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Full text of "Mémoires du Muséum national d'histoire naturelle"

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MÉMOIRES 

DU 

MUSÉUM NATIONAL 

D’HISTOIRE NATURELLE 

NOUVELLE SÉRIE 
TOME XXX 
FASCICULE 2 

Ed. BOUREAU, R. FURON et L. F. ROSSET 


CONTRIBUTION A L’ÉTUDE DES FLORES 
JURASSIQUES D’ASIE 


PARIS 

ÉDITIONS DU MUSÉUM 
36, rue Geoffroy-Saint-Hilaire (V e ) 

1950 

Prix : 250 fr. 


Source : MNHN, Paris 





Source : MNHN, Paris 


MÉMOIRES DO MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE 
Nouvelle série, tome XXX, fascicule 2, p. 207 à 242. 


CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DES FLORES 
JURASSIQUES D'ASIE 

I. LE PLATEAU IRANIEN 

par Ed. BOUREAU, R. FURON et L. F. ROSSET 


Table des matières 


Avant-propos, p. 208. 

Première partie : Stratigraphie (p. 209) : 1. Les couches à plantes de Perse, 
par R. Furon (p. 209).2.I,es couches à plantes d’Afghanistan, par R. Furon 
et L. F. Rosset (p. 210). 

Deuxième partie : Paléobotanique, par Ed. Boureau (p.212). 1. Historique 
(p. 212). 2. Etude des échantillons fossiles (p. 214). Filicales et Pteri- 
dospermae, genres Ccniopteris Brongniart (p. 214), Cladophlebis Bron- 
gniart (p. 215), Klukia Raciborski (p. 219), Diclyophyllum Lindlev et Hutton 
(p. 220), Laccopleris Presl. (p. 222), Spiropteris Schimper (p. 223). Gycado- 
phyta, genres A' ilssonia Brongniart (p. 224), Ctenis Lindley et Hutton 
(p. 225), Z ami tes Brongniart (p. 226), Podozamites Braun (p. 227), Olozamiles 
Braun (p. 228), Williamsonia Carruthers (p. 229), Plilophyllum Morris 
(p. 230). Ginkgophyta, genres Ginkgoiles Seward (p. 232), Baiera Braun 
(p. 233), Phoenicopis Heer (p. 234). Coniférales, genres Pagiophyllum 
Heer (p. 235), Conites Sternberg (p. 235), Taxiles Brongniart (p. 236). 

Bibliographie (p. 236). 

Légende des planches (p. 241). 


Mémoires du Muséum, nouvelle série, t. XXX. 


14 


Source : MNHN, Paris 



208 


K. BOUUEAU, K. FURON ET L. P. R0S8ET 


Avant-Propos. 


Les échantillons qui font l’objet de ce Mémoire sont conservés au Labo¬ 
ratoire de Géologie du Muséum National d’Histoire naturelle. 

Ils ont été recueillis dans le Lias inférieur de Perse par R. Furon en 1936 
(Collection 37-7) et dans le Lias inférieur d’Afghanistan par R. Furon en 
1923 (Collection 27-1) et par L. F. Rosset en 1948-49 (Collection 48-2). 

L’illustration de ce Mémoire a été l’objet de soins particuliers. La qualité 
en est due à M. G. Tendron qui a employé des techniques modernes, photo¬ 
graphiant les documents en lumière monochromatique et utilisant des 
émulsions variées. Les grossissements de certaines parties, exécutés direc¬ 
tement en macrophotographie, toujours sous lumière monochromatique, 
révèlent des détails indiscernables à l’œil et même au binoculaire. 

La préparation et la publication de cette illustration a été possible grâce 
à une subvention du Centre National de la Recherche Scientifique. 


Source : MNHN, Paris 


FLORE JURASSIQUE DU PLATEAU IRANIEN 


Première Partie 
STRATIGRAPHIE 


1. Les couches a Plantes de Perse 
par 

Raymond Furon. 

Le Lias à Végétaux a été sigDalé dans l’Elbourz par H. R. Goeppert, 
en 1861. Des échantillons ont été recueillis par E. Tietze en 1875, publiés 
par A. Schenk en 1887 ; un âge rhétien leur fut fixé. 

Depuis cette époque, les découvertes se sont multipliées. Le Lias à Végé¬ 
taux est maintenant connu dans le Nord et le centre de la Perse. Il contient 
des bancs de charbon, qui sont localement exploités. 

La position stratigraphique des niveaux â Plantes est très difficile à pré¬ 
ciser en l’absence de couches marines fossilifères datées. 

En Azerbaïdjan, les auteurs indiquent un Trias marin se terminant par 
des couches volcaniques. Le Lias est régressif, représenté par des grès et 
des schistes. Une transgression marine se marque vers la fin du Lias, à l’Aalé- 
nien et se précise au Bajocien-Bathonien. 

Dans l’Elbourz occidental, le Trias marin est surmonté d’environ 500 mè¬ 
tres de grès et de schistes à Végétaux et à charbon. Les plus beaux affleu¬ 
rements sont ceux de Roudbar (dans la vallée du Séfid Roud), d’Abiek (à 
l’Est de Kazvin) et de Chemchack (au Nord de Téhéran). 

Presque partout, les couches à Végétaux sont recouvertes par l’Aalénien 
marin à Posidonomya alpina et Ammonites. 

Cependant, dans la vallée du Héras, J. de Morgan et A. Rivière indiquent 
une coulée volcanique triasique (?), des grès domériens à Grammocevas 
normannianum, des grès jaunes à Trigonies et à végétaux, du Toarcicn- 
Aalénien à Hildoceras bifrons. Ici, le Lias paraît absent pour la plus grande 
partie, la transgression commence dès le Domérien et les débris végétaux 
provenant d’une terre voisine sont du Lias supérieur. 

D’une manière générale, les couches à charbon de l’Elbourz occidental 
se sont déposées du Rhétien au Toarcien inclus. 

J’ai recueilli un certain nombre de Végétaux dans les grès schisteux de 
Chemchak, localité où le charbon est exploité. 

L’analyse moyenne des charbons de cette région donne ; 


C.78,11 

H. 3,68 

S. 0,94 

P.traces — 0,26 

Az. 1,15 

Ü. 3,58 


Source : MNHN, Paris 








210 


E. BOUREAU, R. FÜRON ET L. F. ROSSET 


Cendres.11,23 

Calories (Berthelot).7.239 

Gaz à (la tonne). 232 me. (E. Boehne). 

Dans l’Elbourz oriental, près de Seninan, le Lias à charbon est recouvert 
par des calcaires aaléniens et bajociens. 

Plus à l’Est, dans le Khorassan, la succession est exactement la même. 
Au Sud de Meched, j’ai observé des niveaux à Plantes et à charbon à Cherif- 
abad et à Ilaoz lladji Mehdi. C’est la flore qui en indique l’âge relatif, 
car ici les couches à Plantes reposent directement sur le Précambrien. 

Le Plateau central nous donne d’autres indications. Au Nord de Kirman, 
le régime marin du Trias supérieur continue au Rhélien. Les couches à 
Plantes sc déposent ensuite sur 3.000 mètres d’épaisseur et sont recouvertes 
à leur tour par la transgression aalénienne. Mais Tipper y indique un retrait 
de la mer à la fin du Bathonien et un nouvel épisode continental à Plantes 
va continuer théoriquement jusqu'à la transgression du Barrêmien-Aptien. 

2. Les couches a Plantes d’Afghanistan 
par 

R. Furon et L. F. Rosset. 

Les couches à Plantes du Khorassan persan se poursuivent vers l’Est 
en territoire afghan. Elles ont été signalées à Chahil, dans le Turkestan 
afghan, en 1886, par Griesbach. 

En 1909, Sir H. H. Hayden en recueillit dans la région de Saighan, qui 
furent étudiées par Seward. 

En 1923, l’un de nous (R. F.) en réunit une petite collection sur les affleu¬ 
rements de Dou-Ab i Mekhzarin, précisant l’âge post-triasique de la série. 

En 1948, l’un de nous (F. R.), chargé de mission par le Muséum, a recueilli 
une importante collection sur les lieux où se trouvent maintenant des veines 
de charbon en exploitation (Dou-Ab et Ishpushta). 

L’extension des couches à Plantes et à charbon est considérable. On les 
retrouve à Fai'zabad et jusque dans le Pamir où elles atteignent 3.000 mètres 
de puissance. 

La question de l’âge des couches à Plantes est encore plus complexe en 
Afghanistan qu’en Perse. 

En elïet, le Trias de Dou-Ab est essentiellement volcanique, représenté par 
500 mètres de rhyolithes, de tufs et de cendres. On ne connaît actuellement 
de Trias marin qu’au Sud de l’Hindou-Kouch d’une part et au Nord-Ouest 
du Pamir d’autre part. 

La limite supérieure n’est pas moins imprécise du fait de l’absence habi¬ 
tuelle de Jurassique marin. 

Toutefois, dans le Pamir septentrional, G. L. Yudin, en 1932, a trouvé 
les couches à Plantes du Lias recouvertes par des calcaires marins bathoniens. 


Source : MNHN, Paris 





FLORE JURASSIQUE DU PLATEAU IRANIEN 


En Afghanistan même, on ne connaît pas de Jurassique marin, certain. 
L’un de nous (R. F.) a cependant observé un affleurement de calcaire à 
entroques entre Soukhté Tchinar et Saïghan, qui mériterait d’être retrouvé 
et fouillé ; le second (L. F. R.) vient de découvrir des fossiles marins à 
Dou-Ab, mais les échantillons ne sont pas encore parvenus à Paris. 

Par comparaison avec la Perse, on peut affirmer l’âge des couches à végé¬ 
taux et à charbon comme étant du Lias inférieur, débutant au Rhétien et 
terminant au plus tard à l’Aalénien. Les dernières couches volcaniques sont 
intercalées dans les premières couches à Plantes. 

Stratigraphie locale. — Les gisements fossilifères étudiés se trouvent à 
Dou-Ab i Mekhzarin et à ishpushta (19 km. au NNE de Dou-Ab), dans la 
vallée du Sourkh Ab, au Nord de l’Hindou-Koueh occidental. 

Le Sourkh Ab coule à 1.400 mètres dans les rhyolithes et cendres du Trias, 
dominé au Sud par les reliefs de l’Hindou-Kouch, au Nord par une falaise de 
calcaires crétacés dont la crête atteint 2.500 mètres. C’est entre le Trias volca¬ 
nique et le Crétacé marin que se développe la série des couches à Végétaux 
et à charbon, affectée d’un pendage Nord. 

Une coupe récente, observée en 1948-49, montre la série suivante, de 
bas en haut : 

1.450 m. . . . Rhyolithes et cendres (de 1.450 à 1.680 mètres), 

1.480 m. . . . 1 er niveau de schistes argileux è végétaux et charbon, avec 
Williamsonia (à Ishpushta), niveau fossilifère de Dou Ab, 
1.500 m. . . . Banc d’argillite compacte à cône in cône dépassant 13 cm. 

de hauteur (Dou Ab), 

1.540 m. . . . Bois silicifiés (Ishpushta), 

1.560 m. ... 2 e niveau à charbon de Dou Ab, 

1.600 m. . . . Bois silicifiés (Ishpushta), 

1.680 m. . . . Sommet des couches volcaniques, 

1.700 m. ... 3 e niveau de schistes argileux à végétaux et grande veine 
de charbon exploitée ; flore recueillie au toit (Ishpushta), 
1.700 à 2.000 env.. . . Schistes argileux gris bleu et verts, passant à des 
niveaux conglomératiques, 

2.000 à 2.500 env. . . . Crétacé : conglomérat rouge, grès rouge, calcaire 
rouge à Rudistes, niveau rouge pisolithique (latérite 
fossile), conglomérat, grès et lentilles de gypse, calcaire 
du Crétacé supérieur. 

Les niveaux de 1.480 m. et de 1.700 m. se sont révélés très fossilifères. 

Le charbon du niveau de 1.700 m. est exploité à Ishpushta depuis 1942. 
La production moyenne annuelle est de l’ordre de 5.000 tonnes. Une analyse 
aurait donné : C. 54,25 ; matières volatiles, 31,66 ; cendres et pyrite, 8,09 ; 
H s O, 6,14 ; pouvoir calorifique : 6.456 calories. 

