dans les 

f mâles * Genre 

j Antennes jamais eu scie au-dessous du 

( septième article 

/ Antennes de neuf articles, terminées par 
I trois articles plus grands, dont les 

S deux avant-derniers en dents de scie. 

g. J „ Genre 

2 *\ Antennes de onze articles, terminées 
| par trois plus grands, dont les deux 

\ avant-derniers eu côue renversé et 

v allongé Genre 



Septième tribu. Les lime-rois, 
j Palpes égaux en longueur; antennes cy- 

26-! linqriques Genre 

' Palpes maxillaires très grands 

r Antennes simples, un peu en fuseau . . . 
27 ' 1 Antennes eu scie Genre 


( Antennes en forme de fuseau ou de 
râpe ; élytres très courtes, ne cou 
vrant qu’une partie de l’abdomen. G. 
^Antennes un peu plus grêles au bout, 
j ou légèrement en fuseau; élytres d’une 
[ longueur ordinaire Genre 


a3 

2/ f 

Pline. 

Gibbie. 

Plilin. 

25 

Dorcalome. 

Vrillette. 

Cupès. 

27 

28 

Ifyléccete. 
Atractocère . 
Lymexylon . 


LES SKRRICORNES. Fatil, Q. 2l\l 

Caràct. Quatre palpes : antennes filiformes ou sé- 
tacées, mais ordinairement dentées en scie, en peigne 
ou en panache. Elytres couvrant l’abdomen. 

première tribu. LES BUPRESTIDES. 

Sternum s’avançant jusque sous la bouche, se ter- 
minant postérieurement en une pointe , et ayant deux 
rainures pour loger les antennes; point de cavités à la 
poitrine pour recevoir le sternum; mandibules en- 
tières à l’extrémité. Ces insectes se reconnaissent ai- 
sément à leur corps ferme, ovale ou elliptique, droit; 
à leur tête engagée verticalement dans le corselet jus- 
qu’aux yeux ; antennes courtes, logées dans les rai- 
nures du corselet pendant le repos; dernier article 
des palpes cylindrique , ou ovoïde , ou globuleux. 

Premier genre. Les Buprestes ( Buprestis ). 

Palpes filiformes ou légèrement, plus gros vers leur 
extrémité, terminés par un article presque cylindri 
que; antennes en scie; avant-dernier article des tar- 
ses profondément écbancré; extrémité des élytres 
souvent dentée ; mâchoires divisées en deux pièces, à 
l’extrémité. 

Ces insectes |ont remarquables par les belles cou- 
leurs dont ils sont parés ; ils marchent lentement, 
mais ils volent très bien. Les grandes espèces n’ha- 
bitent guère que les forêts, surtout dans les pays 
chauds. 

A. Pas d’écusson. 

* Corps conique ; bord postérieur du corselet lobé. 

Bupreste chrysis ( Buprestis clirysis , Latr.). Long 
d’un peu plus de deux pouces; d’un vert doré brillant ; 
élytres d’un brun marron, tridentées à l’extrémité; 
cuisses d’un brun violet , et pâtes brunes. — Inde. 

** Corps conique ; bord postérieur du corselet droit. 

Bupreste bandé ( B. tœniala , Latr. ). Quatre li- 
gnes de longueur ; noir et couvert d’un duvet blan- 
châtre; élytres noires , en scie, striées, ayant deux 
bandes transverses d’un jaune fauve , dont l’une si- 


i. 


21 


ORDRE V. 


24 2 

tuée vers le milieu de Pélytre. Variété à points jaunes 
au lieu de bande 5 autre sans taches. — France méri- 
dionale. 

Bupreste biponctué ( Buprestis bipuncLata , Latr.). 
Deux fois plus petit que le précédent; noir; pubes- 
cent; élytres noires, en scie à l’extrémité, avec un 
point jaune sur chacune. — France méridionale. 

*** Corps déprimé. 

Bupreste fulgide ( B . fulgida , Latr.). Près de 
deux pouces de longueur; d’un vert doré; deux li- 
gnes pourpres placées sur le corselet et se prolon- 
geant sur les élytres. — Cayenne. 

B. Un écussoD. 

* Cotés du corselet arrondis et dilatés y corps conique plus ou 
moins convexe . 

Bupreste carié ( B . cariosa , Latr.). Environ un 
pouce et demi de longueur; noir; corselet peu dilaté, 
marqué de quelques taches variolées très noires; ély- 
Ires entières; corps couvert çà et là de petits points 
blancs peu apparens. — Italie. 

Bupreste ténérrion ( fi . lencbrinnis , Latr.). U ne 
fois plus petit que le précédent. , et lui ressemblant 
pour la forme et la couleur; élytres entières, très 
dures, couvertes de petits points enfoncés. — France 
méridionale. 

Bupreste ténébreux ( B . tcnebricosn , Latr. ). 
Moins grand, plus déprimé; d’un noir bronzé; ély- 
tres entières, avec des stries de points enfoncés; des 
points enfoncés et dorés sous le corps. — France méri- 
dionale. 

Bupreste lugubre ( B. lugubris , Latr.). Taille 
et forme du précédent; obscur en dessus, cuivreux 
en dessous; élytres entières, ayant quelques éléva- 
tions longitudinales. — Allemagne. 

** Corps ové-oblong , un peu tronqué antérieurement , ordi- 
nairement pointu postérieurement. 

Bupreste géant ( B. gigantea , Latr.)» Long de 
deux pouces et demi ; d’un vert cuivreux un peu 
rougeâtre; corselet lis^e , rebordé, bronzé, à bords 


LES SERRICORNES. Füm. 9 . lt { |3 

cuivreux ; élytres raboteuses, bidentées à l’extrémité. 
— Cayenne. 

Bupreste rrqnzé ( Buvrestis œnea, Latr.). Long d’à 
peu prés huit lignes ; raboteux ; bronzé en dessus, cui- 
vreux en dessous; élytrcs striées, bidente'es à l’extré- 
mité; tête et corselet chagrinés. — France : rare. 

Bupreste autrichien ( B. ausiriacn, Latr. ). Long 
de cinq à six lignes; tête et corselet d’un brun vert 
métallique en dessus et en dessous; élytres bronzées , 
striées, bidente'es à l’extrémité; pâtes et abdomen 
violets. — Autriche. 

Bupreste ponctué ( B. jmnciala , Latr. ). Bronzé , 
avec de petits points d’un jaune fauve sur la tête et 
sur l’abdomen ; élytres striées , bidente'es à l’extré- 
mité. — France méridionale. 

Bupreste aiaculé ( B . flavo-mciculala , Latr. ). U11 
peu moins de huit lignes de longueur; clytres d’un 
bleu noirâtre, terminées par trois dentelures : du 
reste, il ressemble au suivant. — Sibérie. 

Bupreste rustique ( B. rustica , Latr.). Long 
d’environ huit lignes; d’un vert un peu bronzé, très 
brillant ; tête et corselet pointillés; élytres d’un vert 
doré plus terne, striées. Paris. 

Bupreste huit-taches (B. oclnguttata, Latr.). 
De la grandeur du précédent; bronzé; tête pointillée, 
noirâtre , marquée de quelques points jaunes anté- 
rieurement; élytres d’un noir bleuâtre , ayant huit 
taches jaunes, striées, quadridentées à l’extrémité; 
rorselet noirâtre, à bords latéraux et antérieurs jau- 
nes. — Midi de la France. 

Bupreste éclatant ( B . rulilans , Latr.). Long 
de huit lignes; d’un vert bleuâtre très brillant; ély- 
tres striées, en scie à l’extrémité, d’un beau vert 
métallique, à disque parsemé de points violets, et 
bord doré. — France méridionale. 

Bupreste pointu ( B. acuminaia , Latr.). 11 res- 
semble au bupreste bronzé; obscur, bronzé en dessus, 
brillant en dessous; élytres striées , raboteuses , acu- 
minées et entières à l’extrémité. — Midi de la France, 
w Bupreste de Berlin ( B. Bcrolinensis , Latr ). 
Il ne diffère du précédent que par ses élytres moins 


2/|4 ordre y. 

acuminées et bidentees à l’extrémité; trois dentelures 
à l’anus. — Prusse , France. 

Bupreste bordé ( Buprestis marginata , Latr. )'. 
Long d’environ huit lignes, et ressemblant au bupreste 
rustique ; d’un vert doré ; élytres striées, vertes, à 
bord latéral doré. — Midi de la France. 

BurRESTE DÉcASTiGMATE ( B. decastigmala , Latr.). 
De la taille du précédent, plus déprimé 5 noirâtre; 
élytres entières , avec des stries élevées et dix points 
d’un jaune clair. — Midi de la Fi ance. 

*** Corps ellipsoïdal et déprimé , un peu aplati en dessus. 

Bupreste mariane ( B . maria na , Latr.) Long 
d’un peu plus d’un pouce, raboteux, d’un cuivreux 
brillant en dessus , d’un rouge cuivreux en dessous 5 
plusieurs enfoncemens inégaux sur les élytres qui sont 
en scie à l’extrémité. — Europe méridionale. 

Bupreste ciirysostigma ( B . chrysosiigma , Latr.). 
Long d’environ six lignes ; bronze' : éljtres avec trois 
lignes longitudinales élevées, deux points enfoncés 
dorés, dentées en scie à l’extrémité. — Paris : rare. 

Bupreste appendicule ( B. appendiculala , Latr.). 
Grosseur et forme du précédent, mais corps noir et 
sans taches; élytres dentées en scie à l’extrémité. — 
Allemagne. 

Bupreste paresseux ( B . larda , Latr.). Meme 
forme et grandeur; d’un bleu métallique en dessus , 
d’un bronzé noirâtre en dessous; élytres entières à 
l’extrémité. — Saxe. 

Bupreste cyanicorne ( B. cyanicornis , Latr.). 
Long d’environ huit lignes; d’un vert doré ; deux li- 
gnes parallèles obscures sur le corselet; élytres d’un 
vert bronzé , à surface légèrement chagrinée , en- 
tières à l’extrémité. — Midi de la France. 

Bupreste rubis ( B. rnanca, Latr.). Environ qua- 
tre lignes de longueur; déprimé; d’un rouge cui- 
vreux; corselet avec deux lignes longitudinales ob- 
scures; élytres de la meme couleur que les lignes du 
corselet , entières à l’extrémité. — France. 

Bupreste joyeux ( B.lœta , Latr.). 11 ressemble 
au suivant pour la forme et la grandeur; corps, tète 


LES SKRRICORNES. Fam g. 2 /j5 

et corselet, dorés; élytres vertes, à suture dorée, 
entières à l’extrémité. — France. 

Bupreste enflammé ( Buprcstis candens , Làtr.). 
Plus grand que le précédent, dont il a les formes ; 
d’un bleu métallique , ainsi que la tête; corselet bleu , 
ayant dans son milieu une ligne enfoncée d’un vert 
brillant.; élytres dorées, vertes à la suture, entières 
à l’extrémité. — Allemagne. 

Bupreste du saule ( B. salicis , Làtr.). Forme et 
grandeur des précédens; d’un vert brillant; élytres 
d’un beau ronge cuivreux , vertes à leur base , en- 
tières à l’extrémité. — Paris : rare. 

Bupreste nitidule ( B. nitidula , Latr. ). Deux 
fois plus petit que le bupreste rubis ; d’un vert doré , 
sans taches; élytres vertes , entières , légèrement cha- 
grinées. — Midi de la France. 

Bupreste q u adri ponctue ( B . (j uadripunctala , 
Latr. ). Environ deux lignes de longueur ; d’un 
bronzé obscur; quatre impressions disposées sur une 
ligne transversale sur le corselet; élytres pointillées , 
entières. — Paris : rare. 

Bupreste biponctué ( B . bipunctcila , Làtr. ). Voi- 
sin du précédent; d’un vert bleuâtre très brillant; 
élytres entières à leur extrémité; seulement deux 
impressions sur le corselet. — Greuoble. 

Bupreste des ombelliferes ( B . umbellatarum , 
Latr. ). Semblable aux précédens ; d’un noir bronzé ; 
élytres un peu chagrinées, entières; corselet n’ayant 
pas de points enfoncés. — France méridionale. 

Bupreste de la chicorée ( B . cichorii , Latr.). 
H ressemble au bupreste du saule; tête, corselet et 
corps d’un vert bronzé; élytres chagrinées, entières, 
cuivreuses. — France méridionale 

Bupreste discoïde ( B . discoïdea , Latr.). Long 
de trois lignes; bronzé, velu; élytres entières , bron- 
zes, à bords latéraux testaces. — Midi de la France. 

+***■ Corps allongé et cylindrique. 

Bupreste neuf-taches { B . novem - maculala , Latr.). 
Environ huit lignes de longueur; cylindrique; d’un 
noir bleuâtre luisant ; quelquefois des petites taches 


2^6 ORDRE V. 

jaunes sur la tête et le corselet. Celui-ci bossu, ayant 
un enfoncement longitudinal dans le milieu; élytres 
dentées à l’extrémite, ayant chacune trois ou quatre 
taches jaunes. — Midi de la France. 

Bupreste perlé (Buprestis gemmala, Latr.). Forme 
du précédent, mais long de trois lignes; bronzé; très 
brillant et sans taches ; élytres entières , ayant quel- 
ques lignes longitudinales élevées. — En Corse. 

Bupreste sinué ( B. sinuata, Latr.). Long d’un 
peu moins de trois lignes; tête, corselet, et dessous 
du corps bronzé; élytres d’un rouge violet obscur, 
entières à l’extrémité. — Midi de la France. 

Bupreste érugineux ( B . œruginosus , Latr. ). 
Long de trois lignes; entièrement bronzé; corselet 
sinué postérieurement, ayant une impression trans- 
versale et sinuée. — Allemagne. 

Bupreste du grateron (B. asperulœ , Latr.). De 
deux lignes et demie à trois lignes de longueur ; d’un 
brun obscur et chagriné en dessus; d’un rouge cui- 
vreux couvert d’un duvet blanchâtre en dessous. — 
Autriche. 

Bupreste ceint ( B. cincla , Latr.). Environ de 
quatre lignes de longueur; bronzé; un duvet blanc 
sur l’abdomen et les bords latéraux du corselet; ély- 
tres sillonnées vers la suture , entières à l’extrémité. 
— Midi de la France. 

Bupreste de la ronce ( B . rubi , Latr.). Long de 
six à sept lignes; noir; cylindrique; élytres d’un noir 
bronzé, ayant quatre bandes transversales ondées et 
grisâtres. — Paris : rare. 

Bupreste onde (B. un data , Latr.). Semblable au 
précédent , mais plus grand ; bleu métallique en 
dessous; tête et corselet d’un bronzé verdâtre en 
dessus , ainsi que la partie antérieure de ses élytres ; 
celles-ci ayant chacune trois bandes ondées , trans- 
verses et cl’un gris cendré, et leur extrémité d’un 
bronzé noirâtre. — Paris : rare. 

Bupreste des graminées ( B. graminis , Latr.). 
Deux lignes environ de longueur; d’un vert bronzé, 
opaque en dessus, très brillant en dessous; élytres 
entières; corselet d’un vert obscur. — Autriche. 


LES SERRICORNBS. F 0.171. g. &47 

Bupreste vert {Bunrestis viridis , Latr .). Long de 
trois à quatre lignes; bronzé; corselet chagriné, sinué 
postérieurement; élytres un peu chagrinées, en scie 
à leur extrémité. — Paris. 

Bupreste bleu ( B. cyanea , Latr. ). Long d’un 
peu plus de trois lignes; tête d’un vert bleuâtre , ainsi 
que le corselet; élytres d’un bleu métallique, sans 
taches. — Europe. 

Bupreste améthyste ( B . amethystina , Latr.). 
Long de trois à quatre lignes, un peu large; d’un 
violet pourpre; antennes et pâtes noires. — Espagne. 

Bupreste deux points (B. biguttaia , Latr.). Long 
Je six lignes; élytres entières , d’un vert métallique, 
ayant chacune un point blanc assez grand; abdomen 
d’un vert bleuâtre , marqué de trois points blancs 
comme ceux des élytres. — Paris : assez rare. 

Bupreste du mille-pertuis ( B . hyperici , Latr.). 
Long d’un peu plus de deux lignes; élytres linéaires , 
entières, ponctuées; corps d'un doré brillant; an- 
tennes et pâtes d’un vert bronzé. — Autriche. 

***** Corps raccourcit triangulaire. ( Les Trachys de 
Fabricins.) 

Bupreste pygmée (B. pygmæa , Latr. ; trachys 
J>Ygniœa y Fab.). Long d’à peu près une ligne; bronzé; 
tête et corselet d’un cuivreux brillant; élytres bleues, 
pointillées, entières. — France. 

Bupreste minute ( B. minuta , Latr.). Long d’en- 
viron une ligne; élytres entières , noirâtres , ayant des 
bandes transversales et ondées d’un blanc grisâtre. — 
Paris. 

Deuxième genre. Les Aphanistiques ( Aphanisticus ). 

Ils ofïrent les mêmes caractères que les buprestes, 
nuis leurs antennes sont terminées en massue , et leur 
forme est plus ou moins linéaire : du reste , leurs 
Riœnrs sont les mêmes. 

Aphanistique pusille ( Â plianisticus pusiUus. — 
Duprestis pusilla , -Latr. ). Bronzé; élytres d’un noir 
bronzé , pointillées, entières ; front sillonné. — Paris: 
très rare. 


ORDRE V. 


'248 

Aphanistique émarginè ( Aphanislicus emargina- 
tus. * — Bupî’cslis emavginata , Latr.). Long de deux 
lignes j linéaire 5 d’un vert bronzé 5 tête sillonnée, 
presque échancrée ; élytres de la couleur du corps, 
entières. — Paris : très rare. 

Troisième genre. Les Mélasis ( Mclasis ). 

Palpes terminés par un article beaucoup plus gros 
que le précédent, presque globuleux ; antennes pecti- 
nées dans les mâles, en scie dans les femelles; mâ- 
choires entières, non divisées à l’extrémité; tous les 
articles des tarses entiers ; corps cylindrique. 

Ces insectes ont la tête presque aussi large qù'c le 
corselet, celui-ci l’emboîtant en grande partie ; leurs 
pâtes sont courtes et comprimées. Leur histoire est in- 
connue. 

Mélasis flarellicorne ( Mélasis jlnbellicornis , 
Latr. ; hispa jlnbellicornis , Farr. ). Noir; strié; an- 
tennes et pâtes d’un brun ferrugineux; tarses simples. 

— Paris : rare. 

Quatrième genre. Les Céropiiytes ( 6 erophytum). 

Palpes comme les précédens, mais antennes bran* 
cliues dans les mâles, en scie dans les femelles; mâ- 
choires bilohécs à l’extrémité; avant-dernier article 
des tarses bifide; corps ovalaire. 

Cérophyte élatéroïde ( Cei'ophytum elateroides. 

— Mélasis elateroides , Latr.). Noir; strié; antennes 
très fortement pectinées. — Paris. 

deuxième tribu. LES ÉLATÉRIDES. 

Leur corps est plus étroit que dans les insectes de 
la tribu précédente; les angles postérieurs de leur 
corselet se prolongent en pointes aiguës , et les arti- 
cles de leurs tarses sont toujours entiers ; la pointe 
avancée de leur sternum s’enfonce , à la volonté de 
l’animal , dans une cavité située au-dessous de la 
naissance de la seconde paire de pieds. Lorsque ccs 
insectes sont sur le dos, la brièveté de leurs pieds 1rs 
empêcherait de pouvoir se retourner, si la nature n’y 


LES SK R RI C.ORN ES. F(Ml. Q. 

avait pourvu d’une manière singulière. Nous allons 
laisser parler M. de Latreille. <c Couchés sur le dos, 
ils sautent et s’élèvent perpendiculairement en l’air, 
jusqu’à ce qu’ils retombent dans leur position natu- 
relle ou sur leurs pieds. Pour exécuter ce mouvement, 
ils les serrent contre le dessous du corps, baissent 
inférieurement la tête et le corselet, qui est très mo- 
bile de haut en bas , puis rapprochant cette partie de 
l’arrière-poitrine , ils poussent avec force la pointe de 
l’avant-sternum contre le bord du trou situé en avant 
«le l’arrière* poitrine , où elle s’enfonce ensuite brus- 
quement et par ressort. Le corselet , avec les pointes 
latérales, la tête , le dessus des élytres heurtant avec 
force contre le plan de position , surtout s’il est ferme 
et uni , concourent, par leur élasticité, à faire élever 
le corps en l’air. » Ces animaux se trouvent sur les 
fleurs, sur les gazons, ou même sur la terre. Quand 
ou veut les prendre ils contractent leurs pieds, se 
laissent tomber, et contrefont le mort. Une espèce 
de l’Amérique méridionale ( dater noctilicus) est 
pliosphorique. On prétend que la lumière qu’elle ré- 
pand est assez vive pour permettre de lire et d’écrire 
a sa seule clarté. Les femmes ne se servent pas d’au- 
tre flambeau pour exécuter leurs diflérens travaux 
pendant la nuit. 

Cinquième genre. Les Taupins ( Elater). 

Comme ce genre est le seul de la tribu , nous ne 
répéterons pas les caractères que nous venons de dé- 
tailler. 

% Paupin lumineux ( Elater noctilicus , Latr. ). Près 
d’un pouce et demi de longueur; d’un brun noirâtre ; 
corselet ayant, de chaque côté, une tache glabre et 
jaune, lumineuse pendant Ja nuit. — Antilles. 

I’aupin roux ( E . rufus , Latr.). Il ressemble au 
suivant, mais sa tête et son corselet sont d’une cou- 
leur plus foncée que le reste du corps. — Allemagne. 

Paupin ferrugineux ( E. fejrugineus , Latr.). 
bong.de dix lignes ; ferrugineux en dessus , noir en 
dessous; corselet bordé de noir- — Paris : rare. 

Paupin charronnier ( E. carbonarius , Latr. ; 


ORRRE V. 


2ÔO 

elater alqmanus , Fabr. ). Long de sept lignes; rabo- 
teux , d’un noir mat et terne, parsemé' de quelques 
écailles blanches. — France méridionale. 

Taupin inégal {Elater inœaualis , Latr.). Long de 
sept à huit lignes ; noir; corselet raboteux; élytres 
striées de rouge brun. — Italie. 

Tauptn pectinicorne { E. peclinicornis , Latr,). 
Long de sept à huit lignes ; bronzé; antennes pecti- 
nées dans le mâle seulement; élytres striées et poin- 
tillées. — France : très rare. 

Taupin cermanique ( E . germanus , Latr.; elater 
œneus , Fab. ). Long de six lignes environ; plus large 
et plus bombé que le précédent ; d’un bronzé luisant 
en dessus, d’un noir bronzé en dessous; antennes du 
mâle légèrement en scie, non pectinées ; élytres 
striées et pointillées. — Paris. 

Tauptn rhombifère ( E . rhombeus , Latr.). Long 
de huit à neuf lignes, étroit; brun ; élytres obscures, 
striées, ayant deux bandes obliques et plus obscures 
vers l’extrémité. — Paris. 

Tau pin soyeux ( E. holosericeus , Latr. ). Noi- 
râtre; corselet couvert d’un duvet soyeux, ainsi que 
les clytres , qui sont marquées de quelques bandes 
obscures. — Paris. 

Taupin marqueté ( E . tessellalus , Latr,). Noirâtre, 
cuivreux ; corselet et élytres ayant des taches peu 
marquées, formées par des plaques de poils d’un cen- 
dré roussâtre; pâtes d’un noir cuivreux; ongles rous- 
sâtres. — Paris. 

Taupin nébuleux ( E. murinus } Latr.). Obscur, 
mélangé de cendré en dessus ; d’un cendré roussâtre 
et uniforme en dessous; antennes et tarses rougeâ- 
tres; deux tubercules peu élevés sur le corselet. - 
Paris. 

Taupin fascié ( E.fasciatus, Latr.). Sept à huit 
lignes de longueur; très noir; corselet chagriné, cou- 
vert de petites écailles ; élytres ayant, un peu au- 
delà du milieu, une bande ondée , blanchâtre, for- 
mée de petites écailles. — Autriche. 

Taupin spectateur ( E. spectalor , Latr.). Corps, 
tète et corselet noirs ; ce dernier luisant; élytres d’un 


LES SERRICORNES. Fam. g. 25 1 

brun marron 5 antennes d’un brun fauve ; pâtes noi- 
râtres, brunes ou fauves. — Paris. 

Tauptn obscur ( Etaler obscurus, Latr.). Noirâtre ; 
peu luisant: élytres striées $ pâtes noires; antennes et 
tarses d’un brun testacé obscur. — France. 

Taupin noir (j E. niger , Latr.). Long d’un peu 
plus de six ligues: d’un noir luisant; pâtes noires ou 
brunes ; corselet lisse; éfytres striées, un peu recou- 
vertes d’un duvet cendre. — Paris. 

Taupin atre ( E. alerrimus , Latr.). Long d’un 
peu plus de six lignes; d’un noir foncé; corselet 
pointillé ; élytres pointillées et striées. — France : 
assez rare. 

Taupin ærugineux ( E. œruginnsus , Latr. ). Long 
de six à sept lignes ; d’un noir luisant en dessous et 
bronzé en dessus; élytres striées; écusson jaunâtre. 
— Paris. 

Taupin porte-croix ( E. crucintus , Latr.). Six à 
sept lignes de longueur; noir en dessous, ainsi que 
^a tête ; pâtes rouges , à extrémité des cuisses noire; 
bords de l’abdomen rouges ; corselet noir, rayé de 
rouge de chaque côté; élytres striées, jaunes, ayant 
leur suture noire , ainsi qu’une bande transversale si- 
tuée un peu au-delà du milieu, et le bord extérieur 
depuis la bande jusqu’à l’extrémité. — Paris : très 
rare. 

Taupin varié (E. varius , Latr. ). Trois ou qua- 
tre lignes de longueur; noir, un peu mélangé de rous- 
satre ; élytres noires, légèrement chagrinées, ayant, 
quelques poils courts à la base , et une bande d’un 
gris roussatre vers l’extrémité; pâtes d’un brun ferru- 
gineux. — Paris. 

Taupin trifascié ( E. trifasciatus , Latr.). Long 
de six à sept lignes; noir, corselet gris; élytres cen- 
drées, ayant trois bandes transversales ondulées et 
ferrugineuses — Allemagne. 

Taupin cuivreux ( E . cuprcus , Latr. ). 11 res- 
semble au taupin pectinicorne, par sa taille, sa forme 
et ses antennes; dessous du corps bronzé, ainsi que 
fe tête et le corselet; élytres jaunes, striées, à ex- 


252 


ORDRE V. 


t rémi té d’un noir bronzé. Variété entièrement d’un 
noir violet. — Angleterre. 

Taupin hématode (Elaler hœmcitodes , Latr.). Assez 
large 5 pâtes et corps noirs; antennes de la même 
couleur et pectinées ; tête et corselet noirs dans le 
mille , d’un rouge sanguin dans la femelle ; élytres 
de cette dernière couleur, pointillées, striées, avec 
deux lignes élevées n’allant pas jusqu’à l’extrémité. 
— France. 

Taupin marron ( E. castaneus , Latr. }. Plus petit 
que le taupin pectinicorne; tête, antennes, pâtes et 
dessous du corps noirs, ainsi que le corselet, mais 
celui-ci recouvert de poils qui le font paraître jaune; 
élytres jaunes, noires à l’extrémité ; écusson noir.— 
Paris : rare. 

Taupin signé (Z?, signatus , Latr.). Il ressemble 
au suivant, mais élytres marquées d’une grande ta- 
che. obscure vers l’extrémité. — Europe. 

Taupin aulique ( E. aulicus , Latr.). D’un vert 
bronzé obscur; élytres testacées, sans taches; an- 
tennes pectinées. — Autriche. 

Iaupin sanguin ( E . sanguineus , Latr.). Long 
d’environ six lignes; antennes en scie; corps, tête, 
corselet et pâtes d’un noir luisant; élytres rouges, 
striées. — Paris. 


Taupin allongé ( E . elongatulus , Latr. ). Il res- 
semble au précédent, mais il est une fois plus petit; 
élytres d’un rouge testacé, noires à l’extrémité. - 
Autriche. 

Taupin huméral ( E. humeralis , Latr.). D’un 
brun noirâtre ; élytres striées, ayant chacune à leur 
base une tache jaune, oblongue, marginale. — Alle- 
magne. 

Taupin testacé ( E . lestaceus , Latr.). Il res- 
semble au taupin sanguin, mais élytres d’un jaune 
testacé uniforme, ainsi que les pâtes. — Allemagne. 

Taupin bout-erulé ( E . prœustus , Latr.). Sem- 
blable au suivant, mais élytres d’un rouge sanguin 
assez vif, et pâtes noires. — Allemagne. 

Taupin ceint ( E. ballealus , Latr.). Beaucoup 


I*E5 S ERR1 CORNES. F(im . g. p,53 

pins petit que le taupin sanguin, avec lequel il a de 
1 analogie ; antennes un peu en scie 5 corselet d’un noir 
luisant, ainsi que la tête et le dessous du corps $ pales 
dun brun rougeâtre; élytres striées, pointillées , 
rougeâtres antérieurement, noires postérieurement. 
— Allemagne. 

I aupin harnaché (j Elaier ephippium, Latr.). Abso- 
lument semblable au taupin sanguin , mais une tache 
noire commune, placée vers le milieu des élytres. — 
Allemagne. 

Taupin brun (Æ 1 . brunneus , Latr. ). D’un brun 
ferrugineux; tête et antennes noires, ainsi que la 
poitrine; corselet noir bordé de fauve, en dessous, 
d un brun rougeâtre, avec une grande tache noire au 
jnilieu , en dessus; pâtes ferrugineuses; élytres d’un 
brun ferrugineux, striées. — Paris. 

Taupin rufipède (E. rufîpes , Latr. ). Semblable 
au suivant, mais entièrement noir, luisant, n’ayant 
de fauve que les pâtes. — Paris. 

Taupin ruficolle (E. ruficollis , Latr.). Long de 
trois lignes; d’un noir luisant; la moitié postérieure 
du corselet d’une couleur sanguine. — Allemagne. 

Taupin fugace (E.fugaa r, Latr. ). Tête et cor- 
selet noirs, couverts d’un duvet dore très fin et très 
brillant ; cuisses noires ; pâtes testacées, ainsi que scs 
clytres, qui sont striées.— Autriche. 

Taupin sanguinicollf. (E. sanguinicollis , Latr.). 
semblable au suivant , mais corselet un peu plus 
depnmé et d’un beau rouge sanguin sans taches. — 

1 aupin thoracique ( E . thoracicus y Latr.). Corps, 
trie, antennes et pâtes noirs; corselet globuleux, 
d un roux fauve ; élytres noires et striées. — Paris. 

Taupin a ceinture (E. cinctus , Latr.; elaier 
cqucsLris, Fabr.). A peine long de deux lignes ; noir; 
Pâtes obscures: élytres avec une bande jaune, trans 
Versale et lunulée. — Autriche. 

! ,Tî ÜPIN «-moucheté ( E . biguttatus , Latr. ). Scm 
niable au taupin rufipède; d'un noir luisant; élytres 
priées, ayant chacune une tache rouge vers le mi 
lieu. • — Midi de la Fronce. 


i. 


22 


254 ORDRE y. 

Taupin triste (j Elatcr tristis, Latr.). Presque aussi 
grand que le taupin sanguin 5 antennes noires, ayant 
les cinq anneaux qui suivent les premiers, bruns; 
ély très noires, strie'es, à bord extérieur et base jaunes ; 
tête et corselet d’un noir fonce; pâtes noirâtres; 
tarses ferrugineux ; dessous du corps noirâtre. — 
France. 

Taupin ltnéé ( E. lineatus , Latr. ; elater strialus, 
Far.) Long d’environ six lignes; corselet presque 
globuleux , noirâtre, ainsi que la tête, couvert d’un 
duvet cendré; dessous du corps et pales noirâtres; 
élytres obscures, avec des lignes longitudinales un 
peu élevées et plus claires : entre chaque ligne deux 
stries pointillées se rejoignant posterieurement.— 
— France. 

Taupin a six points ( E. sex-punclatus , Latr.). 
Corps, tête, antennes et partie antérieure du cor- 
selet, noirs; ce dernier rougeâtre à son bord posté- 
rieur; élytres noires, striées, terminées de cendré, 
et ayant chacune trois points de cette couleur; pâtes 
fauves. — Espagne. 

Taupin stictique ( JE. sticticus , Latr.). Cinq li- 
gnes de longueur; obscur en dessous; noir en dessus, 
ainsi que la tête; anus jaune; antennes, palpes et 
pâtes testacés, ainsi que ses élytres et son corselet: 
deux points obscurs sur ce dernier. — Allemagne. 

Taupiw latéral ( E . lateralis , Latr.). Près de 
cinq lignes de longueur; peu déprimé; noir en des- 
sous et bordé de jaune; tête noire, à bouche et front 
bruns, ainsi que les bords du corselet, dont le mi- 
lieu est noir; élytres testacées , à suture obscure. — 
Paris. 

Taupin bimaculé ( E. bimaculnlus , Latr. ). Corps, 
têle, antennes et corselet, d’un noir luisant; élytres 
striées, rouges antérieurement, noires postérieure- 
ment, ayant chacune un point blanc, et, vers le 
milieu, une tache noire, dentelée, adhérente au 
bord; pâtes fauves et cuisses noires. — Midi de la 
France. 

Taupin biptjstulé (E. bipustulntus , Latr.). Forme 
et grandeur du taupin rufipéde; d’un noir luisant; un 


LES SERRICORNES. Fatll. Ç). 205 

point rougeâtre à la base de chaque élytre; antennes 
et paies brunes. — Europe. 

Taupin flavicorne [Elater flavicornis, Latr.). En- 
viron cinq lignes de longueur; d’un noir opaque, pu- 
bescent; elytres bronzées, striées; antennes et pâtes 
jaunes. — Allemagne. 

Taupin gentil ( E . pulchellus , Latr.). Très petit; 
noir; elytres jaunâtres, ainsi que les pâtes. — Au- 
triche. 

Taupin du chêne ( E. quercus , Latr.). Quatre à 
cinq lignes de longueur ; noir; base des antennes et 
pâtes fauves; elytres striées, d’un noir bronzé lui- 
sant. — Midi de la France. 

Taupin de Rructère ( E . Bructeri , Latr. ). Trois 
lignes de longueur; corps d’un bronzé noirâtre; cor- 
selet très luisant ; pales obscures; elytres poilues et 
striées. — Allemagne. 

Taupin nain ( E . parvulus , Latr. ). Trois à quatre 
lignes de longueur ; d’un bronzé obscur, très pubes- 
cint; jambes jaunes; cuisses et antennes obscures; 
elytres noires, roussâtres à la base. — Autriche. 

Taupin riverain ( E . riparius , Latr.; eîatev pn - 
lilus , Far.). Long de trois lignes; d’un noir bronzé; 
antennes , pieds et bord extérieur des elytres , roux. 
— France. 

Taupin crucifère ( E. crucifer , Latr.). Corselet 
jaune, avec une tache et les bords noirs; elytres noi- 
res, ayant au milieu une raie longitudinale courte, 
jaune, et un point de la même couleur vers Textré- 
niité; dessous du corselet et pales jaunes; poitrine et 
abdomen noirs. — Italie. 

I’aupin mésouèle ( E . mesojiielus , Latr.) Long 
de huit lignes; déprime; noir en dessous, ainsi que 
le derrière de la tête, les antennes et les pâtes; front 
et corjclet jaunes ; anus fauve; elytres noires, striées, 
borde'es de rougeâtre. — Nord de l’Europe. 

Taupin marginb ( E . marginatus , Latr.). Long 
<le huit à neuf lignes; corps , tête et. corselet noirs; 
elytres testacées , bordées de noir. — Paris. 

Taupin pale ( E.pnlleus , Latr.). Noir; pâtes et 
ély très testacées. — France. 


ORDRE V. 


256 

Taupin sinué ( E. flexuo sus , Latr. ). Un peu plus 
petit que le taupin gentil; d’un noir peu fonce; ëly- 
tres noirâtres, avec deux bandes blanchâtres trans- 
versales et ondées. — Italie. 

Taupin minute (E la ter minutus , Latr.). Très pe- 
tit ; d’un noir luisant ; corselet très lisse 5 élytres striées. 
— Paris. 

Taupin bordé ( E . limbatus , Latr.). Petit; d’un . 
noir luisant ; élytres testacées , bordées de noir. — I 
Paris. 

Nota. Les espèces suivantes ont le corps linéaire , déprime, 
et quelques unes n’ont pas la faculté de sauter. 

Taupin linéaire ( E . linéarisa Latr.). Long de 
sept à huit lignes ; antennes fortement dentées en 
scie , noires , ainsi que son corps , sa tète et ses 
pâtes; corselet fauve, obscur au milieu; élytres tes- ! 
tacées. Variété à corselet d’un fauve uniforme; autre 
à suture des élytres noire. — Allemagne. 

Taupin pyroptère ( E . pyropterus , Latr. ). Long 
d'environ neuf lignes et ressemblant au précédent ; 
dessous du corps , pâtes, tête et antennes , d’un noir 
luisant et foncé; écusson noir; corselet rouge, avec 
le bord postérieur noir; élytres d’un rouge sanguin 
pâle , à stries fortement pointillées. — Paris : très 
rare. 

Taupin livide ( E. livens , Latr. ). Long de sept 
à huit lignes; noirâtre; antennes et corselet rou- 
geâtres; pâtes fauves; élytres testacées. — Paris: 
rare. 

Taupin cantharoÏde ( E. cantharoides , Latr. )• f 
Sept à huit lignes de longueur ; noir ; élytres d’un 
jaune pâle ; genoux fauves. — Europe. 

Taupin longicolle ( E . lnngicollis y Latr.). Testace'; 
corselet fauve / allongé; élytres striées , pubescentesj 
pâtes testacées. — Paris. 

troisième tribu. LES CÉBRIONITES. 

Sternum non avancé en pointe, sans rainures pour 
loger les antennes ; mandibules entières , non éclian- 
cre'es à la pointe; palpes de la même grosseur ou plus 


LES SKRRICORNES. ta. 9. 

grêles à leur extrémité ; corps 'arrondi et bombé dans 
les uns, ovale ou oblong et arqué en dessus dans les 
autres. Le corps des insectes de cette famille est ordi- 
nairement mou et flexible j leur corselet, plus large 
à sa base et transversal, a ses angles latéraux aigus , 
ou même quelquefois prolongés eu épine $ leurs an- 
tennes sont plus longues que la tête et le corselet 
pris ensemble. Leurs habitudes sont inconnues. 

•Sixième genre. Les Cébrions ( Cebrio ). 

La tête saillante hors du corselet ; mandibules 
e'troites , très arquées , fort crochues , saillantes j pas 
de pelotes aux tarses ; antennes filiformes, de onze 
articles, dilatées en dents de scie à l’angle intérieur 
de leur extrémité 5 corps ferme , ovale-oblong. 

Ces coléoptères se trouvent en été sur les feuilles 
des arbres , et surtout sur celles des plantes aquati- 
ques. Ils volent très bien, et quelques uns ont la fa- 
culté de sauter au moyen de leurs cuisses posté- 
rieures. 

Cérrïon géant ( Cebrio gigcts , Latr.). Long de 
dix à douze lignes ; tête et corselet noirâtres, pubes- 
cents; élytres testacées, pointillécs , pubescenles , 
presque striées j poitrine noirâtre , ainsi que les pâtes 5 
abdompn et cuisses tcsfacés. — Midi de la France. Le 
genre Hammonie, de Latreille, est établi sur la fe- 
melle de cette espèce. Elle diffère du mâle par ses 
antennes très courtes, en massue, de dix articles. 
C’est le cebrio bj'evicornis d’OiuviER. 

Septième genre. Les Rhipicères ( Rhipiccra ). 

Ils diffèrent des deux genres précédées par les pe- 
lotes membraneuses et formées de deux pièces qu’ils 
ont sous les articles intermédiaires des tarses, et par 
leurs antennes en panache. 

Rhumcère mystacin ( Rhipicera mystacina. — Pii - 
iinus mystacinus , Fab.). Six ou sept lignes de lon- 
gueur j noirâtre, avec des points blancs formés par 
des poils . sur le corselet et les élytres 5 cuisses fauves, 
11 l’exception des genoux qui sont de la couleur du 
C01 'ps ; antennes très noires 5 élytres ponctuées, ayant 


ORDRE Y. 


208 

chacune trois côtes ou nervures longitudinales. — Dé- 
troit de Bass; Nouvelle- Hollande. 

RhipicÈre bordé ( Rliipicera marginata , Latr. ; 
polylomus marginatus , Dalm.). Long d’un pouce; 
d’un vert bleuâtre , couvert d’un duvet pâle et très 
serre'; antennes et pâtes noires; cuisses rousses ; ély- 
tres ayant la suture et le bord lestace's — Brésil. 

Huitième genre. Les Dascilles ( Dascillus). 

Tête enfoncée jusqu’aux yeux dans le corselet ; ! 

mandibules entièrement découvertes ; dernier article 
des palpes tronqué ou très obtus ; corps ovale. 

Pénultième article des tarses bilobé; antennes Ion- j 
gués , filiformes , insérées devant les yeux ; mandibules 
cachées par la lèvre supérieure ; mâchoires avancées , 
comme laciniées; tête large; angles postérieurs du 
corselet très peu saillans. Ces coléoptères se trouvent 
sur les fleurs. 

Dasctlle cerf ( Dascillus c end nus , Latr.; otopa 
cejvina , Fab. ). Long de près de six lignes ; noirâtre 
et soyeux en dessous ; d’un brun cendré en dessus ; 
élytres rebordées. — Paris : rare. 

Dascille cendré ( D . cinereus , Latr. ; alopa cine- 
rea , Fab. \ Livide; élytres et pâtes brunes. — France 
méridionale. 

Neuvième genre. Les Élodes ( Elodes ). 

Mandibules en grande partie cachées sous le labre; 
palpes maxillaires pointus à leur extrémité , les la- 
biaux fourchus; pieds postérieurs presque semblables 
aux autres , non propres à sauter. 

Ces insectes sont peu remarquables par leur taille et 
leur couleur; leur corps est presque rond , de consis- 
tance peu solide ; leur tête petite ; leurs antennes sont 
à articles simples , dont le second et le troisième plus 
courts. On les rencontre fréquemment sur les feuilles 
des arbres qui croissent dans les lieux aquatiques. 

Elode pale ( Elodes pallida , Làtr. ; cyplion pal- 
lui us , Fab.). D’un fauve pâle, ainsi que les pâtes; 
antennes brunes ; tête et extrémité des élytres d’un 
brun obscur. — Paris. 


les serricornes. Fam . 9. 25 g 

Elode bordée ( Elodes jnarginata , Latr. ; cyphon 
marginalus , 1 7 ab. ). Noire $ bords du corselet et pre- 
mier article des tarses roux. — Paris. 

Elode grise ( E. gi'isen , Latr. ; cyphon griseus , 
Far.). Noire; bouche livide; pâtes pâles ; élytres pu- 
bescentes , lisses , latérales. Variété plus claire. — 
Paris. 

Elode pcbescente ( E . puhescens , Latr.; cyphon 
pubescens , Far.). Noire; pubescente ; tcte brune; 
antennes ferrugineuses ; corselet d’un gris obscur ; 
pales d’un brun grisâtre; élytres grises, à suture un 
peu noirâtre. — Paris. 

Elode livide ( E. liuida , Latr.; cyphon liwidus , 
Far.). Livide, lisse, glabre; antennes obscures. — 
Paris. 

Flode queue-noire [E. melanura , Latr.; cyphon 
viclanurus , Far.). Tête et corselet lisses, luisans , 
Rlabres, testaces , ainsi que les pâtes; bord externe 
ues élytres livide, et leur extrémité noire; corps 
presque testacé en dessous. — Suède. 


Dixième genre. Les Scirtes ( Scirtes ). 

Elles ne diffèrent des e'iodes que parleurs pieds pos- 
térieurs dont les cuisses sont grosses, renflées, et. les 
jambes terminées par une longue épine, ce qui leur 
donne la faculté de sauter, 

Scirte hémisphérique ( Scirles hcmisplierica. — 
Cyphon hemisphei icus , Far. ). LJ ne ligne de longueur 
au plus; corps presque orbiculaire , déprimé, d’un 
Q oir foncé. — Paris. 


Scirte orbiculaire (S. orhiculalus , Latr. ; cyphon 
wbiculaliis , Fab. ). Même forme, grandeur et cou- 
Fur, niais bords latéraux et antérieurs du corselet 
d’un fauve ferrugineux, ainsi qu’un point au milieu 
de la suture des élytres. 


quatrième tribu. LES LA.MPYRIDES. 

Sternum non avancé en pointe , sans rainures pour 
Jo gcr les antennes ; mandibules entières, non échan- 
gées à la pointe ; palpes maxillaires au moins plus 
S r os à leur extrémité ; corps droit et déprimé. 


ORDRE V. 


260 

Ils ont en général le corps très mou , le corselet 
presque carré ou en demi-cercle , recouvrant la tète 
on tout ou en partie; leurs étylres sont molles et 
flexibles ; tous ont l’avant-dernier article des tarses 
divisé en deux lobes. Ils se contractent et font le mort 
quand 011 les prend : plusieurs sont pliosphoriques. 

Onzième genre. Les Lycus ( Lycus ). 

Antennes rapprochées à leur base ; palpes maxil- 
laires beaucoup plus longs que les labiaux ; bouche très 
petite; tête rétrécie et prolongée en devant en forme 
de museau; antennes très comprimées; élytres sou- 
vent très élargies vers leur extrémité postérieure ; 1 
corps étroit et allongé. 

Leurs mâchoires sont simples et non lobées, et le 
dernier article de leurs palpes maxillaires est com- 
primé, tronqué, presque sécuriforme. Leur corselet 
est aplati, trapézoïdal ou carré, arrondi en devant. 
Ces insectes, dont trois espèces seulement habitent 
l’Europe , se trouvent sur les fleurs dont ils sucent la 
liqueur sucrée. O11 ne sait rien de leurs habitudes. 

Lycus sanguin ( Lycus sanguineus , Latr. ). Long 
de quatre lignes; noir, avec les côtés du corselet et 
les élytres d’un rouge de sang. — Paris. 

Lycus natn (X. minutas , Latr.). Très noir; ex- 
trémité des antennes fauve ; corselet entièrement 
noir; élytres striées de rouge sanguin. — France: 
rare. 

Lycus aurore ( X . anrora , Latr.). D’un rouge 
sanguin en dessus , d’un noir foncé en dessous ; côtes 
du corselet et élytres réticulés. — France méridio- 
nale. 

Lycus dilaté ( X. latissimus , Latr. ). Long de 
près d’un pouce; d’un jaune fauve en dessus; noir en 
dessous, ainsique les pâtes; élytres très dilalces, 
ayant chacune une tache marginale et l’cxlrémite 
noires. — Afrique. 

Douzième genre. Les O.malises ( Ornait sus ). 

Us ressemblent assez aux précédens , mais leur tête 
n’est pas prolongée en museau, et le dernier article 


les se r licornes. Fam . g. 261 

de leurs palpes maxillaires est tronqué 5 second et 
troisième article des antennes très courts. 

Leur tête est en grande partie découverte ; leurs 
antennes, très rapprochées à leur base, sont formées 
d’articles courts et cylindriques ; leurs yeux sont 
écartés ; les angles du corselet prolongés et très poin- 
ts, et les élytres assez fermes. On trouve ces co- 
léoptères sur les plantes. 

Omalise sutural ( Omalisus suturalis , Latr. ). 
Long d’environ trois lignes ; corps, tête , antennes , 
corselet et pâtes noirs 5 élytres d’un rouge obscur, à 
suture uoire , ayant des points enfoncés assez nom- 
breux. — Paris. 

Omalise noir ( O. niger ). Semblable au précédent, 
mais entièrement noir. — Des Alpes. 

Ti'eizième genre. Les Lampyres ( Lampyris ). 

Corselet en demi-cercle et cachant la tête , ou en 
carré transversal ; bouche très petite ; palpes maxil- 
laires terminés par un article finissant en pointe 5 
extrémité postérieure de l’abdomen phosphorique ; 
yeux très gros. 

Leurs antennes sont écartées à leur base , insérées 
très près des yeux, comprimées, quelquefois pectine'es 
ou en scie, à articles courts. Leur corps est très mou, 
oblong , ovale, déprimé: leurs pâtes sont comprimées , 
simples et courtes. Quelques femelles n’ont ni ailes ni 
élytres , mais simplement les rudimens de ces organes. 
Les lampyres, vulgairement connus sous les noms de 
mouches a feu , vers luisans , lucioles , ont une partie 
de l’abdomen qui est lumineux et brille avec plus ou 
moins d’éclat pendant la nuit : il paraît qu’ils peuvent 
à volonté augmenter ou diminuer cette singulière 
lumière , qui disparaît lorsqu’ils sont morts, mais seu- 
lement par le dessèchement. 

Lampyre ver-luisant ( Lampy ris noctiluca , Latr.). 
Mâle long de quatre à cinq lignes , noirâtre ; antennes 
simples; corselet demi-circulaire, recevant entière- 
ment la tête , avec deux taches transparentes , en crois- 
sant; ventre noir, à derniers anneaux d’un jaune pâle. 
— Paris. 


ORDRE Y. 


262 

Lampyre splendide (L amp y ris splendidulci, Latr.), 
Semblable au précédent , mais plus grand ; corselet 
jaunâtre, avec le disque noirâtre et deux taches trans- 
parentes en devant; élytres noirâtres; dessous du corps 
et pieds d’un jaunâtre livide; premiers anneaux du 
ventre, tantôt de cette couleur, tantôt plus obscur. 
Les femelles de ces deux espèces sont aptères. — France 
méridionale. 

Lampyre mauritanique ( L. mauritanien , Latr.). ' 
Plus grand que les pre'cédens , jaune ; élytres d’un j 
jaune légèrement grisâtre, avec trois lignes longitu- 
dinales élevées. Femelle deux ou trois fois plus grantle 
que le mâle , d’un fauve plus ou moins rougeâtre.— 
France méridionale. 

Lampyre hémiptere ( L. liemiptera , Latr.). Noir, 
petit, allongé; élytres courtes; extrémité de l’abdo- 
men jaune, — Paris : rare. 

Lampyre luciole {L. italien, Latr.). Petit, noir; 
corselet transversal , ne recouvrant pas toute la tète; 
rougeâtre , ainsi que la poitrine , l’écusson et une par- 
tie des pieds ; les deux derniers anneaux de l’abdomen 
jaunâtres. Les deux sexes sont ailés. — Italie. 

Lampyre éclatant ( L . corusca , Latr.). D’un noir 
obscur; chaperon ayant une ligne longitudinale arquée 
de chaque côté. — Russie. 

Quatorzième genre. Les Téléphores ( Tclepliorus ). 

Antennes écartées entre elles à leur base; palpes 
terminés par un article en forme de hache, les maxil- 
laires pas plus longs que les labiaux. 

Ils ressemblent, assez aux lampyres, mais leur corps 
est plus allongé, plus linéaire, et leurs élytres sont 
plus molles; leur tète est de la largeur du corselet, ou 
plus large, découverte, un peu rétrécie postérieure- 
ment; leur corselet est carré, à angles arrondis. On 
les trouve au printemps sur les fleurs des prairies. 

Télephore ardoise ( Téléphones fus eus , Latr.; 
canlharis fnsea, Fab.). Long de cinq à six lignes; der- 
rière de la tète , élytres , poitrine et grande partie 
des pieds, d’un noir ardoisé; les autres parties d’un 


LES SERRICORHES. F 0.171. 0. 263 


rouge jannâtre ; une tache noire sur le corselet. — 
Paris. 

Tel éphore TiiORACTQDF. ( Telep/iorus tlioracicus , 
Tatr.). Tête, poitrine et élytres, noires ; corselet rou- 
geâtre, ainsi que l’abdomen et les pâtes. — Paris. 

Téléphore fusicorne ( T. fuscicornis , Latr.). 
Corps et tête noirs; corselet et pâtes jaunes ; élytres 
testace'es, avec l’extrémité jaune. — Paris. 

Téléphore mf.lanure {T. melanurus, Latr.; can- 
nions melanura , Fab. ). Entièrement d’un jaune 
testacé; antennes noires, ainsi que l’extrémité des 
entres. — Paris. 

Téléphore obscur (T. obscurus , Latr.; cantJiaris 
obscurci , Fab.). Long de deux à trois lignes ; d’un noir 
foncé ; une petite marge rouge au corselet. — Paris. 

Téléphore livide (T. liuidus , Latr.; cantharis 
brida, Fab.). Cinq à six lignes de longueur; d’un jaune 
testacé; corselet sans taches, rebordé. — Paris. 

Téléphore triste (T. tristis , Latr.; cantharis 
tristis, Fab.). Noir; les deux premiers articles des 
aatennes jaunes. — Allemagne. 

Téléphore pale ( T . pallie lus, Latr.; cantharis pal - 
lida , Fab.). Semblable au suivant, mais plus petit, et 
ctytres n’ayant pas de tache noire à l’extrémité. — 
Paris. 

