Skip to main content

Full text of "Materiaux pour servir a l'etude des Longicornes"

See other formats


« +prrat. © 
CCR 
reg 


#4 
LPREL LE COR: DR TIL LCL. 

M ere enter et +: A 
LAINE 62 La d-ne QU ras En Mie ee 
etututs Pr pet PSE A 0 GS TR 
202. be team à 0% de le ADR PAL 2 25 


CCR, LEEDS: 
BAC OCR EE DONNE 


st . 
oran ne coma ne + tape 


. st * ch 
PROC RCI A. : 
| | F , : = _—— - È 
+ . 4 $ . ; " 
# * Lu * 
— , | È d s ” - ” Û - eu 
Pair ’ ‘ . , 
* Pr : < | 
"] > “….… « : : | = | | . È | 
2 . mA 
5 Er . en 
. not r ' ; ; | 
CL - « . 
‘ , 
e— n , ‘ 
| | ; 3 | We ty . .. - 
“hr y sgte tee À 2 LE - on re D er ; à | 
RNCS RP CT . v.… . ; | Du ; | | | | 3 | | 
° =mterg tte oasis Re 72 : | : : 
ENCPE CE LE) - L | 
ès - L | | 
-. ee ge. tte | 
atarte ont er ot ni | | x | 
onde en Te ni . : 
re er 
“ - L | 
… _ 
.. . me À | " s | | 
e - = - 0 x £ É 
: . . 
ue , - . - . … 
. .. - ms L | 
. 1 È - | 
: ' pe PE . « . : + + 
j vene À + 7 4 « : ds 
: su , . . + 
” . r . - - « . 
= … ... … « ur 
« : at S L « | 
CS ad - L LA . 5 
_ ; - - 
. . - . ’ æ 
Lee . , 
. L2 L LL - . 
æ -… ee - . - 
, . 
LL 4 : 
- «. . . 7 . 
. ré 
. .* - ne - Li à 
… . 
. + 
. . pe 
, 
M * … 
La - - -_ 
. 
, . 


HARVARD UNIVERSITY 


LIBRARY 
OF THE 


Museum of Comparative Zoology 


ARGA cho Dis 
TES PARA 


LA" 


EU ES SUIS 


DUT 


13 


? 
L 
Le 
+ À 
Fe re 
è 
*] 
A * 
LR F 
à L 
"té , L 
à « :" es 
. L 
LL? "1 p.40 
i o La. de. 
1 "| + Le nue 
- CLR in L 
té" 8 CET 
CC Ete NAT NEA 
11 à s Ad 
RAA TT L'NR DS "EL 1: lu 


14 


ou 4 


te 

De 

OC 
MERE 


AM PI CA Re PR æ vd F2 " 
ù | à À MN _ JU + À ré Te 1, » F” " : y } 
RRRER SX |: 1° à EX EE _ Ve 6. Din 6 LITE UE CORNE 
h a — i 


De 5 
7276-2- 


. MATÉRIAUX 


POUR SERVIR A L'ÉTUDE 


LONGICORNES 


5me CAHIER, ire PARTIE 


par Maurice PIC 
Officier d'Acadétaie 


SAINT-AMAND (Cuer) 


7 .IMPRIMERIE BUSSIÈRE 
: 70, RUE LAFAYETTE, RUE D'AUSTERLITZ ET RUE DE LA POTERIE 


(Mai 1904) 


MATÉRIAUX POUR SERVIR A L'ÉTUDE DES LONGICORNES 
Vme Cahier, 1'° Partie (1) 


AVANT-PROPOS 


Le présent fascicule sera peu épais ; il a surtout pour but de faire con- 
naître sans retard quelques nouveautés et de compléter les descriptions de 
… plusieurs formes nouvelles brièvement signalées tout récemment. 

Dans les fascicules ultérieurs, je continuerai mes travaux synoptiques 
et terminerai mon catalogue, dont je ne donnerai ici que quatre pages, 
voulant terminer sans plus tarder le genre Dorcadion Dalm. À propos des 
Dorcadion, je répète que la place exacte de plusieurs espèces, espagnoles 
principalement, n'est pas définitive, car je n'ai pu placer que très approxi- 
- mativement un certain nombre d'espèces qui ne m'étaient pas connues en 
nature ; les auteurs n'ayant pas toujours classé exactement les nouveautés 
‘qu ’ils ont décrites, j'ai dû forcément, en m'en rapportant à eux, éloigner 
Ê É unes des autres certaines espèces qui, au contraire, devraient être 
rapprochées. Je possède actuellement un certain nombre de nouveaux 
_ Dorcadion d’Espagne, que je n'avais pas au moment de la rédaction pre- 
mière du catalogue, et j'ai pu constater que plusieurs espèces seraient 
mieux placées autrement ; à ce sujet, je donnerai, dans le courant de ce 
fascicule, et sous le titre de « renseignements synonymiques ou complé- 
mentaires sur divers Dorcadion d'Espagne », différents renseignements 
qui ne seront pas inutiles, soit pour corriger la partie déjà traitée, en éta- 
lisant quelques synonymies ou modifications, soit pour faire mieux 
connaître certaines espèces ou variétés. 


2 


aint-Amand (Cher), mai 1904, Imprimerie Bussièrg, — Tous droits réservés. 
1 


— Q — 


En terminant ce court, mais suffisant, avant-propos, il ne me reste 
qu'à solliciter, comme précédemment, toute l’indulgence de mes col- 
lègues, indulgence dont je serai heureux de conserver une sincère gra- 
titude. 


Maurice Pic, Digoin 20 mars 1904. 


NOTES DIVERSES ET DIAGNOSES 


Apatophysis ocularis Pic. M' de Semenow a mis (Revue Russe, Ent. 1903, 

p- 173) ocularis Pic en synonymie de /oxotoides Chevr.; pour moi cet 

insecte doit être séparé de À. foxotoides Chevr. à titre de variété, ou bien 

alors il y aura lieu, il me semble, d'établir aussi des synonymies dans le 

| même genre, pour les formes asiatiques décrites par le savant auteur 
l russe, 

Evodinus (Brächyta) borealis Ggl. v. obscurissima. Elytres entièrement 
foncés. Europe Sie, 

Pidonia lurida F. v. rufithorax Pic. Cette variété est identique à la 
forme type de Fabricius (qui n’est pas celle des récents auteurs comme 
Mulsant, Ganglbauer, d’où mon erreur). Pour complément de cette note, 
consulter mon récent article : « Notes synonymiques et réflexions qui en 
résultent », in Bul. Soc. Zool. Fr. 1903, p. 212. 


Strangalia revestita L. La rare variété labiata Muls., qui a un faux zir de 
ressemblance avec pubescens F. (sa forme est plus parallèle, l'angle apical 
externe des élytres est peu marqué, le prothorax plus transversal, non 
sensiblement atténué en avant) a été pris à Nyons par feu Ravoux |coll. 
Pic et Magnin). 

Clytanthus taurusiensis Pic (Echange n° 223). Cette intéressante espèce 
rappelle Madoni Pic par la disposition de ses dessins, mais elle est plus 
robuste, le prothorax est moins globuleux, les pattes, postérieures surtout, 
sont plus longues, la première fascie élytrale est plus longue et grêle. 

À un certain air de ressemblance aussi avec C7. raddensis Pic, dont il est 
parlé plus loin, mais sa forme est très atténuée postérieurement, ses bandes 
1 . sont différentes, etc. 

…  Dorcadion (Cribrodorcadion) Mniszechi Kr. v. semibrunneum Pic (Ech. 
. n°227). — Elytres à coloration d’un brun roux, ces organes irrégulière- 
- ment et densément impressionnés ou ridés, à côte humérale peu saillante 
et courte. Anatolie. | 
Dorcadion infernale Muls. : Deux variétés ont été décrites récemment, 
. elles se reconnaîtront de la façon suivante : 

% Elytres brillants et presque glabres avec les pattes tantôt foncées (forme 


NN — 


iype), tantôt plus ou moins rousses (v. :mmutatum Pic). Elytres, et ordi- 
nairement le prothorax, plus ou moins revêtus de pubescence (v. reves- 
litum K. Dan.). 

Dorcadion sericatum Kryn. (v.) corallicornis. — Forme moyenne. An- 
tennes de coloration uniforme, d'un roux clair, ponctuation peu forte et 
espacée sur l’avant corps. Le nom de (v.) corallicornis, est donné pour 
permettre de séparer les exemplaires (de la var. #icans Thoms.), à antennes 
entièrement rousses, de ceux ayant les antennes foncées avec le premier 
article roux et qui se rapportent à la forme décrite par Thomson. Long. 
12-14 m. G' ®. Anatolie : Angora. (coll. À. Nicolas), Amasia (coll. Pic). 
Kraatz (Kuster xxix, 101) indique bien cette variété, sans la nommer, mais 
seulement pour le sexe ç. | 

Dorcadion peloponesium Pic. Dans mes Matériaux Longicornes IV, 
ie partie, p. 10, j'ai eu tort de signaler D. peloponesium comme variété de 
Emgei Gglb., une étude nouvelle ultérieure, entreprise avec de plus 
sérieux matériaux d'étude, m’a permis de l’ériger en espèce, en en donnant 
une plus complète description (Mat. Lono. IV, 2° part., p. 6). D. pelopone- 
sium diffère de Æmgei Gglb. par la forme plus allongée du corps, la 
bande discale des élytres non jointe à l’huméïale au sommet. 

