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Full text of "Mémoires d'un botaniste, accompagnés de la florule des stations des chemins de fer du Midi dans le Gers"

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Histoire naturelle des Chemins de Fer du Mid 


MÉMOIRES 


D'UN 


SOTANISTE 


ACCOMPAGNÉS DE LA 


 FLORULE 


Étsrations DES CHEMINS DE FER DU MIDI DANS LE GERS 


- 


PAR 


L'Ansé D. DUPUY 


Professeur d'histoire natwrelle au Petit-Séminaire d'Auch. 


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* Avec Figures intercalées dans le Texte. 


PARIS 
. SAVI, LIBRAIRE-ÉDITEUR. 


24, rue Hautefeuille, 24. 


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MÉMOIRES 


D'UN 


BOTANISTE 


ACCOMPAGNÉS DE LA 


FLORULE 


DES STATIONS DES CHEMINS DE FER DU MIDI DANS LE GERS 


PAR 


L'Agvé D. DUPUY 


Professeur d'histoire naturelle au Petit-Séminaire d'Auch. 


Avec Figures intercalées dans le Texte. 


PARIS 


F. SAVI, LIBRAIRE-ÉDITEUR. 
24, rue Hautefeuilk, 24. 


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TABLE GÉNÉRALE 


DES 


MATIÈRES CONTENUES DANS CE VOLUME. 


A 2... 5, “he 

Mémoires d’un botaniste.........,.,.. ; ; 

Florule des principales stations des Frs 
de fer du Midi dans le Gers....... ARR 


0% 02 00, © 


Plantes utiles en agriculture......... 
Plantes nuisibles en agriculture 
Plantes industrielles indigènes 
Plantes économiques indigènes, ......,..... 
Plantes rares ou méridionales à cueillir au- 

tour des principales stations des chemins de 

ra thdrdans le Gers... .......…. s 
Liste des principaux auteurs cités. .......,.. 
Dictionnaire des termes de botanique employés 

D larules es... 520 
Table alphabétique des noms de genre et de 

LIL TOR RERNRREER se 
Abréviations employées dans la Florule...... 
Adi... ...... Ro ee PAR 


fr. mi 


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+ 


NT. we 
A 


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ABRÉVIATIONS EMPLOYÉES DANS LA FLORULE. 


c. Commun. 

c. c. Fort commun. 

c. c. c. Extrêémement commun. 
R. Rare. 

R. R. Fort rare. 

R. R. R. Extrèmement rare. 
H. Hiver. 

P. Printemps. 

E. Eté. 

A. Automne. 

H. P. Février et mars. 
P.E. Avril et mai. 

E. A. Août et septembre. 


ADDENDA. 


Page 134, ligne 31, ajoutez : A. éclatante, A. Fur.- 
GENS Gay DC. fleurs d’un rouge éclatant, R.R. 
champ près du bois de Dufaur P. 


Page 166, ligne 16, ajoutez: G. très épineux, G. 
. ! 

Horria D C. plante en touffes arrondies, serrées 
et très épineuses, R. R. R. mais Commun sur les 
coteaux arides de la Lauze, à Sémézies E. 

Page 237, ligne 19, ajoutez : Bette, Bera. 

B. commune, B. Vurcaris Z. c.c.c, les chemuns, 
les Jardins KE. 

Page 245, ligne 11, ajoutez : Châtaignier, Casra- 
NEA Mill. 


C. commun, C. Vurcaris Lam. c. les bois E. 


Page 256, ligne 14, ajoutez: O. acuminé, O. Sco- 
Lopax Cav. labelle trilobé, appendice recourbé en 
dessus, c. c. les prairies P. 


A OA 


ERRATA MAJORA. 


Page 46, ligne 22, au lieu de : l’arme le plus so- 
lide, lisez: l'arme la plus solide. 


Page 110, ligne 17, au lieu de: je la connais, pas 
autant, etc., lisez: je ne la connais pas autant, etc. 

Page 140, ligne 35 et page 144, ligne 34, au lieu 
de: TEespeLrA, lisez : TEESDALIA. 


Page 144, ligne 19, au lieu de: feuilles, etc., 
lisez: siicules, etc.— Ligne 20, idem. 


Page 152, ligne 11, au lieu de: protifère, lisez : 
prolifère. 


Page 169, ligne 10, au lieu de : Bongeana, lisez : 
Bonjeania. 


Page 188, ligne 10, au lieu de: D. Syzvesrms L., 
lisez : D. Carora ZL. 


Page 227, ligne 16, ajoutez: à étamines non flé- 
chies, etc. 


Page 236, ligne 11, au lieu de: Bête, lisez: Bette. 


Page 242, ligne 29, au lieu de: À. glutimeuse, X- 
sez: À. glutineux. 


ae 278, ligne 28 et page 280, ligne 9, au heu 
de : CErxEerAC, lisez: CETERACH. 


Page 284, ligne 22, au lieu de : par, lisez: pas. 

Page 286, ligne 4, au lieu de: Angélique, lisez : 
Angelica. 

Page 292, ligne 9, au lieu de: à Lectoure et Agen, 
hisez : à Fleurance et Lectoure. 


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OCT 15 1910 


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PR 120 NEW YORK 
| BOTANICAL 
GARDEN 


AU LECTEUR. 


Un grand nombre de mes anciens élèves et 
quelques autres personnes doni j'ai l'habitude 
de respecter les opinions etles conseils m'ont 
dit bien souvent : Vous devriez écrire vos 
mémoires. 

C'était d'ordinaire au récit de quelque pelite 
aventure piquante qui m'était arrivée sous 
l'incognito de la blouse et du chapeau de paille, 
que ce- conseil m'était donné entre la poire et 
le fromage. 

J'ai longtemps résisté à ces sollicitations et à 


, la tentation de parler de moi. 


— 10 — 

Mais il y a quelque temps, ayant résolu de 
publier successivement une série de FLORULES 
DES PRINCIPALES STATIONS DES CHEMINS DE FER DU 
MIDI, J'ai pensé que, précédées de quelques 
pages moins sérieuses, elles seraient peut-être 
un peu plus goûtées d’un public qui n’aime 
ouère les écrits scientifiques arides et trop 
Sérieux. 

Voilà pourquoi j'ai écrit ces mémoires dont 
je vous offre aujourd'hui, cher lecteur, les 
premiers chapitres. | 

Vous n’y trouverez rien d'extraordinaire. 
Vous n’y verrez que les anecdotes d’une vie 
commune passée tantôt à la ville, tantôt à la 
campagne, sur les livres et dans les champs, 
dans les plaines et sur les montagnes, sur les 
grandes routes et dans les wagons, beaucoup 
en province et par temps à Paris, presque 
toujours avec des amis. 

Je les écris en chemin de fer : je vous les 


DE À pes 


livre pour les lire dans la solitude d’un wagon 
complet quand vous aurez le malheur dy 


tomber, ce que je ne vous souhaite pas. 


En wagon sur le chemin de fer du Midi 
entre Hendaye et Port-Vendres. 


D. D. 


P.S. UN EMPLOYÉ DU CHEMIN DE FER. 


Mais pourquoi commencer par un embranchement? 
et le dernier encore! 


L'AUTEUR. 


Ce que je sais le mieux c'est mon commencement. 


MÉMOIRES 


; 
D UN 


BOTANISTE 


PREMIÈRE PARTIE 


dans laquelle il n'est nullement question 
de BOTANIQUE, 


—————— 


CHAPITRE PREMIER. 
Mon Père et ma Mère. 


Tes père et mère honoreras, 
Afin que iu vives longuement. 


Je suis né le 16 mai 1812. Mon père était 
un habile armurier qui avait fait son tour de 
France en allant de Lectoure, sa ville natale, 
jusqu’à Bordeaux et St-André de Cubzac sur la 
Dordogne. 

Je dois ajouter que plus tard, en 1817, il 
alla pédestrement jusqu’à St-Etienne en Forez. 


HEC pique 
C'était alors le lieu de l’Europe le plus célèbre 
pour la fabrication des armes à feu bourgeoi- 
ses et militaires, comme on disait à cette épo- 
que. 

Aussi, quand il fut de retour, les trente-sept 
officiers en retraite qui vivaient dans la patrie 
du maréchal Lannes le considérèrent comme 
un ouvrier consommé dans son métier. Il pas- 
sait aux yeux de tous pour le premier armurier 
du département. 

Il faut dire, pour rendre hommage à la 
vérité, que le pays ne comptait alors que-trois 
ou quatre serruriers-armuriers,assez maladroits 
et dont mon père méprisait souverainement les 
chiens de platine placés de travers, les grands 
ressorts mal arrêtés ou les gachettes qui 
laissaient partir le fusil au repos. | 

Aussi venait-on de sept à huit lieues à la 
ronde pour acheter les fusils de chasse marqués 
sur la platine H. DUPUY. Le canon portait 
en-dessous, pour qui savait l’y trouver, la 
marque du célèbre Merley-Dumaret de Saint- 
Etienne. C'était à l’époque dont nous parlons 
le plus habile fabricant de canons pour les 
fusils de chasse. 


IE — 

Grâce à toutes les précautions que prenait 
mon père pour ne vendre jamais que des 
armes très solides etsupérieurement confection- 
nées, sa réputation était parfaitement établie. 

Sa renommée était telle que pas un chasseur, 
à dix lieues à la ronde, n’aurait osé se pré- 
senter à une partie de chasse, composée 
d'hommes un peu comme il faut, s’il n'eût 
possédé une arme sortie de la boutique de 
mon père. 

Il en avait d’ailleurs pour tous les goûts et 
pour toutes les bourses; depuis le fusil à un 
coup, de 27 francs, jusqu’au fusil de grand 
luxe, à sous-garde, culasse et autres garnitures 
en argent ciselé dont le prix s'élevait jusqu’à 
600 francs. 

Les premiers étaient invariablement achetés 
par le cultivateur campagnard qui ne se füt 
pas senti en sûreté dans sa demeure s’il n’eût 
eu un fusil d’une dimension respectable sus- 
pendu au manteau de la cheminée dans la 
chambre commune (1). 

Les derniers, dont il ne vendait guere que 


(1) En patois lou caouhadé, le lieu où la famille se réunit 
pour se chauffer. 


— 46 — 
deux ou trois par an, étaient achetés par les 
plus riches bourgeois et les jeunes gentils- 
hommes du pays. 

Les officiers retraités, capitaines pour la 
plupart, et les bons bourgeois qui formaient 
la plus nombreuse et la meilleure clientèle de 
mon père, choisissaient invariablement des 
fusils de dix louis, à canon tordu, d’une soli- 
dité à toute épreuve. 

Les fusils de Liège, lourds et massifs, jouis- 
saient auprès des chalands de mon père d’une 
réputation détestable. Le canon éclatait sou- 
vent dans la main du chasseur, le blessant 
presque toujours plus ou moins grièvement et 
lui donnant quelquefois la mort. 

Les fusils de St-Etienne à canons tordus de 
Merley-Dumaret, étaient donc les seuls qu’un 
chasseur de bonne maison voulüt avoir entre 
les mains. 

La boutique demon père, comme on l’appelait 
alors, et l'atelier, comme on lappellerait au- 
jourd’hui, était le rendez-vous de tous les 
chasseurs de l'endroit. 

Pas une partie de chasse ne s’organisait 
ailleurs, et presque toujours c'était à qu'on 


AE 
se rendait, au retour, afin d’étaler aux yeux 
des fainéants ébahis et jaloux le butin que l’on 
avait rapporté; car à cette époque où tout le 
monde pouvait chasser, où les gendarmes ne 
faisaient point de procès-verbaux, il y avait 
forcegibier dans nos campagnes. Le braconnage 
et les lacets étaient inconnus pour les cailles 
et les perdrix, comme pour les lièvres et les 
lapins. L'agriculture n’avait pas encore envahi 
tous les coins et recoins du pays et le gibier 
pouvait se cacher et se reproduire en paix. 

Quelle quantité de pièces de toute sorte ne 
voyait-on pas étalées au retour de ces chasses 
où les lièvres, les perdreaux, les cailles et les 
bécasses, suivant la saison, sans compter les 
outardes, lessarceiles, lescanards, les vanneaux, 
etc., étaient souvent une vraie charge pour les 
heureux chasseurs ! 

Mon père avait la politique en horreur pour 
plusieurs raisons. 

D'abord, son père avait été un patriote hon- 
nête et de bonne foi à la révolution de 1789 : 
mais son beau-père, très lésilimiste, ne pouvait 
rien tolérer de ce qui n’était pas dans le sens 


de ses opinions. 
 * 


nt LU 

En outre, la boutique demon père devenait 
souvent, comme tous les lieux de réunion 
d'alors, le théâtre de discussions très vives entre 
lesci-devant patriotes républicains ou Bonapar- 
tistes et les ultras, comme on disait à Lectoure 
de 1815 à 1822, en parlant des amis de la 
restauration. | 

Or, pour mon père, il n’y avait qu’une 
seule chose de réelle, les fusils et le bénéfice 
qu'ils devaient lui procurer pour laisance de 
sa femme et de ses enfants. Rien done ne lui 
déplaisait comme tout ce qui pouvait trou- 
bler l’union et la concorde entre ses conei- 
toyens, et, par suite, éloigner les chalands de 
sa boutique. 

Mon père était, du reste, un homme très 
vaillant à l’ouvrage. Six heures du matin en 
hiver, et quaire heures en été, le trouvaient la 
lime à Hk main, ou bien attelé au soufflet de sa 
forge, pour faire ou tremper quelque pièce des 
fusils qu’on lui portait à réparer. 

J'ai dit que mon grand-père paternel était un 
peu patriote; aussi ai-je trouvé à travers les 
papiers de sa maison plus d’assignats qu’il 
n’en eût fallu pour acheter une grosse métairie, 


ee VO 
si l'on n'avait considéré que le titre de leur va- 
leur, et moins qu'il n’en fallait, à leur déchéan- 
ce, pour faire un déjeuner à peine passable. 

Ma mère était, au moment où mon père 
lépousa, une jeune fille de vingt ans de. 
très bonne renommée, gaie, active et très 
laborieuse. Aujourd'hui qu'elle est dans sa, 
soixante-dix-septième année, elle a-conservé 

_une vigueur et une activité surprenantes pour 
son âge. Elle fait encore, sans en être fatiguée, 
ses huit kilomètres pour aller à la campagne, 
ou pour enrevenir; Car elle n’a pas la patience 
d'attendre sur la route la voiture qui doit 
l'emporter ou la ramener. 

A peine furent-ils mariés à la commune (et je 
dois dire que mon père s'était hâté de contrac- 
ter le mariage civil afin d'éviter de partir pour 
l'armée), qu'on l’enrôla dans les gardes natio- 
nales mobiles chargées de garder nos frontières. 
Il fut désigné pour les Pyrénées-Orientales où 
ilfit, dit-on, un assez mauvais soldat. Mais 
comme sa bourse était garnie d’un bon nom- 
bre de belles pièces d’or, il parvint, moyennant 
cinquante louis, à se faire réformer. 

Il rentra donc dans ses foyers où il fut plu- 


0 
sieurs fois obligé de se cacher afin de ne pas 
être repris pour le service; et ce nefut qu'en 
1815 qu'il se trouva complètement affranchi 
de toute sollicitude à cet égard. 

… Dès que la tranquillité fut bien rétablie et 

« ue chacun put jouir des bienfaits de la paix, 
mon père S'empressa d'ajouter une nouvelle 
corde à son arc industriel. Il obtint un débit 
de poudre royale, et, plus tard, un débit de 
tabac. Ce ne fut qu'à son cœur défendant 
qu'il se résigna à demander ce dernier, sur 
une observation qui lui fut faite. Il était ex- 
posé, lui disait-on, à perdre son débit de pou- 
dre s’il n’y joignait pas un débit de tabac. 

Il avait de la répugnance à s’en charger parce 
qu'il ne voyait là qu'un nouvel embarras qui 
n’ajouterait presque rien à ses bénéfices et qui 
lui causerait beaucoup d’ennuis. Car une des 
choses que mon père détestait par dessus tout, 
c'était d’être détourné de son travail quand il 
était occupé à faire ou à réparer une pièce im- 
portante ou délicate d’une platine ou de toute 
autre partie d’un fusil de chasse. 

Mais il s'était trompé là-dessus, et ce furent 
les prévisions de mon grand’père qui se réali- 


EROUTe 
sèrent. Grâce au soin que ma mère apportait 
à la conservation des tabacs, grâce au caveau 
frais, sans être humide, dans lequel elle les 
tenait, grâce enfin à la progression toujours 
croissante de la consommation, le débit de 
mes parents devint le premier de larron-° 
dissement. Il fut bientôt en si grand renom 
que les gourmets de la poudre narcotique 
n'avaient confiance qu'au tabac du bureau de 
ma mère. Aussi ce débit si redouté devint-il 
une source nouvelle et abondante d’aisance 
dans la maison. 


CHAPITRE SECOND. 


Les Délassements des vieux troupiers. 


Arme... bras, 
Reposez vos. armes! 
On n’en avait plus que faire. 
La guerre était finie. 
Chacun rentra dans ses foyers 
Et changea son fusil de munition 
Contre un bon fusil de chasse. 


(Mémoires d'un vieux de la vieille.) 


Comme armurier, mon père était fort adroit 
à confectionner toutes sortes d'ouvrages en fer, 


CA. ue 
en acier, en cuivre, en laiton et même en ar- 
gent. La serrurerie ne lui était pas étrangère; 
mais il ne voulut jamais s’en occuper que pour 
sa propre maison. Ainsi mit-il à la porte in- 
térieure de sa boutique une serrure à secret. 

Aussitôt qu’on était entré, la porte se fer- 
mait sans laisser trace visible de loquet, et l’on 
ne pouvait plus sortir, à moins que quelque 
initié ne vint ouvrir la porte. Aussi, dès qu'un 
paysan avait pénétré dans la boutique, les oi- 
sifs habituës, sous prétexte de froid en hiver 
et de courant d’air en été, s’empressaient-ils 
de lui recommander de bien tirer la porte pour 
la fermer. : 

Lorsqu'il avait terminé ses affaires avec mon 
père, le campagnard se disposait à sortir et 
cherchait le loquet de la porte. Il ne pouvait 
pas le trouver pour la bonne raison qu'il n’exis- 
tait pas. Après un temps plus ou moins long, le 
paysan lançait un juron en déclarant qu'il ne 
savait pas ouvrir. Un oisif, à son tour, venait 
essayer et déclarait son impuissance. Mon père : 
faisait semblant de joindre ses efforts à ceux 
du paysan et de l'oisif, et lon finissait par 
conclure, à l'unanimité, que le campagnard 


Dre, 

avait faussé la serrure et perdu le loquet. Ce- 
lui-ei protestait, mais il ne lui restait qu'un 
seul moyen pour sortir, c'était de passer par 
la fenêtre. 

Or, pour le paysan, passer par la fenêtre, 
c'était passer sous les fourches caudines. Il lui 
en coûtait : car il voyait bien qu’il était la risée 
de toute la compagnie. Mais enfin, bon gré, 
mal gré, il était forcé, pour sortir de cette 
impasse, de s’exécuter et de passer par cette 
fenêtre d’ignominie. Il le faisait à la grande 
joie des assistants, qui lui lançaient leurs lazzis 
et un formidable hourrah au moment où il sau- 
tait dans la rue. Celui qui avait essayé d'ouvrir 
la porte après lui ne manquait jamais Ge sortir 
à ce moment et de lui demander s’il ne s'était 
pas blessé en tombant. Le bourgeois lui assu- 
rait qu’à présent la porte était ouverte, qu’on 
avait retrouvé le loquet et qu’il pouvait ren- 
trer s’il avait oublié quelque chose. Mais le 
paysan s’enfuyait à toutes jambes, en les mau- 
dissant lui et les autres et en les envoyant à 
IUUS es CT... 

Tel était, dans la boutique de mon père, l’un 
des passe-temps favoris de nos vieux soldats 


RSS pen 
durant les loisirs de la demi-solde payée par 
le gouvernement de la Restauration aux anciens 
ofliciers de l’Empire. 

Ces vieux troupiers avaient encore organisé 
une sorte de compagnie qu'ils avaient intitulée 
la Compagnie des gens de repos. Ils avaient 
mis à la tête un lieutenant retraité, qui ne se 
levait régulièrement qu’à onze heures et demie. 
Il se rendait, tous les jours, immédiatement 
après son lever, au jardin de l'évêché pour 
faire, avant son diner, quelques tours de pro- 
menade sous les marronniers séculaires plantés 
par nos anciens évêques et seigneurs. Cette 
promenade hygiénique devait lui ouvrir l’ap- 
pétit pour midi précis. 

Au momentoù ce malheureux sortait de chez 
lui, on l’accompagnait en lui fredonnant {& 
marche des gens de repos (4). 

Quelquefois aussi, lors du passage d’un mé- 
decin, partant à cheval pour aller voir un ma- 
lade, ils envoyaient le carillonneur de la pa- 
roisse sonner l’agonie, sous prétexte qu’un tel 
élait au moment de trépasser. Ils avaient tou- 


(1) Air lent ct saccadé, composé par l’un des musiciens de 
l'endroit. 


— 95 — 
jours tout prêt pour la circonstance le nom 
d’un homme qui se mourait d'accident ou de 
mort subite. Le vieux Simon allait tinter le glas 
de bonne foi, et bientôtil était, comme le méde- 
cin, l’objet de la risée de ces inutiles oisifs. 

Quelques-uns s’occupaient sérieusement de 
l'éducation des chiens. 

Je citerai à ce propos un de mes oncles, jeune 
encore et lieutenant de lanciers à la chute de 
l'Empire. Il avait admirablement élevé un beau 
chien caniche qui répondait au nonr de Wa- 
terloo. Mon oncle lui avait donné ce nom en 
souvenir de la dernière bataille à laquelle il 
avait assisté. 

Waterloo faisait notre joie. Il se tenait de- 
bout, assis, couché sur le dos, une patte en 
l'air. Il donnait la patte droite, la patte gauche, 
faisait le mort, etc. 

On lui mettait de l'argent dans un panier, 
et puis, sur l’ordre de son maître ou de sa maï- 
tresse, 1l partait pour aller chez le boucher ou 
chez le boulanger chercher la viande ou le pain 
de chaque jour. 

On le voyait alors, comme toujours quand 
il était en mission, grognard comme un vieux 


LE 

de la vieille (4), et jamais un autre chien ne se 
permit de venir lui disputer ce qu’il portait 
dans son panier. 

Mais son occupation la plus sérieuse était 
d'aller le matin, à huit heures, conduire ma 
petite cousine à la pension qu’elle fréquentait 
comme externe et d'aller la chercher pour la 
ramener à midi. 

Au premier coup de l’angelus, Waterloo 
partait au galop; mais ce qu’il y avait de plus 
remarquable, c’est que l’on avait beau sonner 
quelques minutes auparavant pour un bapté- 
me, pour une agonie, pour une noce ou pour 
un enterrement, Waterloo ne bougeait pas. Il 
connaissait sa consigne. Il savait qu’il devait 
attendre langelus, il en connaissait parfaite- 
ment la sonnerie particulière. 

Tels étaient les délassements de ces âmes 
sensibles retirées du service et rentrées dans 
la vie civile. 


(1) Abréviation qui désignait les soldats de la vieille garde. 


Fe 


CHAPITRE TROISIÈME. 
Le Sacristain et le Sonneur de cloches. 


Une vieille église, 

Un vieux clocher, 

Un vieux curé, 

Un vieux sacristain, 

Un vieux sonneur, 

Trois espiègles enfants de cœur. 


F (The old Vicar.) 


La boutique de mon pére était à côté de l’an- 
cienne cathédrale, et je ne puis résister, à ce 
propos, au désir de vous faire connaître lun 
des grands plaisirs de notre enfance qui nese 
reproduisait que trois fois lan, le mercredi, le 
jeudi et le vendredi saint. 

Au moment de la terminaison de l'office, à 
Ténèbres, tous les officiants et assistants frap- 
paient sur leurs livres ou sur leurs stalles, 
conformément au rite de l’église catholique. 
Or, il s'était, de temps immémorial, introduit 
un usage abusif à la porte de la cathédrale. 

Le portail de l’église de St-Gervais, large de 
plus de quatre mètres, était, à ce moment su- 
prème, assiégé par tous les garçons de huit à 


« — 98 — 
quinze ans, armés d’un gros maillet longue- 
ment emmanché. 

Au moment où les prêtres donnaient le si- 
gnal de Ténebres, tous les maillets tombaient 
à la fois sur cette porte, et, comme autant de 
béliers, la battaient à la démolir. Mais à l’ins- 
tant même, par la petite porte de service, 
le sacristain et le carillonneur, armés l’un et 
l'autre d’un énorme balai de bruyère, tom- 
baient sur nous à bras raccourci. 

Je n'étais pas des plus courageux, et dès que 
j'avais frappé mon coup, je m'empressais de 
déguerpir et d'éviter par la fuite le balai de 
Simon le sonneur de cloches, et de Bépës le 
sacristain. Mais un grand nombre de mes ca- 
marades, plus âgés, plus forts et plus hardis 
que moi, préféraient recevoir bon nombre de 
coups et frapper à leur guise. 

Cette pauvre porte! on dut la refaire en 
1825. Les coups de maillets avaient creusé, à la 
hauteur d’un mètre soixante centimètres envi- 
ron, une trace de plus de trois centimètres 
de profondeur dans la partie où les coups ré- 
pêtés depuis plus de vingt ans avaient fini par 
éroder le bois à force d’écailles enlevées. 


Se 

Simon, le sonneur, était un fort brave 
homme; seulement, dès trois heures en été, et 
dès cinq heures en hiver, il ne manquait ja- 
mais de sonner l’angelus du matin. Les gens 
pieux l'en bénissaient de même que les gens 
occupés désireux de se lever de bonne heure 
pour se rendre à leur travail. Mais en revan- 
che, les gens sans piété pestaient contre lui, 
de même que ceux qui, se couchant tard, dé- 
testaient de se lever tôt. Parmi ces derniers, on 
pouvait ranger tous les soldats de la-compagnie 
des gens de repos. 

BÉDÈs, le sacritain, était un petit vieillard 
maigre, acariâtre et portant la queue comme 
les anciens grenadiers de la vieille garde. 

Cette queue faisait la joie de tous les enfants 
de chœur dont il était le chef etle maître. Aussi 
leur distribuait-il, souvent à tort et à travers, 
maintes et maintes talochesdont ils cherchaient 
perpétuellement à se venger. 

Le cher homme était fort vieux, et lorsqu'il 
croyait avoir terminé sa besogne du moment, 
ce qui lui arrivait à toute heure, il avait l’ha- 
bitude de s'endormir dans un fauteuil garni de 
paille éraillée par l'usage. 


UE 
Or, un jour qu'il se livrait sans défiance 
aux douceurs de ce sommeil pris sur la lon- 
gueur de sa journée, les trois gamins baptisés 
du nom de cleres ou enfants de chœur prirent 
une résolution subite. Cet âge est sans pitié, a 
dit le bon La Fontaine. Ils allumèrent un bout 
de cierge et mirent le feu à la queue du vieux 
Bépès. Puis ils se croisèrent les bras et contem- 
plèrent cet incendie d’une espèce nouvelle, con- 
tre lequel le sacristain n’était point assuré. 
Quand ils virent, cependant, le feu menacer 
d'envahir le chef du pauvre vieux, ils se mi- 
rent à l’éveiller en lui criant que sa queue brü- 
lait. Encore à moitié endormi, le vieux Bédès 
distribuait, sans s’en rendre compte, et talo- 
ches et coups de pied. Mais dès qu’il put dis- 
cerner la vérité, le manche à balai, son arme 
ordinaire, tomba sur le dos, les bras et les 
jambes des trois petits vauriens qui s’en ven- 
geaient encore en écartant les coups, en s’y 
dérobant par leur souplesse, et en lançant 
quelques paroles injurieuses contre la queue 
du vieux sacristain. 
La tour du clocher était carrée, massive, 
monumentale, quoique peu ornée, et haute de 


= h -— 
près de quatre-vingts mètres. Elle était sur- 
montée d’une flèche élancée de 50 mètres 
d’élévation, qui lui donnait un aspect à la fois 
gracieux et imposant. Mais en même temps 
elle était en mauvais éiat et menaçait ruine. 
L’évêque etle chapitre, pas assez riches pour la 
réparer, avaient eu recours à la bienveillance 
du Roi. On leur avait fait force promesses. 
C'était en 1785, les finances étaient obérées. 
Le roi ne put pas tenir ses engagements. Le 
feu du ciel y étant, d’ailleurs, tombé plusieurs 
fois, on finit par se résigner à démolir cette 
flèche, l’orgueil et l’ornement de la vieille cité. 
La grosse tour est encore aujourd'hui surmon- 
tée d’une balustrade en pierres de taille. 

L'un des spectacles qui m'ont le plus étonné 
dans mon enfance et que j'ai le plus admiré, 
c'était de voir deux jeunes gens se poursuivant 
au galop sur ces dalles étroites, à quatre- 
vingts mètres au-dessus du sol, au risque de 
se précipiter sur le pavé de la rue. 


Er, 


CHAPITRE QUATRIÈME. 


Ma première enfance. 


Ilétait faible, chétif et rachi- 
tique; on croyait généralement 
qu’il n’arriverail jamais à l’âge 
de siéger à la chambre des 
lords. 

(SIR WILLIAM MEATH.)- 


Pendant la révolution, mon grand’père et 
ma grand’mèére maternels avaient rendu quel- 
ques services à deux religieuses Clarisses. For- 
cées de quitter leur beau couvent, en 1797, elles 
avaient toujours continué de vivre, après leur 
expulsion, d’une manière conforme à la règle 
de leur ordre autant que leur situation le per- 
mettait. Aussi tenaient-elles une petite école 
de filles (1). 

Dès que je fus venu au monde, ces bonnes 
sœurs déclarèrent à mes parents qu'aussitôt 

(1) Le couvent des Clarisses était dans la belle construction 


où se trouve aujourd'hui le pensionnat des sœurs de Nevers à 
Lectoure. 


Je pe 
que je pourrais un peu bégayer, elles se char- 
geaient de commencer mon éducation. 

J'étais né à peine viable, petit, chétif et bien 
peu de chose, pour me servir de l'expression 
patoise de mon grand’père. On a longtemps 
conservé à la maison une sorte de petite sou- 
pière en terre grise vernissée, qui fut ma 
premiére baignoire. 

Aussitôt après ma naissance, mon grand- 
père, robuste et excellent ouvrier, affirma que 
je ne serais jamais un homme solide et qu’on 
devait diriger mes premiers efforts vers les 
études. | 

En conséquence, àl’âge de deux ans et 
demi, je fus mis à l’école chez les bonnes 
sœurs, et, à cinq ans, je lisais assez couram- 
ment. 

J'étais faible, délicat, maladif, et, comme 
tel, j'avais l'esprit vif et ouvert. Aussi, quand 
en hiver je rentrais de l’école, à demi-transi 
de froid, je m’empressais d'aller prendre mon 
coin ei tout en me chauffant, quel n’était pas 
mon bonheur de lire, à la lueur de la chandelle 
de résine qui brûlait dans la cheminée, le 
Dictionnaire de la Fable, de Chompre, l' Ami des 

9* 


= SE 
Enfanis de Berquin, et surtout les Contes des 
Fées de Perrault ou bien ceux de madame Le- 
Prince de Beaumont. | 

Un peu plus tard, Robinson Cruosoë, l’His- 
loire de Marins célèbres, les Beautés de la Na- 
_ture en France, la Morale en action, le Peuple 
instruil par ses Vertus, ete, firent les délices 
de ma jeune tête et de mon jeune cœur. 

Mes premiers souvenirs remontent à 1814. 
Je vois encore notre maison encombrée de 
soldats anglais, et un officier me menant à sa 
chambre où il me donnait des bonbons qui 
furent si bien de mon goût que je répétais 
mes visites le plus souvent que je le pouvais. 

Un autre souvenir de ma première enfance 
m'est resté bien moins agréable. J’avais deux 
ans à peine lorsque je fus atteint d’une 
maladie grave. J'étais si chétif que tous les 
médecins déclaraient qu'il serait bien difficile 
de me faire vivre. Un vieux docteur, grand 
ami de ma famille, avait ordonné une potion 
probablement de mauvais goût. Je pleurais, je 
me dépitais; et, comme tous les enfants, je 
refusais le remède. Mon grand’père, après 
avoir épuisé tous les moyens de persuasion, 


CR OS 
prit le verre de la main droite et me serra le 
nez de la main gauche. Je fus bientôt forcé 
d'ouvrir la bouche pour respirer. Le cher hom- 
me put, par ce moyen, me faire avaler la potion 
qui devait me guérir. 

À peine commençai-je à bégayer que ma 
mère, ma grand'mère et deux jeunes tantes, 
sœurs de ma mère, m'apprirent à faire le 
signe de la croix, à dire : Jésus et Marie, je vous 
donne mon cœur, à faire une courte invoca- 
tion à l’ange gardien, et toutes les autres petites 
formules que les parents chrétiens s'empressent 
d'enseigner à leurs enfants. 

Les bonnes sœurs Clarisses continuérent ce 
que mes ‘parents avaient commencé, et je ne 
doute pas aujourd’hui que ce ne soit à cette 
atmosphère religieuse dont je fus entouré que 
j'aie dû la vocation dont je remercie tous les 
jours la divine Providence. 

Au mois de septembre 1817, j'avais cinq 
ans passés. Nous avions eu, quelques jours 
auparavant, la visite d’une dame d’Auch, im- 
primeur de la préfecture, qui nous avait beau- 
coup pressés d'aller voir la fête patronale si 
renommée de cette ville. 


Bugs Re 

Cette fête se célèbre à Auch le premier 
dimanche qui suit le 8 septembre, jour de la 
Nativité. La foire du lendemain attire aussi 
une multitude de gens qui vont y faire toute 
sorte d’acquisitions, et notamment acheter tout 
_ ce qui peut être utile pour les vendanges, la 
fabrication et la conservation des vins. On pro- 
mit donc cette visite, mais le difficile était de 
partir pour faire les quatre lieues de pays, com- 
me on disait chez nous (trente-six kilomètres), 
qui séparaient Auch de Lectoure. 

J'étais si content de faire un voyage que 
tous les jours je rappelais à ma mére la pro- 
messe qu'elle avait faite. 

Toutes mes courses jusqu’à ce jour s'étaient 
bornées à franchir en charrette découverte la 
distance qui sépare Lectoure du Petit. C'était 
lenom du hameau où ma grand’mère était née. 
Nous y avions une petite métairie à laquelle, 
tous les quatre ou cinq ans, les économies de 
mon père ajoutaient tantôt un pré, tantôt un 
champ. C'était une grande fête pour moi quand 
on voulait bien m’y mener. Cela m’arrivait de 
loin en loin et presque réguliérement toutes les 
fois qu’on devait faire la lessive et que le temps 


A 
était beau. J'étais heureux lorsque placé entre 
deux grands sacs de linge et assis sur un troi- 
sième plus petit, à côté de ma grand'mère, 
nous entreprenions, quatre fois l'an, ce voyage 
de trois ou quatreheures. Il ne fallait rien moins 
en ce temps-là pour faire trois kilomètres et 
demi. Mais aussi les chemins étaient si mau- 
vais que le moindre trajet devenait un voyage 
laborieux. Je me souviens de toute la peine 
qu’avaient les pauvres vaches de la métairie 
pour faire trois quarts de kilomètre à l'heure. 

Ainsi n’était-il pas étonnant que la perspec- 
tive d’un voyage à Auch me sourit beaucoup. 

Nous partîimes, enfin, le 6 septembre, à cinq 
heures du soir, par la brouette de BébouT qui 
faisait, entre Lectoure et Aucn, deux fois la. 
semaine, le service des dépêches de Paris aux 
Pyrénées. 

Cette brouette était une charrette à deux 
caissons servant de siège, attelée d’un seul 
cheval. Des cerceaux, fixés des deux côtés du 
plancher, sur lesquels était clouée une toile 
écrue, qui plus tard fut enduite d’une couche 
de peinture, défendaient les voyageurs contre 
les injures du temps. 


sn! HAE 

En hiver, on y gelait; en été, c'était un vé- 
ritable étouffoir. 

Avant de. partir, nous fimes halte, une 
heure durant, sur la porte du bureau de la 
poste .aux lettres pour attendre le paquet. 

Une seconde heure se passa avant que cha- 
cun fût allé chercher ce qu'il avait oublié, 
comme aussi avant que le sieur Bépour eüt 
pris toutes les commissions verbales des qua- 
tre marchands de la grand’rue de Lectoure. 
On s’arrêtait encore à bien des portes pour 
entendre les recommandations des mères de 
famille dont les enfants étaient à Auch en 
apprentissage, et à qui l'on envoyait la che- 
mise, le mouchoir et la pitance de la semaine. 

Nous partimes, enfin, et qui pourrait au- 
jourd'hui se figurer que pour faire trente-six 
kilomètres il ne fallait rien moins que quatorze 
heures et demie. Mais aussi, l’on marchait 
toujours au pas. Le trot était une allure in- 
connue au cheval de la brouette. On s’arrêtait 
pour boire à toutes les maisons ou chaumie- 
res placées à portée de la voix le long de la 
route. 

On prenait partout des commissions orales, 


= Ù Es 
et l’on faisait toutes celles qu’on avait reçues 
et qu'on n’avait pas oubliées. 

On donnait, au moins, trois fois l’avoine au 
cheval durant ce voyage. Entre deux et qua- 
tre heures du matin, on s’arrêtait à la mé- 
tairie du Longar, appartenant à une dame de 
Lectoure, et les cinq voyageurs de la brouette 
déjeunaient sans façon, après avoir fait lever 
le métayer qui, du reste, en avait l’habitude 
le jour du passage du courrier. 

A huit heures et demie du matin, nous 
arrivâämes au terme de notre voyage. 

Il ne me reste aucun souvenir des particu- 
larités de notre séjour à Auch, c’est pourquoi 
je vous en fais grâce. 

Trois jours après, nous rentrâmes à Lec- 
toure. Beaucoup plus heureux que le paysan 
des environs de Carcassonne (4) qui ne put voir 
cette ville avant de mourir, j'avais vu le chef- 
lieu de mon département avant d’être entré 
dans la vie. | 

À notre retour, la brouette s'arrêta devant 


(1) Allusion à la chansonnette si chantée, il y a quelques 
années dans le midi, dont la ritournelle était : | 


Et je n’ai pas vu Carcassonne! 


ET ee 
la porte du directeur de la poste aux lettres. 

C'était un vieux grognard, toujours bourru, 
mais d’une probité parfaite. 

Il n’y avait pas alors de facteurs ruraux. 
Voici comment se faisait le service. 

Le samedi, jour de marché, et le dimanche, 
jour où les campagnards se rendaient à la vil- 
le, le directeur de la poste se plaçait en tra- 
vers de la porte de son bureau qui donnait sur 
la rue. Il examinait un à un tous les individus, 
hommes ou femmes qui passaient. S'ilen voyait 
un qui demeurât dans le voisinage de l’un 
des particuliers pour lesquels il était arrivé 
une lettre par la poste, il l’appelait et lui 
criait : 

« Tu diras à un tel... qu'il y a, chez moi, 
depuis huit jours, quinze jours, etc., une lettre 
pour lui, qu'il vienne la chercher. Elle coûte 
tamis. 4e 

Un bourgeois, à cette époque, tutoyait tou- 
jours un paysan ou une paysanne. On faisait 
la commission quand on le pouvait. Et les 
lettres restaient encore huit jours, quinze 
jours, souvent un mois et plus, avant que le 
destinataire ne vint les réclamer. 


= EE 

Quand il arrivait au bureau de la poste, le 
campagnard tournait et retournait la lettre 
dans ses mains pendant un quart d'heure, et 
faisait cent questions au buraliste qui finissait 
par ne plus répondre. Comme il y avait qua- 
tre sous au moins et vingt-deux sous au plus 
à payer, la conclusion était fréquemment : 
« Monsieur B... On doit s'être trompé, cette 
lettre n’est pas pour moi, vous pouvez en faire 
ce que vous voudrez, c’est quelqu'un qui, peut- 
être, a voulu se gausser de vous ou de moi. 
Bonsoir. » 

M. B...., peu patient de son naturel, 
envoyait le paysan au d.... et s’écriait en 

* jurant et en le poussant par les épaules : «Ces 
malotrus de paysans sont tous les mêmes. Je 
devrais brûler toutes les lettres qui leur sont 
adressées et ne jamais en faire venir aucun 
chez moi. » 

Mais il avait intérêt à les appeler, ses 
émoluments étant au prorata de ses recettes. 
Il continuait donc, malgré sa mauvaise hu- 
meur, à se mettre en vedette sur sa porte le 
samedi et le dimanche. 

Ainsi se faisait le service des postes pour 


=: es 
la campagne avant que les facteurs ruraux 
eussent été inventés. 

À six ans, j'étais capable de faire passable- 
ment une lecture à haute voix. On me mit 
alors chez un instituteur de nos parents, qui 
m'apprit à écrire ou plutôt à former les lettres. 
J'éprouvai plus d’ennuis et de difficultés pour 
l'écriture que je n’en avais eu pour apprendre 
à lire couramment. 

Vers cette époque, on voulut organiser l’en- 
seignement mutuel dans les écoles primaires 
de France. On transforma l’ancienne chapelle 
du collége en salle commune. Le long des murs 
on avait établi des demi-cercles en fer autour 
de chacun desquels étaient rangés une di- 
zaine d’écoliers tandis que le centre était oc- 
cupé par le monieur. Ce monileur était un 
des élèves les plus âgés et les plus habiles. 
Mais Dieu sait quelle était son habileté! Ra- 
dicalement incapable d'enseigner, nullement 
respecté par ses petits écoliers, qui se regar- 
daient toujours comme leur égal, il ne faisait 
faire aucun progrès. Aussi, cette méthode 
d'enseignement fut-elle bientôt supprimée ou 
plutôt elle tomba d'elle-même. 


= À 

C’est, du reste, le sort réservé dans l’organi- 

sation de l’enseignement des garçons ou des 

filles à toutes les institutions qui blessent la 
raison et les bonnes traditions. 


CHAPITRE CINQUIÈME. 


J'entre au Collége. 


Vite, mes plumes, 
Mon canif, 

Mon encrier, 

Mon dictionnaire, 
Mon rudiment, 
Mon épitome ! 
Tout fut inutile. 
On déclara que j'étais un âne’: 
Et que je serais un âne. 


(LADyYS WILSON.) 


À huit ans, j’entrais au collège pour com- 
mencer mon latin, sachant à peine faire quel- 
ques pages d'écriture mal formée; car, en ce 
temps-là, quelqu'un qui apprenait le latin 
jouissait rarement du privilége d'écrire lisi- 
blement. | 

Témoin le maire de ma ville natale, qui, 
du reste, eût passé partout pour un homme 
d'esprit. 

Un jour, après avoir écrit plusieurs lettres, 


Le RE 
il voulut les relire avant de les envoyer. Ne 
pouvant y parvenir, il consulte son secrétaire 
qui ne réussit pas mieux que lui. Après tout, 
dit-il, nous sommes bien bons de nous en 
inquiéter, ce n’est pas notre affaire : C’est à 
celui qui les recevra de savoir les lire. Ecrivez 
lisiblement l'adresse, dit-il au secrétaire de la 
mairie, et faites-les partir. 

Je commençai mes études classiques avec 
une douzaine de camarades dont il ne reste 
plus aujourd’hui que les deux qui furent dans 
leur enfance les plus frêles et les plus 
maladifs. | 

Comme celles de la plupart des enfants, mes 
premières années de collège se passèrent dans 
une alternative de travail et de repos ou 
plutôt de paresse; car quel est l'enfant qui 
- n’a pas été quelquefois paresseux? 

Je dois pourtant à la vérité de dire que 
d'ordinaire je travaillais passablement et que 
j'étais l’un des bons élèves de ma classe. 

En 1825 je faisais ma sixième. Nous avions 
pour professeur un homme grand, maigre, 
efflanqué, pas toujours peut-être assez ami de 
son devoir et de la justice. 


ee PP SS 

Nous l’accusions d’un peu de partialité. 

On disait même que les bons diners qu'il 
faisait chez M. N... lui faussaient un peu les 
idées sur les places que le fils de ce bourgeois 
devait avoir aux compositions hebdomadaires. 

Quoi qu'il en soit, le commencement de 
cette année fut très malheureux pour moi. Je 
n'avais aucun suceès dans mes études. 

Le principal du collège se doutant un peu 
de quelques petites misères voulut un jour 
corriger une de nos compositions. D’après la 
correction du professeur j'avais l’une des 
dernières places, et le camarade, dont j'ai 
parlé plus haut, avait obtenu l’une des 
premières. Or, après la correction du principal, 
il se trouva aue nous dümes changer de 
position. 

Je montai, l’autre descendit. 


CHAPITRE SIXIÈME. 


La Caerabine. 


Ce n’étaitpas letueurde Daims, 

Mais pour les moineaux, 

Les bec-figues, 

Les alouettes, 

Les merles, 

Les grives, 

Et tout autre menu gibier, 

Il n'eut jamais son pareil. 
(Revolver’s Minute Book.) 


Mon père voulut m'encourager. 

Si ce cher père eût été un marquis, il m’eût 
promis un joli cheval, s’il eût été marchand 
tailleur, il m’eût promis un bel habit, s’il eût 
été cordonnier, il m'aurait promis une paire 
de bottes neuves. Il était armurier, il me pro- 
mit un joli petit fusil si j'avais un prix à la 
fin de l’année. Il le fit fabriquer à St-Etienne 
en recommandant à son commettant de faire 
faire l'arme le plus solide possible, sans re- 
garder au prix, parce qu'il la destinait à être 
mise entre les mains de ses jeunes enfants. 
J'avais deux ans de plus que mon frère, qui 


A y MS 
devait être bientôt beaucoup plus habile chas- 
seur que moi. Ce frère était aussi robuste que 
je l’étais peu. Aussi mon père le destina-t-il 
dès son enfance à lui succéder un jour dans 
son état. 

Le bien désiré petit fusil arriva deux mois 
avant la St-Louis (25 août), jour de la distri- 
bution solennelle des prix dans tous les col- 
léges de France, en 1825. IL était constam- 
ment sous mes yeux, quand je rentrais à la 
maison, et je puis dire que je fis tout mon 
possible pour le mériter. 

J'eus bien des palpitations de cœur à la 
séance de cette distribution desprix; maisenfin 
je fus couronné, non pas une fois, mais trois 
fois, et le fusil fut le soir même ma propriété. 
Je pus enfin le toucher, le manier, l’ajuster, 
toutes choses qui m'avaient été interdites jus- 
qu'à ce jour. 

Pour comprendre toute ma joie, il faudrait 
avoir, comme moi, assisté tous les jours à des 
dissertations sur la chasse, sur les armes à feu, 
sur leur beauté, leur solidité, leur légèreté, 
en un mot sur tout ce qui constitue la bonté 
jointe à l'élégance d’une arme de luxe. 


RU 

Or, cette petite carabine était la plus jolie 
comme la plus solide miniature que l’on püût 
imaginer en ce genre. Il n’était pas, dans ma 
ville natale, un seul garçon de onze à seize 
ans qui n’enviàt mon bonheur. 

Le lendemain du 25 août, mon père, qui 
était bien le meilleur. des pères, fut-prié, 
conjuré, supplié sous toutes les formes de 
nous mener, mon frère et moi, essayer le petit 
fusil. 

Je crois bien que notre bonne mère, sans 
compter mon grand'père et ma grand'mère 
joignit en secret ses instances aux nôtres pour 
déterminer notre père à nous accorder cette . 
faveur. Aussi fit-il ce jour-là ce qu'il ne 
faisait que dans les plus grandes occasions. II 
perdit pour son travail une demi-journée! 
Cette perte lui paraissait fort considérable, car 
notre père ne rêvait que gain par un travail 
honnête, afin d'augmenter laisance de sa 
famille. | 

Ce jour-là, nous nous hâtâmes de diner, 
et, dès midi et demi, nous étions prêts. Mon 
père, au départ, portait le fusil, et ce fut pour ” 
nous une bien grande joie, lorsque, arrivés en 


RU 
pleine campagne, il nous fut permis de nous 
en charger. 

Je manquai beaucoup d'oiseaux par trop de 
précipitation dans les mouvements, mais enfin 
j'en tuai quelques-uns, mon père en ajouta 
un bon nombre, car il était habile tireur, et 
Dieu sait si la brochette que nous rapportämes 
le soir nous parut, au souper, un délicieux 
manger. 

Tous les dimanches, après les offices, mon 
père nous accompagnait à une petite chasse 
le long des haies et dans les champs voisins 
de la ville. Nous rapportions toujours, au 
mois de septembre et d'octobre, quelques oi- 
seaux de vendanges fort gras. 

C'était le suprême bonheur de notre âge; 
ces heureux moments devinrent bientôt un 
peu plus fréquents. 

Le temps des vacances n’était pas entière- 
rement consacré aux amusements et à loisi- 
veté. Mes parents n'étaient pas en position de 
me donner un précepteur : mais un jeune 
homme laborieux, intelligent et instruit, fils 
du meilleur ami de mon père, recevait chez 
Jui, pendant les vacances, un certain nombre 


SNS 
d'enfants du collége auxquels 1l donnait, tous 
les jours, quelques heures de répétition. Je fus 
admis chez lui. Comme il ne voulut pas rece- 
voir de rétribution à cause de l'intimité qui 
régnait entre nos deux familes, mon père lui 
prêta un bon fusil, lui donna de la poudre 
et du plomb à discrétion, et plusieurs fois dans 
la semaine j'étais autorisé à aller à la chasse 
avec mon répétiteur, lorsque les classes étaient 
finies et que mes devoirs avaient été bien 
faits et bien soignés. 

Comme je m'appliquais pour mériter cette 
récompense | 

En ce temps-là, on ne prenait pas de per- 
mis de chasseel les gendarmes ne poursuivaient 
jamais un chasseur, à moins qu'il ne fût re- 
connu dans Île pays pour un vrai braconnier 
et pour un mauvais sujet. 


oO R. 


CHAPITRE SEPTIÈME. 


La Chasse et la Péche. 


Soixante-quatre cailles 
. Dans ma gibeciére! 
Douze livres de gougeons 
En une seule pêche à la ligne! 


(Le nouveau M. DE ERAC.) 


Vers la même époque, dans les premiers 
jours de septembre, j'eus un autre grand 
bonheur de chasse. 

Un avocat, notre voisin et notre ami, me 
promettait, depuis longtemps, de me mener à 
la chasse à la tirasse. 

Cette chasse n’est plus ni pratiquée ni même 
connue aujourd'hui; c’est pourquoi je vais la 
décrire avec quelques détails. 

La tirasse élait un filet carré d'environ 15 
mètres de côté, destiné à la chasse aux cailles. 
IL était fabriqué avec un fil de chanvre fin, 
tordu à cinq ou six bouts, et à mailles suffi- 
samment étroites pour empêcher les cailles de 
passer au travers. Ce filet était entouré de cor- 


= HOUSE 

delettes de trois côtés, et sur le quatrième, une 
corde grosse comme le doigt dépassait de 
deux ou trois mètres de chaque côté, de telle 
sorte que le filet étendu put étre trainé par 
deux hommes qui le tiraient par ces bouts 
de cordes. 

A cette époque, on ne fauchait pas encore 
les blés. On les coupait à la faucille et après 
la moisson il restait, debout dans les champs, 
des chaumes de trente à cinquante centimè- 
très de haut. Les cailles y trouvaient un abri 
en même temps qu'une nourriture abondante 
par les épis échappés à la main du moisson- 
neur et à l’œil des glaneuses. 

Or, voici commenton faisait, dans ces chau- 
mes, la chasse à la tirasse. 

Des chiens d’arrêt étaient dressés à l’avance. 
La voix ferme du maître et le collier de force 
leur avaient enseigné leur métier. 

Les chasseurs se tenaient sur le point cul- 
minant de la pièce de chaumce de maniere à la 
bien apercevoir tout entiere pendant que le 
chien la parcourait dans tous les sens. Dès 
qu'il flairait une caille, il en suivait doucement 
la piste, se mettait en arrêt à deux ou trois 


D 
pas du menu gibier, et se tenait immobile, la 
tête en avant dans la direction de la caille, et 
la queue roide comme un bâton. D’ordinaire, 
la caille ne bougeait pas, fascinée par le re- 
gard du chien ou alourdie par la chaleur du 
jour. 

L'animal était dressé à se maintenir à l’ar- 
rêt jusqu'à Parrivée des chasseurs. 
* Dés que ceux-ci l’apercevaient, ils accou- 
raient et se plaçaient à vingt ou trente mè- 
ires de la tête du chien. Là ils déployaient 
la tirasse rapidement et en silence, prenaient, 
chacun, l’un des bouts de la grosse corde et 
avançÇaient le plus vite possible jusqu’à ce que 
le chien fût couvert par le filet. Au comman- 
dement du chasseur, la bête se précipitait 
sur la caille, la saisissait quelquefois dans sa 
gueule et la tuait. Le fSlus souvent, l'oiseau 
s'envolait aux approches de l’animal, mais il 
était arrêté par le filet, et le chasseur était 
bientôt maître de la caille qu’il mettait toute 
vivante dans son havresac. 

Il arrivait bien souvent qu’on prenait plu- 
sieurs cailles à la fois. 

Je me souviens qu’un jour j en avais treize 


A 
3* 


"Ne 
sous ma tirasse; je pus en saisir onze et deux 
parvinrent à s'échapper. 

Revenons à mes joies à propos de cette 
chasse. 

Un dimanche soir de la fin d'août, l’ami 
de mon père dont je vous ai parlé plus haut lui 
proposa d'aller à la chasse et de me mener 
avec eux. J'avais dix ans. Le chien d’arrêt 
qui devait nous servir, excellent pour la chasse 
au fusil, n'avait jamais été tirassé. On était 
exposé à le voir se précipiter sur les cailles, 
comme dans la chasse au tir, lorsqu'il verrait 
les chasseurs assez rapprochés. Il fallait donc 
le dresser à demeurer en arrêt jusqu’à ce 
qu'il fût couvert par le filet. 

Je fus, en conséquence, chargé de le suivre 
d'assez près afin de pouvoir, dès que le chien 
serait à l'arrêt, le retenir en me cramponnant 
à sa queue jusqu'à ce que la tirasse nous eût 
couverts tous les deux. 

Vous comprendrez facilement mon bonheur, 
lorsqu'après les plus grands efforts, j'eus 
réussi à faire prendre deux cailles sous le filet. 

Après trois coups, le chien était dressé et Je 
pus me dispenser de mon laborieux exercice. 


sr HR en 

Bref, quelques heures de chasse nous suffi- 
rent pour ramener un chien qui se laissait très 
bien tirasser et pour rapporter une quinzaine 
de cailles dans notre gibeciere. 

La prise paraîtrait fort belle aujourd’hui; 
c'est à peine, en effet, si dans ces mêmes 
contrées, on réussit à trouver, dans le même 
espace de temps, en 1867, trois ou quatre de 
Ces Oiseaux. 

. Je puis citer, à ce propos, le fait suivant 
dont, comme témoin oculaire, je garantis 
l'exactitude. 

Un de nos voisins, excellent chasseur, et un 
jeune homme qu’il menait avec lui partent un 
jour pour la chasse à une heure et demie après- 
midi, accompagnés d’un seul chien de grande 
taille bien connu dans tout le pays pour l’un 
des plus solides à l'arrêt. À six heures, ils ren- 
traient avec soixante cailles vivantes qui pas- 
saient la tête à travers les mailles de la carnas- 
sière, et quaire cailles mortes que le chien avait 
tuées sous la tirasse. 

Il est bon d’ajouter, pour dire la vérité tout 
entière, que ces chasses n'étaient pas ordinai- 
res. Ce n'était qu'à la saison de la passe, 


— "50e 
du quinze août au quinze septembre, qu’on 
pouvait espérer de pareils succès. 

On appelle temps de la passe l’époque où les 
cailles se réunissent, à l’arrière-saison, par peti- 
tes bandes de six à vingt individus pour quitter 
le pays et émigrer vers des climats plus doux. 

En ces temps-là que je puis louer, sous le 
rapport de l’abondance du gibier et de la 
facilité que l’on avait à le prendre, sans 
m'exposer à être appelé Laudalor temporis act, 
chaque maison à demi bourgeoise avait dans 
notre ville une volière à cailles. Elle était 
couverte d’une toile destinée à empêcher ces 
oiseaux de se briser la tête contre les barreaux 
supérieurs dans leurs sautillements continuels 
de. bas en haut. Cette volière, à la fin de la 
saison, était communément garnie de cent à 
trois cent cailles qu’on engraissait et conser- 
vait une partie de l'hiver, à la grande satis- 
faction des gourmets fins et délicats. 

Puisque nous sommes sur ce chapitre, qu’on 
me permelte de parler encore d’une autre 
chasse qui faisait les délices des enfants de 
mon temps (de 1820 à 1850); c'était la chasse 
à l’IRAGNON. 


= 7 — 

L'iragnon ou araione est un filet triple qui 
forme un carré long de deux mètres de 
hauteur sur trois mètres de largeur. 

Les deux filets extérieurs sont en fil de lin 
ou de chanvre teints en vert ou en brun. Ils 
sont formés de grandes mailles carrées de dix à 
douzecentimètres de côté, se correspondant par- 
faitement, de manière à ce que les fils soient 
exactement les uns vis-à-vis des autres, 
simulant ainsi un seul ei même filet. Entre 
les deux se trouve un filet en soie verte ou 
couleur de feuilles mortes à mailles assez 
petites pour ne pas laisser passer les plus 
petits de nos oiseaux, un rouge-gorge par 
exemple. Ce filet très ample est attaché par les 
quatre coins aux quatre angles des filets à 
larges mailles, et dans ses mailles les plus 
extérieures est passée une tresse ou cordon 
qui le maintient de la grandeur des premiers. 
Ceux-ci sont attachés de chaque côté à cinq 
ou six anneaux en fer ou mieux en laiton. 
Ces anneaux glissent le long de bâtons un peu 
plus élevés que le filet, qui y est fixé lui-même 
vers le haut par le coin supérieur des filets à 
larges mailles. 


En 

Chaque bâton est muni à son extrémité 
inférieure d’une pointe en fer de 45 à 18 
centimètres de long. Ces pointes sont destinées 
à le ficher en terre. 

L'iragnon se pose perpendiculairement aux 
haies : l’un des bâtons est attaché au moyen 
d’une enfer qui, de l’autre côté, est accrochée 
à un gros brin de la haie. Le second bâton est 
fiché en terre comme le premier par la pointe 
de son extrémité inférieure. Ilestretenu en outre 
par une corde fixée, d’un côté, à mi-hauteur du 
bâton lui-même, et de l’autre, à une forte 
cheville en fer de vingt à vingt-cinq centimètres 
de long. Cette cheville est aiguë du bas, et ou- 
verte en anneau du haut pour pouvoir y 
rattacher la corde. Enfoncée dans la terre à 
coups de talons de souliers ou de bottes, elle 
tient parfaitement tendu l’iragnon dont la soie 
estramenée vers le haut. 

Le filet ainsi posé, deux chasseurs vont à 
l'extrémité de la haie, en décrivant un demi- 
cercle, afin de ne pas épouvanter les oiseaux. 
Arrivés là, ils frappent légèrement sur la haïe 
avec de longues gaules de. manière à ce que 
les oiseaux la suivent sans être trop effrayés. 


Rs "CC 


AE. PUS 

Au moment où ils arrivent vers les filets, car 
il y en a d'ordinaire un de chaque côté de la 
haie, on presse un peu vivement. Les pauvres 
petites bêtes se précipitent alors vers l’iragnon 
qu'elles ne voient pas à cause de sa couleur. 

Lorsque les oiseaux ont donné, la tête la 
première, contre le filet en soie, celui-ci cède 
et fait une bourse retenue du haut par les 
larges mailles des filets en fil, et ces petits 
volatiles s'y trouvent enfermés et suspendus 

dans le filet en soie. 

Mon père avait fait venir un iragnon de 
Bordeaux, et à peine avions-nous cinq ou Six 
ans, que, le dimanche soir, il nous donnait, 
accompagné de ma mére, le plaisir de nous 
faire prendre quelques oiseaux. 

Cette chasse, dans les bonnes maisons de 
campagne, était encore l’un des amusements fa- 
voris des jeunes filles et des jeunes dames à la 
saison des vendanges, en même temps qu’elle 
faisait notre joie pendant toutes les vacances. 
Au commencement, nous prenions les petits 
oiseaux, et, vers la fin, les merles et les gri- 
ves. 

Il nous arrivait souvent, par une journée 


=" oUe 


d'automne un peu sombre, de rentrer, le soir, 
avec cinquante, soixante et jusqu’à cent oi- 
seaux de vendanges, fins gras, comme rossi- 
gnols, fauvettes à tête noire ou rousse, bec- 
figues, rouges-gcorges, ete. C'était là le menu 
gibier. Les merles et les grives étaient les 
grosses pièces de la chasse à l’iragnon. Un 
jour, dans une seule battue, je pris six mer- 
les de vendanges dans le même filet. 

Aujourd'hui, la loi que tous les sénateurs 
et députés ont trouvée fort sage interdit ces 
chasses aux enfants, sous prétexte de ne pas 
détruire ces pauvres bêtes, si utiles elles-mé- 
mes pour la destruction des insectes nuisibles. 
Mais sans vouloir ici blâmer nos législateurs, 
nous croyons qu'on passe à côté de l’une des 
vraies causes de la disparition de la plupart 
des oiseaux. 

Les progrès de l’agriculture qui suppriment 
petit à petit les halliers, les haies touffues, 
les bois-taillis, etc., ont certainement contribué 
pour beaucoup à cette destruction, en faisant 
disparaître les lieux de refuge et de nidifica- 
tion cachée. | 

Il est encore une autre cause dont on ne 


pr. ess 
parle jamais, parce qu'il semble que tous les 
amis du progrès intellectuel doivent se taire 
là-dessus. C’est la vulgarisation des écoles dans 
les communes rurales. En effet, à la saison des 
couvées, les enfants, en allant à l’école et au 
retour, sont pour la plupart occupés à chercher 
et à lever les nids des pauvres oiseaux. 
. Nous pouvons ajouter que les mesures de 
police sont entièrement insuffisantes et ineffi- 
caces pour atteindre ou prévenir ces sortes de 
délits. 

Bien que naturaliste, et peut-être parce que 
je le suis, je veux signaler encore une cause 
qui semble très minime et qui pourtant à de 
l'importance; c’est la passion des collections 
d'œufs chez les amateurs d’ornithologie. 

Un collectionneur, en effet, désire avoir une 
espèce d'œufs qu'il ne possède pas. Il écrit 
de tous côtés à ses amis et connaissances pour 
se procurer l'espèce ou les espèces qui lui 
manquent. Il offre un appât en argent pour 
obtenir cet œuf si désiré. Mais comme ceux 
qui le cherchent le font sans connaître les 
œufs indiqués, ils en détruisent souvent plu- 
sieurs milliers pour en avoir un seul. 


"6 

C’est encore bien pis, lorsque ce sont des 
marchands d'objets d'histoire naturelle qui font 
le commerce des œufs pour collections. Ils se 
mettent en relation avec des centaines de per- 
sonnes et sont cause d’une immense destruc- 
tion par la recherche des espèces rares, qui 
ne sont connues ni de leurs correspondants, . 
ni des personnes que ces derniers emploient 
pour parvenir à se les procurer. 

Je veux, à ce propos, vous rapporter un 
fait qui s’est passé en Algérie, sous le -règne 
de Louis-Philippe. Je le tiens d’un officier 
supérieur de l’armée d'Afrique : 

On voulut, vers 1856,:si ma mémoire est 
fidèle, peupler quelques parcs royaux de per- 
drix rouges. Comme ces oiseaux abondent en 
Algérie, on ne trouva rien de mieux que de 
mettre nos soldats en campagne à la recher- 
che des œufs de ces jolis oiseaux. 

L'officier dont j'ai parlé plus haut m'assu- 
rait que l’on en avait déniché plus de cent 
mille, qui furent à peu près tous inutiles pour 
le but qu’on s'était proposé; car ils perdirent 
leur faculté reproductive avant d’être arrivés à 
leur destination. 


7 


SR ES 

Ilne faut pas se figurer que le menu gibier 
füt le seul abondant. Les lapins nuisaient aux 
récoltes, tant ils étaient nombreux, et les lie- 
vres venaient de temps en temps faire en ville 
une promenade sentimentale. Je me souviens 
d’avoir vu trois fois l’un de ces animaux tra- 
verser les rues de Lectoure, ce qui prouvait 
que s'ils étaient traqués par les chiens, ils 
l'étaient à une bien petite distance de la ville. 

Mais ce qu'il y avait de plus surprenant, 
c'est que la grosse bête venait, la nuit, pico- 
rer à travers nos rues désertes. 

Mon père était, comme je l'ai dit, un ou- 
vrier vaillant à l'ouvrage. Au lieu de se retirer 
à 10 heures du soir, comme il en avait l’ha- 
bitude, un travail commencé, souvent même 
un peu pressé, le retenait quelquefois jusqu’à 
11 heures ou minuit. 

Si sa boutique était au centre de la ville, 
la maison de mon grand’père, où il se retirait 
tous les soirs, était située sur les remparts. 
Pour s’y rendre, il fallait passer par une rue 
tortueuse et déserte, entre les murs élevés du 
jardin de l'évêché et ceux du jardin de l’ancien 
couvent des Capucins. 


Sos 

Or, il est arrivé plusieurs fois à mon père 
de chasser devant lui, à coups de pierre, entre 
onze heures et minuit, les loups qui venaient, 
poussés sans doute par la faim, fouiller par- 
tout pour chercher une nourriture plus abon- 
dante et plus facile que celle qu'ils trouvaient 
dans la forêt voisine. 

Cette forêt, c'était le Bois du Ramier, d'une 
contenance de plus de neuf cent concades, 
selon la mesure ancienne du pays, équivalant 
à près de mille hectares d’aujourd’hui. 

Un jour, le duc de Roquelaure voulant, par 
un de ses bons mots, en obtenir du roi la 
propriété, lui dit : Vous devriez bien, Sire, 
me donner ces broussailles qui croissent au- 
dessous de Lectoure. Mais le roi, qui con- 
naissait l'importance du cadeau, lui répondit : 
Mais mon cher Roquelaure, j'ai besoin de mes 
broussailles pour chauffer mon four. 

Cette forêt, récemment deéfrichée, dont il 
ne reste plus que des lambeaux, était située 
. à 2 kilomètres en droite ligne, vers le sud, au- 
dessous de la ville et au-delà de la rivière, 
entre Lectoure et Fleurance. 

De l’extrémité du petit jardin attenant à la 


EG ES 
maison de mon grand'père, sur les anciens 
remparts de la ville, j’ai souvent entendu, le 
soir, les hurlements de ces bêtes sauvages et 
quelquefois féroces. 

Mais que je vous conte un fait qui, certai- 
nement, devra paraître incroyable aujour- 
d'hui. 

Il n’y avait pas, en 1822, d’abattoir public 
à Lectoure. Chacun des deux bouchers par 
lesquels la ville était approvisionnée tuait le 
bœuf à Noël, à Pâques, au carnaval et pour 
la foire de Saint-Martin dans leur arrière-bou- 
tique. C’est ainsi qu'on appelait une sorte de 
salle fermée jusqu'à hauteur de ceinture 
d'homme, placée dans les soubassements de 
notre vieille halle. Le reste du temps, c'était 
le veau qui était la seule viande de boucherie 
dont on fit usage à Lectoure, si l’on excepte 
le temps de Pâques, où un agneau était égorgé 
dans chaque maison qui jouissait d'un peu 
d’aisance. 

Or, un matin que le boucher allait dépecer 
le veau tué la veille, quel ne fut pas son éton- 
nement de trouver cinq louveteaux dans son 
échoppe. 


= 66 — 

La mère louve les avait sans doute menés à 
une riche picorée et les avait passés par dessus 
la porte basse qui fermait l’étal. Mais, troublée 
par quelque passant dans l'exercice de ses 
fonctions, elle avait abandonné sa progéni- 
ture trop faible encore pour franchir seule la 
porte de l’abattoir. 

Le lendemain, tous les habitants de la ville 
allaient voir dans les fossés de la sous-pré- 
fecture (l’ancien évêché) ces cinq jeunes lou- 
vards, dont le grand louvetier du roi dut re- 
grelter certainement la mort prématurée et 
sans honneur. 

Mais si les chasses dont nous avons parlé 
faisaient notre joie, la pêche était aussi l’un 
de nos délassements favoris. 

En ces temps-là, les ruisseaux et les petites 
rivières étaient extrêmement poissonneux, et 
pourtant on pêchait sans aucune entrave. 
L'administration des eaux et forêts, pas plus 
que celle des ponts et chaussées, pas plus que 
les cantonniers, gendarmes ou gardes-cham- 
pêtres ne venaient troubler l’heureux pêcheur 
dans ses exploits. 