Ces couches du Lias inférieur présentent un grand intérêt scientifique, 
mais aussi économique, puisque les niveaux à charbon se poursuivent sur 
2.000 kilomètres à travers la Perse et l’Afghanistan. 


Source : MNHN, Paris 



212 


E. BOUREAU, R. PÜRON ET L. F. ROSSET 


Deuxième Partie 

PALÉOBOTANIQUE 


par 

Edouard Boureau. 


I. Historique. 

Les recherches qui ont eu lieu jusqu’ici sur la Flore jurassique du Plateau 
Iranien sont assez nombreuses et d’une certaine importance, mais elles portent 
trop souvent sur des échantillons non accompagnés de figurations ou bien 
très fragmentaires et mal conservés. 

La Flore Jurassique de Perse a fait l’objet d’un premier travail de H. R. 

Goeppert (1861). 

Les restes fossiles qui furent signalés sont les suivants : 

Pterophyllum voisin du Pt. abichianum, Nilssonia Sternbergii, Alethopleris 
whitbiensis, Taeniopteris villata, Camptopteris nilssoniana, Zamites distans, 
Fougère avec fructification, Asplenites sp., Equisetites sp. 

En 1886, Stur D. signale des végétaux fossiles dans deux localités : 

1. — de Roudbar : Clathropteris Miinsteri, Thaumatopteris Miinsteri, var. 
abbreviata, Zamites distans. 

2. — de Sapuhin : Pterophyllum propinquum, Laccopleris Miinsteri, Bernoullia 
Wahneri, Zamites distans (= Podozamites distans sp.), Phyllotheca sp. 

Dans un travail paru en 1887, Schenk décrit une flore fossile de Perse 
que récolta E. Tietze et considérée par lui comme étant d’âge rhétiën : 

Equisetum (diaphragmes), Schizoneura, Asplénium Rôsserti, Pecopteris persica , 
Adiantum Tietzei, Oleandridium tenuinerve, Gleicheniaceae ?,Ctenis asplenioides, 
Dictyophyllum acutilobum, Ctenozamites cycadea, Podozamites lanceolatus, Zamites 
sp., Pterophyllum aequale, Pterophyllum Miinsteri, Pterophyllum Tietzei, Ptero¬ 
phyllum braunianum, Dioonites affinis, Nilssonia polymorpha, Nilssonia compta, 
Anomozamites minor, Palissya Braunii, Palissya Sternbergii, Cyparissidiurn 
nilssonianum, Ginkgo miinsteriana, Stachyotaxus septentrionalis, Schizolepis (?), 
Séquoia (?). 

En 1891, la Flore fossile du Jurassique de Perse a fait l’objet d’une étude 
de la part de F. Krasser. Get auteur donne malheureusement sans figurat ions 
une liste d’espèces appartenant à la Flore de Sapuhin près de Kazvin, venant 


Source : MNHN, Paris 


FLORE JURASSIQUE DU PLATEAU IRANIEN 


ainsi compléter les premières indications données antérieurement par Stur. 
Il considère cette Flore comme riche en éléments rhétiens. 

Il cite : 

Schizoneura lioerensis, Equisetum Miinsteri, Phyüotheca (? sibirica), Asplénium 
Rôsserti, Bernoullia Wahneri, Macrotaeniopteris sp., Clalhropteris miinsteriana, 
Podozamites lanceolatus (distans, intermedia), Podozamites Reinii, Podozamiles 
poaeformis, Otozamiles Polakii, Pterophyllum braunianum var. persicum, Ptero¬ 
phyllum imbricatum, Pterophyllum Tietzei, Nilssonia polymorpha, Anomozamites 
minor, Anomozamites angulatus, Palyssia Braunii, Baiera angustiloba, Baiera 
Bodleri, Ginkgo miinsteriana, Ginkgo minuta. 

Zeiller (1905) décrit, mais également sans figurations, quelques plantes 
rhétiennes de l’Elbourz, entre Kazvin et Téhéran. Il donne les appellations 
suivantes : 

Cladophlebis nebbensis, Pecopteris persica, Pecopteris sp. a(I. Pec. Meriani, 
Taeniopleris sp., Dictyophyllum cl. Nathorsti, Dictyophyllum sp., Podozamites 
distans, Podozamites Schenki, Zamites sp., Otozamites sp., Pterophyllum contiguum, 
Pterophyllum. Bavieri, Baiera Miinsteriana, Cyparissidium Nilssonianum, 
Ta.rites sp. 

Dans un Mémoire paru en 1912, Seward signale un certain nombre de 
plantes mésozoïques d’Afghanistan, recueillies par Sir H. H. Hayden. 
Il cite : 

Equisctites jerganensis, Equisetites sp., Equisetiles sp., cf. Neocalamites Carrerei, 
tige d’Equisétacée : Schizoneura sp., Sagenopteris Phillipsi, Klukia e.rilis, Conio- 
pleris Hymenophylloides, Sphenopleris sp., cf. Coniopteris hymenophylloides, 
Haydenia thrysopteroides, Dictyophyllum sp., Cladophlebis denticulata, Clado¬ 
phlebis haiburnensis, Sphenopleris sp., Taeniopteris sp., cf. T. vitlata, Ginkgo 
digitata, Stenorachis lepitla, Phoenicopsis Potoniei, Williamsonia Haydeni, 
Nilssonia compta, Nilssonia mediana, Nilssonia saighanensis, Nilssonia orientalis, 
? Pseudocycas sp., cf. P. Dicksoni, Ctenis sp., cf. C. falcata (= C. sulcicaulis), 
Podozamites lanceolatus, Podozamites lanceolatus var. lalifolius, Podozamites 
lanceolatus var. angustijolius, Podozamites saighanensis, Podozamites Griesbachi, 
Podozamites Kidstoni, Podozamites sp. (cf. P. Kidstonï), Pityophyllum sp. cf. P. 
Staratschini, Cupressinoxylon orientale, Pagiophyllum selosum, Pagiophyllum 
sp., Taxites sp. 

Parmi les importantes études que R. Furon a consacrées à l’étude géolo¬ 
gique du Plateau Iranien, on trouve certains renseignements concernant 
la Flore fossile. Etudiant les couches à végétaux de Dou Ab et se basant 
sur les déterminations de Fritel, il signale et figure (1927) des échantillons 
provenant de leur partie inférieure, considérée comme étant d’âge rhétien : 

Baiera Simmondsi, Baiera cf. Miinsteriana. 

Dans les couches basiques plus récentes, il indique : 

Coniopteris hymenophylloides, Phoenicopsis sp., Podozamites lanceolatus, 
Pagiophyllum sp., Pityophyllum sp., Elatides cureifolius, ? Cupressinoxylon 
orientale. 


Source : MNHN, Paris 



214 


E. BOUREAU, B. FÜRON ET h. F. ROS8ET 


Dans un récent Mémoire paru en 1940, R. V. Sitholey étudie de nom¬ 
breuses espèces jurassiques du Turkestan afghan. II décrit : 

Fragments d’Equisétacée, Cladophlebis denliculata, Cladophlebis sp., fronde 
à aspect de Malonia, ? Laccopteris sp., Coniopleris hymenophylloides, Sphenop- 
teris sp., ? Haydenia tliyrsopteroides, Nilsstmia saighanensis, Ctenis sp., Pagio- 
phyllum sp., Conites sp., Mésembrioxylon sp., empreintes à aspect d’algue, Podo- 
zamites lanceolatus, Strobilites Sahnii. 


II. Elude des échantillons fossiles. 

Les collections qui font l’objet de la présente étude ont l’avantage de cons¬ 
tituer un ensemble d’échantillons particulièrement bien conservés, ce qui 
est un élément favorable pour la précision des déterminations et surtout leur 
vérification ultérieure. 

FILICALES ET PTERIDOSPERMAE 
Genre Coniopteris Brongniart. 

Coniopleris hymenophylloides Brongniart. 

1828. — Sphenopleris hymenophylloides, Brongniart, Histoire des 
Végétaux fossiles, p. 189, pl. LVI, fig. 4. 

1849. — Coniopleris hymenophylloides, Brongniart, Tableau des 
genres de Végétaux fossiles, p. 105. 

I. Echantillon 27-1-63 (pl. I, fig. 2). 

1. Origine : Dou Ab-i-Mekhzarin (Afghanistan). 

2. Description : Extrémité de penne pourvue de quelques pinnules lobées 
au contour assez peu net, alternées. La forme générale des pinnules est en 
losange. Dans cet échantillon très fragmentaire, la longueur des pinnules 
atteint au maximum 6 mm. et la largeur 3 mm. Elles sont lobées irréguliè¬ 
rement. Il n’y a pas de nervure principale plus développée. Les nervures, 
de même importance, sont bifurquées. 

II. Echantillon 48-2-69 (pl. I, fig. 1). 

Même origine. Cet échantillon représente la partie moyenne d’un penne. 
Conservation médiocre. Les pinnules lobées sont de taille et de forme 
voisines de l’échantillon précédent. Elles sont un peu plus larges (4 mm.) 
et sont plus étalées. Elles alternent sur un rachis peu épais. 

III. Affinités. 

Bien que très fragmentaires, ces échantillons peuvent néanmoins être 
rapprochés du Coniopleris hymenophylloides Brongniart. Le type de cette 
espèce est originaire de Whitby, en Grande-Bretagne. Nos échantillons se 
montrent très voisins des figurations données par Seward d’après des 
spécimens de la Dzungarie chinoise (Seward, 1911, pl. VI, fig. 67-68). 


Source : MNHN, Paris 



FLORE JURASSIQUE DU FLATEAU IRANIEN 


215 


Stockmans et Mathieu signalent d’autres échantillons chinois très beaux 
appartenant à cette espèce (Stockmans et Mathieu, 1941, pl. I, fig. l-7a) 
et qui permettent une bonne comparaison. Sze décrit une nouvelle espèce 
(1933, p. 10), le C. lalungensis d’après des empreintes comparables, île même 
origine et qui est peut-être synonyme. 

L'espèce est déjà connue dans le Turkestan afghan. Elle fut signalée 
par Seward (1912 : Coniopleris hymenophylloides ; pl. II, fig. 22-25 a ; pl. VII, 
fig. 87 a et Sphenopleris sp. cf. Coniopleris hymenophylloides, pl. II, fig. 27, 
27 a) et par Sitholey (1940 : C. hymenophylloides ; pl. II, fig. 33 ; pl. III, 
fig. 34-35) sous l’aspect de fragments fertiles. Les fragments stériles désignés 
par ce dernier auteur sous l’appellation moins précise de Sphenopteris sp. 
(d° ; pl. 111, fig. 36-45 ; pl. IV, fig. 54 B ; pl. VII, fig. 99-100 ; pl. VIII, 
fig. 101-103) appartiennent peut-être à cette même espèce dont la variation 
est grande. 


Genre Cladophlebis Brongniart. 

Cladophlebis denliculala Brongniart. 

1828. — Pecopleris denliculala Brongniart, Hist. vég. foss., p. 301, pl. 
XCVIII, fig. 1 et 2. 

I. Echantillons 48-2-23 et 48-2-24 (pl. II, fig. 10 ; pl. III, fig. 15 ; pl. IV, 
fig. 19-20). 

1. Origine : Ishpushta (Afghanistan). 

2. Description : Pennes de dernier ordre très allongées (plus de 13 cm. 
pour une largeur maximum de 3 cm.) constituées par un rachis étroit (1 mm.) 
et par des pinnules qui ne se recouvrent pas, dressées obliquement vers 
l'avant, falciformes, de longueur maximum 1 cm. 9 (du sommet à la base de 
la nervure principale) et de largeur, 0 cm. 7 à la base. Le bord du limbe est 
pourvu de dents également dirigées vers l’avant. L’extrémité est pointue. 
Nervation nettement marquée et peu dense. Nervure médiane légèrement 
arquée qui atteint l’extrémité de la pinriule. Nervures latérales bifurquées 
une seule fois au voisinage de la nervure médiane. La nervation secondaire 
est ainsi constituée par des nervures légèrement incurvées vers l'avant, 
sensiblement parallèles et également distantes de 0 cm. 6 à 0 cm. 7 au bord 
du limbe. Le rachis des pennes d’avant-dernier ordre est large d’environ 
3 mm. Les rachis des pennes du dernier ordre s’insèrent de gauche à droite 
en alternant, distants en moyenne de 3 cm. sur un même côté. 

