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Full text of "Mires de la Soci nationale des sciences naturelles et mathtiques de Cherbourg"

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MÉMOIRES 


DE LA SOCIÉTÉ NATIONALE 


2 DES SCNCES MATURELLAS & MADHÉNATQURS 


DE CHERBOURG 


La Société nationale des Sciences naturelles de Che | 
bourg, fondée le 30 Décembre 1851, a été reconn a 
comme Établissement d'utilité publique par Décret en da 
du 26 Août 1865, et par Décret du 10 Juillet 1878, elle 
été autorisée à prendre le nom de Société nationale 
Sciences naturelles et mathématiques. 


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MÉMOIRES 


DE LA 


SOCIÉTÉ NATIONALE 


DES SUIENCES NATURELLES 


ET MATHÉMATIQUES 
DE CHERBOURG 


PUBLIÉS SOUS LA DIRECTION DE 


M. L. CORBIÈRE, 


SECRÉTAIRE PERPÉTUEL ET ARCHIVISTE DE LA SOCIÉTÉ. 


——— 4h — 


TOME XXX VII 


(QuarriÈMe SÉRIE, — Tome VII) 


PARIS, 
J-B. BAILLIÈRE er Fis, LIBRAIRES, RUE HAUTEFEUILLE, 19. 


CHERBOURG, 
Imprimerie Émize LE MAOUT 


1908 — 1910 


Mém. Soc. nation. Sc. natur. et math. Cherbourg t. XXXVII, 1910. 


COMMANDANT H. JOUAN 


1821 - 1907 


NOTICE NÉCROLOGIQUE 


SUR 


LE COMMANDANT HENRI JOUAN 


PAR 


Mr LE CANNELLIER, 


Capitaine de Vaisseau, 


Président de la Société. 


Depuis la publication du derrier volume de ses Mémoi- 
res, la Société nationale des Sciences naturelles et mathé- 
matiques de Cherbourg a eu la douleur de perdre le doyen 
de ses membres, le capitaine de vaisseau Henri Jouan, dé- 
cédé à Cherbourg, le 17 juin 1907, dans sa 87° année. 

Il appartenait à notre Société depuis cinquante années 
et en avait été 10 fois élu président: aussi, avons-nous cru. 
remplir un pieux devoir en plaçant, en tête du présent 
volume, la biographie de ce brillant marin, travailleur in- 
fatigable et savant modeste, que nous sommes, à juste ti- 
tre, fiers d’avoir compté comme collègue. 


Le commandant Jouan, né à Tréauville (arrondisse- 
ment de Cherbourg), le 25 janvier 1821, fils du général, 
ancien gouverneur de Cherbourg, qui, parti comme vo- 

1 


2 NOTICE NÉCROLOGIQUE 


lontaire en 1792, avait conquis ses grades sur tous les 


champs de bataille de l'Europe, fit ses études au Collège 


de notre ville, et entra à l’École navale le 1° novembre 
1336. 

Embarqué comme élève de 2° classe sur la frégate la 
Médée, il partit en octobre 1838 pour ie Mexique, assista 
à la prise de Saint-Jean-d'Ulloa, le 27 novembre 1838, 
et à la prise d'assaut de Vera- Cu le 5 décembre de la 
même année. | 

Revenu en France le 25 juin 1839, il passa sur la fré- 
gate la Belle-Poule, qu'il ne devait quitter que le 1° août 
1843. Commandée par le prince de Joinville, la Belle- 
Poule fut d'abord attachée à la fameuse escadre du 
Levant, dirigée par l'amiral Lalande. Le jeune élève, 
dont les oreilles tintaient encore des récits de l’indépen- 
dance grecque, était dit-il, « joyeux de voir en chair et en 
os un de ces beaux Grecs dont, pendant son enfance, il 
avait tant admiré la fière tournure et le costume élégant 
sur les estampes qui s’étalaient aux vitrines de tous les 
libraires ». Mais son enthousiasme tomba vite quand il 
eut vécu quelque temps en Orient. Canaris lui-même, qu'il 
eut l’occasion de voir à Athènes, avec son habit bleu ciel 
galonné d'or, sa petite casquette ronde, importation des 
Bavarois venus avec le roi Othon, avec son visage rasé et 
son gros corps, ne répondait guère à l’idée qu'il s'était 
faite de lui à la lecture des Orientales". 

Aussi, ce fut sans regret qu’il quitta le Levant, après un 
séjour de trois mois seulement, lorsque sa frégate fut rap- 
pelée à Toulon. Là, elle fut disposée pour se rendre à 


1 Le commandant Jouan a publié, dans le Bulletin de la Société 
Académique de Brest (1886-1887), le récit de sa campagne de la 
Belle-Poule, campagne qui sortait de l'ordinaire, dit-il, et laissait 
des souvenirs aux plus indifférents. 


SUR LE COMMANDANT HENRI JOUAN 3 


Sainte-Hélène prendre et ramener en France les cendres 
de l'Empereur. Le commandant Jouan nous a laissé un 
récit simple mais complet des cérémonies qui accompa- 
gnèrent l’exhumation et le transport à bord du cercueil 
de Napoléon. « Je ne fais pas de phrases, dit-il, — d’abord 
Je ne sais pas en faire, — mais je doute que parmi les 
assistants 1l y en eût un seul qui ne fût pas remué par 
une émotion profonde ». 

Dans la traversée de retour, on apprit, sous le tropique 
du Cancer, par un journal anglais communiqué par un 
navire de commerce, que la guerre était imminente entre 
la France et l'Angleterre, par suite du bombardement des 
villes de la côte de Syrie. La mission prenait dès lors un 
tout autre caractère : le prince de Joinville ne devait plus 
seulementrapporter en France paisiblement les cendres du 
grand Empereur ; il devait aussi les défendre à outrance, et 
toutes les mesures furent prises pour être prêts à toute 
éventualité. 

Heureusementon futrassuré à l’entrée de la Manche par 
la vue de nombreux caboteurs, tant anglais que français, 
naviguant dans toutes les directions. Il n’y avait plus dès 
lors rien à craindre; toutefois, le retour du jeune élève 
dans son pays natal ne fut pas des plus agréables. 

La Belle-Poule ayant été prise par le calme en face 


‘des falaises de Gréville, Jouan fut envoyé le soir dans 


une chaloupe à Cherbourg pour prévenir le stationnaire 
et demander un remorqueur. | 

Le vent s'était levé, et, avec le courant contraire, le 
jeune officier arriva au stationnaire, le canot plein d’eau 
et tout son équipage mouillé. Par mesure sanitaire, on ne 
voulut même pas le laisser monter à bord; on l’engagea 
à aller se remiser dans une grosse chaloupe amarrée près 
de là où, lui disait-on, il serait très bien, cette chaloupe 


4 NOTICE NÉCROLOGIQUE 


étant abritée par un taud. C’était vrai, mais on ne lui avait 
pas dit qu’elle était presque entièrement pleine d’eau, ce 
qui, dans la nuit du 29 au 30 novembre, n’était pas pré- 
cisément confortable. 

« Et penser, dit-il, que mon père dormait probablement 
bien tranquille dans sa maison, à vingt minutes d’aviron 
de là. Certes, il ne m'avait pas élevé d’une manière bien 
douillette ; mais, néanmoins, il est à supposer qu'il aurait 
été ému s’il avait soupçonné la situation de son fils qui, 
de quelque côté qu'il se tournât et se retournât, était tou- 
jours dans l’eau ». 

Heureusement, au jour, la frégate put entrer en rade et 
une salve de 101 coups de canon, tirée par les batteries 
de la marine, annonça aux habitants de Cherbourg l’arri- 
vée des restes mortels de Napoléon. 

Retenu par la santé de son père, qu’il avait trouvé 
vieilli et souffrant, Jouan n’accompagna pas, comme pres- 
que tout l'équipage, le cercueil aux Invalides; il resta à 
garder la frégate qu’on devait remettre en état pour une 
nouvelle campagne, laquelle commença en juin 1841. 

Toujours sous les ordres du prince de Joinville, il vi- 
sita successivement la Hollande, Terre-Neuve, la Nou- 
velle-Ecosse, la côte d'Afrique et enfin le Brésil, où le 
prince épousa dona Francisca de Bragance, sœur de 
l'Empereur. | 

La Belle- Poule fit ensuite route pour Brest où une 
réception enthousiaste fut faite aux nouveaux époux qui 
prirent la route de Paris. 

« Quelques jours après, dit le commandant Jouan, je 
débarquai de la frégate: un congé m'avait été accorles 
mais, quelque heureux que je fusse de revoir les miens, ce 
ne fut pas sans un certain serrement de cœur que je quit- 
tai ce bon, ce vaillant navire, dont je suivais la fortune 


SUR LE COMMANDANT HENRI JOUAN D 


depuis plus de quatre années; où la vie de tous les jours 
m'a laissé tant de souvenirs qu'il me semble, bien que 
quarante années aient passé sur ma tête, que tout cela 
a eu lieu hier ». 

Après un repos de quelques mois, il fut embarqué sur 
le paquebot à vapeur le Darrien et ensuite sur le brick 
l’Agile, en station dans le Levant. 

Promu lieutenant de vaisseau le 21 février 1847, il 
commanda d’abord le paquebot à vapeur Missouri et fut 
ensuite désigné pour faire partie de l'état-major de la fré- 
gate la Reine-Blanche, affectée à la station de la Réunion. 

Pendant les trois années que dura cette campagne, il 
réunit de nombreuses notes sur les Comores, les Seychel- 
les, ainsi que sur les connaissances nautiques des marins 
arabes de l'Océan Indien. 

En septembre 1851, nous le retrouvons sur la corvette 
l'Artémise en partance pour les mers du Sud, d’où il ne 
devait revenir que six années après. 

Au milieu de sa campagne, il fut en effet désigné pour 
exercer, en même temps que le commandement de la goë- 
lette Xamehameha, les fonctions de commandant particu- 
lier des îles Marquises (avril 1855 à novembre 1856). 

Les fonctionnaires n'étaient pas très nombreux dans la 
colonie : je crois bien me souvenir qu'un commis de mari- 
ne, qui était à la fois percepteur, payeur, notaire, rece- 
veur des postes, et deux ou trois gendarmes représentaient 
seuls, avec le commandant particulier, l'autorité, qui de- 
vait être surtout morale et que, mieux que tout autre, 
Jouan, qui avait appris à connaître et à aimer la race 
maorie, était préparé à exercer. 

Les nombreux mémoires qu'il a publiés sur l’ethnogra- 
phie, la faune, la flore de la Polynésie, sont là pour témoi- 
gner de l'esprit scientifique avec lequel il savait observer 
et décrire ce qu'il avait vu. 


6 NOTICE NÉCROLOGIQUE 


La croix de chevalier de la Légion d'honneur vint, en 
décembre 1857, le récompenser des services rendus à 
son pays dans sa longue et laborieuse campagne. | 

Deux années plus tard il devait retourner en Océanie 
commander le transport la Bonite, affectée à la station 
locale de la Nouvelle-Calédonie. 

C’est là qu'il reçut, en 1863, sa nomination au grade 
de capitaine de frégate, qui le fit rentrer en France, mais 
ce fut pour peu de temps. 

L'amiral Roze, commandant la division navale des 
mers de Chine, qui l’avait connu à ses débuts dans la 
vie maritime, tint à se l’attacher comme chef d’état-ma- 
jor : Jouan prit ainsi une part active à l'expédition de Corée 
(1866) et à la prise de Kang-Hoa. 

En mars 1870, nous le retrouvons commandant le trans- 
‘port la Sarthe, affectée aux voyages directs de Toulon en 
Cochinchine, qui venaient d'être inaugurés. | 

Nommé capitaine de vaisseau le 11 août 1873, il com- 
manda en réserve le cuirassé neuf le Sujfren et, en avril 
1876, il fut mis à la tête de la Division des équipages de 
la flotte. Pendant trois années, il remplit ces fonctions 
avec une distinction à laquelle le ministre de la Marine 
tint à rendre hommage en lui adressant un témoignage 
de son entière satisfaction. 

Les marins qu’il a eus sous ses ordres avaient pour lui 
une affection profonde et l’appelaient le Père du marin. 
L'un deux, M. Chavanne, 2° maître fourrier en retraite, a 
tenu, au lendemain de sa mort, à adresser au journal la 
Dépêche de Cherbourg une lettre qui contient le plus bel 
éloge que l’on puisse faire «de cet homme au grand cœur, 
si noble et si bon, dont toute la vie ne fut qu’une longue 
suite de bonnes et nobles actions. 

» Vieux aussi aujourd'hui, dit-il, nous avons, de notre 


SUR LE COMMANDANT HENRI JOUAN 7 


Jeunesse passée sous ses ordres, conservé un pieux sou- 
venir. Car tous nous avions pour lui un culte respectueux 
doublé de cette sympathie que les humbles et les petits 
accordaient à ceux qui, comme notre bon Commandant, 
savaient allier l’autorité à la bonté, compatir aux souf- 
-frances de chacun, les accueillir toujours avec sa dou- 
ceur accoutumée, sachant trouver un remède efficace dans 
sa grande bonté et ne cherchant jamais à sévir, même 
dans certains cas méritant une sanction pénale ». 

. Au moment où il quittait définitivement la Marine, dé- 
sireux de laisser à ses marins un dernier témoignage de 
son affection, il offrit au Ministre la somme nécessaire 
pour créer un prix qui est décerné, chaque année, au 
quartier-maître, appartenant au port de Cherbourg, signa- 
lé comme en étant le plus digne par sa conduite, ses excel- 
lents services et aussi par sa situation de famille. 

La période de retraite ne fut pas pour le Commandant 
une période de repos : il accepta les fonctions de conser- 
vateur du Musée d'histoire naturelle, qu’il enrichit de tous 
ses souvenirs personnels, et son activité infatigable se 
manifesta par la publication de nombreux travaux, dont 
on trouvera plus loin la longue liste. 

Lorsque la Société de Géographie décida de consacrer 
la séance solennelle du 10 décembre 1897 à célébrer le 
troisième centenaire de Mendaña et l'anniversaire, trois 
fois séculaire, d'une découverte géographique qui prépa- 
rait à la France un domaine au cœur de l'Océanie, elle 
demanda au commandant Jouan de vouloir bien évoquer 
devant elle'ses souvenirs de commandant particulier des 
îles Marquises. Après sa communication, qui fut particu- 
lièrement appréciée, M° A. Milne-Edwards, président de 
la Société, lui adressa les paroles suivantes : 

« Mon cher Commandant, pendant votre longue car- 


8 |. NOTICE NÉCROLOGIQUE 


rière vous avez parcouru bien des mers et visité les terres 
les plus diverses; mais ce n’est pas seulement comme ma- 
rin que vous avez rendu des services au pays, c’est aussi 
comme naturaliste. Vous avez la curiosité du savant, le 
don de l'observation et vous savez traduire vos impres- 
sions en une langue précise et colorée qui retient le lec- 
teur. Rien ne vous échappe. 

» Le sol et ses productions, les plantes, les animaux, 
les populations ont été tour à tour l’objet de vos études, 
et les hommes spéciaux consultent avec fruit les nombreux 
mémoires que vous avez publiés à la suite de vos croisiè- 
res au Japon, en Indo-Chine et au milieu des îles de 
l'Océanie. .... 

» Nous vous remercions d’être venu au milieu de nous 
et nous ne laisserons pas échapper cette occasion de vous 
dire tout le prix que nous attachons à vos travaux. La 
Société de Géographieña voulu vous en laisser un témoi- 
gnage et c’est en son nom que je vous remets la médaille 
d’or du prix Léon Desrez ». 

Cruellement atteint par la perte de la vue, le comman- 
dant Jouan fut obligé de quitter, il y a quelques années, 
ses occupations et ses chères études ; mais les souffrances 
physiques n'avaient pu attaquer sa brillante intelligence, 
et les fidèles amis qui allaient le voir revenaient chaque 
fois séduits par le charme de sa conversation, en admirant 
la profonde sérénité de ce vieillard qui voyait venir la 
mort en souriant. 

Entouré des soins dévoués de ses enfants et petits- 
enfants, il s’éteignit le 17 juin. 

Une foule nombreuse d'amis et d’admirateurs se pres- 
sait pour accompagner à sa dernière demeure cet homme 
de bien, marin distingué et savant illustre, qui fit honneur 
à la Marine et à son Pays. 


SUR LE COMMANDANT HENRI JOUAN 9 


Sur la tombe, le capitaine de frégate Viard, M. Le Grin, 
président de la Société Académique, le docteur Collignon, 
président de la Société des Sciences, M. Corbière, secré- 
taire perpétuel de cette dernière Société et ami fidèle, pro- 
noncèrent les discours suivants : 


DISCOURS DE M: LE COMMANDANT VIARD. 


MESDAMES, MESSIEURS, 

Après trois années d'épreuves supportées avec un stoicisme 
inaltérable, notre ami le commandant Jouan entre dans l'éternel 
repos. 

Ilne m'appartient pas de jeter un dernier rayon de lumière sur 
la figure vénérée de l’homme privé que vous avez tous connu et 
apprécié, je ne vous dirai pas sa fin qui emporte l'admiration, 
mais je viens, avant que cette tombe se referme sur lui, vous 
retracer en quelques mots sa carrière maritime. Tous ses con- 
temporains et la plupart de ceux qui ont navigué avec lui ne 
sont plus, hélas ! pour nous la rappeler. 

Pendant quarante-quatre ans, plus de trente navires ont porté 
notre ami et sa fortune sur toutes les mers navigables du globe. 

De tels voyages, qu’un officier de marine n’accomplit plus 
guère de nos jours, valent plusieurs existences bien remplies; 
mais votre cher compatriote, entré dans la marine avec une 
vocation impérieuse, développée par les récits du capitaine Cook 
dévorés dans sa première jeunesse, s'était juré de parcourir le 
monde et de l’observer ; il s’est tenu parole avec passion. Trois 
longues campagnes jalonnaient cette existence maritime, lui 
donnant un éclat particulier. 

Au cours de la première, de 1839 à 1843, l'aspirant Jouan 
parcourt l'Atlantique et la Méditerranée à bord de la Belle- 
Poule, portant le pavillon du prince de Joinville; il assiste au 
bombardement des forts de Saint-Jean-d'Ulloa et se distingue 
à l'assaut de la Vera-Cruz. 

Il prend part au voyage historique de la frégate qui rapporte 
de Sainte-Hélène les cendres de l'Empereur. 


‘10 NOTICE NÉCROLOGIQUE 


De 1851 à 1857, le lieutenant de vaisseau sillonne l’Océan 
Pacifique dans tous les sens, manifestant dans les ports de 
l'Amérique Russe, à bord de l’Artémise, pacifiant et gouver- 
nant ensuite les Marquises, dont il fait l’hydrographie à bord 
de la goëlette Kamehameha qu'il commande. 

Il aima ces pays, nouveaux alors, comme personne peut= 
être, et les descriptions qu'il en fit furent appréciées des géo- 
graphes du monde entier pour la vérité des observations qu’el- 
les contenaient. Il sut faire accepter sans violence par les indi- 
gènes encore anthropophages l'autorité de la France; pendant 
longtemps son souvenir resta légendaire parmi eux, où son 
esprit de justice et de bonté exerça un effet prestigieux. 

Enfin, de 1864 à 1870, le capitaine de frégate est successi- 
vement chef d'état-major de l'amiral Roze en Indo-Chine et 
ensuite commandant de la Sarthe, qui effectua les premiers 
transports entre Toulon et Saigon par le canal de Suez. 

Il convient de rappeler qu’à cette époque notre colonie encore 
insalubre n'était pas sortie de la période de conquête et d'’or- 
ganisation; les fonctions de chef d'état-major de la marine y 
exigeaient une dépense d'énergie physique et morale considé- 
rable. 

Au cours de cette merveilleuse carrière,le commandant Jouan 
ne fut jamais inférieur à lui-même ni aux circonstances; il 
imposa la reconnaissance de son mérite à ses chefs, sa supé- 
riorité et sa bonté naturelles à ses inférieurs. l’amitié à tous, 
le succès à ses entreprises. 

Cependant il n’atteignit point les étoiles, auxquelles son talent 
et son mérite l'avaient prédestiné. 

C’est que le marin ne différa jamais de l'ami désintéressé 
que nous avons connu. La satisfaction du devoir accompli na- 
turellement, des services rendus, la joie de voir et surtout de 
connaître constituaient, pour lui, l'unique bonheur de la vie : 
miroir étincelant qu'il ne consentit jamais à ternir du souffle 
le plus léger des ambitions personnelles. 

Si la chose exista de tous temps, la qualification d'’arriviste 
r'était pas du vocabulaire de son époque, et personne n'eut 


SUR LE COMMANDANT HENRI JOUAN sh 


le droit de la lui appliquer. Nul ne l’entendit déplorer l’in- 
justice du sort; il'aima la marine pour elle-même, et la quit- 
ta dans un sourire, reconnaissant des satisfactions qu'elle lui 
avait procurées. 

En disant adieu à ses marins, dont il pénétrait l’âme alors 
simple et presque toujours dévouée, il tint à laisser, par une 
rente annuelle en faveur du quartier-maitre de Cherbourg 
le plus digne et le plus intéressant, un signe durable du re- 
gret qu’il éprouvait de les quitter. 

Aujourd’hui, très cher Commandant, c’est nous qui vous 
disons adieu. Vous avez vécu si longtemps avec nous que nous 
ne pensions pas que vous puissiez jamais nous quitter; mais 
pendant longtemps, bien longtemps, vous ne serez pas encore, 
cette fois, parti tout à fait; votre souvenir nous restera. Vous 
n'avez pas poursuivi la gloire ni même recherché les hon- 
neurs, mais vous emportez l'affection de tous ceux qui vous 
ont connu. 

- Adieu! 


DISCOURS DE M: LE GRIN. 


Je viens, au nom de la Société nationale Académique de Cher- 
bourg, dire un dernier adieu à son vénéré directeur honoraire. 

Entré dans notre compagnie en 1858, le commandant Jouan, 
pendant ses nombreuses et lointaines campagnes, se maintint 
en correspondance avec plusieurs de ses membres. et, lorsqu'il 
fut revenu en France, il ne tarda pas à publier dans nos Mémoi- 
res des récits de voyage et des études historiques. Il publia tout 
d’abord, en 1871, l'historique de l'expédition de Corée, à laquelle 
il avait pris part en 1866 sous les ordres de l'amiral Roze, puis 
ce furent les souvenirs de ses premiers voyages : un tour en Por- 
tugal, Wydah, le Dahomey et le Gabon il y a cinquante ans. 

Pour nous autres Bas-Normands, il écrivit ses Zigzags aux 
environs de Cherbourg et Trois semaines de vacances dans le 
canton des Pieux. Avec cette simplicité et cette bonne humeur 
qui ne l’abandonnaient jamais, il nous fait l'accompagner dans 
les landes de la Hague et dans les prairies du Val-de-Saire; 


12 : NOTICE NÉCROLOGIQUE 


on croit cheminer à côté de lui, gravir les côtes d’un pas 
allègre, sans s’apercevoir de la fatigue, en l’écoutant élucider 
quelque point d'histoire locale. Cette histoire, il l'aimait pas- 
sionnément ; dans nos Mémoires, il a recherché l'emplacement 
de la ville romaine de Coriallum, il a étudié les monuments mé- 
galithiques de Bricquebec, les sépultures franques de la lande 
Saint-Gabriel et le puits romain de Grenneville ; puis, passant 
aux temps modernes, il publia d’attachants articles sur les vieux 
Cherbourgeois, qu’il fit revivre dans leur cadre naturel; il pu- 
blia en même temps l’histoire de notre vieille société. 

Le commandant Jouan avait longtemps voyagé en Océanie et 
il nous a donné de savantes études sur la littérature orale des 
Polynésiens et sur les légendes de la Nouvelle-Zélande et des 
iles Marquises. L'âge n'avait pas ralenti son amour du travail; 
il avait plus de 80 ans lorsqu'il nous donna son dernier ouvrage : 
l’histoire de Jean Mocquet, un voyageur du commencement du 
XVIT: siècle. 

Membre correspondant de nombreuses sociétés, il a souvent 
aussi écrit dans leurs Mémoires ; il a publié notamment dans 
ceux de la Société Académique de Brest d’intéressantes étu- 
des sur la vieille marine, et sa première campagne sur la Belle- 
Poule allant chercher à Sainte-Hélène les cendres de Napo- 
léon I°r. 

Pendant plus de vingt ans, le commandant Jouan présida notre 
Société Académique, aimant à réunir autour de lui, chaque mois, 
quelques amis des lettres et des sciences : il avait toujours quel- 
que lecture à faire, quelque point intéressant à signaler, et les 
instants s'écoulaient rapides en l’écoutant. Lorsqu'il atteignit 
ses 80 ans, la Société voulut fêter sa verte vieillesse : nous lui 
offrimes un bronze, représentant un Gaulois qui, le combat 
fini, se repose les deux mains sur sa hache. C’est moi, disait-il ; 
je me repose, ma journée est finie. 

Le grand âge et les infirmités l’avaient contraint à dons sà 
démission il y a deux ans, et d’une voix unanime il était devenu 
directeur honoraire. 11 ne nous avait pas abandonnés et s'infor- 
mait souvent de nos travaux. Frappé de cécité dans ces derniè- 


SUR LE COMMANDANT HENRI JOUAN 13 


res années, mais ayant gardé jusqu’au dernier moment sa bril- 
lante intelligence, il aimait à voir ses amis venir s’asseoir auprès 
de son fauteuil, causer avec lui du présent et surtout du passé. 
Je vis de mes souvenirs, disait-il parfois, et jamais une parole 
amère n’est sortie de sa bouche. Il fut un brillant marin, un 
grand savant; mais ce qu'il fut par dessus tout, ce fut un homme 
bon et droit. Ses infirmités étaient adoucies par le dévouement 
infatigable de ses enfants et de ses petits-enfants ; il est mort 
plein de jours avec la sérénité d’un sage et les espérances d’un 
chrétien. Puisse le souvenir de sa vie être une consolation 
pour les siens et un exemple pour nous, ses amis | 


DISCOURS DE M: LE DOCTEUR COLLIGNON. 


En cette triste cérémonie, la Société nationale des Sciences 
naturelles et mathématiques de Cherbourg a le devoir de rappe- 
ler que son doyen a su combattre sur d’autres champs de bataille 
que ceux où la parole est au canon, qu’en lui le marin se dou- 
blait d'un savant et que l'homme d'épée s’honorait également 
d'être partout et toujours un soldat de la pensée. 

Vous rappellerai-je ses travaux sur les migrations, les coutu- 
mes des peuples polynésiens, sur l’ethnographie des iles Marqui- 
ses, dont il fut, pour le plus grand profit de la science, gouver- 
neur à une époque où les mœurs des indigènes du Pacifique 
s'offraient encore à l'observateur vierges de tout contact avec 
notre civilisation. 

Le moins que j’en puisse dire, c’est qu'ils sont devenus clas- 
siques ; que pour les ethnographes, à côté des navigateurs de 
l’époque héroïque, il a marqué modestement, mais nettement, 
sa place, et que pour eux le nom de Jouan fait autorité au même 
titre que ceux plus brillants, mais non plus dignes de confiance, 
de ses illustres devanciers. 

Cet amour de la science fut la joie de sa vie et la consolation 
de sa vieillesse. Aussi chaque fois que les loisirs de sa carrière 
maritime le lui permirent, puis enfin lorsque l'heure définitive 
du repos eut sonné, se plut-il à retrouver à la Société des Scien- 


14 - NOTICE NÉCROLOGIQUE 


ces naturelles de sa ville natale tous ceux qui, comme lui, 
aimaient et cultivaient la science, et à faire profiter ses collègues 
des trésors d'érudition et de fine observation dont son admirable 
mémoire était une bibliothèque toujours ouverte à leur curiosité. 

Doyen vénéré de notre compagnie, à laquelle il appartenait 
depuis cinquante ans et qu'il présida à dix reprises avec une 
souriante autorité, il eut, au soir de sa vie, le cruel chagrin d'être 
contraint, par ses infirmités, de laisser vide la place coutumière 
où nous nous plaisions à le voir; et c’est pour affirmer le lien 
familial qui continuait à l’attacher à nous, qu'il demanda, en ses 
dernières volontés, que le président en exercice tint un cordon 
de son drap funéraire et que sa famille scientifique fût proche de 
lui, comme ses enfants et ses compagnons d'armes à l’heure 
du suprême adieu. 
__ Adieu donc, mon cher Commandant. Votre fin fut douce et 
vous vites venir la mort avec la sérénité calme du savant. L'au. 
delà, quel qu'il fût, ne pouvait vous troubler, vous étiez homme 
de bien. La beauté d’une telle fin peut adoucir les regrets de 
ceux qui vous aimaient; mais nous, vos frères en pensée, nous 
- avons une consolation plus haute : vos œuvres, toujours jeunes 
et bien vivantes, nous restent et nous conservent éternellement 
vivant le meilleur de vous-même. Absent, vous êtes et vous res- 
terez parmi nous exemple et symbole d'une vie noblement 
remplie. 

Adieu, commandant Jouan ! 


DISCOURS DE M: L. CORBIÈRE. 


Après les éloquentes paroles qui viennent de retracer si fidè-. 
lement la longue, simple et admirable vie du commandant 
Jouan, du marin accompli, de l’érudit et du savant universelle- 
ment connu et apprécié, qu'il me soit permis, au nom de ceux 
qui ont eu le bonheur de vivre plus particulièrement dans son 
intimité, au nom d’une vieille amitié personnelle qui date du 
jour lointain de notre première rencontre, de venir à mon tour 
lui adresser le suprême adieu et vous dire quelques mots de, 
l'homme privé. 


SUR LE COMMANDANT HENRI JOUAN 15 


Sa qualité, sa vertu dominante, était la bonté: une bonté in- 
née, jaillissant de son cœur comme l’eau de la source ; une bon- 
té débordante qui le faisait souvent s’oublier lui-même pour ne 
songer qu'aux autres et donnait à ses paroles comme à ses actes 
cette simplicité conquérante, cette bonhomie pleine de charme 
qu'ont appréciée tous ceux qui l'ont approché, c'est-à-dire pres- 
que tous les Cherbourgeois. De là sa grande, légitime et vivace 
popularité. Qui ne connaissait et n’aimait le commandant Jouan ? 
C'est un si brave homme! Tel est le cri, échappé du cœur, que 
j'ai entendu, que vous avez entendu tant de fois, et qui venaitsi 
naturellement sur les lèvres de chacun, surtout de ces vieux 
marins qui avaient été ses compagnons de navigation. 

Essentiellement bon, il était d'une humeur enjouée, toujours 
égale, qu'il conserva jusqu’à son dernier jour. Il disait franche- 
ment, non parfois sans malice, ce qu'il pensait; mais jamais un 
mot amer ne sortit de sa bouche contre quelqu'un ; aussi je ne 
pense pas que dans sa longue existence il se soit fait un seul 
ennemi. Ignorant les mauvais sentiments, il croyait que tout le 
monde partageait sa loyauté et il était toujours porté à l'indul- 
gence. 

Comment exprimer la tendresse, le dévouement, la grande 
bonté dont il a donné tant de preuves à ceux qui lui étaient 
le plus chers, à ses enfants et petits-enfants ! Qu'il me suftise 
de dire qu'il fut le meilleur des pères. 

De même que son regretté et vieil ami Le Jolis, qui l’a pré- 
cédé dans la tombe, c'était un de ces hommes qui honorent leur 
pays, qui honorent l'humanité, et que l’on peut donner en 
exemple aux nouvelles générations. Comme lui, il avait le culte 
de l'honneur et de la famille. Avec quelle joie et quelle fier- 
té — et aussi avec quelle verve ! — il se plaisait à raconter les 
prouesses de son grand-père et de son père : le premier, petit 
cultivateur de Saint-Christophe-du-Foc, taillé en hércule, qui 
prenait part, sous Louis XV, à la guerre de Sept Ans, et après 
avoir parcouru en bataillant l'Allemagne et la Pologne, reve- 
nait tranquillement se remettre à sa charrue; le second, esprit 
non moins aventureux, engagé cemme volontaire en 1792, de= 


16 NOTICE NÉCROLOGIQUE 


venu général de l’Empire, puis gouverneur de Cherbourg, qui 
s'en allait finir paisiblement ses jours sur sa ferme de Tréau- 
ville. Comme ses ancêtres, le commandant Jouan alliait à un 
esprit aventureux et héroïque la plus grande simplicité. 

Avec un dévouement absolu et, ai-je besoin de l’ajouter, en- 
tièrement gratuit, il consacra une grande partie des loisirs de 
sa retraite, tant que sa vue le lui permit, à organiser, pendant 
dix-sept ans, le Musée d'Histoire naturelle de notre ville, qu'il 
classa et enrichit de dons précieux, inestimables, rapportés de 
ses lointains voyages. 

Puis vinrent enfin, avec l’âge, les infirmités, qui, tout en lui 
laissant la plénitude de sa belle intelligence, toute la fraicheur 
de son imagination et sa merveilleuse mémoire, lui apportérent 
la plus grande privation qui püt atteindre l'excellent observa- 
teur qui avait tant vécu par les yeux : il devint complétement 
aveugle. 

Acceptant stoiquement cette épreuve, il connut la « bonne 
souffrance » dont parle le poète. Il revécut alors en lui-même sa 
longue existence si droite, si unie. Il endura, avec une admira- 
ble résignation, ses maux, si douloureux qu'ils fussentparfois, et 
très chrétiennement il vit arriver sans crainte, presque avec 
joie, le terme de son existence terrestre. 

Et maintenant, bon et cher ami, reposez en paix et recevez, 
dans un monde meilleur, le prix d’une vie toute de loyauté, 
d'honneur, de dévouement, de désintéressement et d'affection. 

Puissent aussi les êtres que vous avez spécialement aimés et 
qui vous pleurent trouver dans la sympathie générale et dans le 
respectueux concours qui se presse à vos obsèques, un adoucis- 
sement à leur douleur ! 

Adieu, cher Commandant ! 


BIBLIOGRAPHIE. 


La liste complète des ouvrages publiés par le comman- 
dant Jouan, établie par M' A. Voisin, a été récemment 
publiée par la Société Académique de Cherbourg, à l’occa- 


SUR LE COMMANDANT HENRI JOUAN NT 


sion du cinquantenaire de son vénéré Directeur. Il nous a 
semblé utile de reproduire, avec quelques retouches, cette 
bibliographie, qui montre si nettement l’étendue de l’œu- 
vre de notre illustre et très regretté collègue. 


LISTE DES OUVRAGES OU ARTICLES PUBLIÉS PAR LE COMMANDANT JOUAN. 


1. — 1857. L'Archipel des Marquises. (Annales hydrographi- 
ques, 1857). 

2. — 1858. Notes sur la navigation des Marquises. (Annales 
hydrogr., 1858); Dépôt des cartes et plans de la Marine, 
n° 257, 1858. — Une 2° édition en 1862. 

3. — 1858. Les Européens aux îles Marquises. (Musée des 
Sciences, 2° année, 1858, n° 46, p. 367). 

4. — 1856. Mémoire sur les Baleines et les Cachalots. (Mém. 
Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. VI, 1858, pp. 1-48). 

5. — 1858. Notes sur quelques Oiseaux habitant les îles du 
Grand-Océan. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. VI, 1858, 
pp. 49-67). 

6. — 1859. Poissons de mer observés à Cherbourg en 1858 et 
1859. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. VII, 1859, pp. 116- 
147). 

7. — 1559. Note sur les Iles Basses et les Récifs de corail du 
Grand-Océan. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. VII, 1859, 
pp. 148-170). 


8. — 1859. Les Fourmis sur mer. (Science pour tous, n° du 
24 février 1559). 

9. — 1859. Formation des iles madréporiques du Pacifique et 
de l'Océanie. (Science pour tous, n° des 14 et 28 avril 1859). 

10. — 1859. Les Oiseaux de haute mer. (Science pour tous, 


n° des 23 juin et 7 juillet 1859). 

11. — 1859. Les Makis.(Science pour tous, n° du 14 juillet 1859). 

12. — 1859. Les Poissons de haute mer. (Science pour tous, 
n° des 4 et 18 août 1859). 

13. — 1859. Les trois Règnes de la Nature dans l'Océanie. 
(Science pour tous, n° des 20 et 27 octobre 1859). 

14. — 1859. La Population de l'Océanie. (Science pour tous, 
n° des 8 et 22 décembre 1859). 


à 


NOTICE NÉCROLOGIQUE 


. — 1860. Les Poissons volants. (Science pour tous, n° du 


19 juillet 1860). 


16. — 1861. Animaux observés pendant une traversée de 
Cherbourg à la Nouvelle-Calédonie, février-juillet 1860. 
(Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. VIIT, 1861, pp. 163-180). 

17. — 1861. Notes sur quelques espèces de Poissons de la Nou- 
velle-Calédonie. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. VIII, 
1861, pp. 241-308). , 

18. — 1861. Observation d’une Aurore polaire australe. (Mém. 
Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. VIIT, 1861, pp. 378-380). 

19. — 1861. Les Iles Loyalti. (Science pour tous, n° du 23 fé- 
vrier 1861). — Revue marit. et colon., t. I, 1861, p. 363. 
— Traduit en anglais, sans nom d'auteur, dans le Nautical 
Magazine, août 1861. 

20. — 1861. Végétaux de la zone équatoriale. (Science pour 
tous, n° des 14 et 28 mars 1861). 

921. — 1861. Les Poissons vénéneux. (Science pour tous, n° du 
95 avril 1861). 

22. — 1861. Coup-d'œil sur la Faune de la Nouvelle-Calédo- 
nie. (Science pour tous, n° des 13 et 20 juin 1861). 

923. — 1861. Coup-d’œil sur la Faune de la Polynésie, (Science 
pour tous, n° des 16 et 23 janvier, 16 et 20 février 1862). 

24. — 1862. La Chenille végétale. (Science pour tous, du n° 
8 mai 1862). 

95. — 1862. Sur quelques oiseaux de la Nouvelle-Calédonie. 


29. 


30. 


(Science pour tous, n° du 29 mai 1862). 


. — 1862. L’Arbre à pain. (Science pour tous, n° du 19 juin 


1862). 


. — 1862. La Baleine humphack, (Science pour tous, n° du 


14 août 1862). 


. — 1863. Note sur quelques animaux observés à la Nouvelle- 


Calédonie pendant les années 1861 et 1862. (Mém. Soc. Sc. 
nat. Cherbourg, t. IX, 1863, pp. 89-127). 

— 1863. Supplément à la Description des poissons de la 
Nouvelle-Calédonie. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. IX, 
1863, pp. 177-187). 

— 1863. Notes sur quelques animaux observés en pleine 
mer dans l'océan Pacifique et pendant une traversée d'Aus- 
tralie en Europe. (Mém. Soc. Sc. nat, Cherbourg, t. IX, 
1863, pp. 189-196). 


32. 


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39. 


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45. 


SUR LE COMMANDANT HENRI JOUAN 19 


— 1863. Note sur la Faune ornithologique de la Nouvelle- 
Calédonie. Observations faites en 1860, 1861 et 1862. (Mém. 
Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. IX, 1863, pp. 197-248). 

— 1863. Note sur le Casoar de la Nouvelle - Bretagne. 
(Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. IX, 1863, pp. 322-327). 
— 1863. Note sur un squelette de gorille donné au Cabinet 
d'histoire naturelle de Cherbourg. (Mém. Soc. Sc. nat. 
Cherbourg, t. IX, 1863, pp. 328-334). 

— 1863. Les Forêts de la Nouvelle-Zélande. (Science pour 
tous, n° des 4 décembre 1862 et 8 janvier 1863). 

— 1863. Les Squales. (Science pour tous, n° des 26 fé- 
vrier et à mars 1863). 

— 1863. Les Serpents de l'Australie. (Science pour tous, 
n° du 26 mars 1863). 

— 1863. Esquisse sur la Faune de la Nouvelle-Zélande. 
(Science pour tous, n° des 7 et 14 mai 1863). 

— 1863. Le Moureuk ou Casoar de la Nouvelle-Bretagne. 
(Science pour tous, n° du 6 août 1863). 

— 1864. Remarques météorologiques et nautiques faites 
pendant un voyage de France à la Nouvelle-Calédonie et 
dans la partie sud-ouest de l'océan Pacifique. (Mém. Soc. 
Sc. nat. Cherbourg, t. X, 1864, pp. 225-272 et une planche). 
— Reproduit par les Annales hydrographiques. Reproduit 
par fragments, presque en entier, dans L’Indicateur du 
Routier marilime de l'Océan Pacifique, par F. Labrosse, 
Paris, 1874. 


. — 1864. Notes sur les bois de la Nouvelle-Zélande. (Mém. 


Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. X, 1864, pp. 273-300). — Revue 
marit. et colon.,t. XIV, 1865 p. 19). 


« — 1864. Additions à la Faune de la Nouvelle-Calédonie. 


(Mém. Soc. Sc. nal. Cherbourg, t. X. 1861, pp. 301-311). 


. — 1864. L'archipel Havaiien (Science pour tous, n° des 


28 avril, 19 et 26 mai 1861). 

— 1864. Le Massacre de l'équipage du Superior. Les 
îles Salomon. (Science pour tous, n° du 12 mai 1864). 

— 1864. La Baleine de Cannes. (Science pour tous, n° du 
9 juin 1864). 

— 1864. Les iles Chinchas et le guano. (Science pour tous, 
n° du 16 juin 1864). 


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NOTICE NÉCROLOGIQUE 


— 1864. Une journée au milieu des cannibales. {Science 
pour tous, n° du 11 août 1864). 

— 1864. Le Moa. (Science pour tous, n° du 13 octobre 
1864). 

— 1864. Les îles Comores. (Science pour tous, n° des 15 
et 22 décembre 1864). 

— 1864. Exposition de la Faune de la Nouvelle-Calédonie, 
faite à la réunion des Sociétés savantes, à la Sorbonne, le 
31 mars 1864. (Revue des Soc. savantes, n° du 15 juillet 
1864). ru 

— 1865. Recherches sur l’origine et la provenance de cer- 
tains végétaux phanérogames observés dans les îles du 
Grand-Océan. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XI, 1865, 
pp. 81-178). 

— 1865. Notes sur quelques espèces de poissons de la 
Basse-Cochinchine. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XI, 
1865, pp. 257-328). 

— 1865. Aperçu sur la Faune ichthyologique de la Basse- 
Cochinchine. {Science pour tous, n° du 22 juin 1865). 

— 1865. Aperçu sur la Géographie botanique de l’Océa- 
nie. (Science pour tous, n°‘ des 19 et 26 octobre, et ? novem- 
bre 1865). 

— 1865. Le Pilote de la Nouvelle-Zélande. Traduit de 
l’anglais. (Dépôt des cartes et plans de la Marine 1865). 

— 1866. Description de quelques poissons de l’île de Pou- 
lo-Condor. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XII, 1866, 
pp. 113-128). 

— 1866. Description de quelques poissons et de quelques 
oiseaux du nord de la Chine. (Mém. Soc. Sc. nat. Cher- 
bourg, t. XII, 1866, pp. 263-276). 

— 1866. Coup-d’œil sur la Flore de la Basse-Cochinchine. 
(Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, ?° série, t. XII, 1866, pp. 
342-398). — Science pour tous, n°‘ des 7 et 28 septembre 1865. 
— 1866. Sur la constitution du sol de la Basse-Cochin- 
chine. {Science pour tous, n° du 17 mai 1866). 

— 1866. Coup-d'œil sur la Faune de la Cochinchine. (Scien- 
ce pour tous, n° des 14 juin et 5 juillet 1866). 

— 1867. Instructions nautiques sur les iles Loyalti. (Dé- 
pôt des cartes et plans de la Marine, n° 427, 1867). 


67. 


68. 


69. 


70. 


HE: 


12. 


SUR LE COMMANDANT HENRI JOUAN 21 


. — 1867. Aperçu sur l'Histoire naturelle de la Corée. (Mém. 
Soc. Se. nat. Cherbourg, t. XIII, 1867, pp. 69-82). 
. — 1867. Hong-Kong, Macao, Canton. (Mém. Soc. Sc. nat. 


Cherbourg, t. XIII, 1867, pp. 107-112). 


. — 1867. Quelques observations sur les typhons ressentis 


dans les mers de Chine pendant les mois d'août, septembre 


et octobre 1867. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XIII, 
1867, pp. 113-141). 


. — 1867. Note sur quelques poissons nuisibles du Japon. 


(Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XIII, 1867, pp. 142-144). 


. — 1867. Notes sur quelques poissons de mer observés à 


Hong-Kong. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XIII, 1867, 
pp. 241-282). 


. — 1867. Note sur quelques reptiles et quelques crustacés 


de l’île de Poulo-Condor et de la Basse-Cochinchine. (Mém. 
Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XIII, 1867, pp. 283-288). 

— 1868. Histoire naturelle de la Basse-Cochinchine et de 
l'ile de Poulo-Condor. {Revue scient., n° du 13 juin 1868). 
— Communication faite à la réunion des Sociétés savantes, 
à la Sorbonne, au mois d'avril de la même année, 

— 1868. Coup-G’œil sur l'Histoire naturelle du Japon. (Mém. 
Soc. Sc. nat. Cherbourg, 2° série, t. XIV, 1868, pp. 49-96). 
— Reproduit intégralement dans la Revue des Sociétés 
savantes, Sciences math., phys. et nat., 2° série, t. 3, 1873. 
— 1868. Notesur le Jabiru de la Nouvelle-Hollande. (Mém. 
Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XIV, 1868, pp. 124-128). — Ar- 
ticle paru antérieurement dans la Science pour tous, n° du 
29 janvier 1863). 

— 1868. Essai sur la Faune de la Nouvelle-Zélande. (Mém. 
Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XIV, 1868, pp. 215-328). 

— 1868. Rapport sur le Concours de 1868 [ouvert par la 
Société des Sciences naturelles de Cherbourg sur la ques- 
tion suivante : Des Varechs au double point de vue de l’agri- 
culture et de l’industrie]. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, 
t. XIV, 1868, pp. 328-342). 

— 1869. La Faune de la Nouvelle-Zélande. (Revue scient., 
n° du ? octobre 1869). 


. — 1870. Notes sur les archipels des Comores et des Sé- 


chelles. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XV, 1870, pp. 
45-123). 


2e 


74. 


19. 


76. 


NOTICE NÉCROLOGIQUE 


— 1870. Notes de voyage sur Aden, Pointe-de-Galles, Sin- 
gapore, Tché-Fou. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XV, 
1870, pp. 169-198). 

— 1871. L'Expédition de Corée en 1866, épisode d’une sta- 
tion navale dans les iners de Chine. (Mém. Soc. Académ. 
Cherbourg, 1871, pp. 145-228). 

— 1871. Le Livre de la Science, de la Mer et des Astres. 
Exposé des connaissances nautiques des marins arabes de 
l'Océan Indien. (Mém. Soc. Acad. Cherbourg, 1871, pp.474- 
491). 


. — 1872. Notes sur les oiseaux de la Passe-Guchinehets 


(Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XVI, 1871-72, pp. 257- 
322). 


. — 1873. Notes sur l'archipel Hawaïien (îles Sandwich). 


(Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XVII, 1873, pp. 5-104). 


719. — 1873. Un touren Portugal il y a trente ans. (Mém. Soc. 
Acad. Cherbourg, 1873, pp. 117-144). 
80. — 1873-74. Sur quelques espèces rares de poissons de 


81. 


mer de Cherbourg. (Bull. Soc. Linn. Norm., 1873-1874, pp. 
412-421), — Lu à la séance publique de la Société Lin- 
néenne de Normandie à Cherbourg, le 21 juin 1874. 

— 1871. Notes sur quelques animaux et quelques végé- 
taux rencontrés dans les mers australes et dans les iles du 
Grand-Océan, considérés au point de vue de leur classifica- 
tion et de leurs rapports avec l’industrie, (Mém. Soc. Sc. 
nat. Cherbourg, t. XVIII, 1874, pp. 129-264). 


. — 1874. Additions aux Poissons de mer observés à Cher- 


bourg. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XVIII, 1874, pp. 
353-368). 


83. — 1874. Sondages dans la partie nord du Pacifique. (Revue 
marit.et colon., t. XLII, 1874, p. 774). 

84. — 1874. De la presse des marins en Angleterre. (Revue 
marit. et colon., t. XLII, 1874, p. 1052) 

85. — 1874.Importance stratégique des ports militaires anglais 
de la Manche. (Revue marit. el colon., t. XLIIT, 1874, p. 
270). 

86. — 1874. L’Armement des navires de guerre. (Revue marit. 
et colon., t. XLIITI, 1874, p. 321). 

87. — 1874. Boites-caisses pour le paiement de la solde sur les 


96. 


97. 


98. 


99. 


SUR LE COMMANDANT HENRI JOUAN 20 


navires de la marine anglaise. (Revue marit. et colon., t. 
XLIIT, 1874, p. 627). 

Obs. — Les n°” 83-87 sont de simples et courtes traductions de l’an- 
glais. 


. — 1875. La Corée. (Bull. Soc. Linn. Norm., 1874-75, pp. 


353-370). — Même étude publiée dans la Science pour tous, 
n° des 17, 31 janvier et 7 février 1867. 


. — 1875. Les plantes alimentaires de l'Océanie. (Mém. Soc. 


Sc. nat. Cherbourg, t. XIX, 1875, pp. 33-83). 


. — 1875. Mélanges zoologiques. (Mém. Soc. Sc. nat. Cher- 


bourg, t. XIX, 1875, pp. 233-245). 


. — 1875. Normandie et Provence. Trois semaines de vacan- 


ces dans le canton des Pieux. (Mém. Soc. Acad. Cher- 
bourg, 1875, pp. 136-203). 


. — 1875. Les Sépultures franques dela lande Saint-Gabriel, 


(Mém. Soc. Acad. Cherbourg, 1875, pp. 302-314). 


. — 1876. Les Plantes industrielles de l'Océanie. (Mém. Soc. 


Sc. nat. Cherbourg, t. XX, 1876, pp. 145-240). 


. — 1877. La Polynésie, ses productions, sa formation, ses 


habitants. (Bull. Soc. Linn. Norm., 1876-77, pp. 178-203). 


. — 1877. Les Monuments polynésiens. Lettre au directeur 


de la Revue Scientifique au sujet d'une communication sur 
la Civilisation préhistorique de M. À. R. Wallace, insérée 
dans le n° du 2 décembre 1876. (Revue scient., n° du 13 jan- 
vier 1871). 

— 1878. Notes sur la distribution géographique des oiseaux 
dans quelques archipels de l'Océanie. (Mém. Soc. Sc. nat. 
Cherbourg, t. XXI, 1877-78, pp. 293-326). 

— 1878. Quelques mots sur la Faune ichthyologique de la 
côte nord-est d'Australie et du détroit de Torres, compa- 
rée à celle de la Nouvelle-Calédonie. (Mém. Soc. Sc. nat. 
Cherbourg, t. XXI, 1877-78, pp. 328-335). 

— 1878. Les Monuments mégalithiques de Bricquebec. 
Plaq. in-8° autographiée. (Communication faite à la Soc. 
Acad. de Cherbourg, le 5 avril 1878). 

— 1878. Les Satellites de Madagascar : Comores, Séchelles, 
(Communication faite à la réunion des Sociétés savantes, 
à la Sorbonne, avril 1878).—Reproduit par La Revuesscient., 
n° du 11 mai 1878. 


24 


100. 


101. 


102. 


103. 
104. 
105. 


106. 


107. 


108. 


109. 


110. 


111. 


112. 


113, 


NOTICE NÉCROLOGIQUE 


— 1878. L'Anthropophagie en Océanie. (Communication 
faite à la séance publique de la Société Linnéenne de Nor- 
mandie, à Alençon, le 16 juin 1878, autographiée). — Re- 
produite par l'Année médicale de Caen. 

— 1879. Ascension au Pic de Ténériffe. (Bull. Soc. Linn. 
Norm., 1878-79, pp. 380-396). 

— 1879. Notes sur quelques grands Cétacés échoués sur 
les côtes d'Europe pendant les dix dernières années. (Mém. 
Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XXII, 1879, pp. 228-238). 

— 1879. Zigzags aux environs de Cherbourg. (Mém. Soc. 
Acad. Cherbourg, 1879, pp. 321-460). 

— 1879. Distribution géographique des oiseaux en Océa- 
nie. (Science pour tous, n° du 31 mai 1879). 

— 1880. Terre-Neuve. (Bull. Soc. Linn. Norm., 1879-80, 
pp. 412-435). 

— 1880. Note sur les restes de Cétacés du Musée de Cher- 
bourg. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XXIII, 1880, pp. 
309-363). 

— 1880. Quelques mots sur la Flore d’Aden, à propos 
d’un article de M. Georges Richard inséré dans la Revue 
scientifique du 11 décembre 1880. (Revue scient., n° du 
18 décembre 1880). 

— 1881. Les Monuments mégalithiques des environs de 
Cherbourg. Paris, Reinwald, 1881 ; br. in-8° de 19 p. (Extr. 
de la Revue: Matériaux pour l'Histoire primitive de 
l'homme, XVII° année, Toulouse, 1881). 

— 1881. Les Iles du Pacifique. Paris, Germer-Baillière et 
Cie, 1881 ; 1 vol. in-16. 

— 1882. Quelques mots sur le peuplement végétal des 
iles de l'Océanie. (Bull. Soc. Linn. Norm., 1881-82, pp. 
175-198). 

— 1882. Quelques observations sur la Flore de la Manche 
de M. L. Besnou. (Bull. Soc. Linn. Norm., 1881-82, pp. 233- 
240). £ 

— 1882. La Chasse et la Pêche des animaux marins. Pa= 
ris, Baillière, 1882 ; 1 vol. in-16. 

— 1883. Madagascar. (Bull. Soc. Linn. Norm., 1882-83, 
pp. 206-243). 


114. — 1883. Nos Etablissements coloniaux à Madagascar. 


(Bull. Soc. Géog. Rochefort, t. IV, 1882-83, pp. 170-190). 
F2 | 


SUR LE COMMANDANT HENRI JOUAN 25 


115. — 1884. A propos du peuplement de la Polynésie. (Mém. 
Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XXIV, 1884, pp. 119-192). 

116. — 1884. La Nouvelle-Zélande et le peuplement de la Poly- 
nésie. (Bull. Soc. Linn. Norm., 1883-84, pp. 480-511). 

117. — 1885. Note sur quelques Cétacés capturés ou échoués 
sur les côtes de l’Europe de 1879 à 1885. (Mém. Soc. Sc. 
nat. Cherbourg, t. XXIV, 1882-84, pp. 305-312). 

118. — 1885. Notes ichthyologiques. Nouvelles espèces de 
poissons de mer observés à Cherbourg. (Mém. Soc. Sc. 
nat. Cherbourg, t. XXIV, 1882-84, pp. 313-316). 

119. — 1885. La Guinée. (Bull. Soc. Linn. Norm., 1884-85, 
pp. 154-196). 

120. — 1886. La Frégate La Médée (1838-39). (Bull. Soc. Acad. 
Brest, 2° série, t. XI, 1885-86, pp. 3-37). 

121. — 1886. Conférence sur Jean Nicollet, de Cherbourg. 
(Nouvelliste de Cherbourg, n° du 12 août 1886). 

122. — 1886. Deux Hyperoodons à Saint-Vaast. (Nouvelliste 
de Cherbourg, n° du 29 août 1886). 

123. — 1887. Les Légendes des iles Hawaii (iles Sandwich) et 
le peuplement de la Polynésie. (Mém. Soc. Sc. nat. Cher- 
bourg, t. XXV, 1885-87, pp. 281-331). 

124. — 1887. Une visite à Monterey (Californie). (Bull. Soc. 
Linn. Norm., 1885-86, pp. 329-349). 

125. — 1887. La Frégate La Belle-Poule (1839-1840). (Bull. 
Soc. Acad. Brest, 3° série, t. XII, 1886-87, p. 1). Tirage à 
part, s. d., in-8° de 192 p. 

126. — 1887. Cabinet d’Antiquités et d'Histoire naturelle de 
Cherbourg. (Revue de l'Amateur Manchois. Bricquebec, 
Mahaut, 1887). 

127. — 1887. Quelques figures du Vieux Cherbourg. (Revue 
de l'Amateur Manchoïis, 1887).— Nouvelliste deCherbourg, 
n° du 11 au 28 octobre 1888. 

128. — 1888. Jean-Nicolas-Césaire Geoffroy et ses manuscrits. 
(Bull. Soc. Linn. Norm., 1886-87, pp. 304-315). Tirage à 
part avec le titre suivant: Jean-Nicolas-Césaire Geoffroy, 
naturaliste, né à Valognes, 1753-1821. Caen, Delesques, 
1888, in-8° de 14 p. 

129. — 1888. La Société Académique de Cherbourg. (Nou- 
velliste de Cherbourg, n° du 12 avril 1888). 


24 


26 NOTICE NÉCROLOGIQUE 


130. — 1888. Lies Commencements de la Société Académique 
de Cherbourg. (Nouvelliste de Cherbourg, n° du 29 avril 
et du 10 mai 1888). 

131. — 1889. Les Erreurs des voyageurs. (Bull. Soc. Linn. 
Norm., 1887-88, pp. 445-450). 

132. — 1889. A propos du peuplement de Madagascar. (Mém. 
Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XXVI, 1889, pp. 153-190). 

133. — 1889. Trois oiseaux rares à Cherbourg. (Mém. Soc. 
Sc. nat. Cherb., t. XXVI, 1889, pp. 191-194). 

134. — 1889. Réponse à cette question : Les Indigènes des 
iles Hawaïi se servent-ils d’arcs et de flèches ? (Archives du 
Musée d'Ethnographie de Leyde (Pays-Bas), t. II, 1889). 

135. — 1889. Le Musée d'Histoire naturelle de Cherbourg. 
(Archives du Musée d'Ethnographie de Leyde (Pays-Bas), 
t. II, 1889). 

136. — 1890. A propos de Jacques, François et Louis-Hector 
de Callières. (Mém. Soc. Acad. Cherbourg, 1890-91, pp. 
1-18). 

137. — 1890. Quelques mots encore au sujet des de Callie- 
res. (Mém. £oc. Acad. Cherbourg, 1890-91, pp. 19-22). 
138. — 1890. Le puits romain de Grenneville. (Mém. Soc. 

Acad. Cherbourg, 1890-91, p. 71-81). 


139. — 1890. Littérature orale des Polynésiens (Océanie), 
(Mém. Soc. Acad. Cherbourg, 1890-91, pp. 167-185). 

140. — 1891. La dépopulation aux iles Marquises (Océanie). 
(Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XXVII, 1891, pp. 189- 
210). 

141. — 1891. La dispersion des espèces végétales par les cou- 


rants marins. (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XXVII, 
1891, p. 231-256). 

142. — 1891. Les Hyperoodons de Goury. (Mém. Soc.Sc. nat. 
Cherbourg, t. XXVII, 1891, pp. 281-288). 

143. — 1891. Epoques et mode d'apparition des différentes 
espèces de Poissons sur les côtes des environs de Cher- 
bourg. (Bull. Soc. Linn. Norm., année 1890, pp. 118-130). 

144. — 1892. Apparition des Cétacés sur les côtes de France. 
(Bull. Soc. Linn. Norm., année 1891, pp. 137-164). 

145. — 1892. Le Brig-Aviso l’Agile (1844-1845). (Bull. Soc. 
Acad. Brest, 2° série, t, XVII, 1891-92, pp. 259-356). 


SUR LE COMMANDANT HENRI JOUAN 27 


146. — 1893. À propos des Baleines de l'Atlantique nord. 
(Bull. Soc. Linn. Norm., année 1892, pp. 124-144). 

147. — 1893. La Baleine de Morsalines, Balænoptera borealis 
Fischer ? (Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. XX VIII, 1892- 
95, pp. 37-52). — Tirage à part : Cherbourg, Le Maout, 1893, 
in-8° de 16 pages. — Communication à propos de la baleine 
de Morsalines. (Bull. Soc. Linn. Norm., année 1893, pp. 
62-63). . 

148. — 1893. La Sépulture de Querqueville, (Nouvelliste de 
Cherbourg, n° du 6 avril 1893). 

149. — 1893. De l'Industrie chez les hommes primitifs, (Cau- 
serie faite à la Société Artistique et Industrielle de Cher- 
bourg, le ? juin 1893. Compte-rendu, Bull., 1893, pp. 34-35). 

150. — 1895. Quelques arbres remarquables des environs de 
Cherbourg. (Bull. Soc. Linn. Norm., année 1894, pp. 94- 
100). 

151. — 1895. Les indigènes de Madagascar et leur industrie. 
(Bull. Soc. Artist. et Industr. Cherbourg, 1894, pp. 1-18). 

152. — 1895. Te Vanana na Tanaoa, Te tai toko, chants des 
naturels des îles Marquises (Océanie) sur la Création et le 
Déluge. (Mém. Soc. Acad. Cherbourg, 1894-95, p. 33-53). 

153. — 1895. Quelques mots encore sur les de Callières; un 
point douteux d'histoire locale éclairci. (Mém. Soc. Acad. 
Cherbourg, 1894-95, pp. 130-131). 

154. — 1895. Un Poisson rare à Cherbourg: le Cernier. (Bull. 
Soc. Linn. Norm., année 1895, p. 46-50. 

155. — 1897. À propos de la Flore de la Polynésie française de 
M. E. Drake del Castillo. (Bull. Soc. Linn. Norm., année 
1896, pp. 61-68). 

156. — 1898. Les Légendes polynésiennes et l'Histoire natu- 
relle. Bull. Soc. Linn. Norm., année 1897, pp. 113-125). 
157. — 1898. Ko Nga Tama a Rangi (les Enfants du Ciel) 
légende des naturels de la Nouvelle-Zélande. (Mém. Soc. 

Acad. Cherbourg, 1897-98, pp. 1-13). 

158. — 1898. Les de Callières (Jacques et Louis-Hector) ; un 
nouveau point douteux d'histoire locale éclairci. (Mém. Soc. 
Acad. Cherbourg, 1897-98, pp. 52-53). 

159. — 1898. La Paroisse de Jobourg pendant la Révolution. 
(Mém. Soc. Acad. Cherbourg, 1897-98, pp. 209-228). 


28 NOTICE NÉCROLOGIQUE SUR LE COMMANDANT JOUAN 


160. — 1898. Coriallum. (Mém. Soc. Acad. Cherbourg, 1897-98, 
pp. 270-277). 

161. — 1898. Vieux Souvenirs de-l'Ouest-Africain, 1843. (Mém. 
Soc. Acad. Cherbourg, 1897-98, pp. 284-314). 

162. — 1898. Trois Poissons rares à Cherbourg. (Mém. Soc. 
Sc. nat. Cherbourg, t. XXXI, 1897-1900, pp. 219-224. 

163. — 1899. La Baleine de Querqueville. (Bull. Soc. Linn. 
Norm., année 1899, pp. 44-58). 

164. — 1899. L'Eglise Sainte-Trinité à Ohérbodeet — Publié 
dans La Normandie monumentale et pittoresque. Le 
Havre, 1899. 

165. — 1901. Le Voyage de Dom Pernetty aux iles Malouines, 
1763-1764. (Bull. Soc. Linn. Norm., année 1901, pp. 26-58). 

166. — 1904. Un Voyageur français au commencement du dix- 
septième siècle, Jean Mocquet, 1601-1615. (Mém. Soc. 
Acad. Cherbourg, 1904-1905, pp. 1-24). 


LICHENS D'EUROPE 


Énumération, Stations et Distribution géographique 


AVEC CLEF DICHOTOMIQUE DES GENRES ET DES ESPÈCES 


PAR 
Mr l'Abbé KH, OLIVIER. 
IT 1, 
LICHENS HÉTÉROMÈRES 


A THALLE CRUSTACÉ. 


LÉCANORÉS. 


Un coup d'œil d'ensemble sur les 305 espèces étudiées 
dans ce fascicule nous donnera les résultats suivants. 

Trente espèces sont spéciales à la France et jusqu'ici 
n’ont pas été récoltées ailleurs : 


Squamaria sulphurascens Nyl. Placodium apageum Nyl. (type). 


— olivascens Nyl. — thallincolum Wedd. 
Acarospora purpurascens Nyl. — tenuatum Nyl. 

— collemacea Wedd. = tenuatulum Nyl. 

= dolophana Ny1. — subsolutum Ny1. 

ee subrufula Nyl. Caloplaca subaurella Nyl. 

— amphibola Wedd. —  concinerascens Nyl. 

— sordida Wedd. —  _ameliensis Nyl. 


1 La première partie de ce travail a paru dans le vol. XXXVI des Mé- 
moires de la Société (pp. 77-274). 


30 


LICHENS D'EUROPE 


Caloplaca submergenda Nyl. 


squamulata Nyl. 
deflexa Nyl. 


Rinodina suberumpens Nyl. 


alba Metz. 
contribuens Nyl. 
Victoris Harm. 


Rinodina atrocinerella Nyl. 
— _ pseudopetræa Nyl. 
— sciodes Nyl. 
—  atropallidula Nyl. 
_ nigrella Müll. 
— Romeana Müll. 
_— subgranulata Müll. 


Vingt-huit espèces n’ont été rencontrées qu’en Italie: 


Squamaria benacensis Mass. 


— 


alboeffigurata Anz. 
spadicea Fw. 


Acarospora trachitica Jatt. 


flavorubens Bagl. 
murorum Mass. 
vulcanica Jatta. 
photina Mass. 


Caloplaca marmorata Bagl. 


L'Allemagne (Prusse, Bavière, 


glaucescens Bagl. 
gilvolutea Nyl. 
plumbeorufa Ny]. 
Tauriliana Mass. 
oreadum Stiz. 
luctuosa Anz. 


Caloplaca pæpalostoma Anz. 
(type). 


_ tremmiacensis Mass. 


Rinodina intermedia Bagl. 
— dissimilis Anz. 
— Gennari Bagl. 
— pruinella Bagl. 
—_ Oleæ Bagl. 

— Baccariana Bagl. 
— luridescens Anz. 
— Guzzini Jatt. : 

— oxidata Mass. 

— Fittipaldiana Jatt. 
— ocellulata Bagl. 


en troisième lieu avec vingt-sept espèces endémiques : 


Squamaria configurata Nyl. 


adriatica Zahlbr. 
sulphurella Krb. 


admontensis Zahlbr. 


prœradiosa Nyl. 
microspora Zahlbr. 


Acarospora melaplaca Nyl. 


ou 


cinerascens Stein. 


Caloplaca euthallina Zahlbr. 
—  pruinosa Krb. 
— dalmatica Mass. 
— Viperæ Zahlbr. 
— tyroliensis Zahlbr. 
— declarata Nyl. 
— _ paragoga Krb. 
—  flavovirella Nyl. 


Autriche-Hongrie) vient 


LICHENS 


Rinodina œlæoplaca Nyl. 
— ramulicola Kerns. 
— Kornhuberi Zahlbr. 
— tegulicola Nyl. 
— cana Arn. 
— canella Arn. 


D'EUROPE 31 


Rinodina castanomela Nyl. 
— transsylvanica Nyl. 
— fimbriata Krb. 
— _ umbrinonigra Nyl. 
— sublobata Arn. 


La région du Nord (Suède, Norvège, Danemark, Rus- 
sie) nous fournit également vingt-sept espèces spéciales : 


Squamaria pachylepidea Hellb. 
— inamæna Th. Fr. 
— geophila Th. Fr. 
— straminea Wnbg. 
— thulensis Th. Fr. 
Acarospora molybdina Wnbg. 
— impressula Th. Fr. 
— belonioides Nyl. 
— lapponica Ach. 


— nigroleprosa Wain. 
Placodium papilliferum Wain. 


Caloplaca leucospilodes Nyl. 
—  Grimmiæ Nyl. 
— duplicata Wain. 


Caloplaca pyraceella Nyl. 
— _ ammiospila Wnbeg. 
—  fraudans Th. Fr. 
— tetrasporella Nyl. 
—  pleiophora Nyl. 
—  atrocyanescens Th.Fr. 
Rinodina oreina Th. Fr. 
— mniareoides Nyl. 
— badiella Nyl. 
—  deflectens Nyl. 
—  crascescens Nyl. 
—  chionea Th. Fr. 
— _ griseofusca Nyl. 


Dix espèces seulement appartiennent en propre aux Iles 


Britanniques : 


Squamaria circinatula Nyl. 
Acarospora rhagadiza Nyl. 
Placodium miniatulum Nyl. 
Caloplaca flavocitrina Nyl. 
— crenulatella Nyl. 


Viennent enfin, 


Caloplaca albolutescens Nyl. 
— diplinthia Nyl. 
—  subexigua Nyl. 
— _ isidioides Bor. 
—  umbrinofusca Nyl. 


La Suisse avec six espèces particulières : 


Squamaria subcandicans Müll. 


Acarospora placodiiformis Del, 


32 LICHENS D'EUROPE 


Acarospora vadobbiensis Bagl.  Caloplaca crustaria Stiz. 
Caloplaca epixila Nyl. — aspicilioides Müll. 


Le Portugal avec deux : 


Caloplaca limitosa Nyl. Rinodina plumbella Nyl. 


La Belgique avec une espèce : 


Acarospora Tongleti Hue. 


Et l'Espagne également avec une espèce : 


Acarospora laqueata Stiz. 


Si, d’un autre côté, nous comparons entre elles les prin- 
cipales contrées de l’Europe, nous trouvons les résultats 
suivants : 


Sur les 305 espèces de ce fascicule, on en rencontre en 
France 168. Manquent 137, ainsi réparties : Squamaria, 
19; Acarospora, 23; Placodium, 4; Caloplaca, 46; Ri- 
nodina, 45. 


On en compte 165 en Allemagne. Manquent 140, savoir : 
Squamaria, 21; Acarospora, 28; Placodium, 11; Calo- 
placa, 43; Rinodina, 31. 


L'Italie en possède 155. Manquent 150: Squamaria, 
24; Acarospora, 25; Harpidium, 1; Placodium, 11; 
Caloplaca, 46; Rinodina, 43. 


La région du Nord (Suède, Norvège, Danemark, Rus- 
sie) en compte 129. Manquent 176: Squamaria, 30; 
Acarospora, 21; Harpidium, 1; Placodium, 14; Calo- 
placa, 50; Rinodina, 54. 


Vient ensuite la Suisse avec 117 espèces. Manquent 


188 : 


LICHENS D'EUROPE 33 


Squamaria, 28; Acarospora, 28; Harpidium, 1; 


Placodium, 16; Caloplaca, 57; Rinodina, 58. 


Les Iles Britanniques se trouvent en dernier lieu avec 
102 espèces seulement. Manquent 203: Squamaria, 34; 
Acarospora, 36; Harpidium, 1; Placodium, 8; Calo- 
placa, 60; Rinodina, 64. 


CLEF ANALYTIQUE DES GENRES. 


PHOPAE DPHReS TE US dakar RinoDiINa. XXX VII. 
Spores hyalines...... LS LABS PPS TENTE CESAM à PA 
Sporas courDées en ArC. 4:50... Harpipium XXXIV. 
SHOT OCMENEDAN. 202 E 2e Cr, ROUTIERS, 2e 3. 
Spores très nombreuses par thèque.....,............ 4. 
Spores:6,8/par. thèque. ................: deahatt 5. 
ÉRORE SRI 0e, ose ce nes € AcARoSPORA XXXIII. 
Spores cloisonnées à la fin.......... CaLoPLaca XXX VI. 
Thalle lobé-rayonnant au pourtour............,.,.... 6. 
MIO RON rayonnant. tee eu salue de che à Ye 
Spores polariloculaires......... ..... PLACODIUM XXXV. 
ÉDOPOS BINDIETE 2. 208 sea: «ec mens BouamarIA XXXII. 
Spores simples ou uniseptées ; thalle squameux......... 

Es dt Ace ie otas de ee SOUAMARIAZNN NI T: 
Spores polariloculaires ou à cloison resserrée au milieu; 

thalle non squameux.. :...:..4..0: CaLoPraca XXX VI. 


34 


[#1 


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LICHENS D'EUROPE 


XXXIIL — SQUAMARIA DC. 


Thalle entièrement squameux ; spores simples........ FA 
Thalle entièrement squameux ; spores uniseptées....... 

ROOMS PUS het IE a le holophæa ue: 
Thalle 210 ou moins lobé, rayonnant au pourtour.... 6. 


Apothécies subimmergées dans le thalle.... livida (318). 
Apothécies superficiaires ; thalle pâle en dessous..... 3. 
Apothécies superficiaires ; thalle foncé en dessous.... 4. 


Thalle entièrement blanc pruineux...... lentigera (311), 
Thalle non pruineux ; spores 12, 18 x 6, 7............ 
nn rt ARR NES et 6 VU LURER PNR gypsacea (315). 
Thalle non pruineux ; spores 8, 10 X 4, 6. inamæna (316). 
Squames toruleuses, convexes en dessus............... 
A aise Lee ge OS ec Nes SOU Lamarckii (317). 
Squames aplanies ; RS jaunes ou livides......... 
EFTOT see de omis Dee set EN TO DACIQUIER EME 
Squames aplanies ; apothécies roux testacé. . ....... 2. 
Spores 12.14 X 5,622 EME SR RARE .. crassa (312). 
SOFIA CR, St Me mi en sue benacensis (313). 
Apothécies K + rouges; spores 22, 25 de long......... 
AR AT A D Se CE RS A EURE RUE australis (324). 
Apothécies K + rouges ; spores longues de 7, 20 au plus. 7. 
Apothécies Ki—-5 fe nr des ecrans és 3 LR 
Spores longues de 12, 20................. fulgida (321). 
Spores longues de 7, 12; thalle bien façonné au bord.. 8. 
Spores longues de 7, 12; thalle peu façonné............. 
Rides te te Av snscsrceseuesv.e DYACICRIR RE 
rhalle jaune d'ob/mues ne RAR PR REC aurea (322). 
Thalle jaune pâle ou citrin, légéremont pulvérulent...... 
DRASS PSE asset e can rtn ee C6 TONNES 
Thalle K°(0)-+r jaune. ra RE NE 10. 
Thalle C rose, ou jauné d'or... 0/2 TR 11. 


J'halle C —:; K (CO) =... SRE NT 13. 


3 M 


13. 


14. 


15. 


16. 


Ré, 


18. 


LICHENS D'EUROPE 35 


Thalle formant de larges plaques centrifuges........... 

D ne admontensis (345). 
Thalle confluent, non centrifuge....... sulphurella (344). 
MAME CENITIIUDe. . ere des deco à adriatica (343). 
Phanenon centrifuge, Druineux, =..../....,..2.01 12. 
Thalle non centrifuge, nu............. . Straminea (326). 
RASED... nas cac deta e à sulphurascens (342). 
Thalle blanchâtre ; apothécies nues...... teichotea (341). 


Thalle blanchâtre ; apothécies pruineuses. pruinosa (340). 


DO AA unO) LOUER... 2.222 de MEN der 14. 
Thalle non rougi par K ; céphalodé......... gelida (347). 
Thalle non rougi par K ; non céphalodé..... CE RUS À 16. 


Henagne pale... Leur prœradiosa (353). 
Lhalæhlanc/erétacé 444 leu Rue microspora (362). 
PhaHecendre ou foncé: ui. um Gen. sun. nue 19: 


Rayons du thalle crénelés ou lobés... subcircinata (351). 
Rayons du thalle divisés linéaires, cendrés ou grisâtres.. 
RE ae is de aile à dore ....... alphoplaca (348). 
Rayons du thalle divisés linéaires, olive obscur.......... 
AT DE PAR RE OR EE MERE olivascens (357). 


Spores uniseptées ; thalle blanc farineux. candicans (359). 
Spores uniseptées ; thalle glauque cendré ou olive... 17. 
ÉHOPAS AIM NES, ee DER RER MAO 18. 


malle nujou-sorédié.?,.:..1. 2.224400. olivacea (356). 
Thalle plus ou moins pruineux, cendré grisätre......... 
DIR EIT LEE REP EIRE PETTÉEONREE AE 4 DEAR BE liparina (355). 
Thalle plus ou moins pruineux, brun noir ou chätain.... 
PR ET LPS CN PRES LE DS she 1.7 spadicea (361): 


Thalle plus ou moins pruineux, ou blanc de neige.... 19. 
Thalle non pruineux ; apothécies plus larges que les divi- 


Mons hillines:: ec ares ere albula (339). 
Thalle non pruineux ; apothécies moins larges que les di- 
visions thallines......... POTTER COR REINE 21, 


36 


19. 


20. 


LICHENS D'EUROPE 


Apothécies nues................................... 20. 
Apothécies plus ou moins ARR thalle en petites ro- 
aottes. LE NÉE Re RARE Re EE Reuteri (354). 
Apothécies plus ou moins pruineuses ; thalle non en ro- 
SOLLOR; + res nee.e RL RP PE candicans (351). 
Thaîle centrifuge. 25m er alboeffigurata (334). 
Thalle non centrifuge, lacinié-divisé au bord........... 
ND ME TAN EE LE Me EL AN EE valisiaca (358). 
Thalle non centrifuge, simplement façonné au bord...... 
D Ame ste ee à aie te ISERE ENS ER ...... versicolor (333). 
Thalle à divisions linéaires-allongées, jaune paille ou 
blanchâtre....... speed ea ee Garovaglii (332). 
Thallé à divisions linéaires-allongées, cendré ou gris 
CAGE Cu Ge de RUE melanaspis (349). 
Thalle simplement façonné ou figuré au bord........ 223 
Thalle placodioïde, saxicole.. ....... configurata (337). 
Thalle placodioide, sur terre ou mousses. geophila (325). 
Thalle non placodioïde..................,......... 23. 
Thalle en rosettes.....:.....,,4:21n. thulensis (338). 
Thallefon en rogeties....2..1:0.7 200 ROIS 24. 
Apothécies noires ou brun noir..................... 25. 
Apothécies pâles ou testacées ; aréoles thallins bordés de 
LA en AS tits ete) SERRE diffracta (335). 
Apothécies pâles ou testacées ; thalle non aréolé..... 26. 
Spores 7 X 5....................,... circinatula (352). 
Spores 10, 15 X 6,8; thalle jaune paille................ 
LRU RE AUS. à CAS SR nn anne melanopthalma (328). 


Spores 10, 15 X 6, 8; thalle gris-cendré. circinata (350). 


Thalle noir en dessous aux bords; rugueux fendillé en 


désdus ri ur PORTE DORE EAN ONE SES peltata (329). 
Thalle noir en dessous aux bords ; lisse en dessus....... 
D AUS US 'ÉGAHONMERRAN ..... chrysoleuca (327). 


Thalle pâle en dessous...........,.,........ AAC 27 


LICHENS D'EUROPE 37 


Divisions thallines lâächement adhérentes............... 


A ARE Rfas nu Le Blade 20 Et et à cartilaginea (330). 
27. 4 Divisions étroitement adhérentes, gonflées arrondies en 


DIET LADITE RTS ERA LE LEP SRE PARA concolor (346). 
Divisions étroitement adhérentes, planes..........., 28. 

98 Thalle régulièrement rayonnant.......... saxicola (331). 
" ( Thalle à squames dispersées... .. dispersoareolata (336). 


311. S. lentigera (Wes.) Nvz., Scand., p. 130, Syn., 
II, p. 60; Lecanora lentigera Tu. Fries, Scand., p. 220. 

Terre calcaire, rochers calcaires terreux ou moussus. 
Se rencontre un peu dans toute l’Europe, mais souvent 
peu commun et rare dans plusieurs contrées. Assez ré- 
pandu en France. Rare pour l’ouest et le nord-ouest: 
Orne, à Chambois et à Villedieu (Duhamel) ; coteaux de 
Frétevault et de Pas-de-Jeu dans les Deux-Sèvres (Æi- 
chard) ; Sarthe, à Bazouges, Mamers (Desportes) ; Maiïne- 
et-Loire, à Angers, Aubigné (Décuillé); environs de Pa- 
ris, à Fontainebleau, Bouray (Nylander), Palley (Hue); 
Vosges, Meurthe-et-Moselle, assez commun sur les pla- 
teaux arides des terrains calcaires (Zarmand); Franche- 
Comté, dans la moyenne montagne et surtout autour de 
Besançon, maisen général peu abondant (Flagey) ; Savoie, 
Aix-les-Bains, aux roches du Roi, base du Revard au- 
dessus de Pugny (Æue), mousses au bord du Scierro (Per- 
ret); Haute-Savoie (Puget); Gard, terrains calcaires aux 
environs de Nîmes, terre siliceuse aux environs de Beau- 
caire, Bellegarde (Cabanès); Haute-Garonne (Fagot); 
Collioure (Nylander) ; coteaux calcaires du Rhône (Ma- 
gnin). Belgique : terre calcaire à Lenne et à Maurenne 
(Tonglet) ; Couvin (Lochenies). Angleterre : île de Wight 
(Crombie); Gogmagog Hills, Newmarket Heath dans le 
comté de Cambridge (R. Relhan) ; environs de Newhaven 


38 LICHENS D'EUROPE 


dans le comté de Sussex (Hemmings), etc. Ecosse: Ben 
Brecht dans l’Argyleshire (Paterson); d'après le Rév. 
Crombie, cette espèce serait à peu près disparue aujour- 
d'hui. Espagne (Vicioso). Commun sur la terre calcaire 
dans toute l'Italie et les îles voisines (Massalongo). Suisse : 
terre et mousses des coteaux calcaires arides (Stizenber- 
ger); Genève, au bord de l’Arve (Müller). Allemagne, 
terre calcaire des régions montagneuses ; Silésie ({ Weïgel), 
très rare; Mégange en Lorraine allemande (XÆieffer). 
Franconie (Arnold). Rare pour la Suède: Ignaberg en 
Scanie et aux environs (Æ. Fries); assez fréquent seule- 
ment dans l'Œland etle Gotland; Kinnekulle près Dala à 
l’ouest de la Gothie (Suhlén). Norvège : Saltdalen dans le 
Norlandens, Lyngen et Maasôe en Finmark occidentale 
(Wahl). Russie centrale, gouvernement de Kharkov (Ælen- 
kin). 

f. dispersa O1rv. — Sur la terre nue à Nîmes dans le 
Gard (Cabanès). 


3812. S. crassa (Hups.) Nvz., Prodr., p. 69, Syn., II, 
p. 98; Lecanora crassa Ta. FRies, Scand., p. 220. 

Terre, pierres et roches calcaires. Se rencontre un peu 
dans toute l'Europe, bien qu’assez rare pour certaines con- 
trées. France : assez répandu dans tout l’ouest et le nord- 
ouest, bien que commun nulle part (Olivier) ; environs de 
Paris, à Moret, Nantau. Palley, commun (Hue) ; Fontaine- 
bleau (Nylander) ; Marne (Brisson) ; Lorraine, sur les 
plateaux élevés, peu commun ; Meurthe-et-Moselle, à 
Pont-Saint-Vincent, sur la côte Sainte-Barbe (Hue) ; Meu- 
se, à Pagny-la-Blanche-Côte (Harmand) ; Mont Blanc, à 
la Croix-de-Fer, environs de Chamonix, aux Grands-Mu- 
lets (Payot) ; très commun dans la Franche-Comté aux 
environs de Besançon, plus rare sur les sommets juras- 


LICHENS D'EUROPE 39 


siques, et ne paraît pas dépasser 900 à 1100 m. d’alti- 
tude (Flagey) ; Saône-et-Loire (Grognot) ; Aix-les-Bains, 
Chambéry, en Savoie (Huguenin) ; Cantal (Fuzet) ; Isère 
(Ravaud) ; assez commun aux environs de Clermont et de 
Mende sur le Plateau central (Gasilien) ; Haute-Garonne, 
assez commun (Fagot); calcaires du Lyonnais (Magnin) ; 
Lourdes (Pomès) ; Cauterets (Lamy) ; la Preste, dans les 
Pyrénées-Orientales (Nylanler). Commun en Angleterre 
et dans le Pays de Galles, plus rare en Ecosse, en Irlan- 
de et dans les îles anglo-normandes (Crombie). Italie, Bel- 
gique, Suisse, Espagne, assez commun sur le calcaire. Çà 
et là dans le sud de l'Allemagne (Xærber). Raguse, îles 
d’Arbe, de Lissa et de Lussin en Dalmatie, commun (Ginz- 
berger). Hongrie (Zahlbruckner). Assez répandu dans les 
régions calcaires en Suède (Nylander). Norvège: abon- 
dant seulement aux environs de Christiana (Th. Fries). 
Russie orientale, Tauride (£lenkin). 

var. Dufourei (FR.) Scaœr, Ænum., p. 58 ; var. liparia 
Ach. (saltem p. p.). — Europe méridionale. France : Pal- 
ley, Thénières près Paris (ue) ; colline de Fenouillet 
dans le Var (Flahaull) ; Gard, un peu partout aux envi- 
rons de Nîmes (Cabanès). Espagne (Lagasca). Italie, com- 
mune avec le type (Jatta). Suisse, blocs calcaires de la 
Grande-Gorge (Wüller). Brenner, Schlern dans le Tyrol 
(Arnold). 

var. periculosa (Dec.)ScHær., Æauin., p.58. — Europe 
méridionale. France : Gard (Cabanès) ; Marseille (T'axis) ; 
Cauterets, où elle est plus répandue que le type (Lamy). 
Italie : roches calcaires à Bormio en Lombardie (Anzi). 

var. cœspitosa (Viic.) ScHŒR., Ænum., p.58. — Europe 
méridionale. France : avec le type dans le Jura (Flagey) ; 
Haute-Savoie, à la base du Salève (Müller) ; Congéniès, 
environs de Nîmes dans le Gard (Cabanès). Commune en 
Italie avec le type (Jatia). 


40 LICHENS D'EUROPE 


var. melaloma Acx., L.U.,p. 414. — France: çà et là 
mélangée au type. Angleterre : Buxton dansle Derbyshire ; 
Durdham Downs, Bristol dans le comté de Glocester (Crom- 
bie). Suède, çà et là avec le type (Th. Fries). 

var. cetrarioides Mass., Sch. crit., p. 75. — Environs 
de Garda en Lombardie (Massalongo). 


313. S. benacensis (Mass.) OLrv.; Psoroma bena- 
censis Mass., Ric., p. 19; Lecanora benacensis JATTA, 
Syllog., p. 176. 

Italie : terre calcaire et fissures des rochers dans la pro- 
vince de Vérone, près le lac de Garda, et en Ligurie (Mas- 
salongo). 


814. S. pachylepidea (Hezzs.) Ourv.; Lecanora pa- 
chylepidea Ta. Fries, Scand., p. 221. 

Suède : roches plutoniques des rives de l’île Lilla Rœk- 
nan, située dans la partie septentrionale du lac Vettern 


(Hellbom). 


815. S. gypsacea (Sm.) Nyz., Scand., p. 130, Syn., 
Il, p.59 ; Lecanora Smith Aca., Syn., p. 189. 

Terre et fissures des rochers dans les hautes montagnes 
des régions calcaires, surtout dans l’Europe méridionale, 
plus rare dans les contrées boréales. France : Franche- 
Comté, fentes des rochers dans les lsommets du haut Ju- 
ra, peu commun; au Reculet et à la Dôle (Reuter), au 
Chasseron (Flagey) ; Savoie, rive gauche du torrent de 
Scierro près Aix-les-Bains (Perret) ; sur la terre, à la ba- 
se des roches calcaires du Dauphiné jusqu’à 1700 m. d’al- 
titude, assez rare (Nylander) ; vallon de Grange; com- 
mun dans le bassin de l’'Ubaye à 2100 et 2500 m. d’alti- 
tude (Hue) ; Ardèche (Couderc) ; Cantal, causse de Gra- 


LICHENS D'EUROPE 41 


tacap, pic d'Orcet (Fuset) ; Gard (Cabanès) ; Cauterets, 
pic de la Catarrabe (Vallot), roches calcaires au Lima- 
çon (Lamy); Marseille (Taxis); Montpellier (Salzman). 
Fréquent dans les régions calcaires de toute l'Italie (Jat- 
ta). Suisse : fissures des rochers calcaires ombragés et hu- 
mides des Alpes et du Jura depuis la zone des sapins jus- 
qu'à la région des neiges (Siizenberger). Roches calcai- 
res au sud de l’Allemagne, rare (Kærber). Raguse, île 
de Lissa en Dalmatie (Ginsberger). Tyrol: Serlosgruppe, 
Sonnwendjoch, Ampezzo, Predazzo (Arnold). Rencontré 
dans une seule localité de la Péninsule scandinave : pro- 
vince d'Œland, dans la plaine d’Alvaren près Gæœsslund 
{(Stenhammar). 


316. S. inamœna (Tu. FRies) Quiv.; Lecanora ina- 
mœna Ta. FRies, L. Arctoi, p. 181 ; Scand., p. 222. 

Sur la terre nue près Mortensnæs en Finmark orien- 
tale, et en petite quantité (Th. Fries). 


317. S. Lamarckii (DC.) Ozrv.; Lecanora Lamarchii 
SCHŒR., Ænum., p. 57; Psoroma Lamarchkù Mass., 
Ric., p. 20; Squamaria Lagascæ (Acx.) NyL., Prodr., 
p. 70. 

Terre et rochers calcaires des hautes montagnes, sur- 
tout dans l’Europe méridionale. France : rochers à droite 
des escaliers du Platet au Mont-Blanc (Payot) ; Basses- 
Alpes, environs des lacs de Chambeyron, aiguilles de 
Chambeyron, à 2900 et 3000 m. d'altitude (Hue); terre 
des rochers au Mont Nivolet en Savoie (Huguenin) ; Hau- 
te-Savoie, au Brézon (Reuter); Lozère (Prost); Dauphi- 
né, Cévennes, Pyrénées (Nylander). Roches calcaires en 
Espagne (Lagasca). Alpes italiennes, Toscane, Sardaigne 
(Jatta). Assez répandu sur les roches dans les Alpes suis- 


42 LICHENS D'EUROPE 


ses (Stizenberger). Autriche : monts Carpathes (Nylan- 
der), Salzbourg (Sauter). Predazzo, Castellazzo en Tyrol 
(Arnold). Nul dans la péninsule scandinave. 


318. S. livida (Acx.) Ouiv.; Lecanora livida Nyz., 
Scand., p. 133 ; Cromg., Brit. Lach., p. 407. 

Rochers calcaires des Alpes suisses (Nylander). Murs 
calcaires des régions montagneuses au nord de l’Angle- 
terre, et au sud-ouest des montagnes d’Ecosse : Wans- 
beck Valley, dans le Northumberland ; Appin, dans l’Ar- 
gyleshire, très rare (Crombie). 


319. S. holophæa (Monr.) OLiv., Z. Ouest, 1, p. 200; 
Lecanora holophæa NyL., Pyr. Or., p. 52; L. Armor., 
p. 755. 

Terre et fissures des rochers en France et en Angle- 
terre. France : Poruic dans la Loire-Inférieure, Collioure 
dans les Pyrénées-Orientales (Nylander); Giens, aux en- 
virons d'Hyères dans le Var (Hue); Corse, à Ajaccio 
(Norrlin). Assez répandu sur les rochers maritimes au 
sud et à l’ouest de l'Angleterre, au sud et au nord-est de 
l'Irlande (Leighton); îles anglo-normandes : Guernesey, 
Saint-Martin’s Point (Larbalestier). 

var. glaucopsora Nyz., in Flora, 1868, p. 164. — Iles 
anglo-normandes : Sark, Grosnez Common, Saint’s Bay, 
Jersey, Alderney, Guernesey (Larbalestier) ; Endellion et 
Penzance dans le comté de Cornwall au sud-ouest de l’An- 
gleterre. très rare et en petite quantité (Crombie). 


320. S. fulgens (Acux.) Tuz. Mém., p. 150; Orv., L. 
Ouest, I. p. 207; Fulgensia vulgaris Mass. ; Lecanora 
friabilis Viz. 

Terre calcaire ou un peu siliceuse des murs et des ro- 


LICHENS D'EUROPE 43 


chers. Assez répandu dans toute l'Europe, plus rare cepen- 
dant dans les contrées boréales. France : Orne, à Hablo- 
ville (Okivier) ; Calvados, falaises de Douville (De Brébis- 
son); sables maritimes de Tourlaville dans la Manche 
(Delachapelle) ; Finistère, Loire-[nférieure (Picquenard) ; 
Sarthe, assez répandu bien que peu commun (Monguwillon) ; 
Maine-et-Loire à Angers, Aubigné (Décuillé) ; environs de 
Paris ; Nogent-sur-Marne (Delacroix), Creil (Cosson,, Mo- 
ret, Herblay, Chantilly (ue); très rare dans les Vosges 
et en Lorraine (Jarmand); commun au contraire sur les 
bords de l’Aïn et du Rhône dans le Jura méridional (Fla- 
gey) ; Marne (Brisson); commun en Savoie (Hue) ; Caute- 
rets, Lourdes (Lamy) ; assez répandu dans la région lyon- 
naise (Magnin). Iles Britanniques, assez fréquent, surtout 
dans les régions maritimes, mais abondant nulle part (Ler- 
ghton). Commun en Belgique, Suisse, Italie, Espagne. Çà 
et là en Allemagne (Xærber). Lorraine allemande, à Bit- 
che, Moulins-lès-Metz, Thionville (Xeffer). Tyrol: Schlern, 
Roveredo, Windisch-Matrey (Arnold). Suède : assez com- 
mun sur la terre calcaire et les mousses dans les îles 
Oeland et Gotland, non signalé ailleurs (Th. Fries). Rus- 
sie centrale (Ælenkin). 


321.5. fulgida (Nyz.) Ouv.; Placodium fulgidumNyr.. 
in Flora, 1865, p. 122; Gasiz., L. Plat. centr., p. 42. 

Terre des roches calcaires. France: causse de Mende 
dans la Lozère (Gasihen), Pyrénées-Orientales à Palalda 
près Amélie-les-Bains (Nylander). Raguse, île de Curzola 
en Dalmatie (Bauingartner). 

var. arbensis ZaHLBR., Dalmat., IV, p. 18. — Iles 
d'Arbes en Dalmatie, sur le rivage (Loitlesberger). 


322. S, aurea (Sonœr.)O11v.; Lecanora aureaScHæR., 


44 LICHENS D'EUROPE 


Enum., p. 64; Placodium aureum Ny1., Prodr., p. T4; 
Gyalolechia aurea Mass., Ric., p. 17. 

Sur la terre dans les fissures des rochers calcaires ; ra- 
re en Europe. France: pic de Gave dans les Pyrénées 
(Dufour). Assez fréquent dans toute l'Italie (WMassalongo) 
et la Suisse (Müller). Roches calcaires dans le sud de 
l'Allemagne (Xœrber). Salzbourg en Autriche (Sauter). 


323. S. bracteata (Hrrm.) Ourv.; Lecanora bracteata 
Acx., Syn., p. 183; Tu. FRies, Scand., p. 223. 

Mousses et terre calcaire ; assez peu répandu en Europe. 
France: Gentilly près Paris (VNylander) ; montagnes du 
Dauphiné, çà et là à une altitude de 1600 m. et plus (Ny- 
lander). Italie : province de Vérone (Massalongo), Toscane, 
Sicile (Jatta). Suisse : terre sabloneuse des lieux arides, 
particulièrement dans le midi, canton du Valais (Schæ- 
rer), canton de Vaud (Baglietto). Terre calcaire au sud 
de l'Allemagne (Xærber). Suède, Norvège, Finlande, assez 
répandu sur la terre et les mousses des régions calcaires 
(Th. Fries). 

var. alpina Tu. Frims, L. Scand., p. 223. -- Suisse 
(Boistel) ; Gurgl, Taufers dans le Tyrol (Arnold). Régions 
montagneuses de la Suède; Spitzberg et îles voisines à 
l'est. (Th. Fes). 


324. S. australis (ARN.) Ouiv.; Physcia australis ARN. 
in Flora, 1875, p. 5; Lecanora australis Lamy, Caut., 
p. 42. 

France : rochers près Barèges dans les Pyrénées (My- 
lander). Roches calcaires des montagnes du littoral au- 
trichien (Glowacki) ; Predazzo dans le Tyrol ‘ Arnold). 


325. $S. geophila (Tu. Fries) Ouiv. ; Placodium geophi- 
lum Ta, Fries, L. Arctoi, p. 185. 


LICHENS D'EUROPE 45 


Mousses et terre des roches calcaires. Spitzberg, à Bell 
Sund (J. Vahl). 


326. S. straminea (Wnga.) Nyz., Scand., p. 134; 
Lecanora stranunea Tu. FRies, L. Scand., p. 224. 

Spécial à la péninsule scandinave. Rochers solitaires 
et exposés aux grands vents au bord de la mer, et sur les 
tumulus élevés par les pêcheurs dans le Nordland, en Fin- 
mark et en Laponie russe, parfois assez abondant (Th. 
Fries). Rencontré dans la Norvège australe à Laurvig et 
Fredrikstad (Sommerfelt). Rochers du littoral du Spitzberg, 
très rare (Th. Fries). 


327. S. chrysoleuca (Sm.) Nyz., Prodr., p. T0; 
Syn., Il, p. 60 ; Lecanora chrysoleuca Ta. Fries, Scand., 
p. 224; L. rubina Herr. 

Rochers granitiques et schisteux dans presque toute 
l’Europe, parfois aussi sur les vieux bois ; plus rare dans 
les régions boréales, nul dans la plaine. France : le Hoh- 
neck dans les Vosges, très rare (Flagey) ; assez commun 
snr les roches quartzeuses et micacées du Mont Blanc 
(Payot); abondant dans les montagnes du Dauphiné de- 
puis 1500 m. d'altitude jusqu'aux roches les plus élevées 
(Nylander) ; Savoie, à Saint-Rémy, Petit-Saint-Bernard, 
Mont Cenis (Bonjean) ; Cantal, à Murat, roches basaltiques 
à 900 m. d'altitude (Héribaud); Cauterets, roches grani- 
tiques près le lac de Gaube, rochers schisteux au col de 
Riou (Lamy), rochers entre le lac d’Ihléou et la vallée 
de Marcadau (Vallot); La Preste, Costabonne dans les 
Pyrénées-Orientales, rochers de micaschiste de 1800 à 2000 
m. d'altitude (Mylander). Ecosse : à Ben Brecht dans 
l'Argyleshire (Paterson). Italie, sur les roches les plus 
dures des Alpes et des Apennins (Jatta). Assez répandu 


46 LICHENS" D'EUROPE 


en Suisse, surtout dans la partie méridionale (Séizenber- 
ger); rencontré aussi sur de vieux bois (herb. Schærer). 
Assez commun sur les roches des hautes montagnes en 
Allemagne (Kærber), en Autriche (Simmer) et dans le 
Tyrol (Arnold). Assez fréquent en Norvège dans les al- 
pes de Dovre et de Lom, d’où il descend dans la vallée 
de Gudbrandsdalen (7h. Fries). Pour la Suède, rencon- 
tré seulement en Laponie dans le district de Lulea, à Skœr- 
fi, Nammats et Njunats (Hellbom), et à Kilpisjærvi dans le 
district de Tornea (Norrlin). Russie centrale, Tauride, 
Caucase oriental (£lenkin). 

var. peltata TorseLzL. (non DC.). — France : mélangé 
au type, là où celui-ci est abondant. Alpes de Dovre en 
Norvège (Nylander). 

var. nigromarginata NyL., Syn., II, p. 62; var. me- 
laloma NyL. (non Aox.). — Montagnes du Dauphiné (Ny- 
lander). 

var. complicata Acx., L. U., p. 411. — Avec le type 
sur les montagnes les plus élevées de l'Europe méridio- 
nale (Nylander). 

var. subdiscrepans NyL., Syn., Il. p. 61 ; var. lecano- 
rea Anz1, Analect., p. 9. — Alpes italiennes près Bor- 
mio (Anzst). Suisse, canton du Valais, rare (Schleicher) ; 
Tyrol (Arnold) ; Hongrie (Lotha). 

var. erythrophthalma Wain., L. Caucase, p. 284. — 
Roches granitiques du Caucase oriental (Wainio). 


328. S. melanophthalma (Ram.) Nyz., L. Scand., 
p. 131 ; Syn., IL, p. 61. 

Rochers granitiques et schisteux des hautes montagnes, 
surtout dans l’Europe méridionale. France : Mont Blanc, 
aux Grands-Mulets (Payot) ; abondant sur les montagnes 
_du Dauphiné entre 1500 et 2000 m. d'altitude (Nylan- 


LICHENS D'EUROPE 47 


der) ; Cauterets, sur les pics du Viscos, du Vignemale et 
du Balaïtous (Vallot) ; la Preste, Costabonne, dans les 
Pyrénées-Orientales (Nylander). Italie méridionale, dans 
les Alpes, les Apennins, en Toscane (Jatta). Assez fré- 
quent en Suisse, et mélangé à l'espèce précédente (Stizen- 
berger). Paneveggio en Tyrol (Arnold). Suède : à Aktse 
Kallou dans le district de Luléa en Laponie (Hellbom) ; 
à Kilpisjærvi et Pietsovaara dans le district de Tornea 
(Norrlin). Norvège : alpes de Dovre, Lom, vallée de Gud- 
brandsdalen (Th. Fries). Russie centrale, Tauride, Cau- 
case oriental (Zlenkin). 

f. glauca Nxz., Syn., II, p. 61. — Montagnes du 
Dauphiné, avec le type (Nylander). Suisse (Stizenberger). 

f. opaca (Acx.) Nyz., Prodr., p. 70. — Avec le type 
en Dauphiné (Nylander). Italie (Jatta). Tyrol, à Pane- 
veggio (Arnold). Assez fréquent sur les roches du Spitz- 
berg (Th. Fries). 


329. S. peltata DC., FT. fr., II, p. 377; NyLz., Syn., 
IL, p. 62; Lecanora rubina var. heteromorpha Acx. ; Pso- 
roma concinnum BAGL. 

Schiste et granit des hautes montagnes; très rare en 
Europe. France : montagnes du Dauphiné de 1600 à 2000 
m. d'altitude, abondant (Nylander). Suisse, hautes mon- 
tagnes du Vaudois (Baglhetto). Les deux formes melalo- 
ma et effusa NyL., Syn., II, p. 62, sont fréquentes avec 
le type, particulièrement dans les alpes du Dauphiné. 


330. S. cartilaginea (Acx.) Nyz., L. Scand., p. 132, 
Syn., IL, p.64; Placodium saxicolum var. vogesiacum Fw. 
Rochers quartzeux et granitiques des montagnes, et 
parfois aussi dans la plaine ; manque dans plusieurs con- 
trées de l’Europe. Rare pour la France : Maine-et-Loire, 


48 LICHENS D'EUROPE 


à Angers, Pruniers, la Pointe (Décuwillé) ; Mont Blanc, 
murs autour de Chamonix (Payot) ; rare dans les Vos- 
ges; versant oriental du Hohneck (Mougeot), Gérard- 
mer (Berher), Chenimesnil, roches baignées par la Volo- 
gne (Claudel); Lozère (Prost) ; pic du Midi dans les Py- 
rénées (Philippe). Angleterre, rencontré seulement au 
Pays de Galles sur les rochers maritimes à Llyn Bodlyn 
au-dessus de Barmouth dans le Merionethshire (Salwey). 
Allemagne, rochers de quartz, très rare (Kæœrber). Suède, 
Norvège, Finlande; commun sur les rochers maritimes ; 
s'éloigne parfois un peu de la mer et se rencontre à Stock- 
holm, Gœteborg, Upsal, etc. ; mais devient rare dans ces 
contrées. Pour le Danemark, il a été observé seulement à 
Hammershus dans l’île Bornholm (Grænlund). 


331. S. saxicola (Pozc.) NyL., Prodr., p.70 ; Leca- 
nora saxicola TH. FRies, L. Scand., p. 226 ; Placodium 
murale SCHREB. 

Pierres de diverses formations : grès, granit, schiste, 
et même calcaire pour plusieurs variétés; parfois aussi 
sur les vieux bois et la terre nue. Commun et répandu dans 
toute l'Europe, dans la plaine comme dans la montagne. 

f. argillacea MazBr., Cat. L. Norm., p. 130. — 
Argile des murs à Serquigny dans l'Eure (Malbranche). 

f, ecrustacea Wepp., L. Ligulé, p. 13. — Roches 
calcaires et siliceuses de Ligulé dans le Poitou ( Weddell). 

f. squamea Nyz., in Gasiz., Plat. centr., p. 44. — 
Sur de vieux murs à Saugues dans la Haute-Loire (Ga- 
silien). 

f. compacta Krs., Syst., p. 115. — Allemagne, ro- 
chers basaltiques des montagnes, très rare (Kærber). 

f. intestiniformis Tu. FRies, L. Arctoi, p. 185. — 
. Suède: plaines du Nordland méridional ; Bodæ, Saltda- 
len, etc. (Sommerfelt). 


LICHENS D'EUROPE 49 


f. riparia Fw.; KrB., Syst., p. 115. — Italie, avec 
le type (Jatta). Roches granitiques en Allemagne 


(Kæœrber). 
var. albomarginata Nvyz. ; Ta. Fries, L. Scand., p. 
227. — France: Bressuire dans les Deux-Sèvres, sur des 


tuiles (Richard); Vosges, à Neufchâteau (Berher); Van- 
dœuvre en Meurthe-et-Moselle (Zarmand); Haute-Vien- 
ne, assez rare (Lamy) ; roc du Merle dans les monts du 
Cantal, Saugues dans la Haute-Loire (Gasilien) ; Cau- 
terets, rochers siliceux à Aspin (Pomés); laves d'Agde 
dans l'Hérault (Weddell\. Angleterre : sur les vieilles 
mousses des rochers et des murs, rare; Lewes dans le 
comté de Sussex (Crombie). Lorraine allemande à Bit- 
che (Æïieffer). Padasjoki en Suède (Th. Fries). 


332. S. Garovaglii KrB., Prg., p. 54; Squamaria 
saæicola var. Garovagln Nyz., Delphin., p. 261. 

Sur les rochers (schiste, basalte, etc.), parfois aussi 
sur les vieux bois; rare et peu répandu en Europe. 
France: Plateau central, sur des scories au puy Pariou 
dans la chaîne des monts Dômes (Gasihien) ; Dauphiné, 
entre 1500 et 1700 m. d'altitude (Nylander) ; schistes à 
Aix-les-Bains (Hue), gneiss au Biolay en Savoie (Hugue- 
nin); la Valbonne dans les Pyrénées-Orientales (Nylan- 
der). Italie: provinces de Vérone et de Lombardie, assez 
commun sur les rochers ; se rencontre aussi sur les vieux 
bois et même les pins dénudés (Jatta). Espagne ( Vicioso). 
Suisse: mont Rosa (Carestia), entre Bovernier et Sem- 
brancher (Müller). Roches basaltiques d'Allemagne, très 
rare (Kærber). Basse Autriche, çà et là (Zahklbruchner). 


333. S. versicolor (Acx.) Ouv.; Lecanora versicolor 


4 


50 LICHENS D'EUROPE 


Acx., L. U., p. 426; Nyz., Pyr. Or. Nov., p. 17; Pla- 
codium albopulverulentum Mass., Ric., p. 24. 

Spécial aux roches et aux pierres calcaires ; assez ré- 
pandu en Europe. France : La Mothe-Saint-Héray dans 
les Deux-Sèvres (Richard); environs de Paris, à Moret 
(Nylander) ; Meurthe-et-Moselle, Meuse, assez répandu 
(Harmand) ; Franche-Comté, commun sur les calcaires 
dans les lieux un peu humides (Flagey); calcaires juras- 
siques du Dauphiné (Nylander); Aix-les-Bains, assez 
commun (ue); environs de Nîmes (Cabanés) ; Pyrénées- 
Orientales, à Amélie-les-Bains (VMylander). Ortho, en Bel- 
gique (Lochenies). Assez répandu en Angleterre sur les 
schistes et les calcaires, surtout dans les régions mariti- 
mes (Crombie). Commun en Italie (Jatta). Suisse : monts 
Gemmi et Gantrisch (Schærer), Schaffhouse (Schenk). 
Bitche, en Lorraine allemande (ÆX3effer). Commun en 
Allemagne sur les calcaires et les marbres (Xærber). 
Sulden, Predazzo, dans le Tyrol (Arnold). Monts Carpa- 
thes en Autriche (Zahlbruckner). Suède, rencontré seu- 
lement sur les rochers calcaires de l’Oeland (Stenham- 
mar) et du Gotland (Lænnroth). Russie centrale (Elen- 
kin). 

f. subnivalis Nyz., in Gasi., L. Plat. central., p. 
44. — Haute-Loire, à Cubisoles près Saugues, sur le ba- 
salte (Gasilien). 

f. dispersa Leiaut., L. Flora, 3° édit., p. 159. — 
Roches calcaires des régions maritimes au Pays de Galles 
en Angleterre: Great Orme’s Head, dans le Cærnarvon- 
shire (Leighton). 

f. areolata Leianr. Stiz., L. Helvet., p. 88. — Ro- 
ches du mont Salève (Müller). 


334. S. alboeffigurata Anz, Catal., p. 46; Lecano- 


ra alboeffigurata Jarra, Syllog., p. 178. 


: 
Mae 
CR ONU PT 


LICHENS D'EUROPE 51 


Abondant sur des roches calcaires près Bormio en Lom- 
bardie (Anzi). 


339. S. diffracta (Acu.) Oriv.; Lecanora diffracta 
AC LU p.432 Nyz., Pyr. Or Nôv.,\p. 587 Eee 
dea Bolcana PoLz. 

Rochers divers, mais principalement sur le schiste ; 
assez fréquent en Europe. France : Orne (Olivier) ; Man- 
che (Le Jos); Deux-Sèvres (Richard) ; Vosges, Jura, 
surtout sur les roches légèrement saillantes de terre (Fla- 
gey) ; environs de Chamonix (Payot) ; Haute-Loire, Lo- 
zère (Gasihien) ; Montmurat dans le Cantal (Fuzet); Mont 
Dore, rochers à la base et au sommet du puy de l’Angle, 
Haute-Vienne, assez répandu (Lamy) ; commun en Dau- 
phiné (Nylander) ; Cauterets, sommet du Riou, lac de 
Gaube. vallée de Marcadau ; Lourdes, sur le marbre 
(Lamy) ; tour de la Massane, Col del Pal dans les Pyré- 
nées-Orientales (Nylander). Espagne (Vicioso). Angle- 
terre, hautes montagnes et région subalpine (Crombie). 
Roches volcaniques de l'Italie méridionale, et roches cal- 
caires et siliceuses un peu partout (Jafta). Suisse : Ta- 
rasp (Jack), Gemmi (Schærer), etc. Commun dans le Ty- 
rol (Arnold). Rare en Allemagne (Xærber). Autriche : 
bouches de Cattaro en Dalmatie (Baumgartner.) Assez 
commun en Suède, où il est mêlé au S. saxicola (Th. 
Fries). 

f. insulata DC. ; Dugy, Bot. Gall., p. 658. — France : 
dans les Pyrénées (Ramondi). 

f. dealbata ANz., Symm., p. 7. — Italie, roches cal- 
caires éparses dans la vallée de Trella (Anzi). 


336. S. dispersoareolata Nyz., L. Scand., p. 132 ; 
_ Lecanora dispersoareolata Srizens., L. Helvet., p. 87, 


52 LICHENS D'EUROPE 


Europe méridionale : sur les rochers des zones les plus 
élevées dans les montagnes ; peu répandu en Europe. 
France : commun dans les alpes du Dauphiné (Nylan- 
der) ; lac d'Agdat dans le Puy-de-Dôme (A delminien) ; 
Cauterets, près l’hospice, lac d’Ilhéou, cirque de Gavar- 
nie (Lamy) ; pics de Vignemale et de Balaïtous, où il est 
fertile ( Vallot). Suisse, assez répandu sur les roches mi- 
caschisteuses et calcaires des montagnes les plus élevées 
(Stizenberger). Assez fréquent sur les roches granitiques 
et silfceuses des alpes italiennes (Jatta), comme aussi 
dans les montagnes du Tyrol (Arnold). 


3837. S. configurata (NyL.) Oriv.; Lecanora configu- 
rata Nyz. in Flora, 1884, p. 389. 
Rochers quartzeux près de Méhadia en Hongrie (Lorka). 


838. S. thulensis (Ta. FrIes) Oruv.; Lecanora thu- 
lensis Tu. Fries, L. Scand., p. 227. 

Assez abondant çà et là sur les rochers maritimes du 
Spitzberg : Hornsund, et à l’île Fosters (Th. Fries). 


var. feracissima Tu. FRigs, supr. cit. — Forme typi- 
que ci-dessus. 
var. contractula (Nyc.) Ta. FRIES, supr. cit. — Ro- 


chers maritimes en Finmark : Tromsæ, Gjæsvær, Mor- 
tensnæs, Sandskjær près Wadsæ (Th. Fries) ; Panfe- 
lofka et Jokonga en Laponie orientale (Fellman). 


339. S. albula NyL., Syn., II, p. 63. 

France : Dauphiné, rochers au-dessus de Villard-d’Arè- 
ne, 1750 m. d'altitude ; roches calcoschisteuses au pic du 
Midi dans les Pyrénées (Nylander). Suisse, sur les gneiss 
à Sainte-Croix (Meylan). 


LICHENS D'EUROPE 53 


349. S. pruinosa Cxaus.; Dury, Bot. Gall., p. 660; 
Ouiv., L. Ouest, I, p. 203 ; Lecanora pruinifera Nxz. ; 
Placodium cretaceum Müzr. 

Peu répandu en Europe ; se rencontre çà et là sur les 
rochers et les pierres calcaires, mais généralement en 
petite quantité. France : Orne, à Bazoches-au-Houlme 
(Olivier); Eure, à Orival, Mauny; Calvados, à Val-des- 
Leux (W/albranche) ; Haute-Savoie, roches calcaires du 
Salève (Müller); Cantal, Montmurat, causse de Gratacap 
(Fuzet); Nant dans l'Aveyron (Marc). Belgique : Froid- 
vaux, entre Bouvignes et Anhée (T'onglet). Roches cal- 
caires à l’ouest de l’Angleterre, très rare : Cleve Hill dans 
le Somersetshire (Crombie). Italie septentrionale, Tos- 
cane, Latium, Apulie (Jatta). Dalmatie : île Pelagose 
(Ginzberger), sommet des monts Velikikozak à 1200 m. 
d'altitude (Baumgartner). Russie : roches calcaires à Is- 
sar et Jalta en Tauride (Waïnio). 

var. obliterata ZanLBr., Flect. Dalmat., I, p. 19 
Roches calcaires à l’île Pelagose en Dalmatie (Ginzber- 


ger). 


341. S. teichotea (NyL.) Ouiv., Lecanora teichotea 
Nyz., L. Luxemb., p. 378 ; L. Paris, p. 54. 

France : pierres calcaires à Saint-Germain et à Meulan 
près Paris (Nylan:ler); roches himides de micaschiste à 
Mauriac dans le Cantal (Gasihien) ; Figeac dans le Lot (Fu- 
get); Nant dans l'Aveyron (Marc). Belgique : rochers cal- 
caires à Moniat, Bonvignes (T'onglet). 


342. S. sulphurascens (NyL1.) Ouiv. ; Lecanora sulphu- 
rascens NyL. in Flora, 1879, p. 202; Gasiz., Z,. Plat. 
centr., p. 44. 

France : roches calcaires de Mende dans la Lozère (Ga- 
sien) ;, mont Baon-Redoun près Marseille (Taxis). 


54 LICHENS D'EUROPE 


f. nuda NyYL. — Causse de Gratacap dans le Cantal 
(Fuset). 


343. S. adriatica (ZanzBr.) Ouiv. ; Lecanora a riatica 
ZanzBr., Flect. Dalmat., II, p. 19. 

Autriche : rochers calcaires dans les îles de Lésina et 
de Busi en Dalmatie (Ginzberger). 


_ 844. S. sulphurella (Krs.) Ouiv.; Lecanora sulphu- 
rella ZaazBr., Flect. Dalmat., WU, p. 20. 

Dalmatie : roches calcaires près Raguse, île Brazza, 
bouches de Cattaro (Baumgartner). 

var. ragusana ZAHLBR. sup. cit. — Avec le type, dans 
les îles de Lésina (Lütkemüller) et de Lussin (Müll- 
ner). 


345. S. admontensis (ZAHLBR.) Ouiv.; Lecanora ad- 
montensis ZAHLBR., Neue Flecten, p. 4. 

Autriche : roches calcaires à Reichenstein en Styrie 
(Baumgartner). 


346. S. concolor (Ram.) Nyz., L. Delph., p. 261; 
Lecanora concolor Srizen8., L. Helvet., p. 89. 

Rochers des hautes montagnes, surtout dans l’Europe 
méridionale. France: alpes du Dauphiné, fréquent çà et 
là, depuis 1750 m. d'altitude jusqu'aux sommets les plus 
élevés (Nylander) ; aiguilles de Chambeyron dans le bas- 
sin de l’Ubaye (ue) ; Pyrénées: mont Canigou (Monta- 
gne), pic du Midi de Bigorre (Philippe), environs de 
Bagnères (Pomès); Cauterets, au-dessus du lac d’Esti- 
baoude ( Vallot). Barcelone en Espagne (Llénas). Roches 
granitiques et quartzeuses les plus élevées des alpes 1ta- 
liennes (Jatta). Assez commun sur les hautes montagnes 


LICHENS D'EUROPE 55 


de Suisse (Stizenberger). Predazzo dans le Tyrol (Ar- 
nold). Allemagne: rochers des hautes montagnes, très 
rare (Xærber). 

f. idiocarpa (Dur.) RavauD, Guide du Botan., 12° 
excurs., p. 119. — Sur le mont Galibier en Dauphiné 
(Ravaudi). 

f. elata ARN., L. Tyrol, XXVI, p. 102. — Monta- 
gnes du Tyrol (Arnold). 

var. subeffusa Nyz., Z. Delphin., p. 261. — Avec le 
type en Dauphiné (Nylander). Mont Weissmies en Suisse 
(Wolf). 

var. angusta ARN., L. Tyrol, XIII, p. 234; var. or- 
biculare ScHœr. — Suisse: sommet du mont Rosa et 
près de l’hospice Saint-Bernard (Jatta), Distelgrat (Brun), 
Dent du Midi (Chavel), au pied du mont Schwarzhorn 
(Privat). Assez répandu dans les montagnes du Tyrol 
(Arnold). 