Chacun pêchait pour son plaisir; personne 


: — 67 — 


_mallait à la pêche par spéculation et pour en 


faire métier. 

Je me souviens d’avoir vu en 1826 quatre de 
nos compatriotes faire une pêche merveilleuse. 
Ils s'étaient réunis pour acheter un petit bateau; 


aussi reçurent-ils immédiatement, par accla- 


mation, les surnoms de Jean-Bart, Ruyler, 
Tourville et Dugay-Trouin. Chacun put les voir, 
ce jour-là, tirer d’un seul filet placé dans un 


- fossé, pendant un débordement de la rivière, 


trente-cinq belles carpes qui faisaient admira- 
tion de tous les assistants. Cette pêche serait 
aujourd’hui considérée à juste titre comme tout 
à fait miraculeuse. 

Bien que la chasse me plût beaucoup, la 
pêche était ma passion favorite. 

Un jour, à l’âge de onze ans, n’ayant aucun 


engin pour me livrer à cetexercice dans un ruis- 


seau dont l’eau claire me laissait voir une mul- 
titude de petits poissons, ie m'avisai daller 
emprunter une corbeille à un paysan du voi- 
sinage, et le soir je rapportais en triomphe à la 
maison une longue enfilée de menu frétin. 

Si la pêche à la ligne ou au filet était ma joie, 
elle faisait la désolation de ma mère et de ma 


es RTE 

grand'mère qui tremblaient toujours, quand 
nous étions au bord de l’eau, de nous voir 
victimes de quelque accident. 

À proportion que nous grandîimes, mon frère 
et moi, elles finirent par s’habituer à nous voir 
braver le danger avec prudence, et je jouis de 
la satisfaction Ge me livrer à mon üélassement 
favori, les jours de congé et pendant les va- 
cances, sans être préoccupé de la pensée que 
nous étions un sujet TRQUES pour nos 
bons parents. 

Plus tard, à l’âge de quinze ans, j'allais sou- 
vent par les beaux jours des mois de juillet, 
d'août et du commencement de septembre, à la 
chasse aux poissons. Quand je les voyais à 
fleur d’eau, je leur tirais un coup de fusil à la 
tête, et lorsque j'avais été assez heureux pour 
les atteindre, un second bonheur plus grand 
encore c'était d'aller les chercher à la nage. 

Pour en finir avec la pêche et ne plus avoir 
à y revenir, je vais vous citer un extrait d’un 
conte de Fées inédit intitulé: Le pelil poisson 
aux yeux d’or, dans lequel j'ai tracé quelques- 
uns de mes souvenirs les plus précieux. 

« De tous les temps j'ai beaucoup aimé la 


S 69 == 

pêche à la ligne. On a eu beau se moquer de 
moi, on à eu beau me dire sous toutes les for- 
mes que ceux qui s’adonnent à cette innocente 
récréation sont un peu de l’ordre des petites bé- 
tes qu'ils cherchent à capturer : j’ai eu beau 
lire tout ce qui a été dit et écrit sur les mal- 
heureux pêcheurs des bords de là Seine et du 
canal St-Martin; jai toujours fait peu de cas 
de ces assertions qui m'ont paru, sinon faus- 
ses, du moins exagérées. 

Je leur ai toujours opposé mes petits succes. 

Ainsi l’un des meilleurs souvenirs de mon 
enfance est celui des trois jours de congé 
qui nous furent donnés au collège à locca- 
sion du sacre de Charles X. 

Nous allâmes les passer aux champs. J'avais 
treize ans, mon frère en avait onze et mon cou- 
sin en avait quatorze. 

Pas très loin de la campagne de mon oncle 
coule un ruisseau dans lequel, disait-on, four- 
millaient les goujons, ce poisson favori des 
petits pêcheurs à la ligne. 

Nous partions le matin de bonne heure et 
nous ne rentrions qu'à midi pour diner. Nous 
repartions immédiatement après ce repas pour 

7” 


a 
ne rentrer qu'à huit heures du soir au moment 
du souper. 

Telle fut notre vie pendant ces trois heu- 
reuses journées du mois de mai 1825. 

J'allais presque oublier de vous dire le mo- 
tif de notre Joie. 

Ce motif, c'était notre bonheur à la pêche 
à la ligne. Chaque jour, en effet, était marqué 
par de nouveaux succès. Le premier jour, 
novices encore, nous primes six livres de pois- 
son : le second jour, un peu plus experts, 
nous en primes huit, et le troisième, notre pé- 
che s’éleva jusqu’à douze livres. 

Jugez de notre bonheur lorsque nous ren- 
trions après chaque séance et que nous éta- 
lions notre prise sur la table de la cuisine. Le 
roi Charles X à qui nous devions ces joies 
faciles n’était certainement pas notre égal, et 
nous n’aurions pas échangé sa couronne contre 
notre ligne de crin de cheval. 

Nous avions bien quelques légères con- 
tradictions journalières. Ainsi notre tante 
aimait un peu à gronder son petit monde. 
À notre retour, nous étions sûrs d’être ac- 
cueillis par quelques horions. Hélas! nous 


un, ANR 

élions toujours si crottés ! Comment ne pas l'être 
lorsqu’entre dix et quatorze ans, on a élu do- 
micile au bord d’un ruisseau et qu'on y 
patauge sans cesse. C'était tantôt pour aller 
décrocher une ligne embarrassée dans les brous- 
sailles du bord, et tantôt pour empêcher un 
beau goujon tombé de l’hamecçon de regagner 
son élément. 

Nous avions tous les jours quelque accroc à 
nos habits. Comment ne pas en avoir à notre 
âge quand on passe toute la journée à travers 
les ronces qui croissent si vigoureuses au bord 
de l’eau. 

Heureusement cette chère tante était un peu 
gourmande; heureusement que la savoureuse 
friture de goujons lui faisait oublier les ac- 
crocs et la boue dont nos habits étaient char- 
ges. 

Une légére recommandation d’être plus soi- 
gneux à l'avenir était toutce que nous avions 
à redouter après le diner pour la soirée, et après 
le souper pour le lendemain. 

Ces trois journées passèrent si vite! Il fallut 
rentrer au collége. Adieu les joies du ruisseau. 
Nous nous en consolmes par l'espérance de 


+ qùr = 

les retrouver. Cette espérance a été vaine. 
Jamais, jusqu’à présent, je n’ai revu de ruis- 
seau si poissonneux. Jamais je n'ai pu refaire 
une pêche aux goujons si miraculeuse. 

Et pourtant aujourd'hui que je suis vieux, 
j'aime la pêche à la ligne comme je l’aimais à 
douze ans. Ce qui prouve une fois de plus la 
vérité de cette pensée de la sainte écriture : Le 
vicillard au bord de la tombe aime ce qe il a 
aimé quand il était jeune. 

Vous conterai-je ma joie la première fois 
qu'ayant placé un gros hameçon au bout de la 
corde de mà toupie et l'ayant amorcé d’un 
gros ver, j y trouvai le lendemain une superbe 
anguille qui me parut la plus belle prise qu’un 
pêcheur püt jamais faire. 

. Vous dirai-je que, quarante-deux ans après, 
j'allai voir un de mes amis dont la délicieuse 
habitation est située dans une île assez rap- 
prochée de l'embouchure d’un beau fleuve. Là, 
je pêchais à la ligne le long des berges de cette 
île enchantée avec le même entrain qu’à douze 
ans. 

Je vois encore les vingt-neuf jolis poissons 
qu'avec les deux enfants de cet ami nous dé- 


es MS 
posions dans un panier après une pêche de 
deux heures autour de Pile à la marée mon- 
tante. 


CHAPITRE HUITIÈME. 


Mon grand'père et ma grand'mère. 


Il n'avait jamais été soldat, 

Mon aïeule savait lire, mais 
pas écrire. 

Elle faisait à merveille 

La confiture, 

Les pâtés, 

Les gateaux: 

En un mot, c'était une femme 
accomplie. 

(The Great Mother.) 


Mon grand père maternel était le plâtrier le 
plus en renom de son endroit. C’était ouvrier 
préféré dans tous les châteaux et grandes mai- 
sons à plusieurs lieues à la ronde. 

Compagnon du devoir, il avait fait son tour 
de France qu'il avait poussé jusqu’à Nantes, la 
ville la plus renommée pour les fins ouvrages de 
son état, comme moulures, corniches, cul de 


ER ee 
lampes, etc. Parfaitement honnête et très poli, 
ouvrier habile et intelligent, il fut, de 1816 à 
1825, année de sa mort, membre du Conseil 
municipal de la ville de Lectoure. 

Aussi pas un ouvrage ne se faisait pour la 
commune avant qu'il n’eût donné son avis, et 
sans qu'il eût été chargé d’en examiner les 
plans et devis en projet, comme il en véri- 
fiait la bonne exécution après l’achèvement 
des travaux. 

Grâce à son travail, à son économie bien 
entendue, et à quelques champs et vignes que 
ma grand'mère lui avait apportés en dot, il 
jouissait d’une honnête aisance dans sa posi- 
tion. Il se considérait comme le patron de sa 
famille et venait souvent au secours de ses frere, 
cousins ou arrière-cousins, moins à leur aise 
que lui. 

Le jour de Noël, j'avais à peine cinq ans qu'il 
me conduisit le premier à la messe de minuit où 
je dormis entre ses genoux, enveloppé dans les 
replis de son ample manteau bleu.Mais aussiquel 
bonheur après la messe! Tousles parents et amis 
étaient réunis autour de la table de notre grande 
salle à manger. Une immense souche brüûlait 


RES: MÈRE 

dans le foyer. Tout le monde, et nous étions 
nombreux, se chauffait en mangeant la daube 
de bœuf que ma grand’mère faisait à merveille. 
On y ajoutait des saucisses, le mets favori des 
enfants, et le vin du erû de huit ou dix ans au- 
quel venaient se joindre quelques bouteilles de 
vin blanc. 

Les raisins séchés au four, ainsi que les 
figues séchées au soleil, les noix, les aman- 
des et les noisettes sans compter un gâteau que 
ma grand'mère avait pétri de la plus fine fleur 
de farine, avec des œufs, du beurre et de l’anis, 
faisaient les honneurs du dessert. 

A celte époque, chaque maison un peu aisée 
avait son four. La veille de ces solennités, ma 
bonne grand’mère voulant bien traiter les con- 
vives de son mari, ne manquait jamais de cuire 
du pain frais, en même temps que le gâteau 
dont je viens de vous parler. 

Au dessert, on trinauait, on buvait à la santé 
du grand’père, de la grand’mère, etc., et les 
enfants dont les bras étaient trop courts pour 
atteindre d’un côté à l’autre de la table, ne 
manquaient jamais d’en faire le tour afin de 
n’omettre la santé d'aucun convive. 


de 8 2 

Le pinot (1) de ma grand'mère était la li- 
queur du dernier coup. Il était renommé dans 
toute la ville, mais aussi quels soins ne pre- 
nait-elle pas pour le bien faire? Comme elle le 
dédantait souvent pour lui donner toute la 
limpidité possible! Comme elle savait le cacher 
ensuite pour qu’on ne le trouvât pas de dix ans! 
Car ce n’était qu'après dix ans qu'il lui parais- 
sait digne d’être offert à ses convives. 

Ma grand’mère était alerte, vaillante et d’une 
mémoire prodigieuse. 

Elle savait la parenté de tout le monde, et j'ai 
vu bien souvent des hommes de loi venir la 
consulter sur les personnes et les choses 
du temps passé. Elle était née à la campagne 
et néanmoins, chose rare à cette époque pour 
une fille de sa condition, on l’avait envoyée à 
la ville pour apprendre à lire. 

_ Ellese maria en 1790, et c’était elle qui, dans 
son quartier, faisait la lecture du journal si 
tristement intéressant à cette époque. 

Elle faisait le raisiné à la perfection, et l’une 


(1) Liqueur de ménage composée de jus de côte-rouge addi- 
tionné d’un quart d’eau-de-vie et relevé de canelle, de girofle et 
de muscade. 


ce Pise 
de ses occupations favorites était de ramasser 
en leur saison et faire sécher à l'ombre toutes 
les herbes qui pouvaient servir aux tisanes 
dans les diverses maladies. 

Aïnsi la fleur de sureau, de coqueliquot, 
de violettes, de guimauve, les feuilles de 
menthe, la sauge, la petite centaurée, le ser- 
polet, le capillaire, etc., étaient cueillis 
tous les ans et préparés avec le plus grand 
soin. Les voisins et les voisines quile savaient 
venaient puiser à cette sorte de pharmacie do- 
mestique peut-être un peu trop négligée de nos 
jours. 

Les petits talents de ma grand’mère nous ont 
laissés dans la grande salle, la nuit de Noël, au 
réveillon. 

Le jour des Rois, un immense gâteau était 
servi le soiraneuf heures après la partie d’écarté, 
de sizette ou de bête-ombrée qu’on jouait à la 
maison régulièrement tous les dimanches et 
fêtes, de Noël au Mardi gras. 

À Pâques, on se réunissait autour de l'agneau 
Paseal et la veille on faisait une fournée de tor- 
tillons. 

Les tortillons étaient des tourteaux de fleur 


= TR 

de farine d'œufs et d’anis, bouillis d’abord et 
ensuite passés au four, pour lesquels le 
Fénétra (1) de la ville de Lectoure était fort 
renommé. 

En été, de temps en temps, le dimanche 
on jouait une Caillade (2) qui se mangeait le 
dimanche suivant. Les cerises, les prunes, les 
abricots, les pêches, selon la saison, l’accom- 
pagnaient toujours, ainsi que le gâteau euit la 
veille au four de la maison. 

En ce temps-là, les ouvriers ne se croyaient 
pas obligés d'aller dépenser leur argent au 
café : on demeurait en famille; ceux qui avaient 
quelque aisance faisaient les honneurs de 
leur maison; ceux que la fortune avait moins 
favorisés étaient appelés par les voisins plus 
à leur aise. Chacun cherchait à faire plaisir à 
l’autre et à lui rendre tous les services dont 
il étail capable. | 

À la saison des fruits que personne ne 
songeait à vendre, celui qui possédait un beau 
cerisier dans sa vigne n'avait pas de plus 

(1) On donnait ce nom à une sorte de foire aux tortillons qui 
8e tenait le dimanche et Ie lundi de Pâques sur la promenade du 


Bastion. 
(2) Terrine de lait caillé aromatisé de laurier-cerise. 


2 M 
grande jouissance que de convier pour un 
dimanche soir les jeunes gens et les jeunes filles 
de ses amis et alliés qui venaient, sous l'œil 
de leurs grands parents, en tout honneur et 
toute joie, manger les fruits de l'arbre planté 
le jour de la naissance de l’un des assistants. 
Car alors on ne manquait presque jamais de 
planter un arbre à fruit le jour du baptême 
d’un enfant. 

Telles étaient les joies de l’honnête artisan 
dans mon pays natal. Toutes les parties de 
plaisir étaient réservées pour le dimanche après 
les offices; car tout le monde avait alors le bon 
esprit d'aller à l’église plutôt qu'au cabaret. Les 
cafés étaient inconnus et les jours de la semaine 
étaient, du lundi matin au samedi soir, en- 
tièrement consacrés au travail. On se reposait le 
dimanche, on s’amusait le dimanche, et l’on 
avait ainsi du courage pour travailler tout le 
reste de la semaine. 


EU 


CHAPITRE NEUVIÈME. 


Le voyage à Bordeaux. 


NICODÈME (un maçon.) 


Des vaisseaux! 

Des vaisseaux! 
Toujours des vaisseaux! 
Du vin! 

Du vin! 

Toujours du vin 

De Bordeaux! 

Voilà le bonheur !!! 


JEAN-BART (un matelot.) 


Je ne dis pas non. 

Mais mourir à terre 

Comme un bœuf!!! 
(Dialogues intéressants.) 


Aux vacances (le 1824 les nécessités de son 
commerce appellèrent mon père à Bordeaux, à 
l’époque des foires d'automne, qui s’y tenaient 
au mois d'octobre. 

Mon grand’père dont la parole était toujours 
accueillie avec respect et écoutée avec déférence, 
déclara qu’on devait profiter de ce voyage pour 
me faire voir Bordeaux. Il fut donc arrêté que 
je serais de la partie qui devait durer huit 
jours entiers. 


_— Si — 

Ma mère fit nos porte-manteaux, et Dieu 
sait ce qu'elle y entassa, en prévision de tou- 
tes les éventualités et de tous les accidents 
qui auraient pu nous arriver dans ce long 
voyage. 

Vous comprendrez facilement quelle joie 
dut être la mienne. J’allais voir une ville dont 
le port était encore le plus renommé de France, 
dont le théâtre lui était envié par les Parisiens 
eux-mêmes, dont la rue du Chapeau-Rouge 
n'avait pas, disait-on, sa pareille à Paris. 
Enfin, et c'était pour moi le suprême de 
l'idéal, j'allais voir des vaisseaux! Je ne les 
connaissais encore que par Robinson Crusoë, 
Phustoire des naufrages et celle des marins 
célébress.: 

Mon grand-père aimait beaucoup les huîtres, 
et à cette époque c'était une grande rareté 
d’en voir à Lectoure. Il recommanda donc à 
mon père de ne pas oublier d’en porter au 
retour. 

Que je vous conte comment mon grand- 
père s’y était pris pour me faire manger la 
première. C'était en 1818. Un de ses anciens 
ouvriers lui avait, en revenant de son tour 

5 


ET ue 
de France, rapporté de Bordeaux un panier 
d'huîtres. | 

Mon grand-père m'en offre une, après l’a- 
voir ouverte. Je la regarde d'assez mauvais 
œil, etje déclare que jene lesaime pas. Mon 
aïeul avait pour principe qu’on devait habituer 
les enfants à manger de tout, mais qu’on devait 
le faire doucement et autant que possible sans 
les forcer. | | 

Je n’avais encore jamais eu en ma pos- 
session une pièce blanche de vingt-quatre 
sous. Il en met une à côté de moi et me l'of- 
fre à la condition que je mangerai l’huître. Je 
fus tenté, je pris l’huître dans ma bouche, mais 
je fus immédiatement obligé de la rejeter. Ce 
que voyant, le cher grand-père qui tenait fort 
à ses idées, délie les cordons de sa bourse de 
cuir, en tire une belle pièce de six francs et me 
l'offre, si je parviens à avaler la seconde huître 
qu'il m'avait préparée. 

Cette fois je me dis à moi-même que je 
serais bientôt possesseur du bel écu. Je ferme 
les veux, je mets encore l’huître dans ma 
bouche, mais j’ai beau l'y rouler dix fois, mon 
œsophage s’obstine toujours à ne pas s'ouvrir; 


ns SU 
je fus réduit à perdre encore une fois mon 
cher écu de six livres. 

Le lendemain, mon grand-père qui voulait 
absolument m'habituer à manger des huîtres 
S'y prit d’une autre façon. Il détacha les peti- 
tes que l’on trouvait attachées sur la coquille 
des grosses et parvint ainsi à m'habjtuer si 
bien à les trouver bonnes, qu’à l’époque de 
notre voyage à Bordeaux, je l'aurais eu bien- 
tôt ruiné, s’il eût voulu mettre un écu de 
six livres sous chacune des huïitres que j’au- 
rais mangées à mon déjeuner. 

La seconde recommandation de mon grand- 
père fut de ne pas me laisser repartir de Bor- 
deaux sans m'avoir conduit au théâtre et mené 
voir jouer une belle pièce. 

Nous partimes enfin au jour fixé; mais trois 
heures seulement après l'heure indiquée par le 
voiturier. 

Vers le soir nous arrivàmes sans encombre à 
Agen, après huit heures de marche. Je dis de 
marche parce que la route étant très accidentée 
jusqu’à Astafort (1), tout le monde descendait 


(1) Petit chef-lieu de canton à moitié distance entre Lectoure 
et Agen. 


RE Ur 

aux côtes qu'invariablement on montait à pied. 
Comme d’ailleurs les chevaux marchaient beau- 
coup moins vite que les hommes, il arrivait 
souvent que, parvenus au haut de la montée, 
nous descendions à pied la pente du revers, et 
que la voiture ne nous rejoignait qu’à mi-des- 
cente. 

Nous couchâmes à Agen, et après force re- 
cherches et pourparlers, comme nous étions 
sept voyageurs, un voiturier voulut bien se 
charger de nous remettre le lendemain matin 
à bord du bateau à vapeur qui, tous les jours, 
partait à 7 heures de Langon pour Bordeaux. 

Cette partie du voyage ne se fit pas aussi 
heureusement que la première. Quelque temps 
avant d'arriver à Marmande l’une des jantes 
d’une rouese brisa. On la relia tant bien que 
mal avec des cordes; tous les voyageurs des- 
cendirent et l’on marcha pour ne pas fatiguer 
la voiture déjà chargée par les bagages. 

Enfin à 9 heures et demie du soir nous en- 
trions à Marmande dans une mauvaise auberge 
dont l’hôtesse nous déclara qu’à pareille heure 
elle n’attendait plus de voyageurs, que les bou- 
tiques et étals de boucher étaient fermés et que 


TR 
tout ce qu'elle pouvait faire, c'était de nous 
offrir du pain, du vin et du fromage. 

Heureusement chacun de nous avait quelque 
provision, l’un du veau rôti froid, l’autre un 
poulet, un troisième des saucisses dans le ven- 
tre d’un pain double, un autre enfin je ne sais 
quoi. 

Tout fut mis en commun, et nous fimes 
un souper qui ne fut pastrop mauvais, bien 
qu'iln’ait pas fait autant de bruit que celui de 
la chanson d’un vieux chanoine. 

Je vous la donne telle qu'il nous l’a chantée 
bien souvent, d’une voix encore fraiche et 
suave, à l’âge de plus de 74 ans. 


Le Souper de Marmande (|). 


À Langon 1l faut s'arrêter, 

C’est Bacchus qui l’ordonne; 

On ne saurait trop bien fêter 

Le moment qu'il y donne! 

Ah! qu'il m'en souviendra! 
La r1 ra! 

Que sa liqueur y est bonnel!! 


bis. 


(1) Voir, pour l'air, la musique à la fin du volume. 


PE ne 


Bien dispos, bien gai j'arrivai 
Sur le soir à Marmande; 
A l'auberge Je ne trouvai 
Ni pain, n1 vin, n1 viande. 
Ab! qu'il m'en souviendra! 
La ri ra! 
Du souper de Marmande!! 


bis. 


Conduisez ces messieurs là-haut}. . 
(bis. 
Où la chambre est plus grande; ! 
En y montant J'aurais plutôt 
Voulu qu’on en descende! 
Ah! qu'il m'en souviendra! 
La ri ra! 


Du souper de Marmande!! 


D'un aloyau de gros bétail 
On nous a fait l’offrande; 
Mais on avait de gousses d’ail 
Parfumé cette viande. 
Ah! qu'il m'en souviendra! 

La r1 ra! 
Du souper de Marmande!! 


bis. 


A regret on nous a donné 
Cette chair si friande; 

Pour entremets, du lait tourné, 
Pour dessert une amande. 

Ah! qu'il m'en souviendra! 


bis. 


La r1 ra! 
Du souper de Marmande!! 


ds Ep E 
Jamais Bacchus ne fut le dieu 
Du vin fait à Marmande; : 
Chez l’apothicaire du lieu 
On fait cette provende. 
Ah! qu'il m'en souviendra! 

La ri ra! 

Du souper de Marmande!! 


bis 


En quelque temps que le destin (.. 
ne , bis, 

Me ramène à Marmande, 
S1 l’on me rattrappe au Dauphin (1) 
Je veux bien qu'on me pende! 
Ab! qu'il m'en souviendra! 

La r1 ra! 
Du souper de Marmande!! 


Nous avions soupé: La roue n'était pas 
encore réparée. IL pleuvait. On ne pouvait sor- 
ir. Que faire? | 

En ce temps-là presque personne ne fumait. 
C'est une ressource pour attendre. 

Parmi nos com pagnons de voyage se trouvait 
un sergent des grenadiers de la garde royale. 
Ilallait au Théâtre-Français lorsque son gous- 
set élait garni. C'était un joyeux compagnon. 
Avant de s'engager, il avait fait ses humani- 
tés. 


(1) Nom de l'auberge de Marmande où se fit le souper. 


és 0 

Je le vois encore ayant mis bas sa capote et 
relevé les manches de sa chemise pour bien 
faire ressortir les muscles de ses bras nerveux. 
Il avait refoulé tout son monde contre les murs 
de la salle pour en laisser le centre libre. 

Après avoir pris une pose académique, il 
nous donna une scène de déclamation. 

Oh! comme je l’admirais quand il s’écriait : 

Quoi! le sénat romain jusque-là me rabaissel 

Au tribunal du peuple il veut que je paraissel! 


Un tribun factieux, un vil Sicinius 
De l’aveu du sénat va juger Marcius, etc., etc. 


:(Coriolan par La Harpe.) 


Comme il nous ébahissait lorsque de sa voix 
stridente et à demi étouffée il disait cetie im- 
précation de Camille : 


Rome, l'unique objet de mon ressentiment, 
Rome, à qui vient ton bras d’immoler mon amant, 
Rome qui t'a vu naître et que mon cœur abhorre, 
Rome enfin que je hais parce qu'elle thonore; 
Puissent tous ses voisins, ensemble conjurés, 
Saper ses fondements encore mal assurés. 


ESC VO 


Puissé-je de mes yeux y voir tomber la foudre, 
Voir ses maisons en cendre et ses palais en poudre, 
Yoir le dernier Romain à son dernier soupir, 

Moi seule en être cause, et mourir de plaisir! 


(Horace de P. CoRNEILLE.) 


Au plus beau de la déclamation, nous SOmM- 
mes interrompus par les cris el les jurons du 
voiturier qui nous appelle pour remonter dans 
la patache. 

Chacun se précipite, l'orateur commence un 
discours : il nous supplie d'attendre quelques 
minutes. Peine perdue, on s'empresse de se 
placer, ou plutôt on s'enfonce comme l’on peut 
dans la machine roulante; car, SOUS prétexte 
de rendre service, le voiturier avait ajouté 
quatre nouveaux voyageurs alt chargement 
déjà complet de sa voiture. 

Cette fois nous arrivames sans nouvel en- 
combre à Langon au moment où le bateau al- 
lait partir. 

A l'époque dont je vous parle, les bateaux 
à vapeur étaient une grande nouveauté. De 
tous nos compagnons de route, le sergent de 
la garde et le commis d’une maison de Bor- 


deaux étaient les seuls qui les eussent déjà 
5* 


CS D 


vus. Je n'ai pas besoin de vous dire avec 
quelle curiosité Je visitai notre bateau dans 
tous ses détails. 

Mon père, comme fin ouvrier en fer, eut 
bientôt fait connaissance avec le mécanicien, 
et nous eûmes la faveur spéciale de descendre 
dans l’intérieur et d'examiner une à une toutes 
les pièces de cette curieuse machine. 

À trois heures et demie nous débarquions 
sur le quai. Déjà depuis un quart d'heure 
nous contemplions le pont de Bordeaux, tout 
récemment livré, dont on parlait alors dans 
toute l'Europe. 

On en avait regardé longtemps l’établisse- 
ment comme impossible sur ce point de la 
rivière, la marée paraissant un obstacle in- 
surmontable. Mais le génie des constructions 
au xIx° siècle s'était révélé dès que la Restau- 
ration avait rendu la paix à l’Europe. Le 
pont de Bordeaux avait été l’un des premiers 
et est demeuré l’un des plus hardis monu- 
ments du premier quart de notre siècle. 

À peine débarqués nous nous dirigeàâmes 
vers la rue des Menus où l’on nous avait in- 
diqué une sorte de pension bourgeoise, hon- 


de es 
nête, pas trop chère, assez confortable, avec des 
chambres à coucher simples, mais propres. 

L’hôtesse était une bonne femme de quarante 
à cinquante ans, courte, épaisse, et rondelette, 
fort attentionnée pour ses hôtes. Elle fut tou- 
jours aux petits soins envers moi; je m'en mon- 
trai reconnaissant, et lorsque nous partimes, 
chacun promit de revenir. Elle me glissa au 
moment du départ un petit Chouanne avec des 
friandises que les enfants dédaignent rare- 
ment. 

En quelques instants nous fûmes installés 
dans la chambre que nous partagions avec un 
de nos compatriotes; je pris la main de mon 
père, et nous voilà dans les rues de Bordeaux. 
Bientôt nous fûmes sur le port où je m’extasiais 
devant tous ces vaisseaux de formes si diverses, 
de couleurs si variées dans leurs pavillons et 
leurs flammes. 

Mon pére avait habité Bordeaux pendant deux 
ans. Il pouvait donc répondre à toutes mes 
questions, et Dieu sait si j'en fis sur tout ce qui 
regardait la construction, le gréement et la na- 
tionalité de chacun des navires du port. 

De là nous allâmes à la Bourse, à la rue du 


cs TON 
Chapeau-Rouge, aux fossés de l’Intendance; 
je contemplai avec une admiration dont jai 
gardé le souvenir le plus précieux la splendide 
facade du Théâtre, les flèches et l’église de 
St-André, les caveaux de St-Michel, la Porte 
Salinières, le château Trompette, etc., etc. Mais 
une des curiosités qui me frapperent le plus 
ce fut le mouton de l'horloge de St-Surin, allant 
donner un coup de tête vers la cloche chaque 
_fois que l'horloge sonnait un coup. 

Je ne puis comparer mon ébahissement en 
voyant cette merveille qu’à celui d’un petit 
enfant en face d’une pendule à Coucou. 

Je visitaitoutesles curiositésde la foire et dela 
ville, et les six jours francs que nous y passämes 
furent pour moi comme six heures bien vite 
écoulées. Mon père était fort occupé par les 
achats qu'il avait à faire. Je brülais d’aller au 
théâtre. Grâce à la recommandation de mon 
grand-père, j'étais bien sûr que j'aurais celte 
douce satisfaction. 

Ne pouvant m'y conduire lui-même à cause 
de ses affaires très nombreuses, mon père me 
confia, pour m’y mener, à l’un de ses amis. 

J'allai donc voir enfin une représentation 


Er Ca 
tant désirée! Je fus servi plus qu’à souhait. 
On joua Fernand Corlès ou la Conquête du 
Mexique. Là je vis des Sauvages, des Caciques 
avec leur splendide couronne de plumes aux 
reflets métalliques. Je fus surtout émerveillé 
autant qu'étonné par l'incendie des vaisseaux 
du célèbre et hardi aventurier dont j'avais 
déjà lu l’histoire. 

Je ne crois pas que jamais rien, dans ma 
vie, m'ait fait une plus grande impression que 
cette soirée dont je conserve encore le souve- 
nir aussi frais que je l’avais à douze ans. 

Il fut, du reste, très heureux pour moi d’être 
allé au grand théâtre ce soir-là; car le lende- 
main les longs bras du télégraphe de St-Michel 
jouèrent toute la matinée. Le résultat de ces 
mouvements fut bientôt connu. Par suite des 
services funèbres qui se firent dans toute la 
France pour le roi Louis XVIII, mort quelque 
temps auparavant, les théâtres furent fermés 
pendant plusieurs jours. Tous les vaisseaux 
du port prirent le deuil dans la soirée en ren- 
versant leurs pavillons, et, dans toutes les égli- 
ses, des messes furent chantées solennellement 
avec ornements noirs. 


ss RS 

Quelques heurés avant notre départ nous 
nous rendimes sur une place où l’on voyait 
d'énormes monceaux d’huîtres. Mon père en 
demanda un mannequin qui fut rempli à la 
pelle. On le lui remit moyennant un petit écu 
(2 francs 75 centimes). Il tenait près de huit 
cents huîtres. Oh! l’heureux temps, doivent 
s’exelamer les gourmands d'aujourd'hui. 

Nous rentrâmes à Lectoure un peu moins 
lentement que nous n’étions allés à Bordeaux. 

J'étais radieux. Je faisais à tout le monde 
un récit détaillé des merveilles que j'avais vues. 
Mes grands parents, mon père et ma mère, 
étaient heureux de voir que j'avais, à leur point 
de vue, tiré profit de mon voyage. Mais ce 
bonheur ne devait pas durer longtemps. 

J'avais eu la cervelle renversée par toutes 
les splendeurs dont j'avais été le témoin. Mon 
ardente imagination était perpéluellement en 
travail au souvenir du mouvement, du com- 
merce, et des vaisseaux. 

La ville de Bordeaux, quoique bien déchue, 
tenait encore un bon rang parmi les villes 
maritimes. 

Avant la révolution de 1789, elle était la 


UT RES 
première de nos villes de commerce. Mais la 
perte de notre colonie de St-Domingue lui porta 
le coup le plus funeste qu'elle pût recevoir. 

Comme j'étais incapable d'apprécier la dif- 
férence qu'il pouvait y avoir entre ces deux 
époques de la vie commerciale de Bordeaux, 
ma tête s'était fort enthousiasmée pour le mou- 
vement actuel de ce beau port. 

Ma mère vit bientôt que j'étais dans une 
grande inquiétude d'esprit. Un mois après 
mon retour, elle m'en demandait doucement le 
motif. Après avoir éludé quelques moments, 
je finis par lui avouer ma répugnance à con- 
tinuer mes études de latinité. Je voulais quit- 
ter les livres pour entrer dans une maison de 
commerce à Bordeaux. 

Ma mère fut désolée. Elle fit part de ces 
confidences à son père et à son mari qui 
partagea ses inquiétudes. Mais mon grand- 
père, toujours homme de bon conseil, les ras- 
sura. 

« Vous verrez, leur dit-il, que dans quelques 
jours ces idées-là lui passeront. Dites-lui seu- 
lement que ceci mérite réflexion; que s’il per- 
sévère dans ses idées, nous ne nous y O0ppo- 


2 06 
serons pas; mais qu'il lui sera toujours fort 
utile, même pour entrer dans le commerce, 
d’avoir autant d'instruction que possible. Cette 
parole sera pour lui un encouragement à s’ap- 
pliquer à son travail avec ardeur. » 

Je continuai mes études, et, conformément 
aux prévisions de mon grand-père, un mois 
après je ne songeai plus à ces idées extrava- 
gantes qui m’avaient, un moment, boule- 
versé. 


LE ROI 


ET 


PA REINE LEM. 


(Extrait des Mémoires d'un botaniste 


pour l’année 1865.) 


Le 4° juillet 1865, j'allais prendre des bains 
à N... Il y avait là pour inspecteur des eaux 
le docteur L..., avec lequel j'étais depuis long- 
temps lié d'amitié. 

Je me logeai dans l'établissement thermal, 
à quatre pas des appartements de l'inspecteur. 
Son salon devenait, le soir, un lieu de réunion 
où quelques amis, clients et connaissances du 
bon docteur allaient se distraire des ennuis d’un 
séjour peu récréatif pour la plupart des per- 
sonnes qui fréquentent ces eaux thermales fort 
en renom. 


L’ennui ne me regardait pas. Grâce à mes 


— 100 — 


excursions quotidiennes de botanique, je ne 
le connaissais point; mais je n’étais nullement 
fâché de retrouver, le soir, après mes cour- 
ses, quelques visages connus, et de gais pro- 
pos relevés souvent de bonne musique. Je ne 
suis pas musicien; j'aime néanmoins, je n’ose 
pas dire la bonne musique, je ne m’y connais 
pas, mais bien la musique sympathique. 
Aux eaux de N..., nous étions servis à 
souhait. Plusieurs des habituës du salon chan- 
taient et touchaient le piano. Entre autres, une 
aimable et pieuse Bordelaise, Mile E. A... 
chantait et s’accompagnait à ravir. | 
Un soir, toute l’assistance avait comploté de 
me faire chanter. J'avais beau dire que je ne 
savais pas, rien n’y faisait, on insistait tou- 
jours. Poussé à bout, je répondis que je vou- 
lais bien m’exécuter, et que, pour prouver ma 
bonne volonté, je donnerais une lecon de bo- 
tanique, terminée par une chansonnetie. 


— A0 — 


La leçon fut acceptée. 

Le lendemain, heureusement pour moi, il 
plut à torrents toute la journée. Il me fut im- 
possible d’aller faire une excursion ce jour-là. 
J'écrivis donc la bluette suivante, que je débitai 
le soir à la veillée, à la stupéfaction de tout 
le monde; car presque tous mes auditeurs 
. étaient en jeu dans le récit, et l’on n’osait ni 
louer ni blâmer, de peur, sans doute, de se 


louer ou de se blâämer soi-même. 


Eaux de N..., 14 Juillet 1865. 


EME "AS: 


MADEMOISELLE, 


Vous avez voulu que je m'exécute, Je le fais, 
mais ce sera aux dépens de votre oreille si délicate, 
de votre patience et de votre résignation. Je vous 
ai promus une leçon de botanique; voici comment je 
tiens ma promesse : 


Il y avait une fois un roi et une reine qu’on 
appelait le Ror Le et la REINE LE. 

Le bon Dieu ne leur avait donné qu’un 
enfant, et cet enfant était une fille. | 

Elle eut pour marraine une fée qui la doua 
de beaucoup de qualités, mais qui lui laissa 
quelques défauts. 

Le Roi Leu était très bon, mais, en bien 
cherchant, on pouvait lui trouver quelques 


— 104 — 


faiblesses. Par exemple, il aimait à ne pas se 
lever trop matin.Aussi, les malins de son royau- 
me lui chantaient-ils tout doucement, de peur 
de le réveiller : | 
Il était un roi d'Yvetot 
: Peu connu dans l’histoire, 
Se levant tard, se couchant tôt, 
Dormant fort bien sans gloire, 
Et couronné par Jeanneton 
D'un simple bonnet de coton, 
Dit-on. 
Oh! oh! oh! oh! ah! ah! ah! ah! 
Quel bon petit roi c'était la! 
LA, le: 

IL aimait beaucoup son peuple et s’appli- 
quait à faire le bonheur de ses sujets; seule- 
ment, il ne pouvait pas supporter de les voir 
souffrir. Il avait le cœur si bon qu'il eût mieux 
aimé en voir cent de morts que d'en voir un 
seul de malade. Aussi était-il allé voyager loin, 
bien loin, au pays des Fées et des Génies, pour 
leur enlever de ruse ou de force tous leurs 
secrets dans l’art de guérir. 

Il alla visiter les Indiens, les Perses, les Ara- 
bes, les Egvyptiens, les Ethiopiens et beaucoup 
d’autres peuples inconnus. 


— 105 — 

Quand il revint dans son royaume, il était 
gros, gras, dodu et faisait plaisir à voir. II 
devint l’idole de ses sujets, et chacun voulait 
être malade, rien que pour le plaisir d’être 
guéri par lui. 

L'histoire raconte force cures merveilleuses 
qu'il opéra, mais elle se tait sur tous ceux qu’il 
envoya dans l’autre monde : car les courtisans 
de ce temps-là, comme ceux d'aujourd'hui, 
s’'empressäient de raconter les exploits et de 
faire ressortir les vertus de leurs souverains, 
_maisils se gardaient bien de publier ni leurs 
défaites ni leurs défauts. 

Le Roi Leu s’ennuya de sa solitude. I voulut 
épouser la princesse NA dont on lui avait fait un 
grand éloge. Mais comme il n’était pas très con- 
fiant de son naturel, il se déguisa en astrologue 
et se rendit à la cour du Roi NÉ, père de la 
princesse. 

Il sut bientôt capter leurs bonnes grâces, et 
quand il vit qu'il était aimé et que la princesse 
méritait toute son affection, ilse fit connaître. 
Ce que voyant, le Roi NÉ, ravi de s’allier à un 
prince aussi distingué, lui accorda volontiers la 


main de sa fille. 
6* 


— 106 — 


Après des noces splendides, le Roï et la Reine 
Lex prirent le chemin de leur royaume. 

La Reine Len était belle, gracieuse et pleine 
de cœur. Aussi fut-elle bientôt adorée de tous 
ses sujets, etle Roi Leu était fier et heureux de 
découvrir tous les jours de nouvelles qualités 
dans la Reine sa femme. 

La naissance d’une jeune princesse vint met- 
tre le comble à leur bonheur. On convoqua 
toutes les Fées des environs pour assister au 
baptême. Il y en eut aussi qui vinrent de fort 
loin : les unes sur un char de feu, les autres 
trainées dans les airs par des guêpes, des colom- 
bes, des oiseaux de paradis, des cygnes et même 
des dragons ailès. 

Les sujets du Roi Leu étaient tout ébahis en 
voyant un spectacle si nouveau pour eux. 

Le baptême se fit avec beaucoup de pompe. 
On chercha longtemps pour savoir le nom qu’on 
donnerait à la jeune princesse. 

Les unes voulaient l'appeler Belle, les autres 
Jolie, d'autres Charmante, Aurore, où même 
OŒŒil de Soleil, etc., etc. Mais comme c'était une 
vieille Fée, grande amie du Roi LEM, qui était la 
marraine, elle s’y opposa, prétendant que sou- 


— 107 — 
vent les jolis noms portaient malheur comme les 
jolis visages. Elle voulut l'appeler Nera parce que 
ce nom n'avait aucune signification connue. 

Nera fut donc baptisée. Chacune des Fées la 
doua de son mieux; mais comme je l'ai déjà dit, 
sa marraine lui laissa des imperfections parce 
que rien n’est haïssable comme une princesse 
ornée de trop de perfections. Elle est bientôt 
infatuée de sa petite personne : elle devient fière, 
orgueilleuse, hautaine et méprisante pour le pau- 
vre monde; en un mot, insupportable à tous. 

Mais la jeune princesse Nera sut éviter tous 
ces écueils grâce à sa marraine et aux soins 
du Roïet de la Reine qui ne la perdirent jamais 
de vue, et la firent élever sous leurs propres 
yeux. Elle devint bientôt une princesse presque 
accomplie et aimée de tous ceux qui la con- 
naissaient. 

Or, la réputation du Roi Len croissait tous les 
jours. Chacun voulait être guéri par lui. Il avait 
fait bâtir son palais d'Eté dans une gorge de 
montagnes inaccessibles. C’est à que deux 
dragons à neuf têtes gardaient les £auxæ mer- 
veilleuses dont le Roi se servait pour guérir tous 
les maux. 


— 108 — 


Seulement, pour avoir le droit d'aller visiter 
le Roi Leu, il fallait être au moins perclus, 
manchot, pied bot, boiteux, rhumatisant, etc. 

Les Dragons avaient ordre de dévorer qui- 
conque se serait permis de venir dans son 
royaume sans une bonne maladie. 

En cetemps-là, le Roi Leu fut visité par un 
Ermite qu'il avait connu dans ses voyages et qui 
était tout juste assez malade pour ne pas être 
dévoré par les Dragons. 

Il vint aussi quelques Fées et quelques Génies 
qui, le soir, formaient la cour du Roi, de la 
Reine et de la Princesse. 

Dans ces soirées on jasait, on babillait, on 
chantait, on riait, etc., etc.; car le Roi LEM, 
très sérieux le jour, aimait la gaîté le soir. Il 
aimait aussi l’eau pure pour les autres, mais 
pour lui, illa coupait avec du vin de Bordeaux, 
de bon cognac, de vieil armagnac ou mieux 
encore avec du rhum de la Jamaïque. 

Ainsi pouvait-il suffire à la besogne sans rien 
perdre de son embonpoint qui faisait la joie et 
la gloire deses sujets. | 

Le vieil Ermite s’amusait le soir avec le Roi. 
Il l’égayait par ses gais propos à ses propres 


— 109 — 


dépens et quelquefois aux dépens du Roi lui- 
même ou de ses courtisans; car l'Ermite était 
botaniste, et 


Le Botaniste Jeune ou vieux 
Est toujours gai, toujours Joyeux. 


Mais que je vous fasse connaître un peu les 
autres courtisans du Roi LEM. 

C'était d’abord une grande Fée, toujours 
bonne, gracieuse et souriante, avec un air de 
grande dame qui ne la dépare en rien. Elle 
ne chantait pas, quoiqu'elle eût été élevée aux 
Oiseaux (1), car elle était malade, et le Génie, 
son mari, lui avait bien recommandé de ne 
pas se fatiguer et de suivre de point en point 
les prescriptions du Roi LE. 

Malgré toutes ses muantés, elle avait aussi 
ses faiblesses. 

Ainsi, elle avait besoin d’embrasser de temps 
en temps bien tendrement la Reine LE, 

De jeter une jolie croix d’or émaillé autour 
du cou de la jeune princesse Neru, 

De rentrer chez elle à travers lorage, le vent, 
la grêle et la pluie, 


(1) Madame D..., qui avait été élevée au couvent des Oiseaux, 
à Paris. 


— 110 — 


De retenir qu'une plante portait le nom 
d’£Erodium, ete., etc. (1). 

Même par tendresse maternelle, elle avait ap- 
pris le grec; aussi son fils, reconnaissant, s’é- 
criait-il de temps en temps en luisautant au cou : 


« Que pour l’amour du Grec maman je vous embrasse.» 


Enfin, mais, je vous en prie, n’en dites Jamais 
rien à personne, dans sa piété, elle était un peu 
janséniste à ce que prétendaient l’Ermite et le 
Roi LEM. 

Puis venait une autre Fée que tout le monde 
désignait sous le nom de la FÉE CHARMANTE. De 
taille moyenne, simple et gracieuse, bonne, 
toujours prête à faire plaisir, elle était l’orne- 
ment et la joie de la cour du Roï LeM, comme 
à l’église elle faisait l'admiration et le plaisir 
des anges. Je la connais, pas autant que je le 
voudrais pour vous faire son histoire, mais 
voici ce qu'on en dit parmi les courtisans du 
Roï. 

Elle est née dans cet heureux pays qu’on 
nomme Le BorpeLais. Une feuille de vigne fut 


(1) Allusions à divers souvenirs et circonstances de notre séjour 
aux eaux de N.. 


— AN — 

son berceau, le jus du sauvignon fut le lait dont 
on la nourrit. Toutes les Fées du pays vinrent 
la douer à sa naissance; mais celle qui lui laissa 
les traces les plus profondes fut la Fée Harmony. 
Aussi faut-il la voir promener ses doigts agiles 
sur l’harmonium ou le piano; aussi faut-il en- 
tendre les accents mélodieux qui sortent de sa 
gorge de rossignol. Elle aime beaucoup à con- 
sacrer Sa jolie voix au bon Dieu et à la Sainte- 
Vierge, et il serait difficile d'imaginer quelque 
chose de plus harmonieux et de plus suave 
que ses accords si purs et si doux qu'ils sem- 
blent s'échapper de la bouche d’un ange. 

N'allez pas croire toutefois que la bonne Fée 
CHARMANTE soit mélancolique ou trop sérieuse. 
Elle est gaie comme un oiseau : elle est à croquer 
quand elle chante le CHEVALIER FRACASSE où la 
Vieize Marquise; elle se donne alors un petit 
air mulin qui ne va pas mal à sa gracieuse 
figure. Toutefois on l'aime mieux encore dans 
l'expression séraphique imprimée à son visage 
par un motet bien empreint de piété. 

Je voudrais en savoir davantage pour vous en 
dire plus long sur le compte de cette aimable 
Fée placée sous la garde d’un vieux Génie qui 


— 112 — 
la couve du regard et qui semble laimer 
comme sa fille. 

Tous les courtisans du Roi Len sont en grand 
émoi : on dit que la jeune princesse NET va 
bientôt quitter le royaume. Sa renommée s’est 
étendue dans les Etats les plus éloignés. On 
sait qu’elle est bonne, pieuse et spirituelle. 
Aussi tous les jeunes princes se sontls 
empressés de se mettre sur les rangs pour 
obtenir sa main. Mais elle les voit tous avec la 
plus grande indifférence. Elle ne dit du mal 
d'aucun, mais d'aucun non plus elle ne dit 
beaucoup de bien. Dans la foule de ses admira- 
teurs un seul paraît Paimer plus que les autres, 
mais il se garde bien de le dire parce qu'il se 
sent trop petit prince pour aspirer à l’honneur 
d’être préféré : et pourtant c’est lui que le cœur 
de la princesse a distingué. 

Le Roi Leu, d’abord un peu inquiet de l’in- 
différence de sa fille, n’a pas tardé, dans sa 
perspicacité, à en pénétrer le vrai motif. I à fait 
venir le prince Nez; il l’a examiné de la tête aux 
pieds pour savoir s’il n’était pas malade. Après 
un sérieux examernil ne lui a reconnu qu'une 
légère maladie qu'ils’est chargé de guérir. 


— 113 — 
Et l’on dit parmi les courtisans : 


Qu’à la Saint Barthélemy, 

Tout perdreau devenant perdrix 
Le gibier abondera 

Et que la noce se fera. 


Etle Roi et la Reine Le sont au comble du 


bonheur. 

Et l'Ermite se caresse la barbe, heureux du 
bonheur de ses amis, 

Et sa joie se traduit par cette chansonnette 
que la Fée CHARMANTE Chantera : 


LE BOTANISTE (1) 


Sur l'air de: CADET ROUSSELLE. 


Le botaniste est bon enfant, 
Mais blagueur par tempérament; 
Je vais vous conter son histoire, 
Ses vertus, ses défauts, sa gloire; 
Ah! ah! oui vraiment, 
Le botaniste est bon enfant. 


(1) Cette chansonnette, pleine d'esprit, fut chantée pour la 
première fois à une herborisation de M. de Jussieu, en 1845, 
par M. de S., l’un des jeunes botanistes les plus assidus aux 
charmantes excursions qui se faisaient tous les dimanches sous 
la direction du spirituel professeur des herborisations à la cam- 


pagne. 


— 114 — 


Le botaniste, jeune ou vieux, 

Est toujours gai, toujours joyeux; 

En fait d’ souci 1l ne connaît guère 

Que le Calenduta vulgaire (1). 
Ah! ah! etc. 


Le botaniste a sur le flanc 

Un’ grosse boîte de fer blanc (2), 

Et certes, la boîte de Flore 

Vaut mieux que celle de Pandore. 
Ah! ah! etc. 


Le botaniste a sur le dos 
Un vieux carton qui n’est pas beau (3); 
Du nom de Cartable il le qualifie 
Par goût pour la synonyme. 
Ah! ah! etc. 


Le botanist’ porte à la main 

Un outil qu'il nomme un chourin (4). 

Cette arme n’est pas élégante, 

Mais par contre elle est fort génante. 
Ah! ah! etc. 


Le botanist’ n’est pas gourmand 
Mais il mange agréablement, 


(1) Nom botanique du Souci. 

(2) La boîte d’herborisation à renfermer les plantes qui s'y 
conservent fraîches pendant toute une journée. 

(3) Carton à serrer les plantes. 

(4) Poignard de l'assassin dans les Mystères de Paris. 


Et se content’ d’une omelette 
Qui soit suivi de côtelettes. 
Ah! ah! etc. 


Le botanist’ n’est pas pochard 

Mais il a l’vin fort égrillard, 

Et sur lui l’ciel trop d’eau déverse (1) 

Pour qu’à table encor 1l s’en verse. 
Ah! ah! etc. 


Le botaniste sans humeur 
Boit de la piquette ou du meilleur (2), 
« Et mêm’ quand l’vin n’est pas potable 
La bièr’ lui semble délectable. 
Ah! ah! oui vraiment, etc. 


Le botaniste, grand fumeur, 

Du petit verre est amateur, 

Et si pour digérer 1l fume 

Il prend la goutte pour le rhume. 
Ah! ah! etc. 


Après avoir bien déjeuné, 
Après avoir fumé, chanté, 
Le botanist pense à ses plantes 


Il s’en fich’ comm’ de l’an quarante. 
Ah! ah! etc. 


(1) Par la pluie dans les herborisations. 

(2) Allusioa à l'habitude de l’ouvrier de Paris qui, deman- 
dant un canon de vin chez le marchand du coin, ne manque 
jamais de dire: donnez-moi-sen et du meilleur. 


— 116 — 


Le botanist quand il fait chaud 

Sait se rafraîchir comme 1l faut; 

Le botanist’ quand le froid pique 

Met au feu toute sa boutique. 
Ah! ah! etc. 


Bien qu’il soit brave et plein d'honneur 
Le botanist’ n’est pas q'relleur, 
Et jamais aucun bruit de guerre 
Ne courut dans son atmosphère. 
Ah! ah! etc. 


Le botaniste après diner 

Aime parfois à rimailler, 

Et si la rime n’est pas riche 

De calembourgs 1l n’est pas chiche. 
Ah! ah! etc. | 


Quand l’hotaniste est fatigue 

Il n’ann’pas à rentrer à pied, 

Mais en wagon il préfère 

Rouler comme un millionnaire. 
Ah! ah! etc. 


Messieurs, vous v'nez de démontrer 
De ce refrain la vérité; 
Car m'’écouter avec patience 
C'est prouver jusqu’à l'évidence 
Ah! ah! oui vraiment, 
) bis 
Que l’hotaniste est bon enfant. 


FLORULE 


DES 


PERICIPALES STATIONS 


DES CHEMINS DE FER DU MIDI 


DANS 


LE GERS 


AVANT-PROPOS. 


En 1847 j'écrivais en tête de ma FLoruze pu GERS 
les lignes suivantes : | 


« La Flore du département du Gers n’a pas encore 
été faite. 

Dans l'Annuaire de l’an xx1 (1804) un homme qui 
ne signa pas son travail (1), donna une liste de nos 
plantes indigènes, dans laquelle 1l s’en trouve un 
grand nombre absolument étrangères à notre sol. 
Un nombre plus grand encore de celles qui vivent 
dans notre département n’y sontpoint mention- 
nées. 

En 1815, ne Cannozze indiquait dans son sixième 
volume dela Flore Française, un catalogue des plan- 
tes des environs d'Eauze, fourni par M. Laïrar (2). 
Des recherches imutiles dans les archives de la 


(1) Cazeaux, d'après De Candolle, Flore Française, vol. vr, 
p, 647. Ce renseignement estinexact; nous apprenons lorsque 
cette note est déjà imprimée que ce catalogue fut donné par M. 
de Laclaverie-Soupets, alors professeur d'Histoire Naturelle à 
l'École centrale du Gers. 

(2) Note inédite des plantes observées à Eauze, près Con- 
dom, département du Gers, communiquées en 1807, par le 
préfet du Gers. D. C. loc. cit , p. 648. 


— 190 — 


Préfecture nous ont vivement fait regretter de ne 
pouvoir en prendre connaissance. 

Un de nos concitoyens, Txore de Montaut (Gers), 
se fit un nom dans les annales de la botanique par 
sa Chloris des Landes (an 1x, 1801) dans laquelle 1l 
mentionne un assez grand nombre des plantes de 
l'ouest du département du Gers. 

M. DE Sr-Amaxs avait souvent herborisé aux 
environs de Lectoure et de Condom. Sa Flore Age- 
naise, excellente pour le temps où elle a été faite 
(1821), mentionne exactement le résultat de ses 
recherches. 

M. Nouzer, dans sa Flore du bassin sous-Pyré- 
néen (1837), a donné la plupart des végétaux vas- 
culaires du pays. Il avait souvent herborisé dans 
notre département. Son supplément est venu pres- 
que compléter en 1846 ce qui avait échappé à ses 
premières recherches. 

M. de Belloc-Bordeneuve avait recueilli beaucoup 
de plantes aux environs d’Auch, de Valence, etc.; 
J'ai pu profiter de ses explorations. En mourant, 1l 
nous a laissé son herbier, et durant sa vie J'avais eu 
souvent occasion de recueillir de sa bouche des 
renseignements utiles. 

Herborisant depuis une douzaine d'années sur 
les divers points du département, J'ai beaucoup 
exploré les environs d'Auch, de Gimont et de Lec- 
toure; J'ai fait un grand nombre de courses dans 
l’'Armagnac, aux environs d'Eauze, Cazaubon, 
Nogaro, le Houga, etc., etc. Les bords de Adour 
ont été plusieurs fois le but de mes excursions. 

Deux pharmaciens habiles m'ont communiqué le 


ere ee 

résultat de leurs recherches autour de Mirande et 
de la Bastide-d’Armagnac. Ce sont MM. Boxruxr 
et LAFARGUE. 

Plusieurs de mes bons amis et anciens élèves 
ont également herborisé avec beaucoup de fruit sur 
divers points du département, et c'està eux surtout 
que je suis redevable d’un grand nombre de plantes 
rares du pays. Je dois citer en particulier. 


MM. Irar (Albert), de Puycasquier. 
L’Abbé Rovs, de Bives (1). 
Sr-MarrTix (Aimé), d'Auch. 
L’Abbé Lassazcr, d'Estang. 
L’Abbé Rozes, de Vic-de-Bigorre. 
Lasserre (Narcisse), de Panassac. 
Je suis heureux de pouvoir leur donner 1c1 cette 


marque de ma reconnaissance et de mon affectueux 
souvenir. » 


Je n’ai aujourd’hui que quelques mots à ajouter : 


Vingt et un ans se sont écoulés depuis que Je 
traçais ces lignes. Je n'ai jamais cessé de chercher 
et de fouiller dans tous les coins et recois du 
département, et cependant il reste encore beaucoup 
à faire. 

Dans ces dernières années, je me suis spéciale- 
ment appliqué à la recherche des plantes qui crois- 
sent aux abords des diverses stations des chemins 


(1) M. l'abbé Rous acontinué, depuis, ses patientes recherches. 
H m'a fourni tous les ans une foule de documents précieux sur 
des plantes rares, critiques ou nouvelles pour la flore du pays. 


— 192 — 
de fer qui traversent ou qui traverseront sous peu 
le département du Gers. 

Un grand nombre de mes anciens élèves m'ont 
apporté des plantes rares ou nouvelles pour nos 
contrées. 

Ainsi, 

MM. ne Carsarane Dupont, de Simorre:; 
Berux, de Semboués sur les bords de l’Arros: 
Risaur, de Riscle sur les bords de l’Adour, 


m'ont fourni de précieuses indications sur plusieurs 
plantes recueillies par eux dans leurs localités res- 
pectives et que je n’avais pas eu le bonheur de ren- 
contrer. 

Je dois encore à M. l'abbé Larpos, de Pellefigue, 
canton de Saramon, la connaissance de quelques 
plantes très rares. 

M. l'abbé Miécevicre, missionnaire dans le diocèse 
de Tarbes, si connu de tous les botanistes par ses 
travaux et ses recherches dans les parties les plus 
élevées des Hautes-Pyrénées (1) et par son remar- 
quable travail sur les saxifrages de cette région, a 
bien voulu me fournir des renseignements précis et 
circonstanciés sur les plantes des environs de Ga- 
raison. Je l'en remercie de tout mon cœur. 

Enfin, M. Bouriexy, sous-inspecteur des eaux et 


(1) Inséré dans le Bulletin de la Société de botanique de: 
France. M. l'abbé Miégeville habite pendant tout l'été la rési- 
dence des missionnaires à NOTRE-DAME DE HÉas, l’un des 
points temporairement habités, les plus élevés des Pyrénées. 


— 193 — 


forêts à Auch, botaniste aussi distingué qu’habile 
forestier, a bien voulu me communiquer une foule 
d'espèces critiques, qui m’avaient échappé et que je 
n'aurais probablement pas eu la bonne chance de 
connaître sans lui; qu'il en reçoive 1c1 toute l’ex- 
pression de mon affectueuse reconnaissance. 

Comme je destine cette florule, non-seulement 
aux agriculteurs et amateurs du département, mais 
encore aux jeunes étudiants des colléges, séminaires 
et pensions du pays, j'ai conservé une forme sim- 
ple et précise, prenant souvent des caractères qui 
n’ont pas toute la rigueur de la science, mais qui 
présentent l'avantage de la facilité pour l'étude. 

Je me suis abstenu d’adopter les genres difficul- 
tueux, fondés sur des caractères minutieux quoique 
vrais, mais difficiles à saisir pour des commen- 
çants. 

Ne voulant pas toutefois laisser mes chers élèves 
dans l'ignorance absolue de l’état actuel de la Bota- 
nique descriptive, j'ai eu soin d'indiquer par un ren- 
voi au bas de la page les noms des principaux 
genres nouvellement adoptés avec celui de leurs 
auteurs. 

D'un autre côté, pour que mon livre ne fût pas 
inutile aux vrais botanistes, J'ai donné l'indication 
de l'habitat général de chaque plante lorsqu'elle est 
commune, me réservant de fournir la citation des 
localités précises où on la trouve toutes les fois qu'il 
s’agit d’une plante rare. 


— 124 — 

Enfin, cédant à des observations qui m'ont été 
faites bien des fois, je donne à la fin du volume : 

1° L’indication des plantes utiles et celle des 
plantes nuisibles en agriculture; 

2° L'indication des plantes usuelles dansla mé- 
decine domestique; 

3° L'indication des plantes utiles dans l’économi 
domestique et de celles qui peuvent, par suite d’une 
erreur, devenir des poisons dangereux; 

4° L’indication des plantes utiles dans les arts 
industriels; 

5° Enfin la liste, pour chacune des stations prin- 
cipales des chemins de fer dans le Gers, des plantes 
rares ou spéciales que les amateurs peuvent recueil- 
lir en rayonnant autour de la station. 

Puisse le travail que je présente aujourd’hui ne 
pas être entièrement inutile aux Botanistes et à 
nos bierf aimés compatriotes. 


Auch, le 28 février 1868. 


D. DUPUY. 


FLORULE 
DES STATIONS DU GERS 


LA 
VÉGÉTAUX VASCULAIRES 


à fleurs distinctes, Cotylédonés. 


re Classe. DICOTYLÉDONÉS, 


Graines germant avec deux ou plusieurs cotylé- 


dons. 
lee Sous-Classe. THALAMIFLORES, 
Plantes à corolle polypétale;: pétales et étamines in- 
sérés sur le réceptacle et non adhérents à l'ovaire. 


À, Etamines libres. 


+ élamines très nombreuses. 
I. RenoncuLacÉEs Juss. styles et stigmates nom- 
breux non rayonnants. 


II. Nympxracées D C. stigmates sessiles rayon- 


nants. 

IT. Papavéracées D C. 1 style, 4 pétales, capsule 
multisperme. 

XIV. Trrracées Juss. 1 style, 4 pétales, capsule 
paucisperme. 


VI. Cisres J'uss. 1 style et 5 pétales. 
| + f 12 ou 24 élamaines. 
VIII. Résépacées D C. 
+++ à ou 10 élamines. 
, 1 . ’ 
XI. CarroPayLiées Juss. pétales onguiculés ou on- 
ulés, capsule polysperme dentée s’ouvrant 
‘ordinaire au sommet. 


IX. Droséracées D C. calice à 4 sepales, 5 pétales 
marcessants, capsule à 3-8 valves. 


à 


— 126 — 


XX. Corrartées D C. calice 5-partite, fruit à 5 
coques, arbrisseaux non sarmenteux. 


XIX. Vrexes Juss. fruit en baie, arbrisseaux sar- 
menteux. 


XVIII. Acérinées D C. fruit à 2 carpelles ailés. 
++++ 6 élamines dont 2 plus courtes 
Que les 4 autres. 


V. Crucrrères Juss. 4 pétales en croix, fruit en si- 
lique ou en silicule. 


B, 5 étamines soudées ordinairement 
par les anthères. | 
VII. Vrorariées D C. calice à 5 sepales, corolle à 


5 pétales, l’inferieur éperonné, capsule à 3 
valves, polysperme. 


C, Etamines soudées par les filets. 
+ Tous les filets soudés en un faisceau 
(Monadelphes). 
XII. Lnwées D C. capsule globuleuse. 


XII. Marvacées À. Brown, carpelles en anneau 
autour d'un axe central. 


XV. Geranracées D C. capsule allongée, feuilles 
non trifohiées. 


XVI. Oxarnées D C. capsule allongée, feuilles tri- 
fohées. 


++ Tous les filets soudés en deux faisceaux 
(Diadelphes). 
IV. Fumarracées D C. fleurs irréguhères, calice à 2 
sépales, 6 étamines, fruit uniloculare. 
X. PozycaLées Juss. fleurs irrégulières, calice à 5 
sépales, 8 étamines, fruit biloculaure. 
+++ Filets réunis en trois faisceaux au mouwns. 
XVII. Hyréronées D C. 


2e Sous-Classe. CALYCIFLORES, 


Plantes à corollepolypétale ou monopétale, corolle 
ou élamanes insérées sur le calice. 


— 127 — 


A, Fleurs hermaphrodites. 


+ Corolle polypétale. 
* étamines libres très nombreuses. 
XXV. Rosacées Juss. corolle rosacée à 5 pétales. 
** 9, 4 ou 8 étamines. 
XXVIII. Cincracées Lindl. 2 étamimes. 
XX VII. Haroracées Brown, 4 ou 8 étamines, fruit 
à 4 coques monospermes. 
XXVI. Onacrariées D C. 8 étamines, fruit à 2 ou 
à 4 loges polyspermes. 
*** 3, 10 ou 12 étamines. 
XXIX. Lyrmrarrées Juss. 1 style et 1 stigmate. 
XXXI. Porruracées Juss. 1 style et 3-5 stigmates. 
XXXIV. Saxirracées Vent. 2 styles. 
XXXIII. Crassuracées D C. 3-12 styles. 
*##* 5 ou par exception 4 élamines. 
XXXII. Parourcntées St-Hil. herbes, 1 style et 1 
stigmate simple. 
XXI. Cerasrrinées Brown, arbrisseaux, 1 style, 
ovaire libre. 
XXII. Raamvées Brown, arbrisseaux, 1 style, ovaire 
adhérent au calice. 
XXXVI. Ararracées Juss. arbrisseaux grimpants 
et cirrheux 
XXXV. OmsercrrÈères Juss. 2 styles, fleurs en om- 
belle, très rarement en tête. 


*##YX# éjamines soudées par les filets en deux 
faisceaux (Diadelphes). 
XXIV. Paprionacées Juss. corolle papilionacée, un 
/ ge > 
légume pour fruit. 
++ ++ corolle monopétale. 
* fleurs réunies sous un involucre commun. 
XLII. Drrsacées Juss. 4 étamines libres. 


XLIII. Comrosées Adans. 5 étamines réunies par 
les antheres. 


— 1928 — 


** fleurs non réunies sous un involucre commun. 
À Herbes. 
XLI. Vareranées D C. 1 ou 3 étamines. 
XL. Rupracées Juss. 4 étamines. 
XLVI. CampanuLacées J'uss. 5 étamines, un stigmate 
2-5 fide. 
XLV. Loperracées Juss. 5 étamines, un stigmate 
urcéolé ou cilié. 
XLVIII. MoxorroPées Nuit. 8 ou 10 étamines; her- 
bes parasites sur les racines des arbres. 
À x Arbrisseaux (sauf une exception pour le 
Sureau yeble qui est une grosse herbe). 
XXX VII Cornées D C. 4 étamines. 
XXXIX. CapriFoLIACÉES J'uss. 5 étamines. 
XLVII. Ericacées Juss. 8 étamines, fruit capsu- 
laire. 
XLVII bis. Vacomtées D C. 8-10 étamines, fruit en 
baie. 
B, Fleurs unisexuées. 
+ herbes. 
XLIV. Awprosracées Link. fruits épineux. 
XXX. Cucurrracées J'uss. fruits non épineux. 
++ arbrisseaux. 
XXXVIIT LoranTHéEs Juss. arbrisseaux parasites 
sur les arbres, 4 étamines. 


XXIII. TuéréeINTHACÉES Juss. arbres ou arbrisseaux 
non parasites, 5 étamines. 


3e Sous-Classe. COROLLIFLORES. 

Calice monosépale, corolle monosépale, hypogyne. 
À, Etamines didynames (4 étamines dont 2 
plus courtes que les 2 autres). 

LIX. Lagrées Juss. 4 graines nues au fond du ca- 

lice (1). 


(1) Pour employer l'expression de Linné. 


— 1929 — 


LVII. ScRoPHULARINÉES Brown, fruit capsulaire à 2 
loges polyspermes. 

LVIII. OroBancuées Juss. fruit Capsulaire à une 
seule loge polysperme. 


B, Etamines à peu près d’égale longueur. 


+ 2 étamines. 

XLIX. Jasmwées Juss. arbres ou arbrisseaux. 

LXI. Lenrisucartées Æich. herbes à corolle épe- 
ronnée. 

LX. VerBénacées Juss. herbes à corolle sans épe- 
ron subcampanulée. 

LVI. Véronicées Benth. herbes à corolle sans épe- 
ron rotacée. 

+ + 4ou 8 élamines. 

LXIII. Gropurartées D C. corolle tubuleuse à 4 lo- 
bes inégaux. 

LI. GEenTIANÉES Juss. corolle tubuleuse à lobes 
égaux. 

LXIV. Pranracrnées Juss. corolle scarieuse, fleurs 
en épl. 

LIT. Cuscurées Coss. el Germ. herbes parasites sur 
les autres, fleurs en paquets. 

+ + à élamines. 

LIT. Convozvuracées Juss. 1 style, ovaire simple 
entouré d’un anneau à la base. 

LV. Soranées J'uss. 1 style, ovaire simple sans an- 
neau, étamimes alternes avec les lobes de la co- 
rolle régulière ou un peu irrégulière. 