3. Affinités : Comparé à l’échantillon-type de Brongniart, Pecopleris 
denliculala Brgnt, conservé au Muséum National d’Histoire Naturelle de 
Paris, l’échantillon en question montre qu’il doit être rapporté à cette espèce 
absolument ressemblante. Il est hors de doute, par contre, ainsi que le fait 
remarquer Stockmans, qu’une révision de nombreux spécimens déjà décrits 
et rapportés à cette espèce s’impose. 


Source : MNHN, Paris 


210 E. BOUREAU, B. PÜRON ET L. P. RORSET 

II. Echantillon 48-2-4 (pl. IV, fig. 21). 

1. Origine : Ishpushta (Afghanistan). 

2. Description : Pinnules dressées obliquement vers l’avant (formant un 
angle allant de 45° à 60°), falciformes, de longueur 15 mm., de largeur 
5 mm. dans la partie moyenne, un peu plus larges : 6 mm. à la base. Bord 
du limbe non dentelé, entier ou tout au plus légèrement ondulé. Nervure 
médiane très faiblement incurvée, presque rectiligne, qui atteint le sommet 
de la pinnule. Nervures latérales obliques vers l’avant, se divisant une 
fois vers la base en deux rameaux légèrement incurvés. 

Rachis : du 2 e ordre étroit attaché obliquement sur un rachis du 2 e ordre 
plus large (2 mm. largeur 2 mm. 5) à des distances de 2 cm. 5, sous un angle 
allant de 45° à 60°. Le rachis du 1 er ordre est parfois dilaté au niveau de 
l’attache du rachis du 2 e ordre. 

3. Affinités : Cet échantillon s’apparente bien au Cladophlebis denliculala 
que Sitiioley (1940) a donné dans les figures 9 et 10, pi. I et 87, pl. VII, 
par la largeur des rachis, la disposition et la forme des pinnules. Toutefois, 
celles-ci sont moins larges et moins longues dans l’échantillon de cet auteur. 
D’autre part, on n’observe jamais de bords du limbe aussi dentelés que 
dans les figures 11 et 12, pl. I et 88, pl. VII. Il y aurait peut-être lieu, dans 
certains cas, de séparer spécifiquement les espèces présentant ce caractère. 
Seward (1911), cependant, pense que... « il is very doublful whelher lhe pré¬ 
sence or absence of marginal leelh is a fealure of importance ». 

Cladophlebis Roesserli Presl. 

1838. — Alethoplcris Roesserli Presl, in Sternberg, Ess. FI. monde 
prim., II, fasc. 7-8, p. 145, pl. XXXIII, fig. 14a, 146. 

Echantillon 48-2-5 (pl. I, fig. 6). 

1. Origine : Ishpushta (Afghanistan). 

2. Description : Portion de penne, effilée en pointe, large de 2 cm. à la 
base de l’échantillon, diminuant jusqu’à une largeur de 1 cm. au sommet, 
sur une longueur de 5 cm. 5. Penne étalée-dressée pourvu d’un rachis étroit, 
rectiligne. Pinnules étalées-dressées, au limbe entier, arquées en avant, 
à terminaison aiguë, contiguës, se recouvrant très légèrement, faiblement 
contractées à la base, dirigées vers l’avant très obliquement, alternées.Largeur 
des pinnules (mesurée à leur base, sur le rachis : 6 à 8 mm.). Nervures mé¬ 
dianes bien marquées, distantes de 6 à 7 mm. sur le rachis faisant avec lui 
un angle de 45° environ. Longueur de la nervure médiane : de 10 à 15 mm. 
Nervure médiane légèrement arquée yers l’avant, décurrente à la base. 
Nervures secondaires : ascendantes, dichotomes. 

3. Affinités : Cet échantillon rappelle fortement le Cl. Roesserli figuré par 
Scitenk (1867 : Asplenites Roesserli, pl. X, fig. 1 à 4) et par Antevs (1919 : 
Cladophlebis Roesserli, p. 18-20; fig. 2 ; pl. II, fig. 1). La taille, la disposition 
des pinnules très nettement dirigées vers l’avant, leur diminution de gran- 


Source : MNHN, Paris 


FLORE JURASSIQUE DU PLATEAU IRANIEN 


217 


deur en allant vers l’extrémité des pennes sont extrêmement voisines. Les 
figurations données par Johansson (1922) le rappellent également, notam¬ 
ment la figure 6, pl. V de cet auteur. 

Le spécimen décrit par Sitholey (1940: n° 1, pl. VII, fig. 91) sous le 
nom de Cladophlebis sp. le rappelle par la forme générale des pinnules, mais 
l’aspect ondulé de la nervure principale l’en éloigne, car celle de notre échan¬ 
tillon a une courbure très nettement marquée. 

Cladophlebis lobifolia (Phillips) Brongniart. 

1829. — Pecopleris lobifolia Phillips, Geol. Yorkshire, p. 148, pl. VIII, 
fig. 13. 

I. Echantillons 42-8-30a et 42-8-306 (pl. V, fig. 23, 24). 

1. Origine : Dou-Ab (Afghanistan). 

2. Description : Fronde de grande taille. Rachis principal finement rayé 
de largeur 3 mm. Pennes étalées, alternées, dressées, espacées de 25 mm. d’un 
même côté, éloignées les uns des autres, habituellement sans contact à bords 
convergents vers le rachis principal, larges de 16 mm. à une distance de-4 cm. 
du rachis primaire et seulement de 8 mm. à son voisinage immédiat. 

Pinnules étalées dressées, contiguës, arquées en avant à bords convergents 
vers l’apex, dilatées à la base, contractées au niveau d’insertion sur le rachis, 
légèrement décurrentes, empiétant légèrement les unes sur les autres, faible¬ 
ment soudées les unes aux autres, au maximun larges de 4 mm. et longues 
de 8 mm. (mesuré suivant la nervure principale). 

Vers le rachis primaire, les pinnules sont de plus en plus petites jusqu’à 
atteindre une longueur minimum de 4 mm. et une largeur de 3 mm. De plus, 
au voisinage immédiat du rachis, on trouve une grande pinnule dirigée 
vers le bas, le long du rachis principal, à la partie inférieure du penne. Cette 
pinnule basilaire est très dilatée à la base, atteignant, une largeur maximum 
de 5 mm. et une longueur de 9 mm., présentant deux lobes saillants. 

La nervure médiane est peu nette, de même épaisseur que les nervures 
secondaires, arquée et décurrente à la base. Les nervures secondaires sont 
nombreuses, bifurquées et épanouies en éventail. Le limbe, entier, ne présente 
pas de dents. 

II. Echantillon 48-2-70. 

1. Origine : Dou-Ab (Afghanistan). 

2. Description : Portion de fronde de plus petite taille. Rachis principal 
de largeur 1 mm. 5. Rachis secondaires plus resserrés les uns des autres et 
distants de 13 mm. d’un même côté. Pinnules plus petites. 

III. Echantillon 48-2-32 (pl. III, fig. 14). 

Origine : Dou-Ab (Afghanistan). 

La forme des pinnules est typiquement celle du Cladophlebis lobifolia. 
La nervation est très visible. 


Source : MNHN, Paris 


218 


E. BOUREAU, R. FURON ET L. F. ROSSET 


IV. Affinités : Ces frondes sont caractérisées par la forme très particulière 
des pinnules de taille décroissante dans une même penne et surtout par la 
forme typique de la pinnule basilaire catadrome. Elles rappellent de façon 
certaine les nombreux Cladophlebis lobifolia (Phillips) Brongniart déjà 
décrits et que Seward cite, dès 1900, dans son Catalogue des Plantes Juras¬ 
siques de la Côte du Yorkshire. La figuration de la pi. XV, fig. 6 donnée 
par cet auteur correspond parfaitement à notre échantillon 42-8-30. Cette 
espèce est nouvelle pour la flore jurassique de l’Afghanistan. 

La comparaison est moins sûre avec le Cl. cf. lobifolia décrit par Zeiller 
d’après quelques rares fragments de frondes des mines de Kebao au Tonkin 
(Zeiller ; 1903, pl. IV, fig. 1). Feistmantel (1877, p. 6 ; pl. 3, fig. 1) le 
signale dans le groupe de Jabalpur, aux Indes. Seward (Eboracia lobi¬ 
folia, 1911, p. 41 ; pl. 2, figs. 20-26 ; pl. 7, fig. 73) le décrit de la Dzungarie 
chinoise. Sa présence dans la formation de Kootanie en Amérique du Nord 
est probable (cf. Fontaine ; Cladophlebis helerophylla ; 1892, p. 493 ; pl. 84, 
fig. 2 et Ward, 1905, p. 294 ; pl. 71, figs. 21-25). En 1913, Halle [ Cladophle¬ 
bis (Eboracia ?) lobifolia (Phillips) Brongniart, p. 16 ; pl. 1, fig. 26] le signale 
dans la Terre de Graham. 


Cladophlebis sp. a. 

Echantillon 48-2-32 (pl. III, fig. 13). 

1. Origine : Dou-Ab (Afghanistan). 

2. Description : Portion de fronde avec pinnules incomplètes, contiguës, 
du type Cladophlebis, s’attachant au rachis par toute la base sur une largeur 
de 4 mm. Nervure médiane bien marquée formant avec le rachis un angle 
de 60° environ. Nervure secondaire bifurquée. Nervure secondaire basilaire 
catadrome bifurquée deux fois; nervures suivantes bifurquées auprès de la 
nervure principale et quelquefois auprès de la marge du limbe une deuxième 
fois. Sur la marge, on compte environ 25 nervures au cm. 

3. Affinités : On peut rapprocher notre échantillon du Cl. Whilbiensis 
Brongniart par sa nervation, mais en raison de l’état très fragmentaire, 
nous nous bornons à l’appellation générique. Cette espèce est commune 
dans les terrains jurassiques. Feistmantel, qui la signale dans la flore juras¬ 
sique du Cutch, donne une bonne figuration qui rappelle notre échantillon 
(Feistmantel; 1880, pl. III, fig. la), bien que les nervures secondaires 
eatadromes de notre échantillon ne soient bifurquées qu’une seule fois 
dans quelques cas. 

Cladophlebis sp. fi. 

Echantillon 48-2-25 (pl. III, fig. 17). 

1. Origine : Ishpushta (Afghanistan). 

2. Description : Partie terminale d’une fronde montrant des pinnules 
peu apparentes, mais néanmoins dirigées vers l’avant. 

3. Affinités : Il est difficile de rapprocher exactement cet échantillon 


Source : MNHN, Paris 


FLORE JURASSIQUE DU PLATEAU IRANIEN 219 

des espèces déjà décrites. Toutefois, la forme des pinnules qui sont indivi¬ 
dualisées davantage permet de rapprocher la fronde du genre Cladophlebis. 
Les affinités sont possibles également avec le Cladophlebis Hoesserli, mais 
une attribution précise est impossible. 

Genre Klukia Raciborski. 

Klukia exilis (Phillips) Raciborski. 

1829. — Pecopieris exilis Phillips, Illustrations of the Geology of York- 
shirc. York, p. 148, pl. VIII, fig. 16. 

Cf. Synonymie in : Harris T. M., 1945 : Notes on the Jurassic Flora of 
Yorkshire, 19. — Ann. Mag. Nal. Hist., n° 90, juin 1945, pp. 358-365. 

I. Echantillon 48-2-2 a (pl. I, fig. 7 ; pl. II, fig. 9). 

1. Origine : Ishpushta (Afghanistan). 

2. Description : Cet échantillon montre l’extrémité d’une fronde vue par sa 
face inférieure. La fronde est recourbée latéralement, pourvue d’un rachis 
assez large (environ 2 mm. 5). Sur ce rachis sont attachées obliquement de 
nombreuses pennes, régulièrement distantes les unes des autres de 4 mm. 
(mesurés le long du rachis). 

Les pennes sont pourvues d’un rachis étroit (au maximum 0 mm. 5) sur 
lequel sont attachées des pinnules obliques, linéaires, à l’apex obtus, du type 
Cladophlebis , lancéolées, très rapprochées, au limbe épais dont le bord, 
légèrement ondulé, est réfléchi. Certaines pinnules, partiellement fertiles, 
sont pourvues de sporanges placés en deux files de part et d’autre d’une ner¬ 
vure médiane bien nette. Ceux-ci sont tangents dans une même file et visibles 
surtout dans la partie la plus rapprochée du rachis. On en compte de 1 à 6 par 
pinnulc. Les nervures secondaires semblent assez rares, d’importance inégale 
et assez difficiles à observer. Longueur des pinnules : de 1 mm. 5 à 4 mm. 5 ; 
largeur maximum : de 0 mm. 5 à 1 mm. 5. Elles sont unies le long du rachis 
par une marge limbaire large de 0 mm. 5. Diamètre moyen des sporanges : 
0 mm. 3. 

