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Full text of "Miscellanea entomologica; revue entomologique internationale"

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SMITHSONIAN INSTITU ON LIBRARIES 


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ROSE 1-42 
RE Do No##-12 Vol. X. {0e Année - X Jahrgang. t5-Nov--Decembre 1902 a 


MISCELLANEA 


ENTOMOLOGICA 


REVUE ENTOMOLOGIQUE INTERNATIONALE 


DIRECTION 
E. BARTHE 
COMITÉ DE RÉDACTION 
Dr CHOBAUT - DrGRIFEINI 


J.J. KIEFFER - P. de PEYERIMHOFTF' - M. PIC 
Dr SICARD - F. de SAULCY 


ko ou ans 


SOMMAIRE — INHALTS-VERZEICHNISS 


Dr. H. Cannaviello. Le Papilio Mächaon, L. dans la faune paléarctique. (fin). — 
E. Andre. Tableaux -analvtiques pour la determination des Lepilopteres de France, 


de Suisse et de Belgique (suite). — Dr. Seidlitz Dytiscidæ et Gyrinidæ de la faune 
européenne (suite). — BIBLIOGRAPIHE. — PETITFS NOUVELLES. AVIS DIVERS — ÉCHANGES 


> ET ANNONCES. x «4 
fr ® 
= >) 
35 Ai IN 


LISTE 


DES 


(00 PREMIERS SOUSCRIPTEURS 


FONDATEURS DE CETTE REVUE 


Ancey (P.\. Marseille. 
Andre (E.). Gray. 

Andre (E.). Mâcon. 
Argod-Vallon (A.). Crest. 
Aubry (Dr. &G.). Armentières. 
Autran (E.). Genève. 
Azam. Draguignan. 
Béguin-Billecocq. Passy 
Bel (Prof, A.). Middletown. 
Blane (J.). Epinal, 

Bleuse (L.1, Rennes. 


Bramson (K.). Jekaterinoslaw. 


Breignet. Bordeaux. 
Carret (Pabbe A.). Lyon. 


Carvalho Monteiro (Dr A. de). 
Lisbonne. 


Gaspari (W.). Wiesbaden. 
Cheux (A.) Angers. 

Gotte (M.). Les Dourbes. 
Goulet (A.). Les Dourbes. 
Couturier, La Nerthe, 
Groissandean (J.). Orléans, 
Daime. Digne. 

Dames (F. L.). Berlin. 
Daniel (Josef). Ingolstadt. 
Dauphin (L. C.). Carces. 
Daydié (Ch). Bordeaux. 
Debernard (A.). Limoges. 
Degors. Le Blane, 
Delamain (H.). Jarnae. 
Denfer (J. . Paris. 


Desbrochers des Loges. Tours. 


Dietz (Dr W. G.). Hazleton. 
Driancourt (V.). St-Denis, 
Duchaussoy (A.). Rouen. 


Dumée (P.). Meaux. 


Eehavidre. La Combette, 


Egerland (Alois). Karlsbad. 
Faivre (Th.). Gray: 
Finot (A.). Fontaineblean. 
Fleutiaux Bd.). Paris. 
Fokker (Dr A. J.). Zierikzee. 
Fruhstorfer OL). Berlin. 
Frey-Gessner. Genève, 
Gazagnaire ().). Paris. 
Gestro (Dr R. „ Genes. 
Gouin (IL). Bordeaux. 
Gozis (M. des). Montlucon. 
Graf-Krüsi. Gais. 
Grosz (lleinrich). Steyr. , 
Grouvelle 'A.). Paris. 
Grutzner (I). Grottkau. 
Guimard (V ) Coarlon. 
Hallama (E.). Prossnitz. 
Janet (A.). Toulon. 
Joanuis (I. de). Paris. 
Julliot. Paris. 
Kraus (M.). Luxembourgville, 
Lods (IT.‘. Montbéliard. 
Lombard (F3, Serres. 
Loontjens (B. van den Berghe). 
Roulers. 
Magretti Dr P.). Milan. 
Marwet (F.). Tournus, 
Martin R.). Le Blanc. 
Maurel(V.)Villard-des-D surbes 
Möge (V’abbe X. . Blaye. 
Mérel (abbé 4. La Carneille. 
Meyer (W.). Hambourg. 
Mesmin (L.). Gabillaud. 


Mocquerys. Evreux, 
Moffarts (P. de), Liege. 
Mazel E.). Genève, 
Nicolas, Versailles. 

Nodier (Dr Gh.1. Lorient. 
Nonfried, Rakovnik. 
Noualhier, Nieul. 
Padewieth. Gospie. 

Passet (J.). Paris. 

Peltier- G.). Haouch-Kidar. 
Peyerimhoff (P. de : Digne, 
Pie (M. Digoin. 

Pichler’s (A. Witwe & Sohn). 


[Wien 


Pilet (Ed.). Genève. 
Portevin (G.). Evreux. 
Pruliere (J. B.). Marseille. 
Raoult (Dr). Raon l'Étape. 
Regimbart (Dr M.). Evreux, 
teitter (Ed.). Paskau. 
Schmiedeknecht (Dr 0.). 
[Blankenburg 
Severin (G.). Bruxelles. 
Staedler (F. 1. Nuremberg, 
Stierlin (Dr). Schaffhouse. 
Teinturier (Pr), Glayeures. 
Thery (A,). St-Charles. 
Vachal (I). Argentat. 
Vispart (L.). Genève. 
Vitrae (Dr). Guadeloupe. 
Viturat ('abbér. Nice, 
Voelschow (4). Schwerin. 
Wistrom (Def. A. Hudikswali 
\Wrotigton (R, C.). Poona. 


CORRESFONDANTS 


Paris. I. Werten. Librairie francaise et étrangère, %, rue Bernard Palissy, Paris. 
> b J 1 


Londres. Dur & Co. Foreign Booksellers, 57 Sohv Square, London W. 
Berlin. FuiebLixper & Sohn. Buchandler, Karlstrasse I1, Berlin N. W. 
Calcutta. Tıxcken & SvinKk, 5 & 6, Government Place. 
Florence. SErsEn, Librai di S. M. la Regina d'Italia, Via Tornabuoni 20. 
Vienne. GEROLD & Co, Buchbandler, 8 Stefanplatz. 


On peut s'abonner sans frais chez ces divers correspondants, mais nou 


p'éférons à tout autre mode de sousce,'iption lencoi d'un mandat-carte. 


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giScELLANER ENTOMOL 0crcy 


REVUE ENTOMOLOGIQUE INTERNATIONALE 


No. 1 Vol. X. ÉDITION FRANÇAISE 15 Janvier 1902 


—_ 


A PROPOS DE L'ÉTUDE GÉNÉRALE D'UN GROUPE 


Plusieurs fois déjà et notamment dans l'Échange n° 129 j'ai attiré 
l'attention sur la nécessité, pour une étude générale sérieuse d'un groupe 
ou d'un genre, de ne pas s’en rapporter à la seule littérature bibliographique 
des catalogues ; ces ouvrages présentent, dès l'année suivante de leur 
publication, une littérature incomplète et arriérée. J’aiconstate récemment 
encore et, c'est pourquoi je reviens sur ce sujet pas assez médité, que 
fréquemment les auteurs, à l'étranger surtout, publient avec les seules 
données des derniers catalogues ; or, depuis ces catalogues, il existe des 
travaux synoptiques, des descriptions isolées que l'on ne devrait pas ignorer 
et dont un monographe surtout ne devrait pas propager l'oubli. 

La conséquence d’une série d’omissions peut être très grave ; l'auteur 
tout d’abord s'expose à redécrire des espèces ou variétés qui le sont déjà ; 
ensuite ceux qui travaillent avec cette seule monographie incomplète 
tombent nécessairement à leur tour dans des erreurs imvolontaires et 
peuvent entrainer d’autres collègues à leur suite. 

Que chacun donc, avant de décrire ou d'étudier aidé de l'étude d'un 
autre, se mette tout d'abord bien au courant dela littérature bibliographique 
nouvelle, cela est absolument nécessaire pour travailler bien et bien faire 
travailler les autres à sa suite. 

Les Thanasimusv. hilaris, Necrophorus v. degener, auraient ils été décrits 
dernièrement si les noms de Thanasimus rufipes v. letipes et ceux de Necro- 
phorus vestigator v. Rauterbergi et ©. Putoni (le nom de Rauterbergi Reitt. 
parait lui-même primé par le nom de Putoni) (') avaient été catalogués ? 

N’est-ce pasla seuleignorance de lalitterature bibliographique nouvelle 
qui a laissé M. Weise redécrire Pseudocolapsis Korbi (Dts. Ent. Zeit. 1901 
p. 204) (*) alors que cette espèce était déjà publiée sous le même nom 
(l'Échange n° 495, mars 1901, p. 19). 


(1) Faune de l'Allier tome Il annelées (Coléoptères p. 109) par E, Olivier. 
(2) Paru en 1902. 


ro 


Dans les Bestimmungs-Tabellen XLIV où M. Karl Petri a étudié le 
groupe des Hyperini, plus d’une demi-douzaine d'espèces décrites par M. 
Desbrochers des Loges dans le Frelon, Hypera stupida Frm., etc. sont omises 
et cependant l’auteur décrit de nombreuses nouveautés. Un tel travail (et 
ce n'est pas le seul), à cause de ces nombreuses nouveautés d'un côté, à 
cause de la série de ces omissions d'un autre, ne peut présenter qu'une 
étude superficielle du sujet : il doit tout d'abord être soigneusement revu, 
corrigé et augmenté avant d'être employé avec fruit. 

Je citerais bien d’autres exemples à propos d’oubli, mais à quoi bon ? 
Les omissions ou doubles emplois queje viens de signaleret quiévidemment 
sont sortis de l'ignorance de la littérature bibliographique récente, sufliront 
à prouver que je n'ai pas tort de faire connaitre à ceux qui l'ignorent encore 
malgré de précédents avis, ce qui se passe et de mettre en garde tous nos 
collègues, les jeunes surtout, contre plusieurs études générales nouvelles 
quisontécrites aveclesseules ou presque les seules données imprimées dans 
les derniers catalogues. 

Je sais bien qu'étant donné la multitude des journaux d'Histoire 
Naturelle un article ou une description peut vous échapper quelquefois 
mais cela doit être une exception et non pas un cas qui se généralise. 


M. Pıc 


Pass 
ABOUT SOME 
RHOPALOCERA 


COLLECTED NEAR ERYTHREA COLONY 


a paper by Dott. Henry CANNAVIELLO 


The specimens [ am going to mention here below have been collected 
by captain Michelangiolo Cav. De Luca, (belonging to the so-called Cacciatori 
d'A frica residing since many years at Adi-Ugri), and forwarded me in good 
conditions so as I can easily set about the study of their characters. 


PAPILIONIDES 


Papilio, Linn. 

— — nireus, var. abyssinica, now. sp. 

This form constitutes a local well defined and constant variety. 

It distinguishes itself from the type by its rather smaller size as well as 
by its having the blue border in the four wings rather narrower, more 
marked, becoming thinner and thinnergradually towards the underside, so 
far as to finish in point. On the hind edge of the wings of the first pair to 
be noted two pointed spots, well marked, joining each other, of a blue-sky 


colour. Besides the marginal border of the hind wings is silver gray, and 
of the same colour to be seen a half-moon spot (4-4 1/2 mm.), near the 
anal side. 

The abdomen on theover side is dark black, on the under side grey ash, 
with a series of black points along the edge. 
&, 2. Adi-Ugri, Adud. 


— Latreillianus, Godart, Enc. Meth. pg, 9. 
To be particularly observed an only specimen collected at Godofelassi. 
The discoidal spot of the fore wings distinctly divided in two and their 
bands grey green. The appendage of the feelers is covered with yellowish 
hair. 


— Sisenna Mab. Voy.de Ch. Alluaud dans |. territ. d’Assinie. 
pg. 29. 

The received specimens im number of two differ from those collected 
at the Mozambico, where this form lives in abundance, by their spots of 
the middle band, in the fore wings, being smaller and of a rather more 
irregular shape of roundness. The two basal spots in the hind wings are 
shorter and less narrow, just as those of the margiaalseries. The appendage 
asa tail, in the same wings is grey dark on the over side, white on the 
under side. The red spots on the under side of the wings are of a darker 
colour, smaller and less round, and on the white spot standing near the 
anal side, we see another yellowish spot which corresponds to a greenish 
spot larger on the over side. 

The general colour ofthe wings is black dark, whilst in the typeit is of 
a fine black ebony. 

l examine these specimens, modified by some local influence. 

8, 2. Makalle, Godofelassi. 
Terias Bd. 
— —  brigitta, var. Zoe. Hopf- Ber. verh. Akad. Berl. 
pg. 640. 
5, 2. trodofelassi, Adud. 
Teracolus. Klug. 
— evarn>s Klug. Symb. Phys. pl. VI. T-4. 


5. Adi-Ugri. 


— — dynamene. Klug, Symb. Phys. pl. VI. 15-16. 
One of the specimens is of a minor size, and presentsthe gencral tint 
in the four wings of a brighter colour. 
Two speeimens collected at Adua, (rodofelassi &, © in coitu. 


PIERIDES 
Pieris, Latr. 


—  — Haellica, God. (Rhaphani, Cram. Daplidice Fabr.) 
This form, largely diffused throughout the Colony Eritrea, presents 


nier 


striking ressemblances with the Daplidice, so as by many German and French 
authors itis considered as a local variety of them. Ithink however, 
following Godard’s opinion and well studying the received speeimen in 
comparison with the Daplidice type, L think, I say, that the Hellica must be 
considered as a well different form and well eonstituted on account of the 
shape of the spot of the cell in the primaries which is more regular, on 
account of the band ofthe further border, divided in four oval spots, white, 
the first and the third being larger, on account of the abdomen and of the 
basal part of the secondaries, being more largely hairy and on aceount of 
the slightly larger size (52-5% mm. breadth the ends ofthe extended 
wings). 


&, 2. Makallé, Adua, Adi-Ugri. 


— brassicoides Rüpp. Guér-Ménevil. ecc. Voyage en Abyssinie 
pg. 367. 
5,29. Adua, Adi-Ugri. 


— Hyale, Linnaeus, Syst. Nat. ed. XI pg. 469. 

l observe in the specimens from the Eritrea Colony, that the general 
colour of the four wings is more reddish, and the terminal dark band 
larger, more defined and a more intense black colour. Below, the general 
colour is just yellow greenish, uniform, with the black spots in the primaries, 
disposed in marginal larger and more irregularly round series. 

In the secondaries the two silvery spots are of a brighter colour and 
connected together by a red-yellowish maeula. For any thing else they do 
not differ at all from the European specimens. 

Two speeimens 9 9, collected at Adi-Kaje, Godofelassi. 


LYCENIDES 


Lycaena, Fabr. 
—  — f£fulvimacula, Mab. Voy. de Ch. Alluaud dansl.terr. 
d’Assinie, pg. 2%. : 

The received speeimens differ pretty much from the described type and 
figured by Habille (pl. IL, fig. 3) which lives at Zanzibar and at Madagascar, 
by the general colour below the wings, which instead of being quite black 
is covered with a blue colour near the basilar part of the four wings. 
Besides, the grey spot of the primaries has a distinetly triangular shape, 
whilst in (he specimens from the Southern Africa it is round. The white 
bands in the underside of the secondaries are more angular and slightly 
coloured with blue especially in one of the two specimens. The red spot 
near {he anal side in the secondaries islarger and hasin the middle a defined 
blue dark spot, which in the specimens from Zanzibar is black. 

The two tail appendages of the same wings are longer and thinner. I 
consider this form as a well distinet local variety. Two specimens, 

5, 2. Adi-Ugri, Adua. 


Ss 
— telicanus, Lang. Verz. sein. Schmett. pg. 472. 


The over side of the four wings is richer of blue reflections and the ey& 
spots near the internal side are larger and better marked. Three spécimens. 


5, 9. Adud, (rodofelassi. 


— lbaetica, Linnaeus, Syst. Nat. ed. XII, pg. 789. 

This form offers the general view of its colour, more violet like, less 
rich of hues, and the band of the under border blacker and wider. On the 
underside of the four wings, the white bands are more numerous and 
thinner especially in the secondaries ; the point spots near the anal part, 
in the same wings, are slightly covered with greenish, with the central point 
green metallic very bright, and the semilunar spots reddish, wider and 
more crooked. 

I compared these specimens with those which usually are collected in 
the meadows of South Italy. One speeimen © colleeted at Godofelassi . 


Lycaenesthes Dr. 

a sy Ivyanus, Drury. IE exot Ent pl 11 n2,2,3: 

The received specimens do not correspond to the description of Drury. 
I observe in them a more intense general colour and the spots thieker and 
better defined. | 

Three specimens collected at Adi-Kaje, Adud. &, ©. 


Zeritis West. 
— Amanga Wesitwoëd, in Oates’s Matab. land. pg. 351. 
One specimen &, colleeted at Adud . 


Catochrysops, Holl. 
— — — perpuichra, Holland Entomologist. Suppl. 
pg. 90. 
Three specimens & © collected at Makalle, Godofelassi. 
— —  — asopus, Hopfer, Ber. Verh. Ak. Berl. pg. 642. 
Two specimens 9, collected at Makalle, Adua. 


APATURIDES 
Charaxes, |. auct. 


— — Bitheta, Godart, Eric. Meth. pg. 143. 
One speeimen 9, collected at Adua. 


NYMPHALIDES 


Danais, Lair. 
— — Dorippus. Klug. Symb. Phys. pl. XLVIII 
Two speeimens & 9, colleeted at Godofelassi, Adud. 


—  — hrysippus, Linnæus, Mus. Lud. Ul. pg. 26: 

This species lives largely with its similar specimens in the grounds of 
the Eritrea Colony. 

Ihave observed that these specimens differ from these which live in 
Eyypt by the general wing colour grey darker and by the large black 
terminal spot in the primaries, more defined intheinternal side and wider. 
In the secondaries the black border is equally wider, and the white points 
which divide it are thieker and less round, as the black spot disposed asan 
arch near the cell. The underside of these wings, in which the generalcolour 
is more yellow and more regular, the discoidal spots and the external 
border are largely accompanied with a whitish cirele. 

Four specimens 6, 9, collected at Wodofelassi, Adui-Makallé. 


Junonia, Lang. 
—— — Here, Lang, Entomologist. pg. 206. 
Two speeimens 9, collected at Adud, Makalle. 


Samanta, Hop. 

—  — perspicua, Trimen, Trans. Ent. Soc. Lond. pg. 104, 
plie 2 lou 

One specimen 6, collected at Adi-Ugri. 


Pyrameis,. |lh. 
— — cardui, Linnæus, Syst. Nat. ed. X pg. 475. 
This cosmopolit form lives in the Eritrea Colony very largely. 
Carefully compared, it does not present any difference from those 
which are to be seen usually ley us; in two only speeimens the four round 
black spots, on the underside of the secondaries, are all of the same size, 
and they have some hues, well marked and bright of a violet-like colour, 
whilst in the other three speeimens the two spots otthe ends are larger and 
covered with blue, which is to be seen in any speeimen from Europe. 
Five specimens &, 9, collected at Adi-Ugri. Makalle, Adua. 


Acraea.Bl. 

— serena. var. Perrupta, Butler, Ann. Mag. Nat. Hist. 
pg. 102. 

Three speeimens 5, ®. collected at Adi-Ugoi, Godofelassi. 


— anemosa Hewitson; Exot. Butt, pl. XIX, fig. 14, 15. 
Two speeimens &, collected at Adi-Kaje, Adua, 


= chilo, Godman Salvin, P. Z. S. pg. 180, pl. XIX, fig. 4, 5. 
HESPERIDES 


Parnara, Bull. 

— — Mathias, Fabricius, Ent. Syst. Suppl, pg. 433. 

The form of Abyssinia is somewhat clearer in its general colour with 
its designs and spots less distinetly marked. 


+ 
F 


Three speeimens collected at Adi-Ugri, Adud. &, 9. 


Thanaos, Wall. 
— —  Djælae, Wallengren, Lep. Rhop. Caffr, pg. 54, 
Two specimens 4, ® , collected at Adi-Kaje, Makallé. 


Sarangesa, Holl. 
—  —  eliminata Holland, P. Z.S.pl.V. fig. 2, pg. VII. 
Two speeimens &, ©, collected at Makalle, Godofelassi. 


Pardaleodes, Doubl. 
— — — festus, Mabille, Voy. de Ch. Alluaud. d. I. Terr, 
d’Assinie, pg. 3°. 

This form lives copiously at Congo, and near Gabon. 

I have received from Eritrea Colony two speeimens, one of which being 
spoilt, so as not to allow me its studying, the other being deprived of the 
primaries, head, and of the last segments of the abdomen. On an aceuräte 
examination of the secondaries however, I observe that in their general 
colour they differ from the type by their being yellow less dark, with the 
reddish spots wider and clearer in their colour. The two lost spots, the 
one towards the abdomen spot and the other in the median alar region are 
very slightly marked, being confused with the general tint, they have 
their outline not clear at all, so that I had to use lens to ascertain them. 
Godofelassi. 


Pamphila 
— —  Murga, Mabille, Voy.de Ch. Alluaud,d.1. Terr. d’Assinie, 
pg. 31. 

A specimen very like Pamphila Natalensis, but of a smaller size. 

In the received specimen I observe {hat it is different from that of 
Cafreria, by its having the underside of the primaries and secondaries 
yellow reddish, lined inthesecondaries with two dark-blackish bands which 
beginning from the superior border have their and towards the abdomen 
border, becoming wider and wider. 

In the basilar part ofthe same wings I observe four black points 
irregularly disposed instead of three, as it is observed in the type. The over 
part ofthe abdomen is reddish yellow bright, more yellowish towards the 
under part. For any thingelse it is similar to the type. 9, Adi-Ugri. 

Note : The following species have been received during the study ot my work, so 
Ihat I could not set them according Lo their right rang. 


Papilio, Linn. 

— — Leonidas, Fabrieius. Ent. Syst. Emend. et aucta. 
pg. 314. 

This species according to the statement of Cramer, is found also in 
China. 

The speeimen I received, is different from the {ype received by 
Doctor Orro STAUDINGER, and collected at Sierra-Leone, by the general 


anne 


eolour in the underside of the wings clearer, almost erey-yellowish-dark, 
and instead of twenty blue spots, of which the three near the cell being 
jrregular and the marginal ones smaller and round, hardly eighteen. In 
the secondaries the basilar spot has a minor diffusion and is of a more blue- 
sky colour. The double border of parallel spots in the under line is narrower 
and the latter are smaller, more regular in their shape and more blue in 
their colour. The thorax is pointed with white yellowish and the abdomen 
presents from both. 

&, Godofelassi. 


—  — Eurema, Doubl. 
—  — PFulchella, Boisduval, Species General des Lépid. pg. 
193. 

In the @ basilar part in the four wingsis pointed withthick greenish- 
dark pins and in the primaries the black band of the external border is 
wanting whilst it is slightly perceptible in the secondaries ; this band is 
well defined in the &. 

Three specimens collected at Aduà, Makalle. 


Lycæna, Fahr. 
— — Podorina,Mabille, Voy.deCh. Alluaud,d.1.Terr.d’Assinie 
pg. 25. 

On only speeimen, I think itisa @ by the general dark-blackish eolour 
and by some spots on the underside of the secondaries disposed in very 
distinet bands, more regular towards the external border in the same wings 
and on the same wide the point like spots are black with very clear blue 
reflections. 

This specimen is 19 mm. in breadth, between the apex of both extended 
wings and it is smaller of those collected in the Sénégal, which reach 23-25 
mm. 

The type in the Senegal belongs to the collection Dr. OTTO STAUDINGER. 

The typical specimens with which my comparisons have beendrawn, 
of the forms received from Eritrea Colony, have been furnished from the 
eolleetions 

Dr 0. Stauvinser, BAnG-HAaas. Blasewitz bei Dresden. 

WILHELM NEUBURGER. Berlin. 

ALEXANDER Bau. Berlin. 

AMÉDÉE PoviLLox. Landorf (Lorraine) 

ÉmiLe DEYRoLLE (les fils) Paris. 


BIBLIOGRAPHICAL LIST 


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TRIMEN RoLanp. On some new or little known species of African Butterflies. London 
1897. 

TRIMEN. On some new species of Buterfties from Tropical and Extra Tropical South Africa 
London 1898. 

BUTLER G. Artıur. On a collection of Lepidoptera made in British East Africa, by M. C. 
S. Bethon. London 1898. 

GUÉRIN MÉNEVILLE. Voyage en Abyssinie. 


Taies 


CATALOGUS 
COLEOPTERORUM GALLIE 
ET CORSICÆ 


(suite) * 
BUPRESTIDE BUPRESTINI | AURIGENA 
Eschscholtz 
JULOBDINI CHALCOPHORA unicolor Oliv. 
JULODIS So Her lugubris F. 
Eschschollz mariana Lap. CAPNODIS 
onopordi F. v. florentina Ksw. Eschscholtz 
Sommeri Küst. Fabricii Rossi 6% tenebrionis L. 


(*) Voir nos9, 11-12 1896, 1, 2, 5,8, 101897, 3, 6,7, 8, 9,10, 121898 1,4-5, 10-11 1399, 3-4, 8- 9, 12 
1900, 1, 3-4, 9, 11-12 1901. 


tenebricosa Herbst 


LATIPALPIS 


Spinola 


plana Ol. 
pisana Rossi 


DICERCA 
Eschscholtz 
ænea L. 
berolinensis Ierbst 
alni Fisch. 
fureata Thunb. 
moesta F. 
Herbsti Kiesw. 


PCECILONOTA 


Eschschollz 


variolosa Payk. 
conspersa Gyll. 
v. albæ Richard 
v. tremulæ Ab. 


LAMPRA Spin. 


rutilans F. 
v. obsenra Schilsky 
decipiens Mannh. 
v. mirifica Muls. 
dives des Goz. 
dives Guilleb. 
decipiens Redt. 
v. modesta Gwilleb. 
Solieri Lap. 
festiva L. 


BUPRESTIS 


Linne 


rustica L. 
hemorrhoidalis Herbst 
punclata EF. 
9-maculata L. 
flavomaculata F. 
fflavopunetata de Geer. 
v. maculala F. 
oclogullata L. 
v. magica Lap. 


EURYTHYREA 
Solier 
austriaca L. 
seutellaris Ol. 
micans F. 
MELANOPHILA 
Eschschollz 

decastigma F. 

chrysostigma Fab. 


acuminala Deg. 
anthaxioides Marquet 

æqualis Mannh. 

oxyura Marquet 


KISANTHOBIA 


Marseul 
Ariasi Robert 


PHÆNOPS 


Lacorduire 
cyapea F. 


ANTHAXIA 


Eschschollz 
CRATOMERUS Sol, 


hungarica Scop. 
eyanicornis F. 
ANTHAXIA S. Str, 
Crœsus Vill. 
sentellaris Gene. 
olympica Ksw. 
fulgidipennis Mars. 
parallela Lap. 
præclara Mannh, 
cichorir Ol. 
millefolit F. 
umbellatarum Fr, 
inculia Germ, 
aurulenta F. 
v. senicula ? Schrank 
manca L. 
Midas Kiesw. 
Crœsus Lap. 
candens Panz. 
fulminans Schn, 
Passerinii Peceh. C. 
parallela Cast. 
nitida 
dimidiata Thunb. 
saliceti Ill. 
salieis F. 
semienprea Küst. 
bicolor Fald. 
fulgurans Schrank 
v. azurescens Lap. 
grammica Lap- 
eyanescens Gory 
nitidula L. 
2 læta F. 
v. eyanipennis Lap. 
v. signaticollis Keyn. ? 
hypomeliena !ll. 
ferule Gene G 
funerula Il. 
morto F. 


confusa Lap, 
sepulchralis F. 
umbellatarum OT 
quadripunetata L. 
v. Godeti Lap. 
helvetica Stierl. 
corsica Reiche Mars. €. 
nigritula Ratz. 


POLYCESTINI 


PTOSIMA 


Solier 


11-maculata INerbst 
9-maculata F. 
v. 6-maculata Herbst 
v. confusa Vill. 


ACMŒODERA 


Eschscholtz 


Revelieri Muls. C. 
convolvuli Waltl, 
eylindriea auet, 
degener Scopoli 
v. 18-punctatlaLap. €. 
quadrifasciala Rossi 
pilosellæ Bon. ? 
bipunetata Oliv. 
6-pustulata Lap. 
flavofasciata Pill. 
tæniata F. 
adspersula Ill, 
virgulata TE. 
discoidea F. 
lanuginosa Gyll. GC: 
v. ovis Chevr. C: 


SPHENOPTERINI 


SPHENOPTERA 


Solier 


antiqua D. 

v. litigiosa Mann. 
ardua Lap. 
gemellata Mannh. 
lapidaria Brull. 
rauca F. 

laticollis Oliv. 
geminata Illig. 

lineata F. 
metallica F. 
parvula Lap. 


CHRYSOBOTIIRYINI 
CHRYSOBOTHRYS 


Eschscholtz 
chrysostigma L. 
affinis EF. 
chrysostigma ITerbst 
v. tetragramma Men. 
Solieri Lap. 


AGRILINI 
CORŒBUS 


Laporte 
fasciatus Villers. 
bifaseiatus Ol. 
undatus F. 
rubi L. 
elatus F. 
gibbicollis Nlig. 
cupulariæ Ab. 
MELYBÆUS Mars. 
episcopalis Mannh. 
subulatus Moraw. 
graminis Panz. 
santolinæ Ab. 
aratus Muls. 
wneicollis Villers 


v. galloprovineialis Pie | 


amethystinus Oliv. 
violaceus Ksw. 
AGRILUS 
Curtis 
Guerini Lae. 
se\guttatus Herbst 


bigutlatus F. 


v. eoerulescens Schilsky 


sinuatus Oliv. 
mendax Mannh. 
subanratus Gebl. 
viridis L. 

v. linearis Panz. 

v. nocivus Panz. 

v. fagi Ratz. 

v. ater F. 
auricollis Kiesw. 
lineola Redt. 
cœrulens Rossi 
pseudocyaneus Kiesw. 
delphinensis Ab. 
betuleti Ralz. 
pratensis Ratz. 
elongatus Herbst 

v. cyaneus Rossi 
angustulus Illig. 

v. rugicollis Ratz. 
scaberrimus Ratz. 


laticornis Nlig. 
olivicolor Kiesw. 
hastulifer Ratz. 
graminis Lap. 
derasofuseiatus Lae. 
litura Kiesw. 
curtulus Muls. 
hemiphanes Mars. 
Mepbistopheles Ab. 
Linderi Mars. 
cinetus Oliv. 

v. eytisi Baudi 
Solieri Gory 
antiquus Muls. 
artemisiæ Bris. 
cisti Bris. 

elegans Muls. 
nigrivestis Ab. 
convexifrons Kiesw. 
aurichalceus Redt. 
chrysoderes Ab. 

v. rubicola Ab. 

v. oblusus Ab. 
convexicollis Redt. 
planiceps Ab. 
integerrimus Ratz. 
byperici Crtz. 
prasinus Muls. 
roseidus Kiesw. 

v. subalpinus Ab. 
obscuricollis Kiesw. 
asperrimus Mars. 


xeyi Bauduer 


CYLINDROMORPHUS 


Kiesenwelter 


subuliformis Mannh. 
tauricus Lap. 
filum Gyll. 
strigatulus Rey 
parallelus Fairm. 
gallicus Muls. 


TRACHYINI 


APHANISTICUS 
Latreille 


distinelus Perris 
angustatus Luc. 
emarginatus F. 

elongatus Villa 

v. caualiculatus Schiff. 

pusillus Oliv. 

pygmæus Luc. 

coriaceus Rey 


TRACHYS 
Fubricius 
reflexa Gene ? 
minula L. 
corusea Ponz. ? 

pygmæa F. 
troglodytes Gyll. 

pygmæa Gyll. 
fragarise Bris. 
pumila Illig. 

v. serobieulata Mars. 
Marseuli Bris. 
Goberti Gozis 

v. major Perris 
quercicola Mars. 
compressa Ab. 
nana llerbst 

troglodytes Lap. 
triangularis Lac. 

Pandellei Fairm. 


EUCNEMIDÆ 


THROSCINI 


THROSCUS 
Lalreille 


brevicollis Bonv. 
dermestoides L. 
clavicoruis Fourc. 
carinifrons Bonv. 
similis Baudi 
asiaticus Bonv. 
corsicus Reitt. 
elateroides leer 
tougeli Fauv. 
exul Bonv. 
Duvali Bonv. 
obtusus Gurt. 
pusillus Heer 


DRAPETES 


Redlenbacher 


biguttatus Piller 


CEROPHYTINI 


CEROPHYTUM 
Latreille 


e!ateroides Latr. 
MELASINI 


MELASIS 


Olivier 


buprestoides L. 
flabellicornis Fab. 


(À 


THAROPS 
Laporte 
melasoides Lap. 

Marmottani Bonv. 


EUCNEMINI 
EUCNEMIS 
Ahrens 


capucina Ahr. 
carinata Billb. 


DROMÆOLUS 
Kiesenwelier 
barnabita Villa 


ILeydeni Bach. 


DIRRHAGUS 
Latreille 


MICRORRUAGUS Esch. 
lepidus Rosenh. 

nitidus Gosta 

@ Manueli Fairm. 
pygmæus F. 

Chevrolati Stierl. 

DIRRIAGUS. S. SIT. 
pyrenzus Bonv. 
elypeatus Hampe 
Eınyi Rouget 
Sahlbergi Mannh. 

einnamomeus Hamıpe 


HYLOCHARES 
Latreille 
dubius Piller 
unicolor Latr. 
NEMATODES 
Lalreille 


filum F. 


HYPOCCELUS 


Lacordaire 
procerulus Mannh. 
ANELASTES 
Kirby 
barbarus Luc. 
XYLOBIUS 
Latreille 


corticalis Payk. 
humeralis Duf. 


Be 


älni Bonv. 


ELATERIDÆ 


ADELOCERINI 
ARCHONTAS 
Gozis 
LACON Laporte 


murinus Linn. 
crenicollis Menetr. 
ADELOCERA 
Latreille 
LACON Laporte 


punefata Hbst. 
lepidoptera Gvil. 
Fasciala Linn. 
puercea Herbst 


ELATERINI 


AGRIOTES 
Eschschollz 


ECTINUS Esch. 
aterrimas L. 
AGRIOTES S. Str. 
elongatus Marsh. 
pilosus Panz. 
pilosellus Schönh. 


v. simulator Buyss. 
eorsieus Cand. (84 


acuminatus Steph. 
sobrinus Kiesw. 
gallicus Lace. 
ustulatus Schaller 
v. inustus Buyss. 
v. flavicornis Panz. 
tristis Schilsky. 
v. nilidicollis Mill. 
obseurus Linn. 
variabilis F. 
v. badius Müll. 
v.cinnamomeus Buyss. 
litigiosus Rossi | 
v. rufipennis Dej. 
v. Laichartingi Gredl. 
meridionalis Desb. 
4 altenuatus Desb. 
modestus Kiesw. 
lineatus Linn. 
sordidus Illig. 
y: hispanieus Desb. | 


v. Schwarzi Buyss. 

v. italicus Baudi 

v. neglectus Schw. 

v. seminiger Buyss. 

v. marginipennis Lue. 
sputator Linn. 

v. rufulus Lac. 

v. negatus Buyss. 

v. variabilis Herbst 
flavobasalis IHeyd. 
brevis Cand. 

v, nigricollis Schwarz 

v.nigripennis Schwarz 
pallidulus Illig. 

v. umbrinus Germ. 


TRICHOPHORUS 
Mulsant 


Guillebeaui Muls. 


STEATODERUS 


Eschschollz 


ferrugineus Linn. 
v. occitanicus Villers 


SERICUS 


Eschscholtz 


brunneus Linn. 
v. tibialis Redt. 
v. brunnipennis Steph. 
v. suleipennis Baudi 
subæneus W. 
xanthodon Mark. 


DOLOPIUS 


Eschschollz 


marginatus L. 
v. fulvus Marsh. 


LUDIUS 


Eschscholtz 


CALOSTIRUS Thoms. 
purpureus Poda 

v. parumeostatus 
sulphuripennis Germ. 
eastaneus Linn. 


PROSTERNON Latreille 


tessellatus Linn. 

v. bifasciatus Küst. 

SELATOSOMUS Steph. 
impressus Fab. 

v. rufipes Schilsky 
nigricornis Panz. 
melancholicus Fab. 


v. simploniens Stierl. 

v, robustus Stier. 
amplicollis Germ. 
æneus Linn. 

v. viridinitens Voet. 

v. eyaneum Marsh. 

v. subrugosicollis Rey 
rugosus Germ. 

v. Carreli Buyss. 
cruciatus Linn. 

v. festivus Lac. 
globicollis Gern. 
latus Fab. 

v. saginalus Men. 

v. pasticus Mén. 


PARANOMUS Kiesw. 
gullatus Germ. 
CALAMBUS Motsch. 
bipustulatus L. 
v. semiflavus Fleisch. 
v. Lenebricans Buyss. 
ORITHALES Kiesw. 
serralicornis Payk. ? 
HOPLOTARSUS Steph. 


incanus Gyll. 
v. ochropterus Steph. 
angustulus Kiesw. 
Putoni Desbr. 
turdus Cand. 


LIOTRICUUS Kiesw. 


aftinis Payk. 
v. erythropus Fisch. 


POEMNITES Buyss. 
aratus Muls. 
METANOMUS Buyss. 


monlivagus Rosh. 
acutus Muls. 


HYPOGANUS Kiesw. 


cinctus Payk. 
inunetus Lac. 


ACTENICERUS Kiesw. 


sjelandieus Müll. 
tessellatus F. 
v. assimilis Gyll. 
v. viridis Say 
v. micans Gerin. 


PITTONOTUS Duv. 
Theseus Germ. 

CORYMBITES Latr. 
virens Schrank 

v. inæqualis Ol. 
peclinicornis L. 
Ileyeri Saxesen 
eupreus Fab. 

v. humeralis Duf. 


v. æruginosus Fab. 
v. pyræneus Charp. 


CAMP YLOMORPHUS 
Duval 


homalisinus Illig, 


v. sutura-nigra Chevr 


MELANOTUS 
Eschscholtz 
SPIENICOSOMUS Schw. 

suleicollis Muls. 
MELANOTUS S. SIT. 


castanipes Payk. 


v. bernhardinus Stierl. 


v. rufescens Fallen 
rufines Ilerbst 

v. puuelaticollis Bris, 
erassicollis Er. 

declivis Rev 
punctilineatus Pelerin 

niger F. 
tenrbrosus Er. 

aspericollis Muls. 
brunnipes Germ. 
diehrous Er. 

amplithorax Muls. 

v. manritanicus Luc. 


SYNAPTUS 
Eschscholtz 
filiformis Fabr. 
SILESIS 
Candeze 
rutilipennis [lig. 
Lerminatus Er. 
ADRASTUS 
Eschschollz 


limbatus Fabr. 
alpicola Rey. 
v.axillaris Br. 


lacertosus Er. 

v. Guillebaui Buyss. 
nitidulus Marsh. 

limbalus Payk 

v. pallens Er. 

v. lateralis Er. 
rachifer Fourc. 

nanus Herbst 
monlanus Scop. 

humilis Er. 


IDOLUS 


Desbrochers 


pieipennis Bach. 
v, axillaris Kiesw. 
v. scapulatus Cand, 
v.transpictus Buyss, 
v. adrastoides Reitt. 


BETARMON 


Kiesenweller 


ferrugineus Scop. 
quadrimaculatus F. 
bisbimaculatus Fab. 


MEGAPENTHES 
Kiesenvvetter 
tibialis Lac. 
v. subearinatus Gern, 
v. divarigatus Desb. 
lugens Redtb. 


ISCHNODES 


Gerinar 


sangninicollis Panz. 


ELATER 


Linné 
ECTAMENOGONLS Buyss. 
Megerlei Lac. 

ELATER S. Sir. 


æthiops Lac. 

v. serofa Germ. 
nigerrimus Lac. 
nigrinus Payk. 
sinualus Germ. 
erythrogonus Muls. 

v. eoncolor Stierl. 
ruficeps Muls. 
elongatulus Fabr. 

v. balteatulus Reitt. 

v. discanicus Buyss. 
melanurus Muls. 
balteatus Linn. 


poinorum Ilerbst 

v. ferrugatus Lac. 

v. nigriventris Reitt. 

v. adumbratus Buyss. 
nigroflavus Goëze. 

erocalus Lac. 

v. podolicus Reitt. 
ochropterus Germ. 
sanguineus Linn. 

v. rubidus Cand. 

v. burdigalensis Buyss. 
einnabarinus Esch. 
pr&ustus Fab. 

v. coceinalus Rye 

v. aurileguloides Buyss. 

v. aurilegulus Schauf. 
Pomonæ Steph. 

v. miniatus Gory. 

v. quercicola Buyss. 

v. pielaviensis Buyss. 

v. pomonæformis. Buyss. 

v. Gerardi Cand. 
Satrapa Kiesw. 

v. dibaphus Schiödte 

v. Pandellei Buyss. 

v. auranticulus Reitt. 

v. intermedius Buyss. 
sanguinolentus Schrank 

v. immaculatus Schauf. 
elegantulus Schönh. 

v. Seidlitzi Buyss. 
quadrisignatus Gyli. 


HYPNOIDUS 


Stephens 


HYPNOIDUS S. SIT. 


maritimus Gurt. 
curtus Germ. 
alysidotus Kiesw. 
meridionalis Lap. 
lapidicola Germ. 
pulchellus 
v. Olivieri Buyss. 
v. exiguus Rand. 
v. Panzeri Buyss. 
flavipes Aubé 
quadrum Duf, 
v. Dufouri Buyss. 
v. 4-pustulalus 
dermestoides Herbst 
v. quadriguttatus Lap. 
v. humeropietus Buyss 
v. bipustulatus Schilsky 
quadripustulatus Fab. 
v. Iæpfeuneri Germ. 


Duf. 


ze 


tenuicornis Germ. 
v. palustris Ziegl. 
minulissimus Gern. 


ARCTAPILA Pand. 
Brucki Cand. 
CRYPTOHYPNUS S. Str, 


hyperboreus Gyll. 
Grouvellei Buyss. 
cousobrinus Muls. 

valesiacus Stierlin 
rivularius Gyll. 

v. alpestris Zett. 
frigidus Kiesw. 
riparius Fabr. 


HETERODERES 
Latreille 


crucifer Rossi 
algerinus Luc. 


DRASTERIUS 
Eschscholtz 


bimaculatus Ross. 

7. latepictus Buyss. 

v. pallipes Küst. 

v. angulosipietus Buyss. 
v.anticus Reitt. 

v. variegatus Küst. 

v cantheriatus Buyss. 
v. fenestratus Küst. 

v. 6-signalus Buyss. 


en 


v. 4-signatus Küst. 

v. basalis Reitt. 

v. binotatus Ross. 

v. immaculatus Paulino 


ANCHASTUS 
Leconte 
acuticornis Germ. 


CARDIOPHORUS 


Eschschollz 


PARACARDIOPNORUS Schwarz 


musculus Er. 
CARDIOPHORUS S. Sir, 


gramineus Scop. 
thoracicus FE. 

ruficollis L. 

anticus Er. 

collaris Er. 

argiolus Gené C: 
v. neodeflexus Buyss. 

ulcerosus Gené 


biguttatus Ol. 
v. pictus Lap. 
v. Farinesi Vllla 
v submaculatus Lap. 
Eleonoræ Gene 
rulipes Goeze 
vestigialis Er. 
maculierus Er. 
Erichsoni Buyss. 
rulipes Er. 
nigerrimus Er. 
altramentarius Er. 
curtulus Muls. 
breviatus Desbr. 
ebeninus Germ. 
asellus Er. 
exaratus Er. 
v. pusillus Desbr. C. 


PLATYNYenus Mots. 


cinereus Herbst. 
versicolor Muls. 
equiseli Herbst 

agnatus Cand. 


LIMONIUS 


Eschscholtz 


violaceus Muls. 
pilosus Leske. 

nigripes Gyll. 

v. marginellus Perris 

æruginosus Ol. 

cylindricus Payk. 
minutus Lin. 
parvulus Panz. 
quereus Ol. 

v. lithrodes Germ. 

v. Candezej Buyss. 


PHELETES 

Kiesenvvetler 
œneoniger de G. 
Bructeri Panz. 


ATHOUS 


Eschscholtz 


rufus de G. 
rhombeus Ol. 
nigerrimus Desbr. 
Langsdorfi Stierl. 
mutilatus Rosh. 
authraeinus Muls. 
undulatus de 6. 
v. bifasciatus. Gyll. 
astaneus Fairm. 
v. spiniger Cand. 
florentinus Desbr. 


hirtus Herbst 
porrectus Thoms. 
niger Lin. 
alpinus Redtb. 
deflexus Thoms. 
v. serutator Herbst 
æneithorax Desbr, 
v. Schaumi Buyss. 
v. semirufus Desbr. 
hæmorrhoidalis Fabr. 
obseurus Payk. 
v. feculentus Buyss 


v. Groissandeaul Buyss. 


v. ruficandis Gyli. 
v. Sicardi Buyss. 
v. leucophæus Lac. 
Godarti Mals. 
vitlatus Labr. 
v. inopinalus Buyss. 
v. Stephensis Buyss. 
v. exæqualus Buyss. 
v. filieti Buyss. 
v. Ocskayi Kiesw. 
v. mipallens Buyss. 
niger Liori 
Te angularis Steph. 
v. dimidiatus Drap. 
semipallens Muls. 
v. couicicollis Desbr. 
difficilis Duf. 


iueptus Cand. (ei 
depressifrons Desbr. C. 


pnneticollis Deshr. 


— 1) — 


analis Muls. 
strietus Reiche 
Grandini Desbr. 
v. virgatus Reiche 
longicollis Ol. 
v. unicolor Marsh. 
delphinas Reiche 
Lavergnei Reiche 
circumseriptus Cand. 
melanoderes Kiesw. 
sinuatieollis Desbr. 
herbigradus Muls. 
basalis Cand. 
tomentosus Muls. 
villiger Muls. 


difformis Lac. 
v. Bonvouloiri Reiche 
v. Ecolfeti Reiche 
filicornis Cand. 
fallax Desbr. 
pallens Muls. Guillb. 
melanoderus Muls. Guilb, 
v. quadricollis Desbr. 
Revelieri Rey 
castanescens Muls. 
v.oblongicollis Desbr 
v. frigidus Muls. 
mandibularis Duf. 
v. canus Duf. 
Dejeani Lap. 


corsicus Reiche (&% cervinus Lap. 
Perrisi Desbr. ) fuseicernis Muls. Guilb. 
subfuseus Müll. v. vestitus Muls. Guilb. 
analis Nabr. v. obtusifrons Desbr. 
monlanus Cand, 
emaclatus Cand. ISIDUS 
pallidipennis Desbr. 1tey 
eacheeticus Gand. €. Moreli Rey. 
amicus Perris (DE 
villosulus Desbr. €: 
brevicornis Desbr. (8 DENTICOLLINI 
allsiensis Muls. [Er DENTICOLLIS 
v. Chamboveti God. ö 
Zebei Bach ie 
biformis Redtb. rubens Piller. 
syivatieus Muls. linearis Linn. 
v. kevigatus Desbr. v. livens Fabre. 
pyrenæus Cand. v. marginaltus Fabr. 
(A suivre) 
I 
CONTRIBUTION 
A LA 


FAUNE ENTOMOLOGIQUE D:S PYRÉNÉES ORIENTALES 


(COLKOPTERES) 


COLEOPTERES DES ALBERES 


* 


(suite) 


CLAMBIDZE 


501. Clambus minutus Sturm. Février, Collioure, detritus et 


bois mort, Rey. 


(*) Voir ne 5-6, 7. 8-9, 12, 1900, 1, 5-6, 7-8, 11-12 1901. 


Addenda. Ajouter page 189 (dernier fascicule) 


avec Ja larve, Xambeu. 


486. C. arenarius IHampe pil sus Muls. Argelès, dans une fourmilière d’Alla structor 


502 


503. 
50%. 


909. 


906. 


507. 


508. 


909. 


910. 


o11. 


512. 


913. 


o14. 


515. 


he 


C. punctulum Beck. Memes conditions, Rey. 

C. armadillo Deg. Mömes conditions. Rey. 

C. pubescens Redtb. Février, racines de graminées sèches, 
Rey. 

Cybocephalus pulchellus Er. Février, Collioure, Rey. 

CG. festivus Er. Février, Collioure, Rey. 

G. similiceps Duv. Mai, Collioure, au Mas Christine, en battant 
les chenes-lieges ! Février, Collioure, Rey. 


CORYLOPHIDZE 


Parmulus (Sacium)obscurusSahlb. Fevrier, Collioure 
detritus, Rey. 

Arthrolips humilis Rosenh. Mai, Baniuls et Port-Vendres, 
detritus et branches mortes! 

A. piceus SComolli Février, Gollioure, detritus Rey. 

Sericoderus lateralis Gyll. Fevrier a Octobre, zone littorale 
en battant les gros detritus et les fagots ! 

S. Revelieri Reitt. Février, Collioure, Rey. 

Orthoperus anxius Rey. Mai, Elne, détritus ! Février, 
Collioure, Rey. 

©. picatus Mrsh., atomus Gyll. Mai, Collioure, au Mas 
Christine, quelques ex. de ce micro en battant des branches mortes 
de chene-liege. 

Rhypodius (Moronillus) velox Wollast., ruficollis 
Duv. Toute l’année, zone littorale, détritus demi-sales ! Février, 
Collioure, Rey. 


(A suivre) 
V. MAYET. 


NÉCROLOGIE 


Nous apprenons que le voyageur Lionel de Nicéville est mort de la Malaria à 


Darjeeling le 5 décembre dernier. 


REVUE ENTOMOLOGIQUE INTERNATIONALE 


No Vol. x. Üpırıon FRANÇAISE 15 FEvRıer 1902. 


CATALOGUE SYNONYMIQUE ET SYSTEMATIQUE 


DES 


ORTHOPTERES DE FRANCE 


(Suite) [*] 


DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE 


Les catalogues locaux devraient tous être terminés par des considéra- 
tions générales sur l'habitat des espèces; on faciliterait ainsi le travail 
pour les savants qui un jourentreprendront l'étude d'une Géographie zoo- 
logique. Malheureusement, onse contente trop souvent d'indiquer le nom 
de la localité, du département, parfois même de la nation dans lesquels 
telles ou telles espèces ont été signalées. Ces indications, et d'autres plus 
vagues encore, ne nous paraissent pas suflisantes, et nous croyons être 
utile en ajoutant à notre travail les remarques suivantes que nous avons 
recueillies dans les ouvrages consultés, dans les renseignements qui nous 
ont été donnés par nos correspondants, ainsi que dans nos chasses et nos 
excursions entomologiques. 

La faune des Orthoptères de Franceest incomplètement connue, car bien 
des régions sont, de nos jours encore, inexplorées ou commencent à peine 


(*) Voir n° 2, 3-4, 5-6, 7-8, 10, vol. IX, 1901. 


de l'être. Les plus étudiées sont : le Bassin parisien (Finot), les Vosges 
(Pierrat), le Massif ardennais-lorrain (de Saulcy), l’Armorique (J. Domi- 
nique, Piel de Churcheville, le Plateau central (FH. du Buysson, D'Bruyant), 
le Languedoc (Marquet), les Pyrénées, les Alpes et la Provence. Cepen- 
dant, même dans ces régions, il reste bien des recherches à faire et de 
nouvelles espèces à découvrir. 

Autrefois, les Orthoptères étaient presque délaissés en France. Depuis 
quelques années, pourtant, un certain nombre d’Entomologistes se sont 
mis à l'étude de cet ordre et ont fait faire à sa faune un progrès très ap- 
préciable. Pour s'en rendre compte, on n’a qu'à consulter le tableau sui- 
vant : 


NOUS DES AUTEURS | 8 | = | = | 2 | 2 | © 3 mu 
= = — = — cs = 

A.serviller wre. 85 6 3 240 TE 44 
A Serwllene RTE II 7 5 1 1.28] NOT 84 
Eischer ar... en 8 5 2. | 42. E13 Som mar 
Brunner... ce. TA A 6 2»,| Sa ON AA TAN 
IRON T7 | iin 6 2 |.59.| 16.11.50] TG 
FIDOL ern 10 Nix 6 2 1:68 18 53 ga 
E..Houlbertt. "0 1 2102| ex 6 2. | 64.118. | (522 0762 
ramener se IS 72 007 3 79 |, 19°| 69 | 202 | 


Nous connaissons en France ı80 espèces parmi les 464 que Brunner (1) 
signale en Europe, auxquelles il convient d’ajouter 21 espèces décrites 
depuis, ce qui porte leur nombre en France à 201. On en a signalé 281 
dans la Péninsule ibérique (2), dont 224 indiquées par Brunner en Europe 
et 57 nouvelles. La faune ibérique est incontestablement la mieux étudiée, 
la plus connue et la plus riche. 

Le tableau suivant donne avec détail les différences essentielles entre la 
faune d'Europe d’après Brunner, celle d'Espagne et celle de France. 


(1) Prodromus der Europaischen Orthopteren, von Brunner von Wattenwyvl, Leipzig, 1882. 
(2) Catalogo sinoptico de los Ortopteros de la fauna iberica, par J. Bolivar, Coimbro, 1898. 


= 


NOMS DES FAMILLES 


ET DES TRIBUS 


| Forficulidæ 
| Blattidæ 
| Mantidæ 
| Phasmidæ 


| Acrididæ : 


ruines +: 2. 


OEdipodinæ 
Eremobinæ 


Pyrgomorphinæ.. 
Pamphasine..... 
Neridinz.. 


ale CMOS 


Opomalinæ 


MSc... 200. 
| Gryllidæ : 

| Miydaculinæ .... 
Gryllotalpinæ .... 
Myrmecophilinæ.. 


Gryllinæ 


Mogisoplistinæ... 


OEcanthinæ 


Trigonidinæ 


Locustidæ : 


Stenopelmatinæ.. 
Sakdma. 02a 
Ephippigerinæ ... 
Heterodinæ 


Phaneropterinæ .. 
Meconeminæ..... 
Conocephalinæ... 
Locustinæ 


ORTHOPTÈRES 
D'EUROPE 


d'après Brunner 


Re An 


Genres 


6 


Esp 


èces 


ORTHOPTÈRES D’ESPAGNE 
N sg eng 


décrits dans décrits après 


Brunner 
— | ————s— 
Genres | Espèces | Genres | Espèces 


6.7 16 I I 
BT Tee) en 
m o) | 
/ S 2 À 
I 3 I I 
Ha) 42 2 
5 14 t 2 
2 2 )) )) 
I I )) )) 
3 10 ) I 
677 TO 3 2 
I I )) » 
I 4 I 2 


I I )) )) 
I I )) )) 
I I )) )) 
5 15 I 10 
2 3 )) )) 
I I )) )) 
I I )) )) 
I I )) )) 
I I )) )) 
2511125 )) 8 
I 6 )) I 
)) )) )) )) 
7 II )) )) 
2 )) )) 
2 4 )) )) 
2 )) )) 


ORTHOPTERES DE FRANCE 
nn 
décrits dans 


décrits après 


Brunner 

a 

Genres | Espèces | Genres | Espèces 
O1 | I \ 
5 II I I 
4 6 I I 
I 3 I )) 
10.19] 4 
714 ) Le) 
2 2 )) )) 
I I )) ) | 
)) )) )) ) 
5 9 I )) 
)) )) )) )) 
BE 
I I )) )) 
I I )) )) | 
I USE: ) | 

| 

4 10 I | 
2 3 ) )) 
I I ») )) 
I I )) )) 
I 2 )) I 
I I )) )) 
I 9 )) )) 
)) )) )) )) 
)) )) )) )) 
6’ )) I 
2 2 )) I 
2 4 ») )) 
l 2 )) )) 


Ne 

Parmi les genres de Brunner les suivants ne sont pas encore représentés en 
France: Polyphaga Brul., renfermant deux espèces très méridionales; Hie- 
rodula Burm. et Fischeria Sauss., qui sont spéciales à l'Espagne et à l’A- 
frique ; Bolivarıa Stal, espèce du Caucase; Ochrilidia Stal, dont les trois 
espèces n'habitent que les parties les plus méridionales des bords de la 
Méditerranée; Ægnalius Stal, des bords du Volga; Bryodema Fieb., du 
Nord et du Centre; Pyrgodera Fisch. de W., du Caucase; Glyphanus 
Fieb., de Grèce ; la tribu des Pamphaginæ, dont toutes les espèces sont très 
méridionales ; Schistocerca Stai, spéciale à l'Afrique et dont les vols puis- 
sants peuvent traverser la Méditerranée en certains points; Euprepocnemus 
Fieb. et Tropidopola Stal, espèces très méridionales ; Brachytrypes Serv. 
(parmi les Gryllons): cette espèce est spéciale à la Sicile; Troglophilus 
Krauss, de Servie, Grèce et Tyrol; Platystolus Bol., d'Espagne et de Sar- 
daigne ; la tribu des Heterodinæ, quine contient que des espèces espagno- 
les, et celle des Callimeninæ, de Grèce, Servie et Asie-mineure; Pœ- 
cilemon Fisch., contenant denombreuses espèces de Grèce, Dalmatie, Istrie, 
etc. .; /sophya Br., excepté Hispanica Serv., dont les nombreuses espèces 
habitent la Servie, Hongrie, Turquie, etc...; Acromelopa Fieb., de Sicile, 
Dalmatie et Grèce ; Amphtestris Fieb., d'Espagne; Onconotus Fisch. de 
W., de Servie et de Sarepta ; Drymadusa Stein, de Grèce et Servie; Pa- 
radrymadusa Herm., de Russie ; Pterolepis Ramb., d'Espagne; Ctenodec- 
ticus Bol., d'Espagne et de Sardaigne ; Pachylrachelus Fieb., de Dalma- 
tie, Istrie, Servie et Tyrol; Psorodonotus Br., de Servie et du Caucase. 

En résumé, les genres qui manquent en France sont la plupart très 
méridionaux, les autreshabitent l'Europe centrale, et quelques-uns, en pe- 
tit nombre, ne se trouvent qu'en Russie. 

Parmi les espèces françaises, quelques-unes habitent toute l'Europe : 
Forf. auricularia Lin., Bl. Germanica Lin., Styl. orientalis (Lin.), St. ru- 
‚fipes (Zett.), St. bicolor (Charp.), St. parallelus (Zett.), Tet. bipunctata Lin., 
Gryll. vulgaris Latr., Myr. acervorum (Panz.), Liog. campestris (Lin.), X.. 
fuscum (Fabr.). D'autres se trouvent dans le Nord et le Centre de l'Europe : 
Ect. Lapponica (Lin.), Par. alliacens (Germ.), Sten. viridulus (Lin.), Sten. 
ıpricarıus (Lin.), Sten. dorsatus (Zett.), les Gomphocerus Thunb., Ps. stri- 
dulus (Lin.), Sph. cyanopterus (Charp.), Pez. frigidus (Boh.), Pez. pedestris 
(Lin.), G. glabra (Herb.), Ol. cinereus (Lin.), Ol. brachypterus (Lin.), Ol. 
Reselii (Hag.), Dect. verrucivorus (Lin.). Les suivantes ne se rencontrent 
que dans le Centre : Chr. dispar (Hey.), St. nigromaculatus (H.-Sch.), St. 
miniatus (Charp.), St. hemorrhoidalıs (Charp.), St. vagans (Fieb.), Pe. 
Alpinus (Kol.), Tet. Turki Krauss., Nem. sylvestris (Fabr.), Eph. vitium 
(Serv.), Barb. serricauda (Fabr.), Ph. falcata (Scop.), Pl. bicolor (Phil.), PI. 
Saussureana Fr. Ges. Dans le Centre et le Midi on trouve : Apt. albipennis 
(Meg.), Ect. Panzeri Steph., Ect. livida (Fabr.), Chr. brachypterus (Ocsk.), 
St. linealus (Panz.), S!. elegans (Charp.), Arc. flavicosta (Fisch.), Sph. coeru- 
lans (Lin.), Cal. Italicus (Lin.), Nem. Heydeni (Fisch.), Gr. Burdigalensis 
Latr., Gryll. Dalmatina (Ocsk.), Orph. denticauda (Charp.), Lept. punctalis- 
sima Bosc., Loc. cantans Fuess. Les autres ne sont connues que du Midi de 
l'Europe; parmi elles les espèces suivantes sont spéciales à la France : Ect. 
Nicæensis (Bris.), Am. brevipennis (Yers.), Gomph. Livoni Az., Arc. Kherli 
Az., Dol. Azami Saul., Eph. terrestris Yers., Eph. provincialis Yers., B. Be- 


— 21 — 


renguieri V.-M., Ant. Sorrezensis (Marg.), Plat. Azami Finot, Plat. Mar- 
queti Saulc., Plat. Buyssoni Saulc. 

