Skip to main content

Full text of "Mémoires (et Comptes rendus) de la Société d'Emulation du Doubs"

See other formats


TREFDS 


| MÉMOIRES à 


LA SOCIÉTÉ D’ÉMULATION 


DU DÉPARTEMENT DU LOUP, 


TROISIÈME SÉRIE. — CINQUIÈME VOLUME. 
1859—1860. 


HAS CMNCORD SF > 


mem tante re mt ts me 


BESANCON, 
IMPRIMERIE DE DODIVERS Pres, 
Grande-Rue, 42. 


(@) 


As IO 


MÉMOIRES 


LA SOCIÉTÉ D’ÉMULATION 


DU DÉPARTEMENT DU DOUES. 


MÉMOIRES 


LA SOCIÉTÉ D’ÉMULATION 


DU DÉPARTEMENT DU DOUBS, 


TROISIÈME SÉRIE. — CINQUIÈME VOLUME. 


1859—1860. 


TOOL CINLORD > 


IMPRIMERIE DE DODIVERS ET Ce, 
Grande-Rue, 42. 


1861. 


MÉMOIRES 


LA SOCIÉTÉ D'ÉMULATION 


1° PROCÈS -VERBAUX DES SÉANCES. 


Séance du 14 janvier 18604 


- PRÉSIDENCE DE MM. DELAcRoIX ET LANCRENON. 


- 


Membres présents : 


Bureau : MM. Delacroix, président sortant, nommé 1°" vice- 
président; Lancrenon, président élu ; Huart, 2 vice-président 
sortant; Loir, 2° vice-président élu; Marque, trésorier réélu; 
Bavoux, secrétaire décennal ; Truchot, vice-secrétaire réélu ; 
Castan, archiviste réélu. 


|] 


Meugres RésiDanTs : MM. Bial, Blondeau (Léon), .Constan- 
tin, Courlet de Vregille, d'Aubonne, Delacroix (Emile), d’Es- 
tocquois, Duet, Franceschi, Girod (Victor), Gouget, Mennet, 
Pourcy de Luzans, Proudhon (Léon), Renaud (pharmacien) 
et Renaud (négociant). \ 


La séance commence sous la présidence de M. Delacroix. 


Le secrétaire donne lecture du procès-verbal de la séance du : 


15 décembre 1859, dont la rédaction est adoptée. 

M. Delacroix, président sortant, invite les nouveaux mem- 
bres du conseil d'administration à venir prendre place au bu- 
reau. MM. Lancrenon et Loir répondent à cet appel. 

2. a 


En prenant les fonctions de président, M. Lancrenon remer- 
cie la Société de l'honneur qu’elle lui a accordé. 

Il fait ensuite connaître que la nouvelle organisation des 
cours de la Faculté ne permet plus à la Société de se réunir 
dans la salle ordinaire de ses séances. # 


Une commission composée de MM. Delacroix (Alphonse), 
Huart et Bial, est chargée de rechercher les moyens d'assurer 
à la Société une installation définitive. 


M. le trésorier fait un rapport sur les opérations de compta- 
bilité de l’année expirée. 

MM. d’Aubonne, Courlet de Vregille et Bial sont désignés 
pour vérifier ces opérations, conformément à l'article-32 des 
statuts. M. d'Aubonne sera rapporteur de cette commission. 

Ce dernier membre exprime de nouveau le regret que M. Cha- 
noit ne se présente pas pour rendre compte des épreuves aux- 
quelles a été soumise la pompe de M. Chaïllet. 

“M. Castan lit une seconde partie de son rapport sur les 
fouilles faites à Alaise. 

Bien que ce rapport ne soit point terminé, l'assemblée, sur 
la demande de l’auteur, en vote l'impression et décide que les 
planches qui doivent y être jointes seront à la charge de la 
Société. : 

M. Ducat propose ensuite, au nom d’une autre commission, 
l'impression du mémoire de M. Franceschi, en faveur des 
classes ouvrières. Ce mémoire, dont le rapport offre l'analyse, 
présente des considérations générales assez développées, et se 
termine par la proposition d'ouvrir des concours périodiques 
entre les ouvriers des diverses industries. 

M. Alphonse Delacroix fait observer que les généralités ana- 
lysées par la commission touchent de très près aux questions 
d'économie sociale et politique, et que leur examen est dès lors 
interdit par les statuts de la Société. Il repousse donc les con- 
clusions de la commission, tout en se montrant disposé à ac- 
cueillir l'établissement des concours proposés. 

L'assemblée, partageant cet avis, invite M. Francesehi à 
supprimer toules les considérations générales de son travail, 
qui sera alors soumis à un nouvel examen. Il est en même 
temps décidé que, pour celte année, la commission d’exposi- 


— I — 
tion sera priée d’aviser aux moyens de décerner des récom- 
penses aux ouvriers méritants. 

M. Coquand ayant, en quittant Besançon, cessé de faire 
partie de la commission d'exposition, la Société est appelée à 
procéder à son remplacement, et désigne, à cet effet, M. M1- 
cAuD; ancien directeur de la Banque, à Besançon. 

M. le président fait connaître les noms de six candidats au 
titre de membres résidants. 

Puis 1l est procédé, sur les propositions faites à la précédente 
. réunion, à un scrutin secret, à la suite duquel M. le président 
proclame, , 

Niembres résidants : 
MM. Casran (Francis), lieutenant d'artillerie ; 
Moxrevoise (Eusèbe), rentier ; 
_Monirz, employé des douanes ; 
PoncerT, avocat; 


IEé membre correspondaut, 


M. Brzzecarp (Alexandre), fabricant de vins de Champagne 
à Mareuil-sur-Aï (Marne). j 

L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. 

Besançon, le 14 janvier 4860. 


Le Président, signé LANCRENON. 
Le Secrétaire, signé Bavoux. 


Séance du A1 février 1860. 


PRÉSIDENCE DE M. LANCRENON. 


Membres présents : 


Bureau : MM. Lancrenon, président; Delacroix (Alphonse) 
et Loir, vice-présidents; Marque, trésorier; Bavoux, secré- 
taire; Truchot, vice-secrétaire ; Castan, archiviste. : 

Meugres RÉSIDANTS : MM. Baigne, Blondeau (Charles), Blon- 
deau (Léon), Blondon, Courlet de Vregille, d'Aubonne, Dela- 
croix (Emile), Ducat, Girod (Achille), Girod (Victor), Gouil- 
laud, Grenier, Huart, Jacques, Noiret, Percerot, Proudhon 
(conseiller), Proudhon (ancien officier) et Varaigne. 


ee, us 

Le secrétaire donne lecture du procès-verbal de la précédente 
séance, dont la rédaction est adoptée. 

Parmi les objets envoyés figurent les trois premiers volumes 
du Bulletin de la Société d'Emulation du département de l’AI- 
lier. L'assemblée, considérant cet envoi comme une proposition 
d'échanges, décide que la Société d'Emulation de l'Allier sera 
inscrite dans la liste des Compagnies correspondantes. 

M. d’Aubonne fait connaître que la commission nommée le 
44 janvier dernier a vérifié les comptes du trésorier el les a re- 
connus de la plus grande exactitude. Il propose en conséquence 
d'adresser des remerciements à M. Marque. è 

Cette proposition est accueillie à l'unanimité. 

MM. Huart et Delacroix (Alphonse) annoncent qu’ils se sont 
acquittés de la mission dont ils ont été chargés à la précédente 
séance, relativement au local occupé par la Société. M. le rec- 
teur, avec qui ils ont eu un entretien, leur a donné l'assurance 
que la Société ne serait pas troublée dans la jouissance de la 
saile où est sa bibliothèque, et qu'il serait pris des mesures 
pour qu’elle puisse, comme précédemment, tenir ses séances 
dans l’amphithéâtre d'histoire naturelle. Toutefois 11 ne lui sera 
possible d'atteindre ce but qu’à l'époque des vacances de Pâques. 

La Société se montre très satisfaite de ce résultat et prie son 
président de remercier M. le recteur. 

M. Marque ayant fait observer qu'il n'a rien été statué jus- 
qu'ici au sujet de la tortue fossile enlevée du, Musée, l'assem- 
blée prie la commission nommée le 13 août 1859 d'amener 
cette affaire à conclusion. 

Il est en même temps décidé que M. Marque fera partie de 
cette com nission. 

A la suite d’un scrutin secret, M. le président proclame, 


Membres résidants : 


MM. Vézran, professeur de géologie à la Faculté des sciences ; 
Driow, professeur de physique à la même Faculté; 
Riva (Arthur), docteur en médecine ; 

Nicon (Alexis), négociant; 

LANCRENON. notaire ; | 

Grosmotuain, prètre, professeur à la Maîtrise de l’ar- 
chevêché. 


CORNE RSS 
L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. 
Besançon, le 41 février 1860. 
Le Président, signé LaANCRENON. 
. Le Secrétaire, signé Bavoux. 


Séance du 10 mars 1860. 


PRÉSIDENCE DE M. LANCRENON. 


Membres présents : 


Bureau : MM. Lancrenon, président, Loir, vice-président; 
Bavoux, secrétaire; Truchot, vice-secrétaire; Castan, archi- 
NISIe.., 

Mewgres RÉsIDANTS : MM. Arthaud, Bial, Blondon, Bouttey, 
Carresche, Chauvin, Constantin, Courlet de Vregille, d’Au- 
bonne, de Saint-Juan, Diétrich, Drion, Franceschi, Girod 
(Victor), Gouget, Gouillaud, Grenier, Grosmougin, Huart, 
Jeanneney, Montenoise, Rith, Terrier et Vézian. | 

Le secrétaire donne lecture du procès-verbal de la précé- 
dente séance, dont la rédaction est adoptée. 

- M. Bial exprime le vœu que les ouvrages qui nous sont en- 
voyés soient remis à divers membres de là Société, qui se 
chargeraient d'en faire l’objet de rapports à l'une des plus pro- 
chaines séances. 

Cette proposition est accueillie sous la réserve que les ou- 
vrages ne resteront pas plus de deux mois hors de la biblio- 
thèque. 

M. Loir annonce qu'il vient de faire, avec M. Drion, des 
essais sur les mélanges réfrigérants. Ils sont ainsi parvenus à 
obtenir un froid de 80° au-dessous de 0, et à liquéfier l'acide 
carbonique ainsi que d’autres gaz sous la seule pression atmo- 
sphérique. Lorsque leurs expériences seront plus complètes, 
ils s'empresseront d’en faire l’objet d’une communication à la 
Société. 

M. Castan continue la lecture de son rapport sur les fouilles 
faites à Alaise. 


Se 

M. Vézian remercie la Société de l’avoir admis dans son sein, 
et la prie de continuer, comme par le passé, à enrichir le Mu- 
sée d'histoire naturelle. Il demande en même temps l’autori- 
sation de placer dans cet établissement la dent de mastodonte 
donnée l’année dernière à la Société. | 

M. d'Aubonne fait observer qu'il ne serait pas prudent d’ac- 
céder à ce vœu avant d'avoir obtenu une solution satisfaisante 
au sujet de la tortue fossile soustraite du Musée sans le con- 
sentement de la Société, propriétaire de cet objet. 


L'assemblée passe en conséquence à l’ordre du jour, {out en 
constatant que, comme tous ses confrères, M. Vézian peut 
utiliser, soit pour ses études personnelles, soit pour ses cours, 
les objets qui appartiennent à la Société. 

M. le président annonce que MM. Boudsot, Mennet, Résal 
et Vautier ont cessé de faire partie de la commission d’exposi- 
tion et qu'il y a lieu de procéder à leur remplacement. 

Il est décidé que cette élection aura lieu à la prochaine 
séance. 

M. Franceschi demande pourquoi il n’a pas encore été donné 
suite à la proposition qu'il a faite et qui a été discutée à la 
séance du 14 janvier dernier. | 

Le secrélaire répond que, pour saisir en connaissance de 
cause la commission d'exposition, il eût été indispensable de 
consulter la notice de M. Franceschi et le rapport dont elle a 
été l’objet. Mais c’est en vain qu'il a réclamé ces documents 
tant à l’auteur qu’à M. Ducat, rapporteur de la commission. 

Après ces explications, l’assemblée passe à l’ordre du jour. 

Deux membres proposent la réception d’un candidat au titre 
de membre résidant. 

Comme il s'agit d'une personne qui a déjà fait partie de la 
Société et qui ne l’a quittée que pour cause de départ, M. Gre- 
nier demande si on ne pourrait pas voter, séance tenante, sur 
sa réadmission. 

M. Bavoux objecte que cette manière d'agir, exempte d’in- 
convénients au cas actuel, pourrait créer un précédent fâcheux 
dans d’autres circonstances. Il lui paraît donc préférable de 
s’en tenir toujours à la lettre des statuts. | 

L'assemblée adopte ce dernier avis. 


— VI — 
L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. 
Besançon, le 16 mars 1860. À 

Le Président, signé LANCRENON. 


\ 


Le Secrétaire, signé Bavoux. 


Séance du 14 avril 1860. 


PRÉSIDENCE DE M. DELACROIX. . 


Membres présents : 


» 


Bureau : MM. Delacroix, vice-président; Marque, trésorier; 
Bavoux, secrétaire; Castan, archiviste. 

Meusres Résipants : MM. Bial, Castan (Francis), Cornuty, 
Coutenot, de Saint-Maurice (Anatole), Détrey (Francis), Ducat, 
Girod (Victor), Gouget, Jeanneney, Klein, Lancrenon (notaire), 

_Lebon, Mennet, Naudier, Renaud (pharmacien), Renaud (né- 
gociant), Thiébaud (chanoine), Trondlé, Veil-Picard fils, Voi- 
rin et Voisin. 

Le secrétaire donne lecture du procès-verbal de la précédente 
séance, dont la rédaction est adoptée. 

M. Marque fait observer qu'il ne fait plus partie de la com- 
mission d'exposition depuis le 24 novembre dernier, Jour où il 
a envoyé sa démission à.M. le président de cette commission. 
Il entend en conséquence rester étranger, en droit et en fait, à 
toutes les mesures prises depuis cette époque. 

