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Histoire naturelle des Chemins de Fer du Mid
MÉMOIRES
D'UN
SOTANISTE
ACCOMPAGNÉS DE LA
FLORULE
Étsrations DES CHEMINS DE FER DU MIDI DANS LE GERS
-
PAR
L'Ansé D. DUPUY
Professeur d'histoire natwrelle au Petit-Séminaire d'Auch.
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* Avec Figures intercalées dans le Texte.
PARIS
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24, rue Hautefeuille, 24.
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MÉMOIRES
D'UN
BOTANISTE
ACCOMPAGNÉS DE LA
FLORULE
DES STATIONS DES CHEMINS DE FER DU MIDI DANS LE GERS
PAR
L'Agvé D. DUPUY
Professeur d'histoire naturelle au Petit-Séminaire d'Auch.
Avec Figures intercalées dans le Texte.
PARIS
F. SAVI, LIBRAIRE-ÉDITEUR.
24, rue Hautefeuilk, 24.
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TABLE GÉNÉRALE
DES
MATIÈRES CONTENUES DANS CE VOLUME.
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Mémoires d’un botaniste.........,.,.. ; ;
Florule des principales stations des Frs
de fer du Midi dans le Gers....... ARR
0% 02 00, ©
Plantes utiles en agriculture.........
Plantes nuisibles en agriculture
Plantes industrielles indigènes
Plantes économiques indigènes, ......,.....
Plantes rares ou méridionales à cueillir au-
tour des principales stations des chemins de
ra thdrdans le Gers... .......…. s
Liste des principaux auteurs cités. .......,..
Dictionnaire des termes de botanique employés
D larules es... 520
Table alphabétique des noms de genre et de
LIL TOR RERNRREER se
Abréviations employées dans la Florule......
Adi... ...... Ro ee PAR
fr. mi
RÉ VrE
+
NT. we
A
;
ABRÉVIATIONS EMPLOYÉES DANS LA FLORULE.
c. Commun.
c. c. Fort commun.
c. c. c. Extrêémement commun.
R. Rare.
R. R. Fort rare.
R. R. R. Extrèmement rare.
H. Hiver.
P. Printemps.
E. Eté.
A. Automne.
H. P. Février et mars.
P.E. Avril et mai.
E. A. Août et septembre.
ADDENDA.
Page 134, ligne 31, ajoutez : A. éclatante, A. Fur.-
GENS Gay DC. fleurs d’un rouge éclatant, R.R.
champ près du bois de Dufaur P.
Page 166, ligne 16, ajoutez: G. très épineux, G.
. !
Horria D C. plante en touffes arrondies, serrées
et très épineuses, R. R. R. mais Commun sur les
coteaux arides de la Lauze, à Sémézies E.
Page 237, ligne 19, ajoutez : Bette, Bera.
B. commune, B. Vurcaris Z. c.c.c, les chemuns,
les Jardins KE.
Page 245, ligne 11, ajoutez : Châtaignier, Casra-
NEA Mill.
C. commun, C. Vurcaris Lam. c. les bois E.
Page 256, ligne 14, ajoutez: O. acuminé, O. Sco-
Lopax Cav. labelle trilobé, appendice recourbé en
dessus, c. c. les prairies P.
A OA
ERRATA MAJORA.
Page 46, ligne 22, au lieu de : l’arme le plus so-
lide, lisez: l'arme la plus solide.
Page 110, ligne 17, au lieu de: je la connais, pas
autant, etc., lisez: je ne la connais pas autant, etc.
Page 140, ligne 35 et page 144, ligne 34, au lieu
de: TEespeLrA, lisez : TEESDALIA.
Page 144, ligne 19, au lieu de: feuilles, etc.,
lisez: siicules, etc.— Ligne 20, idem.
Page 152, ligne 11, au lieu de: protifère, lisez :
prolifère.
Page 169, ligne 10, au lieu de : Bongeana, lisez :
Bonjeania.
Page 188, ligne 10, au lieu de: D. Syzvesrms L.,
lisez : D. Carora ZL.
Page 227, ligne 16, ajoutez: à étamines non flé-
chies, etc.
Page 236, ligne 11, au lieu de: Bête, lisez: Bette.
Page 242, ligne 29, au lieu de: À. glutimeuse, X-
sez: À. glutineux.
ae 278, ligne 28 et page 280, ligne 9, au heu
de : CErxEerAC, lisez: CETERACH.
Page 284, ligne 22, au lieu de : par, lisez: pas.
Page 286, ligne 4, au lieu de: Angélique, lisez :
Angelica.
Page 292, ligne 9, au lieu de: à Lectoure et Agen,
hisez : à Fleurance et Lectoure.
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| BOTANICAL
GARDEN
AU LECTEUR.
Un grand nombre de mes anciens élèves et
quelques autres personnes doni j'ai l'habitude
de respecter les opinions etles conseils m'ont
dit bien souvent : Vous devriez écrire vos
mémoires.
C'était d'ordinaire au récit de quelque pelite
aventure piquante qui m'était arrivée sous
l'incognito de la blouse et du chapeau de paille,
que ce- conseil m'était donné entre la poire et
le fromage.
J'ai longtemps résisté à ces sollicitations et à
, la tentation de parler de moi.
— 10 —
Mais il y a quelque temps, ayant résolu de
publier successivement une série de FLORULES
DES PRINCIPALES STATIONS DES CHEMINS DE FER DU
MIDI, J'ai pensé que, précédées de quelques
pages moins sérieuses, elles seraient peut-être
un peu plus goûtées d’un public qui n’aime
ouère les écrits scientifiques arides et trop
Sérieux.
Voilà pourquoi j'ai écrit ces mémoires dont
je vous offre aujourd'hui, cher lecteur, les
premiers chapitres. |
Vous n’y trouverez rien d'extraordinaire.
Vous n’y verrez que les anecdotes d’une vie
commune passée tantôt à la ville, tantôt à la
campagne, sur les livres et dans les champs,
dans les plaines et sur les montagnes, sur les
grandes routes et dans les wagons, beaucoup
en province et par temps à Paris, presque
toujours avec des amis.
Je les écris en chemin de fer : je vous les
DE À pes
livre pour les lire dans la solitude d’un wagon
complet quand vous aurez le malheur dy
tomber, ce que je ne vous souhaite pas.
En wagon sur le chemin de fer du Midi
entre Hendaye et Port-Vendres.
D. D.
P.S. UN EMPLOYÉ DU CHEMIN DE FER.
Mais pourquoi commencer par un embranchement?
et le dernier encore!
L'AUTEUR.
Ce que je sais le mieux c'est mon commencement.
MÉMOIRES
;
D UN
BOTANISTE
PREMIÈRE PARTIE
dans laquelle il n'est nullement question
de BOTANIQUE,
——————
CHAPITRE PREMIER.
Mon Père et ma Mère.
Tes père et mère honoreras,
Afin que iu vives longuement.
Je suis né le 16 mai 1812. Mon père était
un habile armurier qui avait fait son tour de
France en allant de Lectoure, sa ville natale,
jusqu’à Bordeaux et St-André de Cubzac sur la
Dordogne.
Je dois ajouter que plus tard, en 1817, il
alla pédestrement jusqu’à St-Etienne en Forez.
HEC pique
C'était alors le lieu de l’Europe le plus célèbre
pour la fabrication des armes à feu bourgeoi-
ses et militaires, comme on disait à cette épo-
que.
Aussi, quand il fut de retour, les trente-sept
officiers en retraite qui vivaient dans la patrie
du maréchal Lannes le considérèrent comme
un ouvrier consommé dans son métier. Il pas-
sait aux yeux de tous pour le premier armurier
du département.
Il faut dire, pour rendre hommage à la
vérité, que le pays ne comptait alors que-trois
ou quatre serruriers-armuriers,assez maladroits
et dont mon père méprisait souverainement les
chiens de platine placés de travers, les grands
ressorts mal arrêtés ou les gachettes qui
laissaient partir le fusil au repos. |
Aussi venait-on de sept à huit lieues à la
ronde pour acheter les fusils de chasse marqués
sur la platine H. DUPUY. Le canon portait
en-dessous, pour qui savait l’y trouver, la
marque du célèbre Merley-Dumaret de Saint-
Etienne. C'était à l’époque dont nous parlons
le plus habile fabricant de canons pour les
fusils de chasse.
IE —
Grâce à toutes les précautions que prenait
mon père pour ne vendre jamais que des
armes très solides etsupérieurement confection-
nées, sa réputation était parfaitement établie.
Sa renommée était telle que pas un chasseur,
à dix lieues à la ronde, n’aurait osé se pré-
senter à une partie de chasse, composée
d'hommes un peu comme il faut, s’il n'eût
possédé une arme sortie de la boutique de
mon père.
Il en avait d’ailleurs pour tous les goûts et
pour toutes les bourses; depuis le fusil à un
coup, de 27 francs, jusqu’au fusil de grand
luxe, à sous-garde, culasse et autres garnitures
en argent ciselé dont le prix s'élevait jusqu’à
600 francs.
Les premiers étaient invariablement achetés
par le cultivateur campagnard qui ne se füt
pas senti en sûreté dans sa demeure s’il n’eût
eu un fusil d’une dimension respectable sus-
pendu au manteau de la cheminée dans la
chambre commune (1).
Les derniers, dont il ne vendait guere que
(1) En patois lou caouhadé, le lieu où la famille se réunit
pour se chauffer.
— 46 —
deux ou trois par an, étaient achetés par les
plus riches bourgeois et les jeunes gentils-
hommes du pays.
Les officiers retraités, capitaines pour la
plupart, et les bons bourgeois qui formaient
la plus nombreuse et la meilleure clientèle de
mon père, choisissaient invariablement des
fusils de dix louis, à canon tordu, d’une soli-
dité à toute épreuve.
Les fusils de Liège, lourds et massifs, jouis-
saient auprès des chalands de mon père d’une
réputation détestable. Le canon éclatait sou-
vent dans la main du chasseur, le blessant
presque toujours plus ou moins grièvement et
lui donnant quelquefois la mort.
Les fusils de St-Etienne à canons tordus de
Merley-Dumaret, étaient donc les seuls qu’un
chasseur de bonne maison voulüt avoir entre
les mains.
La boutique demon père, comme on l’appelait
alors, et l'atelier, comme on lappellerait au-
jourd’hui, était le rendez-vous de tous les
chasseurs de l'endroit.
Pas une partie de chasse ne s’organisait
ailleurs, et presque toujours c'était à qu'on
AE
se rendait, au retour, afin d’étaler aux yeux
des fainéants ébahis et jaloux le butin que l’on
avait rapporté; car à cette époque où tout le
monde pouvait chasser, où les gendarmes ne
faisaient point de procès-verbaux, il y avait
forcegibier dans nos campagnes. Le braconnage
et les lacets étaient inconnus pour les cailles
et les perdrix, comme pour les lièvres et les
lapins. L'agriculture n’avait pas encore envahi
tous les coins et recoins du pays et le gibier
pouvait se cacher et se reproduire en paix.
Quelle quantité de pièces de toute sorte ne
voyait-on pas étalées au retour de ces chasses
où les lièvres, les perdreaux, les cailles et les
bécasses, suivant la saison, sans compter les
outardes, lessarceiles, lescanards, les vanneaux,
etc., étaient souvent une vraie charge pour les
heureux chasseurs !
Mon père avait la politique en horreur pour
plusieurs raisons.
D'abord, son père avait été un patriote hon-
nête et de bonne foi à la révolution de 1789 :
mais son beau-père, très lésilimiste, ne pouvait
rien tolérer de ce qui n’était pas dans le sens
de ses opinions.
 *
nt LU
En outre, la boutique demon père devenait
souvent, comme tous les lieux de réunion
d'alors, le théâtre de discussions très vives entre
lesci-devant patriotes républicains ou Bonapar-
tistes et les ultras, comme on disait à Lectoure
de 1815 à 1822, en parlant des amis de la
restauration. |
Or, pour mon père, il n’y avait qu’une
seule chose de réelle, les fusils et le bénéfice
qu'ils devaient lui procurer pour laisance de
sa femme et de ses enfants. Rien done ne lui
déplaisait comme tout ce qui pouvait trou-
bler l’union et la concorde entre ses conei-
toyens, et, par suite, éloigner les chalands de
sa boutique.
Mon père était, du reste, un homme très
vaillant à l’ouvrage. Six heures du matin en
hiver, et quaire heures en été, le trouvaient la
lime à Hk main, ou bien attelé au soufflet de sa
forge, pour faire ou tremper quelque pièce des
fusils qu’on lui portait à réparer.
J'ai dit que mon grand-père paternel était un
peu patriote; aussi ai-je trouvé à travers les
papiers de sa maison plus d’assignats qu’il
n’en eût fallu pour acheter une grosse métairie,
ee VO
si l'on n'avait considéré que le titre de leur va-
leur, et moins qu'il n’en fallait, à leur déchéan-
ce, pour faire un déjeuner à peine passable.
Ma mère était, au moment où mon père
lépousa, une jeune fille de vingt ans de.
très bonne renommée, gaie, active et très
laborieuse. Aujourd'hui qu'elle est dans sa,
soixante-dix-septième année, elle a-conservé
_une vigueur et une activité surprenantes pour
son âge. Elle fait encore, sans en être fatiguée,
ses huit kilomètres pour aller à la campagne,
ou pour enrevenir; Car elle n’a pas la patience
d'attendre sur la route la voiture qui doit
l'emporter ou la ramener.
A peine furent-ils mariés à la commune (et je
dois dire que mon père s'était hâté de contrac-
ter le mariage civil afin d'éviter de partir pour
l'armée), qu'on l’enrôla dans les gardes natio-
nales mobiles chargées de garder nos frontières.
Il fut désigné pour les Pyrénées-Orientales où
ilfit, dit-on, un assez mauvais soldat. Mais
comme sa bourse était garnie d’un bon nom-
bre de belles pièces d’or, il parvint, moyennant
cinquante louis, à se faire réformer.
Il rentra donc dans ses foyers où il fut plu-
0
sieurs fois obligé de se cacher afin de ne pas
être repris pour le service; et ce nefut qu'en
1815 qu'il se trouva complètement affranchi
de toute sollicitude à cet égard.
… Dès que la tranquillité fut bien rétablie et
« ue chacun put jouir des bienfaits de la paix,
mon père S'empressa d'ajouter une nouvelle
corde à son arc industriel. Il obtint un débit
de poudre royale, et, plus tard, un débit de
tabac. Ce ne fut qu'à son cœur défendant
qu'il se résigna à demander ce dernier, sur
une observation qui lui fut faite. Il était ex-
posé, lui disait-on, à perdre son débit de pou-
dre s’il n’y joignait pas un débit de tabac.
Il avait de la répugnance à s’en charger parce
qu'il ne voyait là qu'un nouvel embarras qui
n’ajouterait presque rien à ses bénéfices et qui
lui causerait beaucoup d’ennuis. Car une des
choses que mon père détestait par dessus tout,
c'était d’être détourné de son travail quand il
était occupé à faire ou à réparer une pièce im-
portante ou délicate d’une platine ou de toute
autre partie d’un fusil de chasse.
Mais il s'était trompé là-dessus, et ce furent
les prévisions de mon grand’père qui se réali-
EROUTe
sèrent. Grâce au soin que ma mère apportait
à la conservation des tabacs, grâce au caveau
frais, sans être humide, dans lequel elle les
tenait, grâce enfin à la progression toujours
croissante de la consommation, le débit de
mes parents devint le premier de larron-°
dissement. Il fut bientôt en si grand renom
que les gourmets de la poudre narcotique
n'avaient confiance qu'au tabac du bureau de
ma mère. Aussi ce débit si redouté devint-il
une source nouvelle et abondante d’aisance
dans la maison.
CHAPITRE SECOND.
Les Délassements des vieux troupiers.
Arme... bras,
Reposez vos. armes!
On n’en avait plus que faire.
La guerre était finie.
Chacun rentra dans ses foyers
Et changea son fusil de munition
Contre un bon fusil de chasse.
(Mémoires d'un vieux de la vieille.)
Comme armurier, mon père était fort adroit
à confectionner toutes sortes d'ouvrages en fer,
CA. ue
en acier, en cuivre, en laiton et même en ar-
gent. La serrurerie ne lui était pas étrangère;
mais il ne voulut jamais s’en occuper que pour
sa propre maison. Ainsi mit-il à la porte in-
térieure de sa boutique une serrure à secret.
Aussitôt qu’on était entré, la porte se fer-
mait sans laisser trace visible de loquet, et l’on
ne pouvait plus sortir, à moins que quelque
initié ne vint ouvrir la porte. Aussi, dès qu'un
paysan avait pénétré dans la boutique, les oi-
sifs habituës, sous prétexte de froid en hiver
et de courant d’air en été, s’empressaient-ils
de lui recommander de bien tirer la porte pour
la fermer. :
Lorsqu'il avait terminé ses affaires avec mon
père, le campagnard se disposait à sortir et
cherchait le loquet de la porte. Il ne pouvait
pas le trouver pour la bonne raison qu'il n’exis-
tait pas. Après un temps plus ou moins long, le
paysan lançait un juron en déclarant qu'il ne
savait pas ouvrir. Un oisif, à son tour, venait
essayer et déclarait son impuissance. Mon père :
faisait semblant de joindre ses efforts à ceux
du paysan et de l'oisif, et lon finissait par
conclure, à l'unanimité, que le campagnard
Dre,
avait faussé la serrure et perdu le loquet. Ce-
lui-ei protestait, mais il ne lui restait qu'un
seul moyen pour sortir, c'était de passer par
la fenêtre.
Or, pour le paysan, passer par la fenêtre,
c'était passer sous les fourches caudines. Il lui
en coûtait : car il voyait bien qu’il était la risée
de toute la compagnie. Mais enfin, bon gré,
mal gré, il était forcé, pour sortir de cette
impasse, de s’exécuter et de passer par cette
fenêtre d’ignominie. Il le faisait à la grande
joie des assistants, qui lui lançaient leurs lazzis
et un formidable hourrah au moment où il sau-
tait dans la rue. Celui qui avait essayé d'ouvrir
la porte après lui ne manquait jamais Ge sortir
à ce moment et de lui demander s’il ne s'était
pas blessé en tombant. Le bourgeois lui assu-
rait qu’à présent la porte était ouverte, qu’on
avait retrouvé le loquet et qu’il pouvait ren-
trer s’il avait oublié quelque chose. Mais le
paysan s’enfuyait à toutes jambes, en les mau-
dissant lui et les autres et en les envoyant à
IUUS es CT...
Tel était, dans la boutique de mon père, l’un
des passe-temps favoris de nos vieux soldats
RSS pen
durant les loisirs de la demi-solde payée par
le gouvernement de la Restauration aux anciens
ofliciers de l’Empire.
Ces vieux troupiers avaient encore organisé
une sorte de compagnie qu'ils avaient intitulée
la Compagnie des gens de repos. Ils avaient
mis à la tête un lieutenant retraité, qui ne se
levait régulièrement qu’à onze heures et demie.
Il se rendait, tous les jours, immédiatement
après son lever, au jardin de l'évêché pour
faire, avant son diner, quelques tours de pro-
menade sous les marronniers séculaires plantés
par nos anciens évêques et seigneurs. Cette
promenade hygiénique devait lui ouvrir l’ap-
pétit pour midi précis.
Au momentoù ce malheureux sortait de chez
lui, on l’accompagnait en lui fredonnant {&
marche des gens de repos (4).
Quelquefois aussi, lors du passage d’un mé-
decin, partant à cheval pour aller voir un ma-
lade, ils envoyaient le carillonneur de la pa-
roisse sonner l’agonie, sous prétexte qu’un tel
élait au moment de trépasser. Ils avaient tou-
(1) Air lent ct saccadé, composé par l’un des musiciens de
l'endroit.
— 95 —
jours tout prêt pour la circonstance le nom
d’un homme qui se mourait d'accident ou de
mort subite. Le vieux Simon allait tinter le glas
de bonne foi, et bientôtil était, comme le méde-
cin, l’objet de la risée de ces inutiles oisifs.
Quelques-uns s’occupaient sérieusement de
l'éducation des chiens.
Je citerai à ce propos un de mes oncles, jeune
encore et lieutenant de lanciers à la chute de
l'Empire. Il avait admirablement élevé un beau
chien caniche qui répondait au nonr de Wa-
terloo. Mon oncle lui avait donné ce nom en
souvenir de la dernière bataille à laquelle il
avait assisté.
Waterloo faisait notre joie. Il se tenait de-
bout, assis, couché sur le dos, une patte en
l'air. Il donnait la patte droite, la patte gauche,
faisait le mort, etc.
On lui mettait de l'argent dans un panier,
et puis, sur l’ordre de son maître ou de sa maï-
tresse, 1l partait pour aller chez le boucher ou
chez le boulanger chercher la viande ou le pain
de chaque jour.
On le voyait alors, comme toujours quand
il était en mission, grognard comme un vieux
LE
de la vieille (4), et jamais un autre chien ne se
permit de venir lui disputer ce qu’il portait
dans son panier.
Mais son occupation la plus sérieuse était
d'aller le matin, à huit heures, conduire ma
petite cousine à la pension qu’elle fréquentait
comme externe et d'aller la chercher pour la
ramener à midi.
Au premier coup de l’angelus, Waterloo
partait au galop; mais ce qu’il y avait de plus
remarquable, c’est que l’on avait beau sonner
quelques minutes auparavant pour un bapté-
me, pour une agonie, pour une noce ou pour
un enterrement, Waterloo ne bougeait pas. Il
connaissait sa consigne. Il savait qu’il devait
attendre langelus, il en connaissait parfaite-
ment la sonnerie particulière.
Tels étaient les délassements de ces âmes
sensibles retirées du service et rentrées dans
la vie civile.
(1) Abréviation qui désignait les soldats de la vieille garde.
Fe
CHAPITRE TROISIÈME.
Le Sacristain et le Sonneur de cloches.
Une vieille église,
Un vieux clocher,
Un vieux curé,
Un vieux sacristain,
Un vieux sonneur,
Trois espiègles enfants de cœur.
F (The old Vicar.)
La boutique de mon pére était à côté de l’an-
cienne cathédrale, et je ne puis résister, à ce
propos, au désir de vous faire connaître lun
des grands plaisirs de notre enfance qui nese
reproduisait que trois fois lan, le mercredi, le
jeudi et le vendredi saint.
Au moment de la terminaison de l'office, à
Ténèbres, tous les officiants et assistants frap-
paient sur leurs livres ou sur leurs stalles,
conformément au rite de l’église catholique.
Or, il s'était, de temps immémorial, introduit
un usage abusif à la porte de la cathédrale.
Le portail de l’église de St-Gervais, large de
plus de quatre mètres, était, à ce moment su-
prème, assiégé par tous les garçons de huit à
« — 98 —
quinze ans, armés d’un gros maillet longue-
ment emmanché.
Au moment où les prêtres donnaient le si-
gnal de Ténebres, tous les maillets tombaient
à la fois sur cette porte, et, comme autant de
béliers, la battaient à la démolir. Mais à l’ins-
tant même, par la petite porte de service,
le sacristain et le carillonneur, armés l’un et
l'autre d’un énorme balai de bruyère, tom-
baient sur nous à bras raccourci.
Je n'étais pas des plus courageux, et dès que
j'avais frappé mon coup, je m'empressais de
déguerpir et d'éviter par la fuite le balai de
Simon le sonneur de cloches, et de Bépës le
sacristain. Mais un grand nombre de mes ca-
marades, plus âgés, plus forts et plus hardis
que moi, préféraient recevoir bon nombre de
coups et frapper à leur guise.
Cette pauvre porte! on dut la refaire en
1825. Les coups de maillets avaient creusé, à la
hauteur d’un mètre soixante centimètres envi-
ron, une trace de plus de trois centimètres
de profondeur dans la partie où les coups ré-
pêtés depuis plus de vingt ans avaient fini par
éroder le bois à force d’écailles enlevées.
Se
Simon, le sonneur, était un fort brave
homme; seulement, dès trois heures en été, et
dès cinq heures en hiver, il ne manquait ja-
mais de sonner l’angelus du matin. Les gens
pieux l'en bénissaient de même que les gens
occupés désireux de se lever de bonne heure
pour se rendre à leur travail. Mais en revan-
che, les gens sans piété pestaient contre lui,
de même que ceux qui, se couchant tard, dé-
testaient de se lever tôt. Parmi ces derniers, on
pouvait ranger tous les soldats de la-compagnie
des gens de repos.
BÉDÈs, le sacritain, était un petit vieillard
maigre, acariâtre et portant la queue comme
les anciens grenadiers de la vieille garde.
Cette queue faisait la joie de tous les enfants
de chœur dont il était le chef etle maître. Aussi
leur distribuait-il, souvent à tort et à travers,
maintes et maintes talochesdont ils cherchaient
perpétuellement à se venger.
Le cher homme était fort vieux, et lorsqu'il
croyait avoir terminé sa besogne du moment,
ce qui lui arrivait à toute heure, il avait l’ha-
bitude de s'endormir dans un fauteuil garni de
paille éraillée par l'usage.
UE
Or, un jour qu'il se livrait sans défiance
aux douceurs de ce sommeil pris sur la lon-
gueur de sa journée, les trois gamins baptisés
du nom de cleres ou enfants de chœur prirent
une résolution subite. Cet âge est sans pitié, a
dit le bon La Fontaine. Ils allumèrent un bout
de cierge et mirent le feu à la queue du vieux
Bépès. Puis ils se croisèrent les bras et contem-
plèrent cet incendie d’une espèce nouvelle, con-
tre lequel le sacristain n’était point assuré.
Quand ils virent, cependant, le feu menacer
d'envahir le chef du pauvre vieux, ils se mi-
rent à l’éveiller en lui criant que sa queue brü-
lait. Encore à moitié endormi, le vieux Bédès
distribuait, sans s’en rendre compte, et talo-
ches et coups de pied. Mais dès qu’il put dis-
cerner la vérité, le manche à balai, son arme
ordinaire, tomba sur le dos, les bras et les
jambes des trois petits vauriens qui s’en ven-
geaient encore en écartant les coups, en s’y
dérobant par leur souplesse, et en lançant
quelques paroles injurieuses contre la queue
du vieux sacristain.
La tour du clocher était carrée, massive,
monumentale, quoique peu ornée, et haute de
= h -—
près de quatre-vingts mètres. Elle était sur-
montée d’une flèche élancée de 50 mètres
d’élévation, qui lui donnait un aspect à la fois
gracieux et imposant. Mais en même temps
elle était en mauvais éiat et menaçait ruine.
L’évêque etle chapitre, pas assez riches pour la
réparer, avaient eu recours à la bienveillance
du Roi. On leur avait fait force promesses.
C'était en 1785, les finances étaient obérées.
Le roi ne put pas tenir ses engagements. Le
feu du ciel y étant, d’ailleurs, tombé plusieurs
fois, on finit par se résigner à démolir cette
flèche, l’orgueil et l’ornement de la vieille cité.
La grosse tour est encore aujourd'hui surmon-
tée d’une balustrade en pierres de taille.
L'un des spectacles qui m'ont le plus étonné
dans mon enfance et que j'ai le plus admiré,
c'était de voir deux jeunes gens se poursuivant
au galop sur ces dalles étroites, à quatre-
vingts mètres au-dessus du sol, au risque de
se précipiter sur le pavé de la rue.
Er,
CHAPITRE QUATRIÈME.
Ma première enfance.
Ilétait faible, chétif et rachi-
tique; on croyait généralement
qu’il n’arriverail jamais à l’âge
de siéger à la chambre des
lords.
(SIR WILLIAM MEATH.)-
Pendant la révolution, mon grand’père et
ma grand’mèére maternels avaient rendu quel-
ques services à deux religieuses Clarisses. For-
cées de quitter leur beau couvent, en 1797, elles
avaient toujours continué de vivre, après leur
expulsion, d’une manière conforme à la règle
de leur ordre autant que leur situation le per-
mettait. Aussi tenaient-elles une petite école
de filles (1).
Dès que je fus venu au monde, ces bonnes
sœurs déclarèrent à mes parents qu'aussitôt
(1) Le couvent des Clarisses était dans la belle construction
où se trouve aujourd'hui le pensionnat des sœurs de Nevers à
Lectoure.
Je pe
que je pourrais un peu bégayer, elles se char-
geaient de commencer mon éducation.
J'étais né à peine viable, petit, chétif et bien
peu de chose, pour me servir de l'expression
patoise de mon grand’père. On a longtemps
conservé à la maison une sorte de petite sou-
pière en terre grise vernissée, qui fut ma
premiére baignoire.
Aussitôt après ma naissance, mon grand-
père, robuste et excellent ouvrier, affirma que
je ne serais jamais un homme solide et qu’on
devait diriger mes premiers efforts vers les
études. |
En conséquence, àl’âge de deux ans et
demi, je fus mis à l’école chez les bonnes
sœurs, et, à cinq ans, je lisais assez couram-
ment.
J'étais faible, délicat, maladif, et, comme
tel, j'avais l'esprit vif et ouvert. Aussi, quand
en hiver je rentrais de l’école, à demi-transi
de froid, je m’empressais d'aller prendre mon
coin ei tout en me chauffant, quel n’était pas
mon bonheur de lire, à la lueur de la chandelle
de résine qui brûlait dans la cheminée, le
Dictionnaire de la Fable, de Chompre, l' Ami des
9*
= SE
Enfanis de Berquin, et surtout les Contes des
Fées de Perrault ou bien ceux de madame Le-
Prince de Beaumont. |
Un peu plus tard, Robinson Cruosoë, l’His-
loire de Marins célèbres, les Beautés de la Na-
_ture en France, la Morale en action, le Peuple
instruil par ses Vertus, ete, firent les délices
de ma jeune tête et de mon jeune cœur.
Mes premiers souvenirs remontent à 1814.
Je vois encore notre maison encombrée de
soldats anglais, et un officier me menant à sa
chambre où il me donnait des bonbons qui
furent si bien de mon goût que je répétais
mes visites le plus souvent que je le pouvais.
Un autre souvenir de ma première enfance
m'est resté bien moins agréable. J’avais deux
ans à peine lorsque je fus atteint d’une
maladie grave. J'étais si chétif que tous les
médecins déclaraient qu'il serait bien difficile
de me faire vivre. Un vieux docteur, grand
ami de ma famille, avait ordonné une potion
probablement de mauvais goût. Je pleurais, je
me dépitais; et, comme tous les enfants, je
refusais le remède. Mon grand’père, après
avoir épuisé tous les moyens de persuasion,
CR OS
prit le verre de la main droite et me serra le
nez de la main gauche. Je fus bientôt forcé
d'ouvrir la bouche pour respirer. Le cher hom-
me put, par ce moyen, me faire avaler la potion
qui devait me guérir.
À peine commençai-je à bégayer que ma
mère, ma grand'mère et deux jeunes tantes,
sœurs de ma mère, m'apprirent à faire le
signe de la croix, à dire : Jésus et Marie, je vous
donne mon cœur, à faire une courte invoca-
tion à l’ange gardien, et toutes les autres petites
formules que les parents chrétiens s'empressent
d'enseigner à leurs enfants.
Les bonnes sœurs Clarisses continuérent ce
que mes ‘parents avaient commencé, et je ne
doute pas aujourd’hui que ce ne soit à cette
atmosphère religieuse dont je fus entouré que
j'aie dû la vocation dont je remercie tous les
jours la divine Providence.
Au mois de septembre 1817, j'avais cinq
ans passés. Nous avions eu, quelques jours
auparavant, la visite d’une dame d’Auch, im-
primeur de la préfecture, qui nous avait beau-
coup pressés d'aller voir la fête patronale si
renommée de cette ville.
Bugs Re
Cette fête se célèbre à Auch le premier
dimanche qui suit le 8 septembre, jour de la
Nativité. La foire du lendemain attire aussi
une multitude de gens qui vont y faire toute
sorte d’acquisitions, et notamment acheter tout
_ ce qui peut être utile pour les vendanges, la
fabrication et la conservation des vins. On pro-
mit donc cette visite, mais le difficile était de
partir pour faire les quatre lieues de pays, com-
me on disait chez nous (trente-six kilomètres),
qui séparaient Auch de Lectoure.
J'étais si content de faire un voyage que
tous les jours je rappelais à ma mére la pro-
messe qu'elle avait faite.
Toutes mes courses jusqu’à ce jour s'étaient
bornées à franchir en charrette découverte la
distance qui sépare Lectoure du Petit. C'était
lenom du hameau où ma grand’mère était née.
Nous y avions une petite métairie à laquelle,
tous les quatre ou cinq ans, les économies de
mon père ajoutaient tantôt un pré, tantôt un
champ. C'était une grande fête pour moi quand
on voulait bien m’y mener. Cela m’arrivait de
loin en loin et presque réguliérement toutes les
fois qu’on devait faire la lessive et que le temps
A
était beau. J'étais heureux lorsque placé entre
deux grands sacs de linge et assis sur un troi-
sième plus petit, à côté de ma grand'mère,
nous entreprenions, quatre fois l'an, ce voyage
de trois ou quatreheures. Il ne fallait rien moins
en ce temps-là pour faire trois kilomètres et
demi. Mais aussi les chemins étaient si mau-
vais que le moindre trajet devenait un voyage
laborieux. Je me souviens de toute la peine
qu’avaient les pauvres vaches de la métairie
pour faire trois quarts de kilomètre à l'heure.
Ainsi n’était-il pas étonnant que la perspec-
tive d’un voyage à Auch me sourit beaucoup.
Nous partîimes, enfin, le 6 septembre, à cinq
heures du soir, par la brouette de BébouT qui
faisait, entre Lectoure et Aucn, deux fois la.
semaine, le service des dépêches de Paris aux
Pyrénées.
Cette brouette était une charrette à deux
caissons servant de siège, attelée d’un seul
cheval. Des cerceaux, fixés des deux côtés du
plancher, sur lesquels était clouée une toile
écrue, qui plus tard fut enduite d’une couche
de peinture, défendaient les voyageurs contre
les injures du temps.
sn! HAE
En hiver, on y gelait; en été, c'était un vé-
ritable étouffoir.
Avant de. partir, nous fimes halte, une
heure durant, sur la porte du bureau de la
poste .aux lettres pour attendre le paquet.
Une seconde heure se passa avant que cha-
cun fût allé chercher ce qu'il avait oublié,
comme aussi avant que le sieur Bépour eüt
pris toutes les commissions verbales des qua-
tre marchands de la grand’rue de Lectoure.
On s’arrêtait encore à bien des portes pour
entendre les recommandations des mères de
famille dont les enfants étaient à Auch en
apprentissage, et à qui l'on envoyait la che-
mise, le mouchoir et la pitance de la semaine.
Nous partimes, enfin, et qui pourrait au-
jourd'hui se figurer que pour faire trente-six
kilomètres il ne fallait rien moins que quatorze
heures et demie. Mais aussi, l’on marchait
toujours au pas. Le trot était une allure in-
connue au cheval de la brouette. On s’arrêtait
pour boire à toutes les maisons ou chaumie-
res placées à portée de la voix le long de la
route.
On prenait partout des commissions orales,
= Ù Es
et l’on faisait toutes celles qu’on avait reçues
et qu'on n’avait pas oubliées.
On donnait, au moins, trois fois l’avoine au
cheval durant ce voyage. Entre deux et qua-
tre heures du matin, on s’arrêtait à la mé-
tairie du Longar, appartenant à une dame de
Lectoure, et les cinq voyageurs de la brouette
déjeunaient sans façon, après avoir fait lever
le métayer qui, du reste, en avait l’habitude
le jour du passage du courrier.
A huit heures et demie du matin, nous
arrivâämes au terme de notre voyage.
Il ne me reste aucun souvenir des particu-
larités de notre séjour à Auch, c’est pourquoi
je vous en fais grâce.
Trois jours après, nous rentrâmes à Lec-
toure. Beaucoup plus heureux que le paysan
des environs de Carcassonne (4) qui ne put voir
cette ville avant de mourir, j'avais vu le chef-
lieu de mon département avant d’être entré
dans la vie. |
À notre retour, la brouette s'arrêta devant
(1) Allusion à la chansonnette si chantée, il y a quelques
années dans le midi, dont la ritournelle était : |
Et je n’ai pas vu Carcassonne!
ET ee
la porte du directeur de la poste aux lettres.
C'était un vieux grognard, toujours bourru,
mais d’une probité parfaite.
Il n’y avait pas alors de facteurs ruraux.
Voici comment se faisait le service.
Le samedi, jour de marché, et le dimanche,
jour où les campagnards se rendaient à la vil-
le, le directeur de la poste se plaçait en tra-
vers de la porte de son bureau qui donnait sur
la rue. Il examinait un à un tous les individus,
hommes ou femmes qui passaient. S'ilen voyait
un qui demeurât dans le voisinage de l’un
des particuliers pour lesquels il était arrivé
une lettre par la poste, il l’appelait et lui
criait :
« Tu diras à un tel... qu'il y a, chez moi,
depuis huit jours, quinze jours, etc., une lettre
pour lui, qu'il vienne la chercher. Elle coûte
tamis. 4e
Un bourgeois, à cette époque, tutoyait tou-
jours un paysan ou une paysanne. On faisait
la commission quand on le pouvait. Et les
lettres restaient encore huit jours, quinze
jours, souvent un mois et plus, avant que le
destinataire ne vint les réclamer.
= EE
Quand il arrivait au bureau de la poste, le
campagnard tournait et retournait la lettre
dans ses mains pendant un quart d'heure, et
faisait cent questions au buraliste qui finissait
par ne plus répondre. Comme il y avait qua-
tre sous au moins et vingt-deux sous au plus
à payer, la conclusion était fréquemment :
« Monsieur B... On doit s'être trompé, cette
lettre n’est pas pour moi, vous pouvez en faire
ce que vous voudrez, c’est quelqu'un qui, peut-
être, a voulu se gausser de vous ou de moi.
Bonsoir. »
M. B...., peu patient de son naturel,
envoyait le paysan au d.... et s’écriait en
* jurant et en le poussant par les épaules : «Ces
malotrus de paysans sont tous les mêmes. Je
devrais brûler toutes les lettres qui leur sont
adressées et ne jamais en faire venir aucun
chez moi. »
Mais il avait intérêt à les appeler, ses
émoluments étant au prorata de ses recettes.
Il continuait donc, malgré sa mauvaise hu-
meur, à se mettre en vedette sur sa porte le
samedi et le dimanche.
Ainsi se faisait le service des postes pour
=: es
la campagne avant que les facteurs ruraux
eussent été inventés.
À six ans, j'étais capable de faire passable-
ment une lecture à haute voix. On me mit
alors chez un instituteur de nos parents, qui
m'apprit à écrire ou plutôt à former les lettres.
J'éprouvai plus d’ennuis et de difficultés pour
l'écriture que je n’en avais eu pour apprendre
à lire couramment.
Vers cette époque, on voulut organiser l’en-
seignement mutuel dans les écoles primaires
de France. On transforma l’ancienne chapelle
du collége en salle commune. Le long des murs
on avait établi des demi-cercles en fer autour
de chacun desquels étaient rangés une di-
zaine d’écoliers tandis que le centre était oc-
cupé par le monieur. Ce monileur était un
des élèves les plus âgés et les plus habiles.
Mais Dieu sait quelle était son habileté! Ra-
dicalement incapable d'enseigner, nullement
respecté par ses petits écoliers, qui se regar-
daient toujours comme leur égal, il ne faisait
faire aucun progrès. Aussi, cette méthode
d'enseignement fut-elle bientôt supprimée ou
plutôt elle tomba d'elle-même.
= À
C’est, du reste, le sort réservé dans l’organi-
sation de l’enseignement des garçons ou des
filles à toutes les institutions qui blessent la
raison et les bonnes traditions.
CHAPITRE CINQUIÈME.
J'entre au Collége.
Vite, mes plumes,
Mon canif,
Mon encrier,
Mon dictionnaire,
Mon rudiment,
Mon épitome !
Tout fut inutile.
On déclara que j'étais un âne’:
Et que je serais un âne.
(LADyYS WILSON.)
À huit ans, j’entrais au collège pour com-
mencer mon latin, sachant à peine faire quel-
ques pages d'écriture mal formée; car, en ce
temps-là, quelqu'un qui apprenait le latin
jouissait rarement du privilége d'écrire lisi-
blement. |
Témoin le maire de ma ville natale, qui,
du reste, eût passé partout pour un homme
d'esprit.
Un jour, après avoir écrit plusieurs lettres,
Le RE
il voulut les relire avant de les envoyer. Ne
pouvant y parvenir, il consulte son secrétaire
qui ne réussit pas mieux que lui. Après tout,
dit-il, nous sommes bien bons de nous en
inquiéter, ce n’est pas notre affaire : C’est à
celui qui les recevra de savoir les lire. Ecrivez
lisiblement l'adresse, dit-il au secrétaire de la
mairie, et faites-les partir.
Je commençai mes études classiques avec
une douzaine de camarades dont il ne reste
plus aujourd’hui que les deux qui furent dans
leur enfance les plus frêles et les plus
maladifs. |
Comme celles de la plupart des enfants, mes
premières années de collège se passèrent dans
une alternative de travail et de repos ou
plutôt de paresse; car quel est l'enfant qui
- n’a pas été quelquefois paresseux?
Je dois pourtant à la vérité de dire que
d'ordinaire je travaillais passablement et que
j'étais l’un des bons élèves de ma classe.
En 1825 je faisais ma sixième. Nous avions
pour professeur un homme grand, maigre,
efflanqué, pas toujours peut-être assez ami de
son devoir et de la justice.
ee PP SS
Nous l’accusions d’un peu de partialité.
On disait même que les bons diners qu'il
faisait chez M. N... lui faussaient un peu les
idées sur les places que le fils de ce bourgeois
devait avoir aux compositions hebdomadaires.
Quoi qu'il en soit, le commencement de
cette année fut très malheureux pour moi. Je
n'avais aucun suceès dans mes études.
Le principal du collège se doutant un peu
de quelques petites misères voulut un jour
corriger une de nos compositions. D’après la
correction du professeur j'avais l’une des
dernières places, et le camarade, dont j'ai
parlé plus haut, avait obtenu l’une des
premières. Or, après la correction du principal,
il se trouva aue nous dümes changer de
position.
Je montai, l’autre descendit.
CHAPITRE SIXIÈME.
La Caerabine.
Ce n’étaitpas letueurde Daims,
Mais pour les moineaux,
Les bec-figues,
Les alouettes,
Les merles,
Les grives,
Et tout autre menu gibier,
Il n'eut jamais son pareil.
(Revolver’s Minute Book.)
Mon père voulut m'encourager.
Si ce cher père eût été un marquis, il m’eût
promis un joli cheval, s’il eût été marchand
tailleur, il m’eût promis un bel habit, s’il eût
été cordonnier, il m'aurait promis une paire
de bottes neuves. Il était armurier, il me pro-
mit un joli petit fusil si j'avais un prix à la
fin de l’année. Il le fit fabriquer à St-Etienne
en recommandant à son commettant de faire
faire l'arme le plus solide possible, sans re-
garder au prix, parce qu'il la destinait à être
mise entre les mains de ses jeunes enfants.
J'avais deux ans de plus que mon frère, qui
A y MS
devait être bientôt beaucoup plus habile chas-
seur que moi. Ce frère était aussi robuste que
je l’étais peu. Aussi mon père le destina-t-il
dès son enfance à lui succéder un jour dans
son état.
Le bien désiré petit fusil arriva deux mois
avant la St-Louis (25 août), jour de la distri-
bution solennelle des prix dans tous les col-
léges de France, en 1825. IL était constam-
ment sous mes yeux, quand je rentrais à la
maison, et je puis dire que je fis tout mon
possible pour le mériter.
J'eus bien des palpitations de cœur à la
séance de cette distribution desprix; maisenfin
je fus couronné, non pas une fois, mais trois
fois, et le fusil fut le soir même ma propriété.
Je pus enfin le toucher, le manier, l’ajuster,
toutes choses qui m'avaient été interdites jus-
qu'à ce jour.
Pour comprendre toute ma joie, il faudrait
avoir, comme moi, assisté tous les jours à des
dissertations sur la chasse, sur les armes à feu,
sur leur beauté, leur solidité, leur légèreté,
en un mot sur tout ce qui constitue la bonté
jointe à l'élégance d’une arme de luxe.
RU
Or, cette petite carabine était la plus jolie
comme la plus solide miniature que l’on püût
imaginer en ce genre. Il n’était pas, dans ma
ville natale, un seul garçon de onze à seize
ans qui n’enviàt mon bonheur.
Le lendemain du 25 août, mon père, qui
était bien le meilleur. des pères, fut-prié,
conjuré, supplié sous toutes les formes de
nous mener, mon frère et moi, essayer le petit
fusil.
Je crois bien que notre bonne mère, sans
compter mon grand'père et ma grand'mère
joignit en secret ses instances aux nôtres pour
déterminer notre père à nous accorder cette .
faveur. Aussi fit-il ce jour-là ce qu'il ne
faisait que dans les plus grandes occasions. II
perdit pour son travail une demi-journée!
Cette perte lui paraissait fort considérable, car
notre père ne rêvait que gain par un travail
honnête, afin d'augmenter laisance de sa
famille. |
Ce jour-là, nous nous hâtâmes de diner,
et, dès midi et demi, nous étions prêts. Mon
père, au départ, portait le fusil, et ce fut pour ”
nous une bien grande joie, lorsque, arrivés en
RU
pleine campagne, il nous fut permis de nous
en charger.
Je manquai beaucoup d'oiseaux par trop de
précipitation dans les mouvements, mais enfin
j'en tuai quelques-uns, mon père en ajouta
un bon nombre, car il était habile tireur, et
Dieu sait si la brochette que nous rapportämes
le soir nous parut, au souper, un délicieux
manger.
Tous les dimanches, après les offices, mon
père nous accompagnait à une petite chasse
le long des haies et dans les champs voisins
de la ville. Nous rapportions toujours, au
mois de septembre et d'octobre, quelques oi-
seaux de vendanges fort gras.
C'était le suprême bonheur de notre âge;
ces heureux moments devinrent bientôt un
peu plus fréquents.
Le temps des vacances n’était pas entière-
rement consacré aux amusements et à loisi-
veté. Mes parents n'étaient pas en position de
me donner un précepteur : mais un jeune
homme laborieux, intelligent et instruit, fils
du meilleur ami de mon père, recevait chez
Jui, pendant les vacances, un certain nombre
SNS
d'enfants du collége auxquels 1l donnait, tous
les jours, quelques heures de répétition. Je fus
admis chez lui. Comme il ne voulut pas rece-
voir de rétribution à cause de l'intimité qui
régnait entre nos deux familes, mon père lui
prêta un bon fusil, lui donna de la poudre
et du plomb à discrétion, et plusieurs fois dans
la semaine j'étais autorisé à aller à la chasse
avec mon répétiteur, lorsque les classes étaient
finies et que mes devoirs avaient été bien
faits et bien soignés.
Comme je m'appliquais pour mériter cette
récompense |
En ce temps-là, on ne prenait pas de per-
mis de chasseel les gendarmes ne poursuivaient
jamais un chasseur, à moins qu'il ne fût re-
connu dans Île pays pour un vrai braconnier
et pour un mauvais sujet.
oO R.
CHAPITRE SEPTIÈME.
La Chasse et la Péche.
Soixante-quatre cailles
. Dans ma gibeciére!
Douze livres de gougeons
En une seule pêche à la ligne!
(Le nouveau M. DE ERAC.)
Vers la même époque, dans les premiers
jours de septembre, j'eus un autre grand
bonheur de chasse.
Un avocat, notre voisin et notre ami, me
promettait, depuis longtemps, de me mener à
la chasse à la tirasse.
Cette chasse n’est plus ni pratiquée ni même
connue aujourd'hui; c’est pourquoi je vais la
décrire avec quelques détails.
La tirasse élait un filet carré d'environ 15
mètres de côté, destiné à la chasse aux cailles.
IL était fabriqué avec un fil de chanvre fin,
tordu à cinq ou six bouts, et à mailles suffi-
samment étroites pour empêcher les cailles de
passer au travers. Ce filet était entouré de cor-
= HOUSE
delettes de trois côtés, et sur le quatrième, une
corde grosse comme le doigt dépassait de
deux ou trois mètres de chaque côté, de telle
sorte que le filet étendu put étre trainé par
deux hommes qui le tiraient par ces bouts
de cordes.
A cette époque, on ne fauchait pas encore
les blés. On les coupait à la faucille et après
la moisson il restait, debout dans les champs,
des chaumes de trente à cinquante centimè-
très de haut. Les cailles y trouvaient un abri
en même temps qu'une nourriture abondante
par les épis échappés à la main du moisson-
neur et à l’œil des glaneuses.
Or, voici commenton faisait, dans ces chau-
mes, la chasse à la tirasse.
Des chiens d’arrêt étaient dressés à l’avance.
La voix ferme du maître et le collier de force
leur avaient enseigné leur métier.
Les chasseurs se tenaient sur le point cul-
minant de la pièce de chaumce de maniere à la
bien apercevoir tout entiere pendant que le
chien la parcourait dans tous les sens. Dès
qu'il flairait une caille, il en suivait doucement
la piste, se mettait en arrêt à deux ou trois
D
pas du menu gibier, et se tenait immobile, la
tête en avant dans la direction de la caille, et
la queue roide comme un bâton. D’ordinaire,
la caille ne bougeait pas, fascinée par le re-
gard du chien ou alourdie par la chaleur du
jour.
L'animal était dressé à se maintenir à l’ar-
rêt jusqu'à Parrivée des chasseurs.
* Dés que ceux-ci l’apercevaient, ils accou-
raient et se plaçaient à vingt ou trente mè-
ires de la tête du chien. Là ils déployaient
la tirasse rapidement et en silence, prenaient,
chacun, l’un des bouts de la grosse corde et
avançÇaient le plus vite possible jusqu’à ce que
le chien fût couvert par le filet. Au comman-
dement du chasseur, la bête se précipitait
sur la caille, la saisissait quelquefois dans sa
gueule et la tuait. Le fSlus souvent, l'oiseau
s'envolait aux approches de l’animal, mais il
était arrêté par le filet, et le chasseur était
bientôt maître de la caille qu’il mettait toute
vivante dans son havresac.
Il arrivait bien souvent qu’on prenait plu-
sieurs cailles à la fois.
Je me souviens qu’un jour j en avais treize
A
3*
"Ne
sous ma tirasse; je pus en saisir onze et deux
parvinrent à s'échapper.
Revenons à mes joies à propos de cette
chasse.
Un dimanche soir de la fin d'août, l’ami
de mon père dont je vous ai parlé plus haut lui
proposa d'aller à la chasse et de me mener
avec eux. J'avais dix ans. Le chien d’arrêt
qui devait nous servir, excellent pour la chasse
au fusil, n'avait jamais été tirassé. On était
exposé à le voir se précipiter sur les cailles,
comme dans la chasse au tir, lorsqu'il verrait
les chasseurs assez rapprochés. Il fallait donc
le dresser à demeurer en arrêt jusqu’à ce
qu'il fût couvert par le filet.
Je fus, en conséquence, chargé de le suivre
d'assez près afin de pouvoir, dès que le chien
serait à l'arrêt, le retenir en me cramponnant
à sa queue jusqu'à ce que la tirasse nous eût
couverts tous les deux.
Vous comprendrez facilement mon bonheur,
lorsqu'après les plus grands efforts, j'eus
réussi à faire prendre deux cailles sous le filet.
Après trois coups, le chien était dressé et Je
pus me dispenser de mon laborieux exercice.
sr HR en
Bref, quelques heures de chasse nous suffi-
rent pour ramener un chien qui se laissait très
bien tirasser et pour rapporter une quinzaine
de cailles dans notre gibeciere.
La prise paraîtrait fort belle aujourd’hui;
c'est à peine, en effet, si dans ces mêmes
contrées, on réussit à trouver, dans le même
espace de temps, en 1867, trois ou quatre de
Ces Oiseaux.
. Je puis citer, à ce propos, le fait suivant
dont, comme témoin oculaire, je garantis
l'exactitude.
Un de nos voisins, excellent chasseur, et un
jeune homme qu’il menait avec lui partent un
jour pour la chasse à une heure et demie après-
midi, accompagnés d’un seul chien de grande
taille bien connu dans tout le pays pour l’un
des plus solides à l'arrêt. À six heures, ils ren-
traient avec soixante cailles vivantes qui pas-
saient la tête à travers les mailles de la carnas-
sière, et quaire cailles mortes que le chien avait
tuées sous la tirasse.
Il est bon d’ajouter, pour dire la vérité tout
entière, que ces chasses n'étaient pas ordinai-
res. Ce n'était qu'à la saison de la passe,
— "50e
du quinze août au quinze septembre, qu’on
pouvait espérer de pareils succès.
On appelle temps de la passe l’époque où les
cailles se réunissent, à l’arrière-saison, par peti-
tes bandes de six à vingt individus pour quitter
le pays et émigrer vers des climats plus doux.
En ces temps-là que je puis louer, sous le
rapport de l’abondance du gibier et de la
facilité que l’on avait à le prendre, sans
m'exposer à être appelé Laudalor temporis act,
chaque maison à demi bourgeoise avait dans
notre ville une volière à cailles. Elle était
couverte d’une toile destinée à empêcher ces
oiseaux de se briser la tête contre les barreaux
supérieurs dans leurs sautillements continuels
de. bas en haut. Cette volière, à la fin de la
saison, était communément garnie de cent à
trois cent cailles qu’on engraissait et conser-
vait une partie de l'hiver, à la grande satis-
faction des gourmets fins et délicats.
Puisque nous sommes sur ce chapitre, qu’on
me permelte de parler encore d’une autre
chasse qui faisait les délices des enfants de
mon temps (de 1820 à 1850); c'était la chasse
à l’IRAGNON.
= 7 —
L'iragnon ou araione est un filet triple qui
forme un carré long de deux mètres de
hauteur sur trois mètres de largeur.
Les deux filets extérieurs sont en fil de lin
ou de chanvre teints en vert ou en brun. Ils
sont formés de grandes mailles carrées de dix à
douzecentimètres de côté, se correspondant par-
faitement, de manière à ce que les fils soient
exactement les uns vis-à-vis des autres,
simulant ainsi un seul ei même filet. Entre
les deux se trouve un filet en soie verte ou
couleur de feuilles mortes à mailles assez
petites pour ne pas laisser passer les plus
petits de nos oiseaux, un rouge-gorge par
exemple. Ce filet très ample est attaché par les
quatre coins aux quatre angles des filets à
larges mailles, et dans ses mailles les plus
extérieures est passée une tresse ou cordon
qui le maintient de la grandeur des premiers.
Ceux-ci sont attachés de chaque côté à cinq
ou six anneaux en fer ou mieux en laiton.
Ces anneaux glissent le long de bâtons un peu
plus élevés que le filet, qui y est fixé lui-même
vers le haut par le coin supérieur des filets à
larges mailles.
En
Chaque bâton est muni à son extrémité
inférieure d’une pointe en fer de 45 à 18
centimètres de long. Ces pointes sont destinées
à le ficher en terre.
L'iragnon se pose perpendiculairement aux
haies : l’un des bâtons est attaché au moyen
d’une enfer qui, de l’autre côté, est accrochée
à un gros brin de la haie. Le second bâton est
fiché en terre comme le premier par la pointe
de son extrémité inférieure. Ilestretenu en outre
par une corde fixée, d’un côté, à mi-hauteur du
bâton lui-même, et de l’autre, à une forte
cheville en fer de vingt à vingt-cinq centimètres
de long. Cette cheville est aiguë du bas, et ou-
verte en anneau du haut pour pouvoir y
rattacher la corde. Enfoncée dans la terre à
coups de talons de souliers ou de bottes, elle
tient parfaitement tendu l’iragnon dont la soie
estramenée vers le haut.
Le filet ainsi posé, deux chasseurs vont à
l'extrémité de la haie, en décrivant un demi-
cercle, afin de ne pas épouvanter les oiseaux.
Arrivés là, ils frappent légèrement sur la haïe
avec de longues gaules de. manière à ce que
les oiseaux la suivent sans être trop effrayés.
Rs "CC
AE. PUS
Au moment où ils arrivent vers les filets, car
il y en a d'ordinaire un de chaque côté de la
haie, on presse un peu vivement. Les pauvres
petites bêtes se précipitent alors vers l’iragnon
qu'elles ne voient pas à cause de sa couleur.
Lorsque les oiseaux ont donné, la tête la
première, contre le filet en soie, celui-ci cède
et fait une bourse retenue du haut par les
larges mailles des filets en fil, et ces petits
volatiles s'y trouvent enfermés et suspendus
dans le filet en soie.
Mon père avait fait venir un iragnon de
Bordeaux, et à peine avions-nous cinq ou Six
ans, que, le dimanche soir, il nous donnait,
accompagné de ma mére, le plaisir de nous
faire prendre quelques oiseaux.
Cette chasse, dans les bonnes maisons de
campagne, était encore l’un des amusements fa-
voris des jeunes filles et des jeunes dames à la
saison des vendanges, en même temps qu’elle
faisait notre joie pendant toutes les vacances.
Au commencement, nous prenions les petits
oiseaux, et, vers la fin, les merles et les gri-
ves.
Il nous arrivait souvent, par une journée
=" oUe
d'automne un peu sombre, de rentrer, le soir,
avec cinquante, soixante et jusqu’à cent oi-
seaux de vendanges, fins gras, comme rossi-
gnols, fauvettes à tête noire ou rousse, bec-
figues, rouges-gcorges, ete. C'était là le menu
gibier. Les merles et les grives étaient les
grosses pièces de la chasse à l’iragnon. Un
jour, dans une seule battue, je pris six mer-
les de vendanges dans le même filet.
Aujourd'hui, la loi que tous les sénateurs
et députés ont trouvée fort sage interdit ces
chasses aux enfants, sous prétexte de ne pas
détruire ces pauvres bêtes, si utiles elles-mé-
mes pour la destruction des insectes nuisibles.
Mais sans vouloir ici blâmer nos législateurs,
nous croyons qu'on passe à côté de l’une des
vraies causes de la disparition de la plupart
des oiseaux.
Les progrès de l’agriculture qui suppriment
petit à petit les halliers, les haies touffues,
les bois-taillis, etc., ont certainement contribué
pour beaucoup à cette destruction, en faisant
disparaître les lieux de refuge et de nidifica-
tion cachée. |
Il est encore une autre cause dont on ne
pr. ess
parle jamais, parce qu'il semble que tous les
amis du progrès intellectuel doivent se taire
là-dessus. C’est la vulgarisation des écoles dans
les communes rurales. En effet, à la saison des
couvées, les enfants, en allant à l’école et au
retour, sont pour la plupart occupés à chercher
et à lever les nids des pauvres oiseaux.
. Nous pouvons ajouter que les mesures de
police sont entièrement insuffisantes et ineffi-
caces pour atteindre ou prévenir ces sortes de
délits.
Bien que naturaliste, et peut-être parce que
je le suis, je veux signaler encore une cause
qui semble très minime et qui pourtant à de
l'importance; c’est la passion des collections
d'œufs chez les amateurs d’ornithologie.
Un collectionneur, en effet, désire avoir une
espèce d'œufs qu'il ne possède pas. Il écrit
de tous côtés à ses amis et connaissances pour
se procurer l'espèce ou les espèces qui lui
manquent. Il offre un appât en argent pour
obtenir cet œuf si désiré. Mais comme ceux
qui le cherchent le font sans connaître les
œufs indiqués, ils en détruisent souvent plu-
sieurs milliers pour en avoir un seul.
"6
C’est encore bien pis, lorsque ce sont des
marchands d'objets d'histoire naturelle qui font
le commerce des œufs pour collections. Ils se
mettent en relation avec des centaines de per-
sonnes et sont cause d’une immense destruc-
tion par la recherche des espèces rares, qui
ne sont connues ni de leurs correspondants, .
ni des personnes que ces derniers emploient
pour parvenir à se les procurer.
Je veux, à ce propos, vous rapporter un
fait qui s’est passé en Algérie, sous le -règne
de Louis-Philippe. Je le tiens d’un officier
supérieur de l’armée d'Afrique :
On voulut, vers 1856,:si ma mémoire est
fidèle, peupler quelques parcs royaux de per-
drix rouges. Comme ces oiseaux abondent en
Algérie, on ne trouva rien de mieux que de
mettre nos soldats en campagne à la recher-
che des œufs de ces jolis oiseaux.
L'officier dont j'ai parlé plus haut m'assu-
rait que l’on en avait déniché plus de cent
mille, qui furent à peu près tous inutiles pour
le but qu’on s'était proposé; car ils perdirent
leur faculté reproductive avant d’être arrivés à
leur destination.
7
SR ES
Ilne faut pas se figurer que le menu gibier
füt le seul abondant. Les lapins nuisaient aux
récoltes, tant ils étaient nombreux, et les lie-
vres venaient de temps en temps faire en ville
une promenade sentimentale. Je me souviens
d’avoir vu trois fois l’un de ces animaux tra-
verser les rues de Lectoure, ce qui prouvait
que s'ils étaient traqués par les chiens, ils
l'étaient à une bien petite distance de la ville.
Mais ce qu'il y avait de plus surprenant,
c'est que la grosse bête venait, la nuit, pico-
rer à travers nos rues désertes.
Mon père était, comme je l'ai dit, un ou-
vrier vaillant à l'ouvrage. Au lieu de se retirer
à 10 heures du soir, comme il en avait l’ha-
bitude, un travail commencé, souvent même
un peu pressé, le retenait quelquefois jusqu’à
11 heures ou minuit.
Si sa boutique était au centre de la ville,
la maison de mon grand’père, où il se retirait
tous les soirs, était située sur les remparts.
Pour s’y rendre, il fallait passer par une rue
tortueuse et déserte, entre les murs élevés du
jardin de l'évêché et ceux du jardin de l’ancien
couvent des Capucins.
Sos
Or, il est arrivé plusieurs fois à mon père
de chasser devant lui, à coups de pierre, entre
onze heures et minuit, les loups qui venaient,
poussés sans doute par la faim, fouiller par-
tout pour chercher une nourriture plus abon-
dante et plus facile que celle qu'ils trouvaient
dans la forêt voisine.
Cette forêt, c'était le Bois du Ramier, d'une
contenance de plus de neuf cent concades,
selon la mesure ancienne du pays, équivalant
à près de mille hectares d’aujourd’hui.
Un jour, le duc de Roquelaure voulant, par
un de ses bons mots, en obtenir du roi la
propriété, lui dit : Vous devriez bien, Sire,
me donner ces broussailles qui croissent au-
dessous de Lectoure. Mais le roi, qui con-
naissait l'importance du cadeau, lui répondit :
Mais mon cher Roquelaure, j'ai besoin de mes
broussailles pour chauffer mon four.
Cette forêt, récemment deéfrichée, dont il
ne reste plus que des lambeaux, était située
. à 2 kilomètres en droite ligne, vers le sud, au-
dessous de la ville et au-delà de la rivière,
entre Lectoure et Fleurance.
De l’extrémité du petit jardin attenant à la
EG ES
maison de mon grand'père, sur les anciens
remparts de la ville, j’ai souvent entendu, le
soir, les hurlements de ces bêtes sauvages et
quelquefois féroces.
Mais que je vous conte un fait qui, certai-
nement, devra paraître incroyable aujour-
d'hui.
Il n’y avait pas, en 1822, d’abattoir public
à Lectoure. Chacun des deux bouchers par
lesquels la ville était approvisionnée tuait le
bœuf à Noël, à Pâques, au carnaval et pour
la foire de Saint-Martin dans leur arrière-bou-
tique. C’est ainsi qu'on appelait une sorte de
salle fermée jusqu'à hauteur de ceinture
d'homme, placée dans les soubassements de
notre vieille halle. Le reste du temps, c'était
le veau qui était la seule viande de boucherie
dont on fit usage à Lectoure, si l’on excepte
le temps de Pâques, où un agneau était égorgé
dans chaque maison qui jouissait d'un peu
d’aisance.
Or, un matin que le boucher allait dépecer
le veau tué la veille, quel ne fut pas son éton-
nement de trouver cinq louveteaux dans son
échoppe.
= 66 —
La mère louve les avait sans doute menés à
une riche picorée et les avait passés par dessus
la porte basse qui fermait l’étal. Mais, troublée
par quelque passant dans l'exercice de ses
fonctions, elle avait abandonné sa progéni-
ture trop faible encore pour franchir seule la
porte de l’abattoir.
Le lendemain, tous les habitants de la ville
allaient voir dans les fossés de la sous-pré-
fecture (l’ancien évêché) ces cinq jeunes lou-
vards, dont le grand louvetier du roi dut re-
grelter certainement la mort prématurée et
sans honneur.
Mais si les chasses dont nous avons parlé
faisaient notre joie, la pêche était aussi l’un
de nos délassements favoris.
En ces temps-là, les ruisseaux et les petites
rivières étaient extrêmement poissonneux, et
pourtant on pêchait sans aucune entrave.
L'administration des eaux et forêts, pas plus
que celle des ponts et chaussées, pas plus que
les cantonniers, gendarmes ou gardes-cham-
pêtres ne venaient troubler l’heureux pêcheur
dans ses exploits.
Chacun pêchait pour son plaisir; personne
: — 67 —
_mallait à la pêche par spéculation et pour en
faire métier.