Certaines espèces mentionnées dans ce catalogue ne font pour ainsi 
dire pas partie de la faune de la France : les unes parce qu'elles y ont été 
importées accidentellement : Apt. arachidis (Yers.), Per. Australasiæ (Fab.); 
d'autres parce que leur présence en France est encore douteuse : Am. bre- 
vipennis (Yers.), Pack. migratorius (Lin.), (Ed. gratiosa Serv., (Ed. fus- 
cocincta Luc., Sph. azurescens (Ramb.), Phan. nana Charp., Ant. Sorre- 
zensis (Marq.), et les suivantes parce qu'elles ne sont connues que de l'ile 
de Corse : Forf. Smyrnensis Serv., Aphl. marginata (Schreb.), Er. Cisti 
(Fabr.), Dol. Bormansı Brunn. 


1e FamıLre : FORFICULIDÆ, — Les Forficules préfèrent les lieux obs- 
curs; ils se cachent sous les pierres, les feuilles. les detritus de toute sorte, 
dans les fissures des arbres et des murs, sous les écorces, dans les excré- 
ments, etc... Leur couleur rousse plus ou moins foncée rappelle celle des 
cavernicoles. Leur nourriture est végétale ; ils nuisent parfois aux fruits 
dont ils dévorent la pulpe et aux fleurs dont ils rongent les pétales et les 
étamines. [ls vivent souvent en colonie. 

Les uns habitent le rivage de la mer et les bords des cours d'eau : Lab. 
riparia (Pall.), An. maritima (Bon.); d'autres préfèrent les terrains incul- 
tes, où ils vivent sous les pierres : An. annulipes (Luc.), An. mcesta (Gene), 
Forf. auricularia Lin., Forf. decipiens Gene et Forf. Lesnei Finot. Sur les 
herbes, au bord des prés, on rencontre : Forf. pubescens Gene, Apt. albr- 
pennis (Meg.\, tandis que Anech. bipunctata (Fabr.), et tous les Chelidura 
Latr. restent sur les hautes montagnes couvertes de neiges en hiver et se 
rapprochent même des glaciers, où on les trouve sous les pierres et sous les 
bouses de vache. Lab. minor (Lin.) affectionne les fumiers, autour des- 
quels on le voit voler le soir. 

Deux espèces vivent dans toute la France : Lab. minor (Lin.), Forf. 
auricularia Lin.; toutes existent en Provence, excepté : Forf. Lesner Finot 
de l’Armorique et Chel. sinuata (Germ.), Chel. acanthopygia (Géné), Chel. 
di/atata (Lafr.). Apt. albipennis est plus abondante dans les regions septen- 
trionales ; on la trouve en compagnie de Chel. acanthopygia (Gene). Chel. 
dilatata (Lafr.) ne sort pas des Pyrénées, tandis que Ch. sinuata (Germ.), 
plus répandue, habite le Plateau central, les Alpes et les Pyrénées. 


2° FanıLLe : BLATTIDÆ, — La nourriture des Blattes se compose prin- 
cipalement de substances animales. Toutefois, ces insectes s'en tiennent 
exclusivement à des matières mortes. Ils ne dédaignent point certaines 
substances végétales, telles que les semences, les farines et le pain. 

Deux espèces, Ect. livida (Fabr.), Ect. Panzeri Steph. vivent parfois sur 
les arbustes, tout en se tenant le plus souvent dans l'obscurité, cachées au 
milieu d’amas de feuilles mortes, sous les pierres ou au pied des herbes, 
ainsi que les autres Æctobia Steph., App. subaptera (Ramb.) et Lob. deci- 
piens (Germ.). Les autres espèces sont nocturnes et fréquentent les habi- 
tations ; ce sont : Bl. Germanica Lin., Styl. ortentalis (Lin.), P. Americana 
ina} 

Quatre espèces se rencontrent danstoutela France, Ect. Lapponica (Lin.), 


— 9) — 


Ect. livida (Fabr.), Bl. Germanica Lin., Styl. orientalis (Lin.). Toutes ha- 
bitent le Midi de la France; Ect. Niceensis (Bris.) et Apt. subaptera (Ramb.) 
ne sortent pas de la Provence ; Ect. Panzer: Steph. est plus répandue dans 


le Nord. 


3° er 4° FanırLres : MANTIDÆ et PHASMIDÆ, — Les Mantes sont des 
insectes essentiellement carnassiers et ne se nourrissent que de proies vi- 
vantes. [ls s'attaquent à tous les genres d'insectes ; leur vie se passe à errer 
sournoisement dans les herbes et les buissons, parfois sautant de branche 
en branche, à la recherche d'une proie, ou à se mettre à l'affût pour la sur- 
prendre. Seule, Geom. larvoides Pant. court sur le sol à la recherche de pe- 
tits insectes. Par contre, les Phasmes sont des insectes lents et timides: 
vivant sur les végétaux, ils se nourrissent de feuilles et de bourgeons. En- 
core plus que les Mantes, ce sont des insectes des régions chaudes. 

En France, il n'a encore é‘é signalé que sept espèces de Mantes, tandis 
que l'Espagne en possède douze et l'Algérie seize. En Espagne vivent 
toutes les espèces françaises, auxquelles viennent s'ajouter, grâce à sa 
situation, quelques espèces d'Algérie. Ces insectes habitent tous le Midi; 
quelques-uns ne quittent pas le littoral dela Méditerranée, savoir : Geom. 
larvoides Pant., Am. abjecta (Cyr.), Am. brevipennis (Yers.), Iris. oratoria 
(Lin.). M. religiosa Lin. se rencontre dans presque toute la France; Emp. 
egena Charp. remonte jusqu'à Lyon et Bordeaux. 

Bac. Rossi (Fabr.) et Lep. hispanica (Bol.) nevivent qu’en Provence, Bac. 
Gallicus (Charp.) seul se rencontre aussi dans l'Ouest, jusque dans l’Armo- 
rique. } 

5° Famırre : ACRIDID/E. — Tous les Acridiens vivent à l’air, aucun ne 
se cache dans les cavités souterraines, dansles maisons ou sous les pierres. 
Leur nourriture est essentiellement végétale. Ce n’est que lorsqu'ils sont 
enfermés et privés de toute nourriture que, poussés par le besoin, ils peu- 
vent s'attaquer à leur propre espèce. Ils se développent parfois en nombre 
considérable et peuvent, dans ce cas, commettre d'importants ravages dans 
les campagnes. Sans nous occuper des invasions qui désolent presque tou- 
tes les années l'Algérie, nous dirons un mot de celles qui, quoique rarement, 
ont été signalées en France. Cette année, dans plusieurs régions, on se plaint 
des dégâts occasionnés par des Acridiens; les plaines de la Camargue sont 
dévastées par des légions de Staur. maroccanus Thunb., tandis que les plai- 
nes de la Beauce et du Poitou sont envahies par des bandes innombrables 
de Cal. Italicus Lin (1). La Provence est la région qui a été la plus éprou- 
vee; en 1613 on recueillit, à Marseille et à Arles, 122,000 kilos d’Acridiens 
et 12,200 kilos d'œufs ; en 1805, à Château-Gombert, on récolta 2,000 ki- 
los d'œufs de Cal. Italicus Lin.; en 1820 et 1822 de semblables invasions dé- 
vasterent les territoires d'Arles et des Saintes-Maries, qui furent encore 
éprouvés en 1824, 1825, 1832 et 1833. 


(1) J’ai reçu en septembre, du Lot-et-Garonne, des Cal. Italicus Lin. et Decticus albifrons, 
qui dévorent, dans cette région, les récoltes qui se trouvent encore sur pied. 


u 


En France, on connaît soixante-dix-neuf espèces d’Acridiens, tandis que 
l'Espagne en possède cent une. Cette différence porte surtout sur les Ste- 
nobothrus Fisch. (trente en Espagne et vingt-deux en France) et les Pam- 
phagiens, inconnus en France, tandis que l'Espagne en possède onze espé- 
ces. Les Stenobothrus Fisch. forment un genre dont les espèces sont très dif- 
ficiles à distinguer, en raison de leur grand nombre et de la variabilité de 
beaucoup d’entre elles. De plus, ils habitent de préférence les régions tem- 
pérées un peu élevées et les terrains incultes. L'Espagne est privilégiée à 
ce point de vue-là, car toute la partie centrale de la péninsule ibérique 
forme une masse élevée de 500 à 1,000 mètres et certaines régions sont ab- 
solumentimproductives : par exemple, une grande partie de la Manche, im- 
mense plaine aux eaux salées ; la plaine d'Aragon, peu ou point irriguée, 
brûlée, séchée, stérile ; le nord de l'Estramadure (1). Les Pamphagiens sont 
des insectes en général de grande taille (entre 20 et 75 millimètres), chez 
lesquels les organes du vol sont atrophiés ; aussi l'aire de dispersion de cha- 
cune des espèces est très réduite. 

Les Acridiens se rencontrent, en France, un peu partout. Sur les sables 
du bord de la mer on trouve: Staur. Genei (OÖsck.), Ed. nigrofasciatus 
(De Geer), Œdipoda Latr., Acrotylus Fieb., Sphingonotus Fieb., Platy- 
phyma Fisch., Caloptenus Serv., ainsi que Tetr. meridionalis (Ramb.) et 
Mer Ceperor bol surele sable; des rivières des Alpes; 1 Teir! Turks 
Krauss. Le plus grand nombre se tient dans les terrains incultes et les 
prés secs : Ox. compressicornis (Latr.), Par. tricolor (Thunb.), St. rufipes 
(Zett.), St. bicolor (Charp.), St. pulvinatus (F. W.), Gomph. maculatus 
(Thunb.), Stauronotus (Fisch.), (Edıpoda (Latr.), Acrotylus (Fieb.), Sphin- 
gonotus (Fieb.), Platyphyma (Fisch.), Caloptenus (Serv.), Tetr. depressa 
(Bris.); d’autres préfèrent les routes couvertes de poussières : (Ed. miniata 
(Pall.), Œd. cœrulescens (Lin.), Sph. cœrulans (Lin.), Cal. Italicus (Lin.), et 
parfois Pyrg. grylloides (Latr.). Les prés naturels sont habités par : Acr. 
nasuta (Lin.), Ox. compressicornis (Latr.), Par. tricolor (Thunb.), quelques 
Stenobothrus (Fisch.), Pach. Danicus (Lin.) ; les prés humides par : Par. al- 
liaceus (Germ.), St. jucundus Fisch., St. elegans (Charp.), St. dorsatus 
(Zett.), St. parallelus (Zett.), Ep. thalassina (Fab.), Mec. grossus (Lin.), et 
la plupart des Tetrix (Latr.),tandis que Ep. tergestina (Müll.) préfère les 
prés sales. Dans les bois sont : St. h&emorrhoidalis (Charp.), St. Raymondi 
Yers., St. binotatus (Charp.), St. vagans (Fieb.), Gomph. rufus (Lin.), 
Staur. Genei (Osck.), Ramb. Hispanica (Ramb.), AcrotylusFieb., Platyphyma 
Fisch., Caloptenus Serv.; dans les terrains rocheux : St. miniatus (Charp.), 
St. Fischer: (Evers.), Œaipodinæ et Cucull. hystrix (Germ.). Sur les ar- 
bustes se tiennent de préférence : St. binotalus (Charp.), Acr. “Egyplium 
(Lin.). Les prairies des hautes montagnes sont habitees par Chr. brachyp- 
terus (Ösck.), St. lineatus (Panz.), St. nigromaculatus (H.-S.), St. sligmatr- 
cus (Ramb.), St. miniatus (Charp.), St petreus (Bris.), St. viridulus (Lin.), 
St. Morio (Fab.), St. apricarius (Lin.), St. Saulcyı Krauss., Gomph. Sibiri- 


(1) Napoléon M. Kheil, de Prague, in litteris. 


= us 


cus (Lin.), Gomph. Livoni Az., Gomph. brevipennis (Bris.), tous les Arcyp- 
tera Serv. et Pezotettix Burm., ainsi que Parac. Brunneri (Stal.). 

Quelques-uns se rencontrent dans toute la France: Par. alliaceus (Germ.), 
St. siigmaticus (Ramb.), rufipes (Zett.), viridulus (Lin.), vagans (Fieb.), 
biguttulus (Lin.), bicolor (Charp.), elegans (Charp.), dorsatus (Zett.), paral- 
lelus (Zett.), Gomph. maculalus Thunb., Mec. grossus (Lin.), (Ed. miniata 
(Pall.), Œ'd. cœrulescens (Lin.), Tetr. subulata (Lin.) et Ceperoi (Bol.). D’au- 
tres ne quittent pas le littoral de la Méditerranée : Acr. nasuta (Lin.), St. 
jucundus Fisch., Staur. Maroccanus (Thunb.). Les suivants, tout enfaisant 
partie de la faune méridionale, se tiennent parfois assez loin du littoral : 
St. Raymondi Yers., St. Daimei Az., Ramb. Hispanica (Ramb.), Celes va- 
riabilis (Pall.), Œd. Charpentieri (Fieb.), Cuc. hystrix (Germ.), Pyrg. gryl- 
loides (Latr.), Acr. Ægyptium (Lin.). Presque tous habitent la Provence, à 
l'exception toutefois de : Chr. dispar (Hey.), qui vit dans l’Armorique, le 
bassin Parisien et sur le plateau Central ; Ox. compressicornis (Latr.) du Sud- 
Ouest; St. Saulcyı Krauss, Gomph. brevipennis(Bris.), Pez. Pyrenœus Fisch., 
Par. Brunneri (Stal), qui ne se trouvent que dans les Pyrénées ; Tetr. Kraussi 
Saulc.. du plateau Ardennais et des Pyrénées ; Ep. tergestina (Müll.), des 
rives de l'Océan. La faune alpine est caractérisée par : Chr. brachypterus 
(Osck.), St. miniatus (Charp.), St. Daimei Az., Gomph. Livoni Az., Arc. 
flavicosta (Fisch.), Arc. Kherli Az., Pez. frigidus (Bohem.), Pez. Pedemon- 
tanus Brunn. et Teir. Turki Krauss. 


6° FanıLLe : GRYLLIDÆ, — Tous les insectes de cette famille paraissent 
aimer beaucoup la chaleur. Ils sont tous d'une extrême timidité, cessant au 
moindre bruit leur stridulation ; dès que l’on approche ils fuient pour se ca- 
cher dans leur retraite habituelle. Leur genre de vie est assez varié ; il yen 
a qui habitent diverses cavités, des trous du sol : Liogr. bimaculatus (De 
Geer), Gryll. desertus Pall., Gryll. Burdigalensis Latr., des terriers prépa- 
rés à l'avance : Liogr. campestris (Lin.), Gryll. vulgaris Latr., Trid. varie- 
gatus Latr. Les Tridactyles vivent en troupe, chacun habitantun long tuyau 
creusé dans le sable humide des cours d'eau ; les Myrmécophiles vivent dans 
l'intérieur des fourmilières. Quelques-uns se cachent sous les pierres, dans 
les bois : Gryll. Uclensis Pant., dans les terrains incultes et pierreux : Gryll. 
pipiens (Dul.), sur les sables humides de certains cours d'eau : Nem. lineo- 
latus (Brull.); Gr. domesticus Lin. est l'hôte des maisons, surtout des bou- 
langeries, tandis que Gr. Dalmatina (Osck.) préfère les maisons abandon- 
nées et même les caves. D'autres se tiennent sur les herbes ou les arbustes : 
aux bords des eaux Nem. Heydeni (Fisch.), sur les joncs des marais Trigo- 
nidium Serv., sur les plantes sèches Œcanthus Serv., Arachnocephalus Costa, 
tandis que Mog. brunneus Serv. et Nem. sylvestris (Fabr.) se cachent sous 
les feuilles mortes, aux pieds des arbres, et que Mog. squamiger (Fisch.) a 
pour refuge les détritus du bord de la mer. 

Dans toute la France on rencontre: Gryllotalpa Latr., Nem. Sylvestris 
(Fabr.), Liog. Campestris (Lin.), et Gr. domesticus Lin. Tous habitent la 
Provence, quelques-uns même n'en sortent pas : Gryllodes Sauss., Gr. 
Uclensis Pant., Mogoplistus (Serv.), Arachnocephalus Costa, Trigoni- 
dium Serv. Aucun ne se rencontre sur les montagnes. Tridactylus Latr., 


GENERA INSECTORUM 


PUBLIES PAR 


i PL WYTSMAN 


Les familles suivantes ont paru : 
Coleoptera : Fam. Gyrinidæ, par M. Régimbart (Io p. ı pl.) 
 — Fam. Lathridiidæ, par le R. P. Belon (go p. 1 pl.) 


Lepidoptera : Fam. Libytheidæ, par À. Pagenstecher (4 p.r pl.col.} 


— Fam. Papilionidæ, subfam. Ornithopterinæ, par 
— R. Rippon (15 p. 2 pl. col.). 
— Fam. Papilionidæ, subfam. Leptocircinæ, par 
— P. Wytsman (3 p. ıpl.). 
Hymenoptera : Fam. Evaniidæ, par ].]. Kieffer (12 p. ı pl.) 
(Un grand nombre d’autres familles sont sous presse). 


MODE DE PUBLICATION 


Le mode de publication d'abord annoncé en livraisons de 
25 francs, contenant régulièrement 72 pages et 7 planches, a été aban- 
donné. Les familles se publient toutes séparément, sur la base du 
même prix, et se vendent selon leur contenance, à raison de fr. 1.60 
par planche et fr.0.20 par page de texte, aux souscripteurs à l’ouvrage 
complet. 

Pour les souscripteurs aux sections séparées : fr. 2.50 par planche 
E&E. 0.25 par page de texte. 


N. B. — L'ouvrage n’a été tiré qu’à 200 exemplaires complets, dont 125 sont déjà souscrits. 
Nous engageons vivement ceux qui n’auraient pas encore souscrit à s'assurer la possession d’un 
exemplaire car l’ouvrage sera certainement épuisé d’ici quelques mois. 


BRUXELLES (Belgique) P: WYTSMAN 
15 Mai 1902. 108, BOULEVARD DU NoRrD. 


Les manuscrits paraissent en Français, en Anglais ou en Allemand. 


SOUSCRIPTION AUX SECTIONS SÉPARÉES : 


On peut également souscrire séparément aux différentes sections. 
Il a été tiré séparément de chaque section un certain nombre d'exemplaires. Il reste encore à 
la disposition de nos collègues : 


Coleoptera (tirage 100 exemplaires), il est souscrit 59 exemplaires. 
) 


Lepidoptera ( — 100 — ) _ 67 — 
Diptera = “50 _ ) — 26 = 
Hymenoptera( — 100 _ ) — 55 _ 
Hemiptera ( — 5 _ ) _ 42 = 
Nevroptera ( 50 — ) — 26 = 
Orthoptera ( — 5 - ) — 27 — 


Les sections se vendent au prix de fr. 2.50 par planche et fr. 0.25 par page de texte. 
Les pierres sont effacées après chaque tirage, il ne sera pas fait de nouvelle édition de 
l'ouvrage. 


N.B. — Envoi à vue sur demande des Familles parues. 
Erschiedene Familien gesandt für Ansicht auf Verlangen. 
Appeared Families send on approval on demand. 


‚MP V, VERTENEUIL & L DESMET, BRUXELLES 


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CRE. Supplement a aux Misclln area Ent 


BULLETIN DE SOUSCRIPTIO 


(SUBSCRIPTION FORM) 


= 
Je soussigné, déclare souscrire à un esemolaie c m 


DU 


| GENERA INSECTORUM 


ÉDITÉ PAR SET Re 


P. WYTSMAN 


au prix de Fr.1.60 par planche 
et fr. 0.20 par page de texte 


Je m’engage à payer chaque envoi à sa réception. don ur, 
Payment to be made on receipt of each envoy. | 


Date : 
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I ; ' 2 FUN 1e: Haben I 
Adresse : sine oups st Ans 


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Le port estä charge des souscripteurs. 
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M. P. Wytsman, 108, Boulevard du Nord, Br x 


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Nem. Heydeni (Fisch.), Nem. lineolatus (Brull.), Gr. Burdigalensis Latr., 
(Ec. pellucens (Scop.) remontent même dans l’Armorique. 


7° Famizce : LOCUSTIDÆ, — On connaît en France soixante-un 
Locustides, tandis qu'en Espagne on en a signalé quatre-vingt-dix-neuf. 
Cette différence est surtout produite par les Ephippigères, dont on necon- 
naît en France que neuf espèces, tandis que l'Espagne en compte trente- 
trois. Les espèces de ce genre se rencontrent surtout dans l'Europe méri- 
dionale et dans le Nord de l'Afrique ; elles sont généralement très locali- 
sées, au point que l'aire de dispersion de chacune d'elles est peu étendue. 
Il n’est donc pas surprenant que l'Espagne se trouve la plus riche. Toute- 
fois, il est probable que de nouvelles espèces restent à découvrir pour 
la faune française et que sous le nom d’Eph. vitium Serv. (indiqué de 
toute la France), il doit exister plusieurs espèces différentes. 

La nourriture des Locustides est avant tout végétale, bien qu'ils dévo- 
rent parfois leur propre espèce, surtout moribonde ou récemment morte. 
Seul, Saga serrata (Fabr.) est essentiellement carnassier et ne se nourrit 
que d’autres Orthoptères. Quelques espèces, Eph. vitium Serv., Eph. ter- 
restris Yers., Barb. Berengurert V.-M., et Decticus Serv., finissent par se 
développer d'une façon considérable dans certaines régions et commettent 
alors des dégâts importants (les feuilles, les fruits et même les tiges ten- 
dres des arbres sont dévorés). 

Quelques Locustides vivent dans les champs et les prés : Decticus Serv., 
Platycleis Fieb., Gampsoclers Fieb., d'où ils se précipitent dans les haies 
dès qu'on s'approche. D'autres préfèrent les prés humides : Arphrdium 
Serv., Conocephalus Thunb.; X. dorsale (Latr.) se tient plutôt dans les 
pres salés ; les Anonconotus Casner. sur les pelouses des hautes monta- 
gnes avec Orph. denticauda (Charp.). Les autres se cachent : sur les arbus- 
tes et les broussailles, Saga serrata (Fabr.), Ephippigera Latr., Barbitistes 
Charp., /sophya Brunn., Phaneroptera Serv., Tylopsis Fieb., Antaxrius 
Brunn., Olynthoscelis F.-W.; sur les arbres, chênes, noisetiers, etc... : Lep- 
tophyes Fieb., Barbitistes Charp., Meconema Serv., Cyrlaspis Fisch., Lo- 
custa De Geer, etdanslesherbes : Rhacocleis Fieb., Anterastes Brunn. Dans 
les grottes vivent les Dolichopoda Bol. 

Dans toute la France on rencontre Eph. vilium Serv., Lep. punctatis- 
sima Bosc., Mec. varıum (Fabr.), Xiph. fuscum (Fabr.}, Loc. viridissima 
(Lin.), Olinth. cinereus (Lin.), Plat. grisea (Fabr.), Plat Reselii (Hag.), 
Dect. verrucivorus (Lin.). Parmi ceux qui restent sur les hautes montagnes, 
Eph. Bormansı Brunn., Barb. serricauda (Fabr.), Lept. laticauda (Friv.) et 
An. Apenninigenus Targ. ne se trouvent que sur les Alpes; Eph. Cuni 
Bol., Eph. perforata (Rossi), Eph. Ramburi Bol., Ant. Hispanicus Bol., 
Plat. Saussureana Fr. G., Plat. Marqueti Saulc., Plat. Buyssoni Saulc. sont 
spéciaux aux Pyrénées , tandis que Orph. denticauda (Charp.), Is. Pyre- 
naica (Serv.), Loc. cantans Fuess., An. alpinus (Yers.), Ant. pedestris 
(Fabr.), Dec. verrucivorus (Lin.) se trouvent partout. Presque toutes les 
espèces habitent la Provence, si ce n’est: Eph. crucigera Fieb., Ant. Sor- 
rezensis (Marq.) qui n'existent que dans le Languedoc; Platycleis Fieb. et 
Ephippigera Latr., spéciaux aux Pyrénées ; enfin, Eph. rugosicollis Serv. 
du Sud-Ouest. 


= 96. = 


Qu'il me soit permis, en terminant, d'exprimer ma vive et sincère recon- 
naissance aux savants Entomologistes qui ont bien voulu m'adresser de 
bienveillantes communications : MM. Elzéar Abeille de Perrin, d'Aix; 
J. Bolivar, de Madrid, dont le remarquable ouvrage : Catalogo sinoptico 
de los ortopteros de la fauna 1berica m'a servi de modéle et auquel j'ai em- 
prunté en partie les tableaux dichotomiques; Ch. Bruyant, de Clermont- 
Ferrand ; H. du Buysson, de Brout-Vernet ; le lieutenant Carpentier, de 
Marseille; Caval, d’Hyeres; Finot, de Fontainebleau ; Napoléon M. Kheil, 
de Prague, qui m'accompagne depuis quelques années dans mes excur- 
sions ; D' Krauss, de Tubingen ; T. Lombard, de Marseille; le Révérend 
Père Pantel, de Vals, et de Saulcy, de Metz, qui a bien voulu rédiger pour 
mon travail les tableaux dichotomiques des genres Tetrix Latr. et Doli- 
chopoda Bol. 


LISTE DES OUVRAGES CONSULTES 


POSTÉRIEURS AUX ( ORTHOPTÈRES DE LA FRANCE ) DE M. Finor. 


Azam (J.) — Liste des Orthoptères des Hautes et Basses-Alpes, 1893. 
Ann. de la Soc. ent. de France. 
— Notes orthoptérologiques : Sur le genre Barbitistes Charp. — Tetrix de 


la Faune Française, 1894. Bull. soc. sc. et litt. des Basses-Alpes. 

— Orthoptères rares ou nouveaux pour la France, 1897. Bull. Soc. ét. sc. 
el arch. de Draguignan. 

— Orthoptères rares ou nouveaux pour la France, 1898. Bull. Soc. ent. de 
France. 

— Sur quelques Orthoptères du département du Var, 1899. Bull. Soc. ét. 
sc. el arch. de Draguignan. 

— Chasses de 1899, 1900. Bull. soc. ét. sc. et arch. de Draguignan. 

— Description d'un Orthoptere nouveau pour la France, 1900. Bull. Soc. 
ent. de France. 

— Sur les Acrotylus Fieb. d'Europe (en publication). 

Bolivar (Ign.). — Ad cognitionem Orthopterorum Europæ et confinium : 
Sobre elgenero Gryllodes Sauss., 1891. An. Soc. Esp. Hist. nat. 

— Sobre el genero Locusta de Geer, 1893. An. Soc. Esp. Hiıst. nat. 

— Tableau pour la détermination des espèces du genre Tryxalıs F., 1893. 
Feuille des jeunes naturalistes. 

— Catalogo sinoptico de los ortopteros de la fauna iberica, 1898. Ann. de 
Sciencias naturaes, Porto. 

Dominique (l'abbé ]J.). — Notes orthoptérologiques, 1892. 

— Catalogue des Orthoptères de la Loire-Inferieure, 1893. 

— Notes orthoptérologiques, 1894. 


ar. 


Dominique (l'abbé ]J.). — Notes orthopterologiques, 1806. 

— Parthénogénèse et Thélytokie chez les Phasmides, 1899. 

— Additions et annotations au Catalogue des Orthoptères de la Loire-Infe- 
rieure, 1900. Bull. de la Soc. des sc. nat. de l'Ouest de la France. 


Dubois (Mich.). — Matériaux pour le Catalogue des Orthoptères de la 
Somme, 1890. Mém. de la Soc. Linnéenne du Nord de la France. 
Griffini (Ach.). — Sui generi Anonconolus Camerano et Analota Brun- 

Der, TE93% 


— Nota sinonimica intorno al Conocephalus nitidulus (Scop.) [C. mandi- 
bularıs auct.], 1896. 
— Bull. du Musée Zool. el d'Anat. comp. de Turin. 
Houlbert (C.). — Les Orthoptères des environs de Sens, 1900. 
— Faune analytique illustrée des Orthopteres de France, 1900. 
Feuille des jeunes naturalistes. 
Kheil (Napoléon M.). — Entomologische excursionen in Südfran- 
kreich, 1899. 
— Biologisches über Bacıllus Rossi, 1900. 
Entomologische Zeitschrift. 
Mingaud (Gall.). — Note sur la capture de la Saga serrata dans les envi- 
rons de Nimes, 1893. 
— Notes zoologiques, 1890. 
Bull. de la Soc. d'étud. des sc. nat. de Nîmes. 
Olivier (Ern.). — Faune de l’Allier : Orthopteres, 189r. 
Rev. scient. du Bourb. et du Centre de la France. 
Pantel (le R. P. ]J.). — Contribution à l’Orthopterologie de l'Espagne cen- 
trale, 1886. 
— Notes orthoptérologiques, 1890-1896. 
I. Révision monographique du Genre Gryllomorpha Fieb. 
II. Les Phasmides d'Europe et des pays limitrophes. 
III. Les Orthoptères des environs d'Uclés. 
IV. Sur quelques particularités de l’armure des pattes et sur l’avorte- 
ment des ailes dans le genre Nemobrus. 
V. Les Orthopteres du Sitio, dans la Sierra de Cuenca. 
Ann. Soc. Esp. de Hist. nat. 
Piel de Churcheville (H. et Th.). — Sur le Bacillus Gallicus, Charpen- 
tier, 1900. Miscellanea Entomologıca. 
Sinety (R. de). — Sur la parthénogénèse des Phasmes, 1900. 
Bull. Soc. ent. de France. 
Zubowsky (N.).— Zur Acridiodea-Fauna des Asiatischen Russlands, 1898. 
Annuaire du Musée Zool. de l'Acad. Imp. des Sc. de Saint-Péters- 


bourg. 


ge 


SUPPLEMENT 


Page 20, ligne 34 : Les variétés de Forf. auricularia sont de Fieber et 
non de Fischer. 

Page 29, ligne 10, et page 30, ligne 34 : Le genre Iris a été créé par de 
Saussure et non par Linne. 

Page 41, supprimer les lignes de 7 à r1 et les remplacer par : 


A’, Nervures ulnaires séparées sur toute leur longueur et quelquefois pres- 
que contiguës et confondues en certains points. 


B. Nervures ulnaires divergentes depuis la base ou séparées et paral- 
lèles. 


C. Champ inter-ulnaire linéaire, deuxième nervure radiale fle- 
xueuse; champ discoïdal plus ou moins obscur et avec une 
grande tache blanche au milieu d’un espace gris placé au tiers 
apical de l’élytre. St. Fischeri (Eversm.). 


C’. Champ inter-ulnaire insensiblement élargi vers l'arrière, ner- 
vures ulnaires divergentes depuis la base ; deuxième nervure ra- 
diale droite; champ discoidal parcouru par une ligne noire in- 
terrompue par une tache blanche et une autre petite blanche si- 
tuée vers l'extrémité en son quart apical. 

St. stigmaticus (Ramb.). 


B'. Nervures ulnaires très rapprochées à la base, après le milieu subi- 
tement divergentes. St. miniatus Charp. 


Page 41, après la ligne 25, ajouter : 


2" St. Fischeri (Eversm.). — Œdipoda Fischeri, Eversman, 1848, Add., 

p. 11, Tab. A, fig. 5; Bull. Soc. Imp. des nat. Moscou, XXXII, p. 135. 

Var. niorogeniculatus, Brunner in Kraüss, 1878, Die Orth.-Fauna Istriens, 
p. 27, Tab. I, fig. 4, 4 A-C. 

Vert ou brun, même coloration et même forme générale que St. lı- 
nealus (Panz.). Côte frontale sillonnée vers l'ocelle ; antennes 2 ayant 
la longueur de la tête et du pronotum réunis, 4 ayant une fois et demie 
cette longueur. Pronotum à carëènes à peine infléchies dans la prozone 
et peu divergentes dans la métazone. Elytres étroits, 4 atteignant l’a- 
pex des fémurs postérieurs, $ un peu plus courts ; ils ontune tache blan- 
che après le milieu vers le rameau antérieur de la troisième nervure ra- 
diale. Le champ marginal est très allongé ; les deux nervures radiales 
antérieures sont à peine courbées et presque parallèles ; la troisième 
est bifurquée après le milieu. Les deux nervures ulnaires sont distinc- 
tes au-dessous du champ discoidal et parallèles. Les ailes sont plus 
courtes que les élytres, hyalines, un peu fuligineuses à l'apex. Fémurs 


sr 


postérieurs avec un anneau clair avant les genoux qui sont noirs. Ti- 
bias postérieurs noirs à la base avec un anneau jaunätre en dessus (2), 
le reste d'un beau rouge. Les tarses postérieurs sont d’un rouge 
sang. Dessus de l'abdomen et poitrine d'un jaune roux, poilus ; dessus 
orangé ou rouge. Lame suranale 4 pointue postérieurement avec un 
court sillon à la base; + ovale, imprimée à la base. 


d ? 
Bongueurducorps....... rte 16-17 23-26 
— dESTARENNES ce esse 9 6-7,5 
— ENANÈTE nl Ina: 2,5 3-4,2 
— CUIPÉONOLUMER Me 355 4-4,5 
— desrélytres ann 13 13-14,5 
— des fémurs postérieurs..... II DAS 


Trouvé dans le plan de Canjuers et dans la plaine qui s'étend au- 
dessus de la montagne qui domine Bargemon, en août, Var (Azam, 
N.-M. Kheil). 


Page 70, après la ligne 7, ajouter : 
Var. sulfurescens de Saussure, 1884, Prodr. Œdipod., p. 152. 

Ailes d'un jaune un peu verdätre ; tête et pronotum plus rugueux; 
antennes plus atténuées à l’apex; bande humérale plus bifurquée ; 
teinte bleuätre des tibias postérieurs à peine perceptible vers l’apex. 

Cette variété se rencontre dans toute l'Europe, excepté le Nord, et 
dans l'Afrique septentrionale. C est la première fois qu'elle est signa- 
lée en France: Var (Azam). 


Page 70, après la ligne 20, ajouter : 

Var. alis rosaceis Kheil in litteris. — Nous avons découvert cette an- 
née (1901) avec mon ami Nap.-M. Kheil, de Prague, la variété à ailes 
roses, non encore signalée en France. Les spécimens à ailes roses 
sont identiques comme coloration générale à ceux à aiıes bleues: les 
premiers sont plus nombreux que les seconds. Malgré nos minutieuses 
recherches, nous n'avons pu rencontrer un exemplaire se rapprochant 
de la var. sulphurans Pantel. 

Le plan de Canjuers, en août, Var. 


Var. pruinosa, Azam. — Var. B. Pantel. — On dirait que son corps 
est couvert d’une poussière blanche, parfois un peu rosée. Cette variété 
est caractérisée, en outre, par l'absence, parfois complète, des côtes 
verruciformes et des tubercules saillants, qui existent dans le type sur 
la tête et le pronotum. Les ailes sont toujours bleues. 

Les sables du bord de la mer, à Fréjus, le plan de Canjuers, Var 
(Azam). 

Var. lactea, &, Pantel. — Chez cette variété le dessus de la métazone 
du pronotum est entièrement d’un blanc de lait et la carène médiane, 
quoique visible, est trés légère. Les ailes sont toujours bleues. 

Bagnols, Montauroux, Fréjus, plan de Canjuers (Azam), Hyères 


(Caval.). 
(A suivre.) 


A D 
3) — 


LIVRES NOUVEAUX, MÉMOIRES COURANTS 


Dr A. Chobaut. Notes entomologiques, fer fuscicule (Bull. Soc, Et. Sc. nat. Nimes, 1900. 
— Nimes, 1901, 12 p.). j 

Ce mémoire contient une liste d’esp&ces indigènes adaptées à un arbre d’origine exotique, 
un Ailante ou Vernis du Japon (Ailantus glandulosa Desp.), remarquable par son grand déve- 
loppement. Il y a là un cas intéressant d'adaptation. 

Ces insectes sont les suivants : Thectura cuspidata Er., Symbiotes gibberosus Luc., Holo- 
paramecus singularis Beck., Colobicus marginatus Latr., Lemophleus pusillus Schh., fracti- 
pennis Motsch., Silvanus unidentalus Oliv, Plinomorphus regalis Duft., Codiosoma spadix 
llerbst. 

L’auteur signaie aussi le résultat de ses recherches entomologiques dans les carrières des 
Angles (Gard), d’où l’on a tiré depuis des siècles la pierre employée à bâtir la ville d’Avignon. 
Parmi toutes les espèces citées, aucune n’est, à proprement parler, cavernicole, et aucune n’est 
aveugle, car ces carrières, tout en étant très anciennes, ne sont ni assez profondes, ni assez 
obscures pour amener un changement notable dans l’organisation de leurs habitants. 

Enfin, M. le Dr Chobaut a fait une révision des Rhyssemus de France, dont les espèces sont 
assez difficiles à déterminer si l’on consulte les ouvrages les plus courants. 

( Hommage de l’auteur.) 


Embr. Strand. Norske findes'eder for Coleoptera (Nyt Magazin f. Naturvidenskab. B. 39, 
Il. 4 Kristiania, 1901, 10 p.). 
L’auteur donne une liste de Staphylinides et d’Apionides recueillis dans diverses localités 


de la Norwege, surtout dans les environs de Kristiania. 
(Hommage de l’auteur.) 


A. Carret. Necrophorus nigricornis Fald. dans nos Alpes (Bull. Soc. Ent. Fr., 1901, 
no 18, I br.5 p.) 

M. l’abbé Carret, qui est un chasseur aussi habile qu'infatigable, a eu la bonne fortune 
de capturer dans la Haute-Maurienne, à Bonneval-sur- Arc, au mois d’août, quatre exemplaires 
du N, nigricornis Fald. signalé jusqu’à présent du Caucase, du nord de la Russie, de P’Illyrie 
et de la Suisse. Il est probable qne cette intéressante espèce ne tardera pas à être rencontrée 
sur d’autres points des Alpes françaises. Nous la signalons à l'attention des chasseurs. 

L'auteur donne le tableau synoptique des Nécrophores de France et signale aussi une va- 
riété de vestigator nouvelle pour notre faune : v. degener — Rautenbergi Reitt. 


(Hommage de l’auteur.) 


G. Mantero. Descrizione di alcune specie nusve di imenotteri scavalori provenienti dal Rio 
Santa Cruz in Patagonia (Bull. d. Soc. Ent. Ital., anno AXXIII, 1901, 1 br. 7 p.). 

Les espèces nouvelles décrites par M. Mantero ont été recueillies par M. le Dr F, Silvestri 
pendant une exploration scientifique en décembre 1899; ce sont : Pompilus Silvestrii Mant., 
Bovei Mant., Stigmus patagonicus Mant., Sphex Sennæ Mant., Crabro heterocerus Mant , Piso- 


nopsis Anomala Mant. 
(Hommage de l’auteur.) 


E. Olivier. Calalogue synonymique et systématique des espèces de Luciola et genres voisins 
décrits jusqu’à ce jour (Rev. Sc. Bourbonnais et Centre, 1902, 1 br. 20 p.). 

Depuis la publication du Catalogue Coleopterorum de MM. Gemminger et de Harold en 
1876, le nombre des espèces s’est considérablement accru dans toutes les familles. M. E. Olivier 
ayant été prié par M. Wytsman de traiter le groupe des Malacodermes Lampyrides dans son 
Genera, a commencé à réunir des documents pour ce travail, et son but principal, en publiant 
ce catalogue provisoire, bien que très complet, est surtout de s’attirer des communications. 

(Hommage de l’autear.) 


Genera Insectorum. M. P. Wytsman nous a adressé, à titre de spécimens, deux fascicules 
du magistral Genera dont il est l’éditeur; ils sont imprimés avec grand luxe etles planches en 
taille-douce sont d’une exécution irréprochable. Le premier (Lepidoptera Rhopalocera Fam. 
Papilionidæ, Subfam. Leptocircine auct. Wytsman), donne les caractères généraux du genre 


a tft. dé, ee 


er 
Leplocircus, dont le faciès est si spécial, et tous les renseignements bibliographiques et géo- 
graphiques relatifs aux six espèces qui sont représentées dans la planche. Dans le second 
(Coleoptera Fam. Gyrinidæ auct. Regimbart), le savant spécialiste donne la nomenclature de 
tous les Gyrinidæ actuellement connus et trace les caractères des divers genres. 

Un autre fascicule vient de paraître. Il comprend la si intéressante famille des Lathri- 
diidæ, traitée de main de maître par le R. P. Belon. Ce travail comprend 40 pages, 1 planche, 
et la famille de ces petits coléop'ères se divise maintenant en 5 tribus et 22 genres (p. 9, 60). 

La grande difficulté de publier des fascicules de contenauce égale et renfermant régulière- 
ment 7 planches et 70 pages de texte au prix de 25 francs, comme l’annonçait le prospectus, 
a engagé M. Wytsman, d'accord avec ses souscripteurs et à la demande du monde entomologiste, 
à éditer chaque famille d’Insecles séparément. Ce mode de publication offre avantage de pou- 
voir ajouter, plus tard, à chaque famille, des suppléments et des notes additionnelles selon les 
besoins et l’avancement de ia science. 

Le prix a été établi d’après la base primitivement fixée de 25 francs le fascicule. 

Chaque famille d'insectes sera donc éditée séparément et au fur et à mesure de l’acheve- 
ment des manuscrits. | 

Le prix des fascicules sera compté sur la base de 1 fr. 60 par planche et 0 fr. 20 par page 
de texte aux souscripteurs à l’ouvrage complet, 


Nous ne pouvons que féliciter M. Wytsman de cette décision, qui met sa publication à la 
portée de toutes les bourses. 


D: E. Cannaviello. Contribucion al estudio de los microlepidopteros de la Italia meri- 
dional (Bol. de la Soc. esp. de Hist. nat. 1902, 11 p.). 

Après avoir rappelé les caractères du genre Hydrocampa Latr. et avoir décrit le genre de 
vie de ces lépidoptères à l’état de chenille et d’insecte parfait, notre sympathique collègue énu- 
mère et décrit les espèces trouvées jusqu’à ce jour dans l'Italie méridionale : H. Nymphæata 
Fab., rivularis Dup., lemnata Fab., stratiotalis Lin. 

(Hommage de l’auteur.) 


G. Mingaud. Notes zoologiques (Bull. Soc. Et. Sc. nat. Nimes, 1900. 1 br. 13 p.). 

Nous ne signalerons dans cet interessant opuscule que ce qui a trait à l’entomologie. 
M. G. Mingaud mentionne notamment la capture d’Aurigena unicolor Ol. aux environs de Saint- 
Gilles (Gard). Cet intéressant buprestide a été pris sur la bruyère commune par M. P. Crouzet. 
L'auteur mentionne en outre la capture, près de Castelviel, le 15 juillet, d'un exemplaire de 
Zyg. ephialtes var. Medusa Pallas, sur un capitule de Leucanthemum vulgare (M Ch. Oberthür 
avait déjà pris cette variété au Pont-du-Gard), et cite de nouvelles captures de Charawes jasius, 
par M. P. Crouzet, au quartier Montaury, et par M. l'abbé Albisson, à Primecombe (Gard). 


(Hommage de l’auteur.) 


R. V. Chamberlin. List of {he myriapod family Lithobiidæ of Salt Lake County, Utah, 
with descriptions of five new species (Proc. Un. St Nat. Mus. Vol. XXIV, p. 21-25, 1 br. 5 p., 
1901). 

L'auteur donne une clef analytique pour la détermination des espèces de Lithobius. Les 
cinq espèces nouvelles sont : L. utahensis, L. collium, L. socius, L. iniermontanus, L. pur- 
pureus. Elles ont toutes été capturees dans les limites du Salt Lake County. 


D. W. Coquillett. New dipleru from Southern Africa (ibid., Vol, XXIV,p 27-32, 1 br. 
6 p., 1904). 

Les diptères décrits dans ce mémoire ont été recueillis par M. Ch.-P. Lounsbury, ento- 
mologiste de la colonie du Cap. Les nouveautés sont : Simulium nigrilarsis, Dacus Louns- 
buryi, D. brevis, D. sigmoides, D. immaculalus, Ceratitis rubivora, G. Lycii, Zaprionus (N. g.) 
villiger. 


N. Banks. Some spiders and other Arachnida from Porto Rico (ibid., Vol. XXIV, p. 217- 
227, 1 br. 11 p., 1 pl., 1901). 

Dans cet opuseule, l’auteur cite 49 araignées et cinq autres arachnides. Peu de ces espèces 
sont spéciales à Porto-Rico, beaucoup sont répandues dans d’autres îles ou dans le sud des 
Etats-Unis. Il faut citer deux espèces nouvelles parmi les Phalangides : Cynoria obscuru, Slyg- 
nus insulanus, ainsi que Pardosa porto-ricensis (Lycosidæ) et Prostheclina signata (Altıde). 


(Hommage du Museum de Washington.) 


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PETITES NOUVELLES, AVIS DIVERS 


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de papillons provenant de Sikkim (Himalaya), bien déterminés, en papillotes, au prix de 18 
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lac Tangajika à 20 mk. la centurie, Golofa Porteri à 3 mk. 50, 2 mk. 75 et 2 mk. la paire 
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times le mille. On peut dès à présent nous adresser les commandes. 


— A la demande de plusieurs de nos abonnés, membres de la Société entomologique ins 
ternationale d'échange, nous publierons très prochainement la liste des sociétaires. Il y aura 
lieu de procéder à l'élection du président, du secrétaire-trésorier et des membres du Conseil. 


4 SEP 2. AI 


#18 


N Lipragies 


REVUE ENTOMOLOGIQUE INTERNATIONALE 


No. 5-4 Vol. X. ÉDITION FRANÇAISE 15 Mars-Avril 1902 


TABLEAUX ANALYTIQUES ILLUSTRÉES 
POUR LA DÉTERMINATION 


DES 


LÉPIDOPTÈRES DE FRANCE, DE SUISSE ET DE BELGIQUE 


PAR 


E.ANDRE 


Vice-président et conservaléur de zoologie de la Société d'Histoire naturelle de Mäcon 


(suite) *) 


35 Plusieurs lignes transverses aux supérieures, dont V’antelerminale trés ondulce ; palpes - 
bien développés, parfois dirigés en avant, parfois en bas ; ailes inférieures débordant 


les supérieures au repos. 


95 Généralement une seule bande transverse, pas 
ondulée aux supérieures ;-palpes courts ;-infe- 
rieures complètement couvertes par les supé- 
rieures au repos. (fig. 145).  XXXV Bombyx 


96 Les 4 ailes noïres ou noirätres saurs dessin. 27 


DEN OCDE UE M RE VAS WE, RE DER 


27 Ailes opaques ; corps non velu avec un collier 
rouge ; antennes filiformes (Gn. ruficollis) 
IX Gnophria 


27 Ailes diaphanes, noirätres ; corps Velu. Antennes 


. XXXVII Lasiocampa 


Fig. 145 Bombyéytèrcus .?. 


plumeuses chez le &'. Ailes couftes, abdomen très gros chez les $. (Pl. IL, fig. 22) 


28 Abdomen pas plus long que les ailes supérieures. 


28 Abdomen dépassant les ailes supérieures. 


29 Ailes normalement développées. 


5 XXX Pentophora 
31 
29 


oÙ 


(*) Voir no 6, 7-8, 9,19, vol VII, 1,2,3-4, 5-6: 7,8-9,10-11 . 


12 Vol. VI, 3-4, 5:6 ,1-8, 11-19, Vol. IX. 


\ 


— 94 — 


29 Ailes avortees, n'ayant pas plus de 7A 8 mm. de long. Abdomen gros, terminé par une 
touffe de poils rougeätres. 2 
(SyuL OENOYNA) re. LS ON IEC os om 


50 4 ailes roussâtres ; supérieures parsemées d'atomes et de petits points bruns.  .  ., 


. XXII Phragmatæcia 

50 Supérieures blanches de la base au milieu où il ya une grande tache formée de gros 
DOLUISMNOLES MM NP EL DO DIE 

50 Supérieures brunâtres variées de gris-blanchätre ; inférieures blanches, largement 
bordees: dé: moin: ee PRE PAS SP RNA ER ER 

51 Supérieures sans point central jaune ou noir.  . . . 4, . . . . . 7% 


51 Supérieures avec un point central jaune el une bande transverse jaune aux 4 ailes 


où Supérieures avec un point central noir, les 4 ailes et le thorax d'un jaune d’vere 
MT en es er ON OR NI A EE nee 


Sa ANlESISANSALACR ES ROSÉ OS re 
92 Supérieures d’un brun-olivätre avec cinq grandes laches rosées : À à la base, 9 à 
Ja côle”et2 au bord interne. x 2 m 20 2 0 a.» IV ThyarRE 
95 Supérieures à fond d’autre couleur que blane-rosé. 2.02 nn. 54% 
99 Supérieures d'un blanc-rosé avec 12 à 14 taches noires anguleuses. Voir n°18.  . 
AS XVI EUIDreDIAl 
54 Le corps et les 4 ailes d'un brun-roux dessus et dessous avee 2 lignes blanchätres 
transverses sur les Supérieures. 45 à 65 min. (Bombyx rubi). 
54 Taille moindre ou couleur Iifferente. 2.2.0 35 
55 Moins de 45 mm. ou dessous des inférieures pas uni. 222 2200.57 


55 Plus de 45 mm. Dessous des inférieures d'un gris-cendré uni sans aucun dessin ou 
LINE MNT CT CSN ee  R  N : > > e 69 


56 Taille sapérieure à 23 mm. ou ailes supérieures sans rugosile. 2. .  . . . 31 


36 Taille 16 à 25 min. Supérieures avec des lignes transverses ondulées, presque parallèles 
et présentant des petites Louffes d’écailles formant une légère rugosité sur le fond. 


TR SE oi 
35 Plus de 25 mm, . UNE: 3 LT 5 : ar LATE : . dE AD 
37 Moins de 25 mm. : el R A E k ! ER À 5 = 3 ! F OS 


58 Fond blane soyeux avec une bande médiane brunätre, plus foncée au bord interne, el 
s'ir lagnelle se voit une petite épine à 5 rameaux dessinée en blanc soyeux. 


do Fe A A NEC RES 
98.FONd DIUS ONCE M Er 
39 Supérieures sans tache centrale claire en triangle. . . 2. 2 202020. 4 


39 Ailes supérieures d'un gris-olivâtre avec des taches blanches ou blanchätres dont une 
au centre en triangle dont la pointe est tournée vers la base, Tête el corps très 
VEIUS. 0. 0.8 00%: HUE. NÉE NN RTE 


40 Côte des supérieures droite ou à peine incurvée vers la base. . . . . . 41 


40 Côte très arquée à la base, généralement avec une bande médiane et une basale plus 
foncées que le fond. Antennes filiformes. 2% à 26 mm. . . . I Sarrothripa 


21 7Moins. de; 38. mE = er Per : re ST QT TS Re … … mA 


41. Plus dé 39. mm „250 0 LC a ee RE 


— aa) — 


42 Antennes loujours plumeuses, supérieures avec une lache ou une lunule blanche à 
V’angle interne ou les 4 ailes d’un bistre-uni avec la frange jaune-fauve. (4). (Pl. IE 


En in Tele Ar Teen OUT. RR OR ya 
42 Antennes pas ourdessinsı diltenentse en NT ls 


45 Ailes supérieures à peu près larges comme les inférieures, celles-ci peu ow pas plissées 


aurenosEetnenvéloppan tas AbdomeN OT NN NE 


45 Ailes supérieures étroiles et allongées, inférieures très farges, plissées en éventail et 
enveloppanislescorpsraustepos, ET er 66 
44 Ailes brun-uni sans dessins, 16 à 2@ mm. ox ailes brunes ou jaune-fauve ; supérieures 
avec 2 lignes transverses plus foncées, l’une de la côte au bord externe, l’autre de la 
côte au bord interne en s’approchant de la base. (PI. IL. fig. 20 et 21). . 2... 
. XXV Eimacodes 


Be OMS CESSE SRE PR ER ER ER CR CN en 
#5 Ailes inférieures pas unies, 6u sombres et opaques, 64 laille de plus de 30 mm. 46 


45 Iuferieures d'un grisätre clair uni, demi-transparentes, taille 20 à 30 mım., ouinférieures 
bianchesavecunepontacentrl taille TM ON MER OA Nudarla 


46 Ailes d’un gris-roux avec la côte d'un fauve-orangé avec des taches noires dont T aux 
supérieures ek 3 aux inférieures, parfois réunies entre elles 28 mm. A, . 
XVII Trichosoma 


. . . . . . . . . . . . . . « 


= 


AUS Conan ee 


rS 
(er 


47 Ailes supérieures à peu pres larges comme les inférieures, celles-ci peu ou pas plissées 
AURLEDOS eLENIENMNElODDARL PAS AD OMEN en nis 


41 Ailes supérieures étroites, allongées, inférieures très larges, plissées en éventail et 
esveloppamlile corps ausrepos, À ee 1 D en à à neun + 4 


48 Inférienras sans dessins ou avec des dessins mal définis, ou seulement une lache à 
DNA ANA CE NN AD A RS UT 0. = M: 0. ; a al 


48 Ailes avec des bandes larges et de gros points, 
noirs, parfois réunis ; fond blane, jaune ou 
orange. (fig 146), 0‘ inférieures jaunes avec 
une bordurenoire ou noirätre parfois maculaire 
el un grus point central noir allongé. 
NII ee 


49 Ailes jaunes sans autre dessin que la base de la 
côte noire 4, or deux points noirs aux supé- 
rieures ®. Antennes filiformes. (GA. quactra) 
(OLD ER TX GnophriA 


Fig. 145 Nemeophila plantaginis S. 


49 Inférieures jaune ochracé, avec une bordure et 
une lunule noire o supérieures d’un blanc 
nacré ou grises souvent avec des rangées de 
points noirs el iuférieures grises unies. 
RIT DE N a EX Emyia 


50 Angle anal Sans taches noires ou avec une tache 
simple el pas nettement tranchée. . 1 Fig. 147. Gnophria quadra 2. 

50 Angle anal avec une grande tache noire 
surmontée d’une plus petite, Lriangnlaire. Frange entrecoupée de points obscurs. 
Supérieures avec une bande jaunätre plus ou moins marquée. 40 à 55 mm. 


— 50 — 


a ne ot LE A de EN XIE AY OR 
51 Thorax et collier de couleur uniforme. : : ; : E : 2 3 5 À 52 
51 Thorax ou collier de couleurs variées. . HS RS RP eV 


Ve ; = ale ir: ee 
52 Taille au-dessous de 4% mm., or extrémité de l'abdomen garnie de poils roux-doré. 54 


52 Taille au-dessus de 4% mm. ; supérieures avec des lignes transverses ondulées et 


< 
nöbuleuses ; extrémité de l'abdomen sans poils ou avec des poils .gris-noirâtre. . 
D M ne à NE OR NI NA Sehen 
E = - . , 
53 Collier pas blanc ou blanc sans lache noire. + + + + + + + + D4 


53 Tête, collier et thorax blanes, le collier est marqué de noir dans son milieu et le thorax 
a une ou plusieurs taches noires. Supérieures à fond blane traversées par des lignes 
noires en zigzag. Abdomen souvent rose. 4 + + een. NAXU Psilura 


5% Une tache plus foncée sur le collier, le devant 
et le milieu du thorax ; un faisceau de poils 
à l'extrémité de l’abdomen ; inférieures de 
couleuruniformeendessus el souvent traversées 
par une ligne sombre en dessous. 2% à 40 mm. 
CUS Sn LYMCIlostera 


US C1) 


54 N'ayant pas ces caractères. 


Fig. 148. Clostera anachorele. 


55 Les supérieures nesont pas marquées d'un grand triangle roux bordé de blanc. 56 


55 La côte, une bande ante-terminale et une transverse blanches formantun grand triangle 
dont l'intérieur est lavé de roux on blond. .» , . . . LYE Gonophora 


5 Dessous des” ailes sans lunule centrafe noire, ou fond des % ailes et corps d'un gris 
brundtre,ou abdomen roux-doré à Pextrémité. . 22 . . . . . 51 


55 Dessous des # ailes marqué d'une lunule centrale noire, Fond blanc ou enfumes 
Antennes pectinées ou plumenses se terminant en pointe recourbée après la mort. 


. ee ns XII Hay 
57 Les inférieures n'ont pas les nervures plus foncées que le fond : les supérieures ne 

sont. PAS MTANCÉDIÉeS EME NN LT OM NOR NS PO 
57 Inférieures blanchätres avee les nervures et le bord marginal noirâtres. Supérieures 


étroites, presque Jancéolées, d'un gris-foncé légèrement strié de blane et de noir avec 
9 


2 séries transverses de points noirs. Antennes à peu près % de la longueur de la côte. 


40 à 45 mm. ri) MORT CO Or CRAN AUIEORUS 
58 Inferieures pas blanches et sans point noirâtre à l'angle anal. 4 . . . 59 
58 Inferieures blanehätres avec un point noirâtre à l'angle anal, parfois suivi d'une bande 


obscure nébuleuse. Supérieures avec 3 lignes transverses d'un brun-noirâtre plus ou 
= 4 
moins nettes. Abdomen jaunâtre avec les intervalles des anneaux grisàtres. 


. . 


a ee er FeaiGnethocampa 


59 Alles et corps pasSferrugineux ou "sans lignes plus claires et pas de frange au bord 
interne, des supérieures. DR RC «lil, 


LA 4 10 A 1 + = 4 . . SE . . “ A 2 + EN Line 2 
99 Les 4 ailes et le corps d'un ferruginenx rongeätre, celui-ci très velu ; supérieures aveı 
les nervures un peu plus foncées et 2 lignes transverses vagues, plus claires ; bord 
interne garni d'une frange. Antennes en panache chez le A, filiformes chez la 9. - 


PS LU, a N Be I C IEIOonh ont 


— 51 — 
60,Inférieures grisâtres, zonées de plusclair ou de plus foncé, parallèlement au bord ex- 
terne.Supérieures avec des lignes transverses ondulées ; aspect général des Noctuelles. 62 


60 Inférieures autrement, antennes des 4 Loujours plumeuses. 22202002061 


61 Les supérieures sans Junule centrale. (fig. 116) 
| ern, 6. AANVBonhyx 


61 Les supérieures avec un point ou une lunule 
centrale noire ou blanchätre, souvent traversées 
par des lignes en zigzag.  XXXIIE Ocneria 


62 Frange des 4 ailes entrecoupée de plus foncé ; 
antennes des & visiblement plumeuses , jamais 
une tache orbiculaire et une réniforme sur les 


Fig. 149. Cymatophora ocularis. 