L'assemblée prend acte de cette déclaration et décide qu'il 
sera pourvu au remplacement de M. Marque. - 

M. Mennet expose que la commission nommée le 43 août 
dernier s’est adressée à Son. Exc. M. le ministre de l’instruc- 
tion publique au sujet de la tortue fossile enlevée du Musée, et 
qu'elle a reçu une réponse conçue en ces termes : 


« Paris, le 20 mars 1860. 


- » Monsieur le Président, une lettre m'a été adressée le 2 mars 
» courant, par les membres de la commission d'histoire fafu 
» relle de la Société d’Emulation du Doubs pour fécléértontré 
» la soustraction d’une tortue fossile-jüirauräaiteété donnée à 


— VII — 

» ladite Société par M Mabile, évêque de Saint-Claude, et dé- 
» posée dans les salles du Musée de Besançon, d’où elle a ré- 
» cemment disparu. 

*» Dans le courant de l’année dernière, j'ai reçu de M. Girod, 
» vicaire général de l'évêché de Saint-Claude, une lettre rela- 
» tive à celte même lortue, qu'il revendiquait comme sa pro- 
» pritté. J'ai répondu à M. Girod que les Musées des départe- 
» ments ne ressorlissant point à mon administration, je n'avais 
» pas qualité pour intervenir dans sa réclamation. 

» Je ne puis que faire la même réponse à MM. les signataires 
» de la lettre du 2 mars. Je vous prie de vouloir bien leur en 
» donner avis. 

» Recevez, etc. 


s 
» Le Ministre de l’'Instruclion publique et des Cultes, 
» Signé RoOULAND. » 


Cette lettre donnant la preuve que la tortue dont il s’agit a 
été irrégulièrement enlevée du Musée, la commission demande 
l'autorisation à la Sociét' de déposer une plainte formelle entre 
les mains de M. le procureur impérial. 

M. Thiébaud demande la parole sur la question. 


« La tortue, cause du débat, dit-il, m'a été donnée, à moi 
» personnellement, par ME Mabile, avec faculté d’en disposer 
comme Je l'entendrais. C’est à l'évêché de Saint-Claude que 
» le don m'en a été fait en présence de plusieurs témoins, parmi 
» lesquels figurait M. Girod, vicaire général. Non seulement ce 
» dernier n’a pas protesté contre ce don, maisil l’a en quelque 
» sorte reconnu valide en me demandant la permission de gar- 
» der pendant quelque temps cette tortue, afin de la montrer à _ 
»un amateur. Plus tard, le don a encore été confirmé par 
» M5 Mabile dans un repas où assistaient M. le conseiller Ca- 
» ron, MM. les professeurs Coquand et Grenier, ainsi que plu- 
» sieurs ecclésiastiques, que je pourrai nommer s'il est néces- 
» saire. 

» Monseignenr m'a, en outre, expliqué que cette tortue lui 
» avait été envoyée, comme témoignage de reconnaissance, 
» par un prêtre auquel il accordait des secours et un logement 
» au séminaire, et qu'en conséquence il ROnAE en disposer 
comme de sa propriété. 


ÿY 


4 


ÿ 


n DIX — k 

» De son côté, M. Girod, qui, il est vrai, n’avait jamais for- 
» mellement consenti à cette donation pure et simple, prétend 
» aujourd'hui avoir acheté cel objet et il présente diverses quit- 
» lances à l’appui de son assertion. Mais ces pièces pourraient 
» bien être les quittances des secours qu'il avait mission de 
» distribuer par ordre de M5 Mabile. » 

En terminant, M. Thiébauüd dit qu’il est prêt à renouveler 
cette déclaration partout où besoin sera. 

M. Mennet ajoute qu'il a reçu, d’une autre voie, des rensei- 
gnements exactement conformes à ceux que donne M. le cha- 
noine Thiébaud. : 

M. le président propose d'adresser copie de la pétition de la 
commission et de la réponse de Son Exc. le ministre à M. le 
recteur de l’Académie, ainsi qu'à M. le maire et au Conseil 
munie pal de Besançon. 

Cette proposition est accueillie par l’ assemblée. 


La discussion s'ouvre ensuite sur les conclusions formulées 
par M. Mennet. Quelques membres exprimant le vœu que la 
commission ait toute latitude pour revendiquer les droits de la 
Société, 1l est déposé sur le bureau une proposition rédigée 
comme suit : 

« La Société autorise la commission à prendre toutes les me- 
» sures qu’elle jugera convenables et même à porter une plainte 
» formelle, au nom de la Société d'Emulation, à M. le procureur 
» impérial, pour faire rentrer en sa possession la tortue fossile 
» (Emys Etalloni), sa propriété, soustraite du Musée d'histoire 
» naturelle où elle était déposée. » 

Cette proposition, acceptée par la commission, est mise aux 
voix et adoptée à une très forte majorité. 

M. Bial demande que, dans-le but de prévenir le retour de 
pareilles soustractions, il soit pris des reçus de tous les objets 
qui seront à l'avenir déposés au Musée. 

M. Bavoux fait observer que la mesure serait incomplète s’il 
n'était pas, au préalable, procédé à un inventaire des dépôts 
faits jusqu’à ce jour. 

M. le président répond qu'on ne peut rien arrêter à ce sujet 
qu'avec le concours de la municipalité et des directeurs du 
Musée, qui seront saisis de la question. 


—  X — 


M. Mennet expose que l'affaire de la tortue a eu un fâcheux 
retentissement qui a arrêté toutes les personnes disposées à 
faire des dons À la Société. Pour ramener la confiance, il de- 
mande, au nom de la commission, l'autorisation de publier 
dans les journaux une notice sur cette affaire lorsqu'elle sera 
terminée. 

Cette autorisation est accordée. 

M. le président donne lecture de la lettre suivante qui lui a 

_été adressée le 27 mars dernier par trois membres de la Société : 


« Monsieur le Président, 

» La question d'Alesia est devenue de la plus haute impor- 
» lance pour la Société d’Emulation depuis la découverte de 
» l’Alesia franc-comtoise, et il nous paraît nécessaire de re- 
» cueillir et mettre à la disposition des membres de la Société 
» toutes les publications relatives à cette importante question. 
» Nous avons en conséquence l'honneur de vous prier de vou- 
> loir bien proposer, dans la prochaine réunion de la Société, 
» l'achat de la collection complète des documents qui ont paru 
» sur la question Alésienne, et en même temps l'autorisation 
» d'acquérir, au fur et à mesure de leur apparition, les nou- 
» velles publications qui auront lieu. 

» Veuillez, etc. | 

» Signé CoRNUTY, GOUGET et LAUDET. » 

Cette proposition est mise aux voix et adoptée. 

L'assemblée procède ensuite, par voie de scrutin secret, au 
remplacement de MM. Boudsot, Marque, Mennet, Résal et 
Vautier, comme membres de la commission d'exposition. 

Après le dépouillement des votes, M. le PrÉsiQERs proclame 
membres de cette commission : 


MM. Viciuce, architecte, qui a obtenu 45 voix; 


BAILLE, — — 14 — 
Terrier, horloger, _— LES 
JEANNENEY, peintre, — A4 — 
CARLET, ingénieur, —— 143 — 


A la suite d’un nouveau scrutin, M. le président proclame, 
Micmbre résidant. 
M. Rozcor, contrôleur des contributions indirectes en re- 
traite. 


EN 
Deux des membres présents proposent un candidat au titre 
de membre résidant. 
L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levte. 
Besançon, le 44 avril 1860. | 
Le Vice-Président, signé DELACROIX. 
; Le Secrétaire, signé Bavoux. 


Séance du 12 mai 1860. 


PRÉSIDENCE DE M. LANCRENON. 


Membres présentés : 


Bureau : MM. Lancrenon, Président; Delacroix, vice-pré- 
sident ; Marque, trésorier; Bavoux, secrétaire; Truchot, vice- 
secrétaire ; Castan, archiviste. 

. Meugres RÉsiDANTS : MM. Bial, Blondon, Bruand, d’Arbau- 
inont, Détrey (Francis), Grenier, Grosmougin, Micaud, Rith 
et Rollot. 

Le secrétaire donne lecture du procès-verbal de la précédente 
séance, dont la rédaction est adoptée. 

M. le président communique une lettre du secrétaire de la 
commission archéologique proposant à la Société de consacrer 
120 fr. à l'achat d’un bracelet d’or trouvé à Grenant, et 80 fr. 
à la confection de tables vitrées pour le Musée archéologique. 

La première demande est accueillie, mais la seconde est re- 
poussée par le motif que la Société entend consacrer ses fonds, 
non à des meubles, mais à des objets de collection. 

M. Bial communique une note sur la fouille d’un tumulus au 
Puy-d’'Ussolud. ù 
- L'assemblée décide que cette note sera insérée dans le pro- 
chain bulletin archéologique. 

M. Bial fait connaître également que la commission de la 
carte des Gaules ayant combattu son premier travail sur l’em- 
placement d'Uxellodunum, il a rédigé une défense qu’il pré- 
sente à la Société d'Emulation. 

Ce nouveau mémoire est soumis à une commission composée 
de MM. Bruand, Delacroix /Alphonse) et Castan, rapporteur.” 


— XI — 

Une seconde commission composée de MM. d’Arbaymont, 
Grosmougin et Bial, rapporteur, est priée d'examiner un mé- 
moire de M. Curtel, sur la confection des rails. 

M. Delacroix (Alphonse) lit une note de M. Cuinet, curé à 
Amancey, sur diverses questions relatives à Alai-e. 

L'assemblée vote l'impression de cette note. 

M. Marque annonce que la commission d'histoire naturelle 
s’est rendue auprès de M. le recteur pour lui faire part de ses 
démarches au sujet de l’Emys Etalloni. Mais M. le recteur & 
répondu qu'il avait renvoyé ce fossile à M. Girod, en vertu d'un 
ordre de Son Exc. le Ministre de l’Instruction publique, et que 
d’ailleurs la Faculté avait en cela usé du droit qu’elle possède 
de disposer, comme elle l'entend, des objets déposés au Musée, 
quelle qu’en soit l’origine. 

La commission a communiqué cette réponse à M. le maire 
de la ville, qui s’est montré tout disposé à appuyer les récla- 
mations de la Société, en se fondant sur les termes du traité 
conclu entre la ville et la Faculté relativement au Musée. 

M. Grenier présente deux travaux qui lui ont été remis par 
M. Leroy, rentier à Besançon. L'un est une pièce de vers inti- 
tulée Ombres et Cloches ; l’autre une dissertation sur les moyens 
d'empêcher l’émigration des campagnes vers les villes. 

L'assemblée fait ubserver qu’elle n’a pas l'intention de déro- 
ger à la règle qu’elle s'est imposée de repousser les travaux 
purement littéraires, et que, en ce qui concerne le second tra- 
vail, la lecture ne peut pas même en avoir lieu, puisque les 
statuts nous interdisent formellement les questions politiques. 
Elle charge en conséquence le secrétaire de remercier M. Leroy 
de sa communicafion. | 

Deux candidats sont proposés pour le titre de membres cor- 
respondants. 

A la suite d’un scrutin secret, M. le président proclame, 


Membre résidani : 


M. BLonpeau, peintre à Besançon. 
L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. 
Besançon, le 42 mai 1860. | 
Le Président, signé LANCRENON. 
" Le Secrétaire, signé Bavoux. 


La = 


— | JUL = 


Séance du 9 juin 1860. 


PRÉSIDENCE DE M. LANCRENON. 


RMiembres présents : 


Bureau : MM. Lancrenon, président; Bavoux, Secrétaire 
Truchot, vice-secrétaire; Casian, archiviste. 

Meusres RÉsIDANTS : MM. Bial, Blondon, Constantin, Détrey 
(Francis), Grenier, Lancrenon (notaire), Mennet, Renaud (phar- 
macien), Renaud (négociant), Rollot et Vézian. 

Le secrétaire donne lecture du procès-verbal de là séance du 
12 mai dernier, dont la rédaction esl adoptée. 

M. Blondon demande, à l’occasion des A don- 
nés à cette séance par M. Marque, si la Société n’a pas à crain- 
dre, pour les objets qu’elle dépose au Musée archéologique, un 
conflit semblable à celui qui s’est élevé pour les. collections 
d'histoire naturelle. 3 

M. Bial répond que le Musée des antiques est régi par une 
commission municipale composée en grande partie de mem- 
bres de notre Socitté et que par conséquent nous pouvons être 
en toute sécurité de ce côté. 

L'assemblée partage cet avis. 

M. Vézian donne communication d’une lettre qu’il a reçue 
du Secrétaire de la Société géologique de France, lettre qui 
demande notre concours pour le cas très probable où cette 
compagnie fixerait à Besançon le siége de sa prochaine session 
extraordinaire. 

M. Grenier lit aussi une lettre qui lui a été adressée, dans le 
même but, par M. Michelot, l’un de nos correspondants. 

Sur la proposition de M. Grenier, l'assemblée adopte, à l’u- 
nanimité, la délibération suivante : 

« La Société d'Emulation du Doubs est heureuse d'apprendre 
» que la Société géologique de France veuille bien choisir Be- 
» sançon pour le siége de sa session extraordinaire de cette 
» année. Elle se met complétement à la disposition d’une aussi 
» illustre Compagnie, avec laquelle*elle est en relations d’é- 
» changes, et elle fera tout ce qui dépendra d’elle pour rendre 
» ces relations plus intimes encore.» 


— XIV — 

M. Mennet propose de nommer une commission chargée de 
prendre les mesures nécessaires pour la réception et l’instal- 
lation des membres de la Société géologique. 

L'asssemblée, accueillant cette motion, désigne, pour com- 
poser cette commission, MM. Grenier, Mennet et Vézian. Ce 
dernier est en même temps prié d'informer la Société géolo- 
gique de ce qui vient d’être décidé. 

M. Grenier communique la description de deux plantes du 
genre Cistus récemment découvertes dans le midi de la France. 

La Société vote l'impression de cette note. 

M. Mennet fait observer que l'importance des établissements 
universitaires de notre ville rend indispensable la création d’un 
jardin botanique et prie la Société de faire des démarches pour 
arriver à cette création. 