Téléphore pàllipède ( T . pallipes , Latr.; cantharis 
pallipes , Fab.). Il ressemble au téléphore mélanure , 
mais il est plus petit et noir ; base des antennes et 
pâtes d’un jaune pâle; e'lytres testacées , noires à 
^extrémité. — Paris. 

Téléphore noir (T. ater , Latr.; cantharis atra , 
Fab.). Entièrement noir, à l’exception de la base de 
ses antennes et de ses pâtes , qui sont d’un jaune 
obscur. — Suède. 


Téléphore testacé ( T. testaceus , Latr. ; can- 
j baris teslacea , Fab.). Plus petit que le téléphore me- 
sure; noir; corselet bordé de jaune; e'lytres et pâtes 
testacées. — Paris. 

Téléphore abdominal {T. ahdominalis , Latr.; can- 
"inris ahdominalis , Latr.). Tête noire; bouche et 
corselet rougeâtre, ce dernier bordé de noir; élytres 


1 


ORDRE V. 


264 

d’un noir bleuâtre ; abdomen d’un jaune rougeâtre. — 
France méridionale. 

Téléphore latéral {Telephorus lateràlis , Latr.; 
cantliaris latej'alis, Far.). Petit 5 noirâtre; corselet rou- 
ge; élytres obscures, h bord extérieur jaunâtre. — Paris. 

Téléphore pu cf. ( T. pulicarius , Latr.; canlharis 
pulicaria , Fab.). Très petit; noir; bord du corselet 
fauve ; élytres sans taches; bords de l’abdomen rouge. | 
— Paris. 

Téléphore blanchâtre (T. nweus , Latr.). Cor- 1 
selet noir, bordé de testacé; élytres blanchâtres;! 
corps, pâtes et base des antennes testacés. — Alle- 
magne. 

Téléphore bicolore (T. bicnlor, Latr.). Corselet 1 
bordé de testacé; tarses postérieurs, base de l’abdo 
men , antennes et poitrine, obscurs. — Paris. 

Téléphore ponctué (T. b i puncta lus , Latr.; can- 
tliaris bipunctatus , Fab.). Assez petit ; noirâtre; cor- 
selet testacé, marqué de deux points noirs; élytres 
testacées, ayant du noir à l’extrémité. — Paris. 

Quinzième genre. Les Malthines {M alibi nus). 

Ils ressemblent beaucoup aux précédons, mais leurs 
palpes sont terminés par un article ovoïde; leur tète 
est amincie en arrière, et, dans plusieurs, les étuis 
sont plus courts que l’abdomen. 

Malthtne bimoucheté ( Mallhinus bigutlatus. — 
Cantliaris biguitalay Fab.). Très petit; testacé; cor- 
selet noir, à bords jaunes ; élytres courtes, obscures, 
jaunes à l’cxtrcmité. — Paris. 

Mat.thine nain {M. minimus). Plus petit que le 
précédent, auquel il ressemble; d’un jaune obscur; 
corselet fauve, avec une tache noire ; élytres obscures, 
à extrémité jaune. — Paris. 

Malthine fascté {M. fasciatus). Noirâtre; bords 
extérieurs du corselet jaunes , ainsi qu’une bande sur 
les élytres et une tache vers leur extrémité. — Paris. 

cinquième tribu. LES MÉLYRIDES. 

Sternum non avancé en pointe , sans rainures p< lU 


les serricornes. Fam. g. 265 
loger les antennes 5 mandibules échancrées ou fendues 
à leur extrémité; tête plus ou moins enfoncée dans le 
corselet, ovale; palpes maxillaires terminés par un 
article rétréci vers son extrémité et s’avançant au-delà 
de la bouche ; corselet presque carré, plat ou légère- 
ment convexe en dessus ; corps souvent oblong. Ces 
insectes sont très agiles, et se trouvent sur les fleurs et 
sur les feuilles ; leurs élytres sont molles , leur bouche 
avancée, et leurs tarses longs. 

Seizième genre. LesMÉlyres ( Melyris ). 

Palpes filiformes; tête avancée antérieurement en 
une espèce de petit museau ; premier article des 
tarses antérieurs plus court ou à peine aussi long que 
le second ; corselet presqu’en trapèze , un peu plus 
étroit en devant; antennes seulement un peu plus 
longues que la tête; une simple dentelure sous les cro- 
chets du dernier article des tarses. 

Le corps de ces insectes est proportionnellement 
plus court et plus large que dans les genres suivans, 
et leur corselet est plus élevé dans son milieu. 

Premier sons-genre. Les Mélyres. Tarses ayant en dessous 
une dentelure apparente. 

• Mét.yre vert {Melyris viridis , Làtr.). Long de six 
lignes; d’un vert bleuâtre; antennes noires; corselet 
raboteux, marqué dans son milieu d’un enfoncement 
longitudinal; élytres raboteuses, ayant chacune trois 
lignes longitudinales élevées; tarses noirs. — Du cap 
de Bonne-Espérance. 

Bcnxième sous-genre. Les Zigies. Tarses n’ayant point en 
dessous de dilatation ni de dents apparentes ; antennes ne 
commençant a être en scie qu’au quatrième ou cinquième 
article. 

Zitgie oblongue {Zigia oblonga , Fab.). D’un rouge 
fauve ; tête et élytres d’un bleu verdâtre; ces der- 
rières légèrement chagrinées, ayant chacune trois 
lignes élevées. — Du Levant. 


1. 


23 


266 


ORDRE Y. 


Dix-septième genre. Les Dasttes ( Dasytes). 

Palpes et devant de la tête comme dans les précé- 
dens ; premier article des tarses plus long que Je sui- 
vant; corselet presque carre' ; antennes de la longueur 
de la tête et du corselet, insérées devant les yeux et 
très e'carte'es à leur base ; un appendice membraneux 
ou une dent très comprime'e sous les crochets du der- 
nier article des tarses. 

Leur corps est étroit et allongé, presque linéaire, 
assez mou; leur tête est en carré transversal, le plus 
souvent inclinée; les élytres sont longues, linéaires. 
On trouve les dasytes sur les plantes, et ils contrefont 
le mort dès qu’on veut les prendre. 

Dasyte a quatre taches ( dasytes quadrimaculatus , 
Latr.). Noir; un peu velu; deux taches rouges sur 
les élytres , l’une à la base et l'autre au bout opposé. 

— Midi de la France. 

Dasyte bipustulé {D. bipustulatus , Latr.; hispa 
bipustulata , Fab.). Noir; velu; une tache rouge à la 
base de chaque élytre. — Midi de la France. 

Dasyte atre ( D. ater , Latr.), D’un noir luisant, 
très velu; deux enfoncemens rugueux, avec leurs con- 
tours un peu élevés et unis , sur le devant de la tête. 

— Midi de la France. 

Dasyte ntgricorne (D. nigricornis , Latr). Velu; 
d’un bronzé foncé, très ponctué; tarses et jambes 
roussâtres. — Paris. 

Dasyte bleuâtre (D. cœruleus , Latr.). Pubescent; 
vert, ou d’un vert bleuâtre; antennes et pâtes noires. 

— Paris. 

Dasyte a points noirs {D. nigrn-punctatus , Latr.). 
Pubescent; bronze; plusieurs rangs de points noirs 
sur les élytres. — Paris. 

Dasyte flavipéde ( D.flavipes , Latr.). Velu; noi- 
râtre; base des antennes et pâtes roussâtres. — Au- 
triche. 

Dasyte plombé ( D . plumbeus , Latr.). Légèrement 
velu; plus allongé que le dasyte noir; plombé.— 
Paris. 

Dasyte noir (D. niger , Latr.). Velu ; noir; une fois 


LES SERRICORNES. Fam. 9. 267 

plus petit que le dasytre atre; élytres presque lisses 5 
tarses antérieurs sans appendices à leur base. — 
Allemagne. 

Dasyte hémorrhoïdal ( Dasytes hœmorrhoidalis , 
Latr.). Velu; noir; une tache rouge à l’extrémité des 
élytres. — Espagne. 

Dasyte scutellaire ( D . scutellaris , Latr.). Cou- 
vert d’un duvet cendré ; noir ; écusson blanc. — 
Espagne. 


Dix-huitième genre. Les Malachies ( Malachius ). 

Ils ne diffèrent des dasytes que par leurs antennes 
moins écartées et plus intérieures, et par quatre vési- 
cules rouges, rétractiles, qu’ils font sortir et rentrer à 
Volonté de leur corps, dont deux sous les angles posté- 
rieurs du corselet, et deux à la base de l’abdomen. 

Le corps de ces coléoptères est très mou, et leurs 
élytres excessivement flexibles. On les trouve sur les 
fleurs. 

Malachie rougeâtre ( Malachius rufus 3 Latr.). 
Long de trois à quatre lignes; tête noire , bronzée; 
bouche jaune ; poitrine et pâtes d’un noir bronzé ; 
abdomen rougeâtre, avec un peu de noir bronzé sur les 
bords; élytres rougeâtres, ainsique le corselet, qui a 
une large tache noire au milieu. — Midi de la 
France. 

Màlachte bronzé ( M . œneus , Latr.). Long de trois 
à quatre lignes ; d’un vert bronzé ; élytres rougeâtres, 
ayant leur base et une partie de la suture d’un vert 
bronzé. — Paris. 

Malachie sanguinolent ( M . sanguinolentus , 
Latr,). Long d’une à deux lignes ; d’un noir bronzé ; 
cotés du corselet et élytres d’un rouge sanguin. — 
Paris. 

Màlachte vert { M . viricJis , Latr.). Forme et gran- 
deur du malachie bipustulé; d’un vert bronzé; bouche 
d’un beau jaune. — Paris. 

Malachie marginelle (M. mavginellus , Latr.). 
Verdâtre; bords du corselet et extrémité des élytres 
rouges. — Paris. 

Malachie élégant ( M . elegans , Latr.). Voisin du 


ORDRE V. 


268 

suivant ; d’un vert métallique ; corselet de couleur 
uniforme; chaque élytre terminée par un point jaune. 
— Paris. 

Malachie bipustulé ( Malachius bipustulatus , 
Latr. ). Long de deux à trois lignes ; d’un vert mé- 
tallique assez brillant; bords latéraux du corselet rou- 
ges , et une tache de la même couleur à l’extrémité de 
chaque élytre. — Paris. 

Malachie pédiculaire ( M. pedicularius , Latr.). 
Petit; noir; corselet rebordé, sans taches; extrémité 
des élytres sans taches. — Paris. 

Malachie bout brolé ( 31. prceustus , Latr. ). 3N oi- 
râtre; extrémité des élytres jaunâtre. — Saxe. 

Malachie anguleux (31. angulalus , Latr. ). D’un 
noir brillant; tarses des pâtes antérieures roussâtres, 
ainsi que les bords du corselet. — Autriche. 

Malachie thoracique ( M. ihoracicus , Latr.). 
Petit; d’un noir bleuâtre; corselet rouge; élytres 
sans taches. — Paris. 

Malachie bleu {31. cyaneus , Latr.). Bleu; corselet 
et abdomen rouges. — Espagne. 

Malachie ruficolle (31. ruficollis , LATn.). Petit; 
noir ; corselet et extrémité des élytres d’uu fauve 
rougeâtre : du reste , il ressemble au suivant pour la 
forme et la grandeur. — Paris. 

Malachie pulicaire {31. pulicarius , Latr.). 
Petit ; noir; bords du corselet rouges , ainsi que l’ex- 
trémité des élytres. — Paris. 

Malachie fascie ( 31. fa scialus , Latr.). Petit; 
d’un noir bronzé; une bande transversale rouge vers 
le premier tiers delà longueur des élytres; celles-ci 
rouges à l’extrémité. — Paris. 

Malachie céphalote (31. cephalotes , Latr.). 
Petit; d’un noir luisant; tête grosse, fauve, dépri- 
mée; pâtes noires, avec les quatre jambes antérieures 
fauves. — Paris. 

Malachie lobé (31. lobatiis , Latr. ). Petit.; noir; 
extrémité des élytres jaune; corselet lobé , à bord pos- 
térieur jaune. — Paris. 

Malachie flavipède ( 31 . flavipcs , Latr. ). Petit; 
entièrement noir, à l’exception de la base des an- 
tennes et des jambes , qui sont fauves. — Paris. 


LES SERRICORNES. Fam. 9. 269 

Malachie anal {Malachius analis , Latr.). Voisin du 
précédent; petit; noir; corselet rougeâtre , ayant au 
milieu une tache longitudinale noire ; pâtes rougeâtres, 
ainsi que ses antennes et l’extrémité postérieure de 
ses élytres. — Autriche. 

Malachie pallipède ( M . pcilUpes , Latr. ). Petit, 
et plus convexe que le suivant; glabre, bronzé , sans 
taches; pâtes noires, à jambes d’un jaune pâle. — 
Paris. 

Malachie équestre ( M. equestris , Latr. ). De la 
grandeur du malachie pédiculaire, auquel il ressemble 
beaucoup; d’un vert bronzé noirâtre ; élytres rouges, 
avec une tache bronzée à la base , et une bande ar- 
quée de la même couleur vers le second tiers de leur 
longueur. — Paris. 

Malachie tête planche ( M . albifrons , Latr.). 
Petit. ; noir; tête blanchâtre , ainsi que l’extrémité 
des élytres et le bord antérieur du corselet. — Paris. 

Malachie sans taches (M. concolor , Latr.). Très 
petit ; d’un noir uniforme et sans taches. — Autriche. 

Dix-neuvième genre. Les Driles ( Drilus ). 

Palpes maxillaires en massue ; tête brusquement 
tronquée en avant; antennes pectinées au côté inté- 
rieur, plus longues que la tête et le corselet; palpes 
maxillaires avancés; corselet transversal ; pénultième 
article des tarses cordiforme. On ne connaît que de- 
puis peu les métamorphoses du drile jaunâtre; sa 
larve vit en parasite dans la coquille de Yhelix ne- 
moralis , dont elle mange l’habitant ; après avoir passé 
à l’état de nymphe dans cette coquille, il en sort à 
l’état parfait. La femelle est toujours aptère , et au 
moins six fois plus grosse que le mâle. Les mémoires 
de MM. Miezzinsky, Desmarest et Audouin , insérés 
dans les Annales des Sciences naturelles , présentent 
des détails curieux sur les mœurs et l’anatomie de 
ces insectes. 

Drile jaunâtre ( Drilus flavescens , Latr.; pti- 
linus Jlavescens, Fau. ). Un peu velu; noir; élytres 
flexibles et jaunâtres. — Paris. 

Drile noir ( D. niger). Entièrement noir; an- 


27O ORDRE V, 

tennes moins pectinées que dans le précédent. — Alle- 
magne. 

sixième tribu. LES PTINIOltES. 

Sternum non avance' en pointe, sans rainures pour 
loger les antennes ; mandibules échancrées ou fen- 
dues à leur extre'mite' ; tête plus ou moins enfoncée 
dans le corselet, arrondie ou presque globuleuse; 
palpes très courts, termines par un article toujours 
plus gros, qui s’élargit vers son extrémité'; corselet 
très ceintré, en forme de capuchon ; corps ovoïde ou 
cylindrique , arrondi ou convexe en dessus , ordinai- 
rement ferme et de couleur obscure. 

Mandibules épaisses et courtes, presque triangu- 
laires; articles intermédiaires des tarses courts, lar- 
ges , souvent garnis de pelotes en dessous , et le der- 
nier ordinairement petit. Beaucoup de ces insectes se 
trouvent, au printemps, dans nos maisons, où ils 
échappent à notre attention par leur petitesse. Ils se 
contractent quand on les touche , et. font le mort. 
Leurs larves font beaucoup de dégâts, en attaquant et 
rongeant les draps, les pelleteries, etc. ; d’autres per- 
cent le bois et détruisent en assez peu d’années les 
plus belles menuiseries : les larves de vrillettcs sur- 
tout sont dans ce cas. Quand ces derniers inseclcs 
sont parvenus à l’état parfait , le mâle , pour appeler 
sa femelle , frappe plusieurs fois de suite et rapide- 
ment sur la boiserie où il se trouve; la femelle lui ré- 
pond de la meme manière, et tous deux 11e cessent 
de s’approcher et de battre jusqu’à ce qu’ils se soient 
rejoints. Telle est la cause d’un petit bruit semblable 
au battement d’une montre, que l’on entend au prin- 
temps dans les appartenions boisés, et qui a reçu le 
nom vulgaire d’horloge de la mort. 

Vingtième genre. Lrs Ptines ( Ptinus ). 

Antennes au moins aussi longues que le corps ; 
corselet plus étroit que l’abdomen; antennes insérées 
entre les yeux, ceux-ci saillans ou convexes; corps 
oblong. 

Leurs antennes sont terminées uniformément , sim- 


LES SERRICORNES. F dm . 9. 27 I 

pies, insérées près du bord interne des yeux, et fili- 
formes, à second et, troisième articles pas plus grands 
Que les suivans. Ces insectes se trouvent dans les her- 
biers, les collections d’histoire naturelle , etc. 

Ptine impérial ( Ptinus inipericilis, Latr.). Noi- 
rûtre, à duvet cendré; corselet caréné, se terminant 
posterieurement en forme de dent ; élytres couvertes 
uuu duvet plus obscur, ayant chacune une tache 
blanche sinuée; les deux taches réunies formant une 
sorte d’aigle impériale. — Paris. 

Ptine voleur (P. fur, Latr.). Brun; couvert 
u un duvet plus ou moins cendré; quatre dents au 
corselet, formant une couronne transversale ; élytres 
Boires , ayant deux bandes grises transversales , et des 
stries ponctuées. — Paris. 

Ptine germain ( P . germanus , Oliv. ). Semblable 
•ju précédent , mais pas de bandes aux élytres; ab- 
domen oblong; antennes et pâtes testacées. — Alle- 
magne. 

Ptine testàcÉ ( P. testaceus , Oliv.). Testacé; 
yeux noirs; élytres avec des stries pointillces. Il res- 
semble beaucoup au ptine voleur, dont peut-être il 
n est qu’une variété. — Paris. 

Ptine ruitpède ( P . rufipes , Latr.). Noirâtre; 
oblong; antennes et pâtes fauves ; corselet ayant quatre 
tubercules moins élevés que dans le ptine voleur; ély- 
tres striées, couvertes d’un duvet roussâtre. — Paris. 

Ptine bidenté ( P. bide ns , Latr. ). D’un brun tes- 
tace ; élytres striées, noirâtres; corselet bossu, bi- 
denté en dessus. — Paris. 

Ptine larron {P. laivo , Latr.). Fauve; élytres 
testacées, striées ; corselet bidenté. — Europe. 

Ptine purescent ( P . pubescens , Latr.). Pubes- 
Cc ot ; noir; antennes et pâtes noires; corselet bossu 
Posterieurement. — Paris. 

f^ingt-umème genre. Les Gibbies ( Gibbium ). 

Semblables au ptine, mais antennes insérées au- 
devant des yeux; ceux-ci aplatis'et très petits; corps 
c °urt, à abdomen presque globuleux; élytres soudées. 

Les antennes sont sétacees , à second et troisième 


27^ ORDRE V. 

articles plus grands que les suivans ; leur corselet est 
très court, arrondi, ne formant point de capuchon, 
et sans étranglement postérieur; l’écusson manque, 
et se trouve remplace' par un avancement du milieu 
du bord postérieur du corselet. Pas d’ailes membra- 
neuses sous les élytres. 

Girbie scotias ( Gïblrium scotias , Latr. ; ptinus 
scotias, Fàb. ). Corps globuleux, lisse 5 brun - élytres 
lisses , polies , d’un brun marron , enveloppant une 
partie du dessous du corps; antennes et pâtes claires, 
velues. — France. 

Vingt-deuxième genre . Les Ptjlins ( Ptilinus )• 

Antennes plus courtes que le corps; corselet aussi 
large que l’abdomen , à sa base ; antennes en scie de- 
puis le Iroisième article, quelquefois pectinées dans 
les mâles. 

Corps presque cylindrique ; corselet à peu près de 
la meme largeur que les élytres; antennes implan- 
tées devant les yeux, à articles triangulaires ou en 
dents, ce qui les fait paraître en scie ou pectinées. 
Ces coléoptères habitent les troncs des vieux arbres, 
qu’ils percent comme les vrillettes. 

Ptilin pectinicorne ( Plilinus pectinicornis , Latr.). 
Long d’environ deux lignes; d’un brun foncé, noi- 
râtre ; antennes et pâtes fauves; élytres vaguement et 
finement pointillées. — Paris. 

Vingt-troisième genre. Les Dorcatomes ( Dorcatoma )• 

Ils ne diffèrent des précédens que par leurs antennes 
finissant brusquement par trois articles plus grands, 
et dont les deux avant-derniers en forme de dents de 
scie ; elles ne sont, d’ailleurs, composées que de neuf 
articles. 

Dorcatome de Dresde ( Dorcatoma Dresdensis , 
Fàb., Herbst. ; D. bis-striata , Pàyk. ; dermestes serra , 
Pan z. ). Très petit ; noir. — De la Suède. 

Vingt- quatrième genre. Les Vrillettes ( Anobium )• 

Comme dans les précédens, leurs antennes sont ter- 
minées par trois articles plus grands ou plus loups, 
mais les deux avant-derniers sont en cône allonge et 


LES SERRICORNES. Fcim. 9 . 273 

renversé, et celui du bout, ovale ou presque cylindri- 
que j elles sont de onze articles. 

Plusieurs espèces de vrillettes habitent nos mai- 
sons, et, dans l’état de larve, rongent les planches 
des boiseries , les meubles , les livres , etc. , qu’elles 
percent d’un grand nombre de petits trous ronds, et 
finissent par mettre en poussière ; quelques unes at- 
taquent les collections , les pains à cacheter, les fa- 
rines et autres substances. 

Vrillette marquetée ( Anobium tessellalum , 
La.tr. ). Brune- antennes fauves ; corselet peu élevé, 
mélangé de cendré formé par un duvet, ainsi que les 
élytres : celles-ci sans stries. — Paris. 

Vrillette opiniâtre ( A. perlinax , La.tr.; ano- 
bium striatum , Fab. ). Noirâtre; quatre lignes élevées 
sur le corselet, et une tache roussâtre vers chaque 
angle postérieur; élytres à stries formées par des points. 
— Allemagne. 

Vrillette marron ( A. castaneum , Latr.). Pu- 
bcscente ; d’un brun marron: yeux noirs; corselet 
relevé , marqué d’une petite ligne longitudinale en- 
foncée ; élytres avec des stries pointillées. — Paris. 

Vrillette striée ( A. striatum , Latr.; anobium 
pertinax , Fab.). D’un brun foncé ou noirâtre, avec 
un léger duvet grisâtre; élytres à stries composées 
ue points; corselet comprimé , ayant postérieurement 
une bosse ou une carène terminée en pointe. — Paris. 

Vrillette de la farine ( A. paniceum, Latr.). 
Petite ; d’un fauve marron-clair; yeux noirs; corselet 
Peu élevé , sans bosse; élytres avec des stries pointil- 
lces. — Paris. 

Vrtllette brune ( A . brunneum, Latr.). Brune; 
antennes et abdomen d’un brun ferrugineux ; élytres 
à stries pointillées, peu marquées; corselet un peu 
élevé, avec une ligne longitudinale enfoncée. — Paris. 

Vrillette lisse ( A. lœvigatum, Latr.). Brune; 
yeux noirs; élytres sans stries, finement pointillées. 

France. 

Vrillette bidentée ( A. bidentalum , Latr. ). Ob- 
scure ; corselet échaucré, presque bidenté postérieu- 
r craent ; antennes et pâtes fauves. — Paris. 


ORDRE Y. 


274 

Vrillette tricolore (Anobium tricolor , La.tr.)* 
Noirâtre ; corselet peu élevé , obscur; élytres striées, 
d’un brun-châtain. — Paris. 

Vrillette molle {A. molle , Latr. ). D’un brun 
testacé ; yeux noirs; élytres lisses. — Allemagne. 

septième tribu. LES LIME-BOIS. 

Sternum non avancé en pointe , sans rainures pour 
loger les antennes; mandibules cchancrées ou fen- 
dues à leur extrémité; tête séparée du corselet par 
un étranglement ou un cou ; mandibules courtes et 
épaisses ; corps de forme linéaire. 

Ces insectes ont la tête entièrement dégagée du cor- 
selet. Ils vivent aussi dans le bois qu’ils percent en 
tous sens, et dont ils font un grand dégât; ce sont 
surtout les bois de construction qu’ils attaquent & 
préférence. 

Vingt-cinquième genre. Les Curés ( Cupes ). 

Leurs palpes sont égaux , terminés par un article 
tronqué, et leurs antennes sont cylindriques; corp> 
allongé, dur; tête petite, presque ronde, très ra- 
boteuse ; yeux petits et globuleux; corselet court, 
presque carré; elytres linéaires, fort longues; avant' 
dernier article des tarses bilobé ; mœurs entièrement 
inconnues. 

Curés a tête jaune ( Cupes capitata , Latr. ). Si* 
à sept lignes de longueur ; très raboteux en dessus 
d’un brun obscur ; tête d’un jaune roussâtre. — De h 
Caroline méridionale. 

Vingt- sixième genre. Les Lymexylows (. Lymexylon } 

Palpes maxillaires beaucoup plus grands que les w* 
biaux, pendans, très divisés, comme en peigne ou co 
forme de houppe dans les mâles; élytres recouvrant la 
plus grande partie du dessus de l’abdomen; antenne 
simples, un peu plus grêles au bout, ou légèrement 
en fuseau. 

Lymexylon navale ( Lymexylon navale, Lath.J 
L. navale , la femelle, Par.; L. flavipes , le mâle>. 


LES SERRICORNES. Fam. 9 . 2^5 

Fab. ). Six lignes de longueur ; d’un fauve pâle , avec 
la tête, le bord extérieur et l’extrc'mite' des élytres, 
noirs* cette dernière couleur dominant un peu plus 
dans le mâle. — France : rare. 

Vingt -septième geni'e. Les Hylecoetes ( Hyleccelus ). 

Ils ne diffèrent des lymexylons que par leurs an- 
tennes en scie. 

H y le COE te dermestoïde ( Hylecœtus dermesloides . 
— Lymexylon dermestoides , la femelle, Far.'; ly- 
mexylon marri , le mâle, Fab.). Six lignes de lon- 
gueur; femelle d’un fauve pâle, avec les yeux et la 
poitrine noirs. Mâle noir, à élytres tantôt noirâtres , 
tantôt roussâtres , ayant l’extrémité noire. — Alle- 
magne. 

Hylecoete barbu (//. barbatus. — Lymexylon bar- 
batum , Latr. ; lymexylon morio , Fab.). Noirâtre; 
antennes et jambes brunes; derniers articles des pal- 
pes maxillaires latéralement avancés. — Autriche. 

Vingt-huitième genre. Les Atractocères ( Alrcic- 
tocerus )■ 

Palpes maxillaires très grands comme dans les pré- 
cédées , mais élytres très courtes , et antennes sim- 
ples, en forme de fuseau ou de râpe. 

Atractocère necydàloïde ( Atractocerus necyda- 
loides. — Necydalis ,brevicornis , Linn. ; lymexylon 
(tbreviatum, Fab.). Élytres très courtes, échancrées 
e n dedans; tête et corselet noirâtres, avec une ligne 
longitudinale jaunâtre. — Sierra-Leone. 


ORDRE V. 


famille 10. LES CLAVICORNES. 

Analyse des genres. 

Antennes grossissant insensiblement , 
ou terminées par une massue d’un à 
cinq articles, dont deux ou trois au 
plus forment des dents de scie au 

côté extérieur. Section i re i 

Antennes formant , à partir du troi- 
sième article , nne massue composée 
d’articles très serrés , plus ou moins 
saillans au côté interne , en dents de 
scie , et presque cylindrique ou en 
fuseau ; premier ou second article 
beaucoup plus grand. Section 2. . , iL\ 

Section première. 

Palpes maxillaires aussi longs que la 
tête. Première tribu. Les Clairons.. . 6 
Palpes maxillaires beaucoup plus courts 

que la tête 3 

Antennes très coudées. Deuxième tribu. 

Les Escarbots 10 

Antennes non coudées 4 

Pieds saillans , ne s’appliquant pas con- 
tre les côtés de la poitrine quand 

l’animal se contracte 5 

Pieds rétractiles , s’appliquant contre 
les côtés de la poitrine quand l’ani- 
mal se contracte. Cinquième tribu. 

Les Byrrhes 17 

Mandibules allongées, comprimées et 
arquées à l’extrémité. Troisième 

' tribu. Les Boucliers 11 

Mandibules courtes, épaisses, sans ar- 
qûre remarquable à leur extrémité. 
Quatrième tribu. Les Dermestes. ... t 6 




Jo, 


les clàvicornes. Fam , io. 277 

Première tribu. Les Clairons. 

Tête séparée du corselet par un étran- 
glement en forme de cou 7 

Tête inclinée, enfoncée postérieure- 
ment dans le corselet 8 

{ Antennes coudées , à articles allongés. 

i Genre Mastige. 

Antennes droites et presque grenues. 

Genre Scydmène. 

( Antennes presque totalement en scie; 
tarses paraissant de cinq articles très 
apparens quand on les regarde sur 

les deux faces Genre Tille. 

N Les trois derniers articles seulement 
des antennes en scie ou en massue; 
tarses ne paraissant que de quatre ar- 
ticles quand on les regarde en des- 
sous 9 

Les trois derniers articles des antennes 

formant une massue en scie. . . Genre Enoplie. 

Les trois derniers articles des antennes 
formant une massue presque trian- 
gulaire Genre Clairon. 

Deuxième tribu. Les Escarbots. 

| Un seul genre Esoarbot. 

Troisième tribu. Les Boucliers . 

{ Mandibules sans échancrure au bout. . . 12 
Mandibules échancrées à l’extrémité.. . 

( Elytres courtes , trouquées à l’extré- 
mité; antennes brusquement termi- 
nées en bouton Genre Nécrophore. 

Elytres non trouquées, débordant le 
corps; antenues eu massue allongée. i 3 

i Palpes filiformes, à dernier article pres- 
que cyliudrique; corps déprimé. G. Bouclier. 

\ Palpes terminés par un article pins gros 
I et ovoïde ; corps oblong et non dé- 

primé Genre Âgyrte. 

24 


I. 


ORDRE V. 


278 

! Palpes filiformes ou un peu plus gros à 

l’extrémité 1 5 

Palpes brusquement terminés eu alêne; 
antennes en massue très allongée ; 
corps ovale, convexe en dessus. G. Cholève. 

Antennes terminées par une massue 
brusque , ovale , ou ronde , ou pres- 
que conique, d’un à trois articles. G. Nitidule. 
l 5 . «(Massue des antenues fort allongée, de 
cinq articles distincts , en grande 
partie hémisphériques ou presque glo- 
buleux; élytres tronquées. . . . Genre Scapliidie. 

Quatrième tribu. Les Dermestes. 

16. -J Un seul genre . .' Dermeste.. 

Cinquième tribu. Les Byrrhes. 

! Antennes de onze articles, plus longues 

que la tête 18 

Antennes de six à sept articles distincts, 
à peine plus longues que la tête.. . . 23 

( Toutes les jambes se repliant sur le côté 
postérieur des cuisses; antennes en 
massue presque solide , ou à articles 
très serrés Genre Antkrène. 

( Les deux jambes antérieures se repliant 
du côté de la tête, et les quatre der- 
nières en arrière; antennes non en 
massue solide 19 

1 Extrémité supérieure de l’avant-sternum 
1 n’enclavant pas la bouche; menton 
J très grand , en forme de bouclier. 

*9. 'j Genre ?fosodendre. 

I Extrémité supérieure de l’avant-sternum 
! enclavant la bouche; menton non en 
' bouclier 20 


20 . 


les clavicornes. Fam, IO. 

j Antennes presque de la même grosseur 
dans toute leur longueur, terminées 
par un article à peine plus grand. 

Genre Elmis. 

|Antennes terminées en massue, ou à 
second et troisième articles très longs 
et les suivans très courts 21 


2 79 


21. 


22. 



Tête tout-à-fait inférieure , recouverte 
par un corselet demi-circulaire et en 
forme de bouclier; autennes se lo- 
geaut dans une rainure de la poi- 
trine, à second et troisième articles 
très grands Genre Chêlonaire. 

Tête seulement inclinée, non recouverte 
par un corselet en bouclier; antennes 
terminées en massue plus ou moins 
allongée 22 

Autennes terminées en une grosse mas- 
sue dentée en scie , de trois articles , 
se logeant sous le corselet ; corps el- 
liptique ; dernier article des palpes 
maxillaires en hache Genre Throsque. 

Antennes grossissant peu à peu vers 
leur extrémité, ou se terminant en 
massue allongée, de quatre ou cinq 
articles distinctement séparés; corps 
ovoïde-carré Genre Byrrhe. 

Antennes repliées sous les yeux ; tarses 
très longs, de cinq articles; corps 
oblong Genre Macronique. 

Autennes repliées en arrière ; tarses 
moyens, de quatre articles; corps 
court et renflé. Genre Géorisse. 


Section deuxième. 



Tarses longs, à cinq articles distincts. 25 
Tarses courts , n’ayant que quatre arti- 
cles distincts, et se repliant sur le 
côté extérieur des jambes.. . . Genre Ifèlérocère . 


OU DR R V. 


280 

t Partie antérieure du sternum dilatée , 
et recevant la bouche; antennes se 
logeant dans une cavité sous les yeux, 
à second article très grand, en pa- 
lette, et recouvrant tous les autres. 

Genre Dryops. 

Partie antérieure du sternum non dila- 
tée; antennes saillantes, dirigées en 
arrière, à premier article fort grand 
et presque cylindrique Genre IJydèrc. 

Caractères. Quatre palpes 5 élytres recouvrant le 
dessus de l’abdomen , ou sa plus grande portion 5 an- 
tennes plus grosses vers leur extrémité, souvent meme 
en massue perfoliée ou solide, à base nue ou à peine 
recouverte, plus longue que les palpes maxillaires. 

Ces coléoptères pentamères se nourrissent de ma- 
tières animales, au moins à l’état de larve. On les 
divise en deux sections. 

SECTION PREMIÈRE. 

Antennes grossissant insensiblement, ou terminées 
ppr une massue d’un à cinq articles, dont deux ou 
trois au plus forment des dents de scie au côté exté- 
rieur. 

Premier genre . Les Màstiges ( Mastigus ). 

Palpes maxillaires presque aussi longs que la tétej 
antennes coudées , à articles allongés 5 tète séparée du 
corselet par un étranglement en forme de cou ; ab- 
domen ovale , embrassé par les élytres. 

Corps allongé, avec la tète et le corselet plus étroits 
que l’abdomen ; tête ovoïde. On trouve ces insectes 
sous les pierres. 

Mastige palpàle (Mastigus palpalis , Illig.). Deux 
lignes de longueur j entièrement noir. — Portugal. 

Mastige spinicorne (Al. spinicornis . — Plinus spi- 
nicornis , Fab. ). D’un brun marron 5 tête cannelée ; 
premier article des antennes long et épineux $ corselet 
presque cylindrique. — Iles Sandwich. 



LES CLAVICORNES. F(im. IO. 28 1 


Deuxième genre. Les Scydmènes ( Scydmenus ). 

Semblables aux précédens quant aux palpes et à la 
forme du corps, mais antennes droites et presque 
grenues. 

Scydmene d’Hellwig ( Scydmenus Hellwigii). D’un 
brun fonce, pubcscent; corselet ové ; antennes pres- 
que fauves, terminées par trois articles plus gros. — 
Paris. 

Troisième genre. Les Tilles ( Tillus). 

La majeure partie des antennes en forme de scie ; 
tarses, vus sur les deux faces, ayant cinq articles 
très apparens; palpes labiaux terminés par un article 
sécunforme. 


sont environ de la longueur de la moitié du corps ; la 
tête et le corselet sont un peu plus étroits que l’abdo- 
men. Tête inclinée, arrondie; yeux ronds, un peu 
échancrés en devant; corselet long et cylindrique. 
Leurs larves vivent dans le vieux bois, et c’est là , 
ainsi que sous les écorces , qu’il faut chercher l’in- 
secte parfait. 

Tille allongé ( Tillus elongatus , Latr.). Velu, 
noir, à corselet rouge. — Paris. 

Tille ambulant (T. ambulans , Fab,). Velu, noir, 
semblable au précédent, mais corselet de la couleur 
du reste du corps. — Allemagne. 

Tille unifascie ( T. unifasciatus , Latr.; clerus 
unifasciatus , Fab. ). Noir; antennes en scie; élytres 
rouges à la base , ayant une bande blanche au milieu., 
et des lignes de points. — France méridionale. 

Tille mutillaihe ( T. mutillarius , Latr.). Noir: 
tête couverte d’un duvet cendré, ainsi que le bord 
postérieur du corselet; abdomen et base des élytres 
rouges : celles-ci ayant une première bande inter- 
rompue et formée par un duvet cendré , contre la 
bande rouge, et une seconde semblable, mais plus 
grande et entière , près de l’extrémité.. — Paris. 

Tille formicaire ( T. formicarius , Latr. ; clerus 



ORDRE V. 


282 

formicarius , Fab.). Noir ; corselet rouge, excepte' 
le milieu de son bord antérieur ; abdomen et base 
des élytres rouges; celles-ci ayant deux bandes for- 
mées par un duvet gris. — Paris. 

Quatrième genre. Les Enoplies ( Enoplium ). 

Memes caractères que les précédons , mais les trois 
derniers articles des antennes formant une massue en 
scie, et tarses , vus en dessous , ne paraissant que de 
quatre articles. 

Palpes maxillaires et labiaux filiformes; antennes à 
articles du milieu très petits et grenus. Du reste, 
ces insectes ont les formes et les habitudes des 
tilles. 

Enoplie serraticorne ( Enoplium serraticorne , 
Latr. ; tillus serraticornis , Fab.). Noire 5 élytres 
d’un roux jaunâtre. — Italie. 

Enoplie de Weber ( E. Weberi , Latr. ; tillus 
W^ebcri , Fab.). Noire; corselet jaune; élytres bleues. 
— Allemagne. 

Cinquième genre. Les Clairons ( Clerus ). 

Les trois derniers articles des antennes formant 
une massue presque triangulaire ; tarses, vus en dessus, 
ne paraissant que de quatre articles. 

Corps presque cylindrique et velu ; tête inclinc'e , 
enfoncée dans le corselet ; yeux souvent échancrés ; 
palpes labiaux terminés par un article plus grand ; 
articles intermédiaires des tarses divisés en deux 
lobes. Ces insectes , ordinairement de couleur assez 
variée, se trouvent sur les fleurs, et cependant leurs 
larves sont carnassières. 

Clairon des ruches ( Clerus apiarius , Latr. ; tri- 
chodes apiarius , Fab.). Bleu ; point de tache carrée 
et bleue autour de l’écusson; élytres rouges, avec trois 
bandes bleues, dont la dernière terminale. — Paris. 

Clairon a huit points (C. octo-punctatus , Latr. ; 
trichodes octo-punctatus , Fab. ). Un peu plus grand 
que le précédent; d’un noir bleuâtre, un peu velu; 
élytres rouges, ayant chacune quatre points d’un 
noir bleuâtre. — France méridionale. 


LES CLAVICORNKS. Fam. I O. 283 


Clairon alvéolaire ( Clevus alveolarius , Latr.; 
trichodes alyearius , Fab. ). II diffère du clairon des 
ruches, par une tache bleue et carrée placée à l’é- 
cusson , et par sa troisième bande bleue placée avant 
le bout des élytres. — Paris. 

Clairon violet ( C. violaceus , Latr. ; corynetes 
viol ac eu s , Fab. ). Petit; d’un bleu violet ou verdâtre; 
pieds de la meme couleur; des lignes dépeints sur 
lis élytres. — Paris. 

Clairon RUFirènE ( C. rufipes , Latr. ; necrobia 
^fipes , Oltv.). D’un noir bleuâtre ; corselet velu; 
case des antennes et pâtes velues. — Paris. 

Clairon rüficolle ( C. vujicollis , Oliv. ). Violet; 
corselet et base des élytres rouges. — Midi de la 
France. 


Sixième genre. Les Escarbots ( Hister ). 

Palpes maxillaires beaucoup plus courts que la tète; 
antennes très coudées; mandibules aussi longues ou 
plus longues que la tète ; corps plus ou moins carré, 
quelquefois presque globuleux ; tete dans une échan- 
crure du corselet; élytres tronquées; jambes larges 
épineuses; les quatre derniers pieds écartés entre 
e ux à leur naissance; antennes terminées par une 
massue solide. 

On trouve ces insectes dans les charognes ou les 
Cïcrémens , les champignons, les fumiers, etc. ; quel- 
ques uns habitent sous les écorces d’arbre. Ils sont 
bès lents, et se contractent lorsqu’on veut les prendre. 


a. Corselet et élytres ayant des lignes élevées. 

Escarbot globuleux (llisler globulosus , Latr.). 
jr ne fois plus grand que le suivant ; pas de ligne élevée 
frontale sur la tète; corselet ayant cinq petites côtes 
11 atteignant pas le bord antérieur; élytres chacune de 
fr°*s côtes, avec des petites lignes élevées et longitu- 
dinales dans les intervalles. — Paris. 

Escarbot sillonné ( //. sidcalus , Latr.; hister 
sl ‘'iatus , Fab. ). Une ligne élevée sur le sommet de la 
ete ; six lignes semblables sur le corselet, parcourant 
dite sa longueur: six à sept sur chaque éJylre, à 


ORDRE V. 


284 

intervalles finement striés et ayant une rangée de 
points. — Paris. 

b. Corps presque carré , convexe en dessus ; élytres striées au. 

moins au côté extérieur ; stries allant jusqu’à leur extré- 
mité. 

Escargot a dodze stries ( Hister 11-striatus , Latr.). 
Noir; de quatre à six dents aux jambes antérieures; 
douze stries aux élytres. — Paris. 

Escargot noir ( H . unicolor , Latr.). Noir; une 
ligne enfoncée suivant parallèlement les bords laté- 
raux et antérieurs du corselet; une ligne arquée et 
imprimée sur le front; trois ou quatre dents aux 
jambes antérieures; trois lignes parcourant toute la 
longueur du côté extérieur des élytres ; une courte 
et oblique au bord extérieur , et trois autres petites 
au bout. — Paris. 

Escargot purpurin ( H . purpurescens , Latr. ). 
Petit; d’un noir très luisant; extrémité du bouton 
des antennes roussiltre; quatre stries et une tache 
purpurine aux élytres. — Paris. 

Escargot inégal ( fl . inœqualis , Latr.). Grand; 
noir; mandibules de grandeur très inégale; quatre 
stries sur chaque élylre. — Midi de la France. 

Escargot grun [H. brunneus , Latr. ). D’un brun 
ferrugineux; élytres légèrement striées. — Allemagne. 

Escargot majeur ( H. major , Latr. ). D’un noir 
luisant et très foncé ; trois stries complètes sur chaque 
élytre ; trois dents aux jambes antérieures ; une frange 
rousssâlrc sur les bords de la lèvre supérieure et sur 
le devant et le côté du corselet. — Midi de la France. 

Escargot gipustulé (//. bipastidatus , Latr.). D’un 
noir luisant ; antennes rougeâtres depuis le coude jus- 
qu’à l’extrémité ; deux stries sur les élytres , de toute , 
leur longueur; trois dents aux jambes antérieures; une 
tache d’un rouge vif partant de chaque angle huméral 
et se dirigeant au côté interne. — - Paris. 

Escargot bimaculé { H . bimaculatus , Latr.). Petit; 
d’un noir très luisant; antennes presque entièrement 
roussâtres ; cinq stries sur chaque élytre, et une 
tache rouge postérieure ; un enfoncement près de 
chaque angle antérieur du corselet. — Paris. 




les clavicornes. Fam . IO. 385 

Escarbot quadrimaculé ( Hister quadrimaculatus , 
Latr.). Grande noir ; massue des antennes roussàtre ; 
üne double ligne enfoncée suivant le contour de chaque 
bord antérieur du corselet; élytres ayant chacune 
trois stries, et le commencement d'une quatrième au 
bord extérieur : plus , deux, taches rouges, dont l’une 
à la base , et l’autre un peu au-delà du milieu. — 
Paris. 

Escarrot quadrinoté ( H. quadrinotatus , Illig. ). 
Semblable au précédent , mais seulement deux stries 
complètes aux élytres. — Paris. 

c. Corps convexe en dessus, presque carré; des points disposés 

en stries a la base des élytres et vagues a leur extrémité. 

Escarbot bronzé (fi. ameus , Latr.). Bronzé; 
jambes antérieures dentées; élytres ayant des demi- 
stries peu prononcées ; les intervalles des stries anté- 
rieures pointillées ; les épaules, le disque et le bord 
postérieur très lisses. — Paris. 

Escarbot pigîpède ( II. picipes , Latr. ). Noir ; 
pâtes , antennes et bout des élytres bruns ^ jambes 
antérieures dentées; corselet ponctué, ainsi que les 
élytres qui ont chacune cinq demi -stries. — France. 

Escarbot pygmée ( 11 . pygmœus , Latr.). Noir j 
jambes antérieures sans dentelures ; élytres striées a 
leur base. — Suède. 

Escarbot semi-strié ( H . seiui-striatus , Latr.). 
Noirâtre; jambes antérieures denticulées ; élytres à 
moitié striées, à intervalle des stries très lisse.— 
Allemagne. 

Escarbot semi-ponctué (H. semi-pu net a tus , Latr.). 
Noir, à reflet bronzé ; élytres à points très peu mar- 
qués sur les extrémités , avec des stries obliques et 
peu apparentes à leur base. — Midi de la France. 

<1. Pas de stries ; corps court, convexe en dessus. 

Escarbot coupé ( H . cœsus , Latr.). Noirâtre ; un 
sillon transversal au milieu du corselet, dont les côtés 
sont arrondis et le disque élevé ; antennes fauves ; 
e tytres légèrement raboteuses. — Allemagne. 


2 86 


ORDRE V. 


e. Corps allongé, convexe en dessus . 

Escarbot oblong {Hisler oblongus, Latr.). Corps li- 
néaire; (l’un noir luisant; pâtes brunes ; élytres striées. 

— Allemagne. 

f. Corps plat en dessus, large. 

Escarbot tjivi {H. planus , Latr.). Noir; élytres 
beaucoup plus courtes que l’abdomen , lisses. — 
Suisse. 

Escarbot déprimé (H. depressus, Latr.). D’un 
noir luisant ; extrémité des antennes fauve ; élytres 
striées. — Paris. 

Septième genre. Les Nécrophores ( JYecrophorus . ). 

Antennes droites, seulement un peu plus longues 
que la tête , brusquement terminées en une massue 
grosse , courte , en forme de bouton distinctement 
perfolié; mandibules plus courtes que la tête, sans 
dentelures ; pieds toujours saillans , ne s’appliquant 
pas contre la poitrine dans la contraction ; tarses 
antérieurs larges et très garnis de houppes ; élytres 
courtes , tronquées à l’extrcraité. 

Les nécrophores ne se rencontrent que sous les ca- 
davres. Quand ces singuliers animaux en trouvent un, 
par exemple celui d’une taupe ou d’un rat, ils se réu- 
nissent ordinairement au nombre de cinq, rarement 
plus ou moins , pour l’enfouir avant d’y déposer leurs 
œufs. Ils se glissent dessous, et pendant que les uns 
soulèvent une partie du corps mort, les autres creu' 
sent la terre sous cette partie; ils recommencent le 
même travail d’un autre côté, et ainsi de suite, jus- 
qu’à ce que la taupe soit enterrée à huit ou dix pouces 
de profondeur, ce qui ne dure pas plus de vingt-quatre 
heures. 

Nécrophore fossoyeur ( JYecroplmrus vespillot 
Latr.). Noir; deux bandes ondées, d’un rouge jau- 
nâtre, sur les élytres; massue des antennes jaunâtre. 

— Paris. 

Nécrophore mortuaire ( JY. mortuorum , Latr.). 
Semblable au précédent , mais antennes entièrement 
noires. — France. 


LES CLÀVICORNES. Fcim . IO. 287 

Nécrothore germanique (iV ecrophorus germanicus , 
Latr.). Grand ; noir 5 une tache roussâtre sur la lèvre 
supérieure ; bord extérieur des élytres de cette der- 
nière couleur : chacune de celles-ci ayant deux lignes 
élevées peu apparentes. — Paris. 

Nécrophore inhumeur (JY. kumator , Latr. ). Une 
fois plus petit que le précédent , dont il ne diffère que 
par le bouton de ses antennes qui est roussâtre, et par 
le bord de ses élytres qui est noir. — France. 

Huitième genre. Les Boucliers (Siip/ia). 

Ils diffèrent des précédens par la massue de leurs 
antennes qui est allongée et formée presque insensi- 
blement. Leurs mâchoires ont au côté intérieur une 
dent cornée et aigue; leurs palpes sont filiformes, 
terminés par un article presque cylindrique , et leurs 
élytres débordent le corps qui est souvent ovale. 

Ces coléoptères vivent pour la plupart dans les ca- 
davres , mais ils ne les enterrent pas comme font les 
nécrophores. 

* Corps oblong ; corselet orbiculaire ; élytres très obtuses , 
comme tronquées a V extrémité. 

Bouclier littoral ( Silpha liltoraUs , Latr.). Noir; 
antennes ayant leurs trois derniers articles fauves ; 
trois lignes élevées et une petite bosse transversale sur 
les élytres; cuisses postérieures des mâles beaucoup 
plus grosses que celles des femelles. — Paris. 

Bouclier livide ( S. livida , Latr.). Plus petit 
que le précédent; noirâtre; à corselet livide, ainsi 
que les élytres et les pâtes. — Allemagne. 

** Corps ovale ; corselet transversal ; élytres n étant pas 
brusquement obtuses au bout. 

| Antennes terminées subitement en une massue presque 
ovale, formée d’articles beaucoup plus gros. 

Bouclier thoracique (S. thoracica , Latr.). Noir; 
corselet raboteux, échancré en devant, couleur de 
rouille; deux nervures longitudinales sur les élytres, 
qui ont une ligne extérieure élevée en carène angu- 
leuse à l’extrémité et formant une bosse. — Paris. 


ORDRE Y. 


a88 

Bouclier disparate ( Silpha dispar, Latr.). Pubes- 
cent ; corselet tuberculeux, échancré; élytres héris- 
sc'es , ayant trois lignes élevées et une bosse , et leur 
extrémité' obtuse. — Allemagne. 

Bouclier stntje (»V. sinuata , Latr.). Noir; un 
duvet d’un roux jaunâtre; corselet tronqué en devant, 
un peu sinué au bord postérieur; trois lignes élevées 
et une bosse sur les élytres dont l'extrémité est échan- 
crée. — Paris. 

Boucltf.r raroteux ( S . rugosa, Latr.). Sembla- 
ble au précédent, mais l’extrémité des élytres n’est 
qu’un peu sinuée,et leur disque a des petites rides 
transversales. — Paris. 

Bouclter velu (S. LomenLnsa , Latr. ). D’un brun 
obscur en dessus, noir en dessous; de longs poils 
roussâtres à la tête; corselet bossu, couvert de petits 
poils gris et couchés : élytres ayant les mêmes poils, 
avec trois arêtes dont l’extérieure est la plus élevée et a 
une bosse. — Paris. 

tf Antennes en massue allongée , ou formée insensiblement . 

Bouclier a quatre points (S. quadripunctaia , 
Latr.). Noir; corselet échancré; élytres ayant leurs 
bords d’un jaune pâle, et deux points noirs sur cha- 
cune. — Paris. 

Bouclier granulé ( S . granulala , Latr.). Noir; 
corselet échancré en devant, finement pointillé ; trois 
lignes élevées longitudinales sur les élytres , dont 
l’extérieure un peu plus courte , avec une petite 
bosse ; le disque est finement ponctué , et a den* 
lignes de points plus gros dans l’intervalle des petites 
arêtes. — France méridionale. 

Bouclier obscur (S. obscurci, Latr.). D’un noir 
mat, finement ponctué; corselet un peu concave, 
tronqué en devant; élytres ayant trois lignes élevées, 
longitudinales et droites , dont celle du milieu un peu 
plus longue. — Paris. 

Bouclier opaque ( S . opaca , Latr.). D’un noi- 
râtre brun, finement ponctué; antennes plus longues 
que le corselet : celui-ci noir au milieu avec les bords 
souvent bruns, échancré en devant; élytres ayant 


LES clavicornes. Fam. IO. 


289 


trois lignes élevées , dont l’extérieure plus courte. — 
Nord de la France. 

Bouclier atre ( Silpha alrata , Latr. ). D’un noir 
luisant, très ponctué, surtout sur les élytres qui ont 
trois lignes longitudinales élevées et courtes; antennes 
plus longues que le corselet; celui-ci échancré anté- 
rieurement et ayant quelques légers enfoncemens. — 
Paris. 

Bouclier lisse ( S . lœvigala , Latr. ). Noir; fine- 
ment ponctué ; peu luisant; pas de lignes élevées sur 
les élytres. — Paris. 

Bouclier réticulé ( S. reticulata , Latr.). Il ne 
diffère du bouclier obscur que par la rugosité de ses 
élytres. — Paris. 


s Neuvième genre. Les Agyrtes ( Agyries ). 