SUDOHIEULES ER RE OS RL EN OC ne RER 
62 Frange des inférieures, au moins, absolument unicolore ; antennes paraissant toujours 
filiformes, vues à l'œil simple ; souvent une tache réniforme el une ‘orbiculaire sur 
les supérieures. (fig. 149). . . . . . . . . . LVill Cymatophora 
63 Taille 30 mm. Une étroite liture nsire à l'angle anal en dessous. . LI Gluphisia 


63 Taille 35 à 40 mm. Angle anal pas plus sombre que le fond. 


(Souszgenre, Dr UMOMC) EME Mrs. 205 5 XLVII ‘Notodonta 

64 Palpes dirigés en avant, ayant presque la moitié de la lonqueur des entennes 
EU XII Pterostoma 
DAPAIPES plus: couris.ou relenes, rat tr 


65 Supérieures gris-cendré, traversées de la base au sommet par une bande blanche limitée 
des 2 côtés par une ligne noire, Une ligne noire sur le milieu du thorax. 
(Lasiocampa lineos@. - - - 2 . . . . .  XXXVII Lasiocampa 


65 Supérieures gris cendré, avec 3 lignes transverses ffexneuses Dlanchätres. Inférieures 
ayechunezeelaiteie auımilleu.n. Too 0e: à dort XIV Stauropüus 


66 Les 4 ailes sans points noirs (sauf chez L. Muscerda, qui en a un rang de 2 et un de 3 
sur les supérieures); supérieures /rÖs étroites ; antennes filiformes. VII Lithosia 


66 Les supérieures au moins, nrarquées de points ou Tignes noires, ou ailes supérieures 
gueremoins larges que les supérieures ou antennes pas filiformes. 4 2 7%. 0°. 67 


67 Des rangées de points où taches noires sur l'abdomen dont le fond est blane on jaune 
fauye. Ailes/supérieures très élroites. . … … . 2. : ., . X Emydia 


67 Abdomen sans rangées de points ou taches noirs. 
Supérieuresiguère moins larges queïles infe- 
rieures (fig: 150), . . . VII ; Setina 

63 Inferieures  jaunâtres; ou | ferrugineuses. Angle 
anal marqué d'une tache noire partagée en 
deux par une ligne claire Généralement le 
bord externe des?supérieares est dentel& et 
les poils du milieu du thorax relevés en crête. 2. 22020 XLVIH Lophoteryx 


Fig. 450, Setina irrorea. 


68 Inférieures pas jannätres où sans ombre à l'angle anal. Bord terminal des supérieures 
ÉCNENNENNT CON EN ERP Sa ONE ENT 60 


-69 Thorax squamenx avec les ptérygodes et le milieu qui les sépare relevés en hoppe. 
Alles larges avec ha dent du bord interne très prononcée. Palpes tuberculeux héri:s's 
CON EE EME EVE a TT Drynobia 


an 


69 Thorax sans huppe. Dent du bord interne des supérieures parfois bien prononcée, 
parfois presque nulle.  Palpes 


grêles et velus. AT 
(fig. 151)  XLVII Notodonta 


Fig. 151. Notodonla zigzag. 


(A suivre) 
CONTRIBUTION 
A LA 


FAUNE ENTOMOLOGIQUE DES PYRÉNÉES ORIENTALES 
(EGLEGPTERES) 


COLEOPTERES DES ALBERES 


(suite) * 
TRICHOPTERIGIDAE 


Ptenidium turgidum Thoms. Avril et mai, Collioure, 
bords du Ravanet, plusieurs ex. dansle terreau d'une souche d’aune ! 

P. punctatum Gyll. Mai, Elne, détritus ! Février, Grau 
d’Argeles, Rey. 

P. pusillum Gyll. Mai, Amelie, detritus! Février, Graud’Argeles, 
Rey. 

Actidium coarctatuan Halid. Août, Amélie, commun av 
bord du Tech, sous les détritus etles galets ! 

Neuglenes (Ptinella) apterus Guer. Mai à juillet, 
forêt élevée, la Massane, Sorède, Prats de Mollo, commun sous les 
écorces des souches de hètre ! 

Actinopteryx fucicola Allib. De février à octobre, zone 
littorale sous les fucus ! Février, Collioure, Rey. 

Trichopteryx Montandoni Allib. abdominalis Fairm. 
Mai, Collioure au Mas Christine, feuilles mortes ! Fevrier, Grau 
d’Argeles, Rey. ï 


69) Voir ne 5-6, 7, 8-9, 12, 1900, 1, 56, 7-8, 11-12 1901, 1 1902. 


le 
023. T’. atomaria Deg. Février, Collioure, detritus, Rey. 
524. TT. intermedia Gillm. Avril et mai, bois de Valbonne et foret 
de la Massane, détritus, sous les feuilles mortes ! 


525. T'.sericans Heer. Mai et juin, Mas Raimbaut el forêt de la 
Massane, sous les feuilles mortes et les bouses | 


SCAPHIDIDE 


526. Scaphidium 4-maculatum Öl. Octobre, foret de la 
Massane, commun dans les champignons des souches ! 

527, Scalchosoma agaricinum L. De mars à octobre, 
commun à toutes les altitudes, mêmes conditions ! 


PHALACRIDAE |! 


928. Phalasrus confusus Guillebeau. Juin, Port-Vendres sur 

diverses fleurs !Nous l'avons pris aussi à Montpellier ! 

529. P. fimetarius F. corruscus Panz. Mai et juin, à toutes les al- 
titudes sur les fleurs de Composées ! 

530. P. seriepunetatus Bris. Bien que décrit de Collioure, nous 
ne [y avons pas trouvé, Les ex. de notre collection viennent 
d'Algérie. 

531. P. brunnipes Bris. Collioure, Brisout. 

932. Olibrus bicolor F., Mai à juillet sur les fleurs de Composées 

à toutes les altitudes ! 

933. O.liguidus Er. Juin. La Preste, fleurs de Composées ! 

334. ©. affinis Sturm. Mai et juin, fleurs de Cistes et de Composèes 
à toute les altitudes ! 

939. ©. pygmæus Sturm Avril et mai, zone de l'Olivier, surtout 
sur les fleurs de Cistes ! Février, Collioure, Rey. 

536. ©. particeps Muls. Juin, Port-Vendres sur les fleurs d’Helichry- 
sum Stechas ! 

531. Stilbus testaceus Panz., geminus Ill. Elne. en fauchant, 
dans les prairies marécageuses ! 

338. S. oblongus Er. Toute l'année, zone maritime, détritus des 
marais ! Fevrier, Grau d’Argeles, Rey. 


EROTYLIDAE 
539 Engis bipustulata Thunb, humeralis F. Mai à juillet, forêts 


humides bois de Valbonne, la Massane, Prats de Mollo, abondant 
sous les écorces garnies de champignons ! 


(1) Mes Phalacridæ ont tous passe sous les yeux de Guillebeau. 


m 
Triplax russiea L. Mai à juillet, à ‘toutes les altitudes, 
memes-conditions ! 
T. lepida Fald. Mai, forèt de la Massane, mêmes conditions, 
plus rare ! 

T.bicolor Marsh. var. scutellaris Charp. Mai, forêt de la 
Massane, trois ex. sous les &corces moisies d'une souche de hêtre ! 
Cyrtotriplax (Tritoma) bipustulata F. Mai et 

juin, à toutes les altitudes, écorces moïsies | 


EN DOMYCHIDAE 


Dapsa trimaculata Motsch. Toute l'année, en baftant les 
gros détritus des marais demi salés. Elne, Argelès ! Février, Collioure, 
Rey. 

Myrmecoxenus picinus Aub‘. Mai, Elne, detritus des 
marais ! Fevrier, Grau d’Argeles, Rey. 

Symbiotes gibberosus Luc. pyymeus Hamp. Mai à 
juillet. A toutes les altitudes, terreau des arbres et écorces moisies ! 

Mycetaea hirta Marsh. Octobre. Collioure, sur des fonds de 
barriques moisis ! 


CRYPTOPHAGIDAE 


Diplo >aelus fagi Chevr. Maietjuin, forêts élevées, 13 Massane 
Sorède, Prats de Mollo, commun sous les écorces des arbres morts, 
le hètre surtout ! 

Telmatophilus Schonherri Gyll Février. Grau 
d’Argeles, Rey. 

Cryptophagus pilosus Gyll. Toute l'année, région 
littorale, endroits humides, vieux detritus ! Février, Collioure, Rey. 

C. affinis Sturm. Avril, Elne, en battant des ajones fleuris ! 
Février, Collioure, Rey. 

G. cellaris Scop. Février, détritus, Collioure, Rey. 

C. badius Strm. Mèmes conditions, Rey. 

C. distinguendus Sirm. Mömes conditions, Rey. 

C. denticulatus leer. Mêmes conditions, Rey. 

C. dentatus Herbst. Memes conditions, Rey. 

C. seanicus |. Mars à Octobre, A toutes les altitudes dans Iles 
bois, en batlaat les fagots etles branches mortes! Février, Collioure, 
Rey. 

CG. subvittatus Reitt. Avril, Collioure. au Mas Christine, 
terreau de chène-liège ! 

C.(Micrambe) villosus fIleer. Février, Collioure et 


\rgeles,. Rey. 


900. 


961. 


962. 


— 41 — 

Setaria sericea Muls. Octobreà Avril, régionchaude,commune, 
en tamisant les feuilles mortes de cistes, Cospron, Mas Raimbaud, la 
Calmille, Col de Perthus ! Février, Collioure, Rey. 

Atomaria scutellaris Motsch. Avril et octobre, région 
moyenne, Mas Raimbaud, Valbonne, Col de Perthus, Palau del Vidre, 
sous la mousse sèche, les écorces, les gros détritus ! Février, Argelès, 
Rey. 

A. mesomelas Herbst. Mai et juin, zone maritime, Elne, 
Argeles, détritus des,marais ! Février, Collioure, Rey. 


. A. gutta Steph. Mêmes conditions, plus rare ! Février, Grau 


d’Argeles, 2 ex. Rey. 


. A. rhenana Kr. Printemps, Collioure, Pandellé. Février, Grau 


d'Argelès, Rey. 


. A. nitidula Heer., basalis Er. Avrilet mai,zone maritime, Elne, 


Argelès, détritus ! Février, Collioure, Rey. 


. A. atricapilla Steph. Mêmes conditions, rare. Février, Argelès, 


Rey. : 


. A. analis Er. Mêmes conditions, commune, Rey. 
. Ephistemus globulus Payk. Avrilet mai, prairies maré- 


cageuses, dans:les détritus, Elne ! Février, Argeles, Rey. 


. E.exiguus Er. Mêmes conditions, Elne ! Argeles, Rey. 


LATHRIDIIDAE!' 


Holoparamecus niger Aube var. Lowei Woll. Region 
chaude et sèche, commun en hiver sous les écorces ou plaqué en 
dessous des grosses pierres. Baniuls, Argelès, Le Boulou, Amélie ! 
Collioure, Rey. 


. Abromus Brucki Reitter. 8 avril, Baniuls, 3 exemplaires 


sous une pierre fortement enfoncée, difficile à voir à cause de sa 
petitesse et de sa lenteur à se mouvoir ! 

Anommatus 12-striatus Müll. Mars à juin à toutes le 
altitudes, pierres enfoncées et écorces souterraines des racines et 
des pieux, la Massane, Collioure ! 

Dasycerus sulcatus Brongn. Avril à juin, bois humides, 
pas rare sous la mousse et les pierres enfoncées, la Massane, Amélie, 
Prats de Mollo ! 

Lathridius productus Rosenh. Toute l'année, zone litto- 
rale détritus et écorces ! Février, Collioure, Rey. 

I. nodifer Toute l’année, à toutes les altitudes, détritus et 
fagots, surtout dans les bois ! Février, Collioure, Rey. 


‚(') Mes La‘hridiicde ont tous pass sous les veux du P. Belon. 


579. 


980. 


JS. 


584. 


386. 


588. 


389. 


390. 
591. 


592 


093. 


585. 


I 
— 43 


. Enicmus minutus L. Toute l’année, à toutes les altitudes, 


vieux detritus, ecorces, futailles moisies ! Février, Collioure, Rey. 


. E. rugosus Herbst. Mai et octobre, forêt de la Massane, écorces 


moisies ! 

E. transversus Ol. Mai, région moyenne et montagneuse, 
mousses et feuilles mortes, Col de Perthus, Valbonne, la Massane, 
Arles sur Tech ! > 

E. brevicornis Mannh. Mai, la Massane, vieilles écorces et 
mousses ! 

Cartodere elongata (Curtis. Avrilet mai, Cospron, tami- 
sures de feuilles de eistes, la Massane, feuilles mortes de hötre ! 

C.ruficollis Marsh. Toute l'année, regions chaude et moyenne. 
Elne, Amelie, Perthus, sous les detritus, les pierres et les écorces ! 

Corticaria pubescens Gyll. Toute l’année, région littoralo 
detritus ! 

C.crenulata Gyll. Memes conditions ! 

C. cribricollis Fairm., angusta Aube. Juin, Prats de Mollo, 
quelques exemplaires ! 

Melanophtalma gibhbosa Herbst. Mai et juin,en battant 
les buissons, Amelie, Arles sur Tech, Prats de Mollo ! 


M. distinguenda Comolli. Avril à juin, zone maritime et 
moyenne, détritus et fumiers ! 


. Migneauxiacrassiuscula Aube. Avril, Cospron, plusieurs 


ex. en tamisant des feuilles de cistes ! 
TRITOMIDAE 


Litargus connexus Fourer. bifasctatus F. Mai à juin sous 
les écorces des arbres morts, Collioure, au mas Christine, la Massane, 
la Preste ! 

Tritoma (Mycetophagus) 4-pustulata L. Mars à 
juillet, écorces moisies des vieilles souches de hêtre, la Massane, 
Prats de Mollo ! 

T. atomaria F. Mömes conditions, mais moins commune ! 

T.fulvicollis F. Memes conditions, quelques exemplaires ! 


. Typhæa fumata L. Toute l’année, à toutes les altitudes. 


fagots et detritus moisis, volant la nuit et souvent attiré par la 
lumiere ! 

Berginus tamariscis Woll. Mai. Perthus, branches mortet 
de chene liege. Doit se trouver dans toute la region chaude, sous 
diverses autres écorces ! 

(A suivre) 
V. MaYeET. 


\r 
À 


DYTISCIDE ET GYRINIDÆ 
DE LA FAUNE EUROPEENNE 
PAR EE 


Dr. G. Seidlitz 


(suite) (*) 

4” Corps et pronotum rougeätres ; ce dernier plus foncé au milieu ; 
élytres foncées, le bord lateral et quelques taches plus ou moins distinctes, 
distribuées comme chez (renei, sont jaunes. Tibias postérieurs du & élargis 
vers l'extrémité. L.2 mm. Syrie. Sediloti Regimb. 


2’ Elytres foncées, avec lignes longitudinales régulières, tout au plus 
interrompues. Tête noire, pronotum noir avee côtés clairs. 


3,, Le bord latéral et 2 lignes longitudinales jaunes non interrompues 
sur chaque élytre ; pas de dessin jaune entre la 1'° ligne longitudinale et la 
suture. Jambes rouges ou brunes. 


%,,, Lalrelignelongitudinale w’atteint pasla base, elle est d’égale largeur 
et élargie en avant vers l'extérieur en forme de crochet. L. 2, 2 mm. Toute 
l'Europe, semble plus fréquent dans le Nord. (unilineatus Schrank, suturalis: 
Müll.) granularis L. (*} 


4” La 1e ligne longitudinale n’atteint pas la base et est peu à peu 
rétrécie en arrière. L. 2,5 mm. Toute l'Europe. bilineatus Sturm 


3” Le bord latéral et sur chaque élytre Alignes longitudinales jaunes, 
dont l'interne est parfois plutôt moins interrompue. Jambes jaunes. L. 2,5 
mm. Largement répandu dans tout le bassin de la Méditerranée (**) et très 
variable, toutefois sans limite. (mandicus, montenegrinus, octolineatus et 
portalegrensis Schauff.) flavipes OL 


(Hydroporus) 
3. subgen. HYDROPORUS i. sp. 
t, Appendice des hanches postérieures pas longuement prolongé er 
dessus de l'insertion des cuisses. 


2, Le bord postérieur de cet appendice est découpé triangulairement 
en commun. Dessous luisant. Dessus noir avec dessins jaunes. 


1. GROUPE 


€) Voir n° 2, 3-4, 5-6, 8-9, 12 ‘1900, 1 1901. 


(*) Il n'existe pas de motifs suffisants pour rapporter & cette espèce le D. minimus 
Scopoli, surtout si on l’applique à Bidessus geminus. 


(*) Il n'existe pas en Suéde ; il faut donc indiquer sous toute réserve la citation de 
van Branden menimas Steph. avee le lieu d'origine ,,Suecia‘*. 


2’ Bord postérieur de ces appendices coupé droit et en commun. 
2. GROUPE 


1’ Appendice des hanches postérieures longuement étiréetisolément. 
Base du pronotum fortement arrondie, sans lobes scutellaires distincts. 
3. GROUPE 


{subgen. Hydroporus s. str.) 


l. GROUPE 


4, Pronotum très finement et indistinetement rebordé ; elytres non 
echancrées avant l'apex. Dessous finement ou assez parcimonieusement 
ponctué. Corps étroit. 


3 Élytres arrondies en commun en arrière, bord latéral en avant se 
dirigeant presque en digne droite vers l'angle huméral:; dessus presque 
glabre, luisant. Tête, côtés du pronotum et élytres d'un jaune-rougeälre ; 
ces dernières avec plusieurs lignes foncées, qui se confondent plus ou moins 
sur le disque. L. 2,5 mm. Bassin de la Méditerranée, plus rare que flavipes 
auquel il ressemble. meridionalis Aubé 


2 Élytres pointuesen arrière, bord lateral en avants'élevant nettement 
en courbe vers l'angle huméral. Dessus assez densément velu et ayant par 
suite un luisant soyeux. Hanches postérieures grossièrement ponctuées. 
Tête et pronotum jaune rougeätre. Élytres longuement terminées en pointe 
en arrière. 


3, Elytres brunes avec taches jaunes placées obliquement. 


4, Le bord lateral des élvtres, 3taches pres de celui-ci, (dontseulement 
celle de devant le touche) et 2 plus petites (se confondant parfois) derrière 
la base et placées l’une à côté de l’autre sont jaunes ; de ces dernières, 
l’interieure est plus petite et se trouve un peu plus en arrière. Dessus 
finement velu et un peu plus luisant. L. 3mm. Sardaigne, Corse, Algérie. 

Genei Aubé 


4 Le bord latéra des élytres, une ligne qui lui est parallèle et qui le 
touche en avant et 2 taches réunies derrière la base sont jaunes ; de ces 
taches l'interneest plus grandeet placée un peu plus en arrière. Dessus plus 
densément velu et un peu moins luisant. L. 3-3,5 mm. Transylvanie et 
Hongrie. (Coll. Miller et Birthler). obliquesignatus Bielz 


3 Elytres brunes; outre [le bord lateral il y a tout au plus une bande 
longitudinale et des lignes longitudinales plus fines jaunes. Les tarses an- 
térieurs et intermédiaires du & sont élargis. 


4,, Le bord latéral des elytres, près de celui-ci une large bande longitu- 
dinale le touchant et 4lignes longitudinales sur chaque élytre sont jaunes, 
(parfois ces dernières sont indislinetes). Tibias antérieurs du & échancrés 
intérieurement àla base, L.3mm. Unedes espèces lesplus répandues dans 


TS), 


toute l'Europe, depuis la Laponie jusqu'en ftalieet en Espagne. (ovatusFbr. ,' 
Pygmeus Fbr., quadrilineatus Drap., ovalis Marsh.)  lineatusFbr. (*) 


4” Le bord latéral desélytres estseul largement jaune. Tibias antérieurs 
du & simples, L. 3 mn. Tanger, m'est inconnu. vicinus Aubé 


1’ Pronotum avec le bord latéral gros et luisant, élytres échancrées 
avant l’apex, ce dernier par suite prend comme une forme de bec. Corps 
assez large. Dessous luisant, grossièrement et densément ponctué. Dessus 
jaune, 2 taches sur le pronotum, la suture et 6 lignes longitudinales sur 
chaque élytre sont noires ; de ces lignes les 2 externes sont raccourcies et 
interrompues, souventaussi plusieurs se confondent. Une forme plus grande, 
ayant jusqu'à 5 mm. de longueur, mais ne différant pas du tout à part cela 
se trouve en Sardaigne et en Espagne (var. fuscitarsis Aubé). L. # mm. 
Toute l’Europe depuis la Grèce et l'Espagne jusqu'en Finlande (areolatus 
Duft.) halensis Fbr. 


(subgen. Hydroporus s. str.) 


2. GROUPE 


1, Corps fortement bombé (surtout en arrière) 
1’ Corps faiblement bombé. 1. SECTION 


2, Vu de côté, le bord latéral des élytres monte nettement en courbe 
vers l'angle huméral. Côtés du pronotum finement ou non rebordés. 
2. SECTION 
2' Vu de côté, le bord latéral des élytres ne monte que légèrement en 
avant et tout à fait en ligne droite. Côtés du pronotum le plus souvent 
épais ou pas du tout rebordés. 


3, Côlés du pronotum finement ou nonrebordés, (**)faiblement rétrécis 
en avant. 3. SECTION 


3’ Côtés du pronotum distinctement bordés (grossièrement le plus 
souvent). 


4, Corps avec côtés nettement arrondis. Côtés du pronotum le plus 
souvent épais en avant, arrondis et rétrécis à partir de la base. 4. SECTION 


4° Corps aveccôtésassez parallèles. Pronotumle plus souventseulement 
faiblement retreci en avant. 5. SECTION 


= 


(*) Kiesenwetter a prouvé depuis longtempsÿq 1e cette espèce est le D. lineatus Fbr. 
Col. Cahier XL, 1873, p. 87. — Comparer aussi la remarque pour H. alpinus. 

("*) Lei doit se placer A. erytrocephalus qui se distingue par le pronotum fortement 
rétréei en avant, à moins qu'il ne soit mieux placé dans la première section. 


10 — 


(subgen. Hydroporus i. sp. 2. GROUPE) 
1. SECTION 


1, Bord latéral des elytres relevé fortement en courbe en avant. 
Pronotum un peu rétréci aussi après la base, avecangles postérieurs un peu 
arrondis et avee une faible impression transverse avant la base. Contour 
du corps nettement étranglé entre le pronotum et lesélytres. Appendice du 
prosternum long derrière les hanchesantérieures, étroit et bombé-arrondi. 
Dessus densément velu. 


2, L’impression transverse du pronotum est distincte jusqu'aux angles 
postérieurs. Pronotum densément ponctué ; elytresdensement et fortement 
ponctuées (plus finement chez la 9). Dessus noir brun, un large ourlet et 
une tache transverse à la base des élytres sont rouges. Parfoisla coloration 
jaune rouge s'étend sur toutes les élytres. (var. figuratus Gyll). L. 5-5 mm. 
Largement répandu dans le nord de l'Europe. dorsalis Fbr. 


2' L’impression transverseestindistincte, pronotum presque imponetué 
au milieu. Elytres luisantes, finement et parcimonieusement ponctuées; 
finement velues. Dessus noir ; le bord latéral est plus clair ; dessous très 
faiblement ponctué, presque lisse. L. 5 mm. En Laponie. 

Lapponum Gyll. 


4° Vu de côté le bord lateral des élytres est assez droit. 


2,, Côtés du pronotum pas fortement rétrécis et arrondis en avant, 
bordés très finement ou pas du tout. 


3, Pronotum partout régulièrement et finement ponctué. Elytres avec 
ponctuation très fine et indistincte, finement mais indistinctement ridées 
entre les points, brillantes commedelasoie, avec pubescence denseet parfois 
àrefletsdorés. Dessous très finement et indistinctement ponctué. 


4, Pronotum bien plus étroitque les élytres à leur endroit le plus large, 
rétréci en avant assez en ligne droite, finement ou pas du tout bordé. Corps 
ayant sa plusgrande largeur loin derrière le milieu ; rétréci graduellement 
en avant, avec tête petite. Dessus brun noir avec côtés clairs. Tête, antennes 
et jambes rouges. L. 4-4,5 mm. En Norvège. (Coll. Miller). 

arcticus Thoms. 


A’ Pronotum peu plus étroit queles elytres et assez fortement rétréci et 
arrondi en avant, avec côtés finement bordés. Corps ayant sa plus grande 
largeur au milieu, faiblement et assez régulièrement rétréci en avant et en 
arrière. avec tête grande. En dessous les 2 premiers segments abdominaux 
sont fortement et distinctement ponctués sur les côtés. Dessus brun noir 
parfois plusclairsurlescötes. L. 5 mm. En Finlande (Petrosawodsk Günther) 
(areticus J. Sahlb.) fennicus n.sp. 


3' Pronotum tout uni au milieu, densément ponctué à l’entour. (*) 
Angles postérieurs avec bouts un peu arrondis. Élytres fortement et assez 
parcimonieusement ponctuées, hanches postérieures avec ponctuation très 
éparse. Dessus brun noir. L. 4,5 mm. En Finlande (Coll. Sahlberg) et en 
Suède (Coll. Puton) submuticus Thoms. 1874. rubripes J. Sahlb. 1873 


2” Côtés du pronotum fortement arrondis et rétrécis à partir de la base. 
Disque bien plus finement ponctué au milieu qu'à l’entour. 


3,, Côtés du’ pronotum pas ou très indistinctement rebordés, corps 
oblong, plus faiblement convexe (surtout la variété) que chez les autres 
espèces du même groupe. Élytres avec pubescence fine très dense. Dessus 
brun foncé plus elair sur les côtés, tête rouge. Les ® sont parfois toutes 
ternes parce que lasurfacesupérieureentre les points est finementchagrinee 
(var. deplanatus Gyll.). L. 3,5-4 mm. Dans le centre et le nord de l'Europe, 
depuis l'Autriche jusqu'en Laponie. (sericeus Esch.) 

erythrocephalus Linn. 


3. Côtés du pronotum nettement rebordés. 


4,, Corps longuement allongé, avec côtés faiblement arrondis ; dessus 
nettement-velu, élytres grossièrement et densément ponctuées. Pronotum 
ponctué au’milieu finement et parcimonieusement comme la tête, à la base 
et’sur les'côtés grossièrement et densémentcomme-lesélytres. Dessus noir; 
le crâne et les bords’des elytres sont plus clairs. L. 5 mm. Dans le Nord,et 
le centre de l'Europe, de la Laponie en Autriche. (Duftschmidtü Rye). 
a rufifrons Duft. 


4” Corps court et large (presque de la forme d'un //ygrotus). Dessus 
nettement ponctué, très finement velu, brun noir, avec côtés clairs ; dessous 
un peu plus grossièrement ponctué, à peine velu. L. 3 mm. France (Lille. 
Coll. Brisout.) convexior n. sp. 


(subgen. Hydroporus sp. 2. GROUPE) 
2. SECTION 
1, Le 3° article des tarses antérieurs est très long ; ongles antérieurs 


de la © gros, tronqués au bout et un peu fendus. Pronotum finement et 
parcimonieusement ponctué au milieu, plus fortement à la base. 


(*) Ici semble aussi devoir se placer /7. obtusipennis J. Sahlb. de Laponie, qui m'est 
inconnu et paraît beaucoup se rapprocher de rubripes : une plus forte convexité, une 
grandeur du corps plus considérable : 5,3 min., la pubescence plus dense du dessus sont 
les seules différences que l'on puisse trouver dans la description de chacun longue d'une 
page. 


18 = 


2, Pronotum non rebordé. Le 4° article des tarses antérieurs est très 
pelit. Pronotum et tête rouges; élytres brunes. Les 2 ongles antérieurs du 
& sont gros et fendas. 


3, Élytres avec ponctuation très éparse. (*) Pronotum plus fortement 
bombé que les élytres, de sorte qu'une plate dépression est visible à la base. 
Ongles antérieurs du & d'égele longueur, un peu courbes. L. 1,75 à 2mm. 
Ca et là dans le nord de l'Allemagne, la Suède, la Finlande, la France. 
Lille (Coll. Allard) (pygmæus Sturm..) scalesianus Steph. 


3' Élytresassezdensément ponetuées. Courbe du pronotum prolongeant 
celle desélytres. Onglesantérieurs du & droits ; les internes sont fortement 
allongés. Corps plusétroit. L. 3 mm. Dans le nord et le centre de l'Europe, 
au sud jusqu'à Vientre. (Colt. Miller). anqustatus Sturm. 


2 Pronotum finement et nettement reborde. Le 4 article des tarses 
antérieurs est de grandeur ordinaire, élytres avec ponctuation éparse. 
Dessus brun rouge. Seulement l'ongle antérieur etinterne du & est gros 
et fendu au bout. Long. 2,5 mm. Dans le nord de l'Allemagne, Autriche, 
(Coll. Miller.) France, (Coll. Allard), Suède (d’après Thomson), Finlande, 
(J. Sahlberg.) neglectus Schaum 


1 Le 3° article des tarses antérieurs est de grandeur ordinaire ; ongles 
antérieurs du à simples tous deux. Elytres finement et assez densement 
ponctuées. Convexilé du pronotum prolongeant généralement celle des 
élytres ; ilest le plus souvent densément ponctué à la base. 


2,, Elytres finement ponctuées, nettement velues. 


3,. Bord lateral des élytres assez fortement réfléchi vers le haut en 
avant. 


4, Elytres ponctuées plus ou moins densément. Pronotum en général 
indistinetement ou pas rebordé, assez régulièrement ponctué partout. 
Elytres ayant souvent des dessins jaunes nettement prononcés. 


5, Pronotum assez plat, sa convexité prolongeant celle des élytres. 
Tête relativement plus petite. Elytres brun noir ; une tache transverse sur 
la base et sur le bord latéral une bande longitudinale touchant la tache 
sont jaunes, cette bandelongitudinale est séparéeen arrièreen deux branches 
par une ligne lotigitudinale foncée, qui s'y intercale à partir de devant. 
La branche interne est caractéristique pour les variétés. L'ongle antérieur 
interne du & est plus gros et plus fortement courbé (l'inégalité est moins 
marquée chez quelques variétés). Dans toute l'Europe. palustris L. 

Une espèce très variabledontlesformes extrèmespeuventêtre séparées 
comme variétés, mais pas encore comme espèces. On peut les distinguer 
comme il suit : 

6, Tête rouge, plus foncée seulement à côté des yeux. 


(*) Jei se place peut-être aussi A. gracil:s Wencke d'Espagne qui m'est inconnu. 


u 


7, Taille plus grande, dessus plus luisant.. La branche interne de la 
bande longitudinale n'a pas d'échancrures à l'intérieur, elle se sépare en 2 
lignes étroites, situées l'une derrière l'autre ; la tache basale est petite ou 
indistincte. L. 4,5 mm. Dans les Pyrénées et le Portugal. 

var. vagepictus Fairm. 


1 Taille plus petite (pas plus de 4 mm.). Dessus moins luisant. La 
branche interne de la bande longitudinale s’elargit en formant 2 lobes vers 
l'intérieur ; le premier élargissement se trouve avant l'apex, le 2° à l’apex. 


8, L’elargissement de la branche interne est fort, de sorte que le 1er 
élargissement n’est que 2 fois aussi éloigné de la suturequele 2e. Labranche 
interne est aussi reliée en avant avec la branche externe, de sorte que la 
ligne foncée est tout à fait isolée. La tache basale est très grande. L. 3,5-4 
mm. Dans le sud de la France (1863) et l'Autriche (Vienne, Miller.) 

var. lituratus Panz. 


8’L’elargissement de la brancheinterne est faible. 


9; Taille un peu plus grandeetlescôtés du pronotum souvent nettement 
bordés. La branche interne est plus large avec des élargissements distincts. 
L'inégalité des ongles antérieurs du & est indistincte. L. 4 mm. Dans le 
bassin de la Méditerranée, Grèce, Hlyrie, Corse, sud de la France, (distin- 


quendus Desbr.), avunculus Fairm. (*) var. jonicus Mill. 


9’ Taille plus petite,les côtés du pronotum sont bordés tout à fait 
indistinetement ou pas du tout. La branche intérieure est plus étroite et a 
des élargissements plus faibles, parfois elle se sépare en 2 taches plaeées 
l’une derrière l’autre; qui diminuent de plus en plus jusqu'à cr que les 
élargissements ne restent plus que comme de petites taches isolées. L. 3,5 
mm. Dans le nord et le centre de l’Europe, fréquent partout, de la Laponie 
jusqu'en France et en Autriche. (serpustulatus Fbr.). 

typus palustris Linn. 


6' Tête foncée, seulement plus claire au bord‘antérieur. 
7” De la grandeur de la forme typique. En Angleterre, m’est inconnu. 


(d’après Schaum). var. tinctus Clark. 


7” Grandeur moindre. La branche interne est tout à fait sans élargis- 
sement et parfois non séparée de la branehe externe par une ligne noire. 
L'inégalité des ongles du & est indistinete. L.3 mm. Dans le nord de- 
l'Europe. var. vittula Er. ( 


5' Pronotum distinctement plus fortement bombé au milieu, ne formant 


(*) Tei se placerait aussi d'après Branden H. estrellensis Schauf. 
(**) On peut peut-être Jajouter à cette forme A. rnengnitus Sharp. el drrcedens 
Regimb., qui me sont inconnus. 


— 50 — 


done pas une ligne avec les élytres ; profil du corps un peu aplati contre le 
pronotum et les elytres, Tête relativement plus grande, foncée, les dessins 
des elylres sont comme chez palustris, pourtant la branche interneestreliée 
avec l'externe, élargie seulement vers le bout à l'extérieur. Parfoisla branche 
interne est séparée de la branche externe par 2 élargissements distincts ; 
tete rouge, plus foncée à côté des yeux. (var. styriacus *). L. 3 mm. En 
Laponie, la var. en Styrie. striola Gyll. 


k° Elytres avec ponctuation éparse, brun rouge foncé ; pronotum avec 
bords finement, mais distinctement bordés, noir. L. 3 mm. Dans le nord et 
le centre de l'Europe. tristis Payk. 


3 Bord latéral des élytres seulement faiblement réfléchi vers le haut. 
h., Tète très grande, avec 2 fossettes distinctes sur le front. Pronotum 
finement, mais nettement rebordé. Elytres parcimonieusement ponctuées, 
densément velues, noires fortement tachetées de jaune à la base et aux 


côtés. L.3 mm. En Allemagne et en Suede, rare. notatus Sturm. 


4" Tete pelite, avec impressions seulement faiblement indiquees- 
Pronotum non reborde, parcimonieusement ponctué (un peu plus grossie- 
rementä la base). 


. 


3., Elytres assez densement ponctuées. Dessus noir ; côtés des élytres 
plus clairs. L. 2,5 mm. Dans le nord de l'Europe. (minutus Steph.) 
umbrosus Gyll. 


9 Elytres avec ponctuation éparse ; dessus noir, avec pubescence un 
peu dorée. L. 2,5 mm. En Finlande. (J. Sahlberg.) 
glabriusculus Aubé 


2”? Élytres avec ponctuation grossière, modérément dense, à peine 
velues. Pronotum finement, mais nettement reborde, peurötreci seulement 
en avant, plus finement ponctué au milieu que sur la base. Dessus luisant, 
noir, un peu plus clair sur les côtés (brun). L. 4 mm. Dans l'Europe ocei 
dentale, Angleterre, France, Allemagne, Suède. (Gullenhalii Schiödte) 

piceus Aubé (**) 


(subgen. Hydroporus i. sp. 2. GROUPE) 
3. SECTION, 


1, Bord latéral du pronotum non rebordé, formant, vu de côté, un angle 
distinet avec le bord latéral des élytres parce que le pronotum est un peu 
penché. Taille plus grande. 


() Hampe Fa expédiée sous le nom qu'on a gardé# je ne sache pas qu'il l'ait décrite. 
(**) Bien que Stephens soit plus ancien, il ne peut pas être cilé comme auteur, parce que 
où {1. piceus ne peut être spécifié avec sürete, 


— à — 


2, Corps avec côtés assez parallèles, élytres à peine plus farges que le 
pronolum. Celui-ci est peu rétrécien avant, finement ponctué au milieu, plus 
fortementsur lepronotum, avecangles postérieurs fortement rectangulaires. 
Dessus brun foncé, plus clair sur les côtés. L. 3,5 mm. Dans le nord et le 
centre de l'Europe, de la Finlande jusqu'en Autriche. (Coll. Miller). 

elongatulus Sturm. 


2° Corps avec côtés nettement arrondis, pronotum nettementplusetroit 
que les elytres, plusdistinctement rétréci en avant ,avec fossettes platesaux 
angles postérieurs. Dessus tout noir. 


Jo Élytres un peu plus finement et moins densément ponctuées, côtés 
du pronotum nettement arrondis ; les angles antérieurs moins pointus. 
Chez le 6 l’ongle antérieur est élargi en angle à l'intérieur. L. 3,5 mm. 
Dans le nord de l'Europe ‘Finlande, Norvège) et dans les montagnes des 
Géants (Coll. Letzner) (scopiformis Sharp., ol., nigellus Mannh., geniculatus 
Thoms., morio Sharp.) melanocephalus Gyll. (*) 


3 Elytres avec ponelualion plus grossière et plus dense ; celle du 
pronotum est moins distincte. Côtés du pronotum presque en ligne droite, 
les angles antérieurs sont pointus.et fortement allongés en avant. Chez le 
& les ongles antérieurs sont simples. L. 3,5 mm. Dans les Pyrénées, très 
proche parent de H. melanocephalus ; mais cependant, à ce qu'il semble, 
séparé comme espèce (c'est à dire après extinction de toute forme de 
transition. pyrenzeus Wehncke 


1’ Bord lateral du pronotum finement reborde, formant. vu de côté, 
une ligne presque droite avec les élytres. Corps plus petit, de la forme de 
IT. umbrosus. Dessus finement chagriné entre les petits points, foncé avec 
tete rougeätre. L. 2,5-3 mm. Dans le nord et le centre de l'Europe, de 
l'Autriche (Miller) jusqu'en Laponie. chscurus Slurnt 


(subgen. Hydroporus i. sp. 2. GROUPE) 


&. SECTION (**) 


Surface supérieure finement chagrinée seulement chez FF. nıiyrita. 


t. Les côtés des elytres ont des dessins plus clairs, ou Le bord Hateral, 
vu de côté, est nettement courbé vers lehaut. 


A Elytres avec ponctuation entière dense et rude ; les pointsisolessont 
indistinets ; dessous très densément, mais nettement velu, les côtés du 
pronotum, la base des elytres sur une large étendue et leurs côtés, surtout 
en arrière, ont des dessins jaune vif. L. 4 mm, Dans le centre et le sud de 
l'Europe. marginalis Dult. 


(*) H. opacıs Wehncke pourrait bien être une variéLé terne de cette espèce. 
(**) Acette classe appartiennent pent-être H. con f'usns Lue. et H:basinotatirs Reiche 
d'Alger et sans doute aussi /7. Bracleii Wehneke de Crimée-quinre sont inconnus. 


Js 
2 Elytres distinctement et moins densement ponctuées. 


3, Dessous en entier densément ponctué, abdomen ponctué en rides. 
Coloration comme chez nigriceps ; cependant les dessins jaunes le long des 
côtés des élytres s'étendent jusqu’au bout ; mais chez une forme d'Espagne. 
ils sont limités à la base. (var. decipiens Sharp.) L. 3,5-4 mm. En Sardaigne 
et en Corse. analis Aube 


3 Abdomen parcimonieusement ponelue, quelques segments isolés 
sont souvent presque lisses. 


4, Vu de côté le bord latéral des élytres est tout à fait en ligne droite. 
Dessous très grossièrement, assez parcimonieusement ponetué. Élytres 
grossièrement ponctué. Dessin à peu pres comme chez H. nigriceps. L. 4,5- 
>» mm. Dans le sud de l'Europe. limbatus Aubé 


%' Bord latéral des élytres faiblement courbé en avant. Dessus moins 
grossièrement ponctué ; élytres bien plus finement ponctuées. 


3, Dessus nettement velu ; élytres pas plus finement ou peu plus 
finement ponctuées que le pronotum. 


6, La pubescence donne au dessous un reflet gris, vu avec un certain 
éclairage. Dessus densément velu, dessous finement ponctué. 


7, Dessous indistinetement ponetué{le plus souventla moitié antérieure 
de chaque point distinetement enf ncée). Élytres plus finement ponctuées 
que le pronotum. Dessus noir. Élytres avec dessins jaunes à la base et aux 
épaules. Bord lateral des élytres très faiblementcourbé vers lehautenavant. 
L.4,5mm. En Espagne 1855), Algirieet d'après Sharpaussidanslesud de la 
France. (*) nigriceps Schaum. 


7' Dessous nettement ponctué (surtout les hanches postérieures et le 2° 
segment abdominal sur le côté). Élytres ponctuées comme le pronotum, 
brun noir : les côtés et la base sont indistinetement plus clairs, parfois 
tout jaune brun avec un luisant métallique et long seulement de 3,75 mm. 
(var. pallescens). L. 4 mm. Dans toute l'Europe, d'Espagne en Laponie ; 
la var. dans le nord de l'Allemagne. planus Fbr. 


6' Les poils du dessus ne sont pas assez denses pour donner un reflet 
gris. Dessus assez densément velu ; dessous grossièrement ponetué sur les 
hanches postérieures et les côtés du segment abdominal. Colorationcomme 
chez planus, cependant la base est quelquefois largement jaune et la taille 
est un peu plus grande (var. Habelminnii Wehncke). L.3,5 mm. Danstoute 
l'Europe ; la variété seulement dans le Sud (Grèce, Dalmatie, Sicile, Corse 
(scopularis Schiôdte). | pubescens Gyll. 


(*) Hydrop. Bonnairei. Fairm. de Corse est également désigné par Sharp comme 
une variété plus fortement velue. M'est inconnu. 


— +) — 
3’ Dessous très indistinctement velu, luisant. 


6,, Elytres plus finement ponctuées que le pronotum ; bord latéral de 
celui-ci et des élytres formant une courbe continue quand on regarde d’en 
haut. Pronotum sans impressions. Vu de côté, le bord latéral des élytres 
remonte très faiblement vers l'épaule. Dessus noir, base, épaules et bord 
latéral des élytres le plus souvent plus ou moins fortement marqués de 
jaune, rarement entièrement noirs. L 3-3,5 mm. Dans le sud de l'Europe 
et dans’tout le bassin de la Méditerranée (lituratus Brulle 1832, ranthopus 
Steph. 1832, nigricollis Fairm.) tessellatus Drap.1819 (*) 


6" Elytres pas plus finement ponctuées que le pronotum. (**) Bord 
lateral du pronotum et des élytres, formant une courbe faible à la base de 
chacun quand on regarde de haut. Angles postérieurs du pronotum un 
peu aplatis. Bord latéral des élytres neltement courbé vers l’angle huméral 
quand on regarde de côté. Les articles médians des antennes sont très peu 
plus longs que larges. Dessus le plus souvent d'un noir uniforme, rarement 
avec une tache brun jaune sur l'épaule qui peut aussi s'étendre plus loin. 
Antennes rouges à la base, parfois seulement d'une seule couleur foncée. 
(var. alticola Sharp.) L. 3,5 mm. Dans les montagnes du sud de l’Europe, 
(dans les Alpes 1863, les Pyrénées et les monts d'Espagne 1865). La var. 
dans les Alpes et en Espagne 1865 (foveolatus et morio Heer., Atropos Muls. 

nivalis Heer. (+) 


1, Dessus noir et le bord latéral des elytres, vu de côté, est presque en 
ligne droite. 


3,, Les’articles médians des antennes sont nettement plus longs que 
larges. Dessus assez densément ponctué et fortement velu ; rangées de 
grands points à peine indiqués sur les élytres. 


%,, Les articles médians des antennes sont plus d’une fois et demie 
aussi longs que larges. Chez le & pas de pubescence des hanches postéri- 
eures ni des trochanters. L. 3 mm., jusqu'à 3,25 mm. Dans le nord de 
l'Europe, Nord de l'Allemagne, Livonie, Estonie. (piceus Sturm.) 

fuscipennis Schaum. 


4" Les articles médians des antennes sont à peine 1 foiset demie aussi 
longs que larges. Chez le & la suture est enfoncée entreles2hanches posté- 
rieures et densément garnie de poils jaunes ; les trochanters des jambes 


postérieures sont au bord postérieurégalement velus. La © est inconnue (++) 


(*) Je ne puispas bien distinguer de cetteespece le Hydr.tenutor Sharp. d'Andalousie. 
Chez l'exemplaire que j'ai sous les yeux les élytres ne sont pas aussi finement poneludes 
que chez H. marginatus. 

€) Tei se placerait peut-être H. astur Sharp. de Catalogne qui m'est inconnu ; il a 
les élytres jaunes et ressemble à Cal, Marklinir. 

(+) Je ne puis pas très bien distinguer celte espèce de H. maurnus Sharp. 

(+) 6 exemplaires (2 comme pectoralis, 4 comme rentangelns, communiqués par 4 


‘n Finlande et en Sibérie (J. Sahlberg), (aeutangulus J. Sahlberg 1873). 
pectoralis J. Sahlb. 


3 Les arlicles medians des antennes sont aussi longs que larges. Corps 
court etdarge. Dessus en général tout noir. 


,,, Elyires finement et assez densement ponctuées, chacune ayant au 
moins une rangée longitudinale distineté de très grands points. Dessus 
nettement velu. 


»,, Göles du pronotum assez fortement arrondis et rélrécis en avant, 
grossièrement rebordes. L. 3-3,5 mm. Dans toute l'Europe centrale et 
septentrionale, de ta France jusqu'en Courlande. discretus Fairm. (*) 


> Côtés du pronotum plus faiblement rétrécis et arrondis en avant, 
plus finement rebördes. L. 3 mm. En Corse, peut-être reliée présentement 
par des transitions avec l'espèce précédente et serait alors une variété de 
celle-ci, corsicus Wehncke. 


%” Elytres plus parcimonieusement et plus grossièrement ponctucdes} 
à peine velues. Côtés du pronotum moderement rétrécis en avant, finement 
rebordés. L. 2 mm. Dans la Finlande, la Suède et la Prusse orientale (pres 
de Königsberg, Lentz. stud. Schön.) brevis Sahlb. (**) 


2” Dessus finement chagriné entre lespoints assezépars, fins et plats, 
ordinairementun peu terne, le plussouventavecpubescence trèsténue noire 
(+). Jambes et base des antennes rouges. Abdomen non ponctué au milieu. 
Articles des antennes aussi longs que larges. Corps le plus souvent court 


et large, rarement plus svelte (++). L. 2,5-3 mm. Dans toute l’Europe. 
(nivalis Redtb., glebellus Thoms., subalpinus Thoms., sabaudus Fauv., 
monilicornis J. Sahlb.). 4 nigrita Fhr. 


(subgen. Hydroporus i. sp. 2 GROUPE) 
3. SECTION 
Tout Ie dessus est finement chagriné chez loutes les espèces. 


I, Pronotum simplement ponctué, épaules des elytres de conformation 
ordinaire. 


(*) IT. Cyprins Régimb. de Chypre, qui m'est inconnu, semble être proche parent. 

ce) Sahlberg, dit 1875, p. 154, que Thomson lui a désigné eelte espèce comme A. 
acuangulus. Cette dernière me semble être une autre espèce qui m'est incounue. | 

(+) Glabellus est à rapporter à des exemplaires plus fortement Tuisants ; des exem- 
plaires plus velus se rencontrent en Silésie er sabandus à été décrit d'après des exem- 
plaires avee côtés des elytres à reflets brunâtres, 

(77) Subalpinus est fondé sur des exemplaires plus sveltes, montlicornis sur des 
exemplaires très pelits. Toutes ces formes ne peuvent cependant pas se séparer comme 


varlotes. 


— I) — 


>, Bord lateral des elytres nettement réfléchi vers le haut, élytres très 
finement velues ou non velues. 


3, Tibias antérieurs largement rectangulaires ; la plupart des articles 
des antennes ne sont pas plus longs que larges, 


%, Bord latéral desélytres, vu de côté, très fortement réfléchi en avant ; 
angles postérieurs du pronotum un peu arrondis et retirés, de telle façon 
qu'entre le pronotum et les élytres on peut apercevoir, un visible etrangle- 
ment. Pronotum plusfaiblement ponetudaumilieu. Elytres assez fortement 
et éparsément ponctuées, noires, parfois rougeätres sur les côtés. L. 3,5 
mm. En Corse. regularis Sliarp. 


%' Bord lateral des élytres montant faiblement en avant, angles 
postérieurs du pronotum forts et presque rectangulaires. Corps moins 
svelte. 


5 Elytres avec ponctuation ässez éparse, sans pubescence, fortement 
luisantes, noires. Pronotum plusfinement ponctuéau milieu. L. 3-3,5 mm. 
Dans le sud de la France (Pyrénées, Pandellé) et l'Espagne (cantabrieus 
Sharp.) longulus Muls. 


5 Élytres densément ponctuées, finement velues, peu luisantes 
Su à peine plus finement ponctué au milieu qu'à l’entour. Noir, 
jambes et antennes rouge clair, parfois les élytres sont rougeätres. L. 3 
mm. En Angleterre et en France. celatus Clark. 


3’ Tibias antérieurs assez sveltes, tous les articles des antennes sont 
plus longs que larges 


%,, Le Le article des tarses antérieurs dü & est simple. Elytres très 
finement velues, avec ponctuation très éparse, fine et plate, d'une couleur 
uniforme noire. Corps très allongé avee côtés très parallèles. L. 3,75 mm. 
En Finlande (J. Sahlb.) et d'après Sharp, aussien Angleterre et en Savoie. 
(paralielus Sharp. ol.) longicornis Sharp. 


4° Le premier article des tarsés medians et antérieurs du & est epaissi. 
Elytres le plus souvent sans pubescence, luisantes, noires ; parfois chez la 
© le dessus est terne, grossièrement chagriné, (var. 9 castanens Aube). 
Une forme de grandeur moindre se trouve en Corse (var. insiekarisSharp.), 
et là aussi on en trouve üne avec les tarses antérieurs du & moins larges. 
(var. Itevelierii Sharp.) L. mm. Dans toutel Europe, dela Finlande jusqu'au 
bassin de la Méditerranée. La 1!° variété semble exister partout, la 2° 

seulement dansle sud, la 3°et la 4° seulement en Corse. 
memnonius Nicol. 


2 Bord lateral des elytres, vude côté, presqueen ligne droite ou montant 
faiblement vers le haut. 


3. Dessus terne. Pronotum finement ponelue aussi au milieu. Bord 
latéral des elytres nettement épaissi à l'angle hurméral. Les artieles médians 


— 56 — 


des antennes sont à peine plus longs que larges. Jambes rouges. Antennes 
noires. 


k,,, Tibias antérieurs étroits. Dessus glabre, pronotum assez 


fortement arrondi et rétréci de la base au sommet, parcimonieusement 
ponetué au milieu. Le 3° article des tarses est assez petit. Dessus noir, 
rarement brun-rougeätre. L. 3,5 mm. Dans le nord de l'Europe, de la 
Finlande jusqu'en Allemagne. (ruficornis Zett., monticola Sharp. ol.) 
melanarius Sturm 


. X Tibias antérieurs larges. Dessus distinctement et finement velu ; 
cou à côtés parallèles jusqu'au delà du milieu, puis un peu resserre, partout 
uniformément ponctué. Tête grosse. Dessus assez parcimonieusement, 
faiblement et indistinctement ponctué, noir. Corps court et large. Pronotum 
neprolongeant pas tout à fait la courbure des élytres. L. 2,5 mm. Monts 
des Géants. Kraatzi Schaum. 


3” Dessus luisant, glabre, noir. Pronotum imponctuéau milieu. Elytres 
parcimonieusement ponctuées ; leurbordnon épaissi à l'angle huméral. Pro- 
notum à côtés parallèles jusqu'au delà du milieu, puis un peu rétréci. 
Tête grosse. 


4,,,, Corps très allongé (comme chez longicornis). Tous les articles des 
antennes sont distinctement plus longs que larges. Côtés du pronotum 
assez finement rebordés. Jambes et antennes jaunes. Tibias antérieurs 
simples. L. 3,5 mm. En Espagne et Portugal. (Oliveira). | 

nevadensis Sharp. 


4" Corps moins allongé (à peu près de la forme de lonqulus). Les 
articles intermédiaires des antennes sont à peine plus longs que larges. 
Pronotum très fortement rebordé latéralement, surtout en avant. (”) Jambes 
et antennes foncées. Tibias antérieurs échancrés intérieurement à la base 
{est-ce seulement chez & ?), très larges au bout Les | gnes sur les hanches 
postérieures sont fortement enfoncées de chaque côté près de la suture 
commune (& ?). L. 3 mm. En Finlande. (J. Sahlb.) 

picicornis J. Sahlb. 1873 


I’ Pronotuin ayant de chaque côté à la base près des angles postérieurs 
une impression plate grossièrement ponctuée. Epaules des elylres relati- 
vement prolongées en avant, les angles postérieurs du prono!um sont par 
suite resserrés en avant et obtus. Cöles des élytres très parallèles. Dessus 
brun ; les côtés du pronotum, la base et les côtés des élytres sont plus 
clairs. (**) 


() Cette conformation fait supposer que H. incrassatns Thoms. de Suede a peut-être 
été décrit d'après des exemplaires de cette espèce très peLits et à coloration plus elaire. 

(**) Peut-être que H. erdbratellus et productus Fair. d Alger, qui me sont inconnus, 
se placeraient ici. 


u” 


= OU —— 


2,, Pronotum faiblement rétréci et arrondi jusqu'au milieu, plus 
fortement à partir de là ; la dépression ponctuée de la base est plus forte 
et est limitée àla partie extérieure. Bord lateral des élytres en avantdistinc- 
tement relevé vers le haut. Le 3° article des tarses antérieurs et intermé- 
diaires n’est pas épaissi. L. 3,5 mm. Dans le bassin de la Méditerranée. 

obsoletus Aubé 


2 avec côtés parallèles jusqu'au delà du milieu, la dépression est plus 
faible et s'étend plus sur toute la base. Bord latéral des élytres presque 
en ligne droite quand on le regarde de haut. Le 3° article des tarses ante- 
rieurs et intermédiaires est un peu épaissi. L. 2,5-4 mm. Dans le sud et 
le centre de l'Europe, Allemagne, Styrie, France, Angleterre. (Victor Aube). 

ferrugineus Steph. 


en — 
NOTE 
LESGROTTESDE MINERVE 
(H£RAULT) 


particulièrement sur celle de la Coquille. 


La partie méridionale de l'arrondissement de St-Pons a été, pendant 
la premiere partie de la période tertiaire, le théâtre d'un puissant d“pöt de 
calcaire chimique ou organique. L'élément fondamental de ce dépôt est 
un calcaire blanc grisätre, au sein duquel on aperçoit des myriades de pelites 
coquilles de Foraminiferes des genres Nummulites, Alveolina, Globigerina, 
etc. Les coquilles de bivalves y sont aussi abondantes ; c'est le calcaire 
nummulitique, auquel les géologues les plus autorisés attribuent une 
épaisseur moyenne de 30 mètres. (') 

Vers la fin de la période tertiaire, l’'horizontalite à peu près parfaite de 
ces couches a été troublée par une force, qui, soulevant la partie nord de 
l'arrondissement a imprimé aux calcaires à Nummulites uneinclinaison vers 
le sud-est, direction qu'il est facile de constater dans toutes les coupures 
naturelles que cette table a subies. La vallée du Brian le montre d'une 
façon irréfutable. 

Et à la faveur de cet affaissement de la partie sud se sont produites des 
failles, perpendiculaires à la direction des strates ; ces diaclases se sont 
produites sans difference de niveau, par le simple effet d'une cassure, 
comme si l’élasticité de la roche avait été incompatible avec la flexion à 
laquelle les agents internes la soumettaient. 


(1) NIQUEL — Divers mémoires sur la géologie de lHéraulL. 
24 Le] o 


IS 


Ce fut alors le tour dés agents externes à entrer en jeu; l'eau, le plus 
puissants de ces facteurs, affouilla ces cassures, se précipitant brusquement 
dans ces abimes, écartant pardes éboulements successifs leurs lèvres d'abord 
résserrées, et c'est ainsi que se sont formés les beaux canons qui font 
l'admiration des visiteurs du Minervois. 

Les gorges de la Cesse et du Brian, pour ne citer que les plus belles, 
n'ont pas eu d'autre cause ; et c'est ici le moment de réfuter la théorie qui 
tend à voir dans ces gorges des cours d'eau souterrains dont la voûte s’est 
effondrée. L’explicalion que nous avons donnée de la formation de ces 
cluses semble bien plus logique et est d’ailleurs en rapport avec les idées 
dés géologues comme MM. de Rouville et Miquel, qui ont étudié pendant 
fort longtemps la géologie de la Montagne-Noire. 

Quoi qu'il en soit, avec leurs murailles à pie, (creusées de mille’trous, 
autrefois habitalions de l'homme préhistorique, aujourd'hui refuge des 
grands-ducset des aiglons ‚avec leurs ponts naturels, gigantesques arcades 
que la nature seule peut édifier, ces deux vallées saisissent celui qui les 
visite pour la première fois et le laissent dans uneinoubliable contemplation. 

Mais parmi ces nombreuses eraquelures que la roche a éprouvées, 
toutes ne sont pas venues au jour ; beaucoup d’entr’elles ont laissé entre 
leur voûte et l'atmosphère une couche épaisse de calcaire compact impéné- 
trable à la lumière, mais que l’eau à réussi à traverser. Les eaux d'infil- 
tration, en effet, si abondantes à cette époque, ont élargi ces couloirs 
sombres, et d'étroites farlles qu'ils étaient, elles en ont fait ces larges et 
imposantes cavernes, dont l'élévation des voûtes, en même temps que la 
largeur des galeries, nous surprend aujourd'hui. 

Ces cavités sont nombreuses et l'exploration minutieuse à laquelle les 
soumettent quelques chercheurs aclifs et patients a encore longtemps à 
s'exercer avant que leur nombre en soit bien réduit ; mais l’exploration et 
la description détaillée de ces grottes sont du domaine de la spéléologie et 
de la géographie, nous n'y insisterons pas. Pourtant il en est une, la grotte 
de Minerve, d’Aldene ou de la Coquille, qui a étédepuis longtemps signalée 
aux entomologistes et qui les intéresse particulièrement. Ce n’est qu’en 
raison de cet intérêt que nous nous permettons d’user de l'hospitalité que 
nous offrent les colonnes d'un journal aussi spécial et aussi savant. 

Nous allons donc essayer de donner quelques details sur la topographie 
de cette caverne, ils pourront toujours aider les entomologistes que la 
noirceur et l'humidité de ses labyrinthes ne parviendraient pas à retenir à 
l'entrée, et on verra d’ailleurs plus loin que ceux-là ne perdront pas leurs 
peines et leur courage. Parcourons donc ensemble les sombres couloirs de 
la grotte d’Aldene. 

Mais, si vous le voulez bien, comme l'air frais du Causse a creusé notre 
estomac et que nous avons quelques heures à courir sous terre, posons 
nos sacs et entamons le frugal déjeuner qu'ils contiennent. D'ailleurs tout 


(1) Brazın. — Le Minervois et la commune d’Olonzac 1896. 


= 5 


nous y invite, la grotte elle-même. Voyez, sur la roche à côté de nous, ceci; 
n'est-ce pas uneinvitation, presque même un ordre : 
La grotte d’Aldene à ses visiteurs : 


Vous qui venez ici pour visiter mon antre, 
Pénétrer mes secrets ; 
Remplissez d'abord votre ventre, 
Vous entrerez après ! 


Ma foi ! de peur qu’elle ne nous tienne rigueur de notre désobéissance, 
faisons ce qu’elle ordonne et suivons les conseils du bon vivant qui en 
face de cette grande nature était devenu subitement poète. 