347. S. gelida (L.) Nyz., Prodr., p. T1; Scand., p. 
134 ; Ouiv., L. Ouest, I, p. 204. 

Rochers de la plaine et surtout des hautes montagnes ; 
assez répandu en Europe. France : rare et très peu dissé- 
miné ; Orne, rochers du Chatellier (Guibert); Vire, Falaise 
dans le Calvados (De Brébisson); Sarthe, à Saint-Léonard- 
des-Bois (Monguillon) ; Finistère, Villeneuve-en-Scaer, 
granils à Quimper, monts d'Ergué-Gabéric (Picquenard) ; 
Vosges, à Gérardmer (Berher), la Schlucht, Bussang 
(Harmand) : Alpes (Duby) : le Croiset près Aurillac dans 
le Cantal (Fuzet). Frahan dans les Ardennes belges (Lo- 
chenies). Angleterre, Ecosse, Irlande, assez fréquent sur 
les roches des montagnes (Leighton). Tyrol: Umhausen, 
Finsterthal, Gurgl, Windisch Matrey, assez rare (Arnold). 
Roches basaltiques en Allemagne, très rare; près de Kun- 


56 LICHENS D'EUROPE 


zendorf (Mosig) et de Zittau (Rabenhorst). Commun en 
Norvège et dans la Laponie orientale jusqu’à l'Océan Gla- 
cial (Nylander) ; plus rare dans les autres contrées. 

f. dispersa (Croms.) Leicar., Lich. Flora, 8° édit, 
p. 160. — Angleterre : Craig Tulloch (Crombie), Moel-y- 
gest, près Tremadoc (Leighton). 


348. S. alphoplaca (Wx8c.) Ocrv.; Placodium alpho- 
placum Ny1., Prodr., p. 73; Lecanora alphoplaca TH. 
FRies, L. Scand., p. 229. 

Rochers des montagnes, grès, schiste, granit ; assez 
dispersé surtout dans l'Europe méridionale, mais non par- 
tout; très rare dans les régions boréales. France, spé- 
cial au Midi et contrées avoisinantes : Puy-Crouël dans 
le Puy-de-Dôme (Fuzet) ; Cantal, à Gergovia, Saint-Flour, 
Le Saillant, Roffiac (Gasilien); Lozère { Prost); alpes du 
Dauphiné, assez fréquent dans la zone inférieure sur les 
granits (Nylander); Hautes-Pyrénées (Philippe) ; Caute- 
rets, sur le granit au lac de Gaube et au Pont d’Espagne, 
sur le schiste au lac d'Ilhéou (Lamy). Commun sur les 
granits et les silex de l'Italie méridionale et septentrio- 
nale (Jatta). Suisse : rochers granitiques des montagnes, 
assez commun (Séizenberger). Tyrol: Windisch Matrey, 
Schlern, Predazzo (Arnold). Norvège, rencontré seule- 
ment sur les roches suübalpines et humides à Altenfjord en 
Finmark occidentale (Wahlenberger). Russie : gouverne- 
ment de Kharkov (Ælenkin). 

var. polycarpa Ta. Fries, L. Scand., p. 230. — Ro- 
chers du mont Storfjeldet en Finmarck orientale, en petite 
quantité (Th. Fries\, Slidre dans le district de Valders 
(Blytt). 

var. inflata Acx., L. U., p. 428. — Sur la terre dans 
les montagnes de Suisse (Schleicher). 


LICHENS D'EUROPE Di 


349. S. melanaspis (Acx.) Ouiv.; Lecanora melanaspis 
Acx., L. U., p. 427; Srizens., L. Helv., p. 109. 

Rochers des montagnes; peu répandu en Europe. Ro- 
ches granitiques des alpes italiennes (Jatta). Montagnes 
d'Ecosse, très rare: Ben Brecht dans l’Argyleshire (Pa- 
terson). Suisse, rochers au pays des Grisons (Anzi). Assez 
commun en Suède et en Norvège sur les rochers souvent 
humides de la région subalpine, plus rare dans les contrées 
méridionales (Th. Fries). Russie, environs de Tiflis dans 
le gouvernement du Caucase (Ælenkin). 


850. S. circinata (PErs.) Oriv., L. Ouest, I, p. 204; 
Lecanora circinata Tu. FRies, L. Scand., p. 231 ; Par- 
meha radiosa ScHŒR. 

Schiste, calcaire, grès; répandu dans toute l’Europe, 
mais rare dans plusieurs contrées où il semble remplacé 
par l'espèce suivante. France: Moret, Palley, Fontaine- 
bleau aux environs de Paris (Nylander) ; Meurthe-et-Mo- 
selle : Pont-à-Mousson, chartreuse de Bosserville, environs 
de Vandières, rare (Harmand); çà et là sur les calcai- 
res et les schistes du Dauphiné, jusqu'à 1750 m. d’alti- 
tude environ (Nylander) ; Cantal, causse de Gratacap, Au- 
rillac, Saint-Santin-de-Maurs, Saint-Flour (Fuzet); Sau- 
gues dans la Haute-Loire (Gasihen); Figeac dans le Lot 
(Fuzet); Aix, Chambéry en Savoie (Huguenin); Courbe- 
fix en Haute-Vienne, très rare (Lamy) ; commun à Lour- 
des sur les schistes lamellaires et les calcaires (Lamy); 
Banyuls-sur-Mer (Goulard). Assez répandu en Angleterre 
et en Ecosse, rare pour les îles anglo-normandes (Salwey), 
non rencontré en Irlande (Crombie). Commun dans toute 
l'Italie (Jatta) et dans les régions calcaires de la Suisse 
(Stizenberger). Assez répandu en Allemagne, mais en 
petite quantité (Xærber). Monts Carpathes en Autriche 


58 LICHENS D'EUROPE 


(Zahlbruckner); commun dans les montagnes du Tyrol 
(Arnold) et en Suède (Th. Fries). Norvège : rencontré seu- 
lement aux environs de Christiania (Blytt) et de Trondhjem 
(Torsell). Danemark : vu seulement à Klingstrup et à 
Holmdrup en Fionie (Rostrup). 

var. pinacion Acx. L. U., p. 427. — Rochers en Suisse 
(Schleicher). 

var. psoralis (Acx.) ScHœRr., Enum., p. 61.— France, 
çà et là avec le type (Nylander). Murs et rochers en Suisse 
(Schleicher). 

var. myrrhina SCHŒR., Enum., p. 61. — Italie, Suis- 
se, çà et là avec le type. Russie centrale (Ælenkin). 

var. incanescens Nyz., in Flora, 1886, p. 99. — Sur 
les quartz dans les alpes du Dauphiné au-dessus de la 
Grave (Nylander). 

var. farinosa ANZ:, Symb., p.77. — Aix-les-Bains (Hue); 
roches calcosiliceuses des Apennins (Jatta). Canton de 
- Vaud en Suisse (Baghetto). 

var. albopulverulenta Bacr.. et CAREsT. Anacr., p. 187. 
— Sur les murs auprès d'Alagna dans la vallée du Pié- 
mont (Baghetto). 


3561. S. subcircinata (Ny1). Ouiv. ; Lecanora subcirci- 
nata Ny1. in Flora, 1873, p. 18; Jarra, Syllog., p. 185. 

Pierres et rochers; ordinairement mélangé au précé- 
dent, mais plus commun dans bien des contrées. France, 
commun un peu partout; signalé comme rare seulement 
à Cauterets et à Lourdes (Lamy). Assez répandu en Bel- 
gique et commun par places (Dens). Ne paraît pas avoir 
été rencontré en Angleterre (Crombie). Italie: commun 
sur les roches calcaires près le lac Majeur (Anzi) ; calcai- 
res du Piémont (Baglietto). Suisse: calcaires des monts 
Fenera et Roccopietra (Baglielto). Dalmatie, sommet des 


LICHENS D'EUROPE 59 


monts Veliki Koziak (Baumgartner), calcaires à Klinci 
(Vierhapper) ; commun dansles montagnes du Tyrol (Ar- 
nold). Non signalé dans la péninsule scandinave, mais 
probablement passé inaperçu ou confondu avec le précé- 
dent. Russie, roches calcaires de la Tauride { Wainio).. 

f. subfarinosa Lamy, Z. M. Dore, p. 69. — Haute- 
Vienne, mortiers calcaires au château de Courbefix (La- 
my) ; Aix-les-Bains, roches du Roi, pentes du Gigot (Æue). 
Roches calcosiliceuses des Apennins (Jatta). Suisse, ro- 
ches calcaires du canton de Vaud (Baglietto). 

f. cœrulescens Ocrv. — Thalle bleuâtre. Rochers de 
l'Aveyron (Marc). 

var. ocellata (BaGz.) Ouiv. ; Placodium myrrhinum var. 
ocellatum BaGz. et CaAREsT., Anacr., p. 187. — Rochers 
calcaires du canton de Vaud, près l’hospice (Baghetto). 


392. S. circinatula (Nyz.) Ouiv.; Lecanora circinatula 
Nvyz. in Flora, 1883, p. 100 ; Croms., Brit. Lich., p. 404. 

Angleterre, rochers maritimes siliceux près de Beachy 
. Head dans le comté de Sussex (Crombie), en petite quan- 
tité. 


353. S. prœradiosa (Nyz.) Ouiv.; Lecanora prœra- 
. diosa Nvz. in Flora, 1884, p. 389. 
Hongrie, roches calcosiliceuses à Buda-Pesth (Lo:ka). 


354.S. Reuteri(Scx.)OLiv.; Lecanora ReuteriScHæR., 
Enum., p.59; Psoroma Reuteri, Frac. L. F. C., p. 216. 

Sur les rochers. Ain: creux du Pandioux, au Reculet 
(Reuter). Suisse : Grand Muveran, au-dessus de Bex (Mül- 
ler), mont Pilat (Hepp), environs de Kandersteg (Metz- 
ler), Genève (Kærber). Italie, mont Baldo dans la pro- 
vince de Vérone et par places dans l'Italie septentrionale 


60 LICHENS D'EUROPE 


(Jatta). Allemagne, très rare : près de Hôxter en West- 
phalie (Beckhaus). 


855. S. liparina (Nyz.) Ouiv.:; Lecanora liparina Nyr. 
in Flora, 1876, p. 305 ; Lamy, M. Dvre, p. 70 ; Lecano- 
ra Cesati Mass., Mem., p. 47. 

Saxicole ; rare et très peu répandu en Europe. France : 
Mont Dore, rochers de serpentine dans les landes incultes 
de la Roche-l’Abeille, et dans celles de Duris, du Cluzeau, 
de la Chapelle, de la Flotte, près Magnac-Bourg (Lamy). 
Gard : roches, pierres, murs silicocalcaires dans la région 
de Sommières, Junas, Aubais et surtout au Mas-de-Crestin 
(Cabanès). Sherbone au comté de Glochester en Angle- 
terre, rare (Joshua). Italie : commun sur les roches ju- 
rassiques, en particulier en Lombardie, dans la province 
de Vérone et à l’île de Malte (Massalongo). 

var. olivacea Bac. ; JarTA, Syllog., p. 263. — Rochers 
de serpentine en Ligurie, et roches calcaires en Apulie 

(Jatta). 
var. grisea BaGL. ; JaTra, supr. — Roches de mica- 
schiste en Ligurie (Baglietto). 


856. S. olivacea (Dur.) Ouiv.; Lecanora olivacea Nvz. 
in Flora, 1876, p. 316 ; 1881, p. 530 ; Jarra, Syllog., p. 
264. 

Roches calcaires, surtout dans les plaines ; très peu ré- 
pandu en Europe. France : Saint-Pierre-sur-Mer près 
Narbonne (Marc); îles d'Hyères (Montagne). Italie sep- 
tentrionale: Ligurie, Toscane, îles de Trémiti, Giglio, 
Malte, Sicile, assez fréquent (Jatta). 

var. olbiensis Nyz. in Flora, 1876, p. 306. — Iles 
d'Hyères, avec le type (Nylander). 


L2 


LICHENS D'EUROPE ‘61 


397. S. olivascens (NyL.) Ourv. ; Lecanora olivascens 
Der Pure /D.0 PyriQrumo8., p: 31 

Rochers à Forca-Réal dans les Pyrénées-Orientales, à 
une altitude de 200 à 300 m. (Nylander). Var, à Giens, 
la Madrague, aux environs d'Hyères (Michaud). 

var. Montagnei (Fr.) Nyc. Prodr.,p. 91. — Var, sur 
les rochers à Porquerolles dans les îles d'Hyères (Monta- 


gne). 


358. S. valisiaca (Müzc.) Ouiv.; Lecanora valisiaca 
STIZENB., L. Helv., p. 88.; Jarra, Syllog., p. 184. 

Saxicole. Suisse : pont du Rhône entre Brieg et Naters 
(Müller). Italie : roches calcaires du mont Gargan et dans 
les Abruzzes (Jatta). 


309. S..candicans (Dicxs.) Ozrv. ; Lecanora canch- 
cans SCHŒR., Enum., p. 59 ; Placodium candicans NyL., 
Prodr.,'p. 12. 

Roches calcaires ; rare et peu répandu en Europe. Fran- 
ce, peu commun etmanquant dans plusieurs contrées : Nor- 
mandie, à Caen, Arromanches, Orival, Rouen, etc. (Mal- 
branche) ; Sarthe, à Brulon, Joué-en-Charnie, Villaine-la- 
Carelle (Monguillon) ; Moret près Paris (Nylander) ; Gard 
(Cabanès); roches calcaires de Lourdes (Pomés). Assez 
fréquent en Angleterre, plus rare au pays de Galles et en 
Ecosse, non rencontré en Irlande (Crombie). Assez ré- 
pandu sur les roches calcaires et schisteuses en Italie 
(Anzi). Gottingue en Allemagne, très rare (Schærer). 
Ile de Lésina en Dalmatie (Zahlbruckhner). 


360. $S. subcandicans (Müzz.) OLrv.; Lecanora sub- 
candicans Müz. in Flora, 1876, p. 529; Srxz., L. Helo., 
p. 89. 


62 LICHENS D'EUROPE 


Suisse : rochers de gneiss entre Lourtier et Fionay dans 
la vallée de Bagnes (Müller). 


361. S. spadicea (Fw.) Ouiv. ; Diphratora spadicea 
JarrTA, Syllog., p. 264. 

Italie : roches calcaires près Brindes, en Sardaigne, à 
l’île de Giglio et de Lampedouse (Jatta). 

var. Gennari BAGL. et JATTA, supr. — Roches calcaires 
en Toscane, en Sardaigne, aux iles de Malte, de Trémiti 
et dans toute l'Italie méridionale (Baglietto). 


862. S. microspora (ZAHLBR.) OLtv.; Lecanora mi- 
crospora ZAHLBR., Flect. Dalmat., II, p. 17. 

Roches calcaires en Dalmatie : bouches de Cattaro près 
Castelnuovo (Baumgartner). 


. 
2 


XXXIII. — ACAROSPORA Mass. 


Thalle K + jaune = rouge... flavorubens (376). 

1: Thalle K non roust, figuré au pourtour... 42.218 PA 
Thalle K non rougi, squameux ou aréolé............. #Ù 

/ Thalle jaune ou jaunâtre; apothécies brunes ou brun 
OIL an PS Ua Lee NT ee Schleicheri (368). 

2.4 Thalle jaune ou jaunâtre ; apothécies concolores au thal- 
| FE BR 2 SAN AY ET het MR ML Le Pa la era ie der D 
Thallé-blanchätresou foncé... Liu ane uient 46600 4, 
Apothécies proéminentes........... chlorophana (365). 
Apothécies enfoncées ; thalle blanc jaunâtre pâle........ 

D ERP RE AUD LE A CET te TU à A hilaris (367). 
Apothécies enfoncées ; thalle jaune ou jaune verdâtre... 

PNR REA ne AO ER TS oxitona (366). 
Thalle blanchâtre, pulvérulent......... nodulosa (369). 

254: Thalle”blanchätré; nu ELEC NU trachitica (371). 


1 


Î 


3. 


4. 


| 
| 
| 


LICHENS D'EUROPE 63 


Divisions du thalle linéaires allongées. molybdina (370). 


Divisions du thalle courtes; apothécies pourpres........ 
red dinnse LI HERXE 7 Lee, purpurascens (373). 
Divisions du thalle courtes ; apothécies foncées....... 6. 


Spores 2 X 1; gélatine hyméniale I + bleu < fauve vi- 


DAME Lane ar ous sne CRMATIIOX melaplaca (372). 
Spores 4, 5 X 2,3; gélatine hyméniale I + bleu persis- 
ADR M hunter Sete s impressula (375). 


Apothécies composées ; bord thallin nul. rhagadiosa (363). 
Apothécies composées ; bord thallin élevé, persistant.... 
A AE PA SE A A A placodiiformis (364). 


Spores longues de 9, 11; thalle blanchâtre, peu distinct.. 

DSTI D NET A AA PRE dolophana (381). 
Spores longues de 6, 14 : thalle distinctement squameux. 9. 
SDDEES IONPUGE TO €, AU DIUS.2. eue e ecaeins à eo) ETS 


Squames carnées, libres au pourtour.. collemacea (374). 
Squames brun roux ou châtain; apothécies solitaires. .. 


FENCIE. LS ANNE PERRET RCE glebosa (382). 
Squames brun roux ou châtain ; plusieurs apothécies par 

AO NC MN Es ee 2 de un does el DUT Le 10. 
Apothécies superficiaires............ squamulosa (379). 
Apothécies immergées...,.. ......... murorum (380). 
Sur écorces ; thalle jaune verdâtre......... berica (383). 
Sur écorces ; thalle blanc cendré........ constans (384). 
Saxicole ou parfois lignicole.....,............. ... 22: 
Thalleïfafineux.:.::sssîissese AAA 4 Tongleti (405). 
Thalle non farineux, bleuâtre........... laqueata (397). 
Thalle ni farineux ni bleuâtre............ AUS SA 13. 
Thalle pâle, C ou K(C) + rose.......... cineracea (391). 
Thalle foncé, C ou K {C) + rose...,..,.......,... AE 
pate CCR (OS Le a em ae mess 15. 
Thalle entièrement squameux............ fuscata (389). 


Thalle bulleux, aréolé au centre... peliscyphoides (390), 


LICHENS D'EUROPE 


Apothécies 0, 7 — 1 m.5; thalle aréolé............, 16. 
Apothécies 0,7 — 1 m. 5 ; thalle squameux....... FAR UE 
Apothécies 0,5 — 0, 6 au plus... tt use 18. 
Thalle sorédié-noirâtre à la fin...... nigroleprosa (408). 
Thalle non sorédiér.. Nr. 27... 6 badiofusca (386;. 
Apothécies solitaires............ …... glaucocarpa (377). 
Apothécies plusieurs par squame ; thalle pruineux....... 

RME e rent retro means percænoides (378). 
Apothécies plusieurs par squame ; thallenu............. 

PE Se Moro 0 nr ER re, LA . peliscypha (393). 
Spores renflées aux extrémilés........ amphibola (402). 
Spores non renflées ; thalle blanchätre.............. 19. 
Spores non renflées ; thalle ochracé, blanc sale ou foncé. 

DURE NOR RME te EME SENS 20. 
Apothécies pruineuses............. valdobbiensis (388). 
Apothécies nues ; thalle assez épais... cinerascens (394). 
Apothécies nues ; thalle très mince........ Heppii (403). 
Thalle aréolé ou fendillé ; apothécies noires......... .21. 
Thalle aréolé ou fendillé ; apothécies brunes ou brun roux. 

Re SP PS A RE ge SE a 
Thalle‘plus où moins squameux, 2.400 24 
‘Phalle aréolé su arsenal nee ur sordida (407). 
THaHe fendiléou auk.: 21:77 ..... lapponica (406). 
Thalle oehraces, asus rod 2e Heppii (403). 
Thalle brun roux ; apothécies roux carné. rhagadiza (398). 
Thalle brun châtain ou brun noir; apothécies concolores. 

da sas di ddl à MER RSI RO RIRE 23. 
Apothécies convexes................. belonioides (392). 
Apothécies innées ; thalle lépreux....... truncata (385). 
Apothécies innées ; thalle aréolé-anguleux.............. 

160 1 an ar es HONOR CR Re impressula (315). 
Apothécies solitaires sur les squames............. s À 296 
Plusieurs apothécies par squame; paraphyses fortement 

articulées..." "SRE EE subrufula (396). 


l’lusieurs apothécies par squame ; paraphyses non articu- 
lé ces get DR M ASE A RE RTE 26. 


LICHENS D'EUROPE 65 


Apothécies irrégulières, anguleuses...... photina (404). 
Apothécies non anguleuses ; thèques fortement ventrues. 

LE RE OL OR NPA Re re ARE ART veronensis (400). 
Apothécies non anguleuses ; thèques allongées........., 

Da LAS HER RSC Ce AS EURE AE GE PE FES TES A discreta (399). 

DATE LINE TN RU ARR SR RME RE NE smaragdula (395). 


Thalle pruineux; squames subpeltées... vulcanica (401). 
Thalle pruineux ; squames en couche compacte, imbri- 
MUÉDH ROLE LUE en MAN RE NIU velana (387). 


363. À. rhagadiosa (Acx.) Ta. Fries, L. Arctoi, p. 
187; À. scabra Tu. FRiss, Scand., p. 208; Lecanora 
grumosa ScHŒR., Enum., p. 57. 

Sur les rochers ; rare et fort peu répandu en Europe. 
France : assez commun sur les roches calcaires du Dau- 
phiné, mais seulement du côté du Midi, à 1600 et 1750 
m. d'altitude (Nylander) ; mont Cenis (Persoon) ; Conda- 
mine dans les Basses-Alpes (Boudeille). Suisse : rochers 
près de Zermatt {Laurer) et dans le canton de Vaud (Ca- 
restia). Rochers près de Visted en Norvège (Sommerfelt), 
seule localité connue (Th. Fries). 


364. À. placodiiformis (Dez.) OLiv.; Glypholechia 
placodüformis Ny1., Prodr., p.95 ; Lecanora placodii- 
forms StizeNs., L. Helo., p. 130. 

Rochers des montagnes en Suisse (Nylander). 


360. À. chlorophana (Wngc.) Mass., Ric., p. 27: 
Ta. FRies, Scand., p. 208 ; Parmelia flava W aux. 
Schiste, granit, silex ; assez répandu dans les régions 
montagneuses, mais généralement peu commun et manquant 
dans plusieurs contrées. France : rochers des sommets du 
Mont Blanc (Payot); Lozère (Prost); Saint-Constans dans 
le Cantal (Fuzet); Bagnères-de-Luchon (Monguillon) ; 
5 


66 LICHENS D'EUROPE 


Aveyron (Marc); Pyrénées-Orientales, la Preste à 2000 
m. d'altitude, Forca-Réal (Nylander) ; cap Béar (Gou- 
lard); Cauterets, schistes au col de Riou et au Pène-Nère 
(Lamy); pic de Catarrabe ( Vallot) ; assez fréquent, du reste, 
dans les Pyrénées et les Cévennes (Nylander). Italie : 
rochers granitiques et siliceux des montagnes en Lom- 
bardie et en Sardaigne (Jatta). Suisse: commun sur les 
rochers granitiques des alpes orientales, surtout ceux 
exposés aux grands vents; plus rare dans les alpes ber- 
noises et dans le Valais (Stizenberger). Commun dans les 
montagnes du Tyrol (Arnold); sur les gneiss dans les 
montagnes de Transylvanie (Loïha); Basse Autriche 
(Zahlbruckner). Très rare en Allemagne (Kærber). Suè- 
de : se rencontre çà et là en Laponie jusqu'au lac Tjœæ- 
kelvass dans le district de Pitea et dans le Jemtland (A Zm- 
quist). Norvège: çà et là dans les provinces de Finmark 
et du Norlandens (Malmgren) ; alpes de Dovre (Blytt). 
Caucase oriental en Russie (Waïno). 

f. inexphicata (NyL.) Ta. FRies, Scand., p. 209. — 
Finlande: Salo, sur le lac Pæiïjœne, Kaitas, Rauvala 
(Norrlin). 

f. bullata (Norm.) TH. FRIES, supr. — Tromsôe en 
Finmark (Norman). 


366. A. oxitona (Acx.) Mass., Ric., p. 28 ; Lecano- 
ra oæitona Acu., Syn., p. 183 ; Pleopsidium flavum KRs. 

Rochers des montagnes ; spécial aux contrées méridio- 
nales. France : Cantal, rochers des Corbeaux et du Para- 
dis (Fuzet); Gravenoire, pente sud-est sur un bloc grani- 
tique (Gasilien) ; Lozère (Prost) ; Roquehaute dans l'Hé- 
rault (de Crozals); mont Canigou, Pas-de-Bouc dans les 
Pyrénées (Schærer). Espagne (Vicioso). Alpes italiennes, 
Lombardie, Sardaigne (Jatta). Suisse : roches granitiques 


LICHENS D'EUROPE 67 


dans les alpes orientales, plus rare ailleurs (Stizenber- 
ger). Allemagne: sur les rochers en Silésie (Kærber). 
Gurgl dans le Tyrol (Arnold). 


367. À. hilaris (Dur.) Ouiv.; Lecanora hilaris Nxc., 
Scand., p. 173; L. tersa (FR.) NyL.; Acarospora Heu- 
flerana var. sulphurata ARN., L. Tyrol, XIV, p. 484. 

Rochers des montagnes ; très peu répandu en Europe. 
France : roches bitumineuses au puy Crouël dans le Puy- 
de-Dôme (Fuzet): Pyrénées-Orientales, rochers à Forca- 
Réal, mais peu développé ; Amélie-les-Bains, roches ex- 
posées aux grands vents (Vylander). Espagne (Dufour). 
Bozen dans le Tyrol (Arnold). Allemagne, rare (Leon- 
hardt. 


368. À. Schleicheri (Acx.) Mass., Ric., p. 27 ; Le- 
canora Schleicheri NyYL., Prodr., p. 81. 

Rochers et terre aride des régions calcaires; très peu 
répandu en Europe. France: Canet daus les Pyrénées- 
Orientales (Montagne); Nîmes dans le Gard (Cabanès) : 
Colombiers dans l'Hérault (de Crozals). Terre tourbeuse 
près Caliarim en Sardaigne (Jatta). Suisse, sur la terre 
et les rochers dans le Valais (Schleicher). 

var. microcarpa Wepp., L. Agde, p. 17. — Rochers 
volcaniques, sur les laves d'Agde dans l'Hérault, assez ra- 
re (Weddell). Espagne ( Vicioso). 

var. Heufleriana KR8., Prgq., p. 57. — Sur le porphy- 
re à Botzen dans le Tyrol (Æeufler). 


369. À. nodulosa (FR.) Ouiv.; Parmelia nodulosa E. 
FR., L. Eur. Reform., p. 185; Lecanora nodulosa 
STIZ., L. Helvet., p. 131. 

Terre argileuse en Espagne (Lagasca). Sur les talus 
en Suisse près Granges (Wolf), 


68 LICHENS D'EUROPE 


370. A. molybdina (Wxa.) Mass., Syn., p. 21; 
Ta. Fris, L. Scand., p. 209. 

Spécial à la péninsule scandinave ; sur les rochers les 
plus durs de l'océan Glacial, fréquent en Nordland, en 
Finmark, et dans la Laponie russe. En dehors de ces 
stations, on le rencontre seulement à Christiania en Nor- 
vège (Blytt), et dans la province de Lulea en Laponie, à 
Skærfi, Rittok, et Pakti Suollo sur le schiste argileux 
(Hellbom); Spitzhberg, rochers du littoral à Magdalena- 
bay (J. Vahl), Kobbebay, Smeerenburg, îles de Fosters 
et Rypœn (Th. Fries). 

f. hysgina (Wwsa.) Ta. FRis, L. Scand., p. 211. 
— Rochers à Kaafjord en Finmark (Wahlenberg). 

f, viridescens (FR.) TH. FRIES, supr. — Avec la for- 
me précédente. 

var. ereutica (WNngc.) Ta. Fries, L. Scand., p. 210. 

var. microcylos (Acx.) TH. FRIES, supr. 

Ces deux dernières variétés dans les mêmes contrées que 
le type, mais de préférence sur les rochers argileux et les 
schistes (Th. Fries). 


371. À. trachitica Jarra, Monogr., p. 145; Syllog., 
p. 230. 

Italie, sur des roches trachytiques au Vésuve, près de 
Torre del Greco, et en l’île d'Ischia (Jaéta). 


372. À. melaplaca (Nyc.) ArN., L. Tyrol, XXI, p. 
98; Lecanora melaplaca Nyz. in Flora, 1879, p. 204. 

Œzthal, dans les alpes du Tyrol, sur les roches mica- 
schisteuses (Arnold). 


373. À. purpurascens (Nyz.) Ouiv.; Lecanora pur- 
purascens Ny1., Coll. Gall. Mer. Pyrén., p. 14; Prodr., 
p. 80. 


LICHENS D'EUROPE 69 
Roches calcaires à Mirval près Montpellier (Nylander). 


874. A. collemacea Weppn., L. Agde, p. 18. 
Hérault, sur les rochers volcaniques des laves d'Agde 
(Weddell). 


375. À. impressula Tax. Fries, L. Scand., p. 214; 
WaIN., L. Caucas., p. 330. 

Norvège; rencontré seulement sur les roches sèches et 
argilo-schisteuses exposées au midi dans les îles voisines 
de Christiania, Hovedæ, Lindæ, où il couvre souvent de 
larges espaces (G. Moe). Russie, roches sablonneuses à 
Glagoljeff en Tauride ( Wasnio). 


376. À. flavorubens Bacz. et .CAREST., Anacr., p. 
192; JaTTA, Syllog., p. 233. 

Roches granitiques des alpes italiennes entre Riva et 
Alagna et dans la vallée de Vogna (Baglietto). 


377. À. glaucocarpa (Wxsc.) Kre., Prg., p. 57; 
Ta. Fries, ZL. Scand., p. 211 ; Sarcogyne acarosporoides 
Awz., Analec., p. 17. 

Roches et mortiers calcaires, rarement sur des substra- 
tums plus durs ; assez répandu en Europe. France : Orne, 
à Habloville, Saint-Maurice-les-Charencey (Olivier); Rouen 
(Malbranche); Angers (Décuillé); Meuse, à Pagny-la- 
Blanche-Côte, rare (Harmand); assez répandu dans le 
haut Jura, en allant de Saint-Cergues à la Dôle (Flagey) ; 
murs calcaires à Coussac-Bonneval dans la Haute-Vienne, 
assez commun, mais là seulement (Lamy); Aiïx-les-Baïins 
(Hue);, rochers près de Chambéry (Perret): Nant dans 
l'Aveyron (Marc); ligne de Luchon à Barèges dans les 
Pyrénées (Nylander). Angleterre: roches calcaires et 


70 LICHENS D'EUROPE 


schisteuses des régions montagneuses; Craig y Rhiw,; 
Oswestry dans Ie comté de Shrop; Teesdale dans le com- 
té de Durham. Ecosse : Ben Lawers et Craig Tulloch dans 
le Perthshire; Craig Guil, Brœmar dans l’Aberdeenshire 
(Crombie). Sur les schistes en Espagne (Vicioso). Italie : 
roches calcaires des alpes de Lombardie et du Piémont 
(Jatta). Suisse : environs de Zurich (Hepp) ; Sewen (Hegt- 
schweiler); Valais, pays des Grisons (Schærer). Schistes 
et dolomites en Autriche (Simmer); Tyrol: Schlern, Gr. 
Rettenstein, Sulden, Predazzo, Arlberg, Wolkenstein (Ar- 
nold); monts Carpathes en Autriche (Zahlbruckner). Com- 
mun dans le calcaire en Allemagne (Xærber), en Suède, 
Norvège, Finlande (Th. Fries). Non rencontré en Dane- 
mark. Russie : Issar en Tauride { Wainio). 

var. pruinosa ARN., L. Tyrol, XXV, p. 365; f. prui- 
nifera CromB. — Rochers calcaires au centre et au nord 
des monts Grampians en Écosse, en petite quantité (Crom- 
bie). Arlberg en Tyrol (Arnold). Suède, Norvège, çà et là 
avec le type (Th. Fries). 

var. cœrulescens Wain., Adjum., I, p. 172. — Ro- 
chers à Ruskeakallio près Kuusamo en Finlande boréale 
(Wainio). 

var. ostreata Anz., Catal., p. 57. — Alpes de Lombar- 
die et du Piémont (Anzi). 

var. farinosa ANz., supr. — Nant, dans l'Aveyron 
(Marc). Mélangé au type en Italie (Anar). 

var. medians Norm. ; Ta. FRies, L. Scand., p. 213. — 
Assez répandue en Suède, surtout dans les lieux humides 
ou ombragés (Th. Fries). Finlande boréale (Waënio). 

var. conspersa (Fr.) TH. FRies, Z. Scand., p. 212; 
var. depauperata KrB. — Environs de Paris, à Palley - 
(Hue) ; Franche-Comté (Flagey); Aix-les-Bains, au col du 
Chat (Hue); Cauterets, sur du marbre tendre dans la sapi- 


LICHENS D'EUROPE 71 


nière du Riou, très rare (Lamy). Mélangée au type en An- 
gleterre (Leighton) et en Italie (Jatta). Assez répandue 
dans le Tyrol (Arnold), en Autriche (Simmer), en Allema- 
gne (Xærber), et en Suède, Norvège, Finlande ({ Waimo). 

f. cumulata ARN., L. Tyrol, IV, p. 640. — Schlern 
dans le Tyrol (Arnold). 

var. endocarpoides Wain., Adjum., Il, p. 208. — 
Finlande : rochers dans la région subalpine du mont liva- 
ara près Kuusamo, en petite quantité (Waëno). 


378. À. percœænoides (Nyz.) Oriv.; Lecanora perccæ- 
noides Ny1., L. Delph., p. 163; Lecidea percæna Acx, ; 
Acarospora versicolor Bacz. et CarEsT. ; À. Cesatiana 
JATT.; À. wmbihcata Bacz.; À. glaucocarpa var. rubri- 
COsa STEIN. 

Sur les roches calcaires; assez peu répandu en Eu- 
rope. France, rare : rochers du Dauphiné à 1600 et 1700 
m. d'altitude (Nylander); puy Crouël près Clermont dans 
le Puy-de-Dôme (Gasilien); jardin de Blossac à Poitiers 
(Weddell\; Aveyron (Marc); Cauterets, sur du marbre 
dans la direction de Cabaliros et près du glacier du Mon- 
né (Lamy). Angleterre, rencontré seulement au sud- 
ouest près de Yatton dans le Somersetshire (Crombie). 
Calcaires en Espagne (Vicioso). Alpes italiennes près de 
Riva; roches volcaniques et calcaires en Ligurie, au Vé- 
. suve, près Naples et en Apulie (Jatta). Suisse: St. Mo- 
ritz, pays des Grisons (/epp) ; alpes Bernoises, à Gemmi, 
Lauenen, Martinach (Schærer). Roveredo, Predazzo dans 
le Tyrol (Arnold). Manque dans la péninsule scandinave. 
Russie, très fréquent près Alupka en Tauride (Zlenhkin). 


379. À. squamulosa (Scaran.) Tax. Fries, L. Scand., 
p. 213; Lecanora cervina Nyz., Scand., p. 174 (p. p.); 


12 LICHENS D'EUROPE 


Acarospora castanea (Ram.) Krs.; Myriospora macros- 
pora Hepr. 

Assez commun en Europe sur les roches calcaires et 
argilo-schisteuses. France : Orne, à Bazoches-au-Toulme, 
Mesnil-Vin, Autheuil (Okvier); Rouen (Malbranche); 
Cherbourg (Le Jolis); Ille-et-Vilaine (de la Godelinais); 
Loire-Inférieure, Deux-Sèvres (Richard) ; Maine-et-Loire 
(Décuillé\; Cachan près Paris (Nylander); çà et là dans 
les basses Vosges ; assez abondant dans le haut Jura en- 
tre Mesnai et la gare de Mesnai-Herbois (Flagey); Puy- 
de-Dôme : environs de Clermont, puy Crouël, puy Long, 
puy de la Poix (Gasilien); Aveyron (Marc); la Preste 
dans les Pyrénées-Orientales (Nylander). Belgique : Han- 
sur-Lesse (Lochenies), Fond-des-Vaux à Waulsort (Dens). 
Angleterre, Écosse, Pays de Galles, îles anglo-norman- 
des, assez répandu dans le calcaire (Leighton). Roches 
calcaires un peu dans toute l'Italie (Jatta). Pen commun 
en Suisse : roches calcaires à Schaffhouse (Schenk); Zu- 
rich, Baden, pays des Grisons /Hepp); Genève (Müller). 
Schlern dans le Tyrol (Arnold). Commun sur les rochers 
en Allemagne (Xærber). Peu répandu dans la péninsule 
scandinave; Suède: Resmo dans l’Oeland, Rættvik en 
Dalécarlie (Th. Fries); Nordland méridional où il est 
assez fréquent (Sommerfelt); Norvège, à Christiania (G. 
Moe) et à Trondhjem (7h. Fries). | 

var. leucopsora Mass., Sch. Crit., p. 156; var. albo- : 
marginata CromB. — Basses Vosges, Jura, avec le 
type (Flagey); Bagnères dans les Pyrénées (Phulippe). 
Écosse centrale: Craig Tulloch, Blair Athole dans le 
Perthshire (Crombie). Roches jurassiques du mont Baldo 
en Italie (Massalongo). 


380, À. murorum Mass., Mem., p. 130 ; Jatta, Syl- 
log., p. 234. 


LICHENS D'EUROPE 73 


Sur les murs dans la province de Vérone en Italie 
(Massalongo). 


381. A. dolophana (Nyz.) Oriv.; Zecanora dolo- 
phana Ny1. in Hue, Add., n° 1931. 

Rochers dolomitiques à Lussac-les-Châteaux dans la 
Vienne (Richard). 


382. À. glebosa Kre., Syst., p. 156; Ta. FRries, L. 
Scand., p. 214; Lecanora oligospora Nyr., Prodr., p. 80. 

Granit, schiste, silex et aussi sur les petites pierres 
éparses sur la terre; rare en Europe et manquant dans plu- 
sieurs contrées. Très rare en France : Haute-Savoie, ro- 
ches calcaires du Salève (Müller); sur les silex à Ligulé 
dans la Vienne (W'eddell); roches du Roi à Aix-les- 
Bains, sur le schiste (Hue); laves d'Agde dans l'Hérault ; 
Amélie-les-Bains dans les Pyrénées-Orientales (Nylan- 
der). Italie, sur les pierres en Toscane (Jatta). Suisse, 
murs sablonneux près Berne (Fischer). Allemagne, sur les 
pierres, très rare (Flotow); Wurtemberg (Zahlbruckner ) ; 
Lorraine allemande, rochers du Hundskopf (Xieffer). Suè- 
de: dans le Upland près de Upsal, Thunaberg (Lager- 
gren), et à l’ouest de la Gothie: Kinnekulle, Martorp 
(Grœwe); Œsterplana, Ulundabœcken près Warnhem 
(Blomberg). Norvège, à Kampen et Hovedæ près Chris- 
tiania (G. Moe). Russie: Caucase oriental et Tauride 
(Wainio). 


383. À. berica (Mass.) JaTTA, Syllog., p. 224; Maro- 
nea berica Mass., Sch. crit., p. 182. 

Italie, sur les troncs de pins dans les forêts montagneu- 
ses de la Lombardie et de la Vénétie (Massalongo). Alle- 


magne, sur des aulnes, dans la province de Brandebourg 
(Flotow). 


74 LICHENS D'EUROPE 


884. A. constans (Nyz.) Ouiv. ; Lecanora constans 
Nye., L. pots p. 68; Maronea Kerr Krs., Prg., 
p. 91. 

Sur les écorces ; très peu répandu. France : environs de 
Paris, Saint-Germain, sur le noyer; forêt de Fontaine- 
bleau, sur le bouleau, le génévrier et les pins (Nylander) ; 
Vosges, à Docelles, au Haut-du-Bois et aux Têtes, surtout 
sur le hêtre; Meurthe-et-Moselle, Houdemont sur un pru- 
nier (Harmand); Corrèze, sur les arbres à la Bitarelle 
près de Tulle (Rupin). Allemagne, Craiïlsheim en Wurtem- 
berg (Kemmler); Trebnitz en Silésie (Kærber); près de 
Winkel dans l’Odenwald (Zwackh), Eichstädt en Bavière 
(Arnold) ; Basse Saxe (Zahlbruchner). 


385. A. truncata (Mass.) JarTrA, Syllog., p. 234; 
Biatorella truncata Mass., Rich., p. 132; Acarospora 
glaucocarpa var. distans ARN., L. Jura, p. 100. 

Roches sablonneuses près Trévise dans la province de 
Vérone en Italie (Massalongo). Roches de grès en Ba- 
vière (Rehm.). 


386. À. badiofusca (Nvyz.) TH. Fries, L. Arctoi, p. 
190 Lx Scand.; p.214: 

Suisse ; rochers près Schwarenbach sur le mont Gemmi 
(Metzsler) et dans la vallée de Bagnes (Müller). Rochers 
granitiques et micaschisteux en Suède : Enari, Quickjock 
en Laponie (Æ. Nylander), Midtœædalen (Almquist), St. 
Midtæklæppen (Hellbom), Handælsfallen et Skurdals- 
porten dans le Jemtland (A/mquist), Brœkken (Hellbom). 


387. À. velana Mass., Sert. lich. in « Lotos », 1856, 
p. 75, JATTA, Syllog., p. 233. 
Roches cchthidues de la province de Vérone près la 


LICHENS D'EUROPE 75 


ville de Velo (Massalongo). Streitberg, Muggendorf et 
Eichstädt en Bavière (Arnold). 


388. À. valdobbiensis Bacz. et CAREST., Anacr., 
p. 194; ZLecanora valdobbiensis Sriz., L. Helvet., p. 
135. 

Suisse: canton de Vaud, rochers schisteux au-dessus 
de l’hospice (Baglietto). 


389. A. fuscata (ScHRAD.) JATTA, Syllog., p. 230; 
Lecanora fuscata Nyz., Scand., p. 175; Lamy, A. 
Dore, p. 86. 

Murs et rochers de diverses formations, grès, granit, 
schiste, etc. Commun dans la plus grande partie de l’Eu- 
rope. France: Orne, Calvados (Olivier); Sarthe (Mon- 
guillon) ; Ille-et-Vilaine, terre des murs à Saint-Georges- 
de-Reintembault (de la Godelinais); Maine-et-Loire (Dé- 
cuillé); Deux-Sèvres (Richard); Moret près Paris, Fon- 
tainebleau, assez fréquent, rencontré aussi sur des Jun- 
germannes et sur le Parmelia fuliginosa (Nylander) ; 
commun en Lorraine (Harmand), en Franche-Comté 
(Flagey), dans la Haute-Saône (Bouly de Lesdain), la 
Haute-Vienne (Lamy); Mont Dore, rencontré seulement 
au sommet du puy de l’Angle et au Rigolet (Lamy); 
Plateau central (Gasihen); Dauphiné {Nylander); Poitou 
(Weddell); Cauterets (Lamy); Pyrénées (Nylander). 
Commun en Angleterre sur les roches et les murailles, plus 
rare en Écosse et dans les îles anglo-normandes, paraît 
très rare en Irlande (Crombie). Espagne, sur les schistes 
(Vicioso). Italie, commun sur les roches granitiques des 
montagnes (Jatta). Suisse, commun sur les schistes et gra- 
nits des montagnes, plus rare dans la plaine, parfois aussi 
sur les vieux bois (S#izenberger). Fréquent dans le Tyrol, 


76 LICHENS D'EUROPE 


lignicole à Gurgl (Arnold). Lorraine allemande: vallée de 
Schorbach, plateau d’'Exil, Erbsenfelsen (Æïefferi. Fré- 
quent dans {la péninsule scandinave, particulièrement sur 
les hautes montagnes dans les provinces arctiques et au 
bord de la mer; puis descend un peu dans les contrées plus 
australes et moins élevées, jusqu'aux roches erratiques de 
la plaine. (Th. Fries). 

f. macra Harm., L. Lorr., p. 315. — Vosges, à 
Chéniménil (Harmand). | 

f. cinnabarina Harm., L. Lorr., p. 315. — Mont 
Blanc au Piolet (Payot); Viramont, Archettes dans les 
Vosges (Claudel). 

f. albopruinosa Harm.. supr. — Lorraine allemande 
à Bitche (Xïeffer). 

f. endocarpoidea Sureir.; FLac., L. F. C., p. 226. 
— Avec le type en Franche-Comté (Flagey). 

f. obscura Wepp., L. Agde, p. 17. — Hérault, sur les 
laves d'Agde avec le type (Weddell). 


390. À. peliscyphoides (Nyz.) Ouiv.; Lecanora fus- 
cata var.peliscyphoides Nyu. in Flora, 1872, p.364; Aca- 
rospora bullata Anz., Analect., p. 12. 

Schistes, micaschistes. Écosse, peu abondant et dans 
une seule localité au nord-est: environs de Portlethen 
dans le Kincardineshire (Crombie). Suisse, micaschistes 
dans le Val Furva (Anzi). Commun sur les rochers en 
Suède (Nylander). 


391. A. cineracea (Nyz.) Ouiv., L. Ouest, I, p. 212; 
Lecanora cineracea NyL1., Pyr. Or., p. 54. 

Schistes et granits; peu signalé en Europe, mais pro- 
bablement souvent confondu ou réuni avec À. fuscata. 
France : Orne (Olivier) ; Sarthe (Monguillon) ; Eure, argile 


LICHENS D'EUROPE 77 


des murs à Franqueville (Malbranche) ; Manche, à Canisy, 
Saint-Ebrémont-de-Bonfossé (ue); Vosges (Harmandi ; 
Meurthe-et-Moselle, à Messein (Hue) ; Haute-Saône (Bou- 
ly de Lesdain) ; grèves de la Moselle (Hue); Haute-Vien- 
ne, sur un mur près la gare de Droux, montagne de Ber- 
sac sur une pierre, très rare (Lamy); Aix-les-Bains 
 (Hue); Cantal, Puy-de-Dôme sur les rochers volcaniques 
et les scories (Fuzet) ; commun sur les laves d'Agde (Wed- 
dell); Pyrénées-Orientales, Collioure (Nylander). Belgi- 
que, environs de Leuze (Lochenies) ; sur le poudingue en- 
tre Rouillon et Rivière (Tonglet). 


392. A. belonioides (Nyz.) Ourv.; Lecanora belonio- 
ides Nyz. in Flora, 1867, p. 370; Lapp. or., p. 139. 

Rochers près le lac Inandra en Laponie orientale (Ny- 
lander). 


393. À. peliscypha (Wxsc., Ta. FRies, L. Arctoi, 
p. 189; Lecanora peliscypha Nyz., L. Scand., p. 175; 
L. cervina var. sagedioides Ny1.; Acarospora rugulosa 
KR8. 

Rochers divers, calcaire excepté ; assez répandu en Eu- 
rope. Très rare en France: Docelles, dans les Vosges 
(Claudel). Roches granitiques et galets dans les monts 
Grampians en Ecosse; Brœriach, Brœmar, dans l’Aber- 
deenshire (Crombie). Italie, roches de micaschiste dans 
les alpes Bormiennes (Jatta). Suisse, rochers exposés au 
soleil et aux grands vents au-dessus de la limite des arbres 
dans le pays des Grisons (Stizenberger). Lorraine alle- 
mande, rochers de l’Erbsenfelsen (Kiefer) ; rochers gra- 
nitiques du sud de l'Allemagne (Kærber), et en Tyrol 
(Arnold). Assez fréquent en Suède, Norvège, Finlande, 
dans les régions alpines, subalpines, dans la plaine et au 
bord de la mer (Th. Fries). 


78 LICHENS D'EUROPE 


f. globiformis Wan., Adjum., I, p. 173. — Rochers 
à Kœngæs en Laponie boréale, près l’océan Glacial ( Waz- 
mio). 


394. À. cinerascens Srein. ; ARw., L. Tyrol, ‘XXV, 
p. 49. 
Sulden, dans les montagnes du Tyrol (Arnold). 


395. À. smaragdula (Wwgc.) Tu. Fries, L. Arctor, 
p.192; Lecanora cervina var. smaragdula Nyz., Prod., 
p. 79; L. rufescens (Acu.) Nyz. in Flora, 18T2, p. 364. 

Schiste, silex, granit; répardu dans toute l'Europe et 
souvent assez commun. France, manque dans plusieurs 
contrées ; Ouest, Nord-Ouest, assez commun sur les schis- 
tes et les granits (Olivier); Mont Blanc, roches schisteu- 
ses au Cougnon (Payot); Meurthe-et-Moselle, à Messein, 
sur des cailloux dans un ancien lit de la Moselle (ue); 
Plateau central, Brajon près Mende (Gasilien), puy Crouël 
(Adelminien); Haute-Savoie, blocs erratiques du Salève 
(Müller), Lyon (Magnin) ; Pyrénées-Orientales, à Forca- 
Réal (Nylander). Assez répandu en Angleterre et en 
Écosse (Leighton) ; plus rare en Irlande, comtés de Kerry 
et de Galway (Crombie); îles anglo-normandes : Moie, 
Jersey, Guernesey (Larbalestier). Schiste et granit, çà et là 
dans toute l’Italie (Jatta). Suisse : roches granitiques et fer- 
rugineuses dans la vallée du Veltlin (Anzi), Intschi (Æepp), 
Grimsel (Schærer), Trachsellauenen (WMetzler), etc. Lor- 
raine allemande, rochers de l'Erbsenfelsen (Æieffer) ; assez 
répandu en Allemagne sur les schistes, granits, porphy- 
res, basaltes (Xærber). Assez commun dans toute la pénin- 
sule scandinave, sauf les régions purement calcaires. En 
Danemark on le rencontre de préférence sur le micaschiste 
(Th. Fries). Sur les tuiles des toits à Tœjen près Chris- 


LICHENS D'EUROPE 79 


tiania en Norvège (G. Moe), et sur la terre nue à Dylia 
en la province d'Œrebro (Hellbom). 

f. argillacea (ArN.) Mazsr., Catal. L. Norm., p. 
165. — Terre argileuse à Bernay dans l'Eure (Malbran- 
che) ; commune dans la Manche, et en particulier aux en- 
virons de Canisy (Hue). 

f. lignicola Baar. et CaREsT., Anacr., p. 198. — 
Sur du bois de sapin près Riva dans la vallée du Pié- 
mont (Baglietto). Vieux bois près de Sœtra dans la pro- 
vince d'Œrebro en Suède (Th. Fries). 

f. depauperata HePP; ARN., L. Jura, p. 102. — 
Vieux murs en Allemagne (Æepp). 

var. foveolata KR8., Prg., p. 50. — Alpes du Piémont 
(Jatta). — Roches basaltiques en Allemagne, assez rare 
(Kæœrber). 

var. sinopica (WnB@.) Nyz., L. Scand., p. 175. — 
France: Mont Blanc, roches schisteuses au Cougnon 
(Payot) ; Moni Dore, Cauterets, très rare (Lamy). Écosse 
et Pays de Galles, assez répandu sur les roches schisteu- 
ses des montagnes (Leighton). Roches ferrugineuses et 
micaschisteuses des alpes de Lombardie (Jatta). Assez 
fréquent dans les alpes du Tyrol (Arnold). Suède, Nor- 
vège, Finlande, çà et là sur les roches ferrugineuses, sur- 
tout dans le micaschiste; paraît plus rare dans les con- 
trées méridionales (Th. Fries). 


396. A. subrufula (Nyz.) Outv., L. Ouest, I, Suppl., 
p. 21; Lecanora subrufula Nyz. in Flora, 1879, p. 355. 

Roches granitiques de Noirmoutier en Vendée (Ri- 
chard). 


397. À. laqueata (Sriz.) FLaG., L. Alg., p. 55; Le- 
canora laqueata Stiz., L. Afric., p. 132. 


80 LICHENS D'EUROPE 
Sur le calcaire dur à Calatayud en Espagne (Vicioso). 


398. A. rhagadiza (Nvz.) Ouxv.; Lecanora rhaga- 
diza Nyc. in Flora, 1881, p. 178 ; Croms., Brit. Lich., 
p. 485. 

Rochers humides en Angleterre: Barrowmouth, Whi- 
tehaven dans le comté de Cumberland (Crombie). 


399. A. discreta (Acx.) Ta. Fries, L. Scand., p. 
217; Lecanora admissa NyL., Pyr. Or. Nov., p. 33; 
Acarospora macrocarpa var. 2ncusa KRB.; var. rufes- 
cens ARN. (non ACH.). 

Silex, schiste, tuiles des toits, etc. ; assez répandu dans 
la plus grande partie de l'Europe. France : Calvados, aux 
Iles-Bardelles (Olivier); Sarthe, à Chemiré-en-Charnie 
(Monguillon); rochers du Colombier près Angers (Dé- 
cuillé) ;, Marly près Paris (Aue); Meurthe-et-Moselle, à 
Houdemont, la Malgrange, Essey-la-Côte, Messein (Æar- 
mand) , Haute-Saône, environs de Luxeuil sur des ga- 
lets et sur un morceau de fer (Bouly de Lesdain); Haute- 
Vienne, au Vignen et à Beauvais, près Saint-Martial, 
très rare; Mont Dore, assez commun mais peu abondant 
sur les roches trachytiques du Capucin, du Puy-Gros, 
de la Clergue, etc. ; Bort en Corrèze (Lamy); Vic-sur- 
Mer dans le Cantal; Creux d'Enfer, puy Crouël dans le 
Puy-de-Dôme (Fuzet); Aix-les-Bains (Hue); Clermont- 
Ferrand (Gasilien) ; environs de Nîmes (Cabanès) ; Ligu- 
lé (Weddell); Cauterets, assez commun mais peu abon- 
dant (Lamy); çà et là dans les Pyrénées-Orientales 
(Nylander). Belgique, rochers siliceux de Frahan, en 
petite quantité (Lochenies). Rochers des régions subal- 
pines au nord de l’Angleterre et dans les monts Gram- 
pians en Écosse: Y Feglefawr près Barmouth dans le 


LICHENS D'EUROPE 81 


Merionethshire, Teesdale dans le comté de Durham; 
sommet de Ben Lawers dans le Perthshire, de Khoil près 
Ballter dans l’Aberdeenshire (Crombie). Roches mica- 
schisteuses dans les montagnes du Piémont près Riva 
(Baglietto), mont Pisano en Toscane (Jatta). Suisse, 
canton de Vaud, près l'hospice (Baglietto). Assez répan- 
du en Suède. Norvège : Christiania et aux environs (G. 
Moe), Vaage, Salten, Bosekop (Wahlenberger); Kuh- 
moin en Finlande (Norrhn). 

f. rossulata Tu. FRies, L. Scand., p. 218. — Visted 
en Norvège (Th. Fries). 

f. lignicola Harm., L. Lorr., p. 316. — Docelles 
dans les Vosges, sur des palissades (Harmand). 


400. À. veronensis Mass., Ric., p. 29; Jarra, Syl- 
log., p. 230; Wepp., L. Agde, p. 17. 

Rochers divers; très peu répandu en Europe. France : 
Saint-Flour dans le Cantal, sur les basaltes (Fuzet); Haute- 
Savoie ; rochers du Salève (Müller); Hérault, roches vol- 
caniques des laves d'Agde (Weddell). Italie : roches ba- 
saltiques de la province de Vérone, roches ferrugineuses 
de l’île d’Ischia (Massalongo). Tyrol: Rettenstein, Wald- 
rast, Brenner, Finsterthal (Arnold). 

f. lignicola Hepp. — Sur de vieux bois à Zurich 


(Hepp). 


401. À. vulcanica JarTrA, Syllog., p. 231; À. vesu- 
viana Lic., Stor. Nat.; A. peltata Bacz. 

Italie : roches volcaniques du Vésuve ; roches arénacées 
et trachytiques en Ligurie et en Sicile (Jatta). 


402. À. amphibola Wepr., L. île d’'Yeu, p. 279; 
Ourv., L. Ouest, I, p. 218. 
6 


82 LICHENS D'EUROPE 


Ile d’'Yeu en Vendée, sur les pierres à fleur de terre 
près de la Pointe du Corbeau (Weddell). 


408. À. Heppii (Nxc.) Krs., Prg., p. 61; Lecanora 
Heppii Nyz., Pyr. Or. Nov., p. 79. 

Roches calcaires ou recouvertes de calcaire; asez ré- 
pandu en Europe, mais peu abondant. Rare pour la France: 
parc de Versailles, petites pierres calcaires contre le Grand 
Canal (Bouly de Lesdain) ; Meurthe-et-Moselle, à Fléville, 
Vandeuvre, Bruley (Harmand); Pyrénées-Orientales, aux 
environs de Valbonne (Nylander). Belgique, pierres cal- 
caires entre Bouvignes et Anhée (Tonglet). Angleterre, 
roches maritimes et hautes montagnes dans quelques loca- 
lités seulement, à South Downs, Hastings et Bexley Hill 
dans le comté de Sussex ; Great Ayton, Cleveland dans le 
Yorkshire; Llandrindol dans le Radnorshire (Crombie). 
Murs et roches calcaires dans les alpes italiennes (Jafia). 
Suisse, à Zurich (Anzi). Serlosgruppe dans le Tyrol (Ar- 
nold). Allemagne, çà et là sur les pierres calcaires, sur- 
touten Westphalie, et à Münster, etc. (Kærber). Très rare 
dans la Péninsule scandinave: Danemark, à Skjelskœr 
(Branth) ; Suède, à Skatteby dans la province d'Œrebro 
(Hellbom) ; Norvège, à l’île de Tromsæ (Norman) ; Dia- 
nova-Gora en Finlande (Simming). 

var. luteopruinosa (Errn.) ZaHLBR., Flecten, IX, p. 270. 
— Silésie, sur les calcaires; Forstrevier, Bodland, Sem- 
bowitz, Guttentag (Æ. Eiiner). 

var. nigerrima (EITN.) ZAHLBR., supr. — Avec la va- 
riété précédente (Æ. Eiiner). 


404. À. photina Mass., Sym., p. 22; Jatra, Syllog., 
p. 231. 


LICHENS D'EUROPE 83 


Italie : rochers trachytiques dans les monts Euganéens, 
au sud-ouest de Padoue (Massalongo). 


405. A. Tongleti (Hu) Ouiv.; Lecanora Tongleti 
Hu, Bull. Suc. Bot: de France, 1897, p. 427. 

Belgique, sur des affleurements calcoschisteux à Dré- 
hance (Tonglet). 


406. A. lapponica (Acx.) Ta. Fries; L. Scand., p. 
218; Lecidea lapponica Scxœær.; À. tromsæensis Nom. 

Roches granitiques à l’île de Tromsæ en Norvège (Nor- 
man). Rochers du Caucase oriental (Wainio). On en voit 
des échantillons lignicoles dans les herbiers d’'Acharius, 
d’Agrelius et de Schærer. 


407. À, sordida Wepp., L. Agde, p. 17. 

France : Hérault, sur la face ombragée des rochers à 
Agde (Weddell) ; Port-Vendres dans les Pyrénées-Orien- 
 tales (Goulard). 


408. A. nigroleprosa (Waix.) OLiv.; Lecanora ni- 
groleprosa Waïn., Adjum., Il, p. 208. 

Finlande, A granitiques à Suomula près ns 
(Wainio). 


XXXIV. — HARPIDIUM Kk8s. 


409. H. rutilans (FLor.) KrB., Syst., p. 157; ARN., 
L. Tyrol, XX, p. 381. 

Saxicole. France: Hérault, ravin de Colombières, sur 
des roches humides (de Crozals). Gurgl, dans les monta- 
gnes du Tyrol (Arnold). Allemagne: granit, quartz, ro- 
ches escarpées, sur les parois des montagnes, çà et nu 
mais rare (Xærber). 


84 


be 
ne 


8e 


LICHENS D'EUROPE 


XXXV. — PLACODIUM DC. 


Thallo K :-raube:s 70e RTC. ea dee CCD 4. 
Thalle K —, ou violet ; blanc ou cendré mie te “HT - 
Thalle K —, ou VibISts plus ou moins jaune.......... 3. 
Thalle blanc de lait, farineux............ Lallavei (435). 
Thalle blanc grisâtre ; spores 14, 16 X 7, 8.........,... 
RÉ RS RE SN teicholytum (434). 
Thalle blanc grisâtre ; spores 18, 22 X 9, 16............. 
SPEED Re AUS TE RU MEET .... Visianicum (433). 
Apothécies rouge ferrugineux ; thalle jaune paille....... 
EL (ose ER PATENT Ont Rate carphineum (432). 
Apothécies et thalle jaune foncé......... medians (431). 
Spores subquadrangulaires..................:...... 5. 
Spores ellipsoides ou oblongues ; thalle lâächement adhé- 
rent: l.h.tE NU ERCSE AOURERE RRMAENEr TOC ERRE 6. 
Spores ellipsoides ou oblongues ; thalle étroitement adhé- 
Pons eh ele sil eee fre PIN de Ne RATE 50 D 
Divisions thallines planes........... callopismum (413). 
Divisions thallines convexes, très distinctes............. 
D er ET OC ET PRET Heppianum (414). 
Divisions thallines convexes ; très courtes ou peu distinc- 
tease SDL INC RO D OMULINECS MNT apageum (415). 
Thalle isidié au centre............. papilliferum (411). 
Thalle non isidié....,..,......se.s.osess elegans (410). 
Thalle jaune en dedans, rayons très distincts........... 
LR LR NS Pr APR RARES KR cirrochroum (423). 
Thalle jaune en dedans, rayons presque nuls............ 
dtetnie à 58 MCD e TPE Ge fete .......... Obliterans (424). 
Thalle pâle en dedans, RÉ ME RE AR Re 8. 
Thalle subsquameux................ subsolutum (428). 
Thalle divisé-dendroide............... tenuatum (426). 


Thalle à divisions simplement crénelées............. 9. 


LICHENS D'EUROPE 85 


Fhallé 3ravons plans ARTS LS RD A 10. 
Thalle à rayons convexes, fortement sorédiés........... 
dre a Ja A Jp decipiens (425). 
Thalle à rayons convexes; sorédies nulles ou peu nom- 
DS RE et de Due e Sobtede de bete e MD SO 5 

10 Rayons bien distincts, réguliers...... callopizum (422). 
 ( Rayons rares, entre les aréoles ...... tenuatulum (427). 
Ordinairement parasite............ thallincolum (421). 

11.4 Non parasite ; rayons discrets, sublibres. dissidens (412). 
Non parasite; rayons adhérents, contigus........... 12: 
ÉTEND TE DT; 223 de eus desole Rs Ne vente 13. 

19 Spores 9, 11 X 3, 5 ; thalle panaché de blanc............ 
ELLE RME TRUE RETENIR CEE" ..... tegulare (417). 
ee Aie 3; 5; thalle non panaché..:......10 14. 
Thalle granulé, peu rayonnant...... granulosum (429). 

13.4 Thalle divisé rayonnant.......... ..... Scopulare (430). 
Thalle simplement crénelé-lobé ....... murorum (416). 
RENOM Lee ee dame eve obliterascens (419). 

1 Thalle rouge vermillon, centrifuge...... Arnoldi (418). 
* } Thalle rouge vermillon, non centrifuge...........,.... ‘ 
SO en L ne DR A de be à rfars ete miniatulum (420). 


410. P. elegans (Link) NyL., Prodr., p. 74; Leca- 
nora elegans Wepp., Amph., p. 5; Caloplaca elegans 
Tax. Frs, L. Scand., p. 168. 

Silex, grès, granit, schiste, rarement dans le calcaire; 
commun dans les montagnes en Europe. Se trouve aussi 
dans la plaine sur les tuiles, ardoises, cailloux, mais plus 
rarement. France : Vosges, Meurthe-et-Moselle, assez 
commun (Harmand); très commun sur les roches du 
Mont Blanc (Payot); Allier, çà et là et assez rare; Can- 
tal, Saint-Jacques-des-Blats et aux environs (Laronde), à 
la Roquevieille (Fuzet); commun au Mont Dore (Lamy); 
dans les régions élevées du Dauphiné (Nylander); Savoie, 
Aix-les-Bains (ue), roches du Grand Saint-Bernard (Hu- 


86 LICHENS D'EUROPE 


guenin), dans la Tarentaise (Billiet); Gard, hautes Cé- 
vennes (Cabanès); Hyères (Michaud); bassin de l’'Ubaye 
dans les Basses-Alpes (ue); très commun à Cauterets 
(Lamy). Belgique, pierres d’un vieux mur à Sombre} (Lo- 
chenies). Monts Grampians en Écosse; Lochnagar (Ad. 
Jones), Cairngorm, Brœmar (Crombie), Ben Mac Dhui 
(Dickhie). Fréquent dans toute l'Italie (Jatta), en Suisse 
(Stizenberger), en Allemagne (Xærber), dans le Tyrol, 
où il est même parfois lignicole (Arnold). Très fréquent 
dans les régions alpines et hyperboréales de la Péninsule 
scandinave, quelquefois aussi sur la terre et sur les mous- 
ses, devient beaucoup plus rare dans la plaine (Th. 
Fries). 

f. orbicularis Scnæœr. Enum., p.51. — Forme typique 
ci-dessus. 

f. confusa Wepr., Amph., p. 6. — Çà etlà mélangée 
au type (Weddell). 

var. sorediatum Wain., Adjum., I, p. 143. — Région 
subalpine du mont Kivakka dans la partie australe de la 
Laponie russe (Waino). 

var. compactum (Arn.) Wepp., Amph., p. 6; var. gra- 
nulosa Scnœr. — La Preste, Costabonne dans les Pyré- 
nées-Orientales (Nylander). Çà et là dans les montagnes 
du Tyrol (Arnold). Hongrie (Loïha). 

var. muscicola Müzz. in Flora, 1872, p. 466. — Sur 
le mont Reculet dans l'Ain (Müller). 

var.tenue Wepp., Amph., p. 6. — France : Orne, à Bivil- 
liers, Bazoches-au-Houlme (Ohivier) ; Calvados, à Brette- 
ville-sur-Laize, Carel (de Brébisson), Falaise (Olivier); 
Sarthe (Monguillon); Angers (Décuillé); Mont Dore, ra- 
vins de la Grande Cascade et du Serpent, rare (Lamy), 
vieux murs du château de Murols (Richard) ; grèves de la 
Moselle (ue) ; commune à Cauterets (Lamy). Angleterre, 


LICHENS D'EUROPE 87 


Pays de Galles, monts Grampians en Écosse, assez répan- 
du mais rare (Crombie). Italie, Suisse, Tyrol, Suède, Nor- 
vège, Finlande, commune avec le type. 

f. discreta Scxœær., Enum., p. 52. — Mélée çà et là 
à la variété précédente. 

var. ectaniza NyL. in Flora, 1883, p. 105. — Mont Dore 
(Lamy); Basses-Alpes, aiguilles de Chambeyron, altit. 
3350 m., et à l'Ubac, altit. 3400 m. (ue); Lourdes (Po- 
més). Hongrie (Loïka). Russie septentrionale {(Ælenhin). 


411. P. papilliferum Waix., L. Caucase, p. 294. 
Russie, sur une roche calcaire à Kertsch en Tauride 
(Wainioh 


412. P. dissidens Nyc. in Flora, 1875, p. 298 ; Leca- 
nora murorum var. dissidens LEicxr. Lich. Flor., 3° 
ed., p. 161. 

France, roches calcaires à Nant dans l'Aveyron (Warc). 
Rencontré çà et là en Angleterre, mais peu commun : près 
de Cirencester (Joshua); Groombridge dans le comté de 
Sussex ; près de Stroud et King's Stanley au comté de 
Glochester ; Gopsall au comté de Leicester ; Ayton, Cleve- 
land dans le Yorkshire ; Brigsteer au comté de Westmo- 
reland (Crombie). 


413. P. callopismum (Aca.) Nyc., L. Scand., p. 137; 
Lecanora callopisma Wepv., Amph., p. 11 (p. p.); L. 
aurantia (PERS.). 

Fréquent dans le calcaire des contrées tempérées de 
l'Europe sur les rochers, les vieux murs, les mortiers, 
surtout dans le voisinage des lieux cultivés; plus rare 
dans les régions du Nord; commun dans presque toute la 
France; signalé seulement comme rare au Mont Dore, 


88 LICHENS D'EUROPE 


dans la Haute-Vienne, à Cauterets et à Lourdes (Z amy). 
Commun en Angleterre, rare dans les îles anglo-norman- 
des, non rencontré en Irlande (Crombie). Commun en Bel- 
gique (Zochenies) ‘et en Italie (Massalongo). Assez rare 
en Suisse, à la base du Salève près Martigny et Sembran- 
cher, et dans les environs de Genève (Müller); Buchtha- 
len près Schaffhouse (Schenk). Roveredo en Tyrol, rare 
(Arnold). Çà et là sur les roches calcaires en Allemagne 
(Kærber). Très rare dans la Péninsule scandinave; ren- 
contré seulement sur des roches calcaires à Borgholm dans 
la préfecture d'Œland, et à Kyllej dans le Gotland (Sten- 
hammar). 

Là où il est commun, surtout en France et en Italie, on 
rencontre fréquemment, mêlées au type, les formes suivan- 
tes, peu importantes : centroleucum Mass., sympageum 
Acx. (non NyL.) et leprosum MaLBr. 

var. areolatum Ta. FRies, L. Scand., p. 169; var. ste- 


ropeum (STENE.) non Ac. — Rochers calcaires, çà et là 
dans l’'Œland et le Gotland en Suède (Th. Fries). 
var. microsporellum Wepp., Amph., p. 12. — Col- 


lioure dans les Pyrénées-Orientales (Weddell). 


414. P. Heppianum (Hepp) FLac., L. F. C., p. 230; 
Lecanora sympagea Nyz., Pyr. Or., p. 50 (non Acx.); 
STIZENB., L. Helv., p. 92. 

Pierres calcaires, mortiers des murs, principalement 
autour des habitations, parfois aussi sur les roches sili- 
ceuses encroûtées de calcaire; abondant dans l’Europe 
tempérée seulement, et souvent mélangé au précédent. 
Rencontré dans l'Orne à Séez sur l’écorce des tilleuls (O%- 
vier). Commun en France, Belgique, Italie, Angleterre, 
Suisse, mais dans la plaine seulement, paraït fuir la mon- 
tagne (Stizenberger). Tyrol, Roveredo, Riva, assez com- 
mun (Arnold). 


LICHENS D'EUROPE 89 


On trouve souvent mêlées au type, là où il est fréquent, 
les formes : centrifugum (Mass.), detritum (Mass.) Wepp., 
Amph., p. 12, leucothallum MarBr., Cat., suppl., p. 15, 
et refectum Wepp. supr. qui n'est qu’un état accidentel du 
thalle rongé par les insectes et rebourgeonné. 

var. pumilum (Arw.) Ouiv.; Physcia Heppiana var. pu- 
mila ArN., L. Fragm., XVIII, p. 3. — Allemagne, cal- 
caires sablonneux près de Gorz (Glowacki). 


415. P. apageum (NyL.) Ouiv.; Lecanora apagea NY. 
in Flora, 1883, p. 99; Lamy, Caut., p. 40. 

France, rochers près de Barèges dans les Pyrénées, à 
une altitude de 2000 m. (Lamy). 

var. brevilobatum (NyL.) Orrv.; Lecanora sympagea 
var. brevilobata NyL. Pyr. Or. Nov., p. 57. — Roches 
calcaires à Aix-les-Bains (ue); La Massane dans les 
Pyrénées-Orientales (Nylander). Foreshield, Alston, dans 
le comté de Cumberland au nord-ouest de l'Angleterre ; 
Portelethen au comté de Kincardine en Écosse (Crombie). 


416. P. murorum (Horr.) Nyc., L. Scand., p. 136; 
Prodr., p. 713; Lecanora murorum Wepp., Amph., p. 1. 

Pierres calcaires ou siliceuses, tuiles, schiste, etc., 
beaucoup moins calcicole que les deux précédents ; le type 
est commun en Europe. France, répandu un peu partout, 
mais en petite quantité, on ne le trouve abondant à peu 
près nulle part. Çà et là par toute l'Italie (Massalongo). 
Commun sur les pierres et les roches en Angleterre (Leigh- 
ton), en Belgique (Lochenies), en Suisse (Stizenberger) 
et en Allemagne (Xærber). Assez répandu dans la Pénin- 
sule scandinave jusque dans les provinces les plus austra- 
les; manque cependant ou devient rare dans plusieurs ré- 
gions (Th. Fres). 


90 LICHENS D'EUROPE 


f. subcitrina NyL. in Flora, 1884, p. 391. — France, 
causse de Gratacap dans le Cantal (Fuzet). Rochers tra- 
chytiques en Hongrie (Lotka). 

f. gyalolechioides (Müzz.) Wepp., Amph., p. 8. — 
France (Weddell) ; roches calcaires du Salève (Müller). 

f. corticicola NYL., L. Paris, p. 45. — Sur des châ- 
taigniers au Luxembourg (Nylander). Suisse, sur de vieux 
bois, rare (Stizenberger). Angleterre, sur de vieux ormes 
et de vieux bois dans la plaine, très rare: parc de Wind- 
sor; Great Willbraham dans le comté de Cambridge 
(Crombie). Allemagne, çà et là sur de vieux bois (Kær- 
ber). Suède, vieux bois à Kinnekulle (Græœve) en petite 
quantité. 

var. pulvinatum (Mass.) Wepp., Amph., p. 7. — Sur 
les murs calcaires; forme la plus commune de l'espèce, 
notamment en France et en Italie, mêlée le plus souvent 
au P. Heppianum. 

f. euphorea (Mass.) Jarra, Syllog., p. 238. — Italie, 
mêlée à la var. précédente (Massalongo). 

var. miniatum (Horrm.) Nyz., L. Scand., p. 136. — 
Roches dures et sèches exposées au soleil et aux grands 
vents, en France, Angleterre, Italie et Suède. 

f. obliterata (Acx.) Nyz., L. Scand., p. 136. — Mé- 
mes localités que la variété et souvent plus abondante. 

var. radiatum (HuE) Ouiv.; Lecanora murorum var. 
radiata Hue, L. Canisy, p. 55. — Pierres calcaires, 
mortiers, schiste, tuiles, etc. France et Italie surtout. 

var. angulosum MaLBr., Placod., p. 9. — Çà et là sur 
les calcaires en Normandie (Malbranche). 


417. P. tegulare (Exrx.) Ouiv.; Lecanora teqularis 
Nyz. in Flora, 1883, p. 106; P. murorum var. micro- 
sporum (Hgpr) et var. pusillum Auctorum multorum. 


LICHENS D'EUROPE 91 


Pierres calcaires ou siliceuses, tuiles, murs, etc.; ré- 
pandu dans toute l’Europe, mais plus rare dans les con- 
trées boréales. Commun dans toute la France, surtout dans 
la plaine. Belgique, schistes, entre Hastière-par-delà et 
Heer (l'onglet). Çà et là par toute l'Angleterre, sur les 
roches et les murailles ; rare dans les îles anglo-norman- 
des ; non rencontré en Irlande (Crombie). Commun en Ita- 
lie (Jatta). Suisse, sur les rochers, surtout dans les mon- 
tagnes (S#izenberger). Bavière (Arnold). Allemagne, sur 
les schistes et les calcaires, peu commun (Xærber). Lor- 
raine allemande : Bitche, vallée de Schorbach, Waldeck, 
Cantelfelsen, Erbsenfelsen (Æïeffer). Dispersé çà et là en 
Suède, sur les tuiles et sur les murs (VNylander). 

var. attenuatum Lamy, Z. Caut., p. 40. — Sur du 
schiste compact entre le casino et l’hospice de Cauterets 
dans les Pyrénées (Lamy). 


var. turgidum Mass., Sch. crit., p. 67. — Italie, mé- 
langée au type. 
var. miniatum Anz., Catal., p. 40. — Italie, roches 


calcaires au-dessus de Premadio en Lombardie, et en Sar- 
daigne (Anszi). 

var. umbraticum JATTA, Syll., p. 239. — Murs ombra- 
gés en Apulie (Jatta). 


418. P. Arnoldi (Wepp.) Ouiv.; Lecanora Arnoldi 
Wepp., Amph., p. 16; Lecanora tegularis f. Arnoldi 
Croms., Brit. Lich., p. 361. 

France, calcaires jurassiques du Poitou (Weddell). 
Grande-Bretagne, roches et murs calcaires des montagnes 
et dans la région maritime : Hartlepool dans le comté de 
Durham en Angleterre; Morrone dans l’Aberdeenshire en 
Écosse; Dunkerron dans le comté de Kerry en Irlande 
(Crombie). Roches dolomitiques d'Oberfranken en Bavière 
(Arnold). | 


92 LICHENS D'EUROPE 


419. P. obliterascens (Nyz.) Ov. ; Lecanora oblite- 
rascens Nyr. in Flora, 1883, p. 99; Lamy, Caut., p. 40. 

Schiste, calcaire, silex; fort peu répandu en Europe. 
France, à Bruyères dans les Vosges (Mougeot); Haute- 
Vienne, sur les quartz près de Surdoux et de Saillat; Cau- 
terets, sur le marbre près le cirque de Gavarnie (Lamy). 
Ayton, Cleveland, Bassenthwait dans le nord de l’Angle- 
terre; Craig Tulloch, Blair Athole, Cove, au nord et au 
centre de l'Écosse (Crombie). | 

var. discernendum (Nyz.) Oriv.; Lecanora discernenda 
Nyz. in Flora, 1886, p. 98. — Sur le calcaire. France, 
causse de Mende sur le Plateau central (Gasihen). Pre- 
dazzo dans le Tyrol (Arnold). 

var. dispersum BaAGz. JaTT., Syllog., p. 239. — Roches 
calcaires du mont Tagliaferro en Piémont (Baghetto). 


420. P. miniatulum (Nyz.) Ourv.; Lecanora minia- 
tula Nyz. in Flora, 1888, ‘p. 98; Croms., Brit. Lich., 
p. 364. 

Rochers quartzeux en Écosse: Morrone, Brœmar dans 
l’Aberdeenshire (Crombie). 


421. P. thallincolum (Wepp.) Ourv.; Lecanora mu- 
rorum var. thalhncola Wepp., L. île d'Yeu, p. 274. 

Rochers maritimes et le plus souvent sur le thalle des 
autres lichens. France : île d’Yeu (Weddell); Noirmoutier 
(Viaud-Grand-Marais), côtes de Bretagne (Bureau), sur 
le Verrucaria maura; sur T'oninia aromatica et Verru- 
caria nigrescens à Orival (Malbranche); sur Lecanora 
gtbbosa à Port-Vendres dans les Pyrénées-Orientales (Gou- 
lard). 

var. microthallinum Wepn., Amph., p. 17. — Sur 
Verrucaria maura à l'île d'Yeu (Weddell); Mont Saint- 
Michel (Hue). 


LICHENS D'EUROPE 93 
422. P. callopizum (Nyz.) Ouiv.; Lecanora callopiza 
Nyz. in Flora, 1883, p. 98; Lamy, Caut., p. 40; Phys- 
cia elegans var. biatorina Mass., Sch. crit., p. 52. 
France : sur les quartz dans les montagnes du Dauphiné 
et sur les roches argiloschisteuses à Luchon dans les Py- 
rénées (Nylander); Cauterets, roches granitiques près de 
la Rallière (Lamy). Roches calcaires des Alpes italiennes, 
province de Vérone, Lombardie, etc. (Anzi). 


423. P. cirrochroum (Acx.) Nyz., L. Scand., p.137; 
Ouiv., L. Ouest, I, p. 223; Lecanora cirrochroa We»p., 
Amph., p. 11. 

Silex et calcaire dur, rochers, cailloux des bruyères, 
etc.; assez répandu dans la plus grande partie de l’Euro- 
pe, mais commun nulle part. France, silex à Château-Gail- 
lard dans l'Eure, roches calcaires à Rouen, Dieppedalle 
(Malbranche);, Nandy près Corbeil, aux environs de Pa- 
ris (Boistel) ; Mont Blanc, autour de Chamonix (Payot); 
Villars dans les Vosges (Berher) ; roches basaltiques dans 
la partie nord du plateau de Gergovia au Plateau central 
(Gasilien); Aix-les-Bains (Hue); la Preste dans les Pyré- 
nées-Orientales (Nylander) ; Cauterets, Lourdes, çà et là 
sur les roches calcaires (Lamy). Assez répandu en Grande- 
Bretagne sur les roches maritimes et dans les hautes mon- 
tagnes (Leighton). Italie, roches calcaires et granitiques 
en Toscane et sur les sommets les plus élevés des Abruz- 
zes (Jatta). Suisse, assez répandu dans la plaine et la 
montagne (S#isenberger). Allemagne, çà et là sur les ro- 
ches calcaires et dolomitiques (Kærber). Assez commun 
en Tyrol (Arnold). Finlande boréale, roches à Mœnty- 
joki et à Kuoppaoja près Kuusamo, rare et stérile ( W'az- 
rio); Kola, Tuloma en Laponie orientale (Xarsten) ; 1s- 
sar en Tauride, sur les roches calcaires (Wainio). 


94 LICHENS D'EUROPE 


f. fulua Krs., Prg., p. 49. — Rochers à Eichstadt en 
Bavière (Arnold) et çà et là en Silésie (Kærber). 

f. leprosa Lamy, L. Caut., p. 41. — Meurthe-et- 
Moselle, à Neuvillers-sur-Moselle (Harmand) ; roches cal- 
caires de Lourdes (Lamy). 


424. P. obliterans (Nyz.) Ourv.; Lecanora obliterans 
Nvz. in Flora, 1874, p. 7; Caloplaca obliterans Jarr., 
Syllog., p. 240. 

France: Mont Blanc, sur les roches aux Montets (Pa- 
yot); Mont Dore, sur un rocher au bois du Capucin ; tun- 
nel de la route de Randane entre Clermont et le Mont Dore 
(Lamy); Nant dans l'Aveyron (Marc). Écosse, Caithness, 
sur des schistes (R. Zallie). Italie, roches calcaires près 
Bormio, montagnes de Toscane (Michel); Ampezzo, Pre- 
dazzo dans le Tyrol (Arnold). Bavière (Zahlbruckner). 
Semble largement distribué dans les contrées septentrio- 
nales (Nylander). Russie, roches calcaires à Issar en 
Tauride (Wainio). 


425. P. decipiens Ar. in Flora, 1866, p. 530 ; 1875, 
p. 3; Lecanora murorum var. decipiens Wepp., Amph., 
ml: | 

Calcaire dur, schiste, granit, assez répandu mais rare 
pour l’Europe. France: Sarthe (Monguillon); granits à 
Bressuire, calcaires à Pas-de-Jeu dans les Deux-Sèvres 
(Richard); Meurthe-et-Moselle, assez commun (Harmand); 
Aix-les-Bains (ue); Haute-Vienne, rocher gneissique de 
la rive gauche de l’Aixette près d’Aixe (Lamy); calcaires 
durs dans l’Aveyron (Marc); assez commun à Cauterets 
(Lamy). Assez répandu au sud-ouest et à l’est de l’Angle- 
terre, rare pour les autres îles (Leighton). Italie, roches 
calcaires en Ligurie, dans la partie méridionale des Apen- 


LICHENS D'EUROPE 95 


nins, et en Basilicate sur les roches les plus élevées (Jat- 
ta). Suisse, sur de vieux bois près de Zurich (Hepp), et 
Konstanz (Séisenberger). Eichstadt en Bavière (Arnold). 
Lorraine allemande, Boulay, Faulquemont (ÆXïeffer) ; Haut- 
Kænigsbourg en Alsace (Harmand). Commun et très va- 
riable aux environs de Viborg en Finlande ( Waïnio). 

f. umbratica Waïn., L. Viborg, p. 54. 

f. castellina Waïn., supr. — Ces deux formes, avec 
le type, en Finlande à Viborg et aux environs (Waïnio). 

var. ruderum Marr., Placod., p. 10. — France: 
Rouen, Quevilly (Letendre); Bazoches-au-Houlme, dans 
l'Orne, sur le calcaire; schistes à Canisy dans la Manche 
(Hue). Rochers du Kachlerfelsen aux environs de Bitche 
en Alsace-Lorraine (Xïeffer). 


426. P. tenuatum (Nyz.) Ouiv.; Lecanora tenuata 
Nyz. in Flora, 1879, p. 202. 
Roches calcaires à Montpellier (Nylander). 


427. P.tenuatulum (Nyz.) Orv.; Lecanora tenuatula 
Nyz. in Flora, 1883, p. 99. 
Roches calcaires près de Montpellier (Nylander). 


428. P. subsolutum (NyL1.) Ourv. ; Lecanora subsoluta 
Nye Pur: Ori:.p:50,:;:;: Wen... Amph., p.18. 

France: laves d'Agde dans l'Hérault (Weddell); Hyè- 
res (Metzler); Collioure, Amélie-les-Bains, Forca-Réal 
dans les Pyrénées-Orientales (Nylander). 


429. P. granulosum (MüLzc.) FLac., L. F.C., p.223; 
Amphiloma granulosum Müzz., Princip. classific. p. 49; 
Placodium subgranulosum W ain., L. Caucase p. 295. 

Roches diverses, surtout sur le calcaire; peu répandu 


96 LICHENS D'EUROPE 


en Europe. France: Meurthe-et-Moselle, chartreuse de 
Bosserville, Nancy, la Malgrange, Heillecouri, Coyviller, 
assez rare (Harmand); "très commun en Franche-Comté 
sur les roches calcaires, Pontarlier, Ornans, environs de 
Besançon, etc. (Flagey); Haute-Savoie, roches calcaires 
du Salève (Müller); granits du Poitou (Weddell); Cap- 
denac dans le Lot (Fuzet) ; laves d'Agde (Weddell) ; ro- 
ches calcaires au-dessus des grottes de Lourdes (Lamy); 
Peyramale (Pomès). Cheddar Cliffs dans le Somersetshire 
à l’ouest de l'Angleterre, en petite quantité (Crombie). 
Italie: roches jurassiques en Sardaigne, dans les Apennins, 
dans les Abruzzes et en Toscane (Anzi); Roveredo, Riva 
dans le Tyrol (Arnold). Province de Wurtemberg en Alle- 
magne (Zahlbruchner). Russie, roches calcaires à Issar 
en Tauride (Waïinio). 


430. P. scopulare (NYL.) OLrv.; Lecanora scopularis 
NyL. in Flora, 1883, p. 105; Croms., Brit. Lich., p. 364. 

Roches schisteuses et maritimes au nord-est de l'Écosse, 
très rare et en petite quantité; Portlethen dans le comté 
de Kincardine (Crombie). Allemagne, grand duché d’OI- 
denbourg (Ærichsen). Assez répandu sur les rochers ma- 
ritimes de Suède et de Finlande (Vylander). 

var. elegantellum Ny£. in Flora, 1883, p. 105. — Fin- 
lande boréale sur le feldspath, roches calcaires près le lac 
d'Onéga (Nylander). 

var. Baumgartneri ZaxLBr., Beitr. zur Flect. Nieder.., 
p. 18. — Roches schisteuses en Basse Autriche (Bauwm- 
gartner). 


431. P. medians (Nyz.) MazBr., Placod., p. 12; Le- 
canora medians Wepv., Amph., p. 12; Lecanora granu- 


lata Wan., L. Caucas., p. 283. 


LICHENS D'EUROPE 97 


Calcaire, grès, silex, plus rarement sur les écorces ; 
très rare dans la partie septentrionale de l'Europe. Assez 
répandu dans une grande partie de la France, bien qu’'or- 
dinairement peu abondant. Orne, à Bazoches-au-Houlme 
(Olivier) ; Sarthe (Monguillon) ; rochers de Fécamp (Wal- 
branche) ; murs et parapets aux environs de Paris (Ny- 
lander) ; Vosges, Meurthe-et-Moselle, assez commun sur 
les pierres, bois et écorces (Harmand) ; Orléans (dw Co- 
lombier) ; Poitiers, très répandu sur les parapets des murs 
(Lamy); Aveyron (Marc); Haute-Garonne (Fayot). Au 
centre et à l’ouest de l'Angleterre, en petite quantité sur 
les calcaires : Pimbury Parck, Cirencester dans le comté 
de Glochester; Llanymynech Hill dans le Shropshire ; 
Denny Abbey dans le comté de Cambridge (Crombie). Ita- 
lie, roches calcaires et murs en Sardaigne et à l’île d'Elbe 
(Jatta). Suisse, assez commun sur les calcaires aux envi- 
rons de Zurich et de Genève (Æepp) ; troncs d'arbres près 
Berne (Schærer). Lorraine allemande, assez commun 
(Kieffer). Silésie (Zahlbruckner). Roveredo dans le Tyrol 
(Arnold). Roches calcaires à Kertsch en Tauride (Wai- 
m0). 


432. P. carphineum (FR.) Oriv. , Lecanora carphinea 
Scxœr., Enum., p. 67 ; NyL., Prodr., p. 92. 

France : rochers maritimes des îles d'Hyères ; Roussil- 
lon (Montagne) ; Forca-Réal dans les Pyrénées-Orienta- 
les (Nylander). Italie, roches maritimes exposées au 
grand soleil dans la province de Naples en Sardaigne 
(Jatta). 


433. P. Visianicum (Muss.) Ociv.; Blastenia Visia- 
mica Mass., Blast., p. 117; Caloplaca Visianica Jarr., 
Syllog., p. 258. 


(( 


98 LICHENS D'EUROPE 


Roches trachytiques, murs sablonneux au Jardin botani- 
que de Padoue et près de Pise en Toscane (Massalongo). 
Rochers à Münster en Allemagne (4. Lahm). 


434. P. teicholytum (Acu.) NyL., Prodr., p. 73; 
Caloplaca erythrocarpia Tu. Fries, L. Scand., p. 18]; 
C. arenaria Jatr., Syllog., p. 251. 

Roches calcaires, granit des murs, tuiles ; assez répandu 
en Europe, mais rare dans bien des contrées. France: 
Saint-Pierre-sur-Dive, Clopin près Caen (Roberge) ; Cher- 
bourg (Le Jolis) ; Sarthe (Monguillon) ; Bressuire, Pas-de- 
Jeu, Oiron dans les Deux-Sèvres (Richard); assez fré- 
quent aux environs de Paris (Nylander) ; commun en Lor- 
raine mais souvent stérile (Harmand) ; commun aux envi- 
rons de Besançon, Montferrant; nul dans la montagne 
(Flagey); Aurillac dans le Cantal, causse de Gratacap, 
Figeac dans le Lot (Fuzet); Allier (Laronde) ; Gard (Ca- 
banés); Giens dans le Var (Michaud). Belgique, schistes 
entre Hastière-par-delà et Heer (Tonglet). Angleterre, 
Pays de Galles, assez répandu bien que peu commun 
(Leighton). Assez fréquent par toute l'Italie (Jatta). Suis- 
se: Zurich (Æepp), sur des tuiles près Constanz (Sfizen- 
berger). Bozen dans le Tyrol (Arnold). Commun en Lor- 
raine allemande (Xïeffer). Tuiles et pierres calcaires en 
Allemagne, rare (Kærber). Péninsule scandinave, ren- 
contré seulement à Oeja et à Fide dans le Gotland aus- 
tral (Stenhammar). 

var. craspedium (Acx.) OLiv.; Placodium craspedium 
NyL., L. Paris, p. 47. — La Mothe-Saint-Héray, Salles, 
dans les Deux-Sèvres (Richard); environs de Paris, 
assez rare (Nylander); Cantal, Lot, sur le calcaire (Fu- 
zet); Boulogne-sur-Mer dans le Pas-de-Calais (Gasilien) ; 
commun aux environs de Nîmes (Cabanès); Haute-Ga- 


LICHENS D'EUROPE 99 


ronne (Fayot); Montbolo dans les Pyrénées-Orientales 
(Nylander). Belgique, affleurements calcaires au Fond- 
des-Vaux à Waulsort (Tonglet). Suisse, à Zurich dans le 
canton de Vaud (Æepp). Portugal (Welwitsch). 


435. P. Lallavei (CLEm.) Ouiv.; Lecidea Lallavei 
ScHŒR., £num., p.145; Lecanora Lallavei Nyz. Prodr., 
1) A 2 

Roches et pierres calcaires; manque dans les parties 
septentrionales de l’Europe. France: Canteleu près Rouen 
(Malbranche); Sarthe (Monguillon) ; assez fréquent dans 
les Deux-Sèvres (Richard) ; Doubs, environs de Besançon, 
murs et rochers, peu commun; assez abondant à Mont- 
ferrand et aux environs (Flagey); Saône-et-Loire (Ma- 
gnin) ; Lozère (Prost); Gard (Cabanés); Pyrénées-Orien- 
tales (Schærer); abondant aux environs de Montpellier 
(Dunal). Angleterre, très rare : île de Wight; Saint-Aus- 
tell et Lower Glanmire Road dans le comté de Cork en: 
Irlande (Crombie). Suisse, au Mont Saint-Bernard (Heget- 
schweiler). Roches calcaires un peu dans toute l'Italie 
(Jatta). Trieste en Autriche (Æærber). 


XXXVI. — CALOPLACA Ta. Friss. 


Thalle jaune ou rougeâtre; K + rouge sang......... a 
Thalle jaune ou rougeâtre ; K + violet............... 2 
1. Thalle jaune ou rougeâtre ; K —..... ............. 13. 
Thallenonjaune:où ochracé:. 3.142. Let Mac 17. 
Malle pulvérulenti fe : 1254323460 0023 88 0 ARR NE 3. 
Thalle non pulvérulent, rouge vermillon....... PR EN re 
M A dan raser adidas rubelliana (447) 
Thalle non pulvérulent, jaune ou citrin.............. 4 
Hhalleten#lomenules (2/4. LAN E RAR citrina (436). 
3.< Thalle squamuleux................. flavocitrina (443). 


Thalle verruqueux ou granulé........ incrustans (439). 


100 


13. 


LICHENS D'EUROPE 


Spores 16, 20 X 8, 9, à cloison étroite... pruinosa (446). 
Spores 16, 20 X 8, 9, polariloculaires. crenulatella (445). 
Spores longues de 9, 14 au plus. 5,50... et 5. 


Thalle épais, { millims........0, euthallina (444). 
Thalle plus mince ; spores à cloison étroite.............. 

een De dieu à ae Eee ER ee subaurella (440). 
Thalle plus mince; spores polariloculaires........... 6. 


Apothécies à bord pulvérulent........... steropea (442). 
Bord non pulvérulent ; thalle très mince, indéterminé..., 
HET MO RES En e FONDÉS RUE vitellinula (438). 
Bord non pulvérulent ; thalle aréolé, lobulé............. 
CRE EN RES EN LE LE PERRET RE lobulata (441). 


Sur bois ou écorces ; thalle pulvérulent.. phlogina (437). 
Sur bois ou écorces; thalle non pulvérulent......... 8. 
SAR LBh eir2 eue eee d pu fe Ne ET Se ES EE CEE d. 


Apothécies jaune orangé....... .... . aurantiaca (452). 
Apothécies rouge ferrugineux......... ferruginea (475). 


Spores triseptées; thalle vitellin...... tetrasticha (449). 
Spores triseptées ; thalle jaune très pâle. ochracea (448). 
Spore RON THIS DIE LR UE eee ee tee ele ES 10. 

E 


Spores à cloison-étroite....:..,..,.....2. dalmatica (451 

Spores polariloculaires ; thalle bordé de noir............ 
re Sears RAM TAQE  ETU ER IE. limitosa (453). 

Spores polariloculaires ; thalle non bordé de noir... 11. 


Thalle finement marbré de blanc..... marmorata (450). 

Thalle non marbré, à granulations dispersées.. ........ 
anna re LATE ont irrubescens (456). 

Thalle non marbré, aréolé, subcontigu ou lépreux-pulvé- 
(OI FT SUR ERA REP RETS ten fée M AE MATE 12. 


Thalle simplement fendillé, pulvérulent-lépreux......... 
ARS NAN EPA RS RES CT RE PARA Ferrari (455). 
Thalle aréolé, RS ou fendillé mais non pulvé- 
rulent....... DANS DE A ee EEE Vars sde erythrella (454). 


Apothécies K +, rouges......:........ Grimmiæ (458). 
Apothécies K — ; thalle microphylle.... laciniosa (532). 
Apothécies K —; thalle non microphylle...... ar LEA 14. 


À 
not, 


22 


LICHENS D'EUROPE 101 


Spores Bpar thèque:,s..0..5. 0040, PR 2515. 
Spores très nombreuses ; thalle lépreux AND RELT : 
SHC ACTES UND QAR thoOSRIMAN EE). 
Spores très nombreuses ; thalle non pulvérulent..... 16. 
Cpores 10/12;de long. : AIN RNNLON, 7e reflexa (530). 
Spores 15, 17.de-lone.:..... ss epixantha (528). 
Spores 16,25 de long................,, Schistidii (524) 
Thalle jaune verdâtre............... flavovirella WbA 
Thalle jaune citrin ou vitellin, rayonnant au pourtour. 
Etes Ce DM PR ET ERP À 8 crenulata (| (523). 
Thalle jaune citrin ou vitellin, non rayonnant.......... . 
RP tie un las lus u at ile 2 2/10 vitellina (525). 
Spores 4 par thèque ; paraphyses cohérentes et articulées 
Pa Dr te ue AT RTE 'adete sn tetrasporella (499). 
Spores 4 par thèque ; paraphyses libres. tetraspora (498). 
ÉPOrEs 8,:0ù6, 16-parthéque.z:.. 2.2.4. 02 ue 18. 
Spores 8, 16 par thèque ; apothécies jaunes....... de 
ANRT NT LAN sen fai ePaihar nt fers 2e cerinella (464). 
Spores 8, 16 par thèque ; apothécies brun noir........... 
I ne ina neo Had dl pleiophora (503). 
Épores toutes S par théque. .:.,.,....4 Moses 19. 
spores longues-de 17,:25'et plus... .,tniu.en.s. 20. 


Spores longues de 18,20 au plus, à cloison étroite... 22. 
Spores longues de 18, 20 au plus, polariloculaires... 21, 


Apothécies ferrugineuses............,.... nivalis (474). 
Apothécies noires ou brun noir, pruineuses............, 
AR AT EE inde ea Te fee sa ges der pæpalostoma (517). 
Apothécies noires ou brun noir, nues........ fulva (518). 
Thalle K + jaune ou nouer: spores 8, 9 Xt4 bte 
OR me eee à see Mae drole rejecta (508). 
Thalle K + jaune ou rouge; spores 14, 16 X 8, 10....... 
PAR Ne Te LA, de Mer mere D UUTOUERS1SA00, 
RER dde. tan de er NDS AD CE 26. 
Apothécien: K|+; rougès.i, set Met de 24. 
Apothécies K —, bordées de noir. ..... paragoga (509). 
Apothécies K—, non bordées de noir.............. 23. 


102 


24. 


25. 


26. 


21. 


28. 


29. 


30. 


LICHENS D'EUROPE 


Apothécies 1Carnées 32224 es . glaucescens (463). 
Apothécies jaunes, innées......... tremmiacensis (529). 
Apothécies jaunes, proéminentes......... deflexa (531). 
Mugéicole; uit (UNE SAMIE-T RAS Jungermanniæ (172). 
Sur bois, écorces, rochers; bord thallin distinct dans le 

DURÉE 1e RGP UE. luteoalba (471). 
Sur bois, écorces, rochers ; bord thallin indistinct... 25. 
ÉARIEOMB A 20 NA LIEU lamprocheila (482). 
Lignicoles 4 rie Meter ammiospiloides (476). 
yen ke Sin eu Per Re RE NC LE 
Hymenium K +, violet ; sur bois, écorces, mousses.. 34. 
Hymeniüum:K “+, violet::éaxicole: 15; 7 RSS NSC ER 40. 
Sur bois ou écorces ; thalle sorédié...... refellens (505). 
Sur bois ou écorces; thalle non sorédié............. 28: 
Éaxioole. AC ERNEST E 30. 
Apothécies concaves ou innées : thalle verdâtre......... 

DS AASRLERE à MALE MINES PARIS PAS pulchrevirens (511). 
Apothécies concaves ou innées ; thalle olive obscure..... 

FAR EME AMEN RUE PARLE EIERERNENSRS .... crustaria (512). 
Apothécies planes ou convexes.................... D 
Talle Ssquamuleus" "2 re squamulala (507,. 
Thalle mince, subfurfuracé........... obscurella (506). 
Thalle épais, fendillé, blanchâtre..... asserigena (500). 
AHOIRÉDICS TORPE VÉLO ex doses percrocata (513). 
Apothécies brun roux ou châtain; thalle squamuleux.... 

LC NOR ET D D Éd ee er A ge oreadum (515). 
Apothécies brun roux ou châtain ; thalle non squamuleux 

PNA PPT OS DES DR NT eee DR eee ENST RE 31. 
Thalle K +, violet, mince ; spores longues de 10, 12..... 

DA AE EEE PET NT LI RU ITS ET RSS conversa (510). 
Thalle K +, violet, épais; spores longues de 11, 15...... 

SOON OR PAR AP M rte chalybæa (519). 
Thalle Ke m ER TR ner enr STONES 32. 
Apothécies pruineuses, innées dans la pierre............ 

RME 0 s'o2s STONE AE AMENER: albopruinosa (521). 
Apothécies pruineuses, proéminentes... variabilis (520). 
ADDIRÉCIOS QUES. ; /.. 6er reherre RE e ss 1e CO 


33. 


34. 


39. 


36. 


37. 


38. 


39. 


40. 


ES 0 


LICHENS D'EUROPE 103 


Apothécies roux châtain ou rougeâtre.. tauriliana (514). 


Apothécies noires ; thalle olivätre, indéterminé..... ti - 
RO TRE AU ENNITAQUR LE Ar Re luctuosa (516). 
Apothécies noires ; thalle blanchâtre, épais.............. 
RARE UNIS CEEDEE PEN RE PE UT ET asserigena (500). 
Apothécies à bord thallin persistant................ 39. 
Apothécies à bord refoulé ou nul, brunes ou noires avec 
NE Er AR EAP RÉ TT ES L 38. 
Apothécies à bord refoulé ou nul, jaunes, rougeätres ou 
ferrugineuses.............. CRAN TOM REMTUITRE SESTEN IEEE RE te 37. 
Apothécies pruineuses. ............... gilvolutea (468). 
Apothécies nues, brun rouge.......... hæmatites (461). 
Apothécies nues, jaunes ou olive..........:. ..,,... 36. 
Apothécies jaune cire, ou foncées......... . cerina (459). 
Apothécies jaune d’or ; sur mousses, détritus............ 
STE TS TEE So de PUR de Jungermanniæ (472). 
Apothécies jaune d'or; sur écorces........ Viperæ (473). 
Apothécies roussâtres............... ammiospila (488). 
Apothécies rouge ferrugineux......... ferruginea (475). 
Apothécies jaune rougeâtre.............. pyracea (465). 
Spermaties aciculaires, arquées......... diphyes (194). 
Spermaties courtes, cylindriques: apothécies convexes, 
iminarainées, 2: iaseel ir n ART leucoræa (493). 
Spermaties courtes, cylindriques; apothécies marginées 
Sn UN RC DL ENS PAR À M NT EE CUT CLONE Dre Le 
Apothécies noires ou bordées de noir... nigricans (490). 
Apothécies jaunes ou roux fauve ; espèce saxicole....... 
De RTS diaru-e-s nos (data ae ee fraudans (492). 
Apothécies rougeâtres ou olives; sur mousses, détritus.. 
MON MR er crceanh UNI ENILR cinnamomea (489). 
Sur roches inondées ; apothécies roussâtres............ . 
EU Vous iessss submergenda (501). 
Sur roches inondées ; apothécies noires................. 
LR USA SLA ERA RAS RE RSR LA atrocyanescens (504). 
SUBIT AN BOC Lis.) PNR RSS ar CR EN 41. 


| 


46. 


47. 


49, 


LICHENS D'EUROPE 


Apothécies noires ; spermaties aciculaires, arquées...... 

Sdptarite Le de RO OS A MAQUETTE diphyes (494). 
Apothécies noires ; spermaties bacillaires, courtes... 42. 
Apothécies non noires. 52 3ubee Guests NRA 43. 


Spores longues de 9, 11.......... concinerascens (496). 
Spores longues de 11, 18 ; thalle noir ou nul 


MEME aa Ro ie lies or 4 eo RE D ameliensis (497). 
Sporeu longues de 11, 18; thalle gris cendré............. 
PS Ta BR EE Een ER USE à .. diphyodes (495). 
Thalle blanc, cendré-verdâtre ou nul...... ........ 44. 
Thalle noir ou foncé ; spores 11,46 X 771055: 5520000 
A ER AQ TER AA PRE MR M NA AE re Turneriana (483). 
Thalle noir ou foncé ; spores 9, 13 X 4,6. atroflava (484). 
Thalle décussé et maculé de blanc.. leucospilodes (457). 
Thalle ni décussé ni maculé ; bord thallin persistant. 45. 
Thalle ni décussé ni maculé; bord thallin refoulé ou nul 
NE ere UM de NRA PNR 2407008 
Apothécies ferrugineuses ; spores 6, 10 X 3,5........... 
RE ÉTTONT  E e Et t S MUR plumbeorufa .(486). 


Apothécies ferrugineuses ; spores 9, 16 X 7, 8....... 46. 
Apothécies non ferrugineuses...................... 47. 


Apothécies convexes à la fin........... concilians (491). 
Apothécies planiuscules, à bord subcrénelé............. 

ne AE re Pons Pos at ee RON declarata (487). 
Apothécies planiuscules, à bord entier.. fuscoatra (485). 


Spores longues de 8, 11; thalle limité de blanc 


RS PEN PE M RE OT a Te flammea (470). 
Spores longues de 8, 11 ; thalle non limité de blanc....... 

RSR NT OR ARE A A pyraceella (467). 
spores lopsues de 122165 /PREnR Se Re 48. 
Thalle blanc, subfarineux.......... albolutescens (466). 
Thalle cendré, aréolé, mince........... duplicata (462). 
Thalle gris verdâtre, très épais.......... chlorina (460). 
Apothécies roige if. 254.2 pyrithrella (479). 
Apothécies non rouge vif; thalle bordé de noir.......... 

An date rie arte SONT EDP festivella (478). 


Apothécies non rouge vif; thalle non bordé de noir.. 50. 


LICHENS D'EUROPE 105 


Ap othécies jaune d'or ou un peu fauves. fraudans (492). 
Apothécies ferrugineuses ou foncées en partie; thalle en 


50. DORE ee ni en ae dés as uns cæsiorufa (481). 
Apothécies ferrugineuses ou foncées en partie ; thalle non 
El CRE OO OT IDR PRE RE 1. 


Apothécies, 0, 5 — 0, 8 m.; spores larges de 6, 9........ 


5 MATIN LT MERS SES srsssreesenesessesssese festiva (477). 
‘ } Apothécies 0, 4 m. environ; spores larges de 4, 6........ 


AA ENG els UD NUE ferruginascens (480). 


436. C. citrina (Horrm.) Tu. Fries, L. Scand., p. 
176; Lecanora citrina Croms., Brit. Lich., p. 371; 
Harm., L. Lorr., p. 266. 

Base des murs, mortiers, pierres calcaires, tuiles, etc., 
principalement autour des lieux cultivés, plus rarement 
sur le silex; généralement commun en Europe. France : 
commun dans tout l’ouest, le nord-ouest, les environs de 
Paris, la Lorraine, la Franche-Comté, le Plateau central, 
la Haute-Vienne, l’Allier, la Corrèze; plus rare ou non 
signalé dans les autres contrées; rencontré sur de vieux 
troncs de cerisiers à Rochechouard dans la Haute-Vienne 
(Lamy). Belgique, affleurements calcaires à Moniat (Ton- 
glet). Commun en Suisse, en Italie, en Allemagne et dans 
les Iles Britanniques. Rare dans le Tyrol (Arnold). Assez 
répandu dans la Péninsule scandinave, mais le plus sou- 
vent stérile (Th. Fries). 

f. depauperata Croms., Brit. Lich., p. 372. — Ro- 
chers granitiques des bords de la mer en Angleterre; île 
d'Alderney ; Kylemore, Connemara au nord-ouest de l’Ir- 
lande (Crombie). 

f. globifera Waïn., L. Viburg., p. 54. — Environs 
de Viborg en Finlande ({ Waïnio). 

var. littoralis Wepp., L. île d’Yeu, p. 276. — Ile d'Yeu 
en Vendée, çà et là sur les rochers siliceux du littoral, 
mais rarement fertile ( Weddell). 


106 LICHENS D'EUROPE 


var. fallax Wepp., L. île d'Yeu, p. 271. — Ile d’Yeu 
en Vendée, pierres et rochers siliceux à fleur de sol (Wed- 
dell). 


437. C. phlogina (Acx.) FLac., L. F. C., p. 244; 
Ouiv., L. Ouest, I, p. 233; Lecanora phlogina NxL., L. 
Scand., p. 141. 

Vieux bois, vieilles écorces, ormes, pommiers, poiriers, 
etc., particulièrement autour des lieux cultivés; non si- 
gnalé dans plusieurs contrées de l’Europe. France : com- 
mun dans l’ouest et le nord-ouest (WMalbranche, Olivier), 
aux environs de Paris (Nylander), en Lorraine; çà et là 
aux environs de Besançon, Routelle, Grandfontaine ; Aman- 
ge dans le Jura, mais rare pour le reste de la Franche- 
Comté (Flagey); Poitiers (Weddell); Haute-Vienne, sur 
des troncs de chênes, à Ambazac et à Chammin près Saint- 
Léonard, rare (Lamy); Aix-les-Bains (ue); Allier (La- 
ronde); Dallet près Clermont, sur le Plateau central (Ga- 
sihen); Saint-Constans dans le Cantal (Fuzet); environs 
de Luxeuil dans la Haute-Saône, commun sur les arbres 
au bord des routes (Bouly de Lesdain); Haute-Garonne, 
paraît assez répandu (Fagot); semble manquer dans plu- 
sieurs contrées, comme le Mont Dore, Cauterets, etc. ; 
signalé sur le cuir à l’ilot du Pilier près Noirmoutier 
(Richard) et sur le verre à l’île d’Yeu (Viaud-Grand- 
Marais). Belgique, sur les ormes aux environs de Spa 
(Bouly de Lesdain). Quelques localités seulement en An- 
gleterre et aux îles anglo-normandes : St. Clement’s Bay, 
Jersey, île de Wight; Hastings dans le comté de Sussex; 
Penzance dans le comté de Cornwall; Windsor Great Park 
dans le Berksshire ; Pampisford dans le comté de Cam- 
bridge (Crombie). Suisse, sur les chênes et les arbres 
fruitiers près de Zurich, Leistal (Hepp). Allemagne, Pin- 


L] 


LICHENS D'EUROPE 107 


neberg, Oldenbourg (Ærichsen). Assez fréquent en Dane- 
mark (Th. Fries) et dans les parties méridionales de la 
Suède (Nylander). 

f. athallina Ouxv., L. Ouest, I, p. 283. — Assez fré- 
quent dans l'Ouest et le Nord-Ouest, surtout sur les écor- 
ces d'arbres morts, ormes, pommiers, etc. (Olivier); 
Doubs (Flagey). 

f. lutea NyL., L. Scand., p. 142. — Détritus de végé- 
taux et racines d'arbres au sud de l’Angleterre et au sud- 
ouest des montagnes d'Écosse: Luccombe Cove, île de 
Wight; Rottingdean Cliffs dans le comté de Sussex; Airds, 
Appin dans l’Argyleshire (Crombie). Sur des racines dans 
la Suède méridionale (Nylander). 


438. C. vitellinula (Nyz.) Orrv., L. Ouest, 1, p. 282; 
Lecanora vitellinula Nyz. in Flora, 1863, p. 305 ; Lapp. 
0f.; p- 127. 

Très peu répandu en Europe. France : sur le verre à 
Noirmoutier en Vendée (Richard); Haute-Vienne, roches 
quartzeuses de la rive gauche de la Combade, près de 
Masléon; roches calcaires à Lourdes (Lamy). Roches cal- 
caires des régions maritimes et des montagnes au sud- 
ouest et au nord de l'Angleterre, au sud-ouest de l'Écosse 
et de l'Irlande, et dans les îles anglo-normandes; peu 
abondant (Crombie). Predazzo dans le Tyrol, très rare 
(Arnold). Sur les gneiss au mont Retyezat en Transylva- 
nie (Lorka). District de Kola en Laponie orientale (Nylan- 
der). Vanha-Viipuri et Tervaniemi dans la province de 
Viborg en Finlande ( Wainio). 


439. C. incrustans (Ac.) Ourv. L. Ouest, I, p. 235 ; 
Lecanora incrustans Acx., L. U., p. 405 (non DC.); 
Haru., L. Lorr., p. 267. 


108 LICHENS D'EUROPE 


Pierres et mortiers des murs, schiste, calcaire, mous- 
ses ; très peu répandu en Europe, et rare dans les con- 
trées où il se trouve. France : mousses des murs à Cani- 
sy dans la Manche (ue); mortiers des murs à Gentilly 
près Paris (Nylander) ; parc de Versailles (Bouly de Les- 
dan); mur de la Chartreuse de Bosserville en Meurthe-et- 
Moselle, très rare (Harmand) ; rochers près le jardin pu- 
blic de Blossac à Poitiers ( Weddell) ; sur du marbre près 
l’hospice de Cauterets (Lamy). Schiste des régions mari- 
times au nord-est de l’Ecosse : Portlethen dans le Kincar- 
dineshire (Crombie). Suisse: saxicole dans le Valais 
(Schleicher); murs humides près Zurich (Æepp). Grand 
Duché d’Oldenbourg en Allemagne (Ærichsen). 

f. athallina MazBr., Placod., p. 11 ; f. depauperata 
Harm. — Schistes à Pornic dans la Loire-Inférieure (Do- 
minique) ; avec le type en Meurthe-et-Moselle (Zarmandi) ; 
grèves sur la rive droite de la Moselle (ue). 

var. subbracteata (NyL.) Ov. ; Lecanora subbracteata 
NvyL. in Flora, 1883, p. 534. — Mousses des murs à Meu- 
don près Paris (Nylander). 

var. coronata MazBr., Placod., p. 11. — Rouen (Mal- 
branche) : Orne, à Bazoches-au-Houlme (Olivier) ; Angers 
(Décuillé) ; Glatigny près Versailles (Bouly de Lesdain). 


440. C. subaurella (NyL.) Ozrv.; Lecanora subaurel- 
la Nvyz. in Flora, 1883, p. 99; Caloplaca incrustans 
var. subaurella Ouiv., L. Ouest, I, p. 235. 

Vendée : sur les roches maritimes de Noirmoutier 
(Viaud-Grand-Marais). 


441. C. lobulata (Sommerr.) Ozrv.; Lecanora lobula- 
ta Hue, L. Canis., p.5; Lecanora marina Wapp., L. île 
d'Yeu, p. 275; Placodium murorum var. lobulatum et 
var. obliteratum Auctorum multorum (saltem pro parte). 


LICHENS D'EUROPE 109 


Calcaire dur, granit, schiste, etc. ; commun surtout sur 
les rochers maritimes, mais on le rencontre aussi répan- 
du dans l’intérieur des terres. France : schistes à Mesnil- 
Vin dans l'Orne (Olivier); Manche, à Canisy, Mont Saint- 
Michel (Æue), Cherbourg (Le Jobs); très commun sur 
les roches maritimes de l’île d’Yeu ( Weddell) ; Mont Blanc, 
aux Contamines (Müller) ; Vosges, à Épinal, Dinozé (Ber- 
her), Bussang, Chéniménil (Claudel) ; Meurthe-et-Moselle, 
à Houdemont (Harmand) ; Franche-Comté, peu commun 
(Flagey) ; assez commun au Mont Dore; plus rare dans la 
Haute-Vienne ; rare à Cauterets (Lamy); sur les rochers 
dans le Var, à l’Almanare, San Salvadour, environs 
d'Hyères (Bouly de Lesdain) ; cap Cerbère dans les Py- 
rénées-Orientales (Goulard). Belgique, affleurements cal- 
caires dans la vallée de l'Hermeton (Tonglet). Çà et là 
sur les roches calcaires en Italie (Jatta). Commun dans 
toutes les Iles Britanniques, surtout sur les roches mariti- 
mes (Crombie). Suisse, sur les roches les plus dures de- 
puis la plaine jusqu’à la région des neiges (S#izenberger). 
Portugal : Cabello, roches granitiques (Newton). Lorraine 
allemande : Bitche, rochers de l’Erbsenfelsen, au Kachler- 
felsen et à Haselbourg (Kïeffer). Commun dans les mon- 
tagnes du Tyrol (Arnold). Suède, Norvège, Finlande, ro- 
chers du littoral maritime (Nylander). 

f. dierrans Wepp.;, MazBr., Placod., p. 9. — Silex 
à Fécamp, et à Saint-Jouin dans la Manche (Letendre). 

var. effusa Wepp., Z. île d’'Yeu, p. 275. — Vendée, 
abondant à l’île d'Yeu sur quelques rochers très exposés 
de la Pointe du Corbeau (Weddell). 

var. flavogranulata Wepp., supr. cit. — Ile d’Yeu en 
Vendée, mélangé au type et beaucoup plus fréquent que 
lui (Weddell). 

var. inconnexa (Nyz.) Ourv., Lecanora inconnexa 


110 LICHENS D'EUROPE 


Nyz. in Flora, 1883, p. 100. — Roches dolomitiques 
près Montpellier (Nylander). 