Je me souviens d’avoir vu en 1826 quatre de
nos compatriotes faire une pêche merveilleuse.
Ils s'étaient réunis pour acheter un petit bateau;
aussi reçurent-ils immédiatement, par accla-
mation, les surnoms de Jean-Bart, Ruyler,
Tourville et Dugay-Trouin. Chacun put les voir,
ce jour-là, tirer d’un seul filet placé dans un
- fossé, pendant un débordement de la rivière,
trente-cinq belles carpes qui faisaient admira-
tion de tous les assistants. Cette pêche serait
aujourd’hui considérée à juste titre comme tout
à fait miraculeuse.
Bien que la chasse me plût beaucoup, la
pêche était ma passion favorite.
Un jour, à l’âge de onze ans, n’ayant aucun
engin pour me livrer à cetexercice dans un ruis-
seau dont l’eau claire me laissait voir une mul-
titude de petits poissons, ie m'avisai daller
emprunter une corbeille à un paysan du voi-
sinage, et le soir je rapportais en triomphe à la
maison une longue enfilée de menu frétin.
Si la pêche à la ligne ou au filet était ma joie,
elle faisait la désolation de ma mère et de ma
es RTE
grand'mère qui tremblaient toujours, quand
nous étions au bord de l’eau, de nous voir
victimes de quelque accident.
À proportion que nous grandîimes, mon frère
et moi, elles finirent par s’habituer à nous voir
braver le danger avec prudence, et je jouis de
la satisfaction Ge me livrer à mon üélassement
favori, les jours de congé et pendant les va-
cances, sans être préoccupé de la pensée que
nous étions un sujet TRQUES pour nos
bons parents.
Plus tard, à l’âge de quinze ans, j'allais sou-
vent par les beaux jours des mois de juillet,
d'août et du commencement de septembre, à la
chasse aux poissons. Quand je les voyais à
fleur d’eau, je leur tirais un coup de fusil à la
tête, et lorsque j'avais été assez heureux pour
les atteindre, un second bonheur plus grand
encore c'était d'aller les chercher à la nage.
Pour en finir avec la pêche et ne plus avoir
à y revenir, je vais vous citer un extrait d’un
conte de Fées inédit intitulé: Le pelil poisson
aux yeux d’or, dans lequel j'ai tracé quelques-
uns de mes souvenirs les plus précieux.
« De tous les temps j'ai beaucoup aimé la
S 69 ==
pêche à la ligne. On a eu beau se moquer de
moi, on à eu beau me dire sous toutes les for-
mes que ceux qui s’adonnent à cette innocente
récréation sont un peu de l’ordre des petites bé-
tes qu'ils cherchent à capturer : j’ai eu beau
lire tout ce qui a été dit et écrit sur les mal-
heureux pêcheurs des bords de là Seine et du
canal St-Martin; jai toujours fait peu de cas
de ces assertions qui m'ont paru, sinon faus-
ses, du moins exagérées.
Je leur ai toujours opposé mes petits succes.
Ainsi l’un des meilleurs souvenirs de mon
enfance est celui des trois jours de congé
qui nous furent donnés au collège à locca-
sion du sacre de Charles X.
Nous allâmes les passer aux champs. J'avais
treize ans, mon frère en avait onze et mon cou-
sin en avait quatorze.
Pas très loin de la campagne de mon oncle
coule un ruisseau dans lequel, disait-on, four-
millaient les goujons, ce poisson favori des
petits pêcheurs à la ligne.
Nous partions le matin de bonne heure et
nous ne rentrions qu'à midi pour diner. Nous
repartions immédiatement après ce repas pour
7”
a
ne rentrer qu'à huit heures du soir au moment
du souper.
Telle fut notre vie pendant ces trois heu-
reuses journées du mois de mai 1825.
J'allais presque oublier de vous dire le mo-
tif de notre Joie.
Ce motif, c'était notre bonheur à la pêche
à la ligne. Chaque jour, en effet, était marqué
par de nouveaux succès. Le premier jour,
novices encore, nous primes six livres de pois-
son : le second jour, un peu plus experts,
nous en primes huit, et le troisième, notre pé-
che s’éleva jusqu’à douze livres.
Jugez de notre bonheur lorsque nous ren-
trions après chaque séance et que nous éta-
lions notre prise sur la table de la cuisine. Le
roi Charles X à qui nous devions ces joies
faciles n’était certainement pas notre égal, et
nous n’aurions pas échangé sa couronne contre
notre ligne de crin de cheval.
Nous avions bien quelques légères con-
tradictions journalières. Ainsi notre tante
aimait un peu à gronder son petit monde.
À notre retour, nous étions sûrs d’être ac-
cueillis par quelques horions. Hélas! nous
un, ANR
élions toujours si crottés ! Comment ne pas l'être
lorsqu’entre dix et quatorze ans, on a élu do-
micile au bord d’un ruisseau et qu'on y
patauge sans cesse. C'était tantôt pour aller
décrocher une ligne embarrassée dans les brous-
sailles du bord, et tantôt pour empêcher un
beau goujon tombé de l’hamecçon de regagner
son élément.
Nous avions tous les jours quelque accroc à
nos habits. Comment ne pas en avoir à notre
âge quand on passe toute la journée à travers
les ronces qui croissent si vigoureuses au bord
de l’eau.
Heureusement cette chère tante était un peu
gourmande; heureusement que la savoureuse
friture de goujons lui faisait oublier les ac-
crocs et la boue dont nos habits étaient char-
ges.
Une légére recommandation d’être plus soi-
gneux à l'avenir était toutce que nous avions
à redouter après le diner pour la soirée, et après
le souper pour le lendemain.
Ces trois journées passèrent si vite! Il fallut
rentrer au collége. Adieu les joies du ruisseau.
Nous nous en consolmes par l'espérance de
+ qùr =
les retrouver. Cette espérance a été vaine.
Jamais, jusqu’à présent, je n’ai revu de ruis-
seau si poissonneux. Jamais je n'ai pu refaire
une pêche aux goujons si miraculeuse.
Et pourtant aujourd'hui que je suis vieux,
j'aime la pêche à la ligne comme je l’aimais à
douze ans. Ce qui prouve une fois de plus la
vérité de cette pensée de la sainte écriture : Le
vicillard au bord de la tombe aime ce qe il a
aimé quand il était jeune.
Vous conterai-je ma joie la première fois
qu'ayant placé un gros hameçon au bout de la
corde de mà toupie et l'ayant amorcé d’un
gros ver, j y trouvai le lendemain une superbe
anguille qui me parut la plus belle prise qu’un
pêcheur püt jamais faire.
. Vous dirai-je que, quarante-deux ans après,
j'allai voir un de mes amis dont la délicieuse
habitation est située dans une île assez rap-
prochée de l'embouchure d’un beau fleuve. Là,
je pêchais à la ligne le long des berges de cette
île enchantée avec le même entrain qu’à douze
ans.
Je vois encore les vingt-neuf jolis poissons
qu'avec les deux enfants de cet ami nous dé-
es MS
posions dans un panier après une pêche de
deux heures autour de Pile à la marée mon-
tante.
CHAPITRE HUITIÈME.
Mon grand'père et ma grand'mère.
Il n'avait jamais été soldat,
Mon aïeule savait lire, mais
pas écrire.
Elle faisait à merveille
La confiture,
Les pâtés,
Les gateaux:
En un mot, c'était une femme
accomplie.
(The Great Mother.)
Mon grand père maternel était le plâtrier le
plus en renom de son endroit. C’était ouvrier
préféré dans tous les châteaux et grandes mai-
sons à plusieurs lieues à la ronde.
Compagnon du devoir, il avait fait son tour
de France qu'il avait poussé jusqu’à Nantes, la
ville la plus renommée pour les fins ouvrages de
son état, comme moulures, corniches, cul de
ER ee
lampes, etc. Parfaitement honnête et très poli,
ouvrier habile et intelligent, il fut, de 1816 à
1825, année de sa mort, membre du Conseil
municipal de la ville de Lectoure.
Aussi pas un ouvrage ne se faisait pour la
commune avant qu'il n’eût donné son avis, et
sans qu'il eût été chargé d’en examiner les
plans et devis en projet, comme il en véri-
fiait la bonne exécution après l’achèvement
des travaux.
Grâce à son travail, à son économie bien
entendue, et à quelques champs et vignes que
ma grand'mère lui avait apportés en dot, il
jouissait d’une honnête aisance dans sa posi-
tion. Il se considérait comme le patron de sa
famille et venait souvent au secours de ses frere,
cousins ou arrière-cousins, moins à leur aise
que lui.
Le jour de Noël, j'avais à peine cinq ans qu'il
me conduisit le premier à la messe de minuit où
je dormis entre ses genoux, enveloppé dans les
replis de son ample manteau bleu.Mais aussiquel
bonheur après la messe! Tousles parents et amis
étaient réunis autour de la table de notre grande
salle à manger. Une immense souche brüûlait
RES: MÈRE
dans le foyer. Tout le monde, et nous étions
nombreux, se chauffait en mangeant la daube
de bœuf que ma grand’mère faisait à merveille.
On y ajoutait des saucisses, le mets favori des
enfants, et le vin du erû de huit ou dix ans au-
quel venaient se joindre quelques bouteilles de
vin blanc.
Les raisins séchés au four, ainsi que les
figues séchées au soleil, les noix, les aman-
des et les noisettes sans compter un gâteau que
ma grand'mère avait pétri de la plus fine fleur
de farine, avec des œufs, du beurre et de l’anis,
faisaient les honneurs du dessert.
A celte époque, chaque maison un peu aisée
avait son four. La veille de ces solennités, ma
bonne grand’mère voulant bien traiter les con-
vives de son mari, ne manquait jamais de cuire
du pain frais, en même temps que le gâteau
dont je viens de vous parler.
Au dessert, on trinauait, on buvait à la santé
du grand’père, de la grand’mère, etc., et les
enfants dont les bras étaient trop courts pour
atteindre d’un côté à l’autre de la table, ne
manquaient jamais d’en faire le tour afin de
n’omettre la santé d'aucun convive.
de 8 2
Le pinot (1) de ma grand'mère était la li-
queur du dernier coup. Il était renommé dans
toute la ville, mais aussi quels soins ne pre-
nait-elle pas pour le bien faire? Comme elle le
dédantait souvent pour lui donner toute la
limpidité possible! Comme elle savait le cacher
ensuite pour qu’on ne le trouvât pas de dix ans!
Car ce n’était qu'après dix ans qu'il lui parais-
sait digne d’être offert à ses convives.
Ma grand’mère était alerte, vaillante et d’une
mémoire prodigieuse.
Elle savait la parenté de tout le monde, et j'ai
vu bien souvent des hommes de loi venir la
consulter sur les personnes et les choses
du temps passé. Elle était née à la campagne
et néanmoins, chose rare à cette époque pour
une fille de sa condition, on l’avait envoyée à
la ville pour apprendre à lire.
_ Ellese maria en 1790, et c’était elle qui, dans
son quartier, faisait la lecture du journal si
tristement intéressant à cette époque.
Elle faisait le raisiné à la perfection, et l’une
(1) Liqueur de ménage composée de jus de côte-rouge addi-
tionné d’un quart d’eau-de-vie et relevé de canelle, de girofle et
de muscade.
ce Pise
de ses occupations favorites était de ramasser
en leur saison et faire sécher à l'ombre toutes
les herbes qui pouvaient servir aux tisanes
dans les diverses maladies.
Aïnsi la fleur de sureau, de coqueliquot,
de violettes, de guimauve, les feuilles de
menthe, la sauge, la petite centaurée, le ser-
polet, le capillaire, etc., étaient cueillis
tous les ans et préparés avec le plus grand
soin. Les voisins et les voisines quile savaient
venaient puiser à cette sorte de pharmacie do-
mestique peut-être un peu trop négligée de nos
jours.
Les petits talents de ma grand’mère nous ont
laissés dans la grande salle, la nuit de Noël, au
réveillon.
Le jour des Rois, un immense gâteau était
servi le soiraneuf heures après la partie d’écarté,
de sizette ou de bête-ombrée qu’on jouait à la
maison régulièrement tous les dimanches et
fêtes, de Noël au Mardi gras.
À Pâques, on se réunissait autour de l'agneau
Paseal et la veille on faisait une fournée de tor-
tillons.
Les tortillons étaient des tourteaux de fleur
= TR
de farine d'œufs et d’anis, bouillis d’abord et
ensuite passés au four, pour lesquels le
Fénétra (1) de la ville de Lectoure était fort
renommé.
En été, de temps en temps, le dimanche
on jouait une Caillade (2) qui se mangeait le
dimanche suivant. Les cerises, les prunes, les
abricots, les pêches, selon la saison, l’accom-
pagnaient toujours, ainsi que le gâteau euit la
veille au four de la maison.
En ce temps-là, les ouvriers ne se croyaient
pas obligés d'aller dépenser leur argent au
café : on demeurait en famille; ceux qui avaient
quelque aisance faisaient les honneurs de
leur maison; ceux que la fortune avait moins
favorisés étaient appelés par les voisins plus
à leur aise. Chacun cherchait à faire plaisir à
l’autre et à lui rendre tous les services dont
il étail capable. |
À la saison des fruits que personne ne
songeait à vendre, celui qui possédait un beau
cerisier dans sa vigne n'avait pas de plus
(1) On donnait ce nom à une sorte de foire aux tortillons qui
8e tenait le dimanche et Ie lundi de Pâques sur la promenade du
Bastion.
(2) Terrine de lait caillé aromatisé de laurier-cerise.
2 M
grande jouissance que de convier pour un
dimanche soir les jeunes gens et les jeunes filles
de ses amis et alliés qui venaient, sous l'œil
de leurs grands parents, en tout honneur et
toute joie, manger les fruits de l'arbre planté
le jour de la naissance de l’un des assistants.
Car alors on ne manquait presque jamais de
planter un arbre à fruit le jour du baptême
d’un enfant.
Telles étaient les joies de l’honnête artisan
dans mon pays natal. Toutes les parties de
plaisir étaient réservées pour le dimanche après
les offices; car tout le monde avait alors le bon
esprit d'aller à l’église plutôt qu'au cabaret. Les
cafés étaient inconnus et les jours de la semaine
étaient, du lundi matin au samedi soir, en-
tièrement consacrés au travail. On se reposait le
dimanche, on s’amusait le dimanche, et l’on
avait ainsi du courage pour travailler tout le
reste de la semaine.
EU
CHAPITRE NEUVIÈME.
Le voyage à Bordeaux.
NICODÈME (un maçon.)
Des vaisseaux!
Des vaisseaux!
Toujours des vaisseaux!
Du vin!
Du vin!
Toujours du vin
De Bordeaux!
Voilà le bonheur !!!
JEAN-BART (un matelot.)
Je ne dis pas non.
Mais mourir à terre
Comme un bœuf!!!
(Dialogues intéressants.)
Aux vacances (le 1824 les nécessités de son
commerce appellèrent mon père à Bordeaux, à
l’époque des foires d'automne, qui s’y tenaient
au mois d'octobre.
Mon grand’père dont la parole était toujours
accueillie avec respect et écoutée avec déférence,
déclara qu’on devait profiter de ce voyage pour
me faire voir Bordeaux. Il fut donc arrêté que
je serais de la partie qui devait durer huit
jours entiers.
_— Si —
Ma mère fit nos porte-manteaux, et Dieu
sait ce qu'elle y entassa, en prévision de tou-
tes les éventualités et de tous les accidents
qui auraient pu nous arriver dans ce long
voyage.
Vous comprendrez facilement quelle joie
dut être la mienne. J’allais voir une ville dont
le port était encore le plus renommé de France,
dont le théâtre lui était envié par les Parisiens
eux-mêmes, dont la rue du Chapeau-Rouge
n'avait pas, disait-on, sa pareille à Paris.
Enfin, et c'était pour moi le suprême de
l'idéal, j'allais voir des vaisseaux! Je ne les
connaissais encore que par Robinson Crusoë,
Phustoire des naufrages et celle des marins
célébress.:
Mon grand-père aimait beaucoup les huîtres,
et à cette époque c'était une grande rareté
d’en voir à Lectoure. Il recommanda donc à
mon père de ne pas oublier d’en porter au
retour.
Que je vous conte comment mon grand-
père s’y était pris pour me faire manger la
première. C'était en 1818. Un de ses anciens
ouvriers lui avait, en revenant de son tour
5
ET ue
de France, rapporté de Bordeaux un panier
d'huîtres. |
Mon grand-père m'en offre une, après l’a-
voir ouverte. Je la regarde d'assez mauvais
œil, etje déclare que jene lesaime pas. Mon
aïeul avait pour principe qu’on devait habituer
les enfants à manger de tout, mais qu’on devait
le faire doucement et autant que possible sans
les forcer. | |
Je n’avais encore jamais eu en ma pos-
session une pièce blanche de vingt-quatre
sous. Il en met une à côté de moi et me l'of-
fre à la condition que je mangerai l’huître. Je
fus tenté, je pris l’huître dans ma bouche, mais
je fus immédiatement obligé de la rejeter. Ce
que voyant, le cher grand-père qui tenait fort
à ses idées, délie les cordons de sa bourse de
cuir, en tire une belle pièce de six francs et me
l'offre, si je parviens à avaler la seconde huître
qu'il m'avait préparée.
Cette fois je me dis à moi-même que je
serais bientôt possesseur du bel écu. Je ferme
les veux, je mets encore l’huître dans ma
bouche, mais j’ai beau l'y rouler dix fois, mon
œsophage s’obstine toujours à ne pas s'ouvrir;
ns SU
je fus réduit à perdre encore une fois mon
cher écu de six livres.
Le lendemain, mon grand-père qui voulait
absolument m'habituer à manger des huîtres
S'y prit d’une autre façon. Il détacha les peti-
tes que l’on trouvait attachées sur la coquille
des grosses et parvint ainsi à m'habjtuer si
bien à les trouver bonnes, qu’à l’époque de
notre voyage à Bordeaux, je l'aurais eu bien-
tôt ruiné, s’il eût voulu mettre un écu de
six livres sous chacune des huïitres que j’au-
rais mangées à mon déjeuner.
La seconde recommandation de mon grand-
père fut de ne pas me laisser repartir de Bor-
deaux sans m'avoir conduit au théâtre et mené
voir jouer une belle pièce.
Nous partimes enfin au jour fixé; mais trois
heures seulement après l'heure indiquée par le
voiturier.
Vers le soir nous arrivàmes sans encombre à
Agen, après huit heures de marche. Je dis de
marche parce que la route étant très accidentée
jusqu’à Astafort (1), tout le monde descendait
(1) Petit chef-lieu de canton à moitié distance entre Lectoure
et Agen.
RE Ur
aux côtes qu'invariablement on montait à pied.
Comme d’ailleurs les chevaux marchaient beau-
coup moins vite que les hommes, il arrivait
souvent que, parvenus au haut de la montée,
nous descendions à pied la pente du revers, et
que la voiture ne nous rejoignait qu’à mi-des-
cente.
Nous couchâmes à Agen, et après force re-
cherches et pourparlers, comme nous étions
sept voyageurs, un voiturier voulut bien se
charger de nous remettre le lendemain matin
à bord du bateau à vapeur qui, tous les jours,
partait à 7 heures de Langon pour Bordeaux.
Cette partie du voyage ne se fit pas aussi
heureusement que la première. Quelque temps
avant d'arriver à Marmande l’une des jantes
d’une rouese brisa. On la relia tant bien que
mal avec des cordes; tous les voyageurs des-
cendirent et l’on marcha pour ne pas fatiguer
la voiture déjà chargée par les bagages.
Enfin à 9 heures et demie du soir nous en-
trions à Marmande dans une mauvaise auberge
dont l’hôtesse nous déclara qu’à pareille heure
elle n’attendait plus de voyageurs, que les bou-
tiques et étals de boucher étaient fermés et que
TR
tout ce qu'elle pouvait faire, c'était de nous
offrir du pain, du vin et du fromage.
Heureusement chacun de nous avait quelque
provision, l’un du veau rôti froid, l’autre un
poulet, un troisième des saucisses dans le ven-
tre d’un pain double, un autre enfin je ne sais
quoi.
Tout fut mis en commun, et nous fimes
un souper qui ne fut pastrop mauvais, bien
qu'iln’ait pas fait autant de bruit que celui de
la chanson d’un vieux chanoine.
Je vous la donne telle qu'il nous l’a chantée
bien souvent, d’une voix encore fraiche et
suave, à l’âge de plus de 74 ans.
Le Souper de Marmande (|).
À Langon 1l faut s'arrêter,
C’est Bacchus qui l’ordonne;
On ne saurait trop bien fêter
Le moment qu'il y donne!
Ah! qu'il m'en souviendra!
La r1 ra!
Que sa liqueur y est bonnel!!
bis.
(1) Voir, pour l'air, la musique à la fin du volume.
PE ne
Bien dispos, bien gai j'arrivai
Sur le soir à Marmande;
A l'auberge Je ne trouvai
Ni pain, n1 vin, n1 viande.
Ab! qu'il m'en souviendra!
La ri ra!
Du souper de Marmande!!
bis.
Conduisez ces messieurs là-haut}. .
(bis.
Où la chambre est plus grande; !
En y montant J'aurais plutôt
Voulu qu’on en descende!
Ah! qu'il m'en souviendra!
La ri ra!
Du souper de Marmande!!
D'un aloyau de gros bétail
On nous a fait l’offrande;
Mais on avait de gousses d’ail
Parfumé cette viande.
Ah! qu'il m'en souviendra!
La r1 ra!
Du souper de Marmande!!
bis.
A regret on nous a donné
Cette chair si friande;
Pour entremets, du lait tourné,
Pour dessert une amande.
Ah! qu'il m'en souviendra!
bis.
La r1 ra!
Du souper de Marmande!!
ds Ep E
Jamais Bacchus ne fut le dieu
Du vin fait à Marmande; :
Chez l’apothicaire du lieu
On fait cette provende.
Ah! qu'il m'en souviendra!
La ri ra!
Du souper de Marmande!!
bis
En quelque temps que le destin (..
ne , bis,
Me ramène à Marmande,
S1 l’on me rattrappe au Dauphin (1)
Je veux bien qu'on me pende!
Ab! qu'il m'en souviendra!
La r1 ra!
Du souper de Marmande!!
Nous avions soupé: La roue n'était pas
encore réparée. IL pleuvait. On ne pouvait sor-
ir. Que faire? |
En ce temps-là presque personne ne fumait.
C'est une ressource pour attendre.
Parmi nos com pagnons de voyage se trouvait
un sergent des grenadiers de la garde royale.
Ilallait au Théâtre-Français lorsque son gous-
set élait garni. C'était un joyeux compagnon.
Avant de s'engager, il avait fait ses humani-
tés.
(1) Nom de l'auberge de Marmande où se fit le souper.
és 0
Je le vois encore ayant mis bas sa capote et
relevé les manches de sa chemise pour bien
faire ressortir les muscles de ses bras nerveux.
Il avait refoulé tout son monde contre les murs
de la salle pour en laisser le centre libre.
Après avoir pris une pose académique, il
nous donna une scène de déclamation.
Oh! comme je l’admirais quand il s’écriait :
Quoi! le sénat romain jusque-là me rabaissel
Au tribunal du peuple il veut que je paraissel!
Un tribun factieux, un vil Sicinius
De l’aveu du sénat va juger Marcius, etc., etc.
:(Coriolan par La Harpe.)
Comme il nous ébahissait lorsque de sa voix
stridente et à demi étouffée il disait cetie im-
précation de Camille :
Rome, l'unique objet de mon ressentiment,
Rome, à qui vient ton bras d’immoler mon amant,
Rome qui t'a vu naître et que mon cœur abhorre,
Rome enfin que je hais parce qu'elle thonore;
Puissent tous ses voisins, ensemble conjurés,
Saper ses fondements encore mal assurés.
ESC VO
Puissé-je de mes yeux y voir tomber la foudre,
Voir ses maisons en cendre et ses palais en poudre,
Yoir le dernier Romain à son dernier soupir,
Moi seule en être cause, et mourir de plaisir!
(Horace de P. CoRNEILLE.)
Au plus beau de la déclamation, nous SOmM-
mes interrompus par les cris el les jurons du
voiturier qui nous appelle pour remonter dans
la patache.
Chacun se précipite, l'orateur commence un
discours : il nous supplie d'attendre quelques
minutes. Peine perdue, on s'empresse de se
placer, ou plutôt on s'enfonce comme l’on peut
dans la machine roulante; car, SOUS prétexte
de rendre service, le voiturier avait ajouté
quatre nouveaux voyageurs alt chargement
déjà complet de sa voiture.
Cette fois nous arrivames sans nouvel en-
combre à Langon au moment où le bateau al-
lait partir.
A l'époque dont je vous parle, les bateaux
à vapeur étaient une grande nouveauté. De
tous nos compagnons de route, le sergent de
la garde et le commis d’une maison de Bor-
deaux étaient les seuls qui les eussent déjà
5*
CS D
vus. Je n'ai pas besoin de vous dire avec
quelle curiosité Je visitai notre bateau dans
tous ses détails.
Mon père, comme fin ouvrier en fer, eut
bientôt fait connaissance avec le mécanicien,
et nous eûmes la faveur spéciale de descendre
dans l’intérieur et d'examiner une à une toutes
les pièces de cette curieuse machine.
À trois heures et demie nous débarquions
sur le quai. Déjà depuis un quart d'heure
nous contemplions le pont de Bordeaux, tout
récemment livré, dont on parlait alors dans
toute l'Europe.
On en avait regardé longtemps l’établisse-
ment comme impossible sur ce point de la
rivière, la marée paraissant un obstacle in-
surmontable. Mais le génie des constructions
au xIx° siècle s'était révélé dès que la Restau-
ration avait rendu la paix à l’Europe. Le
pont de Bordeaux avait été l’un des premiers
et est demeuré l’un des plus hardis monu-
ments du premier quart de notre siècle.
À peine débarqués nous nous dirigeàâmes
vers la rue des Menus où l’on nous avait in-
diqué une sorte de pension bourgeoise, hon-
de es
nête, pas trop chère, assez confortable, avec des
chambres à coucher simples, mais propres.
L’hôtesse était une bonne femme de quarante
à cinquante ans, courte, épaisse, et rondelette,
fort attentionnée pour ses hôtes. Elle fut tou-
jours aux petits soins envers moi; je m'en mon-
trai reconnaissant, et lorsque nous partimes,
chacun promit de revenir. Elle me glissa au
moment du départ un petit Chouanne avec des
friandises que les enfants dédaignent rare-
ment.
En quelques instants nous fûmes installés
dans la chambre que nous partagions avec un
de nos compatriotes; je pris la main de mon
père, et nous voilà dans les rues de Bordeaux.
Bientôt nous fûmes sur le port où je m’extasiais
devant tous ces vaisseaux de formes si diverses,
de couleurs si variées dans leurs pavillons et
leurs flammes.
Mon pére avait habité Bordeaux pendant deux
ans. Il pouvait donc répondre à toutes mes
questions, et Dieu sait si j'en fis sur tout ce qui
regardait la construction, le gréement et la na-
tionalité de chacun des navires du port.
De là nous allâmes à la Bourse, à la rue du
cs TON
Chapeau-Rouge, aux fossés de l’Intendance;
je contemplai avec une admiration dont jai
gardé le souvenir le plus précieux la splendide
facade du Théâtre, les flèches et l’église de
St-André, les caveaux de St-Michel, la Porte
Salinières, le château Trompette, etc., etc. Mais
une des curiosités qui me frapperent le plus
ce fut le mouton de l'horloge de St-Surin, allant
donner un coup de tête vers la cloche chaque
_fois que l'horloge sonnait un coup.
Je ne puis comparer mon ébahissement en
voyant cette merveille qu’à celui d’un petit
enfant en face d’une pendule à Coucou.
Je visitaitoutesles curiositésde la foire et dela
ville, et les six jours francs que nous y passämes
furent pour moi comme six heures bien vite
écoulées. Mon père était fort occupé par les
achats qu'il avait à faire. Je brülais d’aller au
théâtre. Grâce à la recommandation de mon
grand-père, j'étais bien sûr que j'aurais celte
douce satisfaction.
Ne pouvant m'y conduire lui-même à cause
de ses affaires très nombreuses, mon père me
confia, pour m’y mener, à l’un de ses amis.
J'allai donc voir enfin une représentation
Er Ca
tant désirée! Je fus servi plus qu’à souhait.
On joua Fernand Corlès ou la Conquête du
Mexique. Là je vis des Sauvages, des Caciques
avec leur splendide couronne de plumes aux
reflets métalliques. Je fus surtout émerveillé
autant qu'étonné par l'incendie des vaisseaux
du célèbre et hardi aventurier dont j'avais
déjà lu l’histoire.
Je ne crois pas que jamais rien, dans ma
vie, m'ait fait une plus grande impression que
cette soirée dont je conserve encore le souve-
nir aussi frais que je l’avais à douze ans.
Il fut, du reste, très heureux pour moi d’être
allé au grand théâtre ce soir-là; car le lende-
main les longs bras du télégraphe de St-Michel
jouèrent toute la matinée. Le résultat de ces
mouvements fut bientôt connu. Par suite des
services funèbres qui se firent dans toute la
France pour le roi Louis XVIII, mort quelque
temps auparavant, les théâtres furent fermés
pendant plusieurs jours. Tous les vaisseaux
du port prirent le deuil dans la soirée en ren-
versant leurs pavillons, et, dans toutes les égli-
ses, des messes furent chantées solennellement
avec ornements noirs.
ss RS
Quelques heurés avant notre départ nous
nous rendimes sur une place où l’on voyait
d'énormes monceaux d’huîtres. Mon père en
demanda un mannequin qui fut rempli à la
pelle. On le lui remit moyennant un petit écu
(2 francs 75 centimes). Il tenait près de huit
cents huîtres. Oh! l’heureux temps, doivent
s’exelamer les gourmands d'aujourd'hui.
Nous rentrâmes à Lectoure un peu moins
lentement que nous n’étions allés à Bordeaux.
J'étais radieux. Je faisais à tout le monde
un récit détaillé des merveilles que j'avais vues.
Mes grands parents, mon père et ma mère,
étaient heureux de voir que j'avais, à leur point
de vue, tiré profit de mon voyage. Mais ce
bonheur ne devait pas durer longtemps.
J'avais eu la cervelle renversée par toutes
les splendeurs dont j'avais été le témoin. Mon
ardente imagination était perpéluellement en
travail au souvenir du mouvement, du com-
merce, et des vaisseaux.
La ville de Bordeaux, quoique bien déchue,
tenait encore un bon rang parmi les villes
maritimes.
Avant la révolution de 1789, elle était la
UT RES
première de nos villes de commerce. Mais la
perte de notre colonie de St-Domingue lui porta
le coup le plus funeste qu'elle pût recevoir.
Comme j'étais incapable d'apprécier la dif-
férence qu'il pouvait y avoir entre ces deux
époques de la vie commerciale de Bordeaux,
ma tête s'était fort enthousiasmée pour le mou-
vement actuel de ce beau port.
Ma mère vit bientôt que j'étais dans une
grande inquiétude d'esprit. Un mois après
mon retour, elle m'en demandait doucement le
motif. Après avoir éludé quelques moments,
je finis par lui avouer ma répugnance à con-
tinuer mes études de latinité. Je voulais quit-
ter les livres pour entrer dans une maison de
commerce à Bordeaux.
Ma mère fut désolée. Elle fit part de ces
confidences à son père et à son mari qui
partagea ses inquiétudes. Mais mon grand-
père, toujours homme de bon conseil, les ras-
sura.
« Vous verrez, leur dit-il, que dans quelques
jours ces idées-là lui passeront. Dites-lui seu-
lement que ceci mérite réflexion; que s’il per-
sévère dans ses idées, nous ne nous y O0ppo-
2 06
serons pas; mais qu'il lui sera toujours fort
utile, même pour entrer dans le commerce,
d’avoir autant d'instruction que possible. Cette
parole sera pour lui un encouragement à s’ap-
pliquer à son travail avec ardeur. »
Je continuai mes études, et, conformément
aux prévisions de mon grand-père, un mois
après je ne songeai plus à ces idées extrava-
gantes qui m’avaient, un moment, boule-
versé.
LE ROI
ET
PA REINE LEM.
(Extrait des Mémoires d'un botaniste
pour l’année 1865.)
Le 4° juillet 1865, j'allais prendre des bains
à N... Il y avait là pour inspecteur des eaux
le docteur L..., avec lequel j'étais depuis long-
temps lié d'amitié.
Je me logeai dans l'établissement thermal,
à quatre pas des appartements de l'inspecteur.
Son salon devenait, le soir, un lieu de réunion
où quelques amis, clients et connaissances du
bon docteur allaient se distraire des ennuis d’un
séjour peu récréatif pour la plupart des per-
sonnes qui fréquentent ces eaux thermales fort
en renom.
L’ennui ne me regardait pas. Grâce à mes
— 100 —
excursions quotidiennes de botanique, je ne
le connaissais point; mais je n’étais nullement
fâché de retrouver, le soir, après mes cour-
ses, quelques visages connus, et de gais pro-
pos relevés souvent de bonne musique. Je ne
suis pas musicien; j'aime néanmoins, je n’ose
pas dire la bonne musique, je ne m’y connais
pas, mais bien la musique sympathique.
Aux eaux de N..., nous étions servis à
souhait. Plusieurs des habituës du salon chan-
taient et touchaient le piano. Entre autres, une
aimable et pieuse Bordelaise, Mile E. A...
chantait et s’accompagnait à ravir. |
Un soir, toute l’assistance avait comploté de
me faire chanter. J'avais beau dire que je ne
savais pas, rien n’y faisait, on insistait tou-
jours. Poussé à bout, je répondis que je vou-
lais bien m’exécuter, et que, pour prouver ma
bonne volonté, je donnerais une lecon de bo-
tanique, terminée par une chansonnetie.
— A0 —
La leçon fut acceptée.
Le lendemain, heureusement pour moi, il
plut à torrents toute la journée. Il me fut im-
possible d’aller faire une excursion ce jour-là.
J'écrivis donc la bluette suivante, que je débitai
le soir à la veillée, à la stupéfaction de tout
le monde; car presque tous mes auditeurs
. étaient en jeu dans le récit, et l’on n’osait ni
louer ni blâmer, de peur, sans doute, de se
louer ou de se blâämer soi-même.
Eaux de N..., 14 Juillet 1865.
EME "AS:
MADEMOISELLE,
Vous avez voulu que je m'exécute, Je le fais,
mais ce sera aux dépens de votre oreille si délicate,
de votre patience et de votre résignation. Je vous
ai promus une leçon de botanique; voici comment je
tiens ma promesse :
Il y avait une fois un roi et une reine qu’on
appelait le Ror Le et la REINE LE.
Le bon Dieu ne leur avait donné qu’un
enfant, et cet enfant était une fille. |
Elle eut pour marraine une fée qui la doua
de beaucoup de qualités, mais qui lui laissa
quelques défauts.
Le Roi Leu était très bon, mais, en bien
cherchant, on pouvait lui trouver quelques
— 104 —
faiblesses. Par exemple, il aimait à ne pas se
lever trop matin.Aussi, les malins de son royau-
me lui chantaient-ils tout doucement, de peur
de le réveiller : |
Il était un roi d'Yvetot
: Peu connu dans l’histoire,
Se levant tard, se couchant tôt,
Dormant fort bien sans gloire,
Et couronné par Jeanneton
D'un simple bonnet de coton,
Dit-on.
Oh! oh! oh! oh! ah! ah! ah! ah!
Quel bon petit roi c'était la!
LA, le:
IL aimait beaucoup son peuple et s’appli-
quait à faire le bonheur de ses sujets; seule-
ment, il ne pouvait pas supporter de les voir
souffrir. Il avait le cœur si bon qu'il eût mieux
aimé en voir cent de morts que d'en voir un
seul de malade. Aussi était-il allé voyager loin,
bien loin, au pays des Fées et des Génies, pour
leur enlever de ruse ou de force tous leurs
secrets dans l’art de guérir.
Il alla visiter les Indiens, les Perses, les Ara-
bes, les Egvyptiens, les Ethiopiens et beaucoup
d’autres peuples inconnus.
— 105 —
Quand il revint dans son royaume, il était
gros, gras, dodu et faisait plaisir à voir. II
devint l’idole de ses sujets, et chacun voulait
être malade, rien que pour le plaisir d’être
guéri par lui.
L'histoire raconte force cures merveilleuses
qu'il opéra, mais elle se tait sur tous ceux qu’il
envoya dans l’autre monde : car les courtisans
de ce temps-là, comme ceux d'aujourd'hui,
s’'empressäient de raconter les exploits et de
faire ressortir les vertus de leurs souverains,
_maisils se gardaient bien de publier ni leurs
défaites ni leurs défauts.
Le Roi Leu s’ennuya de sa solitude. I voulut
épouser la princesse NA dont on lui avait fait un
grand éloge. Mais comme il n’était pas très con-
fiant de son naturel, il se déguisa en astrologue
et se rendit à la cour du Roi NÉ, père de la
princesse.
Il sut bientôt capter leurs bonnes grâces, et
quand il vit qu'il était aimé et que la princesse
méritait toute son affection, ilse fit connaître.
Ce que voyant, le Roi NÉ, ravi de s’allier à un
prince aussi distingué, lui accorda volontiers la
main de sa fille.
6*
— 106 —
Après des noces splendides, le Roï et la Reine
Lex prirent le chemin de leur royaume.
La Reine Len était belle, gracieuse et pleine
de cœur. Aussi fut-elle bientôt adorée de tous
ses sujets, etle Roi Leu était fier et heureux de
découvrir tous les jours de nouvelles qualités
dans la Reine sa femme.
La naissance d’une jeune princesse vint met-
tre le comble à leur bonheur. On convoqua
toutes les Fées des environs pour assister au
baptême. Il y en eut aussi qui vinrent de fort
loin : les unes sur un char de feu, les autres
trainées dans les airs par des guêpes, des colom-
bes, des oiseaux de paradis, des cygnes et même
des dragons ailès.
Les sujets du Roi Leu étaient tout ébahis en
voyant un spectacle si nouveau pour eux.
Le baptême se fit avec beaucoup de pompe.
On chercha longtemps pour savoir le nom qu’on
donnerait à la jeune princesse.
Les unes voulaient l'appeler Belle, les autres
Jolie, d'autres Charmante, Aurore, où même
OŒŒil de Soleil, etc., etc. Mais comme c'était une
vieille Fée, grande amie du Roi LEM, qui était la
marraine, elle s’y opposa, prétendant que sou-
— 107 —
vent les jolis noms portaient malheur comme les
jolis visages. Elle voulut l'appeler Nera parce que
ce nom n'avait aucune signification connue.
Nera fut donc baptisée. Chacune des Fées la
doua de son mieux; mais comme je l'ai déjà dit,
sa marraine lui laissa des imperfections parce
que rien n’est haïssable comme une princesse
ornée de trop de perfections. Elle est bientôt
infatuée de sa petite personne : elle devient fière,
orgueilleuse, hautaine et méprisante pour le pau-
vre monde; en un mot, insupportable à tous.
Mais la jeune princesse Nera sut éviter tous
ces écueils grâce à sa marraine et aux soins
du Roïet de la Reine qui ne la perdirent jamais
de vue, et la firent élever sous leurs propres
yeux. Elle devint bientôt une princesse presque
accomplie et aimée de tous ceux qui la con-
naissaient.
Or, la réputation du Roi Len croissait tous les
jours. Chacun voulait être guéri par lui. Il avait
fait bâtir son palais d'Eté dans une gorge de
montagnes inaccessibles. C’est à que deux
dragons à neuf têtes gardaient les £auxæ mer-
veilleuses dont le Roi se servait pour guérir tous
les maux.
— 108 —
Seulement, pour avoir le droit d'aller visiter
le Roi Leu, il fallait être au moins perclus,
manchot, pied bot, boiteux, rhumatisant, etc.
Les Dragons avaient ordre de dévorer qui-
conque se serait permis de venir dans son
royaume sans une bonne maladie.
En cetemps-là, le Roi Leu fut visité par un
Ermite qu'il avait connu dans ses voyages et qui
était tout juste assez malade pour ne pas être
dévoré par les Dragons.
Il vint aussi quelques Fées et quelques Génies
qui, le soir, formaient la cour du Roi, de la
Reine et de la Princesse.
Dans ces soirées on jasait, on babillait, on
chantait, on riait, etc., etc.; car le Roi LEM,
très sérieux le jour, aimait la gaîté le soir. Il
aimait aussi l’eau pure pour les autres, mais
pour lui, illa coupait avec du vin de Bordeaux,
de bon cognac, de vieil armagnac ou mieux
encore avec du rhum de la Jamaïque.
Ainsi pouvait-il suffire à la besogne sans rien
perdre de son embonpoint qui faisait la joie et
la gloire deses sujets. |
Le vieil Ermite s’amusait le soir avec le Roi.
Il l’égayait par ses gais propos à ses propres
— 109 —
dépens et quelquefois aux dépens du Roi lui-
même ou de ses courtisans; car l'Ermite était
botaniste, et
Le Botaniste Jeune ou vieux
Est toujours gai, toujours Joyeux.
Mais que je vous fasse connaître un peu les
autres courtisans du Roi LEM.
C'était d’abord une grande Fée, toujours
bonne, gracieuse et souriante, avec un air de
grande dame qui ne la dépare en rien. Elle
ne chantait pas, quoiqu'elle eût été élevée aux
Oiseaux (1), car elle était malade, et le Génie,
son mari, lui avait bien recommandé de ne
pas se fatiguer et de suivre de point en point
les prescriptions du Roi LE.
Malgré toutes ses muantés, elle avait aussi
ses faiblesses.
Ainsi, elle avait besoin d’embrasser de temps
en temps bien tendrement la Reine LE,
De jeter une jolie croix d’or émaillé autour
du cou de la jeune princesse Neru,
De rentrer chez elle à travers lorage, le vent,
la grêle et la pluie,
(1) Madame D..., qui avait été élevée au couvent des Oiseaux,
à Paris.
— 110 —
De retenir qu'une plante portait le nom
d’£Erodium, ete., etc. (1).
Même par tendresse maternelle, elle avait ap-
pris le grec; aussi son fils, reconnaissant, s’é-
criait-il de temps en temps en luisautant au cou :
« Que pour l’amour du Grec maman je vous embrasse.»
Enfin, mais, je vous en prie, n’en dites Jamais
rien à personne, dans sa piété, elle était un peu
janséniste à ce que prétendaient l’Ermite et le
Roi LEM.
Puis venait une autre Fée que tout le monde
désignait sous le nom de la FÉE CHARMANTE. De
taille moyenne, simple et gracieuse, bonne,
toujours prête à faire plaisir, elle était l’orne-
ment et la joie de la cour du Roï LeM, comme
à l’église elle faisait l'admiration et le plaisir
des anges. Je la connais, pas autant que je le
voudrais pour vous faire son histoire, mais
voici ce qu'on en dit parmi les courtisans du
Roï.
Elle est née dans cet heureux pays qu’on
nomme Le BorpeLais. Une feuille de vigne fut
(1) Allusions à divers souvenirs et circonstances de notre séjour
aux eaux de N..
— AN —
son berceau, le jus du sauvignon fut le lait dont
on la nourrit. Toutes les Fées du pays vinrent
la douer à sa naissance; mais celle qui lui laissa
les traces les plus profondes fut la Fée Harmony.
Aussi faut-il la voir promener ses doigts agiles
sur l’harmonium ou le piano; aussi faut-il en-
tendre les accents mélodieux qui sortent de sa
gorge de rossignol. Elle aime beaucoup à con-
sacrer Sa jolie voix au bon Dieu et à la Sainte-
Vierge, et il serait difficile d'imaginer quelque
chose de plus harmonieux et de plus suave
que ses accords si purs et si doux qu'ils sem-
blent s'échapper de la bouche d’un ange.
N'allez pas croire toutefois que la bonne Fée
CHARMANTE soit mélancolique ou trop sérieuse.
Elle est gaie comme un oiseau : elle est à croquer
quand elle chante le CHEVALIER FRACASSE où la
Vieize Marquise; elle se donne alors un petit
air mulin qui ne va pas mal à sa gracieuse
figure. Toutefois on l'aime mieux encore dans
l'expression séraphique imprimée à son visage
par un motet bien empreint de piété.
Je voudrais en savoir davantage pour vous en
dire plus long sur le compte de cette aimable
Fée placée sous la garde d’un vieux Génie qui
— 112 —
la couve du regard et qui semble laimer
comme sa fille.
Tous les courtisans du Roi Len sont en grand
émoi : on dit que la jeune princesse NET va
bientôt quitter le royaume. Sa renommée s’est
étendue dans les Etats les plus éloignés. On
sait qu’elle est bonne, pieuse et spirituelle.
Aussi tous les jeunes princes se sontls
empressés de se mettre sur les rangs pour
obtenir sa main. Mais elle les voit tous avec la
plus grande indifférence. Elle ne dit du mal
d'aucun, mais d'aucun non plus elle ne dit
beaucoup de bien. Dans la foule de ses admira-
teurs un seul paraît Paimer plus que les autres,
mais il se garde bien de le dire parce qu'il se
sent trop petit prince pour aspirer à l’honneur
d’être préféré : et pourtant c’est lui que le cœur
de la princesse a distingué.
Le Roi Leu, d’abord un peu inquiet de l’in-
différence de sa fille, n’a pas tardé, dans sa
perspicacité, à en pénétrer le vrai motif. I à fait
venir le prince Nez; il l’a examiné de la tête aux
pieds pour savoir s’il n’était pas malade. Après
un sérieux examernil ne lui a reconnu qu'une
légère maladie qu'ils’est chargé de guérir.
— 113 —
Et l’on dit parmi les courtisans :
Qu’à la Saint Barthélemy,
Tout perdreau devenant perdrix
Le gibier abondera
Et que la noce se fera.
Etle Roi et la Reine Le sont au comble du
bonheur.
Et l'Ermite se caresse la barbe, heureux du
bonheur de ses amis,
Et sa joie se traduit par cette chansonnette
que la Fée CHARMANTE Chantera :
LE BOTANISTE (1)
Sur l'air de: CADET ROUSSELLE.
Le botaniste est bon enfant,
Mais blagueur par tempérament;
Je vais vous conter son histoire,
Ses vertus, ses défauts, sa gloire;
Ah! ah! oui vraiment,
Le botaniste est bon enfant.
(1) Cette chansonnette, pleine d'esprit, fut chantée pour la
première fois à une herborisation de M. de Jussieu, en 1845,
par M. de S., l’un des jeunes botanistes les plus assidus aux
charmantes excursions qui se faisaient tous les dimanches sous
la direction du spirituel professeur des herborisations à la cam-
pagne.
— 114 —
Le botaniste, jeune ou vieux,
Est toujours gai, toujours joyeux;
En fait d’ souci 1l ne connaît guère
Que le Calenduta vulgaire (1).
Ah! ah! etc.
Le botaniste a sur le flanc
Un’ grosse boîte de fer blanc (2),
Et certes, la boîte de Flore
Vaut mieux que celle de Pandore.
Ah! ah! etc.
Le botaniste a sur le dos
Un vieux carton qui n’est pas beau (3);
Du nom de Cartable il le qualifie
Par goût pour la synonyme.
Ah! ah! etc.
Le botanist’ porte à la main
Un outil qu'il nomme un chourin (4).
Cette arme n’est pas élégante,
Mais par contre elle est fort génante.
Ah! ah! etc.
Le botanist’ n’est pas gourmand
Mais il mange agréablement,
(1) Nom botanique du Souci.
(2) La boîte d’herborisation à renfermer les plantes qui s'y
conservent fraîches pendant toute une journée.
(3) Carton à serrer les plantes.
(4) Poignard de l'assassin dans les Mystères de Paris.
Et se content’ d’une omelette
Qui soit suivi de côtelettes.
Ah! ah! etc.
Le botanist’ n’est pas pochard
Mais il a l’vin fort égrillard,
Et sur lui l’ciel trop d’eau déverse (1)
Pour qu’à table encor 1l s’en verse.
Ah! ah! etc.
Le botaniste sans humeur
Boit de la piquette ou du meilleur (2),
« Et mêm’ quand l’vin n’est pas potable
La bièr’ lui semble délectable.
Ah! ah! oui vraiment, etc.
Le botaniste, grand fumeur,
Du petit verre est amateur,
Et si pour digérer 1l fume
Il prend la goutte pour le rhume.
Ah! ah! etc.
Après avoir bien déjeuné,
Après avoir fumé, chanté,
Le botanist pense à ses plantes
Il s’en fich’ comm’ de l’an quarante.
Ah! ah! etc.
(1) Par la pluie dans les herborisations.
(2) Allusioa à l'habitude de l’ouvrier de Paris qui, deman-
dant un canon de vin chez le marchand du coin, ne manque
jamais de dire: donnez-moi-sen et du meilleur.
— 116 —
Le botanist quand il fait chaud
Sait se rafraîchir comme 1l faut;
Le botanist’ quand le froid pique
Met au feu toute sa boutique.
Ah! ah! etc.
Bien qu’il soit brave et plein d'honneur
Le botanist’ n’est pas q'relleur,
Et jamais aucun bruit de guerre
Ne courut dans son atmosphère.
Ah! ah! etc.
Le botaniste après diner
Aime parfois à rimailler,
Et si la rime n’est pas riche
De calembourgs 1l n’est pas chiche.
Ah! ah! etc. |
Quand l’hotaniste est fatigue
Il n’ann’pas à rentrer à pied,
Mais en wagon il préfère
Rouler comme un millionnaire.
Ah! ah! etc.
Messieurs, vous v'nez de démontrer
De ce refrain la vérité;
Car m'’écouter avec patience
C'est prouver jusqu’à l'évidence
Ah! ah! oui vraiment,
) bis
Que l’hotaniste est bon enfant.
FLORULE
DES
PERICIPALES STATIONS
DES CHEMINS DE FER DU MIDI
DANS
LE GERS
AVANT-PROPOS.
En 1847 j'écrivais en tête de ma FLoruze pu GERS
les lignes suivantes : |
« La Flore du département du Gers n’a pas encore
été faite.
Dans l'Annuaire de l’an xx1 (1804) un homme qui
ne signa pas son travail (1), donna une liste de nos
plantes indigènes, dans laquelle 1l s’en trouve un
grand nombre absolument étrangères à notre sol.
Un nombre plus grand encore de celles qui vivent
dans notre département n’y sontpoint mention-
nées.
En 1815, ne Cannozze indiquait dans son sixième
volume dela Flore Française, un catalogue des plan-
tes des environs d'Eauze, fourni par M. Laïrar (2).
Des recherches imutiles dans les archives de la
(1) Cazeaux, d'après De Candolle, Flore Française, vol. vr,
p, 647. Ce renseignement estinexact; nous apprenons lorsque
cette note est déjà imprimée que ce catalogue fut donné par M.
de Laclaverie-Soupets, alors professeur d'Histoire Naturelle à
l'École centrale du Gers.
(2) Note inédite des plantes observées à Eauze, près Con-
dom, département du Gers, communiquées en 1807, par le
préfet du Gers. D. C. loc. cit , p. 648.
— 190 —
Préfecture nous ont vivement fait regretter de ne
pouvoir en prendre connaissance.
Un de nos concitoyens, Txore de Montaut (Gers),
se fit un nom dans les annales de la botanique par
sa Chloris des Landes (an 1x, 1801) dans laquelle 1l
mentionne un assez grand nombre des plantes de
l'ouest du département du Gers.
M. DE Sr-Amaxs avait souvent herborisé aux
environs de Lectoure et de Condom. Sa Flore Age-
naise, excellente pour le temps où elle a été faite
(1821), mentionne exactement le résultat de ses
recherches.
M. Nouzer, dans sa Flore du bassin sous-Pyré-
néen (1837), a donné la plupart des végétaux vas-
culaires du pays. Il avait souvent herborisé dans
notre département. Son supplément est venu pres-
que compléter en 1846 ce qui avait échappé à ses
premières recherches.
M. de Belloc-Bordeneuve avait recueilli beaucoup
de plantes aux environs d’Auch, de Valence, etc.;
J'ai pu profiter de ses explorations. En mourant, 1l
nous a laissé son herbier, et durant sa vie J'avais eu
souvent occasion de recueillir de sa bouche des
renseignements utiles.
Herborisant depuis une douzaine d'années sur
les divers points du département, J'ai beaucoup
exploré les environs d'Auch, de Gimont et de Lec-
toure; J'ai fait un grand nombre de courses dans
l’'Armagnac, aux environs d'Eauze, Cazaubon,
Nogaro, le Houga, etc., etc. Les bords de Adour
ont été plusieurs fois le but de mes excursions.
Deux pharmaciens habiles m'ont communiqué le
ere ee
résultat de leurs recherches autour de Mirande et
de la Bastide-d’Armagnac. Ce sont MM. Boxruxr
et LAFARGUE.
Plusieurs de mes bons amis et anciens élèves
ont également herborisé avec beaucoup de fruit sur
divers points du département, et c'està eux surtout
que je suis redevable d’un grand nombre de plantes
rares du pays. Je dois citer en particulier.
MM. Irar (Albert), de Puycasquier.
L’Abbé Rovs, de Bives (1).
Sr-MarrTix (Aimé), d'Auch.
L’Abbé Lassazcr, d'Estang.
L’Abbé Rozes, de Vic-de-Bigorre.
Lasserre (Narcisse), de Panassac.
Je suis heureux de pouvoir leur donner 1c1 cette
marque de ma reconnaissance et de mon affectueux
souvenir. »
Je n’ai aujourd’hui que quelques mots à ajouter :
Vingt et un ans se sont écoulés depuis que Je
traçais ces lignes. Je n'ai jamais cessé de chercher
et de fouiller dans tous les coins et recois du
département, et cependant il reste encore beaucoup
à faire.
Dans ces dernières années, je me suis spéciale-
ment appliqué à la recherche des plantes qui crois-
sent aux abords des diverses stations des chemins
(1) M. l'abbé Rous acontinué, depuis, ses patientes recherches.
H m'a fourni tous les ans une foule de documents précieux sur
des plantes rares, critiques ou nouvelles pour la flore du pays.
— 192 —
de fer qui traversent ou qui traverseront sous peu
le département du Gers.
Un grand nombre de mes anciens élèves m'ont
apporté des plantes rares ou nouvelles pour nos
contrées.
Ainsi,
MM. ne Carsarane Dupont, de Simorre:;
Berux, de Semboués sur les bords de l’Arros:
Risaur, de Riscle sur les bords de l’Adour,
m'ont fourni de précieuses indications sur plusieurs
plantes recueillies par eux dans leurs localités res-
pectives et que je n’avais pas eu le bonheur de ren-
contrer.
Je dois encore à M. l'abbé Larpos, de Pellefigue,
canton de Saramon, la connaissance de quelques
plantes très rares.
M. l'abbé Miécevicre, missionnaire dans le diocèse
de Tarbes, si connu de tous les botanistes par ses
travaux et ses recherches dans les parties les plus
élevées des Hautes-Pyrénées (1) et par son remar-
quable travail sur les saxifrages de cette région, a
bien voulu me fournir des renseignements précis et
circonstanciés sur les plantes des environs de Ga-
raison. Je l'en remercie de tout mon cœur.
Enfin, M. Bouriexy, sous-inspecteur des eaux et
(1) Inséré dans le Bulletin de la Société de botanique de:
France. M. l'abbé Miégeville habite pendant tout l'été la rési-
dence des missionnaires à NOTRE-DAME DE HÉas, l’un des
points temporairement habités, les plus élevés des Pyrénées.
— 193 —
forêts à Auch, botaniste aussi distingué qu’habile
forestier, a bien voulu me communiquer une foule
d'espèces critiques, qui m’avaient échappé et que je
n'aurais probablement pas eu la bonne chance de
connaître sans lui; qu'il en reçoive 1c1 toute l’ex-
pression de mon affectueuse reconnaissance.
Comme je destine cette florule, non-seulement
aux agriculteurs et amateurs du département, mais
encore aux jeunes étudiants des colléges, séminaires
et pensions du pays, j'ai conservé une forme sim-
ple et précise, prenant souvent des caractères qui
n’ont pas toute la rigueur de la science, mais qui
présentent l'avantage de la facilité pour l'étude.
Je me suis abstenu d’adopter les genres difficul-
tueux, fondés sur des caractères minutieux quoique
vrais, mais difficiles à saisir pour des commen-
çants.
Ne voulant pas toutefois laisser mes chers élèves
dans l'ignorance absolue de l’état actuel de la Bota-
nique descriptive, j'ai eu soin d'indiquer par un ren-
voi au bas de la page les noms des principaux
genres nouvellement adoptés avec celui de leurs
auteurs.
D'un autre côté, pour que mon livre ne fût pas
inutile aux vrais botanistes, J'ai donné l'indication
de l'habitat général de chaque plante lorsqu'elle est
commune, me réservant de fournir la citation des
localités précises où on la trouve toutes les fois qu'il
s’agit d’une plante rare.
— 124 —
Enfin, cédant à des observations qui m'ont été
faites bien des fois, je donne à la fin du volume :
1° L’indication des plantes utiles et celle des
plantes nuisibles en agriculture;
2° L'indication des plantes usuelles dansla mé-
decine domestique;
3° L'indication des plantes utiles dans l’économi
domestique et de celles qui peuvent, par suite d’une
erreur, devenir des poisons dangereux;
4° L’indication des plantes utiles dans les arts
industriels;
5° Enfin la liste, pour chacune des stations prin-
cipales des chemins de fer dans le Gers, des plantes
rares ou spéciales que les amateurs peuvent recueil-
lir en rayonnant autour de la station.
Puisse le travail que je présente aujourd’hui ne
pas être entièrement inutile aux Botanistes et à
nos bierf aimés compatriotes.
Auch, le 28 février 1868.
D. DUPUY.
FLORULE
DES STATIONS DU GERS
LA
VÉGÉTAUX VASCULAIRES
à fleurs distinctes, Cotylédonés.
re Classe. DICOTYLÉDONÉS,
Graines germant avec deux ou plusieurs cotylé-
dons.
lee Sous-Classe. THALAMIFLORES,
Plantes à corolle polypétale;: pétales et étamines in-
sérés sur le réceptacle et non adhérents à l'ovaire.
À, Etamines libres.
+ élamines très nombreuses.
I. RenoncuLacÉEs Juss. styles et stigmates nom-
breux non rayonnants.
II. Nympxracées D C. stigmates sessiles rayon-
nants.
IT. Papavéracées D C. 1 style, 4 pétales, capsule
multisperme.
XIV. Trrracées Juss. 1 style, 4 pétales, capsule
paucisperme.
VI. Cisres J'uss. 1 style et 5 pétales.
| + f 12 ou 24 élamaines.
VIII. Résépacées D C.
+++ à ou 10 élamines.
, 1 . ’
XI. CarroPayLiées Juss. pétales onguiculés ou on-
ulés, capsule polysperme dentée s’ouvrant
‘ordinaire au sommet.
IX. Droséracées D C. calice à 4 sepales, 5 pétales
marcessants, capsule à 3-8 valves.
à
— 126 —
XX. Corrartées D C. calice 5-partite, fruit à 5
coques, arbrisseaux non sarmenteux.
XIX. Vrexes Juss. fruit en baie, arbrisseaux sar-
menteux.
XVIII. Acérinées D C. fruit à 2 carpelles ailés.
++++ 6 élamines dont 2 plus courtes
Que les 4 autres.
V. Crucrrères Juss. 4 pétales en croix, fruit en si-
lique ou en silicule.
B, 5 étamines soudées ordinairement
par les anthères. |
VII. Vrorariées D C. calice à 5 sepales, corolle à
5 pétales, l’inferieur éperonné, capsule à 3
valves, polysperme.
C, Etamines soudées par les filets.
+ Tous les filets soudés en un faisceau
(Monadelphes).
XII. Lnwées D C. capsule globuleuse.
XII. Marvacées À. Brown, carpelles en anneau
autour d'un axe central.
XV. Geranracées D C. capsule allongée, feuilles
non trifohiées.
XVI. Oxarnées D C. capsule allongée, feuilles tri-
fohées.
++ Tous les filets soudés en deux faisceaux
(Diadelphes).
IV. Fumarracées D C. fleurs irréguhères, calice à 2
sépales, 6 étamines, fruit uniloculare.
X. PozycaLées Juss. fleurs irrégulières, calice à 5
sépales, 8 étamines, fruit biloculaure.
+++ Filets réunis en trois faisceaux au mouwns.
XVII. Hyréronées D C.
2e Sous-Classe. CALYCIFLORES,
Plantes à corollepolypétale ou monopétale, corolle
ou élamanes insérées sur le calice.
— 127 —
A, Fleurs hermaphrodites.
+ Corolle polypétale.
* étamines libres très nombreuses.
XXV. Rosacées Juss. corolle rosacée à 5 pétales.
** 9, 4 ou 8 étamines.
XXVIII. Cincracées Lindl. 2 étamimes.
XX VII. Haroracées Brown, 4 ou 8 étamines, fruit
à 4 coques monospermes.
XXVI. Onacrariées D C. 8 étamines, fruit à 2 ou
à 4 loges polyspermes.
*** 3, 10 ou 12 étamines.
XXIX. Lyrmrarrées Juss. 1 style et 1 stigmate.
XXXI. Porruracées Juss. 1 style et 3-5 stigmates.
XXXIV. Saxirracées Vent. 2 styles.
XXXIII. Crassuracées D C. 3-12 styles.
*##* 5 ou par exception 4 élamines.
XXXII. Parourcntées St-Hil. herbes, 1 style et 1
stigmate simple.
XXI. Cerasrrinées Brown, arbrisseaux, 1 style,
ovaire libre.
XXII. Raamvées Brown, arbrisseaux, 1 style, ovaire
adhérent au calice.
XXXVI. Ararracées Juss. arbrisseaux grimpants
et cirrheux
XXXV. OmsercrrÈères Juss. 2 styles, fleurs en om-
belle, très rarement en tête.
*##YX# éjamines soudées par les filets en deux
faisceaux (Diadelphes).
XXIV. Paprionacées Juss. corolle papilionacée, un
/ ge >
légume pour fruit.
++ ++ corolle monopétale.
* fleurs réunies sous un involucre commun.
XLII. Drrsacées Juss. 4 étamines libres.
XLIII. Comrosées Adans. 5 étamines réunies par
les antheres.
— 1928 —
** fleurs non réunies sous un involucre commun.
À Herbes.
XLI. Vareranées D C. 1 ou 3 étamines.
XL. Rupracées Juss. 4 étamines.
XLVI. CampanuLacées J'uss. 5 étamines, un stigmate
2-5 fide.
XLV. Loperracées Juss. 5 étamines, un stigmate
urcéolé ou cilié.
XLVIII. MoxorroPées Nuit. 8 ou 10 étamines; her-
bes parasites sur les racines des arbres.
À x Arbrisseaux (sauf une exception pour le
Sureau yeble qui est une grosse herbe).
XXX VII Cornées D C. 4 étamines.
XXXIX. CapriFoLIACÉES J'uss. 5 étamines.
XLVII. Ericacées Juss. 8 étamines, fruit capsu-
laire.
XLVII bis. Vacomtées D C. 8-10 étamines, fruit en
baie.
B, Fleurs unisexuées.
+ herbes.
XLIV. Awprosracées Link. fruits épineux.
XXX. Cucurrracées J'uss. fruits non épineux.
++ arbrisseaux.
XXXVIIT LoranTHéEs Juss. arbrisseaux parasites
sur les arbres, 4 étamines.
XXIII. TuéréeINTHACÉES Juss. arbres ou arbrisseaux
non parasites, 5 étamines.
3e Sous-Classe. COROLLIFLORES.
Calice monosépale, corolle monosépale, hypogyne.
À, Etamines didynames (4 étamines dont 2
plus courtes que les 2 autres).
LIX. Lagrées Juss. 4 graines nues au fond du ca-
lice (1).
(1) Pour employer l'expression de Linné.
— 1929 —
LVII. ScRoPHULARINÉES Brown, fruit capsulaire à 2
loges polyspermes.
LVIII. OroBancuées Juss. fruit Capsulaire à une
seule loge polysperme.
B, Etamines à peu près d’égale longueur.
+ 2 étamines.
XLIX. Jasmwées Juss. arbres ou arbrisseaux.
LXI. Lenrisucartées Æich. herbes à corolle épe-
ronnée.
LX. VerBénacées Juss. herbes à corolle sans épe-
ron subcampanulée.
LVI. Véronicées Benth. herbes à corolle sans épe-
ron rotacée.
+ + 4ou 8 élamines.
LXIII. Gropurartées D C. corolle tubuleuse à 4 lo-
bes inégaux.
LI. GEenTIANÉES Juss. corolle tubuleuse à lobes
égaux.
LXIV. Pranracrnées Juss. corolle scarieuse, fleurs
en épl.
LIT. Cuscurées Coss. el Germ. herbes parasites sur
les autres, fleurs en paquets.
+ + à élamines.
LIT. Convozvuracées Juss. 1 style, ovaire simple
entouré d’un anneau à la base.
LV. Soranées J'uss. 1 style, ovaire simple sans an-
neau, étamimes alternes avec les lobes de la co-
rolle régulière ou un peu irrégulière.
LXIT. Primuracées Vent. 1 style, étamines oppo-
sées aux lobes de la corolle, ovaire unilocu-
laire, polysperme.