Ils ont les mêmes caractères que les boucliers, 
quant aux mandibules et aux antennes, mais leurs 
palpes sont terminés par un article plus gros et ovoïde, 
et leur corps, plus allongé , est plus convexe et moins 
rebordé. 

Agyrte marron ( Agyries castaneus. — Mycclo- 
phagus castaneus , Fab.). Long de deux lignes et 
demie; noir , avec les élytres et les pieds d’un brun 
marron : les premières ayant des stries pointillées. — 
Cet insecte , le seul de son genre, se trouve, mais 
rarement, aux environs de Paris. 


Dixième genre. Les Nitidules ( JVilidula ). 

Antennes droites , terminées brusquement par une 
massue ovale, ou ronde, ou conique, d’un à trois 
articles; mandibules plus courtes que la tête; pieds 
toujours saillans; extrémité des mandibules échancrée 
°u munie d’une dent; palpes filiformes ou un peu 
plus gros à leur extrémité. 

Ces insectes, plus petits que les précédons , vivent 
comme eux de matières animales. Leur corps est 
ovale ou ellipsoidal , souvent déprimé. Dans quelques 
uns les tarses ne. paraissent avoir que quatre articles. 


1» 


25 


O RI» RE Y. 


29O 

Premier sous-genre. Les vraies Nitidulbs. Les trois pre- 
miers articles des tarses courts , larges ou dilatés , garnis 
de brosses en dessous , et le quatrième très petit. 

Nitidule obscure ( JYitidula obscur a , Latr. ). 
Brun foncé 5 clytres obtuses, lisses} pâtes fauves. 
— Paris. 

Nitidule bïbustulée ( IV. hipustulata, Latr.). 
Brun noirâtre} élytres obtuses, lisses, marquées cha- 
cune, au milieu, d’une tache ronde rouge. — Paris. 

Nitidule bimàculée ( N . bimaculata , Latr. ). 
Noire ou d’un brun noirâtre} élytres ayant une tache 
jaune à l’angle extérieur de la base , et une autre plus 
grande, presque en lunule, à l’extrémité; antennes et 
pâtes fauves. — Midi de l’Europe. 

Nitidule raccourcie ( JY- ab reinata , Latr. ). Elle 
ressemble à la nitidule obscure; d’un noir mat; pu- 
bescente ; corselet et élytres üuement chagrinés ; pâtes 
noirâtres ou d’un fauve brun ; antennes brunes. — 
Nouvelle Zélande. 

Nitidule sinuée (N. flexuosa , Latr. \ Noire; 
pâtes jaunes, ainsi que les bords du corselet, etdcî 
taches sinuées sur les élytres. — Midi de la France. 

Nitidule quadrïpustüléf. ( JY . quadripustulata , 
Latr. ). Allongée, noire, finement poin tillce 5 deux 
taches rouges sur chaque élytre, l’une triangulaire 
près de la base, l’autre arrondie vers le milieu. — 
Paris. 

Nitidule quadrtponctuée ( JY. quadripunotata , 
Latr. ). Analogue à la précédente, mais moins allon- 
gée; noire, finement pointilléc; antennes d’un brun 
noirâtre, élytres ayant chacune deux points rouges, [ 
l’un près de la base et l’autre au milieu. — Paris. | 
Nitidule dix t’oints (TV. decemgullata , Latr.)- 
Un peu déprimée; d’un noirâtre luisant; antennes et 
pâtes fauves; cinq points blancs sur chaque élytre- 
— Suède. 

Nitidule quadrinotée (JY. quadrinolata , Latr.)- 
Ovale-oblongue ; noire; deux taches fauves sur chaque 
élvlre , et des points disposés en lignes. — Suède. 
^Nitidule quadrimouchetée ( JY. quadriguttata , 


LES CLAV1C0RNF.S. Faitl . 10. 2QI 

Latr.). Ovale-obloneue ; d’un noir luisant; élytres 
lisses, ayant chacune deux taches blanches, dont l’an- 
térieure sinuëe. — Paris. 

Nitïdule sans taches ( JSilidula immaculata , Latr.). 
D’un brun ferrugineux, à milieu du corselet plus 
obscur. — Paris. 

Nitïdule marginée ( JY. marginata , Latr. ). 
Brune; un petit avancement en forme d’oreillette , de 
chaque côte' de la tête, au-dessus des antennes; 
élytres striées , ayant les bords ferrugineux et quelques 
taches de la môme couleur. — Paris. 

Nitïdule variée ( JY. varia , Latr.). D’un brun 
noir en dessous; tête noire; antennes brunes; corselet 
noir ferrugineux sur les côtés; pâtes d’un brun ferru- 
gineux; élytres lisses, variées de noir et de ferrugi- 
neux. — Paris. 

Nitïdule bicarrée ( JY. variegala, Latr. ; nitidula 
varia, Fàb. ). Ovale; déprimée; d’un fauve pâle; des 
petites taches ou des traits noirs sur le milieu du cor- 
selet et sur les élytres : le premier raboteux , échan- 
cré antérieurement , les secondes ayant sur leur disque 
quelques ligues élevées et interrompues; des petites 
écaillés élevées et jaunâtres, parsemées sur le dessus 
du corps; pâtes d’un fauve pâle; abdomen d’un noir 
brun. — Paris. 

Nitïdule discoïde (JV. discoidea , Latr.). D’un 
brun ferrugineux et pâle en dessus; élytres ferrugi- 
neuses , à contour extérieur d’un brun foncé; deux 
gros points enfoncés et contigus vers le bord posté- 
rieur du corselet. — Paris. 

Nitïdule colon ( JY. coton , Latr.). Brun noir; 
antennes , pâtes et bords du corselet ferrugineux ; 
élytres légèrement pubcscentes, d’un brun foncé, 
tachetées de ferrugineux vers la base et à l’ex- 
trémité, où se voit une tache d’un brun foncé ; 
corselet ayant son bord postérieur concave et deux 
points, et les deux points de l’espèce précédente. — 
Paris. 

Nitïdule estivale ( JV. cestiva , Latiu). Ovale- 
°blonguc ; déprimée, jaunâtre; un peu pubesccntc ; 
yeux noirs; élytres tronquéos. —.France. 


ORDRE V. 


292 

Nitidule jJL.uha.the ( JYitidula lutea , Làtr. ; sphœ- 
ridium luteum , Fab. ). Ovale; très convexe: pubes- 
cente; d’un jaune roussâtre ; corselet grand; corps 
obtus postérieurement. — France. 

Nitidule fervide ( JY. fervida , Latr. ). Ovale ; 
ferrugineuse; tête et extrémité des ely très obscures; 
ces dernières lisses. — Paris. 

Nitidule striée (JY. striata , Latr.). Ovale; pu- 
bescente ; d’un brun ferrugineux; élytres striées, 
ayant leur suture et l’extrémité noirâtres. — Paris. 

Nitidule ondée (JY, undata , Latr. ). Noirâtre ; 
pâtes brunes ; bords du corselet ferrugineux ; élytres 
ayant deux lignes ondées et pâles. — Paris. 

Nitidule ratée ( JY. strigata , Latr.). Ovale, 
convexe, pointillée et luisante en dessus; pâtes roussâ* 
très; corps d’un brun foncé; bords du corselet fauves, 
avec un point et une raie transversale ondée de la 
même couleur sur les élytres. — Paris. 

Nitidule unicolore (JY. unicolor , Latr.). D’un 
brun marron; corps ovale-oblong , déprimé. — Paris. 

Nitidule bordée (JY. limbata , Latr.). Ovale; tes- 
tacée, plus obscure sous le corps , sur les élytres et au 
milieu du corselet. - — Paris. 

Nitidule atre (JY. atra , Latr.). Ovale; d’un 
noir luisant; antennes et pâtes fauves; corps peu 
convexe. — Paris. 

Nitidule lunulÉe (JY. lunata , Latr. ). Noirâtre; 
corselet cilié, rebordé; une tache commune, lunuléc 
et blanchâtre, sur les élytres. — Italie. 

Nitidule verdâtre (N. viridescens , Latr.). D’un 
vert bronzé; antennes et pâtes fauves. — France. 

Nitidule bronzée (JV. œnea , Latr.). Elle res- 
semble à la précédente; dessus d’un vert bronzé ou 
bleuâtre, finement pointillé; dessous noir; antennes 
et pâtes noirâtres. — Paris. 

Nitidule pédiculaire (JY. pedicularia , Latr. )• 
Ovale; noire; corselet et élytres rebordés; jambes 
comprimées , un peu cannelées extérieurement. — 
Europe. 

Nitidule dorsale ( JY. dorsalis , Latr.). D’un 
noir luisant; pâtes fauves, ainsi que les- antennes; 


les cl avicornes. Fam . 10. 2g3 

élytres testacées , ayant le bord et la suture noirs. — 
Paris. 

Nitidüle rufipède ( Witidula rufîpes , Latr.). Un 
peu allonge'e 5 glabre; d’un noir bleuâtre et luisant; 
lisse; antennes noires, fauves à la base; pales d’un fauve 
pâle, ayant leurs articulations noirâtres. — France. 

Denxième sous-genre. Les Bytures. Mêmes caractères sous- 
génériques , mais antennes terminées par une massue moins 
allongée ; mandibules entières a la pointe, ou a peine uni- 
dentées ; jambes moins larges , moins triangulaires, et 
mâchoires a deux lobes. 

Bytcre fauve ( Byturus ferrugineus , Latr. ). 
Oblong; d’un fauve marron , avec un leger duvet jau- 
nâtre; antennes d’un fauve obscur , à dernier article 
plus clair; yeux noirs; corselet carré; élytres plus 
pâles. — France. 

Byture tomenteux ( B . tome nto sus , Latr.). Un 
peu plus grand ; noir, ainsi que les yeux ; corps cou- 
vert d’un duvet d’un gris verdâtre ou d’un jaune 
fauve ; antennes et pâtes de cette dernière couleur ; 
antennes moins longues que le corselet. — Paris. 

Byture nu carex ( B. caricis , Latr.). Ovale- 
oblong; noirâtre, à duvet court, clair, d’un gris 
verdâtre fonce' ; antennes fauves ; pâtes d’un fauve 
jaunâtre, ainsi que le devant de la tête qui est petite ; 
corselet carre, finement pointillé', convexe, un peu 
rétréci ante'rieuremènt , déprimé vers les angles pos- 
térieurs qui sont assez saillans. — France. 

Troisième sous-genre. Les Cerqües. Ils diffèrent des bytures 
par les deux premiers articles de leurs antennes , qui sont 
cylindriques et très grands . , 

Cerque pédiculaire ( Cercus pedicularius , Latr.). 
Une ligne de longueur ; corps presque carré , dé- 
primé , finement pointillé , glabre , d’un fauve marron 
clair et luisant; yeux noirs; antennes de la longueur 
du corselet au moins ; élytres tronquées ; abdomen 
d’un fauve brun et poitrine noirâtre. Variété entière- 
ment fauve. — France. 


ORDRE V. 



Quatrième sous-genre. Les Thyotales. Les quatre pre- 
miers articles des tarses presque cylindriques ; côtés du 
corselet, et souvent ceux des élytres, déprimés , minces et 
débordant le corps ; palpes terminés par un article un peu 
plus gros. 

Thymàle ferrugineux ( ThyrnalUs ferrugineus , 
Latr.; peltis ferrusinea, Fab. ). Brun ; six lignes 
élevées sur chaque élytre , et des stries de points dans 
les intervalles des lignes. — Allemagne. 

Thymale échancré ( T. lunatus , Latr.; pellis 
grossa , Fab.). Brun foncé ou noir; ovale; corselet 
très court et fort échancré antérieurement, ; trois li 
gnes élevées sur chaque clytre, et intervalles de ccs 
lignes très pointillés. — Styrie. 

Thymale oblong ( T. oblongus , Latr. ; peltis oblon- 
ga , Fab.). Corps allongé; huit à dix lignes élevées 
sur chaque élytre, et une rangée de points enfoncés 
dans les intervalles de ces lignes. — Allemagne. 

Thymale bordé ( T. lirribatus , Latr. ; peltis lim- 
bata , Fab. ). D’un brun noirâtre et bronzé ; pubes- 
cent, à marge extérieure ou limbe plus pâle; des 
stries de points sur les élytres. — Nord de l’Europe. 

Cinquième sous-genre. Les Dai,nés. Corps plus épais et 
plus convexe ; côtés du corselet et des élytres s’inclinant 
insensiblement; masque des antennes ovale ou presque 
ronde, aplatie, et formée d’articles serrés. 

Dacné front fauve ( Dacne rujifrons, Latr., 
engis rujifrons , Far. ). Noir; dessus de la tète rouge, 
ainsi que les antennes; élytres tachetées de la meme 
couleur. — Allemagne. 

Dacné lunulé ( D. lunata , Latr.; engis lunata, 
Fab. ). Noir ; élytres ayant à leur base un point 
fauve, et une tache en croissant de la même couleur, 
à l’extrémité. — Allemagne. 

Dacné huméral ( D. humcralis , Latr. ; engis hu- 
mera lis 3 Fab.). D’un rouge vif, ponctué , luisant et 
glabre , avec les élytres , les yeux , la poitrine et l'ab- 
domen , noirs ; une petite tache ronde , rouge , à la 
hase des élytres. — Paris. 


LES CL AVI CORNES. FcMl. 10. 2q5 

Sixième sous-genre. Les Ips. Massue des antennes plus 

allongée et moins serrée que dans les précédons , dont , au 

reste , ils ont les caractères. 

Ips cÉlerier (Ips cellaris , Latr. ; dermestes cel- 
laris , Fab.). Loug d’une ligne ; pubescent ; d’un 
fauve terne, ponctué; yeux noirs; angles antérieurs 
du corselet, dilatés et arrondis, et une petite dent 
Vers le milieu de chaque bord latéral. Variété plus 
foncée , à élytres brunes. — Paris. 

Ips cou-roüge (/. sanguinicollis , Latr. ; engis san- 
Suinicollis , Fab. ). Long de près de deux lignes ; d'un 
noir luisant, ponctué , glabre; antennes, bouche, 
corselet et pales rouges , ainsi qu’une tache à la base 
d à l’extrémité opposée de chaque élylre, ces der- 
nières avec des lignes de points enfoncés. — France. 

Ips atome (/. atomaria , Latr.). Long d’une demi- 
ligne; d’un brun luisant, très ponctué, un peu pu- 
bescent ; pâtes et antennes fauves ; corselet assez con- 
vexe. — France. 

Ips pale (1. pallida , Latr.). Long d’une ligne; 
d’tio marron clair, à duvet jaunâtre ; yeux noirs; 
corselet finement ponctué; des stries peu apparentes 
sur les élytres, avec des points péu marqués dans les 
intervalles. — Paris. 

Onzième genre. Les Scaphïdies ( Scaphidium ). 

Mandibules échancrées à l’extrémité; palpes fili- 
formes; massue des antennes fort allongée, composée 
de cinq articles distans les uns des autres, et en 
§ r ande partie hémisphériques ou presque globuleux ; 
%tres tronquées ; corps épais, rétréci et pointu aux 
bouts. 

Ces insectes se trouvent dans les champignons , 
paviiculièrement en automne. 

ScAriiTDiE* sans taches (Scaphidium immaculatum , 
^atr.). Entièrement noire, luisante; des rangées de 
Points sur les élytres. — Paris. 

Scaphidie quadrimaculÉe ( S. quadrijnacuhiliun , 
y AT R. ). Noire; élytres pointiilées, ayant chacune 
® ei, x taches rouges. — Paris. 


Scaphidie des agarics ( Scaphidium agaricinum, 
Latr.). Très petite ; d’un noir luisant 5 lisse 5 pâtes j 
brunes ; extrémité des élytres un peu pâle. — Paris. 

Douzième genre. Les Cholèves ( Choleva). 

Mandibules comme dans les précc'dens, mais palpes 
brusquement terminés en alêne ; antennes en massue 
allongée, composées d’articles lenticulaires ou tur- 
binés ; corps ovale , convexe en dessus 5 tête peu- * 
chée. 

Cholève morio ( Choie va morio , Latr. ; catops 
morio , Fab. ). Longue d’un peu moins de deux lignes, 
ovale, d’un brun noirâtre velouté, sans stries; base 
des antennes plus pâle, ainsi que les pâtes. — Paris. 

Cholève roüssatre (C. rufescens, Latr.; catops 
rufescens , Fab.). Noire;, pâtes grises, ainsi que les 
élytres qui sont presque striées. — Paris. 

Cholève soyeuse ( C. sericea , Latr.; catops se- 
riceus , Fab. ). Noirâtre, couverte d’un duvet soyeux 5 
pâtes et élytres brunes. — Paris. 

Treizième genre. Les Dermestes ( Dermes te s ). 

Mandibules courtes , épaisses, sans arqûre remar- 
quable à leur extrémité, dentelées sous leur extré- 
mité; antennes seulement un peu plus longues que la 
tête , se terminant en une grande massue ovale, per* 
foliée, de trois articles ; corps épais, ovale, convexe 
en dessus ; corselet large, sinué postérieurement. ; tête 
inclinée; élytres légèrement rebordées. 

Ces coléoptères , soit çn état parfait , soit en état (je 
larve, se nourrissent de toutes les substances ani- 
males: ils les attaquent, en grand nombre , les coupent, 
les réduisent en parcelles et les détruisent entièrement. 
Aussi sont-ils les plus grands destructeurs des cabinets 
d’histoire naturelle : leur petite taille leur permet 
se glisser par les plus petits trous et d’échapper aux 
recherches les plus minutieuses. 

Dermeste pelletier ( Dermestes pel/is , Latr.)- 
Noir ; un point blanc sur chaque élytre. — Paris. 

Dermeste du lard ( D . la ni anus , Latr.). Long * 


LES CLAVICORNKS. Fam . 10 . 297 

de trois lignes et demie ; noir 5 la moitié antérieure des 
élytres cendrée et ponctuée. — Paris. 

Dermeste atre ( Dermesles ater , Latr.). Noir, sans 
taches ; antennes brunes. — Paris. 

Dermeste souris ( D. murinus , Latr. ). Noir, mé- 
langé de cendré ; blanc en dessous; tête et écusson 
roussfltres ; des points noirs sur les bords de l’abdomen. 
— Paris. 

Dermeste nébuleux ( D. tesselatus , Latr. ). Noi- 
râtre et couvert de poils cendrés en dessus; dessous 
cendré; pâtes comme le dessus du corps; antennes 
brunes. — France. 

Dermeste vingt-points ( D . vigintisuttatus , Latr.). 
Noir, avec vingt points blancs. — Allemagne. Peut- 
être appartient-il au sous-genre suivant. 

Dermeste renard (D. vulpinus , Latr.). Noir; 
dessous du corps gris, ainsi que les côtés du corselet; 
des points noirs au bord de l’abdomen. — Paris. 

Soos-genre. Les Attàgènes. Ils diffèrent des dermestes par 
la massue de leurs antennes , dont le dernier article est 
beaucoup plus long que le précèdent , et a une figure co- 
nique ; leur corps est plus court 3 et leurs mâchoires n’ont 
pas d’ongle au coté interne. Les Mégatomes de Herbst. 

Attagène mégatome (Attagenus megatoma, Latr.; 
dermestes megatoma , Fab. ). Massue des antennes 
fort longue, eusiforme; corps noir; pales testacées , 
ainsi que l’écusson. — Allemagne. 

Attagène ondé {A. undalus , Latr.; dermestes 
undalus , Fab.). Noir; une tache blanche de cha- 
que côté du corselet , et une troisième au milieu du 
bord postérieur; deux taches blanches, linéaires, 
ondées et transversales, formées par des poils comme 
celles du corselet , sur les élytres. — Paris. 

Attagène trifascié ( A. trifetsciatus , Latr. ; der- 
oiestes trifasciatus , Fab. ). Noir ; corselet ayant son 
bord postérieur et ses côtés gris; trois bandes ondées 
de cette couleur sur les élytres. — Midi de la France. 

Attagène brun ( A . piceus , Latr.). Noir; glabre; 
extrémité des élytres brune; antennes ferrugineuses. 
■ — Paris. 


ORDRE V. 


298 

Attagène a antenhes en scie ( Altagenus serra , 
Latr. ; demiestes serra , Fab.). D'un brun noir et lui- 
sant; pâtes et antennes d’un brun fauve clair. — Paris. 

Quatorzième genre . Les Throsques ( Thoscus). 1 

Pieds appliques contre la poitrine quand l’animal | 
60 contracte; bouche appuyée sur l’extrémité supé- 
rieure de l’avant-sternum ; antennes de onze articles, 
plus longues que la tête, terminées en une grosse 
massue dentée en scie, formée de trois articles, sel 
logeant sous le corselet ; dernier article des palpes 
maxillaires en hache; corps elliptique, à angles pos- 
térieurs du corselet très aigus. 

Les mœurs de ces insectes sont peu connues. On les 
trouve dans les bois et sous les feuilles de difl’érens ar- 
bres ; ils ressemblent un peu aux taupins , avec les- 
quels Linné les avait confondus. 

Throsque dermestoïde ( Throscus dennestoides , 
Latr.). Noirâtre; élytres légèrement striées. — Paris. 

Quinzième genre. Les Anthrénes ( Anilu'cnus ). 

Toutes les jambes se repliant sur le coté postérieur 
des cuisses; antennes de onze articles , en massue pres- 
que solide, ou composées d’articles très serrés; corps 
court, ovoïde, ordinairement coloré par une poussière 
légère et écailleuse; tête enfoncée verticalement dan* 
le corselet. 

Le tarse reste libre pendant la contraction de U 
jambe. Ces insectes sont très petits. A l’état de larves, 
ils rongent les matières animales, et principalement 
les collections d’insectes. Parvenus à leur dernière 
métamorphose , on ne les rencontre guère que sur les 
fleurs, où ils sont quelquefois en très grande quantité. | 

Anthrène de la scrophulaire ( Antlirenus scl'fr I 
phulariœ , Latr.). Noir; poussière écailleuse du des- 
sous du corps blanche; corselet de cette dernière 
couleur, noir au milieu; élytres ayant des petites 
bandes grises et la suture d’un rouge sanguin. — • 
Paris. 

Anthrène brodé ( A. pimpinellce, Latr. ). Noir; 


les cla'vico fines, Fam. 10. 299 

poussière écailleuse blanche sous le corps , varie'e de 
blanc, de rouge et de noir, en dessus; une large 
bande blanche, transversale et sinuée, sur les ély- 
tres j l’extrémité de celles-ci avec des points ou clés 
traits blancs. — Paris. 

Anthrénf. destrügteür ( Anlhrenus musœorum , 
Latr.). Très petit; noir; gris en dessous ; côtés du 
corselet de cette dernière couleur; jambes et tarses 
rougeâtres; deux bandes transverses et une tache 
d’un gris jaunâtre sur les élytres. — Paris. 

Aitthrène hérissé { A . liirtus , Làtr.). Très noir; 
élytres et corselet pubescens. — Paris. 

Anthrètve fascté ( A . verbasci , Latr. ). Poussière 
écailleuse du dessus du corps d’un roux jaunâtre ; cô- 
tes du corselet et milieu de son bord poste'rieur gris, 
ainsi que le dessous du corps ; trois bandes grises sur 
les élytres; pâtes noires. — Paris. 

Seizième genre . Les Chélonaires ( Chelonarium ). 

Pieds applique's contre la poitrine pendant la con- 
traction ; antennes de onze articles , dont le second 
et troisième très grands et les autres très courts, se 
logeant dans une rainure de la poitrine; tête tout-à- 
lait inferieure, recouverte par le corselet qui est demi- 
circulaire et en forme de bouclier. 

Les jambes de ces coléoptères sont larges et com- 
primées; la forme arrondie de leur corps leur donne 
•air d’une petite tortue. 

Ciiélonatre noire ( Chelonarium alrum , Latr.). 
P’un noir foncé et luisant; pâtes antérieures d’un 
brun foncé. — Saint-Domingue. 

CiiÉlonaire roNCTUÉE ( C. jnmetatum , Latr.). 
Brune; des points blancs formés par des poils sur 
les elytres. — Amérique. 

ïïix - sej)tièmc genre . Les Nosodendres ( IVosodendron ). 

Pieds comme les précédens; antennes de on»e arti- 
cles, brusquement terminées en massue courte, large, 
de trois articles, se logeant sous le corselet; partie 
antérieure du sternum n’enclavant pas la bouche; 


300 ORDRE V. 

menton très grand, en forme de bouclier; jambes 
larges , comprimées. Ces insectes , sous leurs différent 
états , vivent dans les plaies des arbres d’où il découle 
de la sève; c’est surtout sur les ormes et les marron- 
niers d’Inde qu’on les trouve plus particulièrement. 

Nosodendre fascicule ( JYosodendron faseiculare , 
Làtr.; sphœridium fasciculare , Far.)- Noir; fine- 
ment ponctué ; antennes et pâtes brunes; des petits 
faisceaux de poils d’un brun obscur sur les élytres. — 
Paris. 

Dix-liuilième genre. Les Byrrhes ( Byrrhus ). 

Pieds appliqués contre la poitrine pendant la con- 
traction; antennes de onze articles, grossissant peu à 
peu vers leur extrémité, ou se terminant en massue 
allongée , de quatre ou cinq articles distinctement sé- 
parés; corps ovoïde carré, bombé; tête très enfoucée, 
verticale ou du moins fort inclinée; jambes larges et 
comprimées. 

Les byrrhes se trouvent à terre, sur Je sable , dans 
les champs ou sur le bord des chemins, ou enfin dans 
les bois ; ils ne se donnent presque pas de mouvement 
et ne cherchent guère à se soustraire au danger qu’en 
se contractant et contrefaisant le mort. 

Byrrhe pilule ( Byrrlius pilula , Latr. ). Brun en 
dessus, avec des raies longitudinales noires, coupées 
par des points plus clairs; dessous noir. — Paris. 

Byrrhe fascié ( B. fasciatus , Latr. ). Noirâtre; 
un duvet brun au milieu du corselet; élytres ayant 
des lignes noires , et une bande brune entière , avec 
deux sinus à son bord antérieur, et un angle saillant 
dans l’intervalle , placés sur la suture. — Paris. 

Byrrhe ondulé (5. mur inus, Fab.; B. undulatus, 
Pànz.). Il ressemble au précédent; une bande irrégu- 
lièrement formée de points d’un brun clair ou jau- 
nâtre, entrecoupée de plusieurs autres plus fonces, 
transverses, et occupant toute la largeur des élytres. 
— Allemagne. 

Byrrhe noir ( B. ater , Latr.). Près de trois lignes 
de longueur; tout noir; des stries peu marquées sur 
les élytres. — Allemagne. 


les clàvicornes. Fam . 10. 3 oi 

Byrrhe bronzé ( Bprlius œneus , Latr.). Pubes- 
cent - bronzé en dessus ; écusson blanc. — Allemagne. 

Byrrhe brillant ( B . nitens , Fab. ; B . punctatiis , 
Sturm. ). Corps hémisphérique ; fauve en dessous , 
bronzé en dessus ; ponctué. — Paris. 

Byrrhe varié ( B . varius , Latr,). Bronzé en dessus, 
noir en dessous; ély très striées, quelquefois vertes; 
intervalles des stries ayant, de deux en deux, une 
rangée de points noirs. — Paris. 

Byrrhe semistrié (B. semistrialus , Latr.). Une 
ligne et demie de longueur; pubescent; d’un noir 
luisant; pâtes et antennes d’un brun clair; quelques 
stries peu marquées à la basé des antennes. — Paris. 

Byrrhe picipède ( B . picipes , Latr. ). Oblong ; 
noir; couvert d’un duvet cendré; pâtes et antennes 
brunes ; ély très striées profondément. — Paris. 

Byrrhe strié (B. siriatus , Latr.). Noir; cor- 
selet lisse; dix lignes longitudinales et élevées sur les 
ély très. — Paris. 

Dix-neuvième genre. Les Elmis ( Elmis ). 

Pieds appliqués contre la poitrine pendant la con- 
traction; antennes de onze articles, presque de la 
même grosseur dans toute leur longueur, terminées 
par un article à peine plus grand ; jambes grêles , à 
tarses presque aussi longs qu’elles , le dernier article 
et ses crochets allongés. 

On trouve les Elmis sous les pierres , dans les ruis- 
seaux. 

Elmis de Maügé ( Elmis Maugetii , Latr.). Un peu 
plus d’une ligne de longueur; noirâtre; plat en des- 
sus; cendré en dessous; antennes d’un brun ferrugi- 
neux; pâtes brunes, à cuisses ayant leur moitié inté- 
rieure cendrée; trois lignes longitudinales et élevées 
sur les élytres , avec deux lignes de points enfoncés 
dans les intervalles. — Fontainebleau. 

Vingtième genre. Les Macrontques ( Macro nichus). 

Mêmes caractères que les précédens, mais antennes 
de six articles distincts, repliées sous les yeux, à 

26 


1. 


30SÈ ORDRE V. 

peine de la longueur de la tête : le premier article plus 
grand , ovalaire ou presque globuleux , obscure'mcDt 
articulé, le sixième et dernier formant une massue 
ovale; tarses longs comme ceux des elmis, à cinq 
articles apparens; corps oblong. 

Màcronique quadritüberculé (Macro niclius qua- 
drituberculatus , Müll. ; parnus obscurus , Fab. ). 
D’un noir un peu bronze'; antennes roussâtres ; bord 
antérieur du corselet et bord extérieur des ély très 
pâles ou jaunâtres; corselet ayant, entre son milieu 
et le bord postérieur, de petites éminences disposées 
sur une ligne transversale; cly très avec des points 
enfoncés , formant des stries longitudinales , leur 
base, vers la suture, offrant quelques inégalités.-" 
Allemagne. 

Vingt-unicme genre. Les Géorisses ( Geoiissas ). 

Ils diffèrent des précédons par leurs tarses , qui sont 
de longueur moyenne, et ne paraissent que de quatre 
articles; leurs antennes se replient en arrière, sont 
composées de sept articles, dont le septième distinct, 
et en massue presque globuleuse; tête très inclinée; 
corps court et renflé. 

GÉorisse pygmée ( Georissus pygmæus. — TroX 
dubiusy Panz.‘). Très petit; presque globuleux; d’un 
noir luisant; pâtes brunes; deux ou trois stries au 
bord extérieur des ély très. — Paris. 

SECTION DEUXIÈME. 

Antennes , à partir du troisième article , formant 
une massue composée de plusieurs articles très serrés, 
plus ou moins saillans au côté interne , en dents de 
scie , et presque cylindrique ou en fuseau. Files sont 
très courtes, avec le premier oû le second article 
beaucoup plus grand que les autres. 

yingt-dcuxicme genre. Les Dryops ( Dryops ). 

Tarses longs, à cinq articles distincts; antennes sc 
logeant dans une cavité sous les yeux, ayant le se' 
cond article très grand, en palette, recouvrant tous 


LES CLÀVICORNES. FüTIl . I O. 3o3 

les autres 5 partie anterieure du 6 ternuin dilatée et 
recevant la bouche. 

Corps oblong, étroit, cylindrico -ovoïde ; côtés du 
corselet épaissis. Ces insectes se trouvent au bord de 
l’eau, quelquefois même dedans, mais ils ne nagent 
pas. 

Dryops aüriculé ( Dryops auriculata , Latr. ; 
parnus prolij'ericornis , Fab.). Couvert d’un duvet 
roussâtre obscur ; noirâtre en dessus, verdâtre en des- 
sous ; corselet pointillé ; quelques stries très peu ap- 
parentes au côté extérieur des élytres; cuisses et 
tarses roussâtres ou d’un brun clair. — Paris. 

Fingl-troisième genre . Les Hydères ( lljdera ). 

Tarses longs, à ciuq articles distincts 3 antennes 
toujours saillantes, dirigées en arrière, à premier 
article fort grand, presque cylindrique, ne s’avan- 
çant point au-dessus des suivans ; partie antérieure 
üu sternum non dilatée. 

Ces coléoptères ont les mêmes habitudes que les 
dryops. 

Hydère àcuminÉe ( Hydera acuminata. — Parnus 
acuminatus , Far.). Noirâtre; e'iytres terminées en 
pointe. — Paris. 

Hydère picipède (//. picipes. — Dryops picipes , 
Ouv.). Noirâtre; peu velu; pâtes brunes, ainsi que 
l’abdomen. — Guadeloupe. 

Pïngt-quatrième genre. Les Hétérocères ( Helero - 
cerus ). 

Tarses courts , ne paraissant que de quatre articles , 
et se repliant sur le côté extérieur des jatnbes ; celles-ci 
triangulaires, épineuses , ciliées , propres à fouir ; an- 
tennes comme les hydères, mais plus petites ; partie 
antérieure du sternum s’avançant sur la bouche. 

Les Hétérocères ont les antennes comme les hy- 
dères , mais plus petites; ils ont le corps plus plat, 
ovale, déprimé , sans rebord; ils habitent le bord des 
e ‘‘ux, et se tiennent enfoncés dans le sable ou dans la 
terre humide. 


ORDRE V. 


3o4 

Hétérocère bordé ( Helerocerus marginalus , 
Làtr. ). Long d’un peu moins de deux lignes; noi- 
râtre: couvert d’un petit duvet obscur : pales et bords 
de l’abdomen d’un jaunâtre tirant sur le roux; beau- 
coup de taches irrégulières et demi- transparentes sur 
les e'lytres. — Paris. 

famille ii. LES PALPICORNES. 


Analyse des genres. 

Pâtes ordinairement propres à nager, à 
premier article des tarses beaucoup , 
plus petit que le second; mâchoires 
entièrement cornées. Première division. 

x . Les Hydrophiles . 2 

Pâtes propres seulement à marcher, à 
premier article des tarses au moins 
aussi long que le secoud; mâchoires à 
divisions membraneuses. Deuxième divi- 
sion. Les Sphéridies 5 

Première division. Les Hydrophiles. 

Pieds en forme de rames; antennes per- 

foliées; palpes filiformes 3 

2 . Pieds le plus souvent marcheurs ; an- 
tennes eu massue solide ; un palpe ter- 
miné par un article plus gros ou plus 

petit ^ 

^ I Neuf articles aux antennes Genre Hydrophile. 

’ tSix articles aux antennes Genre Sperchés. 

Massue des antennes ne commençant 
qu’au sixième article; palpes terminés 
. . par un article plus gros et ovale. Genre Élophorè. 

' Massue des antennes commençant au 
troisième article; palpes terminés par 
un article en alêne Genre Hydrcene. 

Deuxième division. Les Sphéridies. 

5. |tJn seul genre Sphéridie. 


les PALncoRNEs. Fam . II. 3o5 

Caractères. Palpes maxillaires très longs, surpas- 
sant quelquefois les antennes : ces dernières inse're'es 
dans une fossette profonde , sous un avancement des 
bords de la tête, composées au plus de neuf articles 
dont le premier allonge ' 5 corps généralement* ovale ou 
rond et bombé; devant de la tête s’avançant en forme 
de chaperon au-delà des mandibules. 

première division. LES HYDROPHILES. 

Des pâtes ordinairement en forme de rames, pro- 
pres à nager; tarses le plus souvent ciliés, à pre- 
mier article très court, peu sensible ; mâchoires en- 
tièrement cornées; antennes en massue perfolide. 

Premier genre. Les Hydrophiles ( Hydrophilus ). 

Neuf articles aux antennes ; chaperon entier ; 
jambes terminées par deux fortes épines. 

Corps ovale, bombe en dessus; palpes maxillaires 
aussi longs ou plus longs que les antennes ; pâtes pos- 
térieures comprimées et garnies de poils nombreux; 
sternum se prolongeant souvent sur l'abdomen en une 
pointe longue et aiguë. Ces insectes habitent les eaux. 
Leurs larves vivent de petits mollusques d’eau douce. 
Quand une d’elles a saisi une petite coquille nageant 
à la surface de l’eau, elle renverse sa tête sur son dos 
qui lui sert de point d’appui pour casser cette coquille, 
et de table pour manger l’animal. Elles font beaucoup 
de dégâts dans les étangs , en dévorant le fraie de 
poisson. Elles se métamorphosent, dans des trous 
qu’elles se creusent dans la terre sur le bord des eaux. 
L'insecte parfait, ne conserve pas les habitudes car- 
nassières ac sa larve : il se nourrit de végétaux aqua- 
tiques. 

* Sternum avance en pointe. 

Hydrophile bruiv ( Hydrophilus piceus , Latr.). 
Long d’un pouce et demi au moins; ovale ; d'un brun 
noir luisant; massue des antennes en grande partie 
roussâtre; quelques stries peu marquées sur les cly- 
Ires, qui ont l’extrémité postérieure arrondie, avec 


3 o 6 


O U DRE V. 


une dent à l’angle interne ; dernier article des tarses 
antérieurs dilate en palette triangulaire dans les mâles ; 
pointe sternale très aiguë. — Paris. 

Hydrophile olivâtre ( Hydrophi/us olU>accus> 
Latr. ). Un peu plus petit que le précédent; d’un 
noir olivâtre; quaire stries peu marquées sur chaque 
élytrc ; celles-ci ayant l’extrémité postérieure échan- 
crée. — Indes orientales. 

Hydrophile caraboïde ( H . . carabnides , Latr.). 
Environ huit lignes de longueur 5 ovoïde-allongé; noir; 
un groupe de petits points enfoncés sur chaque côté 
du corselet ; cinq lignes de points enfoncés sur chaque 
strie; pointe du sternum ne dépassant pas la nais- 
sance des pâtes postérieures. — Paris. 

** Sternum non avance en pointe, tous les tarses fdiformes. 

Hydrophile fuscipède (H.fuscipes, Latr.). Ovoïde- 
allongé; d’un noir luisaut ; dessus très finement poin- 
tillé ; base des antennes et tarses d’un brun roux ; dix 
petites lignes enfoncées et ponctuées sur chaque ély- 
tre. — France. 

Hydrophile picipède ( H. picipes , Latr. ). .Sem- 
blable au précédent , mais élytres entièrement lisses. 

— Allemagne. 

Hydrophile orbiculaire ( II . orhicnlaris , Latr.). 
Presque hémisphérique; d’un noir luisant; finement 
ponctué, mais sans stries. — Paris. 

Hydrophile tête noire (II. melanocephahis, Latr.). j 
Prés de deux lignes et demie de longueur; noir en 
dessous ; tète noire, avec un peu de jaune de chaque 
côté; antennes obscures; palpes maxillaires jauues, | 
à extrémité noire ; corselet et élytres lisses et jaunâ- 
tres. — Paris. 

Hydrophile luride ( H . luridus , Latr.). De même 
grandeur que le précédent; ovale; bombé; finement 
ponctué ; noir en dessous ; antennes, palpes et pâtes 
d’un fauve clair; base des cuisses noire, ainsi que les 
yeux ; corselet fauve ou d’un gris jaunâtre , ayant le 
milieu d’un brun pourpre; élytres d’un gris jaunâtre. 1 
ayant chacune dix lignes enfoncées et ponctuées , et 
des points enfoncés dans les intervalles. — Paris. 


les palpicornes. Fam . ii. 3 q7 

Hydrophile nain (HydrophiLus minutus , Latr.-, //. 
bipunctalus , Fab. ). Une ligne environ de longueur; 
arrondi et convexe; dessous, tête et milieu du cor- 
selet, noirs; antennes, la massue exceptée, les côtés 
du corselet et les clytres jaunâtres , et quelquefois les 
côtés anterieurs de la tête ; un grand nombre de petits 
points enfonce's , noirs ou obscurs , formant des stries 
nombreuses et assez régulières sur les élytres ; pâtes 
d’un fauve brun. Variété ayant une tache jaunâtre 
assez distincte à l’extrémité des élytres, et le bord ex- 
térieur de ces dernières île la même couleur. — Paris. 

Hy drophile livide ( H. lividus , Latr. ). Long de 
deux lignes; ovale; très finement ponctué ; noir, avec 
la base des antennes , les palpes , le dessus du corps , 
les jambes et les tarses d’un fauve jaunâtre ou grisâtre 
sale ; quelques petits traits obscurs et quelques légers 
connnencemens de lignes ponctuées sur les élytres, 
qui ont en outre quelques points enfoncés, obscurs, 
rangés en lignes, près de leur bord extérieur. — Paris. 

Hydrophile globule ( //. glohulus , Latr. ). A 
peine une ligne de longueur ; ovoïde, presque hémis- 
phérique; très luisant; vaguement pointillé; palpes 
Maxillaires, excepté le dernier article, base des an- 
tennes et pâtes d’un brun roussâtre ; dessous du corps 
noir, ainsi que la tête; corselet et élytres d’un brun 
foncé, les cotés du premier plus pâles; une ligne im- 
primée près de la suture des élytres. — Paris. 

Deuxième genre. Les Sperchés ( Spercheus). 

Six articles aux antennes; chaperon échancré ; pas 
d’épines remarquables aux jambes; division extérieure 
des mâchoires ayant la forme d’un palpe. 

Pâtes peu ou point propres à nager, à jambes sillon- 
nées dans toute leur longueur, et ayant de nombreuses 
arêtes. 

Sperché échancré (Spercheus emargi nata s, Latr.). 
Long d’un peu moins de trois lignes; ponctué, un 
Peu chagriné; tête et corselet d’un noirâtre mat , avec 
les bords brunâtres; élytres d’un brun rougeâtre ob- 
scur t a v ec quelques nervures longitudinales ; pâtes de 


ORDRE V. 


3o8 

la meme couleur. — Allemagne. Nord delà France, 
et très rarement Paris. 

Troisième genre. Les Elophores {Elopliorus). 

Pieds peu propres à nager ; massue des antennes 
formée d’articles très serrés , presque solide , com- 
mençant au sixième article; extrémité des mandibules 
simple ou sans dentelure; palpes terminés par un ar- 
ticle plus gros et ovale ; corps oblong, presque plat en 
dessous , ou déprimé. 

Comme les précédons ils vivent dans les eaux dou- 
ces, mais iis y marchent plutôt qu’ils n’y nagent. 

Elophore aquatique ( Elopliorus aquaticus , La tu.)* 
Oblong; noir en dessus ; antennes et pales roussâtres; 
tête et corselet obscurs , avec un reflet d’un vert 
bronzé; cinq sillons longitudinaux sur le corselet qui 
est transversal; élytres d’un gris jaunâtre, avec un 

g rand nombre de stries ponctuées. Comme il varie 
eaucoup, les auteurs en ont fait plusieurs espèces. 
— Paris. 

ÉLorHORF. allongé ( E. elongatus , Latr. ). Corps 
étroit et allongé; noirâtre; corselet en carré long, 
ayant quelques enfoncemens; élytres avec des* stries 
ponctuées , dont quelques uns des intervalles forment 
des petites lignes élevées. — Paris : rare. 

Elophore nubile ( JE. rnibiltis , Latr.). Corps 
oblong, grisâtre en dessus; corselet transversal , ra- 
boteux et sillonné, ainsi que les élytres. — Paris. 

Quatrième genre. Les Htdrænes ( Hydronia )- 

Semblables aux précédens, mais massue des an- 
tennes commençant au troisième article , et palpes ter- 
minés en alêne. 

IItdræne des rivages { Hydrœna riparia , Latr- ; 
elopliorus minimu s , Fab.) À peu près une demi-ligû* 
de longueur; d’un noirâtre bronzé; élytres avec des 
stries ponctuées ; pâtes d’un brun clair. — Paris. 


LES PALPICORNES. Fcil/l. II. 3of) 

DEUXIÈME DIVISION. LES SPUÉRIDIES. 

Pâtes n’étant jamais propres à nager ; jambes épi- 
neuses ; tarses de cinq articles distincts, dont le pre- 
mier est aussi long au moins que le second ; divisions 
des mâchoires membraneuses ; antennes en massue 
perfoliée. 

Cinquième genre. Les Sphéridies ( S phœridium ). 

insectes terrestres ; corps hémisphérique 5 second 
article des palpes maxillaires très renflé. 

Ces coléoptères se trouvent plus particulièrement 
dans les excrémens des animaux herbivores, et leurs 
habitudes sont les mêmes que celles des bousiers. 

Spheridie scaràbéoïde (1 S phœridium scarabœoides , 
Latr. ). Noir, lisse, presque hémisphérique; écusson 
en triangle allongé; deux taches rougeâtres sur les 
élytres, l’une à la base, Paulre à l’extrémité, plus 
grande et plus pâle.. — Paris. 

Spheridie uniponctué ( S . unipunctatum , Latr. ). 
Très petit; noir ; bords du corselet et pâtes d’un roux 
jaunâtre, ainsi que les clytres, qui ont des stries ponc- 
tuées et quelquefois une tache commune noire sur le 
milieu de la suture. — Paris. 

Spheridie marginé (S. marginatum , Latr.) Pres- 
que hémisphérique; noir; pâtes et bords des ély- 
Ires ferrugineux : du reste il ressemble au suivant, 
dont peut-être il n’est qu’une variété. — Paris. 

Spheridie bipustulé ( S. bipustulatum , Latr.). 
Petit, semblable au précédent; presque hémisphé- 
rique; écusson en triangle allongé ; pâtes d’un brun 
‘oussâtre ; une tache rougeâtre , ayant quelquefois 
'a forme d’un croissant, à l’extrémité des élytres. — 
Paris. 

Spheridie lügdbre (S. lugubre, Latr.). Presque 
hémisphérique ; d’un noir luisant ; ponctué ; pâtes 
quelquefois brunes en tout ou en partie; élytres ayant 
Extrémité brune, avec de légères stries formées de 
points enfoncés. — Paris. 

Spheridie atome (S. atomarium , Latr.). Plus 


ORDRE V. 


3 ! O 

petit que le précédent et lui ressemblant , mais ély- 
tres avec de profondes stries et des points enfoncés. 
— Paris. 

Spheridie mf.lanocÉphale (S phœridium melanoce- 
phalum y Latr. )„ Il diffère peu au sphe'ridie lugubre ; 
noir; élytres d’un brun pâle, noirâtres à la base, un 
peu striées. — Paris. 

Spheridie obscdr [S. obscurum , Oliv.). Ovale; 
noir; lisse; antennes et pâtes fauves. — Midi de la 
France. 

famille 12. LES LAMELLICORNES. 

Analyse des genres. 

f Antennes en massne feuilletée. Première 

. tribu. Les Scar absides 2 

Antennes en massue pectiniforme. 

Deuxième tribu. Les Lucahides. ... 19 


Première tribu. Les ScarabAïdes. 


! Palpes labiaux terminés par un article 
plus petit ou plus menu que le précé- 
dent, allant en pointe 3 

Palpes labiaux terminés par un article 
de la grandeur au moins du précé- 
dent * . . . . 4 


Palpes labiaux très velus; pieds de la 
I seconde paire beaucoup plus écartés 
1 entre eux, à leur naissance, que les 
] autres; écusson nul ou peu distinct. 

3.' Genre Bousier. 

( Palpes labiaux peu ou poiut velus ; 
pieds également espacés entre eux à 
leur naissance; un écusson distinct. 
Genre Aphodie. 


4 -{ 


5 

6 


Antennes de onze articles .... 
Antennes de neuf à dix articles 


LES LAMELLICORNES. F (Ml . 12 . 3li 


/ Neuvième article des antennes en forme 
I d’entonnoir, et enveloppant les deux 

5 ./ derniers Genre Lethrus. 

I Massue des antennes formée de feuillets 
l libres Genre Géotrupe. 

{ Mandibules cornées, plus ou moins 

épaisses 7 

Mandibules très minces, en forme d’é- 
cailles membraneuses 16 


( Mandibules découvertes extérieure- 
1 ment, non renfermées entre les mâ- 

! choires et la partie supérieure de la 

p / tête 8 

'■ j Mandibules tellement recouvertes par 
les mâchoires et la partie supérieure 
1 de la tête, qu’elles ne font point de 
[ saillie 1 3 

{ Mâchoires terminées par une pièce co- 
riace et ciliée, ou très velue 9 

Mâchoires cornées ou écailleuses, plus 
ou moins dentées 11 


Corps ovoïde, court, très bombé; anus 


9 < recouvert par les élytres 10 

[Corps ovale; anus découvert . . . Genre Oryctès. 

{ Antennes de neuf articles Genre Ægialie. 

Antennes de dix articles, dont le pre- 
mier très velu Genre Trox. 


U. 


ta. 


Labre entièrement caché ; mâchoires 

droites.. Genre Scarabée. 

Bord antérieur dn labre apparent; mâ- 
choires arquées à leur extrémité.. . . 12 
Corps presque circulaire; élytres cana- 
lîculées au bord extérieur; massue 
des antennes petite et ovale ; pieds 

grêles Genre Hèxodon. 

Corps ovoïde; élytres sans canal; mas- 
sue des antennes oblongue ; pieds 
robustes Genre Rutèle. 


ORDRE V. 


312 


Languette cachée par le meutou , ou 
réunie avec elle par sa face posté- 
rieure ; mâchoires cornées ou écail- 
leuses , plus ou moins dentées. Genre Hanneton. 
Languette divisée en deux lobes, s’a- 
vançant en avant du menton; mâ- 
choires terminées par une pièce mem- 
braneuse plus ou moins velue 

Labre saillaut. ... 1 5 

^ Labre recouvert par un chaperon étroit 

I et allongé Genre Anisonyx. 

r f Mandibules dentées Genre Glaphyre. 

* l Mandibules non dentées Genre Amphicome, 

f Corselet presque rond; bord extérieur 
l des élytres droit, sans sinus près de 

i la base 17 

j g / Corselet en trapèze, en triangle tron- 
’ \ qué, ou en carré transversal ; un sinus 
I au bord extérieur des élytres, près 
| de leur base, logeant une pièce de la 


V poitrine 10 

! Chaperon très avancé , divisé en deux 

lobes en forme de cornes. . . . Genre Goliath. 
I Chaperon entier, ........... Genre Trichie. 



Î Corps ovale; corselet en trapèze; men- 
ton presque carré, sans enfoncement 

dans son milieu Genre Cétoine. 

Corps oblong; corselet eu carré trans- 
versal, ayant un tubercule aux quatre 
angles; menton grand, creusé en de- 
vant Genre Ci'ématosclieilf • 

Deuxième tribu. Les Lücanides. 


5 Antennes brisées. 20 

Antennes simplement arquées; abdo- 
men séparé du corselet par un étran- 
glement Genre. Vassale. 


LES LAMELLICORNES. F CUTI. 12. 3 1 3 

Mandibules non saillantes , semblables 
dans les deux sexes; une corue sur 

la tête des mâles Genre Sinodendre. 

Mandibules s’avançaut au-delà de la 
tête, différant dans les mâles; pas 
de cornes sur la tête des mâles. ... 21 


3l f Labre apparent Genre Æsale. 

' l Point de labre apparent 22 


Menton recouvrant par sa largeur la 

partie inférieure des mâchoires. Genre Lucane. 
Mâchoires découvertes en dessous jus- 
qu’à la base Genre Lampri/ne. 

Caractères. Antennes en massue feuilletée, com- 
posée d’articles en forme de lame, disposés comme 
les feuillets d’un livre, et s’ouvrant et fermant à la 
volonté de l’animal. 

PREMIÈRE tribu. LES SCARÀBÉIDES. 

Antennes en massue feuilletée, dont les articles ne 
sont point disposés en manière de dents de peigne. 
Cette tribu renferme des insectes remarquables par 
leur grande taille, et souvent par des protubérances 
ou des appendices de forme singulière qu’ils portent 
sur la tête et sur le corselet. Ils ont en général le corps 
ovale ou ovoïde , les antennes de neuf ou dix articles , 
insérées dans une cavité, sous les bords de la tête, 
et les articles des tarses rntiers. Les uns se nourris- 
sent de tan , de fumier et d’autres matières en décom- 
position ; ils sont noirs , ou de couleur terne et foncée. 
Les autres se nourrissent de feuilles et du suc miel- 
leux des fleurs ; leur corps brille du plus vif éclat , ou, 
au moins, est paré de couleurs agréablement variées. 

Première division. 

Palpes labiaux terminés par un article plus petit ou plus 
menu que le précédent, allant eu pointe; pièce du bout 
des mâchoires membraneuse, large ou transversale; an- 
tennes de huit ou neuf articles ; labre caché sous un 
chaperon en demi- cercle; pas d’écusson dans le plu* 

*7 




I. 


ORDRE V. 


3i4 

grand nombre ; abdomen ordinairement plus court que 
la poitrine; pieds postérieurs près de l'anus, éloignés 
des deux premiers. Ils se trouvent dans les excrémens. 

Premier genre. Les Bousiers ( Copris). 

Palpes labiaux très velus , avec le troisième et der- 
nier article très petit, souvent peu distinct $ pieds de 
la seconde paire beaucoup plus écartés entre eux, à 
leur naissance , que les autres ; écusson nul, ou peu 
distinct. 

Premier sons-genre. Les Ateuchus. Pas de cornes sur la 
tête ; les quatre jambes postérieures longues , grêles , peu 
ou point dilatées a. leur extrémité ; éljrtrcs sans étrangle- 
ment au côté extérieur , près de leur base. 

Ateuchus sacré ( Ateuchus sacer , Latr.). Grand; 
•noir; lisse; bords du chaperon découpés en six dents; 
deux tubercules sur la tête ; jambes antérieures ayant 
quatre dents au côté extérieur, une pointe au bout, 
et de très petites dents au côté interne. — France 
méridionale. Cette espèce était adorée des anciens 
Egyptiens ; on trouve sa figure sur la plupart de leurs 
monumens. 