442. C. steropea (Acx.) Orrv.; Lecanora steropea 
Lamy, L. M. Dore, p. 60; Caut. p. 44 ; Lecanora vitel- 
ina var. steropea Acx., Syn., p. 175. 

Sur les roches calcaires ; fort peu répandu en Europe. 
France : Haute-Vienne, murs de l'évêché de Limoges, ro- 
chers baignés par la Roselle, Saint-Amand, Saint-Junien, 
etc., assez commun; schistes au-dessus de l’hospice de 
Cauterets, très rare (Lamy). Çà et là sur les rochers cal- 
caires en Suède (Vylander). 


443. C. flavocitrina (Nyz.) Orrv.; Lecanora flavoci- 
trina Nvz. in Flora, 1886, p. 461 ; Croms., Brit. Lich., 
p. 372. 

Rencontré seulement sur des rochers argilo-schisteux 
au nord-ouest de l’Angleterre, à Staveley près Kendal dans 
le comté de Westmoreland (Martindale). 


444. C. euthallina (ZanzBr.) Ouiv.; Blastenia euthal- 
hna Zanzer., Flecht. Dalmat., II, p. 24. 

Roches calcaires en Dalmatie : bouches de Cattaro près 
de Castelnuovo, Spalato, Hauptstoc (Baumgartner). 


445. C. crenulatella (Nyz.) Ouiv.; Lecanora crenu- 
latella Nyz. in Flora, 1886, p. 461 ; Croms., Brit. Lich., 
p. 370. | 

Rochers quartzeux des régions maritimes au nord-ouest 
de l'Angleterre: Arnside dans le comté de Westmoreland 
(Martindale). 


446. C. pruinosa (Kr8.) Ociv.; Gyalolechia pruinosa 
ZauLer., Flecht. Dalmat., III, p. 18. 
Rochers en Dalmatie (Kærber). 


LICHENS D'EUROPE 111 


447. C. rubelliana (Acu.) Orrv., L. Ouest, I, p. 239; 
Lecanora rubelliana Nyz., Prodr., p. 71. 

Roches schisteuses, grès, granit, etc. ; rare en Europe 
et manque dans plusieurs contrées. France, peu répandu : 
Maine-et-Loire, à Saint-Nicolas près Angers (Décuillé) ; 
sur un rocher schisteux à Lourdes (Pomès); Aveyron, à 
Villefranche de Rouergue sur les schistes (Fuzet) ; Pyré- 
nées-Orientales, assez fréquent à Forca-Réal, Collioure 
(Nylander), Port-Vendres (Goulard). Italie, rochers gra- 
nitiques et basaltiques des provinces de Lombardie, de 
Parme, de Vénitie et de Naples (Jatta). Suisse, rochers 
granitiques aux environs d'Altforf (Gisler), dans le Valais 
(Schleicher). Allemagne, basaltes et roches de serpentine, 
rare (Xærber); pierres et murs argilo-schisteux à Lorch 
sur le Rhin (Bayroffer). Bozen, Sulden, dans le Tyrol 
(Arnold). 


448. C. ochracea (FR.) Frac., L. F. C., p. 25]; 
Lecanora ochracea Croms., Brit. Lich., p. 375; Lamy, 
BV Dore,.p: 59. 

Calcaire dur dans les montagnes, plus rarement dans la 
plaine; assez commun dans l’Europe méridionale, mais 
fait défaut dans les contrées boréales. France: Eure, à 
Orival, Caumont (Malbranche) ; Sarthe (Monguillon) ; rare 
pour la Lorraine, à Pagny-la-Blanche-Côte dans la Meuse 
(Harmand) ; très commun dans les plaines et la montagne 
moyenne du Jura (Flagey); parc de la Bastide dans la 
Haute-Vienne, très rare; commun dans la Corrèze et la 
Dordogne (Lamy); Cantal, à Mons près Saint-Flour, 
causse de Gratacap; Lot, à Figeac, causse de Rocama- 
dour (Fuzet); Aix-les-Bains, assez fréquent (Hue); Cau- 
terets, sur du marbre, vallée de la Catarrabe; à Gavarnie 
et Lourdes, commun (Lamy); commun dans le Gard (Ca- 


112 LICHENS D'EUROPE 


banès); Collioure dans les Pyrénées-Orientales (Goulard). 
Belgique, commun sur les rochers à Dinant, Moniat (Ton- 
glet). Roches calcaires et maritimes de la Grande-Breta- 
gne, assez répandu, mais peu commun (Leighton). Roches 
calcaires des montagnes et du Jura suisse (Stizenberger). 
Un peu dans toute l'Italie sur le calcaire jurassique (Jat- 
ta). Roveredo, Riva dans le Tyrol, peu commun { Arnold). 
Çà et là dans les montagnes d'Allemagne (Xærber). Non 
signalé dans la Péninsule scandinave. 

var. nubigena (KRmPLH.) Sri, L. Helvet., p. 98. — 
Rochers calcaires du Jura suisse (Müller). Mittelberg, 
Predazzo dans le Tyrol (Arnold). 


449. C. tetrasticha (Nyz.) Oziv.; Lecanora tetrasti- 
cha Nyz. in Flora, 1874, p. 307; L. Paris, suppl., p. 4; 
Croms., Brit. Lich., p. 389. 

Calcicole; très peu répandu en Europe. {France : ro- 
chers calcaires à Nandy près Paris (Boistel) ; les Roques 
dans le Cantal (Fuzet); Amélie-les-Bains dans les Pyré- 
nées-Orientales (Nylander). Roches calcaires en Lom- 
bardie (Anz1). Roches calcaires et maritimes au sud- 
ouest, au centre et au nord de l'Angleterre: Ilsham, Tor- 
quay, Plymouth dans le Devonshire ; Cunning Dale, Buxton, 
Bonsall dans le comté de Derby; Malham Tarn dans le 
Yorkshire ; Levens dans le Wesimoreland ; île de Lismore 
au sud-ouest de l'Écosse (Crombie). 


450. C. marmorata (Bacz.) Jarra, Syllog., p. 251. 

Italie : roches calcaires dans les montagnes des Abruz- 
zes, en Sardaigne, à l’île de Malte et aux environs de Brin- 
des (Jatta). 


451. C. dalmatica (Mass.) Ouiv.; Callopisma dalma- 
éicum Mass., Geneac., p. 19; Symm., p. 30. 


LICHENS D'EUROPE 113 
Roches calcaires en Dalmatie (Lanza). 


452. C. aurantiaca (Licnrr.) Ta. FriEs, L. Scand., 
p.177 (p. p.); Lecanora aurantiaca Nyz., Prodr., p. T6; 
L. sahcina Acx., L. U., p. 400. 

Ecorces des troncs, plus rarement sur les vieux bois ; 
se rencontre un peu dans toute l’Europe, mais semble n’a- 
bonder nulle part. France: ouest, nord-ouest, assez ré- 
pandu çà et là, mais toujours en petite quantité (Olivier) ; 
assez commun en Lorraine (Harmand) ; Haute-Vienne, 
à Gay-de-Verthamont, Marval, Saint-Brice, Saint-Junien, 
rare (Lamy); Allier, assez commun (Laronde) ; Mende, 
Ambert, Clermont sur le Plateau central (Gasilien) ; Lour- 
des, sur des noyers (Zamy). Commun sur l’écorce des 
troncs en Angleterre (Leighton) et en Italie (Jatta). 
Suisse, sur les vieux bois à Genève, Kimmeler Wasserfall 
(Meisler) ; ne paraît pas avoir été rencontré sur les écor- 
ces. Allemagne, sur les écorces, rare (Kærber). Assez 
répandu dans la Péninsule scandinave, finit cependant par 
manquer dans les régions tout à fait hyperboréales, bien 
qu'on en rencontre encore quelques échantillons en Fin- 
marck et dans la partie nord de la Laponie orientale (Th. 
Fries). Danemark, indiqué seulement à Hold et Draved 
(Barth). 

f. microthelia (Acx.) Ta. Fries, L. Scand., p. 178. 
— Forme spermogonifère, répandue çà et là en Suède 
(Th. Fries). 

f. dealbata (Fr.) TH. FRIES, supr. cit.; f. anomala 
Mass., Blast., p. 77. — Paris, sur le chêne au mail 
Henri IV (Nylander). Sur les hêtres en Italie, dans la 
province de Vérone (Massalongo). Çà et là en Suède (Th. 
Fries). 

. var. suberythrella Nyz., Pyr. Or. Nov., p. 57. — La 
. 8 


114 LICHENS D'EUROPE 


Massane dans les Pyrénées-Orientales. sur les érables et 
sur les hêtres (Nylander). 

var. picila Mass., Sym., p. 34. — Italie, sur des ché- 
nes dans la province de Vérone (Massalongo). 


453. C. limitosa (Nyz.) Ouiv.; Lecanora limitosa 
Nvyz. in Flora, 1880, p. 387. 

Sur les rochers schisteux en Portugal: environs de Por- 
to, Quinto do Noval près Pinhao, Albo Douro (Verwton). 


454. C. erythrella (Acu.) Ouiv., L. Ouest, I, p. 238; 
Lecanora aurantiaca var. erythrella Nyr., Prodr., p. 76; 
L. flavovirescens Dusy., p. 663; Blastenia Metzleri 
Kr8.; Caloplaca Hegetschweileri MüLz. 

Schiste, grès, calcaire dur, silex; généralement com- 
mun en Europe, surtout dans les montagnes. France : 
répandu çà et là dans l’ouest et le nord-ouest sur les ro- 
chers, mais peu commun (Ohvwier) ; Versailles, pierres si- 
liceuses, Clamart, sur la terre d’un mur (Nylander): 
Meuse, Meurthe-et-Moselle, assez commun (Æarmandl) ; 
Franche-Comté, commun dans la plaine sur les murs 
et les rochers (Flagey) ; assez rare en Haute-Vienne 
(Lamy) ; commun sur tout le Plateau central (Gasilien), 
dans la Savoie (Hue), le Poitou (Weddell) ; Dauphiné, ro- 
ches granitiques au-dessus de la Grave (Nylander) ; com- 
mun dans toutes les Pyrénées-Orientales (Nylander). Bel- 
gique, affleurements calcaires aux environs de Dinant 
(Tonglet). Roches maritimes de l'Angleterre, et surtout 
dans les montagnes élevées (Crombie). Roches calcaires 
et sablonneuses en Suisse (S#izenberger), en Italie (Mas- 
salongo), en Allemagne (Æærber) et dans le Tyrol (Ar- 
nold). Roches calcaires et argilo-schisteuses de Suède et 
de Norvège, surtout dans l'Œland et le Gotland (7h. 


C4 
À pi fl 


LICHENS D'EUROPE 115 


Fries). En Finlande, signalé seulement à Walamo (Ny- 
lander); en Laponie, à Kuusamo (Silen). 

var. subochracea Wepp., L. Blossac, p. 13. — Murs 
ombragés du jardin public de Blossac à Poitiers (Wed- 
dell). 

var. coronata (KrMPLx.) KrB., Prgq., p. 66. — Roches 
calcaires et arides, un peu dans toute l'Italie (Jatta). 
Eichstadt en Bavière, rochers dolomitiques (Arnold). 

var. velana Mass., Blast., p. 74. — France: assez 
abondante sur les sommités de la Grande Chartreuse, au 
sommet du Grand-Som, altit. 2037 m. ; entre le col Vert et 
le col de l’Arc (Magnin). Commune en Suisse (Stizenber- 
ger) et en Italie (Massalongo). Roches calcaires et dolo- 
mitiques de Bavière, à Muggendorf et à Eichstadt; Rove- 
redo, Riva dans le Tyrol (Arnold). 

var. rubescens Acx., Z. U., p. 402. — France, abon- 
de sur les sommets du Jura, surtout au Reculet (Flagey). 
Ecosse : roches schisteuses dans la région subalpine, ra- 
re; Ben Lawers dans le Perthshire (Crombie). Italie: ro- 
ches basaltiques et volcaniques de la province de Vérone, 
au Vésuve, île d’Ischia, en Sicile (Jatta). Roches calcai- 
res dures en Allemagne (Xærber). Çà et là en Suède et 
en Norvège (Nylander). 

var. contigua Mass., Blast., p. 73; Callopisma stero- 
peum Krs. (non Acx.). — Roches dolomitiques de la pro- 
vince de Vérone en Italie (Massalongo). Suisse, Allema- 
gne, Bavière, çà et là sur les rochers. 

var. diffracta Mass., Blast., p. 73. — Rochers calcai- 
res près Trévise, province de Vérone en Italie (Massa- 
longo). Dalmatie, à Veliki Koziak près Vrlika, sur les cal- 
caires (Baumgartner). Hongrie, environs de Presbourg 
(Zahlbruchner). 

var. leucotis Mass., Sym., p. 33. — Italie, pierres 
oolithiques dans la province de Vérone (Massalongo). 


116 LICHENS D'EUROPE 


var. placidia Mass., Sym., p.32. — France: abonde sur 
les sommets du Jura (Flagey) ; Aix-les-Bains (ue). Ro- 
ches calcaires, un peu dans toute l'Italie (Wassalongo) et 
en Suisse (Séizenberger). Schlern, Waldrast, Predazzo 
dans le Tyrol (Arnold). 

var. oasis Mass., Sched. crit., p. 134. — France : som- 
mités de la Grande Chartreuse (Magnin); mont Salève 
(Müller). Italie, oolithes et calcaires dans la province de 
Vérone et en Apulie (Massalongo). Suisse (Stizenberger). 
Kufstein dans le Tyrol (Arnold). Lummelund dans le Got- 
land (Séenhammar). 

var. epomena Mass., Sym., p. 34. — Italie, roches 
“basaltiques de la province de Vérone (Massalongo). 

var. Schœreri (FLx.) Ov. ; Callopisma Schæreri ARN. 
in Flora, 1881, p. 8; C. Schæreriana Mass. — Roches 
calcaires et siliceuses de toute l'Italie (WMassalongo). Jura 
suisse (Schærer). Autriche, à Gorz en Carniole (Glowac- 
ki), bouches de Cattaro près Castelnuovo, Spalato, mont 
Vipera en Dalmatie (Baumgartner). 

var. inalpina Acx., L. U., p. 388. — France: Mont 
Blanc {Payot}; Vosges, à Épinal (Berher); Archettes 
(Harmand); au Salève (Müller); Aix-les-Bains (Aue). 
Angleterre : Harris Moore près Witehaven dans le comté 
de Cumberland; Glen Lochay et Ben Lawers dans le 
Perthshire en Écosse (Crombie). Roches calcaires en 
Lombardie (Massalongo). Lorraine allemande, à Montpelé 
près d'Œutrange (Kieffer). Roches calcaires à Issar en 
Tauride (Wainio). 

var. ochroleuca Mass., Sym., p. 33. — Roches calcai- 
res un peu ombragées. Commun en Suisse (Stisenberger). 
Province de Vérone en Italie (Massalongo). Dalmatie, à 
l'île Brazza près Milna (Baumgartner). 

var. intumescens (BaGL.) JaTTA, Syllog., p.850. — Murs 
calcaires en Sardaigne (Baglietto). 


LICHENS D'EUROPE 117 


var. macrocarpa Anz1, Catal., p. 43. — Roches cal- 
caires près Bormio en Lombardie (Anzi) ; Suisse (Stizen- 
berger). 

var. dealbata B. ne Lesp., Notes lichénologiques, VIII, 
p. 421.— Hérault, aux Brézines près Béziers, sur le cal- 
caire (de Crozals). 

var. nubigena ARN., Z. Tyrol, VI, pp. 1124 (non 
KrmPLH). — Roches calcaires, à Predazzo, Waldrast, 
Sonnwendjoch dans le Tyrol (Arnold). 

var. polycarpa Mass., Sym., p. 31. — Rochers dans 
la province de Vérone en Italie (Massalongo). Suisse, 
murs du temple de Lancone au canton de Vaud (Baglietto). 

var. pseudoparasitica Lamy, L. M. Dore, p. 59. — 
France : Haute-Vienne, rochers baignés par la Glane au 
moulin de Bisse et par la Vienne à l’usine Vignerie près 
Saint-Junien (Lamy). 

var. squamescens ZAHLBR., Flecht. Dalmat., II, p. 25. 
— Dalmatie: bouches de Cattaro, près de Castelnuovo 
sur les roches calcaires (Baumgartner. 


Le petit tableau suivant pourra aider à se reconnaître 
dans ces variétés dont beaucoup sont fort voisines les unes 
des autres. 


Thalle un peu pulvérulent, jaune citrin...... ochroleuca. 

1.4 Thalle un peu pulvérulent, jaune blanchätre.. inalpina. 
halle non pulvérment. PAOUSDNINES CANON AU. 2. 
Apothécies immergées dans la pierre............. oasis. 
Apothécies émergentes ; parasite des lichens semi-aquati- 

: 3 ET OR TR EE pseudoparasilica. 
Apothécies émergentes ; non parasite. ...... 8 OU. 3. 
Thalle continu ou un peu fendillé, jaune d’or ou roussà- 
PROMIS NUL ALES. 48 1.4, (ere AA STRESS velana. 

3. < Thalle continu ou un peu fendillé, jaune très pâle....... 
Re ne fe se de, subochracea. 


118 LICHENS D'EUROPE 


Thalle vitellin ; apothécies jaune d'or.......... coronata. 

4.4 Thalle vitellin; apothécies rougeätres........ epomena. 
Fhalle non vitellin 52.20.2200 00 ERP 9. 
Thalle subsquameux ; spores 10, 12 X 7,8.. squamescens. 

5.4 Thalle subsquameux; spores 9, 10 X 3,4...... polycarpa. 
Thalle APÉOIE ou SAN... 2.2 ones eee 6. 
Apothécies larges de 1 mm...... PE MER CE : 1e 

6.4 Apothécies petites ; thalle maculé de blanc.... placidia. 
Apothécies petites ; thalle non maculé.......... 4730 8. 

( Thalle jaune verdâtre ; spores longues de 11, 12......... 
PAS PRE LOT ie els RE Da LE CPR RSR macrocarpa. 
halle blanchâtre ; spores longues de 13, 16.... dealbata. 


Spores 12, 16, ou plus ; thalle pâle ochracé.... Schæreri. 
Spores 12, 16, ou plus ; thalle jaune d’or ou rougeâtre.. 9. 
Shbres:9;,12 au plus: sed -éoudieehenseensen 10. 


8 


Thalle jaune d'or: AAC LA NE EL intumescens. 


ï Thalle-pâle-rougeätre.:......1..2004 Le nubigena. 


Aréoles thallins non polygonaux........... à Tapie ts 14: 


Spores 630.56 EAN FMEMM RL EE EAN Se ane rubescens. 
Spores 9, 12 X 6,8 ; thalle jaune-soufré-verdàtre........ 

RE RE ARR 4 A net NA contigua. 
Spores 9, 12 X 6.8; thalle subvitellin.......... leucotis. 


\ 
n 
10 Aréoles thallins polygonaux, discrets, concaves. diffracta. 
11. | 


455. C. Ferrari Bacz., L. Ligur., p. 406; Jarra, 
Syllog., p. 251. 

Italie, roches sablonneuses près Serravale en Ligurie 
(Baghetto). Rochers de Suisse (Schærer). Predazzo dans 
le Tyrol (Arnold). 


456. C. irrubescens (Ny.) Ouiv.; Lecanora irrubes- 
cens Ny1. in Flora, 1874, p. 318; Caloplaca aurantiaca 
var. gyalectoides (Mass.) JATTA, Syllog., p. 248. 

Calcaire, schiste, etc., dans les montagnes; très peu 
répandu en Europe. Angleterre, roches schisteuses à 


LICHENS D'EUROPE 119 


Barmouth dans le Merionethshire (Crombie). Italie, tra- 
chytes et roches calcaires dans les monts Euganéens, dans 
le Latium et près de Brindes (Massalongo). Predazzo, Bo- 
zen dans le Tyrol (Arnold). 


457. C. leucospilodes (Nyz.); Lecanora leucospilodes 
Nyz. in Flora, 1875, p. 360. 
Pierres granitiques à Hollola en Finlande (Lang). 


458. C. Grimmiæ (Nyz.) Oiiv.; Lecanora Grimmiæ 
Nvz. in Flora, 1886, p. 97. 

Sur des mousses (Grimmia) dans la vallée de Baksan 
au Caucase oriental (Lotka). 


459. C. cerina (Exrx.) Ta. FRies, L. Scand., p. 173; 
Lecanora cerina Nyz., Prodr., p. 15; Crome., Brit. 
Lich., p. 380. 

Sur les écorces, particulièrement celle des ormes, trem- 
bles, peupliers, et aussi sur les vieux bois servant de clô- 
ture ; commun dans toute l’Europe, même les régions les 
plus hyperboréales. Signalé comme rare seulement au nord 
du Pays de Galles en Angleterre, au sud de l'Irlande, au 
sud-ouest et au centre de l'Écosse (Crombie). 

f. coronulata Nyz., Lapp. Or., p. 128. — Çà et là 
mélangée au type: France, Italie, Suède, etc. 

f. dispersa Ouxv., L. Ouest, I, p. 229. — Çà et là en 
France sur les bois, les écorces et les autres lichens. 

var. leprosa Lamy, ZL. M. Dore, p. 62. — Mont Dore, 
sur un tronc de tilleul au château de la Cosse près Vay- 
rac (Lamy). 

var. cyanolepra Dugy, Bot. Gall., II, p. 664. — Répan- 
due un peu partout en France avec le type sur le peuplier 
et le noyer; schistes, près la gare de Canisy dans la Man- 


120 LICHENS D'EUROPE 


che (ue). En petite quantité sur les écorces au sud et à 
l'ouest de l’Angleterre, et au centre des monts Grampians 
en Écosse (Crombie). Suisse, Italie, Suède, sur les arbres. 

var. albiseda NyL., Z. Scand., p. 144. — Bois et écor- 
ces. Angleterre, à Lewes dans le comté de Sussex, Dun- 
kerron dans le comté de Kerry (Crombie). Avec le type en 
Italie (Jatta). Lignicole en Suisse (Stizenberger). Suède 
(Nylander). 

var. squamulosa Wepp., Z. Agde, p. 15. — Rochers 
des laves d'Agde dans l'Hérault (Weddell). 

var. circumponens NyL., Z. Paris, p. 49. — Mélée au 
type aux environs de Paris (Nylander.). 

var. turgescens NyL., Z. Luxemb., p. 367. — France, 
allée de l'Observatoire au jardin du Luxembourg ; sur les 
écorces, rarement sur les bois (Nylander). 

var. gilva Acx., Meth., p. 175; var. umbilicata Harm. 
— Çà et là sur Les vieux bois. France : ouest, nord-ouest 
(Ohvier); Lorraine (Harmand), etc. Suisse (Stizenber- 
ger). Allemagne (Nylander). 

var. fusca Mass., Sched. crit., p. 130. — Sur les troncs, 
en Italie et principalement dans la province de Vérone 
(Massalongo). 

var. rytidodes Mass., Symm., p. 35. — Italie, sur les 
troncs dans la province de Vérone (Massalongo). 

var. subfuscans (NyL.) Wain., L. Viburg., p. 55. — 
Sur l'écorce du peuplier à Hiétala dans la province de 
Viborg en Finlande (Waïinio). 

var. effusa Mass., Sched. crit., p. 181. — Italie, sur 
les troncs dans la province de Vérone (Massalongo). 

var. muscorum Mass., Symm., p. 35. — Province de 
Vérone en Italie, sur les vieilles mousses, rare (Massa- 
longo). 

var. Stillicidiorum (Hornem.) Acx.. Method., p. 176. 
— Sur les mousses dans les fentes des rochers, calcaires 


LICHENS D'EUROPE 121 


surtout. France: le Pont près Vallorbes en Franche- 
Comté (Flagey); le Salève (Müller); Clermont-Ferrand, 
Saint-Flour (Gasilien) ; Dauphiné, rare (Nylander). Bel- 
gique, sur des mousses à Moniat (Tonglet). Assez répan- 
due en Angleterre (Crombie). Région calcaire des mon- 
tagnes en Suisse (Séisenberger). Italie, surtout dans la 
partie septentrionale (Jatta). Montagnes d'Allemagne 
(Kærber) et du Tyrol (Arnold). Région subalpine du 
mont Ivaara en Laponie ( Wazënio). 

var. chloroleuca (Sm.) Ta. Fries, ZL. Scand., p. 174. 
— Sur la mousse, dans les fissures des rochers. France : 
Jura, sommet de la Dole, du Chasseron, du Mont Dore 
(Flagey). Province de Sondrio en Italie (Jatta). Allema- 
gne (Æœærber). Suède, sur les mousses des régions cal- 
caires (Th. Fries). 

var. nigromarginata BaGz., CAREST., Anacr., p. 218. 
— Italie: vallée de Bergell (Carestia); montagnes du 
Piémont près Riva (Jatta). 

var. flava ANzI, Symb., p. 7. — Sur les mousses. Al- 
pes bormiennes en Italie (Anzi); Toscane (Jafta). Assez 
répandu en Tyrol (Arnold). 

var. albolutea (NyL.) Ouiv.; Lecanora albolutea NyL., 
Lapp. Or., p. 129. — Laponie orientale, sur les mousses 
dans une île de la mer Blanche (Nylander). 


Le tableau ci-après indique les principaux caractères de 
ces diverses variétés. 


Muscicole ; apothécies noir olive............ chloroleuca. 
1.4 Muscicole ; apothécies plus ou moins jaunes........... PA 
br DIS ÉCOrCeS, DIELTES 0 + eu eus ne eee 4. 


Apothécies à bord cendré, pulvérulent, persistant........ 
RE Re à Lee à te stillicidiorum. 

2. < Apothécies à bord blanc, pulvérulent ; souvent immargi- 
DÉC ANTANRI Te RU ME ENS MURAT - albolutea. 
Apothécies non pulvérulentes......... cree RO DRE 


122 LICHENS D'EUROPE 


Apothécies à bord d’un beau jaune............... flava. 
3..$.Ampothéciesà bord 'blane:.../12 2.242222 muscorum. 
Apothécies à bord noïir................ nigromarginata. 

n Apothécies à disque plus ou moins jaune............. ù. 
€ Apothécies à disque noir ou brun noir....... subfuscans. 
Thalle à peu près nul; apothécies régulières... dispersa. 

5 Thalle à peu près nul, lignicole; apothécies pressées, an- 
ji CUIOUBERSE De Le ce duree Le 4e ee ps gilva. 
Thalle bieh'istinct. OS 5» du SSSR 6. 
Thalle squamuleux, saxicole............... squamulosa. 

6.4 Thalle non squamuleux, bordé de noir........... fusca. 
Thalle ni squamuleux ni bordé de noir.............. ss 
Flialle -bleuatre:0 7 MALI RMPONERENNE TN cyanolepra. : 

7. Thalle cendré, complétement léproide.......... leprosa. 
Thalle cendré, non léproide...….../,4,4,11.. £a). 4660 8. 
Apothécies difformes par pression, plissées........... 2: 

8. 4 Apothécies non plissées ; thalle décussé.. circumponens. 
Apothécies non plissées ; thalle non décussé......... 10. 

9 Thalle étalé, indéterminé......:....:.........4: effusa. 
:% Thalle Lmité-orhiculaîte.: 52.40: RSS rytidodes. 
Thalle sonflé;-rngueux.« fe. 45e. ut turgescens. 

10 Thalle mince ; apothécies à bord cendré, crénelé......... 
A enr Nine ne «Plate aitioés Dee An NE ES coronulata. 

. | Thalle mince ; apothécies à bord blanc, entier.. albiseda. 


460. C. chlorina (FLor.) Ouiv.; Lecanora chlorina 
Lamy, L. M. Dore, p. 169; Croms. Brit. Lich., p. 381. 

Sur calcaire dur, granit; assez répandu en Europe. Très 
rare pour la France: murs à Docelles dans les Vosges 
(Claudel); blocs granitiques du Salève (Müller) ; Haute- 
Vienne, sur un rocher entre Saint-Denys-des-Murs et 
Saint-Léonard (Lamy). Nord de l'Angleterre: Newton, 
Cleveland dans le Yorkshire; Levens Park dans le West- 
moreland; Chollerford dans le Northumberland ; Lough 
Corrib et Killery dans le comté de Galway en Irlande 


LICHENS D'EUROPE 123 


(Crombie). Roches granitiques des Alpes italiennes (Jatta). 
Suisse : canton des Grisons (Zepp); Alagna (Bagletto). 
Tyrol: Waldrast, Gr. Rettenstein (Arnold). Au centre et 
à l’est de l'Allemagne (Kærber); rochers des bords du 
Rhin (Bayroffer). Environs de Presbourg en Hongrie 
(Zahlbruchner). Suède, Norvège, çà et là sur les roches 
dures, surtout dans le voisinage de l’eau (Th. Fries). Ro- 
chers du littorai à Nurmes dans la Carélie boréale (Wai- 
no). 

var. cyanopolia Nyz., CRomB., Brit. Lich., p. 382. — 
Pierres humides au nord-ouest de l'Irlande, entre Lough 
Feagh et Lough Muck (ZLarbalestier); Connemara dans 
le comté de Galway (Crombie). Province de Viborg en 
Finlande, à Monrepos, Tervaniemi et à l’île Uuras sur les 
- pierres du littoral (Waino). 

var. anthracina (Acx.) Wain., Adjum., I, p. 146; 
Lecanora cerina var. obscurata Nyz., L. Scand., p. 144. 
— France: Cantal, à Saint-Constans, sur le gneiss; le 
Fau, sur les rochers-volcaniques (Fuzet). Kianta dans la 
Bosnie orientale ; assez fréquent dans la province de Vi- 
borg en Finlande, sur les rochers des vallons (Waznio). 

var. paradoxa Waix., L. Viburg., p. 55. — Province 
de Viborg, à Monrepos, sur les rochers du littoral avec le 
type (Waïnio). 

var. aractina (E. FR.) TH. FRies, L. Scand., p. 174. 
— Rochers maritimes de la préfecture d'Halmstadt en 
Suède (Th. Fries). 

var. areolata ZaHLBR., Flecht. Dalmat., I, p. 25. — 
Dalmatie : bouches de Cattaro près de Castelnuovo (Baum- 
gartner). 


461. C. hæmatites (CHaug.) OLiv., L. Ouest, I, p. 
239; Lecanora hæmatites Ny1., Pyr. Or. Nov., p. 82, 


124 LICHENS D'EUROPE 


Écorces diverses, surtout sur les noyers et les peupliers ; 
assez répandu dans l'Écosse méridionale, devient rare et 
finit par manquer dans les régions boréales. Commun dans 
toute la France, sauf la Haute-Vienne, le Mont Dore, Cau- 
terets et Lourdes, où il est signalé comme rare. Çà et là 
en Angleterre, mais paraît assez rare (Leighton). Suisse : 
peupliers et noyers près Saint-Constanz (Séizenberger) ; 
frênes près Mornex (Müller). Italie, Espagne, Hollande, 
commun. Çà et là dans la partie méridionale du Tyrol et 
en Styrie (Xærber). 

f. hæmatitoides Harm., L. Lorr., p. 269. — La Mal- 
grange, en Meurthe-et-Moselle, sur un érable (Harmand). 


462. C. duplicata (Warn.) Ourv.; Lecanora duphcata 
Wain., L. Viburg., p. 55. 
Finlande, assez abondant à Viborg, au bord de la mer, 


sur les rochers granitiques exposés aux grands vents 
(Wainio). 


463. C. glaucescens (BaGz.) Jarra, Syllog., p. 255; 
Lecanora glaucescens Srizens., L. Helvet., p. 100. 

Roches granitiques du mont Fenera en Piémont (Ba- 
ghetto et Carestia). 


464. C.! cerinella (NyL.) Oriv.; Lecanora cerinella 
NY£,; Pyr:Or.; p.17; L. Paris, p: 90. 

Environs de Paris, sur des rameaux de peuplier et sur 
de vieux bois; Forca-Réal dans les Pyrénées, sur un chêne; 
Amélie-les-Bains, sur le cerisier (Nylander). Près Cam- 
bridge en Angleterre, très rare, mais existe probablement 
ailleurs (Crombie). Autriche, à Kreuzeckgruppe en Carin- 
thie (Zahlbruchkner). Russie, sur l'écorce du genévrier à 
Issar en Tauride ( Waimo). 


LICHENS D'EUROPE 125 


var. unilocularis ELENK., L. Ross. mediæ, II, p. 273. 
— Russie centrale, avec le type (Zlenkin). 


465. C. pyracea (Acx.) Tu. Fries, L. Scand., p. 177; 
Lecanora pyracea NyL., L. Scand., p. 145; Harm., L. 
Lorr., p. 270. 

Sur l’écorce des arbres, surtout ormes et peupliers, et 
aussi sur les vieux bois. Commun et répandu dans toute 
l'Europe, mais confondu chez plusieurs auteurs avec le n° 
471, C. luteoalba (Turn.), ce qui en rend la distribution 
géographique assez inexacte pour certains pays. 

var. orbicularis Mass., Sched. crit., p. 132. — Écor- 
ces des troncs. France, à Nancy, Barisey-la-Côte en Meur- 
the-et-Moselle (Harmand), Hyères (Michaud\. Province 
de Vérone en Italie (Wassalongo). 

var. pyrithroma Acx., L. U., p. 206. — Pierres cal- 
caires et siliceuses des murs. France: Orne, calcaires 
durs à Bazoches-au-Houlme (Obhvier) ; Tairé, Bressuire, 
Chambrille dans les Deux-Sèvres (Richard) ; environs de 
Paris (Mylander) ; Blossac, murs et rochers; Ligulé 
(Weddell) ; Aix-les-Bains, grèves de la Moselle (Hue); 
Haute-Loire (Gasilien) ; Haute-Vienne, rochers dans le 
lit de la Combade près de Chateauneuf et de la Briance 
au moulin de Richebourg (Lamy). Suisse: murs et ro- 
chers (Séizenberger). Çà et là dans quelques localités en 
Angleterre et au sud-ouest de l'Irlande (Crombie). 

var. pyrithromodes NyL., Pyr. Or., p. 51. — Pyré- 
nées-Orientales, çà et là sur les rochers à Collioure (Ny- 
lander). 

var. picta (TayL.) Lamy, L. M. Dore, p. 63 ; var. lapi- 
cida ArN., L. Jura, p. 89. — Rochers et pierres diver- 
ses. France : Orne, à Autheuil, Bazoches-au-Houlme, ar- 
doises et mortiers calcaires (Olivier); Petit-Couronne 


126 LICHENS D'EUROPE 


près Rouen (Malbranche); coteaux d'Angers (Décuillé) ; 
abonde sur les sommets du Jura (Flagey) ; Thaon, Neu- 
chateau dans les Vosges; Meurthe-et-Moselle, commun 
(Harmand); Allier (Laronde); Cantal, Puy-de-Dôme 
(Fuzet) ; Aix-les-Bains (ue) ; rochers du Mont Dore et 
de la Haute-Vienne ; sur du marbre au Mamelon-Vert à 
Cauterets (Lamy). Écosse, Irlande, rochers schisteux des 
régions montagneuses, assez rare (Crombie). Italie: ro- 
ches basaltiques et volcaniques de la province de Vérone, 
au Vésuve, à l’île d’Ischia, en Sicile (Jatta). Suisse : ro- 
ches calcaires et granit de la plaine et de la montagne 
(Stizenberger). 

var. holocarpa Acx., Z. U., p. 207. — Sur les vieux 
bois. France: ouest, nord-ouest, Lorraine, commun; 
Mont Blanc (Payot); Blossac près Poitiers ( Weddell). 
Çà et là en Angleterre (Crombie), en Suisse (Stizenber- 
ger), en Russie (Ælenkin). Assez commun en Suède et en 
Norvège (Th. Fres). 

var. submersa NyL. in Flora, 1885, p. 43. — France, 
rochers humides au Mont-Dore (Lamy). Kylemore, Con- 
nemara au sud de l'Irlande (Crombie). Heidelberg en 
Allemagne (Zwachkh). 

var. fallaciosa (Müz.) Srzz., L. Helvet., p. 98. — 
Rochers sablonneux près Berne en Suisse (Fischer). 

var. tectorum (E1rn.) ZaxLBr., Flecten, IX, p. 278. — 
Près de Beckern en Silésie (Æitner.. 

var. obscuremarginata Wain., Adjum., I, p. 146. — 
Répandu çà et là en Laponie sur l'écorce du peuplier 
(Wainio). 

var. borealis Wain., supr. cit. — Assez répandu en La- 
ponie, particulièrement sur l'écorce de l’aulne et du sorbier 
(Wainio). 


LICHENS D'EUROPE 127 


466. C. albolutescens (NyL.) Ourv.; Lecanora albo- 
lutescens Nyz. in Flora, 1881, p. 177; Croms., Brit. 
Tich:pp:,319: 

Rochers de quartz et de granit en Angleterre, à Stocks- 
field, Tyneside, Bywell dans le Northumberland ; Scale- 
gill dans le Cumberland (Crombie). 


467. C. pyraceella (Nyz.) Ouiv.; Lecanora pyrace- 
ella Nyz. in Flora, 1877, p. 457. 
 Rochers granitiques à Enaro en Laponie (Sven). 


468. C. gilvolutea (Nyz.) Jarra, Syllog., p. 245; 
Lecanora gilvolutea Nyz. in Flora, 1879, p. 202. 

Sur l'écorce de la vigne, près de Florence en Italie 
(Jatta). 


469. C. tyroliensis ZaHLBR., Neue Flechten, p. 7. 
Rochers du Tyrol, à Regensburger Hütte (Zahlbruck- 
ner). 


470. C. flammea (Awz.) Jarr., Syllog., p. 258: Pla- 
codium flammeum Anz, Analect., p. 10; Callopisma 
coccinea MüL. 

Roches calcaires au Reculet (Müller); sommet du 
mont Paré en Lombardie (Anzi). 


471. C. luteoalba (Turx.) Tax. FRries, L. Scand., p. 
190 ; Gyalecta Persooniana Acx., Syn., p. 10; Placo- 
dium cerinum Wain., L. Caucase (non Acx.); Patella- 
ria ulmicola DC. 

Sur les écorces, ormes, peupliers, etc., et aussi sur les 
vieux bois; généralement commun en Europe, rare ce- 
pendant çà et là par contrées. France: commun dans 


128 LICHENS D'EUROPE 


l'ouest, le nord-ouest et les environs de Paris, surtout 
sur les vieux ormes ; plus rare dans les Vosges et le Ju- 
ra, où il se rencontre seulement par places (Flagey); 
Mont Dore, Plateau central, Cauterets, çà et là, mais ra- 
re. Commun en Angleterre, plus rare dans les autres îles 
(Leighton). Incertain pour la Suisse, d’après Stizenber- 
ger. Assez fréquent dans le reste de l’Europe, mais sou- 
vent confondu avec le Caloplaca pyracea. 

var. lactea Mass., Blast., p. 90. — Pierres et rochers 
calcaires. France : Orne, à Autheuil, Bazoches-au-Houlme 
(Ohvier) ; Eure, à Orival, Caumont (Malbranche); Meur- 
the-et-Moselle, vieilles carrières à Saulxerotte (Harmandi ; 
Haute-Saône, à Luxeuil sur un mur, Saint-Sauveur sur 
des galets (Bouly de Lesdain). Hartelepool dans le comté 
de Durham au nord-est de l'Angleterre (Crombie). Dans 
les Alpes italiennes et en Toscane (Massalongo). Roches 
calcaires au Salève et au Reculet (Müller). Eichstadt en 
Bavière (Hepp). Assez fréquente en Allemagne et dans le 
Jura franconien (Arnold) ; îles Brazza et de Lesina en Dal- 
matie (Baumgartner). 

var. æstimabilis ARN., L. Jura, p. 91. — Sur les pier- 
res. Parc de Versailles Bu de Lesdain) ; Meurthe-et- 
Moselle, à Pont-Saint-Vincent, près du fort (Zarmand) ; 
Eichstadt en Bavière (Arnold). 

var. xanthopis NyL. in Flora, 1881, p. 453. — Saxi- 
cole. Meurthe-et-Moselle, à Pont-Saint-Vincent, près du 
fort (Harmand) ; Aix-les-Bains (Hue). RPENRE en Alle- 
magne (Zwachk). 

var. Calcicola Ouiv., L. Ouest, p. 244; var. acrustacea 
Harm. — Assez commun çà et là en Fraschl surtout dans 
le calcaire dur. 

var. Azaleæ Wain., L. Caucase, p. 296. — Sur l'é- 
corce de Asalea pontica, à Pari dans le Caucase oriental 
(Wainio). 


LICHENS D'EUROPE 129 


472. C.Jungermanniæ (Wauz.) Ta. Fries, Z. Scand., 
p. 179; Lecanora fulvolutea NyL., L. Delphinat., p. 262; 


L. fuscolutea Acu.; L. luteoalba var. muscicola Scaær. 

Sur les herbes desséchées, les mousses ou les junger- 
mannes recouvrant la terre, ou dans les fissures des ro- 
chers; assez répandu, mais spécial aux montagnes. Rare 
en France : Mont Blanc, au pied de l'aiguille du Greppon 


(Payot); montagnes du Dauphiné, sur les Grimmia, à une 
altitude d'environ 1600 m., assez rare ; hautes montagnes 
du Mont Dore (Nylander); Cantal, sommet du Plomb du 
Cantal, roc Parlaïire, Saint-Chamand (Fuzet). Suisse, sur 
les mousses et les graminées des régions calcaires et gra- 
nitiques dans les Alpes et le Jura, jusqu'aux neiges éter- 
nelles (Séizenberger). Montagnes de Lombardie (Anzt). 
Schlern, Serlosgruppe, Brenner dans le Tyrol (Arnold); 
Obermadelalpe, Seealpe, Aggensteinhohle en Bavière 
(Zahlbruchner). Péninsule scandinave, fréquent dans la 
région boréale, dans les zones alpine et subalpine calcaires 
ou argilo-schisteuses ; plus rare dans les provinces austra- 
les et moins élevées. Spitzherg, très rare, à Kobbe bay et 
Treusenberg bay (Th. Fries). Starfjord, Genevra bay (Br- 
rula), monts [vaara et Kivakka en Laponie orientale ( Waz- 
mio) ; Île Waigatz en Russie (Elenkin). 

var. jungens NyL., L. Scand., p. 146. — Montagnes 
de Dovre en Norvège (Schimper). 

var. lactea Mass., Sched. crit., p. 133 (non BLasTEN). — 
Italie, sur les mousses dans les Alpes et en Toscane (Was- 
salongo). 

var. subolivacea TH. FRies, ZL. Scand., p. 180; Pla- 
codium hoidum HePP; Lecidea fuscolutea var. convexa 
ScHŒR. — Mousses et détritus. Suisse : Saint-Moritz, mont 
Pilat (Hepp) ; Simplon (Baglietto) ; Mamnlifluhe (Schærer). 
Italie : mont Turbo (Carestia), Riva dans les montagnes 

9 


130 LICHENS D'EUROPE 


du Piémont (Jatta). Brenner, Gurgl dans le Tyrol (Arnold). 
Assez fréquent en Finmark et dans les alpes de Dovre en 
Norvège. Spitzberg, beaucoup plus répandue que le type 
(Th. Fries). Mamisson, vallée de Terskol dans le Caucase 
oriental ( Wasinio). 


473. C. Viperæ {Zaxzs.) Ouiv.; Blastema Viperæ 
ZaxLs., Flecht. Dalmat., IV, p. 16. 

Dalmatie, sur l'écorce du pin au mont Vipera, à 800 
m. d'altitude environ (Baumgartner). 


474. C. nivalis (Krs.) Ta. Fries, L. Scand., p. 191; 
— Lecanora nivalis Nyc., Lapp. Or., p. 129; L. fusco- 
luteolina Mur. 

Sur les mousses ou accidentellement sur d’autres li- 
chens; plus spécial aux contrées boréales. France, som- 
met des Aiguilles de Bozat au Mont Dore (Lamy). Ben 
Lawers et Ben Cruachan dans le Perthshire en Écosse 
(Crombie). Hautes montagnes d'Italie (Jatta). Montagnes 
de Suisse : Selliboden, Isennannsalp (Gisler). Finsterthal, 
Mittelberg dans le Tyrol (Arnold). Largement répandu 
dans toute la Péninsule scandinave (Th. Fries). 

f. livida (Bac. non Hepr) Sriz., L. Helvet., p. 100. 
— Suisse, sur les mousses au mont Fallerhorn à l’est du 
mont Rosa (Carestia). 


475. C. ferruginea (Hups.) Ta. Fries, L. Scand., p. 
182; Lecanora ferruginea NyL., Prodr., p. T6. 

Sur les écorces et les vieux bois; répandu et commun 
dans toute l'Europe. Signalé comme rare seulement en 
Écosse, en Irlande et dans les îles anglo-normandes. Dans 
la Péninsule scandinave, il devient plus rare vers le nord, 
et manque sur les grandes hauteurs (Th. Fries). 


LICHENS D'EUROPE 131 


var. subflavens Lamy, Z. M. Dore, p. 61. — France : 
Orne, Calvados, assez fréquente sur les écorces et les 
vieux bois (Olivier); Meudon près Paris, sur des châtai- 
gniers (Nylander); Meurthe-et-Moselle (Harmand) ; Hau- 
te-Vienne, troncs de chênes à Sussac (Lamy). Lorraine 
allemande, à Montcour (Harmandi). 

var. congruens (GRoG.) Oriv., L. Ouest, I, p. 242. — 
Ouest, Nord-Ouest, environs de Paris, Allier, Aveyron, 
etc., répandue çà et là. 

var. lecanorina Ociv. — Orne, Calvados, çà et là (Oli- 
vier); parc de Versailles (Bouly de Lesdain); Vosges 
(Berher) ; Meurthe-et-Moselle {Harmand). 

var. erysibe Mass., Symm., p. 30. — Italie, troncs de 
pins dans les provinces de Bellune et de Sondrio (Massa- 
longo); Genève en Suisse (Müller), Schlern dans le Tyrol 
(Arnold). 


var. omora Mass., Symm., p. 39. — Troncs de fré- 
nes en la province de Bellune (Massalongo). 
var. muscicola SCHŒR., Ænum., p. 144. — Sur les 


mousses. France : Aix-les-Bains, dans les roches du Roi 
et les roches Roland, au pied du Revard au-dessus de 
Pugny (ue). Moniat en Belgique (Tonglet). Montagnes 
de Suisse (Stzenberger). Assez répandue dans le Tyrol 
(Arnold). 

var. variata NyL., L. Delphinat., p. 262. — Mousses 
sur les hauts sommets du Dauphiné au-dessus de la Grave, 
à 1650 m. d'altitude (Nylander). 


416. C. ammiospiloides (NyL.) Ozrv. ; Lecanora am- 
maospiloides NyL., Lapp. or., p. 127; Gyalolechia athro- 
ocarpa ANz., Catal., p. 38. 

Italie, sur les vieux bois dans les Alpes de Lombardie, 
et en particulier dans la province de Sondrio (Anzi). Çà 


132 LICHENS D'EUROPE 


et là en Suisse, surtout dans le canton des Grisons (Sfizen- 
berger). 


471. C. festiva (Fr.) Ourv.; Caloplaca ferruginea var. 
festiva Tu. Fries, L. Scand., p. 183; Lecanora ferru- 
ginea var. festiva Nyz., Prodr., p. T1. 

Pierres et rochers divers (schiste, grès, granit, etc.); 
commun et répandu dans toute l'Europe, surtout sur ee 
roches les plus dures. 

f. fusciuscula Lamy, L. M. Dore, p. 60. — Feel 
rochers du Mont Dore, avec le type (Lamy). 


f. congruens O1xv. — Orne, Calvados, avec le type 
(Ohvier) ; Sarthe (Monguillon) ; Pyrénées-Orientales (Gou- 
lard). 


f. calcicola Nyz., L. Paris, p. 48. — Pierres calcai- 
res à Fontainebleau (Nylander). 

var. metabasis Mass., Symm., p. 29. — Rochers basal- 
tiques de la province de Vérone en Italie (Massalongo). 

var. contigua Mass., Sched. crit., p. 129. — Roches 
basaltiques de la province de Vérone en Italie (Wassalon- 


go). 

var. inarimensis JATTA, Syllog., p. 246. — Roches 
trachytiques en Toscane et dans l’île d'Ischia en Italie 
(Jatta). 


var. plumbea Mass., Sched. crit., p. 129. — Trachy- 
tes et silex en Italie, dans les monts Euganéens, en Tos- 
cane et à l’île d'Ischia (Massalongo). 

var. decussata Bacz. JATT., Syllog., p. 246. — Ro-: 
ches siliceuses en Toscane près Pise, et dans les monta- 
gnes de Ligurie (Bagletto). 


478. C. festivella (Nyz.) Ourv.; Lecanora ferruginea 
var, festivella Ny., Pyr. Or., p. 51. 


LICHENS D'EUROPE 133 


France: sur le micaschiste à Aix-les-Bains (ue); ro- 
chers à Collioure dans les Pyrénées-Orientales (Nylander). 
Lorraine allemande, à Meterich, sur le muschelkalk (Zahl- 
bruchner). 


479. C. pyrithrella (Nyz.) Orrv.; Lecanora pyri- 
thrella Nyz., Pyr. Or., p. 7. 

France : Pyrénées-Orientales, sur les rochers à Forca- 
Réal (Nylander); la Massane (Goulard). Suisse, rochers 
à Torembé dans la vallée de Bagnes (Müller). 


480. C. ferruginascens (Nyz.) Ourv.; Lecanora fer- 
ruginascens Ny1., Pyr. Or., p. 6. 

France : çà et là sur les schistes à Forca-Réal dans les 
Pyrénées-Orientales (Nylander); Port-Vendre (Goulard). 
Angleterre, roches schisteuses près Kendal dans le West- 
moreland (Crombie). 


481. C. cæsiorufa (Acx.) Oriv.; Lecanora cœæsio- 
rufa Nyz., Pyr. Or. Nov., p. 76; Harm., L. Lorr., p. 
274. 

Sur les rochers, grès, schiste, silex. Répandu dans la 
plus grande partie de l’Europe, mais en général peu 
commun. France : Vendée, assez commun sur les rochers 
bas du littoral de l’île d'Yeu (Weddell); Épinal dans les 
Vosges, sur les grès (Berher); Cantal, à Aurillac, Saint- 
Constans ; Lot, à Figeac (Fuzet); Cubisoles près Sau- 
gnes dans la Haute-Loire (Gasilien) ; assez répandu dans 
la Hauie-Vienne et aux environs de Cauterets (Lamy); 
Collioure, Port-Vendre dans les Pyrénées-Orientales (Ny- 
lander). Lorraine allemande, à Bitche, au Hundskopf et 
au Grand Otierbiel (X%effer). Belgique, affleurements 
calcaires à Heez (Tonglet). Répandu çà et là en Angle- 


134 LICHENS D'EUROPE 


terre, en Écosse et en Irlande, mais assez rare (Crombie). 
Roches maritimes des montagnes de toute l'Italie (Jatta). 
Montagnes de Suisse (Stizenberger). Rochers du Tyrol, 
rare (Arnold). Suède, Norvège, rochers maritimes: Do- 
vre, Kongsvold (Th. Fries); Lôb près Bodüe dans le 
Nordland (Sommerfelt). Ponoi dans la Laponie russe 
(Fellmann). Spitzhberg, aux îles Kobbebay et Waijgats, 
peu commun (Nordenskiôld). Russie : roches granitiques 
entre Ceja et Rekom ; Glagoljeff en Tauride (Wainio). 


482. C. lamprocheïla (DC.) Orrv.; Lecanora lam- 
procheila Lamy, L. M. Dore, p. 61; Harm., L. Lorr., 
p. 274. 


Grès, schiste; très peu répandu en Europe, et plus 


spécial aux contrées méridionales. France : Deux-Sèvres 
(Richard) ; roches du Roi, roches Rolland et chemin des 
Côtes à Aïx-les-Bains (ue); Royat dans le Puy-de- 
Dôme (Gasilien) ; Haute-Garonne (Fagot) ; assez commun 
au Mont Dore ; Haute-Vienne, sur un mur près de Cha- 
teauponsac, très rare; roches granitiques dans la vallée 
de Marcadau à Cauterets, très rare (Lamy). Italie, sur le 
micaschiste dans la vallée di Campello au-dessus de Bor- 
mio (Anzi). Suisse, çà et là sur les rochers, rare (Stisen- 
berger). Tyrol, à Schlern, Waldrast, Gurgl, Sulden, etc. 
(Arnold). Roches sablonneuses à Glagoljeff en Tauride 
(Wainio). 


483. C. Turneriana (Acæ.) Oriv.; Lecanora Turne- 
riana Nyz. in Lamy, Z. M. Dore, p. 60; Croms., Brit. 
Lich., p. 379. 

Saxicole ; rare pour l’Europe et manque dans plusieurs 
contrées. France: Haute-Vienne, sur un rocher de la 
rive droite de la Gartempe près Châteauponsac ; sur les 


4 


LICHENS D'EUROPE 135 


bords de la Vienne à l'usine Corret près d’Isle; sur le 
marbre près du Mamelon Vert à Cauterets, très rare 
(Lamy). Roches maritimes en Angleterre et en Irlande, 
assez rare: Saint-David’s au Pays de Galles, Barrow- 
mouth, Whitehaven dans le Cumberland; Connemara, 
Kylemore, Killerey Bay à l’ouest de l'Irlande (Crombie). 
Çà et là en Suède et en Laponie (Th. Fries). Rochers à 
_ Paanajærvi en Finlande boréale ; roches sablonneuses à 
Friedheim en Tauride { Wainio). 


484. C. atroflava (Turx.) Ozrv.; Lecanora atroflava 
Nve  LParis, p. 49;°L, scotoplaca Nyr: in Flora, 
1876, p. 232; Caloplaca ferruginea var. obscura TH. 
FRIES. 

Saxicole ; peu répandu en Europe, sauf dans les régions 
boréales. France : rochers aux environs de Paris (Nylan- 
der) ; Haute-Vienne, rive droite de la Gorre près la gare 
de Saillat; au pont Lathus (Lamy). Rochers siliceux et 
maritimes au sud et à l’est de l'Angleterre, au nord du 
Pays de Galles et au nord-ouest de l'Irlande, rarement 
dans les régions élevées; peu abondant (Crombie). Grand 
duché d'Oldenbourg en Allemagne (£richsen). Assez ré- 
pandu en Suède, en Norvège, en Finlande, sur les rochers 
peu élevés, surtout ceux du littoral (Th. Fries). 


485. C. fuscoatra (Bayr.) Orrv.; Lecanora fuscoatra 
Nyz., Pyr. Or., p. 6; Lecidea viridirufa Ac. ; Callo- 
pisma conglomeratum Baaz. 

Sur les rochers; assez disséminé en Europe, mais rare 
à peu près partout. France: roche du Roi à Aix-les- 
Bains (AHue); Roffiac près Saint-Flour dans le Cantal 
(Gasilien) ; Pyrénées-Orientales à Forca-Réal (Nylan- 
der); Collioure, cap Cerbère (Goulard). Angleterre: 


136 LICHENS D'EUROPE 


Douglas en l’île de Man; Barcaldine, Portlethen dans 
l'Écosse centrale (Crombie). Italie, rochers du mont Fer- 
ra en Toscane (Jatta). Suisse, roches schisteuscs à To- 
rembé dans la vallée de Bagnes (Müller). Basse Autri- 
che; environs de Presbourg en Hongrie (Zahlbruckner). 
Rochers maritimes exposés aux grands vents à l’île d'Ho- 
gland et à Hangoudd en Finlande (£. Nylander). 

var. scotoplacoides NyL. in Flora, 1880, p. 393. — 
Saxicole dans la France centrale (Nylander). 

var. diplocheila Wepp., L. Agde, p. 16. — Hérault, 
rochers à Agde, peu commun (Weddell). 


486. C. plumbeorufa (NyL.) Ourv.; Lecanora plum- 
beorufa NyL. in Flora, 1876, p. 239; Placodium ceri- 
noides Anz., Neosym., p. 5. 

F; Roches jurassiques du lac de Côme en Italie (Anzi). 


487. C. declarata (NyL.) Ourv.; Lecanora declarata 
NvyL. in Flora, 1884, p. 388. 

Roches granitiques et ombragées à Tatra en Hongrie 
(Lorha). 


488, C. ammiospila (Wngc.) Ouiv. ; Caloplaca ferru- 
ginea var. ammiospila TH. Fries, L. Arctoi, p. 223; 
Lecidea ammaiospila Acx. 

Sur les vieux bois, ou même les mousses ; spécial à la 


Péninsule scandinave : Kautokieno en Finmark centrale 
et Nœsseby en Finmark orientale. Çà et là au Spitzberg 
(Th. Fries). Laponie : dans le district de Kola et près de 
l'Océan Glacial (Nylander) ; région subalpine des monts 
Hammastunturit dans le district d'Inara ( Wainio). 

var. vacillans TH. Fries, L. Scand., p. 186. — Sur les 


mousses à Kaafjord en Finmark occidentale (Th. Fries). 


LICHENS D'EUROPE 137 


489. C. cinnamomea (Tax. FRies) Ourv.; Caloplaca 
ferruginea var. cinnamomea TH. Fries, L. Arctoi, p. 
223; L. Scand., p. 183; Placodium ferrugineum var. 
microcarpon ANz1, Symb., p. 7. 

Mousses, vieux lichens, débris de bois et d'herbes mortes. 
Italie, montagnes de Lombardie et en particulier dans la 
province de Sondrio (Jatta). Fréquent dans les régions ar- 
gilo-schisteuses des montagnes de Suède et de Norvège, 
surtout dans le Nordland et en Finmark ; très rare ou à 
peu près nul dans la plaine. Çà et là aux îles Spitzherg 
(Th. Fries). 

var. hypnophila TH. FRies., L. Arctoi, p. 2238. — Sur 
les vieilles mousses à Tromsæ en Finmark et au Spitzberg 
(Th. Fries). 


490. C. nigricans (Tucx.) Ouiv.; Lecanora nigricans 
NyL., Lapp. Or., p. 128; L. phæœocarpella NyL. in Flora, 
1880, p. 388 ; Blastenia Pollini Mass. 

Sur les troncs; rare en Europe et manque dans plu- 
sieurs contrées. Monts Grampians en Écosse, où il pa- 
raît assez commun (Crombie). Italie: sur les troncs en 
Lombardie et en Vénétie. en Toscane, dans le Latium, aux 
jardins botaniques de Padoue et de Parme (Massalongo). 
Suisse: Altorf, Chiavenna, Varallo (Gisler). Dalmatie: 
presqu'île de Lapad près Raguse, bouches de Cattaro près 
Castelnuovo, et de Lustica ; île de Lagosta (Ginzberger). 
Laponie: district de Kola (Nylander); monts Hammas- 
tunturit dans le district d'Inara ; sur la terre entre Jerkind 
et Kongsvald (Wainio). Treurenberg bay et sur le mont 
Lovens au Spitzherg (Th. Fries). 

var. exsecuta (NyL.) Ouiv.; Lecanora exsecuta NYL. in 
Flora, 1880, p. 388. — Montagnes du Tyrol (Nylander). 


138 LICHENS D'EUROPE 


491. C. concilians (Ny1.) Orrv.; Lecanora concihans 
NyL. in Flora, 1880, p. 388; Cromg., Brit. Lich., p. 
371. 

Rochers maritimes près Portlethen dans le comté de 
Kincardine en Écosse (Crombie). Rochers en Norvège 
(Schimper). | | 

var. conciliascens (NyL.) Ozrv.; Lecanora concilias- 
cens NYL., supr. cit. — Saxicole dans le Tyrol (Nylan- 
der). 


492. C. fraudans (Tu. FR.) Ouiv. ; Caloplaca ferru- 
ginea var. fraudans TH. FRiss, L. Spitzb; p..215%E; 
Scand., p. 184. 

ner et vieux bois. Commun au Spitzherg, à Ham- 
merfest, Maasôüe, Gjœsvær. sur les hauts sommets des 
montagnes. Lille Langfjorden et Tanen en Finmark 
(Th. Fries). Aussi en Laponie russe (Nylander). 


493. C. leucoræa (Acx.) Orrv.; Blastenia leucoræa 
Ta. Friss, L. Scand., p. 392; Blastenia sinapisperma 
Kee., Syst., p. 184. 

Sur les mousses, surtout dans les terrains calcaires et 
argilo-schisteux ; spécial aux hautes montagnes. France : 
Mont Blanc, à la base de la Glière (Payot); Lorraine, 
très rare (Harmand) ; abonde sur les sommets du Jura, 
et parfois aussi à leur base (Flagey); Ereslitz dans les 
Pyrénées (Dufour). Alpes de Lombardie (Jatta). Com- 
mun dans les montagnes calcaires en Suisse, depuis la li- 
mite des hêtres jusqu'aux neiges éternelles (Sfizenber- 
ger). Rare en Allemagne (Xœærber). Assez répandu en 
Bavière et dans les Alpes du Tyrol (Arnold). Commun 
dans toutes les régions calcaires et argilo-schisteuses de 
Suède et de Norvège; plus rare en Finlande, à Uleaborg 


LICHENS D'EUROPE 139 


(Æ. Nylander); Tjudie dans la Carélie orientale (Æull- 
hem). 

var. macrocarpa HeppP; Sriz., L. Helvet., p. 98. — 
Suisse, sur le mont Calanda (Æepp). 


494. C. diphyes (L.) Ouiv.; Zecanora diphyes Nxz. 
in Flora, 1863, p. 305; Blastema diphyes Ta. Fries, 
L. Scand., p. 395. 

Écorces et rochers ; très rare en Europe. France: sur 
des saules à Brest (Crouan) ; saxicole dans les Pyrénées- 
Orientales (Nylander). Corticicole en Portugal (W’el- 
witsch). Rochers du Tyrol, à Gurgl, Windisch Matrey, Mit- 
 telberg (Arnold). Rochers granitiques du détroit de Kola 
dans la Laponie orientale (F'ellman) ; rochers granitiques 
inondés à Nevala près Lieska en Carélie boréale ( Wai- 
mo). 


495. C. diphyodes (Nyz.) Ozrv.; Lecanora diphyodes 
NyY£in Flora, 1872, p. 253; Lamy, L. M. Dore, p. 65. 

Saxicole ; très peu répandu. France: Haute-Vienne, 
rochers granitiques baignés par la Gartempe à Bessines 
(Ripart), au-dessous du viaduc de Bersac (Lamy); 
Vienne, au moulin Coret, à l’usine de la Vignerie et près 
Saint-Priest-Thaurion (Lamy). Italie, sur le mont Rizzo- 
lo en Piémont, très rare (Carestia). 

var. helygeoides ( Waix.) OLrv.; ZLecanora helygeoides 
Wan. Adjum., I, p. 148. — Laponie, rochers graniti- 
ques des bords de l'Océan Glacial (Wainio) ; Peerakoski 
(Norrlin). 


496. C. concinerascens (NyL.) Orxv.; Lecanora con- 
cinerascens Ny1. in Flora, 1885, p. 40. 

Roches calcaires à Amélie-les-Bains dans les Pyrénées- 
Orientales (Nylander),  / | 


140 LICHENS D'EUROPE 


497. C. ameliensis (NyL). Ourv.; Lecanora amelien- 
sis Nyz. in Flora, 1885, p. 40. 

Roches calcaires sur la route de Montbolo près Amélie- 
les-Bains dans les Pyrénées-Orientales (Nylander). 


498. C. tetraspora (Nyz.) Orrv.; Lecanora tetraspora 
Nvz., L. Delphin., p. 262; Blastenia tetraspora Ta. FR., 
L. Scand., p. 392; Blast. oligospora Rev. 

Sur la terre, les mousses, les herbes mortes ; rare, peu 
répandu en Europe et plus spécial aux contrées boréales. 
France, montagnes du Dauphiné au-dessus de la Grave, 
1600 m. d'altitude, rare (Nylander). Brenner, Gurgl, 
dans le Tyrol (Arnold). Bavière (Zahlbruckner). Norvè- : 
ge, çà et là dans les Alpes de Dovre (Almquist), en Fin- 
mark occidentale et orientale (Th. Fries); Suède, surtout 
dans le Jemtland et dans le district de Tornea en Laponie 
(Norrlin). Spitzberg, à Treurenberg bay et dans les îles ad- 
jacentes (Th. Fries). 


499. C. tetrasporella (Nyz.) Ourv.; Lecanora tetra- 
sporella NyL. in Flora, 1881, p. 2; Wain., Adjum., I, 
p. 148. 

Sur les vieilles mousses au flanc ou dans les fissures 
des rochers. Oulanka en Finlande (Zang); sur le mont 
Kivakka en Laponie orientale { Wainio). 


500. C. asserigena (Sriz.) Ourv.; Lecanora asserti- 
gena Srz., L. Helvet., p. 97; PBlastenia assigena ARN., 
L. Tyrol: XX, pd: Blast. 24 ARN., L. Tyrol, 
XVII, p. 537, n° 15. 

Suisse, sur du bois de pin au- Er de Schattdorf 
(Gisler). Rochers à Mittelberg en Tyrol (Arnold). Schlech- 
tenfeld, Büchele près de Fichtenzweigen dans le Wur- 
temberg (Zahlbruckner). 


LICHENS D'EUROPE 141 


501. C. submergenda (NyL.) Ocrv.; Lecanora sub- 
mergenda NYL. in Flora, 1877, p. 221; Lamy, L. M. 
Dore, p. 64. 

Haute-Vienne, rochers inondés dans le lit de la Glane 
au moulin Brisse, près de Saint-Junien ; dans la Vienne, 
à l'usine Vignerie, près d’Isle et de Limoges (Lamy). 

var. nigrozonata Lamy, L. M. Dore, p. 65. — Haute- 
Vienne, rochers complétement inondés dans la Vienne, 
près de Nedde (Zamy). 


002. C. epixila (Nyz.) Ouiv. ; Lecanora epiæila Sriz., 
EHelvet:; p.97. 

Suisse, sur le bois de chêne dans les tourbières près 
Riffersweil (Hegetschweiler). 


503. C. pleiophora (Nyz.) Ouv.; Lecanora pleio- 
phora Nyz. in Flora, 1865, p. 203; Blastenia pleiopho- 
ra Ta. Friss, L. Scand., p. 394. 

Sur l'écorce à la base d’un vieil aulne à Evois en Fin- 
lande (Norrlin) très rare ; sur l’écorce du peuplier à Liek- 
sa en Carélie boréale, et à Ivalojoki dans le district d’Ina- 
ra en Laponie (Waimo). 

var. subnigricans Wain., Adjum., Il, p. 206. — Sur 
l'écorce du saule à Pietari près Kianta en Laponie ( Wa- 
mo). 

Le suspiciosa (NYL.) OLrv. ; Lecanora suspiciosa Ny1. 
in Flora, 1880, p. 388. — Corticicole également en La- 
ponie (VMylander). 


504. C. atrocyanescens (Tx. FR.) OLiv.; Blastema 
atrocyanescens Tu. FRies, L. Scand., p.395; Lecanora 
atrocyanescens Waix., Adjum., I, p. 149, II, p. 205. 

Suède : rochers inondés à Tible dans la province d’Up- 


142 _ LICHENS D'EUROPE 


sal, à Handoel dans le Jemtland (Almguwist) et à Teurois 
(Rullhem). Roches du littoral, près Suomula, et çà et là 
dans la basse Laponie ; rochers inondés à Sirkelæ, près 
Kuusamo (Waino). 


505. C. refellens (NyL.)Oziv.; Lecanora refellens NyL. 
in Flora, 1877, p. 458; Caloplaca sarcopisioides (Kr.) 
ZaazBr., Dalmat., II, p. 18. 

France : Haute-Vienne, sur un tronc d’aulne au bord 
de la Vienne, rive droite entre Saint-Léonard et le chäâ- 
teau de Brignac (Lamy). Irlande, sur le peuplier dans les 
montagnes près Kylemore et Cleghan dans le comté de 

Galway (Larbalestier). Dalmatie (Xærber). 


506. C. obscurella (Laxm.) TH. Fries, L. Scand., p. 
182; Lecanora obscurella Lamy, L. M. Dore, p. 169. 

Bois et vieilles écorces; peu répandu et rare en Eu- 
rope. France : Saint-Jean-d'Assé dans la Sarthe, sur une 
vieille écorce de peuplier (Monguwillon); Haute-Vienne, 
sur une poutre servant de pont à la Combade près de 
Saint-Denys-des-Murs (Lamy); Hérault, à Mons-la-Tri- 
viale sur une racine de Quercus Ilex (de Crozals). Bois 
secs de conifères dans les Alpes italiennes (Jatta). Suisse, 
sur des poiriers près Gossan (Hegetschweiler). Allema- 
gne, à la base des troncs de peupliers et des arbres frui- 
tiers à Münster en Westphalie (Lahm). Suède: vieux 
troncs à Eklundshof près Upsal; sur l'écorce de l’aulne 
près Gœthlund en Néricie (Blomberg) et sur du bois de 
pin à Evois (Norrhn). 

var. xilitella Nyc. in Flora, 1867, p. 326. — Sur des 
bois de pin en Finlande (Nylander). 


:507. GC. squamulata (Nyz.) Ouxv. ; L. Ouest, suppl., 


tr Tia (is si. PES 


nt: 
cé dn dé: :. 


LICHENS D'EUROPE 143 


p. 22; Lecanora squamulata NyL. in Flora, 1886, p. 98. 
France : Loire-Inférieure, sur l'écorce d’un peuplier à 
Nantes (Hue). 


508. C. rejecta (Tx. FR.) OLiv.; Blastenia rejecta 
Ta. FRies, L. Scand., p. 396 ; Caloplaca melanocarpa 
JATTA, Syllog., p. 260. 

Italie, roches calcaires à l’île de Giglio (Jatta). Suède 
(herb. Acharius). 

f. depauperata JArrA, supr. cit. — Italie, île de Gi- 
glio, avec le type (Jatta). 


509. C. paragoga (KRs.) Ociv.; Blastemia paragoga 
ZaxLBr., Flecht. Dalmat., III, p. 19. 
Roches calcaires en Dalmatie (Kærber). 


010. C. conversa (KrPLH.) JaTTA, Syllog., p. 254; 
Callopisma conversum Arx., L. Tyrol, X, p. 111. 
. Roches calcaires dans les Alpes du Piémont (Jatta) ; 
Suisse, bords du fleuve Arve et murs près Saint-Mau- 
rice (Müller). Tyrol : Windisch Matrey, Rettenstein, Bo- 
zen (Arnold). Hongrie (Loika). Environs de Glagoljetf en 
Tauride, en petite quantité ( Wainio). 


511. C. pulchrevirens (Anwz.) Jatra, Syllog., p. 256 ; 
 Lecanora pulchrevirens Sriz., L. Helvet., p. 202. 

Sur les noyers, châtaigniers, frênes, etc. Italie, dans 
le val Brona, près Corno di Canzo (Anzi). Suisse, à Bâle 


(Hepp), Genève (Müller). 


512. C. crustaria (Sriz.) Ov. ; Lecanora crustaria 
STIZENB., L. Helvet., p.97. 

Suisse, sur des troncs d'arbres fruitiers décortiqués et 
. pourris, près Wetzikon (Hegeischweiler). 


144 LICHENS D'EUROPE 


513. C. percrocata {ARN.)Jatra, Syllog., p. 257 ; Blas- 
tenia percrocata ARrN., L. Tyrol, XXIIT, p. 40. 

Italie, rochers sablonneux des montagnes en Toscane et 
auprès de Naples (Jatta). Tyrol, à Predazzo, Paneveggio 
(Arnold). Roches granitiques entre Ceja et Rekom dans 
le Caucase oriental (Wasinio). 


514. C. tauriliana (Mauss.) JaTTa, Syllog., p. 259. 
Roches trachytiques et murs dans la province de Pa- 
doue en Italie, près Taurilia (Massalongo). 


515. C. oreadum (Srrz.) JaTrA, Syllog., p. 259; Le- 
canora oreadum Sriz., L. Helvet., p. 97; Psora œnei- 
formis ANz., Analect., p. 18. 

Roches calcaires de Bormio en Lombardie (Anzi). 


516. C. luctuosa (Anwz.) JATTA, Syllog., p. 260; Le- 
canora luctuosa Sriz., L. Helvet., p. 97. 
Roches granitiques de la Valteline en Lombardie (Anzi). 


517. C. pœæœpalostoma (Awz.) Jarra, Syllog., p. 261 ; 
Rinodina articulata Baaz. 

Roches calcaires en Lombardie, en Ligurie et en Tos- 
cane (Anzi). 

var. pruinata ZAHLBR. Flecht. Dalmat., II, p. 25; III, 
p. 15. — Dalmatie, à Raguse, île de Lésina, sur les cal- 
caires (Zahlbruckner). 

var. ochracea ZaxrBr. Flecht. Dalmat., II, p. 25. — 
Ile de Lissa en Dalmatie, sur le calcaire (Zahlbruckner). 


518. C. fulva (Anz.) JarrA, Syllog., p. 260. 

Roches calcaires dans la province de Sondrio en Lom- 
bardie (Anzi). Predazzo, Paneveggio dans le Tyrol (Ar- 
nold). | 


LICHENS D'EUROPE 145 


519. C. chalybea (Dur.) Tu. Fries, L. Scand., p. 
172; Jarra, Syllog., p. 261; FLac., L. F. C., p. 240. 

Pierres et roches calcaires ; largement répandu, dans 
l’Europe méridionale surtout, mais généralement peu 
abondant, sauf en quelques localités. France : Moret près 
Paris (Nylander) ; commun dans tout le calcaire du Jura 
(Flagey) ; Cantal, à Saliège près Montmurat, causse de 
Gratacap ; causse de Rocamadour dans le Lot (Fuzet) ; 
Savoie, à Aix-les-Bains (ue), roches calcaires au Biolet 
(Perret); Montpellier (Dunal);, Bagnères de Bigorre, 
Pic du Midi dans les Pyrénées (Schærer). Roches cal- 
caires au sud-ouest et au nord de l'Angleterre; au nord 
du Pays de Galles et au centre des monts Grampians en 
Écosse, assez répandu mais peu abondant (Leighton). Ita- 
lie : roches calcaires des montagnes en Lombardie, Vé- 
nétie, Campanie et dans les Abruzzes (Jatta). Roches cal- 
caires de Suisse; canton des Grisons (Anzi); monts Lä- 
gern (Hepp) ; Pilat, Grimsel, Stockhorn (Schærer). Assez 
commun en Bavière (Arnold). Autriche: montagnes de 
Trente (Jatta) ; Istrie, répandu çà et là (Xærber) ; Ro- 
veredo, Sonnwendjoch, Brenner dans le Tyrol (Arnold). 
Ile de Lesina, mont Vipera en Dalmatie (Zahlbruckner). 
Rochers du Wurtemberg en Allemagne (Kærber). Suè- 
de: sur le mont Landtborgen en l’île d'Œland (Stenham- 
mar); çà et là dans le Gotland (Nylander). 

var. variegata ZaxLB., Flecht. Dalmat., IV, p. 17. 
Dalmatie, sur les calcaires près de Vzlika à une altitude 
de 1200 m. (Baumgartner). 


920. C. variabilis (Pers.) TH. FRies, L. Scand., p. 
172; Ouv., L. Ouest, 1, p. 248; Lecanora variabihs 
Croms., Brit. Lich., p. 391. 

Largement répandu en Europe sur les pierres des ré- 

1Q 


146 LICHENS D'EUROPE 


gions calcaires ; devient cependant plus rare dans les con- 
trées boréales. France : assez commun dans l’ouest et le 
nord-ouest (Olivier) ; çà et là aux environs de Paris (Ny- 
lander), en Lorraine (Harmand) ; commun dans le Jura 
et toute la Franche-Comté (Flagey), en Poitou (Weddell), 
en Savoie (Hue), dans le Cantal, le Lot (Fuzet); Caute- 
rets, vallée de la Catarrabe, rare; Lourdes (Lamy). Bel- 
gique, sur le calcaire à Dinant et dans tous les environs 
(Tonglet). Rare pour les Iles Britanniques: au centre et 
_ au sud de l'Angleterre, à Bathampton Downs, Grove Lane, 
Cirencester, Cunning Dale, Buxton, Llanymynech Hill 
(Crombie) ; Craig Culliach en Écosse; Dawros Rivers 
dans le comté de Galway en Irlande (Larbalestier). Com- 
mun en Suisse sur les roches calcaires: Schaffhausen, 
Zurich, Fuelen, Neuchatel, etc. (Stizenberger). Roches 
calcaires dans toute l'Italie (Jafta) et dans le Tyrol (Ar- 
nold). Çà et là un peu dans toute l'Allemagne (Xærber.). 
Peu répandu dans la Péninsule scandinave; on le ren- 
contre seulement par places dans les îles d'Œland et du 
Gotland, dans les parties ouest et est de la Gothie et en Né- 
ricie, mais commun nulle part. Russie centrale (Ælenkin). 

var. Agardhiana Hgpp, var. ecrustacea NyL., Scand., 
p. 139. — Çà et là en France avec le type; très répandue 
dans tout le haut Jura et dans la plaine en Franche- 
Comté (F#lagey). Angleterre: Ansteys Cove, Torquay, 
Bathamptom Downs, Lamplugh, au sud-ouest et au nord- 
ouest; Temby au comté de Pembroke dans le Pays de 
Galles (Crombie). Suisse, commune et d'aspect extérieur 
très variable (Stizenberger). Roches calcaires des diffé- 
rentes provinces d'Italie (Jatta). Çà et là dans le Tyrol et 
sur les montagnes calcaires d'Allemagne (Kærber). Dal- 
matie : île de Lesina, bouches de Cattaro, etc. (Baumgart- 


ner). 


LICHENS D'EUROPE 147 


f. microcarpa (Errn.). — Sommet des montagnes en 
Silésie, rare (E'itner). 
var. ochracea MüLz., Classif., p. 47. — France: ro- 


chers à fleur de terre sur les vieux chemins, dans les ter- 
rains ferrugineux en Franche-Comté (Flagey). Suisse, 
au pied du Colombier (#üller). 

var. lecideina (Mücr.) Hue, L. Aix-les-Bains, p. 21. 
— Chemin des Côtes à Aix-les-Bains, sur les roches cal- 
caires (ue). 
__ var. percœna Acx., Syn., p. 29. — Sur les rochers 
en Suisse (Acharius). 

var. albescens Müzz., Classif., p. 47; var. candida 
Anzr. — Rochers du Gard {Cabanès); Mornex, au pied 
du Salève (Müller). 

var. ocellulata Acx., L. U., p. 332; var alpestris 
Acx., Syn., p. 192. — France : rochers de la Grave en 
Dauphiné (Nylander); Aix-les-Bains (Hue); Cantal, 
causse de Gratacap, les Roques ; Lot, à Figeac (Fuzet) ; 
Blossac près Poitiers ( Weddell). Çà et là en Suisse (S#- 
zenberger) et en Italie (Ana). 

var. subimmersa (Nyr.) Ta. Fries, L. Scand., p. 173. 
— France: Aix-les-Bains (ue); Cantal, causse de Gra- 
tacap (Fuset). Roches calcaires à l’île d'Œland en Suède 
(Zetterstedt). 

var. lilacina Mass., Blast., p. 126. — Pierres sablon- 
neuses dans la province de Vérone (Massalongo). 

var. fusca Mass., Blast., p. 127. — Avec la variété 
précédente. 

var. granulosa ARN., L. Tyrol, XXX, p. 220. — Ty- 
rol : Schlern, Walkenstein (Arnold). 


521. C. albopruinosa (ARN. OLtv.; Lecanora albo- 
pruinosa Sriz., L. Helvet., p. 101; Blastenia alboprui- 
nosa Ta. Fries, Æ. Scand., p. 394. 


148 LICHENS D'EUROPE 


Calcaires durs; souvent confondu avec la var. Agar- 
dhiana du précédent. France, à Aix-les-Bains, pente du 
Gigot et à la base du Revard (Hue). Suisse (Stzenber- 
ger). Italie (Jatta). Ile de Lesina en Dalmatie (Zütkemul- 
ler). Suède : roches calcaires de la mer Baltique seule- 
ment; çà et là dans le Gotland, à Wisby, Lummelund, 
Lojsta, Thorsburgen, etc. (Stenhammar); dans l'Œland, 
à Alvaren, Grœborg, Ismantorpsborg (Th. Fries). 

var. nigricans ARN., L. Tyrol, IV, p. 640; var. An- 
ziana Müzz. — Roches jurassiques des Alpes italiennes 
(Jatta). Tyrol, à Schlern, Waldrast, Gr. Retteinstein, 
Serlosgruppe (Arnold). 


522. C. aspicilioides (Müzc.) Ouiv.; ZLecanora aspr- 
cilioides Sriz., L. Helvet., p. 102. 

Rochers granitiques de Kerstelenthal au-dessus de Gol- 
zern en Suisse (Gisler). 


523. C. crenulata (Wxgc.) Ta. FRies, L. Scand., p. 
187; Lecanora crenata NY£., Lapp. Or., p. 130. 

Angleterre, ‘rochers des régions maritimes : Aberdovey 
au nord du Pays de Galles (Bloxam) ; Portlethen au nord- 
est de l'Écosse (Crombie). Suède, fréquent sur les rochers 
maritimes des provinces de Finmark et du: Nordland (Th. 
Fries). Kitofka en Laponie orientale (Fellman). 


524. C. Schistidii (Anz.) JarrTA, Syllog., p. 255; Gya- 
lolechia Schistidit Anz., Catal., p. 38; Mani, Fragm. 
üichenol., I, p. 16. 

Sur les touffes de Grimmia apocarpa ou Schistidium 
apocarpum, dans les roches calcaires des hautes monta- 
gnes. France : hauts sommets du Jura, le Salève, le Re- 
culet, la Dôle (Müller) ; la Condamine, altit. 1400 m. 


LICHENS D'EUROPE 149 


(Boudeille); abondant dans le Bugey près d’'Ordonnaz, 
dans les fentes des roches calcaires (Magnin). Italie, dans 
les alpes de Lombardie (Anzi). Suisse, au Simplon (Ba- 
ghetto); Torembé dans la vallée de Bagnes (Müller). 
Predazzo, Ampezzo dans le Tyrol (Arnold). 


525. C. vitellina (Exrx.) TH. Fries, L. Scand., p. 
188 ; Ourv., L. Ouest, I, p. 244. 

Pierres x rochers divers, grès, granit, silex, RAT 
etc., vieux bois ; commun et répandu dans toute l’Europe 
sous une forme ou sous une autre. 

f. congruens OLrv., L. Pyr. Or., p. 6. — Rochers 
à Collioure dans les Pyrénées-Orientales (Goulard). 

var. corruscans ACH., Syn., p. 174. — France: com- 
mune dans l’ouest sur les vieux bois et les rochers (Ok- 
ver); ardoises à Noirmoutier (Viaud-Grand- Marais) ; 
Chamonix, clôtures en bois (Payot); Agde, écorces et 
rochers (Weddell). Commune en Angleterre (Leïghton), 
en Allemagne (ÆXærber) et en Suède (Nylander). 

f. arcuata Acx., L. U., p. 404. — Commune dans 
l'ouest avec la variété (Olivier); Vosges, Meurthe-et- 
Moselle (Harmand) ; Haute-Vienne, Mont Dore (Lamy) ; 
Luxeuil dans la Haute-Sâone ; Hyères (Bouly de Lesdain). 
Suède (Th. Fries); Viborg en Finlande { Waino). 

var. aurella (Hrrm.) Acx., L. U., p. 404. — France: 
ouest et nord-ouest, çà et là sur les pierres, les mousses 
et les autres lichens (Olivier); sur le verre à Marennes 
dans la Charente-Inférieure (Richard); Franche-Comté, 
sur les vieilles mousses des montagnes, rare (Flagey); 
Haute-Vienne, au Mont Dore (Lamy). Commune en An- 
gleterre, en Allemagne, en Autriche et en Suède. 

var. athallina Wepp., L. île d'Yeu, p. 278. — Rochers 
du littoral de l’île d'Yeu (Weddell); Port-Vendres dans 
les Pyrénées-Orientales (Goulard). 


150 LICHENS D'EUROPE 


var. Prevostii Dugy, Bot. Gall., Il, p. 663. — France, 
argile des murs dans l'Eure, à Serquigny et à Bernay 
(Malbranche). 

var. placodizans NyL1., Z. Scand., p. 299. — Rochers 
de Norvège, à Dovre, Lilla Mystuhœ, Lomfsjellen (Zet- 
terstedt). 

var. coralliza Nvyz. ; Tu. Fries, L. Scand., p. 189. — 
Rochers à Hollola en Suède (Norrhn); rochers du litto- 
ral près Kopras en Carélie boréale et dans la région sub- 
alpine du Mont Ukonvaara ( Wainio). 


526. C. xanthostigma (PErs.) OLrv.; Lecanora xan- 
thostigma NYL., Lapp. Or., p. 180; L. Lorr., p. 278. 

Sur les écorces et les vieux bois; commun dans la plus 
grande partie de l’Europe, plus rare dans les contrées bo- 
réales. France : commun dans l’ouest et le nord-ouest, en 
particulier sur les arbres fruitiers (Olivier), et aux envi- 
rons de Paris (Nylander) ; Épinal dans les Vosges (Ber- 
her); Meurthe-et-Moselle, à Valcourt, Neuville-sur-Mo- 
selle, Maxéville, Houdemont (Harmand); assez répandu 
en Franche-Comté, particulièrement sur les vieux bois 
(Flagey); Aix-les-Bains (ue); rare au Mont Dore; com- 
mun à Cauterets (Lamy). Assez répandu au sud et à l’ouest 
de l'Angleterre et probablement ailleurs (Crombie). Com- 
mun en Italie (Jatta), en Suisse, mais souvent stérile (St- 
zenberger), dais le Tyrol (Arnold). Signalé dans quel- 
ques localités seulement en Suède, mais probablement 
passé inaperçu (Th. Fres). Çà et là en Laponie orien- 
tale et dans la Finlande boréale (Waimo). 


527. C. flavovirella (NyL.) Outv.; Lecanora flavowi- 
rella NyL. in Flora, 1881, p. 3. 
Saxicole à Heidelberg en Allemagne (Zwackh). 


LICHENS D'EUROPE 151 


528. C. epixantha (NY£.) Ouiv., L. Ouest, I, p. 246; 
Caloplaca subsimilis Tu. Kris; Callopisma vitellinum 
Mupp.; Gyalolechia aurella Kr8. (non Acx.); Lecanora 
cerinella Fix., Wa. L. Caucase (non NyL.). 

Schiste, calcaire, parfois aussi sur les écorces, les vieux 
bois, les mousses et même les autres lichens:; assez ré- 
pandu par toute l’Europe. France: granits à Bazoches- 
au-Houlme dans l'Orne (Olivier) ; ardoises à Nantes ( Viaud- 
Grand-Marais) ; Vendée, à Noirmoutier, sur le verre; ilot 
des Tours, surle fer ; Dompierre, sur les mousses (Richard); 
commun aux environs de Paris (Nylander); Mont Blanc, 
rochers autour de Chamonix (Payot); Vosges, à Saint- 
Dié et Neuchateau; Meuse, à Commercy; Meurthe-et- 
Moselle, assez répandu (Harmand); Haute-Vienne, à Li- 
moges, moulin de Lagarde (Lamy); sur du marbre à 
Béouth près Lourdes (Pomès); Amélie-les-Bains dans les 
Pyrénées-Orientales (VNylander). Belgique, affleurements 
calcaires à Bréhance (T'onglet). Angleterre, rencontré dans 
quelques localités seulement; Hastings dans le comté de 
Sussex, Cheddar dans le Somersetshire, Llandyssil dans le 
comté de Cardigan, Giant’s Stairs dans le comté de Cork 
(Crombie). Fréquent sur toutes les roches schisteuses et 
calcaires de l'Italie (Jatta). Suisse, à Berne, Genève, sur 
les rochers (Müller); Saint-Moritz, sur les bois (Æepp); 
Rifferswal, bois et rochers (Hegetschweïler). Commun 
dans le Tyrol (Arnold). Hautes montagnes d'Allemagne 
(Kœrber) ; environs de Hambourg (Ærichsen); Basse Saxe 
(Zahlbruchner). Alsace, en montant au Haut Kœnigs- 
bourg (Harmand). Largement répandu dans toute la Pé- 
ninsule scandinave (Th. Fries). Ile de Waïgacz dans 
l'Océan Glacial (Ælenkin); Caucase oriental, sur les tra- 
chytes (Wainio). 

var. intumescens Payor, Z. M. Blanc, p. 81. — Sur 
le plancher d’un balcon à Chamonix (Payot). 


152 LICHENS D'EUROPE 


529. C. tremmaciensis Mass. in Flora, 1852, p. 573; 
JATTA, Syllog., p. 256. 

Roches calcaires en Italie, dans la province de Vérone 
près Trévise (Massalongo). 


530. C. reflexa (NyL.) Oriv., Lecanora refleæa NyL. 
in Bull. Soc. botan. de France, 1866, p. 241; L. Paris, 
p. 91. | 
Corticicole aux environs de Paris Noble: sur un 
vieux saule, près Bormio en Italie (Anzi). Ampezzo dans 
le Tyrol (Arnold). 


551 HN C A dotons (NYL.) Ourv., I, p. 247; Lecanora 
deflexa NyL. in Flora, 1879, p. 354. 

France : sur des fragments de verre à Noirmoutier et 
à l’île d’Yeu en Vendée (Fourage); Haute-Garonne, grès 
à l’ouest de Montferrand (Fagot). 

var. subdeflexa (Nyz.) Ourv.; Lecanora subdeflexæa 
NyYL., supr., p. 355. — Pierres et écorces; pierres cal- 
caires à Neuchateau dans les Vosges (Farmand). 


532. C. laciniosa (Dur.) Ourv., L. Ouest, I, p. 247; 
Xanthoria concolor Tu. Fries, L. Scand., p. 147; Phys- 
cia candelaria NyL., Prodr., p. 60. 

Sur les écorces des aulnes, ormes, acacias, etc., sou- 
vent stérile; parfois aussi saxicole, mais moins fréquem- 
ment. Commun et répandu dans toute l'Europe sur les 
écorces. France, saxicole à Canisy et Agneaux dans la 
Manche (ue). Suisse, saxicole et parfaitement fertile dans 
la vallée d'Oberhasli à Imhof (Müller). Paraït assez rare 
pour l'Irlande et les îles anglo-normandes. Suède, Nor- 
vège, peu commun ou confondu avec d’autres (Th. Fries). 

var. pulvinata ANz, Symm., p. 6. — Rochers calcai- 


LICHENS D'EUROPE 153 


res, dans les ruines du val Bruna en Italie (Anzi); sur les 
mousses au Reculet (Müller). 


XXXVII. — RINODINA (AcxH.) STIZENE. 


Thalle lobé-divisé au pourtour, isidié... isidioides (606). 


Thalle lobé-divisé au pourtour, non isidié............ 5.8 
AN E nOt IO DES MIVINS. à. een dede eue ls ce 
Thalle K + jaune. ................ Mougeotioides (533). 
Thalle K — ...... ........., 0. ... 4 
Hhalle jaime pale.i:) tint 2e NUL eu oreina (534). 
Thalle brun châtain, à squames imbriquées...........,. 

Pet POUR UNE reastanoplaca: (555). 
Thalle brun châtain, à rayons discrets.. elæoplaca (536). 
Thalle Kane rouge... seems ons D. 
Thalle C +, ou K (C) + rose ou rouge................ 6. 
Thalle C— ; K{C)— ............ UD AIANRULE 7. 
CHE NOIS Oh ÉCOECER à 152507 n gode ie vié les de ramulicola (555). 
Saxicole ; spores 9, 11 X 6, 7........ atrocinerella (586). 
Saxicole ; spores 15, 19 X 10, 12........ trachitica (589). 
cnoren 20) 200011, 167... hui atrocinerea (584). 
ADR DANGER ER NUS. Lie. Victoris (585). 
Spores triseptées, murales au milieu... diplinthia (547). 
Spores triseptées, non murales.......... Conradi (546). 
ÉDOTORAMMISBDICBR ES Le. à 2 00 22 a oies do dique nie ot 8. 
Spores 16, 24 par thèque ; sur les écorces. polyspora (596). 
Spores 16, 24 par thèque ; saxicole...... tegulicola (559). 
Snores:B:par/thôgüo. 5 unes Jules dent inde et 9. 
Sur bois, écorces, mousses, terre ; thalle K + violet..... 

MR ARS ME A ie Lrsiert els a ignls 0: RER colobina (587). 
Sur bois, écorces, mousses, terre ; thalle K, non violet. 10. 
Saxicole,;,,.,,,. FM ue sable PAS PPT TESTS 1: À 


LICHENS D'EUROPE 


Apothécies foncées en dedans ; spores longues de ?2, 25... 
ER EE DE Teen 7 (T1 E à mniaræoides (540). 
Apothécies foncées en dedans; spores longues de 13, 16.. 
MESA He 2s SCT CRAN E .... chionea (597). 
Apothécies pâles en dedans........................ 11 
Spores longues de 11, 12 ; thalle brun verdâtre. Oleæ (566). 
Spores longues de 10,22 environ.....:..,.......... 12; 
Spores longuës de 20, 304542 2 mie ee 15. 
Sur la terre ou les mousses.............. nimbosa (537). 
Sur écorces ; apothécies pruineuses..... pruinella (560). 
Sur écorces ; apothécies nues...:.................. 13. 
Apothécies promptement immarginées, brun rouge...... 
sr 80 BITES SAT RI ns Brie . dalmatica (554). 
Apothécies promptement immarginées, noires........... 
PATENT TN DE RE TO LR PRE RC URLS exigua (553). 
Apothécies à bord persistant....................... 14. 
Thalle K + jaunes:-taenc ft A. roboris (565). 
Thalle K —, cendré ; apothécies à bord très mince...... 
PNR Lee tre Re mARRRE EC Kornhuberi (358). 
Thalle K —, brun olive ; apothécies à bord épais........ 
NUE RATER RE EE AS PAR RE MA SE RE sophodes (550). 
Thalle K -+ jaune... ......:..,.......%, mniarœiza (539). 
PRAMO IR EEE DURE Le nds ne ea SI doc TD T EE 16. 
Sur écorces ; spores resserrées au milieu. Trevisani (552). 
Sur écorces ; spores non resserrées...... lœævigata (551). 
Sur terre, mousses, vieux bois...................... 11: 
Apothécies à bord promptement refoulé. mniaræa (538). 
Apothécies à bord persistant ; thalle subsquameux, ru- 
DUREE LUS NN ANIEL CON AA intermedia (542). 
Apothécies à bord persistant ; thalle indéterminé........ 
4: SUOR Street. turfacea (541). 


Thalle jaunâtre ; spores larges de 9,11. Beccariana (567). 
Thalle jaunâtre ; spores larges de 14, 16.. Guzzini (583). 
Thalle non jaunâtre...... MER AILIIUNOLE s NPA RE «1 19 


LICHENS D'EUROPE 155 


Spore courbhdes.s ia uno seras TE 20. 
Spores droites, plus foncées au milieu... Bischoffii (592). 
Spores droites, de couleur uniforme............... pe. à 
Thalle entouré d’un hypothalle noir..... sublobata (612). 
Hypothalle indistinct.................. crustulata (601). 
Thalle K+ jaune ; spores longues de 15, 18............. 

NS nan delete uv gs plumbella (574). 
Thalle K + jaune ; spores longues de 18, 30......... 22. 
ne Puel paterne e 2e me Sie et ele 26. 
PO REE DIU: Ni CU en INA nn alba (577). 
Thalle I —; apothécies de 1 à 1 mm. 5... cæsiella (571). 
Thalle I —; apothécies de 0,5 mm. environ.......... 23. 
Spores longues de 22, 30 ; apothécies à bord refoulé..... 

EN M ee aus due a ee à dde à .. discolor (575). 
Spores longues de 22, 30 ; apothécies à bord persistant... 

OR ni ne me rlerene dlte Poele eisiate candida (576). 
Spores longues de 15, PA AU DIE EE sasreR Land r1e 24. 
Apothécies innées.........:.....1. suberumpens (570). 
Apothécies superficiaires.......................... 25. 
halle tres épais, 1-à 2m... crassescens (569). 
Thalle très mince ou presque nul......... œquata (578). 
Thalle ordinaire, aréolé, granulé...... confragosa (568). 
Apothécies foncées en dedans...................... 21: 
Apothécies pâles en dedans ; sur pierres inondées ...... 

DE den etes SUN Mecs me lies ee cite immersata (561). 
Apothécies pâles en dedans; substratum sec ou seulement 

RO nl ed eur de piste dlece euME Noi ere D à 0 dhel ele 28. 
DR OBS Lee, 04 die ur pseudopetræa (591). 
TS ET 08 POUR ANT AR RE PPT NES EE .. Gennari (544). 
Apothécies innées ; thalle squamuleux.................. 
M = ut ol transsylvanica (605). 
Apothécies innées ; thalle aréolé-verruqueux ou continu. 

REED Dai eee ne ne COR A le ee 1 20: 


156 


29. 


30. 


31. 


32. 


37. 


— 


LICHENS D'EUROPE 


Hypothalle noir ; apothécies concaves.. ocellulata (613). 
Hypothalle noir ; apothécies planes... atropallidula (595). 
Hypothalle peu distinct ou nul...................... 30. 


Thalle blanc cendré ; spores 18, 24 de long... cana (572). 
Thalle blanc cendré ; spores 14, 16 de long............. 

LS he te ‘a ous DATE Cie LIN EE ME à (599). 
Thalle brun, brun cendré ou noir................... 31. 


Thalle noir foncé, continu.............. aterrima (581). 
Thalle brun ou brun cendré ; spores 24 X 12. oxidata (598). 


Thalle brun ou brun cendré ; spores 12, 16 X 7, 8........ 


fier sortante sms et de esse IBCANOTINA AE 


Spores longues de 10, 12 ; thalle gris brun ou brun noir... 


DT Me nat r ma ties ie à D MP FT ÈTE CR umbrinofusca (611). 


Spores longues de 10, 12; thalle cendré blanchâtre...... 
RE CR A Te RS CR En canella FR 
Spores longues:de plus-de 12.4 45:rece 2e 33. 


Spores longues de 13, 16 au plus X 8,10. Zwackhiana (603). 
Spores longues de 13, 16 au plus X 5, 7............. 34. 
Spares longues de 15, 20 et plus....::.....4.11:.0.2 36. 


Thalle cendré ; apothécies longtemps planiuscules...... 
RE ARE Ma EE 9-14 nes vesemesneses CQUALUIA OT 
Thalle cendré ; apothécies promptement convexes..... , 
ARR D © RE MR SET CAPE nt PA EEE TA subexigua (557) : 


Spores resserrées au milieu.......... controversa (593). 
Spores non resserrées ; thalle châtain olive............. 
LAS DATE SENS EIRE RAA ED mines ES on deflectens (549). 
Spores non resserrées ; thalle noir ou brun noir..... RAR 
LS à 2 SEE Re sara cesse ste ce UMOTINONIITA (EURE 


Hypothallé bleuâtre.: 4.2.4. .7.47,% fimbriata (607). 
Pas d’hypothalle bleuâtre ; thalle blanc ou cendré.... 37. 
Pas d'hypothalle bleuâtre ; thalle foncé ou olive. .... 40. 


Spores longues de 24, 26............... dissirmnilis (543). 
Spores 15, 22 ; thalle à granulations épaisses, subcréne- 


38. 


LICHENS D'EUROPE , 157 


Bord thallin des apothécies refoulé...... mniaræa (538). 
Bord thallin des apothécies persistant. Beccariana (567). 


Thalle trés mince, étalé ou peu distinct.... æquata (578). 
Thalle distinctement aréolé ; apothécies à bord foncé.... 


ne de eo à ae due Sie se no biatorina (600). 
Thalle distinctement aréolé ; Orne à bord blanc cen- 
RE M en nas ee calcarea (608). 
Thalle à aréoles polygonés.,......... luridescens (580). 
Aréoles non polygonés ; bord des apothécies blanc prui- 

D M ma nuls 20 2 à turfacea (541). 
Aréoles non polygonés ; bord des apothécies nu...... 41. 
Spores larges de 4, 6........,........., budensis (604). 
Spore larges, de!7,;:9:...,..1,.,3.2, ..... Sciodes (594). 
none ares def, 184. US ne see ans 42. 
Spores larges de 12, 16; bord des apothécies épais, ru- 

DURS - Hormone sde Au teichophila (588). 
Spores larges de 10, 18 ; apothécies à bord mince........ 

A D se ne id itu ue arenaria (545). 
Spores Au A0 PIRE etre 43. 
Apothécies { à { mm. 5; bord thallin persistant........, 

PLUS FREE METRE PORC CPU ... badiella (548). 
Apothécies 1 à { mm. 5; bord thallin refoulé.........,.. 

ae A it deflectens (549). 
Mpathecies 0,5 mm: environ. f.2:24%,10ALiN0) 0801 44, 
Spores longues de 15, 27 ; apothécies sublécidéines...... 

PR A te 2 ns ous com Ne Po intuta (564). 
Spores longues de 15, 27; apothécies à bord thallin per- 

2 OUTRE SR RARES EN PERLE PAST milvina (562). 
Spores longues de 15, 22 au plus................... 45. 
Thalle gonflé, épais, rugueux........ castanomela (602). 
Thalle mince, aréolé ou presque nul; apothécies à bord 

QUE CONTRE EME QRET EE PARENT PR subconfragosa (563). 
Thalle mince, aréolé ou presque nul ; apothécies subléci- 

déines à la fin........ PT PA de SAT Fe 0 40 


158 LICHENS D'EUROPE 


Thalle granulé, lépreux ou presque nul.. demissa (556). 
Thalle lisse, aréolé ; apothécies noires, lisses............ 

AG TE RS A PRES Eee RER LE contribuens (582). 
Thalle lisse, aréolé ; apothécies brun noir, rugueuses.... 
SPORE D 2 TL EURE «DER EREERR Et griseofusca (610). 


533. Mougeotioides (NyL.) Orrv., L. Ouest, I, Suppl., 
p. 23; Lecanora Mougeotioides NyL. in re 1872, p. 
304; L. Paris, p. 92. 

Grès, schiste, granit; plus spécial à l'Europe méridio- 
pale. France : Saint-Léonard-des-Bois, Parennes dans la 
Sarthe (Monguillon) ; assez répandu dans le Finistère (Pic- 
quenard) ; Fontainebleau (Nylander); Mont Blanc, roches 
granitiques autour de Chamonix et sur le plateau supé- 
rieur du Plan-de-l'Aiguille (Payot) ; très rare dans le Jura 
(Flagey); Cantal, à Saint-Flour, Roffiac, bords du Lan- 
der; Saugues dans la Haute-Loire (Gasilien); fréquent 
sur les roches du Dauphiné à une altitude de 1750 m., se 
rencoñtre aussi sur les calcaires jurassiques avec un thalle 
un peu blanchi (Nylander) ; commun dans toutes les Pyré- 
nées; vallée d'Arles, Villefranche (Schærer) ; Banyuls 
(Montagne); Cauterets (Lamy) ; la Massane, Port-Vendres 
(Goulard); Amélie-les-Bains, Forca-Réal (Nylander). 
Suisse, commun sur les roches granitiques des monta- 
gnes au-dessus de la région des hêtres (Séiszenberger). 
Montagnes des Alpes et des Apennins (Jatta). Fréquent 
dans les montagnes du Tyrol (Arnold). Rochers au nord 
de l'Allemagne, rare (Kærber) ; quartz dans le Hambourg 
(Zahlbruckner). Russie, gouvernement du Caucase orien- 
tal et en Tauride, sur les rochers (Ælenkin). 

Plusieurs auteurs confondent cette espèce avec le À. orei- 
na qui n'existe pas dans l’Europe méridionale. 

var. fimbriata Scaær., Enum., p. 67 (sub oreina). — 
Roches granitiques dans les Alpes de Lombardie (Jatta). 


mobi és. Dé: cé, dé. ons 2 ne sé. 


LICHENS D'EUROPE 159 


Avec le type en Suisse (Stisenberger). Allemagne (Sau- 
ter). Province de Finmark en Norvège )Hüben). 


034. R. oreina (Acx.) Tu. Fries, L. Scand., p. 192; 
R. Hueana Waïx., L. Caucas., p. 301. 

Schiste, granit et autres roches dures des montagnes ; 
rare et spécial aux régions boréales. Norvège, çà et là 
dans les alpes de Dovre, Lom, Leerdall (Blytt); Bose- 
kop en Finmark, rare (Th. Fries). Çà et là en Laponie 
dans le gouvernement de Lulea (Hellbom). Roches grani- 
tiques du Caucase oriental ( Waënio). 


030. R. castanoplaca (Nyz.) Ourv.; Lecanora casta- 
noplaca Nyz. in Flora, 1881, p. 538; Placodium demis- 
sum Fw. ; ARN. L. Tyrol, XXIII, p. 77 ; Lecanora incusa 
Wain., L. Caucas., p. 286. 

Sur les rochers. Finsterthal dans le Tyrol (Arnold) ; 
Basse Autriche (Baumgartner); roches de gneiss en 
Transylvanie (Loika); Russie, roches calcaires à Issar et 
près Friedheim en Tauride (Wainio). 


036. R. elæoplaca (Nyz.) Ouiv.; Lecanora elæoplaca 
Nyz. in Flora, 1881, p. 538. 

Hongrie, rochers silico-argileux aux environs de Buda- 
pesth (Zotka). 


537. R. nimbosa (Fk.) Tu. FRies, L. Scand., p. 198 ; 
Lecanora nimbosa Ny1., Delphin., p. 262; L. phæocarpa 
HEK. 

Terre des rochers; spécial aux hautes montagnes et 
plus fréquent dans les régions boréales. Très rare pour 
la France : fissures des rochers calcaires au sommet du 
Jura; le Chasseral, la Dôle, le Chasseron, mais toujours 


160 LICHENS D'EUROPE 


peu abondant (Flagey); rochers du Dauphiné, à une alti- 
tude de 1650 m., rare (Nylander). Italie, terre des mon- 
tagnes les plus élevées en Lombardie (Jatta). Suisse, terre 
nue dans la région calcaire des montagnes (Sfisenberger). 
Allemagne, çà et là dans les hautes montagnes (Sauter). 
Commun dans le Tyrol (Arnold). Suède, à Tjackeli, Lax- 
fjællet en Laponie (Hellbom); Handæl, Skurdalsporten 


dans le Jemtland et à Midtæklæppen (Almquist). Norvège, 


à Mortensnæs en Finmark orientale, Tromsoë (Norman); 
Tangodden dans le Nordland (Sommerfelt) ; assez fré- 
quent dans les alpes de Dovre (Th. Fries). Spitzherg, à 
Treurenbergbay, îles de Waijgats, Fosters et Lommebay 
(Th. Fres). | 

f. pruinosa Arn., L. Tyrol, XI, p. 498. — Serlos- 
gruppe dans le Tyrol (Arnold). Montagnes du Piémont 
(Baghetto). 

var. sphærocarpa Tu. Fries, L. Scand., p. 193. — 
Visted près Vaage en Norvège (Th. Fries). 

var. cacuminum (Mass.) Ov. , Diploicia cacuminum 
Mass., Sym., p. 52. — Sur les mousses des montagnes. 
France, sommets du Jura ; le Salève (Müller). Italie, au 
sommet du mont Spina, rochers de la Valteline (Ans). 
Suisse, crête de Thion près Sisten (Müller) ; Jura suisse 
(Stizenberger.). 


538. R. mniarœa (Acx.) Ta. Fries, L. Scand., p. 
194; Lecanora mniaræa Acx., Syn., p. 339. 

Terre tourbeuse, mousses, ou plus rarement sur les 
vieilles écorces dans les hautes montagnes ; plus com- 
mun dans les régions du nord. France: Mont Blanc, 
vieilles mousses sur les moraines de la Mer de Glace 
(Payot) ; Jura, fentes des rochers au sommet du Reculet 
et de la Dôle (Müller) ; montagnes du Dauphiné à 1600 m. 


dt ÉÉ TE À 


LICHENS D'EUROPE 161 


d'altitude; Costabonne dans les Pyrénées-Orientales, à 
2000 m. (Nylander). Terre tourbeuse et vieilles mousses 
dans les parties les plus élevées des montagnes d'Italie 
(Jatta) et de Suisse (Stiszenberger). Fréquent dans les 
montagnes du Tyrol (Arnold). Pour la Péninsule scandi- 
nave, commun dans les parties alpines et subalpines des 
régions hyperboréales ; descend rarement dans les con- 
trées australes, où il a été rencontré seulement à Nord- 
marken près Christiania, à Viken, Uleäborg (Æ. Nylan- 
der), Evois, Asikkala, Podasjoki (Norrlin). Spitzberg, 
très rare, vu seulement quelques échantillons à Lovens- 
berg (Th. Fries). 

var. cinnamomea Ta. FRIES, L. Scand., p. 194; var. 
biatorina NYL., Scand. 

Sur les mousses des rochers ombragés. Suisse : vallée 
de Livigno, mont Tschietscher (Theobald); canton de 
Vaud (Anzi). Alpes Bormiennes en Italie (Jatta). Nor- 
vège, Alpes de Dovre (Th. Fries\. Suède, district de Lu- 
lea en Laponie (Hellbom); Kitkajoki près Kuusamo 


(Silen). 
var. ammiocola (Acx.) Oriv.; Lecannra turfacea var. 
ammiocola NYL., L. Scand., p. 151. — France: Jura, 


vieilles mousses au sommet du Reculet et de la Dôle 
(Müller), au col d'Anterne (Payot). Predazzo dans le Ty- 
rol (Arnold). | 

var. calcigena TH. Fries, L. Scand., p. 195. — Ro- 
ches calcaires et argileuses près Mortensnæs en Fin- 
mark orientale. Spitzberg, environs de Treurenbergbay 
et Walhenbergsbay, en petite quantité (Th. Fries). 


539. R. mniarœiza (Nyz.) Ouiv. ; Lecanora mniaræiza 
Nvz. in lora, 1870, p. 33. 
Sur les mousses dans les montagnes ; très rare en Eu- 
11 


162 LICHENS D'EUROPE 


rope. Suisse, mont Bade près Uri (Gisler). Brenner, Pre- 
dazzo, Walkenstein en Tyrol (Arnold). Assez fréquent 
dans les montagnes de Suède (Th. Fries). Mousses en 
Finlande (£. Nylander). 


540. R. mniareoïdes (Nvz.) Ta. Fries, L. Scand., 
p. 586; Lecidea mniareoides NyL. in Flora, 1870, p. 36. 
Sur les mousses en Laponie (Nylander). 


541. R. turfacea (Wngc.) TH. FRies, L. Scand., p. 
195; Lecanora turfacea Acx., Syn., p. 156; Nyz., 
Prodr:, p.95. 

Terre tourbeuse, mousses des rochers, surtout dans les 
montagnes, très rarement sur les roches mêmes ou les 
vieux bois; commun dans la plus grande partie de l’Eu- 
rope. Très rare en France: sur un mur à Angers (Dé- 
cuillé); hauts sommets du Jura, le Colombier, la Dôle 
(Müller) ; le Chasseral, le Chasseron (Flagey) ; montagnes 
du Dauphiné, au-dessus de 1600 m., rare (Nylander). 
Suisse, terre tourbeuse des plus hautes montagnes, tant 
granitiques que calcaires (Stisenberger). Commun dans 
les montagnes de toute l'Italie (Jatta), de l'Allemagne 
(ÆKærber), du Tyrol (Arnold). Péninsule scandinave : 
commun et parfaitement développé sur la terre tourbeuse 
aux bords de l'Océan Glacial et aussi çà et là dans les 
montagnes des régions hyperboréales. Commun au Spitz- 
berg (Th. Fries). Saxicole à Subovi près l'Océan Glacial 
(Fellman). 

var. pachnea (Acx.) ARN., Z. Tyrol, XXI, p. 124; 


var. nuda TH. FRIES. — Type ci-dessus étudié. 
var. roscida (SMRFLT.) TH. FRies, L. Scand., p. 196; 
var. microcarpa KRB., Prg., p. 72. — Alpes de Lom- 


bardie et vallée du Piémont en Italie (Jatta). Suisse : le 


LICHENS D'EUROPE 163 


Rigi (Hepp); Bristen, Rosstock (Gisler); vallée de Ser- 
menza (Baglhetto). Tyrol: Waldrast, Serlosgruppe, Gurgl, 
Windisch Matrey Arnold). Suède, Norvège, Finlande, 
surtout dans les régions subalpines et dans les terrains de 
formation récente (Th. Fries). Lovensberg au Spitzberg. 
Russie : île Waigatz, sur l'Océan Glacial (£lenkin). 

var. orbata Acx., L. U., p. 678 ; var. succedens NyL., 
Lapp. Or., p. 131; var. depauperata Ta. FRries. — 
Mousses, écorces, vieux bois. Montagnes d'Italie (Jatta). 
Suisse : mont Pilat, pays des Grisons (Anzi); vallée du 
mont Rosa (Baghetto). Gurgl, Brenner dans le Tyrol (4r- 
nold). Largement distribué dans toute la Péninsule scan- 
dinave, même dans les régions subalpines. Spitzberg, 
avec le type, mais rare (7h. Fries). 

var. archæa AcH., L. U., p. 357. — France: Mont 
Blanc, sur les aulnes autour de Chamonix (Payot); la 
Schlucht dans les Vosges, sur une vieille souche (Har- 
mand). Arlberg dans le Tyrol (Arnola). Suède, Norvège, 
Finlande, sur les vieux bois, très rarement sur les mous- 
ses (Th. Fries). 

var. leucomelas TH. FRies, L. Sprtzb., p. 25. — Spitz- 
berg, terre et rochers calcaires à Treurenbergbay (Th. 
Fries). 

var. ecrustacea Wain., Adjum., L, p. 153. — Écorce 
du saule, en la région des sapins, sur le mont Pœæœænuoru- 
nen en Laponie russe australe ( Wainio). 


542. R. intermedia Bac. Jarra, Syllog., p. 275; 
R. turfacea var. ligustica RABENH. 

Rochers moussus dans les Alpes italiennes près Locar- 
no; montagnes de Ligurie (Baghetto). 


543. R. dissimilis Anz, Symb., p. 9. 


164 LICHENS D'EUROPE 


Italie, rochers granitiques ombragés au pied du mont 
Boerio contre Cepina dans la province de Sondrio (Anzi). 


544. R. Gennari BAGL. JATTA, Syllog., p. 272. 
Italie, rochers de micaschiste dans les Apennins (Ba- 
glietto). 


545. R. arenaria (HePP) TH. FRries, L. Scand., p. 
197 ; Lecanora arenaria Sriz., L. Helvet., p. 108. 

Roches argilo-schisteuses, rarement sur le calcaire; 
très peu répandu en Europe. Suisse, aux environs de Ta- 
rasp (Jack). Suède, à Kinnekulle (Græwe), Kyrkberget 
près Wisby (Th. Fries). Norvège, à Kampen près Chris- 
tiania (A/0e). Finlande: Asikkala (Norrhn) et Suosaari 
en Carélie orientale (Kullhem). 


546. R. Conradi Kkrs8., Syst., p. 123; Lecanora Con- 
radi Lamy, Caut., p. 49; L. pyreniospora NyL. 

Mousses, herbes desséchées, terre nue, vieux bois, etc., 
surtout dans les montagnes; assez répandu dans la plus 
grande partie de l’Europe. Très rare en France : le Salève 
dans la Haute-Savoie (Müller); Barèges dans les Pyré- 
nées-Orientales (Nylander).'Thetford Warren dansle com- 
té de Norfolk à l’est de l'Angleterre; îles anglo-norman- 
des, la Moye Grosnez, Jersey; îles de Sark et de Jethou 
(Larbalestier). Mousses et hépatiques des roches graniti- 
ques dans les Alpes italiennes ; Saint-Barthélemy dans la 
vallée di Sotto près Bormio (Ans). Çà et là dans les 
montagnes d'Allemagne (Kærber) et du Tyrol (Arnold); 
Basse Saxe, Bohême (Zahlbruckner). Assez rare en Nor- 
vège: Christiania (Moe), Trondhjem, Fogstuen dans les 
Alpes de Dovre (Th. Fries), et en Danemark, à Nyberg, 
Skaarup, Salten Langsæ (Branth). Largement répandu 


LICHENS D'EUROPE 165 


en Suède et en Finlande. Laponie orientale: Rola, sur du 
vieux cuir; Kuusamo, sur le bois (Nylander). 

var. paupercula NyL., L. Scand., p. 152; var. sœpin- 
cola KR8., Syst., p. 123. — Çà et là sur les vieux bois et 
aussi sur les rochers en Allemagne; Autriche, rochers au 
bord de l'Iser (Kærber); Bavière (Arnold); Suède (Th. 
Fries); Helsingfors en Finlande (Nylander). 


547. R. diplinthia (Nyr.) Ouiv., Lecanora diphinthia 
Lricur., L. Flora, 3° edit., p. 222 ; Croms., Brit. Lach., 
p. 401. 

Sur la terre dans les fissures des rochers ; spécial aux 
îles anglo-normandes : L'Éperquerie, Ixcart Bay, île de 
Sark (Colhngs). Le vrai type est corticicole et se trouve 
en Nouvelle Grenade. 


548. R. badiella (NyÿL.) TH. Fries, L. Scand., p. 
199 ; Lecanora badiella NyYL . L. Scand., p. 151. 

Granit et autres roches dures ; spécial aux contrées bo- 
réales. Suède, à Tible dans l'Upland (Almquist) ; Nor- 
vège, à Ostesôe près Christiania (Woe); Finlande, à Uleä- 
borg (£. Nylander), Kitkajoki près Kuusamo (Szlen). 


549. R. deflectens (NYL.) Oriv.; Lecanora deflec- 
tens NyL1. in Flora, 1875, p. 8. 

Saxicole à Hollola en Finlande (Lang). 

var. subdeflectens (Waix.) Oziv.; Lecanora milvina 
var. subdeflectens Waïn., Adjum., 1, p. 152. — Fin- 
lande : région subalpine du mont Ukonvaara près Kuu- 
samo, sur les rochers ( Waznto). 