Dorcadion aleppense Kr. Je possède une série de Dorcadion venant de 
Ain-Tab, en Syrie, et procurés par feu le D' Staudinger, qui peuvent se 
rapporter à aleppense Kr. Ces. Dorcadion offrent une certaine variabilité 
dans Ja forme des bandes humérale et dorsale qui sont plus ou moins 
séparées, ou jointes, et parfois même fondues en une seule. Il y a de 
sérieuses probabilités, d’après ces modifications, pour conclure qu’il 
existe, au lieu de deux espèces voisines, plutôt une espèce unique (com- 
prenant deux variétés principales) avec les D. aleppense Kr., Saulcyi 
Thoms. et v. Javeti Thoms. 

Dorcadion arcivagum Thoms. v. cilicium Q. Très robuste, large et 
court, avec les bandes humérale et dorsale peu grêles, et ainsi différent de 
la forme type. 

Dorcadion Destinoi Frm. v. adanense. Assez allongé, revêtu de pubes- 
cence noire veloutée, avec des bandes grisâtres larges ; antennes foncées. 
Turquie d’Asie : Adana. Diffère de Destinoi Frm., dont je possède une 
série d'exemplaires, par la forme plus allongée des élytres, le premier 
article foncé, la bande plus régulière, ou plus large, au moins à l’extré- 
mité. 

Dorcadion s. esp. Mesmini Pic (Ech. n° 224). Après étude de nouveaux 


os de en 


- exemplaires cette race doit être rapportée à semilucens Kr., et non à scabrt- 
colle Dalm. D'après la description de semilucsns Kr., Mesmini ne peut lui 

. être identifié et doit en être séparé au moins à titre de variété. Lors de la 
diagnose de cette race, la provenance a été dénaturée à l'impression, 4 faut 
lire Evlak, ou plus exactement Golyzino. 

Dorcadion subbrevipenne Pic (Echange n° 228) (1). Large, assez court 
surtout aux élytres, noir, finement pubescent de gris, en partie subdénudé, 
élytres à bandes blanches, pattes et antennes foncées. Tête fortement et 
irrégulièrement ponctuée, sillonnée sur le vertex; prothorax court, sans 
bandes pubescentes, présentant sur son milieu une bande lisse, faiblement 
et irrégulièrement sillonnée sur le milieu ; écusson en demi cercle, bordé 
de blanc; élytres courts, sans côtes distinctes, faiblement arrondis au 
sommet, très finement et éparsement pubescents de gris, paraissant glabres 
à l'œil, ornés d'une large bande blanche humérale complète et d’un petit 
trait interne (entre la bande et l’écusson) de même pubescence, suture et 

4 bordure non pubescentes. Long. 10 mm. Espagne : Ortigosa (coll. Pic). 
| Cette nouveauté me paraît bien distincte par sa forme jointe à son dessin 
élytral : on peut la placer dans le voisinage de neilense Esc. 

Dorcadion cercedillanum Pic (Laufferi Esc.) v. Schrammi Pic (Echange 
n° 228). Distinct par les élytres présentant des bandes pubescentes discales 
supplémentaires. M. A. Nicolas a décrit postérieurement, sous le même 
nom, (Bol. Soc. Arag. C. Nat. II, 1904, n°° 1 et 2) une variété © de D. 
neilense Esc., ayant le corps entièrement dénudé. 

-  Dorcadion villosladense Esc. v. logronense Pic (Echange n° 228). A la 
suite de l’intéressant article synonymique de M. À. Nicolas (Bo/. Arag. 1. 
. c., separala, p. 8), qui fait des trois espèces nommées par M. de la Escalera : 
neilense, almarzense et villosladense une seule espèce portant le nom de 
_neilense Esc., cette variété doit être rapportée à neilense Esc., et se placer 
entre les v. cosfalum Esc. et Vicentei Nicolas. La variété logronense Pic 
. est remarquable par ses bandes blanches très nettes, sur coloration fran- 
- chement noire, et les élytres largement dénudés. 
_ Je crois utile de reproduire le très intéressant tableau publié par M. Ni- 
. colas, en y ajoutant la v. /ogronense. 


- (x) Dans l’Echange n° 228, j'ai signalé brièvement, pour prendre date, cette nouveauté dont 
je vais donner ici la description. C'est par suite d'une erreur typographique (rectifiée dans 
Je n° 226 de l'Echange) qu'il a été imprimé brevipenne [ainsi que le prouve le vide laissé 
entre les noms générique et spécifique] au lieu du nom exact subbrevipenne, Le nom de 
revipenne existe déjà pour une espèce d’Anatolie que j'ai décrite. 


ad RE 


Elytres entièrement pubescents : prothorax, sauf sa partie infra-spinale, 


pubescent. D. Neilense Esc. 
1 Espaces infra-huméraux dénudés ; prothorax pubescent comme chez 
le type. v. urbionense Esc. 


2 Espaces infra-huméraux dénudés ; prothorax entièrement dénudé, 
sauf la ligne blanche, étroite, accompagnant la côte médiane. 
| v. almargense Esc. 

3 Espaces infra-huméraux et supra-huméraux dénudés ainsi que les 
côtés latéraux du disque du prothorax. 

Tantôt avec une bande de pubescence fauve, ou brune, discale, 
ou intervalles entre les bandes blanches relativement étroits. 
| v. costatum Esc. 

Tantôt sans bande fauve, ou brune, discale, ou intervalles entre 
les bandes blanches relativement larges. v. logronense Pic. 

4 Espaces infra-huméraux et suture dénudés (pas d'espaces supra-humé- 
raux dénudés); prothorax comme chez les deux variétés précé- 
dentes. v. Vicentei Nicolas. 

5 Espaces infra-huméraux, supra-huméraux et suture dénudés; prothorax 
comme chez les trois variétés précédentes.  v. villosladense Esc. 

6 Corps entièrement dénudé. _ v. Schrammi Nicolas. 

Dorcadion terolense Esc. De même que chez neilense Esc.; et plusieurs 
autres espèces d’Espagne, on trouve chez cette espèce des ® noires et 
glabres que j'ai nommées glabripenne. 

Haplocnemia (Mesosa) curculionoides L. v. tokatensis. Se reconnaîtra à 
ses macules veloutées prothoraciques réunies deux à deux. Turquie d'Asie : 
Tokat (coll. Pic). 

À gapanthia leucaspis Stev. Par la curieuse forme de son prothorax étroit 
et allongé, les élytres à épaules un peu effacées avec leur extrémité distinc- 


tement acuminée, cette espèce mérite d’être distinguée sous-génériquement . 


et Je propose à cet effet le nom des Calamobiomorphus ; la place naturelle 
de ce sous-genre serait dans le voisinage du genre Calamobius Guérin. 


DESCRIPTIONS DE DIVERS LONGICORNES D'EUROPE 
ET D'ASIE 


Dorcadion grandevittatum ®. Forme relativement courte et trapue, noir, 
densément revêtu d’une pubescence veloutée d’un noir brun avec des 
bandes d'un gris sale (ou gris jaunâtre), antennes et pattes rousses, pubes- 
centes. Tête sillonnée ; prothorax court et large, à épine latérale saillante, 
à bande pubescente jaunâtre médiane étroite, celle-ci légèrement sillonnée ; 
écusson à pubescence gris-jaunâtre ; le dessin dés élytres est en majeure 
partie fait de pubescence jaunâtre, celle-ci étendue largement sur le disque 
et les côtés, étroitement sur la suture en ne laissant qu'une bande présu- 
turale veloutée atténuée au sommet (au milieu de celle-ci à la base une 
petite macule de pubescence jaunâtre) et une étroite bande humérale un 
peu arquée, les deux n’atteignent pas tout-à-fait le sommet. Long. 14 mm. 
Turquie : Imbey (Dr Cameron). Peut-être variété de arcivagum Thoms.; 
bien distinct par sa bande claire discale large et sa pubescence foncière 
d'un noir brun. 

- Moins allongé que v. Zafevittatum Kr. ; plus trapu que /avefi Kr. avec les 
_ pattes plus foncées. 

Dorcadion subjunctum. Peu allongé, revêtu d’une pubescence brun- 
fauve et orné de bandes blanchîitres, avec les pattes rousses, les antennes 
… également rousses, parfois rembrunies à l'extrémité. Tête petite, bimaculée 
—… de fauve sur le vertex et garnie de pubescence blanchâtre sur les côtés, 
— vertex sillonné ; prothorax peu long, assez robuste, pubescent de gris sur 
_ les côtés, orné de deux larges bandes fauves sur le disque, celles-ci séparées 

- par une étroite ligne longitudinale blanche sillonnée, écusson triangu- 


Nes .| ru 


+ 
‘ 


jen 5 Colis ce Er r 


— 


ion EE £ er 


D 


MER 2 0 QE 


—… mités, plus larges chez ©, revêtus d’une pubescence fauve avec une étroite 
« bordure suturale et une large latérale garnies de pubescence blanchître, 
une bande humérale et une discale également blanchâtres, largement unies 


Grèce (coll. Pic). Diffère de faygetanum Pic par la pubescence fauve, la 
bande humérale large, etc. ; paraît se distinguer aussi de Emgei Gglb., par 


Lu te 


Dorcadion Malqushenkoi. $'. Assez allongé, noir, densément revêtu 
d'une pubescence veloutée noire ou un peu fauve avec les côtés du corps 
pubescents de gris, une bande suturale prolongée sur l’avant-corps, 
blanche, parfois un peu jaunâtre; antennes et pattes plus ou moins 
rousses. Tête sillonnée, pubescente de gris ou flave avec deux macules 
veloutées foncées sur le vertex ; antennes rousses ou obscures avec le pre- 
mier article roux ; prothorax assez court et large, à épines latérales bien 
marquées, orné d’une étroite bande médiane de pubescence blanche ou 
un peu jaunâtre, sillonnée au milieu ; écusson subtriangulaire, densément 
pubescent de blanc ; élytres assez longs, à épaules peu marquées, un peu 
déprimés à la base, assez atténués et subarrondis séparément au sommet, 
avec une courte carène humérale légèrement pubescente de gris à la base, 
la suture et la bordure externe sont garnies de pubescence blanchâtre ou 
jaunâtre, les côtés infléchis largement revêtus de gris, et tout le reste est 
densément pubescent de noir ou de fauve obscur; pattes rousses pubes- 
centes de gris. Long. 15 m. — Caucase : Elisabetpol (coll. Mesmin et Pic). 