Ateuchus variolé ( A . variolosus , Latr.). Sem- 
blable au précédent, mais pas de tubercules sur la 
tête; corselet et élytres variolés , ou ayant de larges 
points enfoncés. — Midi de la France. 

Ateuchus demi -ponctué (A. senti - punctalus , 
Latr. ; A* variolosus , Oliv.). Six dents au chaperon; 

Î »as de tubercules sur la tête ; corselet variolé; élytres 
isses ; cuisses postérieures ayant un angle en forme 
de dent. — Midi de la France. 

Ateuchus a large cou {A. lalicollis , Latr.). Sem- 
blable à l’ateuchus sacré, mais pas de tubercules sur 
la tête, et élytres ayant des sillons bien distincts. ~- 
Midi de la France. 

Deuxième sous-geure. Les Gymnopleur.es. Mêmes caractères 
que les ateuchus , mais élytres étranglées près de leur base, 
au coté extérieur, ou presque triangulaire. 

Gymnopleure pilulaire ( Gymnopleurus pilule 


LES LAMELLICORNES. Fam. 12. 3l5 

rius. — Ateuclius pilidarius , Fab.). Noir ; bord an- 
terieur du chaperon un peu étrangle' ; deux petites 
lignes élevées, convergentes, sur la tête; corselet fine- 
ment grenu , avec uu gros point enfoncé de chaque 
côté ; élytres un peu grenues, à stries peu apparentes. 

— Paris. 

Gy.mnopleure flagellé [Gy inno pleur us flagellatus. 

— A teuchus Jlagellatus , F ab.). 11 ressemble au pré- 
cédent; mais dessus du corps entièrement graveleux. 

— Paris. 

Troisième sous-genre. Les Sisyphes. Memes caractères que 
les gymnop le ures , mais huit articles seulement aux an- 
tennes , et pieds postérieurs beaucoup plus longs que les 
autres. 

Sisyphe de Schoeffer ( Sisyphus ScJiœfferi, Latr.; 
ateuchus schœjff'eri, Fab.). Noir; chaperon bidenté ; 
abdomen presque triangulaire; corselet finement cha- 
griné, ainsi que les élytres qui ont de faibles stries.— 
Paris. 

Quatrième sous-genre. Les O^itis. Jambes antérieures 
longues , étroites et sans tarses , dans les males ; corselet 
plus arrondi que dans les prêcédens ; second article des 
palpes labiaux plus grand que le premier. 

Onitis sphinx ( Onilis sphynx , Latr. ; Oliv. , non 
Fab.). Noir; une petite corne ou un gros tubercule 
obtus sur la tête , qui a en outre deux lignes élevées , 
transverses , dont la postérieure plus grande ; élytres 
presque lisses ; quatre gros points enfoncés sur le cor- 
selet, dont deux sur les côtés et deux rapproches au 
milieu du bord postérieur. — Midi de la France. 

Onitis bison [O. bison , Latr. ). Noir ; tête ayant 
one petite ligne élevée, transverse, et une seconde 
derrière dont les deux extrémités se relèvent en corne 
dans le mâle; corselet rétus en devant, avec une pe- 
tite corne pointue, et quatre gros points enfoncés dis- 
posés comme dans le précédent; écusson non apparent; 
quelques sillons sur les élytres. La femelle a sur le 
corselet une ligne transverse remplaçant la carne. — - 
Midi de la France. » 


ORDRE V. 


3 1 6 

Onitis moeris (O. mœris , La.tr. ; onitis clinias , 
Fab. ). Noirâtre; une petite corne et un gros tuber- 
cule sur la tête, qui a encore quelques lignes élevées 
en devant ; corselet ayant plusieurs rugosités , une 
tache d’un jaune pâle, et un point enfoncé de chaque 
côté; quelques petites côtes et des points d'un rous- 
sâtre pâle , épars , sur les élytres. — Italie. 

Cinquième sous-genre. Les Bousiers. Dernier article des 
palpes maxillaires presque aussi long que les trois préce- 
dens pris ensemble ; le dernier des labiaux sensiblement 
plus petit que le précèdent et cylindrique. 

* Corselet cornu. 

Bousier lunaire ( Coprin lünaris , Latr.). Noir; 
chaperon échancré en devant ; tête munie d'une corne 
relevée et pointue , ayant deux dents derrière sa base ; 
corselet tronqué en devant, ayant de chaque côté de 
la troncature un grand enfoncement et une éminence 
forte et conique ; le milieu de la troncature bidcnté; 
élytres sillonnées. — Paris. 

Bousier échancré ( C. emorginalus , Latr. ). H 
ressemble au précédent, mais la corne de la tête est 
plus large, obtuse et échancréc à son extrémité.— 
Paris. 

** Corselet sans corne. 

Bousier espagnol ( C. hispanus , Latr.). Noir; 
une corne pointue et recourbée sur la tête ; chaperon 
échancré en devant; corselet coupé obliquement en 
devant ; élytres sillonnées. — Midi de la France. 

Sixième sous-genre Les Onthophages. Corps court et 
ovale ; second article des palpes labiaux plus grand que le 
premier , et le dernier très-petit ou presque nul. 

* Écusson apparent. 

Onthophage flàvipéde ( Onthnphagus flavipes , 
Latr.; ateuchus jlavipes , Fab.). Ovale; d’un roux 
jaunâtre, avec une teinte verte en quelques parties; 
tête d’un bronzé cuivreux, avec deux petites Ijgnes 
élevées qui suivent le contour du bord antérieur; 
corselet d’un brun quelquefois verdâtre , à bords 


LES LAMELLICORNES. Fam. 12. 3 1 7 

d’un roux jaunâtre , ayant un gros point enfonce' de 
chaque côté ; élytres faiblement sillonnées , à suture 
verdâtre. - — France. 

** Point d’écusson apparent. 

Onthopha.ce nuchicorne ( Onlhophagus nuchicor- 
nis , Làtr. ; copris nuchicornis , Fab. ). Noir; élytres 
crises, avec des petites taches noires ; mâle ayant sur 
le derrière de la tête une élévation comprimée à sa 
base, terminée en une pointe presque droite 5 deux 
lignes élevées et transverses sur celle de la femelle ; 
un tubercule au-devant de son corselet. — Paris. 

Onthophage taureau (O. taurus , Làtr.; copris 
taurus , Fab. ). D’un noir luisant, pointillé; deux 
cornes longues et arquées sur la têle du mâle; deux 
lignes transverses et élevées sur celle de la femelle ; 
chaperon arrondi ; corselet déprimé en devant, avec 
une impression allongée sur ses côtés antérieurs , et 
un enfoucement dans le milieu. *— Paris. 

Onthophage penché (O. nutans , Làtr copris 
nutans , Fab.). Noir; chaperon relevé en devant, 
ayant en dessus une ligne élevée, transverse, peu 
apparente dans le mâle; celui-ci a sur la tête une 
lame élevée , triangulaire , terminée par une corne 
arquée en avant et redressée au bout ; la femelle n’a 
qu’une ligne fortement élevée et transverse ; corselet 
enfoncé en devant , avec le milieu qui s’élève de ce 
creux échancré dans le mâle, presque bidenté dans 
la femelle, ses bords antérieurs sinués ; élytres ayant 
des lignes imprimées, très ponctuées, ainsi que le cor- 
selet. — Paris : rare. 

Onthophage cénobite ( O.cœnobita , Latr. ; copris, 
cœnobita , Fab. ). Semblable au précédent , mais corps 
d’un vert bronzé; élytres testncées, ponctuées de vert, 
à suture verte; chaperon rétus en devant, un peu 
échancré. — Paris. 

Onthophage fourchu ( O . furcatus , Latr.; copris 
fuirata, Fab.). Presque rond , pubescent, noir; une 
petite ligne élevée, transverse, sur la tête, et, derrière 
elle , trois cornes perpendiculaires , dont celle du 
milieu plus petite. — Paris. 


ORDRE V. 


3i 8 

Outhophage tagès ( Onthophagus ta gus , Latr. ' 
copris hybneris , Far. ). Noir; chaperon arrondi , avec 
trois tubercules, dont celui du milieu plus grand ; ély- 
très striées. — France me'ridionale. 

Onthophage ovare ( O. ovatus , Latr. ; aleuchus 
ovatus , Fab. ). Arrondi} d’un noir luisant en dessus, 
un peu mat en dessous} pubescent et finement poin- 
tillé} chaperon avec deux lignes élevées , transverses, 
dont la postérieure plus Haute ; des lignes très fines , 
imprimées sur les élytres , et, quelquefois , une petite 
tache brune à la base et une autre au bout sur cha- 
cune. — Paris. 

Onthophage dE Schreiber (O. Schreiberi , Latr. ; 
ateuchus Schreiberi , Fab. ). Arrondi ; noir } pointillé; 
deux lignes élevées sur le chaperon qui est échancré; 
pâtes fauves ; deux taches d’un rouge pâle sur chaque 
élytre, l’une à la base, l’autre à l’extrémité. — France. 

Onthophage chèvre ( O- capra , Latr. ; copris 
capra , Fab.). Il ressemble à i’onthophage taureau, 
mais ses cornes ne sont que de la longueur de la tète 
et presque droites; son corselet est plus longuement 
enfoncé , et le bord supérieur de l’enfoncement forme 
une ligne droite et transversale. — Midi de la France. 

Onthophage moyen (O. médius, — Copris media , 
Fab. ). Noir ; deux petites cornes sur la tète; corselet 
avec un avancement antérieur; élytres grises, ponc- 
tuées de noir. — Paris : très rare. 

Onthophage vache (O. •vacca , Latr.; copris 
'vacca , Fab.). Verdâtre; élytres testacées, parsemées 
de points verdâtres , à suturé verte; chaperon échan- 
cre en devant } deux petites cornes sur l’occiput. , for- 
mées par les extrémités d’une ligne transversale 
élevée, au-devant de laquelle est une autre ligne 
parallèle ; corselet enfoncé en devant , à partie élevée 
échancrée et comme bidentée. — France. 

Onthophage chameau ( O. camelus, Latr. } copris 
camelus , Fab.). Noir; deux petites cornes sur la 
partie postérieure du chaperon ; quatre tubercules 
sur le devant du corselet. — Allemagne. 

Onthophage amyktas (O. amyntas , Latr.). Noir; 
chaperon arrondi, ayant une ligne transverse élevée j 


LES LAMELLICORNES. Fcim. 11. 3l9 

corselet coupé , avec une dent de chaque côté. — Midi 
de la France. 

Onthophage lemur ( Onihophasus lemur , Latr. ; 
copris lemur j Fab.). Presque rond, îl’un bronzé obscur • 
line petite lame transversale sur l’occiput ; corselet 
enfoncé en devant, avec une petite corne ou dent 
de chaque côté et un avancement bidenté ou échancré 
au milieu 5 élytres testacées, ayant une bande arquée 
et transverse, d’un verdâtre obscur, formée par de 
petites taches. — France. 

Deuxième genre. Les Aphodies ( Aphodius ). 

Palpes labiaux presque ras ou peu velus , à articles 
cylindriques et presque semblables ; pieds également 
espacés entre eux à leur naissance; un écusson dis- 
tinct. 

Corps ovale-oblong ; abdomen plus long que la tête 
elle corselet pris ensemble; corselet en carré trans- 
versal. Du reste , même mœurs que les précédens. 

Aphodie fascié (Aphodius fascialus , Latr.). Tête 
tuberculée; élytres pâles, avec une bande noire et 
raccourcie. — Autriche. 

Aphooie fossoyeur ( A. J'ossor , Latr.). Convexe; 
d’un noir luisant; un sinus au milieu du bord anté- 
rieur du chaperon , et trois tubercules sur une ligne 
transversale, dont celui du milieu plus élevé et pointu ; 
corselet lisse, avec quelques points vagues sur les côtés, 
et un enfoncement au milieu , près du bord antérieur; 
%tres ayant des stries faiblement ponctuées : elles 
*ont quelquefois d’un rouge marron. — Paris. 

Aphodie prodrome ( si. prodrom us , Latr.). Noir ; 
chaperon échancré, jaunâtre sur les côtés , avec trois 
Petits tubercules ; corseletlisse, à bords jaunes; élytres 
grises , nuancées d’obscur, avec des stries crénelées; 
pâtes jaunes. — Allemagne. 

Aphodte scybalaike ( A . scybalarius , Latr.). Noir; 
* r ois tubercules sur la tête, celui dn milieu pointu ; 
%tres testacées ou d’un jaunâtre un peu roussâtre , a 
s hies ponctuées ; pâtes d’un brun foncé ; mâle ayant 
^ petit enfoncement antérieur au corselet. — Paris : 


ORDRE V. 


320 

variété. A. cnnflagratus de Fabricius, avec une tache 
noirâtre, discoïdale , sur chaque éïytre. 

Aphodie puant ( Aphodius jœtens , Latr. ). Con- 
vexe ; court ; noir 5 trois tubercules sur la tète, celui 
du milieu pointu; angles antérieurs du corselet rouges, 
ainsi que l’abdomen et les élytres, celles-ci avec des 
stries ponctuées. — Allemagne, 

Aphodie sillonne ( A . sulcatus , Latr.). D’un noir 
foncé et luisant; trois forts tubercules sur la tête; 
élytres sillonnées , à sillons rugueux. — Allemagne. 

Apuodie scrutateur ( A . scrutator , Latr.). Noir; 
tête tuberculée ; abdomen d’un rouge brun , ainsi que 
les côtés du corselet et les élytres. — Midi de la 
France. 

Aphodie terrestre ( A. terre stris , Latr.). Un 
peu plus de deux lignes de longueur ; convexe; d’un 
noir très foncé et luisant; chaperon tronqué, un peu 
concave au milieu du bord antérieur, fortement ponc- 
tué, muni de trois tubercules réunis par une ligne 
courte , fine et transversale; corselet ponctué, à bord 
antérieur d’un gris jaunâtre luisant: écusson petit, 
en triangle presque équilatéral; pâtes d’un brun foncé, 
à' jambes antérieures tridenlées au côté extérieur; 
des stries assez profondes et ponctuées sur les élytres. 

— Paris. 

Aphodie bïmaculÉ (A. bimaculntus , Oliv. ). Sem- 
blable au précédent, mais une tache rouge 9 l’angle 
extérieur de la base des élytres. — Paris. 

Aphodie grenaille ( A . gi'enarius , Latr. ). 11 ne 
diffère du précédent que par son chaperon qui n’a 
qu’un seul tubercule , et par le bout de ses élytres 
qui est d’un brun ferrugineux; pas de tache rouge, 

— France. 

Aphodie fimetaire ( A.fimetarius , Latr.). Con- 
vexe; d’un noir luisant; chaperon droit en devant, 
avec trois tubercules coniques, et une ligne élevée, 
transverse antérieurement; massue des antennes et 
une tache aux angles antérieurs du corselet , rou- 
geâtres, ainsi que les élytres qui ont des stries ponc- 
t nées. — Paris. 

Aphodie porc ( A. pôrcus , Latr. ). D’un noir près- 


LES LAMELLICORNES. Fam. 12. 321 

S] ue mat; aplati ; chaperon droit en devant ; tête mu- 
nie de trois petits tubercules, dont celui au milieu 
est le seul bien apparent; corselet ponctue'; élytres 
brunes , avec de larges lignes imprimées, dont les in- 
tervalles ont les bords élevés, paraissent un peu ru- 
gueux, et ont deux rangées de points enfoncés qui se 
confondent le plus souvent. — Angleterre. 

Aphodie son terrain ( Aphodius sublerraneus , 
Latr. ). D’un noir luisant; chaperon ayant son bord 
antérieur concave, et trois tubercules sur une ligne 
transverse; corselet ponctué, avec un petit enfonce- 
ment près du milieu du bord antérieur, et le milieu un 
peu écrasé ; élytres ayant des côtes dans les intervalles 
desquelles sont de petites lignes longitudinales et des 
points enfoncés. — Paris. 

Aphodie hémorrhoïdal { A . hœmorrlioidalis , Latr.). 
Noir ; chaperon tubercule; écusson long et ponctué ; 
élytres avec des stries crénelées, ayant leur extré- 
mité ferrugineuse. — Allemagne. 

Apiiodie errant ( A . erraticus , Latr.). Un peu 
déprimé, noir; un seul tubercule sur la tête; cor- 
selet finement ponctué, ayant son écusson allongé et 
pointillé; pâtes brunes; élytres jaunâtres, avec des 
lignes ponctuées très superficielles, et la suture brune. 
— Paris. 

Aphodie sale ( A . conspurcatus , Latr.). Un peu 
déprimé ; d’un noir luisant ; chaperon un peu con- 
cave au bord antérieur, finement ponctué, presque 
rugueux; trois petits tubercules peu distincts sur la 
tête; corselet à bords rougeâtres; écusson ponctué; 
élytres jaunâtres, avec des stries ponctuées et des ta- 
ches noirâtres; pâtes brunes, à cuisses beaucoup plus 
pâles. — Paris* 

Aphodie tacheté (A. inquinatus , Fab. ). Sem- 
blable au précédent , mais tubercule de la tête beau- 
coup plus apparent; corselet moins ponctué, entière- 
ment noir, à l’excep lion de deux petites taches rou- 
geâtres sur les bords. — Paris. 

Aphodie souillé ( A . cnntaminatus , Fab.). Il ne 
diffère des deux précédens que par sa tête , qui man- 
que absolument de tubercule. — Paris. 


ORDRE V. 


3 '2 2 

Aphodie livide (Aphodius liuidus. — Scarabœus li- 
vidus , Oliv. ; apkodius anachor'eta , Fab.). Chaperon 
rougeâtre, un peu échaucrc en devant, ayant dans son 
milieu un tubercule distinct et une petite ligne trans- 
verse de chaque côte'; corselet noir, à bords roussâ- 
tres et marqués d’un point obscur; élytres testacées, 
à disque noirâtre de chaque côte' , avec des stries 
ponctuées ; pâtes d’un testacé livide , ainsi que le 
dessous du corps. — Paris. 

Aphodie sordide ( A . sordidus , Latr. ). D’un brun 
marron luisant ; trois petits tubercules sur le cha- 
peron; corselet noir, à bords bruns; élytres avec des 
stries ponctuées. — Paris. 

Aphodie roussatre (A. rufescens , Fab.). Sem- 
blable au précédent, mais tête noire , et corselet avec 
une seule tache fauve de chaque côté. — Paris. 

Aphodie unicolore ( A. unicolor . — Scnrabceus 
unicolor , Oliv. ). Semblable àl’aphodie sordide , mais 
entièrement d’un brun fauve. — Espagne. 

Aphodie biponctue ( A . bipunctatus , Latr.). Noir; 
corselet bordé de rouge; élytres rouges , avec une 
tache noire , ronde , sur chacune et un peu au-deh 
de leur milieu. — Allemagne. 

Aphodie oblong (A. oblongus , Latr.; A . ru- 
fipes , Fab. ). Oblong ; noir en dessus, d’un brun 
marron en dessous ; antennes de cette dernière cou- 
leur , mais plus pâles ; chaperon , corselet et écus- 
son très lisses , ou avec très peu de points ; élytres 
striées. — Paris. 

Aphodie rufipède ( A. rufipes , Latr.). Il res- 
semble beaucoup au précédent, aux couleurs prés; 
tête, corselet et écusson entièrement ponctués; des 
points sensibles sur les élytres ; tarses roussâtres ; corps 
entièrement noir. — Paris. 

Aphodie bigarré ( A • variegatus. — ScarabœM 
variegatus , Paivz. ). Semblable au précédent , mais 
moitié postérieure des élytres d’un gris jaunâtre. — 
Paris. 

Aphodie nigripède ( A. nigripes , Fab.). Semblable 
à l’aphodie rufipède, mais tarses noirs comme toutls 
reste du corps. — Paris. 


les lamellicornes. Fam . 12 . 3ü3 

Aphodie ldtaire (Aphodius lutarius , Latr.). Sem- 
blable à l’aphodie rufipède, mais élytres brunes , avec 
la base et le bord extérieur rougeâtre. — Paris. 

Aphodie immonde ( A. immmidus , Fab. ). Il ne 
diffère du précédent que par ses élytres d’un roux ob- 
scur. — Paris. Peut-être ne devrait-on regarder ces 
six dernières espèces que comme de simples variétés. 

Aphodie quaurigtjttÉ ( A. quadriguttatus , Latr.; 
scarabœus quadrimaculalus , Fab.). Noir; côtés du 
corselet et pâtes fauves , ainsi que deux taches sur les 
élytres, qui ont des stries ponctuées. — Paris. 

Aphodie a plaie ( A. plagiatus , Latr. ). Noir ; 
élytres striées, avec une tache oblongue rouge; cha- 
peron légèrement échancré. Variété à élytres sans ta- 
ches. — Suède. 

Aphodie relevé {A. elevatus , Latr.). Corps court; 
abdomen très convexe, arrondi; chaperon à échan- 
crure forte et semblable à une entaille , avec une ligne 
élevée transverse; corselet court, avec quelques points 
enfoncés sur les côtés: élytres avec des stries fortes 
et ponctuées. — Midi de la France. 

Aphodie cochon ( A . sus , Latr.). Oblong , dé- 
primé, roussâtre, avec les élytres et les pâtes d’un 
roux jaunâtre; élytres ayant de petites côtes, dont la 
troisième et la cinquième, à partir de la suture, ont 
de petites taches noirâtres. — Paris : rare. 

Aphodie quadrimaculé ( A. quadrimaculalus , 
Latr. ; A. quadripustulatus , Fab. ). Noir; convexe; 
des stries ponctuées sur les élytres, qui ont une tache 
et un point rouges. — Paris. 

Aphodie tortue ( A. tesludinarius , Latr.). Pu- 
bescent; d’un noir obscur ; chaperon entaillé en de- 
vant; pâtes brunes, ainsi que les élytres qui ont des 
taches noires et des points pâles avec de petites côtes 
longitudinales étroites et en forme d’arêtes. — France. 

Aphodie ridé ( A. asper , Latr. ). Allongé, noi- 
r ûtrc ; antennes et pâtes d’un brun clair; corselet 
avec des lignes élevées transversales; élytres striées. 
— Europe. 

Aphodie sillonné ( A . porcatus , Latr. ). Allongé; 
dessus d’un brun noirâtre, dessous noir; chaperon 


ORDRE V. 


324 

rétus antérieurement, un peu échancré ; corselet un 
peu inégal , ponctué, ayant un sillon au milieu; ély- 
tres sillonnées , à côtes aiguës et sillons crénelés. — 
Paris. 

Aphodie des sables ( Aphodius sabuleti , Làtr. ). 
Noir; élytres convexes, sillonnées, crénelées.—- Alle- 
magne. 

Aphodie déprimé {A. d e près sus , Latr.). Déprimé; 
noir, à chaperon arrondi et lisse; e'iytres pointillées, 
fauves, ainsi que les tarses, à stries ponctuées. — Alle- 
magne. 

Aphodie des excrémens ( A. merdarius , Latr.). 
Déprimé; noir; côtés du corselet d’un brun rous- 
sâtre ; élytres jaunâtres , à suture noirâtre, ayant des 
stries qui, dans quelques individus, paraissent ponc- 
tuées. — Paris. 

Aphodie trute ( A . scrofa , Latr. ). Déprimé; pu* 
bescent; noirâtre} élytres brunes, avec des stries 
dont les intervalles sont ponctués. — Allemagne. 

Aphodie féttde [ A . fœtidus , Latr.). Convexe; 
oblong ; d’un noir luisant; une tache fauve de chaque 
côté du corselet ; élytres fauves, â stries ponctuées- 
— Allemagne. 

Aphodie arénairs ( A . arenctrius , Latr.). Il dif- 
fère peu de l’aphodie sillonné. Allongé; noir; pâtes 
brunes, ainsi que le devant du chaperon; corselet 
ponctué, ayant quelquefois un sillon dans le milieu; 
élytres striées , à côtes arrondies et plus larges que 
1 es. lignes enfoncées. — Paris. 

Aphodie coupé ( A. cœsus , Latr. ). Il ne différé 
du précédent que par son corselet lisse. — Allemagne. 

Deuxieme division . 

Palpes labiaux terminés par un article an moins de la gran- 
deur du précédent ; antennes de onze articles; mandi- 
bules cornées, fortes, avancées, et arquées autour do 
labre qui est saillant; élytres voûtées; anus peu décou- 
vert ; chaperon rhomboïdal. Ils vivent de même dans le* 
excrémens, et ont les mêmes mœurs que les bousiers. 

Troisième genre. Les Lethrus ( Lethrus). 
Neuvième article des antennes en forme d’en ton non 


LES LAMELLICORNES. Faiïl . 12. 325 

et enveloppant les deux derniers; tête prolonge'e en 
arrière, au-delà des yeux, en se rétrécissant un peu 
et sans que cette partie soit recouverte par le corselet j 
corselet beaucoup plus large que long ; abdomen très 
court , triangulaire-arrondi ; mandibules dentelées au 
côté interne , celles des mâles plus grandes , avec une 
branche ou une forte dent au côté extérieur. 

Lethrus cbphalote ( Letlnnis cephalotes , Làtr. ). 
D’un noir peu luisant, lisse; élytres soudées; pas 
d’ailes membraneuses. — Hongrie. 

Quatrième genre. Les Géotrupes ( Geotrupes ). 

Massue des antennes formée de feuillets libres; 
tête non prolongée en arrière , retirée plus ou moins 
dans le corselet ; mandibules n’étant pas munies d’une 
branche ou d’une dent au côté extérieur. 

GÉoTRurE stercoraire ( Geotrupes slercorarius , 
Latr. ). D’un noir luisant ou d’un vert foncé en 
dessus ; violet ou d’un vert doré en dessous ; un tu- 
bercule sur la tête ; deux dentelures à la base des 
cuisses postérieures ; élytres ayant des raies pointil- 
lés, avec les intervalles lisses. — Paris. 

Géotrupe printanier (G. vernalis , Làtr. ). Plus 
court que le précédent , plus arrondi , d’un noir violet 
et lisse. — Paris. 

Géotrupe sylvàtique (G. sylvaiicus , Latr. ). Il 
ressemble au géotrupe stercoraire, mais élytres un 
peu rugosules et n’ayant que de faibles stries ; massue 
des antennes noirâtre ou d’un brun obscur. — Paris. 

Géotrupe phalangiste (G. tjrphœus, Latr.). Noir; 
tête rhoraboïdale, avec un petit tubercule - corselet 
avec trois cornes avancées , dont celle du milieu plus 
courte ; élytres striées ; femelle ayant les deux cornes 
latérales très courtes , et celle du milieu remplacée 
par une ligne élevée. — Paris. 

Géotrupe disparate (G. dispar, Latr.). Noir; 
une corne subulée et un peu recourbée sur la tête; 
une autre avancée en devant du corselet ; écusson 
cordiforrae; élytres striées. Femelle avec deux émi- 
nences sur la tête, et deux petites cornes en devant du 
corselet. — Espagne. 


I. 


28 


326 ORDRE V. 

Géothupe aiohiltcorîve ( Geotrupes mobilicornis , 
Làtr. ). Noir on dessus et brun en dessous , ou entiè- 
rement brun ; tôle munie, dans le mâle, d’une longue 
corne recourbe'e , simple et mobile : de deux tuber- 
cules dans les femelles ; corselet du mâle ayant, en 
devant) deux dents au milieu, et une corne courbée 
en arriére, de chaque côté : celui des femelles n’a 
qu’une petite carène transverse et un tubercule de 
chaque côte; élytres striées. — Autriche. 

Troisième division. 

Palpes labiaux comme les précédens , mais antennes de 
neuf à dix articles ; mandibules cornées ; languette ca- 
chée par le menton, ou réunie avec lui par sa face pos- 
térieure; mâchoires très coriaces ou ciliées, Ou cornées 
et très dentées; inaudibules découvertes extérieure- 
ment. ou non renfermées entre les mâchoires et la partie 
supérieure de la tête. Leurs larves vivent dans le tan, 
dans le bois pourri , ou dans les racines. 

Cinquième genre. Les AEgialies ( Ægialia ) . 

Mâchoires terminées par une pièce coriace et ciliée, 
ou très velue ; corps ovoïde, court , très bombé ; l’ab- 
domen débordé par les élytres; labre découvert; 
crochet corné au -côté interne des mâchoires; an- 
tennes de neuf articles. 

AEgialie des sables (Æ g in lia arenaria. — Ægialia 
globosa , Ilug. ; aphodiu.s arenarius , Fab. ). Abdo- 
men très convexe y arrondi; d’un noir presque mat 
en dessus, brun en dessous; chaperon émoussé en 
devant , et rugosule ; corselet lisse ; élytres avec des 
stries très légères. — France méridionale. 

Sixième genre. Les Trox ( Ti'ox ). 

Mâchoires et corps comme dans les précédens ; an-' 
tennes de dix articles, dont le premier très velu ; tète 
cachée par les hanches des deux pieds antérieurs ; sur- 
face des élytres et du corselet très raboteuse. 

Tête presque privée de chaperon, inclinée, rem- 
plissant un vide formé par la concavité antérieure du 


LES LAMELLICORNES. F GUI. 12. 3^^ 

corselet ; abdomen plat en dessous ; dessus du corps 
raboteux ; massue des antennes grosse , ronde ou o\ ale, 
formée de trois feuillets. Ces insectes se trouvent dans 
les lieux secs et sablonneux : ils marchent lentement 
et contrefont le mort à la moindre apparence de 
danger. 

Trox sillonné ( Trox sulcaîus , Latr. ). Petit; 
noir; antennes brimes 5 chaperon légèrement échan- 
cré ; corselet raboteux ; clytres sillonnées , à lignes 
élevées alternativement lisses et crénelées. — Paris. 

Trox arenàtre ( T. arenarius , Latr. ). Noir ; an- 
tennes brunes; corselet peu raboteux, ayant deux 
faibles côtes longitudinales et écrasées au milieu; une 
légère éminence de chaque côté, et les bords laté- 
raux et postérieurs ciliés; élytres à stries petites, nom- 
breuses, inégales , sans tubercules fortement élevés, 
ayant chacune de huit à neuf rangs de petits faisceaux 
de poils. — Paris. 

T rox sabdleux ( T. sabulosus , Latr. ). Noir; cou- 
vert d’une poussière d’un cendré terreux ; deux petits 
tubercules sur le vertex ; antennes noires; bords du 
corselet et des élytres ciliés par de petites écailles ; 
corselet très raboteux, avec quatre côtes ridées et 
très inégales j élytres couvertes de tubercules arron- 
dis , quelquefois disposés sur neuf rangs, — Paris. 

Trox hispide ( T. kispidus , Latr.). Semblable au 
précédent, mais antennes d’un brun roussâtre ; cor- 
selet moins raboteux ; élytres soudées , ayant neuf 
rangées de tubercules hispides. — Paris. 

Septième genre. Les Oryctes ( Oryctes ). 

Mâchoires comme dans les précédens ; corps ovale ; 
anus découvert ; labre cache sous le chaperon ; mâ- 
choires dépourvues d’onglet corné. 

Mandibules sans dents et sans échancrures latérales; 
chaperon presque nul. Ces insectes se trouvent daos 
le terreau, le tan des arbres, les couches de jardin, etc. 

Oryctes nasicorne ( Oryctes nasicornis , Latr. ; 
geotrupes nasicornis , Fab.). D'un brun marron; une 
corne recourbée sur la tête; corselet coupé en devant, 


ORDRE V. 


328 

à proéminence tridentée au milieu; élytres lisses 5 fe- 
melle ayant une corne très courte et une légère tron- 
cature. — Paris. 

Oryctès silène ( Oryctes silenus , Làtr. ; geotrupes 
silenus , Fab. ). D’un brun marron j une corne re- 
courbée sur la I ôte : une grande excavation cordi- 
forme et longitudinale au milieu du corselet ; élytres 
très finement pointillées. — Midi de la France. 

Huitième genre. Les Scarabées (. Scarabœus ). 

Mâchoires écailleuses, droites, dentées; labre en- 
tièrement caché 5 mandibules écailleuses , souvent dé- 
primées et dentées , ou sinuées au côté antérieur ; 
corps plus ou moins convexe , arrondi ; chaperon ne 
présentant qu’un petit avancement pointu. 

Ils déposent leurs œufs dans les plaies des arbres. 

Scarabée hercule {Scarabœus hercules , Latr. ; 
geotrupes hercules , Fab.). Long de cinq pouces; 
noir ; élytres d’un gris veraâtre , mouchetées de noir ; 
mâle ayant une corne recourbée, avec plusieurs den- 
telures sur la tète , et une autre très longue, avancée, 
velue en dessous, avec une double dentelure sur le cor- 
selet. — Amérique méridionale. 

Scarabée pointillé (*5\ punctatus, Latr.; geo~ 
trupes punctatus , Fab.). Noir, quelquefois d’un brun 
noirâtre plus pâle en dessous ; bord antérieur de la 
tète écbancré ou bidenté; deux tubercules sur le 
vertex ; corselet uni et finement pointillé ; quelques 
stries mal formées et des points sur les élytres ; un 
duvet roussâtre en dessous, sur la poitrine. — Midi 
de la France. 

Scarabée monodon ( S. monodon.- — Geotrupes mo- 
nodon , Fab.). Il ressemble assez au précédent, mais 
il n’a qu’un seul tubercule sur la tète. — Hongrie. 

Scarabée longs-bras ( S. longimanus , Latr. ; 
geotrupes longimanus , Fab.). D’un brun fauve , sans 
cornes ni tubercules sur la tête et le corselet; les 
deux pieds antérieurs de moitié plus longs que le corps 
et arqués. — Inde. 


LES LAMELLICORNES. Fam . 12. 320 

Neuvième genre. Les Hexodons ( Hexodon ). 

Mâchoires comme les précédens j bord antérieur 
du labre apparent ; mâchoires arquées à leur extré- 
mité ; corps presque circulaire ; bord extérieur des 
élytres dilaté et accompagé d’un canal ; massue des 
antennes petite et ovale 5 pieds grêles, à crochets 
petits. — Ces insectes sont exotiques. 

Hexodon réticulé ( Hexodon reticulatum , Làtr.). 
Elytres cendrées, à nervures élevées, réticulées, 
noirâtres; abdomen brun. — Madagascar. 

Dixième genre. Les Rutèles ( Rutelia ). 

Mâchoires des hexodons j corps ovoïde, sans canal 
ni dilatation au bord extérieur des élytres ; massue 
des antennes oblongue ; pieds robustes , avec de forts 
crochets au bout. Ces coléoptères sont de l’Amérique 
méridionale. 

Rutèle ponctuée ( Rutelia punctata . — Melolontha 
punctaia , Oliv. ). Bronzée en dessous ; tête noire , 
ayant en devant une grande tache fauye ; antennes 
de cette dernière couleur, ainsi que le corselét et les 
élytres ; un point noir de chaque côté du corselet et 
six sur les élytres. 

Rutèle chrysis ( R. chrysis. — Cetonia chrysis , 
Oliv. ). Verte; lisse; brillante; écusson grand, trian- 
gulaire ; pâtes cuivreuses. 

Quatrième division. 

Ces insectes diffèrent des précédons par leurs man- 
dibules plus intérieures, tellement recouvertes par 
les mâchoires et la partie supérieure de la tête, qu’elles 
ne font point de saillie : leur côté extérieur est seul 
apparent. Ces insectes nuisent beaucoup aux végé- 
taux , soit en état de larve , en rongeant leurs ra- 
cines , soit à l’état parfait, en dévorant leurs feuilles. 

Onzième genre. Les Hannetons ( Melolontha ). 

Antennes variant beaucoup selon les sexes, à massue 
plus allongée, et souvent composée d’un plus grand 


ORDRE V. 


336 

nombre de feuilLets dans les. mâles; crochets des tarses 
variant de forme , selon les espèces. 

Premier sous-genre. Les Hoplies. Corps aplati, recouvert de 
petites écailles ; jambes antérieures sans épines sensibles a 
leur extrémité ; éljtres dilatées a leur base extérieure. 

Hoplie Écailleuse ( Hoplia squamosa. — Melolon - 
tha squamosa , Oliv. ; mclolontha farinosa , Fab. )• 
Dessus du corps couvert d’écailles brillantes d’un bleu 
argente' violet ; le dessous couvert d’e'cailles argentées 
ayant une teinte d’un vert dore. — Midi de la France. 

Hoplie farineuse ( //. farinosa . — Melolontha 
squamosa , Fab.). Entièrement couverte d’écailles : 
celles de dessus d’un jaune verdâtre et mat : celles 
de dessous argente'es , verdâtres et brillantes ; fond 
des elytres brun. — Midi de la France. 

Hoplie royale ( H. regia. — Melolontha regia , 
Fab. ; Melolontha ctulica , Lin. ). Elle diffère de la 
precedente par ses cuisses postérieures renflées , par 
sa forme plus re'tre'cic postérieurement, et en ce que 
l’extrémite' de l’abdomen est concolor au-dessus du 
corps et non au-dessous. — Espagne. 

Hoplie poudreuse ( H. pulverulenta. — Melolontha 
pulwerulenta , Fab. ). Entièrement couverte d’écailles 
d’un vert argenté ; pâtes testacées ; chaperon un peu 
e'chancré. — Alsace. 

Hoplie argentée (H. argentea. — Melolontha av- 
gentea , Fab.). Noire; elytres brunes; légèrement 
poudrée, surtout en dessous, d’écailles fines et d’un 
gris argenté bleuâtre. — Paris. 

Hoplie graminicole (H. gramiriicnla . — Melolon- 
tha graminicola , Fab,). Elle ressemble à la prece- 
dente ; couverte d’une poussière argentée ; chaperon 
relevé-au bord anterieur. — Allemagne. 

Deuxième sous-genre. Lf.s Hannetons. * Antennes de dix 
articles , a massue de sept feuillets dans les males ; corps 
oblong , convexe ; crochets des tarses égaux , unidentés en 
dessous. 

Hanneton çoulon ( Melolontha fullo , Latr.).' Longj 


LES LAMELLICORNES. Film. 12. 33 1 

d’un pouce et demi, brun ou noirâtre, tacheté de 
blanc en dessus ; chaperon droit en devant , avec un 
trait blanc de chaque côlé ; une ligne blanche au 
milieu du corselet, et une autre coupée de chaque 
côte'; une tache cordiforme et de la même couleur sur 
l’écusson ; abdomen cendré. — France. 

Hanneton occidental ( Melolontha nccidentalis , 
Latr.). D’un fauve brunâtre, couvert d’un duvet fin 
et cendré; quelquefois une ligne blanche au milieu 
du corselet: une tache cordiforme , blanche, sur l’é- 
cusson ; un duvet blanc formant trois lignes interrom- 
pues sur chaque ély tre. — Midi de la France. 

Hanneton ordinaire (IM. vulgaris , Latr.) Noir; 
antennes , bord antérieur du chaperon , ély très , pâtes , 
excepté la plus grande partie des cuisses postérieures , 
d’un bai rougeâtre; bords latéraux du corselet un peu 
dilatés et arrondis au milieu , avec une cicatrice près 
de chacun d'eux; quatre nervures longitudinales sur 
chaque élytre ; poitrine d’un gris cotonneux ; bords 
de l’abdomen ayant, une rangée de taches triangulaires 
et blanches. — Paris. 

Hanneton dd xi abonni er d’Jnde ( M . hippocastani , 
Latr.). Semblable au précédent, mais partie anté- 
rieure de la tête, corselet, pâtes et élytres rougeâtres : 
ces dernières couvertes , aiasi que l’abdomen , d'un 
duvet très fin et grisâtre ; les cuisses postérieures 
n’ont pas de noir. — Paris. 

** Massue des antennes de cinq feuillets . 

Hanneton cotonneux ( M . villosa , Latr.). Brun ; 
chaperon droit en devant; trois lignes courtes , grises 
et formées par un duvet sur le corselet ; écusson et 
dessous du corps couverts d’un duvet de la même cou- 
leur , disposé par taches sur les côtés de l’abdomen. — 
Paris. 

Hanneton poilu ( M . pilosa , Latr.). Plus petit 
que lé précédent, auquel il ressemble beaucoup; an- 
tennes fauves ; chaperon un peu échancré. 


332 


ORDRE V. 


*** Massue des antennes de trois feuillets; crochets des 
tarses égaux , unidentés en dessous a leur base. 

Hanneton estival ( Melolontha œstivci , Latr.). 
D’un roux jaunâtre pâle ; chaperon droit, antérieure- 
ment arrondi sur les côte's ; poitrine couverte d’un 
duvet gris jaur>âtre ; corselet ayant quelquefois un 
point brun de chaque côte', et une ligne de la meme 
couleur au milieu; suture brune, et quelquefois l’ex- 
trëmité du bord extérieur des élytres ; celles-ci poin- 
tillées, sans lignes élevées. — Paris. 

Hanneton équinoxial ( M . equinoxialis , Latr.). 
De même grandeur que le précédent ; d’un fauve 
marron clair ; yeux noirs ; chaperon presque droit 
antérieurement, arrondi sur les côtés; une impression 
transversale au milieu de la tôle; celle-ci un peu ru- 
gueuse postérieurement ; un duvet gris jaunâtre sur 
la poitrine ; corselet pubescent , pointillé; deux ner- 
vures courtes , peu pronoucécs , vers la suture de 
chaque élytre. — Autriche. 

**** Antennes de neuf articles , dont les trois derniers for* 
ment la massue. 

a. Corps ovale, allongé , convexe; crochets des tarses égaux > 
unidentés en dessous , a leur base. 

Hanneton du pin ( M . pini , Latr.). Noirâtre; 
chaperon et antennes d’un testacé obscur, ainsique 
les pâtes , les bords du corselet et les élytres ; celles- 
ci ayant chacune quatre ligues élevées. — Midi de la 
France. 

Hanneton solstitial ( M . solstitialis , Latr. )- 
Moitié postérieure de la tête noire, l’autre moitié 
roussâtre , ainsi que les antennes , le fond du corselet 
et les pâtes ; chaperon droit en devant ; deux taches 
longitudinales et souvent un point de chaque côté, 
bruns , sur le corselet, dont le milieu et le bord posté- 
rieur ont des poils grisâtres; écusson brun; poitrine 
d’un gris cotonneux ; élytres d’un roux jaunâtre, ayant 
chacune trois à quatre nervures longitudinales élevées, 


LES LAMELLICORNES. Fam. 12. 333 

quelquefois à suture brune ; anus d’un roux jaunâtre. 

— Paris. 

Hanneton roussatre ( Melolontha rujescens , 
Latr.). Plus petit que le hanueton équinoxial, au- 
quel il ressemble ; d’un roux jaunâtre pâle; tête d’un 
fauve marron , ainsi que le corselet et les pâtes ; cha- 
peron court, à bord un peu concave; une carène trans- 
versale , peu apparente, sur la tête; corselet presque 
lisse, très finement ponctue'; poitrine et bord posté- 
rieur du corselet munis d’un duvet gris-jaunâtre ; 
deux nervures courtes près de la suture des élytres. 

— Paris. 

Hanneton noirâtre ( M. fusca, Latr. ; M. alra , 
Far. ). Long de six lignes ; noirâtre; peu luisant; an- 
tennes brunes; chaperon ponctue', à bord ante'rieur 
droit , arrondi sur les côte's , distingue' de la tête par 
une ligne transverse; corselet pointillé', avec un duvet 
d’un gris obscur ; élytres d’un brun noirâtre, ponc- 
tuées, un peu rugosules , ayant chacune deux ner- 
vures courtes, peu prononcées, et l’apparence d’une 
troisième; jambes ante'rieures bidentées au côté exté- 
rieur. — Paris. 

1). Corps ovoïde , convexe; crochets des tarses inégaux , l’un 
bifide , l’autre entier. Anomala de Mégerlb. 

Hanneton de Frisch ( Melolontha Frischii , Latr.). 
D’un vert foncé , quelquefois cuivreux , ou d’un bleu 
foncé, luisant, glabre, pointillé; antennes brunes , à 
massue noirâtre ; bord antérieur du chaperon un peu 
relevé; quelques légères nervures ne commençant 
qu’à une certaine distance de la nervure; un enfonce- 
ment remarquable au sternum. Variétés : i\ corselet 
vert ; élytres et pâtes d’un testacé jaunâtre, lavées de 
vert; antennes brunes; 2 °. corselet vert ou blanc; 
élytres testacées; suture verte ou bleue; 3°. corselet 
vert , à bords latéraux d’un testacé jaunâtre , ainsi 
<)ue les élytres : le hanneton de la vigne , M . vitis ; 
}°* corps d’un bronzé vert; élytres non luisantes : le 
hanneton de juillet, M.julii. 


334 


ORDRE V. 


c. Coips ovoïde y déprimé ou peu convexe ; crochets des tarses 
inégaux , l’un de ceux des quatre tarses antérieurs beau- 
coup plus fort et bifde : deux distincts , égaux , aux 
tarses postérieurs. Anisoplia de Mégerle. 

Hanneton horticole ( Melolontha horlicola , Latr.). 
Chaperon court, large, en carre' transversal. Bron7.é 
ou d’un vert fonce', luisant, pointillé, velu, à poils 
gris; antennes roussâtres; élytres d’un brun rougeâtre, 
légèrement striées par des points. — Paris. 

Hanneton des champs ( M. campestris , Latr. )• 
Long comme le précédent , mais plus large; chaperon 
de même. Pubescent ; noir; élytres d’un jaunâtre 
terne, légèrement striées, à suture, bord extérieur 


suture , une tache carre'e «à l'écusson , et deux autres 
taches , noirs. — Midi de la France. 

Hanneton floricole ( M. floricola , Latr. ), Cha- 
peron rétréci en triangle, tronqué à sa [jointe, ayant 
les angles du bord antérieur un peu dilatés. Presque 
glabre; tête d’un vert bronzé, ainsi que le corselet 
qui a dans son milieu une ligne longitudinale enfoncée; 
dessous du corps d'un brun foncé; élytres légèrement 
striées, d’un rouge brun; un rang de taches blan- 
ches, formées par des poils , sur chaque côté de l’ab- 
domen; femelle ayant une tache’ noire et carrée sut" 
l’écusson. — Espagne. 

Hanneton arvicole {M. arvicoïa , Latr.). Cha- 
peron comme le précédent ; corps entièrement noir, 

Î mbescent , avec un reflet verdâtre sur le corselet.— 
.'’rance méridionale. 

Hanneton fruticole ( M . fruticola , Latr. ). Cha- 
peron comme le précédent; corps pubescent, noir en 
dessous, d’un bronzé foncé sur la tête et sur le cor- 
selet; élytres testacées , celles du mâle sans taches, 
ou seulement avec la 6ulure et un peu les angles des 
épaules noirs; celles de la femelle ayant une tache 
carrée à l’écusson , une petite bande transverse cou- 
pant la suture; celle-GÎ , le bord extérieur, et une 



les lamellicornes. Fam . 12 . 335 

tache humérale, noirs. Variété à élylrçs noires , ayant 
chacune une tache testacée à la base. — Midi de la 
France. 

Hanneton agricole ( ' Melolonlha agricola , Oliv.). 
Chaperon comme le hanneton floricole. 11 ressemble à 
la femelle du précédent, mais il est plus grand, moins 
pubesccnt en dessus , et les taches noires de scs ély- 
tres sont plus grandes. — Paris. 

d. Corps ovoïde , convexe ; crochets des tarses égaux t bifides : 
division inférieure plus courte , plus large , obtuse ou tron- 
quée. Omaloplia de Mégerle. 

Hanneton variable ( M.variabilis , Latr.). Ovale- 
arrondi; d’un brun très foncé ou noirâtre; duvet 
soyeux , cendré en dessus , d’un brun cUiir ou marron 
en dessous; antennes d’un fauve clair, à massue très 
longue dans les mâles; de petites cotes sur les ély- 
tres ; dessus du corps pointillé ; chaperon échancré 
et un peu rugueux. — Paris. 

Hanneton brun ( M . brunnea , Latr. ). D’un fauve 
mat; pointillé ; chaperon concave au milieu du bord 
anterieur, la moitié de la tète souvent plus foncée; 
Veux noirâtres; massue des antennes très longue dans 
les mâles ; un point imprimé et noirâtre, souvent peu 
apparent, de chaque côté du corselet; élytres avec 
Plusieurs petites cotes, dont les intervalles sont ponc- 
tue's. — Paris. 

Hanneton rurtcole (3/. ruricola , Latr.). Forme 
du hanneton variable, mais un peu plus petit; corps 
noir, ponctué, velu; tarses d’un brun foncé, ainsique 
la base des antennes; élytres striées, d’un brun rous- 
sâtre , à bord extérieur et suture noirs. Variétés à 
élytres noires, avec ou sans tache testacée à la base, 
le hanneton huméral , d/. humeralis d’Olivier. 

Cinquième division. 

Palpes filiformes, ou en massue; mandibules coruées; 
languette divisée en deux lobes , s’avançant en avant du 
menton; mâchoires terminées par une pièce membra- 
neuse plus ou moins velue ; corps ordinairement allongé, 


ORDRE V. 


336 

avec le corselet oblong ou arrondi. Ces insectes vivent 

sur les fleurs. 

Douzième genre. Les Glàphyres ( Glaphyrus ). 

Labre saillant; mandibules dentées, cornées ; mas- 
sue des antennes globuleuse ; corselet aussi long , ou 
même plus long que large. 

Glaphyre maure ( Glaphyrus maurus , Latr. )• 
D’un vert bleuâtre ; abdomen rouge. — Barbarie. 

Glaphyre de la serratule ( G . serrntulœ , Latr.)- 
D’un vert soyeux en dessus ; cuisses postérieures très 
renflées. — Barbarie. 

Treizième genre. Les Amphicomes ( Arnphicoma ). 

Ils ne diffèrent guère des précédens que par leurs 
mandibules, qui ne sont pas dentées. Leur mœurs sont 
les mêmes. 

Amphicome abdominal ( Ampliicoma abdominale 
— Melolontha alpina , Oliv. ). Tête et corselet d’un 
vert bronzé, velus; massue des antennes et abdomen 
fauves ; élytres d’un brun roussâtre. — Montagnes dü 
Piémont. 

Quatorzième genre. Les Anisonyx ( Anisonyx). 

Labre recouvert par un chaperon étroit et allongé 
mandibules très minces, en partie membraneuses. 

Anisonyx ourse ( Anisonyx ursus. — Melolontha 
ursus , Fab.). Très noir; entièrement velu; pales 
antérieures brunes. — Cap de Bonne-Espérance. 

Anisonyx chevelu (A. crinitus. — Melolontha cri' 
nita , Fab. ). Noir; très velu ; tête, corselet , élytres, 
cuisses postérieures, couverts d’une poussière écail- 
leuse verte et luisante. — Du Cap. 

Anisonyx cendré ( A. cinei'eus. — Melolontha 
nerea , Oliv.). Noir; hérissé de poils grisâtres ; cha- 
peron échancré. — Du Cap. 

Sixième division. 

Palpes comme les précédens, mais mandibules très minces- 

en forme d’écaille membraneuse ; corps ordinairement , 


LES LAMELLICORNES. Fam. 12 . 


337 


ovale , aplati ; corselet trapézoïdal ou arrondi ; mâchoires 
souvent terminées par un lobe en forme de pinceau. Les 
larves de ces insectes vivent dans le bois, et, à l’état 
parfait, on les trouve sur les fleurs ou sûr les arbres. 


Quinzième genre. Les Goliàths ( Goliath ). 

Corselet presque rond j bords exte'rieurs des ély- 
tres droits, sans sinus remarquable près de leur base; 
mâchoires entièrement écailleuses 5 menton transversal 
et très grand; chaperon très avancé, divisé en deux 
lobes en forme de corne. 

Goliath cacique ( Goliath cacica. — Cetonia ca- 
cica y Fab. ). Corselet jaunâtre, rayé de noir 5 élytres 
d’un blanc argenté, avec tous les bords noirs. — Amé- 
rique méridionale. 


Seizième geni'e. Les Trichies ( Trichius). 

Corselet et bord extérieur des élytres comme dans 
les précédens; mâchoires terminées par une pièce 
presque membraneuse , linéaire , en forme de pin- 
ceau ; chaperon entier ; menton presque aussi long 
Que large ; point de pièce de la poitrine prolongée en 
aessus à la base des élytres : celles-ci un peu plus 
larges que le corselei. 

Les trichies se trouvent sur les fleurs, et paraissent 
avoir les mêmes habitudes que les cétoines. 

Trighïe noble ( Trichius nobilis , Latr. ). D’un 
vert cuivreux et doré, luisant ; un sillon longitudinal 
au milieu du corselet; élytres raboteuses 5 des taches 
blanches sur l’abdomen. — Paris. 

Trichie ermite ( T . eremelica , Latr.). Un peu 
plus d’un pouce de longueur; d’un noir luisant et cui- 
vreux ; deux arêtes et deux tubercules élevés sur le 
corselet ; un sillon sur l’écusson ; élytres un peu ru- 
gueuses. — Paris. 

Trichie ceinturée ( T. succinctus , Latr. ). Sem- 
blable à la suivante , mais bande noire de la base et 
du bout opposé de chaque élytre allant jusqu’à la su- 
ture , et le jaune n’ayant pas de prolongement au- 
delà de la bande antérieure de cette couleur. — Au- 
triche. 


I. 


29 


ORDRE V. 