550. R. sophodes (Acu.) T. FRries, L. Scand., p. 
199 ; R. horiza Kee. ; R. albana Miss. 


100 : LICHENS D'EUROPE 


Sur l’écorce lisse des arbres; un peu partout en Europe, 
mais bien souvent en petite quantité. France: assez ré- 
pandu dans tout l’ouest et le nord-ouest, mais pr1 com- 
mun (Olivier) ; forêt de Fontainebleau, rare (Nylander) ; 
très rare pour les Vosges et la Franche-Comté : Mont d'Or 
dans le Doubs, ballon de Giromagny, au Hohneck dans les 
Vosges (Flagey); çà et là en Haute-Garonne (Fagot) ; 
Pierre-sur-Haute dans le Cantal (Gasihen); Allier (La- 
ronde) ; bois du Capucin au Mont Dore (Lamy) ; Aix-les- 
Bains(Hue) ; parc de Cauterets, assez rare (Lamy); Forca- 
Réal, la Preste, Collioure, Port-Vendres dans les Pyré- 
nées-Orientales (Nylander). Iles Britanniques : assez ré- 
pandu dans toute l'Angleterre, mais plus rare dans les au- 
tres îles (Leigthon). Sur les troncs, un peu dans toute 
l'Italie (Jatta), dans toute la Suisse, mais rarement sur 
les pins (Séizenberger). Allemagne, sur le sapin dans les 
hautes montagnes, très rare (Xærber). Schlein, Sonn- 
wendjoch en Tyrol (Arnold). Suède, Norvège, Finlande : 
assez répandu sur les écorces lisses dans toutes les con- 
trées méridionales et centrales, plus rare en s’avançant 
vers le nord. Les localités les plus septentrionales où :l 
ait été rencontré sont, pour la Suède, les districts de Lulea 
et de Tornea en Laponie ; pour la Norvège, Salten, Trom- 
sæ et Elvenæs (7h. Fries) ; pour la Finlande, Kajana en 
Ostrobothnie et Kola dans la Laponie russe (Fellman). 

f. Rhododendri (Herr) ARN. — Sur les rhododen- 
drons à Bozen dans le Tyrol, rare (Arnold). 

var. malangica (Norm.) Ta. Fries, L. Scand., p. 200. 
— Écorces et vieux bois. Aveyron (Marc). Angleterre, à 
Haughmond Hill, Pontesford Hill dans le Shropshire 
(Leighton). Suède, à Moen dans la vallée de Maalselven 
en Nordland (Norman). 

var. cinereovirens Wain., L. Viburg., p. 56. — Plus 


LICHENS D'EUROPE 167 


fréquent que le type en Finlande ; Hiekka, Hietala aux 
environs de Viborg ; Koroppi dans la Carélie russe ; Mœn- 
tyjoki près Kuusamo, Sodankilæ dans la région des co- 
nifères en Laponie ; Caucase oriental (Wazuo). 

var. orbicularis Mass., Rich., p. 16. — Italie, et en 
particulier dans la province de Vérone, sur les pommiers 
et les poiriers (Massalongo). 


561. R. lœvigata (Acx.) Jatra, Syllog., p. 274; Le- 
canora lœvigata NyL. in Flora, 1878, p. 345. 

Corticicole ; peu répandu en Europe et plus spécial aux 
régions du Nord. Rare pour la France: Cantal, sur le 
châtaignier à Saint-Constanz (Fuset); Mont Dore, au pied 
de la montagne de Cascadogne sur une vieille souche, 
rare; Haute-Vienne, tronc de châtaignier au moulin de 
Lagarde près Limoges; vieux tronc de sapin près Cau- 
terets (Lamy). Çà et là en Angleterre et en Irlande, rare 
(Crombie). Suisse, Italie, sur les écorces dans les forêts 
des montagnes. Silésie (Acharius). Predazzo, Pena- 
veggio dans le Tyrol (Arnold). Répandu dans toute la 
Suède et la Norvège, et s’avance jusqu’en Laponie où il 
est fréquent sur les bouleaux (£. Nylander). Commun en 
Finlande boréale (W'ainio). Sur l'écorce du pin en Rus- 
sie, dans le gouvernement de Saint-Pétersbourg en par- 
ticulier (Ælenhin). 

var. dispersella Wain., Adjum., I, p. 151. — FKré- 
quent dans toute la Finlande boréale et la Laponie russe, 
sur l'écorce de l’aulne (Waïnio). 

var. lecideina (Ny£.) Sriz., L. Helvet., p. 104 — 
Vosges (Mougeot); Meurthe-et-Moselle, à Remiremont 
près Nancy (Harmand). Montagnes d'Italie (Jatta). 
Suisse : sur les bouleaux près Bovernier (Müller) ; sur le 
châtaignier au Petit Salève (Stizenberger). 


168 LICHENS D'EUROPE 


552. R. Trevisani (Herr) Krs., Prg., p. 10: Jatra, 
Syllog., p. 27. 

Italie, troncs de conifères dans les montagnes près Bo- 
logne (Jatta). Suisse, à Saint-Moritz (Hepp). Bavière 
(Kœrber). Tyrol, à Waldrast, Serlosgruppe, sur les vieux 
bois (Arnold). 


553. R. exigua (Aca.) Tu. FRies, L. Scand., p. 201 ; 
Lecanora exigua Dusy, Bot. Gall., II, p. 669; Zichen 
pyrinus Acx., Prodr. 

Répandu dans toute l’Europe, surtout sur les vieux 
bois, parfois aussi sur les écorces. France : ouest, nord- 
ouest, un peu partout mais peu commun (Olivier): envi- 
rans de Paris (Nylander); commun en Lorraine (Har- 
mand) ; rare ou passé inaperçu dans le Jura .(Flagey); 
Haute-Vienne, troncs de châtaigniers à Gain près d’Isle, 
rare (Lamy); Aix-les-Bains (Hue); Saint-Omer, Boulo- 
gne-sur-Mer dans le Pas-de-Calais (Gasilien) ; Haute-Ga- 
ronne (Fagot); Luxeuil dans la Haute-Saône, Hyères 
dans le Var (Bouly de Lesdain). Belgique, çà et là sur 
les vieux bois et écorces (Xïeffer). Commun en Angle- 
terre et dans les îles anglo-normandes; plus rare en 
Écosse et en Irlande {Crombie). Suisse, Italie, Allema- 
gne. Tyrol, fréquent sur les vieux bois, plus rarement 
sur les écorces. Très commun dans la Péninsule scandi- 
nave, devient seulement un peu rare dans les contrées 
hyperboréennes (Th. Fries). Fréquent en Russie, particu- 
lièrement dans les gouvernements de Saint-Pétersbourg, 
-de Nijni Noveorod et de Moscou (Ælenkin). 

var. lecideoides NyLz., Z. Scand., p. 149. — Angle- 
terre, sur les vieux bois, à Glen Lochay, Killin dans le 
Perthshire (Crombie). Sur le genévrier dans la partie 
nord de la Bothnie orientale (Nylander). 


LICHENS D'EUROPE 169 


var. maculiformis (Hepp) KrB., Prg., p. 70. — Sur 
les vieux bois. Doubs, troncs de sapins au Mont d'Or et 
à Romainmotiers (#lagey). Suisse, Alpes du Saint-Go- 
thard (Jatta). Allemagne, çà et là (Kærber). Finsterthal, 
Waldrast dans le Tyrol (Arnold). Environs de Presbourg 
en Hongrie (Zahlbruckhner). - 


554. R. dalmatica Zaxzs. Lich. rar. exsicc., n° 39; 
B. pe Lesp., Notes lichénolog., 1909, p. 170. 

Sur les écorces. France : Ribaute dans l'Hérault, sur 
Erica arborea (de Crozals). Dalmatie, péninsule de La- 
pad près Raguse, sur l'écorce des pins (Zahlbruchner). 


555. R. ramulicola KerNstT., ELENK., L. Flor. Ros- 
sie, p.91: 

Sur les vieux bois et les écorces en Hongrie (Xern- 
stock). 


556. R. demissa (HepP) ARN., L. Fragm., XIV, p. 
2; R. metabolica var. deinissa Kre., Syst., p. 134; À. 
exigua var. demissa Ociv., L. Ouest, 1, p. 258. 

Grès, schiste, quartz, etc., petites pierres et rochers ; 
assez répandu en Europe et même commun dans bien des 
contrées. France: commun sur les schistes dans l’ouest 
et le nord-ouest (Olivier); Versailles (Bouly de Les- 
dain) ; commun en Meurthe-et-Moselle (Harmand), sur 
les cailloux des grèves des deux rives de la Moselle 
(Hue); Haute-Vienne, sur un rocher près du Vigen, sur 
un mur à Saint-Léonard, Gain près d’Isle, rare (Lamy); 
Aix-les-Bains (Hue) ; Poitiers; laves d'Agde dans l’'Hé- 
rault ( Weddell) ; schiste lamelleux à Cauterets (Lamy) ; 
roches calcaires à Aspin et à Lourdes (Pomés) ; Collioure, 
Port-Vendres dans les Pyrénées-Orientales (Nylander). 


170 LICHENS D'EUROPE 


Belgique: Spa, sur un mur (Bouly de Lesdain). Roches 
maritimes au sud de l'Angleterre: Shanklin, Luccombe, 
île de Wight (Crombie). Italie : vallée di Sotto près Bor- 
mio en Lombardie (Anzi). Suisse: murs à Valette au- 
dessus de Martigny, rochers à Compésières (Müller). 
Assez commun en Allemagne (ÆXærber). Çà et là en 
Suède et en Norvège, mais en petite quantité (Th. 


Fries). 
var. Friesana Dugy, Bot. Gall., II, p. 669; var. ter- 
restris NYL. — France, terrains argileux : Bernay dans 


l'Eure (Malbranche) ; Canisy dans la Manche, Saint-Au- 
bin-le-Colleville dans la Seine-Inférienre (Hue). 

f, obscura MazBr., L. Bernay, p. 9. — Terre argi- 
leuse à Bernay, avec la variété (Malbranche). 

var. subrufescens (NyL.) ZanzBr., Flecten, IX, p. 
273. — Basse Saxe, Silésie, pierres et rochers (Æiner). 

var. squamulosa (Errn.) ZanLBr., Flecten, IX, p. 
273. — Silésie, près de Reichenbach (Æitner). 

var. polygonia (EITn.) ZAHLBR., supr. cit. — Rochers 
près de Altschünau en Silésie (Etner). 

var. colletica Fw. KrB., Syst., p. 124. — Allemagne, 
çà et là sur les couvertures en tuiles (Xærber). 


557. R. subexigua (Nyz.) Ourv.; Lecanora subexiqua 
Nvyz. in Flora, 1874, p. 308; CromB., Brit. Lach., p. 
396. 

Rochers maritimes en Angleterre, à Penzance dans le 
comté de Cornwall (Curnow). 


558. R. Kornhuberi ZaxLBr., Flect. Presburg., II, 
p. 5. | 

Hongrie, sur l'écorce du châtaignier près FES 
(Zahlbruckner). 


LICHENS D'EUROPE | 171 


099. R. tegulicola (Nyz.) Ourv.; Lecanora tegulicola 
Nyz. in Flora, 1874, p. 308. 
Sur les tuiles en Allemagne (Nylander). 


060. R. pruinella Bac. Jarra, Syllog., p. 278. 
Italie, sur l’écorce du figuier en Apulie et en Sardaigne 
près de Caliarim (Baghetto). 


561. R. immersata (Nyz.) Oriv.;, Lecanora immer- 
sata Nyz. in Flora, 1878, p. 242; L. M. Dore, p. 67. 

France: Haute-Vienne, sur un rocher baigné par la 
Vienne à l'usine Vignerie près de Saint-Junien (Lamy). 
Près de Berent en Prusse (Ohlert). 


562. R. milvina (Wngc.) Ouiv., L. Ouest, I, p. 254; 
Lecanora milvina Nyz., L. Scand., p. 150; Croms., 
Brit. Lich., p. 398. 

Schiste, grès, granit, etc. ; assez commun dans toute 
l'Europe. France : Orne, à Bazoches-au-Houlme; Calva- 
dos (Olivier); Sarthe (Monguillon); Angers (Décuillé); 
Pas-de-Jeu dans les Deux-Sèvres (Richard) ; environs de 
: Chamonix (Payot); Vosges, à Cheniménil; Meurthe-et- 
Moselle, à Essay-la-Côte, rare (Harmand); Cantal, lit 
du Célé à Saint-Constans sur le schiste, rochers volcani- 
ques du pic d'Orcet à 1600 m. d'altitude (Fuset);, Mont 
Dore, pentes du puy de l’Angle; Haute-Vienne, assez ré- 
pandu (Lamy); Hérault, assez commun sur les laves 
d'Agde (Weddell); Cauterets, vallée du lac de Gaube, 
rare (Lamy). Assez répandu en Angleterre, en Écosse et 
en Irlande sur les rochers maritimes (Crombie). Roches 
granitiques des Alpes italiennes (Jatta). Suisse, granits 
et calcaires au pays des Grisons (Hepp); Fioney (Mül- 
ler); mont Rosa (Bagletto) ; près Maschwanden (Heget- 


172 | LICHENS D'EUROPE 


schweiler). Hongrie (Lotka). Lorraine allemande, à Bitche, 
sur les tuiles (Æreffer). Montagnes du Tyrol, à Schlern, 
Waldrast, KI. Rettenstein, Predazzo, Brenner, Taufers, 
Sulden, Alberg (Arnold). Suède, Norvège, assez répandu 
sur les granits, micaschistes, etc. (Th. Fries). Finlande: 
rencontré à Helsingfors et à l’île Mjœlæ (Nylander) ; assez 
fréquent aux environs de Viborg (Waënio). 

var. submilvina Nyc., Z. Scand., p. 149. — Lorraine 
allemande, à Bitche (Æïeffer). Rochers maritimes à Hel- 
singfors en Finlande (Nylander). 

var. melanochlora TH. Fries, Z. Scand., p. 201. — 
Pierres et rochers à la base des montagnes dans le Nord- 
land en Suède (Sommerfelt). 

var. cacuminum TH. FRIES, Z. Scand., p. 201. — 
Suède, Norvège, sur les pierres exposées aux grands vents 
dans la région des montagnes : Harbakken dans les Alpes 
de Dovre, Kaafjord et Bosekop en Finmark, Lillteveldal 
dans le Jemtland (A /Zinquist), Enontekis en Laponie (Fell- 
man). 


var. scopulina NyL., L. Scand., p. 149. — Finlande, 


rochers à l’île Mjœlæ près Helsingfors (Nylander:). Çà et 


là en Bothnie orientale (Wainio). 


563. R. subconfragosa (NyYL.) Oiv.; Lecanora sub- 
confragosa NY1., Pyr. Or., p.20 ; R. melanocarpa MüLz.; 
R. colletica (F1x.) Wain., L. Caucase; R. confragosa 
ARN., L. Tyrol, XVIII, p. 253 (non Acx.). 

Saxicole, dans l’Europe méridionale surtout, mais très 
peu répandu. France : rochers granitiques au pied du 
Puy-la-Roche et du Puy-Laclide près Beaumont, très rare 
(Lamy); Cantal, roches volcaniques à Vic-sur-Cère (Fu- 
zel); montagnes du Dauphiné; la Preste, Costabonne 
dans les Pyrénées-Orientales (Nylander); Basses-Pyré- 


s. 


LICHENS D'EUROPE 173 


nées (Richard). Suisse, le Petit Salève près Genève (Mül- 
ler). Alagna en Piémont (Carestia). Schlern, Windisch 
Matrey dans le Tyrol (Arnold). Wurtemberg (Zahlbruck- 
ner). Asau, entre Ceja et Rekom dans le Caucase oriental 
(Waimo). 


564. R. intuta (NyL.) Ouiv.; Lecanora intuta NyL. 
in Flora, 1885, p. 296. 

Pyrénées-Orientales, roches de micaschiste près Amé- 
lie-les-Bains (Nylander). Carinthie (Simmer). 

var. dissentanea (NyL.) Oriv.; Lecanora dissentanea 
Nyz., supr. cit. — Roches trachytiques en Hongrie (Lor- 
ka). 


565. R. roboris (Dur.) ARx., Z. Fragm., XXIV, p. 
22; Oriv., L. Ouest, I, p. 252; Lecanora metabohca 
Acx., Syn., p. 153. 

Sur les écorces ; paraît plus spécial aux contrées méri- 
dionales. France : ouest, nord-ouest, assez répandu (Ok- 
œer); forêt de Fontainebleau (Nylander) ; Vosges (Ber- 
her); Meurthe-et-Moselle, à Sandronvillers (Æarmandi ; 
Haute-Savoie, le Salève (Wüller) ; Mont Blanc, aux envi- 
rons de Chamonix (Payot); Haute-Vienne, environs de 
Limoges, à Laugerie, à Gain près d’Isle (Lamy); Aix- 
les-Bains (Hue); Cantal, à Boisnoir sur les pins (Fuzet); 
Corse (Jatta). Commun en Angleterre, rare au Pays de 
Galles et en Irlande, non rencontré en Écosse (Crombie). 
Italie, sur les conifères dans les montagnes: Bormio, 
Santa-Cristina, Rodolo (Anzi); Alagna en Piémont (Ba- 
ghetto); île de Malte (Jatta). Lorraine allemande, à la 
Rosselle (Æieffer). 

566. R. Oleæ Bacz., L. Ligur., p. 403; Jarra, Syl- 
log., p. 275. 


# 


174 LICHENS D'EUROPE 


Italie, sur les troncs d’olivier en Ligurie et en Apulie 
(Baglietto). 


567. R. Beccariana Bacz., L. Tosc., p. 239; JATTA, 
Syllog., p. 273. | 

Roches de serpentine, aux environs de Pise en Toscane 
(Baglietto). 

var. tympanelloides Bar. JATrA, supr. cit. — Rochers 
granitiques en Sardaigne (Baglietto). 

var. cinerea BAGz. JATTA, supr. cit. — Mélangée à la 
variété précédente. 


568. R. confragosa (Acx.) Ouiv., L. Ouest, I, p. 
256; Lecanora confragosa Croms., Brit. Lach., p. 397. 
Schiste, grès, granit, silex; assez répandu et générale- 
ment commun en Europe. France : ouest, nord-ouest, en- 
virons de Paris, Lorraine, Haute-Vienne, assez commun ; 
Haute-Savoie, le Salève (Müller); Mont Dore, la Bour- 
boule, très rare (Lamy); Cantal, assez répandu çà et là 
(Fuzet), Aix-les-Bains (Hue); rochers du Dauphiné entre 
1500 et 1600 m. d'altitude, assez rare (Nylander); mon- 
tagne de Béouth près Lourdes (Lamy), Amélie-les-Bains, 
assez fréquent (Nylander). Assez répandu dans les Iles 
Britanniques (Leighton) et sur les rochers par toute l'Ita- 
lie (Jatta). Suisse, le val Furva (Anzi). Très rare en 
Tyrol (Arnold). Assez répandu en Allemagne (Xærber) ; 
Alsace, à Wesserling (Harmand). Commun en Suède, 
Norvège, Finlande, plus rare en Danemark (Th. Fries). 
var. subglaucescens Nyc. Z. Pyr. Or., p. 51. — Ile 
d'Yeu, rochers bas de l’intérieur (Weddell) : Collioure, 
Forca-Réal dans les Pyrénées-Orientales (Nylander). 


var. fumosa Wepp., L. Agde, p. 16. — Hérault, com- 


mun sur les laves d'Agde (Weddell). 


ET EE 


LICHENS D'EUROPE 175 


var. turgida Wepp., L. Agde, p. 16. — Hérault, la- 
ves d'Agde, rare et disséminé ( Weddell). 

var. inundata BLoms., Tu. Fries, L. Scand., p. 202. — 
Çà et là sur les rochers inondés en Néricie (Blomberg). 

var. faticescens Tax. FRies, L. Scand., p. 202. — Ro- 
chers dans la province d'Upsal en Suède (Th. Fries). 

var. exterior NyL. in Flora, 1875, p. 79. — Rochers 
à Tammijoki près Luanka en Finlande (Lang). 

var. extrusa Wain., Adjum., I, p. 150. — Rochers à 
Pyssyvaara dans la Carélie boréale ( Waïno). 

var. subrubescens Wain., Adjum., I, p. 151. — Ro- 
chers de talcite à Kuusamo en Finlande ( Wainio). 

var. lecidina (Fw.) Jarta, Syllog., p. 279; Buellia oc- 
culta KrB. — Italie, rochers du Vésuve et en Sardaigne 
(Jatta). Allemagne, rochers de Eisenach en Saxe Wei- 
mar (Metzsler). 


569. R. crassescens (NyL.) Ocrv.; Lecanora crasses- 
cens NyYL. in Flora, 1875, p. 104. 

Rochers de micaschiste dans la Finlande moyenne 
(Lang). 


570. R. suberumpens (NyL.) Ouiv.; Lecanora sub- 
erumpens NYL. Pyr. Or. Nov., p. 7. 

Rochers à Amélie-les-Bains dans les Pyrénées-Orienta- 
les (Nylander). 

571. R. cæsiella (Fzx.) KrB., Syst., p. 126; Leca- 
nora firma Nyc. in Flora, 1869, p. 415. 

Rochers divers, grès, granit, etc.; assez répandu en 
Europe, mais semble rare à peu près partout. France, 
très rare : Château-Gaillard près les Andelys dans l'Eure 
(Malbranche) ; laves d'Agde (Weddell). Roches graniti- 


176 LICHENS D'EUROPE 


ques et volcaniques dans l’Italie méridionale (Jatta) et 
en Lombardie (Anzi). Assez répandu dans les montagnes 
d'Allemagne (Xærber). Schlern, Bozen dans le Tyrol (Ar- 
nold). Çà et là en Norvège: Alpes de Dovre, Tromseæ, 
Kalsæ, etc. (Th. Fries). 

var. aggregata BaGz., L. Ligur., p. 401. — Italie: 
sur les rochers en Ligurie, en Toscane, au Vésuve, à 
‘île d’Ischia (Baglietto). Riva, val Vogna en Suisse 
(Baglietto). 

var. dispersa BAGL. JATTA, Syllog., p. 274. — Roches 
sablonneuses en Toscane (Baglietto). 


572. R. cana ARN., Z. Tyrol, VIII, p. 289. 
Tyrol : rochers de Bozen (Arnold); Mühlbach-Brixen, 
sur le granit (Zahlbruckner). 


573. R. canella Ar., L. Tyrol, XXII, p. 68. 
Sur les rochers, à Sulden dans le Tyrol (Arnold). 


574. R. plumbella (Nyz.) Ozrv. ; Lecanora plumbella 
Nyz., L. Portug., p. 30. 
Portugal, saxicole aux environs de Porto (Newton). 


575. R. discolor (Herr) ARN., L. Jura, p. 105; 
Lecanora discolorans Nyc. in Lamy, Caut., p.48; L. 
lecidotropa NyL.; Lamy, L. M. Dore, p. 68. 

Sur le silex encroûté de calcaire; manque dans les con- 
trées boréales. France, peu répandu et peu commun: 
Orne, à Tourouvre, Feings (Olivier); vaux de Vire dans 
le Calvados (Æue) ; Rouen (Letendre) ; Deux-Sèvres (Ri- 
chard) ; Haute-Vienne, assez répandu sur les roches semi- 
aquatiques (Lamy) ; Savoie, sur le gneiss au Biolay (Per- 
ret) ; Ligulé, laves d'Agde (Weddell) ; montagne du Cal- 


LICHENS D'EUROPE liver 


vaire à Lourdes (Lamy). Angleterre, roches diverses : 
Sussex, à Downs (Borrer) ; Penzance (Salwey) ; Torquay 
(Deakin) ; entre Inge et Staveley (Martindale); East- 
bourne (kRoper). Irlande, à White Point, Cork (Carroll). 
Roches granitiques des Alpes italiennes (Jatta); Riva, 
mont Fenera en Piémont (Baghetto). Suisse, sables erra- 
tiques près Zurich (Hepp). Sur granit, porphyre, basalte, 
çà et là dans les provinces allemandes (Xærber). Pres- 
bourg en Hongrie (Zahlbruchner). 


576. R. candida (Awzi) ArN., L. Fragm., XIV, p. 4; 
Ouiv., L. Ouest, I, suppl., p. 24. 

France, roches granitiques à la Fresnaye-au-Sauvage 
dans l'Orne (Olivier). Roches siliceuses de Lombardie 
(Jatta) ; mont Fenera en Piémont (Baglietto). Granits à 
Zurich et en Silésie (epp). 


577. R. alba (METzL.) ARN., L. Fragm., XIV, p. 3. 
France, assez commun sur les roches à Hyères dans 
le Var (Metzler). 


578. R. æquata (Acx.) Ouiv.; Lecanora œquata 
Nyz. in Flora, 1884, p. 388 ; Lecidea æquata Sriz. 

Grès, granit, micaschiste; très peu répandu en Europe. 
France : Vic-sur-Cère, Montmurat dans le Cantal (Æu- 
get). Angleterre, très rare: Penzance dans le comté de 
Cornwall (Crombie). Italie: granits et micaschistes en 
Lombardie et en Ligurie (Jaïtta) ; Côme et aux environs 
(Anzi). Suisse : sables erratiques près Zurich (Hepp); 
roches calcaires à Fluelen (Gisler) ; mont Lavarez, Mor- 
nex (Müller) ; Riva, Alagna, mont Fenera dans le Valais 
* inférieur (Caresha). 
var. depauperata (Anzi); Lecidea æquata var. depau- 

it 


178 LICHENS D'EUROPE 


perata Sriz., L. Helvet., p. 203. — Italie, roches de 
micaschiste près de Bormio en Lombardie (Anzi). 


579. R. æquatula (Nyc.) Ouiv.; Lecanora æquatula 
Nvz. in Flora, 1884, p, 388; Pyr. Or. Nov., p. 17. 

Roches calcaires. France: Moret, Nantau près Paris 
(Hue) ; Nant dans l'Aveyron; sources du Lez dans l’Hé- 
rault (Marc); Réals (de Crozals); commun aux environs 
de Montbolo dans les Pyrénées-Orientales (Nylander). 
Budapesth en Hongrie (Lotïka). 


580. R. luridescens Awzi; JATTA, Syllog., p. 276. 
Italie: roches granitiques près Pise en Toscane; ro- 
ches sablonneuses près Lagopesole en Basilicate (Anzi). 


581. R. atterrima (KrmPzu.) Anz, Symb., p. 11; 
Microthelia Metzleri Krs., Prgq., p. 398. 

Italie: micaschiste dans les Alpes bormiennes ; Cam- 
pello au-dessus de Bormio (Anzi). Heiligenblut dans la 
Carinthie supérieure (Metzler). 


582. R. contribuens (NyLi.) Ourv.; Lecanora contri- 
buens NyL., Pyr. Or., p. 52; Pyr. Or. Nov., p. T1. 

Pierres et rochers à Collioure dans les Pyrénées-Orien- 
tales (Nylander). 


583. R. Guzzini JarrA, Boll. d. Soc. bot. Ttal., 
1891, p. 354 ; Syllog., p. 279. 
Roches calcaires en Sicile (Jatta). 


584. R. atrocinerea (Dicxs.) Krs., Syst., p. 125; 
Ouiv., L. Ouest, I, p. 257; Lecanora atrocinerea 
Croms.. Brit. Lich., p. 398. 


-4f} 


LICHENS D'EURUPE 179 


Grès. granit, schiste ; assez répandu dans l'Europe mé- 
ridionale, mais non signalé dans les contrées boréales. 
France : ouest, nord-ouest, assez répandu sur les schis- 
tes et les grès (Olivier); commun à Fontainebleau (Ny- 
lander) ; Vosges, à Docelles, les Têtes, Jarménil, Plain- 
faing, Vagney (Harmand) ; Mont Blanc, rochers au col 
de Salenton (Payot); Haute-Saône, murs à Saint-Sau- 
veur près Luxeuil (Bouly de Lesdain) ; roches du Roi à 
Aix-les-Bains (ue) ; commun dans la Haute-Vienne (La- 
my); massif de Ligulé à Poitiers (Weddell) ; schistes à 
Aspin, près Lourdes (Lamy). Belgique, sur le poudingue 
à Burnot (Tonglet). Pierres et rochers dans toutes les Iles 
Britanniques (Leighton). Italie: commun en Lombardie, 
en Ligurie et sur les roches volcaniques des contrées mé- 
ridionales (Jatta). Suisse, rochers granitiques des bas- 
ses montagnes : vallée du Veltlin(Anzi), près l'hospice du 
Simplon (Baglietto). Çà et là en Allemagne et en Bavière, 
mais peu commun. 

var. nigrocærulescens Wepp., L. Ligul., p. 13. — 
Massif du Ligulé dans le Poitou (Weddell). 

var. dispersa BaGL. JATTA, Syllog., p. 274. — Italie, 
roches sablonneuses de Toscane {Baglietto). 


085. R. Victoris (HarM.) Oziv.; Lecanora Victoris 
Harrr., L. Lorr.,.p..283. 

France : sur le grès, à Docelles, les Têtes dans les Vos- 
ges, très rare (Harmandl). 


586. R. atrocinerella (Nyz.) Ouiv.; Lecanora atro- 
cinerella NyL., Pyr. Or. Nov., p. 30. 

France : Giens dans le Var, sur les schistes (Bouly de 
Lesdain); rochers de Forca-Réal dans les Pyrénées- 
Orientales (Nylander). 


180 | LICHENS D'EUROPE 


587. R. colobina (Acx.) Tu. FRies, L. Scand., p. 
205 ; R. virella Kks., Syst., p. 124; R. leprosa KRB., 
Prg., p. T2: 

Sur les écorces, répandu çà et là, mais peu abondant 
et rare pour plusieurs contrées. France : Autheuil, Champs 
dans l'Orne (Olivier); Seine-Inférieure, au Grand-Quévil- 
ly (Letendre) ; Épinal dans les Vosges (Berher); Meur- 
the-et-Moselle, à la Malgrange, Renémont près Nancy, 
Heillecourt (Harmand); Dôle dans le Jura, rare (Fla- 
gey) ; au pied du Salève près Étrembières (Müller) : Aix- 
les-Bains (Hue); Cauterets, vieille écorce au-dessus des 
bains de Pauze, très rare (Lamy). Lorraine allemande, à 
Bitche (Æreffer). Angleterre, signalé seulement à l’est, sur 
des troncs près de Cambridge; mais probablement ailleurs 
(Crombie). Répandu dans toute l'ftalie, particulièrement 
sur les hêtres et les châtaigniers (Jatta). Suisse, sur les 
saules et les poiriers dans la plaine (S#isenberger). Alle- 
magne, çà et là sur les troncs d'arbres, surtout dans les 
pâturages : Sprottau, environs de Breslau (Kærber). Ty- 
rol, près de Jenesein sur des ormes et près de Tramin 
sur le saule (Arnold). Norvège, sur un vieil orme à Osten- 
soë près Christiania, sur le sureau près Bergen et aux 
îles Feroë en Danemark (Th. Fries). 

var. lecideina Müzz., SrTiz., L. Helvet., p. 107. — 
Suisse, sur des peupliers près Veyrier (Müller). 


588. R. teichophila (NyL.) Orv.; L. Ouest, I, 
Suppl., p. 24; Lecanora teichophila Nyc., L. Paris, p. 
02. 

Roches granitiques; fort peu répandu en Europe. 
France: Sarthe, parapets granitiques d'un pont (Mon- 
guillon); pierres des murs au Luxembourg, calcaires à 
Nandy près Paris (Nylander) ; jardin public de Blos- 


LICHENS D'EUROPE 181 


sac à Poitiers (Weddell); Haute-Vienne, pierres d’un 
vieux mur à Narval, très rare (Lamy). Angleterre : Ba- 
thampton Downs dans le Somersetshire, Cirencester dans 
le comté de Glocester ; Holly Bush Hill, Malvern au com- 
té de Worcesier; Aiton, Cleveland dans le Yorkshire. 
Écosse, le Trossachs dans le Perthshire. Irlande, Con- 
nemara dans le comté de Galway (Crombie). Roches gra- 
nitiques des Alpes italiennes près le mont Varallo en Pié- 
mont (Baglietto). Westphalie, Hongrie, rare (Arnold). 


589. R. trachitica (Mass.) CAREST., Anacr., p. 209; 
JATTA, Syllog., p. 278. 

Italie : roches trachytiques, dans les monts Euganéens, 
dans la province de Naples, à l’île d’Ischia et en Sardai- 
gne (Massalongo) ; moni Fenera en Piémont (Carestia). 
Tyrol, à Bozen, KI. Rettenstein (Arnold). 


590. R. lecanorina Mass., Sched. crit., p. 48; Tx. 
Fries, L. Scand., p. 204; Lecanora ocellata NyL1., L. 
Bu Or;.p:8. 

Roches calcaires, schiste; assez répandu en Europe. 
Peu commun en France: Sarthe, à Saint-Léonard-des- 
Bois, butte de Narbonne (Monguillon); Vosges (Har- 
manu); Haute-Savoie, roches calcaires du Grand Salève 
au-dessus de Monétier (Müller) ; chemin des Côtes à Aix- 
les-Bains (ue) ; Hérault, pic Saint-Loup (Marc); Amé- 
lie-les-Bains, Forca-Réal dans les Pyrénées-Orientales 
(Nylander). Belgique: affleurements calcaires à Bouvi- 
gnes, Champalle, Dinant, Moniat, etc. (Tonglet); châ-. 
teau de Bouillon (Lochenies) ; Quarreux (Goffart). Ro- 
ches granitiques et calcaires dans toute l'Italie (Jatta). 
Suisse, au pays des Grisons (Anz1). Allemagne : sur les 
calcaires, montagne du Hartz (Hampe); Wurtemberg 


182 LICHENS D'EUROPE 


(Kemmler); Hohenzollern (Zahlbruchkner). Roveredo, 
Riva dans le Tyrol (Arnold). Peu répandu en Suède, se 
rencontre seulement sur le calcaire du Gotland (Zœnn- 
roth), dans l'Œland (Stenhammar), et à l’ouest de la Go- 
thie (Blomberg). Rochers d'Issar et de Cienkowski en 
Tauride (Wainio). | 

var. lavanea Mass., Rich., p. 41. — Roches basalti- 
ques de la province de Vérone en Italie (Lavagno) ; près 
le lac Majeur (Bagletto). 

var. pictavica (Wepp.) Oriv., Lecanora sophodes var. 
pictavica Waepp., L. Blossac, p. 17. — Jardin public de 
Blossac à Poitiers, commun sur le parapet des murs de 
la terrasse ( Weddell). 

var. ochracea (Merzz.) ARN., L. Fragm., XIV, p. 7. 
— Allemagne, roches calcaires à Kunkel (Metzler). 


591. R. pseudopetræa (NyL.) OLrv., L. Ouest, I, p. 
254; Lecanora pseudopetræa NyL. in Flora, 1873, p. 19. 

France : Deux-Sèvres, roches de gneiss près la Mothe- 
Saint-Héray (Richard). 


592. R. Bischoffii (Herr) KRr8., Prg., p. 75; Ta. 
FRiss, L. Scand., p. 204. 

Pierres calcaires ; assez répandu en Europe, mais gé- 
néralement peu commun. France : Orne, à Argentan, Ba- 
zoches-au-Houlme (Olivier) ; Maine-et-Loire (Décuwllé) ; 
Rouen (Malbranche) ; environs de Paris, Moret, Nandy, 
Palley, Meudon, Versailles (Nylander) ; Meuse, à Pa- 
gny-la-Blanche-Côte: Meurthe-et-Moselle, Saulxures-les- : 
Vannes, Houdemont, Vandœuvre, Art-sur-Meurthe (Har- 
mand) ; commun et largement disséminé daus les calcai- 
res du Jura (Flagey) ; Aix-les-Bains (Hue). Belgique : ro- 
ches calcaires à Bouvignes et à Moniat (T'onglet) ; Fra- 


LICHENS D'EUROPE 183 


ham (Lochenies). Angleterre: Yatton dans le Somerset- 
shire (Joshua); Rodmarton et Stroud Road dans le comté 
de Glocester ; Ennerdale dans le Cumberland (Leighton). 
Écosse : Craig Tulloch, Blair Athole dans le Perthshire 
(Crombie). Commun sur les roches calcaires en Italie 
(Jatta). Suisse: calcaires à Ütli et à Lägern près Zurich 
(Hepp) ; près de Schaffouse (Schenk) et de Genève (Mül- 
ler) .Commun dans les montagnes du Tyrol (Arnold). Silésie 
(Flottow), Wurtemberg (Hepp). Lorraine allemande, à 
Bitche (Xïeffer). Assez commun en Suède; rencontré çà 
et là aux îles Œland et Gotland (Lænnroth), à Kinne- 
kulle à l’ouest de la Gothie (Grœwe), et çà et là en Né- 
ricie (Hellbom). Norvège : Harstadhawn dans le Nordland 
(Norman) et Karlsæœ en Finmark australe (Malmgren). 
var. immersa KRB., Prg., p. 15. — France: Fran- 
che-Comté, avec le type, et surtout dans la plaine (Fla- 
gey) ; chemin des Côtes à Aix-les-Bains (Aue); Moulins 
dans l'Allier (Zaronde); Cauterets, rocher calcaire au 
Cellier de Barrère, vallée de la Catarrabe, très rare (La- 
my); Amélie-les-Bains, assez fréquent (ue). Lefïe, en 
Belgique (Tonglet). Angleterre, Yatton et Weston dans 
le Somersetshire (Joshua). Italie, mélangé au type (Jat- 
ta). Montagnes du Tyrol (Arnold); Dalmatie, roches 
calcaires en l’île Brazza (Baumgartner). Suède : Kinners 
(Hellbom) ; Boge (Clève); Gotland, Kinnekulle (Blomberg). 
var. confragosa (Hæpr) Müzc., Classific., p. 48. — 
Hauts sommets des Vosges (Flagey);, Haute-Savoie, au 
Salève, Compésières (Müller) ; Gr. Rettenstein dans le Ty- 
rol (Arnold). 
var. exigua MüLzz. in Flora, 1870, p. 258. — Roches 
calcoschisteuses au mont Tournette en Suisse (Müller). 
var. perexigua MüLL., supr. cit. — Suisse: mont 
Tournette, Ormonts-Dessus (Müller). 


184 | LICHENS D'EUROPE 


var. intermedia Müzz. in Flora, 1872, p. 473. — Le 
Reculet, Grand Muveran (Müller). 

var. leucomela Mürz. in Flora, 1872, p. 534. — 
Haute-Savoie, roches calcaires au mont Salève (Müller). 

var. granulifera ZAHLBR., Dalmat., III, p. 17. — Ile 
de Curzola en Dalmatie {Baumgartner). 

var. pulvinata ZAHLRR., supr. cit. — Avec le précé- 
dent. re, 

var. lecideina NyL., Z. Paris, p. 52. — Moret, Meu- 
don près Paris, avec le type (Nylander). 


093. R. controversa Mass., Rich., p. 16; Lecanora 
controversa Hue, L. Cantal, p. 36. L 

France : Cantal, à Vic-sur-Cère sur les rochers volea- 
niques (Fuzet). Italie : roches jurassiques de la province 
de Côme (Garovaglio), de Vérone, près Tregnago (Mas- 
salongo). Suisse : Riva, Monnetier (Müller). Roches cal- 
caires près Stadtberg en Westphalie (Beckhaus) ; Schür- 
zingen dans le Wurtemberg (Zahlbruchner). 


094. R. sciodes (Nyz.) Oriv.; Lecanora sciodes 
Nye., Pyr: Or; p:23:. 

Rochers à la Massane dans les Pyrénées-Orientales 
(Nylander). 


595. R. atropallidula (Nyz.) Ouv.; Lecanora atro- 
palhidula Nyz., Pyr. Or., p. 8; Pyr. Or. Nov., p. 30. 

Rochers à Forca-Réal dans les Pyrénées-Orientales 
(Nylander). 


596. R. polyspora TH. Fries, L. Scand., p. 206; R. 
sophodes KrB., Syst., p. 122 (non Acx.). 
Écorces lisses; peu commun en Europe et manque dans 


LICHENS D'EUROPE 185 


plusieurs contrées. Écosse: Craig Calliach dans le Perth- 
shire (Crombie). Sur les troncs de hêtre dans toutes les 
montagnes d'Italie (Jatta). Suisse, çà et là sur les écor- 
ces lisses (Stizenberger). Allemagne, peu commun (Xær- 
ber). Suède, à Tible dans l'Upland (A /mquist) ; Gœthlund 
” et Askersund en Néricie (Blomberg). Finlande: Koski, 
Kaitas (Norrlin); Vanha-Viipuri et Hietala dans la pro- 
vince de Viborg (Waïinio). Gouvérnement de Kharkov en 
Russie (£lenhin). 


597. R. chionea Ta. FRies, L. Scand., p. 206. 

Sur les mousses dans les montagnes les plus élevées en 
Norvège : Hæœgsnyta et Vaarstien dans les Alpes de Do- 
vre (Th. Fries); Funnesdalsberget (A/mquist). 


098. R. oxidata (Mass.) Jarra, Syllog., p. 280, Mis- 
choblastia oxidata Mass., Rich., p. 42. 

Roches basaltiques de la province de Vérone (Lava- 
gno). 

var. squamulosa BaGz., L. Ligur., p. 402. — Roches 
schisteuses et volcaniques en Ligurie et en Sardaigne 
(Baghetto). 


099. R. Fittipaldiana Jarra, Syllog., p. 280. 
Roches siliceuses près Pignola en Toscane (Jatta). 


600. R. biatorina Kkrs., Prg., p. 76; Ta. FRies, Z. 
Scand., p. 207. 

Rochers humides ; très rare et très peu répandu. Basal- 
tes au sud de l’Allemagne (Kærber). Suède, à Dalkarlsber- 
get et dans le Wermland (Lagergren). Norvège, à Bœk- 
kelaget près Christiania (Moe) et Mustala en Finlande 
(Kullhem). 


186 LICHENS D'EUROPE 


601. R. crustulata (Mass.) ArN., Z. Tyrol, IX, p.305; 
Catolechia fusca Mass., Rich., p. 84. 

Assez commun en Italie, sur les roches calcaires, dans 
la province de Vérone, dans les Abruzzes et en Apulie (Jat- 
ta). Jura franconien ; montagnes du Tyrol, à Roveredo, 
Bozen, Finsterthal (Arnold). 


602. R. castanomela (NyL.) Ouiv.; Lecanora casta- 
nomela NyL. in Flora, 1886, p. 99. 

Roches calcoschisteuses en Tyrol, près Paneveggio; 
Alberg, sur les grès (Arnold). 


603. R. Zwackhiana (Krwe.) Kre., Syst, p. 126; 
Lecanora Zwachhiana Srzz., L. Helvet,. p. 109. 

Roches calcaires. Suisse, près Compésières (Müller). 
Près du château de Marquardstein au pied des Alpes ba- 
varoises (Ærempelhuber). 


604. R. budensis (NyL.) Oziv.; Lecanora budensis 
NyL. in Flora, 1881, p. 529. 

France: Hérault, rochers calcaires au pic Saint-Loup 
(Marc). Hongrie, roches calcaires à Budapesth (Loëka). 
Russie, Issar en Tauride (Warimo). 


605. R. transsylvanica (NyL.)Oriv.; Lecanora trans- 
syloanica NyL. in Flora, 1886, p. 98. 

Hongrie, roches trachytiques près Deva en Transylva- 
nie (Lotka). 


606. R. isidioides (Borr.) Ouv.; Lecanora 1sidior- 
des Læicur., L. Flora, 8° edit., p. 214; Croms., Brit. 
Lich., p. 402. 

Angleterre, mousses et vieux bois des hautes monta- 


LICHENS D'EUROPE 187 


gnes, très rare: Cwm Bychan et Crafnant dans le Merio- 
nethshire au nord du Pays de Galles (Salwey). 


607. R. fimbriata Kers., Prg., p. 76; ARN., EL. 
Fragm., XIV, p. 5. 
Roches granitiques en Silésie (Kærber). 


608. R. calcarea (HæpP) JaTrA, Syllog., p. 275; R. 
cæsiella var. calcarea ARN., L. Tyrol, V, p. 536. 

Tuf et rochers calcaires de l'Italie septentrionale, en 
Apulie et dans l’île d’Ischia (Jafta). Suisse : pierres cal- 
caires du Jardin botanique de Genève (Shzenberger). Ty- 
rol: Rettenstein, Schlern, Gurgl, Ampezzo, Predazzo 
(Arnold). 


609. R. umbrinonigra (NyL.) Ouiv.; Lecanora umbri- 
nonigra NyL. in Flora, 1887, p. 130. 

Hongrie : roches dolomitiques à Konjca en Hercégovi- 
ne (Lotkha). 


610. R. griseofusca (Nvyz.) Oriv.; Lecanora griseo- 
fusca Nyz. in Flora, 1875, p. 360. 

Finlande, sur des pierres granitiques à Hollola (Nylan- 
der). 


611. R. umbrinofusca (Nyc.) Oriv.; Lecanora um- 
brinofusca Nyz. in Flora, 1880, p. 389; Croms., Brit. 
Lich., p. 401. 

Pierres siliceuses des hautes montagnes, très rare. 
Thetford Warren dans le comté de Norfolk à l’est de 
l'Angleterre (Crombie). 


612. R. sublobata (ArN.) Ouiv.; Lecanora sublobata 


188 LICHENS D'EUROPE 


Nyz. in Flora, 1881, p. 530; in Hue, Addend., n° 572. 
Autriche, sur les calcaires dans la province de Carniole 
(Lotka). 


613. R. ocellulata Baaz. et CAREST., Anacris., p. 
210 (non Acx.). 

Italie: roches granitiques dans la vallée du Piémont; 
roches basaltiques du mont Vultur dans les Apennins (Ba- 
ghetto). 

var. geographica BaGz., supr. cit. — Roches graniti- 
ques en Piémont, avec le type (Baghetto). 

var. ochracea Baaz.., supr. cit. — Sur un mur, près Va- 
rallo en Piémont (Baglietto). 


614. R. nigrella Mürz. in Flora, 1872, p. 481: Le- 
canora nigrella Sriz., L. Helvet., p. 106. 

Ain : rochers dolomitiques au Reculet (Müller). 

var. insularis MüLL., supr. cit. — Avec le type. 


615. R. Romeana Müzxz. in herb. ; Lecanora Romeana 
STIZ., L. Helvet., p. 108. 
Haute-Savoie : rochers du mont Salève (Rome). 


616. R. subgranulata MüLz. in Flora, 1872, p. 482; 
Lecanora subgranulata Sriz., L. Helvet., p. 108. 

Haute-Savoie, roches calcaires au mont Salève (Mül- 
ler). 


LICHENS D'EUROPE 189 


SUPPLÉMENT AU PREMIER FASCICULE. 


2. U. florida (L.). 

var. strigosa AcH., Meth., p. 310; Nyz. Syn., I, p. 
267; U. densirostra TAyz. — Recueillie en France, à 
Chiré-en-Montreuil dans la Vienne, par Quartin Dillon 
(Harm., F1. de France, p. 376). 


22 bis. D. arctica Hook. ; ELENK., F1. Ross., II, p. 72; 
Dactylina’ arctica NyL. Syn., I, p. 286. 

Russie, île de Kolgouïev dans le gouvernement d’Ar- 
khangel (Pohle), seule localité européenne connue. 


63 bis. C. pycnoclada (Gaupicx.) OLIv.; pycnoc- 
lada Nyz., L. Nov. Zel., p. 244: Waix., Monogr. Clad., 
I, p. 34. 

Terre aride des rochers. Hongrie ; UE près de 
Fiume par le D° Schuler. 


162. P. molliuscula Acx., L. U., p. 492; Nyz. Syn., 
I, p. 393; Ezenx., F1. Ross., I, p. 24; P. chrysochroa 
Tucx. 

Russie, sur la terre, dans les steppes du Volga (Xrem- 
pelhuber). 

var. vagans NyL., Syn., I, p. 393. — Saxicole dans 
la Russie orientale (Nylander in jherb. Schwægrichen) ; 
sur la terre en Tauride, au sommet du mont Jaïla, abon- 
_ dant (Elenkin). 


178. P. saxatilis (L.). 
var. contorta ZAHLBR., Flecht. Dalmat., III, p. 18; IV, 
p. 14; P. contorta Boryx. — Grèce : troncs et branches 


190 LICHENS D'EUROPE 


d'arbres en Morée (Bory de Saint- Vincent). Dalmatie : île 
‘ Brazza, sur les pins ; presqu'île de Sabonciello, sur le mont 
Vipera (Baumgartner). 


195 bis. P. ryssolea (Acx.) Nyz., Syn., I, p. 397; 
ELenx., FI. Ross., I, p. 24. 

Terricole. Russie orientale (Schwægrichen); environs 
d’Astrakhan (Xorshinski) ; roches calcaires des montagnes 
en Tauride, sur la terre (Elenkin). 

var. Pokornyi KR8.; ELENK., FI. Ross., II, p. 97. — 
Se rencontre avec le type dans la Russie orientale (Elen- 
kin). 


208 bis. R. Wrightii (Tucx.) NyL., Syn., I, p. 366; 
ELenx., FI. Ross., I, p. 40. 

Sur les troncs. Berchtesgaden en Haute Bavière, fertile 
(Xrempelhuber). Finlande (herb. Norrlin) ; gouvernement 
de Perm à l’est de la Russie (Æryloff). 


271. P. obscura (EHR«.). 

var. Georgiensis ZAHLBR., Flect. d. Pozson. Komit., 
1904, p. 14. — Sur le bois, à Szentgyærgy près de Pres- 
bourg en Hongrie (Zahlbruchner). 


286 bis. U. pensylvanica Horrm.; NyL., Syn., Il, p. 
5; ELenk., FI. Ross.; I, p. 17. 

Russie, sur les rochers dans le gouvernement de Perm 
(Th. Fries); Caucase oriental (Waino). 


LICHENS D'EUROPE 


TABLE ALPHABÉTIQUE 


DES 


GENRES, ESPÈCES, VARIÉTÉS ET FORMES. 


191 


Nora. — Les noms de genres sont en caractères gras (égyptienne); 
les noms en italique sont des synonymes ; les chiffres indiquent le numéro 


de l'espèce, variété ou forme, 


Acarospora Mass.... XXXIII 
acarosporoides Anz. ...... 377 
acrustacea Harm.......... 471 
Monissa Nyÿl..52.... 399 
admontensis Zahlbr....... 345 
adriatica Zahlbr........... 343 
æneiformis Anz........... 515 
bain Ac... 2... 078 
aquatula Ny1.......,:... 519 
æstimabilis Arn........... 47 
Agardhiana Hepp......... 020 
aggregata Bagl............ 971 
ne Metz... 4... -.:.. 571 
Hibana Mass, :..5.0 5. 550 
albescens Muüll. :........., 520 
albiseda Nyl........ REA 459 
alboeffigurata Anz........ 334 
Aibolutea Nyl.............. 459 
albolutescens Nyl......... 466 
albomarginata Cromb..... 379 
albomarginata Nyl. ....... 331 
albopulverulenta Bagl..... 390 
albopulverulentum Mass.. 333 
albopruinosa Arn. ........ 021 
albopruinosa Harm........ 389 
NY NS eue 339 
Mnreiris Achi 1... 520 
alphoplaca Wnbg......... 348 
Mn TN Fr. ........ 323 
ameliensis Nyl. ........... 497 
ammiocola Ach. .......... 538 
ammiospila Wnbg. ....... 488 
ammiospiloides Nyl. ...... 476 
amphibola Wedd.......... 402 


angulosum Malbr. ........ 416 
SUPUSÉA ATOS, set ee 346 
anormale: Mass. nr 452 
anthracina Aeh2;.:7:. 10... 460 
Antana Mu", Le 521 
apageum Nyl:............ 415 
ARACEIDA PIP re S 2ch ete 460 
arbensis Zahlbr. .......... 321 
ACCHRERACRN NS eee 541 
ALORS du 22 bis. Suppl. 
RICA AC. uns 529 
arenaria Hepp...........:7 045 
ATCNAMUAMAREL EE, Sn 434 
areolata Leight ........... 333 
areolata Zahlbr............ 460 
areolatum Th, Fr.......... A43 
areilacea Arn.. 7.127, 395 
argillacea Malbr..... . ... 331 
Arnoldi:Wedd. ....:.::.:7 418 
articulala Bag..." 017 
aspicilioides Müll. ........ 522 
asserigena Stiz. ......... °. 000 
ASSET AIT. ee Ge 500 
aterrima Krmplh........ .. ‘081 
athallina Malbr °.....:,.:. 439 
AA OT 22 LES 437 
athallina Wedd ........... 525 
athroocarpa Anz.......... 476 
atrocinerea Dicks......... 584 
atrocinerella Nyl......... . 586 
atrocyanescens Th. Fr..... 504 
atroflava Turn. ........... 484 
atropallidula Nyl.......... 595 
attenuatum Lamy......... 4117 


192 LICHENS 
aurantia Pers: li: AFS 
aurantiaca Lightf ..... 452. 456 
AUTEA SONGS: au 322 
aurelir Em SERRE 525 
area RD. fi. sense ci 520" 
AUSITANS ALES Rene 324 
AZalen- Van, 2" Le 471 
MÉRITE D Qu ER TT Ce 548 
badiofusca Nyl............ 386 
Baumgartneri Zahlbr...... 430 
Beccariana Bagl.......... 567 
belonioides Nyl...... .... 392 
benacencis Mass.......... 313 
herica Mass musee er 383 
bialorima Krb:..2..20720. 600 
Diatorina Masfs::....:... 492 
DEAR NV ere once 538 
BiSchO id Hepp ee... 592 
Dolcana:POÎL: 655.282 20 325 
borealis -Wain. :7..0.5..2 465 
bracteata Hoffm........... 323 
brevilobatum Nyl......... 415 
budansis Nyl::7:.52. 2. 604 
Duliali Anz-, 1 seu 390 
Dullatz Norm: ...:..3-.:.. 365 
cacuminum Mass.......... 537 
cacuminum Th. Fr........ 562 
cærulescens Oliv.......... 391 
cærulescens Wain........ ati 
CRD MEME street all 
CæsiOEu a GACR ester 481 
cæspitosa Vill. -.......,..4 312 
calcarea- Hepp ............ 608 
caloicola Nyl:, 2.220 477 
caléico DNS ses 471 
calcigena Th. Fr.......... 538 
callopismum Ach.......... 413 
callopizum Nyl.......... SNA 
Caloplaca Th. Fr.... XXXVI 
PE Te + PO EE 572 
candelaria Nyl............ 532 


D'EUROPE 
candicans Dicks........... 359 
candidaAnz. 7: 0100 576 
candida Ang... 227.700 520 
Canelia ATB. NT 573 
carphineum Fr............ 432 
cartilaginea Ach.......... 330 
castamena HAmM,.: 7:17 27708 379 
castanomela Nyl.......... 602 
castanoplaca Nyl.......... 539 
castellina Wain.....:.2 425 
centrifugum Mass......... 414 
centroleucum Mass. ...... 413 
cerina Hhfh;::::4. 02.008 459 
cerinella FIKk::..:.-0008 528 
cerinella Nyl.::2.,:2462 464 
cerinoides An7.s.:.3 200 486 
cerinunm. WVain :.-70088 471 
cervina Nyl... 319. 393. 395 
Cesati Mass::....2752200n 355 
Cesatiana Jatt. 55 00 318 
cetrarioides Mass. ........ 312 
chalyben Duff... 519 
chionen Eh Fr. 597 
Chlorina Flot.., 7: <S2ee 460 
chloroleuca Sm........... 459 
chlorophana Wnbg........ 365 
chrysochroa Tuck.. 62. Suppl. 
chrysoleuca Sm........... 327 
cineracea Nyl..........:.. 391 
cinerascens Stein......... 394 
cinerea Bagl........,2.4 567 
cinereovirens Wain....... 550 
cinnabarina Harm......... 389 
cinnamomea Th. Fr. 489. 538 
circimata! Pers. 220220 350 
crcinatula.Nyl:.:..7.0 352 
circumponens Nyl......... 459 
cirrochroum Ach.......... 423 
citrina HER... 2,8: tee 436 
coccrnea MüIL SR res 470 
collemacea Wedd......... 374 
collética Flk. 4:25 250 563 
colletica Fw... sise ra 00 


- 
É 2.12 à ldatiiéh 


LICHENS D'EUROPE 


golobina ACh...:..-<..41... 087 
c“Dmpacta/Krh. 2 ice 331 
cOMpactUM AFN....:..:.0. 410 
complicata Ach........... 327 
concuians Nyl..::5:.4.., 491 
conciliascens Nyl.......... "491 
concinerascens Nyl........ 496 
concinnum Bagl.......... 329 
cancolor Ram:..:.:..:.1:. 316 
concolor Th 'Fr:..:5.,,.2, 932 
configurata Nyl........... 337 
roniraposa AGb,.:...:.1 968 
confragosa Arn. ..,.:,:... 063 
confragosa Hepp.......... 992 
onu NWedd:. 7... 410 
conglomeratum Bagl...... 485 
conpruens Grog..- ........ 475 
congruens Oliv...... 477. 525 
Parade KrD..:..:..21.204 046 
DRnpErsa Fr. 2... 317 
constans-Nyl:......,..1... 384 
contigua Mass. ..... 454. 477 
contorta Zahlbr... 178. Suppl. 
contractula Nyl...... .... 338 
contribuens Nyl. ......... 282 
controversa Mass......... 293 
conveza Krplh.......:...,. 910 
convexa Schær............ 47? 
ÉnzA NY... 00: 02 
coronata Krmplh.......... 454 
coronata Malbr............ 439 
coronatula Nyl............ 459 
corruscans Ach........... 925 
carticicola Nyl.:......... 416 
craspedium Ach........... 434 
ceesa Huds.......:...... 312 
crassescens Nyl........... 969 
mendla Nyl...:...,.., 523 
crenulata Wnbg.......... 523 
crenulatella Nyi........... 445 
cretaceum Müll . ........ 340 
orustaria Stiz............. 912 


crustulata Mass..........,. 601 


193 
cumulata Arn ........ ss. 311 
cyanolepra Dub. ......... 459 
cyanopolia Nyl.......... .… 460 
dalmatica Mass. .......... 451 
dalmatica Zahlbr.......... 294 
déalbata"Anz::.. :.422, 339 
dealbata B. d. Lesd. ..... 454 
LEE CAE RES AT 452 
detipiens Arn. 12.420 425 
declarata Nyl..:. :....... 487 
decussata Bagl............ 477 
deflexa NY SZ UE 231 
dellectens Nyl: ::<.:258E0 049 
demissa' Hepp.....2:7020 556 
demissum Fw............ 535 
densirostra Tayl.... 2. Suppl 
depauperata Anz...... ... 078 
depauperata Cromb....... 436 
depauperata Harm........ 439 
depauperata Hepp......... 395 
depauperata Jatt.......... 508 
depauperata Krb.......... 377 
depauperata Th. Fr...... 041 
detritum Mass. ......:.... 414 
dierrans Wedd............ 441 
diffracta Ach.…...:...% 4x 339 
diffracta Mass............. 454 
dinhyon tit se Pan 494 
diphyodes Nyl:.:::,.: 2. 495 
diplinthia Nyl.: eche 247 
diplocheila Wedd......... 485 
discernendum Nyl......... 419 
discolor Hépp...::..2.:2: 979 
discolorans Nyl........... 575 
discreta ACh. re 399 
discreta Schær............ 410 
dispersa Bagl....... 071. 584 
dispersa Cromb........... 347 
dispersa Leight ....,...... 333 
dispersa Oliv.....,.. 311. 459 
dispersella Wain.......... 591 
dispersoareolata Nyl...... 336 


194 LICHENS D'EUROPE 


dispersum Bagl........... 419 


dissentanea Nyÿ1. .......... 564 
dissidens Nyl............. 41? 
diséimiis AnZ: .:- rss. 543 
dtslans' Arno Es eue 389 
dolophana Nyl............ 381 
Dufouret-Rr:-t 50e 312 
duplicata Wain........... 46? 
ecrustacea Wain.......... 541 
ecrustacea Wedd. ........ “331 
ecrustacea Nyl............ 520 
éctaniza-Nyl............. 410 
GRusAa MASSE re ue 459 
usa NY ris RE TOU 329 
effusa Wedd.............. 444 
elæoplaca Nyl............. 036 
ELA ATH SEA RER Re 346 
elegans Link.............. 410 
elegantellum Nyl....... se ASÙ 
endocarpoides Smrfit. ..... 389 
endocarpoides Wain.... . 377 
epixantha Nyl............. 528 
epixila Nyl................ 002 
epomena Mass. ........... 454 
euphorea Mass............ 416 
euthallina Zahlbr.......... 444 
ereutica Wnbg.......... .. 310 
erysibe Mass.............. 479 
erythrella Ach. ........... 454 
erythrocarpum Th. Fr..... 434 
erythrophthalma Wain.... 327 
exigua Ach:..::..0.4..5:.. 553 
exigua Müll....:.....2..2. 992 
exterion Nyse Gene 068 
extrusa Wain:....2J2ree 568 
exseouta Nyk:..5. its. 490 
fallaciosa Müller, 465 
fallaz Wedd. 50. Re 436 
tarinosa Anz. ....... 350. 371 
faticescens Th. Fr......... 568 
feracissima Th. Fr. .... HE -398 


Ferrari Bagt Lee 455 
ferruginascens Nyl........ 480 
ferruginea Huds. ......... 475 
- MESURE 255 TRE 477 
Iéstivella Nyl. LANCER 4T8 
fmbriatz Krb::.::.7.° +850 0 
fimbriata Schær .......... 533 
fermaNyE UE ere . EN 
Fittipaldiana Jatt.......... 299 
flamimeñ-Anx::5.:.2.:72222 470 
Hava ns: TRUE 459 
flava Vahl ...... AA -. 1904 
flavocitrina Nyl........... 443 
flavogranulata Wedd. .... 441 
flavorubens Bagl.......... 376 
flavovirella Nyl. .....-.. "O7 
flavovirescens Dub........ 454 
flaoum' rh} RASE 366 
foveolata Krb. 2 RSS 395 
fraudans-Th"Er:. 054 492 
frigbilts Val 3:0 
Friesanx Dub, :}::. 220088 096 
fulééns AGhe.; 6.020 3 <0 
- iéida Nyl 3,500 LCR 321 
tulva Anzsc$: RSR LAS 018 
lulta Krbatss ro oE 423 
fulvolutea'  Nyl7 5.578 472 
fumosa Wedd.:....:..... 068 
fusca Mass... ...;. "450 200 
füusca Mass... cie 601 
fuscata Schrad, :....... 389 
fusciuscula Lamy. ......., 477 
. fuscoatra Bayr........ Los sa 
fustolutea Ach/.:25% 7208 472 
fuscoluteolina Mud. ...... 474 
Garovagln Krh:'::7.4600 33? 
pelda is RER Re 347 
Gennari Bagl........ 361. 554 
geographica Bagl......... 613 
senbbila TE Er. ensne 329 


Georgiensis Zahlbr. 271. Suppl. 
QUAD OR TE Te nres ne qe 459 


LICHENS D'EUROPE 


gilvolutea Nyl............: 468 
PUGA NY... c@ont net 328 
glaucescens Bagl ...:...... 463 
glaucocarpa Wnbg........ 371 
glaucopsora Nyl........... 319 
Bepost RD anis - 38? 
miobifera: Wainv.. ir... 436 
globiformis Wain......... 393 
granulata Waïin........... 431 
granulifera Zahlbr ..… ..... 092 
Dranulosa ATN:...1..:.... 4 520 
granulosa SchϾr.......... 410 
granulosum Müll.......... 429 
manie, Nyl.u 2. 458 
ÉniREaBasl. ©... 399 
griseofusca Nyl. .......... 610 
grumosa SchϾr. ......... 363 
Pazinr Jatt.......1. à... 583 
gyalecloides Mass......... 456 
gyalolechioides Müll. ..... 416 
Bypsacea SM............Lt 315 
hæmatites Chaub. ........ 461 
hæmatitoides Harm....... A61 
Harpidium Krb...... XXXIV 
Hegetschweileri Müll..... 454 
helygeoides Wain......... 495 
IHeppianum Hepp.......... 414 
Hébpii Nes... 2.00 à... 103 
heteromorpha Ach........ 329 
Heufleriana Krb........... 368 
ms Duf:. 0.1... 367 
Bolocarpa ACh..…. .....:.. 465 
holophæa Mont. ......... 319 
RE D. leta oc 5:0 
Himeana Wain ......:...... 534 
hypnophila Th. Fr........ 489 
Byscina Wnbg............ 370 
Hiocarpa Duf. .....1.:..... 346 
immimersa Krb......:.... ARE 
manersata Nyl............ 561 


impressula À 1 COM LE PET PE 379 


195 
inalpina Ach: ...5./.mmt 454 
ipamœna Th Fr 21645 316 
inarimensis Jatt#227 022% 477 
incanescens Nyl........... 300 
inconneza Nyl... : 40.4. 4 
inerustans Ach.:...+.1.0% 439 
inCUusa KRrD: Set 22e 399 
iNnCUuSan NV AIN... SUIS 535 
inexplicata Nyl...in, st 365 
nat AC: Les 0 348 
ne HAa DC. .E. ARE 339 
intermedia Bagl........... 542 
intermedia Müll........... 592 
intestiniformis Th. Fr..... 331 
intumescens Bag!......... 454 
intumescens Payot........ 5928 
ihtuta, Nyl...:.,15.. PEACE 264 
inundata Cromb..:2.:1...: 568 
irrubescens Nyl........... 456 
isidioides Borr C2... 606 
junSens MY... oies 47? 
Jungermanniæ Wahl...... 472 
Kenntlert ri e 384 
Kornhuberi Zahlbr........ 0b8 
licinioss Du: 262 532 
lacfena Masse AT ARTE 
lævigais ACh.-2...:...404 091 
Lagascæ Aehi ii tpexe 317 
LallavercOtém:,:#.. 3 435 
LanareRn Dei stt ee 317 
lamprocheila DC.......... 48? 
lapicidd Art 2.3 ace 465 
lapponica Ach............. 406 
laqueafa S{i2. 22242 dues 397 
lavanea: Mass Li ne 590 
lecanorea Anz../:. 482822 327 
lecanorina Mass........... 590 
lecanorina Oliv..r...14.-:.. 475 
lecideina Müll....... 520. 587 
lecideina Nyl....... CRD se: 1592 


196 

lecideoides Nyl............ 553 
lecidina Fw..,............ 568 
lecidotropa Nyl........... 575 
lentigera Web............ 311 
leprosa Lamy....... 479 :%7459. 
leprosa: Krb2 ss ee Ur 587 
leprosum Malbr........... 412 
leucomela Müll............ 592 
leucomelas Th. Fr......... 541 
leucoræœa Ach.. ..... FRS ESS 
leucospilodes Nyl...... ... 457 
leucopsora Mass........... 379 
leucothallum Malbr....... 414 
leucotis Mass............. 454 
hanicola Banl/Se 395 
Monicola Harm. "+: 399 
lignicola Hepp............ 400 
ligustica Rabh............ 542 
Macina Mass. 270227 520 
NaitosaNyl:e...2730 2 453 
liparia Meh::5 nas: 31? 
hparina Nyl..nnirst ete 399 
littoralis Wedd............ 436 
vida Abe anne 318 
hoida Bash ins een tt 474 
lividum Hepp.........…. war 
lobulata Smet... 441 
MICUOSA ANZ:; 22508 doctor 516 
luridescens Anz........... 580 
lütea Nylicsi asset ne 437 
luteoalba Turn............ 471 
luteopruinosa Eitn ........ 403 
HaCra Ham: HT 389 
macrocarpa Anz........... 454 
macrocarpa Hepp......... 493 
macrospora Hepp......... 379 
maculiformis Hepp... .... 553 
malangica Th. Fr.. ....... 550 
marina Wiedd:.155 0.088 441 
marmorata Bagl........... 450 
medians Nôorm...,. 240 377 


means Nyl..:.. SU, 431 


LICHENS D'EUROPE 


mélalomaAch; 0 2200 212 
melaloma Nyl.- 2 0er 329 
melaloma Nyl..:,..2 77 321 
melanaspis Ach.:... "72 349 
melanocarpa Müll......... 563 
melanocarpa Jatt.......... 508 
melanochlora Th. Fr...... 562 
melanopthalma Ram....... 328 
melaplaca Nyl........... «O8 
metabasis Mass. .......... 477 
métabolica Ah}, 2400000 965 
Metzleri Krb........ 454. 581 
microcarpa Eitn .......... 520 
microcarpa Wedd......... 368 
nuicrocarpa Krb/.\:, "77588 041 
microcarpon Anz......... 489 
microcyclos Ach. ....... “. a1D 
microspora Zahlbr......... 36? 
microsporellum Wedd..... 413 
microsporum Hepp....... 417 
microthallinum Wedd..... 421 
microthelia Ach.... ...... 45? 
milyina Wnbg". RSC 62 
miniafum Anz'...:....: ME 0 
miniatüum Hffm::. 122% 416 
Miniatulum Ny1:::.75262 420 
mniarea.Ach:. 005 538 
mniarœiza Nyl.......... . Dai 
mniareoides Nyl.......... 940 
molliuscula Ach... 4162. Suppl. 
molybdina Wnbg.......... 370 
Montapgnei Fr..." 357 
Mougeotioides Nyl......... 533 
murale Schreh:...2322%8 331 
murorum FIM." 2000; 416 
murorum Mass............ 380 
muscicola Müll............ 410 
muscicola Schœr....-.... 475 
muscicola Schær........ . LT 
muscorum Mass........... 459 
myrrhina Schær: "7512 350 
nigerrima Eitn............ 403 


LICHENS D'EUROPE 


aigrella Mülf......,...., 1644 
Dirricans Anz....2t 3... 521 
Aiericans Tuck...4(..1.0 490 
nigrocærulescens Wedd... 58 
nigroleprosa Waiïin........ 408 
nigronarcinata Bagl...... 459 
nisromarginata Nyl....... 327 
nigrozonata Lamy......... 901 
DAMBOSA ET... 4555 537 
VALISS TD. 0. 054 Le so ae 474 
AUIOSA Fr... Ciobieie 369 
DUDISENA APM... 00 454 
nubigena Krmplh......... 448 
RAA NY td en 34? 
HA TP ee Maé cc 001 
DAMMAMASS, -: 1.4: Lee. 454 
obliterans NyL............. 424 
obliterascens Nyl.......... 419 
obliterata Ach..::.....,... 416 
obliterata Zahlbr.:.:...... 340 
obliteratum Auct.......... 441 
phecura Malbr.:....0.00 556 
ouseura Th. Pr... 48 
ohecara Wedd, ..:.4:..62. 389 
obscurata Nyl......:...... 460 
obscurella Lahm.......... 206 
obscuremarginata Wain... 465 
L'AUTRE c'RRREENREeRRS 568 
prelata Barl..: same 391 
pate NY... te 590 
ocellulata Ach............. 520 
ocellulata Bagl...... 301. 613 
ochracea Bagl............. 613 
ophracea Fr.........:..... 448 
ochracea Metzl.......... . Db90 
ochracea Müll.......... euh 20 
ochracea Zahlbr........... 517 
ochroleuca Mass. ... ..... 454 
oimensis Nyl.....,:.,...:, 306 
Dm basl.:. que 566 
ahgpspora Nyl....,:..,:. 382 
oligospora Rebhm..!:2:24% 498 


197 
olivacea Basl::1:1 Rte te 355 
olivacea. Duf. iii sctrate 306 
olivascens Nyl.........:.: 397 
omora Mass. 1.+2 465 475 
apacaAGh 2.2. RAS: . 328 
crbatarAChe 5, sue 541 
orbiculare SchϾr.......... 346 
orbicularis Mass..... 465. 550 
orbicularis Schær......... 410 
oreadumiStiz :, 2070.00 915 
oreina ACh,:. "2200 034 
ostreaja Anz...9 aise 377 
oxaiN Mass. ee CLR 598 
canona ACL EE rer 366 
pachnéa: Ath... 2447108 541 
pachylepidea Hellb........ 314 
pæpalostoma Anz......... 917 
papilliferum Wain........ aa 
paradoxa Wain.:.227:.004% 460 
varagosas KT... 40 509 
pauperculaNyl. lui re 946 
peliseypha Wnbg.......... 393 
peliscyphoides Nyl. ...... 390 
péllala Bag... 2eme 401 
peltata DC. 082 329 
peltata Ton réa neoete 327 
pensylvanica Hffm. 286 bis. Supp. 
percœna-Aeh... etes a 520 
percœna:AGh.s>#a12. ie 378 
percϾnoides Nyl.......... 318 
pércrocata Ann: scene 513 
perexigua Müll............ 592 
perieulos# Dali at 812 
Persooniana Ach.......... 471 
phæocarpa FIk.... 443 537 
phæocarpella Nyl......... 490 
phlogina Ach:. 4042 437 
photina Mass..….:.ci tie 404 
picila Mass... 1/20 45? 
piata Taylrstos M INeLAES 465 
pictavica Wedd.:,......%, 590 
pinacion Ach.............. 350 


” 


198 LICHENS D'EUROPE 
placidia Mass. ............ 454  radiosa Schœr............ 390 
placodiiformis Del ........ 364  ragusana Zahlbr........... 344 
Placodium DC......... XXXV  ramulicola Kerns.......... 299 
placodizans Nyl........... 525 refectum Wedd...... .... 414 
pleophora:Nyl.....,.:%4: 503. retellens Nyl0 0 AE 505 
plumbea Mass:.......:1,,. AUTE 0 TONER IN PER EE TER 930 
plumbella Nyl......... ... DR, rTejecta Th Fr7: 02002 208 
plumbeorufa Nyl.......... 486  Reuteri SchϾr. .........:. 394 
Pokornyi Krb.. 195 bis. Suppl. rhagadiosa Ach. .......... 263 
Pôliniir Mass: ur te AGO!" rhagadiza Nyl::::.,6028 398 
polycarpa Mass............ 454  Rhododendri Hepp........ 950 
polycarpa Th:.Fr...cu. 0 348  Rinodina Ach..:.... XXXVII 
polygonia Eitn. 1.1 D66! : riparid’Pw... TIMES 331 
pélyapora Th:Fr... 8 A H902 , TODOrIS DUT SITES 069 
prœradioss NY aus 353 Romeana Müll............ 615 
Prévost Dub: 5291. roscida Smrfié Lee 541 
pruinata Zahlbr....... COUT: rossulata Th. Fr: 399 
prüinella Bagl.f. 10e 560, rubelliana ACh' TON e 447 
pruinifera Cromb ........ 371 rubescens Ach............ 454 
pruinifera Nyl:..s fish 340% -rubina Hepp:2+.. 7050088 327 
pruinosa Arn........ 311:%531., -rubricosa; Stein. PSE 378 
pruinosa Chaub........... 340  ruderum Malbr........... 425 
prüinoss Keb..2 0e ia 446: - rüfescens Ach::... V0 395 
pseudoparasitica Lamy.... 454  rufescens Arn... ......... 399 
pseudopetræa Nyl......... 591 rügulosa Krb.: 2.22 393 
peOralis AGh ns DE 4 3607 ‘rütlans Flot..;.14. T0 409 
pulchrevirens Anz......... 511  ryssolea Ach.. 195 bis. Suppl. 
pulvinata Anz. ........:..4 321 rytidodes Mass UNE 459 
pulvinata Zahlbr.......... 592 
pulvinatum Mass ......... ANG sæpincola Krbi::... 10008 546 
patiilum'Arn:5. 628. 414: . sagedioides Nyÿl....::0759 393 
purpurascens Nyl......... A9 saticina Ath:rers: eee 452 
pasillunrAuet:...154.ns 417  sarcopisioides Krb........ 905 
pycnoclada Gaudich.63 bis.Supp.  saxicola Poll. ............. 331 
pyracea. Ach... 24 ti 469) scabra/ Th. Pris. tee 363 
pyraceella Nyl: ius horse 4671: Schœreri FIk......,.,2 2 454 
pyreniospora Nyl.......... 546  Schæœreriana Mass........ 454 
putinus Mobishitosce sich 553% Schistidii Anz.:.. 0, .15204 524 
pyrithroma, Ach...:,:.:21.: 465  Schleicheri Ach........... 363 
pyrithromoides Nyl........ 1650 selddes Nyk.. Mie rene 594 
pyritbrella Nyl.:.:....43408 419: scopulare Nyl:.:. 6.5.2 430 
scopulina Nyl............ . 96? 
radiatumeue... ;:..4.10n/: 46 416  scotoplaca Nyl............. 484 


LICHENS D'EURUPE 


s_otoplacoides Nyl.... ... 485 
sinapisperma Krb......... 493 
sinopica Wnbg............ 395 
smaragdula Wnbg........ 395 
SET AC; te ne onto 315 
sorediatum Wain.......... 410 
Sci Wedd 3:32 407 
adphodes Ach.....:..... 990 
mphodes KTD... esse, 596 
spadicea Fw......... de 361 
sphærocarpa Th. Fr....... 037 
Squamaria DC........ XXXII 
squamea Nyl. ..........,.. 331 
squamescens Zahlbr....... 454 
squamulata Nyl........... 907 
squamulosa Bagl.......... 598 
squamulosa Eitn........... 556 
squamulosa Schrad........ 379 
squamulosa Wedd. ....... 459 
sipropen AGhs. .. 6. 44? 
soropeur Krb.:..::.,.... 454 
stillicidiorum Hornem..... 159 
straminea Wnbg.......... 326 
strigosa Ach........ 2. Suppl. 
subaurella Nyl............ 440 
subbracteata Nyl.......... 439 
subcandicans Müll........ 360 
subcircinata Nyl........... 301 
subcitrina Nyi............. 416 
subconfragosa Nyl......... 5063 
subdeflectens Wain....... 249 
Honetiexa Nyl..:........ 931 
subdiscrepans Nyl......... 327 
BousaNyE.........0.0. 346 
suberubescens Wain...... 068 
suberumpens Nyl......... 270 
suberythrella Nyl ......... 45? 
subexigua Nyl............. 957 
subfarinosa Lamy......... 391 
subflavens Lamy.......... 475 
subfuscans Nyl............ 459 
subglaucescens Nyl....... 068 
subgranulata Müll......... 616 


subgranulosum Wain..... 
subimmersa Nyl.......... 
sublobata Arn ............ 
submergenda Nyl......... 
aubmersd Nyl: 24326 nues 
submilvina Nyl............ 
subnigricans Wain........ 
subnivalis Nyl............ 
subochracea Wedd........ 
subolivacea Th. Fr........ 
subrufescens Nyl.......... 
subrufula Nyl.....21#nv 
subsimilis Th. Fr......... 
subsolutum Nyl........... 
succedens Nyl............: 
sulphurascens Nyl......... 
sulphurata Arn.........,:. 
sulphurella Krb........... 
suspiciosa Nyl............. 
sympagen Nyil::..7512 
sympageum Ach.......... 


tauriliana Mass. .....,.... 
tectorum Eitn.......1...:11 
tegulare Ehrh...::.:$304 
tegulicolaNyl,.:. 25528 
teicholytum Sch........... 
teichophila Nyl............ 
foichoies NY r ere 
tenuatulum Nyl........... 
tenuatum Nyl:.:..1.0 5.2 
tenue Weddi anee 
tesrestris Nyl::.4:..... 
tetraspora Nyl............, 
tetrasporella Nyl.......... 
tetrasticha Nyl......:.... 
thallincolum Wedd........ 
tholensis Th Re, 2280 
Tongleti Hue/ 7"... 
trachitica Jatt....... .:... 
trachitica Mass............ 
transsylvanica Nyl........ 
tremmiacensis Mass....... 


200 


LICHENS D'EUROPE 


Trevisani Hepp............ 552?  variegata Zahlbr.......... 219 
tromsæensis Norm........ 406  velana Mass......... 387. 454 
truncata Mass. HART 385  veronensis Mass........... 400 
turfacea Wnbg............ 541 ‘vuersicolor Bagl.........2 378 
turgescens Nyl............ 459  versicolor Ach.......... .. 333 
turgida Wedd............. 566: /vésuviana Lic.::....:42770 401 
turgidum Mass............ MN: : Nactoris Hapnr.:: 2; 2002 285 
Turneriana Ach........... 483  Viperæ Zahlbr......:1.2 473 
tympanelloides Bagl....... 567 virella Krb................ 587 
tyroliensis Zahlbr.......... 469 viridescens Fr............. 370 

viridirufa Ach::.. LRU 485 
uémaicola DC:-:2. 008 200 411 Visianicum Mass.......... 433 
umbilicata Bagl........... 318 …. vitellina Ehrh .:::%:7... 529 
umbilicata Harm.......... 459 ‘vitellinula Nyl......:..7 438 
umbratica Wain........... 425  vitellinum Mudd.......... 528 
umbraticum dJatt.......... 417  vosegiacum Fw........ .. 330 
umbrinofusca Nyl......... 6H : -vülcanicaJatt..STRSeE 401 
umbrinonigra Nyl......... 609 - ‘vulgaris Mäiss Re . 320 
unilocularis Elenk....... . 464 

Wrightii Tuck. 208 bis. Suppl. 
vatillans Th. Frise 488 
vagans Nyl........ 162. Suppl. xanthopis Nyl............. 471 
valdobbiensis Bagl......... 388 xanthostigma Pers. ....... 526 
valisiaca Müll....:..60.:24 n1:358: -xilitella Nyk... SHC 506 
variabilis Pers... ii 920 
varidta Nyse une 4175  Zwackhiana Krmp......... 603 

— seen 


SUR LES 


MESURES PRISES A NEW-YORK 


POUR 


ENRAYER LA PROPAGATION DE LA TUBERCULOSE 


PAR 


Mr le Dr BONNEFOY, 


Médecin de 1" classe de la Marine. 


Le 16 juin dernier avait lieu à l’Académie de médecine 
de Paris un important débat sur la question de la décla- 
ration des maladies épidémiques et contagieuses, de la 
tuberculose en particulier. 

M. le professeur Landouzy y déclarait que le vrai re- 
mède à la propagation de la tuberculose serait dans la 
déclaration obligatoire et dans des mesures sérieuses de 
désinfection également obligatoires. 

Cette question est, depuis plusieurs années, pratique- 
ment résolue à New-York, grâce aux mesures adoptées 
par le Département de la santé. 

Pendant une escale du Troude, dont j'étais le médecin, 
j'ai dû à l’obligeance du docteur Roberts, supérintendant 
du Département de la santé de New-York, de pouvoir vi- 
siter, en avril 1905, cette Institution destinée à assurer 
la protection de la santé publique. C’est un véritable mi- 


43, 


202 SUR LES MESURES PRISES A NEW-YORK 


nistère divisé en plusieurs sections: maladies contagieu- 
ses, épidémies, tuberculose, vaccine, laboratoire de bac- 
tériologie, dipensaire, etc. 

L'établissement occupe le coin de la 55° rue et de la 
6° avenue. : 

Je me bornerai à résumer, dans cette note, ce qui a 
été fait pour lutter contre la tuberculose. 

M. le professeur Hermann Biggs, médecin chef du Dé- 
partèment de la santé, a joué, dans cette lutte, le princi- 
pal rôle. 

Dès l’année 1887, peu après la découverte de Koch, il 
fait élaborer un règlement dont la mesure capitale devait 
être la déclaration obligatoire et l'enregistrement de tous 
les cas de cette maladie, les renseignements contenus 
dans les rapports des médecins étant strictement confiden- 
tiels, et cette déclaration des cas de tuberculose n’entrai- 
nant aucune action de la part des autorités sanitaires. 

L'opposition qu'une mesure aussi radicale eût suscitée 
dans le public et parmi les médecins, força le Départe- 
ment à se contenter tout d’abord, dans la pratique, d’une 
déclaration mi-partie volontaire, mi-parte obligatoire : les 
établissements publics eurent l'ordre de déclarer les cas 
dont ils avaient la surveillance ; les médecins civils étaient 
seulement invités à faire de même pour les malades tuber- 
culeux de leur clientèle privée. 

En même temps, à l’aide de circulaires répandues dans 
le public par l'intermédiaire d'institutions charitables, des 
syndicats ouvriers, et par des communications répétées à 
la presse, le Département s’efforçait d'éclairer toutes les 
classes de la population sur la nature de la tuberculose et 
sur les moyens propres à en prévenir la contagion. 

Voici la traduction des principaux articles d'une de ces 
circulaires : j 


4 


POUR ENRAYER LA TUBERCULOSE 203 


LA TUBERCULOSE PEUT ÊTRE ÉVITÉE ET GUÉRIE. 


INSTRUCTION POUR LES PHTISIQUES ET POUR CEUX 
QUI VIVENT AVEC EUX. 
Département de la santé, New-York. 


La tuberculose est surtout causée par la ‘mauvaise habitude 
de cracher. La tuberculose est une maladie des poumons que 
l’on prend d’une autre personne. Elle n'est pas seulement due 
aux refroidissements, quoique un refroidissement puisse en fa- 
voriser l’éclosion. Elle est causée par des germes très petits 
qui pénètrent journellement dans l'organisme avec l’air res- 
piré. Les matières expectorées par les poitrinaires, quand ils 
toussent, contiennent ces germes en grand nombre. Ces ma- 
tières, crachées sur le sol, les murs, se dessèchent et se mêlent 
aux poussières de l’air, devenues par là dangereuses pour ceux 
qui les respirent. Mais l'air expiré par un tuberculeux ne con- 
tient aucun germe et ne peut transmettre la maladie. 

La tuberculose peut être souvent guérie, pourvu qu’elle soit 
promptemeut reconnue et combattue par un traitement appro- 
prié. 

Il n’est pas dangereux de vivre avec un tuberculeux si ses cra- 
chats sont promptement détruits. Celui-ci devra toujours cracher 
dans un récipient à cet usage. Pour éviter que les crachats 
ne se dessèchent dans ce récipient, on y versera de l’eau ou 
une solution phéniquée à 5 °/,, qui tue les germes. Le crachoir 
sera vidé au moins deux fois par jour dans les lieux d’aisances, 
et soigneusement nettoyé à l’eau bouillante. Le récipient sera 
une tasse, un flacon ou une pochette de carton qu’on brüle après 
usage. 

Le tuberculeux ne doit pas avaler ses crachats. 

Il aura un lit et, si possible, une chambre pour lui seul. L'air 
de la chambre sera constamment renouvelé, une fenêtre res- 
tant ouverte nuit et jour. Le linge de corps et de literie du ma- 
lade subira le moins de manipulations possible s’il est sec; il 
devra être mis à tremper dans l’eau jusqu’au moment de le les- 
siver. 

Pourvu que ses crachats soient rendus inoffensifs, le tuber- 
culeux peut non-seulement vaquer à ses occupations habituelles, 


204 SUR LES MESURES PRISES À NEW-YORK 


sans risquer de contaminer personne, mais il peut encore amé- 
liorer son état et augmenter ses chances de guérison. 

Quand une personne est suspecte de tuberculose, le Départe- 
ment de la santé doit en être prévenu. Un médecin in-pecteur 
examinera le malade, et s’il le reconnait atteint de tuberculose 
et qu'il n'ait pas de médecin, il lui indiquera le traitement à 
suivre. 

Les chambres qui ont été habitées par un tuberculeux seront 
entièrement lavées, blanchies, repeintes et tapissées avant d’ê- 
tre occupées de nouveau. Les tapis, les rideaux, la literie, etc., 
provenant d’une chambre qui a été occupée par un tuberculeux, 
devront être désinfectés..…. 

Quand un tuberculeux change de domicile, il doit en informer 
le Département de la santé. 

Il importe de mettre en garde les tuberculeux contre les remè- 
des dits spécifiques et les méthodes secrètes de traitement... 
Celui-ci consistera surtout en air pur, vie au grand air et nour- 
riture abondante et substantielle... 

Les personnes qui voudraient avoir des instructions supplé- 
mentaires ou recevoir les soins que comporte leur état pour- 
ront s'adresser au Département de la santé, 6° avenue et 55° rue, 
à l'Association pour l'amélioration du sort des indigents ou à la 
Société d'organisation charitable, 105 Est, 22° rue. 


Au fur et à mesure que le public se rendit mieux compte 
de l'intérêt qu'il y avait pour lui à suivre les recomman- 
dations des autorités sanitaires, le Département obtint une 
soumission de plus en plus complète à ses prescriptions, 
et, le 19 janvier 1897, il faisait connaître aux habitants 
qu’il avait adopté l’amendement suivant au Code sani- 
taire : 


La tuberculose pulmonaire est une maladie infectieuse et 
transmissible, dangereuse pour le public. Il est du devoir de 
tout médecin de cette ville de déclarer, par écrit, au Bureau sa- 
nitaire, le nom, l’âge, le sexe, la profession et l'adresse de 
toute personne atteinte de cette maladie, dans la semaine qui 
suivra la première visite du médecin, 


POUR ENRAYER LA TUBERCULOSE 205 


Il est du devoir des administrateurs, des directeurs, des pro- 
viseurs, des surveillants et des médecins de tout établissement 
public ou privé et des dispensaires de la ville, de déclarer par 
écrit, au Bureau sanitaire, le nom, l’âge, le sexe, la profession 
et le dernier domicile de toute personne atteinte de tubercu- 
lose et qui aura appartenu à un titre quelconque à cet établis- 
sement. 

Il est du devoir de toute personne atteinte de cette affection, 
ainsi que des chefs de tout établissement public ou privé et de 
tout dispensaire, d'observer et de faire observer les lois et rè- 
glements du Conseil de salubrité destinés à empêcher la propa- 
gation de la tuberculose pulmonaire. 

(Dans le présent Code sanitaire, sections 133 et 138, toutes les 
formes de tuberculose sont regardées comme infectieuses et 
transmissibles). 


1° En ce qui concerne la clientèle privée des médecins, 
les autorités sanitaires rappellent que dans aucun cas cette 
déclaration n’est suivie d’une visite des inspecteurs du 
Département ni de la surveillance du malade. 

Une fois par an le médecin traitant est requis d’infor- 
mer par écrit le Département si le malade est encore vi- 
vant, et, dans l’affirmative, si son état s’est amélioré ou 
aggravé. Il doit aussi prévenir le Département de tout 
changement d'adresse du malade. 

Ce seul fait de l’enregistrement eut par lui-même une 
grande influence éducatrice, et, en 1902, plus ‘de 16.000 
cas de tuberculose étaient ainsi déclarés à New-York. 

Dans le but de faciliter aux médecins le diagnostic pré- 
coce et certain de la tuberculose pulmonaire, les autori- 
tés sanitaires prenaient à leur charge l’examen bactério- 
logique des crachats. 

A cet effet, le service de bactériologie, annexé an Dé- 
partement dès l’année 1894, recevait tous les spécimens 
de crachats qui lui étaient adressés. Le dernier paragra- 


206 SUR LES MESURES PRISES À NEW-YORK 


phe d’une circulaire envoyée par le Département à à tous 
les médecins établis à New-York, et dont je vais donner 
la traduction, indique la marche à suivre : 


.…... Dans toutes les pharmacies qui servent actuellement de 
dépôt pour tubes destinés à la culture de la diphtérie, on trouve 
des flacons, accompagnés d'imprimés à remplir, et destinés à 
recevoir les crachats. Quand le crachat a été obtenu, il suffit 
de remettre le flacon, avec l’imprimé rempli, dans une de ces 
‘pharmacies ; le tout sera recueilli par les soins du Département 
qui, après l'examen microscopique, enverra sans frais le résul- 
tat au médecin traitant. 

L'imprimé, qui accompagne l'échantillon de crachat, devra 
être complétement rempli dans tous les cas et le flacon exacte- 
ment bouché ; les spécimens qui ne rempliraient pas ces condi- 
tions, ou ceux accompagnés de renseignements incomplets, ne 
seront pas examinés. 


Par ordre du Conseil de salubrité : 


HERMANN BIGGS, M. D., THoMas DARLINGTON, M. D., 
Medical officer. President. 


Et le docteur Hermann Biggs fait remarquer, dans son 
rapport sur le contrôle administratif de la tuberculose en 
février 1904, que beaucoup de médecins, peu. pores à dé- 
clarer les cas de tuberculose, n’hésitaient pas à envoyer 
des spécimens de crachats avec toutes les indications né- 
cessaires pour permettre l’enregistrement du malade. En 
1903, plus de 11.000 échantillons de crachats avaient 
été envoyés dans les laboratoires du Département. Pres- 
que tous provenaient de la clientèle privée des médecins 
civils. 


2° Pour les tuberculeux indigents, les autorités sanitai- 
res les font visiter à domicile par leurs médecins et leurs 
nurses. À chacune de ces visites, le médecin ou la nurse 


" 


HEL. LÉ 


POUR ENRAYER LA TUBERCULOSE 207 


donne au patient des instructions verbales et imprimées, 
destinées à l’instruire sur les précautions à prendre; ils 
s'assurent que ces instructions sont suivies et que les 
conditions hygiéniques des locaux ne sont pas défectueu- 
ses. 

Si les ressources de la famille sont insuffisantes pour 
lui procurer des soins et une nourriture appropriée, ils 
l'engagent à entrer dans un hôpital, et quand le patient ne 
peut pas quitter son domicile, pour une raison valable, 
les autorités sanitaires lui procurent du lait et des œufs, 
ou le recommandent à toute autre institution charitable. 

Quant aux décisions à prendre, il n’est pas établi de 
règle uniforme. Chaque cas est l’objet d’un examen parti- 
culier, et la décision n’est prise qu'après mûres réflexions. 


Vagabonds. — Il n’est de règle absolue que pour les 
vagabonds reconnus tuberculeux. Ce sont les plus dange- 
reux pour la population. 

Ils changent continuellement de domicile ou dorment 


sous les halls; crachant partout, ils sèment l'infection sur 


leur passage. 

Cette catégorie de tuberculeux est, dans tous les cas, 
prise à la charge du Département qui les fait admettre, 
coûte que coûte, dans des établissements spéciaux : soit 
dans l'hôpital de la ville réservé aux tuberculeux, à Black- 
well’s Island ou à Seton Hospital ou à Riverside Hospi- 
tal. 

Ce dernier est un véritable sanatorium, entretenu et di- 
rigé par le Département. 

Il a été en outre établi que les hôpitaux généraux, de 
même que les prisons, les asiles d’aliénés, les maisons de 
santé, sont dans l'obligation de traiter les tuberculeux dans 
des locaux séparés. 


208 SUR LES MESURES PRISES A NEW-YORK 


Désinfection obligatoire. — Quand le Département de 
la santé est informé qu’une chambre ou un appartement 
a été évacué par un tuberculeux, par changement de rési- 
dence ou par décès, il envoie un médecin inspecteur le 


visiter. Si ce dernier le juge nécessaire, il ordonne le 


transfert des objets infectés: tapis, couvertures, literie, 
pour les soumettre à la désinfection. Suivant le cas, il 
donne l’ordre au propriétaire de faire assainir le logement, 
soit par des fumigations à la formaldéhyde, soit par la 
remise à neuf. Et l'appartement ne peut être occupé avant 
complète exécution des mesures prescrites. Quand il y a 
des motifs sérieux de croire que le propriétaire ne se sou- 
mettra pas à ces prescriptions, un imprimé est collé sur 
sa porte pour prévenir le public, et il est procédé à la dé- 
sinfection des locaux avec le personnel et le matériel du 
Département, à qui les frais incombent dans tous les cas. 
Si cependant le propriétaire veut se charger de la désin- 
fection, il le peut à la condition de se conformer aux rè- 
gles établies et de fournir un certificat du médecin habi- 
tuel, indiquant le nombre de pièces désinfectées, avec le 
cube d’air, l'espèce et la quantité de désinfectant employé. 
Des imprimés ad hoc sont fournis sur demande. 


Dispensaire.— Un dispensaire municipal, exclusivement 
réservé au traitement des tuberculeux, a été annexé au 
Département de la santé; il a pour titre officiel : Clinique 
des affections pulmonaires transmissibles du Département 
de la santé de la ville de New-York. Il à été ouvert le 
1° mars 1904. Ne pouvant entrer dans les détails de son 


fonctionnement, je me bornerai à énumérer les principaux 


buts de ce dispensaire : 


1° Diagnostic précoce et certain de la tuberculose pul- 


monaire ; 


POUR ENRAYER LA TUBERCULOSE 209 

2° Traitement à domicile des indigents, y compris tous 

les malades provenant des établissements publics de la 
ville ; 


9° Traitement des malades qui s’y présentent; ouvert 
tous les jours entre 9 heures du matin et 4 heures du soir, 
excepté les dimanches et jours fériés légaux ; 


4 Faire admettre dans un hôpital les malades quand 
leur état le demande ; 


9° Prendre auprès des indigents traités à la clinique tous 
les renseignements destinés à faciliter au Département le 
contrôle administratif de la tuberculose ; 


6° Traitement de la tuberculose du larynx. 


Ici encore les instructions imprimées jouent un grand 
rôle. Ces recommandations sur l'hygiène du tuberculeux, 
dont je regrette de ne pouvoir donner la traduction, ont 
été rédigées avec le plus grand soin et traduites par les 
interprètes du Département en allemand, français, ita- 
lien, russe, hébreu, polonais et hongrois. 

Tout malade nouveau en reçoit un exemplaire dans sa 
langue maternelle ; il lui est recommandé de s’en bien pé- 
nétrer et de suivre scrupuleusement ces prescriptions. 

Telle est, dans ses grandes lignes, l’œuvre accomplie à 
New-York pour la préservation contre la tuberculose. 
Si quelques-unes de ces mesures rencontrèrent, au début, 
une forte opposition, elles sont aujourd’hui approuvées par 
la majorité des médecins et le public y adhère facilement. 

Il en est résulté une diminution très notable dans la pro- 
portion des décès dus à la tuberculose pulmonaire, dimi- 
pution plus rapide que dans aucune autre grande ville du 
monde, si on se rapporte aux statistiques officielles com- 


14 


210 MESURES CONTRE LA TUBERCULOSE 


parées. Et cependant dans certains districts de New-York 
la population est près de deux fois plus dense que dans les 
quartiers les plus populeux de Londres, Paris et Vienne. 

Depuis l'adoption de ces mesures, soit en quinze ans, 
cette diminution a été de 40 °/,, alors qu'à Paris, par 
exemple, où rien jusqu'ici n’a été tenté, cette proportion, 
pendant la même période, est restée à peu près station- 
naire. 

Et le Directeur du Département de la santé de New- 
York est convaicu, dit-il, que les années prochaines ver- 
ront une diminution au moins égale à celle constatée. 


—se ue 


ETS, À 


NOTE 


LA POSSIBILITÉ D'ÉTABLIR À CHERBOURG 
LA TÊTE DE LIGNE 


DE 


LA COMPAGNIE GÉNÉRALE TRANSATLANTIQUE (PASSAGERS) 


PAR 


Mr EF. GUILLON, 


Ingénieur Civil. 


Le remarquable travail de M. G. Hersent, que j'ai eu 
l'honneur de communiquer à la Société au mois de janvier 
dernier, met comparativement en lumière les caractéristi- 
ques naturelles ou artificielles de chacun des ports de 
France. 

Avant cette œuvre d'ensemble on pouvait, dans cha- 
que port, dépenser en vain beaucoup d'initiative, trop sou- 
vent à l'encontre de la destination naturelle comme de la 
situation économique et géographique. Maintenant, au 
contraire, le problème est nettement posé, les conditions 
particulières ont été supérieurement analysées; on sait 
partout dans quelle voie on peut judicieusement s'engager, 
et ce n’est pas seulement sur l'opinion d’un homme émi- 
nent qu’on peut étayer sa confiance, c’est aussi sur toute 


212 CHERBOURG TÊTE DE LIGNE 


la documentation qu’il a recueillie et qu’il met complai- 
samment à notre portée. 

En ce qui me concerne, j'avoue que la lecture que j'ai 
faite, dans le Bulletin de la Société des Ingénieurs civils 
de France, de la communication de M. Hersent sur « Les 
Grands Ports français, leur transformation et leur autono- 
mie » a été pour moi une lumineuse initiation. 

Depuis, le même auteur a revu et étendu son œuvre en 
faisant, le 10 avril, une communication à la Société d’'En- 
couragement à l'Industrie nationale, qu'il a dénommée : 
« Mise au point de notre outillage maritime. — Ports 
et canaux ». 

La substance est la même que celle du Bulletin de la 
Société des Ingénieurs civils de France, mais les nouveaux 
transatlantiques, dont les dimensions déroutent toutes les 
prévisions, y sont cités. La forme de l'étude est rema- 
niée; l’état du problème de la navigation fluviale y est 
ajouté à celui des ports maritimes qu’il complète. 

En 1904, lors de la préparation du Congrès de l’'AFAS, 
j'avais entretenu quelques amis du Comité local de l’inté- 
rêt qu’il y aurait eu à traiter en séance publique des dis- 
positions ou aptitudes particulières des divers ports rame- 
nés à deux types : û 

1° le port wharf, s’avançant dans la mer vers la route 
des navires, à l'extrémité d’une presqu’ile, comme celui de 
Cherbourg : 

2° le port estuaire, très enfoncé dans les terres et s’y 
ramifiant par un fleuve, les affluents de ce fleuve et des 
canaux, comme le port du Havre. 

Les deux ports les plus voisins semblent en effet avoir 
été rapprochés sur la carte pour que l'opposition de leurs 
destinations particulières ressorte davantage. 

Sans doute, à cause des difficultés de compilation que 


1 
‘ 


DE LA COMPAGNIE GÉNÉRALE TRANSATLANTIQUE 213 


j'éprouvais moi-même à approfondir cette question, nos 
amis ne crurent pas devoir l’aborder plus que moi. 

Il en est autrement aujourd’hui où le terrain est déblayé, 
car il ne reste pour ainsi dire qu'à conclure : 

Cherbourg est le « port de vitesse », 

Le Havre est notre « grand entrepôt commmercial ». 

En effet, Cherbourg réunit naturellement toutes les 
conditions nécessaires à la fonction préconisée: grands 
fonds indispensables aux paquebots de plus en plus 
grands, rade sûre dans laquelle on peut entrer par tous 
Jes temps. Un seul point sombre: la distance de Cherbourg 
à Paris. Mais, est-ce aussi grave? Non. Car toute la 
Normandie réclame, pour son développement, une accélé- 
ration des vitesses sur sa ligne principale. Elle réclame 
aussi des canaux. 

D'ailleurs, cet éloignement est la conséquence logique 
de la situation si favorable de Cherbourg. C’est parce 
qu'il est loin de la France centrale et très avancé en mer 
que les navires rapides étrangers peuvent y faire escale, 
avec une perte de temps insignifiante, sans se détourner de 
leur route. Mais cette forme de l'éloignement présente, pour- 
rait-on dire, le maximum d'utilisation ; car il est le plus 
petit qu'il puisse être, représentant sensiblement la per- 
pendiculaire abaissée de Paris sur la route des paquebots. 

M. G. Hersent attribue au Havre un rôle beaucoup 
plus considérable, c’est de devenir «notre grand entre- 
pôt commercial pour tout le bassin de Paris ». Personne 
ne peut contester cette pensée ; la destination du Havre à 
cette fonction est évidente. Cependant il n’est pas démon- 
tré qu’un canal partant de Cherbourg et se dirigeant vers 
le sud, pour rejoindre la Mayenne, ne soit pas destiné 
à séparer les intérêts de l’ouest de la Normandie, en mé- 
me temps que d’une partie de la Bretagne, de ceux du 


214 CHERBOURG TÊTE DE LIGNE 


Havre. Mais nous ne nous arrêtons pas à cette idée ; nous 
pensons que tout ne peut pas se faire en un jour, et nous 
estimons, au surplus, que la grande loi de la spécialisa- 


tion doit être méthodiquement appliquée dans une pé- 


riode de reconstitution de la navigation nationale, comme 
celle qui s’impose à l’attention de nos contemporains. 


Donc, puisque le Havre, par sa situation et son outil- 


lage, est destiné à être un grand entrepôt commercial, 
n’essayons pas de lui disputer ce rôle et contentons-nous 
de sustenter, au point de vue Marine marchande, le mo- 
deste hinterland que la nature nous a départi. 

Mais, puisque les conditions naturelles de la situation 
de Cherbourg le désignent comme le port le plus favorable 
aux évolutions des navires transatlantiques, entrons réso- 
lument dans la voie qui nous est offerte et posons nette- 
ment la candidature de notre port à devenir tête de li- 
gne de la Compagnie Générale Transatlantique. 

Car, malgré la levée de boucliers que l’abandon du Ha- 
vre par la Compagnie déterminera, cet abandon se fera 
par la force même des choses. Les progrès de la naviga- 
tion, la loi de spécialisation, l'insuffisance des conditions 
naturelles l’exigent. Résister à cette obligation serait, non- 


seulement compromettre gravement les intérêts de la 


Compagnie Générale Transatlantique, en amoindrissant en- 
core sa position vis à vis de la concurrence étrangère, ce 
serait encore la vouer à une extinction prochaine et pro- 
clamer la déchéance définitive de la Marine transatlantique 
française. 

On essaie actuellement de prolonger le séjour de la 
Compagnie au Havre à coup de centaines de millions. 
Mais les dimensions des navires grandissent plus rapide- 
ment que les projets des ingénieurs ne peuvent s’élabo- 
rer. Ces projets laisseront d’ailleurs de lourdes charges 


CPS PE 


DE LA COMPAGNIE GÉNÉRALE TRANSATLANTIQUE 215 


d'entretien, car ils sont basés sur le dragage à la cote 
— 12 mètres de centaines d'hectares de fonds qui se sont 
nivelés à — 2 ou — 1, suivant des lois que nous igno- 
rons. On conçoit que d'importants remblais se produiront 
par simple écoulement des sables dans la souille. et que 
le travail sera perpétuellement à recommencer. 

Mais ce dragage à — 12 mètres, déjà si difficultueux, 
sera-t-il suffisant ? A peine. Les navires suivants : 

Adriatic, de la Compagnie White Star Line; 

Lusitania, de la Compagnie Cunard ; 

Mauritania, de la Compagnie Cunard, 
ont tous trois 11 m. 30 de tirant d’eau ; ils ne pourraient 
donc pas risquer d'entrer au Havre à basse mer, même 
avec le chenal fraîchement dragué. 

En fait de fonds marins, 1l faut éviter la parcimonie. 
N'a-t-on pas vu l'amiral de Cuverville, qui se connaît quel- 
que peu en Marine, combattre, l’année dernière au Sénat, 
le projet de construction du bassin de la Madrague à Mar- 
seille, eu indiquant à cette date, comme minimum néces- 
saire, le tirant d'eau de 12 mètres. 

Depuis, le progrès a encore marché, et la mise en chan- 
tier de l'Olympic et du Titanic par la White Star Line 
a démontré que ce qui avait paru à certains de l’exagé- 
ration n’était que très modérément conforme aux besoins 
modernes. 

L'augmentation rapide du tirant d’eau des paquebots va 
nécessairement modifier la tactique de la construction des 
ports. Il ne peut plus être question d'approfondir de gran- 
des surfaces ; car, non-seulement cette méthode est oné- 
reuse, de premier établissement; mais elle crée une servi- 
tude d'entretien qui croît dans une grande mesure avec la 
profondeur obtenue artificiellement. Il faut limiter le rôle 
du génie civil à la construction des digues, jetées, formes 
de radoub, etc., et construire ces ouvrages seulement où 


216 CHERBOURG TÈTE DE LIGNE 


l'on trouvera les tirants d’eau naturels et perpétuellement 
assurés. 


COMPARAISON DES DISTANCES ET DES TEMPS. 


fi 
fn 
DISTANCE DISTANCE DE MER Che 4 a 
n A - à 
DE PARIS EN PLUS ÉRÈEE 
PORTS Z 5 d © © [el 
Fe PE on À 
Km Temps Km. Temps D ë Fu 
Brest. : . 625 19 DAGAIF-SIC tete. Tim: 
310 de plus 
Cherbourg. | 320 | 6h.» ! ‘ue Brest À 8-35 | —16m. 
160 de plus 
Le Havre . 228 2 h. 45 que Cherbourg 4h. 30 | — 1m. | — 12m. 
que Cherbourg 9h» | —5m. | —9m. 


Boulogne . | 254 | 3h. 15 320 de plus 


RÉCAPITULATION. 


TEMPS TOTAL DU VOYAGE 
en vue des côtes DIFFÉRENCES 


ou par voie ferrée 


Brest. Rapporté 12 h. » en faveur 
, de 2 h. 35 
Cherbourg. à Brest 14 h. 35 Brest 


Cherbourg. 
Rapporté en faveur 
Le Havre . : 7 h. 15 de 1 h. 15 
à Cherbourg Cherbourg 


Boulogne . 


Les tableaux ci-dessus donnent une idée des principales 
conditions que réunissent les ports du Nord qui peuvent 


DE LA COMPAGNIE GÉNÉRALE TRANSATLANTIQUE 217 


être candidats à devenir tête de ligne de la Compagnie 
Générale Transatlantique. 


Analysons maintenant ces conditions : 


Brest et Cherbourg. — Brest est à 12 heures de Paris, 
Cherbourg à 6 heures; mais pour venir de Brest au méri- 
dien de Cherbourg par mer, il faut 8 h. 35 à la vitesse 
des grand paquebots. Cherbourg n’est donc plus en retard 
sur Brest que de 


8h.35+6h.=—14h.35—12h.—2 1h. 35. 


Ceci sans tenir compte du temps perdu à l'entrée e 
à la sortie. Or, personne n’a contesté que la facilité d’en- 
trer à Cherbourg est aussi grande que la difficulté d’en- 
trer à Brest. Et la preuve même de cette difficulté se 
trouve dans la recherche des expédients à laquelle se li- 
vre un syndicat d'initiative de ce port pour arriver à ren- 
dre admissible la perspective de la navigation transatlan- 
tique autour de Brest. 

Il est donc probable que le temps de 2 h. 35, qui nous 
place dans une situation inférieure, est largement com- 
pensé par les facilités d'accès que présente notrelittoral, et 
que des expériences pratiques feraient pencher la balance 
des temps en faveur de Cherbourg. 

Mais ce n’est pas tout: le tirant d’eau utilisable à Brest 
est de 12 m. C’est à peine ce qui est nécessaire aujour- 
d'hui, lorsqu'il s’agit de paquebots. Ce sera insuffisant 
demain avec l'Olympic et le Titanic. On prétend donc 
recommencer à Brest ce qui a été fait malheureusement 
au Havre et se retrouver dans le nouveau port transatlanti- 
que avec des tirants d’eau insuffisants. Il est indispensa- 
ble qu’on se donne plus de latitude. A Cherbourg on peut 

14. 


918 CHERBOURG TÊTÉ DE LIGNE 


trouver 16 m. aux plus basses mers; cet avantage n'’est- 
il pas capital ? 


Le Havre et Cherbourg. — Le Havre est à 2 h. 45 de 


Paris ; Cherbourg en est à 6 h. Mais pour aller par mer 


de Cherbourg au Havre, à la vitesse des grands paque- 
bots, il faut 4 h. 30. 
Par conséquent : 


Distance Cherbourg-Paris (par train trans- 


atantiquol. Ses PERLE LES MB PROMIS 6 h. » 
Parcours Cherbourg-Le Havre (par mer)..... 4 h. 30 
Distance 116 HavTE=PAPIR EE, «Loco res 2 h. 45 
7Th.1516h. » 


Le Havre est donc en réalité plus éloigné que Cher- 
bourg de Paris de 1 h. 15. Encore le temps de 6 heures 
appliqué à Cherbourg-Paris est-il réductible, puisqu’en 
admettant la même vitesse kilométrique que pour Paris- 
Le Havre, le temps de Paris-Cherbourg serait : 


2 h. 45 x 371 km. 


228 km. EE 
Le bénéfice de temps serait alors de 1 h. 15 + 1 h. 30 
— 2 h. 45 en faveur de Cherbourg, et il n’y a pas de rai- 
son pour que la vitesse Paris-Le Havre ne puisse nous être 
accordée. | 
Je ne reviendrai que pour mémoire sur l'importance de 
premier établissement des travaux à exécuter au Havre 


DE LA COMPAGNIE GÉNÉRALE TRANSATLANTIQUE 219 


et sur l’énormité des dépenses d'entretien qui en résulte- 
ront. 


L4 


Boulogne et Cherbourg. — Ici, la concurrence paraît 
devenir impossible. 
Nous disons : 


PROIDOUrE-Parise 02), SEM Eur ANPARTE ARE [6h. » 
Pour aller de Cherbourg à Boulogne, à la vi- 
tesse des paquebots, il faut............... 9 h. » 
HebBeulorne à Paris......:... sc... 3 h. 15 
12h.1516h. » 


Cherbourg est donc, en réalité, de 6 h. LE plus près 
de Paris que Boulogne. | 

Quant aux travaux à exécuter à Boulogne, ils consis- 
tent dans le dragage d’une souille à la cote — 9, qui n’est 
même plus à la mode, pour les bateaux moyens des lignes 
étrangères. 

Cherbourg est donc incontestablement le Fe à de 
comme tête de ligne de la Compagnie Générale Transat- 
lantique. 

Quels sont donc les travaux qu’il faudrait prévoir à 
Cherbourg pour que son port soit adapté à la fonction 
nouvelle qu’il aurait à remplir? Il serait téméraire de 
ma part de prétendre indiquer l’unique solution. Des 
personnes, plus compétentes que moi, ont d’ailleurs pour 
mission d'étudier les questions du genre et de les résoudre ; 
mais il m'est permis, en l'absence de tout projet connu, 


220 CHERBOURG TÈTE DE LIGNE 


d'apporter ma pierre à l'édifice et d'appeler la discussion 
sur une solution acceptable. 

Si, du fort de l'Ouest jusqu’au plateau sous-marin de 
Nacqueville, on tire une ligne imaginaire parallèle à la 
direction générale du littoral, à l'Ouest de Cherbourg, 
cette ligne rencontrera des fonds de 16 m. Si l’on joint cet- 
te ligne au littoral, par une autre suivant l’arête S.-E. du 
plateau de Nacqueville, l’espace compris entre ces deux 
lignes et la côte sera susceptible d’être aménagé en un 
splendide port transatlantique. 

Quel serait le prix de la construction de ce port ? 

On ne peut pas faire, même approximativement, le prix 
d’un semblable travail sans une importante étude préalable. 
Du reste, je le répète, c’est le rôle d’autres personnes. 
Mais, toujours pour établir un élément de discussion, je 
vais essayer d’en donner une idée. 

La jetée, dont notre éminent collègue, M. Minard, di- 
rige aujourd'hui la construction en rade de Cherbourg, 
va coûter environ 10 millions le kilomètre. Elle est par 
des fonds de 9 m. Si nous admettions de doubler ce prix 
unitaire pour estimer la valeur d’une digue par fonds de 
16 m., mais qui ne serait par construite avec autant de 
sujétions qu’en exigent la Marine de guerre et la desti- 
nation particulière de la digue en construction, peut-être 
ne serions-nous pas très loin de la vérité. Or le dévelop- 
pement de notre digue serait de 4 kilomètres, ce qui nous 
fait entrevoir le chiffre de 80 millions. 

Il reste à évaluer les travaux du côté de la terre : quais, 
formes de radoub, outillage, etc. 

C'est, au total, approximativement le prix de deux 
transatlantiques modernes. (Le Titanic et l'Olympic sont 
prévus pour 87.500.000 francs). : 

Ce qui nous permet de conclure que pour la valeur des 


ar 97 


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CR 4 


222 DE LA COMPAGNIE GÉNÉRALE TRANSATLANTIQUE 


travaux qui se doivent faire en pure perte au Havre, au 
point de vue transatlantique, on aurait à la fois à Cherbourg 
le port et la flotte, une flotte moderne dont les unités se- 
raient de la taille de celles des autres nations, et même plus 
grandes si on l’osait. 


Cherbourg, le 20 mars 1909. 


LICHENUM GENERIS CROCYNLÆ Mass. 
PLERASQUE SPECIES JUXTA ARCHETYPA SPECIMINA 


MORPHOLOGICE ET ANATOMICE DESCRIPSIT 


A. HUE. 


Tribus CROCYNIEZÆ NyL. 


Lich. Japon., 1890, p. 59, et apud HuE Lich. exot., p. 182, in 
Nouv. Arch. Mus., 3° sér., t. III, 1891; Trib. Chysothriceæ WAIx. 
Etude classif. nat. et morphol. Lich. Brésil, 1890, p. xxix, in Acta 
Soc. pro Faun. et Flor. fenn., t. VII, Helsingforsiæ ; Trib. Chryso- 
thricaceæ ZAuLBR., Ascolich., 1905, p. 117, et 1907, p. 242, apud En- 
gler und Prantl Die natürlich. Pflanzenfamil. 


Thallus spongioso crustaceus, byssaceus, nunc unifor- 
mis, nunc squamulosus laciniatusve, squamulis laciniisque 
sæpe connexo aggregatis, atque homæomericus. Cortex 
nullus. Intus, hyphæ medullares laxe intricatæ, articula- 
tæ ac in septis non constrictæ, ramosæ ramis anasto- 
mosantibus, nunc totæ concolores, nunc inferne nigræ 
aut fuscæ. Gonidia chlorophyllophycea. Apothecia leci- 
deina et duplici perithecio circumscripta : superius ex hy- 
phis stricte coalitis, inferius autem ex hyphis nunc laxe, 
nunc arcte contextis constitutum. Paraphyses vel crassæ 
et simplices, vel angustæ et connexo ramosæ. Sporæ 
hyalinæ, aut simplices aut septatæ. Spermogonia in urica 
specie observata ; spermatia parva ; sterigmata simplicia, 


224 LICHENUM GENERIS CROCYNLÆ 


Quelle place systématique assigner à cette tribu dans la clas- 
sification des Lichens ? Il est évident qu'elle ne peut entrer ni 
dans les Radiatæ ni dans les Stratosæ (Hue, Lich. extra-eu- 
rop., in Nouv. Arch. Mus., 4° sér., t. I, 1899, p. 27), qui ont 
une structure symétrique ou dorsiventrale. Dans les espèces 
qui la composent, la structure est semblable dans toute l'épais- 
seur du thalle et en mème temps des plus simples, les hyphes 
étant simplement entrelacés. Par conséquent, aux deux divi- 
sions que je viens de citer il faut en ajouter une troisième qui 
renfermera tous les thalles homœæomères présentant des goni- 


dies colorées soit par la phycochrome, soit par la chlorophylle. 