LXIT. Primuracées Vent. 1 style, étamines oppo- 
sées aux lobes de la corolle, ovaire unilocu- 
laire, polysperme. 

LIV. Borracinées Juss. 1 style, ovaire bilobé ou 


quadrilobé, biloculaire ou quadriloculaire, loges 
monospermes. 


L. ‘Apocynées Juss. 2 styles. 


— 130 — 


4 Sous-Classe. APÉTALES. 
Plantes sans pétales ni corolle. 


À, Herbes ou sous-arbrisseaux. 


++ une étamine. 
LXXII. Hrppurées Link. 1 style, ovaire unilocu- 
laire. 


LXXVI. Carrrrricanées Lév. 2 styles, ovaire qua- 
driloculaire. 
+ + 3-5 élamines. 
LXXIII. Osvrinées Juss. 3 ou 5 étamines, ovaire 
soudé avec le calice. 


LXX. Unrricées Juss. À étamines, ovaire non soudé 
avec le calice. 


LXVIIT. CannaBinées Æ'ndl. 5 étamines, calice à un 
1 . 14 L 
seul sépale, ovaire non soudé avec le calice; 
plantes dioiques. 


LXV. AMARANTHACÉES Juss. 3 à 5 étamines, calice à 
/ . . 
3-5 sépales, capsule pluriloculaire; plantes her- 
maphrodites ou monoïques. 


LXVI. Cuénoronées Vent. 3 à 5 étamines, calice à 
3-5 sépales, capsule umiloculaire; plantes her- 
maphrodites, monoïques ou dioïques. 

+ + + plus de cinq élamines. 

LXXIV. AriSroLocaIÉEs Juss. 6 étamines, perigone 

corolliforme terminé en languette. 


LXVII. Porrconées J'uss. 4 à 10 étamines, 2 à 3 sty- 
les; plantes à feuilles engaïnantes. 


LXXI. Darnoïnées Vent. 8 à 10 étamines, 1 style; 
plantes à feuilles non engaînantes. 


LXXV. Eupnorgracées J'uss. 9 à 12 étamines, fruits 
à 2 ou 3 coques. 


LXX VII. Céraroraycées Gray. 10 à 25 étamimes, 
fruit uniloculaire; plantes aquatiques. 


B, Arbres. 


Lee Uzuacées Mirb. fleurs hermaphrodites, fruits 
ailés. 


— 131 — 
LXXIX. Conrrères Juss. arbres monoïques, un cône 
pour fruit, quelquefois en forme de baie. 


LXX VIII. Amenracées Juss. arbres monoïques ou 
6 \ A 
dioïques à fleurs mâles en chatons n'ayant 
jamais un cône pour fruit. 


2 Classe. MONOCOTYLÉDONÉS. 
Graines germant avec un seul cotylédon. 


1re Sous-Classe. PÉTALOIÏDÉES. 
Périanthe au moins à trois divisions pétaloides. 
A, Ovaire soudé avec le tube du périanthe. 

plantes à fleurs hermaphrodites. 


LXXXVI. OrcaméesJuss. 1 ou 2 étamines au plus, 
ovaire umiloculaire. 


LXXXIV. Irinées Juss. 3 étamines, ovaire tnilocu- 
laire. 


LXXXV. AmarycrDées Je. Brown. 6 étamines, 
, ovaire triloculaire. 


+ + plantes dioiques. 
LXXXVIT. Hyprocxarmées D C. 2 étamines, 3 à 6 
stismates, fruit capsulaire indéhiscent. 


LXXXIIT. Droscorfées. 6 étamines, fruit en baie. 


B, Ovaire non soudé avec le tube du périanthe. 

LXXXIT. AsparaGinées. Juss. 1-3 styles et 1-3 stig- 
mates, ovaire à 3 loges biovulées. 

LXXXI. Lrrracées D C. 3 styles soudés en un seul, 
3 stigmates, capsule à trois loges polyspermes. 


LXXX. Arsmacées D C. 6-25 styles, carpelles très 
. 1 . £ \ 
nombreux, indéhiscents, renfermant un tres 
grand nombre de graines. 


2e Sous-Classe. APÉTALES 
périanthe herbacé, scarieux ou nul. 
À, Périanthe nul, 


LXXXIX. Lewvacées Dub. 1 étamimne, un ovaire 
umiloculaire renfermant de 4 à 7 graines, plan- 


— 132 — 


tes réduites à quelques petites feuilles nageant 
sur l’eau. 
CXI. Tuypnacées Juss. 3 étamines, fleurs en longs 
épis, ovaires uniloculaires, uniovulés. 
XC. AnoIpées Juss. étamines très nombreuses, fruit 
en baie. | 
B, Périanthe scarieux. 


XCII. Joxcées D C. 3-6 étamines, 3 stigmates fili- 
formes, capsule 1-3 loculaire polysperme. 


C, Perianthe herbacé. 


LXXXVIIT. Poramées Juss. 1-4 étamines, ovaire 
à 4 carpelles uniovulés. 

XCIIT. Cyréracées Juss. 2-3 étamines, fleurs en épis 
solitaires à l’aisselle d’une bractée scarieuse, 
une seule graine. 

XCIV. Graminées Juss. 2-3 étamines, fleurs en épis, 
entourées de deux bractées (glumelles), une 
seule graine. 


VÉGÉTAUX ACOTILÉDONÉS. 


À, Plantes munies de feuilles (frondes). 
XCV. Foucères Juss. fructification sur la face 
inférieure des feuilles, rarement en un épi 
naissant sur la feuille. 
XCVI. Marsiréacées Brown. fructification dans une 
sorte de capsule sessile ou pédicellée sur le 
rhizome — plantes aquatiques. 


XCVII. Lycoponracées ich. feuilles petites conni- 
ventes, fructifications à l’aisselle des feuilles. 


B, Plantes sans feuilles à rameaux 
cylindriques. 
XCVIIT. Equiséracées Rich. fructifications en ép1 au 
sommet des tiges ou des rameaux. 
XCIX. Cuaracées Rich. fructifications le long, à 
l’aisselle ou au sommet des rameaux.— Plantes 
immergées dans les eaux. 


— 133 — 


|. RENONCULACÉES Juss. 


À, Fleurs régulières. + périgone simple. 
1. Clématite, CLewarrs ZL. feuilles opposées. 
2. Anémone, ANEMONE Z. involucre à trois feuilles 
éloignées de la fleur. 
6. Hellebore, Hezrerorus L. calice à 5 sépales 
grands, pétaloïdes et persistants, fleurs vertes. 


grandes, Jaünes. 
B, Fleurs régulières. + + périgone double. 
4. Ficaire, Ficarra Dull. calice à 3 sépales, corolle 
à pétales munis d’une feuille nectarifère à la base. 
5. Renoncule, Ranuncurus Z. calice à 5 sépales, 
corolle à pétales comme dans les Ficaria. 


Fig. 1. — À pétale du R. acris; — B fruit de l'Hepatica tri- 
loba; — C coupe de iruit du Myosurus minimus; — D pétales 


3. Populage, Carrua L. point d’involucre, fleurs 
| et fruit de l'Isopyrum Thahctroides. 


— 134 — 


7. Nigelle, Nicezra L.calice à 5 sépales moyens, 
pétaloïdes et caducs, fleurs vertes. 

8. Adonis, Anonts Z. calice à 5 sépales non péta- 
loïdes, corolle 3-7 pétales non nectarifères à la base, 
carpelles en épi ovale. 

9. Isopire, [soprrum ZL. calice à 5 sépales pétaloï- 
des caducs, fleurs blanches, capsules à plusieurs 
graines. 

C. Fleurs irrégulières. 

10. Ancolie, AqQuirecrA Z. corolle à plusieurs épe- 
tons. 

11. Pied d’Alouette, Derpxinium L. corolle à un 
seul éperon. 

1. Clématite, CLemaris Z. 


C. Vigne blanche, C. Vrrarsa L. arbrisseau sar- 
menteux à fleurs blanches et à odeur de fleur d’oran- 
ger, c. les haies E. 


2. Anemone, ANEMONE Z. 


À. Pulsatille, À. Pursarizra L. graines à aigrettes, 
fleurs violettes. r. dans les landes P. 

À. des bois, À. Nemorosa Z.. fleurs blanches, tige 
uniflore. r. le long des ruisseaux, bois d’Auch, du 
Ramier, Rieutort, Panassac, Marignan, Moussat, 
près Barcelonne, etc. P. 

À. Renonculoïde, A. RaxuncuLoipes Z. fleurs ie 
nes, tige 2-8 flore, rarement uniflore. 8. r. le long 
des ruisseaux. Rieutort près Lectoure; bois d’Or- 
nézan, Panassac, etc. P. 

A. Couronnée, A. CoronarrA Z.. fleurs d’un rouge 
vineux. R. R. R. Panassac, probablement échappée 
des Jardins P. 

3. Populage, Caltha Z. 


P. des marais. C. Pazusrris L. fleurs grandes, 


jaunes. c. c. dans les marais et au bord des mares, 
des marnieres, dans l’Armagnac P. 


4, Ficaire, FicarrA. Dull. 


F. Renonculoïde, F. Raxuncurornes Mœnch fleurs 
jaunes, médiocres. c. c. c. les champs, les bois, 
partout P. 


— 135 — 


5. Renoncule, Ranuncuzus L. 
À, Fleurs blanches. 

R. Hétérophylle, R. Hereropayzzus Willd. feuil- 
les supérieures subreniformes, les inférieures à di- 
visions capillaires. c. c. c. les fossés de l’Arma- 
gnac P. E. | 

R. Tripartite, R. Triparrrrus D C. feuilles supé- 
rieures à trois ou cinq lobes, à divisions profondes. 
c. c. dans les fossés de l’Armagnac P. E. 

R. à feuilles de hierre, R. Heprraceus ZL. fleurs 
très petites, feuilles toutes subréniformes 3-5 lobées. 
c. c. fossés de l’Armagnac P. E. 

R. Tricophylle, R. Tricopayzius Chaix. toutes les 
feuilles à divisions capillaires divergentes. 

Var. a, divisions capillaires fines. R. CAPILLACEUS 
Thuil. c. c. c. dans tous les fossés. 

Var. b, divisions raides et plus larges. r. Cæœspr- 
rosus T'huil. c. au bord des mares et des fossés dont 
l'eau s’est un peu retirée P. E. 

R. Flottante, R. FLurraxs Lam. feuilles à divi- 
sions capillaires très allongées. c. dans leseaux cou- 
rantes de l’'Armagnac et des bords de l’'Adour E. 


B, Fleurs jaunes. + Feuilles simples. 

R. Grande douve, R. Liveua ZL. fleurs grandes, 
tige dressée. R. fossés, marnières, de l’Armagnac, 
Eauze, Lelin, etc. E. 

R. Flammette, KR. Framuura ZL. fleurs petites, 
tiges couchées et redressées. c. c. c. dans les lieux 
humides et marécageux E. A. 


C. Fleurs jaunes. + + Feuilles lobées. 
* Calce réfléchi. 

R. Bulbeuse, R. Buzsosus L. collet bulbeux. c. c. c. 
partout E. 

R. des mares, R. Pæironoris Retz. collet non bul- 
beux, c. dans les terrains boulbeneux ou sablon- 
neux, Panassac, Seissan et tout l’'Armagnac E. 

R. à petites fleurs, R. Parvrrcorus Z. fleurs peti- 
tes, jaune de soufre, feuilles velues, fruit à bec large 
court et droit, c. haies, Jardins, etc. E. 

R. Scélérate, R. Scecerarus L. fleurs très petites, 
feuilles glabres, carpelles très nombreux en tête 


— 136 — 


allongée, r. r. dans l’eau des fossés bourbeux, Auch 
à la Patte-d'Oie, Montestruc, Mirande fossés près 
du château, r. fossés et mares de l’Armagnac E. 


* * Calice non réfléchi. 

R. Villeuse, R. Vizrosus St-Am. fleurs très gran- 
des, tiges et feuilles velues, ces dernières maculées, 
c. c. les bois des coteaux E. 

R. Rampante, R. Repexs L. tige à rejets rampants, 
c. c. c. les prés humides P. E. | 

R. Acre. R. Acris Z. feuilles inférieures lobées, 
palmées, c. c, c. les prés, les bords des chemins, 
etc. E 

R. Bouton d’or, R. Auricomus L. feuilles infé- 
rieures, reniformes, orbiculaires, R. bois d’Auch, Or- 
nézan, Marignan, Castex, etc. 

R. des champs, R. Anvensis Z. fruits hérissés 
d’aiguillons, c. c. c. les champs E. 


6. Hellebore, HezreBorus Z. 

H. fétide, H. Fæœrus L. tige très feuillée, très 
rameuse du haut, fleurs rosées au bord, c. les bois ro- 
cailleux, c. à Lectoure, St-Clar, Condom, etc. H. 

H. vert, H. Virinis L. tige peu feuillée, peu ra- 
meuse, fleurs tres vertes, r. bois frais, le long des 
ruisseaux, bois d’Auch, Durand, Marignan l’Arma- 
gnac H. P. 

7. Nigelle, Nicezra Z. 

N. de Damas, N. Dawascena L. un involucre à fo- 
lioles pinnatifides, c. c. les champs E. 

N. d'Espagne, N. Hispanica L. point d’involucre, 
Le lisses et non ponctuées, c. c. les champs 


8. Adonis, Aponis Z. 

À. d'été, A. Æsriva L. fruit à une dent éloignée 
du bec, r. champs des bords de l’'Adour P. E. 

A. à fleurs couleur de flamme, A. Frammra Z. 
fruit à une dent rapprochée du bec, r. les champs à 
Auch, Lectoure, Condom, Lombez P. E. 

À. d'automne, A. Aurumnauts L. fruit sans dent, 
c. c. les champs E. A. 

9. Isopire, Isorprruu ZL. 
I. à feuille de Pigamon, I. Tuazicrroines L. ra- 


— 131 — 


cines grumeuses, R. R. R. bois d'Auch, Sarrant, La- 
mothe-Goas P. 


10. Ançolie, AquiréGrA Z. 
A. commune, À. Vurcams L. fleurs grandes, 
bleues, c. c. les bois P. 


11. Pied d'Alouette, Dezpanium Z. 


P. consoude, D. Coxsozra L. capsules petites 
glabres, c. les champs E. A. 

P. pubescent, D. Pusescexs D. C. capsules gros- 
ses, pubescentes, c. c. les champs E. A. 


I. NYMPHÉACÉES D. C. 


1. Nénuphar, Nywrxxa Smith. calice à 4 sépales. 
2. Nuphar, Nurnar Smith. calice à 5 sépales. 


1. Nenuphar, Nywruxxa Smith. 
N. blanc, N. Arpa L. fleurs très grandes, blan- 
ches, c. c c. étangs, marnières, fossés et rivières 
de l’Armagnac E. A. 


2. Nuphar, Nurxar Smith. 
N. jaune, N. Lureuu Smith. fleurs jaunes, moyen- 
nes, c. les rivières, le Gers, l’Osse, l’Auroue, etc. E. 


Ill. PAPAVERACÉES D. C. 


1. Pavot, Papaver ZL. fruit ovoide. 

2. Chélidoime, CHécinonium Tourn. fruit allongé, 
uniloculaire. 

3. Glaucie, Gzaucrum T'ourn. fruit allongé, bilo- 
culaire. 

1. Pavot, PAPAvER L.. 
A, Fruit hérissé. 

P. Hybride, P. Hysrinuu Z. capsule ovoiïde, glo- 
buleuse, r. Tournecoupe, Auch, Gimont, sur les 
murs E. £ 

P. à massues, P. ArGEmoxE L. capsule allongée 
en massue, c. les champs sablonneux, sur les murs, 
etc. E. 

8 


— 138 — 


B, Fruit lisse. 

P. coquelicot, P. Raœas L. fleurs très grandes, 
d'un beau rouge, c. c. c. champs cultivés E. 

P. Dusiuu Z. fleurs petites, rouge pâle, c. champs 
cultivés E. 

2. Chélidoine, Caécinoniuu T'ourn. 

C. grande éclaire, C. Marus ZL. fleurs jaunes, 

suc orangé, c. c. c. sur les murs E. 


3. Glaucie, Graucrum T'ourn. 
G. jaune, G. Lureux Scop. feuilles épaisses, fleurs 
très grandes, Jaune orangé, R. R. revers au midi, 
Tournecoupe, Homps, Mauvezin, etc. E. 


IV. FUMARIACÉES D. C. 


Fumeterre, Fumarra ZL. 
4 À, Pédicelles droits. 

F. officinale, F. Orricixaus Z. fleurs en épi lache 
(F. Officinalis) ou serré (F. densiflora Parl.), sépa- 
les égalant le tiers de la longueur de la corolle, c. c. c. 
les champs, le long des murs, etc. P. E. A. la var. 
densiflora plus commune que le type. 

F. de Vaillant, F. Varzranr Lois. fleurs très 
petites, blanches, avec une tache pourpre au som- 
met, sepales 8 à 10 fois plus courtes que la corolle, 
feuilles très menues, toute la plante glauque. r. r. 
aux environs de Lectoure E. A. 

B. Pédicelles recourbés vers le bas. 
F. grimpante, K. Caprrozara L. R. petioles très 
volubiles, les haies, les champs à Ste-Marie, près 
Gimont, à Plaisance E. ; 


V. CRUCIFÉRES. 


À, Siliqueuses. 


+ Suliques indéhiscentes. 
1. Ravenelle, Rapranisrrum T'ourn. siliques toru- 
leuses. 


— 139 — 


+ + Siliques déhiscentes. 

* calice ouvert, X siliques à valves sans nervures. 

2. Cardamine, Carpamne L. stigmate entier, grai- 
nes unisériées. 

3. Diplotaxide, Drproraxis D. C'. stigmate entier, 
graines bisériées, silique tétragone. 

4. Cresson, Nasrurrium Br. stigmate subbilobé, 
graines bisériées, silique cylindrique. 


€ 


CE 


** calice ouvert, À À siliques à 3nervures au moins 
sur chaque valve. 


5. Moutarde, Siaris L. style long et conique. 
6. Sisymbre, Sisymsriun ZL. style Court, non con1- 


que. 


Fig. 2. — Checranthue cheiri: a étamines; — b partie de 
l'ovaire coupée lorgitudinalement; — c idem transversalement; 
— d graine, — e coupe transversale de la graine, 1 radicule, 2 
cotylèdons; —— f graine du Diplolaxis muralis; — q coupe trans- 
versale, 1 radicule, 2 cotylédons, — h graine du Branica cam- 
pestris coupée transversalement, 1 radicule, 2 cotylédons;, — 
& embryon du Bunias crucago. 


— 140 — 


* calice non ouvert, X gibbeux à la base. 
7. Giroflier, En L. silique tétragone, 
stigmate à deux lobes divergents. 
8.. Vélar, Erysimum L: silique tétragone, stigmate 
obtus. 
9. Julienne, Hrsreris Z. silique cylindrique, stig- 
mate à deux lames dressées conniventes. 


nid calice non ouvert, X X non gibbeux à la base. 


+ graines bisériées. 
10. Roquette, Eruca T'ourn. 


+ + graines unisériées. 
11. Chou, Brassica L. graines globuleuses. 
12. Barbarée, Barsarea Brown. graines comprI- 
mées, valves carénées. 
13. Arabette, Aragrs L. graines comprimées, val 
ves non carénées. 


B, Siliculeuses. 


+ Siliculés indéhiscentes. 
14. Rapistre, Raprisrrum Boerh. silicule obpyri- 
forme, calice gibbeux à la base. : 
15. “Myagre, Myacrum Tourn. silicule obpyri- 
forme, calice non gibbeux à la base. 
16. Neslie, Nestia Desv. silicule subglobuleuse. 
17. Calépine, Cazerina Desv. silicule ovale termi- 
. née par une Dre conique. , 
18. Buniade, Buxras Brown. silicule tétragone. 
19. Sénébière, SENEBIERA Pers. silicule biloeu- 
laire, réniforme à la base. 


Silicules déhiscentes. 

20. Ca ss Carsezra Vent. silicule triangulaire. 

21. Thlaspi, Tazasr: Z, silicule suborbiculaire, 
membraneuse au bord. 

22. Iberide, Isems Z. silicule ovale, échancrée au 
sommet, loges : à une seule graine. 

23. Teesdelie, TEESDELIA © Brown. un appendice 
pétaloïde à la base des étamines. | 

24. Passerage, Lepiuu L. silicule suborbicu- 
laires à valves carénées. 

25. Caméline, CAMELNE Cranlz. .Sikeulé pyri- 
forme. 


— Ai — 


26. Alysse, Azyssum Z. silicule orbiculaire ou 
ovale, filets des étamines munis d’appendices. | 

27. Drave, Drasa L. silicule oblongue, entière au 
sommet. 

1. Ravenelle, Rapnanisrrum T'ourn. 

R. des champs, R. Arvexse Wallr. fleurs blanc 
jaunâtres souvent veinées de violacé, c. c. c. ter- : 
rains non calcaires P. A. 


2, Cardamine, CARDAMINE Z.. 
A, Pétales 2-3 fois plus longs que le calice. 


C. des prés, C. Pratensis Z. siliques étalées, c. c. 
les prés humides P. | 

C. à larges feuilles, C. Larrrozra Wahl. siliques 
dressées, R. lieux très frais, ravins des bois, bords 
de l’Adour P. E. 


B, Pétales à peine plus longs que le calice. 

C. hérissée, C. Hirsura Z. tiges hispides à la 
base, racine ne se ramifiant que vers l’extrémité, 
c. c. c. partout P. | 

C. des bois, C. Syzvarica Link. racine oblique, 
toute couverte de fibres capillaires, r. bois d'Auch, 
bois de Barcelonne P. ane 

C. impatiente, C. Imparrexs L. tiges anguleuses, 

labres, r. r. forêt de Berdoues, Malausanne, près 

ondom P. 

8. Diplolaxide, Drreroraxis D C. 
A, Fleurs jaunes. 

D. à petites feuilles, D. Tenurrozra D C. pédon- 
cules beaucoup plus longs que la fleur, R. vignes, 
plaine de l’Adour E. 

D. des murs, D. Muraus D C. pédoncules de la 
longueur des fleurs, r. vieux murs à Auch, Puy- 
casquier E. 

D. des vignes, D. Vimnea D C. pétales dépas- 
sant à peine le calice, r. les vignes à Auch, Lec- 
toure, Marsolan, Lamothe-Goas, etc. P. A. 

B, Fleurs blanc-violätre. 

D. à feuilles de Roquette, D. Erucomes D C. pé- 
tales beaucoup plus longs que le calice, pédoncules 
très courts, c. les vignes, Mauvezin, Sarrant P. A. 


8* 


= 


4. Cresson, Nasrurrium Brown. 
À, Fleurs blanches. 


C. officmal, N.Orricnare Brown. c.c.c. les eaux. 
C’est le cresson que l’on mange en salade P. E. A. 
B, Fleurs jaunes. 

C. sylvestre, N. Syivesrre Brown. pétales plus 
longs que le calice, silique enflée, c. bords de 
l’'Adour E. A. 

C. amphibie, N. AwPxisrum Brown. pétales plus 
longs que le calice, silique linéaire, c. c. les mares, 
les fossés E. 

C. des marais, N. Pazusrre D €. pétales de la 
longueur du calice, r. marais et fossés dans l’Arma- 
gnac E. | 

5. Moutarde, Sinaris Z. 


M. noire, S. Nicra ZL. siliques serrées contre la 
tige, re noires, saveur très piquante, C. c. c. ter- 
tres des prés, etc. E. ® 

M. des champs, S. ArRvensis Z. ue presque 
étalées, r. gare d'Auch, champs de [a plaine de 
l'Adour E. 

M. blanche, S. Asa Z. style long, comprimé, 
ensiforme, c. c. les tertres calcaires au midi, Lec- 
toure, St-Clar, Montégut, etc. P. 


6. Sisymbre, SrsxmBrIUM Z. 
A, Feuilles bi ou tripinnatfides. 


S. sophie, S. Sopxra Z. r. parmi les décombres, 
à Lahas et à Puylauzic P. 


B, Feuilles plus ou moins dentées ou lobées. 


S. officinale, S. OrriciNALE Scop. siliques-épais- 
ses, tronquées à la base et courtes c. c. c. les rues E. 

S. alliaire, S. ArcrartA L. silique tres allongée, 
cylindrique, feuilles dentées, c. c. c. les haies P. 

S. d'Autriche, S. Ausrrracum Jacq. siliques ne dé- 
passant pas les fleurs supérieures, feuilles roncmées 
ou lobées, 8. les bords de l’Adour E. 

S. Irio S. Iro L. siliques dépassant les fleurs 
supérieures, feuilles roncinées, pinnatifides, r. les 
vieux murs à Auch E. 


— 143 — 


7. Garoflhier, CaerrAnraus Z. 
G. des murailles, C. Caermi Z. fleurs jaunes, c.c.c. 
sur les vieux murs P. | 


8. Vélar, Erystmum Z. 
V. perlolié, E. Perrorrarum L. r. les moissons, 
Lectoure, Auch, etc. E. 


9. Juhenne, HespEris £. 
J. des dames, H. Marroxaus L. fleurs rouges ou 
blanches, odorantes, r. lieux frais, Lectoure à l’Ar- 
rieu, Barcelonne KE. 


. 10. Roquette, Eruca Tourn. 
R. cultivée, E. Sariva Lam. cultivée (Roquette) 
quelquefois, spontané autour des jardins. 


11. Chou, Brassrca Z. 
C. des potagers, B. Orrracea L. feuilles glabres, 
glauques, sinuées, cultivé (chou) P. subspontané. 
C. navet, B. Napus Z. feuilles glabres, les infé- 
rieures lyrées, cultivé (navet) P. subspontané. 
C. rave, B. Rapa L. feuilles radicales, lyrées, hé- 
rissées, cultivé (rave) P. subspontané. 


12. Barbarée, Barparea Brown. 
B. vulgaire, B. Vurcaris Brown. tige dressée, 
feuilles supérieures, ovales, dentées, c.c.champs P. 
B. précoce, B. Prœcox Brown. tige dressée, 
feuilles supérieures pinnatfides, c. lieux frais P. 
B. Couchée, B. Prosrrara Gay? tiges couchées, 
R. les vignes boulbéneuses près Lectoure P. 


13. Arabette, AraBis L. 

À. Thalienne, A. THazraa Z. tige glabre au moins 
dans le haut, feuilles rares, glabres, c. c. c. champs, 
vignes P. | 

À. hérissée, À. Hirsura L. tige hérissée, feuilles 
nombreuses, embrassantes, r. bois de Marin près 
d'Auch, Doat près Lectoure, Ligardes, Homps E. 


14. Rapistre, Rarisrrum Boëhr. 

KR. rugueux, R. Rucosum À {{. grappes fructifères, 
allongées, pédoncules épais, appliqués, fleurs Jau- 
nes; toute la plante plus ou moins hérissée, c. c. c. 
partout P. E. A. © 


— 144 — 


15. Myagre, Myacrus L. 

M. perfolié, M. Perrozrarum L. r. les champs des 
terrains calcaires, Lectoure, Montfort; c. à Faget- 
Abbatial E. ù 

16. Nesle, Nesrra Desv. 
N. paniculé, N. PanicuraTa Desv. c.les champs E. 


17. Calepine, Carepixa Desv. 
C. de Corvin, C. Corvixr Desv.-R.-r. champs et 
vignes E. | 
18. Buniade, Bunras Brown. 
B. à feuilles de Roquette, B. Erucaco L. r. les 
champs, les vignes des plaines de l’'Adour? E. 


19. Senebière, SENEBIERA Poûr.. 
S. corne de cerf, S. Coronopus Poir. grappes de 
fruits oblongues, sessiles à l’aisselle des feuilles, c. 
dans les rues à Auch, Lectoure, Mirande, etc. E. 


20. Capselle, Capsezza Doll. 
C. bourse à pasteur, C. Bursa pasrors Mœnch. 
feuilles vertes des deux côtés, c. c. c. partout P. E. A. 
C. rougeâtre, C. RuseLca Reut. feuilles rougeâtres 
en dessous, c. c. lieux secs ou sablonneux, Lec- 
toure, Auch, bords de l’Adour P. 


21. Thlaspi, Tarasrr Dull. 

T. des champs, T. Arvewse L. silicules très gran- 
des, feuilles non perfoliées, r. Panassac, dans les 
champs E. 

T. perfolié, T. Perrorrarum L. silicules moyennes, 
feuilles comme perfohées, c. c. les vignes P. 


22. Ibéride, Iseris L. 

I. amère, I. Amara L. feuilles lanceolées, c. c. c. 
les champs E. 

I. pinnatifide, I. Prwara L. feuilles pinnatifides, 
R. vignes à Auch, à Lectoure E. 

23. Téesdélie, TEerspera Brown. 

T. à tige nue, T. Nunicauzrs Brown. tige nue, 

R. l'Armagnac, landes sèches à Barcelonne P. 


24. Passerage, Lrprnrum L. 
P. à larges feuilles, L. Larrrorrum L. feuilles infé- 
rieures ovales, lancéolées, très grandes, R. R. à 
Bézues, à Simorre E. 


— 145 — 


P. drave, L. Drasa L. feuilles pubescentes, les 
caulinaires sagittées, c. c. c. les champs à Lectoure 
Pi 

P. champêtre, L. CamPesrre L. feuilles inférieures 
oblongues, incisées, c. c. c. les champs, les vignes 


P. à feuilles de graminée, L. Graminrrorum L. 
feuilles radicales pinnées, les supérieures linéaires, 
c. c. c. décombres, vieux murs, etc. E. A. 

P. nasitort, L. Sarivuu L. cultivé dans les jardins 
pour salade. 

25. Caméline, Camera Crantz. 

C. cultivée, C. Sariva Crantz. les champs, c. à 

Bivés, à Lectoure, à Auch E. 


26. Alysse, Azyssuu L. 

À. calicinal, A. Carrcrnum L. 8. Rr. les murs à Lec- 
toure, les pelouses à Ste-Croix, les champs à Bazin, 
à Sarrant P. 

27. Drave, Drapa L. 

D. du printemps, D. Vera L. feuilles entières 
ou à peu près lancéolées, en rosette, c. c. c. champs, 
murs, dans les terrains calcaires P. 

D. de Krocker, D. Krocker: Rchb. feuilles à trois 
dents bien marquées, c. champs boulbéneux des 
plaines, à l'Heireté pres Lectoure, à Marignan P. 


VI. CISTES Dun. 


1. Ciste, Cisrus T'ourn. calice de trois à cinq sé- 
pales presque égaux. 

2. Hélianthème, HerraxrHemum T'ourn. calice de 
trois à cinq sépales, dont deux plus petits. 


1. Ciste, Cisrus T'ourn. 

C. à feuilles de sauge, C. Sazviærorrus L. fleurs 
axillaires solitaires sur les pédoncules, r. landes de 
Casteron, bois des environs de Lombez, l’Isle-Jour- 
dain E. 

C. à feuilles de laurier, C. Laurrrourus L. fleurs 
presque en ombelle, de trois à dix, en corymbe, 
8. R. R. bois de Tulle, près Lectoure E. 


— 146 — 


2. Hélianthème, Hercranraemum T'ourn. 
A, Feuilles alternes. 

H. fumane, H. Fumaxa Mill. petit sous-arbrisseau 
couché, c. c. friches et bois secs E. 

H. gouté de sang, H. Gurrarum Mill. herbe dres- 
sée, pétales avec une tache à la base, c. lieux secs, 
re bords de l’Adour, Castéra-Lectourois, 
eic. E. 

B, Feuilles opposées, sans stipules. 

H. Alyssoïde, H. Azyssones D. C. tige sous-li- 

gneuse, très rameuse, c. landes de l’Armagnac E. 


C,: Feuilles opposées, avec stipules. 
H. commun, H. Vurcare Gaërtn. tige presque li- 
gneuse, couchée, c. c. c. coteaux secs, le long des 
chemins, tertres, etc. E. 


VII. VIOLARIÉES D. C. 


Violette, Vioca L. pétales irréguliers, l’inférieur 
prolongé à la base en éperon creux. 

À, Pédoncules radicaux. 

V. des marais, V. Pazusrris L. feuilles arrondies, 
reniformes, fleurs inodores, bleu pâle, veinées de 
violet, plante toute glabre, c. c. marais de Garai- 
son E. 

V. odorante, V. Onorara L. pédoncules velus, 
fleurs odorantes, bleues, rarement blanches, c. au- 
tour des habitations, bois, prairies P. 

V. hérissée, V. Hirra L. sans stolons, pédoncules 
velus, fleurs modores, tiges latérales radicantes, ne 
fleurissant que l’année qui suit leur développement, 
c. c. les haïes, les prés P. 

V. blanche, V. Arpa Bess.? tiges latérales non ra- 
dicantes, portant des fleurs l’année même de leur 
développement, fleurs blanches, c. c. c. Garaison 
HP; 

B, Pédoncules axillaires, + stigmates aigus. 

V. des chiens, V. Caxixa L. tige rameuse, feuil- 
les ovales, oblongues, non acuminées, en cœur à la 
base, c. à Garaison P E, 


— A4T — 


V. des bois, V. Syzvarica Fries. tige rameuse, 
pétales assez larges, feuilles ovales, les superieures 
acumuinées, cordiformes à la base, fleurs assez pe- 
tites. var. GrRanDtrLora Gren.et Godr. (V. Rivinia- 


} PME 
L 19. de 


na Rchb.\ fleurs grandes, c. c.c. dans les bois, les 
baies, le long des ruisseaux P. 
V. à feuilles lanceolées, V. Laxcirorra Thore. tige 


Fig. 3. — Viola tricolor: a fleur; — b coupe longitudinale 
de la fleur pour montrer la disposition des étamines; — c pistil; 
— d capsule ouverte en trois valves; — e coupe longitudinale 
d’une graine. 


— 118 — 


rameuse, pétales allongés, feuilles toutes lancéolées, 
c. dans les haies et les landes de Armagnac, Eauze, 
Estang, Nogaro, Barbotan, Lelin, etc. P. E. On la 
trouve aussi à Garaison. | | D) 
C, Pédoncules axillaires, + + stigmates en godet. 
V. tricolore, V. Tricocor L. tige simple ou ra- 
_meuse, feuilles inférieures cordiformes, les supé- 
rieures allongées, toutes crénelées, stipules. supé- 
rieures pinnatifides, fleurs tres variables, de cou- 
leur jaune et violete, ou l’une des deux couleurs, c. 
champs P. E. | 


VII. RESEDACÉES D C. 


1. Réséda, Resena L. fruit capsulaire, capsule à 
3-6 angles uniloculaire, à graines nombreuses. 

2. Astérocarpe, Asrerocarpus Neck. carpelles ver- 
ticillés, distincts et:monospermes. | 


1. Réséda, Resena L. 

R. jaunâtre, R. Lurrora L. tige dressée, presque 
simple, calice à quatre sépales, fleurs Jaunâtres en 
longues grappes, c. les décombres, les champs E. 

R. des vignes, R. Puyreuma L. calice à cinq sé- 
pales, à divisions très grandes à la maturité du fruit, 
tiges nombreuses, étalées, c. c. les vignes de la ré- 
gion calcaire, c. c. c. à Lectoure P. A. | 


2. Astérocarpe, Asrerocarpus Neck. 

A. de Clusius, À. Ciusrr Gay, tiges simples ou peu 
rameuses, très glabres et glauques, c. dans les fri- 
ches ou les champs arides des bords de l’Adour, 
entre Aire et Barcelonne E. A. 


IX. DROSÉRACÉES. 


Rossolis, Droser4 L. calice à 4 sépales, corolle à 
5 pétales, capsule uniloculaire. 

R. à feuilles rondes, D. RorunprrozrA L. feuilles 
arrondies, ciliées, c. marais de Garaison et des lan- 
des et probablement aux environs de Barbotan, 
Estang, etc. E. 

R. 1utermédiaire, D. Ixrerweia L. feuilles spathu- 


— 149 — 


lées, cunéciformes, hampe courbée à la base, puis re- 
dressée, c. marais de Garaison et autres localités de 
l'espèce précédente E. | 

_ R. à longues feuilles, D. Loxcrrozra L. feuilles li- 
néaires oblongues, hampe dressée dès la base, loca- 
lités des espèces précédentes E. 


X. POLYGALÉES. 


. Polygala, Porycara L. calice à 5 sépales, les deux 
intérieurs (ailes) beaucoup plus grands, pétaloïdes. 
P. commun, P. Vurcaris L. feuilles inférieures 
ovales-allongées; celles de la tige allongées-li- 


Fig. 4. — Polygala vulgaris: a fleur entière; — b pétales 
supérieurs soudés; — €. étamines et pétales inférieurs; — d pis- 
‘til; — e fruit; — f le même s'ouvrant;, — g graine; — h coupe . 
longitudinale de la graine. 


— 150 — 


néaires, tiges dressées ou couchées, allongées, peu 
nombreuses, fleurs bleues, rosées ou blanches, c.c.c. 
dans les bois, le long des fossés, ete. E.. 

P. calcarées, P. CALCAREA Schullz, tiges nom- 
breuses, étalées, plus ou moins dressées, feuilles in- 
férieures en rosettes nombreuses, ovales, arrondies, 
fleurs bleues, roses ou blanches, c. c. c. prés secs et 
coteaux P. E. 

P. déprimé, P. Derressa Wend. tiges peu nom- 
breuses grêles fliformes toutes couchées, grap- 
pes de fleurs lâches, feuilles inférieures opposées 
obovées, fleurs d’un bleu très clair, r. r. les bois, 
bois d’Auch, bois de l’Armagnac, au Lan, bois de 
Garaison P. | . 


XI. CARYOPHYLLÉES. 


À, Calice gamosepale. 
+ 2 styles. 

1. Gypsophile, GyPsopxiza Z. onglet des pétales 
très court, calice non écailleux à la base. | 

2. Saponaire, SaponarrA L. onglet des pétales al- 
longé, calice non écailleux à la base, 

3. Œullet, Draxraus L. onglet des pétales allongé, 
calice muni d’écailles courtes à la base. 


++ 9 styles. 
4. Cucubale, Cucusazus Gaerin. fruit en baie. 
5. Siléne, SILENE L. fruit capsulaire. 
TT T 9-styles: 
6. Lychnide, Lycanis Tourn. 
B, Calice polysépale. 
+ 4 élamaines. 
. 1 . Là L4 
7. Sagine, SAGINA L. étamines opposées aux sé- 
pales. 
8. Mænchie, Mæxcura Pers.étamines alternes avec 
les sépales. 
+ + 10 élamaines, rarement 5. * 3 styles. 


9. Sabline, ArevariA L. pétales entiers. 
10. Stellaire, SrezcarrA L. pétales bifides. 


— 151 — 


** 5 styles. 
11. Ceraiste, Cerasrium L. pétales bifides. 
12. Spargoute, SPERGULA L. pétales entiers. 


1. Gypsophyle, Gxrsopurra L. 
G. des vaches, G. Vaccarra Sibt. calice très enflé, 
à dents triangulaires, acuminées, tige dressée, feuil- 
les larges, glauques, c. les moissons, Auch, Lec- 
toure, etc. E. 


Fig. 5. 


G. des murs, G. Murauis L. calice à segments 
obtus, tiges nombreuses, couchées ou redressées, 
R. R. Champs sablonneux à Barcelonne A. 


Fig. 5. — Cucubalus bacfer : c fleur entière; — b coupe lon- 
gitudinale de la fleur; — d coupe transversale de l'ovaire; — 
e pétale; — f fruit; — a coupe longitudinale de la graine. 


— 152 — 


2. Saponaire, SAPONARIA Z. 
S. officinale, S. Orricxaurs L. grande herbe à 
feuilles larges et opposées, et grandes fleurs blan- 
ches en bouquet, c. c. c. dans les lieux frais E. 


8. Œillet, Dranraus L. 
À, Fleurs solitaires sur chaque pédoncule. 


Œ. giroflée, D. CarvoPayzus L. fleurs grandes, 
rouges ou rarement blanches, r. sur les vieux murs 
à Lectoure E. 


B, Fleurs réunies. 
Œ. protifère, D. Proztrer L. écailles calicinales 
ovales-obtuses, c. c. c. lieux secs. 
Œ. élégant, D. Aruerra L. écailles calicinales lan- 
céolées, c. c. les vignes. 


4. Cucubale, Cucusazus Gœrtn. 


C. bacifère, C. Bacrrerus L. calice enflé, plante 
d’un vert gai, les haies, r. dans les lieux humides, 
Lectoure, Auch, Simorre, etc. 


5. Silène, SILENE L. 
A, Calice glabre. 

S. enflé S. Inxrrara Smith, fleurs blanches, 
c, c. c. partout E. 

S. atrape-mouche, S. Muscrpura L. fleurs rouges 
et visqueuses, R. R. R. dans un champ à St-Chris- 
teau, près d'Auch, en 1847. Je ne l'ai pas retrouvé 
depuis E. 

S. annelé, S. AxnuzarTa T'hore, fleurs rouges, non 
visqueuses, c. les champs de lin E. 


B, Calice velu. | 
S. de France, Si Gazuca Gren. et Godr. calice à 
dents linéaires, subulées, fleurs petites, c. c. c. dans 
* te argilo-siliceuses, champs, vignes, etc. 
à Ve | 


(1) Cette espèce est variable. Linné en avait fait quatre espè- 
ces. S. Gallica, pétales entiers, fruit droit. S. Anglica, pétales 
entiers, fruit réfléchi. S. Lusitanica, pétales crénelés. S. Ceras- 
tioides, pétales échancrés. On trouve ces diverses variétés en- 
semble ou séparées. 


— 153 — 


S. penché, S. Nuraxs L. calice à dents ovales 
aiguës, renflé et obovË à la maturité, visqueux; tige 
à rejets stériles nombreux et très feuillés, c. c. sur 
les rochers, à Lectoure, Auch, ete. E. 


6. Lychnide, Lycanis L. 


L. des champs, L. Girxaco Lam. (1) pétales à peine 
échancrés, violets, c. c. c. les moissons E. 

L. diurne, L. Drurxa Sibt. (2) fleurs rouges, pé- 
tales bifides, r. hieux frais, Lectoure, etc. KE. 

L. vespertine, L. Vespertina L. (3) fleurs blan- 
ches, pétales bifides, c. c. c. les haies E. 

L. fleur de coucou, L. FLos cucuzzr L. pétales rou- 
ges, laciniés, c. c. les prés E. 

7. Sagine, Sacina L. 
+ Sépales élalés en croix à la maturité. 

S. couchée, S. Procumgexs L. tiges gazonnantes, 
couchées, radicantes, c. c. c. entre les pavés des : 
rues P. A. 

S. sans pétales, S. Aprrara L. tiges étalées, re- 
dressées, jamais radicantes, c.c. c. les champs ar- 
gilo-siliceux P. E. A. 


+ Sépales appliqués sur la capsule à lamaturité. 

S. ciiée, S. Crzrara Fries, feuilles subulées, aris- 

4 ra # . 
tées, rarement ciiées, r. les murs du cours d’Eti- 

gny, à Auch P. 

8. Mænchie, Mæxcura Pers. 

M. dressée, M. Erecra Æchb. (4) herbe d’un vert 
gai, tige simple ou un peu rameuse, feuilles légere- 
ment scarieuses, r. les lieux humides et sablonneux, 
Tulle près Lectoure, La Tardanne, Barcelonne, etc. P. 

9. Sabline, ARENARIA L. 
A, Fleurs rouges. 
S. rouge, À. Rusra L. (5) fleurs couleur lilas, c. 


(1) Agrostema Githago £. 

(2) Silene diurna Gren. et Godr. 

(3) Silene pratensis Gren. et Godr. 

(4) Sagina erecta L., Cerastium glaucum Gren. 
(5) Spergularia rubra Pers. 


— 154 — 


les champs sablonneux dans l’Armagnac et sur les 
bords de l’Adour, le long des chemins, etc. E. 


B, Fleurs blanches, + feuilles ovales. 

S. à feuilles de serpolet, A. SerPyzcirourA L. feuil- 
les petites, sessiles, c. c. c. les champs, les vignes, 
les bords des chemins, etc. E. 

S. à trois nervures, À. TrinerviA L. (1) feuilles 
pétiolées, ovales, lancéolées, aiguës, r. R. sur les 
rochers et dans les bois, à Mirail, près Lectoure, à 
Douat E. 

+ + feuilles étroites, allongées-linéaires. 

S. à feuilles étroites, À. Tenurrozra L. (2) corolle 
de la longueur du calice ou plus petite, c. c. c. les 
champs, les vieux murs, etc. E. 


10. Stellaire, STELLARIA L. 
A, Corolle dépassant de beaucoup le calice. 
S. des bois, S. Nemorux L. feuilles inférieures cor- 
diformes, les bois frais, r. l’Armagnac E. A. 
S. holostée, S. Hozostea L. feuilles lancéolées 
aiguës, fleurs grandes, c. c. c. haies, bois, etc. P. 
S. graminée, S. GRAMINEA L. feuilles linéaires, 
tige grêle, fleurs petites, c. dans les bois frais, les 
haies ombragées, le long des ruisseaux E. 


B, Corolle ne dépassant pas le calice. 

S. moyenne, S. Mepra Wull. feuilles ovales, a1- 
ques, glabres, à pétiole cilé, c. c. c. dans tous les 
ieux cultivés P. E. A. 

S. re S. Aquarica Scop. (3) tiges grimpan- 
tes ou couchées, velues, visqueuses ainsi que les 
feuilles pétiolées, cordiformes, ovales, acuminées; 
c. les bords des fossés, des étangs, des ruisseaux, 
dans l’Armagnac E. A. 


11. Céraiste, CErasrium L. 
A, Tiges sans rejets rampants, racines 


_ annuelles, pétales ou étamines cuhiés. 
C. visqueux, C. Viscosum L. pétales poilus sur 


(1) Mœbhringia trinervia Clair. 
(2) Alsine tenuifolia Crantz. 
(3) Malachium aquaticum Fries. 


— 455 — 


l'onglet, étamimnes à filets glabres, fleurs en panicule 
serrée, feuilles arrondies, c. c. les prés, les pelou- 
ses P. E. 

C. brachypétale, C. BracayPerazum Desp. pétales 
à onglet glabre, étamines à filets ciliés, c. c. c. dans 
les champs, les bois secs P. E. 

B, Pélales ou étamines ciliés. 

C. semidécandre, C. Semipecaxprum L. bractées 
scarieuses dans leur moitié ou tiers extérieur, péta- 
les plus courts que le calice, c. vieux murs, 
champs, lieux pierreux ou sablonneux P. 

C. obscur, C. Ogscurum Chaub. bractées herba- 
cées, à-peine scarieuses sur les bords, c. c. c. aux 
environs de Lectoure, à Ste-Croix, Vacquier, Puy- 
casquier, etc. P. E. 

C. nain, C. Puuuuu Curt. bractées entièrement 
herbacées, poilues au sommet, c. les sables des lan- 
des, Aire, Barcelonne, Cazaubon, etc. P. E. 


B, Tiges à rejets rampants, racines vivaces. 
C. commun, C. Vurcaru“ L. fleurs petites, co- 


rolle à peine plus longue que le calice, c. c. c. par- 
tout BE: À. 

C. des chaînps, C. Arvexse L. fleurs grandes, co- 
rolle deux ou trois fois de la longueur du calice, c. 
les tertres, les haies, les landes, les bois sablon- 
neux de l’Armagnac E. 


| 12. Spargoute, SPERGULA L. 


S. des champs, S. Arvexsis L. graines subglobu- 
leuses, chagrinées, à peine bordées, c. c. c. les 
champs argilo-siliceux ou sablonneux P. E. A. 

S. pentandre, S. Pexranpra L. graines compri- 
mées, bordées d’une large membrane blanche, c. c. 
dans les mêmes terrains P. 

S. de Morisson, S. Morissoxr Bor. graines com- 
rimées, bordées d’une large membrane fauve ou 
auve-blanchâtre, r.les Landes sablonneuses, dans 

les landes et probablement dans l’ouest de l’Arma- 
gnac P. la plus printanière des trois. 


— 156 — 


XII LINÉES DC. | , 
1. Lin, Linum L. calice à 5 sépales, 5 étamines, 
capsule à 5 loges. 


2. Radiole, Raprora Gmel. calice à 4 sépales, 4 
étamines, capsule à 4 loges. 


Fig. 6. 


L Lin, Eivvu ie 
À, fleurs blanches. 
L. purgatif, L. Caraarticuu ZL. c. c. les bois E. 


B, Fleurs jaunes. 


* LL. de France, L. Garzucum Z.. feuilles linéaires 
et lisses, c. les bois E,. 


Fig. 6. — Linum usitatissimum : a fleurs; — b coupe longi- 
tudinale d’une fleur; — c coupe transversale de l'ovaire; — 
d fruit; — e coupe longitudinale du fruit. 


— 157 — 


L. roide, L. Srricrum Z. feuilles lancéolées sca- 

bres, c. les revers des tertres au midi E. 
C, Fleurs bleues. 

L. usuel, L. Usrrarissimum L. cultivé, se repro- 

duit spontanément dans les prés E. 
D, Fleurs rosées ou blanc rosé. 
.  L. à petites feuilles, L. Texurrorrum ZL. c.c. dans 

les friches des coteaux E, 

2. Radiole, Ranrora Gmel. 

R. linoïde, R. Linornes Gmel, tige filiforme, ra- 
meuse, dichotome; plante très petite, fleur à l’ais- 
selle des feuilles, r. dans l’Armagnac, au Lin, champs 
arides, tertres des Landes, Lamothe-Goas E. 


XIII. TILIACÉES Juss. 


. Tilleul, Tara L. 
T. d'Europe, T. Europœa Z. c. Les bois E. 


XIV. MALVACÉES Brown. 


1. Mauve, Mazva L. calicule à 3 folioles. 
2. Guimauve, AzrxœaA Z. calicule à 6-9 divisions. 
1. Mauve, Marva ZL. 
À, Fleurs solitaires à l’aisselle des feuilles. 

M. musquée, M. Moscxara L. fruits lisses, R. 
dans l’Armagnac, au Lan E. | 

M. alcée, M. Arcra Z.. fruits ridés, r. le long du 
canal à Barcelonne E{A. 

B, Fleurs agrégées à l’aisselle des feuilles. 

M. sauvage, M. Syivesrris L. corolle grande, trois 
fois au moins plus longue que le calice, c. c. c. 
champs, chemins, etc. E. A. 

M. à feuilles rondes, M. Rorunnrrozra ZL. corolle 
petite, fruit presque lisse, c. bords de l’Adour E. 

M. de Nice, M. Nicæexsis À {l. corolle petite, fruit 
tuberculeux, c.c.le long des chemins, dans les 
heux cultivés E. 

2. Guimauve, ALTHœŒA L. 

G. officinale, A. Orricinaris Z. pédoncules multi- 
flores, plus courts que la feuille c. c. dans les lieux 
frais E. ; 


G. à feuilles de chanvre, A. Canwazina L. pédon- 
cules unis ou biflores, plus longs que la feuille, tige 
et feuilles pubescentes, c. les haies, le long des ruis- 
seaux E. A. 

G. hérissée, À. Hirsura Z. pédoncules uniflores, 
plus longs que la feuille, toute la plante tres héris- 
sée, c. c. dans les champs secs et calcaires E. 


XV. GÉRANIACÉES DC. 


1. Erodion, Eronruu 2} Hérit. 5 étamines fertiles, 
arêtes du fruit roulées en spirale à la base à la ma- 
turité. 

2. Géranion, GEranium Z. 10 étamines fertiles, 
arêtes du fruit non roulées en spirale, etc. 


1. Erodion, Eronrum Z. 
À, Feuilles non profondément découpées. 

E. malacoïde, E. Maracoies Willd. feuilles ova- 
les-oblongues, les inférieures cordiformes, c. les ter- 
tres, au midi, à Lectoure, Marsolan, Tourne- 
coupe, etc. P. 

© B, Feuilles découpées presque en folholes, 
elles-mêmes disséquées. 

E. cicutaire, E. Cicurarrum Wlld. feuilles à 8-10 
segments profondément incisées dentées, €. c. c. 
Var. a. (FE. Prœcox) presque acaule, c. c. pelouses 
sèches, b. (E. Pinpinellæfolium D C.) pétales 
supérieurs marqués d’une tache blanc Jaunâtre, r. 
Lectoure, (Æ. Chœrophylhim DC.) pétales non 
maculés, c.c. c. les vignes P. E. A. 

E. musqué, E. Moscaarum Willd. feuilles à seg- 
ments moins prononcés et plus larges dans leur en- 
semble, forte odeur de muse, r. le long des murs et 
chemins, à Lectoure, à Beaulieu près d’Auch E. 


2. Géranion, GERANIUM Z. 
À, Pédoncules uniflores. ; 
G. sanguin, G. Saxcuineum L. fleurs rouge de sang, 
R.R. R. à Lectoure, sur la terrasse de l'évêché E. 
B, Pédoncules biflores, + feuilles palmées. 
G. noueux, G. Noposuu ZL: feuilles à 5-3 palmu- 
res dentées, aiguës, c. les bois frais, le long des 
ruisseaux, bois d’Auch, etc. E. 


— 159 — 


G. de Robert, G. Rorrrriaxum Z. feuilles 5-3 pal- 
matisecquées à lobes obtusement mucronés, c.c. c. 
les haies, les bois P. E. — Var. b. (G. Purpureum 
Will.) teinte de la plante plus rougeâtre, fleurs plus 
petites, c. sur les murs. 


C, Pédoncules biflores, + + feuilles arrondies. 
* Feuilles découpées jusqu'à leur base en lobes 
étroits. 
G. colombin, G. Coruwsinux Z. pédoncules plus 
longs feuilles, c. c.les champs, vignes, ete. E. 
G. disséqué, G. Dissecrum Z. pédoncules plus 
courts que les feuilles, c. c. leshaies, vignes, etc. E. 


* * Feuilles non découpées jusqu'à leur base. 

G. à feuilles rondes, G. Roruxnirorrun L. pétales 
entiers, c. c. les lieux pierreux E. 

G. mollet, G. More L. pétales bifides, fruits gla- 
bres, ridés en travers, c. c. c. P. E. 

G: pusille, G. Pusizzun Z. pétales échancrés, 
fruits pubescents, non ridés en travers, c.c. au bord 
des chemins P. E. 


XVI. OXALIDÉES. 


Fig. 7. — Oxalis: à rameau florifère; — b fleur entière; — 
c fruit; — d graine recouverte de son arille; — e arille. 


— 160 — 
Oxalide, Oxaus L. 


O. corniculée, O. Coricurara L.fleurs jaunes, R.R. 
les terrains sablonneux, dans l’Armagnac, au Lan, 
à Barcelonne, Estang, Barbotan et à Marignan E. A. 

O. petite oseille, O. AcerosezrA L. fleurs blanches, 
r. R. le long des ruisseaux à Panassac, dans l’Ar- 
magnac P. 


XVII HYPÉRICINÉES. 


1. Androsème, Axprosœmum T'ourn. fruit en baie. 

2. Hyperic, Hyréricum Z. fruit capsulaire à 3-5 
loges. | 

3. Hélode, HéLones Spach. fruit capsulaire à une 
seule loge. 


Androsème, AnpRosŒmuM T'ourn. 

A. official, A. OrriciNae All. fleurs grandes 
jaunes, r. les bois, bois du Ramier, bois d’Auch 
EL ME DO 

Hypéric, Hyrericun L. 
A, Sépales bordés de glandes noires. 

H. hérissé, H. Himsuruu L. feuilles ovales, velues, 
c. les lieux frais, les bois, les bords des ruisseaux 


H. élégant, H. Purcarum L. feuilles amplexicau- 
les, cordiformes, glabres, c. les bois E. 


B, Sépales non bordés de glandes notres. 
H. tétraptère, H. Terraprerum Fries tige à 4 an- 
gles ailés, c. c. les bords des cours d’eau E. 
H. perforé H. Perrorarum L. tige à 2 angles, c. c. c. 
les champs E. 
H. couché H. Huwrrusux L. tiges arrondies, nom- 
breuses, couchées, c.les champs argilo-siliceux E. A. 


Hélode, Herones Spach. 
H. des marais, H. Parusrris Spach. feuilles ar- 
rondies pubescentes, r.les marais, Barbotan, Estang, 
c. les marais de Garaison E. 


XVII ACÉRINÉES D C. 


Erable, Acer ZL. calice à 5 divisions, corolle à 
5 divisions, corolle à 5 pétales, 8-12 étamines. 


— 161 — 


E. champêtre, À. Cawpesrre L. arbre de moyenne 

A ! . = 

grandeur, à écorce gercée, c. les bois E. 
E. de Montpellier, A. MonsPessuzaxum Z. petit 


arbre rameux presque dès la base à écorce lisse, r. 
4 " \ 
sur les rochers à Tournecoupe, Homps, Bives, etc. 


XIX. VIGNES Jus. 


Vigne, Vruis Z. 5 étanunes, fruit en baie. 
V. Vinifère, V. VinrrEerA Z. baie succulente, feuilles 


Fig. 8. — Acer: a fleurs, — b une fleur mâle; — c une fleur 
femelle; — d coupe longitudinale du pistil, — e fruit, On a 
ouvert une des loges pour montrer la graine; — f l'embryon. 


9* 


— 162 — 


à 3-5 lobes aigus ou obtus, arbrisseau sarmenteux, 
c. c. haies, bois. — Vigne sauvage, lambrusque E. 


Fig. 9. 


XX. CORIARIÉES D C. 


Corroyère, Corrarra ZL. plantes dioïques, calice 
5-phylle, corolle à 5 pétales, fruit en baie. 

C. A feuilles de myrthe, CorrARIA MYRTIFOLIA L. 
arbrisseau à tiges 4-angulaires, feuilles ovales al- 
longées opposées, c. dans les terrains calcaires E. 


XXI CÉLASTRINÉES Juss. 


1. Fusain, Evonruus L. fruit capsulaire à 3 ou 5 
loges. 
2. Houx, Izex Z. fruit en baie, 4-sperme, 
1. Fusain, Evoxyuus Z. 
F. d'Europe, E. Europœus ZL. arbrisseau quadran- 
gulaire. c. le long des cours d’eau, dansles bois E. 


Fig. 9. — a fleur entière; — b fleur dont on a détaché la co- 
rolle; — € coupe longitudinale du pistil; — d coupe longitudi- 
nale du fruit; — e coupe horizontale du fruit; — f coupe longi- 


tudinale de la graine. 


— 163 — 


2. Houx, ILEx qq. 
H. Piquant, J. Aquirozrum ZL. arbre de petite gran- 
deur, feuilles toujours vertes épineuses, c. c. les 
bois E. 


XXIL RHAMNÉES Brown. 


Nerprun, RHamnus q. 
N. Alaterne, R. Ararernus L. feuilles dentées, a1- 
guillonnées, persistantes. c. c. les haies au midi E. 
N. Bourdaine R. FraxGura Z. feuilles tres en- 
tières, caduques. c. les bois frais E. 


XXII. THÉRÉBINTHACÉES Juss. 


Sumac, Raus Z. calice 5-partite, 5 étamines, fruit 
umiloculaire 5-sperme. 

S. Des corroyeurs, R. Corrarra Z. feuilles impari- 
pinnées à 5-7 paires de folioles. c. sur les rochers 
calcaires, à Auch, Lectoure, etc. E. 


XXIV. PAPILIONACÉES. 


À, Légume articulé. 


1. Hippocrépide, Hrppocreris L. légume profon- 
dément sinué. 

2. Ornithope, Orniruopus Z. calice à 5 dents, tu- 
buleux et muni de bractées. 

3. Astrolobe, AsrroLogium Desv. calice à 5 dents, 
tubuleux et sans bractées. 

4. Sainfoin, Oxosryoms Tourn. calice campanulé. 


B, Légume non articulé. 


+ Feuilles simples au moins vers le haut des 
tiges ou des rameaux. 
5. Ajonc, Urex Z. calice diphylle. 
6. Spartie, Sparrium L. calice à 5 sépales dentés. 
7. Genet, GenisrA Z. calice bilabié; toutes les 
feuilles simples, 
8. Sarothamne, Saroraamnus Warrim. calice bila- 
bié; feuilles inférieures ternées, les supérieures sim- 


ples. 


— 164 — 


++ feuilles ternées, légumes 1 sperme ou à 
peu près. 

9. Mehlot, Merrrorus Tourn. légume plus long 
que le calice. 

10. Trèfle, Trrorum L. légume plus court que le 
calice. 

an Bugrane, Oxonis Z. légume égal au calice 
5-fide. 

12. Dorychnie, Dorrcaxium T'ourn. légume égal 
au calice bilabié. 

13. Psoralée, Psorarea Z. légume égal au calice, 
couvert de points calleux. 


Fig. 10. 


+++ feuilles ternées, léqumes polyspermes. 

14. Luzerne, Meprcaco Z. légume en faux ou 
en spirale. 

15., Lupuline, Lururina Noul. légume réniforme. 

16. Lotier, Lorus Z. légume cylindrique ou com- 
primé, sans àiles; calice 5-fide. 

17. Tetragonolobe, TerraconoLogus Scop. légume 
cylindrique, ailé; calice 5-fide. 

18. Cytise, Cyrisus L. légume comprimé, allongé, 
calice bilabié. 

Fig. 10.— A fleur papilionacée, a étendard, b ailes, c carène; 


— B élämines diadelphes; — C légume ouvert, montrant les 
graines. 


— 165 — 


19. Adenocarpe, Anenocarpus D C. légume com- 
rent allongé, couvert de poils glanduleux; calice 
ilabié. | 
++) Feuilles digitées. 
20. Lupin, Lurrnus Z. 


+TiTtt Feuilles ailées, * stigmate pubescent. 


21. Pois, Prsum, Tourn. style triangulaire. 

22. Gesse, Larayrus Z. style élargi. 

23. Orobe, Orogus, ZL. stylelinéaire; légume cylin- 
drique. 

24. Vesce, Vicra Tourn. style filiforme; légume 
un peu aplati. 


TTtitr Feuilles ailées, ** siigmate non 
pubescent. 

25. Ers, Ervuu ZL. calice 5-fide, légume unilocu- 
laire. 

26. Astragale, Asrracazus Z. calice à 5 dents; lé- 
gume biloculaire. 

27. Anthylhde, Anrayzus ZL. calice renflé renfer- 
mant le légume. 


“1. Hippocrépide, Hrppocreris Z. 
EH. à toupet, H. Comosa Z. fleurs jaunes en tête, 


L . . 
pédoncules plus longs que les feuilles, c. c. c. lieux 
secs au midi E. 


2. Ornithope, Ornrropus Z. 


O. comprimé, O. Compressus L. feuilles villeuses 
dépassant un peu les pédoncules, fleurs jaunes, 
c. les champs sablonneux de l’Armagnac E. 

O. rosé, O. Roseus Duf. feuilles plus courtes que 
le pédoncule, fleurs roses, c. dans les sables des 
landes et probablement de l’Armagnac E. 

O. nain, O. Perpusizzus L. feuilles plus courtes 
que les pédoncules, fleurs mêlées de rouge de 
blanc et de Jaune, c. avec le précédent, Garaison E. 


3. Astrolob2, Asrrocogrum Desv. 
A. Scorpioïde, A. Scorriomes D C. l'à 3 folioles, 
fleurs jaunes, c.c. dans les lieux cultivés des ter- 
rains calcaires E. 


— 166 — 


4, Sainfoin, Oxoprycms T'ourn. 
O. cultivé, O. Sariva Lam. cultivé dans tous les 
terrains calcaires, et par suite spontané dans les 
prés, les friches pierreuses, etc. E. 


5. Ajonc, Uzex L. 
A. d'Europe. U. Europœus Z. calice pubescent 
ou velu, c. c. c. sols boulbéneux H P. 
À. nain, U. Nanus, Smith, calice glabriuscule 
c. c. c. sols boulbéneux A. 


6. Spartie, SPARTIUM L. 
S. Joncé, S. Junxceuu L. glabre, grandes fleurs 
jaunes, c. dans les terrains calcareo-marneux secs, 
Auch, Mirande, Montfort, etc. E. 


7. Genet, GenisrA ZL. 


À, Rameaux épineux. 

G. piquant, G. Scorrius L. rameaux floniferes 
épineux, c. c. c. friches et bois arides, à Auch, Mi- 
rande, Marignan, Seissan, Simorre, etc. E. 

G. anglais, G. Axczica L. rameaux floniferes non 
épneux, glabres, r. grand marais desséché à Barbo- 
tan E. 

| B, Rameaux non épineux. 

G. des teimturiers, G. Tixcrorra ZL. calice glabre, 
c. c. c. les prés, les bois E. 

G. pileux, G. Prrosa L. calice soyeux, r. les bois 
secs des coteaux à Roquelaure, Bivès, Gimont, 
etc. E. 

8. Sarothamne, SarorHamnus Wimm. 


S. commun, S. Vurcaris Wimm. fleurs grandes, 
jaunes, c. c.c. les bois E. | 


9. Mehlot, Merrrorus T'ourn. 
À, Fleurs jaunes. 

M. à grosses racines, M. MacroruizA Pers. pétales 
égaux, plante élevée droite rameuse, fleur d'un 
beau jaune, c. c. le long des ruisseaux E. A. 

M. des champs, M. Anvexsis Wallr. étendard 
lus long que les ailes, celles-c1 plus longues que 
a carène, fleurs d’un Jaune pâle, tiges diffuses cou- 

chées redressées, r. les champs à St-Christeau et 
aux environs d'Auch E. 


— 167 — 


B, Fleurs blanches. 


M. à fleurs blanches, M. Arra Lamk. fleurs imo- 

dores, r. les bords de l’Auroue vers Miradoux E. 
10. Trèfle, Trirozrum ZL. 
A, Fleurs en épi (tête très allongée.) 

T. à feuilles étroites, T. Axcusriroztum L. folioles 
linéaires allongées, c. c. les vignes E. 

T. incarnat, T. Ixcarvarum Z. folioles cordifor- 
mes. — Cultivé comme fourrage sous le nom de fa- 
rouch, se reproduit spontanément P. E. 

T. rougeûtre, T. Rugexs Z. fleurs purpurmes 

randes, folioles allongées très glabres, c.c. les 
be herbeuses E. 

T. des champs, T. Arvexse L. fleurs blanchâtres, 

folioles petites velues, c. les champs E. A. 


B, Fleurs en têtes un peu allongées. 

T. maritime, T. Marrrmuu Z. folioles allongées, 
fleurs moyennes purpurines, r. les bois, Lectoure, 
Gimont, l’Armagnac E. 

T. jaunâtre, T. Ocaroceucux Z. folioles allongées, 
fleurs grandes d’un blanc jaunâtre, c. c. les bois E. 

T. strié, T. Srrraruu L. folioles un peu obcordi- 
formes, pubescentes, une des divisions du calice 
plus longue que les autres, c.les vignes, les champs, 
a Gimont, Lectoure, Auch E. 

T. scabre, T. Scasruu L. folioles obovales pubes- 
centes, divisions du calice égales, c. les pelouses 
sèches E. 

T. roide, T. Srricrum Z.. foholes elliptiques, toute 
la plante glabre, c. les friches arides E. 

C, Fleurs en tête hérissées par les divisions 
du calice. 

T. bardane, T. Lappaceum L. tige rameuse, c. c. 
dans les champs E. 


D, Fleurs en tête, corolle caduque. 
+ Calice enflé après la floraison. 
T. fragifère, T. Fracirerum L. calice très enflé 


velu, fleurs en tête arrondie d’un rouge tendre, 
c. ©. c. le long des routes, les prés, etc. E.:A. 


— 168 — 


T. souterrain, T. SugrerraneuM L. capitules pau- 
ciflores, fleurs blanches, c. terres légères, vignes E. 


++ Calice non enflé après la floraison. 


T. des prés, T..PrarTexse Z. fleurs purpurines, 
calice velu. c. c. c. partout P. E. A. 

T. moyen, T. Menruu Z. fleurs rouges, calice 
_glabre, r. bois et friches herbeuses, Auch, Gimont, 
Marignan, etc. E. | 


E, Fleurs en tête, corolle persistante étalée 
après la floraison. 


T. agraire, T. Acrarium Z. fleurs jaunes, tiges 
dressées, c. les champs E. 

T couché, T, ProcumBexs L. fleurs jaunes, tiges 
couchées redressées, c. c.c. les champs E. 

T. filiforme, T. Frcrrorme L. tiges munces dres- 
sées, fleurs petites d’un Jaune pale, c. les champs, 
les friches, les boïs E. 

T. doré, T. Partexs, Schr. fleurs d’un jaune doré 
éclatant, c. les prés humides E. 


E, Fleurs en tête, corolle réfléchie après 
la floraison. 

T. rampant, T. Repexs L. fleurs blanches, stipu- 
les étroites, pédoncules très longs, c. c. c. partout 
E A. 

T. élégant, T. Erecans Savi. fleurs roses, stipu- 
les larges, pédoncules assez longs, c. Lombez, Sar- 
cos, E A. 

11. Bugrane, Oxonis Z. 
À, Fleurs rosées. 

B. arrête bœuf, O. Procurrexs Wallr. tiges cou- 
chées, radicantes à la base, odeur fétide, fleurs gran- 
des, c.c. c. champs, chemuns, etc. E A. 