338 

Thïchie fasciée (Triàhius Jasciatus, Latr.). Noire, 
couverte d’un épais duvet d’un jaune roussàtre; c'iy- 
tres d’un jaune un peu fauve , avec la suture et trois 
bandes transverses n’allant pas jusqu’à elle, noires: 
le jaune formant, par conse'quent, deux bandes trans- 
verscs réunies longitudinalement prés de la suture, 
et se prolongeant en forme de dent, à chaque bout 
au-delà des bandes : la bande noire de chaque élytre 
a un point élève' noir. — Suède. 

Trichie variable ( 7’. variabilis , Latr.; tvichius 
octopunctatus , Fab. ). Noire; un point, ou une tache 
à chaque angle postérieur du corselet , et de quatre 
à six, blancs, sur chaque élytre. — France : très 
rare. 

Trichie hémiptère ( T. liemipterus , Latr.). Noire; 
desdaches grises forme'es par des écailles: deux lignes 
longitudinales et éleve'es sur le corselet; abdomen gris, 
avec deux points noirs à l’extrémité, son dernier an- 
neau prolongé en tarière dans la femelle. — Paris. 

Dix-septième genre. Les Cétoines ( Ceionia ). 

Corselet en trapèze; bord extérieur des élytres ayant 
un sinus remarquable près de la base, destine à rece- 
voir une pièce de la poitrine qui se prolonge en dessus; 
corps ovale; menton presque carré , sans enfoncement 
dans son milieu. 

Corps déprimé ; chaperon étroit, allongé; corselet 
en triangle isocèle, Ironqué antérieurement à sa pointe; 
élytres dilatées extérieurement ou ayant un sinus à 
leur naissance. Ces insectes, pour la plupart trésbril- 
lans , se trouvent sur les fleurs , dont ils sucent la 
liqueur mielleuse. 

Cétoine dorée ( Ceionia aurata , Latr. ). Variant 
de grandeur, depuis sept jusqu’à dix lignes ; antennes 
noires; tête verte ; corselet d’un vert doré, finement 
pointillé; élytres d’un beau vert doré ou cuivreux, 
avec plusieurs taches blanches ondées , et quelques 
élévations longitudinales; dessous du corps d’un cui- 
vreux très brillant; pâtes d’un vert cuivreux, avec 
des poils roussàtres sur les cuisses; poitrine et cotés 
de l’abdomen ayunt aussi des poils de la même couleur. 


LES LAMFXLICORHES. Fi JW. 12. 33g 

Variété sans taches et toute verte, ou entièrement 
cuivreuse, avec des taches blanches onde'es. — Paris. 

Cétoine métallique ( Cetonia me ta U ica Latr.). 
D’un vert cuivreux et terni en dessus, ponctue sur 
quelques portions des élytres : celles-ci terminées 
chacune par une petite bosse formée par la fin d’une 
côte longitudinale peu marquée, et qui ne commence 
que vers le milieu de l’élytrc : une légère dépression le 
long du côté interne de cette côte; tête, rebords la- 
téraux du corselet et dessous du corps d’un cuivreux 
violet. — France méridionale. 

Cétoine marbrée ( C. marmorata , Latr. ). Elle res- 
semble à la cétoine dorée; antennes noires; corps 
d’un vert bronzé brillant; plusieurs petites taches 
blanches sur le corselet ; écusson grand; élytres lisses, 
couvertes de taches blanches irrégulières qui forment 
des bandes transversales; dessous du corps et pâtes 
d’un vert bronzé brillant; quelques poils roux sous le 
corselet et la poitrine. — Paris : rare. 

Cétoine fastueuse (C. fastuosa, Latr.). Une 
fois aussi grande que la cétoine dorée ; dessus et des- 
sous d’un beau vert mêlé d’or et luisant; le dessus 
uni, n’offrant de petits points enfoncés que vers les 
bords; une forte ligne imprimée sur le sternum ; lame 
pectorale ayant son angle inférieur et latéral courbé 
en une pointe aiguë; tarses d’un vert bleuâtre; une 

S etite bosse à l’extrémité de chaque élytre. • — Midi 
e la France. 

Cétoine verte ( C.viridis , Latr.). Elle ressemble 
beaucoup à la cétoine dorée, mais elle est entière- 
ment verte , mate en dessus , luisante en dessous ; 
clytres sans impressions, à côté extérieur offrant de 
petits traits transversaux et irréguliers blancs , bos- 
sus à l’extrémité, où aboutit une très faible côte; 
un duvet, comme dans la cétoine dorée, sous la poi- 
trine, aux pâtes, et sur les côtés de l’abdomen. — 
Hongrie. 

Cétoine velue ( C. flirta, Latr.). D’un noirâtre 
obscur; hérissée de poils d’un gris roussâtre; cha- 
peron échancré, i\ angles latéraux aigus; une carène 
longitudinale sur le corselet; quelques petites taches 


ORDRE V. 


340 

grisâtres sur les élytres. Variété' à élytres presque 
sans taches , avec une côte plus relevée , le scara - 
bœus squalidus de Linné. — Paris. 

Cétoine morio ( Celonia mnrio , Latr. ). D’un noir 
mat en dessus; d’un noir luisant et un peu lavé de 
rouge en dessous; une légère côte terminée par une 
bosse sur les élytres; un duvet d’un roussâtre obscur 
sur la poitrine et aux pâtes. — Fontainebleau. 

Cétoine quàdriponctuée(£7. quadripunctata , Fàb.). 
Elle ne diffère de la précédente que par son corselet 
marqué de quatre points blancs. — Paris. 

Cétoine stictique ( C. slictica , Latr. ). D’un noir 
luisant légèrement teinté de verdâtre ou de bleuâtre, 
peu velu ; bord antérieur du chaperon concave , avec 
les angles obtus ; une petite carène sur la tête , et 
une autre longitudinale au milieu du corselet ; dessus 
du corps , anus , bords de l’abdomen , avec des points 
blancs. — Paris. 

Dix-huitième genre. Les Crémàtoscheiles ( Crema- 
toscheilus ). 

Ils diffèrent des cétoines par leur corps oblong; 
corselet en carré transversal et ayant un tubercule 
aux quatre angles ; menton grand , excavé en devant, 
en forme de bassin. 

CrÉmatoscheile de la châtaigne ( Crematoscheilus 
castaneœ , Latr. ). Corps entièrement noir. — Amé- 
rique septentrionale. 

deuxième tribu. LES LUCA.NIDES. 

Massue des antennes composée d’articles disposés en 
forme de peigne. Quelques insectes de cette tribu sont 
remarquables parle développement extraordinaire des 
mandibules dans les mâles. Leurs larves vivent ordi- 
nairement dans le bois. 

Dix-neuvième genre. Les Sinodendres ( Sinodendron )• 

Antennes brisées ; labre presque nul ; languette 
nulle, ou intimement liée avec le menton; celui-ci 
petit , triangulaire , portant les palpes labiaux à son 


LES LAMELLICORNES. Fatll. 12. 

extrémité 5 mandibules non saillantes , semblables 
dans les deux sexes; une corne sur la tête des mâles; 
corps cylindrique ; écusson avancé entre les élytres. 

On trouve ces coléoptères sur les poiriers , cerisiers, 
etc., dont il paraît que la larve ronge le bois. On ne 
saurait mieux les dépeindre qu’en disant que ce sont 
des oryctès avec des antennes de lucanes. 

Sinodendre ctlindrique ( Sinodendron cylindricunij 
Latr.). Environ six lignes de longueur; cylindrique; 
d’un noir luisant, ponctué; une corne assez longue, 
mousse , dentelée, dans les mâles, remplacée par un 
fort tubercule conique dans la femelle ; angles anté- 
rieurs du corseletdes mâles formant chacun une petite 
corne; élytres rugueuses. — Nord de la France; Falaise. 

Vingtième genre. Les AEsales ( Æsalus ). 

Antennes brisées; mandibules s’avançant au-delà 
delà tête, différant dans les mâles; menton grand, 
plus ou moins carré; languette distincte, entière, 
très petite; labre apparent; corps court, très con- 
vexe; tête presque entièrement reçue dans l’échan- 
crure du corselet. 

Au premier coup d’œil , on trouve à ces insectes la 
physionomie du géotrupe mobilicorne; les mandibules 
sont saillantes, mais courtes, un peu plus fortes et 
relevées dans le mâle; le corselet est court, large, et 
les élytres bombées. 

AETsale scarabeïde ( Æ. scarabœoïdes , Latr.). 
Long de deux lignes et demie; légèrement pubes- 
cent; d’un brun noirâtre en dessus, un peu marron 
en dessous ; de petites côtes élevées et soyeuses sur les 
élytres, entrecoupées de points alternativement clairs 
et noirâtres. — Autriche. 

Vingt-unicme genre. Les Lamprimes ( Lamprima ). 

Antennes brisées; labre non apparent: mandibules 
grandes et comprimées dans les mâles; languette di- 
visée en deux pièces allongées et soyeuses; mâchoires 
découvertes en dessous jusqu’à leur base; arrière- 
sternum avancé en devant , en forme de corne ; corps 
ovale et convexe. 


ORDRE V. 


342 

Ces insectes ont la tête beaucoup plus étroite que 
le corselet ; les jambes antérieures des mêles ont à leur 
extrémité, au coté intérieur, une espèce de palette, 
ou de petite écaille brune et triangulaire. 

Lamtrime bronzée ( Lamvrima œnea , Latr. ; 
lethrus œneus , F AB. V Neuf lignes de longueur, ou à 
peu près; d'un vert bronzé ou doré; antennes noirâ- 
tres; mandibules roussûtres et soyeuses au côté in- 
terne. — Nouvelle-Hollande. 

Vingt-deuxième genre. Les Lucanes ( Lucanus ). 

Antennes brisées; labre non apparent; languette 
divisée en deux pièces allongées et soyeuses; menton 
recouvrant, par sa largeur, la partie inférieure des 
mâchoires. 

Les mâles, dans quelques espèces, ont les mandi- 
bules extraordinairement longues , en forme de corne 
branchue , d’où leur est venu le nom vulgaire de cerjs- 
volans . Les mâchoires de ces insectes, ainsi que les 
pièces de leur languette, 6ont ordinairement très- 
avancées et en forme de pinceaux. Leur corps est dé- 
primé, en carré long, arrondi postérieurement; leur 
tête est courte, transversale, carrée. On trouve ces 
coléoptères dans les forêts de chênes, en été: leurs 
larves vivent dans le bois , et une espèce parait être 
ce ver de bois que les Romains nommaient cossus , 
et qu’ils regardaient comme un mets très délicat. 

Premier sous-genre. Les Lucanes. Yeux coupés par les 
bords de la tête. 

Lucane cerf-volant ( Lucanus ccruus , Latr.). 
Noir; élytres brunes; mandibules du mâle plus lon- 
gues que la tête et le corselet pris ensemble, four- 
chues à l’extrémité , avec une forte dent au milieu du 
côté interne, et de petites dents tronquées le long de 
ce même côté ; celles de la femelle un peu plus courtes 
que la tête, noires, lunulées, avec une dent élevée 
au milieu du bord interne. — Paris. 

Lucane chèvre ( Lucanus copra , Latr. ; lucanus 
capreolus , Fab. ; lucanus dorcas , Panz. ). Plus petit 
que le précédent ; mandibules du mâle peu ou point 


LES LAMELLICORNES. Fcim . 12. 343 

fourchues, la dent inférieure du sommet étant petite 5 
celle du côte' interne est obtuse ou tronquée, large ou 
crénelée. Je crois que cette espèce ne devrait être 
regardée qu e comme variété, car j’ai pris communé- 
ment à Matour, près de Mâcon, des cerfs-vol ans de 
différentes tailles, ayant plus ou moins les caractères 
de la première espèce , et par lesquels on peut passer, 
par des gradations insensibles , du lucane cerf au lu-, 
caue chèvre. — Très commun dans les parties mon- 
tagneuses du département de Saône-et-Loire. . 

Lucane parallélipipède (Lucanus parallelipipedus, 
Fab.). Semblable, mais en petit, à la femelle des 
deux précédens ; entièrement noir; ponctué; mandi- 
bules du mâle à peu près comme celles de la femelle, 
mais dent élevée du côté interne plus forte; femelle 
ayant, deux tubercules rapprochés sur la tète. — 
Paris. 

Deuxième sous-genre. Les Platycères ( Platycerus ). 
Yeux entièrement a nu, n’étant pas coupés par les bords 
de la tête. 

Plàtycère cararoïde ( Platycerus càvaboïdes , 
Latr. ; lucanus caraboïdes , Far. ). Bleu ou d’un bleu 
verdâtre, luisant, aplati, ponctué; antennes une fois 
plus longues que la tète, noires , ainsi que les mandi- 
bules et les pâtes; bord antérieur du chaperon forte- 
ment concave au milieu; mandibules larges, de la 
longueur de la tète, plus ou moins voûtées au côté 
interne, dont le bord inférieur offre plusieurs petites 
dentelures. — Paris. 

Plàtycère rufipède (P. vujipes } Latr.; lucanus 
fipes , Far.). Semblable au précédent, mais pâtes 
, ç t abdomen fauves. — Allemagne. 

Plàtycère ténébrioÏde (P. tenebrinides , Latr. ; 
lucanus tenebrioides , FAB.).Noir et ponctué en dessus; 
d’un brun marron foncé en dessous , ainsi que les an- 
tennes , qui ne sont guère plus longues que la tète, et 
dont la massue n’est que de trois articles ; mandibules 
peu plus courtes que la tête , unidentées près de la 
pointe, au côté interne , cjui a une espèce de tubercule 
a U base; c'iytres striçcs. — Allemagne. 


344 


ORDRE V. 


Vingt-troisième genre. Les Passales ( Passalus ). 

Antennes simplement arquées , souvent velues; 
labre avancé entre les mandibules, et très distinct; 
languette fixée au bord supérieur du menton, et 
l’écusson confondu avec le pédicule de l’abdomen. 

Leur lèvre inférieure est encadrée dans la ganache 
qui remonte sur les côtés; leur tête est séparée du 
corselet par un cou, et le corselet, presque carré, 
tient à rabdomen par un étranglement profond formé 
brusquement. 

Passale interrompu ( Passalus interruptus , Latr.). 
D’un noir foncé très luisant; massue des antennes de 
trois articles; bord antérieur du chaperon droit; une 
ligne enfoncée nu milieu du corselet, et, de chaque 
coté , près des bords, une cicatrice dont le fond est 
strié, et quelques points; élytres avec des stries 
ponctuées. — Cayenne. 

Passale cornu ( P. cornutus , Latr.); Moins large 
que le précédent ; pointe de l’espace triangulaire du 
chaperon ayant une forte corne courbée en avant; 
élévation du bord interne des yeux ayant un enfonce- 
ment dans sa longueur. — Amérique septentrionale. 


Cette section comprend tous les insectes qui ont 
cinq articles aux quatre premiers tarses, et un de 
moins aux deux derniers. Elle renferme quatre fa- 
milles : celle des mélasomcs , celles des taxicornes , 
des slénélytres et des trachélides. 


section 2. Les Hétéromères. 


famille i3. LES MÉLASOMES. 


Analyse des genres. 



LES MÉLASOMES. Fcim. l3. 34^ 

I Palpes maxillaires filiformes ou à peine 
plus gros vers l’extrémité, terminés 

par uu article cylindrique 3 

Palpes maxillaires terminés par un article 
plus grand, triangulaire ou en forme 
de hache 12 

! Menton large, recouvrant la base des 

mâchoires 4 

Menton ne couvrant pas la base des mâ- 
choires 5 


5 . 


6 . 


8 . 


Dixième article des antennes renflé en 
forme de bouton recevant le dernier; 
corps presque rond, ou ovale rac- 
courci Genre Érodie. 

Antennes presque de même grosseur 
partout, sans renflement brusque à 
l’extrémité Genre Pimèlie. 

{ Corselet presque carré. 6 

Corselet jamais carré 7 

{ Corselet presque carré ; cuisses anté- 
rieures renflées dans les mâles. . Genre Scaure. 
Corselet parfaitement carré, plan, sans 

rebords; cuisses non renflées.. Genre Hégètre. 

1 Corselet étroit ; antennes presque per- 

| foliées Genre Tagénie. 

*} Corselet large ou moyen; autennes non 
[ perfoliées 8 

{ Corselet en demi-cercle, très écbancré 

en devant Genre Eurychore. 

Corselet dilaté sur les côtés , ou presque 
rond, ou cordiforme g 

{ Corselet presque en cœur, tronqué pos- 
térieurement Genre Akis. 

Corselet non cordiforme 10 

! Corselet dilaté vers le milieu de ses cô- 
tés .. Genre Sépidie. 

Corselet presque rond 1 1 


ORDRE V. 


34S 

1 Antennes un peu plus grosses vers leur 
extrémité, à dernier article ovoïde. 

Genre Moluris. 

Antennes de la même grosseur, et finis- 
sant par deux ou trois articles pres- 
que globuleux ,.. Genre Tentyrie. 

{ Menton large, recouvrant la base des 

mâchoires Genre Aside. 

Mâchoires découvertes jusqu’à leur base. i 3 

Chaperon termiué par une ligne droite; 

labre en avant et transversal 1^ 

l 3 .<( Chaperon ayant au bord antérieur une 
profonde échancrure qui reçoit le 

labre Genre Pédine. 

Antennes à premiers articles plus allon- 
gés que les derniers, qui sont presque 

. . globuleux Genre Blaps. 

• \ Antennes à articles turbines , presque 
égaux, le dernier plus grand et ovale. 

Genre Misolampe. 

j /Corps ovale . 16 

Corps étroit et allongé 17 

( Chaperon ayant au bord antérieur uue 
profonde échancrure recevant le labre. 

Genre Opatre. 

Pas d’échancrure au chaperon . . , Genre Crjrplùpuc. 

Jambes grêles, dont les deux premières 
un peu courbes ou arquées; antennes 
grossissant insensiblement à l’éxtré- 

* 7 * \ mité Genre Tènèbrion. 

Jambes ordinaires; antennes terminées 
en massue ou eu bouton. 18 

[ Antennes termiuées par un article plu9 

« J gros et eu bouton Genre Chiroscçie . 

' j Antennes terminées par uue massue de 
l quatre ou six articles 19 


LES MÉLASOMES. Fam. l 3 . 347 

( Les six derniers articles des antennes 
formant une massue en fuseau, grosse* 

velue, perfoliée. . . Genre Ortkocère. 

* 9 * S Les quatre derniers articles des antennes 
! formant une massue ovale et compri- 
K mée Genre Toxique, 

Caractères. Tête ovoïde, non séparée du corselet 
par un étranglement brusque 5 une dent ou un crochet 
écailleux au côté interne des mâchoires ; élytres sou- 
dées et très repliées en dessous 5 antennes terminées 
en chapelet , à troisième article aLlongé , insérées sous 
les bords de la tête. 

Ces insectes sont ordinairement.de couleur noire, 
et aptères. Ils vivent sur la terre, dans les lieux 
sombres et humides , marchent lentement, et se nour- 
rissent de matières animales et végétales en décompo- 
sition. On les distribue dans trois divisions. . 

Première division. 

Point d’ailes membraneuses ; élytres soudées ou ne 
pouvant s’ouvrir ; palpes maxillaires filiformes, ou à 
peine plus gros vers l’extrémité, terminés par un ar- 
ticle cylindrique. 

Premier genre. Les Erodtes ( Erodius), 

Menton large, recouvrant la base des mâchoires 5 
dixième article des antennes renflé , en forme de bou- 
ton , recevant le dernier; les deux premières jambes 
dentées au côté extérieur; corps presque rond, ou 
ova.le raccourci. 

Érodie bossu ( Erodius gibbus , Latr.). Noir; 
chaque élytre avec trois lignes élevées , dont l’interne 
peu marquée. — Portugal. 

Sous-genre. Les Zophoses. Ils diffèrent des èrodies par 
leurs antennes grossissant insensiblement , a dernier article 
très distinct , plus grand que le précédent et ovoïde ; 
jambes antérieures sans dentelures . 

Zopkose testudinaire ( Zophosis testudinarius. — 


ORDRE V. 


348 

Erodius testiidinarius , Fab.). Noir; élytres chagri- 
nées , couvertes d’une poussière blanche snr les côtés. 
— Du Cap. 

Deuxième genre . Les Pimélies ( Pimelia ). 

Menton large, recouvrant la base des mâchoires; 
antennes presque de même grosseur partout, sans 
renflement brusque à l’extrémité; jambes sans den- 
telures extérieures ; corps oblong. 

Ces insectes ne se trouvent, en Europe, que dans 
les contrées les plus méridionales. La tête et le corse- 
let sont plus étroits que l’abdomen; le corselet est 
transversal , court , arrondi latéralement. 

Pimelie murïqüÉe ( Pimelia mûrie ata , Latr.). 
Noire; élytres et, ordinairement, le corselet, gra- 
nulés ou chagrinés ; élytres ayant chacune trois lignes 
élevées , sans compter la carène latérale , paraissant 
un peu dentées, et la seconde, venant après la sa- 
ture, un peu plus courte que les autres; dos assez 
plan et tarses glabres. — France méridionale. 

Pimelie tuberculee (P. luberculata , Fab.). Moi- 
tié moins grande que la précédente; corselet rude; 
élytres avec des points élevés et épineux. — Italie. 

Pimelie biponctuée ( P. bipunctala , Latr. ). Elle 
ressemble à la première , mais elle a sur le corselet 
deux gros points enfoncés et souvent réunis ; élytres 
ayant quatre lignes élevées et unies , avec les inter- 
valles chagrinés. — Montpellier. 

Pimelie vàrtable (P. variabilis , Oliv. ). Corps 
presque ovale, noir; élytres chagrinées, ayant cha- 
cune quatre lignes élevées longitudinales. — Italie. 

Troisième genre. Les Scaures ( Scaurus ). 

Mâchoires découvertes en dessous jusqu’à leur base, 
non cachées par le menton ; les trois ou quatre avant* 
derniers articles des antennes presque globuleux , le 
dernier conique et allongé ; corselet presque carré ; 
cuisses antérieures renflées dans les mâles. 

Ces coléoptères ont le corps oblong , la tête carrée 
et plus étroite que le corselet ; le corselet grand . 
élevé, carré-orbiculaire , séparé de l’abdomen, sur 


les mélàsomes. Fam, l3. 


3/(9 


les côtes , par un étranglement $ l’abdomen est ovoïde, 
tronqué à la base ; les cuisses antérieures sont ordi- 
nairement renflées et souvent épineuses. 

Scaure ponctue ( Scaurus punctatus y Làtr.). Il 
ressemble au suivant, mais il a quelques rugosités sur 
la tête, entre les yeux; ses cuisses antérieures n’ont 
qu’une dent, et ses élytres ont quatre rangées de 
points enfoncés distincts dans les intervalles des 
lignes. — Espagne. 

Scaure strié ( S. striatus , Latr. ; scaurus tristis , 
Oliv. ). Noir 5 trois lignes élevées sur chaque élytre , 
en y comprenant la carène latérale, ayant leurs in- 
tervalles lisses ou faiblement ponctués ; cuisses an- 
térieures ayant deux dents dans l’un des sexes. — 
Midi de la France. 


Quatrième genre Les Tagénies ( Tagenia ). 

Menton ne couvrant pas la base des mâchoires, 
comme dans les précédens; antennes presque perfo- 
lie'es 5 corselet et tête plus étroits que l’abdomen , le 
premier semblant être cylindrique; corps allongé. 

Tagénie filiforme ( Tagenia jiliformis , Latr.; 
akis filiformis , Fab.). Étroite, allongée, noire, ponc- 
tuée; antennes et pâtes d’un brun noir; tête allongée ; 
corselet en carré long , un peu rétréci postérieure- 
ment, étroit; des lignes de points sur les élytres. — 
Midi de la France. 

Cinquième genre. Les SÉpidtes ( Sepidium ). 

Menton ne couvrant pas la base des mâchoires; 
troisième article des antennes beaucoup plus long que 
le suivant, le dixième turbiné, le dernier ovoïde ; 
- corselet dilaté vers le milieu de ses côtés , souvent très 
inégal ainsi que les élytres. 

Sépidie tricuspidée ( Sepidium tricuspidatum , 
Làtr. ). Grise; corselet ayant une forte pointe de 
chaque côté , une élévation bilobée et courbée en 
avant, et trois raies brunes; élytres plissées, avec 
deux lignes élevées et inégales. — Orient , Sicile. 


3o 


35d 


ORDRE V. 


Sixième genre. Les Moluris ( Moturis ). 

Menton comme les précédées; antennes un peii 
plus grosses vers leur extrémité, à dernier article 
ovoïde 5 corselet presque rond} abdomen ovale. Leur 
Corps est plus allongé que celui des pimélies. 

Molurts striée ( Moluris striata , Latr . ; pimelia 
striata , Far.). D’un noir luisant} huit stries rouges 
sur les élytres. — • Du Cap. 

Septième genre. Les Tentyries (Tentyria). 

Menton et formes générales du corps comme dans le 
genre précédent: mais antennes de la meme grosseur, 
et finissant par deux ou trois articles presque globu- 
leux. 

Leur corps est ovale ou oblong, quelquefois étroit 
et presque linéaire; corselet en carré transversal, 
convexe, à côtés arrondis ou presque lunulé, quel- 
quefois presque cylindrique, 

Tentyrie glabre ( Tentyria glabra , Latr.; akis 
glabra, Far.). D’un noir lisse, mais peu luisant; bord 
antérieur de la tête ni épais ni relevé ; caréné du des- 
sus des yeux très courte; corselet presque lunulé, 
n’ayant pas de rebord postérieur bien distinct. — 
France méridionale. 

Huitième genre. Les Hégètres ( Hegeter). 

Menton ne couvrant pas la base des mâchoires ; 
corps ovale; corselet parfaitement carré, plan, 9ans 
rebords; articles inférieurs des antennes presque cy- 
lindriques, plus longs, les derniers arrondis, celui du 
bout plus petit. 4 

Leur tête est petite, plus étroite que le corselet, 
dans lequel elle s’enfonce jusqu’aux yeux; l’abdomen 
est ovoïde, tronqué à sa base , terminé en pointe. Ces 
insectes ont le port des blaps , mais on les en distingue 
par leurs palpes maxillaires filiformes. 

Hégètre strie ( Hegeter striatus , Latr.). D’un 
noir mat; palpes, lèvre supérieure et bout des an- 1 
tenues d’un brun foncé; corselet avec un petit rebord 




LES MÉLÀSOMF.S. Fani. l3. 35l 

sur les côtes et postérieurement } écusson carré, très 
petit} de petites côtes sur les élytres. — Ténérifle. 

Neuvième genre. Les Eurychop.es ( Eurjchora ). 

Menton comme les pre'ce'dens: corps ovale} corse- 
let en demi-cercle , très échancre en devant} ils dif- 
fèrent des akis par les antennes , dont le dixième ar- 
ticle, ou le terminal , est un peu plus gros et paraît 
recevoir le onzième} les jambes sont presque sans 
éperon. 

Eurychore ciliée ( Eurjchora ciliata , Latr.). 
Corps aplati, noir, aveo des cils ou des poils nom- 
breux. — Du Cap. 

Dixième genre. Les Akis {Akis). 

Menton comme les précédons; abdomen ovale, ré- 
tréci et arrondi aux angles extérieurs de la base des 
élytres ; corselet presque en cœur , tronqué posté- 
rieurement. 

Les antennes sont comprimées, à articles cylin- 
driques , dont le troisième fort long, et les neuvième, 
dixième et onzième, plus petits, distincts; tète un 
peu rétrécie postérieurement, après les yeux. 

Akis épineuse ( Akis spinosa , Latr, ). Noire } bord 
antérieur du corselet concave, ayant ses angles termi- 
nés en pointe aiguë; trois lignes élevées et lisses sur 
les élytres , sans compter la carène latérale. — >- Midi 
de la France, Espagne. 

Akis acujiinÉe ( A . acuminata , Latr.). Elle dif- 
fère de la précédente par son corselet plus relevé sur 
les côtés, plus fortement épineux aux angles posté- 
rieurs, et par ses élytres unies. — Midi de la France. 

Akis réfléchie ( A . veflexa , Latr. ). Port de la 
précédente , mais dos plus pian ; élytres ayant cha- 
cune une forte carène latérale, et une rangée de tu- 
bercules le long de son côté interne. — Grèce, Egypte. 

Akis collaiiie ( A. collavis , Latr. ). Tète allongée 
postérieurement} corselet petit, convexe, sans sail- 
lie aux angles; élytres planes , unies , ayant une carène 
latérale. — Midi de la France : rare. 


35s 


ORDRE V. 


Deuxième division . 

Élytres soudées comme dans les préce'dens; palpes 
maxillaires terminés par un article plus grand, trian- 
gulaire ou en forme de hache. 

Onzième genre. Les Asides ( A sida ). 

Menton large et recouvrant la base des mâchoires; 
antennes terminées en un bouton formé de deux ar- 
ticles , dont le dernier plus petit ; corps ovale ou ar- 
rondi. 

Leurs antennes sont entièrement monilxformes ; le 
dixième article reçoit le onzième, et devient terminal; 
palpes maxillaires renflés et tronqués à leur extrémité. 
Le corselet de ces insectes est plan, à peu près de la 
largeur des élytres , presque carré, un peu plus étroit 
en devant , rebordé sur les côtés; élytres raboteuses. 

Aside grise {A sida grise a , Latr. ; opatrum gri- 
seum , Fàb.). D’un noir cendré et terreux; élytres 
ayant chacune trois à quatre lignes élevées , longitu- 
dinales, irrégulières, dentées ou ondées, formant de 
petites rides. — Paris. 

Aside noirâtre ( A . fnsea , Latr.; opatrum fus- 
cum , Fàb. ). Elle diffère de la précédente par ses 
élytres, qui n’ont qu’une ligne un peu dentée. — Es- 
pagne. 

Douzième genre. Les BLArs (B laps). 

Mâchoires découvertes jusqu’à la base; chaperon 
terminé par une ligne droite; labre en avant et trans- 
versal ; antennes à premiers articles plus allongés que 
les derniers qui sont presque globuleux ; corps oblong, 
plus étroit en avant; corselet presque carré; élytres 
souvent prolongées en espèce de queue. 

Leurs palpes maxillaires sont terminés par un ar- 
ticle en forme de hache; écusson très petit, presque 
nul. Ces insectes marchent très lentement et n’habi- 
tent que les lieux obscurs et un peu humides ; ils se 
nourrissent de matières végétales en décomposition, 
et répandent une odeur fétide. 

Blaps mucuoné ( Blaps muci'onata y Latr.). D’un 




les mélàsomes. Fam . i3. 353 

noir peu luisant 5 corselet carré, plan, ainsi que le dos, 
sur lequel sont des points assez apparens et nombreux ; 
queue des élytres assez courte. « — Paris. 

Blaps lïsse (Blaps gigas, Latr.). Il diffère du précé- 
dent par son corselet convexe et arrondi latéralement, 
et par son dos convexe et arrondi ; élytres très lisses , 
à points presque imperceptibles, terminées par une 
queue d’une ligne au moins de longueur. — France 
méridionale. 

Blaps semblable [B. similis , Latr.). Oblong; très 
noir; corselet carré, plus large que long, dont la 
longueur fait au moins un tiers de celle de l’abdomen ; 
élytres un peu rugosules , à points plus grands et plus 
rapprochés que dans la première espèce à laquelle elle 
ressemble du reste ; extrémité des élytres en pointe , 
mais non prolongée en queue. — France. 

Blaps ténébreux (B. tenebrosa , Latr.). Un peu 
plus petit que le précédent, mais de la même forme; 
très noir; antennes et jambes ferrugineuses ; élytres 
striées. — Allemagne. 

Treizième genre. Les Misolampes ( Misolampus ). 

Semblables aux blaps, mais autennes ayant la plu- 
part de leurs articles en forme de toupie, presque 
égaux , avec le dernier plus grand et ovale. 

Misolampe pimÉlie ( Misolampus pimelia. — Helops 
pimelia , Fab. ). Noir ; extrémité des antennes fauve ; 
élytres avec des stries ponctuées. — Angleterre. 

Quatorzième genre. Les Pédines ( Pedinus). 

Labre très petit, reçu dans une profonde échan- 
crure du bord antérieur du chaperon ; corps ovale ; 
antennes grenues et insensiblement plus grosses vers 
le bout; jambes antérieures souvent larges et trian- 
gulaires. 

Leur corselet est en carré .transversal , aussi large 
ou plus large que les élytres , concave en devant. Ces 
insectes ne diffèrent guère des opatres que par leurs 
élytres soudées et l’absence des ailes membraneuses. 
On peut cependant encore les en distinguer par leurs 
«antennes, qui ne vont pas en grossissant d’une manière 


ORDRE V. 


354 

sensible , et par leurs palpes plus saiilans et termine'9 
eu hache. 

PÉduye fémoral ( P edinus fémoral is , Latr. ; blaps 
jemoralis , Far.). Noir 5 bord antérieur de la tête 
fortement échancré ; corselet lisse , non rétréci aux 
angles postérieurs j des lignes de points enfoncés sur 
les élytres ; les quatre jambes antérieures triangulaires, 
les postérieures étroites et allongées. — France. 

Pédine rossu ( P. gibbus , Latr. ; opatrum gibbum , 
Fab. ). D’un tiers plus petit que le précédent ; entiè- 
rement noir ; ponctué ; de petites cotes, et des points 
enfoncés disposés en lignes longitudinales, sur les ély- 
tres. — France. 

Pédine hybride (P. hybrida, Latr. 5 blaps der- 
mestoides , Far.). Grandeur de la première espèce ; 
entièrement noir 5 pointillé ; élytres sans lignes élevées. 
— - France. 

Troisième division. 

Élytres non soudées, pouvant s’ouvrir, et recou- 
vrant des ailes membraneuses. 

Quinzième genre . Les Opatres ( Opatrurji ). 

Corps ovale j labre petit , reçu dans une profonde 
échancrure antérieure du milieu du chaperon ; an- 
tennes moniliformes, grossissant insensiblement ; jam- 
bes antérieures plus ou moins triangulaires. 

Leurs palpes maxillaires sont courts et ne peuvent 
dépasser le bord antérieur de la tête; ces insectes sont 
très lents , volent rarement , et se trouvent sur le sa- 
ble ou sur la terre, 

Opatre tibial ( Opatrum tibiale , Latr.). Très 
petit et très noir; des points enfoncés distincts; cor- 
selet plus large antérieurement, ayant des taches lisses 
et luisantes; élytres avec des rugosités; jambes anté- 
rieures grandes , triangulaires , ayant quelques dente- 
lures à leur base, et un angle terminé en pointe au 
bout. — Paris. 

Opatre des sables (O. sabulosum , Latr.). Noir, 
ou d’un gris terreux; finement chagriné; côtés du 
corselet déprimés; élytres ayant trois ligues longitu- 


les mélasomes. Fam. 1 3. 355 


finales élevées et paraissant crénelées par Je petits 
tubercules qui les bordent : un rang de ces tubercules 
prés de la suture. — Paris. 

Opatre peint ( Opatrum pictum , Latr. ). Cendre'; 
élytres avec des stries blanches, ponctuées de noir. 
— Autriche. 

Opatre soyeux ( O. sericeum , Latr. ). D’un cen- 
dré soyeux; élytres avec des stries peu sensibles, 
presque dentées; une ligne noirâtre, peu élevée, sur 
le milieu du corselet. — Midi de la France. 

Opatre viennois (O. Viennense , Duft.). Plus 
petit que l’opatre sabuleux et plus allongé; d’un noir 
cendré en dessus , avec quelques poils luisans et va- 
gues; noir en dessous; élytres faiblement striées. — 
Autriche. 

Seizième genre. Les Cryptiques ( Crypticus ). 

Corps ovale ; chaperon non échancré ; labre en do- 
vant et transversal ; * xillaires terminés par 


la même grosseur, formées, en majeure partie, d’ar- 
ticles en cône renversé, avec le dernier ovoïde ou 
presque globuleux. 

Cryptique ltsse ( Crypticus glaber. — Blaps glabra , 
Fab. ). D’un noir un peu luisant, lisse et ponctué; 
pâtes, ou au moins les tarses, d’un brun foncé, 
ainsi que les antennes, qui sont plus longues que le 
corselet ; élytres paraissant avoir quelques faibles 
stries dans certains individus; jambes allongées , me- 
nues. — s- Paris. 

Dix-septième genre. Les Orthocères ( Orthocerus). 

Corps étroit et allongé ; les six derniers articles des 
antennes formant une massue presque en fuseau, per- 
foliée, grosse et velue. 

Ces insectes ont à peu prés la forme de corps des 
ténébrions , mais leur tête est plus allongée, en carré 
long , et s’incline un peu en devant. On les trouve 
dans les sablonnières. 

Orthocère a antennes velues ( Orthocerus hir- 
ticorniSj Latr. ; sairotrium muticum , Fab. ). Vn peu 


uu article fortement 



antennes presque de 


ORDRE Y. 


356 

moins de deux lignes de longueur ; d’un noir grisâtre 
ou terreux, mat 5 massue des antennes très noire; 
corselet ayant au milieu un sillon forme' par deux 
arêtes élevées; trois lignes élevées , longitudinales, 
sur chaque élytre, et deux rangées de points enfon- 
cés dans chaque intervalle. — Paris. 

Dix-huitième genre. Les Chiroscèles ( Chiroscelis ). 

Corps étroit et allongé , ou parallélipipède ; an- 
tennes terminées par un article plus gros , en bouton, 
et les deux jambes antérieures dentées au côté ex- 
térieur. 

Les antennes de ces coléoptères sont monilifor- 
mes ; leur menton est cordiforme , et leurs palpes 
maxillaires sont terminées par un article presque en 
hache. 

Chiroscele a deux lacunes ( Chiroscelis bifenestra , 
Lamarck). Un pouce et demi de longueur; entiè- 
rement d’un noir luisant; élytres à sillons crénelés; 
second anneau de l’abdomen ayant deux taches ovales, 
membraneuses , rousses, couvertes d’un duvet très fin. 
— Ile Maria. 

Dix-neuvième genre. Les Toxiques ( Toxicum ). 

Corps allongé comme les précédens ; les quatre der- 
niers articles des antennes formant une massue ovale 
et comprimée : les articles inférieurs courts et cy- 
lindracés; du reste ces insectes ressemblent assez aux 
ténébrions. 

Toxique de riche ( Toxicum richesianum , Latr. )• 
Environ six lignes de longueur ; d’un noir mat et 
velouté; huit stries formées de points alignés sur cha- 
que élytre. — Iles de la mer du Sud. 

Vingtième genre. Les Ténébrions ( Tenebrio ). 

Même forme que les précédons , mais antennes gros- 
sissant insensiblement vers leur extrémité; jambe? 
grêles , les deux premières un peu arquées. 

Ces insectes ne sortent de leur retraite que le soir, 
et recherchent des lieux obscurs , d’où, sans doute, 
leur est venu le nom qu’ils portent. Leurs palpcî | 


1 


LES MÉLASOMES. Fai/l. l3. 3£>7 

sont termines par un article plus gros, mais non en 
forme de hache. 

Premier sous-genre. Les Ténébrions. Jambes éperonnées ; 
corselet aussi large que V abdomen ; derniers articles des 
antennes lout-a-fait globuleux. 

Ténébrion de la farine ( Tenebno molitor , Làtr.). 
D’un brun noirâtre et un peu luisant en dessus ; d’un 
brun marron fonce' en dessous $ dessus du corps fine- 
ment pointillé j neuf stries peu profondes sur chaque 
élytre. — Paris. 

Ténébrion curvipède ( T . ctuvipes , Fab. ). 11 ne 
diffère du précédent que par ses jambes ante'rieures 
plus arquées , ayant un léger duvet soyeux et d’un 
brun jaunâtre à leur côté interne. — Autriche. 

Ténébrion obscur ( T. obscuims , Latr. ). 11 ne dif- 
fère du ténébrion de la farine que par sa couleur, qui 
est d’un noir très mat en dessus, légèrement plus 
clair en dessous. — Paris. 

Deuxième sous-genre. Les Upis. Jambes sans éperons sen- 
sibles ; corselet plus étroit que V abdomen ; derniers articles 
des antennes moins globuleux. 

Uris céramboïde ( Upis ceramboides , Latr,). Noir; 
élytres rugueuses et chagrinées. — Suède. 

Famille 14 . LES TAX1CORNES. 

Analyse des genres. 

1 Tète cachée sous le corselet ou reçue 
1 dans une échancrure profonde de son 
J extrémité antérieure ; côtés des ély- 
i- très et du corselet débordant le corps. 2 
JTête saillante ou découverte, non reçue 
I dans une échancrure du corselet; ély- 


tres ne débordant pas le corps. 3 

Tête entièrement recouverte par le cor- 
selet... Genre Cossyphe. 


Tête découverte, reçue dans une échan- 
crure antérieure du corselet. . . Genre Hélée , 


ORDRE V. 


358 

{ Antennes insérées sous les bords laté- 
raux de la tête 4 

Antennes découvertes à la base. ....... g 

{ Corps linéaire ou cylindrique; corselet 

longitudinal, plus long que large. Genre Hypophlée . 
Corps en ovale plus ou moins arrondi ou 
allongé; corselet transversal 5 

~ /Antennes perfoliées 6 

' 1 Antennes non perfoliées 7 

( Antennes grossissant insensiblement, plus 

longues que la tête Genre Diapère. 

u-\ Antennes guère plus longues que la 
I tète , brusquement terminées par une 
f massue ovale de six articles. . . Genre Trackyscèle. 

{ Base des mâchoires recouverte par le 

menton Genre Épitragc. 

Base des mâchoires découverte 8 

/'Antennes arquées et terminées par quel- 
1 ques articles plus grands , presque 
1 triangulaires , formant une massue 

y / oblonguo et comprimée Genre Élédone. 

* ‘ Les six derniers articles des antennes 
plus grands , comprimés , transver- 
saux, un peu dilatés en scie au coté 
intérieur Genre Cnodalon. 

Î Articles des tarses entiers.. 10 

Avant-dernier article des quatre tarses 

antérieurs bilobé. ........ ». Genre Orchésie. 

{ Antennes terminées en massue de quatre 

ou cinq articles 1 1 

Antennes grossissant insensiblement de 

la base à l’extrémité Genre Eustrophe. 

{ Antennes terminées par une massue de 
cinq articles, le second ou le hui- 
tième très petit Genre IMode. 

Antennes terminées par une massue de 
quatre articles, les articles précédens 
très petits Genre Tétratoipe. 


LES TÀXICÔ l\NKS. Fam. 14. 35() 

Caract. Tête ovoïde , non séparée du corselet pat 
un étranglement 5 mâchoires sans onglet corné ; an- 
tennes grossissant insensiblement, ou se terminant 
en massue , ordinairement perfoliées ; élytres recou- 
vrant presque toujours des ailes membraneuses. On 
trouve ces coléoptères hétéromércs dans les champi- 
gnons , sous les écorces d’arbre , ou sur la terre. 

On peut les partager en deux tribus. 


PREMIÈRE TRIBU. 

Tête cachée sous le corselet ou reçue dans une 
échancrure profonde de son extrémité antérieure 5 
côté du corselet et des élytres débordant le corps. 

Premier genre. Les Cossypiies ( Cossyplius ). 

Tête entièrement recouverte par le corselet; corps 
ovale, très plat; antennes de la longueur du corselet, 
de onze articles , dont les inférieurs courts , presque 
coniques , et les quatre derniers formant une petite 
massue perfoliée; palpes maxillaires en massue sécu- 
riforrae. 

Cossypuf. de Hoffmànseg ( Cossyplius Hojfmanscgii, 
Latr.). Q uatre lignes environ de longueur; d’un brun 
foncé, avec la bordure d’un brun très clair tirant sur 
le jaunâtre, et demi- transparente ; élytres à suture 
élevée, ayant chacune, au milieu, une ligne longitu- 
dinale , droite , élevée. — Espague. Sicile. 

Deuxième genre. Les Hélées ( Heleus ). 

Tête découverte, reçue dans une échancrure de 
l’extrémité antérieure du corselet ; antennes allant 
simplement en grossissant vers l’extrémité. 

Ce genre renferme cinq à six espèces de lalNouvelle- 
Hollande , dont une seule a été décrite. 

Hélée perforée ( Heleus perforalus y Latr.). Corps 
très noir et luisant; corselet offrant, à sa partie anté- 
rieure , une ouverture pour laisser passer la partie 
supérieure de la tête; disque des élytres ayant des 
poils disposés en lignes longitudinales. — Nouvelle-* 
Hollande. 


36o 


ORDRE y. 


DEUXIÈME TRIBU. 

Tête saillante ou découverte , non reçue dans une 
e'chancrure du corselet; élytres ne débordant pas le 
corps. 

A. Antennes insérées sous les bords latéraux de la tête. 

Tt'oisième genre. Les Hypophlées ( Hypaphlœns ). 

Corps linéaire ou cylindrique; corselet plus long 
que large ; les six avant-derniers articles de leurs an- 
tennes sont conico-perfoliés , le terminal ovale, lisse 
trouvent sous les écorces d’arbres. 

Hypophlée chatain [Rypoplilœus caslaneus,Li atr.). 
D’un brun ferrugineux; luisant; pointillé , sans taches; 
élytres avec des points un peu rangés en stries. — 
Paris. 

Hypophlée dicolor ( R . licolnr , Latr.). Fauve; 
élytres noires, avec une grande bande fauve ou d’un 
fauve jaunâtre à leur base. — Paris. 

Hypophlée déprimé (R. depressus , Latr.). Ferru- 
gineux ; lisse ; des stries à peine marquées et formées 
par des points sur les élytres. — Paris. 

Hypophlée du pin [H. pini , Latr.). Fauve; lisse; 
pâtes et antennes testacées. — Autriche. 

Hypophlée fascié ( R. fascialus , Latr. ). D’un 
noir foncé ; lisse ; pâtes rougeâtres , ainsi que la moi- 
tié antérieure des élytres. — Suède. 

Hypophlée linéaire {R. linearis , Latr.). D’un 
noir foncé; lisse; antennes, pâtes et élytres d’un 
fauve jaunâtre. — Allemagne. 

Hypophlée boros [R. boi'os , Latr. ). Un peu plus ï 
grand que les précédées ; noir en dessus , brun en ] 
dessous ; élytres légèrement striées. — Finlande. 

Quatrième genre. Les Diapéres ( Diaperis ). 

Corps tantôt ovale ou rond , tantôt allongé, jamais 
linéaire ; corselet plus large que long ; antennes plus 
longues que la tête, perforée, grossissant insensible'" 
ment. 

Quelques mâles ont deux éminences en forme df| 


LES TAXI CORNES, F(im. 36 I 

corne sur la tête. Ces insectes se trouvent dans les 
bolets, sous les vieilles écorces , sur le sable, etc. 

Premier sous-genre. Les Diapères. Jambes antérieures 
étroites et allongées ; palpes maxillaires filiformes. 

Diapère du bolet ( Diaperis boleti , Latr. ). D’un 
noir luisant ; des stries longitudinales et formées par 
des points sur les élytres, qui ont, en outre, une 
bande transverse d’un jaune fauve à la base, une se- 
conde au milieu, et une troisième au bout. — Paris. 

Diapère violacée ( D. violacea , Latr. ). D’un bleu 
noirâtre, luisant, reflétant le violet; extrémité au 
moins des antennes d’un brun ferrugineux dans quel- 
ques uns; deux impressions, sur le corselet; huit stries 
ponctuées sur chaque élytre. — Paris : rare. 

Diapère bituuerculée ( D. biluberculata , Latr. ; 
hypopklœus bicornis , Far. ). XJ ne ligne de longueur ; 
d’un brun ferrugineux , lisse ; deux tubercules sur la 
tête ; antennes et pâtes d'un jaune fauve. — Paris. 

Diapère bronzbe ( D . ce ne à , Latr.). D’un bronzé 
noir, luisant; base des antennes et pâtes fauves. — 
Prusse. 

Diapère bicolore ( D . bicolor , Latr.). D’un noir 
luisant ; tête et corselet d’un fauve 5 foncé ou obscur. 
— Suède. 

Diapère cornue ( D . corrigera, Latr.). Tête échan- 
crée antérieurement , surmontée de deux fortes cornes 
dans les mâles ; corps noir ; corselet rougeâtre ; ély très 
bleues ; pâtes fauves. — Angleterre. 

Deuxième sous-genre Les Phalèries. Jambes antérieures 
plus larges h V extrémité , triangulaires ; palpes maxillaires 
terminés par un article plus gros , cylindrico- conique et 
comprimé. 

Phalérte culinaire ( Phrieria culinaris , Latr-. ; 
Umcbrio culinaris , Pab.). Oblongue , déprimée, d un 
rouge marron et luisant ; une forte impression en 
demi-cercle sur la tète; corselet carré, rebordé, 
pointillé, avec une impression en devant, du moins 
dans l’un des sexes, et deux petits tubercules peu ap- 
parens au bord postérieur ; huit stries longitudinales 

3 1 


1 . 


ORDRE V. 


362 

et ponctuées sur chaque élytre ; jambes ante'rieures 
ayant plusieurs petites dentelures le long du côte ex- 
térieur. — Allemagne. 

Phalerie diaperine [Pheileria diaperina , Latr.). 
Ovale allongée; noire; tete échancrée antérieurement; 
milieu du bord postérieur du corselet avançant un 
peu; antennes et pâtes brunes; des lignes de points 
sur les ély très. — Allemagne. 

Phalerie du hêtre (P.fagi, Latr.). Elle diffère 
de la précédente par sa tète qui n’est pas échancrée , 
et par le dessous de son corps qui est d’un brun mar- 
ron. — Allemagne. 

Phalerie des cadavres (P. cadaverina , Latr. ; 
tenebrio cadaverinus , Latr.). Testacée, pille; abdo- 
men noirâtre en dessous ; ély très striées. — Midi de la 
France. 

Phalerie chrysomélïne (P. cluysomelina , Latr.; 
enebrio chrysomelinus , Far. ) Très noire ; luisante ; 
pâtes ferrugineuses ; élytres lisses , ayant chacune 
deux grandes taches ferrugineuses. — Autriche. 

Phalerie chèvre (P. capra , Latr.). Ovale, assez 
élevée; d’un fauve marron clairet luisant; tète ayant 
deux dents au bord antérieur , et une corne de chaque 
côté entre les yeux ; des stries ponctuées sur les 
élytres. — Amérique. 

Phalerie front cornu (P. cnrnifrons , Latr.). 
Oblongue ; d’un rouge luisant; deux cornes sur la 
tète ; elytres noires, avec des stries pointillées.— Tos- 
cane. 

Cinquième genre. Les Tràchyscèles ( Trachyscelis ). 

Corps court , arrondi et bombé ; jambes triangu- 
laires , très épineuses ; antennes guère plus longues 
que la tète , se terminant brusquement en une massue 
perfoliée , ovale , de six articles. 

Trachyscèle fauve ( Trachyscelis rufus , Latr.). 
Petit ; corselet à bord antérieur peu concave , n’ayant 
pas d’impression; corps d’un fauve marron luisant; 
huit stries ponctuées sur les élytres. — Midi de la | 
France. 


LES TÀXICORNKS. Fam . I 4 . 363 

Sixième genre. Les Elédones ( E le don a ). 

Corps ovale et convexe ; antennes arque'es et termi- 
ne'es par quelques articles plus grands , presque trian- 
gulaires , formant une massue oblongue et com- 
primée. 

Ces insectes se trouvent dans les champignons, d’où 
leur est venu le nom de boletopliagus , que leur don- 
nent Fabricius et Illiger. 

Elédone réticulée ( Eledona reliculata , Latr. ; 
boletopliagus crenalus , Fab.). Corselet à bords cré- 
nelés , ayant scs angles antérieurs avances et les pos- 
térieurs en épines ; élytres sillonnées, à sillons ponc- 
tués. — Styrie. 

Elédone des agarics ( K. agaricicola , ^a^r. ; bole- 
topkagus agricola , Fab.). Petite ; d’un noirâtre obscur; 
pâtes et antennes d’un brun fauve, ainsi que les bords 
du corselet qui est convexe, arrondi, finement cha- 
griné, paraissant, à la loupe, un peu dentelé sur ses 
bords; huit lignes élevées et étroites sur chaque cly tre, 
avec un rang de gros points enfoncés dans les inter- 
valles. — Paris. 

ElÊdone armée ( E. armata , Latr. ; boletopliagus 
aj'malus , Fab. ). D’un brun fonré ; antennes, bords 
du corselet et pales plus clairs; bords du corselet et 
de la tête crénelés : celui antérieur de la tête avec 
deux petites cornes ; des stries chargées de petites 
pointes sur les élytres; corselet inégal. — Autriche. 

Septième genre. Les Cnodalons ( Cnoclalon). 

Corps ovale , bombé et arqué ; antennes de la lon- 
gueur du corselet ; les six derniers articles plus longs 
que les précédens , comprimés, transversaux et un 
peu dilatés en scie au coté intérieur ; avant-sternum 
se prolongeant en arriére en forme de pointe. 

La tête est plus étroite que le bord antérieur du 
corselet ; ce dernier esb en carré transversal , presque 
plan , anguleux. 