Après avoir franchi l'entrée et allumé les bougies dans le vestibule de 
la grotte (assez grand pour avoir servi autrefois de salle de réjouissance 
aux joyeux habitants du voisinage), on pénètre lentement dans le couloir 
principal. Apres une vingtaine de mètres, le jour disparaît ; la froide et 
silencieuse nuit de la caverne vous enveloppe. Le couloir, large et haut, se 
bifurque ou plutôt reçoit sur sa gauche une artère, d'aspect beaucoup 
moindre que le boyau central. C’estla galerie du Trône, qui, nous le verrons 
tout à l'heure, a pourtant son intérêt. Sur la droite, sur la gauche, des 
rideaux concrétionnés, dont la cristallinité a été beaucoup diminuée par 
l’insouciance des visiteurs et l’active exploitation à laquelle on a livré la 
grotte depuis plus de dix ans. Mais passons. 

Apres 200 mètres environ, on atteint le point dit «le Bénitier ». C’estlà 
que tombait autrefois de la voûte, l’eau limpide et filtrée par 20 mètres de 
roche ; (combien ces petiles vasques étaient belles à voir et -que de jolies 
visiteuses s’en sont servies comme d'un miroir. C’est IA à présent que 
s'appesantit lourdement la benne qui sert à extraire dela grotte le phosphate 
de chaux ou brushite que les temps quaternaires y ont entassé. 

Quelquespasde plus et nous gravissons [a (montagne d'argile », énorme 
bloc argileux détrempé et glissant, du sein duquel on extrait à présent les 
plus belles squelettiques de l'Ursus speleus. Pour notre part, nousen avons 
retiré des quantités de dents, des mächoires presque entières, des humérus 
et des fémurs de dimensions énormes. 

Tout cela est recouvert par la coulée stalagmitique, épaisse en cet 
endroit de plus de 20 centimètres. 

Au delà, la galerie ne tarde pas à se diviser en patte d’oie ; sa hauteur, 
faible dans ce carrefour, s'élève bientôt dans les galeries de la « Fausse- 
monnaie» et dans la suite du boyau central. A partir de ce moment la 
galerie affecte l’aspect d'une faille, peu visitée par leseaux et par conséquent 
peu large ettrès haute. 

C'est donc dans ce carrefour, auquel on donne le nom de «Salle du 
Pilier » que MM. Mayet et Cambournac rencontrèrent les rares exemplaires 
connus de l’Anophtalmus Simoni. Sur les instances de M. Barthe, nous l'y 
avons recherché, mais le sol de la grotte a été tellement bouleversé par 
l'exploitation, qu'ily a lieu, croyons nous, deconsidérerla station del’ Anoph 


ee 
talmus comme disparue, ou peut-être reléguée dans quelquegalerie latérale 
ou au delà du lac. 

Nos recherches se continueront à chacune de nos fréquentes visites à 
la grotte, trop heureux si nous pouvions rendre au monde entomologiste un 
insecte qu'il considère comme disparu de ces lieux. 

A certains endroits des blocs éboulés jonchent le sol de la diaclase, 
c’est le Chaos ; en d'autres lieux, ce sont des sortes de terrasses concré- 
tionnées, dominant de quelquesmètres le sol argileux, ce sont les Tribunes ; 
enfin, à 500 mètres environ de lentrée, un vrai labyrinthe, formé par 
l'assemblage de plusieurs énormes blocs éboulés, puis reliés à la voûte par 
un ciment stalagmitique, présente un véritable danger pour le visiteur 
inexpérimenté qui visite la grotte pour la première fois. Le meilleur moyen 
de franchir sans encombre ce mauvais passage,c’est de suivre la route 
toujours droit devant soi en se tenant toujours sur la droite, sans se préoc- 
cuper des pseudo-galeries, quiramènent, plein d’etonnement, d'embarrasle 
plus souvent, le visiteurdansla galerie principale. Puis le boyau se poursuit 
encore 50 mètres, très étroit, et une «/ontaine intermittente» permet au 
touriste de goûter, à 600 mètres de l'entrée, et sous le couvert de 40 mètres 
de roche compacte, à l’eau glacée de quelque cours d’eau souterrain, peut- 
être de ce bras perdu de la Cesse que de longues et pénibles recherches nous 
ont fait découvrir il y a quelques mois. ('), 

Tel est, sommairement décrit, ce couloir sombre, traversée principale 
de la grotte de la Coquille. Jetons à présent, à partir de l'entrée, un coup 
d'œil dans les galeries latérales. 

La «fralerie du Trone » suffisammentrapprochéede l'entréepourrecevoir 
la lueur tamisée de l'ouverture, s'ouvre, nous l'avons déjà dit, surla gauche 
du couloir central. C'est la plus haute galerie de la caverne. Sa voûte peut 
s'élever jusqu'à 18 mètres. C'est en même temps la plus belle, parce que la 
main dévastatrice de l'homme n’y a que rarement passé. On a en effet peu 
fouillé le sol de cette artère et rares sont les endroits où la croûte stalagmi- 
tique a été entame. Et lorsque le visiteur a été un simple admirateur des 
beautés de la nature, il a rencontré dans cette galerie des tableaux dont la 
grandeur seule l'a saisi et auxquels il n’a pas osé toucher. Dans cet antre, 
en effet, s'élèvent des Stalagmites dont la grandeur na d’egale que la 
eristallinite. lei cette colonne énorme simuleun clocher avecdes decoupures, 
ailleurs, c'est une coulée, avec, à hauteur d'homme, unesaillie, image fidèle 
d'un autel. Ailleurs, près de l'autel, le parvis de cette cathédrale est repré- 
senté par des rideaux calcaires dentelés et plissés au gré des fissures de la 
roche ; et tout cet ensemble de travaux, à l'édification desquels un seul 
artiste, l’eau, acontribué pendant des siècles sans jamais se lasser, donne à 
la galerie du Trône quelque chose de grand et d'impressionnant ! 

Cette galerie, qu’admire le touriste, a un intérêt aussi pour l’entomolo- 


(!) Communication au Congrès des Soci les savantes en 1002, au nom de la société de 
Spéléologie. 


le 


giste et le savant. La croûte calcaire est recouverte d’un guano noir, 
provenant des colonies inno nhrables de chauves-souris pen lues à la voûte 
et qui ne sortent de leur profonle retraite que la nuit pour chasser. 
Lorsqu'elles sont tirées de leur tranquillité habituelle par les pas et les 
lumières de quelque visiteur, elles manifestent leur nicon‘entenent par de 
petits cris aigus et par une véritable pluie d’excréments qui n'est pas faite 
pour rendre propres les vêtements du promeneur. Sic’est un simple touriste, 
il se sauve vite loin de cetteavalanche peu odoriferante; sison désir d'admirer 
est doublé d’un amour fervent de la science, en un mot si c'est un savant 
curieux, alors, loin de s'enfuir, il se baisse et regarde la masse noire du 
guano. Il ne tarde pas à voir courir de petits animaux ayant la forme d'un 
clou sans tête, d'un centimètre de long environ, noirs, et doués d'une 
rapidité de déplacement très grande. Ce sont des insectes coléoptères du 
groupe des Staphylinides, auxquels les entomologistes ont donné le nom 
de Conurus crypticola. Les individus abondent et un petit instant suffit 
pour faire une ample récolte. 

Quelquefois, lorsque la lumière tarde trop à s'éloigner, les chauves- 
souris se mettent à voleter, parcourant avec étonnement la galerie dans 
tous les sens, venant le plus souvent butter contre le visage ou la lumière 
du touristeintrigué. Il se venge quelquefois par sa cruauté (surtout si c'est 
un observateur) en capturant un de ces chéiroptères et en l'emportant dans 
son laboratoire pour ses collections ou pour ses études. Il peut remarquer 
que ces animaux sont parasilés par un insecte qui court à travers l'épaisse 
et soyeuse fourrure qui recouvre leur corps. En volant les chéiroptères en 
laissent échapper quelques-uns qu'on peut recueillir sur le sol en même 
temps que les Conurus. 

Les autres galeries latérales de la grotte d’Aldene sont Galerie de la 
fausse monnaie et la (ralerie du Lac. 

La première n’est qu'un long boyau, de 300 mètres environ, dans la 
direction O.-E. Cette galerie n’a rien de bien remarquable, sice n’est qu'elle 
présente vers son extrémité une série de cuvettes peu profondes percées 
d'un trou dans le fond. La légende veut que ce soient là des creusets, où 
les faux-monnayeurs, cachés dans la grotte, fondaient leurs métaux. On a 
établi beaucoup d’hypotheses pour rendre compte du creusement de ces 
conques. Nous ne les soumettrons pas toutes au lecteur. Contentons-nous 
de mettre sous les yeux de nos lecteurs celle de M. Bousquet, l’auteur du 
remarquable plan de la grotte de la Coquille (?,, le patient archéologue du 
Minervois. — M. Bousquet considère ces conques comme des silos où les 
anciens enfermaient leur grain. Cette opinion peut être exacte ; mais elle a 
contre elle beaucoup d’objections. Elle n’explique pas en effet le rôle joué 
par le trou du fond, et de plus, elle supposerait à ces silos un couvercle 
pour préserver le grain de l’eau et de l'air. Or, on n'en a pas trouvé à 


(!) FERRASSE — Cavernes des environs de Minerve. Mémoire et Bulletin de la soeicté de 
Spéologie. Avril 1901. 
C) In FERNASSE — Cavernes des environs de Minerve. 


SINE 


notre connaissance. Nous eroyons dene prudent de réserver notre opinion 
sur ce point. 

La Galerie du Lac débouche dans la salle du Pilier de la galerie princi- 
pale. Contrairement àla plupart des autres boyaux de la grotte de la Coquille; 
celle du Lac est plutôt basse, quoique pourtant on y marche assez à l’aiseen 
courbant la tête. D'ailleurs son exploration est courteet peuinteressante, si 
l'on n’est pas muni d'un radeau ou d’un tout autre engin de navigation. 
Si l'on n'appréhende pas de se confier dans cette nuit profonde, sur les 
eaux glacées d’un lac, à un frêle esquif que l’on traine derrière soi, on peut 
mettre à l'épreuve en pleine grotte et à 40 mètres sous terre, (ce qui n’est 
certes pas banal) ses aptitudes nautiques. Etc’est certainementun moment 
inoubliable que celui où l'on se sent emporté doucement sur cette nappe 
liquide, où l’on contemple à loisir les dentelures scintillantes qui forment 
ses parvis, C'est alors qu'on sent bien la grandeur de la nature et qu'on 
abandonne son esprit à des rêveries sans fin. Que de projets n’avons-nous 
pas bâtis pendant ce séjoursouterrain ! Que de rêves n'avons-nous pas crus 
réalisés ! Combien de fois n’avons-nous pas souhaité de vivre là, seuls, loin 
du bruit de la ville et de ses attractions, loin du monde et de toutes ses 
petitesses, avec la seule grande nature pour compagne. Mais ces rèves n'ont 
duré qu’un moment. 


Le frêle radeau a touché le bord ; adieu les beaux rêves, il faut songer 
à débarquer. 

Le sol est boueux, moins piétiné que sur l'autre rive. Moins de pieds 
humains ont foulé cette terre, moins de voix ont fait resonner cette voüte, 
on se sent plus seul. La galerie se bifurque bientôt et des 2 voies à suivre, 
celle de gauche est la plus intéressante ; elle est plus longue et marque le 
terme de l’exeursion. Elle a d'ailleurs un nom significatif : c’est la Galerie 
des Signatures. C'est là que ceux qui ont osé traverser ce Styx aux eaux 
calmes, pareils aux âmes des morts conduites par Charon dans les feux de 
l'enfer, c'est là, disons-nous, que les plus hardis touristes gravent leur 
nom sur la roche tendre. 

L'excursion est finie. Avant de s’embarquer il convient de jeter un 
coup d'œil sur la bouche béante d'un gouffre (d’un aven comme disent les 
spéléologues, qui nous a été signalé par M. Bousquet, comme devant se 
trouver sur la gauche en revenant du lac. Il aurait, paraît-il, une vingtaine 
de mètres de profondeur et ne serait pas encore exploré. Nous nous 
proposons d'entreprendre cette exploration l'été prochain. 

Puis gaiement on reprend sa place sur le radeau et la main habile du 
guide, frappant en cadence les flots harmonieux du lac, nous fait franchiren 
quelques minutes les 100 mètres de nappe liquide et nous dépose sur le 
plancher des vaches si vivement désiré. 

Et l'on revient rapidement à l'ouverture, d'autant plusquel'on parcourt 
une région déjà visitée à l'aller. On redescend la «montagne d'argile», on 
trempe le bout de ses doigts dans l’eau du « Benitier » et on revoit enfin la 
lumière éblouissante du soleil du Causse. 

Nous voudrions terminer cette petite note sur la grotte de la Coquille 


par un exposé rapide des recherches auxquelles elle a donné lieu au point 
de vue géologique et archéologique, car, pendant longtemps elle a été la 
seule connue dans le Minervois et parconséquent celle sur laquelle se sont 
portées toutes les investigations. Nous aurions voulu dire aussi quelques 
mots surles nombreuses grottesquiavoisinent celle d’Aldene, et lui forment, 
pour ainsi dire, cortège. Tout cela aurait certainement intéressé le lecteur 
qui se propose de venir se rendre compte sur les lieux des beautés de notre 
Minervois. — Mais, ne voulant pas abuser de la {trop gracieuse hospitalité 
offerte par M. Barthe à notre manuscrit, nous nous permettons derenvoyer 
le lecteur, pour cette dernière partie, au mémoire paru à la société de 
spéléologie en avrildernier, (‘réservant la partiearchéologiqueet géologique 
pour une autre communication. 
E. FERRASSE. 


2e 


CATALOGUE SYNONYMIQUE ET SYSTÉMATIQUE 


DES 


ORTHOPTERES DE FRANCE 


Suite (*) 


TABLE ALPHABETIQUE 


abjecta 30 | alis-rosaceis 

acanthopygia 23 | alliaceus 39 
acervorum 80 | Alpinus (Anonconotus) 152 
Acrida 36,39 | Alpinus (Pezotettix) 75 
Acrididæ 31,36 | Ameles 29 
Acridium 74 | Americana 28 
Acrotylus 67,70 | Analota 152 
Acrydium 39 | Anechura 18,21 
acuminata 77 | Anisolabis 18,19 
Ægyptium 14 | annulipes 19 
Æthiopicum 149 | Anonconotus 151,152 
affinis (Labidura) 19 : Anthaxius 151,153 
affinis (Platycleis) 157  Anterastes 151,154 
albifrons PR 160 | Aphiebia 24,26 
albipennis 21 | apenninigenus 152 


(!) FERRASSE. —Les cavernes des environs de Minerve. 
(*) Voir n° 2, 5-%, 5-6, 7-8, 10 Vol IX 1901, et ac 2 Vol X 1902. 


apricarius 

aptera 

apterus 

Apterygida 

Arachidis 
Arachnocephalus + 
Arcyptera 

arenarius 
auricularia 
Australasiæ 

Azami (Dolichopoda) 
Azami (Platycleis) 
azurescens 

Bacillus 

Barbitistes 
Berenguieri 

bicolor (Platycleis) 
bicolor (Stenobothrus) 
biguttulus 
bimaculatus 
binotatus 

bipunctata (Anechura) 
bipunctata (Tetrix) 
Bitterrensis 

Blatta 

Blattidæ 

Bolivari 


Bormansi (Dolichopoda) 


Bormansi (Ephippigera) 


Be 


44 | Trachyptera 158 
21, 23 | Trachypterus 40 
455 | brevipenne 148 
18,21 | brevipennis (Ectobia) 26 
21,22 | brevipennis (Gomphocerus) 48 
103 | brevipennis (Ameles) 30 
38,48 | Brunneri 76 
71,72 | brunneus 103 
20 | Burdigalensis 101 
28 | Buyssoni (Decticus) 160 
106 | Buyssoni (Platyeleis) 159 
159 | Callierania 107,110 
71 | Calliptanus 75 
34 | Caloptenus 73,75 
112 | campestris 100 
112 | cantans 150 
158 | Celes 69 
45 | Ceperoi 77,79 
45 | Cerisyi 101 
100 | Chabrieri 154 
4% | Charpentieri 70 
21 | Chelidura 18,22 
78 | Chortippus 40,45 
108 | Chrysochraon 37,39 
24,27 | cicindeloides 104 
23,24 | cinereus 155 
77,79 | cinerascens GS 
105,106 | Cisti 13 
108,109 | cerulans 71 
(A seivrer 
ERRATA 


Miscellanea no I. Vol. X 1992. p. 1%, ligne 52. Aulieu dencodeñftrxuslire : neotericus 
I ; 


Buyss. (nee. lorter 3 Schaut). — no 11-12, Vol. IX. 
spécifique manquant : Cruz. 


PETITES NOUVELLES, AVIS DIVERS 


Le prochain numéro (5-6), qui paraîtra dans Ja première quinzaine d'août, contiendra 


la suite de l'ouvrage de Stierlin. 
& 


1902. 178, ligne 5, ajouter le nom 


je 


Sa 


! 
! 


——— —— 


QsCELLANER ENTOMOLOgyg, 


REVUE ENTOMOLOGIQUE INTERNATIONALE 


Nos 5-6-7. Vol. X. 


ÉDITION FRANCAISE 


CATALOGUE SYNONYMIQUE ET SYSTÉMATIQUE 


DES 


15 Mar-Juin-JuILLET 1902. 


ORTHOPTERES DE FRANCE 


(Suite) [*] 


coerulescens 
collina 
compressicornis 
concolor 
Conocephalus 
Corsicus 
crucigera 
cuculligera 
Cuni 
eyanopterus 
cyclolabia 
Cyrtaspis 
Daimei 
Dalmatina 
Danieus 


decipiens (Forficula) 


decipiens (Loboptera) 
decolor 

Decticus 

denticauda 

depressa 

desertus 

dilatata 

diluta 

discrepans 

dispar 

Dolichopoda 
domestieus 

dorsale 

dorsatus 

Dufouri (Labidura) 
Dufouri (Chelidura) 


(*) Voir nes 2, 5-4, 5-6, 7-8, 10, Vol. IX 1901, et nes 2, 3-4, Vol. X 1902, 


27 
30 
152,160 
111 
17 
100 
23 
159 
153 
40 
105 
100 
149 
46 


19 
29 


pa 


ee 


Ectobia 24 
edentula 22 
egena 31 
elegans 46 
Empusa 29,31 
Epacromia 38,66 
Ephippigera 107 
Eremobia 2 
ericetorum 25 
Fabryi 99 
falcata 147 
fallax 155 
femoratus 155 
Fischeri (Acrotylus) 70 
Fischeri (Barbitistes) 112,145 
Fischeri (Stenobothrus) V: X.28 
flavicosta 65 
forficesila 19 
Forfieula 18,20 
Forficulidæ 18 
[rigidus 7% 
fusca 65 
fuscocineta 69,70 
fuscum 149 
(allieus 39 
Gampsocleis 152 
(ravoyi 16,78 
(renei 48 
geniculata 106 
(reomantis 29 
(rermanica 27 
Giorne 74 
glabra 152 
(somphocerus 38,46 
gracilis 46 
gratiosa 70 
grisea (Stenobothrus) 42 
grisea (Platycleis) 158 
yrossus 67 
Gryllidæ 31,79 
(rryllodes 98.101 
grylloides 13 
Gryllomorpha 98,102 
Gryllotalpa su 
(ryllus 98,100 


hæmorroidalis 42 | 


Heydeni 
Hispanica (Leptinia) 
Hispanica (Ramburia) 
Hispanicus 
hystrix 

icterica 

inermis 
insubricus 
intermedia 

Iris 

Isophya 
Italiceus 
jucundus 

Kheili 

Kiefferi 

Kraussi 

Labia 

Labidura 

lactea 
Lapponica 
larvoides 
laticauda 
Leptophyes 
Leptynia 
Lesnei 

Liderii 

lilüfolia 
Linderi 
lineatus 
lineolatus 
Liogryllus 
livida 

Livoni 
Lixonensis 
Loboptera 
Locusta 
Locustidæ 
macrolabia 
maculatus 
mandibularis 
Mantis 
Mantidæ 
marginata (Aphlebia) 
marginata (Platycleis) 
margine-guttata 
marginellus 


99 

35 

66 

15% 

72 

75 

19 

70 

157 

30 

111 145 
75 

46 

65 

547 

78 
18,20 
19 
V.X. 29 
»5 

29 

146 
111,146 
35 


23,28 
27 
158 
147 
15 


maritima 
Maroccanus 
Marqueti 
Meconema 
Mecostethus 
melas 
meridionalis 
migratorius 
miniata 
miniatus 
minor (Labia) 


minor (Ephippigera) 


masta 
mogoplistes 
mogisoplistus 
Monspelliensis 
monticola 
morio 
Myrmecophila 
nana 

nasuta 
Nemobius 
Nicwensis 
nigrofasciatus 
nigrogeniculatus 
nigromaculatus 
nitidulus 
obtusus 
Odontura 
(Ecanthus 
(Edaleus 
(Edipoda 
Olynthoscelis 
Omalota 
OUmocestus 
oratoria 
Orientalis 
Orphania 
Oxycoriphus 
Pachytylus 
palpata 
pallida 
Panzeri 
Paracaloptenus 
Paracinema 
parallelus 


en 


19 

48 
159 
148 
38,67 
100 
78 

68 

69 

41 

20 
109 
19 
103 
103 
160 
110 
44 

80 
147 
39 
97.99 
24,26 
68 


BR 28 


41 
150 


74,76 | 
37,39 | 


46 


Parapleurus 
patruelis 
pedemontanus 
pedestris (Antaxius) 
pedestris (Pezotettix) 
pellucens 

perforata 

Periplaneta 

pelrœus 

Pezotettir 

Phalengopsis 
Phaneroptera 

Phasma 

Phasmidæ 
Phyllodromia 

pipiens 

Platycleis 

Platyphyma 

Podisma 

Pronemobius 
provincialis (Gryllodes) 
provincialis (Ephippigera) 
pruinosa 

Psophus 

Pterolepis 

pubescens 

pulvinatus 
Punctatissima 
Pyrenœa 

Pyrenœus 
Pyrgomorpha 
quadripunctata 
Ramburi 

Ramburia 

Baymondi (Anterastes) 
Raymondi (Stenobothrus) 
religiosa 

Rhacocleis 
Rhaphidophora 

riparia 

Reseliü 

Rossi 

rufipes 

rufus 

rugosicollis 

sabulosa 


37, 39 
70 

15 

153 

15 

104 
108,110 
24,28 
43 

74 

106 
111,146 
3) 
31,33 
27 

101 
151,155 
74 

40 

99 

101 
108,110 
V.X.29 


30 
131,153 
105 

19 

159 

3% 

43 

41 

110 

197 


Sahlbergi 

Saga 

Saulcyi (Tetrix) 
Saulcyi (Stenobothrus) 
Saussureana 
seutata 

sepium 

serrala 
serricauda 
Sibiricus 
Sieboldi 
silvicola 
sinuata 
Smyrnensis 
Spallanganica 
Sphingonotus 
spinigera 
Sorrezensis 
squamiger 
Stauroderus 
Stauronotus 
Stenobothrus 
Stethophyma 
stigmaticus 
strepens 
stridulus 
Stylopiga 
subaptera 
subulata 
sulphurescens 
sylvestris (Nemobius) 
sylvestris (Platycleis) 
tergestina 
terrestris 


18 
106 
18 
4A 
158 
148 


159. 


106 
112 
47 
158 
108 
29 


20 
30 
67, 71 
23 
153 
103 
40,43 
38,48 
38,40 
48,46 
4 
66 
68 
24,28 
27 


tessellata 
Tettix 

Tetrix 
thalasina 
Thamnotrizon 
thoracicum 
Thyreonotus 
Turki 
tricolor 
Tridaclylus 
Trygonidium 
tristis 
Truxalis 
Tryxalis 
Tylopsis 
Uclensis 
Uromenus 
vagans 
variabilis 
variegatus 
variopicta 
varıum 
verrucivorus 
viridulus 
viridissima 
vitium 
vittiventris 
vulgaris 
Wattenwyliana 
Xiphidium 


Yersini (Forficula) 
Yersini (Aracnocephalus) 


Yersinia 


97 
18 
76 
66 
94 
49 
151,15 
18 


eg 


TABLEAUX ANALYTIQUES ILLUSTRES 
POUR LA DETERMINATION 


DES 


LEPIDOPTERES DE FRANCE, DE SUISSE ET DE BELGIQUE 


PAR 


E. ANDRE 
(suite) (*) 


TABLEAU DES ESPECES ET DES VARIETÉS 
Fam.l. NYCTÆOLIDÆ 


GENRE I. SARROTHRIPA, Curt. 

Espèce très variable : 

Supérieures gris-verdâtre avec la base et une bande médiane d’un brun ferrugineux 
(type) 

Supérieures blane-verdätre, bande médiane large, brun-noir de la côte au milieu el 
plus claire du milieu au bord interne (ab. degenerana lb.) 

Supérieures grises, bande médiane et thorax brun-rougeätre. (ab. dilutana Hb.) 

Comme dilutana ; mais bande médiane presque effacée. Points noirs très prononcés 
et effacés. (ab. paunctana Ih.) 

Supérieures jaune-chamois, avec une bande longitudinale brun-noir se divisant en 
4 branches. (ab. ramosana Hb.) 

Belgique, France, Suisse ; de juillet en octobre. Chenille sur le chêne (Lype) et sur 
les saules dont elle attache les feuilles en paquet (ab. dilutana, degenerana) en 
Le OR NN en it où Aa Revayana,.s..V. 


GENRE IL NOLA, Leach. 


1 Fond des supérieures blanc-bleuâtre ou gris ou roussâtre. - . . 2 . . . 2 
1BEondides Supérieures MDIANC-DUT CC RE ee 1 
2RTAIILe M AUSMOIN STREAM AE ERNEST EN EN TT RES UNE APE SZ 


2 Taille au plus 17 mm. Fond blanc-roussâtre avec une large bande terminale d’un brun 
noirâtre interrompue par 5 ondulations blanches. Plusieurs petites taches noirätres. - 
France (St-Sernin-du-Plain) (Saône et Loire), en juin-juillet. a 

chlamydulalis, Hb. 


3 Taille 23 mm. Supérieures avec 2 bandes transverses d’un gris-brun, dpnt l’une au 
milieu et l’autre à l'extrémité. - Belgique, Alsace, Chenille sur la Menthe aquatique ? 
. albula, S. V. 


5 Taille 19 à 20 mm. Supérieures avec 3 lignes transverses ondulées, d’un gris-roussâtre, 
dont une près de Ja base, une double au delà du milieu et la troisième longeant le 
bord terminal. - Belgique (Louvain, Boitefort), France (Alsace, Saône-et-Loire), en 


HUE DR EN NE ER SN en in 2.58 2. cEnNtonalisz..HD: 
RON TIS=DIANCRALTE RARE AT UE ETES ARR NME EN REN ER T7 
ARR dMblANC = DlenATEMOUREArS= DIU Es 
HOTELS COLA M ouWeriswrarslleugs le MN MENU EU EN ANT TEE 6 


(*) Voir n°* 6, 7-8, 9, 12, vol. VII; 1, 2, 3-4, 5-6, 7, 8-9, 10-11-12, vol. VIII; 3-4, 5-6, 7-8, 11-12, vol. IX 
et 3-4, vol. X. 


= 9D — 


5 Supérieures d'un blane-bleuâtre lavées de gris depuis leur milieu jusqu'à l'extrémité 
el traversées par deux lignes noires très fines, l’une courbe près de la base et l'autre 
sinueuse et dentée au delà du milieu, Espace terminai traversé parune ligne blanche. 
19 mm. - Belgique (Kinkampois), France (Alsace, Fontainebleau, Chäteaudun, Saöne- 
et- Loire), Suisse. En avril et juillet. Chenille sur le chêne et le hêtre. NÉE 

ONE EN CT TR RE CONEUSAILLS ARLES 


\ 5 Supérieures d'un gris-bleuätre en naissant ; d’un gris-argileux quelques mois après. 
6 Lignesbien marquées, fines, ce qui la distingue de ses voisines ; extrabasilaireet coudée 
brisées, noires, nettes, celle-ci parfois doublée intérieurement d'une autre plus fine ; 
subterminale claire, légèrement ombrée intérieurement. 20 à 21 mm. - France meridi- 
onale. - Mars-avril. Chenille en mai sur Thymus serpyllum. . .  thymula, Mill. 


um 


Supérieures gris-cendré luisant, extrémité plus foncée et une grande tache brune à la 
base, limitée par une ligne courbe d'un brun-noir. 17 à 20 mm. - Belgique (Liege), 
France, Suisse, - Juin. Chenille en mai sur poirier, prunier, prunellier, aubépine, 
sorbier, LC ICUGCUIaTe IA Ur 


7 Supérieures traversées par 5 raies noirälres sinueuses, dentelées, surtout l'antéterminale 
20 à 21 mm. Belgique, France, Suisse. Avril et juillet. Chenille en mai sur chêne 
prunellier, etc. > le ua) Strinula SN 

7 Supérieures avec 1 bande médiane et 2 lignes antéterminales plus foncées, ondulées, mais 
pas dentelées. 25 mm. - Alsace, Paris, Saône-et-Loire. - Juin-juillet. Chenille au 
printemps sur les lichens des arbres et les rochers. . . togatulalis, Ib. 


Fam. Il. CHLÆOPHORIDÆ 
GENRE. III. EARIAS. IIb. 


Seule espèce (Pl. IL. fig. 16). - Belgique, France, Suisse. - Mai-juin. Chenille entre 
les feuilles de saule reliées en paquet. . er 7chlorang ur 


GENRE IV. HYLOPHILA, Ib. 


1 Supérieures avec froıs lignes obliques et parallèles blanches bordées de plus foncé. La 
côte, la frange et le bord interne d'un rouge plus ou moins intense 29 à 52 mm. - Bel- 
gique (Liège, Mons), France, Suisse. - Mai et juin. Chenille en juillet-août sur hêtre, 
chéne et’parfois bouleau..." prasinand sr 


1 Supérieures avec deux lignes obliques blanches, sur un fond d’un vert uniforme. La 


côte blanchätre. 58 à 40 mm. - Beigique, France, Suisse. - Juin, juillet. Chenille en 
avril-mai sur le chêne. (Syn. bicolorana).  . . . . . . quercana, S$. \. 


Famille Ill. LITHOSIDE. 


GENRE V. NUDARIA, Steph, 


4 Taille 17.2 20:0 SENIOR OL SR NO NOR Re à SONT. AN 


1 Taille 26 à 28 mm. (Pl. II. fig. 17). Supérieures d’un gris légèrement incarnat, inférieures 
blanchâtres. 

L’ab. cinerascens, H.S. a les ailes d’un cendré obscur et les points réunis en lignes. 

- France, contre les vieux murs et les rochers ; mais plus commune en ville où la 

chenille vit sur les toits en tuiles couvertes de lichens. Chrysalide dans un léger 

cocon sous les tuiles et dans les greniers. Papillon en juillet. . . murina, Esp. 


2 Inférieures sans tache ; supérieures gris-clair, diaphanes, avec un point central et 2 
lignes transverses brunes ondulées. 20 mm.- Belgique (Liege), France, Suisse. Juillet. 
RE PL CO te à AU owners. 


a 


2 Inferieures blanches avee un point central brun ; supérieures d’un gris-päle livide 
avec 1 point central brun et 5 rangées transverses de points bruns. 17 mm. - Belgique, 
Hraneeg(Genitnege Mentor.) Br RE D I senexsrlib: 


GENRE VI. CALLIGENIA, Dup. 


(Pl. IL. fig. 18). - Belgique, France, Suisse. - Juin. Chenille en mai, sur les lichens 
Gesgchenesuelen Be a a we be ce a a. A miniata; FOIE, 


GENRE VII. SETINA, Bdv. 


ACCORD SNOOPER A RO ER NS 1 en et 0 HER? 
INCONDSREMLÉLEMAUNES OUROTIS SL M NT nn 5 


2 Antennes noires, (ciliées de gris chez le 4). 


en 


2 Antennes jaunes dessus, noires dessous; les pLerygodes, le devant et le milieu du thorax, 
l'anus, les jambes et les tarses des 6 pattes de la couleur des ailes. .  .  . 5 


3 Corps gris ; Supérieures jaune crème avec deux petits points noirs dont un au milieu de 
la côte et l’autre au milieu du bord interne. 50 mm. - Belgique, France, Suisse. - 
Juin-juillet. La chenille se nourrit des lichens des pierres ; on la trouve dans les 
feuilles sèches, au pied des chênes dans les endroits les plus chauds. ALORS 

UN OR SC QU EN à „rn mesomella,. |: 


3 Corps jaune ; supérieures jaune paille, vif et brillant avec 3 rangées transverses de 
petits points noirs. 25 à 50 mm. - France (Aude, Pyrénées, Basses-Alpes). - Juillet. 
LI NE PAT Ne main TA ViCansS by: 


4 Les jambes et les tarses des 6 pattes jaune fauve ; devant et milieu du thorax noirs. 
Inférieures avec 5 ou 6 taches marginales, inégales, noires. 25 mm. - Alpes. Alsace, 
Doubs, en mai et juillet. 

La var. melanomos, Nick. est plus foncée, les supérieures à lignes basales noires ; 
les inférieures plus ou moins noirâtres. . . . . roscida, God. 


4 Pattes noires, sauf les 2 jambes postérieures ; 
ptérygodes, devantet milieu du thorax jaunes 
(chez les exemplaires bien frais). Inférieures 
sans taches ou avec 1 on 2 points noirs à 
l’angle supérieur. 50 mm. (fig. 150). 

La var. Freyeri, Nick. des Alpes élevées 
est plus pâle avec un point noir à la base des 
supérieures. 

Dans lab. signata, Bkh. les points noirs du milieu des supérieures sont réunis. - 
Pyrénées. 

L’ab. Andereggii, H.S. des sommets des Alpes, a les points confluentsetlesnervures 
noires. 


Fig. 152. Setina ramosa. 


La var. Riffelensis, Fallou a les ailes supérieures à nervures plus largement noires 
et les postérieures noirâtres. 

Belgique, France, Suisse. - Juin, juillet, août. Chenille en mai et juin sur les lichens 
des arbres et des pierres. (On peut l’elever avec de la salade). . irrorella, L. 


5 Supérieures avec 5 séries transverses de points noirs plus gros que chez irrorella. 26 à 
DONNE ASAVOLENDONDS CDS SE UT IA, Bsp: 


5 Supérieures avec les nervures et une série terminale de points noirs. 26 à 30 mm. Basses- 
Alpes, Savoie, à une grande altitude, - Juillet. MER. Mbramosai EH; 


ae 


GENRE VIII. LITHOSIA, F. 


4 Ailes sans points. Eee à En © 


1 Supérieures avec 4 à 6 points noirs en 2 séries obliques perpendiculaires l’une à l’autre ; 
fond gris. 50 mm. - Belgique, France, (Alsace, Gironde, Aube). Chenille sur les lichens 
des frênes. - Juin et juillet. . . . . 8272  MUSCOTTA,  HUID: 


2'Taille:28"à 59 MMI D UNIS OR EEE ee, 


19 


Taille 25 à 27 mm. Les 4 ailes d’un jaune-paille brillant et uniforme avec le bord 
supérieur des inférieures noirätre. - Belgique (Dunes d’Ostende), France. - Mai, juin, 


Juillet. RE EP D a Qc, 
8, Superleures  grisesz ou DIANCRES OC 
3 Les ailes jaune-brillant ou jaune-nankin. . . . 2.2. ME: Be. 
4 Supérieures gris-obseur à gris-blane avec la côte jaune ou jaunâtre. . . . . 5 
4 Les 4 ailes, dessus et dessous, y compris la côte, d’un blanc de lait, ainsi que la tête et 


le devant du thorax. (Var. de Caniola) - Mäcon, Begles près Bordeaux. 


SEAT. NE CET OR ET TT CU Ne Chou d'OniEroe,. [hi 
5 Inférieures d’un blanc teinté de jaunâtre. SRE AE RE DRAN LS ( 
5 Inférieures d’un gris-jaunätre sale ou à reflet legerement violâtre. . . . . . 7 


6 Supérieures étroites, d'un gris-perle pâle, avec la côte finement liserce de jaune-safran ; 
tete et collier dumême jaune. 55 mm. -Belgique (Forêts de Marlagne), France. - Juillet. 
Chenille se nourrit des lichens qui croissent sur les vieilles tuiles des toits et sur les 
troncs d’arbres, (tilleul). Moins commune à Mäcon que sa var. lacteola. . . 
SN A DONS NE EL SU CN RE rer, DE 


6 Supérieures d’un gris-perle satiné, avec la côte jaune-fauve, aussi large de la base 
au bord externe. Collier entièrement jaune. 55 mm. - Belgique, France, Suisse. - 
Juin, juillet. Chenille mange les lichens des arbres, se tient cachée dans les feuilles 
sèches, au pied des arbres dans les endroits chauds et abrités. . complana, I. 


6 Supérieures d'un gris-perle un peu plus foncé, avec la bordure jaune de la côte, se 
terminant en pointe vers le sommet. Collier ayant seulement les cotés jaunes. 
33 mm. (Pl. II. fig. 19). - Belgique, France, Suisse. - Juin-juillet. Chenille en mai 
après les pluies contre les troncs des chênes. . . . . . lurideola, Zinken 


7 Supérieures d’un cendre-päle luisant, avee Ja côte d'un fauve-elair, plus largement sur 
la base, le collier et la tête. Inférieures jaune-nankin sale. 32 mm. - Belgique, France, 
Suisse. - Juillet. Chenille se nourrit de Parmelia saxatilis, llagenia ciliaris. 
ME NE Ce LE 


7 Supérieures et inférieures d’un gris-obscur à reflet légèrement violätre, avec la frange, 
la côte des supérieures, la tête, le collier et les ptérygodes d’un jaune un peu fauve. 
33 mm. - Belgique, France, Suisse. - Juin, juillet, août. Chenille sur les lichens des 
chênes, des hêtres, pins et sapins. . ‘. . . . . . . depressa, Esp. 


8 Les 4 ailes d’un jaune nankin pâle, mat. 50 mm. - Belgique (Forêt de Marlagne), 
pale, 8 


u 
— (9 — 


France (Midi, Saône-et-Loire), Suisse. - Juillet-aoüt. Chenille sur les lichens. . . 
EC CR Ut mL hrs karl Jean coueunitar.Hb: 


8 Supérieures d’un jaune-fauve brillant. Dessous noirâtre avec les bords fauves. Inférieures 
d’un jaune moins vif. 30 mm. - Belgique, l'rance, Suisse. - Mai-juin. Chenille sur les 
INCRÉNSAUESEALDTES RE er aureola, HD, 


GENRE IX. GNOPHRIA, Stph. 


120/PeimmeEondaune ouMÉlÉ deanis.. ne 


1 28 à 5% mm. Complètement noire, sauf le collier rouge et l'extrémité de l’abdomen 
Jaune-orange. - Belgique (Kinkempois, Hertogenwald, Mons), France, Suisse. - Juin, 
juillet. Chenille sur les lichens des arbres, des murs et des rochers. . . . 
UD URI 0e. cer Kr Be +2 rubricolliss.L. 


2 Superieures jaune-nankin, espace terminal gris, 
base, collier et thorax jaunes ; base de la côte 
et la Lête d’un noir-bleu. 40 mm. - Belgique 
(Kinkempois, Colonstère, Mons), France, Suisse. 
- Juillet, aoüt. Chenille sur les lichens des 
anbresr er Eee zeqguadrasi, < 


2 Completement jaune avec 1 point noir au milieu 
de la cöte et un pres du milieu du bord 
interne des superieures. 46 mm. (fig. 155). 
NE NET à ads auopduadra, L:.9 


Fig. 153. Gnophria quadra Q. 


Fam. IV. CELONIDÆ. 


GENRE X. EMYDIA, Bdv. 


1 Le noir et le jaune d’ocre sont les deux couleurs du fond et y sont en quantité variable. 
Le type a les ailes supérieures jaunätres avec beaucoup de lignes longitudinales et 
une lunule centrale noires ; les inférieures, d’un jaune plus intense, ont le bord 
supérieur, le bord externe et une lunule centrale noirs. 

La var. sfriata, Bkh. (= melanoptera Brahm. ?) a les ailes supérieures plus 
chargées de noir et les inférieures entièrement noires à frange jaune. 

La var. zanthoptera, Obth. a les ailes supérieures d’un jaune nankin uni, sans 
lignes noires. - Belgique (Rochefort), France. - Juin, juillet. Chenille très polyphage, 
CDR ATS € BT UI ee SR ST A MI CAL. 


1 Fond variable de blane-bleudätre à gris-cendré obscur. 

Le type a les ailes supérieures blanc-bleuâtre avec 5 rangées transverses de points 
noirs ; inférieures gris-cendré avec la frange blanche. 

La var. Ætppertit, Bdv. a le fond des supérieures d’un gris-cendré obseur et les 
inférieures noirätres. 

La var. puncligera,Frr. est encore plus foncée avec peu de points noirs. 

La var. candida, Cyr. au contraire a les supérieures d’un blanc un peu nacré, avec 
seulement un double point central noir. 

La var. bi/asciala (Aun.S. Belg. V. p. 48) m'est inconnue. Son nom semble indiquer 


une variété qui n'aurait plus que deux bandes transverses de points noirs. 


= ne 


Belgique. (Campine, Liege, Calmpthout), France, surtout dans le nord. - Juillet. 
Chenille en mai-juin sur les plantes basses. . .  . . . . eribrum, L. 


GENRE XI. DEJOPEIA, Steph. 


Belgique, France. Juin et septembre. Chenille sur Heliotropium europæum, Echium 
vulgare, Myosotis arvensis. . . . . ec € pulchella, L. 


GENRE XII. EUCHELIA, Bdv. 


Supérieures noires avec une bande sous la côte, une au bord interne et deux gros 
points au bord externe rouge-carmin. Inferieures rouge-carmin avec la frange et le 
bord supérieur noirs. 

L’ab. Gilleti, André a la bande costale et les 2 points du bord externe réunis en 
une seule bande; le bord supérieur des inférieures està peine bordéde noir. - (Belgique, 
Nivelles). (Fig. 138). 

On obtient quelquefois, en élevant beaucoup de chenilles une aberration où le rouge 
carmin est remplacé par du jaune-orangé. 

Belgique, France, Suisse. - Mai-juin. Chenille sur Senecio jacobæ de juillet à sep- 
LeMDre RE NN a IA CODEÆ GR 


GENRE XIII. NEMEOPHILA, Stph. 


1 Supérieures jaunes ou rousses avec une lache médiane plus foncée. . ....9% 


1 Supérieures noires avec une tache médiane, une bande longitudinale et 2 transverses 
croisées en X à l’extréinité, blanches, jaunes ou orange. (fig. 146). Inférieures jaune 
d’ocre ou orangé avec 2 rayons, 2 ou 3 taches et une bordure sinueuse noirs chez le & ; 
rouge-orange avec la moitié basale noire chez la 2. 

L’ab. hospila, S. N. n'est marquée que de blane et noir. 

L'ab. matronalis, Frey, a les inférieures presque complètement noires. 

On trouve de nombreuses aberrations intermédiaires. 

- Belgique, France, Suisse. - Juillet. Chenille en mai sur le plantain, pissenlit, laitues 
MOULONNELC AE M NET 0e. I TU M Te plantaginis, L. 


2 Supérieures jaunes avec les bords rosés ; inférieures plus claires avec une tache centrale 
et une bande antéterminale noirätres. 40 à 42 mm. - Belgique, France, Suisse. Juin et 
août. Chenille sur pissenlit, plantain, caille-lait, mouron, ete, enavril-mai. . . 

en EP TIS S UT ARTE 


2 Supérieures rousses. avec les nervures et une tache centrale plus foncées ; inférieures 


plus jaunes avec Ja base largement noirâtre, 1 tache centrale et une bordure antéter- 
minale de taches noires. 34 à 37 mm. . +. . . . . . +. russula, L. 2 


(A suivre.) 


— 1 — 


FAUNE ÉLÉMENTAIRE DE LA FRANCE 


TABLEAUX ANALYTIQUES ILLUSTRÉS DE LA FAMILLE 


DES 


LAMELLICORNES 


La famille des Lamellicornes est l’une des plus intéressantes de l'ordre 
des Coléoptères ; très naturelle dans ses formes et dans ses genres, elle 
comprend des insectes de mœurs les plus diverses qu'il faut chercher dans 
les bois sains ou altérés, sur les végétaux, sur les fleurs, dans le sable et 
souvent même dans les excréments des animaux. 

Les Lamellicornes ont pour caractère principal la division de la massue 
des antennes en articles lamellés (pouvant s'ouvrir ou se fermer comme les 
feuillets d'un livre. » Ils sont pentamères, c’est-à-dire qu'ils possèdent cinq 
articles à tous les tarses et peuvent se partager en deux divisions très na- 
turelles, basées sur la structure de la massue des antennes. 


1 Articles de la massue antennaire replies au repos, formant un 
bouton ou des lames aplaties et pouvant s’ouvrir comme les 
feuillets d’un livre. (Fig. 1 et 1 bis). Lamellicornes 


— Articles de la massue antennaire jamaisreplies aureposetinseres 
sur un axe fixe comme les dents d'un peigne (Fig. 2). 
Pectinicornes 


1'° Division — PECTINICORNES 


Cette division comprend les plus grands Coléoptères de notre pays. 
Elle est relativement peu nombreuse en genres et en espèces. Leurs larves 
vivent dans le bois ; leur évolution dure plusieurs années et comme 
la plupart arrivent à une très grande taille, les dégâts causés dansles forêts 
sont quelquefois considérables. En général, les Pectinicornes sont nuisibles, 
surtout sousleurs premiers états. 


PRINCIPAUX GENRES 
1 Massue des antennes à # ou 6 feuillets. 
Corps peu convexe (Fig. 2). 2 
— Massue des antennes à 3 feuillets. Corps noir, 
très convexe en dessus. (Fig.3 et 4) Sinodendron 


nr qe 


2 Yeux coupés en deux, ou au moins fortement entamés par le 
rebord antérieur de la tête (joues). Couleur noire ou brune 


(Fig. 5). 3 
— Yeux entiers. Couleur verte ou bleue, à reflets métalliques (Fig. 6). 
Platycerus 


(= Systenocerus) 


3 Grande taille. Elytres brun-rouge très brillantes. Mandibules 
& très développées ; mandibules @ normales. Yeux A moitié 
entames par les joues. (Fig. 7). Lucanus 


— Taille moyenne. Mandibules normales. Couleur noiremate. Yeux 
presque complètement coupés par les joues. (Fig. 8). Dorcus 


ANALYSE ET DESCRIPTION DES PRINCIPALES ESPÈCES 


I" Genre : LUCANUS Scopoli. 


Une seule espèce française, présentant de nombreuses variétés : 28 à 
45 mm., sans les mandibules. Massue antennaire de # à 5 dents. 
rarement 6. Le & est remarquable par l'énorme développement 
de ses mandibules, bifurquées à l'extrémité. (Fig. 7 et 9). 
L. cervus Lin. 


Obs. — Cet insecte, si connu sous le nom de Cerf-volant, est surtout 
erepuseulaire. A l'état parfait, il est plus effrayant que nuisible et se 
contente de sucer les liquides qui découlent des arbres. Sa larve, 
au contraire, fait de grands ravages dans les forêts. Au moment de la 
transformation, elle s'enfonce dans le sol, oüellese construit une coque 
en terre suflisamment solide pour y subir sa dernière métamorphose. 

. 


2° Genre : DORCUS Mac-Leay. 


Une seule espece a signaler. 
14-20 mm. environ. Inseete tout noir, mat ; ponctuation 

grosse et serrée, sans stries ni rangéesstriales. 

5 Mandibules fortement dentees ; tête plane. (Fig. 10). 

® Mandibules faiblement dentées ; front portant? tubereules 
rapprochés. 

Commun partout. (Fig. Set 8 bis) 

D. parallelipipedus Linné 


3° Genre : PLATYCERUS Geoffroy. 


Une seule espèce française. 
11-1% mm. D'un vert métallique passant au bleu et au 
violet. Elytres fortement ponctuées ; mandibules & saillantes, 


Zune 


fortement pluridentees; $ moins saillantes, à peine bidentees. 
(Fig. 6) 
Sur les troncs d'arbres. Assez répandu. 
P. caraboides Linné 


4°Genre SINODENDRON Helwig. 


Une seule espece francaise- 
12-14 mm. Arrière-corps demi-cylindrique, noir. Élytres à 

10 rangées de gros points. k 

& Une corne arquée sur l’epistome. Thorax échancré et une 
dent dans l’echanerure. 

© Épistome portant un simple tubercule. Thorax non 
échancré en avant. (Fig. 3 et 11). 

Nord de la France. Sur les troncs d’arbres. Peu commun. 

S. cylindricum Linné 


2e prvisiON : LAMELLICORNES 


Les Lamellicornes proprement dits ou Scarabéides se composent de 
genres difficiles à caractériser et à séparer les uns des autres, en raison de 
leurs affinités réciproques. Pour faciliter l'étude de cette famille, qui est 
fort intéressante, nous la partagerons en un certain nombre de groupes. 


TABLEAU DES PRINCIPAUX GROUPES 


4 Pattes intermédiaires largement séparées par les hanches. 
Mandibules et pièces buccales complètement recouvertes par 


le chaperon. Ecusson le plus souvent indistinct. l. SCARABÆIDÆ 
— Pattes intermédiaires rapprochées. Ecusson toujours distinet 2 


2 Chaperon demi-circulaire ou demi-hexagonal, convexe, cachant 
plus ou moins les pieces buccales. Antennes de 9 artieles, dont 
3 forment la massue. (Fig. 12). 2. APHODIDÆ 
— Chaperon plus ou moins déprimé, necachant pasles mandibules. 3 
3 Antennes de 11 articles, dont 3 forment la massue. Corps très 
convexe. (Fig. 11 bis) 3. GEOTRUPIDÆ 
— Antennes de moins de 11 articles 4 
4 Elytres très inegales, chargées de fossettes ou de tubercules. 
(Fig. 13). Antennes de 10 articles. 4. TROGIDÆ 
— Elytres égales, sans fossettes ni tubercules B) 
5 Epistome triangulaire, tronquéou arrondi au sommet, ne cachant 


pas les mandibules. Antennes de 10 articles, dont 3 forment la 
massue. (Fig. 14). 3. ORYCTIDÆ 


== 
’ 
— Epistome rectangulaire ou transversal, jamais triangulaire. 
(Fig. 15) 6 
6 Epistome transversal, c'est-à-dire plus large que long ; corps 
convexe ; antennes de 9 ou 10 articles. Massue à articles en 
nombre variable. Crochets des tarses variables. (Fig. 4 et 46). 
6. MELOLONTHIDÆ 
— Epistome plus long que large. Crochets des tarses simples, 
égaux. Antennes de 10 articles, dont 3 forment la massue. Corps 
déprimé en dessus. (Fig. 15). 7. CETONIDÆ 


PRINCIPAUX GENRES 


1 Groupe : SCARABÆIDÆ 


1 Pas d’ceusson. (Fig. 16). D 

— Écusson visible ou du moins indiqué par un creux. (Fig. 22 et 
93). 7 

2 Pas de tarses aux pattes antérieures. (Fig. 16). 3 

— Des tarses aux pattes anterieures. (Fig. 19). (1 

3 Chaperon très large, profondément dentelé. Pas de cornes. 
(Fig. 16). Ateuchus 

— Chaperon ne dépassant guère les dimensions de la tête, non 
dentelé sur les bords, armé de cornes chez les 5. Gorpsconvexe. 
(ie): Bubas 


k Elytres fortement échancrées derrière l'épaule. (Fig. 18). 
Gymnopleurus 


— Elytres non échancrées derrière l'épaule. (Fig. 19). a 


5 Huit articles aux antennes. Pattes postérieures très longues, 
debordant le corps de presque toute leur longueur. Cuisses en 


massue. (Fig. 19). Sisyphus 
— Neuf articles aux antennes. Pattes normales. (Fig. 20 et 21). 6 


6 Chaperon très développé, en demi-cerele, échancré au milieu, 
armé d'une corne 5 ©. Taille grande, au moins de 15 mm. 
neuf stries sur chaque elytre. (Fig. 20). Copris 
— Chaperon peu développé ; $ stries sur chaque élytre. Taille plus 
petite. (4-11 mm). (Fig. 21). Onthophagus 


7 Huit articles aux antennes ; 9 stries aux élytres. Taille grande, 
an moins 12- 14 mm. (Fig. 22). Onitis 


— Neuf articles aux antennes (Fig. 22 bis). 8 stries aux élytres. 


Taille ne dépassant pas 9-10 mm. Couleur jaunâtre. (Fig. 23). 
Oniticellus 


En 


J 


6 


| 


8 


1 


— 70 — 


2e Groupe : APHODIDÆ 


Elytres arrondies normalement au sommet. » 
Elytres obliquement coupées au sommet et armées d'une pointe 

à l’angle sutural. (Fig. 24). Plagiogonus 
Elytres à stries plus ou moins fines. (Fig. 94-95-96). 3 
Stries des élytres remplacées par de larges sillons séparés par 

des intervalles très étroits, costiformes. (Fig. 30). 8 
Thorax uni sans sillon d'aucune sorte. 4 
Thorax sillonné, dans un sens ou dans l’autre. 6 


r 


Elytres striees plus ou moins finement ; tête ponctuée ou non, 
jamais granuleuse. > 
Elytres très finement striées, ventrues ; tête chargée de granu- 
lations en relief (papilles). Insectes des sables maritimes. (Fig. 
25). Ægialia 
Chaperon non voüte, non ou fort peu échancré en avant, géné- 
ralement charge, au moins chez les &, de tubercules sur la 
suture frontale. (Fig. 12). Aphodius 
Chaperon inerme, très voûté, souvent échancré en avant. Arrière- 
corps ventru. (Fig. 26). Amzmoecius 
Thorax sillonn& sur laligne médiane, maisnon transversalement. 
Elytres parallèles. Tête granuleuse. (Fig. 27). 
3 l 5 5 
Pleurophorus 
Thorax charge de sillons transversaux et d’un sillon sur la ligne 
mediane. (Fig. 28-29). 7 
Corps parallèle. Ongles distincts. Premier article des tarses 
postérieurs non élargi en triangle . (Fig. 28). Rhyssemus 
Corps élargi en arrière, ventru. Ongles indistinets. Premier 
article des tarses postérieurs élargi en triangle. (Fig. 29). 
Psammodes 
Elytres creusées de 7 larges sillons. Thorax non sillonne. (Fig. 
30 bis). Heptaulacus 
Elytres creusées de 10 sillons. Thorax sillonne sur la ligne 
mediane. (Fig. 31). Oxyomus 


3e Groupe :GEOTRUPIDE 
Une strie juxta-suturale profonde, accolée A la suture. 2 


Pas de strie juxta-sulurale. La premiere strie séparée de la suture 
par un intervalle aussilarge que les autres. (Fig. 33). 3 


a 


3 


An 
Angles posterieurs du thorax arrondis. Yeux divises 

jusqu'à la moitié. (Fig. 32). Bolboceras 
Angles postérieurs du thorax accusés et proéminents. 

Yeux complètement divisés. (Fig. 3%). Odontzeus 
Article intermédiaire de la massue antennaire aminei sur une 

tranche et invisible de ce côté pendant la contraction. (Fig. 35). 

Geotrupes 

Article intermédiaire de la massue aussi grand que les autres et 

visible pendant la contraction. (Fig. 36). 4 
Thorax armés de cornes chezles & ; tuberculeux ou denté chez la 

©. (Fig. 35 bis). Minotaurus 


Thorax inerme dans les 2 sexes. (Fig. 36 bis). Thorectes 
4e Groupe : TROGIDÆ 
Un seul genre. (Fig. 13 et 130). Treo 
5s Groupe: ORYCTIDÆ 


Mandibules trifestonnées au bord externe. Thorax non rebordé à 
la base ou d’une manière presque invisible. (Fig. 38). 


Pentodon 
Mandibules arquees, unies au bord externe. Tête & armée d'une 
corne. (Fig. 39). Le 


Thorax chargé d'une saillie transversale ; tuberculé &, 

simple ®.(Fig. 14 et 49). Oryctes 
Thorax sans saillie transversale, largement et profondément 
creusé à, convexe et uni ® ; largement rebordé à la base. 

(Fig. 41). Phyllognatus 


6e Groupe : MELOLONTHIDE 


Crochets des quatretarses intermédiaires et postérieurs égaux, 


simples, appendiculés ou fendus. 2 
Crochets des quatre tarses intermédiaires et postérieurs inégaux, 

l’un de ceux-ci parfois nul. (Fig. 43) 8 
Pygidium muni d'un appendice vertical. (Fig. #4). 

Melolontha 

Pygidium sans appendice. (Fig. 45). 3 
Taille très grande (35 mm.) Elytres lisses à dessins blancs. (Fig. 

AG. Polyphylla 


Taille assez grande ou moyenne. Elytres régulièrement striees 
ou à côtes plus ou moins visibles. (Fig. 48). 4 


I 


10 


> 


UE 


Elytres à stries régulières et intervalles ponctués. (Fig. #7). 


Elytres à côtes plus ou moins visibles, quelquefois effacées, mais 


jamais à stries régulières. (Fig. 48). 7 
Tibias antérieurs à deux dents. (Fig. 49). 6 
Tibias antérieurs à trois dents. (Fig. 50). Triodonta 
Elytres aussi larges à la base que le thorax. (Fig. 151). 

Serica 
Elytres moins larges à la base que le thorax. (Fig. 51). 
Homaloplia 
Massue des antennes à 8 feuillets &, 4 feuillets ® ; élytres à 

côtes à peine indiquées ou même nulles.(Fig. 52). Anoxia 
Massue des antennes à 3 articles. (Fig. 53). Elytres lestacées à 

côtes visibles, au moins en partie. Rhizotrogus 
Tarses postérieurs terminés par un ongle. Elytres pulvérulentes, 

au moins chezle &. (Fig. 53 et 54 bis). Hoplia 
Tarses postérieurs terminés par deux ongles. (Fig. 43). 9 
Epistome trapézoïdal, releveen avant, offrant vaguement la forme 

d’un*groin. (Fig: 55). Anisoplia 
Epistome simplement transversal. (Fig. 55 bis) 10 


Élytres convexes. Tibias postérieurs renflés au milieu. Abdomen 
glabre. (Fig. 56 et 74). Anomala 


Elytres aplanies sur le dos. Tibias postérieurs régulièrement 
épaissis jusqu'à l'extrémité. Abdomen:pileux, ainsi que la tête et 
le thorax. (Fig. 57). Phyllopertha 


7e Groupe : CETONIDE 


Elytres échancrées au bord externe, derrière les épaules. Pièces 
latérales de la poitrine saillantes, visibles en dessus entre l'angle 


postérieur du thorax et le calus huméral. (Fig. 58). > 
Elytres non échancrées derrière l'épaule. (Fig: 59). 2 
Hanches postérieures très écartées. (Fig. 60). Valgus 
Hanches postérieures rapprochées. (Fig. 61). 3 
Écusson long, triangulaire, pointu au sommet. (Fig. 62). 
Osmoderma 
Ecusson court, arrondi au sommet. (Fig. 63). 4 
Tête et thorax très pileux. Insectes jaunes à bandes noires. 
(Fig. 169). Trichius 
Tete et thorax glabres. (Fig. 171). Gnorimus 


Insectes complètement glabres. Saillie mésosternale dépassant 


ig 
en avant le niveau des hanchesintermediaires, (Fig. 66), 
Cetonia 


— Insectes pubescents, noirs à points blancs. Saillie mésosternale 


ne dépassant pas les hanches intermédiaires. (Fig. 67). 6 
6 Jambes antérieures à 2 dents. (Fig. 68), Leucocelis 
— Orythyrea 
— Jambes antérieures à 3 dents. (Fig. 69). Epicometis 


DESCRIPTION ET ANALYSE DES PRINCIPALES ESPECES 
jer GROUPE : SCARABEIDE 


5° Genre : SCARABAEUS L. (Ateuchus Web.) 