Ainsi on aura : 


Familia I. — INTERTEXTÆ. 


Sectio I, — Gonidia phycochromacea. 
Sectio II. — Gonidia chlorophyllophycea. 


Familia Il. — STRATOSI-RADIATÆ. 
Familia III. — RaADIATz. 


Familia IV. — SRATOSÆ. 


Observ. — Les noms des deux tribus Crocynieæ et Chryso- 
thriceæ ont été créés la même année, en 1890, l’un par NyLan- 
DER, l'autre par Wainio. Le premier, dès le principe, renferma 
plusieurs espèces, tandis que le second concernait seulement le 
Chrysothrix nolitangere Mont. De même, la tribu Chrysothri- 
caceæ fut publiée par M. ZAHLBRUCKNER pour cette même espèce 
seulement, et ce ne fut que plus tard que cet auteur l’étendit au 
genre Crocynia. Par conséquent le nom Crocynieæ ayant ex- 
primé, dès le commencement de sa formation, une idée plus 
étendue devait avoir la préférence. 

Quant aux noms génériques Crocynia et Amphiloma, ils 
sont d’AcHarIus et, comme les précédents, ont été publiés la 
même année; Ac. Lichenogr. univ., 1810, p. 217, pour le 
premier, et p. 338, pour le second. Crocynia est la troisième 
section du genre Lecidea, laquelle ne comprend qu’une seule 
espèce, le Lecidea gossypina, qui est une de celles que nous 
allons étudier. Amphiloma est la seconde division du genre 
Urceolaria et n'est appliquée qu'à des espèces tout à fait étran- 


PLERAÏQUE SPECIES 225 


gères à notre travail, U. scruposa, gypsacea, calcaria, etc. 
De plus, cette dénomination, devenue générique, désigne chez 
KoErBER, WEDDELL, MüLLER d’'ARGOVIE, etc., des Lichens à spo- 
res polariloculaires. Cependant, la même année que KOERBER, 
1855, NYLANDER l’employa pour désigner l’Amphiloma lanu- 
ginosum et, en 1857, il y ajouta l'A. gossypinum, lesquels sont 
tous deux parmi les espèces ci-dessous décrites. Plus tard, en 
1883, sous le vain prétexte que le premier à toujours été récolté 
sans apothécies (l'anatomie d’un thalle, qu’il soit fertile ou sté- 
rile, peut toujours être décrite), il en fit le Leproloma lanugi- 
nosum et l'autre passa ensuite aux Crocynia. La conclusion à 
tirer, c’est qu'il était impossible de conserver ce genre Amphi- 
loma. 


Genus CROCYNIA Mauss. 


Esame comparativo di alcuni generi di Lichenti (1860), p. 7, in 
Aittt Inslitut. 'vehet. Sc. Lelt. ed. Art, sér::3, 1. V:; Ny1. Lich, 
Japon., p. 59, et apud HUE Lich. exot , uis 1848-1850, in Nouv. Arch. 
Mus., 3° sér., t. III, 1891. 

Lecidea + ++ Crocynia ACH. Lichenojr. univ. (1810), p. 217. 

Symplocia Mass. Neagen. Lich., 1854, p. 4. 

Amphiloma NyL., Essai nouv. classif. Lich., ?° Mém., p. 176, in 
Mém. Soc. Sc. nat. Cherbourg, t. TT, 1855, Enum. génér. Lich., p. 
110, in ead. eclog., t. V, 1857, Synops. Lich., IL, p. 53, et apud HUE 
Lich. exot., n° 1559, ac SrTIZENB., Beitr. Flechtensyst., p. 172; in 
Bericht Thatigk Sanct-Gallisch. naturwiss. Gesellsch., 1861. 

Byssocaulon MONT. Prodr F1. fernandes., in Annal. Scienc. nat., 
Botan., ?e sér , t. IL, 1835, n° 52, p. 355, Cryplog. guyanens., p. 32, 
in ead. eclog., 3° sér , t XVI, 1851, p. 50, et Syllog. gener. specie- 
rumque cryplog., pp. 293 et 331; Nyz., Enum. génér. Lich., p. 119, 
Lich. Jap., p. 59, ac apud HuE Lich. exot., nis 1851-1853, atque 
MüLL. ARG. Consp. system. Lich Nov. Zeland., p. 13, in Bull. 
Herb. Boissier, t. II, 1894, Append. n° 1. 

Chrysothrix MONT. apud CLAUD. Gay, Histor. fisic. y politic. Chi- 
le,t. VIII, 1852, p. 212 ; STIZENS. Beitr. Flechtensyst., atque ZAHLBR. 
Ascolisch., p. 117. 

__ Leproloma NyL. in Flora, 1883, p. 107, apud HUE Addend. nov. Li- 
chenogr. europ , p. 316, in Rev. Botan., t. VI, 1887-1888, atque Lich. 
exot., n° 3612, in Nouv. Arch Mus., 3° sér., t. IV, 1892. 


LL 


226 LICHENUM GENERIS CROCYNLÆ 


Amphilomopsis JATTA, La tribu « Amphilomei » e ilnuov. gen. Am- 
philomopsis, in Nuov. Giorn. botan. ilal. (n2 ser.), t. XXIT, 1905. 


Sequuntur nunc vetera genera ab auctoribus infra citandis 
adhibita ; non eorum opus, sed hujus opusculi numerus solum- 
modo indicabitur ; Arthonia Ny1., n° 10; Cilicia Moxr.., id. ; Im- 
bricaria DC., n° 1; Lecanora Nyz., n“6ct 8; Lecidea Acx., 
n°3: Pannaria Koers., n°1; Parmelia Acx., EL. FR. et ScxÆr., 
n° 1, Moxr., pluries ac sæpe adjuncta sectione Amphilomate ; 
Placodium Müzz. ARG., n° 1; Psoroma MüLz. ArG. n° Î. 


Thallus vel albus, vel rarius flavescens, sulfureus vi- 
tellinnsve, mollis, byssaceus, adnatus, nunc crustosus, 
nunc fere foliaceus vel squamulosus sen laciniatus atque 
intus homϾomericus ; inferne concolor aut niger fuscusve 
et aliquando zona ita colorata, plus minusve lata circum- 
datus. Nullus cortex; hyphæ medullares materia albida, 
atrata, flavente aut lutea, aliquoties hydrate kalico ru- 
bente, obnubilatæ, sursum albæ albidæve, inferne nigræ, 
nigrescentes, fuscæ aut rufæ, intricatæ, parum crassæ, ru - 
gulosæ, articulatæ articulis plus minusve longis ac in septo 
non constrictæ atque ramosæ ramis frequenter anastomo- 
santibus ac rete maculis parvis vel permagnis efficientes. 
(fig. 1). Gonidia sicut hyphæ nubilatæ, e generibus 
Algarum vel Protococco Ac. vel Trentepohlia Marr. de- 
sumpta, inter has hyphas plerumque dispersa, interdum 
stratum distinctum superne formantia. Apothecia leci- 
deina, hoc est ex hyphis medullaribus formata, supra 
crustam dispersa, raro acervata, sessilia aut immersa, 
basi rarius paulum constricta, cupuliformia, perithecio 
thallo concolore vel ab ipso thallo cincta atque disco nigro 
rufove instructa. In perithecio duplex zona: superior co- 
lorata ex hyphis stricte coalitis et in marginem ascenden- 
tibus composita ; in inferiore hyphæ nunc sicut in thallo 
laxe implexæ, nunc arcte aggregatæ ac etiam radiantes. 


227 


PLERÆQUE SPECIES 


Paraphyses hyalinæ et sursum sæpe coloratæ, aut cras- 


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Fig. 1. — Crocynia biatorina (Monr.) Hu. 


Coupe longitudinale du thalle, montrant les hyphes entrelacés et leurs rae 


mifications anastomosées ; en haut les hyphes médullaires ; en bas ceux 


de l’hypothalle. (Gross. 350 diam.). 


sæ et simplices, aut angustæ ac connexo ramosæ, semper 


228 LICHENUM GENERIS CROCYNLÆ 


arcte cohærentes. Sporæ in thecis senæ vel octonæ, vel 
simplices, vel uni seu triseptatæ breves, aut paulum longæ. 
Spermogonia in unica specie observata ; spermatia parva, 
cylindrica et recta ; sterigmata simplicia. 


Illud genus, Crocynia, juxta gonidiorum indolem sporarum- 
que internas divisiones in tribus sectionibus dividitur, scilicet 
sectio I, Eucrocynia, gonidia protococcoidea et sporæ simplices 
(5 species). Sectio II, Byssocaulon, gonidia chroolepoidea et 
sporæ uniseptatæ (3 species). Sectio ITT, Chrysothrix, gonidia 
similia et sporæ triseptatæ (2 species), atque tandem species 
gonidia similiter chroolepoidea possidens, sed apotheciis des- 
tituta proindeque Inceriæ sedis. 

Prima species simul corticola et saxicola vulgaris in tota Eu- 
ropa ac rara in terris exoticis. Cæteræ autem semper corticolæ, 
rarissime observatæ,vigentes præcipue in America tropica, me- 
ridionali etetiam antarctica, hic et. illic in Asia orientali (Ja- 
ponia etins. Java), in Africa (ins. Borbonia et Mauritio) atque 
in Oceania (Nova Zelandia et Nova Caledonia). 


Observ. — Dans la ‘bibliographie de ces espèces, je n'ai cité 
que peu de synonymes, parce que les déterminations des liché- 
nographes qui sont venus après MONTAGNE sont parfois erro- 
nées ; je n’ai pris que celles qui se rapportent d’une façon évi- 
dente à l'espèce que je décrivais. Par exemple, l’'Amphiloma 
gossypinum Nyz., Synops. Lich., IT, p. 53, tab. x, fig. 2 (cette 
planche n'a jamais été publiée), n’est pas le Crocynia gossypina 
(Sw.). puisque NYLANDER lui attribuc des gonidies chroolépoides 
(« gonidia moniliformiter juncta ») et des spores uniseptées. 
Pour savoir à quelle espèce de la section Byssocaulon cet Am- 
philoma s'applique, il faudrait étudier l'échantillon de son her- 
bier ainsi nommé. Cette remarque regarde également et la for- 
me cineritium (Acx.) NyL., loc. cital., p 5%, etle Crocynia gos- 
sypina Mass., Esam. comparat. alc. gen. Lich., p. 7, etc., etc. 


PLERÆQUE SPECIES 229 


Sectio I. — Eucrocynia Hue. 


GonNipIA PROTOCOCCOIDEA ; SPORÆ SIMPLICESe 


1. Crocynia lanuginosa Hue. 


Lichen Januginosus ACH. Lichenogr. suec. Prodr. (1798), p. 120, non 
Lichen lanuginosus Horru. Enum. Lich., 1791, p. 82, tab. x, fig. 4 
(confer. HuE Lich. morphol. et anatom. dispos., n° 465, in Nouv. 
Arch. Mus., 4e sér., t. X, 1909, p. 190). 

Parmelia lanuginosa AcCH. Method. Lich. (1803), p. 207 (exclus. sy- 
nonym. ad P. pityream pertinentibus), Lichenogr. univ., p. 465 
(exel. synonym. HorFr.), et Synops. Lich., p. 201; P. (Amphiloma) 
lanuginosa EL. FR. Lichenogr. europ. reform. (1831), p. 88. 

Imbricaria lanuginosa DC., in Lam. et DC., F1. fr., t. VI, 1805, p. 188. 

Amphiloma lanuginosum NYL., Essai nouv. classif. Lich., 2° Mém,, 
4853, p. 177, Prodr. Lichenogr. Gall. et Alger, p. 69, in Act Soc. 
Linn. Bordeaux, t. XXI, 1857, p. 315, Enum. génér. Lich., p. 110, 
Lich. Scand., p. 1?9,in Notis. Salsk. Faun. et FI. fenn. Forhandl., 
Ielsingforsiæ, 1861, et Synops. Lich., IT, p. 52. 

Pannaria lanuginosa KOERB. System. Lich. Germ. (1855), p. 106, et 
Tucx. Gener. Lich., p. 48, ac Synops. North Americ. Lich., I, 
pe 117: 

-Leproloma lanuginosum NYL. in Flora, 1883, p. 107, Lich. Japon., p. 
88, apud HuE A‘ldend. nov. Lichenogr. europ., p. 316, atque Lich. 
exot., n° 361?. 

Psoroma lanuginosum MüLL. ARG. Consp. syslem. Lich. Nov. Ze- 
land. (1894), p. 42. 

Placodium lanuginosum MüLL. ARG. Lich. Usambar., in Engl. botan. 
Jahrb., t. XX, 1894, p. 265. 

Lichen membranaceus Dicks. Fascicul. plant. cryptog., I, 1790, p 
24, tab. vi, fig. 1. 

Parmelia caperata f. membranacea ScHÆR. Enum. Lich. europ. 
(1S50), p. 35. 

Leproloma membranaceum WaiN. Lich. Caucas. in Termétz. Füzet., 
t. XXII, 1899, p. 293. 


Illud nomen specificum, membranaceus, etsi prioritate gau- 
dens, oblivioni dandum est, quia ab anno 1790 usque ad nostra 
tempora, a solo SCHÆRER usurpatum fuit. 


. Exsiccata in herb. Mus. paris. et in meo: Parmelia caperala f. 
membranacea ScHÆR. Lich. helvet. exsicc., n° 378 ; P. lanuginosa 


230 LICHENUM GENERIS CROCYNIÆ 


STENH. Lich. Suec. exsicc., ed. alt., n° 126; Amphiloma lanugino- 
sum NyL., MaLBr. Lich. Norm. n° 374, Leproloma lanuginosurn 
Nyz, HARM. Lich. Lothar , n° 493, et Lich. gall. præcip. exsicc, 
n° 27, ac JOnNS., North Engl. Lich.-Herb., n° 234. 

In Asia : in Japonia legit R. P. FAURIE saxicolam: 1 in ins. Re- 
bunshiri, n° 9464, 23 maiïi 4893. — 2. In ins. Yeso, in monte Sapporo, 
ne 9297, 3 aprilis 1893, et n° 64 (corticolam), februario, 1897. — 3.In 
ins. Nippon, in Kamatsuge, ne 1949, 13 maii 1899. — 4. In ins. Kin- 
Kuwasan, prope sinum Sinai sita, ni 5139 ct 5140, ? junii 1902. 


Thallus in speciminibus tum europæis, tum japonicis. 
albidus vel sulfureo albescens, adpressus, hydrate kalico 
flavens et plagas orbiculares aut irregulares, 4-9 cent. 
latas præbens ; in peripheria quasi foliaceus foliis vel 
squamis 4-10 mill. latis, ambitu rotundis, integris seu 
crenulatis et simul margine prominente anguste cinctis, 
in centro imbricatis connexisque et vulzo crustam parum 
crassam efficientibus ; supra aut inæquatus et granuülosus 
granulis parvis sorediosisque aut æquatus et pulvere tenui 
et concolore obtectus; intus albidus ; subtns nigrescens 
vel fuscus et hyphis concoloribus substrato affixus. Nul- 
lus cortex ; hyphæ medullares 2-4 ; crassæ, materia sub- 
albida cum gonidiis obnubilatæ, ramosæ ramis anastomo- 
santibus et rete maculis irregularibus et imparibus, sed 
satis parvis, et in zona externa liberæ et recurvæ ; sub 
hoc strato satis lato aliud stratum plus minusve crassum 
ex hyphis fuscis vel nigrescentibus et similiter rete majo- 
ribus maculis formantibus constans. Gonidia viridia, pro- 
tococcoidea, 6-10 4 lata, pariete parum incrassato, raro 
solitaria, sæpius in glomerulis hyphis circumscriptis 
aggregata et in summis hyphis medullaribus nidulantia. 
Sterilis. Acmarius et EL FRries de apotheciis quorum 
discus rufus vel rufofuscus et margo pulverulentus lo- 
quuntur, sed e cæteris lichenographis nullus ea vidit. 


PLERÆQUE SPECIES 231 


— f. leprosa Hue, Amphiloma lanuginosum var. le- 
prosum LAMY DE LA CHAPELLE Catal. Lich. Mont-Dore 
(1880), p. 56. 

Thallus totus pulverulentus lobisque peripheriæ orbatus. 

Illa species a variis lichenographis varie in ordine sys- 
tematico disposita eadem thallina structura ac cæteræ Cro- 
cyræ gaudet, proindeqne ab eis separari nequit. 


Viget ad umbrosa et rorida rupium latera vel supra terram et 
Muscos atque rarius ad arborum cortices in Asia (Japoniaij; in Afri- 
ca (in revione Zambesiea, in l’sambara et in ins. Socotra) ; in Ame- 
rica septenutrionali et etiam in meridionali (Brasilia, teste STIZENB., 
Lichenæa afric., p.875); in Oceania (in Nova Zelandia) ; in Europa 
tota. 


2. C. biatorina HuE. 


Parmelia gossypina var. bialorina MONT., in Annal. Sc. nat., Bo- 
tan., 2e sér., t. XVI, 1841, p. 116, et Cryptog. guyanens, p. 32, se- 
cundum specimen archetypum et corticolam, n° 512, in ejus herb. 
guyanens., in herb. Mus. paris. 

In America: 4. in Louisiana legit corticolam Abb. LANGLOIS, ad 
arboris truncum, baie de Saint-Louis, état de Mississipi, n° 79, 28 
aprilis 1885. — ?. In Brasilia legit Weddell etiam corticolam, in herb. 
Mus. paris. 


Thallus in specimine archetypo Moxr., n° 512, albus vel 
subflaventi albidus, suborbicularis, plagam 4 cent. latam 
efficiens mollis, tenuis, hydrate kalico obscure flavicans, 
anguste laciniatus et supra hypothallum 0,5-0,7 mill. cras- 
sum lacinias in peripheria circumdante et inter illas in 
centro apparente, impositus,; laciniæ 0,5-1 mill. latæ, 
nuuc stellaitæ, nunc et sæpius varie directæ irregulariter 
dilatatæ et irregulariter ramosæ, ambitu crenatæ, nunc 
diseretæ aut contiguæ, nunc confluentes et crustam tenuem 
formantes ; supra pulverulentæ vel tenuiter puberulæ, 
nunc læves, nunc granulosæ ; intus albidæ et inferne ni- 


232 LICHÈENUM GENERIS OROCYNLÆ 


grescentes. Cortex nullus ; hyphæ medullares albæ, 5-6 
u crassæ, lumine crassitudinis circiter quartum metiente, 
rugulosæ, frequenter ramosæ ramis anastomosantibus re- 
teque maculis 12-30 4 latis, satis æqualiter formatis et 


Fig. 2. — Crocynia biatorina (MonT.) Hue. 


Les mêmes hyphes avec la couche gonidiale située près de la surface du 
thalle. (Gross. 500 diam.). 


fere quadrangulis præbentes et in strato circiter 60 y cras- 
so dispositæ atque in zona externa una vel plures horizon- 
tales ad gonidia tuenda strictius implexæ ; inferne nigres- 
centes et mox nigræ, 6-8, raro 10 y crassæ, rete simile 
vel maculis paulo majoribus efficientes et deinde inter ac 


PLERÆQUE SPECIES 233 


etiam intra arboris corticis cellulas penetrantes. Gonidia 
pallide viridia, protococcoidea, 6-8 y» lata, materia albida 
vel subflavente obtecta, in glomerulis 15-40 y latis et hy- 
phis circumdatis aggregata (fig. 2) atque inter hyphas me- 
dullares dispersa ; glomeruli in zona superiore, numerosio- 
res. Apothecia nigra, supra thallum sparsa et parum eleva- 
ta, primum 0,6-1,5 mill. lata, sphærica, plana et ambitn 
nigro setosa, dein pluribus confluentibus, 3-3,5 mill. lata, 
convexa, rugulosa et ambitu nuda. Perithecium 150-200 y 
crassum, e duplici zona constitutum : in inferiore hyphæ 
sicut in thallo dispositæ et magnos meatus inter ramos re- 
linquentes, sed nigræ vel atratæ et nudæ (fig. 3) atque 
in margine cæruleo nigræ et paulo strictius coalitæ ; sub 
ea hyphæ mednllares albæ cum gonidiis et inferius hyphæ 
hypothallinæ nigræ. In zona superiore fusco nigra 40-50 


et in margine 60-80 y crassa, hyphæ intricatæ omnino 


contiguæ et in margine verticales et flabellatæ. Para- 
physes raro hyalinæ, sæpe fascæ aut atratæ, 40-50 y al- 
tæ, 8-10 » crassæ, rectæ, arcte cohærentes, articulatæ 
articulis 8-10 y longis, in apice rotindatæ atque 10d0 
cærulescentes. Sporæ octonæ, hyalinæ simplices, oblon- 
væ, 6-7 L longæ et 3 y latæ. 


Non alihi lecta fuit hæc species 


— f. pannosa Hue; Byssocaulon pannosum MüLr. 
ARG. Lich., 1894, p. 41, apud DuranD et PiTrier Pri- 
mit. Flor. costaric., in Bull. Soc. roy. Botan. Belq., 
t: XXII, p. 162, secundum duo specimina archetypa, 
unum sterile, n° 6112, in Boruba, alterum fructiferum, 
n° 6111, in Terraba, in Costa-Rica lecta et a cl. Beau- 
verd, herbarii Boissier custode mecum benevole commu- 
nicata. 


La 


234 LICHENUM GENERIS CROCYNIÆ 


Thallus candidus et passim substramineo albus, tenuis, 
opacus, hydrate kalico immutatus laciniatus rosulasque 
10-20 mill. latas formans ; laciniæ 0,5-1 mill. latæ, in 
peripheria super hypothallam arcte adnatæ, applanatæ, 
irregulariter dilatatæ, varie directæ, discretæ, ramosæ 
ramis divaricatis (inde hypothallus inter eos frequenter 
visibilis), ambitu crenulatæ, apice rotundatæ aut obtusæ 
atqne superficie æquatæ et byssaceæ ; in Centro contiguæ 
vel subimbricatæ, superficie pulverulentæ sen tenniter 
eranulosæ crustamque paulo minns æquatam efficientes ; 
supra hypothallum nigrum et parum crassum impositæ 
et zona 0,4-0,6 & lata ab eo formata circumdatæ. Cortex 
nullus; hyphæ medullares nudæ, non rugosæ, stratum 
100 y latum præbentes, 6-6,5 4 crassæ, lumine trientem 
crassitudinis occupante, articulatæ articulis sat longis et 
in septis non constrictæ, atque ramosæ ranis anastomo- 
santibus et rete maculis 20-40 L latis formantes. Gonidia 
pallide viridia, protococcoidea, materia grisea nubilata, 
5-8, raro 10 p lata, membrana tenui, stratum 50-60 y 
crassum ac satis densum, hypharum obliquarum et laxa- 
rum zona 20 y lata tectum superne offerentia. Hyphæ in- 
feræ nigræ, 6-8 & crassæ, lumine dodrantem crassitudinis 
tenente, in strato 200 y crasso, sicut hyphæ albæ, dispo- 
sitæ ac ramosæ, sed earum retis maculæ ampliores atque 
vel inter corticis arboris cellulas penetrantes vel sub par- 
vula Pannaria innixæ. Apothecia 0,5-0,7 mill. lata, in 
crusta paulum immersa, rotunda, contigua aut dispersa, 
demum tenuiter marginata, plana sicut in fig. 3 et ex 
toto obscure cæruleo nigra. In perithecii zona superiore, 
obscure rufa ac hydrate kalico decolorata, in margine 
120 et subtus 60 » crassa, hyphæ intricatæ, 7-12,50 y 
crassæ, breviter ramosæ ac contiguæ atque in margine 
cæruleo nigræ, prope paraphyses verticales, arcte coali- 


a 
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hé dÉ S n.  < D. tb on 


PLERÆQUE SPECIES 235 


tæ, breviter articulatæ, lumine 2 y lato, apice rotundatæ 
ac extus ramosæ meatusque præbentes ; in inferiore inco- 
lorata, hyphæ velut in medulla dispositæ, sed parum in- 


Fig. 3. — Crocynia biatorina (MonT.) Hus. 


Coupe rayonnante d’une apothécie montrant que les hyphes de son pourtour 
sont aussi lâächement entrelacées que ceux du thalle. (Gross. 100 diam.). 


crassatæ et lateraliter gonidia admittentes. Paraphyses 
cæruleo nigræ, 30-32 y altæ, 5-6,25 y crassæ, rectæ, arc- 
te cohærentes, ex hyphis perithecii summi flabellato di- 
visis provenientes, articulatæ articulis 4-6,5 x longis, 
septis crassis et lumine 1,5 y lato, apice rotundatæ ac 
zona hyalina 10 y crassa tectæ (ab hyphis marginis pa- 
rum distinctæ et solummodo minus crassæ), non ramosæ 
atque iodo cæruleæ. Sporæ in apothecio secto deficientes ; 
apud Mürz. ARG., loc. citat., octonæ, hyalinæ, simpli- 


ces, 0-6,9 y longæ et 1,75-2 4, latæ. 


Les différences qui séparent ce Lichen du précédent sont tel- 
lement légères, l'absence de réaction, le thalle mains développé, 
les spores plus petites, qu’il me parait impossible de ne pas les 
regarder comme appartenant à une même espèce. De plus leur 
structure interne est presque identique et par conséquent le 
Byssocaulon pannosum Müzr. ArG. n’est qu’une simple forme 
du Crocynia biatorina (Monr.) HuE. 

La structure de cette espèce est des plus simples, car partout, 
excepté dans la zone supérieure du périthèce, les hyphes forment 


236 LICHENUM GENERIS CROCYNILÆ 


un réseau à mailles souvent très larges ; dans le haut du péri- 
thèce, ils se rapprochent, se touchent même et on les voit pren- 
dre la direction verticale pour former les paraphyses. On ne 
peut mieux comparer son apothécie qu’à un nid d'oiseau formé à 
l'extérieur de brindiiles entrelacées et peu cohérentes, libres 
même, et garni à l'intérieur d’une couche compacte de duvet ou 
de terre, destinée à recevoir les œufs, c’est-à-dire les paraphy- 
ses, les thèques et les spores. 


3. C. molliuscula Nyr. Zich. Japon. (1890), p. 59 
(nomen nudum). | 


Lecidea molliuscula FÉE in herb., teste NYLANDER. 

Byssocaulon molliuseulum NyL , Enum géner. Lich., 1857, p. 119, et 
apud HuE Lich. exot., n° 1848, ubi synonymon Crocyniæ gossipi- 
næ errore habetur. 


Thallus in ZLecidea molliuscula FÉ£E quam determina- 
vit NyLanDer et collegit MÉZIÈèRES-LEPERVANCHE ad 
udum arboris corticem in Salazia, in ins. Borbonia, n° 96, 
anno 1840 (in herb. Thuret) substramineo albus, hydrate 
kalico immutatus, mollis, crustam tenuem, indetermina- 
tam, tum in peripheria, tum in Centro superficie rugosam 
et fere lanuginosam efficiens; intus albus ; subtus etiam 
albus et hyphis albis substrato adhærens. Nullus cortex ; 
hyphæ medullares 5-6 y crassæ lumine quartum crassi- 
tudinis tenente, rugulosæ, multum ramosæ ramis anasto- 
mosantibus reteque maculis irregularibus et imparibus, 
10-40 4 et ultra latis, formantes ; sursum apice liberæ et 
recurvæ ; inferne paulum incrassatæ, 6-8  metientes et 
similiter dispositæ. Gonidia viridia, protococcoidea, ma- 
teria subalbida obtecta, in parvis glomerulis aggregata 
et præsertim sursum inter hyphas dispersa. Apothecia 
0,4-0,6 mill. lata, supra crustam dispersa, sæpe plura 
aggregata et inter thalli rugas nidulantia, basi non con- 


PLERÆQUE SPECIES 297 


stricta, perithecio thallo concolore et pulverulento, mar- 
gine simili et integro atque dein excluso necnon disco 
rufo, primum applanato et mox leviter convexo instructa. 
Perithecii pars inferior lateraliter 50 et subtus 150-200 y 
crassa, ejus hyphæ arcte conglutinatæ, superne intrica- 
tæ, in peripheria radiantes, distinctæ, 8-10 y crassæ atque 
extus breviter liberæ ; in ea nulla gonidia. Pars superior 
obscure rufa, subtus et in margine 60 y crassa et more 
solito composita. Paraphyses hyalinæ, 85-90 , altæ, 6-8 à 
crassæ, apice subrotundatæ et 10-12 & metientes, arcte 
cohærentes, articulatæ articulis 7-8 # longis, lumine 1,5 
L lato et septis tenuibus, atque iodo cæruleæ. Sporæ oc- 
tonæ, hyalinæ, simplices, 9-12 & longæ et 3-4 y latæ, 
immixtis 10-11 y longis et 4-5 y latis. 

Modo vegetandi, hoc est thallo ex toto granuloso, in 
peripheria non lobato ac omnino albido atque apothectis 
rufis à C. gossypina Nyz. facile et tuto secernitur. 


Species insulis Borbonia et Mauritio propria. 


4. C. gossypina Nyz. apud Hue Zich. exot., n° 1848, 
in Nouv. Arch. Mus., 3° sér., t. III, 1891, exclus. syno- 
nym. NvL. 


Lichen gossypinus SWARTZ Prodr. Flor. Ind. (1788), p. 146. 

Lecidea gossypina AcH. Method. Lich. (1803), p. 85, Lichenogr. 
univ., p. 217, et Synops. Lich., p. 55, atque NYL1., Essai nouv. clas- 
sif. Lich., 2 Mém., p. 182. 

Parmelia (Amphiloma) gossypina MONT. Cryptog. guyan., 1855, p. 
32, in Annal. Sc. nat., Botan., 3° sér., t. XVI, 1851, p. 50, pr. part., 
scilicet quoad maximam partem numeri 1409. 

Crocynia mollescens NyL. Lich. Japon. (1890), p. 59, et apud HuE 
Lich. exot., n° 1850. 

Exsiccatum in herb. Mus. paris.: Parmelia (Pannaria) gossypina 
Tuck., WRIGaT Lich. Cubæ, n° 110. In eodem herbario ad hanc spe- 
ciem pertinet Lecidea gossypina NYL., ramulicola et a cl. Melinon 
in Guyana gallica, anno 1842, lecta. 


238 LICHENUM GENERIS CROCYNIÆ 


In Asia: in Japonia legit R. P. FAURIE corticolam in una ex insulis 
Riukiu, in ins Yakushima, n° 2466, julio 1900. 


Thallus in specimine MonrAGne, n° 1409, albus, mollis 
hydrate kalico leviter flavens, plagas irregulares et inde- 
terminatas formans, hinc inde et præsertim in peripheria 
laciniatus laciniis parvis, ambitu crenatis, contiguis aut 
paulum discretis et in Centro crustam valde inæquatam et 
lanuginosam formans; intus albus; subtus etiam albus 
atque hyphis aut albis aut rufis substrato adhærens. Nul- 
lus cortex; hyphæ medullares materia subflavente cum 
gonidiis obnubilatæ, 5-6 y crassæ, rugulosæ, multum ra- 
mosæ ramis anastomosantibus reteque maculis irregulari- 
bus et imparibus efficientibus atque inferne sæpe rufæ, 
similiter ramosæ et paulum incrassatæ, 7-8 y metientes. 
Gonidia protococcoidea, pallide viridia, 8-10 y lata, glo- 
mcrulos hyphis circumscriptos stratumque crassum in Z0- 
na supera præbentia ac passim inferins dispersa; supra 
gonidia hyphæ apice liberæ et recurvæ. Apothecia 0,5- 
1,2 mill. lata, supra thallum, dispersa sessiliaque, inter- 
dum duo vel tria congregata, cupuliformia, basi non con- 
stricta, perithecio albo pulverulento, margine integro et 
similiter albo pulverulento, primum elevato et demum dis- 
cum vix superante atque disco nigro, nudo vel in initio 
leviter pruinoso planoque instructa ; aliquoties aut in me- 
dio umbilico albido depresso notata aut umbilico ampliato 
quasi altera margine albida intus circumdata. Perithecii 
zona inferior lateraliter 100-140 et subtus 160-180 y cras- 
sa; in ea media hyphæ intricatæ, in ejus peripheria ra- 
diantes et 100 & longæ, ubique stricte congregatæ, lu- 
mine minimo, atque extus et subtus breviter liberæ ; in 
zona superiore fusco nigra, in margine 80, lateraliter 50 
et subtus 80 y lata, hyphæ etiam arcte coalitæ, saltem 
latus versus horizontales ac in margine flabellatæ ; in utra- 


PLERÆQUE SPECIES 239 


que zona nulla gonidia. Umbilici corona e paraphysibus 
protractis formata. Paraphyses hyalinæ sursum rufes- 
centes et subrotundatæ, 60-80 % longæ, 4-6 x crassæ, 
rectæ, arcte cohærentes, articulatæ articulis 6-12 y lon- 
gis, septis tenuibus et lamine 1,5 y lato atque iodo cæru- 
leæ et dein sic remanentes vel decoloratæ. Sporæ octonæ, 
hyalinæ, simplices, distichæ 8-10 y longæ et 2,5-3 y la- 
tæ, immixtis 9-10 y longis et 3,5-4 y latis. 

In WriGar, Zach. Cubæ, n° 110, apotheciorum discus 
non niger, sed pallide aut obscure rufus, atque-in super- 
ficie non solum semel, ut in exemplari MoNTAGNE, sed 
etiam bis terve depresso umbilicatns. In specimine japonico 
thallus in facie infera strato rufarum hypharum crassiore 
vestitus atque apotheciorum discus niger et rarissime 
umbilicatus; sporæ etiam simplices 10-12 y longæ et 
2,9-3 4. latæ et tandem kalicum hydras in thallo nullum 
provocat colorem. 


Probabiliter non alibi observata fuit ista species, et si in insula 
Salomonis Bougainville a celeb. MüLLER ARG., Nachtrag zu den von 
Dr NauMAN auf der expedit. der GazELLE gesamm. Flecht. (1884), p. 
138, indicatum fuerit Byssocaulon gossypinum MüLL. ARG., nam 
huic generi Byssocauloni ab eo auctore, Conspect. system. Lich. 
Nov. Zeland., p. 13, gonidia chroclepoidea et sporæ transversim di- 
visæ attributa fuerunt. 

Viget igitur corticola in Japonia, Antillis et Guyana. 


— var. mollis Hue. 


Byssocaulon molle (Sw. in herb. TURN., HO0K.), Ny1., Enum. génér., 
Lich., 1857, p. 119. 

Crocynia mollis NyL. Lich. Japon. (1890), p. 59, et apud HuE Lich. 
exot., n° 1849 (exclus. utroque synonym.). 

Parmelia (Amphiloma) gossypina MONT. Cryptog.guyan., 1855, p. 32, 
secundum specimina nis 507 et 1409, in ejus herb. guyan. (numerus 
posterior pro minima parte et in latere dextro, prioris autem in 
schedula hoc verbum « Typus » ab ipso MONTAGNE scriptum fuit). 


240 LICHENUM GENERIS CROCYNLÆ 


Exsiceatum in herb. Mus. paris. : Byssocaulon molle NYL., Spruce 
Lich. Amaz. et Andin., n° 140. 


Thallus in speciminibus Monrane, n° 507, albus et 
passim rufidulo albidus, hydrate kalico e flavo mox ru- 
bens, mollis, plagulas indeterminatas formans, nune et 
præsertim in peripheria laciniatus lacintis 1 mill. latis, in 
lateribus et in apice crebre crenulatis, varie directis. 
contiguis aut imbricatis et tunc crustam tenuem præbens ; 
supra inæquatus, granulosus et lanaginosus; intus subal- 
bidus ; subtus albidus atque substrato hyphis concoloribus 
vel fuscis adhærens. Nullus cortex; hyphæ medullares 
materia subalbida et mox in sectione tenui pallide ferru- 
ginea cum gonidus obtectæ, 5-6 & crassæ, rugulosæ et 
ramosæ ramis anastomosantibus reteque maculis irregu- 
laribus imparibusque efficientibas; subtus nunc albidæ, 
_nunc rufæ et paulum incrassatæ. Gonidia protococcoidea, 
pallide viridia, 8-12 4 lata, in glomerulis hyphis cireum- 
datis congregata et in summis hyphis stratum 40 y latum 
et frequenter interruptum præbentia; super illa hyphæ 
apice liberæ recurvæque. Apothecia 0,5-1,5 mill. lata, 
supra thallum sparsa vel glomerulose congregata, sessi- 
lia, cupuliformia, basi paulum constricta, perithecio lævi 
et rufidulo, margine integro, nudo, primum elevato et 
dein discum vix superante atque disco pallide seu ob- 
scure rufo, plano ac demum convexo nudoque ornata. Pe- 
rithecii zona inferior lateraliter 70-80 et subtus 160 
crassa ; illius hyphæ stricte coadunatæ., superne intrica- 
tæ et in peripheria radiantes ac 100 y longæ, lumine mi- 
nimo ; in ea nulla gonidia. Pars superior obscure rufa, in 
margine 60-70 et inferne 100 y crassa, ex hyphis intri- 
catis, lateraliter ascendentibus et in margine flabellatis 
constituta. Paraphyses hyalinæ vel sæpe rufescentes, | 
in apice rotundatæ, 50-60 & altæ, 6-7 « crassæ, rectæ, … 


PLERÆQUE SPECIES 241 


arcte cohærentes, articulatæ atque iodo cæruleæ. Sporæ 
octonæ, hyalinæ, simplices, uniseriatæ, 5-6 x longæ et 
3-4 y latæ. 

Hæc varietas a forma genuina aspectu ægre secerni- 
tur et cum ea mixtim crescit; ab ea reactione mox et 
tuto secernitur et in ejus apotheciis discum umbilicato 
depressum nunqgnam vidi. Quoad anatomicas notas, excep- 
tis sporis in var. molh minoribus, nullum in utraque forma 
discrimen alicujus momenti adest. 


Ad hanc varietatem attinet etium Parmelia gossypina Monr., 
MonT. et VAN DEN Bosch Plant. Junghuhn., fasc. IV, p. 431, cujus 
in herb. Mus. paris. adsunt specimina. Viget igitur in Asia (inx+. 
Java) et in America meridionali (Guyana et Peruvia). 


9. C. erminea HARM., in litt. ; spec. nov. 


Thallus niveus, mollis et squamulosus ; squamulæ in pe- 
“ipheria paulum dispersæ, 2,5-5 mill. latæ, 0,2 mill. cras- 
sæ, lobulatæ lobulis torulosis, connexis et in superficie 
granulosis pulverulentisque, in centro subascendentibus 
vel obliquis, imbricatis crustamque 2,5 mill. crassam, fere 
æquatam et indeterminatam formantes; intus albæ ac 
hydrate kalico non mutatæ ; subtus albidæ vel passim le- 
viter rufescentes et tunc hydrate kalico magis rufæ, spon- 
giosæ atque arboris cortici unico vel tribus punctis an- 
gustissimis affixæ. Cortex nullus; hyphæ medullares ma- 
teria atrata nubilatæ, 4-6 y. crassæ, lumine trientem cras- 
situdinis tenente, rugulosæ, varie directæ, ramosæ ramis 
anastomosantibus reteque maculis isæqualibus, nunc 10, 
nunc 30 4 latis efficientibus, atque articulatæ articulis sat 
longis et in septis non coustrictis ; inferne in strato 0,4- 
0,5 mill. lato, materia atrata et subtus ferruginea obnu- 
bilatæ, pleræque albidæ, in ima parte ferrugineæ ac tunc 

1û 


242 LICHENUM GENERIS CROCYNIÆ 


hydrate kalico rufescentes, 4 Lu crassæ, nudæ aut rugu- 
losæ, intricatæ, ramosæ ramis raro anastomosantibus et 
sicut cæteræ hyphæ articulatæ. Gonidia viridia, proto- 
coccoidea, 6-8 LH lata, membrana parum crassa, stratum 
glomerulosum, 90-100 y latum sursum formantia atque 
eorum glomeruli in medullam descendentia. Apothecia 
0,5-1 mill. lata, crustam vix suüperantia, cupuliformia, 
rotunda, sessilia, dispersa, perithecio albo -vel alboroseo, 
margine satis crassa, paulum elevata, integra seu demum 
vage crenulata atque disco obscare rufo nudoque instructa. 
Perithecium e duplici zona constans : in inferiore subtus 
190-200 et in margine 100 y crassa hyphæ stricte coali- 
tæ, lumine minimo, in strato illius interno intricatæ,. in 
externo 70-80  lata radiantes ramosæque et extus liberæ ; 
in superiore atro fusca, 40-80 y. lata, hyphæ horizontales 
et paucæ in margine ascendentes ; in ea nulla gonidia. Pa- 
raphyses hyalinæ, zona hyalina 5-6 y crassa tectæ, in api- 
ce rotundatæ, 40-45 altæ, 5-8 y crassæ, articulatæ arti- 
culis 48 et in apice 5 y longis, lumine 1,75-2 y lato et 
septis satis crassis, atque iodo cæruleæ. Thecæ 41,25 y 
longæ, 12,50 w latæ et in apice incrassatæ ; sporæ oc- 
tonæ, hyalinæ, simplices, distichæ, 8,75-10 K longæ et 3- 
3,70 y. latæ. 

Ad corticem arboris in Nova Caledoria legit R. P. Fr 
NIER, anno 1908. 


Le périthèce dars cette espèce est formé comme dans les deux 
précédentes ; elle diffère du C. gossypina NyYL. par son thalle, 
composé de petites squamules protégées en dessous par une sorte 
de tissu spongieux et adhérant au substratum non dans toute sa 
surface, mais seulement par quelques points etenfin par la réac. 
tion ; elle présente donc une structure un peu plus élevée. Dans 
le C. erminea le triple réactif de M. le D' Guéguin rougit les 
aspérités des hyphes comme dans le C. molliuscula Nyv. et le 
C. crustata HUE. 


PLERÆQUE SPECIES 243 


Sectio II. — Byssocaulon HuE. 


Genus Byssocaulon MONT. Prodr. Flor. fernandes., in Annal, 
De. nal.,/botan.,t2°"sér.; t, Ill, 1535, n° 52, D: 355. 


GoNi1prA CHROOLEPOIDEA ; SPORÆ UNISEPTATÆ, 


6. C. crustata HUE; sp. nov. 


Parmelia gossypina MONT. Cryplog. guyan., 1855, p. 32, pr. part., 
id est quoad specimen, n° 760, in ejus herb. guyan., in herb. Mus. 
paris. 

Lecanora gossypina NYL., legit cl. Melinon in Guyana gallica; anno 
1842, in eod. herb. 


Thallus in specimine Monr., n° 760, albido cinerescens, 
crustam continuam tenuemque hydrate kalico vix flaven- 
tem, rigidam, nunc æquatam, nunc et passim tantum con- 
cavam convexamve præbens; interdum laciniatus laci- 
niis 1-8 mill. latis, parum divisis, in peripheria liberis et 
in centro crustæ superpositis; in superficie breviter et 
tenuiter puberulus et in laciniis peripheriæ albus et 
byssaceus ; intus albidus; subtus fuscus aut nigrescens. 
Cortex nullus; hyphæ medullares albæ, 3-4 4 crassæ, lu- 
mine trientem crassitudinis occupante, stratum 80-100 x 
latum formantes, varie directæ, ramosæ ramis anastomo- 
santibus reteque maculis irregularibus imparibusque præ- 
bentibus; sursum supra gonidia apice liberæ ; inferne fus- 
cæ aut nigrescentes in strato 90-120 & lato sicut hyphæ 
albæ reticulatæ atque inter arboris corticis cellulas verti- 
caliter penetrantes. Gonidia pallide flava, materia albida 
obtecta, 9-10 y crassa, ad Algarum genus Trentepohham 
Marr. pertinentia et in longis ramosisque filamentis dis- 
posita hyphisque obtecta, sicut in Borx., Recherch. go- 
nid. Lich., tab. vu, fig. 8, et in summis hyphis medul- 
laribus unicum vel duplex stratum formantia. Apothecia 


244 LICHENUM GENERIS CROCYNLÆ 


0,5-0.8 mill. lata, supra crustam dispersa, sessilia, basi 
paulum constricta, cupuliformia, perithecio albido, mar- 
gine crassa, elevata, integra aut demum lobulata atque 
disco nigro, plano, nudo aut tenuiter cæsio pruinoso in- 
structa. Perithecium lateraliter 80 et inferne 100-140 » 
latum ; ejus hyphæ intricatæ et ramosæ sicut in thallo 

sed contiguæ atque in parte fere externa stratum gonidiale. 
angustum e thallo sine intervallo proveniens admittentes. 

Superior zona fusco nigra, in margine 40 ac subtus 60 y 

metiens. Paraphyses hyalinæ, apice rotundatæ, 60-70 » 

altæ, 10 x crassæ, rectæ, arcte conglntinatæ, breviter 
articulatæ ac iodo rubentes. Thecæ 5% z longæ et 13 y 

latæ ; sporæ senæ aut octonæ, hyalinæ uniseptatæ, 18 x 

longæ et 5 y crassæ. 

In specimine à el. Melinon lecto thallus pallide glau- 
cescens, at cæteræ notæ concordant. Species thallo erus- 
tam continuam formante pre goniliis chroolepoideis, 
etiam in apothecio inclusis 4 cæteris facile separata. 


Species corticola Guyanæ propria. 


7. C. nivea Hue. 


Byssocaulon niveum MONT. Prodr. Flor. fernandes., p.9, in Annal 
Sc. nat., Botan., 2° sér., t. IV, 1835, n° 5?, secundum specimina ar- 
chetypa in ejus herb., NyL., Enum. Jénér. Lich., p. 119, et apud 
HuE Lich. exot., n° 1851, atque BORNET, Recherch. gonid. Lich., 
4er Mém., p. 16, tab. vint, fig. 5, in Annal. Sc. nat. Bo 2e sér.. 
t. XVII, 1873. 

Parmelia gossypina var. filamentosa MonT. Cryptog. guyan., 1855, 
p. 32, secundum descriptionem, nam Coll., n° 1404, in ejus herbario 
deest. 

Byssocaulon filamentosum NyYL., Enum. génér. Lich., p. 119, Lich. 
Nov. Zeland. (1888), p. 77, Lich. Japon., p. 39, et apud IIUE- 
Lich. exot., n° 1852, MücLz. ARG., Lich. Beitr.., n° 1528, in Flora, 
1890, exclus. synonym. SWaRTZ et WRIGHT, atque Conspect., Sys- 
tem. Lich. Nov. Zeland , p 73. 


PLERÆQUE SPECIES 245 


Thallus in speciminibus archetypis a cl. BERTERO in 
ins. Juan Fernandez lectis, niveus, mollis, lanuginosus, 
hydrate kalico non mutatus, e laciniis filiformibus, ramo- 
sis et hinc inde floccosis, in peripheria liberis ac in centro 
aut etiam liberis aut confluentibus compositus; intus al- 
bus ; subtus etiam albus ethyphis concoloribus Muscis ad- 
hærens. Cortex nullus : hyphæ medullares 4-6 & crassæ, 
lumine vix crassitudinis quartum tenente, rugulosæ, varie 
directæ, ramosæ ramis anastomosantibus reteque maculis 
irregularibus et imparibus formantibus atque inferne pau- 
lum incrassatæ et 7-8 L metientes. Gonidia pallide flava, 
chroolepoidea, 10-12 y lata, materia albida obtecta, in fi- 
lamentis nunc longis, nunc hyphis interruptis inter hyphas 
medullares sita. Sterilis. 

Specimen apotheciis extus purpurascentibus ornatum, n° 
1404, e Guyana in herb. MoNTAGNE guyanensi non adest, 
Ad hanc speciem referenda est Lecanora gossypina NY1., 
legit BERTERO in ins. Juan Fernandez, anno 1833, in 
herb. THureT. 


Viget insuper in Guyana et in Nova Zelandia. 


8. C. tenuis HuE; spec. nov. 


Lecanora gossypina (MONT }? NYL.; specimen in viciniis Cayenne 
lectum, anno 1835, in herb. THURET. 

In America: in ins. Martinica corticolam legit R. P. DUSs., anno 
1388. 


Thallus albus vel virescenti-albus, suborbicularis, pla- 
gulas supra arborum cortices 3-5 mill. latas formans, mol- 
lis, in margine crustam tenuem, rugulosam, pulverulen- 
tam, late lobatam et ambitu sinuatam formans et in centro 
multum inæquatus et granulatus granulis interdum elevatis 
disruptisque et lanuginosis ; intus albus ; subtus etiam albus 


246 LICHENUM GENERIS CROCYNLÆ 


et hyphis albis su bstrato adhærens. Cortex nullus ; hyphæ 
medullares 2-3 y crassæ, pariete tenui, rugulosæ, super- 
ficiei parallelæ, param ramosæ et paucas retis maculas 
formantes, inter gonidia ascendentes et tune magis ramo- 
sæ atque apice passim liberæ ; in zona infera verticaliter 
in arboris corticis cellulas descendentes. Gonidia pallide 
viridia, chroolepoidea, materia albida velata, 7-10 y lata, 
quorum filamenta plus minusve longa et-ramosa stratum 
40 & latum in summis hyphis medullaribus præbentia. 
Apothecia nulla. Spermogonia alba et verrucosa ; sper- 
matia Cylindrica, recta, 3-4 4 longa et 1 & lata; sterig- 
mata simplicia basi incrassata et 10 & longa. 


9. C. candida Hue; Byssocaulon candidum Müz. 
ARG. Lich. Spegazzian. in Stat. isl., Fueg. et in re- 
gion. freti Magellan. lecti, in Nuov. Giorn. botan. ital., 
t. XXI, 1889, p. 49, juxta duo specimina archetypa, 
ramulicolas, in Staten island, in Tundra alpina lecta, in 
ejus herb. et a cl. Beauverd mecum benevole communi- 
cata. , 


Thallus pure albus et passim stramineus leviter tinctus, 
opacus, hydrate kalico immutatus crustamque 15 mill. 
longam et 10 mill. latam, tenuem, continuam, ambitu lobu- 
latam lobulis rotundis et crenulatis, superficie fere æqua- 
tam ac sæpe byssaceam formans. Cortex nullus; hyphæ 
medullares albæ, nudæ, 3-6 & crassæ, rugulosæ rugis tri- 
plice D'* Guégen reagente non rubentibus, ‘articulatæ ar- 
ticulis oblongis, lumine quartum crassitudinis occupante 
atque ramosæ ramis anastomosantibus reteque maculis 20- 
50 H latis præbentes. Gonidia pallide flaventia ac corpus- 
*culis sic coloratis nubilata, chroolepoidea, parva, 5-8 y la- 
a, membrana incrassata, raro solitaria, in parvis filamen- 


éditos etat ét à se - à ds te mode di 


PLERÆQUE SPECIES 247 


tis et sæpius in glomerulis 20-40 y latis aggregata ac 
præsertim in summo thallo vigentia. Inferne hyphæ etiam 
albæ et inter corticis arboris cellulas verticaliter pene- 
trantes. Sterilis. 


Sectio III. — Chrysothrix Hue. 


Genus Chrysothrix Mont. apud CLAUD. Gay Histor. fisic. y poli- 
tic. Chile, t. VIII, 1852, p. 212. 


GoniprA CHROOLEPOIDEA ; SPORÆ TKISEPTATÆ,. 


10. C. nolitangere KreMPeLx. Geschicht. und Laitter. 
Laichenoloy., t. II, 1869, p. 247. 


Cilicia nolitangere MONT. Descript. plus. esp. nouv. Cryptog. dé- 
couv. par M. GAUDICHAUD dans l’Amér. merid., in Annal. Sc. nat., 
Botan., sér. 2, t. II, 1834, p. 375, tab. XVI, fig. 2, Prodr. Flor. fer- 
nandes., in ead. ecluy., t. IV, 1835, p. 94, et Lich. apud Gaupic. 
Botan., p. 113, in Voyag. autour du monde, 1836-1837, sur la corv. 
« la Bonite », commandée par M. VAILLANT, 1844-1846. 

Chrysothrix nolitangere MONT., apud CLauD. Gay, Hist. fisic. y poli- 
tic. Chile, t. VIII, 1852, p. 213, ac Syllog. gener. specierumque 
cryptog., p. 382; Mass. Sub la Chrysothrix nolitangere MoNT. nota 
et tab. 111, in Atti Inst. venet. Sc. Lett. ed Art., sér. 3, t V, 1860, 
ZanLBr. Ascolich., p. 117, et fig. 57, A et B, in Engl. und Prantl, 
Natür. Pflanzenfamil. 

Arthonia nolitangere NyL., Synops. genre Arthonia, in Mém. Soc: 
imp. Sc. nat. Cherbourg, t. IV, 1856, p. 92, Enum. génér. Lich. p. 
13?, Addit. Flor. cryptog. chilens., in Annal. Sc. nat., Botan., sér, 
4, t. IL, 1855, p. 170, in notula, Lich. region. exot., 1, Lich. peruv.- 
boliv., in ead. eclog., t. XI, 1859, p. 231, et apud HuE Lich. exot., 
n° 3015, KREMPELH. Lich., in Reise S. M. freg. « Novara » um die 
Erde, Botan., t. 1, 1870, p. 108, atque WILLEY Synops. gen. Arth., 
1890, p. 9. 

Amphilomopsis citrina JaATTA, La tribu « Amphilomei» e il nuov. 
gen. « Amphilomopsis », in Nuov. Giorn. bot. ital. (n ser.),t. XXII, 
1905 (videtur secundum descriptionem). 


Thallus virescente luteus, byssaceus, plagulas 0,3-10 


248 LICHENUM GENERIS CROCYNLÆ 


mill. latas formans ; sterilis, pulvinatus pulvinis planis aut 
convexis, ambitu integris aut lobulatis ; fertilis, crassior, 
ramulosus ramulis cylindricis, ascendentibus, brevibus 
turgidisque, hydrate kalico non mutatus atque substrato 
hyphis medullaribus adhærens. Cortex nullus ; hyphæ me- 
dullares, æque ac gonidia, pigmento luteo obtectæ, 3,75- 
6,25 y crassæ, rugulosæ, longe et non constricte articu- 
latæ, lumine trientem crassitudinis tenente, frequenter ra- 
mosæ ramis sæpe anastomosantibus atque rete maculis 
nunc parvis 20-30 y latis, nunc majoribus 90-100 y me- 
tientibus aut adhuc amplioribus ; inte reas cristalli oxalatis 
calcici vel raro vel sæpe conspicui. Gonidia flaventi aut 
pallide viridia, chroolepoidea, 12-16 y lata, membrana 
crassa, nunc solitaria, nunc glomerulos 30-50 } latos præ- 
bentia atque inter hyphas dispersa aut paulum aggregata. 
Apothecia primum 0,2-0,3 mill. lata, supra pulvinum con- 
vexum nata et in eo immersa, dein thallo cylindrico, 
erecto, ramum efficiente, 1 mill. lata, thallo integro aut 
granuloso parum elevato et satis crasso cincta atque disco 
carneo rufo, plano et albo pruinoso instructa. Perithecium 
incoloratum, in margine 20, subtus 30-40  crassum ; ejus 
hyphæ horizontales stricte coalitæ et in margine parvum 
rete efficientes ; sub eo gonidia et hyphæ medullares. Pa- 
raphyses hyalinæ aut paulum roseæ, superne granulis lu- 
teis onustæ, 50-60 & altæ, 2,5-4 y crassæ, satis raræ, ar- 
ticulatæ articulis 4-6 y longis, septis tenuibus et lumine 
1-1,5 y lato, ramis satis longis connexæ, sursum in zona 
granulosa 10-12 y lata, multo frequentius ramosæ rete- 
que maculis parvulis efformantes atque iodo rubentes. 
Thecæ paraphysibus forsan numerosiores, 37-40 vel 42 y 
longæ, 10 vel 7,50 & latæ, basi breviter caudatæ et sur- 
sum paulum incrassatæ. Sporæ octonæ, hyalinæ, trisep- 
tatæ, distichæ, utroque loculo ultimo cætero breviore, 12- 


PLERÆQUE SPECIES 249 


16,25 u longæ ac 3-3,75 x latæ ; vulgo dimidium infe= 
rum paulo angustius ac superum, v. g. in spora 14 y lon: 
ga, prius 2,90 et posterius 3,25 y latum. 

Hujus diagnosis characteres e duplice specimine de- 
promptæ fuerunt, scilicet ex uno a cl. BERTERo in Chile, 
supra spinas Cacti, ex altero à cl. GaupicHaub in Peru- 
via, supra ramos aculeatos, « Voyage de la Bonite », 
lecto : in eis mensura sporarum est absolute identica. Illæ 
simulque hymenium à variis auctoribus non recte descrip- 
ta fuerunt. 


Viget illa species ramulicola aut sæpius cacticola et tunc 
inter plantæ spinas nidulans, in Peruvia, Chile et republica Ar- 
gentinica. 


Dans l’herbier MONTAGNE, deux échantillons montrent cette 
espèce végétant sur d’autres Lichens ; dans l’un, récolté au Chili 
par GaupicHAUD, elle passe facilement du rameau d’un arbris- 
seau épineux sur le thalle du Ramalina inanis et produit des 
apothécies. Dans le second, n° 176, provenant de l'ile Juan Fer- 
nandez, elle vit uniquement sur le thalle de l'Usnea barbata 
et y forme de petits coussinets dispersés. Leur thalle est stérile 
et par conséquent jeune ; aussi y ai-je rencontré de longs fila- 
ments d'un Trentepohlia appartenant à l'Algue pure, puis on 
voit ces filaments se sectionner et arriver à présenter les goni- 
dies décrites ci-dessus. Il en résulte que maintenant il est cer- 
tain que les gonidies du Crocynia nolitangere [MonT.) sont 
chroolépoïdes (voir ZaHLBR. Ascolich., p. 117). Dans ces exem- 
plaires lichénicoles les caractères sont semblables à ceux qui 
ont été exposés ci-dessus, mais il est très curieux de voir le 
Crocynia attacher ses hyphes à la surface des thalles de l'Us- 
nea et du Ramalina. 


11. C. undulata Hue. 


Parmelia (\mphiloma) undulata Monr. Plant. cellul. nouv. exot. 
Lich. guyanens., in Annal. Scienc. nal., Botan., sér. 2, t. XVI, 


16e 


250 LICHENUM GENERIS CROCYNIÆ 


4841, p. 119, et Lich. guyanens., p.33, secundum specimen, n° 88, 
a cl. BABINGTON missum etin herb. MONTAGNE inter Byssocaulonis 
species atque tria exemplaria, n° 517 in ejus herb. guyanens.; P. 
(Pannaria) undulata MONT. Sylloge gener. specierumque cryptog. 
(1856), p. 332; non Lecanora undulata FÉE Essai cryptog. écorc. 
exot. officin., p. 120 et tab. xxvi, fig. 1. 


Thallus flavido albidus, tenuis, hydrate kalico magis 
flavens, crustam continuam, in peripheria lævem, in cen- 
tro granulosam vel rugosam, ubique pulverulentam atque 
in hypothallo fusco, byssino et extus zonam 1,5-2 mm. 
latam formante impositam præbens. Cortex nullus ; hy- 
phæ medullares albidæ, 2-4 y latæ, rugulosæ, lumine 
trientem crassitudinis tenente ; ramosæ ramis anastomo- 
santibus reteque maculis parvis et imparibus efficientibus 
et in strato 60-70 y lato dispositæ ; hyphæ hypothallinæ 
sub medullaribus sitæ, 3-4 u crassæ, fuscæ, nudæ, etiam 
ramosæ reteque, maculis multo amplioribus, similiter for- 
mantes. Gonidia vix colorata, chroolepoidea, materia al- 
bida obtecta, 5-12 & lata, oblonga vel subrotundata, nunc 
in filamentis parum longis et ramosis disposita, nunc fre- 
quenter hyphis circumdata, stratim medullare occupantia, 
nisi in zona externa, 15 y lata, ubi hyphæ apice liberæ vel 
. recurvæ solæ adsunt. Apothecia primum rotunda et 0,8- 
1 mill. lata ac demum ambitu undulata et 1,5-2 mm. lata, 
supra crustam sparsa, sessilla, basi non constricta, peri- 
thecio albo pulverulento, margine sat crasso discum supe- 
rante atque disco fusconigro, pruinoso et plano instructa. 
Perithecium in margine 100 et in ambitu 200 y crassum 
atque vel ex toto, vel in medio apothecio aliquoties de- 
ficiens. In ejus parte inferiore hyphæ medullares reticu- 
latim ramosæ ac vix strictius ac in thallo implexæ ; in ea 
nulla gonidia; sub 1illa, vel sub zona superiore, inferiore 
deficiente, hyphæ hypothallinæ fuscæ in strato crasso. 
Pars perithecii superior fusconigra ex hyphis ramosis re- 


el Mb 


PLERÆQUE SPECIES 251 


teque efficientibus et parum stricte coalitis atque in mar- 
gine late ascendentibus constitutum. Paraphyses hyalinæ, 
sursum fuscæ granulaque ferentes, 60-65 4 altæ, 2-8 y. 
crassæ, rectæ, arcte cohærentes, articulatæ articulis 10-12 
u longis, septis tenuissimis et lumine 1 4 lato, frequenter 
connexo ramosæ et sic rete formantes atque iodo cæru- 
lescentes et mox rubentes. Sporæ octonæ, hyalinæ, trisep- 
tatæ, fusiformes 35-40 , longæ et 3-4 y latæ. 


Species hyphis ramosis reteque in omnibus ejus partibus præ- 
bentibus vere conspicua atque ejus apothecii structura fere tam 
laxa quam in C. biatorina. Quamvis a cæteris Crocyneis spo- 
ris longioribus recedat, cum eis thalli structura omnino con- 
gruit. Cum Lecanora undulata FéE nihil commune nisiapothe- 
ciorum formans habere videtur. 


Incertæ sedis. 


12. C. sulfurescens Harm. in litt. ; spec. nov. 


Thallus in centro sulfureus ac in peripheria albidus, 
tenuissimus, hydrate kalico immutatus, squamuloso laci- 
niatus, super hypothallum pallide fuscum impositus, in 
peripheria zona 1,5-3 mill. lata ab eo circumscriptus at- 
que crustam fere æquatam et 20 mill. latam formans. 


_Squamulæ primum 0,2, dein 0,5-0,6 mill. latæ, planæ, super 


hypothallum natæ et paulum dispersæ ; mox protractæ et 
in lacinias oblongas, 0,5 mill. latas et in toto ambitu 
crenatulas mntatæ atque tandem illæ laciniæ accrescentes, 
lobulatæ et crenatæ, connexæ et in punctis Juncturæ gra- 
nulosæ ; inde crusta nunc continua, nunc hypothallum 
passim ostendens. Hyphæ medullares stratum 80-120 
crassum superne efformantes, albæ, 2-3 4 crassæ, nudæ, 
intricatæ, ramosæ ramis frequenter anastomosantibus re- 


252 LICHENUM GENERIS CROCYNIÆ 


teque maculis sphæricis aut angulatis, 8-16 4 tantum la- 
tis et inferne amplioribus, 30-40 y metientibus, præbentes. 
Gonidia flava, chroolepoidea, vel rotunda et 7-12 y lata, 
vel oblonga et 16 & longa, membrana incrassata, vel soli- 
taria et hyphis circumdata, vel in filamentis 30-40 y. lon- 
gis disposita, stratum 25-30 y crassum et hyphis recurvis 
zonam laxam 19-20 y crassam efficientibus obtectum offe- 
rentia. Hyphæ hypothallinæ etiam 2-3 y crassæ, intrica- 
tæ, ramosæ ramis raro anastomosantibus ac in strato 100- 
200 y crasso laxe congregatæ. Sterilis. 


Species pulchra, colore thalli, modo crescendi et hyphis an- 
gustis maculas retis parvas sphæricasque eflicientibus in hac 
sectione bene distincta. 

Crescit ad arborum corticem in Nova Caledonia; eam legit 
R. P. PIoNNIER anno 1908, atque, æque ac Cr. ermineam_me- 
cum communicavit cl. Abb. HARMAND. 


Pet 


dé ndt, ÊR éhé à 


PLERÆQUE SPELCIES 


253 


CONSPECTUS SPECIERUM USQUE NUNC COGNITARUM. 


I. — SPECIES SUPRA DESCRIPTÆ ET EARUM SYNONYMA. 


SPECIES. 
Miatorira due, xs Le 


crmines Hue:...2tliinte co, 
filamentosa Mont............. 
filamentosum Nyl............ 
eossypina Nyl..:..:11%1a00. 
Jossypina Nyli.- A0 60.. 
dgossypina:ACh.. clins. 
oossypina Mont......:..,.-... 
Déssypina Mont. :............ 
gossypinum Müll. Arg....... 
JOSSUDIRUS SW. LR, ol. 
Manéinosa Hu: 12.1... 
Mruginos DO... .1.0 
lanuginosa Kærb............. 
lanuginosum Nyl...... ...... 
MAUTIROSUNI:.: au sus utt 
Bauginogume QI 
lanuginosum. Müll. Arg...... 
lanuginosus Hoffm... ....... 
membranacea Schær. ........ 
membranaceum Wain........ 
membranaceus Dicks......... 
DOC ISW:)LNyl 2.0.0... 
Molleseens Nyl::......,1 
DolhsiNyl:. 1... RCE 
maHisshiue. 11.0... 8 


molliuscula Fée. ..:..:...:... 
molliusculum Nyl............ 


GENERA. N!. 
CROCYNIA SE CARRE 2 
PARMELIA: + JU0R STE 2 
AMPHILOMOPSIS............ 10 
GCROCYNIA SL BL RE 6 
CROCYNIA IE. QU UNE MIRE 5 
PARMELIA . ds ILES ER 7 
BYSSOCAULON. Der 7 
CROGYNIA SUR IREM 4 
ÉECANORA TR br 6 et 8 
LiRCIDEAS C2: 10PC RIRUUE 4 
P'ARMETIAR EF us ae 4 et 6 
PARMELIA, sub var. MOLLI... 4 
ÉYSSOLAUEON 2: UE nee 4 
LICHEN........ PAC IHALTEE D 5 
CROCENIANE ATTIAUTTO EEr S 1 
EMBRICARIAU Sd a meb tee et 1 
PANNARTA SN. 1 
AMPHILOMA. ... soucie a 
HEPROLOMA. Ur te atl a 1 
PLACODIONL POTEAUX | 
PSOROMA EE Re dois | 
CHEN nd ERA | 
PARMESAN en 1 
HEPROLOMAL ! 4. usa. Î 
EACHEN. 1260 0 RUES, 1 
BYSSOCAULON. SAR 
COROCYNIA SET RMS 4 
CROCYNIA. TE Ce RO 
var. CO. GOSSYPINÆ......... 4 
CROCYNEA : 4 ROSES ER 3 
LRCIDEL, se PA 3 
BYSSOCAULON......... SAS 


294 LICHENUM GENERIS CROCYNIÆ PLERÆQUE SPECIES 


SPECIES. GENERA. N! 
nivo ue: RE AR CROESNILA TE VENUE NE 
riveumMeont:.. SIL. TR ARRETE BYSSOCAUEON:: 6 se LEE 7 
motangereNSiss sate re ARFHONIAS 7:00 NES 10 
nolitangere Mont............. CHIC. cer UE 5 240 
nolitangere Mont............. CHRYSOTHRIX. ..... s LÉ UE 10 
nolitangere Krempelh.. ...... OROGYNIA.. 7 RENNEUCER 10 
HannosA HUB: NE TOME CROCYNIA >... CR TEE 9 
pannosum Müll. Arg.......... BYSSOCAULON....". 23142 1460 9 
sulfurescens Hue. ............ CROCYNIA.E 10 M LE 12 
lenmis Eue, 55 ML ISLE CROCYNIA:: 144 NUE SES 8 
undulata ue: 21.412730 2tx. CROGCYNIA.;. 1. URSS 11 
undulala Fée. to: hañaxieche LECANORA;. 1 NE 11 
undulata Mont... Hauteur. PARMELIA.. . . 2, 2e 11 

IT. — SPECIES À ME NON EXAMINATÆ. 


13. Amphiloma cineritium Nyl. apud Hue Lich. exot., n° 1559 ; Parme- 
lia cineritia Ach. Synops. Lich., p 201 ; Amphiloma gossy- 
pinum fÎ. cineritium Nyl. Synops. Lich., p. 53. — In ins. 
Saint-Domingo et sterilis. 

14. Byssocaulon ? ochraceum Nyl. Lichenogr. Nov. Granat. Prodr., p. 
81, in Act. Soc. sc. fenn., t. VII, 1863. — Corticola in Colum- 
bia; sterilis. Lichen ille probabilissime non est hujus generis, 
nam auctor eum prætermisit in sui operis secunda editione. 

15. Crocynia pyxinoides Nyl. Sertum Lichenææ trop. Labuan et Sin- 
gapore, 1891, p. 37, et apud Hue Lich. exot., n° 3660, quoad 
Wright Lich. Cubæ, n° 145. — Corticola in ins. Cuba; sporæ 
simplices. Notandum est ab illustr. Tuckerman, Genera Li- 
chenum, p. 139, hunc numerum 145, Wright Lich. Cub., The- 
lotremati Auberiano Mont. attributum fuisse. 


—seÈne— 


LA PRÉVISION DU TEMPS 


PAR 


Mr Albert NODON. 


La prévision du temps n’est susceptible de présenter un 
intérêt pratique qu'à la condition qu’elle soit faite pour une 
région d’étendue déterminée et assez longtemps à l'avance. 

Dans l’état actuel de la science météorologique, la pré- 
vision du temps local ne dépasse guère une période de 
vingt-quatre heures. 

Toutefois les importantes recherches que l’on poursuit 
aujourd’hui, principalement dans le domaine des actions 
solaires, amèneront à brève échéance de sérieux progrès 
dans cette branche de la science. 

Nous avons déjà signalé (Cosmos, n° 1264) le rôle pro- 
bable que joue, dans les perturbations de l'atmosphère ter- 
restre, le passage des régions d'activité solaire des rayons 
coronaux et des essaims cosmiques. Le retour de ces 
actions périodiques peut être déjà prévu avec une certaine 
exactitude. 

On sait, en effet, que les régions d'activité solaire, qui 
sont le plus souvent caractérisées par de petits groupes de 
taches et de facules, ainsi que par une forte induction élec- 
trique, tournent avec le soleil dans un temps qui varie sui- 
vant la latitude héliocentrique, de 26 à 28 jours. 

Les époques de passage de la terre à travers les essaims 
cosmiques d'étoiles filantes sont bien connues également, 
etles recherches de Zenger ont démontré que l’interposition 


256 LA PRÉVISION DU TEMPS 


de ces essaims cosmiques entre la terre et le soleil favorisait 
singulièrement la propagation de l’action particulière du 
soleil jusqu'à l'atmosphère terrestre. 

Nous savons donc déjà que le retour d’un passage d’ac- 
tivité solaire, après une période de 28 jours environ, pro- 
duit sur le globe terrestre tout entier des perturbations 
atmosphériques importantes, et que celles-ci sont d'autant 
plus grandes que l’activité du passage l’est elle-même. 

Les perturbations générales atteignent leur intensité 
maxima lorsque le passage d'activité concorde avec celui 
d’un essaim cosmique. 

Nous possédons donc une première indication générale 
qui peut être appliquée à la région sur laquelle portent les 
prévisions. 

C'est ainsi que nous avons pu, par exemple, établir les 
prévisions suivantes pour la région de Bordeaux, en nous 
servant simplement des données signalées précédemment. 

En mars 1909, un passage d'activité solaire amena le 
mauvais temps depuis le 28 jusqu’au 31. Le retour du mé- 
me passage solaire amena une nouvelle période orageuse 
et pluvieuse du 23 au 27 avril. 

En mai, une période troublée se manifesta du 24 au 29, 
puis une autre du 21 au 30. Ces diverses périodes furent 
en concordance parfaite avec les retours prévus des pas- 
sage d'activité. Une autre période orageuse et pluvieuse, 
produite par le retour des mêmes passages solaires que les 
précédents, se manifesta du 20 au 26 mars ; une autre, qui 
devait avoir lieu du 14 au 18 avril, Eux par suite des 
fortes pressions atmosphériques qui occupaient alors l’Euro- 
pe centrale. Mais la même période de passage donna lieu 
aux troubles habituels du 8 au 12 mars, sous une forme 
orageuse, puis du l* au 10 juin, et enfin du 27 juin au 2 
juillet. Dans cette dernière période il se produisit une «sou- 
dure » avec la période troublée du 21 au 27 juin, et il en 


LA PRÉVISION DU TEMPS 257 


résulta une longue période de pluies, tempêtes et orages 
qui se manifesta du 21 juin au 3 juillet 1909. Les prévisions 
analogues furent faites pour les mois suivants en concor- 
dance parfaite avec les faits. Les quelques exemples suffi- 
sent pour démontrer qu'il existe une relation évidente en- 
tre l’état du temps avec les retours périodiques des passa- 
ges d'activité solaire *. ï 


Influence de la pression. — Il convient de remarquer que 
les troubles atmosphériques ne se manifestent, lors du re- 
tour des passages solaires, que si un régime de basses 
pressions règne dans la région considérée. 


Régimes persistants dans la pression atmosphérique. — 
Un régime persistant de fortes pressions est une cause 
d’avortement des troubles atmosphériques. 

Le plus souvent la production des basses pressions est 
due aux passages d'activité solaire, qui sont suffisants pour 
rompre l'équilibre atmosphérique par leur seule influence. 
Si cependant un régime de fortes pressions a été bien établi 
sur toute l'Europe centrale, et si le passage est de faible 
activité, comme cela s’est produit du 14 au 18 avril 1909, 
il ne se manifeste aucun trouble sensible dans l’état météo- 
rologique. 

La prévision à longue échéance des régimes de hautes 
ou de basses pressions dans une région et à une époque dé- 
terminées, ne peut pas encore être faite d’une façon positive 
dans l'état actuel de la science. L'étude des graphiques mé- 
téorologiques antérieurs de onze années fournit toutefois 
des renseignements satisfaisants, dont nous sommes bien 
obligés de nous contenter faute de mieux. 


1 Dans une prochaine étude sur « l’origine planétaire des pertur- 
bations solaires », nous montrerons comment on peut prévoir l’état 
du soleil à une époque déterminée. 


17 


258 . LA PRÉVISION DU TEMPS 


Influence de la lune. — L'influence de la lune sur le 
temps paraît être faible et même douteuse. Toutefois, il doit 
exister une action électrique de notre satellite sur l’atmos- 
phère, qui joue un certain rôle aux époques de rapproche- 
ment ou d'éloignement de la lune. 


Marche des grands courants aériens. — Les grands cou - 
rants aériens subissent, sous l'influence d'actions encore 
mal déterminées, des modifications plus ou moins profon- 
des dans leur trajet et dans leur vitesse. Ils peuvent se 
sectionner en plusieurs autres plus petits qui cheminent 
parallèlement pendant une partie de leur trajet, pour se 
réunir ensuite. 

Leur température peut varier dans des proportions très 
sensibles. Le plus souvent ces variations s'effectuent pro- 
gressivement; elles devancent de plusieurs mois et par- 
fois même d'une saison entière le régime météorologique 
qui va régner dans les parties du globe qu’elles traversent. 

L'étude de ces courants aériens à l’aide de ballons son- 
des fournit de précieux renseignements météorologiques. 
Cette étude mériterait d’être faite d’une façon générale et 
méthodique. 


Marche des courants marins. — Des observations ana- 
logues peuvent être faites au sujet des courants marins, 
en particulier pour le Gulf-Stream, dans notre région eu- 
ropéenne. 

Chacun sait quelle influence importante ce courant d’eau 
chaude à sur notre climat. Une étude continue et métho- 
dique du trajet du Gulf-Stream et de sa température pour- 
rait être faite facilement par les nombreux navires qui 
parcourent l'Atlantique‘. 


{ La Société d'Océanographie de Bordeaux s nds parues 
ment de cette étude. 


bee nt ds nn à de és: | 


Lis, d ÉD... à 


LA PRÉVISION DU TEMPS 259 


Compensation entre les types de saisons dans diverses 
régions de la terre. — M. Hildebrand - Hildebrandsson 
(Comptes rendus de l'Académie des Sciences, T juin 1909; 
Cosmos, 17 juillet 1909) a fait l'exposé d’une étude in- 
téressante sur l’état simultané de l'atmosphère en divers 
points du globe. 

Il a constaté que J’étude des saisons en certains points 
du globe permet de prévoir, plusieurs mois et quelquefois 
même une saison à l’avance, Le temps qu’il fera d’une fa- 
çon générale dans d’autres points opposés de la terre. 

Il paraît y avoir une sorte de compensation entre le ré- 
gime des pluies qui règnent dans un pays et le régime 
de sécheresse qui se produit dans un autre pays très éloi- 
gné du premier. 

Si l’on parvient à généraliser ces observations, on ap- 
portera un sérieux progrès à l’étude de la prévision du 
temps à longue échéance. 


Influence des glaces et des brumes de l'Atlantique 
Nord. — M. Hautreux a trouvé une étroite relation entre 
l'état des glaces aux environs de Terre-Neuve et l’état 
climatologique dans la saison qui suit". 


Influence des vents. — M. Guilbert, secrétaire de la 
Société Météorologique du Calvados, a établi de son côté 
des règles météorologiques qui permettent de prévoir les 
principaux mouvements de l’atmosphère d’après l’observa- 
tion du régime des vents. Les règles de M. Guilbert doivent 
être observées avec soin dans toute prévision du temps. 


Influence de la configuration topographique des heux. 
— Il convient de tenir compte dans la prévision locale du 


‘ Revue Philomathique de Bordeaux et du Sud-Ouest, XI: année, 
avril-mai 1908. 


260 . LA PRÉVISION DU TEMPS 


temps de la configuration des lieux. Les mêmes lois ne 
s'appliquent pas à uu pays de plaine, de forêts ou de mon- 
tagnes. Une région terrestre soumise à l'influence d’un cli- 
mat marin possédera une climatologie différente de celle 
d’une région de plaine ou de montagne éloignée de la mer. 

Il est évident qu'on ne devra pas interpréter de la mé- 
me façon l’action probable d'un passage solaire dans l'ouest 
de la France, dans le Caucase ou dans le Sahara! 

Les mêmes causes amèneront des tempêtes et des pluies 
orageuses dans la première région, des séismes dans la 
seconde et du sirocco ou du simoun dans la troisième. Un 
même passage d'activité solaire pourra provoquer, dans la 
saison d'été, une température élevée dans l'Amérique du 
Nord, ou au contraire un vif refroidissement de la tempé- 
rature en Europe; la première région étant soumise à l’in- 


fluence d’un régime de fortes pressions et de vents secs, : 


tandis que la seconde se trouve soumise à un régime de 
basses pressions et de vents marins. C’est précisément le 
fait qui s’est produit pendant l’été 1909 en Amérique et en 
Europe. 

La prévision du régime probable des vents dominants 
présente donc une importance capitale. 

Dans l'Ouest de la France, par exemple, un régime de 
vents d'Ouest ou de Sud-Ouest amène en été du vent, de 
la pluie et une température relativement basse, tardis 
qu’au contraire un régime de vents de l'Est ou du Nord- 
Est amène une période de beau temps et une température 
élevée. 


Influence de la saison. — Les mêmes causes locales 
peuvent produire des effets différents suivant la saison. 


Par exemple, dans l'Ouest de la France, un régime de. 


vents d'Ouest ou de Sud-Ouest, qui eût amené des pluies 
et une température relativement basse en été, produira en 


RTS PR 


En Lo ne de Sd Sd dt no dns 


ee en 


LA PRÉVISION DU TEMPS 261 


hiver une température relativement élevée et de la pluie. 
Au contraire, un régime de vents d’Est et de Nord-Est, 
qui aurait produit en été une température élevée, donnera 
en hiver une température basse suivie de fortes gelées. 


Prévisions à brève échéance. — Les observations gé- 
nérales dont nous venons de parler permettent d'annoncer 
le temps local pour une période de quelque durée et pour 
une échéance plus ou moins lointaine. Toutefois il ne sera 
guère possible de préciser, dans la plupart des cas, le 
temps qu'il fera pendant une période de courte durée, de 
douze heures par exemple, qu'à la condition de faire la 
prévision peu de temps à l'avance. 

Les observations locales qu'il est facile de faire 24 heu- 
res à l’avance complètent et précisent les observations gé- 
nérales que l’on a pu faire pour de plus longues échéances. 
L'ensemble de ces diverses observations permet de prévoir, 
avec une grande certitude, le temps qu'il fera dans une 
période de 24 à 30 heures. 

Les observations qu'il y a lieu de faire dans ce cas sont 
les suivantes : 


Perturbations dans le magnétisme terrestre. — Les va- 
riations brusques dans l'intensité du magnétisme terrestre ‘ 
sont l’indice de prochaines perturbations dans l’état élec- 
trique de l’atmosphère et du sol. Leur conséquence est tou- 
jours un trouble prochain dans l’état de l'atmosphère. 


Variations dans la charge terrestre. — Les variations 
dans la charge électrique du sol et des couches inférieu- 
res de l’atmosphère sont également l'indice de troubles 


1 Ces observations doivent être faites à l’aide d’aiguilles aiman- 
tées extrêmement courtes et légères, capables d’accuser les pertur- 
bations magnétiques instantanées. 


262 LA PRÉVISION DU TEMPS 


prochains dans l'atmosphère. Il y a lieu d'observer avec 
soin les variations lentes et progressives de la charge ter- 
restre qui précèdent toujours les changements dans le ré- 
gime du temps. Des variations rapides dans la charge ter- 
restre précèdent des troubles violents de l'atmosphère, tels 
que des tempêtes, des ouragans, des cyclones. Des varia- 
tions plus importantes précèdent toujours les séismes. 

Les variations rapides de la charge terrestre sont accom- 
pagnées de variations correspondantes dans le magnétisme 
terrestre, ces deux phénomènes ayant sans aucun doute 
une origine commune. 

L'observation simultanée des variations précédentes dans 
divers points du globe permettrait de préciser l'endroit où 
prend naissance le météore, ainsi que son parcours pro- 
bable. L’épicentre d’un prochain séisme pourrait être pré- 
cisé de la même façon. 


Indications du Bureau central météorologique. — 
Grâce à un service de rapides centralisateurs, le Bureau 
central météorologique rend les plus grands services dans 
la prévision du temps. Ces prévisions météorologiques sont 
d'ordre général, et elles s’appliquent à un territoire assez 
étendu. Elles permettent de prévoir l'approche de certai- 
nes bourrasques et tempêtes, et elles donnent de précieux 
renseignements sur le régime actuel de pression. 

Il y a donc lieu de tenir compte de ces données dans la 
prévision du temps local. | 


Indications du baromètre. — L'observation des varia- 
tions de la pression atmosphérique est nécessaire pour 
prévoir les changements de temps à brève échéance. 


1 Ces observations peuvent être faites à l’aide de l’Electromètre 
Nodon, étudié spécialement dans ce but. (Anne, constructeur à 
Bordeaux), 


LA PRÉVISION DU TEMPS 263 


Ces variations de pression sont du reste intimement 
liées à celles de l'humidité de l’atmosphère, à celles de la 
direction et de la vitesse du vent, ainsi qu'à l’état élec- 
trique du sol et de l'atmosphère, surtout aux approches 
des orages, etc. 

Ce qu’il est important de connaître, ce n’est pas tant la 
valeur de la pression elle-même que ses variations plus ou 
moins rapides. 

Le graphique que fournit un baromètre enregistreur est 
donc très utile à consulter dans ces circonstances. 


Indications du thermomètre.— Les indications du ther- 
momètre sont également très utiles, surtout pour détermi- 
ner la quantité absolue de vapeur d’eau que contient l'air. 


Indications de l’anémomètre. — L'anémomètre four- 
nit la direction et la vitesse du vent local, qui sont impor- 


tantes à connaître pour prévoir le temps 24 à 30 heures 
à l'avance. 


Indications de l'hygromètre. — La quantité de vapeur 
d'eau que renferme l'atmosphère est étroitement liée à 
l'approche de la pluie ou du beau temps. 

Ce qu'il importe surtout de connaître, c’est l’état kygro- 
métrique absolu, c’est-à-dire le point de saturation de 
l'atmosphère. 

Les indications sont fournies par l'observation simulta- 
née de l’hygromètre et du thermomètre. 

On constate qu’une hausse du point de rosée correspond 
à une hausse de la température et qu'inversement une bais- 
se du point de rosée correspond à un abaissement de la 
température. Une hausse importante et rapide du point de 
saturation, atteignant par exemple 6° en 12 heures, annon- 
ce un orage lointain. Un point de saturation de 17° et plus 


264 LA PRÉVISION DU TEMPS 


annonce un orage voisin. De fortes variations du point de 
saturation sont les précurseurs d’un vent violent. Une baïs- 
se de ce point à zéro ou au-dessous indique ure gelée 
nocturne. On utilise, d’autre part, le point de saturation 
en météorologie, en comparant le point de saturation en- 
registré une heure avant le coucher du soleil au point 
principal du soir, avec la température qui a régné à 8 h. 
du matin ou température matinale. 

Lambrecht, qui s’est spécialement occupé de cette ques- 
tion, a établi les règles suivantes : 

1° Le point principal du soir est-il plus élevé que la tem- 
pérature du matin, l'orage menace; 

2 Le point principal du soir n’est-il inférieur que de 4° 
à la température du matin, des averses sont probables; 

8 Le point principal du soir est-il inférieur de 5° à & 
à la température du matin, on peut prévoir le beau temps : 

4 Le point principal du soir est-il de 9 au-dessous de 
la température du matin, il y aura vent probable et aver- 
ses passagères. 


Thermo-hygroscope Lambrecht. — Le thermo-hygros- 
cope Lambrecht se compose d’une spirale double de zinc et 
de fer et d’un cordon en cheveux préparés qui, partant de 
l'extrémité de la spirale, passe à travers un œillet et au- 
tour d’un cylindre de l'aiguille mobile à laquelle est fixée 
l’autre extrémité du cordon de cheveux. L’œillet fixé au 
ressort peut être élevé ou abaissé au moyen d’une vis. 
Baisse-t-on l’œillet, le cordon de cheveux se tend, ce qui 
provoque une élévation de l’aiguille. Le hausse-t-on, le cor- 
don de cheveux se détend et l’aiguille s’abaisse par son 
propre poids. De cette manière on place chaque jour, à 
8 heures du matin, l'aiguille de l'instrument au zéro. Cet 
appareil permet de solidariser les indications fournies par 
le thermomètre et par l’hygromètre à cheveu. 


LA PRÉVISION DU TEMPS 265 


Le point de rosée de la vapeur atmosphérique dépend du 
degré hygrométrique et de la température. Il est clair que 
plus le point de rosée se rapproche de la température am- 
biante et plus il y a de chances pour que la vapeur atmos- 
phérique se résolve en pluie. Lambrecht, en conséquence, 
a réalisé un appareil original qui marque sur un cadran 
les points de rosée à chaque instant. Au lieu de les calcu- 
ler, on les trouve sans cesse au bout de l’aiguille du ther- 
mo-hygroscope. 

Dans un autre instrument de Lambrecht, appelé poly- 
mètre, il suffit, pour avoir le point de rosée, de soustraire 
de la température donnée par le thermomètre un chiffre 
marqué sur la division qui correspond au degré hygromé- 
trique. 

Lambrecht a combiné ensemble. comme nous l’avons vu, 
un thermomètre métallique et un hygromètre. La spirale 
du thermomètre métallique actionne l'aiguille indicatrice 
en relation aussi avec les cheveux de l'hygromètre, de fa- 
çon que de cette double commande résulte sur le cadran 
l'indication de l'aiguille des points de rosée. (Henri pe 
PARviILLE, Journal des Débats, 31 janvier 1910). 

L'étude du point de rosée indique le temps local d’une 
façon beaucoup plus précise que celle de la pression at- 
mosphérique. 

Ainsi, dernièrement, le baromètre montait toujours, il a 
marqué jusquà 779 mill., soit le beau temps, au point que 
tout le monde pronostiquait «beau », etil a plu et même 
assez abondamment. Dans le même temps, le thermo-hy- 
groscope indiquait imperturbablement la pluie. Et il 
avait raison contre le baromètre. 

Lambrecht associe ingénieusement le thermo-hygrosco- 
pe au baromètre, de sen à pronostiquer le temps 30 heu- 
res à l'avance, 


266 LA PRÉVISION DU TEMPS 


Graphiques hygroscopiques. — Nous avons remplacé 
avec avantage les indications des appareils assez délicats 
et coûteux de Lambrecht par de simples graphiques hy- 
groscopiques. Ces graphiques, que fabrique M. Anne, cons- 
tructeur d'appareils de précision à Bordeaux, correspon- 
dent aux points de rosée représentés par les tensions de 
la vapeur d’eau. 

Ils sont tracés en portant sur les abcièses les degrés hy- 
grométriques, et sur les ordonnées les températures cor- 
respondantes. Chaque courbe tracée par points représen- 
te une portion de branche d’hyperbole. Chacune de ces 
courbes figure un même point de saturation ou point de 
rosée pour la température comprise entre 10° c. et 35° c. 

Supposons, par exemple, que l’hygromètre à cheveu 
fixé à gauche du graphique indique 52°/, d'humidité re- 
lative et que le thermomètre fixé sur cet hygromètre indi- 
que 16° c. En suivant sur les graphiques l’ordonnée 16° et 


l'abcisse 52 °/,, nous trouverons que le point de satura- 


tion correspond à une force élastique de la vapeur d’eau 
de 7 millim. de mercure. Si nous consultons la table de 
Regnault, nous voyons que la force élastique de 7 mm. 
correspond à un point de saturation de 6° c. Il suffit donc 
de faire une lecture sur le graphique et sur la table de 
Regnault, pour obtenir le même renseignement que celui 
qui est fourni par les deux instruments de Lambrecht. 

Nous donnerons le tableau de prévision du temps par 
les indications comparées du graphique et du baromètre, 
tel qu’il est figuré au-dessous des graphiques. 


LA PRÉVISION DU TEMPS 267 


Table de Regnault. 


Force élastique 


Force élastique 
de la vapeur 


pr Température. | de la vapeur 
eau en mm. d’eau en mm. 


de mercure. de mercure. 


Température. 


272 
2.3 
2.0 
2 
2.9 
3.1 
3.4 
3.7 
4.0 
4.3 
4.6 
5.0 
5.3 
5.7 
6.1 
6.5 
7.0 
7.5 
8.0 
8.6 
92 
9.8 
.d 


pd 
[=] 


Prévision du temps par les indications comparées des 
graphiques et du baromètre. — Quand vers le soir on 
constatera que les orientations sont comme celles figurées 
ci-après, on pronostiquera pour la contrée et pour le pra- 
chain jour : 


268 LA PRÉVISION DU TEMPS 


Humidité Pression 


absolue 760 Temps sec. d 
PER En cas de répéti-| En hiver, froid. Au printemps et en 
sante = . tion, clair. automne, mena- 
Ne ie © ce de gelées noc: 

à turnes. 
PA Peu de changement dans l'état actuel de la température 

a 4 

En cas de répéti-| En cas de baiïisse| Si temps calme 
* tion de la posi-| barométrique,| brouillard. 
ea . tion des aiguil-| orage. 
les, ciel couvert | Au-dessous de 0e, 
neige. 


Temps variable. Ê 
Tendance au temps| Tendance à l'humidité, si les deux ai 
sec, siles aiguil-| guilles persistent à descendre. 
là les montent à 
plusieurs repri- 
ses. 


Sécheresse passagère. 


Plus chaud et averses. En été, orageux. 


#1 


Si hausse lente du | Si baisse baromé- | Sitempérature à 
No baromètre, frais| trique, vent et| ou au-dessou 
et sec. pluie. tempête de ne 
ge. 


se 


ne * Peu de changement dans l’état actuel de l'atmosphère: 


À 


LA PRÉVISION DU TEMPS 269 


Averses nombreuses. Menace |Orage violent, si 

Ye d'orage et de grêle en cas de | l'aiguille de gau- 

ed haute température. che était tournée 
vers le haut. 


Pour obtenir une juste appréciation de la table d’orien- 
tation des aiguilles le soir, il faudra tenir compte de la ten- 
dance à la hausse ou à la baisse des aiguilles. Consulter 
pour cela l’état avant 8 heures du matin. À 

Les pronostics ainsi obtenus sont valables pour les 30 
heures suivantes, et ne devraient pas être critiqués ni cor- 
rigés, d’après les apparences, avant que le laps de temps 
soit écoulé. 


Règles pour prévoir le temps au moyen de l’'hygro- 
mètre et des graphiques-hygroscopiques 
(d'après le D' Troska). 

a ———— 

Si le point de ro- 
séeestmoinséle-| Le temps des 24 heures suivantes sera en cas : 


vé que la tem- 
pérature moyen- 
ne de 8 heures 
du matin. 


de vents d'Ouest (S. à O.|de vents d’Est (N.-O. à 
jusqu’à N. inclus). O. jusqu’à S.-S.0.). 


I. Jusqu'à 2° 1/2 c.|Précipitation (pluie ou|Temps nuageux jus- 
neige) avec ciel géné-| qu’à demi-clair, pen- 
ralement couvert. Pré-| dant les 6 mois d’hi- 
cipitation d’autant plus] ver, temps d’un cou- 
grande que la différen-| vert vaporeux avec 
ce entre le point de ro-| fort brouillard humi- 
sée et la température! de quand la tempéra- 
moyenne sera plus pe-| ture est au-dessous 
tite.(Consulter ci-après| dezéro. Précipitation 
la REMARQUE Il). seulement en cas d’é- 

tat barométrique re- 
lativement bas ou va- 
riable. 


IL. De 2° 1/2 à 40. 


LA PRÉVISION DU TEMPS 


Temps variant du nua-|Temps variant du de- 


geux au demi- clair 
avec tendance à de fai- 
bles précipitations de 
courte durée, particu- 
lièrement avec un état 
barométrique bas. 
(Voir ci-après la RE- 
MARQUE Il). 


mi-clair au clair, 
pendant les 6 mois 
d'hiver, souvent cou- 
vertet nébuleux. Fai- 
bles précipitations 
seulementen cas d'un 
état barométrique 
très bas ou changeant 
rapidement. 


Temps variable du demi-| Temps généralement 


clair au clair sans pré- 
cipitation. 


Temps serein. 


clair sans précipita- 
tion. 


—————_— 


Temps serein. 


V. T et 8. Tempsdemi-clair à pres-| Temps serein. 
que clair sans précipi- 


tation avecvent moyen 


VI. De 9 à 110. 


Temps demi-clair lrès 
venteux avec tendan- 
ce à des précipitations 
de peu de durée, spé- 
cialement en cas de bas 
état barométrique. 


VIL. 120 et au-des-| Temps changeant, engé- 


néral demi-clair, fortes 
précipitations mais de 
peu de durée, vent 
soufflant en tempête. 


Temps demi-clair et 


venteux, averses de 
peu de durée, seule- 
ment en cas de forte 
baisse barométrique. 


Temps demi-clair et 


venteux, averses de 
peu de durée, seule- 
ment en cas de forte 
baisse barométrique. 


LA PRÉVISION DU TEMPS 271 


A. — Quand le|Orage d'autant plus vio-|Temps demi-clair à 


lent que le point de ro- 
teint ou dépasse| sée dépasse la tempé- 
la température| rature moyenne. 
moyenne de 8|/EXCEPTION I. — Par un 
heures du matin| temps frais et, en géné- 
ou, en général,| ral, pendant la saison 
lorsqu'il dépasse| froide (octobre à avril) 
l’état de+1601/2.| il n'y a, dans les pays 
situés à l’intérieur des 
continents, que des 
averses ordinaires, 
sans orages, mais tou- 
jours accompagnées 
d'une élévation de la 
température et souvent 
de brouillard. 


point de rosée at- 


clair dans les 6 mois 
d'hiver avec brouil- 
lard, et vaporeux par 
intervalle. 

Orage seulement dans 
le cas où le point de 
rosée atteint ou dé- 
passe l'état de + 17 
1/2. Ces orages sont 
généralement vio- 
lents. 


B. — Quand le|Orage. 
point de rosée at-| EXCEPTION II. — Même 
teint ou dépasse] pendantla saison chau- 
la température] de et quand le point 
moyenne de 8| derosée dépasselatem- 
heures du matin| pérature moyenne, pas 
ou, en général,| d'orage, si le point de 
lorsqu'il dépasse| rosée setrouve, au mo- 
l’état de + 16°! ment de l'observation, 
1/2. aux environs ou juste 
à 6° au-dessous de la 
température atmosphé- 
rique enregistrée, c’est- 
à-dire si le nombre de 
degrés est de 6. Il y a 
le plus souvent dans 
ce cas, et dans to'ites 
les saisons, un teinps 
clair, seulement avec 
hausse considérabl: de 
la température. 


Temps clair à demi- 
clair dans les 6 mois 
d'hiver avec brouil- 
lard et vaporeux par 
intervalle. 

Orage seulement dans 
le cas où le point de 
rosée atteint ou dé- 
passe l’état de 17°1/2. 
Ces orages sont gé- 
néralement violents. 


272 ‘LA PRÉVISION DU TEMPS 


C. — Quand le O.-S.0. E.-N.E. 
point de rosée|Gelées. Gelées. 

tombe au-des- 

sous de zéro. 


D. — Quand le|Temps plus chaud. Temps plus chaud. 
point de rosée 
est plus élevé 
que la veille. 


E. — Quand le| Temps plus froid. Temps plus froid. 
point de rosée | 
est plus bas que 
la veille. 

F. — Quand le| Vent augmentant d'in-| Vent moyen ou frais, 


point de rosée| tensité avecladifféren-| violent pour des dif- 
est éloigné de] ce et dégénérant en| férences dépassant 
plus de 8 de la| tempête, quand la dif-| 12°. 

température mo-| férence atteint 12° et 

yenne de 8 heu-| plus. Une hausse si- 

res du matin ou| multañée du baromètre 

de la températu-| diminue l'intensité du 

re atmosphéri-| vent, une baisse si- 

que au moment| multahée l’augmente. 

de l'observation. 

(Cas : À, V-VII). 


Brouillard dans la sai- 
son plus chaude avec 
forte rosée, en hiver 
avec givre lorsque le 
point de rosée est 
près de zéro ou au- 
dessous. 


G. — Quand lel Averses: 
pointde roséeest 
orienté de façon 
que d’après À, I 
et II des averses 
devraient se pro- 
duire en cas de 
vent d'Ouest. 


LA PRÉVISION DU TEMPS 273 


REMARQUE I. — Le moment le plus propice pour les ob- 
servations principales devant servir à établir le pronostic 
météorologique est 6 heures du soir pour les mois d'avril 
à août; pour les autres mois, une heure avant le coucher 
du soleil, c’est-à-dire 5 heures en septembre, 4 heures en 
octobre, 3 heures en novembre, décembre et janvier, 4 
heures en février et 5 heures en mars. L’hygromètre em- 
ployé doit être placé aussi haut que possible du sol. On 
évitera de placer l'instrument servant à établir le pronos- 
tic dans le voisinage immédiat de la mer ou de grands 
fleuves, de lacs, d’étangs, de marais ou d’épaisses forêts. 
On le mettra à l’air libre, autant que possible à l’abri de 
l’action directe du soleil, de la pluie et de la neige. 


REMARQUE IT. — Dans les cas ci-dessus spécifiés À, I et 
IT, il n'y à pas d’averses, non plus par vents d'Ouest, quand 
lors de l'observation principale et déjà auparavant pendant 
un certain temps {c’est-à-dire plus d’une heure), la diffé- 
rence entre le point de rosée et la température du moment 
comporte 6° ou approximativement 6°. Dans ce cas, on 
admettra comme température moyenne de la journée la 
température enregistrée au moment de l'observation prin- 
cipale. Par exception, de faibles averses se produiront, 
mais seulement par un état barométrique très bas, de telle 
sorte qu’on pourra pronostiquer absence totale d’averses ou 
averses faibles. 

Voir ci-dessus la règle analogue sous la rubrique Orage. 


Exception. — Au contraire, si la différence entre la 
température atmosphérique et le point de saturation at- 
teint 0° ou 7°, les averses signalées dans les règles À, I et 
IT, se produiront effectivement, mais elles seront faibles. 

Quand cette différence sera moindre que 2 1/2 et que 

17, 


EF 
214 LA PRÉVISION DU TEMPS 


simultanément la différence entre le point de saturation et 
la température moyenne de 8 heures du matin restera au- 
dessous de 2° 1/2, on pronostiquera de très fortes averses. 


… Remarque II. — Si, ce qui arrive fréquemment, des 
averses ou du brouillard précèdent l'observation, ou qu'ils 
lui succèdent, et plus particulièrement quand les averses 
durent plusieurs jours, il faudra, vu la grande humidité du 
sol qui influencera l’hygromètre, déduire des °/, de l'hu- 
midité relative, suivant la plus ou moins grande humidité 
du sol, 5 à 15 °/,, avant d'établir le point de saturation, 
puisque sans cela le pronostic devrait prévoir des averses 
et cesserait souvent, pour cette raison, d’être correct. 

En hiver, on fera bien de faire toujours une soustraction 
de 5°/,, à moins que le sol ne soit parfaitement sec ou pro- 
fondément gelé. Cette règle est absolue. 


ReMaARQuE IV. — Dans les vallées arrosées par des fleu- 
ves, ainsi que dans le voisinage de grande étendue d’eau, 
s'élève fréquemment le brouillard lorsqu'il y a de fortes va- 
riations dans le point de saturation. Ce phénomène se pro- 
duit plutôt dans la saison froide. Le brouillard en s’épaissis- 
sant occasionne parfois de fortes averses. L'observateur de 
ces contrées devra tenir compte de cette circonstance. 


* Remarque V.— Les règles établies pour les vents d'Est 
seront à observer même quand le vent d’'Est ne soufflera 
que dans la partie supérieure de l'atmosphère. On observera 
donc toujours le courant supérieur de la couche nuageuse. 


RemaARQuE VI. — En cas de tempête persistante le pro- 
nostic hygrométrique peut ne pas être infaillible tant qu'il 
ne se produit pas une hausse persistante du baromètre, 
qu’il faudra plus particulièrement consulter pour ce cas. 


#-% 


LA PRÉVISION DU TEMPS 210 


Remarque VIl. — Les fractions d'un aegré thermomé- 
trique, qu'on aura obtenues en établissant la différence du 
point de saturation, pourront être arrondies en nombre en- 
tier le plus voisin, par exemple 3.70 — 4°, par contre 
9,20 = 5, etc. Dans les cas douteux (quand la différence 
égale par exemple 4 1/2 ou 5° 1/2 le pronostic du temps 
probable sera établi suivant une moyenne des règles à con- 
sulter. 

L'observation rigoureuse des diverses règles précéden- 
tes permet de pronostiquer d’une façon certaine le temps 
local. Une longue pratique personnelle nous a permis de 
le confirmer. 


RésuMÉ.— En résumé, il y a lieu de considérer, dans la 
prévision du temps, l'étendue de la surface terrestre à la- 
quelle s'applique cette prévision, ainsi que le laps de temps 
qui s'écoule entre le moment de la prévision et l'époque 
de sa réalisation. 

Nous avons vu que les pronostics à longue échéance, se 
rapportant à de vastes étendues de territoire, sont encore 
incertains à l'heure actuelle, mais qu’ils tendent à se pré- 
ciser chaque jour davantage, grâce aux découvertes inces- 
santes de la science. 

Ces pronostics présentent un intérêt de tout premier or- 
dre pour l’agriculture, la navigation au long-cours et le 
commerce en général. 

En dehors de ces intérêts généraux, il y a lieu également 
de considérer les intérêts particuliers. En effet, chacun de 
nous a le plus grand désir de connaître longtemps à l’avan- 
ce, pour ses affaires ou pour ses plaisirs, le temps qu'il fera 
particulièrement dans telle région déterminée. 

À côté des prévisions générales, il y a donc lieu de con- 
sidérer celles qui intéressent une région d’étendue restreinte 
_ plusieurs semaines à l'avance, 


276 LA PRÉVISION DU TEMPS 


Nous avons vu que ces prévisions locales peuvent être 
déjà tentées avec quelque chance de succès environ trois 
semaines à l'avance. 

Enfin, en dernier lieu, il est utile de pronostiquer avec 
certitude le temps local, 24 à 30 heures à l'avance, dans 
une région de petite étendue. 

Nous venons de voir que l’observation méthodique d’ins- 
truments météorologiques simples, suivie de celles de gra- 
phiques et de tableaux, permet d’atteindre ce résultat avec 
certitude. 

En somme, la prévision du temps est, à l'heure actuelle, 
une question dont la solution définitive paraît devoir être 
prochaine. Signalons à ce sujet que la création, à Bor- 
deaux, d’un Observatoire maritime a été mise à l’étude 
tout dernièrement, sur l'initiative d'un groupe de person- 
nalités scientifiques et administratives appartenant à la 
Société d'Océanographie et à la Société d’Astronomie. Cet 
observatoire sera relié à divers points du globe à l’aide de 
la télégraphie sans fil, et il centralisera l'ensemble des 
observations terrestres que nous venons d’énumérer. Nul 
doute que cette importante création n’amène de rapides 
progrès dans l'étude de la Physique terrestre et de la 
Météorologie. 


MUSCINÉES 


DES 


ENVIRONS DE DUNKERQUE 


PAR 


le Dr M. BOULY DE LESDAIN. 


L'étude des Muscinées des environs de Dunkerque n’a 
jamais été entreprise; c’est à peine si l'abbé Boulay, dans 
sa «Révision de la Flore des départements du nord de la 
France », signale quelques Mousses ou Hépatiques recueil- 
lies dans les dunes du littoral. Pourtant, si les plaines de 
la Flandre, entièrement cultivées, n’offrent que peu d’inté- 
rêt pour le botaniste, les dunes dun littoral, les dunes in- 
ternes de Ghyvelde, les fossés des fortifications de Ber- 
gues et le bois de Merkeghem constituent des stations très 
intéressantes où de nouvelles recherches augmenteraient 
certainement le nombre des Muscinées signalées dans ce 
travail. 

La constitution géologique du pays est peu variée; elle 


! Dans un diplôme de 1150, la terre abandonnée par la mer est 
nommée Werpland, en opposition avec la terre de marais appelée 
Nordland. (WARNKOENIG, Histoire des Flamands, t. IT, p. 50). 

On divisait autrefois les environs de Dunkerque en deux contrées 
bien distinctes : le Nordland et le Houtland ou Pays au bois. Dans 
le premier, les arbres étaient rares (ils le sont encore plus aujour- 
d hui); dans le second, au contraire, ils étaient très nombreux. 


278 MUSCINÉES 


comprend: 1° dunes littorales et dunes internes de Ghy- 
velde ; 2° alluvions modernes (polders' et moëres*); 3° 
alluvions anciennes (Rexpoëde, Bambecque, etc.) au mi- 
lieu desquelles émergent, comme à Bergues par exemple, 
des îlots d'argile des Flandres; 4° alluvions plus ancien- 
nes que les précédentes. avec des lits de gros graviers sili- 
ceux ou silex roulés (Bollezeele, Merkeghem, etc.). 

De toutes ces stations, les dunes, dans lesquelles j'ai pu 
recueillir 58 Mousses et 7 Hépatiques, sont les plus intéres- 
santes, tant par la présence de quelques Muscinées plus 
spéciales à l'Ouest, que par le mélange d'espèces calcico- 
les et calcifuges. 


Espèces calcicoles ou recherchant le calcaire : 


Ditrichum flexicaule var. densum, Trichostomum to- 
phaceum, Pottia lanceolata, P. intermedia, Didymodon 
rubellus, Barbula squarrosa, B. ruraliformis, Mnium 
rostratum, Preissia commutata. | 


Espèces calcifuges ou recherchant la silice : 


Dicranum scoparium, Ceratodon purpureus, Potha 
truncatula, Rhacomitrium canescens, Brachythecium al- 


1 Le mot polders paraît employé pour la première fois dans une 
charte de 1218. (Victor DERODE, Histoire de Dunkerque, 1852, p. 13). 

2 Morins, anciens habitants de cette partie de la Gaule. « Leur nom 
vraisemblablement tiré du celtique Mor, mer ou amas d'eau, mais 
ayant encore en flamand, dialecte germanique, la signification d’ha- 
bitants des marais, mour einen, est rappelée par la dénomination 
de moëres, servant, dans cette portion du littoral de plus en plus 
émergée, à désigner les étangs, lacs ou mares plus ou moins con- 
sidérables ». (LAGNEAU, Ethnogénie des populations du nord de la 
France, in Association Française pour l’avancement des Sciences, 
Lille, 1874, p. 483). 


ER PURE 


DES ENVIRONS DE DUNKERQUE 279 


bicans, Evrhynchium Stokesii, Hypnum Schreberi, H. 
stellatum var. protensum. 


Espèces spéciales aux dunes internes de Ghyvelde : 


Barbula subulata, B. papillosa (sur un peuplier), Rha- 
comitrium canescens, Polytrichum piliferum, Hypnum 
Schreberi, Fruliania dilatata et Radula conplanata (sur 
un peuplier). 


Le mélange d'espèces calcicoles et calcifuges, que l’on 
observe dans les dunes du littoral, s'explique facilement 
par l'apport de calcaire provenant des amas de coquilles 
que l’on rencontre assez souvent sur la plage et que le 
vent emporte dans les dunes. 

Les dunes internes, au contraire, décalcifiées par les 
eaux de pluie chargées d'acide carbonique, sont trop 
éloignées du bord de la mer pour que le vent puisse, en 
apportant des coquilles, renouveler leur provision de cal- 
caire : ce sont donc les espèces calcifuges qui y dominent. 

L'influence du Gulf-Stream, qui se fait sentir tout le 
long du littoral, dans les dunes et les polders, permet à 
quelques Muscinées abondantes dans l'Ouest, de s’avancer 
jusqu’au Nord. Telles sont: Phascum bryoides var. prhi- 
ferum, Pottia cavifoha, Trichostomum tophaceum, T. fla- 
vovirens (assez fertile dans le Midi, toujours stérile sur 
nos côtes; Brest est, je crois, la station la plus au Nord 
où il fructifie), Webera carnea, Bryum murale, Cry- 
phœa heteromalla, Scleropodium cœspitosum, Leptodon 
Smith, Rhynchostegium megapolitanum, Hypnum resu- 
pinatum. 

Comme il était intéressant de comparer la flore du lit- 
toral avec celle des dunes de la Somme, du Pas-de-Calais, 
de la Belgique et des Pays-Bas, j'ai relevé dans les diffé- 


280 MUSCINÉES 


rents auteurs la liste des espèces qui font défaut dans 
nos dunes, et dont quelques-unes se rencontreront certai- 
nement dans nos environs. 


GoxsEe, Catalogue des Muscinées de la Somme : 


Hypnum giganteun, H. lycopodioides, H. intermedium, 
H. elodrs, Eurhynchium circinatum, Meesea trichoides, 
Orthotrichum phyllanthum, Trichostomum crispulum. 


BouLay, Révision de la flore des départements du nord 
de la France : 


(Pas-de-Calais) Orthotrichum phyllanthum, Trichosto- 
mum crispulum var. elatum, T. mutabile, Pottia minutula. 


GÉNEAU DE LAMARLIÈRE, Catalogue des Cryptogames 
vasculaires et des Muscinées du nord de la France : 


(Pas-de-Calais) Bryum erythrocarpum. 


Kicxx, Flore cryptogamique des Flandres : 


Hypnum loreum, H. stellatum, H. cordifolium, H. 
fluitans (problablement une des nombreuses formes de l'A. 
aduncum), Pancovia glareosa, Leskea polycarpa (sur les 
pierres dans les dunes d’Ostende), Polytrichum formosum 
8 pallidisetum, P. strictum, Mnium undulatum, M. cus- 
pidatum, Bryum bimum (très problablement B. pseudo- 
triquetrum), Aulacomnium palustre, Funaria hibernica, 
Orthotrichum phyllanthum, Barbula rurals (c'est évi- 
demment B. ruraliformis). 


re WiLpeMaAN et Duran», Prodrome de la Flore belge, 
a à 


Eurhynchium circinatum, Ulota phyllantha, Webera 


DES ENVIRONS NÉ DUNKERQUE 281 


nutans, Brachythecium salebrosum, Eurhynchium stri- 
gosum, Catoscopium nigritum, Camptothecium nitens. 
Bien que le Catoscopium ait été indiqué en Hollande par 
Dozy et MoLKENBOER, la détermination de ces deux derniè- 
res espèces paraît bien douteuse. 


Massarr, Essai de Géographie botanique des districts 
littoraux et alluviaux de la Belgique. II. Annexe : 


Tortella inclinata, Rhodobryum roseum (sable à Car- 
dium'), Brachythecium glareosum, Amblystegium ripa- 
rium” (dans les mares permanentes avec bestiaux), Hyp- 
num lycopodioides, Fissidens taxifolius, Hypnum flui- 
tans, Blytha Lyellu, Lophozia ventricosa var. conferta 
(sable à Cardium). 


Sÿl’on passe maintenant aux dunes de la Hollande, on 
observe une flore tout à fait différente de celles que je 
viens de signaler. «Les dunes de toute la région, qui a été 
enfouie sous les moraines des glaciers scandinaves, sont 
naturellement formées de ce sable glaciaire. Or celui-ci 
a une structure physique et chimique bien différente de 


‘Il arrivait parfois, jadis, que la mer, venant à rompre les digues, 
inondait les polders qu'elle couvrait d'une couche de sable plus ou 
moins épaisse, qui à reçu des géologues belges le nom de sable à 
Cardium. Ce sable est pauvre en calcaire. 

2 La présence dans les dunes de cette espèce, si abondante dans 
les mares des polders très riches en sels nutritifs, est remarquable. 
On en trouve l’explication dans le savant ouvrage de M. MassSaART, 
Essai de Géographie, etc., vol. I, p. 415 : « La mare des Kelders sert 
d’abreuvoir, et se distingue de toutes les autres eaux des dunes: 
sa flore comprend plusieurs plantes exigeantes sous le rapport de la 
nourriture, notamment Zannichellia palustris, Lemna minor, Ra- 
nunculus aquatilis, etc. Il est probable que les excréments des bes- 
tiaux qui viennent boire à cette mare enrichissent suffisamment 
l'eau pour lui permettre de donner asile à des plantes poldériennes a, 


13 


EL 


282  MUSCINÉES 


celle qui constitue nos dunes littorales... Les dunes for- 
mées de ce sable sont également pauvres en chaux... ». 
MassarT, Essai de Géographie, etc., I, p. 491. 


Prodromus Floræ Batavæ, vol. II, pars I, Musci fron- 
dosi et Hepaticæ, édit. Alt. 1893 : 


Hypnum scorpioides, H. giganteum, H. molluscum, H. 
rugosum, H. exannulatum, H. lycopodioides, H. Sendt- 
neri, H. intermedium, H. stellatum, H. chrysophyllum, 
H. elodes, Thuidium tamariscinum, Antitrichia curtipen- 
dula, Polytrichum commune, P. juniperinum, P. formo- 
sum, Atrichum undulatum, Philonotis fontana, Bartra- 
mia pomiformis, Aulacomnium palustre, À. androgynum, 
Meesea uliginosa, Catoscopium nigritum, Mnium hor- 
num, M. undulatum, M. affine, M. cuspidatum, Bryum 
roseum, B. turbinatum, B. neodamense, B. lacustre, B. 
inclhinatum, Encalypta streptocarpa, Ulota phyllantha 
(pierre des digues au bord de la mer), Barbula fragihs, 
B. revoluta, B. fallax, Trichostomum tophaceum var. 
brevifolium, Campylopus fragilis, Dicranum undulatum, 
D. palustre, Dicranella heteromalla, Sphagnum cuspida- 
tum, Jungermannia crenulata, J. excisa, J. bicrenata, 
J. intermedia, J. divaricata, Fossombronia pusilla, 
Aneura mulufida. 


DES ENVIRONS DE DUNKERQUE 283 


BIBLIOGRAPHIE. 
Bauer‘. -— Musci Europæi exsiccati, n° 1-600 (en cours 
de publication). 
BouLay. — Etudes sur la distribution géographique des 


Mousses en France (1877). 

—  Muscinées de la France, I" partie, Mousses, 
1884; I[° partie, Hépatiques, 1904. 

— Révision de la Flore des départements du nord 
de la France, 3 fascicules, 1878-1880. 

Bouzy pe LEsDaIN. — Liste des Muscinées recueillies dans 
les fortifications de Bergues (Feuille des Jeunes natu- 
ralistes, 1905). 

—  Végétation de l'argile des polders, ses modifica- 
tions sous l'influence de l’état physique du sol. (Con- 
grès des Sociétés savantes, Rennes, 1909). 


CoRBiÈRE. — Muscinées du département de la Manche, 
1889. Avec supplément, 1897. 
CozetTe. — Catalogue des Mousses, des Sphaignes et des 


Hépatiques du nord de la France. (Comptes-rendus 
du Congrès des Soc. sav. tenu à la Sorbonne en 
1908, pp. 95-133). 

CRÉPIN. — Matériaux pour servir à l’histoire de la Géogra- 
phie botanique de la Belgique. I. Pourquoi les dunes 
sablonneuses de la Flandre occidentale nourrissent- 
elles certaines plantes réputées calcarophiles ? (Bull. 
Soc. Roy. de Bot. de Belgique, 1864). 