LIV. Borracinées Juss. 1 style, ovaire bilobé ou
quadrilobé, biloculaire ou quadriloculaire, loges
monospermes.
L. ‘Apocynées Juss. 2 styles.
— 130 —
4 Sous-Classe. APÉTALES.
Plantes sans pétales ni corolle.
À, Herbes ou sous-arbrisseaux.
++ une étamine.
LXXII. Hrppurées Link. 1 style, ovaire unilocu-
laire.
LXXVI. Carrrrricanées Lév. 2 styles, ovaire qua-
driloculaire.
+ + 3-5 élamines.
LXXIII. Osvrinées Juss. 3 ou 5 étamines, ovaire
soudé avec le calice.
LXX. Unrricées Juss. À étamines, ovaire non soudé
avec le calice.
LXVIIT. CannaBinées Æ'ndl. 5 étamines, calice à un
1 . 14 L
seul sépale, ovaire non soudé avec le calice;
plantes dioiques.
LXV. AMARANTHACÉES Juss. 3 à 5 étamines, calice à
/ . .
3-5 sépales, capsule pluriloculaire; plantes her-
maphrodites ou monoïques.
LXVI. Cuénoronées Vent. 3 à 5 étamines, calice à
3-5 sépales, capsule umiloculaire; plantes her-
maphrodites, monoïques ou dioïques.
+ + + plus de cinq élamines.
LXXIV. AriSroLocaIÉEs Juss. 6 étamines, perigone
corolliforme terminé en languette.
LXVII. Porrconées J'uss. 4 à 10 étamines, 2 à 3 sty-
les; plantes à feuilles engaïnantes.
LXXI. Darnoïnées Vent. 8 à 10 étamines, 1 style;
plantes à feuilles non engaînantes.
LXXV. Eupnorgracées J'uss. 9 à 12 étamines, fruits
à 2 ou 3 coques.
LXX VII. Céraroraycées Gray. 10 à 25 étamimes,
fruit uniloculaire; plantes aquatiques.
B, Arbres.
Lee Uzuacées Mirb. fleurs hermaphrodites, fruits
ailés.
— 131 —
LXXIX. Conrrères Juss. arbres monoïques, un cône
pour fruit, quelquefois en forme de baie.
LXX VIII. Amenracées Juss. arbres monoïques ou
6 \ A
dioïques à fleurs mâles en chatons n'ayant
jamais un cône pour fruit.
2 Classe. MONOCOTYLÉDONÉS.
Graines germant avec un seul cotylédon.
1re Sous-Classe. PÉTALOIÏDÉES.
Périanthe au moins à trois divisions pétaloides.
A, Ovaire soudé avec le tube du périanthe.
plantes à fleurs hermaphrodites.
LXXXVI. OrcaméesJuss. 1 ou 2 étamines au plus,
ovaire umiloculaire.
LXXXIV. Irinées Juss. 3 étamines, ovaire tnilocu-
laire.
LXXXV. AmarycrDées Je. Brown. 6 étamines,
, ovaire triloculaire.
+ + plantes dioiques.
LXXXVIT. Hyprocxarmées D C. 2 étamines, 3 à 6
stismates, fruit capsulaire indéhiscent.
LXXXIIT. Droscorfées. 6 étamines, fruit en baie.
B, Ovaire non soudé avec le tube du périanthe.
LXXXIT. AsparaGinées. Juss. 1-3 styles et 1-3 stig-
mates, ovaire à 3 loges biovulées.
LXXXI. Lrrracées D C. 3 styles soudés en un seul,
3 stigmates, capsule à trois loges polyspermes.
LXXX. Arsmacées D C. 6-25 styles, carpelles très
. 1 . £ \
nombreux, indéhiscents, renfermant un tres
grand nombre de graines.
2e Sous-Classe. APÉTALES
périanthe herbacé, scarieux ou nul.
À, Périanthe nul,
LXXXIX. Lewvacées Dub. 1 étamimne, un ovaire
umiloculaire renfermant de 4 à 7 graines, plan-
— 132 —
tes réduites à quelques petites feuilles nageant
sur l’eau.
CXI. Tuypnacées Juss. 3 étamines, fleurs en longs
épis, ovaires uniloculaires, uniovulés.
XC. AnoIpées Juss. étamines très nombreuses, fruit
en baie. |
B, Périanthe scarieux.
XCII. Joxcées D C. 3-6 étamines, 3 stigmates fili-
formes, capsule 1-3 loculaire polysperme.
C, Perianthe herbacé.
LXXXVIIT. Poramées Juss. 1-4 étamines, ovaire
à 4 carpelles uniovulés.
XCIIT. Cyréracées Juss. 2-3 étamines, fleurs en épis
solitaires à l’aisselle d’une bractée scarieuse,
une seule graine.
XCIV. Graminées Juss. 2-3 étamines, fleurs en épis,
entourées de deux bractées (glumelles), une
seule graine.
VÉGÉTAUX ACOTILÉDONÉS.
À, Plantes munies de feuilles (frondes).
XCV. Foucères Juss. fructification sur la face
inférieure des feuilles, rarement en un épi
naissant sur la feuille.
XCVI. Marsiréacées Brown. fructification dans une
sorte de capsule sessile ou pédicellée sur le
rhizome — plantes aquatiques.
XCVII. Lycoponracées ich. feuilles petites conni-
ventes, fructifications à l’aisselle des feuilles.
B, Plantes sans feuilles à rameaux
cylindriques.
XCVIIT. Equiséracées Rich. fructifications en ép1 au
sommet des tiges ou des rameaux.
XCIX. Cuaracées Rich. fructifications le long, à
l’aisselle ou au sommet des rameaux.— Plantes
immergées dans les eaux.
— 133 —
|. RENONCULACÉES Juss.
À, Fleurs régulières. + périgone simple.
1. Clématite, CLewarrs ZL. feuilles opposées.
2. Anémone, ANEMONE Z. involucre à trois feuilles
éloignées de la fleur.
6. Hellebore, Hezrerorus L. calice à 5 sépales
grands, pétaloïdes et persistants, fleurs vertes.
grandes, Jaünes.
B, Fleurs régulières. + + périgone double.
4. Ficaire, Ficarra Dull. calice à 3 sépales, corolle
à pétales munis d’une feuille nectarifère à la base.
5. Renoncule, Ranuncurus Z. calice à 5 sépales,
corolle à pétales comme dans les Ficaria.
Fig. 1. — À pétale du R. acris; — B fruit de l'Hepatica tri-
loba; — C coupe de iruit du Myosurus minimus; — D pétales
3. Populage, Carrua L. point d’involucre, fleurs
| et fruit de l'Isopyrum Thahctroides.
— 134 —
7. Nigelle, Nicezra L.calice à 5 sépales moyens,
pétaloïdes et caducs, fleurs vertes.
8. Adonis, Anonts Z. calice à 5 sépales non péta-
loïdes, corolle 3-7 pétales non nectarifères à la base,
carpelles en épi ovale.
9. Isopire, [soprrum ZL. calice à 5 sépales pétaloï-
des caducs, fleurs blanches, capsules à plusieurs
graines.
C. Fleurs irrégulières.
10. Ancolie, AqQuirecrA Z. corolle à plusieurs épe-
tons.
11. Pied d’Alouette, Derpxinium L. corolle à un
seul éperon.
1. Clématite, CLemaris Z.
C. Vigne blanche, C. Vrrarsa L. arbrisseau sar-
menteux à fleurs blanches et à odeur de fleur d’oran-
ger, c. les haies E.
2. Anemone, ANEMONE Z.
À. Pulsatille, À. Pursarizra L. graines à aigrettes,
fleurs violettes. r. dans les landes P.
À. des bois, À. Nemorosa Z.. fleurs blanches, tige
uniflore. r. le long des ruisseaux, bois d’Auch, du
Ramier, Rieutort, Panassac, Marignan, Moussat,
près Barcelonne, etc. P.
À. Renonculoïde, A. RaxuncuLoipes Z. fleurs ie
nes, tige 2-8 flore, rarement uniflore. 8. r. le long
des ruisseaux. Rieutort près Lectoure; bois d’Or-
nézan, Panassac, etc. P.
A. Couronnée, A. CoronarrA Z.. fleurs d’un rouge
vineux. R. R. R. Panassac, probablement échappée
des Jardins P.
3. Populage, Caltha Z.
P. des marais. C. Pazusrris L. fleurs grandes,
jaunes. c. c. dans les marais et au bord des mares,
des marnieres, dans l’Armagnac P.
4, Ficaire, FicarrA. Dull.
F. Renonculoïde, F. Raxuncurornes Mœnch fleurs
jaunes, médiocres. c. c. c. les champs, les bois,
partout P.
— 135 —
5. Renoncule, Ranuncuzus L.
À, Fleurs blanches.
R. Hétérophylle, R. Hereropayzzus Willd. feuil-
les supérieures subreniformes, les inférieures à di-
visions capillaires. c. c. c. les fossés de l’Arma-
gnac P. E. |
R. Tripartite, R. Triparrrrus D C. feuilles supé-
rieures à trois ou cinq lobes, à divisions profondes.
c. c. dans les fossés de l’Armagnac P. E.
R. à feuilles de hierre, R. Heprraceus ZL. fleurs
très petites, feuilles toutes subréniformes 3-5 lobées.
c. c. fossés de l’Armagnac P. E.
R. Tricophylle, R. Tricopayzius Chaix. toutes les
feuilles à divisions capillaires divergentes.
Var. a, divisions capillaires fines. R. CAPILLACEUS
Thuil. c. c. c. dans tous les fossés.
Var. b, divisions raides et plus larges. r. Cæœspr-
rosus T'huil. c. au bord des mares et des fossés dont
l'eau s’est un peu retirée P. E.
R. Flottante, R. FLurraxs Lam. feuilles à divi-
sions capillaires très allongées. c. dans leseaux cou-
rantes de l’'Armagnac et des bords de l’'Adour E.
B, Fleurs jaunes. + Feuilles simples.
R. Grande douve, R. Liveua ZL. fleurs grandes,
tige dressée. R. fossés, marnières, de l’Armagnac,
Eauze, Lelin, etc. E.
R. Flammette, KR. Framuura ZL. fleurs petites,
tiges couchées et redressées. c. c. c. dans les lieux
humides et marécageux E. A.
C. Fleurs jaunes. + + Feuilles lobées.
* Calce réfléchi.
R. Bulbeuse, R. Buzsosus L. collet bulbeux. c. c. c.
partout E.
R. des mares, R. Pæironoris Retz. collet non bul-
beux, c. dans les terrains boulbeneux ou sablon-
neux, Panassac, Seissan et tout l’'Armagnac E.
R. à petites fleurs, R. Parvrrcorus Z. fleurs peti-
tes, jaune de soufre, feuilles velues, fruit à bec large
court et droit, c. haies, Jardins, etc. E.
R. Scélérate, R. Scecerarus L. fleurs très petites,
feuilles glabres, carpelles très nombreux en tête
— 136 —
allongée, r. r. dans l’eau des fossés bourbeux, Auch
à la Patte-d'Oie, Montestruc, Mirande fossés près
du château, r. fossés et mares de l’Armagnac E.
* * Calice non réfléchi.
R. Villeuse, R. Vizrosus St-Am. fleurs très gran-
des, tiges et feuilles velues, ces dernières maculées,
c. c. les bois des coteaux E.
R. Rampante, R. Repexs L. tige à rejets rampants,
c. c. c. les prés humides P. E. |
R. Acre. R. Acris Z. feuilles inférieures lobées,
palmées, c. c, c. les prés, les bords des chemins,
etc. E
R. Bouton d’or, R. Auricomus L. feuilles infé-
rieures, reniformes, orbiculaires, R. bois d’Auch, Or-
nézan, Marignan, Castex, etc.
R. des champs, R. Anvensis Z. fruits hérissés
d’aiguillons, c. c. c. les champs E.
6. Hellebore, HezreBorus Z.
H. fétide, H. Fæœrus L. tige très feuillée, très
rameuse du haut, fleurs rosées au bord, c. les bois ro-
cailleux, c. à Lectoure, St-Clar, Condom, etc. H.
H. vert, H. Virinis L. tige peu feuillée, peu ra-
meuse, fleurs tres vertes, r. bois frais, le long des
ruisseaux, bois d’Auch, Durand, Marignan l’Arma-
gnac H. P.
7. Nigelle, Nicezra Z.
N. de Damas, N. Dawascena L. un involucre à fo-
lioles pinnatifides, c. c. les champs E.
N. d'Espagne, N. Hispanica L. point d’involucre,
Le lisses et non ponctuées, c. c. les champs
8. Adonis, Aponis Z.
À. d'été, A. Æsriva L. fruit à une dent éloignée
du bec, r. champs des bords de l’'Adour P. E.
A. à fleurs couleur de flamme, A. Frammra Z.
fruit à une dent rapprochée du bec, r. les champs à
Auch, Lectoure, Condom, Lombez P. E.
À. d'automne, A. Aurumnauts L. fruit sans dent,
c. c. les champs E. A.
9. Isopire, Isorprruu ZL.
I. à feuille de Pigamon, I. Tuazicrroines L. ra-
— 131 —
cines grumeuses, R. R. R. bois d'Auch, Sarrant, La-
mothe-Goas P.
10. Ançolie, AquiréGrA Z.
A. commune, À. Vurcams L. fleurs grandes,
bleues, c. c. les bois P.
11. Pied d'Alouette, Dezpanium Z.
P. consoude, D. Coxsozra L. capsules petites
glabres, c. les champs E. A.
P. pubescent, D. Pusescexs D. C. capsules gros-
ses, pubescentes, c. c. les champs E. A.
I. NYMPHÉACÉES D. C.
1. Nénuphar, Nywrxxa Smith. calice à 4 sépales.
2. Nuphar, Nurnar Smith. calice à 5 sépales.
1. Nenuphar, Nywruxxa Smith.
N. blanc, N. Arpa L. fleurs très grandes, blan-
ches, c. c c. étangs, marnières, fossés et rivières
de l’Armagnac E. A.
2. Nuphar, Nurxar Smith.
N. jaune, N. Lureuu Smith. fleurs jaunes, moyen-
nes, c. les rivières, le Gers, l’Osse, l’Auroue, etc. E.
Ill. PAPAVERACÉES D. C.
1. Pavot, Papaver ZL. fruit ovoide.
2. Chélidoime, CHécinonium Tourn. fruit allongé,
uniloculaire.
3. Glaucie, Gzaucrum T'ourn. fruit allongé, bilo-
culaire.
1. Pavot, PAPAvER L..
A, Fruit hérissé.
P. Hybride, P. Hysrinuu Z. capsule ovoiïde, glo-
buleuse, r. Tournecoupe, Auch, Gimont, sur les
murs E. £
P. à massues, P. ArGEmoxE L. capsule allongée
en massue, c. les champs sablonneux, sur les murs,
etc. E.
8
— 138 —
B, Fruit lisse.
P. coquelicot, P. Raœas L. fleurs très grandes,
d'un beau rouge, c. c. c. champs cultivés E.
P. Dusiuu Z. fleurs petites, rouge pâle, c. champs
cultivés E.
2. Chélidoine, Caécinoniuu T'ourn.
C. grande éclaire, C. Marus ZL. fleurs jaunes,
suc orangé, c. c. c. sur les murs E.
3. Glaucie, Graucrum T'ourn.
G. jaune, G. Lureux Scop. feuilles épaisses, fleurs
très grandes, Jaune orangé, R. R. revers au midi,
Tournecoupe, Homps, Mauvezin, etc. E.
IV. FUMARIACÉES D. C.
Fumeterre, Fumarra ZL.
4 À, Pédicelles droits.
F. officinale, F. Orricixaus Z. fleurs en épi lache
(F. Officinalis) ou serré (F. densiflora Parl.), sépa-
les égalant le tiers de la longueur de la corolle, c. c. c.
les champs, le long des murs, etc. P. E. A. la var.
densiflora plus commune que le type.
F. de Vaillant, F. Varzranr Lois. fleurs très
petites, blanches, avec une tache pourpre au som-
met, sepales 8 à 10 fois plus courtes que la corolle,
feuilles très menues, toute la plante glauque. r. r.
aux environs de Lectoure E. A.
B. Pédicelles recourbés vers le bas.
F. grimpante, K. Caprrozara L. R. petioles très
volubiles, les haies, les champs à Ste-Marie, près
Gimont, à Plaisance E. ;
V. CRUCIFÉRES.
À, Siliqueuses.
+ Suliques indéhiscentes.
1. Ravenelle, Rapranisrrum T'ourn. siliques toru-
leuses.
— 139 —
+ + Siliques déhiscentes.
* calice ouvert, X siliques à valves sans nervures.
2. Cardamine, Carpamne L. stigmate entier, grai-
nes unisériées.
3. Diplotaxide, Drproraxis D. C'. stigmate entier,
graines bisériées, silique tétragone.
4. Cresson, Nasrurrium Br. stigmate subbilobé,
graines bisériées, silique cylindrique.
€
CE
** calice ouvert, À À siliques à 3nervures au moins
sur chaque valve.
5. Moutarde, Siaris L. style long et conique.
6. Sisymbre, Sisymsriun ZL. style Court, non con1-
que.
Fig. 2. — Checranthue cheiri: a étamines; — b partie de
l'ovaire coupée lorgitudinalement; — c idem transversalement;
— d graine, — e coupe transversale de la graine, 1 radicule, 2
cotylèdons; —— f graine du Diplolaxis muralis; — q coupe trans-
versale, 1 radicule, 2 cotylédons, — h graine du Branica cam-
pestris coupée transversalement, 1 radicule, 2 cotylédons;, —
& embryon du Bunias crucago.
— 140 —
* calice non ouvert, X gibbeux à la base.
7. Giroflier, En L. silique tétragone,
stigmate à deux lobes divergents.
8.. Vélar, Erysimum L: silique tétragone, stigmate
obtus.
9. Julienne, Hrsreris Z. silique cylindrique, stig-
mate à deux lames dressées conniventes.
nid calice non ouvert, X X non gibbeux à la base.
+ graines bisériées.
10. Roquette, Eruca T'ourn.
+ + graines unisériées.
11. Chou, Brassica L. graines globuleuses.
12. Barbarée, Barsarea Brown. graines comprI-
mées, valves carénées.
13. Arabette, Aragrs L. graines comprimées, val
ves non carénées.
B, Siliculeuses.
+ Siliculés indéhiscentes.
14. Rapistre, Raprisrrum Boerh. silicule obpyri-
forme, calice gibbeux à la base. :
15. “Myagre, Myacrum Tourn. silicule obpyri-
forme, calice non gibbeux à la base.
16. Neslie, Nestia Desv. silicule subglobuleuse.
17. Calépine, Cazerina Desv. silicule ovale termi-
. née par une Dre conique. ,
18. Buniade, Buxras Brown. silicule tétragone.
19. Sénébière, SENEBIERA Pers. silicule biloeu-
laire, réniforme à la base.
Silicules déhiscentes.
20. Ca ss Carsezra Vent. silicule triangulaire.
21. Thlaspi, Tazasr: Z, silicule suborbiculaire,
membraneuse au bord.
22. Iberide, Isems Z. silicule ovale, échancrée au
sommet, loges : à une seule graine.
23. Teesdelie, TEESDELIA © Brown. un appendice
pétaloïde à la base des étamines. |
24. Passerage, Lepiuu L. silicule suborbicu-
laires à valves carénées.
25. Caméline, CAMELNE Cranlz. .Sikeulé pyri-
forme.
— Ai —
26. Alysse, Azyssum Z. silicule orbiculaire ou
ovale, filets des étamines munis d’appendices. |
27. Drave, Drasa L. silicule oblongue, entière au
sommet.
1. Ravenelle, Rapnanisrrum T'ourn.
R. des champs, R. Arvexse Wallr. fleurs blanc
jaunâtres souvent veinées de violacé, c. c. c. ter- :
rains non calcaires P. A.
2, Cardamine, CARDAMINE Z..
A, Pétales 2-3 fois plus longs que le calice.
C. des prés, C. Pratensis Z. siliques étalées, c. c.
les prés humides P. |
C. à larges feuilles, C. Larrrozra Wahl. siliques
dressées, R. lieux très frais, ravins des bois, bords
de l’Adour P. E.
B, Pétales à peine plus longs que le calice.
C. hérissée, C. Hirsura Z. tiges hispides à la
base, racine ne se ramifiant que vers l’extrémité,
c. c. c. partout P. |
C. des bois, C. Syzvarica Link. racine oblique,
toute couverte de fibres capillaires, r. bois d'Auch,
bois de Barcelonne P. ane
C. impatiente, C. Imparrexs L. tiges anguleuses,
labres, r. r. forêt de Berdoues, Malausanne, près
ondom P.
8. Diplolaxide, Drreroraxis D C.
A, Fleurs jaunes.
D. à petites feuilles, D. Tenurrozra D C. pédon-
cules beaucoup plus longs que la fleur, R. vignes,
plaine de l’Adour E.
D. des murs, D. Muraus D C. pédoncules de la
longueur des fleurs, r. vieux murs à Auch, Puy-
casquier E.
D. des vignes, D. Vimnea D C. pétales dépas-
sant à peine le calice, r. les vignes à Auch, Lec-
toure, Marsolan, Lamothe-Goas, etc. P. A.
B, Fleurs blanc-violätre.
D. à feuilles de Roquette, D. Erucomes D C. pé-
tales beaucoup plus longs que le calice, pédoncules
très courts, c. les vignes, Mauvezin, Sarrant P. A.
8*
=
4. Cresson, Nasrurrium Brown.
À, Fleurs blanches.
C. officmal, N.Orricnare Brown. c.c.c. les eaux.
C’est le cresson que l’on mange en salade P. E. A.
B, Fleurs jaunes.
C. sylvestre, N. Syivesrre Brown. pétales plus
longs que le calice, silique enflée, c. bords de
l’'Adour E. A.
C. amphibie, N. AwPxisrum Brown. pétales plus
longs que le calice, silique linéaire, c. c. les mares,
les fossés E.
C. des marais, N. Pazusrre D €. pétales de la
longueur du calice, r. marais et fossés dans l’Arma-
gnac E. |
5. Moutarde, Sinaris Z.
M. noire, S. Nicra ZL. siliques serrées contre la
tige, re noires, saveur très piquante, C. c. c. ter-
tres des prés, etc. E. ®
M. des champs, S. ArRvensis Z. ue presque
étalées, r. gare d'Auch, champs de [a plaine de
l'Adour E.
M. blanche, S. Asa Z. style long, comprimé,
ensiforme, c. c. les tertres calcaires au midi, Lec-
toure, St-Clar, Montégut, etc. P.
6. Sisymbre, SrsxmBrIUM Z.
A, Feuilles bi ou tripinnatfides.
S. sophie, S. Sopxra Z. r. parmi les décombres,
à Lahas et à Puylauzic P.
B, Feuilles plus ou moins dentées ou lobées.
S. officinale, S. OrriciNALE Scop. siliques-épais-
ses, tronquées à la base et courtes c. c. c. les rues E.
S. alliaire, S. ArcrartA L. silique tres allongée,
cylindrique, feuilles dentées, c. c. c. les haies P.
S. d'Autriche, S. Ausrrracum Jacq. siliques ne dé-
passant pas les fleurs supérieures, feuilles roncmées
ou lobées, 8. les bords de l’Adour E.
S. Irio S. Iro L. siliques dépassant les fleurs
supérieures, feuilles roncinées, pinnatifides, r. les
vieux murs à Auch E.
— 143 —
7. Garoflhier, CaerrAnraus Z.
G. des murailles, C. Caermi Z. fleurs jaunes, c.c.c.
sur les vieux murs P. |
8. Vélar, Erystmum Z.
V. perlolié, E. Perrorrarum L. r. les moissons,
Lectoure, Auch, etc. E.
9. Juhenne, HespEris £.
J. des dames, H. Marroxaus L. fleurs rouges ou
blanches, odorantes, r. lieux frais, Lectoure à l’Ar-
rieu, Barcelonne KE.
. 10. Roquette, Eruca Tourn.
R. cultivée, E. Sariva Lam. cultivée (Roquette)
quelquefois, spontané autour des jardins.
11. Chou, Brassrca Z.
C. des potagers, B. Orrracea L. feuilles glabres,
glauques, sinuées, cultivé (chou) P. subspontané.
C. navet, B. Napus Z. feuilles glabres, les infé-
rieures lyrées, cultivé (navet) P. subspontané.
C. rave, B. Rapa L. feuilles radicales, lyrées, hé-
rissées, cultivé (rave) P. subspontané.
12. Barbarée, Barparea Brown.
B. vulgaire, B. Vurcaris Brown. tige dressée,
feuilles supérieures, ovales, dentées, c.c.champs P.
B. précoce, B. Prœcox Brown. tige dressée,
feuilles supérieures pinnatfides, c. lieux frais P.
B. Couchée, B. Prosrrara Gay? tiges couchées,
R. les vignes boulbéneuses près Lectoure P.
13. Arabette, AraBis L.
À. Thalienne, A. THazraa Z. tige glabre au moins
dans le haut, feuilles rares, glabres, c. c. c. champs,
vignes P. |
À. hérissée, À. Hirsura L. tige hérissée, feuilles
nombreuses, embrassantes, r. bois de Marin près
d'Auch, Doat près Lectoure, Ligardes, Homps E.
14. Rapistre, Rarisrrum Boëhr.
KR. rugueux, R. Rucosum À {{. grappes fructifères,
allongées, pédoncules épais, appliqués, fleurs Jau-
nes; toute la plante plus ou moins hérissée, c. c. c.
partout P. E. A. ©
— 144 —
15. Myagre, Myacrus L.
M. perfolié, M. Perrozrarum L. r. les champs des
terrains calcaires, Lectoure, Montfort; c. à Faget-
Abbatial E. ù
16. Nesle, Nesrra Desv.
N. paniculé, N. PanicuraTa Desv. c.les champs E.
17. Calepine, Carepixa Desv.
C. de Corvin, C. Corvixr Desv.-R.-r. champs et
vignes E. |
18. Buniade, Bunras Brown.
B. à feuilles de Roquette, B. Erucaco L. r. les
champs, les vignes des plaines de l’'Adour? E.
19. Senebière, SENEBIERA Poûr..
S. corne de cerf, S. Coronopus Poir. grappes de
fruits oblongues, sessiles à l’aisselle des feuilles, c.
dans les rues à Auch, Lectoure, Mirande, etc. E.
20. Capselle, Capsezza Doll.
C. bourse à pasteur, C. Bursa pasrors Mœnch.
feuilles vertes des deux côtés, c. c. c. partout P. E. A.
C. rougeâtre, C. RuseLca Reut. feuilles rougeâtres
en dessous, c. c. lieux secs ou sablonneux, Lec-
toure, Auch, bords de l’Adour P.
21. Thlaspi, Tarasrr Dull.
T. des champs, T. Arvewse L. silicules très gran-
des, feuilles non perfoliées, r. Panassac, dans les
champs E.
T. perfolié, T. Perrorrarum L. silicules moyennes,
feuilles comme perfohées, c. c. les vignes P.
22. Ibéride, Iseris L.
I. amère, I. Amara L. feuilles lanceolées, c. c. c.
les champs E.
I. pinnatifide, I. Prwara L. feuilles pinnatifides,
R. vignes à Auch, à Lectoure E.
23. Téesdélie, TEerspera Brown.
T. à tige nue, T. Nunicauzrs Brown. tige nue,
R. l'Armagnac, landes sèches à Barcelonne P.
24. Passerage, Lrprnrum L.
P. à larges feuilles, L. Larrrorrum L. feuilles infé-
rieures ovales, lancéolées, très grandes, R. R. à
Bézues, à Simorre E.
— 145 —
P. drave, L. Drasa L. feuilles pubescentes, les
caulinaires sagittées, c. c. c. les champs à Lectoure
Pi
P. champêtre, L. CamPesrre L. feuilles inférieures
oblongues, incisées, c. c. c. les champs, les vignes
P. à feuilles de graminée, L. Graminrrorum L.
feuilles radicales pinnées, les supérieures linéaires,
c. c. c. décombres, vieux murs, etc. E. A.
P. nasitort, L. Sarivuu L. cultivé dans les jardins
pour salade.
25. Caméline, Camera Crantz.
C. cultivée, C. Sariva Crantz. les champs, c. à
Bivés, à Lectoure, à Auch E.
26. Alysse, Azyssuu L.
À. calicinal, A. Carrcrnum L. 8. Rr. les murs à Lec-
toure, les pelouses à Ste-Croix, les champs à Bazin,
à Sarrant P.
27. Drave, Drapa L.
D. du printemps, D. Vera L. feuilles entières
ou à peu près lancéolées, en rosette, c. c. c. champs,
murs, dans les terrains calcaires P.
D. de Krocker, D. Krocker: Rchb. feuilles à trois
dents bien marquées, c. champs boulbéneux des
plaines, à l'Heireté pres Lectoure, à Marignan P.
VI. CISTES Dun.
1. Ciste, Cisrus T'ourn. calice de trois à cinq sé-
pales presque égaux.
2. Hélianthème, HerraxrHemum T'ourn. calice de
trois à cinq sépales, dont deux plus petits.
1. Ciste, Cisrus T'ourn.
C. à feuilles de sauge, C. Sazviærorrus L. fleurs
axillaires solitaires sur les pédoncules, r. landes de
Casteron, bois des environs de Lombez, l’Isle-Jour-
dain E.
C. à feuilles de laurier, C. Laurrrourus L. fleurs
presque en ombelle, de trois à dix, en corymbe,
8. R. R. bois de Tulle, près Lectoure E.
— 146 —
2. Hélianthème, Hercranraemum T'ourn.
A, Feuilles alternes.
H. fumane, H. Fumaxa Mill. petit sous-arbrisseau
couché, c. c. friches et bois secs E.
H. gouté de sang, H. Gurrarum Mill. herbe dres-
sée, pétales avec une tache à la base, c. lieux secs,
re bords de l’Adour, Castéra-Lectourois,
eic. E.
B, Feuilles opposées, sans stipules.
H. Alyssoïde, H. Azyssones D. C. tige sous-li-
gneuse, très rameuse, c. landes de l’Armagnac E.
C,: Feuilles opposées, avec stipules.
H. commun, H. Vurcare Gaërtn. tige presque li-
gneuse, couchée, c. c. c. coteaux secs, le long des
chemins, tertres, etc. E.
VII. VIOLARIÉES D. C.
Violette, Vioca L. pétales irréguliers, l’inférieur
prolongé à la base en éperon creux.
À, Pédoncules radicaux.
V. des marais, V. Pazusrris L. feuilles arrondies,
reniformes, fleurs inodores, bleu pâle, veinées de
violet, plante toute glabre, c. c. marais de Garai-
son E.
V. odorante, V. Onorara L. pédoncules velus,
fleurs odorantes, bleues, rarement blanches, c. au-
tour des habitations, bois, prairies P.
V. hérissée, V. Hirra L. sans stolons, pédoncules
velus, fleurs modores, tiges latérales radicantes, ne
fleurissant que l’année qui suit leur développement,
c. c. les haïes, les prés P.
V. blanche, V. Arpa Bess.? tiges latérales non ra-
dicantes, portant des fleurs l’année même de leur
développement, fleurs blanches, c. c. c. Garaison
HP;
B, Pédoncules axillaires, + stigmates aigus.
V. des chiens, V. Caxixa L. tige rameuse, feuil-
les ovales, oblongues, non acuminées, en cœur à la
base, c. à Garaison P E,
— A4T —
V. des bois, V. Syzvarica Fries. tige rameuse,
pétales assez larges, feuilles ovales, les superieures
acumuinées, cordiformes à la base, fleurs assez pe-
tites. var. GrRanDtrLora Gren.et Godr. (V. Rivinia-
} PME
L 19. de
na Rchb.\ fleurs grandes, c. c.c. dans les bois, les
baies, le long des ruisseaux P.
V. à feuilles lanceolées, V. Laxcirorra Thore. tige
Fig. 3. — Viola tricolor: a fleur; — b coupe longitudinale
de la fleur pour montrer la disposition des étamines; — c pistil;
— d capsule ouverte en trois valves; — e coupe longitudinale
d’une graine.
— 118 —
rameuse, pétales allongés, feuilles toutes lancéolées,
c. dans les haies et les landes de Armagnac, Eauze,
Estang, Nogaro, Barbotan, Lelin, etc. P. E. On la
trouve aussi à Garaison. | | D)
C, Pédoncules axillaires, + + stigmates en godet.
V. tricolore, V. Tricocor L. tige simple ou ra-
_meuse, feuilles inférieures cordiformes, les supé-
rieures allongées, toutes crénelées, stipules. supé-
rieures pinnatifides, fleurs tres variables, de cou-
leur jaune et violete, ou l’une des deux couleurs, c.
champs P. E. |
VII. RESEDACÉES D C.
1. Réséda, Resena L. fruit capsulaire, capsule à
3-6 angles uniloculaire, à graines nombreuses.
2. Astérocarpe, Asrerocarpus Neck. carpelles ver-
ticillés, distincts et:monospermes. |
1. Réséda, Resena L.
R. jaunâtre, R. Lurrora L. tige dressée, presque
simple, calice à quatre sépales, fleurs Jaunâtres en
longues grappes, c. les décombres, les champs E.
R. des vignes, R. Puyreuma L. calice à cinq sé-
pales, à divisions très grandes à la maturité du fruit,
tiges nombreuses, étalées, c. c. les vignes de la ré-
gion calcaire, c. c. c. à Lectoure P. A. |
2. Astérocarpe, Asrerocarpus Neck.
A. de Clusius, À. Ciusrr Gay, tiges simples ou peu
rameuses, très glabres et glauques, c. dans les fri-
ches ou les champs arides des bords de l’Adour,
entre Aire et Barcelonne E. A.
IX. DROSÉRACÉES.
Rossolis, Droser4 L. calice à 4 sépales, corolle à
5 pétales, capsule uniloculaire.
R. à feuilles rondes, D. RorunprrozrA L. feuilles
arrondies, ciliées, c. marais de Garaison et des lan-
des et probablement aux environs de Barbotan,
Estang, etc. E.
R. 1utermédiaire, D. Ixrerweia L. feuilles spathu-
— 149 —
lées, cunéciformes, hampe courbée à la base, puis re-
dressée, c. marais de Garaison et autres localités de
l'espèce précédente E. |
_ R. à longues feuilles, D. Loxcrrozra L. feuilles li-
néaires oblongues, hampe dressée dès la base, loca-
lités des espèces précédentes E.
X. POLYGALÉES.
. Polygala, Porycara L. calice à 5 sépales, les deux
intérieurs (ailes) beaucoup plus grands, pétaloïdes.
P. commun, P. Vurcaris L. feuilles inférieures
ovales-allongées; celles de la tige allongées-li-
Fig. 4. — Polygala vulgaris: a fleur entière; — b pétales
supérieurs soudés; — €. étamines et pétales inférieurs; — d pis-
‘til; — e fruit; — f le même s'ouvrant;, — g graine; — h coupe .
longitudinale de la graine.
— 150 —
néaires, tiges dressées ou couchées, allongées, peu
nombreuses, fleurs bleues, rosées ou blanches, c.c.c.
dans les bois, le long des fossés, ete. E..
P. calcarées, P. CALCAREA Schullz, tiges nom-
breuses, étalées, plus ou moins dressées, feuilles in-
férieures en rosettes nombreuses, ovales, arrondies,
fleurs bleues, roses ou blanches, c. c. c. prés secs et
coteaux P. E.
P. déprimé, P. Derressa Wend. tiges peu nom-
breuses grêles fliformes toutes couchées, grap-
pes de fleurs lâches, feuilles inférieures opposées
obovées, fleurs d’un bleu très clair, r. r. les bois,
bois d’Auch, bois de l’Armagnac, au Lan, bois de
Garaison P. | .
XI. CARYOPHYLLÉES.
À, Calice gamosepale.
+ 2 styles.
1. Gypsophile, GyPsopxiza Z. onglet des pétales
très court, calice non écailleux à la base. |
2. Saponaire, SaponarrA L. onglet des pétales al-
longé, calice non écailleux à la base,
3. Œullet, Draxraus L. onglet des pétales allongé,
calice muni d’écailles courtes à la base.
++ 9 styles.
4. Cucubale, Cucusazus Gaerin. fruit en baie.
5. Siléne, SILENE L. fruit capsulaire.
TT T 9-styles:
6. Lychnide, Lycanis Tourn.
B, Calice polysépale.
+ 4 élamaines.
. 1 . Là L4
7. Sagine, SAGINA L. étamines opposées aux sé-
pales.
8. Mænchie, Mæxcura Pers.étamines alternes avec
les sépales.
+ + 10 élamaines, rarement 5. * 3 styles.
9. Sabline, ArevariA L. pétales entiers.
10. Stellaire, SrezcarrA L. pétales bifides.
— 151 —
** 5 styles.
11. Ceraiste, Cerasrium L. pétales bifides.
12. Spargoute, SPERGULA L. pétales entiers.
1. Gypsophyle, Gxrsopurra L.
G. des vaches, G. Vaccarra Sibt. calice très enflé,
à dents triangulaires, acuminées, tige dressée, feuil-
les larges, glauques, c. les moissons, Auch, Lec-
toure, etc. E.
Fig. 5.
G. des murs, G. Murauis L. calice à segments
obtus, tiges nombreuses, couchées ou redressées,
R. R. Champs sablonneux à Barcelonne A.
Fig. 5. — Cucubalus bacfer : c fleur entière; — b coupe lon-
gitudinale de la fleur; — d coupe transversale de l'ovaire; —
e pétale; — f fruit; — a coupe longitudinale de la graine.
— 152 —
2. Saponaire, SAPONARIA Z.
S. officinale, S. Orricxaurs L. grande herbe à
feuilles larges et opposées, et grandes fleurs blan-
ches en bouquet, c. c. c. dans les lieux frais E.
8. Œillet, Dranraus L.
À, Fleurs solitaires sur chaque pédoncule.
Œ. giroflée, D. CarvoPayzus L. fleurs grandes,
rouges ou rarement blanches, r. sur les vieux murs
à Lectoure E.
B, Fleurs réunies.
Œ. protifère, D. Proztrer L. écailles calicinales
ovales-obtuses, c. c. c. lieux secs.
Œ. élégant, D. Aruerra L. écailles calicinales lan-
céolées, c. c. les vignes.
4. Cucubale, Cucusazus Gœrtn.
C. bacifère, C. Bacrrerus L. calice enflé, plante
d’un vert gai, les haies, r. dans les lieux humides,
Lectoure, Auch, Simorre, etc.
5. Silène, SILENE L.
A, Calice glabre.
S. enflé S. Inxrrara Smith, fleurs blanches,
c, c. c. partout E.
S. atrape-mouche, S. Muscrpura L. fleurs rouges
et visqueuses, R. R. R. dans un champ à St-Chris-
teau, près d'Auch, en 1847. Je ne l'ai pas retrouvé
depuis E.
S. annelé, S. AxnuzarTa T'hore, fleurs rouges, non
visqueuses, c. les champs de lin E.
B, Calice velu. |
S. de France, Si Gazuca Gren. et Godr. calice à
dents linéaires, subulées, fleurs petites, c. c. c. dans
* te argilo-siliceuses, champs, vignes, etc.
à Ve |
(1) Cette espèce est variable. Linné en avait fait quatre espè-
ces. S. Gallica, pétales entiers, fruit droit. S. Anglica, pétales
entiers, fruit réfléchi. S. Lusitanica, pétales crénelés. S. Ceras-
tioides, pétales échancrés. On trouve ces diverses variétés en-
semble ou séparées.
— 153 —
S. penché, S. Nuraxs L. calice à dents ovales
aiguës, renflé et obovË à la maturité, visqueux; tige
à rejets stériles nombreux et très feuillés, c. c. sur
les rochers, à Lectoure, Auch, ete. E.
6. Lychnide, Lycanis L.
L. des champs, L. Girxaco Lam. (1) pétales à peine
échancrés, violets, c. c. c. les moissons E.
L. diurne, L. Drurxa Sibt. (2) fleurs rouges, pé-
tales bifides, r. hieux frais, Lectoure, etc. KE.
L. vespertine, L. Vespertina L. (3) fleurs blan-
ches, pétales bifides, c. c. c. les haies E.
L. fleur de coucou, L. FLos cucuzzr L. pétales rou-
ges, laciniés, c. c. les prés E.
7. Sagine, Sacina L.
+ Sépales élalés en croix à la maturité.
S. couchée, S. Procumgexs L. tiges gazonnantes,
couchées, radicantes, c. c. c. entre les pavés des :
rues P. A.
S. sans pétales, S. Aprrara L. tiges étalées, re-
dressées, jamais radicantes, c.c. c. les champs ar-
gilo-siliceux P. E. A.
+ Sépales appliqués sur la capsule à lamaturité.
S. ciiée, S. Crzrara Fries, feuilles subulées, aris-
4 ra # .
tées, rarement ciiées, r. les murs du cours d’Eti-
gny, à Auch P.
8. Mænchie, Mæxcura Pers.
M. dressée, M. Erecra Æchb. (4) herbe d’un vert
gai, tige simple ou un peu rameuse, feuilles légere-
ment scarieuses, r. les lieux humides et sablonneux,
Tulle près Lectoure, La Tardanne, Barcelonne, etc. P.
9. Sabline, ARENARIA L.
A, Fleurs rouges.
S. rouge, À. Rusra L. (5) fleurs couleur lilas, c.
(1) Agrostema Githago £.
(2) Silene diurna Gren. et Godr.
(3) Silene pratensis Gren. et Godr.
(4) Sagina erecta L., Cerastium glaucum Gren.
(5) Spergularia rubra Pers.
— 154 —
les champs sablonneux dans l’Armagnac et sur les
bords de l’Adour, le long des chemins, etc. E.
B, Fleurs blanches, + feuilles ovales.
S. à feuilles de serpolet, A. SerPyzcirourA L. feuil-
les petites, sessiles, c. c. c. les champs, les vignes,
les bords des chemins, etc. E.
S. à trois nervures, À. TrinerviA L. (1) feuilles
pétiolées, ovales, lancéolées, aiguës, r. R. sur les
rochers et dans les bois, à Mirail, près Lectoure, à
Douat E.
+ + feuilles étroites, allongées-linéaires.
S. à feuilles étroites, À. Tenurrozra L. (2) corolle
de la longueur du calice ou plus petite, c. c. c. les
champs, les vieux murs, etc. E.
10. Stellaire, STELLARIA L.
A, Corolle dépassant de beaucoup le calice.
S. des bois, S. Nemorux L. feuilles inférieures cor-
diformes, les bois frais, r. l’Armagnac E. A.
S. holostée, S. Hozostea L. feuilles lancéolées
aiguës, fleurs grandes, c. c. c. haies, bois, etc. P.
S. graminée, S. GRAMINEA L. feuilles linéaires,
tige grêle, fleurs petites, c. dans les bois frais, les
haies ombragées, le long des ruisseaux E.
B, Corolle ne dépassant pas le calice.
S. moyenne, S. Mepra Wull. feuilles ovales, a1-
ques, glabres, à pétiole cilé, c. c. c. dans tous les
ieux cultivés P. E. A.
S. re S. Aquarica Scop. (3) tiges grimpan-
tes ou couchées, velues, visqueuses ainsi que les
feuilles pétiolées, cordiformes, ovales, acuminées;
c. les bords des fossés, des étangs, des ruisseaux,
dans l’Armagnac E. A.
11. Céraiste, CErasrium L.
A, Tiges sans rejets rampants, racines
_ annuelles, pétales ou étamines cuhiés.
C. visqueux, C. Viscosum L. pétales poilus sur
(1) Mœbhringia trinervia Clair.
(2) Alsine tenuifolia Crantz.
(3) Malachium aquaticum Fries.
— 455 —
l'onglet, étamimnes à filets glabres, fleurs en panicule
serrée, feuilles arrondies, c. c. les prés, les pelou-
ses P. E.
C. brachypétale, C. BracayPerazum Desp. pétales
à onglet glabre, étamines à filets ciliés, c. c. c. dans
les champs, les bois secs P. E.
B, Pélales ou étamines ciliés.
C. semidécandre, C. Semipecaxprum L. bractées
scarieuses dans leur moitié ou tiers extérieur, péta-
les plus courts que le calice, c. vieux murs,
champs, lieux pierreux ou sablonneux P.
C. obscur, C. Ogscurum Chaub. bractées herba-
cées, à-peine scarieuses sur les bords, c. c. c. aux
environs de Lectoure, à Ste-Croix, Vacquier, Puy-
casquier, etc. P. E.
C. nain, C. Puuuuu Curt. bractées entièrement
herbacées, poilues au sommet, c. les sables des lan-
des, Aire, Barcelonne, Cazaubon, etc. P. E.
B, Tiges à rejets rampants, racines vivaces.
C. commun, C. Vurcaru“ L. fleurs petites, co-
rolle à peine plus longue que le calice, c. c. c. par-
tout BE: À.
C. des chaînps, C. Arvexse L. fleurs grandes, co-
rolle deux ou trois fois de la longueur du calice, c.
les tertres, les haies, les landes, les bois sablon-
neux de l’Armagnac E.
| 12. Spargoute, SPERGULA L.
S. des champs, S. Arvexsis L. graines subglobu-
leuses, chagrinées, à peine bordées, c. c. c. les
champs argilo-siliceux ou sablonneux P. E. A.
S. pentandre, S. Pexranpra L. graines compri-
mées, bordées d’une large membrane blanche, c. c.
dans les mêmes terrains P.
S. de Morisson, S. Morissoxr Bor. graines com-
rimées, bordées d’une large membrane fauve ou
auve-blanchâtre, r.les Landes sablonneuses, dans
les landes et probablement dans l’ouest de l’Arma-
gnac P. la plus printanière des trois.
— 156 —
XII LINÉES DC. | ,
1. Lin, Linum L. calice à 5 sépales, 5 étamines,
capsule à 5 loges.
2. Radiole, Raprora Gmel. calice à 4 sépales, 4
étamines, capsule à 4 loges.
Fig. 6.
L Lin, Eivvu ie
À, fleurs blanches.
L. purgatif, L. Caraarticuu ZL. c. c. les bois E.
B, Fleurs jaunes.
* LL. de France, L. Garzucum Z.. feuilles linéaires
et lisses, c. les bois E,.
Fig. 6. — Linum usitatissimum : a fleurs; — b coupe longi-
tudinale d’une fleur; — c coupe transversale de l'ovaire; —
d fruit; — e coupe longitudinale du fruit.
— 157 —
L. roide, L. Srricrum Z. feuilles lancéolées sca-
bres, c. les revers des tertres au midi E.
C, Fleurs bleues.
L. usuel, L. Usrrarissimum L. cultivé, se repro-
duit spontanément dans les prés E.
D, Fleurs rosées ou blanc rosé.
. L. à petites feuilles, L. Texurrorrum ZL. c.c. dans
les friches des coteaux E,
2. Radiole, Ranrora Gmel.
R. linoïde, R. Linornes Gmel, tige filiforme, ra-
meuse, dichotome; plante très petite, fleur à l’ais-
selle des feuilles, r. dans l’Armagnac, au Lin, champs
arides, tertres des Landes, Lamothe-Goas E.
XIII. TILIACÉES Juss.
. Tilleul, Tara L.
T. d'Europe, T. Europœa Z. c. Les bois E.
XIV. MALVACÉES Brown.
1. Mauve, Mazva L. calicule à 3 folioles.
2. Guimauve, AzrxœaA Z. calicule à 6-9 divisions.
1. Mauve, Marva ZL.
À, Fleurs solitaires à l’aisselle des feuilles.
M. musquée, M. Moscxara L. fruits lisses, R.
dans l’Armagnac, au Lan E. |
M. alcée, M. Arcra Z.. fruits ridés, r. le long du
canal à Barcelonne E{A.
B, Fleurs agrégées à l’aisselle des feuilles.
M. sauvage, M. Syivesrris L. corolle grande, trois
fois au moins plus longue que le calice, c. c. c.
champs, chemins, etc. E. A.
M. à feuilles rondes, M. Rorunnrrozra ZL. corolle
petite, fruit presque lisse, c. bords de l’Adour E.
M. de Nice, M. Nicæexsis À {l. corolle petite, fruit
tuberculeux, c.c.le long des chemins, dans les
heux cultivés E.
2. Guimauve, ALTHœŒA L.
G. officinale, A. Orricinaris Z. pédoncules multi-
flores, plus courts que la feuille c. c. dans les lieux
frais E. ;
G. à feuilles de chanvre, A. Canwazina L. pédon-
cules unis ou biflores, plus longs que la feuille, tige
et feuilles pubescentes, c. les haies, le long des ruis-
seaux E. A.
G. hérissée, À. Hirsura Z. pédoncules uniflores,
plus longs que la feuille, toute la plante tres héris-
sée, c. c. dans les champs secs et calcaires E.
XV. GÉRANIACÉES DC.
1. Erodion, Eronruu 2} Hérit. 5 étamines fertiles,
arêtes du fruit roulées en spirale à la base à la ma-
turité.
2. Géranion, GEranium Z. 10 étamines fertiles,
arêtes du fruit non roulées en spirale, etc.
1. Erodion, Eronrum Z.
À, Feuilles non profondément découpées.
E. malacoïde, E. Maracoies Willd. feuilles ova-
les-oblongues, les inférieures cordiformes, c. les ter-
tres, au midi, à Lectoure, Marsolan, Tourne-
coupe, etc. P.
© B, Feuilles découpées presque en folholes,
elles-mêmes disséquées.
E. cicutaire, E. Cicurarrum Wlld. feuilles à 8-10
segments profondément incisées dentées, €. c. c.
Var. a. (FE. Prœcox) presque acaule, c. c. pelouses
sèches, b. (E. Pinpinellæfolium D C.) pétales
supérieurs marqués d’une tache blanc Jaunâtre, r.
Lectoure, (Æ. Chœrophylhim DC.) pétales non
maculés, c.c. c. les vignes P. E. A.
E. musqué, E. Moscaarum Willd. feuilles à seg-
ments moins prononcés et plus larges dans leur en-
semble, forte odeur de muse, r. le long des murs et
chemins, à Lectoure, à Beaulieu près d’Auch E.
2. Géranion, GERANIUM Z.
À, Pédoncules uniflores. ;
G. sanguin, G. Saxcuineum L. fleurs rouge de sang,
R.R. R. à Lectoure, sur la terrasse de l'évêché E.
B, Pédoncules biflores, + feuilles palmées.
G. noueux, G. Noposuu ZL: feuilles à 5-3 palmu-
res dentées, aiguës, c. les bois frais, le long des
ruisseaux, bois d’Auch, etc. E.
— 159 —
G. de Robert, G. Rorrrriaxum Z. feuilles 5-3 pal-
matisecquées à lobes obtusement mucronés, c.c. c.
les haies, les bois P. E. — Var. b. (G. Purpureum
Will.) teinte de la plante plus rougeâtre, fleurs plus
petites, c. sur les murs.
C, Pédoncules biflores, + + feuilles arrondies.
* Feuilles découpées jusqu'à leur base en lobes
étroits.
G. colombin, G. Coruwsinux Z. pédoncules plus
longs feuilles, c. c.les champs, vignes, ete. E.
G. disséqué, G. Dissecrum Z. pédoncules plus
courts que les feuilles, c. c. leshaies, vignes, etc. E.
* * Feuilles non découpées jusqu'à leur base.
G. à feuilles rondes, G. Roruxnirorrun L. pétales
entiers, c. c. les lieux pierreux E.
G. mollet, G. More L. pétales bifides, fruits gla-
bres, ridés en travers, c. c. c. P. E.
G: pusille, G. Pusizzun Z. pétales échancrés,
fruits pubescents, non ridés en travers, c.c. au bord
des chemins P. E.
XVI. OXALIDÉES.
Fig. 7. — Oxalis: à rameau florifère; — b fleur entière; —
c fruit; — d graine recouverte de son arille; — e arille.
— 160 —
Oxalide, Oxaus L.
O. corniculée, O. Coricurara L.fleurs jaunes, R.R.
les terrains sablonneux, dans l’Armagnac, au Lan,
à Barcelonne, Estang, Barbotan et à Marignan E. A.
O. petite oseille, O. AcerosezrA L. fleurs blanches,
r. R. le long des ruisseaux à Panassac, dans l’Ar-
magnac P.
XVII HYPÉRICINÉES.
1. Androsème, Axprosœmum T'ourn. fruit en baie.
2. Hyperic, Hyréricum Z. fruit capsulaire à 3-5
loges. |
3. Hélode, HéLones Spach. fruit capsulaire à une
seule loge.
Androsème, AnpRosŒmuM T'ourn.
A. official, A. OrriciNae All. fleurs grandes
jaunes, r. les bois, bois du Ramier, bois d’Auch
EL ME DO
Hypéric, Hyrericun L.
A, Sépales bordés de glandes noires.
H. hérissé, H. Himsuruu L. feuilles ovales, velues,
c. les lieux frais, les bois, les bords des ruisseaux
H. élégant, H. Purcarum L. feuilles amplexicau-
les, cordiformes, glabres, c. les bois E.
B, Sépales non bordés de glandes notres.
H. tétraptère, H. Terraprerum Fries tige à 4 an-
gles ailés, c. c. les bords des cours d’eau E.
H. perforé H. Perrorarum L. tige à 2 angles, c. c. c.
les champs E.
H. couché H. Huwrrusux L. tiges arrondies, nom-
breuses, couchées, c.les champs argilo-siliceux E. A.
Hélode, Herones Spach.
H. des marais, H. Parusrris Spach. feuilles ar-
rondies pubescentes, r.les marais, Barbotan, Estang,
c. les marais de Garaison E.
XVII ACÉRINÉES D C.
Erable, Acer ZL. calice à 5 divisions, corolle à
5 divisions, corolle à 5 pétales, 8-12 étamines.
— 161 —
E. champêtre, À. Cawpesrre L. arbre de moyenne
A ! . =
grandeur, à écorce gercée, c. les bois E.
E. de Montpellier, A. MonsPessuzaxum Z. petit
arbre rameux presque dès la base à écorce lisse, r.
4 " \
sur les rochers à Tournecoupe, Homps, Bives, etc.
XIX. VIGNES Jus.
Vigne, Vruis Z. 5 étanunes, fruit en baie.
V. Vinifère, V. VinrrEerA Z. baie succulente, feuilles
Fig. 8. — Acer: a fleurs, — b une fleur mâle; — c une fleur
femelle; — d coupe longitudinale du pistil, — e fruit, On a
ouvert une des loges pour montrer la graine; — f l'embryon.
9*
— 162 —
à 3-5 lobes aigus ou obtus, arbrisseau sarmenteux,
c. c. haies, bois. — Vigne sauvage, lambrusque E.
Fig. 9.
XX. CORIARIÉES D C.
Corroyère, Corrarra ZL. plantes dioïques, calice
5-phylle, corolle à 5 pétales, fruit en baie.
C. A feuilles de myrthe, CorrARIA MYRTIFOLIA L.
arbrisseau à tiges 4-angulaires, feuilles ovales al-
longées opposées, c. dans les terrains calcaires E.
XXI CÉLASTRINÉES Juss.
1. Fusain, Evonruus L. fruit capsulaire à 3 ou 5
loges.
2. Houx, Izex Z. fruit en baie, 4-sperme,
1. Fusain, Evoxyuus Z.
F. d'Europe, E. Europœus ZL. arbrisseau quadran-
gulaire. c. le long des cours d’eau, dansles bois E.
Fig. 9. — a fleur entière; — b fleur dont on a détaché la co-
rolle; — € coupe longitudinale du pistil; — d coupe longitudi-
nale du fruit; — e coupe horizontale du fruit; — f coupe longi-
tudinale de la graine.
— 163 —
2. Houx, ILEx qq.
H. Piquant, J. Aquirozrum ZL. arbre de petite gran-
deur, feuilles toujours vertes épineuses, c. c. les
bois E.
XXIL RHAMNÉES Brown.
Nerprun, RHamnus q.
N. Alaterne, R. Ararernus L. feuilles dentées, a1-
guillonnées, persistantes. c. c. les haies au midi E.
N. Bourdaine R. FraxGura Z. feuilles tres en-
tières, caduques. c. les bois frais E.
XXII. THÉRÉBINTHACÉES Juss.
Sumac, Raus Z. calice 5-partite, 5 étamines, fruit
umiloculaire 5-sperme.
S. Des corroyeurs, R. Corrarra Z. feuilles impari-
pinnées à 5-7 paires de folioles. c. sur les rochers
calcaires, à Auch, Lectoure, etc. E.
XXIV. PAPILIONACÉES.
À, Légume articulé.
1. Hippocrépide, Hrppocreris L. légume profon-
dément sinué.
2. Ornithope, Orniruopus Z. calice à 5 dents, tu-
buleux et muni de bractées.
3. Astrolobe, AsrroLogium Desv. calice à 5 dents,
tubuleux et sans bractées.
4. Sainfoin, Oxosryoms Tourn. calice campanulé.
B, Légume non articulé.
+ Feuilles simples au moins vers le haut des
tiges ou des rameaux.
5. Ajonc, Urex Z. calice diphylle.
6. Spartie, Sparrium L. calice à 5 sépales dentés.
7. Genet, GenisrA Z. calice bilabié; toutes les
feuilles simples,
8. Sarothamne, Saroraamnus Warrim. calice bila-
bié; feuilles inférieures ternées, les supérieures sim-
ples.
— 164 —
++ feuilles ternées, légumes 1 sperme ou à
peu près.
9. Mehlot, Merrrorus Tourn. légume plus long
que le calice.
10. Trèfle, Trrorum L. légume plus court que le
calice.
an Bugrane, Oxonis Z. légume égal au calice
5-fide.
12. Dorychnie, Dorrcaxium T'ourn. légume égal
au calice bilabié.
13. Psoralée, Psorarea Z. légume égal au calice,
couvert de points calleux.
Fig. 10.
+++ feuilles ternées, léqumes polyspermes.
14. Luzerne, Meprcaco Z. légume en faux ou
en spirale.
15., Lupuline, Lururina Noul. légume réniforme.
16. Lotier, Lorus Z. légume cylindrique ou com-
primé, sans àiles; calice 5-fide.
17. Tetragonolobe, TerraconoLogus Scop. légume
cylindrique, ailé; calice 5-fide.
18. Cytise, Cyrisus L. légume comprimé, allongé,
calice bilabié.
Fig. 10.— A fleur papilionacée, a étendard, b ailes, c carène;
— B élämines diadelphes; — C légume ouvert, montrant les
graines.
— 165 —
19. Adenocarpe, Anenocarpus D C. légume com-
rent allongé, couvert de poils glanduleux; calice
ilabié. |
++) Feuilles digitées.
20. Lupin, Lurrnus Z.
+TiTtt Feuilles ailées, * stigmate pubescent.
21. Pois, Prsum, Tourn. style triangulaire.
22. Gesse, Larayrus Z. style élargi.
23. Orobe, Orogus, ZL. stylelinéaire; légume cylin-
drique.
24. Vesce, Vicra Tourn. style filiforme; légume
un peu aplati.
TTtitr Feuilles ailées, ** siigmate non
pubescent.
25. Ers, Ervuu ZL. calice 5-fide, légume unilocu-
laire.
26. Astragale, Asrracazus Z. calice à 5 dents; lé-
gume biloculaire.
27. Anthylhde, Anrayzus ZL. calice renflé renfer-
mant le légume.
“1. Hippocrépide, Hrppocreris Z.
EH. à toupet, H. Comosa Z. fleurs jaunes en tête,
L . .
pédoncules plus longs que les feuilles, c. c. c. lieux
secs au midi E.
2. Ornithope, Ornrropus Z.
O. comprimé, O. Compressus L. feuilles villeuses
dépassant un peu les pédoncules, fleurs jaunes,
c. les champs sablonneux de l’Armagnac E.
O. rosé, O. Roseus Duf. feuilles plus courtes que
le pédoncule, fleurs roses, c. dans les sables des
landes et probablement de l’Armagnac E.
O. nain, O. Perpusizzus L. feuilles plus courtes
que les pédoncules, fleurs mêlées de rouge de
blanc et de Jaune, c. avec le précédent, Garaison E.
3. Astrolob2, Asrrocogrum Desv.
A. Scorpioïde, A. Scorriomes D C. l'à 3 folioles,
fleurs jaunes, c.c. dans les lieux cultivés des ter-
rains calcaires E.
— 166 —
4, Sainfoin, Oxoprycms T'ourn.
O. cultivé, O. Sariva Lam. cultivé dans tous les
terrains calcaires, et par suite spontané dans les
prés, les friches pierreuses, etc. E.
5. Ajonc, Uzex L.
A. d'Europe. U. Europœus Z. calice pubescent
ou velu, c. c. c. sols boulbéneux H P.
À. nain, U. Nanus, Smith, calice glabriuscule
c. c. c. sols boulbéneux A.
6. Spartie, SPARTIUM L.
S. Joncé, S. Junxceuu L. glabre, grandes fleurs
jaunes, c. dans les terrains calcareo-marneux secs,
Auch, Mirande, Montfort, etc. E.
7. Genet, GenisrA ZL.
À, Rameaux épineux.
G. piquant, G. Scorrius L. rameaux floniferes
épineux, c. c. c. friches et bois arides, à Auch, Mi-
rande, Marignan, Seissan, Simorre, etc. E.
G. anglais, G. Axczica L. rameaux floniferes non
épneux, glabres, r. grand marais desséché à Barbo-
tan E.
| B, Rameaux non épineux.
G. des teimturiers, G. Tixcrorra ZL. calice glabre,
c. c. c. les prés, les bois E.
G. pileux, G. Prrosa L. calice soyeux, r. les bois
secs des coteaux à Roquelaure, Bivès, Gimont,
etc. E.
8. Sarothamne, SarorHamnus Wimm.
S. commun, S. Vurcaris Wimm. fleurs grandes,
jaunes, c. c.c. les bois E. |
9. Mehlot, Merrrorus T'ourn.
À, Fleurs jaunes.
M. à grosses racines, M. MacroruizA Pers. pétales
égaux, plante élevée droite rameuse, fleur d'un
beau jaune, c. c. le long des ruisseaux E. A.
M. des champs, M. Anvexsis Wallr. étendard
lus long que les ailes, celles-c1 plus longues que
a carène, fleurs d’un Jaune pâle, tiges diffuses cou-
chées redressées, r. les champs à St-Christeau et
aux environs d'Auch E.
— 167 —
B, Fleurs blanches.
M. à fleurs blanches, M. Arra Lamk. fleurs imo-
dores, r. les bords de l’Auroue vers Miradoux E.
10. Trèfle, Trirozrum ZL.
A, Fleurs en épi (tête très allongée.)
T. à feuilles étroites, T. Axcusriroztum L. folioles
linéaires allongées, c. c. les vignes E.
T. incarnat, T. Ixcarvarum Z. folioles cordifor-
mes. — Cultivé comme fourrage sous le nom de fa-
rouch, se reproduit spontanément P. E.
T. rougeûtre, T. Rugexs Z. fleurs purpurmes
randes, folioles allongées très glabres, c.c. les
be herbeuses E.
T. des champs, T. Arvexse L. fleurs blanchâtres,
folioles petites velues, c. les champs E. A.
B, Fleurs en têtes un peu allongées.
T. maritime, T. Marrrmuu Z. folioles allongées,
fleurs moyennes purpurines, r. les bois, Lectoure,
Gimont, l’Armagnac E.
T. jaunâtre, T. Ocaroceucux Z. folioles allongées,
fleurs grandes d’un blanc jaunâtre, c. c. les bois E.
T. strié, T. Srrraruu L. folioles un peu obcordi-
formes, pubescentes, une des divisions du calice
plus longue que les autres, c.les vignes, les champs,
a Gimont, Lectoure, Auch E.
T. scabre, T. Scasruu L. folioles obovales pubes-
centes, divisions du calice égales, c. les pelouses
sèches E.
T. roide, T. Srricrum Z.. foholes elliptiques, toute
la plante glabre, c. les friches arides E.
C, Fleurs en tête hérissées par les divisions
du calice.
T. bardane, T. Lappaceum L. tige rameuse, c. c.
dans les champs E.
D, Fleurs en tête, corolle caduque.
+ Calice enflé après la floraison.
T. fragifère, T. Fracirerum L. calice très enflé
velu, fleurs en tête arrondie d’un rouge tendre,
c. ©. c. le long des routes, les prés, etc. E.:A.
— 168 —
T. souterrain, T. SugrerraneuM L. capitules pau-
ciflores, fleurs blanches, c. terres légères, vignes E.
++ Calice non enflé après la floraison.
T. des prés, T..PrarTexse Z. fleurs purpurines,
calice velu. c. c. c. partout P. E. A.
T. moyen, T. Menruu Z. fleurs rouges, calice
_glabre, r. bois et friches herbeuses, Auch, Gimont,
Marignan, etc. E. |
E, Fleurs en tête, corolle persistante étalée
après la floraison.
T. agraire, T. Acrarium Z. fleurs jaunes, tiges
dressées, c. les champs E.
T couché, T, ProcumBexs L. fleurs jaunes, tiges
couchées redressées, c. c.c. les champs E.
T. filiforme, T. Frcrrorme L. tiges munces dres-
sées, fleurs petites d’un Jaune pale, c. les champs,
les friches, les boïs E.
T. doré, T. Partexs, Schr. fleurs d’un jaune doré
éclatant, c. les prés humides E.