M. Grenier répond qu'il a déjà, depuis longtemps, entretenu 
de cette idée quelques-uns des membres du Conseil municipal, 
mais que le budget de la ville lui paraît trop obéré pour avoir 
chaïce de réussir en ce moment. 

Néanmoins, il est décidé, sur la demande de M. Mennet, 
qu’une discussion à ce sujet sera inscrite à l’ordre du jour de la 
prochaine séance. 

L'assemblée décide également l’achat de deux perdrix d A- 
frique qui sont présentées par M. Constantin. 

La Société scientifique et littéraire de Castres, en envoyant 
un volume de ses publications a demandé l’établissement d’é- 
changes réciproques entre les deux compagnies. 

Cette demande est accueillie avec empressement. 

M. le président communique une circulaire qui lui 4 été 
adressée le 4° juin courant par M. le ministre de l'instruction 
publique, pour demander le concours de la Société à la rédac- 
tion de la Description scientifique de la France. 

Cette circulaire estremise, avec les programmes y annexées, 
à M. Grenier, qui est prié de rechercher les personnes disposées 
à fournir les travaux demandés. 

M. Bial fait connaître que le travail de M. Curtel est rempli 
de faits intéressants et mérite d’être publié. 

En conséquence, la Société en vote l'insertion dans ses pu- 
blications. 


— XV — 

Le secrétaire donne lecture d’une lettre par laquelle M. Vuil- 
leret propose d’affecter le reste du crédit de l’archéologie à 
l’achat de divers objets trouvés à Chaffois et à Dampierre-sur- 
Salon. 

M. Castan fait observer que les objets dont il s’agit sont en 
lieu sûr et ne peuvent point échapper au Musée archéologique 
de notre ville. Il lui parait donc inutile d’en faire maintenant 
l’acquisition et de se priver de toute ressource pour des cas 
urgents. 

M. Bavoux appuie les conclusions de M. Castan, mais sous 
la réserve que si les fonds n’ont pas été employés avant le mois 
de décembre prochain, ils recevront la destination indiquée 
par M. Vuilleret. 

La Société vote dans ce sens et charge son secrétaire d’en 
informer M. Vuilleret. | 

Les noms de deux candidats au titre de membres résidants 
et d’un à celui de correspondant sont déposés sur le bureau. 

A la suite d’un scrutin secret, M. le président proclame, 


Membres correspondants : 


MM. BerrranD, agent-voyer à Gy (Haute-Saône) ; 
CurrTez, employé de la compagnie du chemin de fer de 
l'Est. 


L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. 
Besançon, le 9 juin 1860. 
Le Président, signé LANCRENON. 
Le Secrétaire, signé Bavoux. 


Séance du 14 juillet 1860. 


PRÉSIDENCE DE M. LANCRENON. 


Membres présents : 


Bureau : MM. Lancrenon, président; Delacroix, vice-prési- 
dent; Marque, trésorier; Bavoux, secrétaire; Truchot, vice- 
secrétaire; Castan, archiviste. 


! 


— XVI — | 

Meugres RÉsIDANTS : MM. Bial, Blondon, Bouttey, Constan- 
tin, Coutenot, Détrey (Francis), Puet, Grenier, Mennet, Renaud 
(pharmacien) et Rith. 

Meugre corresponDanT : M. Billecard. 

Le secrétaire-donne lecture du procès-verbal,de la séance du 
9 juin dernier, dont la rédaction est adoptée. 

Il communique également une lettre qui lui a été adressée 
par M. Devoisins, au sujet d’un envoi d'objets d'histoire natu- 
turelle. Cette lettre est ainsi conçue : 


« Mascara, le {8 juin 1860. 
, .» Monsieur, - 


» Je m’empresse de vous déclarer que tous mes envois sont 
» faits à la Société d'Emulation pour le Musée de Besançon. 

Il reste bien entendu que le peu que j'’apporte au Musée est 
» inaliénable, que mon désir d'augmenter ses collections n’a 
» d'autre but que d’être agréable à mon pays, et que ce serait 
» mal comprendre mes intentions que d’en distraire quoi que 
» ce soit. 

» En vous remerciant de votre communication, je vous prie, 


» etc. » 
» Signé DEVOIsINs. » 


M. Delacroix présente, au nom de M. Montandon, une 
montre dont le cadran est modifié en ce qui concerne l'indica- 
tion des minutes. M. Montandon, frappé de la difficulté qu’é- 
prouvent certaines personnes à lire les minutes sur les ca- 
drans ordinaires, a eu l’idée de les rendre plus apparentes en 
les indiquant sur un cercle intérieur ayant à peu près la moitié 
du diamètre du cercle consacré aux chiffres des heures. Ces 
deux cercles restant concentriques n’apportent-aucune modifi- 
cation au mécanisme de la montre. 

La Société, lout en reconnaissant que ce nouveau système 
peut être utile dans certains cas, pense que les anciens cadrans 
consacrés par un long usage, seront difficilement remplacés. 

M. Blondon présente un mémoire de M. Auffroy, sur un 
projet pour l'établissement d’un cable électrique sous-marin. 

Ce travail est communiqué à une commission composée de 
MM. Drion, rapporteur, Bial et Blondon. 


=. XNER 


M. Grenier annonce que le Conseil municipal a, sur la pro- 
position de la commission nommée le 9 juin, voté une somme 
de 300 fr. qui sera consacrée aux menus frais que la Société 
géologique de France pourra faire à Besançon. 

Il propose en même temps de faire des démarches pour ob- 
tenir la libre entrée de l'exposition aux membres de cette sa- 
vante Compagnie. 

L'assemblée, accueillant ce vœu, prie M. le président d’en 
entretenir la commission d'exposition. 

L'ordre du jour appelle la discussion sur l'opportunité d'un 
jardin botanique à Besançon. 

M. Mennet rappelle combien un établissement de ce genre 
serait utile comme complément aux institutions universitaires 
si nombreuses de notre ville. Il ajoute que plusieurs personnes 
ont exprimé la même opinion et concourraient volontiers à la 
création d’une œuvre aussi éminemment patriotique. Ce jardin 
suppléerait aux promenades dont Besançon est dépourvu et 
offrirait un lieu de récréation aussi instructif qu'’agréable. C'est 
ainsi que, dans un grand nombre de villes, le jardin botanique 
est devenu la promenade de prédilection. 

M. Mennet conclut en demandant l'ouverture d’une souscrip- 
tion pour couvrir les frais d'achat et d'appropriation du terrain. 

M. le président pense que la souscription ne serait peut-être 
pas très productive en ce moment, à cause des sacrifices que 
la population s’est imposés pour l'exposition. 

M. Delacroix fait observer que, plusieurs fois déjà, on a 
essayé de créer un jardin botanique à Besançon, mais que, 
l'œuvre à peine commencée, avait été interrompue parce que 
les terrains étaient réclamés tantôt par le génie militaire, tantôt 
par d’autres établissements d'utilité plus urgente. Il émet donc 
l'avis qu'il soit, avant tout, fait choix d’un local offrant toutes 
les conditions de stabilité. 

M. Grenier pense que le terrain qui s'étend depuis les flancs 
du mont de Bregille jusqu’au pont de bois jeté sur la rivière 
offrirait une installation très avantageuse et n’entraînerait pas 
dans des dépenses exagérées puisqu’une partie de ce terrain 
appartient à la ville. Il propose de désigner cet emplacement 
au Conseil muuicipal, en le priant de prendre en considération 
le vœu dont M. Mennet s’est fait l'interprète. 

b 


— XVI — 


L'assemblée reconnaît qu’un jardin botanique est indispen- 
sable à Besançon et prie M. le président de faire des démarches 
dans le sens indiqué par M. Grenier. 

Il est ensuite procédé à un scrutin secret, à la suite duquel 
M. le président proclame, ù 


Membres résidants : 
MM. Brucuow, docteur en médecine ; 
Vazrrey (Jules), rédacteur en chef du journal la 
Franche-Comié ; 


Et membre correspendant : 


M. Mreuez Brioso, docteur en droit à San-Salvador ( Amé- 
rique centrale). 
Il est ensuite présenté deux candidats qui demandent à faire 
partie de la Société. 
L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. 
Besançon, le 14 juillet 1860. 
Le Président, signé LANCRENON. 
Le Secrétaire, signé Bavoux. 


Séance du 11 août 1860. 


PRÉSIDENCE DE M. LANCRENON. 


Membres présents : 


Bureau : MM. Lancrenon, président; Delacroix, vice-prési- 
dent; Marque, trésorier; Bavoux, secrétaire; Castan, archiviste. 

Memgres RÉSIDANTS : MM. Bertrand, Blondon, de Saint-Mau- 
rice (Léon), d’Estocquois, Détrey (Francis), Grenier, Moritz et 
Rollot. 

Le secrétaire donne lecture du procès-verbal de la séance 
du 14 juillet dernier, dont la rédaction est adoptée. 

Il fait ensuite connaître que MM. les professeurs du Muséum 
d'histoire naturelle de Paris lui ont fait exprimer par M. Con- 
tejean le désir d’avoir, pour la bibliothèque de cet établisse- 
ment, la collection complète de nos publications. 

Cette demande est accueillie avec empressement. 


se MX 


Il est en même temps décidé que la Société d'agriculture, 
sciences et arts qui vient de se fonder à Poligny, sera inscrite 
au nombre des sociétés correspondantes et recevra tout ce qui 
a paru de la 3° série de nos Mémoires. 

M. Bavoux lit, au nom de M. Loir, un rapport sur l'analyse 
de la source ferrugineuse d’Etuz (Haute-Saône). 

L'assemblée vote l'impression de ce rapport. 

M. Marque dit que la commission d'histoire naturelle s’est 
encore rapprochée du Conseil municipal, mais il pense que des 
démarches actives ne pourront guère être faites par ce Conseil 
dont le mandat expire dans quelques jours. Il exprime d’ail- 
leurs la crainte de ne pouvoir rentrer en possession de l’Emys 
Etalloni, crainte fondée sur les termes d’une lettre écrite par 
ME Mabile. 

M. Grenier annonce que le vote émis à notre séance du 9 juin 
dernier a déterminé la Soctété géologique de France à choisir 
Besançon pour siége de sa session extraordinaire. L'arrivée 
de cetle compagnie est fixée au 9 septembre prochain. 

L'assemblée décide qu'il y aura, la veille de ce jour, une 
séance dans laquelle sera arrêté le complément des mesures 


, x 


propres à assurer notre plus large concours à nos illustres 
visiteurs. 

M. Bavoux ayant proposé de leur offrir, au nom de la So- 
ciété d'Emulation, un banquet de souscription, M. Delacroix 
exprime l'avis qu’on pourrait réunir ce banquet à celui qui sera 
offert aux membres du jury d'exposition. 

L'assemblée accueille cet avis et donne au Conseil d'admi- 
nistration pleins pouvoirs pour prendre les décisions qui ne 
pourraient être ajournées au 8 septembre. 

Divers membres proposent l'admission de quatre candidats, 
l’un comme résidant et les trois autres comme correspondants. 

Les présentations faites à la précédente séance sont ensuite 
l’objet d’un scrutin, à la suite duquel M. le Président proclame : 


Membre résidant : 
M. Marcuar (Georges), agent comptable à Besançon ; 
Et membre correspondant, 


M. ROQUEMARTINE (Emile), fabricant de chaussures à Toulouse 
(Haute-Garonne). 


ER 
L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. 
Besançon, le 41 août 1860. 
Le Président, signé LANCRENON. 
Le Secrétaire, signé Bavoux. 


Séance du 8 septembre 1860. 


PRÉSIDENCE DE M. DELACROIX. 


Membres présents : 


Bureau : MM. Delacroix, vice-président; Castan, archiviste; 
Bavoux, Secrétaire. 

MeuBres RÉSIDANTS : MM. Barthet, Bertrand, Bial, Blondon, 
Bruand, Carlet, Chauvin, Constantin, Diétrich, Ducat, Girod 
(Achille), Jeanneney, Mennet, Morel, Moritz, Rollot, Trondlé, 
Valfrey, Varaigne et Vézian. 

MEMBRE CORRESPONDANT : M. Parisot. 

Le secrétaire donne lecture du procès-verbal de la séance dn 
41 août dernier, dont la rédaction est adoptée. 

M. le président fait connaître que des cartes de libre entrée 
à l'exposition seront délivrées par la commission aux membres 
de la Société géologique. 

Puis M. Vézian annonce que cette Compagnie arrivera de- 
main et tiendra, dans la soirée, une séance pour arrêter le 
programme des travaux. Des mesures seront prises pour porter 
ce programme à la connaissance des personnes qui s'intéressent 
à la géologie. 

L'assemblée décide ensuite qu’il sera offert, jeudi 13 sep- 
tembre courant, un banquet à MM. les membres du Congrès 
géologique. Une souscription ouverte parmi les membres de - 
notre Société servira à couvrir une partie de la dépense, dont 
le surplus sera prélevé sur la caisse de la Société. Il est alloué 
à cet effet un crédit illimité à prélever sur les articles dispo- 
nibles du budget. 

M. Bial, au nom de la commission nommée le 44 juillet 
dernier, émet un avis favorable sur le mémoire de M. Auffroy, 
et en propose l'impression. 

L'assemblée accueille cet avis. 


— XXI — 

Les noms d’un candidat au titre de membre résidant et de 
deux à celui de correspondant sont déposés sur le bureau. 

Il est ensuite procédé, par voie de scrutin seeret, à un vote 
sur les présentations faites à la précédente séance. Après le 
dépouillement, M. le président proclame : 

Membre résidant : 
M. Aurrroy, sous-chef de gare du chemin de fer à Besançon; 
Membres correspondants : 

MM. Bouizcer (Appolon), chef de section du chemin de fer 

de l’Est, à Jussey (Haute-Saône); 

Devaux, pharmacien à Gy (Haute-Saône) ; 

JaccarD (Auguste), guillocheur, au Locle (Suisse). 
L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. 
Besançon, le 8 septembre 1860. 

Le Vice-Président, signé DELACRoOIx. 
Le Secrétaire, signé Bavoux. 


Séance du 10 novembre 1860. 