IL Echantillon 48-2-2 b (pl. I, fig. 4, 5 ; pl. II, fig. 11). 

1. Origine : Ishpushta (Afghanistan). 

2. Description : Cet échantillon montre la partie moyenne d’une fronde 
bipennée vue également par sa face inférieure. Le rachis principal est large 
de 3 mm. et présente une certaine dilatation au niveau d’insertion des rachis 
du second ordre où il atteint 4 mm. Les rachis du second ordre qui forment 
avec le précédent un angle de 60° alternent et sont distants de 1 mm. 5. 
Sur ce rachis sont attachés en alternant et tous les 2 mm. des rachis plus 
petits porteurs de pinnules analogues à celles que nous venons de décrire 
dans l’échantillon précédent. Les pinnules situées au voisinage du rachis 
principal sont pourvues de sporanges peu nombreux placés comme dans 
l’échantillon précédent, à la base de la pinnule. 


Source : MNHN, Paris 


E. BOUREAU, B. FURON ET L. P. ROS8ET 


220 

III. Echantillon 48-2-3 (pl. II, fig. 8). 

1. Origine : Ishpushta (Afghanistan). 

2. Description : Il montre une portion de fronde bipennée vue par sa 
partie supérieure. Cet échantillon est voisin des précédents. On note cepen¬ 
dant des pinnules plus développées, atteignant 5 mm. de longueur, à l’extré¬ 
mité moins obtuse, et 2 mm. de largeur à la base. 

Cet échantillon montre que l’angle d'insertion des rachis les uns sur les 
autres, ainsi que des pinnules sur le rachis est, dans un échantillon bien 
conservé, presque toujours voisin de 60°. 

IV. Aflinités : Nos échantillons s’apparentent bien au Klukia exilis (Phil¬ 
lips) Raciborski. Cette espèce connue en Europe a existé peut-être au Japon 
(Yokoyama ; 1889, p. 35 ; pi. I, lig. 8-10). Seward (1907, p. 4 ; pl. I, fig. 4-7 ; 
pl. III, fig. A) signale sa présence dans le Caucase. Le même auteur (1912) 
figure un échantillon très fragmentaire dans la flore fossile du Turkestan 
afghan, pourvu d’un plus grand nombre de sporanges et à limbe réfléchi 
(pl. II, fig. 20-21 ; pl. VI, fig. 81 ; pl. VII, fig. 88). 

Prinada (1933) met en évidence par de bonnes figurations des échantillons 
dont la marge limbaire est réfléchie et que l’on doit rapporter au Klukia 
exilis. 

La description détaillée et les figurations fournies par Harris (1945) 
d’après des échantillons du Yorkshire permettent uue comparaison étroite 
avec nos échantillons. 

D’autres échantillons faiblement conservés, attribués à cette espèce et 
provenant soit du Lias (Antevs ; 1919 : cf. Pecoplcris exilis Phillips ; p. 18 ; 
pl. I, fig. 16, 17), soit du Rhétieri (Johansson : 1922, cf. Pecopleris exilis 
Phillips ; p. 13 ; pl. 5, fig. 10, 11) de Suède sont pour cet auteur de valeur 
douteuse, de sorte que le Klukia exilis est pour lui connu avec certitude 
seulement dans le Jurassique moyen et supérieur en Europe et en Asie 
tempérée. 

Provenant des couches qui semblent plus anciennes dans l’Afghanistan, 
ces échantillons viennent compléter cette extension verticale de façon 
certaine. 

Dès 1913, Halle montre que cette espèce n’existe pas dans les territoires 
ayant appartenu à l’ancien Continent de Gondwana et il signale sa présence 
dans la terre de Graham [Halle, 1913 ; Cladophlehis ( Klukia ?) exilis (Phil¬ 
lips) Raciborski ; p. 17 ; pl. I, fig. 25]. 

Genre Dictyophyllum Lindley et Hutton. 

Diclyophyllum Nalhorsli Zeiller. 

1903. — Diclyophyllum Nalhorsli Zeiller, Flore fossile des gîtes de 
charbon du Tonkin, p. 109 ; pl. XXIII, fig. 1 ; pl. XXIV, fig. 1 ; pl. XXV, 
fig. 1 à 6 ; pl. XXVI, fig. 1 à 3 ; pl. XXVII, fig. 1 ; pl. XXVIII, fig. 3. 


Source : MNHN, Paris 


FLORE JURASSIQUE DU PLATEAU IRANIEN 221 

Echantillon 37-7-371 (pi. VII, iig. 38). 

1. Origine : Chemchak (Perse). 

2. Description : Portion de fronde pédalée, montrant l’une des deux bran¬ 
ches du rachis primaire, lisse, large de 4 mm. au maximum, dans la partie 
visible, portant sur son bord supérieur (bord externe) environ 25 pennes 
primaires disposées en éventail, incomplètement représentées et seulement 
dans leur partie basilaire soudée, c’est-à-dire sur une longueur maximum de 
7 cm. 5. 

L’extrémité libre des pennes primaires n’est pas représentée en conti¬ 
nuité avec la partie basilaire soudée, toutefois, on peut voir la partie supé¬ 
rieure de l’échantillon recouverte par une portion de penne primaire libre, 
qui appartient peut-être au même échantillon. Cette partie terminale se 
serait repliée vers le rachis primaire. Largeur des pennes primaires : environ 
2 cm. Rachis des pennes primaires lisse, large de 1 mm. environ. Segments 
secondaires opposés ou subopposés, soudés entre eux sur environ la moitié 
de leur largeur, graduellement rétrécie vers le sommet dans la partie libre, 
terminée en pointe aiguë. Cette partie libre ainsi figurée serait immédiate¬ 
ment voisine de la partie soudée basilaire, en raison des sinus peu profonds 
qui séparent les segments latéraux généralement beaucoup plus distincts 
dans la partie terminale. Nervure médiane de chaque segment très nettement 
marquée, allant jusqu’au sommet. Nervures secondaires anastomosées en 
un réseau de mailles polygonales. Nous ne ferons intervenir qu’avec prudence 
les caractères ainsi constatés dans les parties libres de ces pennes primaires, 
en raison du manque de connection évidente dans cet échantillon. 

Le - limbe des pennes primaires dans la partie soudée à la base est constitué 
par de nombreuses mailles polygonales, souvent hexagonales, de grande 
taille, souvent allongées dans le sens des pennes primaires. Ces grandes 
mailles renferment une nervation plus fine qui contient des mailles plus 
petites à l’intérieur desquelles on voit des nervilles libres. 

3. Affinités : C’est au Didyophyllum Nalhorsli, décrit par Zeiller d’après 
des échantillons rhétiens du Bas-Tonkin, que nous rapportons notre spé¬ 
cimen. Dans son travail, Zeiller se demande s’il ne faudrait pas rapporter 
à cette même espèce le Dict. acutilobum du Rhétien de Perse signalé par 
Schenk (Schenk, 1887 ; pi. II, fig. 7). L’échantillon de Schenk représente 
la partie terminale libre des pennes primaires. Il rappelle fortement ce que 
nous avons décrit plus haut. Il y a de fortes chances pour que les trois spéci¬ 
mens, celui de Schenk et ceux qui, superposés, viennent d’être décrits 
plus haut, appartiennent au Dictyophyllum Nalhorsli Zeiller. Zeiller est 
d’ailleurs resté sur une prudente réserve, attendant que des échantillons 
plus complets de la Flore de Perse soient fournis. 

Dans son étude de la Flore jurassique de l’Afghanistan, Seward signale 
un Diclyophyllum sp. (Seward, 1912 ; pl. III, fig. 41 et 41a). Il diffère 
nettement de notre échantillon par la largeur de ses pennes primaires libres 
et leur découpage limbaire. 


Source : MNHN, Paris 


E. BOUREAÜ, R. PÜRON ET L. F. ROSSET 


Genre Laccopteris Presl. 

Laccopleris cf. Münsleri Schenk. 

Schenk A., 1867, Die fossile Flora der Grenzschichten des Keupess und 
Lias Frankens ; Wiesbaden ; Atlas, pl. XXIV, fig. 6 et 8. 

Echantillon 48-2-39 (pl. I, fig. 3). 

1. Origine : Dou-Ab (Afghanistan). 

2. Description : Fragments de pinnules très allongées, incomplètes, 
formant deux rectangles de 28 mm. X 3 mm. Nervure médiane très épaissie, 
pourvue de chaque côté d’une file de syuanges typiques de Maloniaceae. 
Diamètre des synanges : 0 mm. 8 au maximum (on en compte en moyenne 
6 sur une longueur de 5 mm.). Ils sont quelquefois espacés, quelquefois écra¬ 
sés les uns contre les autres, généralement tangents entre eux et tangents 
à la nervure médiane. Ils sont formés de 8 à 10 sporanges placés réguliè¬ 
rement autour d’un axe surélevé, au centre du synange. 

3. Affinités : La forme de la pinnule, le nombre et la disposition des spo¬ 
ranges font penser que noLre échantillon doit être rapporté surtout au Lac¬ 
copleris Münsleri Schenk du Rhétien dont les pinnules sonL particulièrement 
allongées et davantage que dans le Laccopleris elegans Presl. que notre 
échantillon n’est pas cependant sans rappeler. 

Dans son étude de la Flore fossile du Turkestan afghan, Sitholey 
décrit deux pinnules montrant leur nervation et qu’il attribue avec réserve 
au genre Laccopteris (?) sp. 

Laccopteris Rosseli n. sp. 

Echantillon 48-2-35 (pl. III, fig. 16). 

1. Origine : Dou-Ab (Afghanistan). 

2. Diagnose : Pinnules stériles assez étalées, contiguës, droites, à peu 
près perpendiculaires au rachis, à bords parallèles sur toute la longueur 
visible (l’extrémité manque), à base légèrement dilatée, surtout sur le bord 
inférieur, faiblement soudées les unes aux autres jusqu’à 2 mm. du rachis ; 
larges de 5 mm. dans la partie moyenne et de 7 mm. dans la partie élargie, 
le long du rachis. 

Nervure médiane nette, à peu près perpendiculaire au rachis, très légè¬ 
rement décurrente donnant des nervures secondaires tous les millimètres. 
Nervures secondaires dressées atteignant le bord de la pinnule perpendicu¬ 
lairement, bifurquées une première fois dès la base ou très près du rachis 
et une deuxième fois en un point plus éloigné, mais encore rapproché du 
rachis ; voisines les unes des autres, séparées par un intervalle allant de 
0 mm. 4 à 0 mm. 5 au bord du limbe. Les nervures secondaires peuvent être 
unies par de rares anastomoses. Les pinnules, dont on ne possède pas l’extré¬ 
mité, semblent longues, on observe une longueur maximum de 4 cm. sans 
constater de diminution notable de la largeur de la pinnule. 

3. Affinités : En l’absence de fructifications, il est assez dillicile d’attri- 


Source : MNHN, Paris 



FLORE JURASSIQUE DU PLATEAU IRANIEN 


223 


buer à ces échantillons une position systématique très précise. Néanmoins 
leur nervation permet de les rapprocher du genre Laccopleris dans la famille 
des Matoniaceae. En particulier, les longues pinnules figurées par Schenk 
(1867, ni. XXIV. fig. 1.2, 3 et 4) pour Andriana baruthina Braun [= Lac- 
copieris angusliloba (i’resl.) Raciborski ou L. lirauni Gôppert], pour Lacco¬ 
pleris Münsteri et L. Gôpperti Schenk, rappellent fortement notre échantillon 
tant par la disposition générale des pinnules que par leur taille. Notre échan¬ 
tillon dilïère néanmoins du Laccopleris Gôpperli Schenk par sa nervation 
telle que la donne Schenk (Schenk, 1867. pl. XXIV, fig. 4 . Dans notre 
échantillon, les nervures secondaires, moins obliques, arrivent presque 
perpendiculairement au bord du limbe et leur trajet longitudinal, mesuré 
le long de la nervure principale, est plus court. 