E, Fleurs en tête, corolle réfléchie après
la floraison.
T. rampant, T. Repexs L. fleurs blanches, stipu-
les étroites, pédoncules très longs, c. c. c. partout
E A.
T. élégant, T. Erecans Savi. fleurs roses, stipu-
les larges, pédoncules assez longs, c. Lombez, Sar-
cos, E A.
11. Bugrane, Oxonis Z.
À, Fleurs rosées.
B. arrête bœuf, O. Procurrexs Wallr. tiges cou-
chées, radicantes à la base, odeur fétide, fleurs gran-
des, c.c. c. champs, chemuns, etc. E A.
B. champêtre, O. Cawresrris Koch et Ziz, tiges
dressées des la base, sans odeur fétide, fleurs gran-
des, c. c. les champs E A.
B. des anciens, O. Anriquorum Z. corolle petite
dépassant un peu le calice, tiges couchées en zig-
zac, épines minces très nombreuses et très fines,
c. les graviers des bords de l’Adour E A.
— 4169 —
, B, Fleurs jaunes.
B. à petites fleurs, O. Coruuxæ All. fleurs en pa-
quets axillaires formant des grappes en épi terminal,
corolle plus courte que le calice, souvent avortées,
r. pelouses sèches, Auch, Gimont, Lectoure E.
12. Dorychnie, Dorycanium T'ourn.
D. sous-frutescente, D. Surrruricosum Vall. tiges
à peine velues, c. c. c. les friches et bois secs des
terrains calcaires E.
D. hérissée, D. Hrrsuruu D C. (Bongeana Rehb.)
tiges très velues, c. friches herbeuses E.—Var. Se-
riceum Noul. poils blancs et soyeux.
13. Psoralée, PsoRALEA Z..
P. bitumineuse, P. Brrumiosa L. fleurs bleues :
en capitules très longuement pédonculés, r. les
friches herbeuses au midi à Castelnau-d’Arbieu E.
14. Luzerne, Meprcaco L.
A, Légumes non épineux en spirale.
L. cultivée, M. Sariva ZL. fleurs bleuâtres, légu-
mes courbés en spirale, c.c. lieux cultivés, prai-
ries E A. |
L. orbiculare, M. Orgicuranris À [!. fleurs jaunes,
légumes discoïdes aplatis. c.c.c. les champs, les
vignes E.— Var. Warginala légumes noircissant à
la maturité.
B, Légumes épineux.
L. maculée, M. Macurara Wälld. feuilles tachées
de noir, “ar glabre, c. c. c. partout dans les lieux
cultivés E A.
L. maine, M. Minima Lamk. feuilles non macu-
lées, gousse velue, aiguillons déliés crochus, c. c..
‘ pelouses sèches E.
L. bardane, M. Lappacea Lamk. légumes ovales,
globuleux à 5-6 tours, aiguillons épais et allongés
crochus, r. les moissons à Vacquié pres Lec-
toure E.
L. denticulée, M. Denricuzara Walld. légumes
discoïdes épais de 2 à 3 tours, aiguillons déliés
allongés et crochus, c. les eue
L. apiculée, M. Arrcurara Wäilld. légumes dis-
— 170 —
coïdes épais de 2 à 3 tours, aiguillons courts et
droits, c. les moissons E.
15, Lupuline, Lururinxa Noul.
L. dorée, L. AurarTa Noul. fleurs d’un jaune doré,
c. c.:c. partout P. E. A:
16. Lotier, Lorus L.
À, Feuilles ovales ou ovales-allongées.
L. des marais, L. Urernosus Schk. tiges dres-
sées, c. lieux humides et marécageux E.
. , = 4
L. corniculé, L. Cornicuzarus, L. tiges couchées,
c. ©, c. partout E. A.
B, Feulles lancéolées-linéaires.
L. à feuilles étroites, Texurrorrus Poll. plante gla-
bre ou à peu près, légumes cylindriques, c. c. les
champs E. A. |
L. Hispide, L. Hispinus Desf. plante très velue,
légumes comprimés courts, c. les lieux sablonneux
de l’Armagnac E.
L. grêle, L. Anqusrissimus Z. plante très velue,
légumes comprimés très étroits et allongés, c. les
champs boulbèneux à Seissan, dans l’Armagnac E.
17. Tétragonolobe, TérriconoroBus Scop.
T. siiqueux, T. Siciquosus Roth, fleurs Jaunes,
randes, solitaires, Rr. env. de Condom route de
aussens, au Busca dans les vignes E.
18. Cytise, Crrisus L.
C. argenté, C. ArGenreus L. (1) fleurs axillaires -
eu nombreuses ou solitaires, feuilles soyeuses, 2.
es friches arides au Midi, Auch, Gimont, Seissan,
Bezues, etc. P. E.
C. en tête, C. Caprrarus Scop. fleurs nombreuses
en tête, c. c. les bois E,
19. Adénocarpe, Anénocarpus D C.
À. compliqué, A. Comrricarus Gay, frutescent,
fleurs jaunes en grappes terminales à l'extrémité des
rameaux, R.à Barcelonne, route de la gare d’Aire,
c. Garaison E.
(1) Argirolobium Linneanum W'alp.
— AT —
20. Lupin, Lupinus Z.
L. réticulé, L. Rercucarus Desv. fleurs en grappe,
bleuâtres assez petites; gousses de 4-5 graines,
raines réticulées de lignes noires, r. les graviers
ds l'Adour, de Riscle à Aire P. E.
2e Pois, Pisum Z.
P. des champs, P. Arvexse Z. fleurs violettes et
pourprées, c. les moissons E.
22. Gesse, Larayrus L.
A, Pédoncule portant de une à trois fleurs.
+ Pas de feuilles, les stipules ou le pétiole
simulant des foholes.
G. sans feuilles, L. Apraca Z. stipules élargies en
foholes, fleurs jaunes, c. c. c. les moissons E.
G. de missole, L. Nissozra Z. pétiole simulant une
longue feuille linéaire, fleurs rouges, r. les champs
à Gimont, Lectoure, Auch, Marignan E.
+ + Feuilles à une paire de folioles.
G. annuelle, L. Axnuus L. feuilles à 2 foholes li-
néaires allongées, stipules très étroites, fleurs pe-
tites Jaunes, c. les moissons des plames E,
G. sphérique, L. Srxæricus Relz. feuilles à 2
folioles linéaires allongées cunéiformes mucronées
nervulées, stipules semi-sagittées, fleurs écarlates,
légumes subtoruleux nervulés, c. les moissons E.
G. anguleuse, L. Axcurarus Z. feuilles à deux fo-
lioles linéaires acuminées, pédoncules longuement
aristés, tige subquadrigone à 2 angles plus mar-
qués, stipule avec une dent à la base, R. moissons,
à Fleurance E. |
G. hérissée, L. Hirsurus Z. légumes hérissés,
fleurs d’un blanc purpurin, pédoncules non aristés,
c. les moissons E.
N. B. On cultive communément le L. Sarrvus ZL.
sous le nom de Gesse.
B, Pédoncules à plus de 2 ou 3 fleurs.
+ Fleurs jaunes.
G. des prés, L. Prarexsis L. ©. c. c. les haies, les
bois, les prés E.
— 172 —
+ + Fleurs rouges.
G. à larges feuilles, L. Larrrorus L. feuilles très
larges, stipules très grandes semi-sagittées, fleurs
très grandes pourprées, c. c. les bois, les haies E.
G. sauvage, L. Syzvesrris L. feuilles courtes et
assez étroites, fleurs médiocres, stipules très étroi-
tes, R. Auch moulin d'Endoummgou E.
G. héterophylle, L. Héreropxyzzus L. feuilles li-
néaires très allongées, fleurs médiocres, stipules
beaucoup plus grandes que dans le Sylvestris, r. les
lieux ombragés vers les Pyrénées? E.
23. Orobe, Orogus £.
O. tubereux, O. Tuperosus L. racine tuberifère,
4-6 folles, c. c.c. les bois P.
O. noir, O. Nicer L. racine non tuberifère, 8-12
folioles, c. les bois des côteaux KE.
24. Vesce, VicraA T'ourn.
À, Fleurs axillaires, solitaires ou géminées.
+ Fleurs rouges, calice régulier.
V. Lathyroïde, V. Larayrornes L. tiges diffuses
couchées grêles, fleurs solitaires, légumes noircissant
à la maturité, r. les lieux arides et pierreux sur les
rochers des environs de Lectoure, à Ste-Croix, à
Vaquié, au Häou, à Marsolan, etc. P E.
V. cultivée, V. Sariva L. folioles larges, stipules
marquées d’un point pourpre noir, légumes jJaunà-
tres à la maturité, c. les champs E.
V. à feuilles étroites, V. Axcusrrrozra Roth, tiges
dressées, folioles étroites, légumes noircissant à la
maturité, C.c. les moissons, les bords des champs,
des haies, des bois, etc. E.
++ Fleurs jaunes, calice irrégulier.
V. jaune, V. Lurea L. étendard glabre, veiné,
c. les moissons E.
V. hybride, V. Hyprina L. étendard très velu,
les moissons à Gimont, Lombez E.
C, Fleurs en grappe pauciflore, courtement
pédonculée.
V. des haies, V. Serruu L. fleurs 2 à 5 purpuri-
nes bleuâtres en grappe plus courte que les feuilles,
c. les haies, les bois E
— 173 —
D, Fleurs de 1-3 sur le même pédoncule,
tantôt long, tantôt court.
V. de Bithynie, V. Brraynica L. de 1 à 3 paires
de fohioles, fleurs purpurines assez grandes, c. les
moissons E.
E, Fleurs en grappes multiflores, longuement
pédonculées.
V. mulüflore, V. Cracca L. fleurs en grappe ser-
rée, poils peu nombreux appliqués sur la tige,
c. c. les heux frais, les moissons, E.
V. à feuilles menues, V. Texuirora Roth. fleurs
en grappes moins serrées que dans la précédente,
tige couverte de poils nombreux étalés, c. c. les
bois, les moissons E,
V. Variée, V. Varia Gren. et Godr. fleurs en
grappes lâches, s’ouvrani toutes ensemble, étendard
e moitié plus court que l'onglet, c.c. c. les mois-
sons E.
25. Ers, Ervuu L.
À, Léqumes glabres.
E. tétrasperme, E. Terrasperuum L. pédoncules
plus courts que les feuilles, non aristés, c. les
champs E.
E. grêle, E. Gracixe. pédoncules plus longs que
les feuilles, aristés, c. les lieux humides E.
B, Léqumes velus.
E. hérissé, E. Hirsurum L. pédoncules à plusieurs
fleurs blanches, c. c. les champs E.
26. Astragale, ASTRAGALUS L,
A. à feuilles de réclisse, À. GzycrpxyLLos L. tiges
diffuses, rampantes; foholes larges, arrondies, c. les
bois frais E.
27. Anthylhde, Axrayzus L.
A. vulnéraire, A. VuznerarrA L. fleurs en têtes
moins longues que les feuilles, fleurs jaunes, c. c.
lieux secs E.—Var. Rubriflora D C. fleurs rouges.
XXV. ROSACÉES Juss.
__ À, 4 élanunes.
1. Alchemulle, ArcHemizra T'ourn.
10
— 174 —
B, 12 étamaines.
2. Aigremoine, AGRIMONIA L.
C, Plus de 12 étamines, + 1 style.
3. Prunier, Prunus Tourn. fruit à noyau, oblong,
comprimé.
4. Cerisier, CErasus Juss. fruit à noyau globu-
leux.
Ÿ 2 Styles.
5. Alisier, Craræzcus L. arbres, calice 5-fide.
6. Pimprenelle, Porerrum L. herbes, calice à 4 sé-
pales.
TTT S styles.
7. Sorbier, Sorgus L.
TT 1 19 styles.
8. Néflier, Mesrizus L. une baie à 5 noyeaux.
9. Poirier, Pyrus L. fruit charnu à 5 loges, po-
lysperme.
10. Spirée, SrirœaA L. fruit capsulaire polysperme.
Titi plus de 5 styles.
11. Rose, Rosa L. calice 5-fide, ovaire infère
épais et polysperme.
12. Ronce, Rusus L. calice 5-fide, fruit en baie
composée de grains succulents agrégés monos-
permes.
13. Fraisier, FræcrarrA L. calice 10-fide, fruit en
baie succulente formée du réceptacle charnu et des
graines.
14. Potentille, Porenrizza L. calice 10-fide, ré-
ceptacle nu, semences non aristées.
15. Benoite, Geum ZL. calice 10-fide, réceptacle
nu, semences aristées.
16. Tormentille, TormenrizLA L. calice 8-fide.
1. Alchemille, ArcHemizzA Tourn. (1).
À. des champs, A. Arvensis Scop. fleurs aggo
mérées, opposées aux feuilles, c. c. les champs E.
2. Aigremoine, AGrImonrA L.
À. Eupatoire, A. Euparorra L. fleurs Jaunes en
(1) Aphanes Z.
— 175 — ù
longues grappes serrées, c.c.c. les chemins, les
bois A.
8. Prunier, Prunus L.
P. épineux, P. Srinosa L. fruits petits, à pédon-
cules glabres ordinairement solitaires, c.c.c. les
haies P.
P. domestique, P. Ixsrrrrria L. fruits gros, à pé-
doncules finement pubescents ordinairement gémi-
nés, c. haies P.
4. Cerisier, CErasus J'uss.
C. des oiseaux, C. Avruu DC. feuilles ovales
lancéolées, c. les haies, les bois P.
C. de Ste-Lucie, C. Manarer Mill. feuilles ovales
arrondies, Rr. les friches arides, au Garros près
d'Auch.
5. Alisier, Crarœcus L.
À. commun, C. Torminaus L. feuilles à 7 lobes
cordiformes, c. les bois E. IL est cultivé pour ses
fruits agréablement acidulés à la maturité sn
A. oxyacanthe, C. Oxyacaxra L. pédoncules gla-
bres, fruits à 2 ou 3 noyaux, c. dans les haies, les
bois P E.
A.monogyne, C. Moxocyxa L. pédoncules velus,
fruits à un seul noyau, c. c. c. les haies, les bois P E.
Ces deux dernières espèces sont confondues sous
le nom d’aubépine.
6. Pimprenelle, Porerrun L.
P. Muriquée, P. Muricaruu Spach, fossettes des
fruits à bords élevés denticulés, c. c. les prés, les
champs E.
P. sanguisorbe, P. SaxcuisorBa L. fruits margi-
nés sur les angles plus ou moins réticulés, c. c. les
prés, les champs E.
7. Sorbier, Sorsus L.
S. domestique, S. Dowesrica L.R. les bois E. Fré-
quemment cultivé comme grand arbre à fruit.
8. Néflier, Mesrius L.
N. d'Allemagne, M. Germanica L. fruits solitaires
à l'extrémité des rameaux (Nèfles), c. les bois, les
haies E. — Cultivé.
— 176 —
N. buisson ardent, M. Pyracanrua ZL. fruits en
bouquets d’un rouge de feu à la maturité, c. les haies,
les bois E.
9. Poirier, Pyrus L.
P. commun, P. Coumunis Z. pétiole grêle aussi
long que le limbe de la feuille qui est finement den-
tée, c. les bois P.
P. pommier, P. Marus Z. pétiole deux fois plus
court que le limbe de la feuille obtusément dentée,
blanche et tomenteuse en dessous, c. les haies, les
bois P. |
P. acerbe, P. Acersa D C. feuilles comme dans
l'espèce précédente mais vertes en dessous et gla-
bres après leur entier développement, c. dans les
bois P.
10. Spirée, SrrrœA L.
S. filipendule, $S. Firrenpuza L. feuilles pmnées,
pinnules petites, c. c. les-champs, les friches E.
S. ulmaire, S. UruarrA Z. feuilles pinnées, pin-
nules grandes la terminale très grande, r. le long
des ruisseaux, c. dans l’Armagnac E.
11. Rose, Rosa LZ.
A. Styles réums, ++: feuilles luisantes.
R. des champs, R. Arvensis L. divisions du ca-
lice courtes, feuilles d’un vert cendrée en dessous,
c. c. c. les collines E.
R. toujours verte, R. Sempervirexs L. divisions du
calice pinnatifides acuminées, feuilles d’un vert bril-
lant en dessous, c. les haies, les bois E,.
++ Feuilles non luisantes. |
R. styleuse, R. Sryzosa Desv. aiguillons courts,
très forts et très crochus, c. les haies, les bois E.
Var. Leucochroa Desv. feuilles velues seulement
sur les nervures.
B, Styles distincis non soudés en colonnes.
R. des chiens, R. Canixa Z. feuilles simplement
dentées, c. c. c. les haies E. Var. Dumetorum, ai-
guillons tres crochus.
R. rubigineuse, R. RugranosAa L. feuilles double-
ment dentées, glanduleuses sur la face inférieure,
odorantes, c. les haies, les bois E.
— 171 —
R. de France, R. Garrica L. stipules étroites, a1
uillons droits faibles et nombreux, r. les rochers,
es bois E.
12. Ronce, Rusus L.
À, Tige anguleuse.
R. frutiqueuse, R. Fruricosus Z. tige à peine ve-
lue} ce. cc haies, bois E. |
R. glanduleuse, R. Graxpurosus Bell. tige velue,
glanduleuse vers le haut, r. les haies, les bois E.
B, Tige cylindrique.
R. bleuâtre R. Cæsrus, feuilles glabres, c. c. c. les
champs E.
R. tomenteux, KR. Tomexrosus, feuilles tomenteu-
ses, c.les bois, les haies, Beaulieu, l'Armagnac E,
13. Fraisier, Fracarra E.
F. des bois, F. Vesca L. fruit rouge, arrondi ou
ovalaire, c. les bois frais P.E.
14. Potentille, Porenrizra L.
À, Feuilles ternées, fleurs blanches.
P. splendide, P. SrPcexpexs Ram. feuilles soyeu-
ses, blanches en dessous, luisantes, c. dans les lan-
des et les bois de l’Armagnac E.
P. stérile, P. Sreriuis L. (Fragaria) feuilles velues,
non luisantes, c. c. c. bois des collines P.
B, Feuilles quinées, fleurs jaunes.
P. du printemps, P. Vera L. pédoncules termi-
naux, c. c. c. les bois, les friches P. Var. Rubens,
toute la plante rougeûtre.
ee
P. rampante, P. Repraxs L. pédoncules axillaires,
longs, c. c. c. les champs E.
C, Feuilles ailées, fleurs jaunes.
P. ansérine, P. Anserina L. feuilles soyeuses, blan-
ches en dessous, r. lieux humides, Auch, le long
du Gers, c. dans l’'Armagnac E.
15. Benoïte, Geum L.
B. commune, G. Urpanuu L. tige droite, fleurs
jaunes, arêtes nues crochues, c. le long des murs,
des ruisseaux, les bois E.
40*
— 178 —
16. Tormentille, TorMENTILLA L,
T. dressée, T. Erecra Z. tige dressée, fruits lis-
ses, c. c. c. les bois E. A.
T. rampante, T. Reprans Z. tige couchée, fruits
tuberculeux, c. les bois E.
XXVI. ONAGRARIÉES DC.
À, Fruit long.
1. Œnothère, ŒxorxerA L. graines nues.
2. Epilobe, Errrosruu L. graines aigrettées.
B, Fruit court.
3. Isnardie, Isxarpra L. capsule courte.
1. Œnothere, ŒxorxerA LZ.
Œ. bisannuelle, Œ. Brennis L. fleurs jaunes, gran-
des, c. bords de l’Adour, bords de la Gimone à
Simorre, E. A.
2. Epilobe, EPrLosrun L.
À, Siigmate entier.
E. de marais, E. Parusrre L. feuilles linéaires, lan-
céolées, r. marais de l’'ArmagnacE.
E. tétragone, E. Trrraconum L. feuilles ovales
lancéolées, tige à 4 lignes saillantes, c. bords des
fossés, bois humides E.
B, Siigmate 4-fide.
E. hispide, E. Hirsurum L. fleurs grandes, c. c. c.
le long des ruisseaux et des rivières E.
E. à petites fleurs, E. Parvrrcorum Schreb. fleurs
petites, c. c. c. eux humides E.
3. Isnardie, IsNARDIA.
JL des marais, I. Pazusrris L. fleurs petites, axil-
laires, solitaires, c. les bords de l’Adour, les ruis-
seaux et les marais de l’Armagnac E. A.
XXVIT. HALORAGÉES Brown.
. Myriophylle, Myriopayrium Z. fleurs monoïques,
fruit à 4 coques indéhiscentes.
M. verticillé, M. VerricrLLarum. fleurs verticillées,
rameau floral terminé par des feuilles, c. dans les
— 179 —
eaux de la vallée de l’Adour et dans l’'Armagnac E.
M. en épi, M. Sricaru L. fleurs verticillées en
épi terminal, c. mêmes lieux E.
XXVIIT. CIRCÉACÉES Lindl.
Circée, Crrcœa Z. calice bilobé, caduc.
C. de Paris, C. Lurerrana Z. fleurs en grappe ter-
minale, r. les bois frais, environs de Lectoure, de
Condom E.
XXIX. LYTHRARIÉES Juss.
1. Péphde, Perzis L. capsule arrondie.
2. Salicaire, Lrrarum L. capsule oblongue.
1. Peplide, Perxrs L. |
P. pourpier, P. Porrura L. fleurs axillaires, soli-
taires, sessiles, c. les lieux inondés en hiver, dans
l’Armagnac P. A.
2. Sahcaire, Lyraruu L.
S. commune, L. SarrcarrA L. fleurs grandes, rou-
ges en long épi, c. c. les lieux humides E.
S. à feuilles d’'hyssope, L. Hyssoprrozra L. fleurs
petites axillaires, r.les lieux humides en hiver, Auch,
Lombez, l’Armagnac E. A.
XXX. CUCURBITACÉES Juss.
1. Bryone, Bryonra Z. fruit en baie.
2. Momordique, Moworprca Z. fruit oblong, char-
nü E.
1. Bryone, BryonrA Z.
1. B. dioïque, B. Droïca L. plante grimpante à
fruits rouges c. les haies, les bois E.
2. Momordique, Moworpica L.
M. élastique, M. Erarerrom L. fruits s’ouvrant
avec élasticité à la maturité, c. à Lectoure, à St-
Clar, à Marsolan ete. E. A.
XXXI. PORTULACÉES. Juss.
1. Pourpier, Porruraca T'ourn. 12 étamines.
2, Montie, MonrrA L. 3 étamines. |
— 180 —
1. Pourpier, Porruraca T'ourn.
P. des potagers, P. Oreracea Z. feuilles épaisses,
fleurs Jaunèâtres, c. les sables des bords de l’Adour
E. A. cultivé dans les jardins.
2. Montie, Monria L.
M. des fontaines, M. Fonraxa L. tiges couchées
et radicantes, c.les champs et vignes boulbéneu-
ses P.
XXXII PARONYCHIÉES Sf-Hil.
À, Feuilles alternes.
1. Corrigiole, Corri@roLa L. calice 5-phylle, co-
rolle à 5 pétales, capsule à graine triangulaire.
B, Feuilles opposées munies de stipules.
2. Polycarpe, Pozxcarpox L. corolle à 5 pétales
très petits ovales échancrés, capsule umiloculaire à
3 valves.
3. Herniaire, HernrarrA Z. corolle à 5 pétales
fiiformes.
4. Illécébre, Izcecesrux Z. corolle nulle.
C, Feuilles opposées sans shipules.
5. Scléranthe, Screranrus Z. calice tubuleux 5-
fide.
1. Corrigiole, CorriGroLa LZ.
C. littorale, C. Lrrrorarrs L. tiges diffuses et ram-
pantes, c.c.les champs dans l’Armagnac P, E. A.
2. Polycarpe, Pozycarpon L.
P. à quatre feuilles, P. TrrraPayLzum ZL. tiges
nombreuses, couchées et buissonnantes, r. entre
Aire et Barcelonne, au pied des murs P. E. A.
3. Herniaire, HERNIARïIA L.
H. hérissée, H. Hirsura L. tige hérissée, c.c. ter-
rains boulbéneux E. A.
H. glabre, H. Grapra L. tige glabre, c. terrains
sablonneux de l’Armagnac E. A.
4, Illécebre, ILrecesruM Z.
I. verticillé, I. VerricrzLarum L. tiges étalées en
rosettes, fleurs verticillées blanches, r. sables hu-
mides de l’Armagnac KE.
— 181 —
5. Sclérante, SCLERANTHUS Z.
S. Annuel, S. ANNuus Z. tiges étalées couchées,
calices étalés, c. c. les champs E.
XXXIII. CRASSULACÉES DC.
1. Tillée, Trrœa Mich. 4 étamines.
2. Crassule, Crassuza Z. 5 étamines.
3. Orpin, Sxpux L. 10 étamines, corolle polypé-
tale.
4. Cotylédon, Coryzenox Z. 10 étamines, corolle
gamopétale.
5. Joubarbe, SEmpERvIvuM ZL. 12 étamines.
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1. Tillée, Tirrœa Mach.
T. mousseuse, T. Muscosi Z. plante tres petite,
r. landes à Barcelonne P.
2. Crassule, Crassura L.
C. rougeatre, C. Rugens Z. plante rameuse, rou-
geatre, c. les champs, les jardins E.
Fig. 11. — Sempervivum tectorum: a fleur; — b coupe lon-
gitudinale de la fleur; — € coupe loncitudinale d’un carpelle; —
d écaille ou élamine mélamorphosée; — e étamine se changeant
en écaille; — f étamine,
— 182 —
3. Orpin, Sepum Z.
À, Feuilles planes.
O. paniculé, $S. Crpœa L. feuilles petites, fleurs
blanchâtres en panicule allongée, c. les tertres E.
O. herbe de Notre-Dame, S. Terepxrum L. feuilles
grandes, fleurs rouges en corymbe, r. les bois E.
B, Feuilles cylindriques, + fleurs jaunes.
O. acre, S. Acre L. tiges étalées très rameuses, c.
les rochers, les lieux secs E.
O. réfléchi, S. Rerrexum L. tiges dressées, divi-
sions du calice aiguës, c. c. c. les toits, les ro-
chers, etc. E.
O. élevé, S. Azrissrmux Z. tiges dressées, divisions
du calice obtuses, c. les lieux secs, les vignes E.
+ Ÿ Fleurs blanches ou purpurines.
O. à feuilles épaisses, S. Dasypayzzum L. feuilles
courtes, très épaisses, R. les vieux murs à Auch E.
O. blanc, S. Arsu Z. feuilles allongées, fleurs
blanches, c. c. les murs, les champs pierreux E.
4. Cotyledon, CoryLenon Z.
, C. ombiliqué, C. Uuericus Z. feuilles rondes, pel-
tées, Rr. R. les vieux murs à Auch, à Mirande E.
5. Joubarbe, SEMPERVIVUM L.
J. des toits, S. Tecroruu Z. un grand nombre de
rosettes stériles, c. les vieux murs, les toits E.
XXXIV. SAXIFRAGÉES Juss.
1. Saxifrage, SaxtrrAGA L. corolle à 5 pétales, cap-
sule biloculaire.
2. Chrysosplénie, CarysosPzenru L. corolle nulle,
capsule uniloculaire.
1. Saxifrage, SAXIFRAGA L.
S. tridactyle, S. Tripacryzrres L. feuilles à 3 ou à
5 lobes, c. c. sur les toits, les murs, les rochers P.
2. Chrysosplenie, CHrysosPLENIUM Z.
C. à feuilles opposées, C. OrPposrrirorrum Z. fewl-
— 183 —
les opposées arrondies, r. marais du bois de Las-
sales près Garaison E.
Free A9:
XXXV. OMBELLIFÈRES Juss.
OMBELLIFERES VRAIES, une ombelle et une
ombellule.
À, Fruit globuleux.
1. Cigüe, Coxruu Z. un involucre composé, de
quelques folioles.
2. Æthuse, Ærausa Z. point d'involucre ou un in-
volucre monophylle.
B, Fruit ovoide, strié ou à côtes.
+ Pas d'involucre ni d'involucelle.
3. Boucage, Prmrixezca Z. ombelles toutes termi-
nales, fleurs jaunes.
4. Fenouil, ANneraum Z. ombelles toutes termi-
nales, fleurs jaunes.
Fig. 12. — Saxifraga: a fleur'entière; — b fleur sans les
pétales; — ec pistil. On a enlevé une partie du disque qui re-
couvre l'ovaire; — d coupe transversale de l'ovaire.
— 184 —
5. Ache, Arrun Z. ombelles terminales et latérales.
+ + Pas d'involucre, un involucelle seulement.
6. Phellandre, PHELLANDRIUN. ZL. fruit lisse.
7. Séséli, Seseui L. fruit strié.
Fig. 13.
+ + + Un involucre ei un involucelle.
8. Buplèvre, Burcevrux L. pétales entiers arrondis.
9. Sison, Sisox L. pétales lancéolés.
10. Bunium, Bunium Z. pétales égaux cordifor-
mes, racine tubérifere.
11. Berle, Sium L. pétales égaux ovales cordi-
formes, racine non tuberifere. |
12. Ænanthe, Æxanrue Lam. pétales cordiformes
INnÉgaUx.
C, Fruit ovoide, hérissé.
13. Caucalide, Caucaus L.‘involucre nul ou pres-
que nul. G
14. Carotte, Daucus T'owrn. involucre pinnati-
fide, fruit à 9 côtes.
Fig. 13. — À, B.fruit; — C, D fruit coupé horizontalement
pour montrer en divers sens les côtes et l’endosperme; — E om-
belle de Bunium; — a support de l’ombelle; — b pédoncule de
l'ombellule; — c pédicelle de chaque fleur; — d involucre; —
e involucelle,
— 185 —
15. Ammu, Ammr T'ourn. involucre pinnatifide,
fruit à 5 côtes.
D, Fruit ovoide, comprimé, à bords ailés.
++ Pas d'involucre.
_ 16. Maceron, Suyrniuw Z. fruits sans rebordsmem--
braneux.
17. Panais, Pasrinaca L. fruit à rebords membra-
neux.
+ Un involucre. G
18. Athamante, ArTxamaxra L. pétales cordifor-
mes égaux.
19. Berce, HerAcLEUM L. pétales cordiformes iné-
aux.
. . /
20. Silaüs, Srzaus Bess. pétales ovales.
21. Angélique, AxGeLrcA L. pétales lancéolés.
E, Fruit ovale, comprimé, à rebords épais.
22. Tordile, Torprrium T'ourn.
F, Fruit allongé.
23. Scandix, Scannix Gaêrtn. fruit terminé par un
long bec.
24. Anthrisque, Anrariscus /ofjfm. fruit terminé
par un bec court.
25. Cerfeuil, Caæropxyzium L. fruit sans bec.
OMBELLIFÈRES IMPARFAITES, fleurs en
tête ou sans ombellules.
26. Pamicaut, EryNeruu L. fleurs en tête.
27. Ecuelle d’eau, Hyprocoryze T'ourn. fleurs sans
ombellule, fruit comprimé. |
28. Samicule, SanicuLza T'ourn. fleurs sans om-
bellule, fruit globuleux.
1. Cigue, Conrux L.
C. maculée, C. Macurarux £. tige verte tachée de
noir, ombelles à rayons grêles, c. c. les lieux hu-
mides E.
2. Œthuse, ŒrausA L.
Œ. petite cigue, Œ. Cynarium L. tige cannelée,
ombelles planes et bien garnies, r. les champs de
la plaie du Boües au bas de Miélan E.
— 186 —
3. Boucage, PrmrineLra L.
B. élevée, P. MAcwa Z. tige sillonnée, c. c. lelong
des ruisseaux E.
B. Saxifrage, P. Saxrrraca L. tige striée, peu
fewillée, c. c. les bois, les haies, les prés secs B.
4. Fenouil, ANETHUM Z.
F. commun, A. Fœnicuzuu £L. feuilles découpées
en lanières fiiformes, c. c. les tertres et les rochers
BA
5. Ache, ApPrum.
À. Odorante, À. GRAvEoLENS L. r. fossés, lieux hu-
mides, Montastruc, Gimont, Monfort E.
6. Phellandre, PHerLanpriuM E.
P. aquatique, P. AqQuaricum L. feuilles planes,
trois fois ailées, d’un beau vert à folioles très peti-
tes, les fossés toujours pleins d’eau dans l’Arma-
gnac ? E.
7. Séséli, SESELTr.
S. de montagne, S. Monranu Z. feuilles tres dé-
coupées, c. c. c. les rochers, lieux secs E. A.
8. Buplévre, BuPLEvruu L.
À, Feuilles perfoliées.
B. à feuilles rondes, B. Rorunpirozium L. feuilles
arrondies, c. les moissons E.
B. à feuilles oblongues, B. Prorracrum Link, feuil-
les ovales oblongues, c.les moissons E.
B, Feuilles non perfoliées. |
B. très menu, B. Tenuissimu Z. feuilles linéaires
très allongées, r. les champs de boulbènes froides
de la Bordeneuve à Puycasquier, à Biane A.
9. SisOn, SISON L.
S. des moissons, S. Secerum L. feuilles petites,
tiges couchées, ombelles pauciflores, c. c. les
champs E. A.
S. amome, S. Amomum £. feuilles à lobes larges,
tiges dressées, ombelles multiflores, r. lieux humi-
des E.
S. inondé, S. Ixuxparum Z. feuilles inférieures
submergées à divisions capillaires, les supérieures
— 187 —
dentéesou lobées, r. les lieux marécageux, les fos-
sés de l’Armagnac, à Barbotan, Estang, le Lan, etc.
S. verticillé, S. VerriciLaruM Z. feuilles toutes à
divisions capillaires et comme verticillées, c. lieux
humides et marécageux de l’Armagnac E.
10. Bunium, Buniuu Z.
B. noix de terre, B. BuLzBocasranuu Z. racine tu-
berifère, r. forêt de Berdoues, bords de la Baïse,
Marignan, les bois E.
11. Berle, Sruu Z.
B. nodiflore, S. Noprrrorum Z. (1) ombelles sessi-
les, axillaires, c. c. c. fossés, ruisseaux E,.
B. à feuilles étroites, S. Ancusrirozium L. feuilles
étroites, inégalement dentées en scie, c. les fossés
pleins d’eau dans l’Armagnac E.
B. à larges feuilles, S. Larrrozrum L. feuilles larges
à dents «ES r. eaux limpides dans l’Armagnac,
Manciet? E.
12. Œnanthe, ŒNANTHE L.
Œ. fistuleuse, Œ. Fisrurosa L. tige à rejets ram-
pants, c. c. heux marécageux, fossés E.
. ©Œ. pimprenelle, Œ. PiNrINELLOIDES L. pas de re-
jets rampants, racine fibroso-tuberculeuse, c. les
bois humides E.
13. Caucalide, Caucazis D C.(L. ex parte).
| A, Fruits à aigquillons épars.
C. noueuse, C. Noposa (2) D C. ombelles latérales
presque sessiles, c. c. tertres, routes E.
C. Antnisque, C. Anrriscus Scop (3) aiguillons
arqués dès la base, c. c. les haies, les bois E.
. des champs, C. Arvensis Auds (4) aiguillons
crochus au sommet E.
B, Fruits à aiguillons sur les côtes seulement.
C. à grandes fleurs, C. GranptrLora L. (5) feuilles
(1) Helosciadium Kock.
1e) (3) (4) Ces trois espèces entrent dans le genre Torilis
ans.
(5) Orlaya Hoffm.
— 188 —
tres découpées, pétales grands, fruit aplati, c. c. c.
les champs E.
C. à feuilles de carotte, C. Daucoines ZL. feuilles
glabres tres découpées, pétales petits, c. c. les
champs E.
C. à larges feuilles, C. LarrrozrA L. (1) feuilles
très larges, folioles à dents grandes et aiguës, c. c. c.
les champs E.
14. Carotte, Daucus L.
C. sauvage, D. Syrzvesrris L. tige droite rameuse,
rude, c. c.c. prés, champs, etc., £. A.
15. Ammi, Aumi L.
À. majeur, À. Marvus L. feuilles inférieures à fo-
holes ovales lancéolées, dentées en scie, comme sca-
rieuses sur les bords, r. Bazin, près Lectoure E.
À. à feuilles glauques, A. GLaucrrorrum L. feuilles
à divisions linéaires lancéolées, c. les vignes, les
champs, les jardins, à Auch E.
A. visnage, A. Visxaca Lamk. feuilles courte-
ment pétiolées, à divisions toutes linéaires étroites,
tige cannelée, c. les champs à Mons près Condom,
environs de Lectoure, de Sempesserre, etc., E. A..
16. Maceron, Smyrnium L.
A 4 \
M. olusâtre, Suyrniuu OLusarrum L. c. à Sarcos?
les haies E,.
17. Panais, Pasrinaca L. |
P. cultivé, P. Sarrva L. feuilles à grandes fohioles,
fleurs jaunes, c. bords des ruisseaux E.
19. Berce HeracLeum L.
B. branc-urcine, H. Spronpyzium L. feuilles très
grandes profondément lobées, c. dans les prés hu-
mides E. |
20. Silaus, Siraus Bess.
S. des prés, S. Prarensis Bess. feuilles à bords
denticulés, luisantes, r. les prairies fraîches à Mar-
solan (c), à Lucanthe près d’Auch A.
21. Angélique, AnGerica L.
A. sauvage, A. Syivesrris L. tige grosse, cylin-
(1) Turgenia Hoffm.
— 189 —
drique-striée, r. le long des ruisseaux à St-Geny,
près Lectoure, l’Armagnac E,
22. Tordyle, Torpyzium Tourn.
T. élevé, T. Maximum Z. tige haute, striée et ve-
lue, fruits hérissés de soies raides, c. c. les bords
des chemins et des bois E.
23. Scandix, ScanDix Gaerin.
S. peigne de Vénus, S. Pecrex VenERIS L. fruits
très longs dressés, c.c.c. les moissons P. E.
24. Anthrisque, Antariscus Æoffm.
A. commun, À. Vurcaris Pers. feuilles assez
larges et découpées, dentées, c.c.c. les bois, les
haies E,
25. Cerfeuil, CaœroPxyizun Z.
C. enivrant, C. Temuzuu Z. feuilles mollement
velues, fleurs blanches, c. les bords des chemins,
des champs P.E.
26. Panicaut, Erynerum Z.
P. champêtre, E. Cawpesrre L. feuilles tres dé-
coupées, épineuses, de même que les feuilles de
l'involucre, c. c.c. partout E.
27. Ecuelle d’eau, Hyprocoryce L.
E. commune, H. Vurcars L. feuilles peltées,
plante aquatique, c. les étangs, fossés et marais de
l’'Armagnac E. A.
28. Sanicule, SAnICULA T'ourn.
S. d'Europe, $S. Eurorœa Z. feuilles arrondies,
obtusément lobées glabres, c. bois frais P.
XXXVIL ARALIACÉES Juss.
Lüerre, HEDERA Z..
L. grimpant, H. Heux L. tige ligneuse, grim-
pante, armée de grifies qui l’attachent aux murs ou
aux arbres, c. partout E.
XXXVIL CORNÉES D C.
Cornouiller, Corus L. fruits en baie.
C. sanguin, C. Saxeuxra L. arbrisseau à fleurs
en cime, c.c. haies, bois E.
11
— 4190 —
XXXVIIL. LORANTHÉES Juss.
Gui, Viscuu Z.
G. blanc, V. Azsum Z. arbuste parasite, c. sur
les branches des arbres, pommiers, tilleuls (à Ma-
rignan), peupliers de la Caroline à Lussan, 8. sur
l’'aubépine (à Lectoure) H. février.
XXXIX. CAPRIFOLIACÉES.
1. Sureau, SamBucus L. 3 stigmates, baie polys-
perme.
2. Viorne, Visurnum L. 3 stigmates, baie monos-
perme. ;
3. Chévrefeuille, Lonicera Z. stigmate trilobé,
baie polysperme.
1. Sureau, SamBucus L.
S. yéble, S. Esuzus L. herbe grosse, c.les champs,
autour des villes, des habitations E.
S. noir, S. Nicra Z. arbre à moëlle épaisse, c. les
haies, les bois E. |
2. Viorne, ViBurnum Z.
V. commun, V. Lanraxa Z. feuilles cordiformes
entières, c. c. les haies, les bois.
V. obier, V. Orurus ZL. feuilles trilobées, R. R. au
bord des ruisseaux, bois d’Auch, d’'Ornezan, Panas-
sac, l'Armagnac P. E.
3. Chèvrefeuille, Lonrcera ZL.
À, Fleurs géminées sur des pédoncules aæil-
laires biflores.
C. xilostéon, L. XriLosreum L. fleurs blanches, c.
les haies, les bois E.
B, Fleurs en tête.
C.'d’Etrurie, L. Errusca S'anti, feuilles supérieures
connées, c. c. les lieux secs sur les coteaux E.
C. des bois, L. PEerrcrymenux L. feuilles supérieu-
res non connées, c. c. les bois E.
XL. RUBIACÉES.
1. Gaillet, Gazrum Z. corolle plane, fruit capsu-
laire, sec,
— 191 —
2. Garance, Rusra L. corolle plane, fruit en baie.
3. Asperule, AsreruLa, L. corole tubuleuse cam-
anulée, fruit non couronné.
4. Sherardie, SxerarprA L. corolle infundibulifor-
me, fruit couronné.
5. Crucianelle, CrucrANELLA Z,. corolle infundibu-
hforme à divisions aristées.
1. Gaillet, Garruu L.
À, Fleurs rouges.
G. pourpré, G. Purpureuu ZL. fleurs très petites,
tiges couchées, r. graviers de l’Adour E.
B, Fleurs jaunes.
G. croisette, G. Crucraruu Scop. fleurs axillaires,
feuilles subaiguës, c. c. c. haies, bois P.
G. du printemps, G. VEernuu ScCop. fleurs axillai-
res, feuilles très obtuses, c. les bois, les landes P.
G. vrai, G. Verux L. fleurs en panicule, axillai-
res et terminales, c. les lieux secs E.
C, Fleurs blanches.
+ fruit glabre non tuberculé. * Aquatiques.
G. des marais, G. Pazusrre L. feuilles lancéolées
aiguës, 4 par verüucile, c. les lieux marécageux E.
G. fangeux, G. Urrenvosux Z. feuilles lancéolées,
6-7 par verticille, c.c. fossés pleins d’eau, ruis-
seaux E.
** Sylvestres.
G. sylvestre, G. Syzvesrre Poll. feuilles 6-8 par
verticille, les inférieures un peu rudes, c. c. lieux
secs, sur les rochers E.
G. blanc, G. Morzuco L. corolle aristée, tige gla-
bre de 3-6 décimètres, feuilles subaiguës oblon-
gues ou linéaires, c. c. c. partout E.
G. élevé, G. Ecarum T'hul. corolle aristée, tige
glabre de 10 à 15 décimetres, feuilles oblongues lan-
céolées, obtuses, mucronées, c. le long des ruis-
seaux, haies fraiches E.
+ + Fruit tuberculé.
_ G. tricorne, G. Tricorxe With. 2-3 fleurs axillai-
res, fruit glabre, pédoncules réfléchis, c. moissons
— 192 —
G. grateron, G. APaRINE L. fleurs axillaires, fruit
hispide, aiguillons longs et crochus, c. c. c. haies,
jardins, etc., E.
2. Garance, Rcara L.
G. étrangère, Rupra PEREGRINA L. tiges aiguillon-
nées, accrochantes, ainsi que la nervure inférieure
médiane des feuilles, c. c. les haies E,.
3. Asperule, AsPeruLA L.
A. à l’esquinancie, A. Cynaxcxica ZL. tiges nom-
breuses étalées, feuilles linéaires, fleurs rosées, R.R.
les friches au midi, au-dessus de Pavie, à Simorre
Fe
A. des champs, A. Arvexsis L. tige dressée, ra-
meuse, fleurs bleues, c:c. c. les champs E.
À. odorante, A. Oporara Z. feuilles supérieures :
lancéolées, tiges dressées, fleurs blanches, R. R. R.
" !
Je ne l'ai trouvée dans le département que dans le
bois à l’ouest du château de Marignan E.
4. Sherardie, SHERARDIA LL.
S. des champs, $. Arvexsis L. tiges touffues dif-
fuses, fleurs roses, c. c. c. partout P. E: A.
Var. simplex, üge simple et dressée, c. rochers,
friches P.
Crucianelle, CrucrANELLA L,.
C. à feuilles étroites, C. AxcusriroLra L. fleurs en
épiquadrangulaires, r. R. R. à travers les pierrailles
à St-Christeau, aux environs de Montfort KE.
XLI. VALERIANÉES. D C.
1. Centranthe, Cenrranraus D C. corolle éperon-
née.
2. Valériane, VarerrAxA L. corolle régulière, fruit
à aigrettes,
3. Valérianelle, VarerranezrA Poll. corolle régu-
lière, fruit sans aigrette.
1. Centranthe, Cenrranraus D C.
C. rouge, C. Ruzer D C. corolle à éperon beau-
coup plus long que l'ovaire, c. sur les vieux murs
— 193 —
2. Valériane, VALERIANA Z.
V. officinale, V. Orricrxaus ZL. feuilles toutes
innatiséquées à 15-21 segments, fleurs roses ou
lanchâtres, c. les bois, les près, le long des ruis-
seaux E.
3. Valerianelle, VarerrAneLLA Poll.
A, Fruit. glabre ou à peine pubescent.
V. des potagers, V. Ozrrorra Poll. fruit plus large
que haut, c. c. c. les champs, les jardins b. E.
V. carénée, V. Carvara D C. fruit plus haut que
large, obtus à la partie supérieure, c. lieux cultivés
V. dentée, V. Dexrara Soy-Vull. fruit plus haut
que large, arrondi, légèrement cordiforme du bas,
aigu du sommet avec 3-4 dents très petites, c. les
lieux secs E.
B, Fruit hérissé.
V. hénissée, V. Errocarpa Desv. fruit hérissé de
poils en lignes longitudinales, dents courtes, cou-
ronne tronquée obliquement, c. c. les moissons
P. E.
V. couronnée, V. Corowara D C. fruit hérissé
de poils épars mais nombreux, couronne grande à
dents allongées et réfléchies en hamecçon à l’extré-
mité, c. c. les moissons E.
XLII. DIPSACÉES. Juss.
1. Cardère, Drrsacus T'ourn. involucre épineux,
réceptacle paléacé, paillettes spinuleuses.
2. Scabieuse, Scaprosa L. involucre foliacée, ré-
ceptacle paléacé, paillettes inermes.
3. Knautie, KnaurrA Coult. involucre foliacée,
réceptacle muni de poils.
1. Cardere, Drrsacus T'ourn.
C. sauvage, D. Syrzvesrris Mill. feuilles dentées,
c. ©. c. les champs arides, les prairies sèches E.
C. lacimiée, D. Lacinrarus Z,. feuilles lacimiées, c.
les bords des champs, des prairies E.
mr
2. Scabieuse, Scagiosa L.
A, Corolle quadrifide.
S. mors du diable, S. Succisa L. feuilles lancéo-
lées, fleurs bleuâtres, c. c. les près humides, les
bois A. , rs
B, Corolle à 5 divisions. !
S. maritime, $S. MarrImA L. capitules ovoides-
oblongs à la maturité, fleurs purpurimes, c. c, c. les
lieux secs, les pelouses E. A.
PERLE
PSE
S. pourpre noir, S. ATROPURPUREA L. fleurs d’un
pourpre noirâtre, c. autour des villes où elle est cul-
tivée dans les Jardins E. A.
Fig. 14. — Dipsacus laciniatus : a fleur; — b ovaire enve-
loppé de son involucre propre; — € ovaire coupé longitudinale-,
ment, — d fruit; — e fruit coupé longitudinalement.
— 195 —
S. colombaire, S. Corumsarra ZL. capitules globu-
PA 5 \ ar
leux ou légèrement ovoides à la maturité, fleurs
bleuâtres, c. c. les bords des chemins, les prai-
ries, etc., E. A.
S. des Pyrénées, S. Pyrexarca Al. plante cou-
verte de poils soyeux blanchâtres, fleurs bleuâtres,
r. les landes caillouteuses, à Barcelonne E.
3. Knautie, KNAUTIA.
K. des champs, K. Arvensis Coult. feuilles cau-
linaires pinnatifides, c. c. c. les champs E.
K. des bois, K. Syivarica Duby. feuilles caulinai-
res lancéolées, r. bois de Cazamont à Barcelonne?
E. À.
XLIIT. COMPOSÉES Adans.
À, Chicoracées, Fleurons lous en languette;
++ aigrette nulle ou presque nulle.
1. Lampsane, Lampsaxa Z. réceptacle nu, akènes
sans couronne,
2. Arnoséride, Arnoseris Gaërtn. akenes couron-
nés d'un rebord saillant.
3, Rhagadiole, RHacanrorus T'ourn. réceptacle
nu, akènes très allongés, arqués.
4. Drepamie, Drepanra J'uss. aigrette très courte
formée de petites écailles.
+++ aigrelte pileuse, sessile; * réceptacle nu.
5. Laiteron, Soxcaus Z. involucre renflé à la base,
imbriqué. MARS ES
6. Prénanthe, Prexantxes Z. involucre cylindri-
que à tres petites écailles à la base.
7. Crépide, Creris L. imvolucre à deux rangs de
fohioles, les extérieures lâches.
8. Epervière, Hreracruu Z. involucre imbriqué de
folioles inégales.
* * péceplacle velu.
9. Andryale, AnDryara Z.
* * * réceptacle paléacé.
10. Ptérothéque, Prerorueca Cass. paillettes très
fines et longues
— 196 —
11. Cupidone, CaranancHE Wall. folles de l'in-
volucre entièrement scarieuses.
12. Chicorée, Cicaortum Z. folioles de l’involuere
non scarieuses.
+++ + aigrelte pileuse pédicellée.
13. Pissenlit, Taraxacum J'uss. folioles de l’invo- |
lucre renversées après la floraison.
14. Laitue, Lacruca ZL. involucre cylindrique à
folioles imbriquées. ;
15. Chondrille, Caonpriza L. involucre cylindri-
ue à folioles non imbriquées.
16. Barkausie, Barkausra Mœnch. involuere à |
deux rangs de folioles, les extérieures lâches. |
PTT DONS UT ENT IS DT. Et.
fl 4 dE
+++ aigrelle plumeuse * sessile.
17. Thrincie, TariNcra Roth. graines du centre
à aigrettes, celles de la circonférence sans aigrettes.
18. Liondeut, Lronrorox Z. involucre imbriqué
à folioles inégales.
Fig. 15. — a fleuron, — b demi-fleuron; — c aigrette; —
d languette du demi-fleuron.
— 197 —
19. Picride, Prcris L. involucre double, l'extérieur
à folioles lâches inégales.
20. Podosperme, Ponosperuum D C. réceptacle
hérissé de pointes tuberculeuses.
TTTTT aigreltle plumeuse * * pédicellée.
21. Salsifis, Tracorocox Z. involucre simple à
fohioles scarieuses sur les bords.
22. Helminthie, Hezunwrura Juss. involucre dou-
ble, graines striées transversalement.
23. Porcelle, Hypocuæris ZL. involucre un peu
imbriqué, réceptacle paléacé.
24. Scorzonere, ScorzoNERA Z. involucre unbri-
qué, réceptacle nu.
B, Corymbifères, Stigmale non articulé sur le
style, jamais tous les fleurons en languette.
+ SEMI-FLOSCULEUSES, fleurons du centre tu-
buleux, ceux de la circonférence en languette.
* aigrette nulle, réceptacle nu.
25. Paquerette, Bezus ZL. involucre à un rang de
folioles mégales.
26. Leucanthème, Leucanraemum T'ourn. invo-
lucre hémisphérique à plusieurs rangs d’écailles.
27. Matricaire, Marricarra Z. involucre concave
à plusieurs rangs d’écailles obtuses.
28. Souci, CazExpuLA ZL. involucre à deux rangs
d’écailles, les extérieures plus larges.
* * aigrette nulle, réceptacle écailleux.
29. Camomille, Axrneuis L. involucre hémisphé-
rique.
80. Achillée, Acxizzxa L. involucre ovoide.
*** Aigrelle membraneuse.
31. Buphthalme, Burarxaruum L.
*Y#Y# Agrellc pileuse.
32. Arnica, Arnica L.involucre campanulé à fo-
hioles égales, imbriquées sur deux rangs.
A1*
—"198}—
33. Aunée, Ixura L. involucre arrondi à plusieurs
rangs de fohioles inégales.
34. Séneçon, SENECIO T'ourn. involucre cylindri-
que ou conique à folioles appliquées.
35. Solidage, Sozrpaco Z. involucre oblong à plu-
sieurs rangs de foholes égales.
36. Vergerette, EriGerox L. involucre oblong à
plusieurs rangs de folioles inégales.
37. Tussilage, TussiLaco L. involucre cylindrique
à un rang de folioles membraneuses sur les bords.
+ + FLOSCULEUSES des fleurons au centre
et à la circonférence.
* Aigreile nulle.
38. Armoise, ArrEmisiA L. réceptacle ve:u.
** Aigretle paléacée.
39. Bident, Binexs Z. involucre à deux rangs
d’écailles foliacées.
40. Xéranthème, XERANTHEMUM Z'ourn. involucre
à deux rangs d’écailles scarieuses.
* * * Argretle pileuse.
41. Conyse, Conyza Less. involucre à plusieurs
rangs d’écailles imbriquées les extérieures réflé-
chies, réceptacle ponctué ou à fibrilles.
42. Immortelle, Hecycarisum D €. involucre ovoide
à plusieurs rangs d’écailles appliquées, étalées en
étoile à la maturité, réceptacle nu.
43. Filage, Fizaco T'ourn. involucre ovoïde à un
seul rang d’écailles appliquées, réceptacle nu au
centre, écailleux à la circonférence. |
44. Gnaphale, Gnapxarrum Don. involucre ovoide
à plusieurs rangs d’écailles appliquées, réceptacle
nu.
45. Chrysocome, CHrysocoma L. involuere à 2 ou
3 rangs de folioles imbriquées, réceptacle nu con-
vexe.
46. Séneçon, SENECIO (pars) (voyez n° 34).
47. Eupatoire, Euparorrum T'ourn. involucre cy-
lHindrique à folioles peu nombreuses imbriquées, ré-
ceptacle nu, convexe.
Pi PR ohne
+ |
ae ar salés nd 7. «
LS
RES no a à
Li
Poe
— 199-—
C. Carduacées, Shigmate articulé sur le style,
tous les fleurons tubuleux.
+ Aigrelte nulle.
48. Echinops, Ecanors L. fleurs toutes fertiles.
49. Centaurée, CenraureA (voyez plus bas, n° 55).
+ + Aigreile pileuse.
* Poils non soudés en anneau à la base.
50. Stéhéline, Srœnezina D C. involucre cylin-
drique, aigrette rameuse.
51. Serratule, SerraruzA L. involucre ovoïde, 1m-
briquée d’écailles foliacées. |
52. Cardoncelle, CarpuncezLus Adans. mvolucre
subeylindrique à écailles appendiculées.
53. Bardane, Lappa Tourn. involucre globuleux à
écailles crochues au sommet.
54. Kentrophylle, KewrropayzLum Cass. imvolucre
épineux, aigrettes doubles au centre, nulles à la
circonférence.
55. Centaurée, Cexraurea L. involucre à écailles
ciliées ou scarieuses ou épineuses, fleurs du centre
fertiles, celles de la circonférence stériles.
** Poils soudés en anneau à la base.
56. Onoporde, Oxopornox Vaill. réceptacle al-
véolé, alvéoles a bords membraneux.
57. Chardon, Carouus L. réceptacle paléacé.
+++ aigrette plumeuse.
58. Cirse, Crrsrum T'ourn. aigrette à poils soudés
en anneau à la base, involucre épineux.
59. Carline, Cara T'ourn. involucre à écailles
imbriquées, les extérieures foliacées, dentées-épi- :
neuses, les intérieures scarieuses.
60. Artichaud, Cyxara Vaill. réceptacle charnu,
fibrillifère, imvolucre à écailles épineuses au sommet.
61. Leuzée, Leuzea D C. involucre à écailles élar-
gies au sommet en un appendice scarieux, récepta-
cle muni de paillettes linéaires.
62. Galactite, Garacrires Mæœnch. imvolucre à
écailles imbriquées spinuleuses, réceptacle muni de
quelques fibrilles caduques. |
— 200 —
1. Lampsane, Lampsaxa L.
L. commune, L. Commuxis, L. c. c. Jardins, ter-
tres E.
2. Arnoséride, Aroseris Gaërin.
A. naine, À. Pusizca Gaërin. c. à Garaison E.
3. Rhagadiole, RHacanrous Tourn.
R. étoilé, R. Srezcarus Gaërin. c. c. champscul-
tivés, surtout dans les terrains calcaires E.
4. Drépanie, DrepanrA J'uss.
D. barbue, D. BarBara Desf. c. dans les terrains
boulbéneux et sablonneux KE. A.
5. Laiteron, Soxcaus Z.
L. des potagers, S. Oreraceus ZL. involucre gla-
bre, feuilles glauques, c.c.c. jardins, champs
PHPXA
L. rude, S. Asper Vall. feuilles bordées de als
roides et spinuleux, r. les champs en jachère, Beau-
lieu, près d’Auch E.
L. des champs, S. Arvensis Z. imvolucre garni de
poils glanduleux, c. c. c. champs E. A.
6. Prénanthe, PRENANTHES L.
P. paniculée, P. Panicuzara Mœnch. tige bien
feuillée, fleurs jaunes, c. les champs E.
7. Crépide, Creris L.
C. verdâtre, C. Virens Vull. tige et feuilles gla-
bres, c. c.c. les champs, prés, ete. A.
Var. Difjusa, tiges nombreuses couchées à la base,
c. c. c. prés et autres lieux frais A.
d 8. Epervière, Hreracium L.
À, Tige nue ou presque nue.
E. piloselle, H. Prroserca L. feuilles blanches
en dessous, une seule fleur, c. c. c. le long des che-
mins P.E. A.
E. auricule, H. Auricura L. feuilles vertes des
deux côtés, une petite feuille vers le bas de la tige
souvent mutiflore, r. les lieux humides, Auch, Lec-
toure, c. dans l’Armagnac E.
— 201 —
| B, Tige feuillée.
E. des murs, H. Muroruu Z,. une rosette de feuil-
les radicales avec une seule sur la tige, c. c. les bois
E.
E. des savoyards, H. Sasaupux L. tige pileuse,
droite et ferme, feuilles inférieures ovales-oblon-
gues, les supérieures presque amplexicaules cour-
tes et glabres, c. les bois E,
E. en ombelle, H. Umuseccarum ZL. feuilles lancéo-
lées-linéaires éparses dentées, fleurs en ombelle,
c. les bois E. A.
9. Andryale, AxpryarA Z.
A. sinuée, À. Sinuara Z.. feuilles molles, tomen-
teuses sinuées (A. sinuata L.) ou entières (A. inie-
- grifoha L.), c.c. les vignes E. A.
10. Ptérothèque, Preroreca Cass.
P. de Nîmes, P. Nemaucexsis L. hampes nues
ordinairement multiflores, fleurs Jaunes, c.c.c. Res
terrains calcaires P. RTE
11. Cupidone, CaraxaxcnEe T'ourn.
C. bleue, C. CæœruLEa ZL. R.R.R. environs de Sa-
matan ? E.
12. Chicorée, Crcxorrum Z.
C. sauvage, C. Ixrysus L. c. c.c. partout E. A.
13. Pissenht, Taraxacum Juss.
P. commun, T. Orricrvxare Wig. feuilles ronc1-
nées à lobes triangulaires, c. c.c. partout P. E. A.
P. lisse, T. Lzævicarum D C. feuilles roncinées
pinnatifides à lobes lancéolés linéaires, c. les lieux
secs E.
P. des marais, T. Parusrre D C. feuilles lisses
et très glabres oblongues ou linéaires, c. les lieux
humides, les bords des étangs dans l’Armagnac
E. A.
14. Laitue, Lacruca Z.
L. à feuilles de saule, L. Sarrexa ZL. feuilles in-
férieures pinnatifides, les supérieures sagittées li-
néaires, ©. les champs, les vignes E.
L. scarole, L. Scarrora Z. feuilles pinnatifides,
verticales et aiguës, c. bords des champs E.
— 202 —
L. vireuse, L. Vrrosa Z. fewulles horizontales,
ovales, dentées, obtuses, c. bords des chemins E.
15. Chondrille, CaoxprirrA L.
C. joncée, C. Juncea L. c.c. champs E. A.
16. Barkhausie, BarkaausrA WMœnch.
B. à feuilles de pissenlit, B. Taraxrrorra D C.
une rosette de grandes feuilles à la base, tige peu
feuillée rameuse, fleurs nombreuses jaunes, c. c. c.
partout E. |
17. Thrincie, Tarincra Roth.
T. hénissée, T. Hrrra Roth, c. c.c. les chemuns,
les prés E A.
18. Léontodon, LEonronow.
L. d'automne, L. Aurumnarzts L. hampe rameuse,
glabre ou à poils simples, fleurs dressées, c. c. les
champs, les chenuns E. A.
L. hérissé, L. Hisprnuu L. hampe simple, poilue,
à poils bi ou trifurqués, fleur penchée avant l’épa-
nouissement, c.c. les prés, les lieux frais E. A.
19. Picride, Prcris L.
, "A .. . .
P. éperviere, P. Hreracroïnes L. c, c. c. lieux in-
cultes E. A.
20. Podosperme, Ponosreruum D C.
P. lacimié, P. Lacinrarum D C. c.c. les tertres au
midi E. |
21. Salsifis, Tracopocon L.
À, Pédoncules non renflés au sommet.
S. des prés, T. Prarensis Z. feuilles linéaires acu-
minées onduleuses, fleurs jaunes, c. les prés E.
S. à feuilles de safran, T. Crocrrourus L. feuilles
radicales linéaires et étroites, fleurs extérieures viola-
“cées celles du centre Jaunes, r. les friches herbeuses
à Clairefontaine, Pavie, Auterive, ete. E. :
B, Pédoncules renflés en massue au sommet.
S. à feuilles de porreau, T. Porrrrourus Z. fleurs
d’un violet bleuâtre; — cultivé, souvent spontané
dans les prairies, ou au bord des chemins E.
S. élevé, T. Musor, Jacq. fleurs jaunes, fruits
d’un tiers plus courts que le bec qui les surmonte,
c. c. les prairies E. Qi
dt. ma. Lans. led er Se D RS cent oo dte = D. dot se à di nn in af di
— 203 —
22. Helminthie, HezuiNrHrA J'uss.
H. échioïde, H. Ecxroïpes Gaertn.,c.c.c. champs,
lieux incultes, etc. E. A.
23. Porcelle, Hyrocaæris ZL.
H. à longue racine, H. Ranrcara Z. feuilles raides
et hérissées, c, c.c. les prés, les vignes, les bords
des champs E. A.
H. glabre, H. Grasra L. feuilles lisses et presque
glabres, c. dans l’Armagnac, les bords de l’Adour
E. A.
24. Scorzonère, SCORZONERA L. -
S. naine, S. Humiis ZL., R. R. R. trouvée deux fois
au bois d'Auch, 8. dans l’Armagnac bois et prairies,
au Lin, à Barbotan, Garaison E.
| 25. Paquerette, Bezus Z.
P. vivace, B. Perennis L. c. c. c. partout-P.E. A.
26. Leucanthôme, LeucanrHemum T'ourn.
L. commun, L. Vuzaare Lam. tige simple, feuil-
les inférieures en rosette, ovales spathulées, dentées
plus ou moins profondément ainsi que celles de la
tige, c. c. c. prés, champs, etc. E. A.
L. official, L. Parrenium Gren. et Godr. tige
rameuse, feuilles inférieures et supérieures pinnati-
séquées, r. les vieux murs à Auch, Fleurance, Lec-
toure, c. dans un champ à Marsolan (1856) E.
27. Matricaire, MarrrcarrA L.
M. chamonulle, M. CHamourzra L. akènes (fruits)
jaunâtre à 5 côtes filiformes, c. c. c. moissons E. A.
M. inodore, M. Ixopora Z. akènes d’un brun noi-
râtre à 3 côtes blanches et saillantes, c. les terres
légères E. A.
28. Souci, CALENDULA L,.
S. des champs, C. Avensis Z. graines du centre
à nacelle, celles du pourtour lancéolées, fleurs Jau -
nes, c. c. les terrains sablonneux à Gimont, à Con-
dom, etc. P. A.
29. Chamomulle, ANrHEmIs L.
C. puante, A. Corura L. akènes à 10 côtes tuber-
culeuses, plante à odeur fétide, c. c. c. les champs
E. A
— 204 —
30. Achillée, Acxrzæa L.
A. millefeuille, A. Micerorru» L. feuilles à divi-
sions linéaires, c. c. c. partout E. À. — Var. à fleurs
rouges, R. dans l’Armagnac.
À. ptarmique, A. Praruica L. feuilles fortement
dentées en scie, 8. r. r. les prés à Bellegarde E.
31. Buphthalme, Bupxraazmum L.
B. épineux, B. Spixosum L. involucre à folioles
ans. étalées, épineuses, c. c. les tertres secs au
midi E.
32. Arnica, ARNICA L.
A. de montagne, A. Monraxa L. feuilles ovales
entières les caulinaires opposées, fleurs jaunes très
grandes, r. les landes fraiches, c. dans une lande au
Lin E.