PRÉSIDENCE DE M. DELACROIX. 


Membres présents : 


Bureau : MM. Delacroix, vice-président; Bavoux, secrétaire; 
Castan, archiviste. 

Memgres RÉsiIDANTS : MM. Bial, Blondon, Bruchon, Chene- 
vier, Constantin, d’Aubonne, Détrey (Francis), Marchal, Men- 
net, Moritz, Renaud (pharmacien), Rollot et Vézian. 

Le secrétaire donne lecture du procès-verbal de la séance du 
8 septembre dernier, dont la rédaction est adoptée. 

Communication est également donnée‘de la lettre suivante 
adressée à M. le président par M. Lory, vice-président de la 
Société géologique à la réunion extraordinaire : 


— XXI — 
« Besançon, le 15 septembre 1860. 


» Monsieur le Président, 


» Je regrette vivement de ne pouvoir, avant de quitter Be- 
» sançon, vous adresser de vive voix mes remerciements per- 
» sonnels et ceux de mes confrères de la Société géologique, 
» pour l'accueil si sympathique que nous avons reçu de la So- 
» ciété d'Emulation du Doubs. 

» Je vous prie de vouloir bien présenter de ma part à la So- 
» ciété d'Emulation la première partie de ma Description géo- 
» logique du Dauphiné, pour servir à l'explication de la carte 
» géologique du Dauphiné, que j'ai précédemment offerte à la 
» Société. Je m'estimerai heureux de continuer à entretenir 
» avec mes confrères de Besançon des relations scientifiques et 
» amicales qui me sont précieuses. 

» Veuillez agréer, etc. » 

M. le président présente le projet de budget proposé, pour 
l’année 1861, par le conseil d'administration. 

L'assemblée vote ce projet dans son ensemble et sans modi- 
fication. 

M. le président lit une lettre par laquelle M. Charles Le Roy 
prie la Société de distribuer à chacun des sociétaires, et au prix 
de 60 centimes, des exemplaires d’une brochure en vers qu'il 
vient de publier. 

Sur la proposition de M. Chenevier, l'assemblée décide 
qu'elle ne saurait, sans inconvénient, se charger de semblables 
distributions, surtout quand il s’agit de travaux purement lit- 
téraires. 

M. Castan fait l'analyse d’un travail de M. Francis Wey, in- 
titulé ; Melchior Wyrsch et les peintres bisontins. 

L'assemblée vote l'impression de cette notice. 

M. Delacroix fait connaître que la Société de l’arc et de l’ar- 
quebuse qui existait autrefois à Besançon, va se reconstituer 
très prochainement. Il pense qu’il serait opportun que notre 
Société lui donnât une marque de sympathie en lui offrant un 
prix pour ses concours. : 

Après une discussion à laquelle prennent part MM. Chene- 
vier, Mennet, Bial et Bavoux, la Société adopte la résolution 
suivante proposée par M. Delacroix : 


ns XNNE 


« L'assemblée voit avec satisfaction le rétablissement de la 
» Société du jeu de l’arc et de la carabine, et se propose de 
» contribuer à l’encouragement du tir lorsqu'il s'agira de for- 
» mer les prix des concours. » 

M. Blondon demande que les planches qui accompagnent le 
mémoire de M. Auffroy, soient exécutées aux frais de la Société. 

Cette demande est accueillie. 

M. Bial propose à la Société de nommer une commission 
chargée de veiller à la conservation des objets qu’elle dépose 
au Musée archéologique. 

Le secrétaire répond que des démarches sont faites en ce 
moment auprès de M. le maire pour régler les questions rela- 
tives aux collections de toute nature appartenant à la Société. 

Divers membres proposent l'admission d’une personne au 
litre de membre honoraire, de trois à celui de résidant, et de 
dix-sept à celui de correspondant. 

Il est ensuite procédé à un scrutin secret, à la suite duquel 
M. le président proclame : 


ji Membre résidant, 
M. Eruis (Edmond), propriétaire à Besançon ; 
Et membres correspondants, 


MM. Marmer, garde des mines à Gray (Haute-Saône) ; 
RoumeGuÈre, secrétaire de la Société archéologique de 
Toulouse. 


L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. 
Besançon, le 10 novembre 1860. 


Le Vice-Président, signé Deracroix. 
Le Secrétaire, signé Bavoux 


Séance du 13 décembre 1860. 


PRÉSIDENCE DE M. LANCRENON. 


Membres présents : 
Bureau : MM. Lancrenon, président; Delacroix et Loir, 
vice-présidents; Bavoux, secrélaire; Truchot, vice-secrétaire; 
Castan, archiviste. 


—, XRVE —— 


Meweres résipanTs : MM. Adler, Alviset, Arthaud, Balan- 
dret, Bataille, Belot, Bertrand, Besson, Bial, Blondeau (Char- 
les), Blondeau (Léon), Blondon, Boysson d’Ecole, Bretillot 
(Maurice), Chanoût, Chapot, Chauvin, Chenevier, Constantin, 
Coutenot, Delacroix (Emile), Détrey (Francis), Diétrich, Dodi- 
vers, Drion, Ducat, Duet, Duret, Ethis (Ernest), Fachard, 
Faucompré, Fernier, Feuvrier, Grand (Charles), Grand (Théo- 
dore), Grangé, Grenier, Grosmougin, Guerrin (François), 
Guillin, Haldy, Hory, Jacques, Jeanneney, Klein, Lancrenon 
(notaire), Lépagney, Marchal, Margaine, Marque, Martin, 
Mennet, Monteñoise, Moritz, Moutrille (Alfred), Moutrille 
(Jules), Munier, Nicod, Noiret, Pétey, Poignand (vétérinaire), 
Porteret, Pourcheresse, Renaud (Victor), Rollot, Sire, Tailleur, 
Terrier, Tournier, Travelet, Trondlé, Varaigne, Vézian et 
Voisin. 

MEMBRE CORRESPONDANT : M. Morel. 

Le secrétaire donne lecture du procès-verbal de la séance du 
40 novembre dernier, dont la rédaction est adoptée. 

M. Sire fait fonctionner sous les yeux de l’assemblée un 
instrument qu’il a établi, sous le nom de polytrope, pour servir 
à la démonstration des phénomènes de la rotation terrestre. 

Les expériences de M. Sire sont consignées dans une notice, 
qui est soumise à l'examen d’une commission composée de . 
MM. Drion, Reynaud-Ducreux et Bial. 

La Société est ensuite invitée à procéder, conformément à 
l’article 44 des statuts, à l'élection du conseil d'administration 
pour l’année 1861. 

Dans le scrutin ouvert pour le choix du président, les voix 
se répartissent ainsi : 

MM. GRENIER, 38 VOIX; 
Brai, 35 — 
Lorr, 3 — 
plus un bulletin blanc. 

M. Grenier est en conséquence proclamé président. 

Au moment où il va être procédé au seconà scrutin, le se- 
crétaire fait remarquer qu'il est resté dans l’urne un bulletin, 
qui est retiré par M. le premier vice-président et qui est dé- 
claré par lui porter à 39 le chiffre des suffrages donnés à 
M. Grenier. Ce dernier chiffre est accepté par M. le président. 


—  XXV — 
Deux scrutins simultanés donnent ensuite les résultats sui- 


vants : 
Pour le premier vice-président : 
MM. Lorr, SU VOIX 


OupET, 25 — 
BiaL, 8 — 
LANCRENON, | — 
KLEIN, 1 — 


ERUCHOT, 1 — 
Pour le deuxième vice-président : 
MM. LANCRENON, 20 voix ; 


MENNET, 18 — 
Lonr, 16 — 
OuDET, 6 — 
BrAL, ” 2 — 


CourENoT, 01 — 

DELACROIX, À — 
plus un bulletin illisible paraissant étranger aux opérations du 
scrutin. 

Par suite, M. le président proclame MM. Loir et TLancrenon 
premier et deuxième vice-présidents. 

Un quatrième scrutin est ouvert pour les trois autres élec- 
tions et partage les voix de la manière suivante : 

Pour le vice-secrétaire : 

M. TrucnoT, 50 voix ; 
- Pour le trésorier : 
M. Marque, 48 voix; 

Pour l’archiviste : 

MM. Casraw, 27 voix; 
VuiLLerET, 23 voix. 

M. le président proclame en conséquence M. Truchot, vice- 
secrétaire; M. Marque, trésorier, et M. Castan, archiviste. 

M. Blondon fait, à ce moment, observer que quelques-uns 
des scrutins doivent être recommencés, les candidats qui ont 
réuni le plus de voix n’ayant cependant pas obtenu la majorité 
absolue exigée par les statuts. 

Le secrétaire, après vérification des feuilles de dépouille- 
ment, pense que l'élection du deuxième vice-président est seule 
dans ce cas. Mais M. le notaire Lancrenon conteste la validité 

= c 


= HR 
du bulletin trouvé dans l'urne après la proclamation du dé- 
pouillement et, par suite, l’élection de M. Grenier, qui n'aurait 
eu, d’après lui, que 38 voix contre 38. 

M. le premier vice-président pense qu'il y a lieu, dans tous 
les cas, de tenir compte du bulletin blanc comme étant l’ex- 
pression d’un vote. En conséquence il établit que, si on n’a pas 
égard au bulletin trouvé après le dépouillement et contesté par 
M. Lancrenon, le nombre des votants serait de 77 et la majorité 
absolue de 39 voix; et que, au contraire, si on admet ce dernier 
bulletin, le nombre des votants serait de 78 et la majorité ab- 
solue de 40 voix. Il en conclut que, dans les deux cas et en 
admettant toujours le bulletin blanc comme vote réel, M. Gre- 
nier ne réunit pas la quantité de suffrages exigée par le règle- 
ment pour valider son élection. 

Bien que l'assemblée se trouve en ce moment réduite à une 
quinzaine de membres, il s'ouvre une discussion à la suite de 
laquelle M. le président, réunissant en une seule les questions 
relatives au président et au deuxième vice-président, met aux 
voix la proposition suivante : « Les élections du président et 
du deuxième vice-président doivent-elles être validées? » 

Une épreuve et une contre-épreuve par mains levées répon- 
dent négativement à cette question. 

Il est en conséquence décidé que les élections de ces deux 
fonctionnaires auront lieu à la prochaine séance. ARE 

Les autres scrutins ne donnant lieu à aucune contestation, 
M. le président proclame de nouveau : 

A Vice-président, M. Lorr ; 
Vice-secrétaire, M. TRUCHOT ; 
Trésorier, M. MARQUE ; 
Archiviste, M. CasrTax. 

Sont ensuite proposés pour faire partie de la Société quatre 

candidats, dont trois comme résidants et un comme correspon- 


dant. ; 
Les présentations faites à la précédente séance font l’objet 


d’un scrutin secret, à la suite duquel M. le président proclame : 
Membre honoraire : 


M. Micueux , doyen honoraire des conseillers référendaires 
de la Cour des Comptes à Paris, président de la session 


MM. 


MM. 


—  XXVIL — 
extraordinaire tenue à Besançon, en septembre 1860, 
par la Société géologique de France. 


Riembres résidants : 


Ducrer, lithographe ; 

Lecraix, avoué à la Cour impériale ; 
Louvor, notaire ; 

SILVANT, rentier; 


RBiembres correspondanés : 


Barzcy DE MerLieux, secrétaire général honoraire de la 
Société d'horticulture de Paris ; 

Bsrraaup, professeur au Lycée de Mâcon (Saône-et- 
Loire) ; À 

Brurer (Francisque), propriétaire à Lyon (Rhône); 

Corrrau, juge au tribunal de Coulommiers (Seine-et- 
Marne); 

DE Ferry (Henri), propriétaire à Bussières (Saône-et- 
Loire) ; 

Desconacnamps (Eugène), géologue à Paris; 

Deus (Eugène), banquier à Epernay (Marne) ; 

Gzevrey (Alfred), avocat à Vesoul (Haute-Saône) ; 

LaurentT-DEGousÉéE, mgénieur civil à Paris ; 

Marès (Paul), docteur en médecine à Paris ; 

Pierrzy, docteur en médecine à Luxeuil (Haute-Saône); 

Raymon» (Hippolyte), géologue à Paris ; 

RorLanp (Louis), propriétaire à La Ferté-sous-Jouarre 
(Seine-et-Marne) ; 

SÆMANN, naturaliste à Paris ; 

Trier, ingénieur civil au Mans (Sarthe) ; 

VieiLce (Eugène), fabricant de meules à la Ferté-sous- 
Jouarre (Seine-et-Marne) ; 

Wey (Francis), inspecteur général des archives de 
France, à Paris. ; 


L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. 
Besançon, le 13 décembre 1860. 


Le Président, signé LANCRENON. 
Le Secrétaire, signé Bavoux. 


| 
LL) 
v Y 


INTRODUCTION A L'ÉTUDE 


DES 


POLYPIERS FOSSILES 


Par M. E. de FROMENTEL 


Docteur en médecine, membre de la Société géologique de France, etc, 


(Séances des 10 avril et 8 mai 1858.) 


De toutes les parties que renferme la Paléontologie, 
une des plus intéressantes et cependant des moins ré- 
pandues, est celle qui comprend l’histoire des Zoophy- 
tes ou Polypiers fossiles. La forme‘élégante de ces ani- 
maux, les lois singulières qui président à leur existence 
et à, leur développement, l’importance au point de vue 
stratigraphique qu’acquièrent les Polypiers dans les dif- 
férentes couches terrestres qu’ils caractérisent, auraient 
dû rendre depuis longtemps leur étude précieuse pour 
le géologue comme pour le naturaliste, si la confusion 
qui a régné dans la terminologie, les erreurs occasion- 
nées par le mauvais état des fossiles et le défaut d’une 
bonne classification n'avaient rendu pendant longtemps 
cette étude extrêmement difficile et contraint la plupart 
des géologues à l’abandonner avant d’avoir pu l’appro- 


fondir. 
 