B. champêtre, O. Cawresrris Koch et Ziz, tiges 
dressées des la base, sans odeur fétide, fleurs gran- 
des, c. c. les champs E A. 

B. des anciens, O. Anriquorum Z. corolle petite 
dépassant un peu le calice, tiges couchées en zig- 
zac, épines minces très nombreuses et très fines, 
c. les graviers des bords de l’Adour E A. 


— 4169 — 


, B, Fleurs jaunes. 

B. à petites fleurs, O. Coruuxæ All. fleurs en pa- 
quets axillaires formant des grappes en épi terminal, 
corolle plus courte que le calice, souvent avortées, 
r. pelouses sèches, Auch, Gimont, Lectoure E. 


12. Dorychnie, Dorycanium T'ourn. 
D. sous-frutescente, D. Surrruricosum Vall. tiges 
à peine velues, c. c. c. les friches et bois secs des 
terrains calcaires E. 
D. hérissée, D. Hrrsuruu D C. (Bongeana Rehb.) 
tiges très velues, c. friches herbeuses E.—Var. Se- 
riceum Noul. poils blancs et soyeux. 


13. Psoralée, PsoRALEA Z.. 

P. bitumineuse, P. Brrumiosa L. fleurs bleues : 
en capitules très longuement pédonculés, r. les 
friches herbeuses au midi à Castelnau-d’Arbieu E. 

14. Luzerne, Meprcaco L. 
A, Légumes non épineux en spirale. 

L. cultivée, M. Sariva ZL. fleurs bleuâtres, légu- 
mes courbés en spirale, c.c. lieux cultivés, prai- 
ries E A. | 

L. orbiculare, M. Orgicuranris À [!. fleurs jaunes, 
légumes discoïdes aplatis. c.c.c. les champs, les 
vignes E.— Var. Warginala légumes noircissant à 
la maturité. 

B, Légumes épineux. 

L. maculée, M. Macurara Wälld. feuilles tachées 
de noir, “ar glabre, c. c. c. partout dans les lieux 
cultivés E A. 

L. maine, M. Minima Lamk. feuilles non macu- 

lées, gousse velue, aiguillons déliés crochus, c. c.. 
‘ pelouses sèches E. 

L. bardane, M. Lappacea Lamk. légumes ovales, 
globuleux à 5-6 tours, aiguillons épais et allongés 
crochus, r. les moissons à Vacquié pres Lec- 
toure E. 

L. denticulée, M. Denricuzara Walld. légumes 
discoïdes épais de 2 à 3 tours, aiguillons déliés 
allongés et crochus, c. les eue 

L. apiculée, M. Arrcurara Wäilld. légumes dis- 


— 170 — 


coïdes épais de 2 à 3 tours, aiguillons courts et 
droits, c. les moissons E. 


15, Lupuline, Lururinxa Noul. 
L. dorée, L. AurarTa Noul. fleurs d’un jaune doré, 
c. c.:c. partout P. E. A: 


16. Lotier, Lorus L. 
À, Feuilles ovales ou ovales-allongées. 

L. des marais, L. Urernosus Schk. tiges dres- 
sées, c. lieux humides et marécageux E. 

. , = 4 

L. corniculé, L. Cornicuzarus, L. tiges couchées, 
c. ©, c. partout E. A. 

B, Feulles lancéolées-linéaires. 

L. à feuilles étroites, Texurrorrus Poll. plante gla- 
bre ou à peu près, légumes cylindriques, c. c. les 
champs E. A. | 

L. Hispide, L. Hispinus Desf. plante très velue, 
légumes comprimés courts, c. les lieux sablonneux 
de l’Armagnac E. 

L. grêle, L. Anqusrissimus Z. plante très velue, 
légumes comprimés très étroits et allongés, c. les 
champs boulbèneux à Seissan, dans l’Armagnac E. 


17. Tétragonolobe, TérriconoroBus Scop. 
T. siiqueux, T. Siciquosus Roth, fleurs Jaunes, 
randes, solitaires, Rr. env. de Condom route de 
aussens, au Busca dans les vignes E. 


18. Cytise, Crrisus L. 
C. argenté, C. ArGenreus L. (1) fleurs axillaires - 
eu nombreuses ou solitaires, feuilles soyeuses, 2. 
es friches arides au Midi, Auch, Gimont, Seissan, 
Bezues, etc. P. E. 
C. en tête, C. Caprrarus Scop. fleurs nombreuses 
en tête, c. c. les bois E, 


19. Adénocarpe, Anénocarpus D C. 
À. compliqué, A. Comrricarus Gay, frutescent, 
fleurs jaunes en grappes terminales à l'extrémité des 
rameaux, R.à Barcelonne, route de la gare d’Aire, 


c. Garaison E. 


(1) Argirolobium Linneanum W'alp. 


— AT — 


20. Lupin, Lupinus Z. 


L. réticulé, L. Rercucarus Desv. fleurs en grappe, 

bleuâtres assez petites; gousses de 4-5 graines, 

raines réticulées de lignes noires, r. les graviers 
ds l'Adour, de Riscle à Aire P. E. 
2e Pois, Pisum Z. 

P. des champs, P. Arvexse Z. fleurs violettes et 

pourprées, c. les moissons E. 
22. Gesse, Larayrus L. 
A, Pédoncule portant de une à trois fleurs. 
+ Pas de feuilles, les stipules ou le pétiole 
simulant des foholes. 

G. sans feuilles, L. Apraca Z. stipules élargies en 
foholes, fleurs jaunes, c. c. c. les moissons E. 

G. de missole, L. Nissozra Z. pétiole simulant une 
longue feuille linéaire, fleurs rouges, r. les champs 
à Gimont, Lectoure, Auch, Marignan E. 

+ + Feuilles à une paire de folioles. 

G. annuelle, L. Axnuus L. feuilles à 2 foholes li- 
néaires allongées, stipules très étroites, fleurs pe- 
tites Jaunes, c. les moissons des plames E, 

G. sphérique, L. Srxæricus Relz. feuilles à 2 
folioles linéaires allongées cunéiformes mucronées 
nervulées, stipules semi-sagittées, fleurs écarlates, 
légumes subtoruleux nervulés, c. les moissons E. 

G. anguleuse, L. Axcurarus Z. feuilles à deux fo- 
lioles linéaires acuminées, pédoncules longuement 
aristés, tige subquadrigone à 2 angles plus mar- 
qués, stipule avec une dent à la base, R. moissons, 
à Fleurance E. | 

G. hérissée, L. Hirsurus Z. légumes hérissés, 
fleurs d’un blanc purpurin, pédoncules non aristés, 
c. les moissons E. 

N. B. On cultive communément le L. Sarrvus ZL. 
sous le nom de Gesse. 


B, Pédoncules à plus de 2 ou 3 fleurs. 
+ Fleurs jaunes. 


G. des prés, L. Prarexsis L. ©. c. c. les haies, les 
bois, les prés E. 


— 172 — 


+ + Fleurs rouges. 

G. à larges feuilles, L. Larrrorus L. feuilles très 
larges, stipules très grandes semi-sagittées, fleurs 
très grandes pourprées, c. c. les bois, les haies E. 

G. sauvage, L. Syzvesrris L. feuilles courtes et 
assez étroites, fleurs médiocres, stipules très étroi- 
tes, R. Auch moulin d'Endoummgou E. 

G. héterophylle, L. Héreropxyzzus L. feuilles li- 
néaires très allongées, fleurs médiocres, stipules 
beaucoup plus grandes que dans le Sylvestris, r. les 
lieux ombragés vers les Pyrénées? E. 


23. Orobe, Orogus £. 
O. tubereux, O. Tuperosus L. racine tuberifère, 
4-6 folles, c. c.c. les bois P. 
O. noir, O. Nicer L. racine non tuberifère, 8-12 
folioles, c. les bois des côteaux KE. 


24. Vesce, VicraA T'ourn. 
À, Fleurs axillaires, solitaires ou géminées. 
+ Fleurs rouges, calice régulier. 

V. Lathyroïde, V. Larayrornes L. tiges diffuses 
couchées grêles, fleurs solitaires, légumes noircissant 
à la maturité, r. les lieux arides et pierreux sur les 
rochers des environs de Lectoure, à Ste-Croix, à 
Vaquié, au Häou, à Marsolan, etc. P E. 

V. cultivée, V. Sariva L. folioles larges, stipules 
marquées d’un point pourpre noir, légumes jJaunà- 
tres à la maturité, c. les champs E. 

V. à feuilles étroites, V. Axcusrrrozra Roth, tiges 
dressées, folioles étroites, légumes noircissant à la 
maturité, C.c. les moissons, les bords des champs, 
des haies, des bois, etc. E. 

++ Fleurs jaunes, calice irrégulier. 

V. jaune, V. Lurea L. étendard glabre, veiné, 
c. les moissons E. 

V. hybride, V. Hyprina L. étendard très velu, 
les moissons à Gimont, Lombez E. 


C, Fleurs en grappe pauciflore, courtement 
pédonculée. 

V. des haies, V. Serruu L. fleurs 2 à 5 purpuri- 

nes bleuâtres en grappe plus courte que les feuilles, 


c. les haies, les bois E 


— 173 — 


D, Fleurs de 1-3 sur le même pédoncule, 
tantôt long, tantôt court. 

V. de Bithynie, V. Brraynica L. de 1 à 3 paires 
de fohioles, fleurs purpurines assez grandes, c. les 
moissons E. 

E, Fleurs en grappes multiflores, longuement 
pédonculées. 

V. mulüflore, V. Cracca L. fleurs en grappe ser- 
rée, poils peu nombreux appliqués sur la tige, 
c. c. les heux frais, les moissons, E. 

V. à feuilles menues, V. Texuirora Roth. fleurs 
en grappes moins serrées que dans la précédente, 
tige couverte de poils nombreux étalés, c. c. les 
bois, les moissons E, 

V. Variée, V. Varia Gren. et Godr. fleurs en 
grappes lâches, s’ouvrani toutes ensemble, étendard 

e moitié plus court que l'onglet, c.c. c. les mois- 
sons E. 
25. Ers, Ervuu L. 
À, Léqumes glabres. 

E. tétrasperme, E. Terrasperuum L. pédoncules 
plus courts que les feuilles, non aristés, c. les 
champs E. 

E. grêle, E. Gracixe. pédoncules plus longs que 
les feuilles, aristés, c. les lieux humides E. 


B, Léqumes velus. 

E. hérissé, E. Hirsurum L. pédoncules à plusieurs 
fleurs blanches, c. c. les champs E. 

26. Astragale, ASTRAGALUS L, 

A. à feuilles de réclisse, À. GzycrpxyLLos L. tiges 
diffuses, rampantes; foholes larges, arrondies, c. les 
bois frais E. 

27. Anthylhde, Axrayzus L. 

A. vulnéraire, A. VuznerarrA L. fleurs en têtes 
moins longues que les feuilles, fleurs jaunes, c. c. 
lieux secs E.—Var. Rubriflora D C. fleurs rouges. 


XXV. ROSACÉES Juss. 


__ À, 4 élanunes. 
1. Alchemulle, ArcHemizra T'ourn. 
10 


— 174 — 


B, 12 étamaines. 
2. Aigremoine, AGRIMONIA L. 
C, Plus de 12 étamines, + 1 style. 
3. Prunier, Prunus Tourn. fruit à noyau, oblong, 
comprimé. 
4. Cerisier, CErasus Juss. fruit à noyau globu- 


leux. 
Ÿ 2 Styles. 


5. Alisier, Craræzcus L. arbres, calice 5-fide. 
6. Pimprenelle, Porerrum L. herbes, calice à 4 sé- 


pales. 
TTT S styles. 
7. Sorbier, Sorgus L. 


TT 1 19 styles. 
8. Néflier, Mesrizus L. une baie à 5 noyeaux. 
9. Poirier, Pyrus L. fruit charnu à 5 loges, po- 
lysperme. 
10. Spirée, SrirœaA L. fruit capsulaire polysperme. 


Titi plus de 5 styles. 

11. Rose, Rosa L. calice 5-fide, ovaire infère 
épais et polysperme. 

12. Ronce, Rusus L. calice 5-fide, fruit en baie 
composée de grains succulents agrégés monos- 
permes. 

13. Fraisier, FræcrarrA L. calice 10-fide, fruit en 
baie succulente formée du réceptacle charnu et des 
graines. 

14. Potentille, Porenrizza L. calice 10-fide, ré- 
ceptacle nu, semences non aristées. 

15. Benoite, Geum ZL. calice 10-fide, réceptacle 
nu, semences aristées. 

16. Tormentille, TormenrizLA L. calice 8-fide. 


1. Alchemille, ArcHemizzA Tourn. (1). 
À. des champs, A. Arvensis Scop. fleurs aggo 
mérées, opposées aux feuilles, c. c. les champs E. 


2. Aigremoine, AGrImonrA L. 
À. Eupatoire, A. Euparorra L. fleurs Jaunes en 


(1) Aphanes Z. 


— 175 — ù 


longues grappes serrées, c.c.c. les chemins, les 
bois A. 
8. Prunier, Prunus L. 

P. épineux, P. Srinosa L. fruits petits, à pédon- 
cules glabres ordinairement solitaires, c.c.c. les 
haies P. 

P. domestique, P. Ixsrrrrria L. fruits gros, à pé- 
doncules finement pubescents ordinairement gémi- 
nés, c. haies P. 


4. Cerisier, CErasus J'uss. 

C. des oiseaux, C. Avruu DC. feuilles ovales 
lancéolées, c. les haies, les bois P. 

C. de Ste-Lucie, C. Manarer Mill. feuilles ovales 
arrondies, Rr. les friches arides, au Garros près 
d'Auch. 

5. Alisier, Crarœcus L. 

À. commun, C. Torminaus L. feuilles à 7 lobes 
cordiformes, c. les bois E. IL est cultivé pour ses 
fruits agréablement acidulés à la maturité sn 

A. oxyacanthe, C. Oxyacaxra L. pédoncules gla- 
bres, fruits à 2 ou 3 noyaux, c. dans les haies, les 
bois P E. 

A.monogyne, C. Moxocyxa L. pédoncules velus, 
fruits à un seul noyau, c. c. c. les haies, les bois P E. 

Ces deux dernières espèces sont confondues sous 
le nom d’aubépine. 


6. Pimprenelle, Porerrun L. 

P. Muriquée, P. Muricaruu Spach, fossettes des 
fruits à bords élevés denticulés, c. c. les prés, les 
champs E. 

P. sanguisorbe, P. SaxcuisorBa L. fruits margi- 
nés sur les angles plus ou moins réticulés, c. c. les 
prés, les champs E. 


7. Sorbier, Sorsus L. 
S. domestique, S. Dowesrica L.R. les bois E. Fré- 
quemment cultivé comme grand arbre à fruit. 


8. Néflier, Mesrius L. 
N. d'Allemagne, M. Germanica L. fruits solitaires 
à l'extrémité des rameaux (Nèfles), c. les bois, les 
haies E. — Cultivé. 


— 176 — 


N. buisson ardent, M. Pyracanrua ZL. fruits en 
bouquets d’un rouge de feu à la maturité, c. les haies, 
les bois E. 

9. Poirier, Pyrus L. 

P. commun, P. Coumunis Z. pétiole grêle aussi 
long que le limbe de la feuille qui est finement den- 
tée, c. les bois P. 

P. pommier, P. Marus Z. pétiole deux fois plus 
court que le limbe de la feuille obtusément dentée, 
blanche et tomenteuse en dessous, c. les haies, les 
bois P. | 

P. acerbe, P. Acersa D C. feuilles comme dans 
l'espèce précédente mais vertes en dessous et gla- 
bres après leur entier développement, c. dans les 
bois P. 

10. Spirée, SrrrœA L. 

S. filipendule, $S. Firrenpuza L. feuilles pmnées, 
pinnules petites, c. c. les-champs, les friches E. 

S. ulmaire, S. UruarrA Z. feuilles pinnées, pin- 
nules grandes la terminale très grande, r. le long 
des ruisseaux, c. dans l’Armagnac E. 

11. Rose, Rosa LZ. 
A. Styles réums, ++: feuilles luisantes. 

R. des champs, R. Arvensis L. divisions du ca- 
lice courtes, feuilles d’un vert cendrée en dessous, 
c. c. c. les collines E. 

R. toujours verte, R. Sempervirexs L. divisions du 
calice pinnatifides acuminées, feuilles d’un vert bril- 
lant en dessous, c. les haies, les bois E,. 


++ Feuilles non luisantes. | 
R. styleuse, R. Sryzosa Desv. aiguillons courts, 
très forts et très crochus, c. les haies, les bois E. 
Var. Leucochroa Desv. feuilles velues seulement 
sur les nervures. 


B, Styles distincis non soudés en colonnes. 

R. des chiens, R. Canixa Z. feuilles simplement 
dentées, c. c. c. les haies E. Var. Dumetorum, ai- 
guillons tres crochus. 

R. rubigineuse, R. RugranosAa L. feuilles double- 
ment dentées, glanduleuses sur la face inférieure, 
odorantes, c. les haies, les bois E. 


— 171 — 


R. de France, R. Garrica L. stipules étroites, a1 
uillons droits faibles et nombreux, r. les rochers, 
es bois E. 

12. Ronce, Rusus L. 
À, Tige anguleuse. 

R. frutiqueuse, R. Fruricosus Z. tige à peine ve- 

lue} ce. cc haies, bois E. | 

R. glanduleuse, R. Graxpurosus Bell. tige velue, 

glanduleuse vers le haut, r. les haies, les bois E. 
B, Tige cylindrique. 
R. bleuâtre R. Cæsrus, feuilles glabres, c. c. c. les 


champs E. 
R. tomenteux, KR. Tomexrosus, feuilles tomenteu- 


ses, c.les bois, les haies, Beaulieu, l'Armagnac E, 
13. Fraisier, Fracarra E. 

F. des bois, F. Vesca L. fruit rouge, arrondi ou 

ovalaire, c. les bois frais P.E. 
14. Potentille, Porenrizra L. 
À, Feuilles ternées, fleurs blanches. 

P. splendide, P. SrPcexpexs Ram. feuilles soyeu- 
ses, blanches en dessous, luisantes, c. dans les lan- 
des et les bois de l’Armagnac E. 

P. stérile, P. Sreriuis L. (Fragaria) feuilles velues, 
non luisantes, c. c. c. bois des collines P. 

B, Feuilles quinées, fleurs jaunes. 

P. du printemps, P. Vera L. pédoncules termi- 

naux, c. c. c. les bois, les friches P. Var. Rubens, 


toute la plante rougeûtre. 
ee 
P. rampante, P. Repraxs L. pédoncules axillaires, 


longs, c. c. c. les champs E. 
C, Feuilles ailées, fleurs jaunes. 

P. ansérine, P. Anserina L. feuilles soyeuses, blan- 
ches en dessous, r. lieux humides, Auch, le long 
du Gers, c. dans l’'Armagnac E. 

15. Benoïte, Geum L. 

B. commune, G. Urpanuu L. tige droite, fleurs 
jaunes, arêtes nues crochues, c. le long des murs, 
des ruisseaux, les bois E. 

40* 


— 178 — 


16. Tormentille, TorMENTILLA L, 
T. dressée, T. Erecra Z. tige dressée, fruits lis- 
ses, c. c. c. les bois E. A. 
T. rampante, T. Reprans Z. tige couchée, fruits 
tuberculeux, c. les bois E. 


XXVI. ONAGRARIÉES DC. 


À, Fruit long. 
1. Œnothère, ŒxorxerA L. graines nues. 
2. Epilobe, Errrosruu L. graines aigrettées. 


B, Fruit court. 
3. Isnardie, Isxarpra L. capsule courte. 


1. Œnothere, ŒxorxerA LZ. 
Œ. bisannuelle, Œ. Brennis L. fleurs jaunes, gran- 
des, c. bords de l’Adour, bords de la Gimone à 
Simorre, E. A. 


2. Epilobe, EPrLosrun L. 
À, Siigmate entier. 
E. de marais, E. Parusrre L. feuilles linéaires, lan- 
céolées, r. marais de l’'ArmagnacE. 
E. tétragone, E. Trrraconum L. feuilles ovales 


lancéolées, tige à 4 lignes saillantes, c. bords des 
fossés, bois humides E. 


B, Siigmate 4-fide. 
E. hispide, E. Hirsurum L. fleurs grandes, c. c. c. 
le long des ruisseaux et des rivières E. 
E. à petites fleurs, E. Parvrrcorum Schreb. fleurs 
petites, c. c. c. eux humides E. 


3. Isnardie, IsNARDIA. 
JL des marais, I. Pazusrris L. fleurs petites, axil- 
laires, solitaires, c. les bords de l’Adour, les ruis- 
seaux et les marais de l’Armagnac E. A. 


XXVIT. HALORAGÉES Brown. 


. Myriophylle, Myriopayrium Z. fleurs monoïques, 
fruit à 4 coques indéhiscentes. 

M. verticillé, M. VerricrLLarum. fleurs verticillées, 
rameau floral terminé par des feuilles, c. dans les 


— 179 — 


eaux de la vallée de l’Adour et dans l’'Armagnac E. 
M. en épi, M. Sricaru L. fleurs verticillées en 
épi terminal, c. mêmes lieux E. 


XXVIIT. CIRCÉACÉES Lindl. 


Circée, Crrcœa Z. calice bilobé, caduc. 

C. de Paris, C. Lurerrana Z. fleurs en grappe ter- 
minale, r. les bois frais, environs de Lectoure, de 
Condom E. 


XXIX. LYTHRARIÉES Juss. 


1. Péphde, Perzis L. capsule arrondie. 
2. Salicaire, Lrrarum L. capsule oblongue. 


1. Peplide, Perxrs L. | 

P. pourpier, P. Porrura L. fleurs axillaires, soli- 

taires, sessiles, c. les lieux inondés en hiver, dans 
l’Armagnac P. A. 


2. Sahcaire, Lyraruu L. 
S. commune, L. SarrcarrA L. fleurs grandes, rou- 
ges en long épi, c. c. les lieux humides E. 
S. à feuilles d’'hyssope, L. Hyssoprrozra L. fleurs 
petites axillaires, r.les lieux humides en hiver, Auch, 
Lombez, l’Armagnac E. A. 


XXX. CUCURBITACÉES Juss. 


1. Bryone, Bryonra Z. fruit en baie. 

2. Momordique, Moworprca Z. fruit oblong, char- 
nü E. 

1. Bryone, BryonrA Z. 

1. B. dioïque, B. Droïca L. plante grimpante à 

fruits rouges c. les haies, les bois E. 
2. Momordique, Moworpica L. 

M. élastique, M. Erarerrom L. fruits s’ouvrant 
avec élasticité à la maturité, c. à Lectoure, à St- 
Clar, à Marsolan ete. E. A. 


XXXI. PORTULACÉES. Juss. 


1. Pourpier, Porruraca T'ourn. 12 étamines. 
2, Montie, MonrrA L. 3 étamines. | 


— 180 — 


1. Pourpier, Porruraca T'ourn. 
P. des potagers, P. Oreracea Z. feuilles épaisses, 
fleurs Jaunèâtres, c. les sables des bords de l’Adour 
E. A. cultivé dans les jardins. 


2. Montie, Monria L. 
M. des fontaines, M. Fonraxa L. tiges couchées 
et radicantes, c.les champs et vignes boulbéneu- 
ses P. 


XXXII PARONYCHIÉES Sf-Hil. 


À, Feuilles alternes. 
1. Corrigiole, Corri@roLa L. calice 5-phylle, co- 
rolle à 5 pétales, capsule à graine triangulaire. 


B, Feuilles opposées munies de stipules. 
2. Polycarpe, Pozxcarpox L. corolle à 5 pétales 
très petits ovales échancrés, capsule umiloculaire à 


3 valves. 
3. Herniaire, HernrarrA Z. corolle à 5 pétales 


fiiformes. 
4. Illécébre, Izcecesrux Z. corolle nulle. 


C, Feuilles opposées sans shipules. 
5. Scléranthe, Screranrus Z. calice tubuleux 5- 
fide. 
1. Corrigiole, CorriGroLa LZ. 
C. littorale, C. Lrrrorarrs L. tiges diffuses et ram- 
pantes, c.c.les champs dans l’Armagnac P, E. A. 


2. Polycarpe, Pozycarpon L. 

P. à quatre feuilles, P. TrrraPayLzum ZL. tiges 
nombreuses, couchées et buissonnantes, r. entre 
Aire et Barcelonne, au pied des murs P. E. A. 

3. Herniaire, HERNIARïIA L. 

H. hérissée, H. Hirsura L. tige hérissée, c.c. ter- 
rains boulbéneux E. A. 

H. glabre, H. Grapra L. tige glabre, c. terrains 
sablonneux de l’Armagnac E. A. 

4, Illécebre, ILrecesruM Z. 

I. verticillé, I. VerricrzLarum L. tiges étalées en 
rosettes, fleurs verticillées blanches, r. sables hu- 
mides de l’Armagnac KE. 


— 181 — 


5. Sclérante, SCLERANTHUS Z. 
S. Annuel, S. ANNuus Z. tiges étalées couchées, 
calices étalés, c. c. les champs E. 


XXXIII. CRASSULACÉES DC. 


1. Tillée, Trrœa Mich. 4 étamines. 

2. Crassule, Crassuza Z. 5 étamines. 

3. Orpin, Sxpux L. 10 étamines, corolle polypé- 
tale. 

4. Cotylédon, Coryzenox Z. 10 étamines, corolle 
gamopétale. 

5. Joubarbe, SEmpERvIvuM ZL. 12 étamines. 


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1. Tillée, Tirrœa Mach. 
T. mousseuse, T. Muscosi Z. plante tres petite, 
r. landes à Barcelonne P. 


2. Crassule, Crassura L. 
C. rougeatre, C. Rugens Z. plante rameuse, rou- 
geatre, c. les champs, les jardins E. 


Fig. 11. — Sempervivum tectorum: a fleur; — b coupe lon- 
gitudinale de la fleur; — € coupe loncitudinale d’un carpelle; — 
d écaille ou élamine mélamorphosée; — e étamine se changeant 
en écaille; — f étamine, 


— 182 — 


3. Orpin, Sepum Z. 
À, Feuilles planes. 
O. paniculé, $S. Crpœa L. feuilles petites, fleurs 
blanchâtres en panicule allongée, c. les tertres E. 
O. herbe de Notre-Dame, S. Terepxrum L. feuilles 
grandes, fleurs rouges en corymbe, r. les bois E. 


B, Feuilles cylindriques, + fleurs jaunes. 

O. acre, S. Acre L. tiges étalées très rameuses, c. 
les rochers, les lieux secs E. 

O. réfléchi, S. Rerrexum L. tiges dressées, divi- 
sions du calice aiguës, c. c. c. les toits, les ro- 
chers, etc. E. 

O. élevé, S. Azrissrmux Z. tiges dressées, divisions 
du calice obtuses, c. les lieux secs, les vignes E. 


+ Ÿ Fleurs blanches ou purpurines. 
O. à feuilles épaisses, S. Dasypayzzum L. feuilles 
courtes, très épaisses, R. les vieux murs à Auch E. 
O. blanc, S. Arsu Z. feuilles allongées, fleurs 
blanches, c. c. les murs, les champs pierreux E. 


4. Cotyledon, CoryLenon Z. 
, C. ombiliqué, C. Uuericus Z. feuilles rondes, pel- 
tées, Rr. R. les vieux murs à Auch, à Mirande E. 


5. Joubarbe, SEMPERVIVUM L. 
J. des toits, S. Tecroruu Z. un grand nombre de 
rosettes stériles, c. les vieux murs, les toits E. 


 XXXIV. SAXIFRAGÉES Juss. 


1. Saxifrage, SaxtrrAGA L. corolle à 5 pétales, cap- 
sule biloculaire. 

2. Chrysosplénie, CarysosPzenru L. corolle nulle, 
capsule uniloculaire. 


1. Saxifrage, SAXIFRAGA L. 
S. tridactyle, S. Tripacryzrres L. feuilles à 3 ou à 
5 lobes, c. c. sur les toits, les murs, les rochers P. 


2. Chrysosplenie, CHrysosPLENIUM Z. 
C. à feuilles opposées, C. OrPposrrirorrum Z. fewl- 


— 183 — 


les opposées arrondies, r. marais du bois de Las- 
sales près Garaison E. 


Free A9: 


XXXV. OMBELLIFÈRES Juss. 


OMBELLIFERES VRAIES, une ombelle et une 
ombellule. 
À, Fruit globuleux. 

1. Cigüe, Coxruu Z. un involucre composé, de 
quelques folioles. 

2. Æthuse, Ærausa Z. point d'involucre ou un in- 
volucre monophylle. 

B, Fruit ovoide, strié ou à côtes. 
+ Pas d'involucre ni d'involucelle. 

3. Boucage, Prmrixezca Z. ombelles toutes termi- 
nales, fleurs jaunes. 

4. Fenouil, ANneraum Z. ombelles toutes termi- 
nales, fleurs jaunes. 


Fig. 12. — Saxifraga: a fleur'entière; — b fleur sans les 
pétales; — ec pistil. On a enlevé une partie du disque qui re- 
couvre l'ovaire; — d coupe transversale de l'ovaire. 


— 184 — 


5. Ache, Arrun Z. ombelles terminales et latérales. 
+ + Pas d'involucre, un involucelle seulement. 


6. Phellandre, PHELLANDRIUN. ZL. fruit lisse. 
7. Séséli, Seseui L. fruit strié. 


Fig. 13. 


+ + + Un involucre ei un involucelle. 


8. Buplèvre, Burcevrux L. pétales entiers arrondis. 

9. Sison, Sisox L. pétales lancéolés. 

10. Bunium, Bunium Z. pétales égaux cordifor- 
mes, racine tubérifere. 

11. Berle, Sium L. pétales égaux ovales cordi- 
formes, racine non tuberifere. | 

12. Ænanthe, Æxanrue Lam. pétales cordiformes 
INnÉgaUx. 

C, Fruit ovoide, hérissé. 

13. Caucalide, Caucaus L.‘involucre nul ou pres- 
que nul. G 

14. Carotte, Daucus T'owrn. involucre pinnati- 
fide, fruit à 9 côtes. 

Fig. 13. — À, B.fruit; — C, D fruit coupé horizontalement 
pour montrer en divers sens les côtes et l’endosperme; — E om- 
belle de Bunium; — a support de l’ombelle; — b pédoncule de 


l'ombellule; — c pédicelle de chaque fleur; — d involucre; — 
e involucelle, 


— 185 — 


15. Ammu, Ammr T'ourn. involucre pinnatifide, 
fruit à 5 côtes. 
D, Fruit ovoide, comprimé, à bords ailés. 
++ Pas d'involucre. 
_ 16. Maceron, Suyrniuw Z. fruits sans rebordsmem-- 
braneux. 
17. Panais, Pasrinaca L. fruit à rebords membra- 
neux. 
+ Un involucre. G 
18. Athamante, ArTxamaxra L. pétales cordifor- 
mes égaux. 
19. Berce, HerAcLEUM L. pétales cordiformes iné- 
aux. 
. . / 
20. Silaüs, Srzaus Bess. pétales ovales. 
21. Angélique, AxGeLrcA L. pétales lancéolés. 


E, Fruit ovale, comprimé, à rebords épais. 
22. Tordile, Torprrium T'ourn. 


F, Fruit allongé. 
23. Scandix, Scannix Gaêrtn. fruit terminé par un 
long bec. 
24. Anthrisque, Anrariscus /ofjfm. fruit terminé 
par un bec court. 
25. Cerfeuil, Caæropxyzium L. fruit sans bec. 


OMBELLIFÈRES IMPARFAITES, fleurs en 
tête ou sans ombellules. 


26. Pamicaut, EryNeruu L. fleurs en tête. 

27. Ecuelle d’eau, Hyprocoryze T'ourn. fleurs sans 
ombellule, fruit comprimé. | 

28. Samicule, SanicuLza T'ourn. fleurs sans om- 
bellule, fruit globuleux. 


1. Cigue, Conrux L. 

C. maculée, C. Macurarux £. tige verte tachée de 
noir, ombelles à rayons grêles, c. c. les lieux hu- 
mides E. 

2. Œthuse, ŒrausA L. 

Œ. petite cigue, Œ. Cynarium L. tige cannelée, 
ombelles planes et bien garnies, r. les champs de 
la plaie du Boües au bas de Miélan E. 


— 186 — 


3. Boucage, PrmrineLra L. 
B. élevée, P. MAcwa Z. tige sillonnée, c. c. lelong 
des ruisseaux E. 
B. Saxifrage, P. Saxrrraca L. tige striée, peu 
fewillée, c. c. les bois, les haies, les prés secs B. 


4. Fenouil, ANETHUM Z. 

F. commun, A. Fœnicuzuu £L. feuilles découpées 
en lanières fiiformes, c. c. les tertres et les rochers 
BA 

5. Ache, ApPrum. 

À. Odorante, À. GRAvEoLENS L. r. fossés, lieux hu- 

mides, Montastruc, Gimont, Monfort E. 


6. Phellandre, PHerLanpriuM E. 

P. aquatique, P. AqQuaricum L. feuilles planes, 
trois fois ailées, d’un beau vert à folioles très peti- 
tes, les fossés toujours pleins d’eau dans l’Arma- 
gnac ? E. 

7. Séséli, SESELTr. 

S. de montagne, S. Monranu Z. feuilles tres dé- 

coupées, c. c. c. les rochers, lieux secs E. A. 


8. Buplévre, BuPLEvruu L. 
À, Feuilles perfoliées. 
B. à feuilles rondes, B. Rorunpirozium L. feuilles 
arrondies, c. les moissons E. 
B. à feuilles oblongues, B. Prorracrum Link, feuil- 
les ovales oblongues, c.les moissons E. 


B, Feuilles non perfoliées. | 
B. très menu, B. Tenuissimu Z. feuilles linéaires 


très allongées, r. les champs de boulbènes froides 
de la Bordeneuve à Puycasquier, à Biane A. 


9. SisOn, SISON L. 

S. des moissons, S. Secerum L. feuilles petites, 
tiges couchées, ombelles pauciflores, c. c. les 
champs E. A. 

S. amome, S. Amomum £. feuilles à lobes larges, 
tiges dressées, ombelles multiflores, r. lieux humi- 
des E. 

S. inondé, S. Ixuxparum Z. feuilles inférieures 
submergées à divisions capillaires, les supérieures 


— 187 — 


dentéesou lobées, r. les lieux marécageux, les fos- 
sés de l’Armagnac, à Barbotan, Estang, le Lan, etc. 

S. verticillé, S. VerriciLaruM Z. feuilles toutes à 
divisions capillaires et comme verticillées, c. lieux 
humides et marécageux de l’Armagnac E. 


10. Bunium, Buniuu Z. 
B. noix de terre, B. BuLzBocasranuu Z. racine tu- 
berifère, r. forêt de Berdoues, bords de la Baïse, 
Marignan, les bois E. 


11. Berle, Sruu Z. 

B. nodiflore, S. Noprrrorum Z. (1) ombelles sessi- 
les, axillaires, c. c. c. fossés, ruisseaux E,. 

B. à feuilles étroites, S. Ancusrirozium L. feuilles 
étroites, inégalement dentées en scie, c. les fossés 
pleins d’eau dans l’Armagnac E. 

B. à larges feuilles, S. Larrrozrum L. feuilles larges 
à dents «ES r. eaux limpides dans l’Armagnac, 
Manciet? E. 


12. Œnanthe, ŒNANTHE L. 
Œ. fistuleuse, Œ. Fisrurosa L. tige à rejets ram- 
pants, c. c. heux marécageux, fossés E. 
. ©Œ. pimprenelle, Œ. PiNrINELLOIDES L. pas de re- 
jets rampants, racine fibroso-tuberculeuse, c. les 
bois humides E. 


13. Caucalide, Caucazis D C.(L. ex parte). 
| A, Fruits à aigquillons épars. 
C. noueuse, C. Noposa (2) D C. ombelles latérales 
presque sessiles, c. c. tertres, routes E. 
C. Antnisque, C. Anrriscus Scop (3) aiguillons 
arqués dès la base, c. c. les haies, les bois E. 
. des champs, C. Arvensis Auds (4) aiguillons 
crochus au sommet E. 


B, Fruits à aiguillons sur les côtes seulement. 
C. à grandes fleurs, C. GranptrLora L. (5) feuilles 


(1) Helosciadium Kock. 

1e) (3) (4) Ces trois espèces entrent dans le genre Torilis 
ans. 

(5) Orlaya Hoffm. 


— 188 — 


tres découpées, pétales grands, fruit aplati, c. c. c. 
les champs E. 

C. à feuilles de carotte, C. Daucoines ZL. feuilles 
glabres tres découpées, pétales petits, c. c. les 
champs E. 

C. à larges feuilles, C. LarrrozrA L. (1) feuilles 
très larges, folioles à dents grandes et aiguës, c. c. c. 
les champs E. 


14. Carotte, Daucus L. 
C. sauvage, D. Syrzvesrris L. tige droite rameuse, 
rude, c. c.c. prés, champs, etc., £. A. 


15. Ammi, Aumi L. 

À. majeur, À. Marvus L. feuilles inférieures à fo- 
holes ovales lancéolées, dentées en scie, comme sca- 
rieuses sur les bords, r. Bazin, près Lectoure E. 

À. à feuilles glauques, A. GLaucrrorrum L. feuilles 
à divisions linéaires lancéolées, c. les vignes, les 
champs, les jardins, à Auch E. 

A. visnage, A. Visxaca Lamk. feuilles courte- 
ment pétiolées, à divisions toutes linéaires étroites, 
tige cannelée, c. les champs à Mons près Condom, 
environs de Lectoure, de Sempesserre, etc., E. A.. 


16. Maceron, Smyrnium L. 
A 4 \ 
M. olusâtre, Suyrniuu OLusarrum L. c. à Sarcos? 
les haies E,. 


17. Panais, Pasrinaca L. | 
P. cultivé, P. Sarrva L. feuilles à grandes fohioles, 
fleurs jaunes, c. bords des ruisseaux E. 


19. Berce HeracLeum L. 

B. branc-urcine, H. Spronpyzium L. feuilles très 
grandes profondément lobées, c. dans les prés hu- 
mides E. | 

20. Silaus, Siraus Bess. 

S. des prés, S. Prarensis Bess. feuilles à bords 
denticulés, luisantes, r. les prairies fraîches à Mar- 
solan (c), à Lucanthe près d’Auch A. 


21. Angélique, AnGerica L. 
A. sauvage, A. Syivesrris L. tige grosse, cylin- 


(1) Turgenia Hoffm. 


— 189 — 


drique-striée, r. le long des ruisseaux à St-Geny, 
près Lectoure, l’Armagnac E, 


22. Tordyle, Torpyzium Tourn. 
T. élevé, T. Maximum Z. tige haute, striée et ve- 
lue, fruits hérissés de soies raides, c. c. les bords 
des chemins et des bois E. 


23. Scandix, ScanDix Gaerin. 
S. peigne de Vénus, S. Pecrex VenERIS L. fruits 
très longs dressés, c.c.c. les moissons P. E. 


24. Anthrisque, Antariscus Æoffm. 

A. commun, À. Vurcaris Pers. feuilles assez 
larges et découpées, dentées, c.c.c. les bois, les 
haies E, 

25. Cerfeuil, CaœroPxyizun Z. 

C. enivrant, C. Temuzuu Z. feuilles mollement 
velues, fleurs blanches, c. les bords des chemins, 
des champs P.E. 

26. Panicaut, Erynerum Z. 

P. champêtre, E. Cawpesrre L. feuilles tres dé- 
coupées, épineuses, de même que les feuilles de 
l'involucre, c. c.c. partout E. 

27. Ecuelle d’eau, Hyprocoryce L. 

E. commune, H. Vurcars L. feuilles peltées, 
plante aquatique, c. les étangs, fossés et marais de 
l’'Armagnac E. A. 

28. Sanicule, SAnICULA T'ourn. 

S. d'Europe, $S. Eurorœa Z. feuilles arrondies, 

obtusément lobées glabres, c. bois frais P. 


XXXVIL ARALIACÉES Juss. 


Lüerre, HEDERA Z.. 
L. grimpant, H. Heux L. tige ligneuse, grim- 
pante, armée de grifies qui l’attachent aux murs ou 
aux arbres, c. partout E. 


XXXVIL CORNÉES D C. 


Cornouiller, Corus L. fruits en baie. 
C. sanguin, C. Saxeuxra L. arbrisseau à fleurs 
en cime, c.c. haies, bois E. 


11 


— 4190 — 


XXXVIIL. LORANTHÉES Juss. 


Gui, Viscuu Z. 

G. blanc, V. Azsum Z. arbuste parasite, c. sur 
les branches des arbres, pommiers, tilleuls (à Ma- 
rignan), peupliers de la Caroline à Lussan, 8. sur 
l’'aubépine (à Lectoure) H. février. 


XXXIX. CAPRIFOLIACÉES. 


1. Sureau, SamBucus L. 3 stigmates, baie polys- 
perme. 
2. Viorne, Visurnum L. 3 stigmates, baie monos- 


perme. ; 
3. Chévrefeuille, Lonicera Z. stigmate trilobé, 


baie polysperme. 
1. Sureau, SamBucus L. 

S. yéble, S. Esuzus L. herbe grosse, c.les champs, 
autour des villes, des habitations E. 

S. noir, S. Nicra Z. arbre à moëlle épaisse, c. les 
haies, les bois E. | 

2. Viorne, ViBurnum Z. 

V. commun, V. Lanraxa Z. feuilles cordiformes 
entières, c. c. les haies, les bois. 

V. obier, V. Orurus ZL. feuilles trilobées, R. R. au 
bord des ruisseaux, bois d’Auch, d’'Ornezan, Panas- 
sac, l'Armagnac P. E. 

3. Chèvrefeuille, Lonrcera ZL. 
À, Fleurs géminées sur des pédoncules aæil- 
laires biflores. 

C. xilostéon, L. XriLosreum L. fleurs blanches, c. 
les haies, les bois E. 

B, Fleurs en tête. 

C.'d’Etrurie, L. Errusca S'anti, feuilles supérieures 
connées, c. c. les lieux secs sur les coteaux E. 

C. des bois, L. PEerrcrymenux L. feuilles supérieu- 
res non connées, c. c. les bois E. 


XL. RUBIACÉES. 


1. Gaillet, Gazrum Z. corolle plane, fruit capsu- 
laire, sec, 


— 191 — 


2. Garance, Rusra L. corolle plane, fruit en baie. 
3. Asperule, AsreruLa, L. corole tubuleuse cam- 
anulée, fruit non couronné. 

4. Sherardie, SxerarprA L. corolle infundibulifor- 


me, fruit couronné. 
5. Crucianelle, CrucrANELLA Z,. corolle infundibu- 


hforme à divisions aristées. 
1. Gaillet, Garruu L. 
À, Fleurs rouges. 

G. pourpré, G. Purpureuu ZL. fleurs très petites, 

tiges couchées, r. graviers de l’Adour E. 
B, Fleurs jaunes. 

G. croisette, G. Crucraruu Scop. fleurs axillaires, 
feuilles subaiguës, c. c. c. haies, bois P. 

G. du printemps, G. VEernuu ScCop. fleurs axillai- 
res, feuilles très obtuses, c. les bois, les landes P. 

G. vrai, G. Verux L. fleurs en panicule, axillai- 
res et terminales, c. les lieux secs E. 

C, Fleurs blanches. 
+ fruit glabre non tuberculé. * Aquatiques. 

G. des marais, G. Pazusrre L. feuilles lancéolées 
aiguës, 4 par verüucile, c. les lieux marécageux E. 

G. fangeux, G. Urrenvosux Z. feuilles lancéolées, 
6-7 par verticille, c.c. fossés pleins d’eau, ruis- 
seaux E. 

** Sylvestres. 

G. sylvestre, G. Syzvesrre Poll. feuilles 6-8 par 
verticille, les inférieures un peu rudes, c. c. lieux 
secs, sur les rochers E. 

G. blanc, G. Morzuco L. corolle aristée, tige gla- 
bre de 3-6 décimètres, feuilles subaiguës oblon- 
gues ou linéaires, c. c. c. partout E. 

G. élevé, G. Ecarum T'hul. corolle aristée, tige 
glabre de 10 à 15 décimetres, feuilles oblongues lan- 
céolées, obtuses, mucronées, c. le long des ruis- 
seaux, haies fraiches E. 

+ + Fruit tuberculé. 
_ G. tricorne, G. Tricorxe With. 2-3 fleurs axillai- 
res, fruit glabre, pédoncules réfléchis, c. moissons 


— 192 — 


G. grateron, G. APaRINE L. fleurs axillaires, fruit 
hispide, aiguillons longs et crochus, c. c. c. haies, 
jardins, etc., E. 

2. Garance, Rcara L. 

G. étrangère, Rupra PEREGRINA L. tiges aiguillon- 
nées, accrochantes, ainsi que la nervure inférieure 
médiane des feuilles, c. c. les haies E,. 


3. Asperule, AsPeruLA L. 

A. à l’esquinancie, A. Cynaxcxica ZL. tiges nom- 
breuses étalées, feuilles linéaires, fleurs rosées, R.R. 
les friches au midi, au-dessus de Pavie, à Simorre 
Fe 


A. des champs, A. Arvexsis L. tige dressée, ra- 


meuse, fleurs bleues, c:c. c. les champs E. 


À. odorante, A. Oporara Z. feuilles supérieures : 


lancéolées, tiges dressées, fleurs blanches, R. R. R. 
" ! 

Je ne l'ai trouvée dans le département que dans le 

bois à l’ouest du château de Marignan E. 


4. Sherardie, SHERARDIA LL. 
S. des champs, $. Arvexsis L. tiges touffues dif- 
fuses, fleurs roses, c. c. c. partout P. E: A. 
Var. simplex, üge simple et dressée, c. rochers, 
friches P. 
Crucianelle, CrucrANELLA L,. 
C. à feuilles étroites, C. AxcusriroLra L. fleurs en 
épiquadrangulaires, r. R. R. à travers les pierrailles 
à St-Christeau, aux environs de Montfort KE. 


XLI. VALERIANÉES. D C. 


1. Centranthe, Cenrranraus D C. corolle éperon- 
née. 

2. Valériane, VarerrAxA L. corolle régulière, fruit 
à aigrettes, 

3. Valérianelle, VarerranezrA Poll. corolle régu- 
lière, fruit sans aigrette. 

1. Centranthe, Cenrranraus D C. 

C. rouge, C. Ruzer D C. corolle à éperon beau- 

coup plus long que l'ovaire, c. sur les vieux murs 


— 193 — 


2. Valériane, VALERIANA Z. 


V. officinale, V. Orricrxaus ZL. feuilles toutes 
innatiséquées à 15-21 segments, fleurs roses ou 
lanchâtres, c. les bois, les près, le long des ruis- 
seaux E. 


3. Valerianelle, VarerrAneLLA Poll. 


A, Fruit. glabre ou à peine pubescent. 


V. des potagers, V. Ozrrorra Poll. fruit plus large 
que haut, c. c. c. les champs, les jardins b. E. 

V. carénée, V. Carvara D C. fruit plus haut que 
large, obtus à la partie supérieure, c. lieux cultivés 


V. dentée, V. Dexrara Soy-Vull. fruit plus haut 
que large, arrondi, légèrement cordiforme du bas, 
aigu du sommet avec 3-4 dents très petites, c. les 
lieux secs E. 

B, Fruit hérissé. 

V. hénissée, V. Errocarpa Desv. fruit hérissé de 
poils en lignes longitudinales, dents courtes, cou- 
ronne tronquée obliquement, c. c. les moissons 
P. E. 

V. couronnée, V. Corowara D C. fruit hérissé 
de poils épars mais nombreux, couronne grande à 
dents allongées et réfléchies en hamecçon à l’extré- 
mité, c. c. les moissons E. 


XLII. DIPSACÉES. Juss. 


1. Cardère, Drrsacus T'ourn. involucre épineux, 
réceptacle paléacé, paillettes spinuleuses. 

2. Scabieuse, Scaprosa L. involucre foliacée, ré- 
ceptacle paléacé, paillettes inermes. 

3. Knautie, KnaurrA Coult. involucre foliacée, 
réceptacle muni de poils. 

1. Cardere, Drrsacus T'ourn. 

C. sauvage, D. Syrzvesrris Mill. feuilles dentées, 
c. ©. c. les champs arides, les prairies sèches E. 

C. lacimiée, D. Lacinrarus Z,. feuilles lacimiées, c. 
les bords des champs, des prairies E. 


mr 


2. Scabieuse, Scagiosa L. 
A, Corolle quadrifide. 
S. mors du diable, S. Succisa L. feuilles lancéo- 
lées, fleurs bleuâtres, c. c. les près humides, les 


bois A. , rs 
B, Corolle à 5 divisions. ! 
S. maritime, $S. MarrImA L. capitules ovoides- 


oblongs à la maturité, fleurs purpurimes, c. c, c. les 
lieux secs, les pelouses E. A. 


PERLE 


PSE 


S. pourpre noir, S. ATROPURPUREA L. fleurs d’un 
pourpre noirâtre, c. autour des villes où elle est cul- 
tivée dans les Jardins E. A. 


Fig. 14. — Dipsacus laciniatus : a fleur; — b ovaire enve- 
loppé de son involucre propre; — € ovaire coupé longitudinale-, 
ment, — d fruit; — e fruit coupé longitudinalement. 


— 195 — 


S. colombaire, S. Corumsarra ZL. capitules globu- 
PA 5 \ ar 

leux ou légèrement ovoides à la maturité, fleurs 

bleuâtres, c. c. les bords des chemins, les prai- 


ries, etc., E. A. 

S. des Pyrénées, S. Pyrexarca Al. plante cou- 
verte de poils soyeux blanchâtres, fleurs bleuâtres, 
r. les landes caillouteuses, à Barcelonne E. 

3. Knautie, KNAUTIA. 

K. des champs, K. Arvensis Coult. feuilles cau- 
linaires pinnatifides, c. c. c. les champs E. 

K. des bois, K. Syivarica Duby. feuilles caulinai- 
res lancéolées, r. bois de Cazamont à Barcelonne? 


E. À. 
XLIIT. COMPOSÉES Adans. 


À, Chicoracées, Fleurons lous en languette; 
++ aigrette nulle ou presque nulle. 
1. Lampsane, Lampsaxa Z. réceptacle nu, akènes 


sans couronne, 
2. Arnoséride, Arnoseris Gaërtn. akenes couron- 


nés d'un rebord saillant. 
3, Rhagadiole, RHacanrorus T'ourn. réceptacle 


nu, akènes très allongés, arqués. 

4. Drepamie, Drepanra J'uss. aigrette très courte 
formée de petites écailles. 

+++ aigrelte pileuse, sessile; * réceptacle nu. 

5. Laiteron, Soxcaus Z. involucre renflé à la base, 
imbriqué. MARS ES 

6. Prénanthe, Prexantxes Z. involucre cylindri- 
que à tres petites écailles à la base. 


7. Crépide, Creris L. imvolucre à deux rangs de 
fohioles, les extérieures lâches. 
8. Epervière, Hreracruu Z. involucre imbriqué de 


folioles inégales. 
* * péceplacle velu. 


9. Andryale, AnDryara Z. 
* * * réceptacle paléacé. 
10. Ptérothéque, Prerorueca Cass. paillettes très 
fines et longues 


— 196 — 


11. Cupidone, CaranancHE Wall. folles de l'in- 
volucre entièrement scarieuses. 
12. Chicorée, Cicaortum Z. folioles de l’involuere 
non scarieuses. 
+++ + aigrelte pileuse pédicellée. 
13. Pissenlit, Taraxacum J'uss. folioles de l’invo- | 
lucre renversées après la floraison. 
14. Laitue, Lacruca ZL. involucre cylindrique à 
folioles imbriquées. ; 
15. Chondrille, Caonpriza L. involucre cylindri- 
ue à folioles non imbriquées. 
16. Barkausie, Barkausra Mœnch. involuere à | 
deux rangs de folioles, les extérieures lâches. | 


PTT DONS UT ENT IS DT. Et. 


fl 4 dE 


+++ aigrelle plumeuse * sessile. 
17. Thrincie, TariNcra Roth. graines du centre 
à aigrettes, celles de la circonférence sans aigrettes. 
18. Liondeut, Lronrorox Z. involucre imbriqué 
à folioles inégales. 


Fig. 15. — a fleuron, — b demi-fleuron; — c aigrette; — 
d languette du demi-fleuron. 


— 197 — 


19. Picride, Prcris L. involucre double, l'extérieur 
à folioles lâches inégales. 

20. Podosperme, Ponosperuum D C. réceptacle 
hérissé de pointes tuberculeuses. 


TTTTT aigreltle plumeuse * * pédicellée. 


21. Salsifis, Tracorocox Z. involucre simple à 
fohioles scarieuses sur les bords. 

22. Helminthie, Hezunwrura Juss. involucre dou- 
ble, graines striées transversalement. 

23. Porcelle, Hypocuæris ZL. involucre un peu 
imbriqué, réceptacle paléacé. 

24. Scorzonere, ScorzoNERA Z. involucre unbri- 
qué, réceptacle nu. 


B, Corymbifères, Stigmale non articulé sur le 
style, jamais tous les fleurons en languette. 


+ SEMI-FLOSCULEUSES, fleurons du centre tu- 
buleux, ceux de la circonférence en languette. 


* aigrette nulle, réceptacle nu. 


25. Paquerette, Bezus ZL. involucre à un rang de 
folioles mégales. 

26. Leucanthème, Leucanraemum T'ourn. invo- 
lucre hémisphérique à plusieurs rangs d’écailles. 

27. Matricaire, Marricarra Z. involucre concave 
à plusieurs rangs d’écailles obtuses. 

28. Souci, CazExpuLA ZL. involucre à deux rangs 
d’écailles, les extérieures plus larges. 


* * aigrette nulle, réceptacle écailleux. 


29. Camomille, Axrneuis L. involucre hémisphé- 
rique. 
80. Achillée, Acxizzxa L. involucre ovoide. 


*** Aigrelle membraneuse. 
31. Buphthalme, Burarxaruum L. 
*Y#Y# Agrellc pileuse. 


32. Arnica, Arnica L.involucre campanulé à fo- 
hioles égales, imbriquées sur deux rangs. 


A1* 


—"198}— 


33. Aunée, Ixura L. involucre arrondi à plusieurs 
rangs de fohioles inégales. 

34. Séneçon, SENECIO T'ourn. involucre cylindri- 
que ou conique à folioles appliquées. 

35. Solidage, Sozrpaco Z. involucre oblong à plu- 
sieurs rangs de foholes égales. 

36. Vergerette, EriGerox L. involucre oblong à 
plusieurs rangs de folioles inégales. 

37. Tussilage, TussiLaco L. involucre cylindrique 
à un rang de folioles membraneuses sur les bords. 


+ + FLOSCULEUSES des fleurons au centre 
et à la circonférence. 


* Aigreile nulle. 
38. Armoise, ArrEmisiA L. réceptacle ve:u. 


** Aigretle paléacée. 


39. Bident, Binexs Z. involucre à deux rangs 
d’écailles foliacées. 

40. Xéranthème, XERANTHEMUM Z'ourn. involucre 
à deux rangs d’écailles scarieuses. 

* * * Argretle pileuse. 

41. Conyse, Conyza Less. involucre à plusieurs 
rangs d’écailles imbriquées les extérieures réflé- 
chies, réceptacle ponctué ou à fibrilles. 

42. Immortelle, Hecycarisum D €. involucre ovoide 
à plusieurs rangs d’écailles appliquées, étalées en 
étoile à la maturité, réceptacle nu. 

43. Filage, Fizaco T'ourn. involucre ovoïde à un 
seul rang d’écailles appliquées, réceptacle nu au 
centre, écailleux à la circonférence. | 

44. Gnaphale, Gnapxarrum Don. involucre ovoide 
à plusieurs rangs d’écailles appliquées, réceptacle 
nu. 

45. Chrysocome, CHrysocoma L. involuere à 2 ou 
3 rangs de folioles imbriquées, réceptacle nu con- 
vexe. 

46. Séneçon, SENECIO (pars) (voyez n° 34). 

47. Eupatoire, Euparorrum T'ourn. involucre cy- 
lHindrique à folioles peu nombreuses imbriquées, ré- 
ceptacle nu, convexe. 


Pi PR ohne 


+ | 


ae ar salés nd 7. « 


LS 


RES no a à 


Li 


Poe 


— 199-— 


C. Carduacées, Shigmate articulé sur le style, 
tous les fleurons tubuleux. 


+ Aigrelte nulle. 


48. Echinops, Ecanors L. fleurs toutes fertiles. 
49. Centaurée, CenraureA (voyez plus bas, n° 55). 
+ + Aigreile pileuse. 
* Poils non soudés en anneau à la base. 

50. Stéhéline, Srœnezina D C. involucre cylin- 
drique, aigrette rameuse. 

51. Serratule, SerraruzA L. involucre ovoïde, 1m- 
briquée d’écailles foliacées. | 

52. Cardoncelle, CarpuncezLus Adans. mvolucre 
subeylindrique à écailles appendiculées. 

53. Bardane, Lappa Tourn. involucre globuleux à 
écailles crochues au sommet. 

54. Kentrophylle, KewrropayzLum Cass. imvolucre 
épineux, aigrettes doubles au centre, nulles à la 
circonférence. 

55. Centaurée, Cexraurea L. involucre à écailles 
ciliées ou scarieuses ou épineuses, fleurs du centre 
fertiles, celles de la circonférence stériles. 


** Poils soudés en anneau à la base. 


56. Onoporde, Oxopornox Vaill. réceptacle al- 
véolé, alvéoles a bords membraneux. 
57. Chardon, Carouus L. réceptacle paléacé. 


+++ aigrette plumeuse. 


58. Cirse, Crrsrum T'ourn. aigrette à poils soudés 
en anneau à la base, involucre épineux. 

59. Carline, Cara T'ourn. involucre à écailles 
imbriquées, les extérieures foliacées, dentées-épi- : 
neuses, les intérieures scarieuses. 

60. Artichaud, Cyxara Vaill. réceptacle charnu, 
fibrillifère, imvolucre à écailles épineuses au sommet. 

61. Leuzée, Leuzea D C. involucre à écailles élar- 
gies au sommet en un appendice scarieux, récepta- 
cle muni de paillettes linéaires. 

62. Galactite, Garacrires Mæœnch. imvolucre à 
écailles imbriquées spinuleuses, réceptacle muni de 
quelques fibrilles caduques. | 


— 200 — 


1. Lampsane, Lampsaxa L. 
L. commune, L. Commuxis, L. c. c. Jardins, ter- 
tres E. 
2. Arnoséride, Aroseris Gaërin. 
A. naine, À. Pusizca Gaërin. c. à Garaison E. 


3. Rhagadiole, RHacanrous Tourn. 


R. étoilé, R. Srezcarus Gaërin. c. c. champscul- 
tivés, surtout dans les terrains calcaires E. 


4. Drépanie, DrepanrA J'uss. 


D. barbue, D. BarBara Desf. c. dans les terrains 
boulbéneux et sablonneux KE. A. 


5. Laiteron, Soxcaus Z. 

L. des potagers, S. Oreraceus ZL. involucre gla- 
bre, feuilles glauques, c.c.c. jardins, champs 
PHPXA 

L. rude, S. Asper Vall. feuilles bordées de als 
roides et spinuleux, r. les champs en jachère, Beau- 
lieu, près d’Auch E. 

L. des champs, S. Arvensis Z. imvolucre garni de 
poils glanduleux, c. c. c. champs E. A. 


6. Prénanthe, PRENANTHES L. 


P. paniculée, P. Panicuzara Mœnch. tige bien 
feuillée, fleurs jaunes, c. les champs E. 


7. Crépide, Creris L. 


C. verdâtre, C. Virens Vull. tige et feuilles gla- 
bres, c. c.c. les champs, prés, ete. A. 

Var. Difjusa, tiges nombreuses couchées à la base, 
c. c. c. prés et autres lieux frais A. 

d 8. Epervière, Hreracium L. 
À, Tige nue ou presque nue. 

E. piloselle, H. Prroserca L. feuilles blanches 
en dessous, une seule fleur, c. c. c. le long des che- 
mins P.E. A. 

E. auricule, H. Auricura L. feuilles vertes des 
deux côtés, une petite feuille vers le bas de la tige 
souvent mutiflore, r. les lieux humides, Auch, Lec- 
toure, c. dans l’Armagnac E. 


— 201 — 


| B, Tige feuillée. 

E. des murs, H. Muroruu Z,. une rosette de feuil- 
les radicales avec une seule sur la tige, c. c. les bois 
E. 

E. des savoyards, H. Sasaupux L. tige pileuse, 
droite et ferme, feuilles inférieures ovales-oblon- 
gues, les supérieures presque amplexicaules cour- 
tes et glabres, c. les bois E, 

E. en ombelle, H. Umuseccarum ZL. feuilles lancéo- 


lées-linéaires éparses dentées, fleurs en ombelle, 
c. les bois E. A. 
9. Andryale, AxpryarA Z. 
A. sinuée, À. Sinuara Z.. feuilles molles, tomen- 
teuses sinuées (A. sinuata L.) ou entières (A. inie- 
- grifoha L.), c.c. les vignes E. A. 


10. Ptérothèque, Preroreca Cass. 

P. de Nîmes, P. Nemaucexsis L. hampes nues 
ordinairement multiflores, fleurs Jaunes, c.c.c. Res 
terrains calcaires P. RTE 

11. Cupidone, CaraxaxcnEe T'ourn. 
C. bleue, C. CæœruLEa ZL. R.R.R. environs de Sa- 
matan ? E. 
12. Chicorée, Crcxorrum Z. 
C. sauvage, C. Ixrysus L. c. c.c. partout E. A. 
13. Pissenht, Taraxacum Juss. 

P. commun, T. Orricrvxare Wig. feuilles ronc1- 
nées à lobes triangulaires, c. c.c. partout P. E. A. 

P. lisse, T. Lzævicarum D C. feuilles roncinées 
pinnatifides à lobes lancéolés linéaires, c. les lieux 
secs E. 

P. des marais, T. Parusrre D C. feuilles lisses 
et très glabres oblongues ou linéaires, c. les lieux 
humides, les bords des étangs dans l’Armagnac 
E. A. 

14. Laitue, Lacruca Z. 

L. à feuilles de saule, L. Sarrexa ZL. feuilles in- 
férieures pinnatifides, les supérieures sagittées li- 
néaires, ©. les champs, les vignes E. 

L. scarole, L. Scarrora Z. feuilles pinnatifides, 
verticales et aiguës, c. bords des champs E. 


— 202 — 


L. vireuse, L. Vrrosa Z. fewulles horizontales, 
ovales, dentées, obtuses, c. bords des chemins E. 


15. Chondrille, CaoxprirrA L. 
C. joncée, C. Juncea L. c.c. champs E. A. 


16. Barkhausie, BarkaausrA WMœnch. 

B. à feuilles de pissenlit, B. Taraxrrorra D C. 
une rosette de grandes feuilles à la base, tige peu 
feuillée rameuse, fleurs nombreuses jaunes, c. c. c. 
partout E. | 

17. Thrincie, Tarincra Roth. 

T. hénissée, T. Hrrra Roth, c. c.c. les chemuns, 
les prés E A. 

18. Léontodon, LEonronow. 

L. d'automne, L. Aurumnarzts L. hampe rameuse, 
glabre ou à poils simples, fleurs dressées, c. c. les 
champs, les chenuns E. A. 

L. hérissé, L. Hisprnuu L. hampe simple, poilue, 
à poils bi ou trifurqués, fleur penchée avant l’épa- 
nouissement, c.c. les prés, les lieux frais E. A. 


19. Picride, Prcris L. 
, "A .. . . 
P. éperviere, P. Hreracroïnes L. c, c. c. lieux in- 
cultes E. A. 


20. Podosperme, Ponosreruum D C. 

P. lacimié, P. Lacinrarum D C. c.c. les tertres au 

midi E. | 
21. Salsifis, Tracopocon L. 
À, Pédoncules non renflés au sommet. 

S. des prés, T. Prarensis Z. feuilles linéaires acu- 
minées onduleuses, fleurs jaunes, c. les prés E. 

S. à feuilles de safran, T. Crocrrourus L. feuilles 
radicales linéaires et étroites, fleurs extérieures viola- 
“cées celles du centre Jaunes, r. les friches herbeuses 
à Clairefontaine, Pavie, Auterive, ete. E. : 


B, Pédoncules renflés en massue au sommet. 
S. à feuilles de porreau, T. Porrrrourus Z. fleurs 
d’un violet bleuâtre; — cultivé, souvent spontané 
dans les prairies, ou au bord des chemins E. 
S. élevé, T. Musor, Jacq. fleurs jaunes, fruits 
d’un tiers plus courts que le bec qui les surmonte, 
c. c. les prairies E. Qi 


dt. ma. Lans. led er Se D RS cent oo dte = D. dot se à di nn in af di 


— 203 — 


22. Helminthie, HezuiNrHrA J'uss. 
H. échioïde, H. Ecxroïpes Gaertn.,c.c.c. champs, 
lieux incultes, etc. E. A. 


23. Porcelle, Hyrocaæris ZL. 

H. à longue racine, H. Ranrcara Z. feuilles raides 
et hérissées, c, c.c. les prés, les vignes, les bords 
des champs E. A. 

H. glabre, H. Grasra L. feuilles lisses et presque 
glabres, c. dans l’Armagnac, les bords de l’Adour 
E. A. 

24. Scorzonère, SCORZONERA L. - 

S. naine, S. Humiis ZL., R. R. R. trouvée deux fois 
au bois d'Auch, 8. dans l’Armagnac bois et prairies, 
au Lin, à Barbotan, Garaison E. 


| 25. Paquerette, Bezus Z. 
P. vivace, B. Perennis L. c. c. c. partout-P.E. A. 


26. Leucanthôme, LeucanrHemum T'ourn. 

L. commun, L. Vuzaare Lam. tige simple, feuil- 
les inférieures en rosette, ovales spathulées, dentées 
plus ou moins profondément ainsi que celles de la 
tige, c. c. c. prés, champs, etc. E. A. 
 L. official, L. Parrenium Gren. et Godr. tige 
rameuse, feuilles inférieures et supérieures pinnati- 
séquées, r. les vieux murs à Auch, Fleurance, Lec- 
toure, c. dans un champ à Marsolan (1856) E. 

27. Matricaire, MarrrcarrA L. 

M. chamonulle, M. CHamourzra L. akènes (fruits) 
jaunâtre à 5 côtes filiformes, c. c. c. moissons E. A. 

M. inodore, M. Ixopora Z. akènes d’un brun noi- 
râtre à 3 côtes blanches et saillantes, c. les terres 
légères E. A. 

28. Souci, CALENDULA L,. 

S. des champs, C. Avensis Z. graines du centre 
à nacelle, celles du pourtour lancéolées, fleurs Jau - 
nes, c. c. les terrains sablonneux à Gimont, à Con- 
dom, etc. P. A. 


29. Chamomulle, ANrHEmIs L. 
C. puante, A. Corura L. akènes à 10 côtes tuber- 


culeuses, plante à odeur fétide, c. c. c. les champs 
E. A 


— 204 — 


30. Achillée, Acxrzæa L. 

A. millefeuille, A. Micerorru» L. feuilles à divi- 
sions linéaires, c. c. c. partout E. À. — Var. à fleurs 
rouges, R. dans l’Armagnac. 

À. ptarmique, A. Praruica L. feuilles fortement 
dentées en scie, 8. r. r. les prés à Bellegarde E. 


31. Buphthalme, Bupxraazmum L. 
B. épineux, B. Spixosum L. involucre à folioles 
ans. étalées, épineuses, c. c. les tertres secs au 
midi E. 


32. Arnica, ARNICA L. 

A. de montagne, A. Monraxa L. feuilles ovales 
entières les caulinaires opposées, fleurs jaunes très 
grandes, r. les landes fraiches, c. dans une lande au 
Lin E. 

33. Aunée, Ixura L. 
À, Demi-fleurons presque nuls. 

À. pulicaire, I. Puricarra L. tige droite pani- 
culée, feuilles ondulées, fleurs globuleuses petites, 
c. les lieux humides E. A. 

B, Demi-fleurons à grande languette. 

À. dysentérique, I. Dysenrerica L. tige panicu- 
lée à rameaux inférieurs étalés, feuilles amplexi- 
caules tomenteuses en dessous, c. c. c. bord des 
eaux E. A. 

À. à larges feuilles, I. Herenrum L. feuilles tres 
amples, les inférieures de 50 à 70 centimètres, R. 
les prairies à Montégut, près d'Auch, à Marso- 
lan E. 

À. à feuilles de saule, I. Sarrcva L. feuilles pe- 
tites, glabres, Rr. lisières herbeuses des bois, à Xain- 
trailles près Gimont, à Clairefontaine près d’Auch E. 