33. Aunée, Ixura L.
À, Demi-fleurons presque nuls.
À. pulicaire, I. Puricarra L. tige droite pani-
culée, feuilles ondulées, fleurs globuleuses petites,
c. les lieux humides E. A.
B, Demi-fleurons à grande languette.
À. dysentérique, I. Dysenrerica L. tige panicu-
lée à rameaux inférieurs étalés, feuilles amplexi-
caules tomenteuses en dessous, c. c. c. bord des
eaux E. A.
À. à larges feuilles, I. Herenrum L. feuilles tres
amples, les inférieures de 50 à 70 centimètres, R.
les prairies à Montégut, près d'Auch, à Marso-
lan E.
À. à feuilles de saule, I. Sarrcva L. feuilles pe-
tites, glabres, Rr. lisières herbeuses des bois, à Xain-
trailles près Gimont, à Clairefontaine près d’Auch E.
34. Séneçon, SENECIO L.
À, Capitules sans demi-fleurons.
S. commun, S. VurGaris L. c. c. c. partout.
B, Capitules à demi-fleurons, rayons roulés
_ en dessous.
S. des bois, S. Syzvaricus Z. feuilles non vis-
queuses, c. les bois de pins E.
PS à SR TT
e /
RE HE
RENE SE Sd ie de ne à ‘à
és
— 205 —
S. visqueux, S. Viscosus Z. fewulles visqueuses,
r. les bords de l’Adour E.
C, Capitules à demi-fleurons, rayons planes.
S. à feuilles de Roquette, S. Erucærozrus L. invo-
lucre velu oucotonneux, c.c. c. les tertres, les bords
des ruisseaux E. A.
S. jacobée, S. Jacosxa Z. involucre glabre, grai-
nes velues, c. c. c. les prés E.
S. aquatique, S. Aquaricus Z. involucre glabre,
graines glabres, c. les prés humides dans l’Arma-
gnac E.
35. Solidage, SoripaGo Z.
S. verge d'or, S. VIrGa AUREA L. fleurs en pani-
cule d’un jaune d’or, c. les bois et les landes À.
36. Vergerette, ERIGERON L.
V. acre, E. Acre ZL. tige velue, rameuse dès la
base, c. les eux secs A.
V. puante, E. GraveoLens L. tige visqueuse, ra-
meuse, pyramidale, c.c.c. les champs boulbé-
neux A.
V. du Canada, E. Canapexse L. tige hérissée, ra-
meuse dans le haut seulement, c. c. c. les lieux
sablonneux A.
37. Tussilage, Tussizaco L.
T. pas d'âne, T. Farrara Z. fleurs jaunes, c. c. c.
les terres humides H. P.
T. odorant, T.Fracranxs V1//b. (Petasites Tourn.)
fleurs d’un blanc rosé à odeur de vanille, r. autour
des habitations, Subspontané, Beaulieu près d’Auch,
Marignan, Montiort H.
38. Armoise, ARTEMISIA L.
A. commune, À. Vurcaris L. feuilles pinnatifides
à lobes lancéolés, blanches en dessous, r. autour
des habitations Lectoure, Gimont, Auch E. A.
À. absinthe, A. Agpsinrmium Z. feuilles pinnati-
fides à lobes linéaires, fleurs pendantes, r. R. R. les
rochers de l'hôpital à Lectoure E.
39. Bident, Binexs L.
B. tripartite, B. TriparrirA L. calathides non pen-
_—. après la floraison, c. c. au bord des eaux
— 206 —
B. penché, B. Cerxua L. calathides penchées après
la floraison, c. c. bords de l’Adour et tout l’Arma-
gnac, au bord des eaux E. A. |
40. Xeranthème, XERANTHEMUM T'ourn.
X. cylindracé, X. Cyripraceuu Sibth. involucre
peu ouvert, c. c. c. les champs arides E.
41. Conyze, Coxvza Less.
C. squarreuse, C. Squarrosa L. involucre squar-
reux, c. les eux secs E,
42. Immortelle, Heucarysum D C.
I. jaune, H. Srzcxas D C. feuilles étroites, li-
néaires, calathides en tête d’un Jaune doré, c. les
friches arides E,.
43. Filage, Firaco Tourn.
À, Feuilles lancéolées.
F. d'Allemagne, F. Germanica L. involucre à 5
angles peu prononcés, c. c. c. les champs, les vz.
gnes, E.
F. de Jussieu, F. Jussiær Coss. et (erm. imvolucre
A
à 5 angles aigus, c. les lieux cultivés E.
B, Feuilles linéaires.
F. de France, F. Gazruica L. feuilles florales su-
bulées plus longues ge les fleurs, c. c. les champs,
les vignes, dans les boulbènes E.
.. F. de montagne, F. Moxraxa L. feuilles florales.
plus courtes que les fleurs, r. à Garaison E,
F. des champs, F. Anrvensis L. feuilles florales
égalant les fleurs, c. à Garaison E. |
44, Gnaphale, GNapxazium Don.
G. blanc jaunâtre, G. Lureo-acBum L. capitules
non feuillés, c. c. les lieux humides E. A.
G. des marais, G. Uziarnosum L. capitules entre-
mêlés de feuilles, c. c. les lieux marécageux E. A.
45. Chrysocome, CHrysocoma L.
C. linosiride, C. Lanosrris L. les friches arides ?
47. Eupatoire, Evrarorum Tourn.
E. chanvrin, E. Canxasnum L. feuilles D
palmatilobées, c. c. bord des ruisseaux E. A.
— 907 —.
48. Echinops, Ecvors L.
E. à têtes rondes, E. Srxxrocepaarus L. fewilles
hsses en dessus, fleur d’un bleu céleste, R. R. R.
à Marsolan, sous les rochers au midi. E.
E. nitro, E. Rrrro L. feuilles rudes en dessus,
fleurs d’un blanc bleuâtre, R. R. R. trouvé une fois
aux environs de Montfort E.
49. Centaurée, Cexraurea L. Voir plus bas, n° 55.
50. Stæhéline, STÆHELINA L.
S. douteuse, S. Dugra L. suffrutescente, invo-
lucre à écailles rougeâtres, r. les friches arides à
Gimont, à Roquelaure, à Auch, Simorre, etc. E,
51. Serratule, SerrAruLA L.
S. des teinturiers, S. TinxcrorrA L. feuilles vertes,
finement dentées en scie, fleurs jaunes, c. les bois,
et les landes de l’Armagnac E. A.
52. Cardoncelle, CarpuxcezLus À dans.
C. sans piquants, C. Mrrissmus D C. une rosette
de feuilles avec une ou plusieurs tiges très courtes,
fleurs bleues, c. les friches herbeuses à Auch E.
53. Bardane, Lappa T'ourn.
B. majeure, L. Mao Gaerln. capitules de la gros-
seur d’une petite noix à écailles plus courtes que les
fleurs, r. à Sarcos, aux environs de Lombez E. A.
B. mineure, L. Mixor D C. capitule deux fois
plus petits, à écailles plus longues que les fleurs,
c. c. autour des habitations E. A.
54. Kentrophylle, Kexrropayziun Cass.
K. jaune, K. Lureum Cass. feuilles et Imvolucre
épineux, fleurs jaunes, c. tertres au midi E.
55. Centaurée, CENTAUREA L..
À, Involucre sans épines, fleurs bleues.
C. bleuet, C. Cyanus L. fleurs bleues, c. c. c. les
moissons E.
B, Involucre sans épines, fleurs purpurines
* fruit à aigrettes.
C. noire, C. Nicra L. capitules grands, involucre
à écailles entièrement cachées par les appendices,
c. les prairies de la plaine de l’Adour E,. A.
— 208 —
C, de Debeaux, C. Desrauxrr Gren. et Godr. ca-
pitules petits, involucre à écailles non entièrement
cachées par les appendices, c. c. les bois E. A.
C. scabieuse, C. Scarrosa L. capitules gros, écail-
les munies d’une large bordure noire, c. c. les mois-
sons E.
++ Fruit sans aigreltes.
C. noirâtre, C. Nicrescexs W2lld. écailles bordées
de cils flexueux et réguliers, c. les prés, les bois
E. A.
C. amère, C. Amara L. appendices des écailles
déchirées au sommet, rameaux grêles, allongés, c.
les lieux secs et arides des coteaux E. A.
C. jacée, C. Jacra L. appendices des écailles fran-
gés, rameaux Courts et épais, R. les prairies? E. A.
B, ZInvolucre épineux.
C. chaussetrape, C. Carcrrrapa L. fleurs rouges,
rarement blanches, c. c. c. les chemins E. A.
C. solstitiale, C. Socsrrrrauis L. fleurs jaunes, c.
les champs à Condom, r. Gimont E. A.
56. Onoporde, Oxoporpon Val.
O. Acanthe, O. Acanræium L. c.c.c. les tertres
au midi E.
57. Chardon, Carpuus L..
À, Feuilles non décurrentes.
C. Marie, C. Marranus L.{(Silybum Vail.) feuilles
de la rosette grandes et maculées de blanc, capitules
très gros, très fortement épineux, c.c. c. les tertres
au midi à Lectoure E. |
B. Feuilles décurrentes.
C. à petites fleurs, C. TenvrrLorus L. capitules
très petits réunis en grand nombre, c. c. bord des
chemins E.
C. acanthoïde, C. Acaxraomnes L. capitules moyens
le plus souvent solitaires et dressés, c. c. c. les
champs E.
C. à grosses têtes, C. Macrocernazus St-Am.
capitules gros, solitaires et penchés, c. graviers de
l’Adour, c. c. c. la chaussée de Riscle E. — Je crois
que À C. MacrocerxaLus St-Am. n’est pas le C. Nu-
TANS L. |
Sn nn oi à
a:
LS 7 *
L te r
2
— 209 —
58. Cirse, Crrsium T'ourn.
À, Feuilles décurrentes.
C. des marais, C. Pazusrre Scop. capitules petits
et agglomérés, c. bords des ruisseaux E.
C. lancéolé, C. Laxcrorarum Scop. capitules très
gros ovoides, c. les bords des routes, des prés E. A.
B, Feuilles non décurrentes.
C. eriophore, C. Erropaorum Scop. capitules tres
ros laineux, c. c. bords des ruisseaux, des champs,
es prés E. A.
C. des champs, C. Arvense Scop. capitules ag-
glomérés petits, tige élevée, c. c. c. les champs E. A.
C. sans tige, C. Acauze All. capitules moyens,
plusieurs sur une même rosette, tige presque nulle
ou courte, c. friches herbeuses E. A.
C. anglais, C. Axcricux Lob. capitule solitaire au
sommet de la tige, feuilles blanches tomenteuses en
dessous, r. les prés humides de l’Armagnac, Ca-
zaubon, Barbotan, Manciet, etc. E.
59. Carline, CarziNA T'ourn.
C. commune, C. Vurcaris L. feuilles velues en
dessous, fleurs jaunes, c. c.c. les friches, les bois
secs E. A.
C. Corymbeuse, C. Coryusos4a L. feuilles glabres
en dessous, fleurs jaunes, mêmes lieux A ?
60. Artichaud, Cynara Vaull.
A. sauvage, C. Carpuxcuzus Z. feuilles très épi-
neuses, involucre très épineux, fleurs bleues, r. les
heux arides, au midi, à Gimont, Lahas, Auch E.
61. Leuzée, Leuzra D C.
L. conifère, L. Conrrera D C. feuilles blanches
en dessous, capitules assez gros ovoïdes etinermes,
». les friches à Gimont, Auch, Clairefontaine, Pavie,
coteaux de la Lauze, etc. E.
62. Galactite, Gazacrires Mœnch.
G. tomenteuse, G. Tomenrosa Mœnch. tige ra-
meuse très flonifere, fleurs d’un beau rouge, feuilles
blanches, c. c. c. le long des chemins et tertres au
midi E.
12
— 910 —
XLIV. AMBROSIACÉES Link.
Lampourde, Xaxraiu Z.. fleurs monoïques, 5 éta-
mines, fruit sec renfermé dans l’involucre épineux
ou hérissé de pointes.
À, Tige épineuse.
L. épineuse, X. Srnosum L. tige armée d’aiguil-
lons disposés 3 à 3, R.R.Rr. à Gimont près de la
chapelle de Cahuzac E. A.
À, Tige inerme.
L. commune, X. Srrumarium Z.. feuilles cordifor-
mes à la base, fruits ovales hérissés, les deux ai-
guillons terminaux droits, c. c.les champs, les vi-
gnes, etc. E. A:
L. à gros fruit, X. Macrocarpum D. C. feuilles
cunéiformes à la base, fruits oblongs hérissés de
pointes recourbées, les deux aiguillons terminaux
divariqués, recourbés en hameçon, c. c. c. sur les
graviers de la Garonne.—Je crois l’avoir trouvé dans
des vignes près de Lectoure; mais n'ayant pas con-
Ne si échantillons, je n’en suis pas entièrement
sûr E. A. |
XLV. LOBÉLIACÉES Juss.
Lobélie, LoBerra L.
L. brûlante, L. Urexs L. c. les landes humides
de l’Armagnac, la lande de Pavie, près d’Auch,
XLVI. CAMPANULACÉES Juss.
1. Jasione, Jasione L. corolle à 5 divisions hi-
néaires, stigmates très courts.
2. Raïiponce, Payreuma L. corolle à 5 divisions h-
uéaires, stigmates filiformes.
3. Prismatocarpe, Prisuarocarpus L’Hér. corolle
en roue à 5 lobes courts.
" Campanule, Campanura L. corolle en cloche à
5 lobes.
PR T ANS Ne PT Ce NES IT EST ST
de É à sénihs
LOTO 2
SES
Re 14 SE
— 211 —
1. Jasione, JastoNE L.
J. de montagne, J. Moxraxa L. c. les bois, les
landes de l’Armagnac, r. les bois de Roquelaure
E. A.
2. Raiponce, Payreuma L.
R. en épi, P. Sricara L. c. les bois humides P. E.
3. Prismatocarpe, Prismarocarpus L’Her.
Li LA Tr - - L2
P. miroir de Vénus, P. Srecurux L’Hor. divisions
du calice de la longueur de la corolle, c. c. les
champs E.
Fig. 16.
P. hybride, P. Hyprus L’Her. divisions du ca-
lee plus longues que la corolle, c. les champs E.
4. Campanule, C'ampanura L.
À, Un appendice du calice réfléchi sur le tube.
C. agoglomérée, C. GLomerara L. fleurs entête au
sonfmet de la tige, c. c.les bois, les lieux secs E. A.
Fig. 16. — Jasione montana: a fleur entière; — b coupe
Jongitudinale de la fleur: — € coupe transversale de l'ovaire; —
d fruit dont on a détaché deux des divisions calicinales; —
e graine.
— 919 —
B, Calice sans appendice réfléchi sur le tube.
+ capsule penchée s’ouvrant à la base. -
C. gantellée, C. Tracxerium L. tige hérissée an-
guleuse, divisions du calice lancéolées ou linéaires,
c. les bois E.
C. à feuilles rondes, C. Rorunprrozra L. tige gla-
bre, R. R. R. trouvée en 1839 abondante le long des
murs et sur un perron du séminaire à Auch, un seul
échantillon retrouvé en 1867 E,
+ capsule dressée s’ouvrant vers le milieu
ou près du sommet.
C. raiponce, C. Rapuncuzus L. tige arrondie, can-
nellée, feuilles dentées, c. les revers des, fossés,
des tertres E.
C. à feuilles de pêcher, C. Persrcrro1rA tige ar-
rondie, feuilles entières linéaires, allongées, R. R.
l’'Armagnac, les revers des tertres des landes E.
C. étalée, C. Parura L. tige anguleuse, hérissée
sur les angles de poils dirigés vers le bas, c. c. les
bois E. A.
B, Capsules s'ouvrant par des valves.
C. à feuilles de lierre, C. Hxpreracea L. (Wahlem-
bergia Schrad) tiges débiles couchées, pédoncules
plus longs que les feuilles cordiformes anguleuses
délicates et glabres, r. r. l’Armagnac, au Lin, à
Mauléon, Barbotan, etc. E. A.
XLVII. ERICACÉES Juss.
1. Callune, Cazzuxa Salisb. corolle plus courte
que le calice. e
2. Bruyère, Erica ZL. corolle plus longue que le
calice.
1. Callune, Cazzuxa Salisb.
C. vulgaire, C. Vurcaris Salisb. feuilles très peti-
tes imbriquées sur quatre rangs, c. c. c. les bois
E. A.
2. Bruyère, Erica L. >
À, Feuilles cilides.
B. à tête, E. Trrraux L. feuilles linéraires 3 à 8
ou 4 à 4 cihées, corolles ovales, fleurs en tête, ©. c.
les landes dans l’Armagnac E. A.
— 913 —
B. cihée, E. Crrranis Z. feuilles subovales 3 à 3
ou 4 à 4 ciliées, corolle ovale allongée, fleurs en
grappe unilatérale, c. c. les landes et les bois de
‘Armagnac E. A.
B, Feuilles non ciliées.
B. vagabonde, E. Vacaxs Z. corolle rosée ou rou-
getre, étamines saillantes, anthères non aristées,
c, c. c. les bois, les friches des coteaux E. A.
B. à balais, E. Scoparra Z. corolle d’un blanc
verdâtre campanulée et globuleuse, étamines non
sallantes, anthères non aristées, c. c. les bois, les
landes E.
B. Cendrée, E. Crxerea Z. corolle ovoide-urcéo-
lée, étamines non saillantes,anthères aristées, c. c.c:
les landes, les bois boulbéneux E. A.
XLVII (bis). VACCINIÉES D. C.
Airelle, Vaccrxium Z.
A. myrtlle, V. Myrricrus L. baie d’un noir violet,
pruineuse, acidulée, c. les bois à Garaison E. C’est
es
sa limite inférieure.
XLVIII. MONOTROPÉES Nuit.
Monotrope, Moxorrapa ZL. fruit capsulaire à 4-5
loges à un grand nombre de graines.
. M. sucepin, M. Hyprorrrys Boiss. plante grasse
Jaunâtre à écailles brunes, parasite sur les racines
des arbres et surtout sur celles des pins, Rr. dans
l’'Armagnac, Garaison E.
XLIX. JASMINÉES Juss.
1. Jasmin, Jasunum T'ourn. corolle 5-fide.
2. Philaria, Parzzyrea T'ourn. corolle 4-fide, fruit
monosperme.
3. Troëne, Lrcusrrum T'ourn. corolle 4-fide, baïe
à 4 graines.
4. Frène, Fraxinus T'ourn. une capsule ailée
(Samare) pour fruit.
19*
— 214 —
1. Jasmin, Jasmnum Tourn.
J. frutescent, J. Fruricans ZL. fleurs Jaunes, r. les
vieux murs à Lectoure E.
2. Philanis, Phillyrea T'ourn.
P. moyen, P. Men Z. feuilles ovales lancéolées,
dentées, r. contreforts du clocher et de l’église à
Lectoure.
3. Troëne, Lacusrrum T'ourn.
T. commun, L. Vurcare Z. fleurs blanches en
thyrse au sommet des rameaux, c. c. les haies E.
4. Frène, Fraxnus T'ourn.
F. élevé, F. Excersior L. grand arbre à bour-
ee noirs et feuilles opposées à 9-13 foholes, c. les
ois, les haies P.
L. APOCYNÉES Juss.
1. Dompte venin, Vinceroxicum Wænch corolle en
roue, graine aigrettée.
2. Pervenche, Vixca Z. corolle en coupe, graine
sans aigrette.
1. Dompte venin, Vixceroxicumu Mœnch.
D. officinal, V. Orricivaze Mœnch, fleurs axillai-
res formant par leur ensemble une grappe feuillée,
c. les bois E.
2. Pervenche, Vixca Z.
P. mineure, V. Minor ZL. calice à divisions plus
courtes que le tube de la corolle, c. les bois P.E.
P. majeure, V. Mayor ZL. calice à divisions H-
néaires égalant au moins le tube de la corolle, c. au-
tour des habitations, r. les bois à Escornebœuf P.
LI. GENTIANÉES Juss.
A, Capsule uniloculaire.
1. Gentiane, Genrrana Z.. calice à 4-10 divisions,
style nul.
2. Chlore, Curora L. calice à 6-8 divisions, style
filforme.
3. Menyanthe, Mexyanrues T'ourn. calice à 5 di-
visions, style fiiforme.
Etat É M fité a Dar
— 915 —
B, Capsule biloculare. 5440
4. Erythrée, ErrrarœA Ren. calice à 5 divisions.
5. Cicindie, Crcrxnra Adans calice à 4 divisions.
1. Gentiane, GENrIANA Z.
G. des bois, G. Pxeumonaxre ZL. fleurs bleues,
grandes, feuilles lancéolées-linéaires, ce. les landes,
les bois A.
2. Chlore, Cuzora Z.
C. perfoliée, C. Perrorrara ZL. feuilles perfoliées,
fleurs jaune-orangées, c. les lieux incultes E.
3. Menyanthe, MexyantTHes Tourn.
M. trifolié, M. Trirorrara L. fleurs pédicellées
en grappes, feuilles trifoliées, plante aquatique,
c. marais de Garaison E.
4. Erythrée, Eryrarœa Aen.
E. mignonne, Ë. Purcnezca Horn fleurs longue-
ment pédicellées en cime dichothome, c. les prés
humides E,. A.
E. petite centaurée, E. Cexraurium Pers. fleurs
brièvement pédicellées en corymbe, c.c. les prés,
les champs, les bois E. A.
4. Cicendie, Crcrxpra A dans.
C. fiiforme, C. Frrrrormis Delarbr. calice à 4 dents
trangulaires, fleurs d’un jaune vif, R. R. champs
arides au Lin E.
C. pusille, C. Pusicra Griseb. calice à 4 divisions
tres profondes, r. r. les moissons à Seissan E.
LIL. CONVOLVULACÉES Juss.
Liseron, Convorvuzus L. corolle à 5 plis.
A, Tiges volubiles.
L. des haies, C. Seprum L. feuilles sagittées, lo-
bes de la base tronquées, c. c. les haies E.
L. des champs, C. Anvexsis L. feuilles sagittées,
lobes de la base aigus, c. c. c. les champs E.
B, Tiges non volubiles.
L. cantabre, C. Caxraprica L. tige subligneuse à
la base, Rr. R. une friche au-dessus d’Auterive, fri-
che à Cassagne près Condom E.
— 216 —
LI. CUSCUTÉES Coss. et Germ.
Cuscute, Cuscura T'ourn.
A, Stigmates aiqus ou en massue.
_C. d'Europe, C. EvropœæA L. calice à lobes arron-
dis, r. heux incultes, sur les orties à Lectoure E.
C. du Thym, C. Errrayuuw L. calice à lobes aigus
étalés au sommet, c. c. c. sur diverses plantes, le
Serpolet, les Dorychnies, etc., dans les friches E.
C. du trèfle, C. Trrroz Babingt. calice à lobes
acuminés appliqués sur la corolle, c. c. dans les
champs de trefle qu'elle infeste E.
B, Stigmales globuleux.
C. corymbeuse, C. Corrmsosa À. et Pav. tiges
rameuses, de couleur jaunâtre, c. sur la luzerne
cultivée qu’elle dévore E.
LIV. BORRAGINÉES Juss.
A, Gorge de la corolle nue.
1. Héliotrope, Hécrorrorrum L. corolle à 5 lobes
séparés par 5 petites dents.
2. Vipérinme, Ecxum L. corolle irrégulière à 5
lobes inégaux.
3. Pulmonaire, Puruoxarra T'ourn. corolle régu-
lière, calice à 5.1obes peu profonds.
4 S , A
4. Grémil, Lrraosperuux T'ourn. corolle réguliere,
calice à 5 divisions très profondes.
B, Gorge de la corolle munie d’'appendices.
5. Consoude, Sympayrum T'ourn. corolle en clo-
che.
6. Buglosse, Axcuusa L. corolle en entonnoir à
tube droit, stygmate bifide.
7. Lycopside, Lxcopsis L. corolle en entonnoir à
tube recourbé. :
8. Myosotis, Myosoris L. corolle hippocrateri-
forme. |
9. Cynoglosse, Cynoccossum Tourn. corolle en
entonnoir, fruits déprimés, hérissés.
10. Echinosperme, Ecxinospermum Swartz, co-
je
rolle hippocrateriforme, fruits triquètres hérissés
sur les angles.
1. Héhotrope, Herrorroprum L.
H. d'Europe, H. Europœux L.tige rameuse, grap-
pes unilatérales, c. c. les champs E. A.
2. Vipérine, Ecxrux L.
V. commune, E. Vurçare Z. tige fortement tu-
berculeuse hérissée, fleurs purpurines bleues ou
blanches, c. c. c. partout E. À.
V. d'Itahe, E. Irarrcum L. tige rameuse exacte-
ment pyramidale, fleurs petites, couleur de chair,
_R. La Testere et Lavacant près d'Auch, les bords
de l’Adour E.
V. à feuilles de plantain, E. PranraGINeum L. tige
velue peu hérissée, fleurs grandes d’un violet foncé,
R.R. R. au Lin, dans la haute plaine de l’Adour E. A.
Fig. 17. — Borrago officinalis: a fleur; — b pisüil fendu
longitudinalement avec une portion de la corolle et une étamine;
— f fruit; — d l'un des carpelles frais; — c le même fendu lon-
gitudinalement; — e l'un des carpelles sec, avec la graine fendue
longitudinalement,
— 218 —
3. Pulmonaire, Puzmonarra T'ourn.
P. à feuilles étroites, P. Axcusrrrocra L. feuilles
radicales linéaires lancéolées très allongées, c. le
long des tertres des landes de l’Armagnac P.
P. tubéreuse, P, Tuserosa Schrank. feuilles ra-
dicales et celles des jets stériles ovales-lancéolées,
atténuées en pétiole, c. c. c. les bois P.
P. officmale, P. Orricinaus ZL. feuilles radicales
et celles des jets stériles, largement ovales cordifor-
mes ou subcordiformes à la base, souvent maculées
de blanc, Rr. bois rocailleux et frais des environs
d’Auch, de Lectoure, ete. P.
4. Grémil, Lirnxospermum T'ourn.
G. officinal, L. Orricinase, feuilles à nervures la-
térales très saillantes, fleurs d’un blanc-jaunûâtre,
c. c. bords des chemins, bois, ete. E. |
G. des champs, L. Arvense Z. feuilles sans ner-
vures latérales saillantes, fleurs blanches, c. c. c:
les champs P. E.
G. pourpre-bleu, L. Purrureo-CœrcLEeux L. fleurs
bleues ou purpurines violacées, c. les bois, les
haies P.E.
5. Consoude, Symupayrum T'ourn.
C. tubéreuse, S. Tuserosum L. racine fibroso-tu-
béreuse, fleurs jaunâtres, c. le long des ruisseaux,
les bois P.
6. Buglosse, Axcausa L.
B. d'Italie, A. Irazrca Retz tige dressée rameuse,
fleurs d’un beau bleu, c.c. les champs E.
7. Lycopside, Lycopsis £.
L. des champs, L. Anvensis Z. tiges hérissées,
rameuses, c. les champs Gimont.
8. Myosotis, Myosoris L.
À, Calice à poils étalés et crochus dans le bas,
+ Ouvert à la maturité.
M. hispide, M. Hispina Schlecht. c. c. champs
sablonneux de l’Armagnac E.
++ Calice fermé à la maturité.
M. versicolore, M. Versicoror Pers. pédicelles
bien étalés bien plus courts que le calice, c. c. c. les
pelouses P.E,
.
(
|
|
3
— 219 —
M. intermédiaire, M. Ixrerwenra Link. pédicelles
étalés plus longs que le calice, c. c. c. les haies E.
M. des bois, M. Syzvarica 7 mb pédicelles étalés
beaucoup plus longs que le calice, c. les bois hu-
mides E.
M. raide, M. Srricra Zink. pédicelles dressés
bien plus courts que le calice, c. champs, et landes
de l’Armagnac E.
B, Calice à poils appliqués non crochus au
sommet.
M. des marais, M Parusrris Waith., c. c. bords
des ruisseaux et des marais E.
9. Cynoglosse, Cynocrossum T'ourn.
C. officinal, C. Orricvaze L. feuilles molles à
duvet appliqué, fleurs rouge de sang, r. les lieux
secs, à Mirail près Lectoure, à Frans près Saint-
Clar, à Castets E.
C. peint, C. Picruu Aot. feuilles fermes à duvet
raide et étalé, fleurs purpurines et bleuâtres, c. c. les
chemins, les tertres, les champs E.
10. Echinosperme, Ecamosprrmun Swartz.
E. petite bardane, E. Larpuza Sw., c. c. c. les
vignes E. A.
LV. SOLANÉES Juss.
A Fruit en baie.
1. Lyciet, Lycrum calice non enflé à la maturité,
corolle infundibuhforme.
* 2. Morelle, Soranum Z. calice non enflé à la matu-
rité, corolle rotacée.
3. Coqueret, Puysazrs Z, calice très enflé à la ma-
turité.
B, Fruit capsulaire.
4. Datura, DarurA Z. calice cadue, corolle infun-
dibulhiforme plissée. |
5. Jusquiame, Hyoscramus T'ourn. calice persis-
tant.
6. Molence, VerBascum Z. corolle en roue.
— 2920 —
1. Lyciet, Lycrun L.
L. de Barbarie, L. BarBarum Z. c.les rochers à
Lectoure et les chemins autour de la ville E. A.
2. Morelle, Soranux L.
M. douce-amère, S. Durcamara L. tige sarmen-
teuse frutescente, c. haies, bords des ruisseaux E.
M. notre, S. Nicruu Z. herbe. fruits noirs (S. Ni-
grum L.), fruits rouges (S. Miniatum Willd), c. dé-
combres, lieux cultivés E. A.
3. Coqueret, Paysaus L.
C. d’Alkekenge, P. ArxekenGr Z. calice et baie
d'un rouge vif à la maturité, r.r. les bois à Téqué,
vignes à Aspasot près Lectoure E.
4. Datura, Darura L.
D. stramoine, D. Srramonrum ZL. c. c. les champs
sabloneux, E. A. é
5. Jusquiame, Hyoscrauus ZL.
J. noire, H. Nicer Z.. c. les décombres.
6. Molène, VerBascum T'ourn.
À, Feuilles décurrentes.
M. bouillon blanc, V. Tarsus ZL. feuilles grandes
et tomenteuses, c. c. c, lieux incultes, bois E.
B, Feuilles non ou peu décurrentes.
M. sinuée, V. Sinuaruu Z. feuilles radicales pro-
fondément sinuées, c. plaine de l’Osse, de la Baise,
de l’Adour, etc. E.
M. Lychnite V. Lycuwnrris Z. capsule ovoïde, tige
pubescente, c. lieux arides E.
M. pulvérulente, V. PuzveruzenTum Vill. capsule
ovoide, tige floconneuse, c. bords des chenuns,
plaine de l'Adour E.
M. Blattaire, V. BrarrarrA L. capsule globuleuse,
c. c. bords des chemins, lieux cultivés F,
C, Feuilles inférieures longuement pélrolées.
M. noire, V. Nicrum ZL. r. R. plaine du Gers, au
Poteau entre Lectoure et Fleurance, à Seissan E.
— 92921 —
LVI. VÉRONICÉES PBenth.
Véronique, Veronica T'ourn.
À, Fleurs axillaires, solilaires, péliolées.
_ V. à feuilles de lierre, V. Henerœrozra L. feuilles
a 3 à 5 lobes arrondis, c. c. c. partout H. P. A.
V. Persique, V. Persica Por. fewulles dentées,
fleurs grandes, capsule comprimée à lobes écartés,
r. à Auch, à Lectoure, à Marsolan, bords de l’Adour,
le bord des chemins, les jardins, etc. H. P.
V. agreste, V. Acresris Z. corolle d’un bleu clair
et veiné à lobe inférieur blanc, capsule poilue-glan-
duleuse globuleuse et carénée, r. les champs, les
vignes à Gaumont, à Lectoure H. P. E. A.
V. didyme, V. Dinyma T'en. corolle entièrement
bleue, capsule globuleuse velue peu ou point glan-
duleuse et non carénée H. P. E. A.
+ + Fleurs sessiles ou à peu près.
V. des champs, V. Arvewsis L. feuilles cordifor-
mes subovalaires presque sessiles, c. c. c. champs,
jardins P. E.
V. à feuille d’Acinos, V. AcinirozrA L. feuilles in-
férieures ovales, arrondies, c. c. les champs, les
vignes P.
V. Triphylle, V. TrrpayzLos L. feuilles supérieures
à 3-5 lobes profonds, obtus. — Indiquée dans la
plaine du Gers près d’Auch; nous ly cherchons
mutilement depuis plus de trente ans.
B, Fleurs en grappes latérales.
+ Plantes aquatiques.
V. Cressonnée, V. BeccagunGa Z. feuilles ovales
obtuses, c. c. c. fossés, ruisseaux E,.
V. Mouron d’eau, V. Axacazus L. feuilles lancéo-
lées aigues, c. fossés, ruisseaux E.
V. scutellée, V. Scurezrara Z. feuilles linéaires
étroites, R. les marais, les fossés toujours pleins
d'eau, aux environs d’Auch, Gimont, Lectoure et
Mirande, c. dans l'Armagnac E.
— 222 —
++ + plantes sylvestres.
V. Chenette, V. CHxamœpris L. deux lignes alternes
et opposées de poils sur la tige, c. c. c. les haïes P.
V.officimale, V. Orrrcnxaus L. feuilles brièvement
pétiolées, capsule triangulaire aussi largeque haute,
c. les bois secs E.
V. de montagne, V. Moxrana £. feuilles" longue-
ment pétiolées, capsule plus large que haute, émar-
ginée à la base et au sommet, c. les bois frais E.
V. teucriette, V. Teucrium Z. feuilles inférieures
ovales-arrondies, les supérieures étroites, dentées
en scie, divisions du calice ciiiées, c. c. les tertres,
les bois E. R à
V. couchée, V. Prosrrara L. divisions du calice
glabres, tiges a ligneuses, longuement éta-
lées, couchées, c. les bois secs, les pelouses sè-
ches E.
C, Fleurs en grappes terminales.
V. à feuilles de serpollet, V. SerPyccrrora L. feuil-
les inférieures ovales-arrondies, glabres, c. les
champs boulbéneux, humides P.
LVIIL SCROPHULARINÉES Brown.
A, Calice quadrifide. |
1. Bartsie, BarrsrA L. calice cylindrique, graines
anguleuses. | AS
2. Euphraise. Evrarasra L. calice cylindrique,
graines striées. |
3. Mélampyre, Meramryrum Tourn. calice cylin-
drique, graines lisses.
e A !
4. Rhinanthe, Ruarnantaus Z. calice très enfle.
B, Calice quintifide. + corolle éperonnée.
5. Linaire, Jinarra Juss. éperon allongé.
6. Mufllier, AxruimruNum T'owrn. éperon court,
reduit à une bosse.
+ + corolle non éperonnée.
7. Scrophulaire, ScropnuLarra T'ouwrn. calice non
enflé.
8. Pédiculaire, Penicuzaris T'ourn. calice enflé.
— 923 —
1. Bartsie, Barrsia Z.
B. visqueuse, B. Viscosa Z. fleurs Jaunes, c. les
champs boulbéneux E. ù
2. Euphraise, EupxrasrA L.
E. jaune, E. Lurea L fleurs jaunes, c. les friches
arides E. A.
E. officimale, E. Orricrnauis L. fleurs bariolées de
blanc, de jaune et de violet, c. c. les bois, les fri-
ches E. A.
E. tardive, E. Onoxrires Z. fleurs purpurmés vio-
lacées, c. les champs apres la moisson A.
3. Melampyre, MeramPyrum T'ourn.
M. en crête, M. Crisrarum Z. fleurs en épi qua-
drangulaire, c.c. les bois E.
M. des prés, M. Pratexse ZL. fleurs unilatérales
bractées lancéolées, c. c. les bois E.
4. Rhinanthe, RHiNanTHUS L.
R. à grandes fleurs, R. GLapra Lam. fleurs gran-
des, calice glabre, c. c.c. les prés secs E.
\ = .
R. à petites fleurs, R. Hrrsura Lam. fleurs peti-
tes, calice velu, c. les prés humides E.
Fig. 18. — Scrophularia aquatica : a fleur entière; — b co-
rolle fendue et étalée; — c pistil; — d eapsule entr’ouverte; —
e graine; — f graine coupée longitudinalement.
— 224 —
5. Lainaire, Linaria J'uss.
À, Feuilles pétiolées.
L. élatine, L. Erarxe Desf. feuilles supérieures
hastées, c. les champs humides E. A.
E. bâtarde, L. SpuriA Mill. toutes les feuilles
ovales-arrondies, c. c. c. les champs E. A.
B, Feuilles sessiles, + fleurs jaunes.
L. commune, L. Vurcarrs Mœnch calice glabre à
divisions linéaires-aiguës, c. les champs E. A.
L. couchée, L. Surixa Desf. calice velu à divisions
obtuses, r. graviers de l’Adour A.
++ Fleurs violettes ou bleuûtres.
. L. mineure, L. Mixor Desf. fleurs violettes, tige
à poils gluants, c. les vignes, les champs E. A.
L. de Pélissier, L. PeLrsserrana Müll. fleurs d’un
blanc-violâtre, éperon très long et aigu, c. Monléon-
Magnoac P. E.
L. striée, L. Srrrara D C. fleurs blanches rayées
de violet, éperon court et obtus, c. c. les tertres, les
champs E.
6. Mufflier, ANTHIRRHINUM T'ourn.
M. grand, A. Musvs L. fleurs très grandes, calice :
à divisions courtes, c. les vieux murs E.
M. orangé, A. Oronriuu L. calice à divisions li-
pie , . \
néaires-allongées, c. les vignes des boulbènes A.
7. Scrophulaire, Scropaurarra Tourn.
S. aquatique, S. Aquarica £. feuilles à pétioles
décurrentes, crénelées c. c. c. le long des eaux E.
Var. Appendiculata Noul.2 folioles à la base des
feuilles.
S. noueuse, S. Noposa L. feuilles dentées en scie,
R. Sarcos, Masseube, Seissan E.
S. des chiens, S. Canina L. feuilles pinnatifides,
c. bords de l’Adour FE.
8. Pédiculaire, Pepicuraris T'ourn.
P. des bois, P. Syrvarica L. tiges couchées, fleurs
rouges, c. les landes, les bois humides E. |
POUR Model. 4 SIRET PTS UN PPT
— 295 —
LVIIT. OROBANCHÉES J/uss.
1. Phéhipée, Parures May. et Led. fleurs munies
de 2 bractéoles latérales.
2. Orobanche, OroBaxcuEe L. fleurs sans brac-
téoles, calice de 2 pièces.
3. Clandestine, Craxnesrixa Tourn. fleurs sans
bractéoles, calice 4-fide.
1. Phéhippée, Paerrpra Mey. et Led.
P. bleuâtre, P. Cerurra Mey. tige simple bleuâ-
tre, R.R.R., Saint-Amans près d'Eauze E.
P. rameuse, P. Ramosa Mey. tige rameuse, jau-
nâtre, c. sur le lin, le chanvre, etc. E. |
2. Orobanche, ORoBANCHE Z.
À, Etamines insérées vers la base de la corolle.
O..du genêt, O. Rarum Thuil., c. dans les bois,
sur le Genista Scoparia E.
TT Etamines poilues.
O. de l’ajonc, O. Uurs Des Moul. stigmate .
jaune, c. les landes, sur l’Ajonc E.
O. du Gaillet, O. Gaz Vauch. stigmate pourpré,
plante à odeur de gérofle, c.c. sur les Galium É.
B, Etamines insérées au-dessus du tiers supérieur
du tube de la corolle.
O. du lierre, O. Henerœ Vauch. stigmate d’un
beau jaune, c. sur le Lierre E. |
O. mineure, O. Mivor Suit. stigmate purpurin,
corolle blanchâtre à lèvres obtusément denticulées,
c. c. Sur les Trifolium qu’elle infeste souvent E.
O. de la carotte, O.-Caroræ Des Moul. stigmate
Purpur, fleurs jaunes, 2. r. sur la Carotte sauvage
aux environs d'Auch E.
O. du Panicaut, O. Erynerr Vauch. stigmate d’un
brun violacé, plante d’un violet bleuâtre, R. R. R. sur
le Panicaut à Montestruc, à Bivès E.
3. Clandestine, Cranpesriva T'ourn.
.C. commune, C. Recrirora Lam. fleurs grandes
Miolâtres, c. c. le long des eaux P.
-43
— 226 —
LIX. LABIÉES Juss.
À, Corolle à 4 lobes presque égaux.
1. Lycope, Lycopus £L. 2 étamines fertiles.
2. Menthe, MentxA Z. 4 étamines fertiles.
B, Corolle subunilabiée.
3. Bugle, AruGa L. corolle à tube muni d’un an-
neau de poils. |
3. Germandrée, Teucrium Z. corolle à tube non
muni d’un anneau de poils.
C, Corolle et calice bilabiés.
+ Gorge nue.
5. Melitte, Mezrrnis Z. calice très ample, anthères
en Croix. |
. 6. Brunelle, Bruxezza Tourn. calice bilabié-sub-
campanulé, filets des étamines bifurqués au som-
met.
Fig. 19. — Melittis Melissophyllum : a fleur entière; —
b fruit composé de 4 akènes; — c un des akènes, les 3 autres
enlevés; — d coupe longitudinale; — e coupe transversale d’une
graine.
NC
— 291 —
7. Scutellare, Scurerrarra L. calice operculé.
+ + Gorge velue.
8. Tavu, Tuyuus L. calice à tube fermé par des
poils.
9. Melisse, Merissa L. calice scarieux, un peu velu
à la gorge.
10, Chnopode, Crinoronrum T'ourn. calice barbu
à la gorge, fleurs en glomérules, réunies sous un
involucre.
11. Origan, OrrGanux L. calice barbu à la gorge,
fleurs en épis quadrigones.
D, Corolle bilabiée, calice non bilabié.
T 4 étamines, * corolle à lobes presque égaux.
12. Lavande, Lavanpura ZL. étamines fléchies sur
la lèvre inférieure.
13. Sariette, SarurerA Z. étamines.
TT 4 élamines. * * corolle à lobes inég aux.
14. Gléchome, Gzecoma Z. anthères en croix
deux à deux.
15. Lamier, Lamrux Z. sorge de la corolle bidentée.
16. Galéopside, Gazsorsis Z. lèvre inférieure de la
corolle bidentée.
17. Galeobdolon, Garrornoron Huds, lèvre infé-
rieure de la corolle trifide.
18. Nepeta, Nerrra Z. lèvre inférieure de la corolle
crénelée.
_ 19. Bétome, Brronica Z. lèvre supérieure de la
corolle plane ascendante. |
20. Epiaire, Sracuys Z. filets des étamines déjetés
en dehors après la fécondation.
21. Ballote, Barrora Z. calice à 10 stries, lèvre
supérieure de la corolle en voûte.
22. Marrube, Marruprum L. calice à 10 stries, lè-
re supérieure de la corolle droite et bifide.
T T Ÿ 2 étamines.
23. Romarin, Rosmarnus L. filets des étamines
munis à leur base d’une petite dent.
24. Sauge, SaLviA Z. filets des étamines sans dent
à la base.
— 228 —
1. Lycope, Lycopus Z.
L. d'Europe, L. Eurorœus L.
2. Menthe, MexrHA L.
À, Gorge nue, + Fleurs en épi.
M. à feuilles rondes, M. RorunpiroLIA Z. feuilles
ridées arrondies, c.c. c. prés, champs E. À.
M. Sauvage, M. SYLVESTRIS Z. fouilles lancéolées
sessiles, bords de l’'Adour E. A.
M. de Noulet, M. NouLETIANA Timb. feuilles lan-
céolées pétiolées, r. les champs, près d'Auch; à
Larroque, près Puycasquier.
M. Odorante, M. Onorara Sole, lante entière-
ment glabre à odeur suave, R. R. au etit, près Lec-
toure E.
+ +, Fleurs verticillées.
M. aquatique, M. Aquarica L. feuilles étiolées.
M. des champs, M. Arvensis L. feuilles presque
sessiles.
B, Gorge velue. |
M. pouliot, M. Purecrum L. c.c. c. les prés et
autres lieux humides A.
3. Bugle, Aruca L.
B. rampante, À. REPrANs, Z. simples à rejets ram-
pant, c. c. c. les prés P. ;
B. faux pin, À. CHAMŒPYTIS Schreb. feuilles, 3-
partites, c. c. les champs P'ECES
4. Germandrée, Teucrrun L.
A, Tige entièrement herbacée.
G. élégante, T. Bornys L. feuilles multifides, c.
les champs E.
G. des bois, T. ScoronontA L. feuilles pétiolées,
cordiformes, c. c. les bois E.
G. des prés, T. Scornium L. feuilles ovales ses-
siles, r. r. les prés humides des bords de l’Arrats
E. A |
B, Tige sous-ligneuse à la base.
G. petit chène, T. Crauænmis L. feuilles ovales,
pétiolées, c. c. les lieux secs E.
— 929 —
G. de montagne, T. Moxraxuu ZL. feuilles linéai-
res, c. les friches au midi E. |
ne Meltte, Mecrrns E:
M. à feuilles de Mélisse, M. MeussorayiLum Z.
fleurs grandes d’un jaune blanchâtre.
6. Brunelle, Bruxezra T'ourn.
B. commune, B. Vurcaris Z. feuilles entières,
fleurs violettes ou blanches, c. c. c. les bois E.
B. lacimiée, B. Lacinrara Z. feuilles lacinices,
fleurs blanches, c. les bois secs E.
B. à grandes fleurs, B. GranprrLorA L. corolle
grande purpurine, r. les bois, les landes, à Beau-
heu, près Auch, dans l’Armagnac E.
7. Scutellaire, ScuTELLARIA L.
S. galériculée, S. Garericurata ZL. feuilles lan-
céolées-oblongues, c. les fossés, les marais E.
S. mineure, S. Mivor Z. feuilles cordiformes, r.
fossés et marais de l’'Armagnac E.
8. Thym, Tuyuus Z.
A, Plantes vivaces.
T. serpollet, T. Serriczum L. tiges diffuses, feuil-
les opposées linéaires.
T. calaminthe, T. Caramwrxa L. (Melissa) (1),
feuilles opposées ovales, dentées en scie, c. les bois
E. A. — Var. Mexraœroun, feuilles plus petites,
très superficiellement crénelées, c, c. c. les bords
des chemins E. A.
B, Plantes annuelles.
T. des champs, T. Acmos L. (2), tige herbacée,
rameuse, couchée, feuilles pétiolées, ovales.
9. Melisse, Merrssa Z.
M. officinale, M. Orricinazis L. feuilles grandes,
ie à odeur très suave, c. autour des habitations,
10. Clinopode, Crixoponium T'ourn.
C. commun, C. Vucare L. fleurs rouges verti-
cillées et presque en tête, c. c. les lieux secs E.
(1) Type du genre Calamintha Mænch.
(2) Type du genre Acinos Pers.
— 230 —
11. Origan, OrtGaxum L.
O. commun, O. Vureare L. fleurs en épis qua-
drigones ramassés en panicule, c. c. les lieux secs.
E. A.
12. Lavande, LavanDuLA L.
L. à larces feuilles, L. Larrrorra L, bractées et
bractéoles foliacées, r. r. r. friches de la Lauze, à
Sémézies où elle abonde E.
nr Sarriette, SATUREIA L.
S. des jardins, S. Horrexsis L. tige herbacée
dressée très rameuse, odeur forte, R.R. R. un Champ
très aride en allant de Lucanthe, près Auch, au Ma-
lartic H. A.
14. Gléchome, Gzecuoma L.
G. lierre terrestre, G. HenrracEea L. tiges cou-
chées, rampantes, rameaux stériles allongés, c.c.c.
les haies P.
15. Lamier, Lawrux L.
L. amplexicaule, L. AMPLEXICAULE L. fleurs peti-
tes, feuilles supérieures amplexicaules, R. les vieux
murs, les vignes E. |
L. Maculé, L. Macuraruw Z. fleurs très grandes,
purpurines en verticilles de 6 à 10 fleurs, c. c. c. les
lieux frais P. E.
L. blanc, L. Azsuu L. fleurs blanches assez gran-
des, en verticilles de 15 à 20 fleurs, R.R. R. jardin,
à Encarignan, près Gimont.
L. pourpré, L. Purpureux L. fleurs petites et pur-
purines très rapprochées au sommet de la Hge 6.0, &
partout P. E. A.— Var. ALBIFLORA, fleurs blanches,
R. r. prés sur l’Auze, près Lectoure PF:
14. Galeopside, GaLropsis L. .
G. ladanum, G. Lapanu Z. feuilles lancéolées li-
néaires, c. c. c. les champs après la moisson E. A.
G.chanvrin, G. Terranir Z. feuilles ovales-lancéo-
lées, r. les champs des bords de l’Arros et de l'A-
dour, à Riscle, à Semboués E. A.
15. Galeobdolon, GALEOBDOLON L.
G. Jaune, G. Lureum Z. fleurs grandes, Jaunes,
8. les bois frais à Lectoure, Bivès, etc. P. E.
md à tte , miles
PCT TP NE RS
CR
— 231 —
16. Nepeta, Nrprra L.
N. des chats, N. Cararra L. fleurs blanches ponc-
tuées de rouge, c. à Monléon-Magnoac E.
17. Bétoine, Beronica L.
B. officmale, B. Orricixazis L. fleurs d’un beau
rouge, c. c. c. les bois E.
18. Epiaire, Sracuys.
À, Corolle purpurine.
+ Bractéoles à peu près de la longueur
du calice.
E. d'Allemagne, S. Grrmanica Z. plante tomen-
teuse d’un aspect presque blanc, c. les bords des
routes et des champs E.
E. des Alpes, S. Azpina L. feuilles vertes velues
sur les deux faces, R. R. R. bois frais à Douat près
Lectoure E.
TT Bracteoles nulles ou très petites.
E. des marais, S. Pazusrris Z. feuilles lancéolées,
fleurs dépassant de beaucoup le calice, c. les fossés,
les marais E.
E. des champs, S. AnRvensis Z. fleurs dd
à peine la longueur du calice, c. la plaine del’Adour
et tout l’'Armagnac E. A.
B, Corolle jaunûtre.
E. annuelle, S. Anxxua Z. feuilles glabres, c. les
champs E. A. | |
E. droite, S. RecrA Z. feuilles velues, c. les lieux
secs E.
21. Ballote, Barrora Tourn.
B. fétde, B. Fæœrrna Lam. teinte de toute la plante
d’un vert brunâtre, c. c. c. les décombres E.
22. Marrube, MarruBIuM L.
M. commun, M. Vurcare Z. teinte de toute la.
plante d'un gris blanchâtre, c. c. c. les lieux secs E.
23. Romarin, RosMaARINUS Z.
R. officinal, R. Orricinauis Z. feuilles linéaires
vertes en dessus, blanches en dessous, cultivé dans
— 932 —
les jardins ruraux, subspontané dans les anciens
Jardins P. A.
24. Sauge, SALVIA L.
À, Tube de la corolle pourvu d’un anneau
de poils.
S. officinale, S. Orricinauis L. tige suffrutescente
à la base, cultivée et subspontanée dans les anciens
jardins, sur les vieux murs au midi E.
B, Tube de la corolle sans anneau de poils.
S. sclarée, S. ScrareA L. feuilles très rugueuses,
tomenteuses, bractées très grandes, violacées, fleurs
très grandes d’un blanc violâtre, r. les rochers au
midi, à la Hillére près Lectoure, à Tournecoupe, à
Homps, etc. E. |
S. des prés, S. Pratensis Z. feuilles rugueuses,
bractées courtes, fleurs très grandes d’un bleu foncé,
c. les prés E. Mai.
S. des friches, S. APrica Dup. feuilles très ru-
gueuses en grande rosette à la base, tige peu feuil-
lée, r. r. les friches calcaires aux environs de Lec-
toure. — Cette espèce nous parait, par son port,
entièrement distincte de la sauge des prés. Quoique
venant en plein soleil et presque toujours au midi,
elle est d’un mois plus tardive, pour sa floraison,
que la Sauge des prés à laquelle elle ressemble par
ses fleurs. Fin Juin. |
S. Horminioide, S. Horminiornes Pouwrr. feuilles
allongées assez rugueuses, corolle d’un bleu clair
assez longue à lèvre supérieure, courbée et compri-
mée, c. les tertres au midi dans les terrains cal-
caires P. E.
S. Clandestine Z. $S. CLanpesrina Z. corolle à pee
plus longue que le calice, d’un pourpre clair, c. les
prés, autour des habitations P. E.
LX. VERBÉNACÉES Juss.
Verveine, VerBexa L. corolle tubuleuse à lymbe
5-fide subhilahiée.
V. officinale, V. Orricinauis, L. c. c. le long des
chemins E. A.
— 9233 —
LXI. LENTIBULARIÉES ich.
1. Grassette, PnGuicuza T'ourn. calice 5-fide.
2. Utriculaire, UrricurarrA L. calice bilabié.
1. Grassette, Pixauicuza T'ourn.
G. de Portugal, P. Lusrranica Z. fleurs blanc-
rougeûtres petites, c. les landes humides de l’Ar-
magnac, à Panassac E,.
2. Utriculaire, UrricucariA L. (aquatique).
U. commune, U. Vurcaris Z. éperon de la corolle
conique, R. les fossés et marais de l’Armagnac E.
U. mineure, U. Minor L. éperon court obtus, R. R.
fossés et marais de l’Armagnac E.
LXII. PRIMULACÉES Vent.
À, Capsules s’ouvrant longitudinalement.
1. Primevère, Prruuza ZL. corolle à long tube.
2. Lysimaque, Lysrmacura £. corolle en roue sans
appendices.
3. Samole, Samozus T'ourn. corolle avec 5 ap-
pendices à la gorge.
4. Pam de pourceau, Cyczamex Z. corolle à 5 di-
visions réfléchies.
B, Capsule s’ouvrant circulairement.
5. Mouron, Anacazis L.
1. Primevère, PrimuLrA Z.
P. officinale, P. Orricvaris Jacq. calice à divi-
sions courtes, R. prairies aux environs d'Auch, c.
à Sarrant P. |
P. élevée, P. Erarror Jacq. calice à divisions lon-
ues et aiguës, hampe longue multiflore, c. le long
es ruisseaux P.
P. grandiflore, P. Grannrrrora Lam. calice à di-
visions longues et aiguës, pédicelles radicaux uni-
flores, c. c. le long des ruisseaux de l’Armagnac.
Var. rubriflora fleurs rouges, r. r. R. à Moussat,
près Barcelonne. |
2. LysrmAQuE, LysrmacxiA Z..
L. commune, L. VuLcaris Z. feuilles lancéolées,
c. bords des rivières E.
43*
— 934 —
-L. nummulaire, L. Nummurarra Z. feuilles arron-
dies, c. les bois frais E.
L. des bois, L. Nemoruu ZL. feuilles ovales-aigués,
R. R. les bois frais à Seissan, Panassac E.
3. Samole, Samozus ZL.
S. de Valérand, S. Varerannr Z. c. les lieux hu-
mides E.
4. Pain de pourceau, Cycramex L.
P. napolitain, C. Neaporrranuu T'en. c. les garen-
nes, au Garros, près Auch, à Mazères À. — Je ne
le crois pas indigène, mais il y est aujourd’hui sub-
spontané.
5. Mouron, ANnAGazus L.
M. des champs, A. Arvexsis Z. feuilles ovales ou
lancéolées, c. c. c. les hieux cultivés P. E. A.
Var. Phœnicea fleurs rouges.
Var. Cœrulea fleurs bleues.
Fig. 20. — Lysimachia vulgaris : a fleur entière; — b éta-
mines monadelphes; — ç pistil; — d stigmate; — e fruit; — f le
même, montrant les graines attachées à un trophosperme cen-
tral; — g coupe transversale de la graine; — h embryon.
— 935 —
M. délicat, A. TexezrA ZL. feuilles arrondies, fleurs
roses, R. les landes humides de l’Armagnac et de
Panassac E.
LXIII. GLOBULARIÉES D C.
Globulaire, GLoBurarrA Z.
G. commune, G. Vurcaris Z. fleurs bleues en
tête, c. c. les friches, les bois secs au midi P. E.
LXIV. PLANTAGINÉES Juss.
Plantain, PLaxraco Z.
À, Hampe nue.
P. majeur, P. Maror ZL. épi cylindrique allongé,
serré, feuilles épaisses et coriaces, c.c.c. décom-
bres, chemins E.
P. intermédiaire, P. Ixtermenra Gilib. épi grêle,
lâche, feuilles minces et molles, c. bords des mares
et des étangs E. A.
P. moyen, P. Menu Z. épi oblong, serré, obtus,
feuilles molles et velues sur les deux faces, c. c. c.
les prairies.
B, Tige rameuse et feurllée.
P. des chiens, P. Cynors Z. feuilles filiformés,
R. R. friches arides près de St-Jean-Poutge et S1-
morre E.
LXV. AMARANTHACÉES Juss.
Amaranthe, AMARANTHUS L..
À, Péricarpe indéhiscent.
A. couchée, A. Dercexus ZL. fleurs en épis denses,
non feuillés, subconiques, c. c. les décombres,
les chemins E. A. L
A. blette, A. Bzrruu Z. fleurs en épis très feuillés
à la base, c. cultures, bords des chemins E. A.
B, Péricarpe déhiscent circulairement.
À. sylvestre, À. Syzvesrris L. fleursenglomérules,
les inférieurs espacés, les supérieurs spiciformes,
c..c. lieux cultivés E. A.
— 936 —
À. réfléchi, A. Rerrorcexus Z. glomerules en
grappe spiciforme grosse et non fewillée, plante forte
et robuste, c. les décombres dans les villes A.
LXVI. CHÉNOPODÉES Vent.
1. Phytolacque, Payroracca ZL. fruit en baie.
2. Polychnème, Porycaxemum ZL. fruit capsulaire.
3. Chenopode, Cxexoponrum ZL. fruit nu, graines
orbiculaires.
4, Arroche, ATrtPzex T'ourn. frut nu, graines
comprimées.
5. Bête, Brera Tourn. calice urcéolé, fruit dé-
primé.
1. Phytolacque, Payrozacca L.
P. décandre, P. DecaxprA ZL. grande herbe origi-
naire d'Amérique subspontanée E. A.
Polychnème, Pozrcanemum L.
P. des champs, P. Arvexse Z. herbe couchée,
feuilles linéaires-aciculées, c. les champs E. A.
3. Chénopode, Caenoronrum ZL.
À, Feuilles ovales ou lancéolées entières.
C. polysperme, C. PorysPermum L. fleurs axil-
laires, c. champs de la plaine de l’Adour E. A.
C. fétide, C. Vuzvarra L. fleurs en épis, odeur
ras , . L
fétide, c. c. c. les décombres, les Jardins E. A.
B, Feuilles ovales ou lancéolées dentées.
C. ambrosioïde, C. AmBrostornes ZL. fleurs axil-
laires sessiles, odeur forte mais suave, R, r. les rues
de Mirande et d'Estang A.
C. des murs, C. Muraze L. fleurs en grappes,
c. c. les décombres A.
C, Feuilles anquleuses.
C. blanc, C. Arrum Z. feuilles ovales rhom-
boidales-aiguës, c. c. c. les champs.
C. à feuilles d'Obier, C. Opuurouum Schrad.
feuilles rhomboïdales subtrigones, courtes et obtu-
ses, c. les décombres.
C. hybride, C. Hysrouu Z. feuilles trigones, cor-
— 2317 —
diformes, aiguës et à grosses dents, r. les jardins à
Bazin A.
C. des villes, C. Urmicuu L. feuilles triangulaires,
fleurs en grappes serrées contre la tige, c. au pied
des murs A.
C. des murs, C. Murare Z. fleurs en grappes ra-
meuses étalées, c. au pied des murs A.
C. rouge, C. Rugrum Z. feuilles rhomboïdales ou
hastées, rougeâtres ainsi que la tige, r. bords des
mares à Saint-A vit, dans l’Armagnac A.
D, Feuilles pinnatifides.
C. élégant, C. Borrys Z. feuilles à odeur forte,
c. c. graviers de l’Adour de Riscle à Aire, etc. E. A.
4. Arroche, ArrtPrex T'ourn.
À. hastées, À. Hasrara Z. feuilles inférieures
hastées, tronquées à la base, c. bords des chemuns,
décombres E. A.
À. étalée, A. Parura Z. feuilles inférieures oblon
gues lancéolées, c. les jardins E. A.
N.-B. Les épinards ( Spinacia L.) appartiennent
à cette famille.
LXVII. POLYGONÉES Juss.
1. Renouée, Pozvconuu L.calice à 6 sépales pres-
que égaux.
2. Patience, Rumex Z. calice à 6 sépales, les trois
‘extérieurs plus courts.
1. Renouée, Poryconuu Z.
À, Feuilles triangulaires.
R. liseron, P. Coxvorvuzus L. tige volubile, 2-3
fleurs axillaires, c. c. c. les champs E. A.
R. des buissons, P. Duueroru“ L. tige volubile à
son sommet, fleurs en grappes axillaires, c.les bois,
les haies E.
B, Feuilles ovales-lancéolées, fleurs axillaires.
R. des oiseaux, P. Avicuzare L. rameaux feuillés
jusqu'au sommet, c. c. c. partout E. A.
R. de Bellardi, P. Bercarpr Al. rameaux sans
.
— 238 —
feuilles dans leur partie flonifere, c. les lieux hu-
mides E.
C,.Feuilles ovales-lancéolées, fleurs en épi.
R. amphibie, P. Amrxisrum ZL. épis cylindriques,
étamines saillantes, feuilles grandes ordinairement
nageantes, c.surles eaux des rivières, des étangs E.
Var. Terrestris, Mæœnch. bords des eaux.
R. à feuilles de patience, P. Lapararrozrum L. épis
serrés, 8 étamines, stipules presque entières, c.
les fossés, étangs de l’'Armagnac E. A.
R. persicaire, P. PersicarraA L. épis serrés, 8 éta-
mines, stipules ciliées, c. c. c.les bords des eaux
R. Poivre d’eau, P. Hyproprrer L. épis lâches
verdâtres, saveur très âcre, c. c. les bords des
eaux E. A.
R. naine, P. Minus Huds. épis subfiliformes très
lâches, tiges très rameuses diffuses, plante rou-
geâtre, r. les étangs desséchés à Manciet, au Lin
E. A.
2. Patience, Ruwex Z.
À, Feuilles hastées ow sagittées à la base.
P. oseaille, R. Acerosi L. feuilles sagittées, c.
P. petite oseille, R. AcerosezLa Z. feuilles hastées c.
B, Feuilles ni hastées ni sagittées.
P. violons, R. Purcuer Z. feuilles radicales pan-
duriformes, c. c. bord des chemins E.
P. à feuilles obtuses, R. Osrusironrus D C. feuil-
les inférieures cordiformes obtuses, c. c. décombres
E. bords des chemins E.
P. conglomérée, R. Conczomerarus Murr. feuilles
inférieures cordiformes aiguës, c. c. lieux humi-
des E.
P. à feuilles crépues, R. Crispus Z. feuilles ondu-
lées-crispées, c. c. bords des chemins E.
LXVII. CANNABINÉES End.
Houblon, Huwuzus Z.
H. commun. H. Lupuzus L. tige volubile, c. le
long des rivières et ruisseaux E. A.
cs 9007 ©
LXIX. ULMACÉES HMirb.
Ormeau, Uruus Z.
O. champêtre, U. Camwpresrris L. c. c. c. les bois,
les haies H. P.
Var. Sugerosa Koch, écorce ailée subéreuse.
* LXX. URTICÉES Juss.
1. Ortie, Urrica Z. périgone des fleurs femelles
à 2 divisions.
2. Pariétaire, Pariertarra Z. périgone des fleurs
femelles à 4 divisions.
I. Orüe, Urrica L.
O. piluhfère, U. Prruzrrera L. fruits en capitules
globuleux, plantes pipes. R. R. R. au pied des
murs, Gimont, l’Isle-Jeurdain ? E.
O. brûlante, U. Urexs ZL. fruits en grappes sim-
ples, feuilles elhptiques, plantes monoiques, c. c. c.
les décombres E. A.
O. dioïque, U. Drorca Z. fruits en grappes rameu-
ses, feuilles cordiformes, plantes dioiques.
2. Pariétaire, ParIETARIA L.
P. dressée, P. Erecra Xoch, tiges dressées sim-
ples ou à peu près, r. les haies à Lectoure E. A.
P. diffuse, P. Drrrusa Koch, tiges diffuses très
rameuses, c. c. c. les vieux murs E. A.
LXXIL DAPHNOIDÉES Vent.
Passérine, Passerna Spreng.
P. annuelle, P. Axxua Spreng. tiges simples ou
peu rameuses, fleurs en long épi verdâtre et feuillé.
c. les champs, apres la moisson E. A.
LXXIL HIPPURIDÉES Link.
Pesse, Hrrpuris Z.