Ce genre, à part une espèce, l'A. laticollis, qui remonte jusqu'à la 
Loire, est exclusivement meridional. C'était l'insecte sacré par excellence 
des anciens Egyptiens, qui sculptaient des amulettes à son image. Il est 
essentiellement coprophage. La femelle agglomere les excréments en une 
boule souvent plus grosse que son corps ; elle la façonne et la roule avec 
ses pattes de derrière, à reculons, jusqu'au trou qu'elle s'est creusé et où 
elle la dépose avec ses œufs. 

Les caractères sexuels sont peu tranchés. Les & ont les jambes posté- 
rieures plus arquées que les 9. 


ESPÈCES PRINCIPALES 


1 Thorax couvert tout autour du disque de points en relief. 
22-30 mm. Insecte noir. Chaperon à six dents. Les # internes 
légèrement relevées. Jambes antérieures armées de 4 fortes dents 
au côté externe et de deux petites aucôté interne. Elytreslisses. 
Suture frontale interrompue par deux petits tubereules. 
(Fig. 70). A. sacer Linné 


Suture frontale sans tubercules. (Fig. 70 bis). 
Extrême-midi. Assez commun. A. pius III. 


— Thorax plus ou moins couvert de points enfoncés. 2 


2 Elytres à stries très fines et peu visibles. 
15-32 mm. Noir; bien plus petit que le précédent. Suture 
frontale formant sur le front, avec un espace lisse, une sorte 
de croix. Jambes antérieures finement denticulées au bord 
interne. 
Exclusivement méridional. (Fig. 71. A. semipunctatus Fab. 


— Elvtres à sillons assez profonds et à intervalles subconvexes. 


13-20 mm. Noir. A peu pres de la taille du précédent. Points 
enfone:s du thorax bien plus rares et disposés comme en demi- 
cercle autour du disque. Suture frontale à peu pres nulle. Facile 
à reconnaître aux sillons des élytres. (Fig. 72). 

Centre et midi. Remonte jusqu'à la Loire. A. laticollis Linne 


6° Cenre : GYMNOQPLEURUS Illiger. 


Ce genre sedistingue facilement des Ateuchus par l'échancrurelatérale 
des elytres. Les mœurs sont les mêmes et les caractères sexuels peu remar- 
quables, consistent dans la forme plus ou moins effilée des jambes anté- 
rieures. 

Deux espèces principales : 
1 Thorax, elytres et ehaperon densément couverts de gros points 
enfoncés. 
9-14 mm. Noir, assez brillant, rugueux. Les points des elytres 

sont disposés en huit lignes peu régulières ; fémurs antérieurs 

dentés; carènes de la tête brillantes, conniventes à la base pour 

former une sorte de V dont les jambages seraient tordus. 
Propre au midi. (Fig. 73). G. flagellatus Fab. 


— Thorax, chaperon et élytres mats, très finement rugueux. 
10-15 mm. Les points sont en relief et non enfoncés comme 
chez le précédent. Carène frontale de même forme, mais mate. 
Les deux premiers intervalles des élytres légèrement plissés en 
travers. (Fig. 74). 
Midi, Vosges. Commun. 6. pilularius Fab. 


T: Genre : SISYPHUS Latreille. 


Une seule espece francaise. 

7-11 mm. Facile à reconnaître à son corps globuleux et ses 
pattes postérieures longues, arquées, qui lui servent, comme 
à ses congénères, à trainer les boules de matières exeremen- 
tielles, où il dépose ses œufs. Ponctuation du thorax et du 
chaperon ocellée, chaque intervalle donnant naissance à un 
point oblique. Deux rangées de poils sur chaque intervalle des 
élytres, qui sont fortement rétrécies en arrière. Carènes 
frontales peu visibles, interrompues. Différences sexuelles peu 
remarquables. (Fig. 19). 

Moins méridional que les précédents, Paris. Vosges. 

S. Schæfferi Linné 


8° Cenre : ONTHOPHAGUS Latreille. 


Ce genre, peu varié comme formes, n'a plus les mœurs des Æ{teuchus, 


Be 
bien qu'il vive comme eux dans les matières stercoraires. Il ne roule pas 
de boules, mais creuse de petites galeries oùilseréfugie. [faut remarquer 
que, dans ce genre, le sommet de l'épistome metathoracique est angulé en 
dehors et empiète sur le rebord marginal de l’elytre. L'échancrure est 
d'autant plus visible que la taille de l'insecte est plus grande. Les diffé- 
rences sexuelles se voient particulièrement sur la tête ; dans la majeure 
partie des cas, les & sont armés de cornes et le thorax est suffisamment 
impressionné derrière ces cornes pour permettre à linsecte de mouvoir sa 
tete en arrière ; les ® sont inermes. Dansd'autres cas, la difference sexuelle 
s'établit par une simple différence de grandeur entre les arêtes du front et 
du vertex. La Q@ de l'O. Vacca est remarquable par ses variétés, ainsi que 
le & de l'O. Taurus. 


TABLEAU DES PRINCIPALES ESPÈCES 


1 Noir ou brun foncé, sans taches, sinon à l'extrème sommet. 
(Fig. 75.) 9 

— Testac&e à taches disséminées. Tête et thorax glabres ou peu 
pubescents. (Fig. 76.) 7 

Noir, brillant, à quatretaches rouges. Genre Gaccobius 
Thoms. 

4-1 mm. Noir, très brillant. Elytres parées chacune de?deux 
taches rouges, une humérale et une apicale. Pattes rousses. 
Dessous des angles antérieurs du thorax creusé en fossettes 
pour recevoir les antennes. 

& Thorax plus oumoinstuberculéen avant. Carènes frontales 
très prononcées. 

© Thorax déclive, à peine impressionné en avant. Carènes 
plus faibles. (Fig. 77). 

Commun çà et là. 0. Schreberi Linné 


2 Elytres noires ou brunes, concolores. (Fig. 75). 3 


— Elytres brunesavec l’extr&me sommet testacé. 78. 

45 mm. Brun noir à reflets verdätres, avec une tache testacée 
occupant quelquefois tout le sommet des éytres. Thorax à 
ponctuation räpeuse et pubescence fauve hérissée. 

& Chaperon orbiculaire, suture frontale faible ; sur le vertex, 
deux cornes droites, greles, et, entre elles, un peu en avant, 
une arete large, élevée, courte et émoussée. Thorax déclive, 
impressionné derrière les cornes. 

® Tete inerme, arête du vertex élevée surtoute salongueur ; 
arcte frontale faible. 

Peu commun. 0. furcatus L. 


3 Dessous du corps à poils noirs. (Fig. 79). 
SIT mm. Noir à reflets bruns. Chaperon échancré en avant, 


Thoraxrugueusement ponctué, glabre. Élytresglabres, À ponetu- 
ation räpeuse. 
& Thorax declive et largement impressionné en avant’ Arete 
frontale régulièrement élevée sur toute sa longueur. 
? Thorax à peine impressionné. Arête frontale faiblement 
saillante aux extrémités, élevée au milieuen un faible tubercule. 
Midi de la France, 0. Amyntas Ol. 
—= Tages O1 
— Hubneri Fab. 


— Dessous du corps ä poils roussätres. (Fig. 75). 4 


4 Thorax glabre. Fig. 75, 

7-11 mm. Noir, quelquefois brun, Arefletslegerement bronzes. 
Elytres glabres, sauf les côtés et l'extrémité ; interstries 
granulées ; cuisses postérieures finement ponctuées, à part les 
pores normaux du bord interne. 

Ô État normal : front sans carène ; sur le vertex deux cornes 
longues, greles, arquées. Thorax chargé de fossettes et de 
saillies en rapport avec le développement des cornes, qui sont 
très variables et souvent réduites à deux petites pointes. 

© front et vertex chargés chacun d'une carène transversale, 
celle du vertex plus accusée que l’autre et légèrement élevée 
dans son milieu. 

Commun partout. 0.taurus Schrank. 


» 


— Thorax pubescent. Fig. 80-81-82 D 


‘E. Monnor ET C. HOULBERT. 


(A suivre) 


OBSERVATIONS FAITES SUR QUELQUES LÉPIDOPTÈRES 


RHOPALOCERA 


RECUEILLIS DANS LE TERRITOIRE D Adi-Ugri (*) 
PAPILIONIDES 


Papilio, Linn. 
— — Demoleus,Linn. 
Papilio Demoleus, Linnæus, Mus. Lud. Ulr. pg. 214. 


Deux exemplaires 5,2. Chez tous les deux manque la tache semilu- 
naire, discoïdale, à la face inférieure des ailes de la seconde paire, et les 


(*) Les exemplaires m'ont été fournis, gratuitement et généreusement, par MM. les 
officiers M. de Luca et O. Ganpr des Chasseurs d’Afrique, 


— 86 — 
cinq autres taches, dont la dernière est réduite à un point, sont peu 
marquées, avec lecontourindistinet. L’abdomen a les deux lignes jaunätres 
latérales clairement distinctes ; chez le &, la région basilaire des ailes 
postérieures et les segments thoraciques sont ornés de poils jaune-verdâtre, 
plus longs et plus abondants que ceux de la 9. 


__ _ QLatreillianus, God. 


Papilio Latreillianus, Godart. Enc. Meth. pg. 93. 

Un exemplaire Q. Cet exemplaire présente avec le type décrit par 
Godart les mêmes différences que j'observe chez le à recueilli à Godo/elassi 
et dont je me suis occupé dans un de mes travaux précédents. Fe) 


_  — Nireus, Linn. var. Abyssinica, nouv. esp. 


Papilio Nireus, Linnæus, Mus. Lud. Ulr. pg. 217. 

Un exemplaire 9. Aussi pour cette espèce, que je considère comme 
une variété locale bien définie et constante, je me rapporte au travail publié 
par moi. (*) 


Nychitona Walk. 
_  — medusa, var. Alcesta Cram. 


Papilio Alcesta, Cramer, Pap. Exot. pl. CCCXXIX. 
Deux exemplaires &, 9. 


Mylothris, Db. 
— — Agathina, Cram. 


Papilio Agathina, Cramer. Pap. Exot. pl. CCXXX VIT. 

Trois exemplaires, à, @. Godart désigne pour patrie de cette espèce 
l'Ile de Java ; au contraire il faut dire que cette espèce n'appartient qu'à la 
faune de l'Afrique. Elle estrépandue dans l’Abyssinie. Dans les exemplaires 
recus, les points noirs, qui constituent à la face inférieure des quatre ailes 
la série marginale, sont très marqués et plus arrondis chez le &. J'observe 
une différence de couleur entre les exemplaires recueillis dans la Colonie 
Erythrée et ceux reçus d’ailleurs (Sierra-Leone, Madagascar, etc. collect. 
Staudinger-Bang-Haas, Dresden) ; chez ceux-ci la couleur fondamentale 
est plus pâle, et à la face inférieure le nombre des points marginaux 
est toujours de huit, tandis:que dans les autres il est de six ; la © diffère 
du à par sa couleur générale blanche moins pure et en ce qu'elle a la 
portion basilaire des ailes de la seconde paire, marquée de brun en 
pointe ; en outre, inférieurement, la bande marginale des mêmes ailes est 


(*) Dott. H. CaxNaviEiLo. About some Rhopalocera coll. near Erythrea Colony. (Revue 
Entom. Internat. ann. X, n° 1. Narbonne), 


(**) I. Cannaviello. Trav. Cit. p. 2. 


or — 
constituée par des taches pointues et elliptiques, 


T'erias (*) Bd. 
—  — brigitta, var. Zoe, Hop. 


Térias Zoe, Hopffer, Ber. Verh. Akad. Bert. pg. 640. 
Un exemplaire @. 


— — senegalensis, Bd. 


Terias senegalensis, Boisduval, Sp. Gén. Lép. pg. 672. 

Deux exemplaires, &. Dans un des exemplaires mieux conservé, si 
l'on observe à l’aide deslunettes,on distingue, à la face inférieure des quatre 
ailes, un anneau brun qui entoure la cellule discoïdale, et dans les ailes de la 
seconde paire cet anneau est accompagné d’autres taches au nombre de 
quatre, de forme semblable, mais ayant des dimensions plus petites ; Aleur 
tour ces taches sont limitées par une bande transversale recourbée et peu 
distincte. Ces deux exemplaires diffèrent du type (coll. Staudinger-Bang- 
Haas, recueilli à Samburu) par la couleur générale moins claire et par les 
dimensions sensiblement moindres ; en outre, ils ne présentent pas à la 
face inférieure des ailes de la première paire, une tache brune irreguliere et 
occupant la portion près du haut; cette tache est très distincte dans le 
type. 


Catopsilia, Bi. 
—  — florella, Fab. 
Pabpilio florella, Fabricius, Ent. Syst. pg. 479. 

Troisexemplaires, &, ®. Les © © présententlecontourdesailesmoins 
sinueux et la bordure, dans celles de la première paire, plus noire, dentelée 
et plus grande ; en outre, la tache pointue, noire, discoïdale est plusgrosse. 
Dans les ailes de la seconde paire la bordure des ailes est de couleur plus 
pâle, aussi plus étroite, interrompue çà et là inférieurement ; dans l’espace 


discoïdal il y a des taches pointues, asimétriques, rougeâtres, avec un point 
central blanc-bleuätre. 


— — hyblæa, Bd, 


Callydrias hyblæa, Boisduval, Sp. Gén. Lep. pg. 612. 
Un exemplaire Q. Cette espèce a des rapports avec la précédente, 


(*) Gen. Terias, Bd. 

Les espèces de’ce genre ont été pendant longtemps réunies à celles du genre Pierts, 
et attribuées, par les entomolegistes français au genre Colias ; elles different des premières 
par la forme de leurs palpes, qui sont plus courts et avec le dernier artiele indistinet, et 
des secondes par la forme des antennes, plus petites, plus droites, légèrement courbées de 
haut en bas, avec les articles de la massue comprimés sur le côté, et par les ailes jamais 
pourvues de taches discoïdales nacrées. 


mais elle présente l'angle des ailes antérieures moins pointu, et le contour 
des ailes postérieures moins accentué. Cet exemplaire n'a point la tache 
rougeätre, discoïdale, qui est très distincte à la face inférieure des ailes de 
a seconde paire. Jel’aicompare avec un exemplairerecueilliau mois d'août, 
à Chanjamıce. (Coll. Mr. Slater). 


Teracolus, Klug. 
—  — exole, Reich. 


Anthocharis exole,Reiche, Ferr. et Gall. Voy. Abyss. pl. XXXLI. 
Deux exemplaires &. 


=), — calais, Cr. 


Papilio calais, Cramer, Pap. Exot. pl. LM. 
Un exemplaire 6. 
—  — Bettoni, butl. 


Teracolus Bettoni, Butler, Coll. Lép. Brit. East. Africa. pg. 
409. 
Un exemplaire 9. 


— — Abyssinicus, Butl. 


Teracolus Abyssinicus, Butler, Ann. Mag. Nat. Hist. tom. 

XVII. pg. 486. 

Quatre exemplaires, &, 2. La © diffère du 5 ence qu'elle a la couleur 
de la face supérieure des ailes d'un blanc de perle, avec la bordure brune 
dans celles de la première paire, plus large, et divisée par cinq taches 
arrondies de la couleur du fond. Une tache pointue brune occupe la cellule 
discoïdale des # ailes; cette tache manque constamment chez le &. Deux 
exemplaires & different de l'autre et se rapprochent de plus d'un type reçu 
de M. SraunixGer et recueilli à Myana en ce qu'ils ont la couleur des ailes 
d'un jaune de soufre, la bande du bord plus obscure et la face inférieure des 
ailes de la seconde paire couverte de points bruns très nombreuxet disposés 
en séries courbées. 


Belenois, Hopf. 


—  — ereona,(r. 


Papilio creona, Cramer, Pap. Exot. pl. XCV. 

Deuxexemplaires, &, 9. (in coitu). Ges deux exemplaires s’eloignent 
beaucoup du type reçu de M. STAUDINGER-BANG-Haas, recueilli à Maziwa-ya, 
en juillet. La face supérieure des #ailes est d'une jolie couleur Jaune-soufre, 
avec la bande marginale noire, à reflets veloutés, divisée en trois taches 
arrondies, dont la médiane est plus grande ; cette bordure n’est pas divisée 
dans les ailes postérieures, mais c'est seulement versl’extremitesuperieure 
qu'elle présente (rois points jaunâtres groupés. La face inférieure des ailes 
est rougeälre, avec la bande du bord divisée par de nombreuses taches de 


ge 
la couleur du fond, et coupée par les nervures qui sont brun-verdâtre ; à 
côté de la cellule discoïdale il y a un point brun allongé. 


PIERIDES 


Pieris, Schr. 
— — sylvarum, Mab. 


Pieris sylvarum, Mabille. Voyage de Mr. Ch. Alluaud dans 
l'Assinie, pg. 27. 

Deux exemplaires, &, ®. Cette espèce originaire de Madagascar se 
trouve dans les possessions de la Colonie Erythrée. 

Les exemplaires reçus different du type par la bordure apicale des ailes 
antérieures qui est plus étroite et s’amincit de plus vers l’angle intérieur ; 
inférieurement les deux taches qui occupent la seconde et la quatrième 
nervure sont plus grosses et d’une couleur plus foncée, comme les taches 
arrondies qui constituent la bordure des ailes de la seconde paire. 


Synchloe (*) Doubl. 


— — glauconome, Kl. 


Pontia glauconome, Klug. Symb. Phys. pl. VIL 

Trois exemplaires, &, 2. Cette espèce se rapproche beaucoup de 
Daplidice, de laquelle elle diffère, outre les caractères du genre, par les 
taches blanches qui occupent plus d'espace dans la face supérieure des ailes 
d'un vert-obscur et sont plus régulières pour la forme; en outre, celles qui 
forment la bande marginale des ailes postérieures ont une forme ovale, pas 
quadrangulairecomme dansl'espècecitéeet sont tronquées supérieurement. 
Dans la ©, la bordure de la face supérieure des ailes de la seconde paire 
est plus large, et d’une couleur noire bien foncée. 

Le Dr. CHENU (lc. d’Hist. Nat. tom. I. pg. 96) assigne à toutes les 
espèces constituant ce genre, le Mexique pour patrie ; certes, ils’agitd’une 
erreur ; ce genre, en vérité, a une zone de diffusion très vaste, l'Afrique, 
l'Amérique du Sud, et, d'après les assertions de M. Knocn, il y a des espèces 
qui serencontrent aussien Australie. 


Eronia (*) Hb. 


(*) Gen. Synehloe, Doubl. 

Ce genre, constitué par DOUBLEDAY, & été confondu longtemps par les entomologistes 
allemands'avee legenre Anthocharıs, en diffère par la structure des pattes; dansles 4 RR 
celles de la premiere paire sont écailleuses, avec les tibias et les fémurs polis etde la 
même longueur et les tarses uniartieulés et fusiformes ; dans les 29, ils som de cinq 
articles et très courts, et les fémurs sont plus longs que les tibias. 


(‘*) Gen. Eronia, Hübner. 

Ce genre se rapproche beaucoup du genre Callidryas par la forme des antennes, mais 
il en diffère par la structure des palpes qui sont plus courts, comprimés sur les côtés et 
très pubescents. 


— 00 — 


—  — JILeda, Doubl. 
Un exemplaire &. 


Colias, Fbr. 
—  — Electra, Linn. 


Papilio Electra, Linnæus, Mus. Lud. Ulr. pg. 231. 
Deux exemplaires, 9. Dans tous les deux les atomes noirätres obscur- 
cissent presque entierement la couleurdu fond desailes. 


NYMPHALIDES 


Innonia (*) Doubl. 


1" "Gilela, Cram: 


Acrzea, Bd. 
— — serena yar. Rougetii, Fab. 


Papilio Rougetii, Fabricius, Ent. Syst. pg. 789. 

Un exemplaire, $. Dans cetexemplaire la couleur générale du fond est 
fort pâle, les taches rougeätres sur la face marginale des quatre ailes sont 
plus grosses et plus arrondies. 


— . zıandunea, Tr: 


Acræa induna, Trimen, Now spec. Butt. Trop. and extra Trop. 
South. Afr. pl. V, pg. 18%. 

Deux exemplaires, &, ®. Dans ces deux exemplaires la couleur est 
plus pâle et les taches noires, en conservant le même nombre, sont plus 
grosses et plus arrondies. L’exemplaire que je possède dans ma collection 
et avec lequel j'ai fait la comparaison vient de Maungu-Inkubwa. (coll. 
SIEKERT). 


Pseudacræa, Bd. 
— — Uhelda, Mab. 


Pseudacræa Uhelda, Mabille, Lépid. d’Assinie. pg. 20. 
Un exemplaire en mauvais état ; je conserve seulement les ailes 


(*) Gen. Isnonia, Doubleday. 

Ce genre a été confondu longtemps avec les sous-genres appartenant au groupe des 
Vanessides, et dont il diffère en ce qu'il a la tête et les segments thoraciques revêtus 
d'écailles, les yeux arrondis, bien distincts, jamais pubescents, et les antennes finissant 
en une massue eonrte, obtuse, ne présentant jamais les trois derniers articles pointus (sous- 
geure Vanessa, Doubl.) ni piriformes (sous-gevre Pyrameis Hb.). 


gr 


posterieures. 


Pyrameis, Hb. 
— — cardui, Linn. 
Papilio cardui, Linnæus, Syst. Nat. ed. X. pg. 475. 


Deux exemplaires, &, 2. (incoitu). Je me reporte aussi pour cette 
espèce à mon travail illustré sur les Lépidoptères de la Colonie Erythrée. (*) 


Limnas, Gir. (*) 
— — Aleippus, Cram. 

Papilio Alcippus, Cramer, Pap. Exot. Pl. CXXVIL. 

Un exemplaire, ©. Il diffère du type reçu (Coll. SIERERT, recueilli 
à Mbuyuni) en cequ'il a les ailes inférieures blanchätres avec une pâle couleur 
jaunâtre plus marquée dans la portion basilaire et marginale ; en outre la 
bande marginale des mêmes ailes est plus large et de couleur plus foncée, 
comme les taches brun-noir, disposées en are, dans le côté externe de la 
cellule discoïdale. 


LYCÆNIDES 


Lycæna, Fabr. 


—  — bzetica, Linn. 
Papilio bæticus, Linnæus, Mus. Lud. Ulr. pg. 267. 


Trois exemplaires, &, © . Dansceux-ci on observe les mêmes differences, 
que j'ai citées dans le travail précédent (***) et qui éloignent cette forme de 
celle qu'on rencontre habituellement en Italie. 


—  — podorina, Mab. 
Lycæna podorina, Mabille, Voy. dans le terr. d’Assinie, pg. 25. 


Un exemplaire. Cet exemplaire s’eloignedu type parla couleur bleuätre 
obscure de la face supérieure des ailes, et en ce qu’il présente les cinq 
taches punctiformes noires des ailes de la seconde paire entourées de blanc 
et accompagnées superieurement par une série de cinq points fauves. Je 
considère cet exemplaire comme une 9 du type. 


(*) H. Cannaviello. Trav. cit. pg. 6. 


(**) Ce genre bien séparé par M. GirarD (Hist. Nat. des Inseet, III, pg. 464) des antres 
Nymphalides par les antennes fortes, avec Ja massue allongée, les palpes plus courts que 
la tête avec le troisième article pas distinct, cilié, et les ailes de la seconde paire plus 
»ourtes que celles de la premiere. 


(°**) H. Cannaviello. ibidem. pg. 5. 


— 99 


— — telicanus, Linn 


un 
Fr 


Papilio telicanus, Linnæus, Mus. Lud. Ulr. pg. 265. 

Un exemplaire, ©. De couleur brune avec des reflets bleus très viis ; 
les taches oculiformes près de l'angle intérieur des ailes de la seconde paire 
sont plus grandes et plus marquées. 


Lycænesthes, Dr. 
— — Amarabh, Guer. 


Polyommatus Amarah, Guérin-Ménéville, Voy. Abyss. pg. 
384. 
Deux exemplaires &, 2. 

Azanus, Bd. 


—  — Iescuüs. Gucr. 


Polyommatus Iesous, Guérin-Méneville, Voy. Abyss. pg. 382. 

Deux exemplaires, &, 2. Cette espèce se rapproche beaucoup de 
l'Azanus Cassius, Cram. de l'Amérique du Sud, mais elle en diffère en ce 
qu'elle a la face inférieure des ailes moins tachetée et la portion du bord 
interne dans les ailes de la seconde paire point blanche. 


— — sebagadis, Guér. 


Polyommatus sebagadis, Guérin-Méneville, Voy. Abyss. pg. 
383. 

Un exemplaire, &. Il ressemble beaucoup à Tarucus Mesappus God. ae 
l'Afrique du Sud, mais il ne présente pas le point noir bordé de fauve près 
de la portion anale à la face supérieure des ailes de la seconde paire ; en 
outre il a la couleur inférieure des ailes plus obscure, et les trois points 
brun-noir dans les ailes de la même paire cerclés de blanc et plus petits. 
Deux de ces points sont vers le bord antérieur et l’autre près de l'angle 
anal. 


Zigera, Fr. 
—  — trochilus, Fr. 
Lycæna trochilus. Freyer, Neuve Beitr. pl. CCCCXL. 
Un exemplaire 9. 
Zeritis (*), Westw. 
— — Amanga, Westw. 


(*) Gen, Zeritis, Westw. 

Ce genre a été constilué par WESTWOOoD et reconnu par GIRARD (Hist. Nat. des Insect. 
II, pg. 465). par la forme des palpes où le troisième article est très subtil, par les ailes 
postérieures jamais pourvues d’appendice candiforme, mais dont le bord présente des dents 
très marquées. 


Zeritis Amanga, Westwood, Oates’s Matabele-land, pg. 35. 


Un exemplaire, à. Cet exemplaire présente la bordure noire des ailes 
de la seconde paire interrompue par cinq taches irrégulièrement arrondies 
de la couleur du fond ;! près de l'angle anal il y a sept taches punctiformes 
bleu-verdâtre, réunies en un seul groupe, accompagnées par deux taches 
semilunaires rougeätres. Inferieurement et dans les mêmes ailes il n’y a 
pas trace de la bordurenoire, tandis que les taches sont bien distinctes les 
unes des autres, au nombre de neuf, d'un brun-rougeätre et disposées en 
une série marginale ; ces taches sont accompagnées par d'autres points 
allongés.bleus. 

Je considère cette forme comme une variété locale bien établie. 
L'exemplaire en comparaison appartient à la collection Oscar WERAKEN, et 
a étérecueilli à Haithalkim. 


HESPÉRIDES 


Parnara, Butl. 
— — Mathias, Fab. 


Hesperia Mathias, Fabricius, Ent. Syst. suppl. pg. 433. 


Un exemplaire mal conservé. 
La forme d'Abyssinie présente la couleur du fond des ailes plusclaire, 
les taches et les dessins secondaires moins distincts. 


Rhopalocampta Db. 


—  — forestan, Cram. 
Papilio forestan, Cramer, Pap. Exot. pl. CCCXCI. 
Un exemplaire 9, de couleur très obscure. 
Sapzea, (*) Plötz. 
—  — cecenira, Cram. 


Proteides cœuira, Cramer, Pap. Exot. pl. CCCXCU. 
Un exemplaire mal conservé. 


(*) Gen.;Sapza, Plölz. 


Ce genre a été constitué {par le Doit, PLôrz (Die Hesper. Gruppe pg. 27) pour des 
espères appartenant à la faune d’A frique.fet qui ontides rapports avec celles du genre 
Pyrrhopyge;, quighabitent l’Ameriquejdu Sud’et ne sont point représentées en Afrique. 
Ces espèces sont remarquables par les antennes de moyenne longueur, finissant en une 
massue cylindrique, recourbée et aiguë à son extrémité, par la position spéciale des ailes 
leur forme caractéristique et leur nervure. 


— 94 — 


LISTE BIBLIOGRAPHIQUE 


LinNæus. Systema naturæ, editio X. Holmie, 1758. 
— Museum Ludovicæ Ulricæ Reginæ. Holmie, 1764. 
CRAMER. Papillons Exotiques des trois parties du Mond. Utrecht, 1775 
1782. 
Fagricius. Entomologia systematica emendata et aucta. Paris, 1793. 
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Dewirz. West-u., centralafrikanische Schmetterlinge. Berlin, 1889. 

MABILLE. Voyage de M. Alluaud dans le territoire d’Assinie. Lepidopteres. 
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TRIMEN. On some new or little-known species of African Butterflies. London, 
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TRIMEN. On some new speciesof Butterfliesfrom Tropical and Extra-Tropical 
South Africa. London, 1898. 

BuTLer. On a collection of Lepidoptera made in British East Africa by M. 
C. S. Bethon. London, 1899. 

GirAarD. Traité élémentaire d'Entomologie. (Histoire Naturelle des Insectes. 
tom. III. Lépidoptères. Paris, 1885. 

BurLer. On a collection of Lepidoptera from British East Africa. London, 
1899. 

BUTLER. On new African Pierinæ andon seasonal forms of Belenois. London, 
1899. 

Dr. H. CANNAVIELLO. 


4 
mn 


LIVRES NOUVEAUX, MEMOIRES COURANTS 


H. Gadeau de Kerville. — L'accouplement des Lépidoptères. (Bull. Soc. Ent. 
Fr. no 41901, 1 br. 6 pag. 5 fig.). 

L'auteur, en se basant sur les renseignements publiés à cet égard, sur les observations 
de quelques uns de ses collègues et sur celles qu’il a faites personnellement, examine les 
diverses positions prises dans l’accouplement par les lépidoptères et constate qu'on peut 
les diviser en deux groupes : les Hétérocères qui ont, pendant Ja copulation, les quatre 
ailes fermées et placées parallèlement au plan sur lequel ils sont posés et les Rhopalo- 
cères chez lesquels les quatre ailes sont fermées et perpendiculaires à ce plan. 

Chez les Hétérocères les deux abdomens n’oceupent pas la même position, celle-ci 
varie suivant les espêces et surtout en raison de la plus ou moins grande flexibilité des 
deux abdomens. On trouve tous les intermédiaires entre l’accouplement en ligne droite 
(têtes directement opposées) et l’accouplement dans lequel l'abdomen du 4 est assez 
fortement contourné pour que la tête des deux individus soit tournée dans le même sens. 

Quant aux Rhopalocères l’accouplement est le plus souvent linéaire, Je mâle emportant 
dans son vol la femelle inerte ou vice versa ; mais, lorsqu'étant accouplés, ils grimpent 
aux végétaux, leur position normale d’accouplement varie et les têtesdes deux sujets peuvent 
arriver à être dirigées dans le même sens. 

M. Gadeau de Kerville se propose de revenir plus tard avec beaucoup de détails sur 
V’aceouplement et ses préludes et fait appel aux entomologigtes en les priant de noter leurs 
observations concernant les papillons accouplés, 


(Hommge de l'auteur) 


— 96 — 
PETITES NOUVELLES, AVIS DIVERS 


— M. Faunsronrer nous envoie une liste de coléoptères (n° VIT) dans laquelle il 
offre au détail, à des prix très réduits, de nombreuses espèces exotiques ainsi que des 
ceuturies de Coléoptères, Lépidoptères, Hyménoptères, Orthaptères, Diptères, Névroptères,. 
de Java, de FAnnam, du Japon, du Brésil, de Célébès, de l'Afrique orientale, du Tonkin, du 
Transvaal, de Tsiutau (Chine). 

— M. Uco Hazua, à Seravejo (Bosnie), offre à bas prix des coléoptères rares de la 
Bosnie, de l'Herzégovine et de la Dalmatie. 

— M. R. Tinene, à Anklam (Poméranie), offre des papillons de la région transcas- 
pienne, de l'Asie centrale (Amour) et de Koukou-Noor. 

— M. Hermann ROLLE, Berlin N., Elsasser-Str. 47/48, offre Meya<oma elephas à 8 
et 12 Mk. suivant la taille, 7ysania agrippina Strir, Va plus grande phalène du monde, 
non étalée, à 6 et 8 Mk., Papılio Bacchus à 26 Mk. 

— M. Sımven I. SeubpEer vient de publier dans les Mémoires de l'Académie des 
Sciences Naturelles de Davenport (Vol. VII, 1901) un catalogne des orthopteres décrits des 
États-Unis et du Canada. Cette liste comprend 856 espèces, contre 461 européennes. 

— M. F. GuGLiELut, Ajaccio, rue Stephanopoli 6, se proposant d'entreprendre un 
voyage au Tonkin, désirerait céder le produit de ses chasses en Corse. 

— M. le Dr. Rousseiv a fait don de sa collection de Carabes, comprenant 9000 
exemplaires, au Musée de Bruxelles. 

— Le “Jofmuséum,, de Vienne est maintenant en possession de la collection d'Ortho- 
ptères et de la bibliothèque de Brunner von Wattenwyl. 

— M. Mizer signale la capture aux environs de Moulins de coléoptères rares : 
Campylus linearis 4@, Marolia variegata, Coccinella ccellata, Scaphidema 
ænea, Rhipiphorns paradozus. 

— M. GALIEN MINGAUD, notre sympathique collègue de Nimes, vient d'être nommé 
conservateur du Muséum de cette ville. 


NECROLOGIE 


+ M. le Prof. G. Leimbach, directeur de l'École des Arts et Métiers d’Arnstadt(Thuringe) 
est mort récemment. Il s’oeeupait plus particulièrement de l'étu le des Cérambycides. 

+ Nous avons appris par M. le marquis Rangoni la mort d'un de nos abonnés, M. 
l'ingénieur Luigi Pozzi, décédé à Modène le {er avril 1902. 

+ On annouce la mort de M. Serge Alpheraky, ancien conservateur des collections ento- 
mologiques deS. A. I. le grand due Nicolas Michailowitsch. 

+ M. le Dr. Joseph Kriechbaumer, conservateur des collections zoologiques, est mort le 
2 mai à Münich, à l'âge de 83ans. Kriechbaumer était un des plus actifs et des plus instruits 
parmi les hyménoptérologistes allemands. Il a décrit plusde 250 espèces nouvelles et, depuis 
1869 jusqu'à sa mort, n'a pas passé une année sans faire paraître des publications plus ou 
moins importantes. 

+ M. F. A. Clemens Müller, qui possédait une des plus grandes collections de coléo- 
ptères, est mort à Vienne le 15 août, à l'âge de 75 ans. 

+ Le 25 décembre 1901 est mort à Helsingborg, à l'âge de TI ans, M. Theodor Thorell, 
professeur à l'Université d’Upsall, bien connu par ses études sur les araignées. 


REVUE ENTOMOLOGIQUE INTERNATIONALE 


No .8 Vol. X. ÉDITION FRANGAISE 15 Août 1902 


—— 


FAUNE ELEMENTAIRE DE LA FRANCE 


TABLEAUX ANALYTIQUES ILLUSTRES DE LA FAMILLE 


DES 


LAMELLICORNES 


Suite (*) 


5 Côtés des angles antérieursdu thoraxfortementsinues et formant 
une petite dent rejetée latéralement. 
7-8 mm. Noir, pubescent. Chaperon non échancré en avant. 
Cuisses postérieures à points gros et forts. 
& Suture frontale à peine indiquée. Lame du vertex relevée 
en une corne biarquée. Thorax présentant un renfoncement 
en forme de niche pour y loger la corne. 
© Tête inerme, portantles deux carènes du front et du vertex. 
Thorax présentant en avant une saillie bituberculeuse. 
Peu commun. (Fig. 80.) 0. nutans Fab. 
(= verticicornis Laich.) 


— Côtés des angles antérieurs du thorax non sinués. Chaperon 
échancré en avant. (Fig. 81.) 6 


6 Therax à ponctuation serrée et confluente, peu pubescent. Inter- 
valles des élytres légèrement relevés au milieu. (Fig. 81.) 

5-6 mm. Thorax rugueusement ponctué. A® art. des tarses 
postérieurs aussi longs que les & suivants réunis. Ponctuation 
des élytres très forte. 

& Carène frontale à peine indiquée. Pas de corne. 

@ Carène frontale aussi développée que celle du vertex. 


@) Voir ne 4-5-6, Vol. X. 1902. 


/v 


—8— 


Peu commun ; facilement confondu avec le suivant. 
0. punctatus Illiger 


— Thorax à pubescence rousse très visible, surtout au faux-jour. 
Ponctuation peu serrée. Intervalles plans. {° article des tarses 
postérieurs égal aux trois suivants réunis. 

4-6 mm. Confondu souvent avec le précédent, mais facile à 
distinguer par la ponctuation du thorax plus clairsemée, celle 
des élytres plus fine et les intervalles plans. 

Memes caractères sexuels que Punctatus. 


Très commun partout. (Fig. 82). 0, ovatus Linné 
7 Epipleures (repli du bord extreme des élytres) testacés à la 
base. 
— Epipleures noirs à la base. 9 


8 Thorax vert cuivreux, mat, non sinué vers les angles antérieurs. 
Élytres parées de nombreuses taches vertes. 

7-11 mm. Thorax granuleux (les points en relief) ; taches 
des élytres vertes, ainsi que la suture. Dessous du corps vert- 
noirätre. 

& Suture frontale à peine indiquée ; lame du vertex prolongée 

en une corne légèrement arquée ; thorax creusé derrière cette 
corne. 

® Suture frontale plus ou moins saillante ; lame du vertex 
le plus souvent relevée à son extrémité en deux dents corni- 
formes. Thorax avancé au milieu en un renflement bituber- 
culeux. (Fig. 83). 

Très commun partout. 0. vacca Linné 


— Thorax bronzé doré, sinue vers les angles antérieurs ; taches 
peu nombreuses, noirätres. 
7-10 mm. Élytres testacées à reflets cuivreux, taches souvent 
peu visibles. Thorax visiblement relevé en bourrelet au sommet 
des angles antérieurs. Dessous vert plus ou moins métallique. 
Les différences sexuelles sont les mêmes que chez vacca, sauf 
que chez la 9, la carène du vertex n'est jamais relevée en dents 
corniformes. 
Commun partout. (Fig. 84). 0. cenobita Herbst 


9 Une tache noire carrée à la base du 5° intervalle. Côtés du thorax 

régulièrement arrondis aux angles antérieurs. 

5%-9 mm. Thorax brun. Élytres fauves à taches noires irré- 
gulierement disposées. Pygidium marqué de gros points. 

5 Vertex à lame cornigère ; suture frontale non ou à peine 
saillante. (Fig. 86). 

© Tête inerme ; suture frontale saillante. 

Commun partout, 0. nuchicornis Linné 


— Pas de tache noire bien nette à la base du 5° intervalle. Côtés du 
thorax sinués près des angles antérieurs et formant une petite 
dent dirigée en avant. 
5-10 mm. Diffère du précédent par les caractères ci-dessus, la 
couleur un peu bronzée et le pygidium presque lisse. 
Memes différences sexuelles que chez nuchicornis. 
Commun partout. (Fig. 76). 0. fracticornis Preysi, 


9° Genre : COPRIS Geoffroy 


Ce genre ne comprend que deux espèces, d'assez grande taille, dont 
l'une (C. lunaris) est répandue partout et l'autre (C. hispanus) est exclusi- 
vement méridionale. Les Copris se trouvent sous les excréments, dans des 
trous de 20 à 25 centimètres de profondeur. 


ESPÈCES FRANÇAISES 


4 Thorax échancré à son bord antérieur, derrière la corne. 
20 à 25 mm. Noir, élytres lisses. Thorax couvert de points en 
en relief sur les côtés, enfoncés sur le disque ; sa déclivité 
couverte d’asperites qui lui donnent à un faible grossissement 
une apparenee striolée. 
& Carène forte, arquée ; rebord supérieur de la déclivité du 
thorax en ligne brisée. 
® Corne petite, à peine arquée, rebord supérieur de la deeli- 
vité en courbe régulière. (Fig. 86). 
Espèce méridionale. C. hispanicus Linné 


— Thorax non échancré à son bord antérieur. 

45-25 mm. Noir, à élytres luisantes. 

à Corne de la tete longue. De chaque côté du thorax, deux 
autres petites cornes, courtes, réduites quelquefois à deux tuber- 
cules en pointe émoussée. Thoraxsillonné sur la ligne médiane. 
Insecte à développement très variable. (Fig. 20). 

Q Corne réduite à un tubercule bifide au sommet. 

Assez commun dans toute la France. C. lunaris Linné 


(0° Genre : BUBAS Mulsant 


Ce genre comprend 2 espèces françaises exclusivement méridionales. 
Leur thorax est visiblement échancré aux angles postérieurs. Les & se 
distinguent facilement à la saillie du thorax, les © sont parfois difficiles à 
déterminer. 


ESPÈCES FR ANCAISES 


{ Sillon du thorax entier, allant jusqu'à la saillie du bord anté- 
rieur. 


— 100 — 


12-1S mm. Noir, brillant. 

& Thorax offrant en avant une saillie tronquée, presque 
bifide, à cause du sillon qui la rejoint. Carène frontale relevée 
de chaque côté en corne arquée. 

@ Saillie du thorax presque insensible. Carènes de la tête 
sans cornes. Sur le vertex un petit tubercule. (Fig. 88.) 

Midi de la France. B. bubalus OI. 


— Sillon du thorax raccourci n’allant pas jusqu'à la saillie. 

45-20 mm. Plus grand que le précédent. 

& Thorax offrant à son bord antérieur une saillie avancée en 
pointe mousse. Carène du vertex relevée à ses extrémitésen deux 
“cornes arquées, assez fortes. 

© Semblable à la précédente, sauf la différence spécifique ci- 
dessus. (Fig. 17.) 

Midi de la France. B. bison Linné 


{1° Genre ONITIS Fabricius 


Ce genre est peu riche en espèces françaises. Nous ne citerons que les 
deux principales, qui sont exclusivement méridionales. 


Grande taille. Thorax lisse à vue simple, sans reliefs. 

91-27 mm. D'un brun-noir, mat. Thorax à ponctuation fine et 
éparse sur le disque, serrée etruguleuse en avant ; élytresassez 
finement ponctuées, le 4er intervalle plus large au en qu'aux 
extremites\-ies 2° et 4° égaux, moins larges que le 3. Un petit 
tuberecule' sur le vertex. 

Les & ont-kes jambes antérieures arquées, armées de;4 dents et 
d’un fort eperon, beaucoup plus longuesqueles fémur\, qui sont 
dentés abord interne. (Fig. 22.) 0. Belial Fab. 
(= Olivieri Mig.) 
— Petite taille. Thorax inégal, couvert de reliefs lisses. Couleur 
noire. 

12-13 mm. Forme et couleur du précédent, mais beaucoup 
or petit. Intervalles des élytres plisses et ondulés en travers, 
ce qui les fait paraître rugueuses. (Fig. 89.) 0. lon Oliv. 


12° Genre : ONITICELLUS Serv. 


genre est le seul du groupe des Scarabéides où l’&cusson soit 
aettement visible. Il ne comprend que 2 espèces françaises. 


1 Thorax chargé de points petits et peu serrés, à fond alutacé, 
mal. 
7-9 mm. Couleur générale jaunâtre. Disque du thorax 
verdätre, chargé sur la ligne médiane d'un sillon versla base et 
d'un espace relevé vers le sommet. 


— 101 — 


6) Epistome charge de deux carenes transversales. Thorax 
plus renflé. 
Ç Épistome uni, sans carene. (Fig. 90). 
Toute la France. Commun par places. 0. flavipes Fab. 


— Thorax chargé de points forts et serrés, à fond lisse et brillant. 
8-10 mm. Jaune varié de brun. Élytres et thorax tachetés de 
brun, ce dernier sans sillon ni saillie sur la ligne médiane. 
Memes différences sexuelles. (Fig. 91). 
Midi dela France. 0. pallipes Fab. 


2e GROUPE. APHODIDÆ 


Ce groupe est très homogène, il est surtout constitué par le genre 
Aphodius. Ce sont des insectes généralement petits, que l'on trouve dès 
les premiers beaux jours sur les matières exerementielles en quantités 
innombrables. Certaines espèces sont rares et très localisées, le nord est 
relativement plus riche que le midi. Par exception, dansce groupe, un 
certain nombre d'espèces préfèrent les débris végétaux; d’autresne quittent 
jamais les bords de la mer. 


13° Genre ; APHODIUS 


Les À phodius ont le corps cylindrique, rarement évasé en arrière, et 
le chaperon couvre complètement les pièces buccales. À part six ou huit 
espèces, qui sont de moyenne taille, celle des Aphodius est plutôt petite et 
même très petite. [ls vivent dans les matières stercoraires, mais ne creusent 
pas de trous. 


TABLEAU DES PRINCIPALES ESPÈCES 


4 Ecusson très grand, occupant le cinquième de la longueur des 


élytres. (Fig. 91.) 2 
— Eeusson petit, occupant tout au plus le huitième de l'élytre. 

(Genre Aphodius s. str.). (Fig. 92.) : 6 
2 Élytres deprimees, aplanies autour de l'écusson. , 3 
— Élytres convexes et subconvexes. 4 


3 Élytres tronquées à l'extrémité ; jaunes à suture rembrunie. 
(s. g. Colobopterus Muls.) 
8% mm. environ. Tete et thorax noirs. Intervalles finement 
ponctués. Pygidium découvert. Écusson ponctué. 
à suture frontale chargée d'un tubercule. 
© Suture frontale inerme. (Fig. 93.) 
Commun partout. A. erraticus Linne 


. L É “ 
— Taille plus grande. Elytres non tronquées au sommet ; ventre 
rouge. (s. g. Coprimorphus Muls.) 


ae 


9-13 mm. Tête et thorax noirs, celui-ci rouge sur les côtés. 
Élytresrouges à striescrénelées. Écusson noir; ponctué. Dessous 
noir, sauf le ventre, qui est rougeet les tarses bruns. 
& Suture frontale chargée de trois tubereules, celui du 
milieu corniforme. Thorax fovéolé derrière celui-ei. 
© Tubercules frontaux égaux. Thorax uni. 
Centre et Midi. (Fig. 9%). A. scrutator Herbst. 


% Les cinq premières stries des élytres rebordees. Couleur noire: 
s. g. Eupleurus Muls . 
5-6% mm. Entierementd’un noir-brillant. Facileäreconnaitre 
à ses cinq premières stries profondes, rebordées. 
& Suture frontale à trois tubercules saillants ; une fossette 
au thorax. 


 Tubercules peu saillants. Thorax uni: Fig. 95. 


Très commun partout, A. subterraneus Linné 
Stries non rebordees. D 
5 Grandetaille. Treseonvexe. Ecusson lisse. s.g. Teuchestes Mulsant. 


9-42 mm. Entièrement noir, brillant. Stries légères, finement 
ponctuées. Intervalles lisses. 

& front chargé de trois tubercules, le médian corniforme. 
Une fossette à l'avant du thorax. 

© Tubercules égaux. Thorax sans fossette. (Fig. 96). 

Très commun dans le Nord, rare dans le Midi. A. fossor Linuc 


Obs. Les stries vont presque toutes jusqu’à l'extrémité, sauf la 6° et la 7° qui 
se réunissent avant le sommet. Les élytres sont quelquefois rouges. 
C'est la var. sylvaticusAhr. 


— Petite taille. Peu convexe. Écusson très ponctué. (s. g. Othopho- 
rus Muls.) 

4-5 mm. Entièrement noir. Élytres quelquefois tachées de 
rouge au sommet et sur le calus huméral. Stries profondes, 
crénelées. Thorax couvert d'une ponctuation double, très 
dense, un peu plus clairsemée sur les côtés. 

& Front chargé de trois tubercules, le médian plus brillant. 

© Front chargé de trois tubercules égaux. 

Peu commun. (Fig. 97). A. hæmorrhoidalis Linné 


Obs. Cette espèce se distinguera toujours de V’Eupleurus subter- 
raneus par ses stries non rebordees. 


E. Moxxor ET C. HOULBERT. . 


— 105 — 
LIVRES NOUVEAUX, MÉMOIRES COURANTS 


H. Gadeau de Kerville. Recherches sur les faunes marine et maritime de 
la Normandie 3 voyage, région d'Omonville-la-Roque (Manche) et fosse de la 
Haque. (Bull.Soe. Ann. Sc. Nat. Rouen, 1901. Paris, Bailliere, 1901. 1 vol. 278 p. 4 pl. et 
6 fig.). 

Ce beau volume édité avec luxe. 

Après avoir fait un récit sommaire du voyage, l'auteur décrit les appareils dont il 
s’est servi pour la récolte des animaux marins et les procédés les plus pratiques pour 
recueillir dans un Lemps relativement court, une quantité considérable d'animaux minus- 
cules en parfait état de conservation. M. Gadeau de Kerville indique le résultat de ses 
recherches notamment, dans la region d’Omonville-la-Rogue, la fosse de la Hague. 

Le caractère très special de notre revue ne nous permet malheureusement pas d’enu- 
mérer tous ces animaux appartenant à des groupes zoologiques variés, depuis les spongi- 
aires jusqu'aux poissons ; nous nous bornerons à mentionner ; 4o les crustacés qui sont 
sont représentés par 117 espèces : Copépodes 35 espèces, Amphipodes 43 espèces, Isopodes 
8espèces, Leptostracés I espèce, Schizopodes £espèces, Décapodes 2% #spèces, 2° les Pyeno- 
gonides avec 6 espèces, 50 les Arachnides comprenant 34 espèces et | variété : Opiliones 
1 espèce, Araignées 20 espèces, Acariens 13 espèces et 1 variété, Myriopoiles 5 espèces, 
4o les insectes comprenant 112 espèces et 6 variétés, Thrysanoures | espèce, Orthopteres A 
espèces, Coléoptères 62 espèees et 4 variétésHyménoptères 8espèces, Lépidoptères 2 espèces, 
Hémiptères 18 espèces et 3 variétés, Dipteres 16 espèces. 

L'ouvrage se termine par 4 mémoires de MM. E. Came, A. Cligny, Paul Mayer et E. 
Trouessart, sur les copépodes et deux espèces nouvelles d’Amphipodes. 


(Hommage de l’auteur) 


NÉCROLOGIE 


+ Nous avons à déplorer Ja mort de M. Hinrich Nitsche, professeur de zoologie à l'école 
forestière Tharandt, H était né à Breslau en 1845. Nitsche s'était surtout fait connaître des 
entomologistes par un ouvrage de valeur écrit en collaboration avee Judeich : „Lehrbuch 
der mitteleuropaischen Fôrstinsektenkunde‘*. 


+ On nous apprend aussi le déces de M. E. A. Hudàk, à Gölniezbänia (Hongrie). Sa 
collection de coléoptères a été acquise par le musée de Tatra. 


+ La Société entomologique belge a fait une grosse perte en la personne de M. Jules 
Tosquinet, son président, décédé le 28 octobre. M. Tosquinet était un hyménoptérologue 
de mérite. 


+ Le 98 juin dernier est mort à W atterbury M. II. F. Basset, l'un des premiers cécidio- 
logistes américains, Il était né le 2 septembre 1826 en Floride. Sa collection a été acquise 
D I 
par la Société entomologique américaine. 


+ Notre sympathique collègue et abonné, M. Auberjonois vient de mourir à Jouxtemps 
près Lausanne. Il s’interessait plus particulièrement aux lépidoptères séricigènes. 


— 10% — 
PETITES NOUVELLES, AVIS DIVERS 


— M. Cu. W. Leng à fait une révision des Cicin lelidæ de l'Amérique boréale qui a 
paru dans les transactions de la Société entomologique américaine. 
“ 


— M. E. Funke, à Dresde-Blasewitz, offre: à des prix avantageux des-lots de papillons 
et de coléoptères du Turkestan et de la Perse: 


- 


— N. I. Thiele, Berlin, Steglitzerstr. 7, offre Euripus charonda, grand et beau papillon 
du Japon à 6 Mk. 4 et 7 Mk. ®, étalé. Paiement d’avance, 


— M. Carl Zacher offre chrysalides suivantes : promethea 15 pf., polyphemus 30 pf., 
eynthia 18 pf., io 40 pf. la pièce. Port 55 pf. Paiement d'avance. 

— M. 0. Lenhardt, Schwiebus, Allemagne, offre des chrysalides de-Gecropia à Mk. 2,25 
Promethea 1,50, Io 4, Luna 7, Tityrus 5,50 la douzaine et aussi des papillons de l'Amérique 
du Nord en papillotes. 


— M. Guglielmi, avant de partir pour le Tonkin, a cédé son stock de: coléoptères corses 
à M. Belliard, à Terraube (Gers), qui enverra sur demande la liste des Lots et des prix. 
Ces lots contiennent des espèces de valeur. 


— Parmi les catalogues de vente récemment parvenus au bureau du journal nous 
citerons les suivants : 


Dr O0. SrAUDINGER et A. BanG-Iias. Lepidopteren-Liste no 46 avee table des genres 
européens et exotiques ; brochure de 92 pages qui est envoyée contre 1,90 en timbres- 
poste (somme deduite du montant de la première commande). 


Ernest Swinuer, 37 Addison Gardens, London W. Catalogue de Lépidoptères exotiques, 
rhopalocères et phalènes, ne 12 (1905). 


I. FRUHSTORFER, Berlin, N. W., Thurmstrasse 57. Listes de Lepidopteres étalés XII et 
XIV. 


— M, G. de Rocquigny-Adanson. signale la capture de Catoxala fraxini dans l'Allier 
où l'existence de ce beau lépidoptère avait été jusqu'à ce jour mise en doute. 


— M. Desbrochers des Loges décrit dans le Frelon une nouvelle espèce d’Anthaxia 
d'Algérie, A. Gastonis prise par son fils dans le sud oranais. 


— M. le Dr. P. Siépi signale la capture de Libythea Celthis le 1er novembre courant 
à la Barasse près de Marseille. Il se demande si une apparition aussi tardive aurait déjà 
ete constatée. 


Un assez grand nombre de nos abonnés de l’étranger mettent du retard 
à nous adresser le montant de leur cotisation pour l’année courante. Nous 
avons jusqu’à présent évité de leur envoyer des traites postales à cause des 
frais ; nous les prions donc de nouveau de vouloir bien s'acquitter par l'envoi 


d’un mandat-carte international. 


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isteLLANEN ENTOMoL OGIch 


REVUE ENTOMOLOGIQUE INTERNATIONALE 


No 9. Vol. X.- ÉDITION FRANÇAISE 15 Septembre 1902 
CONTRIBUTION 
A LA 
FAUNE ENTOMOLOGIQUE DES PYRÉNÉES ORIENTALES 
COLÉOPTÈRES 


COLÉOPTÈRES DES ALBÈRES 


—— a — 


(suite) * 
NITIDULIDZÆ |} 


594. Brachypterus graviduslil.Juin,la Preste, Kiesen wetter 


595. B. cinereus Heer. Juin, Arles sur Tech, dans les fleurs de 
Linaires ! La Preste, Kiesenwetter. 

596. B. vestitus Kiesw. Juin, à diverses altitudes, commun dans les 
fleurs de gueuledeloup (Anthirinummajus), Amélie, Arles sur Tech ! 
Décrit de la Preste par Kiesenwetter. 

597. B. glaber Newm., pubescens Er. Juin, toute la vallée du Tech, 
surtout à Arles ! 

598. Carpophilus mutilatus Er., hemipterus F. Toute l'année, 
à diverses altitudes; en été dans les plaies d'arbres et les fruits 
pourris, en hiver sous les écorces et les feuilles mortes, Collioure, 
la Massane, la Preste ! 

599. G. sexpustulatus F. Maiet juin, forêt de la Massane, écorces 
de hêtre ! 

600. Epuræa obsoleta F. Juin, forêt de la Massane, rare, sur les 
fleurs de Composées ! 


(*) Voir ne 5-6, 7, 89, 2, 1900, 1, 5-6, 7-8, 11-2 1901, 5-4 1902. 
(1; Tous nos Nitidulidæ ont passe sous les yeux de M. A. Grouvelle. 


— 106 — 


601. Nitidula flavomaculata Rossi., flexuosa Ol. Mai, plage 
de Baniuls, plusieurs ex. sous une mouette morte ! 

602. Pria dulcamaræ Scop. Mars et avril, fleurs de saules, Elne, 
Argelès ! Collioure, Delarouzee. 

603. Meligethes brassicæ Scop. Mai et juin, sur les fleurs, 
commun à toutes les altitudes ! Juin, la Preste, Kiesenwetter. 

604. M. viridescens F. Mai, Elne, ajoncs fleuris ! 

605. M. gracilis Bris. Arles sur Tech, la Preste ! 

606. M. subrugosus Gyll. Juin, la Massane, Prats de Mollo ! 

607. M. serripes Gyll. Gyll. Mai et Juin, la Preste! 

608. M.obscurus Er. Mai et juin, à diverses altitudes, fleurs de 

cistes et autres. Collioure, Col du Perthus, plusieurs ex. notés : La 

Massane ! 

609. M. umbrosus Strm. Juin, la Massane ! La Preste, Kiesen- 
wetter. 

610. M. lugubris Sturm. Février, Collioure, Rey. 


611. M. exilis Sturm. Mai, le Perthus, fleurs de cistes ! Collioure, 
Delarouzée, in coll. Perris. 

612. M. fuscus O1., bicolor Luc. Avril à juin, commun sur lesfleurs de 
cistes, Collioure, Taillefer, Mas Rimbaud, col du Perthus, etc. ! 

613. Rhizophagus nitidulus F. Octobre, forêt de la Massane, 
écorces de hêtre ! 


TROGOSITIDZE 


614. Nemosoma elongatum L. Mai, Amélie, en battant les 
branches mortes d’un figuier. La larve, d'après M. Xambeu, est para- 
site de l'Hypoborus ficus. Dans l'Hérault ce Nemosoma vit de préfé- 
rence sur les pins, aux dépens de divers Scolytidæ. 

615. Tenebroides (Trogosita) mauritanica L. Toute 
l'année, à toutes les altitudes. En plaine on le trouve dans les ma- 
gasins de blé et les boulangeries, où il vit de charancons et de teignes 
des grains, en montagne sous les écorces des arbres morts, où il 
décime diverses larves lignivores ! 

616. Thymalus limbatus F. Mai à juillet, la Massane, commun 
sous les vieilles écorces de hêtre ! Février, Collioure, bois de chênes 
liège du Mas Christine, Rey. 


COLYDIIDZE 


617. Orthocerus (Sarrotrium) muticus L.Mai et juin, 
forêts élevées, pas rare sous la mousse un peu sèche, Pic de l’homme 
mort, au-dessusde la forêt de Sorède, la Preste, derrière l'établissement 
de bains ! 


AUT — 

618. Synchita separanda Reitter. Juin et juillet, forêt de la 
Massane, écorces de hêtre ! 

619. Endophlæus spinosulus Latr. Avril et octobre, forêt de 
la Massane, écorces de hêtre ! 

620. Colobicus marginätus Latr. Mars à juillet, à toutes les 
altitudes, sous les vieilles écorces moisies, Collioure, sur l’ailante, 
la Massane, sur le hêtre et l’érable champêtre ! 

621. Ditoma crenata Herbst. Toutel’année, à toutesles altitudes> 
sous les écorces de nombreux arbres morts : chêne, hêtre, micocoulier, 
peuplier etc. ! 

622. Colydium elongatum F. Avril et octobre, à diverses 
altitudes, Baniuls, Collioure, la Massane, dans le bois mort deschenes 
où il est parasite de Platypus eylindrus ! 

623. Aulonium trisulcum Fourer, sulcatum Ol. Fin avril, 
Collioure, sous les écorces d’un orme mort, où il avait vécu aux 
dépens de larves de Scolytus multistriatus. 

621. Aglenus brunneus Gyll. Toute l’année, detritus d'écuries 
et d’etables, guano de chauves-souris. Argeles, le Perthus, Grotte 
d'Arles sur Tech ! Février, Collioure, Rey. 

625. Bothrideres interstitialis Heyd., Hassan Marquet. 
Mai et juin, écorces de hêtre, la Massane ! 

626. B. angusticollis Bris. Chene liège, le Perthus, Defarouzée. 

627. Cerylon histeroides F. Avril à octobre, à toutes les alti- 
tudes, sous les écorces de plusieurs arbres morts. Amélie, noyer, 
la Massane, hêtre et chênes ! 