34. Séneçon, SENECIO L. 
À, Capitules sans demi-fleurons. 
S. commun, S. VurGaris L. c. c. c. partout. 
B, Capitules à demi-fleurons, rayons roulés 
_ en dessous. 
S. des bois, S. Syzvaricus Z. feuilles non vis- 
queuses, c. les bois de pins E. 


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és 


— 205 — 


S. visqueux, S. Viscosus Z. fewulles visqueuses, 
r. les bords de l’Adour E. 

C, Capitules à demi-fleurons, rayons planes. 

S. à feuilles de Roquette, S. Erucærozrus L. invo- 
lucre velu oucotonneux, c.c. c. les tertres, les bords 
des ruisseaux E. A. 

S. jacobée, S. Jacosxa Z. involucre glabre, grai- 
nes velues, c. c. c. les prés E. 

S. aquatique, S. Aquaricus Z. involucre glabre, 
graines glabres, c. les prés humides dans l’Arma- 
gnac E. 

35. Solidage, SoripaGo Z. 

S. verge d'or, S. VIrGa AUREA L. fleurs en pani- 

cule d’un jaune d’or, c. les bois et les landes À. 


36. Vergerette, ERIGERON L. 

V. acre, E. Acre ZL. tige velue, rameuse dès la 
base, c. les eux secs A. 

V. puante, E. GraveoLens L. tige visqueuse, ra- 
meuse, pyramidale, c.c.c. les champs boulbé- 
neux A. 

V. du Canada, E. Canapexse L. tige hérissée, ra- 
meuse dans le haut seulement, c. c. c. les lieux 
sablonneux A. 

37. Tussilage, Tussizaco L. 

T. pas d'âne, T. Farrara Z. fleurs jaunes, c. c. c. 
les terres humides H. P. 

T. odorant, T.Fracranxs V1//b. (Petasites Tourn.) 
fleurs d’un blanc rosé à odeur de vanille, r. autour 
des habitations, Subspontané, Beaulieu près d’Auch, 
Marignan, Montiort H. 

38. Armoise, ARTEMISIA L. 

A. commune, À. Vurcaris L. feuilles pinnatifides 
à lobes lancéolés, blanches en dessous, r. autour 
des habitations Lectoure, Gimont, Auch E. A. 

À. absinthe, A. Agpsinrmium Z. feuilles pinnati- 
fides à lobes linéaires, fleurs pendantes, r. R. R. les 
rochers de l'hôpital à Lectoure E. 

39. Bident, Binexs L. 

B. tripartite, B. TriparrirA L. calathides non pen- 

_—. après la floraison, c. c. au bord des eaux 


— 206 — 


B. penché, B. Cerxua L. calathides penchées après 
la floraison, c. c. bords de l’Adour et tout l’Arma- 
gnac, au bord des eaux E. A. | 


40. Xeranthème, XERANTHEMUM T'ourn. 
X. cylindracé, X. Cyripraceuu Sibth. involucre 
peu ouvert, c. c. c. les champs arides E. 


41. Conyze, Coxvza Less. 
C. squarreuse, C. Squarrosa L. involucre squar- 
reux, c. les eux secs E, 


42. Immortelle, Heucarysum D C. 
I. jaune, H. Srzcxas D C. feuilles étroites, li- 
néaires, calathides en tête d’un Jaune doré, c. les 
friches arides E,. 


43. Filage, Firaco Tourn. 
À, Feuilles lancéolées. 


F. d'Allemagne, F. Germanica L. involucre à 5 
angles peu prononcés, c. c. c. les champs, les vz. 
gnes, E. 

F. de Jussieu, F. Jussiær Coss. et (erm. imvolucre 


A 


à 5 angles aigus, c. les lieux cultivés E. 
B, Feuilles linéaires. 

F. de France, F. Gazruica L. feuilles florales su- 
bulées plus longues ge les fleurs, c. c. les champs, 
les vignes, dans les boulbènes E. 

.. F. de montagne, F. Moxraxa L. feuilles florales. 

plus courtes que les fleurs, r. à Garaison E, 

F. des champs, F. Anrvensis L. feuilles florales 
égalant les fleurs, c. à Garaison E. | 


44, Gnaphale, GNapxazium Don. 
G. blanc jaunâtre, G. Lureo-acBum L. capitules 
non feuillés, c. c. les lieux humides E. A. 
G. des marais, G. Uziarnosum L. capitules entre- 
mêlés de feuilles, c. c. les lieux marécageux E. A. 


45. Chrysocome, CHrysocoma L. 
C. linosiride, C. Lanosrris L. les friches arides ? 
47. Eupatoire, Evrarorum Tourn. 


E. chanvrin, E. Canxasnum L. feuilles D 
palmatilobées, c. c. bord des ruisseaux E. A. 


— 907 —. 


48. Echinops, Ecvors L. 

E. à têtes rondes, E. Srxxrocepaarus L. fewilles 
hsses en dessus, fleur d’un bleu céleste, R. R. R. 
à Marsolan, sous les rochers au midi. E. 

E. nitro, E. Rrrro L. feuilles rudes en dessus, 
fleurs d’un blanc bleuâtre, R. R. R. trouvé une fois 
aux environs de Montfort E. 


49. Centaurée, Cexraurea L. Voir plus bas, n° 55. 


50. Stæhéline, STÆHELINA L. 
S. douteuse, S. Dugra L. suffrutescente, invo- 
lucre à écailles rougeâtres, r. les friches arides à 
Gimont, à Roquelaure, à Auch, Simorre, etc. E, 


51. Serratule, SerrAruLA L. 
S. des teinturiers, S. TinxcrorrA L. feuilles vertes, 
finement dentées en scie, fleurs jaunes, c. les bois, 
et les landes de l’Armagnac E. A. 


52. Cardoncelle, CarpuxcezLus À dans. 
C. sans piquants, C. Mrrissmus D C. une rosette 
de feuilles avec une ou plusieurs tiges très courtes, 
fleurs bleues, c. les friches herbeuses à Auch E. 


53. Bardane, Lappa T'ourn. 

B. majeure, L. Mao Gaerln. capitules de la gros- 
seur d’une petite noix à écailles plus courtes que les 
fleurs, r. à Sarcos, aux environs de Lombez E. A. 

B. mineure, L. Mixor D C. capitule deux fois 
plus petits, à écailles plus longues que les fleurs, 
c. c. autour des habitations E. A. 


54. Kentrophylle, Kexrropayziun Cass. 
K. jaune, K. Lureum Cass. feuilles et Imvolucre 
épineux, fleurs jaunes, c. tertres au midi E. 


55. Centaurée, CENTAUREA L.. 
À, Involucre sans épines, fleurs bleues. 

C. bleuet, C. Cyanus L. fleurs bleues, c. c. c. les 

moissons E. 
B, Involucre sans épines, fleurs purpurines 
* fruit à aigrettes. 

C. noire, C. Nicra L. capitules grands, involucre 
à écailles entièrement cachées par les appendices, 
c. les prairies de la plaine de l’Adour E,. A. 


— 208 — 


C, de Debeaux, C. Desrauxrr Gren. et Godr. ca- 
pitules petits, involucre à écailles non entièrement 
cachées par les appendices, c. c. les bois E. A. 

C. scabieuse, C. Scarrosa L. capitules gros, écail- 
les munies d’une large bordure noire, c. c. les mois- 
sons E. 

++ Fruit sans aigreltes. 

C. noirâtre, C. Nicrescexs W2lld. écailles bordées 
de cils flexueux et réguliers, c. les prés, les bois 
E. A. 

C. amère, C. Amara L. appendices des écailles 
déchirées au sommet, rameaux grêles, allongés, c. 
les lieux secs et arides des coteaux E. A. 

C. jacée, C. Jacra L. appendices des écailles fran- 
gés, rameaux Courts et épais, R. les prairies? E. A. 

B, ZInvolucre épineux. 

C. chaussetrape, C. Carcrrrapa L. fleurs rouges, 
rarement blanches, c. c. c. les chemins E. A. 

C. solstitiale, C. Socsrrrrauis L. fleurs jaunes, c. 
les champs à Condom, r. Gimont E. A. 


56. Onoporde, Oxoporpon Val. 

O. Acanthe, O. Acanræium L. c.c.c. les tertres 
au midi E. 

57. Chardon, Carpuus L.. 
À, Feuilles non décurrentes. 

C. Marie, C. Marranus L.{(Silybum Vail.) feuilles 
de la rosette grandes et maculées de blanc, capitules 
très gros, très fortement épineux, c.c. c. les tertres 
au midi à Lectoure E. | 

B. Feuilles décurrentes. 

C. à petites fleurs, C. TenvrrLorus L. capitules 
très petits réunis en grand nombre, c. c. bord des 
chemins E. 

C. acanthoïde, C. Acaxraomnes L. capitules moyens 
le plus souvent solitaires et dressés, c. c. c. les 
champs E. 

C. à grosses têtes, C. Macrocernazus St-Am. 
capitules gros, solitaires et penchés, c. graviers de 
l’Adour, c. c. c. la chaussée de Riscle E. — Je crois 
que À C. MacrocerxaLus St-Am. n’est pas le C. Nu- 
TANS L. | 


Sn nn oi à 


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2 


— 209 — 


58. Cirse, Crrsium T'ourn. 
À, Feuilles décurrentes. 

C. des marais, C. Pazusrre Scop. capitules petits 
et agglomérés, c. bords des ruisseaux E. 

C. lancéolé, C. Laxcrorarum Scop. capitules très 
gros ovoides, c. les bords des routes, des prés E. A. 
B, Feuilles non décurrentes. 

C. eriophore, C. Erropaorum Scop. capitules tres 
ros laineux, c. c. bords des ruisseaux, des champs, 
es prés E. A. 

C. des champs, C. Arvense Scop. capitules ag- 

glomérés petits, tige élevée, c. c. c. les champs E. A. 

C. sans tige, C. Acauze All. capitules moyens, 
plusieurs sur une même rosette, tige presque nulle 
ou courte, c. friches herbeuses E. A. 

C. anglais, C. Axcricux Lob. capitule solitaire au 
sommet de la tige, feuilles blanches tomenteuses en 
dessous, r. les prés humides de l’Armagnac, Ca- 
zaubon, Barbotan, Manciet, etc. E. 


59. Carline, CarziNA T'ourn. 

C. commune, C. Vurcaris L. feuilles velues en 
dessous, fleurs jaunes, c. c.c. les friches, les bois 
secs E. A. 

C. Corymbeuse, C. Coryusos4a L. feuilles glabres 
en dessous, fleurs jaunes, mêmes lieux A ? 


60. Artichaud, Cynara Vaull. 
A. sauvage, C. Carpuxcuzus Z. feuilles très épi- 
neuses, involucre très épineux, fleurs bleues, r. les 
heux arides, au midi, à Gimont, Lahas, Auch E. 


61. Leuzée, Leuzra D C. 

L. conifère, L. Conrrera D C. feuilles blanches 
en dessous, capitules assez gros ovoïdes etinermes, 
». les friches à Gimont, Auch, Clairefontaine, Pavie, 
coteaux de la Lauze, etc. E. 


62. Galactite, Gazacrires Mœnch. 

G. tomenteuse, G. Tomenrosa Mœnch. tige ra- 
meuse très flonifere, fleurs d’un beau rouge, feuilles 
blanches, c. c. c. le long des chemins et tertres au 
midi E. 


12 


— 910 — 


XLIV. AMBROSIACÉES Link. 


Lampourde, Xaxraiu Z.. fleurs monoïques, 5 éta- 
mines, fruit sec renfermé dans l’involucre épineux 
ou hérissé de pointes. 


À, Tige épineuse. 
L. épineuse, X. Srnosum L. tige armée d’aiguil- 


lons disposés 3 à 3, R.R.Rr. à Gimont près de la 
chapelle de Cahuzac E. A. 


À, Tige inerme. 


L. commune, X. Srrumarium Z.. feuilles cordifor- 
mes à la base, fruits ovales hérissés, les deux ai- 
guillons terminaux droits, c. c.les champs, les vi- 
gnes, etc. E. A: 

L. à gros fruit, X. Macrocarpum D. C. feuilles 
cunéiformes à la base, fruits oblongs hérissés de 
pointes recourbées, les deux aiguillons terminaux 
divariqués, recourbés en hameçon, c. c. c. sur les 
graviers de la Garonne.—Je crois l’avoir trouvé dans 
des vignes près de Lectoure; mais n'ayant pas con- 
Ne si échantillons, je n’en suis pas entièrement 
sûr E. A. | 


XLV. LOBÉLIACÉES Juss. 


Lobélie, LoBerra L. 


L. brûlante, L. Urexs L. c. les landes humides 
de l’Armagnac, la lande de Pavie, près d’Auch, 


XLVI. CAMPANULACÉES Juss. 


1. Jasione, Jasione L. corolle à 5 divisions hi- 
néaires, stigmates très courts. 

2. Raïiponce, Payreuma L. corolle à 5 divisions h- 
uéaires, stigmates filiformes. 

3. Prismatocarpe, Prisuarocarpus L’Hér. corolle 
en roue à 5 lobes courts. 

" Campanule, Campanura L. corolle en cloche à 
5 lobes. 


PR T ANS Ne PT Ce NES IT EST ST 


de É à sénihs 
LOTO 2 


SES 


Re 14 SE 


— 211 — 


1. Jasione, JastoNE L. 

J. de montagne, J. Moxraxa L. c. les bois, les 
landes de l’Armagnac, r. les bois de Roquelaure 
E. A. 

2. Raiponce, Payreuma L. 
R. en épi, P. Sricara L. c. les bois humides P. E. 


3. Prismatocarpe, Prismarocarpus L’Her. 
Li LA Tr - - L2 
P. miroir de Vénus, P. Srecurux L’Hor. divisions 


du calice de la longueur de la corolle, c. c. les 
champs E. 


Fig. 16. 
P. hybride, P. Hyprus L’Her. divisions du ca- 
lee plus longues que la corolle, c. les champs E. 
4. Campanule, C'ampanura L. 
À, Un appendice du calice réfléchi sur le tube. 


C. agoglomérée, C. GLomerara L. fleurs entête au 
sonfmet de la tige, c. c.les bois, les lieux secs E. A. 


Fig. 16. — Jasione montana: a fleur entière; — b coupe 
Jongitudinale de la fleur: — € coupe transversale de l'ovaire; — 
d fruit dont on a détaché deux des divisions calicinales; — 
e graine. 


— 919 — 


B, Calice sans appendice réfléchi sur le tube. 
+ capsule penchée s’ouvrant à la base. - 

C. gantellée, C. Tracxerium L. tige hérissée an- 
guleuse, divisions du calice lancéolées ou linéaires, 
c. les bois E. 

C. à feuilles rondes, C. Rorunprrozra L. tige gla- 
bre, R. R. R. trouvée en 1839 abondante le long des 
murs et sur un perron du séminaire à Auch, un seul 
échantillon retrouvé en 1867 E, 


+ capsule dressée s’ouvrant vers le milieu 
ou près du sommet. 

C. raiponce, C. Rapuncuzus L. tige arrondie, can- 
nellée, feuilles dentées, c. les revers des, fossés, 
des tertres E. 

C. à feuilles de pêcher, C. Persrcrro1rA tige ar- 
rondie, feuilles entières linéaires, allongées, R. R. 
l’'Armagnac, les revers des tertres des landes E. 

C. étalée, C. Parura L. tige anguleuse, hérissée 
sur les angles de poils dirigés vers le bas, c. c. les 
bois E. A. 


B, Capsules s'ouvrant par des valves. 

C. à feuilles de lierre, C. Hxpreracea L. (Wahlem- 
bergia Schrad) tiges débiles couchées, pédoncules 
plus longs que les feuilles cordiformes anguleuses 
délicates et glabres, r. r. l’Armagnac, au Lin, à 
Mauléon, Barbotan, etc. E. A. 


XLVII. ERICACÉES Juss. 


1. Callune, Cazzuxa Salisb. corolle plus courte 
que le calice. e 

2. Bruyère, Erica ZL. corolle plus longue que le 
calice. 

1. Callune, Cazzuxa Salisb. 

C. vulgaire, C. Vurcaris Salisb. feuilles très peti- 
tes imbriquées sur quatre rangs, c. c. c. les bois 
E. A. 

2. Bruyère, Erica L. > 
À, Feuilles cilides. 

B. à tête, E. Trrraux L. feuilles linéraires 3 à 8 
ou 4 à 4 cihées, corolles ovales, fleurs en tête, ©. c. 
les landes dans l’Armagnac E. A. 


— 913 — 


B. cihée, E. Crrranis Z. feuilles subovales 3 à 3 
ou 4 à 4 ciliées, corolle ovale allongée, fleurs en 
grappe unilatérale, c. c. les landes et les bois de 

‘Armagnac E. A. 
B, Feuilles non ciliées. 

B. vagabonde, E. Vacaxs Z. corolle rosée ou rou- 
getre, étamines saillantes, anthères non aristées, 
c, c. c. les bois, les friches des coteaux E. A. 

B. à balais, E. Scoparra Z. corolle d’un blanc 
verdâtre campanulée et globuleuse, étamines non 
sallantes, anthères non aristées, c. c. les bois, les 


landes E. 

B. Cendrée, E. Crxerea Z. corolle ovoide-urcéo- 
lée, étamines non saillantes,anthères aristées, c. c.c: 
les landes, les bois boulbéneux E. A. 


XLVII (bis). VACCINIÉES D. C. 


Airelle, Vaccrxium Z. 
A. myrtlle, V. Myrricrus L. baie d’un noir violet, 
pruineuse, acidulée, c. les bois à Garaison E. C’est 
es 
sa limite inférieure. 


XLVIII. MONOTROPÉES Nuit. 


Monotrope, Moxorrapa ZL. fruit capsulaire à 4-5 
loges à un grand nombre de graines. 
. M. sucepin, M. Hyprorrrys Boiss. plante grasse 
Jaunâtre à écailles brunes, parasite sur les racines 
des arbres et surtout sur celles des pins, Rr. dans 
l’'Armagnac, Garaison E. 


XLIX. JASMINÉES Juss. 


1. Jasmin, Jasunum T'ourn. corolle 5-fide. 
2. Philaria, Parzzyrea T'ourn. corolle 4-fide, fruit 


monosperme. 
3. Troëne, Lrcusrrum T'ourn. corolle 4-fide, baïe 


à 4 graines. 
4. Frène, Fraxinus T'ourn. une capsule ailée 
(Samare) pour fruit. 


19* 


— 214 — 


1. Jasmin, Jasmnum Tourn. 
J. frutescent, J. Fruricans ZL. fleurs Jaunes, r. les 
vieux murs à Lectoure E. 


2. Philanis, Phillyrea T'ourn. 

P. moyen, P. Men Z. feuilles ovales lancéolées, 
dentées, r. contreforts du clocher et de l’église à 
Lectoure. 

3. Troëne, Lacusrrum T'ourn. 

T. commun, L. Vurcare Z. fleurs blanches en 

thyrse au sommet des rameaux, c. c. les haies E. 


4. Frène, Fraxnus T'ourn. 
F. élevé, F. Excersior L. grand arbre à bour- 


ee noirs et feuilles opposées à 9-13 foholes, c. les 
ois, les haies P. 


L. APOCYNÉES Juss. 


1. Dompte venin, Vinceroxicum Wænch corolle en 
roue, graine aigrettée. 

2. Pervenche, Vixca Z. corolle en coupe, graine 
sans aigrette. 


1. Dompte venin, Vixceroxicumu Mœnch. 

D. officinal, V. Orricivaze Mœnch, fleurs axillai- 
res formant par leur ensemble une grappe feuillée, 
c. les bois E. 

2. Pervenche, Vixca Z. 

P. mineure, V. Minor ZL. calice à divisions plus 

courtes que le tube de la corolle, c. les bois P.E. 


P. majeure, V. Mayor ZL. calice à divisions H- 


néaires égalant au moins le tube de la corolle, c. au- 
tour des habitations, r. les bois à Escornebœuf P. 


LI. GENTIANÉES Juss. 


A, Capsule uniloculaire. 
1. Gentiane, Genrrana Z.. calice à 4-10 divisions, 
style nul. 
2. Chlore, Curora L. calice à 6-8 divisions, style 
filforme. 
3. Menyanthe, Mexyanrues T'ourn. calice à 5 di- 
visions, style fiiforme. 


Etat É M fité a Dar 


— 915 — 


B, Capsule biloculare. 5440 
4. Erythrée, ErrrarœA Ren. calice à 5 divisions. 
5. Cicindie, Crcrxnra Adans calice à 4 divisions. 


1. Gentiane, GENrIANA Z. 

G. des bois, G. Pxeumonaxre ZL. fleurs bleues, 
grandes, feuilles lancéolées-linéaires, ce. les landes, 
les bois A. 

2. Chlore, Cuzora Z. 

C. perfoliée, C. Perrorrara ZL. feuilles perfoliées, 

fleurs jaune-orangées, c. les lieux incultes E. 


3. Menyanthe, MexyantTHes Tourn. 
M. trifolié, M. Trirorrara L. fleurs pédicellées 
en grappes, feuilles trifoliées, plante aquatique, 
c. marais de Garaison E. 


4. Erythrée, Eryrarœa Aen. 

E. mignonne, Ë. Purcnezca Horn fleurs longue- 
ment pédicellées en cime dichothome, c. les prés 
humides E,. A. 

E. petite centaurée, E. Cexraurium Pers. fleurs 
brièvement pédicellées en corymbe, c.c. les prés, 
les champs, les bois E. A. 


4. Cicendie, Crcrxpra A dans. 

C. fiiforme, C. Frrrrormis Delarbr. calice à 4 dents 
trangulaires, fleurs d’un jaune vif, R. R. champs 
arides au Lin E. 

C. pusille, C. Pusicra Griseb. calice à 4 divisions 
tres profondes, r. r. les moissons à Seissan E. 


LIL. CONVOLVULACÉES Juss. 


Liseron, Convorvuzus L. corolle à 5 plis. 


A, Tiges volubiles. 
L. des haies, C. Seprum L. feuilles sagittées, lo- 
bes de la base tronquées, c. c. les haies E. 
L. des champs, C. Anvexsis L. feuilles sagittées, 


lobes de la base aigus, c. c. c. les champs E. 


B, Tiges non volubiles. 
L. cantabre, C. Caxraprica L. tige subligneuse à 
la base, Rr. R. une friche au-dessus d’Auterive, fri- 
che à Cassagne près Condom E. 


— 216 — 


LI. CUSCUTÉES Coss. et Germ. 


Cuscute, Cuscura T'ourn. 


A, Stigmates aiqus ou en massue. 

_C. d'Europe, C. EvropœæA L. calice à lobes arron- 
dis, r. heux incultes, sur les orties à Lectoure E. 

C. du Thym, C. Errrayuuw L. calice à lobes aigus 
étalés au sommet, c. c. c. sur diverses plantes, le 
Serpolet, les Dorychnies, etc., dans les friches E. 

C. du trèfle, C. Trrroz Babingt. calice à lobes 
acuminés appliqués sur la corolle, c. c. dans les 
champs de trefle qu'elle infeste E. 

B, Stigmales globuleux. 

C. corymbeuse, C. Corrmsosa À. et Pav. tiges 
rameuses, de couleur jaunâtre, c. sur la luzerne 
cultivée qu’elle dévore E. 


LIV. BORRAGINÉES Juss. 


A, Gorge de la corolle nue. 
1. Héliotrope, Hécrorrorrum L. corolle à 5 lobes 
séparés par 5 petites dents. 
2. Vipérinme, Ecxum L. corolle irrégulière à 5 


lobes inégaux. 
3. Pulmonaire, Puruoxarra T'ourn. corolle régu- 


lière, calice à 5.1obes peu profonds. 
4 S , A 
4. Grémil, Lrraosperuux T'ourn. corolle réguliere, 
calice à 5 divisions très profondes. 


B, Gorge de la corolle munie d’'appendices. 
5. Consoude, Sympayrum T'ourn. corolle en clo- 


che. 

6. Buglosse, Axcuusa L. corolle en entonnoir à 
tube droit, stygmate bifide. 

7. Lycopside, Lxcopsis L. corolle en entonnoir à 
tube recourbé. : 

8. Myosotis, Myosoris L. corolle hippocrateri- 
forme. | 

9. Cynoglosse, Cynoccossum Tourn. corolle en 
entonnoir, fruits déprimés, hérissés. 

10. Echinosperme, Ecxinospermum Swartz, co- 


je 


rolle hippocrateriforme, fruits triquètres hérissés 
sur les angles. 


1. Héhotrope, Herrorroprum L. 
H. d'Europe, H. Europœux L.tige rameuse, grap- 
pes unilatérales, c. c. les champs E. A. 


2. Vipérine, Ecxrux L. 
V. commune, E. Vurçare Z. tige fortement tu- 
berculeuse hérissée, fleurs purpurines bleues ou 
blanches, c. c. c. partout E. À. 


V. d'Itahe, E. Irarrcum L. tige rameuse exacte- 
ment pyramidale, fleurs petites, couleur de chair, 
_R. La Testere et Lavacant près d'Auch, les bords 
de l’Adour E. 
V. à feuilles de plantain, E. PranraGINeum L. tige 
velue peu hérissée, fleurs grandes d’un violet foncé, 
R.R. R. au Lin, dans la haute plaine de l’Adour E. A. 


Fig. 17. — Borrago officinalis: a fleur; — b pisüil fendu 
longitudinalement avec une portion de la corolle et une étamine; 
— f fruit; — d l'un des carpelles frais; — c le même fendu lon- 


gitudinalement; — e l'un des carpelles sec, avec la graine fendue 
longitudinalement, 


— 218 — 


3. Pulmonaire, Puzmonarra T'ourn. 

P. à feuilles étroites, P. Axcusrrrocra L. feuilles 
radicales linéaires lancéolées très allongées, c. le 
long des tertres des landes de l’Armagnac P. 

P. tubéreuse, P, Tuserosa Schrank. feuilles ra- 
dicales et celles des jets stériles ovales-lancéolées, 
atténuées en pétiole, c. c. c. les bois P. 

P. officmale, P. Orricinaus ZL. feuilles radicales 
et celles des jets stériles, largement ovales cordifor- 
mes ou subcordiformes à la base, souvent maculées 
de blanc, Rr. bois rocailleux et frais des environs 
d’Auch, de Lectoure, ete. P. 


4. Grémil, Lirnxospermum T'ourn. 

G. officinal, L. Orricinase, feuilles à nervures la- 
térales très saillantes, fleurs d’un blanc-jaunûâtre, 
c. c. bords des chemins, bois, ete. E. | 

G. des champs, L. Arvense Z. feuilles sans ner- 
vures latérales saillantes, fleurs blanches, c. c. c: 
les champs P. E. 

G. pourpre-bleu, L. Purrureo-CœrcLEeux L. fleurs 
bleues ou purpurines violacées, c. les bois, les 
haies P.E. 

5. Consoude, Symupayrum T'ourn. 

C. tubéreuse, S. Tuserosum L. racine fibroso-tu- 
béreuse, fleurs jaunâtres, c. le long des ruisseaux, 
les bois P. 

6. Buglosse, Axcausa L. 

B. d'Italie, A. Irazrca Retz tige dressée rameuse, 

fleurs d’un beau bleu, c.c. les champs E. 
7. Lycopside, Lycopsis £. 
L. des champs, L. Anvensis Z. tiges hérissées, 
rameuses, c. les champs Gimont. 
8. Myosotis, Myosoris L. 
À, Calice à poils étalés et crochus dans le bas, 
+ Ouvert à la maturité. 

M. hispide, M. Hispina Schlecht. c. c. champs 

sablonneux de l’Armagnac E. 
++ Calice fermé à la maturité. 

M. versicolore, M. Versicoror Pers. pédicelles 
bien étalés bien plus courts que le calice, c. c. c. les 
pelouses P.E, 


. 
( 
| 
| 
3 


— 219 — 


M. intermédiaire, M. Ixrerwenra Link. pédicelles 
étalés plus longs que le calice, c. c. c. les haies E. 

M. des bois, M. Syzvarica 7 mb pédicelles étalés 
beaucoup plus longs que le calice, c. les bois hu- 
mides E. 

M. raide, M. Srricra Zink. pédicelles dressés 
bien plus courts que le calice, c. champs, et landes 
de l’Armagnac E. 


B, Calice à poils appliqués non crochus au 
sommet. 
M. des marais, M Parusrris Waith., c. c. bords 
des ruisseaux et des marais E. 


9. Cynoglosse, Cynocrossum T'ourn. 

C. officinal, C. Orricvaze L. feuilles molles à 
duvet appliqué, fleurs rouge de sang, r. les lieux 
secs, à Mirail près Lectoure, à Frans près Saint- 
Clar, à Castets E. 

C. peint, C. Picruu Aot. feuilles fermes à duvet 
raide et étalé, fleurs purpurines et bleuâtres, c. c. les 
chemins, les tertres, les champs E. 


10. Echinosperme, Ecamosprrmun Swartz. 


E. petite bardane, E. Larpuza Sw., c. c. c. les 
vignes E. A. 


LV. SOLANÉES Juss. 


A Fruit en baie. 


1. Lyciet, Lycrum calice non enflé à la maturité, 
corolle infundibuhforme. 
* 2. Morelle, Soranum Z. calice non enflé à la matu- 
rité, corolle rotacée. 

3. Coqueret, Puysazrs Z, calice très enflé à la ma- 
turité. 

B, Fruit capsulaire. 

4. Datura, DarurA Z. calice cadue, corolle infun- 
dibulhiforme plissée. | 

5. Jusquiame, Hyoscramus T'ourn. calice persis- 
tant. 

6. Molence, VerBascum Z. corolle en roue. 


— 2920 — 


1. Lyciet, Lycrun L. 


L. de Barbarie, L. BarBarum Z. c.les rochers à 
Lectoure et les chemins autour de la ville E. A. 


2. Morelle, Soranux L. 
M. douce-amère, S. Durcamara L. tige sarmen- 
teuse frutescente, c. haies, bords des ruisseaux E. 
M. notre, S. Nicruu Z. herbe. fruits noirs (S. Ni- 
grum L.), fruits rouges (S. Miniatum Willd), c. dé- 
combres, lieux cultivés E. A. 


3. Coqueret, Paysaus L. 


C. d’Alkekenge, P. ArxekenGr Z. calice et baie 
d'un rouge vif à la maturité, r.r. les bois à Téqué, 
vignes à Aspasot près Lectoure E. 


4. Datura, Darura L. 

D. stramoine, D. Srramonrum ZL. c. c. les champs 
sabloneux, E. A. é 
5. Jusquiame, Hyoscrauus ZL. 

J. noire, H. Nicer Z.. c. les décombres. 


6. Molène, VerBascum T'ourn. 
À, Feuilles décurrentes. 


M. bouillon blanc, V. Tarsus ZL. feuilles grandes 
et tomenteuses, c. c. c, lieux incultes, bois E. 


B, Feuilles non ou peu décurrentes. 


M. sinuée, V. Sinuaruu Z. feuilles radicales pro- 
fondément sinuées, c. plaine de l’Osse, de la Baise, 
de l’Adour, etc. E. 

M. Lychnite V. Lycuwnrris Z. capsule ovoïde, tige 
pubescente, c. lieux arides E. 

M. pulvérulente, V. PuzveruzenTum Vill. capsule 
ovoide, tige floconneuse, c. bords des chenuns, 
plaine de l'Adour E. 

M. Blattaire, V. BrarrarrA L. capsule globuleuse, 
c. c. bords des chemins, lieux cultivés F, 


C, Feuilles inférieures longuement pélrolées. 


M. noire, V. Nicrum ZL. r. R. plaine du Gers, au 
Poteau entre Lectoure et Fleurance, à Seissan E. 


— 92921 — 


LVI. VÉRONICÉES PBenth. 


Véronique, Veronica T'ourn. 
À, Fleurs axillaires, solilaires, péliolées. 


_ V. à feuilles de lierre, V. Henerœrozra L. feuilles 
a 3 à 5 lobes arrondis, c. c. c. partout H. P. A. 

V. Persique, V. Persica Por. fewulles dentées, 
fleurs grandes, capsule comprimée à lobes écartés, 
r. à Auch, à Lectoure, à Marsolan, bords de l’Adour, 
le bord des chemins, les jardins, etc. H. P. 

V. agreste, V. Acresris Z. corolle d’un bleu clair 
et veiné à lobe inférieur blanc, capsule poilue-glan- 
 duleuse globuleuse et carénée, r. les champs, les 
vignes à Gaumont, à Lectoure H. P. E. A. 

V. didyme, V. Dinyma T'en. corolle entièrement 
bleue, capsule globuleuse velue peu ou point glan- 
duleuse et non carénée H. P. E. A. 


+ + Fleurs sessiles ou à peu près. 


V. des champs, V. Arvewsis L. feuilles cordifor- 
mes subovalaires presque sessiles, c. c. c. champs, 
jardins P. E. 

V. à feuille d’Acinos, V. AcinirozrA L. feuilles in- 
férieures ovales, arrondies, c. c. les champs, les 
vignes P. 

V. Triphylle, V. TrrpayzLos L. feuilles supérieures 
à 3-5 lobes profonds, obtus. — Indiquée dans la 
plaine du Gers près d’Auch; nous ly cherchons 
mutilement depuis plus de trente ans. 

B, Fleurs en grappes latérales. 
+ Plantes aquatiques. 

V. Cressonnée, V. BeccagunGa Z. feuilles ovales 
obtuses, c. c. c. fossés, ruisseaux E,. 

V. Mouron d’eau, V. Axacazus L. feuilles lancéo- 
lées aigues, c. fossés, ruisseaux E. 

V. scutellée, V. Scurezrara Z. feuilles linéaires 
étroites, R. les marais, les fossés toujours pleins 
d'eau, aux environs d’Auch, Gimont, Lectoure et 
Mirande, c. dans l'Armagnac E. 


— 222 — 


++ + plantes sylvestres. 

V. Chenette, V. CHxamœpris L. deux lignes alternes 
et opposées de poils sur la tige, c. c. c. les haïes P. 

V.officimale, V. Orrrcnxaus L. feuilles brièvement 
pétiolées, capsule triangulaire aussi largeque haute, 
c. les bois secs E. 

V. de montagne, V. Moxrana £. feuilles" longue- 
ment pétiolées, capsule plus large que haute, émar- 
ginée à la base et au sommet, c. les bois frais E. 

V. teucriette, V. Teucrium Z. feuilles inférieures 
ovales-arrondies, les supérieures étroites, dentées 
en scie, divisions du calice ciiiées, c. c. les tertres, 
les bois E. R à 

V. couchée, V. Prosrrara L. divisions du calice 
glabres, tiges a ligneuses, longuement éta- 
lées, couchées, c. les bois secs, les pelouses sè- 
ches E. 

C, Fleurs en grappes terminales. 

V. à feuilles de serpollet, V. SerPyccrrora L. feuil- 
les inférieures ovales-arrondies, glabres, c. les 
champs boulbéneux, humides P. 


LVIIL SCROPHULARINÉES Brown. 


A, Calice quadrifide. | 
1. Bartsie, BarrsrA L. calice cylindrique, graines 
anguleuses. | AS 
2. Euphraise. Evrarasra L. calice cylindrique, 
graines striées. | 
3. Mélampyre, Meramryrum Tourn. calice cylin- 
drique, graines lisses. 
e A ! 
4. Rhinanthe, Ruarnantaus Z. calice très enfle. 
B, Calice quintifide. + corolle éperonnée. 
5. Linaire, Jinarra Juss. éperon allongé. 
6. Mufllier, AxruimruNum T'owrn. éperon court, 
reduit à une bosse. 
+ + corolle non éperonnée. 
7. Scrophulaire, ScropnuLarra T'ouwrn. calice non 


enflé. 
8. Pédiculaire, Penicuzaris T'ourn. calice enflé. 


— 923 — 


1. Bartsie, Barrsia Z. 


B. visqueuse, B. Viscosa Z. fleurs Jaunes, c. les 
champs boulbéneux E. ù 


2. Euphraise, EupxrasrA L. 


E. jaune, E. Lurea L fleurs jaunes, c. les friches 
arides E. A. 

E. officimale, E. Orricrnauis L. fleurs bariolées de 
blanc, de jaune et de violet, c. c. les bois, les fri- 
ches E. A. 

E. tardive, E. Onoxrires Z. fleurs purpurmés vio- 
lacées, c. les champs apres la moisson A. 


3. Melampyre, MeramPyrum T'ourn. 

M. en crête, M. Crisrarum Z. fleurs en épi qua- 
drangulaire, c.c. les bois E. 

M. des prés, M. Pratexse ZL. fleurs unilatérales 
bractées lancéolées, c. c. les bois E. 

4. Rhinanthe, RHiNanTHUS L. 

R. à grandes fleurs, R. GLapra Lam. fleurs gran- 

des, calice glabre, c. c.c. les prés secs E. 
\ = . 

R. à petites fleurs, R. Hrrsura Lam. fleurs peti- 

tes, calice velu, c. les prés humides E. 


Fig. 18. — Scrophularia aquatica : a fleur entière; — b co- 
rolle fendue et étalée; — c pistil; — d eapsule entr’ouverte; — 
e graine; — f graine coupée longitudinalement. 


— 224 — 


5. Lainaire, Linaria J'uss. 
À, Feuilles pétiolées. 
L. élatine, L. Erarxe Desf. feuilles supérieures 
hastées, c. les champs humides E. A. 


E. bâtarde, L. SpuriA Mill. toutes les feuilles 
ovales-arrondies, c. c. c. les champs E. A. 


B, Feuilles sessiles, + fleurs jaunes. 


L. commune, L. Vurcarrs Mœnch calice glabre à 
divisions linéaires-aiguës, c. les champs E. A. 

L. couchée, L. Surixa Desf. calice velu à divisions 
obtuses, r. graviers de l’Adour A. 


++ Fleurs violettes ou bleuûtres. 


. L. mineure, L. Mixor Desf. fleurs violettes, tige 
à poils gluants, c. les vignes, les champs E. A. 

L. de Pélissier, L. PeLrsserrana Müll. fleurs d’un 
blanc-violâtre, éperon très long et aigu, c. Monléon- 
Magnoac P. E. 

L. striée, L. Srrrara D C. fleurs blanches rayées 
de violet, éperon court et obtus, c. c. les tertres, les 
champs E. 

6. Mufflier, ANTHIRRHINUM T'ourn. 


M. grand, A. Musvs L. fleurs très grandes, calice : 


à divisions courtes, c. les vieux murs E. 
M. orangé, A. Oronriuu L. calice à divisions li- 
pie , . \ 
néaires-allongées, c. les vignes des boulbènes A. 


7. Scrophulaire, Scropaurarra Tourn. 


S. aquatique, S. Aquarica £. feuilles à pétioles 
décurrentes, crénelées c. c. c. le long des eaux E. 

Var. Appendiculata Noul.2 folioles à la base des 
feuilles. 

S. noueuse, S. Noposa L. feuilles dentées en scie, 
R. Sarcos, Masseube, Seissan E. 

S. des chiens, S. Canina L. feuilles pinnatifides, 
c. bords de l’Adour FE. 


8. Pédiculaire, Pepicuraris T'ourn. 


P. des bois, P. Syrvarica L. tiges couchées, fleurs 
rouges, c. les landes, les bois humides E. | 


POUR Model. 4 SIRET PTS UN PPT 


— 295 — 


LVIIT. OROBANCHÉES J/uss. 


1. Phéhipée, Parures May. et Led. fleurs munies 
de 2 bractéoles latérales. 

2. Orobanche, OroBaxcuEe L. fleurs sans brac- 
téoles, calice de 2 pièces. 

3. Clandestine, Craxnesrixa Tourn. fleurs sans 
bractéoles, calice 4-fide. 


1. Phéhippée, Paerrpra Mey. et Led. 
P. bleuâtre, P. Cerurra Mey. tige simple bleuâ- 
tre, R.R.R., Saint-Amans près d'Eauze E. 
P. rameuse, P. Ramosa Mey. tige rameuse, jau- 
nâtre, c. sur le lin, le chanvre, etc. E. | 


2. Orobanche, ORoBANCHE Z. 
À, Etamines insérées vers la base de la corolle. 
O..du genêt, O. Rarum Thuil., c. dans les bois, 
sur le Genista Scoparia E. 
TT Etamines poilues. 
O. de l’ajonc, O. Uurs Des Moul. stigmate . 
jaune, c. les landes, sur l’Ajonc E. 


O. du Gaillet, O. Gaz Vauch. stigmate pourpré, 
plante à odeur de gérofle, c.c. sur les Galium É. 


B, Etamines insérées au-dessus du tiers supérieur 
du tube de la corolle. 

O. du lierre, O. Henerœ Vauch. stigmate d’un 
beau jaune, c. sur le Lierre E. | 

O. mineure, O. Mivor Suit. stigmate purpurin, 
corolle blanchâtre à lèvres obtusément denticulées, 
c. c. Sur les Trifolium qu’elle infeste souvent E. 

O. de la carotte, O.-Caroræ Des Moul. stigmate 
Purpur, fleurs jaunes, 2. r. sur la Carotte sauvage 
aux environs d'Auch E. 

O. du Panicaut, O. Erynerr Vauch. stigmate d’un 
brun violacé, plante d’un violet bleuâtre, R. R. R. sur 
le Panicaut à Montestruc, à Bivès E. 


3. Clandestine, Cranpesriva T'ourn. 
.C. commune, C. Recrirora Lam. fleurs grandes 
Miolâtres, c. c. le long des eaux P. 


-43 


— 226 — 


LIX. LABIÉES Juss. 


À, Corolle à 4 lobes presque égaux. 


1. Lycope, Lycopus £L. 2 étamines fertiles. 
2. Menthe, MentxA Z. 4 étamines fertiles. 


B, Corolle subunilabiée. 
3. Bugle, AruGa L. corolle à tube muni d’un an- 
neau de poils. | 
3. Germandrée, Teucrium Z. corolle à tube non 
muni d’un anneau de poils. 


C, Corolle et calice bilabiés. 


+ Gorge nue. 
5. Melitte, Mezrrnis Z. calice très ample, anthères 
en Croix. | 
. 6. Brunelle, Bruxezza Tourn. calice bilabié-sub- 
campanulé, filets des étamines bifurqués au som- 
met. 


Fig. 19. — Melittis Melissophyllum : a fleur entière; — 


b fruit composé de 4 akènes; — c un des akènes, les 3 autres 
enlevés; — d coupe longitudinale; — e coupe transversale d’une 
graine. 


NC 


— 291 — 
7. Scutellare, Scurerrarra L. calice operculé. 


+ + Gorge velue. 


8. Tavu, Tuyuus L. calice à tube fermé par des 
poils. 

9. Melisse, Merissa L. calice scarieux, un peu velu 
à la gorge. 

10, Chnopode, Crinoronrum T'ourn. calice barbu 
à la gorge, fleurs en glomérules, réunies sous un 
involucre. 

11. Origan, OrrGanux L. calice barbu à la gorge, 
fleurs en épis quadrigones. 


D, Corolle bilabiée, calice non bilabié. 
T 4 étamines, * corolle à lobes presque égaux. 
12. Lavande, Lavanpura ZL. étamines fléchies sur 


la lèvre inférieure. 
13. Sariette, SarurerA Z. étamines. 


TT 4 élamines. * * corolle à lobes inég aux. 


14. Gléchome, Gzecoma Z. anthères en croix 
deux à deux. 

15. Lamier, Lamrux Z. sorge de la corolle bidentée. 

16. Galéopside, Gazsorsis Z. lèvre inférieure de la 
corolle bidentée. 

17. Galeobdolon, Garrornoron Huds, lèvre infé- 
rieure de la corolle trifide. 

18. Nepeta, Nerrra Z. lèvre inférieure de la corolle 
crénelée. 
_ 19. Bétome, Brronica Z. lèvre supérieure de la 
corolle plane ascendante. | 

20. Epiaire, Sracuys Z. filets des étamines déjetés 
en dehors après la fécondation. 

21. Ballote, Barrora Z. calice à 10 stries, lèvre 
supérieure de la corolle en voûte. 

22. Marrube, Marruprum L. calice à 10 stries, lè- 
re supérieure de la corolle droite et bifide. 

T T Ÿ 2 étamines. 

23. Romarin, Rosmarnus L. filets des étamines 
munis à leur base d’une petite dent. 

24. Sauge, SaLviA Z. filets des étamines sans dent 
à la base. 


— 228 — 


1. Lycope, Lycopus Z. 
L. d'Europe, L. Eurorœus L. 


2. Menthe, MexrHA L. 
À, Gorge nue, + Fleurs en épi. 

M. à feuilles rondes, M. RorunpiroLIA Z. feuilles 
ridées arrondies, c.c. c. prés, champs E. À. 

M. Sauvage, M. SYLVESTRIS Z. fouilles lancéolées 
sessiles, bords de l’'Adour E. A. 

M. de Noulet, M. NouLETIANA Timb. feuilles lan- 
céolées pétiolées, r. les champs, près d'Auch; à 
Larroque, près Puycasquier. 

M. Odorante, M. Onorara Sole, lante entière- 
ment glabre à odeur suave, R. R. au etit, près Lec- 
toure E. 

+ +, Fleurs verticillées. 

M. aquatique, M. Aquarica L. feuilles étiolées. 

M. des champs, M. Arvensis L. feuilles presque 
sessiles. 

B, Gorge velue. | 

M. pouliot, M. Purecrum L. c.c. c. les prés et 

autres lieux humides A. 


3. Bugle, Aruca L. 
B. rampante, À. REPrANs, Z. simples à rejets ram- 
pant, c. c. c. les prés P. ; 
B. faux pin, À. CHAMŒPYTIS Schreb. feuilles, 3- 
partites, c. c. les champs P'ECES 


4. Germandrée, Teucrrun L. 
A, Tige entièrement herbacée. 

G. élégante, T. Bornys L. feuilles multifides, c. 
les champs E. 

G. des bois, T. ScoronontA L. feuilles pétiolées, 
cordiformes, c. c. les bois E. 

G. des prés, T. Scornium L. feuilles ovales ses- 
siles, r. r. les prés humides des bords de l’Arrats 
E. A | 

B, Tige sous-ligneuse à la base. 


G. petit chène, T. Crauænmis L. feuilles ovales, 


pétiolées, c. c. les lieux secs E. 


— 929 — 


G. de montagne, T. Moxraxuu ZL. feuilles linéai- 
res, c. les friches au midi E. | 


ne Meltte, Mecrrns E: 
M. à feuilles de Mélisse, M. MeussorayiLum Z. 
fleurs grandes d’un jaune blanchâtre. 


6. Brunelle, Bruxezra T'ourn. 

B. commune, B. Vurcaris Z. feuilles entières, 
fleurs violettes ou blanches, c. c. c. les bois E. 

B. lacimiée, B. Lacinrara Z. feuilles lacinices, 
fleurs blanches, c. les bois secs E. 

B. à grandes fleurs, B. GranprrLorA L. corolle 
grande purpurine, r. les bois, les landes, à Beau- 
heu, près Auch, dans l’Armagnac E. 


7. Scutellaire, ScuTELLARIA L. 
S. galériculée, S. Garericurata ZL. feuilles lan- 
céolées-oblongues, c. les fossés, les marais E. 
S. mineure, S. Mivor Z. feuilles cordiformes, r. 
fossés et marais de l’'Armagnac E. 


8. Thym, Tuyuus Z. 


A, Plantes vivaces. 

T. serpollet, T. Serriczum L. tiges diffuses, feuil- 
les opposées linéaires. 

T. calaminthe, T. Caramwrxa L. (Melissa) (1), 
feuilles opposées ovales, dentées en scie, c. les bois 
E. A. — Var. Mexraœroun, feuilles plus petites, 
très superficiellement crénelées, c, c. c. les bords 
des chemins E. A. 


B, Plantes annuelles. 
T. des champs, T. Acmos L. (2), tige herbacée, 
rameuse, couchée, feuilles pétiolées, ovales. 


9. Melisse, Merrssa Z. 

M. officinale, M. Orricinazis L. feuilles grandes, 
ie à odeur très suave, c. autour des habitations, 
10. Clinopode, Crixoponium T'ourn. 

C. commun, C. Vucare L. fleurs rouges verti- 
cillées et presque en tête, c. c. les lieux secs E. 


(1) Type du genre Calamintha Mænch. 
(2) Type du genre Acinos Pers. 


— 230 — 


11. Origan, OrtGaxum L. 
O. commun, O. Vureare L. fleurs en épis qua- 
drigones ramassés en panicule, c. c. les lieux secs. 


E. A. 
12. Lavande, LavanDuLA L. 
L. à larces feuilles, L. Larrrorra L, bractées et 


bractéoles foliacées, r. r. r. friches de la Lauze, à 
Sémézies où elle abonde E. 


nr Sarriette, SATUREIA L. 
S. des jardins, S. Horrexsis L. tige herbacée 


dressée très rameuse, odeur forte, R.R. R. un Champ 


très aride en allant de Lucanthe, près Auch, au Ma- 
lartic H. A. 
14. Gléchome, Gzecuoma L. 
G. lierre terrestre, G. HenrracEea L. tiges cou- 
chées, rampantes, rameaux stériles allongés, c.c.c. 


les haies P. 
15. Lamier, Lawrux L. 

L. amplexicaule, L. AMPLEXICAULE L. fleurs peti- 
tes, feuilles supérieures amplexicaules, R. les vieux 
murs, les vignes E. | 

L. Maculé, L. Macuraruw Z. fleurs très grandes, 
purpurines en verticilles de 6 à 10 fleurs, c. c. c. les 
lieux frais P. E. 

L. blanc, L. Azsuu L. fleurs blanches assez gran- 
des, en verticilles de 15 à 20 fleurs, R.R. R. jardin, 
à Encarignan, près Gimont. 

L. pourpré, L. Purpureux L. fleurs petites et pur- 
purines très rapprochées au sommet de la Hge 6.0, & 
partout P. E. A.— Var. ALBIFLORA, fleurs blanches, 
R. r. prés sur l’Auze, près Lectoure PF: 


14. Galeopside, GaLropsis L. . 
G. ladanum, G. Lapanu Z. feuilles lancéolées li- 
néaires, c. c. c. les champs après la moisson E. A. 
G.chanvrin, G. Terranir Z. feuilles ovales-lancéo- 
lées, r. les champs des bords de l’Arros et de l'A- 
dour, à Riscle, à Semboués E. A. 


15. Galeobdolon, GALEOBDOLON L. 
G. Jaune, G. Lureum Z. fleurs grandes, Jaunes, 


8. les bois frais à Lectoure, Bivès, etc. P. E. 


md à tte , miles 


PCT TP NE RS 


CR 


— 231 — 


16. Nepeta, Nrprra L. 


N. des chats, N. Cararra L. fleurs blanches ponc- 
tuées de rouge, c. à Monléon-Magnoac E. 


17. Bétoine, Beronica L. 


B. officmale, B. Orricixazis L. fleurs d’un beau 
rouge, c. c. c. les bois E. 
18. Epiaire, Sracuys. 
À, Corolle purpurine. 
+ Bractéoles à peu près de la longueur 
du calice. 

E. d'Allemagne, S. Grrmanica Z. plante tomen- 
teuse d’un aspect presque blanc, c. les bords des 
routes et des champs E. 

E. des Alpes, S. Azpina L. feuilles vertes velues 
sur les deux faces, R. R. R. bois frais à Douat près 
Lectoure E. 

TT Bracteoles nulles ou très petites. 

E. des marais, S. Pazusrris Z. feuilles lancéolées, 
fleurs dépassant de beaucoup le calice, c. les fossés, 
les marais E. 

E. des champs, S. AnRvensis Z. fleurs dd 
à peine la longueur du calice, c. la plaine del’Adour 
et tout l’'Armagnac E. A. 

B, Corolle jaunûtre. 

E. annuelle, S. Anxxua Z. feuilles glabres, c. les 
champs E. A. | | 
E. droite, S. RecrA Z. feuilles velues, c. les lieux 


secs E. 
21. Ballote, Barrora Tourn. 


B. fétde, B. Fæœrrna Lam. teinte de toute la plante 
d’un vert brunâtre, c. c. c. les décombres E. 
22. Marrube, MarruBIuM L. 
M. commun, M. Vurcare Z. teinte de toute la. 
plante d'un gris blanchâtre, c. c. c. les lieux secs E. 
23. Romarin, RosMaARINUS Z. 


R. officinal, R. Orricinauis Z. feuilles linéaires 
vertes en dessus, blanches en dessous, cultivé dans 


— 932 — 


les jardins ruraux, subspontané dans les anciens 
Jardins P. A. 
24. Sauge, SALVIA L. 


À, Tube de la corolle pourvu d’un anneau 
de poils. 
S. officinale, S. Orricinauis L. tige suffrutescente 
à la base, cultivée et subspontanée dans les anciens 
jardins, sur les vieux murs au midi E. 


B, Tube de la corolle sans anneau de poils. 


S. sclarée, S. ScrareA L. feuilles très rugueuses, 
tomenteuses, bractées très grandes, violacées, fleurs 
très grandes d’un blanc violâtre, r. les rochers au 
midi, à la Hillére près Lectoure, à Tournecoupe, à 
Homps, etc. E. | 

S. des prés, S. Pratensis Z. feuilles rugueuses, 
bractées courtes, fleurs très grandes d’un bleu foncé, 
c. les prés E. Mai. 

S. des friches, S. APrica Dup. feuilles très ru- 
gueuses en grande rosette à la base, tige peu feuil- 
lée, r. r. les friches calcaires aux environs de Lec- 
toure. — Cette espèce nous parait, par son port, 
entièrement distincte de la sauge des prés. Quoique 
venant en plein soleil et presque toujours au midi, 
elle est d’un mois plus tardive, pour sa floraison, 
que la Sauge des prés à laquelle elle ressemble par 
ses fleurs. Fin Juin. | 

S. Horminioide, S. Horminiornes Pouwrr. feuilles 
allongées assez rugueuses, corolle d’un bleu clair 
assez longue à lèvre supérieure, courbée et compri- 
mée, c. les tertres au midi dans les terrains cal- 
caires P. E. 

S. Clandestine Z. $S. CLanpesrina Z. corolle à pee 
plus longue que le calice, d’un pourpre clair, c. les 
prés, autour des habitations P. E. 


LX. VERBÉNACÉES Juss. 


Verveine, VerBexa L. corolle tubuleuse à lymbe 
5-fide subhilahiée. 

V. officinale, V. Orricinauis, L. c. c. le long des 
chemins E. A. 


— 9233 — 


LXI. LENTIBULARIÉES ich. 


1. Grassette, PnGuicuza T'ourn. calice 5-fide. 
2. Utriculaire, UrricurarrA L. calice bilabié. 


1. Grassette, Pixauicuza T'ourn. 

G. de Portugal, P. Lusrranica Z. fleurs blanc- 
rougeûtres petites, c. les landes humides de l’Ar- 
magnac, à Panassac E,. 

2. Utriculaire, UrricucariA L. (aquatique). 

U. commune, U. Vurcaris Z. éperon de la corolle 
conique, R. les fossés et marais de l’Armagnac E. 

U. mineure, U. Minor L. éperon court obtus, R. R. 
fossés et marais de l’Armagnac E. 


LXII. PRIMULACÉES Vent. 


À, Capsules s’ouvrant longitudinalement. 

1. Primevère, Prruuza ZL. corolle à long tube. 

2. Lysimaque, Lysrmacura £. corolle en roue sans 
appendices. 

3. Samole, Samozus T'ourn. corolle avec 5 ap- 
pendices à la gorge. 

4. Pam de pourceau, Cyczamex Z. corolle à 5 di- 
visions réfléchies. 

B, Capsule s’ouvrant circulairement. 
5. Mouron, Anacazis L. 


1. Primevère, PrimuLrA Z. 

P. officinale, P. Orricvaris Jacq. calice à divi- 
sions courtes, R. prairies aux environs d'Auch, c. 
à Sarrant P. | 

P. élevée, P. Erarror Jacq. calice à divisions lon- 

ues et aiguës, hampe longue multiflore, c. le long 
es ruisseaux P. 

P. grandiflore, P. Grannrrrora Lam. calice à di- 
visions longues et aiguës, pédicelles radicaux uni- 
flores, c. c. le long des ruisseaux de l’Armagnac. 

Var. rubriflora fleurs rouges, r. r. R. à Moussat, 
près Barcelonne. | 

2. LysrmAQuE, LysrmacxiA Z.. 

L. commune, L. VuLcaris Z. feuilles lancéolées, 
c. bords des rivières E. 

43* 


— 934 — 


-L. nummulaire, L. Nummurarra Z. feuilles arron- 
dies, c. les bois frais E. 

L. des bois, L. Nemoruu ZL. feuilles ovales-aigués, 
R. R. les bois frais à Seissan, Panassac E. 


3. Samole, Samozus ZL. 


S. de Valérand, S. Varerannr Z. c. les lieux hu- 
mides E. 


4. Pain de pourceau, Cycramex L. 


P. napolitain, C. Neaporrranuu T'en. c. les garen- 
nes, au Garros, près Auch, à Mazères À. — Je ne 
le crois pas indigène, mais il y est aujourd’hui sub- 
spontané. 


5. Mouron, ANnAGazus L. 


M. des champs, A. Arvexsis Z. feuilles ovales ou 
lancéolées, c. c. c. les hieux cultivés P. E. A. 

Var. Phœnicea fleurs rouges. 

Var. Cœrulea fleurs bleues. 


Fig. 20. — Lysimachia vulgaris : a fleur entière; — b éta- 
mines monadelphes; — ç pistil; — d stigmate; — e fruit; — f le 
même, montrant les graines attachées à un trophosperme cen- 
tral; — g coupe transversale de la graine; — h embryon. 


— 935 — 


M. délicat, A. TexezrA ZL. feuilles arrondies, fleurs 
roses, R. les landes humides de l’Armagnac et de 
Panassac E. 


LXIII. GLOBULARIÉES D C. 


Globulaire, GLoBurarrA Z. 
G. commune, G. Vurcaris Z. fleurs bleues en 
tête, c. c. les friches, les bois secs au midi P. E. 


LXIV. PLANTAGINÉES Juss. 


Plantain, PLaxraco Z. 
À, Hampe nue. 

P. majeur, P. Maror ZL. épi cylindrique allongé, 
serré, feuilles épaisses et coriaces, c.c.c. décom- 
bres, chemins E. 

P. intermédiaire, P. Ixtermenra Gilib. épi grêle, 
lâche, feuilles minces et molles, c. bords des mares 
et des étangs E. A. 

P. moyen, P. Menu Z. épi oblong, serré, obtus, 
feuilles molles et velues sur les deux faces, c. c. c. 
les prairies. 


B, Tige rameuse et feurllée. 
P. des chiens, P. Cynors Z. feuilles filiformés, 
R. R. friches arides près de St-Jean-Poutge et S1- 
morre E. 


LXV. AMARANTHACÉES Juss. 


Amaranthe, AMARANTHUS L.. 
À, Péricarpe indéhiscent. 

A. couchée, A. Dercexus ZL. fleurs en épis denses, 
non feuillés, subconiques, c. c. les décombres, 
les chemins E. A. L 

A. blette, A. Bzrruu Z. fleurs en épis très feuillés 
à la base, c. cultures, bords des chemins E. A. 


B, Péricarpe déhiscent circulairement. 
À. sylvestre, À. Syzvesrris L. fleursenglomérules, 
les inférieurs espacés, les supérieurs spiciformes, 
c..c. lieux cultivés E. A. 


— 936 — 


À. réfléchi, A. Rerrorcexus Z. glomerules en 
grappe spiciforme grosse et non fewillée, plante forte 
et robuste, c. les décombres dans les villes A. 


LXVI. CHÉNOPODÉES Vent. 


1. Phytolacque, Payroracca ZL. fruit en baie. 

2. Polychnème, Porycaxemum ZL. fruit capsulaire. 

3. Chenopode, Cxexoponrum ZL. fruit nu, graines 
orbiculaires. 

4, Arroche, ATrtPzex T'ourn. frut nu, graines 
comprimées. 

5. Bête, Brera Tourn. calice urcéolé, fruit dé- 
primé. 

1. Phytolacque, Payrozacca L. 

P. décandre, P. DecaxprA ZL. grande herbe origi- 

naire d'Amérique subspontanée E. A. 


Polychnème, Pozrcanemum L. 
P. des champs, P. Arvexse Z. herbe couchée, 
feuilles linéaires-aciculées, c. les champs E. A. 


3. Chénopode, Caenoronrum ZL. 
À, Feuilles ovales ou lancéolées entières. 
C. polysperme, C. PorysPermum L. fleurs axil- 
laires, c. champs de la plaine de l’Adour E. A. 
C. fétide, C. Vuzvarra L. fleurs en épis, odeur 
ras , . L 
fétide, c. c. c. les décombres, les Jardins E. A. 


B, Feuilles ovales ou lancéolées dentées. 

C. ambrosioïde, C. AmBrostornes ZL. fleurs axil- 
laires sessiles, odeur forte mais suave, R, r. les rues 
de Mirande et d'Estang A. 

C. des murs, C. Muraze L. fleurs en grappes, 
c. c. les décombres A. 


C, Feuilles anquleuses. 

C. blanc, C. Arrum Z. feuilles ovales rhom- 
boidales-aiguës, c. c. c. les champs. 

C. à feuilles d'Obier, C. Opuurouum Schrad. 
feuilles rhomboïdales subtrigones, courtes et obtu- 
ses, c. les décombres. 

C. hybride, C. Hysrouu Z. feuilles trigones, cor- 


— 2317 — 


diformes, aiguës et à grosses dents, r. les jardins à 
Bazin A. 

C. des villes, C. Urmicuu L. feuilles triangulaires, 
fleurs en grappes serrées contre la tige, c. au pied 
des murs A. 

C. des murs, C. Murare Z. fleurs en grappes ra- 
meuses étalées, c. au pied des murs A. 

C. rouge, C. Rugrum Z. feuilles rhomboïdales ou 
hastées, rougeâtres ainsi que la tige, r. bords des 
mares à Saint-A vit, dans l’Armagnac A. 


D, Feuilles pinnatifides. 


C. élégant, C. Borrys Z. feuilles à odeur forte, 
c. c. graviers de l’Adour de Riscle à Aire, etc. E. A. 


4. Arroche, ArrtPrex T'ourn. 


À. hastées, À. Hasrara Z. feuilles inférieures 
hastées, tronquées à la base, c. bords des chemuns, 
décombres E. A. 

À. étalée, A. Parura Z. feuilles inférieures oblon 
gues lancéolées, c. les jardins E. A. 

N.-B. Les épinards ( Spinacia L.) appartiennent 
à cette famille. 


LXVII. POLYGONÉES Juss. 


1. Renouée, Pozvconuu L.calice à 6 sépales pres- 
que égaux. 

2. Patience, Rumex Z. calice à 6 sépales, les trois 
‘extérieurs plus courts. 


1. Renouée, Poryconuu Z. 
À, Feuilles triangulaires. 
R. liseron, P. Coxvorvuzus L. tige volubile, 2-3 
fleurs axillaires, c. c. c. les champs E. A. 
R. des buissons, P. Duueroru“ L. tige volubile à 
son sommet, fleurs en grappes axillaires, c.les bois, 
les haies E. 


B, Feuilles ovales-lancéolées, fleurs axillaires. 
R. des oiseaux, P. Avicuzare L. rameaux feuillés 


jusqu'au sommet, c. c. c. partout E. A. 
R. de Bellardi, P. Bercarpr Al. rameaux sans 


. 


— 238 — 


feuilles dans leur partie flonifere, c. les lieux hu- 
mides E. 


C,.Feuilles ovales-lancéolées, fleurs en épi. 

R. amphibie, P. Amrxisrum ZL. épis cylindriques, 
étamines saillantes, feuilles grandes ordinairement 
nageantes, c.surles eaux des rivières, des étangs E. 

Var. Terrestris, Mæœnch. bords des eaux. 

R. à feuilles de patience, P. Lapararrozrum L. épis 
serrés, 8 étamines, stipules presque entières, c. 
les fossés, étangs de l’'Armagnac E. A. 

R. persicaire, P. PersicarraA L. épis serrés, 8 éta- 
mines, stipules ciliées, c. c. c.les bords des eaux 

R. Poivre d’eau, P. Hyproprrer L. épis lâches 
verdâtres, saveur très âcre, c. c. les bords des 
eaux E. A. 

R. naine, P. Minus Huds. épis subfiliformes très 
lâches, tiges très rameuses diffuses, plante rou- 
geâtre, r. les étangs desséchés à Manciet, au Lin 
E. A. 

2. Patience, Ruwex Z. 


À, Feuilles hastées ow sagittées à la base. 
P. oseaille, R. Acerosi L. feuilles sagittées, c. 
P. petite oseille, R. AcerosezLa Z. feuilles hastées c. 


B, Feuilles ni hastées ni sagittées. 

P. violons, R. Purcuer Z. feuilles radicales pan- 
duriformes, c. c. bord des chemins E. 

P. à feuilles obtuses, R. Osrusironrus D C. feuil- 
les inférieures cordiformes obtuses, c. c. décombres 
E. bords des chemins E. 

P. conglomérée, R. Conczomerarus Murr. feuilles 
inférieures cordiformes aiguës, c. c. lieux humi- 
des E. 

P. à feuilles crépues, R. Crispus Z. feuilles ondu- 
lées-crispées, c. c. bords des chemins E. 


LXVII. CANNABINÉES End. 


Houblon, Huwuzus Z. 
H. commun. H. Lupuzus L. tige volubile, c. le 
long des rivières et ruisseaux E. A. 


cs 9007 © 
LXIX. ULMACÉES HMirb. 


Ormeau, Uruus Z. 
O. champêtre, U. Camwpresrris L. c. c. c. les bois, 
les haies H. P. 


Var. Sugerosa Koch, écorce ailée subéreuse. 


* LXX. URTICÉES Juss. 


1. Ortie, Urrica Z. périgone des fleurs femelles 
à 2 divisions. 

2. Pariétaire, Pariertarra Z. périgone des fleurs 
femelles à 4 divisions. 

I. Orüe, Urrica L. 

O. piluhfère, U. Prruzrrera L. fruits en capitules 
globuleux, plantes pipes. R. R. R. au pied des 
murs, Gimont, l’Isle-Jeurdain ? E. 

O. brûlante, U. Urexs ZL. fruits en grappes sim- 
ples, feuilles elhptiques, plantes monoiques, c. c. c. 
les décombres E. A. 

O. dioïque, U. Drorca Z. fruits en grappes rameu- 
ses, feuilles cordiformes, plantes dioiques. 


2. Pariétaire, ParIETARIA L. 


P. dressée, P. Erecra Xoch, tiges dressées sim- 
ples ou à peu près, r. les haies à Lectoure E. A. 

P. diffuse, P. Drrrusa Koch, tiges diffuses très 
rameuses, c. c. c. les vieux murs E. A. 


LXXIL DAPHNOIDÉES Vent. 


Passérine, Passerna Spreng. 


P. annuelle, P. Axxua Spreng. tiges simples ou 
peu rameuses, fleurs en long épi verdâtre et feuillé. 
c. les champs, apres la moisson E. A. 


LXXIL HIPPURIDÉES Link. 


Pesse, Hrrpuris Z. 


P. commune, H. Vurçcaris Z. tige simple s’éle- 
vant au-dessus de l’eau, feuille simples, linéaires 


— 210 — 


et verticillées. Les fossés plein d’eau? E. -- Nous ne 
l'avons pas trouvée, mais elle existe probablement 
dans les fossés marécageux de l’'Armagnac, 


LXXIIL. OZYRIDÉES Juss. 


.. Ozyride, Ozrris L. périgone trifide. 
O. blanc, O. Alba Z. peut arbrisseau à feuilles 
persistantes. r. R. R. les friches, près de Simorre E. 


LXXIV. ARISTOLOCHIÉES Juss. 


Aristoloche, ArisroLocxrA Z. 
A. ronde, A. Rorunpa Z. fleurs solitaires d’un 
pourpre noirâtre, R. R. les vignes, à Lauraët E. 
A. clematite, A.-Cremaris ZL. fleurs nombreuses, 
jaunâtres. r. r. les environs d’'Eauze? E.. 


LXXV. EUPHORBIACÉES Juss. 


1. Euphorbe, Eupuorsra ZL. capsule à 3 coques. 
2. Mercuriale, Mercurrauis L. capsule à 2 coques. 


Euphorbe, Evrxorsra Z. 
À, Feuilles opposées en croix sans stipules. 
E. épurge, E. Larayris L. glandes de l’involucre 
en croissant. r. le voisinage des habitations, un bois 
près Lectoure E. 


B, Feuilles alternes ou éparses. 
+ Glandes de l’involucre en croissant. 
* Bractées soudées. 
E. amygdaloïde, E. Amycparoïnes Z., c. c. c. les 
bois P. 
** Bractées libres. 
E. des jardins, E. Perzus Z. feuilles obovales ar- 
rondies, minces. c. les jardins E. 
E. Menue, E. Exreua L. graines tuberculeuses, 
noires à la maturité, c. c. c. les champs KE. 
E. en faulx, E. Fazcara ZL. graines finement ponc- 
tuées, grisâtres, c. c. c. les champs, après la mois- 
son E. A. 