Très dilïérent. du Laccopleris elegans par la longueur des pinnules, il se 
rapproche beaucoup du Laccopleris Brauni Gôppert lel que le figure Marris 
(1931, p. 72, fig. 24 et p. 73, fig. 25) par la nervation, mais les pinnules de 
l’échantillon afghan sont encore plus développées. Il se distingue du Lac¬ 
copleris angusliloba (Presl) Raciborski tel que le figure Marris (1931. p. 75, 
fig. 26 ; et pl. XIV, fig. 6-17) et qui montre un limbe découpé plus réguliè¬ 
rement en carrés par des nervures secondaires disposées de façon très parti¬ 
culière. Nous sommes amené h donner à notre échantillon une appellation 
spécifique distinctive. Nous dédions l'espèce nouvelle à son collecteur. 

Laccopleris suighanensis n. sp. 

Echantillon 48-2-36 (pl. III, fig. 12). 

1. Origine : Dou-Ab (Afghanistan). 

2. Diagnose : Pinnules stériles assez étalées, légèrement espacées, légè¬ 
rement arquées, à base légèrement dilatée, larges de 8 mm. dans la partie 
moyenne, terminées en pointe, de longueur voisine de 4 cm. pour certaines 
pinnules entières, presque perpendiculaires au rachis. 

Nervure médiane nette, presque toujours oblique par rapport au rachis, 
légèrement décurrente. 

Nervures secondaires bifurquées généralement 2 fois, quelquefois 3, 
arrivant perpendiculairement au bord du limbe, séparées par des intervalles 
de 0 mm. 4 en moyenne. 

3. Affinités : Cette espèce est très voisine de la précédente. Elle en diffère 
notamment par la grandeur des pinnules, plus courtes, plus obliques et plus 
larges. 

Genre Spiropteris Schimpcr. 

Spiropleris Sp. 

Echantillon 48.2.40 (pl. III, fig. 18). 

1. Origine: Dou-Ab (Afghanistan). 

2. Description : Cet échantillon montre 3 spécimens de Spiropleris Schim- 
per, c’est-à-dire 3 frondes de Fougères en vernation. 

Mémoires du Muséum, nouvelle série, t. XXX. 15 


Source : MNHN, Paris 



221 


E. BOURRAIT, R. FURON ET I,. F. ROSSET 


Celte espèce fossile ne présente pas un intérêt, particulier, puisqu’on la 
rencontre dans tous les gisements de Fougères fossiles. I.a détermination 
spécifique est impossible, les pinnules n’étant pas développées et non encore 
observables. Ces Spiropleris appartiennent certainement à des Fougères 
de petites tailles. Ils forment des circonférences de 15 mm., de 8 mm. et 
de 7 mm. 


CYCADOPHYTÀ 
Genre Nilssonia Brongniarl. 

Nilssonia saighanensis Seward. 

1912. — Nilssonia saighanensis Seward, Mesozoie plants from Afgha¬ 
nistan and Afghan-Turkistan. — Aient. Geol. Surv. India. — Palaeont. 
lndica, N. s., vol. IV, Mém. n° 4. 

I. Echantillon 48-2-81 a (pi. V, fig. 25). 

1. Origine : Dou-Ab (Afghanistan). 

2. Description : Portion de fronde simple vue par sa face inférieure, en¬ 
tière, linéaire, de largeur peu variable allant de 18 mm. à 24 mm. sur une 
longueur de 7 cm. Rachis assez gros de largeur maximum visible 3 mm. 
Nervures secondaires légèrement incurvées comprises dans l’angle aigu 
presque droit formé par le rachis et la tangente au point d’insertion, dis¬ 
tantes de 0 mm. 6 en moyenne. 

II. Echantillon 48-2-31 b (pl. V, fig. 26). 

1. Origine : Dou-Ab (Afghanistan). 

2. Description : Portion de fronde vue, comme précédemment, par sa 
face inférieure, probablement divisée accidentellement, bien que de façon 
régulière, en deux parties distinctes de largeur inégale. La partie inférieure 
a une largeur maximum de 10 mm. sur une longueur de 45 mm., la partie 
supérieure, au début arrondie régulièrement, atteint une plus grande largeur : 
19 mm. Rachis gros écrasé de largeur 3 mm. Nervures secondaires presque 
perpendiculaires au rachis, distantes de 0 mm. 6 en moyenne. 

III. Affinités : Seward (1912) signale dans la flore d’Afghanistan diverses 
espèces de Nilssonia : N. compta, N. mediana, N. saighanensis, N. orienlalis. 
Sitholey (1940) signale également le N. saighanensis. 

La comparaison n’est pas possible avec les frondes très divisées de .Y. compta 
et de N. mediana. Par contre, on peut comparer nos échantillons avec les 
spécimens de N. saighanensis et de N. orienlalis. La dist inct ion de ces deux 
espèces est. assez délicate. Nos deux spécimens sont voisins des figurations 
de N. saighanensis données par Seward (pi. III, fig. 47-49) et par Sitholey 
(pl. VIII, fig. 106-108). Ils en diffèrent cependant en raison des nervures 
plus dressées et droites de ces figurations. 

Nos spécimens s’écartent du Nilssonia saighanensis de Seward, si on se 
reporte à la planché VII, fig. 89,90, que donne cet auteur pour deux autres 


Source : MNHN, Paris 


FLORE JURASSIQUE DU PLATEAU IRAKIEN 225 

échantillons plus développés qui présentent une plus grande courbure de 
leurs nervures. 

Par la courbure des nervures, on peut rapprocher dans une certaine mesure 
nos échantillons de N. orientalis Heer (cf. Seward, loc. cil., 1912, pl. III, 
fig. 46), mais leur nombre est plus grand que dans notre échantillon : 3 ou 
plus par millimètre. 

La courbure des nervures est un élément en rapport avec la grandeur de 
la feuille. Le nombre de nervures au millimètre a une plus grande valeur 
diagnostique. 

Nous rapportons nos deux échantillons au Nilssonia saiyhanensis Seward. 

Nilssonia orienlalis Heer. 

1878. — Nilssonia orientalis Heer. — Beitrage zur fossilen Flora Sibiriens 
und des Amurlandes. — Flor. foss. arcl., vol. IV, II, p. 18 ; pl. IV, fig. 5-9. 
Echantillon 48-2-1 (pl. V, fig. 22). 

1. Origine : Ishpushta (Afghanistan). 

2. Description : Portion terminale d’une fronde simple, entière, linéaire, 
de largeur sensiblement constante, allant de 26 mm. à 30 mm., visible sur un 
longueur de 6 cm. Rachis de largeur 1 mm. Nervures parallèles formant avec 
le rachis un angle presque droit, dirigées vers l’avant, très nombreuses, sépa¬ 
rées par des intervalles d’environ 0 mm. 3. Extrémité de la fronde arrondie, 
avec la bordure du limbe légèrement incurvée devant le rachis. 

3. Affinités : Cet échantillon est très voisin de celui que Seward signale 
en Afghanistan à Ishpushta. Il s’agit sûrement de la même espèce (Seward, 
1912, p. 30, pl. III, fig. 46). 

Genre Ctenis Lindley et Hutton. 

Ctenis sulcicaulis Phillips. 

(= Ctenis falcala Lindley et Hutton). 

1829. — Cycadiles sulcicaulis Phillips, Illustrations of the Geology of 
Yorkshirc — York, p. 148 ; pl. VII, fig. 21. 

1934. — Clenis falcala Lindley et Hutton, The fossil llora of Great 
Britain, pl. GUI. 

Echantillon 48-2-22 (pl. V, fig. 27). 

1. Origine: Ishpushta (Afghanistan). 

2. Description : Portion de fronde dressée. Rachis de largeur 2 mm. 
Pennes simples opposées, de largeur 15 mm. dans la partie moyenne, attachées 
obliquement sur le rachis avec lequel ils forment un angle de 60°, séparées 
les uns des autres par des intervalles égaux à la moitié ou au tiers de leur lar¬ 
geur. Le limbe est plus large au contact du rachis que dans la partie moyenne 
du limbe. Au voisinage du rachis, il atteint une largeur de 3 cm., de sorte 
que les limbes de deiix pennes voisines sont contiguës à la base. Les nervures 


Source : MNHN, Paris 


li. BOU14KAÜ, B. BUBON ET L. B. UOS8ET 


sont grossièrement rectilignes et parallèles dans la partie moyenne et arron¬ 
dies parallèlement au bord du limbe au voisinage du rachis. Dans la partie 
moyenne, elles sont distantes d'environ de 1 mm. 3 à 1 mm. 5 et au nombre 
total de 12 en moyenne. Elles sont pourvues de nombreuses connections 
transversales qui les raccordent obliquement et de façon irrégulière. Les ner¬ 
vures peuvent quelquefois se rapprocher fortement au cours de leur trajet 
longitudinal. 

3. Affinités : Notre échantillon se rapproche du Cycadiles sulcicaulis 
décrit en 1928 par Phillips (Gcol. Yorksh., p. 148, pl. VII, fig. 21), ainsi 
que du Clenis falcala décrit en 1834 par Lindley et Hutton (Fossil Flora 
of Great-Britain, pl. CIII). Ces deux espèces sont synonymes. Les pennes de 
notre échantillon sont moins resserrés que dans celui que figure Seward 
(1900, Ctenis falcala, Catalogue Mesozoic plants, Jurassic F’Iora, p. 235, 
pl. VIII, fig. 2). Ils seraient davantage comparables à ceux que figure Zigno 
(1856, Flor. foss. Oolith., vol. I, p. 190, pl. XXIV, fig. 1 à 3) et il n’en dilTère 
que par la largeur du rachis, beaucoup plus important dans les spécimens 
italiens. L’échantillon d'Ishpushta figuré par Seward (1912, p. 32, pl. III, 
fig. 43) et désigné sous l’appellation de Clenis sp. ci. C. falcala (Lind. et Hutt.) 
est trop fragmentaire pour permettre une assimilation totale. Cependant, 
il est probable qu’il s’agit de la même espèce. Il en est de même pour le 
Clenis sp. figuré par Sitholey (pl. IV, fig. 54A et 55 et pl. VIII, fig. 109) 
qui semble également très voisin. 

Genre Zamites Brongniart. 

Zamiles persica n. sp. 

I. Echantillon 37-7-372 (pl. VIII, fig. 42). 

1. Origine : Chemchak (Perse). 

2. Diagnose : Portion de penne. Rachis de largeur 4 mm. Folioles d'égale 
longueur sur toute la partie visible de l’échantillon (9 cm.). Largeur des 
folioles de 8 à 9 mm. La base des folioles est contractée, les marges latérales 
sont à peu près parallèles dans la partie moyenne, l’extrémité est contractée 
également et arrondie. Les folioles sont attachées au rachis par une largeur 
de 3 mm. 5 à 4 mm. obliquement ou perpendiculairement au rachis. Elles 
sont opposées, placées à égale distance de chaque côté du rachis, tous les 
centimètres. Elles sont généralement sans contact les uns avec les autres et 
parallèles. Les nervures sont parallèles h la marge de la foliole. Elles conver¬ 
gent vers le rachis et sont au nombre de 30 à 40 au centimètre. Le mésophylle 
est assez épais. 

3. Affinités : Le genre Plerophyllum Brongniart groupe les espèces de Cyca- 
dinées dont la fronde possède des folioles beaucoup plus longues que larges, 
à bords parallèles, plus ou moins étalées, parfois arquées en avant, à base le 
plus souvent un peu élargie, à sommet tantôt tronqué, tantôt aigu, à nervures 
parallèles se divisant par dichotomie. 


Source : MNHN, Paris 


FLORE JURASSIQUE DU PLATEAU IRANIEN 227 

La contraction des folioles au point d’insertion sur le rachis élimine un 
bon nombre d’espèces appartenant à ce genre qui montrent au contraire 
une dilatation de la base foliolaire. 

La forme d’ensemble de notre échantillon le rapproche du Plerophyllum 
plilum Harris du Groenland (Harris, 1932, fig. 30-31 ; pl. V, fig. 1-5, 11), 
mais cet échantillon est plus petit. Il en est de même du Pt. Jaegeri Bron- 
gniart, espèce fondée sur un échantillon du Keuper de Stuttgart (Leuthardt, 
1903, p. 14, pl. V) qui en outre possède des nervures moins nombreuses. 

C’est surtout dans le genre Zamites qu’on retrouve les espèces qui s’appa¬ 
rentent le mieux à notre échantillon, en raison de la contraction bien nette 
du limbe au niveau du rachis. 