# Matte 


Depuis un siècle on a publié beaucoup d'ouvrages 
sur les Zoophytes ; quelques-uns sont faits avec soin 
et ont apporté d’utiles matériaux à l’histoire des Poly- 
piers, mais malheureusement chaque auteur a presque 
toujours suivi, non-seulement une marche à part, mais 
encore une nomenclature spéciale et une terminologie 
particulière. De là est venue la confusion étrange qui 
a régné si longlemps dans cette branche de la paléon- 
tologie ; de là aussi la répugnance des géologues pour 
cette science et le triste oubli où elle restait plongée, 
alors que les autres parties de l'histoire des animaux 
fossiles prenaient dans ces derniers temps un dévelop- 
pement extraordinaire. 


Malgré les excellents ouvrages des zoophytologistes 
modernes, et surtout ceux de MM. Milne-Edwards et 
J. Haime, qui ont essayé de rendre à l'étude des Zoo- 
phytes l’importance qu’elle aurait toujours dù avoir, la 
Zoophytologie est loin d’être au niveau du reste de la 
Paléontologie. La cause doit en être attribuée aux faits 
que nous avons déjà signalés, mais aussi à la rareté des 
ouvrages des auteurs que nous avons cités, à leur insuf- 
fisance par suite des découvertes nombreuses qui sont 
faités dans cette partie encore peu explorée de a Pa- 
léontologie, et enfin au défaut d’un traité élémentaire 
qui, donnant d’une manière claire et précise la descrip- 
tion des parties constituantes des Polypiers, le nom par 
lequel chacune de ces parties est désignée, l'importance 
qu’elles acquièrent pour les divisions en familles, en 


=" À 0 

genres et en espèces, puisse guider d’une manière cer- 
taine le naturaliste au milieu des ténèbres qui enve- 
loppent encore en partie l’étude des Polypiers fossiles. 


L 


Comme ce travail est surtout destiné aux personnes 
qui s’adonnent à la géologie, nous ne nous occuperons 
ici que de l'étude des parties pierreuses des Polypes, 
du sclerenchyme, comme les ont appelées MM. Milne- 
Edwards et J. Haime, que nous aurons souvent occa- 
sion de citer, car ces parties sont les seules qui aient 
laissé des traces certaines dans les différents étages qui 
composent la croûte terrestre. Après avoir jeté un coup- 
d'œil rapide sur l’histoire de la Zoophytologie, nous 
analyserons anatomiquement les différentes parties qui 
constituent le Polypier, nous étudierons chaque organe 
en lui assignant le nom qu'il porte déjà ou qui lui con- 
vient le mieux; puis nous examinerons les bases sur 
lesquelles reposent les grandes divisions des familles et 
des genres et la détermination des espèces; enfin nous 
donnerons une classification de tous les genres de Po- 
lypiers fossiles suivant la méthode dichotomique em- 
ployée avec tant de succès pour la botanique, et dont le 
mérite principal est de faciliter les recherches et d’ar- 
river promptement à une détermination. 


Nous pensons que ce travail ne sera pas sans quelque 
utilité, et que les géologues qui, jusqu'à ce jour, n’ont 
pas essayé d’aborder l'étude des Polypiers, nous sau- 
ront gré de leur avoir ouvert une voie facile, et montré 


sé 


la marche à suivre pour arriver à la connaissance de ces 
fossiles appelés à jouer un jour un rôle important dans 
la détermination des Etages géologiques. 


Gray, ce 22 mai 1857. 3 


INTRODUCTION À L’ÉTUDE 


DES POLYPIERS FOSSILES. 


I. 


L'histoire des zoophytes se divise en deux époques princi- 
pales : la première, ou Epoque mythologique, comprend tous 
les siècles qui se sont écoulés depuis le jour où ces êtres atti- 
rèrent pour la première fois l'attention des naturalistes, jus- 
qu'au moment où, cessant d’être regardés comme des végé- 
taux, ils prirent place parmi les êtres animés. La seconde, ou 
Epoque historique, commence à la découverte de Bernard de 
Jussieu et s’étend jusqu’à nos jours. 

Nous ne voulons pas donner ici une histoire détaillée de la 
marche et des progrès de la Zoophytologie ; d’autres s’en sont 
occupés avec succès, et on trouvera dans les auteurs contem- 
porains tous les détails qu’on peut désirer. Le but que nous 
nous proposons est simplement d'embrasser d’un coup d'œil 
rapide l’ensemble des faits, de rappeler quelques noms géné- 
ralement oubliés et de redresser quelques erreurs qui se sont 
transmises jusqu’à ce jour. 

1e Epoque. Les premiers observateurs, frappés de la forme 
arborescente de quelques polypiers, de l’admirable régularité 
-de leurs calices, de leur ressemblance avec certaines fleurs, ne 
virent dans le développement de ces animaux que le résultat 
de la végétation et leur donnèrent le nom de plantes marines. 

L’analogie qui existe entre les plantes et les polypes devait, 
à une époque où l’on était loin de rechercher et de connaître 
les parties anatomiques de ces êtres, conduire nécessairement 
les naturalistes à l'erreur dans laquelle ils sont restés pendant 
tant de siècles. Ils voyaient les polypes bourgeonner comme 
les végétaux et produire des branches qui se couvraient de fleurs 
régulières et enrichies des couleurs les plus vives et les plus 


Ge 
variées; comme chez les végétaux, chacune de ces fleurs leur 
paraissait donner naissance à une graine qui, s’arrêtant sur un 
corps résistant, y prenait racine, s’y développait, et reprodui- 
sait des arbrisseaux et des fleurs semblables à celles qui l’a- 
vaient engendré. Ailleurs ils voyaient des prolongements éma- 
nés de la base des polypes qui, de même que les rhizomes de 
nos plantes traçantes, allaient loin de la souche première don- 
ner naissance à un être nouveau et en tout semblable au pre- 
mier, enfin, pour que rien ne manquât à l’analogie, ils pou- 
vaient encore remarquer que certains polypes, comme quelques 
végétaux, avaient le pouvoir de se reproduire par bouture, et 
qu’une branche de corail, par exemple, séparée de l’arbrisseau, 
pouvait donner naissance à une touffe arborescentc nouvelle. 
Ces observations, les premières sans doute qui durent être 
faites, étaient tellement en harmonie avec les lois connues de 
la végétation, l’analogie de développement, de floraison, de re- 
production était tellement frappante que le fait le plus simple, 
le plus rationnel, le seul qui devait conduire naturellement à 
la connaissance de l’animalité des polypes, échappa aux esprits 
les plus éclairés, nous voulons parler du mouvement volon- 
taire, acte qui sépare nettement le règne végétal des êtres 
animés. 

Les polypiers furent donc d’abord considérés comme des 
productions végétales et décrits sous le nom de plantes ma- 
rines. On leur reconnaissait bien, il est vrai, une nature parti- 
culière, mais on expliquait facilement par leur séjour au fond 
de la mer les différences qui les faisaient distinguer des plantes 
terrestres. Telle fut la manière de voir d’Aristoté, de Pline, 
de Dioscoride, de Césalpin, etc., qui, traversant les siècles, 
fut adoptée par les auteurs du moyen-âge, Albert le Grand, 
Wooton (1552), etc., et arriva presque sans altération jusqu’au 
commencement du 18° siècle. Cependant, vers le milieu du 
16° siècle déjà, Belon (1553) et Rondelet (1558), puis Mathias de 
Lobel avaient fait d'intéressantes observations et ajouté de 
nouvelles connaissances à l’histoire des Zoophytes. Plus tard 
encore, Gesner et Aldrovande donnèrent des descriptions assez 
bonnes de quelques plantes marines, et en 1700, Tournefort 
publia un mémoire dans lequel il expliquait la différence des 
plantes terrestres et des plantes marines et la manière de vivre 


PO 
de ces dernières. Boccone, Ray, Geoffroy ne soupçonnèrent 
pas davantage l’animalité des Polypes que Rumpf (1705) sem- 
ble cependant avoir déjà entrevue. Quelques naturalistes ne re- 
gardaient même pas les Polypiers comme des plantes, car 
Guizon et Woodward pensaient que ces productions n'étaient 
que le résultat de la coagulation des sels contenus dans l’eau 
de la mer. 

Dès 1699, Imperati avait déjà constaté sur les branches du 
corail l’existence de petits corps rayonnés et doués de mouve- 
ment; mais en 1706, le comte de Marsigli, qui fit les mêmes 
observations, ne profita pas de cette remarque, il prit les 
Polypes pour de véritables fleurs, et n’hésita pas à ranger le 
corail dans « la classe des végétaux munis de fleurs octopétales, 
» d’où il naissait un fruit globuleux fécondé par un suc âcre et 
» laiteux. » 

- La Géologie qui, à celte époque, commençait à ouvrir à l’his- 
toire naturelle un horizon nouveau et riche en précieuses dé- 
couvertes, semblait venir elle-même confirmer l'opinion des 
naturalistes sur la nature végétale des Polypiers. Les géologues, 
trouvant dans les couches terrestres qu'ils exploraient des fos- 
siles ayant une grande analogie de forme avec les Zoophytes 
qui vivent actuellement dans les mers, pensèrent que ces fos- 
siles étaient des pétrifications de plantes marines. Puis, aper- 
cevant dans les mêmes gisements, mélangées avec ces Poly- 
piers branchus, des têtes d'Encrines dont le calice régulier etla 
forme pétaloïde du sommet rappelle assez bien la figure d’une 
fleur, ils crurent que ces fossiles étaient réellement des fleurs 
de plantes marines pétrifiées, de même qu'ils prirent pour les 
fruits de ces plantes des corps globuleux comme des oursins, 
des pointes d’oursin, des spongiaires, etc. 

Tel était l’état des connaissances en Zoophytologie, quand 
Peissonnel (1723), voulant vérifier les faits avancés par le comte 
de Marsigli, s’embarqua à Marseille avec des pêcheurs de co- 
rail. Il étudia les Polypiers dans l’eau de la mer et hors de leur 
élément, et constata que les prétendues fleurs observées sur le 
corail n'étaient en réalité que des « insectes » qui vivaient sur 
ce corps pierreux où ils avaient leurs loges; qu'ils étaient doués 
de mouvements volontaires, et que le suc blanchâtre que l’on 
exprimait en pressant sur l'extrémité des tiges du corail, n’était 


ui, = 
pas autre chose que la partie intestinale de l’animal qu’on fai- 
sait sortir de sa loge. 

Peissonnel écrivit à Réaumur le résultat de ses ruse 
sa lettre fut lue à l’Académie, mais ne produisit pas l'effet qu'il 
pouvait en attendre. L’animalité des Zoophytes ne fut pas une 
vérité admise, aussi le travail de Peissonnel intitulé : Traité 
du corail, etc., etc., ne fut jamais imprimé et est encore con- 
servé à l’état de manuscrit à la bibliothèque du Muséum de 
Paris. 

Soit qu’il ne fut pas convaincu, soit partialité, Réaumur n’a- 
dopta pas les idées de Peissonnel, et publia un mémoire où il 
combat l'opinion de ce naturaliste sans le citer, et où il explique 
la manière dont les coraux peuvent végéter. Linné et la plu- 
part des auteurs de cette époque partagèrent la manière de voir 
de Réaumur; aussi quand Peissonnel, en 1727, proposa son 
système des Plantes marines, loin de voir ses idées admises, 
il ne trouva que des contradicteurs. Les uns nièrent d’une ma- 
nière formelle l’animalité des fleurs du corail, comme Shaw 
qui, dans la relation de ses voyages en Afrique (1738), soutint 
que les corps que l’on aperçoit sur le corail n'étaient que les 
racines de cette plante qui disparaissaient quand elles étaient 
retirées de la mer. Les autres, tout en admettant que les corps 
rayonnés du corail étaient réellement des animaux, préten- 
dirent que ces animaux étaient des parasites qui vivaient aux 
dépens du corail et creusaient leurs loges dans les tiges de 
cette plante. Ce fut même la seule objection sérieuse qui fut 
faite au système de Peissonnel, et celui-ci, soit découragement, 
soit faute de preuves positives, devait laisser à un.autre la 
gloire de répondre à cette objection et de démontrer la nature 
purement animale du Polypier. 

Ce qui prouve clairement que le corail resta encore long- 
temps sans être classé parmi les animaux, c’est ce que Réau- 
mur écrivait dans son 6° volume de l'Histoire des insectes, 
page 74 : « Mais après avoir accordé que ces prétendues fleurs 
» n'étaient réellement que de petits animaux, que pouvait-il en 
» résulter? [l semble que la seule conséquence qu'on était en 
» droit d’en tirer est que comme les tiges de différentes plantes 
» terrestres sont couvertes les unes de pucerons, les autres de 
» gallinsectes, les autres de galles, de même l'écorce des 


À 

» plantes marines était remplie d'insectes qui aimaient à s’y 
» loger : qu’on ne devait pas plus regarder ces derniers comme 
» les ouvriers des corps sur lesquels ils se trouvent en si grand 
» nombre, qu’on regarde les autres comme des plantes aux- 
» quelles nous les voyons attachés. La grande difficulté, celle 
> sur laquelle j'ai le plus insisté et qui me paraissait insoluble, 
» c'était d'expliquer comment les insectes pouvaient construire 
» les corps pierreux sur lesquels on les trouvait; comment de 
» pareils corps pouvaient résulter de plusieurs de leurs cellules 
» ou coquilles réunies, et c’est cette difficulté que Peissonnel a 
» laissée dans tout son entier et par rapport à laquelle il était 
» impossible d’entrevoir alors aucun dénouement. » 

Ajoutons encore, pour confirmer ce que nous ayons avancé, 
que dix-neuf ans après la découverte de Peissonnel, il parut 
un ouvrage anonyme de Paléontologie, publié à La Haye en 
1742 et intitulé : Mémoires pour servir à l’histoire des pétrifi- 
cations, etc., renfermant des planches qui contiennent environ 
vingt figures toutes consacrées aux fleurs et aux fruits des 
plantes marines. A peu près à la même époque, le chevalier 
de Baillou affirma avoir fait quantité d'observations sur les 
coraux et n’avoir jamais remarqué les animaux de Peissonnel 
ni la semence de Marsigli; et d’Argenville soutint que le résul- 
tat de ses expériences lui démontrait la nature purement végé- 
tale du corail. 