628. CO. ferrugineus Steph. Avril à octobre, la Massane, écorces 
de hêtre, moins commun que l’histeroides ! 


CUCUJIDZE 


629. Prostomis mandibularis.Marsetavril, Amelie, commun 
dans le bois pourri du chataîgnier ! La larve vit entre les feuillets 
du bois, de sa substance même et non en compagnie de la Formica 
brunnea comme le disent Chapuis et Candèze. (Larves de coléoptères 
p. 426), ou des déjections d’autres larves commel'adit Perris (Larves 
de coléoptères p. 56.) Nous l’avons élevée dans du bois pourri qui 
ne renfermait aucun autre insecte. 

630. Læmophleus monilis F. Mai et juin, forèts élevées, 
commun sous les écorces de hêtre, la Massane, Prats de Mollo ! 
Les larves de Lemophleus sont carnassières. 

631. L. bimaculatus Payk. Juin et juillet, la Massane, écorces de 
hêtre, moins commun que le précédent ! 

632. L. testaceus F. Maietjuin, à diversesaltitudes, à Collioure 
sous les écorces du chêne, à l’Abbayede Valbonne sous celles du 
micocoulier, à la Massane sous eellesdu hêtre ! 


— 108 — 

633. L. ju aiperi Grouvelle. Juin, un ex. noté Pratz de Mollo ! 

634. Li. ater Ol. Mars à juillet, région chaude, sous les écorces de 
nombreux arbres attaqués par divers xylophages ; à Port-Vendres 
sur le pêcher, à Collioure sur le figuier, à Argelès sur le peuplier, 
au Perthus sur le genêt épineux (Genista scorpius) ! 

535. L. fractipennis Motsch. Mai, La Massane, écorces de hêtre, 
2 ex. | 

636. Hyliota (Brontes) planatus L. Commun à diverses 
altitudes sous les écorces de nombreux arbres : figuier, amandier, 
peuplier, érable, hêtre ete. La larve, comme celle des Lemophleus, 
est carnassière ! 

637. Psammoecus bipunctatus F. Mai, dans lesdétritusdes 
marais, aussi en fauchant, Elne ! Février, Argelès, Rey. 

638. Silvanus surinamensis L. Toute l'année, dans les villes. 
Inseete cosmopolite, carnassier, vivant des larves et Acariens qui 
pullulent dans les grains, les farines, les fruits secs ! 

639. Catharthus advena Waltl. Février, Collioure, commun 
dans les detritus d’une écurie, Rey. 

640. Monotoma spinicollis Aubé. Février, Collioure, Rey. 

641. M. 4-foveolata Aubé. Toute l'année, Baniuls, Collioure, 
détritus d'écurie ! 

642. M. punctaticollis, février, Collioure, détritus, Rey. 

643. MT. picipes Herbst, mêmes conditions, Rey. 


DERMESTIDZE 


644. Trixagus fumatus F. Juin. Prats de Mollo, fleurs de ronce! 

6415. Dermestes vulpinus F. Avril à juillet. Region chaude, 
Baniuls, Collioure, Amélie, courant sur les chemins, parfois dans 
les maisons où il s'attaque aux matières azotées, surtout aux 
fromages ! 

646. D. Frischi Kugel. Avril à juillet, à toutes les altitudes sous les 
petits cadavres ! Février, Collioure, Rey. 

647. D. murinus L. Mai, Amélie ! Perpignan, Kiesenwetter. 

618. D. sardous Küst. Mai à juillet, région de l'olivier, de Port-Bou 
à Amélie, petits cadavres secs, souvent sous les plantes rampantes 
et les feuilles radicales ! 

649. D. pardalis Billb. Mêmes époques et mêmerégion, uniquement 
sous les cadavres de Reptiles ! 

650. D. ater Ol. Octobre à juin. Région chaude, prairies humides, Elne, 
Argelès, sous les plantes rampantes, souvent en fauchant, butinant 
parfois sur les fleurs d'immortelles ! 

651. Attagenus pellio L. Collioure, maisons, Sériziat. 

652. A. pantherinus Ahr. Mai, Collioure, Amélie, sur fleurs de 
Composées ! 


698. 


659. 


660. 


661. 


662. 


663. 


664. 


668 


669 


— 109 — 


. A. trifasciatus F., Verbasci Duv. Mai à juillet, Collioure, 


Scriziat. 

Citesias (Tiresias) serra F. Mai. A diverses altitudes, sous 
les écorces morteset soulevées où la larve carnassière a vécu, Col- 
lioure, orme. la Massane chène et hêtre ! 


. Anthrenus pimpinellzeF. Maietjuin.Sur de nombreuses 


fleurs, à diverses altitudes ! 


. A. festivus Rosenh. Memes conditions, Baniuls, la Massane |! 


A. verbasci L., varius F. Mai et juin. L'espèce la pluscommune 
dans les jardins, autour des habitations où vit sa larve, le plus 
grand ennemi des collections d'insectes. 

Trinodes hirtus F.Maietjuin,laMassane, écorces soulevées 
etfleurs de Composées. La larve a les mœurs de celle du Ctesias 
serra. 


CISTELLIDZE (BYRRHIDZE) 


Syncalyptaspinosaßossi.Fevrier, detritus, Graud’Argeles, 
Rey. 

Seminolus (Byrrhus) pyrenzsus Duf. Juin, La 
Preste, päturages des sommets, sous les pierres, Kiesenwelter. 

S. pustulatus Forster, dorsalis F. Juin, mêmes conditions, 
La Preste ! Pic de Neule, Pic. 

Pelochares versicolor Waltl. Février. Grau d’Argeles, 
Rey. 

Lymnichus aurosericeus Duv. Juin, Collioure, embou- 
chure du Ravanet, dans le sable vaseux, Amélie, bords du Tech ! 


HISTERIDÆ 


Platysoma frontale Payk. Maiä septembre, forêts élevées, 
la Massane, Prats de Mollo, commun sous les écorces vermoulues 
du hêtre, du chène et de l’aulne ! 

P. deplanatum Gyll. Mêmes conditions, plus commun 
encore. 

Hister major L. Juin et juillet, région chaude, courant sur 
les chemins, Baniuls, Amélie ! Collioure, Sériziat. 

ET. inzequalis Ol. Juillet, la Massane, pâturages élevés, 
abondant certaines années dans les bouses, où il vit de larves de 
mouches ! 

EH. 4-maculatus L. Toute l’année, à diverses altitudes, le 
type dans les montagnes surtout, la var. gagates Ill. entièrement 
noire, dans la région chaude ! 


HI. hellus Truq. Collioure, bords du Ravanet, sur les aulnes où 
sa larve mange celle de l'Agelastica alni, Dr. Sériziat. 


— 19 — 


670. HI. uaicolor L. Maiä juillet, päturages élevés, la Massane, 
la Preste, dansles bouses ! 

671. HH. binotatus Er. Decembre à mai, vallée du Tech, le Boulou, 
Amelie, souvent grimpant contre les murs en hiver ! 

672. H. cadaverinus Hoffm. Mai, Collioure, sous lespetits cadavres, 
Sériziat. 

673. HI. purpurascens Herbst. Mars à juin, dans les déjections, 
Baniuls, Argeles, Amélie ! 

674. EX. ignobilis Mars. Région chaude, peu commun. Avril, Port- 
Vendres ! Fevrier, Collioure, Rey. 

675. H. uncinatus Ill, sinuatus Il. Mai et juin, bouses, à toutes 
les altitudes ! 

676. HI. 12-striatus Schrk. Février, Collioure, Rey. 


677. HH. bimaculatus L. Maiet juin, la Massane, Avril, Collioure ; 
la var. morio, Juin. Amélie ! 

678. Carcinops minima Aubé. Toute l'année, endroits chauds et 
secs, de Cerbère à Amélie, sous les pierres recouvrant des détritus ! 
Février, Collioure, Rey. 

679. GC. 14-striata Steph., pumilio Er. Avril, Port-Vendres, détritus 
d'écurie ! Février, Collioure, Rey. 

680. Paromalus flavicornis Herbst. Mars à octobre, la Massane, 
Prats de Mollo, commun sous les écorces vermoulues et dans le 
terreau des arbres ! 

681. Hetzerius ferrugineus 0l., sesquicornis Preysl. 30 juin, 
la Massane, une dizaine d'exemplaires sous une pierre dans une 
fourmilière du genre Lasius ! 

682. Saprinus maculatus Rossi. Mai et juin, région chaude, 
Mas Rimbaud, au bord du Ravanet, sous un lézard mort, Perthus, 
sous une couleuvre ! 

683. S. chalcites Ill. Mars à juillet, région chaude, un peu partout, 
déjections, bêtes mortes, dans le sable des plages, au pied des 
plantes ! 

684. S. æneus F. Mars à juillet, déjections et détritus, mêmes 
conditions, mais moins commun ! 

685. S. Algericus Payk. Février, Collioure, Rey. 

686. S. rufipes Payk. Juillet, plage d’Argeles, dans le sable, au pied 
des plantes ! 

687. S. apricarius Er. Mai à juillet, Collioure, Argelès, mêmes 
conditions ! 

688. S. rugifrons Payk. Avril à juin, Collioure, Amelie, crottes 
de moutons, aussi dans le sable ! 

689. S. metallicus Herbst. Février, Collioure, Rey. 


69), S. dimidiatus Ill. Toute l'année, un des plus communs dans 


691. 


692. 


693. 


694. 


695. 


696. 


697. 


698. 


700. 


nr 


les sables du littoral, au pied des plantes, aussi sous les petits 
cadavres ! 


Plegaderus pusillus Rossi. Avril à juin, forêt de la 
Massane, pas rare sous lesécorces vermoulues et dans le terreau 
du chêne et du hêtre ! 

Ontophilus exaratus Ill. Hiver et printemps, region 
chaude, de Port-Bou à Amélie, sous les déjections un peu sèches, 
souvent montant contre les murs ! 

O. striatus Forster. Mai à juillet. Montagnes, la Massane, 
Prats de Mollo, la Preste, commun dans les bouses ! 

Abræus globosus Hoffm. Mai et juin, forêt de la Massane, 
terreau de chêne et de hêtre. Les mœurs sont nocturnes. Ce n’est 
qu'à notre retour à Collioure qu'à deux reprises nous avons observé 
l'insecte courant, entre 9 et 10 heures du soir, à la surface du 
terreau que nous devions examiner le lendemain ; il faisait la chasse 
à des Acariens ! 


PLATYOERIDÆ 


Platycerus (Lucanus) cervus L. juin et juillet, à 
toutes les altitudes, sur les vieux chênes. Plus commun à la 
Massane que dans la région du chêne liège ! Nous avons pris la var. 
pentaphyllus au Mas Christine près Collioure et à l'Abbaye de 
Valbonne ! Baniuls et Port-Vendres, Planet. 

Dorcus parallelipipedus L. Toute l'année, à toutes les 
altitudes, dans tous les bois pourris ! 

Systenocerus (Platycerus) caraboidesL. Juin 
et juillet, la Massane, Prats de Mollo, bois pourri de hêtre ! 

Sinodendron cylindricum L. Mêmes conditions ! 


SCARABÆIDÆ 


Scarabæus pius Il. Juin et juillet, région chaude. Assez 
commun certaines années, de Cerbère à Amélie. Comme altitude, il 
va de la plage d’Argeles au sable grossier, où il paraît remplacer le 
semipunctatus auquel il faut du sable fin, jusqu'au Col du Perthus 
et à l'Abbaye de Valbonne ! 

S. laticollis L. De février à Mai, coteaux secs de lazonechaude, 
souventsous les pierres. Il monte pourtant jusqu'à la source de la 
Massane, c'est-à-dire à près de 900 mètres. 

Gymnopleurus flagellatus F. Maià juillet, toute la 
zone chaude ! Très commun sur la plage d’Argeles, Sériziat. 

Sisyphus Schæñfferi L. Mai et juin, zone des petites 
montagnes, Perthus, la Calmille, la Massane ! Valbonne, Seriziat. 


Copris hispanus L. Mai à juillet, zone chaude, commun ! 


705. 
706. 


19 — 

GC. lunaris L. Mai à juillet, montagnes, la Massane, Prats de 
Mollo ! Ravin des Abeilles au dessus de Baniuls, M. Facault, du 
laboratoire de Baniuls. 

Bubas bukbalus Öl. Mai et juin, zone chaude, commun ! 

Onitis Belial F., Olivieri 111. Mai et juin, zone chaude, peu 
commun. Le Boulou, sur des crottins! Collioure, fossés du fort carré 
enterré sous une bouse comme un (reotrupes, Lavagne. Le Dr. Séri- 
ziat le dit répandu aux environs de Collioure ; mais toujours rare. 

Ontophagus Amyntas Ol. Mai et juin, zone chaude ! 

©. taurus Schr. Avril à juillet, à toutes les altitudes, Sériziat ! 

vacca L. Mai à juillet, mêmes conditions ! 

cœnobita Herbst. Collioure, Dr. Sériziat. 

fracticornis Preyssl. Mai à juillet, région chaude ! 

lemur F. Collioure, Sériziat. 

maki Ill. Maiet juin, région littorale ! 

furcatus F. Mai à juillet, A toutes les altitudes ! 

Caccobius Schreberi L. Maiä juillet, mêmes conditions ! 

Oniticellus fulvus Goötze, flavipes F. Mai à juillet, à toutes 
les altitudes ! 

O. pallipesF. Juin à aoüt, zone chaude, toujours plus rare que 
le précédent ! 


000000 


. Aphodius erraticus L. Collioure, Dr. Seriziat. 


A. scrutator Herbst. Mai à septembre, zone moyenne et 
montagneuse, Valbonne, la Massane, Prats de Mollo ! Fevrier, Mas 
Rimbaud, Rey. 

A. subterraneus L. Commun à touteslesaltitudes, Sériziat. 

A. fossor L. Mai à septembre, pâturages élevés, la Massane, 
Pic de l'homme mort, la Preste ! 

A. foetens. Mai à juillet, pâturages élevés, la Massane, Prats de 
Mollo ! 

A. fimetarius L. Toute l'année à toutes les altitudes, Dr. 
Sériziat. 

A. scybalarius F. Mai à juillet, à diverses altitudes surtout 
près des habitations, dans les déjections humaines, Mas Rimbaud, 
Valbonne ! Collioure, Sériziat. 

A. granarius L. Toute l'année, à diverses altitudes ! Collioure, 
Sériziat, Rey. 

A. borealis Gyll. Juin, La Massane, 2 exemplaires ! 

A. ater Deg. et var. adscendens Reiche. Mai et juin, la 
Preste ! 

A. sordidus F. Maiet juin, päturageseleves, la Massane, Prats 
de Mollo, la Preste ! 


— 113 — 

). A. lugens Creutz. Mai et juin, à diverses altitudes, Amélie, 
la Massane ! 

. A. nitidulus F. Juin, pâturages élevés, la Massane, Prats de 
Mollo ! 

. merdarius F. Collioure, Sériziat. 

inquinatus F. Toute l’année, Collioure, Sériziat. 


sticticus Panz. Juin, la Massane ! 

prodromus Brahm. Toute l’année, Collioure, Sériziat. 

contaminatus Herbst. Juin, la Preste ! 

obscurus F., sericatus Schmidt, juin, pâturages au-dessus 
de 1000 metres. La Preste ! 

. A. thermicola Er. Juin à octobre, petites montagnes, la 
Massane, Arles sur Tech ! 

A. pusillus Herbst. Juin, region montagneuse, la Massane, 
la Preste ! 

A. lividus Ol. Juin et juillet, zonelittorale, de Cerbère à Argelèse 
Cosmopolite, se trouvant sur le littoral desrégions les plusdiverses : 
Obok,leCap, Dakar, Rio, la Vera Cruz, New-York, Bombay, Sidney etc. 

. À. varians Duft. Amélie ! La var. noire à Collioure, Sériziat. 

. À. parallelus Muls. Mai, crottins de moutons, Collioure et 
Mas Rimbaud ! L'espèce réputée rare est assez facile à trouver, Si 
l’on borne ses recherches aux crottins très frais. A Collioure, près le 
fort Miradoux, un seul tas nous en a fourni 9 arrivant au vol entre 
cinq et six heures du soir. D'autres tas non moins récents n’en 
donnaient pas. 

2. À. depressus Kug. Juin, pâturages élevés, la Massane, Prats 
de Mollo ! 

. À. luridus F. A toutes les altitudes ! Collioure, Sériziat. 

A. elevatus Ol. Septembre et octobre, à diverses altitudes, 
dansles bouses déjà anciennes, et surtout sous les herbes fanées, 
un peu fermentées, Mas Rimbaud, la Massane ! 

. A. rhododactylus Mrsh., arenarius Ol. Päturagesau-dessus 
de 1000 m. La Preste ! 
. Heptaulacus testudinarius F. Mas Rimbaud. Sériziat. 

Oxyomus sylvestris Scop., porcatus F. Toute l’année, à 
toutes les altitudes, bouses et detritus ! 

Pleurophorus cæsus Panz. Toute l'année, zone littorale 
et moyenne, enterré sous les déjections sèches et les détritus ! 


. Rhyssemus germanus L. Maiet juin, Baniuls, leBoulou, 
Amélie, enterré dans le sable sous les détritus ! Février, Collioure, 


a, 


Rey. 
. Psammodes (Psammobzius) levipennis Cosla., 


— 114 — 


rugicollis Er. Espèce plus italienne que française, se trouvant, mais 
rarement, sur notre littoral ! Deux ex. de notre collection sont notés 
Collioure et Vernet les Bains. Un troisième a été pris à Baniuls par 
notre ami le Dr. François. 

Hyÿbosorus Illigeri Reiche. Feu le Dr. Grenier nous a dit 

l'avoir trouvé en juin, à Collioure, sous des crottes de porc. 

152. Trox perlatus Goëze. Mai à juillet, zone chaude et moyenne, 
sous les cadavres desséchés, parfois sur les déjections humaines, 
Amélie, Baniuls, la Massane ! Collioure Sériziat. 

753. Bolboceras gallicum Muls. 5avril, Baniuls, au bord d'une 
vigne, au-dessus du laboratoire, un ex. dans son terrier sicaracté- 
ristique ! 

154. Geotrupes typhœus L. D'octobre à avril, zone chaude et 
petites montagnes. 

755. Gr. spiniger(')Marsh., puncticollis Malin. printempsetautomne, 

Baniuls, la Massane ! Collioure, Sériziat. 

6. Gr. mutator Marsh. Mömes localités. 

157. G. hypocrita Serv. D'octobre à mai, région chaude, vole le soir, 
même en hiver, pourvu que la température nesoit pas au-dessous 
de 10° ! 

158. Gr. sylvaticus Panz. Printemps et surtout automne, région 
montagneuse, boisée, la Massane, la Preste, bouses et gros cham- 
pignons, dans la tige desquelsil secreuse des loges ! 

159. Gr. vernalis L. Maiet juin, pâturages élevés, de la Massane à 
la Preste, peu commun ! 

760. G. pyrenæus Charp. Mêmes conditions, plusabondant ! 

761. Thorectes intermedius Costa. levigatus F. Avril et mai, 
rcapparait en septembre, toute la région chaude, remonte jusqu'à 
l'abbaye de Valbonne ! 

762. Phyllognathus silenus F. Juin et juillet, vaguant le soir 
sur les chemins, Baniuls ! Collioure, Sériziat. 

165. Oryctes grypus Ill. Juin et juillet, à diverses altitudes, 
région chaude, dans les jardins où sa larve vit de terreau, forêts 
élevées, dans les souches de chêne ! 

164. Rhizotrogus æstivus Ol. Fin mai et juin, forêt de la 
Massane, volant en masse le soir vers six heures pendant un quart 
d'heure à peine ! Abbaye de Valbonne, Sériziat. 

165. FR. marginipes Muls. Juin, zone chaude, -se tenant le jour 
sous les pierres, volant le soir et même l'après midi si le temps est 


() Tous m°s Geofrupes des Pyr. Orientales ont passé sous les yeux de M. Bedel ile 
st ’rcorarius my est pas représenté, comme je l'avais cru d'abord. 


— 115 — 


couvert. Baniuls, Collioure, Amelie ! Ge petit hanneton se multiplie 
parfois dans les vignes au point d’y exercer des dégâts à l'état de 
larve. Ce petit ver-blanc est connu des vignerons catalans sous le 
nom de Pare-Massac. 

766. I. solstitialis L. Grau d’Argeles, dans les détritus charriés par 
le ruisseau de la Massane, sans doute entraîné des hauteurs, un seul 
ex. Sériziat. 

767. Fr. rufescens Latr. Juin et juillet, à diverses altitudes, vole le 
soir autour des buissons, notamment à Amélie et au col de la Mas- 
sane ! Collioure, bords du Ravanet, Sériziat. 


768. Anoxia australis Schön. Baniuls, collection du laboratoire 
maritime ('). 

769. A. villosa F. Juin et juillet, commune dans les sables graveleux 
de la plage d’Argeles, où elle paraît remplacer l’australis! Collioure, 
Sériziat. 

710. Polyphylla fullo L. Juillet, sur les pins, le jour aceroché aux 
rameaux, volant le soir un peu après sept heures. Pinède d'Argelès! 
Mas Christine, M. Roulet, propriétaire du domaine. Ermitage de 
Consolation, Dr Sériziat. 

7111. Homaloplia ruricola F. et var. atrata Fourc. Mai et 
juin à toutes les altitudes, sur diverses fleurs, souvent posées sur le 
sol.Amélie, la Preste ! Collioure, Sériziat. 


772. Triodonta aquila Lap. Mai, pêchée noyée dans un canal 
d'irrigation dérivé du Tech, à Palau del Vidre, entre Elne et Argelès ! 

7113. Aymenoplia Chevrolati Muls. Päturages élevés, en mai 
sous les pierres, dans sa loge de nymphe, en juin sur les graminées. 
La Massane, pics de Sailfort et de l'Homme mort ! Aquedue de Port- 
Vendres, Sériziat. 


71714. Anomala vitis F. Première quinzaine de juillet, Banyuls, à 
l'embouchure du ruisseau, vole de 6 à 7 heures du soir ! Grau d’Ar- 
gelès, Sériziat. 

715. A. ænea Degeer. Fin juin, Argelès, bords de la Rivière de la Mas- 
sane sur lessaules, Sériziat. Banyuls, bords du ruisseau, collection 
du laboratoire. 

716. Phyllopertha campestris Latr. Juin, 3 ex. seulement, 
un au vol à l’abbaye de Valbonne, les deux autres à Arles sur Tech, 
posés contre un tronc d’aulne ! 

711. P. horticola L. Juin, Prats de Mollo, abondant sur les genets 
fleuris ! Ravin des Abeilles au-dessus de Baniuls. Collection du 
laboratoire. 


(t) Cette collection, réunie par les soins de MM. Pacault préparateur et Jacquemot, un 
des nombreux naturalistes qui sont venus travailler au laboratoire Arago fondé par de 
Lacaze Duthiers, est mise avec complaisance à la disposition des entomologistes par M. 
Pruvot directeur du laboratoire et, en son absence, par M. Racovitza soas-directeur. 


— 116 — 

778. Anisoplia agricola L. (') arvicola Ol. Juin et juillet, zone 
chaude et petites montagnes, sur les graminées. Argeles, Amélie. 
Arles sur Tech, la Massane ! Collioure, Sériziat, 

119. HHoplia philanthus Füssl. Juin, Collioure, Sériziat. 

780. FI. coerulea Drury. Juin et juillet, sur les graminées, les 
fougères etc, au bord des ruisseaux, à toutes les altitudes ! 

181. Epicometis hirta Poda., hirtella L. Avril à juillet, à toutes 
les altitudes, parfois nuisible aux bourgeons de vigne ! 

782. Leucocelis funesta, stictica L. Mèmes conditions ! 

183. Cetonia aurata L. Mai à juillet, à toutes les altitudes;les var. 
lueidula (tête et thorax violets) et meridionalis (corps entièrement 
bronzé ou violet) montent jusqu'à 7 ou 800 m. La Massane, Prats de 
Mollo ! 

184. ©. affinis Andersch. Mai et juin, région chaude, principalement 
dans les bois de chênes lieges et de chènes verts, plus fréquemment 
sur les plaies d'arbres que sur les fleurs ! 

7185. C. floricola Herbst. Juin et juillet, àdiversesaltitudes, Collioure, 
la Massane, plus abondante dans la region chaude, surtout sur les 
chardons ! 

786. ©. cardui Gyll. Juin et juillet, Valbonne fleurs de chataignier, 
Mas Christine, sur des plaies de chêne liege, Roulet. Collioure, 
Seriziat. 

197. ©. oblonga Gory. Mai à juillet, zone chaude, de Cerbère à Amélie, 
une des plus communes à Baniuls, passant pour rare parce qu'on la 
confond avec la morio avec laquelle elle estmélangée sur leschardons 
dans la proportion d'une sur dix. Souvent posée sur le sol où se 
fait l'accouplement ! 

188. C. morio F. Juin et juillet, très commune à diverses altitudes, 
sur les chardons, les plaies d'arbres, les fruits sucrés, region du 
littoral surtout, mais remontant jusqu'à la Massane et à Prats de 
Mollo ! 

189. Valgus hemipterus L. Maià juin, à toutes les altitudes, 
sur les fleurs ou dans le bois pourri où vit sa larve ! 

190. Osmoderma eremita Scop. Juillet, forêt de la Massane, 
pas rare dans certains vieuxchenes. Un seul nous en a fourni une 
vingtaine sous les divers états ! 

191. Gnorimus nobilisL. Juin et juillet, forêts élevées, spécia- 
lement sur les fleurs de l'Hièble, forêt de la Massane, Prats de Mollo ! 
Nous l'avons élevé dans du terreau de hêtre. 


(') La synonymie de cette vulgaire espèce est embrouillée, aucun catalogue n'est du 
même avis ! Nous nous sommes rallié à celui de Mulsant (Lamellicornes 2e 64. 5871 p. 649), 
QU, ayant pu comparer Vinsecte français aux types de Linnée, lui a rendu le nom donné 


par le père de Ja science. 


— 17 — 


792. Trichius gall’cus Heer. Juin etjuillet, zone des montagnes, 
Valbonne, la Massane, Prats de Mollo, sur les fleurs de l’Hieble ! 


BUPRESTIDÆ 


793. Aurigena unicolor Ol., tarsata Herbst. Notre ami Abeille 
(Buprestides paléarctiques, Revue d’Ent. 1896 p. 272) met en doute 
l’existence en France de cette forme africaine. Dans une note publiée 
par nous (Bull. soc. ent. 1900 p. 229) nous signalons sa présence 
sur trois points de notre territoire : Collioure, St-Gilles (Gard) et Nice. 
En ce qui concerne Collioure, 2 ex. y ont été trouvés en juin, l’un, 
par feu le Dr. Grenier, l'autre par notre ami Roulet, propriétaire du 
Mas Christine qui, en notre présence, a trouvé l'insecte mort sous un 
olivier de son domaine. 

194 Capnodis tenebrionis L. Juin et juillet, région chaude 
sur les arbres fruitiers à noyaux et le prunellier, Sériziat. 

795. €. tenebricosa Herbst. Juin et juillet, région chaude, repa- 
raissant en automne, se rencontranttoujours posé sur le sol,souvent 
souillé de terre, ce qui indiquerait des mœurs souterraines pour la 
larve encore inconnue ! 

79. Dicerca alni Fisch. Prats de Mollo. Nous avons vu plusieurs 
ex. de cette provenance dans la collection de feu le capitaine Martin 
de Béziers. 

197. Poezilonota festiva L. Juin et juillet, sur les genévriers. 
Haut du ravin de Valbonne, à environ 800 m ! Collioure, au Mas 
Christine ! 

198. Burythyrea scutellaris Ol. La Massane. Quelques ex. 
morts dans un hêtre carie, Pie. 

79. E&. micans F. Août, le Boulou, un ex. vivant et de nombreux 
débris dans un peuplier mort ! 

800. Anthaxia hungarica Scop., cyanicornis F. Juillet, ravin de 
Valbonne, plusieurs ex. sur des fleurs jaunes de Composées, Sériziat. 

s01. A. millefolii Juin et juillet, à diverses altitudes, Collioure, le 
Perthus, la Massane, Arles sur Tech, commune sur les fleurs de 
millefeuille etde carottes ! 

802. A. umbellatarum F., inculta Germ. Juin et juillet, région 
chaude sur les fleurs de panicaud (Erungium campestre) et de 
carottes ! 

803. A. Midas Kiesw., (resus Lap. 8 juillet, forêt de la Massane, 
deux exemplaires sur les fleurs jaunes d'une Composée ! 

804. A. salicis F. Juin et juillet, forêt de la Massane, pas rare, sur les 
fleurs jaunes de Composées ! Nous avons élevé la larve dans une 
branche de sorbier. Abbaye de Valbonne, Sériziat. 

805. A. nitidula L. Mai, Valbonne, fleurs d'une Composée, Sériziat. 


— 118 — 


806. A. hypomelæna lil. Juin etjuillet, Baniuls, Collioure, Amelie 
sur l'Eryngium, plus souvent contre la tige que sur les fleurs ! 


807. A. funerula Ill. Juin et juillet, Valbonne, le Perthus, fleurs 
de Composces et bois morts de divers genèêts ! Collioure, Seriziat. 


808. Acmæodera convolvuli Waltl., cylindrica F. Mai, eol de 
Mollo au-dessus de Cospron, Abbaye de Valbonne, plusieurs ex. 
sur les fleurs de (onvolvulus altheoides, Dr. Seriziat . 


809. A. pilosellæ Bon.Maiet juin, sur lesfleurs jaunes de Composées, 
Col du Perthus, Valbonne, Seriziat. 


810. A. flavofasciata Pill., teniata F. Juin et juillet, sur diverses 
fleurs, la Massane, surtout au col de la tour ! Valbonne, Sériziat. 


sil. Sphenoptera gemellata Mannh. Juin, posée sur le sol, 
Collioure, Sériziat. La larve vit dans la raeine pivotante dusainfoin. 


812. S. geminata Ill. Juin, Collioure, plusieurs ex. posés sur le sol, 
talus près de la gare et Puy d’Ambeil, colline située au-dessus ! La 
larve vit dans la racine de l’œillet sauvage (Dianthus). 

813. Chrysobothrys affinis F. Maietjuin, à diversesaltitudes, 

Amélie sur l’orme et le cerisier, la Massane sur le hêtre ! 


sl4. Coræbus fasciatus Villers, bifasciatus Ol. Juin, chène 
vert et chêne liège sur lesquelssa larve fait des la fin d’avrildessecher 
denombreuses branches. Baniuls, Collioure, Mas Christine, Valbonne, 
Col du Perthus ! Rare à l’état libre, commun si l'on casse fin mai la 
branche à l'endroit de l'incision annulaire pratiquée par la larve. 
La loge de la nymphose est à quelques cent. en retrait. 


je 


815. ©. undatus F. Juin, spécialement sur le chène liege, Mas 
Christine ! Sa larve nous a été envoyée en nombre par M. Roulet 
comme trouvée entre l'écorce et le liège qu'ellemortifieau détriment 
de sa valeur marchande. La partie du domainespécialementattaquée 
est le quartier de Las Cambres au bord du Ravanet, près le Mas de 
Passalaigues ! Col de Mollo, Sériziat. 

816. ©. rubil. Mai et juin sur les jeunes pousses de ronces, principa- 
lement celles qui ayant été coupées ou brülées, repoussent vigoureu- 
sement. Mas Christine! Col de Mollo, Sériziat. 

817. ©. elatus F. Juin, un ex. posé sur le sol dans le jardin Naudin 
à Collioure ! La larve vitdansla racine du fraisier. Nousavons obtenu 
en nombre ce bupreste de racines de fraisiers maladesreçues d’Aubi- 
gnan (Vaucluse). 

818. GC. graminis Panz. Mai et juin. Argeles, Amélie, en fauchaut 
sur l’Armoise (Artemisia campestris) ! 

819. A. amethystinus Ol. Juin et juillet, Argeles, en fauchant sur 
les touffes de diverses Carlina ! 

820. Agrilus biguttatus F. Juin, forêt de la Massane, posé 
contre le tronc des vieux chênes ! 


— 119 — 


821. A. nigrivestis Ab., Mephistopheles Ab. Juin et juillet, entre le 
Mas Rimbaud et l'Abbaye de Valbonne, eclos chez moi de petites 
branches de chêne vert recueillies fin mai, deperissant sous les 
attaques de la larve ! Ce procédé de chasse, pratiqué à Ria par 
M. Xambeu, nous a réussi dans les Pyrénées Orientales aussi bien 
que dans l'Hérault ('). 


822. A. artemisizæ Bris. Mai et juin, plusieurs exemplaires marqués 
Argelès et Massane, recueillis sans doute sur l’armoise ! 

823. A. cisti Bris., elegans Muls. Mai, col du Perthus, sur les fleurs des 
cistes ! Collioure, coll. Perris. 


824. A. integerrimus Ratz. Mai, forêt de la Massane, sur Daphne 
gnidium ! 

825. Aphanisticus emarginatus F. Mai à juillet, Grau d’Ar- 
geles, sur les jones, Sériziat. 

826. Trachys corrusca Panz., pygmæa F. Juin, Argelès, sur la 
guimauve, Sériziat. 


827. T'. pumila Ill. Juillet, plusieurs exemplaires étiquetés Amélie ! 
V. MAYET 


(À suivre) 


LIVRES NOUVEAUX, MÉMOIRES COURANTS 


G. Mingaud. Notes zo»logiques, 3e fascicule (Bull. Soc. Et. Sc. nat. Nimes. 1899 
mai 1900. 1 br. 25 p. et fig.). 


Ce fascicule contient des observations intéressantes relatives à l’entomologie. L'auteur 
mentionne notamment plusieurs captures de Thais cassandra au bois de Signan, près 
Nimes, en mars et avril, au bord des cours d’eau où croît la plante nonrricière de la chenille : 
Aristolochia rotun-a, celle de Charuxes Jasius aux environs de la même ville en 
août, et celle de Blatta germanica dans la même localité. 

De nouvelles captures de castors dans le Gardon et dans le Rhône ont permis à notre 
zélé collègue de se procurer de nouveau des Platypsyllus castoris Rits. ainsi que la 
larve de ce curieux coléoptère dont il donne une excellente figure d’après un dessin de 
M. le Dr. Chobaut. 

M. G. Mingaud sigvale en outre la capture de Phyllotoma aceris Kalt. dans le Gard 
et l'Hérault et donne des details intéressants sur la biologie de cet insecte. Les cocons 
lenticulaires et sauteurs de cette petite espèce de tenthrédinide ont été trouvés en juin sur 
Acer monspessulanun, coïucidant avee l'épanouissement des fleurs d'érable. 


(Hommage de l’auteur) 


(1) Les descriptions des Agrilus nigrivestis et Mephistophelrs ont paru simalta- 
nément (Buprestides paléaretiques, Revue d’Ent. 1897 p. 23). Le premier nom a été attribué 
aux exemplaires mâles soumis par M. Xambeu, le second à trois individus femelles 
envoyés par nous à la même époque. Comme M. Abeille lui-meme le laissait entendre 
dans ses descriptions, ce sont les deux sexes d’une même espêce, obtenus simultanément 
par nous des branches recueillies à Valbonne. La règle de la priorité justifie le nom 
spécifique donné au mâle entièrement noir ; mais la femelle est au contraire d’une teinte 
dorée superbe, n'ayant de noir que les élytres. 


— 190 — 


* 


H. Gadeau de Kerville. Les c'cidorouires et leurs c'eidies (Soc. z601. Fr. 
1901. 1 br. 27 p- Lfig. 2 pl.} 

Dans cette causerie sur les eeeidies, après avoir indiqué la nature de ces formations et 
leur division en deux groupes principaux: zooeceidies et phytocécidies, suivant qu'elles sont 
produites par des animaux ou par des végétaux, l’auteur retrare les diverses étapes-suivies 
par la Science Zoocécidologique depuis lantiquité jusqu'à nos jours ; puis il passe. en 
revue les principales espèces animales cécidogènes par embranchements, classes, ordres 
et familles. Ces espèces sont surtout nombreuses chez les arthropodes el parmi ceux-ci les 
Diptères l’emportent de beaucoup sur les autres insectes. M. Gadeau de Kerville étudie 
ensuite les formes, dimensions, couleurs, situation et structure des zoocécidies les plus 
connues, puis il mentionne les commensaux, parasites et successeurs des zoocécidies et 
des cécidozoaires et les phénomènes si curieux de la parthénogénèse et de l'hétérogénèse 
chez les Cynipidés cécidogènes. 

En résumé ce travail très consciencieux el très documenté offrira beaucoup d'intérêt 
pour les naturalistes qui voudraient avoir des idées générales Sur un sujet aussi étendu. 


(Hommage de l'auteus) 


NÉCROLOGIE 


+ M. J. von Szontag. Fépidoptériste, est mort le 15 juillet dernier à Budapest. 


PETITES NOUVELLES, AVIS DIVERS 


— M. Hermann RoLLE, Entomologisches Institut, Berlin N., Elsasserstr. 47/48, offre de 
belles cenluries de coléoptères et de lépidoptères de l'Amérique du Sud (Pérou, Bolivie), 
de l'Inde, de Bornéo, du lac Tanganyka etc. Listes sur demande. 


— M. II. Fruustorrer Berlin N. W., Thurmstr. 37., offre de belles centuries de 
papillons du Tonkin et de l’Annam, du Japon, des centuries de coléoptères des mêmes 
régions et aussi de l'Afrique orientale, de Java et de Madagascar. 


— M. Konstantin Arıs, Moscou, Wosdwishenka, Haus Lissner, offre un bel assortiment 
de coléoptères du Turkestan, de la Boukharie et de la Sibérie. Liste ne Ill sur demande. 


— M. le baron Paul Bornemisza, qui est dans l'Afrique sud-orientale, a séjourné dans la 
région du Kilimandscharo et a fait au musée de Budapest un premier euvoi dans lequel 
les insectes sont richement représentés. 

— M. Martin Hôzrz, Wien IV., Schönburgstr. 28, offre des insectes de Grèce. 

— Les familles suivantes du Genera Insectorum de P. Wytsman sont à l'impression : 
Coleoptera : Buprestidæ (Kerremans), Cleridæ (Schenkling), Rutelidæ (Ohaus) ; Lepidoptera : 
Danaidæ (Janet), Epicopiide (Wytsman), Hisperidæ (Mabille) ; Hymenoptera : Vespidæ 
(Dalla Torre), Braconidæ (Marshall), Mutilidæ (Andre), Tenthredinide (Konow), Cynipidæ 
(Kieffer et Dalla Torre) ; Hemiptera : Coccidæ (Cockerell) ; Orthoptera : Forficulidæ (Burr) ; 
Diptera : Cecidomyidæ (Kieller), Asilidæ (von Röder), Sciaridæ (Rübsaamen) ; Nevroptera : 
Perlidæ (Kempny). 

— Un de nos abonnés, M. le Dr. Antonio Porta, professeur à l'Université de Camerino, 
nous annonce la prochaine apparition d’une publication coléoptérologique qu'il va créer 
et qui aura pour but principal de répandre en Italie l’étude de cet ordre d'insectes. Nous 
souhaitons sincèrement la bienvenue à la ,,Rivista Coleotterologica Italiana‘. Cette nouvelle 
revue s’occupera seulement des espèces appartenant à la faune italienne. 


N 


> 


N UERARIES ee 
REVUE ENTOMOLOGIQUE INTERNATIONALE 


No 10. L ÉDITION FRANCAISE 15 Ocrogre 1902. 


LE PAPILIO MACHAON, L. 


Dans la Faune paléarctique. 


CONSIDÉRATIONS BIOLOGIQUES, MORPHOLOGIQUES ET SYSTÉMATIQUES 


Papilio, Linnœus, Systema nature, éd. XII, p. 744 (1767). 
—  Machaon, Linn., op. cit., p. 750. 
— .- Eisper, Die Schmett., ın Abbild. n. d.Natur,, Its, fs. 
= -- Hübner, Samm. Europ. Schmett., p: 390-1. 
= — Ochsenheimer, Die Schmett. v. Europa, I, II, p. r2r. 
— = Geodart; klist: Nat. d: Lep. d.. Krance, I, 1.1.2: 
— = Eimer, Artbild. n. Verwand. b. d. Schmett., II, p. 95. 
— — Spengel, Zool. Ihrb., XII, p. 337, t. XVII-XIX (ab.). 
Ab. Marginalis. Robbe, C. R., Soc. Ent. Belg., 1891, p- 395. 
— Ab. Nigrofasciatus, Rothke, Stett. E. Z., 1895, p. 303. 
— Ab. Atromarginata, Standfuss, Zool. Stud., t. I, f. 9-10. 


Dans cette espèce, les œufs sont gros en comparaison de ceux des autres 
espèces du genre Papilio, avec l'enveloppe très ténue, la surface de la même 
couleur, blanche dansles premiers jours, vertclair plus tard;ils sont allongés 
et présentent constamment la partie supérieure plus pointue; observés avec 
un léger grossissement (son), leur surface paraît réticulée, composée de 
mailles hexagonales, régulières, plus petites et plus nombreuses aux deux 
extrémités ; à la partie médiane de chaque maille il y a un poil rigide et 
court. 

Comme nous venons de le dire, ces œufs ont une forme allongée et sont 
déposés par les femelles avec le poil obtus en bas, de maniere à ce qu'ils 
puissent facilement adhérer au parenchyme de la feuille, et ils sont tou- 


— 122 — 


jours écrasés et sinueux, de façon à faciliter leur adhésion. — A l'aide de 
la loupe, on observe que dans chaque œuf le micropile est excentrique et 
entourédequatreoucingrangésdepetitesécailles polygonales d'une formeet 
d'une disposition concentrique; le canal vilellin, qui doit livrer passage aux 
spermalozoaires, est bien visible, et, quand il est prêt à éclore, on distingue 
très bien la jeune chenille, appuyée d'un côté et le long de la partie la plus 
grosse de l'œuf, avec les tubercules dorsaux et les pattes bien visibles. 

Le nombre des œufs déposés par chaque femelle varie selon les saisons 
et selon les individus; j'ai observé qu'en moyenne le nombre des œufs dé- 
posés dans le printemps est bien plus grand que celui des œufs déposés 
par les femelles dans l'automne. 

Ce nombre peut varier de 80 à so pour la première ponte et de 50 à 2; 
pour l’autre. Certes, dans cette espèce, les œufs déposés par chaque femelle 
sont plus nombreux que chez les autres espèces du même genre. Quant à 
leur disposition, je crois qu'il n y a pas de régularité. 

Généralement, chaque femelle dépose ses œufs en petits groupes peu nom- 
breux ou tout à fait isolés ; quant à moi, je n'ai jamais recueilli plus de 
six œufs sur la même plante. Cette loi naturelle bienfaisante garantit aux 
futures larves, qui sont lentes dans leurs mouvements et voraces, une nu- 
trition sûre et abondante. 

Le temps nécessaire pour la formation complète de la chenille dans cha- 
que œuf varie suivant le climat et les saisons. Au printemps, quand il ne 
fait pas très froid, la durée ne va pas au-delà de huit à dix jours, tandis 
que, chez les individus qui déposent les œufs en été, on obtient la chenille 
même après quatre jours. 

Dans les œufs déposés à la fin de l'automne et qui passent l'hiver, il faut 
plusieurs mois pour finir le développement de la chenille; mais ce cas se 
présente rarement; en général, les individus qui apparaissent pendant le 
printemps et les premiers tirent leur origine de chrysalides hivernantes. 

Dans l'Italie méridionale, péninsulaire etinsulaire, et dans l'Afrique tem- 
pérée, le développement des œufs est relativement très précoce. 

J'ai observé que les œufs gardent leur fécondité de + 40° à — 25°; au- 
delà de ces limites thermiques, ils sont perdus. 


La jeune chenille, à peine grosse de quelques millimètres, met peu 
de temps à sortir de l'enveloppe. 

Après avoir fait sur elle-même une série de révolutions, que l'on ne peut 
suivre qu'avec l’aide de la loupe, il semble qu'elle s'arrête tout à coup, la 
tête dans la direction du micropile, en tächant, pour se délivrer de l'œuf, 
de faire sortir une de ses mandibules et d'ouvrir l'orifice. Cela fait, elle 
parvient, non sans peine, à faire sortir sa tête ; les autres parties du corps 
sortent après quelques minutes et avec facilité. 

Chez toutes les espèces, la chenille a le corps allongé, cylindrique, 
aplati vers le ventre, la tête presque ronde et plus grosse. La surface du 
corps est peu pubescente et les poils rares sont courts et d'une couleur 
cendrée obscure. 

Dans le groupe de Papilio Machaon, la couleur de la chenille, quand 
elle vient de sortir de l'œuf, est d'un brun noir uniforme, avec des taches 
vertes très pâles ou d'un gris brun répandues le long des lignes latérales 


— 123 — 


du corps ; la région ventrale est plus pâle. Pas de trace du tentacule 
charnu, ni des taches et des points roux qui paraissent dans la seconde 
mue. i 

Dans cette période, et avant de finir la première mue, la jeune chenille 
mange très peu, elle n'a que des mouvements très lents: en l’observant 
pendant peu de temps on pourrait croire qu'elle ne se meut point. 

La durée de la première phase de la chenille est, selon les saisons et le 
climat, de 24 à 60 heures. 

Après la seconde mue, la couleur de la chenille reste invariable : elle a 
les mouvements plus vifs et prolongés et elle mange plus abondamment. 

A l'aide de bonnes lunettes on commence déjà à observer une petite 
enflure entre le segment céphalique et le premier des segments thoraci- 
ques, une bosse en forme de glandule jaune rougeätre; c’est l'embryon du 
tentacule rétractile caractéristique des chenilles des Papilionides. 

Après la troisième mue, on distingue dans la chenille le ton de la couleur 
du fond et les caractères distinctifs et essentiels de l'espèce, et le facies 
de la chenille s'établit. Avant de se changer, après la quatrième mue, en 
chrysalide, son extérieur subit de légères modifications. 

Le tentacule charnu a une forme bien distincte en Y, il est rétractile et a 
une couleur jaune rougeâtre uniforme, de nuance plus ou moins foncée, 
suivant les individus. Ce don naturel constitue un faible appareil défensif 
de ces inoffensives chenilles contre la pétulance des Microgasters (Hyme- 
noptères). 

De l'extrémité de ce tentacule, quand on excite la chenille à plusieurs 
reprises, sortent quelques petites gouttes d'une substance jaune pâle, un 
peu onctueuse au toucher et d'une saveur piquante, qui ne differe pas beau- 
coup, par sa composition chimique, de l'acide formique. 

Pour atteindre leur plus grand développement, les chenilles du groupe 
Machaon ont besoin d’un espace de temps différent suivant les saisons et 
plus ou moins long suivant les individus. La plupart des individus du 
printemps et de l'été finissent les phases de la période de chenille entre 
douze et dix-huit jours ; il n'en est pas de même de ceux de l'automne, 
pour lesquels la durée s'étend jusqu'au trentième jour. 

J'aurais plaisir à mentionner le résultat de quelques observations 
faites par M. M.-C. Verloren (1) et amplement refaites et modifiées par 
moi. 

En supposant que le corps de la chenille soit représenté par un cylindre, 
dans lequel les rapports entre le diamètre et la longueur soit entre eux 
comme I : 5, et que cette proportion soit conservée exactement pendant 
toute sa vie jusqu à la transformation en chrysalide, on peut avoir l’aug- 
mentation de volume de la chenille dans chaque mue et en millimètres cu- 
bes avec la table suivante : 

Bappert: D’L ":"mr? 0 


(1) M.-C. VERLOREN. Observation sur le P. Machaon (Journal Entomologique, tome II, 
Neerlande, 1859). 


; VOLUME 

NOMBRE DES MUES DURÉE DES JOURS ACCROISSEMENT 
DE LA CHENILLE 
u | —— 
Printemps. — Automne. 


A la sortie de l'œuf. 0,44 mill. cub. 
12-30 heures. 2 » 1,60 mill. cub. 


24 8 


45 70 
4-6 490 
A complet developpement. 3360 


Par cette table on voit que l'accroissement de la chenille est considérable 
après la quatrième mue, et qu'elle met en automne un nombre de jours 
triple de celui qui est nécessaire au printemps pour finir son entier déve- 
loppement. 

La nutrition en automne, moins abondante et plus défectueuse, se 
joint à l'influence de la température extérieure pour retarder l'évolution. 

Après chaque mue, la chenille tâche de se délivrer de la peau qui, trop 
petite pour le développement de son corps, est devenue inutile. Pour s'en 
délivrer, l'animal se retourne plusieurs fois et lentement se met en devoir 
de manger l'enveloppe inutile, et sa peau, desséchée, se détache en entier ou 
par morceaux que la chenille mange avidement. 

J'ai observé cependant que toutes les chenilles ne sont pas dermophages; 
ilyena qui, par divers mouvements ininterrompus, se glissent près de quel- 
que pierre pointue, ou près de la tige de la plante sur laquelle elles vivent, 
pour faciliter le détachement de la peau, qu'elles abandonnent sans l’entail- 
ler avec les mandibules. La pubescence, qui couvre bien rarement le corps 
de la chenille jusqu'à la troisième mue, disparaît ensuite, et on voit les 
poils, emportés par la peau suivante, paraître sous la forme de taches rouge 
orange, formant de petits mamelons. 

Il y a quelques années, on croyait que ces chenilles, de même que beau- 
coup d'autres appartenant aux Æhopalocera, présentaient entre le segment 
céphalique et la première paire de pattes écailleuses, une glandule à l’as- 
pect mamelonnaire, observée pour la première fois par l'entomologiste Bon- 
nel, et, depuis, par Goossens (1), qui ne peut expliquer sa présence. 

Je crois que cet organe doit servir à un double but : à la sécrétion d'une 
humeur salivaire pour humecter et rendre plus faciles à digérer les feuilles 
tenues entre les pattes, et à défendre la chenille, qui, en se retournant, peut 
opposer cette glandule aux attaques des Microgasters (Hyménoptères). 

Dans le Papilio Machaon et en général dans tous les Papiliontides, cette 
glandule est remplacée par le tentacule charnu. 

Bien connues entre toutes les chenilles des Rhopalocera, celles de Ma- 
chaon ont seize pattes; celles qui correspondent aux segments I, II, II sont 
semblables, pour la forme et la grandeur, à des appendices spiniformes re- 


(1) Ann. Soc. Ent. Fr., année 1869, p. LXIV. 


a 


tournés en dedans; celles qui correspondent aux segments VI, VII, VIIL, IX 
sont plus grandes et celles du XII® sont plus courtes et plus minces. 

Quant à la couleur de la chenille, nous en observons deux formes : une 
forme typique, normale, et une n?g11cans, accidentelle, ou pour mieux dire 
irrégulière. 

Dans la première forme, la chenille mesure à son complet développement 
47-49"" et elle a une belle couleur vert pomme fondamentale, uniforme, 
présentant à chaque segment une bande noire transversale, sur laquelle 
on voit clairement des taches régulières, rondes, rouges ou fauve rougeä- 
tre, suivant que la couleur du fond est plus ou moins foncée. En dessous la 
couleur est plus pâle avec des lignes fines et des points brun noir disper- 
sés, plus ou moins nombreux et distincts, suivant les individus. La tête est 
verte, bordée extérieurement d'une bande transversale noire. 

Dans la forme nigricans, à son complet développement la chenille ne 
mesure pas plus de 40-42"" ; la couleur noire des anneaux et des bandes, 
spécialement des intrazoonitales, se répand considérablement, au point de 
ne laisser qu'un espace trés petit à la couleur verte, qui est la couleur fon- 
damentale ; dans la forme typique, elle se borne seulement à des arcs dorsaux 
et abdominaux, et enfin à des taches irrégulières, répandues, ventrales et 
latérales. La tête est noire et présente à l'extérieur une auréole verte. Il faut 
observer aussi que la nuance de vert diffère dans les deux formes: le ton du 
vert fondamental dans la forme typique est vert pomme, dans l’autre il est 
bleuätre. 

Par mes observations, qui ont duré plusieurs années, on voit que, dans 
les années humides et pluvieuses et dans les saisons froides et tardives, l’ap- 
parition des chenilles nıgricans a été plus fréquente; je n'ai pas rencontré 
cette forme aussi répandue dansles saisons précoces etdans les années sèches 
et chaudes. 

Pour mieux démontrer mon assertion, j'ai dressé le petit tableau suivant : 


FORME TYPIQUE FORME NIGRICANS 
ANNÉE EE — 
Mars-Avril Mai Juin-Juillet |Octob.-Novemb.|| Mars-Avril Mai Juin-Juillet |Octob.-Novemb. 


en — | | on 


1898 15 14 )) 
1899 19 Ir 
1900 25 24 
1901 14 19 


TOTAL des exemplaires observes. 300 TOTAL des exemplaires observés. 19 


D'après ce tableau on observe que la proportion entre les spécimens de 
la forme typique et ceux de la forme nigricans est comme 15 : 1, c'est-à-dire 
pour chaque saison la quinzième partie en moyenne des chenilles appar- 
tenant à la forme nıgricans. 

Or, je crois qu'un des facteurs principaux, le premier et le seul peut-être, 
est l'influence que le froid peut exercer sur cette forme en agissant sur la 


— 126 — 


nutrition plus ou moins défectueuse. En observant une chenille typique dans 
la seconde phase du cycle larval, elle présente-une couleur gris noirâtre 
plus ou moins foncée, avec beaucoup de bandes noires veloutées, dorsales 
et transversales sur chaque segment et dans l’espace intrasegmental. Les 
segmentales sont plus larges et ornées de 6-8 taches rouge orange plus ou 
moins foncées, selon les individus, et régulièrement disposées. Ce coloris 
et cette disposition de couleurs se conservent jusqu'àla troisième mue; après 
cela, la couleur noirâtre fondamentale disparaît peu à peu, remplacée 
par la teinte verte d'abord pâle, ensuite foncée, et qui constitue dans la forme 
typique la couleur fondamentale de la chenille adulte. 

En faisant donc une comparaison entre le facies que présente la che- 
nille avant la dernière mue, forme nigricıns, nous pouvons facilement 
considérer cette variété comme due à un arrêt de développement; en effet, 
dans cette forme on voit comme caractères permanents ceux qui dans la 
chenille typique sont transitoires, c'est-à-dire que la couleur de la jeune 
chenille avant la troisième mue dure sans changement jusqu'à son complet 
développement. 

En outre, si nous faisons bien attention, nous observons dans la jeune 
chenille, sur les segments du thorax et de l'abdomen, des tubercules pus- 
tuliformes, épineux, de couleur différente, du rouge orange au rouge vif, 
et qui disparaissent tout à fait avec la quatrième mue dans les chenilles 
typiques; or, dans la forme nıgricans, ces tubercules accompagnent la 
chenille même dans la dernière mue, et durent jusqu'à la transformation en 
chrysalide. 

J'aiobservé, de plus, le décroissement de la sensibilité du tentacule charnu 
dans les chenilles de la forme typique, au fur et à mesure que celles-ci, 
après la quatrième mue, se mettent à se transformer, et dans cette période 
de leur vie il faut, pour que cet organe puisse sortir de son insensibilité, 
les stimuler plusieurs fois avec des piqûres d'épingle. 

Dans les chenilles de la forme nıgricans cet organe se conserve aussi sen- 
sible dans tout le cycle de la vie larvaire. J'ai observé que dans la qua- 
trième mue il acquiert une sensibilité même plus accentuée, faisant sortir 
sous forme de sueur et plus abondamment la sécrétion glandulaire; cette 
sensibilité n’est observée, dans les chenilles de la forme typique, que 
jusqu'au commencement de la quatrième mue. 

Un grand nombre d’entomologistes, et notamment Sepp, Ver-Huell, Hüb- 
ner, Frivaldszky, etc., sont d'avis que la couleur noire peut avoir de l'in- 
fluence sur l'imago provenant de la forme nigricans et que la variété Sphy- 
rus, Hb. provient de ces chenilles. 

Nous allons voir que cette assertion n'est pas fondée. 

Beaucoup de personnes croient qu’on peut distinguer le sexe de l'imago 
que la chenille produira par ses différentes couleurs et par la forme et la 
grandeur des taches qu'elle présente après la quatrième mue. Les études 
de Malpighi, et après lui celles non moins minutieuses de Hérold, ont dé- 
montré en effet que dans le corps de la chenille, depuis la première mue, 
l'appareil unisexuel productif se trouve à l'état très rudimentaire, et ces in- 
vestigations, basées sur l'anatomie interne, n'ont pas donné de réponse 
exacte sur le ton de la couleur fondamentale extérieure ou sur les différentes 
gradations de cette couleur. 


= 197 

La chrysalide a une forme allongée pas tout à fait semblable à celle des 
autres Papilionides ; elle est nue et pendue horizontalement au plan d’ap- 
pui, branche ou pierre, avec un fil comme de la soie que la chenille se file 
une heure à peu près avant la transformation. Ce fil courtentre les segments 
IV et V eta pour but de maintenir la chrysalide contre les attaques du vent 
et du mauvais temps et de faciliter la sortie de l’imago. J'ai observé que, 
quand le fil qui tient la chrysalide adhérente au plan d'appui se rompt, 
l’imago qui en sort est bien changée; cela vient de ce que le papillon n'a 
plus un point d'appui suffisant pour le soutenir dans les efforts qu'il fait 
pour rompre l'enveloppe qui l'entoure; la plupart du temps l'enveloppe 
reste adhérente aux ailes et aux pattes en petits morceaux. Elle est d’un 
vert obscur ou gris, avec les tubercules dorsaux jaunes, le thorax et le 
ventre brunätres. 


Caput moyenne, plus étroite que le thorax, arrondie, avec la région fron- 
tale petite et un peu convexe. 

Antennæ droites, à peine plus petites que la longueur du corps. 

Massue (clava) des antennes de couleur brune, robuste, ovale, allongée, 
comprimée sur les côtés, courbée de bas en haut, avec la portion basilaire 
jaune orange, peu distincte, légèrement pubescente au côté interne. 

Lingua longue, subtile. 

Scapus des antennes très subtil, allongé, enfoncé dans la fossette anten- 
paire qui est tout pres de l'œil. 

Oculr unis, convexes, oblongs, relativement larges, placés par rapport à 
la tête d’arriere en avant et du côté interne, à l'extérieur enfouis presque 
entièrement dans une sorte de bord proéminent, distinct du crâne pubes- 
cent, d’un blanc très vif, appelé par Straus cercle oculaire; jamais d’ocelles. 

Palpı droits, contigus, comprimés, très courts, écailleux, surpassant 
d'une moitié la région frontale, avecles trois articles peu distincts, revêtus 
de poils soyeux, courts, épais, avec le troisième article moins long que le 
second, nu et cylindrique, obtus vers l'extrémité. 

Cranius constitué de plusieurs morceaux unis ensemble, peu convexe, 
d'une forme distinctement quadrilatère. 

Occiput (partie postérieure du crâne qui s’unit avec la portion antérieure 
des tempes) peu distinct, si bien qu'il semble la continuation du crâne. 

Thorax robuste, pubescent, presque arrondi. 

Prothorax très court, formant presque un collet irrégulier surmonté d'une 
portion bifide, prolongée, quiest l'angle antérieur du scutellum. 

Scutum mésothoracique en forme de losange, grand, bien échancré pour 
recevoir le sculellum. 

Scutellum uni avec le scutum, dans lequel il s'enfonce, étroit, transversal. 

Postscutellum (1) très petit, situé sous le bord postérieur du scutellum, 
très étroit, allongé, divisé longitudinalement en deux parties. 

Propectus peu développé, membraneux, très visible. 

Mesopectus très développé, formé de plusieurs morceaux étroitement unis 
ensemble. 


(1) Confondu, à tort, par Audouin, avec l’Entothorax. 


— 128 — 


Prosternum et sternum recouverts par les hanches libres du propectus. 

Mésosternum membraneux, étroit, linéaire. 