Par sa forme et son dessin se rapproche de arenarium Scop., dessus du 
corps moins convexe, aspect plus mat, etc. 

Je crois qu'il faut attribuer à cette espèce comme © les exemplaires, de 
la même localité, ayant une forme relativement allongée, ceux-ci étant pres- 
que uniformément revêtus d'une pubescence grise ou jaunâtre, et présen- 
tant une ligne présuturale, assez régulière, de pubescence noire veloutée. 

Astynoscelis nouveau genre. Voisin de AÆhopaloscelis Blessig, en diffé- 
rant par les antennes robustes, à peine ciliées, à troisième article nettement 
plus long que le quatrième et les élytres subacuminés au sommet. Doit 
être voisin aussi de C/y/osemia Bates, mais forme moins acuminée au som- 
met, élytres non largement déprimés à la base et dépourvus de carénes 
prescutellaires. 

A stynoscelis longicornis. Assez allongé, noir de poix à pubescence gri- 
sâtre fine et couchée non continue, sans poils dressés, antennes et pattes 
roussâtres. Tête assez grosse et longue, creusée entre les antennes, subsil- 
lonnée sur le vertex; antennes à peine ciliées, robustes à la base, bien 
plus longues que le corps, rousses avec le premier article rembruni, celui- 
ci sans cicatrice au sommet, dépassant la tête, troisième article, nettement 
plus long que quatrième, et cinquième à peu près égaux, les suivants plus 
courts, dernier plus long que les précédents; prothorax plus long que 
large, distinctement tuberculé sur les côtés au milieu, à ponctuation irré- 
gulière et forte ; écusson assez large, pubescent de gris; élytres pas très 


_— 


nc hi ct dm mie rm tt me dl ect matt di à. te RS de à à 


à 


"M 


4 


PPT EE NE Ca À RS 


“ref dar 


longs, bien atténués, un peu dehiscents et subacuminés au sommet, im- 
pressionnés sur les côtés de la base, subdéprimés vers l’écusson, fortement 
ponctués en avant et faiblement en arrière, plus clairs que le prothorax, 


_ ornés d’une pubescence grisâtre disposée en partie sous forme de taches 


irrégulières ; pattes robustes, roussâtres, pubescentes de gris. 

Long. 7 mill. Mandchourie : région du lac Hanka (Bohnhof), collections 
du Muséum de Paris. 

A gapanthia lais Reiche, v. violaceipennis. Violet, assez large, peu bril- 
lant, revêtu d'une pubescence grisâtre fine avec des poils obscurs dressés ; 
prothorax assez court, fortement dilaté près de la base, à ponctuation assez 
forte et dense, Long. 12 m. Perse (De Morgan, in coll. Muséum de Paris). 
— Bien distinct par son aspect peu brillant et sa coloration violacée. 

Saperda perforata Pall. s. esp. pallidipes. Assez étroit et allongé, noir 
de poix, densément revêtu en dessous de pubescence blanche, en dessus 
de pubescence flave ou grisàtre, parsemée de macules foncées, antennes et 
pattes testacées, pubescentes. Tête offrant une ligne noire sur le vertex ; 
prothorax orné, de chaque côté, de quatre macules noires avec une trace 
de ligne médiane brillante ; élytres atténués en arrière, subarrondis au 
sommet, chacun de ces organes orné sur le disque de cinq macules noires 
longitudinalement placées avec une autre macule externe antémédiane, de 


_ plus une trace de ligne humérale dénudée. Long. 15 mm. Caucase : Geok- 


Tapa (coll. Mesmin et Pic). Très distinct à première vue par la coloration 
de ses membres. 


DESCRIPTIONS DE LONGICORNES DE LA CHINE 


Bi! MÉRIDIONALE 


Les Longicornes décrits ci-dessous proviennent du Yun-Nam (comme 


| ceux précédemment décrits dans le cahier IV parties 1 et 2) et j'en dois la 
4 connaissance à notre collègue Paul Guerry (1). 


_() M. Guerry est l'heureux observateur qui a pu découvrir tout récemment les premiers 
de mœurs sur le fameux Drymochares Truguit Muls. 


—" 110 — 


Les Ceresium vittidorsum, Demonax mongtsenensis figurent aussi dans 
ma collection. 

Holangus Guerryi. Noir mat avec les antennes en partie roussâtres et 
les élytres assez densément pubescents de gris flave sur leur milieu, ce qui 
les fait paraître plus clairs que l’avant-corps. Tête longue, antennes n’at- 
teignant pas l’extrémité des élytres, roussâtres à partir de l'extrémité du 
cinquième article; prothorax plus long que large, fortement étranglé 
avant le milieu, un peu moins devant la base, tuberculé sur les côtés, 
déprimé et un peu inégal sur le disque ; écusson large, densément revêtu 
d’une pubescence argentée ; élytres larges à la base, étranglés au milieu 
puis très rétrécis ensuite, longuement déhiscents, déprimés et pubescents 
de gris flave sur le disque, noirs sur les côtés avec les bords relevés en 
côtes, dessous du corps densément revêtu d’une pubescence argentée, 
noir avec l'extrémité de l'abdomen testacé, de plus frangé de poils jaunes; 
pattes noires, les quatre antérieures peu longues avec les cuisses en 
massue, les postérieures plus longues et plus en massue, brosse des tibias 
postérieurs pas très large. Long. 11 m. 

Diffère de /. flavonotatus Pic, en outre de la coloration, par les an- 
tennes et les élytres plus courts, la brosse de poils des tibias moins large. 
Cette espèce doit faire laisser de côté le caractère, primitivement donné, 
tiré de la longueur des antennes pour distinguer Æolangus Pic de Oxy- 
coleus Lac. 

Ceresium vittidorsum. Etroit et allongé, peu brillant, noir, avec une 
bande discale fauve sur les élytres. Tête étroite, un peu moins large que 
le prothorax, ce dernier très long et étroit, presque cylindrique, densé- 
ment et fortement ponctué, orné de chaque côté de deux macules de 
pubescence blanche, la première petite sur le milieu, la deuxième à la 
base, ‘sous forme de bande prolongée et arquée en dessous: antennes 
grêles, assez longues, à troisième et cinquième articles à peu près égaux, 
quatrième plus court ; écusson en triangle arrondi au sommet, densément 
pubescent de flave ; élytres un peu plus larges que le prothorax, longs et 
étroits, faiblement resserrés au milieu, tronqués au sommet, noirs, avec 
une bande longitudinale fauve plus ou moins longue ; pattes noires assez 
grêles avec les cuisses claviformes ; dessous du corps en partie glabre, en 
partie pubescent de blanc. Long. 11 à 13 m. 

Cette espèce présente certaines différences de structure avec les Ceresium 
que Je connais, notamment dans la forme très allongée de son prothorax 
et des élytres mais ces différences ne m’ont pas semblé suffisantes pour 


- l'en distinguer. On dirait presque, par sa forme étroite et allongée, que 
«c'est un C/eomenes Pascoe, mais si j'en juge par la figure du C/eomenes 
 vittatus Pascoe (Longic. Malayana. PI. XXI, {. 3), ce dernier a les antennes 
courtes et épaissies au sommet, ainsi que les cuisses postérieures courtes, 
ce qui n’est pas le cas de cette nouveauté. 
Aromia basifemorata Pic v. distinctipes. Pattes entièrement testacées 
» sauf l'extrémité des cuisses et la base des tibias qui sont métalliques, de 
plus les antennes sont rousses à l’exception des deux premiers articles et 
de la moitié du troisième et l'abdomen est en partie testacé. Long. 22 m. 
Derolus argentifer. Modérément allongé, noir ou noir de poix, revêtu 
d'une pubescence fine argentée presque continue. Tête assez courte, im- 
- pressionnée et sillonnée, à joues courtes, yeux grands et assez rapprochés 
… sur le front, labre étroit; antennes un peu plus longues que le corps, les 
- articles faiblement noueux ou élargis anguleusement au sommet, le troi- 
sième long, plus long que le quatrième ; prothorax plus long que large, non 
tuberculé sur les côtés, un peu resserré ou étranglé aux deux extrémités 


17 


mais surtout en avant, irrégulièrement plissé ou rugueux; écusson sub- 
triangulaire, échancré faiblement au sommet, densément revêtu d’une 
pubescence jaunâtre ; élytres moyens, peu atténués à l’extrémité, subar- 
. rondis au sommet; l'angle sutural marqué mais non prolongé en pointe ; 
…— pattes moyennes. Long. 18-20 mm. 