— QhA — 


++ Glandes de l’involucre arrondies. 

E. platyphylle, E. Prarypnyzra Z. capsule glo- 
buleuse à coques séparées par des sillons super- 
ficiels;>c.:c. c. les prés E. 

E. raide, E. Srricra Z. capsule globuleuse tri- 
gone, à sillons profonds, c. les vignes, les chemins E. 

E. tuberculeuse, E. Hyserxa ZL. capsule grosse 
couverte de gros tubercules, r. au bois d'Auch E. 

E. pourprée, E. Duccis L. capsule petite à tuber- 
cules saillants et épars, souche horizontale, charnue 
rougeâtre, c. les bois P.E, 


2. Mercuriale, Mercurtats ZL. 
M. annuelle, M. Axnua Z. fruits presque sessiles, 
c. c. c. les lieux cultivés P. E. A. 
M. vivace, M. Perexnis L. fruits pédonculés, 
r. les bois ombragés, bois d’Auch, bois de Mirail, 
du Petit près Lectoure, Malausanne, etc. P.E, 


LXXVI CALLITRICHINÉES. 


Callitriche, CazrirricHE ZL. 

C. des étangs, C. Sracxauis Scop. feuilles toutes 
oblongues obovées, c. dans les fossés de l’'Arma- 
Eh EA  ” 

C. platicarpe, C. Prarycarra Kutz. feuilles infé- 
rieures linéaires, les supérieures obovées rappro- 
chées en rosette styles allongés, c. c. c. partout les 
fossés, les ruisseaux P. A. 

C. du printemps, C. Verxa Kutz. feuilles de l’es- 
pèce précédente, styles très courts et fruits très- 
petits, c. dans les fossés, les étangs P. A. 

C. hamulée, C. Hamurara Kutz styles d’abord 
horizontaux, puis réfléchis et appliqués contre le 
fruit, bractées en crochet au sommet.—Nous n'avons 
pas observé cette espèce, mais nous l’indiquons per- 
suadé qu’on la trouvera dans l’Armagnac. 


LXXVII CÉRATOPHYLLÉES Gray. 


Cornmifle, CEraroPxyrzum L. calice à 12 sépales 
Be 2 Q 1 . . . . 
linéaires, 12-16 étamines, un pistil, stigmate ses- 
sile, 


" — 249 — 


C. rude, C. Demersum ZL. fruits axillaires sessiles : 


à trois épines, les fossés, les marais. 
C. lisse, C. Susmersux Z. fruits à une seule épine 
terminale et peu sensible, les fossés, les marais. 
Nous n'avons jamais cueilli ces deux espèces dans 
le Gers, mais il est probable qu’on les trouvera dans 
l’Armagnac. 


LXXVII. AMEMTACÉES Juss. 


À, Fleurs monoiques. 


1. Aune, Aznus Tourn. fruits en châtons à écailles 


corlaces. 

2. Noisettier, Corvzus T'ourn. fleurs femelles 1iso- 
lées dans un bourgeon. 

3. Charme, Carpnus Z. fleurs femelles en châ- 
tons à larges écailles foliacées. 

4. Hêtre, Facus L. fruits hérissés d’aiguillons 
mous. 

5. Chêne, Quercus Z. involucre du fruit en cupule. 

6. Noyer, Juazaxs L. noyau enveloppé en entier 
d’un brou, deux stigmates très-grands frangés. 


B, Fleurs dioiques. 
.7. Peuplier, Porurus L. écailles des châtons la- 
ciniées. 
8. Saule, Sazix ZL. écailles des châtons entières. 
C, Fleurs polygames. 
9. Châtaigner, CasranrA L. fruit tout hérissé d’ai- 
guillons piquants. 


1. Aune, Arnus T'ourn. 
A. glutineuse, A. Gzvrinosa Gaertn., c. c. les 
bords des eaux P. (1). 


2, Noisettier, CoryLus T'ourn. 
N. commun, C. Avezcana L. c. c. les bois H. (2). 


3. Charme, Carpinus ZL. 
C. commun, C. Beruzus L., c. les bois P. 


(1) Familles des BÉTULINÉES A, Rich. 
(2) La famille des CupuLirèREs A. Rich., comprend les 
genres Corylus, Carpinus, Fagus, Quercus et Castanea. 


EL 


— 943 — 


4. Hêtre, Facus L. | 
H. des bois,sF. Syzvarica L., R. les bois à Mari- 
gnan, dans l’Armagnac E. 


5. Chêne, Quercus ZL. 
A, Feuilles persistantes. 

C. vert, Q. Irex L. écorce non subéreuse, R. R.R. 
les bois à St-Criq, près d'Auch E. 

C. occidental, Q. Occinenraus Gay. (Q. Suber 
Auct.) L. écorce subéreuse, r. les bois à Juilles, au 
Pins, près Lectoure, à Marignan, dans l’Arma- 
gnac, etc. E. 


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B, Feuilles annuelles. 
._ C. rouvre, Q. SessicrrLora Sm. fruits presque ses 
siles, c. c. c. les bois E. 
C. blanc, Q. Penuxcuzara F'hrh. fruits longue- 
ment pédonculés, c. c. c. les bois E. 


Fig. 21. — a châton mâle du Charme; — b une fleur isolée; 
— C fleur femelle de Saule ; — fleur mâle de Saule. 


— 9hk — 


C. Tozin, Q. Tozza Bosc. feuilles plus ou moins 
profondément pinnatifides tomenteuses, c. c. c. dans 
l'Armagnac E. 


6. Noyer, Juczans L. (1). 
N. royal, J. Recra L. cultivé, spontané dans les 


bois E. 
7. Peuplier, Poruzus L. . 


P. noir, P. Nicra L. 12 étamines, feuilles deltoi- 
des plus longues que larges, c. c. les bords des 
eaux P. 

P. blanc, P. Azpa L. feuilles très blanches, to- 
menteuses en dessous, c. les bois frais P. 

P. tremble, P. TreuurA L. feuilles suborbiculaires 
glabres en dessous, c. les bois P. 

On trouve très fréquemment plantés le P. Pyra- 
midal et le P. de la Virginie (P. de la Carolhme). 


8. Saule, Sazix L. 
À, Capsules glabres. 

S. à feuilles de lavande, S. ixcana Schrank, feuil- 
les roulées et tres blanches en dessous, r. les gra- 
viers de l’Adour, d'où 1l est descendu des vallées 
élevées des Pyrénées E. 

S. blanc, S. Asa L. feuilles planes, blanches- 
soyeuses au moins toujours en dessous. Arbre, 
c. c. c. les prairies P. 

S. triandre, S. Trianpra Z. feuilles très glabres, 
c. les bords des eaux P. Le plus souvent ce n'est 
qu'un arbrisseau à rameaux efflés. 


B, Capsules velues. 


S. cendré, S. CinerEa L. bourgeons pubescents, 
feuilles d’un vert sombre en dessus, cendrées en 
dessous, c. les bords des eaux P. 

S. marceau, S. Capræ4a L. bourgeons glabres, 
feuilles ovales elliptiques, c. c. c. les bois, les bords 
des eaux H. P. 

S. à oreillettes, S. Aurrra L. bourgeons glabres, 
feuilles obovées, c. c les bords des ruisseaux H. P. 


(1) Famille des JUGLANDÉES D C. 


— 945 — 


S. purpurin, S. Purpurra L. monandre (par la 
soudure des filets des deux étamines), souvent des 
châtons androgyns ou femelles dans le bas des ra- 
meaux, feuilles lancéolées aiguës et dentées, c. les 
bords de l’Adour H. P. 

S. rouge, S. Rusra Auds. cultivé sous le nom 
d’osier rouge. 

S. viminal, S. Vimivaus L. feuilles lancéolées li- 
néaires très longues, capsules très velues, c. bords 
des rivières P. 


LXXIX. CONIFÈRES Juss. 


1. Genevrier. Junrrerus L. fruit en baie. 
2. Pin, Pinus L. fruit en cône. 


1. Genevrier, JuntPErus L. 

G. commun, J. Communis L. c. c. les bois secs, 

les friches P. 
| 2, Pin, Pinus L. 

P. maritime, P. Marrrima Gmel. nucules petites, 
ailées, cônes longs et aigus, c. c. les bois dans les 
sables de l’Armagnac P. E. 

P. pignon, P. Prxea L. nucules grosses, cônes 
courts et obtus, r. l’Armagnac P. E. 


2 Classe. MONOCOTYLÉDONÉES. 
LXXX. ALISMACÉES DC. 


1. Butome, Burouus L. capsule déhiscente. 

2. Fluteau, Arisma L. capsule indéhiscente, fleurs 
hermaphrodites. 

3. Sagittaire, SacrrrarrA L. capsule indéhiscente, 
fleurs monoiques. 


1. Butome, Burouus L. 
B. en ombelle, B. Umserrarus L. fleurs en om- 
belle, r. les eaux dans l’Armagnac E. 


2. Fluteau, Arisma L. 
À, Fruits épineux. 
«+ F. épineux, A. Damasonium L,. r. les eaux de 
l’'Armagnac E. 
14 


— 946 — 


Fruits non épineux. 


F. plantain d’eau, A. Pranraco L. feuilles ovales 
aiguës, fruits à 3 angles, c. c. c. les fossés E. 

F. renonculoïde, À. RanxuxcuLoïnes L. feuilles lan- 
céolées-linéaires, fruits arrondis, c. les fossés, les 
marais de l'Armagnac. 


Fig. 22. 


F. nageant, A. Naraxs L. feuilles inférieures li- 
néaires, les supérieures ovales-obtuses, nageantes, 
c. les fossés et les marais de l’Armagnac E. 


" 8. Sagittaire, SacrrrARIA L. 


S. à feuilles sagittées, S. Sacrrrærorra L. feuilles 
1 . . # \ 
longues, étroites, sagittées à la base, r. dans l’Au- 
roue, à Miradoux, dans l’Armagnac E. 


Fig. 22. — Butomus umbellatus : — a fleur entière; — b 
le fruit avec une étamine; — c l’un des carpelles fendu pour 
montrer ses nombreux ovules; — d un carpelle mur et s’ouvrant 
par une fente longitudinale; — e graine très grossie; — f graine 
fendue longitudinalement pour montrer l'embryon, 


…— 


LXXXI. LILIACÉES DC. 


A, Fleurs à spathe. 
1. Ail, Arrruw L. 


B, Fleurs sans spathe. 
+ Racine bulbifère, graines planes. 
2. Tulipe, Tuzrpa L. 


4 a NT 
(A 
dSS \\ \\ \ 
Fig. 23. 


+ + Racine bulbifère, graines globuleuses. 
* Divisions du périgone libres et étalées. 
3. Scille, Scrrca Z.. filets des étamines fiiformes, 
capsule ovoide. 
4. Gagée, Gacra Salisb. filets des étamines fili- 
formes, capsule trigone. 


Fig. 23. — Hyacinthe : a fleur entière; — b fleur fendue 
montrant le pisüil; — € pistil dont une des loges est ouverte 
pour montres les ovules; — d ovaire coupé transversalement ; 
— e capsule müre; — f graine entière; — g la même coupée 
longitudinalement ; — h embryon. 


— 948 — 


5. Ornithogalle, Orniraocazrum Link, filets des 
étamines dilatés à ia base. 


** Divisions du périgone conniventes ou urceolées. 
6. Muscari, Muscarr T'ourn. 


B, Racines fasciculées ou fibreuses. 

7. Asphodèle, Aspnopeus L. racines en gros tu- 
bercules allongés. 

8. Simethis, Simeruis Kunth. racines fasciculées 
moyennes. 

9. Aphyllante, Apayzranres T'ourn. racines fibreu- 
ses. 

1. Aïl, Arrruwm L. 


À, Etamines alternativement tricuspidées. 
+ Feuilles planes. 


À. Ampeloprase, À. AuPecoprasum L. c. les vignes 
au midi de Lectoure, Marsolan, etc. E. 


TT Feuilles cylindriques ou demi-cylindri- 
ques. 

A. des vignes, A. V her L. ombelle bulbifère, 
bulbilles rougeâtres, c. c. les vignes E. 

À. à têtes rondes, À. SPHœŒRoCEPHALON L. ombelle 
à pédicelles inégaux spathe 2-phyle, c. sur les ro- 
chers E. 

Var. Descendens spathe 1-phylle. 

B, E'tamines toutes simples. 
+ Feuilles planes. 

A. rose, À. Roseum L. spathe 1-phylle, 4-lobée 
grandes fleurs roses, r. les champs à Auch, à Lau- 
raët, à Marsolan E. # 

À. odorant, À. SuAvEoLExs Jacq. spathe 2-phylle, 
fleurs à odeur musquée, c. les landes et probable- 
ment la partie du département du Gers qui y con- 
fine A. 

++ Feuilles cylindriques. 

À. paniculé A. Panrcuzarum L. spathe 2 ou 4 fois 
PAR longue que les fleurs roses, c. c. les champs, 
es vignes E. 

Var. Pallens fleurs d’un blanc sale. | 

À. des potagers, A. OLeraceun L. spathe un peu 


— 249 — 


plus longue que les fleurs. Cultivé dans les pota- 
gers, quelquefois subspontané. | 
magique, À. Macicuu St-Am. feuilles tres 
larges finement denticulées, hampe courte et quel- 
quefois presque nulle, supportant ordinairement 
plusieurs gros bulbilies enveloppés chacun d’une 
Spathe, r.R.R. les champs cultivés à Lauraët, à 
Pradoulhn près Lectoure à côté de la gare P E,. 


2. Tulipe, Tuzrpa L. 

T. œil de soleil, T, Ocuzus sous St-Am. fleurs 
rouges avec tache pourpre-noir à la base des divi- 
sions du périgone, feuilles dépassant la tige, c. c. les 
champs à Mauvezin, Puycasquier, etc. P. 

T. précoce, T. Præcox Ten. fleurs rouges, avec 
une tache pourpre noire à la base des divisions du 
périgone, feuilles plus courtes que la tige, r. les 
Champs, à Duran, près d’Auch, à Lectoure, Ter- 
raube, etc. P. 

T. sauvage, T. Syrvesrris L. fleurs jaunes, 8. 
les champs, à Puycasquier, à Terraube, à Mont- 


réal P. 
8. Scille, ScizLa L. 

S. Lilio-hyacinthe, S. Lixo-Hyaciraus L. feuil- 
les larges, planes nombreuses, c. bords des ruis- 
seaux ombragés P. 

S. Ombellée, S. Uupezcara Ram. feuilles linéai- 
res, assez épaisses, subcarénées, c. les landes de 
l’Armagnac et de Panassac P. 

4. Gagée, Gacra Salisb. 

G. des champs, G. Arvexsis Schult. fleurs jau- 
nes, R. R. R. trouvée une seule fois dans les champs, 
au Petit, près Lectoure P. 

Var. Bulbifera, des bulbilles à la place de la 


fleur. 
5. Ormithogalle, OrxirHAGALLUM L. 


O. en ombelle, O. Umugerrarum Z. fleurs en co- 
rymbe, c. les champs E. 
O. des Pyrénées, O. Pyrrenarcuu L. fleurs en épi, 
R. les champs, à Lectoure, à Marsolan, etc. E. 
6. Muscari, Muscarr T'ourn. 
M. à toupet, M. Comosum Mill. fleurs supérieu 
14* 


L 


= 98 — h 


res, stériles, longuement pédonculées, c. c. c. les 
champs P. E. 

M. négligé. M. Necrecruu Guss. fleurs supérieures 
sessiles, feuilles linéaires, canaliculées en large gout- 
tière, c. c. c. les vignes H. P. 


7. Asphodèle, AsPropeLus L. 


A. blanc, A. Arsus Wälld. fleurs grandes blan- 
ches en longues grappes, c. les Landes E. 


8. Simethis, SimerHis Xunth. 
S. à feuilles planes, S. PLanrrozra Gren.et Godr. 


hampe rameuse, fleurs purpurines à l'extérieur, 
blanches à l’intérieur, c. c. c. les Landes E. 


9. Aphyllanthe, APxyLrantTHEs Tourn. 

À. de Montpellier, A. Moxrrezrensis L. racines 
fibreuses, tiges nues jonciformes eten touffes, une ou 
deux fleurs terminales d’un violet bleuâtre, r. r. les 
friches arides, à Marin, près d’Auch, à Pavie, Au- 
terrive P. 


LXXXIL ASPARAGINÉES Juss. 


1. Muguet, ConvazrarrA ZL. périgone globuleux à 
6 dents. 


2. Sceau de Salomon, Pozrconarum Desf. péri- 
gone tubuleux. 


3. Fragon, Ruscus Z. filets des étamines réunis 
en tubé, fleurs au dos des feuilles. 

1. Muguet, ConvaLLarra L. 

M. de mai, C. Marais Z. fleurs blanches en grappe 
terminale unilatérale. 

2. Sceau de Salomon, Pozyxconarum Des. 

S. commun, P. Vurcare Desf. tige à 2 angles, 
une ou deux fleurs sur un pédoncule axillaire, r. les 
landes à Nogaro P. 

3. Fragon, Ruscus L. 

F. piquant, R. Acurearus Z. feuilles piquantes, 

fleurs petites violâtres, baie rouge, c. les bois E. 


= gt 2 


LXXXIIL. DIOSCORÉES À. Brown. 


Tame, Tauus Z. une baie rouge. 
T. commun, T. Commuxis Z. tiges herbacées, 
grimpantes, c, les boîs P. 


LXXXIV. IRIDÉES Juss. 


1. Safran, Crocus L. périgone régulier, stigmates 
fendus en lanières. 


2. Iris, Iris L. périgone régulier, stigmates péta- 
hformes. 
3. Glayeul, Gzanrozus L. périgone irrégulier. 


| 


Fig. 24, — Iris pseado-acorus : a fleur entière; — b cap- 
sule; — d capsule coupéc pour montrer la position des graines ; 
— c graine entière; — e la même coupée en travers et montrant 
la position de l'embryon. 


. 


— 259 — 


1. Safran, Crocus L. 

S. multifide, C. Muzririus Ram. hampe uniflore, 
fleurs violettes, c. les prairies des bords de l’Adour 
A. 

2. Iris, Iris L. 
À, Périgone à tube allongé. È 

I. d'Allemagne, Î. Geruwanica L. fleurs bleues, 
c. sur les vieux murs P. E. 

B, Périgone à tube court. 

I. fétide, I. FœrrpissimA L. fleurs violacées, feuilles 
à odeur fétide, c. les haies, les bois E. 

I. jaune, I. Pseupo-acorus L. fleurs jaunes, c. les 
fossés, les marais E. , 


3. Glayeul, Gzaprozus Z. 
G. des moissons, G. Secerum Gawl. capsule glo- 
buleuse, graines non ailées, c. c. c. les champs E. 
G. commun, G. Communrs L. capsule obovée, 
graines ailées, R.R. les prés le long du Gers, en 
amont d’Auch E. 


LXXXV. AMARYLLIDÉES À. Brown. 


1. Narcisse, Narcissus Z. périgone à couronne. 

2. Galanthe, Garanraus Z. périgone sans cou- 
ronne, stigmate simple. | 

3. Sternbergie, STERNBERGIA W. X. L. périgone 
stismate trilobé. 


1. Narcisse, Narcissus L. 


À. Couronne plus courte que les divisions 
du périgone. 
* N. des portes, N. Pozricus ZL. couronne bordée 
de rouge, r. les prairies; est-1l spontané? P. 
N. incomparable, N. Ixcomparagrzis Mill. fleurs 
d’un jaune pâle à couronne jaune-dorée, les prairies 


c. à Duran, près d’Auch, à Castelnau-Barbarens, à 
Blanquefort, à Escornebœuf, à Castelnau-Magnoac 


N. biflore. N. Brrcorus Curl. 1 à 3 fleurs blan- 
châtres à couronne safranée, r. à FAURE à 
Panassac, c. c. à Lassales, bords du Gers P. 


— 253 — 


B, Couronne au moins aussi longue que les 
divisions du périgone. 

N. faux Narcisse, N. Pseuno-Narcissus L. cou- 
ronne égale aux divisions du périgone, c. c. bois 
à Marsolan. 

Var. à fleurs doubles, c. les champs H. P. 

N. Bulbocode, N. Bursoconruu L. couronne plus 
longue que les divisions du périgone, c. bords de l'A- 
dour, landes près de Garaison P. 

2. Galanthe, Garanraus L. 
G. des neiges, G. Nivaurs L. fleurs blanches, c. 


bords de l’Adour dans les Hautes-Pyrénées et pro- 
bablement dans le Geys H. 


__ 3. Sternbergie, SrernBErGrA W. K. 
S. jaune, S. Lurea Gawl. fleurs jaunes solitaires, 
- R Marsolan, sur les rochers au midi A. 


LXXXVI. ORCHIDÉES Juss. 


À, Racines tuberculeuses. + Un éperon. 
1. Orchis, Orcuis Z. labelle moyen. 
2. Loroglosse, Lorocrossum Rich. labelle très long 

et linéaire. 
+7 Point d'éperon. 

3. Ophrys, OParys L. labelle convexe. 
4. Spiranthe, Sprranrxes Æich. labelle canaliculé. 
5. Helléborine, Serarras Z. labelle concave. 


B, Racines fibreuses. 
. . / 
6. Epipactis, Epipacris Sw. labelle sans éperon. 
7. Lunodore, Lamonorum T'ourn. labelle éperonne. 


1. Orchis, Orcuis L. 
A, Tubercules palmés. 

O. vert, O. Virinis OUl. fleurs verdâtres, c. c. les 
prairies basses E. 

O. à long éperon, O. Coxopsea L. éperon subulé, 
2 fois plus long que l'ovaire, c. les bois E, 

O. maculé, O. Macurara L. éperon cylindrique 
plus court que l'ovaire, feuilles maculées de noir, 
c. les prés E. 

O. à larges feuilles, O. Larirozra L. éperon coni- 


2 


— 954% — 


que plus court que l'ovaire, fouilles larges, c. les 
prairies très-humides E. 

O. divariqué, O. Divaricara C'haub. éperon co- 
nique plus court que l'ovaire, feuilles étroites pliées 
en gouttière dressées, c. les prairies humides E. 


B, Tubercules entiers. 


+ Labelle non lobé, denté. 


O. à 2 feuilles, O. Brrorra L. loges des Anthères 
contiguës et parallèles très odorant, c. les bois, les 
landes E. 


Fig. 24. 
O. de montagne, O. Moxrana Schmidt. loges des 


anthères écartées et divergentes, c. les bois, les lan- 
des E. 


++ Labelle à peine échancré. 

O. laxiflore, O. Laxrrrora Lam. feuilles aiguës 
pliées en gouttière, c. c. c. les praines humides E. 

O. mâle, 0. Masçura L. feuilles obtuses, planes, 
c. les bois, les prairies E. 

Fig. 24. — Orchidée : a plante entière; — b fleurs; — 
c, 1 labelle, 2 gynortème ; — d les deux masses polliniques (1), 
et portées sur une coudicule (2) et terminée par une glande (3) 
ou rétinacle. ; 


— 255 — 


+++ Labelle trilobé, lobe médian entier. 


O. pyramidal, O. Pyrawipazis L. lobe médian 
coupé carrément, c. c. c. les friches, les bois des co- 
teaux E. 

O. punaise, O. Corropnori L. lobe médian pres- 
que mucroné, r. les prairies de la Baïse, à Mira- 
mont E. 


++ Labelle trilobé, lobe médian bilobé avec 
- une dent au milieu. 


O. brûlé, O. Usrurara L lobe moyen étroit bifide 
au sommet, r. les friches et prairies sèches, à Bé- 
zues E. | 

O. tnidenté, O. Tripexpara Scop. (Variegata 
auct.) la belle à lobes latéraux divariqués, lilas pâle, 
tacheté de rouge, c. les prés, les bois découverts E. 

O. muhtaire, O. Mrriraris L. (Galeata auct.) la- 
belle à lobe moyen longuement linéaire à la base, 
dilaté et bifide au sommet, c. les prés secs E. 

O. pourpré, O. Purpurea Huds. (Fusca Jacq.) 
labelle à lobe moyen s’élargissant de la base au som- 
met, c. c. c. les friches, les bois secs E. 

O. singe, O. Simra Lam. labelle à lobes linéaires 
M R. prairies sèches et friches, Gimont, Auch 


Ti11tt Labelle fe lobe médian bilobé sans 
dent. 


O. bouffon, O. Mort L. fleurs en épi lâche, 
c. c. c. les prés, les pelouses P. E. 
2. Loroglosse, Lorocrossum Rich. 


L. à odeur de bouc, L. Hrrexum Rich. fleur à 
odeur de bouc très prononcée, c. les pelouses, les 
bois secs E. 


3. Ophrys, Orxrys L. 
À, Segments supérieurs connivents. 


O. anthropophore, O. Anraropopxora L. (Aceras 
R. Br.) labelle profondément divisé, divisions très 
re 
étroites, R.R.R. friches au-dessus du Garros E. 


— 956 — 


B, Segments supérieurs non connivents. 
+ Labelle trilobé au sommet. 


O. fauve, O. Fusca Jacq. face supérieure du la- 
belle d’un brun velouté jusqu'aux bords, c. c. c. les 
friches, les pelouses P. 

O. jaune, O. Lurea Cav. face supérieure du 
labelle pubescente entourée d’une bordure jaune et 
glabre, c. les friches arides, Auch, Lectoure, Mi- 
rande, Marignan, etc. P. 


++ Labelle bilobé au sommet. 


O. apifère, O. Aprrera L. segments internes 
supérieurs élargis, c.c. les friches, les pelouses 
PF: 

O. mouche, O.Mvscrrera Huds. (O.myodes Jacq.) 


segments internes supérieurs filiformes, r. les bois 


montueux, Gimont, Auch, Lectoure, etc. E. 


+++ Labelle entier ou à peu près. 


O. aranifère, O. AranrrerA /uds, labelle à peine 
lobé avec des lignes glabres parallèles, c. c.c. les 
lieux secs E. 

O. araignée, O. Aracanrres Reich. labelle avec 
un appendice terminal recourbé en avant, c. les 
coteaux incultes E. 


4, Spiranthe, SPIRANTHES, Rich. 


S. d'automne, S. Aurumxauis Rich. fleurs dispo- 
sées en épi en spirale, c. les bois découverts, les 
prairies À. 

5. Helléborine, Serarras L. 


H. de Rous, S. Rous Dup. labelle glabre à 3 
lobes larges, le médian crénelé obtus, les lobes des 
côtés larges arrondis, peu ou point crénelés, R.R. R. 
trouvé dans une prairie à Vicnau. En 1839 et en 
1841, où nous en trouvâmes M. Rous et moi, deux 
pieds seulement; retrouvé en 1849 à Lamothe-Groas 
par M. l'abbé Rous qui put en recueillir une qua- 
rantaine de pieds. Dans la même prairie on trouvait 
abondamment les Serapias lancifera et linqua, 
ainsi que les Orchis Laxiflora el Morio. Cette prai- 
rie a été défrichée l’année suivante et nousm'avons 


Dé Ae RS ds Éd RS Cr nee D dm à à ème tee 


TR” 


TC. mndes 


— 957 — 


pas pu en retrouver d’autres depuis, bien que nous 
connaissions des milliers de prairies où les espèces 
précitées abondent. 

Je ne sais si c’est une hybride comme on le pré- 
tend. Quoi qu'il en soit, ses caractères sont au moins 
aussi fixes que ceux de beaucoup de plantes consi- 
dérées comme de bonnes espèces. Mai. 

H. en languette, S. Linqua L. labelle très glabre, 
division médiane très allongée, aiguë, c.c. c. les 
prairies sèches, les bois E. 

H. lancifère, S. Lancirera St-Am. (longipetala 
Poll?) labelle à divisions médiane, lancéolée allon- 
gée, pileuse au centre, c. les prairies sèches E. 

H. cordigère, S. CorpiGera L. labelle à division 
médiane cordiforme, lancéolée-élargie, r. le bois 
d’Auch, bois de Gardebois à Montfort E. 


6. Epipactis, Errpacris Sw. 
A, Labelle lobé. 


E. ovale, E. Ovara AU. (Listera À. Br.) 2 feuilles 
ovales-arrondies, opposées, c. les landes, les bois E. 

E. nid d'oiseau, Ë. Ninus avis AL. (Neottia Rich.) 
tige munie d’écailles engainantes, R. R. R. bois du 
Tougey près d’Auch E. 


B, Labeile entier au sommet. 


+ Fleurs blanches, labelle tâché de jaune. 


E. à grandes fleurs, E. GranpirLorA (Cephalantera 
Rich.) feuilles ovales ou ovales-lancéolées, r. les 
bois montueux, Auch, Lectoure, Gimont, etc. KE. 

E. à feuilles ensiformes, E. Exsrrozra Sw. feuil- 
les longues lancéolées distiques, c. les bois frais E. 


+ + Fleurs verdätlres ou purpurines. 


E. à larges feuilles, E. Larrrora À l/. feuilles in- 
férieures ovales-arrondies, kr. R. R. les bois secs à 
Bazin E. 

E. des marais, E. Pazusrris Crantz feuilles toutes 
lancéolées, r. R. R. prairies marécageuses au Bous- 
cassé, à Bezues E. 


— 958 — 
7. Lamodore, Limonoruu Turn. 


L. avortif, L. Asorrivuu Sw. écailles engaînantes 
remplaçant les feuilles, r.les bois découverts, les 
friches herbeuses, Auch, Mirande, Lectoure E. 


LXXXVIIL HYDROCHARIDÉES D C. 


Vallisnérie, Varzisnerra L. 
V. en spirale, V. Sprrauis L., c. c.c. canal latéral 


de la Garonne et le sera certainement bientôt dans 
le canal de la Baïse KE. 


Fig. 25.— Vallisneria spiralis : — « individu femelle; — b 
graine fendue longitudinalement; — € fleur femelle; — d indi- 
vidu mâle; — e spacthe contenant les fleurs mâles fendues dans 
sa longueur; — f une fleur mäle ouverte. 


— 959 — 
LXXXVII. POTAMÉES Juss. 


1. Potamot, Poramoceron L. fleurs hermaphro- 
dites. 
2. Zanichellie, ZanrcHEeLLrA L. fleurs monoïques. 


1. Potamot, Poramoceron L. 
A, Feuilles supérieures coriaces, nageantes. 
P. nageant, P. Naraxs L. feuilles à plis saillants 
à la jonction du limbe au pétiole, c. c. les eaux stag- 
nantes E. YONRE 
P. flottant, P. Fcurraxs, feuilles sans plis saillants, 
ete., c.c. eaux des canaux et des rivières E. 
B, Feuilles submergées, pellucides élargies. 
P. à feuilles serrées, P. Dexsus L. feuilles toutes 
opposées, pédoncules grêles, c. c. les fossés, les 
mares E. | 
P. crépu, P. Crispus L. feuilles oblongues ondu- 
lées crispées, c. c. les mares E. 
- fi - , 
P. perfohié, P. Perrozrarus L. feuilles cordiformes 
amplexicaules, c. c. les eaux de l’Armagnac E. 
P. luisant, P. Lucexs L. feuilles grandes ovales- 
lancéolées, c. le canal d’Alaric E. 
C, Feuilles linéaires. 
P. menu, P. Pusrzius L. feuilles aiguës, r. les 
ruisseaux à Gimont E. l 
P. à feuilles obtuses, P. Ogrusirozrus AZ. K. feuil- 
les obtuses, c. l’Armagnac E. 


Zanichellie, ZanrcHELLIA L. 


Z. dentée, Z. Dentara Walld. tiges rameuses, c. 
les mares près des sources KE. 


LXXXIX. LEMNACÉES Duby. 
Lentille d’eau, LEemna L. 


À, Faibrille radicale solitaire. 
L. à trois sillons, L. Trisuzca L. feuilles minces 
lancéolées-aiguës, eaux de l’Armagnac? P. E. 
L. mineure, L. Mixor L. feuilles épaisses ovales 
ou suborbiculaires, c. c. c. surface des eaux stag- 
nantes P. E. 


— 260 — 


B, Fibrilles radicales nombreuses. 


L. à plusieurs racmes, L. Poryrrmiza L. c. les 
eaux des bords de l’Adour, marais E. 


XC. AROIDÉES Juss. 


Gouet, Arum L. 
G. d'Italie, À. Jraricum Mall. c. les haies, les vi- 
gnes P. 


XCI. TYPHACÉES Juss. 


1. Massette, Trpxa L. graines à aigrettes. 

2. Rubannier, SparGanium L. graines sans ai- 
grettes. 

1. Massette, Typxa L. 

M. à larges feuilles, T? Larrrorra L. feuilles lar- 
ges, c. c. les fossés, les marais E. 

M. à feuilles étroites, T. AxcusrirourA L. feuilles 
étroites, c. les marais E. 


2. Rubannier, SParGAnIUM L. 
R. rameux, S. Ramosuu ]Juds. tige rameuse dans 
le haut, c. c. c. bord des eaux E. 


R. simple, S. Srmpcex Huds. tige simple, c. les 
marais, fossés et étangs de l’'Armagnac E. 


XCIT. JONCÉES DC. 


1. Luzule, Luzura D C. capsule umiloculaire. 

2. Jonc, Juxcus L. capsule 3-loculaire, périgone 
non coloré. 

3. Narthécie, Narraecrum Moëhr. capsule 3-lo- 
culaire, périgone coloré. 


1. Luzule, Luzura D C. 
À, Fleurs isolées en panicule. 
L. géante, L. Maxima DC. feuilles radicales lar- 
ges, les caulinaires très petites, c. les bois frais P.E. 
L. de Forster, L. Forsrerr D C. feuilles radicales 


étroites, les caulinaires plus larges, c. c. c. les bois 
des coteaux P. E. 


— 961 — 


B, Fleurs réunies en épis. 
L. champêtre, L. Cawrrsrris D C. capsule plus 
courte que le périgone, c. c. c. les prés, les bois P. E. 


2. Jonc, Juxcus L. 
A, Feuilles réduites à une gaine. 
J. diffus, J. Errusus L. tiges vertes, fleurs diffu- 
ses, c. c.c. les bords des eaux E. 
J. aggloméré, J. Coxccouerarus L. tiges vertes, 
fleurs agglomérées, les prairies humides, les bois 
marécageux E. 


J. glauque, J. Graucus hr. tiges glauques, c. c. 
les bois marécageux E. 


B, Feuilles toutes radicales. 


J. en tête, J. Caprrarus Weig. feuilles fiiformes, 
fleurs en tête, r. les champs arides de l’Armagnac 
au Lin E. 

C, Tiges feuillées. 


+ Feuilles sans nodosités. 


J. des crapauds, J. Buroxius L. plante annuelle, 
tiges non noueuses à la base, c. c. les lieux inondés 
en hiver E. 

J. bulbeux, J. Buzposus L, plante vivace, tiges 
noueuses à la base, c. les lieux marécageux de 
l’'Armagnac E. 


++ Feuilles munies de nodosités. 


J. brillant, J. Lawprocarpus Z'hr. divisions exté- 
rieures du périgone aiguës, les intérieures obtuses, 
c. c. lieux humides ou marécageux E. 

J. des bois, J. Syzvaricus Reich, périgone à divi- 
sions toutes aiguës, c. les lieux marécageux E. 

J. à fleurs obtuses, J. OsrusirLorus Æ'hr. périgone 
à divisions toutes obtuses, c.c.les lieux maréca- 
geux E. 

3. Narthécie, Narruecrum Moéhr. 


N. ossifrague, N. Ossirracum uds. fleurs jaunes, 
c. marais de Garaison E. 


15 


— 9269 — 
XCIII. CYPERACÉES Juss. 


A, Fleurs hermaphrodites. 
1. Souchet, Crrerus Z. écailles des épis distiques. 
2. Choin, Scaœnus L. écailles imbriquees, grai- 


nes convexes. PR. 
3. Scirpe, Scrmpus L. écailles imbriquees, grammes 


aplaties ou trigones. 
4, Linaigrette, Ertoprorox L. aigrettes nombreu- 


ses et longues. 


Fig. 27. 


B, Fleurs monoïques ou dioiques. 
5. Laiche, Carex Z. 2 ou 3 stigmates filiformes. 


1. Souchet, Cyrerus L. 

S. long, C. Lonaus Z. racine rampante, involucre 
à fololes de 3 à 6 fois plus longues que les épis, 
c. c. les lieux humides et marécageux E. 

S. brun, C. Fuscus Z.. racine fibreuse, épis bruns, 
fleurs à 3 stigmates, c. c. les lieux marécageux E A. 

S. jaunâtre, C. FLavescexs L. racine fibreuse, 
épis Jaunâtres, fleurs à 2 stigmates, c. bords de 
l’Adour, marais de Garaison A. 


Fig. 27. — Eriophoron : a épi de fleurs grossie et non déve- 
loppé;— b une fleur vue par sa face interne; —c fruit; —d graine 
coupée longitudinalement pour faire voir l'embryon; — e l'em- 
bryon très grossi. 


— 9263 — 


2. Choin, ScHxænus L. 


C. marisque, S. Marisous Z. (Cladium Pr.) feuilles 
épineuses sur la carène, épis bruns, r. marais du 
Masca E. 

C. blanc, S. Argus Z. (Rhyncospora Vahl.) 
feuilles un peu raides, épis blanchâtres, c. marais 
de Garaison E. 

3. SCirpe, SCIRPUS L. 

… À, Epi solitaire. 
* S. des marais, S. Parusrris Z. souche vivace 
rampante, tiges simples épaisses, c. c. les fossés, 
les marais E. 

S. multicaule, S. Muzricauzrs LL. souche vivace 
courte et fibreuse, tiges simples minces, c. marais 
de Garaison E. 

S. aciculaire, S. Acrcuzaris L. souche annuelle 
fibreuse, tiges simples fihformes, c. bords des ma- 
rais de l’Armagnac E. 

Ces trois espèces entrent dans le genre KEzro- 
cHARIS À. Br. 

._ S. flottant, S. Fiurrans L. tiges rameuses, c. les 
marais de l’Armagnac et de Garaison E. 
B, Plusieurs épis, tiges cylindriques. 

S. des lacs, C. Lacusrris L. épis ovales, c. les 
étangs de l’Armagnac E. 

S. globuleux, S. HozoscHæxus ZL. épis en capitules 
globuleux, c. c. les rivières, les lieux humides E. 

S. sétacé, S. SETACEUS ZL. épis serrés, ovales, pe- 
tits, tiges sétacées, c. les lieux sablonneux et hu- 
mides de l’'Armagnac E. 

C, Plusieurs épis, tiges trigones. 

S. maritime, S. Marrrimus L. épillets à pédicelles 
simples, c. les lieux humides E. 

S. des bois, $S. Syzvaricus L. épillets à pédicelles 
rameux, c. les lieux humides de l’Armagnac E. 


4. Linaigrette, Erropnoron Z. 


L. à larges feuilles, E. Larrrourum Hopper, r. les 
marais de l’Armagnac, à Barbotan, Estang, etc. E. 


— 264 — 


5. Laiche, Carex Z. 


A, Epi simple solitaire au sommet de la tige. 


L. pulicaire, C. Purrcaris L. 2 styles, r. les ma- 
rais à Barbotan, à Estang, à Marsolan E. 
B, E'pi terminal composé d’épillets androgynes. 

L. distique, C. Disricua Æuds. capsule à bec 
bidenté, r. les prairies humides à Marsolan E. 

a \ 

L. des sables, C. ArEnarra ZL. capsule à large 

bordure membraneuse, c. c.c. dans les sables des 


landes et probablement dans les sables de l'Ouest 
du département E. 


C, Plusieurs épis androgyns. 
+ Epis mâles au sommet. 

L. de Renard, C. Vuzrina Z. tige ferme, triquètre, 
angles tres aigus, c. c. les lieux humides E. 

L. muriquée, C. Muricara ZL. écailles scarieuses, 
ferrugineuses, c. c. les prairies E. 

L. interrompue, C. DivuzsA Goodépi grêle, écailles 
d’un blanc verdâtre, c. les bois E. 

L. paniculée, C. Panicuzara L. épillets distants, 


écailles largement bordées de blanc, c. prairies ma- 
récageuses E. 


++ Epis femelles au sommet. 
. L. échinulée, C. Eciara Murr. capsules étalées 
en étoile, c. les prairies E. , 
L. éloignée, C. Remora ZL. bractées très longues, 
c. les bois humides KE. 


D, Plusieurs épis mâles au sommet, un ou plu- 
sieurs épis femelles axillaires. 
+ Capsules à bec arrondi, glabres; * 2 stigmates. 

L. raide, C. Srricra Good. tiges triquètres, souche 
sans stolons, c. marais de l’Armagnac P E,. 

L. trinervié, C. Trinervis Desgt. tiges obscuré- 
ment triquètres, souche stolonifere, les sables de 
l’'Armagnac ? E. 

L. aiguë, C. Acura Fries. tige triquètres à angles 
= souche stolonifère, c. marais de l’Armagnac 


— 265 — 


** 3 shigmales; À capsules glabres. 

L. glauque, C. Grauca Scop. plante toute glau- 
que, c. co, c. les prés, les bois P. E. 

L. géante, C. Maxmma Scop. feuilles très larges, 
planes, c. c. c. les bords des ruisseaux E. 

L. pâle, C. Parzescexs Z. capsule obtuse percée 
au sommet d’une ouverture arrondie, c. les prés 
humides P. E. 

L. panicée, C. Panicra ZL. capsule ovoïde lisse, 
souche stolonifere, c. les prés humides E. 


À À Capsules velues, bractée inférieure non 
engainante. 

L. précoce, C. Præcox Jacq. bractée inférieure 
scarieuse à la base, capsules pyriformes, c. c. les 
bois secs P. 

__ L. tomenteuse, C. Tomexrosa L. bractée inférieure 
foliacée, capsules globuleuses obovées, c. les bois E. 


XX À Capsules velues, bractée inférieure 
engaînante. 
L. gynobase, C. Gyxopasis Vill. un ou plusieurs 
épis fémelles à la base de la touffe portée sur de 
longs pédoncules, c. c. c. les bois calcaires P. 


++ Capsules à bec long, bicuspidé; * 3 stigmates. 
* Capsules glabres, bractée inférieure engaînarñte. 
. L. des bois, C. Syivarica Huds. épis femelles 
linéaires, lâches, penchés et pendants, r. les bois à 
Marignan E. 

L. jaune, C. Frava L.épis globuleux, rapprochés, 
jaunes à la maturité, c. les marais de l’Armagnac 


L. distante, G. Disraxs L. épis femelles très 
éloignés les uns des autres, denses et pédonculés, 
c. les prairies hunudes E. 

L. faux souchet, C. Pseuno-Cyrerus L. épis fe- 
melles rapprochés, pendants,-c. les marais E. 

** Capsules glabres, bractée inférieure non 

engainante. 

L. des rives, C. Riparra Curt. écailles des épis 
mâles toutes aristées, bords des ruisseaux E. 


— 266 — 


L. des marais, C. Pazunosa Good. écailles infé- 
rieures des épis mâles obtuses au sommet, c. bord 
des étangs de l’Armagnac E. 

L. enflée, C. Vesrcarra L. capsules très grosses, 
enflées, c. les étangs de l’Armagnac E. 


*#* Capsules velues. 
L. hérissées, C. Hirra L. feuilles velues, c. c. les 
bords des ruisseaux E. 
Var. Hirrærormis ZL. f. glabres, c. prairies hu- 
mides E. 


XCIV. GRAMINÉES Juss. 


A, Epillets non insérés dans les excavations 
du rachis. 


À, Fleurs ne s’élalant pas pendant la floraison. 


+ ORYZÉES, glumes nulles ou presque nulles. 
1. Léersie, LeEersra Soland. 


+ PHALARIDEES, épillets à une fleur fertile, 
styles longs, shiymaies sortant au sommet de la 
fleur. | 
2. Phalanis, Paararis L. fleur fertile accompagnée 

de petites. écailles cihées. 

3. Phléole, Pareum L. stigmate plumeux, épillets 
en épi cylindrique. 

4. Alopécure, Arorrcurus L, styles soudés en un 
seul terminal. 

5. Flouve, Anraoxanraum Z. 2 étamines seule- 
ment. 

6. Mybore, Mysora Adans, épillets latéraux en 

épi filiforme. À 
7. Cynodon, Cynorox Rich. épis en panicule di- 

gitée. 

TT} PANICEES, épillets à une fleur fertile, styles 
longs, stigmates sortant au-dessous du sommet 
de La fleur. 

8. Digitaire, Dicrrarra Scop. épillets géminés en 
panicule digitée. 


— 967 — 


9. Panic, Panicuu Z. épillets en panicule rameuse. 
10. Sétaire, SETARIA Beau. sé entourés d’un 
imvolucre de soies raides. 
11. Echinaire, Ecarnarra Desf. glumelle inférieure 
terminée par des épines. 
__ 12. Seslérie, SescerrA Scop. glumelle inférieure 
terminée par des dents mucronées ou aristées. 


RSR YRE PITU) 
== 5 


PE pme 


AL 
à 


B, Fleurs s’étalant pendant la floraison. 
+ ANDROPOGONEES, épillets géminés. 
13. Andropogon, AnproPoGox L. 
+ ARONDINACÉES, épillets de 2-6 fleurs, glu- 
melles membraneuses, carènées sur le dos. 
14. Phragmite, Paracmites Trin. fleurs en gran- 
des panicules. 
+17 AGROSTIDEES, épillets épars à une seule 
fleur, glumelles membraneuses carénées sur le 
dos. 


Fig. 28. — Melica uniflora : a épillet composé de deux fleurs, 
l’une inférieure fertile et sessile, l’autre supérieure pédicellée et 
rudimentaire; — b fleur fertile dont on a enlevé la valve interne 
de la glume pour faire voir le pistil et les trois étamines. 


— 


15. Calamagrostide, Caramacrosris Adans, glu- 
melle tronquée ou dentée au sommet. 

16. Agrostide, AcGrosris Z. épillets pédicellés, 
comprimés. 

17. Gastridie, Gasrriprum Beauv. épillets presque 
sessiles globuleux à la base. 


PTT STIPACÉES, épilleits en panicule, ghumel- 
les coriaces à la maturité. 


18. Mil, Mruiuu Z.. épillets comprimés. 


++4+ ATROPSIDÉES, épillets en panicule; glu- 
melles membraneuses, l’inférieure carénée et mu- 
tique. 


19. Aïropside, Arropsis Beauv. épillets globu- 
leux. 


+++7t AVENACEES, épillets en panicule, glu- 

melles herbacées ou membraneuses, l’inférieure 

arrondie mulique ou munie d'une arêle sur le 

dos. 

20. Canche, Arra ZL. glumelle inférieure 3-5 den- 
tée, tronquée. | 

21. Avoine, AvenA L. glumelle inférieure arron-- 
die sur le dos, bidentée, aristée. 

22. Arrhenathère, ARRHENATHERUM Beauv. glu-. 
melle inférieure carénée sur le dos, bifide. 

23. Houque, Horcus L. glumelle inférieure, ca- 
rénée, obtuse. 

24. Kœlerie, KæzerrA Pers. glumelle inférieure 
entière et mutique ou bidentée aristée. 

25. Catabrose, Carasrosa Beauv. glumelle infé-. 
rieure carénée, Scarieuse, tronquée ou arrondie au 
sommet, mutique. x 


+-+++++ FESTUCACEES, épillets épars, glu- 
melles herbacées, l’inférieure mutique ou munie 
d’une arêle terminale. 
* Grlumelle inférieure ni apiculée, ni aristée, 
fruil non appendiculé. 
26. Glycérie, Gzycerra À. Br. glumelle inférieure 
arrondie sur le dos, obtuse ou tronquée. 


— 269 — 


27. Paturin, Poa L. glumelle inférieure carénée, 
entière et mutique. 

28. Eragrostide, Enracrosris Beauv. épillets li- 
néaires, de 10 à 25 fleurs. 

29. Brize, Brrza L. épillets de 5 à 10 fleurs lon- 
guement pédicellées en panicule rameuse. 

30. Mélique, Mezrca ZL. épillets de 2 à 4 fleurs en 
panicule. 

** Glumelle inférieure apiculée ou aristée, fruit 
non appendiculé. 

31. Scleropoa, Screropoa Gris. glumelle supé- 
rieure bidentée au sommet. 

32. Dactyle, Dacrvus L. glumelle supérieure bi- 
fide au sommet. 

33. Danthonie, Danraonra D C. glumelle supé- 
rieure entière au sommet. 

*** Glumelle inférieure apiculée ou arustée, 

fruit appendiculé. 

34. Cynosure, Cynosurus L. épillet en panicule 
spiciforme, unilatérale, glumelle inférieure bidentée, 
aristée entre les dents. 

85. Vulpie, Vurrra Gmel. glumelle inférieure fu- 
siforme carénée, arête terminale. 

36. Fétuque, Fesruca L. glumelle inférieure ar- 
rondie. 

37. Brôme, Browus L. glumelle inférieure caré- 
née, arête insérée au-dessous du sommet. 


B, Epillets insérés dans les excavations du 
rachis. 
* Epillets réunis 2 à 6 sur chaque dent 
du rachis. 
+ HORDEACEES. 
38. Orge, Horpeuw. ZL. 
* * Epillets solitaires sur chaque dent 
| du rachis. 
+ + TRITICEES deux ou plusieurs fleurs 
dans chaque épullet. 
àk Graines pubescentes au sommet. 
39. Froment, Triricuu L. épillets sessiles, glume 
à une seule arête. 
15* 


— 270 — 

_ 40. Œgylops, Œcxrors L. épillets sessiles, glume 
a 3-5 arêtes. 

41. Brachypode, Bracayronrum Beauv. épillets 
brièvement pedicellés. | 

k À Graines glabres au sommet. 

42. Ivraie, Lorrum L. glumelle inférieure équila- 

tère. 


43. Gaudinie, Gaunvra Beauv. glumelle inférieure 
inéquilatere. ; 


+++ NARDOIDÉES épillets à une seule 
fleur, un seul sitigmate. 
44, Nard, Narous Z. 


1. Léersie, Léersra Soland. 


L. faux ris, L. Onrizoïnes Sol., c. les fossés, les : 


marais À. 
2. Phalaris, PHararis L. ‘ 


P. à épis courts, P. Bracaysracmis Link. racine 
fibreuse, panicule, spiciforme, épis gros, r. les 
champs à Lectoure, Marsolan, Sempesserre E. 

P. roseau, P. ArunpIvacEA ZL. souche rampante, 
paniculée, étalée, c. bord des eaux E. 


3. Phléole, Pareux L. 


P. des prés. P. Prartexse Z. souche vivace, courte 
et fibreuse, c. c. les prés E. 

P. noueux, P. Nonosum L. souche vivace, courte 
et tuberculeuse, c. c. c. les prés, les chemins E. 

P. de Bœhmer, P. Bœxmerr Wib. glumes linéai- 
res A tronqués au sommet, c. les co- 
teaux calcaires EF. 

P. des sables, P. Arexarium Z. chaumes rameux 
des la base, c. sables de l’Armagnac E. 


4. Alopécure, AroPecurus L. 
A. des prés, À. Prarensis L. tige dressée, lisse, 
c. les prairies P. E. 
À. bulbeux, À. Buzsosus L. souche tuberculeuse, 
c. les eux humides et sablonneux E. 
A. Agreste, À, Acresris Z. tige dressée, scabre 
au sommet, C. c. c. les champs P. E. 


— 271 — 


A. Géniculé, À. Gexrcurarus Z. tige géniculée à 
la base, c. les prairies, les champs humides E. 


5. Flouve, ANTHOxANTHUM Z. 
F. Odorante, A. Oporarum ZL., c. c. c. les. prés 
PE. 


6. Mybore, Mysor4a Adans. 
M. naine, M. Minima Coss. et Germ., c. les sables 
de l’Armagnac P. 


7. Cynodon, Cyxonox, Rich. 
C. dactyle, C. Dacrycon Pers., c. c. c. lieux secs 
8. Digitaire, Dicirarra. 

D. Sanguimale, D. Saxcuinais Scop. chaumes 
couchés et ascendants, c. c. champs, vignes, terres 
légères E. A. 

. glabre, Grasra Rœm et Sch. chaumes entiè- 
rement couchés, c. les sables de l’Armagnac E. A. 


9. Panic, Panicum ZL. 
P. cuisse de coq, P. Crus Gazzr Z. (Echinochloa 
Beauv.), ©. c. c. heux sablonneux, décombres E. A. 


10. Sétaire, SÉTARIA. 
S. verte, S. Vrrinrs Beauv. soies non accrochan- 
tes, vertes ou rougeâtres, c. c. lieux cultivés A. 
S. glauque, S. Gzauca Beauv. soies non accro- 
chantes d’un jaune roussâtre, c. c. lieux cultivés A. 
S. Verticillée, S. VErrIcILLATA Beauv. soies accro- 
chantes, c. c. c. heux cultivés A. 


11. Echinaire, Ecxivarra Desf. 
E. en tête, E. Caprrratra Desf. épis courts, etc., 
R. R. R. La Sauvetat E. 


12. Seslérie, SESLERIA SCOp. 
S. bleuâtre, S. CæœruLea Ard. coteaux secs? E. 


13. Andropogon, ANDROPOGON L. 
A. pied de poule, A. Iscaæxux ZL. panicule de 5 à 
10 épis digités, c. c. les bois secs E. A. 
14. Phragmite, Paracmites Tran. 
P. commun, P. Couuunis Trin. (roseau des ma- 
rais), ©. c.c. bord des eaux dans l'Armagnac, r. 
le long du Gers, de l’Arrats, de la Gimone, etc. E. A 


— 9172 — : 


N. B. On cultive le vrai roseau {Arunno Donax Z.) 
sur les coteaux calcaires et frais. 


15. Calamagrostide, Caramacrosris À dans. 
C. des bois, C. ErPrceros Roth., c. bois humides 
: À. 


16. Agrostide, Acrosris L. 
A, Feuilles radicales filiformes enroulées. 

A. des chiens, A. Canina L., c. c. c. prés et bois 

humides E. 
B, Feuilles radicales planes. 

À. blanches, A. Azsa L. ligule oblongue, c. c. 
les terres légères E. 

A. commune, À. Vurearis L. ligule courte et tron- 
quée, glumes aiguës, c. c. c. les terres légères E. 

A. stolonifère, À. SroronirerA L. ligule courte et 
tronquée, glumes obtuses c. lieux humides E. 


17. Gastridie, Gasrrinium Beau». 
G. lendigère, G. LEenpicerum Beauv. c. c. les 
champs après la moisson E. A. 


18. Mi. Murox L. 

M. diffus, M. Errusuu Z. c. les bois de l’Arma- 
gnac E. PUITS 
19. Airopside, Arropsis Beauv. 

À. globuleuses, À. Grogosa Beauv. c. sables des 


landes E. 
20. Canche, Arra L. 


À, Feuilles planes. 
C. Cespiteuse, À. Cæsrrrosa L. c.c.à Garaison E. 


B, Feuilles enroulées ou plées. 


C. caryophyllée, A. CaryorHyLLœa L. épillets 
écartés les uns des autres, c. c. c. les terres légè- 
res E. | 

C. précoce, A. Præcox Z. épillets rapprochés, li- 
gule lacérée, c. les terrains sablonneux P. 

C. asgrégée, À. Murricuzmis Dum. épillets rap- 
prochés, ligule non lacérée, c. bords de l’Adour E. 

C. flexueuse, A. Frexuosa ZL. ligule courte et 
profondément bilobée, c. les bois à Garaison E, 


Lee Mo Ne - : d) def data 


— 913 — 


21. Avoine, AvEenA ZL. 
À, épillels pendants, + fleurs non articulées. 
À. cultivée, A. Sariva L. fleurs en panicule lâ- 
che, cultivée, souvent spontanée. 
À. d'Orient, À. Orrenrauts Schreb. panicule plus 
serrée, unilatérale, cultivée, rarement spontanée. 


++ Toutes les fleurs articulées. 

A. barbue, A. Barsara Brot. glumelle inférieure 
bifide, lobes terminés chacun par une arête, c. les 
tertres E. 

A. folle, A. Farua Z. glumelle inférieure termi- 
née par deux dents aiguës, c. les moissons E. 


+++ Fleur inférieure seule articulée. 
A. de Ludovic, A. Lunovicrana Dur. épillets à 2 
fleurs, c. c. c. les moissons E, 
A. stérile, A. Srertuis L. épillets à 3 ou 4 fleurs, 
R. pres de l’ancien cimetière d'Auch. 


B, Epulleis dressés, + liqule lancéolée. 

A. sillonnée, A. Surcara Gay. épillets luisants, 
panachés de fauve et de blanc, c. à Garaison. 

A. jaunâtre, A. Fravescexs L. épillets formant 
une belle panicule d’un jaunâtre luisant, c. c. c. les 
prés, les bois E. 

A. pubescente, À. Pusescexs Z. épillets panachés 
de blanc et de violet, pédicelle barbu sous la fleur, 
c. prés secs, bois E. 


22. Arrhénathère, ARRHENATERUM Beau. 

À. élevé, A. Erarius Beauv. glume inférieure, 
uninerviée, c. c. les haies, les bois, les prés E. — 
Var. Buzsosun, plusieurs tubercules superposés au- 
dessus du collet. 

A. de Thore, A. Tnorer Desm. glumes triner- 
viées, c. sables des landes E, 

23. Houque, Hozcus L,. 

H. laineuses, H. Laxarus Z. arête ne dépassant 
pas les glumes, c. les prés, les bois E. A. 

H. molle, H. Morus L. arète dépassant longue- 
ment les glumes, c. prés, bois E. A. 


— 914 — 


24. Kœlérie, Kæzerra Pers. 


K. en crète, K. Crisrara Pers. des pousses sté- 
riles à la base des tiges, c. bord de l’Adour E. 

K. Phléoïdes, K. Puzeornes Pers. point de pousses 
stériles à la base des tiges, c. c. heux secs E. 


25. Catabrose, Caraprosa Beau. 


C. aquatique, C. Aquarica Beauv., c. fossés et 
marais de l’Armagnac E. 


26. Glycérie, Gzycerra À. Pr. 


G. flottante, G. Fiurraxs À. Br. ligule presque 
aiguë, feuilles aiguës, c. c. fossés, ruisseaux E. 

G. aquatique, G&. Aquarica Wahl. hgule tronquée, 
feuilles obtuses E. 


9." Paturim,; POA LS 
À, Tige sensiblement comprimée jusqu'au sommet. 


P. comprimé, P. Compressa L., c. c. prairies sè- 
ches, décombres E. 


B, Tige cylindrique vers le sommet. 


P. annuel, P. Axxua Z. ligule oblongue, panicule 
à rameaux solitaires ou géminés, c. c. c. partout 
ÉCAPSE: A; 

P. des bois, P. Nemorazis Z. ligule courte, gaîne 
des feuilles plus courte que les entre-nœuds, c. les 
bois E. 

P. trivial, P. Trivrauis ZL. ligule oblongue, base 
de la panicule de 3-5 rameaux, c. les chemins P. E. 

P. des prés, P. Prarexsis Z. ligule courte, gaine 
des feuilles plus longues que les entre-nœuds, 
c. c. c. les prés, les champs P. E.. 

Var. Angustifolia (L.) feuilles étroites. 


C, Tige cylindrique dès la base. 
. P. bulbeux, P. Buzsosa ZL. collet bulbeux, c. c. c. 
lieux secs P. 
Var. Vivipara (L.) épillets vivipares. 
28. Eragrostide, Eracrosris Beauw. 


E. à gros épis, £. MrcasracarA Link. épis assez 
gros, épillets brièvement pédicellés, c. c. les lieux 
sablonneux E. A. 


— 975 — 


E. pileuse, E. Prrosa Beauv. épis petits, épillets 
longuement pédicellés, c. l’Armagnac, les lieux hu- 
mides et sablonneux E. A. 


29. Brize, Briza L. 
B. moyenne, B. Mepra L. higule courte, tronquée, 
cc. c-prés, bois, etc. P. E. 
B. mineure, B. Mixor Z. ligule lancéolée-aigué, 
c. les boulbènes et les sables E. 


30. Mélique, Mézica L. 
M. uniflore, M. Uxrrcora ZL., c. les bois frais E. 


31. Scleropoa, ScLeropoa Gris. 
S. roide, S. Ricina Gris., c. c. les lieux secs, les 
murs E. 
32. Dactyle, Dacryus LL. 
D. aggloméré, D. GzomErata ZL., c. c. les prés, 
les bois E. 
33. Danthonie, Daxraonra D C. 
D. couchée, D. Decuwsexs D C, c.c.les landes, 
les bois boulbéneux E. 


34. Cynosure, Cyrosurus L. 

C. à crêtes, C. Crisrarus Z. panicule spiciforme, 
linéaire, c. c. c. les prés E. 

C. hénissé, C. Ecainarus ZL. panicule ovale, uni- 
latérale hérissée, r. les champs à Lectoure, à Mont- 
fort E. 

35. Vulpie, VurrrA Gmel. 

V. queue de rat, V. Myuros Æchb. panicule spi- 
ciforme, glumelle supérieure aristée, r. les murs à 
Lectoure E. 

V. fausse queue de rat, V. Pseuno-myuros Soy- 
Val. glumelle non aristée, panicule courte, éloignée 
des feuilles, c. c. les champs, les murs. 

V. queue d'écureuil, V. Scrurornes Gmel. glu- 
melle non aristée, panicule allongée et rapprochée 
des feuilles, c. les lieux sablonneux E. 


36. Fétuque, Fesruca Z. 
A, Feuilles radicales enroulées-sétacées. 


F. à feuilles minces, F. TenurrozrA Sibt. feuilles 
d'un vert pâle, toutes capillaires molles, c. les landes 
sablonneuses E, 


Ed 


— 216 — 


F. des brebis, F. Ovrna Z. feuilles vertes, toutes 
filiformes subulées, c. les landes E. 

F. duriuscule, F. DuriuscurA L. feuilles d’un vert 
un peu glauque, sétacées, carénées, dures, c. c. co- 
teaux secs et friches arides E. 

F. rouge, F. Rupra Z. feuilles radicales sétacées- 


anguleuses, les caulinaires plus larges et presque 


planes, c. les prés, les bois secs E. 
B, Feuilles radicales d’abord planes. 


F. sylvatique, F. Syzvarica Vull. higule oblongue, 
obtuse, c. les bois à Garaison E. 

F. arondinacée, F. Arunpinacea Sm. ligule courte 
et tronquée, souche rampante et stolomfere, c. 
bords des eaux E. 

F. des prés, F. Pratensis /Zuds. panicule étroite, 
souche fibreuse, c. c. les prés E. 

F. gigantesque, F. GicantEea Vall. panicule très 
lâche et très étalée, souche fibreuse, c. bois humi- 
des E. 

37. Brôme, Brouus Z. 
À, Epillets plus larges au sommet après la flo- 
raison. 
+ Arèles toujours dressées. 

B. des toits, B. Tecrorum L. chaume pubescent 
au sommet, c. c. les murs, les chemins E. 

B. stérile, B. Sreruis L. chaume glabre, luisant, 
c. c. c. partout E. 

+++ Arètes d'abord dressées puis étalées. 

B. de Madrid, B. Maprirensis L. panicule oblon- 
gue et lâche, chaume glabre au sommet, c. lieux 
secs au midi E.. 

B. rougeâtre, B. Rusexs ZL. panicule obovée, très 
compacte, chaume pubescent au sommet, c. c. les 
chemins E. 

B, Æpillels plus étroits au sommet, qlume supé- 
rieure non cilide. 

B. rude, B. Asrer L. panicule penchée, gaines 
velues, c. c. les bois des coteaux E. 

B. gigantesque, B. Graanreus L. panicule pen- 
chée, gaines velues, c. les bois E. 


— 911 — 
B. dressé, B. Errcrus Æuds. panicule droite, 
c. lieux secs E. 
C, Epillets plus étroits au sommet, glume supé- 
rieure ciliée de poils raides. 
B. des champs, B. Arvensis Z. feuilles inférieures 
à gaïnes pubescentes, épis étroits, c. c. les champs 


[e>) 


B. sécalin, B. Secarunus Z. feuilles inférieures à 
qu glabres, épis larges, luisants, c. les champs 
B. mou, B. Morus L. feuilles inférieures à gaines 
velues, épis larges, pubescents, c. c. c. les prés, 
les champs E. 

38. Orge, Horpeux Z. 

0. queue de souris, H. Murinuu L. épis gros, glu- 
melle inférieure longuement aristée, c. c. c. bords 
des chemins E. 

O. sécalin, H. Secazinum Z. épis étroits et li- 
néaires, glumelle inférieure brièvement aristée, c. 
les prairies E. 

On cultive les Æ. Vulqare L., Hexasticon L., etc. 


39. Froment, Triricum Z. 
F. des chiens, T. Caxinum L. souche fibreuse, 
gazonnante, c. les haies, les lieux frais E. 
F. rampant, T. Repexs L. souche traçante, c. c. c. 
les lieux cultivés E. 
Var. Pungens feuilles roulées à pointe dure. 
On cultive le 7. Hybernum L. (blé) et ses variétés. 


40. Ægylops, Æcxzors L. 
Æ. ovale, Æ. Ovara L. c. les tertres calcaires au 
midi E. 
Al. Brachypode, Bracayroprum Beauv. 
À, Plante de 20 centimètres au plus. 


B. à deux épis, B. Disracaron Beauv. c. tertres 
et rochers arides E. 


B, Plante de 60 centimètres au moins. 
B. pinné, B. Pixnarum Beauv. chaumes rameux 
à la base, c. c. les lieux secs E. À 
B. des bois, B. Syzvaricum À. et Sch. chaumes 
non rameux à la base, c. bois E. 


— 918 — 
42. Ivraie, Lorrum ZL. 


À, Epilleits lancéolés. 


I. vivace, L. Perenne L. épillets appliqués contre 
l'axe à la floraison, c.c. c. prairies, chemuns, etc. 
E. 

I. multiflore, L. Murnircoruu Lam. épillets étalés- 

T4 \ . 7 
dressés à la floraison, r, environs de la gare à Auch 


B, Epillets elliptiques. 
I. des lins, L. Lixicora Sond. épillets petits, obo- 
vés, c. les lins. 
I. enivrante, L. Treuurenrum ZL. épillets gros, 
oblongs, c. les moissons. 


43. Gaudinie, Gaupinra Beau. 
G. fragile, G. Fracus Beauv. c. les bords des 


champs E. 
44, Nard, Narpus Z. 


N. roide, N. Srricra Z. c. pâturages près de Ga- 
raison E. 


ACOTYLÉDONÉES. 
XCV. FOUGÈÉRES Juss. 


A, Fructification à la page inférieure 
des feuilles (Frondes). 


+ Feuilles divisées ou profondément 
découpées. 


1. Polypode, Pozxronium Z. frucüfications en 
groupes arrondis ou un peu allongés. 

2. Cetherac, Cernerac, Bauh. fructifications en 
groupes linéaires couvrant toute la page inférieure 
des feuilles. 

3. Doradille, AsPzenium L. fructifications en grou- 
pes linéaires, épars et solitaires. 

4, Ptéride, Preris ZL. fructifications formant une 
ligne qui borde tous les segments de la feuille. 

b. Adianthe, Anranraum Z. frucüfications en pa- 
quets irréguliers sur les bords de la feuille. 


— 279 — 


+ +. Feuilles entières ou non profondément 
découpées. 

6. Scolopendre, Scocopenprium Smith. fructifica- 
tions en groupes linéaires, parallèles entre eux et 
obliques à la nervure moyenne de la feuille. 

7. Blechne, Brecaxum Smilh. frucüfications en 
deux séries parallèles à la nervure moyenne de la 
feuille. 

B, Fructfications en panicule ou en épi. 

8. Osmonde, Osmoxpa Z. fructifications en pani- 
cule au sommet de la tige, feuilles divisées. 

9. Ophioglosse, Opxroccossuu L. fructifications en 
épi, feuille entière. 


Fig. 29. 


1. Polypode, Pozyronrum Z. 

P. commun, P. Vurcare ZL. feuilles pinnatifides, 
c. c. sur les rochers, les vieux murs, les vieux arbres 
E. A. 

P. fougère mâle, P. Frx-MAs Z. feuilles bipin- 
nées, pinnules arrondies, groupes de fructifications 
assez grands, c. les tertres des fossés dans l’Arma- 
gnac E. A. 

P. oreoptère, P. Onrrorrerts Æhr. (Polysticum 
Roth.) segments linéaires lancéolés aigus, pinnati- 
partites, glanduloso-résineux en-dessous, c. bords 
du Gers à Lassales et a Garaison. 

P. aiguillonneux, P. Acurearum Z. (Aspidium 


Fig. 29. — Polypodium : a fragment de fronde fructifère; — 
b sore composé d’une écaille et d’un grand nombre de capsules; 
— € capsule entière; — d capsule ouverte. 


— 280 — 


R. Br.) feuilles bippinnées, pinnules aiguës, aiguil- 
lonneuses, groupes de fructifications petits, c.c. 
bords des ruisseaux, fossés E. A. 