Civodalon vert ( Cnoclalon viride , Latr. ). Long 
d’environ sept lignes; d’nn beau vert luisant, teinté 
de bleu violet; bouche, derniers articles des antennes 


ORDRE V. 


364 

et yeux, noirs; élytres voûtées, très striées dans toute 
leur longueur , à stries formées de très gros points 
enfoncés et allongés; tarses violets. — Saint-Do- 
mingue. 

Huitième genre. Les Epitrages ( Epitragus ). 

Corps ellipsoïdal ou en ovale allongé, allant en 
pointe aux deux bouts 5 menton large, recouvrant la 
base des mâchoires ; antennes grossissant insensible- 
ment , composées d’articles presque turbines. 

Epitrage brun {Epitragus fusais , Latr.). Environ 
cinq lignes de longueur • brun et couvert d’un duvet 
gris jaunâtre ; milieu du bord postérieur du corselet 
avancé; écusson très petit, presque carré; élytres 
ayant, dans*toute leur longueur, des lignes peu appa- 
rentes , formées par des points. — Cayenne. 

B. Anteunes découvertes à la base. 

JYeiwième genre. Les Léïodes ( Lciodes). 

Articles des tarses entiers; antennes terminées par 
une massue de cinq articles , le second , ou le hui- 
tième, à partir de la base, très petit; jambes épi- 
neuses ; corps hémisphérique. 

Les léïodes se trouvent sur les végétaux. 

Lf,Ïode humérale ( Leiodes humeralis , Latr. ; ani- 
soloma humeralis , Far.). Noire; luisante en dessus; 
base des antennes et pâtes d’un rouge brun , ainsi que 
le dessus du corps ; élytres ayant quelques faibles cora- 
menceraensde stries , avec une tache rouge, carrée, 
n’allant pas jusqu’à la suture, à leur base. — Alle- 
magne. 

Léïode ferrugineuse {L. ferruginea , Latr. ; ani 
sotoma ferruginea, Fàb.). Moins arrondie et moins 
convexe que la précédente ; d’un fauve marron clair, 
luisant; e'h'tres avec des stries ponctuées. — Aile' 
magne. 

Léïode armée {L. armata , Latr.). Noire; lui' 
santé ; mandibules avancées; antennes et pâtes fauves 
— Allemagne. 

Léïode brune ( L. picea , Latr.). D’un brun foncé; 


les taxïcoknks. Fa / n . 14 . 365 

antennes et pâtes plus claires ou fauves ; jambes pos 
te'rieures arquées ; des stries formées de points en- 
foncés sur les élytres. — Allemagne. 

Léïode grenaille ( Leiodes semilunum , Latr.). D’un 
noir foncé ; abdomen et pâtes fauves. — Suède. 

Léïode jaunâtre ( L. flavescens , Latr.). Longue 
d’une ligne; d’un jaunâtre pâle, luisant ; massue des 
antennes obscure; des lignes de points enfoncés sur 
I les élytres. — Paris. 

Léïode glabre (L. ghibrci , Latr.). INoire; presque 
hémisphérique ; élytres ayant des stries formées par 
des petits points. — Allemagne. 

Léïode globuleuse ( L. globosum. — yigathidium 
glnbosum , Illig. ; anisoLoma semilunum , Fab. ). Hé- 
misphérique; massue des antennes de trois articles; 
d’un brun foncé en dessus, roussâtre en dessous. — 
Allemagne. 

Léïode a Élytres noires ( L. nigripenne. — siga- 
thulium nigripenne , Illig.; anisotoma nigripennis , 
Fab.). Hémisphérique; massue des antennes de trois 
articles; corps rouge : élytres et abdomen noirs ; an- 
tennes obscures. — Allemagne. 

Dixième genre. Les Tétratomes ( Telratoma). 

Articles des tarses entiers; antennes terminées en 
massue composée de quatre articles , les articles pre- 
ce'dens très petits; corps ovale; pas d’épines aux 
jambes. 

Ces insectes ont les palpes maxillaires saillans et 
avancés; leur corselet est court et transversal. Ils 
vivent dans les champignons. 

Tétratome des champignons {Tctratoma fungorum , 
Latr.). D’un rouge fauve; tète noire, ainsi que la 
massue des antennes ; élytres d’un bleu foncé, vague- 
[ ment pointillées. — Paris. 

Tétratome à^cre (T. anenra , Latr.). Tète et 
I corselet testacés ; élytres noires , ayant une tache com- 
mune blanche et lobée ou divisée. — Allemagne. 

Onzième genre. Les Eustrophes ( Eustrophus ). 
Articles des tarses entiers ; antennes allant en gros- 


366 ORDRE Y. 

sissant de la base à l’extrémité. Du reste ils ressem- 
blent aux pre'cédens. Tête très inclinée. 

Eustrophe dermestoïde ( Eustrophus dermestoïdes. 
' — Mycelophugus demicsloïdes , Eab. ). Noirâtre ; ab- 
domen et pieds d’un brun roussâtre. — Dans les bolets, 
en Allemagne. 

Douzième genre. Les Orchésies ( Orcliesia ). 

Avant dernier article des quatre tarses ante'rieurs 
bilobe; antennes terminées par une massue de trois 
articles ; dernier article des palpes maxillaires forle- 
ment en hache ; jambes postérieures ayant deux lon- 
gues épines à leur extrémité ; tête très inclinée. 

Orciiésie luisante ( O. micans. — Dircœa micans , 
Fab.). Long de près de deux lignes} ovale; d’un 
brun fauve, lisse, luisant, plus foncé sur la tête et 
le corselet, plus clair et un peu testacé en dessous. — 
Paris. 


famille i5. LES STENELYTRES. 

Analyse des genres. 

( Tarses des pieds postérieurs, au moins, 

entiers. 2 

Pénultième article de tous les tarses bi- 
lobé ou profondément échancré 7 

( Avant-dernier article des tarses anté- 
rieurs bilobé Genre Serropalpc. 

fLes articles de tous les tarses entiers.. . 3 

2 /Mandibules sans échancrure Genre Cistèle. 

’ IMaudibules échancrées à l’extrémité ... 4 
Palpes presque filiformes, le dernier ar- 
ticle des maxillaires presque cylin- 

r j drique Genre IJallomène. 

^ ' Palpes maxillaires terminés par un ar- 
ticle plus grand, en hache ou en trian- 
gle 5 

f Corps hémisphérique ; antennes presque 

^ 1 grenues Genre Nilion. 

"’j Corps plus ou moins ovale; antennes ja- 
( mais grenues 6 


LES STliNKLYTRES. Film. l 5 . 367 

( Corps très aplati ». Genre Pythe. 

6.x Corps «pais, convexe, arqué et oblong. 

1 Genre Hélops. 

{ Yeux allongés , logeant les antennes dans 

une échancrure au côté interne 8 

Yeux globuleux , entiers ou à peine 

échancrés, derrière les antennes 11 

g r Lèvre entière, ou à peine échancrée. . . 9 

\ Lèvre profondément échancrée 10 

(Palpes maxillaires terminés par un article 
1 très grand, en forme de hache allon- 
j géc ; corps ovale ou elliptique ; tête 

9. \ inclinée Genre ÏÏlèlandrye. 

Palpes maxillaires terminés par un article 
en triangle renversé; tête et corselet 
plus étroits que l’abdomen. . . . Genre Lagrie. 

{ Antennes simples; devant de la tête non 

avancé en museau Genre Nothus. 

Antennes en scie; devant de la tête un 

peu avancé en. museau Genre Calçpe. 

( Corps étroit, allongé; élytres très flexi- 
I blés; antennes à articles longs et cy- 

j J lindriques 12 

Corps ovale ; élytres fermes ; antennes à 
I articles courts et obconiques ou un 

[ peu en scie Genre Rhinomacer. 

j Museau court ; palpes maxillaires termi- 
\ nés par un article en hache allongée. 

1 Genre OEdémère. 

»<•» ''Museau aussi long que le reste de la tête 

( et portant les antennes; dernier article 
des palpes maxillaires presque cylin- 
drique Genre Stènostome. 


Caractère. Tête ovoïde , sans cou ni rétrécissement 
brusque ; mâchoires sans ongle corné ; antennes pres- 
que égales , ou s’amincissant vers leur extrémité ; 
aes ailes membraneuses sous les élytres. 

Ces insectes vivent sous les vieilles écorces ou dans 


ORDRE V. 


368 

le bois. On les trouve quelquefois sur les fleurs. On 
les partage en deux sections. 

SECTION PREMIÈRE. 

Tarses des pieds postérieurs, au moins, entiers. 

Premier genre. Les Serropalpes ( Serropalpus ). 

Avant-dernier article des tarses antérieurs bilobé; 
anteuncs à articles pour la plupart cylindriques et 
allongés ; palpes maxillaires en scie, le dernier article 
en hache allongé. 

Ces insectes se trouvent dans les bois. 

Serp«opalpe strié (i Serropalpus striatus , Latr.; 
dircœa barbota , Far.). Long de huit lignes ; d’un 
brun foncé un peu soyeux ; antennes et palpes d’un 
brun 'plus clair ou roussâtre , ainsique les bords des 
anneaux de l’abdomen et un peu les tarses ; quelques 
faibles apparences de stries sur les élytres qui sont 
finement pointillées. — Suède. 

Deuxième genre. Les Hallomènès. ( Hallomenus ). 

Tous les articles des tarses entiers ; mandibules 
échancrées à leur extrémité, ou terminées par deux 
dents; palpes presque filiformes, le dernier article 
des maxillaires presque cylindrique. 

Hallomène huméral ( Hallomenus humeralis, 
Latr. ; dircœa humeralis , Far.). Roussâtre et soyeux; 
deux taches noires sur le corselet ; élytres légèrement 
striées; à épaules jaunâtres. — Allemagne. 

Hallomène flexueux ( H. flexuosus , Payk.). Tes* 
tacé en dessus ; derrière de la tète et une bande trans- 
verse sur le corselet, noires; deux bandes ondées de J 
la même couleur sur les élytres. — Suède. 

Hallomène riponctue ( H . biputiclatus , Payk.)- j 
Il ressemble à l’hallomène ponctué, mais scs élytres j 
n’ont pas de jaune à la base. — Allemagne. 

Hallomène semblable (#. a (fini s , Payk.). D’un 
brun testacé , très lisse ; jambes presque sans épines- 
— Suède. 


LES STÉNÉLYTRES. Fam. 1 5. 36c) 

Troisième genre. Les Pythes ( Pytho ). 

Tous les articles des tarses entiers ; mandibules 
comme dans les précédens ; palpes maxillaires termi- 
ne^ par un article plus grand , en forme de hache ou 
de triangle renversé; corps très aplati. 

Leur corps est allongé, un peu plus étroit à sa 
partie antérieure ; tête un peu penchée , et un peu 
plus étroite que le corselet ; corselet plus étroit que 
l’abdomen , un peu orbiculaire ou en carré très arrondi 
sur les côtés. 

Pythe bleu ( Pjrtho cœruleus , Latr.). Cinq lignes 
de longueur ou à peu près; noir; corselet sillonné; 
élytres d'un bleu violet, ou rousses, striées ; abdomen 
l'oux. — Suède. Il a deux variétés qui sont : 

i°. P. festivus , Latr. Noir; corselet sillonné; 
élytres brunes, striées ; jambes fauves , ainsi que les 
: bords de l’abdomen. — Allemagne. 

•P. P. castaneus , Latr. Noir; corselet sillonné; 
élytres brunes , striées ; bords de l’abdomen et pâtes 
testacés. — Allemagne. 

Quatrième genre. Les Hélofs ( Helops ). 

Tarses et mandibules comme les précédens ; dernier 
article des palpes maxillaires grand , en forme de 
hache ou de triangle renversé ; corps épais , convexe 
ou arqué et obloug. 

Helops lanipÈde {Helops lanipes , Latr.). Allongé ; 
d’un bronzé cuivreux , foncé en dessus et plus noir en 
dessous; tête et corselet 1 rès ponctués , ce dernier pres- 
que carré, arrondi sur les côtés et rétréci aux angles pos- 
térieurs ; abdomen allongé , allant en pointe ; élytres 
avec des stries ponctuées; tarses ayant leurs quatre 
premiers articles garnis de poils nombreux. — Paris. 

Helops df.ntipèdf. ( II. dentipss , Latr. ). Très 
' noir ; obscur ; tête et corselet lisses ; élytres avec un 
sillon ayant une ligne de points enfoncés; cuisses an- 
térieures carénées en dessous, comprimées, avec une 
dent au milieu du côté interne ; tarses munis d’un 
duvet jaunâtre. — Italie. 

Helops bleu d’acier (//. chalibœus , Latr.). Huit 


37° ORDRE y. 

lignes environ de longueur ; dessus d’un bleu violet 
fonce' , luisant et pointillé' ; corselet carre, rétréci aux 
angles postérieurs 5 des stries ponctue'es sur les élytres; 
antennes, dessous du corps et pâtes d’un brun noi- 
râtre 5 tarses bruns , munis en dessous d’un duvet 
plus pâle. — Midi de la France. 

HÉLors strié ( Helops striatus , Latr. ; helops ova - 
tus j Rossi). Un quart plus petit que l’he'lops lanipède ; 
dessus d’un brun très foncé, bronze', pointillé', un 
peu luisant ; pâtes et antennes d’un brun fauve, ainsi 
que le dessous du corps; corselet moins allongé , en 
carré transversal , non rétréci aux angles postérieurs ; 
articles des tarses soyeux. — Paris. 

Helops atre (H. ater , Latr.). Ovale; d’un noir 
peu luisant en dessus ; d’un brun foncé en dessous , 
ainsi que les antennes ; dessus du corps finement poin- 
tillé et ayant un court duvet; corselet un peu en demi- 
cercle, ayant le milieu du bord postérieur un peu 
avancé ; élytres striées. — ■ Paris. 

Helops bleü ( //. cyaneus , Fab. ). Ovale; bleu; 
corselet ponctué ; pâtes obscurcg ; élytres striées. — 
Danemarck. 

IIélops hottentot ( H . hollenlota, Fab. ). Fintière- 
ment noir; tète et corselet lisses ; des stries crénelées 
sur les élytres. — France. 

HÉLors quadrimacule (//. quadrirnaculatus, Latr.). 
Oblong et petit ; noir ou d’un noir brunâtre , luisant, 
finement pubescent, très pointillé; pâtes d’un roux 
clair, ainsi que la base et Pextrémité des antennes; 
corselet presque en carré transversal , arrondi sur les 
côtés et rétréci aux angles postérieurs , ayant , près 
du bord postérieur, trois petites impressions ; élytres 
striées, ayant chacune deux taches arrondies et rous- 
sâtres, l’une à la base, l’autre au bout opposé. — Midi 
de la France. 

Helops barbu ( H. barbalus , Latr. ; mclandrya 
barbata , Fab.). Absolument semblable au précédent, 
mais pas de taches sur les élytres. Les stries de celles- 
ci sont nombreuses et formées par des points ranges 
en lignes et très pressés. — France. 


LES STÉNÉLYTRKS. Fam. l 5 . 87! 

Cinquième genre. Les Nilions ( IVilio ). 

Ils ressemblent aux hélops quant aux mandibules et 
aux palpes maxillaires , mais leur corps est héraisphé- 
rique et leurs antennes presque grenues. Tous sont 
exotiques. 

Nilion velu ( JVilio villosus , Latr.; coccinella 
villa s a , Far.). Quatre lignes de longueur ; brun en 
dessous , noirâtre et velu en dessus; bords du corselet 
et des élytres jaunâtres et un peu transparcns ; des 
stries pointillées sur les élytres. — Cayenne. 

Sixième genre. Les Cistèles ( Cistcla), 

Articles de tous les tarses entiers, comme dans les 
précédons ; pas d’échancrure à ^extrémité des mandi- 
bules. Du reste , ces insectes ont beaucoup d’analogie 
avec les lielops. 

Cistèle cf.ramboïde ( Cistela ceramloides , Latr.). 
Cinq lignes de longueur ; ovale ; noire ; antennes en 
scie; élytres d’un jaune roussâtre, striées. — Paris. 

Cistèle jaune citron ( C. sulphurea , Latr. ). 
D’un jaune de soufre ; antennes et yeux noirs; corselet 
presque carié ; de faibles stries sur les e'lytres. — 
Paris. 

Cistèle lepturoïde (C. lepturoides , Latr.). Noire, 
luisante; pubescente ; corselet en carre transversal; 
élytres d’un brun rougeâtre ou marron pâle, très 
pointillées , à points conlluens ; des stries peu mar- 
quées. — Midi de la France. 

Cistèle bicolore (C bicolor y Latr.). Noire; élytres 
et pales d’un jaune de soufre. — Paris. 

Cistèle rufipède ( C. rufipes , Latr.). D’un noir 
verdâtre, velouté et luisant en dessus; d’un brun 
foncé, avec les bords des anneaux plus clairs en dessous; 
palpes, antennes et pâtes fauves, ainsi que quelques 
portions des bords du corselet; ce dernier en demi- 
cercle ; élytres finement pointillées , sans stries. — 
Paris. 

Cistèle a pâtes fauves (C. fulvipes, Latr.). N oire; 
bouche roussâtre; antennes brunes; corselet presque 
en demi-cercle ; élytres pointillées , ayant des stries 


3^2 ORDRE V. 

dans lesquelles on voit des points enfoncés. — Alle- 
magne. 

Cistèle mu rt ne (Cistela murina , Latr.). Formes , 
de la cistèle céramboïdc, mais plus petite; antennes^ 
n’étant pas en scie , testacées ainsi que les pâtes ; ély- 
tres lisses. — Paris. . 

Ciste le bleue ( C . cœmlea , Latr.). Noire ; élytres. 
bleuâtres et striées; corselet presque carré. — Bar- 
barie. 

Cistèle variable ( (?. varians , Latr. ; allecula 
varians , Fab. ). Formes de la cistèle rufipède ; corps 
testacé ; pâtes un peu plus pâles ; yeux noirs ; c'iytrcs 
légèrement striées, ayant quelquefois une ligne plus 
foncée dans le milieu de leur longueur. — France. 

Cistèle marron ( C. badin , Latr.). D’un fauve 
marron; glabre, luisante, pointillée ; yeux noirs; cor- 
selet presque en demi-cercle; élytres plus pâles , à 
stries ponctuées et pointillces dans les intervalles. — 
Midi de la France. 

SECTION DEUXIÈME. 

Pénultième article de tous les tarses bilobé ou pro- 
fondément échancré. 

* Yeux allongés , logeant les antennes dans une échancrure 
au côté interne . 

Septième genre. Les Mélandryes ( Melandrya ). 

Lèvre entière ou à peine e'chancrée : palpes maxil- 
laires terminés par un article très grand, en forme de 
hache allongée; corps ovale ou elliptique, avec la tète 
inclinée et le corselet en trapèze. 

Mêlai* dr ye caraboïde ( Melandrya c ara bo ides , 
Latr. ; melandrya serrata , Fab.). Six lignes de lon- 
gueur ou environ ; d’un noir luisant et glabre ; élytres 
d’un bleu foncé et noirâtre, finement striées et poin- 
tillées ; corselet plan, avec deux for'es impressions 
postérieures; bout, des tarses et dernier article des 
palpes , bruns. — Paris. 

Mélaivdrte variée ( M . variegata , Latr ,;dirca& 


LES STÉNÉLYTRES. Fam. l5. 373 

variegata , Fab. ). Brune; élytres d’un roux jaunâtre, 
mélangées de brun ou de noirâtre. — Midi de la 
France. 

Mélandrte brunette (Melanàrya fusca , Latr.). 
Longue d’une ligne et demie ; d’un brun noirâtre en 
dessous , plus clair en dessus ; couverte d'un duvet 
léger et soyeux; corselet très court, en segment de 
cercle , élytres très finement pointillèes , sans stries. 
— • Midi de la France. 

Mélandrte canalictîlée (M. çdnalicalata , Latr.). 
Noire ; un sillon longitudinal au milieu du corselet ; 
élytres striées , avec des impressions transversales au 
milieu. — Allemagne. 

Huitième genre . Les Lagries ( Lagria). 

Lèvre entière ou presque entière; palpes maxillaires 
termine's par un article en triangle renverse ; tète et 
corselet plus e'troits que l’abdomen ; antennes souvent 
presque grenues, quelquefois un peu plus grosses vers 
le bout , et variant un peu selon les sexes. 

Lagrie hérissée {Lagria hivta , Latr.). Velue; 
noire ; élytres d’un jaune pâle , un peu fauves , demi- 
transparentes , finement pointillèes , sans stries ; mâle 
ayant le dernier article de ses antennes fort long. — 
Paris. 

Lagrie tübescente ( L . pubescens , Latr.). Noire ; 
glabre ; élytres fauves et chagrinées ; corselet ayant 
un reflet fauve et un léger sillon dans son milieu ; 
pâtes brunes ; abdomen d’un brun fauve. — Midi de 
la France. 

Neuvième genre. Les Galopes ( Calopus). 

Lèvre profondément e'cbancrée ; devant de la tète 
Un peu avancé en museau ; antennes en scie ; corps très 
allongé ; tète et corselet plus étroifs que l’abdomen. 

Calope serr aticorn e ( Culopus seTi'nticornis j Latr.). 
D’un brun grisâtre ; yeux noirs; pâtes déliées. — Nord 
de l’Europe. 


i. 


3*2 


ORDRE V. 


374 

Dixième genre . Les Nothus ( JYothus ). 

Lèvre profondément échancre'e ; tête un peu avan- 
cée en museau ; antennes simples ; corps étroit , al- 
longé , presque cylindrique ; dernier article des palpes 
maxillaires fortement en hache ; cuisses postérieures 
renflc'es dans l’un des sexes. 

Nothus clavipède (JYothus clavipes , Oliv.). Un 
peu plus de quatre lignes de longueur ; d’un noir 
plombé , avec un léger duvet gris; palpes fauves, 
ainsi que les trois premiers articles des antennes. — 
Autriche. 

Nothus biponctué (JY. hipunctatus , Oliv.). Noir; 
bouche et partie antérieure du front, fauves, ainsi que 
les pâtes , la plus grande partie de l’abdomen, les bords 
du corselet et une ligne dans son milieu. — Autriche. 

Nothus brûlé ( N. præustus , Oliv. ). Un peu 
plus petit que le nothus clavipède ; roussâtre ; tête 
et poitrine noires, ainsi que les gerioux , le bout des 
élytres , et deux taches sur le corselet. — Autriche. 
L’espèce précédente n’est , je crois , qu’une variété 
de celle-ci. 

** Yeux globuleux y entiers ou a peine èchancrès , derrière 
les antennes. 

Onzième genre. Les QEdÉmères (OEdemera). 

Tête avancée, en forme de museau court; corps 
étroit et allongé ; élytres linéaires , flexibles ; antennes 
composées d’articles longs , cylindriques , insérées 
très près des yeux ; palpes maxillaires terminés par 
un article en forme de hache allongée. 

On trouve ces insectes sur les fleurs , et l’on ne sait 
rien de plus sur leur histoire. 

a. Élytres presque de la même largeur partout , non ouvertes 1 
dans leur moitié postérieure. 

OEdémère melanure (OEdemera melanura , Làtr.) 
Noire; corselet testacé , ainsi que les élytres, à leur 1 
extrémité. près. — Espagne. 

OEdémère notée (OE. notaia , Latr.). Tête d’un 


LES STÉNÉLYTRES. Fam . l5. 375 

rouge fauve luisant , ainsi que le corselet 5 élytres d’un 
fauve plus pâle, ou brique, avec L'extrémité noire; 
antennes et pâtes brunes ; genoux fauves ; anus de 
cette couleur; poitrine et abdomen noirs. — France 
méridionale. 

ŒdémÈre fülvicolle (OEdemerafulvicollis, Lat.). 
D’un verdâtre cendre' et foncé; tête presque noire; 
corselet d’un rouge pâle, marqué d’un trait trans- 
versal, obscur antérieurement; élytres lisses; bout 
de l’abdomen d’un fauve pâle. — Sfyric. 

OE de mère çuadriponctuée (OE. quadripunctnta , 
La.tr. ). D’un noir mat; corselet d’un rouge pâle, 
marqué de quatre points enfoncés formant le carré, 
et d’un cinquième peu apparent placé entre les deux 
points postérieurs; élytres sans nervures bien dis- 
tinctes. 

OEdémère saxguinicolle ( OE. sanguinicollis , 
Latr.). D’un vert cendré et foncé; tête presque 
noire; corselet d’un rouge pâle, marqué de trois gros 
points enfoncés formant le triangle; élytres ayant 
chacune dans toute leur longueur trois nervures pa- 
rallèles. — France. 

OEdémère rdficolle [OE. ruficollis , Latr.). D’un 
vert un peu bleuâtre ; corselet d’un rouge clair, ainsi 
que l’abdomen ; élytres un peu rétrécies vers le mi- 
lieu, ayant chacune une nervure vers leur bord exté- 
rieur, une seconde au milieu, et le commencement 
d’une troisième à la base près de la suture. — France 
méridionale. 

Œdémère très verte ( OE. viridissima , Latr.; 
cantharis ihalassina , Fab. ). D’un vert un peu doré ; 
antennes noirâtres ; corselet un peu allongé, ayant un 
creux longitudinal au milieu ; pâtes variées de noi- 
râtre et de roussâtre : trois nervures longitudinales 
et peu saillantes sur les élytres, avec la moitié d’une 
quatrième à la base , près de la suture. — Suède. 

OEdémère azurée (OE. cyane.a , Latr. ; necjrdalis 
cyanea , Far.). D’un bleu foncé; pubescente; antennes 
et pâtes noires; dessus du corps violet; un enfonce- 
ment triangulaire terminé par un sillon , sur le cor- 
selet ; une petite nervure longitudinale vers le milieu 


376 ORDRE V. 

de chaque élytre, et le commencement d’une seconde 
à Ja buse, près de la suture. — Allemagne. 

OEdemere céladon ( OEdemera eeladonia , Latr.). 
Pubescente ; verte ou d’un vert bleuâtre 5 corselet ayant 
un enfoncement transversal vers le milieu et de chaque 
côté ; élytres un peu rétrécies au côté extérieur, vers 
le milieu, avec chacune trois nervures longitudinales, 
dont l’extérieur se perd à sa naissance dans le rebord j 
l’extrémité de chaque élytre sensiblement plus épaisse 
ou plus élevée. — France. 

OEdemere iîleuatre ( OE. eœndescens , Latr. j 
necydalis cœrulescens , Fab.). D’un bleu glabre, poin- 
tillé, un peu bronzé en dessous, presque mat sur les 
élytres, qui ont chacune quatre petites nervures peu 
marquées ; antennes noires: corselet plan en dessus, 
avec quelques inégalités et une saillie arrondie sur les 
côtés. — Paris. . 

OEdemÈre abdominale (GE. abdominalis , Latr.). 
Presque linéaire ; d’un vert cendré et foncé , presque 
plombé ; antennes noires ; un enfoncement de chaque 
côté du corselet, dont le milieu est un peu élevé en 
carène ; bords de l’abdomen relevés et rougeâtres 5 
une nervure longitudinale sur les élytres , et le com- 
mencement d’une seconde au côté interne. — France. 

OEdemere brulÉe (OE. uslu/ata , Latr.; necydalis 
ustulata, Fab.). Noire, ou d’un noir bleuâtre ; corselet 
pubescent : élytres testacées, bordées extérieurement 
d’une baude bleuâtre , excepté à la base. — Midi de 
la France. 

OEdemere a quatre nervures (OE. quadrinervosa , 
Latr.). Formes de l’œdémère abdominale, mais plus 
petite, noirâtre, plus duveteuse sur les élytres 5 cor- 
selet presque uni , fïuement pointillé ; deux faibles 
nervures longitudinales sur chaque élytre. — France. 

h. Élytres fortement rétrécies postérieurement , ouvertes dam 
leur moitié postérieure. 

Œdemère verdâtre (OE . virescens , Latr.; ne- 
cydalis virescens, Fab.). Verte; trois cnfoncemcns 
sur le corselet ; élytres pubescentes , ayant chacune 
une nervure longitudinale, et. le commencement d’une 


LES STÉNÉLYTRKS. Fcim. 1 5. 3*77 

quatrième près delà suture ; cuisses des pâtes posté- 
rieures peu renflées ; jambes droites, terminées par 
deux petits éperons , au moins dans l’un des sexes. 
Variétés: i°. tirant sur le bleu; i°. bronzée, avec 
les pâtes antérieures en partie testacées. — Alle- 
magne. 

ÇEdémère ijleue iQEdemera cœrulea , La.tr. ; necy - 
dalis cœrulea , Fais. ). D’un vert bleuâtre ; semblable à 
la précédente , mais cuisses des pâtes postérieures très 
renflées dans les deux sexes; jambes arquées et ter- 
minées en pointe ; tarses à insertion latérale. — Paris. 

OEdémère barbaresqüe ( GE. Barbara , Latr. ; 
necydalis Barbara , Far.). Verdâtre: extrémité des 
élytres , grande partie des pâtes , et bord postérieur 
du corselet, d’un jaunâtre fauve. — Dalmatie. 

OEdémère goüttf.usf. ( OE . podagraria , Latr. ; 
necydalis podagraria , Far. ). Noire ; élytres d’un 
jaunâtre fauve , ainsi que les quatre pâtes antérieures 
et une tache à la base des postérieures. — Paris. 

OEdÉmerf. simple ( OE. simplex , Latr.; necydalis 
simplex, Far.) Noire; base des antennes, corselet, 
ventre, excepté le milieu, cuisses et haut des jambes, 
d’un jaunâtre roussâtre , ainsi que les élytres qui ont 
chacune une nervure longitudinale et la moitié d’une 
autre; cuisses postérieures simples. — Europe. 

Douzième genre. Les Sténostomes (Stenoftomq ). 

Ils ressemblent aux précédons par les formes, la 
consistance des élytres et les antennes, mais museau 
aussi long que la tête et portant les antennes; dernier 
arlicle des palpes maxillaires presque cylindrique. 

Sténostome muselier ( Stcnostoma rosira la , Latr.; 
Leptura rostmla , Fah.). D’un vert bronzé; antennes 
et pâtes fauves ; une petite nervure longitudinale et 
la moitié d’une autre près de la suture, sur chaque 
élytre. — Midi de la France. 

Treizième genre. Les Rhinomàcers ( Rhinomaccr ). 

Corps ovale ; corselet trapézoïdal ; élytres fermes ; 
antennes formées d’articles courts en cônes renversés 
ou un peu en scie. 


ORDRE V. 



Ces insectes, par leur forme et le rétrécissement 
en forme de trompe de la partie antérieure de leur 
létc , ont beaucoup d’analogie avec les bruches et les 
charansons. On les trouve sur les fleurs. 

Rhinomacer des ombellifÈres (Jihinomacer umhel- 
lalarum , Latr. ; bruehus umbellatorum , Fap,.). Noir; 
un duvet gris jaunâtre en dessus, d’un gris blanchâtre 
en dessous 5 museau court, saus lignes imprimées; 
antennes fauves. — Hongrie. 

Rin nom Acer charansonite ( Ii. curctilioides , 
Latr. ). Il diffère du pre'cédent. par ses antennes 
noires, son museau plus étroit, plus allongé, ayant 
deux petites lignes longitudinales imprimées en dessus. 
France méridionale. 

Rhinomacer ieptüboïde (/ i: lepturmdes , Latr.). 
Noir j élytres moins foncées ou noirâtres. — Au 
triche. 


famille 16. LES TRACHÉLIDES. 


Analyse des genres. 


Crochets des tarses simples, non dente- 


lés en dessous, et sans appendice. ... 2 


i.^ Crochets des tarses profondément dïvi- 
I ses, ou dentelés en dessous et munis 


d’un appendice 


11 



. Corps élevé ou arqué; corselet en tra- 
I pèze ou en demi-cercle; élytres très 


courtes ou terminées en pointe 6 


J Corps oblong ou long, non arqué; cor- 
j . selet rond, ou conique, ou cordiformc, 
I ou formé de deux nœuds ; élytres de 


la longueur de l’abdomen, arrondies.. 3 


Corselet rond ou conique ; corps long , 


droit, déprimé; yeux échancrés. .... 4 


3. < Corselet cordiformc, rétréci postérieu- 
I rement, ou formé de deux nœuds; 


corps oblong; tête grande 9 


5 . 


6 . 


les trach élidés. Fam . 16 . 379 

! Pénultième article de toüs les tarses bi- 
lobé; antennes des mâles en peigne 

ou eu panache. . . 5 

Tons les articles des tarses entiers ; an- 
tennes toujours simples Genre Apale. 

t Corps liucaire ; corselet conique ; pâtes 

J longues Genre Dendroide. 

! Corps élargi, arrondi postérieurement; 

1 corselet presque rond Genre Pjrochre. 

{ Tous les articles des tarses entiers 7 

Pénultième article des quatre tarses an- 
térieurs, au moins, bilobé 8 

, Palpes presque filiformes; antennes en 
\ peigne ou en panache dans les mâles. 

1 Genre Ripiphore. 

< Palpes maxillaires terminés par un ar- 
j ticle beaucoup plus grand que les pré- 
I cédens, en forme de hache; antennes 

1 simples ou en scie Genre Mordelle. 

Antennes simples , grossissant un peu 
vers le bout; écusson nul ou peu dis- 
tinct Genre Anaspe. ■ 

Antennes insérées dans une petite échan- 
crure des yeux et à articles cylindri- 
ques ; corselet eu demi-cercle. Genre Scraptie. 

{ Autennes se terminant par trois articles 

beaucoup plus longs que les autres. G. Stérope. 
Antennes se terminant d’une manière 

uniforme io 

j Corselet simple Genre Notoxe. 

Extrémité du corselet avancée en corne. 

| . . , . . Genre Cuculle. 

S Crochets des tarses dentelés en dessous, 
accompagnés d’une appendice en forme 

de soie ; corps épais Genre Horie. 

-v Crochets des tarses profondément divi - 
I sés, ou doubles, sans dentelures en 
I dessous; corps obloug; élytres et ab- 
\ domen mous 12 


• lit 

?>8o ORDRE V. 

r Pénultième article des tarses bilobé. G. Tetraonyx. 

' L Tous les articles des tarses entiers i3 

«Antennes en massue, ou plus grosses 

j ^ 1 vers le bout 14 

' 1 Antennes de la même grosseur, ou amin- 

I cies vers le bout „ 1 6 

i Antennes de onze articles , dont les der- 
. j niers articles en massue arquée. Genre Mylabre. 

* j Antennes de neuf articles, terminées en 

( bouton ; ï5 

j g / Antennes régulières. Genre Hyclée. 

I Antennes irrégulières Genre Cérocome. 

Antennes coudées, guère plus longues 

i g I que la tête Genre OEnas. 

j Antennes non coudées, au moins de la 
' longueur de la tête et du corselet ... 17 
rPoint d'ailes membraneuses; élytres très 
I courtes, croisées dans une partie de 
; leur bord , ne couvrant qu’une por- 

tion de l'abdomen Genre Méloé. 

Des ailes membraneuses; élytres de la 

longueur de l'abdomen Genre Cantharide. 

Caractère. Tête triangulaire ou en cœur, séparée 
du corselet par un étranglement brusque ; élytres 
minces et flexibles; antennes d’égale grosseur ou 
insensiblement plus grêles vers le bout; mâchoires 
dépourvues de dents cornées. 

Ces insectes vivent sur les plantes, dont ils man- 
gent les feuilles ou sucent les fleurs. Lorsqu’on veut 
les saisir , quelques uns , très agiles , cherchent à 
s’échapper par la fuite, les autres se contractent et 
font le mort. On les a groupés en plusieurs divi- 
sions. 

PREMIÈRE DIVISION. 

Crochets des tarses simples; corps long, droit, 
déprimé ; corselet rond ou conique ; élytres de la lon- 
gueur de l’abdomen , aussi larges ou plus larges , ar- 
rondies à l’extrémité ; yeux échancrés. 


LES TRACHÉLIDES. F 0.171. l6. 38 1 

Premier genre. Les Dendroides ( Dendroides ). 

Pénultième article (le tous les tarses bilobé; antennes 
en peigne ou en panache dans les mâles j corps linéaire 5 
corselet conique j pâtes longues. 

Dendroïde flarellée ( Dendroides flabellata . — 
Pjrrochroa flabellata , Far ). Rouge ■ antennes et 
élytres noires, ainsi que les pâtes, leurs tarses ex- 
cepte'. — Canada. 

Deuxieme genre. Les Pyrochres ( Pyrochroa ). 

Tarses et antennes comme les pre'ce'dens, mais cor- 
selet presque rond , et corps élargi et arrondi posté- 
rieurement. 

Leurs palpes maxillaires sont terminés par un ar- 
ticle ovale ; leurs élytres ne sont qu’une fois plus lon- 
gues que la tète et le corselet pris ensemble. On les 
trouve, ainsi que leurs larves, sous les écorces d’arbres. 

P yrocïir'e écarlate ( Pyrochroa coocinea, Latr.). 
Tête et dessous du corps noirs ; corselet et élytres 
d’un beau rouge écarlate j écusson noir. — Allemagne. 
France. 

Pyrochre cardinale ( P. rubens, Latr.). Tête, 
corselet, écusson et élytres d’un rouge écarlate 5 
antennes noires, ainsi que les pâtes et le dessous du 
corps. — Paris. 

Pyrochre fectînicorne ( P. pectinicornis , Latr.). 
Elle ressemble à la pyrochre écarlate , mais le corselet 
et les élytres sont d’un rouge plus pâle, tirant sur le 
jaunâtre ; une tache noire sur le corselet. — Suède. 

Troisième genre. Les Atales ( Apalus). 

Ils different des deux genres précédens par les ar- 
ticles des tarses, qui sont tous entiers, et par leurs 
antennes qui sont simples dans les deux sexes. 

Apale bimaculé ( Apalus bimaculalus , Fab.). Noir; 
élytres d’un fauve jaunâtre, ayant chacune une tache 
noire près de l’extrémité et vers la suture. — Suède. 


382 


ORDRE V. 




DEUXIÈME DIVISION. 

Crochets des tarses simples ; tête basse ; corselet en 
trapèze ou en demi-cercle ; corps élevé ou arqué ; ab- 
domen conique ; élytres très courtes ou terminées en 
pointe. Ces insectes ont le corps comprimé latérale- 
ment. Ils vivent sur les fleurs, sont très vifs et très 
agiles. 

Quatrième genre. Les Ripiphores ( Ripiphorus ). 

Tous les articles des tarses entiers ; palpes presque 
filiformes ; antennes en peigne ou en panache dans les 
mâles, plus simples dans les femelles. 

* Antennes en peigne , des deux côtés dans les mâles. 

Rïpiphore flàbellé ( Ripiphorus Jlabcllatus, Latr.). 
Noir; tête , dessus du corps et uuc partie des côtés 
de l’abdomen d’un fauve pâle , ainsi que le haut des 
jambes et les tarses des pâtes postérieures; extrémité 
des articles de ces tarses noire. — Italie. 

Ritiphore bimacülè ( Ji. bimaculatus , Latr. ). 
Semblable au précédent, mais une tache noire à l’ex- 
trémité de chaque élytre, et la partie qui avoisine 
l’angle scutellaire obscure ou noire. — Allemagne. 

Rïpiphore muscifokme ( R . subdipterus , Latr.). 
Noir; élytres très courtes, ovales, voûtées, d’un 
jaune pâle; antennes de sept à huit feuillets jaunes ; 
celles de la femelle n’en sont garnies que d’un côté , et 
ces feuillets sont noirs. — Midi de la France. - 

** Antennes pectinèes d’un seul côté dans les mâles. 

Rïpiphore paradoxal ( R. paradoxus , Latr. )• 
Noir ; côtés postérieurs du corselet et abdomen jaunes, 
ainsique les élytres, excepté leur extrémité ; un enfon- 
cement longitudinal dans le milieu du corselet; an- 
tennes en scie , seulement dans les femelles. — Paris. 

Rïpiphore anguleux ( R . angulalus , Panz.). Sem- 
blable au précédent , mais antennes entièrement noires. 
— Allemagne. 




LES TRACHÉLIDES. Fam. l6. 383 

Cinquième genre. Les Mordelles ( Mordella ). 

Tous les articles des tarses entiers ; palpes maxil- 
laires termines par un article beaucoup plus grand 
que les précédons , eu forme de hache ; antennes sim- 
ples ou seulement en scie. 

Les femelles de ces insectes ont le dernier anneau 
de l’abdomen prolongé en une queue pointue qui leur 
sert à enfoncer leurs œufs dans les cavités du vieux 
bois, où vivent leurs larves. 

Mordelle a tarière ( Mordella aculcata , Latr.). 
Longue de deux lignes; d’un noir luisant et sans 
taches , avec un duvet soyeux ; antennes en scie ; 
tarière de la longueur du corselet. — Paris. 

Mordelle fasciée (il/. J'asciata , Latr.). Longue 
de près de trois lignes; noire, couverte d’un duvet 
soyeux et très fin d’un brun jaune, et formant deux 
bandes sur les élytres; ces dernières terminées en 
pointe arrondie. — Paris. 

Mordelle abdominale (il/, abdominnlis , Latr.). 
Noire ; corselet et abdomen jaunes. — Allemagne. 

Mordelle a huit points (Â/. oclopunctata , Latr.). 
Noire ; élytres ayant chacune trois points et un trait 
arqué à la base, près de la suture , veloutés et rous- 
sâtres. — De la Caroline. 

Mordelle a douze points f il/, duodecim-punctata , 
Latr.). INoire , tachetée de blanc. — Italie. 

Sixième genre. Les Anaspes ( Anaspis ). 

Pénultième article des quatre tarses antérieurs 
bilobé; palpes comme dans les précédens ; antennes 
simples, grossissant un peu vers le bout; écusson 
souvent nul ou peu distinct. 

Ces insectes ont les mêmes habitudes que les mor- 
delles. 

Anaspe frontale ( Anaspis frontalis , Latr. ; mor- 
della frontalis , Far. ). Noire ; base des antennes , 
palpes, et les deux pâtes de devant , d’un fauve jau- 
nâtre pâle , ainsi que la face de la tête jusqu’aux yeux. 
— Paris. Variété plus petite, dont les six pâtes sont 
d’uo fauve jaunâtre, et où cette couleur, sur la face , 


ORDRE V. 


384 

ne dépasse pas la lèvre supérieure : l’anaspe noire de 
Geoffroy. 

Anaspe ruficolle ( Anaspis ruficollis , Latr. ; 
mordclla ruficollis , Faer. ). Noire ; corselet et pate9 
fauves. — Paris. 

Anaspe eigarrée ( A. variegal^a , Làtr. ; mordclla 
variegata , Fab. ). Noire : antennes , bouche et pâtes , 
rougeâtres ; côtés et bora antérieur du corselet, en 
tout ou en grande partie, de cette même couleur ; 
élytres ayant chacune une tache rougeâtre allongée , 
terminée en pointe et scapulaire ; femelle ayant une 
queue assez longue. — Paris. 

Anaspe humérale ( A . humeralis , Latr.; monlella 
humcralis , Fab.). INoire; une grande tache jaune à 
la base de chaque élytre. — Paris. 

Anaspe thoracique ( A . thoracica , Latr. ; mor - 
délia thoracica , Fab.). Noire; tête , corselet , et les 
quatre pâtes de devant jaunes. — Paris. 

Anaspe jaune ( A. flava . — Mordella jlava , Fab.). 
Jaune ; yeux , poitrine et abdomen noirs ; bout des 
élytres plus ou moins obscur. — Paris. 

Anaspe jaunâtre (A. flavescéns , Latr.). Longue 
de deux lignes et demie ; d’un fauve châtain : élytres 
un peu plus foncées ou plus obscures , veloutées ; 
yeux noirs; queue de la femelle noirâtre, velue, 
avec une soie assez longue , fauve en dessous. — Sois- 
sons. 

Anaspe ferrugineuse ( A. ferruginca, Latr.). 
Longue d’environ deux lignes ; d’un fauve clair ; yeux 
noirs ; extrémité des antennes et quelquefois côtés de 
l’abdomen noirâtres ; corselet un peu avancé sur l’é- 
cusson ; femelle ayant une queue assez longue et un 
peu velue. — France. 

Anaspe nigrtcolle (A. nigricollis , Latr.; mor - 
delta nigricollis , Far. ). D’un brun noirâtre ; élytres 
testacées , ayant une bande transversale, la suture et 
le bout, d’un noir brun, ce qui leur fait paraître 
comme ayant quatre petites taches testacées. — 
France. 

Anaspe tachetée [A. maculata , Latr.). D’un fauve 
jaunâtre; yeux et abdomen noirâtres ; élytres ayant 


LES TR A CH ELI DES. Fam. t6. 385 

chacune une tache noirâtre vers le milieu, et une 
plus petite et commune à la suture. — Paris. 

Septième genre. Les Scrapties ( Scraptia ). 

Pénultième article des tarses bilobé ; corselet en 
demi-cercle; antennes insérées dans une petite échan- 
crure des yeux et composées d’articles cylindriques. 

ScRArTiE brdnette [Scraptia fusca , Latr.). Petit, 
oblong , à corps mou , d’un brun noirâtre , pubescent ; 
jambes et tarses plus clairs ; élytres lisses. — Paris. 

TROISIÈME DIVISION. 

Crochets des tarses dentelés en dessous , accompa- 
gnés d’une appendice en forme de soie; corselet en 
forme de cœur, rétréci postérieurement, ou formé 
d’un à deux nœuds; corps oblong; tête grande; an- 
tennes simples ou légèrement en scie; pénultième 
article des tarses bilobé ; dernier article des palpes 
maxillaires en hache. 

Huitième gerrre. Les Cuculles ( Cucullus ). 

Antennes se terminant d’une manière uniforme, 
dont les trois derniers articles ne sont pas plus longs 
que les autres ; extrémité antérieure et dorsale du 
corselet avancé en forme de corne. 

Cuculle unicorne ( Cucullus monoceros. — An- 
thicus monoceros, Fab.). Long de deux lignes: d’un 
fauve clair, avec deux points à la base ae chaque 
élytre, et une bande repliée vers la suture, noirs; 
corne du corselet dentée. — Paris. 

Cuculle monodon (C. monodon . — Anlhicus mo- 
nodon, Fad. ). Plus petit que le précédent; taches 
des élytres moins marquées; tête et corselet rous- 
sâtres comme le corps. — De la Caroline. 

Cuculle cornu ( C. cornutus . — Anlhicus cornulus , 
Fab.). Il diffère du cuculle unicorne par ses élytres , 
qui ont trois bandes noires entrecoupées de deux 
bandes roussâtres. — Italie. 

Cuculle rhinocéros ( C. rhinocéros. — Anthicus 

33 


i. 


ORDRE Y. 


386 

rhinooeros , Fab.). Testacé ; élytres très noires.— 
Allemagne. 

Cuculle nigripenne ( Cucullus nigripennis. — No- 
toxus nigripennis , Latr.). Un peu moins d’une ligne de 
longueur;d’un fam«e pâle, recouvert d’un duvet court 
et soyeux j yeux noirs; abdomen noirâtre , ainsi que 
les élytres , dont le bord extérieur est un peu fauve 
pâle. — Midi de la France. 

Cucülle sans taches ( C. immciculcilus. — Notoxus 
immacidatus , Latr. ). Semblable au précédent pour 
la taille et la forme, mais entièrement roussâtre. — 
Midi de la France. 

Neuvième genre. Les Notoxes (Notoxus'). 

Ils ne diffèrent des pre'cédens que par leur corselet 
nautique , sans avancement en forme de corne. 

Notoxe anthérin (-ZF. antlierinus , Latr. ; anthicus 
atitlicrinus , Fab.). Noir; élytres ayant une tache 
assez grande à la base, une bande transverse au-delà 
du milieu, et qui gagne inférieurement la suture, 
rougeâtres; antennes et cuisses noires; pâtes d’un 
roux pâle. — Paris. 

Notoxe seli.e (N. sellntus , Latr. ). Noir; élytres 
pointillées, fauves, avec une large bande noire au 
milieu ; antennes et pâtes fauves. — Allemagne. 

Notoxe très noir (N. nier , Latr.). Noir ; presque 
glabre ; élytres ponctuées. — Allemagne. 

Notoxe pâtes fauves (N. flavipes , Latr.). Noir ; 
antennes et pâtes jaunes ; élytres marron, avec une 
tache scutcllaire et une autre au milieu du dos , noires. 
— Allemagne. 

Notoxe grêle (N. gracilis , Latr.). Allongé ; noir; 
antennes et pâtes fauves ; élytres testacées ou d’un 
fauve jaunâtre , avec une tache marginale noire. — 
Allemagne. 

Notûxe bicolor (N. bicolor , Latr. ; anthicus hir- 
Lellus , Fab. ). Noir ; velu ; ponctué; antennes et pâtes 
fauves , ainsi que la base du corselet, et des élytres ; 
cuisses noires , excepté leurs articulations. — Paris. 

Notoxe fourmi (N. formicarius , Latr. ; anthicus 
floralis , Fab.). Brun, glabre, finement pointillé; 


LES TRACHELIDES. F (Ml . l6. 3^7 

corselet fauve , excepté quelquefois sa partie anté- 
rieure ; base des élytres fauve* — Paris. 

Notoxe calycin ( Notoxus catycinus, Panz.). Sem- 
blable au précédent , mais plus pâle 5 bande de la base 
des élytres peu ou point prononcée. — • Allemagne. 

Notoxe de Rodrigue (JY. Rodriguii , Latr.). Long 
d’une ligne; noir, luisant, presque glabre et lisse; 
antennes roussâtres ; corselet de deux nœuds , dont 
l’antérieur plus grand, noir, et le second roussâtre ; 
deux petites bandes étroites, transverses , d’un jau- 
nâtre pâle sur les élytres , qui sont lisses ; pâtes rous- 
sâtres; cuisses neftres, excepté leurs extrémités. — 
Midi de la France. 

Notoxe pédestre (JY. pedestris. — Anthicus pedes- 
tris , Fab.). Très noir; luisant; corselet fauve: cuisses 
antérieures dentées. — Espagne. 

Notoxe des peupliers (2V* populneus. — Anthicus 
populneus , Fab.). Il ressemble un peu au notoxe 
fourmi; lisse; testacé; tète noire. — Ppris. 

Dixième genre. Les StÉropes ( Steropes ). 

Memes caractères , mais antennes terminées par trois 
articles beaucoup plus longs que les précédons. 

Stérope carpten ( Steropes carpicus , Stev. ). Tète 
noire et pubcscente; antennes et bouche, tcstacées; 
corselet de la grandeur de la tête, pubescent, testacé, 
presque arrondi; écusson petit; élytres deux fois plus 
larges que le corselet, et ayant plus de trois fois sa 
longueur, pubescentes, tesfacécs, avec un point noir 
et soyeux vers leur base; dessus du corselet ferru- 
gineux , ponctué; abdomen brun; pâtes testacées. — 
De Kisliar, sur les bords de la mer Caspienne. 

QUATRIÈME DIVISION. 

Crochets des tarses dentelés en dessous, accompa- 
gnés d’une appendice en forme de scie; corselet carré; 
corps épais; yeux allongés. 

Onzième genre. Les Hories ( Horia ). 

Antennes courtes et simples; mandibules fortes; 
palpes filiformes; articles des tarses entiers. 


ORDRE Y. 


388 

Les mâles ont la tête ou les pieds postérieurs plus 
forts que les femelles. Ces insectes sont tous exotiques , 
et paraissent devoir vivre dans les bois. 

Horie maculée ( Horict maculata , Oliv.). D’un 
jaune fauve 5 plusieurs taches noires sur les élytres. — 
Saint-Domingue. Brésil. 

D’après les observations d’un auteur anglais, consi- 

f nées dans les Transactions de la Société linnéenne de 
Londres, la larve de cette espèce vit, en parasite dans 
le nid d’un gros xylocope qui dépose ses œufs dans le 
bois. 

Horie ferrugineuse (H.fermigihosa, Làt.). Fauve; 
mandibules grandes; noirâtre; tête grosse. — Tran- 
quebar. 

CINQUIÈME DIVISION. 

Crochets des tarses profondément divisés ou dou- 
bles , sans dentelures en dessous; corps oblong; tête 
grosse et inclinée; yeux ordinairement allongés ou 
échancrés; élytres et abdomen mous. La plupart de 
ces insectes sont vésicans , d’un usage dangereux à 
l’intérieur. On les emploie en vésicatoire. 

Douzième genre . Les Tetbaonyx ( Tetraonyx ). 

Pénidtième article des tarses divisé en deux lobes; 
antennés grossissant un peu vers leur extrémité; cor- 
selet en carré transversal. 

Tous ces insectes sont exotiques et habitent l’Amé- 
rique septentrionale. 

Tetraonyx a huit taches ( Tetraonyx octo-macu- 
lalus , Latr.). Noir, avec quatre taches rouges sur 
chaque élytre. — Amérique. 

Treizième genre. Les Mylabres ( Mylabris ). 

Tous les articles des tarses entiers; antennes plus 
grosses vers le bout, régulières dans les deux sexes, 
de onze articles , dont les derniers forment une massue 
arquée et pointue. 

Autrefois on se servait de ces insectes en place de 
cantharides , et l’on en fait encore usage dans quelques 
parties de l’Italie et en Chine. 


LES TRÀCHÉL1DES. F 0.171 . l6. 