Dxcoane. — Note sur la découverteen Belgique du Catos- 
copium nigritum (Bull. Soc. Roy. de Bot. de Belgi- 
que, 1882), 


! J'ai envoyé pour cette magnifique collection quelques Mousses 
recueillies aux environs de Dunkerque. 


284 MUSCINÉES 


— Flore cryptogamique de la Belgique, [°° part., 
Muscinées, 1883. 

DesmazièRes. — Catalogue des plantes omises dans la Bo- 
tanographie Belgique et dans les Flores du nord de 
la France, 1823. 

— Plantes cryptogames du nord de la France, fasc. 
I-XVI (1825-1836); Plantes cryptogames de France, 
fasc. XVII-XLIV (1836-1851). — Édit. II, Plantes 
cryptogaines de France, sér. 1, fasc. I-XXX VII (1836- 
1851); Plantes cryptogames de France, sér. II, fase. 
1-XV (1853-1860). 

GÉNEAU DE LAMARLIÈRE. — Contributions à la Flore bryo- 
logique du Nord et du Pas-de-Calais (Feuille des Jeu- 
nes Naturalistes, 1892, p. 91, et 1893, p. 77). 

— Distribution des Mousses sur le littoral du nord 
de la France (Revue générale de botanique, 1895, t. 
2-4p. 198: 

— Catalogue des Cryptogames vasculaires et des 
Muscinées du nord de la France, 1896. 


Gonse. — Catalogue des Muscinées de la Somme. Avec 
supplément, 1885-1886. 


Graver. — Note sur les Harpidies de Belgique (Revue 
bryologique, 1894, n° 4, p. 501). 
Husnor. — Muscologia gallica, 2 vol., 1884-1894. 
—  Musci Galliæ (Exsiccata, 1870-1907). 
Kicxx. — Flore cryptogamique des Flandres, 1867. 
F.-J. Lesrisoupois. — Botanographie Belgique, édit. I, 
1781 ; édit. 11, 1799. 
Th. Lesrisoupois. — Botanographie Belgique ou Flore 


du nord de la France et de la Hslelue proprement 
dite, 2 vol., 1827. 


DES ENVIRONS DE DUNKERQUE 285 


MassartT. — Les Muscinées du littoral belge, 1905. 

— Essai de Géographie botanique des districts lit- 
toraux et alluviaux de la Belgique, 2 vol., 1908. 
Montrez. — Note pour la révision des Muscinées et Hépa- 

tiques du Nord. 

pe NeckER. — Methodus Muscorum, 1771". 

Prodromus Floræ Batavæ, vol. IT, pars I. Musci frondosi 
et Hepaticæ, édit. Alt., 1892, et supplém., vol. Il, 
pars II. 

Renaurzp. — Causerie sur les Harpidia (Revue bryologi- 
que, 1906, n° 6, et 1907, n° 1). 

Rieaux.— Catalogue des plantes vasculaires et des Mous- 
ses observées dans les environs de Boulogne-sur-Mer, 
1877. 

Roucez. — Flore du nord de la France ou description des 
plantes indigènes et de celles cultivées dans les dé- 
partements de la Lys, de l’'Escaut, de la Dyle et des 
deux Nèthes (1803). 


VANDAME. — Flore de l'arrondissement d'Hazebrouck 
(1849), avec appendice (1854). 
WesrenporP. — 9° Notice sur une excursion à Blanken- 


berghe (Bull. Soc. Roy. de Bot. de Belgique, 6 mai 
1866). 


DE WiLpEeMAn et DURAND. — Prodrome de la Flore belge, 
t. II, 1898-1899. 


Carte géologique détaillée : 1° Dunkerque, 2° Saint-Omer. 
Carte géologique de la Belgique : la Panne-Oost-Dunkerke, 
n° 39 ; les Moëres-Furnes, n° 50. 


1 Signale quelques espèces recueillies dans les Flandres. 


286 | MUSCINÉES 
GYROWEISIA Schp. 


G. tenuis Schp. Syn., 2° édit., p. 38. 
Rexpoëde, sur un mur humide et ombragé (fr.) et sur 
un mur au bord d'une mare {st.). 


WEISIA Hedw. 


W. viridula Brid. ; Br. Eur., t. 21. 
Rexpoëde et Bollezeele, talus argileux (fr.). 


DICRANOWEISIA Lindb. 


D. cirrata Schp. Syn., p. 55. 

Rexpoëde, sur un tilleul et sur une vieille barrière (fr.); 
Bollezeele, sur une vieille barrière (fr.); Dunkerque, dans 
un saule creux (st.). 


DICRANELLA Schp. 


D. varia Schp. Br. Eur., t. 57, 58. 
Leffrinckoucke, sur l’argile des polders (fr.); Bergues, 
fortifications (fr.). 


D. heteromalla Schp. Br. Eur., t. 62. 

Rexpoëde, sur un terrain argileux (fr.). Cette espèce est 
apparue en grande abondance sur le talus d’une tranchée 
qu'on venait de creuser. Elle s’y est maintenue, toujours 
stérile, pendant deux ou trois ans, et a complétement dis- 
paru pour être remplacée par les Cladonia fimbriata et 
pyxidata. 


DICRANUM Hedw. 


D. scoparium var. orthophyllum Brid. 


DES ENVIRONS DE DUNKERQUE 287 


Bergues, fortifications (st.); bois de Saint-Acaire (fr.) ; 
Ghyvelde, dunes internes (st.) CC.; Rosendaël, dunes 
fixées, R. 


CAMPYLOPUS Brid. 


C. turfaceus Br. Eur., t. 91. 
Bray-Dunes, panne humide‘ {st.) RR. 


FISSIDENSiHedw. 


F. bryoides Hedw. Musci frond., t. 29. 

Dunkerque et Rosendaël, sur la terre des pots dans les 
serres (fr.). Disséminé un peu partout, en petite quantité, 
au pied des haies (fr.). 


F. taxifolius Hedw. Sp., t. 39. 
Rexpoëde, Bollezeele et Dunkerque, sur les talus argi- 
leux (fr.); Dunkerque, sur la terre dans les jardins. 


F. decipiens De Not. Epil., p. 479. 
Bergues, sur un mur dans les fortifications (st.) RR. 


F. adiantoides Hedw. Musci frond., III, t. 26. 
Malo-Terminus, panne humide (fr.) R.; Bergues, fos- 
sés des fortifications. 


SELIGERIA Br. Eur. 


S. calcarea Br. Eur., t. 110. 
Dunkerque, berge du canal des fortifications, sur un 
bloc de craie (fr.) RR. 


! Dans le pays, on appelle pannes les petites vallées formées 
entre les dunes, 


288 © MUSCINÉES 


CERATODON Brid. 


C. purpureus Brid.; Br. Eur., t. 189, 190. 

Commun dans les dunes fixées, dans les pannes sèches 
et dans les pannes humides. Commun partout dans les en- 
virons de Dunkerque. Toujours bien fertile. 

— var. conicus (Lindb.) Husnot, Muscol. gall., I, p. 
60; C. purpureus f. pallida Boul. 

Dunes. Commun dans les pannes sèches (fr.); digue 
de Saint-Pol ; au bord de la mer, sur les blocs de ciment 
(fr.). 


DITRICHUM Timm. 


D. pallidum Hpe. 
Bollezeele, sur la terre argileuse au bord d’une mare 
(fr). 


D. flexicaule var. densum (Schp.) ; Par. Zndex bryol., 
édit. I, p. 393. | | 

Malo-Terminus, panne sèche (st.) R.; Bray-Dunes, 
panne sèche (st.) R. 


PLEURIDIUM Brid. 


P. subulatum Br. Eur., t. 9. 
Rexpoëde et Bollezeele. Assez commun au pied des haies 
et sur les parois des fossés (fr.). 


P. nitidum Br. Eur, t. 9. 
Rexpoëde, bords d'une mare (fr.); Bollezeele, parois 
d’un fossé (fr.). 


DES ENVIRONS DE DUNKERQUE 289 
PHASCUM L. 


P. cuspidatum var. piliferum Br. Eur., t. 5. 

Dunes fixées, assez commun. Très commun partout, sur 
les parois des fossés, dans les jardins et dans les champs 
après la moisson. 


P. bryoides var. piliferum Br. Eur, t. 6. 
Dunkerque, sur un talus sablonneux près du port (fr.) 
RRK. 


POTTIA Ehr. 


P. cavifolia Ehr.; Br. Eur., t. 118. 
Dunkerque, sur un mur près le phare (fr.) R. 


P. Heimii Br. Eur., t. 124. 

Dunkerque, très commun sur les pierres et le sable au 
bord du canal de la Cunette; berge du canal des fortifi- 
cations RR.; fossés du Fort-Louis AR. ; Fort-Mardyck, 
bord de la mer, à la base de la digue AR. Toujours très 
fertile. 


P. truncata Br. Eur., t. 120. 

Dunkerque : dunes près le phare, sur sable mélangé d’ar- 
gile; berge du canal des fortifications. Très commun par- 
tout et toujours fertile. 


P. intermedia Fürn.; Husnot, Muscol. gall., I, p. 75. 
Dunkerque, berge du canal des fortifications ; Zuydcoo- 


te, pannes sèches (fr.) R. 


P. lanceolata Müll.; Schp. Syn., p. 157. 


299 | MUSCINÉES 
Malo, pannes sèches (fr.) R. 


P. minutula var. brachyoda (Lindb.) Husnot, Auscol. 
gall., I, p. 78. 


Dunkerque, berge du canal de Bergues pren le Fort- 
Louis (fr.). 


DIDYMODON Hedw. 


D. rubellus Br. Eur., t. 185. 
Dunes fixées et pannes sèches; çà et là, un peu partout 
et toujours bien fertile. Rexpoëde, sur les tuiles d’un toit. 


TRICHOSTOMUM Hedw. 


T. tophaceum Brid. ; Br. Eur., t. 175. 

Dunkerque : sur les pierres au bord du canal de la Cu- 
nette; sur les briques d’un pont, dans les ‘fossés du Fort- 
Louis. Très commun et très fertile dans les briqueteries 


des environs de Dunkerque. Bray-Dunes: pannes humi- 
des. 


— f. elata Boul. 

Dunkerque, au bord d’une mare dans une briqueterie 
(st.). 

— var. acutifolium Schp. 

Bergues, fortifications (st.) RR. 


T. flavovirens Bruch; Br. Eur., t. 192. 
Dunes, pannes sèches (st.) C. 


T. mutabile Bruch; Br. Eur., t. 174. 
Rexpoëde, sur un mur (st.). 


BARBULA Hedw. 


B. ambigua Br. Eur., t. 139. 


DES ENVIRONS DE DUNKERQUE 291 


Dunkerque, mur près le phare (fr.); Bergues, murs des 
fortifications (fr.). 


B. muralis Hedw. ; Br. Eur., t. 159. : 

Commun partout et toujours bien fertile. Dunes, sur les 
pierres dans les pannes sèches et dans les dunes fixées; 
sur un morceau de cuir. 

— var. incana Br. Eur. 

Bray-Dunes. sur un os (fr.); Bollezeele, sur un mur en 
torchis (fr.). 


B. unguiculata Hedw. Musci frond., I, p. 59. 

Commun partout, sur la terre et surles murs, ettoujours 
bien fertile. Dunes fixées AC. Digue de Saint-Pol, au bord 
de la mer, sur les blocs de ciment. 


B. fallax Hedw. Musci frond., t. 24. 
Leffrinckoucke, sur l'argile (fr.); Rexpoëde, sur un mur 
(£r.): 


B. vinealis Brid.; Br. Eur., t. 148. 
Bergues, sur un mur dans les fortifications (st.) R. 


B. cylindrica Tayl.; Schp. Syn., p. 208. 
Bollezeele, sur un mur (st.) RR. 


B. revoluta Brid.; Schp. Syn., p. 213. 
Rexpoëde, sur un mur (fr.). 


B.'convoluta Hedw. Musci frond., I, t. 32. 
Dunes, pannes sèches et dunes fixées AC.; Bergues, 
murs des fortifications; Rexpoëde. Toujours bien fertile. 


292 10 MUSCINÉES : : 


B. inclinata Schw. Suppl., I, t. 33. 
Dunkerque, sur un mur près le Fort-Louis (st.) RR. 


B. squarrosa Brid.; Br. Eur., t. 152. 
Dunes, pannes sèches (st.) R.; Ghyvelde, dunes inter- 
nes (st.) AC. 


B. subulata Pal. Beauv.; Br. Eur., t. 160. 
Ghyvelde, dunes internes (fr.) AC.; Rexpoëde, dans 
un jardin (fr.). 


B. latifolia Br. Eur., t. 164. 
Bambecque, bords de l'Yser {st.) RR. 


B. lœvipila Brid.; Br. Eur., t. 164. 

Très commun partout et très fertile. Sur les arbres, 
principalement sur les saules. 

— var. pagorum (Milde) Husnot, Muscol. gall., I. p. 115. 

Rexpoëde, assez commun, principalement sur les ormes 
suintants. C’est une forme pathologique du type. 


B. papillosa Wils. Br. Brit., t. 44. 
Dunkerque, sur un saule au bord d’une mare (st.) ; Ghy- 
velde, sur un peuplier {st.); Rexpoëde, sur un orme {st.). 


B. ruraliformis Besch.; Tortula rurahs var. mari- 
tima Rigaux, Catal. PI. vasc. et Mousses env. Boulo- 
gne-sur-Mer, p. 36. 

Dunes, très commun et bien fructifié dans les pannes 
sèches, les pannes humides et dans les dunes fixées. Bray- 
Dunes, sur un pieu; dunes près le phare, sur un morceau 
de cuir. 


B. ruralis Hedw. Fund., II, p. 92. 
Bergues, murs des fortifications (fr.) AC. 


DES ENVIRONS DE DUNKERQUE 293 
SCHISTIDIUM Brid. 


S. apocarpum Pr. Eur., t. 233 et 234. 

Çà et là sur les murs. Dunkerque, sur les pierres de la 
berge du canal des fortifications ; digue de Saint-Pol, au 
bord de la mer, sur les blocs de ciment. Toujours bien 
fertile. 


GRIMMIA Ehr. 


G. pulvinata Sm. ; Br. Eur, t. 239. 

Commun partout, sur les pierres et sur les murs. Dunes, 
çà et là sur les pierres, sur un morceau de cuir; digue 
de Saint-Pol au bord de la mer; Rexpoëde, sur le tronc 
d’un orme. Toujours bien fertile. 


RHACOMITRIUM Brid. 


R. canescens Brid.; Br. Eur., t. 270. 

Bray-Dunes, pannes sèches (st.) AC.; Ghyvelde, dunes 
internes (st.) C. — Certains exemplaires passent à la var. 
ericoides Br. Eur. 


ZYGODON Hook. et Tayl. 
Z. viridissimus Brid. Br. univ., I, p. 592. 


Rexpoëde et Bollezeele, sur les arbres (st.). Peu com- 
mun. 


ORTHOTRICHUM Hedw. 


O. anomalum Hedw. Musci frond., II, p. 102. 
Dunkerque, berge du canal des fortifications, sur les 


294 | MUSCINÉES 


pierres (fr.) R.; Bergues, sur les murs des fortifications 
(fr.) AR. ; Rexpoëde, sur une pierre (fr.). 


O. Lyellii Hook. et Tayl.; Schp., Syn., p. 356. 
Çà et là sur les arbres (fr.). 


O. affine Schrad. Spic. fl. germ. 
Commun sur les arbres (fr.). 


O. fastigiatum Bruch. 
Sur les arbres (fr.) R. 


O. pallens Bruch; Br. Eur., I, p. 788. 
Rexpoëde, sur un saule (fr.) RR. 


O. diaphanum Schrad. Spicil. flor. germ., p. 69. 

Très commun sur les arbres. Dunkerque, sur les pier- 
res de la berge du canal des fortifications ; digue de Saint- 
Pol, au bord de la mer, sur les blocs de ciment; Bray- 
dunes, sur un os. Toujours bien fertile. 


ENCALYPTA Schreb. 


E. vulgaris Hedw. Sp. M., t. 60. 
Bergues, murs des fortifications (fr.) R. 


EPHEMERUM Hampe 


E. serratum Hpe; Br. Eur., t. 1. 
Rexpoëde, au pied des haies (fr.). 


PHYSCOMITRELLA Br. Eur. 


P. patens var. megapolitana Br. Eur, t. 3. 
Bambecque, bords de l'Yser, sur la vase (fr.) R. 


DES ENVIRONS DE DUNKERQUE 205 


PHYSCOMITRIUM Brid. 


P. piriforme Brid.; Br. Eur., t. 299. 
Rexpoëde, parois des fossés et allées humides d’un jar- 


din (fr.). Un peu partout dans les champs après la mois- 
son. 


FUNARIA Schreb. 


F. hygrometrica Hedw.; Br. Eur.,t. 305. 

Commun partout sur la terre et sur les murs. Dunes 
fixées, sur une pierre ; Bray-Dunes, dans une panne hu- 
mide. 


À Rexpoëde, sur un mur au bord d’une mare, j'ai recueilli 


des exemplaires dont le pédicelle mesurait jusqu'à 7 cm. de 
long. 


LEPTOBRYUM Schpr. 


L. piriforme Schp. Br. E'ur., t. 355. 
Dunkerque et Rosendaël, commun sur la terre des pots 
dans les serres (st.) ; Rexpoëde, sur un mur (fr.). 


WEBERA Hedw. 


W. carnea Schp. Syn., p. 405. 


Dunkerque, dans une briqueterie (fr.) AC.; Rexpoëde, 
bords d’une mare dans un jardin (st.). 


BRYUM Dill. 


B. pendulum Schp. Syn., p. 414. 

Dunkerque, très commun dans les briqueteries des envi- 
rons. Dunes, très commun dans les pannes sèches, les pan- 
nes humides et les dunes fixées. 


296 MUSCINÉES 


Dans les pannes humides, le pédicelle s’allonge et peut attein- 
dre, comme à Bray-Dunes, jusqu’à 4,5 cm. de long. — Dans la 
même localité j'ai recueilli dans une mare d'hiver à sec (4 mai) 
des échantillons à feuilles rougeâtres. Cette coloration est évi- 
demment due au milieu particulier (submergé puis à sec) dans 
lequel s’est trouvé le Bryum. 


B. warneum Bland.; Br. Eur., t. 340. 

Dunkerque, très commun à certains moments dans les 
briqueteries des environs; dunes, près le phare (un seul 
exemplaire) ; Bray-Dunes, pannes humides R. — Très fer- 
tile. 

Ce Bryum a été recueilli pour la première fois en France à 
Bray-Dunes (et non Ghyvelde) par l'abbé BouLay, et il fut publié 
dans les Musci Galliæ de M. Husnot, n°631 ; M. CoRBiÈRE (Mus- 
cinées de la Manche, p. 279), le recueillit ensuite assez abon- 
damment sur la terre sablonneuse humide près de Cherbourg, 
puis (Suppl., p. 286) vers l'embouchure de la Vire. 


B. capillare L.; Br. Eur., t. 368 et 369. 

Commun partout, sur la terre et sur les murs. Toujours 
très fertile. 

— var. vulgare Boul. 

Commun dans les dunes fixées et dans les pannes sè- 
ches, moins commun dans les pannes humides. 

— var. cuspidatum Schp. 

Dunkerque, commun sur les pierres de la berge du ca- 
nal des fortifications, commun un peu partout sur les murs 
et le tronc des saules; Rexpoëde, sur la terre au bord 
d’une mare. 

— var. flaccidum Br. Eur. 

Rexpoëde, sur le tronc d’un saule. 


B. Ferchelii Funk. ; Brid. Bryol. univ., I, p. 847. 


DES ENVIRONS DE DUNKERQUE 297 


Bergues, sur un mur dans les fortifications (st.) RR. 


Touffes petites. denses, très radiculeuses, vertes extérieure- 
ment. rouge brun à l'intérieur. Feuilles ohovales, très conca- 
ves, non révolutées, à marge formée d'un seul rang de cellules 
linéaires, eutières ou présentant parfois quelques petites dents 
au sommet, terminées brusquement par un acumen piliforme. 
Cellules moyennes moins longues que dans le B. capillare, 
mesurant habituellement 9-10 y de long sur 6-7 de large. Les 
tiges ne sont pas julacées comme dans le B. elegans Nees. 


B. cœspititium L.: Br. Eur., t. 374 et 375. 
Dunes fixées et pannes sèches (fr.) AC.; çà et là un peu 
partout sur les murs (fr.). 


B. argenteum L..; Br. Eur., t. 384. 

Commun partout et fertile sur la terre, les murs, les 
toits. etc. ; dunes fixées et pannes sèches AC. Dunkerque, 
berge du chenal, sur un morceau d’étoffe (st.); commun 
entre les pavés dans les rues de la ville. 


B. atropurpureum Br. Eur., t. 378. 
Dunkerque, sur un mur (fr.); Rexpoëde, sur un mur 
(fr.). 


B. murale Wils.; Schp., Syn., p. 437. 
Rexpoëde, sur les murs (fr.) R. 


B. intermedium Brid.; Br. Eur., t. 356. 
Dunkerque, très commun et très fertile dans les brique- 
teries des environs. 


B. pseudotriquetrum Hedw.; Br. Eur., t. 364. 
Dunes, pannes humides AC. ; Bergues, fossés des forti- 
fications. | 
19 


298 MUSCINÉES 


— var. purpureum Corb., Suppl. aux Muscinées de la 
Manche, p. 287. 

Malo-Terminus, panne humide (fr.) RR. 

— var. gracilescens Schp. 

Bergues, fossés des fortifications. — Tiges longues de 
10-12 cm. (st.). 

— var. polytrichoides Corb., Musc. de la Manche, p. 
285. 

Tiges simples, longues de 6-8 cm. Feuilles oblongues-lancéo- 
lées, étalées à l’état sec, cuspidées par l’excurrence de la ner- 
vure, longuement décurrentes, marginées, légèrement denticu- 
lées au sommet, révolutées jusque près du sommet. — Dans 
l’exemplaire que M. Corbière a bien voulu m'envoyer les tiges 


sont plus longues (20 cm.), les feuilles moins larges, très faible- 
ment révolutées dans la partie inférieure, et à marge plus large. 


MNIUM L. 


M. rostratum Schw.; Br. Eur., t. 395. 
Mardyck, panne humide (st.) RR.; Rosendaël, dune 
fixée (st.) RR. 


M. affine Schw.; Br. Eur., t. 397. 
Bergues, fossés des fortifications (st.) R.; Ghyvelde, du- 
ne sinternes (st.) C. 


M. insigne Mitt., Lond. Journ. of Bot., 1856. 
Merckeghem, dans une tourbière {st.) R. 


M. undulatum Hedw.; Br. Eur., t. 389. 

Petite-Synthe, jardin de la maison de santé {st.) CC. ; 
Rexpoëde, au pied d’une haie (st.) RKR.; bois de Mercke- 
ghem {st.) CC. 


DES ENVIRONS DE DUNKERQUE 299 


AULACOMNIUM Schw. 


A. androgynum Schw.; Br. Eur., t. 406. 
Rexpoëde, çà et là, au bord des mares, sur les vieilles 
têtes d’aulnes taillés en tétard. 


ATRICHUM Pal. Beauv. 


A. undulatum Pal. Beauv.; Br. Eur., t. 409 et 410. 

Rexpoëde, parois des fossés et pied des haies (fr.) 
AC. ; Bollezeele, bords d’une mare (fr.). Commun dans les 
Jardins, sauf le long du littoral, dans les terrains sablon- 
neux. 


POGONATUM Pal. Beauv. 


P. nanum var. longisetum Hampe. 
Rexpoëde, bords d’un fossé (fr.) R. ; Bollezeele, bords 
d'une mare (fr.). | 


Contrairement à ce que dit l'abbé Bouzay (Muscinées de Fran- 
ce, 1, p. 201), la capsule est nettement infundibuliforme. 


POLYTRICHUM L. 


P. piliferum Schreb.; Br. Eur., t. 422. 
Ghyvelde, dunes internes, AC. 


P. formosum Hedw.; Br. Eur, t. 420. 
Bollezeele, bords d'une mare; bois de Merckeghem. 


300 | MUSCINÉES 


FONTINALIS Dill. ! 


F. antipyretica var. monensis Cardot et Simmons ?# 
Renauld et Cardot, Musc. E‘urop. exæsicc., n° 238. 

Commun dans les watergands, les canaux, les fortifica- 
tions de Bergues, etc. ; souvent fertile. 


Cette variété est nouvelle pour la France. Je l’ai encore re- 
cueillie à Renescure (Nord) contre le département du Pas-de-Ca- 
lais. 


F. dolosa Cardot #n Rev. bryol., 1896, p. 68. 

Très commun dans les petites mares le long de la fron- 
tière belge, à Hondschoote, Killem, Rexpoëde, Bambec- 
que, etc. 


La plante, attachée aux racines des saules et des aulnes plan- 
tés sur le bord des mares, est submergée l'hiver et complète- 
ment à sec en été. Les feuilies prennent alors une teinte noirà- 
tre, et les tiges et les rameaux se couvrent de nombreuses cap 
sules, tandis que les individus détachés du support et qui flot- 
tent dans l’eau sont presque toujours stériles. 

« Ce Fontinalis ressemble beaucoup comme port aux spéci- 
mens de Bergues et de Renescure (F. antipyretica var. monen- 
sis); mais il en diffère par ses feuilles raméales plus étroites, 
presque planes, un peu canaliculées ou légèrement plissées, mais 
non carénées-condupliquées ; c'est ce caractère qui m'a engagé 
à le rapporter au F. dolosa ». CaRDOT in litt. 

J'ai envoyé cette espèce à M. le D' Bauer, qui l’a publiée dans 
ses Musci Europæi exsiccali, n° 562. Sur l'étiquette se trouve la 
note ci-jointe de M. Carpor : « Une forme un peu différente par 
ses feuilles caulinaires plus grandes, sa capsule complètement 
immergée et son treillis beaucoup moins muriqué, presque lisse. 
Néanmoins, elle appartient bien certainement au F. dolosa. 
C'est une espèce rare, qui était connue seulement jusqu'ici de 
trois localités : d'Angleterre, d'Allemagne et d'Italie ». 


i M. Cardot a eu l’obligeance de réviser les Fontinalie que j'ai 
recueillis aux environs de Dunkerque. 


PAP TR. 


DES ENVIRONS DE DUNKERQUE 301 


J'ai recueilli également ce Fontinalis en Belgique, à Oost-Cap- 
pel, petit village à cheval sur la frontière franco-belge. 


F. livonica Roth et v. Bock. 

Petite-Synthe, au bord d’un watergand, un seul exem- 
plaire stérile. 

Cette espèce, nouvelle pour la France, se distingue extérieure- 
ment de l’antipyretica par ses feuilles plus grandes, plus espa- 
cées et plus étroites, sauf à l'extrémité des tiges et des rameaux 
où elles sont imbriquées ; les rameaux obtus présentent souvent 
une teinte cuivrée. 

«Je crois que le F. livonica n’est qu’une forme, peut-être un 
état plus jeune, de la var. monensis, dont il ne me paraît guère 
possible de le séparer » Carpor in litt. 


LEPTODON Mohr. 


L. Smithiüi Mohr; Br. Eur., t. 439. 
Petite-Synthe, sur un peuplier {st.) RR. 


NECKERA Hedw. 


N. complanata Hüb.; Br. Eur. 

Rexpoëde, sur le tronc des saules {st.) R. ; bois de Merc- 
keghem, sur un chêne. 

— f. densa B. de Lesd. (f. nov.). 

Rexpoëde, sur le tronc des saules (st.) RR. 

Petites touffes très denses, dépourvues de rameaux flagelli- 


formes, formées de tiges courtes {. à 4 cm.) à rameaux rares et 
étalés. 


LEUCODON Schw. 


L. sciuroides Schw. ; Br. Eur., t. 468. 


Commun partout sur les arbres, principalement sur les 
saules, 


302 MUSCINÉES 
ANOMODON Hook. et Tayl. 


A. viticulosus Hook. et Tayl.; Br. Eur., t. 476. 
Rexpoëde, base des arbres (st,) R. 


THUIDIUM Schp. 


T. tamariscinum Pr. Eur., t. 482 et 483. 
Bergues, fossés des fortifications (st.).; bois de Saint- 
Acaire (st.); bois de Merckeghem (fr.). 


T. abietinum Pr. Eur., t. 485. 
Dunes, assez commun dans les pannes sèches et dans 
les dunes fixées (st.); Ghyvelde, dunes internes AC. 


CLIMACIUM Web. et Mohr. 


C. dendroides W. et M.; Br. Eur., t. 437. 

Çà et là dans les pannes sèches et dans les dunes fixées; 
plus commun dans les dunes internes à Ghyvelde (st.). 

Tiges courtes, mesurant au plus 5 cm. de hauteur, à rameaux 
fasciculés, obtus, droits, plus ou moins serrés contre la tige. 


Ces échantillons se rapprochent de la f. depauperata Boul., tan- 


dis que d’autres exemplaires recueillis dans les dunes de Ghyvel- 
de sont semblables au type. 


HOMALOTHECIUM Br. Eur. 


FE. sericeum Br. Eur., t. 456. 

Commun partout et toujours fertile, principalement sur 
les saules. Les plantes mâles, beaucoup plus grêles, for- 
ment des petites touffes bien distinctes. 

— var. robustum B. de Lesd. (var. nov.). 

Rexpoëde, sur un mur (st.) R. 


DES ENVIRONS DE DUNKERQUE 303 


Caractérisé par ses tiges plus robustes, plus longues, attei- 
gnant une dizaine de centimètres, couchées, très adhérentes 
au substratum, souvent plus ou moins régulièrement pennées 
et ne présentant que quelques rares rameaux ascendants, cet 
exemplaire est identique à un échantillon recueilli par l’abbé 
Ravaud, à Nîmes, en avril 1662, et sur l'étiquette duquel se 
trouve la note suivante : « M. Paris, qui l’a soumis à M. Schim- 
per, dit que c'est une forme bien tranchée de l’H. sericeum, et 
peut-être même une espèce distincte : en attendant plus com- 
plète étude, je l'appelle H. meridionale» {in herb. Ravaun, 
nunc meo). 

MM. Warnstorf et Fleischer ayant pubiié, dans le Bryotheca 
Europ. merid, n° 187, un H. sericeum var. meridionale, 
recueilli en Sicile, le nom donné par Ravaud ne pouvait être 
conservé. 

L'H. sericeum présente souvent dans le Midi une apparence 
plus robuste. ScHIMPER, dans le Synopsis, p. 633, dit: «In 
muris delapsis umbrosis el præcipue in zona meridionali 
Camptothecium lutescens magnitudine æmulat ». 


CAMPTOTHECIUM Br. Eur. 


C. lutescens Br. Eur., t. 558. 

Commun partout; très commun dans les pannes sèches 
et dans les dunes fixées ‘où il fructifie abondamment ; 
dunes de Saint-Pol, sur un morceau de cuir. 


« Dans les dunes littorales, il est dépourvu de rhizoides, ce 
qui est d'autant plus curieux que cette espèce en possède quand 
elle colonise les rochers; bien plus, quand une pierre ou un 
morceau de brique est tombé dans la dune, au voisinage d’une 
plaque de la mousse, les rameaux qui touchent la pierre s’y 
attachent à l’aide de rhizoiïdes ». MassarT, Essai de géographie 
botanique, etc., p. 272. 

A Rexpoëde, au pied d'un arbre, j'ai recueilli une forme très 
dense à rameaux courts et dressés, à feuilles appliquées contre 
les tiges, ce qui les rend légèrement julacées {f. erecta) st. 


— f. viridis B. de Lesd. (f. nov.). 


304 MUSCINÉES 


Dunkerque, parois d’un fossé. 


Diffère du type par sa couleur verte (st.\. 


BRACHYTHECIUM Br. Eur. 


B. rutabulum Br. Eur., t. 543 et 544. 

Très commun partout; commun et fertile dans les pan- 
nes sèches et humides ainsi que dans les dunes fixées. 

— var. robustum Schp. 

Rexpoëde, sur les pierres d’une rigole au bas d’un ta- 
lus. 


Tiges très robustes, dressées. à feuilles vertes plus ou moins 
appliquées contre les tiges (st.). 


— var. flavescens Schp. 
Bollezeele, bord d’un fossé (st.). 


B. salebrosuïa var. longisetum Br. Eur., t. 549 et 
090. 
Bergues, fossés des fortifications (fr.). 


B. Mildeanum (Schp.) Corb., Muscinées de la Manche, 
p. 501. 
Bray-Dunes et Malo-Terminus, pannes humides (st.) R. 


B. albicans Br. Eur., t. 553. 

Dunkerque, berges du canal des fortifications (fr.) C. 
Dunes, commun et fertile dans les pannes sèches et humi- 
des, ainsi que dans les dunes fixées. 


B. velutinum Br. Eur., t. 538. 
Répandu un peu partout, à la base des arbres; paraît 
assez rare dans les polders (fr.). 


Cr te né ATEN 


DES ENVIRONS DE DUNKERQUE 305 
SCLEROPODIUM Br. Eur. 


S. cœspitosum Br. Eur., t. 556. 
Bambecque, base des troncs d’arbres au bord de l'Yser 
(st) R: 


EURHYNCHIUM Br. Eur. 


E. striatum Br. Eur., t. 523. 
Malo-Terminus, panne sèche (st.) RR. ; bois de Mercke- 
ghem {st.) AC. 


La plante de Malo a les tiges primaires couchées, garnies de 
rameaux denses et courts, ressemblant assez extérieurement à 
la var. meridionale, mais à feuilles identiques à celles du type. 
M. Corgière (Muscinées de la Manche, p. 304) a signalé une 
forme analogue. 


E. Stokesii Br. Eur., t. 526. 

Commun partout, et parfois fertile, à la base des arbres, 
au pied des haies, le long des fossés, sur les pierres hu- 
mides. Dunes, pannes humides (fr.) ,R.; dunes fixées 


(st.) AC. 


E. speciosum Schp. Syn., p. 672. 
Dunkerque, mur au bord d’un fossé (st.) R.; Bergues, 
fossés des fortifications, sur une vieille souche au bord de 


l'eau (fr.). 


E. prœlongum Br. Eur., t. 524. 

Çà et là, un peu partout le long des fossés et à la base 
des murs ombragés. Bergues, assez commun sur les pier- 
res humides dans les fortifications (fr.) ; Merckeghem, com- 
mun dans une tourbière (fr.); dans les gazons des jardins 
à Dunkerque et à Rosendaël. 


306 MUSCINÉES 


E. Swartzii R. Farneti, Att. Istit. bot. Univ. Pavia, 
1893. 

Saint-Pol, dunes fixées {st.) C.; Rexpoëde, sur un mur 
humide (st.) CC. 


E. pumilum Schp. Syn., p. 670. 
Rexpoëde, sur la terre dans un jardin (st.) C., et le 
long des fossés dans les champs (st.) R. 


RHYNCHOSTEGIUM Br. Eur. 


R. tenellum Pr. Eur., t. 508. 
Dunkerque, berge du canal des forüfications (fr.) KR. ; 
Bergues, fortifications, sur les pierres (fr.) C. 


R. confertum Br. Eur., t. 510. 

Très commun et très fertile ; un peu partout, mais prin- 
cipalement dans les polders, à la base des arbres. Rexpo- 
ëde, sur un mur. 


R. megapolitanum var. meridionale Br. Eur., t. 
511. 

Dunkerque, berge du canal des fortifications (fr.), très 
commun par places. Dunes, pannes humides et sèches, 
dunes fixées (fr.) C.; dunes de Saint-Pol, sur un morceau 
de cuir; parfois à la base des troncs d’Hippophae dans les 
pannes humides ; Rosendaël, dans les gazons des jardins; 
Bergues, fortifications (st.) RR. 

Feuilles brièvement acuminées, dentées sur tout le contour, 
à cellules basilaires formant des oreillettes qui se prolongent 
jusqu’à la nervure. 

— f. julacea Boul. 

Dunkerque, berge du canal des fortifications. 


DS LS 


DES ENVIRONS DE DUNKERQUE 307 


Feuilles légèrement concaves, dentées, à oreillettes bien dis- 
tinctes, légèrement imbriquées, à rameaux courts et julacés 
(fr.) R. 

— f. rutabuloideum Brizi, Sagg. monog. genere 
Rhynchostegium, p. 28. 

Dunkerque, même station que la forme précédente. 


Plante plus robuste, rappelant un peu l'aspect du Brachythe- 
cium rutabulum (fr.) R. 


R. murale Pr. Eur., t. 5l4 

Dunkerque, sur les pierres de la berge du canal des for- 
tifications (fr.) R., et sur les ponceaux dans les fossés (fr.) 
R.; Rexpoëde, sur une poutre au bord d’une mare (fr.). 


R. rusciforme var. vulgare Boul., Muscinées de la 
France, 1, p. 94. 

Dunkerque, dans un ruisseau près d’une bouche d’eau 
dans une des rues de la ville (st.); Rexpoëde, sur un mur 
au bord d’un fossé (st.). 


THAMNIUM Br. Eur. 


T. alopecurum Br. Eur., t. 518. 
Merckeghem, sur une vieille souche (st.) R. 


PLAGIOTHECIUM Br. Eur. 


P. sylvaticum Br. Eur., t. 508. 
Bollezeele, sur un tronc de saule (fr.) R.; bois de Merc- 
keghem, vieilles souches (fr.) C. 


P. denticulatum Br. Eur., t. 501 et 502. 
Saint-Acaire, sur un tronc pourri (fr.) R. 


308 MUSCINÉES 
AMBLYSTEGIUM Br. Eur. 


A. serpens Br. Eur., t. 564. 

Dunes, pannes sèches et humides, dunes fixées (fr.) CC. 

C’est la mousse la plus commune : elle présente de nombreu- 
ses variations, mais très faibles, peu stables, et portant surtout 
sur l’aspect extérieur de la plante. Elle se rencontre partout, et 
dans toutes les stations : sur la terre, les arbres, les pierres, les 
murs, les pots à fleurs dans les serres, dans les fossés et les 
marécages. 

— var. elatum B. de Lesd. (var. nov.). 

Rexpoëde, sur une vieille souche au bord d’une mare. 


Tiges dressées, longues d’environ 1,5 cm., simples ou por- 
tant un ou deux petits rameaux ; feuilles lâchement imbriquées. 


À. varium Lindb., M. scand., p. 32. 
Rexpoëde, sur un tronc de saule (fr.) RR. 


A. filicinum De Not., Epil. 

Dunkerque, berge du canal des fortifications, sur un 
bloc de craie et dans les fossés le long de la route de Ber- 
gues; Bergues, fossés des fortifications; Rexpoëde, sur 
un mur au bord d’une mare. Toujours stérile. Dunes, pan- 
nes humides de Bray-Dunes et de Malo-Terminus fst.) 
AC.; plus rarement dans les pannes sèches. | 

— var. elatum Schp. 

Bergues, fossés des fortifications ; Malo-Terminus, pan- 
ne humide (st.). | 


A. riparium Br. Eur., t. 570. 

Très commun et très fertile partout, au bord des fos- 
sés et des canaux. Se rencontre principalement sur la ter- 
re et les racines des arbres au bord des mares dans les 
champs et les pâtures. Submergée l'hiver, à sec l'été, la 


DES ENVIRONS DE DUNKERQUE 309 


plante trouve dans cette station les conditions les plus fa- 
vorables à son développement. Rosendaël, sur les pots à 
fleurs dans les serres chaudes. 

— var. longifolium Schp. 

Assez commun çà et là au bord des mares et dans les 
fossés des fortifications de Bergues (fr.). 


Tiges très longues ; feuilles très étroites à acumen très déve- 
loppé. 

— var. inundatum Schp. 

Dunkerque, flottant dans l’eau d’un fossé (st.). 

— var. distichum Boul. 

Assez commun çà et là; généralement submergé, par- 
fois cependant le long des parois des fossés à sec. 


Tiges planes très développées, à feuilles étalées paraissant 
distiques. 


— var. subsecundum Schp. 

Dunkerque, sur un mur au bord d’un fossé. Bergues, 
sur une poutre au bord de l’eau: la partie émergée appli- 
quée contre le bois représentait la var. subsecundum, l’au- 
tre flottant dans l’eau appartenait à la var. longifolium. 


Cet exemple montre bien que toutes ces variétés ne sont dues 
qu’à des variations successives d’une même plante qui s'adapte 
presque immédiatement aux nouvelles conditions du milieu dans 
lequel elle se trouve, quitte à reprendre encore une nouvelle 
forme quand ces conditions viendront à changer. 


— var. elongatum Schp. 
Rexpoëde, bord des mares (fr.) AC. 


Tiges très longues, atteignant souvent 20 à 22 cm., presque 
toujours simples, à feuilles étalées, à pédicelles très allongés, 
mesurant de 6 à 7 cm. 

Cette variation se produit le plus souvent quand la plante vé- 
gète sur la terre ou sur des racines, un peu au-dessus du niveau 
de l’eau ; elle émet alors de longues tiges qui surnagent à la 


310 MUSCINÉES 


surface de la mare. Les fructifications sont nombreuses, mais 
toujours dans les parties émergées. 

— var. abbreviatum Schp. 

Dunkerque, sur une vieille souche au bord d’un fossé ; 
Bollezeele, vieux troncs de saules au bord d’une mare. 


HYPNUM L. 


H. Sommerfeltii Myr.; Br. Eur., t. 582. 
Dunkerque, berge du canal des fortifications RR. ; Ber- 
gues, commun sur les pierres dans les fortifications ; Rex- 


poëde, sur un mur et sur des pierres ombragées. Toujours. 


bien fertile. 


H. stellatum Schreb. ; Br. Eur., t. 584. 

Merckeghem, dans une tourbière (fr.). R. 

— var. protensum Br. Eur. 

Malo-Terminus, panne humide (st.) RR. ; Bray-Dunes, 
panne humide AC. 


H. polygamum Schp. Syn., p. 126. 

Dunes, commun et très fertile dans les pannes humi- 
des; à Malo-Terminus, au milieu des herbes, au pied des 
Hippophae j'ai recueilli quelques échantillons dont la tein- 
te au lieu d’être vert jaunâtre était d’un vert franc; Dun- 
kerque, mare à sec dans une briqueterie. 


H. aduncum Hedw.; Br. Eur., suppl., t. 1; groupe 
typicum Renauld ir Husnot, Muscol. gall., II, p. 367. 
— f. typica Ren.*. 


{ M. Renauld, dont tous les bryologues connaissent la grande obli- 
geance, a bien voulu examiner les nombreuses formes d'Harpidium 
que j'ai recueillies, 


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DES ENVIRONS DË DUNKERQUE S11 


Dunkerque, bord d’un fossé ; Bergues, fossés des forti- 
fications ; Rexpoëde, sur un pieu dans un fossé à sec ; du- 
nes, pannes humides à Malo-Terminus et à Bray-Dunes. 
Dans ces dernières stations, quelques exemplaires passent 
à la var. aquaticum. 

— f. falcata Ren. 

Dunkerque, bord des fossés du Fort-Louis; Bergues, 
fossés des fortifications ; certains exemplaires passent à la 
var. aquaticum. Dunes, pannes humides à Malo-Terminus 
et à Bray-Dunes {st.). 

— f. falcata,s. f. halophila Ren. in litt. 

Dunes, pannes humides à Malo-Terminus et à Bray-Du- 
nes. 


« Forme des dunes se rattachant au groupe fypicum f. fal- 
cata, mais ayant une nervure plus épaisse et des cellules alai- 
res remplies de granulations, à parois souvent épaissies », REN. 
in litt. (st.). 

— f. turficola Ren. 

Merckeghem, dans une tourbière (st.). 

— f. lœvis Boul. 

Dunkerque, prairies humides qui entourent le Fort-Louis ; 
Bergues, fossés des fortifications ; Bollezeele, bords d’une 
mare (st.). 

— f. gracilescens (Schp.) Ren. 

Dunkerque, prairies entre Dunkerque et Bergues, dans 
les fossés à sec, entre les tiges de Phragmites (st.). 

— f. tenurs Ren. 

Dunes, pannes humides à Malo-Terminus; Rexpoëde, 
bords d’une mare et sur un pieu dans un fossé à sec (st.). 

— var. aquaticum Sanio. 

Dunkerque, bord d’un fossé; dunes, pannes humides à 
Malo-Terminus et à Bray-Dunes (st.) 


al | MUSCINÉES 


H. Kneiïffii Schp. Coroll., p. 135. 

— var. polycarpon Bland. 

Dunkerque, çà et là dans les fossés du Fort-Louis, mare 
près le canal de Bourbourg ; Bergues, fossés des fortifica- 
tions ; Bollezeele, bords d’une mare ; Merckeghem, dans 
une tourbière (st.). 

— var. attenuatum Boul. 

Dunkerque, bords d'un watergand au milieu des Phrag- 
mites ; Rexpoëde, dans l'herbe au bord d’une mare. 

— var. intermedium Br. Eur. 

Dunkerque, bords d’un watergand; dans un fossé, une 
forme flottante passe au pseudofluitans; Bergues, fossés 
des fortifications ; Rexpoëde, bords des mares ; Mercke- 
ghem, dans une tourbière. 


À Rexpoëde, sur la terre et principalement sur les racines au 
bord des mares, j'ai recueilli des formes un peu spéciales, sou- 
vent bien difficiles à distinguer des Amblystegium riparium au 
milieu desquels elles végètent. La plante, submergée l'hiver, à 
sec l'été, produit de longues tiges assez raides, fréquemment 
dénudées à la base, le plus souvent simples ou présentant sur 
quelques tiges des petits rameaux qui les font paraitre pennées. 


(st.). 


— f. laxifolia Ren. 
Dunkerque, bords d’un watergand (st.). 


H. pseudofluitans Sanio. 

Dunkerque, dans les fossés le long des champs : fossés 
du Fort-Louis, fossés des prairies entre Bergues et Dun- 
kerque, bords du canal de Mardyck, mare dans une bri- 
queterie ; Bergues, fossés des fortifications, un seul exem- 
plaire fertile; Merckeghem, dans une tourbière; dunes, 
pannes humides à Malo-Terminus, flcttant dans une ma- 


re à Bray-Dunes (st.). 


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DES ENVIRONS DE DUNKERQUE 313 


À Rexpoëde, j'ai recueilli, flottant dans une mare couverte de 
Lemna, une forme accidentelle ressemblant à l'H. fluitans (am- 
phibium) \ar. submersum Schp. par le port et les feuilles brus- 
quement décurrentes, mais celles-ci bien différentes par les 


‘oreillettes. 

— var. paternum Sanio. 

Dunkerque, bords d’un fossé ; Bergues, fossés des for- 
tifications, flottant dans l’eau; dunes, Malo-Terminus et 
Bray-Dunes, flottant dans les petites mares (st.). 

— var. flexile Ren. 

Dunes : Malo-Terminus, dans une mare (st.). 


H. Sendtneri Br. Eur., Suppl., t. 2. 


Bergues, fossés des fortifications, très commun en un 
seul endroit (st.). 


L'H. Sendineri n'est signalé en France que dans quelques 
rares localités. 

— f. gracilescens Sanio. 

Bergues, même station (st.) R. 


H. cupressiforme L.; Br. Eur., t. 594 et 595. 

Très commun partout et:souvent fertile, sur les arbres, 
les murs, les pierres et sur la terre. Dunes de Rosendaël, 
sur un morceau de carton. 

— var. tectorum Brid. 

Rexpoëde, sur une poutre (st.). 

— var. uncinatum Boul. 

Assez commun sur les arbres (fr.). 

— var. lacunosum Brid. 

Dunkerque, berge du canal des fortifications, sur les 
pierres (st.). 

— var. imbricatum Boul. 

Dunes: pannes sèches et dunes fixées, assez commun 
et souvent fertile; Ghyvelde, dunes internes, très fertile, 


+0 


834 ._ MUSCINÉES 


H. resupinatum Wils. Bryol. Brit., p. 398. 
Assez commun partout, sur les arbres, mais plus par- 
ticulièrement dans les polders (fr.). 


H. cordifolium Hedw.; Pr. Eur., t. 615. 
Merckeghem, dans une tourbière (fr.) R. 


H. giganteum Schp., Syn., p. 642. 
Bergues, fossés des fortifications (st.) RR. 


H. cuspidatum L.; Br. Eur., t. 619. 

Très commun partout et assez souvent fertile, sur la 
terre, les pierres, le vieux bois, les fossés, le bord des 
mares, etc.; dunes, pannes humides CC. et très fertile; 
dunes fixées KR. 


Quand la plante qui végète sur le bord d’une mare vient à être 
submergée, elle produit des tiges droites, dressées et ne présen- 
tant que quelques rares rameaux; si ces derniers se détachent 
et flottent sur l’eau, on observe alors des formes divisées en 
branches pennées comme dans le type. 


— var. pungens Schp. 
Rexpoëde, sur un pieu, dans une mare à sec (st.). 


J'ai observé bon nombre d'échantillons qui se rapprochaient 
plus ou moins de cette curieuse variété, et toujours dans les mê- 
mes conditions : les plantes, d’abord immergees, s'étaient ensuite 
trouvées plus ou moins rapidement à sec. On peut admettre, dans 
ce cas, que les tiges amollies par leur séjour dans l'eau, se sont 
plus ou moins recourbées sous l'influence de la sécheresse. 

Dans une panne humide, à Malo-Terminus, à la base d’un 
Hippophae, j'ai recueilli une forme qui, par ses rameaux arqués 
et ses feuilles souvent enroulées-appliquées sur les tiges, tendait 
à la var. pungens Schp. 


H. Schreberi Willd.; Br. Eur., t. 620. 
. Ghyvelde, dunes internes (st.) R. 


DES ENVIRONS DE DUNKERQUE 315 


Diffère légèrement du type par ses tiges non pennées, à ra 
meaux peu nombreux et plus ou moins appliqués contre la tige. 


H. purum L.; Br. Eur., t. G21. 

Commun partout, principalement le long des fossés dans 
les champs, mais le plus souvent stérile. Bergues, très 
commun et très fertile dans les fossés des fortifications ; 
Malo-Terminus, dunes, très commun dans les pannes hu- 
mides en voie d’assèchement; Rosendaël, dunes fixées R. 
Ghyvelde, dunes internes AR. 


HYLOCOMIUM Br. Eur. 


H. splendens Pr. Eur., t. 487. 

Bergues, fortifications (st.) CC. ; Ghyvelde, dunes inter- 
nes C. (st.). 

— var. gracilius Boul. 

Saint-Pol, dunes fixées (st.) AR.; Rosendaël, dunes 
fixées ; Ghyvelde, dunes internes C. (st.). 


H. triquetrum Br. Eur., t. 491. 

Bergues, fossés des fortifications (fr.) C.; Ghyvelde, du- 
nes internes C. ; Rosendaël, dunes fixées KR. 

Forme trapue, haute de 7 à 8 cm., à rameaux non dénudés à 
la base, presque droits, à feuilles moins étalées; se rencontre 
avec le type (st.) C. 


H. squarrosum Br. Eur., t. 492. 
Mardyck, dunes fixées (st.) R. ; Ghyvelde, dunes inter- 
nes (st.) C. 


316 ._ MUSCINÉES 
HÉPATIQUES. 


FRULLANIA Radd. 


F. dilatata Dum., Rev. Jong., p. 13. 

Très commun partout, sur les arbres. Dunkerque, sur les 
pierres de la berge du canal des fortifications C.; Ghyvel- 
de, dunes internes, sur un peuplier. Assez souvent fertile. 


MADOTHECA Dum. 


M. platyphylla Dum., Comm. bot., p. 111. 
Petite-Synthe, sur un arbre dans le jardin de la maison 
de santé (st.) RR. 


RADULA Dum. 


R. complanata Dum., Comm. bot., p. 112. 
_Bergues, sur les arbres dans les fortifications (st.) AR. ; 
Ghyvelde, dunes internes, sur un peuplier ; bois de Merc- 
keghem. 


CINCINNULUS Dum. 


C. trichomanis Dum., Comm. bot., p. 118. 
Bollezeele, bords d’une mare (st.) RR. ; bois de Mercke- 
ghem. 


CEPHALOZIA Dum. 


C. biscupidata Dum., Rev. Jong., p. 18. 
Bollezeele, bords d’une mare (fr.) R. 


C. byssacea Heeg, Leb. Niederoesterr., p. 96. 
Bergues, sur un talus dans les fortifications (st.) R. 


DES ENVIRONS DE DUNKERQUE 317 


LOPHOCOLEA Dum. 


L. bidentata Nees, Æ. Leb., II, p. 327. 

Bergues, Rexpoëde, bois de Saint-Acaire, sur les talus 
argileux (st.) AC.; Malo-Terminus, dunes, sur un tronc 
d'Hippophae dans une panne humide; bois de Mercke- 
ghem; Wormhoudt. 


L. heterophylla Dum. ; Rev. Jong., p. 17. 
Commun partout et souvent fertile, sur les arbres, prin- 
cipalement dans les saules creux. 


PELLIA Radd 


P. epiphylla Cord., ir Op. Natur., p.654. 
Dunkerque, sur l'argile dans les briqueteries (st.) RR. ; 
Rexpoëde, sur un talus argileux ({st.) RR. 


P. calycina Nees, Æ. Zeb., III, p. 386. 

Dunes, pannes humides, R. ; très fertile en avril 189%. 
— var. furcigera Hook. 

Dunes, pannes humides (st.) RR. 


DIL/ÆNA Dum. 


D. Flotowiana Husnot, Hepat. qall., p. 72. 
Bray-Dunes, pannes humides (st.) RR. 


_METZGERIA Radd. 
M. furcata Dum., Rev. Jong., p. 26. 


Rexpoëde, Killem, Bollezeele, assez commun sur les 
troncs de saules. 


318 © MUSCINÉES 


ANEURA Dum. 


A. pinguis Dum., Comm. bot., p. 115. 
Bollezeele, bords d’une mare (st.) RR. 


A. latifrons Lindb., Manip. Musc., p. 372. 
Rex poëde, bord d’un fossé'(st.) RR. ; Bollezeele, bords 
d'une mare (st.) RR. 


MARCHANTIA Radd. 


M. polymorpha L., Spec. pl., p. 1137. 

Dunkerque, parc de la Marine; Rexpoëde, sur la terre 
argileuse dans un jardin; Bollezeele, sur des briques hu- 
mides dans un jardin (st.). 

— var. domestica G. L. et N., Syn. hep., p. 523. 

Dunkerque, sur les pavés d’une cour humide, dans la 
ville (fr.). | 


PREISSIA Cord. 
P. commutata Nees, Æ. Leb., IV, p. 117. 
Dunes, panne humide à Zuydcoote (fr.) leg. Boulay. 


À Bray-Dunes, j'ai recueilli, dans une mare d'hiver à sec des 
échantillons fertiles dont les rosettes mesuraient jusqu’à 12 cm. 
de diamètre. 


LUNULARIA Mich. 


L. cruciata Dum., Comm. bot., p. 116. 
Dunkerque, Rosendaël, sur la terre des pots à fleurs 
dans les serres (st.). 


RICCIA L. 


R. crystallina L., Spec. plant., p. 1605. 
t Bray-Dunes, trouvé une seule fois en très grande abon- 
dance dans une mare d’hiver en voie d’assèchement. 


DES ENVIRONS DE DUNKERQUE 319 


R. fluitans L., Spec. plant.; p. 1606. 

Dunkerque, flottant dans l’eau d’un ruisseau ombragé ; 
était très abondant en 189,6; je ne l’ai plus retrouvé de- 
puis. Rexpoëde, très commun dans l’eau et sur les bords 
de quelques mares. 


R. glauca L., Spec. plant., p. 1605. 
Rexpoëde, commun sur les parois des fossés, Çà et là 
dans les champs argileux après la moisson. 


Total : 134 Mousses avec 34 variétés (dont 2 nouvelles), 
et 13 formes (dont 2 nouvelles). 
20 Hépatiques avec 2 variétés. 


TABLE DES GENRES. 


Pages Pages 


AMBLYSTEGIUM Br. eur.... 308  DIGRANUM Hedw........... 286 
AMEURAS DM. .......:.0. 318 DipyMODON Hedw......... 290 
ANOMODON H. et T......... 202% DILÆNA’ Dam. rues 317 
PÉrRICAUNE P. B,5..:.:1,:. 299" DITRICHUM Timm.......... 288 
AULACOMNIUM Schwaeg.... 299 ENCALYPTA Schreb........ 294 
BARBULA Hedw...... ATOS 290  EPHEMERUM Hpe........... 294 
BRACHYTHECIUM Br. eur... 304  EURHYNCHIUM Br. eur...... 305 
BRyuM Dill....... DR do 295  FISSIDENS Hedw........... 287 
CAMPTOTHECIUM Br. eur... 303 FONTINALIS Dill..,........ 300 
CaMmpPyLopPus Brid.......... 287 FRULLANIA Radd.......... 316 
CEePHATOZI1A Dam...:...... 316 FUNaARIA Schreb........... 295 
CERATODON Brid..::....:.: 288 GRiIMMIA Ehrh............. 293 
CINGINNULUS Dum......... 316  GYROWEISIA Schp....... . 286 
CLIMACIUM W. et M........ 302 HOMALOTHECIUM Br. Eur.. 302? 
DIGRANELLA Schp.......... 286 Hycocomiuu Br. Eur...... 315 
DICRANOWEISIA Lindb..... 280... HYPNUM 222774 ee 310 


320 MUSCINÉES DES ENVIRONS DE DUNKERQUE 


Pages Pages 
LEPTOBRYUM Schp........ 295 . : POGONATUNP. B.:12442100 299 
LEPTODON Mohr........... 301. POLYTRICHUM L.....:..2.: 299 
LEUCODON Schwaeg....... 0 :POTTTA Ehrh.ii sui. 289 
LOPHOCOLEA Dum......... 317 , PREISSIACOrd. 5. RE 
LUNCLARTA MIO SE. 318  RHACOMITRIUM Brid....... 293 
MADOTHECA Dum........ .. 316  RaDuLa Dum.............. 316 
MARCHANTIA Radd........ 318 RHYNCHOSTEGIUM Br. eur.. 306 
METZGERIA Radd.......... 311 RICO dE ee ES PEER 319 
MENTON LE ue site roue mime 298  SCHISTIDIUM Brid.......... 293 
NECKERA Hedw........... 301 SCLEROPODIUM Br. eur.... 305 
ORTHOTRICHUM Hedw..... 293 SELIGERIA Br. eur......... 287 
PELLIA RAS 6-0 311: THAMUNIOUN BE eur. 602 307 
PHASCOUN EN ce 22 289 'TEAVIDIUM OCAD> 7-2 302 
PHYSCOMITRELLA Br. eur... 294 TRICHOSTOMUM Hedw...... 290 
PHYSCOMITRIUM Brid...... 295 WEISIA Hedw...... sn RE 286 
PLAGIOTHECIUM Br. eur.... 307 WEBERA Hedw............ 295 
PLEURIDIUM Brid.. ....... 288: LL ZYGo0oDON, H. et T; 7... 293 

M 


ORIGINE PLANETAIRE 


PERTURBATIONS SOLAIRES 


PAR 


Mr Albert NODON. 


Le soleil possède une vitalité propre paraissant sujette 
à d’incessantes fluctuations qui se répercutent sur l’uni- 
vers entier. 

La surface solaire est, en effet, très souvent troublée 
par des bouleversements plus ou moins violents qui inté- 
ressent plus particulièrement la couronne. 

La mauère coronale, siège de ces mouvements, s'étend 
à une distance considérable du soleil, pouvant dans cer- 
tains cas atteindre, d’après Zenger, vingt fois le diamètre 
solaire. Elle est faiblement lumineuse, au moins dans ses 
parties les plus voisines du centre; cette luminosité est 


du reste si vague qu'on ne peut apercevoir la couronne que 


pendant la courte durée d’une éclipse. En plein jour, la 
clarté du ciel l'empêche d'être visible, même en s’aidant 
d'instruments délicats. 

Le spectacle qu'offre la couronne pendant les éclipses 
est fort remarquable. L’astre du jour paraît entouré d’une 
gloire radieuse de couleur rosée dont les rayons s’élancent 


4 


322 ORIGINE PLANÉTAIRE 


de tous côtés dans l’espace, à des distances parfois con- 
sidérables. 

Pendant les périodes de maxima solaires, la matière 
coronale est disposée d’une façon assez uniforme autour 
du disque. On constate toutefois que les rayons coronaux 
n'existent jamais aux pôles solaires et qu'ils occupent de 
préférence la région équatoriale. 

Pendant les périodes de minima, au contraire, la matière 
coronale se répartit d’une façon moins uniforme autour 
du disque, en présentant un maximum dans la région 
équatoriale. 

Les rayons coronaux paraissent sujets à de rapides va- 
riations de forme et de dimension qui permettent en quel- 
que sorte de les assimiler à d'énormes protubérances qui 
sont, comme elles, soumises aux gigantesques perturba- 
tions de la surface solaire. | 

L'étude approfondie de la couronne gagnerait certai- 
nement à pouvoir être suivie d’une façon continue à l’aide 
de méthodes nouvelles, qui sont malheureusement à décou- 
vrir encore ! 


TACHES ET FACULES. 


Comme indication des perturkations solaires, nous n’a- 
vons guère à l’heure actuelle que l'observation des taches 
et des facules. Ces phénomènes ne sont très probablement 
que des manifestations secondaires des perturbations. Les 
taches et les facules se produisent vraisemblablement à la 
base de la couronne dans la chromosphère et la photos- 
phère. Leur formation paraît déterminée par des jets de 
matière gazeuse dont la température est différente de celle 
du milieu où ils se produisent. Ces différences de tempéra- 
ture dans la matière gazeuse donnent lieu à des absorp- 


DES PERTURBATIONS SOLAIRES 323 


tions différentes de lumière ainsi qu’à l'effet subjectif des 
taches et des facules. 

Mais la cause réelle de la perturbation solaire réside 
en dehors des taches ; elle doit être probablement recher- 
chée dans les parties externes de la matière coronale, sans 
cesse en mouvement et subissant des oscillations dont 
l'amplitude et la vitesse sont parfois considérables. 


ACTION ÉLECTRIQUE DU SOLEIL. 


Nous savons que la surface extérieure du soleil possède 
une charge positive considérable" et que cette charge subit 
très probablement d'importantes et rapides variations pen- 
dant les périodes d'activité. On admet généralement, à 
l'heure actuelle, que ce sont les phénomènes électriques 
de la surface solaire qui exercent leur puissante action per- 
turbatrice sur l'atmosphère des planètes et sur les comètes. 

On sait, d'autre part, que la charge électrique d’une 
sphère recouverte d'inégalités se porte de préférence vers 
les aspérités de la surface. C’est donc vraisemblablement 
aux extrémités des rayons coronaux que les charges solai- 
res subissent les mouvements les plus considérables. 


PERTURBATIONS SOLAIRES. 


Quoi qu’il en soit des hypothèses précédentes, l’obser- 
vation démontre que la plupart des perturbations solaires 
sont accompagnées de taches et de facules dont le nombre 
et l'étendue sont le plus souvent fonction de la grandeur 
de la perturbation. 

Nous avons constaté, ainsi que M. Mémery, que les per- 
turbations les plus importantes étaient accompagnées d’une 
brusque apparition de groupes nombreux de petites taches 


1 Cette charge atteint un potentiel que l'on peut estimer de 106 à 
107 volts. 


324 ORIGINE PLANÉTAIRE 


et de facules dont la durée est le plus souvent éphémère, 
tandis que la réapparition d'anciennes taches d’une cer- 
taine importance (sous l'effet de la rotation solaire) ne 
donne pas lieu à des troubles comparables aux précédents. 

Toutefois, le retour des taches périodiques est le plus 
souvent accompagné d'une sensible élévation de tempéra- 
ture. 

Les perturbations solaires sont soumises à certaines pé- 
riodes régulières de maxima et de minima qui sont entre- 
coupées par d’autres périodes plus courtes de maxima et 
de minima secondaires moins bien déterminées. 

Enfin il existe des mouvements journaliers de la surface 
solaire qu'il ne paraît pas possible de classer dans un or- 
dre défini et qui semblent tout d'abord soumis aux capri- 
ces du hasard. 

On admet généralement que les perturbations prennent 
leur origine au sein de la masse solaire elle-même, sans 
qu'il paraisse possible d'en déterminer la cause. 

Or, il ne semble pas probable que celle-ci doive être 
recherchée dans le soleil lui-même, dont l’état d'équilibre 
paraît incompatible avec des agitations brusques et vio- 
lentes. 

Les perturbations solaires paraissent, du reste, être li- 
mitées aux couches superficielles de l’astre et ne pas at- 
teindre la masse centrale, ainsi que nous l'avons déjà dit ; 
c'est donc à l'extérieur et en dehors du soleil lui-même 
que nous devons logiquement rechercher la cause de ces 
perturbations. 


ACTION PLANÉTAIRE. 


L'observation démontre que les troubles prennent tou- 
jours naissance dans la région équatoriale du soleil et que 
les plus centrales ont une intensité maxima. On sait éga- 


Loi dis fra À en 


DES PERTURBATIONS SOLAIRES 325 


lement que la déformation coronale est plus considérable 
dans la région centrale correspondant à l'intersection du 
plan de l’écliptique avec la sphère solaire. 

Dans tous les autres plans que celui de l’écliptique, il ne 
paraît pas exister de causes extérieures susceptibles d’in- 
fluencer la surface solaire. On explique ainsi l’absence de 
perturbations dans la zône polaire. 

Les planètes qui circulent dans le plan de l’écliptique 
exercent de puissantes attractions sur la matière coronale, 
de nature essentiellement mobile et déformable ; mais dans 
la généralité des cas, les actions opposées et contradic- 
toires que les planètes exercent sur la couronne annulent 


leurs effets individuels. 


Les astronomes R. Wolf de Zurich, Waren de la Rue, 
Stewart et Lœwy, avaient déjà cherché à établir des cor- 
rélations entre le nombre de taches et les positions relati- 
ves de Jupiter, Vénus, Mars et la Terre, mais ils n'étaient 
parvenus à trouver aucun rapport bien précis entre ces 
divers éléments. Ils avaient en effet négligé l’action de 
Saturne sur les périodes solaires dues à Jupiter, et ils 
n'avaient considéré que les actions isolées des planètes 
qui ne produisent aucune action sensible sur le soleil. Ils 
avaient également négligé de tenir compte des retours de 
taches. 

En réalité, cette étude très incomplète ne pouvait fournir 
aucune indication précise sur les périodes d'activité solaire. 

Nous allons voir que les résultats sont tout autres, si l’on 
tient compte des divers éléments qui entrent en jeu dans 
l’action des planètes sur la couronne solaire. Les planètes 
jouent également vis à vis de la surface solaire le rôle de 
sphères conductrices et isolées qui provoquent une accu- 
mulation de la charge solaire vers le point de l'Espace où 


elles évoluent, 


326 ORIGINE PLANÉTAIRE 


Mais il peut arriver que les actions attractives d’origine 
newtonienne et électrique se groupent, se réunissent vers 
un même point, lorsque deux ou plusieurs planètes se trou- 
vent en opposition. Dans ce cas, l'équilibre général se 
trouve rompu en faveur de ce groupe planétaire, et la 
puissante attraction qui s'exerce vers un point déterminé 
du soleil devient l'origine d’une perturbation. Pour nous 
rendre compte de l'effet perturbateur que peuvent provo- 
quer les planètes prises individuellement, nous allons l’éva- 
luer numériquement pour chacune d’elles en particulier au 
moyen de la relation générale : 


C=m e 
dans laquelle C est le coefficient de perturbation newto- 
nienne de la planète, c’est-à-dire sa force d'attraction, 

m sa masse, 

Y la distance moyenne de la planète au soleil. 

Si l’on tient compte de l’excentricité des orbites plané- 
taires, on devra calculer deux valeurs de C correspondant 
respectivement aux époques d'aphélies et de périhélies. 
Ces valeurs maxima et minima seront représentées par 
C' et C”. Les tables donnent les constantes planétaires en 
fonction des constantes terrestres prises comme unités. 
Dans nos calculs, nous les ramènerons à leurs dimensions 
réelles en unités C. G. S. 

Leurs valeurs approchées sont les suivantes : 


Distance moyenne de la terre au soleil..... 15.10" 
Rayon moyen de la terre..... PAT UT GER 
Densité moyenne de:la terre............. 0.0 


Poids de. la Herre 2eme te BUS RER 


DES PERTURBATIONS SOLAIRES d01 


Coefficients de perturbation newtoniens. 


Poids deslDistances 
moyennes|Carrés des|Excentrici- 


Planètes. Fe mt 5 pa . planë-| qistances. tés orbita- 
m. Y. y2. les. 
Mercure... 33.10% 5,8.1012 33.1024 0,205 
Ménus.220, 1 49;:3.10%5 10.1012 100.1024 0,006 
Herrera: 6?,5.1025 15.102 225. 1024 0,016 
Mans ! 63.1025 °3.1012 530.1021 0,093 
JUPIÉEE. 2 193.1028 78.102 6080. 1021 0,048 
PHEUPTE.-::e 575.1027 142.1012 200. 1026 0,056 
Uranus.....| 8437.102 285 .1012 812.1026 0,046 
Neptune. ..|10000.1025 4:0.1012 200.1027 0,008 


Valeurs des coefficients de perturbation newtoniens. 


1 
C, C", Cy avecC—=m DTA 


Planètes. 


305 environ 
AUS SA 
27:90 y 
FA 
10.4 
1.1 
LOTERIE RER : : 0.9 


Neptune ; 3 0.5 


328 ORIGINE PLANÉTAIRE 


ACTION DE JUPITER. 


D’après les valeurs approchées de C, C’, C”, citées pré- 
cédemment, l’action perturbatrice prépondérante serait 
produite par Jupiter, qui représente en réalité la planète 
directrice du système solaire. Son action est, en effet, 
douze fois supérieure à celle de la terre. 

D'autre part, la forte excentricité orbitale de cette pla- 
nète est la cause d'importantes variations dans l’attrac- 
tion qui se produit alternativement aux deux extrémités 
des rayons secteurs de l'orbite. 

A l’époque de périhélie, le coefficient C” atteint la va- 
leur 333 environ, tandis qu'elle n’est plus que de 305 à 
‘époque d’aphélie. 

La différence numérique entre C” et C” est sensiblement 
égale à la valeur du coefficient terrestre. Son importance 
permet d'expliquer les variations périodiques que subit la 
couronne solaire aux époques d’aphélie et de périhélie de 
Jupiter. Aux époques de périhélie les attractions sont plus 
grandes qu'aux époques d’aphélie et les divers effets per- 
turbateurs que les autres planètes peuvent provoquer à ces 
deux époques différentes varient dans le même sens. 

Bref, des maxima solaires correspondent aux périhé- 
lies, et des minima aux aphélies de Jupiter. L’attraction 
qu'exerce Jupiter sur la matière coronale est si considéra- 
ble qu’il semble logique d'admettre qu'elle est l’origine de 
la lumière zodiacale. Celle-ci correspondrait à une forte 
déformation que subirait l'enveloppe solaire dans le plan 
de l’écliptique. D’autres déformations analogues se produi- 
raient à peu près dans le même plan sous l’action des 
passages successifs des diverses planètes, principalement 
aux époques d'opposition; elles seraient alors la cause des 
déformations rapides et des changements continuels qu’on 


DES PERTURBATIONS SOLAIRES 329 


observe dans la lumière zodiacale ! Nous poursuivons ces 
recherches qui présentent un vif intérêt scientifique. 

Or, une révolution sidérale complète dr Jupiter s'effectue 
en 11 ans 86. Cette période correspoud donc à celle qui sé- 
païe respectivement deux maxima ou deux minima suc- 
cessifs. Mais nous subissons sur le globe terrestre un re- 
tard d’un mois environ à la fin de chaque douzième de ré- 
volution jovienne; c’est-à dire qu’à la fin de la révolution 
complète de Jupiter nous devons déduire au total une an- 
née environ, afin d'obtenir la durée vraie de la période 
comprise entre deux maxima ou deux minima. La pério- 


_de vraie sera donc de 11 ans environ, et nous savons que 


c’est bien celle qui a été consacrée par l'observation. Nous 
tenons donc une première preuve évidente de l’action per- 
turbatrice périodique qu’exerce Jupiter. 

Si l’on tient compte, dansles calculs, de la longitude des 
périhélies et de la longitude des nœuds ascendants, on en 
déduit que l’époque du dernier maximum a eu lieu en 1905, 
ce qui est du reste conforme à l’observation, et que le pro- 
chain minimum aura lieu en 1912-1913; le prochain ma- 
ximum se produirait en 1916. 

Nous allons étudier maintenant l’action perturbatrice 
que peut introduire une seconde grosse planète, Saturne. 


ACTION DE SATURNE. 


La planète Saturne produit aussi une action perturbatri- 
ce sur l'enveloppe solaire. Cette action doit être environ 
douze fois plus faible que celle de Jupiter, et elle subit 
des variations aux époques d’aphélies et de périhélies, qui 
se reproduisent périodiquement tous les 29 ans 457. 

En tenant compte des longitudes de périhélies de Sa- 
turne et de Jupiter, on peut déterminer l’époque du pro- 


930 ORIGINE PLANÉTAIRE 


chain passage de Saturne au périhélie, correspondant à 
un maximum d'attraction de la surface solaire. Ce maxi- 
mum aurait lieu vers 1922-1923, c'est-à-dire un peu avant 
le minimum de Jupiter. Ce minimum se trouverait ainsi 
transformé en maximum, puisque l’action de Saturne est à 
peu près équivalente à l’action différentielle de Jupiter aux 
époques de maxima et de minima. On peut également dé- 
terminer les points d’intersection des orbites des deux pla- 
nèles ; ils se renouvellent périodiquement tous les 20 ans 
avec des variations alternatives de 2 ans environ, qui expli- 
queraient les périodes alternées de 10 ans et de 12 ans 
comprises entre les maxima et les minima successifs. Il y a 
lieu également de tenir compte dans les calculs du retard 
apparent qui est dû au mouvement propre de la Terre, 
réduisant de plusieurs années les périodes calculées pour 
une révolution complète de Saturne. 


ACTION DE MERCURE. 


Bien que la planète Mercure ne présente qu'une faible 
action newtonienne, par suite de sa masse très réduite, on 
n'en constate pas moins que son action sur le Soleil est 
très importante, probablement à cause de son voisinage de 
l’astre central. Il semble probable que cette action est sur- 
tout d’origine électrique. Dans tous les cas, elle se locali- 
se sur une faible étendue de la surface solaire et devient 
très importante lors des passages de Mercure dans la 
zone d'activité de Jupiter. Il Se produit alors de violen- 
tes perturbations solaires qui persistent pendant plusieurs 
rotations successives de l’astre. 

Il semble fort probable, également, que le passage de 
Mercure entre le Soleil et la Terre est l’une des principa- 
les causes des séismes, principalement quand un passage 
simultané de Vénus vient renforcer l’action perturbatrice 
de Jupiter. 


DES PERTURBATIONS SOLAIRES 391 


ATTRACTION ÉLECTRIQUE DES PLANÈTES 
SUR L'ENVELOPPE SOLAIRE. 

Si l’action planétaire se limitait à nne simple action new- 
torinne, on devrait voir la matière coronale subir une dé- 
formation générale qui l’entraînerait dans la direction des 
planètes perturbatrices et en particulier vers Jupiter. En 
un mot, la matière coronalB doit, sous cette seule influence, 
affecter la forme d’une sorte d’ellipse allongée et très excen- 
trée par rapport au disque solaire. Il semble même très 
présumable que la déformation considérable que la cou- 
ronne subit sous l’action de Jupiter, l’entraîne à des dis- 
tances énormes dans l’espace interplanétaire, et que la 
branche légèrement lumineuse de cette matière coronale 
qui est entraînée vers la planète affecte, comme nous ve- 
nons de le dire, la forme connue sous le nom de lumière 
zodhacale. 

Les observations faites pendant les éclipses démontrent 
que les rayons coronaux occupent des positions sensible- 
ment symétriques par rapport au soleil, et il doit en être 
de même pour les rayons coronaux qu’on ne voit pas, mais 
qui existent certainement dans le plan de l’écliptique. On 
doit donc admettre qu’une action secondaire vient modi- 
fier l'attraction newtonienne. Il paraît fort probable que 
cette action est d’origine électrique, les charges de la sur- 
face solaire tendant à s’égaliser symétriquement de part 
et d’autre du centre de l’astre. 

Il est donc très présumable que l'attraction électrique 
qu’exerce la charge solaire sur les planètes s'ajoute à l’at- 
traction newtonienne. 

Les planètes subissent, en effet, à travers l’espace 1s0- 
lant, uneaction inductrice de la part des charges solaires, 
dont les effets se localisent dans les couches extérieures 
de l'atmosphère planétaire, cette atmospère possédant en 
effet une conduction élevée, comme tous gaz très raréfiés. 


H0S ORIGINE PLANÉTAIRE 


La charge inductrice du soleil étant positive, les char- 
ges induites sur les planètes sont négatives. Mais les radia- 
tions à faibles longneurs d'onde que le soleil émet, telles 
que les radiations ultra-violettes, provoquent des effets 
d'ionisation intense sur les atmosphères planétaires, ioni- 
sation qui en fait disparaître les charges induites sous 
forme d'ions négatifs. # 

Il résulte de ces deux actions contraires, des variations 
constantes dans la charge planétaire et la disparition plus 
ou moins rapide de cette charge. 

Les planètes remplissent, vis-à-vis du soleil, le rôle de 
sphères conductrices isolées et dépourvues de charge ini- 
tiale. Leur effet inducteur sollicite constamment la char- 
ge solaire dans leur direction. Cette action planétaire tend 
à s'ajouter à l’action newtonienne pour produire un accrois- 
sement de la déformation coronale. Ces effets tendent à pro- 

‘voquer de rapides déplacements des charges de la couron- 
ne vers l'extrémité des rayons coronaux pendant les pério- 
des d’oppositions planétaires, où leur action éprouve un 
subit accroissement. 

Si l’on désigne par 7 la force d'attraction due à l’action 
électrique solaire sur la planète, on a la relation suivante : 

(UE 
d°? 

dans laquelle À représente le coefficient d’induction spé- 

cifiqne du vide interplanétaire que nous prendrons comme 
unité ; g la charge solaire, q'la charge planétaire que nous 
supposons égale à l'unité pour toutes les planètes; d la 

distance moyenne de la planète au soleil. , 

La relation précédente prend alors la forme simplifiée 
suivante : 


ÉTAT 


1 
nr 


qui est analogue à celle de l'attraction newtonienne. 


DES PERTURBATIONS SOLAIRES 000 


Pour évaluer le coefficient ; nous calculerons la valeur 
de la charge q du soleil qui est sollicitée vers la planè- 
te ; on sait qu'elle est proportionnelle à la surface induc- 
trice de cette planète, c’est-à-dire à son cercle équatorial. 

q=7%e" 
avec p = rayon moyen de la planète. 

Le calcul numérique fournit les diverses valeurs suivan- 
tes de y, ou coefficients de perturbation électrique en uni- 
tés C. G.S. 


Coefficients de perturbation électrique. 


| de . + Hé 
ST TS SN 254. 10"0 21021010 2,20 1010 
DÉÉHTI Sel e due 100. 1010 

HA TORRES 09. 1010 

SAbnne sn Le 2 9. 1010 

Mercure... Dates 28. 1010 

NÉS RURE ŒUeR., 6. 1010 

Diauus. :........ 7. 1010 


2%, . | PA 
Ces diverses valeurs de y présentent avec les valeurs 
de C calculées précédemment, la relation générale sui- 


vante : 

ô = 2 a à 
y 3 

avec À, densité de la planète, 

Y, distance de la planète au soleil. 

Nous voyons d’après le tableau précédent que les effets 
perturbateurs d’origine électrique se présentent dans le 
même ordre de grandeur que ceux qui sont d’origine new- 
tonienne. Les deux effets s'ajoutent et l’action prépondé- 


rante appartieat sans conteste à Jupiter. 


334 ORIGINE PLANÉTAIRE 


PERTURBATIONS JOURNALIÈRES. 

Nous avons déjà signalé les actions périodiques et à 
longue échéance de Jupiter et de Saturne sur l'enveloppe 
solaire, mais nous devons également envisager les actions 
périodiques qui sont provoquées par les autres planètes. 

Il est certain que dans leur ensemble les actions plané- 
taires ne paraissent pas susceptibles d'amener de troubles 
à la surface solaire ; les déformations coronales que leurs 
passages individuels provoquent, ne subissent que des va- 
riations lentes et progressives entre deux époques d’aphé- 
lie et de périhélie successives. Mais il en va tout autre- 
ment quand deux ou plusieurs planètes entrent en opposi- 
tion par suite de l'inégalité de leurs vitesses sidérales. 

Au moment de l'opposition, il se produit une rupture 
brusque de l'équilibre dans l’action attractive générale des 
planètes sur la surface solaire. Les attractions qu'exercent 
les planètes en oppostion s'ajoutent entre elles et sollicitent 
en commun le même point de la surface solaire, celui-ci 
subit aussitôt une rapide déformation vers les planètes 
perturbatrices. | 

La brusque projection de la matière coronale dans l’Es- 
pace amène des troubles physiques et physico-chimiques, 
qui retentissent jusqu'a la base de la couronne, occupée 
par la photosphère et la chromosphère. Les transports de 
matière gazeuse incandescente y provoquent en même 
temps l’apparition de taches et de facules. 

Mais une autre conséquence de la perturbation consiste 
dans un violent trouble électrique de toute la surface so- 
laire, se manifestant principalement vers l’extrémité du jet 
coronal. Ce sont ces perturbations électriques qui réagis- 
sent par induction à la surface des planètes en y amenant 
des troubles physiques et climatologiques. 

Il est donc très important de déterminer avec précision 
les positions planétaires dans le plan de l’écliptique pen- 
dant toute la durée de l’année considérée. Cette étude peut 


| 
| 


DES PERTURBATIONS SOLAIRES 339 


être faite assez facilement à l’aide de graphiques. Si l’on 
veut obtenir une certaine exactitude dans cette détermina- 
tion, on doit tenir compte de la durée des révolutions sidé- 
rales, des excentricités orbitales, des longitudes des périhé- 
lies, des longitudes des nœuds ascendants et de l’inclinai- 
son des orbites. On peut parvenir de cette façon à calculer 
avec suffisamment de précision les époques de perturba- 
tions solaires correspondant à celles des oppositions plané- 
taires, ainsi que les époques de calme solaire correspon- 
dant aux périodes où les actions planétaires sont disjoin- 
tes. 

La position sidérale des planètes en opposition dans le 
plan de l'écliptique fournit sur le soleil la place qu'occu- 
pent les perturbations. 

Les troubles peuvent se manifester, suivant la position 
des planètes, dans l'hémisphère boréal ou dans l’hémisphè- 
re austral du soleil; l'on sait, en etfet, que les taches et les 
facules se représentent indifféremment dans l’un ou l’autre 
des deux hémisphères. 

Enfin la somme des effets perturbateurs des planètes en 
opposition indique la grandeur relative de la perturbation. 
Celle-ci présente toujours une intensité plus considérable 
quand la planète Jupiter entre en jeu. Le moindre trouble 
introduit dans l’action de Jupiter, sous l'influence d'une au- 
tre planète, provoque, en etfet, des perturbations solaires 
toujours importantes, de nature persistante et donnant 
lieu à des taches qui continuent à apparaître pendant plu- 
sieurs rotations solaires. 

L'action de Jupiter s'étend, du reste, ainsi que nous l’a- 
vons déjà dit, jusqu'à une région solaire qui est diamétra- 
lement opposée à celle que cette planète occupe dans l’'Es- 
pace. Il y a donc lieu de tenir compte des oppositions pla- 
nétaires dans cette région de l'Espace, qui amènent tou- 
jours des troubles solaires assez importants et provoquent 
sur le globe terrestre des orages magnétiques. 


390 ORIGINE PLANÉTAIRE 


Rappelons, en dernier lieu, que nous n'avons pas tenu 
compte, dans nos calculs approchés, de l'effet perturbateur 
dû aux petites planètes situées entre Mars et Jupiter. 

Nous avons admis, a priori, que la multitude de ces pla- 
nètes se trouve répartie d’une façon sensiblement unifor- 
me sur leurs orbites, de telle sorte que leurs actions per- 
turbatrices respectives s’annulent à peu près. Dans un cal- 
cul plus rigoureux que celui que nous avons établi, on de- 
vrait tenir compte des époques d'opposition des petites et 
des grosses planètes. 

Avant de donner des exemples d'observation des faits 
énoncés précédemment, nous rappellerons que M. Mémery 
avait déjà fait d'intéressantes observations sur un sujet 
analogue. 

Nous signalions, comme suit, l'étude de M. Mémery, 
dans le n° du 26 juin 1909 du Cosmos: 

« L'activité solaire et la physique terrestre. 

» Une autre observation de M. Mémery consiste dans 
le fait de périodicité annuelle des retours décroissants des 
taches et des facules. M. Mémery a, par exemple, consta- 
té une décroissance jusque vers le 29 décembre pendant 
plusieurs années d'observation et une autre décroissance 
du 15 au 20 avril, les périodes paraissant correspondre à 
un abaissement anormal de la température et à une recru- 
descence des séismes. 

» Il serait intéressant de contrôler ces observations, afin 
de vérifier s’il n’existerait pas quelque relation inattendue 
entre l’activité solaire et la position relative de la terre 
ou des planètes dans l’espace ». 

Comme confirmation d’ordre pratique des faits que nous 
avons énoncés précédemment nous donnerons une analyse 
rapide de l’état de la surface solaire pendant la durée des 
années 1908 et 1909, et de leurs relations avec la position 
relative des planètes aux mêmes époques. 


nat lt nas À. à 


solaires. 


Dates des per- 
turbations 


Superficie de la 


DES PERTURBATIONS SOLAIRES 


pendant les années 1908 et 1909. 


Observations. 


A ——— ———_—_—_—_——_—_——_—_—_—_—_—_—_—_—_—_—_— | ————_—_—_——_——_—————_——e 


Janvier 1908. 


31 janv.-17 
X 24-29 


X 11-14 
11-21 
14-21 

X 27-2 avr. 


30 janv.-6 


Taches entourées 
d’un réseau facu- 
laire brillant. 


Février. 


= £ 
© & Oppositions pla- 
£ 2| nétaires et re- 
a 
5 s| tours des per- 
5 | turbations. 
oi) 
ë 
280 |Retour. 
620 |Vénus-Saturne. 
147 |Retour. 
218 |Retour. 
128 |Retour. 
Jupiter-Terre 
600 Troie 
upiter-Mercure. 


Soudaines pertur- 
bations. Pores, 


331 


ACTION DES PLANÈTES SUR LE SOLEIL 


Résumé de l’état 
mensuel du soleil. 


Calme jusqu'au 6 
provenant d'ac- 
tions discordantes 
des planètes. 

Perturbations du 6 
au 14. Opposition. 

Calme du 11 au 30. 
Actions discordan- 
tes. 


Calme du {er au 24 
par suite d'actions 
planétaires dis- 
cordantes. 


taches nombreu-|Perturbations du 24 


ses se réduisant 
en une seule. 


Mars. 


180 |Vénus-Mars. 
160 |Retour. 

150 |Retour. 

300 |Jupiter-Vénus 


au 30. Opposition. 


Rapide formation.|Légère agitation du 


11 au 14 par suite 
d'opposition. 
Calme du 14 au 27. 
Actions disjointes. 
Perturbations du 27 
au 30, Opposition. 


2 


x 


338 ORIGINE PLANÉTAIRE 


Cure 
o S … Oppositions pla- 

Dates des RÉ 2 € ® nètaires et re- À Résumé de l’état 
D SRE C= 5 ©| tours des per- CREER mensuel du soleil. 
solaires. SÉS turbations. 

D 8 RS 
Avril 1908. 
1-2 130 |Retour. _ [Perturbations du 3 

X 9-13 1140 |Mercure en con-|Soudaine forma-| au 13. Opposition. 

jonction avec| tion, pores et fa-|Calme du 13 au 80. 
Jupiter. cules. Actions planétai- 
9-21 310 |Retour. res disjointes. 
Mai. 
28 avril-10 388 |Retour. Calme du 1: au 10. 
X 10-13 690 |Mercure-Mars. |Formation soudai-| Actions planétai- 
daine. Remar-| res disjointes. 
quable extension|Perturbations du 10|. 
faculaire. au 13. Opposition. 
13-27 368 |Retour. Calme du 13 au 27. 
Actions disjointes. 
Juin. 
X 27 mai-8 871 |Mercure-Jupiter. Troubles jusqu'au 8.| 

X 30-10 juill.| 1286 |Terre, Mercure et| Apparition denom | Opposition. 

Vénus. breuses petites|Calme du 8 au 30.| 
taches et pores | Actionsdisjointes.| 
Troubles à la fin dul 
mois. Opposition. | 
Juillel. H 
X 29 juin-10 | 1286 |Terre,Mereure ct Troubles jusqu'au], 
Vénus. 10. Opposition. | 
24 juin-6 347 |Retour. Calme du 10 au 30.] 
Actions planétai-|: 

res disjointes. 

Août. 


X 30 juill.-11, 1161 | Vénus et Jupiter|Brusque formation|Du 1er au {1, pertur- 
enconjonction.| Changementsra-| bations. Opposi- 


pides. tion. î 
31-12 609 |Retour. Du {1 au 31, calme. 
X 5-12 562 |Terre et Jupiter Actions planétai-| 


en conjonction. res disjointes. 


Dates des per 
turbation: 
solaires. 


Superficie de la 
perturbation 
ou du passage. 


K 95 août-6 


26 août-6 47? 
5-15 800 

21 576 

28 sept.-8 210 
x 30 sept.-12| 320 
30-12 378 

Co E-6 206 
3-1? 258 
2C10-17 1332 
8-13 658 
22-23 233 

X 26-28 707 
X 28 déc.-8 | 568 


DES PERTURBATIONS SOLAIRES 


Oppositions pla- 
nétaires et re- ÿ 
Observations. 

tours des per- 


turbations. 


Septembre 1908. 


ches se divisant 
en nombreuses 
petites taches. 


en conjonction. 


Retour. 
Retour. 
Retour. 
Octobre. 
Retour. 
Terre-Saturne. |Apparition sur le 
bord Est. 
Retour. 
Terre-Mercure. |Rapides transfor- 


mations. 


Novembre. 
Retour. 
Vénus, Mercure|Brusque a ppari- 


et Jupiter. tion, change- 
ments rapides 
(dépression at- 
mosphérique 
marquée). 
Décembre. 
Retour. 
Retour. 


Vénus Mars. Centre d'activité. 


Janvier 1909. 


939 


Résumé de l’état 
mensuel du soleil. 


734 |Terre et Jupiter| Deux grosses ta-| Agitation du {er au 6 


par suite d'opposi- 
tion. 

Calme pendant la fin 
du mois, par suite 
de l’action disjoin- 
te des planètes. 


Légers troubles du 
fer au 6. Opposi- 
tion. 

Calme jusqu’à la fin 
du mois. Actions 
planétaires dis- 
jointes. 


Du 1er au 10, calme. 
Actions disjointes. 

Du 10 au 30,vive agi- 
tation par suite 
d'opposition dans 
la zône active de 
Jupiter. 


Du 4er au 26, calme. 
Actions planétai- 
res disjointes. 

Fin du mois agitée. 
Opposition. 


Mercure-Satur-|Agitation. Trans-[Du 4er au 6, agita- 


formations brus- 
ques. 


ne. 


tion. Opposition. 


340 ORIGINE PLANÉTAIRE 


5 26) 
£ &n age 
o © & |(Oppositions pla- 

Datesdes per-|T £ % re : , 
HRK UE 2#4æ| nétaires et re- Ob - Résumé de l’état 
urbations|£e à servations. à 
pe £3,| tours des per- Ë mensuel du soleil. 

solaires. 
% 25T| turbations. 
5 3 
D © 


Janvier 1909 (SUITE). 


30 déc.-10 390 |Retour. _ Calme du 6 au 923. 
16-27 340 |Retour. | | Actionsdisjointes. 
23-31 469 |Retour. | Perturbations du 23 

Terre, Neptune, Importante activi- au 31. Opposition. 

Pare 1922 ie et Mars. | té. Transforma- 

tions HAE 
| tes. 
Février. 

27 janv.-7 236 |Retour. Calme du fer au 24 
20-28 148 |Retour. Actions disjointes. 

X 24-28 517 |Jupiter, Mercure,|Brusque appari-|Asitation du ?4 au 

et Terre. tion. Tache très| 28. Opposition. 
segmentée. Po- 
res. 

Mars. 
X 21 fév.-5 721 |Jupiter, Mercure, | Double centre d'ac-|Agitation du {er au 

et Terre. tivité. Change-| 5. Opposition. 
ments conti-| Calme du 5 au 19. 
nuels. Actionsdisjointes. 

X 19-30 979 |Mercure, Vénus|Centre d'activité. Agitation du 19 au 

et Mars. Réseau faculai-| 30. Opposition. 
re étendu. 
19-31 259 |Retour. 
Avril. 


Vénus-Saturne. |Centre de vive agi-|[Perturbations jus- 
X 28 mars-5| 808 {Mercure - Satur-| tation. Réseau] qu’au 5. Opposi- 


ne. faculaire étendu.| tion. 
14-24 222 |Retour. Calme du 5 au 30. 
19-29 422 | Retour. Actions planétai-| 


21-23 229 |Retour. res dispersées. 


DES PERTURBATIONS SOLAIRES 341 


Oppositions pla- 
nétaires et re- É Résuméde l’état 
Observations. | 
tours des per- mensuel du soleil 


turbations. 


Dates des per- 
turbations 


solaires. 


Sup1ficie de la 
perturbation 
ou du passage, 


Mai 1909. 

X 30 avril-7 | 195 |[Vénus-Mercure|Centre d’agitation| Troubles du 4°r au 
en conjonction| deformationtrès| 19. Opposition. 
avec Jupiter. rapide. 

1-19 760 |Jupiter-Mercure.|Arrivée rapide.|Calme du 19 au 31. 
Changements] Actionsdisjointes. 
continuels. Gran- 
de activité. 


18-28 226 [Retour. 
Juin. 

6-16 73 [Retour. Mois très calme. Pas 
d'oppositions pla- 
nétaires jusqu’au 
25. 

Juillet. 
X 25 juin-6 187 |Mercure-Mars. Dulerau6, agitation. 
16-27 376 |Retour. Opposition. 

X 19-30 910 |Jupiter- Vénus. |Gros noyau. Trois Du 6 au 19, calme. 
| pores entourés| Actionsdisjointes. 
de facules. Du 19 au 30, agita- 

tion. Opposition. 
23-31 138 |Retour. 
4 Août. 
= 2-10 140 |Retour. Mois très calme. Pas 
; 14-24 30 |Retour. d’oppositions pla- 
À X 15-30 Jupiter et Mercu-|Pas d’action sur nétaires. 
| re en opposi-| l'hémisphère vi- 
3 tion dans l'hé-| sible. 
| misphère invi- 
E sible. 
à Septembre. 
é 5-13 372? |Retour de la per- Calme du 1er au 18. 
turbation du 15 Actionsdisjointes. 


au 30 août. 


12 ORIGINE PLANÉTAIRE 


Oppostions _pla- 
nétauires et re- ob x Résumé de l’état 
servations. 
tours des per- mensuel du soleil. 


turbations. 


Dates des per- 
turbations 
solaires. 


Superficie de la 
perturbation 
ou du passage. 


Septembre 1909 (SUITE). 
Retour. -. [Troubles du 18 au 
Terre et Mars en|Tache nucléaire| 29. Opposition. 

conjonction a-| bien définie et|Fort orage magnéti- 
vec Jupiter. très fractionnée.| que le 25, par suite 
de l'opposition de 
Terre et de Mars 
et de la conjonc- 
tion avec Jupiter. 
Octobre. 

Retour. Du {er au 10, agita- 

Terre-Saturne. [Grosse tache seg-| tion. Opposition. 
mentée. Centre|Du 10 au 16, calme. 
actif. Actions disjointes. 
Terre-Mercure. |Changements con-|Du 16 au ?6, agita- 
tinuels. Grande! tion de la masse 
agitation. solaire, par suite 
Terre-Mars. d’oppositions pla- 


28 sept.-9 
X 28 sepl.-10 


X 5-16 


X 8-18 
X 16-26 


ves. 


Novembre. 
Mercure-Terre. |Accroissement ra-| Activité du 1er au 11.}. 
pide. Nombreu-| Opposition. 

ses taches. Facu: 


X 25oct.-5 | 372 


les. 
X 31 oct.-11 | 261 |Terre-Saturne. Du 11 au 24, calme. 
21-30 480 |Retour. | Actions disjointes. 
X 24-30 334 |Vénus en conjonc Du 24 au 30, agita- 
tion avec Juwpi- tion. Opposition. 
ter. Centre actif. 
Décembre. 
1.15 Retour. Du terau7,agitation. 
X 26 nov.-7 | Terre-Mars. Opposition. 


Mars-Saturne. nétaires successi-| 


LT ste Sd 


DES PERTURBATIONS SOLAIRES 343 


Oppositions pla- 


nétaires et re- À Résuméde l’état 
Observations. s 
tours des per- mensuel du soleil. 


turbations. 


Dates des per- 
turbations 
solaires. 


perturbation 
ou du passage. 


E 
& 
D 
= 
© 
ee 
® 
A 
5 
an 


Décembre 1909 (SUITE). 
Retour. Du 7 au 23, calme. 
Actionsdisjointes, 
Vénus-Mars. * |Du 23 au 31, agita- 
Mercure en con-|Grosse tache visi-| tion solaire. Oppo- 
jonction avec| ble à l'œil nu. sition. 
Jupiter. 


PRÉVISIONS pour Les MOIS pe JANVIER er FÉVRIER 1910 


faites en 1909, d'après la méthode précédente. 


Janvier. — Du 7 au 20, les actions planétaires sont 
dispersées. Calme à la surface solaire. Le 5, Mercure est 
en conjontion avec Jupiter sur le bord Ouest du soleil, per- 
turbation dans cette région. Du 20 au 30, action con- 
jointe de la Terre et de Mercure avec une action voisine 
de Vénus. Troubles solaires. Vers le 21, apparition de 
grosses taches provenant des troubles précédents. 

En résumé: du 1°” au 5, calme; vers le 5, agitation 
sur le bord Ouest du soleil ; du 5 au 11, passage de taches ; 
du 20 au 30, troubles solaires. 


Février. — Du 1° au 10, les actions planétaires sont 
dispersées. Période de calme. Du 10 au 20, Jupiter et Mer- 
cure ont une action conjointe sur le bord Est du soleil. Du 
20 au 30, troubles solaires ; l’action précédente va en s’atté- 
nuant, les planètes se dispersent sur leurs orbites respectifs. 

En résumé : du 1° au 10, calme; fin du mois, trouble. 


REMARQUE. — Les prévisions précédentes se sont réa- 
lisées en {ous points. 


344 ORIGINE PLANÉTAIRE DES PERTURBATIONS SOLAÎRES 


CONCLUSIONS. 


Cette étude générale sur les années solaires 1908 et 
1909 paraît suffisante pour démontrer l’étroite relation qui 
unit les actions planétaires aux perturbations solaires. 
Bien que ces prévisions n'aient été faites encore que d’une 
façon très approximative et qu’il soit prématuré d’en tirer 
des déductions météorologiques, nous croyons cependant 
que, pour les régions de l'Ouest européen en particulier, on 
devra compter d’une façon générale sur un printemps frais 
et troublé, sur un été chaud et sur un automne assez beau. 
Ces conclusions doivent être faites sous toute réserve, car 
nous ne connaissons pas encore les lois qui relient l’état de 
la surface solaire avec la climatologie d’une région déter- 
minée du globe terrestre. Nous venons de voir que les pré- 
visions qui avaient été établies en 1909 sur l’état probable 
de la surface solaire pendant les mois de janvier et février 
1910, ainsi que les déductions probables qu’on avait pu ti= 
rer au point de vue de la physique du globe et de l’état de 
l'atmosphère en Europe, se sont réalisées en tous points. 

Quoiqu'il en soit, il semble que l’on puisse rechercher 
dès maintenant l’origine des perturbations solaires dans 
l'action combinée des planètes sur les couches extérieures 
du soleil. Ces études préliminaires et très incomplètes ga- 
gneront grandement à être reprises par le plus grand nom- 
bre possible d'observateurs, qui les critiqueront, les com- 
plèteront, et finalement parviendront à en tirer des conclu- 
sions définitives sur lesquelles la science pourra se baser. 


—+sEÈRe 


EXTRAITS DES PROCÈES-VERBAUX 


DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ. 


Séance du 10 janvier 1908. 


Présidence de M. Duror, président. 


Les ouvrages reçus pendant le mois de décembre 1907 sont 
inscrits au catalogue de la Bibliothèque du n° 80.862 au n° 81.098. 


En prenant possession du fauteuil de la présidence, M. Duror 
remercie ses collègues de l'honneur qu'ils lui ont fait et de la 
confiance qu'ils ont bien voulu lui témoigner, et il les assure de 
tout son dévouement aux intérêts de la Société. 


De son côté, M. Riez, qui assiste pour la première fois aux 
réunions de la Société, exprime tous ses remerciements au su- 
jet de son admission. 


Sur la proposition de M. le Président ou de M. le Vice-Prési- 
dent, des félicitations sont unanimement votées : 

1° à M. CorBière, récemment élu « membre correspondant du 
Muséum RE 

2° à M. le D'Bruxer, qui vient de remporter à l’Académie des 
Sciences un prix de mille francs pour son « Histoire des sciences 
médicales à Byzance au temps de Justinien » ; 

3° à M. le D' Boxxeroy, porté au tableau pour le grade de mé- 
decin principal (croix d'officier); 

&° à M. l'Ingénieur en chef Rinez, également porté au tableau 
d'avancement (croix d’officier) ; 

5° et à M. le capitaine DE L'ÉPREevIER, promu chef de bataillon à 
Autun. 


Sur la proposition de M. Corsière, de chaleureuses félicitations 
sont également votées à M. le Professeur Fr. ARpissone, de Milan, 


E) 


346 __ EXTRAITS DES PROCÈS-VERBAUX 


depuis 38 ans membre correspondant de la Société et qui est ac- 
tuellement l’objet d'une manifestation de sympathie universelle 
à l'occasion du 70° anniversaire de sa naissance. 


Sont élus membres correspondants de la Société sur la propo- 
sition du SECRÉTAIRE PERPÉTUEL : 

1° M. le Professeur Ugo Brri, directeur de l'Ecole supérieure 
d'Agriculture de Milan; 

®% et M. le D' P. Kuckuc, d'Héligoland. 


M. Le Canezuter, vice-président, lit une « Notice nécrologique 
sur M. le Commandant Jouan ». La Société en vote l'impression 
en tête du 37° volume de ses Mémoires. 


M. le D' Deursue, trésorier, rend compte de sa gestion pen 'ant 
l’année 1907, conformément à l’article 16 des statuts. M. le Pré- 
sident se fait l’interprête de tous en adressant à M. le Trésorier 
de vives félicitations pour son zèle et son dévouement. 


Séance du 14 février 1908. 


Présidence de M. Le CANNELLIER, vice-président, en l'absence 
de M. Dutot, président, empêché et excusé. 


Lecture est donnée de la correspondance reçue : 

1° Circulaire ministérielle annonçant, pour le 21 avril prochain, 
l'ouverture, à la Sorbonne, du 4b° congrès des Sociétés Savantes. 
A la séance prochaine, la Sociélé désignera des délégués pour 
la représenter à cette solennité scientifique ; 

2° Lettre ministérielle informant la Société qu'une subvention 
de 600 francs vient de lui être accord fe comme encouragement 
à ses travaux. Au nom de la Société, M. le Président adresse de 
vifs remerciements à M. le D'CozciGxox, dont les démarches ont 
eu cet heureux résultat ; 

3° Lettre de M. le Professeur F. Anpissoxe, de Milan, qui re- 
mercie la Société d’avoir bien voulu prendre part à la manifes- 
tation de sympathie dont il a été l'objet à l'occasion du 70° an- 
niversaire de sa naissance ; 

& Lettres de MM. Barzr et Kuckucx qui expriment leurs remer= 
ciements d'avoir été nommés membres correspondants ; 


De LT 07 


DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ 347 


5° Lettre de M. Jousix, professeur au Muséum, qui accuse ré- 
ception des 20 francs souscrits en faveur du monument à élever 
à Lamarck, et remercie la Société de sa contribution : 

6° Lettre de M. GELLÉ, ancien professeur à Paris, qui donne sa 
démission de membre titulaire. 


Sur la proposition du SECRÉTAIRE PERPÉTUEL sOnt nommés mem- 
bres correspondants : 
M. Le D' Jouaix, professeur de zoologie au Muséum d'histoire 


naturelle de Paris, 
et M. le D' Albert Nopox, physicien et astronome à Bordeaux. 


M. Le Canxezcter, de retour d’une mission qu'il vient de rem- 
plir à Fécamp, expose les transformations qu'il a constatées dans 
les bâtiments armés pour les grandes pêches. En 1903, lorsqu'il 
commandait la station d'Islande, la pêche de la morue était faite 
uniquement par des goëlettes armées à Dunkerque ou à Paimpol. 
Maintenant nos armateurs, imitant l'exemple des Anglais et des 
Allemands, se sont réso!us à envoyer des vapeurs chalutiers; six 
de ces vapeurs vont partir de Fécamp et paraissent admirable- 
ment organisés pour leur service. Représentant un capital con- 
sidérable, ils devront faire une pêche intensive. Leur séjour en 
[slande est d'environ deux mois. L'expérience déjà tentée l’an- 
née dernière paraît avoir donné des résultats financiers satisfai- 
sants. Par contre, l'armement des gaëlettes à voile est en pleine 
décroissance : Dunkerque, qui en fournissait il y a dix ans près 
de deux cents, n'en envoie cette année qu'une quarantaine. À 
Terre-Neuve le chalutage ne paraît pas encore sur le point de 
remplacer nos antiques procédés de pêche. Fécamp envoie cette 
année 54 grands trois-mâts montés par 1 400 marirs. Le Ministre 
de la Marine a prescrit cette année une réduclion considérable 
dans la ration d'alcool, qui passe de 25 à 15 centilitres. Cette di- 
minution, accompagnée d’ailleurs d’une amélioration des vivres 
embarqués, ne sera pas la dernière sans doute et tous les efforts 
tendront à faire disparaître progressivement le terrible fléau du 


pêcheur, l'alcoolisme. 


348 EXTRAITS DES PROCÈS-VERBAUX 


Séance du 13 mars 1908. 


Présidence de M. Duror, président. 


Lecture est donnée de la correspondance reçue : 

1° Lettres de MM. Jousix et Nono, qui remercient la Société de 
les avoir nommés membres correspondants. 

2 Lettre de M. le Professeur Arthur M. Epwarps, de Newark 
(Etats-Unis) qui demande l'insertion dans nos Mémoires d'une 
notice manuscrite intitulée : « Bacillaria what are they ? » Sur le 
r.pport favorable de M. CorBière, qui a examiné ce travail, la So- 
ciété décide que la notice de M. Edwards, bien qu'écrite en anglais, 
sera publiée dans le volume 36 de nos Mémoires. 

3° Lettre de M. Novow, qui communique à la Société un mémoi- 
re manuscrit intitulé : « Recherches sur le potentiel terrestre », 
dont il est donné lecture. M. Nodon annonce, en outre. qu'il 
met la dernière main à un « Exs ii de théorie ionidique de la ma- 
tière », qu'il se propose de soumettre à la Société en vue de l'in- 
sertion dans nos Mémoires. Des remerciements lui ont été ad- 
ressés par le Secrétaire perpétuel. 


La Société délègue pour la représenter au 46° Congrès des So- 
ciétés savantes, qui s'ouvrira à la Sorbonne le 21 avril prochain, 
MM. Lenescey et Picnox. 


Séance du 10 avril 1908. 


Présidence de M. Le CanNeLuter, vice-président, en l'absence de 
M. Dutot, président, excusé. 


Les ouvrages reçus depuis le [°° janvier jusqu'au 31 mars der- 
nier sont inscrits au Catalogue de l1 Bibliothèque du n° 81.029 
au n° 81.279. 


MM. LewesLey et Picnon, empêchés d'assister à la séance, se 
sont fait excuser. 


M. Dismier remercie la Société de l'impression et du tirage À 


DES SÉANCES DE LA SOCIËTÉ 349 


part en 50 exemplaires de son « Essai monographique sur les 
Philonotis de France ». 


La Société a reçu une lettre de faire part du décès de l’un de 
ses membres correspondants, M. le D' Carl V. Voir, professeur 
de physiologie à l'Université de Munich, décédé le 31 janvier 1908. 


Séance du 8 mai 1908. 


Présidence de M. Duror, président. 


Lecture est donnée de la correspondance reçue: 

4° Lettre de faire part du décès de M. le D' Josef Hlävka, pré- 
sident de l’Académie des sciences, lettres et arts de Bohême. 

2 Lettreinvitant la Société d’adhérer à la 4° Session quinquen- 
nale des « Assises scientifiques, littéraires et artistiques » fondées 
par Arcisse de Gaumont, session qui s'ouvrira à Rouen le 22 
juillet prochain. La Société décide de donner son adhésion à ce 
Congrès et de nommer dans la prochaine séance un délégué char- 
gé de la représenter. 


M. le D' Bonneroy fait une communication sur les mesures pri- 
ses à New York pour enrayer la propagation de la tuberculose. 
Ces mesures ont été adoptées par le Département de la Santé. 
Elles consistent : 1° dans la déclaration au Département de la 
Santé et dans l'enregistrement de tous les cas de tuberculose ; 
®% en circulaires répandues dans le public, l’éclairant sur la na- 
ture de la maladie et les précautions à prendre pour les person- 
nes en contact avec les tuberculeux ; 3° dans l'examen bactério- 
logigue des crachats, à titre gratuit ; 4° dans des visites périodi- 
ques au domicile des tuberculeux indigents par les inspecteurs 
et les nurses du département; 5° en la fondation d'un sanato- 
rium dans la banlieue de New-York, et l'obligation pour les éta- 
blissements publics de traiter les tuberculeux dans des locaux 
spéciaux, 6° enfin dans la désinfection obligatoire de tous les ap- 
partements évacués par les tuberculeux. — Depuis l'adoption de 
ces mesures, la proportion des décès par tuberculeux à New-York 
a diminué de 40 °., d'après les statistiques officielles. 


320 EXTRAITS DES PROCÈS-VERBAUX 


M. CorBière fait connaitre que, dans une excursion de deux 
jours faite entre Coutances et Granville les 24 et 95 avril 1908, 
en compagnie de M. le lieutenant Robert pe LA VARDE, il a remar- 
qué, sur le territoire de Montchaton, deux phanérogames très ra- 
res dans le département: Draba muralis L. et Potentilla verna 
L., ainsi qu'une mousse également fort rare, le Gymnostomum 
calcareum N. et H., accompagné du Trichostomum crispulum 
Bruch c. fr. ! C'est la première fois que cette dernière espèce est 
rencontrée en fructification dans notre région. Un peu plus loin, 

dans les dunes d'Annoville, M. CoRBiÈèREe a retrouvé le Pirola se- 

rolina de la Fons Mél. (— P. arenaria Koch), qu'il y avait dé- 
couvert en 1903. La localité (au pied de la grande dure) est uni- 
que pour la Manche. Auparavant la plante n’était connue, en Nor- 
mandie, que dans une seule station du Calvados (dunes de Mer- 
ville). 

À Bricqueville-sur-Mer, MM. Corgière et DE LA VARDE Ont cons- 
taté que les empiètements de la mer ont mis à nu une ancienne 
tourbière contenant diverses empreintes végétales avec de nom- 
breux débris de plantes plus ou moins bien conservés, ainsi que 
des fragments de tuiles romaines. 


M. le Commandant Le CaxneLzutER entretient ensuite la Socié- 
té, comme suite de sa communication à la séance du 14 février 
dernier, de transformations très intéressantes apportées à la gran- 
de pêche et dont il a pu se rendre compte lors d'une mission 
nouvelle qu'il vient d'accomplir à Fécamp. 


Séance du 12 juin 1908. 


Présidence de M. Duror, président. 


M. le PrésrpeNr fait part à la Société du décès de M" Le Jolis, 
veuve de l'un des fondateurs de la Société. Il se fait l'interprète 
de tous les membres en exprimant les regrets que leur cause la 
disparition de cette femme de bien, qui avait fait don à notre 
Bibliothèque de l'herbier et des ouvrages scientifiques laissés par 
son mari. Au nom de la Société il adresse à M'° Le Jolis les plus 


L dé 


DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ 351 


vives condoléances, qui lui seront transmises par le Secrétiire 
perpétuel. 

La Société est également informée: par M. Cuazurour, de la 
mort de M. Léoxarp, membre correspondant, décédé à Paris le 
L'" juin dernier, dans sa 64° année. et par M. Corsrère, du décès 
de MM. pe LapPaRENT, secrétaire perpétuel de l’Académie des 
Sciences ; BarBoza Du BocaGe, directeur du Musée de Lisbonne, 
et Koœrnicke. professeur de botanique à Bonn, tous les trois mem- 
bres correspondants de la Société. 


M. le TrésorteR communique une lettre qu’il a reçue de M. le 
D' Fromonxr, lequel ayant quitté notre ville sans espoir de retour 
donne sa démission de membre titulaire. 


M. le D' Decisce pose la candidature, au titre de membre titu- 
laire, de M. le D' Léo, médecin en chef de l'° classe de la mari- 
ne. [l sera voté à la prochaine séance sur l'admission de ce can- 
didat. L 

Le SECRÉTAIRE PERPÉTUEL annonce que le 36° volume des Mé- 
moires de la Société vient de paraitre et que tous les membres 
en règle avec M. le Trésorier en ont reçu un exemplaire. 


M. l'abbé LexesLey, à qui a été confié l'examen d’un manuscrit 
de M.Ile D' Nono, membre correspondant, intitulé : « Ua essai 
de théorie ionistique de la Matière », dit qu'il aurait conclu en 
faveur de l'impression de ce travail dans nos Mémoires, si le 
« Cosmos » ne venait d'en publier un résumé et plusieurs passages 
complètement identiques à ceux du texte. Dans ces conditions, 
étant donnés les règlements de la Société qui exigent que tout 
travail destiné à nos Mémoires soit inédit, il ne croit pas que le 
manuscrit en question puisse être accepté. La Société est unani- 
mement de cet avis et décide que le manuscrit sera retourné à 
son auteur, avec l'expression des regrets de la Société au sujet 


de cette décision obligatoire. 


Séance du 10 juillet 1908. : 


Présidence de M. Duror, président, 


302 EXTRAITS DES PROCÈS-VERBAUX 


La correspondance reçue comprend : 

1° Une lettre de M. le D' Nopox qui explique que c'est par suite 
d'un malentendu regrettable qu'une analyse de son travail « Un 
essai de théorie ionistique de la Matière » a été publié dans le 
« Cosmos » ; : 

2° Une lettre de M'° Le Jours, qui a été très touchée de l'hom- 
mage rendu à la mémoire de sa mère par la Société; elle lui en 
exprime ses très vifs remerciements personnels et ceux de sa fa- 
mille. 


Il est ensuite procédé à un vote secret, par suite duquel M. le 
D' Léo, présenté à la dernière séance, est élu membre titulaire. 
P 


M. le D' Boxxeroy développe quelques nouveaux points relatifs 
à sa communication précédente « Sur les mesures prises à New- 
York pour enrayer la propagation de la tuberculose », et il dé- 
pose sur le bureau le manuscrit lu à la séance du 8 mai et au- 
quel ont été. faites quelques additions. La Société vote l’impres- 
sion de ce travail dans le volume 37 de ses Mémoires. 


Sur la proposition du SECRÉTAIRE PERPÉTUEL est élu membre 
correspondant M. Parpé, inspecteur des eaux et forêts à Beauvais. 


M. Consière entretient la Société d'une véritable avalanche de 
libellules qui s'est abattue sur le littoral, entre Urville et Cher- 
bourg, le dimanche 6 juillet, vers 2 ou 3 heures de l'après-midi. 
Il n'a pas observé lui-même ce phénomène ; mais plusieurs per- 
sonnes dignes de foi le lui ont affirmé. — M. Riez, qui était ce 
jour-là à Urville-Nacqueville, confirme le témoignage, et déclare 
que c'est par milliers que ces insectes couvraient le sol ou les ro- 
seaux du littoral. La cause de cette apparition reste douteuse, 
ainsi que le point de départ de ces insectes. 


Séance du 9 octobre 1908. 


Présidence de M. Duror, président. 


Les ouvrages reçus depuis le 4° avril jusqu’au 30 septembre 
sont inscrits au catalogue de la Bibliothèque du n° 81.280 au n° 


81.730. 


DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ 353 


M. le D' Denise et M. Guizcon, le premier indisposé, le second 
empêché, se sont excusés de ne pouvoir assister à la séance. 


M. Nopox a adressé à la Société une brochure imprimée rela- 
tive à la photographie des couleurs, et une note manuscrite in= 
titulée « Perturbations dans les charges terrestres », dont il est 
donné lecture. 


M. le Présent se fait l'interprète de tous en exprimant les 
regrets que cause aux membres de la Société la mort de M. 
Miærre, survenue le 30 septembre dernier. Bien qu'il ne füt des 
nôtres que depuis trois ans environ (15 juillet 1905), M. Miette 
s'était acquis très vite les sympathies de tous ses collègues. 


M. le D' Léo adresse à la Société tous ses remerciements pour 
son admission comme membre titulaire, et il exprime ses regrets 
d’être forcé de s’absenter de Cherbourg pour tout l'hiver. 