2° Epoque. Pendant que l’animalité du corail niée par les 
uns, admise par les autres, était un sujet de discussion dans 
la science, Trembley faisait, en 1732, une découverte qui 
devait influer d’une manière efficace_sur la solution que cette 
question devait avoir. Les Polypes d’eau douce dont il est 
fait mention dès 1703 dans les Transactions philosophiques, 
par Leuwenhæk, attirèrent l'attention de Trembley de la So- 
ciété royale de Londres. Ce savant étudia avec soin ces sin- 
guliers animaux, il en décrivit avec exactitude la forme, les 
habitudes, la génération, et, le premier, fit connaître la mer- 
veilleuse propriété qu’ont ces animaux de donner naissance 
à autant d'êtres semblables et complets qu’il y a de sections de 
leur corps. Les expériences de Trembley firent penser à Ber- 
nard de Jussieu qu’il devait y avoir une grande similitude entre 
les Polypes d’eau douce et les animaux du corail; aussi après 


ES 

avoir répété avec Adanson et Réaumur les expériences du sa- 
vant anglais, il entreprit un voyage dans le but d'étudier lui- 
même et sur place les animaux des plantes marines. IL partit 
(1741) avec Blot, alors médecin à Caen, qui devint plus tard 
professeur de botanique en cette ville, et suivit avec lui les 
côtes depuis Honfleur jusqu’au-dessous de Bayeux. Il reconnut 
que les expansions membraneuses que l’on aperçoit sur les 
différentes plantes marines, sont réellement des animaux qui 
s’épanouissent ou rentrent en entier dans des cellules qui leur 
servent de loges, et que plusieurs espèces de ces prétendus 
végétaux, qui ont en effet la forme extérieure d’une belle plante, 
ne sont qu’un assemblage de loges de Polypes. 

Le système de Peissonnel se trouva ainsi vérifié; mais Ber- 
nard de Jussieu ne se contenta pas de constater l’animalité des 
plantes marines; il fut le premier qui ait réellement prouvé 
que les coraux sont le résultat des fonctions vitales des ani- 
maux qui s’y trouvent, et que les loges calcaires ou cartilagi- 
neuses qui les contiennent, sont produites par un travail orga- 
nogénique dont on trouve les matériaux dans les animaux 
eux-mêmes. Il appliqua à ces animaux le nom de Polypes, et 
depuis cette époque les coraux quittèrent définitivement le 
règne végétal pour prendre rang parmi les animaux. Linné et 
Réaumur furent des premiers à reconnaître la vérité, et c’est à 
ce dernier que l’on doit le nom de Polypier, par lequel il dési- 
gna la partie calcaire ou cornée des Zoophytes, nom qui depuis 
fut conservé dans la science. 

C’est donc à Bernard de Jussieu, et non à Peissonnel, comme 
on a coutume de le dire, qu’est due la découverte de l’anima- 
lité des coraux. Celui-ci, en effet, ne fit que constater un fait 
déjà connu depuis longtemps et indiqué avant lui par Imperati 
et le comte de Marsigli, à savoir que les fleurs du corail étaient 
douées de mouvement : il ajouta seulement que ces corps 
étaient des animaux; mais, comme l’a bien dit Réaumur, la 
difficulté principale était de démontrer que la substance pier- 
reuse des coraux était le résultat d’un travail vital, que cette 
enveloppe n’était ni une loge creusée dans un corps étranger, 
ni un dépôt fortuit qui se ferait autour d’un animal, mais un 
tissu propre, élaboré par le Polype lui-même, et c’est à Ber- 
nard de Jussieu seul que revient l'honneur de cette découverte. 


# 


= SU 


Une fois que les Polypiers eurent pris place parmi les êtres 
animés, ils furent l’objet de l’étude d’un grand nombre de na- 
turalistes. Nous n’entrerons pas ici dans des détails historiques 
minutieux : d’autres ont déjà traité cette partie avec érudition, 
et on trouvera dans le Dictionnaire de M. C. d'Orbigny tous 
les détails que l’on pourra désirer sur ce sujet. Nous nous 
contenterons seulement ici de mentionner les travaux qui, à 
différentes époques, ont fait faire des progrès sérieux à la 
Zoophytologie. 

Les premiers auteurs qui se sont occupés des Zoophytes, tels 
que Donati, Hill, Pallas, Roques de Maumont, Th. Klein, etc., 
ont plutôt enrichi la Zoophytologie de nouveaux éléments 
qu'ils n’ont fait progresser la science elle-même. Wallerius, 
trop peu connu et encore moins cité, divisa les Corralloïdes en 
onze classes, suivant leurs formes extérieures, et sa classifica- 
tion est de toutes celles de cette époque, celle qui a le plus de 
rapport avec les classifications modernes, bien qu'il ait écrit 
avant le 49° siècle. Nous devons encore citer, avant de quitter 
le siècle dernier, les travaux des Ellis, Forskael, Cavolini, 
Muller, qui ne firent guère plus avancer la science que leurs 
prédécesseurs, bien que chacun de leurs ouvrages soit enrichi 
de découvertes nouvelles. 

Avec le 19° siècle commencèrent des études plus profondes 
sur les Polypiers, et bien que ces êtres n'aient pas encore été, 
à cette époque, séparés des Bryozoaires, des Spongiaires, etc., 
on trouve déjà des notions assez précises sur leurs formes et 
leur constitution organique. Mais pendant que les grands tra- 
vaux d’Esper (1806), de Savigny (1815) et de Lamarck (1816) 
jetaient de vives lumières sur l’histoire des Zoophytes, une 
hérésie se glissait dans la science et semblait vouloir y jeter de 
profondes racines. 

Oubliant la belle découverte de Jussieu et le mémoire 
dans lequel ce savant développe la manière dont les Polypes 
consiruisent leur tissu caleaire, Lamarck ne vit plus dans le 
Polypier qu’une couche calcaire déposée par les eaux de la mer 
autour des Polypes, comme le ferait une source incrustante, et 
n'ayant pas plus de rapport avec l’animal, que les loges d’un 
guêpier n’en ont avec les insectes qui les habitent. Il nia donc 
complétement le développement vital du Polypier, et ne voulut 


RS. ce 

voir aucune trace d'organisation dans ces tissus si réguliers, si 
élégants et cependant si variés. L'autorité de Lamarck était 
grande parmi les Zoophytologistes, aussi sa manière de voir 
fut-elle adoptée par les auteurs mêmes les plus célèbres qui le 
suivirent, Lamouroux et Cuvier. M. de Blainville lui-même, 
dans son Manuel d'actinologie, estimé à si juste titre, n’a pas 
essayé non plus de combattre cette opinion, et ce ne fut qu’en 
1834-38 que MM. Ehrenberg et Milne-Edwards commencèrent 
à démontrer la fausseté des vues de Lamarck. 

C'est à cette époque aussi que les Polypiers furent enfin sé- 
parés des autres productions avec lesquelles ils étaient confon- 
dus. Déjà M. de Blainville, dans sa Classification des Zoophytes, 
en avait exclu avec raison les Corallines qu'il regardait comme 
des végétaux, mais il y comprenait les Echinodermes, les 
Spongiaires, les Infusoires, etc. Schweigger avait aussi éliminé 
les végétaux Coralloïdes, mais avec eux il supprima les Echi- 
nodermes, et ne comprit sous le nom de Zoophytes que les 
Polypes, les Infusoires et quelques Bryozoaires. Mais c’est 
réellement M. Ehrenberg qui, pour la première fois dans ses 
Etudes sur les Polypes de la mer Rouge, sépara nettement les 
Polypes des Spongiaires, des Bryozoaires et de tous les autres 
êtres étrangers avec lesquels ils étaient encore confondus. 

Sa classification, quoique étant bien supérieure à toutes 
celles qui avaient paru précédemment, n’était pas sans pré- 
senter encore de nombreuses imperfections. Les travaux suc- 
cessifs de M. Milne-Edwards, en 1836-37-38, et ceux qu'il fit 
paraître plus tard en collaboration avec J. Haime, élevèrent la 
Zoophythologie au niveau des autres branches de l'histoire 
naturelle, et les études remarquables qu'ils firent sur la struc- 
ture et l'organisalion des Polypiers, leur fournirent les bases 
d’une classification naturelle que nous aurons à discuter plus 
loin. 

Les premiers auteurs qui se sont occupés des Zoophytes fos- 
siles existaient vers le commencement du 48° siècle, tels que 
Colonna, Buttners, etc., qui donnèrent des figures assez gros- 
sières de quelques Polypiers fossiles. Vers le milieu du même 
siècle parurent les travaux de Pennant, de Lhwyd, de Fougt, 
de Guettard, qui étudièrent les Zoophytes des terrains anciens 
et décrivirent une assez grande quantité de fossiles nouveaux. 


Mer, HE, 
Dans les premières années de notre siècle, Defrance étudia 
aussi un grand nombre de polypiers fossiles; et, en 1826, parut 
le grand ouvrage de Goldfuss, dont la première partie est en- 
tièrement consacrée aux Spongiaires, aux Polypiers et aux 
Bryozoaires. Cct ouvrage, remarquable par la perfection des 
planches qu’il renferme, est loin d’avoir la valeur scientifique 
qu'on a bien voulu lui prêter, et il a plutôt fait reculer la 
science qu'il n’a servi à son progrès. 

MM. Lonsdale et M'Coy ont donné de bonnes descriptions 
des Polypiers des terrains anciens et secondaires, et M. Miche- 
hin a publié, de 1840 à 1847, une Iconographie zuophytolo- 
gique qui renferme la description d’une grande quantité de 
Polypiers fossiles des divers terrains de la France, et qui est 
. encore aujourd'hui consultée avec fruit par tous ceux qui s’oc-" 
cupent de zoophytologie. 

Les travaux les plus complets, ceux qui ont réellement le 
plus contribué aux progrès de la Zoophytologie géologique. 
appartiennent à MM. Milne-Edwards et J. Haime. Leurs études 
sur les Polypiers fossiles d'Angleterre, leur monographie des 
Polypiers paléozoïques, leurs différents mémoires sur l’orga- 
nisation et la structure des Polypiers, outre les descriptions 
détaillées qu’ils renferment, sont encore accompagnés de plan- 
ches d'une exécution parfaite et où les caractères des Zoophytes 
sont admirablement indiqués. 

M. A. d'Orbigny a publié les noms d’un grand nombre de 
Polypiers dans son Prodrome de Paléontologie, mais ces noms 
ne sont accompagnés que de quelques mots qui ne peuvent en 
aucune façon faire reconnaître ces fossiles. Aussi, sous ce rap- 
port, 1l a plus nui à la science qu'il ne lui a été utile, en en- 
combrant l’histoire des polypiers fossiles d’un grand nombre 
de noms nouveaux qui seront longtemps encore une source 
d'erreur et de confusion. 

Nous devons encore, avant de terminer, mentionner le Mé- 
moire de M. Reuss, qui contient la description d’un grand 
nombre de Polypiers des terrains crétacés, et le travail que 
uous venons de faire paraître récemment sur les Polypiers fos- 
siles de l’Etage Néocomien inférieur. 


IT. 


ANATOMIE DES POLYPIERS. ÿ 


On nomme Polypiers, en paléontologie, des corps qui ont 
été parties constituantes de certains animaux rayonnés appelés 
Polypes et qui ont encore des représentants à l’époque actuelle. 
Les Polypes sont de tous les animaux doués de mouvements 
ceux qui ont l’organisation la plus simple : ils affectent géné- 
ralement la forme d’un cône ou d’un tube plus ou moins al- 
longé. La partie extérieure du corps des Polypes est formée par 
un tissu assez résistant ayant quelque analogie avec le derme 
des animaux supérieurs. Ce tissu se prolonge jusqu'à la partie 
supérieure qu'on nomme la bouche, et là il se réfléchit et se 
transforme en une membrane muqueuse qui descend dans l’in- 
térieur de l’animal, se termine en cul-de-sac et constitue le 
tube gastrique. La partie qui se trouve entre le derme et le tube 
gastrique est tapissée par une membrane séreuse qui, dans 
beaucoup de cas, se réfléchit en feuillets verticaux et forme une 
espèce d'étoile à l’intérieur du Polype. Ces feuillets, qui font 
office de mésentères, logent les organes de la reproduction et 
les fibres musculaires qui servent à faire mouvoir les parties 
molles du corps des Polypes et les tentacules dont la bouche 
est garnie. 

Dans les Polypes à polypier, la tunique externe est la partie 
qui, se chargeant d'éléments calcaires, se transforme en un 
tissu pierreux tout particulier auquel on a donné le nom de 
Sclérenchyme. Ce tissu ne ressemble ni aux os des animaux 
supérieurs, ni au têt des mollusques; il est composé d’une 
série de nodules qui, en se soudant d’une manière plus ou 
moins intime, donnent naissance aux divers organes pierreux 
qui seuls ont laissé des traces dans les étages géologiques. 

Le Polypier est simple ou composé : Dans le premier cas, 
l'animal dont il fait partie reste isolé et vit d'une vie tout à fait 
indépendante; dans le second, les Zoophytes sont réunis plus 
ou moins intimément en cobonie et se trouvent à peu près tous 


— 45 — 
dans les mêmes conditions d'existence. On réserve alors le nom 
de polypier à l’ensemble des animaux, et on donne le nom de 
polypiérite à chaque individu pris séparément. 

Les Polypes à polypier ont, les uns, le polypier extérieur, et 
alors les parties molles sont contenues dans une gaîne tes- 
tacée, comme cela se voit chez les Madréporaires, apores, 
poreux, etc.; les autres ont un polypier phytoïde et basilaire 
qui forme une espèce de tige simple ou ramifiée, à la surface 
de laquelle vit la colonie qui concourt à sa formation. Ces der- 
niers polypiers que l’on trouve chez les Isis, les Gorgones, etc. 
ont très-peu de représentants à l’état fossile ; aussi porterons- 
nous plus spécialement notre étude sur les premiers qui abon- 
dent dans les étages géologiques. 