38g 


Mylabre dïx points ( Mylàbris decem-p une Lata , 
Latr.). Noir$ élytres d’un rouge pâle, quelquefois 
jaunâtre, ayant une tache lunule'e au bout, deux 
points au milieu sur une ligne transversale, deux 
autres à la base, noirs. — Dans le Limousin. 

Mylabre de Fueslin ( 31 . Fucslini , Panz). Noir} 
une seule fâche à la base de chaque clytte: une bande 
au milieu, accompagne'e , au bord extérieur, d’une 
petite tache concolore} du reste il ressemble au sui- 
vant. — Hongrie. 

Mylabre variable ( 31 . variahilis , Latr. y Noir} 
élytres ayant chacune à leur base une ou deux taches 
rondes, deux bandes dentées et transversales, et une 
tache arrondie au bout, tesfacées. — France méri- 
dionale. 

Mylabre géminé ( 31 . geminala , Fab.). D’un fauve 
jaunâtre} deux points à la base des élytres, une tache 
extérieure au milieu ; deux points réunis ou libres à 
l’extrémité, noirs. — France méridionale. 

Mylabre de la chicorée ( 31 . cichorii ,Làtr. }. 
Corps noir, ainsi que les antennes; chaque élytre 
ayant six bandes transverses, ondées et non interrom- 
pues, dont trois d’un rouge fauve et trois noires alter- 
natives , une rouge commençant à la base , et une 
noire terminant l’extrémité. — Variété : long de six 
à sept lignes, noir, velu, avec trois bandes jaunes 
et dentées , dont la première divisée en deux taches 
sur les élytres. — Paris. 

Mylabre a six taches ( 31 . seoc - maculatn , Latr.). 
Très noir; élytres testacées, marquées de trois points 
noirs. — Russie méridionale. 

Mylabre a quatre toints ( 31 . quadripunctata , 
Latr.). Noir} élytres testacées, avec quatre points 
noirs. — Russie méridionale. 

Mylabre a trois taches ( 31 . trimaculata , Latr. ). 
Noir; élytres testacées, ayant une tache commune, 
ronde et suturale en dessous de l’écusson , et une 
bande arquée et transverse, noires. — Italie. 

Mylabre algérien ( 31 . tilglricci , Latr.). Noir; 
élytres testacées ou jaunâtres, sans taches. — Italie. 


ORDRE V. 


3go 

Quatorzième genre . Les Hyclées ( Hycleus ), 

Tous les articles des tarses entiers; antennes régu- 
lières dans les deux sexes , mais de neuf articles, dont 
le dernier très grand , en forme de bouton ovoïde. 

Hyclee argentef. ( Hycleus argentatus. — Mylabris 
argentala , Far.), Longue de six à sept lignes, cou- 
verte d’un duvet argente' luisant; élytres ayant des 
taches jaunes. — Se'nc'gal. 

Hyclee argus ( Hycleus argus. — Mylabris argus , 
Oliv. ). De la taille du précédent; noir, couvert d’un 
duvet blanc ; èlytrcs pâles, avec six points ocule's, 
noirs. — Russie mc'ridionale. 

Quinzième genre. Les Cérocomes ( Cervcoma ). 

Articles des tarses comme les précédons; antennes 
irrégulières dans les mâles, de neuf articles , termine'es 
par un bouton. 

Le corps de ces insectes est assez mou , étroit, et 
allonge', presque cylindrique : les antennes des mâles 
épaissies dans leur milieu , irre'gulières , forment 
comme une espèce de panache; ils commencent à pa- 
raître en été, volent très bien, marchent mal, con- 
trefont le mort quand on les saisit, sont pare's de 
belles couleurs, et se trouvent sur les fleurs. 

Cérocome verte ( Cerocnma viridis , Latr.; Cero- 
coma Sehoefferi , Lin.). D’un vert doré ou bleuâtre; 
antennes et pâtes d’un fauve jaunâtre; tarses des fe- 
melles obscurs; corselet ponctué, avec une ligne 
courte, enfoncée et longitudinale, dans son milieu. — 
Paris. 

Cérocome de Schreirer ( C. Schreiberi , Latr.). 
Semblable à la précédente, mais ventre d’un fauve 
pâle à l’extrémité. — Midi de la France. 

Cérocome de Waiil ((?. JVhalii , Latr.). Verte; 
antennes et pâtes noires. — Espagne. 

Seizième genre. Les Œnas ( OEnas). 

Antennes de la meme grosseur ou amincies vers le 
bout, moniliformes , coudées, guère plus longues que 


LES TRACHÉL1DES. F(im. 1 6 . 3 Qjl 

la tête, terminées par une tige en fuseau ou cylin- 
drique, v et composée des neuf derniers articles. 

Le dernier article des palpes maxillaires de ces in- 
sectes est allonge et cylindracé, ce qui les distingue 
très bien des mylabres et des cantharides, avec les- 
quels ils ont de l’analogie, mais qui ont cet article 
ovale. 

v OEnas africain ( OEnas afer , Latr. ; Lylta nfra. 
Far. ). Noir ; antennes d’un brun rougeâtre , à partir 
du coude; corselet rouge. — Espagne. 

Dix- septième genre. Les Méloes ( Meloe ). 

Antennes de la même grosseur ou amincies vers le 
bout, moniliformes , droites ou sans coude remar- 
quable, irrégulières dans les mâles, au moins de la 
longueur de la tête et du corselet ; point d’ailes mem- 
braneuses sous les élytres : celles-ci très courtes, 
croisées dans une partie de leur bord, ne recouvrant 
qu’une partie de l’abdomen , qui est très gros , et 
comme vésiculeux ou enflé. 

Ces insectes sont remarquables par leur pesanteur • 
ils se traînent dans l’herbe , dont ils se nourrissent , 
et, lorsqu’on les touche, ils font sortir des articula- 
tions de leurs pâtes une liqueur âcre, jaunâtre ou 
rou^sâtre. Dans quelques parties de l’Espagne on les 
emploie encore comme les cantharides. On les regar- 
dait autrefois comme un très bon remède contre la 
rage. 

* Corselet en carré aussi long que large. 

Méloé proscàrabÉf. ( Meloe prose arabtrus , Latr.). 
D’un bleu très fonce' ou un peu violet ; derniers arti- 
cles des antennes noirs; tête et corselet, ayant dns 
points vagues et plus petits que dans les espèces sui- 
vantes; un le'ger sillon sur la tête; corselet un peu 
rétréci postérieurement, à bord postérieur plus con- 
cave que dans les autres espèces, si l’on en excepte 
la suivante; élytres finement rugosules. — Paris. 

Mét.ok de mai (/!/. majalis , Far.). D’un noir très 
foncé , uni, avec les bords supérieurs des anneaux de 
l’abdomen rouges. — Espagne. 


3ga 


ORDRE V. 


Méloé automnal (71/e/oe autumnalis , Latr ; 71/. 
cyanea, Fab.). Beaucoup plus petit que le precedent ; 
d’un bleu très fonce; tête et corselet peu ponctués, 
paraissant lisses dans plusieurs parties; une légère 
ligne enfoncée derrière la tête; onrselet très concave 
au bord postérieur, qui est un peu relevé et rebordé; 
élytres parsemées de gros points enfoncés. — Paris. 

Méloé couvert (71/. lecla , Latr. j 71/. similis , 
MarsRam ). Semblable au méloé proscarabée, mais 
noir; tête et corselet d’un noir bleu ou violet; an- 
tennes et pâtes d’un bleu violet foncé et luisant; pas 
de ligne enfoncée sur le vcrtex, et points enfoncés de 
la tête et du corselet plus lisses ; ciytres plus grandes, 
allant presque jusqu’au bout de l’abdomen, tineinent 
rugosules. . — Paris. 

Méloé a bordure (71/. limbala , Latr.). Noir; lisse; 
corselet plan ; limbe des clylres ferrugineux , la base 
exceptée. — Hongrie. 

Méloé lisse ( 71/. lœuigata , Latr. ). T)’ un noir mat, 
presque lisse, n’étant que finement pointillé; une pe- 
tite ligne enfoncée sur le vertex ; côtés du corselet 
tnmlmnt à nnolndrm’f paraissant rebordés aux angles 


premier anneau de l’abdomen : celui-ci ayant le bord 
postérieur de ses cinq premiers anneaux rougeâtre en 
dessus. — Espagne. 


Méloé varié ( M. variegnta , Leach ; M. majalis , 
Latr.). Têie et corselet mélangés de cuivreux et de 
vert, à points enfoncés, très profonds et confluons; 
corselet échancré postérieurement, ayant une petite 
ligne enfoncée au, milieu; pâtes et dessous du corps 
violets; élytres chagrinées, d’un vert foncé; abdomen 
à anneaux cuivreux, ayant une bande verte et trans- 
verse à leur base. — Paris. 

Mélos brÉvicorne (M. brevicornis , Latr.). Sein-- 
blable au précédent, mais d’un noir un peu bleu, 
finement ponctué; élytres et abdomen plus mats; les 
premières finement rugosules. — Midi de la France. 

Méloé cou-sillonné (71/. sulcicollis , Latr.). Noir, 



courtes, ne dépassant pas le 


Corselet en carré plus large que long. 


les trach^lides. Fam. 1 6 . 3g3 

très ponctué ou variolé ; un sillon très profond et lon- 
gitudinal au milieu du corselet; élytres avec des points 
lisses, assez larges, et à bords rayonnés. — Mâcon. 

Meloé ponctué [Meloe punctalus , Latr.). Entière- 
ment noir, variolé j une forte échancrure au bord 
postérieur du corselet. — Bordeaux. 

Meloé a points rayonnes [M. punctato-radiatus , 
Latr.). Semblable au meloé de mai, mais noir, et 
corselet moins échancré au bord postérieur. — Midi 
de la France. 

Dix-huitième genre. Les Cantharides ( Cantliaris). 

Antennes droites, filiformes, de la longueur au 
moins de la tète et du corselet ; des ailes membra- 
neuses sous les élytres ; celles-ci aussi longues que 
l'abdomen : du reste , memes caractères que les genres 
précédons. 

Ces insectes volent bien , se trouvent sur les arbres, 
dont elles dévorent les feuilles , et pondent leurs œufs 
dans la terre, dit- on, où leurs larves vivent et se 
métamorphosent. 

Premier sous-genre. Les Cantharides. Elytres non rétré- 
cies en pointe a leur extrémité ; antennes notablement plus 
courtes que le corps , a second, article court ; palpes maxil- 
laires plus gros à leur extrémité. 

Cantharide a vésicatoire ( Cantliaris vesicaloria , 
Latr.; Lytta vesicatoria, Far.). D’un vert doré; 
antennes noires, longues comme les deux tiers du 
corps; une ligne profondément enfoncée sur le milieu 
de la tète; une ligne enfoncée et longitudinale au mi- 
lieu d’un corselet inégal ; deux nervures peu pronon- 
cées, longitudinales, vers le côté interne des élytres. 
— Paris. 

Cantharide syrienne ( C. syriaca , Latr.; Lyita 
syriaca, Far.). D’un bleu très foncé, presque noir 
sur la tête et le corselet; ce dernier arrondi, rouge, 
ayant une ligne enfoncée et longitudinale au milieu ; 
élytres vertes. — Hongrie. Russie. Autriche. 
Cantharide érythrocephale (C. eiythroccphala , 


3g4 ordre y. 

Latr.; Lytta erylhrocephala , Fab. )• D’un noir mat; 
base des antennes et tête rouges , cette dernière ayant 
une ligne ou une tache frontale noire; une ligne en- 
fonce'e et longitudinale au milieu du corselet; bord 
extérieur des ëlytres cendre'. — Russie me'ridionale. 

Cantharide douteuse ( Cantharis dubia , Oliv.; 
C. verticalis, I: lig.). Elle ressemble à la précédente, 
mais elle est entièrement noire , avec le vertex fauve. 
— France me'ridionale. 

Deuxième sous-genre. Les Zonitis. Elytres presque^de la 
même largeur ; antennes aussi longues que le corps , me- 
nues t sètacèes, a second article au moins aussi long que la 
moitié du suivant ; palpes maxillaires filiformes. 

Zonitis tacheté ( Zonitis sex-maculata , Latr.). 
Noir; tête et corselet fauves, celui-ci ayant une ou 
deux taches noires; yeux noirs; e'lytres d’un fauve 
jaunâtre, ayant chacune deux taches noires à l'extré- 
mite'; bout de l’abdomen, cuisses et bas des jambes 
fauves. — Midi de l’Europe. 

Zonitts bout-brülé ( Z. prœusta , Latr. ). D’un 
rouge fauve, luisant sur la tête et le corselet; terne 
et un peu pâle sur les ëlytres, qui ont un lëger duvet, 
et l’extrémité noire ; yeux, antennes et poitrine, noirs; 
tarses obscurs; corps pointillé, et une ligne lisse sur 
le front. — Midi de la France. Variétës : i”. fauve, 
exceptë les yeux , les antennes, les ëlytres, la poitrine 
et l’anus, qui sont noirs; 2°. noir, à corselet fauve. 

Zonitis jaune (Z .fulva , Latr. ). Tête et antennes 
noires, ainsi que le dessous du corps, excepté les côtés; 
côtés postérieurs de la tête, corselet, cuissses et haut 
des jambes d’un rouge fauve; ëlytres plus ternes et 
plus pâles; écusson noirâtre , ainsi que les tarses et le 
bas des jambes ; anus fauve. — Italie. 

Troisième sous-genre. Les Tîémoonatiies. Semblables aux 
prêcêdens y mais mâchoires des mâles très prolongées , 
filiformes y se courbant en dessous. 

Nbmognathe a bandes {Nemognatha vittala , Illig. ? 
zonitis vitlalciy Far.). Noire, avec quelques parties 


les trachélides. Fam . l6. 3 ÿ 5 

fauves 5 ëlytres testacc'es, à disque noir longitudinale- 
ment ou en forme de bande 5 mâchoires repliées sous 
le corps jusque près du bout de l’abdomen, dans les 
mâles. — De la Caroline. 

Némognatiie chrysoméline ( Ffemosnatha chrysome- 
lina , Illic.; zonitis çhrysomelina , Fàb.) Noire; tête 
fauve ainsi que le corselet, qui est taché de noir; 
élytres d’un fauve jaunâtre, tachées de noir. — Es- 
pagne. 

Quatrième sous-genre. Les Sitaris. Élytres fortement 
rétrécies en pointe vers leur extrémité. 

Sitaris huméral ( Sitaris humeralis , Latr. ; nccy - 
àalis humeralis , Far. ). Environ six lignes de lon- 
gueur; noir; pointillé; élytres d’un brun noirâtre, 
jaunes à la base , fortement rétrécies. — Paris. 

Sitarts apical (S. apicalis , Latr. ). Environ deux 
lignes et demie de longueur ; d’un noir luisant et 
glabre; élytres et les trois derniers anneaux, de l’abdo- 
men d’un jaunâtre fauve; pâtes de la même couleur, 
excepté une partie des cuisses et le dernier article des 
tarses. — France méridionale. 


section 3 . Les Tétramères. 

Ces coléoptères ont quatre articles à tous les tarses. 
Ils habitent les fleurs ou les feuilles des plantes , et 
se nourrissent de substances végétales. Cette section 
renferme sept familles : les rhinchophores , les xylo- 
phages, les platysomes , les longicornes , les eupodes , 
les cycliques , les claripalpes. 

famille 17. LES RHINCHOPHORES. 


Analyse des genres. 

1 Labre apparent ; un museau ; palpes très 

] visibles 2 

1 ' 'i Point de labre apparent ; un bec ou une 
l trompe; palpes pea distincts 4 


ORDRE V. 


3 9 6 

i Antennes en massue ; yeux sans éclian- 

5. < crure 3 

I Antennes filiformes; yeux échancrés. G. Bruche. 
f Cinq articles aux tarses antérieurs. Genre Rhinosimc. 
3 . * Quatre articles à tous les tarses , le pé- 

| nultième bilobé. Geni'e Anlhrihe . 

f Autennes à la fois droites , insérées sur la 
l trompe et composées de onze articles, 

1 dont les trois derniers réunis en massue 

. ) perfoliée Genre Attelahe 

\ Antennes filiformes ou en massue , non à 
I la fois droites , insérées sur la trompe , 

! et de onze articles, dout les trois der- 
l niers en massue. 5 

( Antennes en massue perfoliée , composée 

de trois articles 6 

Autennes filiformes , ou en massue d’un 

seul article. . 1 1 

r Pieds postérieurs non propres à sauter. . 7 
1 Pieds postérieurs propres à sauter 10 

) Corps étroit et allongé; massue des an- 
tennes en fuseau Genre Lixe. 

Corps ovale ou raccourci 8 

i Corps très court, presque globuleux; an- 
tennes de dix articles Genre Cione. 

Corps ovalaire 9 

( Trompe courte, portant les antennes près 

de son extrémité Genre Charanson . 

•*’ Trompe très longue , portant les antennes 

( vers le milieu de sa longueur. . . Genre Rjnchène , 

I Antennes brisées, insérées vers le milieu 

de la trompe. Genre Orcheste. 

Antennes droites; insérées entre les yeux. 

Genre Ramphus. 

f Tarses tous entiers Genre Bracliycère. 

’ l Pénultième article des tarses bilobé .... 12 

I2 f Autennes droites l 3 

l Autennes coudées i 4 



LES RHINCHOPHORKS. Fam . \ f . 


3 97 


Corps linéaire; antenues filiformes ou 

grossissant à peine vers l’extrémité. G. Brente. 
Corps ovale; dernier article des antennes 

eu massue ovale et cylindrique. . Genre Cylas. 


. r Antennes de huit articles i5 

l Antennes de neuf articles Genre Cosson. 


[ Antennes insérées vers le milieu de la 
I trompe , le dernier article en massue 

^ g J fusiforme ou cylindrique Genre Rhine. 

,s | Antennes insérées à la base de la trompe, 

I le dernier article en massue globuleuse 
f ou triangulaire Genre Calandre. 


Caractères. Tête prolongée ante'rieurement en 
trompe ou fcn museau très avance'; abdomen gros; an- 
tennes coude'çs , souvent en massue; pe'nultième ar- 
ticle des tarses presque toujours bilobe'. 

Les cuisses postérieures sont dentées dans plusieurs. 
Leurs larves occasionnent de grands préjudices aux 
cultivateurs, parce que la plupart vivent dans les 
fruits, qu’elles font pourir, et dans les graines des cé- 
réales , dont elles rongent l’intérieur. 

PREMIÈRE TRIBU. 

Labre apparent; avancement antérieur de la tête 
formant un museau court, large, déprimé; des pal- 
pes très visibles , filiformes ou plus gros à l’extré- 
mité. 

Premier genre. Les Rhinosimes (JRhinosimus ). 

Antennes en massue, ou sensiblement plus grosses 
à l’extrémité ; yeux sans échancrure ; les quatre tarses 
antérieurs paraissant de cinq articles. 

Leurs antennes sont moniliformes , à quatre der- 
niers articles un peu plus gros ; la tête et le corselet 
sont plus étroits que l’abdomen ; le corps est. droit, 
allongé, et leur corselet est presque en cœur tron- 
qué. Ces insectes, assez rares , se trouvent sous les 
vieilles écorces. 

Riiinosime nu roure ( Rhinosimus roboris , Latr.; 

34 


I. 


anthribus roboris , Fab.). Fauve; pointillé; jeux 
noirs; base de la tê!e et e'Iytres d’un vert métallique; 
dernier article des antennes obscur; des lignes de 
points sur les e'Iytres. — Europe. 

Rhiaostme a elytres vertes (Rhinosimus viridip en- 
ms, Latr.; anthribus viridipennis , FAn.). II ressemble 
au précédent; corps d’un rouge fauve et vif, luisant, 
poinlillé; yeux noirs; derniers articles des antennes 
obscurs ; elytres d’un vert bleuâtre, ayant des lignes 
de points peu serrés ; pâtes plus pâles que le corps , ou 
d’un fauve jaunâtre. — Paris. 

Rhinostmf, MU8ËATJ-PLÀN (A*. planirostris , Latr. ; 
anthribus planirostris , Fab. ). Dessous brun; dessus 
bronzé; museau, antennes, pâtes, fauves; antennes 
ayant leurs trois derniers articles noirâtres. — Midi 
de la France. 

Rhinosïme tète - blede ( R . cærulèo - cephalus , 
Latr.). Roux ou d’un brun jaunâtre, luisant et poin- 
tillé ; lête et elytres d’un bleu verdâtre luisant. — • 
Suède. » 

Deuxième genre. Les Ainthribes ( Anthribus ). 

Antennes et yeux comme les précédées, hiais seu- 
lement quaire articles à tous les tarses, dont le pé- 
nultième article bilobé. 

On trouve ordinairement ces insectes dans le vieux 
bois, quelques espèces sur les fleurs. 

Anthrtbe albtnos ( Anthribus albinus , Latr.). 
Noir; un anneau aux antennes; dessus de la tôte , une 
tache sur chaque élytre près de leur milieu, extré- 
mité postérieure du corps , dessus de l’abdomen, et 
des anneaux aux pâtes, blancs; trois tubercules dis- 
posés sur une ligne transversale sur le corselet : trois 
autres d’un noir foncé, sur les elytres, disposés sur 
une ligne longitudinale près de la suture. — Paris: 
très rare. 

Anthrïre mveirostre ( A. niveirostris , Latr. ). 
D’un noir brunâtre, tacheté de plus foncé et de brun 
jaunâtre; antennes brunes; museau d’un gris jaunâ- 
tre en dessus ; écusson gris , et un petit trait de la 
même couleur au-dessus sur le corselet; pâtes annelées 


les RHiNcnopHORES. Fam. 17. 399 

de gris et de brun noirâtre} anus jaunâtre , ainsi que 
le bout des élytres, qui sont striées et ont chacune 
trois petites côtes près de la suture. — Allemagne. 

Antjiribe aleirostue^sI nt/u'ibus albirosU'is, Latr.). 
Noir} dessus de la tête gris, ainsi que le dessous du 
corps et l’extrémité postérieure des élytres, celte 
extrémité ponctuée de noir; pâtes entrecoupées de 
gris et de noir. — Paris : rare. , 

Anthribe varié {A. varias, Latr.). D’un brun 
noir et mat, avec un léger duvet cendre ; élytres 
striées, avec des points d’un gris jaunâtre et bruns, 
disposés alternativement dans les intervalles des stries. 

— Paris. 

Arthribe raboteux (y/. scabrosus, Latr.). Noir, 
couvert d’un léger duvet cendré ; museau court ; des 
taches arrondies et d’un noir foncé sur le corselet; 
élytres d’un rouge brun , avec des stries ponctuées ou 
de petites côtes, et des rangées longitudinales de tu- 
bercules velus et noirs , entrecoupés d’un peu de gris. 

— Paris. 

Anthribe sutural {yî. suluralis ., Latr.). Noir, 
couvert d’un duvet gris en dessous, un peu plus léger 
en dessus; lisse; base des antennes et jambes anté- 
rieures fauves; suture grise. — Paris : commun sur 
le réséda. 

Anthribe rufipède ( yi. rufipes , Latr.; bruchus 
riifipes , Fab.). Noir; entièrement couvert d’un duvet 
court d’un gris cendré et satiné; premiers articles des 
antennes fauves, ainsi que les jambes, les cuisses an- 
térieures , et la base des cuisses intermédiaires. — 
Paris. 

Troisième genre. Les Bruches ( Bruchus ). 

Antennes filiformes, souvent en scie ou pectinées ; 
yeux échancrés ; anus découvert; pieds postérieurs 
ordinairement très grands. 

Leur tête lient au corselet par une sorte de cou , et 
leur corps est plus ramassé que dans les précédées. 
Ces insectes , que l’on trouve sur les fleurs dans leur 
état parfait, sont très nuisibles à l’état de larve : ils 


ORDRE V. 


/|00 

dévorent plusieurs espèces de graines, et particuliè- 
rement celles de plusieurs plantes légumineuses. 

Bruche nu pois ( Bruchus pisi , Latr. ). Noirâtre; 
base des antennes , jambes, tarses antérieurs et extré- 
mité des jambes intermédiaires, fauves; une tache 
grise au milieu du bord postérieur du corselet, dont 
les côtés ont une dent; élytres striées, ayant quelques 
points gris dont quelques uns disposés en lignes trans- 
versales; anus blanchâtre, avec deux points noirs; 
une épine forte et aiguë aux cuisses postérieures, r— 
Paris. 

Bruche de la vesce ( Bruchus visciæ , Oliv. ). As- 
sez semblable à la précédente, mais anus d’un gris 
jaunâtre et sans points noirs; d’un cendré obscur; 
élytres striées , noires , mélangées de cendré. — 
Fiance. 

Bruche des graines ( JJ. granarius , Latr. ). Elle 
ressemble à la bruche des pois, mais elle est pli* pe- 
tite; son duvet est plus gris , et ses élytres n’ont que 
de simples nébulosités grises ; épines des cuisses posté- 
rieures sensiblement plus petites; anus cendré, ayant 
deux taches noires. — Europe. * 

Bruche mouchetée ( B . quiriqueguttatus , Latr.). 
Noire; élytres de la suture et quatre points blancs. — 
Espagne. 

Bruche du lotier (JJ. loti, Latr.). Noire; cou- 
verte d’un duvet gris, sans taches; bases, antennes 
et pâtes antérieures, d’un fauve testacé; cuisses posté- 
rieures dentées. — Suède. 

Bruche des semences ( JJ . seminarius , Latr. ). 
Noire; très petite; bases des antennes et jambes an- 
térieures rougeâtres; cuisses postérieures renflées, 
sans dents. — France. 

Bruche velue ( B . villosus , Latr. ). Noire; cou- 
verte d’un duvet cendré, uniforme et sans tache; tete 
ayant un cou distinct; corselet beaucoup plus large 
que long; élytres striées; cuisses postérieures simples. 
— France. 

Bruche unicolore (B. unicolor , Latr.). Assez 
semblable à la précédente, mais dessous du corps et 
anus couverts d’un duvet plus épais et plus blanc que 


LES RH 1 NCHOPHORKS. Fdm. I 7 . 4°ï 

le dessus; corselet presque aussi long que large , un 
peu conique; élytres striées, à place lisse de l’angle 
numéral plus grande; cuisses postérieures simples. — 
Fiance. 

Bruche bifasciée ( Bfuchus nebulosus ., Latt.). 
Noire; corselet, anus , et une bande sur les élytres, 
cendrés. — Paris. 

Bruche marginale ( B . marsinalis , Latr. ). Noire ; 
partie des bords latéraux du corselet , une tache trian- 
gulaire au-dessus de l’écusson, ce dernier, et le dis- 
que des élytres, cendrés; élytres ayant deux points 
noirs près de leur base , et chacune trois taches noires 
rc'unies formant leur limbe extérieur. — France. 

Bruche immaculée ( B. bimaeufatus , Latr.). Sem- 
blable à la précédente, mais duvet gris dominant da- 
vantage; troisième article des antennes, les quatre 
pâtes antérieures, excepté le haut des cuisses, fau- 
ves; corselet gris, noir au milieu; élytres grises, 
ayant l’extrémité noire, ainsi qu’un point près de la 
base, et une tache ronde, assez grande, appuyée sur 
le bord extérieur. — Midi de la France. 

Bruche mélangée ( B. varius , Latr.). Noire; iné- 
galement mélangée ou tachetée de gris et de brun; 
antennes larges , comprimées; les second, troisième 
et quatre derniers articles , fauves; pâtes de la meme 
couleur, excepté à leur naissance; des points on des 
petites taches noires, entremêlées de gris et de gris 
brun , sur les élytres. — Midi de la France. 

Bruche du ciste { B. cisti , Latr.). Corps noir, 
couvert d’un duvet cendré, plus rond et plus ra- 
massé; tête très inclinée, sans cou distinct; corselet 
large et court, concave au bord antérieur, à bord pos- 
térieur formé par tleux lignes convergentes en angle 
au-dessus de l’écusson; élytres striées. — France. 

Bruche nébuteuse (B. nebulosus , Latr.). Elle 
diffère peu de la bruche mélangée, mais ses antennes 
sont entièrement fauves. — Midi de la France. 

DEUXIÈME TRIBU. 

Point de labre apparent; un bec ou une trompe; 


ORDRE V. 


402 

palpes peu distincts à la vue simple , de forme co- 
iiique. 

* Antennes à la fois droites , insérées sur la trompe , et 
composées de onze articles, dont les trois derniers réu- 
nis en une massue perfoliée. 

Quatrième genre . Les Attelabes ( Atlelabus ). 

Pénultième article des tarses bilobé. 

Ces insectes rongent les feuilles et autres parties des 
végétaux ; les femelles roulent les feuilles en cornet 
pour y déposer leurs œufs. 

■j" Trompe très courte , épaisse , rétrécie au milieu ; jambes 
antérieures terminées par une ou deux fortes pointes. 

a. Tête allongée, rétrécie en arrière , articulée au corselet par 

une espèce de genou ou de bouton. 

Attelabe tete-écorchÉe {A Ittelabus coryli , Latr.; 
atlelabus avellanœ , Lin.). Noir; corselet, élytres et 
cuisses d’un rouge vif; élytres ayant des stries formées 
par des points enfoncés. — Paris. 

Attelabe du noisetier {Atlelabus corfli , Gill.). 
Semblable au précédent, mais ayant les pales noires , 
le corselet ordinairement fauve , avec une tache noire 
plus ou moins grande. — Suède. 

Attelabe perlé {A. gemma lus , Latr. ). Fauve , 
avec des tubercules noirs et épars. — Du Gap. 

Attelabe long-cou ( A - longicollis , Latr.). Jaune.; 
cou noir et cylindrique. — Australasie. 

b. Tête non rétrécie en arrière , plus ou moins enfoncée dans 

le corselet. 

Attelabe laque {A. curculio nobles , Latr.). D’un 
noir luisant ; corselet et élytres d’un rouge cerise ; 
côté interne des jambes dentelé; élytres ayant des 
stries de points mal formés. — Midi de l’Europe. 

■|"j' Jambes antérieures sans pointe forte a leur extrémité. 

c. Trompe élargie a son extrémité antérieure ; abdomen carré. 
Attelabe bacchus.(^/. bacchus , Latr.). D’un rouge 

cramoisi, teinté de vert doré, couvert d’un duvet 
gris; à points nombreux, confluens , ce qui le tait 


LES RHINCHOPHORES. Fcim . 17. /j°^ 

paraître finement chagrine' ; trompe une fois plus lon- 
gue que la tête , ayant à sa base et en dessus une pe- 
tite ligne élevc'e 5 corselet conique , tronque ou cylin- 
dracé , ayant de chaque côté, dans les mâles, une 
e'pine dirige'e en avant. — Paris. Cette espece nuit 
beaucoup à la vigne, et porte le nom vulgaire de 
béclie. 

Attelàbe du pEPrLiEn ( Altèlabus popuLi t Latr.). 
Glabre; d’un vert doré en dessus , et d’un bleu violet 
en dessous; corselet très finement ponctué, à côtés 
dilatés fet arrondis; des stries de points sur les clytres, 
sans rugosités; antennes noires; une épine dirigée en 
avant, de chaque côté, dans les mâles; un enfonce- 
ment longitudinal et profond , entre les yeux , sur la 
trompe. — France. 

Attelàbe du bouleau {A. betuleti , Latk.). Pres- 
qu’entièrement semblable au précédent, mais trompe 
n’ayant en dessus qu’une simple dépression entre les 
yeux , et étant un peu ridée ; derrière de la tête ayant 
des points confluens. — France. 

Attelàbe hongrois ( A. hu agaric us , Latr.). Noir; 
pubescent ; dessus du corselet rouge, ainsi que les 
élytres, à l’exception de la suture et de leur bord ex- 
térieur, qui sonL noirs; trompe fort large, déliée, 
ayant trois arêtes longitudinales; corselet arrondi la- 
téralement; des points nombreux formant des stries 
plus ou moins distinctes sur les élytres. — Alle- 
magne. 

Attelàbe cuivreux (-/. ccneus , Latr.; attelabus 
cupt ' eus , Fab. ). Bronzé; pubescent; finement ponc- 
tué; abdomen bleuâtre; antennes noires ; trompe me- 
nue , longue, noirâtre ; élytres plus claires , avec des 
stries formées de gros points enfoncés. — Europe. 

Attelàbe tèie-bleue (A. cœhiteô - cephulus , Latr.). 
D’un bleu foncé; pubescent; corselet cylindracé, 
ainsi que les élytres, qui ont des points disposés en li- 
gnes ; trompe menue , longue , d’une couleur plus ob- 
scure. — Midi de la France. 

Attelàbe a élvtres rouges ( A . æquatus , Latr.). 
Moitié plus petit que l’attelabe hongrois, auquel il 
ressemble beaucoup ; bronzé ; pubescent ; trompe Ion- 


ORDRE V. 


4o4 

gue ; corselet cylindracé; jambes et tarses d'uo fauve 
obscur ou noirâtre; élytres rouges, striées par des 
points. — France. 

Attelabe fémoral (Attelabus femoralus , Latr. ; 
Attelabus betulœ , Fab.). Tête un peu rétrécie posté- 
rieurement; noir; trompe plus courte que dans les 
précédées , s’élargissant davantage à l’extrémité ; des 
lignes de points enfooce's sur les e'lytres ; mâles ayaut 
les cuisses postérieures très renflées. — France. 

Attela.be de l’alliai re ( A. ailiariœ , La^r. ). Pu- 
bescent ; ponctué ; d’un bleu violet ; trompe longue et 
un peu arquée; antennes noires; corselet cylindracé; 
pâtes d’un bleu noirâtre ; des ligues de points sur les 
e'lytres. — Paris. 

Attelabe - pcbescent (A. pubescens , Latr.). Il 
ressemble à l’attelabe bacchus. D’un bleu violet, ponc- 
tué, rugosule et pubescent; trompe très courte , ayant 
un enfoncement entre les antennes. — Allemagne. 

d. Trompe non élargie a son extrémité y abdomen ovale ou 

globuleux y antennes ayant plutôt leur insertion sur les 

cotes intérieurs qu'en dessus, 

Attelabe de la mauve (A. ma Ivœ , Latr. ). Noi- 
râtre; couvert d’un duvet blanchâtre ; trompe brune; 
yeux noirs; antennes et pâtes roussâtres , ainsi que les 
élytres, qui sont striées. — Paris. 

Attelabe fascie {A. fasciatus , Latr.; attelabus 
vernalis i Fab. ). Semblable au précédent, mais deux 
bandes transverses brunes sur les élytres. — Paris. 

Attelabe flavtpède ( A. flavipes , Latr.). Noir; 
ponctué; glabre; trompe longue, déliée, avec trois 
petites lignes enfoncées entre les yeux; base des an- 
tennes d’un fauve jaunâtre , ainsi que les cuisses et 
même quelquefois les jambes ; une ligne longitudinale 
sur le corselet; des stries ponctuées sur les élytres. — 
Paris. 

Attelabe du sorbier ( A. sorbi , Latr.). Noir; 
ponctué; trompe fort longue; élytres d’un bleu foncé, 
à stries lisses ou sans points. — France. 

Attelabe bleuet ( A. cjraneus , Lata ■ )■ Noir; 


LES RHINCHOPHORES. Fam . 17. 4°^ 

ponctué; trompe longue et cylindrique; «leux petits 
traits enfoncés peu distincts , l’un sur le vertex , l’au- 
tre à l’extrémité postérieure du corselet ; élytres d’un 
bleu intense , avec des lignes enfoncées et ponctuées. 
— Paris. 

** Antennes filiformes dans les ans, en massue dans les 
autres , mais n’étant jamais à la fois droites, insérées 
sur la trompe ; de onze articles , dont les trois derniers 
en massue. 

Cinquième genre. Les Charansons ( Curculio ). 

Antennes en massue perfoliée, composées de trois 
articles; pieds postérieurs n’étant pas propres à sau- 
ter ; trompe courte ; antennes insérées près de son ex- 
trémité. 

i°. Cuisses sans dents. 

Charanson impérial {Curculio imperia fis, Fab. ). 
D’un vert doré brillant, avec des lignes élevées, en- 
tremêlées de points enfoncés de cette couleur, et dis- 
posés aussi en stries sur les clytres. — Amérique mé- 
ridionale. 

C11 ar ak son royal ( C. rcgolis , Fàb.). D’un vert 
bleu , avec des bandes cuivreuses ou dorées , très 
éclatantes. — Saint-Domingue; Cuba. 

Ch a haiîson vert ( C . viridis , Fab.). Verdâtre; côtés 
du corselet et des élytres jaunes. — France. 

Charanson mantelÉ ( C. pullialus , Fab.). Brun; 
bord extérieur du corselet et des élytres cendré. — 
Allemagne. 

Ciiaransok fauve ( C.fulvus , Fab c ). Fauve; base 
de la tête et pâtes noirâtres. — Saxe. 

Ciiaransok torte-selle ( C. sellatus , Fatu). Ver- 
dâtre; dos du corselet fauve. — Russie méridionale. 

Charanson recourbé ( C. répandus , Fab.). Cor- 
selet brun, linéé de blanc; élytres cendrées, ayant 
des fascies brunes , et le bord extérieur d’un vert bril- 
lant, ainsi que le corps. — Italie. 

Charanson brillant ((7. rnicans , Fab.). D’une cou- 
leur de bronze luisant; pâtes rousses. — Suède. 


4o6 ORDRE y. » 

Charanson porte-épine ( Curculio spinifex, Fab. ). 
Cendré ; ponctué de brun ; une épine aigue de chaque 
côté du corselet. — Russie méridionale. 

Charanson rauque ( C . raucus , Oliy.). Noirâtre ; 
élytres grises, parsemées de points cendrés, irrégu- 
liers. — Allemagne. 

Charanson mélancolique ( C . melancholicus , Fab.). 
Brun; élytres et pâtes testacées. — Allemagne. 

Charanson a côtes. ( C. co status , Fab.). Cendré: 
corselet noir, avec quatre lignes cendrées, longitudi- 
nales. — Midi de la France. 

Charanson articulé (C. articulatus , Fab.). Noir; 
corselet ponctué; trompe articulée à sa base. — Au- 
triche. 

Charanson blanchâtre ( C . incanus , Fab.). Oblong; 
d’un cendré brun , à duvet court, gris et luisant; dos 
du corselet aplati; antennes rousses et très longues. — 
Paris. 

Charanson splendide ( C . splendidulus , Fab.). D’un 
vert brillant; disque des élytres d’un cendré cuivreux, 
avec une fascie noire. — Sibérie. 

Charanson damier ( C. fritillum , Fab.). Gris; des 
points noirs sur les élytres. — Allemagne. 

Charanson grts ( C . griseus , Fab. ). Gris brun en 
dessus, cendré en dessous ; trompe canaliculée. — An- 
gleterre. 

Charanson du Polygonum ( C. Polygoni , Fab.). 
Cendré; corselet ayaut trois lignes blanches longitu- 
dinales; plusieurs lignes brunes sur les élylres, qui 
ont leur suture blanchâtre avec des points noirs. — 
France. Peut-être est-ce un cione. 

Charanson souris ( C. mutin us , Fab. ). Brun ; trois 
lignes sur le corselet; élytres d’un noir foncé, striées 
et ponctuées. — Allemagne. 

Charanson soufré ( C. sulphurifer, Fab.). Rabo- 
teux ; cendré; couvert d’une poussière jaunâtre ; pâtes 
noires; cuisses renflées. — Autriche. 

Charanson du roseau (O. arundinis , Fab.). Jau- 
nâtre; corseletayant deux lignes longitudinales brunes. 
— Allemagne. 

Charanson de Goertz ( C . Goerlzensis , Fab. ). 


LES RHINCHOPHORES. F (1171. J 7 . zj°7 

D’un brun obscur; rugueux; pâtes noires; toutes les 
cuisses renflées et rousses. — Autriche. 

Charanson aplani ( Curculio planai us, Latr.V D’un 
brun obscur; bord extérieur des élytres gris : celles-ci 
avec des stries rugueuses; pâtes noires; cuisses ren- 
flées et rousses. — Dans la Corse. 

Charanson linéé ( C. lineatus , Far.). Tout gris; 
trois bandes plus pâles sur le corselet. — Paris. 

Charanson dd coudrier ( C. corjli , Far.). Gris 
cendre'; suture des élytres noire et glabre, depuis le 
milieu jusqu’à la base. — Angleterre. 

Charanson hlatreau ( C. ineles , Far.). Gris; dos 
du corselet brun, traverse' d’une ligne blanche; des 
points noirs sur les élytres, dont la suture est blanche 
près de l’extrémité. — Allemagne. 

Charanson du gazon ( C. gramineus , Faij. ). Noir; 
antennes et élytres d’une couleur de rouille; élytres 
striées. — Allemagne. 

Charanson géminé (C. geminâtus, Far.). Cendré; 
corselet marqué de trois lignes obscures; élytres ayant 
des stries nombreuses, brunes, disposées par paires. 

— A Kiell. 

Charanson grison ( C. gris o nu s , Far.). Gris; tète 
et corselet noirs ; une ligne dorsale blanche. — Italie. 

Charanson affligé (C.mœrens, Fab. ). Brun cen- 
dré en dessus , noir en dessous ; un léger sillon sur la 
trompe. — Saxe. 

Charanson orbiculaire ( C. orbicularis , Fab.). 
Tout noir; corselet raboteux; des points en stries sur 
les élytres. — Autriche. 

Charanson glabre ( C. glabralus , Fab.). Lisse; 
tout noir; trompe ayant de chaque côté une petite 
trompe enfoncée. — Autriche. 

Charanson lunulé [C. funatus , Fab.). Élytres 
cendrées, ayant des stries élevées, une bande blanche 
semi-circulaire sur chacune d'elles , et, prés de l’ex- 
trémité , une tache commune de la meme couleur, qui 
en renferme une autre plus petite, noire, en croissant. 

— Angleterre. 

Charanson rat ( C. mus , Fab.). Cendré; dos brun. 

— Italie. 


ORDRE V. 


4o8 

Charanson chien ( Curculio caninus , Fab.). Brun; 
corselet bronze' ; quelques lignes de la même couleur 
sur les élytres. — Allemagne. 

Charanson élevé ( C. elevatus, Fab.). Noir; trois 
lignes brunes, élevées, sur lesélytres dont le bord exté- 
rieur est noir. — Zélande. 

Charanson fulvipède ( C. fitlvipes , Fab.). Pubes- 
cent; d’un vert cendré brillant; pâtes jaunes. — 
Paris. 

Charanson onde ( C. undatus , Fab.). Brun; élytres 
plus pâles à l’extrémité, ayant une strie brune. — 
France. 

Charanson ruficolle(C. ruficollis, Fab.). Testacé; 
tête d’un cendré obscur, ainsi que les élytres, qui sont 
striées. — Saxe. 

Charanson velu ( C . pilosus, Fab.). Velu; cendré; 
antennes noires. — Allemagne. 

Charanson fulvi corne ( C. fulvicornis , Fab. ). 
Brun; trois bandes glabres, cendrées et ondées sur 
les élytres. — France. 

Charanson scarricule ( C. scabriculus , Fab. ). His- 
pide ; d’un brun cendré; trompe canaliculéc , ainsi que 
le corselet, qui est rebordé en devant ; quelques stries 
lisses sur les élytres. — Suède. 

Charanson hispidule(C. hispidulus , Fab.). Brun ; 
corselet ayant des points enfoncés et des lignes cen- 
drées; des poils blancs et redressés sur les élytres, avec 
des stries de points noirâtres. — A Riell. 

Charanson velouté ( C. holnseviceus , Fab.). Tes- 
tacé; élytres soyeuses, avec des points disposés en 
stries. — Autriche. 

Charanson hérissé ( C. echinalus , Oliv. ; curculio 
hirsutulus , Fab.). Ferrugineux; des soies épaisses et 
redressées sur les élytres ; abdomen globuleux. — 
Russie. 

Charanson nain ( C. parvulus , Fab.). Vert; an- 
tennes et pâtes tcstacées. — Italie. 

Charanson bordé ( C. limbalus , Fab.). Noir; une 
bande dorée au bord supérieur des élytres et du cor- 
selet. — France. 

Charanson hérisson ( C. erinaccus , Fab.). Hispide; 


les rhinchophores. Fam . 17. 40g 

noir; antennes et pâtes rousses; des stries crénelées 
sur les élytres. — Autriche. 

Charanson écailleux ( Curxsu/io squamulatus , Fad.). 
Cendré j tête et corselet lisses; élytres légèrement 
hispides et striées. — Allemagne. 

Charanson soyeux ( C. setosus , Fab. ). D’un brun 
obscur: corselet rude; pâtes rousses; élytres ayant 
deux profondes stries de points enfoncés , et des poils 
courts et serrés. — Suède. 

Gharànson ponctué ( C. p une ta tu s , Fa a.). Brun; 
des points élevés et soyeux sur les élytres. — Paris. 

Charanson en deuil ( C. luctuosus . — Curcutio 
raucus , Far. ; curculio tris lis , Oliv.). Noir; des stries 
brunes et des taches cendrées sur les élytres. — Suède. 

Charanson triste ( C. trislis , Fab. ). Noir; des sil- 
lons cendrés sur les élytres. — Angleterre. 

Charanson multiponctue (C. rnultipiirïctatus , T ab.). 
D’un noir obscur; des points d’un gris blanchâtre , 
nombreux, sur les élytres. — Saxe. 

Charanson ciiloropéde (6’. chloio / tus , Lin.). Long; 
entièrement noir; pâtes et antennes roussâtres. — 
Suède. 

Charanson cou-vert ( C. viridicollis , Fai:.). Cor- 
selet d’un vert écailleux, tarses et antennes testacés ; 
élytres noires, striées — Allemagne. 

Charanson grenaille ( C. seminuLiim , Fab. ). En- 
tièrement noir ; élytres ovoïdes , à stries ponctuées. — 
Hongrie. 

Charanson ruficorne ( C. rujicornis , Fab. ). Noir; 
deux tubercules de chaque côté du corselet ; antennes 
rousses. — France. 

Charanson sinué ( C . ùnuatus , Fab.). Cendré; une 
baude brune et sinueuse sur les élytres; pâtes et an- 
tennes testacées. — Autriche. 

Charanson noir ( C. niger , Fab. ). Ovoïde; glabre ; 
rugueux; noir; pâtes longues et rouges , à tarses rous- 
sâtres. — Allemagne. 

Charanson variolé ( C. variolosus , Fab.). Noir; 
corselet caréné, avant des points enfoncés et irrégu- 
liers; élytres striées, réunies en pointe à l’extrémité. 
— Saxe. 


1. 


35 


ORDRE V. 


4 I O 

Charanson A MACHomEs (Curculio maxillosus , Fab.). 
Ovoïde ; noir j mandibules saillantes et arquées. — 
Hongrie. Paris : rare. 

Charanson a six côtes ( C. sex-costalus , Fab.). 
Noir ; corselet rugueux; trois lignes fortement élevées 
et deux sillons de points enfoncés sur chaque e'iylre. 
— 'Autriche. 

Charanson arrondi ( C. rotundatus , Fab.). Noir ; 
antennes et pâtes rousses; des points disposés en stries 
sur les élytres. — Allemagne. 

Ciiaranson de la mercuriale ( C. mercurialis , 
Fab.). Ovoïde; brun; suture des élytres élevée et 
comprimée postérieurement. — Zélande. 

Charanson lisse ( C. lævigatus , Fab.). D’un 
noir brillant ; trompe émarginée. — Kiell. 

Charanson obscur ( C. obscurus , Fab.). Ovoïde ; 
trompe et corselet canaliculés ; d’un brun ferrugineux, 
avec quelques lignes élevées et peu marquées sur les 
élytres. — Suède. 

Charanson coupé ( C. czcisus , Fab.). Verdit re ; 
corselet d’un jaune verdâtre , plus sombre sur le dos ; 
élytres de la meme couleur, pointues à l’extrémité, 
légèrement striées , ayant une bande obscure au mi- 
lieu et à la suture ; trompe émarginée à l’extrémité. 
— Moldavie. 

Charanson grisette ( C. humilis , Fab.). Roux; 
un peu velu ; tête noirâtre ; trompe plus courte que 
le corselet ; dix stries sur chaque élytre. — Paris. 

Charanson singulier ( C. singularis, Oliv. ). Cen- 
dré; élytres avec de légères stries formées de points 
excavés et renflés au centre. — Portugal. 

Ch aranson globuleux (C. globatus , Oliv.). Brun; 
corselet un peu bronzé ; élytres globuleuses , mar- 
quées de lignes cendrées etde taches bleuâtres comme 
effacées. — Berlin. 

Charanson majeur ( C. major , Oliv.). Noir, à 
duvet, cendré ; corselet ponctué , raboteux ; élytres 
avec des stries pointillées. — Allemagne. 

Charanson fabricateur ( C. faber , Oliv.). Noir; 
antennes brunes ; élytres réunies , ayant chacune 
huit stries pointillées. — Allemagne. 


LES RHINCHOPHORES. Fam. 17. 4 1 I 

Charanson ténébreux ( Curculio ienebricosus , 
Oliv.) D’un noir foncé et un peu luisant; corselet 
arrondi et chagriné; élytres réunies, à stries formées 
par de petits points enfoncés. — France. 

Charanson a trompe aplatie ( C. depressirostris , 
Fab.). D’un brun mélangé de cendré; trompe dé- 
primée, plane , noire à l’extrémité. — Saxe. 

Charanson quadrille ( C. quadrilis , Oliv. ). Cen- 
dré ; deux points noirs sur chaque élytre , avec un 
point blanc intermédiaire. — Paris. 

Charanson clavipède ( C. clavipes , Oliv.). Bossu; 
noir ; pâtes fauves et un peu longues; élytres épaisses 
et renflées, luisantes et glabres, à stries pointillées. 
— Suède. 

Charanson entrecoupé ( C. intersectus , Oliv.). 
Brun ; corselet et élytres marqués de lignes longitu- 
dinales cuivreuses. — Paris. 

Charanson tronçonné ( C . trunculus , Oliv.). Très 
noir ; abdomen un peu globuleux ; trompe très courte ; 
antennes et pâtes fauves; élytres glabres, réunies, 
ayant chacune huit stries ponctuées. — Suède. 

Charanson obtus (C. obtusus , Oliv.). Ovoïde; 
très obtus postérieurement ; corselet légèrement ca- 
réné ; antennes et pâtes brunes ; élytres obscures , à 
stries pointillées. — Suède. 

Charanson linnéel ( C. Lineellus , Oliv.). Brun 
cendré; trois stries plus pâles sur ie corselet ; élytres 
ayant chacune une ligne longitudinale blanchâtre. — 
Russie. 

Charanson téréticolle ( C. tereticollis , Oliv.). 
Téteetcorseletcylindriques; antennes et pâtes rousses; 
élytres d’un gris cendré , chargées de ligues et de points 
concaves. — Suède. 

a 0 . Cuisses dentées. 

Charanson tache obscure ( C. fusco-maculatus , 
Far.). Très noir; élytres et corselet lisses, avec 
quelques taches obscures ; cuisses légèrement dentées. 
— Allemagne. 

Charanson éperonné (C. calcaraius , Fab.). Cuisses 


ORDRE V. 


4 12 

fortement dentées ; antennes et. pâtes rousses. — Au- 
triche. 

CHARANSON NEBULEUX ( CtllCullO TlubiluS , FaB.). 
Noir; couvert d’écailles cendrées; élytres renflées, à 
stries obscures et ponctuées, ayant en outre plusieurs 
taches longitudinales et glabres. — Hambourg. 

Charanson sillonné ( C. sulcatus , Fab. ). Noir ; 
chagriné 5 élytres striées, parsemées de points ou 
petites taches jaunâtres. — France. 

Charanson nègre ( C. mérita, Fab.). D’un noir 
obscur ; corselet rugueux ; élytres à stries crénelées. 

— Italie. 

Charanson a deux taches ( C. binotatus , Fab. ). 
D’un brun obscur; un point cendré à la partie posté- 
rieure de charpie élytre. — Allemagne. 

Charanson autrichien ( C. austriacus , Fab.). Tête 
noire ; trompe canaliculée; corselet arrondi, rabo- 
teux , sans taches ; élytres sillonnées , à lignes élevées 
et dentelées. — Autriche. 

Charanson zèbre ( C. zébra , Far.). Noir; à poils 
grisâtres ; des taches et des points gris sur les élytres, 
qui sont aplaties au milieu et comprimées sur les côtés. 

— Saxe 

Charanson de la livêche ( C. ligustici , Fab. ). 
D’un brun noirâtre; couvert de petites écailles grises, 
luisantes. — Paris. 

Charanson iris ( C. iris , Fab.). Cendré; élytres 
marquetées. • — Kiell. 

Charanson rude ( C, asperatus , Fab. ). D’un cen- 
dré obscur , parsemé de taches brunes; élytres velues. 

— Suède. 

Charanson a collier ( C. collaris , Fab.). Trompe 
carénée; élytres noires; corselet cendré, chagriné. 

— Kiell. 

Charanson risillonné (C. bisulcatus , Fab.). Noir; 
corselet chagriné; deux sillons sur la trompe; des 
stries rugueuses sur les élytres qui ont leur bord cen- 
dré. — Italie. 

Charanson morio ( C. mono , Fab.). D’un noir bril- 
lant ; trompe carénée à la hase ; élytres glabres ; 
cuisses renflées , rarement dentées. — Paris. 