P. commune, H. Vurçcaris Z. tige simple s’éle-
vant au-dessus de l’eau, feuille simples, linéaires
— 210 —
et verticillées. Les fossés plein d’eau? E. -- Nous ne
l'avons pas trouvée, mais elle existe probablement
dans les fossés marécageux de l’'Armagnac,
LXXIIL. OZYRIDÉES Juss.
.. Ozyride, Ozrris L. périgone trifide.
O. blanc, O. Alba Z. peut arbrisseau à feuilles
persistantes. r. R. R. les friches, près de Simorre E.
LXXIV. ARISTOLOCHIÉES Juss.
Aristoloche, ArisroLocxrA Z.
A. ronde, A. Rorunpa Z. fleurs solitaires d’un
pourpre noirâtre, R. R. les vignes, à Lauraët E.
A. clematite, A.-Cremaris ZL. fleurs nombreuses,
jaunâtres. r. r. les environs d’'Eauze? E..
LXXV. EUPHORBIACÉES Juss.
1. Euphorbe, Eupuorsra ZL. capsule à 3 coques.
2. Mercuriale, Mercurrauis L. capsule à 2 coques.
Euphorbe, Evrxorsra Z.
À, Feuilles opposées en croix sans stipules.
E. épurge, E. Larayris L. glandes de l’involucre
en croissant. r. le voisinage des habitations, un bois
près Lectoure E.
B, Feuilles alternes ou éparses.
+ Glandes de l’involucre en croissant.
* Bractées soudées.
E. amygdaloïde, E. Amycparoïnes Z., c. c. c. les
bois P.
** Bractées libres.
E. des jardins, E. Perzus Z. feuilles obovales ar-
rondies, minces. c. les jardins E.
E. Menue, E. Exreua L. graines tuberculeuses,
noires à la maturité, c. c. c. les champs KE.
E. en faulx, E. Fazcara ZL. graines finement ponc-
tuées, grisâtres, c. c. c. les champs, après la mois-
son E. A.
— QhA —
++ Glandes de l’involucre arrondies.
E. platyphylle, E. Prarypnyzra Z. capsule glo-
buleuse à coques séparées par des sillons super-
ficiels;>c.:c. c. les prés E.
E. raide, E. Srricra Z. capsule globuleuse tri-
gone, à sillons profonds, c. les vignes, les chemins E.
E. tuberculeuse, E. Hyserxa ZL. capsule grosse
couverte de gros tubercules, r. au bois d'Auch E.
E. pourprée, E. Duccis L. capsule petite à tuber-
cules saillants et épars, souche horizontale, charnue
rougeâtre, c. les bois P.E,
2. Mercuriale, Mercurtats ZL.
M. annuelle, M. Axnua Z. fruits presque sessiles,
c. c. c. les lieux cultivés P. E. A.
M. vivace, M. Perexnis L. fruits pédonculés,
r. les bois ombragés, bois d’Auch, bois de Mirail,
du Petit près Lectoure, Malausanne, etc. P.E,
LXXVI CALLITRICHINÉES.
Callitriche, CazrirricHE ZL.
C. des étangs, C. Sracxauis Scop. feuilles toutes
oblongues obovées, c. dans les fossés de l’'Arma-
Eh EA ”
C. platicarpe, C. Prarycarra Kutz. feuilles infé-
rieures linéaires, les supérieures obovées rappro-
chées en rosette styles allongés, c. c. c. partout les
fossés, les ruisseaux P. A.
C. du printemps, C. Verxa Kutz. feuilles de l’es-
pèce précédente, styles très courts et fruits très-
petits, c. dans les fossés, les étangs P. A.
C. hamulée, C. Hamurara Kutz styles d’abord
horizontaux, puis réfléchis et appliqués contre le
fruit, bractées en crochet au sommet.—Nous n'avons
pas observé cette espèce, mais nous l’indiquons per-
suadé qu’on la trouvera dans l’Armagnac.
LXXVII CÉRATOPHYLLÉES Gray.
Cornmifle, CEraroPxyrzum L. calice à 12 sépales
Be 2 Q 1 . . . .
linéaires, 12-16 étamines, un pistil, stigmate ses-
sile,
" — 249 —
C. rude, C. Demersum ZL. fruits axillaires sessiles :
à trois épines, les fossés, les marais.
C. lisse, C. Susmersux Z. fruits à une seule épine
terminale et peu sensible, les fossés, les marais.
Nous n'avons jamais cueilli ces deux espèces dans
le Gers, mais il est probable qu’on les trouvera dans
l’Armagnac.
LXXVII. AMEMTACÉES Juss.
À, Fleurs monoiques.
1. Aune, Aznus Tourn. fruits en châtons à écailles
corlaces.
2. Noisettier, Corvzus T'ourn. fleurs femelles 1iso-
lées dans un bourgeon.
3. Charme, Carpnus Z. fleurs femelles en châ-
tons à larges écailles foliacées.
4. Hêtre, Facus L. fruits hérissés d’aiguillons
mous.
5. Chêne, Quercus Z. involucre du fruit en cupule.
6. Noyer, Juazaxs L. noyau enveloppé en entier
d’un brou, deux stigmates très-grands frangés.
B, Fleurs dioiques.
.7. Peuplier, Porurus L. écailles des châtons la-
ciniées.
8. Saule, Sazix ZL. écailles des châtons entières.
C, Fleurs polygames.
9. Châtaigner, CasranrA L. fruit tout hérissé d’ai-
guillons piquants.
1. Aune, Arnus T'ourn.
A. glutineuse, A. Gzvrinosa Gaertn., c. c. les
bords des eaux P. (1).
2, Noisettier, CoryLus T'ourn.
N. commun, C. Avezcana L. c. c. les bois H. (2).
3. Charme, Carpinus ZL.
C. commun, C. Beruzus L., c. les bois P.
(1) Familles des BÉTULINÉES A, Rich.
(2) La famille des CupuLirèREs A. Rich., comprend les
genres Corylus, Carpinus, Fagus, Quercus et Castanea.
EL
— 943 —
4. Hêtre, Facus L. |
H. des bois,sF. Syzvarica L., R. les bois à Mari-
gnan, dans l’Armagnac E.
5. Chêne, Quercus ZL.
A, Feuilles persistantes.
C. vert, Q. Irex L. écorce non subéreuse, R. R.R.
les bois à St-Criq, près d'Auch E.
C. occidental, Q. Occinenraus Gay. (Q. Suber
Auct.) L. écorce subéreuse, r. les bois à Juilles, au
Pins, près Lectoure, à Marignan, dans l’Arma-
gnac, etc. E.
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B, Feuilles annuelles.
._ C. rouvre, Q. SessicrrLora Sm. fruits presque ses
siles, c. c. c. les bois E.
C. blanc, Q. Penuxcuzara F'hrh. fruits longue-
ment pédonculés, c. c. c. les bois E.
Fig. 21. — a châton mâle du Charme; — b une fleur isolée;
— C fleur femelle de Saule ; — fleur mâle de Saule.
— 9hk —
C. Tozin, Q. Tozza Bosc. feuilles plus ou moins
profondément pinnatifides tomenteuses, c. c. c. dans
l'Armagnac E.
6. Noyer, Juczans L. (1).
N. royal, J. Recra L. cultivé, spontané dans les
bois E.
7. Peuplier, Poruzus L. .
P. noir, P. Nicra L. 12 étamines, feuilles deltoi-
des plus longues que larges, c. c. les bords des
eaux P.
P. blanc, P. Azpa L. feuilles très blanches, to-
menteuses en dessous, c. les bois frais P.
P. tremble, P. TreuurA L. feuilles suborbiculaires
glabres en dessous, c. les bois P.
On trouve très fréquemment plantés le P. Pyra-
midal et le P. de la Virginie (P. de la Carolhme).
8. Saule, Sazix L.
À, Capsules glabres.
S. à feuilles de lavande, S. ixcana Schrank, feuil-
les roulées et tres blanches en dessous, r. les gra-
viers de l’Adour, d'où 1l est descendu des vallées
élevées des Pyrénées E.
S. blanc, S. Asa L. feuilles planes, blanches-
soyeuses au moins toujours en dessous. Arbre,
c. c. c. les prairies P.
S. triandre, S. Trianpra Z. feuilles très glabres,
c. les bords des eaux P. Le plus souvent ce n'est
qu'un arbrisseau à rameaux efflés.
B, Capsules velues.
S. cendré, S. CinerEa L. bourgeons pubescents,
feuilles d’un vert sombre en dessus, cendrées en
dessous, c. les bords des eaux P.
S. marceau, S. Capræ4a L. bourgeons glabres,
feuilles ovales elliptiques, c. c. c. les bois, les bords
des eaux H. P.
S. à oreillettes, S. Aurrra L. bourgeons glabres,
feuilles obovées, c. c les bords des ruisseaux H. P.
(1) Famille des JUGLANDÉES D C.
— 945 —
S. purpurin, S. Purpurra L. monandre (par la
soudure des filets des deux étamines), souvent des
châtons androgyns ou femelles dans le bas des ra-
meaux, feuilles lancéolées aiguës et dentées, c. les
bords de l’Adour H. P.
S. rouge, S. Rusra Auds. cultivé sous le nom
d’osier rouge.
S. viminal, S. Vimivaus L. feuilles lancéolées li-
néaires très longues, capsules très velues, c. bords
des rivières P.
LXXIX. CONIFÈRES Juss.
1. Genevrier. Junrrerus L. fruit en baie.
2. Pin, Pinus L. fruit en cône.
1. Genevrier, JuntPErus L.
G. commun, J. Communis L. c. c. les bois secs,
les friches P.
| 2, Pin, Pinus L.
P. maritime, P. Marrrima Gmel. nucules petites,
ailées, cônes longs et aigus, c. c. les bois dans les
sables de l’Armagnac P. E.
P. pignon, P. Prxea L. nucules grosses, cônes
courts et obtus, r. l’Armagnac P. E.
2 Classe. MONOCOTYLÉDONÉES.
LXXX. ALISMACÉES DC.
1. Butome, Burouus L. capsule déhiscente.
2. Fluteau, Arisma L. capsule indéhiscente, fleurs
hermaphrodites.
3. Sagittaire, SacrrrarrA L. capsule indéhiscente,
fleurs monoiques.
1. Butome, Burouus L.
B. en ombelle, B. Umserrarus L. fleurs en om-
belle, r. les eaux dans l’Armagnac E.
2. Fluteau, Arisma L.
À, Fruits épineux.
«+ F. épineux, A. Damasonium L,. r. les eaux de
l’'Armagnac E.
14
— 946 —
Fruits non épineux.
F. plantain d’eau, A. Pranraco L. feuilles ovales
aiguës, fruits à 3 angles, c. c. c. les fossés E.
F. renonculoïde, À. RanxuxcuLoïnes L. feuilles lan-
céolées-linéaires, fruits arrondis, c. les fossés, les
marais de l'Armagnac.
Fig. 22.
F. nageant, A. Naraxs L. feuilles inférieures li-
néaires, les supérieures ovales-obtuses, nageantes,
c. les fossés et les marais de l’Armagnac E.
" 8. Sagittaire, SacrrrARIA L.
S. à feuilles sagittées, S. Sacrrrærorra L. feuilles
1 . . # \
longues, étroites, sagittées à la base, r. dans l’Au-
roue, à Miradoux, dans l’Armagnac E.
Fig. 22. — Butomus umbellatus : — a fleur entière; — b
le fruit avec une étamine; — c l’un des carpelles fendu pour
montrer ses nombreux ovules; — d un carpelle mur et s’ouvrant
par une fente longitudinale; — e graine très grossie; — f graine
fendue longitudinalement pour montrer l'embryon,
…—
LXXXI. LILIACÉES DC.
A, Fleurs à spathe.
1. Ail, Arrruw L.
B, Fleurs sans spathe.
+ Racine bulbifère, graines planes.
2. Tulipe, Tuzrpa L.
4 a NT
(A
dSS \\ \\ \
Fig. 23.
+ + Racine bulbifère, graines globuleuses.
* Divisions du périgone libres et étalées.
3. Scille, Scrrca Z.. filets des étamines fiiformes,
capsule ovoide.
4. Gagée, Gacra Salisb. filets des étamines fili-
formes, capsule trigone.
Fig. 23. — Hyacinthe : a fleur entière; — b fleur fendue
montrant le pisüil; — € pistil dont une des loges est ouverte
pour montres les ovules; — d ovaire coupé transversalement ;
— e capsule müre; — f graine entière; — g la même coupée
longitudinalement ; — h embryon.
— 948 —
5. Ornithogalle, Orniraocazrum Link, filets des
étamines dilatés à ia base.
** Divisions du périgone conniventes ou urceolées.
6. Muscari, Muscarr T'ourn.
B, Racines fasciculées ou fibreuses.
7. Asphodèle, Aspnopeus L. racines en gros tu-
bercules allongés.
8. Simethis, Simeruis Kunth. racines fasciculées
moyennes.
9. Aphyllante, Apayzranres T'ourn. racines fibreu-
ses.
1. Aïl, Arrruwm L.
À, Etamines alternativement tricuspidées.
+ Feuilles planes.
À. Ampeloprase, À. AuPecoprasum L. c. les vignes
au midi de Lectoure, Marsolan, etc. E.
TT Feuilles cylindriques ou demi-cylindri-
ques.
A. des vignes, A. V her L. ombelle bulbifère,
bulbilles rougeâtres, c. c. les vignes E.
À. à têtes rondes, À. SPHœŒRoCEPHALON L. ombelle
à pédicelles inégaux spathe 2-phyle, c. sur les ro-
chers E.
Var. Descendens spathe 1-phylle.
B, E'tamines toutes simples.
+ Feuilles planes.
A. rose, À. Roseum L. spathe 1-phylle, 4-lobée
grandes fleurs roses, r. les champs à Auch, à Lau-
raët, à Marsolan E. #
À. odorant, À. SuAvEoLExs Jacq. spathe 2-phylle,
fleurs à odeur musquée, c. les landes et probable-
ment la partie du département du Gers qui y con-
fine A.
++ Feuilles cylindriques.
À. paniculé A. Panrcuzarum L. spathe 2 ou 4 fois
PAR longue que les fleurs roses, c. c. les champs,
es vignes E.
Var. Pallens fleurs d’un blanc sale. |
À. des potagers, A. OLeraceun L. spathe un peu
— 249 —
plus longue que les fleurs. Cultivé dans les pota-
gers, quelquefois subspontané. |
magique, À. Macicuu St-Am. feuilles tres
larges finement denticulées, hampe courte et quel-
quefois presque nulle, supportant ordinairement
plusieurs gros bulbilies enveloppés chacun d’une
Spathe, r.R.R. les champs cultivés à Lauraët, à
Pradoulhn près Lectoure à côté de la gare P E,.
2. Tulipe, Tuzrpa L.
T. œil de soleil, T, Ocuzus sous St-Am. fleurs
rouges avec tache pourpre-noir à la base des divi-
sions du périgone, feuilles dépassant la tige, c. c. les
champs à Mauvezin, Puycasquier, etc. P.
T. précoce, T. Præcox Ten. fleurs rouges, avec
une tache pourpre noire à la base des divisions du
périgone, feuilles plus courtes que la tige, r. les
Champs, à Duran, près d’Auch, à Lectoure, Ter-
raube, etc. P.
T. sauvage, T. Syrvesrris L. fleurs jaunes, 8.
les champs, à Puycasquier, à Terraube, à Mont-
réal P.
8. Scille, ScizLa L.
S. Lilio-hyacinthe, S. Lixo-Hyaciraus L. feuil-
les larges, planes nombreuses, c. bords des ruis-
seaux ombragés P.
S. Ombellée, S. Uupezcara Ram. feuilles linéai-
res, assez épaisses, subcarénées, c. les landes de
l’Armagnac et de Panassac P.
4. Gagée, Gacra Salisb.
G. des champs, G. Arvexsis Schult. fleurs jau-
nes, R. R. R. trouvée une seule fois dans les champs,
au Petit, près Lectoure P.
Var. Bulbifera, des bulbilles à la place de la
fleur.
5. Ormithogalle, OrxirHAGALLUM L.
O. en ombelle, O. Umugerrarum Z. fleurs en co-
rymbe, c. les champs E.
O. des Pyrénées, O. Pyrrenarcuu L. fleurs en épi,
R. les champs, à Lectoure, à Marsolan, etc. E.
6. Muscari, Muscarr T'ourn.
M. à toupet, M. Comosum Mill. fleurs supérieu
14*
L
= 98 — h
res, stériles, longuement pédonculées, c. c. c. les
champs P. E.
M. négligé. M. Necrecruu Guss. fleurs supérieures
sessiles, feuilles linéaires, canaliculées en large gout-
tière, c. c. c. les vignes H. P.
7. Asphodèle, AsPropeLus L.
A. blanc, A. Arsus Wälld. fleurs grandes blan-
ches en longues grappes, c. les Landes E.
8. Simethis, SimerHis Xunth.
S. à feuilles planes, S. PLanrrozra Gren.et Godr.
hampe rameuse, fleurs purpurines à l'extérieur,
blanches à l’intérieur, c. c. c. les Landes E.
9. Aphyllanthe, APxyLrantTHEs Tourn.
À. de Montpellier, A. Moxrrezrensis L. racines
fibreuses, tiges nues jonciformes eten touffes, une ou
deux fleurs terminales d’un violet bleuâtre, r. r. les
friches arides, à Marin, près d’Auch, à Pavie, Au-
terrive P.
LXXXIL ASPARAGINÉES Juss.
1. Muguet, ConvazrarrA ZL. périgone globuleux à
6 dents.
2. Sceau de Salomon, Pozrconarum Desf. péri-
gone tubuleux.
3. Fragon, Ruscus Z. filets des étamines réunis
en tubé, fleurs au dos des feuilles.
1. Muguet, ConvaLLarra L.
M. de mai, C. Marais Z. fleurs blanches en grappe
terminale unilatérale.
2. Sceau de Salomon, Pozyxconarum Des.
S. commun, P. Vurcare Desf. tige à 2 angles,
une ou deux fleurs sur un pédoncule axillaire, r. les
landes à Nogaro P.
3. Fragon, Ruscus L.
F. piquant, R. Acurearus Z. feuilles piquantes,
fleurs petites violâtres, baie rouge, c. les bois E.
= gt 2
LXXXIIL. DIOSCORÉES À. Brown.
Tame, Tauus Z. une baie rouge.
T. commun, T. Commuxis Z. tiges herbacées,
grimpantes, c, les boîs P.
LXXXIV. IRIDÉES Juss.
1. Safran, Crocus L. périgone régulier, stigmates
fendus en lanières.
2. Iris, Iris L. périgone régulier, stigmates péta-
hformes.
3. Glayeul, Gzanrozus L. périgone irrégulier.
|
Fig. 24, — Iris pseado-acorus : a fleur entière; — b cap-
sule; — d capsule coupéc pour montrer la position des graines ;
— c graine entière; — e la même coupée en travers et montrant
la position de l'embryon.
.
— 259 —
1. Safran, Crocus L.
S. multifide, C. Muzririus Ram. hampe uniflore,
fleurs violettes, c. les prairies des bords de l’Adour
A.
2. Iris, Iris L.
À, Périgone à tube allongé. È
I. d'Allemagne, Î. Geruwanica L. fleurs bleues,
c. sur les vieux murs P. E.
B, Périgone à tube court.
I. fétide, I. FœrrpissimA L. fleurs violacées, feuilles
à odeur fétide, c. les haies, les bois E.
I. jaune, I. Pseupo-acorus L. fleurs jaunes, c. les
fossés, les marais E. ,
3. Glayeul, Gzaprozus Z.
G. des moissons, G. Secerum Gawl. capsule glo-
buleuse, graines non ailées, c. c. c. les champs E.
G. commun, G. Communrs L. capsule obovée,
graines ailées, R.R. les prés le long du Gers, en
amont d’Auch E.
LXXXV. AMARYLLIDÉES À. Brown.
1. Narcisse, Narcissus Z. périgone à couronne.
2. Galanthe, Garanraus Z. périgone sans cou-
ronne, stigmate simple. |
3. Sternbergie, STERNBERGIA W. X. L. périgone
stismate trilobé.
1. Narcisse, Narcissus L.
À. Couronne plus courte que les divisions
du périgone.
* N. des portes, N. Pozricus ZL. couronne bordée
de rouge, r. les prairies; est-1l spontané? P.
N. incomparable, N. Ixcomparagrzis Mill. fleurs
d’un jaune pâle à couronne jaune-dorée, les prairies
c. à Duran, près d’Auch, à Castelnau-Barbarens, à
Blanquefort, à Escornebœuf, à Castelnau-Magnoac
N. biflore. N. Brrcorus Curl. 1 à 3 fleurs blan-
châtres à couronne safranée, r. à FAURE à
Panassac, c. c. à Lassales, bords du Gers P.
— 253 —
B, Couronne au moins aussi longue que les
divisions du périgone.
N. faux Narcisse, N. Pseuno-Narcissus L. cou-
ronne égale aux divisions du périgone, c. c. bois
à Marsolan.
Var. à fleurs doubles, c. les champs H. P.
N. Bulbocode, N. Bursoconruu L. couronne plus
longue que les divisions du périgone, c. bords de l'A-
dour, landes près de Garaison P.
2. Galanthe, Garanraus L.
G. des neiges, G. Nivaurs L. fleurs blanches, c.
bords de l’Adour dans les Hautes-Pyrénées et pro-
bablement dans le Geys H.
__ 3. Sternbergie, SrernBErGrA W. K.
S. jaune, S. Lurea Gawl. fleurs jaunes solitaires,
- R Marsolan, sur les rochers au midi A.
LXXXVI. ORCHIDÉES Juss.
À, Racines tuberculeuses. + Un éperon.
1. Orchis, Orcuis Z. labelle moyen.
2. Loroglosse, Lorocrossum Rich. labelle très long
et linéaire.
+7 Point d'éperon.
3. Ophrys, OParys L. labelle convexe.
4. Spiranthe, Sprranrxes Æich. labelle canaliculé.
5. Helléborine, Serarras Z. labelle concave.
B, Racines fibreuses.
. . /
6. Epipactis, Epipacris Sw. labelle sans éperon.
7. Lunodore, Lamonorum T'ourn. labelle éperonne.
1. Orchis, Orcuis L.
A, Tubercules palmés.
O. vert, O. Virinis OUl. fleurs verdâtres, c. c. les
prairies basses E.
O. à long éperon, O. Coxopsea L. éperon subulé,
2 fois plus long que l'ovaire, c. les bois E,
O. maculé, O. Macurara L. éperon cylindrique
plus court que l'ovaire, feuilles maculées de noir,
c. les prés E.
O. à larges feuilles, O. Larirozra L. éperon coni-
2
— 954% —
que plus court que l'ovaire, fouilles larges, c. les
prairies très-humides E.
O. divariqué, O. Divaricara C'haub. éperon co-
nique plus court que l'ovaire, feuilles étroites pliées
en gouttière dressées, c. les prairies humides E.
B, Tubercules entiers.
+ Labelle non lobé, denté.
O. à 2 feuilles, O. Brrorra L. loges des Anthères
contiguës et parallèles très odorant, c. les bois, les
landes E.
Fig. 24.
O. de montagne, O. Moxrana Schmidt. loges des
anthères écartées et divergentes, c. les bois, les lan-
des E.
++ Labelle à peine échancré.
O. laxiflore, O. Laxrrrora Lam. feuilles aiguës
pliées en gouttière, c. c. c. les praines humides E.
O. mâle, 0. Masçura L. feuilles obtuses, planes,
c. les bois, les prairies E.
Fig. 24. — Orchidée : a plante entière; — b fleurs; —
c, 1 labelle, 2 gynortème ; — d les deux masses polliniques (1),
et portées sur une coudicule (2) et terminée par une glande (3)
ou rétinacle. ;
— 255 —
+++ Labelle trilobé, lobe médian entier.
O. pyramidal, O. Pyrawipazis L. lobe médian
coupé carrément, c. c. c. les friches, les bois des co-
teaux E.
O. punaise, O. Corropnori L. lobe médian pres-
que mucroné, r. les prairies de la Baïse, à Mira-
mont E.
++ Labelle trilobé, lobe médian bilobé avec
- une dent au milieu.
O. brûlé, O. Usrurara L lobe moyen étroit bifide
au sommet, r. les friches et prairies sèches, à Bé-
zues E. |
O. tnidenté, O. Tripexpara Scop. (Variegata
auct.) la belle à lobes latéraux divariqués, lilas pâle,
tacheté de rouge, c. les prés, les bois découverts E.
O. muhtaire, O. Mrriraris L. (Galeata auct.) la-
belle à lobe moyen longuement linéaire à la base,
dilaté et bifide au sommet, c. les prés secs E.
O. pourpré, O. Purpurea Huds. (Fusca Jacq.)
labelle à lobe moyen s’élargissant de la base au som-
met, c. c. c. les friches, les bois secs E.
O. singe, O. Simra Lam. labelle à lobes linéaires
M R. prairies sèches et friches, Gimont, Auch
Ti11tt Labelle fe lobe médian bilobé sans
dent.
O. bouffon, O. Mort L. fleurs en épi lâche,
c. c. c. les prés, les pelouses P. E.
2. Loroglosse, Lorocrossum Rich.
L. à odeur de bouc, L. Hrrexum Rich. fleur à
odeur de bouc très prononcée, c. les pelouses, les
bois secs E.
3. Ophrys, Orxrys L.
À, Segments supérieurs connivents.
O. anthropophore, O. Anraropopxora L. (Aceras
R. Br.) labelle profondément divisé, divisions très
re
étroites, R.R.R. friches au-dessus du Garros E.
— 956 —
B, Segments supérieurs non connivents.
+ Labelle trilobé au sommet.
O. fauve, O. Fusca Jacq. face supérieure du la-
belle d’un brun velouté jusqu'aux bords, c. c. c. les
friches, les pelouses P.
O. jaune, O. Lurea Cav. face supérieure du
labelle pubescente entourée d’une bordure jaune et
glabre, c. les friches arides, Auch, Lectoure, Mi-
rande, Marignan, etc. P.
++ Labelle bilobé au sommet.
O. apifère, O. Aprrera L. segments internes
supérieurs élargis, c.c. les friches, les pelouses
PF:
O. mouche, O.Mvscrrera Huds. (O.myodes Jacq.)
segments internes supérieurs filiformes, r. les bois
montueux, Gimont, Auch, Lectoure, etc. E.
+++ Labelle entier ou à peu près.
O. aranifère, O. AranrrerA /uds, labelle à peine
lobé avec des lignes glabres parallèles, c. c.c. les
lieux secs E.
O. araignée, O. Aracanrres Reich. labelle avec
un appendice terminal recourbé en avant, c. les
coteaux incultes E.
4, Spiranthe, SPIRANTHES, Rich.
S. d'automne, S. Aurumxauis Rich. fleurs dispo-
sées en épi en spirale, c. les bois découverts, les
prairies À.
5. Helléborine, Serarras L.
H. de Rous, S. Rous Dup. labelle glabre à 3
lobes larges, le médian crénelé obtus, les lobes des
côtés larges arrondis, peu ou point crénelés, R.R. R.
trouvé dans une prairie à Vicnau. En 1839 et en
1841, où nous en trouvâmes M. Rous et moi, deux
pieds seulement; retrouvé en 1849 à Lamothe-Groas
par M. l'abbé Rous qui put en recueillir une qua-
rantaine de pieds. Dans la même prairie on trouvait
abondamment les Serapias lancifera et linqua,
ainsi que les Orchis Laxiflora el Morio. Cette prai-
rie a été défrichée l’année suivante et nousm'avons
Dé Ae RS ds Éd RS Cr nee D dm à à ème tee
TR”
TC. mndes
— 957 —
pas pu en retrouver d’autres depuis, bien que nous
connaissions des milliers de prairies où les espèces
précitées abondent.
Je ne sais si c’est une hybride comme on le pré-
tend. Quoi qu'il en soit, ses caractères sont au moins
aussi fixes que ceux de beaucoup de plantes consi-
dérées comme de bonnes espèces. Mai.
H. en languette, S. Linqua L. labelle très glabre,
division médiane très allongée, aiguë, c.c. c. les
prairies sèches, les bois E.
H. lancifère, S. Lancirera St-Am. (longipetala
Poll?) labelle à divisions médiane, lancéolée allon-
gée, pileuse au centre, c. les prairies sèches E.
H. cordigère, S. CorpiGera L. labelle à division
médiane cordiforme, lancéolée-élargie, r. le bois
d’Auch, bois de Gardebois à Montfort E.
6. Epipactis, Errpacris Sw.
A, Labelle lobé.
E. ovale, E. Ovara AU. (Listera À. Br.) 2 feuilles
ovales-arrondies, opposées, c. les landes, les bois E.
E. nid d'oiseau, Ë. Ninus avis AL. (Neottia Rich.)
tige munie d’écailles engainantes, R. R. R. bois du
Tougey près d’Auch E.
B, Labeile entier au sommet.
+ Fleurs blanches, labelle tâché de jaune.
E. à grandes fleurs, E. GranpirLorA (Cephalantera
Rich.) feuilles ovales ou ovales-lancéolées, r. les
bois montueux, Auch, Lectoure, Gimont, etc. KE.
E. à feuilles ensiformes, E. Exsrrozra Sw. feuil-
les longues lancéolées distiques, c. les bois frais E.
+ + Fleurs verdätlres ou purpurines.
E. à larges feuilles, E. Larrrora À l/. feuilles in-
férieures ovales-arrondies, kr. R. R. les bois secs à
Bazin E.
E. des marais, E. Pazusrris Crantz feuilles toutes
lancéolées, r. R. R. prairies marécageuses au Bous-
cassé, à Bezues E.
— 958 —
7. Lamodore, Limonoruu Turn.
L. avortif, L. Asorrivuu Sw. écailles engaînantes
remplaçant les feuilles, r.les bois découverts, les
friches herbeuses, Auch, Mirande, Lectoure E.
LXXXVIIL HYDROCHARIDÉES D C.
Vallisnérie, Varzisnerra L.
V. en spirale, V. Sprrauis L., c. c.c. canal latéral
de la Garonne et le sera certainement bientôt dans
le canal de la Baïse KE.
Fig. 25.— Vallisneria spiralis : — « individu femelle; — b
graine fendue longitudinalement; — € fleur femelle; — d indi-
vidu mâle; — e spacthe contenant les fleurs mâles fendues dans
sa longueur; — f une fleur mäle ouverte.
— 959 —
LXXXVII. POTAMÉES Juss.
1. Potamot, Poramoceron L. fleurs hermaphro-
dites.
2. Zanichellie, ZanrcHEeLLrA L. fleurs monoïques.
1. Potamot, Poramoceron L.
A, Feuilles supérieures coriaces, nageantes.
P. nageant, P. Naraxs L. feuilles à plis saillants
à la jonction du limbe au pétiole, c. c. les eaux stag-
nantes E. YONRE
P. flottant, P. Fcurraxs, feuilles sans plis saillants,
ete., c.c. eaux des canaux et des rivières E.
B, Feuilles submergées, pellucides élargies.
P. à feuilles serrées, P. Dexsus L. feuilles toutes
opposées, pédoncules grêles, c. c. les fossés, les
mares E. |
P. crépu, P. Crispus L. feuilles oblongues ondu-
lées crispées, c. c. les mares E.
- fi - ,
P. perfohié, P. Perrozrarus L. feuilles cordiformes
amplexicaules, c. c. les eaux de l’Armagnac E.
P. luisant, P. Lucexs L. feuilles grandes ovales-
lancéolées, c. le canal d’Alaric E.
C, Feuilles linéaires.
P. menu, P. Pusrzius L. feuilles aiguës, r. les
ruisseaux à Gimont E. l
P. à feuilles obtuses, P. Ogrusirozrus AZ. K. feuil-
les obtuses, c. l’Armagnac E.
Zanichellie, ZanrcHELLIA L.
Z. dentée, Z. Dentara Walld. tiges rameuses, c.
les mares près des sources KE.
LXXXIX. LEMNACÉES Duby.
Lentille d’eau, LEemna L.
À, Faibrille radicale solitaire.
L. à trois sillons, L. Trisuzca L. feuilles minces
lancéolées-aiguës, eaux de l’Armagnac? P. E.
L. mineure, L. Mixor L. feuilles épaisses ovales
ou suborbiculaires, c. c. c. surface des eaux stag-
nantes P. E.
— 260 —
B, Fibrilles radicales nombreuses.
L. à plusieurs racmes, L. Poryrrmiza L. c. les
eaux des bords de l’Adour, marais E.
XC. AROIDÉES Juss.
Gouet, Arum L.
G. d'Italie, À. Jraricum Mall. c. les haies, les vi-
gnes P.
XCI. TYPHACÉES Juss.
1. Massette, Trpxa L. graines à aigrettes.
2. Rubannier, SparGanium L. graines sans ai-
grettes.
1. Massette, Typxa L.
M. à larges feuilles, T? Larrrorra L. feuilles lar-
ges, c. c. les fossés, les marais E.
M. à feuilles étroites, T. AxcusrirourA L. feuilles
étroites, c. les marais E.
2. Rubannier, SParGAnIUM L.
R. rameux, S. Ramosuu ]Juds. tige rameuse dans
le haut, c. c. c. bord des eaux E.
R. simple, S. Srmpcex Huds. tige simple, c. les
marais, fossés et étangs de l’'Armagnac E.
XCIT. JONCÉES DC.
1. Luzule, Luzura D C. capsule umiloculaire.
2. Jonc, Juxcus L. capsule 3-loculaire, périgone
non coloré.
3. Narthécie, Narraecrum Moëhr. capsule 3-lo-
culaire, périgone coloré.
1. Luzule, Luzura D C.
À, Fleurs isolées en panicule.
L. géante, L. Maxima DC. feuilles radicales lar-
ges, les caulinaires très petites, c. les bois frais P.E.
L. de Forster, L. Forsrerr D C. feuilles radicales
étroites, les caulinaires plus larges, c. c. c. les bois
des coteaux P. E.
— 961 —
B, Fleurs réunies en épis.
L. champêtre, L. Cawrrsrris D C. capsule plus
courte que le périgone, c. c. c. les prés, les bois P. E.
2. Jonc, Juxcus L.
A, Feuilles réduites à une gaine.
J. diffus, J. Errusus L. tiges vertes, fleurs diffu-
ses, c. c.c. les bords des eaux E.
J. aggloméré, J. Coxccouerarus L. tiges vertes,
fleurs agglomérées, les prairies humides, les bois
marécageux E.
J. glauque, J. Graucus hr. tiges glauques, c. c.
les bois marécageux E.
B, Feuilles toutes radicales.
J. en tête, J. Caprrarus Weig. feuilles fiiformes,
fleurs en tête, r. les champs arides de l’Armagnac
au Lin E.
C, Tiges feuillées.
+ Feuilles sans nodosités.
J. des crapauds, J. Buroxius L. plante annuelle,
tiges non noueuses à la base, c. c. les lieux inondés
en hiver E.
J. bulbeux, J. Buzposus L, plante vivace, tiges
noueuses à la base, c. les lieux marécageux de
l’'Armagnac E.
++ Feuilles munies de nodosités.
J. brillant, J. Lawprocarpus Z'hr. divisions exté-
rieures du périgone aiguës, les intérieures obtuses,
c. c. lieux humides ou marécageux E.
J. des bois, J. Syzvaricus Reich, périgone à divi-
sions toutes aiguës, c. les lieux marécageux E.
J. à fleurs obtuses, J. OsrusirLorus Æ'hr. périgone
à divisions toutes obtuses, c.c.les lieux maréca-
geux E.
3. Narthécie, Narruecrum Moéhr.
N. ossifrague, N. Ossirracum uds. fleurs jaunes,
c. marais de Garaison E.
15
— 9269 —
XCIII. CYPERACÉES Juss.
A, Fleurs hermaphrodites.
1. Souchet, Crrerus Z. écailles des épis distiques.
2. Choin, Scaœnus L. écailles imbriquees, grai-
nes convexes. PR.
3. Scirpe, Scrmpus L. écailles imbriquees, grammes
aplaties ou trigones.
4, Linaigrette, Ertoprorox L. aigrettes nombreu-
ses et longues.
Fig. 27.
B, Fleurs monoïques ou dioiques.
5. Laiche, Carex Z. 2 ou 3 stigmates filiformes.
1. Souchet, Cyrerus L.
S. long, C. Lonaus Z. racine rampante, involucre
à fololes de 3 à 6 fois plus longues que les épis,
c. c. les lieux humides et marécageux E.
S. brun, C. Fuscus Z.. racine fibreuse, épis bruns,
fleurs à 3 stigmates, c. c. les lieux marécageux E A.
S. jaunâtre, C. FLavescexs L. racine fibreuse,
épis Jaunâtres, fleurs à 2 stigmates, c. bords de
l’Adour, marais de Garaison A.
Fig. 27. — Eriophoron : a épi de fleurs grossie et non déve-
loppé;— b une fleur vue par sa face interne; —c fruit; —d graine
coupée longitudinalement pour faire voir l'embryon; — e l'em-
bryon très grossi.
— 9263 —
2. Choin, ScHxænus L.
C. marisque, S. Marisous Z. (Cladium Pr.) feuilles
épineuses sur la carène, épis bruns, r. marais du
Masca E.
C. blanc, S. Argus Z. (Rhyncospora Vahl.)
feuilles un peu raides, épis blanchâtres, c. marais
de Garaison E.
3. SCirpe, SCIRPUS L.
… À, Epi solitaire.
* S. des marais, S. Parusrris Z. souche vivace
rampante, tiges simples épaisses, c. c. les fossés,
les marais E.
S. multicaule, S. Muzricauzrs LL. souche vivace
courte et fibreuse, tiges simples minces, c. marais
de Garaison E.
S. aciculaire, S. Acrcuzaris L. souche annuelle
fibreuse, tiges simples fihformes, c. bords des ma-
rais de l’Armagnac E.
Ces trois espèces entrent dans le genre KEzro-
cHARIS À. Br.
._ S. flottant, S. Fiurrans L. tiges rameuses, c. les
marais de l’Armagnac et de Garaison E.
B, Plusieurs épis, tiges cylindriques.
S. des lacs, C. Lacusrris L. épis ovales, c. les
étangs de l’Armagnac E.
S. globuleux, S. HozoscHæxus ZL. épis en capitules
globuleux, c. c. les rivières, les lieux humides E.
S. sétacé, S. SETACEUS ZL. épis serrés, ovales, pe-
tits, tiges sétacées, c. les lieux sablonneux et hu-
mides de l’'Armagnac E.
C, Plusieurs épis, tiges trigones.
S. maritime, S. Marrrimus L. épillets à pédicelles
simples, c. les lieux humides E.
S. des bois, $S. Syzvaricus L. épillets à pédicelles
rameux, c. les lieux humides de l’Armagnac E.
4. Linaigrette, Erropnoron Z.
L. à larges feuilles, E. Larrrourum Hopper, r. les
marais de l’Armagnac, à Barbotan, Estang, etc. E.
— 264 —
5. Laiche, Carex Z.
A, Epi simple solitaire au sommet de la tige.
L. pulicaire, C. Purrcaris L. 2 styles, r. les ma-
rais à Barbotan, à Estang, à Marsolan E.
B, E'pi terminal composé d’épillets androgynes.
L. distique, C. Disricua Æuds. capsule à bec
bidenté, r. les prairies humides à Marsolan E.
a \
L. des sables, C. ArEnarra ZL. capsule à large
bordure membraneuse, c. c.c. dans les sables des
landes et probablement dans les sables de l'Ouest
du département E.
C, Plusieurs épis androgyns.
+ Epis mâles au sommet.
L. de Renard, C. Vuzrina Z. tige ferme, triquètre,
angles tres aigus, c. c. les lieux humides E.
L. muriquée, C. Muricara ZL. écailles scarieuses,
ferrugineuses, c. c. les prairies E.
L. interrompue, C. DivuzsA Goodépi grêle, écailles
d’un blanc verdâtre, c. les bois E.
L. paniculée, C. Panicuzara L. épillets distants,
écailles largement bordées de blanc, c. prairies ma-
récageuses E.
++ Epis femelles au sommet.
. L. échinulée, C. Eciara Murr. capsules étalées
en étoile, c. les prairies E. ,
L. éloignée, C. Remora ZL. bractées très longues,
c. les bois humides KE.
D, Plusieurs épis mâles au sommet, un ou plu-
sieurs épis femelles axillaires.
+ Capsules à bec arrondi, glabres; * 2 stigmates.
L. raide, C. Srricra Good. tiges triquètres, souche
sans stolons, c. marais de l’Armagnac P E,.
L. trinervié, C. Trinervis Desgt. tiges obscuré-
ment triquètres, souche stolonifere, les sables de
l’'Armagnac ? E.
L. aiguë, C. Acura Fries. tige triquètres à angles
= souche stolonifère, c. marais de l’Armagnac
— 265 —
** 3 shigmales; À capsules glabres.
L. glauque, C. Grauca Scop. plante toute glau-
que, c. co, c. les prés, les bois P. E.
L. géante, C. Maxmma Scop. feuilles très larges,
planes, c. c. c. les bords des ruisseaux E.
L. pâle, C. Parzescexs Z. capsule obtuse percée
au sommet d’une ouverture arrondie, c. les prés
humides P. E.
L. panicée, C. Panicra ZL. capsule ovoïde lisse,
souche stolonifere, c. les prés humides E.
À À Capsules velues, bractée inférieure non
engainante.
L. précoce, C. Præcox Jacq. bractée inférieure
scarieuse à la base, capsules pyriformes, c. c. les
bois secs P.
__ L. tomenteuse, C. Tomexrosa L. bractée inférieure
foliacée, capsules globuleuses obovées, c. les bois E.
XX À Capsules velues, bractée inférieure
engaînante.
L. gynobase, C. Gyxopasis Vill. un ou plusieurs
épis fémelles à la base de la touffe portée sur de
longs pédoncules, c. c. c. les bois calcaires P.
++ Capsules à bec long, bicuspidé; * 3 stigmates.
* Capsules glabres, bractée inférieure engaînarñte.
. L. des bois, C. Syivarica Huds. épis femelles
linéaires, lâches, penchés et pendants, r. les bois à
Marignan E.
L. jaune, C. Frava L.épis globuleux, rapprochés,
jaunes à la maturité, c. les marais de l’Armagnac
L. distante, G. Disraxs L. épis femelles très
éloignés les uns des autres, denses et pédonculés,
c. les prairies hunudes E.
L. faux souchet, C. Pseuno-Cyrerus L. épis fe-
melles rapprochés, pendants,-c. les marais E.
** Capsules glabres, bractée inférieure non
engainante.
L. des rives, C. Riparra Curt. écailles des épis
mâles toutes aristées, bords des ruisseaux E.
— 266 —
L. des marais, C. Pazunosa Good. écailles infé-
rieures des épis mâles obtuses au sommet, c. bord
des étangs de l’Armagnac E.
L. enflée, C. Vesrcarra L. capsules très grosses,
enflées, c. les étangs de l’Armagnac E.
*#* Capsules velues.
L. hérissées, C. Hirra L. feuilles velues, c. c. les
bords des ruisseaux E.
Var. Hirrærormis ZL. f. glabres, c. prairies hu-
mides E.
XCIV. GRAMINÉES Juss.
A, Epillets non insérés dans les excavations
du rachis.
À, Fleurs ne s’élalant pas pendant la floraison.
+ ORYZÉES, glumes nulles ou presque nulles.
1. Léersie, LeEersra Soland.
+ PHALARIDEES, épillets à une fleur fertile,
styles longs, shiymaies sortant au sommet de la
fleur. |
2. Phalanis, Paararis L. fleur fertile accompagnée
de petites. écailles cihées.
3. Phléole, Pareum L. stigmate plumeux, épillets
en épi cylindrique.
4. Alopécure, Arorrcurus L, styles soudés en un
seul terminal.
5. Flouve, Anraoxanraum Z. 2 étamines seule-
ment.
6. Mybore, Mysora Adans, épillets latéraux en
épi filiforme. À
7. Cynodon, Cynorox Rich. épis en panicule di-
gitée.
TT} PANICEES, épillets à une fleur fertile, styles
longs, stigmates sortant au-dessous du sommet
de La fleur.
8. Digitaire, Dicrrarra Scop. épillets géminés en
panicule digitée.
— 967 —
9. Panic, Panicuu Z. épillets en panicule rameuse.
10. Sétaire, SETARIA Beau. sé entourés d’un
imvolucre de soies raides.
11. Echinaire, Ecarnarra Desf. glumelle inférieure
terminée par des épines.
__ 12. Seslérie, SescerrA Scop. glumelle inférieure
terminée par des dents mucronées ou aristées.
RSR YRE PITU)
== 5
PE pme
AL
à
B, Fleurs s’étalant pendant la floraison.
+ ANDROPOGONEES, épillets géminés.
13. Andropogon, AnproPoGox L.
+ ARONDINACÉES, épillets de 2-6 fleurs, glu-
melles membraneuses, carènées sur le dos.
14. Phragmite, Paracmites Trin. fleurs en gran-
des panicules.
+17 AGROSTIDEES, épillets épars à une seule
fleur, glumelles membraneuses carénées sur le
dos.
Fig. 28. — Melica uniflora : a épillet composé de deux fleurs,
l’une inférieure fertile et sessile, l’autre supérieure pédicellée et
rudimentaire; — b fleur fertile dont on a enlevé la valve interne
de la glume pour faire voir le pistil et les trois étamines.
—
15. Calamagrostide, Caramacrosris Adans, glu-
melle tronquée ou dentée au sommet.
16. Agrostide, AcGrosris Z. épillets pédicellés,
comprimés.
17. Gastridie, Gasrriprum Beauv. épillets presque
sessiles globuleux à la base.
PTT STIPACÉES, épilleits en panicule, ghumel-
les coriaces à la maturité.
18. Mil, Mruiuu Z.. épillets comprimés.
++4+ ATROPSIDÉES, épillets en panicule; glu-
melles membraneuses, l’inférieure carénée et mu-
tique.
19. Aïropside, Arropsis Beauv. épillets globu-
leux.
+++7t AVENACEES, épillets en panicule, glu-
melles herbacées ou membraneuses, l’inférieure
arrondie mulique ou munie d'une arêle sur le
dos.
20. Canche, Arra ZL. glumelle inférieure 3-5 den-
tée, tronquée. |
21. Avoine, AvenA L. glumelle inférieure arron--
die sur le dos, bidentée, aristée.
22. Arrhenathère, ARRHENATHERUM Beauv. glu-.
melle inférieure carénée sur le dos, bifide.
23. Houque, Horcus L. glumelle inférieure, ca-
rénée, obtuse.
24. Kœlerie, KæzerrA Pers. glumelle inférieure
entière et mutique ou bidentée aristée.
25. Catabrose, Carasrosa Beauv. glumelle infé-.
rieure carénée, Scarieuse, tronquée ou arrondie au
sommet, mutique. x
+-+++++ FESTUCACEES, épillets épars, glu-
melles herbacées, l’inférieure mutique ou munie
d’une arêle terminale.
* Grlumelle inférieure ni apiculée, ni aristée,
fruil non appendiculé.
26. Glycérie, Gzycerra À. Br. glumelle inférieure
arrondie sur le dos, obtuse ou tronquée.
— 269 —
27. Paturin, Poa L. glumelle inférieure carénée,
entière et mutique.
28. Eragrostide, Enracrosris Beauv. épillets li-
néaires, de 10 à 25 fleurs.
29. Brize, Brrza L. épillets de 5 à 10 fleurs lon-
guement pédicellées en panicule rameuse.
30. Mélique, Mezrca ZL. épillets de 2 à 4 fleurs en
panicule.
** Glumelle inférieure apiculée ou aristée, fruit
non appendiculé.
31. Scleropoa, Screropoa Gris. glumelle supé-
rieure bidentée au sommet.
32. Dactyle, Dacrvus L. glumelle supérieure bi-
fide au sommet.
33. Danthonie, Danraonra D C. glumelle supé-
rieure entière au sommet.
*** Glumelle inférieure apiculée ou arustée,
fruit appendiculé.
34. Cynosure, Cynosurus L. épillet en panicule
spiciforme, unilatérale, glumelle inférieure bidentée,
aristée entre les dents.
85. Vulpie, Vurrra Gmel. glumelle inférieure fu-
siforme carénée, arête terminale.
36. Fétuque, Fesruca L. glumelle inférieure ar-
rondie.
37. Brôme, Browus L. glumelle inférieure caré-
née, arête insérée au-dessous du sommet.
B, Epillets insérés dans les excavations du
rachis.
* Epillets réunis 2 à 6 sur chaque dent
du rachis.
+ HORDEACEES.
38. Orge, Horpeuw. ZL.
* * Epillets solitaires sur chaque dent
| du rachis.
+ + TRITICEES deux ou plusieurs fleurs
dans chaque épullet.
àk Graines pubescentes au sommet.
39. Froment, Triricuu L. épillets sessiles, glume
à une seule arête.
15*
— 270 —
_ 40. Œgylops, Œcxrors L. épillets sessiles, glume
a 3-5 arêtes.
41. Brachypode, Bracayronrum Beauv. épillets
brièvement pedicellés. |
k À Graines glabres au sommet.
42. Ivraie, Lorrum L. glumelle inférieure équila-
tère.
43. Gaudinie, Gaunvra Beauv. glumelle inférieure
inéquilatere. ;
+++ NARDOIDÉES épillets à une seule
fleur, un seul sitigmate.
44, Nard, Narous Z.
1. Léersie, Léersra Soland.
L. faux ris, L. Onrizoïnes Sol., c. les fossés, les :
marais À.
2. Phalaris, PHararis L. ‘
P. à épis courts, P. Bracaysracmis Link. racine
fibreuse, panicule, spiciforme, épis gros, r. les
champs à Lectoure, Marsolan, Sempesserre E.
P. roseau, P. ArunpIvacEA ZL. souche rampante,
paniculée, étalée, c. bord des eaux E.
3. Phléole, Pareux L.
P. des prés. P. Prartexse Z. souche vivace, courte
et fibreuse, c. c. les prés E.
P. noueux, P. Nonosum L. souche vivace, courte
et tuberculeuse, c. c. c. les prés, les chemins E.
P. de Bœhmer, P. Bœxmerr Wib. glumes linéai-
res A tronqués au sommet, c. les co-
teaux calcaires EF.
P. des sables, P. Arexarium Z. chaumes rameux
des la base, c. sables de l’Armagnac E.
4. Alopécure, AroPecurus L.
A. des prés, À. Prarensis L. tige dressée, lisse,
c. les prairies P. E.
À. bulbeux, À. Buzsosus L. souche tuberculeuse,
c. les eux humides et sablonneux E.
A. Agreste, À, Acresris Z. tige dressée, scabre
au sommet, C. c. c. les champs P. E.
— 271 —
A. Géniculé, À. Gexrcurarus Z. tige géniculée à
la base, c. les prairies, les champs humides E.
5. Flouve, ANTHOxANTHUM Z.
F. Odorante, A. Oporarum ZL., c. c. c. les. prés
PE.
6. Mybore, Mysor4a Adans.
M. naine, M. Minima Coss. et Germ., c. les sables
de l’Armagnac P.
7. Cynodon, Cyxonox, Rich.
C. dactyle, C. Dacrycon Pers., c. c. c. lieux secs
8. Digitaire, Dicirarra.
D. Sanguimale, D. Saxcuinais Scop. chaumes
couchés et ascendants, c. c. champs, vignes, terres
légères E. A.
. glabre, Grasra Rœm et Sch. chaumes entiè-
rement couchés, c. les sables de l’Armagnac E. A.
9. Panic, Panicum ZL.
P. cuisse de coq, P. Crus Gazzr Z. (Echinochloa
Beauv.), ©. c. c. heux sablonneux, décombres E. A.
10. Sétaire, SÉTARIA.
S. verte, S. Vrrinrs Beauv. soies non accrochan-
tes, vertes ou rougeâtres, c. c. lieux cultivés A.
S. glauque, S. Gzauca Beauv. soies non accro-
chantes d’un jaune roussâtre, c. c. lieux cultivés A.
S. Verticillée, S. VErrIcILLATA Beauv. soies accro-
chantes, c. c. c. heux cultivés A.
11. Echinaire, Ecxivarra Desf.
E. en tête, E. Caprrratra Desf. épis courts, etc.,
R. R. R. La Sauvetat E.
12. Seslérie, SESLERIA SCOp.
S. bleuâtre, S. CæœruLea Ard. coteaux secs? E.
13. Andropogon, ANDROPOGON L.
A. pied de poule, A. Iscaæxux ZL. panicule de 5 à
10 épis digités, c. c. les bois secs E. A.
14. Phragmite, Paracmites Tran.
P. commun, P. Couuunis Trin. (roseau des ma-
rais), ©. c.c. bord des eaux dans l'Armagnac, r.
le long du Gers, de l’Arrats, de la Gimone, etc. E. A
— 9172 — :
N. B. On cultive le vrai roseau {Arunno Donax Z.)
sur les coteaux calcaires et frais.
15. Calamagrostide, Caramacrosris À dans.
C. des bois, C. ErPrceros Roth., c. bois humides
: À.
16. Agrostide, Acrosris L.
A, Feuilles radicales filiformes enroulées.
A. des chiens, A. Canina L., c. c. c. prés et bois
humides E.
B, Feuilles radicales planes.
À. blanches, A. Azsa L. ligule oblongue, c. c.
les terres légères E.
A. commune, À. Vurearis L. ligule courte et tron-
quée, glumes aiguës, c. c. c. les terres légères E.
A. stolonifère, À. SroronirerA L. ligule courte et
tronquée, glumes obtuses c. lieux humides E.
17. Gastridie, Gasrrinium Beau».
G. lendigère, G. LEenpicerum Beauv. c. c. les
champs après la moisson E. A.
18. Mi. Murox L.
M. diffus, M. Errusuu Z. c. les bois de l’Arma-
gnac E. PUITS
19. Airopside, Arropsis Beauv.
À. globuleuses, À. Grogosa Beauv. c. sables des
landes E.
20. Canche, Arra L.
À, Feuilles planes.
C. Cespiteuse, À. Cæsrrrosa L. c.c.à Garaison E.
B, Feuilles enroulées ou plées.
C. caryophyllée, A. CaryorHyLLœa L. épillets
écartés les uns des autres, c. c. c. les terres légè-
res E. |
C. précoce, A. Præcox Z. épillets rapprochés, li-
gule lacérée, c. les terrains sablonneux P.
C. asgrégée, À. Murricuzmis Dum. épillets rap-
prochés, ligule non lacérée, c. bords de l’Adour E.
C. flexueuse, A. Frexuosa ZL. ligule courte et
profondément bilobée, c. les bois à Garaison E,
Lee Mo Ne - : d) def data
— 913 —
21. Avoine, AvEenA ZL.
À, épillels pendants, + fleurs non articulées.
À. cultivée, A. Sariva L. fleurs en panicule lâ-
che, cultivée, souvent spontanée.
À. d'Orient, À. Orrenrauts Schreb. panicule plus
serrée, unilatérale, cultivée, rarement spontanée.
++ Toutes les fleurs articulées.
A. barbue, A. Barsara Brot. glumelle inférieure
bifide, lobes terminés chacun par une arête, c. les
tertres E.
A. folle, A. Farua Z. glumelle inférieure termi-
née par deux dents aiguës, c. les moissons E.
+++ Fleur inférieure seule articulée.
A. de Ludovic, A. Lunovicrana Dur. épillets à 2
fleurs, c. c. c. les moissons E,
A. stérile, A. Srertuis L. épillets à 3 ou 4 fleurs,
R. pres de l’ancien cimetière d'Auch.
B, Epulleis dressés, + liqule lancéolée.
A. sillonnée, A. Surcara Gay. épillets luisants,
panachés de fauve et de blanc, c. à Garaison.
A. jaunâtre, A. Fravescexs L. épillets formant
une belle panicule d’un jaunâtre luisant, c. c. c. les
prés, les bois E.
A. pubescente, À. Pusescexs Z. épillets panachés
de blanc et de violet, pédicelle barbu sous la fleur,
c. prés secs, bois E.
22. Arrhénathère, ARRHENATERUM Beau.
À. élevé, A. Erarius Beauv. glume inférieure,
uninerviée, c. c. les haies, les bois, les prés E. —
Var. Buzsosun, plusieurs tubercules superposés au-
dessus du collet.
A. de Thore, A. Tnorer Desm. glumes triner-
viées, c. sables des landes E,
23. Houque, Hozcus L,.
H. laineuses, H. Laxarus Z. arête ne dépassant
pas les glumes, c. les prés, les bois E. A.
H. molle, H. Morus L. arète dépassant longue-
ment les glumes, c. prés, bois E. A.
— 914 —
24. Kœlérie, Kæzerra Pers.
K. en crète, K. Crisrara Pers. des pousses sté-
riles à la base des tiges, c. bord de l’Adour E.
K. Phléoïdes, K. Puzeornes Pers. point de pousses
stériles à la base des tiges, c. c. heux secs E.
25. Catabrose, Caraprosa Beau.
C. aquatique, C. Aquarica Beauv., c. fossés et
marais de l’Armagnac E.
26. Glycérie, Gzycerra À. Pr.
G. flottante, G. Fiurraxs À. Br. ligule presque
aiguë, feuilles aiguës, c. c. fossés, ruisseaux E.
G. aquatique, G&. Aquarica Wahl. hgule tronquée,
feuilles obtuses E.
9." Paturim,; POA LS
À, Tige sensiblement comprimée jusqu'au sommet.
P. comprimé, P. Compressa L., c. c. prairies sè-
ches, décombres E.
B, Tige cylindrique vers le sommet.
P. annuel, P. Axxua Z. ligule oblongue, panicule
à rameaux solitaires ou géminés, c. c. c. partout
ÉCAPSE: A;
P. des bois, P. Nemorazis Z. ligule courte, gaîne
des feuilles plus courte que les entre-nœuds, c. les
bois E.
P. trivial, P. Trivrauis ZL. ligule oblongue, base
de la panicule de 3-5 rameaux, c. les chemins P. E.
P. des prés, P. Prarexsis Z. ligule courte, gaine
des feuilles plus longues que les entre-nœuds,
c. c. c. les prés, les champs P. E..
Var. Angustifolia (L.) feuilles étroites.
C, Tige cylindrique dès la base.
. P. bulbeux, P. Buzsosa ZL. collet bulbeux, c. c. c.
lieux secs P.
Var. Vivipara (L.) épillets vivipares.
28. Eragrostide, Eracrosris Beauw.
E. à gros épis, £. MrcasracarA Link. épis assez
gros, épillets brièvement pédicellés, c. c. les lieux
sablonneux E. A.
— 975 —
E. pileuse, E. Prrosa Beauv. épis petits, épillets
longuement pédicellés, c. l’Armagnac, les lieux hu-
mides et sablonneux E. A.
29. Brize, Briza L.
B. moyenne, B. Mepra L. higule courte, tronquée,
cc. c-prés, bois, etc. P. E.
B. mineure, B. Mixor Z. ligule lancéolée-aigué,
c. les boulbènes et les sables E.
30. Mélique, Mézica L.
M. uniflore, M. Uxrrcora ZL., c. les bois frais E.
31. Scleropoa, ScLeropoa Gris.
S. roide, S. Ricina Gris., c. c. les lieux secs, les
murs E.
32. Dactyle, Dacryus LL.
D. aggloméré, D. GzomErata ZL., c. c. les prés,
les bois E.
33. Danthonie, Daxraonra D C.
D. couchée, D. Decuwsexs D C, c.c.les landes,
les bois boulbéneux E.
34. Cynosure, Cyrosurus L.
C. à crêtes, C. Crisrarus Z. panicule spiciforme,
linéaire, c. c. c. les prés E.
C. hénissé, C. Ecainarus ZL. panicule ovale, uni-
latérale hérissée, r. les champs à Lectoure, à Mont-
fort E.
35. Vulpie, VurrrA Gmel.
V. queue de rat, V. Myuros Æchb. panicule spi-
ciforme, glumelle supérieure aristée, r. les murs à
Lectoure E.
V. fausse queue de rat, V. Pseuno-myuros Soy-
Val. glumelle non aristée, panicule courte, éloignée
des feuilles, c. c. les champs, les murs.
V. queue d'écureuil, V. Scrurornes Gmel. glu-
melle non aristée, panicule allongée et rapprochée
des feuilles, c. les lieux sablonneux E.
36. Fétuque, Fesruca Z.
A, Feuilles radicales enroulées-sétacées.
F. à feuilles minces, F. TenurrozrA Sibt. feuilles
d'un vert pâle, toutes capillaires molles, c. les landes
sablonneuses E,
Ed
— 216 —
F. des brebis, F. Ovrna Z. feuilles vertes, toutes
filiformes subulées, c. les landes E.
F. duriuscule, F. DuriuscurA L. feuilles d’un vert
un peu glauque, sétacées, carénées, dures, c. c. co-
teaux secs et friches arides E.
F. rouge, F. Rupra Z. feuilles radicales sétacées-
anguleuses, les caulinaires plus larges et presque
planes, c. les prés, les bois secs E.
B, Feuilles radicales d’abord planes.
F. sylvatique, F. Syzvarica Vull. higule oblongue,
obtuse, c. les bois à Garaison E.
F. arondinacée, F. Arunpinacea Sm. ligule courte
et tronquée, souche rampante et stolomfere, c.
bords des eaux E.
F. des prés, F. Pratensis /Zuds. panicule étroite,
souche fibreuse, c. c. les prés E.
F. gigantesque, F. GicantEea Vall. panicule très
lâche et très étalée, souche fibreuse, c. bois humi-
des E.
37. Brôme, Brouus Z.
À, Epillets plus larges au sommet après la flo-
raison.
+ Arèles toujours dressées.
B. des toits, B. Tecrorum L. chaume pubescent
au sommet, c. c. les murs, les chemins E.
B. stérile, B. Sreruis L. chaume glabre, luisant,
c. c. c. partout E.
+++ Arètes d'abord dressées puis étalées.
B. de Madrid, B. Maprirensis L. panicule oblon-
gue et lâche, chaume glabre au sommet, c. lieux
secs au midi E..
B. rougeâtre, B. Rusexs ZL. panicule obovée, très
compacte, chaume pubescent au sommet, c. c. les
chemins E.
B, Æpillels plus étroits au sommet, qlume supé-
rieure non cilide.
B. rude, B. Asrer L. panicule penchée, gaines
velues, c. c. les bois des coteaux E.
B. gigantesque, B. Graanreus L. panicule pen-
chée, gaines velues, c. les bois E.
— 911 —
B. dressé, B. Errcrus Æuds. panicule droite,
c. lieux secs E.
C, Epillets plus étroits au sommet, glume supé-
rieure ciliée de poils raides.
B. des champs, B. Arvensis Z. feuilles inférieures
à gaïnes pubescentes, épis étroits, c. c. les champs
[e>)
B. sécalin, B. Secarunus Z. feuilles inférieures à
qu glabres, épis larges, luisants, c. les champs
B. mou, B. Morus L. feuilles inférieures à gaines
velues, épis larges, pubescents, c. c. c. les prés,
les champs E.
38. Orge, Horpeux Z.
0. queue de souris, H. Murinuu L. épis gros, glu-
melle inférieure longuement aristée, c. c. c. bords
des chemins E.
O. sécalin, H. Secazinum Z. épis étroits et li-
néaires, glumelle inférieure brièvement aristée, c.
les prairies E.
On cultive les Æ. Vulqare L., Hexasticon L., etc.
39. Froment, Triricum Z.
F. des chiens, T. Caxinum L. souche fibreuse,
gazonnante, c. les haies, les lieux frais E.
F. rampant, T. Repexs L. souche traçante, c. c. c.
les lieux cultivés E.
Var. Pungens feuilles roulées à pointe dure.
On cultive le 7. Hybernum L. (blé) et ses variétés.
40. Ægylops, Æcxzors L.
Æ. ovale, Æ. Ovara L. c. les tertres calcaires au
midi E.
Al. Brachypode, Bracayroprum Beauv.
À, Plante de 20 centimètres au plus.
B. à deux épis, B. Disracaron Beauv. c. tertres
et rochers arides E.
B, Plante de 60 centimètres au moins.
B. pinné, B. Pixnarum Beauv. chaumes rameux
à la base, c. c. les lieux secs E. À
B. des bois, B. Syzvaricum À. et Sch. chaumes
non rameux à la base, c. bois E.
— 918 —
42. Ivraie, Lorrum ZL.
À, Epilleits lancéolés.
I. vivace, L. Perenne L. épillets appliqués contre
l'axe à la floraison, c.c. c. prairies, chemuns, etc.
E.
I. multiflore, L. Murnircoruu Lam. épillets étalés-
T4 \ . 7
dressés à la floraison, r, environs de la gare à Auch
B, Epillets elliptiques.
I. des lins, L. Lixicora Sond. épillets petits, obo-
vés, c. les lins.
I. enivrante, L. Treuurenrum ZL. épillets gros,
oblongs, c. les moissons.
43. Gaudinie, Gaupinra Beau.
G. fragile, G. Fracus Beauv. c. les bords des
champs E.
44, Nard, Narpus Z.
N. roide, N. Srricra Z. c. pâturages près de Ga-
raison E.
ACOTYLÉDONÉES.
XCV. FOUGÈÉRES Juss.
A, Fructification à la page inférieure
des feuilles (Frondes).
+ Feuilles divisées ou profondément
découpées.
1. Polypode, Pozxronium Z. frucüfications en
groupes arrondis ou un peu allongés.