Rappelle beaucoup Derolus (Capnocerambyx) mauritanicus Buq., c'est 
pourquoi je l’ai placé dans le même genre, mais distinct, à première vue, par 
ù l'absence d’épine suturale au sommet des élytres et la pubescence argentée. 
- Xylotrechus mullinolatus. Robuste, mat, en partie noir, en partie roux, 
- orné de nombreuses macules jaunes sur le prothorax et le milieu des 
. élytres. Tête noire, carénée, ornée sur le vertex d’une bande transversale 
… jaune, de plus pubescente de jaune sur le pourtour des yeux; antennes 
assez robustes, rousses ou obscurcies; prothorax large, globuleux, noir, 
étroitement ou largement bordé de jaune sur son pourtour avec huit ma- 
. cules jaunes sur le dessus disposées en rangées de quatre; écusson noir, 
- offrant une macule jaune au sommet ; élytres larges à la base, progressi- 
-vement atténués, un peu déhiscents et subtronqués au sommet, roux à la 
- base et à l’extrémité, noirs au milieu et ornés, sur cette partie noire et sur 
“chaque élytre, de six macules jaunes, trois plus grosses longitudinalement 
placées le long de la suture et trois externes petites; poitrine tachée et 
äbdomen bordé de jaune ; pattes rousses ou en partie obscurcies. Long. 
13-18 mm. 


LI 
Ls, Sn 


== F9 — 


Espèce remarquable, ayant un peu le fasciès d’un P/agionotus mais avec 
le front caréné et un dessin très particulier. Peut-être voisine de Grayi 
P y 
White si j’en ai bien compris la description. Par sa forme rappelle assez 
] 
notre espèce européenne rus/icus L. 
Demonax mongtsenensis. Etroit et allongé, noir avec la base des élytres 
plus ou moins rousse, pubescent de gris, antennes et pattes grêles et 
cées escentes de gris. Tête petite; antennes à troisième et qua- 
foncées, pubescentes de gris. Têt tit tennes à tr t 


trième articles épineux ; prothorax plus long que large, à peine élargi sur 


le milieu, à ponctuation légèrement pupilleuse ; écusson subtriangulaire, 
densément pubescent de gris; élytres longs, subparallèles, tronqués au 
sommet avec l'angle externe pointu, revêtus d’une pubescence foncière 
noire et rousse, cette dernière sur la base et les côtés et ornés de dessins 
blancs : une macule apicale, une bande postmédiane circonflexe, une 
fascie antérieure remontant très haut jusqu’à l’écusson ; une macule allongée 
humérale ; cuisses postérieures dépassant les élytres, non épineuses au 
sommet. Long. 10-12 mm. 

Rappelle beaucoup C7. gracilipes Fald. par sa forme et son “aide mais 
coloration différente, antennes inermes et prothorax peu dilaté sur les 
côtés ; à placer près de reficollis Gahan d'après la description de ce der- 
nier, c’est pourquoi je le classe dans les Demonax (1). 


LISTE DE LONGICORNES RECUEILLIS SUR LES BORDS DU 
FLEUVE AMOUR 


Lors de leur voyage récent en Sibérie, M. et Mm° Korb ont recueilli à 
Radde ou Raddefska et dans les environs, c’est-à-dire en Sibérie, sur les 
bords du fleuve Amour, un certain nombre de Zongicornes dont il me 
paraît intéressant de donner l’énumération, complétée à l’occasion par 
quelques renseignements descriptifs. Ces insectes qui font partie de ma 


collection, d’après les renseignements fournis par M. M. Korb, ont été ré- 


(1) IL est à observer que les coupes génériques établies dans les C/y/ides sont parfois 
peu définies et prêtent à équivoque. 


— 13 — 


‘ 


_coltés surtout à la fin de juin et au commencement de juillet 1903. C’est 

Mme Rosine Korb qui a le mérite d’avoir recueilli le plus grand 
nombre de ces Longicornes parmi lesquels se trouvent quelques raretés et 
plusieurs nouveautés. Dans l’Echange n° 231 (mars 1904) j'ai donné les 
descriptions des Obrium obscuripenne, Phyiœcia infernalis et Oberea Rosinæ 
sur lesquels je dirai quelques mots ; j'ai signalé aussi, dans le même jour- 
nal, les principaux caractères distinctifs des Cly/us fulvohirsutus et rad- 
densis que je vais décrire complètement ici. 

Rhagium (Allorhagium) rugipenne Reitt. | 

Toxotus amurensis Kr. Cette espèce varie de coloration, les cuisses 
étant, soit entièrement noires, soit testacées à la base. Les élytres d’ordi- 
naire testacés (forme type) sont parfois obscurs mais plus ou moins mar- 
qués de roussâtre vers les épaules ou sur les côtés (v. n. Zafeobscura). 
| Chez cette espèce le premier article des antennes est toujours franche- 

ment noir, tandis qu’il est d’ordinaire entièrement ou, en partie, testacé 

chez les meridianus L. de coloration claire; chez l’espèce sibérienne, les 
. antennes sont plus ou moins testacées ou roussâtres à l’extrémité, même 
chez les exemplaires foncés. 

Pachyta bicuneata Mots. Avec la forme type les variétés #ncolumis Heyd. 
et bisbimaculata Pic (1), ces dernières bien plus rares que la forme 
type. 

Evodinus bifasciatus O1. Cette espèce varie un peu, la bande noire 
_ étant tantôt complète, tantôt raccourcie sur la suture et les macules noires 
c. antérieures soit au nombre de trois, soit au nombre de deux, sur chaque 

élytre. . 

.  Evodinus interrogationis L. et punctata Fald. avec plusieurs variétés. 

Les principales variétés recueillies sont : 

Trois premières taches réunies. 

Deux premières taches et quatrième réunies et enclosant la 3°. 

Quatre premières taches variablement réunies. 

- Quatre premières taches réunies entre elles et de plus réunies à la ma- 
cule scutellaire. 


(x) 11 est curieux de constater que cette variété qui correspond à la guadrimaculala L. 
forme type est en Sibérie bien plus rare que la bicuneata Mots. forme type, tandis que 
- chez l'espèce ordinaire des Alpes, c'est tout le contraire qui a lieu, la var. bimaculata 
-Sch. Muls. est presque introuvable, tandis que la forme type à 4 taches est très 
répandue. 


Toutes les taches plus ou moins réunies [dans cette variété les élytres 
sont plus ou moins noirs et bordés de jaune sur tout leur pourtour]. 

Quelques-unes de ces variétés ne sont pas encore signalées, d’autres 
paraissent correspondre à des formes connues comme v. btoculata Kr., 
marginalis Mots. Je reviendrai sur ce sujet plus tard. 

Acmæops pratensis Laich. Un seul exemplaire assez largement coloré 
de noir. 

Acmæops sebtentrionis Thoms. (marginata Naez). 

» minuta Gebl. 

Gaurotes (Carilia) virginea L. v. æmula Man. 

Pidonia gibbicollis Blessig. Les huit exemplaires recueillis ont tous les 
pattes entièrement testacées et un certain nombre d'articles des antennes 
foncés au sommet. 

Nivellia sanguinosa Gyih. 

Leptura (Anoploderomorpha) cyanea Gebl. 

Leptura (Leptura) variicornis Dalm. 

Léptura succedanea Lewis (muliebris Heyd). Les j‘ ont, tantôt le pro- 
thorax entièrement rouge sur le disque, tantôt cet organe orné d'une ligne 
longitudinale noire. 

Leplura Sequensi Reitt. et variétés. 

Leptura (Julodia) sexmaculata L. et variété. 

Leptura (Pachytodes) longipes Gebl. v. guttulata Mots. 

Leptura (Ædecnemia) Gebleri Gglb. 

Leptura (Strangalia) nigripes Deg. 

Leptura Strangalia) thoracica Kreutz v. altaica Gebl. et var. ussurica Pic. 

Un superbe exemplaire © est entièrement testacé rougeâtre,sauf l'extrémité 
des antennes, les bords du prothorax et une partie du corps qui sont noirs. 

Leplura arcuata Panz. et variétés. Rarement les élytres présentent au 
sommet une tache supplémentaire roussâtre. 

M Korb a recueilli chez cette espèce deux anomalies antennaires. 
Chez un exemplaire Q l'antenne droite a son avant-dernier article parti. 
culier, étranglé au milieu avec les parties basale et apicale élargies en 
dehors ; chez un exemplaire, très curieux, les 4° et 5° articles de l'antenne | 
droite sont arqués et boursouflés et le 3° fortement élargi au sommet. 

Leptura (Strangalia) 12-guttata F. Avec la forme type les variétés plus. 
rares medioquncla, anficeguttata Pic et bisbijuncta, cette dernière variété 
ayant les 4 macules médianes réunies deux à deux sur chaque élytre, de. 
façon à former de courtes bandes. 


— 15 — 


Leptura (Strangalia) aterrima Mots. 

Leptura (Sfrangalia) adustipennis Sols. 

Leptura femoralis Mots. (diversipes Heyd.) Cette espèce est rare dans 
les collections et je ne la connaissais pas encore en nature. Les cuisses 
postérieures sont parfois entièrement noires. 