Les folioles à extrémité quelquefois arrondie du Zamites Buchianus du 
Wealdien rappellent bien notre échantillon (cf. Seward, 1917, pl. III, fig. 601 
A-C), mais elles forment avec le rachis un angle de 45°. Il en est de même du 
Zamites Carruthersi Seward du Jurassique et du Wealdien (id., fig. 601 
D-E). Une comparaison peut également se faire avec le Glossozamites Hohe- 
neggeri (Schenk) décrit par Yokoyama dans la Flore mésozoïque de Chine 
(Yokoyama, 1906, pl. XII, fig. 1, la). Nous pensons néanmoins qu’il est 
nécessaire de lui donner une appellation spécifique distinctive et nous la 
désignons Zamites persica n. sp. 

II. Echantillon 37-7-372a (pl. VIII, fig. 41). 

1. Origine : Chemchak (Perse). 

2. Description : La portion de penne représentée en grandeur naturelle 
appartient à la même espèce, bien que les folioles soient moins longues 
(6 cm.). 

Genre Podozamites Braun. 

Podozamiles lanceolalus Heer. 

1836. — Zamia lanceolalus, Lindley et Hutton, Foss. flor., pl. CXCIV. 

I. Echantillons 37-7-103-104-105. 

1. Origine : Haoz Hadji Mehdi (Perse). 

2. Description : Ils se présentent sous l’aspect de fragments de feuilles 
ovales allongées, lancéolées, à extrémité arrondie, à pétiole court, à nervures 
parallèles, séparées par des intervalles allant de 0 mm. 3 à 0 mm. 5. Dans 
les parties conservées, les folioles sont séparées par des intervalles de 2 cm. 
d’un même Côté du rachis. 

II. Echantillon 37-7-373 (pl. VII, fig. 36). 

1. Origine : Chemchak (Perse). 

2. Description : Cet échantillon montre les feuilles attachées sur le rachis, 
alternées à intervalles variables et obliquement. Le système nervuraire 
est le même que précédemment. 

III. Cette espèce, très commune dans la région étudiée, a été signalée 
par tous les auteurs qui en ont étudié la flore. 


Source : MNHN, Paris 


E. BOUREAU, R. FURON Eï L. F. ROSSET 


228 

Genre Otozamites Braun. 

Olozamiles abbrevialus Fstm. 

1862. — Palaeozamia bengalensis Oldham ; Oldham et Morris, Fossil 
flora of the Rajmahal Hills. Mem. Geol. Surv. India, 1862, p. 27, pl. XIX, 
fig. 1, la, 2, 2a, 2b, 6. 

Echantillon 37-7-372 (pl. VIII, fïg. 42 et 43). 

1. Origine : Chemchak (Perse). 

2. Description : Fronde étalée. Pinnules dirigées vers l’avant. Largeur 
de la base 5 mm. Ecartement du sommet de la pinnule et du rachis : 6 mm. 
Projection de la marge limbaire inférieure convexe sur le rachis : 7 mm. 
Bord supérieur du limbe presque droit, légèrement incurvé au niveau du 
rachis. Bord inférieur convexe en quart de cercle. Extrémité des pinnules 
arrondie. Nervures équivalentes, distantes de 0 mm. 3, diohotomes. 

3. Affinités : Cette fronde s’apparente parfaitement au Palaeozamia 
bengalemis décrit par Oldham. La nervation est identique à celle que donne 
Ff.istmantel (1879, pl. VIII, fig. 6a) pour une même espèce trouvée sur la 
côte de Madras et qu’il désigne sous le nom d’Olozamiles abbrevialus Fstm. 
Pour Seward (1910, p. 521), il s’agirait d’un Plilophyllum. Nous conserverons 
l’appellation de Feistmantel. 

Olozamiles oblusus (Lindley et Hutton) Brongmart. 

1834. — Olopteris oblusa Lindley et Hutton, Foss. Flor., pl. CXXVIII. 
Cf. 1914. — Olozamiles obtusus Seward, Jurassic flora ; II, p. 39, pl. I, fig. 1. 
Echantillon 37-7-376 (pl. VII, fig. 37). 

1. Origine : Roudbar (Perse). 

2. Description : Portion de penne. Pinnules contiguës, dirigées et recour¬ 
bées vers l’avant, opposées. 

La partie supérieure de la base est auriculée et de façon beaucoup plus 
accentuée que pour la partie inférieure. Bordure supérieure du limbe presque 
droite ou légèrement concave. Bordure inférieure du limbe plus nettement 
convexe. Extrémité de la pinnule aiguë. 

Longueur des pinnules (mesuré dans l’axe) : 13 mm. Largeur de la base : 
4 mm. Ecartement de l’extrémité de la pinnule par rapport au rachis : 8 mm. 
Hauteur de la projection de la pinnule sur le rachis : 10 mm. Largeur du 
rachis : 1 mm. 

3. Affinités : Cette fronde rappelle fortement l’Otozamites obtusus (Lind¬ 
ley et Hutton) figuré par Seward, surtout la partie terminale de la 
fronde où les pinnules sont opposées ou subopposées, alors que dans le 
reste de la fronde elles sont plus typiquement alternées. La figuration que 
donne Saporta d'une espèce que Seward considère d’ailleurs comme étant 
synonyme, YOlozamiles Brongniartii Schimper (1875, t. II, Atlas, pl. CIII, 
fig. 4) est voisine par la forme générale des pinnules surtout opposées, comme 
dans notre échantillon. Toutefois, la figuration donnée par Saporta est de 
plus grande taille que notre échantillon. 


Source : MNHN, Paris 


FLORE JURASSIQUE DU PLATEAU IRANIEN 


220 


Otozamiles Furoni n. sp. 

Echantillon 37-7-376A (pl. VII, fig. 39). 

1. Origine: Roudbar (Perse). 

2. Diagnose : Port ion de feuille portant des folioles contiguës, resserrées. 
Longueur visible : 5 cm. ; largeur : 15 mm. à une extrémité à 20 cm. à l’autre. 
Folioles alternées, attachées au rachis par une portion seulement de sa base, 
voisine du milieu, légèrement inférieure. Base de la foliole de longueur allant 
de 5 à 7 mm. terminée à chaque coin par une auricule. L’auricule supérieure 
est plus aiguë et plus développée que l’auricule inférieure, nettement arrondie. 
Bord supérieur de la foliole légèrement concave, de longueur allant de 8 à 
10 mm., sensiblement perpendiculaire à la base. Bord inférieur convexe, 
arrondi en quart de cercle. Les pinnules sont nettement dirigées vers l’avant. 
Nervation homogène issue du point d’attache de la foliole, disposée en éven¬ 
tail, légèrement incurvée et dirigée vers l’avant, se ramifiant par dichotomie. 
Nervures minces, équidistantes, au nombre de 31 au cm., atteignant soit 
l’extrémité de la foliole, soit les bords du limbe. La nervure la plus longue 
atteint l’extrémité après un trajet de 12 mm. Pas de nervure principale plus 
développée que les autres. 

3. Affinités : La forme générale de la foliole rappelle surtout celle de 1 ’Oto- 
zamiles Feislmanlettii décrit par Zigno (Zigno, 1872-1885, vol. II, p. 90, 
pl. XXXIV, fig. 6, 7, 8). Toutefois notre échantillon a des folioles plus déve¬ 
loppées. De plus l’.auricule supérieure est plus arrondie que dans notre échan¬ 
tillon et la base de la foliole apparaît sinusoïdale avec une amplitude plus 
accentuée que dans notre échantillon où cet aspect ondulé est peu marqué, 
surtout au niveau de l’auricule inférieure. 

G. de Saporta décrit de nombreux Otozamiles de taille comparable qui 
rappellent notre échantillon par la forme de leurs pinnules, notamment 
l’O. Heglei (Brongniart) Saporta (Saporta, t. Il, 1875, pl. CLX, fig. 2-7), 
l'O. microphgllum Brongniart (Saporta, t. II, 1875,pl. CVIII, fig. 2), FO. 
Terquemi Sap. (Saporta, t. II, 1875, pl. XGIX, fig. 4), mais notre échantillon 
diffère de façon caractéristique par la disposition de ses auricules. Pareille¬ 
ment, Feistmantel figure l’O. conliguus Feistmantel de la Flore jurassique 
de Cutch (1876, pl. VII, fig. 4) et l’O. abbreviatus de la côte de Madras (1879, 
pl. VIII, fig. 6 et 6a) qui sont très ressemblants et qui diffèrent de notre 
espèce surtout par la taille et la nervation. Cet échantillon nécessite une 
désignation spécifique particulière. Nous la dédions à notre collègue R. Furon 
qui l’a récoltée. 


Genre Williamsonia Carruthers. 

Williamsonia cf. Haydeni Seward. 

Echantillon déposé au Ministère des Mines, Kaboul (Afghanistan) (pl. VI, 
fig. 34). 

1. Origine : Ishpushta (Afghanistan). 


Source : MNHN, Paris 


230 E. BOUREATT, R. FUR ON ET L. P. ROSSET 

2. Description : Le spécimen que nous figurons est constitué par un moule 
gréseux piriforme. 

La surface montre les cannelures caractéristiques peu profondes alternant 
avec des bandes plus plates, figurant ainsi la trace des nombreuses bractées 
linéaires qui entourent l’axe central, au nombre d’une vingtaine environ. 

La partie extrême du moulage (le carpellary dise de Williamson, ou l’appen¬ 
dice infundibuliforme de Lignier) est occupée par une cavité de diamètre 
10 mm. environ, pourvue de l’axe central. 

3. Afiinilés : Cet échantillon se rapproche du Williamsonia Haydeni Seward 
décrit, d’après un spécimen récolté par H. Hayden à Ishpushta. Les figura¬ 
tions qu’en donne cet auteur (Seward, 1912, p. 26 ; pl. III, fig. 44 ; pl. VII, 
fig. 86) montrent qu’il s’agit d’un échantillon comparable, bien que son état 
de conservation soit moins bon que pour notre échantillon. 

Genre Ptilophyllum Morris. 

Plilophyllum (Williamsonia) peclen (Phillips) Seward. 

1829. — Cycadiles peclen Phillips, Geol. Yorks., p. 148, pl. VII, fig. 22. 
Echantillon 37-7-372 (pl. VIII, fig. 45). 

1. Origine : Chemchak (Perse). 

2. Description : Fronde linéaire, incomplète, vue par sa face inférieure. 
Folioles légèrement dirigées vers l’avant. Extrémité pointue. Marges du limbe 
légèrement incurvées, surtout la marge inférieure. Folioles de largeur 2 mm. 
au voisinage du rachis et longueur inégale : 10 mm. dans la partie inférieure 
de l'échantillon et 18 mm. à son maximum. Folioles attachées obliquement 
sur le rachis sous un angle aigu voisin de l'angle droit et par la base entière. 
Folioles opposées, subopposées ou alternées. 

3. Alïinités : La figuration que nous donnons de cette espèce rappelle 
fortement par la disposition générale des folioles l’échantillon jurassique 
de Stonesfield que Sternberg désigne sous le nom de Polypodiolites peclini- 
formis (= Plilophyllum peclen, in Seward, vol. III, 1917, p. 523, fig. 595). 
Par contre son aspect l’éloigne de façon notable de nombreuses figurations 
qui ont été données de cette même espèce, ce qui s’explique si on admet une 
grande variation pour les espèces de ce type. 

Les spécimens rapportés à cette espèce ont une large distribution au 
Jurassique. 

Elle est très voisine du Pt. aculifolium de la Flore jurassique de Cutch 
décrite par Feistmantel (Feistmantel, 1876, p. 44, pl. V, fig. 4, 4a). 

Sur la figure 5 de la pl. VIII, on peut voir également un gros pétiole avec 
quelques folioles basilaires rudimentaires et éloignés. Il est probable qu'il 
s’agisse d’un pétiole de la même espèce, mais appartenant à une fronde de 
grande dimension, comme celle que figure Wieland pour Plilophyllum 
aculi/olium Morris cf. var. maximum O. Feistmantel (Wieland, 1916, 


Source : MNHN, Paris 


FLORE JURASSIQUE DU PLATEAU IRANIEN 


pl. II). On peut ajouter que le pétiole, dans notre spécimen, est encore plus 
épais que dans l’espèce liasique du Mexique. 