Als perpendiculaires au corps et se touchant vers l'extrémité quand l'in- 
secte est à l’état de repos, amples, ornées de couleurs très vives, généra- 
lement à fond jaune plus ou moins foncé, interrompu par des lignes bru- 
nes. 

Première branche de la nervure des ailes antérieures suit le bord supé- 
rieur dans toute sa longueur. 

Seconde branche se divise dans sa route en deux ramifications conti- 
guës et peu apparentes. 

Alæ de la seconde paire dépourvues de frein, avec la première nervure 
courbée après son origine, se dirigeant v rs l'angle extérieur, s'amincis- 
sant petit à petit pendant sa route et donnant une petite ramification peu 
sensible. De la seconde nervure, qui est plus fine et naît au-dessous de la 
première, se détachent, à peu de distance de son origine, deux rameaux qui 
vont finir au bord extérieur. Bord abdominal des ailes postérieures concave 
et recourbé en avant, laissant ainsi l'abdomen complètement libre. 

Cellula du disque limitée postérieurement par une nervure à angle plus 
ou moins tronqué, donnant des ramifications secondaires, longitudinales. 

Bord inférieur largement dentelé, orné près de l'angle anal d'une tache 
composée par d'autres secondaires, pourvu d'un appendice caudiforme, plus 
ou moins long et courbé légèrement vers l'extérieur près de son extré- 
mité. 

Abdomen fusiforme, pubescent, allongé, plutôt gros. 

Pedes grêles, délicats, de moyenne longueur, égaux dans les trois paires 
et également adaptés à la marche chez les deux sexes. 

Tibiæ antérieurs ornés d'un appendice spiniforme, obtus, rohuste, de 
moyenne longueur. 

Coxæ peu longues et accompagnées constamment par des appendices bi- 
fides et poilus très distincts. 

Tarsi de la première paire et de la seconde, et peu distinctement aussi 
ceux de la troisième, présentent avant leur portion terminale un gonfle- 
ment recouvert par des poils épais et peu longs. 

Ungulæ courts, pourvus, près des pattes des trois paires, de petits cro- 
chets courbés et minces, entiers et sans dents, plus robustes chez le 4. 


L'imago, dans ce joli groupe du Papilio Machı>n, présente chez presque 
toutes les sous-espèces et les variétés des dimensions différentes, toujours 
supérieures aux moyennes, dépassant le type chez peu d'espèces seule ment. 
Il est vrai toutefois qu’on rencontre des exemplaires chez lesquels la taille 
est de beaucoup plus petite que celle du type; mais ces cas isolés sont tou- 
jours des aberrations accidentelles dues à des influences atmosphériques 
ou plus rarement alimentaires; ils se perpétuent bien rarement, et encore 
plus rarement se rencontrent loin du lieu où ils se sont constitués et où 
peut-être ils vont se renouveler généalogiquement, comme résultats des 
mêmes causes. 

Dans les jardins et dans les vergers, à la lisière des forêts, dans les prai- 
ries, dans les lieux incultes, sur les montagaes, sur les collines, le long des 
plaines, partout, à l'exception des bois où ils pénètrent par accident et d'où 


—- 129 — 


ils tächent de sortir avec la plus grande activité, on rencontre les espèces 
du groupe Papilio Machaon de la première moitié d'avril jusqu'à la mi-no- 
vembre, la date variant suivant les lieux et les saisons. 

Le volestrapide, saccadé, un peu irrégulier, mais rapide commechez tous 
les Papilionides. Ils n'arrivent à de grandes hauteurs que rarement, et aussi 
rarement ils touchent la terre. Des repos plus ou moins prolongés sur quel- 
que fleur, sur une branche, jamais sur le terrain, rarement sur une pierre 
ou contre un mur, interrompent la vivacité de leur vol. 

Leur période de vie active commence quelques heures après le lever du 
soleil, et à mesure que le jour grandit leur vol se fait plus vif et plus pro- 
longé; après midi, ces jolis lépidoptères ralentissent leur vol, se reposant 
plus souvent et plus longtemps jusqu'aux heures qui précédent le coucher 
du soleil; alors ils tombent dans le repos le plus complet. 

J'ai observé que le 4 a une apparition plus précoce, précédant celle de la 
? de quatre ou cing jours, pendant lesquels on ne recueille que des exem- 
plaires 4; au moins ce sont les observations que j'ai faites pour le Paprlio 
Machaon type pendant longtemps. C'est une loi naturelle bienfaisante qui 
se retrouve chez les hexapodes, et je suis d'avis qu'elle a pour but de favo- 
riser la reproduction. 

Aussitôt à l'état adulte, les lépidoptères s’accouplent et la $ survitau & 
pour déposer les œufs. 

C'est dans cette période que leur vol acquiert une vivacité plus grande et 
que leurs mouvements sont encore beaucoup plus jolis et plus dégagés, 
comme s'ils goütaient la douceur de la possession sexuelle. Ils s'arrêtent 
alors sur les feuilles, sur les branches, sur les fleurs, en abaissant et soule- 
vant toujours la région anale,en fermant et en ouvrant les ailes. restant bien 
rarement dans un complet repos. 

Leur naturel paisible est aussi troublé parles excitations de l'amour. D'une 
nature calme, les 4 deviennent, pendant cette période, très vifs et batailleurs : 
ils se disputent avec une grande vivacité la plante, la fleur, ou plus rarement 
le terrain où ils attendent la 9, et, se livrant enfin à une lutte très acharnée, 
ils s'élévent dans l'air au point de disparaître à la vue de l'observateur le 
plus patient. Si un autre 4 tâche de s'arrêter sur la même plante ou sur 
quelque autre du voisinage, le vainqueur, après avoir éloigné son ennemi, 
va reprendre sa place par droit de conquête. 

L’accouplement a lieu sur les feuilles, sur une branche, sur une fleur, 
très rarement sur le terrain. 

Suivantmes patientes observations, les deux sexes se comportent de la ma- 
nière suivante : 

En copulation, 4 appuyé lourdement sur les pattes de la seconde et troi- 
sième paire; mouvements fébriles dans les antennes, interrompus par des 
repos prolongés; mouvements intermittents des derniers segments abdomi- 
naux, accompagnés de mouvements vermiculaires; l'insecte tourne souvent 
la tête et le thorax à droite et à gauche; mouvements saccadés, fébriles des 
ailes répétés de deux à huit fois, puisrepos, les ailes étant soulevées, mais pas 
complètement perpendiculaires; ailes embrassant celles dela $, sur lesquel- 
les elles se posent voluptueusement, mouvements fréquents de tout le corps, 
secondés par ceuxde la 9 ,àdroite età gauche, en décrivant des demi-circonfé- 
rences sur la première paire de pattes, puis repos plus ou moins long, en 


— 130 — 


s'appuyant lourdement sur les pattes de la seconde et de la troisième paire. 
Abdomen formant une seule ligne avec celui de lag. 

2 Abdomen enflé, adhérant étroitement par la portion anale à celui du 
4 ; tête cachée presque entièrement sous le thorax, courbée sur les pattes; 
ailes en toit, légèrement soulevées et secondant les mouvements rapides du 
4; fréquents mouvements vermiculaires près de l'abdomen. Souvent elle 
développe et enroule sa trompe. 

Souvent le couple, ainsi attaché, se met à voler, se maintenant uni pen- 
dant quelque temps, et le 4,quoique plus fort quand il vole, se laisse main- 
tenant entraîner par la 9, à laquelle il est attaché en sens contraire. Après 
l’'accouplement, on remarque clairement que le 4 perd de plus en plus son 
énergie et son agilité ; il vole avec peine, moins longtemps, en s'arrêtant et 
se laissant tomber lourdement sur un point d'appui, sur lequel il reste long- 
temps immobile. L’accouplement dure d'une heure jusqu'à une demi-jour- 
nee, et souvent le jour suivant les deux sexes s'unissent de nouveau. 

Une seule fois, le soir, j'ai recueilli sur la même fleur un couple danslequel 
les deux sexes étaient encore attachés, tandis que dans le laboratoire où 
je fais mes observations et où j'ai longtemps gardé beaucoup d'exemplaires 
Machaon type, les deux sexes se détachaient et restaient sur la même plante 
ou sur la même fleur au coucher du soleil. 

J'ai observé que dans les exemplaires d'automne l’accouplement dure 
plus longtemps; il se renouvelle constamment le jour suivant. 

Le survit quelques jours à l'accouplement; très souvent il meurt après 
l'union. La 2 a une vie plus longue: elle dépose les œufs dans une période 
qui peut varier de vingt-quatre heures à quatre jours; ensuite, elle aussi 
se dispose à disparaître de la vie après une série de transformations incon- 
nues peut-être, mais également grandes et merveilleuses. 


Papilio, Linnæus, Syst. natur., ed. XII, p. 744. 
—  Machaon, Linn., op. cit., p. 750. 


Papilio alis concoloribus flavis limbo fusco ; lunulis flavis anguloque ani 
fulvo; En.'Suecsn°71031. 


Longueur des antennes : 5-ı2 mill. 
= des palpes : 3-4 mill. 
— entre les extrémités des ailes étendues : 53-74 mill. 1/2. 
— du corps : 17-24 mill. 
— de l'abdomen : 8-16 mill. 
— des pattes : 8-12 mill. 


Œuf. Blanc les premiers jours; jaune verdâtre plus tard; est déposé 
tout seul, parfois par petits groupes de deux à quatre. 


Chenille. Voy. Caractères généraux. Elle vit sur : 
Apium graveolens, L.; Apium pelroselinum, L.; Pimfinella anisum, L.; 
‚Elhusa cynapium, L.; (Enanthe phellandrium, L.; Feeniculum officinale, L.; 


Opoponax chironium, Koch ; Ferula communis, D.G.; Thapsia garganıca,L.; 
Thapsia asclepium, L.; Angelica sylvestris, L.; Archangelica ofjicinalis, Hoff.; 


— 131 — 


Daucus carota, L.; Heracleum spondylium, Hoff.; Afhamantha macedonica, 
Lam.; Sium latifollum, L.; Sium augustifolium, L ; Scabiosa alropurpu- 
rea, L.; Anthriscus cerefolium, Hoff. 


Imago : 


Ailes antérieures, face supérieure. — Couleur fondamentale jaune soufre, 
avec la région basilaire jaune noirätre jusqu'au tiers de la largeur de l'aile ; 
le bord supérieur est garni de trois taches noires, irrégulières, décroissant 
de la base au sommet, avant lequel il y a une quatrième tache gris noir 
couverte de nombreux atomes jaunes de la couleur du fond. Le bord externe 
présente deux bandes noires qui se prolongent sur toute sa longueur; l'ex- 
terne est plus noire, plus étroite, d’une forme plus régulière, décroissant 
peu à peu vers le bas; l’autre est plus longue, avec le contour sinueux et 
couverte d’atomes jaune gris; huit taches rondes irrégulières, de la cou- 
leur du fond, séparent ces bandes l'une de l’autre. Les nervures sont bien 
marquées et il y a en dessus de légères lignes noires. 

Face inférieure. — Diffère peu de la supérieure : toutce qui est noir supé- 
rieurement est remplacé sur cette face par une couleur plus pâle, couverte: 
d’atomes gris jaunätre; les bandes du bord externe et les nervures sont 
aussi d'une couleur bien plus pâle et les taches semi-lunaires, jaunes vers le 
bord externe de la face supérieure, sont fondues ensemble et font une bande 
jaunâtre qui occupe la moitié de l'espace de la bande noire terminale. 

Ailes postérieures, face supérieure. — Couleur fondamentale plus päle; la 
région basilaire est bien pourvue de poils jaune verdâtre et tachetée de noir 
jaunätre; le long de la ligne marginale externe il y a une bande noire très 
prononcée qui suit, avec des ondulations très marquées, les dentelures du 
bord de l'aile, dont la troisième de l’angle anal se prolonge beaucoup en 
bas et constitue l'appendice caudal noir parsemé de jaune. Cette bande est 
interrompue par six taches jaunes de la couleur du fond, mais bien diffé- 
rentes de forme et de grandeur irrégulière; l'autre, qui est plus large et 
correspond à celle des ailes de la première paire, a un contour sinueux et 
est garnie d’atomes d'un violet bleuâtre répartis en groupes qui forment 
des taches correspondant aux taches jaunes marginales. 

Dans la cellule discoidale, les deux nervures qui constituent l'angle infé- 
rieur sont plus marquées. Un peu au-dessus de l'angle anal, il y a deux ta- 
ches, dont l’une est ronde et de couleur de rouille, l’autre l'entoure et elle 
est semi-lunaire, de couleur jaune bleuätre; supérieurement, ces deux ta- 
ches sont limitées par une légère petite bande noire. 

Arles postérieures, face inférieure. — Couleur fondamentale plus pâle, les 
nervures moins prononcées ; la bande noire transversale est réduite à deux 
petites lignes noires qui la séparent du côté interne de l'aile et du bord 
externe. 

Les taches constituées parles atomes bleuâtres disposés en groupes plus 
ou moins nombreux sont plus distinctes et de couleur plus vive; la suite 
des taches, près de l'angle anal, est très bien marquée. Trois taches de 
rouille irrégulièrement cunéiformes sont disposées près du milieu du bord 
externe de l'aile. 

Avant tout, il faut observer que ces taches cunéiformes, couleur de rouille, 


comprises dans les espaces internervuraux, varient pour la forme, la dis- 
position et le nombre dans les spécimens des provinces du sud de l'Italie. 

M. le Docteur Stefanelli, dans son estimable travail (1), résume les obser- 
vations faites sur 106 spécimens pour établir la constance, le nombre et la 
disposition de ces taches. Les spécimens recueillis dans la Terra di Lavoro 
et dans les Puglie ressemblent beaucoup à ceux recueillis dans la Toscana 
par les taches, au nombre de deux, disposées dans les espaces III et IV et 
d'une forme irrégulièrement ronde. Parmi les spécimens recueillis dans les 
Calabrie, cinq présentent au contraire des taches distinctement cunéiformes 
et disposées dans les III‘, IV® et V° espaces internervuraux. Trois spécimens, 
issus de chrysalides recueillies à Torre dei Passeri, Pescara (Abruzzes), 
présentent une tache pâle rougeätre dans le VII‘ espace, conservant bien 
marquées celles du IV* et du V°, mais pas la forme, qui est triangulaire, la 
base tournée vers le bord extérieur. Dans quatre spécimers recueillis en 
Allemagne et obtenus de M. Otto-Staudinger, les taches du V° et du VII: 
espace internervural sont seules distinctes ; dans un des spécimens, qui est 
une Q, elles manquent aussi dans ces deux espaces ; pasdetrace des taches 
couleur de rouille internervurales. 

Abdomen très gros, de couleur semblable au jaune de l'aile; il y a une 
bande noire le long de la partie supérieure. 

Paltes d'un jaunätre pâle. 

Le est de dimensions plus petites que la % ; les couleurs sont plus 
marquées dans cette dernière. 


Cette espèce vit dans les jardins, les landes non cultivées, les plaines de 
la campagne et des montagnes; on la rencontre bien souvent prés de la 
mer, etelle s'arrête sur les herbes qui croissent sur les sables. 

Elle a trois générations : en avril, juin-juillet, septembre-octobre dans 
la Sicile, l'Algérie, la Tunisie, les Açores, les Asturies, plus rarement dans 
l'Italie méridionale, l'Espagne, le Portugal. 

Elle a une double génération en avril-mai et en aoüt-septembre en Alle- 
magne, en Angleterre, dans la France, la Bohême, l'[taiie, la Russie méri- 
dionale, le nord de la Finlande, la Laponie, la Scandinavie, la Normandie. 

Une seule génération en juin-juillet dans la Mandchourie, la Pokrofka 
et les montagnes de l'Amour. 

En Italie, elle a été recueillie à la plus’grande hauteur par le savant Doc- 
teur A. Curo, sur les Alpes du Stelvia et du Bernina, à 2,500 mètres au- 
dessus de la mer. 

La couleur jaune fondamentale varie beaucoup, car elle passe par toutes 
les gradations ; je tiens comme un fait sûr, basé sur des observations con- 
tinues, que les individus de l'été ont la couleur fondamentale plus 
foncée. | 

Dans le Catalogue descriptif des Lepidopleres de Maine-et-Loire, M. De- 
lahaye mentionne, à la page 4, deux sujets : Aberr. (d):« Aux ailes supérieu- 
res, lache de la base, partie de la bordure qui surmonte le point apical et ce 
dernier très charges de poussière jaune ; lache discoïdale interne bien étroite. 


(1) P, STEFANELLI. Catal. lllustr. Ropal. Tosc,, Bull. S. Ent, Ital. tom. II, anno XX XII, p. 168, 


— 133 — 


Aux ailes inférieures, croissant bleu de l'angle anal très large.— Aberr. (e): 
Les six lunules jaunes des secondes ailes, surtout les 1"°, 2°, 5° et 6°, portent 
du rouge ferrugineux semblable à la tache anale ; celle-cı déborde du côté 
libre. Dessous des mêmes ailes également plus marqué de ferrugineux. » 


Les entomologistes considèrent à tort comme des espèces distinctes et 
bien constituées des sujets dus à différentes formes de variétés ou d’aber- 
rations du type Papilio Machaon, en se basant sur les différentes dimensions 
et le développement plus grand ou moindre de l’appendice caudal. Les ca- 
racteres les plus constants, qui sautent le mieux aux yeux, les plus raison- 
nables, les plus considérables, les plus exacts, sont la plus ou moins 
grande diffusion de la couleur brun noir sur la couleur jaune de fond, 
la forme, la dimension et la couleur des bandes et la distribu - 
tion différente des couleurs dans la tache ronde près de l'angle anal 
dans les ailes de la seconde paire. Les dimensions différentes et le dévelop- 
pement plus ou moins grand de l’appendice caudal ne sont pas des caracté- 
res exacts pour la distribution des variétés du type et ils ne donnent pas 
des idées justes et scientifiques. 

Au fait, le type Machaon, dans les différentes parties de l'Europe, varie 
beaucoup pour les dimensions, même en restant bien fidèle au type de Lin- 
nœus ; ces modifications sont dues aux différentes influences du climat, de 
l'altitude et des saisons. Pour démontrer mon assertion, je cite le résumé 
des observations faites sur plusieurs centaines de spécimens appartenant 
au Machaon type : 


— 134 — 


| DIMENSIONS DINENSIONS | 
| ENTRE LES EXTRÉMITÉS | RUES LOCALITÉ ÉPOQUE DE LA RÉCOLTE 
des ailes étendues caudal | 
a oo Aa 
P. Machaon-Iype. 53 "" au Helvetia. | 20 avril 1898 (col. Staud.). 
| = 53 » 1/23 » ı/4| M. Maiella (Italia). | 4 mai 1900. 
— 54 » 3» Novasiri (Italia). 12 avril 1899. 
+ s4 3 » ı/2| Cambridge. Printemps 1830 (col. Corday). 
— 56 » 3 » 1/2) M. Terminio (Italia). | Mai 1884 (?). 
— we) 4 » 1/2] Basses-Alpes. 
— 7001/2140) Cévennes. Printemps 1887 (col. Campiche). 
— sg» 4 » 1/2| Catalonia. (Col. Staudinger) ? 
— 60 » 4 » 1/2| Andalousie. | Mai 1890 (col. Staudinger). 
_- 60 » 5 ) Monte-Vergine (Halia).! 19 septembre 1888. 
_ 63 » s » Pyrénées. Printemps 1887 (col. Campiche). 
— 65 » s » ı/2| Allemagne. Septembre 1889 (col. Stauding.). | 
Le 67 »  |4 » 1/2| TorredeiPasseri(ltal.).| 11 octobre 1887. | 
— 67 »1/2|5 » Dresden. Ex larva (Col. Staud., oct. 1880). | 
- 70» 6 » Hyères. 2 mai 1837 (col. Campiche). 
— 70» 0) 1/2 M. Coppola (Italia). 24 avril 1889. | 
— 70 »1/216 » Mont.delaSierra-Nevada. 17 avril 1883 (col. Hoffmann). | 
— 70 »1/216 » Vosges. Printemps 1887 (col. Campiche). 
— 71 D 6 » 1/2] Andalousie. Mai 1883 (col. Calleja). | 
— 71 »1/216 D Lanciano. 4 avril 1890. 
— 72) 6 » 1/2, Camaldoli di Napoli. |Exlarva, print. 1900 (c.0. Ravel). 
= 13 D 7» Monte-Vergine (Halia).! 17 septembre 1888. 
— 75 0) 7» Camaldoli di Napoli. | 3 avril 1889 (col. 9. Ravel). 
_ 73 » 1/27 »1/4| Dresden. Ex larva (col. Staud.,oct. 1880). 
— 74 » 70) Monte-Nuovo (Italia). | 14 mai 1897. 
— 74 ) 1» 1/2 "Andalousie. Mai 1883 (col. Calleja). 
— 74 D1/218 » Patti (Sicilia). 21 avril 1880. 
— 74 »ı/2|8 » Andalousie. Mai 1883 (col. Calleja). | 


Il me semble résulter des observations faites qu'on doit considérer 
comme type du groupe Machaon la forme européenne, soit parce qu'elle est 
la plus ancienne, soit parce qu'elle a une zone plus grande de diffusion, 
puisqu'elle est cosmopolite dans tout l'hémisphère septentrional. Les ento- 
mologistes américains, et le premier parmi eux le fameux Edwards, se dis- 
putent la priorité, en assurant que le type nord-américain Paprlio Aliaska 
peut être séparé de la forme européenne et qu'il n'a point de relation 
évolutive avec le type Machaon européen. Et Edwards, pour confirmer son 
opinion, s'appuie sur un des caractères les plus distincts et les plus cons- 
tants, à savoir que le bord extérieur des ailes de la première paire est bien 
plus convexe. 


— 135 — 


Au point de vue morphologique, je ne doute point de l'importance de ce 
caractère, mais je ne puis m'empêcher d'observer que dans plusieurs autres 
formes, spécialement dans celles de la Transcaucasie, on voit une tendance 
semblable. Au fur et à mesure qu'il grandit, le type a subi plusieurs modifi- 
cations, d'abord accidentelles et produites par une influence plus ou moins 
directe, chimique, physique ou physiologique. Ces modifications ont pro- 
duit sur l'individu des variations qui l'ont éloigné du type unique et primi- 
tif; au fur et à mesure quelles ont grandi, elles ont laissé une trace en se 
répétant et se perpétuant, et ont donné naissance à un phénomène évolutif 
rendu constant par une loi naturelle. 

Si on étudie le Papilio Machaon dans la forme de l'Europe du Nord, on 
observe que la couleur jaune fondamentale a la prédominance jusqu'à l’exa- 
geration et que les lignes et les bandes brunes, quoiqu'elles se présentent 
avec une gradation plus noire, ont perdu néanmoins leurs dimensions typi- 
ques et sont plus courtes et plus fines. Cette même couleur fondamentale se 
modifie bien clairement dans le type de l'Europe méridionale, donnant nais- 
sance, dans certaines régions, à une forme nouvelle dans laquelle, au con- 
traire de celle de l'Europe du Nord, prédomine la couleur brune. Cette cou- 
leur est due à une plus grande extension du noir des taches et des bandes 
secondaires, je veux parler de la variété Sphyrus, que nous allons étudier, et 
qui reparait de nouveau dans des spécimens recueillis au Kamtchalka, ob- 
tenus de la maison D.-H. Jimeno. Dans cette dernière, j'observe que les 
bandes extérieures des ailes sont plus étroites et d’une couleur noire ve- 
loutée, diminuant très sensiblement près du bord costal dans les ailes de 
la première paire, tandis que dans d’autres régions de l'Asie la variété 
Asiatica remplace dans cette faune le type Sphyrus de l'Europe, auquel elle 
ressemble beaucoup ; elle est bien commune dans les prairies de l’Hima- 
laya jusqu'à une hauteur de 7,000 pieds. 

Felder, Selyan et bien d'autres entomologistes considèrent la forme 
Machaon d'Europe comme une espèce bien distincte des formes Machaon 
d'Amérique, et ils assurent que le type Machaon d'Europe ne provient que 
des évolutions successives du Papilio Dolicaon et du Papilio Oregonius. 

Je crois que l'affirmation des entomologistes américains est dénuée de 
tout fondement et erronée. Il est de fait qu’en étudiant avec scin le Ma- 
chaon dans la faune américaine, nous observons qu'il ne manque pas de 
reparaître dans bien d’autres régions dans la forme européenne, même en 
se modifiant dans plusieurs localités, en donnant des formes nouvelles bien 
constituées et distinctes, rendues constantes par le temps. Est-ce qu'il n’en 
est pas de même en Europe ? 

N'y a-t-il pas des lieux dans lesquels, tout en vivant sous la forme typi- 
que, le Papilio Machaon est accompagné de formes dissemblables et étran- 
ges ? 

Le Docteur H.-A. Hagen (1) assure que les spécimens qu’on recueille 
dans la Baie d'Hudson et dans l'Alaska appartiennent exactement au type 
européen. 

(A suivre.) Dort. Enkıco CANNAVIELLO. 


(1) H.-A. Hagen. Proced. of the Boston Soc. of Nat. Hist., t. XXII., p. 108. 


— 136 — 


PETITES. NOUVELLES 


— Une vente publique de coléoptères et lépiduptères européens et exotiques, ainsi que 
d’ouvrages entomologiques, botaniques, d’histoire naturelle générale, etc., aura lieu à Paris, 
dans les derniers jours de février, à la salle Drouot. 


— L'expert, M. H. Donckier de Donceer, entomologiste, 40, avenue d'Orléans, à Paris, 
enverra le catalogue, dès qu'il sera paru, à tous ceux qui le lui demanderont. 


— N. Max Rupert, Chemnitz, Mühlenstr, 47, III, Allemagne, offre des œufs importés de 
Yama-Maiet de C. japonica à 60 pf. la douzaine, 50 ex. 2 mk. Port 10 pf, Nourriture: chêne. 


— M. Hermann Rorte, Entomologisches Institut, Berlin N., Elsasserstr. 47/48, offre des 
lot; de papillons du Pérou et de la Bolivie. 


— M. Wılh. Sıeser, Alt-Harz lorf b. Reichenberg, Baehm., Autriche, offre des chrysalides 
importées de Pup. turnus a 4 mk. 50, philenar à 7 mk. 50, Platys. gloveri à 10 mk., Ceanothi 
à 8 mk. la douzaine. Port en sus 30 pf. Echange contre papillons et chrysalides. 


— M. W. L. E. de SturLer, Malang, Java, se charge de procurer des.insectes de ce pays et 
en général tous les articles relatifs à la zoologie générale, à l’entomologie, à l’ornithologie, à 
la botanique, 


— M. J. F. Mc. Crenoon, 3200 Guadeloupe-Street, Austin, Texas, doit faire l'été prochain 
un voyage à Guadalajara (Mexique) pour s’y livrer à des recherches entomologiques. Il serait 
disposé à céder le produit de ses chasses. 


— Avec l’un des prochains fascicales nous donnerons à nos lecteurs la fin des deux ou- 
vrages de MM. Bramson et Stierlin et la suite de la traduction des Carabini d'Europe (p. 41-56). 


— M. E. Dusois, 32, rue du Sanglier, à Menin (Flandre occidentale), Belgique, offre des 
coléoptères d’Asie-Mineure à un bon marché exceptionnel. Tout ce qu'il offre est en parfait 
état et superbement préparé. Citons, entre autres : Procerus Sommeri, 2 fr. 50 ; Procrustes Mul- 
sanlianus, 1 fr. 25; Potosia Jousselini, 2 fr. 50. Liste sur demande, 


— Nous signalerons le Cataloque des livres composant la bibliothèque de M. Z. Gerbe. Il 
y a Jà 882 numéros, comprenant presque exclusivement des livres d'histoire naturelle avec 
planches coloriées : c’est une collection importante qui va être dispersde les 12, 13 et 14 mars, 
par les soins de J.-B. BaıLLıkre ET Fırs, libraires-experts, 19, rue Hautefeuille. 


TT I M TER ESS ÆT NI 2 — —— 


QiscELtANER ENTOMOLOGIey 


REVUE ENTOMOLOGIQUE INTERNATIONALE 


Nos 11-12. Vol. X. Eprrion FRANÇAISE 15 NOVEMBRE-DEGENBRE 1902 


LE PAPILIO MACHAON, L. 


Dans la Faune paléarctique. 


(Suite) [*] 


CONSIDÉRATIONS BIOLOGIQUES, MORPHOLOGIQUES ET SYSTÉMATIQUES 


J'ai sous les yeux un spécimen en bon état, recueilli dans le territoire de 
Washington, qui correspond à la forme Papihio Oregonius. Or, en faisant 
une exacte comparaison avec les spécimens de la forme appartenant à 
l'Europe méridionale, j'observe qu'aucun autre caractère appartenant à 
cette forme, hormis la portion supérieure de l'abdomen noir, ne peut cons- 
tituer une différence marquée et que même ce caractère est à lui seul insuf- 
fisant pour séparer complètement deux formes provenant d'une même es- 
pèce, à savoir le type Papilio Machaon d'Europe, et à en former deux com- 
plètement distinctes. 

M. Kollar (1) assure que les exemplaires recueillis dans les prairies peu 
élevées de la chaîne de l'Himalaya different du type Machaon de l'Europe 
par la couleur fondamentale des ailes plus obscure, par les bandes margi- 
nales plus larges et plus noires, les nervures plus marquées et les taches 
semi-lunaires dans les ailes de la seconde paire plus grosses et de couleur 
plus bleue. Il me semble que ces exemplaires ressemblent plus à ceux re- 


(‘) Voir n° 10, vol. X, 1902. 
(1) KozLar, Hügel’s Kaschmir, t. IV, p. 406. 


— 138 — 


cueillis dans la Dalmatie, dans la Turquie, la Roumanie, l'Algérie, la Tu- 
nisie, les Açores, l'Espagne et le sud de l'Europe. 

Le Docteur de Haan assure que le Machaon se trouve abondamment 
répandu en Chine et que ces exemplaires, comparés avec ceux recueillis en 
Allemagne, n'en different que par la couleur plus vive, les poils abdo- 
minaux plus longs et plus bruns, et ceux de la base de l'aile, dans les ailes 
de la seconde paire, plus nombreux, plus jaunâtres et plus longs, à tel point 
qu'ils couvrent la portion inférieure de la cellule discoidale et les dernières 
taches semi-lunaires bleues. 

Il me semble que cet estimable entomologiste, même en prenant en 
considération des caractères marqués et différents, a omis l’un d'eux, bien 
plus constant et plus marqué, comme il résulte des trois exemplaires re- 
cueillis à Quang-Ciou(r)et qui m'ont été donnés par la maison F.-O. Perty. 
Ces exemplaires présentent les taches bleues des ailes de la seconde paire 
bien plus vives, plus petites, plus régulièrement rondes et bien plus espa- 
geesientrerelles- 

Dans le Japon il y a deux formes de Papılio Machaon. Chez l’une, qui 
est celle du printemps, la couleur jaunätre prédomine dans la couleur fon- 
damentale des ailes, la cellule discoïdale est entièrement jaune, les bandes 
des ailes et les taches secondaires sont plus petites et d'une couleur plus 
brune et plus foncée. 

Chez l’autre qui, d'après les assertions de M. Pryer, est représentée par 
le Papilio Hippocrates, volant en été, les dimensions sont plus grandes; 
les bandes, spécialement chez la $, sont plus larges, et les appendices 
caudaux sont proportionnellement plus longs. J'ai, dans ma collection, 
deux exemplaires de Papilio Hippocrates, recueillis près le M. Fusyama (2) 
et fournis par M. Neuburger. 

Je crois d'abord que toutes ces formes doivent se rapporter à une variété 
locale de Papilio Machaon, dans laquelle les caractères insulaires sont très 
exagérés; de plus, que ces deux formes ne doivent se rapporter qu'à un seul 
type qui est le type Machaon Européen, dans lequel prédomine beaucoup 
l'influence de la température extérieure, qui agit puissamment à l'état de 
chrysalide. Nous observerons aussi cela dans les formes Araschnia Levana 
et Araschnia Prorsa. Eh bien! qui peut nous assurer que ces deux formes 
n'appartiennent pas à la même espèce et que leur /acres, ainsi dissembla- 
ble, ne soit pas le résultat de l'influence d'une température plus ou moins 
basse agissant directement pendant l'état de chrysalide dans le même type? 
Ccmment douter que la forme Prorsa, au lieu d'être une espèce distincte, 
comme elle a été considérée jusqu'à ces derniers temps, soit une forme 
d'été simple et normale du type Araschnia Levana ? 

Le Docteur Weismann cite la Lycaena Astrarche qui, en Allemagne, a 
deux formes différentes, l’une d'hiver et l'autre d'été. Qui donc prétendra 
que ces deux formes constituent deux espèces différentes ? 

Il faut donc croire, à mon avis, que le Papilio Hippocrales ne constitue 
qu'un fait semblable et qu'il est une forme intermédiaire, exagérée, entre 


(1) Canton (Chine), 
(2) Tokio (Japon), 


1 


le type Papilio Machaon du Japon etle Papilio Hospiton de la Sardaigne, 
forme purement insulaire. Je conclus que, même pour les faunes extra- 
européennes, on doit considérer comme type du groupe Papilio Machaon la 
forme typique européenne, forme plus ancienne, plus rationnelle et plus 
répandue. 


Papılio, Linnæus, Syst. natur., ed. XII, p. 744. 
—  Machaon, Linn., op. cit., p. 750. 
-- - varietas Aszalzca, Men. En: corp:, an. TI, p. 70. 
— — — Estiva, Eim.Artbil. und Verw.,p.103,t.6,fig.4. 
—  Alarum lalius nigro-fascıalis, alarum posteriorum maculıs ceru- 
leis permagnıs. 


Longueur des antennes : 10-11 mill. 
— des palpes : 3 1/2-4 mill. 
— entre les extrémités des ailes étendues : 69-73 mill. 
— du corps : 21-23 mill. 
— de l'abdomen : 13-15 mill. 
== des pattes : 10-12 mill. 


Cette forme diffère du type Machaon d'Europe en ce qu'elle présente la 
bande noire postérieure à la face supérieure des ailes de la seconde paire 
plus large et mieux distincte et en ce que, partant du bord antérieur en 
ligne droite, elle arrive, atteignant presque la cellule discoïdale, jusqu’à la 
tache semilunaire anale. 

Cette forme, que l'on rencontre d'ordinaire en Sibérie, au Kamtchatka, 
près de l'Himalaya, dans le district de Kouldja, à 4,000 pieds, et au mois 
d'août, vit aussi dans certaines localités de l'Europe. 

La bande noire des ailes de la seconde paire, qui, dans le type de 
l'Himalaya, est large de 8-9 mill., ne dépasse par 5 mill. dans les exem- 
plaires d'Europe qui vivent sur les hauteurs de la Suisse. Ces exemplaires 
présentent encore l'angle intérieur de la même bande moins prononcé et 
moins concave. 

Dans les exemplaires du Aamichalka, la largeur de cette bande dépasse 
11 mill. et l'angle interne est très faible, si bien qu'elle est presque 
droite. 

M. Felder (1) en donne la diagnose suivante : Var. Asratica, discrepans 
alis adhuc brevioribus posticisque in regioni analı magis produclıs. 

Cette espèce a aussi été observée dans plusieurs localités de la province 
de Liège (2) et dans bien d'autres de la France, et elle correspond exacte- 
ment à celle décrite par le Docteur 7remoulet sous le nom de variété 
Burdigalensis. 

M. O. Staudinger (3) assure que la variété Saharæ d'Oberthür est une 
forme plus petite et locale de la variété Aszalıca. 


(1) FELDER. Wiener entomolog. Zeit., IV, p. 353. 
(2) DE SELYS-LONGCHAMPS. Catal. des Insect. Lépid. de la Belgique, Ann. S. E. B., I., p. 4. 
(3) STAULINGER-REBEI, Catal, d, Lepidopteren d, Palæarct. Fauneng., p. 2. 


= 140 — 


.Papilio, Linnzus, Syst. natur., ed. XII, p. 744. 
— Machaon, Linn., op. cit., P. 750. 
— —  aberralio, generatio æsliva Aurantiaca, Spr.G.Verbr., I, 
p. 278 (1858). 
— —  Drusus, Fuchs. Stett. E. Z., p. 241 (1884). 
—  Auranliaca-flava, strigis nıgri angustior, abdominis villa nigra 
dorsalia angusla. 


Longueur des antennes : 11-13 mill. 
— des palpes : 3-4 mill. 
— entre les extrémités des ailes étendues : 72-75 mill. 
— du corps : 22-25 mill. 
— de l'abdomen : 14-16 mill. 
— des pattes : 10-12 mill. 


Cette variété a des dimensions plus grandes que celles du type, et elle a 
le tour des ailes jaune rougeätre très vif; dans les exemplaires bien con- 
servés on observe même sur les bandes et sur les dessins noirs une légère 
gradation rougeätre, due à de petits groupes de nombreux atomes rou- 
geätres. 

Les taches semilunaires qui forment la bande marginale dans les ailes 
de la seconde paire sont un peu plus petites et d’une forme plus régulière 
que celles qu'on observe dans le type. 

Chez quelques exemplaires, recueillis dans les îles Açores et dans celles 
de l'archipel grec, les taches bleues manquent tout à fait dans les ailes de 
la seconde paire. 

Elle vit dans le sud de l'Europe et il semble qu'elle présente seulement 
la génération d'été. 


Papilio, Linnæus, Syst. natur., ed. XII, p. 744. 
—  Machaon, Linn., op. cit., p. 750. 
— —  generatio æstiva. Centralis, Stgr. Stett. E. Z., 
p. 193 (1886). 
— —  Centralasiæ. Chr. Mém. Rom., II, p. 51. 
—  dilulior, area basalı flavissime conspersa, abdomine fere toto flavo. 


Longueur des antennes : 8-10 mill. 
— des palpes : 3-4 mill. 
— entre les extrémités des ailes étendues : 68-72 mill. 
— du corps : 19-22 mill. 
— de l'abdomen : 11-13 mill. 
— des pattes : 0-11 mill. 


Cette variété diffère du type en ce qu'elle présente la couleur fondamen- 
tale jaune bien pâle, qui, pâlissant peu à peu dans les dessins et dans les 
bandes noires, s'étend au point de couvrir toute la région de la base et la 
bande apicale des ailes de la premiere paire. Chez le mâle, l'abdomen est 
d'une couleur jaune uniforme, chez les femelles la région dorsale est 
brun-noir. 

Bien des entomologistes ont fait croire que cette variété correspond 


— 141 — 


aux exemplaires de la seconde génération du type Machaon de l'Italie 
méridionale ; mais je fais observer que dans ces exemplaires-là les mâles 
présentent toujours une bande dorsale noire et que l'abdomen n'est jamais 
entièrement de couleur jaune. La chenille a été recueillie au mois de mai 
sur le Capparis rupestris, à Aradan et à Krasnowodsk, au mois de juin sur 
la Buchnera cernua, Desf. 

Cette chenille ressemble à celle du type, mais la couleur fondamentale 
est plus pâle et sur les bandes noires transversales le nombre des taches 
rougeätres est constamment de sept. 

Elle vit dans les régions de Maracandica et de Fergana. 


Papiho, Linnæus, Syst. natur., ed. XII, p. 744. 
—  Machaon, Linn., op. cit., p. 750. 
— 2 ADerratio Sphyrus, Hb. 775-6. Teits. X,r,p:79. Rothsch., 1,275. 
PimAl, 102, 61.3: 
—  pilosior, abdominis dorso late nigro, alarum anteriorum vents 
dilatis, omnium fascıa poslica latiore. 


Longueur des antennes : 7-10 mill. 
— des palpes : 3-4 mill. 
= entre les extrémités des ailes étendues : 68-70 mill. 
— du corps : 17-20 mill. 
— de l'abdomen : 9-10 mill. 
— des pattes : 10-11 mill. 


Forme plus petite, dont la couleur fondamentale des ailes est d’un jaune 
plus foncé et les dessins, les taches et les bandes de la face supérieure et 
inférieure des ailes plus larges et d'un noir plus intense. 

A la face inférieure des ailes de la seconde paire, les taches azurées sont 
plus grandes et de couleur plus vive. La portion basilaire de ces ailes et 
l'abdomen sont plus abondamment pubescents ; les appendices caudifor- 
mes sont plus courts et plus larges. 

Zeller (1) considère cette aberration comme une forme printanière du 
type; je crois que l’assertion de Zeller n'est pas tout à fait exacte. Au fait, 
cette forme diffère du type, outre la couleur du fond, par la pubescence abdo- 
minale, celle de la base des ailes de la seconde paire et les dimensionset la 
forme de l’appendice caudiforme. 

M. Dutreux (2) dit que Sphyrus représente une variété locale de l'Hospi- 
ton moins accentuée dans ses caractères distinctifs. II me semble que cette 
assertion n'est point exacte si on tient compte que l’Hospiton, outre tous 
les autres caractères très nombreux par lesquels elle diffère de Sphyrus, 
présente constamment, prés de l'angle anal à la face inférieure et supé- 
rieure des ailes de la seconde paire, la tache orange allongée, jamais ronde, 
et séparée de l’azurée par un trait noir de la même forme très distinct. 

C'est un caractère qu'on ne rencontre jamais dans Sphyrus, où cette 


(1) ZELLER. Isis, Encycl. Zeits. herausg. v. Oken, Leipzig, 1847, p. 217. 
(2) DUTREUX, Stett, E, Zeit,, t, XV, p, 320, 


Be 


quantité de taches présente la même disposition et la même forme que 
dans le type Machaon. 

Le Docteur Delaharpe (1) décrit une forme intermédiaire entre le type 
Machaon et l'Hospiton, recueillie par lui tout récemment en Sicile, 
Machaon var. Sicula, dans laquelle les ailes de la première paire sont 
comme uans le type et celles de la seconde paire semblables à celles de 
l'Hospiton, ainsi que l'abdomen. Je doute fortement que ce soit exact: l'A. 
a pu produire une confusion avec quelque exemplaire exagéré appartenant 
au Papilio ab. Sphyrus, où la bande des ailes postérieures est plus étendue; 
on ne doit point le considérer comme le produit d’un accouplement fécond 
de ces Jeux expèces, car le Papilio /lospiton manque absolument en 
Sicile. 

Cette forme paraît rarement dans les campagnes romaines, dans l'/talie 
du Sud, dans les montagnes du Caucase et dans toute l'Europe du Sud, 
jusqu'aux confins de la Syrie. On la trouve aussi dans les terrains herbeux 
de l'Afrique septentrionale et occidentale et de l'Asie occidentale et cen- 
trale. 


Papilio, Linnæus, Syst. natur., ed. XII, p. 744. 
—  Machaon, Linn., op. cit., p: 750. 
—  Aberratio, generatiosæstiva Hıppocrates, Feld. Z. B. V., 1864, 
p.314. Rothsch:, 1e, P. 276. Eim. 1, cp: 081 MIRE 


—  maxima, saluralior, Supra magis nigricans. 


Longueur des antennes : 15-17 mill. 
— des palpes : 4-5 mill. 
— entre les extrémités des ailes étendues : 108-112 mill. 
— du corps : 26-29 mill. 
— de l'abdomen : 15-18 mill. 
— des pattes : 13-15 mill. 


Je considère cette variété comme une forme géante du type Machaon, 
qui présente des caractères communs avec le Machaon du Japon etl'Hospi- 
ton de la Sardaigne. On peut la considérer d'ailleurs comme une forme 
insulaire intermédiaire très exagérée, dans laquelle la couleur du fond 
varie du jaune foncé jusqu'au jaune très pâle. Au fait, en examinant avec 
soin l’Hıppocrales, un caractère qui nous frappe plus que les autres, 
comme les dimensions, est une large bande marginale brun noir dans les 
ailes de la première paire, bande qui ne finit pas, comme dans le type 
Machaon, très subtilement, mais qui est sinueuse et, dans quelques exem- 
plaires, presque dentée, comme dans l’Hospiton; mais il y a plus : le bord 
costal est également nuageux, comme dans cette dernière espèce, dont elle 
conserve aussi les bandes correspondantes aux nervures, qui sont plus 
étendues et mieux marquées. 

A la face inférieure des ailes de la seconde paire, on observe que les 


(1) DELAHARPE. Contrib, à la Faune de Sicile, Lausanne, 1860, p. 33, 


— 143 — 


taches azurées ressemblent beaucoup, pour l'intensité de la couleur, pour la 
forme et la position, à celles d’/lospiton; en outre, la tache anale, bien 
colorée, large, est séparée chez l’Hrppocrates de la tache azurée par une 
bande d'une belle couleur noire intense qui tend à disparaître, car il y a 
des exemplaires où elle est clairement interrompue. Cette bande manque 
toujours dans le Machaon type, tandis qu'elle constitue un caractère bien 
distinct et spécifique de l’Hospiton. L’appendice caudiforme est enfin très 
court proportionnellement aux ailes ; c'est un caractère qui s’observe aussi 
dans le Papiho Hospiton. 

Le Doct. A. Pagenstecher (1) parle abondamment de cette espèce et il pro- 
pose de lui donner le nom de Papilio Mikado ; il dit encore que le Papiho 
Oregonius et le P. Asterias sont les prototypes du Papilio Machaon 
européen et que cette espèce, avec ses nombreuses variétés, dérive des 
espèces américaines. 

Il me semble, à vrai dire, que sa conclusion ne peut ni ne doit être soute- 
nue; si on étudie avec soin une quantité d'exemplaires qui montrent par- 
tout des formes intermédiaires, il faut penser que ces formes constituent 
des variétés locales d'une espèce unique, typique, cosmopolite, telle que 
le Machaon type, sur lesquelles l’évolution et les influences chimiques et 
physiques ont agi puissamment. 

Dans la seconde génération, au mois de juillet, l'Hippocraltes est toujours 
de dimensions plus grandes que dans la première, en mai, et la couleur 
jaune fondamentale est bien plus brune. A noter dans cette seconde géné- 
ration une prédominance de la couleur brune, et je crois bien qu'elle cons- 
titue une forme demi-mélanoptique de la première génération. La couleur 
brune-noire des taches est plus répandue, celle des côtes se présente sous 
la forme de larges bandes noires, et la bande extérieure noire dans les 
ailes de la seconde paire atteint d'un côté la cellule discoidale et de l’autre 
elle court presque complètement le long des taches semilunaires. La cou- 
leur noire de la region basilaire s'étend considérablement, à tel point 
qu elle donne aux papillons un facies plus noir. 

Dans cette seconde génération la pubescence abdominale est très courte, 
tandis que les poils, dans la première, sont nombreux et longs. 

Dans les exemplaires de la troisième génération qui volent à la fin de 
septembre, la couleur fondamentale est plus claire et la couleur brun noir, 
due à l'exagération des taches, des lignes et des bandes, est plus limitée, 
toujours bien plus répandue que dans les exemplaires de la seconde 
génération. 

La forme typique paraît localisée surtout, au point où en sont nos 
connaissances, dans le /apon; on a recueilli quelques exemplaires au nord 
de la Chine et dans la Corée. Dans le bassin de l'Amour, il y a une forme 
intermédiaire, bien constituée et permanente, avec la couleur fondamen- 
tale plus claire et les dimensions plus petites. 


(1) A. PAGENSTECHER. Verh, Heidelberg nat, Medic, Ver., 1874, p. 22, 


— 144 — 


Papilio, Linnzus, Syst. natur., ed. VII, p. 744. 
—  Machaon, Linn., op. cit., p. 750. 
_ — var. Stkkimensis. Moore, Journ. As. Soc. Beng., 1884, 
P- 47. 
= — 7, .Asiatrea; im en prrrosit, NM 
== . Montanus, Alph., Mem. rom., IX, p. 85, 229. 
— ale posteriores caudis brevioribus, macula rufa analı supra bis 
nigro cincta. 


Longueur des antennes : 7-9 mill. 
— des palpes : 3-4 mill. 
— entre les extrémités des ailes étendues : 66-70 mill. 
— du corps : 15-17 mill. 
— de l'abdomen : 9-10 mill. 
— des pattes : 8-10 mill. 


Forme assez rare, dans laquelle on observe une couleur orangée fonda- 
mentale, prédominante. 

Dans les ailes de la première paire le noir de la bande marginale et le 
brun de la région basilaire s'étendent plus que dans le type. Les taches 
semilunaires et marginales dans les ailes de la première paire sont réduites 
à peine à des points; celles de la seconde paire sont plus petites, mais 
elles conservent tout à fait la forme et la régularité de celles qu’on observe 
dans le type. 

La tache anale rouge brique dans les ailes de la seconde paire ressem- 
ble beaucoup à celle qu'on observe dans l’Hospiton ; d'ailleurs, la poudre 
azurée prédomine sur les atomes noirs, très nombreux. 

Elle a une seule génération en juin dans le Sıkkim, la region d’Amdo, 
dans la Chine méridionale et occidentale, dans la chaîne orientale de 
l'Himalaya. 

On trouve des passages gradués et bien définis entre le type Machaon 
et cette variété dans les lieux très élevés au nord-est du Thibet. Au nord- 
ouest des Terre Ladakenses, on trouve des exemplaires naturellement 
perpétués, qui se distinguent des normaux en ce qu'ils ont la couleur 
générale fondamentale alaire d'un jaune très pâle et l’appendice caudal 
très réduit, ecaudala pallidior. Ils ont été considérés par Moore (1) comme 
une variété distincte et nettement constituée : var. Ladakensıs. 

Le Docteur Rühl(2) mentionneles aberrations suivantes du Machaon type. 


Papilio Machaon, Linn. 
e= = ab. Watzkar, Garbowski. 

On peut la considérer comme une des formes les plus jolies du type. 
Elle est de dimensions un peu moindres. Les ailes de la premiere paire 
sont plus étroites, les bords antérieurs et postérieurs forment, par leur 
rapprochement accentué et leur courbure sensible près de la région api- 
cale, une profonde fente elliptique. 


(1) MOORE. Journ. As. Soc. Beng., 1886, p. 46. 
(2) Run, Die palæark. Gross-Schmett. und, ihr,, Naturg,, 1893, p. 


— 145 — 


On doit la considérer comme une aberration régulière et perpétuée. 
On la trouve en Galicie, Autriche, plus rarement en Saxe. 


Papilio Machaon, Linn. 
— — ab? Drusus, Fuchs. 
Differe du type en ce quela bande noire longitudinale de l'abdomen, qui est 
bien large dans le type, est réduite seulement à un petit filet. 
La pubescence thoracique et abdominale est un peu plus claire que 
dans le type. 
On la trouve très rarement en Allemagne, en Bulgarie, en Suisse. 


Papilio Machaon, Linn. 

— — ab. Nigrofasciata, B. 

Cette forme differe du type commun par les dimensions un peu plus 
petites; elle présente aussi les differences suivantes : 

Les taches semilunaires jaunes disposées le long du bord externe des 
ailes de la seconde paire sont plus petites et la bande noire plus élargie, 
avec le contour plus varié. 

La série des taches oculaires dans les mêmes ailes se modifie très sensi- 
blement; en effet, la tache ronde, rouge dans le type, est dans cette forme 
moitié azurée et moitié noire; seulement, dans quelques exemplaires con- 
servés avec soin, on observe une gradation effacée de couleur rougeätre 
en bas. Les appendices caudaux sont plus courts, mais plus larges. 

Dans les ailes de la première paire, les taches semilunaires marginales 
sont réduites à des points; la bande noire marginale est bien plus large, 
comme celle des ailes de la seconde paire. 

On la trouve dans la Catalogne, l'Espagne, le Portugal, l'Algérie, la 
Tunisie, la Tripolitaine. 


Papilo Machaon, Linn. 
= — ab. Niger. 

Forme très rare, que j'appellerai mélanoptique. 

Dans cette forme, le noir est très abondant, les bandes, les taches et les 
lignes acquiérent des dimensions exagérées ; la tache rouge oculaire dispa- 
rait, donnant lieu à une autre de même forme, mais noire. Le thorax et 
l'abdomen également noirs. 

On a pris un exemplaire dans le duché de Bade, pres de Winchem ; il 
yena un autre dans une collection importante et riche en variétés et aber- 
rations en Angleterre. Cet exemplaire n’a pas d'indications relatives au lieu 
où il a été recueilli. 


— 146 — 


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DoTT. Enkıco CANNAVIELLO. 


—— [1111 PROD 


TABLEAUX ANALYTIQUES ILLUSTRES 
POUR LA DÉTERMINATION 


DES 


LEPIDOPTERES DE FRANCE, DE SUISSE ET DE BELGIQUE 


PAR 


E.ANDRE 
Vice-président et conservateur de zoologie dela Société d'Histoire nalurelle de Mâcon 


(suite) *) 
GENRE XIV. CALLIMORPHA lat. 


1 Supérieures noires avec le bord interne et des bandes transverses jaune- paille dont 
une médiane grande et 2 terminales disposées en Y. Inferieures rouge-écarlate avec 5-4 
taches noires. Abdomen rouge avec 4 rangées de points noirs. (fig. 140). 55 à 60 mm. 

L'ab. saturnina, Obth. ale fond des inférieures d’un rcuge-saumon orangé. 
- Environs de Rennes. 

L’ab. lutescens, Sigr. a les inférieures et l'abdomen d’un jaune d’oere. - Bretagne, 
Belgique, France, Suisse. Juillet-Aoüt. Chenille très polyphage, sur plantes basses et 
arbrisseaux, adulle en mai-juin. Hera, L. 


*) Voir no 6, 7-8, 9, 42 vol. VII ; 1,2, 3-4, 5-6, 7, 8-9, 10-11-19, vol. VIII; 3-4, 5-6, 7-8, 11-12 
vol, IX ; 3-4, 5-6-7, vol. X. 


AS — 


2 Supérieures noires, chatoyant en vert, avec 8 à 12 (aches blanc-jaunâtre, irrégulières, 
dont une, toujours jaune, au bordinterne, près de la base. Inférieures rouge-carmin 
avec 3 taches noires. Abdomen rouge avec 1 ligne dorsale et l’anus noirs. 48 à 58 mm. 

L’ab. rossica, Kol. (= lutea. Sigr. = v. A. God.) a les inférieures et l’abdomen 
jaunes. 

La var. bythinica, Stgr. a toutes les taches des supérieures jaunes. 

La var. persona Ib. (sous-variété de rossica) a l'abdomen et les inférieures 
noirs, celles-ci avec la base et des taches jaunes. 

Ces deux dernières variétés ne paraissent pas avoir été signalées dans notre faune ; 
mais elles doivent s’y trouver, surtout la var. bythinica, car on trouve des individus 
à taches médianes jaunes. - Belgique, France, Suisse. - Juin-juillet. Chenille très 
polyphage, adulle en mai-juin, dans les lieux humides et ombragés. dominula, L. 


GENRE XV. CHELONIA lLatr. 


1 Taches ou fond des supérieures noirs. . 


- - LT 
1 Supérieures pas marquées de notr. . a RS 
2 Fond des supérieures blanc avec taches et bandes transverses d’un noir velouté. . 4 
%Eond noir ou gris. - - » 2 1% +8 
5 Taille supérieure à 50 mm. : : - se: à 6 
PURE IETIeNr 3,50% nam. 2 One LUN EN een 


4 Inferieures roses ou rouge-carmin. 50-55 mm. 
(fig. 141). - Belgique (Virton), France. - Mai- 
juin. Chenille en avril, sur millefeuille et 
senecon, se cache en hiver dans les grosses 
touffes de luzerne et de centaurée. . .» 

. Hebe, L. 


4 Inferieures jaunes avec les bords externe et 
abdominalrouges. (fig. 154). 45 à 50 mm. - Midi 
de la Erance, Doubs, en juillet." . .. 

. . fasciata, Esp. 


Fig. 154. Chelonia fasciata (réduite). 


5 Fond des supérieures gris avec 12 taches noires irrégulières. Inferieures roses avec des 
taches noirâtres. 50 à 55 mm. 

La var. simploniea, B., des Alpes et des Pyrénées, est plus foncée, avec les infé- 

rieures à bordure externe noirätre large ; les antennes du 4 plus étroites. - Rouen, 

Saône-et-Loire, lautes et Basses-Alpes. - En juillet. Chenille sur le grateren. 


en: .  . maculosa, God. 
5 Fond des superieures noir avec, generalement, 
8 taches blanches, Inférieures jaunes, à taches 
noires. 55 min. (fig. 155). 
L’ab. angelica, Bdv. a les taches des supé- 
rieures fauves. - Midi de la France. 
L’ab. nigrella, Fettig, a les ailes inférieures 


tres rembrunies; elle provient de chenilles Fig. 155. Chelonia villica (réduite). 
nourries de radis noir. - Belgique, France. 
Chenille en avril-mai ; se nourrit de plantes basses. . . . . villica, L. 


6 Supérieures avec des bandes blanches sur fond brun-café ; quelquefois le blanc 
domine, d’autres fois c’est le brun. Inférieures rouges, parfois jaunes, avec des taches 
noires plus ou moins étendues et glacées de bleu. 50 à 72 mm. - Belgique, France, 


Ars 


Suisse. Juin-août. Chenille très commune au printemps, se nourrit de presque toutes 
les plantes. On obtient, paraît-il, des variétés foncées en la nourrissant de feuilles de 
noyer et, au contraire, des variétés claires en Ja nourrissant de laitue. . caja,L. 


6 Supérieures avec à laches jaune-päle sur fond brun, plus foncé à la côte. Inférieures 
jaune foncé avec 5 taches noires. 70 à 80 mm. - Est de la France, Aube, Isère, Suisse. 
Chenille hiverne 2 fois ; elle vit dans son jeune âge sur Rhamnus, Lonicera, Corylus, 
Ulmus, etc. puis plus lard sur Plantago, Leontodon ete. . .  matronula I. 


7 Supérieures jaune-d’ocre a taches noirätres 
irrégulières. Inferieures roses ou rouges, avec 
6-7 taches noires. 48 mm. (fig. 156). 

L'ab. flaca. Sigr. a le fond des inférieures 
jaune. - France, Suisse, en juin-juillet. Chenille 
très polyphage, vit sur chêne, groseiller, orme, Fig. 156. Chelonia purpurea (réduite). 
genêt, spirée, plantain, pissenlit, patience, 
etc. etc., se trouve d'avril à juin. En 2 +... : 14 © A PPETPHION NT 


7 Supérieures brun-noirdtre avec 2 bandes blanches transcerses. Inférieures d’un 
blanc sale (4) ou d'un rose carminé (Q) avec 2 taches et la frange d'un brun-noirâtre. 
50 mm. Côte-d'Or, Doubs, Saôneet Loire, Rhône, Basses-Alpes, Var et Pyrenees-Orien- 


tales. Chenille en juin-jnillet sur Asperula eynanchiea.  .  . . . Casta Esp. 

7 Supérieures brun-café avec 6 à 8 taches jaune-püle. Inferieures noirâtres avec des 
bandes d’un rouge-carminé. - 35 à 37 mm. Centre de la France en juin. Chenille en 
mai sur Ja patience et autres plantes basses. 

La var. Aulica, L. (considérée aussi comme espèce distincte), a les bandes des 
inférieures jaune-fauve et non rouges. - Estde Ja France. - Chenille sur fraisier, cyno- 
glosse, millefeullle, etc. 

L'ab. Dejeanti, God. des Pyrénées-Orientales est plus claire qu’Aulica, avec les 
taches noires des inférieures plus petites. 

(Syn: Cieiea, Hb), \ u 0e DNS CR PC OUAIS NES 

GENRE XVI. EUPREPIA, II. S. 
40 à 45 mm. (fig. 157). - Midi de la France. 
- En mai et juin. Chenille sur les graminées 
au printemps. . . . . pudica, Esp. 
GENRE XVII. 'CRICHOSOMA, Rbr. 
Fig. 157. Euprepia pudica (réduite). 