Leptura attenuata L. et variété. 

Strangalomorpha tenuis Blessig. Deux exemplaires à dont les élytres 
sont relativement peu longs et distinctement rétrécis, subétranglés avant 
le sommet, les antennes dépassent les élytres et sont testacées à l'extré- 
mité. 

Grammoptera ruficornis F. v. obscuricornis Kr. 

Obrium cantharinum L. Parfois les pattes sont entièrement rousses, d’or- 

dinaire elles sont en partie rembrunies. 
Obrium obscuripenne Pic (L'Echange, n° 231). Présente une coloration 
d’un brun obscur surtout antérieurement, avec le prothorax muni sur son 
milieu d’une callosité brillante. Un seul exemplaire ne permet pas de 
juger de la valeur de cette modification au titre spécifique. 

Hesperophanes campestris Fald. et var. 

Criocephalus rusticus L. 

Tetropium luridum L. 

Callidium violaceum L. 

Anoplistes altaiensis Laxm. et variété. La bande noire suturale entoure, 
ou n’entoure pas, l'écusson. 

Anoplistes Halodendri Pall. 

Anoplistes sanguinipennis Blessig. Jolie ‘espèce, paraissant très rare et 
recueillie en un seul exemplaire ; remarquable, en outre de sa coloration 
élytrale, par la forme allongée et un peu élargie en arrière, le prothorax 
muni de callosités brillantes. | 

Plagionotus pulcher Blessig et variété. Deux exemplaires © (v. maculi- 
. thorax m.) ont sur le prothorax trois macules rousses dont une large mé- 
diane. 

Xylotrechus hircus Gebl. Varie par les pattes entièrement noires ou en 
. partie testacées, les élytres entièrement flaves ou flaves à la base et plus 
ou moins obscurcis à l’extrémité. 

Xylotrechus rectangqulus Mots. 

Clytus fulvohirsutus Pic (L'Echange, u° 231). Peu allongé, subparallèle, 
. peu brillant, pubescent de gris et hérissé, sauf au sommet des élytres, de 
poils fauves ou gris, noir avec les membres roux. Tête moyenne, à ponc- 


ns) de. 


À 


dr 


— 10 — 


tuation dense et rugueuse ; antennes rousses, assez longues, un peu épais- 
sies à l'extrémité; prothorax subglobuleux, granuleux, sans taches pubes- 
centes distinctes ; écusson en demi cercle, en partie pubescent de gris 
jaunâtre; élytres pas très longs, subparallèles, faiblement tronqués en 
oblique au sommet, granuleusement ponctués, ornés chacun de deux 
bandes très circonflexes, avant et après le milieu, la première plus 
avancée sur la suture, celles-ci d’un gris jaunâtre, extrémité des élytres 
légèrement pubescente; pattes rousses; dessous du corps brillant, à taches 
ou bandes pubescentes grises. Long. 8 mm. Très voisin de nigritulus Kr., 
comparé à un co-type de cette espèce antérieurement procuré par le 
D: Kraatz, il s’en distingue par la forme plus parallèle, les bandes plus 
régulièrement arquées, les pattes rousses, etc. 

Clytus raddensis Pic (L'Echange, n° 231) (1). Relativement étroit et 
allongé, assez brillant au moins sur les élytres, à double pubescence 
grise, l’une courte et couchée, l’autre longue et dressée sur l’avant-corps 
et la base des élytres, noir, avec les membres plus ou moins rembrunis. 
Tête moyenne. à ponctuation dense et rugueuse, antennes rembrunies, 
assez longues, un peu épaissies à l'extrémité prothorax un peu allongé, 
faiblement élargi sur le milieu, granuleux, à bordure pubescente basale 
oblitérée au milieu; écusson large, subtronqué au sommet, pubescent de 
blanc; élytres assez longs,subparallèles, irrégulièrement ponctués, tronqués 
au sommet, ornés chacun de deux bandes blanches, la première commen- 
çant sur le milieu des élytres puis arquée sur les côtés et remontant obli- 
quement très haut presque jusqu’à l’écusson, 2e postmédiane, sinuée; 
pattes plus ou moins rembrunies; côtés de la poitrine et des segments ab- 
dominaux ornés de macules pubescentes blanches. Long. 11 m. 

Par son aspect et la disposition des dessins, voisin du précédent mais 
plus allongé, dessins blancs différents, la première fascie tout autre, placée 
Jongitudinalement, très oblique et remontant très haut vers l’écusson. 
Sans doute voisin de C7. melænus Bates, du Japon, mais sans macule hu- 
mérale. 

Cyrtoclytus capra Germ. 

Un exemplaire anomal offre l’élytre droit plus court que l’élytre gauche, 


(r) M. Rost a capturé sur les bords de l’Amur supérieur un C/yfus qui ne paraît pas 
différer très sensiblement de celui-ci. Mais il faudrait examiner un certain nombre d’exem- 
plaires pour se rendre compte exactement du degré de variabilité de ces C/ytus. 


4 LOUE RÉ RESPE 


h. 
À 


— 179 — 


ce qui lui donne un aspect particulier, car ainsi les dessins ne correspon- 

dent plus sur chacun de ces organes. 

Clytanthus 6-maculatus Mots. (simillimus Kr.). Varie par ses macules 
prothoraciques. Rarement la pubescence générale est grise (v. griseopu- 
bens m.). 

Clytanthus gracilipes Fald. Rarement les pattes, ordinairement plus ou 
moins obscures, sont entièrement testacées. 

Un exemplaire, présentant la première fascie en pariie oblitérée, a un 
faux air de ressemblance avec diminutus Bates. 

Clytanthus Motschulskyi Gglb. 

Neodorcadion humerale Gebl. 

Lamia textor L. | 

Monohammus -maculatus Mots. variété. 

Monohammus impluviatus Mots. 

Acanthoderes clavipes Schr. v. obscurior. Un seul exemplaire ayant une 
coloration générale très foncée et orné de quelques macules grises avec 
d’autres plus petites et peu distinctes faites de poils fauves. 

Mesosa myops Dalm. Les antennes de cette espèce, ordinairement claires 
ou brunîtres, sont parfois obscures. Varie beaucoup par sa taille, entre 8 

| et 17 millimètres. 

Anaesthetis confossicollis Baeckm. Espèce nouvellement décrite dans la 
Revue Russe d'Entomologie. Caractérisée par la ponctuation profonde du 
prothorax qui, en outre, n’a pas de pubescence couchée mais seulement 

… des poils courts et clairsemés obscurs, poils des élytres également 
_ foncés. 

_  Agapanthia amurensis Kr. 

-  Agapanthia daurica Ggib. 

…  Saperda (Anaerea) carcharias L. 

5 Saperda (Amilia) similis Laich. 

…  Saperda (Compsidia) populnea L. variété. 

+ Saperda (Eutetrapha) 16-punctata Mots. Trois exemplaires dont une Q 
ayant les macules noires du prothorax presque complètement voilées par 
la pubescence. 

J'attribue à cette espèce comme variété, et sous le nom de Æosinæ, un 
“exemplaire ayant le prothorax non maculé mais orné sur le disque de 
sortes de bandes foncées un peu arquées en dedans et chaque élytre ayant, 
sur le disque, seulement cinq petites taches noires dont deux obliquement 

lacées près de l’écusson. 


= F8 — 


Saperda (Eutetrapha) metallescens Mots. 

Menésia sulphurata Gebl. | 

Eumecocera impustulata Mots. Espèce rare dans les collections. 

Phytæcia infernalis Pic. (Echange, n° 231). 

Cette espèce est bien distincte par sa forme robuste et sa coloration en- 
tièrement noire, elle est revêtue d’une pubescence légèrement fauve, les 
antennes sont distinciement annelées de gris chez Ç*, à peine annelées ou 
presque entièrement foncées chez Q. Les Çç* sont plus ou moins distincte- 
ment atténués au sommet et les élytres sont presque parallèles chez Q.. 
Rappelle Thyestes Gebleri Fald. mais forme plus trapue, élytres sans bande À 
suturale grise. Je ne connais pas TZ. funebris Gahan, de Chine, autrement 
que par la description qui ne se rapporte pas à snfernalrs. 

Oberea viltata Blessig. 

Oberea Rosinæ Pic [peut-être variété de depressa Gebl.] Elytres foncés, 
pubescents de gris, ayant une longue bande discale jaune et une macule 
allongée infra-humérale de même coloration ; prothorax testacé, largement 
maculé de noir (dessins noirs faits de trois macules discales réunies en ar- 
rière par une large bande transversale ; antennes noires; pattes testacées ; 
poitrine et milieu des premiers segments de l’abdomen noirs, le reste tes- 
tacé, y compris le pygidium. 


SUR LES DORCADION KASIKOPORANUM PIC ET VOISINS 


Pour contenter les auteurs qui accordent à la structure du deuxième ar- 
ticle des antennes une importance capitale (je ne me permettrai d’ailleurs 
pas d’en discuter la valeur dans la crainte de provoquer des reproches fa- « 
ciles), je vais donner un synopsis, ou tableau dichotomique (1), très mo- 
deste et rédigé sans aucune prétention, avec des matériaux d’étude peu 
nombreux, où i! sera parlé de ce deuxième article. | 


(1) Tableau que je suis loin de présenter comme incritiquable, car je n'ai pas la préten- 
tion de produire des travaux irréprochables, Ma première ambition est de combattre, à l’oc- : 
casion, les velléités synonymiques qui sont parfois présentées d’une façon vraiment t: 
superficielle, | 


— 19 — 


1. Deuxième article des antennes plus ou moins sensiblement étranglé 

à la base. | 

— Deuxième article des antennes non sensiblement, quelquefois ur 

peu, étranglé à la base. Deyrollei Gglb., macropus Ki 

2. Deuxième article des antennes étranglé ou resserré presque autant en 

dehors qu’en dedans. Kasikoporanum Pic. 