P. fougère femelle, P. Krizrx Femina Z. (Cystop- 
teris Coss. et (rerm.) feuilles bippinnées, pinnules 
incisées-dentées, fructifications en groupes un peu 
Ho R. au pied des murs de l’église à Barbotan 
L. À. 

2. Céthérac, Ceruerac Bauh. 


C. des pharmacies, C. Orricinarum Z. c. c. c. les 
rochers, les vieux murs E. A. 


3. Doradille, Aspcenium L. 


D. Polytric A. Tricomaxes L. feuilles pinnées, 
allongées, à pinnules ovales-arrondies, c. c. les 
haies, les rochers à l’ombre E,. A. 

D. rue des murailles, A. Rura Murarra Z. feuilles 
courtes (6 à 12 centimètres), à lobes cunéiformes, 
pétiole vert. c.c. les rochers, les vieux murs 
PP ec 

D. noire. A. ADprantraum Nicrum Z.. feuilles assez 
grandes (15 à 40 centimètres), à lobes lancéolés, pé- 
tioles-noirâtres, c. c. sous les haies E. A. 


4. Ptéride, Preris ZL. 
P. aquiline, P. Aqua L., c. c.'c. les bois E. À. 


5. Adianthe, Apranraum L. 

A. capillaire, À. Caprzzus VexERIS L. À., rochers 
humides, fontaine de Carlés, près d’Auch, La 
Bouère et Cardès, pres Lectoure, Malausanne, près 
Condom E. A. . | 

6. Scolopendre, ScoLopexprium Smith. 

S. Officinal, S. Orricaze Smith, c. c. dans les 

vieux pins, sous les grands rochers humides A. 
7. Blechne, Brecanum Smith. 

B. en épi, B. Srrcaxr Smith, les tertres, les haies 
dans l’Armagnac A. 

8. Osmonde, Osmoxpa Z. 


O. royale, O. Recaus L., les marais tourbeux de 
l’Armagnac à Barbotan, à Sainte-Christie E. 


— 981 — 


9. Ophioglosse, OPxrocLossuu. ZL. 


, ©. commune, ©. Vurcare L., c. les landes, les 
bois et surtout les prairies humides P. E. 


XCVI. MARSILÉACÉES Brown. 


1. Marsilée, MarsicEeA L. 2 ou 3 involucres cap- 
_sulaires sur un pédicelle, À 
2. Pilulaire, Przucarra L. un seul involucre cap- 
sulaire subsessile. 


1. Marsilée, MarsiLea Z. 

M. à 4 feuilles, M. Quaprrrorra Z, feuilles qua- 
drifohées, nageantes, longuement pétiolées, c. dans 
les marais de l’'Armagnac E. A. 

P. pilulifère, P. Prurrrera L. feuilles fasciculées 
étroites et linéaires, c. les étangs et les marais de 
l’'Armagnac E. A. 


XCVII. LYCOPODIACEES. 
1. Lycopode, Lyrcoponruu Z. 
L. inondé, L. Inunparum Z. petite plante musci- 
forme à épi fructifèere terminal, r. les marais tour- 
beux de lArmagnac à Barbotan, Estang, etc. E. A. 


XCVIII. EQUISETACEES Rich. 
Prêle, Equiserum L. 

A, Tiges fructifères sans rameaux vertrcillés. 

P. des Thelmateia, E. Taezmarera E'hr. tige fruc- 
tifere grosse, courte, gaînes à 8-12 dents, tige sté- 
ile munie de rameaux verticillés longs et très nom- 
breux, c. c. c. bords des ruisseaux, heux humides 
4 1 

P. des ‘champs, E. Arvense L. tige fructifère assez 
grosse, assez courte, gaines làches à 20-530 dents, 
tiges stériles à rameaux verticillés très longs et peu 
nombreux, c. champs humides H. P. 

P. d'hiver, E. Hyemaze L. tiges fructifères et 
stériles, grêles et longues (de 80 centimètres à 
1 mètre 40), gaines apprimées contre la tige à 15- 
20 dents, les tiges stériles à rameaux peu nombreux, 
r. à Cardes près Lectoure, rochers humides et ma- 
récageux à Sainte-Christie, à Estang, etc. P. E. 


16 


— 282 — 


B, Tiges fructifères à rameaux verticillés. 
P. des marais, E. Parusrre L. gaines lâches de 
6-12 dents, c. c. c. les marais, les fossés E. 


Fig. 30. 


P. des bourbiers, E. Limosuu Z. gaînes apprimées 
contre la tige à 15-20 dents E. 


XCIX. CHARACEES Rich. (plantes aquatiques 
immergées). 
1. Charagne, Cxara Z. verticilles des rameaux 
entourés à la base d'un involucre de papilles. 
2. Nitelle, Nirezza A ghard. verticilles des rayons 
dépourvus à la base d’un involucre de papilles. 


N'ayant pas suffisamment étudié les CHARACÉES, 
nous renvoyons à plus tard une Revue détaillée des 
espèces des deux genres de cette petite famille. 


Fig. 30. — Equisetum thelmateia : a rameau fructifère; — 
b écaille portant des capsules à sa base interne; — c capsule 
s’ouvrant; — d spore dont les filaments sont encore enroulés; — 
e spore dont les filaments sont étalés. 


ÉOUPLETS 
A CHANTER AU RETOUR DES HERBORISATIONS 


Ces couplets sont destinés à donner aux élèves le souvenir 
précis des localités dans lesquelles on trouve les plantes rares 
ou essentiellement méridionales de nos contrées. 

Nous les avons distribuées par arrondissement en com- 

_mençant par les stations du chemin de fer. 


REFRAIN. 


Chantons anus, chantons gaiment ensemble 
Chacun des lieux témoins de nos plaisirs, 
En les chantant avec vous, il me semble 
Joyeusement encor les parcourir (1). 


LECTOURE. 


Castex. 


Près de Castex le joli Nuphar jaune (2) 
Sur l’eau du Gers montre ses belles fleurs: 
A la Hillère on voit la Toute Bonne (3) 
Avec corolle à très pales couleurs. 


Chantons amis, etc. 


(1) Le refrain est tiré d’une chansonnette de botanique chan- 
tée à la dernière herborisation d'automne de M. de Jussieu, en 
1846. 11 peut être repris après chaque couplet, ou bien après 
chaque deux ou trois couplets, selon le goût ou la fantaisie des 
amateurs. 

(2) Nuphar lutea Smith. — (3) Salvia sclarea L. 


L 2 


— 984 — 


Tulle. 


Près de Lectoure, à Tulle, il faut aller 
Cueillir le Ciste à feuille de laurier (1); 
Da Trèfle d’or la corolle brillante (2) 
Couvre les prés d’une nappe charmante. 


La Marque. 


Sur le plateau de la Marque, cherchez 

Sous les gazons naissants, vous trouverez 
Deux Cerastium (3) pointant sur l'herbe à peine, | 
Un Myosotis (4) et non loin un Silène (5). 


Sur le coteau, dans le sentier tout proche, 
Vers le moulin dont l’aile tourne à gauche (*), 
Partout on voit fleurir la Capsella 

Que Reuter a dénommé Rubella. 


Un peu plus loin, aux galeries de l’Auze, 
Vous cueillerez mainte fleur fraîche éclose : 
Le Buphthalmum (6) et deux Erodium (7), 
Le Lepidium graminifohum. 


Près de la route, au-dessous de la Marque, 
Sur le rocher, d’assez loin on remarque 
Le Rhus que l’on nomme Corriaria (8), 

Et par très loin croit le Myrtyfolia (9). 


(1) Gistus laurifolius L. — (2) Trifolium aureum Thuil. — 


(3) Cerastium glomeratum Thuil. et C. obscurum Chaub.— 
(4) Myosotis stricta Link. — (5) Silene nutans L. — (*) Moulin 
de l’Aucate, qui tourne en sens inverse des autres moulins à 
vent. — (6) Buphthalmum spinosum L. — (7) Erodium prœcox 
Caw., et malacoides Wailld. — (8) Rhus corriaria L. — (9) Cor- 
riaria myrtifolia L. 


1 


— 985 — 
La Hune. 


Sur les rochers de la Hune l’on trouve, 

Près du Thlaspi (1), la Drave du printemps (2), . 
Le Muscari négligé de tout temps (3), 

Et dans les prés les Carex et la Flouve (4). 


Lectoure. 


Rentrons dans la cité démantelée (5), 

Sur les vieux murs prenons la giroflée (6), 
Le Centranthus (7) avec le Lycium (8), 
Le Dianthus (9) avec l’Absynthium (10). 


Dans les plâtras le Marrube blanchâtre (11), 
Tout à côté la Ballotte noirâtre (12), 

Près de la fleur d’or du Jasminium (13) 
Fleurissent les verts Chenopodium (14). 


Vers les anciens Moulins de la Justice, 
Où l’on pendait jadis les malfaiteurs, 
Vous trouverez, à la saison propice, 
Un Fumeterre à très petites fleurs (15).' 


En plein soleil, voyez les Momordiques (16), 
Avec des fruits ovales élastiques ü 
Lançant leur jus dès qu’on veut les toucher, 

Ou seulement de trop près approcher. 


(1) Thlaspi perfoliatum L. — (2) Draba verna L. — (3) Mus- 
cari neglectum Gren. — (4) Anthoxanthum odoratum L. — 
(5) Lectoure était autrefois une place forte à trois enceintes de 
murailles dont on voit encore les restes. — (6) Cheiranthus 
cheiri L. — (7) Centranthus ruber D C. — (8) Lycium Barba- 


rum Z. — (9) Dianthus caryophyllus L. — (10) Artemisia 
absintium L.— (11) Marrubium vulgare L. — (12) Ballota fœ- 
tida Lam. — (13) Jasminium fruticans L.— (14) Chenopodium 


vulvaria L. urbicum, L. Murale L, — (15) Fumaria Vaillantii 


Lais. — (16) Momordica elaterium, L. 
16* 


— 286 — 


St-Geny. 
En descendant, à l’est de la chapelle 
De Sant-Geny, vous trouverez la belle 
Angélique (1) tout le long du ruisseau, 
La Léersie au pied toujours dans l’eau (2). 


Bois du Ramier. 


Au mois d'avril, le brillant Bouton d’or (3), 
Aux bords aimés du serpenteux Rieutort, 
Se mêle à la Cardamine fleurie (4), 

Et l’'Anémone à fleur jaune et jolie (5). 


La, nous cueillons encore la Pervenche (6) 
Et le Carex qui sur l’onde se penche (7), 
Le Myosotis (8) et le beau Symphytum (9), 
Et l’Orobe (10) et le modeste Geum (11). 


Brescon. 


Au grand rocher du rocailleux Brescon, 

Sous lequel croît une belle Fougère (12), 

Vit l’Orobanche, à qui du vert Lierre (13) 
Un botaniste a conféré le nom. 


F Sainte-Croix. 


De Sainte-Croix la colline élevée 

Prodigue à nos regards des végétaux 

Rares encor, et peut-être nouveaux, 

Tels que la Sauge au sommet retrouvée (14). 


(1) Angelica sylvestris L. — (2) Lecrsia orizoides Sw. — 
(3) Ranunculus auricomus L. — (4) Cardamine pratensis L. — 
(5) Anemone ranunculoideg L.— (6) Vinca minor L.— (7) Carex 
maxima, Scop. — (8) Myosotis palustris With. — (9) Symphy- 
tum tuberosum £L.— (10) Orobus tuberosus L. — (11) Geum 
urbanum L. — (12) Scolopendrium officinale Sm. — (13) Oro- 
banche hederæ Vauch. — (14) Salvia aprica Dup. 


— 987 — 


Les Buplevrum (1) et les Cerastium (2), 
Les Lamium (3) avec les Allium (4), 
Les Lathyrus (5) et la petite Vesce (6), 
Lathyroïde y croît près de la Gesse. 


Et sans compter qu’en la vigne voisine, 
L’Arenaria, que l’on doit dédoubler (7), 
Va vous montrer sa corolle lutine 

Tout exprès pour vous faire endiabler (8). 


- Un peu plus loin, dans les champs de Groussan, 
Se cache dans les blés l’'Ornithogalle (9), 
Tout près, sur la pelouse aussi s'étale 
La Luzerne à légume jaunissant (10). 


Beaucoup plus bas, le long de la prairie, 
Pres du ruisseau qui descend vers l’Arrieu, 
Vous trouverez la Julienne chérie (11), 

Qui vous embaume au jour de Fête-Dieu. 


Montez encor jJusques à Peyregude, 

Dans la prairie, au-dessous du grand bois 
De la Bourdasse, et d’une multitude 

De beaux Orchis (12) vous allez faire choix. 


Près du hameau du Petit, la Gagée (13), 

Avec sa fleur presque Jaune orangée, 

Se montre à vous rare dans les guérêts, 

Et près de l’eau vous cueillez les Souchets (14). 


(1) Buplevram rotundifolium L. — (2 Cerastium obscurum 
Chaub. — (3) Lamium amplexicaule L. — (4) Allium panicu- 
jatum.ZL.— (5) Lathyrus latifolius L.— (6, Vicia Lathyroides. L. 
(7) Arenaria serpyllifolia L. — (8) Var micrantha. — (9) Orai- 
thogallum Pyrenaïcum L. — (10) Medicago minima Lam. — 
(11) Hesperis matronalis L.— (12) Orchis latifolia L.— (13) Gagea 
arvensis Schult. — (14) Cyperus longus L. et fuscus L. 


— 288 — 


Non loin de là, dans le même hameau, 

On voit fleurir les charmantes Circées (1) 

Avec la Menthe à pied presque dans l’eau (2), 
Et tout auprès des Renonculacées (3). 


Mirail. 


Aux alentours du bien soigné Mirail (4), : 
Sur les rochers nous cueillerons un Aïl-(5), 

Sur le plateau la rare Cynoglosse (6), 

La Mæhringie (7) avec le Loroglosse (8). 


Près des bassins, dans un bosquet charmant, 
On touvera l'Hellebore puant (9), 

Et non loi d’eux la Mercuriale verte (10) 

Au mois d'avril à nos yeux s’est offerte. 


Tout près encore le Galeobdolon (11) 

Orne les bois de ce joli vallon, 

Et dans les champs où croît le Rhagadiole (12), 
Plusieurs Vicia nous montrent leur corolle (13). 


Douat. 


Dans le bosquet, vers le nord de Douat, 
Sur les rochers le botaniste voit 

Une Arabis (14) avec une Epervière (15), 
Et tout auprès une Jolie Epiaire (16). 


(1) Circæa lutetiana L. — (2) Mentha sativa L. — (3) Ranun- 
culus acris L. bulbosus L. repens L. etc. — (4) Jolie campagne 
entre Lectoure et Lagarde. — (5) Allium paniculatum L, — 
(6) Cynoglossum officinale L. — (7) Arenaria trinervia L. — 
(8) Loroglossum hircinum Rich. — (9) Helleborus fœtidus L.— 
(10) Mercurialis perennis L. — (11) Galeobdolom luteum Huds. 
(12) Rhagadiolus stellatus D C. — (13) Vicia segetalis, Tauil. 


Cracca, L. Gerardi D C. — {14) Arabis hirsuta L. — (15) Hie- 
racium murorum L. — (16) Stachys alpina L. 


— 289 — 


Garbeau. 


Sur le chemin qui conduit à Garbeau, 

Les champs sont pleins de Tulipe précoce (1), 
D'Ornithogale (2), et le long du coteau, 

À chaque pas fleurit la Cynoglosse (3). 


Aspazot. 


Près d’Aspazot la brillante Alkékenge (4), 
Par la couleur de son calice étrange, 

En même temps que le fruit grossissant, 
Se carmine et boursoufle en müûrissant. 


Marsolan. 


A Marsolan, au bois de Richevolte, 
Faisons, amis, une bonne récolte 

De Narcissus (5), et la Diplotaxis (6) 
Est dans la vigne unie aux Arabis (7). 


Sous les rochers sur lequel le village 
Est établi au-dessus du vallon, 

On voit briller le riche et grand feuillage 
De l’'Echinops dit Spherocephalon (8). 


Adnirez-y dans la maigre févière 

L'un des plus grands et plus beaux Phalaris (9), 
Dont votre boîte à raison sera fière 

Quand vous prendrez ses épis bien fleuris. 


(1) Tulipa præcox Ten. — (2) Ornithogallum umbellatum L. 
— (3) Cynoglossum pictum Ait — !4) Physalis Alkekengi L. — 
(5) Narcissus pseudo-narcissus L. — (6) Diptotaxis viminea 
D C.—(7) Arabis thaliana L.— (8) Echinops sphærocephalus L. 
— (9) Phalaris brachystachys Link. 


— 290 — 


Lawenlaw. 


À Lawenlaw, dans mes champs en culture, 
Prenez donc la Saponaire (1) avec fleur 
Couleur de chair qui fait sur la verdure 
De son feuillage un effet enchanteur. 


Dans les moissons, voyez la Spéculaire (2), 
Parmi les lins le mince Lolium (3), 

Et la Luzerne à gousse orhbiculaire (4) 
Accompagne un Joh Trifohum (5). 


Près du ruisseau, cueillez dans la prairie 
Le Silaüs au feuillage luisant (6), 

La Spiræa (7) dont la cime fleurie 

Forme un bouquet tout fait et bien plaisant. 


Bazin. 


Dans les moissons la puante Bifore (8) 

Près de Bazin, infecte tous les champs; 

Ça m'est égal, dans la boîte de Flore 

Pour l'étranger j'en mettrai bien deux cents. 


Au potager, à travers les carottes, 

Navets, oignons, radis en mettre en bottes, 
On voit pousser le Chenopodium 

Rare, connu sous le nom d'Hybridum (9). 


(1) Saponaria vaccaria L.— (2) Specularia speculum 4. D. C., 
et hybrida 4. D.C. — (3) Lolium linicola Sand. — (4) Medi- 
cago marginata Wailld. — (5) Trifolium lappaceum L. — 
(6) Silaus pratensis Ben. — (7) Spiræa ulmaria L — (8) Bi- 
fora testiculata D, C. — (9) Chenopodium bybridum L. 


— 291 — 


Dans le bosquet derrière la maison, 

Si vous cherchez à la bonne saison, 
Vous trouverez la rare Helléborine (1) 

A large feuille, et plus tard la Carline (2). 


Castelneau. 


A l’Ast, non loin du bourg de Castelneau, 
Dans le soulan d’un rapide coteau, 

On cueillera la rare Psoralée (3), 

Dans nos pays pas encore observée. 


Montfort. 


Sur le penchant du coteau de Montfort, 
Qui fut jadis un très bon château-fort, 

On a trouvé la verte Crucianelle (4), 

Un Echinops (5) et la Jaune immortelle (6). 


Au mois de Juin allez de Gardebois, 
Parcourez-en les vieux et sombres bois, 
Vous y prendrez cette belle Orchidée 
Qu'on à très bien Cordigère nommée (7). 


Homps. 


Non loin de là, Homps est plein de rocailles, 
Sur ses rochers à très hautes murailles, 

La Toute Bonne, avec sa pâle fleur (8) 
De son fewllage étalera l'ampleur. 


? 


(1) Epipactis Jatifolia AU. — (2) Carlina vulgaris L. — 
(3) Psoralea bituminosa L. — (4) Crucianella angustifolia L. — 
(5) Echinops ritro L. — (6) Helichrysum stæchas D, C. — 
(7) Serapias cordigera L. — (8) Salvia Sclarea L. 


— 299 — 
Mauvezin. 


À Mauvezin, dans les vignes passant, 

J’ai vu briller une Diplotaxide (1); 

En même temps que la blanche Arabide (2) 
La Primevère a fleuri vers Sarrant (3). 


Sainte-Christie. 


Lorsque jadis dans la lente voiture 

De Colomes, je suivais le chemin 

D'Auch à Agen, je vis par aventure 

Un Lathyrus tout auprès d’un moulin. (4). 


À la Testère, on trouve bien souvent 
Dans le pâtus la belle Vipérine (5), 

Dont chaque poil pique comme une épine, 
Et les Briza branlant au moindre vent (6). 


En poursuivant près de Casteljaloux, 

Une Orobanche à la fleur bien johe (7); 

Et dans les champs la visqueuse Bartsie (8) 
Avec les fleurs bonnes contre la toux (9). 


AUCH. 


Sur le chemin qui conduit à Condom, 

Près de la source en face de Landon, 

Allez cueillir la Nigelle d'Espagne (10) 

Que bien souvent sa cousine accompagne (11). 


(1) Diplotaxis erucoides D. C. — (2) Arabis Thaliana L. — 
(3) Primula officinalis Jacq. — (4) Lathyrus Silvestris, L. — 
(5) Echius Pyrenaicum Lap.— (6) Briza media L., et minor L. 
— (7) Orobanche Eryngii Vauch. — (8) Bartsia viscosa L. 
— (9) Alt&a officinalis L. Borrago officinalis L. viola odorata Z. 
Papaver rhæas L, — (10) Nigella hispanica L. — (11) Nigella 
damascena Z,. 


— 993 — 


De Buxbaüm la fraiche Véronique (1), 
Qu'aujourd’hui l’on doit appeler Persique (2), 
Vient s’étaler au tertre du chemin 

Changeant de fleur chaque soir et matin. 


Bois d’Auch. 


Quand du bois d’Auch sondant les profondeurs 
Nous y voulons aller chercher des fleurs, 

De tout trouver si nous avons la chance 

De nos cartons nous enflerons la panse. 


La Scille en fleurs (3), tout le long des ruisseaux, 
Sous l’aune vert (4) s’abrite près des eaux ; 

Les beaux Orchis (5), le Melampyre en crête (6), 
Le Viorne obier (7) vont vous montrer leur tête, 


La Prêle aussi de diverses espèces, 

Celle des champs (8) et le Telmateya (9), 
Dans nos herbiers tout humide entrera 
Pour augmenter nos charmantes richesses. 


Le Bouscassé cache sous le couvert 

De ses bois un bel Hellébore vert (10) 
L'Isopire (11) et l’Anémone sylvie (12) 
De sa fleur blanche émaille la prairie. 


(1) Veronica buxbaumii Ten. — (2) Parce que les critiques 
très récents ont trouvé que l’abbé Poiret lui avait donné long- 
temps avant Tenore le nom de Veronica persica. — (3) Scilla 
lilio-hyacynthus L. — (4) Alnus viridis D C. — (5) Orchis 
conopsea L., laxiflora Lam., bifolia L., maculata L., mascula L., 
pyramidalis L., viridis Crantz, purpurea Huds., galeata Lam. 


— (6) Melampyrum cristatum L. — (7) Viburnum opulus L.— 
(8) Equisetum arvense L. — (9) Equisetum Telmateya Ehr. 
Limosum L. — (10) Helleborus viridis L. — (11) lsopyrum 


thalictroides L. — (12) Anemone nemorosa L. 


— 294 — 


On voit encor se mirant dans son eau, 

Au bord du clair et limpide ruisseau, 

La Clandestine (1) avec la Prnnevère (2) 
Et dans les champs le fils avant le père (3). 


Route de Vic à Las Tortes on trouve 

Un beau Plantain (4) et plus bas une douve 
Sans compter un élégant Verbascum, 

Sa feuille l’a fait nommer Sinuatum (5). 


Bois du Toujey. 


Le Toujey vous offre sous sa feuillée 
Le rare Ophrys appelé Nid d’Oiseau (6), 
Dont la racine avec art tortillée 

Simule un nid si gracieux et si beau. 


Bois de la Baronne. 


Montons, amis, au bois de la Baronne, 
Nous trouverons mainte plante fort bonne; 
Un Ophrys mouche (7) avec l’Orobe noir (8) 
Et des Orchis (9) toujours si beaux à voir. 


Beaulieu. 


Si de Beaulieu gravissant le coteau 
Nous recueillons la jaune Potentille (10) 
Qui du printemps porte le nom si beau 
Mainte autre fleur à côté d’elle brille (11). 


(1) Clandestina rectiflora Lam. — (2) Primula elatior Jacqg. 
(3) Tussilago farfara L. — (4) Plantago c\nops L. — (5) Verbas- 
cum sinuatum L. — (6) Ophrys nidus avis L. — (7) Ophrys 
muscifera Huds.—(8; Orobus niger L.—(9) Orchis fusca Jacq., 
Galeala D C., Pyramidata L. — (10) Potentilla verna L. — 
(11) Luzula Forsteri D C., Luzula maxima D. C., Vinca major 
L., minor L., etc., etc. 


* 


— 995 — 


Des Orchidées la phalange charmante 
Au lieu le plus aride et desséché 

Nous montrera la corolle éclatante 

Du jaune Ophrys (1) de tous si recherché. 


L'Ophrys fusca (2) et l'Orchis militaire (3) 
Les Serapias à singulière fleur 

Que le bon Dieu leur donna pour nous plaire 
En languette (4), en lance(5) ou bien en cœur (6). 


Sous les Genêts (7) le Cytise argenté (8) 
De son feuillage étale la beauté; 

La gracieuse Avoime de prairie (9) 
Nous montre sa panicule fleurie. 


Le Fumana (10) tout près de la Carline {11), 
Le Cardoncelle à feuille sans épine (12) 

Et le Carex Gynobase y fleurit (13) 

Sous le verger renommé par son fruit. 


Le Garros. 


Allez cueillir aux bosquets du Garros 
Le Cyclamen à la fleur si jolie (14) 
Et sur les flancs des arides coteaux 
Le Cenisier dit de Sainte-Lucie (15). 


(1) Ophrys lutea Cav.— (2) Ophrys fusca Link. — (3) Orchis 
militaris L. — (4) Serapias lingua L. — (5) Serapias lancifera 
St-Am. — (6) Serapias cordigera L.— (7) Spartium junceum L. 
— (8) Argyrolobium linneanum Walp. — (9) Avena pratensis L. 
— (10) Fumana procumbens Gren. et Godr. — (11) Carlina 
vulgaris L. — (12) Carduncellus mitissimus D C. — (13) Carex 
gynobasis Vall. — (14) Cyclamen neapolitanum Ten. —(15) Ce- 
rasus mahalep Hill. 


— 296 — 


St-Christeau. 


Dans une friche auprès de St-Christeau 

Un jour je vis l’Ophrys Antropophore (1) 
Mais autour d’Auch nous ne l’avons encore 
Jamais trouvé qu’au haut de ce coteau. 


En y montant, au-delà de Boubée, 

Tout à coup une Orobanche a paru (2) 
Jusqu'à ce jour à nos yeux dérobée 

Dans un champ par nous souvent parcouru. 


Là sur la gauche à côté du chemin 

Un beau Silène (3) est tombé sous ma main. 
Dans la rocaille on voit la Crucianelle (4), 

Le Mehlot des champs (5) croît non loin d'elle. 


La Caïllaouëre. 


Les prés du lieu dit à la Caillaouëre 

Vous offniront un rare Gladiolus (6) 

Qui fut trouvé par un heureux confrère (7) 
Tout près du Gers où croît l’Evonymus (8). 


Pavie. 


En remontant du côté de Pavie 

Renommé pour sa salade et ses choux (9), 
L’Asphodelus (10) avec la Lobélie (11) 

Chez les Ajoncs (12) se donnent rendez-vous. 


(1) Ophrys anthropophora L. — (2) Orobanche carotæ Ch. des 
Moul.—. (3) Silene muscipula L.— (4) Crucianella angustifolia. 
— (5) Melilotus arvensis Wahl. — (6) Gladiolus communis L. 
— (7) M. Boutigny, sous-inspecteur des eaux et forêts.— (8) Evo- 
nymus europœus L. — (9) À Pavie sont la plupart des marai- 
chers qui fouinissent le marché d'Auch. — (10) Asphodelus 
albus L. — (11) Lobelia urens L. — (12) Ulex europœus L, et 
U. Nanus Smith. 


— 997 — 
Friches d’Auterive. 


Allez, du Gers passez sur l’autre rive, 
Montez au haut du coteau désolé (1) 

Et vous serez, tout suant, consolé 

Par les splendeurs des friches d’Auterive. 


La Stéhéline (2) et le Convolvulus (3) 

Baptisé du nom de Cantabricus, 

Un Onomis que Parviflore on nomme (4) 
L'Aphyllanthes tel qu’on le trouve à Rome (5). 
L’Asperula dite à l'Esquinancie (6) 

Et l’élégant Trifolium medium (7) 

Le Xéranthème (8) et les deux Dorychnie (9), 
Le Podosperme (10) avec l'Helichrysum (11). 


Le Limodore (12) et la rare Leuzée (13), 

Et le Stachys (14) et plusieurs Teucrium (15), 
La Globulaire (16) et le Brachypodium (17) 
Pour l'herboriste en font un élysée. 


Seissan. 


Dans les moissons des champs de la Bernisse 
J'ai trouvé deux charmants Cicindia (18), 

Près des maisons l’odorante Melisse (19), 

Et partout la jaune Ficaria (20). 


(1) Les sommets des coteaux y sont d’une aridité et d’un as- 


pect aussi désolé que possible. — (2) Stæhelina dubia L. — 
(8) Convolvulus cantabrica L. — (4) Ononis Columnæ AU. — 
(5) Aphyllantes monspeliensis L. — (6) Asperula cynanchica L. 
— (7) Trifolium medium L. — (8) Xeranthemum cylindraceum 
Sibt. — (9) Podospermum laciniatum D C. — (10) Dorychnium 
suffruticosum Vill, hirsutum D C. — (11) Helichrysum stæ- 
chas D C. — (12) Limodorum abortivum Sw. — (13) Leuzæa 
conifera D C. — (14) Stachys recta L. — (15) Teucrium cha- 
mædrys L. et montanum L. — (16) Globularia vulgaris L. — 


(17) Brachypodium distachyon P. B. — (18) Cicindia filiformis 


Delarbr. et pusilla Griseb. — (19) Melissa officinalis L. — 


(20) Ficaria ranunculoides Mænch. 


17 


— 298 — 


Panassac. 


À Panassac, un de mes chers élèves 

Me recueilli, 1l y a bien trente ans, 

Des plantes qui se montraient dans mes rêves 
Mais que jamais Je n’avais vu céans. 


La Pinguicule (1) et le chêne Tauzin (2), 
Près du ruisseau la jolie Oxalide {[3), 
Puis le Mouron délicat et timide, 
L'Epipactis (4) et l’Orchis son voisin (5). 


Dans la prairie, auprès de Bellegarde, 
Une Achillée au feuillage denté (6); 
Sur le coteau qui de haut la regarde 
La Passerage au feuillage épaté (7). 


Lucanthe. 


Dans les prés des bords fleuris de l’Arçon 
Et pas très loi des vignes de Lucanthe 
J’ai vu briller la corolle charmante 

D'un Narcissus à poétique nom (8). 


Sur le chemin qui mène au Malartic, 

Dans une terre en friche, l’on rencontre 
La Sarriette {au pied d’la cote à pic) (9), 
Qui pas ailleurs jusqu'ici ne se montre. 


(1) Pinguicula lusitanica L. — (2) Quercus tozza Bosc. — 
(3) Oxalis acetosella ZL. — (4) Epipactis palustris Crantz. — 
(5) Orchis coriophora L. Var. suaveolens. — (6) Achillea ptar- 
mica L. — (7) Lepidium latifolium L. — (8) Narcissus poëticus 
L. Il est probable qu'il était échappé des jardins. — (9) Satu- 
reia hortensis L. 


— 299 — 


Clairefontaine. 


Clairefontaine, avec son eau limpide, 
Sur son coteau bien sec et bien aride 
Epanouit au soleil les fleurons 

Et de l’Inule (1) et des Tragopogons (2). 


Montégut. 


Dans le vallon, au-dessous du château 
De Montégut, dont le site est si beau, 
Allez cueillir l’Aunée à grande feuille (3) 
Et dans les bois l’odorant chèvrefeuille (4). 


Puycasquier. 


Puycasquier vous fournira l’Ail rose (5) 
Dont le tendre et délicat coloris 
Lorsque sa fleur est fraîchement éclose 
Le dispute à nos plus tendres Orchis. 


Aux mêmes lieux d’un éclat non pareil 
Dans les champs la Tulipe Œil de soleil (6) 
Nous montre avec sa tâche noircissante 
Les bords aigus de son riche périanthe. 


Là, tous les ans, une amitié fidèle (7), 

Pour nous montrer quelque plante nouvelle 
Pour nos pays, nous fait vite accourir, 
Toujours, toujours avec nouveau plaisir. 


(1) Inula salicina L.— (2) Tragopogon crocifolius L.—(3) Inu- 
la helenium L. — /4) Lonicera etrusca Sant. — (5) Allium ro- 
seum L.— (6) Tulipa oculus solis Sé-Am. — (7) Sous la figure 
de MM, IRAT et Rous. 


— 300 — 


Près de La Roque, aux champs, vers la prairie 
Fleurit la Menthe (1) à la cime fleurie (2), 

À qui monsieur Timbal a su donner 

Le nom d’un vrai botaniste à prôner (3). 


À Bordeneuve, en la froide boulbène 
Que le soleil réchauffe avec grand peme 
A mons Irat (4), l’abbé Rous (5) a montré 
Le Buplevrum (6) qu'il avait rencontré. 


Lauraët. 


À Lauraët voyez donc l’Ail Magique (7) 
Qu'à Pradoulin (8) aussi vous contemplez, 
C’est un trésor pour notre botanique 
Avec sa feuille à bords denticulés. 


Bassin de l’Arratz. 


Pres du moulin d’Aubiet, l’incomparable 
Narcisse à fleur bnllante et délectable (9) 
De son périanthe étale la beauté 

À l'œil jaloux du fleuriste enchanté. 


En descendant les rives de l’Arratz 
Prenez à vingt kilomètres plus bas 

La Germandrée (10) au bord de la rivière 
Et le Houblon à fabriquer la bière (11). 


(1) Mentha nouletiana Timb. — (2) Botaniste de Toulouse.— 
(3) M. Nourer, auteur de la Flore du bassin sous-pyrénéen. 
— (4) M. IRAT, l'un des plus zélés botanistes de France, avant 
son entrée dans la magistrature. — (5) L'abbé Rous, curé de 
Puycasquier, l’un des plus sagaces el plus patients botanistes 
que je connaisse. — (6) Buplevrum tenuissimum L. — (7) Al- 
lium magicum St-Am — (8) Au bas du coteau de Lectoure. — 
(9) Narcissus incomparabilis Mill,— (10) Teucrium scordium L. 
— (11) Humulus lupulus L. 


— 301 — 


De Miradoux franchissez le coteau 

Et rendez-vous sus les bords de l’Auroue 
Vous y verrez implantés dans la boue 

La Sagittaire (1) avec le Plantain d’eau {2). 


Puis le Nuphar à corolle dorée (3) 

Sur l’eau paisible et calme du ruisseau 
Pose sa feuille arrondie et cordée 

Qui sert d'asile au petit vermisseau. 


Gimont. 


À Cahuzac, non loin de la chapelle, 

Une fois J'ai trouvé le Xanthium (4) 
Spinosum, et le Strumarium (5) 
Communément se montre aussi près d’elle. 


Dans les ravins, pas très loin du château 
De La Salle, est une jolie Aunée (6), 

Un Potamot dans l'onde du ruisseau (7) 
Et dans les prés plus d’une Graminée. 


Quand dans le parc de l’antique abbaye 
J'herborisai pour la première fois, 

L'Orchis Simia (8) se trouva sous mes doigts 
Vers le milieu de la verte prairie. 


(1) Sagitlaria sagittæfolia L. — (2) Alisma plantago L. — 
(3) Nuphar luteum Sm.— (4) Xanthium spinosum L.— (5) Xan- 
thium strumarium L. — (6) Inula salicina L. — (7) Potamo- 


geton pusillus L: — (8) Orchis simia L. 


— 302 — 


MIRANDE. 


Près du château tout voisin de Mirande 
Au mois de mai, cueillez, joyeuse bande, 
La Renoncule au laid et triste nom (1) 
Des scélérats que l’on mène en prison. 


Prenez ensuite à gauche, et rendez-vous 
A la forêt que l’on nomme Berdoues; 
Vous trouverez un bien joh muguet (2) 
Avec fleur ronde en forme de godet. 


Et sur les bords de la verte Baïse 
Si le bonheur un peu vous favorise 
Dans vos cartons serrez le Bunium 
Orné du nom de Bulbocastanum (3). 


En descendant encore un peu plus bas, 
Vers les prés secs dirigez donc vos pas, 
Vous trouverez un Orchis bel et rare 

Qu'un nom bien laid avec raison dépare (4). 


Marignan. 


À Marignan, non loin des bords de l’Osse, 
De Krock la Drave étalera ses fleurs (5), 
Quand de l'hiver cesseront les rigueurs, 
Et qu'on peut faire une excursion précoce. 


() Ranunculus sceleratus L. — (2) Convallaria maialis L, — 
(3) Bunium bulbocastanum L. — (4) Orchis coriophora £., or- 
chis punaise, à cause de son odeur de punaise. — (5) Draba 


Krockeri Rchb, 


— 303 — 


Sur ces coteaux dont le vin nous rappelle 

Du Bordelais les suaves liqueurs (1), 

Du beau Genêt d'Espagne (2) on voit les fleurs 
_ Parer la terre ainsi que l’Immortelle (3). 


Au même temps, en fin de février (4), 

Sur les tilleuls un bien petit arbuste (5) 
Nous montre encore son feuillage robuste 
Et de loin semble un tout petit laurier. 


C’est le vrai Gui tant prisé des druides 
Que sur le chêne avec leurs serpes d’or 
Ils recuerllaient comme un riche trésor 
Pour s’en servir dans leurs fêtes splendides (7). 


Sous la chenée, une plante fort rare 
Pour nos pays se cache au fond du bois, 
Oui l’Asperule Odorante (8) vous pare, 
Bois explorés pour la première fois. 


Au quinze Jun dans les champs s’étalait 

La Brize Verte (9) et la Gesse Nissole (10) 
Près des Bromus (11) et de l’Avoine Molle (12). 
Sur les terrains que l'argile couvrait. 


Tout à côté, vers la fin de l’automne, 
Lorsque j'allais chercher des champignons, 
À mes regards s’offrirent des Buissons 
Ardents (13), beautés de la Flore Gasconne. 


(1) Allusion à l'excellent vin que M. de Marignan y a obtenu 


en plantant les cépages de St-Emilion. — (2) Genista hispanica 
L. — (3) Helichrysum stæchas D C. — (4) Epoque de la florai- 
son du gui. — (5) Viseum album L. — (6) Nous devons dire 


toutefois que le gui n'a jamais à notre connaissance été trouvé 
sur le chêne. —- (8) Asperula odorata L.— (9) Briza virens D C. 
— (10) Lathyrus nissolia L. — (11) Bromus erectus Huds. — 
(12) Avena mollis Kœæl. — (13) Mespilus pyracantha L. 


= Bt ee 


Aux mêmes bois l’élégante Bruyere (1), 
L’Ajonc d'automne (2) avec la Verge d’Or {3) 
Sous tous nos pas étaleront encor 

. De nos plaisirs la cohorte dernière. 


Miélan. 


Et si poussant au-delà de Miélan 
Vous descendez au bord de la riviere, 
La vraie Ciguë au poison s1 violent (4) 
Vous montrera sa feuille meurtrière. 


Barcelonne. 


À Barcelonne où l’on trouve le maire 
Le plus zélé de tout l’département, 
Près du chemin menant en gare d’Aire 
Riche butin à coup sûr vous attend. 


Dans un terrain qu’un exact géomètre 

Ne trouverait que de quelque cent mètres, 
On pourra voir en masse réunis 

Des Cerastium (5) et des Myosotis (6). 


Le Ciste qui fut un Helianthème (7) 
Porte sa fleur comme un beau diadème, 
L’Astérocarpe (8) et la Spergularia (9), 
L'Adénocarpe (10) et la Teesdelia (11). 


(1) Erica vagans L. — (2) Ulex nanus Sm., autumnalis Tho- 
re, — (3) Solidago virga aurea L. — (4) Œthusa cynapium L. 
— (5) Cerastium pumilum. — (6) Myosotis hispida Schl., versi- 
color Pers. — (1) Cistus alyssoides Lam. — (8) Asterocarpus 
clusii Gay. — (9) Spergularia rubra Pers. — (10) Adenotarpus 
parvifolius D C.— (11) Teesdelia nudicaulis R. B. 


— 305 — 


Et dans un champ voisin l’on trouve encore 
La Gypsophyle à si mignonne fleur (1) 
D'un joli rouge étalant la couleur, 

Aux lieux que la Corrigiole décore (2). 


Dans le canal le Myriophyllum (3) 
Fleurit tout à côté de l’Isnardie (4), 
Tout près aussi le Ceratophyllum (5) 
Montre sa feuille et menue et jolie. 


Aux alentours, les fossés d'eaux dormantes 
Sont tous couverts de blancs Ranunculus 
Tripartitus (6) et Hederaceus (7), 

Le Fluitans est dans les eaux courantes (8). 


Non loin de là le ruisseau de Moussat 
Vous offrira le long de la prairie 

La Primevère (9) à la hampe garnie 
D'une fleur jaune et rarement grenat (10). 


Le Lin. 


Au Lin J'ai vu près de l’église antique 

Dans un terrain caillouteux et léger 

Un petit Lin (11) un Jonc microscopique (12) 
Et l'Oxalhide auprès du potager (13). 


(1) Gypsophyla muralis L. — (2) Corrigiola littoralis L. — 
(3) Myriophyllum verticillatum L. — (4) Isnardia palustris L.— 
(5 Ceratophyllum demersum £L. — (6) Ranunculus tripartitus 
D C. — (7) Ranunculus hederaceus L. — (8) Ranunculus flui- 
_tans Lam.— (9) Primula grandiflora Lam.— (10) J'en ai trouvé 
un pied à fleur rouge grenat. — (11) Radiola linoides Gmel. — 
(12) Juneus capitatus Weigg. — (13) Oxalis corniculata L, 

17" 


— 306 — 


Et dans l'étang que l’on a transformé 
En champ fertile et fort grasse prairie, 
La Potentille {1) avec le Chironie (2) 
Contre la fièvre autrefois renommé. 


Là, dans la lande, un curé botaniste 
M'a montré la brillante et grande fleur 
D'un Arnica qu’envierait le fleuriste (3) 
Et qui fournit une utile liqueur. 


‘ Riscle. 


Aux bords aimés du fleuve de l’Adour 
On peut toujours revoir avec amour 

Un Ononis à bien minces épines (4) 
Avec la Canche aux allures si fines (5). 


Sur les graviers un beau Chenopodium (6) 
Et l’'Œnothere à la grande fleur Jaune (7), 
Et le Lupin (8) dont une espèce donne 

Un bon engrais pour chasser l’Oïdium (9). 


Tout près du pont, à la grande chaussée 
De Riscle, sur les tertres s’est semée 

La graine d’un magnifique chardon 

Par Saint-Amant dit Macrocephalon (10). 


(1) Potentilla anserina L.— (2) Chironia centaurium Swartz, 


vulgairement petite centaurée. — (3) Arnica montana L. — 
(4) Ononis procurrens War. — (5) Aïra multiculmis Dumort. 
— (6) Chenopodium botrys L. — (7) Œnothera biennis L. — 
(8) Lupinus reticulatus Desv. — (9) Le Lupin cultivé dans les 


vignes comme engrais enfoui en vert. — (10) Carduus macro- 
cephalus Sé-Am. 


— 307 — 


Aire. 


Non loin de la gentille ville d’Aire, 

Au lieu d’ébats du petit séminaire, 

On trouve un bel et charmant Galium 
À qui sa fleur vaut nom Purpureum (1). 


Le long des murs et en deçà du pont 
J'ai pris le bien joli Polycarpon (2), 

Et sur la berge auprès de la rivière 
Une Capselle (3) avec une épervière (4) 


CONDOM. 


Malausanne. 


À Malausanne, au-dessous du rocher, 
Voyez briller l’Adianth’ deMontpellier (5). 
Il vous invite à saisir au passage 

Sur le bassin son aérien feuillage. 


Dans le vignoble, au-dessus du bosquet, 
Vous trouverez le beau Souci champêtre (6), 
Sur l’autre côte à vos yeux va paraître 

La Centaurée Solstitiale en bouquet (7). 


Le Busca. 


Visitez donc du Busca le château, 

Près de Caussens, pays de la carotte (8) 
Vous trouverez en remontant la côte 

Le Lotus (9) non lom d’un vieil ormeau. 


(1) Galium purpureum L. — (2) Polycarpon tetraphyllum Z. 


— (3) Capsella rubella Reut. — (4) Hicracium auricula L. — 
(5) Adianthum capillum veneris L. — (6) Calendula arvensis Z. 
— (7) Centaurea solstitialis L. — (8) Caussens est un village où 


l’on cultive beaucoup les carottes, — (9) Tétragonolobus siliquo- 
sus Roth., lotus L. 


— 308 — 
Eauze. 


Auprès d'Eauze on cueille dans la brande 
Sous les Tauzins (1) ou bien en rase lande 
La modeste et fraîche pinguicula (2) 

De Portugal ou Luzitanica. 


Tout à côté de la blanche Potentille (3) 
Resplendissante, à nos yeux a paru 

Et sous l’Ajonc la Violette gentille (4) 

Que de son nom le vieux Thore a pourvu (5). 


L’Asphodelus (6) dont la grosse racine (7) 
Trouve un terrain bien propre à la nourrir 
Et de sa touffe à ses pieds vient couvrir 

La Scille à hampe et gracieuse et fine (8). 


Suivant la route, à l'étang de Hittère 

Nous voyons l’eau couvert de Nymphœæa (9), 
De beaux Carex (10) avec l’Utriculaire (11), 
La Pillulaire (12) et les Marsilæa (13). 


On trouve aussi le flexible Roseau (14) 

Sous lequel vient plus d’un timide oiseau 
Chercher abri, comme sous les Massettes (15) 
Dont les enfants vont secouer les têtes (16). 


(1) Quercus tozza Bosc. — (2) Pingiucula lusitanica L. — 
(3) Potentilla splendens Ram. — (4) Viola lancifolia Thore. — 
(3) Thore, médecin des armées, natif de Montaut, près d’Auch, 
auteur de la Chloris des Landes. — (6) Asphodelus albus L. — 
(1) Racine fasciculée à très grosses divisions. — (8) Scilla um- 
bellata Ram. — (9) Nymphæa alba L. — (10) Carex pseudo- 
cyperus L — (11) Utricularia vulgaris L. et minor L. — (12) Pi- 
lularia pilulifera L.— (13) Marsilea quadrifolia L.— (14) Phrag- 
mites communis Trin. — (15) Typha latifolia L. et angustifolia 
L.— (16) Allusion au jeu des enfants qui s'amusent à l'automne 
à faire voler les graines plumeuses des massettes en les sccouant, 


— 309 — 


Tout près, avec un ami du vieux temps (1), 

J'ai rencontré la petite Orobanche (2) 

Des sables, et collés à chaque branche ; 
De beaux Lichens secs (3) ou adoucissants (4). 


Barbotan. 


À Barbotan, célèbre par son eau, 

Comme aussi par la boue où l’on se plonge, 
L’Osmonde croit tout le long du ruisseau (5) 
Sur un terrain poreux comme une éponge. 


Et le Carex qu'on nomme Pulicaire (6) 
Y pousse avec la charmante Fougère 
Aux gracieux contours frangés et fins 


Lui valant un nom des plus féminins (7). 


Au grand marais que l’on a desséché 
Croît un Genêt à la piquante épine (8), 
Et le Mouron à la fleur purpurine (9) 
Si petit qu'il semble toujours caché. 


Castex. 


Pres de Castex, dans la plaine féconde 
Que le Midour engraisse de son onde, 
J'ai recueilli le joli Mibora (10) 

Si justement appelé Minima. 


(1) Un demes amis, curé à St-Amans, près d’Eauze.— (2) Phe- 
lipæa arenaria Coss. et Germ. — (3) Usnea florida Ach. — 
(4) Sticta pulmonacea Ach.— (5) Osmunda regalis L. — (6) Ca- 
rex pulicaris L. — (7) Polypodium filis femina L. — (8) Genista 
anglica L. — (9) Anagallis tenella L. — (10) Mibora minima. 


— 310 — 


Tout à côté la Villeuse Herniaire (1), 

La Corrigiole (2) avec les deux Bidents (3) 
Et les Carex, désespoir des savants (4), 

Et la Canche à panicule légere (5). 


Estang. 


Estang est plein de Scirpes (6) et de Joncs (7), 
De Renouée {8) et d'Osmunde fleurie (9), 

De Bruyère (10) et des deux piquants Ajones (11), 
Et de la plante à nom plein d’Ambroisie (12). 


LOMBEZ. 


A Lombez, lieu fiévreux, humide et bas, 

Dans le canal on trouve les Massettes (13), 

Les Sparganium (14) etles humbles Doucettes (15) 
Dans les champs, presque à travers les frimas. 


Au bord des prés on cueille la Cardère (16) 
Dont la tige est pour les jeunes enfants 
Quand elle est sèche une flèche légère 
Qu'ils lanceront contre tous les passants. 


(1) Herniaria hirsuta L.— (2) Corrigiola littoralis L.— (3) Bi- 
dens tripartita L. et cernua L. — (4) Carex, toutes les espèces 
marécageuses. — (5) Aira præcox L. -- (6) Scirpus palustris L., 
setaceus L., etc. — (7) Juncus buffonius £L., bulbosus L., etc. 
— (8) Polygonum persicaria L., hydropiper L., minus Huds.— 
(9) Blechnum spicant Smith. — (10) Erica cinerea L., ciliaris Re 
tetralis L. — (11) Ulex europæus L., nanus L. — (12) Cheno- 
podium ambrosioides L. — (13) Typha latifolia L. — (14) Spar- 
ganium ramosum L. — (15) Valerianella olitoria Poll., erio- 
carpa Desv., dentata Soye Vall., etc. — (16) Dipsacus lacinia- 
tus L. 


— 311 — 


Samatan. 


Non loin des murs de l'actif Samatan, 

Je ne sais où, la belle Cupidone (1) 

Cache sa fleur et légère et mignonne 

Que l’on voudrait cueillir au moins chaque an. 


En revenant de Toulouse, une fois 

J'ai vu le long de la route le Ciste (2) 
Qu’abondamment un zélé botaniste (3) 
Sans le chercher a trouvé dans les bois. 


Lahas,. 


Au vieux Lahas un jour par aventure 
Je cueillis sur le sommet du coteau 
Vers la pelouse à la riche verdure 

Le Sisymbrium au feuillage si beau (4). 


Saint-André. 


A Saint-André dans la terre légère 
Qu'arrose un lent et paisible ruisseau 
Qu'on peut, l'été, nommer fleuve sans eau, 
Croït une Gesse à feuille bien entière (5). 


Sarcos. 


En compagnie du cher Henri Bécanne 
Près de Sarcos J'ai trouvé la Bardanne (6), 
Et dans la cour à travers le caillou 

La Salicaire (7) et la fleur de Coucou (8). 


(1) Catananche cærulea L. — (2) Cistus salviæfolius L. — 
(3) Sisymbrium sophia L — (4) M. Boutigny, déjà cité.— (5) La- 
thyrus nissolia L. — (6) Lappa major Gaërtn. — (7) Lythrum 
hissopifolium L. — (8) Lychnis floscuculli L. 


— 312 — 


Et dans la-friche au nord de la maison 
Sous la bruyère une belle Gentiane (1) 
Montre sa fleur à l’arrière-saison, 

Comme au printemps on voit la Valériane (2). 


Au bord des champs et non loin de l’église, 
Dont le curé possède un beau jardin, 

Un Tnifolium (3) que je cherchais en vam 
Depuis longtemps m'a fait une surprise. 


Saramon. 


Dans la forèt dite de Saramon 

Le fin Muguet à si fraiche corolle (4) 

En grelot et la Scabieuse au nom 

Que l’on ne dit qu’en mauvaise parole (5). 


Sémésies. . 


Sur les coteaux désolés de la Lauze, 

A travers les horribles Genista (6), 

L'abbé Du Pont un beau jour me porta 

Un gros paquet de lavande à fleur clause {7). 


(1) Gentiana pneumonanthe £L. — (2) Valeriana oflicinalis £. 
— (3) Trifolium elegans Savi. — (4) Convallaria maialis L. — 
(5) Scabieuse mors du diable, scabiosa succisa L. — (6) Genista 
horrida D C. — (7) Lavandula latifolia Vall. 


PLANTES USUELLES 


DANS LA 


MÉDECINE DOMESTIQUE() 


Plantes Pectorales et Bechiques (2). 


Pavor coquericor (pétales). — VIOLETTE ODORANTE 
(fleurs). — MoLèxE BOUILLON BLANC (fleurs). — Gur- 
MAUVE OFFICINALE (fleurs. On emploie aussi la racine). 

Les quatre réunies et mêlées forment ce qu'on 
appelle les quatre fleurs. 

BourRACHE OFFICINALE (feuilles et fleurs). — Peu- 
PLIER NOIR (bourgeons).— BouRRACHE OFFICINALE (feuil- 
les et fleurs). — GLÉCHOME LIERRE TERRESTRE (feuilles 
et fleurs). — DoraADILLE POLYTRIC et ADIANTHE CAPIL- 
LAIRE (toute la plante). Ces deux espèces connues 
sous le nom de Capillaire. — Raïsins secs. 

Toutes ces plantes sont employées en infusions 
ou en tisanes. 


Plantes adoucissantes et émollientes. 


Lin usuez (graines employées en tisane et mou- 
lue en cataplasmes), — Mauve sauvace (feuilles en 


(1) Les parties de la plante employées sont mises entre deux 
parenthèses à la suite du nom de la plante. 
(2) Employées contre la toux. 


— 314 — 


cataplasmes et lavements).— MERCURIALE ANNUELLE 
(toute la plante, idem.). 


LIERRE GRIMPANT. — BETTE COMMUNE. — CHOU DES 


POTAGERS (feuilles employées pour adoucir les vési- 
catoires). 


Plantes rafraîchissantes. 


ViGne vinirèRE (fruits, on doit choisir les espèces 
aqueuses et sucrées par exemple les chasselas). — 
GROSEILLIER COMMUX {fruits employés frais ou en sirop). 
CERISIER commun (fruits, ceux qui sont tendres, su- 
crés et légèrement acidulés). — FRoMENT RAMPANT, et 
F. DES cHIENS (les rhizômes vulgairement racines). 


Ces deux plantes sont connues sous le nom de Chien- 
dent. 


Plantes cordiales et légèrement excitantes. 


ŒILLET GIROFLÉE (pétales en infusion, en sirop ou 
en ratafia). — Tuym serporzer (toute la plante). — 
ÂNETH FENOUIL, CAROTTE COMMUNE, angélique ARCHAN- 
GÉLIQUE (graines infusées dans de l’eau-de-vie de 
vin et en ratafia). — Noyer ROYAL (noix vertes infu- 

L , = 
sées dans l’eau-de-vie et en ratafa). 


Plantes amères et apéritives (l). 
CHICORÉE SAUVAGE et Pissenzir orricinaL (feuilles 
mangées en salade ou bien employées en tisane). 
Plantes amères, aromatiques et toniques. 


VÉRONIQUE OFFICINALE, V. DE MONTAGNE, V. Teu- . 
CRIETTE, V. PETIT CHÈNE (sommités des plantes en 


(1) Propres à dégager et exciter les voies digestives. 


— 315 — 


infusion). Ces plantes séchées, surtout les deux pre- 
mières, sont connues sous le nom de T'hé de Suisse. 


Plantes légérement excitantes et digestives. 


MEnrue porvrée, MENTHE oporanTE (feuilles en in- 
fusion). 


Plantes dépuratives. 


MorELLE DoucE-AMÈRE [tiges sarmenteuses), l’un 
des meilleurs dépuratifs qui existent. 

Il faut bien prendre garde quand on la cueille de 
la confondre avec la Clématite vigne blanche dont 
les tiges lui ressemblent et qui sont très âcres et 
vénéneuses. Pour ne pas confondre ne cueillir que 
lorsque la plante est en fleurs ou en fruits. La con- 
fusion devient alors impossible. 


Plantes soporifiques et calmantes. 


Larrue cultivée (feuilles cuites ou bien en tisane). 


Plantes sudorifiques et calmantes. 


Trizceuz p'EuroPe et SurEau Noir (fleurs en infu- 
Sion). 


Plantes contre les vers intestinaux. 


ARMOISE ABSYNTHE. — (CHÉNOPODE AMBROSIOÏDE. — 
SPIRÉE ULMAIRE (feuilles et sommités). — PoryponE 
FOUGÈRE MALE (racines). — GRENADIER COMMUN (écorce). 
Ces deux dernières en tisane, très recommandées 
contre le tœnia ou ver solitaire. 


— 316 — 


Plantes antiscorbutique. 


CRESSON OFFICINAL. —— VÉRONIQUE CRESSONNÉE. — 
CARDAMINE DES PRÉS. — CARDAMINE HÉRISSÉE. — PASSE- 
RAGE A LARGES FEUILLES (feuilles mangées crues en 
salade, ou bien jus exprimé). 


Plantes anti-fiévreuses. 


ERYTHRÉE PETITE CENTAURÉE | sommités fleuries em- 
ployées en tisane) vulgairement Quiva DU PAUVRE. 
— CENTAURÉE CHAUSSE-TRAPE (fleurs bouillies dans du 
vin blanc).— SauLe BLANC (écorce prise sur les jeunes 
rameaux, séchée, pulvérisée et en tisane). 


Plantes anti-goutteuses et anti-rhumatismales. 


FRène ÉLEVÉ (feuilles en infusion) — Ar cuLrIvÉ 
(‘sousses avalées comme des pilules ou bien en huile 
d’ail, très lénitive dans les douleurs de goutte (1). 


Plantes céphaliques (2). 


VALÉRIANE OFFICINALE (racine en infusion, SirOp Ou 
teinture). — Trrzeuz »'Eurore (fleurs en infusion). 
— LAVANDE OFFICINALE {sommités en infusion). 


Plantes astringentes. 


Ronce FRUTESCENTE {feuilles et jeunes pousses). — 
ATRELLE MYRTILLE (fruits). — CHÊNE ROUVRE (écorce 
pulvérisée). 


(1) S'adresser pour indications à M. Jules d’Abbadie, maire 
de Barcelonne, canton de Riscle (Gers). 
(2) Contre les migraines. 


— 311 — 


Plantes vulnéraires. 


ACHILLÉE MILLEFEUILLES (feuilles écrasées et appli- 


quées). — SCABIEUSE MORS DU DIABLE (feuilles et ra- 
cine). — Hypéric PERroLÉ (fleurs infusées pendant 
longtemps dans l'huile d'olives). — ARNICA DE mon- 


TAGNE (fleurs et feuilles en infusion, et en teinture, 
dans les contusions). 
Plantes contre l’hydropisie. 


CoQuERET D'ALKÉKENGE (baies). — SriRÉE ULMAIRE 
(feuilles en infusion). — Iris »'ALLemacne (rhizôme). 


Plantes pour les brûlures, 


LIERRE RampanT (feuilles appliquées). — Hypéric 
PERFOLIÉ (huile comme elle a été indiquée plus haut). 


Plantes pour synapismes. 


MourarDe NOIRE (graines moulues ou pilées). — 
AL CULTIVÉ (oignons broyés). 


Plantes contre les cors aux pieds. 


OrPin HERBE DE Norre-Dame. — Jousarge DES TOITS 
(feuilles macérées dans le vinaigre et appliquées 
sur les cors), 


Plantes vénéneuses. 


ŒTHUSE PETITE CIGUE. Je ne cite que cette plante 
parce que, seule, parmi les plantes vénéneuses, elle 
peut occasionner des accidents à cause de la ressem- 


18 


— 318 — 


blance de ses feuilles avec le Persil et le Cerfeual, 
mais elle se distingue du Persil par ses fleurs blan- 
ches, tandis qu’elles sont jaunes dans ce dernier. Il 
est facile de la distinguer du Cerfeuil à son odeur. 


PLANTES UTILES EN AGRICULTURE, 


Les plantes utiles en agriculture qui croissent 
spontanément dans le pays sont exclusivement les 
plantes des prairies. Nous allons donc nous conten- 
ter d'indiquer celles qui doivent entrer dans la com- 
position des meilleures prairies dans nos contrées. 
Elles appartiennent presque toutes à un petit nom- 
bre de familles. Ce sont : 

Parmi les PAPILIONACÉES, les Sarnroin cul- 


tivé. — TRÈFLE incarnat des prés, agraire, couché, 
rampant. — Luzern cultivée, maculée, denticulée, 
apiculée. — Lupuzne dorée. — Lorrer corniculé. — 


GEssE des prés. — Vesce cultivée, des haies, mul- 
üflore, variée. — Ers tétrasperme et hérissé. 

Parmi les ROSACÉES, les PIMPRENELLE muriquée 
et sanguisorbe. 

Parmi les RUBIACÉES, les Garzcer vrai, blanc 
et élevé. 

Parmi les COMPOSÉES, la CxicoRéE sauvage. 

Parmi les GRAMINÉES, les PuLéoLe des prés. 
— ÂALopecure des prés, agreste et géniculé.— FLouve 
odorante.—Avoixe jaunâtre et pubescente.— Arré- 
NATÈRE élevé.— Houque laineuse et molle.— ParurIN 
des prés. — Brize moyenne.— DacryLe aggloméré. 
— Cynosure à crètes. — Féruque des prés. — BRÔME 
des champs et mou.— Once sécalin.— FromEnr des 
chiens et rampant. — Ivrare vivace (Ray-Grass.) 


— 319 — 


PLANTES NUISIBLES EN AGRICULTURE, 


1° Dans les champs en culture. 


PAPAVERACÉES. Pavor coquelicot (nuisible 
aux blés). 

CRUCIFÈRES. RaveeLze des champs (1dem). 

RUBIACÉES. Garccer grateron (1dem). 

Composées Prerorèque de Nîmes {nuisible aux 


champs de luzerne ou de sainfoin). — CENTAURÉE 
solstitiale. — Cirse des champs (vulgarrement 
Chardons). 


CONVOLVULACÉES. Luserox des champs (nui- 
sibles à toutes les plantes annuelles, autour de la 
tige desquelles elle s’enroule en les serrant). 

CUSCULÉES. Les diverses espèces de Cuscutes 
infestent les prairies artificielles et même quelquefois 
les prairies naturelles. 

OROBANCHÉES. Puéripée rameuse, infeste les 
champs de chanvre. — OroBANcHE mineure, infeste 
les champs de trèfle. 

LABIÉES. Mevrue à feuilles rondes et pouliot» 
infestent les champs et les prairies humides. 

POLYGONÉES. Renouée liseron, infeste les 
champs.— RenouÉE persicaire, les champs humides. 

LILIACÉES. Torres, les diverses espèces, infes- 
tent les champs où elles pullulent. 

GRAMINÉES. Le Fromewr rampant et des chiens 
(Chiendent), infeste souvent les champs et surtout 
les vignes. 


— 320 — 


2° Dans les prairies. 


RENONCULACÉES (Toutes). 

PAPILIONACÉES. Gexer des teinturiers, Bu- 
GRANE arrête bœuf et champftre. 

LYTHRARIÉES. SALICAIRE COMMUNE. 

OMBELLIFÈRES. Creur maculée , BoucAGE éle- 


vée, ŒxaNTHE pimprenelle. — CARoTTE sauvage. — 
Berce branc-ursine. — Srraüs des près. — Panrcaur 
champêtre. 


DIPSACÉES. Carnère sauvage et laciniée. — 
ScABIEUSE mors du diable. 

COMPOSÉES. PAquererTe vivace. — LEucan- 
THÈME COMMUN. — AUNÉE dissentirique et pulicaire. 
— CEnTAURÉE chausse-trape, noire et Jacée. 

SCROPHULARINÉES. Les Rainanres infestent 
les prairies sèches. 

EUPHORBIACÉES. Evpxorse platyphylle, in- 
feste les foins. 

J ONCÉE. Joxc diffus, Infeste les prairies humides. 

CYPÉRACÉES. Tous les Carex font un foin 
aigre et grossier. 


PLANTES INDUSTRIELLES, 


Plantes tannantes. 


CHÈèxe rouvre, pédonculé et Tozzin (l'écorce séchée 
et pilée). — Corroyère à feuilles de myrthe (les 
feuilles). 

Plantes tinctoriales. 


Résépa Jaunâtre, vulgairement Gaude. (Toute la 
plante fournit une bonne couleur jaune). — PATIENCE 


— 321 — 


crépue, à feuilles obtuses, panduriforme {racines 
fournissant une bonne couleur jaune}. — Garance 
étrangère (racines donnant une assez belle couleur 
rouge). — Noyer royal (feuilles bouiliés donnent 
une couleur propre à teindre les bois blancs en cou- 
leur de noyer). 


PLANTES ÉCONOMIQUES. 


Orrie dioique et brûlante (servant après cuisson 
ou même simplement hachée à nourrir les jeunes 
dindons et à les préserver, dit-on, des maladies aux- 
quelles 1ls sont sujets dans le jeune âge. 

Masserre à larges feuilles, RuBanrEeR rameux et 
LarcHE géante (feuilles servant à pailler les chaises 
et autres siéges garnis de paille tordue). 

ScrrPe globuleux {tiges servant à couvrir les 
bondes des barriques pour empêcher le vin de s’é- 
chapper. s 

Fusanx d'Europe {le bois carbonisé hors du con- 
tact de l’air servant à faire les fusains pour le des- 


sin.) 


48* 


PLANTES RARES OU MÉRIDIONALES 


à cueillir autour des principales stations des che- 
mins de fer du Midi dans le Gers. 


LECTOURE. 


Helleborus fœtidus. — Adonis flammea. — Ni- 
gella hispanica.— Delphinium pubescens. — Glau- 
cum luteum. — Fumaria Vaillantu. — Diplotaxis 
viminea et Erucoïdes. — Sinapis alba. — Barbarea 
prostrata. — Cistus laurifolius. — Dianthus caryo- 
phyllus. — Arenaria trinervia. — Cerastium obscu- 
rum. — Erodium malacoïdes, — Acer Monspessu- 
lanum. — Rhus coriaria. — Trifolium lappaceum. 
— Medicago lappacea, apiculata, denticulata Vicia 
lathyroides. — Momordica elatherium.— Anethum 
fœniculum. — Ammi glaucifolum et visnaga. — 
Centranthus ruber. — Echinops spherocephalus.— 
Centaurea solsticialis. — Carduus Marianus. — 
Prismatocarpus hybridus. — Jasminum fruticans. 
— Lycium barbarum. — Physalis alkekengi. — 
Veronica didyma.— Phelipea ramosa.— Orobanche 
hederæ. — Mentha odorata.— Galeobdolon luteum. 
— Stachys alpina.— Salvia aprica et hormimioides. 
— Chenopodium hybridum, rubrum.— Allium ros- 
eum, magicum. — Tulipa præcox. — Gagea arven- 
sis. — Ornithogallum pyrenaicum. — Phalaris 
brachystachys. — Avena Ludoviciana, barbata. — 


— 3923 — 


Eragrostis megastachia. — Adianthum capillus Ve- 
neris. 


FLEURANCE. 
Silene annulata. — Malva niciensis. — Psoralea 
bituminosa. — Erigeron graveolens. — Galactites 
tomentosa. — Symphytum tuberosum. — Bartsia 


viscosa. — Passerma annua. — Scilla lilio-hyacin- 
thus. — Serapias Rousii. — Echinaria capitala. 


SAINTE-CHRISTIE. 


Althœa hirsuta. — Medicago orbicularis. — Rha- 
gadiolus stellatus. — Buphthalmum spinosum. — 
Tussilago fragrans.— Cynoglossum pictum.— Oro- 
banche Eryngu.— Mentha Nouletiana.— Origanum 
vulgare. — Aristolochia rotunda. — Tulipa oculus 
solis. — Muscari neglectum. 


AUCH. 


Ranunculus parviflorus, villosus. — Helleborus 
vinidis. — Nigella Damascena. — Isopirum Thalic- 
troides. — Diplotaxis muralis. — Arabis hirsuta 
myagrum rugosum. — [beris pinnata. — Polygala 
depressa. — Silène muscipula. — Linum strictum. 
— Lotus angustissimus. — Caucalis grandiflora. — 
Daucoïdes, latifolia. — Ammi majus. — Silaus pra- 
tensis. — Lonicera Etrusca. — Crucianella angusti- 
folia. — Dipsacus lacmiatus. — Tragopogon Croci- 
folius.— Centaurea amara. — Carduncellus mitissi- 
mus. — Cynara cardunculus. — Leuzea conifera. 
— Cicindia pusilla. — Convolvulus Cantabrica. — 
Echium pyrenaicum.— Anchusa italica. — Melam- 
pyrum cristatum., — Orobanche Ulicis, Carotæ. — 


— 324 — 


Teucrium montanum. — Brunella grandiflora. — 
Satureia hortensis. — Cyclamen Neapolitanum. — 
Mercurialis perennis. -- Aphyllanthes Monspelien- 
sis. — Gladiolus communis. — Narcissus incompa- 
rabilis. — Epipactis grandiflora, ensifolia. — Carex 


gynobasis. — (Gastridium lendigerum. — Avena 
sterilis. — Œgylops ovata. . 
MIRANDE. 