Plilophyllum rulchense (Morris) Feistmantel. 

1863. — Palaeozamia culchensis Morris. — Oldham et Morris, The 
foss. flor. of the Rajmahal ser., Bengale. Mem. geol. surv. India , p. 30, 
pi. XXI et pi. XXII, fig. 2. 

Echantillon 37-7-373 (pl. VII, fig. 36 et 40). 

1. Origine : Chemchak (Perse). 

2. Description : Penne de largeur allant de 1 cm. à 1 ern. 5, pourvue de 
pinnules alternées, nettement dirigées vers l’avant, à bord supérieur concave 
et à bord inférieur convexe, attachées au rachis de largeur 0 mm. 7. Base des 
pinnules de largeur 2 à 3 mm. 5. Longueur de la projection du bord convexe 
sur le rachis : de 4 à 5 mm. Ecartement du sommet de la pinnule et du rachis : 
de 5 à 7 mm. Nervures équivalentes, peu nettes, sensiblement parallèles 
à la marge limbaire. 

3. Affinités : Cette espèce a été signalée avec certitude dans de nombreux 
gisements de la Flore fossile de Cutch, de Jabalpur, de Rajmahal et de la 
Côte de Madras aux Indes (cf. Oldham et Morris, 1862 et surtout Feist¬ 
mantel, 1876, 1877 et 1879). Les nombreux échantillons indiens figurés 
par ces auteurs rappellent fortement nos échantillons, plus particulièrement 
celui de la figure c et d de la pl. VI donnée par Feistmantel (1876) pour 
le Ptilophyllum culchense (Morris) var. curi'ifolius Fstm. Seward considérait 
(1900) que le Pt. culchense était synonyme du Pl. ( Williamsonia) peclen. Cette 
opinion n’était pas partagée par Halle et Zeiller et hous conservons 
l’appellation de Feistmantel. 

Plilophyllum sp. 

Echantillon 37-7-374 (pl. VIII, fig. 44). 

1. Origine : Chemchak (Perse). 

2. Description : Portion terminale d’une fronde dressée do largeur totale 
4 cm. au maximum. Folioles insérées obliquement sur le rachis, sous un 
angle d’environ 45°, de largeur maximum 1 mm. 5, de longueur 2 cm. 5, 
obtuses et arrondies à l’extrémité. Nervures longitudinales équivalentes, 
parallèles, au nombre de 4 par foliole. 

3. Affinités : Cette espèce ne se distingue de Pl. peclen que par l’insertion 
très oblique des folioles. On pourrait la rapprocher plutôt des grandes frondes 
de Plerophyllum acutifolium Morris, surtout de la variété minor de Wieland 
(cf. Wieland, 1916, pl. VI). 


Source : MNHN, Paris 


E. BOÜREAU, R. FURON ET L. F. ROSSET 


GINKGOPHYTA 
Genre Ginkgoites Seward. 

Ginkgoiles Hermelini (Hartz) Harris. 

1896. — Ginkgo (Baiera ?) Hermelini Hartz, Planteforst. fr. Cap 
Steward; Meddel. om. Gronland, p. 240; pl. 19, fig. 1. 

1935. — Ginkgoiles Hermelini (Hartz), Harris, Foss. flor. Scoresby 
Sound, E. Groenland ; Meddel. om. Gronland, p. 13-19 ; pl. I, fig. 8-10 ; 
pl. II, fig. 5-6 ; fig. du texte : 6-7-8 (cf. bibliographie). 

1. Echantillon 48-2-25 (pl. VI, fig. 28). 

1. Origine : Ishpushta (Afghanistan). 

2. Description : Limbe nôir charbonneux. Nervures dichotomes très visibles. 
Limbe divisé en 6 lobes oblongs, assez étroits, à l’apex arrondi, attachés 
par paires sur environ la moitié de la longueur, sauf pour les deux lobes 
médians, libres jusqu’à la base et nettement séparés. Longueur des lobes : 
environ 4 cm. ; largeur maximum : de 6 à 9 mm. Les nervures sont séparées 
par des intervalles allant de 0 mm. 8 à 1 mm. 3. Elles sont au nombre de 7 
à 8 dans chaque lobe. 

3. Affinités : Nous rapportons cet échantillon au Ginkgoiles Hermelini 
(Hartz) Harris. Cette espèce est connue au Groenland depuis les travaux de 
Hartz (1896). L’échantillon type de cet auteur était cependant mal conservé. 
Mais, en 1935, Harris a découvert dans les mêmes couches du Cap Stewart 
d’autres échantillons de la même espèce et mieux conservés. Les spécimens 
décrits depuis par Harris (1935) en divers points du Groenland rappellent 
fortement notre échantillon et notamment celui qui fait l’objet de la figure 
7B, page 16 de l'ouvrage de Harris, par ses lobes foliaires très ressemblants, 
tant par leur longueur que par leur largeur. Par contre, certaines feuilles, 
considérées par Harris comme appartenant à cette même espèce, s’éloi¬ 
gnent davantage de notre échantillon par la forme plus élancée de leurs 
segments foliaires nettement plus étroits, c’est le cas pour la figure 6B donnée 
par cet auteur. 

Le Ginkgoiles Hermelini a été également signalé en Scanie à Sofiero et 
à Dompàng. Les figurations données par Chow (1924) rappellent bien notre 
échantillon, surtout celle du spécimen de Sofiero (fig. 13). Par contre il 
s’éloigne des échantillons désignés par Chow sous le nom de Ginkgo ou 
Baiera sp. (Ciiow, 1924 ; p. 9, pl. I, fig. 20 ; pl. Il, fig. 7) que Harris attribue 
encore au G. Hermelini. Les segments foliaires sont comme précédemment 
beaucoup plus étroits. 

Selon Harris (1935), les spécimens décrits sous le nom de B. cf. longi- 
folia, G. cf. sibirica, G. sp. et B. laeniala par Johansson (1922) peuvent 
s’apparenter au G. Hermelini. Par la forme ils s’éloignent de notre échantil¬ 
lon, de façon assez nette. Dans leur ensemble, ils présentent des segments 
foliaires plus allongés. 


Source : MNHN, Paris 


FLORE JURASSIQUE DU PLATEAU IRANIEN 233 

Pour ce même auteur, les feuilles décrites par Yabe et Oishi (1933) et 
par Oishi (1933) comme étant des Ginkgoiles cf. sibirica seraient plutôt 
de petites feuilles de G. Hermelini par leur forme générale, mais certaines 
différences suffisent pour Harris à exclure l’identification des spécimens 
suédois et groenlandais avec ceux de Mandchourie. 

Pareillement les Ginkgo cf. Hermelini de Sze (1931-1933), bien que ressem¬ 
blant aux espèces du Groenland par l’extrémité arrondie des secteurs foliai¬ 
res, sont différents par leurs nervures plus serrées. 

Ajoutons enfin que l’aspect général de cette feuille n’est pas sans rappeler 
le Ginkgoiles Obrulschewi Seward du Jurassique de la Dzungarie chinoise 
[Seward, 1911 ; pl. III, fig. 41 ; pi. IV, fig. 42, 43], de même que le Ginkgo 
digitala du Turkestan décrit par Seward [Seward, 1907 ; pl. VII, fig. 55]. 

II. Echantillon 48-2-26 (pl. VI, fig. 32). 

1. Origine : Ishpushta (Afghanistan). 

2. Description : Echantillon voisin du précédent, moins charbonneux. 
Nervation dichotome visible. Segments foliaires pareillement arrondis, 
séparés jusqu’à la base (longueur de 30 à 40 mm. ; largeur de 9 à 12 mm.). 
Sinus médian absent dans l’un d’eux et allant de 3 à 5 mm. dans les autres. 
Pétiole incomplet, étroit. 

3. Affinités : Cet échantillon peut être encore rapporté au Ginkgoiles 
Hermelini. Il s’apparente à la figure 7F. donnée par cet auteur page 16 
(Harris, 1935), notamment en raison de la forme ovoïde allongée des seg¬ 
ments foliaires et la présence d’un sinus peu profond à l’extrémité. 

III. Echantillon 48-2-27 (pl. VI, fig. 29). 

1. Origine : Ishpushta (Afghanistan). 

2. Description : Limbe noir. Nervation dichotome. Limbe divisé en seg¬ 
ments dont 5 sont visibles, séparés jusqu’à la base, nettement bifides avec 
l’extrémité et les marges arrondies (Longueur maximum, environ 5 cm. ; 
largeur maximum, 1 cm. 1). Le sinus médian atteint une profondeur allant 
de 3 à 11 mm. 

3. Affinités : Nous rapportons également cet échantillon au G. Hermelini. 

Genre Baiera Braun. 

Baiera gracilis Bunbury. 

1851. — Baiera ? gracilis Bunbury, Quart. Journ. Geol. Soc., vol. VIL 
p. 182, pl. XII, fig. 3. 

Echantillon 48-2-29 (pl. VI, fig. 30). 

1. Origine : Ishpushta (Afghanistan). 

2. Description : Limbe très divisé formant d’étroites bandes linéaires 
qui suivent des nervures dichotomes. Sa largeur atteint 0 mm. 8 à la base 
dans les parties larges et 0 mm. 5 dans les parties les plus étroites. Echan¬ 
tillon incomplet sans pétiole, ni extrémité foliaire sur lequel on ne peut fixer 


Source : MNHN, Paris 


234 


E. BOUREAU, R. FURON ET I,. F. ROSSET 


la longueur des feuilles. Les segments foliaires sont entremêlés et assemblés 
par 4 groupes de 4. Chaque groupe montre 2 dichotomies distantes de 4 à 
6 mm. Les bifurcations s’effectuent sous un angle faible. 

3. Affinités : Cette espèce n’est pas sans rappeler le Sphenobaiera peclen 
Harris, le Baiera furcala du Jurassique du Yorkshire. Son aspect général 
est celui de nombreuses feuilles de Ginkgophyla dont les segments foliaires 
sont pareillement très étroits. II rappelle notamment le Baiera grac.ilis 
Bean (Cf. Stockmans et Mathieu, 1941, pl. VI, fig. 5-7). Comparé au spé¬ 
cimen décrit par Stockmans et provenant de Chine septentrionale, notre 
échantillon montre un même aspect général à 16 segments, mais ses éléments 
foliaires sont beaucoup plus étroits. II s’éloigne du Czekanovskia mürrayana 
dont les feuilles sont peu fourchues, du Cz. rigida Heer qui a des feuilles 
plus allongées. On peut également faire une bonne comparaison avec Cz. 
microphylla (Phillips) Seward décrit par Harris dans la Flore jurassique 
du Yorkshire et dont les segments foliaires ont sensiblement la même largeur. 
C’est en fin de compte au Baiera grucilis que nous rapporterons notre échan¬ 
tillon. 


Genre Phoenicopsis Heer. 

Phoenicopsis Frileli n. sp. 

Echantillon 27-1 (pl. VI, fig. 35) (Sorbonne, Géographie physique). 

1. Origine : Dou Ab-i-Mekhzarin. 

2. Diagnose : Feuille de grande taille portée par un rameau court. Partie 
visible (10 cm.). Limbe divisé en grands segments dichotomes dans leur 
partie moyenne ou libres jusqu’à la base. Largeur du limbe au niveau d’une 
division : 12 mm. (2x6 mm.). Les nervures parallèles et équidistantes 
sont séparées par des intervalles de 0 mm. 6. Elles sont elles-mêmes séparées 
par de petits éléments sombres disposés en files longitudinales et qui sem¬ 
blent être des petits éléments glandulaires. 

3. Affinités : Fritel, qui avait étudié cet échantillon, avait pensé l’attribuer 
au Baiera Simmondsi. Il semble bien qu’il s’agisse d’une feuille de Ginkgoale 
qu’ori puisse rapprocher assez bien des feuilles déjà décrites sous cette 
appellation. Le Jeanpauliu (?) palmala Ratte (Ratte, 1887, pl. XVII ; 
1888) des couches triasiques de Wianammata, près de Sydney, possède 
évidemment de grands segments foliaires ressemblants (cf. Seward, 1919, 
vol. IV, p. 42, fig. 648). Cette espèce désignée sous le nom de genre de Salisbn- 
ria par son auteur est considérée par Seward comme étant du même type 
de feuille que le Ginkgo Simmondsi décrit par Siiirley d’après un échan¬ 
tillon probablement rhétien de la colline de Denmark, auprès d’Ipswich au 
Queensland. La comparaison est encore possible avec d’autres Baiera de 
grande taille et notamment : Baiera longifolia (Pom.) Heer, B. speclabilis 
Nathorst. 