Celle espèce assez rare habite en mai dans les Pyrénées-Orientales. La chenille se 
trouve sous les pierres en juin-juillet, elle se nourrit de plantes basses. RL 
ee SR es #hemigenum, Deubraee 

GENRE XVIII. SPILOSOMA, Stph. 
1=Eond: ‚des 4 ailes blancs 27.2 M u NT CIRE 
1. Eond;.des ‚alles‘ ‚d’aulre, couleur.e 0 m. ON Fe Eee EEE) 
2 Abdomen, à 5rangees.de-poinlsinoirs M CC CR RS 
2 Abdomen à trois rangées de points noirs... ...—....—.. 10 
3 Fond des ailes gris=noir ou gris-roux. 7.0 ee ON 


8 Found des aîles jaune... us u: "sata una vertan SUR PIC TIC RE 


— 153 — 
4 Moins de 40 points noirs sur chaque aile supérieure. . 2 2 4 . + . . 6 


4 20 à 50 points noirs sur chaque aile supérieure. 
Un à six sur les inférieures. (Fig. 158). 

L’ab. Walkeri, Curtis a les points des 
supérieures réunis en lignes dans le sens des 
nervures. - Belgique, France, Suisse. - Mai et 
juin. Chenille en été et automne ; se nourrit Q 
de plantes basses. . menthastri, God. Fig. 458. Spilosoma menthastri. 


Ailes noires avec une tache jaune d’ocre à l'angle 
anal. Mai et juillet. Chenille sur les plantes basses en juin. 35 mm. - Belgique, 
Kiangese=,Aoulxeitseplembresh.. ar a0 Man luctifera, God. 


5 Supérieures brun-fuligineux ; inférieures rouges avec une bande terminale et 2 points 
noirs. 55 mm. - Belgique, France, Suisse, en mai et juin, puis août et septembre. 
Chenille en été et en automne, se nourrit de plantes basses. .  fuliginosa, L. 


6 Abdomen blane ; ailes demi-transparentes. . . . . . . mendica, Cl. 2 


6 Abdomen jaune ; ailes opaques. 56 à 40 mm. - Belgique, France centrale et septentri- 
onale, Suisse, en juin. Chenille en août et septembre sur Lamium album, Pteris 
aquilina, Rumex et aulres plantes basses. 4 . . . . . . urticæ, Esp. 


7 Paltes antérieures noires avec de longs poils jaunes ; les poils des deux autres paires 


d’un blanc-jaunätre. 32 mm. - Belgique, France, Suisse. - Mai. Chenille en juillet et 
août sur Jamiers, plantains et autres plantes basses. . . . mendica, Cl. 4 


7 Pattes couvertes de poils gris plus ou moins foncés. 26 mm. 

L'ab. * carbonis, Frr. est noirätre, unie, sans points. - Basses-Alpes, Isére, Lozère 
Pyrénées-orientales en mai et juin. Chenille en juillet, se cache sous les herbes et 
les pierres, au pied des murs. Se nourrit de plantes basses comme ses congénères. 

NEN ERST RME OS GE #2 LA ges sordida, Hb. 


8 Supérieures d'un jaune-päle et terne, plus pâle 
chez la @. 58 à 45 mm. (Fig. 159). - Belgique, 
France, Suisse, en mai et juin. La chenille vit 
de plantes basses en seplembre,et octobre. 
UN 22 Slubrieipeda,s;.v. 


8 Supérieures d’un jaune-abricot chatoyant en rose 
avec 2% points noirs et des pelites Laches 


ferrugineuses. Ab. de Sp. menthasıri décrite Fig. 159. Spilosoma lubricipeda. 
en 1822 d’après un exemplaire qui semble être 
resté unique jusqu'à present!  . . . . + . . . . ab. Luxzerii, God. 


Fam. V. HEPIALIDÆ 
GENRE XIX. HEPIALUS, F. 


NT ERNTERTEUNEFALAS nm ee ME PAUSE PUMA RO ES RS USE U VL TT 
9 


Te ED SN CPNTN TRE RE RE RE TA À 
2 Dessus des 4 ailes d’un blanc argenté sans taches ; dessous noirätre. Pattes postérieures 


pourvues d’un gros pinceau de poils. - Belgique, France, Suisse. - Juin-juillet. Chenille 
dans les racines de la bryone, du pissenlit et du houblon. Elle fait parfois des dégâts 
importants dans les cultures de houblon, . » . . . . . humuli, [. 4 


2 Supérieures jaune d’ocre, généralement avec 2 lignes rouges, obliques, parallèles. Pattes 
postérieures moins velues que celles des d', . . . . . . humuli, 1.2 


— 104 — 
5 Une ligne ou bande oblique blanchâtre allant du sommet au bord interne et une du 
bord interne à la base en formant un V très ouvert. . . . . . . ,. 4 
9 N'ayant pas ce dessim. N LOU see. I ON NN NP 


4 La bande oblique extérieure est plus étroite et moins hien marqaée vers le sommet que 
vers leshbord'interne. Taille 25 240 mm. .. 00 Er Er 


4 La bande oblique extérieure se bifurque en forme d’Y vers le sommet. 45 à 48 mm, . 
M cu 

5 Fond rouge briqueté clair (4) ou brun-grisätre (2) avec les bandes blanches obliques 
droites et ininterrompues. Vers le milieu de la côte on voit un € blane dont Ja 
convexité est tournée en bas. - Belgique, France, Suisse. - Mai-août. Chenille dans 

les racines.de palience et-de plantaäin. |. OX sylvinus, 1. 


> Fond brun-jaunätre obseur ou cendré pâle. Bandes obliques sinuées et souvent inter- 


rompues. Un trait blanc longitudinal vers le milieu de l'aile. - Belgique, France, 
Suisse. - Mai et août. Chenille dans les racines de Rumex, Plantago et Solidago. . 
Tics 


6 Supérieures avec 2 bandes obliques parallèles 
de points inégaux, d’un jaune pâle soyeux chez 
le 4, blanchâtres chez la ®. 26 à 50 mm. 
(fig. 160). - Belgique, France, Suisse. - Juin- 
juillet. Chenille dans les racines de Rumex, 
Plantago, Vaceinium, Erica. . Hectus, L. 


6 Dessins différents. (Espèces rares, habitant ordi- Fig. 160. Hepialus hectus. 
nairement les montagnes élevées). . . 7 


7 Supérieures avec 2 bandes transverses de taches rondes, brunätres, cerclées de jaunätre 
et plusieurs autres taches semblables. Fond d’un brun obseur ou fuligineux chez le 
Jet blanchâtre chez la ®. 45 mm. - France, (Grande Chartreuse, Gironde). - Juillet. 

. carnus, Esp. 


1 Pas de:laches rondes Cerclées. "0 TL 


8 Supérieures avec une bande oblique allant du sommet au bord interne et une longitu- 
dinale, de la base au milieu de l'aile où elle se recourbe en s’elargissant. 34 à 40 
mm. - Pyrénées-Orientales (Canigou, le Vernet) et Basses-Alpes (Malmorte). - Juillet. 

Ganna, Hb. 


. . . . . . . . . . . 


8 Pas de bande longitudinale En ee ee ee + À 
9 Fond des supérieures brun-noirätre, semé d'un grand nombre de taches blanchätres d. 
35 mm. ® n'ayant que des rudiments d'ailes. - Pyrénées-Orientales, à plus de 2000 
mètres d'altitude. - Juillet. . . . . . . . . . pyrenaïcus, Donzel. 


9 Fond des supérieures rougeätre pâle où brun-noirätre avec la bande oblique extérieure 
se bifurquant au sommet en forme d’Y. Côte marquée de deux taches bJanches ou 
blanc-rougeâtre dont une plus grande et bifide. Une bande anguleuse blanche longe 
le bord interne de la base au milieu. 

Lab.  gallicus, Kaden a les ailes supérieures d’un rouge-brique avec les dessins 
très vagues. 58 à 48 mm. - Savoie, Pyrénées, Vosges, Mont-Dore, Mäcon ! (une 2) en 
juillet... 4 2000 Lo NN OR NP EN IEEE 


Fam. VI. COSSIDÆ 


GENRE XX. COSSUS, Fab. 


Seule espèce : 65 à 70 mm. - Belgique, France, Suisse. - Juin, juillet. Chenille dans 


— 155 — 


l'intérieur des chênes, bouleaux, ormes, peupliers. En captivité on peut la nourrir de 
pommes recouvertes de sciure de bois. . . . . . . . ligniperda, Fab. 


GENRE XXI HYPOPTA, lb. 


Seule espèce. 37 mm. N'a eacore été trouvée que dans les environs de Montpellier, 
cosstrum, Ib. 


- . . . + . . . . . 


GENRE XXII. ZEUZERA, Lätr. 


Seule espèce. 4 45 à 50 mm. 2 70 mm. 
pourvue d’une tarière jaunâtre à l'extrémité de 
l'abdomen. (fig. 161): En juillet août. Chenille 
dans les troncs des maronniers d'Inde, noyers, 
chataigniers, peupliers, frenes, ormes, Lilleuls, 
bouleaux, chênes, poiriers, pommiers, lilas, 
COR 0 000. æsCUu,: L: 


Fig. 161. Zeuzera æsculi. (réduite). 
GENRE XXI. PHRAGMATZECIA, Newmaun. 


Seule espèce. 38 mm. - Suisse, France, dans les marais, environ d'Amiens, de Douai 
et de St-Quentin. (Nord). La chenille vit dans les roseaux. . . castanæ, Hb. 


GENRE XXIV. STYGIA, Latr. 


Seule espèce. 20 à 24 mm. Languedoc, environs de Montpellier, en juinet juillet. 
La chenille vit dans les tiges et les racines de l’Echium italicum. australis, Lat. 


GENRE XXV. ENDAGRIA, Bdv. 
Seule espèce. 22 à 26 mm. - Provence, Digne, Nyons. . . .  pantherina, Ih. 
Fam. VII. COCLIOPODÆ 


GENRE XXVI. LIMACODES, Latr. 


4 91 à 25 mm. (Pl. IL. fig. 20). - Belgique, France, Suisse. - Juin-juillet. Chenille en 
août, septembre, octobre sur les chênes et leshêtres. » . . . testudo,S. V. 


4 16 à 18 mm. (PI. Il fig. 21) - Belgique, France, Suisse. - Juin, juillet. Chenille sur le 
Beuphensetsleichener.. à. 242 ms) 5 POINT. asellüus, SV. 


Fam. VIII. LIPARIDE 


GENRE XXVII. PORTHESIA, Stph. 


1 Les supérieures plus ou moins salies de noirätre en dessous et ayant souvent en dessus 


Mon hoines nous verslanglenlerne.tdes. eye LULU 2 OS 2 
4 Les 4% ailes d’un beau blanc dessus et dessous. 9 


2 Dessous des supérieures noirâire avecles bords interne et terminal blancs. Thorax et 
abdomen blanes avec l'anus garni de poils d'un j«une-doré, 29 à 32 mm. - Belgique, 
France, Suisse. Juillet-aoüt. Chenille sur aubépine, charme, chêne, saule, prunellier, 


éte.sen mal el juin: us al ent TOM ON UE Se 


2 Dessous des supérieures blanc avec la côte neirätre. Corps blane avec les 4 derniers 


= 
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J 


1 


12 > 


12 


ca 


oı 


a 


[211 


anneaux de l’abdomen brun-obseur et l’anus garni de poils d'un fauve-ferrugineux. 
Supérieures plus larges et d’un blanc moins brillant que chez Auriflua. 50 à 35 mm. 
- Belgique, France, Suisse. - Juillet-aoüt. La chenille est extrêmement commune sur 
tous les arbres fruitiers auxquels elle cause d'importants dégâts. Ses poils occasionnent 
d'assez vives démangeaisons si elle vient à tomber sur le cou quand on cueille des 
ÉPUILS UN ON NL AN Chr ySOrT RCA RES 


Abdomen blanc ; anus garni de poils d'un jaune doré destinés à abriter les œufs. 55 à 


45 MM: sn 6 050 6 CO ON OO AURIUA RES PIRE 


Les 4 derniers anneaux de l'abdomen bruns ; anus garni de poils d'un fauve-ferrugineux. 


Supérieures plus larges et moins brillantes que chez auriflua. 40 mm. . . . 
RM RE Re EP en MONA Eos. la 


GENRE XXVII. LEUCOMA, Stph. 


Seule espèce. 40 à 48 mm. - Belgique, France, Suisse. - Juillet-août. Chenille en 
juin sur les peupliers, plus rarement sur les saules. . . . . . salicis, I. 


GENRE XXIX. LARIA, lib. 


Seule espèce. 40 à 45 mm. - Belgique, France, Suisse. Juillet-août. Chenille sur 
bouleau, chêne, hêtre, tilleul, en mai et juin, dans les bois. . WV nigrum. Esp. 


GENRE XXX. PENTOPHORA, Stph. 
Seule espèce. (4 pl. IE fig. 22) 2 16 mm. - Midi de la France. .  morio, I. 


GENRE XXXI ORGYIA, Och. 


alles. bien -developpeesı 35 =. 20 u 
Aptères ou n’ayant que des moignons d'ailes 9. . . . 2. 2 2.22.26 
Supérieures avec un point blanc vers l'angle interne. -. 2 . 2 2 20.9 
Les 4 ailes d'un bistre uni, dessus et dessous avec la frange d’un jaune-fauve. 25 mm. - 
Ariège, Pyrénées-Orientales. - Juin-juillet. Chenille sur genêts et saules. .  . . 
LE fete NE ce 7 ee = AE ee Ar O COR D ARR 
Dessous des 4 ailes d'un brun-noir ou brun-bistre uni. . + . . . . . 4 
Dessous fauve ou avec le sommet taché de blanc. . . . nn . |. 5 
Fond brun-noir, une tache gris-cendré au sommet et une vers le milieu de la côte. 21 
à 28 mm. - Provence, Pyröndes-Orientales. Juin-juillet. - Chenille sur chênes, genêts, 
etc. en mai et juin. . 2... à 2 a 2.0. trigotephras ENS 
Fond brun-bistre, des lignes transverses ondulées plus sombres et peu distinctes. 26 
mm. - Belgique (Campine anversoise). 2 2 . . . . .  ericæ,Germ. 4 
Fond fauve avec des lignes transverses plus foncées aux supérieures el un gros point 
blanc à l'angle interne. 24 à 50 mm. - Belgique, France, Suisse. - Juin et septembre. 
Chenille en mai et août sur arbres et arbustes dans les bois. . antiqua, I. 4 
Fond brun avec une tache blanche au sommet, visible aussi en dessous et une autre 


vers l'angle interne, généralement en forme de virgule. (Pl. IL fig. 25). 26 à 51 mm. - 
Belgique, France, Suisse, - Juin, août et septembre. Chenille sur chêne, aulne, 


— 157 — 


prunellier, framboisier, églantier, etc. en mai, juillet et août. gonostigma, S. V. 4 


LT ON EE de M Ne, PR Re 


6 Ayant des moignons d'ailes tıes courts ; corps gris-jaunâtre ; dos, antennes et pattes 
COURENT IDE TE 2. RO D NS CN 0, ne. antigua,l. 9 


7 Corps très gros, cendré obscur. Pattes et antennes brun-jaunâtre. gonostigma, Fab. 2 
7 Corps blond pâle. Tête noire et comme cornée. . . . .  aurolimbata, Gn. 9 


7 Corps gros, couvert d’un duvet blanchätre. (espèce méridionale). trigotephras, Bdv. 2 


7 Corps couvert d'un duvet blanc ; tete luisante, peu distincte. (Espèce septentrionale). 
LAN Due LE ME ee AU AN UMR RL Jericæi Gern." © 


GENRE XXXIT. PSILURA, Stph. 


Seule espèce. 40 à 50 mm. 
L’ab. eremita, Och. a les lignes noires transverses réunies en larges bandes. 


La var. Æt{hiops, Breyer est encore plus noire, - Belgique, France, Suisse. - Juillet- 
août. Chenille en juin et juillet sur chêne, hêtre, pin, ete. . . monacha, I. 


GENRE XXXII. OCNERIA, I. S. 


58 à WM Ui ee LE ROLE EAU LS SET en HB a a LRO 


128 à 55 mm. Fond gris-rougeätre. Supérieures avec 2 lignes noirätres transverses sinuées, 
entre lesquelles existe une lunule blanche. Rare. - Pyrénées-Orientales (Le Vernet), 
Saône et Loire (Autun), Var (Hyères) - Août. Chenille sur le chêne. . rubea,S. V. 


2 Fond gris-brun ou gris-cendré. Supérieures avec 4 lignes transverses sinuées en zigzag 
et un point central noir. 40 à 52 mm. - France, Suisse. - Chenille en juin-juillet sur 
presque tous les arbres : chênes, platanes, arbres fruitiers, etc. 

La var. nigra, de Selys est d’un brun uni, sans aucune ligne distincte. . . . 
TON ME RE MRMENNC d'A NE ETS Dar arg 


2 Fond blanchätre. Supérieures avec 4 lignes transverses en zigzag, un point central aux 
supérieures et 7 ou 8 points noirs au bord terminal des 4 ailes. 50 à 70 mm. - 
RE u a RS Dr N RE: dispar. L. 2 


GENRE XXXIV. DASYCHIRA, Sıph. 


1 Lignes Lransverses des supérieures semées d’alomes oranges. Une ou deux petites 
crêtes noires, sur les premiers anneaux de l'abdomen. . 2 
1 Lignes transverses des supérieures plus foncées quele fond, mais pas orangées. Abdomen 


La 


Man. (BIRD. A an PROC NES CR AR SR ee NES RS 


2 Antennes pectinées à Lige noire et barbes brunes. Abdomen terminé par une brosse de 
poils de même couleur. 40 à 45 mm. Belgique (Colonstère, Huy), France, Suisse. - 
Août. Chenille en mai sur le genêt, prunellier, aubepine, hippophaes, bruyère, trèfle 
DATI ee EC ER RCE ET Me AUrascelina il. zei 


2 Antennes seulement dentées. Abdomen terminé par une bourre laineuse plus foncée. 
mn een... fascelina,, Le 1? 


3 Lignes transverses des supérieures peu nettes. Espace médian plus foncé marqué d’une 
lunule centrale noire. Antennes pectinées à tige blanche et barbes rousses. 46 à 50 mm. 
- Belgique, France, Suisse. - Mai-juin. Chenille en septembre et octobre sur charme, 
orme, hêtre, chêne, peuplier, noyer, ete, . . . . . . pudibunda, L. 4 


— 158 — 


3 Deux lignés transverses (extrabasilaire et coudée) seules bien nettes. Lunule centrale 
peu ou pas visible, antennes seulement dentées. 52 à 62 mm. pudibunda, L. ® 


Fam. IX. BOMBYCIDÆ 


GENRE XXXV. BOMBYX, Bdv. 


1 Supérieures avec un point central blane.. . . . 2 2. = 2 denne 
1 Supérieures sans point central. A an Le A ee ee || 
point d'autres dessinsihlanese EEE 


x 


2 Une ligne transverse anteterminale et un gros point à la base blancs. 4. 32 356 mm. 
2358 à 42 mm.La Qa l'anus garni d’une bourre d’ungris-noirätre qui lui sert à abriter 
ses œufs. Chenille en nombreuse société sur aubépine, prunellier etc. dans une tente 
soyeuse. - Belgique, France, Suisse. Celte espèce a une ou deux générations par an 
selon Tes 1OCalités. NE TN 7 A IATIeStriS le 


3 35 à 42 mm. Extrémité de l'abdomen garni d’unebourrede couleur différente chez les 2. 4 


3 44 à 80 mm. Abdomen toujours unicolore et sans bourre. » . . . . . . 7 
4 Ailes et corps concolores, d’un roux canelle, sans aucun dessin, sauf le point central 

blanchatre peu apparent m... ON TT 
4 Point central blanc très gros et bien apparent. . . . "2 2 6 


5 Abdomen sans bourre, entièrement de la couleur des ailes. 35 mm. - Alpes, Vosges, 
Saône-et-Loire, environs de Paris. - Septembre-octobre. Chenille en mai et juin sur 
le chêne. 


(Syn. Catla&, Esp.. 0. ORNE ONU. 2. I Kimicalarsı eye 

5 Extrémité de l’abdomeu garni d’une bourre d’un gris-cendré bleuâtre. 42mm. . . 

N MNT SO OR ee. CIRE CRT IRRIC CAPE RTE 

6 Supérieures jaune-fauve avec l’espace terminal d’un violâtre clair, ainsi que les inférieures. 

32 à 38 mm. - France. - Septembre et parfois en mai. Chenille comme celle de 
Lanestris, sur aubépine, prunellier, poirier, chêne, etc. 

(Syn.zEiverid, (God) RON NE CAR A 

6 Supérieures ferrugineuses avec une bande transverse jaune. Bourre de l'abdomen d'un 

gris argenté sur fond noirâtre. 36 à 40 mm. . . . . . . catax, L. Q® 

7 Antennes pectinees. Abdomen petit. 4 42 à 60 mm. .  . . . . . . . 8 

7 Antennes non pectinées. Abdomen gros. @ 56 à 75 mm. . . . . . . . 9 


8 Les 4 ailes sont d’un beau brun-roux velouté, de 
la base à la lignecoudée quiest Jaune- fauce 
nettement limitée intériearement, fondue exté- 
rieurement, perpendiculaire au bora externe. 
45 à 47 mm. (Fig. 162). 

La var. roboris, Schrk. (= Griliemoti, 

. Trimoulet) a tout l’espace terminal des inféri- 
eures jaune et la bande jaune des supérieures 
très large. - Gironde, Saône-et-Loire. 

La var. Spartü, Ib. a les bandes jaunes plus 
étroites, mieux limitées extérieurement et plus 
régulièrement arquées aux inférieures - Dépar- 
tement du Var. Belgique. France, Suisse.-Juillet. Fig. 162. Bombyx quercus & 
Chenille depuis le printemps jusqu'à la fin de 
juin sur auhépine, groseiller, ronce, prunellier, 
lilas. chênes orme, etc. . 2. 2. Me NON NMIqUErPhR AIRES 


po 


8 Les 4 ailes sont d’un ferrugineux assez foncé sans bandes ou quelquefois une légère 
empreinte de bande aux inférieures. Le point central des supérieures est précédé en 
dehors d’une raie étroite, sinueuse, jaunâtre. 42 à 60 mm. 

La var. medicaginıs, Bkh., bien plus commune en France, a les ailes d’un brun- 
tanné päle avec une ligne cendrée oblique et blanchätre. - Belgique, France, Suisse. 
- Fin d’aoüt et septembre. Chenille sur trèfle, luzerne, genêt jusqu'à la fin de juin. - 
Re MS A es Ta Re RU Or Se M EL LÉO LENS AVE 


9 Fond jaune-paille, plus foncé de la base à la ligne coudée. 
La var. Spartic est plus foncee et se rapproche de la couleur du 4. 56 à 75 mm. 
IE SE NEE NE BE MAÉ Mu et QE LU UE A AS aHerCus AL? 


9 Supérieures et parfois les inférieures unicolores sans raies ou bandes transverses. 
Dans la var. medicaginis, Bkh. on voit une ligne transverse et blanchâtre très 
Dhligue 2.927500, M. ea Line AU NN rs In ELLE, SN O 


10 Taille de moins de 45 mm. SR PT TT D TURC à D Pen Pi ee M 


10 Taille de plus de 45 mm. Supérieures d'un brun roux (7) ou brun-grisâtre (P) avec 
deux lignes blanchätres transverses. 4 48 à 53 mm. @ 60 à 66 mm. Belgique, France, 
Suisse. Mai et juin. Chenille d’aoüt à avril, très polyphage, se nourrit de ronces, de 
STENTTDLDSESLACH EA ee rene JM ee VO a Een ir, 


11 Les 4 ailes ainsi que le corps brun-rougeätre ou ferrugineux ou jaune-d’ocre pâle sans 
COTES SIN ESS WEL ae TRE PC SMAOREECR QC Ait RU RERO SR RNA 
11 Supérieures d'autre couleur et avec 2 lignes transverses plus ou moins visibles. 13 


32 Ailes d'un ferrugineux pâle avec une faible éclaircie au centre de chaque aile supéri- 
eure. Le bord externe présente un coude bien accusé un peu au-dessous du sommet. 
PARA OI Da. a Ve RER NR N doryenit. MI. © 


12 Ailes brun-rougeätre foncé, sans éclaircie au centre. Bord externe régulièrement arqué. 
DARANO OMR Me deg Nr UN ent TOR UE UD ITancOnICA SNS 


12 Ailes d’un jaune-d'ocre très pâle, ainsi que Je corps, les pattes et les antennes. 
(Ab. de castrensis) 35 à 42 mm. . ., . . ab. 2 taraxacoïdes, Bellier 


15 Taille de moins de 28 mm. Corps brun foncé. Ailes brunes avec 2 lignes transverses 


TAUNESSDIUSOUMMOCINSVISLDIeS LEE PEN eg 
1eme deplus de 23mm. ou corps el ailes plus  ClAIrS 17 
1#Supétieures sa fond jaune d’ocre ou ferrusineux. NN ls 
44 Fond des supérieures gris-blane, gris brun ou brun noirâtre. . . . . . 18 
ISgAnlennesipectinees222 arssımm. di NET EN NT TR TO EN 10 
1AAnfennespasipecltinées 1544042 mme OO CN ee 
16 Inférieures brunes ; supérieures à fond jaune d'’ocre avec 2 lignes et une bande 

antélerminale brunes. 27 à 50 mm. - Belgique (Calmpthout), Centre de Ja France, 

Suisse. - Avüt. Chenille en juin-juillet sur Euphorbes, Erodium cicutarium, Helian- 

ÜDERIIDBERULLALUm See TE NE NE AE CASITeNSis, LC 


16 Fond des 4 ailes de même nuance, tantôt jaune terne uni avec 2 lignes transverses 
brunes aux supérieures, tantôt ferrugineux plus ou moins foncéavec 2 lignes transverses 


blanchätres. Cette dernière variété est la plus commune. 2% à 33 mm. - Belgique. 
France. Suisse. - Juillet. Chenille en mai-juin sur buissons, arbres fruitiers et forestiers. 
NN NN MU SL Ed CRaneuSiria 


17 Supérieures d’un ferrugineux plus ou moins foncé avec une bande médiane plus 
foncée limitée par 2 lignes blanchätres, de la côte ax bord interne. 54 à 40 mm. 
ane eh MEN hai MouBErIa.n.]G, 2 


, 0 , , , . , 


— 160 — 


47 Presque semblable ; mais les lignes transverses sont jaunes et linterne va de la cöte 
à La base sans toucher le bord interne. 35 à 42mm. . . . eastrensis, L. 2 


18 Abdomen et fond des ailes gris-cendré ou gris brun. Supérieures traversées par une 
bande plus obscure renfermée entre 2 lignes noires. 

La var. Arcæ, Hb. est plus grande et plus obscure. 31 à 55 mm.- Belgique, France, 

Suisse. - Aoüt-septembre. Cheuille sur aubépine, prunellier, bouleau, chêne, cerisier, 

saule en avril-mal. - a. .4 , : Fa OBERERRERE BEE 


18 Abdomen et fond desailes brun-noirätre. Supérieures avec une ligne transverse flexueuse 
blanche et une tache claire à la base ; iuférieures avec une ligne transverse blanchätre 


presque droite et fondue avec le fond. 

Le B. canensis, Mill. n'est probablement qu'une variété de plus grande taille et à 
dessins plus vifs. 4 31 à 55 mın., 2 58 à 45 mm. - Belgique, France, Suisse.- Octobre, 
novembre. Chenille en mai sur chêne, peuplier, hêtre, etc. . .' .  populi, L. 

19 Ailes demi-transparentes ; côte, nervures et franges brunes. Dessous plus clair avec le 
bord supérieur des inférieures jaune. 23 à 26 min. - France : littoral méditerranéen, 
Saône-et-Loire (Fragny, Creusot). Juillet à septembre. Chenille sur Statice limonium, 
Doryenium suffeuticosum, Prunus spinosa. 

(Syn. Franconica, 60d:)... +0. + ©... "dora ui à 


19 Ailes opaques, d'un brun chocolat ; inférieures avec une et supérieures avec deux 
bandes jaunes obliques. Dessous des supérieures avec une large bande jaune oblique 
se continuant en ligne droite aux inférieures. 243 29 mm. - Alpes. - Juillet à septembre. 


Chenille sur le rosier pimprenelle et sur les saules. 
(Syn: alpieöla, Ser: - en oe u won M ofranconicas Ne 


GENRE XXXVI. CRATERONYX, Dup. 


1 Ailes d’un ferrugineux noirätre avec une bande transverse et un gros point jaunes. 46 
à 50 mm. - Belgique (Hasselt, Namur), France. - Octobre. Chenille sur pissenlit, 
piloselle et autres chicoracées en juin. . - . . . . . . . dumi,dL. 


1 Ailes jaune d'ocre, foncé dans le 4, très pâle dans la ®, avec un petit point noirätre 
vers le milieu de la côte. France (Nancy). - Septembre, octobre. Rare. Chenille en 
juin, juillet sur pissenlit, laitue, etc. . . . . . . .  taraxaci, S. \: 


GENRE XXXVIT. LASIOCAMPA, Latr. 


4 Les 4 ailes très dentelées au bord terminal, -. . . . 2. nn oo. 
4 Les 4 ailes, ou au moins les inférieures, peu ou pas dentelées au bord terminal. . 5 
2:Taille 50 à 80mm. a.) ANS OR NN NE en; 
2 Paule £a. 45 MN. 5 EPS LR PU OT NT ee RE ET 
3 Supérieures avec un point central blanc, parfois surmonté d’un plus pelit. . . 4 


3 Supérieures sans point blanc central, d'un gris cendré, traversées obliquement par une 
bande blanche limitée des 2 côtés par une ligne noire. 45 à 65 mm, - Midi de la France 
(Montpellier, Marseille), - Juin. Chenille sur le cyprès pyramidal de juillet à avril. 
a ad Pa lea er role ner ee Ne ee DE OR PRES 

4 Le,point blanc central rest Seul un ee CT 

4 Le point blanc central est surmonté d'un plus petit. 4 d'un brun tanné, 52 à 55 mm, 
2 jaune paille 55 à 60 min. - Belgique, France, Suisse. - Juillet. Chenille sur les 
graminées (Bromus, Carex, ele.) dans les lieux frais et humides en juin. potatoria, L. 

5 Supérieures finement dentées, inférieures non. Fond jaune-fauve vif. Supérieures à peine 
marquées ; la médiane courbe et d'un brun-noirätre, toujours bien visible. 45 à 50 


— 161 — 


mm. - Belgique, France, Suisse. - Juin-juillet. Chenille hivernante, adulte en juin ; 
vit sur prunier, pommier, chêne, orme, bouleau. prunellier. . . . pruni, L. 


5 Supérienres à peine festonnées, 55 à 85 mm, Supérieures gris-cendré ou gris-ferrugineux 
avec deux larges bandes, une médiane et nne terminale, un peu plus claires. 

La var. montana, Stgr. est plus foncée, plus velue. Le point blanc est souvent 
remplacé par une virgule dont la pointe est tournée en haut. (Suisse) - Belgique, 
France, Suisse. - Juin. Chenille sur pins et sapins, parfois très nuisible aux forêts, 
A AITE SCT AT er AC MS SEPT ROME TR AE OP TRE ran 


6 Thorax de la couleur des ailes, avec une ligne dorsale longitudinale brune. Ailes 
d’un jaune-fauve avec trois rangées transverses de taches brunes peu marquées. 

d 56 à 65 mm, 2 74 mm. 
La var. Æstica, a les rangées de points plus nettes. Taille plus petite : 4 51 mm. 


2 6% mm. - Belgique, France, Suisse. Chenille sur peupliers et saules. . . . 
ice cor ee Dopuhtalıa Code 


6 Thorax de la couleur des ailes sans ligne dorsale. Ailes d’un ferrugineux plus ou 
moins foncé avec frois lignes transverses ondulées noirâtres. & 56 à 65 mm. Q 

172 à 76 mm. 
L'ab. alnifolia Och. est beaucoup plus foncée. - Belgique, France, Suisse. - Juillet- 
août. Chenille hivernante, adulte en juin, vit sur aubépine, épine-vinette, saule et 
SH ÉUDOSICUIUIETS SE MN NS is ON NO N N ouercHanartTe 


7 Supérieures d’un ferrugineux plus ou moins jaunätre avec l’espaceterminal gris-bleuätre 
ainsi que les inférieures. 55 a 42 mm. - Belgique (Kinkempois), France. - Avril-mai. 
Chenille en août, septembre, sur chêne, bouleau, peupliers. . betulifolia, Och. 

7 Ailes gris-brun ; espace terminal des supérieures gris. Supérieures avec une tache 
blanchätre en forme d’X. 55 à 45 mm. - Belgique, France (Chalon, Paris). - Mai. Chenille 
sur saule, myrtille, osier, en juin et juillet. . . . . . . jlieifolia, L. 


7 Les 4 ailes couleur café-au-lait avec le bord ferrugineux. Bord des 4 ailes moins dentelé 
et inférieures plus oblongues que chez betulifolia et ulicifolia. 32 à 42 mm. France 


(Digne, Collioure). Chenille en juin sur le chêne-liège. . : suberifolia, Rbr. 
(A suivre) 


DYTISCIDÆ ET GYRINIDÆ 
DE LA FAUNE EUROPÉENNE 
PAR LE 
Dr GG. Seidlitz 


(suite) * 
(subgen. Hydroporus i. sp.) 
3. GROUPE 


Appendice du prosternum derrière les hanches postérieures court, 
large et plat. Pronotum avec côtés nettement rebordés, peu convergents 
en avant, presque imponctués au milieu. Bord latéral des élytres en ligne 
ete denn u Jar Uhr er PR TR Aare 

(*) Voir no 2, 5-4, 5-6, 8-9, 12 1900, 1 1901, 5-4 1902. 


49. — 


droite, vude côté. Corpstrès allongé, aveccôtés parallèles, faiblement bombé, 
terminé en pointe enarrière. Élytres avec ponctuation assez forte et éparse, 
dessus très finementchagrinéentreles points, fortement luisantes, glabres, 
noires, parfois elles sont entièrement brunes. L. # mm. Dans le Nord et la 
partie tempérée del’Europe, l'Angleterre, l'Allemagne, la Suède, l'Estonie, 
la Finlande. (nitidus Sturm., Bohemanii Thoms.) oblongus Steph. 


Subfam DYTISCINI 
9. GROUPE. LACCOPHILINA 
ll. Gen. Methles Sharp. 


l, Hanches postérieures comme chez Laccophilus à l'articulation des 
cuisses postérieures, seulement le court appendice au-dessus de la racine 
des cuisses n’est pas tronqué droit, mais un peu divergent. Appendice du 
prosternum étroit (*). Côtés du pronotum nettement arrondis, angles 
postérieurs un peu obtus, extrémité du corps et de chaque élytre isolément 
acuminée et assez longue. Élytres avec ponetuation éparse, brunes, 
pronotum et tête plus clairs, imponctués. L. 3 mm. En Égypte et en Syrie. 
(Reitter). spinosus Sharp 


1’ Hanches postérieures formées comme chez Noterus, mais non 
allongées au-dessus de l’artieulation des cuisses, elles sont au contraire 
assez courtement tronquées en arrière ; au milieu il existe de même une 
élévation nettement limitée qui se continue sur le métasternum jusqu'au 
prosternum et l'appendice du prosternum est presque aussi large que chez 
Noterus. La pointe du dernier segment abdominal et de chaque élytre est 
seulement trescourte. Les points des élytres sontassez disposés en rangées ; 
dessus brun, tête et pronotum plus clairs, non ponetues. L. 2 mm. Syrie. 
(communiqué par Ch. Brisout). sternalis nov. sp. 


13. Gen. Noterus (lairv. 


Pronotum grossièrement rebordé sur les côtés ; chez le & les cuisses 
antérieures ont une échancrure plus profonde ; les tibias antérieurs et le 
Il" article des tarses sont élargis. Appendice du prosternum plat, prosternum 
rarement plat avant les hanches antérieures. 


1, Prosternum faiblement comprimé chez le &, simplement bombé 
chez la 9. Cuisses postérieures sans fossette velue. Chez le & les 5° et 6° 
arlicles des antennes seuls sont modérément dilatés. Dessus jaune de 
rouille. Élytres parsemées de points assezrégulièrementrangés. L.3,5 mm. 
Dans toute l'Europe.(crassicornis Müll., capricornis Herbst, Sturm, Er, Sch.) 

clavicornis De Geer. 


(*) A cette division appartiennent encore M. reclus Sharp. et M. punctipennis Sharp. 
d'Egypte et du sud de l'Afrique qui me sont inconnus, 


— 165 — 


1’ Prosternum caréné en forme de toit chez à et 2 ; chez le & le 5° 
et le 6° articles des antennes sont très grands, les 7-10 nettement dilatés. 
Dessus brun foncé. 


2, Cuisses postérieures sans fossette velue ; chez le 4 le 5° article des 
antennes est peu plus grand que le 6°, élytres régulièrement parsemées 
de grands points. L. 4,5 mm. Dans toute l’Europe. (crassicornis Sturm, 
semipunctatus Er., capricornis Sharp.) sparsus Marsh. 


2' Cuisses postérieures ayant au sommmet une grande fossette 
densement et finement velue. Chez le & le 5 article des antennes est 2 
fois aussi grand que le 6°. Élytres presque sans gros points, seulement en 
arrière une courte rangée. L. #4 mm. Sud de l'Europe. lævis Sturm 


14. Gen. Hydrocanthus Say- 


Appendice du prosternum modérément large en arrière ; tibias poste- 
rieurs moderement larges, longueur du corps au-dessous de # mm. (subg. 
Canthydrus Sharp. (*) Côtés du pronotum finement rebordés, corps 
fortement bombé et assez étroit. Prosternum plat. Elytres parsemées 
seulement en arrière de quelques points. Dessus noir, la tête etles côtés du 
pronotum jaunes, (chez le & sur une plus grande étendue). Après le milieu 
des elytres une petite tache jaune, parfois aussi une derrière l'épaule (var. 
Badenii Wehncke). L. 3 mm. Dans la faune de la Méditerranée la plus méri- 
dionale, Alger, Égypte, Sicile, la variété à Angola (diophthalmus Reiche, 
siculus Ragusa). notula Er. 


15. Gen. Laccophilus Leach. 


I, Appendice du prosternum allongé en pointe derrière les hanches 
anterieures ; cette pointe est plus longue que le reste du prosternum. 
Dernier segment abdominal échancré de chaque côté, de sorte que le milieu 
du bord postérieur fait saillie presque en forme de bec. Base du pronotum 
nettement prolongée triangulairement au milieu. Pas d'appareil de stridu- 
lation. La têteet le pronotum sont jaunes, le sommetet la base de ce dernier 
et les élytres sont noirs, une bande transverse à la base de ces dernières, 
une autre avant l’apex et le bord latéral jaunes. Tarses antérieurs des & 
faiblement épaissis. L. 3,5 mm. Dans l'Europe centrale jusqu'en Suède, 
plus fréquent dans le Sud. variegatus Germ. 


1’ Sommet de l’appendice du prosternum plus courtderrière les hanches 
postérieures que la partie‘restante du prosternum. 


2, Base du pronotum nettement allongée en triangle au milieu. Pas 
d'appareil de stridulation aux hanches postérieures. Tarses antérieurs du 


(*) Les caractères indiqués en opposition avec l'appendice prosternal très large, les 
tibias postérieurs plus larges et la grandeur du corps plus considérable (4-7 mm.)suffisent 
à peine pour séparer le genre Canthydrus (avec environ 50 espèces d'Asie et d'Amérique) 
d’Hydrocanthus (avec 17 espèces d'Asie, d'Afrique, d'Amérique et d'Australie, 


4 


& fortement dilates et assez comprimés. Dessus brun-verdätre, quelques 
lignes et taches effacées près du bord latéral sont plus claires. Parfois les 
élytres entières sont plus foncées, un peu plus distinetement ponctuées et 
un peu plus fortement bombees. (var. Stréhmii Thoms.). (*) L. 4 jusqu’à 
4,5 mm. Toute l'Europe, la variété en Suede et en Finlande (minutus Sturm, 
Thoms., hyalinus Er.) obscurus Panz. 


2 Base du pronotum prolongée en arrière au milieu. Sur le milieu des 
hanches postérieures est un appareil de stridulation composé de petites 
stries en forme d’entailles denses et fines disposées en are. Dessus brun- 
verdätre avec taches effacées, claires prèsdu bordlatéral (parfois tout jaune) 
(var. testaceus Aubé), parfois foncées avec taches plusvives(var. pictusKüst). 
L. 44,5 mm. Toute l'Europe, les deux variétés ne semblent exister que 
dans le bassin de la Méditerranée. (minutus Gyll. Er., hyalinus Thoms.) 

interruptus Panz. 


3. GROUPE. COLYMBETINA 
16. Gen. Agabus Leach. (**) 


1, Epipleures des élytres très étroits et effacés en arrière. 


2, Hanches postérieures excessivement élargies en are en avant, de 
sorte que l'aile latérale du métasternum se termine en triangle large ou 
étroit, jamais en forme de langue. Tarses antérieurs du & ayant tout au 
plus 3 articles dilatés. 


3, Antennes et tarses très courts et épaissis, les articles des antennes 
ne sont pas plus longs que larges ; hanches postérieures très courtes, leurs 
bords indistinets. [n'existe pas de rangée de points lelong du bord antérieur 
du pronotum. Ailes latérales du métasternum largement triangulaires. 

l. Subgen. Metronectes Sharp 


3 Antennes pas très courtes, leurs articles nettement plus longs que 
larges. Tous les bords des hanches postérieures sont distincts. Le long du 
bord antérieur du pronotum se trouve une rangée de points parfois inter- 
rompue au milieu. 


4, Antennes löegerement en forme de scie du 6° au 9° article; chez le & 
ces articles sont pourvus d'un petit point seligere à leur angle inférieur. 
Ongles des tarses antérieurs et médians allonges chez le & , comprimés et 
élargis dans le bas en angle obtus. Hanches postérieures courtes ; ailes 


(*) D'après un exemplaire envoyé de Finlande par Sablberg. 

(*) Je ne connais pas Agabus Kessleri de Volhynie. Les élytres présentent de petites 
stries aciculaires longitudinales sur leur moitié antérieure ; ces stries sont transversales 
sur la moitié postérieure. Il semble donc appartenir au Je ou 4: groupe du sous-genre 
Gaurodytes, s’il ne représente pas un groupe particulier du sous-genre auquel appartiendrail 
aussi l'espèce du nord de l'Amérique Agabus bifartus Kirby. 


— 165 — 
latérales du metasternum largementtriangulaires. Appendice du prosternum 
plat. Pronotum tronqué assez droit A la base. 
2.Subg. Arctodytes Thoms. 


4" Antennes simples, ongles du & simples. 


», Les articlesélargis (le plus souvent faiblement)des tarses antérieurs 
et médians du & ne sont garnis que de brosses en dessous, entre celles-ci 
tout au plus quelques petites ventouses isolées (par ex. chez A. bipustulatus 
et Solierii). 3. Subg. Gaurodytes Thoms. 


» Les articles élargis (le plus souvent fortement) des tarses antérieurs 
et medians du & densement garnis de ventouses rondes et distinctes. 


6, Ailes latérales du metasternum assez largementtriangulaires ; tarses 
antérieurs du & moderement élargis, appendice du prosternum bombé en 
forme de toit. Dessus très finement ponctué, luisant, jaune, le plus souvent 
moucheté de noir. 4. Subg. Kanthodytes 


6 Ailes latérales du métasternum très étroitement triangulaires, la 
forme se rapproche de la subd. 2”. 


7, Cuisseset tibiascourtsetlarges. Corpsfaiblement bombe. Prosternum 
non relevé en angle au milieu. 


S, Le {er article des tarses postérieurs est nettement plus long que le 
3° et le 4° ensemble. Tarses antérieurs du & modérément élargis et les 
ongles postérieurs identiques. Appendice du prosternum derrièreles hanches 
antérieures plat ou bien en forme de toit. Dessus coriacé. 


3. Subg. Scytodytes 


8" Le ler article des tarses postérieurs n'est pas plus long que le 3° et 
le 4 ensemble. Chez le & les tarses antérieurs et médians sont très larges 
et les ongles postérieurs sont inégaux. Le prosternum toutentier estcaréné. 

6. Subg. Heteronychus 


7 Cuisses et tibias étroits. Corps fortement bombe. Le 1° article des 
tarses postérieurs est nettement plus long que le 3° et le 4° ensemble. Le 
prosternum entier est caréné et relevé en angle au milieu. 

7. Subg. Acathodes Thoms. 


2 Hanches postérieures fortement élargies en angle en avant, de sorte 
que les ailes latérales du métasternum se terminent en langues très étroites 
à côtés parallèles recourbés en arrière. Le long du bord antérieur du 
pronotum il existe une rangée de points distincte et souvent double. 


3,, Le {er article des tarses postérieurs est aussi long que les 3 suivants 
ensemble et courbé chez le & ; aux tarses antérieurs du & les 4 premiers 
articles sont élargis (*) et les 3 premiers articles sont garnis de ventouses. 


(*) En est-il de même chez clavatus Tec. du Nord de l'Amérique et chez elavicornis 
Sharp. de Siberie ? 


— 166 — 
Aux antennes du & les4-5 derniers articlessontfortement élargis et excavés 


en dessous. Le prosternum toutentier est fortement et hautement caréné. 
8. Subg. Agabus Leach. 


3” Le 1° article des tarses postérieurs est aussi long queles 2 suivants 
ensemble, pas recourbe. Chez le & seulement 3articles des tarses antérieurs 
sont très faiblement élargis et les antennes simples. Mésosternum déprimé 
entre les hanches médianes. 9. Subg. Eriglenus Thoms. 


I" Epipleures des elytres larges et distincts jusqu'en arrière. Ailes 
latérales du métasternum comme chez Eriglenus. Mésosternum large entre 
les hanches medianes. 10. Subg. Platambus Thoms. 


(Agabus) 
1. Subgen. METRONECTES Sharp. 


Corps de forme courte et large, dessus finement réticulé, luisant, tout 
noir. Chezle & les tarses antérieurs etmédians ne sont pasdu tout élargis, 
le 1° article seul est garni d'une brosse petiteet étroite. L. 6 mm. Corse. 
(parallelipennis Desbr.) Aubei Perris 


(Agabus) 


2. Subgen. ARCTODYTES Thoms. 


Corps ayant à peu pres la forme allongée de Liopterus ruficollis, 
cependantavec côtés parallèles, Dessus très finement coriacé, luisant, noir. 
Bord latéral des élytres, les jambes et les antennes sont plus clairs. L. 7 
mm. En Laponie. elongatus Gyll. 


(Agabus) 


3. Subgen. GAURODYTES Thoms. 


1, Jambes postérieures et médianes très épaisses, tibias postérieurs 
nettement aussi larges que les cuisses médianes ; tarses antérieurs et 
medians du & garnis de larges brosses touffues. Aïles latérales du métas- 
ternum étroitement triangulaires. Corps court, large et fortement bombé. 

1. GROUPE. 


1° Jambes postérieures pas particulièrement épaisses, les tibias poste- 
rieurs sont plus étroits que les cuisses médianes. Corps le plus souvent 
faiblement bombe. 


2, Il existe le long du bord antérieur du pronotum une simple et fine 
strie de points interrompue au milieu ; tarses antérieurs et médians du & 
garnis seulement de brosses étroites ; corps oblong-ovoide. Hanchesposté- 
rieures courtes ; leur bord antérieur est très faiblement courbé et l'aile 


= AN - 
laterale du metasternum est par suite en triangle tres large. 
2. GROUPE. 
2' Le long de tout le bord antérieur du pronotum il existe une rangée 
O 
distincte de points le plus souvent double. 
3, Dessus rayé ou réticulé longitudinalement. 
4, Hanches postérieures courtes, ailes latérales du metasternum 
largement triangulaires. Dessus largement réticulé. 3. GROUPE. 
4’ Hanches postérieures pas très courtes, ailes latérales du métasternum 
assez étroitement triangulaires. 
», Dessus fendillé longitudinalement ; les rayures aciculaires forment 
parfois des mailles oblongues. Tout le prosternum est relevé en forme de 
carène. Couleur noire. 4. GROUPE. 


» Dessus avec mailles courtes et larges, couleur jaune aveclignes 
longitudinales noires. 9. GROUPE 


3 Dessus finement réticulé (les petites mailles ne sont visibles qu'avec 
un fort grossissement), ou ponctué, ou coriacé. 

4,, Ongles antérieurs du & simples, ou avec des élargissements en 
angle obtus ; 3° segment abdominal du & simple. 


5., Le 4er article des tarses postérieurs n’est pas plus long que la 
29 
longue épine terminale des tibias. 


6, Dernier segment abdominal du & densément couvert de stries longi- 
tudinales. Dessus finement réticulé. 6. GROUPE 


6’ Dernier segment abdominal du & simple, ou seulement légèrement 
ridé au bord postérieur. 


7, Tibias postérieurs larges. 7. GROUPE 
7° Tibias postérieurs étroits. 8. GROUPE 


2291 


5” Le {er article des tarses postérieurs est plus long que la plus longue 
épine terminale des tibias. Cuisses et tibias postérieurs longs et sveltes. 
Dessus très finement réticulé ou finement ponctué. Ongles antérieurs du 
& simples. 9. GROUPE 


4” Les ongles antérieurs du & avec une forte dent, le 3° segment 
abdominal du & a une bosse transverse, striée transversalement (appareil 
de stridulation ?) Corps étroit et parallèle. 10. GROUPE 


(A suivre) 


BIBLIOGRAPHIE 


— Revista coleotterologica italiana. Organo mensile per la sistematica generale 
dei Coleotteri. Anno I. N. 1 e 2. 
Sous ce titre vient de paraître, en date du 15 février, une Nouvelle Publication 


— 168 — 
Entomologique. Son but est précis, limité. Dans les dix lignes à peine du prodrome aut 
lecteurs, il est clairement dit : «La nouvelle revue ne s’oceupera que de l’étudedes Coléo- 
pteres et seulement des espèces de cet ordre appartenant à Ja faune italienne; elle 
accueillera, parmi les ouvrages étrangers, tous ceux qui intéresseront cette Faune ; elle 
se chargera de les traduire en Italien ; une large part sera faite à la Bibliographie ». 

C'est done un nouveau ‘‘Coléoptériste,, qui vient de se fonder au-delà des Alpes. Nous 
lui souhaitons bon accueil, vie durable et meilleure fortune que celle de son frère ainé 
d'en deçà, déjà de lointaine mémoire. 

La Revista italiana s'annonce bien dès son premier numéro, Elle débute par une 
bonne révision des espèces italiennes du G. Acupalpus; ce travail est de M. Andrea Fiori, 
professeur de i’Universite de Bologne. C’est un nom bien connu ; ses heureuses découvertes 
et ses nombreuses descriptions entomologiques ont contribué à le repandre au loin, dans 
le monde des savants. 

Avant d'aborder sa Révision, l’auteur a l'humilité de prévenir qu'il n’entreprend pas 
un travail original, mais seulement une compilation tirée de l’étude publiée par Ed. 
teilter, en 1900, dans le XLI fascicule des Bestimmungs-Tab. ; c’est peut-être vrai, mais 
le Tableau de révision, présenté par le Prof. Fiori, n'est pas sans mérite et sans son côté 
pratique. 

Sa Synopsis est courte, nelle ei claire; elle dégage suffisamment le trait spécial, Je 
caractère saillant de chaque espèce. Pour se tirer d'affaire dans l'étude de ce genre assez 
confus, à cause dé l’exiguïté de ses représentants, ce tableau serait suflisant pour des 
vélérans de l’Entomologie, mais il resterait, sans doute, bien souvent énigmatique pour 
les jeunes recrues. Aux débutants, de fait, il faut plus qu'une étroite lentille pour leur 
faire parvenir la lumière ; il faut un vaste champ d'optique, par où leur viennent tous les 
rayons lumineux possibles, M. Fiori l’a compris ; après un suceinet tableau synoptique, il 
donne la description assez détaillée de chaque espèce. 

Tout cela est bien et cependant, « notre humble avis, il ya ombre au tableau. 
D'après nous, l'auteur ale tort d'admettre trop facilement les variétés, les sous-varietes, 
voire les formes aberrantes. Ainsi pour l'Ac. dorsalis, il en ajoute cinq ! nouvelles 
aux quatre déjà inscrites dans lescatalogues du pays, ce qui fait neuf! cariétésou aber- 
rations accolées a l'Acupalpus dorsalis, et cela seulement pour la faune d'Italie. C’est 
beaucoup, pour ne pas dire trop... Que ce travail dedisjonetion, disons mieux de dissection 
à outrance, le plus souvent fondé simplement sur des nuances chromatiques, se fasse en 
chambre et s’inserive dans un carton de collection, pour l'étude privée ou pour la satis- 
faction personnelle du collectionneur, cela est bien, nous n'y voyons qu'un amour louable 
des menus details; mais que ce travail sorte du cabinet d'étude, qu’ilaillea l’impression 
et qu'il s’aligne, à caractères égaux, à la suite de celui consacré à la description de l'espèce 
et de ses cariètés authentiques. nous avons droit de le trouver déplacé ! Que vont 
devenir nos catalogues si aux cariélistes etsous-variètistes Viennent s'ajouter encore les 
aberrantistes? Quel fatras de terminaisons en a,en i, en es, is ou us, el cela pour une 
macule, pour un poil, pour un point, pour untrait, souvent très minuscule, blanc, gris, 
rouge, noir etc. qui existe ou n'existe pas, qui est visible ou ne l’est pas, qui est plus eu 
avant ou plus en arrière etc. C'est de l’imbroglio ou nous ne nous y entendons plus. 

Le der numéro de la Recista renferme plusieurs autres articles : un du Geo. M. Vitale 
Francesco sur deux nouveaux Gureulionides deSicile dont il donne la diagnose, à savoir : 
Otiorhunchus punctulatus et Peritelus Reitteri. — Un 2e travail du Prof. A. Fiori 
sur la capture et l'habitat d'une trentaine d’especes interessantes. -— Trois notes, dont 
l'une relative à ladeseription d’unnouveau Rhizotrogus, Rh. Grassit, par Athos Mainardi ; 
et enfin la partie bibliographique. 

La Revista Coleotteroloyica italiana est sous la direction de M. Antonio Porta, 
professeur à l'Université de Camerino. Elle sera mensuelle. Prix de l'abonnement annuel : 
6 lires pour les abonnés étrangers. 


ABONNEMENTS 


: Edition reduite (sans les publications hors-texte) fr. 5 00 


Y Ss Annonces Entomologiques ‘‘ seules fr. 2 50 
| Abonnement à la Bibliothèque mobile fr. 100 


on peut se procurer aux conditions suivantes les ouvrages déjà parus ou des 
tirages à part de ceux qui sont en cours de publication : 


er Bramson. Rhopalocères d'Europe et du Caucase. 116 p. (en cours de publication). fr. 
nn. Curéulionidæ d'Europe (Otiorrhynchini). 152 p. (en cours de publication), fr. 2 
? Kuwert. Hetétocendæe d'Europe 2 Apple I SEN EN DIR NEE SR ol 
Kieffer. Zoveceidies d'Europe. 88 p. (en cours de publication). 
Reitter. Carabidæ d'Europe, I. Theil. Carabini (en cours de publication). .  . .. fr. 6 00 
André. Tableaux analytiques pour la détermination des Lépidoptères de France, de 


LD CI Qi 
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Suisse et de Belgique. I partie Macrolepidoptera (en cours de publication) .  .° . fr. 6 00 
J. Vachal. Essai d'une révision synoptique des espèces européennes et africaines du genre Xy- 
SLR a De ST DE DE ERS PU RQ ER N Neal 9,1 
à Catalogue systematique des Rhopaloder ‘es d'Europe et du Caucase, tiré d’un seul cöle pour 
& ERHOIELLES: SIADATESS A SR N I NE REEL ee MR 0 DO 
| G. Seidlitz. Dytiscides et Gyrinides d'Europe ‘en cours de publication), 2.2... fr. 4 50 
% (abonnés) fr. 2 50 


Le montant des souscriptions doit être adresse d'avance, par mandat-poste, à M. 
E. Barthe, 19 rue de la Sous-Pre ecture, Narbonne. 


- ANNONCES ANZEIGEN 


La page fr. 10 00 Die Seite MK. 3 
1/2 » ; ) 5 00 1/2» » % 
1/%» » 9 50 1/% » )) 2 
1/8 » » 4:95 1[8 » » 12 
\ote de 7 à 8 Hienes de 26 lettres, 50 cent. Anzeigen von 7 bis 8 Zeilen zu 26 Buchstaben 
Réduction d'untiers pour les annonces à l’an- 40 PF, 
% née. jeduktionum ein Drittel für jährliche Anzeigen, 
9) d'un quart pour les annonces au tri- ETES PAL NEE 
mestre. » um ein Viertel füı vierteljährliche 
Anzeigen. 
Les annonces sont payablas d’avance Die Anzeigen werden zum Voraus 
par mandat-poste. durch Postanweisung bezahlt. 
POUR LES-ABONNES 
4 duction — la 6 insert. de la-meme.annonce 25 % ; 12 insert. 33 3% ; 24 insert. 50% 
cs ; 
TARIF DES TIRAGES À PART 
AS SM : \ 
„u exemplaires 100 ex. 2WVEX. 300 EX. 500 ex. 
l SEC: FFC FÉES Ce fre, 
1 page 2400 3 20 4 SO 6 00 8 00 
= pages 28 3 60 5 20 6 90 9 50 
pages 3 is 4 50 6 O0 7.20 11 50 


-8 pages. 5 GU 8 40 Re 


Nous rachetons au prix de 4 fr. les vol, | & II (1893 & 1894) 
de cette Revue et nous reprenons des fascicules détachés aux 
conditions suivantes : 
le n° 12 de 1894 au prixdeunfr., les autres au prix de 
0.50, len, 13-14 1893 au prix de 0.50, le no 17 au prix de 
unfr. et les fascicules 1, 2,6, 12 du vol, Ill au prix de 0.50. 
S’adresser au Bureau du Journal avant d'expédier. 


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COULET aucusrın De la 


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LES DOURBES pres Digne Collection de Coléoptères 
(Basses-Alpes) France d'Europe et Circa 
offre Lépidoptères, Coleop- de M. DUBOURGAIS. 
tères à des prix très modé- 


rés. Il chassera sur deman- dont la vente en 18 lots a été annoncée 


de les Micro-Coléoptères. précédemment 2 lots seulement sont 
12355 encore disponibles : 

M. Elias Tanbe, à Adana, par XVI : Curculionides à Scolytides (inclus) : 
Mersine (Asie Mineure) 1250 espèces, 8000 exemplaires. 
vend, surtout au profit de XVII : Chrysomélides et Coccinellides : 

bonnes œuvres, insectes, mol- 790 espèces, 5300 exemplaires. 


lusques, timbres, antiquités, 
etc. On n’a qu à lui faire prix 
et conditions. Il préfère les M. Dubourgais 15, rue Guilbert à Caen. 
acheteurs qui acceptent tout 
indifféremment, mêmeles vul- 
garités, quoique payant peu. 

Vend aussi articles inédits 
sur ses parages à divers points 
de vue (sauf la politique). 


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DESBROCHERS DES LOGES 


à Tours (Indre-et-Loire: 


S’adresser à 


Un très bon moyen d'échanger leurs 
doubles est offert aux collectionneurs 
de Lépidoptères par le 


BUREAU D'ÉCHANGE 


DE LA SOCIETE ENTOMOLOG. INTERNAT. DE VIENNE 


toujours un grand choix (environ 2000 

espèces de Lepidopteres de la 

faune pal.) de premier choix. 
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Prix courant de Coléoptères d’Eu- 
rope et Circa, d’Hemipteres, d’Iyme- 
noptères, de Gureulionides exotiques. 


Direction du Frelon, Jou nal 


mensuel d’Entomologie deseriptive change au Directeur 
(Coléoptères). : y 
Prix de l'abonnement : fr. 7.50 poui Hans Hirschke, k. k.Hauptmann, Wien IV, 


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France et & fr. pourl’étrancer L Maorninraur. 4% 1 St, (246