LES RH1NCHOPHÜRES. FaTJl . 17. 4*3 

Charanson picipède ( Cnroulio picipes , Fab.). Brun, 
à écailles grisâtres, cuisses renflées , les antérieures 
légèrement dentées ; élytres avec des stries de points 
noirs élevées, entre lesquels sont d’autres rangées de 
petits points plus petits et entourés d’un cercle peu 
marqué. — Paris. 

Charanson porte-écailles ( C. squnmiger , Fab.). 
Noir ; pâtes rousses ; élytres striées , vaguement par- 
semées d’écaillcs verdâtres. — Autriche. 

Charanson gemmifère ( C . genimatus , Fab.). Noir ; 
élytres chagrinées , portant quelques points écail- 
leux verdâtres. — France. 

Charanson argenté ( C. argentatus , Fab.). D’un 
vert argenté brillant ; pâtes vertes. — Paris. 

Charanson dü pommier ( C. mali , Fab.). Noir; à 
duvet gris ; trompe canaliculée ; écusson blanc ; pâtes 
testacées , ainsi que les antennes, qui sont renflées. — 
Leipsick. 

Charanson du bouleau (C. behdæ , Fab.), Entiè- 
rement couvert d’écailles vertes ; antennes roussâ- 
tres ; élytres striées et velues ÿ cuisses noires et forte- 
ment renflées. — Autriche. 

Charanson pale ( C. pallidas , Fab.). Antennes et 
pâtes rousses ; corps recouvert d’écailles pâles. — 
Allemagne, 

Charanson du poirier ( C. pjrri , Linn.). D’un 
bronzé luisant ; pâtes fauves ; élytres ayant chacune 
dix stries formées par des points concaves. — Paris. 

Charanson nu soir ( C. vespertinus , Fab.). Noir; 
à petites écailles plus nombreuses en dessous, et le 
faisant paraître d’un gris bronzé luisant ; écusson 
blanc ; antennes roussâtres et minces. — Allemagne. 

Charanson ligne-blanche ( C. albo - lineatus , Fab.). 
Cendré ; trompe noire en dessous ; une ligne longitu- 
dinale blanche sur le corselet et les élytres. — Saxe. 

Charanson oblong ( C. oblnngus , Fab.). Noir; 
velu; antennes , pales et élytres fauves. — Paris. 

Charanson étineux [C. mnric/itus , Fab.). Gris; 
antennes rousses ; stries des élytres formées par des 
poils relevés. — Allemagne. 

Charanson thase ( C. prasinus, Oliv. ). Entière- 


ORDRE V. 


ment couvert d’e cailles vertes et brillantes ; antennes 
noirâtres. — Midi de la France. 

Charanson ovoïde (Ciirculio ovatus , Fab.). Noir; 
pâtes et antennes rousses ; corselet chagriné. — 
France. 

Charanson pie ( C. picus , Fab. ). Noir ; élytres ta- 
chetées de blanc. — Allemagne. 

Charanson bouille ( C. œi'ugi/iosus , Oliv.). En- 
tièrement vert 5 des stries pointillées sur les élytres; 
antennes longues , d’un brun ferrugineux : pâtes 
vertes , à cuisses renflées et ferrugineuses. — Nord de 
l’Europe. 

Charanson marqueté ( C tesselatus , Oliv. ). 
Ovoïde; noir, ou d’un brun obscur; élytres ayant 
des stries pointillées entre lesquelles alternent des 
taches noires et blanchâtres. — Nord de l’Europe. 

Charanson érythrope ( C. ej'ythi'opus , Oliv. ). 
Ovoïde; noir; antennes fauves,, ainsi que les pâtes, 
dont les cuisses un peu renflées sont quelquefois sans 
dents; des stries pointillées et de petits poils cendrés, 
caduques, sur les clytres. — • Nord de l’Europe. 

Charanson de Meyerle(C. Meyerlœi , Fau.). Brun ; 
pâtes noires; corselet raboteux, ainsi que les élytres, 
qui ont trois lignes longitudinales lisses et cendrées, et 
une dent à l’extrémité. — Europe. 

Sixième genre. Les Lixes ( Lixus ). 

Antennes terminées en massue en forme de fuseau, 
allongée , annelée, formée presque insensiblement à 
commencer au septième et au huitième article; elles- 
sont insérées près de l’extremité de la trompe; corps^ 
généralement étroit et allongé. 

Lixe paràplectique ( Lixus parapîedicus , Latr.)^ 
Allongé, cylindrique; noir et recouvert d’une pous- 
sière d’un vert grisâtre ou jaunâtre j trompe menue, 
longue; élytres béantes à leur extrémité, terminées 
chacune en pointe conique fort aiguë; disque ayant 
des lignes longitudinales de points, convergentes à 
l’extrémité. — Paris. 

Lixe pulvérulent (L. pulvcrulentus , Làtr.). En- 
tièrement couvert d’une poussière jaune; une ligne 


LES RHINCHOPHORES. Fam. 17. /, 1 5 

obscure de chaque côté du corselet; élytres simple- 
ment terminées en pointe. — Allemagne. 

Lixe élégant ( Lixus elegans } Latr.). Cylin- 
drique; cendré; corselet rayé de noirâtre, ainsi que 
les élytres, qui sont mucronées. — Allemagne. 

Lixe serpent ( L . anguinus , Latr.). Il a la forme 
du lixe paraplcctique, mais il est entièrement couvert 
d’une poussière blanche; dessus rayé de noir, dessous 
ponctué de la môme couleur j ( élytres mucronées à 
l’extrémité, mais non béantes. — Suisse. 

Lixe d’Ascagnf. (L. A Scan ii , Latr.). Cylindrique ; 
noir; plus ou moins couvert d'un duvet blanchâtre; 
bords extérieurs du corselet, et souvent des élytres , 
d’un blanc bleuâtre ; élytres obtuses à l’extrémité , 
ayant des lignes de points; trompe presque de la lon- 
gueur du corselet. — France. 

Lixe de la rardane (L. bardanœ , Latr.). Noir; 
étroit et allongé; à trompe longue et menue; couvert 
d’un duvet jaunâtre ou cendré ; trois bandes longitu- 
dinales obscures sur le corselet ; pâtes cendrées ; 
élytres obtuses à l'extrémité, ayant des lignes de 
points. — Paris. 

Lixe rétréci {L. angustatus , Latr.). Cylindrique; 
noirâtre et plus ou moins recouvert d’une poussière 
d’un jaune cendré; trompe noire, loagne ; corselet 
presque raboteux, ainsi que les élytres, qui sont obtuses 
et ont des stries de points enfoncés peu apparens. — 
France. 

Lixe rouillé ( L . ferrugalus , Latr.). Cylindrique; 
noir; tout couvert d’un duvet ferrugineux, à l’excep- 
tion de la trompe, qui est longue; élytres obtuses. — 
Hongrie. 

Lixe filiforme (L. Jiliformis , Latr.). Cylindrique 
et quatre fois plus petit que le lixe paraplcctique ; 
cendré ; corselet ayant trois lignes obscures ; pâtes de 
cette dernière couleur; élytres sans points, obtuses. 
• — Italie. 

Lixe mucroné (/). mucronatus , Latr.). Une ou 
deux fois plus grand que le précédent ; noir; autennes 
fauves, à massue cendrée ; corselet obscur, marqué 
de trois lignes cendrées; élytres terminées en pointe 


4 I 6 ORDRE V. 

aiguë, couvertes d’un léger duvet cendré, fauves a 
l’extrémité. — Midi de la France. 

Lixe nébuleux ( Lixus nebulosus , Latr. ; cui'culio 
nebulosus , Fab.). Oblong ; cendré ; trompe grosse , 
courte, ayant une arête longitudinale et prolongée 
jusqu’au milieu du corselet; celui-ci avec plusieurs 
côtes longitudinales, dont deux de chaque côté , sé- 
parées par un intervalle plus obscur : un enfoncement 
longitudinal derrière la carène du milieu; élytres un 
peu béantes à l’extrémité, à côtes étroites, rappro- 
chées, ce qui les fait paraître comme plissées : leur 
côté extérieur est noirâtre, avec une tache blanche, et 
elles ont deux bandes obliques, noires, formant sur les 
deux réunies deux chevrons. — Paris : très rare. 

Lixe de l’arroche (L. atripîicis , Lath.). Allongé; 
noir; des lignes de poils blancs sur les élytres; des- 
sous du corps couvert d’écailles blanches , avec une 
bande nue au milieu. — INord de l’Europe. 

Fixe morbilleux (L. morbillosus , Latr.; curculio 
morbillosus , Fab.). Oblong; trompe courte, marquée 
de deux sillons; abdomen ponctué de noir; corselet et 
élytres mélangés de cendré et de noirâtre, avec des 
points nombreux et élevés. — France. 

Lixe sulcirostre (Z. sulciroslris, Latr.; curculio 
sulciroslvis , Far.). Oblong; entièrement couvert d’un 
duvet cendré et un peu roussâtre; trompe grosse, 
courte, ayant trois sillons et deux lignes élevées lon- 
gitudinales dans son milieu ; corselet un peu chagriné, 
à quatre bandes longitudinales d’un brun roussâtre 
obscur, dont les deux du milieu plus larges et plus 
rapprochées; deux lignes obliques d’un brun rous- 
sâtre ou noirâtre, sur les élytres. — Paris 

Lixe vieillard (L. senilis , Latr.; curculio seni/is , 
Fab.). Oblong; brun ou noirâtre; trompe grosse, 
courte, cylindrique, noire; trois lignes dorsales et 
deux latérales peu apparentes, cendrées, sur le cor- 
selet; pâtes noires; élytres mélangées de cendré et du 
brun. — Autriche. 

Lixe marbré ( L. marmoratus , Latr. ; curculio 
marmoratus , Fab.). Oblong; noir; dessous du corps 
gris, ponctué de noir; trompe grosse, courte, ayant 


les rhinchophor.es. Fam . 17. 417 

deux sillons d’un gris roussâtre, et une forte carène 
au milieu 5 corselet ayant des points élevés noirs, au 
milieu une bande blanche rétrécie en allant en pointe 
aux deux bouts et renfermant une petite ligne noire, 
et, de chaque côté, deux lignes blanches croisées en 
manière d’X ; élytres marbrées de noir et de blanc , 
ayant aussi des points élevés noirs. — Allemagne. 

Lixe tigré Çuixus tigrinus t Far.). Même forme que 
le précédent; oblong ; cendré; trompe grosse, courte, 
à trois carènes ; trois lignes blanches sur le corselet, qui 
est couvert de petits tubercules; élytres d’un cendré 
nébuleux, ayant quatre bandes blanchâtres, trans- 
verses, interrompues à la suture. — Lyon. 

Fixe cendré ( L . cinereus , Latr.; curculio cincrcus , 
Fab.). Oblong; d’un gris roussâtre formé par un 
duvet; trompe courte , grosse , ayant deux sillons et 
une carène; abdomen assez court; corselet ayant trois 
lignes longitudinales d’un brun roussâtre obscur, 
entrecoupé par des lignes grises : la bande brune du 
milieu coupée dans sa longueur par une petite ligne 
lisse et noire; quelques points épars et obscurs sur les 
élytres. — Paris. 

Lixe arrosé ( L . roriduSj Latr.; curculio rovidus , 
Fab.). Oblong; noir; à corselet et élytres presque 
chagrinés, ayant des taches inégales et des marbrures 
blanches; dessous de l’abdomen tacheté de la même 
couleur; trompe épaisse, cylindrique, sans sillons. — 
Autriche. 

Lixe glauque (L. glaucus, Latr.; curculio glaucus, 
Fab.). Oblong; cendré; trompe épaisse, courte, ayant 
deux sillons et une forte carène au milieu ; corselet 
noir, ayant sur chaque côté deux lignes grises, réunies 
en manière d’Y, et, au milieu, une bande longitu- 
dinale d’un gris roussâtre, en lozange, noire au milieu, 
renfermant une petite ligne noire , élevée , terminée 
par un enfoncement et plusieurs rugosités; élytres 
avec quelques nébulosités, ayant chacune deux petites 
taches obliques, noires, et un point noir sur une partie 
plus élevée vers leur extrémité. — Allemagne. 

Lixe peissé ( L. plicatus , Latr. ; curculio plicalus , 
Fab.). Oblong; cendré; trompe courte, grosse, ayant 


ORDRE V. 


4 1 8 

deux carènes et trois sillons ; une dixaine de lignes 
élevées et longitudinales sur le corselet ; abdomen 
blanc en dessous , avec deux tacbes noires rappro- 
chées ; élytres parsemées de quelques poils couchés , 
avec des côtes et des point-s rangés én ligne dans les 
intervalles, leur extrémité tombant un peu brusque- 
ment : elles ont chacune une bande oblique, blan- 
châtre, courte, n’allant pas jusqu’à la suture, bordée 
de brun, à un tiers de distance de leur base : et, vers 
l’extrémité, une autre bande blanchâtre, ondée, bordée 
de brun, traversant les deux élytres. — Paris. 

Lixe porcelet ( Lixus porculus, Latr. ; curcülio 
porculus , Fab. ). Oblong ; noirâtre varié de cendré ; 
trompe courte, grosse, ayant deux sillons et une carène 
au milieu ; tête très retuse avant la naissance de la 
trompe; corselet noir, presque variolé, ayant au 
milieu une ligne courte, unie, élevée ; élytres légère- 
ment striées , mélangées de noir et de cendré , avec 
une tache postérieure noire et oblongue. — Hongrie. 

Lixe oblique [L, obliquus , Fab,). 11 ressemble au 
lixe glauque ; cendré ; dos des élytres blanc, avec deux 
petites raies obliques et un point dans un enfonce- 
ment , noirs. — Allemagne. 

Lixe grammique ( L . grammicus , Latr.). Oblong; 
noir, mais plus ou moins couvert d’une poussière ferru- 
gineuse ou d’un léger duvet gris; trompe épaisse, 
courte, ayant deux petits sillons et une courte carène; 
corselet un peu chagriné, ayant une ligne blanchâtre 
sur ses bords latéraux , et une ligne élevée sur son 
milieu ; des rangées peu apparentes de points en- 
foncés, sur les élytres, et un point d’un gris roussâtre 
au milieu de la base de chacune. — IVlidi de la 
France. 

Lixe ophthalmique ( L . oplitJialmicus , Latr. ). 
Oblong; noir, avec un léger duvet cendré; trompe 
courte, grosse, ayant deux sillons et une forte carène ; 
une petite ligne lisse et élevée sur le milieu du corse- 
let, dont les côtés ont chacun une ligne grise ou blan- 
châtre, longitudinale, coupée dans son milieu; abdo- 
men raccourci ; élytres ayant quelques faibles lignes 
de points enfoncés, et chacune, sur une rangée longi- 


LES RHINCHOPHORES. F dm. 1 7 . 4 r 9 

tudinale , une pelite tache noire près dè la base et un 
petit point gris à côte' : une tache ou un point ovale et 
blanchâtre , entoure' de noir, au milieu ; et une autre 
tache semblable, mais un peu plus pelite, vers le 
bout ; suture obscure. — Midi de la Fi ance. 

Lixe distinct ( Luths distinctus , — Curcidio distinc- 
tusy Fab.). Il ressemble beaucoup au pre'ce'dent, dont il 
n’est peut-être qu’une variété'. Gris; élytres ayant 
deux points distincts , blanchâtres, dont l’inte'rieur 
didyrae. — Hongrie. 

Lixe échancré ( L. emarginalus , Làtr. ; curculio 
emarginatas , Fab.). Oblong; noirâtre ; trompe cour- 
te , grosse , ayant deux sillons ; une ligne blanche de 
chaque côté du corselet; de petits points éleve's , un 
peu ranges en lignes, sur les élytres qui sont cendrées 
au côté interne , avec une ligne de points noirs , et 
dont les extrémités sont un peu béantes. — Alié- 
na agne. 

Lixe tàbide ( L. labidus , Latr.). Oblong; noir; 
à duvet court et. ferrugineux ; trompe courte, épaisse, 
ayant une carène; yeux entourés d’un cercle blanc; 
corselet un peu raboteux , ayant une ligne élevée dans 
son milieu et les bords latéraux blancs; un point 
blanc à la base extérieure des élytres , et un autre 
oblong au milieu de leur bord extérieur. — Midi de 
la France. 

Lixe ours ( L. ursus, L\tr.; ryncliœnus ursus , 
Fab. ). Trompe longue, cylindrique, noire, avec 
deux sillons courts; cinq lignes blanches sur le corse- 
let , qui est ferrugineux ; élytres d’un brun ferrugi- 
neux , avec le bord blanc et une ligne de la meme 
'Couleur au milieu. — Europe. 

Lixe a large troute ( L. latiroslris , Latr.). Long 
<Tçnviron trois lignes; ovale; un peu allongé; noir; 
entièrement couvert d’un duvet gris ou d’un gris jau- 
nâtre , formant des taches ou des points; trompe large,, 
courte , déprimée , ayant une petite carène et. deux 
sillons ; antennes presque droites , peu brisées. — 
Paris. 

Lixe de la jacée {L. jnceœ , Latr. ; îyncliccnus 
jacece , Fab.). Ovale; noir; parsemé de points pulvé- 


4*0 ORDRE V. 

rulens d’un jaune verdâtre, dont un très distinct de 
chaque côté de l’écusson ; trompe cylindrique, un peu 
arqu'ée , de la longueur de la tête et du corselet, 
n’ayant qu’une courte ligne à peine élevée et peu sen- 
sible; corselet légèrement rugueux, avancé au milieu 
du bord postérieur; les quatre jambes antérieures fi- 
nement dentées au côté interne; des rangs de points 
sur les élytres. — Paris. 

Lixe blanchâtre ( Lixus albidus , Latr. ; curcul'io 
albidus , Fab. ) Oblong; à duvet blanchâtre, et rous- 
sâtre dans quelques parties; trompe courte, grosse, 
obscure , ayant une carène fourchue en devant ; cor- 
selet noir et raboteux au milieu; de gros points en- 
foncés sur les élytres, qui sont chiffonnées et noires à 
la base extérieure : elles ont en outre chacune une 
bande noire n’allant pas jusqu’à la suture, au milieu, 
et une autre au bout. — Paris. 

Lixe de l’artichaut (' L . cynarcr , Latr.; ryn - 
cliænus cynarcv , Fab. ). Presque ovale; noir; entiè- 
rement couvert d’une poussière verdâtre; trompe lon- 
gue , ayant à sa naissance un court sillon et une petite 
carène; corselet court , finement chagriné, ayant une 
ligne élevée et unie dans son milieu, et un enfonce- 
ment au bout de cette ligne, au milieu du bord pos- 
térieur; des points enfoncés , rangés eu ligne , sur les 
élytres. — Bordeaux. 

Sep lier ne genre. Les Rynchènes ( Rynchœnus). 

*J* Trompe longue ez cuisses sans dents. 

Ils diffèrent des deux genres précédens par leur 
trompe très longue, vers le milieu de laquelle les an- 
tennes sont insérées. 

Rynchène des bois de. pins [Rynchœnus pineli , 
Far. ). Oblong j noir; rugueux sur le corselet; des 
faisceaux de poils d’un jaunâtre cendré, épars cà et 
•là, formant, avec des points, des stries sur les ély- 
tres. — France. 

Rynchène du pin ( R . pini , Fab.). Oblong; d’un 
brun marron : des taches et des raies transversales 
jaunâtres. — Bordeaux. 

Rynchène a deux lignes (R. bilinealus, Far.). 

I 

I 


LES RHINCHOPHORES. F dm. 17. /, 2 I 

Noir; corselet ayant trois lignes blanches; chaque 
élytre en ayant deux formées par des points carrés 
blancs, l’une vers le bord extérieur, l’autre vers. l’in- 
térieur. — Allemagne. 

Rynchène colon ( Rynchœnus colon , Far.). Oblong; 
noir; couvert d’écailîes cendrées mêlées de nébuleux; 
trompe avancée, ayant une petite carène longitudi- 
nale; une ligne blanchâtre sur les côtés du corselet, 
et un point, de la même couleur dans le milieu de 
chaque élytre. — France. 

Rynchène dü scirpe ( R. scirpi , Fab. ). Brun ; ély- 
1res faiblement .striées, mélangées de roussûtre. — 
France. 

Rynchène chxoris ( R. clitoris , Fab. ). D’un bronzé 
obscur; e'iytres vertes et striées; antennes brunes. — 
Allemagne. 

Rynchène de la ronce ( R . rubi , Fab.). Noir; 
corselet rétréci en devant; écusson cendré; élytres 
oblongues et striées. — Allemagne. 

Rynchène éthiopien ( R. œthiops , Fab.). D’un 
noir foncé et luisant; élyties oblongues et striées; 
antennes et pâtes d’un brun foncé. — Suède. 

Rynchène bossu ( R. gibbosus. — Çurculio gibbo- 
sus , Oliv. )• Oblong; noir; trompe déliée; élytres 
cendrées, ayant des éminences à leur partie posté- 
rieure. — Russie. 

Rynchène de la prèle {R. equiseii , Fab.). Noir; 
corselet presque globuleux , lisse , à côtés blancs ; 
élytres muriquées , ayant leurs côtés, leur extrémité, 
et un point vers le milieu de chacune, blancs. — 
France. 

Rynchène atrirostre (R. atriroslris , Fxn. ). Noir; 
couvert d’écailles cendrées; trompe nue : une callosité 
pointue à l’extrémité postérieure de chaque élytre. 
— Allemagne. 

Rynchène damier ( R. lesselatus , Fab.). Cendré; 
des stries blanches, ponctuées de noir, au bout des 
élytres. — Allemagne. 

Rynchène de la j.inaire ( R . linariœx — Rynclue- 
nus leter , Fab.). Noir; à duvet cendré; élytres 
striées ; trompe noire, déprimée. — Allemagne. 

36 


1. 


ORDRE V. 


422 

Rynchène de la campanule ( Rynchœnus cam- 
panulœ. — Curculin campanulœ , Oliv.). Ovale; noir, 
avec des poils gris ; élytres obtuses , à stries ponc- 
tuées. — France. 

Rynchène bec-notr ( /?. nigrirostris , Far.). Noir; 
a duvet vert en dessus , d’un gris verdâtre en dessous; 
trompe noire; deux bandes brunes au milieu du cor- 
selet; antennes et pâtes, fauves. — France. 

Rynchène du prunier ( R. pruni , Far. ). D’un 
noir mat, glabre; antennes un peu ferrugineuses; 
deux tubercules sur le corselet ; des stries forme'es de 
points profondément enfoncés, sur les élytres. — Eu- 
rope. 

Rynchène de l’abricotier ( R. armeniacœ , Fab.). 
Semblable au précédent, mais pas de tubercules sur 
le corselet. — France. 

Rynchène chameau (R. camelus , Fab.). Brun; 
corselet et élytres tubcrculés ; extrémité de la trompe 
fauve. — Allemagne. 

Rynchène quadriturercülÉ ( R. qiiadriliibercula- 
ius , Fab.). Noir; écailles grisâtres et éparses , plus 
rares en dessus; corselet ayant quatre tubercules; 
trompe épaisse. — Nord de l’Europe. 

Rynchène de la salicaire (It. s n lie a rire r Fab.). 
Noir ; base des antennes , disque des élytres , et jam- 
bes , rougeâtres. — France. 

Rynchène du lychnis (R. viscariœ , Far. ). Noir; 
un duvet cendré en dessus , des écailles blanches en 
dessous; trompe presque glabre. — France. 

Rynchène picirostre ( R . picirostris , Fab. ). Brun 
noirâtre , à duvet gris ; trompe presque droite , glabre 
à moitié ; abdomen ovc. — France. 

Rynchène variable ( R. variabilis, Fab.). Sem- 
blable au bec-noir, mais fond de sa couleur testacé; 
corselet rayé de vert , et bout de la trompe noirâtre. 
— Nord de l’Europe. 

Rynchène castor ( R . castor , Fab.). Ovale; cor- 
selet tubercule; pâtes fauves; élytres striées, ayant 
la base de la suture blanche. — Allemagne. 

Rynchène de Scanie ( R . scanicus , Fab. ). D’un 
testacé roux ; poitrine et base de l’abdomen noirâtres; 


LES RHINCHOPHORES. Fcim . Ï7. ^ 7.3 

élytres ayant leur suture et quelques bandes courtes , 
grises. — Scanie. 

Rynchène floral ( Rynchœnus floralls , Fab.). 
Noir ; des écailles et des poils cendrés en dessus , plus 
clairs et blanchâtres en dessous et A la suture 5 un 
petit tubercule de chaque côté du corselet. — Suède. 

Rynchène du glayeul ( R. pseudoacori, Fab.). 
Dessus noir; côtés du corselet ferrugineux. ; ély très 
striées , avec l’origine de la suture blanche. — France. 

R Y IV CHÊNE nu S1SYMBR1UM ( R. sispïlb J'H . CuVCU - 

lio sisymbrii , Oliv.). Un peu déprimé ; varié de 
blanc et de noir; un sillon longitudinal sur le corse- 
let; cintres avec un point calleux aux angles humé- 
raux. — France. 

Rynchène ressemblant ( R . as similis j Fab. ). Noir; 
duvet très court et cendré ; corselet un peu déprimé y 
bituberculé, ayant un sillon au milieu; trompe me- 
nue. — Suède. 

Rynchène quercicole (R. (fuercicola , Fab.). Noir; 
écailles cendrées, peu fournies en dessus; pâtes noi- 
res ; deux tubercules sur le corselet ; base de la suture 
blanche. — Suède. 

Rynchène péricarpe ( R. pericarpius. — Curculio 
pcricnrpius , Lin.). Court et ramassé; d’un noir mat 
en dessus ; trompe épaisse ; deux tubercules sur le 
corselet; elytres ayant la base de la suture blanche. 

— Europe. 

Rynchène du vélar ( R. erysimi , Fab.). Noir; 
elytres bleues , ayant des stries profondes et ponc- 
tuées; trompe grêle ; deux tubercules sur le corselet, 
qui est bordé en devant. — Paris. 

Rynchène du charme (R. carpini , Fab.). Cou- 
vert d’un duvet verdâtre ; trompe noire, glabre; pâtes 
testacées. — Allemagne. 

Rynchène riponctué ( R. bipunctatus , Fab. ). 
Ovoïde; allongé; noir, à duvet cendré; antennes et 
tarses roussâlres; une tache glabre dans le milieu de 
chaque élytre. — France. 

Rynchène du saule marceau (R. capreœ , Fais. ). 
Noir ; deux bandes courtes, blanches, sur les elytres. 

— France. 


ORDRE V. 


424 

Rynchène sutural ( Ryncliœmis suluralis , Far. ). 
Ovale; brun; une ligne longitudinale blanche. — 
Allemagne. 

Rynchène nu chêne ( li. quercils , Fah. ). Renflé ; 
cendré ; tYompe arquée; élytres fauves, ondées de 
cendré. — Suède. 

Rynchène dorsal (li. dors a lis, F au.). Noir; élylres 
rouges, avec la moitié de la suture noire. — France. 

Rynchène alouette ( li. al and a , F'ab.). Très noir 
eu dessus; corselet relevé au bord antérieur, ayant 
deux tubercules. — Allemagne. 

Rynchène acridule ( li. acridulus. — Curculio acri- 
dulus, Oliv.). Ovale; d’un brun noirâtre, à antennes 
et pâtes plus claires; trompe arquée, grêle; des stries 
ponctuées sur les e'Iytres. — France. 

Rynchène bifascié ( 11 . bifasciatus , Far.). Noir; 
éiyt res ayant des bandes cendrées, dont celle de la base 
ondée et plus grande. — Kiell. 

Rynchène unifascié ( R. unifa scia lus , Far.). Des- 
sus brun , avec une bande cendrée au milieu. — Alle- 
magne. 

Rynchène QUAnrçiroNCTUÉ (/F quadripunclalus . — 
Curctilio quadripuriclalus , Latr.). Trompe d’un tiers 
plus longue que le corselet. ; cendré; deux points blancs, 
posés l’un sur l’autre et séparés par un point noir, sur 
chaque élytre. — Paris. 

Rynchène de l’oseille ( li . rumicis , Far.). Oblong; 
d’un gris tacheté de brun obscur; pat.es brunes; deux 
bandes noirâtres sur le corselet. — France. 

Rynchène du plantain ( li. planlaginis, Far.). 
Ovale; d’un gris clair; corselet ayant des bandes bru- 
nes; une grande tache et des points de la même cou- 
leur sur les élytres. — Europe. 

Rynchène de l’armoise (li. arternisiœ, Far.). Noir; 
glabre; corselet dilaté postérieurement, profondément 
ponctué ; des stries simples et des rangées de points 
sur les e'Iytres. — Suède. 

Ry'nchene croix (R. cru.r , Far.). Très noir; cor- 
selet ayant, à sa base deux points blancs; élytres à su- 
ture blanche, avec plusieurs points épars de cette 
couleur. — France. 


LES RIIINCHOPHORES. Ftim. T 7. 

Rynchène de i.a lentille d’eau ( Jiynchœnus 
lernnœ , Fab.). D’un noir mat; trompe dilatée et assez 
plane à son extrémité; des stries à points profondé- 
ment enfoncés sur les élytres ; corselet sans rebord. — 
Nord de l’Europe. 

Rynchène gracieux ( li. venuslus , Fab.). Brun; 
pâtes testacées; des raies blanches sur le corselet et. 
les élytres. — Angleterre. 

Rynchène globuleux ( R . globosus . — Attelabus 
globosus , Fab.). Globuleux ; d’un bleu très foncé et 
glabre en dessus, d’un gris légèrement roussâtre en 
dessous. — France. 

Rynchène lymexylon (R. Ijmexjrlon. — Lixus ly- 
mexylon , Fab.). Allongé; linéaire; Irompe épaisse; 
corselet rude ; d’un ferrugineux brun ou foncé , à du- 
vet grisâtre; des stries profondément ponctuées sur les 
elytres. — Suède. 

Rynchène poli ( 1(. glabratus. — Curculio glabru- 
tus , Fab. ). D’un noir foncé et luisant, très ponctué ; 
corselet sans taches; trompe assez épaisse , ayant en 
dessus un petit.enfoncement près du bout. Il ne dif- 
fère guère du suivant que par l’absence des taches sur 
le corselet et des dentelures aux cuisses postérieures. 

— Hongrie. 

■j'j' Trompe longue et cuisses dentées. 

Rynchène germain ( R. germa nus , Fab.). Fort 
noir, luisant et très ponctué ; trompe comme le pré- 
cédent ; élytres paraissant maroquinées par des points 
confluens; corselet ayant de chaque côté un ou deux 
points jaunâtres, ainsi que le bord postérieur, cette 
couleur étant due à des poils, 

Rynchène tacheté df. brun ( R. fusco-maculatus. 

— Curculio fusco-maculatus j Schrei. ). Très voisin 
du précédent, mais ély Ires tachetées de brun jaunâ- 
tre , et bord postérieur du corselet de celte couleur. 

— Hongrie. 

Rynchène popcf.lf.t (R. porculus . — Curculio par- 
eil tu s , Panz. ). Allongé; gris; trompe épaisse , ayant 
un sillon de chaque côté; élytres avec trois stries éle- 
vées, dont les extérieures raccourcies. — Allemagne. 


ORDRE V. 


/| 26 

Rynchène de la patience ( Rynchœnus lupalhi , 
Far.). Noir,; des tubercules fasoicule's sur le corselet 
et les élytres; trompe appliquée contre la poitrine et 
reçue dans un enfoncement ; cuisses postérieures bi- 
dentées 5 côtés inférieurs du corselet, une bande 
transver.se et oblique à la base des élytres, l'extré- 
mité de celles-ci, plusieurs points épars et des anneaux 
aux pâtes, d’un blanc un peu roussâtre. — Paris. 

Rynchène i>d sapin ( R, abietis , Far.). Oblong; 
noir ou d’un brun foncé, très fortement ponctué, un 
peu chagriné sur le corselet; élvtres avec des stries 
de gros points enfoncés, et un enfoncement à l’extré- 
mité de chacune des deux, ayant en outre des mou- 
chetures formées par des poils gris ou jaunâtres dis- 
posées en bandes transverses interrompues. — France. 

Rynchène cinq - points ( R . quinquepunctatus , 
Far.). Gris en dessous 5 d’un brun rougeâtre, cui- 
vreux et luisant, en dessus; une ligne blanche au mi- 
lieu du corselet; élytres ayant leur suture de la meme 
couleur, ainsi cjue deux points, dont un vers chaque 
extrémité. — Europe. , 

Rynchène gouttelette (R. gultula , Far.). Court, 
ramassé; dessus d’un noir brunâtre, dessous d’un 
cendré roussâtre ; un tubercule de chaque côté du 
corselet , avec un silïbri interrompu au milieu ; élytres 
avec un point blanc à l’écusson , une tache noire et 
suturale en dessous, et une tache blanche à leur ex- 
trémité sur la suture. — France. 

Rynchène trimaculé ( R . Irïmaculatus , Far. ). 
Court, ramassé; dessus noir et. dessous gris; écailles 
formant sur les élytres une tache scutellaire et cjuin- 
quefide, une autre en croix et suturale à l’extremité 
opposée, enfin une troisième petite au-dessous de 
chaque angle huméral, blanches. — Europe. 

Ryncuène velu ( R . vitlosus , Far.). Gris; écusson 
blanc, ainsi qu’une bande postérieure sur les élytres. 
— Allemagne. 

Rynchène petite ligne ( R. lilura , Far.). Noir; 
mélangé d’écailles blanches en dessus; corselet denti- 
culé; corps court, ramassé. — Nord de l’Europe. 

Rynchène nu chou (R. brassicæ , Far.). Court; 


LES RUINCHOPHORKS. FcUU . I 7. 4 2 7 

ramasse; trompe arquée, très noire; corps enlière- 
ment couvert d’un duvet cendré. — Kiell. 

Rynchène du laurier ( Rynchœnus lamii , Fab.). 
Court , ramassé ; noir, ainsi que la 1 rompe, qui est 
arquée; corselet luberculé; élytres mélangées de cen- 
dré. — Allemagne: y 

Rynchène didyme ( //. didymus. — R. urlicarius:,, 
Far.). Court, ramassé; noir; côtés du corselet en des- 
sous couverts d’écailles d’un gris jaunâtre, et qui se 
trouvent aussi parsemées en dessus; deux points' 
blancs, rapprochés sur chaque élytre, formant une 
petite tache vers le milieu. — Paris. 

Rynchène de la vipérine ( R . echii , Fab.). Court, 
ramassé; noir; une ligne blanche sur la tête; trois 
autres semblables sur le corselet, et plusieurs autres 
sur les élytres, dont une croisée et formant un lozange. 

— Paris. 

Rynchène raccourci ( R . abbreviatus , Fab.). Brun, 
parsemé de points gris; élytres raccourcies. — Alle- 
magne. 

Rynchène charbonnier (R. càrbonarius , Fab.). 
Oblong; très noir; mat; corselet plus long que large; 
élytres à stries profondes, ponctuées, ayant de pe- 
tites rides ou crénelures dans les intervalles. — 
France. 

Rynchène violet ( R. viola ceus , Fab.). Oblong; 
noir en dessous, d’un violet noirâtre en dessus; élytres 
avec de légères stries ponctuées. — Nord de l’Europe. 

Rynchène très atre ( R . alerrimùs , Fab.). Très 
noir; élvtres luisantes; extrémité du corselet bidentée. 

— Norcl de l’Europe. 

Rynchène du cerisier ( R. cerasi , Fab.). Oblong; 
d’un noir mat partout; corselet court, ayant une 
dent à chaque angle antérieur, au moins dans l’un 
des sexes; des rangées de points profondément en- 
foncés sur les élytres. — France. 

Rynchène troglodyte [R. troglodytes , Fab.). D’un 
brun roux; trompe menue, arquée; corselet marqué 
d’une ligne longitudinale très lisse, souvent grisâtre; 
élytres couvertes d’un duvet très court, soyeux, et 
ayant des stries ponctuées. — Suède. 


ORDRE V. 


428 

Rynchène variant (Rynchœnns varia ns , Faq.}. 
Court, ramasse ; noir, a duvet léger et cendré ; écusson 
blanc ; élytres à duvet soyeux et très court, ayant des 
stries ponctuées. — Rie!!. 

Rynchène du raifort ( R. raphani , Fab. ). Noi- 
râtre $ corselet tubercule' 5 trompe arquce et très 
noire. — Allemagne. 

Rynchène des noisettes (R. nucnm , Fab ). Court, 
ovale ; totalement couvert d’un duvet épais , d’un 
jaune roussâtre ou gris, nuancé de plus foncé; écus- 
son plus clair; trompe brune, très fine, an moins de 
la longueur de la moitié du corps. — Paris. 

Rynchène goulu ( R . gulosus , Fab.). Semblable 
au précédent, mais brun et pâtes testacée*. — Paris. 

Rynchène avare ( R. avants . Fab.). D’un ferru- 
gineux obscur; formes du précédent; une ligne dor- 
sale sur le corselet et tine bande postérieure sur les 
élytres. — Paris. 

Rynchène des cerises ( R . cerasontm , Fab.). Sem- 
blable aux précédens; cendré; écusson blanc, ainsi 
qu’une tache transversale vers l’extrémité postérieure 
des élytres. — France. 

Rynchène du frêne ( R.fraxini , Fab. ). Brun , cou- 
vert d’écailles grises; corselet très petit; des rangées 
de points et une tache commune noire sur les élytres. 
— Suède. 

Rynchène des baies (R- druparum , Fab.). D’un 
brun roussâtre ; abdomen globuleux ; deux bandes 
transverses, glabres, sur les élytres. — Europe. 

Rynchène fi.avipède (R. flavipes. — Curculio fia - 
vipes , Pànz.). Formes du suivant; noirâtre; pâtes 
d’un jaune fauve; corselet bordé de blanc; élytres 
variées de noir et de blanc. — France. 

Rynci 
presque 
dracé. - 

Rynchène pectoral (R. pectnvalis. — Curculio pec- 
toral is , Panz.). Testacé; élytres plus obscures; poi- 
trine noire. — Allemagne. 

Rynchène des vergers (R. pomorum , Fab ). Rouge; 
duvet cendré; une lâche et deux bandes noirâtres.. 


ènl: rouleur ( R . lortrix , Fab.). Testacé. 
glabre, à poitrine noirâtre; abdomen cylin- 
- Paris. 


LES RH1NCHOPHORES. Fam. I 7 . 4^9 

renfermant une tache oblique blanche , sur les élytres; 
abdomen cylindrique. — Paris. 

RynchÉne tf.te kotre ( Rynchœnus metanocephalus, 
Fai?.). Brun ; tête noirâtre ; trompe noire. — Allemagne. 

Rynchène vorace (jR. vorrtx , Fab.). Ronssâtre; 
varié de noirâtre au milieu clu corselet et sur les 
élytres ; pâtes de devant allongées; trompe noire et 
arquée. — Europe. 

Rynchène arqué ( R. (ireuatus , Far.). D’un fauve 
pâle: élytres cendrées. — Allemagne. 

Rynchène nu tremble (R. tremulœ , Fab.). Roux 
et un peu velu; tête, bord antérieur du corselet, et 
quelques taches sur les élytres, noirâtres. — Suède. 

Rynchène rubané (R. tœnialus , Fab.). Corselet 
noirâtre , à bords antérieurs et postérieurs roussâtres ; 
trompe rugueuse; élytres pâles, tachetées de noirâtre. 
— Suède. 

Trompe courte ou moyenne; cuisses postérieures simples. 

Rynchène caréné ( R. carinatus . — Cuivulio carina- 
tus , Oliv.). Ovale; d’un cendré obscur; corselet ra- 
boteux, ayant une ligne longitudinale élevée; élytres 
raboteuses, ayant chacune trois lignes élevées et. pres- 
que crénelées. — Paris. 

Rynchène trigutté (R. trigut tutus. — Curculio tri - 
guttatus , Clairv. ). Oblong; dessus d’un gris brun; 
dessous d’ün gris bleuâtre , avec quelques petites soies 
éparses; corselet un peu rayé; une tache blanche vers le 
milieu de chaque clytre, et une commune plus grande, 
presqu’en cœur, à la suture postérieure. — France. 

Huitième genre. Les Ciones (Cionus). 

Corps très court, presque globuleux ; antennes de 
dix articles, dont les quatre derniers en massue; pieds 
postérieurs n’étant pas propres à sauter. 

Cione de la scrophulairl (Cionus scrophutçrice , 
Latr.; rynchœnus scrophulariœ , Fab. ). Brun ; cor- 
selet et poitrine d’un gris jaunâtre; élytres ayant des 
côtes entrecoupées rie points noirs et gris , et sur la 
suture deux taches communes noires, rondes, ayant 
autour un peu de gris , l’une près de la base , l’autre 


OR DR K V. 


43o 

près de l’extrémité opposée; cuisses postérieures den- 
tées. — Paris. 

Cione du verbascum ( Cionus verbasci , Latr.; ryn- 
chœnus verbasci , Fab.). il ressemble au précédent, 
mais il est plus noir ; corselet noir le long du dos, avec 
les côtés d’un gris roussâtre ; un léger duvet cendré 
sur les entres, dont les côtes ont alternativement des 
points de celte couleur et d’autres très noirs. — Paris. 

Cione nu thapsus ( C. thapsus , Latr. ; rynchœnus 
thafisus y Fab. ). Il ne diffère du cione de la scrophu- 
laire que par le tond de ses élytres, qui est recouvert 
d’un duvet d’un gris jaunâtre; les côtes des élytres 
sont entrecoupées de points plus pâles et de points 
noirs. — Paris. 

ClONE DE LA BLATTA1RE ( C. blallai'iœ , LATR. J Vf U 
chœnus blaltnriœ , Fab.). Couvert d’un duvet blanc; 
bord postérieur du corselet ayant du brun au milieu ; 
deux taches communes noires sur la suture , dont celle 
de la base bordée de brun; quelques nébulosités et 
deux points noirs au-dessus de cette tache. — Paris. 

Cione odorant ( C. olens. — Rynchœnus olens , 
Fab. ). Couvert d’un duvet cendré ; corselet sans 
taches; élytres ayant deux taches suturalcs. noires , 
dont la dernière très petite, à peine apparente; un 
ou deux points noirs sur le disque, et une rangée de 
points de la meme couleur près du bord extérieur. — 
Autriche. 

Cione du lythrum ( C. lythri , Lvtr.; rynchœnus 
lylri , Fab.). Noir; antennes et pales fauves; une 
bande et une tache jaunes ou blanchâtres sur les ély- 
tres ; cuisses postérieures simples. 

Neuvième genre. Les Orchestes ( Orchestes ). 

Mêmes caractères que les ciones , mais cuisses pos- 
térieures propres à sauter; antennes brisées, insérées 
sur le milieu de la trompe. 

Orchestes de l’aune ( Orchestes alni . — Rjrncliœ- 
nus alni , Fab.). Noir; élytres testacées , ayant cha- 
cune deux taches brunes ou noires. — Paris. 

Orchestes de l’ilex (O. ilicis. — Rynchœnus iticis , 


LES RHINCHOPÏIORES. Fam. 1 7 . 43 1 

Fab. ). Noirâtre, élytres variées de cendré, striées, 
à suture blanche à la base. — Paris. 

Orciiestes du beccabunga ( Orchesles beccabungœ. 
— Rynchœnus beccabungœ , Fab.). Noir; un peu velu ; 
pâtes rousses ; élytres ayant une tache discoïde, oblon- 
gue, rousse, s’étendant depuis leur extrémité jusqu’au 
milieu. — Suède. 

O r ch F. st fis de l’osier (O. viminalis. — liynchœnus 
•, virninalis , Fab.). Ovoïde; d’un jaune testacé ; yeux 
noirs. — Paris. 

Orchestes des saussaies ( O . saliceti. — Rynchœnus 
saliceti y Fab.). Noir; antennes et pâtes jaunâtres; 
tarses bruns. — Suède. 

Orchestes du satjle (O. snlicis. — Rynchœnus sali - 
cis , Fab.). Un peu globuleux; noir; deux bandes 
blanches , transverses , et une tache rousse sur chaque 
élyfre. — Paris. 

Orchestes éperon (O. calcar. — Rynchœnus calcar, 
Fab.). Noir; antennes et tarses testacés. — Paris. 

Orchestes des jardins (O. hortorum . — Rynchœnus 
hortorum , Fab. ). Noir; pâtes testacées; une bande et 
demie de la meme couleur sur les élytres. — Paris. 

Orchestes velu (O. pilosus. — Rynchœnus pilasus , 
Fab.). D’un noir sombre, à duvet grisâtre; écusson 
blanc; antennes et tarses testacés. — Allemagne. 

Orchestes du peuplier (O. pnpuli. — Rynchœnus 
populiy Fab.). D’un noir sombre; ccusson blanc; an- 
tennes et pâtes testacées ; une tache noire sur les 
cuisses postérieures. — Paris. 

Orchestes du fraisier (O fra g ariœ . — Rynchœ- 
nus fragariœ , Fab.) Tarses et antennes testacées; 
des bandes tesiacées sur les élytres. — Allemagne. 

Orchestes du chèvrefeuille (O. lonicerœ. — Ryn- 
chœnus lonicerœ , Fab.). Testacé; une bande noire 
sur les cuisses et sur les élytres; écusson blanc. — 
Allemagne, 

Orchestes scutellaire ( O. scutellaris. — Ryn- 
chœnus scutellaris , Fab.). Testacé; écusson entière- 
ment d'un blanc de neige. — Paris. 

Orchestes du hêtre ( O . fagi . — Rynchœnus fagi , 
Fab.). D’un noir foncé ; cuisses blanches. — Paris. 


4^2 ORDRE V. 

Orchestes iota. ( Orcliestes iota. — Ryncliœnus iola 7 
Fa b.). Noir - élytres striées, blanches à la base de la 
suture 5 écusson blanc. — Paris. 

Dixième genre. Les Ramphes ( Ranrphus ). 

Ils ont aussi les memes caractères que les ciones; 
les cuisses postérieures et propres à sauter, comme les 
orchestes ; mais leurs antennes sont droites et pren- 
nent naissance dans l’entre-deux des yeux. 

Rampue flavicorive {Hmnphus Jlawicornis , Latr.). 
Une ligue de longueur; noir j ponctué; antennes rous- 
sAtrcs, à massue obscure; des stries longitudinales de 
points enfoncés sur les élytres. — Paris. 

Onzième genre. Les Brachtcères ( Bractiycerus ). 

Antennes droites , de neuf articles , dont le dernier, 
en forme de cône renversé, compose une massue so- 
lide; tous les articles des tarses entiers; corps ordi- 
nairement très raboteux ou très inégal, en tout ou 
en partie. 

Ces insectes ont les antennes très courtes; ils sont 
lents, vivent sur la terre, dans les lieux sablonneux, 
et habitent particulièrement l’Europe méridionale et 
l’Afrique : leur trompe est courte et grosse ; leurs ély- 
t.res sont soudées et ne recouvrent point d'ailes mem- 
braneuses. 

Braciiycère barbaresque ( Braehycerus b aria rus , 
Latr.). Long de cinq à six lignes; corselet, épineux 
de chaque côté, ayant deux lignes élevées longitudi- 
nales et le commencement de deux autres ; deux arêtes 
crispées à chaque élytre : les intervalles et les côtés 
inférieurs, plus particulièrement , ont des points en- 
foncés réunis en grillage par de pelites rides. — Italie. 
Variété plus petite. Le bracliyccrus algims d’Olivier. 
— Midi de la France. 

BRACiircÈRE muriqué ( R . muricatus , Latr.). En- 
viron trois lignes de longueur; cendré.; corselet ayant 
deux lignes élevées, hérissées de quelques points très 
courts, roides , noirs, et le commencement de deux 
autres lignes ; trois lignes de tubercules hispides sur 
chaque élytre, avec d’autres plus petits dans 1rs inter- 
valles. — France méridionale. 


LES RHINCHOPHORES. Film. I 7 . 4^3 

Douzième genre. Les Brentes ( Brentus ). 

Pénultième article des tarses bilobé ; antennes 
droites , filiformes ou grossissant à peine à leur extré- 
mité , de onze articles ; trompe avancée en avant ; 
toutes les parties du corps très allongées, ce qui 
donne à ces insectes une forme linéaire. 

Brente nasillard ( Brentus nasulus, Fàb.). D’un 
bronzé luisant 5 des stries ponctuées et des bandes 
transversales sur les élytres : celles-ci étant chacune 
terminées par un prolongement en forme de dent; une 
dentaux cuisses et aux jambes antérieures. — Jamaïque. 

Treizième genre . Les Ctlas ( Cylas ). 

Pénultième article des tarses bilobé ; antennes 
droites , de dix articles , dont le dernier forme une 
massue ovale et cylindrique; abdomen ovale , et corps 
plus court que celui des brentes. 

Cylas brun ( Cylas brunneus, Làtr. ). Long d’en- 
viron deux lignes et demie; d’un brun marron lisse, 
un peu plus foncé sur les élytres. — Sénégal. 

Quatorzième genre. Les Rrines ( Rhin a ). 

Elles se distinguent des genres précédens par leurs 
antennes brisées , insérées vers le milieu de Ja trompe , 
A huit articles , dont le dernier forme une massue en 
fuseau ou cylindrique ; leur trompe est menue, avancée 
et arquée ; leur corps long et cylindracé , et le pénul- 
tième article de leurs tarses est distinctement bifide. 

Rhine a antennes velues ( Rhina barbicomis , 
Latr.). D’un noir mat; trompe presque aussi longue 
que le corselet; ^eux d’un gris obscur; corselet tra- 
pézoïde , ponctue ; des lignes enfoncées et ponctuées 
sur les élytres; cuisses fortes, sans dents bien appa- 
rentes. — France. 

Quinzième genre. Les Calandres ( Calandra ). 

Pénultième article des tarses bilobé; antennes bri- 
sées, insérées à la base de la trompe , de huit articles, 
dont le dernier forme une massue presque globuleuse 
ou triangulaire. 


1. 


3 7 


434 ORDRE V. 

Leur trompe est longue et arquée. Ces insectes 
rongent le9 grains des plantes céréales, et en font un 
grand dégât; ceux occasionnas par la larve de la ca- 
landre du blé, ne sont malheureusement que trop 
connus. 

Calandre du palmier (Calandra palmarum, Làtr.). 
Près de deux pouces de longueur, la trompe comprise ; 
d’un noir foncé, veloule' en dessus ; élytres ayant des 
lignes profondes, qui s’oblitèrent vers le côté exté- 
rieur. — Cayenne. 

Calandre du blé ( C. granaria , Latr. ). Une ligne 
et demie de longueur; d’un brun marron obscur; 
corselet fortement ponctué; des lignes nombreuses, 
profondes et ponctuées, sur les élytres. — France. 

Calandre du riz ( C. orizœ , Far. ). Semblable à la 
précédente , mais deux taches ferrugineuses sur cha- 
que élytre. — Italie. 

Calandre raccourcie ( C. abbreuiata , Latr. ). 
Quatre â six lignes de longueur; d’un noir mat, 
ponctué; une ligne lisse au milieu du corselet, dans 
toute sa longueur; neuf lignes enfoncées sur chaque 
élytre, ayant leurs intervalles ponctués. — Paris. 

Seizième genre. Les Cossons ( Cossonus ). 

Ils ont, comme les genres précédons, le pénultième 
article des tarses bilobc; leurs antennes sont brisées, 
insérées vers le milieu des côtés de la trompe , de neuf 
articles , dont le dernier forme une massue ovoïde ou 
en cône renversé ; leur trompe est avancée , assez 
longue, déprimée , le plus souvent élargie au bout; 
leur corps est presque cylindrique, et leurs jambes, 
comme celles des calandres, sont terminées par un 
fort onglet. 

Cosson linéaire ( C. linearis , Latr.). Noir, an- 
tennes et pâtes brunes, ainsi que les élytres, qui ont 
des stries ponctuées; corselet déprimé, ponctué, ayant 
au milieu une ligne longitudinale lisse. — France. 

Cosson ferrugineux ( C.ferrugineus , Clairv.). 11 
ressemble au précédent , mais il est un peu plus grand ; 
d’un brun marron; tète et trompe noires. France. 


les rhinchophores. Fam . 17 . 435 

Cosson chlorope ( C. chloropiis , Latr. ). Cylin- 
drique; d’un noir mat, ponctué; trompe courte, 
large, obtuse; pâtes d’un brun foncé, ainsi que les 
antennes, qui sont courtes et en massue tronquée; des 
lignes de points sur les élytres. — France. 


FIN DU PREMIER VOLUME. 


TABLE DES MATIÈRES 


CONTENUES 

DANS LE TOME PREMIER. 


Avertissement Page i 

Clef de la méthode analytique 5 

Introduction 9 

Explication des termes entomologiques i3 

Tableau analytique des ordres et des familles 55 

Caractères des ordres 63 

Ordre 1 , les Myriapodes 65 

Ordre 11 , les Thysanoures ^3 

Ordre m, les Parasites 78 

Ordre iv, les Suceurs 85 

Ordre v, les Coléoptères. 87 


FIN DE LA TABLE. 


DE L’iMPKIMERIE DE CRAPELET, 
rue de Vaugirard, n° 9. 









I 




1