2. Cetherac, Cernerac, Bauh. fructifications en
groupes linéaires couvrant toute la page inférieure
des feuilles.
3. Doradille, AsPzenium L. fructifications en grou-
pes linéaires, épars et solitaires.
4, Ptéride, Preris ZL. fructifications formant une
ligne qui borde tous les segments de la feuille.
b. Adianthe, Anranraum Z. frucüfications en pa-
quets irréguliers sur les bords de la feuille.
— 279 —
+ +. Feuilles entières ou non profondément
découpées.
6. Scolopendre, Scocopenprium Smith. fructifica-
tions en groupes linéaires, parallèles entre eux et
obliques à la nervure moyenne de la feuille.
7. Blechne, Brecaxum Smilh. frucüfications en
deux séries parallèles à la nervure moyenne de la
feuille.
B, Fructfications en panicule ou en épi.
8. Osmonde, Osmoxpa Z. fructifications en pani-
cule au sommet de la tige, feuilles divisées.
9. Ophioglosse, Opxroccossuu L. fructifications en
épi, feuille entière.
Fig. 29.
1. Polypode, Pozyronrum Z.
P. commun, P. Vurcare ZL. feuilles pinnatifides,
c. c. sur les rochers, les vieux murs, les vieux arbres
E. A.
P. fougère mâle, P. Frx-MAs Z. feuilles bipin-
nées, pinnules arrondies, groupes de fructifications
assez grands, c. les tertres des fossés dans l’Arma-
gnac E. A.
P. oreoptère, P. Onrrorrerts Æhr. (Polysticum
Roth.) segments linéaires lancéolés aigus, pinnati-
partites, glanduloso-résineux en-dessous, c. bords
du Gers à Lassales et a Garaison.
P. aiguillonneux, P. Acurearum Z. (Aspidium
Fig. 29. — Polypodium : a fragment de fronde fructifère; —
b sore composé d’une écaille et d’un grand nombre de capsules;
— € capsule entière; — d capsule ouverte.
— 280 —
R. Br.) feuilles bippinnées, pinnules aiguës, aiguil-
lonneuses, groupes de fructifications petits, c.c.
bords des ruisseaux, fossés E. A.
P. fougère femelle, P. Krizrx Femina Z. (Cystop-
teris Coss. et (rerm.) feuilles bippinnées, pinnules
incisées-dentées, fructifications en groupes un peu
Ho R. au pied des murs de l’église à Barbotan
L. À.
2. Céthérac, Ceruerac Bauh.
C. des pharmacies, C. Orricinarum Z. c. c. c. les
rochers, les vieux murs E. A.
3. Doradille, Aspcenium L.
D. Polytric A. Tricomaxes L. feuilles pinnées,
allongées, à pinnules ovales-arrondies, c. c. les
haies, les rochers à l’ombre E,. A.
D. rue des murailles, A. Rura Murarra Z. feuilles
courtes (6 à 12 centimètres), à lobes cunéiformes,
pétiole vert. c.c. les rochers, les vieux murs
PP ec
D. noire. A. ADprantraum Nicrum Z.. feuilles assez
grandes (15 à 40 centimètres), à lobes lancéolés, pé-
tioles-noirâtres, c. c. sous les haies E. A.
4. Ptéride, Preris ZL.
P. aquiline, P. Aqua L., c. c.'c. les bois E. À.
5. Adianthe, Apranraum L.
A. capillaire, À. Caprzzus VexERIS L. À., rochers
humides, fontaine de Carlés, près d’Auch, La
Bouère et Cardès, pres Lectoure, Malausanne, près
Condom E. A. . |
6. Scolopendre, ScoLopexprium Smith.
S. Officinal, S. Orricaze Smith, c. c. dans les
vieux pins, sous les grands rochers humides A.
7. Blechne, Brecanum Smith.
B. en épi, B. Srrcaxr Smith, les tertres, les haies
dans l’Armagnac A.
8. Osmonde, Osmoxpa Z.
O. royale, O. Recaus L., les marais tourbeux de
l’Armagnac à Barbotan, à Sainte-Christie E.
— 981 —
9. Ophioglosse, OPxrocLossuu. ZL.
, ©. commune, ©. Vurcare L., c. les landes, les
bois et surtout les prairies humides P. E.
XCVI. MARSILÉACÉES Brown.
1. Marsilée, MarsicEeA L. 2 ou 3 involucres cap-
_sulaires sur un pédicelle, À
2. Pilulaire, Przucarra L. un seul involucre cap-
sulaire subsessile.
1. Marsilée, MarsiLea Z.
M. à 4 feuilles, M. Quaprrrorra Z, feuilles qua-
drifohées, nageantes, longuement pétiolées, c. dans
les marais de l’'Armagnac E. A.
P. pilulifère, P. Prurrrera L. feuilles fasciculées
étroites et linéaires, c. les étangs et les marais de
l’'Armagnac E. A.
XCVII. LYCOPODIACEES.
1. Lycopode, Lyrcoponruu Z.
L. inondé, L. Inunparum Z. petite plante musci-
forme à épi fructifèere terminal, r. les marais tour-
beux de lArmagnac à Barbotan, Estang, etc. E. A.
XCVIII. EQUISETACEES Rich.
Prêle, Equiserum L.
A, Tiges fructifères sans rameaux vertrcillés.
P. des Thelmateia, E. Taezmarera E'hr. tige fruc-
tifere grosse, courte, gaînes à 8-12 dents, tige sté-
ile munie de rameaux verticillés longs et très nom-
breux, c. c. c. bords des ruisseaux, heux humides
4 1
P. des ‘champs, E. Arvense L. tige fructifère assez
grosse, assez courte, gaines làches à 20-530 dents,
tiges stériles à rameaux verticillés très longs et peu
nombreux, c. champs humides H. P.
P. d'hiver, E. Hyemaze L. tiges fructifères et
stériles, grêles et longues (de 80 centimètres à
1 mètre 40), gaines apprimées contre la tige à 15-
20 dents, les tiges stériles à rameaux peu nombreux,
r. à Cardes près Lectoure, rochers humides et ma-
récageux à Sainte-Christie, à Estang, etc. P. E.
16
— 282 —
B, Tiges fructifères à rameaux verticillés.
P. des marais, E. Parusrre L. gaines lâches de
6-12 dents, c. c. c. les marais, les fossés E.
Fig. 30.
P. des bourbiers, E. Limosuu Z. gaînes apprimées
contre la tige à 15-20 dents E.
XCIX. CHARACEES Rich. (plantes aquatiques
immergées).
1. Charagne, Cxara Z. verticilles des rameaux
entourés à la base d'un involucre de papilles.
2. Nitelle, Nirezza A ghard. verticilles des rayons
dépourvus à la base d’un involucre de papilles.
N'ayant pas suffisamment étudié les CHARACÉES,
nous renvoyons à plus tard une Revue détaillée des
espèces des deux genres de cette petite famille.
Fig. 30. — Equisetum thelmateia : a rameau fructifère; —
b écaille portant des capsules à sa base interne; — c capsule
s’ouvrant; — d spore dont les filaments sont encore enroulés; —
e spore dont les filaments sont étalés.
ÉOUPLETS
A CHANTER AU RETOUR DES HERBORISATIONS
Ces couplets sont destinés à donner aux élèves le souvenir
précis des localités dans lesquelles on trouve les plantes rares
ou essentiellement méridionales de nos contrées.
Nous les avons distribuées par arrondissement en com-
_mençant par les stations du chemin de fer.
REFRAIN.
Chantons anus, chantons gaiment ensemble
Chacun des lieux témoins de nos plaisirs,
En les chantant avec vous, il me semble
Joyeusement encor les parcourir (1).
LECTOURE.
Castex.
Près de Castex le joli Nuphar jaune (2)
Sur l’eau du Gers montre ses belles fleurs:
A la Hillère on voit la Toute Bonne (3)
Avec corolle à très pales couleurs.
Chantons amis, etc.
(1) Le refrain est tiré d’une chansonnette de botanique chan-
tée à la dernière herborisation d'automne de M. de Jussieu, en
1846. 11 peut être repris après chaque couplet, ou bien après
chaque deux ou trois couplets, selon le goût ou la fantaisie des
amateurs.
(2) Nuphar lutea Smith. — (3) Salvia sclarea L.
L 2
— 984 —
Tulle.
Près de Lectoure, à Tulle, il faut aller
Cueillir le Ciste à feuille de laurier (1);
Da Trèfle d’or la corolle brillante (2)
Couvre les prés d’une nappe charmante.
La Marque.
Sur le plateau de la Marque, cherchez
Sous les gazons naissants, vous trouverez
Deux Cerastium (3) pointant sur l'herbe à peine, |
Un Myosotis (4) et non loin un Silène (5).
Sur le coteau, dans le sentier tout proche,
Vers le moulin dont l’aile tourne à gauche (*),
Partout on voit fleurir la Capsella
Que Reuter a dénommé Rubella.
Un peu plus loin, aux galeries de l’Auze,
Vous cueillerez mainte fleur fraîche éclose :
Le Buphthalmum (6) et deux Erodium (7),
Le Lepidium graminifohum.
Près de la route, au-dessous de la Marque,
Sur le rocher, d’assez loin on remarque
Le Rhus que l’on nomme Corriaria (8),
Et par très loin croit le Myrtyfolia (9).
(1) Gistus laurifolius L. — (2) Trifolium aureum Thuil. —
(3) Cerastium glomeratum Thuil. et C. obscurum Chaub.—
(4) Myosotis stricta Link. — (5) Silene nutans L. — (*) Moulin
de l’Aucate, qui tourne en sens inverse des autres moulins à
vent. — (6) Buphthalmum spinosum L. — (7) Erodium prœcox
Caw., et malacoides Wailld. — (8) Rhus corriaria L. — (9) Cor-
riaria myrtifolia L.
1
— 985 —
La Hune.
Sur les rochers de la Hune l’on trouve,
Près du Thlaspi (1), la Drave du printemps (2), .
Le Muscari négligé de tout temps (3),
Et dans les prés les Carex et la Flouve (4).
Lectoure.
Rentrons dans la cité démantelée (5),
Sur les vieux murs prenons la giroflée (6),
Le Centranthus (7) avec le Lycium (8),
Le Dianthus (9) avec l’Absynthium (10).
Dans les plâtras le Marrube blanchâtre (11),
Tout à côté la Ballotte noirâtre (12),
Près de la fleur d’or du Jasminium (13)
Fleurissent les verts Chenopodium (14).
Vers les anciens Moulins de la Justice,
Où l’on pendait jadis les malfaiteurs,
Vous trouverez, à la saison propice,
Un Fumeterre à très petites fleurs (15).'
En plein soleil, voyez les Momordiques (16),
Avec des fruits ovales élastiques ü
Lançant leur jus dès qu’on veut les toucher,
Ou seulement de trop près approcher.
(1) Thlaspi perfoliatum L. — (2) Draba verna L. — (3) Mus-
cari neglectum Gren. — (4) Anthoxanthum odoratum L. —
(5) Lectoure était autrefois une place forte à trois enceintes de
murailles dont on voit encore les restes. — (6) Cheiranthus
cheiri L. — (7) Centranthus ruber D C. — (8) Lycium Barba-
rum Z. — (9) Dianthus caryophyllus L. — (10) Artemisia
absintium L.— (11) Marrubium vulgare L. — (12) Ballota fœ-
tida Lam. — (13) Jasminium fruticans L.— (14) Chenopodium
vulvaria L. urbicum, L. Murale L, — (15) Fumaria Vaillantii
Lais. — (16) Momordica elaterium, L.
16*
— 286 —
St-Geny.
En descendant, à l’est de la chapelle
De Sant-Geny, vous trouverez la belle
Angélique (1) tout le long du ruisseau,
La Léersie au pied toujours dans l’eau (2).
Bois du Ramier.
Au mois d'avril, le brillant Bouton d’or (3),
Aux bords aimés du serpenteux Rieutort,
Se mêle à la Cardamine fleurie (4),
Et l’'Anémone à fleur jaune et jolie (5).
La, nous cueillons encore la Pervenche (6)
Et le Carex qui sur l’onde se penche (7),
Le Myosotis (8) et le beau Symphytum (9),
Et l’Orobe (10) et le modeste Geum (11).
Brescon.
Au grand rocher du rocailleux Brescon,
Sous lequel croît une belle Fougère (12),
Vit l’Orobanche, à qui du vert Lierre (13)
Un botaniste a conféré le nom.
F Sainte-Croix.
De Sainte-Croix la colline élevée
Prodigue à nos regards des végétaux
Rares encor, et peut-être nouveaux,
Tels que la Sauge au sommet retrouvée (14).
(1) Angelica sylvestris L. — (2) Lecrsia orizoides Sw. —
(3) Ranunculus auricomus L. — (4) Cardamine pratensis L. —
(5) Anemone ranunculoideg L.— (6) Vinca minor L.— (7) Carex
maxima, Scop. — (8) Myosotis palustris With. — (9) Symphy-
tum tuberosum £L.— (10) Orobus tuberosus L. — (11) Geum
urbanum L. — (12) Scolopendrium officinale Sm. — (13) Oro-
banche hederæ Vauch. — (14) Salvia aprica Dup.
— 987 —
Les Buplevrum (1) et les Cerastium (2),
Les Lamium (3) avec les Allium (4),
Les Lathyrus (5) et la petite Vesce (6),
Lathyroïde y croît près de la Gesse.
Et sans compter qu’en la vigne voisine,
L’Arenaria, que l’on doit dédoubler (7),
Va vous montrer sa corolle lutine
Tout exprès pour vous faire endiabler (8).
- Un peu plus loin, dans les champs de Groussan,
Se cache dans les blés l’'Ornithogalle (9),
Tout près, sur la pelouse aussi s'étale
La Luzerne à légume jaunissant (10).
Beaucoup plus bas, le long de la prairie,
Pres du ruisseau qui descend vers l’Arrieu,
Vous trouverez la Julienne chérie (11),
Qui vous embaume au jour de Fête-Dieu.
Montez encor jJusques à Peyregude,
Dans la prairie, au-dessous du grand bois
De la Bourdasse, et d’une multitude
De beaux Orchis (12) vous allez faire choix.
Près du hameau du Petit, la Gagée (13),
Avec sa fleur presque Jaune orangée,
Se montre à vous rare dans les guérêts,
Et près de l’eau vous cueillez les Souchets (14).
(1) Buplevram rotundifolium L. — (2 Cerastium obscurum
Chaub. — (3) Lamium amplexicaule L. — (4) Allium panicu-
jatum.ZL.— (5) Lathyrus latifolius L.— (6, Vicia Lathyroides. L.
(7) Arenaria serpyllifolia L. — (8) Var micrantha. — (9) Orai-
thogallum Pyrenaïcum L. — (10) Medicago minima Lam. —
(11) Hesperis matronalis L.— (12) Orchis latifolia L.— (13) Gagea
arvensis Schult. — (14) Cyperus longus L. et fuscus L.
— 288 —
Non loin de là, dans le même hameau,
On voit fleurir les charmantes Circées (1)
Avec la Menthe à pied presque dans l’eau (2),
Et tout auprès des Renonculacées (3).
Mirail.
Aux alentours du bien soigné Mirail (4), :
Sur les rochers nous cueillerons un Aïl-(5),
Sur le plateau la rare Cynoglosse (6),
La Mæhringie (7) avec le Loroglosse (8).
Près des bassins, dans un bosquet charmant,
On touvera l'Hellebore puant (9),
Et non loi d’eux la Mercuriale verte (10)
Au mois d'avril à nos yeux s’est offerte.
Tout près encore le Galeobdolon (11)
Orne les bois de ce joli vallon,
Et dans les champs où croît le Rhagadiole (12),
Plusieurs Vicia nous montrent leur corolle (13).
Douat.
Dans le bosquet, vers le nord de Douat,
Sur les rochers le botaniste voit
Une Arabis (14) avec une Epervière (15),
Et tout auprès une Jolie Epiaire (16).
(1) Circæa lutetiana L. — (2) Mentha sativa L. — (3) Ranun-
culus acris L. bulbosus L. repens L. etc. — (4) Jolie campagne
entre Lectoure et Lagarde. — (5) Allium paniculatum L, —
(6) Cynoglossum officinale L. — (7) Arenaria trinervia L. —
(8) Loroglossum hircinum Rich. — (9) Helleborus fœtidus L.—
(10) Mercurialis perennis L. — (11) Galeobdolom luteum Huds.
(12) Rhagadiolus stellatus D C. — (13) Vicia segetalis, Tauil.
Cracca, L. Gerardi D C. — {14) Arabis hirsuta L. — (15) Hie-
racium murorum L. — (16) Stachys alpina L.
— 289 —
Garbeau.
Sur le chemin qui conduit à Garbeau,
Les champs sont pleins de Tulipe précoce (1),
D'Ornithogale (2), et le long du coteau,
À chaque pas fleurit la Cynoglosse (3).
Aspazot.
Près d’Aspazot la brillante Alkékenge (4),
Par la couleur de son calice étrange,
En même temps que le fruit grossissant,
Se carmine et boursoufle en müûrissant.
Marsolan.
A Marsolan, au bois de Richevolte,
Faisons, amis, une bonne récolte
De Narcissus (5), et la Diplotaxis (6)
Est dans la vigne unie aux Arabis (7).
Sous les rochers sur lequel le village
Est établi au-dessus du vallon,
On voit briller le riche et grand feuillage
De l’'Echinops dit Spherocephalon (8).
Adnirez-y dans la maigre févière
L'un des plus grands et plus beaux Phalaris (9),
Dont votre boîte à raison sera fière
Quand vous prendrez ses épis bien fleuris.
(1) Tulipa præcox Ten. — (2) Ornithogallum umbellatum L.
— (3) Cynoglossum pictum Ait — !4) Physalis Alkekengi L. —
(5) Narcissus pseudo-narcissus L. — (6) Diptotaxis viminea
D C.—(7) Arabis thaliana L.— (8) Echinops sphærocephalus L.
— (9) Phalaris brachystachys Link.
— 290 —
Lawenlaw.
À Lawenlaw, dans mes champs en culture,
Prenez donc la Saponaire (1) avec fleur
Couleur de chair qui fait sur la verdure
De son feuillage un effet enchanteur.
Dans les moissons, voyez la Spéculaire (2),
Parmi les lins le mince Lolium (3),
Et la Luzerne à gousse orhbiculaire (4)
Accompagne un Joh Trifohum (5).
Près du ruisseau, cueillez dans la prairie
Le Silaüs au feuillage luisant (6),
La Spiræa (7) dont la cime fleurie
Forme un bouquet tout fait et bien plaisant.
Bazin.
Dans les moissons la puante Bifore (8)
Près de Bazin, infecte tous les champs;
Ça m'est égal, dans la boîte de Flore
Pour l'étranger j'en mettrai bien deux cents.
Au potager, à travers les carottes,
Navets, oignons, radis en mettre en bottes,
On voit pousser le Chenopodium
Rare, connu sous le nom d'Hybridum (9).
(1) Saponaria vaccaria L.— (2) Specularia speculum 4. D. C.,
et hybrida 4. D.C. — (3) Lolium linicola Sand. — (4) Medi-
cago marginata Wailld. — (5) Trifolium lappaceum L. —
(6) Silaus pratensis Ben. — (7) Spiræa ulmaria L — (8) Bi-
fora testiculata D, C. — (9) Chenopodium bybridum L.
— 291 —
Dans le bosquet derrière la maison,
Si vous cherchez à la bonne saison,
Vous trouverez la rare Helléborine (1)
A large feuille, et plus tard la Carline (2).
Castelneau.
A l’Ast, non loin du bourg de Castelneau,
Dans le soulan d’un rapide coteau,
On cueillera la rare Psoralée (3),
Dans nos pays pas encore observée.
Montfort.
Sur le penchant du coteau de Montfort,
Qui fut jadis un très bon château-fort,
On a trouvé la verte Crucianelle (4),
Un Echinops (5) et la Jaune immortelle (6).
Au mois de Juin allez de Gardebois,
Parcourez-en les vieux et sombres bois,
Vous y prendrez cette belle Orchidée
Qu'on à très bien Cordigère nommée (7).
Homps.
Non loin de là, Homps est plein de rocailles,
Sur ses rochers à très hautes murailles,
La Toute Bonne, avec sa pâle fleur (8)
De son fewllage étalera l'ampleur.
?
(1) Epipactis Jatifolia AU. — (2) Carlina vulgaris L. —
(3) Psoralea bituminosa L. — (4) Crucianella angustifolia L. —
(5) Echinops ritro L. — (6) Helichrysum stæchas D, C. —
(7) Serapias cordigera L. — (8) Salvia Sclarea L.
— 299 —
Mauvezin.
À Mauvezin, dans les vignes passant,
J’ai vu briller une Diplotaxide (1);
En même temps que la blanche Arabide (2)
La Primevère a fleuri vers Sarrant (3).
Sainte-Christie.
Lorsque jadis dans la lente voiture
De Colomes, je suivais le chemin
D'Auch à Agen, je vis par aventure
Un Lathyrus tout auprès d’un moulin. (4).
À la Testère, on trouve bien souvent
Dans le pâtus la belle Vipérine (5),
Dont chaque poil pique comme une épine,
Et les Briza branlant au moindre vent (6).
En poursuivant près de Casteljaloux,
Une Orobanche à la fleur bien johe (7);
Et dans les champs la visqueuse Bartsie (8)
Avec les fleurs bonnes contre la toux (9).
AUCH.
Sur le chemin qui conduit à Condom,
Près de la source en face de Landon,
Allez cueillir la Nigelle d'Espagne (10)
Que bien souvent sa cousine accompagne (11).
(1) Diplotaxis erucoides D. C. — (2) Arabis Thaliana L. —
(3) Primula officinalis Jacq. — (4) Lathyrus Silvestris, L. —
(5) Echius Pyrenaicum Lap.— (6) Briza media L., et minor L.
— (7) Orobanche Eryngii Vauch. — (8) Bartsia viscosa L.
— (9) Alt&a officinalis L. Borrago officinalis L. viola odorata Z.
Papaver rhæas L, — (10) Nigella hispanica L. — (11) Nigella
damascena Z,.
— 993 —
De Buxbaüm la fraiche Véronique (1),
Qu'aujourd’hui l’on doit appeler Persique (2),
Vient s’étaler au tertre du chemin
Changeant de fleur chaque soir et matin.
Bois d’Auch.
Quand du bois d’Auch sondant les profondeurs
Nous y voulons aller chercher des fleurs,
De tout trouver si nous avons la chance
De nos cartons nous enflerons la panse.
La Scille en fleurs (3), tout le long des ruisseaux,
Sous l’aune vert (4) s’abrite près des eaux ;
Les beaux Orchis (5), le Melampyre en crête (6),
Le Viorne obier (7) vont vous montrer leur tête,
La Prêle aussi de diverses espèces,
Celle des champs (8) et le Telmateya (9),
Dans nos herbiers tout humide entrera
Pour augmenter nos charmantes richesses.
Le Bouscassé cache sous le couvert
De ses bois un bel Hellébore vert (10)
L'Isopire (11) et l’Anémone sylvie (12)
De sa fleur blanche émaille la prairie.
(1) Veronica buxbaumii Ten. — (2) Parce que les critiques
très récents ont trouvé que l’abbé Poiret lui avait donné long-
temps avant Tenore le nom de Veronica persica. — (3) Scilla
lilio-hyacynthus L. — (4) Alnus viridis D C. — (5) Orchis
conopsea L., laxiflora Lam., bifolia L., maculata L., mascula L.,
pyramidalis L., viridis Crantz, purpurea Huds., galeata Lam.
— (6) Melampyrum cristatum L. — (7) Viburnum opulus L.—
(8) Equisetum arvense L. — (9) Equisetum Telmateya Ehr.
Limosum L. — (10) Helleborus viridis L. — (11) lsopyrum
thalictroides L. — (12) Anemone nemorosa L.
— 294 —
On voit encor se mirant dans son eau,
Au bord du clair et limpide ruisseau,
La Clandestine (1) avec la Prnnevère (2)
Et dans les champs le fils avant le père (3).
Route de Vic à Las Tortes on trouve
Un beau Plantain (4) et plus bas une douve
Sans compter un élégant Verbascum,
Sa feuille l’a fait nommer Sinuatum (5).
Bois du Toujey.
Le Toujey vous offre sous sa feuillée
Le rare Ophrys appelé Nid d’Oiseau (6),
Dont la racine avec art tortillée
Simule un nid si gracieux et si beau.
Bois de la Baronne.
Montons, amis, au bois de la Baronne,
Nous trouverons mainte plante fort bonne;
Un Ophrys mouche (7) avec l’Orobe noir (8)
Et des Orchis (9) toujours si beaux à voir.
Beaulieu.
Si de Beaulieu gravissant le coteau
Nous recueillons la jaune Potentille (10)
Qui du printemps porte le nom si beau
Mainte autre fleur à côté d’elle brille (11).
(1) Clandestina rectiflora Lam. — (2) Primula elatior Jacqg.
(3) Tussilago farfara L. — (4) Plantago c\nops L. — (5) Verbas-
cum sinuatum L. — (6) Ophrys nidus avis L. — (7) Ophrys
muscifera Huds.—(8; Orobus niger L.—(9) Orchis fusca Jacq.,
Galeala D C., Pyramidata L. — (10) Potentilla verna L. —
(11) Luzula Forsteri D C., Luzula maxima D. C., Vinca major
L., minor L., etc., etc.
*
— 995 —
Des Orchidées la phalange charmante
Au lieu le plus aride et desséché
Nous montrera la corolle éclatante
Du jaune Ophrys (1) de tous si recherché.
L'Ophrys fusca (2) et l'Orchis militaire (3)
Les Serapias à singulière fleur
Que le bon Dieu leur donna pour nous plaire
En languette (4), en lance(5) ou bien en cœur (6).
Sous les Genêts (7) le Cytise argenté (8)
De son feuillage étale la beauté;
La gracieuse Avoime de prairie (9)
Nous montre sa panicule fleurie.
Le Fumana (10) tout près de la Carline {11),
Le Cardoncelle à feuille sans épine (12)
Et le Carex Gynobase y fleurit (13)
Sous le verger renommé par son fruit.
Le Garros.
Allez cueillir aux bosquets du Garros
Le Cyclamen à la fleur si jolie (14)
Et sur les flancs des arides coteaux
Le Cenisier dit de Sainte-Lucie (15).
(1) Ophrys lutea Cav.— (2) Ophrys fusca Link. — (3) Orchis
militaris L. — (4) Serapias lingua L. — (5) Serapias lancifera
St-Am. — (6) Serapias cordigera L.— (7) Spartium junceum L.
— (8) Argyrolobium linneanum Walp. — (9) Avena pratensis L.
— (10) Fumana procumbens Gren. et Godr. — (11) Carlina
vulgaris L. — (12) Carduncellus mitissimus D C. — (13) Carex
gynobasis Vall. — (14) Cyclamen neapolitanum Ten. —(15) Ce-
rasus mahalep Hill.
— 296 —
St-Christeau.
Dans une friche auprès de St-Christeau
Un jour je vis l’Ophrys Antropophore (1)
Mais autour d’Auch nous ne l’avons encore
Jamais trouvé qu’au haut de ce coteau.
En y montant, au-delà de Boubée,
Tout à coup une Orobanche a paru (2)
Jusqu'à ce jour à nos yeux dérobée
Dans un champ par nous souvent parcouru.
Là sur la gauche à côté du chemin
Un beau Silène (3) est tombé sous ma main.
Dans la rocaille on voit la Crucianelle (4),
Le Mehlot des champs (5) croît non loin d'elle.
La Caïllaouëre.
Les prés du lieu dit à la Caillaouëre
Vous offniront un rare Gladiolus (6)
Qui fut trouvé par un heureux confrère (7)
Tout près du Gers où croît l’Evonymus (8).
Pavie.
En remontant du côté de Pavie
Renommé pour sa salade et ses choux (9),
L’Asphodelus (10) avec la Lobélie (11)
Chez les Ajoncs (12) se donnent rendez-vous.
(1) Ophrys anthropophora L. — (2) Orobanche carotæ Ch. des
Moul.—. (3) Silene muscipula L.— (4) Crucianella angustifolia.
— (5) Melilotus arvensis Wahl. — (6) Gladiolus communis L.
— (7) M. Boutigny, sous-inspecteur des eaux et forêts.— (8) Evo-
nymus europœus L. — (9) À Pavie sont la plupart des marai-
chers qui fouinissent le marché d'Auch. — (10) Asphodelus
albus L. — (11) Lobelia urens L. — (12) Ulex europœus L, et
U. Nanus Smith.
— 997 —
Friches d’Auterive.
Allez, du Gers passez sur l’autre rive,
Montez au haut du coteau désolé (1)
Et vous serez, tout suant, consolé
Par les splendeurs des friches d’Auterive.
La Stéhéline (2) et le Convolvulus (3)
Baptisé du nom de Cantabricus,
Un Onomis que Parviflore on nomme (4)
L'Aphyllanthes tel qu’on le trouve à Rome (5).
L’Asperula dite à l'Esquinancie (6)
Et l’élégant Trifolium medium (7)
Le Xéranthème (8) et les deux Dorychnie (9),
Le Podosperme (10) avec l'Helichrysum (11).
Le Limodore (12) et la rare Leuzée (13),
Et le Stachys (14) et plusieurs Teucrium (15),
La Globulaire (16) et le Brachypodium (17)
Pour l'herboriste en font un élysée.
Seissan.
Dans les moissons des champs de la Bernisse
J'ai trouvé deux charmants Cicindia (18),
Près des maisons l’odorante Melisse (19),
Et partout la jaune Ficaria (20).
(1) Les sommets des coteaux y sont d’une aridité et d’un as-
pect aussi désolé que possible. — (2) Stæhelina dubia L. —
(8) Convolvulus cantabrica L. — (4) Ononis Columnæ AU. —
(5) Aphyllantes monspeliensis L. — (6) Asperula cynanchica L.
— (7) Trifolium medium L. — (8) Xeranthemum cylindraceum
Sibt. — (9) Podospermum laciniatum D C. — (10) Dorychnium
suffruticosum Vill, hirsutum D C. — (11) Helichrysum stæ-
chas D C. — (12) Limodorum abortivum Sw. — (13) Leuzæa
conifera D C. — (14) Stachys recta L. — (15) Teucrium cha-
mædrys L. et montanum L. — (16) Globularia vulgaris L. —
(17) Brachypodium distachyon P. B. — (18) Cicindia filiformis
Delarbr. et pusilla Griseb. — (19) Melissa officinalis L. —
(20) Ficaria ranunculoides Mænch.
17
— 298 —
Panassac.
À Panassac, un de mes chers élèves
Me recueilli, 1l y a bien trente ans,
Des plantes qui se montraient dans mes rêves
Mais que jamais Je n’avais vu céans.
La Pinguicule (1) et le chêne Tauzin (2),
Près du ruisseau la jolie Oxalide {[3),
Puis le Mouron délicat et timide,
L'Epipactis (4) et l’Orchis son voisin (5).
Dans la prairie, auprès de Bellegarde,
Une Achillée au feuillage denté (6);
Sur le coteau qui de haut la regarde
La Passerage au feuillage épaté (7).
Lucanthe.
Dans les prés des bords fleuris de l’Arçon
Et pas très loi des vignes de Lucanthe
J’ai vu briller la corolle charmante
D'un Narcissus à poétique nom (8).
Sur le chemin qui mène au Malartic,
Dans une terre en friche, l’on rencontre
La Sarriette {au pied d’la cote à pic) (9),
Qui pas ailleurs jusqu'ici ne se montre.
(1) Pinguicula lusitanica L. — (2) Quercus tozza Bosc. —
(3) Oxalis acetosella ZL. — (4) Epipactis palustris Crantz. —
(5) Orchis coriophora L. Var. suaveolens. — (6) Achillea ptar-
mica L. — (7) Lepidium latifolium L. — (8) Narcissus poëticus
L. Il est probable qu'il était échappé des jardins. — (9) Satu-
reia hortensis L.
— 299 —
Clairefontaine.
Clairefontaine, avec son eau limpide,
Sur son coteau bien sec et bien aride
Epanouit au soleil les fleurons
Et de l’Inule (1) et des Tragopogons (2).
Montégut.
Dans le vallon, au-dessous du château
De Montégut, dont le site est si beau,
Allez cueillir l’Aunée à grande feuille (3)
Et dans les bois l’odorant chèvrefeuille (4).
Puycasquier.
Puycasquier vous fournira l’Ail rose (5)
Dont le tendre et délicat coloris
Lorsque sa fleur est fraîchement éclose
Le dispute à nos plus tendres Orchis.
Aux mêmes lieux d’un éclat non pareil
Dans les champs la Tulipe Œil de soleil (6)
Nous montre avec sa tâche noircissante
Les bords aigus de son riche périanthe.
Là, tous les ans, une amitié fidèle (7),
Pour nous montrer quelque plante nouvelle
Pour nos pays, nous fait vite accourir,
Toujours, toujours avec nouveau plaisir.
(1) Inula salicina L.— (2) Tragopogon crocifolius L.—(3) Inu-
la helenium L. — /4) Lonicera etrusca Sant. — (5) Allium ro-
seum L.— (6) Tulipa oculus solis Sé-Am. — (7) Sous la figure
de MM, IRAT et Rous.
— 300 —
Près de La Roque, aux champs, vers la prairie
Fleurit la Menthe (1) à la cime fleurie (2),
À qui monsieur Timbal a su donner
Le nom d’un vrai botaniste à prôner (3).
À Bordeneuve, en la froide boulbène
Que le soleil réchauffe avec grand peme
A mons Irat (4), l’abbé Rous (5) a montré
Le Buplevrum (6) qu'il avait rencontré.
Lauraët.
À Lauraët voyez donc l’Ail Magique (7)
Qu'à Pradoulin (8) aussi vous contemplez,
C’est un trésor pour notre botanique
Avec sa feuille à bords denticulés.
Bassin de l’Arratz.
Pres du moulin d’Aubiet, l’incomparable
Narcisse à fleur bnllante et délectable (9)
De son périanthe étale la beauté
À l'œil jaloux du fleuriste enchanté.
En descendant les rives de l’Arratz
Prenez à vingt kilomètres plus bas
La Germandrée (10) au bord de la rivière
Et le Houblon à fabriquer la bière (11).
(1) Mentha nouletiana Timb. — (2) Botaniste de Toulouse.—
(3) M. Nourer, auteur de la Flore du bassin sous-pyrénéen.
— (4) M. IRAT, l'un des plus zélés botanistes de France, avant
son entrée dans la magistrature. — (5) L'abbé Rous, curé de
Puycasquier, l’un des plus sagaces el plus patients botanistes
que je connaisse. — (6) Buplevrum tenuissimum L. — (7) Al-
lium magicum St-Am — (8) Au bas du coteau de Lectoure. —
(9) Narcissus incomparabilis Mill,— (10) Teucrium scordium L.
— (11) Humulus lupulus L.
— 301 —
De Miradoux franchissez le coteau
Et rendez-vous sus les bords de l’Auroue
Vous y verrez implantés dans la boue
La Sagittaire (1) avec le Plantain d’eau {2).
Puis le Nuphar à corolle dorée (3)
Sur l’eau paisible et calme du ruisseau
Pose sa feuille arrondie et cordée
Qui sert d'asile au petit vermisseau.
Gimont.
À Cahuzac, non loin de la chapelle,
Une fois J'ai trouvé le Xanthium (4)
Spinosum, et le Strumarium (5)
Communément se montre aussi près d’elle.
Dans les ravins, pas très loin du château
De La Salle, est une jolie Aunée (6),
Un Potamot dans l'onde du ruisseau (7)
Et dans les prés plus d’une Graminée.
Quand dans le parc de l’antique abbaye
J'herborisai pour la première fois,
L'Orchis Simia (8) se trouva sous mes doigts
Vers le milieu de la verte prairie.
(1) Sagitlaria sagittæfolia L. — (2) Alisma plantago L. —
(3) Nuphar luteum Sm.— (4) Xanthium spinosum L.— (5) Xan-
thium strumarium L. — (6) Inula salicina L. — (7) Potamo-
geton pusillus L: — (8) Orchis simia L.
— 302 —
MIRANDE.
Près du château tout voisin de Mirande
Au mois de mai, cueillez, joyeuse bande,
La Renoncule au laid et triste nom (1)
Des scélérats que l’on mène en prison.
Prenez ensuite à gauche, et rendez-vous
A la forêt que l’on nomme Berdoues;
Vous trouverez un bien joh muguet (2)
Avec fleur ronde en forme de godet.
Et sur les bords de la verte Baïse
Si le bonheur un peu vous favorise
Dans vos cartons serrez le Bunium
Orné du nom de Bulbocastanum (3).
En descendant encore un peu plus bas,
Vers les prés secs dirigez donc vos pas,
Vous trouverez un Orchis bel et rare
Qu'un nom bien laid avec raison dépare (4).
Marignan.
À Marignan, non loin des bords de l’Osse,
De Krock la Drave étalera ses fleurs (5),
Quand de l'hiver cesseront les rigueurs,
Et qu'on peut faire une excursion précoce.
() Ranunculus sceleratus L. — (2) Convallaria maialis L, —
(3) Bunium bulbocastanum L. — (4) Orchis coriophora £., or-
chis punaise, à cause de son odeur de punaise. — (5) Draba
Krockeri Rchb,
— 303 —
Sur ces coteaux dont le vin nous rappelle
Du Bordelais les suaves liqueurs (1),
Du beau Genêt d'Espagne (2) on voit les fleurs
_ Parer la terre ainsi que l’Immortelle (3).
Au même temps, en fin de février (4),
Sur les tilleuls un bien petit arbuste (5)
Nous montre encore son feuillage robuste
Et de loin semble un tout petit laurier.
C’est le vrai Gui tant prisé des druides
Que sur le chêne avec leurs serpes d’or
Ils recuerllaient comme un riche trésor
Pour s’en servir dans leurs fêtes splendides (7).
Sous la chenée, une plante fort rare
Pour nos pays se cache au fond du bois,
Oui l’Asperule Odorante (8) vous pare,
Bois explorés pour la première fois.
Au quinze Jun dans les champs s’étalait
La Brize Verte (9) et la Gesse Nissole (10)
Près des Bromus (11) et de l’Avoine Molle (12).
Sur les terrains que l'argile couvrait.
Tout à côté, vers la fin de l’automne,
Lorsque j'allais chercher des champignons,
À mes regards s’offrirent des Buissons
Ardents (13), beautés de la Flore Gasconne.
(1) Allusion à l'excellent vin que M. de Marignan y a obtenu
en plantant les cépages de St-Emilion. — (2) Genista hispanica
L. — (3) Helichrysum stæchas D C. — (4) Epoque de la florai-
son du gui. — (5) Viseum album L. — (6) Nous devons dire
toutefois que le gui n'a jamais à notre connaissance été trouvé
sur le chêne. —- (8) Asperula odorata L.— (9) Briza virens D C.
— (10) Lathyrus nissolia L. — (11) Bromus erectus Huds. —
(12) Avena mollis Kœæl. — (13) Mespilus pyracantha L.
= Bt ee
Aux mêmes bois l’élégante Bruyere (1),
L’Ajonc d'automne (2) avec la Verge d’Or {3)
Sous tous nos pas étaleront encor
. De nos plaisirs la cohorte dernière.
Miélan.
Et si poussant au-delà de Miélan
Vous descendez au bord de la riviere,
La vraie Ciguë au poison s1 violent (4)
Vous montrera sa feuille meurtrière.
Barcelonne.
À Barcelonne où l’on trouve le maire
Le plus zélé de tout l’département,
Près du chemin menant en gare d’Aire
Riche butin à coup sûr vous attend.
Dans un terrain qu’un exact géomètre
Ne trouverait que de quelque cent mètres,
On pourra voir en masse réunis
Des Cerastium (5) et des Myosotis (6).
Le Ciste qui fut un Helianthème (7)
Porte sa fleur comme un beau diadème,
L’Astérocarpe (8) et la Spergularia (9),
L'Adénocarpe (10) et la Teesdelia (11).
(1) Erica vagans L. — (2) Ulex nanus Sm., autumnalis Tho-
re, — (3) Solidago virga aurea L. — (4) Œthusa cynapium L.
— (5) Cerastium pumilum. — (6) Myosotis hispida Schl., versi-
color Pers. — (1) Cistus alyssoides Lam. — (8) Asterocarpus
clusii Gay. — (9) Spergularia rubra Pers. — (10) Adenotarpus
parvifolius D C.— (11) Teesdelia nudicaulis R. B.
— 305 —
Et dans un champ voisin l’on trouve encore
La Gypsophyle à si mignonne fleur (1)
D'un joli rouge étalant la couleur,
Aux lieux que la Corrigiole décore (2).
Dans le canal le Myriophyllum (3)
Fleurit tout à côté de l’Isnardie (4),
Tout près aussi le Ceratophyllum (5)
Montre sa feuille et menue et jolie.
Aux alentours, les fossés d'eaux dormantes
Sont tous couverts de blancs Ranunculus
Tripartitus (6) et Hederaceus (7),
Le Fluitans est dans les eaux courantes (8).
Non loin de là le ruisseau de Moussat
Vous offrira le long de la prairie
La Primevère (9) à la hampe garnie
D'une fleur jaune et rarement grenat (10).
Le Lin.
Au Lin J'ai vu près de l’église antique
Dans un terrain caillouteux et léger
Un petit Lin (11) un Jonc microscopique (12)
Et l'Oxalhide auprès du potager (13).
(1) Gypsophyla muralis L. — (2) Corrigiola littoralis L. —
(3) Myriophyllum verticillatum L. — (4) Isnardia palustris L.—
(5 Ceratophyllum demersum £L. — (6) Ranunculus tripartitus
D C. — (7) Ranunculus hederaceus L. — (8) Ranunculus flui-
_tans Lam.— (9) Primula grandiflora Lam.— (10) J'en ai trouvé
un pied à fleur rouge grenat. — (11) Radiola linoides Gmel. —
(12) Juneus capitatus Weigg. — (13) Oxalis corniculata L,
17"
— 306 —
Et dans l'étang que l’on a transformé
En champ fertile et fort grasse prairie,
La Potentille {1) avec le Chironie (2)
Contre la fièvre autrefois renommé.
Là, dans la lande, un curé botaniste
M'a montré la brillante et grande fleur
D'un Arnica qu’envierait le fleuriste (3)
Et qui fournit une utile liqueur.
‘ Riscle.
Aux bords aimés du fleuve de l’Adour
On peut toujours revoir avec amour
Un Ononis à bien minces épines (4)
Avec la Canche aux allures si fines (5).
Sur les graviers un beau Chenopodium (6)
Et l’'Œnothere à la grande fleur Jaune (7),
Et le Lupin (8) dont une espèce donne
Un bon engrais pour chasser l’Oïdium (9).
Tout près du pont, à la grande chaussée
De Riscle, sur les tertres s’est semée
La graine d’un magnifique chardon
Par Saint-Amant dit Macrocephalon (10).
(1) Potentilla anserina L.— (2) Chironia centaurium Swartz,
vulgairement petite centaurée. — (3) Arnica montana L. —
(4) Ononis procurrens War. — (5) Aïra multiculmis Dumort.
— (6) Chenopodium botrys L. — (7) Œnothera biennis L. —
(8) Lupinus reticulatus Desv. — (9) Le Lupin cultivé dans les
vignes comme engrais enfoui en vert. — (10) Carduus macro-
cephalus Sé-Am.
— 307 —
Aire.
Non loin de la gentille ville d’Aire,
Au lieu d’ébats du petit séminaire,
On trouve un bel et charmant Galium
À qui sa fleur vaut nom Purpureum (1).
Le long des murs et en deçà du pont
J'ai pris le bien joli Polycarpon (2),
Et sur la berge auprès de la rivière
Une Capselle (3) avec une épervière (4)
CONDOM.
Malausanne.
À Malausanne, au-dessous du rocher,
Voyez briller l’Adianth’ deMontpellier (5).
Il vous invite à saisir au passage
Sur le bassin son aérien feuillage.
Dans le vignoble, au-dessus du bosquet,
Vous trouverez le beau Souci champêtre (6),
Sur l’autre côte à vos yeux va paraître
La Centaurée Solstitiale en bouquet (7).
Le Busca.
Visitez donc du Busca le château,
Près de Caussens, pays de la carotte (8)
Vous trouverez en remontant la côte
Le Lotus (9) non lom d’un vieil ormeau.
(1) Galium purpureum L. — (2) Polycarpon tetraphyllum Z.
— (3) Capsella rubella Reut. — (4) Hicracium auricula L. —
(5) Adianthum capillum veneris L. — (6) Calendula arvensis Z.
— (7) Centaurea solstitialis L. — (8) Caussens est un village où
l’on cultive beaucoup les carottes, — (9) Tétragonolobus siliquo-
sus Roth., lotus L.
— 308 —
Eauze.
Auprès d'Eauze on cueille dans la brande
Sous les Tauzins (1) ou bien en rase lande
La modeste et fraîche pinguicula (2)
De Portugal ou Luzitanica.
Tout à côté de la blanche Potentille (3)
Resplendissante, à nos yeux a paru
Et sous l’Ajonc la Violette gentille (4)
Que de son nom le vieux Thore a pourvu (5).
L’Asphodelus (6) dont la grosse racine (7)
Trouve un terrain bien propre à la nourrir
Et de sa touffe à ses pieds vient couvrir
La Scille à hampe et gracieuse et fine (8).
Suivant la route, à l'étang de Hittère
Nous voyons l’eau couvert de Nymphœæa (9),
De beaux Carex (10) avec l’Utriculaire (11),
La Pillulaire (12) et les Marsilæa (13).
On trouve aussi le flexible Roseau (14)
Sous lequel vient plus d’un timide oiseau
Chercher abri, comme sous les Massettes (15)
Dont les enfants vont secouer les têtes (16).
(1) Quercus tozza Bosc. — (2) Pingiucula lusitanica L. —
(3) Potentilla splendens Ram. — (4) Viola lancifolia Thore. —
(3) Thore, médecin des armées, natif de Montaut, près d’Auch,
auteur de la Chloris des Landes. — (6) Asphodelus albus L. —
(1) Racine fasciculée à très grosses divisions. — (8) Scilla um-
bellata Ram. — (9) Nymphæa alba L. — (10) Carex pseudo-
cyperus L — (11) Utricularia vulgaris L. et minor L. — (12) Pi-
lularia pilulifera L.— (13) Marsilea quadrifolia L.— (14) Phrag-
mites communis Trin. — (15) Typha latifolia L. et angustifolia
L.— (16) Allusion au jeu des enfants qui s'amusent à l'automne
à faire voler les graines plumeuses des massettes en les sccouant,
— 309 —
Tout près, avec un ami du vieux temps (1),
J'ai rencontré la petite Orobanche (2)
Des sables, et collés à chaque branche ;
De beaux Lichens secs (3) ou adoucissants (4).
Barbotan.
À Barbotan, célèbre par son eau,
Comme aussi par la boue où l’on se plonge,
L’Osmonde croit tout le long du ruisseau (5)
Sur un terrain poreux comme une éponge.
Et le Carex qu'on nomme Pulicaire (6)
Y pousse avec la charmante Fougère
Aux gracieux contours frangés et fins
Lui valant un nom des plus féminins (7).
Au grand marais que l’on a desséché
Croît un Genêt à la piquante épine (8),
Et le Mouron à la fleur purpurine (9)
Si petit qu'il semble toujours caché.
Castex.
Pres de Castex, dans la plaine féconde
Que le Midour engraisse de son onde,
J'ai recueilli le joli Mibora (10)
Si justement appelé Minima.
(1) Un demes amis, curé à St-Amans, près d’Eauze.— (2) Phe-
lipæa arenaria Coss. et Germ. — (3) Usnea florida Ach. —
(4) Sticta pulmonacea Ach.— (5) Osmunda regalis L. — (6) Ca-
rex pulicaris L. — (7) Polypodium filis femina L. — (8) Genista
anglica L. — (9) Anagallis tenella L. — (10) Mibora minima.
— 310 —
Tout à côté la Villeuse Herniaire (1),
La Corrigiole (2) avec les deux Bidents (3)
Et les Carex, désespoir des savants (4),
Et la Canche à panicule légere (5).
Estang.
Estang est plein de Scirpes (6) et de Joncs (7),
De Renouée {8) et d'Osmunde fleurie (9),
De Bruyère (10) et des deux piquants Ajones (11),
Et de la plante à nom plein d’Ambroisie (12).
LOMBEZ.
A Lombez, lieu fiévreux, humide et bas,
Dans le canal on trouve les Massettes (13),
Les Sparganium (14) etles humbles Doucettes (15)
Dans les champs, presque à travers les frimas.
Au bord des prés on cueille la Cardère (16)
Dont la tige est pour les jeunes enfants
Quand elle est sèche une flèche légère
Qu'ils lanceront contre tous les passants.
(1) Herniaria hirsuta L.— (2) Corrigiola littoralis L.— (3) Bi-
dens tripartita L. et cernua L. — (4) Carex, toutes les espèces
marécageuses. — (5) Aira præcox L. -- (6) Scirpus palustris L.,
setaceus L., etc. — (7) Juncus buffonius £L., bulbosus L., etc.
— (8) Polygonum persicaria L., hydropiper L., minus Huds.—
(9) Blechnum spicant Smith. — (10) Erica cinerea L., ciliaris Re
tetralis L. — (11) Ulex europæus L., nanus L. — (12) Cheno-
podium ambrosioides L. — (13) Typha latifolia L. — (14) Spar-
ganium ramosum L. — (15) Valerianella olitoria Poll., erio-
carpa Desv., dentata Soye Vall., etc. — (16) Dipsacus lacinia-
tus L.
— 311 —
Samatan.
Non loin des murs de l'actif Samatan,
Je ne sais où, la belle Cupidone (1)
Cache sa fleur et légère et mignonne
Que l’on voudrait cueillir au moins chaque an.
En revenant de Toulouse, une fois
J'ai vu le long de la route le Ciste (2)
Qu’abondamment un zélé botaniste (3)
Sans le chercher a trouvé dans les bois.
Lahas,.
Au vieux Lahas un jour par aventure
Je cueillis sur le sommet du coteau
Vers la pelouse à la riche verdure
Le Sisymbrium au feuillage si beau (4).
Saint-André.
A Saint-André dans la terre légère
Qu'arrose un lent et paisible ruisseau
Qu'on peut, l'été, nommer fleuve sans eau,
Croït une Gesse à feuille bien entière (5).
Sarcos.
En compagnie du cher Henri Bécanne
Près de Sarcos J'ai trouvé la Bardanne (6),
Et dans la cour à travers le caillou
La Salicaire (7) et la fleur de Coucou (8).
(1) Catananche cærulea L. — (2) Cistus salviæfolius L. —
(3) Sisymbrium sophia L — (4) M. Boutigny, déjà cité.— (5) La-
thyrus nissolia L. — (6) Lappa major Gaërtn. — (7) Lythrum
hissopifolium L. — (8) Lychnis floscuculli L.
— 312 —
Et dans la-friche au nord de la maison
Sous la bruyère une belle Gentiane (1)
Montre sa fleur à l’arrière-saison,
Comme au printemps on voit la Valériane (2).
Au bord des champs et non loin de l’église,
Dont le curé possède un beau jardin,
Un Tnifolium (3) que je cherchais en vam
Depuis longtemps m'a fait une surprise.
Saramon.
Dans la forèt dite de Saramon
Le fin Muguet à si fraiche corolle (4)
En grelot et la Scabieuse au nom
Que l’on ne dit qu’en mauvaise parole (5).
Sémésies. .
Sur les coteaux désolés de la Lauze,
A travers les horribles Genista (6),
L'abbé Du Pont un beau jour me porta
Un gros paquet de lavande à fleur clause {7).
(1) Gentiana pneumonanthe £L. — (2) Valeriana oflicinalis £.
— (3) Trifolium elegans Savi. — (4) Convallaria maialis L. —
(5) Scabieuse mors du diable, scabiosa succisa L. — (6) Genista
horrida D C. — (7) Lavandula latifolia Vall.
PLANTES USUELLES
DANS LA
MÉDECINE DOMESTIQUE()
Plantes Pectorales et Bechiques (2).
Pavor coquericor (pétales). — VIOLETTE ODORANTE
(fleurs). — MoLèxE BOUILLON BLANC (fleurs). — Gur-
MAUVE OFFICINALE (fleurs. On emploie aussi la racine).
Les quatre réunies et mêlées forment ce qu'on
appelle les quatre fleurs.
BourRACHE OFFICINALE (feuilles et fleurs). — Peu-
PLIER NOIR (bourgeons).— BouRRACHE OFFICINALE (feuil-
les et fleurs). — GLÉCHOME LIERRE TERRESTRE (feuilles
et fleurs). — DoraADILLE POLYTRIC et ADIANTHE CAPIL-
LAIRE (toute la plante). Ces deux espèces connues
sous le nom de Capillaire. — Raïsins secs.
Toutes ces plantes sont employées en infusions
ou en tisanes.
Plantes adoucissantes et émollientes.
Lin usuez (graines employées en tisane et mou-
lue en cataplasmes), — Mauve sauvace (feuilles en
(1) Les parties de la plante employées sont mises entre deux
parenthèses à la suite du nom de la plante.
(2) Employées contre la toux.
— 314 —
cataplasmes et lavements).— MERCURIALE ANNUELLE
(toute la plante, idem.).
LIERRE GRIMPANT. — BETTE COMMUNE. — CHOU DES
POTAGERS (feuilles employées pour adoucir les vési-
catoires).
Plantes rafraîchissantes.
ViGne vinirèRE (fruits, on doit choisir les espèces
aqueuses et sucrées par exemple les chasselas). —
GROSEILLIER COMMUX {fruits employés frais ou en sirop).
CERISIER commun (fruits, ceux qui sont tendres, su-
crés et légèrement acidulés). — FRoMENT RAMPANT, et
F. DES cHIENS (les rhizômes vulgairement racines).
Ces deux plantes sont connues sous le nom de Chien-
dent.
Plantes cordiales et légèrement excitantes.
ŒILLET GIROFLÉE (pétales en infusion, en sirop ou
en ratafia). — Tuym serporzer (toute la plante). —
ÂNETH FENOUIL, CAROTTE COMMUNE, angélique ARCHAN-
GÉLIQUE (graines infusées dans de l’eau-de-vie de
vin et en ratafia). — Noyer ROYAL (noix vertes infu-
L , =
sées dans l’eau-de-vie et en ratafa).
Plantes amères et apéritives (l).
CHICORÉE SAUVAGE et Pissenzir orricinaL (feuilles
mangées en salade ou bien employées en tisane).
Plantes amères, aromatiques et toniques.
VÉRONIQUE OFFICINALE, V. DE MONTAGNE, V. Teu- .
CRIETTE, V. PETIT CHÈNE (sommités des plantes en
(1) Propres à dégager et exciter les voies digestives.
— 315 —
infusion). Ces plantes séchées, surtout les deux pre-
mières, sont connues sous le nom de T'hé de Suisse.
Plantes légérement excitantes et digestives.
MEnrue porvrée, MENTHE oporanTE (feuilles en in-
fusion).
Plantes dépuratives.
MorELLE DoucE-AMÈRE [tiges sarmenteuses), l’un
des meilleurs dépuratifs qui existent.
Il faut bien prendre garde quand on la cueille de
la confondre avec la Clématite vigne blanche dont
les tiges lui ressemblent et qui sont très âcres et
vénéneuses. Pour ne pas confondre ne cueillir que
lorsque la plante est en fleurs ou en fruits. La con-
fusion devient alors impossible.
Plantes soporifiques et calmantes.
Larrue cultivée (feuilles cuites ou bien en tisane).
Plantes sudorifiques et calmantes.
Trizceuz p'EuroPe et SurEau Noir (fleurs en infu-
Sion).
Plantes contre les vers intestinaux.
ARMOISE ABSYNTHE. — (CHÉNOPODE AMBROSIOÏDE. —
SPIRÉE ULMAIRE (feuilles et sommités). — PoryponE
FOUGÈRE MALE (racines). — GRENADIER COMMUN (écorce).
Ces deux dernières en tisane, très recommandées
contre le tœnia ou ver solitaire.
— 316 —
Plantes antiscorbutique.
CRESSON OFFICINAL. —— VÉRONIQUE CRESSONNÉE. —
CARDAMINE DES PRÉS. — CARDAMINE HÉRISSÉE. — PASSE-
RAGE A LARGES FEUILLES (feuilles mangées crues en
salade, ou bien jus exprimé).
Plantes anti-fiévreuses.
ERYTHRÉE PETITE CENTAURÉE | sommités fleuries em-
ployées en tisane) vulgairement Quiva DU PAUVRE.
— CENTAURÉE CHAUSSE-TRAPE (fleurs bouillies dans du
vin blanc).— SauLe BLANC (écorce prise sur les jeunes
rameaux, séchée, pulvérisée et en tisane).
Plantes anti-goutteuses et anti-rhumatismales.
FRène ÉLEVÉ (feuilles en infusion) — Ar cuLrIvÉ
(‘sousses avalées comme des pilules ou bien en huile
d’ail, très lénitive dans les douleurs de goutte (1).
Plantes céphaliques (2).
VALÉRIANE OFFICINALE (racine en infusion, SirOp Ou
teinture). — Trrzeuz »'Eurore (fleurs en infusion).
— LAVANDE OFFICINALE {sommités en infusion).
Plantes astringentes.
Ronce FRUTESCENTE {feuilles et jeunes pousses). —
ATRELLE MYRTILLE (fruits). — CHÊNE ROUVRE (écorce
pulvérisée).
(1) S'adresser pour indications à M. Jules d’Abbadie, maire
de Barcelonne, canton de Riscle (Gers).
(2) Contre les migraines.
— 311 —
Plantes vulnéraires.
ACHILLÉE MILLEFEUILLES (feuilles écrasées et appli-
quées). — SCABIEUSE MORS DU DIABLE (feuilles et ra-
cine). — Hypéric PERroLÉ (fleurs infusées pendant
longtemps dans l'huile d'olives). — ARNICA DE mon-
TAGNE (fleurs et feuilles en infusion, et en teinture,
dans les contusions).
Plantes contre l’hydropisie.
CoQuERET D'ALKÉKENGE (baies). — SriRÉE ULMAIRE
(feuilles en infusion). — Iris »'ALLemacne (rhizôme).
Plantes pour les brûlures,
LIERRE RampanT (feuilles appliquées). — Hypéric
PERFOLIÉ (huile comme elle a été indiquée plus haut).
Plantes pour synapismes.
MourarDe NOIRE (graines moulues ou pilées). —
AL CULTIVÉ (oignons broyés).
Plantes contre les cors aux pieds.
OrPin HERBE DE Norre-Dame. — Jousarge DES TOITS
(feuilles macérées dans le vinaigre et appliquées
sur les cors),
Plantes vénéneuses.
ŒTHUSE PETITE CIGUE. Je ne cite que cette plante
parce que, seule, parmi les plantes vénéneuses, elle
peut occasionner des accidents à cause de la ressem-
18
— 318 —
blance de ses feuilles avec le Persil et le Cerfeual,
mais elle se distingue du Persil par ses fleurs blan-
ches, tandis qu’elles sont jaunes dans ce dernier. Il
est facile de la distinguer du Cerfeuil à son odeur.
PLANTES UTILES EN AGRICULTURE,
Les plantes utiles en agriculture qui croissent
spontanément dans le pays sont exclusivement les
plantes des prairies. Nous allons donc nous conten-
ter d'indiquer celles qui doivent entrer dans la com-
position des meilleures prairies dans nos contrées.
Elles appartiennent presque toutes à un petit nom-
bre de familles. Ce sont :
Parmi les PAPILIONACÉES, les Sarnroin cul-
tivé. — TRÈFLE incarnat des prés, agraire, couché,
rampant. — Luzern cultivée, maculée, denticulée,
apiculée. — Lupuzne dorée. — Lorrer corniculé. —
GEssE des prés. — Vesce cultivée, des haies, mul-
üflore, variée. — Ers tétrasperme et hérissé.
Parmi les ROSACÉES, les PIMPRENELLE muriquée
et sanguisorbe.
Parmi les RUBIACÉES, les Garzcer vrai, blanc
et élevé.
Parmi les COMPOSÉES, la CxicoRéE sauvage.
Parmi les GRAMINÉES, les PuLéoLe des prés.
— ÂALopecure des prés, agreste et géniculé.— FLouve
odorante.—Avoixe jaunâtre et pubescente.— Arré-
NATÈRE élevé.— Houque laineuse et molle.— ParurIN
des prés. — Brize moyenne.— DacryLe aggloméré.
— Cynosure à crètes. — Féruque des prés. — BRÔME
des champs et mou.— Once sécalin.— FromEnr des
chiens et rampant. — Ivrare vivace (Ray-Grass.)
— 319 —
PLANTES NUISIBLES EN AGRICULTURE,
1° Dans les champs en culture.
PAPAVERACÉES. Pavor coquelicot (nuisible
aux blés).
CRUCIFÈRES. RaveeLze des champs (1dem).
RUBIACÉES. Garccer grateron (1dem).
Composées Prerorèque de Nîmes {nuisible aux
champs de luzerne ou de sainfoin). — CENTAURÉE
solstitiale. — Cirse des champs (vulgarrement
Chardons).
CONVOLVULACÉES. Luserox des champs (nui-
sibles à toutes les plantes annuelles, autour de la
tige desquelles elle s’enroule en les serrant).
CUSCULÉES. Les diverses espèces de Cuscutes
infestent les prairies artificielles et même quelquefois
les prairies naturelles.
OROBANCHÉES. Puéripée rameuse, infeste les
champs de chanvre. — OroBANcHE mineure, infeste
les champs de trèfle.
LABIÉES. Mevrue à feuilles rondes et pouliot»
infestent les champs et les prairies humides.
POLYGONÉES. Renouée liseron, infeste les
champs.— RenouÉE persicaire, les champs humides.
LILIACÉES. Torres, les diverses espèces, infes-
tent les champs où elles pullulent.
GRAMINÉES. Le Fromewr rampant et des chiens
(Chiendent), infeste souvent les champs et surtout
les vignes.
— 320 —
2° Dans les prairies.
RENONCULACÉES (Toutes).
PAPILIONACÉES. Gexer des teinturiers, Bu-
GRANE arrête bœuf et champftre.
LYTHRARIÉES. SALICAIRE COMMUNE.
OMBELLIFÈRES. Creur maculée , BoucAGE éle-
vée, ŒxaNTHE pimprenelle. — CARoTTE sauvage. —
Berce branc-ursine. — Srraüs des près. — Panrcaur
champêtre.
DIPSACÉES. Carnère sauvage et laciniée. —
ScABIEUSE mors du diable.
COMPOSÉES. PAquererTe vivace. — LEucan-
THÈME COMMUN. — AUNÉE dissentirique et pulicaire.
— CEnTAURÉE chausse-trape, noire et Jacée.
SCROPHULARINÉES. Les Rainanres infestent
les prairies sèches.
EUPHORBIACÉES. Evpxorse platyphylle, in-
feste les foins.
J ONCÉE. Joxc diffus, Infeste les prairies humides.
CYPÉRACÉES. Tous les Carex font un foin
aigre et grossier.
PLANTES INDUSTRIELLES,
Plantes tannantes.
CHÈèxe rouvre, pédonculé et Tozzin (l'écorce séchée
et pilée). — Corroyère à feuilles de myrthe (les
feuilles).
Plantes tinctoriales.
Résépa Jaunâtre, vulgairement Gaude. (Toute la
plante fournit une bonne couleur jaune). — PATIENCE
— 321 —
crépue, à feuilles obtuses, panduriforme {racines
fournissant une bonne couleur jaune}. — Garance
étrangère (racines donnant une assez belle couleur
rouge). — Noyer royal (feuilles bouiliés donnent
une couleur propre à teindre les bois blancs en cou-
leur de noyer).
PLANTES ÉCONOMIQUES.
Orrie dioique et brûlante (servant après cuisson
ou même simplement hachée à nourrir les jeunes
dindons et à les préserver, dit-on, des maladies aux-
quelles 1ls sont sujets dans le jeune âge.
Masserre à larges feuilles, RuBanrEeR rameux et
LarcHE géante (feuilles servant à pailler les chaises
et autres siéges garnis de paille tordue).
ScrrPe globuleux {tiges servant à couvrir les
bondes des barriques pour empêcher le vin de s’é-
chapper. s
Fusanx d'Europe {le bois carbonisé hors du con-
tact de l’air servant à faire les fusains pour le des-
sin.)
48*
PLANTES RARES OU MÉRIDIONALES
à cueillir autour des principales stations des che-
mins de fer du Midi dans le Gers.
LECTOURE.
Helleborus fœtidus. — Adonis flammea. — Ni-
gella hispanica.— Delphinium pubescens. — Glau-
cum luteum. — Fumaria Vaillantu. — Diplotaxis
viminea et Erucoïdes. — Sinapis alba. — Barbarea
prostrata. — Cistus laurifolius. — Dianthus caryo-
phyllus. — Arenaria trinervia. — Cerastium obscu-
rum. — Erodium malacoïdes, — Acer Monspessu-
lanum. — Rhus coriaria. — Trifolium lappaceum.