Nous ne suivrons pas MM. Milne-Edwards, et J. Haime, 
auxquels nous empruntons la plus grande partie des termes 
technologiques, dans les savantes recherches qu'ils ont faites 
sur le développement histologique du Polypier ; le but de notre 
travail étant seulement de faciliter l'étude des Polypiers fos- 
siles; nous nous bornerons à analyser anatomiquement les 
organes qui les composent alors que ces êtres nous paraissent 
arrivés à leur maximum de développement. 

Le Polypier vaginal (4) affecte généralement la forme d’un 
tube ou d’un cône qui renferme les parties molles du polype. 
Ce tube est circonscrit par une lame sclérenchymateuse plus 
ou moins homogène et compacte que l’on nomme muraille. 
Nous appellerens organes internes toutes les parties qui sont 
renfermées dans la muraille, et organes externes toutes celles 
qui sont placées à l'extérieur. L’anatomie du Polypier se divise 
donc naturellement en trois parties : 

La première comprend la muraille ou organe mixte ; 

La seconde, tous les organes contenus dans la muraille ou 
organes internes. 

La troisième, les parties placées à l'extérieur ou organes 
externes. 


(1) Le mot vaginal a été employé par MM: Milne-Edwards et J. Haime 
pour désigner le polypier qui renferme le polype dans une gaine testacée, 
en opposition aux mots Phyloïde et basilaire appliqués au polypier interne 
des Antipathiens. 


D 


I. ORGANE MIXTE. 


Muraille. Le Polype est, comme nous l'avons dit, contenu 
dans un tube ou cornet plus ou moins allongé et fermé à sa 
partie inférieure. Les parois de ce tube sont constituées par un 
tissu pierreux auquel on donne le nom de Muraille (roroc). 

Lorsque le Polypier prend naissance, la muraille est tout à 
fait rudimentaire et représentée par un disque calcaire qui 
occupe la base de l’animal, mais à mesure que celui-ci se dé- 
veloppe, la gaîne testacée qui est destinée à le contenir, s'élève, 
grandit avec lui, et suit toutes les phases de son développement. 
Ce développement du polype ne suit pas toujours une marche 
ascendante régulière ; souvent, après avoir progressé pendant 
quelque temps, l’animal reste stationnaire et ne reprend que 
plus tard son évolution en hauteur. Ces temps d’arrêts et de 
développements se font remarquer par des sillons et des bour- 
relets plus ou moins prononcés et qui correspondent aux épo- 
ques de repos et de croissance de l’animal qu’elle renferme. 

Il arrive quelquefois que le Polype, après avoir progressé 
pendant quelque temps en hauteur et en largeur, non seulement 
reste stationnaire, mais que, sous l'influence d’une cause qui 
nuit à son développement et au libre exercice de ses fonctions 
vitales, il diminue peu à peu en diamètre et se rétrécit de 
plus en plus, jusqu'au moment où, se retrouvant dans des con- 
ditions meilleures, il reprenne l'exercice de ses fonctions quel- 
que temps suspendues et se développe de nouveau. Dans ce 
cas que l’on peut appeler pathologique , la muraille suit exac- 
tement les modifications apportées au Polype; elle se rétrécit 
avec lui, se développe quand il s’élargit de nouveau, et repré- 
sente alors deux cônes réunis par leurs sommets. Nous avons 
donné le nom d’étranglement à cet accident que nous avons cru 
devoir signaler comme une chose purement fortuite, et qui ne 
doit jamais avoir une valeur, même spécifique, dans la déter- 
mination des fossiles. 

La muraille peut se développer en hauteur seulement, sans 
que son diamètre varie, ou bien sa partie supérieure peut 
s’évaser à mesure qu’elle s'élève et affecter la forme d’un cône 
renversé. On rencontre quelquefois ces deux formes sur le 
même animal. 


ee 

Le développement de la muraille peut se faire en largeur 
seulement. Elle s’étale alors horizontalement et prend la forme 
d’un disque plus ou moins régulier, comme cela se remarque 
dans les genres Cyclolites, Discocyathus, etc. 

Lorsque le Polypier est simple, le bord supérieur de la mu- 
raille affecte toujours une forme ronde ou ovale, régulière ou 
non. La muraille peut encore rester cylindrique dans des 
Polypiers composés, alors que chaque polypiérite est isolé ou 
uni seulement à ses voisins par des organes externes, comme 
dans les genres Stylina, Goniocora, etc. Mais lorsque les poly- 
piérites sont très-rapprochés, ils peuvent se souder intimément 
ensemble et les murailles présentent, dans ce cas, l'aspect de 
prismes polygonaux plus ou moins réguliers. Ex. : les genres 
Isastræa, Astrocænia, etc. 

La muraille peut être formée d’un feuillet compacte comme 
dans les Zoanthaires Apores, ou bien être criblée de trous 
comme on le remarque chez les Zoanthaires Poreux. Ces 
trous peuvent être disséminés au hasard ou être placés régu- 
lièrement comme on le voit dans le genre Favosites. 

La muraille est quelquefois rudimentaire et représentée 
par des prolongements calcaires qui soudent les cloisons dans 
un certain point de leur surface ; elle semble même disparaître 
tout à fait dans quelque cas, chez les Anabacia, par exemple. 

. Quelques Polypiers ont deux murailles, l’une qui est eylin- 
drique et intérieure s'appelle columnaire, l’autre est extérieure, 
souvent soudée aux voisines, et par suite, polygonale et nom- 
mée muraille pariétale. 

La cavité que cireonscrit la muraille s'appelle Loge et la partie 
supérieure de la loge a reçu le nom de calice. Le calice peut 
affecter des formes très-différentes, il estrond, ovale, comprimé, 
ou pôlygonal. Lorsque les caliees sont bien délimités par les 
murailles ; 1ls ont le centre distinct, mais chez certains Poly- 
piers qui se reproduisent par fissiparité, il n’y a plus de calice 
proprement dit, on ne voit plus de centre individuel ; celui-ci 
s'allonge en se pliant et donne lieu à des vallées sinueuses, 
comme on le remarque dans le genre Mæandrina. Les centres 
calicinaux sont, dans ce cas, indistincts. 


na 


Pr re 


II. ORGANES INTERNES. 


4. CLoisoxs. On donne le nom de cloisons (septa) à des lames 
verticales qui partent de la paroi interne de la muraille et se 
dirigent sur le centre du Polypier. Ces lames, qui forment dans 
le calice, une étoile plus ou moins régulière, divisent la loge en 
autant de parties que l’on nomme chambres ou loges intercep- 
tales pour les distinguer de la loge intramurale, ou loge pro- 
prement dite, qui comprend tout l’espace qui-renferme le 
Polype. 

Les cloisons sont ordinairement formées de deux feuillets 
tellement soudés ensemble qu'on ne peut les distinguer. Ce- 
pendant dans la Mussa fistulosa, le Rhipidogyra, on aperçoit 
très-bien les deux feuillets en brisant les cloisons, et dans un 
genre unique, (Dasinia), on voit les cloisons formées de trois 
feuillets parfaitement distincts et réunis seulement vers leur 
partie externe. 

Les cloisons sont quelquefois très-minces et d’autres fois très- 
épaisses. Dans ce dernier cas, leur partie interne, au lieu d’être 
atténuée comme dans la première, présente une surface aplatie 
plus ou moins étendue et garnie souvent de stries transver- 
sales. 

Le bord: libre des cloisons est dit entier lorsqu'il est terminé 
par une lame tranchante qui ne présente ni échancrures, ni 
dents. Dans certains cas il est au contraire épineux, dentelé 
et même quelquefois profondément échinulé. Cette différence 
dans la manière d’être du bord des cloisons a servi aux auteurs 
que nous avons déjà cités plus haut, à former de grandes divi- 
sions, non-seulement dans les genres, mais encore dans les 
familles, et nous nous voyons forcé nous-mêmes de nous ser- 
vir de ce caractère autant pour ne pas détruire les riches tra- 
vaux de nos devanciers, que parce que nous en manquons 
quant à présent de meilleur. Cependant, il faut bien l'avouer, 
ce caractère si facile à saisir sur les Polypiers vivants et sur 
ceux que l'on rencontre dans certains étages, est souvent dé- 
truit par l'usure du fossile, ou par l'effet même de la fossili- 
sation. Aussi ne saurions-nous trop engager les personnes qui 
s'occupent de zoophytologie à ne recueillir, autant que possible, 
que des échantillons bien conservés et ne prendre pour types 


Lu | Murs 
d'espèces nouvelles, que des fossiles qui n’ont subi aucune: 
altération. 

Les cloisons, au lieu d’être formées par une lame parfaite, 
peuvent être criblées d’un nombre de trous plus ou moins larges, 
et considérables, et même dans quelques cas, comme cela se 
remarque dans le genre Porarea, les cloisons ne sônt repré- 
sentées que par des pointes garnies d’aspérités et placées en 
séries verticales. 

Les cloisons sont généralement libres et indépendantes, 
c'est-à-dire qu’elles ne se soudent ni aux cloisons voisines ni à 
d’autres organes internes ; mais, dans certains cas, les cloisons 
les plus jeunes s’infléchissent vers les plus anciennes et s’y 
soudent par leur partie interne. Cette disposition, très-fréquente 
dans certains genres et surtout dans quelques espèces, n’a pas 
encore assez attiré l'attention des zoologistes et pourra un 
jour servir de base à des distinctions génériques et spécifiques 
précises. 

Le bord interne des cloisons peut se prolonger jusqu’au centre 
de la loge sans y rencontrer les cloisons correspondantes ; elles 
laissent dans ce cas, au centre du calice, un espace vide qui a 
été nommé espace columellaire, et même columelle creuse 
(d’Orb.) 

Souvent les cloisons se rencontrent au centre du calice et s’y 
unissent, les unes directement par leur bord interne {genre 
Isastræa), les autres au moyen de prolongements spiniformes ; 
enfin, dans d’autres cas, elles vont à la rencontre d'autres 
organes que nous étudierons plus loin et s’y soudent d’une 
manière plus ou moins complète. 

Chez quelques Polypiers les cloisons sont bien développées 
el dépassent le bord de la muraille, on les dit dans ce cas 
débordantes ; chez d’autres elles sont peu développées et 
même représentées quelquefois par des stries plus ou moins 
saillantes et granuleuses qui descendent le long de la paroi 
interne de la muraille, comme dans le genre Pyrgia. 

Les cloisons qui sont contenues dans le calice d’un polypier 
adulte ne se sont généralement pas développées toutes en même 
iemps ; on remarque des différences dans leur largeur et cette 
différence est ordinairement en rapport avec l’âge des cloisons. 
Lorsqu'un polypier prend naissance, on voit d'abord apparaître 


EST Ee 

à la fois un certain nombre de cloisons qui toutes ont la même 
largeur, et divisent la loge en chambres d’égale dimension. 
C’est à ces cloisons que l’on donne les noms de cloisons pri- 
maires, principales ou grandes cloisons. 

MM. Milne-Edwards et J. Haime, dans leurs admirables tra- 
vaux sur la structure et le développement des Polypiers (An- 
nales des sciences naturelles ; Paris, 1848-1849), n’admettent 
que deux types dans le développement des cloisons : le type 
hexaméral (six cloisons primaires) qui comprend les Zoanthaires 
Apores, Poreux, Tabulés, Tubulés, et le type tétraméral (quatre 
cloisons primaires) qui n’est représenté que par les Zoanthaires 
Rugueux. Aussi, chaque fois qu'ils ont rencontré un polypier 
qui, à sa naissance, n'offrait pas un nombre régulier de six 
ou quatre cloisons, ils ont été forcés, pour rester conséquents 
avec eux-mêmes, d'admettre une anomalie dans le dévelop- 
pement de ses organes. Lorsque ces savants voient un poly- 
pier dont les calices ne présentent d’abord que trois ou cinq 
cloisons primaires, ils disent que une ou trois cloisons ont 
avorté ; si les cloisons primaires se présentent au nombre de 
huit ou dix, ils pensent que les six cloisons primaires étant 
développées, quatre ou deux cloisons avortent dans la série 
de six cloisons qui suit la première. 

Cette hypothèse est en contradiction constante avec les faits 
les plus faciles à -observer. Un grand nombre de polypiers 
fossiles, ceux surtout qui appartiennent à la formation Juras- 
sique, présentent au moment de l'apparition des calices 3, 5, 
7,8, 10, cloisons primaires. Sur le même polypier composé, 
du genre Stylina, par exemple, où l’on peut étudier 50, 100 
calices et plus, on voit que si ces derniers ont 8 cloisons 
principales, ces 8 cloisons se retrouvent dans tous les calices 
quel que soit leur âge et que ce n’est que rarement, dans un 
échantillon sur 20 peut-être, que l’on constate une légère amo- 
malie dans le nombre des cloisons primaires, et encore cette 
anomalie se montre-t-elle dans un polypiérite , alors que tous 
les autres ont le même type régulier. Les auteurs que nous 
avons cités ont évidemment pris l'exception pour la règle, mais 
leur théorie devait nécessairement les conduire à cette erreur. 

Les polypiers fossiles sont loin de présenter un type régulier 
comme les polypiers vivants qu’ils ont plus particulièrement 


: — A — 

étudiés. Les polypiers qui vivent dans les mers actuelles, ap- 
partiennent à une même époque et présentent un ensemble de 
caractères semblables ; mais ceux que nous trouvons au sein 
des couches terrestres, ont été contemporains d’époques bien 
différentes qui ont laissé des empreintes profondes sur les êtres 
qui les peuplaient alors et leur ont imprimé un cachet parti- 
culier qui doit les faire reconnaître. 

Depuis que nous nous occupons de Zoophytologie, nous 
avons réuni et étudié un grand nombre de matériaux, nous 
avons pu reconnaître les différences qui séparent les Polypiers 
paléozoïques de ceux qui peuplent les époques jurassiques, 
crétacées, etc., et les observations que nous avons faites ne 
nous ont laissé aucun doute sur la multiplicité des types, dans 
le développement des cloisons. Nous ne pouvons donc plus 
admettre l'hypothèse de deux types seulement de cloisons pour 
les Polypiers fossiles, car nous avons reconnu à leur naissance, 
des calices qui présentaient 3, 4, 5, 6,7, 8, et 10 cloisons 
primaires. Certains Polypiers, tels que les Pleurostylina, les 
Pleurophyllia, des Cladophyllia et quelques Polypiers des 
terrains anciens chez lesquels on remarque un développement 
considérable d’une grande cloison, peut-être ne commencent-ils 
par n'avoir d’abord qu'une seule cloison primaire, mais nous 
n'avons pas encore pu étudier le développement de ces fossiles 
d'une manière assez complète pour dissiper tous nos doutes à 
cet égard. 