Le SECRÉTAIRE PERPÉTUEL fait connaître que la Société a per- 
du, depuis sa dernière réunion, M. Caruer, ancien directeur des 
Constructions navales, décédé le 2 juillet 1908, dans sa 82° 
année, au Chartre-sur-le-Loir (Sarthe), où il s'était retiré. M. 
Carlet faisait partie de la Société, comme membre titulaire, de- 
puis le 8 mai 187%. Les vives condoléances de la Société ont été 
adressées à M"° Carlet. 


La Société a également à déplorer la perte récente de plu- 
Sieurs de ses membres correspondants : 

M. Gurzcon, directeur honoraire des contributions indirectes, 
décédé à Angoulême dans sa 90° année ; 

M.Crucs, directeur de l'Observatoire de Rio Janeiro, décédé à 
Paris le 21 juin dernier; 

M. Gran, membre de l'Institut, mort le 8 août, âgé de 62 ans; 

M. Mascarr, membre de l'Institut, décédé le 26 août, à l'âge 
de 71 ans, 

et M. CLos, directeur du Jardin des Plantes de Toulouse, 
mort également le 26 août dernier. 


Sur la proposition de M. Corsiëre sont élus membres corres- 
pondants : M. le D' Morse, successeur de M. Cruls comme direc- 
teur de l'Observatoire de Rio Janeiro, et M. Hrckez, inspecteur 
des eaux et forêts à Versailles. 


M. Cormière rend compte d’un manuscrit qu’il a reçu de M. l’ab- 


9304 EXTRAITS DES PROCÈS- VERBAUX 


bé H. Ozivier, membre correspondant. C'est le 2° fascicule d’un 
travail sur les « Lichens d'Europe », dont la première partie a été 
publiée dans le dernier volume de nos Mémoires. Sur le rapport 
favorable qui en est fait par le Secrétaire perpétuel, la Société 
vote l'impression de ce 2° fascicule dans le prochain volume de 
ses Mémoires. 


M. Corgiëre entretient ensuite la Société de l'invasion de l'Oï- 
dium du chêne, dont il a constaté récemment la présence dans 
les départements de la Manche, du Calvados et de l'Orne, sur 
presque toutes les jeunes pousses des chênes. 


M. Marrix dépose sur le bureau un exemplaire de Galeopsis 
angustifolia Ehrh., espèce étrangère à notre région, qu'il a trou- 
vée dans un champ du littoral de Fermanville en août dernier. 


Séance du 13 novembre 1908. 


= 


Présidence de M. Duror, président. 


Lecture est donnée de la correspondance reçue : 

1° Lettre de M. le D' BoxxeroY qui, indisposé, s'excuse de ne 
pouvoir assister à la séance; 

2° Circulaire de M. le Ministre del’ Instruction ue annon- 
çant que le 47° Congrès des Sociétés savantes se tiendra à Ren- 
nes en 1999 et s'ouvrira en cette ville le mardi 13 avril; 

3° Lettre de M. le Professeur Arthur Enwarps, de Newark (Etats- 
Unis), membre correspondant. qui propose à la Société un marus- 
ceit destiné à nos Mémoires et intitulé : « The Neocene Formation 
on the atlantic side of the Continent of America in the United 
States ». Le SECRÉTAIRE PERPÉTUEL a écrit à l’auteur pour lui de- 
mander si son manuscrit, qui est écrit en anglais, ne pourrait pas 
être traduit par lui en français, avant d'être soumis au vote de la 
Société en vue de l'impression; ce qui serait désirable dans l'in- 
térêt général. 

Sur la proposition de M. le Présinexr, des félicitations sont 
votées: 


Ce de Be RO ARR de 0 te 


DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ 39) 


1° à M. Tresouz, ancien président de la Société, promu direc- 
teur des Constructions navales à Rochefort; 

2° à M. le D' Boxneroy, nommé médecin principal de la Marine. 

Le SECRÉTAIRE PERPÉTUEL est chargé de transmettre ces félici- 
tations aux intéressés. 


La Société s'entretient ensuite de l’état de stagnation déplora- 
ble où se trouvent depuis plusieurs mois les travaux de la Biblio- 
thèque. et elle donne mission à son président d'écrire à M. le Mai- 
re de Cherbourg pour lui signaler cette situation et le prier de 
faire son possible pour que les travaux soient repris et achevés 
dans le plus bref délai, selon les engagements pris par la Munici- 
palité. 


Séance du 11 décembre 1908. 


Présidence de M. Duror, président. ‘ 


Le SECRÉTAIRE PERPÉTUEL informe la Société de la perte qu'elle 
vient de faire de deux de ses membres correspondants les plus 
éminents : M. le D' Hauy, membre de l'Académie des Inscriptions 
et Belles-Lettres, décédé à Paris le 18 novembre dernier, et M. Al- 
bert Gaupry, membre de l'Institut, décédé à Paris, à l’âge de 81 
ans, le 28 du même mois. 


Lecture est donnée de la correspondance reçue : 

4° Lettre de M. TreBoue, remerciant la Société des félicitations 
qui lui ont été votées à l’occasion de sa nomination comme di- 
recteur des Constructions navales à Rochefort; 

2 Lettre de M. Gapeceau, membre correspondant, qui serait 
heureux de voir la Société souscrire à un ouvrage monographi- 
que sur le lac de Grandlieu, dont il est l’auteur. Le SECRÉTAIRE 
PERPÉTUEL est chargé d'exprimer à M. Gadeceau les regrets de la 
Société, qui n’a jamais pris d'engagement analogue, mêine à l'é- 
gard de ses membres titulaires. 

‘Communication est ensuite faite de deux notes manuscrites 


adressées par M. Nonox, membre correspondant: la première, 
sur « La propulsion aérienne au moyen d’ailes mécaniques à mou- 


396 EXTRAITS DES PROCÈS-VERBAUX 


vement rapide » ; la seconde est une « Contribution à l'étude des 
cyclones et des tempêtes ». 


Conformément à la mission qu'il en avait reçue, M. le Présr- 
DENT a écrit à M. le Maire de Cherbourg pourluisignaler l'état de 
stagnation où se trouvent, depuis de longs mois, les travaux de 
la nouvelle Bibliothèque et le prier d'en hâter l’achèvement. A 
la date du 7 décembre, M. le Maire a répondu que «ces travaux 
vont être reprisincessamment » ; que le gros œuvre sera vraisem- 
blablement achevé dans les premiers jours de janvier, et qu'en 
ce qui concerne l’accastillage, il y aura lieu de s'entendre avec 
la Société. — Ces deux lettres sont annexées au procès-verbal de 
la séance. 


M. Corsière entretient la Société de la découverte qu'il a faite, 
le 18 avril dernier, près du fort de Nacqueville, d’une algue flo- 
ridée nouvelle pour la France, le Rhodophysema Georgii Bat- 
ters, fixé en bordure sur les feuilles de la Zostère. 


Il est ensuite procédé, par vote secret, au renouvellement, 
pour 1909, du Bureau, qui se trouve ainsi composé : 

Président, M. le Commandant Le CANNELLIER ; 

Vice-président, M. Béxan ; 

Secrétaire perpétuel, M. CorBière ; 

Trésorier, M. le D' Dezise. 


Séance du 8 janvier 1909. 


Présidence de M. Le CANNeLLtIER, président. 


Les ouvrages reçus depuis le 1°" octobre jusqu'au 31 décem- 
bre 1908 sont inscrits au catalogue de la Bibliothèque du n° 
81.731 au n° 82.022. 


Lecture est donnée de la correspondance reçue ; 

1° MM. Lexescey et PicHon, empêchés, s'excusent de ne pou- 
voir assister à la séance ; 

2 M. De L'ÉPrevier, qui a pris sa retraite et s'est fixé provisoi- 
rement à Autun, prie le SECRÉTAIRE PERPÉTUEL de le rappeler au hon 
souvenir des membres de la Société ; 


DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ 357 


3° Deux lettres de faire part annoncent la mort de deux mem- 
bres correspondants de la Société : M. L. L. LinneLôr, secrétaire 
perpétuel de la Société des Sciences de Finlande, décédé à Hel- 
singfors le3 mars 1908, et M. le D' Jan Cornelis DE Man, décédé 
le 2 janvier dernier à Middelbourg (Hollande) dans sa 90° année. 
Des condoléances ont été adressées par le SECRÉTAIRE PERPÉTUEL, 
au nom de la Société, à la Société des Sciences de Finlande et à 
la famille de M. le D' pe Man. 


M. le PRÉSIDENT, qui vient d'être nommé au commandement 
du « Jauréguiberry » à Toulon, et qui sera, de ce fait, forcément 
absent de Cherbourg pendant une période d'environ deux ans, 
offre à la Société de luiremettre sa démission de président. Mais 
sur les instances des membres présents, qui espèrent que, du- 
rant l'année présente, M. Le CANNELLtER pourra faire quelques ap- 
paritions à Cherbourg et reprendre sa place à la tête de la Socié- 
té, M. le PRÉSIDENT consent à retirer sa démission. Pendant son 
absence il sera suppléé, comme de droit, par M. Bénann, vice- 
président. 


M. le D' Deuisce, trésorier, présente, conformément aux sta- 
tuts, la situation financière de la Société au 1° janvier 1909. 
Des remerciements et des félicitations sont adressés par M. le 
Président, au nom de la Société, à M. le Trésorier pour sa bonne 
gestion. 


M. Guizzon qui, au nom de l’auteur, a fait remettre pour la 
Bibliothèque de la Société quatre exemplaires d'un travail de 
M. Georges Hersent, ingénieur à Paris : « Les grands Ports fran- 
çais, leur transformation et leur autonomie », rend compte de 
cet important ouvrage. 

« C’est, dit-il, une étude fidèle et extrêmement documentée de 
l’état actuel de nos principaux ports en comparaison de ce que 
ces ports devraient être pour satisfaire aux besoins de la navi- 
gation moderne et aux prévisions d’accroissement des navires. 

» L'auteur y aborde la question avec la haute autorité d'être 
l'un des plus éminents spécialistes du monde entier en travaux 
de ports, sous le triple aspect, suivant sa propre expression: 

» 1° des dispositions physiques et des conditions techniques 
qu'un port doit remplir; 

» 2° de l'aménagement général qui doit en faire un organisme 
vraiment industriel et économique ; 


358 EXTRAITS DES PROCÈS-YERBAUX 


» 3° d'une organisation et d’une direction commerciale bien 
comprise, tendant par tous les moyens à attirer les marchandi- 
ses et à faciliter les transactions. 

» Chacun des aspects est passé en revue de la façon la plus 
consciencieuse et la plus documentée, et l’on peut dire qu'après 
le travail de M. Hersent, on doit savoir dans chaque port ce qu'il 
faut faire pour en tirer le plus grand parti possible. [l y a ce- 
pendant une réserve à faire sur cette dernière affirmation : c'est 
qu'il faudrait aller au delà de la pensée de l’auteur; car, depuis 
la date de sa communication à la Société des ingénieurs civils 
de France (mars 1908), les prévisions des personnes les plus 
qualifiées, MM. Elmer C. Corthell et Sir William H. White, ont 
été dépassées dans une mesure inattendue. Ainsi, alors que M. EI- 
mer C. Corthell prévoyait pour 1948 les dimensions ci-après des 
navires: longueur 305", largeur 30"50, tirant d'eau 10", et que 
M. William H. White préconisait en 1903, pour les travaux im- 
médiats, des caractéristiques se rapportant à ces dimensions, 
avec un peu plus de tirant d'eau (10"70), on nous a annoncé der- 
nièrement la mise en chantiers, par la White Star Line, de 
l’ « Olympic » et du « Titanic » qui mesureront 330" sur 3640. 
M. Hersent a donc raison de dire quil faut agir et agir vite, le 
temps perdu ne se rattrape pas en en perdant davantage; maïs 
nous lui devons d'autant plus de reconnaissance qu'il nous fait 
mettre le doigt sur la destinée de notre port, dont la situation 
géographique, dit-il, est de tout premier ordre, et qu'il le classe 
au premier rang des ports de vilesse ». 


M. Congtère présente la candidature de M. Iunaus, chef de ba- 
taillon au 5° colonial, au titre de membre titulaire. Il sera procé- 
dé à un vote secret, lors de la prochaine séance, sur l'admission 
de M. le Commandant Imhaus. 


————— 


Séance du 12 février 1909. 


——— 


Présidence de M. Béxano, vice-président. 


Il est donné lecture de la correspondance reçue depuis la der 
nière séance : 


DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ 359 


1° Lettre par laquelle M. le Commandant De L'EPREvIER, qui a 
perdu tout espoir de revenir à Cherbourg, donne sa démission 
de membre titulaire ; 

2% Lettre de M. le D' Léo : en résidence à Grenoble pour quel- 
ques mois encore, il charge le Secrétaire perpétuel d'offrir à ses 
collègues ses meilleurs souhaits et souvenirs ; 

3° Lettre de faire part du décès de M. F. W. GC. ArescHouG, an- 
cien professeur à l'Université de Lund, membre correspondant, 
qui s'est éteint le 21 décembre 1908 à Lund, dans sa 79° année ; 

&° Lettre de M. Guizzox, membre tiiulaire : il annonce l'envoi 
d'un nouveau travail imprimé de M. Georges HersexrT, « Mise au 
point de notre outillage maritime, ports et canaux » et prie la 
Société d'accueillir favorablement la candidature de M. G. Her- 
sent comme membre titulaire. 


M. CorgrÈèRe présente, au même titre, la candidature de M. Adol- 
phe Vaurier, ancien élève de l'Ecole des Chartes, auteur de plu- 
sieurs travaux importants, qui ont été offerts à la Société : « Voya- 
ge de France, mœurs et coutumes françaises (1664 65). Relation 
de Sébastien Locatelli, prêtre bolonais; traduite sur les manus- 
crits autographes et publiée avec une introduction et des notes ». 
(Paris, 1905, un fort volume in-8°). — « Positions de thèse: Etu- 
de sur la vieet les œuvres de Robert Cénalis (1483-1563) ». Mâcon, 
1893, brochure in-£°. 


Conformément aux statuts, le vote secret sur l'admission de 
MM. Georges Hersext et Adolphe Vaurier est renvoyé à la pro- 
chaine séance. 


M. le Commandant [uxaus, présenté à la séance de janvier, est 
élu membre titulaire. 


Sur la proposition du SECRÉTAIRE PERPÉTUEL s9nt élus membres 
correspondants : 
MM. C.E. O. Jexsex, botaniste à Hvalsô (Danemark) ; 
D' HAGex, conservateur du Museum d'histoire naturelle 
de Drontheim (Norvège); 
abbé LErTacQ, naturaliste à Alençon (Orne); 
abbé Récunx, professeur au collège de Mamers (Sarthe); 
SoucHÉ, président de la Société de botanique des Deux- 
Sèvres, à Pamproux (Deux-Sèvres), 


360 EXTRAITS DES PROUÈS-VERBAUX 


La Société délègue, pour la représenter au Congrès des Socié- 
tés savantes, qui se tiendra à Rennes du 3 au 8 avril 1909, 
MM. Picuox et CORBIÈRE. 


Séance du 12 mars 1909. 


Présidence de M. Béxar», vice-président. 


Lecture est donnée de la correspondance reçue: 

1° Lettre de M. le Commandant Iunaus, qui, à peine élu mem- 
bre titulaire, a été appelé au 8° colonial à Toulon. Notre collègue 
remercie en termes très cordiaux la Société d'avoir bien voulu 
l’accueillir et dit qu'il sera très heureux si, l’an prochain, lors- 
qu'il sera définitivement fixé à Madagascar, il peut nous rester 
attaché comme membre correspondant ; 

2 Lettres de remerciements de MM. GC. Jensen, HAGe, LerAco, 
Récai et Soucué, élus membres correspondants à la séance de 
février. MM. Jensen, HAGen et Soucué annoncent en même temps 
un envoi de leurs publications ; cet envoi, qni est parvenu à la 
Bibliothèque, était fort important; 

3° Lettre annonçant le décès de M. le Professeur G. MorerA, de 
l’Académie des Sciences de Turin; 

&° Lettre par laquelle la Société hollandaise des Sciences fait 
part de l'élection de M. J. P. Lorsv, comm) secrétaire perpétuel, 
en remplacement de M. J. Bosscha, démissionnaire. 


M. Corgière, en son nom personnel et au nom de M. le D' Ar- 
DOUIN, qui n'a pu assister à la séance. présente la candidature, au 
titre de membre titulaire, de M. Henri Brun, ingénieur civil à 
Cherbourg. Le vote sur l'admission de ce candidat est renvoyé à 
la séance d'avril. 


Il est ensuite procédé à un double vote secret, par suite duquel 
sont élus membres titulaires MM. Georges Hersenr et Adolphe 
VauTIER, présentés à la séance de février. 


M. l'abbé Lenescey entretient la Société de l’apparition à Cher- 
bourg, dans la soirée du lundi 22 février dernier, vers 8 heures, 
d'un magnifique bolide qui se détachait du ciel dans la région de 


DES SÉANCES DE LA SUCIÉTÉ 361 


la Grande-Ourse, décrivant du Nord-Est au Sud-Sud-Ouest un 
arc de 40 à 50 degrés, pour disparaître, avec redoublement d'é- 
clat, dans la région des Pléiades. Il laissait, comme trace de son 
passage, un étroit bandeau lumineux, zébrant le ciel depuis la 
Grande-Ourse, dont il encadrait les «gardes», jusqu'aux Pléiades. 
Là, une seconde branche remontant vers l'Est, et, tout d'abord 
tourmentée en volutes ou spirales plus ou moins épaisses, s’a- 
mincissait et s'allongeait à son tour pour rester visible, ainsi que 
la première bande, pendant près d'une heure, leur point de jonc- 
tion conservant une luminosité plus grande. L'ensemble, tout en 
diminuant d'éclat, se trouva transporté sans déformations de l'Est 
vers l'Ouest. — Des renseignements venus des divers points du 
département, il résulte que partout, le phénomène a pu être 
observé dans les mêmes conditions et que partout, la lumière 
qu'il projetait sur le sol était assez vive pour qu'on y puisse 
«ramasser une épingle ». 

Après échange de vues au sujet de ce météore, la séance est 
levée. 


Séance du 9 avril 1909. 


Présidence de M. Le CANNELLIER, président. 


Lecture est donnée de la correspondance reçue : 

1° Lettre de M. l'abbé Lenescey, s'excusant de ne pouvoir as- 
sister à la séance; 

2 Lettres de MM. Vaurtr et Georges HersenT, qui remercient 
la Société de leur admission comme membres titulaires ; 

3° Lettre de M. le Colonel Sorxeix qui, résidant maintenant 
à Toulon et n'ayant aucun espoir de revenir à Cherbourg, prie 
la Société d'accepter sa démission de membre titulaire. 


Il.est procédé à un scrutin secret, par suite duquel M. Henri 
Bru, présenté à la dernière séance, est élu membre titulaire. 


A la demande de M. Guizon, le Bureau présente la candida- 
ture, au titre de membre titulaire, de M. Jean Hersenr, frère de 
notre collègue M. Georges Hersent, et, comme lui, entrepreneur 

24 


362 EXTRAÏTS DES PROCÈS-VÉRBAUX 


de travaux publics à Paris. Le vote relatif à cette présentation 
aura lieu à la séance de mai. 


Sur la propositiou du SECRÉTAIRE PERPÉTUEL sOnt élus membres 
correspondants : 
MM. Lorsy, secrétaire perpétuel de la Société hollandaise des 
‘ Sciences à Harlem; 
Loeske, botaniste à Berlin; 
Symers M. Macvicar, botaniste à Invermoidart, Achara- 
cle (Ecosse). 


Le SecrÉTAIRE PERPÉTUEL demande que le cas particulier des 
membres titulaires en congé soit précisé, et, après échange d'ob- 
servations à ce sujet, il est admis unanimement que la décision 
prise par la Société dans sa séance du 15 avril 1903 sera com- 
plétée ainsi qu'il suit : 

La durée du congé accordé aux membres de la Société qui 
ont quitté temporairement Cherbourg ne pourra excéder trois 
années. À l'expiration de cette période, les intéressés seront in- 
vités par le Secrétaire à payer Igur cotisation, condition sans 
laquelle ils ne pourraient plus faire partie de la Société. 


M. Corsière donne lecture de deux notes qu'il a reçues de 
M. A. Nono, membre correspondant, pour être communiquées 
à la Société. L'une est intitulée « Les rayons coronaux et l'action 
électrique du soleil »; l'autre, « Relations entre l'activité solaire 
et la charge terrestre ». Des remerciements seront adressés à 
l’auteur de ces deux intéressantes communications. 


M. Gurzcox lit un travail manuscrit: « Sur la possibilité d'éta- 
blir à Cherbourg la tête de ligne de la Compagnie générale 
transatlantique (Passagers) ». Sur la proposition de M. le Prési- 
dent, ia Société en vote l’impression dans le volume de ses Mé- 
moires en cours d'impression. 


——— 


Séance du 14 mai 1909. 


me 


Présidence de M. le D' Deutsue, trésorier, en l'absence du pré 
gident et du vice-président, ce dernier indisposé. 


DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ 863 


La correspondance reçue depuis la dernière séance comprend : 

1° Une lettre de faire part, adressée par la « R. Accademia eco- 
nomico-agraria dei Georgofili » de Florence, annonçant la mort 
du sénateuritalien Luigi Rinozri, président de ladite Académie, 
décédé le 6 mai dernier. Une lettre de condoléances a été adres- 
sée au nouveau président de l’Académie des Georgofili. 

2° Une lettre fort obligeante de M. l'abbé Hue, membre corres- 
pondant, annonçant l'envoi très prochain de nombreux mémoires 
publiés par ce savant lichénologue et qu'il a la gracieuseté d’of- 
frir à notre Bibliothèque. 

3° Une lettre de M. Brun, remerciant la Société del’avoir admis 
comme membre titulaire. 


Le SecRÉTAIRE PERPÉTUEL entretient la Société de la perte sensi- 
ble qu'elle vient de faire en la personne de son plus ancien mem- 
bre titulaire, M. Lucien-Léon FLreurv, décédé à Cherbourg, en 
son domicile, le 29 avril dernier, à l’âge de 76 ans; l’inhumation 
a eu lieu le 1° mai. 

M. Fceury était né à Cherbourg le 98 juin 1832 et il avait été 
admis comme membre titulaire de la Société le 11 octohre 1859, 
il y a près de 57 ans! Il fut élu secrétaire pour 1857, puis réélu 
pour 1859 et les années suivantes jusqu’en 1868 inclusivement ; 
des raisons de santé le forcèrent alors de donner sa démission de 
Secrétaire. 

Outre un grand nombre de communications faites aux séan- 
ces sur l'Astronomie, la Chimie, la Physique et les Mathémati- 
ques (Voir Table méthodique des 10 premiers volumes de nos 
Mémoires), il a fait paraître dans les Mémoires de la Société : 

Méthode expérimentale propre à déterminer le mouvement ab- 
solu de translation du soleil. (1, 1852, p. 332). 

Résumé des observations udométriques diurnes et nocturnes, 
faites à Cherbourg pendant l’année 1856. (IV, 1856, p. 297). 

Nouvelle démonstration des théorèmes sur le nombre et la 
nature des racines d'une équation algébrique d'un degré quel- 
conque. (VIIT, 1861, p. 373). 

Sur la découverte de la planète Neptune. (XXXV, 1905-1906, 
p. 359). 

M. Fleury a aussi fait paraitre dans les comptes rendus de 
l'Académie des sciences : Météores ignés observés à Cherbourg 
le 15 janvier 1850. (XXXV, 1852, p. 355). 


364 EXTRAITS DES PROUÈS-VERBAUX 


En collaboration avec M. Liais: Note sur deux modifications 
de la pile de Bunsen, dont l’une augmente la conductibilité in- 
térieure, et l’autre la tension. (XXXV, 1852, p. 802). 

Ilest l’auteur d'unenotice sur Jean Hamon, médecin originaire 
de Cherbourg (l’un des solitaires de Port-Royal), parue dans les 
Annales Cherbourgevoises, Bulletin de la Société l'Espérance, 2° 
année, n° 2, 1899, p. 79. 

M. Fleury a publié en outre diverses brochures sur la musique 
en collaboration avec M. Ladislas Kiczynski, notamment : 

De l'harmonisation du plain chant. Mémoire adressé au Congrès 
des cathoïiques du Nord. 1888. 

L’organiste liturgiste. — Les chants harmonisés d'après les 
principes de Lemmens, particulièrement à l'usage du diocèse de 
Coutances. Tourcoing, s. d. 8’. (Cet ouvrage, quoique fait pres- 
qu'entièrement par M. Fleury, ne porte que le nom de M. Ladis- 
las Kaczynski). 

Sous le pseudonyme de Dubrey (Paul) : Appréciation de l’ou- 
vrage ci-dessus. 1890. (Lettres adressées aux auteurs). 

Il a enfin fait paraître: 

[Notice sur] le grand orgue de l'Eglise de Notre-Dame du Vœu. 
Cherbourg. 8°. 

Sur l'orgue électrique de M. Hope Jones. Cherbourg. s. d. 4. 

et une note relative au rapport inséré dans la Revue des facul- 
tés de l’Université catholique de Lyon sur l'orgue de Fourviè- 
res, n° du 15 décembre 1896. 1897. 

Depuis nombre d'années M. Fleury était devenu complétement 
aveugle et, par suite, avait cessé d'assister à nos séances, dontil 
avait été autrefois l'un des membres les plus assidus. 


Communication est donnée d'une lettre par laquelle M. MarroN, 
bibliothécaire de la Société et exécuteur testamentaire de M. Fleu- 
ry, informe la Société du désir exprimé par celui-ci de voir ses 
livres réunis à ceux de la Société. Sur la proposition de M. le 
Président, la Société accepte avec reconnaissance le don de ces 
livres et décide que des remerciements à ce sujet seront adres- 
sés à M. Marion. 


M. Jean Hersewt, présenté à la séance d'avril, est élu membre 
titulaire. 


M. Corniëre fait part à la Société d'une trouvaille fort inatten- 


ri Léo he 2 bé à été 


DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ 365 


due qui a été faite le 3 mai dernier, sur le littoral de Nacquevil- 
le, par une pêcheuse de Haïnneville : cette femme a recueilli une 
tortue paludine encore vivante, qu’elle lui a remise le soir mé- 
me et qu il a étudiée le surlendemain. Cette tortue lui paraîtêtre 
Podocnemis expansa Wagler {in Duméril et Bibron, Erpétolo- 
gie, t. Il, 1834, p. 383), espèce de l'Amérique méridionale. D'a- 
près les auteurs cités, le Muséum de Paris n’en possédait que 
deux exemplaires envoyés de Cayenne par Richard. Par quel ha- 
sard, l'individu en question est-il arrivé sur notre rivage ? A-t-il 
été entraîné par le Gulf-Stream, ou quelque bateau, qui l'aurait 
emporté, s'en est-il débarrassé dans nos parages ? L'une ou l’au- 
tre de ces deux hypothèses paraît seule plausible. En tout cas, 
M. Corbière va faire naturaliser cette rare espèce et la déposera 
au Musée d'histoire naturelle de la Ville. 


Séance du 11 juin 1909. 


Présidence de M. Béarn, vice-président. 


Parmi les ouvrages reçus figurent 30 volumes ou brochures 
constituant l'envoi très important annoncé par M. l'abbé Hue 
(séance du 14 mai). De vifs remerciements sont votés à l'adresse 
du généreux donateur. 


Lecture est donnée de la correspondance reçue : 

{° Lettre des Professeurs du Muséum invitant la Société à dé- 
léguer un représentant pour assister, le dimanche 13 juin, à l'i- 
nauguration de la statue de Lamarck au Jardin des Plantes, cé- 
rémonie qui sera présidée par M. le Président de la République. 

2° Lettre de M. Filip AKERBLOM, annonÇçantson entrée en fonc- 
tions comme directeur de l'Observatoire météorologique de l'U- 
niversité d'Upsal. Des félicitations lui ont été adressées. 

3° Lettre de M. Jean Hensenr, qui remercie la Société de son 
admission comme membre titulaire. 

M. l'abbé Picuox dépose sur le bureau, et fait hommage à la 


Société, de la part de l’auteur, M. l'abbé Octave Pasouer, profes- 
seur à Ducey (Manche), d'un travail imprimé, intitulé « Variétés 


366 EXTRAITS DES PROCÈS-VERBAUX 


de Cicindela germanica L. trouvées dans la Manche sur les bords 
du Couesnon et de la Sélune ». 


À la demande du SECRÉTAIRE PERPÉTUEL, la Société élit comme 
membre correspondant M. l'abbé Octave Pasquer. 


M. Corgière présente, naturalisée, la tortue dont il a entre- 
tenu la Société lors de la précédente séance: Podocnemis ex- 
pansa Wagl.; il présente aussi, également naturalisé, un Loriot 
femelle tué dans les bois du Theïil (Manche) au commence- 
ment du mois dernier. 


Séance du 9 juillet 1909. 


Présidence de M. Béar», vice-président. 


Les ouvrages reçus du 1° janvier au 30 juin 1909 sont inscrits 
au catalogue de la Bibliothèque du n° 82.023 au n° 82.680. 


La correspondance reçue comprend : 

4° Une lettre de faire part annonçan] la mort de M. Gomoxr, 
algologue distingué, membre correspondant, décédé à Rouen le 
22 juin dernier, dans sa 71° année. Des condoléances ont été 
adressées à Mn° Gomont. 

2° Une lettre de M. l'abbé Pasquer, qui remercie la Société de 
son admission comme membre correspondant. 


MM. Lorsy, Logske et Macvicar, nommés également membres 
correspondants (séance d'avril), ontexprimé leurs remerciements 
et annoncent l'envoi prochain de leurs publications. 


M. le D' Coccriexox expose que, récemment, il a reçu la visite 
du présidentet de plusieurs membres de la Société Jersiaise.et que 
de l’entretien qu'il a eu avec ces messieurs il résulte qu'il y au- 
rait intérêt réciproque à ce que nos deux sociétés entrassent en 
relation d'échanges de leurs publications. La Société accueille 
favorablement ce projet, en attendant la demande officielle que 
doit adresser le président de la Société Jersiaise. 


DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ 267 


Séance du 8 octobre 1909. 


Présidence de M. Béxan», vice-président. 


Parmi les ouvrages reçus pendant les trois derniers mois, il y 
a lieu de mentionner spécialement: 1° de M. Albert Fauvez, 
« Unpublished documents on the History of the Seychelles [slands 
anterior to 1810... » avec nombreuses cartes et un atlas; 2° de 
M. Pierre Fauvez, 23 notes, la plupart relatives à des questions 
d'alimentation ; 3° diverses publications de MM. HAGex, H. Ocivier 
et Kuckucx, membres correspondants. 


Le SECRÉTAIRE PERPÉTUEL fait part du décès de cinq membres 
correspondants, dont la nouvelle lui est parvenue depuis la der- 
nière séance, savoir : 

MM le D' Georg vox Neuwayer, directeur de l'Observatoire ma- 
ritime de Hambourg, décédé le 25 mai 1909, dans sa 83° 
année ; 

D' Scawezrz, directeur du Musée d'Ethnographie à Leyde, 
décédé le 27 mai, dans sa 70° année ; 

E. Carl Haxse, directeur du Laboratoire Garlsberg à 
Copenhague, décédé le 18 novembre 1908, âgé de 67 ans; 

Simon Newcows, astronome à Baltimore, décédé à Was- 
hington D. C. le 41 juin 1909, dans sa 74° année; 

Yalentino Cerrurt, sénateur italien, directeur de l'Ecole 
d'application des ingénieurs de Rome, décédé le 20 
août dernier. 


Sur la demande de M. Ecoy, le Bureau propose la candidature, 
comme membre titulaire, de M. Srmoxor, ingénieur de la Marine. 
Le vote sur cette proposition aura lieu à la séance prochaine. 


M. Corgière demande la réadmission, au titre de membre 
titulaire, de M. Albert-Auguste FauveL, ancien officier des Doua- 
nes chinoises, inspecteur en retraite des Messageries maritimes 
et naturaliste distingué, qui, par suite d'un long séjour en 
Extrême-Orient, avait été amené à donner sa démission tempo- 
raire, mais qui, revenu dans sa ville natale pour s'y fixer définiti- 
vement, serait heureux de faire partie à nouveau de la Société. 
Sa première admission remonte au 8 juillet 1880. A l'unanimité, 


868 EXTRAITS DES PROCÈS-VERBAUX 


la Société vote, dans ces conditions, la réadmission immédiate 
de M. Fauvel. 


M. le Prési fait le récit d'une entrevue qui a eu lieu à l'Hô- 
tel de Ville, le 11 septembre dernier, entre le Bureau et M. le 
Maire de Cherbourg, à la suite d’une lettre de M. Mahieu, datée 
du 8 septembre. M. le Maire désirait régler certaines questions 
relatives à la prise de possession par la Société, et à l’inaugura- 
tion par M. le Ministre de l'Instruction publique, de la nouvelle 
Bibliothèque. Après échange de vues, et étant donné que la fu- 
ture salle des séances, le cabinet du bibliothécaire et le vestiaire 
sont prêts; que l’un des deux pavillons destinés à recevoir les li- 
vres, le pavillon Ouest, est presque disponible et doit être com- 
plétement achevé dans un mois environ; que, selon les engage- 
ments de M. le Maire, le pavillon Est sera accastillé à son tour 
dans le délai d’un an: il a été entendu que, dans ces conditions, 
la Société prendrait officiellement possession de l'immeuble et y 
recevrait M. le Ministre de l'Instruction publique et les autori- 

tés qui l’accompagneraient lors de l'irauguration projetée pour 
le 3 octobre. Ge qui a eu lieu, comme en fait foi le procès-verbal 
ci-après : 


INAUGURATION SOLENNELLE 
DE LA BIBLIOTHÈQUE DE LA SOCIÉTÉ NATIONALE DES SCIENCES NATURELLES 
ET MATHÉMATIQUES DE CHERBOURG. 


L'an mil neuf cent neuf, le trois octobre, à onze heures et 
demie du matin, la Bibliothèque de la Société des Sciences na- 
turelles et mathématiques de Cherbourg, construite et aména- 
gée, grâce au legs généreux de M. Emmanuel Liais, par les 
soins empressés de la Municipalité de Cherbourg ayant à sa 
tête M. Albert Mahieu, député de Cherbourg, a été solennelle- 
ment inaugurée par M. Doumergue, ministre de l'Instruction 
publique, accompagné des autorités civiles et militaires. 


M. le Ministre a été reçu par M. Béxarn, vice-président, rem- 
plaçant M. Le Cannellier, président absent ; par M. Corbière, se- 
crétaire perpétuel ; M. le D'Delisle, trésorier ; M. Bertin, membre 
de l'Institut, secrétaire[honoraire ; MM. Jacques-Le Seigneur, Mi- 
nard, Dutot, D' Hubert, D' Ar douin, D'Deslandes, D' Brunet, Eloy, 
Martin, abbés Pichon et Lenesley, Brun et Guillon, membresde 


DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ 369 


la Société ; Marion, bibliothècaire, auxquels s'était jointe M!'° AI- 
phonsine Bocage, exécuteur testamentaire de M. Emmanuel Liais. 
M. Bénard a adressé à M. le Ministre le discours suivant : 


« Monsieur LE Ministre, 


» En l'absence regrettée de notre président, M. le capitaine de 
vaisseau Le Cannellier, retenu loin de nous par les obligations 
de son service, j'ai l'honneur, en ma qualité de vice-président, de 
vous souhaiter la bienvenue et de vous remercier du bienveil- 
lant intérêt que vous voulez bien témoigner à la Société nationale 
des Sciences naturelles et mathématiques de Cherbourg, en ve- 
nant aujourd'hui inaugurer sa Bibliothèque. 

» Je sais combien sont mesurés les instants dont vous disposez, 
Monsieur le Ministre ; toutefois qu’il me soit permis d'évoquer 
devant vous, en cette solenité, le souvenir des fondateurs de 
notre Société et d'indiquer en quelques mots l'origine de ce mo- 
nument. 

» Les trois noms inscrits en lettres d’or au fronton de cetédifice 
sont ceux de trois jeunes savants cherbourgeois qui, le 30 décem- 
bre 1851, jetèrent les bases de notre Société : le physicien Théo- 
dose du Moncel, devenu membre de l’Institut, l'astronome Emm. 
Liais, et le botaniste Auguste Le Jolis. Ce dernier. pendant plus 
d'un demi-siècle, dirigea la Société, en même temps qu'il réu- 
nissait, par voie d'échanges, une inestimable collection d'ouvra- 
ges scientifiques provenant des centres intellectuels du monde 
entier. 

» Quant à Emm. Liais, vous savez, Monsieur le Ministre, qu'après 
avoir été directeur de l'Observatoire de Rio Janeiro, il revint se 
fixer à Cherbourg; qu'il fut élu maire et conseiller général de sa 
ville natale, à laquelle, en mourant, il légua sa magnifique pro- 
priété: ce beau parc que vous venez de traverser, ses scrres rem- 
plies d'innombrables plantes exotiques, son domicile particulier 
qui abrite maintenant le Musée d'histoire naturelle. À nous per- 
sonnellement, il a fait un legs important qui a permis aux muni- 
cipalités qui se sont succédé depuis neuf ans d’édifier et d'aména- 
ger ce beau et vaste local, qui va devenir le lieu de nos séances et 
où vont être méthodiquement disposées nos riches collections 
comprenant en ce moment plus de 82.000 numéros. 

» En ce jour où nous prenons possession de l'immeuble que nous 


370 EXTRAITS DES PROCÈS-VERBAUX 


devons à la libéralité de M. Liais, notre gratitude va naturelle- 
ment et avant tout vers notre généreux bienfaiteur et ses deux 
amis, comme aussi vers tous nos devanciers, illustres ou modes- 
tes, qui ont acquis à rotre Société la réputation dontelle jouit 
universellement. Elle s'adresse également aux diverses munici- 
palités qui, depuis nos débuts, nous ont gracieusement accordé 
l'hospitalité, et tout spécialement à la municipalité actuelle, pré- 
sidée par l'honorable M. Mahieu, député de Cherbourg, qui a réa- 
lisé, avec la meilleure grâce, la pensée de M. Liais et les espé- 
rances de M. Le Jolis. Nous ne pouvons non plus oublier l'habile 
architecte, quiest l’un des nôtres, M. Métivier, à qui nous devons 
les plans de cette bibliothèque et leur parfaite exécution. 

» Je ne puis, comme je le voudrais, rendre hommage à tousles 
membres de notre Compagnie qui contribuent actuellement à la 
continuation de sa prospérité. Néanmoins, je crois devoir faire 
une exception en faveur de notre distingué secrétaire perpétuel, 
M. le professeur Corbière, dontla compétence scientifique et l’in- 
fatigable dévouement font de lui la cheville ouvrière ou, pour 
mieux dire, l’âme de la Société. 

» Je termine, Monsieur le Ministre, en adressant au représentant 
du Gouvernement l'hommage de notre respect et l'expression réi- 
térée de tous nos remerciements. Et permettez-moi de voir, dans 
votre présence parmi nous, non-seulement un témoignage de 
haute bienveillance, mais encore un précieux encouragement à 
persévérer dans la voie que nous ont tracée les fondateurs de 
notre Société ». 


Une société de savants comme la vôtre, répondit en substance 
M. le Ministre, n'a besoin ni d'encouragements ni de bienveil- 
lance; j'ai tenu à vous apporter un témoignage de la sympathie 
du Gouvernement et à vous assurer que je remporterai de cette 
visite le meilleur souvenir. Je fais des vœux pour le succès sans 
cesse croissant de votre Société, une de celles qui contribuent 
puissamment à la grandeur du Pays. 


M. le Ministre a parcouru ensuite les diverses pièces qui cons- 
tituent notre nouvelle Bibliothèque, et, comme gage de sa haute 
bienveillance envers la Société, il a bien voulu apposer sa signa- 
ture au-dessous du procès-verbal ci-dessus. 


DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ 371 


Ont également signé : 

MM. Cagart-Dannevizce, sénateur ; À. Manieu, député; Durré, 
préfet de la Manche; amiral Lamson; général Sicoz; SaïnTe- 
CLaIRe-DE-viLce, commissaire général de la Marine; D' Barrer, 
directeur du Service de santé ; Moniez, recteur de l’Académie de 
Caen; DéRies, inspecteur d'Académie de la Manche; LEcoNTeE, 
contrôleur général de la Marine; LancLors, président de la Cham- 
bre de commerce ; D' Bourcocwe, conseiller général ; Pecrier, 
Lanaye, Honce et Puic, conseillers municipaux, et les membres 
précités de la Société. 


M. Béxanp rappelle ensuite que l'élaboration des plans de no- 
tre nouvelle Bibliothèque est due en grande partie à M. TReBouL, 
alors président de la Société, et, au nom du Bureau, il propose 
que, à ce sujet, des félicitations et un souvenir de reconnais- 
sance soient adressés, par les soias du Secrétaire perpétuel, à 
notre ancien président et membre toujours fidèle M. Treboul; 
proposition qui est accueillie avec la plus vive sympathie. 


Des félicitations sont également votées à M. Mérivier, archi- 
tecte de la ville, promu officier d'Académie à l’occasion de l'i- 
nauguration de la Bibliothèque de la Société. 


Puis, M. le Présinexr, se faisant l'interprète de tous les mem- 
bres présents, exprime les vifs regrets causés à tous par la dou- 
loureuse nouvelle de la mort prématurée du fils de M. le D' Mi- 
CHEL, Capitaine du génie, décédé en mer lors de son retour de 
Cochinchine. Le Secrétaire perpétuel transmettra les condol éan- 
ces de la Société à notre malheureux collègue, ancien directeur 
du Service de santé à Cherbourg. 

M. le D' Bruxer demande que des félicitations soient auss 
votées aux membres du Bureau pour le dévouement qu'ils ont 
apporté dans tous les détails relatifs à l'inauguration, cette cé- 
rémonie ayant été de tous points très réussie. Gette proposition 
est acceptée à l'unanimité. 

Eafin lecture est donnée d'une note de M. Nooox, intitulée : 
« Dégradation de l'Energie ». 


————— 


372 EXTRAITS DES PROCÈS-VERBAUX 


Séance du 12 novembre 1909. 


Présidence de M. Béxam, vice-président. 


Parmi les ouvrages reçus depuis la deruière séance figurent 
les Comptes-rendus de l’Académie des Sciences (années 190% à 
1909 iaclusivement) offerts par M. Berri, et le Dictionnaire bio- 
graphique illustré de la Manche et du Calvados, don de M'° AI- 
phonsine Bocace. 


Lecture est donnée de la correspondance reçue : 

1° Lettre de M. Albert Fauvgz, qui remercie la Société de l’avoir 
réadmis comme membre titulaire; alors souffrant, il espère 
être bientôt en état d'assister aux séances ; 

2° Lettres de M. Trepouz, directeur des Constructions navales à 
Rochefort, et de M. Mérivier. architecte de la ville, qui remercient 
des félicitations qui leur ont été adressées à l'occasion de l'inau- 
guration de la Bibliothèque ; 

3° Lettre de M. le D' Micuez, qui a été très sensible aux condo- 
léances qui lui ont été adressées lors de la mort de son fils; 

4° Lettre de M. le Directeur du Laboratoire de zoologie et de 
physiologie maritimes de Concarneau, annonçant l'envoi du to- 
me I (fasc. 2-5) des travaux scientifiques de son Laboratoire et 
demandant l'échange de nos Mémoires contre cette publication 
périodique. L'échange proposé est accepté. 


M. Nopox, membre correspondant, a fait parvenir à la Société, 
en vue de l'insertion dans nos Mémoires, de deux notes manu- 
scrites intitulées, l'une, « Perturbations solaires et terrestres », 
l’autre, « La Prévision du temps ». Ges notes sont remises à M. lab- 
bé Lenesley, qui en rendra compte à la prochaine séance. 


M. le D' Cozurexox est chargé, de son côté, de l'examen d'un 
projet de réforme du calendrier, dont l’auteur, M. GC. Hesse, sol- 
licite l’uvis de la Société. 


M. le Présipexr exprime, au nom de la Société, la douloureu- 
se surprise ressentie par tous en apprenant la mort prématurée 
de notre collègue M. Albert-Auguste FauveL, qui avait été réad- 
mis comme membre titulaire à la précédente séance et se faisait 


DES SÉANCES DE LA SOCIËTÉ 373 


une joie de revenir prendre sa place parmi nous. Il dit la perte 
très sensible éprouvée par la Société en la personne de ce mem- 
bre très laborieux, très érudit et du commerce le plus agréable. 
M. Fauvel est décédé en son domicile, le 3 novembre, dans sa 58° 
année, et son corps a été transporté, le samedi 6 novembre, dans 
un caveau de famille à Octeville. D'après le désir formel du dé- 
funt, aucune parole n'a été prononcée sur sa tombe. A la deman- 
de de M. le Président, la Société décide unanimement que des 
condoléances seront adressées par le Secrétaire perpétuel à la 
famille de M. Fauvel. 


La Société vote des félicitations à M. Caré, directeur du Bu- 
reau municipal d'hygiène, qui vient de passer très brillamment 
ses thèses de doctorat en médecine devant la Faculté de Paris. 


M. Srmoxor, ingénieur en chef de la Marine, présenté à la der- 
nière séance, est élu membre titulaire. 


A la demande de M. Mina, le Bureau présente la candidature 
au titre de membre titulaire de M. Derœur, ingénieur des Ponts 
et Chaussées et des lravaux hydrauliques. Le vote sur cette pré- 
sentation aura lieu à la prochaine séance. 


Sur la proposition du SECRÉTAIRE PERPÉTUEL, SOnt élus mem- 
bres correspondants: 

Mgr Le Roy, évêque d'Alinda, supérieur des Pères du Saint- 
Esprit, à Paris; 

M. le professeur D' Wize, directeur du Jardin botanique de 
Christiania (Norvège). 


M. Corsière rend compte d'une excursion botanique faite par 
lui le 10 septembre dernier, dans le Calvados, à l'embouchure 
de la Vire, de Grandcamp à Îsigny et au pont des Veys. Dans 
cette excursion il a reconnu que le Spartina Townsendi, qu'il 
avait découvert en 1906 aux bords de la Taute et sur la rive gau- : 
che de la Vire, est également répandu sur l’autre rive de cette 
dernière rivière. Cette plante lui paraît toujours fort distincte 
spécifiquement de Spartina stricta Roth. — Il a constaté éga- 
lement la présence, dans les vases de Fontenay-Geffosse (Cal- 
vados), près de la pointe du Grouin, d’une algue fortrare en 
Normandie, le Bostrychia scorpioides, connu seulement à Saint- 
Vaast-la-Hougue. 


eme 


374 EXTRAITS DÉS PROCÈS- VERBAUX 


Séance du 10 décembre 1909. 


Présidence de M. le D' Deuisre, trésorier, en l'absence de M. 
Bénard, vice-président, indisposé et excusé. 


Se sont en outre excusés : M. Mixar», absent de Cherbourg, et 
M. le D' Huserr, empêché. 


La correspondance reçue comprend : 

4° Une circulaire du Ministre de l'Instruction publique relative 
à la réunion du 48° Congrès des Sociétés savantes, qui se tiendra 

la Sorbonne du 29 mars au 2 avril 1910; 

2 Des lettres de Mgr Le Roy, évêque d'Alinda, et de M. le Pro- 
fesseur Wizce, de Christiania, qui remercient la Société de leur 
nomination de membres correspondants ; 

3° Des lettres de faire-part : de la Société royale norvégienne 
des Sciences, qui annonce la mort de M. H. Foscre, algologue 
distingué, directeur du Musée botanique de Trondjhem, mem- 
bre correspondant de notre Société depuis vingt ans, décédé le 
9 novembre à l’âge de 54 ans ; — de la Société d'émulation d’Abbe- 
ville, annonçant la mort de son président d'honneur M. Praron», 
âgé de 89 ans, — et de la Société royale des Sciences de Bohé- 
me, qui a perdu un de ses membres, le Prof D' Karl Doxnazr, 
décédé à Prague le 23 novembre à l’âge de 63 ans. — Des lettres 
de condoléances ont été adressées par le Secrétaire perpétuel, 
au nom de la Société, à l’occasion de ces trois décès ; 

&e Une circulaire de la Société géologique de France, qui fait 
connaître que le prix Danton, d'environ 4.000 francs, sera décer- 
né en 1910 à l’auteur de la découverte géologique la plus utile à 
l’industrie. 


M. Corsiëre rend compte d'un manuscrit intitulé « Muscinées 
des environs de Dunkerque » que l’auteur, M. le D' Bouzy DE Les- 
pAIN, membre correspondant, a récemment adressé à la Société 
en vue de son insertion dans nos Mémoires. Sur le rapport favo- 
rable qui en est fait, la Société décide que ce travail sera impri- 
mé dans le volume 37 de ses Mémoires. 


Elle décide également l'impression, dans le même volume, 
du manuscrit intitulé « La Prévision du temps » de M. Albert No- 


DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ 375 


ox, président de la Société astronomique de Bordeaux, membre 
correspondant, sur le rapport favorable de M. l'abbé LenesLey. 


A 


M. le D' Caré exprime à la Société tous ses remerciements 
pour les félicitations qui lui ont été votées à la dernière séance. 


Communication est faite d'une nouvelle note de M. Albert 
Nopon, relative à « L'influence des variations de l’action solaire 
sur la physique terrestre ». 


M. l'ingénieur Deroœur, présenté à la séance de novembre, est 
élu membre titulaire. 


M. L. CapiTaine, naturaliste à Paris, est, sur la proposition de 
M. Corvière, élu membre correspondant. 


Conformément aux statuts, des votes secrets ont lieu pour le 
renouvellement du Bureau, qui se trouve ainsi composé pour 
1910 : 

Président : M. Ch. Béxano ; 

Vice-président : M. le D' Hugerr ; 

Secrétaire perpétuel : M. CorBière ; 

Trésorier : M. le D' Derisce. 


Séance du 14: janvier 1910. 


Présidence de M. Béxaro, président, suppléé au début de la 
séance par M. le D' Hugerr, vice-président. 


Les ouvrages reçus depuis le 1°" juillet jusqu'au 31 décembre 
1909 sont inscrits au catalogue dela Bibliothèque du n°82 681 au 
n° 83.237. Dans le nombre, divers volumes ou brochures offerts 
par MM. Capitaine, Dismier, Foslie, Higen, Haton de la Goupil- 
lière, Jensen, Loeske, Maiden, Maire, Potier de la Varde, Prain, 
Schiaparelli, Souché, Urban, Weinek, membres correspondants. 

Lecture est donnée de la correspondance reçue : 

1° MM. les D'° Boxweroy et Bruxer s'excusent de ne pouvoir as- 
sister à la séance; 

2° M. le Capitaine de vaisseau Morrez annonce qu'il commande 


370 EXTRAITS DES PROCÈS-VERBAUX 


actuellement le « Condé » à Brest, et offre ses meilleurs vœux à 
ses collègues ; 

3° M. le Professeur Solereda d'Erlangen fait part du décès de 
M. le Prof D' Rapzxorer, de Munich, membre correspondant de 
la Société ; 

& M. le D' Bouzy pe Lespain remercie la Société d'avoir bien 
voulu accepter son mémoire « Les Muscinées des environs de 
Dunkerque »; 

5° M. l'Ingénieur Derœvur et M. Captraixe adressent leurs remer- 
ciements, le premier pour avoir été élu membre titulaire, et le 
second, membre correspondant ; 

6° M. le Colonel Juin pe Baissé, directeur du génie à Belfort, 
explique que, sur le point de quitter le service et n'ayant plus au- 
cun espoir de revenir à Cherbourg, il croit devoir donner sa dé- 
mission de membre titulaire de la Société. Il termine salettreen 
disant que c’est avec un profond regret qu'il se sépare de ses an- 
ciens collègues dont il ne saurait oublier le si bienveillant ac- 
cueil, et illeur adresse l'expression de ses sentiments de très af- 
fectueuse gratitude et de bien fidèle attachement. 


Le SECRÉTAIRE PERPÉTUEL, après avoir rappelé l'assiduité de 
M. de Baissé aux séances de la Société pendant les cinq années 
qu'il passa à Cherbourg, les vives sympathies qu'il sut s’acqué- 
rir parmi tous ses collègues, la fidélité et le dévouement qu'il a 
montrés en payant chaque année, depuis 1903,date de son départ, 
sa cotisation de membre titulaire, demande que, contrairement 
à l'usage et à titre tout à fait exceptionnel, M. le colonel de Bais- 
sé soit nommé membre correspondant, après qu'il aura été pris 
acte de sa démission de membre titulaire. Après un échange de 
vues, et étant admis que cette nomination ne pourra être invo- 
quée comme un précédent, la proposition, mise aux voix, est 
adoptée à l’unanimité. , 


M. Béxan, président, propose que des félicitations soient vo- 
tées à M. Puurerngez, qui vient d’être porté au tableau d'avan- 
cement pour le grade de capitaine de vaisseau. 11 propose égale- 
ment que des condoléances lui soient adressées à l’occasion de 
la mort toute récente de sa mère. Adopté à l'unanimité. 


Des félicitations sont également votées à M. Ezoy, qui vient 
d'être promu officier de l’Instruction publique. 


æ 


DÈS SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ el 


M. le D' Deuisce, trésorier, rend compte de la situation finan- 
cière de la Société au 1° janvier 1910. Des remerciementset des 
félicitations lui sont votés pour sa bonne gestion. 


Sur la proposition du SeGRÉTAIRE PERPÉTUEL, M. Montrez, recteur 
de l'Académie de Caen, est élu membre correspondant. 


M. le D' Cozcrexox rend compte d'une brochure de M. Carlos 
Hesse, d'Iquique, intitulée « Projet de réforme du Calendrier ». 
M. Hesse propose de répartir les 365 jours de l’année entre 13 mois 
de-28 jours chacun (— 364 jours) augmentés d’un jour complé- 
mentaire. L'avantage de ce projet consisterait en ceci, qu'en ad- 
mettant qu'on fit débuter l'ère nouvelle par un lundi, premier 
jour de la semaine, dorénavant et pour toujours tous les mois de 
l'année commenceraient par un lundi, et que par suite la date de 
chacun des sept jours de la semaine serait immuablement la mé- 
me. Un 18 serait toujours un jeudi, un 21 un dimanche, ete. Le 
365° jour s'intercalerait entre le dernier jour de trécembre (le 13° 
mois) et le 1°" janvier et s'appellerait le jour de l'an (n° 0). Lors 
des années bissextiles, il y aurait 2 jours complémentaires (n° 00). 
La division correspondante à nos anciens trimestres semb'e moins 
pratique, car il faut admettre les coupures suivantes : 7 avril, 1% 
juillet, 21 octobre et 28 trécembre. 

Avec M. le D' Collignon, la Société souhaite bonne fortune à la 
réforme, tout en craignant fort qu'e:le soit diflicilement accep- 
tée. La Société se récusera dans l’espèce et se bornera à donner 
acte à M. Hesse de la réception de son projet. 


Séance du 11 février 1910. 


—— 


Présidence de M. Bénar», président. 


Lecture est donnée de la correspondance reçue : 

4° M. le D' Boxneroy et M. Deronur s'excusent de ne pouvoir as- 
sister à la séance. 

2° Lettre de M. Moxiez, recteur de l’Académie de Caen, qui re- 
mercie la Société de l'avoir nommé membre correspondant. 

3° Lettre de M. Juix pe Baïssé, colonel du génie à Belfort, qui 


29 


378 EXTRAITS DÈS PROCÈS-VERBAUX 


a été très touché de la marque particulière de sympathie que lui 
a donnée la Société en lui conférant le iitre de membre corres- 
pondant, et il en exprime sa vive gratilude. 

4° Lettre de M. le commandant PuuperNeez; il remercie ses 
collègues des compliments qui lui ont été votés au sujet de son 
inscription au tableau d'avancement, et des condoléances qui 
lui ont été adressées à l’occasion de la mort de sa mère. 

5° Circulaire de l’Académie royale des sciences de l'fnstitut de 
Bologne annonçant l'ouverture d'un Concours international (prix 
Elia De Cyon) sur les sujets suivants : « 1° fonctions du cœur, 
spécialement du système nerveux cardiaque et vasomoteur ; 2° 
fonctions du labyrinthe de l'oreille ; 3° fonctions des glandes thy- 
roides, de l'hypophyse et de la glande pinéale ». Le terme de ce 
concours est fixé au 1" mars 1911, et le prix (biennal) est de 
3.000 lires. 


M. le D' Nonow, président de la Société astronomique de Bor- 
deaux, membre correspondant, a adressé une note intitulée « Un 
concours de modèles réduits d’aéroplanes à Bordeaux », dont il 
est donné connaissance par Al. l'abbé Lenescey. 


M. l'abbé LexesLeY rend compte également d'un autre travail 
inédit du même auteur sur « L'origine planétaire des perturba- 
tions solaires », destiné à nos Mémoires. Sur le rapport favora- 
ble qui en est fait, la Société en vote l'impression dans le volu- - 
me en cours. 


M. Corsière présente la candidature du colonel Garrar», de 
l'artillerie coloniale, comme membre titulaire. Le vote sur cette 
présentation aura lieu à la séance prochaine. 


Des félicitations sont votées à M. le D' Bruner, actuellement à 
Toulon à bord du « Requin », au sujet de son mariage, célébré 
tout récemment. 


__ Une discussior, à laquelle prennent part spécialement M. Cua- 
Lurour et les D" Léo et DeLisce, s'engage à propos de l’étiologie 
de la fièvre typhoide. 


Led Den: al 
M | 


“ DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ 379 


Séance du 11 mars 1910. 


Présidence de M. Béxam, président: 


Lecture est donnée de la correspondance reçue. 

1° Lettre de la « Société ouralienne d'amateurs des Sciences 
naturelles faisant part du décès de son protecteur le Grand. Duc 
Micuez Nicocaéviren, survenu à Cannes le 5/18 décembre dernier. 
Des condoléances seront adressées à la Société ouralienne. 

2° Lettre de M. le D'Edmond Boxwer, membre correspondant, 
aide naturaliste au Muséum d’histoire naturelle, qui sollicite 
de la Société le mandat de la représenter au 3° Congrès interna- 
tional de botanique qui doit se tenir à Bruxelles du 14 au 22 mai 
prochain. Personne, parmi les membres présents, ne pouvantse 
rendre à Bruxelles, il est décidé, après explications du Secrérar- 
RE PERPÉTUEL, qui fait ressortir l'importance qu'aura le futur Con- 
grès, de déléguer M. le D' Bonnet pour représen'er la Société et 
voter en son nom. Il est également décidé que la Société enverra 
au Secrétaire général du Congrès une cotisation de 15 francs, 
qui donnera droit à la réception des travaux publiés. 


Communication est donnée de la lettre adressée par M. le Pré- 
sident de la Société au Ministre de l'[nstruction publique pour 
lui rappeler ses promesses de bienveillant concours faites lors 
de l'inauguration de la nouvelle Bibliothèque, et lui demander 
une subvention qui permette l'aménagement de la salle des séan- 
ces. Un devis estimatif, établi par M. Métivier, architecte de la 
Ville, a été joint à la demande de M. le Présicent. 


Il est ensuite procédé à un vote secret par suite duquel M. le 
colonel GazLarD, présenté à la séance précédente, est élu mem- 
bre titulaire. 


M. le Présinenr propose de voter des félicitations à M. Gaucuer, 
membre titulaire en congé, qui vient d'être promu contre-amiral. 
Adopté à l'unanimité. 


M. Mari dépose sur le bureau des échantillons, accompagnés 
de dessins faits par lui, de Fissidens exilis Hedw., petite mousse 
æare qu'il a récoltée le 3 mars dernier à Brix: c'est la 2° station 


380 EXTRAITS DES  PROCÈS- VERBAUX 


connue de cette mousse dans la Manche. M. CorBière l'avait 
trouvée antérieurement non loin de là, à Couville. 


Séance du 8 avril 1910. 


Présidence de M. Béxar», président. 


Absent excusé: M. le D' Boxxeroy, appelé à Brest pour raisons 
de service. 


La correspondance reçue comprend : 

1° Une lettre de faire-part du décès de M. Fraronr, recteur de 
l'Université de L'ège; 

2 Une lettre de M. Nonox, membre correspondant, accompa- 
gnée de deux notes intitulées : l’une, « Recherches sur le magné- 
tisme terrestre » ; l’autre, « Recherches sur l’ionisation de la sour-- 
ce chaude des thermes d'Hamman-Salahin près de Biskra (Algé- 
rie) », dont il est donné lecture. 


M. le Président souhaite la bienvenue à M. le colonel GazLaRp, 
qui assiste pour la première fois aux séances de la Société. 


M. Corsière présente un œuf d'Epyornis qui a été rapporté 
récemment — et lui a été confié — par M. Sagnard, adjudant 
d'infanterie coloniale, à Equeurdreville. Cet œuf, qui mesu- 
re environ 30 cm. de long et dont la plus grande circonféren- 
ce est de 68 cm., a une contenance de 7 à 8 litres, équivalente à 
celle de 6 œufs d'autruche ou de 150 œufs de poule; il a été dé- 
couvert près de Fort-Dauphin. dans le sud de Madagascar. D’a- 
près les recherches de Geoffroy Saint-Hilaire, l'Epyornis attei- 
gnait environ 4 mètres de haut; il n'est connu que par des débris 
de squelette et par les quelques œufs qui ont été trouvés de loin 
én loin depuis un siècle. Les indigènes de la grande île africai- 
ne, où vivait exclusivement cet oiseau géant, n'en ont gardé au- 
cun souvenir; en sorte qu'il est impossible d'indiquer avec pré- 
cision l’époque de sa disparition. Toutefois l'état de la coquille, 
à peine modifiée, et les couches de sable où les œufs sont enfouis 
portent à croire que l'Epyornis a été contemporain de l'homme 
et n’a cessé d'exister que depuis un temps relativement courte 


DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ 381 


L'oiseau qui s'en rapproche le plus est le Dinornis de la Nouvel- 
le Zélande, disparu également, mais seulement depuis deux ou 
trois siècles, selon le témoignage de Cook, le grand navigateur 
anglais. M. Corbière exprime le regret que les ressources du Mu- 
sée d'histoire naturelle ne lui permettent pas d'acquérir cette 
très rare relique. 


Sur la proposition de MM. Léo et Corsrère, M. J.-Henri FABRE, 
l'illustre savant entomologiste dont on vient de fêter le jubilé, est 
nommé membre correspondant. 


Le SECRÉTAIRE PERPÉTUEL pose la candidature, comme membres 
titulaires, de M. Crova, capitaine de frégate, et de M. le D' Lau- 
RENT, médecin de 2° classe de la Marine. Le vote secret sur ces 
deux propositions est, conformément aux statuts, renvoyé à la 
prochaine séance. 


Séance du 13 mai 1910. 


Présidence de M. Béxarp, président. 


Pour la première fois la Société tient séance dans la grande 
salle de sa nouvelle Bibliothèque. 

À cette occasion, M. le Président prend la parole et s'exprime 
en ces termes : 

« MEssteurs, 

» Notre Société, depuis sa fondation, soit pendant près de soi- 
xante années, a reçu l'hospitalité de la Municipalité de Cherbourg, 
c'est-à-dire que, tandis que nos eollections d'ouvrages scientifi- 
ques trouvaient asile dans les locaux de l'Hôtel de Ville, où elles 
étaient plutôt déposées et emmagasinées que, faute de place, mé- 
thodiquement classées, nous tenions nos séances mensuelles dans 
la maison commune où, suivant les nécessités du service muni- 
cipal, nous transportions dans diverses salles le siège de ces 
séances. 

” » Au mois de septembre de l’année dernière, M. le Maire nous 
proposa de prendre possession du bâtiment édifié par les soins 
de la Municipalité avec les fonds généreusement légués à cet 


. 882 EXTRAITS DES PROCÈS-VERBAUX 


effct par un de nos fondateurs, le savant astronome Emmanuel 
Luis, bâtiment dans lequel nous tenons séance aujourd'hui pour 
la première fois. L'aménagement intérieur n'était, il est vrai, pas 
complétement réalisé ; sur les deux pavillons destinés à recevoir 
nos collections, un seul était pourvu des étagères et tablettes né- 
cessaires ; mais M. le Maire s'eng'ageait à faire procéder à l'amé- 
nagement du second pavillon dans le délai le plus bref possible. 
Comme vous le savez, votre Bureau donna son adhésion à cette 
proposition, et le 3 octobre 1909 nous recevions ici M. le Minis- 
tre de l Instruction publique, qui voulait bien inaugurer en per- 
sonne la nouvelle Bibliothèque de la Société nationale des Scien- 
ces naturelles et mathématiques de Cherbourg. 

» Depuis cette époque la plus grande partie de nos collections 
ontété transportées de 1 Hôtel de Ville dans le pavillon déjà amé- 
nagé, où elles ont été normalement classées sous la haute direc- 
tion de notre toujours si dévoué Secrétaire perpétuel et grâce 
au zèle actif déployé par notre bibliothécaire, M. Marion. 

» Comme vous pouvez le constater, l'installation intérieure de 
notre salle des séances est toute provisoire, et encore ce provi- 
soire le devons-nous à l'obligeance de l'exécutrice testamentaire 
de M. Emmanuel Liais, M'° Alphonsine Bocage. 

» Vousrappellerai-je, d'autrepart, quenotre situation financière 
est des plus modestes, car notre caisse n'est alimentée que par 
les cotisations des membres de la Société et quelques allocations 
peu élevées qui nous sont de loin en loin attribuées par le Minis- 
tère de 1 Instruction publique. Ces revenus sont en presque tota- 
lité absorbés par la publication de nos Mémoires et les divers 
frais d'administration qui nous incombent ; aussi devons-nous, 
s'il y a lieu, pour achever notre installation, recourir à la Muni- 
cipalité, sur le concours de laquelle nous croyons pouvoir tou- 
jours compter. Nous avons en outre, etpour le même objet, adres- 
sé à M. le Ministre de l'Instruction publique une demande de 
subvention exceptionnelle, lui rappelant sa visite du 3 octobre ; 
cette demande n'a pas encore reçu de solution. 

» La date de ce jour doit marquer dans les annales de la So- 
ciété, et en siégeant ici pour la première fois, vous jugerez sans 
doute qu'il conviendrait de renouveler l'expression de nos re- 
merciementis aux membres de la Société qui, par leurs avis, leurs 
conseils, voire même leurs travaux, ont contribué à l'édification 


“4 : 


DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ BE 


du monument dans lequel nous nous trouvons, puis d'évoquer 
à nouveau, comme gage de notre gratitude, [la mémoire de nos 
trois vénérés fondateurs, MM. Théodose du Moncel, Auguste 
Le Jolis et tout particulièrement Emmanuel Liais, à la libéralité 
duquel nous devons de pouvoir dire aujourd'hui que nous som- 
mes chez nous ». 


La Société applaudit les paroles de son président, et, à la de- 
mande du Bureau, vote des remerciements à M'° Alphonsire Bo- 
cAGE qui, très aimablement et en fidèle exécutrice des volontés 
de M. Liais, a donué les divers meubles qui garnissent la salle 
des séances et le cabinet du bibliothécaire; elle vote aussi des 
félicitations à M. Mario, bibliothécaire, pour le zèle qu'il a dé- 
ployé depuis plusieurs mois dans le transfert et la réinstallation 
de la Bibliothèque. 


Comme suite à sa communication de la dernière séance, 
M. Corsière dépose sur le bureau un fragment d'un autre œuf 
d'Epyornis qui montre que l'épaisseur de la coquille (3,5 mm.) 
n’est pas ausi considérable qu’on pourrait le croire d'après les 
autres dimensions. 


De son côté, M. l'abbé Lexescey fait hommage à la Société d’une 
photographie reproduisant, côte à côte et pour comparaison, un 
œuf d Epyornis, un œuf d'autruche et un œuf de poule. 


Lecture est ensuite donnée d’une note manuscrite adressée 
pair M. le D' Nono, membre correspondant, et intitulée: « Une 
Mission scientifique au Sahara ». 


Sur la proposition du SecrératRe PERPÉTUEL est élu membre 
correspondant M. Antonio CaBrerra, mathématicien, membre de 
l'Académie des Sciences de Lisbonne. 


Puis il est procédé à un double vote secret par suite duquel 
sont élus membres titulaires M. le Commandant Crova et M. le 
D' Laurenr, présentés à la séance d'avril. 

M. Conmière informe la Société du décès de deux de ses membres 
correspondants : M. le commandant F. RexauLn, bryologue très 
distingué, décédé à Paris le 6 mai dernier, et M. le professeur 
Lanpozr, chimiste, décédé à Berlin. 


384 EXTRAITS DES PROCÈS-VERBAUX 


Séance du 10 juin 1910. 


Présidence de M. Bénarp, président. 


M. le Présipenr souhaite la bienvenue à M. Crova et à M. le D” 
Laurexr, membres élus à la dernière séance, ainsi qu’à M. le D' 
Ch. Rexaucr, ancien maire de Cherbourg, que la Société est par- 
ticulièrement heureuse de revoir assister aux séances. 


Il se fait également l'interprète de tous en adressant de cha- 
leureuses félicitations à M. le D' Coczinon, qui vient d'être élu 
membre correspondant de l’Académie de Médecine. 


Le SecréTAIRE PERPÉTUEL donne ensuite lecture de la correspon- 
dance reçue : 

1° Lettres de MM. Antonio CagretrA, Grova et D' LAURENT, qui 
remercient la Société de les avoir élus, le premier, membre cor- 
respondant, et les deux autres, membres titulaires. 

2 Lettre de M. Jousin, professeur au Muséum, qui informe le 
SECRÉTAIRE PERPÉTUEL que le Conseil de l’Fastitut océanographi- 
que accepte l'échange, qui a été demandé, des publications de 
la Société contre les Annales de l'Institut océanographique. 


Comme suite à cette acceptation, M. Corgière demande que le 
Prixce pe Moxaco soit élu membre correspondant. Cette propo- 
sition, mise aux voix, est adoptée. 


Le SECRÉTAIRE PERPÉTUEL annonce ensuite la perte sensible faite 
par la Société de trois de ses membres correspondants : 

M. le Prof' Arpissone, de Milan, algologue distingué, décédé à 
l'âge de 72 ans; 

M. Alex. Acassiz, directeur du Musée zoologique de Cambridge 
(États-Unis), décédé le 27 mars 1910 ; 

Sir William Hueainxs, astronome à Londres, décédé le 12 mai 
dernier. 


M. Corsière annonce qu'il a reçu de M. Brcor, secrétaire de la 
Société Linnéenne de Normandie, une lettre l'informant que 
cette Société se réunira les 19 et 20 juin prochain à Coutances 
comme centre d’excursions, et qu'elle serait heureuse si quel- 
ques membres de notre Société voulaient bien se joindre à elle, 


à mi 


DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ 385 


M. l'abbé Prcuon présente, conservé dans l'alcool, un ver cy- 
lindrique très long et très grêle dont il désirerait savoir le nom. 
M. Cornière l'engage à s'adresser à notre collègue M. Pierre Fau- 
VEL, spécialiste très compétent. 


M. le PRÉSIDENT expose la nécessité qui va s'imposer mainte- 
nant pour la Société d'élaborer un règlement concernant sa Bi- 
bliothèque, et il propose de nommer une commission spéciale 
chargée de préparer ce règlement, ou de charger de ce soin le 
Bureau en exercice. M. Corriëre fait observer que ce projet ne 
peut avoir qu'un caractère provisoire, tant que l'aménagement 
de la Bibliothèque n'est pas achevé, et qu'il ne saurait être ques- 
tion actuellement de l'admission du public. Après une courte 
discussion, la Société charge le Bureau de préparer ce règlement 
provisoire. 


Séance du 8 juillet 1910. 


Présidence de M. Béxar», président. 


Les ouvrages reçus depuis le 1° janvier jusqu'au 30 juin 1910 
sont inscrits au catalogue de la Bibliothèque du n° 83.238 au n° 
83.758; parmi lesquels plusieurs offerts gracieusement par MM. Ca- 
musät, Capitaine, Collignon, Corbière, Fresenius, Guimaraes, 
Guinier, Hagen, Hue, Maire, Nodon, Pickering, Pitard, F. Plateau 
et Urban, membres de la Société. 


Lecture est donnée de la correspondance reçue: 

1° Lettre de M. Pumrernee s’excusant de ne pouvoir assister à 
la séance. 

2° Lettre de faire part du décès de l’illustre astronome ScHra- 
PARELLI, Sénateur italien et directeur honoraire de l'Observatoire 
de Brera, à Milan, décédé le 4 juillet dernier. Des condoléances 
vont être adressées au nom de la Société au directeur de l'Obser- 
vatoire. M. Schiaparelli était membre correspondant de notre So- 
ciété depuis 1872. 


Lecture est également donnée d’une note de M. Nopox sur « L'o- 
rage magnétique des 18-19 mai 1910 ». 


386 EXTRAITS DES PROCÈS-VERBAUX 


M. le Présipexr donne ensuite connaissance du projet de règle- 
ment de la Bibliothèque, élaboré conformément au vote émis par 
la Société dans sa dernière séance. La Société vote, à l’unanimi- 
té, l'acceptation de ce règlement, qui aura son effet jusqu'au jour 
où la Bibliothèque, étant complétement achevée, pourra être ou- 
verte au public. 

Ce Règlement figure, en appendice, à la suite du procès-verbal 
de la présente séance. 


Au début de la lecture de ce Règlement, M. lé PRÉSIDENT iavi- 
te M. Corsière à bien vouloir se retirer quelques instants, pen- 
dant la durée de la discussion qui concerne spécialement le Se- 
crétaire perpétuel. 


Celui-ci, à sa rentrée, mis au courant de la proposit on de M. le 
Président et de la décision unanime des membres présents qui 
lui confèrent le titre d Archiviste, remercie vivementses collè- 
gucs de cette nouvelle marque de confiance et d'estime qu'ils lui 
accordent ; il dit combien il en est touché et les assure de son 
dévouement le plus entier aux intérêts de la Société. 


M. le D' Coczranox fait la communication suivante : 

« Passant, il y a quelques jours, sur le quai de Caligny, je fus 
frappé par l’aspect étrange d'un petit cheval attelé à l’une des 
roulottes d’un cirque ambulant. Rien en ce cheval ne ressem= 
blait à celui auquel notre œil est habitué. Petite taille (1*19 au 
garot), teinte gris fer ; tête énorme par rapport au corps, cour- 
te, très large à l'angle des mâchoires; ligne du dos rectiligne ; 
port de tête bas, de telle façon que le cou et le dos se prolon- 
geaient horizontalement ; bref le port et l'aspect d'un âne, moins 
les grandes oreilles et la queue, qui étaient celles du cheval. Un 
des palefreniers interrogés me répondit que cette bête était un 
cheval islandais, ramené avec trois autres à Paimpol par des 
pêcheurs d'Islande et achetés dans cette ville par M. Violet, pro- 
priétaire du cirque. Je ne signalerais pas cette rencontre si la cho- 
se qui m'avait frappé au premier coup d'œil n'avait été la res- 
semblance complète de la silhouette de ce cheval avec les repré- 
sentations figurées par nos primitifs sur les os gravés des ca- 
vernes magdaléniennes (Voir notamment Pierre, Equidés de la 
période quaternaire ; Matériaux pour l'Homme, 3° sér., t. IV, 
1887, pp. 361 et 363, surtout fig, 49). — On sait qu'il a été pré- 


DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ 387 


tendu que l'homme de Laugerie serait l'ancêtre des Esquimos ac- 
tuels et qu'il aurait émigré vers le Nord avec le Renne. à la fin 
du quaternaire, sur le pont formé par le plateau soulevé qui 
réunissait alors la France et l'Angleterre à l'Islande et au Groen- 
land en passant par les Shetlands et les Orcades. Le cheval aurait 
donc fait partie de l’exode et notre islandais serait un descendant 
des chevaux de la Madeleine ou de Solutré. Pour ma part, je n’ac- 
cepte pas la filiation en ce qui concerne l'homme. Rien dans le 
crâne de Laugerie re ressemble, quoi qu'on en ait dit. aux têtes 
d'Esquimos; mais le Cheval, commele Renne, ont parfaitement 
pu émigrer d'eux-mêmes vers le Nord, chassés par les conditions 
climatiques, et les deux questions doivent être séparées. Îl n'en 
est donc pas moinsintéressant de signaler la ressemblance du che- 
val islandais actuel /Equus celticus) avec notre cheval ou un de 
nos chevaux quaternaires ». 


RÈGLEMENT PROYISOIRE DE LA BIBLIOTHÈQUE 


DE LA 
SOCIÉTÉ NATIONALE DES SCIENCES NATURELLES ET MATHÉMATIQUES 


DE CHERBOURG. 


La Bibliothèque de la Société est placée sous la surveillance 
du Bureau et sous la direction du Secrétaire perpétuel qui est 
ea même temps Archiviste. 

Le Bureau de la Société se réunit, sur la demande du Secré- 
taire-Archiviste, chaque fois qu’une mesure spéciale est à pren- 
dre ; selon le cas, la décision du Bureau est exécutoire ou sou- 
mise à la prochaine réunion de la Société. 

Le Secrétaire perpétuel Archiviste, chargé de la direction de la 
Bibliothèque prend ou prescrit toutes les mesures de détail né- 
cessaires pour en assurer le bon fonctionnement. Il reçoit direc- 
tement la correspondance et les ouvrages adressés à la Société. 

Il est secondé par le Bibliothécaire titulaire et par le personnel 
attaché à la Bibliothèque d'une manière permanente ou tempo- 
raire. 

Le Bibliothécaire est spécialement chargé de l'enregistrement, 


388 EXTRAITS DES PROCÈS-VERBAUX 


du classement et de l'entretien des collections et ouvrages, ainsi 
que de la surveillance et de la conservation du immatériel et des 
locaux affectés à la Bibliothèque. Il est chargé de renseigner les 
membres de la Société sur les collections composant la Biblio- 
thèque, de les aider au besoin dans leurs recherches, de leur com- 
muniquer sur place les volumes qu'ils désirent consulter ou de 
leur remettre ceux qu'ils sont autorisés à emporter. 

Un garçon de salle, mis par la Municipalité à la disposition de 
la Société, est chargé d'assurer les travaux de propreté de la Bi- 
bliothèque, suivant les instructions et sous la surveillance du Bi- 
bliothécaire responsable. 

Le Bibliothécaire procède lui-même à l'ouverture et à la fer- 
meture de la Bibliothèque. A cet effet une clefest entre ses mains; 
une seconde clef est déposée chez le Secrétaire perpétuel. 

La Bibliothèque est ouverte tous les jours, sauf les dimanches 
et jours fériés, de 10 heures du matin à midi et de 2 heures à 
6 heures du soir. 

Le Bibliothécaire ne pourra s’absenter pendant les heures fixées 
pour l'ouverture de la Bibliothèque sans une autorisation du Se- 
crétaire perpétuel, et dans ce cas il devra faire connaitre l’heu- 
re à laquelle il sera de retour par un avis apposé à l'intérieur sur 
le vitrage de la porte d'entrée rue Bonhomme et visible de l'ex- 
térieur. | 

Tous les ans la Bibliothèque sera fermée pendant le mois d'août, 
période pendant laquelle le Bibliothécaire pourra s'absenter. 

Les Membres de la Société ont libre accès dans la Bibliothèque 
aux jours et heures fixés pour son ouverture. L'accès a lieu par 
la rue Bonhomme. 

Ils peuvent faire pénétrer avec eux dans la Bibliothèque une 
ou plusieurs personnes, soit pour visiter, soit pour consulter en 
leur présence les collections ou ouvrages. 

Toute personne étrangère à la Société qui n'est pas accompa- 
gnée par l’un de ses membres ne peut être admise pour visiter ou 
consulter les collections et ouvrages si elle n'est pourvue d’une 
autorisation écrite du Secrétaire perpétuel. 

Les Membres de la Société auront le droit d'emporter un ou 
plusieurs volumes, quatre au maximum, après inscriplion obli- 
gatoire du Bibliothécaire sur un registre spécial. Ce registre men. 
tionnera le titre des ouvrages, le nombre et l’état des volumes em- 

A 


RE 7, 
PART 


DES SÉANCES DE LA SOCIËTÉ 380 


pruntés, la date de sortie et la date de rentrée. La sortie sera ap- 
puyée de la signature de l'emprunteur. 

Les ouvrages emportés pourront être conservés pour une pé- 
riode d’un mois; ce délai pourra être prorogé pour une nouvel. 
le période de même durée sur la AHtnbe qui en sera faite à l'ex- 
piration de la première. 

Les dictionnaires, encyclopédies, atlas, herbiers, et en général 
toutes les publications d’un intérêt et d'un usage communs, ainsi 
que les manuscrits, volumes rares et autres qui ne se trouvent 
plus en librairie, ne pourront sortir de la Bibliothèque qu'avec 
une autorisation du Secrétaire perpétuel et Archiviste. 


Cherbourg, le 8 juillet 1910, 


Le Président, 
Cu. BÉNARD. 


Le Secrétaire perpétuel et Archiviste, 
L. CORBIÈRE. 


see 


OUVRAGES REÇUS PAR LA SOCIÉTÉ 


_ du 1tr Janvier 1903 au 31 Août 1910 


HUEOPE: 


France. 


$ I. — Ouvrages publiés par le Gouvernement. 


MINISTÈRE DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE ET DES BEAUX-ARTS. — 
Comité des Travaux historiques et scientifiques. — Comptes 
rendus du Congrès des Sociétés savantes de Paris et des dépar- 
tements. Section des sciences, 1907, 1908 8°. — Discours pro- 
noncés aux séances générales des Congrès, 1908, 1909. 8o. — 
Liste des Membres, des Correspondants et des Sociétés, 1907. 
8. — Exploration scientifique de la Tunisie. Essai d’une des- 
cription géologique de la Tunisie d'après les travaux des Mem- 
bres de la mission de l'exploration scientifique de 1884 à 1891 et 
ceux parus depuis par Philippe Thomas, 1'e et 2° parties 1907, 
1909. 8. 

MINISTÈRE DU COMMERCE ET DE L'INDUSTRIE. — Annales du Com- 
merce extérieur, 1907 (8-12), 1908, 1909, 1910 (1-2). 8°. 


$ 2. — Publications des Sociétés correspondantes. 


ABBEVILLE. Société d'émulation. — Bulletin trimestriel, VII. 1907 
(3-4), 1908 (1-4); VIII. 1909 j1-4), 1910 (1-2). 80. — Mémoires, 4e 
série, VE. 1908-09. 8. — Inauguration de la statie de Boucher 
de Perthes, 1909 &o. 

AGEN. Société d'agriculture, sciences el arts. — Recueil des Tra- 
vaux, 2e série, XII, XIIT, XIV, XV. 1891-1908. 8o. 

AMIENS. Société Linnéenne du Nord de la France. — Bulletin, 
XVIII, XIX. 1906-09. 8. — Mémoires, XII. 1905-08. 8°. 

ANGERS. Société d'études scientifiques. — Bulletin, XXXVI, XXXVII, 
XXXVIIL. 1906-08. 8. 

ANNECY. Société florimontane. — Association florimontane et re- 
vue savoisienne ; Séances, 1851-52, 1854. 80, — Annales, 1853-24, 


a À de 


DT TT Se A OT ee Te à 


OUVRAGES RECUS PAR LA SOCIÉTÉ 39] 


80. — Bulletin, I, IT (1, 3, 5-6), IN. 1855-58. 80, — Revue, XLVIII 
(4), XLIX, L, LI (1-2), 1907-10. 8°. — Marteaux (Ch.)et Bruchet 
(Max), Catalogue raisonné des ouvrages concernant la Savoie, 
1894. 8. — Constantin (Aimé) et Gave (l'abbé P.), Flore populaire 
de la Savoie, 1908. 80. 

ARCACHON. Sociélé scientifique. — Bulletin de la station biologique, 
XII. 1909. 8e. 

AUTUN. Société d'histoire naturelle. — Bulletin, XX, XXI, XXII. 
1907-09. 80. 

AUXERRE. Sociélé des sciences historiques et naturelles de l’Yon- 
ne. — Bulletin, LX, LXI, LXII. 1906-08. 8e, 

AVRANCHES. Sociélé d'archéologie, de littérature, sciences et arts. — 
Revue de l'Avranchin, IV (6-7), XIIL (8), XIV (1-4). 1889-1908. 8. 

BAyEUx. Société des sciences, arts et belles-lettres. — Mémoires, 
X. 1908. 8e. ; 

BESANCON. Académie des sciences, belles-lettres et arts. — Procès- 
verbaux et mémoires, 1908, 1909. 8o. 

B£sANÇON. Société d’émulition du Doubs. — Mémoires, 8 série, I, 
Il, III. 1906-08. 8. 

BÉZIERS. Société d'éludes des sciences naturelles. — Bulletin, XXIX, 
XXX. 1907-08. 80. 

BORDEAUX. Académie nalionale des sciences, belles-leltres et arts. — 
Actes, 3° série, LXVIIE, LXIX. 1906-07. 8e. 

BORDEAUX. Sociélé Linnéenne. — Actes, LXII, LXTII. 1907-09. 8°. 

BORDEAUX. Société des sciences physiques et naturelles. — Mémoi- 
res, IV. 19,8. 80. — Procès-verbaux des séances, 1906-1909. 8°. 
— Observations pluviométriques et thermométriques, 1906-07.80. 

BOURGES. Société historique, littéraire et scientifique du Cher. — 
Mémoires, 4e série, XXII, XXIII. 1908-09. 80. | 

BREST. Sociélé académique. — Bulletin, 2° série, XXXII. 1906-07. 8°. 

CAEN. Académie nationale des sciences, arts et belles-lettres. — 
Mémoires, 1907, 1.08, 1909. 8°. 

CAEN. Société Linnéenne de Normandie. — Bulletin, 6e série, I. 
1907. 8 — Mémoires, XXII (1). 1908. 40. 

CaHAN. Revue bryologique. — Bulletin trimestriel, consacré à l'étu- 
de des Mousses et des Hépatiques, XXXV, XXX VI, XXX VIT (1). 
1908-10. 8°. 

CHALONS-SUR-MARNE. Société d'agriculture, commerce, sciences et 
arts du département de la Marne. — Mémoires, 2° série, X, XI. 
1906-08. 8°. 

CHAMBÉRyY. Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie. 
— Mémoires, 4e série, XI. 1909. 8, . 

CHauBÉRY. Congrès des Saciélés savantes de la Savoie. — 1re sega 

- sion, 1878. à, 


392 OUVRAGES REQUS 


CHARLEVILLE. Société d'histoire naturelle. — Bulletin, XIIT, XIV. 
1906-07. 8° ; 

CHERBOURG. Revue de Cherbourg et de la Basse-Normandie. — Re- 
vue d’études normandes. I-IIT, 1906-09. 8e. 

CHERBOURG. Société artistique et industrielle. — Bulletin, XXX- 

L XXXIII. 1906-09. 80. 

CHERBOURG. Société d’horticullure. — Bulletin, XXXIX-XLI. 1907- 
1909. 80. 

CLERMONT-FERRAND. Académie des sciences, belles-lettres et arts. 
— Bulletin historique et scientifique de l'Auvergne, ?° série, 1907 
(9-10), 1908 (2-10), 1909, 1940 (1-6). 8e. 

CoNcaARNEAU. Laboratoire de zoologie et de physiologie maritimes. 
— Travaux scientifiques, I (fa-c. 2-7). 1909. 8. 

Dax. Société de Borda. — Bulletin trimestriel, XXXII (3-4), XXXIHIT, 
XXXIV, XXXV (1) 1907-10. 80 

GRENOBLE. Société de statistique, des sciences naturelles et des arts 
industriels du département de l'Isère. — Bulletin, 4° série, X. 
1908. 80. 

GuÉRET.#Société des sciences naturelles el archéologiques de la Creu 
se. — Mémoires, XVI, XVII (1) 1907-09. — Table générale des 
quinze premiers volumes, 1907. 8e. 

LA ROCHELLE. Académie. Société des sciences naturelles de la Cha- 
rente-Inférieure. — Annales, 1907-1908. — Flore de France, X, 
XI. 1908-09. 8°. 

LE HAvRE. Société havraise d'éludes diverses. — Recueil des pu- 
blications, LXXII 2-4), LXXIIT, LXXIV, LXXV. 1905-08. 8°. 

LE HAVRE. Sociélé géologique de Normandie. — Bulletin, XXVII- 
XXVIII. 1907-08. 8°. 

LE Maxs. Académie internationale de géographie botanique. — 
Bulletin, XVIII, XIX, XX (1), XXI (243-247). 1908-10. 8e. 

Lyon. Académie des sciences, belles-lettres el arts. — Mé moires, 3° 
série, X. 1910. 8. 

Lyon. Société d'agriculture, sciences et industrie. — Annales, 1907, 
1903, 1909. 8°. S 

Lyon. Société Linnéenne. — Annales, nouvelle série, LIV, LV, LVI. 
1937-09. 8°. 

Macon. Académie. — Annales, 3° série, XI, XII, XIII. 1906 08. 8. 

MARSEILLE. Académie des sciences, lettres et beaux-arts. 2 Mémoi- 
res, 1906-07. 8°. 

MARSEILLE. Faculté des sciences. — Annales, XVI, XVII. 4908, 4°. 

MARSEILLE. Sociélé de statistique. — Répertoire des travaux, XLVII 
(1). 1906-07. 8e. | 

MONTBÉLIARD. Société d’'émulation. — Mémoires, XXXIV, XXXV, 
XXXVI. 1907-09. 8, 


mt LL bis élit “à 


PAR LA SOCIÉTÉ 393 


MONTPELLIER. Académie des sciences el lettres. — Mémoires, 2° sé- 
rie, section des lettres, V (1-2) ; section des sciences, III (8), IV 
(1-2). 1908-09. &. — Bulletin mensuel, 1909 (1-7), 1910 (1-5). 8e. 

Nancy. Académie de Stanislas. — Mémoires, 6° série, V, VI, VIL. 
1907-10. 80. 

Nancy. Sociélé des sciences. Bulletin des séances, 3° série, VIII (3), 
IX, X, XI (1). 1907-10. 8e, 

NanTEs. Société académique de Nantes et de la Loire-Inférieure. — 
Annales, IX, X (1). 1908-09. 8e. 

NANTES. Société des sciences naturelles de l'Ouest de la France. — 
Bulletin, VII (3-4), VIII, IX, X (1-2). 1907-10. 8e. 

Nice. Suciélé des lettres, sciences et arts des Alpes-Maritimes. — 
Annales, XXI. 1909. 8o. 

Nimes. Société d'étude des sciences naturelles. — Bulletin, XXXIV, 
XXXV, XXXVI. 1906-08. 8°. 

ORLÉANS. Sociélé d'agriculture, sciences, belles-lettres et arts. — 
Mémoires, 5° série, VII, VIII, IX. 1907-09. 80. 

Paris. Académie des sciences. — Comptes-rendus hebdomadaires 
des séances, CXXXVI, CXXXVII, CXXXVIIL (1-6, 8, 11), 
CXXXIX-CXLVI, CXLVIL (1, 5-7, 10-11, 13-14, 16-), CXL VII, 
CXLIX (1-19). 1903-1909. 40. — Commission de radiologie. — 
Lettre de M. le Ministre de l’{ntérieur. — Rapport de M. Bou- 
chard. — Projet de réponse de M. Villard. — Conclusions votées 
par l’Académie, 1909. 4, — Rapport sur la nécessité de l'appli- 
cation exacte du système métrique décimale à toutes nos mon- 
naies par M. Violle. 1908. 40. 

Paris. Association française pour l'avancement des sciences. — 
Bulletin, (nouvelle série), 1908 (9-12), 1909 (13-16), 1910 (17-19). 
8°. — Comptes-rendus des sessions, XXXVI (1-2), XXX VII (1-2), 
XXX VIIL (1). 1907-09. 80. — Annuaire, 1910. 8e. 

Paris. Bulletin scientifique de la France et de la Belgique, XLI, 
XLII, 1907-09. 8°. 

PARIS. Ecole polytechnique. — Journal, 2° série, XII, XIII, XIV. 
1908-10. 4°. 

PARIS. Feuille des Jeunes naturalistes, XXXVIII (448-456), XXXIX 
(457-4638), XL (169-478). 1907-10. 80. 

Paris. Observaloire. — Mémoires, XXV. 1908. 4° — Rapports an- 
nuels, 1907, 1908. 40. 

Panis. Société d'anthropologie. — Bulletins et mémoires, 5° série, 
VIII (4-6), IX (1-5), X (1-3); 6° série, [ (1-2). 1907-10. 5e. 

Paris. Société botanique de France. — Bulletin, LIV (séances, 8-9; 
sess. extraordinaire, 1-2; mémoires 3), LV (séances, 1-5, 7-9; 
ess. extraordinaire, 1-2 ; mémoires, 8b,12-14), LVI (séances, 1-9; 


EL 


504 OUVRAGES REÇUS 


sess. extraordinaire, 1; mémoires, 34, 15-16), LVITI (séances, 
1-4; mémoires, 3e, 8°). 1907-10. &c. 

Paris. Société de géographie « La Géographie ». — Bulletin, XVII, 
XVIII, XIX, XX, XXI, XXII (1-2). 1908-10. 8e. 

Paris. Société nalionale d'horticulture de France. — Journal, 4e 
série, IX, X, XI (1-7) 1908-10 80. — Deuxième supplément au 
catalogue de la bibliothèque, 1910. 8°. — Procès-verbal de la 
séance du Congrès d'horticulture ouvert à Paris, 1903. 8e. 

Paris. Société philomathique. — Bulletin, 7e série, II, 1878-79 ; 9e 
série, IX, X, 1907-08 ; 10e série, 1, 1909. 8. — Mémoires publiés 
par la Société à l'occasion du centenaire de sa fondation, 1788- 
1888. 40. 

Paris. Sociélé zoologique de France. — Bulletin, XXXII, XXXIHII, 
XXXIV. 1907-09. 8. — Mémoires, XX, XXI, XXII, 1907-09. 8e. 

Pau. Société des sciences, lettres et arts. — Bulletin, ? série, XXXV, 
XXXVI 1907-08. 8. 

Reims. Congrès de l'Association française pour l'avancement des 

_ sciences. — Reims en 1907. 8°. 

ROCHEFORT. Société de Géographie. (Agriculture, lettres, sciences 
et arts). — Bulletin, I, 1L(5 7; 8, 2° part.), III, XXIX, XXX, XXXI, 
XXXII (1). 1879-1910. 8e. 

RouEN. Académie des sciences, belles-letires et arts. — Précis ana- 
lytique des travaux, 1906-1909 5°. 

ROUEN. Sociélé des amis des sciences naturelles. — Bulletin, 5° sé- 
rie, XLIII, XLIV. 1907-08. 8e. 

SAINT-ÉTIENNE. Société d'agriculture, industrie, sciences, arts et 
belles-letires du département de la Loire. — Annales, XXVII 
(4), XXVIII, XXIX, XXX (1). 1407-10. 8°. 

SAINT-Lô. Societé d’agricullure, d archéologie et d'histoire nalu- 
relle du département de la Manche. — Notices, mémoires et do- 
cuments, XXIV, XXV, XXVI, XXVILI. 1906-09. &e. 

TouLoUsE. Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres. — 
Mémoires, 10e série, VII, VIIL. 1907-08. 8°. 

TouLouUsE. Sociélé d'histoire naturelle et des sciences biologiques 
et énergétiques. — Bulletin trimestriel, XL, XLI, XLIT, 1907- 
09. 8°. 

Troyes. Société académique d’agricullure, des sciences, arts et 
belles-lettres du déparlement de l'Aube. — Mémoires, 3e série, 
XLIV, XLV, XLVE. 1907-09. 8°. 

Vanxes. Société polymathique du Morbihan. — Bulletin, 1907, 
1908. 8°. 

VERSAILLES. Sociélé des sciences naturelles et médicales de Seines 
et-Qise, = Mémoires, XVIII, 1909. 8°. 


PAR LA SOCIËTÉ 395 


VITRY-LE-FRANÇOIS. Sociélé des sciences et arts. — Mémoires, 
XXV. 1906. 80. 


Allemagne. 


ALTENBOURG. Société des sciences naturelles. — Mitteilungen aus 
dem Osterlande. Herausgegeben von der naturforschenden 
Gesellschaft des Osterlandes, neue Folge, XIII. 1908. 8e, 

AUGSBURG. Sociélé des sciences naturelles. — Bericht des natur- 
wissenschaftlichen Vereins für Schwaben und Neuburg (E. V.), 
XXXVIII. 1908. 8°. 

BAMBERG. Société des sciences naturelles. — Bericht der naturfor- 
schenden Gesellschaft, XIX-XX. 1907. 80. 

BERLIN. Académie Royale des sciences.— Sitzungsberichte der kü- 
niglich preussischen Akademie der Wissenschaften, 1907 (39- 
53), 1908, 1909, 1910 (1-23). 80. 

BERLIN. Sociélé botanique. — Verhandlungen des botanischen Ve- 
reins der Provinz Brandenburg, XLIX, L, LI. 1907-09. 8e. 

BERLIN. Société de géographie. — Zeitschrift der Gesellschaft für 
Erdkunde, 1907 (10), 1908, 1909, 1910 (1-6). 8o. 

BERLIN. Société géologique. — Zeitschrift der deutschen geologis- 
chen Gesellschift. (Abhandiungen und Monatsberichtei, LIX 
(4, LX, LXI, LXII (A. 1-2; M, 1-3) 1907-10. 80. 

BERLIN. Sociélé des naturalistes. — Sitzungsberichte der Gesell- 
schaft naturforschender Freunde, 1906, 1907, 1908. 8o, 

BERLIN. Suciélé de physique. — Verhandlungen der deutschen phy- 
sikalischen Gesellschaît, VI (22-24), VII-XI, XIL(1-12).1904-10. 8e, 

Bonn. Société d'histoire naturelle. — Verhandlungen des naturhis- 
torischen Vereins der preussischen Rheinlande und Westfa- 
lens, LXIV, LXV, LXVI (1). 1907-09. 8. — Sitzungsberichte, 
1907, 1908, 1009 (1). 80. 

BRAUNSCHWEIG. Société des sciences naturelles. — Jahresbericht 
des Vereins für Naturwissenschaft, XV. 1903-07. 8o. 

BREMEN. Sociélé des sciences naturelles. — Abhandlungen heraus- 
gegeben von naturwissenschaftlichen Verein, XIX (2-3), XX (1). 
1908-09. 8° — Beilage zu Band XIX : Darwin und seine Lehre 
nebst kritischen Bemerkungen von Professor Dr. Schauinsland. 
1909. 8. 

BRESLAU. Société silésienne pour la culture scientifique. — Jahres- 
Bericht der schlesischen Gesellschaft für vaterländische Cultur, 
LXXXV, LXXXVI. 1907-08. 8. 

CassEL. Société des sciences naturelles. — Abhandlungen und Be- 
richt des Vereins für Naturkunde, LILI. 1907-09. 8, 


396 OUVRAGES REÇUS 


_Cozmar. Sociélé d'histoire naturelle. — Mitteilungen der naturhis- 
torischen Gesellschaft, neue Folge, IX, 1907-08. 8e. 

Danzi6. Société des sciences naturelles. — Schriften der naturfor- 
schenden Gesellschaft, neue Folge, XII (2). 1908 8°. — Bericht 
des westpreussischen botanisch-zoologischen Vereins, XXX, 
1908. 80. 

DARMSTADT. Société géographique et géologique. — Notizblatt des 
Ve’eins für Erdkunde und der grossherzoglichen geologischen 
Landesanstalt, 4 Folge, XX VIII, XXIX, XXX. 1907-09 8. 

DRESbEN. Société Isis. — Sitzungsberichte und Abhandlungen der 
naturwissenschaftlichen Gesellschaft « Isis », 1907 (2), 1908, 
1909. 8e. 

DRESDEN. Sociélé des sciences naturelles et médicales. — Jahresbe- 
richt der Gesellschaft für Natur-und Heilkunde, 1906-07, 1907-08, 
1908-09, 1909-10. 8e. 

DRESDEN. Société de géographie. — Mitteilungen des Vereins für 
Erdkunde, Heft 7, 8, 9, 10. 1908: 09. 8e. — Mitglieder-Verzeichnis, 
1908-09. 80. 

DürkHzIm. Société Pollichia. — Mitteilungen der Pollichia eines na- 
turwissenschaftlichen Vereins der Rheinpfalz, LXIV (23), LXV 
(23. 1907-08. 8°. 

ELBERFELD. Société d'histoire naturelle. — Jahres-Berichte des na- 
turwissenschaftlichen Vereins, XIL. 1909. 8°. — Bericht über die 
Tätigkeit des chemischen Untersuchungsamtes der Stadt Elber- 
feld für 1908. 40. 

ÉMpEN. Société des sciences naturelles. — Jahresbericht der natur- 
forschenden Gesellschaft, XCI, XCII, XCIIL. 1905-08. 8°. 

ErFrurr. Académie des sciences. — Jahrbücher der kôniglichen 
Akademie geimennütziger Wissenschaften, neue Folge, XXXIV, 
XXXV. 1908-09. 8° 

ERLANGEN. Société physico-médicale. — Sitzungsberichte der phy- 
sikalisch-medizinischen Sozietät, XXXIX, XL, XLI. 1907-09. 80. 
— Festschrift zur Feier ihres 100 jährigen Bestehens am 27. Ju- 
ni 1908. 8e. 

FRANKFURT A. M. Sociélé des sciences naturelles. — Bericht der 
Senckenbergischen naturforschenden Gesellschaft, XXXVIII, 
XXXIX, XL, XLI. 1907-10. 8°, — Abhandlungen, XXIX (3), XXX 
(3-4), XXXII. 1908-10, 40. — Festschrift zur Erinnerung an die 
Erôffnung des neuerbauten Museums, 1907. 4, 

FREIBURG 1. BR. Société des sciences naturelles. — Berichte der na- 
turforschenden Gesellschaft, XVII (1-2), XVIIL (1). 1908-10. 8e. 

GIEssEN. Société des sciences naturelles et médicales. — Bericht 
der Qhberhessischen Gesellschaft für Natur-und Heilkunde, neue 


F5 


… à £ù mél tb 2. ia) 


PAR LA SOCIÉTÉ 397 


Folge. Medizinische Abteilung, IIT, IV, V. 1908-09; Naturwis- 
senschaftliche Abteilung, II, IIL. 1907-08. 8e, — Register zu den 
Bänden 1-34. 1910. 8o, 

GüRLITZ. Société des sciences. — Neues Lausitzisches Magazin. Im 

:__ Auftrage der Oberlausitzischen Gesellschaft der Wissenschaf- 
ten, LXXXIIT, LXXXIV, LXXXV. 1907-09. 8. — Codex diplo- 
maticus Lusatiae superioris III (3-5). 1907-09. 80. — Die Bauge- 
schichtliche Entwickelung von Kamenz von Dr. Ing. Werner 
Scheibe. 1909, 4. — Friedrich von Uechtritz als dramatischer 
Dichter von Wilhelm Steitz. 1909. 8. — Geschichte der Ritter- 
güter und Dôürfer Lomnitz und Bohra im Gäürlitzer und Lauba- 
ner Kreise von P: Richard Doehler. 1909. 8e. 


GôRLITZ. So ‘iélé des sciences naturelles. — Abhandlungen der na- 
turforschenden Gesellschaft, XXVI. 1909. &o. 
GÔTTINGEN. Suciélé Royale des sciences — Nachrichten von der 


küniglichen Gesellschaft der Wissenschaften, geschäftliche 
Mitteilungen, 1906 (?), 1907 (2), 1958, 1909, 1910 (1) ; Mathematisch- 
-physikalische Klasse, 1907 14-5), 1908, 1909, 1910 (1-3). 80. 

GREIFSWALD. Société des sciences naturelles. — Mitteilungen aus 
dem naturwissenschaftlichen Verein für Neuvorpommern und 
Rügen, XXXIX, XL, XII. 1907-09. 8°. 

HALLE. Académie des Curieux de la Nature.— Nova Acta. Abhand- 
lungen der kaiserlichen Leopoldinisch Carolinischen deutschen 
Akademie der Naturforscher, LXXXVI (1), XCI (1). 1906-09; 
Leopoldina, XL, XLI, XLII, XLIL, XLIV, XLV. 1904-09. 4. 

HALLE. Société de géographie. — Mitteilungen des Sächsisch-Thürin- 
gischen Vereins für Erdkunde, XXXII, XXXIII, XXXIV. 1908: 
10. 8. 

HamBur@. Sociélé des sciences naturelles. — Verhandlungen des 
naturwissenschaftlichen Vereins, 3° Folge, XV, XVI. 1908-09. ‘0. 

HameurG. Société d'histoire naturelle. — Verhandlungen des Ve- 
reins für naturwissenschaltliche Unterhaltung, XIII. 1905-07. 8°. 

Hanau. Sociélé des sciences. — Geschichte der Wetterauischen Ge- 
sellschaft für die gesamte Naturkunde. Eine Festgabe zur Fei r 
ihres hundertjährigen Bestehens von Professor Dr. Joseph Zin- 
gel, 1908. 8°. — Festschrift zur Feier des hunderjährigen Be- 
stehens, 1908. &o. ; 

Hannover. Société d'histoire naturelle. — Jahresbericht der natur- 
historischen Gesellschaft, LV-LVII. 1904-07. 8°. 

HEIDELBERG. Société d'histoire naturelle et de médecine. — Ver- 
handlungen des naturhistorisch-medizinischen Vereins, neue 
Folge, VIII (5), IX, X. 1908-10. 8e. 

KARLSRUHE. Société des sciences naturelles. — Verhandlungen des 
naturwissenschaftlichen Vereins, XX, XXI, XXII. 1906-09. &°, 


398 OUVRAGES REÇUS 


KIEL. Commission pour l'exploration scientifique des mers d’Alle- 
magne.— Wissenschaftliche Meeresuntersuchungen, herausge- 
gehen von der Kommission zur wissenchaftlichen Untersu- 
chung der deutschen Meere in Kiel und/der biologischen Anstalt 
auf Helgoland, neue Folge, Abteilung Kiel, X und Ergänzungs- 
heft, XI. 1908-10. 40. 

KIEL. Société des sciences naturelles. — Schriften des naturwis- 
senschaftlichen Vereins für Schleswig-Holstein, XIV. 1907-09. 8°. 

KÔNIGSBERG. Société physico-économique. — Schriften der physi- 
kalisch-ükonomische Gesellschaft, XLVIIT, XLIX. 1907-08. 8°. 

LANDSHUT. Société des sciences naturelles. — Bericht des natur- 
wissenschaftlichen Vereins, XVIII. 1904-06. 8e. 

LEïPz16, Société Royale des sciences. — Abhandlungen der mathe- 
matisch-physischen Klasse der kôüniglich sächsischen Ge- 
sellschaft der Wissenchaften, XXX (4-6), XXXI, XXXII (1). 19(8- 
09. 40, — Berichte über die Verhandlungen, LIX (4), LX, LXI, 
LXII (1). 1907-10. 80. 

LEIZPIG Société Jablonoski. — Preisschriften gekrünt und heraus- 
gegeben von der Fürstlich Jablonowskischen Gesellschaft, 
XXXVIII, 1909. 8. — Jah-esbericht, 1908, 1909, 19!0. 80. 

LEIPzIG. Société de géographie — Mitteilungen des Vereins für 
Erdkunde, 1907, 1908, 1909. &o. 

LErPziG. Société des sciences naturelles. — Sitzungsberichte der 
naturforschenden Gesellschaft, XXXIV, XXXV. 1907-08. 8o. 
MAGDEBURG. Museum. — Museum für Natur-und Heimatkunde. 

Abhandlungen und Berichte, I (4). 1908. 8°. 

METZ. Académie. — Mémoires de l’Académie, 3° série, XXXIV, 
XXXV. 1905-06. 8. — Table générale (1819-1903), 1908. 8°. 

METZ. Société d'histoire naturelle. — Bulletin, XXV. 1908. 8. 

MULHOUSE. Sociélé industrielle. — Bulletin, LXXVII (9-12), LXX VII, 
LXXIX, LXXX (1-4). 1907-10. 8e. — Programme des prix à dé- 
cerner en 1909, 1910. 80. 

MünCHEN. Académie Royale des sciences. — Sitzungsberichte der 
küniglich bayerischen Akademie der Wissenschaften. Mathe- 
matisch-physikalische Klasse, 1907 (3), 1908, 1909, 1910 (1-4). &°. 
— Abhandlungen, XXIII (2-3), XXIV (1-2), XXV (1-3). 1907-09; 
Supplement - Band, I (1-8), II (1), III (1). 1908. 4c. 

MüNCHEN. Observatoire. — Neue Annalen der K. Sternwarte, IV. 
1909. 4°. 

MünsTer. Société des sciences et arts de Westphalie. — Jahresbe- 
richt des Westfälischen Provinzial-Vereins für Wissenschaft 
und Kunst, XXXVI, XXXVII. 1907-09. 8e, 

NürNBERG. Société d'histoire naturelle, — Abhandlungen der na- 


PAR LA SOCIÉTÉ 399 


turhistorischen Gesellschaft, XVII. 1907. 8. — Mitteilungen, I 
(1-6), IT (1). 1907-08. 8. — Beigabe : Dr. Jos. Reindl : Siegmund 
Günther. 1908. &o. 

OFFENBACH. Société. des sciences naturelles. — Bericht über die 
Tätigkeit des Offenbacher Vereins für Naturkunde, XLIII-L. 
1901-09. 8e. 

OsxaBrücKk. Société des sciences naturelles. — Jahresbericht des 
naturwissenschaftlichen Vereins, LX. 1903-06. 8°. 

REGENSBURG. Socièlé Royale de botanique. — Denkschriften der 
kôüniglich-bayerischen botanischen Gesellschaft, neue Folge, 
IV. 1908. &o. 

REGENSBURG. Société des sciences naturelles. — Berichte des natur- 
wissenschaftlichen Vereins, XI, 1903-06. 8e. 

STUTTGART. Sociélé des sciences naturelles. — Jahreshefte des Ve- 
reins für vaterländische Naturkunde in Württemherg, LXIV, 
LXV, LXVI ,1908 10 8. — Ergebnisse der pflanzengeographi- 
schen Durchforschung von Württemberg, Baden und Hohenzol- 
lern. IV. 199. 8°. — Mitteilunwen der geologischen Abteilung 
des K. Württembergischen statistischen Landesamts, n. 4-7. 
1908-09. 8e. — Verzeichnis der mineralogischen, geologischen, 
urgeschichtlichen und hydrologischen Litteratur von Würt- 
temberg, Iohenzollérn und den angrenzenden Gebieten, V. 
1908. 8°. 

W'IESBADEN. Société des sciences naturelles. — Jahrbücher des Nas- 
sauischen Vereins für Naturkunde, LXI, LXII. 1908-09. 8°. 

WurzBURG Société physico-médicale. — Verhandlungen der phy- 
sikalisch-medicinischen Gesellschaft, neue Folge, XXXIX. 1907- 
08 80. — Sitzungs-Berichte, 1907, 1908. 8o. 


Autriche-Hongrie. 


AGRAM (Zagreb). — Société des sciences naturelles de Croatie. — 
Glasnik hrvatskoga prirodoslovnoga drustva, XIX, XXI. 1907- 
1909. 8°. 

BRünN. Sociélé des sciences naturelles. — Verhandlungen des na- 
turforschenden Vereines, XI,V-XLVIIT. 1906-1908. 8°. — Bericht 
der meteorologischen Commission, Ergebnisse der meteorolo- 
gischen Beobachtungen, XXV. 1905. 80. — Ergebnisse der phae- 
nologischen Beobachtungen aus Mähren und Schlesien, 1905. 8°. 

Bupapesr. Académie hongroise des sciences. — Mathematikai és 
Természettudomänyi Értesitô, XXV (2-5), XXVI, XXVII (1-2). 
1907-1908. 8e. — Mathematikai és Természettudomänyi Küzle- 
mények, XXIX (3-4), XXX (1-5). 1907-1909. 8, — Mathemati- 


400 OUVRAGES REÇUS 


sche und naturwissenschaftliche Berichte aus Ungarn, XXI, 
XXII, XXIV. 1203-1909. 8. — Rapport sur les travaux de l’Aca- 
démie en 1907, 1908. 8e. 

BUDAPEST. Société Royale d’histoire naturelle. — A K. Magyar Tere 
mészettudomänyi Tarsulat. — D:' Rôna Zsigmond : Eghajlat. I- 
IT. 1907-1909. — Dr Pethô Gyula : A péterväradi hegység krétai- 
dôüszaki faunäja. 1910. 4°. 

BuDaAPEST. Journal de botanique. — Magyar Botanikai Lapok (Un 
garische Botanische Blätter). VI (11-12), VII-VIIL, IX (1-4). 1907- 
1910. 8, 

CRACOVIE. Académie des sciences. — Bulletin international (Classe 
des sciences mathématiques et naturelles), 1907 (4-10), 1908, 1909, 
1910 (1 a, 1 b). 8. — Katalog literatury naukowej polskiej, VII 
(3-4), VIII, IX (1-2).1907-1909. 8°. — Rozprawy Wydzialu mate- 
matyczno-przyrodniczego, serya 3, VII (A-B\, VIII (A-B). 1907- 
1908. 8, — Hugo Zapalowicz. Krytyczny przeglad roslinnosci 
Galicyi, IL. 1908. 8. — Sprawozdanie Komisyi fizyografiicznej, 
XL-X LITE. 1905-1908. &o. 

Graz. Société des médecins. — Mitteilungen des Vereines der Âer- 
zte in Steiermark, XLIV-XLVI. 4907-1909. &8o. 

Graz. Société des sciences naturelles. — Mitteilungen des natur- 
wissenschaftlichen Vereines für Steiermark, XLITI-XLVI. 1906- 
1909. 80. 

HERMANNSTADT. Société des sciences naturelles de Transylvanie. 
— Verhandlungen und Mitteilungen des siebenburgischen Ve- 
reins für Naturwissenschaften, LVII-LIX, 1907-1909. &o. 

INNSBRUCK. Museum. — Zeitschrift des Ferdinandeums für Tirol und 
Vorarlberg, 3e Folge, LII-LIII. 1908-1909. 8. 

KLAGENFURT. Muséum d'histoire naturelle. — Carinthia II. Mit- 
teilungen des naturhistorischen Landesmuseums für Kärnten, 
XCVII (5-6), XCVIII-XCIX, C (1-2). 1907-1910. 8°, — Jahrbuch, 
XXVIII. 1909. 8e. 

Linz. Museum. — Jahres-Bericht des Museum Francisco Oar0léinl 
LXVI-LX VIII. 1908-1910. 80. 

PoLa. Bureau hydrographique de la marine Impériale et Royale. — 
Verôffentlichungen des nydrographischen Amtes der Kaiserli- 
chen und Kôniglichen Kriegsmarine, Fortlaufende, nos 25, 27, ?8. 
1907-1909. 4°. 

PRAGUE. Observatoire. — Magnetische und meteorologische Beo- 
bachtungen an der K. K. Sternwarte, LXVIII-LXX. 1907-1909. 40. 
— Josef Georg Bühm: Die Kunst-Uhren auf der K. K. Sterr- 
warte. Auf üffentliche Kosten herausgegeben von Prof. Dr. La- 
dislaus Weinek, 1908, &, 


PAR LA SOCIËTÉ 401 


PRAGUE. Société Royale des sciences. — Sitzungsberichte der küni- 
glich bôühmischen Gesellschaft der Wissenschaften : Mathema- 
tisch-naturwissenschaftliche Classe, 1908. 8°, — Jahresbericht, 
1908. 8, 

PRAGUE, Société d'histoire naturelle « Lotos ». — Sitzungsberichte 
des deutschen naturwissenschaftlich-medicinischen Vereines 
für Bühmen « Lotos », neue Folge, XVIITI. 1898. 8°. — Abhandlun- 
gen, neue Folge, I (2-3), II (1-4). 1898 1901. 40. — Naturwissen- 
schaftliche Zeitschrift, LVI, LVII. 1908-1909. 8o. 

PRESBOURG. Société des sciences naturelles et médicales. — Ver- 
handlungen des Vereins für Natur-und Heïilkunde, neue Folge, 
XVIII-XX. 1906-1908. 80. — 1856-1906. Emlékmü kiadja a Poz- 
sonyi orvos-termésyettudomänyi fennälläsänak ütvenedik évfor- 
duléja alkalmabôl, 1907. 8e. 

ROVERETO. Académie des sciences, lettres et arls. — Atti della I. 
R. Accademia di scienze, lettere ed arti degli Agiati, serie 3, 
XIII (3-4), XIV (1-2), XV (2-4), XVI (1). 1907-1910. 8e. 

VIENNE. Académie Impériale des sciences. — Sitzungsberichte der 
kaiserlichen Akademie der Wissenschaften : Mathematische-na- 
turwissenschaftliche Klasse, CXVI (I, IT a, 11 b, IT), CXVIT (I, IT 
a, II b, III), CX VIII (1, I à, I b, III). CXIX [TI (1-2), IL a (1-2), ID 
(1-3)]. 1907-1910. 80. — Anzeiger, XLIV-XLVI. 1907-1909. 80 — 
Mitteilungen der Erdbeben-Kommission, neue Folge, nos XXXII- 
XXX VII. 1908-1909. 8. 

VIENNE. Société pour la diffusion des sciences naturelles. — Schrif- 
ten des Vereines zur Verbreitung naturwissenschaftlicher 
Kenntnisse, XLVIII-XLIX. 1907-1909. 12°. 

VIENNE. Inslilut géologique. — Jahrbuch der kaiserlich-konigli- 
chen geologischen Reichsanstalt, LVIII, LIX, LX (1). 1908-1910. 
40, — Verhandlungen, 1907 ‘11-18), 1908, 1909, 1910 (1). 40. 

VIENNE. Musée d'histoire naturelle. — Annalen des K.-K. naturhis- 
torischen Hofmuseums. Jahresbericht für 1906, 1907. 80. 

VIENNE. Société de zoologie et de botanique. — Verhandlungen der 
K -K. zoologis-h-botanischen Gesellschaft, LVII, LVIIT, LIX. 
1907-1909. 8e, 


Belgique. 