— Medicago lappacea, apiculata, denticulata Vicia
lathyroides. — Momordica elatherium.— Anethum
fœniculum. — Ammi glaucifolum et visnaga. —
Centranthus ruber. — Echinops spherocephalus.—
Centaurea solsticialis. — Carduus Marianus. —
Prismatocarpus hybridus. — Jasminum fruticans.
— Lycium barbarum. — Physalis alkekengi. —
Veronica didyma.— Phelipea ramosa.— Orobanche
hederæ. — Mentha odorata.— Galeobdolon luteum.
— Stachys alpina.— Salvia aprica et hormimioides.
— Chenopodium hybridum, rubrum.— Allium ros-
eum, magicum. — Tulipa præcox. — Gagea arven-
sis. — Ornithogallum pyrenaicum. — Phalaris
brachystachys. — Avena Ludoviciana, barbata. —
— 3923 —
Eragrostis megastachia. — Adianthum capillus Ve-
neris.
FLEURANCE.
Silene annulata. — Malva niciensis. — Psoralea
bituminosa. — Erigeron graveolens. — Galactites
tomentosa. — Symphytum tuberosum. — Bartsia
viscosa. — Passerma annua. — Scilla lilio-hyacin-
thus. — Serapias Rousii. — Echinaria capitala.
SAINTE-CHRISTIE.
Althœa hirsuta. — Medicago orbicularis. — Rha-
gadiolus stellatus. — Buphthalmum spinosum. —
Tussilago fragrans.— Cynoglossum pictum.— Oro-
banche Eryngu.— Mentha Nouletiana.— Origanum
vulgare. — Aristolochia rotunda. — Tulipa oculus
solis. — Muscari neglectum.
AUCH.
Ranunculus parviflorus, villosus. — Helleborus
vinidis. — Nigella Damascena. — Isopirum Thalic-
troides. — Diplotaxis muralis. — Arabis hirsuta
myagrum rugosum. — [beris pinnata. — Polygala
depressa. — Silène muscipula. — Linum strictum.
— Lotus angustissimus. — Caucalis grandiflora. —
Daucoïdes, latifolia. — Ammi majus. — Silaus pra-
tensis. — Lonicera Etrusca. — Crucianella angusti-
folia. — Dipsacus lacmiatus. — Tragopogon Croci-
folius.— Centaurea amara. — Carduncellus mitissi-
mus. — Cynara cardunculus. — Leuzea conifera.
— Cicindia pusilla. — Convolvulus Cantabrica. —
Echium pyrenaicum.— Anchusa italica. — Melam-
pyrum cristatum., — Orobanche Ulicis, Carotæ. —
— 324 —
Teucrium montanum. — Brunella grandiflora. —
Satureia hortensis. — Cyclamen Neapolitanum. —
Mercurialis perennis. -- Aphyllanthes Monspelien-
sis. — Gladiolus communis. — Narcissus incompa-
rabilis. — Epipactis grandiflora, ensifolia. — Carex
gynobasis. — (Gastridium lendigerum. — Avena
sterilis. — Œgylops ovata. .
MIRANDE.
Cardamine impatiens. — Lepidium latifolum. —
Trifolium elegans. — Dorychnium suffruticosum et
hirsutum. — Podospermum lacimiatum. — Xeran-
themum cylindraceum. — Teucrium botrys. — La-
vandula latifolia. — Globularia vulgaris. — Cheno-
podium.— Ambrosioïdes.— Convallaria maialis.—
Gladiolus segetum. — Orchis laxiflora. — Corio-
phora. — Serapias lancifera. — Brachypodium
distachion.
LAAS.
Draba Krocheri. — Hippocrepis comosa. — Tri-
folium angustifolium. — Asperula odorata. — An-
dryala sinuata.— Centaurea Debeauxii. — Clandes-
tina rectiflora. — Stachys annua. — Orchis pyra-
midalis. — Ophrys lutea, fusca. — Serapias ingua.
MIÉLAN.
Œthusa cynapium. — Galeopsis tetrahit.
RISCLE.
(ENTRE RISCLE ET AIRE).
Nymphæa alba. — Teesdelia nudicaulis. — He-
liomthemum alyssoïdes, — Viola lancifolia.— Gyp-
— 325 —
sophyla muralis. — Mœnchia erecta. — Cerastium
pumilum, arvense. — Spergula Morissonii Ra-
diola linoïdes. — Malva alcea. — Erodium mos-
chatum. — Lotus hispidus. — Adenocarpus com-
plicatus. — Lupinus reticulatus. — Potentilla splen-
dens. — Corrigiola littoralis. — Galium purpureum.
— Scabiosa pyrenaica. — Arnica montana. — Car-
duus macrocephalus. — Lobelia urens. — Erica
tetralix, ciliaris, vagans, Cinerea. — Cicindia fili-
formis. — Veronica persica. — Pinguicula lusi-
tanica. — Primula grandiflora. — Chenopodium
Botrys. — Quercus tozza, occidentalis. — Sailla
umbellata. — Juncus capitatus. — Cyperus flaves-
cens. — Scirpus acicularis et palustris. — Mybora
minima. — Eragrostis pilosa.
LISTE
DES PRINCIPAUX AUTEURS CITÉS
Adans.
Aghard.
Ait.
Al,
Andrz.
Babingt.
Bartl.
Balb.
Bast.
Bauh.
Beaur.
Bell.
ET DE LEURS OUVRAGES.
Adanson, Fam. des Plantes, 2 v. in-8.
1763.
Novitiæ Floræ Sueciæ, in-8. 1836.
Aiton, Hortus Kewensis,3 v. in-8. 1789,
5 v. 1813.
Allioni, Flora Pedemontana, 3 v. in-fol.
1785.
Auctuarium ad Floram Pedemontanam,
1 v.in-4. 1789.
Andrzaiowsky, in D. C. syst. regn. veg.
Babington, Manual of Britich Botany,
in-8. 1843.
Bartlling, Ordines naturales planturum,
etc., in-8. 1830.
Balbis, Miscellanea botanica in-4. 1804.
Bastard, Flore de Maine-et-Loire, in-12.
1809. +
Bauhin, Universalis plantarum historia,
3. vol. in-fol., 1650.
Palisssot de Beauvois, Essai d’une nou-
velle Agrostographie, 1n-8. ou 1n-4.
1812.
Bellardi, Appendix ad Floram Pedemon-
tanam, in-4. 1792.
Bess.
Benth.
Bert.
Blum.
Boiss.
Bor.
Brot.
— 3217 —
Besser, Primitiæ Floræ Galiciæ, 2 vol. in-
12. 1808.
Bentham, Catalogue des plantes indigè-
nes des Pyrénées, etc., in-8. 1826.
Bertholoni, Amænitates Italicæ, 1in-4.
1819.
Blume, Cat. hort. Buitenzorg, in-8. 1828.
Boussieu, Flore d'Europe, 3 vol. in-8.
1805-1807.
Boreau, Flore du centre de la France,
2 vol. in-8.
PBrotero, Flora Lusitanica, 2 vol. in-8.
1804.
R.Brown.Prodomus Floræ novæ hollandiæ, in-8.
Cass.
Ca».
Chaix.
Chaub.
Coss. et
Coult.
Crantz.
_Curt.
1810.
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Bulletin de la Société philomatique.
Cavanilles, Monadelphiæ classis disser-
tationes decem., 1785-1789.
Dans la Flore du Dauphiné de Villars.
Chaubard, dans la Flore Agenaise.
Germ. Cosson, Germain et Weddel, In-
troduction à la Flore des environs de
Paris, in-8. 1840.
Flore des environsde Paris, 2 part., in-18.
1845.
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Stirpium, Austriacarum fasc. 1-6 in-4.
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Miscellanea, in botanical magazine.
D. C.
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A. D. C.
Delarb.
Desf.
Desm.
Desp.
Desv.
Dill.
Don.
Dub.
Duf.
Dun.
Dur.
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Endl.
Fries.
Gacrln.
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De Candolle et de Lamark, Flore Fran-
caise, 6 v. in-8. 1805-1815
Prodromus regni vegetabilis, 16 vol. in-8.
1824-1866.
Delarbre, Flore d'Auvergne, in-8. 1795.
Desfontaines, Flora Atlantica, 2 v. in-4”
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Desmoulins, Catalogue raisonné des plan-
tes de la Dordogne, 2 part., in-8. 1840-
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Française.
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l'Anjou, in-8. 1827.
Dillennius, hortus Elthamensis, 2 vol.
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Dufour in Actes de la Société Linnéenn
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Charles Des Moulins, in-8. 1849-1858.
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Endlicher, Genera Plantarum, in-4.
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Novitiæ Floræ Suecicæ, 2° éd. in-8. 1828.
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plantarum, 2 vol. in-4. 1788-1791.
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Gaudin, Agrostographia Helvetica, 2 vol.
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Gilibert, Synopsis plantarum horti lugdu-
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Guss.
Hall.
Hoffm.
Hopp.
Hornem.
Huds.
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3 vol. in-8. 1855-1856.
Grisebach, Genera et species Gentianea-
rum, 1in-8. 1839.
Gussone, Floræ siculæ Prodromus, 2 vol.
in-8. 1827-1828.
Floræ siculæ synopsis, 2 vol. in-8. 1842-
1844.
Haller, Historia specierum indigenarum
Helvetiæ, 3 vol. in-fol. 1768.
Hoffmann, Deutchlands Flora, 4 v.in-12.
1791-1804.
Hoppe, Botanische Taschenbuch, in-12.
1791.
Horneman, Hortus Hafniensis, in-8.1813.
Hudson, Flora Anglica, in-8. 1778.
Jacquin. Observationes botanicæ, in-fol.
1764-1771.
Floræ Austiacæ icones, 5 vol. in-fol.
1773-1778.
Miscellanea Austriaca ad Botanicam spec-
tantia, 2 vol. in-4. 1778-1781.
Collectanea ad Botanicam spectantia, 5
vol. in-4, 1786-1796.
JUss.
Kock,
Kal.
Kunth,
L'Hérit.
— 330 —
\
Jussieu, Genera plantarum, in-8. 1789.
Sinopsis Floræ Germanicæ, 2e édit. 3 part.
in-8. 1844-1845.
Kœler, Descriptio graminum in Germania
et Gallia sponte nascentium, in-8. 1802.
Nova genera et species FREE 7 vol.
in-fol. 1815-1825.
Agrostographia synoptica, 2 vol. in-fol.
1833-1835.
Flora Berolinensis, 2 vol. in-12. 1838.
Enumeratio plantarum omnium, hucus-
que cognitarum, secundum familias
naturales disposita, 4 vol. in-8. 1833-
1843.
Lagasca, Catalogus horti Madritensis.
De Lamark, Flore Française, 3 vol. in-8.
1re édit. 1778, 2e édit. 1793.
Encyclopédie méthodique, partie Botani-
que, 1n-4.
Flora Herbornensis, in-8. 1789.
Lessing, de Generibus Cynarocephala-
rum, in-8. 1832.
Léveillé, Miscellanea, in Annales des
Sciences naturelles.
L’Hérilier, Sertum Anglicum, 1in-fol.
1788.
Surpes novæ et minus cognitæ, in-fol.
1784-1785. :
Linné, Florula Laponica, deux part.,in-4.
lre en 1732, 2 1734, dans les Acta
Upsaliensia.
C’est le premier ouvrage de Linné qui ait
été publié.
Genera plantarum, in-8. 1737.
Lois.
Lindl.
Link.
Maœnch,
Mey.
Mill.
Micheli,
Moerh.
Murr.
Neck.
Noul.
Noul.
Nutt.
Pers.
— 331 —
Flora Suecica. 1re édit. 1745, 2e édit. 1755.
Systema naturæ, 3 vol. in-8. 12 éd. 1760-
1770.
Mantissa, in-8. 1767. Mantissa altera,
in-8. 1771.
Loiselleur-Deslongschamps et Marquis,
Flora Gallica, 1° édit., 2 part. in-12.
1806-1807. 2° édit. 2 vol. in-8. 1828.
Lindley, À. Synopsisof the Britisch Flora
in-18. 2° édition. 1835, 3e édit. 1841.
Enumeratio plantarum horti Berolinen-
sis, 2 vol. in-8. 1821-1822.
Methodus plantas horti Botanici descri-
bendi, in-8. 1794.
Meyer, Chloris Hannoverana, in-8. 1836.
Miller, Gardiner’s dictionnary, in-fol.
1731.
Nova plantarum genera, etc.
Moerhing, Ephémérides, etc.
Murray, Caroh a Linne systema Vege-
tabilium, édit. xiv, in-8. 1784.
Necker, Deliciæe Gallo-Belgicæ, seu trac-
tatus generalis plantarum Gallo-Belgi-
carum, 2 vol. in-8. 1768.
Noulet, Flore du bassin sous-Pyrénéen,
in-8. 1837.
Noulet, Flore de Toulouse, 2e édition, in-
12. 1861. :
Supplément, in-8. 1846.
Nuttal, the genera of North American
plants, 2 vol. in-8. 1818.
Persoon, Synopsis plantarum seu Enchi-
ridion botanicum, 2 vol. in-18. 1805-
1807.
Poir.
— 332 —
Poiret, Encyclopédie méthodique, suite
de la partie Botanique, 4 vol. in-4.
1804-1808.
Poit. et Turp. Poiteau et Turpin, Flora Pari-
Poll.
Pourr.
Presl,
Ram.
Rhbc.
Red.
Retz.
Rich.
Rich.
Roth,
Salisb.
St-Am.
siensis, in-fol. 1808.
Pollich, Historia plantarum in Palatinatu
nascentium, 3 vol. in-8. 1776-1777.
Pourret, Chloris Narbonensis, in mémoi-
res de l’Académie des sciences de Tou-
louse.
Flora sicula, in-8. 1826.
Ramond.Observations sur les Plantes des
Pyrénées, dans la Flore Française de
De Candolle.
Reichembach, Iconographia botanica, seu
plantæ criticæ, in-4, cent. 1-10, 1823-
1832.
Flora Germanica excursoria, 2 vol. in-18.
1830-1832.
Redouté. Les Liliacées, 8 vol. in-fol. 1802-
1816.
Retzius, Observationes botanicæ, 6 fasc.
in-fol. 1779, 1791.
Richard, De Orchideis Europoœis adnota-
tiones, in-4. 1817.
Ach. Richard, Eléments de Botanique,
in-8.
Tentamen Floræ Germanicæ, 3 vol. in-8.
1788-1801.
Salisbury, Miscellanea, in, Transactions
of the Linnœan society.
St-Amans, Flore Agenaise, in-8. 1821.
Notice sur les Plantes rares ou peu con-
nues du département du Lot-et-Ga-
St-Hil.
Salisb.
Santi,
Savi,
— 333 —
ronne, extr. du Bull. de la Soc. d’Agri-
culture d'Agen, an xt.
St-Hilaire, mémoire sur la nouvelle fa-
mille des Paranychiées, in-4. 1816.
Satisburg, The gesseric characters, in
the English Botany collated with those
of Linné. in-8. 1906.
Viaggio al Montamiata, etc., 3 vol. in-8.
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Flora Pisana, 2 vol. in-8. 1798.
Botanicum Etruscum, 2 vol. in-8. 1808-
1815.
Observationes in varias Trifoliorum spe-
cies, in-8. 1810.
Schlecht. Schlechtendal, Flora Berolinensis, 2 vol.
in-8. 1823-1824.
Schmidt, Flora Bohemic inchoata, in-fol. 1793-
1794.
_ Schrad. Schrader, Monographia generis Verbas-
ci, in-4, 1813-1893.
Schrank, Flora Baïierschensis 2 vol. in-8. 1789.
Schreb.
Schult.
Schreber, Spicilegium Floræ Lipsiæ in-8.
ATTL
Schulles et Roemer, Systema vegetabi-
um, 10 vol. in-8., y compris les Man-
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Schuliz, archives de la Flore de France et d’Alle-
Scop.
Sibt.
Sond.
magne, 1841-1865.
Scopoli, Flora Carniolica, 2 vol. in-8.
4712.
Sibthorp Flora Oxoniensis, in-8. 1794.
Sibthorp et Smith, Flore Græcæ pro-
dromus, 2 vol. in-8. 1806-1816.
Sonder, révision Derhelcophileen, 1in-4.
1846. 19 -
Smith,
— 334 —
Flora Britannica, 2 vol. in-8. 1800-1804.
Soland. Solander, Miscellanea.
Sole.
Menthæ Britannicæ, in-fol. 1798.
Soy-Vill. Soyer- Willemel, Observations sur quel-
Spach,
Spreng.
Sutt.
SU.
Ten
Th.
Thuil.
Timb.
Tourn.
Trin.
Vahil,
ques Plantes de France, suivies du Ca-
talogue des Plantes vasculaires des en-
virons de Nancy. in-8. 1828.
histoire naturelle des végétaux phanéro-
games, 1834-1848, 14 vol. in-8.
Sprengel, Caroli Dinnei systema vegeta-
bilium, édit. xvi, in-8, 1825-1828.
Sutton, Miscellanea, in, Transactions of
the Linnean Society.
Swartz, Synopsis Filicum in-8. 1806.
Tenore, Prodromus Floræ Neapohtanæ,
in-8. 1811-1813.
Flora Neapolitana, 5 vol. in-fol. 1811-
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Sylloge plantarum vascularium Floræ
Neapolitanæ, in-8. 1831.
Thore, Chloris des Landes, in-12. an x,
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Thuillier, Flore des environs de Paris,
1re édit. in-12. 1790, 2e édit. in-8. 1799.
Timbal-Lagrave, sur les espèces variétés
et hybrides de la société botanique de
France, 1860.
Tournefort (Pilton de), Institutiones rel
herbariæ, 3 vol. in-4. 1717-1719.
Trinius, Fundamenta Agrostographiæ,
in-8. 1820.
Symbolæ Botanicæ, 3 fase. in-fol, 1790-
1794.
Enumeratio Plantarum, 2 vol. in-8. 1805-
1806.
Val.
Vauch.
Vent.
Vall.
Viv.
Wahl.
Wall.
Weig.
Wend.
Wib.
Wig.
Willd.
Wimm.
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Vaillant, Botanicon Parisiense, in-fol.
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Vaucher, Monographie des Orobanches,
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Ventenat, Tableau du Règne Végétal,
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Villars, Histoire des Plantes du Dau-
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Viviani, Floræ Italicæ fragmenta, in-4.
1808.
Wahlemberg, Flora Carpathorum, in-8.
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Flora Suecica, in-8. 1824-1826.
Walroth, Annus Botanicus, in-12. 1815.
F. Walroth, Schedulæ criticæ de Plantis
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Weigel, Observationes botanicæ, 1in-4.
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lineatione, descriptione cultura que ea-
rum, 3 vol. in-4. 1808-1819.
Wibel, primitive Floræ Werthemensis,
in-8. 1799.
Waiggers, Primitiæ Floræ Hosaticæ, in-8.
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Willdenow, Linnæi species Plantarum,
5 vol. in-8. 1817-1818.
Enumeratio Plantarum horti Berolinensis,
in-8, 1809.
Wimmer, Flora von Schlesien, etc., in-
12. 1840. |
Waithering, Miscellaneus Tracts, 2 vol.
in-8. 1822.
DICTIONNAIRE
DES TERMES DE BOTANIQUE
EMPLOYÉS DANS LA FLORULE.
A, expression privative, apétale sans pétales aphylle
sans feuilles, etc.
Akène, fruit sec, indéhiscent à une seule graine li-
bre.
Aigrette, espèce de plumet qui surmonte d'ordinaire
les graines de certaines plantes. Ex. la fam. des
COMPOSÉES.
Aile voyez papilionacé. |
Ailé, se dit d’une tige sur laquelle le limbe de la
feuille se prolonge d’une manière continue sur
toute la longueur.
Alterne, se dit surtout des feuilles, qui, étant Op-
posées sur la tige, sont alternativement plus hau-
tes d’un côté que de l’autre.
Alwéolé, à impressions profondes, régulières et po-
lygonales, semblables aux alvéoles d'une ruche
d’abeille.
Amplexicaule, embrassant la tige.
Androgyns (épis), composés de fl. mâles et femel-
les.
Anthère, parüe supérieure et renflée de l’étamme
qui renferme le pollen dans ses loges.
Apétale, sans pétales.
Aranéeux, munis de filaments semblables à ceux
d’une toile d’araignée.
— 337 —
Aristée, muni d’une arête.
Arillaire, placé àl’aisselle d’un organe. Ex. fl. axill.,
fl. placée à l’aisselle d’une feuille.
Bacciforme, en forme de baie.
Baie, fruit mou dans sa maturité, renfermant une
ou plusieurs graines. Ex. les: groseilles.
Bractée, feuille ordinairement d’une forme diffé-
rente des autres, placée immédiatement sous la
fleur.
PBractéole, petite bractée.
Bulbe, ognon.
Bulbeux, en bulbe.
Bulbille, petite bulbe.
Caduc, qui tombe facilement.
Calice, partie la plus extérieure d’une fleur complète,
ordinairement de couleur verte, tantôt d'une seule
pièce (gamosépale ou monosépale), tantôt de plu-
sieurs pièces (polysépale).
Calicinal, qui dépend du calice ou qui touche à cet
organe. |
Campanulé, en cloche.
Cannelé, marqué de sillons peu profonds, parallèles,
et séparés par des angles assez saillants.
Capillaire, fin et délié comme un cheveu.
Capitule, têtes de fleurs, plusieurs fleurs sessiles
réunies et serrées les unes contre les autres.
Capsule, fruit sec renfermant plusieurs graines et
s’ouvrant en plusieurs panneaux. Ex. le fruit du
Tilleul (Tilia).
Carène voyez papilionacé.
Carpelle, se dit ordinairement de petits fruits secs
réunis, le plus souvent, plusieurs ensemble. Ex.
les fr. des Renoncules (Ranunculus).
Caulinaire, inséré sur la tige.
en
— 338 —
Chaton, assemblage de petites fleurs entremêlées
d’écailles, disposées le long d’un axe central. Ex.
les fleurs des Saules (Salix).
Cilié, garni de cils.
Cime (en), réunion de fleurs pédonculées, à pédon-
cules une ou plusieurs fois ramufiés et arrivant à
diverses hauteurs. Ex. les Æuphorbes.
Conné, est employé pour les f. opposées et intime-
ment unies par toute l'étendue de leur base, de
manière à ne faire qu'un. Ex. les f. des Cardères
(Dipsacus).
Corolle, portion colorée dans une fleur complète,
placée en dedans du calice, elle peut être d’une
seule pièce (gamopétale ou monopétale). Ex. les
Liserons (convolvulus), ou bien composée de plu-
sieurs pièces (polypétale). Ex. les Renoncules.
Corymbe (en), réunion de plusieurs fleurs pédon-
culées arrivant à la même hauteur, mais dont les
pédoncules partent de divers points de la tige.
Cotylédon, première feuille de l'embryon.
Couronne, organes appendiculaires disposés en rond
sur un organe {corolle ou fruit). Ex. les corolles
des Narcisses.
Cotylédoné, muni de cotylédons.
Cunéiforme, en forme de coin.
Décurrent, se dit des feuilles dont le limbe se pro-
longe sur la tige.
Déhiscent, se dit des fruits qui s'ouvrent à la matu-
rité pour laisser échapper les graines.
Diadelphes (étamines), soudées en deux faisceaux.
Dichotome (tige), se ramifiant, plusieurs fois, de
deux en deux jusqu’au sommet de la plante.
Dicotylédoné, se dit des plantes à plusieurs coty-
lédons, ou qui, au moment de la germination,
— 339 —
présente deux ou plusieurs feuilles séminales.
Dioique, se dit des espèces de plantes qui portent
sur un pied des fleurs mâles, et sur un autre des
fleurs femelles. Ex. les Saules.
Distique, se dit des parties disposées en deux sé-
ries opposées, le long d’un axe commun, de ma-
nière à ce que chaque partie, prise isolément, soit
alterne avec sa correspandante du côté opposé.
Ex. les épis d’un grand nombre de GRAMINÉES.
Ensiforme (feuille), tranchante des deux côtés op-
posés.
E'peron, organe en forme de corne plus ou moins
allongée.
Eperonné, muni d’un éperon. Ex. la fleur des V20-
lettes.
E’pillet, petit épi; plusieurs épillets, par leur réu-
mon lelong d’un axe commun, forment un épi.
Ex. presque tous les épis des GRAMINÉES.
Etendard, voyez papilionacée.
Elamine, organe mäle de la fleur situé dans une
fleur complète à l’intérieur de la corolle; elle se
compose du filet et de l’anthère.
F'asciculé, réuni en faisceau. Ex. les rac. des
Asphodèles.
Fleur femelle, fleur à pistil sans étamines.
Fleur mâle, fleur à étamines sans pistil.
Filet, partie mince, déliée et allongée de l’étamine
qui supporte l’anthère.
Fistuleux, creux intérieurement. Ex. la tige des
Roseaux.
F'leuron, petite fleur tubuleuse et régulière.
Demi-fleuron, petite fleur terminée en languette.
Ex. dans la Paquerette (Bellis perennis), les fleurs
du centre sont des fleurons et celle de la circonfé-
rence des demi-fleurons.
— 310 —
Frutescent, presque ligneux.
Gaîne, sorte de fourreau formé par le prolongement
de la feuille qui embrasse la tige. Ex. les Gramr-
NÉES.
Gamopétale (corolle), composée d'une seule pièce.
Gamosépale (calice), composé d’une seule pièce.
Géminé, se dit des organes placés ensemble deux à
deux.
Glabre, sans poils.
Glauque, d’une couleur de vert ca mer, comme
couvert d’une poussière d’un bleu cendré.
Glomérule, amas de fleurs sessiles et serrées les
unes contre les autres.
Glume, enveloppe extérieure florale des GRAMINÉES,
organe correspondant à peu près au calice dans la
plupart des autres fanulles de plantes.
Glumelle, seconde enveloppe florale des GRAMINEÉS,
organe correspondant à peu près à la corolle dans
la plupart des autres familles de plantes.
Gorge, entrée du tube d’une corolle ou d’un calice.
Hampe, pédoncule radical herbacé, dépourvu de
feuilles dans toute sa longueur et supportant une
ou plusieurs fleurs. Ex. les Narcisses.
Hasté, en forme de fer de pique. Ex. les feuilles de
la petite oseille (Rumex acetosella).
Hermaphrodite, se dit des fleurs qui renferment
sous la même enveloppe florale des fleurs mâles
et des fleurs femelles, c’est-à-dire des fleurs à
étamines et à pistils. Ex. les ÆRoses.
Hypocratériforme, en forme de soucoupe à pied.
Ex. la fleur des myosotrs.
Hypogyne (corolle ou étamines), inséré sous l'ovaire.
Imbriqué, se recouvrant mutuellement en partie
comme les tuiles d’un toit. Ex. les ognons du Lis
blanc.
— 31 —
Indéhiscent (fruit), qui ne s’ouvre pas à la maturité
pour laisser échapper les graines. Ex. les siliques
du Raifort sauvage (Raphanistrum arvense).
Infléchi, fléchi en dedans.
Involucelle, petit involucre. On donne ce nom dans
les OmseLLtrères à la collerette de bractées qui se
trouvent sous les fleurs à l'extrémité des pédicel-
les partiels. Ex. les Buplèvres (Buplevrum).
Involucre, réunion des folioles qui se trouvent à la
base commune de plusieurs pédoncules de fleurs,
comme dans les Omgezcirères. On donne le mé-
me nom à l’ensemble des folioles ou écailles, qui
forment ce que les anciens botanistes appelaient
calice commun, dans la famille des ComPosées.
Labelle, c’est le nom que l’on donne, dans la famille
des Orchidées, à la division moyenne du périan-
the d'ordinaire dirigée en baset plus ou moins
allongée. Ex. tous les Orchis.
Labié, à deux lèvres (calice ou corolle).
Lacinié, déchiré irrégulièrement.
Lancéolé, en forme de fer de lance; c’est-à-dire
aplati plus ou moins antérieurement et atténué
postérieurement.
Libres (étamines), non soudées entre elles, n1 avec
les organes voisins.
Liqule, membrane mince souvent scarieuse et laci-
niée, qui, dans les GRAMINÉES, sépare, du côté
intérieur, la gaine du limbe de la feuille.
Limbe, partie plane et mince d’un organe, se dit
surtout des feuilles et des pétales.
Linéaire, allongé et à bords à peu près parallèles.
Ex. les feuilles de la plupart des GRAMINÉES.
Lobes, divisions plus ou moins profondes des orga-
nes et surtout des feuilles et des pétales.
— 342 —
Lobé, qui a des lobes.
Loculaire, à loges, ainsi on dira capsule 1-loculaire,
caps. à une loge; 5-loculaire à 5 loges, etc.
Lyrées (feuilles), à sommet élargi et dont les côtés
sont découpés en lobes plus écartés et plus petits
vers la base. Ex. la Benoite (Geum).
Monadelphes (étamines), réunies en un seul fais-
ceau. |
Monoique, plante qui porte sur le même pied, mais
distinctes, des fleurs mâles et des fleurs femelles.
Ex. le Noyer (Juglans regia).
Monopétale (corolle), d'une seule pièce.
Monophyle, à une seule feuille.
Monosépale (calice), d’une seule piece.
Monosperme, à une seule gramme.
Mucroné, toute partie d’une plante, dont le som-
met est brusquement terminé par une pointeisolée.
Mutique, non terminé par une arête; c’est l'opposé
d’aristé.
Nu, cette expression désigne toute partie d’une
plante dépourvue des appendices qui l’accompa-
gnent ordinairement. Ex. tige nue, c’est-à-dire
dépourvue de feuilles.
Ob, cette expression unie. à un adjectif désigne la
forme indiquée par l’adjectif, mais renversé.
Ex. Obcordiforme, en forme de cœur renversé.
Ombelle, mode d’inflorescence dans lequel, les pédon-
cules partant du même point, les fleurs arrivent
toutes à la même hauteur. Ex. la fleur de la ca-
rotle (Daucus).
Ombellule, ombelle secondaire.
Onglet, partie inférieure des pétales d'une corolle
polypétale, surtout lorsque cette partie est étroite
et allongée. Ex. les pétales d’un œillet (Dianthus).
— 343 —
Operculé, couvert par une pièce particulière qui
bouche l’orifice. Ex. un calice operculé, comme
dans les Scutellaria.
Opposé se dit de deux organes placés de deux côtés
opposés, à la même hauteur. Ex. des feuilles op-
posées.
Ovaire, partie inférieure du pistil, renflée et ren-
fermant les ovules ou graines à l’état rudimen-
taire.
Paléacé, munide paillettes.
Panduriforme, en forme de violon, se dit d’un or-
gane assez profondément échancré des deux cô-
tés opposés, vers le milieu. Ex. les feuilles du
Rumex pulcher.
Panicule, mode d'’inflorescence dans laquelle les
pédoncules plusieurs fois diversement ranufiés
s'élèvent à des hauteurs différentes. Ex. plusieurs
Centaurées.
Papilionacée (corolle), c’est une corolle polypétale
composée comme dans le pois par ex. de cinq pé-
tales dont le supérieur se nomme é{endard, les
deux latéraux portent le nom d’ailes et les deux
inférieurs, d'ordinaire réunis par le bas, sont dési-
gnés sous le nom de Carène.
Partites se dit des parties profondément, divisées.
Ainsi feuilles 3-partites, feuilles profondément sé-
parées en trois parties.
Pédicelle, pédoncule très délié, inséré sur un pédon-
cule commun. Ex. les pédicelles des épillets, dans
les GRAMINÉES.
Pedicellé, muni d’un pédicelle.
Pédoncule, queue de la fleur.
Pédonculé, muni d’un pédoncule.
Périanthe, mot qui désigne la corolle et le calice
réunis.
— 344 —
Périgone, on désigne par ce mot le calice et la co-
rolle soudés dans toute leur étendue, et ne formant
qu'une seule enveloppe florale, que certains bo-
tanistes ont désignée sous le nom de calice, et
d’autres sous celui de corolle. Ex. les Tulipes.
Persistant, se dit d’un organe qui dure plus long-
temps qu'il ne semblerait devoir durer. Ex. fewil-
les persistantes, feuilles qui ne tombent pas tous
les ans, comme celles des Pins.
Pétales, feuilles de la fleur, presque toujours colo-
rées.
Pétiole, queue de la feuille.
Pétiolé, muni d’un pétiole.
Phanérogames, plantes à fleurs munies d’étamines
et de pistils.
Pileux, muni de poils.
Pinnatifide, se dit des feuilles profondément décou-
pées, mais dont les découpures n’'atteignent pas
la nervure du milieu.
Pinnules, sorte de folioles dont les divisions du
limbe n'arrivent pas jusqu’au pétiole. Ex. . plu-
paït des FoucÈres.
Pistil, organe femelle de la fleur, qui en occupe
presque toujours le centre, ordinairement composé
de trois parties, l'Ovaire (voyez ce mot), le Style
(voyez ce mot, et le Siigmate (voyez ce mot).
Plumeux, muni de poils disposés comme les barbes
d'une plume. Ex. les aigrettes des Cirsium.
Polyadelphes (étamines) réunies en plusieurs fais-
ceaux. Ex. les étamines des HyPÉRICINÉES.
Polypétlale, à plusieurs pétales.
Polyphylle, à plusieurs feuilles.
Polysperme, à plusieurs graines.
Quadrigone, à quatre côtés distincts.
— 345 —
Quaterné, disposé quatre à quatre. Ex. les feuilles
de certaines Bruyères entre autres celle de l’Erica
tetralix.
Rayons, on donne ce nom dans la famille des Cowpo-
séEs aux demi-fleurons bien étalés en languette, à
la circonférence des Corymetrrères. Ex. les rayons
de la paquerette. (Bellis).
Réceptacle, partie ordinairement renflée et souvent
aplatie en dessus, de l’extrémité du pédoncule,
sur laquelle sont insérées les fleurs.
Réfléchi, fléchi en dehors. Ex. le calice du Ranun-
culus bulbosus.
Réniforme, en forme de rein ou rognon. Ex. les
feuilles du Ranunculus hedeuraceus.
Rhomboïdal, en losange.
Ronciné, se dit des feuilles qui, étant oblongues et
pinnatifides, ont les lobes aigus et dirigés vers la
base. Ex. le Pussenlit. (T'araxacum officinale).
Sagitté, en forme de fer de flèche. Ex. les feuilles
de la Sagittaire (Sagittaria).
Scabre, très-rude.
Scarieux, sec, mince et membraneux.
Sétacé, raide, droit, cylindrique et assez mince.
Sessile, sans pétiole ni pédoncule.
Silicule, sorte de capsule assez courte, eu égard à
sa largeur, et, d'ordinaire, séparée en deux par
une cloison à laquelle sont attachées les graines.
Ex. le fruit de la bourse à pasteur. (Capsella
bursa pastoris).
Silique, sorte de capsule fort allongée eu égard à sa
largeur et d'ordinaire séparée en deux par une
cloison à laquelle sont attachées les graines. Ex.
le fruit des Choux. (Brassica).
Sillonné, marqué de sillons parallèles et profonds.
_ Ex. la tige du Panais (Pastinaca sativa).
ET | : ae
Simple, ni ramifié, ni divisé.
Spathe, enveloppe foliacée, souvent sèche, toujours
membraneuse, qui entoure, avant leur épanouis-
sement, les fleurs d’un grand nombre de plantes
monocotylédonées. Ex. l'Aÿ/ (Allium).
Stipule, appendice foliacé, assez petit d'ordinaire,
et quelquefois très développé à la base du pétiole.
Ex. presque toutes les Lécuwrneuses et en parti-
culier le genre Gesse (Lathyrus).
Sirié, marqué de raies ou lignes parallèles, sou-
vent un peu enfoncées. Ex. tige striée.
Slygmate, extrémité supérieure du pistil qui, le plus
souvent, est lobé et toujours glanduleux.
Style, partie moyenne et souvent filiforme du pistil,
qui est inséré sur l'ovaire et supporte le styomate.
Subulé, en alène, c’est-à-dire en pointe prismati-
que ou à plusieurs pans.
Sub, ce mot ajouté à un adjectif signifie à peu près;
ainsi : subovale, à peu près ovale.
S'ubcrénelé, à doubles crénelures.
Terné, se dit des organes disposés trois à trois sur
le même point, ou autour du même point. Ex. les
feuilles de la bruyère ciliée (Krica clharis).
Télragone, à quatre côtés.
Tomenteux, garni d’un duvet cotonneux. Ex. Pé-
Piaire d'Allemagne (Stachys Germanica).
Toruleux, renflé de distance en distance. Ex. les
siliques de la Moutarde des champs (Sinapis
arvensts).
Trigone, à trois côtés.
Triquêtre, à trois côtés ettrois angles bien marqués.
Tubercule, excroissances adhérentes le plus sou-
vent aux racines. Ex. les pommes de terre (Sola-
num tuberosum).
— 341 —
Tubérifère, qui porte des tubercules.
Urcéolé, en forme de godet. Ex. la fleur des Mus-
cart.
Unisexuée, se dit d’une fleur qui ne porte que des
pistils sans étamine ou des étamines sans pistils,
en d’autres termes, d’une plante qui ne porte sur
le même pied que : ou bien des fleurs mâles ou
bien des fleurs femelles.
Valve, pièce qui dans une capsule se sépare d’une
autre pour ouvrir un passage aux graines. 1-val-
ve à une seule valve, 3-valve à trois valves, etc.
Vasculaires, végétaux, dans la composition des-
quels il entre des vaisseaux ou tubes plus ou
moins allongés et diversement disposés.
Verticillé, placé sur un organe autour d’un point
commun, par exemple les feuilles sont verticillées
dans le Grateron (Galium aparine).
Villeux, à poils peu couchés, un peu mous et nom-
breux.
ve
a]
AE
p AS
244
& L
TABLE ALPHABÉTIQUE
DES NOMS DE GENRE ET DE FAMILLE
DES PLANTES DÉCRITES DANS LA FLORULE.
À
Acer, 160.
ACÉRINÉES, 126, 160.
Ache, 184, 186.
Achillæa, 197, 204.
Achillée, id.
Adianthe, 278, 280.
Adianthum, 1d.
Adonis, 134, 136.
Ægylops, RAD
Ænanthe, 184, 187.
Ænothera, 178.
Ænothère, id.
Æthusa, 183, 185.
Æthuse, id.
Agrostide, 268, 272.
Agrostis, id.
Agrimonia, 174.
Aigremoine, id.
Ail, 247, 248.
Aira, 268, 272.
Airelle, 22, 213.
Air opside, ‘268, 972.
Airopsis, id.
Ajonc, 163, 166.
Ajuga, 226, 228.
Alchemilla, 173, 174.
Alchemille, id
Alisma, 245.
ALISMACÉES, 131,245.
Alisier, 174, 175.
Allium, 247, 248.
Alnus, 242.
Alopécure, 266, 270.
Alopecurus,
Althæa, 157.
Alysse, 141, 145.
Alyssum, id.
| AMARANTHACÉES, 130,
235,
Amaranthe, 235.
Amaranthus, id.
AMARYLLIDÉES, 131,
252.
AMBROSIACÉES, 1928,
210.
AMENTACÉES, 131,242
Ammi, 185, 188.
Anagallis, 233, 234.
Anchusa, 216, 218.
Ancolie, 134, 137.
Andropogon, 263, 271.
Androsæme, 160.
Androsæmum, id
Andryala, 195, 201.
Andryale, id.
Anemone, 133, 134.
Anethum, 183, 186.
Angelica, 185, 188.
Angélique, id.
Anthemis, 197, 203.
Antirrhinum, 222, 224
Anthoxanthum, 266,
TA
Antbriscus, 185, 189.
Anthrisque, id.
Anthyllide, 165. 173.
Anthyllis, id,
Aphyllanthe, 248, 250,
Aphyllanthes, 248, 250
Apium, 184, 186.
APOCYNÉES, 129, 214,
Aquilegia, 134, 137.
Arabette, 140, 143.
Arabis, id.
ARALIACÉES, 127, 189.
Arenaria, 150, 153.
Aristoloche, 240.
Aristolochia, id.
ARISTOLOCHIÉES, 130,
240.
Armoise, 198, 205.
Arnica, 197, 204.
Arnoséride, 195, 200.
Arnoseris, id.
Aroche, 236, 237.
AROÏDÉES, 131, 260.
Arrhénaihère, 268,273
Arrhenatherum,
Artemisia, 198, 205.
Artichaud, 189, 209,
Arum, 260.
ASPARAGINÉES ,
250.
Aspérula, 191, 192.
Asperule, id.
Asphodéle, 248, 250.
Asphodelus, id.
Asplenium, 278, 280.
Astérocarpe, 148.
Asterocarpus, id. .
Astragale, 165, 173.
Astragalus, id.
Astrolobe, 163, 165.
20
131,
Astrolobium, 163, 165.
Atriplex, 236, 237.
Aune, 242.
Aunée, 198, 204.
Avena, 268, 273.
Avoine, 268, 273.
B
Ballota, 227, 231.
Ballote, id.
Barbarea, 140, 143.
Bardane, 199, 207.
Barkausia, 196, 202.
Barkausie, id.
Bartsia, 222, 223.
Bartsie, id.
Bellis, 197, 203.
Benoite, 174, 177.
Berce, 185, 188.
Berle, 184, 187.
Beta, 236.
Bête, id.
Bétoine, 227, 231.
Betonica, id.
Bidens, 198, 205.
Bident, id.
Blechne, 279, 280.
Blechnum, id.
BORRAGINÉES,129,216
Boucage, 183, 186.
Brachypode, 270, 277.
Brachypodium, id.
Brassica, 140, 143.
Barbarée, id.
Brione, 179.
Brionia, id.
Briza, 269, 275.
Brize, id.
Brôme, 269, 276.
Bromus, 269, 276.
Brunella, 226, 229.
Brunelle, id.
Bruyère, 212.
Bugle, 226, 228.
Buglosse, 216, 218.
Bugrane, 164, 168.
Buniade, 140, 144.
Bunias, id.
Bunium, 184, 187.
Buphthalme, 197, 204,
— 390 —
Buphthalmum, id.
Buplévre, 184, 186.
Buplevrum, id.
Butome, 245.
Butomus, id.
C
Calamagrostide, 268,
D 5 DR
Calamagrostis, id.
Calendula, 197, 203.
Calepina, 140, 144.
Calepine, id.
Callitriche, 241.
CALLITRICHINÉES, 130
241.
Caltha, 133, 134.
Calluna, 212.
Callune, id.
Camelina, 140, 145.
Cameline, id.
Campanula, 210, 211.
CAMPANULACÉES, 128,
210.
Campanule, 210, 211.
Canche, 268, 272.
CANNABINÉES, 130,
238.
CAPRIFOLIACÉES, 128,
190.
Capsella, 140, 144.
Capselle,
Cardamine, 139, 141.
Cardère, 193.
Cardoncelle, 199, 207.
Carduncellus, id.
Carduus, id.
Carex, 262, 264.
Carlina, 189, 209.
Carline,
Carotte, 184, 188.
Carpinus, 242.
CARYOPHYLLÉES, 125,
150.
Castanea, 242.
Catabrosa, 268, 274.
Catabrose, id.
Cathananche, 196, 201
Caucalide, 184, 187.
Caucalis, id.
CÉLASTRINÉES, 127,
162.
Centaurea, 199, 207.
Centaurée, id.
Centhranthe, 192.
Centhranthus, id.
Céraiste, 151, 154,
Cerastium, id.
Cérasus, 174, 175.
CÉRATOPHYLLÉES, 1 30
241.
Ceratophyllum,
242.
Cerfeuil, 185, 189.
Cerisier, 174, 175.
Ceterach, 278, 280.
Chamomille, 197, 203.
Chara, 282.
CHARACÉES, 131, 282.
Charagne, 282.
Chardon, 199, 207.
Charme, 242.
Châtaignier, 242.
Chœrophyllum,
189.
Cheiranthus, 140, 143.
Chélidoine, 137, 138.
Chelidonium, 137,138,
Chêne, 242, 243.
CHÉNOPODÉES , 130,
236.
Chèvrefeuille, 190.
CHICORACÉES, 195.
Chicorée, 196, 201.
Cblora, 214, 215.
Chlore, id.
Choin, 262, 263.
Chondrilla, 196, 202.
Chondrille, id.
Chou, 140, 143.
Chrysochoma, 198, 206
Chrysochome, id.
Cichorium, 196, 201.
Cicindia, 215.
CICINDIE, id.
Ciguë, 183, 185.
Circæa, 179.
Circée, id.
CiRCÉACÉES, 127, 179.
Cirse, 189, 209.
241,
185,
— 351 —
Cirsium, Cynanchum, 214. Epilobe, 178.
Ciste, 145. Cynara, 189, 209. Epilobium, id.
CIsTES, 125, 145. Cynodon, 266, 271. Epipactis, 253, 257.
Cistus, 145. Cynoglosse, 216, 219. | EQUISÉTACÉES, 131,
Clinopode, 227, 229. | Cynoglossum, id. 281.
Clinopodium, id. Cynosure, 269, 275. Equisetum, 281.
Clematis, 133, 134. Cynosurus, id. Erable, 160.
Clématite, id. CYPÉRACÉES, 131, 262| Eragrostide, 269, 274.
ComPosÉESs, 127, 195.1 Cyperus, 262. Eragrostis, id,
CONIFÈRES, 131, 245 | Cytise, 164, 170. Erica, 212.
Conium, 183, 185. Cytisus, id. ERICACÉES, 128, 212,
Consoude, 216, 218. Erigeron, 198, 205.
Convallaria, 250. D Eriophorum, 262, 263.
CoNvoLvuLACÉES, 129,| Dactyle, 269, 275. Ervum, 165, 173.
215. Dactylis, id. Erodion, 158.
Conyza, 198, 206. Danthonia, 269, 275. | Erodium, id.
Conyze, id. Danthonie, id. Ers, 165, 173.
Coqueret, 219, 220. DaPpanoïpéEs,130,239| Eruca, 140, 143.
Coriaria, 162. Datura, 219, 220. Eryngium, 185, 189.
CORIARÉES, 126, 162.| Daucus, 184, 188. Erysimum, 140, 143.
CorNÉES, 128, 189. | Delphinium, 134, 137.| Erythræœa, 215.
Cornifle, 241, 242. Dianthus, 150, 152. Erythrée, id.
Cornouiller, 189. Digitaire, 266, 271. Eupatoire, 198, 206.
Cornus, 189. Digitaria, id. Eupatorium, id.
Corrigiola, 180. DioscoRéES, 131,251.| Euphorbe, 240.
Corrigiole, id. Diplotaxide, 139, 141.| Euphorbia, id.
Coroyère, 162. Diplotaxis, id. EUPHORBIACÉES, 130,
CORYMBIFÈRES, 197. | DiPsAcÉES, 127, 193. 240.
Cotyledon, 181, 182. | Dipsacus, 198. Euphrasia, 222, 223.
Crassula, 181. Dompte-venin, 214. Eupbhraise, id.
CRASSULACÉES, 127,| Doradille, 278, 280. | Evonymus, 162.
181. Dorychnie, 164, 169.
Crassule, id. Dorychnium, id. F
Cratægus, 174, 175. Draba, 141, 145.
Crepide, 195, 200. Drave, id, Fagus, 242, 243.
Crepis, id. Drepania, 195, 200. Fenouil, 183, 186.
Cresson, 139, 142. Drépanie, id. Festuca, 269, 275.
Crocus, 251, 252. DROSÉRACÉES, 125 ,| Festuque, id.
Crucianella, 191, 192. 148. Ficaire, 133, 134.
Crucianelle, id. Drosera, 148. Ficaria. id.
CRUCIFÈRES, 126, 138 Filage, 198, 206.
Cucubale, 150, 152. E Filago,
Cucubalus, id. Echinaire, 267, 271. Flouve, 266, 271.
CucurBITACÉES, 128,| Echinaria, id. Fluteau, 245.
179. Echinops, 199, 207. FouGÈREs, 131, 278.
Cupidone, 196, 201. Echium, 216, 217: Fraisier, 174, L'RAS
Cuscuta, 216. Ecuelle d’eau, 185,| Fragaria, id.
Cuscute, id. 189. Fragon, 250.
CuscuTÉEs, 129, 216.| Epervière, 195, 200. Fraxinus, 213, 214.
Cyclamen, 233, 234. | Epiaire, 227, 231. Frène, id.
Froment, 269, 277.
FUuMARIACÉES, 126,138
Fumaria, 138.
Fumeterre, 138.
Fuzain, 162.
G
Gagea, 247, 249.
Gagée, id.
Gaillet, id
Galactite, 199, 209.
Galactites, id.
Galanthe, 252, 253.
Galanthus, id.
Galeobdolon, 227, 230.
Galeopside, id.
Galeopsis, id.
Galium, 190, 191.
Garance, 191, 192.
Gastridie, 268, 272.
Gastridium, id.
Gaudinia, 270, 278.
Gaudinie, id.
Genet, 163, 166.
Genevrier, 245.
Genista, 163, 166.
GENTIANÉES, 129, 214
Gentiana, 214, 215.
Gentiane, id.
GÉRANIACÉES, 126,
158.
Géranion, 158.
Geranium id.
Germandrée, 226, 228,
Gesse, 165, 171
Geum, 174, 177.
Giroflier, 140, 143.
Gladiolus, 251, 252.
Glaucie, 137, 138.
Glaucium, id.
Glayeul, 251, 252.
Glechoma, 227, 230
Glechome, id.
Globulaire, 235.
Globularia, id.
GLOBULARIÉES, 129,
235,
Glyceria, 268, 271.
Glycérie, id.
Gnaphale, 198, 206.
— 352 —
Gnaphalium, 198, 206.]
Gouet, 260.
I
Tbéride, 140, 144.
GRAMINÉES, 131, 266.| Iboris id.
Grassette, 233.
Grémil, 216, 218.
Gui, 190.
Guimauve, 157.
Gypsophyla, 150, 151.
Gypsophyle, id.
H
HALORAGÉES, 127,178
Hedera, 189.
Hélianthème, 145, 146.
Helianthemum, id.
Helichrysum, 198, 206.
Heliothrope, 216, 217.
Heliotropium.
Hellébore, 133, 136.
Helleborus, id.
Helléborine, 253, 256.
Helminthia, 197, 203.
Helminthie, id.
Heracleum, 185, 188.
Herniaire, 180.
Herniaria, id.
Hesperis, 140, 143.
Hétre, 242, 243.
Hieracium, 195, 200.
Holchus, 268, 273.
Houque.
Hordeum, 269, 277.
Houblon, 238.
Houx, 162, 163.
Humulus, 238.
Hippocrépide,163, 165.
Hippocrepis, id.
Hippuridées, 130, 239.
Hippuris, 239.
Hydrocharidées,
258.
Hydrocotyle, 185, 189.
Sanicule, id.
Hyosciamus, 219, 220.
Hyrpéricinées, 126, 160.
Hypéric, 160.
Hypericum, id.
Hypochæris, 197, 203.
Hysalis, 219, 220.
131,
Illécébre, 180.
Illecebrum, id.
Tléx,-26%, 105...
Immortelle, 198, 206.
Inule, 198, 204.
IRIDÉES, 131, 251.
Iris, 251, 252.
Isnardia, 178.
Isnardie, id.
Isopyre, 134, 136.
Isopyrum, id.
Ivraie, 270, 278.
J
Jasione, 210,211.
Jasmin, 213, 214.
Jasminum, id.
Jasminées, 129, 213.
Jonc, 260, 261.
Joncus, id.
JoncÉES, 131, 260.
joubarbe, 181, 182.
Juglans, 242, 244.
Julienne, 140, 143.
Juniperus, 245.
Jusquiame, 219, 220.
K
Kæleria, 268, 274.
Kælérie, id.
Kentrophylle, 199, 207
Kentrophyllum, id,
Knautia, 193, 195.
Knautie, id.
L
LABIÉES, 128, 226.
Lactuca, 196, 201.
Laiche, 262, 264.
Laiteron, 195, 200.
Laitue, 196, 201.
Lamier, 227, 230.
Lamium, id.
Lampsana, 195, 200.
Lampsane, id.
Lampourde, 210,
Lappa, 199, 207.
Lavande, 227, 230.
Lavandula, id.
Lathyrus, 165, 171.
Leersia, 266, 270.
Léersie, id.
LEMNACÉES, 131, 259.
Lentille d’eau, 259.
LENTIBULARIÉES, 129,
233.
Leontodon, 196, 202.
Lepidium, 140, 144.
Leucanthème, 197, 203
Leucanthemum, id.
Leuzea, 199, 209.
Leuzée, id.
Lonicera, 190.
Lotier, 164, 170.
Lierre, 189.
Ligustrum, 213, 214.
LiILIACÉES, 131, 247.
Limodore, 253, 258.
Limodorum, id.
Lin, 156.
Linaigrette, 262, 263.
Linaria, 222, 224,
Linaire, id.
LIiNÉES, 126, 156.
Linum, id.
Liondent, 196, 202.
Liseron, 215.
Lithospermum,
218.
Lobelia, 210.
Lobélie, id.
LOBÉLIACÉES, 128,210
Lolium, 270, 278.
LORANTHÉES, 128, 190
Loroglosse, 253, 255.
Loroglossum, id.
Lotus, 164, 170.
Lupin, 165, 171.
Lupinus, id.
Lupulina, 164, 170.
Lupuline, id.
Luzerne, 164, 169.
Luzula, 260.
Luzule, id.
Lychnide, 150, 153,
Lychnis, id,
216,
— 353 —
Lycope, 226, 228.
Lycopus, id.
Lycopode, 281.
Lycopodium, id.
LYCOPODIACÉES, 131,
281.
Lycopside, 216, 218.
Lycopsis, id,
Lysimachia, 233.
Lysimaque, ïd.
LYTHRARIÉES,
179.
Lythrum, 179.
M
Maceron, 185, 188.
Mænchia, 150, 153.
Menchie, id.
MALVACÉES, 126, 157.
Malva, 157.
Marrube, 227, 231.
127,
Marrubium, id.
MaARSILÉACÉES, 131,
281.
Marsilea, 281.
Marsilée, id.
Massette, 260.
Matricaria, 197, 203.
Matricaire, id.
Mauve, 157.
Medicago, 164, 169.
Mélampyre, 222, 223.
Melampyrum, id.
Melica, 269, 275.
Mélique, id.
Mélilot, 164, 166.
Melilotus, id.
Melissa, 227, 229,
Melisse, id.
Melitte, 226, 229.
Melittis, id.
Mentha, 226, 228,
Menthe, id.
Mercuriale, 240, 241.
Mercurialis, id.
Mespilus, 174, 175.
Mil, 268, 272.
Milium, id.
Molène, 219, 220,
Momordica, 179.
Momordique, 179.
MonOTROPÉES, 128,
213.
Monotropa, 213.
Monotrope, id.
Montia, 179, 180.
Morelle, 219, 220.
Mouron, 233, 234.
Moutarde, 139, 141.
Muflier, 222, 224.
Muscari, 248, 249.
Myagre, 140, 144.
Myagrum, id,
Mybora, 266, 271.
Mybore, id.
Myriophylle, 178.
Myriophyllum, id.
Myosotis, 216, 218.
N
Narcisse, 252.
Narcissus, id.
Nard, 270, 278.
Nardus, id.
Narthecie, 260, 261.
Narthecium, id.
Nastursium, 139, 142. .
Néflier, 174, 175.
Nénuphar, 137,
Nepeta, 227, 231.
Nerprum, 163.
Neslia, 140, 144.
Neslie, id.
Nigella, 134, 136.
Nigelle, id.
Nitella, 282.
Nitelle, id.
Noisettier, 242.
Noyer, 242, 244.
Nuphar, 137.
NYMPHÉACÉES, 1925,
137:
Nymphæa, 137.
O
Οllet, 150, 152.
OMBELLIFÈRES,
183.
Onagrariées, 127, 178.
Onobrychis, 163, 166.
20*
127,
Ononis, 164, 168,
Onoporde, 199.
Onopordum, id.
Ophioglosse, 279, 281.
Ophioglossum, id.
Ophrys, 253, 255.
Orchys, 253.
ORCHIDÉES, 131, 253.
Orge, 269, 277.
Origan, 227, 230.
Origanum, id.
Ormeau, 239.
Ornithogalle, 247.
Ornithogallum, id.
Ornitbope, 163, 165.
Ornithopus, id.
Orobanche, 225.
OROBANCHÉES,
225.
Orobe, 165, 172.
Orobus, id.
Orpin, 181, 182.
Osmunda, 279, 280.
Osmonde, id.
OSYRIDÉES, 130, 240.
Osyris, 240.
Ortie, 239.
Oxalyde, 160.
Oxalis id.
OXALIDÉES, 126, 159.
P
Pain de pourceau, 233,
234.
Panais, 185, 188.
Panic, 267, 271.
Panicum, id.
Panicaut, 185, 189.
Papaver, 137.
PAPAVÉRACÉES , 125,
137.
PAPILIONACÉES , 127,
163.
Pâäquerette, 197, 203.
Pariétaire, 239.
Parictaria, id.
PARONYCAIÉES, 127,
180.
Passerage, 140, 144.
Passerina, 239,
129,
— 394 —
Passérine, 239.
Pastinaca, 185, 188.
Patience, 237, 238.
Paturin, 269, 274.
Pavot, 137.
Pédiculaire, 222, 224.
Pedicularis, id.
Peplide, 179.
Peplis, id.
Pervenche, 214.
Pesse, 239.
Peuplier, 242, 244.
Phalaris, 266, 270.
Phelipæa, 225.
Phélipée, id.
Phellandre, 184, 186.
Phellandrium, id.
Phleole, 266, 270.
Phleum, id.
Phragmite, 267, 271.
Phragmites, id.
Phylaria, 213, 214.
Phyllirea, id.
Phyteuma, 210, 211.
Phytholacca, 236.
Phytolacque, id.
Pimprenelle, 174, 175.
Pin, 245.
Pinus, id.
Poa, 269, 274.
Podosperme, 197, 202.
Podospermum, id.
Poirier, 174, 176.
Pois, 165, 171.
Polycarpe, 180.
Polycarpon, id.
Polychnème, 236.
Polychnemum, id.
Polygala, 149.
POLYGALÉES, 126, 149
Polygonatum, 250.
POLYGONÉES, 130,237.
Polygonum, 237.
Polypode, 278, 279.
Polypodium, id.
Populage, 133, 134.
Populus, 242, 244.
Portulaca, 179, 180.
Montie, 179,
180.
PORTULACÉES , 127,
179:
POTAMÉES, 131, 259.
Potamogeton, 259.
Potamot, 259.
Potentille, 259.
Potentilla, 174, 177.
Poterium, 174, 175.
Pourpier, 179, 180.
Picride, 197, 202.
PiCrié, -L 4
Pied d’alouette, 134,
137:
Pilulaire, 281.
Pilularia, id.
Pimpinella, 183, 186.
Pinguicula, 233.
Pirus, 174, 176.
Pisum, 165, 171.
Pissenlit, 196, 291.
Plantain, 235.
PLANTAGINÉES, 129,
235.
Plantago, 235.
Prêle, 281.
Prénanthe, 195, 200.
Prenanthes, id.
Primevére, 233.
Primula, id.
PRIMULACÉES ,
233.
Prismatocarpe ,
211.
Prismatocarpus, 210,
FAR
Prunier, 174, 175.
Prunus, id.
Porcelle, 197, 203.
Psoralea, 164, 169.
Psoralée, id.
Pulmonaria, 216, 218.
Pulmonaire, id.
Ptéride, 278, 280.
Ptéris, id.
Pterotheca, 195, 201.
Ptérothèque, id.
Q
Quercus, 242, 243.
129 ,
210,
R
Radiola, 156, 157.
Radiole, id.
Raphanistrum,
141.
Raiponce 210, 211.
Ranunculus, 133, 135.
Rapistre, 140, 143.
Rapistrum, id.
Ravenelle, 138, 141.
RENONCULACÉES, 1925,
133.
Renoncule, 133, 135.
Renouée, 237.
Reseda, 148.
RÉSÉDACÉES, 125, 148
Rhagadiole, 195, 200.
Rhagadiolus, id.
RHAMNÉES, 127, 163.
Rhamnus, 163.
Rhinanthe, 222, 293.
Rhinanthus, id.
Rhus, 163.
Romarin, 227, 231.
Rosmarinus id.
Ronce, 174, 177.
Roquette, 140, 143.
RosacÉEs, 127, 173.
Rosa, 174, 176.
Rose, id.
Rossolis, 148.
Rubanier, 260.
Rubia, 191, 192.
RUBIACÉES, 128, 190.
Rubus, 174, 177.
Rumex, 237, 238.
Ruscus, 250.
S
Sabline, 150, 158.
Safran, 251, 252.
Sagina, 150, 154.
Sagine, id.
Sagittaire, 245, 246.
Sagittaria, id.
Sainfoin, 163, 166.
Salicaire, 179.
Salix, 242, 244.
Salsifis, 197, 202.
138,
— 309 —
Salvia, 227, 232.
Sambucus, 190,
Samole, 233, 234.
Samolus, 233, 234.
Sanicula, 185, 189.
Saponaire, 150, 152.
Saponaria, id.
Sarriette, 227, 230.
Satureia, 227, 230.
Sauge, 227, 232.
Saule, 249, 244.
Saxifraga, 182.
Saxifrage, id.
SAXIFRAGÉES,127, 182
Scabiosa, 193, 194.
Scabieuse, id.
Scandix, 185, 189.
Sceau de Salomon, 250.
Schænus, 262, 263.
Scilla, 247, 249.
Scille, id.
Scirpe, 262, 263.
Scirpus, id.
Scleranthe, 180, 181.
Scleranthus, id. -
Scolopendre, 279, 280.
Scolopendrium, id.
Scorzonera, 197, 203.
Scorzonère, id.
Scrophularia, 222, 224.
Scrophulaires, id.
Scrophularinées, 129,
222.
Scleropoa, 269, 275.
Scutellaire, 227, 229.
Scutellaria, id.
Sedum, 181, 182.
Sempervivum, 181, 182
Senebiera, 140, 144.
Sénébière, id.
Senecio, 198, 204.
Seneçon, id.
Serratula, 199, 207.
Serratule, id.
Seseli, 184, 186.
Sesleria, 267, 271.
Seslérie.
Scrapias, 253, 256.
Sétaire, 267, 271.
Setaria, id.
Sherardia, 191, 192.
Shérardie, id.
Silaus, 185, 188.
Silene, 150, 152.
Simethis, 248. 250.
Sinapis, 139, 141.
Sison, 184, 186.
Sisymbre, 139, 142.
Sisymbrium, id.
Sium, 184, 187.
Smyrnium, 185, 188.
SOLANÉES, 129, 219.
Solanum, 219, 220.
Solidage, 198, 205.
Solidago, id.
Sonchus, 195, 200.
Sorbier, 174, 175.
Sorbus, id.
Souchet, 262.
Souci, 197, 203.
Spargamum, 260.
Spargonte, 151, 155.
Spartie, 163, 166.
Spartium, id,
Spergula, 151, 155.
Spiranthe, 253, 256.
Spiranthes, id.
Spiræa, 174, 176.
Spirée, id.
Stachis, 227, 231.
Stæhelina, 199, 207.
Stœhéline, id.
Stellaire, 150, 154.
Stellaria, id.
Sternbergia, 252, 253.
Sternbergie, id.
Sumac, 163.
Sureau, 190.
Symphytum,216, 218.
T
Tame, 251.
Tamus, id.
Taraxacum, 196, 201.
Teesdelia, 140, 144.
Teesdelie,
Tétragonolobe, 164,
170.
Tetragonolobus, 164,
170.
Teucrium, 226, 228.
TÉRÉBINTHACÉES ,
128, 163.
Thlaspi, 140, 144.
Thrincia, 196, 202.
Thrineie, id.
TizrAcÉES, 125, 157.
Tillæa, 181.
Tillée, id.
Tilleul, 157.
Erba,
Tordile, 185, 189.
Tordilium, id.
Tormentilla, 174, 178.
Tormentille, id.
Tragopogon, 197, 202.
Trèfle, 164, 167.
Trifolium, id.
Triticum, 269, 277.
Troëne, 213, 214.
Tussilage, 198, 205.
Tussilago, id.
Thym, 227, 229.
Thymus, id.
TyPHACÉES, 131, 260.
Typha, 260.
— 356 —
U
Ulex, 163, 166.
ULMACÉES, 130, 239.
Ulmus, 239.
Urtica, id.
URTICÉES, 130, 239. \
Utriculaire, 233.
Utricularia, id.
V
VACciNIéES, 128, 213.
Vaccinium, 215.
Valeriana, 192, 193.
Valériane, id.
Valérianées, 128, 192.
Valerianella, 192, 193.
Valérianelle, id.
Vallisneria, 258.
Vallisnerie, id.
Vélar, 140, 143.
Verbascum, 219, 220.
Verbénacées, 129, 232.
Verbenna, 232.
YVerveine, id.
Vergerette, 198, 205.
Véronicées, 129, 221.
Veronica, 221.
Véronique, id.
Viburnum, 190.
Vigne, 161.
Vignes, 126, 161.
Vinca, 214.
Violariées, 126, 146.
Viola, 146.
Violette, id.
Viorne, 190,
Vipérine, 216, 217.
Viscum, 190.
Vitis, 161.
Vulpia, 269, 275,
Vulpie, id.
X
Xanthium, 210.
Xéranthème, 198, 206
Xeranthemum, id.
Z
Zanichellia, 259.
Zanichellie, id.
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