Cardamine impatiens. — Lepidium latifolum. — 
Trifolium elegans. — Dorychnium suffruticosum et 
hirsutum. — Podospermum lacimiatum. — Xeran- 
themum cylindraceum. — Teucrium botrys. — La- 
vandula latifolia. — Globularia vulgaris. — Cheno- 
podium.— Ambrosioïdes.— Convallaria maialis.— 
Gladiolus segetum. — Orchis laxiflora. — Corio- 
phora. — Serapias lancifera. — Brachypodium 
distachion. 


LAAS. 


Draba Krocheri. — Hippocrepis comosa. — Tri- 
folium angustifolium. — Asperula odorata. — An- 
dryala sinuata.— Centaurea Debeauxii. — Clandes- 
tina rectiflora. — Stachys annua. — Orchis pyra- 
midalis. — Ophrys lutea, fusca. — Serapias ingua. 


MIÉLAN. 


Œthusa cynapium. — Galeopsis tetrahit. 


RISCLE. 


(ENTRE RISCLE ET AIRE). 


Nymphæa alba. — Teesdelia nudicaulis. — He- 
liomthemum alyssoïdes, — Viola lancifolia.— Gyp- 


— 325 — 


sophyla muralis. — Mœnchia erecta. — Cerastium 
pumilum, arvense. — Spergula Morissonii Ra- 
diola linoïdes. — Malva alcea. — Erodium mos- 
chatum. — Lotus hispidus. — Adenocarpus com- 
plicatus. — Lupinus reticulatus. — Potentilla splen- 
dens. — Corrigiola littoralis. — Galium purpureum. 
— Scabiosa pyrenaica. — Arnica montana. — Car- 


duus macrocephalus. — Lobelia urens. — Erica 
tetralix, ciliaris, vagans, Cinerea. — Cicindia fili- 
formis. — Veronica persica. — Pinguicula lusi- 
tanica. — Primula grandiflora. — Chenopodium 
Botrys. — Quercus tozza, occidentalis. — Sailla 
umbellata. — Juncus capitatus. — Cyperus flaves- 
cens. — Scirpus acicularis et palustris. — Mybora 


minima. — Eragrostis pilosa. 


LISTE 


DES PRINCIPAUX AUTEURS CITÉS 


Adans. 


Aghard. 
Ait. 


Al, 


Andrz. 
Babingt. 


Bartl. 


Balb. 
Bast. 


Bauh. 


Beaur. 


Bell. 


ET DE LEURS OUVRAGES. 


Adanson, Fam. des Plantes, 2 v. in-8. 
1763. 

Novitiæ Floræ Sueciæ, in-8. 1836. 

Aiton, Hortus Kewensis,3 v. in-8. 1789, 
5 v. 1813. 

Allioni, Flora Pedemontana, 3 v. in-fol. 
1785. 

Auctuarium ad Floram Pedemontanam, 
1 v.in-4. 1789. 

Andrzaiowsky, in D. C. syst. regn. veg. 

Babington, Manual of Britich Botany, 
in-8. 1843. 

Bartlling, Ordines naturales planturum, 
etc., in-8. 1830. 

Balbis, Miscellanea botanica in-4. 1804. 

Bastard, Flore de Maine-et-Loire, in-12. 
1809. + 

Bauhin, Universalis plantarum historia, 
3. vol. in-fol., 1650. 

Palisssot de Beauvois, Essai d’une nou- 
velle Agrostographie, 1n-8. ou 1n-4. 
1812. 

Bellardi, Appendix ad Floram Pedemon- 
tanam, in-4. 1792. 


Bess. 
Benth. 
Bert. 


Blum. 
Boiss. 


Bor. 


Brot. 


— 3217 — 


Besser, Primitiæ Floræ Galiciæ, 2 vol. in- 
12. 1808. 

Bentham, Catalogue des plantes indigè- 
nes des Pyrénées, etc., in-8. 1826. 

Bertholoni, Amænitates Italicæ, 1in-4. 
1819. 

Blume, Cat. hort. Buitenzorg, in-8. 1828. 

Boussieu, Flore d'Europe, 3 vol. in-8. 
1805-1807. 

Boreau, Flore du centre de la France, 
2 vol. in-8. 

PBrotero, Flora Lusitanica, 2 vol. in-8. 
1804. 


R.Brown.Prodomus Floræ novæ hollandiæ, in-8. 


Cass. 


Ca». 
Chaix. 


Chaub. 
Coss. et 


Coult. 
Crantz. 


_Curt. 


1810. 

Cassini, articles insérés dans le Diction- 
naire des Sciences naturelles, et le 
Bulletin de la Société philomatique. 

Cavanilles, Monadelphiæ classis disser- 
tationes decem., 1785-1789. 

Dans la Flore du Dauphiné de Villars. 

Chaubard, dans la Flore Agenaise. 

Germ. Cosson, Germain et Weddel, In- 

troduction à la Flore des environs de 
Paris, in-8. 1840. 
Flore des environsde Paris, 2 part., in-18. 
1845. 
Coulter, Mémoire sur les Dipsacées, in- 
4. 1823. 

Stirpium, Austriacarum fasc. 1-6 in-4. 
1769. 

Curtis, Flora Londinensis, 2 vol. in-fol. 
1777. 

Miscellanea, in botanical magazine. 


D. C. 
et 
A. D. C. 


Delarb. 
Desf. 


Desm. 


Desp. 


Desv. 
Dill. 
Don. 
Dub. 
Duf. 
Dun. 
Dur. 
Ehrh. 
Endl. 


Fries. 
Gacrln. 


— 328 — 


De Candolle et de Lamark, Flore Fran- 
caise, 6 v. in-8. 1805-1815 

Prodromus regni vegetabilis, 16 vol. in-8. 
1824-1866. 

Delarbre, Flore d'Auvergne, in-8. 1795. 

Desfontaines, Flora Atlantica, 2 v. in-4” 
1798-1799. 

Desmoulins, Catalogue raisonné des plan- 
tes de la Dordogne, 2 part., in-8. 1840- 
1846. : 

Desportes, Notes médites sur les plantes 
des environs du Mans, in D. C. Flore 
Française. 

Desveaux, Journal de Botanique, Flore de 
l'Anjou, in-8. 1827. 

Dillennius, hortus Elthamensis, 2 vol. 

in-fol. 1732. 

Donovan, The botanical Review, in-8. 
1790. 

Duby, Botanicon Gallicum, 2? part. in-8. 

1828-1830. | 

Dufour in Actes de la Société Linnéenn 

de Bordeaux. 


. Dunal in De Candolle, Prodromus, etc. 


Durieu de Maisonneuve, in Catalogue 
des phanerogames de la Dordogne, par 
Charles Des Moulins, in-8. 1849-1858. 

Ehrhard, Beitrage zur Nasurkunde, 6 
vol. in-8. 1787-1792. 

Endlicher, Genera Plantarum, in-4. 
1836-1840. 

Novitiæ Floræ Suecicæ, 2° éd. in-8. 1828. 

Gaertner, De Fructibus et Seminibus 
plantarum, 2 vol. in-4. 1788-1791. 


Gaud. 


Gihb. 


Gmel. 
Good. 


Gouan. 
Gray. 


— 329 — 


Gaudin, Agrostographia Helvetica, 2 vol. 
in-8. 1811. 

Flora Helvetica, 7 vol. in-8. 1828-1833. 

Gilibert, Synopsis plantarum horti lugdu- 
nensis, in-8. 1810. 

Gmelin, Systema naturæ, in-8. 1789-1791. 

Goodenough, in Transactions of the Lin- 
næan Society. 

Hortus regius Monspeliensis in-8. 1762. 

A natural arrangement of British plantes, 
2 vol. in-8. 1821. 


Gren. et Codr. Grenier et Godron, Flore de France, 


Griseb. 


Guss. 


Hall. 
Hoffm. 
Hopp. 
Hornem. 


Huds. 
Jacq. 


3 vol. in-8. 1855-1856. 

Grisebach, Genera et species Gentianea- 
rum, 1in-8. 1839. 

Gussone, Floræ siculæ Prodromus, 2 vol. 
in-8. 1827-1828. 

Floræ siculæ synopsis, 2 vol. in-8. 1842- 
1844. 

Haller, Historia specierum indigenarum 
Helvetiæ, 3 vol. in-fol. 1768. 

Hoffmann, Deutchlands Flora, 4 v.in-12. 
1791-1804. 

Hoppe, Botanische Taschenbuch, in-12. 
1791. 

Horneman, Hortus Hafniensis, in-8.1813. 

Hudson, Flora Anglica, in-8. 1778. 

Jacquin. Observationes botanicæ, in-fol. 
1764-1771. 

Floræ Austiacæ icones, 5 vol. in-fol. 
1773-1778. 

Miscellanea Austriaca ad Botanicam spec- 
tantia, 2 vol. in-4. 1778-1781. 

Collectanea ad Botanicam spectantia, 5 
vol. in-4, 1786-1796. 


JUss. 
Kock, 


Kal. 


Kunth, 


L'Hérit. 


— 330 — 
\ 


Jussieu, Genera plantarum, in-8. 1789. 

Sinopsis Floræ Germanicæ, 2e édit. 3 part. 
in-8. 1844-1845. 

Kœler, Descriptio graminum in Germania 
et Gallia sponte nascentium, in-8. 1802. 

Nova genera et species FREE 7 vol. 
in-fol. 1815-1825. 

Agrostographia synoptica, 2 vol. in-fol. 
1833-1835. 

Flora Berolinensis, 2 vol. in-12. 1838. 

Enumeratio plantarum omnium, hucus- 
que cognitarum, secundum familias 
naturales disposita, 4 vol. in-8. 1833- 
1843. 

Lagasca, Catalogus horti Madritensis. 

De Lamark, Flore Française, 3 vol. in-8. 
1re édit. 1778, 2e édit. 1793. 

Encyclopédie méthodique, partie Botani- 
que, 1n-4. 

Flora Herbornensis, in-8. 1789. 

Lessing, de Generibus Cynarocephala- 
rum, in-8. 1832. 

Léveillé, Miscellanea, in Annales des 
Sciences naturelles. 

L’Hérilier, Sertum Anglicum, 1in-fol. 
1788. 

Surpes novæ et minus cognitæ, in-fol. 
1784-1785. : 

Linné, Florula Laponica, deux part.,in-4. 
lre en 1732, 2 1734, dans les Acta 
Upsaliensia. 

C’est le premier ouvrage de Linné qui ait 
été publié. 

Genera plantarum, in-8. 1737. 


Lois. 


Lindl. 
Link. 
Maœnch, 


Mey. 
Mill. 


Micheli, 
Moerh. 
Murr. 


Neck. 


Noul. 
Noul. 


Nutt. 


Pers. 


— 331 — 


Flora Suecica. 1re édit. 1745, 2e édit. 1755. 

Systema naturæ, 3 vol. in-8. 12 éd. 1760- 
1770. 

Mantissa, in-8. 1767. Mantissa altera, 
in-8. 1771. 

Loiselleur-Deslongschamps et Marquis, 
Flora Gallica, 1° édit., 2 part. in-12. 
1806-1807. 2° édit. 2 vol. in-8. 1828. 

Lindley, À. Synopsisof the Britisch Flora 
in-18. 2° édition. 1835, 3e édit. 1841. 

Enumeratio plantarum horti Berolinen- 
sis, 2 vol. in-8. 1821-1822. 

Methodus plantas horti Botanici descri- 
bendi, in-8. 1794. 

Meyer, Chloris Hannoverana, in-8. 1836. 

Miller, Gardiner’s dictionnary, in-fol. 
1731. 

Nova plantarum genera, etc. 

Moerhing, Ephémérides, etc. 

Murray, Caroh a Linne systema Vege- 
tabilium, édit. xiv, in-8. 1784. 

Necker, Deliciæe Gallo-Belgicæ, seu trac- 
tatus generalis plantarum Gallo-Belgi- 
carum, 2 vol. in-8. 1768. 

Noulet, Flore du bassin sous-Pyrénéen, 
in-8. 1837. 

Noulet, Flore de Toulouse, 2e édition, in- 
12. 1861. : 

Supplément, in-8. 1846. 

Nuttal, the genera of North American 
plants, 2 vol. in-8. 1818. 

Persoon, Synopsis plantarum seu Enchi- 
ridion botanicum, 2 vol. in-18. 1805- 
1807. 


Poir. 


— 332 — 


Poiret, Encyclopédie méthodique, suite 
de la partie Botanique, 4 vol. in-4. 
1804-1808. 


Poit. et Turp. Poiteau et Turpin, Flora Pari- 


Poll. 


Pourr. 


Presl, 
Ram. 


Rhbc. 


Red. 
Retz. 
Rich. 
Rich. 
Roth, 
Salisb. 


St-Am. 


siensis, in-fol. 1808. 

Pollich, Historia plantarum in Palatinatu 
nascentium, 3 vol. in-8. 1776-1777. 
Pourret, Chloris Narbonensis, in mémoi- 
res de l’Académie des sciences de Tou- 

louse. 

Flora sicula, in-8. 1826. 

Ramond.Observations sur les Plantes des 
Pyrénées, dans la Flore Française de 
De Candolle. 

Reichembach, Iconographia botanica, seu 
plantæ criticæ, in-4, cent. 1-10, 1823- 
1832. 

Flora Germanica excursoria, 2 vol. in-18. 
1830-1832. 

Redouté. Les Liliacées, 8 vol. in-fol. 1802- 
1816. 

Retzius, Observationes botanicæ, 6 fasc. 
in-fol. 1779, 1791. 

Richard, De Orchideis Europoœis adnota- 
tiones, in-4. 1817. 

Ach. Richard, Eléments de Botanique, 
in-8. 

Tentamen Floræ Germanicæ, 3 vol. in-8. 
1788-1801. 

Salisbury, Miscellanea, in, Transactions 
of the Linnœan society. 

St-Amans, Flore Agenaise, in-8. 1821. 

Notice sur les Plantes rares ou peu con- 
nues du département du Lot-et-Ga- 


St-Hil. 


Salisb. 


Santi, 


Savi, 


— 333 — 


ronne, extr. du Bull. de la Soc. d’Agri- 
culture d'Agen, an xt. 
St-Hilaire, mémoire sur la nouvelle fa- 
mille des Paranychiées, in-4. 1816. 
Satisburg, The gesseric characters, in 
the English Botany collated with those 
of Linné. in-8. 1906. 

Viaggio al Montamiata, etc., 3 vol. in-8. 
1795-1806. 

Flora Pisana, 2 vol. in-8. 1798. 

Botanicum Etruscum, 2 vol. in-8. 1808- 
1815. 

Observationes in varias Trifoliorum spe- 
cies, in-8. 1810. 


Schlecht. Schlechtendal, Flora Berolinensis, 2 vol. 


in-8. 1823-1824. 


Schmidt, Flora Bohemic inchoata, in-fol. 1793- 


1794. 


_ Schrad. Schrader, Monographia generis Verbas- 


ci, in-4, 1813-1893. 


Schrank, Flora Baïierschensis 2 vol. in-8. 1789. 


Schreb. 


Schult. 


Schreber, Spicilegium Floræ Lipsiæ in-8. 
ATTL 

Schulles et Roemer, Systema vegetabi- 
um, 10 vol. in-8., y compris les Man- 
tissæ, 1817 à 1830. 


Schuliz, archives de la Flore de France et d’Alle- 


Scop. 


Sibt. 


Sond. 


magne, 1841-1865. 
Scopoli, Flora Carniolica, 2 vol. in-8. 
4712. 
Sibthorp Flora Oxoniensis, in-8. 1794. 
Sibthorp et Smith, Flore Græcæ pro- 
dromus, 2 vol. in-8. 1806-1816. 
Sonder, révision Derhelcophileen, 1in-4. 
1846. 19 - 


Smith, 


— 334 — 
Flora Britannica, 2 vol. in-8. 1800-1804. 


Soland. Solander, Miscellanea. 


Sole. 


Menthæ Britannicæ, in-fol. 1798. 


Soy-Vill. Soyer- Willemel, Observations sur quel- 


Spach, 


Spreng. 


Sutt. 


SU. 
Ten 


Th. 
Thuil. 


Timb. 


Tourn. 


Trin. 


Vahil, 


ques Plantes de France, suivies du Ca- 
talogue des Plantes vasculaires des en- 
virons de Nancy. in-8. 1828. 

histoire naturelle des végétaux phanéro- 
games, 1834-1848, 14 vol. in-8. 

Sprengel, Caroli Dinnei systema vegeta- 
bilium, édit. xvi, in-8, 1825-1828. 

Sutton, Miscellanea, in, Transactions of 
the Linnean Society. 

Swartz, Synopsis Filicum in-8. 1806. 

Tenore, Prodromus Floræ Neapohtanæ, 
in-8. 1811-1813. 

Flora Neapolitana, 5 vol. in-fol. 1811- 
1836. 

Sylloge plantarum vascularium Floræ 
Neapolitanæ, in-8. 1831. 

Thore, Chloris des Landes, in-12. an x, 
1803. 

Thuillier, Flore des environs de Paris, 
1re édit. in-12. 1790, 2e édit. in-8. 1799. 

Timbal-Lagrave, sur les espèces variétés 
et hybrides de la société botanique de 
France, 1860. 

Tournefort (Pilton de), Institutiones rel 
herbariæ, 3 vol. in-4. 1717-1719. 

Trinius, Fundamenta Agrostographiæ, 
in-8. 1820. 

Symbolæ Botanicæ, 3 fase. in-fol, 1790- 
1794. 

Enumeratio Plantarum, 2 vol. in-8. 1805- 
1806. 


Val. 
Vauch. 
Vent. 
Vall. 
Viv. 


Wahl. 


Wall. 


Weig. 


Wend. 


Wib. 
Wig. 
Willd. 


Wimm. 


Wath. 


— 335 — 

Vaillant, Botanicon Parisiense, in-fol. 
1726. 

Vaucher, Monographie des Orobanches, 
in-4, 1827. 

Ventenat, Tableau du Règne Végétal, 
4 vol. in-8. An vrr. 1799. 

Villars, Histoire des Plantes du Dau- 
phiné, 3 vol. in-8. 1786. 

Viviani, Floræ Italicæ fragmenta, in-4. 
1808. 

Wahlemberg, Flora Carpathorum, in-8. 
1814. 

Flora Upsaliensis, in-8. 1820. 

Flora Suecica, in-8. 1824-1826. 

Walroth, Annus Botanicus, in-12. 1815. 

F. Walroth, Schedulæ criticæ de Plantis 
Floræ Halensis, in-8. 1822. 

Weigel, Observationes botanicæ, 1in-4. 
DATA. 

Wendland, collection plantarum tam 
exoticarum quam iudigenarum cum de- 
lineatione, descriptione cultura que ea- 
rum, 3 vol. in-4. 1808-1819. 

Wibel, primitive Floræ Werthemensis, 
in-8. 1799. 

Waiggers, Primitiæ Floræ Hosaticæ, in-8. 
1780. 

Willdenow, Linnæi species Plantarum, 
5 vol. in-8. 1817-1818. 

Enumeratio Plantarum horti Berolinensis, 
in-8, 1809. 

Wimmer, Flora von Schlesien, etc., in- 
12. 1840. | 

Waithering, Miscellaneus Tracts, 2 vol. 

in-8. 1822. 


DICTIONNAIRE 
DES TERMES DE BOTANIQUE 


EMPLOYÉS DANS LA FLORULE. 


A, expression privative, apétale sans pétales aphylle 
sans feuilles, etc. 

Akène, fruit sec, indéhiscent à une seule graine li- 
bre. 

Aigrette, espèce de plumet qui surmonte d'ordinaire 
les graines de certaines plantes. Ex. la fam. des 
COMPOSÉES. 

Aile voyez papilionacé. | 

Ailé, se dit d’une tige sur laquelle le limbe de la 
feuille se prolonge d’une manière continue sur 
toute la longueur. 

Alterne, se dit surtout des feuilles, qui, étant Op- 
posées sur la tige, sont alternativement plus hau- 
tes d’un côté que de l’autre. 

Alwéolé, à impressions profondes, régulières et po- 
lygonales, semblables aux alvéoles d'une ruche 
d’abeille. 

Amplexicaule, embrassant la tige. 

Androgyns (épis), composés de fl. mâles et femel- 
les. 

Anthère, parüe supérieure et renflée de l’étamme 
qui renferme le pollen dans ses loges. 

Apétale, sans pétales. 

Aranéeux, munis de filaments semblables à ceux 
d’une toile d’araignée. 


— 337 — 


Aristée, muni d’une arête. 

Arillaire, placé àl’aisselle d’un organe. Ex. fl. axill., 
fl. placée à l’aisselle d’une feuille. 

Bacciforme, en forme de baie. 

Baie, fruit mou dans sa maturité, renfermant une 
ou plusieurs graines. Ex. les: groseilles. 

Bractée, feuille ordinairement d’une forme diffé- 
rente des autres, placée immédiatement sous la 
fleur. 

PBractéole, petite bractée. 

Bulbe, ognon. 

Bulbeux, en bulbe. 

Bulbille, petite bulbe. 

Caduc, qui tombe facilement. 

Calice, partie la plus extérieure d’une fleur complète, 
ordinairement de couleur verte, tantôt d'une seule 
pièce (gamosépale ou monosépale), tantôt de plu- 
sieurs pièces (polysépale). 

Calicinal, qui dépend du calice ou qui touche à cet 
organe. | 

Campanulé, en cloche. 

Cannelé, marqué de sillons peu profonds, parallèles, 
et séparés par des angles assez saillants. 

Capillaire, fin et délié comme un cheveu. 

Capitule, têtes de fleurs, plusieurs fleurs sessiles 
réunies et serrées les unes contre les autres. 

Capsule, fruit sec renfermant plusieurs graines et 
s’ouvrant en plusieurs panneaux. Ex. le fruit du 
Tilleul (Tilia). 

Carène voyez papilionacé. 

Carpelle, se dit ordinairement de petits fruits secs 
réunis, le plus souvent, plusieurs ensemble. Ex. 
les fr. des Renoncules (Ranunculus). 

Caulinaire, inséré sur la tige. 


en 


— 338 — 


Chaton, assemblage de petites fleurs entremêlées 
d’écailles, disposées le long d’un axe central. Ex. 
les fleurs des Saules (Salix). 

Cilié, garni de cils. 

Cime (en), réunion de fleurs pédonculées, à pédon- 
cules une ou plusieurs fois ramufiés et arrivant à 
diverses hauteurs. Ex. les Æuphorbes. 

Conné, est employé pour les f. opposées et intime- 
ment unies par toute l'étendue de leur base, de 
manière à ne faire qu'un. Ex. les f. des Cardères 
(Dipsacus). 

Corolle, portion colorée dans une fleur complète, 
placée en dedans du calice, elle peut être d’une 
seule pièce (gamopétale ou monopétale). Ex. les 
Liserons (convolvulus), ou bien composée de plu- 
sieurs pièces (polypétale). Ex. les Renoncules. 

Corymbe (en), réunion de plusieurs fleurs pédon- 
culées arrivant à la même hauteur, mais dont les 
pédoncules partent de divers points de la tige. 

Cotylédon, première feuille de l'embryon. 

Couronne, organes appendiculaires disposés en rond 
sur un organe {corolle ou fruit). Ex. les corolles 
des Narcisses. 

Cotylédoné, muni de cotylédons. 

Cunéiforme, en forme de coin. 

Décurrent, se dit des feuilles dont le limbe se pro- 
longe sur la tige. 

Déhiscent, se dit des fruits qui s'ouvrent à la matu- 
rité pour laisser échapper les graines. 

Diadelphes (étamines), soudées en deux faisceaux. 

Dichotome (tige), se ramifiant, plusieurs fois, de 
deux en deux jusqu’au sommet de la plante. 

Dicotylédoné, se dit des plantes à plusieurs coty- 
lédons, ou qui, au moment de la germination, 


— 339 — 


présente deux ou plusieurs feuilles séminales. 

Dioique, se dit des espèces de plantes qui portent 
sur un pied des fleurs mâles, et sur un autre des 
fleurs femelles. Ex. les Saules. 

Distique, se dit des parties disposées en deux sé- 
ries opposées, le long d’un axe commun, de ma- 
nière à ce que chaque partie, prise isolément, soit 
alterne avec sa correspandante du côté opposé. 
Ex. les épis d’un grand nombre de GRAMINÉES. 

Ensiforme (feuille), tranchante des deux côtés op- 
posés. 

E'peron, organe en forme de corne plus ou moins 
allongée. 

Eperonné, muni d’un éperon. Ex. la fleur des V20- 
lettes. 

E’pillet, petit épi; plusieurs épillets, par leur réu- 
mon lelong d’un axe commun, forment un épi. 
Ex. presque tous les épis des GRAMINÉES. 

Etendard, voyez papilionacée. 

Elamine, organe mäle de la fleur situé dans une 
fleur complète à l’intérieur de la corolle; elle se 
compose du filet et de l’anthère. 

F'asciculé, réuni en faisceau. Ex. les rac. des 
Asphodèles. 

Fleur femelle, fleur à pistil sans étamines. 

Fleur mâle, fleur à étamines sans pistil. 

Filet, partie mince, déliée et allongée de l’étamine 
qui supporte l’anthère. 

Fistuleux, creux intérieurement. Ex. la tige des 
Roseaux. 

F'leuron, petite fleur tubuleuse et régulière. 

Demi-fleuron, petite fleur terminée en languette. 
Ex. dans la Paquerette (Bellis perennis), les fleurs 
du centre sont des fleurons et celle de la circonfé- 
rence des demi-fleurons. 


— 310 — 


Frutescent, presque ligneux. 

Gaîne, sorte de fourreau formé par le prolongement 
de la feuille qui embrasse la tige. Ex. les Gramr- 
NÉES. 

Gamopétale (corolle), composée d'une seule pièce. 

Gamosépale (calice), composé d’une seule pièce. 

Géminé, se dit des organes placés ensemble deux à 
deux. 

Glabre, sans poils. 

Glauque, d’une couleur de vert ca mer, comme 
couvert d’une poussière d’un bleu cendré. 

Glomérule, amas de fleurs sessiles et serrées les 
unes contre les autres. 

Glume, enveloppe extérieure florale des GRAMINÉES, 
organe correspondant à peu près au calice dans la 
plupart des autres fanulles de plantes. 

Glumelle, seconde enveloppe florale des GRAMINEÉS, 
organe correspondant à peu près à la corolle dans 
la plupart des autres familles de plantes. 

Gorge, entrée du tube d’une corolle ou d’un calice. 

Hampe, pédoncule radical herbacé, dépourvu de 
feuilles dans toute sa longueur et supportant une 
ou plusieurs fleurs. Ex. les Narcisses. 

Hasté, en forme de fer de pique. Ex. les feuilles de 
la petite oseille (Rumex acetosella). 

Hermaphrodite, se dit des fleurs qui renferment 
sous la même enveloppe florale des fleurs mâles 
et des fleurs femelles, c’est-à-dire des fleurs à 
étamines et à pistils. Ex. les ÆRoses. 

Hypocratériforme, en forme de soucoupe à pied. 
Ex. la fleur des myosotrs. 

Hypogyne (corolle ou étamines), inséré sous l'ovaire. 

Imbriqué, se recouvrant mutuellement en partie 
comme les tuiles d’un toit. Ex. les ognons du Lis 
blanc. 


— 31 — 


Indéhiscent (fruit), qui ne s’ouvre pas à la maturité 
pour laisser échapper les graines. Ex. les siliques 
du Raifort sauvage (Raphanistrum arvense). 

Infléchi, fléchi en dedans. 

Involucelle, petit involucre. On donne ce nom dans 
les OmseLLtrères à la collerette de bractées qui se 
trouvent sous les fleurs à l'extrémité des pédicel- 
les partiels. Ex. les Buplèvres (Buplevrum). 

Involucre, réunion des folioles qui se trouvent à la 
base commune de plusieurs pédoncules de fleurs, 
comme dans les Omgezcirères. On donne le mé- 
me nom à l’ensemble des folioles ou écailles, qui 
forment ce que les anciens botanistes appelaient 
calice commun, dans la famille des ComPosées. 

Labelle, c’est le nom que l’on donne, dans la famille 
des Orchidées, à la division moyenne du périan- 
the d'ordinaire dirigée en baset plus ou moins 
allongée. Ex. tous les Orchis. 

Labié, à deux lèvres (calice ou corolle). 

Lacinié, déchiré irrégulièrement. 

Lancéolé, en forme de fer de lance; c’est-à-dire 
aplati plus ou moins antérieurement et atténué 
postérieurement. 

Libres (étamines), non soudées entre elles, n1 avec 
les organes voisins. 

Liqule, membrane mince souvent scarieuse et laci- 
niée, qui, dans les GRAMINÉES, sépare, du côté 
intérieur, la gaine du limbe de la feuille. 

Limbe, partie plane et mince d’un organe, se dit 
surtout des feuilles et des pétales. 

Linéaire, allongé et à bords à peu près parallèles. 
Ex. les feuilles de la plupart des GRAMINÉES. 

Lobes, divisions plus ou moins profondes des orga- 
nes et surtout des feuilles et des pétales. 


— 342 — 


Lobé, qui a des lobes. 

Loculaire, à loges, ainsi on dira capsule 1-loculaire, 
caps. à une loge; 5-loculaire à 5 loges, etc. 

Lyrées (feuilles), à sommet élargi et dont les côtés 
sont découpés en lobes plus écartés et plus petits 
vers la base. Ex. la Benoite (Geum). 

Monadelphes (étamines), réunies en un seul fais- 
ceau. | 

Monoique, plante qui porte sur le même pied, mais 
distinctes, des fleurs mâles et des fleurs femelles. 
Ex. le Noyer (Juglans regia). 

Monopétale (corolle), d'une seule pièce. 

Monophyle, à une seule feuille. 

Monosépale (calice), d’une seule piece. 

Monosperme, à une seule gramme. 

Mucroné, toute partie d’une plante, dont le som- 
met est brusquement terminé par une pointeisolée. 

Mutique, non terminé par une arête; c’est l'opposé 
d’aristé. 

Nu, cette expression désigne toute partie d’une 
plante dépourvue des appendices qui l’accompa- 
gnent ordinairement. Ex. tige nue, c’est-à-dire 
dépourvue de feuilles. 

Ob, cette expression unie. à un adjectif désigne la 
forme indiquée par l’adjectif, mais renversé. 

Ex. Obcordiforme, en forme de cœur renversé. 

Ombelle, mode d’inflorescence dans lequel, les pédon- 
cules partant du même point, les fleurs arrivent 
toutes à la même hauteur. Ex. la fleur de la ca- 
rotle (Daucus). 

Ombellule, ombelle secondaire. 

Onglet, partie inférieure des pétales d'une corolle 
polypétale, surtout lorsque cette partie est étroite 
et allongée. Ex. les pétales d’un œillet (Dianthus). 


— 343 — 


Operculé, couvert par une pièce particulière qui 
bouche l’orifice. Ex. un calice operculé, comme 
dans les Scutellaria. 

Opposé se dit de deux organes placés de deux côtés 
opposés, à la même hauteur. Ex. des feuilles op- 
posées. 

Ovaire, partie inférieure du pistil, renflée et ren- 
fermant les ovules ou graines à l’état rudimen- 
taire. 

Paléacé, munide paillettes. 

Panduriforme, en forme de violon, se dit d’un or- 
gane assez profondément échancré des deux cô- 
tés opposés, vers le milieu. Ex. les feuilles du 
Rumex pulcher. 

Panicule, mode d'’inflorescence dans laquelle les 
pédoncules plusieurs fois diversement ranufiés 
s'élèvent à des hauteurs différentes. Ex. plusieurs 
Centaurées. 

Papilionacée (corolle), c’est une corolle polypétale 
composée comme dans le pois par ex. de cinq pé- 
tales dont le supérieur se nomme é{endard, les 
deux latéraux portent le nom d’ailes et les deux 
inférieurs, d'ordinaire réunis par le bas, sont dési- 
gnés sous le nom de Carène. 

Partites se dit des parties profondément, divisées. 
Ainsi feuilles 3-partites, feuilles profondément sé- 
parées en trois parties. 

Pédicelle, pédoncule très délié, inséré sur un pédon- 
cule commun. Ex. les pédicelles des épillets, dans 
les GRAMINÉES. 

Pedicellé, muni d’un pédicelle. 

Pédoncule, queue de la fleur. 

Pédonculé, muni d’un pédoncule. 

Périanthe, mot qui désigne la corolle et le calice 
réunis. 


— 344 — 


Périgone, on désigne par ce mot le calice et la co- 
rolle soudés dans toute leur étendue, et ne formant 
qu'une seule enveloppe florale, que certains bo- 
tanistes ont désignée sous le nom de calice, et 
d’autres sous celui de corolle. Ex. les Tulipes. 

Persistant, se dit d’un organe qui dure plus long- 
temps qu'il ne semblerait devoir durer. Ex. fewil- 
les persistantes, feuilles qui ne tombent pas tous 
les ans, comme celles des Pins. 

Pétales, feuilles de la fleur, presque toujours colo- 
rées. 

Pétiole, queue de la feuille. 

Pétiolé, muni d’un pétiole. 

Phanérogames, plantes à fleurs munies d’étamines 
et de pistils. 

Pileux, muni de poils. 

Pinnatifide, se dit des feuilles profondément décou- 
pées, mais dont les découpures n’'atteignent pas 
la nervure du milieu. 

Pinnules, sorte de folioles dont les divisions du 
limbe n'arrivent pas jusqu’au pétiole. Ex. . plu- 
paït des FoucÈres. 

Pistil, organe femelle de la fleur, qui en occupe 
presque toujours le centre, ordinairement composé 
de trois parties, l'Ovaire (voyez ce mot), le Style 
(voyez ce mot, et le Siigmate (voyez ce mot). 

Plumeux, muni de poils disposés comme les barbes 
d'une plume. Ex. les aigrettes des Cirsium. 

Polyadelphes (étamines) réunies en plusieurs fais- 
ceaux. Ex. les étamines des HyPÉRICINÉES. 

Polypétlale, à plusieurs pétales. 

Polyphylle, à plusieurs feuilles. 

Polysperme, à plusieurs graines. 

Quadrigone, à quatre côtés distincts. 


— 345 — 


Quaterné, disposé quatre à quatre. Ex. les feuilles 
de certaines Bruyères entre autres celle de l’Erica 
tetralix. 

Rayons, on donne ce nom dans la famille des Cowpo- 
séEs aux demi-fleurons bien étalés en languette, à 
la circonférence des Corymetrrères. Ex. les rayons 
de la paquerette. (Bellis). 

Réceptacle, partie ordinairement renflée et souvent 
aplatie en dessus, de l’extrémité du pédoncule, 
sur laquelle sont insérées les fleurs. 

Réfléchi, fléchi en dehors. Ex. le calice du Ranun- 
culus bulbosus. 

Réniforme, en forme de rein ou rognon. Ex. les 
feuilles du Ranunculus hedeuraceus. 

Rhomboïdal, en losange. 

Ronciné, se dit des feuilles qui, étant oblongues et 
pinnatifides, ont les lobes aigus et dirigés vers la 
base. Ex. le Pussenlit. (T'araxacum officinale). 

Sagitté, en forme de fer de flèche. Ex. les feuilles 
de la Sagittaire (Sagittaria). 

Scabre, très-rude. 

Scarieux, sec, mince et membraneux. 

Sétacé, raide, droit, cylindrique et assez mince. 

Sessile, sans pétiole ni pédoncule. 

Silicule, sorte de capsule assez courte, eu égard à 
sa largeur, et, d'ordinaire, séparée en deux par 
une cloison à laquelle sont attachées les graines. 
Ex. le fruit de la bourse à pasteur. (Capsella 
bursa pastoris). 

Silique, sorte de capsule fort allongée eu égard à sa 
largeur et d'ordinaire séparée en deux par une 
cloison à laquelle sont attachées les graines. Ex. 
le fruit des Choux. (Brassica). 

Sillonné, marqué de sillons parallèles et profonds. 

_ Ex. la tige du Panais (Pastinaca sativa). 


ET | : ae 

Simple, ni ramifié, ni divisé. 

Spathe, enveloppe foliacée, souvent sèche, toujours 
membraneuse, qui entoure, avant leur épanouis- 
sement, les fleurs d’un grand nombre de plantes 
monocotylédonées. Ex. l'Aÿ/ (Allium). 

Stipule, appendice foliacé, assez petit d'ordinaire, 
et quelquefois très développé à la base du pétiole. 
Ex. presque toutes les Lécuwrneuses et en parti- 
culier le genre Gesse (Lathyrus). 

Sirié, marqué de raies ou lignes parallèles, sou- 
vent un peu enfoncées. Ex. tige striée. 

Slygmate, extrémité supérieure du pistil qui, le plus 
souvent, est lobé et toujours glanduleux. 

Style, partie moyenne et souvent filiforme du pistil, 
qui est inséré sur l'ovaire et supporte le styomate. 

Subulé, en alène, c’est-à-dire en pointe prismati- 
que ou à plusieurs pans. 

Sub, ce mot ajouté à un adjectif signifie à peu près; 
ainsi : subovale, à peu près ovale. 

S'ubcrénelé, à doubles crénelures. 

Terné, se dit des organes disposés trois à trois sur 
le même point, ou autour du même point. Ex. les 
feuilles de la bruyère ciliée (Krica clharis). 

Télragone, à quatre côtés. 

Tomenteux, garni d’un duvet cotonneux. Ex. Pé- 
Piaire d'Allemagne (Stachys Germanica). 

Toruleux, renflé de distance en distance. Ex. les 
siliques de la Moutarde des champs (Sinapis 
arvensts). 

Trigone, à trois côtés. 

Triquêtre, à trois côtés ettrois angles bien marqués. 

Tubercule, excroissances adhérentes le plus sou- 
vent aux racines. Ex. les pommes de terre (Sola- 
num tuberosum). 


— 341 — 


Tubérifère, qui porte des tubercules. 

Urcéolé, en forme de godet. Ex. la fleur des Mus- 
cart. 

Unisexuée, se dit d’une fleur qui ne porte que des 
pistils sans étamine ou des étamines sans pistils, 
en d’autres termes, d’une plante qui ne porte sur 
le même pied que : ou bien des fleurs mâles ou 
bien des fleurs femelles. 

Valve, pièce qui dans une capsule se sépare d’une 
autre pour ouvrir un passage aux graines. 1-val- 
ve à une seule valve, 3-valve à trois valves, etc. 

Vasculaires, végétaux, dans la composition des- 
quels il entre des vaisseaux ou tubes plus ou 
moins allongés et diversement disposés. 

Verticillé, placé sur un organe autour d’un point 
commun, par exemple les feuilles sont verticillées 
dans le Grateron (Galium aparine). 

Villeux, à poils peu couchés, un peu mous et nom- 
breux. 


ve 
a] 
AE 
p AS 
244 
& L 


TABLE ALPHABÉTIQUE 


DES NOMS DE GENRE ET DE FAMILLE 


DES PLANTES DÉCRITES DANS LA FLORULE. 


À 


Acer, 160. 
ACÉRINÉES, 126, 160. 
Ache, 184, 186. 
Achillæa, 197, 204. 
Achillée, id. 
Adianthe, 278, 280. 
Adianthum,  1d. 
Adonis, 134, 136. 
Ægylops, RAD 
Ænanthe, 184, 187. 
Ænothera, 178. 
Ænothère, id. 
Æthusa, 183, 185. 
Æthuse, id. 
Agrostide, 268, 272. 
Agrostis, id. 
Agrimonia, 174. 
Aigremoine, id. 

Ail, 247, 248. 

Aira, 268, 272. 
Airelle, 22, 213. 
Air opside, ‘268, 972. 
Airopsis, id. 
Ajonc, 163, 166. 
Ajuga, 226, 228. 
Alchemilla, 173, 174. 
Alchemille, id 
Alisma, 245. 


ALISMACÉES, 131,245. 


Alisier, 174, 175. 
Allium, 247, 248. 
Alnus, 242. 
Alopécure, 266, 270. 


Alopecurus, 

Althæa, 157. 

Alysse, 141, 145. 

Alyssum, id. 

| AMARANTHACÉES, 130, 
235, 

Amaranthe, 235. 

Amaranthus, id. 


AMARYLLIDÉES, 131, 
252. 

AMBROSIACÉES, 1928, 
210. 

AMENTACÉES, 131,242 
Ammi, 185, 188. 


Anagallis, 233, 234. 
Anchusa, 216, 218. 
Ancolie, 134, 137. 
Andropogon, 263, 271. 
Androsæme, 160. 
Androsæmum, id 
Andryala, 195, 201. 
Andryale, id. 
Anemone, 133, 134. 
Anethum, 183, 186. 
Angelica, 185, 188. 
Angélique, id. 
Anthemis, 197, 203. 
Antirrhinum, 222, 224 
Anthoxanthum, 266, 
TA 
Antbriscus, 185, 189. 
Anthrisque, id. 
Anthyllide, 165. 173. 
Anthyllis, id, 
Aphyllanthe, 248, 250, 


Aphyllanthes, 248, 250 
Apium, 184, 186. 
APOCYNÉES, 129, 214, 
Aquilegia, 134, 137. 
Arabette, 140, 143. 
Arabis, id. 
ARALIACÉES, 127, 189. 
Arenaria, 150, 153. 
Aristoloche, 240. 
Aristolochia, id. 
ARISTOLOCHIÉES, 130, 
240. 
Armoise, 198, 205. 
Arnica, 197, 204. 
Arnoséride, 195, 200. 
Arnoseris, id. 
Aroche, 236, 237. 
AROÏDÉES, 131, 260. 
Arrhénaihère, 268,273 
Arrhenatherum, 
Artemisia, 198, 205. 
Artichaud, 189, 209, 
Arum, 260. 
ASPARAGINÉES , 
250. 
Aspérula, 191, 192. 
Asperule, id. 
Asphodéle, 248, 250. 
Asphodelus, id. 
Asplenium, 278, 280. 
Astérocarpe, 148. 
Asterocarpus, id. . 
Astragale, 165, 173. 
Astragalus, id. 
Astrolobe, 163, 165. 


20 


131, 


Astrolobium, 163, 165. 
Atriplex, 236, 237. 
Aune, 242. 

Aunée, 198, 204. 
Avena, 268, 273. 
Avoine, 268, 273. 


B 


Ballota, 227, 231. 
Ballote, id. 
Barbarea, 140, 143. 
Bardane, 199, 207. 
Barkausia, 196, 202. 
Barkausie, id. 
Bartsia, 222, 223. 
Bartsie, id. 
Bellis, 197, 203. 
Benoite, 174, 177. 
Berce, 185, 188. 
Berle, 184, 187. 
Beta, 236. 

Bête, id. 

Bétoine, 227, 231. 
Betonica, id. 
Bidens, 198, 205. 
Bident, id. 
Blechne, 279, 280. 
Blechnum, id. 
BORRAGINÉES,129,216 
Boucage, 183, 186. 
Brachypode, 270, 277. 
Brachypodium, id. 
Brassica, 140, 143. 
Barbarée, id. 
Brione, 179. 
Brionia, id. 

Briza, 269, 275. 
Brize, id. 
Brôme, 269, 276. 
Bromus, 269, 276. 
Brunella, 226, 229. 
Brunelle, id. 
Bruyère, 212. 
Bugle, 226, 228. 
Buglosse, 216, 218. 
Bugrane, 164, 168. 
Buniade, 140, 144. 
Bunias, id. 
Bunium, 184, 187. 
Buphthalme, 197, 204, 


— 390 — 


Buphthalmum, id. 
Buplévre, 184, 186. 
Buplevrum, id. 
Butome, 245. 
Butomus, id. 


C 
Calamagrostide, 268, 
D 5 DR 


Calamagrostis, id. 
Calendula, 197, 203. 
Calepina, 140, 144. 
Calepine, id. 
Callitriche, 241. 
CALLITRICHINÉES, 130 
241. 
Caltha, 133, 134. 
Calluna, 212. 
Callune, id. 
Camelina, 140, 145. 
Cameline, id. 
Campanula, 210, 211. 
CAMPANULACÉES, 128, 
210. 
Campanule, 210, 211. 
Canche, 268, 272. 
CANNABINÉES, 130, 
238. 
CAPRIFOLIACÉES, 128, 
190. 
Capsella, 140, 144. 
Capselle, 
Cardamine, 139, 141. 
Cardère, 193. 
Cardoncelle, 199, 207. 
Carduncellus, id. 
Carduus, id. 
Carex, 262, 264. 
Carlina, 189, 209. 
Carline, 
Carotte, 184, 188. 
Carpinus, 242. 
CARYOPHYLLÉES, 125, 
150. 
Castanea, 242. 
Catabrosa, 268, 274. 
Catabrose, id. 
Cathananche, 196, 201 
Caucalide, 184, 187. 
Caucalis, id. 


CÉLASTRINÉES, 127, 
162. 
Centaurea, 199, 207. 
Centaurée, id. 
Centhranthe, 192. 
Centhranthus, id. 
Céraiste, 151, 154, 
Cerastium, id. 
Cérasus, 174, 175. 
CÉRATOPHYLLÉES, 1 30 
241. 
Ceratophyllum, 
242. 
Cerfeuil, 185, 189. 
Cerisier, 174, 175. 
Ceterach, 278, 280. 
Chamomille, 197, 203. 
Chara, 282. 
CHARACÉES, 131, 282. 
Charagne, 282. 
Chardon, 199, 207. 
Charme, 242. 
Châtaignier, 242. 
Chœrophyllum, 
189. 
Cheiranthus, 140, 143. 
Chélidoine, 137, 138. 
Chelidonium, 137,138, 
Chêne, 242, 243. 
CHÉNOPODÉES , 130, 
236. 
Chèvrefeuille, 190. 
CHICORACÉES, 195. 
Chicorée, 196, 201. 
Cblora, 214, 215. 
Chlore, id. 
Choin, 262, 263. 
Chondrilla, 196, 202. 
Chondrille, id. 
Chou, 140, 143. 
Chrysochoma, 198, 206 
Chrysochome, id. 
Cichorium, 196, 201. 
Cicindia, 215. 
CICINDIE, id. 
Ciguë, 183, 185. 
Circæa, 179. 
Circée, id. 
CiRCÉACÉES, 127, 179. 
Cirse, 189, 209. 


241, 


185, 


— 351 — 


Cirsium, Cynanchum, 214. Epilobe, 178. 

Ciste, 145. Cynara, 189, 209. Epilobium, id. 

CIsTES, 125, 145. Cynodon, 266, 271. Epipactis, 253, 257. 

Cistus, 145. Cynoglosse, 216, 219. | EQUISÉTACÉES, 131, 

Clinopode, 227, 229. | Cynoglossum, id. 281. 

Clinopodium, id. Cynosure, 269, 275. Equisetum, 281. 

Clematis, 133, 134. Cynosurus, id. Erable, 160. 

Clématite, id. CYPÉRACÉES, 131, 262| Eragrostide, 269, 274. 

ComPosÉESs, 127, 195.1 Cyperus, 262. Eragrostis, id, 

CONIFÈRES, 131, 245 | Cytise, 164, 170. Erica, 212. 

Conium, 183, 185. Cytisus, id. ERICACÉES, 128, 212, 

Consoude, 216, 218. Erigeron, 198, 205. 

Convallaria, 250. D Eriophorum, 262, 263. 

CoNvoLvuLACÉES, 129,| Dactyle, 269, 275. Ervum, 165, 173. 
215. Dactylis, id. Erodion, 158. 

Conyza, 198, 206. Danthonia, 269, 275. | Erodium, id. 

Conyze, id. Danthonie, id. Ers, 165, 173. 

Coqueret, 219, 220. DaPpanoïpéEs,130,239| Eruca, 140, 143. 

Coriaria, 162. Datura, 219, 220. Eryngium, 185, 189. 

CORIARÉES, 126, 162.| Daucus, 184, 188. Erysimum, 140, 143. 


CorNÉES, 128, 189. | Delphinium, 134, 137.| Erythræœa, 215. 
Cornifle, 241, 242. Dianthus, 150, 152. Erythrée, id. 


Cornouiller, 189. Digitaire, 266, 271. Eupatoire, 198, 206. 
Cornus, 189. Digitaria, id. Eupatorium, id. 
Corrigiola, 180. DioscoRéES, 131,251.| Euphorbe, 240. 
Corrigiole, id. Diplotaxide, 139, 141.| Euphorbia, id. 
Coroyère, 162. Diplotaxis, id. EUPHORBIACÉES, 130, 
CORYMBIFÈRES, 197. | DiPsAcÉES, 127, 193. 240. 

Cotyledon, 181, 182. | Dipsacus, 198. Euphrasia, 222, 223. 
Crassula, 181. Dompte-venin, 214. Eupbhraise, id. 
CRASSULACÉES, 127,| Doradille, 278, 280. | Evonymus, 162. 

181. Dorychnie, 164, 169. 

Crassule, id. Dorychnium, id. F 
Cratægus, 174, 175. Draba, 141, 145. 

Crepide, 195, 200. Drave, id, Fagus, 242, 243. 
Crepis, id. Drepania, 195, 200. Fenouil, 183, 186. 
Cresson, 139, 142. Drépanie, id. Festuca, 269, 275. 
Crocus, 251, 252. DROSÉRACÉES, 125 ,| Festuque, id. 
Crucianella, 191, 192. 148. Ficaire, 133, 134. 
Crucianelle, id. Drosera, 148. Ficaria. id. 
CRUCIFÈRES, 126, 138 Filage, 198, 206. 
Cucubale, 150, 152. E Filago, 

Cucubalus, id. Echinaire, 267, 271. Flouve, 266, 271. 
CucurBITACÉES, 128,| Echinaria, id. Fluteau, 245. 

179. Echinops, 199, 207. FouGÈREs, 131, 278. 
Cupidone, 196, 201. Echium, 216, 217: Fraisier, 174, L'RAS 
Cuscuta, 216. Ecuelle d’eau, 185,| Fragaria, id. 
Cuscute, id. 189. Fragon, 250. 


CuscuTÉEs, 129, 216.| Epervière, 195, 200. Fraxinus, 213, 214. 
Cyclamen, 233, 234. | Epiaire, 227, 231. Frène, id. 


Froment, 269, 277. 
FUuMARIACÉES, 126,138 
Fumaria, 138. 
Fumeterre, 138. 
Fuzain, 162. 


G 
Gagea, 247, 249. 
Gagée, id. 


Gaillet, id 
Galactite, 199, 209. 
Galactites, id. 
Galanthe, 252, 253. 


Galanthus, id. 
Galeobdolon, 227, 230. 
Galeopside, id. 
Galeopsis, id. 


Galium, 190, 191. 
Garance, 191, 192. 
Gastridie, 268, 272. 
Gastridium, id. 
Gaudinia, 270, 278. 
Gaudinie, id. 
Genet, 163, 166. 
Genevrier, 245. 
Genista, 163, 166. 
GENTIANÉES, 129, 214 
Gentiana, 214, 215. 


Gentiane, id. 
GÉRANIACÉES, 126, 
158. 


Géranion, 158. 
Geranium id. 
Germandrée, 226, 228, 
Gesse, 165, 171 
Geum, 174, 177. 
Giroflier, 140, 143. 
Gladiolus, 251, 252. 
Glaucie, 137, 138. 
Glaucium, id. 
Glayeul, 251, 252. 
Glechoma, 227, 230 
Glechome, id. 
Globulaire, 235. 
Globularia, id. 


GLOBULARIÉES, 129, 
235, 

Glyceria, 268, 271. 

Glycérie, id. 


Gnaphale, 198, 206. 


— 352 — 


Gnaphalium, 198, 206.] 


Gouet, 260. 


I 
Tbéride, 140, 144. 


GRAMINÉES, 131, 266.| Iboris id. 


Grassette, 233. 
Grémil, 216, 218. 
Gui, 190. 

Guimauve, 157. 
Gypsophyla, 150, 151. 
Gypsophyle, id. 


H 


HALORAGÉES, 127,178 
Hedera, 189. 
Hélianthème, 145, 146. 
Helianthemum, id. 
Helichrysum, 198, 206. 
Heliothrope, 216, 217. 
Heliotropium. 
Hellébore, 133, 136. 
Helleborus, id. 
Helléborine, 253, 256. 
Helminthia, 197, 203. 
Helminthie, id. 
Heracleum, 185, 188. 
Herniaire, 180. 
Herniaria, id. 
Hesperis, 140, 143. 
Hétre, 242, 243. 
Hieracium, 195, 200. 
Holchus, 268, 273. 


Houque. 
Hordeum, 269, 277. 
Houblon, 238. 


Houx, 162, 163. 
Humulus, 238. 
Hippocrépide,163, 165. 
Hippocrepis, id. 
Hippuridées, 130, 239. 
Hippuris, 239. 
Hydrocharidées, 
258. 
Hydrocotyle, 185, 189. 
Sanicule, id. 
Hyosciamus, 219, 220. 
Hyrpéricinées, 126, 160. 
Hypéric, 160. 
Hypericum, id. 
Hypochæris, 197, 203. 
Hysalis, 219, 220. 


131, 


Illécébre, 180. 
Illecebrum, id. 
Tléx,-26%, 105... 
Immortelle, 198, 206. 
Inule, 198, 204. 
IRIDÉES, 131, 251. 
Iris, 251, 252. 
Isnardia, 178. 
Isnardie, id. 
Isopyre, 134, 136. 
Isopyrum, id. 
Ivraie, 270, 278. 


J 


Jasione, 210,211. 
Jasmin, 213, 214. 
Jasminum, id. 
Jasminées, 129, 213. 
Jonc, 260, 261. 
Joncus, id. 
JoncÉES, 131, 260. 
joubarbe, 181, 182. 
Juglans, 242, 244. 
Julienne, 140, 143. 
Juniperus, 245. 
Jusquiame, 219, 220. 


K 


Kæleria, 268, 274. 
Kælérie, id. 
Kentrophylle, 199, 207 
Kentrophyllum, id, 
Knautia, 193, 195. 
Knautie, id. 


L 


LABIÉES, 128, 226. 
Lactuca, 196, 201. 
Laiche, 262, 264. 
Laiteron, 195, 200. 
Laitue, 196, 201. 
Lamier, 227, 230. 
Lamium, id. 
Lampsana, 195, 200. 
Lampsane, id. 
Lampourde, 210, 


Lappa, 199, 207. 
Lavande, 227, 230. 
Lavandula, id. 
Lathyrus, 165, 171. 
Leersia, 266, 270. 
Léersie, id. 
LEMNACÉES, 131, 259. 
Lentille d’eau, 259. 
LENTIBULARIÉES, 129, 
233. 
Leontodon, 196, 202. 
Lepidium, 140, 144. 
Leucanthème, 197, 203 
Leucanthemum, id. 
Leuzea, 199, 209. 
Leuzée, id. 
Lonicera, 190. 
Lotier, 164, 170. 
Lierre, 189. 
Ligustrum, 213, 214. 
LiILIACÉES, 131, 247. 
Limodore, 253, 258. 
Limodorum, id. 
Lin, 156. 
Linaigrette, 262, 263. 
Linaria, 222, 224, 
Linaire, id. 
LIiNÉES, 126, 156. 
Linum, id. 
Liondent, 196, 202. 
Liseron, 215. 
Lithospermum, 
218. 
Lobelia, 210. 
Lobélie, id. 
LOBÉLIACÉES, 128,210 
Lolium, 270, 278. 
LORANTHÉES, 128, 190 
Loroglosse, 253, 255. 
Loroglossum, id. 
Lotus, 164, 170. 
Lupin, 165, 171. 
Lupinus, id. 
Lupulina, 164, 170. 
Lupuline, id. 
Luzerne, 164, 169. 
Luzula, 260. 
Luzule, id. 
Lychnide, 150, 153, 
Lychnis, id, 


216, 


— 353 — 


Lycope, 226, 228. 
Lycopus, id. 
Lycopode, 281. 
Lycopodium, id. 
LYCOPODIACÉES, 131, 
281. 
Lycopside, 216, 218. 
Lycopsis, id, 
Lysimachia, 233. 
Lysimaque, ïd. 
LYTHRARIÉES, 
179. 
Lythrum, 179. 


M 


Maceron, 185, 188. 
Mænchia, 150, 153. 
Menchie, id. 
MALVACÉES, 126, 157. 
Malva, 157. 
Marrube, 227, 231. 


127, 


Marrubium, id. 
MaARSILÉACÉES, 131, 
281. 


Marsilea, 281. 
Marsilée, id. 
Massette, 260. 
Matricaria, 197, 203. 
Matricaire, id. 
Mauve, 157. 
Medicago, 164, 169. 
Mélampyre, 222, 223. 
Melampyrum, id. 
Melica, 269, 275. 
Mélique, id. 
Mélilot, 164, 166. 
Melilotus, id. 
Melissa, 227, 229, 
Melisse, id. 
Melitte, 226, 229. 
Melittis, id. 
Mentha, 226, 228, 
Menthe, id. 
Mercuriale, 240, 241. 
Mercurialis, id. 
Mespilus, 174, 175. 
Mil, 268, 272. 
Milium, id. 
Molène, 219, 220, 
Momordica, 179. 


Momordique, 179. 
MonOTROPÉES, 128, 
213. 
Monotropa, 213. 
Monotrope, id. 
Montia, 179, 180. 
Morelle, 219, 220. 
Mouron, 233, 234. 
Moutarde, 139, 141. 
Muflier, 222, 224. 
Muscari, 248, 249. 
Myagre, 140, 144. 
Myagrum, id, 
Mybora, 266, 271. 
Mybore, id. 
Myriophylle, 178. 
Myriophyllum, id. 
Myosotis, 216, 218. 
N 
Narcisse, 252. 


Narcissus, id. 
Nard, 270, 278. 


Nardus, id. 
Narthecie, 260, 261. 
Narthecium, id. 


Nastursium, 139, 142. . 
Néflier, 174, 175. 
Nénuphar, 137, 
Nepeta, 227, 231. 
Nerprum, 163. 
Neslia, 140, 144. 


Neslie, id. 
Nigella, 134, 136. 
Nigelle, id. 


Nitella, 282. 

Nitelle, id. 

Noisettier, 242. 

Noyer, 242, 244. 

Nuphar, 137. 

NYMPHÉACÉES, 1925, 
137: 

Nymphæa, 137. 


O 


Οllet, 150, 152. 
OMBELLIFÈRES, 
183. 
Onagrariées, 127, 178. 
Onobrychis, 163, 166. 
20* 


127, 


Ononis, 164, 168, 
Onoporde, 199. 
Onopordum, id. 
Ophioglosse, 279, 281. 
Ophioglossum, id. 
Ophrys, 253, 255. 
Orchys, 253. 
ORCHIDÉES, 131, 253. 
Orge, 269, 277. 
Origan, 227, 230. 
Origanum, id. 
Ormeau, 239. 
Ornithogalle, 247. 
Ornithogallum, id. 
Ornitbope, 163, 165. 
Ornithopus, id. 
Orobanche, 225. 
OROBANCHÉES, 
225. 
Orobe, 165, 172. 
Orobus, id. 
Orpin, 181, 182. 
Osmunda, 279, 280. 
Osmonde, id. 
OSYRIDÉES, 130, 240. 
Osyris, 240. 
Ortie, 239. 
Oxalyde, 160. 
Oxalis id. 
OXALIDÉES, 126, 159. 


P 


Pain de pourceau, 233, 
234. 
Panais, 185, 188. 
Panic, 267, 271. 
Panicum, id. 
Panicaut, 185, 189. 
Papaver, 137. 
PAPAVÉRACÉES , 125, 
137. 
PAPILIONACÉES , 127, 
163. 
Pâäquerette, 197, 203. 
Pariétaire, 239. 
Parictaria, id. 
PARONYCAIÉES, 127, 
180. 
Passerage, 140, 144. 
Passerina, 239, 


129, 


— 394 — 


Passérine, 239. 
Pastinaca, 185, 188. 
Patience, 237, 238. 
Paturin, 269, 274. 
Pavot, 137. 
Pédiculaire, 222, 224. 
Pedicularis, id. 
Peplide, 179. 
Peplis, id. 
Pervenche, 214. 
Pesse, 239. 
Peuplier, 242, 244. 
Phalaris, 266, 270. 
Phelipæa, 225. 
Phélipée, id. 
Phellandre, 184, 186. 
Phellandrium, id. 
Phleole, 266, 270. 
Phleum, id. 
Phragmite, 267, 271. 
Phragmites, id. 
Phylaria, 213, 214. 
Phyllirea, id. 
Phyteuma, 210, 211. 
Phytholacca, 236. 
Phytolacque, id. 
Pimprenelle, 174, 175. 
Pin, 245. 
Pinus, id. 
Poa, 269, 274. 
Podosperme, 197, 202. 
Podospermum, id. 
Poirier, 174, 176. 
Pois, 165, 171. 
Polycarpe, 180. 
Polycarpon, id. 
Polychnème, 236. 
Polychnemum, id. 
Polygala, 149. 
POLYGALÉES, 126, 149 
Polygonatum, 250. 
POLYGONÉES, 130,237. 
Polygonum, 237. 
Polypode, 278, 279. 
Polypodium, id. 
Populage, 133, 134. 
Populus, 242, 244. 
Portulaca, 179, 180. 
Montie, 179, 
180. 


PORTULACÉES , 127, 
179: 
POTAMÉES, 131, 259. 
Potamogeton, 259. 
Potamot, 259. 
Potentille, 259. 
Potentilla, 174, 177. 
Poterium, 174, 175. 
Pourpier, 179, 180. 
Picride, 197, 202. 
PiCrié, -L 4 
Pied d’alouette, 134, 
137: 
Pilulaire, 281. 
Pilularia, id. 
Pimpinella, 183, 186. 
Pinguicula, 233. 
Pirus, 174, 176. 
Pisum, 165, 171. 
Pissenlit, 196, 291. 
Plantain, 235. 
PLANTAGINÉES, 129, 
235. 
Plantago, 235. 
Prêle, 281. 
Prénanthe, 195, 200. 
Prenanthes, id. 
Primevére, 233. 
Primula, id. 
PRIMULACÉES , 
233. 
Prismatocarpe , 
211. 
Prismatocarpus, 210, 
FAR 
Prunier, 174, 175. 
Prunus, id. 
Porcelle, 197, 203. 
Psoralea, 164, 169. 
Psoralée, id. 
Pulmonaria, 216, 218. 
Pulmonaire, id. 
Ptéride, 278, 280. 
Ptéris, id. 
Pterotheca, 195, 201. 
Ptérothèque, id. 


Q 
Quercus, 242, 243. 


129 , 
210, 


R 

Radiola, 156, 157. 
Radiole, id. 
Raphanistrum, 

141. 
Raiponce 210, 211. 
Ranunculus, 133, 135. 
Rapistre, 140, 143. 
Rapistrum, id. 
Ravenelle, 138, 141. 
RENONCULACÉES, 1925, 

133. 
Renoncule, 133, 135. 
Renouée, 237. 
Reseda, 148. 
RÉSÉDACÉES, 125, 148 
Rhagadiole, 195, 200. 
Rhagadiolus, id. 
RHAMNÉES, 127, 163. 
Rhamnus, 163. 
Rhinanthe, 222, 293. 
Rhinanthus, id. 
Rhus, 163. 
Romarin, 227, 231. 
Rosmarinus id. 
Ronce, 174, 177. 
Roquette, 140, 143. 
RosacÉEs, 127, 173. 
Rosa, 174, 176. 
Rose, id. 
Rossolis, 148. 
Rubanier, 260. 
Rubia, 191, 192. 
RUBIACÉES, 128, 190. 
Rubus, 174, 177. 
Rumex, 237, 238. 
Ruscus, 250. 


S 


Sabline, 150, 158. 
Safran, 251, 252. 
Sagina, 150, 154. 
Sagine, id. 
Sagittaire, 245, 246. 
Sagittaria, id. 
Sainfoin, 163, 166. 
Salicaire, 179. 
Salix, 242, 244. 
Salsifis, 197, 202. 


138, 


— 309 — 


Salvia, 227, 232. 
Sambucus, 190, 
Samole, 233, 234. 
Samolus, 233, 234. 
Sanicula, 185, 189. 
Saponaire, 150, 152. 
Saponaria, id. 
Sarriette, 227, 230. 
Satureia, 227, 230. 
Sauge, 227, 232. 
Saule, 249, 244. 
Saxifraga, 182. 
Saxifrage, id. 
SAXIFRAGÉES,127, 182 
Scabiosa, 193, 194. 
Scabieuse, id. 
Scandix, 185, 189. 
Sceau de Salomon, 250. 
Schænus, 262, 263. 
Scilla, 247, 249. 
Scille, id. 
Scirpe, 262, 263. 
Scirpus, id. 
Scleranthe, 180, 181. 
Scleranthus, id. - 
Scolopendre, 279, 280. 
Scolopendrium, id. 
Scorzonera, 197, 203. 
Scorzonère, id. 
Scrophularia, 222, 224. 
Scrophulaires, id. 
Scrophularinées, 129, 
222. 
Scleropoa, 269, 275. 
Scutellaire, 227, 229. 
Scutellaria, id. 
Sedum, 181, 182. 
Sempervivum, 181, 182 
Senebiera, 140, 144. 
Sénébière, id. 
Senecio, 198, 204. 
Seneçon, id. 
Serratula, 199, 207. 
Serratule, id. 
Seseli, 184, 186. 
Sesleria, 267, 271. 
Seslérie. 
Scrapias, 253, 256. 
Sétaire, 267, 271. 
Setaria, id. 


Sherardia, 191, 192. 
Shérardie, id. 
Silaus, 185, 188. 
Silene, 150, 152. 
Simethis, 248. 250. 
Sinapis, 139, 141. 
Sison, 184, 186. 
Sisymbre, 139, 142. 
Sisymbrium, id. 
Sium, 184, 187. 
Smyrnium, 185, 188. 
SOLANÉES, 129, 219. 
Solanum, 219, 220. 
Solidage, 198, 205. 
Solidago, id. 
Sonchus, 195, 200. 
Sorbier, 174, 175. 
Sorbus, id. 
Souchet, 262. 

Souci, 197, 203. 
Spargamum, 260. 
Spargonte, 151, 155. 
Spartie, 163, 166. 
Spartium, id, 
Spergula, 151, 155. 
Spiranthe, 253, 256. 


Spiranthes, id. 
Spiræa, 174, 176. 
Spirée, id. 


Stachis, 227, 231. 
Stæhelina, 199, 207. 
Stœhéline, id. 
Stellaire, 150, 154. 
Stellaria, id. 
Sternbergia, 252, 253. 
Sternbergie, id. 
Sumac, 163. 

Sureau, 190. 
Symphytum,216, 218. 
T 

Tame, 251. 
Tamus, id. 
Taraxacum, 196, 201. 


Teesdelia, 140, 144. 
Teesdelie, 


Tétragonolobe, 164, 
170. 

Tetragonolobus, 164, 
170. 


Teucrium, 226, 228. 

TÉRÉBINTHACÉES , 
128, 163. 

Thlaspi, 140, 144. 

Thrincia, 196, 202. 

Thrineie, id. 

TizrAcÉES, 125, 157. 

Tillæa, 181. 

Tillée, id. 

Tilleul, 157. 

Erba, 

Tordile, 185, 189. 

Tordilium, id. 


Tormentilla, 174, 178. 


Tormentille, id. 


Tragopogon, 197, 202. 


Trèfle, 164, 167. 
Trifolium, id. 
Triticum, 269, 277. 
Troëne, 213, 214. 
Tussilage, 198, 205. 
Tussilago, id. 
Thym, 227, 229. 
Thymus, id. 


TyPHACÉES, 131, 260. 


Typha, 260. 


— 356 — 
U 


Ulex, 163, 166. 
ULMACÉES, 130, 239. 
Ulmus, 239. 

Urtica, id. 
URTICÉES, 130, 239. \ 
Utriculaire, 233. 
Utricularia, id. 


V 


VACciNIéES, 128, 213. 
Vaccinium, 215. 
Valeriana, 192, 193. 
Valériane, id. 
Valérianées, 128, 192. 
Valerianella, 192, 193. 
Valérianelle, id. 
Vallisneria, 258. 
Vallisnerie, id. 
Vélar, 140, 143. 
Verbascum, 219, 220. 
Verbénacées, 129, 232. 
Verbenna, 232. 
YVerveine, id. 
Vergerette, 198, 205. 


Véronicées, 129, 221. 
Veronica, 221. 
Véronique, id. 
Viburnum, 190. 
Vigne, 161. 

Vignes, 126, 161. 
Vinca, 214. 
Violariées, 126, 146. 
Viola, 146. 
Violette, id. 

Viorne, 190, 
Vipérine, 216, 217. 
Viscum, 190. 

Vitis, 161. 

Vulpia, 269, 275, 
Vulpie, id. 


X 


Xanthium, 210. 
Xéranthème, 198, 206 
Xeranthemum, id. 


Z 


Zanichellia, 259. 
Zanichellie, id. 


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