ANVERS. Académie Royale d'archéologie de Belgique. — Bulletin, 
1997 (3-4). 3°. 

BRUXELLES. Académie Royale de Belgique. — Bulletin de la classe 
des sciences, 1907 (9-12), 1908, 1909. 8°. — Annuaire LXXIV- 
LXXVI. 1908-1909. 12°. 


402 OUVRAGES REÇUS 


BRUXELLES. Musée du Congo. — Annales. Botanique : série 5, II (3), 
IT (1), Notes botaniques sur la région du Bas et Moyen Congo, 
(fascicule 1). 1908-1910. — Zoologie: série 2, [; série 3, section 
2, I (1-2). 1907-1909. — Ethnographie et anthropologie, série 8, 
I (1). 1909. — Géologie, paléontologie et minéralogie, série 1 (1). 
1910 ; série ?, Katanga, I. 1908. fo, — Notices sur des plantes uti- 
les ou intéressantes de la Flore du Congo, II (2). 1908. 8e. 

BRUXELLES. Observatoire Royal de Belgique. — Annales. Nouvelle 
série; Annales astronomiques, X, 1907. — Annales météorolo- 
giques, XVIII (2), XIX (3), XX (3, 4 {1-2)). 1906-1909. fo. — An- 
nuaire météorologique, 1908, 1909, 1910. 12. 

BRUXELLES. Sociélé Royale de botanique de Belgique. — Bulletin, 
XLIV, XLV. 1907-1908. 8. — Essai de géographie botanique 
des districts littoraux et alluviaux de la Belzique. 1908. 8°. 

BRUXELLES. Sociélé entomologique. — Annales, LI, LIL. 1907-1908. 
80, — Mémoires, XV, XVI, XVII. 1908-1909. 80. 

BRUXELLES. Société belge de HAURÉÉeRREE — Annales, (Léo Errera, 
1858-1905). 8e. 

BRUXELLES. Société Royale zoologique et malacologique. — Anna- 
les, XLI, XLII, XLIII. 1906-1909. 80. 

LIÈGE. Socièté géologique de Belqique.— Annales, XXV bis, XXVIII 
(5), XXX (4), XXXT (4), XXXIV (2-4), XXXV (1-4), XXXVI (1-3). 
1908-1909, 80. 

LIiÉGE. Sociélé Royale des sciences — Mémoires, 3° série, VIT, VIII. 
1907-1909. Ro. 

Moxs. Société des sciences, des arts et des lettres du Hainaut. — Mé- 
moires et publications, 6° série, IX, X. 1908-1909. 8e. 


Danemark. 


COPENHAGUE. Académie Royale des sciences. — Det Kongelige 
Danske Videnskabernes Selkabs Skrifter, 71° række, IV (3-5), V 
(2), VI (1-4), VIII (1-3). 1907-1909. 40. — Oversigt over det Kon- 
gelige Danske Videnskabernes Selskabs Forhandlinger, 1907 
(3-6), 1908, 1909, 1910 (1). 8 

COPENHAGUE. Société botanique. — Botanisk Tidsskrift Udgivet af 
den Botaniske Forening, XXVIILL (23), XXIX (1-4), XXX (1). 1907- 
1909. 8o. 

COPENHAGUE. Sociélé d'histoire naturelle. — Videnskabelige Med- 
delelser fra den naturhistoriske Forening, 6'e Aarlis, IX, X, 
1907-1908. &o; te Aartis, I. 1909. 8e. 


PAR LA SOCIÉTÉ 403 


Espagne. 


Maprin. Académie Royale des sciences. — Memorias de la Real 
Academia de ciencias exactas, fisicas y naturales, XV (conti- 
nuaciôn), XX VI. 1908-1909. 4°, — Revista, VI, VII, VII (1-9). 
1907-1910. 8e — Anuario, 1908. 1909, 1910. 12. 

Maprio. Observaloire. — Annuario del Observatorio, 1908, 1909, 1910. 
420, 

Maprip. Société Royale espagnole d'histoire naturelle. — Memorias 
de la Real Sociedad española de historia natural, 1 (23-31), V 
(2-6), VE (1-5). 1907-1910. 8°. — Boletin, VII (10), VIE, IX, X 
(1-6). 1907-1910. 8o. 

SAN FERNANDO. Observatoire de la Marine. — Anales delinstituto 
y observatorio de Marina. — Secciôn 22, Observaciones meteo- 
rolôgicas, magnéticas y sismicas, año 1007, 1908. fo. — Almana- 
que näutico para el año 1909, 1910, 1911. 8°. 


EHollande. 


AMSTERDAM. Académie Royale des sciences, — Verhandelingen der 
Koninklije Akademie van Wetenschappen. Eerste sectie, IX (5-7), 
X (1), XIII (4-6). 1908-1909. 8°; Tweede sectie, XIII (4-6), XIV 
(1-4), XV (1). 1907 1909. 80. — Verslag van de Gewone Vergade- 
ringen der Wis-en Natuurkundige Afdeling, XVI, XVII. 1907- 
1909. 8. — Proceedings of the section of sciences, X, XI, 1907- 
1908. 80. — Jaarboek, 1907-1908. 8°. 

AMSTERDAM. Société mathématique. — Nieuw Archief voor Wiskun- 
de, 2° reeks, VIIL (2-4), IX (1-2). 1907-1910 80. — Wiskundige 
Opgaven met de oplossingen, X (1-2). 1907-1908. 8°. — Revue se- 
mestrielle des publications mathématiques, XVI, XVIT, XVIII 
(1). 1907-1910. 8e. — Index du répertoire bibliographique des 
sciences mathématiques Nouvelle édition. 1928. 8°, — Table des 
matières contenues dans les cinq volumes (XI-XV) de la revue, 
1903 1907. 8°. 

DELFT. Bibliolheek der technische hoogeschool. — Lijst der perio- 
dieken, ?° nitgave. 1909. 8°. 

GRONINGUE. Soriété des sciences naturelles. — Verslag van het 
Natuurkundiz Genootschap, CVII, CVIIL. 1907-1908. 8e. 

HARLEM. Flora Batava, XXII (353-356). 1906-1907. 40. 

HARLEM. Musée Teyler. — Archives du Musée Teyler, 2° série, XI 
(2-3). 1908-1909. 8. — Catalogue du Cabinet numismatique, ?° 
édition. 1909. 8°. 

HARLEM. Société hollandaise des sciences. — Archives néerlan- 


404 OUVRAGES REÇUS 


daises des sciences exactes et naturelles, 2 série, XIII, XIV, 
XV (1-2). 1908-1910. 80. 

MIDDELBOURG. Société des sciences de la Zélande. — Archief. Vroe- 
gere en latere mededeelingen voornamelijk in betrekking tot 
Zeeland, nieuwe reeks, 1908, 1909. 8o. 

NIMÈGUE. Sociélé botanique Néerlandaise. — Nederlandsch Kruid- 
kundig Archief. Verslagen en Mededeelingen der Nederland- 
sche Botanische Vereeniging, 1907, 1908. 80. — Recueil des tra- 
vaux botaniques néerlandais, IV (3-4), V (1-4), VI. 1908-1909. 8e. 

UTRECHT. Sociélé provinciale des arts et des sciences. — Aantee- 
keningen van het verhandelde in de sectie vergaderingen van 
het Provinciaal Utrechtsch Genootschap van Kunsten en We- 
tenschappen, 1908, 109. 8. — Verslag van het verhandelde in 
de Algemeene Vergaderine, 1908, 1909. 8. 

UTRECHT. JInsliltut météorologique -Royal. — Koninklijk Neder- 
landsch meteorologisch Institut. Jaarboek, LVIII (A, B), LIX 
(A, B), LX (A, B). 1906-1908. 40. — Mededeelingen en verhan- 
delingen, VI-IX. 1908-1910. 8. — Etudes des phénomènes de 

arée sur les côtes néerlandaises, IV. 1910. 8. 


Iles Britanniques. 


CAMBRIDGE. Société scientifique. — Transactions of the Cambridge 


philosophical Society, XX (15-16), XXI (1-11). 1908-1910. 40, — 


Proceedings, XIV (4-6), XV (1-5). 1907-1909. 8. 

DUBLIN. Académie Royale d'Irlande. — The Proceedings of the 
Royal Irish Academy, XXVII {section A, 3-12; sect. B, 1-11: 
sect. C, 1-18), XXVIII (sect. À, 1-2; sect. B, 1-6; sect. C, 1-6)- 
1907-1910. 80. 

DuBLiN. Société Royale. — The scientific Transactions of the Royal 
Dublin Society, 24 series, IX (7-9). 1905-1909. 4°: — The scienti- 
fic Proceedings, new series, XI (21-32), XII (1-29). 1908-1910. 8e. 
— The economic Proceedings, I (12-16). 1908-1910. 8°. 

EDIMBOURG. Société botanique. — Transactions and Proceedings of 
the Botanical Society XXIII (3-4), XXIV (1). 1907-1909. 8°. 

EbIMBOURG. Société Royale. — Proceedings of the Royal Society, 
XXVIII (1-9), XXIX (1-8), XXX (4 10). 1907-1910. 8°. 

EDIMBOURG. Sociélé Royale de physique. — Proceedings of the 
Royal physical Society, XVIL (1, 4, 6), XVIII (4-2). 1907-1910. 8e. 

GLASGOW. Société d'histoire naturelle. — Proceedings and Transac- 
tions of the Natural history Society, new series, VIIL (1). 1905- 
1906. 80. — The Glasgow Naturalist, 31 series, I (1-4) 1908-1909.8 o. 


GREENWICH. Observatoire Royal. — Astronomical and meteorologi- 


di à mise es ‘Métis Late ss ati 
1 


PAR LA SOCIÉTÉ 405 


cal Observations made at the Royal Observatory of Greenwich 
in the years 1906, 1907. 4°. — Astrographic catalogue 1900 Green- 
wich section, vol. II. Dec. + 72° to 90°, 1908. 40, — Photo- 
Heliographic results 1874 to 1885. 1907. 40. — Observations of 
the planet Eros, 1900-1901. 1908. 4°. — Second nine-year Cata- 
logue of stars for 1900. 4°. 

GuERNSEY. Sociélé des sciences naturelles. — Guernsey Society of 
natural sciences and local research. Report and transactions, 
1907, 1908. 80. 

LIVERPOOL. Sociélé littéraire et scientifique. — Proceedings of the 
Literary and Philosophical Society, LIX, LX. 1903-1907. 8. 
LIVERPOOL. Université, — The Institute of Commercial research in 
the tropics Liverpool University. Quarterly Journal, II (6). 1908. 

80. — Index to vol. I. 1908. 8°. 

LONDRES. Société Royale. — Proceedings of the Royal Society, LXXX 
(A, n°5 536-542; B), LXXXI (A, B), LXXXII (A, A, nos 552-558), 
LXXXIIL (A), LXXXIV (A, 567-569), 1908-1910. 8°. — Report to 
the evolution committee, IV, V. 1903-1909. &o. 

LONDRES. Sociélé Royale astronomique. — Monthly notices of the 
Royal astronomical Society, LXVIIT (2-9), LXIX, LXX (1-8), 
1907-1910. 8. — Memoirs, XXI (1), XXV, LVIT, LVIIL, LIX, (4- 
2). 1852-1908. 4°. — A general index to vol. I-LII of the Monthly 
notices. 1870-1896. 80. — A general index to vol. I-XXXVIII of 
the memoirs. 1871.8°. — Catalogue of the library, 1884 and sup- 
plementary, 1384-1898. 8o. 

LONDRES. Société Linnéenne.— The Journalofthe Linnean Society. 
Zoology, XXX (197-200), XXXI (203-207). 1908-1909. 8°, — Bota- 
ny, XXX VIII (265-270), XXXIX (271). 1908-1909. 8°. — Procee- 
dings, 120th and 1211h sessions. 1907-1909. 8. — List of mem- 
bers, 1903-1910. 80. — The Darwin-Wallace celebration held on 
thursday, 1st july 1903. 8°. 

LonpREs. Société Royale de microscopie. — Journal of the Royal mi- 
crospical Society, 1903, 1909, 1910 (1-4). 8°. 

MANCHESTER. Société littéraire et scientifique. — Memoirs and Pro- 
ceedings of the Manchester Literary and Philosophical Society, 
LIT, LIII, LIV (1-2). 1908-1910. 8°. 

NEWGASTLE-UPON-TYNE. Sociélé scientifique. — Proceedings of the 
University of Durham Philosophical Society, III (4-5). 1909- 
1910. 8. 


Italie. 


BQLOGNE. Académie Royale des sciences. — Memorie della R. Acoa- 


406 OUVRAGES REQUS 


demia delle Scienze dell Istituto di Bologna, 6* serie, IV, V. 
1907-1908. 4°. — Rendiconto, nuova serie, XI, XII. 1906-1908. 80. 

CATANE. Académie des Sciences naturelles. — Atti della Accade- 
mia Giœnia di scienze naturali, 4 serie, XX ; 5 ser., I, IL. 1907- 
1909. 4%. — Bollettino delle sedute, nuova serie, fasc. 1-11. 
1907-1910. 8°. 

FLORENCE. Académie des Géorgophiles — Atti della Reale Accade- 
mia economico-agraria dei Georgofili, 5° serie, IV (4), V, VI, (1- 
2), VII (1-2). 1907-1910. 80. 

FLORENCE. Sociélé entomologique italienne. — Bollettino della So- 
cietà entomologica italiana, XXXVIIL (3-4), XXXIX, XL. 1906- 
1908. 8. 

GÈNES. Malpighia. — Rassegna mensuale di botanica, XXI (4-12), 
XXII, XXIII (1-9). 1907-1909. 80. 


GÈNES. Musée d’hisloire naturelle. — Annali del Museo civico di 
storia naturale, 32 serie, III. 1907. 8°. 
MiLan. Instilut Royal des sciences et lettres. — Memorie del R,. 


Istituto Lombardo di scienze e lettere. Classe di scienze mate- 
matiche e naturali, XX (10). 1908. 4°. — Rendiconti, 22 serie, XL 
(16-20), XLI, XLIL (1-15). 1907-1909. 80. 

MILAN. Observatoire. — Publicazioni del Reale Osservatorio Astro- 
nomico di Brera, XL (2). 1907. 40. — Riassunto delle osservazio- 
ni meteorologiche eseguite nell” anno 1906. 4. 

MiLan. Société italienne des sciences. — Atti della Società Italia- 

na di scienze naturali e del Museo civico di storia naturale, 
XLVI (3-4), XLVIL, XLVIIT, XLIX (1) 1908-1910. 80. 

MopèNE. Académie Royale des sciences, lellres el arts. — Memorie 
della Regia Accademia di scienze, lettere ed arti, 32 serie, VI, 
VII, VIII. 1906-1909. 8°. 

Mopoène. Société des naturalistes et mathématiciens. — Atti del'a 
Società dei Naturalisti e Matematici, 42 serie, VII, VIII, IX, X. 
1905 1908. 8. 

MOoNCALIERI. Observatoire. — Bollettino meteorologico e geodina- 
mico dell’ Osservatorio, 1907 (10-12), 1908, 1909. 8. — Misure ma- 
gnetiche nei dintorni di Torino, 1907, 1908. 4°. 

NApPLes. Société Royale. — Rendiconto dell’ Accademia delle scienze 
fisiche e matematiche, 32 serie, XIII (8-12), XIV, XV. 1907-1909. 
8o. — Atti, 22 serie, XIII. 1908. 4°. 

Napces. Institut. — Atti del R. Istituto d’incoraggiamento, LIX, LX. 
1907-1908.:40. 


Napces. Société des Naturalistes. — Bollettino della Società di Na- 


turalisti, 2* série, I, IL. 1907-1908. 8. 
PaDOUE. Académie scientifique. — Atti della Accade mia scientifica 


PAR LA SOCIÉTÉ 407 


Veneto-Trentino-Istriana, 28 série, IV (1-2), V (1) ; 32 série, I, IL. 
1907-1908. 8°. 

PALERME. Académie Royale des sciences, lettres et beaux-arts. — 
Atti della Reale Accademia di scienze, lettere e belle arti, 3 se- 
rie, VIII. 1904-1907. 4°. 

PALERME. Société des sciences naturelles et économiques. — Gior- 
nale di scienze naturali ed economiche, XXVI, XXVII. 1908- 
1909. 4e. 

PAviE. Institut botanique. — Atti dell’ Istituto botanico dell’ Uni- 
versita, 22 serie, XI. 1908. 4°. 

PISE. Société toscane des sciences naturelles. — Atti della Società 
toscana di scienze naturali. Memorie, XXIII, XXIV. 1907-1908. 
40, — Processi verbali, XVII (1-5), XVIIL (1-6). 1907-1910. 8°. 

Rome. Académie Pontificale des Nuori Lincei. — Atti dell’ Acca- 
demia Pontificia Romana dei Nuovi Lincei, LIX (4-7), LX, LXI, 
LXIT. 1905-1909. 40. 

ROME. Académie Royale des Lincei. — Atti della Reale Accademia 
dei Lincei. Classe di scienze fisiche, matematiche e naturali. Ren- 
diconti, 5? serie, XVI (11; 42), XVII (1-11), XVHIX (I-II), XIX 
(IT ; 1-2). 1907-1910. 4. — Rendiconti dell adunanza solenne, IL 
19). 1910. 40. 

ROME. Société italienne des sciences. — Memoria di matematica e 
di fisica della Società Italiana delle scienze, 32 serie, XV, 1908. 40. 

ROME. Société italienne pour le progrès des sciences. — Atti della 
Società Italiana per il progresso delle scienze, L. 1907. 8e. 

SIENNE. Académie. — Atti della Reale Accademia dei Fisiocritici, 
4a serie, XIX (7-10;, XX ; 52 serie, I. 1907-1909. 8e. 

TuriIN. Académie Royale des sciences. — Atti della Reale Accade- 
mia delle scienze, XLII (12-15), XLIII, XLIV. 1907-1909. 8°. — 
Osservazioni meteorologiche, 1507. 8°, 

Turin. Société météorologique italienne. — Bollettino bimensuale, 
32 serie, XXVI (8-12), XXVII, XXVIII, XXIX (1-9). 1907-1910. 4. 

VENISE. Institut Royal Vénilien des sciences, lettres et arts. — 
Atti del Reale Istituto veneto di scienze, lettere ed arti, LXV, 
LXVI, LXVII (1-5). 1905-1908. 8°. — Memorie, XXVIL (6-10), 
XX VIII (1). 1906-1907. 4°. — Osservazioni meteorologiche, 1906.8. 


Luxembourg. 


LuxemBourG. Société des Naturalistes luxembourgeois. — Bulletins 
mensuels, I, II. 1907 1908. &, 


108 OUVRAGES REÇUS 


Norvège. 


TROMSOE. Museum. — Tromsæ Museums Aarsberetning, 1906, 1907, 
1908. 8. — Aarshefter, XXV, XXIX, XXX. 1902-1907. 8e. 

TRONDHJEM (Drontheim). Société Royale des sciences. — Det Kon- 
gelige norske Videnskaber: Selskabs Skrifter, 1907. 8°. 


Portugal. 


CoiMBRE. Société botanique. — Boletim da Sociedade Broteriana, 
XXIII, XXIV. 1907-1909. 4°. û 

LISBONNE. Académie Royale des sciences. — Sessào publica da Aca- 
demia Real das Sciencias, 1905, 1906, 1907. 8. — Tratado ele- 
mentar de electricidade, I. 1909. 8. — Elogio academico de sua 
Majestade El-Rei o Senhor D. Carlos I presidente do Academia. 
1909. 8 — Notes on the Climate of Mont’ Estoril and the Rivie- 
ra of Portugal. 1908. 8°. — Les applications directes et indirectes 
de l'électricité à la médecine et à la chirurgie. 1908. 4°. 

PorTo. Académie polytechnique. — Annaes scientificos de Acade- 
mia Polytechnica, IL (4), IE, IV, V (4). 1907-1909. 8°. — Obras 
sobre mathematica, IV. 1908. 4, 


Roumanie. 


BUCAREST. Institut météorologique de Roumanie. — Buletinul lu- 
nar al observatiunilor meteorologice din Romänia, XVI, XVII, 
XVIIL. 1907-1909. 4°. 


Russie. 


DorpaT. Société des sciences naturelles. — Sitzungsberichte der 
Naturforscher-Gesellschaft bei der Universität Jurjew, XVI (2-4), 
XVII, XVIIL. 1907-1909. &. — Schriften, V, VIT, X, XVIII, XIX. 
1890-1908. 4°. 

EKATERINBOURG. Société Ouralienne d’Amateurs des sciences na- 
turelles. — Bulletin, XIX (1), XX (1), XXI, XXII, XXIII, XXIV, 
XXV,XXVI,XXVIIL. 1897-1908. 8°. 

HELSINGFORS. Société finlandaise des sciences. — Acta Societatis 
scientiarum Fennicæ, XXXIII, XXXIV, XXXV, XXXVI, XXXVII 
(1-2, 4-11), XXXVIIL (1), XXXIX. 1907-1910. 4°. — Olversigt af- 
Finska Vetenskaps-Societetens Fôrhandlingar, XLVIII, XLIX, 
L, LI (A, C). 1905-1909. 8. — Bidrag till Kännedôüm af Finlands 
Natur och Folk, LXIV, LXV, LXVI, LXVII (4-3), LXVIII (2). 


Lu ter Ed init ilèrts 


PAR LA SOCIÉTÉ 409 


1907-1909. 8. — Etat des glaces et des neiges en Finlande pen- 
dant les hivers, 1896-1898. 40. — Meteorologisches Jahrbuch für 
Finland herausgegeben von der meteorologischen Zentralanstalt, 
I, IT, III, 1901-1903. 40. — Beilage, 1902. 4°. — Finländische 
hydrographisch-biologische Untersuchungen, I, I, IIL, IV, V. 
1907-1909. 8e. 

HELSINGFORS. Sociélé d'histoire naturelle. — Acta Societatis pro 
fauna et flora Fennica, XXIV, XXIX, XXX,XXXI, XXXII. 1906- 
1909. 8. — Meddelanden, XXXIII, XXXIV, XXXV. 1906-1909. 8o. 

KHarKkOFF. Société de médecine scientifique et d'hygiène. — Troudi 
obchtchestva naoutchnoi meditsini i gigieni, 1904-1907. 80. 

Kiew. Société des Naturalistes. — Zapiski Kieffskago Obchtchestva 
estestvoispitatelei, XX (3). 1908. &o. 

Moscou. Société Impériale des Naturalistes. — Bulletin, nouvelle 
série, XX (3-4), XXI, XXII (1-2). 1906-1908. 8o. 

OpEssa. Société des sciences naturelles de la Nouvelle Russie. — 
Zapiski Novorossiiskago Obchtchestva estesvoispitatelei, XXX, 
XXXI, XXXII, XXXIII. 1907-1909. 8° 

RiGA. Société des Naturalisles. — Korrespondenzblatt des Natur- 
forscher-Vereins, LI, LIT. 1908-1909. 8°. — Arbeiten, neue Folge, 
XI. 1908. 8. — Katalog der Bibliothek, I. 1908 8o. 

SAINT-PÉTERSBOURG. Aradèmie Impériale des sciences. — Mémoi- 
res, 8° série, classe physico-mathématique, XVIII (1-8, 10-16), 
XIX (1-10), XX (1-2, 8), XXI (1-3). XXIT (1, 4, 8-10), XXII (1-6, 
8), XXIV (1, 4-7, 9). 1905-1909. 4. — Bulietin, 6e série, 1908 (1- 
18), 1909 (1-2, 6-18). — Travaux du Musée botanique, I, II, II, 
IV, V, VI, 1902-1909. 8 — Schedae ad Herbarium Florae Ros- 
sicae, IV, V, VI. 1902-1908. &o. 

SAINT-PÉTERSBOURG. Jardin bolanique. — Acta Horti Petropolita- 
ni, XXV (2, XX VII (1-2), XX VITE (2), XXIX (1-2), XXX (1). 1907- 
1909. 8. — Delectus plantarum exsiccatarum, quas Hortus Bo- 
tanicus Petropolitanus anno 1908. 8°. 

SAINT-PÉTERSBOURG. Observatoire physique central Nicolas. — An- 
nales, 1904 (supplt)}, 1905 (LE, IT. 1-2, supplt.), 1906 (I, II. 1-2). 40. 
— Observations météorologiques en Mandchourie, 1er fasc. 1898- 
1906. 40. 

SAINT-PÉTERSBOURG Société Impériale russe de géographie. — 
Izviéstiia Imperatorskago Rousskago géographitcheskago Ob- 
tchestva, XLI (5), XLII (4-5), XLIIT, XLIV, XLV (1-3, 6-10). 1905- 
1909. 80. — Ottchett, 1905-1908. 8°, — Instrouktsiia dlia Izslié- 
dovaniia ozere. 1908. 80. 

SAINT-PÉTERSBOURG. Société Impériale des naturalistes. — Troudi 
Imperatorskago S-Petershourgskago Obtchestva estestvoispita- 


a1 


410 OUVRAGES REÇUS 


telei, XXXII (Livr. 5), XXXIV (Livr. III), XXXV (Livr. III, nes 7-8), 
XXXVI (Livr. IT, nos 3-8), XXXVII (Livr. IT; III, nos 1-5, 7-8), 
XXXVIII (Livr. I, nos 5-8; Il; IV), XXXIX (Livr. I, nes 1-8; II, 
nos 1-2; IV), XL (Livr. I, nos 1-8; Il; III, nes 1-4, XLI (Livr. I, 
no 1). 1906-1910. 80. 


Suède. 


Lunp. Université. — Acta Universitatis Lundensis, II Fysiografiska 
Sällskapets. Handlingar. Ny füljd, XVIII, XIX. 1907-1908. 40, 

SrockHoLmM. Académie Royale des sciences. — Kungl. Svenska Ve- 
tenskaps-akademiens. Handlingar, XLIL (10 12). XLIIL (1-12), 
XLIV (1-5,, XLV (1-7) 1907-1910. ño. — Arkiv fôr botanik, VIL(1- 
4), VIII (1-4), IX (1-4). 1908-1910. 80. — Arkiv für zoologi, IV (1- 
4), V (1-4), VE (1-4). 1908-1410. 80. — Arkiv für kemi, mineralogi 
och geologi, IT (1-5). 1908-1410. $°. — Arkiv fôr matematik, as- 
tronomi och fysik, IV (2-4), V (1-4), VI (1). 1908-19i0. 8e — Ar- 
sbock for är 1908, 1909, 1910. 8e. — Sveriges offentliga Bibliothek. 
Accessions katalog, XXI, XXII. 1906-1907. 8. — Meddelanden 
frâän K. Vetenskaps-akademiens Nobel Institut, I (8-15). 1907- 
1909. 8°. — Les prix Nobel en 1906, 1907. 8. 

TRONDHJEM. Sociélé Royale des sciences. — Det Kongelige Videns es 
bers Selskabs. Skrilter, 1908. 8°. 

Ursaz Observatoire. — Bulletin mensuel de l'observatoire météoro- 
logique de l'Université, XXXIX, XL, XLI. 1907-1908. 4e. 

UprsaL. Société Royale des sciences. — Nova Acta Regiæ Societatis 
scientiarum Upsaliensis, serie 4, II (1). 1907-1909 4° — Biblio- 
graphia Linnaeana, [ (1). 1907. 8°. 


Suisse. 


BASsEL. Sociélé des sciences naturelles. — Verhandlungen der Na- 
turforschenden Gesellschaft, XIX (2-3), XX (1-2). 1907-1909. 8e. 
BERNE. Société botanique suisse. — Bulletin, XVII, XVIIE 1908- 

1909. 8. 

BERNE. Société helvétique des sciences naturelles. — Actes, XC 
(1-2), XCI (1-2). 1907-1908 8° — Compte rendu des traque ses- 
sion 90. 1907. 8°. 

BERNE. Société des sciences naturelles. — Mittcilungen der Natur- 
forschenden Gesellschaft, 1907-1908. &o. 

Caur. Société des sciences naturelles. — Jahres-Bericht der Natur- 
forschenden Gesellschaft Graubündens, neue Folge, L, LI, 1907 
1909. 8. 


PAR LA SOCIÉTÉ A]1 


FRAUENFELD. Société des sciences nalurelles. — Mitteilungen der 
Thurganischen Naturforschenden Gesellschaft, XVIII. 4908, 8e. 

FRIBOURG. Socièlé fribourgeoise des sciences naturelles. — Bulle- 
tin, XV, XVI. 1907-1908. 8. — Mémoires, II (5), VI. 4907-1909. 80. 

GENÈVE. Inslitut national Genévois.— Mémoires, XIX, 1901-1909. 4. 

GENÈVE. Sociélé de physique et d'histoire naturelle. — Mémoires, 
XXXV (4), XXXVI (1-2. 1908-1910. 4. — Compte rendu des 
séances, XXIV, XXV, XXVI. 1907-1909. 8e. 

LAUSANNE. Société vaudoise des sciences naturelles. — Bulletin, 
5e serie, XLIIT (nes 161), XLIV (162-165), XLV (166-167), XLVI, 
(168-169). 1907-1910. 8°. 

NEUCHATEL. Société neuchatcloise de géographie. — Bulletin, XVIII, 
XIX. 1907-1908. 8e. 

NEUCHATEL. Société neuchateloise des sciences naturelles. — Bulle- 
tin, XXXIII, XXXIV, XXXV, XXXVI. 1904-1909. 8o, 

SAINT-GALL. Société des sciences naturelles. — Jahrbuch der St. 
Gallischen Naturwissenschaftichen Gesellschaft, 1906, 1907. 8o, 

SION. Société valaisanne des sciences naturelles. — Bulletin de la 
Murithienne, XXXVI. 1906-1908. 8e, 

Zuricx. Sociélé des sciences naturelles. — Vierteljahrsschrift cer 
Naturforschenden Gesellschaft, LIT (3-4), LILI {1-4), LIV (1-2). 
1908-1909. 8°. 


AFRIQUE: 


a 


Egypte. 


LE Caire. Institut Egyplien. — Bulletin, 5° série, I (1-2), II (1-2), 
III (1-2). 1907-1909. 80.— Mémoires, V (?-3), VI (1-2). 1907-1909. 4°. 


Cap de Bonne-Espérance. 


LE Cap. Geodetic Survey of South Africa. — Report, V. 1908. 4°. 

LE Cap. Observatoire. — Annals of the Cape Observatory, II (5-6), 
VII (1), X (3). 1907-1909. 40. — Report of his Majesty s Astrono- 
mer at the Cape of Good Hope, for the years 1906-1907, 1908, 
1909. 4°. — Catalogue of 1680 stars for the equinox 1900. 4°, 


412 OUVRAGES, REÇUS 


AMÉRIQUE. 


AMÉRIQUE DU NORD. 


Canada. 


Haztrax. Institut scientifique. — The Proceedings and Transac- 
tions of the Nova Scotian Institute of science, XI (3 4), XII (1). 
1904-1907. 8e. 

OTrawa. Société Royale du Canada. — Proceedings and Transac- 
tions of the Royal Society of Canada, % series, XII (suppl!) ; 34 
series, 1, Il, III. 1906-1909. 8°, — General Index, (lt and ?d ser }), 
1906. 8°. 

ToroNTo. Institut Canadien. — Transactions of the Canadian Ins- 
titute, VIII (2-3), 1906-1909. 80. 


États-Unis. 


ALBANY. Universilé de l'Etat de New-York. — New-York State Mu- 
seum. Annual Report, LIX (1-4), LX (1-5), LXI (1-3), LXII (1-4). 
1905-1908. 80. — Bulletin, nos 110, 112-115, 117-128, 130-134. 1906- 
1908. 8° — Education Department. Annual Report, IIL, IV, V, 
V (suppl). 1906-1908. 8. — New-York State Library Annual Re- 
port, LXXXVIIL (1-2), LXXXIX (1-2), XC (1-3). 1905-1907. 8°. — 
Catalogue of the Duncan Campbell Collection. 1908. 8°. 

ALBUQUERQUE. Université. — Bulletin of the University of New Mexi- 
co. Whole ne: 44, 45, 47, 48, 49, 50, 51, 52, 53, 85. 1907-1909. 8e. 

ANN ARBOR. Académie des sciences. — Report of the Michigan Aca- 
demy of sciences, IX, X, XI. 1907-1909. 8e. 

BALTIMORE. Université. — American Journal of mathematics, XXIX 
(4), XXX, XXXI (1-3). 1907-1909. 40. 

B\ToN RouGE. Gulf biologic Station. — Bulletin, nes 7, 13, 14, 15. 
1907-1910. 8°. — Biennial Report of the Director, V. 19 0. 8°. -— 
Further contributions to the marine fauna of the Louisiana coast. 
1909. 80. 

BERKELEY. Université de Californie. — University of California 
Publications. Astronomy : Publications of the Lick Observatory, 
VIII, X. 1905-1908. 4°. — Bulletin, IV (nos 125-130), V, VI (176- 
178). 1907-1910. 4°. — Botany : Bulletin, IIL (2, 5-8). 1908-1909. 8°. 

BosTon. Académie Américaine des arts et sciences. — Proceedings 
qf the American Academy of arts and sciences, XLIII (7-22), 


PAR LA SOCIÉTÉ 413 


XLIV (1-26), XLV (1-7). 1907-1910. 8°. — Memoirs, XIII (6). 
1908. 40. 

Bosron. Société d'histoire naturelle. — Proceedings of the Boston 
Society of Natural history, XXXIII (3-9), XXXIV (1-8). 1907- 
1910 8°. — Occasional papers, VII (8-10). 8 

BROOKLYN. Inslilut des arts et sciences. — The Museum of the 
Brooklyn Institute of arts and sciences Science Bulletin, I (11- 
16). 1907-1909. 8e. — Cold £pring Harbor Monographs, VII. 
1909. 8°. 

CAMBRIDGE. Museum de zoologie comparée. — Memoirs of the 
Museum of comparative zoologæy at Harvard College, XXVI (6), 
XXVIT (3), XXXIV (2 3), XXXV (?). XXXVI (1), XXX VII, XXX VIII 
(1). 1907-1909. 4°. — Bulletin, XULIIT (6), XLVIII (4), XLIX (5-7), 
LI (7-42), LIL (1-15), LIT (1-4), LIV,(1). 1907-1910. 8. — Annual 
Report of the Curator, 1906- 1907. 8°. 

CAMBRIDGE. Observatoire. — Annals of the Astronomical Observato- 
ry of Harvard College, X!IX (1-2), FL, LIT (?}, LIV, LV (2), LVI (1). 
LVII (2, LVIIT (3,, LIX (1-5), LX (5-9), LXI (1-2), LXIV (1-6) 
LXVIII (1), LXIX (1), LXX. 1907-1909. 40. — Circulars, nos 131- 
152. 1907-1909. 40. — Annual Report of the Director, LXII, LXIV 
1908. 8o. 

CHAPEL-HILL. Suciélé scientifique. — Journal of the Elisha Mitchell 
scientific Society, XXII (3-4), XXIV (1-4), XXV (1-4), XXVI (1). 
1907-1910. 5°. 

CHICAGO. Académie des sciences. — The Chicago Academy of scien- 
ces. Bulletin, [IT (1-2). 1909. 8. — Special publication, n° 2. 
1908. 8°. — Natural history Survey. Bulletin, VII. 1909. 80, 

CoLoRADO SPRINGs. Société scientifique. — Colorado College publi- 
cations. General series, n°s 31, 32, 33, 36, 37. 1907-1908. 80. 

CozumBus. Université. — Ohio state University Bulletin, X (4), XI 
(12 suppl., 13), XII (7 suppl., 8 suppl. B, 12, 13, 13 suppl., 15), 
XIII (16, 22). 1907-1909. 80. 

DAVENPORT. Académie des sciences. — Proceedings of the Acade- 
my of sciences, X, XII (1-3). 1904-1909. 8e. 

GRANVILLE. Université. — Bulletin of the Scientific laboratories of 
the Denison University, XIII (4-6),XIV (1-16). 1907-1909. 8o. 
LAWRENCE. Universilé. — Bulletin of the University of Kansas, 
IX (5). 1908. 8. — The University Geological Survey of Kansas. 

Report, IX. 1908. 8°. 

MapIsoN. Académie des sciences, arts el lettres. — Transactions 
of the Wisconsin Academy of sciences, arts and letters, XV (?), 
XVI (1). 1907-1909. 8°. : 

MiNNEAPOLIS. Académie. — Minnesota Academy of Natural scien- 


ces ; Bulletin, IV (I n° 2). 1905, 8e, 


414 OUVRAGES REÇUS 


MissouLa. Université. — University of Montana : Publications. Bul- 
letin (nos 53, 54, 58). 1908-1909. 8e. 

NEW-HAvEN. Académie des arts et sciences. — Transactions of the 
Connecticut Academy of arts and sciences, XIII (6-7), XIV (1- 

* 4), XV, XVI (4). 4907-1910. 8. 

New-York. Académie des sciences. — Annals of the New-York Aca- 
demy of sciences, XVII (3), XVIIL (1-3), XIX (1). 4907-1909. 8e. 

New-York. Musée d'histoire naturelle. — Bulletin of the American 
Museum of Natural History, XXII, XXIV, XXV (1), XXVI, 
XXVII, 1907-1910. 8e. — Memoirs, III (4), IX (4-6). 1907-1909. 4°. 
— Annual Report, XXXIX, XL. 1907-1908. 8. 

New-York. Société de géographie. — Bulletin of the American 
geographical Society, XXXIX (12), XL (1-12), XLI (1-12), XLII 
(1-8). 1907-1910. 8°. 8 

PHILADELPHIE. Académie des sciences naturelles. — Proceedings of 
the Academy of Natural sciences, LIX (2-3), LX (1-3), LXI (1-3). 
1907-1909. 8e. 

PHILADELPHIE. Société scientifique américaine. — Proceedings of 
the American Philosophical Society, XL VI (187), XLVII (188-190), 
XLVIII (191-193). 4907-1909. 8. — The list of American Philo- 
sophical Society for promoting useful Knowledge. 1910. 8. 

PORTLAND. Société d'histoire naturelle. — Proceedings of the Socie- 
ty of Natural history, IL (81. 1901. 80. 

SAINT-LOUIS. Académie des sciences. — Transactions of the Acade- 
my of science, XVI (8-9), XVII (4-2), XVIIL (1). 1906-1908. 8e. 
SAINT-LOUIS. Jardin botanique. — Missouri hotanical Garden. An- 

nual Report, XVIII, XIX, XX. 1907-1908. &e. 

SAN FRANCISCO. Académie des sciences. — Proceedings of the Cali- 
fornia Academy of sciences, 44 serie, I (1), III (4-3). 1907-1909. 8e. 

TopEka. Académie des sciences. — Transactions of the Kansas Aca- 
demy of science, XXI (1), XXII. 1908-1909. 8e. 

Turrs COLLEGE. — Tufts College Studies, II (3). 14909. 80. 

WASHINGTON. Département de l'Agriculture. — U. S. Department 
of Agriculture. Yearbook, 1887-1892, 1891, 1895, 1902, 1907, 1909 8. 

WASHINGTON. Département du Commerce. — Report of the Supe- 
rintendent of the Coast and Geodetie Survey, 1906 07, 1907-08, 
1908-09. 4e. — Supplement to the list and catalogue of the publi- 
cations, 1816-1902. 40. — Hypsometry. Precise leveling in the 
United States 1903-1907 with a readjustment of the level net and 
resulting elevations. 1909. 40. — Geodesy. The figure of the earth 
and Isostasy from measurements in the United States. 1909. 4e. 

WASHINGTON. Département de l'Intérieur. — Department of the 
Interior. United States Geological Survey. Bulletin, nes 328, 335 


à à édit 


PAR LA SOCIÉTÉ 415 


337-338, 340 311, 313, 345 380, 392-390, 397, 399-105. 408-414, 416, 
418, 421, 43, 424. 1908-1910. 80. — Water-supply Paper, n°s 219- 
235, 238-242. 1908-1910. 80. — Professional Paper, nos 58-67 1908- 
1909. 49 — Annual Report, XLIX. 1908. 8°. — Mineral Resour- 
ces, 1907 (1-2), 1908 (1-2). 80. ; 

WASHINGTON. Obseivaloire de la Marine. — Synopsis of the Report 
of the Superintendent of the United States Naval Observatory, 
1907, 1918, 1909. 8o. 

WASHINGTON. Instilulion Smithsonienne.— Contributions to Know- 
ledge, XXXIV (1592), XXXV (17:3). 1907. 40. — Miscellaneous 
Collections, L (4), LI (4-3). LIT (1-4), LIIL (1-5), LIV 4, 3-7), LVI 
(21. 1908- 1910. 8°. — Annual Report, 1906, 1907, 1908. 8°. — An- 
nals of the Astrophysikal Observatory, IL. 19)8. 4o. 

WASHINGTON Bureau d'Ethnologie. — Annual Report of the Bureau 
American Ethnology, XXXVI. 1904-1905. 40. — Bulletin, XXXHII- 
XXXV, XXXVIII-XXXIX. XLI-XLII, XLVIII. 4909. 8. 

WASHINGTON. Musée National. — Bulletin of the United States Na- 
tional Museum, LXI-LXII, LXVI LXIX, LXXII, LXXIV. 1908- 
4910. 89 — Proceedings, XXXIII-XXXVI. 1908-1909. 8 — An- 
nual Report, 1907-1909. 8. — Contributions from the U. S. Na- 
tional Museum Ilerbarium, X (6 7), XII (1-10), XUI (1-2). 1909- 
1910. 8. 


Mexique. 


MERIDA DE YUCATAN. Observaloire. — Boletin mensual de la Offici- 
na central de la seccidôn meteorolozica del estado de Yucatän, 
1906: 1907 (2-12), 1907-1908 (1, 3-7, 9-12), 1908-1909 (1-12), 1909-1910 
(1-7). 40. 

Mexico Institut géologique. — Boletin del Ins'ituto geologico, XVIT, 
XXII, XXVI. 1906-1908. 40. — Parergones, IL (1-10), III (1-3). 
1907-1909 8. 

MEx1Cco. Observatorio. — Boletin mensual del Observatorio meteo- 
rologico magnetico central, 1902-1903 (8-12), 1903-1904 (1-5, 11- 
12, 1904-1905 (4-12, 1905-1906 (1), 1906 1907 (8-12), 1907-1908 (1-7, 
4-10), 1908 1909 (1-10). 4°. 

Mexico. Sociélé scientifique. — Memorias y revista de la Sociedad 
Scientifica Argentina « Antonio Alzate », XXV (2-5, 9-12), XXVI 
(1-2, 4-5, 10-12), XX VII (1-3). 1907-1909. 8°. 


——— 


416 OUVRAGES REÇUS 


AMÉRIQUE DU SUD. 
Brésil, 


RIO DE JANEIRO. Musée national. — Archivos do Museu Nacional, 
XIIT, 1905. 40. 

RI10 DE JANEIRO. — Observatoire. — Boletin mensal do Observato- 
rio, 1907 (1-12). 4°. — Annuario, XXIV. 1908. 12. 


République Argentine. 


BUENOS AIRES. Musée national. — Anales del Museo nacional, se- 
rie 3, VII, IX, X, XII. 1907-1909. 8o. 

BUENOS AIRES. Sociélé scientifique. — Anales de la Sociedad Cien- 
tifica Argentina, LXIV (2-6), LXV, LXVI, LXVII, LXVIIT, LXIX 
(1-2). 1907-1910. 8. 


Uruguay. 


MONTEVIDEO. Musée national.— Anales del Museo nacional, VI [Flo- 
ra ÜUruguaya, III (3)], VII [IV (1-2,]. 1908-1910. 4. — Anuario es- 
tadistico, I. 1907-1908. 40. 

MONTEVIDEO. Observatoire. — Boletin mensual del Observatorio me- 
teorologico del Colegio Pio de Villa Colon. Años meteo: ologicos, 
1902-1907. 4°. 


AS LE 


Inde. 


CALCUTTA. Société asiastique du Bengal.— Journal and Proceedings 
of the Asiatic Society of Bengal, new series, I (5-10), II-IV. 
1905-1908. 80. — Memoirs, I, II (1-7). 1905-1908. 40. — The adven- 
tures of Haji Baba of Ispahan translated from English into Per- 
sian. 1905. 8°. 

HONGKONG. Observatoire. — Meteorological Observations made at 
the Hongkong Observatory in the years 1907-1909. 4°. . 

Mapras. Kodaikanal and Madras Observatories. — Annual Report, 
1907-1909. 40. — Bulletin, nos 12-19. 1907-1909. 4°. — Memoirs, 
I (4). 1909. 4°. 


PAR LA SOCIÉTÉ 417 


OCÉHANIE. 


a 


Java. 


BATAVIA. Sociélé des sciences naturelles. — Natuurkundig Tijd- 
schrift voor Nederlandsch-Indié, LXVII, LXVIII. 1908-1909. &e. 

BATAVIA. Observatoire. — Regenwaarnemingen in Nederlandsch- 
Indié, XXVIII, XXIX (1-2), XXX (1-2). 1906-1908. 80. — Obser- 
vations made at the Royal magnetical and meteorological Ob- 
servatory, XXVIII, XX{IX. 1903-1906. 4°. — Erdbeben Bericht, 
1909. 40. 


Australie. 


MELBOURNE. Sociélé Royale. — Proceedings of the Royal Society of 
Victoria, new series, XXI (1-2), XXII (1-2). 1908-1909. 8°. — Trans- 
actions, V (1). 1909. 40. 

SYDNEY. Société Linnéenne de la Nuuvelle Galle du Sud. — The 
Proceedings of the Linnean Society of New South Wales, XXV 
(2-4), XXVI (1-2). 1900-1901. 8o. 

SYDNEY. Jardin botanique. — Botanic Gardens and Domains. Re- 
port for the years 1906-1908. 4°. 


$S 3. — Ouvrages divers. 


ABBOT (C. G.) and FOWLE, JR. (F. E.). — Note on the reflecting power 
of clouds. 1908. 8e. 

AGAssIz (Alexander). — An address at the opening of the geological 
section ofthe Harward University Museum. Cambridge, 1902. &. 

AMEGHINO (Florentino). — Le litige des scories et des terres cuites 
anthropiques des formations néozènes de la République Argen- 
tine. Buenos-Ayres. 1909 8e. 

ARNELL et JENSEN. — Über einige seltene skandinavische Cepha- 
lozia-Arten. Lund. 1908.80. — Oncophorus suecicus n. sp. Caen 
1895. 8. — Die Moose des Sarekgebietes. Stockholm. 1907. 8o. 

BAILEY (S. J.). — An expedition to south Africa. 1908. 8o. 

BARTMANN (Paul. — La fumure des fleurs. Paris. 1908. 4°. 

BETCHE (E.). — Voir MAIDEN (J. H.). 

Bois (D.).— Excursion du 4 août 1904 à Verrières-le-Buisson (Seine- 


418 OUVRAGES REÇUS 


et-Oise) : Visite de la propriété de Mme Henri-Levêque de Wil- 
morin. Paris. 1904. 8. — L’épuration et l’utilisation des eaux 
d'égout de la Ville de Paris. 1906. 8°. — Les plantes utiles de la 
Cochinchine et du Cambodge. Paris. 1906. 8. — Argyceia Pier- 


reana. Paris. 1906. Ro, — La roseraie de Bigatelle. 1907. 8e. — 
Un nouveau Crinum de Mozambique. Paris. 1907 8°. — L’Ansé- 


rine amarante (Chenopodium amaranticolor). Expériences de 
culture faites en 1909. Paris 1910. 8. — L'Institut botanico-agri- 
cole de Buitenzorg (Java). Paris. 1910. 80. — Voir COSTANTIN. 

BouLY DE LESDAIN. — Lichens des environs de Versailles, 1" et 2e 
suppl. Paris. 1907-1909. 80. — Notes lichénologiques, VII-XI. 
1907-1910. 80. 

Briosi (Giovanni). — Voir PAvVIE. Atti dell’Istituto Botanico dell’ Uni- 
versità. 

BRUNET (D' F.). — Un précurseur de la chirurgie moderne. Le mai- 
tre normand Henri d'Emondeville, chirurgien de Philippe le Bel. 
Cherbourg. 1907. 8e. 

CABREIRA (Antonioi. — Les mathématiques en Portuzal, IL. 1919. 8e. 

CAMUSAT (J.). — Histoire de la houille. Autun. 19)9. 8e, — Voir DE- 
BOURDEAU (L.). 

CAPITAINE (Louis). — ITyalo’alyx Dalleizetti nov. spec. Turnéracée 
nouvelle de Madagascar. Genève. 1908. 8°. — Note sur la présen- 
ce d’un Epilobium hirsutum L. dan: un terrain sec. Paris. 1908. 
80. — Une violette virescente. Paris. 1908. 8°. — Sur la confu- 
s'on fréquente de quatre Tamariniers. Paris. 1909. 80. — A pro- 
pros du Verbascum [umnickii Franch. Paris. 1909. 80. — Voir 
CouPIN. 

CauLLERY (Maurice). — Titres et travaux scientifiques (1894-1908). 
Laval. 1908. 40. 

CHEVREL (René). — Etude histologique d’un hygroma du genou à 
grains riziformes. Caen. 1908. 8°. — Sur la myase des voies uri- 
naires. Paris. 1908. 80. 

CORBIÈRE (Louis). — Voir PITARD. 

CosTANTIN et Bois. — Contribution à l'étude du genre Pachypodium. 
Paris. 8, — Sur les Pachypodium de Madagascar. Paris. 1906. 
40, — La végétation du Sud-Ouest de Madagascar. Paris. 1907. 
8°, — Folotsy et Voharanga, deux Asclépiadées nouvell: s de Ma- 
dagascar. Paris. 1908. 4o. 

CoupiN et CAPITAINE. — Les genres de la famille des convolvulacées 
du monde entier. Paris. 1909 8. 

CuriNo (Luigi). — Un secondo contributo alla Flora Micologica della 
provincia di Napoli. Genova. 1904. 8°. — Fungi Magnagutiani. 
Genova. 1904 8, — Pugillus cryptogamarum canadensium. Ge- 


PAR LA SOCIËTÉ 419 


nova. 1904. 8. — Osservazioni ed aggiunte alla Flora del Canas 
dà. Genova, 1905. 8. — Note micologiche italiane. I. Genova. 
1906. 8°. — Un manipolo di licheni dei dintorni di Napoli. Geno- 
va. 1906. 8. — Appunti fitogeografici sulla vegetazione dei dine 
torni di Tripoli di Barberia. Napoli. 1908. 8e. — Species crypto- 
gamarum a cl. prof. F. Gallina in Erythraea collectae. 8°. — et 
KORAEN (Tage). — Sur les relations du gradient barométrique 
avec le vent etavec quelques autres éléments météorologiques à 
Ô-Gyalla et à Hornsver. Upsala. 1910 8e. 

DEGENS (P. N.). — Legeeringen van Tin en Lood. Dordrecht. 1908. 80. 

DEBOURDEAU (L.) et CAMUSAT (J.). — Travaux de recherches en cours 
à la source thermale de Grisy située sur la commune de Saint- 
Symphorien de-Marmagne (S.-et-L.). Découverte d'une station 
néolithique et d’un captage en bois avec divers objets de l'épo- 
que romaine. Le Mans. 1908. 8. 

DE Toni. — Voir ‘l'ONI (J. B. DE). 

Dictionnaire biographique illustré. Manche et Calvados. Paris. 80. 

Dux (J. W. VAN). — Parallelbedrijf van Wisselstrommachines. Rot- 
terdam. 1909. 80. 

DISMIER (G.). — Essai monographique sur les Philonotis de France. 
Cherbourg. 1908. 8. — Une mousse nouvelle pour la Flore 
française : Pohlia bulbifera Warnstorf. Paris. 1908. 80. — Nou- 
velles observations sur le groupe Pohlia annotina auct. 1908. 


8°, — Observations sur les Thuidium recognitum Lindb., Th. 
Philiberti Limpr. et Th. delicatulum Mitt. Paris. 1908. — Sur 
le Fissidens algarvicus Solms-Laubach. Caen. 1908. 8°. — Le 


Sphagnum molle Sull. dans les Pyrénées basques. Paris. 1908. 
8o, — Une Mousse nouvelle pour Maine-et-Loire : Fissidens Cur- 
newii Mitten. Angers. 1908. 8. — Première localité française du 
Campylopus polytrichoides de Not. fructifié. Paris 1909 8°. — 
Quelques jours d'herborisations bryologiques dans les Pyrénées 
basques. Caen. 1910. 8. 

Douin (Ch.). — Le pédicelle de la capsule des hépatiques. 1908 8. 
— Autour du Sancy. Muscinées. Caen. 1908. 8. — Nouvelles 
observations sur Sphærocarpus. Caen. 1908. 8. 

DuNoYER (Louis). — Sur un compas électromagnétique particuliè- 
rement propre aux blockhaus cuirassés et aux sous marins. Pa- 
ris 19,7. 4°, — Sur la compensation d'un compas électromagné- 
tique pour blockhaus cuirassés et pour sous-marins. Paris. 
1907. 40. 

Enwarpos (Arthur M.). — Finding of the bacillarian beds on the 
Ocean bottom. Media 1907. 8. — Bacillaria what are they ? 
Cherbourg. 1908. 8. 


420 OUVRAGES REÇUS 


ERRERA (Leo). — Recueil d'œuvres. Botanique générale, L-II. — Mé- 
langes, vers et prose. 1908. 8e. 

Evaxs (Alexander W.).— Notes on Japanese hepaticæ. Washington. 
196. 80. — The hepaticæ of Bermuda. 1906. 8. — Notes on New 
England hepaticæ. IV-VI 1906-1908. 8°. — The genus Calypo- 
geia and its type species. 1907. 80. — Leucolejeunea, a new ge- 
nus of hepaticæ. 1907. 8. — Hepaticae of Puerto Rico, VI- 
IX Cheilolejeunea, Rectolejeunea, Cystolejeunea and Pycnole- 
jeunea. 1906-1908. 8°. — Lopholejeunea Muelleriana in Florida. 
1908. 8, — The synonymy of three American hepaticæ. 1908. 
8. — New West Indian Lejeuneae. 1908. 8e. 

FAUVEL (A. A). — Seychelles. Unpublished documents on the his- 
tory of the Seychelles Islands anterior to 1810. Mahé. 1909. fo. 

FAUVEL (Pierre). — Sur la présence du Colpomenia sinuosa à Cher- 
bourg. Paris. 1907. 8°. — Physiologie de l’acide urique. Paris. 
1907. 8. — L'alimentation végétarienne. Angers. 1907. 8. — Re- 
cherches sur les otocystes des annélides polychètes. Paris. 1907. 
8°. — Présence du Tricodriloides intermedius Fauvel à Paim- 
bœuf. Paris. 1908. 8. — Sur quelques particularités de l’excré- 
tion urique. Paris. 1999. 80. — Variations du rapport de l'acide 
urique aux purines suivant le régime. Paris. 1909. 8°. — Effets 
du chocolat et du café sur l’acide urique et les purines. Paris 
1909. 8. — Première et deuxième note préliminaire sur les po- 
lychètes provenant des campagnes de «l'Hirondelle » et de «la 
Princesse-Alice », ou déposées dans le musée océanographique 
de Monaco. Monaco. 1907-1909. 8. — Sur un Térébellien nouveau 
du golfe Persique. (Grymaera persica nov. sp.). Paris. 1908. 8. 
— Les stades post-larvaires des Arénicoles. Paris. 1898. 49 — 
Sur le pigment des Arénicoles. Paris. 1899. 4. — Influence du 
régime alimentaire sur l'acide urique. Angers. 1905. 8. — Sur 
l'excrétion des purines (xantho-uriques) et de l'acide urique en- 
dogènes. Paris. 1906. 40. — Influence du café et du chocolat sur 
l'acide urique. Paris. 1906. 40. — Action des légumineuses sur 
l'acide urique. Paris. 1906. 40. — Alimentation et acide urique. 
Angers. 1906. 8 — Sur l'assimilation du pain complet. Paris. 
1906. 8. — Sur quelques agents mod fiant l’excrétion de lucide 
urique et des purines. Paris. 1906. 8. — Sur l’excrétion des 
xantho-uriques. Paris. 1906. 8. — Mode d'action du salicylate 
de soude sur l’excrétion urique. Paris. 1907. 4°. — Action des 
sels alcalins sur l’excrétion urique. Paris. 1907. 8. — Les œufs 
influencent-ils l’excrétion urique ? Paris. 4907. 8e — Action du 
chocolat et du café sur l'excrétion urique. Paris. 1908. 89, — Ac- 


at ri ntÈe nc ét nid 


PAR LA SOCIËTÉ 41] 


tion du bicarbonate de soude et de la pipérazine sur l’excrétion 
urique. (Régime avec purines). Paris. 1908. 80. — Action de l’a- 
cide chlorhydrique sur l’excrétion urique. Paris. 1908. Se. — Ac- 
tion de la pipérazine sur l’excrétion urique (Régime sans puri- 
nes). Paris. 1903. 80. — Action du bicarbonate de soude surl’ex- 
crétion urique. (Régime sans purines). Paris. 1908. 80, — L’ali- 
mentation de l'acide urique. Le régime Haig. Conférence don- 
née à Paris, le 16 janvier 1909, à la Société végétarienne de Fran- 
ce. Angers, 19,9. 8. — Quelques expériences sur la valeur ali- 
mentaire de différents pains. Paris. 8. — £ur la coordination des 
recherches et l'unification de l’expression des résultats. Paris. 
8° — Sur quelques Serpuliens de la Manche et de la Méditer- 
ranée (Serpula vermicularis L., Protula Tubularia Mont.). Paris. 
1909. 8. — Les analyses urinaires et les rapports urologiques. 
Paris. 1909. 8. — Les idées modernes sur l'acide urique et les 
purines chez l'homme. Paris. 1910. 8, 

FLAHAULT et C. ScHRÔTER. — Nomenclature phytogéographique. 
Zurich. 4910. 8e. 

FONTEIN (Frits). — Onderzoekingen in Verband met de Afscheiding 
von Fœæzelolie uit Alcoholische Vlæistoffen. Delft. 1909. 8. 
FORTIN (R.). — Notes de géologie normande. XI. Ossements de Bos 
primigenius Boj. des graviers quaternuires de la Seine. Louviers. 

2207-60: 

FOSLIE. — Pliostroma, a new subgen:1s of Melobesia. Trondhjem, 
1908. 8. — Nye Kaulkalger. Trondhjem. 1908. 8, — Remarks on 
two fossil Lithothamnia. Trondhjem. 1909. 8. — Alwoologiske 
potiser, VI. 1909. Trondhjem. 8°. 

FOWwLE, JR. (F.-E.). — Voir ABBOT ({. G.). 

FREDERICQ (Léon) et MASSART (Jean). — Notice sur Léo Errera. Bru- 
xelles. 1908. 12°. 

FRESENIUS (D'II.). — Chemische undphysikalisch-chemische Unter- 
suchung des Glashäger Mineralkrunnens sowie Untersuchung 
desselben auf Radioaktivität. Wiesbaden. 1907. 8°. — Chemische 
und physikalisch-chemische Untersuchunz des grossen Spru- 
dels zu Altheide in Schlesien sowie Untersuchung desselben auf 
Radioaktivität. Wiesbaden, 1209. 8. — Chemische und physika- 
lisch-chemische Untersuchung des Charlottensprudels. 1909. 8e. 
— Chemische Untersuchung der Georgen-Quelle, der Marien- 
Quelle, der Wiesen-Quelle, der Mariannen-Quelle und der Fried- 
richs-Quelle zu Bad Landeck in Schlesien, 1910, So. 

GADEAU DE KERVILLE (Henri). — Voyage zoologique en Khroumirie 
(Tunisie). 1905-06. Paris. 1908. 8. — Miscellanées zoologiques. 
(2 tascicule). Paris. 1908, 8°, — Note sur l’accouplement, les œufs 


422 OUVRAGES REÇUS 


et l'amour maternel des Insectes orthoptères de la famille deg 
Forficulidés. Rouen. 1907. 8. — Sur l'homochromie protectrice 
des femelles du Misumena vatia Clerck (Arachn.). Description 
d'un coléoptère (Procerus scabrosus Ol. var. taurica M. Ad.) à 
patte anomale et d'un hémiptère hétéroptère. (Centrocoris sub- 
inermis Rey) à antenne anomale. Paris. 1907. 8°. — Allocution 
prononcée au nom de la Société des Amis des sciences naturel. 
les de Rouen aux obsèques de Victor Delamare. Rouen. 1907, 
8°, — Note sur un Lapin sauvage (Lepus cuniculus L.) isabelle 
et un Cincle d'eau, variété à ventre noir (Cinclus aquaticus Bchst. 
var melanogastra Brehm). Rouen. 1907. 8. — Description et fi- 
guration de deux mammifères et d’un oiseau monstrueux (Agneau 
synote, Chevreau opodyme et Goëland polydactyle). Rouen. 1907. 
8°. — Note sur un œuf double de poule domestique. Rouen. 1907. 
80. — Notice nécrologique sur Eugène Niel (1836-1905). Rouen. 
1906. 8. — Note sur les apparitions, en Normandie, du Goëland 
de Sabine ou Mouette de Sabine (Larus Sabinei Sab.). Rouen. 
1906. 8. — Matériaux pour la faune des hyménoptères de la 
Normandie. 5e note. Famille des Ichneumonidés. Rouen 19)6. 8. 
— Sur l’accouplement et les œufs d’Anisolabis mauritanica H. 
Lucas. Paris. 1906. 80. — Note sur les lapins domestiques privés 
d’une ou des deux conques auriculaires. Paris. 1906. 8°. 

GADECEAU (Emile). — Le Narcisse des îles Glénans. Réponse aux cri- 
tiques de M. G. Rouy. Paris. 1908. 8°. — Etude sur le peuple- 
ment des sables de la Loire à Nantes. Rennes. 1909. &o. 

GAGNEPAIN (F.). — Une nouvelle collection de plantes indo-chinoi- 
ses recueillies pour le Muséum par le sergent Mouret. Paris. 
1908. 80. 

GELDER (J. K. van). — Over de Toepassing van de centrifugaal- 
kracht voor de Scheiding en Zuivering van ertsen en Kolen. ’S- 
Gravenhage. 1908. 8. 

GuUILLON (F.). — Note sur la possibilité d'établir à Cherbourg la tête 
de ligne de la Compagnie générale transatlantique (Passagers). 
Cherbourg. 1909. 8. 


GUIMAR£ES (Rodolphe). — Les mathématiques en Portugal. ?° édi- 
tion. 1909. 8e. ; 
Guinier (Ph.). — Contribution à l’histoire de la végétation dans le 


bassin du lac d'Annecy, d'après les restes végétaux trouvés dans 
les stations lacustres néolithiques. Genève. 1909. 8. — et MAIRE 
(R ). Sur l'orientation des réceptacles des Ungulina. 1908. 80. — 
Remarques sur quelques Abies méditerranéens. 1908. 8°. — 
Rapport sur les excursions de la Société botanique de France eh 
Lorraine (juillet-août 1908). Spermatophytes, Ptéridophyte 
Champignons. Paris. 1909. 8, 


PAR LA SOCIÉTÉ 423 


oi 


HAGEN (J.). — A study of Tetraplodon australis. 1906. 8°, — Forar- 
bejder til en Norsk Lovmosflora i Orthotrichaceae. Trondhjem. 
1908. 80. — Mousses nouvelles. Trondhjem. 1908. 80. — Fra E. 
Ryans Mosherbarium. Trondjhem. 1907. 80. — (Separatañftryk af 
detK. N. Videnskabers Selskabs Skrifter.) Index muscorum fron- 
dosorum in alpibus Norvegiae meridionalis Lomsfjeldene et 
jotunfjeldene hucusque cognitorum. Trondhjem. 1869. 8°. — Ad 
bryologium Norvegiae contributiones sparsae. Trondhjem. 1890. 
8. — Sur quelques mousses norvégiennes. Un cas tératologi- 
que. Caen. 1891. 8. — Notes bryologiques, I-XX. 1900. 8°. — Sur 
la position systématique du Dicranum molle. Caen. 1904. 8. — 
Mélanges bryologiques. Caen. 1906. 80. — De nova specie Poly- 
trichi, muscorum generis. 8°, — The mosses and hepatics of 
prince Charles Foreland, Spitsbergen. Trondhjem and Edin- 
burgh. 1908. 8. — Forarbejder til en norsk Lovmosflora. Trondh- 
jem. 1909-1910. 80. — et MorTen P. PorsiLo. Descriptions de 
quelques espèces nouvelles de Bryacées récoltées sur l'ile de 
Di-ko. Copenhague. 1904. 80. 

HARMAND (l'abbé J.) et MAIRE (R.). — Contribution à l'étude des li- 
chens de la Grèce, 6° fascicule. Nancy. 1909. So. 

HAssELT (Johan François Barthold vAN). — Bijdrage tot de Kennis 
der constitutie van het bixine. Haarlem. 1910. 8. 

HATON DE LA GOUPILLIÈRE. — Axes principaux du temps de parcours. 
Paris 1908. 8 — Surfaces nautiloïdes. Coimbra. 1908, 80, — Ap- 
plication aux mouvements planétaire et cométaire de la recher- 
che du centre de gravité et des axes principaux du temps de 
parcours. Paris. 1908. 4°. — La loi des aires dans le mouvement 
avec liaisons. Lisbonne, 1909. 8. — Oscillations des bennes non 
guidées. Paris. 1909. 8. — Potentiel du temps de parcours. 
Louvain. 1909. 8. — Mémoires divers. 2e édition. Paris. 1909. 40. 

HEGYroKY (Kabos). — Az esûô evi periodüusa magyarorszägon huszo- 
negy szämtäbläzattal tiz grafikonnal ès eyy függelékkel. Buda- 
pest. 1909. 40. 

HENRIKSEN (G.). — Sundry geslogical Problems. ?d edition. 1908. 8°, 

HÉPiTEs (St. C.) et MURAT (I. St.). — Meteorologia si meteorologia 
in România. Bucuresti. 1906. 8e. 

_HERSENT (Georges). — Les grands ports français, leur transformation 
et leur autonomie. Paris. 1903. 8°. — Mise au point de notre ou- 
tillage. Ports et canaux. Paris. 1908. 4o. 

Heurcx (D' Henri VAN). — Prodrome de la flore des algues mari- 
nes des iles anglo-normandes et des côtes Nord-Ousst de la 

: France. Jersey. 1908, 80. | 

 HickegL (R.). — Voir PARDÉ (L.), 


424 | OUVRAGES REQUS 

HiNRicHS (Gustavus Detlef. Dr). — Die Amana — Meteoriten ge- 
sammelt, untersucht und verteilt. Berlin. 1906. 8°. — 1873-1910. 
Quelques lettres en fac-simile de quelques collègues, membres 
de l’Institut de France, Académie des sciences, sur le calcul 
des poids atomiques, sur l'unité de la matière et sur le monu- 
ment Lavoisier. — Supplement to « Quelques lettres, 1873 to 
1910 » containing samples of publications from 1860 to 1873 on 
Atom-Mechanies completing the record of work for the entire 
half-century 1860 to 1910. Saint Louis. 1910. 80. — Le médiéva- 
lisme de la chimie du jour. Paris. 1909. 8°, — La méthode prati- 
que du calcul des poids atomiques, les résultats obtenus par 
son emploi et quelques déductions qui en découlent. Paris. 
1909. 8e. 

HoEPEN (E. C. N. van). De bouw van het Siluur van Gotland. Delft. 
1910. 4°. 

HuE (l'abbé A. M.). — Anatomie de quelques espèces du genre Col- 
lema Hill. Paris. 1906. 8. — Trois lichens nouveaux. Paris. 1907. 
80, — Lichens tarbelliens. Paris. 1908. 80. — Lichenes Yunna- 
nenses a claro Delavay anno 1885 collectos, et quorum novæ 
species a celeb. W. Nylander descriptæ fuerunt. Paris. 1887; 
ser. 2. 1886-87. Paris. 1889. 8. — Lichens récoltés par M. Vallot 
sur plusieurs sommets du massif du Mont-Blanc. Paris. 1887. 
8o, — Quelques lichens intéressants pour la flore française et 
lichens du Uantal récoltés par M. l'abbé Fuzet. Paris. 1887-1888. 
80. — Lichens de Miquelon envoyés au Muséum par M. le Dr 
Delamare. Paris. 1888. 8. — Les Pertusaria de la flore française. 
Paris. 1890. 8. — Lichens de Canisy (Manche) et des environs, 
I-II. Paris. 1890-1892. 8°. — Lichens des grèves de la Moselle. 
Paris. 1893. 8. — Lichens des environs de Paris, I-II. Paris. 
1893-1394. 8°. — Lichens d’Aix-les-Bains. Paris. 1894. 80, — Li- 
chens de Californie, récoltés par M. Diguet. Paris. 1895. 80, — 
Lichens récoltés à Vire, à Mortain et au Mont-Saint-Michel. 
Caen. 1895. 8°. — Lichenes. [Exploration scientifique de la Tu- 
nisie]. Paris. 1897. 8. — Lichens récoltés par la Société botani- 
que de France dans le bassin supérieur de l’Ubaye, au cours ou 
à l’occasion de la session de 1897. Paris. 1897. 80. — Quelques li- 
chens nouveaux. Paris. 1897. 8°. — Revue des travaux sur la des- 
cription et la géographie des lichens, n°° 1-5. Paris. 1889-1897. 8. 
— Les Ramalina à Richardmesnil (Meurthe-et-Moselle). Paris. 
1898. 8°. — Causerie sur les « Parmelia ». Paris. 1898. 80, — Wil- 
liam Nylander. Paris. 1899. 8, — Lichens du massif des Maures 
et des environs d'Hyères (Var), récoltés par M. Flahault en 1898- 
99. Paris. 1899. 8e. — Lichenologiséhe Beiträge in Flora annñis 


PAR LA SOCIÉTÉ 425 


1874-1891. Genève. 1899. 8e. — Lichens récoltés à Conoor, massif 
du Nilghéris, chaîne des Ghattes, Inde, par Ch. Gray en 1893. 
Le Mans. 1900. 8. — Lichens récoltés à Java en 1894-1895, par 
M. Jean Massart, le partie. Leide. 1901. 8e, — Lichenes extra- 
Europæi a pluribus collectoribus ad Museum parisiense missi, 
Parisiis. 1901. 4°. — Lichenes exotici a professore W. Nylander 
descripti vel recogniti et in herbario musei Parisiensis pro maxi- 
ma parte asservati in ordine systematico dispositi sunt. Paris. 
1892. 40. — Causerie sur les Pannaria. Paris. 1902. 40, — Cause- 
rie sur le Lecanora subfusca. Paris. 1903. 80. — Description de 
deux espèces de Lichens et de Céphalopodies nouvelles. Paris. 
1904. 8°. — Quatuor lichenum exoticorum genera. Caen. 1908. 8. 
— Lichens [Expédition antarctique française, 1903-1905]. Paris. 
4°, — Le Lecanora oreina Ach. et quelques lichens coréens. Pa- 
ris. 1909, 8°, — Le Mastoidea tessellata Hook. fil. et Harv. Pa- 
ris 1909. 8°. — Lichens. 1909. 8. — Sur un nouveau genre de li- 
chens exotiques. Paris. 1909. &o. 

ITERSON (G. VAN). — Mathematische und mikroskopisch-anatomische 
Studien über Blattstellungen nebst Betrachtungen über den Scha- 
lenbau der Miliolinen. Iena. 1907. 8°. 

JANET (Charles). — Notes sur les fourmis, (16-20). Paris. 1905-1907 
4o. — Sur la morphologie des membranes basales de l'insecte. 
Beauvais. 1909. 8°. — Sur la parthénogénèse arrhénotoque de la 
fourmi ouvrière. Beauvais. 1909. 8. — Sur un nématode qui se 
développe dans la tête de la Formica fusca. Beauvais. 1909. 8. 

JEAN (Ch.). — Notice biographique sur M. le contre-amiral Troude. 
Cherbourg. 1907. 8°. 

JENSEN (C.). — List of Mosses from the environs of Skagen in Jutland 
(Denmark). Caen. 1893. 8°, — Mosser fra Novaia-Zemlia, samlede 
paa Dijmphna-Expeditionen 188!-83 af Th. Holm. Kjobenhavn. 
1855. 8°. — Mosser fra Ost-Gronland. Kjobenhavn. 1898. 80, — 
Enumeratio hepaticarum insulæ Jan Mayen et Groenlandiae 
orientalis a cl. P. Dusén initinere Groenlandico Suecorum anno 
1399 collectarum. Stockholm. 1900. 8 — Bryvphyta of the Fae- 
rôes, with phyto-geographical studies based upon them. Copen- 
hagen. 1901. 8. — Musci Asiae borealis, III. 4909. 4°, — Voir 
ARNELL. 

KOERNE (E.). — Ligustrum sect, Ibota. Berlin. 1904. 8,— Eine neue 
Cuphea aus Argentinien. Berlin. 1907. 8, — Drei kultivierte Evo- 
nymus. Berlin. 1904. 8°. — Lythraceae I-II. Leipzig. 1909. 8e — 
Über neue oder interessante Holzgewächse. 1906. 8. — Über 
Forsythia. Berlin. 1806. 8°. — Robinia neomexicana X Pseudaca- 
Cia. Berlin. 8° — Vorwetlicne und lebende Taxodien, 1907. 80, — 


28 


426 OUVRAGES REÇUS 


Taxodium imbricarium. 1908. 8. — Abnorme Früchte von Ju- 
glans nigra L. 1908. 8. — Ein neuer Prunus (P. paracerasus) 
aus Japan. 1909. 8. — Die in Deutschland eingeführten japa- 
nischen Zierkirschen. (Vorlänfige Mitteilung). 1909. 8°.— Syrin- 
ga Sweginzowii Koehne et Lingelsheim nov. spec. — Eine neue 
Cuphea von den Kleinen Antillen 1940. 8°. — Zwei neue Rosen, 
aus Kurdistan und aus Ostasien. 1910. 8°. — Zwei Varietäten von 
Prunus japonica Thuünb. 1910. 8. — Lonicera Korolkowi Stapf 
var. aurora Koehne, nov var. 1910. 80. — Evonymus semiexserta 
Koehne, nov. spec. 1910. 8. — Prunus Sweginzowi Koehne, nov. 
spec. (Chamaeamygdalus). 1910. 8. — Ulmus pinnato-ramosa 
Dieck Cat. 1895. (nom. nud.). 1910. &o. 

KOLLEGEN. — Voir SCHÜLERN (VON). 

Koomaxs (N.). — Over den invloed der zelfinductie in telefoongelei- 
dingen. Delft. 1908. 8°. 

KORAEN (Tage). — Voir CUFINO (Luigi). 

KucKkHuCK. (Paul). — Ueber Polymorphie bei einigen Phaeosporeen. 
Berlin. 1898. 8°. — Meeresalwen vom Sermitdlet-und Kleinen 
Karajakfjord. 4°. — Beitrâge zur Kenntnis der Meeresalgen. 1897- 
1898. Kiel und Leipzig. 4°. — Über Algenkulturen im freien Mee _ 
re. Kiel und Leipzig. 1900. 40. — Bericht über eine botanische 
Reise nach Marokko. Oldenburg. 1904. 4°. 

LE Canu (Dr Louis René). — Notice sur sa vie et ses travaux, par 
A. h,-G. Paris. 195: 

LEGRIN (Adrien). — La société cherbourgeoise sous Louis XVI. Cher- 
bourg. 1908. 8°. 

LECOINTRE (la comtesse Pierre). — Les faluns de la Touraine. Tours. 
1908. 8°, 

LEVEILLÉ (Mgr H.). — Deux familles de plantes en Chine. Cherbourg. 
1906. 8. 

LioTARD iM. P. V.). — Le carbure de calcium, l’acétylène et leurs 
applications agricoles. Paris. 1909. 8°. 

LoEsKE (Leopold). — Zweiter Nachtrag zur « Mossflora des ITarzes ». 
Berlin. 1904. 8. — Zur Mossflora der südwestlichen Mark. Ber- 
lin. 4901. 8. — Bryologische Notizen aus den Salzburger und 
Berchtesgadener Alpen. Dresden. 8. 

MaivEx (J. H.). — A critical revision of the genus Eucalyptus, part. 
IX-X. 1907-1908. 40. — Miscellaneous publications, n° 1.166, 
4.175, L.182, 1.189, 1.197, 1.202, 1.212, 1.223, 1.231, 1.264. Sydney. 
1908-1909. 8°. — Records of Australian botanists (a), general (b). 
New South Wales. Sydney. 1903. 8°, — A contribution to the 
botany of South Australia. Sydney. 1908. 8. — Records of Vic- 
torian Botanists, Sydney. 1908, — A century of botanical endea- 


4 
Ê 
| 
8 


PAR LA SOCIËTÉ 427 


vor in South Australia. 1907. 8°. — Records of Western Austra- 
lian Botanists and Australian Botanists who have dealt with the 
Flora of Western Australia. Perth. 1909. 8. — Records of Tas- 
manian Botanists. 1909. 8°. — Botanical, topographical and geo- 
logical notes on some routes of Allan Cunningham. 1909. 8, — 
A plea for the study of phenological phenomena in Australia. 
1909. 8. — and BETCHE (E.). Notes from the botanic gardens. 
Sydney. 1908-1909. 80. 

MAIRE (René). — Rapport sur les excursions et expositions organi- 
sées par la Société mycologique de France, en octobre 1907. 
Paris. 1908. 8. — Deux substitutions frauduleuses peu connues 

1 dans le commerce de la truffe. Paris. 1908. 8°. — Une espèce 
européenne peu connue du genre Podoscypha Pat. (Bresadolina 
Brinken. ; Craterella Karst. nec Pers.). Paris. 1909. 80, — La vé- 
gétation de la Lorraine. Nancy. 1908. 8, — et TISON (Adrien). 
La Cytologie des Plasmodiophoracées et la classe des Phyto- 
myxinae. Berlin. 1909. 80. — Voir GUINIER (P.) et HARMAND 
(l'abbé J.). 

MaAssSART (Jean). — Voir FREDERICQ (Léon). 

MüLLER (Karl.). — Neues über badische Lebermose aus den Jahren 
1905-1906. Dresden. 1907. 8°. 

MURAT (I. St.). — Istoricul lucrarilor meteorologice in Romania. 
Bucuresci. 1902. 8°. — Chestiunca Schimbärei climei in Roma- 
nia Bucuresci. 1902. 80. — Clima dilei de Dece Maiu. Bucuresci. 
1902. 40. — Observations magnétiques faites à Bucuresci au 
cours de l’année 1900 Bucuresci. 1903. 4° — Asupra variatiunii 
etalônelor de Massa. Bucuresci. I-II 1904-1905. 8°, — Etalonnage 
des masses en série fermée. Bucuresci. 1905 40. — Service mé- 
téorologique de Belgique. Bucuresti. 1905. 4°. — Durée de l’é- 
clairement du soleil dans les différentes régions de Roumanie. 

| Bucuresti. 1906. 4°. — Institut royal météorologique de la Hol- 

lande. Bucuresti. 1906. 4°. — Institut royal météorologique et 

magnétique de Hongrie. Bucuresti. 1906. 40. — Preciziunea in 
cantariri. Bucuresti. 1906. 4°. — Cum trebue privita meteorolo- 
gia. Bucuresti. 1907. 4°. — Raport relativ la influenta Padurii 
asupra vanturilor. Bucuresti. 1907. 4°. — Contributiuni la clima- 
tografia Roumaniei, 1-II. Bucuresti. 1907-1908. 40. — Baloanele- 
sonde si zmeurile in meteorologie, Bucuresti. 4908. 80, — Grin- 
dina si incercarile de a. o. combate. Bucuresti. 1908. 8°, — Voir 
HEPITES (St. C.). 

Nopox (Albert). — L'action électrique du Soleil. Bruxelles. 1907-1908. 
8°, — Observations sur l’action électrique du soleil et de la lune, 
Paris. 1907. 4, — Recherches sur la radio-activité temporaire, 


428 OUVRAGES REÇUS 


Paris. 1908. 4°, — Soupape électrique Nodon. Paris. 40, — La 
photographie des couleurs. Méthodes directes et indirectes. Pa- 
ris. 1908. 8°. — Les phénomènes solaires et la physique terres- 
tre. Bruxelles. 1908. 80. — La prévision du temps. Cherbourg. 
41910. 80. — L'action électrique du soleil. Paris. 12. 

OLIVIER (l'abbé H.). — Lichens d'Europe. Énumération, stations et 
distribution géographique. Cherbourg. 1907-1909. 8e. 

PANTU (Zach. C.). — Contributiuni la flora Bucurestilor si a impre- 
jurimilor sale, I-II. Bucuresti. 1908-1909. 40. — Contributiune la 


flora Bucegilor. Bucuresti. 1907. 4°. — Vallisneria spiralis si. 
Wolflia arrhiza in Romania. Bucuresti. 1906. 4°. 
PARDÉ (L.) et HICKEL (R.). — Excursions dendrologiques en 1908. 


(Courset-Pouilly- Cherbourg -Frémont - Martinvast-Pépinvast). 
1908. 80. 

PASQUET (Octave). — Variétés de Cicindela germanica L. trouvées 
dans la Manche sur les bords du Couesnon et de la Sélune. Ren- 
nes. 1909. 8°. — Nouvelles espèces de Laboulbéniacées. Rennes. 
1909. 8°. 

PETIT. — Diatomacées. Paris. 1908. 40. 

PICKERING (Edward C.). — Foreing associates of national Societies. 
Cambridge. I-I[. 1908-1909. 8°. — The future of Astronomy. 
1909. 8°. 

PiTaRD et CORBIÈRE (L.). — Additions à la flore des Muscinées de la 
Tunisie. Paris. 19)9. 8e. 

PLATEAU (Félix). — Les insectes ont-ils la mémoire des faits ? (Ob- 
servations sur les Bourdons). Paris. 1909. 8. — Note sur l’im- 
plantation et la pollination du gui (Viscum album) en Flandre. 
Bruxelles. 1908. 8°. — La pollination d’une orchidée à fleurs ver- 
tes «Listera ovata » par les insectes. Gand. 1909. 8. — Recher- 
ches expérimentales sui les fleurs entomophiles peu visitées par 
les insectes renduss attractives au moyen de liquides sucrés 
odorants. Bruxelles. 1910. 8c. 

Porsizp (Morten P.). — Voir HAGEN (J.). 

POTIER DE LA VARDE. — Contribution à la flore bryologique des 

| Côtes-du-Nord. Nantes. 8°. 

PRAIN (David). — Contributions to Indian botany. London. 1906. 8e, 

RENAULT (D' Charles). — A la recherche de l'eau potable. Cher- 
bourg. 1908. 8. 

Ricca (Dott. Ubaldo). — Movimenti d'irritazione delle piante. Mila- 
no, 1910. 8. 

RIPPERGER (A.). — Die influenza. München. 1897. 8. 

RoGEL (Franz). — Über Bernoullische und Euler'sche Zahlen. Prag. 
1908, 8. — Ergebnisse der Untersuchungen über die Genauig- 
keit planimetrischer Constructionen. Prag. 1908. 8°, 


PAR LA SOCIÉTÉ 429 


ROUXEL (Georges). — Découverte d’un statère d'or gaulois dans la 
baie de Nacqueville. Cherbourg. 1910. 8°. 

SAUVAGEAU (C ). — Le professeur David Carazzi de l’Université de 
Padoue (Italie). Les huîtres de Marennes et la diatomée bleue. 
Bordeaux. 1908. 8. 

SCHAEBERLE (J. M.). — The earth as ahaat-radiating planet. Ann 
Arbor (Michigan). 1908. 8. — The infallibility of Newtow's law 
of radiation at known temperatures. Ann Arbor. 1908. 4°, — An 
explanation of the cause of the Eastward circulation of our at- 
mosphère. Ann Arbor. 190$. 40. — Geological climates. Ann Ar- 
bor. 1908. 8°, — On the origin and age of the sedimentary rocks. 
Ann Arbor. 1908. 4°. 

SCHRÔTER (C.). — Voir FLAHAULT. 

SCHIAPARELLI (Giovanni). — Orbite cometarie, correnti cosmiche, 
meteoriti. Pavia. 1908. 80. — Di alcune macchie osservate in 
Mercurio dal signor Jarry Desloge la mattina del 19 agosto 1907. 
Torino. 1909. 8e. 

SCHMUTZER (J.). — Bijdrage tot de Kennis der postcenomane hypoa- 
byssische en effusieve Gesteenten van het westelijk Müller-Ge- 
bergte in Central-Borneo. Amsterdam. 1910. 4. 

SCHÜLERN (VON) et KOLLEGEN. — Festschrift Herrn Professor Dr J. 
A. Palmén zu seinem 60 Geburtstage am 7 November 1905, I-II. 
Helsingfors. 1905-1907. 4°. 

SOUCHÉ. — Le vieillard des lisières. Trépanation posthume. Paris. 
1882. 80. — Histoire d’une violette. Niort. 1895. 8, — Enquête 
sur les cas d'empoisonnement par des champignons. Niort. 1903. 
80. — Sur le Cantharellus cibarius Fr., forme c. neglectus. Pa- 
ris. 1904. 8. — Session mycologique en Bretagne. Niort. 1907. 80. 

TESCH (P.j. — Der niederländische Boden und die Ablagerungen 
des Rheines und der Maas aus der Jüngeren tertiär-und der äl- 
teren Diluvialzeit. Amsterdam. 8°. 

TEIXEIRA (F. Gomes). — Obras sobre mathematica IV. Coimbra. 
1908. 4°. 

TisON (Adrien). — Voir MAIRE (René). 

Toni (J. B. DE) — Sylloge Algarum, ser, 4; IIT, IV. Padoue. 8. 

. TRELEASE (William). — Additions to the genus Yucca. Saint-Louis, 
1907, 8. — Agwave macroacantha and allied Euagaves. 1907. 8°. 
— Agave rigida. Furcraea rigida. Asave angustifolia. Saint-Louis. 
1908. 80. — Observations on Furcraea. Leide. 1910. 8. 

URBAN (Ign.). — 11. Kurze Geschichte der Entwickelung der Samm- 
lungen. 4°, — Ex: Symbolae Antillanae seu fundamenta Florae 
Indiae Occidentalis, IV (3), VI. 8. 

VERBECK (R. D. M.). — Rapport sur les Moluques. Reconnaissances 


OUVRAGES REÇUS PAR LA SOCIÉTÉ 430 


géologiques dans la partie orientale de l’Archipel des Indes 
orientales Néerlandaises. Batavia. 1908. (Texte 8 et Atlas fe). 

Voisin (Auguste). — Inventaire des découvertes archéologiques du 
département de la Manche. Supplément. Cherbourg. 1908. 8. — 
Nouvelles découvertes préhistoriques à Nacqueville. Cherbourg. 
1908. 8°. 

WEINEK (L‘. — Ein alter bemerkenswerter Quadrant der Prager 
Sternwarte. Wien. 1909. 8e. 

WHNBERG (A.). — Over Rietwas en de Mogelijkheid Zijner technisse 
gewinning. Amsterdam. 1909. 8e. 

WILDEMAN (Emile DE). — Icones selectæ Horti Thenensis, VI (3-8). 
1907-1908. 80. 


—se ne 


LISTE DES MEMBRES 


DE LA SOCIÉTÉ NATIONALE 
DES SCIENCES NATURELLES ET MATHÉMA:IQUES 


DE CHERBOURG. 


Fondateurs. 


MM. 
+ Aug. LE JOLIS, directeur et archiviste perpétuel. (+ 20 août 1904). 
+ Emm. LIAIS, secrétaire honoraire. (+ 5 mars 1900). 
+ Comte Th. pu MONCEL,, membre de l'Institut. (+ 16 février 1884). 


Bureau pour 1909. 


MM. 
LE CANNELLIER, O. %, A. #}, président. 
Ch. BÉNARD, O. k&, vice-président. 
L. CORBIÈRE, IL. #}, secrétaire perpétuel. 
Dr DELISLE, %#, trésorier. 


Bureau pour 1910. 


MM. 
Ch. BÉNARD, O. &, président. 
D’ HUBERT, I. £}, vice-président. 
L. CORBIÈRE, I. &ÿ, secrétaire perpétuel. 
D: DELISLE, %, trésorier. 


432 LISTE DES MEMBRES 


Membre honoraire. 


M. le D" Ed. BORNET, %$, I. &}, membre de l’Institut, à Paris. 


—— 


Membres titulaires. 


1re Section. Sciences médicales. 
MM. | | 


Dr R. COLLIGNON, %, I. £}, correspondant national de l’Académie 
de Médecine. 

D: LE DUIGOU, médecin. 

D: MICHEL, 0. %, I. £}, directeur du Service de santé de la Marine 
en retraite. 

D' LEFRANÇOIS, médecin spécialiste. 

Dr ARDOUIN, chirurgien. 

Dr HUBERT, IL. #ÿ, médecin. 

Dr DELISLE, %, médecin de la Marine en retraite. 

D' TURBERT, médecin. 

D' BONNEFOY, %, médecin de Îre classe de la Marine. 

D' DESLANDES, médecin. 

D" BRUNET, %, A. £ÿ, médecin de {re classe de la Marine. 

D: RENAULT (Ch.), &, médecin, ancien maire de Cherbourg. 

D' LÉO, O. %, médecin de la Marine en retraite. 

D' LAURENT, médecin de ?* classe de la Marine. 


2e Section. Hisloire naturelle et Agriculture. 
MM. 


Baron Arthur DE SCHICKLER, au château de Martinvast. 

L. CORBIÈRE, I. £}, professeur au Lycée. 

DUTOT, I. $ÿ, ancien adjoint au maire de Cherbourg. 

P. FAUVEL, professeur à l’Université catholique d'Angers. 

L.-A. MARTIN, commis principal de la Marine en retraite. 

JACQUES-LE SEIGNEUR, O. %, A. #}, commissaire en chef de 
1:M rine. 

F. PICARD, professeur à l'École d'agriculture de Montpellier. 

ELOY, I. é}, adjoint au maire de Cherbourg. 

Ad. VAUTIER, ancien élève de l’École des Chartes. 


DE LA SOCIÉTÉ 433 


CHALUFOUR, O. %, À. &}, pharmacien en chef de la Marine. 
GALLARD, %, colonel d'artillerie. 
G. ROUXEL, agent administratif de la Marine. 


3° Section. Géographie et Navigation. 


MM. 
L. MOTTEZ, $, capitaine de vaisseau. 
LE CANNELLIER, O. %, A. £}, capitaine de vaisseau. £ 
GAUCHET, O. %, À. £ÿ, contre-amiral. 
CHAUDRON, %, capitaine d'infanterie coloniale. 
ENG, %, À. £}, capitaine de frégate. 
CHARREAU, lieutenant d'infanterie coloniale. 
BENOIST D'AZY, %, À. £}, lieutenant de vaisseau. 
POUPARD, lieutenant d'Infanterie coloniale. 
PUMPERNÉEL, O. k&, capitaine de vaisseau. 
IMHAUS, %, chef de bataillon d'infanterie coloniale en retraite. 
CROVA, %, capitaine de frégate. 


4e Seclion. Sciences physiques el mathématiques. 


MM. 
E. BERTIN. C. %, I. £ÿ, ancien directeur des Constructions navales, 
membre de l’Institut, secrétaire honoraire de la Société. 
MINARD, %, directeur des Travaux hydrauliques. 
BÉNARD, O. &, sous-intendant militaire en retraite. 
TREBOUL, O. %, ingénieur en chef de la Marine. 
GUILLON, &, ingénieur civil. 
JOMIER, ingénieur des Ponts-et-Chaussées. 
MÉTIVIER, A. $}, architecte de la Ville. 
CARÉ, A. £}, directeur du Bureau d'hygiène de la Ville. 
LENESLAY (abbé), professeur à l'Institution Saint-Paul. 
RIDEL, O %,ingén. en chef, s.-directeur des Constructions navales. 
G. HERSENT, ingénieur, entrepreneur de travaux publics, à Paris. 
H. BRUN, ingénieur civil. 
J. HERSENT, ingénieur, entrepreneur de travaux publics, à Paris. 
SIMONOT, % ingénieur en chef de la Marine. 
DETŒUF, ingénieur des Travaux hydrauliques. 


434 LISTE DES MEMBRES 


Membres correspondants. 


MM. 
AGUILAR, secrétaire de la Société « Antonio Alzate », à Mexico. 
ALBERT Ier (S. A. S.) Prince de Monaco. 
AMEGHINO (Florentin), dir. du Musée national de Buenos-Aires. 
AMMON, anthropologiste, à Carlsruhe. 
ANTHONY (R.), directeur adjoint du Laboratoire zoologique de 
Tatihou, Saint-Vaast. 
ARCANGELI, directeur du Jardin botanique de Pise. 
ARECHEVALETA, directeur du Musée de Montevideo. 
ASCHERSON (Paul), professeur de botanique, à Berlin. 
AUTRAN, botaniste, à Cordoba (République Argentine). 
AVEBURY (John Lubbock, Lord), Londres. 
BAIL, professeur à l’Université de Danzig. 
BAKER (J. Gilbert), conservateur honoraire des herbiers de Kew. 
BALFOUR (I. B.), directeur du Jardin botanique d'Edimbourg. 
BARBEY (W.), botaniste, à Valleyres-sous-Rances (Vaud). 
BARNABY (Sir Nathaniel}, membre de la Société royale de Londres. 
BECCARI, directeur du Jardin botanique de Florence. 
BECK von MANNAGETTA, direct. du Jardin botanique de Prague. 
BERGER (Allwin), directeur des Jardins de la Mortola, Vintimiglia 
(Italie). 
BERGEVIN (Ernest DE), botaniste, à Paris. 
BERTHOLD, professeur à l'Université de Gæœttingue. 
BERTRAND, professeur à la Faculté des sciences de Lille. 
BIESIADECKI, professeur d'anatomie à l’Université de Cracovie. 
BIGOT, doyen de la faculté des sciences de Caen. | 
BLANCHARD (Raph), secrétaire général honoraire de la Société 
zoologique de Paris. ‘s 
BLASERNA, professeur à l'Université de Rome. 
BLUMENTHAL, secrétaire de la Société des sciences de Francfort, 
BOHNENSIEG, bibliothécaire du Musée Teyler, à Harlem. 
BOIS, assistant de la Chaire de culture au Muséum à Paris. 
BOLAU, naturaliste, à Hamboureg. 
BONNET (Edmond), botaniste, à Paris. 
BONNIER, membre de l'Institut, à Paris. 
BORODINE, directeur du Jardin botanique de Saint-Pétersbourg. 
BORZI, directeur du Jardin botanique de Palerme. 
BOUDIER, mycologue, à Montmorency (S.-et-O.). 
BOULY DE LESDAIN, médecin et lichénologue, à Dunkerque. 
BOUSSINESQ, membre de l'Institut, à Paris. 


BOUTCHINSKI, président de la Société des sciences nat. d'Odessa. 


DE LA SOCIÉTÉ 435 


BOUVIER, membre de l’Institut, professeur au Muséum, à Paris. 

BRAITHWAITE, botaniste, à Londres. 

BRIOSI (Giovanni), professeur à l'Université de Pavie. 

BRIQUET (J.), directeur du Jardin botanique de Genève. 

BRINTON (Daniel), professeur d'ethnologie à Philadelphie. 

BRITTEN (James), naturaliste au British Museum, à Londres. 

BRIZI (Ugo), directeur de l'Ecole supérieure d'Agriculture, Milan. 

BROTHERIS (V. F.), botaniste à Helsingfors. 

BUREAU (Ed.), professeur honor. de botanique au Muséum, à Paris. 

BUREAU (L.), directeur du Musée de Nantes. 

CABREIRA, membre de l'Académie des sciences de Lisbonne. 

CAMINHOA, professeur à l'Université de Rio-de-Janeiro. 

CAMPBELL, directeur de l'Observatoire de Lick, Californie. 

CAMUS (Edm.), botaniste, à Paris. 

CAMUS (Ferdinand), botaniste, à Paris. 

CAMUSAT, ingénieur, au Creusot. 

CAPITAINE, botaniste, à Paris. 

CARDOT, botaniste, à Charleville (Ardennes). 

CARPENTIER (J.), ingénieur, à Paris. 

CARRUTHERS, conservateur au British Museum, à Londres. 

CARTAILHAC, naturaliste, à Toulouse. 

CAULLERY, maitre de confér. à la Faculté des sciences de Paris. 

CELORIA, directeur de l'Obervatoire de Brera, Milan. 

CERRUTI, professeur de mécanique à l’Université de Rome. 

CHABERT (Dr Alfred), médecin et botaniste, à Chambéry. 

CHANTRE (Ernest), sous-dir. du Muséum des sciences nat., à Lyon. 

CHATENAY, secrétaire de la Société d’horticulture, à Paris. 

CHEVALIER (Auguste), botaniste explorateur, à Paris. 

CHEVREL, maitre de conférences à l’Université de Caen. 

CHRIST, botaniste à Bâle. 

CHRISTIE (W. H. M.), directeur de l'Observatoire de Greenwich. 

COLLIGNON (Ed }, inspecteur des Ponts-et-Chaussées, à Paris. 

CONIL, professeur à l’Université de Cordoba (Rép. Argent'ne). 

CON WENTZ, secrétaire de la Société des sciences de Danziy. 

CORRENS, professeur à Munster (Westphalie). 

CRIÉ, professeur à la Faculté des sciences de Rennes. 

CRISP, secrétaire de la Société de microscopie de Londres. 

DANGEARD, professeur adjoint à la Faculté des sciences de Paris. 

DANGUY (Paul), assistant au Musée d'histoire naturelle, à Paris. 

DARWIN (Francis), naturaliste, professeur à l’Université, Christ's 
College, à Cambridge. 

DAVEAU, conservateur du Jardin botanique de Montpellier. 

DE CANDOLLE (Casimir), botaniste, à Genève. 


436 LISTE DES MEMBRES 


DELOGNE, botaniste, à Bruxelles. 

DE SANCTIS, professeur à l'Université de Rome. 

DE TONI (G. B.). directeur du Jardin botanique de Modène. 
DISMIER, botaniste, à Saint-Maur (Seine). 

DIXON, président de la Société des sciences nat. de Philadelphie, 
D'OCAGNE (Maurice), ingénieur des Ponts-et-Chaussées, à Paris, 
.DOERING, professeur à l’Université de Cordoba. 

DOLLFUS (Adrien), naturaliste, à Paris. 

DOLLFUS (Gust ), géologue, à Paris. 

DOMINGUEZ, directeur du Musée de pharmacologie, à Cordoba. 
DORIA (marquis), directeur du Musée civique, à Gênes. 

DOUIN, professeur au Lycée de Chartres. 

DRUDE, directeur du Jardin botanique de Dresde. 

DUBOIS (Alph.i, conserv. au Musée royal d’hist. nat. à Bruxelles. 
DUBOSCQ, professeur à l'Université de Grenoble. 

DUCAMP (Louis), maître de conférences à l’Université de Lille. 
DURAND (Th.), directeur du Jardin botanique de Bruxelles. 
EDWARDS (Arthur M.), professeur à Newark, N.-Y. (États-Unis). 
EHLERS, secrétaire de la Société des sciences de Gættingue. 
ENGLER, directeur du Jardin botanique de Berlin. 

EVANS (Alex. W.), professeur, Yale University, New-Haven, Conn. 
EVERDINGEN (E. van), directeur en chef de l'Institut météorologi- 

que des Pays-Bas, De Bilt, près Utrecht. 

FABRE (J -Henri), naturaliste, à Sérignan (Vaucluse). 

FALK EN BERG, professeur à l'Université de Saint-Pétersbourg. 
FAMINTZINE, professeur à l’Université de Saint-Pétersbourg. 
FARLOW, professeur à l’Université de Cambridge (E.-U.). 
FAUVEL, entomologiste, à Caen. 

FELICE (R. de). professeur au Lycée de Chartres. 


FISCHER pE WALDHEIM, direct. du Jardin bot. de S'-Pétersbourg. 


FLAHAULT, professeur à la Faculté des sciences de Montpellier. 
FORREST, anc. secrétaire de l’Institut des Ingén. civils, à Londres. 
FÜRSTER, directeur de l'Observatoire de Berlin. 

FORTI (Achille), professeur de sciences naturelles, à Vérone. 
FORTIN (Raoul), géologue, à Rouen. 

FRESENIUS Heinrich), professeur de chimie, à Wiesbaden. 
FRIES (Th ), professeur à l'Université d’Upsal. 

GADEAU DE KERVILLE, naturaliste, à Rouen. 

GADECEAU, botaniste, à Nantes. 

GARIEL, ingénieur en chef des Ponts-et-Chaussées, à Paris. 
GESTRO), directeur du Murée civique de Gênes. 

GILKINET, professeur à l’'Univensité de Liège. 

GILL, directeur de l'Observatoire du Cap. 


LL 


DE LA SOCIÉTÉ | 437 


GIRARD (Dr Henri),médecin principal de la Marine, à Toulon. 

GOBI, professeur à l'Université de Saint-Pétersbourg. 

GODLEWSKI, professeur à l’Université de Cracovie. 

GŒBEL, directeur du Jardin botanique de Munich. 

GOLTZ, professeur de physiologie, à Strasbourg. 

GRAND'EURY, professeur à l'École des Mines, à Saint-Étienne. 

GRANDIDIER, membre de 1 Institut, à Paris. 

GRUNOVW (A.), botaniste, à Berndorf. 

GUIGNARD, membre de l'Institut, à Paris. 

GUIMARAËS (Rodolphe), capitaine du Génie, à Lisbonne. 

GUINIER, professeur à l'École forestière de Nancy. 

GÜNTHER (Albert), naturaliste au British Museum, à Londres. 

HABERLANDT, directeur du Jardin botanique de Grätz. 

HAGEN, Museum d'histoire naturelle, Drontheim. 

HARIOT, aide-naturaliste, au Muséum, à Paris. 

HATON DE La GOUPIILIÈRE, membre de l'Institut, à Paris. 

HAYDEN, géologue de l'État, à Washington. 

HECKEL, professeur à la Faculté des sciences de Marseille. 

HENRIQUES (J.-Aug.), directeur du Jardin botanique de Coimbre. 

HENSEN (V.), président de la Société des sciences natur., à Kiel. 

HEPITES (Stephan-C.), directeur de l'Observatoire météorologique. 
à Boucarest. 

HERIBAUD (frère), professeur de botanique, à Clermont-Ferrande 

HICKEL, inspecteur des eaux et forêts, à Versailles. 

HIERONYMUS, botaniste, à Berlin. 

HILDEBRAND (F.), directeur du Jardin botanique de Freiburg i. Br. 

HINRICIHIS (Dr G. D.), professeur de chimie, à Saint-Louis, Mo. 

HOLMES, secrétaire de l'Institut des Naval Architects, à Londres, 

HOOKER (Sir J. D.), ancien dir. des Jardins de Kew, à Sunningdale. 

HOUZEAU DE LE'IAIE, sénateur, prof. à l’École des Mines, à Mons. 

HUBLARD (Joseph), secrétaire de la Société des sciences de Mons. 

HUE (abbé), lichénologue, à Levallois-Perret (Seine). 

HULOT (baron), secrétaire de la Société de géographie de Paris. 

HUSNOT, botaniste, à Cahan. 

HY (abbé), professeur à l'Université catholique d'Angers. 

HYADES, directeur du Service de santé de la Marine, à Brest. 

INOSTRANZEFF, professeur à l'Université de Saint-Pétersbourg. 

ISTVANFFI, directeur de l'Institut ampélologique de Hongrie, à 
Budapest. 

JACKSON (B. Daydon), secrét. de la Société linnéenne de Londres. 

JAMSHEDJI EDALJI, professeur de mathématiques, à Ahmedabad, 

JANUZEWSKI (Éd DE), professeur à l'Universite de Cracovie, 

JANE. (Charles), ingénieur et entomologiste, à Beauvais, 


> 


438 LISTE DÉS MEMBRES 


JENSEN (C. E. O.), botaniste, à Hvalsü (Danemark). 

JORET, membre de l'Institut, à Paris. 

JOUBIN, professeur au Muséum, à Paris. 

JOURDAIN, ancien professeur de Faculté, à Portbail, 

JUIN DE BAISSÉ, colonel du Génie en retraite. 

KAMIENSKI, professeur à l’Université de Varsovie. 

KINDBERG, professeur de botanique, à Linkôping. 

KLUNZINGER, professeur à l'Université de Stuttgart. 

KNY, professeur de botanique, à Berlin. 

KOEHNE, professeur de botanique, à Berlin. 

KRAUS, directeur du Jardin botanique de Halle. 

KUCKHUCK, botaniste, à Héligoland. 

KUNCKEL D'HERCULAIS, assistant au Muséum, à Paris. 

LACASSAGNE (Dr Alexandre), prof. à la Fac. de médecine de Lyon. 

LACROIX (A.), membre de l'fnstitut, à Paris. 

LANKESTER (Sir Edwin Ray), professeur à l’Université d'Oxford. 

LAPOUGE (DE), blbliothécaire de l'Université de Poitiers. 

LECOINTE (G), directeur scientifique à l'Observatoire royal de 
Bruxelles. 

LEFEVRE (Th.), naturaliste, à Bruxelles. 

LÉGER, professeur à l'Université de Montpellier. 

LEROUX, secrétaire de la Société florimontane, à Annecy. 

LE ROY (Mgr), évêque d’Alinda, sup" des Pères du St-Esprit, Paris. 

LETACQ (abbé), à Alençon. 

LÉVEILLÉ (Mgr), secrétaire perpétuel de l’Académie internationale 
de géographie botanique, au Mans. 

LEVIER, botaniste, à Florence. 

LIGNIER, professeur de botanique à l’Université de Caen. 

LINDSAY (Lord), Comte DE CRAWFORD, astronome, à Londres. 

LIVI (Dr Rodolfo}), anthropologiste, à Rome. 

LOESKE, botaniste, à Berlin. 

LOTSY, secrétaire perpétuel de la Société des sciences de Harlem. 

LUDWIG (H.), prof à l'Université de Giessen, à Halifax (Canada). 

LUERSSEN, directeur du Jardin botanique de Künigsberg. 

LUTZ (L.), secrétaire de la Société botanique de France, à Paris. 

MAC GREGOR, professeur au Dulhousie College, à Halifax (Canada). 

MACVICAR (Symers M.), botaniste, à Invermoidart (Écosse). 

MAGNIN (Ant.), doyen de la Faculté des sciences de Besançon. 

MAGNUS (Paul), professeur de botanique, à Berlin. 

MAIDEN, directeur du Jardin botanique de Sydney. 

MAIRE (René), maître de confér. à la Faculté des sciences de Caen. 

MALARD, sous-directeur du Laboratoire maritime de Tatihou. 

MALINVAUD), secrétaire honoraire de la Société botanique, à Paris, 


DE LA SOCIÉTÉ À43Ù 


MANGIN (Louis), membre de l’Institut, prof. au Muséum, à Paris. 
MARCHAND (Léon), professeur à l'École de pharmacie, à Paris. 
MARQUAND (Ernest), botaniste, à Guernesey. 

MASCLEF, botaniste, à Paris. 

MASSALONGO, directeur du Jardin botanique de Ferrare. 
MASSOL, directeur de l'École de pharmacie, à Montpellier. 
MATHIEU, directeur de la Station œno'ogique, à Beaune. 
MENDIZABAL JAMBOREIL,, protesseur de géodésie, à Mexico. 
MERINO, membre de l'Observatoire de Madrid. 

MESNIL (Félix), Institut Pasteur, à Paris. 

METSCHNIKOFF, sous-directeur de l'Institut Pasteur, à Paris. 
MOHN, directeur de l'Observatoire, à Christiania. 

MONIEZ, recteur de l’Académie de Caen. 

MORANDI, directeur de l'Observatoire de Villa-Colon. 

MORIZE, directeur de l'Observatoire de Rio-Janeiro. 

MOROT (Louis), assistant au Muséum, à Paris. 

MÜLLER (Car:), botaniste, à Freiburg im Breisgau, Baden. 
MULLER (Hippolyte), biblioth. de la Fac. de médec. de Grenoble. 
MURAT (St.), directeur de l'Institut météorologique de Roumanie. 
NACHTRIBB, zooloviste, à Saint-Paul (Minnesota). 

NIESSL von MEYENDORF, professeur de botanique, à Brunn. 
NODON, président de la Société astronomique de Bordeaux. 
NORDSTEDT, conservateur du Musée botanique, à Lund. 
OLIVIER, conservateur honoraire des Herbiers de Kew, à Londres. 
OLIVIER ‘abbé H.), lichénolouue, à Bazoches-au-Houlme (Orne). 
OUMOPFF, président de la Société des naturalistes de Moscou. 
PAMPANINI, secrét. de la Société botanique italienne, à Florence. 
PAPPENHEIM, professeur à l'Université de Kiel. 

PARDÉ, inspecteur des Eaux et Forêts, à Beauvais. 

PARIS (général), botaniste, à Dinard. 

PASQUET (abbé Octave), professeur, à Ducey (Manche). 
PASTRANA (Manuel E }, direct. de l’Observat. météor. de Mexico. 
PATOUILLARD, micologue, à Neuilly-sur-Seine (Seine). 

PAX, directeur du Jardin botanique de Breslau. 

PENNETIER (Dr), directeur du Musée de Rouen. 

PENZIG, directeur du Jardin botanique de Gênes. 

PERRIER, membre de l’Institut, à Paris. 

PETIT (Paul), botaniste, à Saint-Maur-des-Fossés, près Paris. 
PFEFFER (Wilhelm), directeur du Jardin botanique de Leipzig. 
PFLAUM, secrétaire de la Société des naturalistes de Riga. 
FICKERING, directeur de l'Observatoire de Cambridge (E.-U.). 
 PIROTTA, directeur de l'Institut botanique de Rome. 

PITARD (Dr), professeur à l'École de médecine de Tours, 


440 LISTE DES MEMBRES 


PITTARD (D), professeur d'anthropologie à l'Université de Genève. 

POINCARÉ, membre de l’Institut, à Paris. 

POISSON, assistant au Muséum, à Paris. | 

POTIER DE LA VARDE, lieutenant au 48- d'infanterie, à Guingamp. 

PRAIN (lieutenant-colonel), directeur des Jardins royaux de Kew. 

PRILLIEUX, membre de l’Institut, à Paris. 

PUTNAM, directeur du Musée de Peabody, Cambridge. 

RECHIN (abbé), professeur au Collège de Mamers. 

REINSCH, botaniste, à Erlangen. 

REINKE, directeur de l'Institut botanique, à Kiel. 

REYE, recteur de l'Université de Strasbourg. 

RICHE (Alfred), professeur à l'Ecole de pharmacie de Paris. 

RICHET (Charles), professeur à la Faculté de médecine de Paris: 

RIPLEY, professeur à l'Institut technique de Boston. 

RŒNTGEN, professeur à l'Université de Munich. 

ROGEL (Franz), ingénieur, Limbach b. Chemaitz. 

ROSENVINGE (Kolderup), au Musée botanique de Copenhague. 

ROSTAFINSKI, professeur à l’Université de Cracovie. 

ROUSSEAU, professeur, à Joinville-le-Pont. 

ROUY, botauiste, à Asnières (Seine). 

RYKATCHEW, directr de l'Observatoire physique de S'-Pétersbourg. 

SACCARDO), directeur du Jardin botanique de Padoue. 

SAINT-LAGER, botaniste, à Lyon. 

SARS (G. O.), professeur de zoologie, à Christiania. 

SAUVAGEAU, professeur à la Faculté des sciences de Bordeaux. 

SCHIFFNER, professeur de botanique, à Vienne. 

SCHOUTEN, secrétaire de la Société mathématique d'Amsterdam. 

SCHW EDER, président de la Société des naturalistes de Riga. 

SCH WENDENER, professeur à l'Université de Berlin. 

SCIUTO-PATTI, secrétaire de l’Académie de Catane. 

SEMENOW, présideut de la Soc. de géogr. de Saint-Pétersbourg. 

SEYNES (J. DE), professeur à l'École de médecine, à Paris. 

SJŒGREN, secrétaire de l’Institut géologique d'Upsal. 

SMITH (C.-Michie), directeur de l'Observatoire de Madras. 

SOLMS-LAUBACIL (comte DE), prof. à l’Université de Strasbourg. 

SOMMIER, botaniste, à Florence. 

SORONDO), directeur de l'Institut de Buenos-Aires. 

SOUCHÉ, président de la Société botanique aes Deux-Sèvres, à Pam- 
_proux (D.-S.). 

SPANGBERG, entomologiste, à Stockholm. 

SPENCER (W. Baldwin), secrét. de la Soc. des sciences de Victoria. 

STAHL, professeur à l’Université de Iéna. 

STATUTI, secrét. de l'Acad. pontificale des Nuovi Lincei, à Rome. 


DE LA SOCIÉTÉ 441 


STEPHAN, directeur de l'Observatoire de Marseille, 

STEPHANI, botaniste, à Leipzig. 

STORY, professeur à l'Université de Baltimore. 

STRASBURGER, directeur du Jardin botanique de Bonn. 

SUESS, président de l’Académie des sciences, à Vienne. 

TASSI (Flaminio), professeur à Sienne, Italie. 

TEIXERA (F. Gomes), directeur de l’Acad. polytechnique, à Porto. 

TERRACCIANO (Nicola), directeur du Jardin botanique de Caserte. 

THEEL, naturaliste, à Upsal. 

THELLUNG, docent à l’Université de Zurich. 

THÉRIOT. botaniste, au Havre. 

THISELTON DYER (Sir W.), ancien directeur des Jardins de Kew. 

THOULET, professeur à la Faculté des sciences de Nancy. 

TOPINARD, anthropologiste, à Paris 

TORROJA Y CABALLÉ (Ed), prof. de mathématiques, à Madrid. 

TRABUT, professeur à l'École de médecine d'Alger. 

TRAIL, professeur à l’Université d’Aberdeen. 

TRELEASE, directeur du Jardin botanique de Saint-Louis. 

TROUESSART, professeur au Muséum, à Paris. 

TSCHERMAK, directeur du Musée minéralogique de Vienne. 

TUDSBERY, secrét. de l’Institut des « Civil Engineers », à Londres. 

UHLWORM, botaniste, à Berlin. 

URBAN, sous-directeur du Jardin botanique de Berlin. 

VAILLANT, professeur au Muséum, à Paris. 

VAN DER MENSBRUGGHE, membre de l’Académie de Bruxelles. 

VAN DER STOK, directeur de l'Observatoire de Batavia. 

VAN DER WAALS, secr. de l’Académie des sciences d'Amsterdam. 

VAN TIEGHEM, membre de l'Institut, à Paris. 

VEITCH (Harry James), horticulteur, à Chelsea (Angleterre). 

VÉLAIN, professeur à la Faculté des Sciences de Paris. 

VIDAL DE LABLACHE, professeur de géographie, à Paris. 

VINES (S. Howard), professeur à l'Université d'Oxford. 

VIRÉ, préparateur au Muséum d'histoire naturelle de Paris. 

VORDERMAN, naturaliste, à Batavia. 

VRIES (H. DE}, directeur du Jardin botanique d'Amsterdam. 

VUILLEMIN, professeur à la Faculté de médecine de Nancy. 

WALCOTT (Charles Doolittle), secrétaire de la Smithsonian Insti- 

tution, Washington. 

WATSON, membre de l'Académie des sciences et arts, à Boston. 

WATERHOUSE, secrétaire de la Société asiatique, à Calcutta. 

WEINEK, directeur de l'Observatoire de Prague. 

WEISS, directeur de l'Observatoire de Vienne. 

WETTSTEIN vox WESTERSHEIM, dir. du Jardin bot. de Vienne. 
29 


442 LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ 


WILD, secrétaire de la Société des sciences de Melbourne. 
WILDEMAN (E. DE), botaniste, à Bruxelles. 

WILLE, directeur du Jardin botanique de Christiania. 
WILSER, naturaliste, à Carlsruhe. 

WINCHELL, géologue de l'État, à Minneapolis. 
WITTMACK, secrétaire de la Société d'horticulture de Berlin 
WITTROCK, professeur de botanique, à Stockholm. 

WOLF, astronome, membre de l’Institut, à Paris. 
ZAHLBRUCKNER, botaniste, à Vienne. 


TABLE. 


Notice nécrologique sur le Commandant Henri Jouan, 
RAD En CANNEELIER. . ::..::.7.Le rue. men 
Lichens d'Europe (Énumération, stations et distribu- 
tion géographique, avec clef dichotomique des 
genres et des espèces, par M. l'abbé H. OLzrvier. 
Sur les mesures prises à New-York pour enrayer la 
propagation de la tuberculose, par M. le docteur 

; LEUR D PEN te ES PS AN Er à 
Note sur la possibilité d'établir à Cherbourg la tête 
de ligne de la Compagnie générale transatlanti- 
que (passagers), par M. F. GuILLON............ 
Lichenum generis Crocyniæ Mass. plerasque species 
juxta archetypa specimina morphologice et ana- 
pnnce descriDSit. A AUE.. 0: Te eee 

La prévision du temps, par M. Albert Nopon....... 
Muscinées des environs de Dunkerque, par M. le D° 
MABOUEY DE: LRSDAIN 2.47 4 RTS met 
Origine planétaire des perturbations solaires, par 
MS MDEEL:NODON EL 2e ne Or er ee ARE 
Extraits des procès-verbaux des séances de la Société 
(Janvier 1908 à Août 1910), par M. L. CORBIÈRE. 
Ouvrages reçus par la Société (Janvier 1908 à Août 


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Imprimerie Le Maour, 25, rue Tour-Carrée, Cherbourg. 


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à SECRÉTAIRE PERPÉTUEL ET ARCHIVISTE DE LA SOCIÉTÉ. 


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J-B. BAILLIÈRE er Fics, LigraiREes, RUE HAUTErEUILLE, 19. 


CHERBOURG, 
Imeriwerie Émize LE MAOUT 


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