Il est difficile de séparer les espèces de Ginkgoales fossiles, mais néanmoins 


Source : MNHN, Paris 


FLORE) JURASSIQUE DU PLATEAU IRANIEN 235 

on peut encore indiquer avec certitude une grande analogie qui existe avec 
le Phoenicopsis speciosa Heer, autre Ginkgoale que figure Stockmans dans 
son étude du Jurassique de la Chine septentrionale (Stockmans et Mathieu, 
1941, pl. VI, fig. 2) oii le Ph. angusiijolia (Heer) figuré par Seward d’après 
un échantillon de la Dzungarie chinoise (Seward, 1911, pl. VI, fig, 66). 
Il est très probable qu’il s’agisse d’une Ginkgoale du genre Phoenicopsis. 
Nous lui donnons une appellation spécifique particulière et la dédions à 
Fritel. 

4. Remarque : La fig. 35 de la pl. VI montre également, recouvrant partiel¬ 
lement l'empreinte de Ph. Frileli, une autre empreinte foliaire du type 
voisin à la fois des Olozamiies et des Zamiles. 

cqniférales 
G enre Pagiophyllum Hçer. 

Pagiophyllum sp. 

Echantillon 48-2-1 (pl. VI, fig. 31). 

1. Origine: Ishpushta (Afghanistan). 

2. Description : Rameau de Conifère dressé, d’environ 0 mrn. 7 de largeur, 
pourvu de feuilles s’éloignant de la tige d’une distance de 1 mm. généra¬ 
lement, a l’extrémité. Rase de la feuille décurrente, formant avec l’axe un 
angle d’environ 45°. Feuilles disposées en spirale sur la tige. La base d’une 
feuille part de l’axe au niveau où aboutit l’extrémité de la feuille précédente. 
Feuilles dirigées vers l’avant ; extrémité pointue. Vues de face, larges de 
0 mm. 5 et longues de 1 mm. 5 en moyenne. 

3. Affinités : Comparé aux échantillons déjà décrits de l’Afghanistan, 
notre spécimen diffère tant du P. selosum que du Pag. sp. décrits par Seward 
(1910, fig. 64 et 65). II s’éloigne de même des échantillon? figurés par Sithq- 
lèy (1940, pl. IV, fig. 56-59 et pl. V, fig. 60). 

Genre Conites Sternberg. 

Coniles sp. 

Echantillon 48-2-1. 

1. Origine : Ishpushta (Afghanistan). 

2. Description : Sur le même échantillon, mais sans connection directe 
avec le Pagiophyllum sp. qui vient d’être décrit, on voit un autre rameau 
un peu différent, en ce sens que les feuilles, au lieu de s’écarter de l’axe, sont 
étroitement aplaties sur lui. Ce rameau, visible sur une longueur de 17 mm - ., 
est terminé par un cône subcylindrique dans sa partie inférieure et conique 
dans sa partie terminale. 

Longueur totale : 15 mm. Largeur maximum : 9 mm. à la base. Largeur 
à 14 mm. de la base :’8 mm. ? 


Source : MNHN, Paris 


236 


E. BOUREAXJ, R. FÜRON ET I,. F. ROSSET 


Il est constitué par un grand nombre d'écailles imbriquées en disposition 
spiralée. Elles sont au nombre maximum de 9 sur une spire. Chaque écaille 
a une largeur d’environ 1 mm. et une hauteur visible de 1 mm. 5. 

3. Affinités : Il est fort probable que ce cône appartienne au Pagiophyllum 
sp. que nous venons de décrire. Il semble plus gros que celui que figure 
Sitholey (pl. V, fig. 63) et il possède des écailles plus nombreuses. 

Genre Taxites Brongniart. 

Taxiles sp. 

Echantillon 48-2-38 (pl. VI, fig. 33). 

1. Origine : Dou-Ab (Afghanistan). 

2. Description : Ce rameau ressemble à ceux du Taxus baccala. Il consiste 
en un rameau grêle portant des feuilles linéaires pourvues dans leur partie 
médiane d’une nervure principale. Largeur des feuilles : 1 mm. ; longueur 
des feuilles : 14 mm. Les feuilles présentent une atténuation très marquée du 
limbe au niveau de leur insertion sur l’axe. Elles sont arrondies aux deux 
extrémités. 

3. Affinités : Le rameau est trop fragmentaire pour être assimilé aux espè¬ 
ces actuelles de Cephalotaxus, Torreya, Taxus ou Séquoia sempervirens, mais 
on peut néanmoins le comparer au Cycadites zamioides Leckenby (Leckenby, 
1864) et au Taxiles laxus Phillips (Phillips, 1875). Il semble qu’il s’agisse 
en tout cas d’une espèce de Conifère et non de Cycadée. Le spécimen en 
question se rapproche par la figuration que donne Seward (1900) du Taxiles 
zamioides (p. 300 ; pl. X, fig.5) par l’aspect général, mais les dimensions de 
notre échantillon sont plus réduites tant pour la largeur des feuilles que pour 
leur longueur. Par contre, il est de plus grande dimension que le Taxiles 
sp. décrit par Seward et provenant d’Afghanistan (Seward, pl. VI, fig. 66). 
On peut également le rapprocher des Stachyolaxus elegans Nathorst décrits 
par Harris dans la Flore jurassique du Groenland (Harris, 1935, pl. 10, 
fig. 1) et par Johansson (1922, pl. I, fig. 30-31 ; pl. VI, fig. 19). 

(Paris, 1 er décembre 1949). 


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LÉGENDÉ DES PLANCHES 
Planche I 

Fig. 1. — Coniopleris liymenophylloides Brongniart. (X 2,5), p. 214. 

Fig. 2. — Coniopleris hymenophylloides Brongniart. (x 5), p. 214. 

Fig. 3. — Laccopleris Miinsleri Schenk. ( X 2,5), p. 222. 

Fig. 4. — Klukia exilis (Phillips) Raciborski. (x 5), p. 219. 

Fig. 5. — Klukia exilis (Phillips) Raciborski. (x 5), p. 219. 

Fig. 6. — Cladophlebis Roesserli Presl. (x 1), p. 216. 

Fig. 7. — Klukia exilis (Phillips) Raciborski. (x 5), p. 219. 

Planche II 

Fig. 8. — Klukia exilis (Phillips) Raciborski. (x 1), p. 220. 

Fig. 9. — Klukia exilis (Phillips) Raciborski. (x 1), p. 219. 

Fig. 10. — Cladophlebis denliculala Brongniart. (x 5), p. 215. 

Fig. 11. — Klukia exilis (Phillips) Raciborski. (X 1), p. 219. 

Planche III 

Fig. 12. — Laccopleris saiglianensis n. sp. (x 1), p. 223. 

Fig. 13. — Cladophlebis sp. a. (x 5), p. 218. 

Fig. 14. — Cladophlebis lobifolia (Phillips) Brongniart. (x 5), p. 217. 
Fig. 15. — Cladophlebis denliculala Brongniart. (x 5), p. 215. 

Fig. 16. — Laccopleris Bosseli n. sp. (x 1), p. 222. 

Fig. 17. — Cladophlebis sp. fi. (x 1), p. 218. 

Fig. 18. — Spiropleris sp. ( x 2,5), p. 223. 


Source : MNHN, Paris 



212 


K. BOL 7 H K AU. It. FL'ROX RT L. F. ROSSET 


Planche IV . 

Fig. 19. — Cladophlebis clenliculala Brongniart. (x 1), p. 215. 

Fig. 20. -— Cladophlebis denliculala Brongniart. (x 1). p. 215. 

Fig. 21. — Cladophlebis denliculala Brongniart. (x 1). p. 216. 


Planchi 


Fig. 22. — Nilssonia orienlalis Heer. (X 1). p. 225. 

Fig. 23. — Cladophlebis lobi/olia (Phillips) Raciborski. ( 

Fig. 24. — Cladophlebis lobifolia (Phillips) Raciborski. ( 

Fig. 25. Xilssonia saighanensis Sewahij. ( x 1), p. 224. 

Fig. 26. — Xilssonia saighanensis Seyvard. ( X 1). p. 224. 

Fig. 27. — Clenis sulcicaulis Phillips (= Clenis faleala Lini 
ton). ( 1). p. 225. 


X 1). p. 217. 
X I i. p. 217. 


DLEY et HuT- 


Planche VI 

Fig. 28. — Ginkgoiles [Jermelini (Hartz) Harris, (x I). p. 232. 

Fig. 29. — llinkgoiles tlermelini (Hartz) Harris, (x I). p. 233. 

Fig. 30. — Baiera gracilis Blnbury. (x 1). p. 233. 

Fig. 31. Pagiophyllum sp. (X 1), p. 235. 

Fig. 32. Ginkgoiles Hermelini (Hartz) H \iims. (x 1), p. 233. 

Fig. 33. — Taxiles sp. (x 1). p. 236. 

Fig. 34. - Williamsonia cf. Haydeni Seward. (x 1). p. 229. 

Fig. 35. — Phoenieopsis Friteli il. sp. (X 1). p. 234. 

Planche VII 

Fig. 36. — Podozamiles lanceolatus Heer et Plilophyllum ciilcliense (Morris) 
Feistmantel. (x 1i. p. 227. 

Fig. 37. — Olozamiles oblusus (Lindi.ey et Hotton) Brongniart. ( x 1), 

p. 228. 

Fig. 38. — Diclyophyllum Nathorsti Zeiller. ( x 0,5), p. 220. 

Fig. 39. — Olozamiles Furoni n. sp. (x 1), p. 229. 

Fig. 40. Plilophyllum culchense (Morris) Feistmantel. (x 1), p. 231. 

Planche VIH 

Fig. 41. — Zamites persica n. sp. (x 1). p. 227. 

Fig. 42. — Zamites persica n. sp. et Olozamiles abbrevialus Feistmantel. 
(X 0,5), p. 226. 

Fig. 43. — Olozamiles abbrevialus Feistmantel. (x 5). p. 228. 

Fig. 44. — Plilophyllum sp. (X 1). p. 231. 

Fig. 45. — Plilophyllum ( Williamsonia ) peclen (Phillips) Seward. (x 1), 
p. 230. 


Pierre André, lmp., 244 boulevard Raspail, Paris. — Dépôt légal: 2* trimestre 1930. 


Source : MNHN, Paris 





MÉMOIRES DU MUSÉUM, nouvelle série, Tome XXX 


PI. I 




Flore jurassique du Plateau Iranien. 




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Source : MNHN, Paris 


MÉMOIRES DU MUSÉUM, nouvelle série, Tome XXX 


PI. II 



Flore jurassique du Plateau Iranien. 


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MÉMOIRES DU MUSÉUM, nouvelle série, Tome XXX 


PI. III 



Flore jurassique du Plateau Iranien. 


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MÉMOIRES DU MUSÉUM, 


velle série, Tome XXX 


PI. IV 



Flore jurassique du Plateau Iranien. 


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MÉMOIRES DU MUSÉUM, nouvelle série, Tome XXX 


PI. V 



Flore jurassique du Plateau Iranien. 


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PI. VI 



Flore jurassique du Plateau Iranien. 


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MÉMOIRES DU MUSÉUM, 


velle série, Tome XXX 


PI. VII 



Flore jurassique du Plateau Iranien. 


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MÉMOIRES DU MUSÉUM, nouvelle série, Tome XXX 


PI. VIII 



Flore jurassique du Plateau Iranien. 


Source : MNHN, Paris 


Source : MNHN, Paris 


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depuis 1909, in-8°, sans périodicité fixe. Abonnement au volume : 600 fr. 

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depuis 1822. Echange. 

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toire d’Agronomie coloniale). Paraît depuis 1921, in-8°. Abonnement annuel: 1.000 fr. 

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Bevue Bryologique et Lichénologique (Directeur : Mme Allonge, laboratoire île Cryptogamie); 
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Revue de Mycologie, anciennement Annales de Cryptogamie exotique (Directeurs : MM. R. 
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Mammalia (Directeur : M. E. Bourdclle, laboratoire de Mammalogie). Paraît depuis 1936 : 
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teur : M. E. Fischer, laboratoire maritime de Dinard). Paraît depuis 1928 ; in-8°. (Prix 
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Source : MNHN, Paris