— Deuxième article des antennes fortement étranglé en dedans, à peine 

en dehors (vu de dessus). Bodemeyeri Dan. 

D. Kasikoporanum se distingue en outre de Bodemeyeri K. Dan. par la 

coloration des antennes, l’avant-corps moins robuste ou le prothorax 

_ à dépression médiane peu large, les élytres non sensiblement impres- 
. sionnés sur le disque. 

Les frères Daniel ont écrit (Munch. Kol. Zeit. 1, 4, p. 332), à propos de 
D. Kasikoporanum, une phrase, plus mystérieuse, sans doute, que mes 
… elc. descriptifs, dont je n'ai pas su comprendre la portée vraiment scien- 
- tifique, c’est pourquoi je ne juge pas utile d'y répondre particulière- 

ment. 


RENSEIGNEMENTS SYNOPTIQUES ET COMPLÉMENTAIRES 
SUR DIVERS DORCADION D'ESPAGNE 


ons rh tétons 5 de, SEE 


Tout récemment j’ai obtenu le retour de mes Dorcadion communiqués 
en Espagne, il y a deux ans environ. J'ai retrouvé là quelques matériaux 
intéressants d'étude. 

. J'ai pu réunir aussi dernièrement un certain nombre de Dorcadion 
d'Espagne grâce à M. G. Schramm, enfin j'en ai reçu quelques autres de 
M. M. de la Escalera lui-même, ou de différents collègues ou mar- 
chands. 

. Aujourd’hui, pour ces différents motifs, je commence à voir un peu plus 
Jair dans la faune espagnole, après avoir constaté une fois de plus qu'il 
st plus facile de comprendre les insectes par eux-mêmes que par leurs 
escriptions, si longues fussent-elles. Chacun croit produire des descrip- 
tions parfaites, meilleures que celles de ses collègues, quelle illusion ! Les 


si 


’ 


autres collègues, qui étudient d'ordinaire avec d’autres caractères que vous 
— pour faire mieux — ne comprennent pas, ou interprètent mal vos des- 
criptions, d'où erreurs etdiscussions interminables. J'espère cependant qu'il 
n’y a pas matière ici à de telles discussions et que quelques mots suffiront 
tout d'abord pour trancher quelques premiers cas litigieux. 

Je n’ai pas la prétention de m'ériger en juge, je constate simplement 
une chose plus ou moins évidente, en disant ce qui précède ; Je n'ai pas la 
prétention non plus de présenter les notes suivantes comme définitives. Je 
ne suis pas encore assez documenté, ni riche en insectes, pour critiquer 
la validité de plusieurs noms, ou discuter la valeur de certaines formes, 
je m'en tiendrai donc modestement, pour commencer, à quelques re- 
flexions suscitées par l'examen de quelques espèces ou variétés de Dorca- 
dion espagnols. 

J'ai trouvé dans ma boîte un Dorcadion soumis à M. de la Escalera sous 
le nom de v. inhumerale Pic mais que cet auteur m'a retourné sous le 
nom de pruinosum Escal., ce qui impliquerait la synonymie du nom de 
M. de la Escalera, postérieur au mien. 

Le Dorcadion circumcinctum d’Escalera doit se rapporter au véritable 
circumcinctum Chevr., mais cette espèce n’est certainement pas la même 
que mon fenuecinctum. Mes notes précédentes (Mat. Long, IV. 2. p.25; 
Bol. Soc. Esp. H. Naf. 1903, p. 204) avaient donc quelque raison d’être et 
Ja validité de mon insecte devient indiscutable, si non comme espèce, au 
moins comme variété. D. enuecinctum a été redécrit par M. dela Escalera 
sous le nom de var. Seeboldi, attribuée au Deyeani Chevr. Ilest possible 
que les types de fenuecinctum proviennent de la même région que les 
types de Secboldi, c'est-à-dire de Bilbao, je mets en doute aujourd’hui la 
localité (non contrôlée) de Burgos. 

D. Lesnei Esc. Je me demande si cette espèce ne serait pas simplement 
une race espagnole du variable fuliginator L? | 

M. de la Escalera a nommé Dejeani un expl. &' de la Siéra de Gredos qui 
correspond tout à fait à la description de segovianum Chevr., qui sans 
doute est une variété à pubescence fauve et à carènes plus prononcées du 
Dejeani Chevr. D’après cela, segovianum, porté sur mon catalogue comme 
var. de Graellsi, Grls., devait être remplacé plutôt par la var. suivante, 
c'est à-dire Arriasi Chevr. 

Dorcadion Ariasi Chevr. est décrit avec une bande fauve humérale, or, 
il existe des Graellsi Grls. qui la possèdent, ce qui tend à prouver 
qu Artasi est une variété de cette espèce variable. La consultation du type 


Le 


A 
; 

LE 
L. 
} 

2 
A à 


est indispensable pour éviter toute équivoque. Provisoirement je catalogue 
Ariasi dans les incerlæ sedis, à la fin du genre. 

Dorcadion v. albarium Esc. (1). D'après un Dorcadion reçu de l'anteur, 
sous le nom de v. a/barium, cet insecte présente un certain air de ressem- 
blance avec mon griseolineatum (par son revêtement assez analogue, la 
suture non pubescente), mais griseolineatum n’a pas sur les élytres les 
espaces dénudés de a/barium et la bande lisse médiane du prothorax est 
plus large, ou plus régulière, chez le premier. D’après mes exemplaires 
soumis à l’auteur espagnol sous le nom de Uhagont Per., et revenus ainsi 
nommés, griseolineatum Pic ne peut être identifié à cette espèce, ainsi 
qu'il a été supposé un instant, sans preuves, du reste. 

D. Panteli Théry. D’après M. de la Escalera ce serait une espèce voisine 
du Martinezi Perez, plutôt qu’une variété de Uhagoni Perez. Toujours 
d'après de la Escalera D. abulense Lauffer serait identique à Defeani Chevr. ; 
s'il en est ainsi, ce nom n'est pas à sa place à côté de Graellsi, où je l'ai 
tout d’abord placé. 

J'ai nommé dernièrement les trois variétés suivantes : Schrammi (de 
cercedillanum Pic et logronense (de villosladense Esc.), celles-ci dans 
l'Echange n° 228 et la var. Georgei (de terolense Esc.), dans l'Echange 
n° 231. 

Consulter dans les « Notes diverses et diagnoses » du présent cahier ce 
qu'il est dit pour deux de ces variétés et la description de D. subbrevipenne 
Pic, espèce espagnole. 

Consulter aussi, pour compléter l'étude des Dorcadion d'Espagne, la dia- 
gnose de ma v. glabripenne, dans le présent cahier, et la description de 
D. granulosum Pic (Echange, n° 231). 


(1) D. albartum Escal, a été décrit comme sous espèce de ferolense Escal., en 1902. 


— 99 — 


DESCRIPTION D'UN OBRIUM DU JAPON 
ET NOTE DE CHASSE 


Obrium japonicum (nouveau). Modérément allongé, brillant, pubescent 
de gris avec quelques longs poils clairs dressés, avant-corps brun obscur 
avec les yeux noirs, élytres, pattes et antennes testacées. Tête grosse, plus 
large que le bord antérieur du prothorax, yeux énormes et presque joints, 
palpes et mandibules testacées ; antennes peu grêles et longues, à premiers 
articles ornés de quelques longs poils épars, deuxième article très court; 


troisième un peu plus court que quatrième ; prothorax long et étroit, plus 


étroit à la base qu’antérieurement, fortement tuberculé sur les côtés, im-— 
pressionné faiblement, en outre fortement et éparsément ponctué sur le 
disque; élytres un peu plus larges que le prothorax, pas très longs, sub- 
parallèles, séparément arrondis à l'extrémité, déprimés sur le milieu du 
disque et antérieurement, à ponctuation pas très forte et espacée, pattes 
assez robustes, avec les cuisses peu épaissies, ornées de longs poils épars ; 
dessous du corps foncé. Long. 5 m. Japon : Sado (Rost, in coll. Pic). 

Ressemble beaucoup à bicolor Kr. mais, outre la coloration différente, 
le prothorax est plus distinctement tuberculé et fortement ponctué en 
dessus, la ponctuation des élytres est moins marquée. 

Callidium coriaceum Payk. — Cette espèce est rare en France. Aidé de 
ma femme, je l'ai capturée, pour la première fois, l'an passé au mois de 
juillet, à Abondance, dans la Haute-Savoie. Voici dans quelles conditions 
nous avons capturé cette jolie espèce et pu en recueillir un certain nombre. 

Pas loin de l'hôtel se trouvait un énorme tas de bois de chauffage com- 
posé surtout d’essences résineuses. Au milieu du jour, alors que le soleil 
donnait sur le tas de bois, les Callidium couraient, passant rapidement 
d’une buche sur une autre cherchant à s’accoupler, ou bien s’arrêtaient 
accouplés, et comme pour se chauffer, à quelque extrémité d’un morceau 
de bois. Le soleil disparu les C. cortaceum Payk. devenaient rares, ou même 


introuvables, mais ils reparaissaient de nouveau avec le soleil et au milieu 


du jour, les. heures de chasse les plus favorables étant de onze à deux 
heures. Grâce à un séjour d’une quinzaine dans cette localité, grâce sur- 
tout à de nombreuses visites au tas de bois, nous avons pu recueillir une 
jolie série de ces insectes provenant évidemment de l'éclosion d'une ponte 
déposée dans ce bois. 


+ 


né ue diront nd ds. dr > 


PA NTE 07" LA TT AR 
NPA ER ee ee 


v. erythropus Lauffer, Bol. Soc. Esp. H. 


Nat. 1901. 93. Espagne. 

v. brunneofasciatum. Lauffer, 1. c. 94. 

Espagne. 

_  demandense. Escal. Bol. Soc. Esp. H. Nat. 

1902. 286. Espagne. 
albicans-Chevr. B. 62. 341; T. 40. 

Espagne. 


Reynosæ, Bris. A. 66. 418; Rep. Ab. 


75: 409. 

terolense-Escal. Bol. Soc. Esp. H. nat. 1901. 
282. Espagne. 

v. Georgei. Pic Ech. n° 231. 1904. 17. 
Espagne. 

v. glabripenne. Pic. M. L. V. 1. 1904. 
Espagne. 
s. esp. albarium. Escal. Bol. Soc. Esp. H. 
nat. 1902. 283. Espagne 


cercedillanum. Pic Bul. Fr. 1900. 404; 

Ech. n° 193 (couverture) Espagne. 

Laufferi Escal. Actas. Soc. Esp. 1900. 
236: Lauffer Bol. 1901. 97. 

vw Schrammi. Pic. Ech. n° 228. 1903. 178. 


| Espagne. 
v. subpolitum. Lauffer. Bol. Soc. Esp. H. 
Nat. 1901. 98. Espagne. 


_ Ghiliani-Chevr. B. 62. 338; Kr. B. 69. 
335 ; T. 39 ; Lavffer Bol. 1901. 96. 
| Espagne. 
Reichei Chevr. B. 62. 342. 
. vw. eheninum Lauffer Bol. Soc. Esp. H. Nat. 
| 1901. 96. Espagne. 
Perezi-Graells. Rev. Mag. zool. 49. 622 ; 
A. 51. 24 ; Chevr. B. 62. 338: T. 36, 
Lauffer Bol. 1901. 94. Espagne. 
w. anthracinum. Chevr. B. Fr.70. LXXXVI; 
à 1e: À Espagne. 
v. 7-vitlatum Lauffer Bol. Soc. Esp H. 
_ Nat. 1902. 95. Espagne. 
 Déjeani-Chevr. B. 62. 340 ; T. 38. Espagne. 
_ ? abulense Lauffer. Sc. Ent. 1902-105 ; 
Pic M. L. II. 2. 28 {syn. ex Escalera]. 
ulosum. Pic Ech. n° 231. 1904. 17. 


Espagne. 
Mat. Long. V. 1; Mai 1904. 


TOUS DROITS RÉSERVÉS 


FRS 841— 


mosqueruelense. Escal. Bol. Soc. Esp. H. 
Nat. 1902. 283. Espagne. 
v. pseudomolitor Escal. 1. c. 285. Espagne. 
molitor-F. Ent. Syst. 2. 289 ; S. El. 2. 303; 
Olivier Ent. IV. n° 67. 115; Muls. 
IL; France, Espagne. 
lineola 111. Mag. V. 238; Muls.I. 127. 
senegalense Thoms. Physis. I. 54; Escal. 
Bol. Soc. Esp. H. Nat. 1901. 144. 
v. Donzeli. Muls. I. 129 et II. 266. Fe Mie, 
v. Brisouti. Kr. Kuster 29. 68 Fe Mie. 
v. rubripes. Pic Misc. Ent. IV. 1896. 142. 
Italie. 
? v. Navasi Escal, Actas. Esp. 1900. 234; 
Fuente Bol. Soc. Esp. H. Nat. 1901. 


135; Eséal: 44 Espagne. 
neilense-Escal. Bol. Soc. Esp. H. Nat. 1902. 
278. Espagne. 


v. urbionense. Escal. |. c. 280. 
Espagne. 


v. almarzense. Escal. 1. c. 279. Espagne. 


s. costatum. Escal, Bol. Soc. Esp. H. Nat. 
1902, 279. Espagne. 
v. looronense. Pic Ech. n° 228. 1903. 178; 


M. Le. Espagne. 
v. Vicenlei Nicolas. Bol. Soc. Arag. C. Nat. 


III, 1904, n°5 1-2. Espagne. 
v. Villosladense Escal. Bol. Soc. Esp. H. 
Nat. 1902. 278. Espagne. 
v. Schrammi Nicolas. Bol. Soc. Arag C. 
Nat. III. 1904, n°s 1-2. Espagne. 
subbrevipenne. Pic Ech. n° 228 et 229; M. 


LA; Espagne. 
seguntianum. Dan. Col. St. II. 78. Espagne. 
? insidiosum Escal. Bol, Soc. Esp. H 


Nat. 1901. 87 et 143. 


v intlermedium Escal. Bol. Soc. Esp. H. 
Nat. 1902. 287. Espagne. 


Heydeni-Kr.B. 70. 161 ; T. 33. 
Espagne, Pyr. 
Stableaui Chevr. À. 70, LXXXVI; Rep. 
Ab. 75. 408 ; T. 41. 
tenuecinctum Pic M. L. II. 20 : M. L. IV. 
2,701 25 MAL Espagtie. 


- 
| 
4 
« 
P 


Seeboldi Escal. Bol. Soc. Esp. H. Nat: 


1902. 288. Espagne. 
circumcinctum-Chevr. B. 62. 341; T. 34. 
M. L. IV. 2-27. Espagne. 


? v. escorialense Chevr. Guer. Rev. 1866. 
107 ; Rep. Ab. 75. 402; T. 34. 


4 Espagne. 
vw. Sebastiani. Pic M. L. IIL. 3. 32. 

E Espagne. 
…  Korbi-Ganglb. T. 35. Espagne. 


Fuentei-Pic Misc. Ent. VII, 81. Espagne. 
gr'seolineatum. Pic A. 1893. CCCXLVIIT ; 
Pic M. L. Il. 21. Espagne. 
Uhagoni-Perez Arcas. Ins Nuev. 1868, 83; 
Rep. Ab. 75. 404; T. 35. Espagne. 

_ Ss. esp. inhumerale-Pic M. L. II. 20. 
Espagne. 
? pruinosum Esc. Bol. Soc. Esp. H. 

Nat. 1902. 285. 

. Panteli-Théry B. Fr. 92. XCVI; M. L. 


IL. 21 et V. Espagne. 
Martinezi-Perez Arcas. Esp. 74. 145; 
| Ab. XVII. 63; T. 36. Espagne. 
- Becerre. Laufler Bol. Soc. Esp. H. Nat. 
4 1901. 90. Espagne. 
 Lesnei-Escal. Actas. Esp. 1900. 233. 

| Espagne. 

. Bouvieri-Escal. Actas. Esp. 1900. 232. 
Espagne. 


_ Bolivari-Lauffer Actas. Esp. 1898. 107; 
h Pic M. L. III. 1900. €. Espagne. 
 v. Laufferi. Pic M. L. IIL. 1. 7. 


Es. Espagne. 
v. grisescens. Pic M. L. III. 1. 7. 
1 Espagne. 


_v. Rodriguesi. Pic Bul. Fr. 1900. 405 ; 
_ Ech. n° 193 (Couverture) Espagne. 

rufpes Escal. Actas. Soc. Esp. H. Nat. 
| 1900. 


* 


 Chevrolati Gglb. Cat, Mars. 483.  ? Grèce. 
_ annulicorne Chevr. A. 82. 50. ; T. 41. 
Ariasi Chevr. B. 62, 341 ; T. 34 ; Pic M. 
ÿ L. V. ‘ Espagne. 


M 


À 


= = 
… 


MS ES 


Lamia 
F. Syst. Ent 1755: 170 


textor-L. Syst. Nat. X. 392; Muls. II. 
2785-01: 
cephalotes Voet ; nigrorugosa Deg. 
Europ?, Siberie. 
v. tricarinala Cornel. 


Herophila 
Muis. II. 273. 


Dorcatypus Thoms. Syst. Cer. 1864. 77. 
Fairmairei-Thoms. Arch. Ent. I. 1857. 
sors, Muis: Il.°275 Erm. Gen: IV: 
1864 ; t. 48 f. 226 ; T. 81. 
Grèce, ? Italie. 
tristis-L. Syst. Nat. XII. 269; Muis. Il. 
2745 T: 61. E‘rope m. 
funestus F. Mant. I. 139; M-I. 131. 
? Gennadii Buq. A. 1882 CXXXVII : 
+585. 
v. obsoleta. Fairm. A. 59 63. Turquie. 
v. confirmata Chevr. À. 82-61  ? Orient. 


Morimus 
Serv. An. Fr. 1835. 95. 
Jfunereus-Muls. II. 279; T. 81. 
Europe m. 
tristis F. Syst. Ent. 175.5, M. 1.434. 
v. orientalis. Reitt. W. 1894. 43; M-L. Il. 
23. Anatol'e. 
Ganglbaueri-Reitt. W. 1894. 44. 
Balkans, Bosnie. 
asper-Sulz. Abg. Gesch. 1ns. 1776. 44; T. 
81. Europe Or. 
lugubris F. Ent. Syst. I. 2. 1792. 283 ; 
Muls II. 277. 
verecun“us-Fald. Bul. Mosc. IX. 1335, 
396 ; Fn. Tr. II. 274; Muls. IL. 270. 
Caucase. 


Lamiominus 
Kolbe Arch. Naturg. 1886. 223. 
Goltschei-Kolbe Arch. Naturg. 1886. 223. 
Sibérie. 


Mat, Long. V, 1; Mai 1904. 


TABLE DES MATIÈRES 


(contenues dans ‘la 1° partie du 5° cahier) 


AVANT-PROPOS . . . . RE Er NS Er pAA 
NOTES DIVERSES ET DIAGNOSES. . . . 5 
DESCRIPTIONS DE DIVERS LONGICORNES D'EUROPEET ASIE 39 ; 
DESCRIPTIONS DE LONGICORNES DE LA CHINE MÉRIDIO- 


Lt dont sofa ut dé ES HR LS St nt à 


MAR 9 
LISTE DE LONGICORNES RECUEILLIS SUR LES BORDS DU 
FLEUVE AMOUR . . . . WW 12 


_ SUR LES DORCADION KASIKOPORAN UM PIC ET VOISINS . 20” 1€ 
4 RENSEIGNEMENTS SYNOPTIQUES ET COMPLÉMENTAIRES 


SUR DIVERS DORCADION D'ESPAGNE . . . . . . . . #7 / 
_ DESCRIPTION D'UN OBRIUM DU JAPON ET NOTE DE 
DU CHASSE. . . . An EME dd 
+ CATALOGUE D'EUROPE ET RÉGIONS AVOISINANTES : SUITE 


DONATION SPÉCIALE)... -2 sm Te 63 à 


2 SR D St te tt SR 


a 7 
“ge er : 3 
| E 
—- " ea + | 
RTE < - | | 
; ze | 
. : 
# _ 


3 an," 
PRET 
. 


re PP dE 
ne de IS DR Pre Pts à PPS 
à RE en  --US 0 Dee ES des BR > 
PRO a ses PE see CREER TS Ses CARRE USE Ses 
PR sie ent rh mn, PP en PA N dd is E Re 
DIT ee es PANNE Re 
# = Provost qe 
| | DL APE PO PAPE NE 
| DOS PP PO PER 
RAR OR C Ê Sn dE Re 
D DÉUIR LAIT EU RE SE DAS DT VA SE VENT ES ns os tRStT et. LS Re 
A Le MOI FT RUE 7 8, PUS Lo RER -E fe ré Un eg an Pot AR ES Pr LS Pr 
PNR EE SN PR ME TU, er ee PR APE PAPE 
TS et rene Rd LS 4 het - Eat Dr ra = _ = Re 
| re cr beton pere FR QU ES ES SE D Ar Pere pe, ere em ans ur PC ER 
or de LATE QC EE EE 2. a ASP PPT PPS PTS rh po A me MR PRE EL Les ET 
ete AR EN CE Se Qt EP AR PNA A PNR ape Jos 24 2e impose mr En DIS 20-00 dre PE RS 95 
CR Ts ad de CRC CE ETEE TES Sn En PES “ Ce 4 PRIT ee? CES et ‘ PS UE re ÊEE 
HRRTRER ET SES Re rem se ed rude 9 are dt D Re Re RO es p re RATER arm” Frais DRE TS Er V1 
SR ECO ET + E 4 CAES ACT PPT PPS PPT PP UN a# +1 0 nn CESR \ Fr as? PT dt à Eu ons Apres 
æ 2-75 PRENONS EE 9 5-40 7-06 A A En D A A api TE ete Del NE ee 20e # , s ES Eee | RER Le LE = 
Sapin 2e a RER EE AO nu Ph APE ET À RAP rate af ns PS" se LT Ag  Pdd ss mptatrs, re folies CE RE ass. DR Sa 
: Fee S ce a L re PT Ar a SE SPP Re PT Re on ee ES TS ps av POELE Er dm. jh tar 8 4 Ge TE Dee ee v ". 
qe, He Eee nt ae DA 0-14 10 0h Ati 0 RAS A AE AP PP ASP MER Ve cet dindtty-t-2+ RO AL ed Fa fe ed 1 “ Re ee D ES 3 nn LEA LE: RE 
LA RS RCE RES Elus Een Re ee et PPS AT A Pa PO CRE nt CES ECS Vie A PTS 4 s » . ‘ ’ LORIE es set LPS PA Ge Es on Re Sos ET Trees re 
Gr PT de Pur ALU Es e De PA AUS UE NS UE FU ne CRE en à Le SES RNA RS A Rs à D -e-4 tel PR dote d ne eh ag RTE Le AS <= ARE pe RS = + : 
Let Het + < PR ETS Sn CE Dr Te nn 4-0 ORNE de étés Es AE PTS À dure PN See PT Se PS + à : EE res RS ES Fu 
nn 2 RDS CS D A PE A AVE A PT aus Len tent + TT an ire res ee Se ne — A L : 
en Eu ui M. EYE à PR Re A 4-8 0 AE SALE nr On SEA AR PU NS TE SNS GAS ci te Led PTS TT 6 ee ad nt rue : RS REINE es Fe A ea me À PP Au ne À 
ar ra a are LA SRE ECO AT ANR IR ÉTAPE Pt MT A AAA Pas VAPEUR LE Ur APP LAE GPPNENEEnS PSN EE RE DE CNT PAS EL Ts re 24-97 An Ur PR ER RS 0 te th) RE nt de. 
ni mnt da ra dt en Vide Ed Fu et DST MR TEE ANR DL ed pe de Re À En EE DES Ed Bo re PS Po PP Ar _ ee D-4-8-8-07 #79 RAA 4 SRE Les Te = = ES = 
Dre Css ES vs ae EP A A LA VAUT PE EURE RER RARES nt 58 : TS A LPS GR a RE te : 
PS ET SE AS D ét 2 to LED AT PTS GS RP DS a ESEE E Tr EE CR = ESS É 
ag SE a nd ne -Re t-t- raeheiee RU Qu SE ea LA UP ue a PTE PNR NAN AS Lee +07 PR Tr DAT LS Le bdd ré Fu PT 2 De tér-2-e-te “ CRPLEUNCE CE an ce tem le, LI PASS 
LT , pts dhne Ses TI PE A ur PE e-e S  nt Pet Pape eo en CCS a M Per VE rs duo 
Der ee PL LS ge pr na td ” otafe % s # F A 6 I Ep PR EE Pres 2,662 5 . em , 
D 2 a VA « ne TEE GS Le ÉD À pu 
RP ET 5 racer RAT Per ee PV Eee PMR un 
DONS CS ne 4 POSER LP RTE ES ripun see 
2 


GA dE ne ET UE PA 
PRE SP feet em nes ete : 


RSR eee pote L ’ dus 
dan Et a EAP M TN DR CCE ARTS À 4 Ve rer ur panne 
Ps rer Ce rie d'a #9 9 ren jh 2 pren da) 27 es MTS CR LA LADTAM REV Ve UP pur vs Er ” 
2 2: A1 L'aote Rd % RAS C2 * INCTSEES RTE se tr per ET A PS M ET 2 2 u% mehr Cet 
: CR ne EE Eee te PORT 0-2 Re TS 0 et de ER Le Le me tee DA ERE ss 4 
ve ” RAR RTE Tete es et: En 6 Re CRD EP TPE er AP er ET NE ARE SN DORE Re AS à 2 ie Qu. PTE pr 08 oo pe 22 ' Fe —_ . ea Pr 
” PA AE TS rw RAA Re ae TE PAPE Une ISA PA ANT LE DL NO TE 1 Enr UPS NE Le PAT “ 2 | 
nt Gen ann ne ee Tr PTT na LME  Le QU FA RS de et 2-7 SL PRO AT Les LL D 6e PR nr 0: EP ge gs ST a Lit r ht +0 LL 
LUI PS le Ne PT GE VE a a, SANT PRET ENTITOT ES AN AA PU Ur OC PET CR Det PPS TP a PSS MOT TT SLA Edo LR “a a 2 Rep = . 
LE SE EL RE ES ET TR A SR TT Tr ee A 2-30 7-00 ve ns sg : — = qu ag rare 
CRAN ER TT D RÉ RQ EE En a en 20 POV Ted dt -+ nDesd ne Leit-ert ne e Le PE = tt Te 
NN Ca DUT ES PS Pr PPT ET Re Rs D 2-16 2 RS GE : : TA Re et , = 
J 6 ES Re OR em ne, te ete D M4 PR pu 
* PCT St el Ts net Pa en et tes Dar Free Re 
Pre PT ET PAL CSP GS AE 4 ons n 
GAS PESTE PAT PRE + > ts * se PS 


de ee ns 
fai RER TS 
LD EEE LISE PET S EP NT 


’ 
| TETE el PT 
VE pa tue 18 ns © 
CARLA 
# SSI Ÿ Re ET 
l'A Lo 
RE Le à 7. 
CORTE ee 
RIDE ST