Nous donnerons donc le nom de cloisons primaires ou 
grandes cloisons à toutes les cloisons qui se développent en 
même temps et les premières dans la loge et qui, dans le Poly- 
pier adulte sont de même largeur et généralement les plus fortes. 

Lorsqu'un Polypier se développe, les cloisons qui se sont 
montrées à sa naissance peuvent croître et s'élever avec lui 
sans augmenter en nombre , mais ce cas est extrêmement rare 
et le plus souvent le nombre des cloisons s'accroît à mesure 
que le polypier avance en âge, jusqu'au moment de son plus 
grand développement. L'augmentation du nombre des cioisons 
est généralement en rapport avec la forme de la muraille, lors- 
que celle-ci en s’élevant s’évase et augmente ainsi le diamètre 
dela loge, le nombre des cloisons s’augmente jusqu’à l’entier 
développement des Polypiers, comme on le remarque chez les 


MR 
Montlivaultia, les Pleurosmilia, etc. Si, au contraire, la mu- 
raille, en s’élevant, affecte une forme cylindrique régulière, les 
cloisons ne se montrent qu’en nombre très-limité et ne forment 
qu’un, deux ou trois cycles au plus. Le genre Stylina offre cette 
particularité d’une manière frappante. 

Les cloisons qui suivent les cloisons primaires ne se mon- 
trent pas au hasard dans les chambres, mais elles se dévelop- 
pent selon certaines lois que nous allons examiner. 

On donne le nom de cycle au nombre de cloisons qui, après 
leur apparition, divisent la loge ou les chambres en chambres 
similaires. Ainsi les cloisons du premier ordre qui, pour le 
type hexaméral que nous prendrons pour exemple, divisent la 
loge en six chambres égales, forment le premier cycle. Les : 
cloisons qui se montrent ensuite et qui divisent les chambres 
primaires en six Chambres secondaires égales, constituent le 
second cycle ; il en est de même de la troisième série de cloi- 
sons qui app&raissant en nombre double des cloisons primaires, 
c'est-à-dire au nombre de 12, composent le troisième cycle, 

Les cloisons qui se développent dans un Polypier à type 
hexaméral se montrent donc au nombre de six cloisons pri- 
maires, six secondaires et douze tertiaires lorsqu'il n’y a que 
trois cycles et leur nombre s'accroît suivant la progression 1, 
2, 4; mais à partir du troisième cycle, les choses ne se passent 
plus aussi régulièrement, car les cloisons qui viennent ensuite 
ue se montrent plus en nombre double des précédentes, c'est à 
dire au nombre de 2%, mais seulement au rombre de 12. Or 
comme les cloisons du troisième cycle ont divisé la loge en 
24 chambres et que les cloisons du quatrième ordre ne se 
montrent qu’au nombre de 12, il en résulte qu'il y a 42 cham- 
bres qui ne contiennent pas de cloisons du quatrième ordre et 
qu'il faut, pour les remplir et compléter le quatrième cycle, 
l'apparition des cloisons du cinquième ordre qui, comme celles 
du quatri: ie ordre et des ordres suivants, ne se développent 
qu'au nombre de 12. Le quatrième cycle se composera donc des 
cloisons du quatrième et du cinquième ordre; le cinquième cycle 
des cloisons des 6°, 7me, 8me et 9me Grdres, etc., ete. Or les 
cloisons des 4e, 5me, Gme, 7me Grdres, ct celles des ordres sui- 
vants apparaissent dans les différentes chambres suivant 
des lois qui ont été reconnues par MM. Milne-Edwards et 


. 


. — 
J. Haime et qui paraissent constantes. Nous ne suivrons pas 
les auteurs que nous venons de citer dans leurs savantes et 
difficiles appréciations, nous nous contenterons de donner 11 
un moyen facile et simple de trouver la place que doivent 
occuper les cloisons de quelque ordre que ce soit à partir du 
troisième cycle. 

Afin de rendre plus compréhensible ce que nous allons dire, 
nous examinerons ce qui se passe dans une seule chambre pri- 
maire, c’est-à-dire dans l’espace compris entre deux cloisons 
primaires et les lois que nous aurons posées seront applicables 
à toutes les autres chambres primaires, quel que soit le type 
auquel appartienne le Polypier. 

Si nous représentons par À les cloisons du premier ordre, 
2 celles du second, 3 celles du troisième, 4 celles du quatrième 
et ainsi de suite, nous voyons que lorsque la chambre. contient 
des cloisons du deuxième et du troisième ordre les cloisons 
sont disposées dans l’ordre suivant : 


129) 02 are 


Si maintenant, les trois premiers cycles étant formés, le 
travail organogénique du polypier continue, Les cloisons des 
ordres suivants prendront naissance entre les deux chiffres 
dont la somme forme le fotal moindre. Ainsi À + 3 = 4 
étant plus petit que 3 + 2 = 5, c’est entre les cloisons 1 et 3 
que les cloisons du quatrième ordre se développeront, et les 
cloisons du cinquième ordre prendront naissance dans les 
chambres ternaires restées libres entre 2 et 3 et Compléteront 
ainsi le quatrième cycle. 

Celui-ci sera donc ainsi représenté : 


ME T Ou Jah de dt À 


On peut remarquer que les cloisons comprises entre 4 et 2 
c'est-à-dire entre les primaires et les secondaires sont dans 
un ordre symétrique ; c’est ce qui arrive pour le développe- 
ment de toutes les autres cloisons, de sorte que, en connais- 
sant la série entre 1 et 2 on connaît la disposition des cloisons 
de toute la chambre primaire et, par conséquent, de tout le 
Polypier. 

Le quatrième cycle étant connu, appliquons la loi que 


L 


SO. 
nous venons de poser aux différents ordres de cloisons «qui 
composent le cinquième cycle : 
FOUR 56 GRR CS. A D D: 


CPR PT PE fat 


1. A3 28.3 44.1 


{+ 4— 5 donnant le total moindre de tous les chiffres du 
quatrième cycle, c’est entre ces deux chiffres que nous pla- 
çons le chiffre 6 qui représente les cloisons du sixième ordre. 
Mais ici une difficulté se présente, deux additions nous don- 
nent le même total 443—=7 et 54+2—7. Dans ce cas et 
toujours, l'ordre de cloison qui va se développer prendra 
naissance entre les deux chiffres dont l’un est le plus faible 
de la série. Ainsi 2 étant le chiffre le plus faible, c’est entre 
2 et 5 que se placeront les cloisons du septième ordre. Puis, 
viendront les cloisons du huitième ordre qui prendront nais- 
sance entre 4 et 3=—7, dont le total est moindre que 345 = 8, 
et c’est entre ces derniers chiffres que se placeront les cloisons 
du neuvième ordre qui complétent le cinquième cycle. 
Celui-ci sera donc ainsi représenté : 


Totaux 5 7 8 7! 7 8 7! 5 


CLR, LS, RE, (LT, LE à LE, 


1,6, 4, 8, 3, 9, 9, 7, ls 5, 9, 3, 8, k, 6,1 


En agissant comme nous venons de le faire on constituera 
le sixième cycle de la manière suivante : 


Totaux 7 10, A PA OR © ee 2) CARE 9 12 


TS ST TS ST ST ST, TS, Lt, 


1,10, 6, 19, 4, 15, 8,13, 3, 14, 9, 17, 5, 16, 7, 11, 2, 11, 1, 16, 5 etc. 


Il est à remarquer que les additions qui donnent le même 
total sont formées par des chiffres différents qui ne se touchent 
pas immédiatement. Deux totaux semblables ne se trouvent 
done Jamais placés à côté l'un de l’autre, car les mêmes chif- 
fres ne se répétant Jamais entre 1 et 2, il ne peut se faire 
qu’un chiffre placé entre deux chiffres différents, puisse donner 
par son addition avec l’un d’eux, le même total qu’il donne 
avec l’autre. Il est donc toujours facile de trouver quand les 
sommes sont égales, quelle est l'addition qui renferme le 
chiffre la plus petit. 


ER 

Afin de faire mieux comprendre comment les cycles sont 
composés et combien de cloisons et d'ordres ils renferment, 
nous terminerons ce que nous avions à dire sur le développe- 
ment des cloisons en donnant le tableau de 7 cycles complets 
et en prenant pour exemple le type hexaméral qui est de 
beaucoup le plus fréquent. 


TYPE HEXAMÉRAL. 


NOMBRE DES CLOISONS 


CLOISONS 
Sn PEN pour chaque ordre. pour chaque cycle. 
. 1er CYCLE. 
1 ordre | 6 | 6: diréycle. 
2e CYCLE. 
2° ordre | 6 |  12....92 cycles complets. 
3e CYCLE. 
3° ordre 12 |  24....3 cycles complets. 
4° CYCLE. 
4° ordre 12 36....3 cycles 1/2. 
5° ordre 12 48....4 cycles complets. 
V5 CYCLE. 
6° ordre 12 60....4 cycles 1/4. 
1  — 12 72....4 cycles 1/2 
8° — 12 84....4 cycles 3/4. 
IQ LT 12 96....5 cycles complets. 
6° CYCLE. 
10° ordre 19 108....5 cycles 1/8. 
44° — 12 120....5 cycles 1/4. 
12 — 12 132....5 cycles 1e 
13° — 12 144....5 cycles 1/2 
14 — 19 156....5 cycles 5/8. 
15 — 12 168....5 cycles 3/4 
16° — 12 180....5 cycles 7/8. 
1 17 — 12 192....6 cycles complets. * 


M = 


CLOISONS NOMBRE DES CLOISONS 


PRES: pour chaque ordre. pour chaque cycle. 
7e CYCLE. ; 
18° ordre 12 204.... 
49° — 12 216....6 cycles 1/8. 
QE = 12 DD | 
DT, 12 240....6 cycles 1/4. | 
DD + 12 259. ... 
23° _— 12 264....6 cycles 3/8. 
DE. 12 276+.+- 
25° — 12 288....6 cycles 4/2. 
Do 19 300.... 
97 — 12 312....6 cycles 5/8. 
28 — 12 324.... | 
29° — 12 336....6 cycles 3/4. 5 
30° — 12 348.... 
CEE 12 360....6 cycles 7/8. 
32 — 12 Due 
Da 12 384....7 cycles complets. 


Ce que nous venons de dire pour le type hexaméral est 
applicable à tous les autres types, et quel que soit le nombre 
des cloisons primaires, les choses se passent toujours de la 
même façon dans les chambres primaires. Cependant on re- 
marque quelquefois des anomalies dans le développement 
des cloisons, non, quant à leur nombre, mais quant à leur 
aspect. Ainsi dans un calice comprimé soit naturellement, 
soit par le fait de la pression des calices voisins, il peut arri- 
ver que certaines cloisons primaires ou secondaires soient plus 
ou moins atrophiées et restent plus petites que des cloisons 
voisines d’un ordre inférieur. Ce cas, qui se présente quelque- 
fois et qui pourrait induire en erreur est assez rare, et il est 
généralement facile, en faisant des coupes à la base du Poly- 
pier, de reconnaître quelles sont les cloisons primaires et en 
quel nombre elles se sont développées. Dans le genre Eup- 
sammia, on remarque que les cloisons primaires ou secon- 
daires ne sont pas toujours les plus développées et que celles 
des cycles inférieurs acquièrent une largeur quelquefois 
double de celles qui les ont précédées ; cette disposition extré- 


— 91 — . 
mement rare est limitée à quelques fossiles du genre que nous 
avons cité. 

Il arrive assez fréquemment, chez les Zoanthaires Rugueux 
qu'une ou plusieurs cloisons avortent. Elles sont alors rem- 
placées par une dépression qui occupe la place de la cloison 
qui manque. On donne à cette dépression le nom de /fossette 
septale. La fossette septale occupe toujours la place d’une 
cloison principale comme dans le genre Zaphrentis, et elle 
peut remplacer trois et même quatre de ces cloisons, mais on 
n’observe jamais deux fosseltes septales seulement dans le 
même calice. L'existence de ces fossettes qu'on ne remarque 
que dans les Zoanthaires du type tétraméral est pour nous 
la preuve certaine que les types triméral, pentaméral, ele., 
existent réellement, puisque nous voyons que chaque fois 
qu'une cloison avorte elle est remplacée par un sillon et nous 
ne voyons rien de pareil dans les genres du type pentaméral, 
bien que MM. Edwards et J. Haime rapportent ce type au typo 
hexaméral en supposant qu’une des six grandes cloisons a 
avorté. 


2. CoLumELzeE. — Souvent il s'élève du centre du calice 
un corps arrondi ou aplati, de forme et de composition va- 
riable-auquel on donne le nom de Columelle (Columella). I 
existe deux espèces de Columelle, la Columelle vraie (Colu- 
mella propria) et la fausse Columelle (pseudo-columella). 


"À, Columelle vraie.— La Columelle vraie peut-être constituée 
par-une tige compacte, ronde ou comprimée, formée d’une 
seule pièce, qui, partant du fond de la loge, s'élève en même 
temps que les cloisons et vient faire saillie au fond du calice. 
Dans ce cas, la Columelle est dite styliforme (Exemple : Tur- 
binolia sulcata, Stylina grandiflora.). — Dans d’autres cas 
elle est formée par la réunion d’un nombre plus ou moins 
grand de baguettes réunies en faisceau et on l’appelle Colu- 
melle fasciculaire. Ces baguettes peuvent être libres, soudées 
entre elles, ou seulement réunies par des trabicules. Elles 
peuvent aussi avoir une direction simplement verticale, ou 
s'élever en se tordant entre elles comme les fils d’une corde 
(Exemple : Caryophyllia Cyathus). — La Columelle peut en- 
core se présenter sous forme de lame mince et allongée. Elle 


ss D LE 

porte alors le nom de Columelle /amellaire. C'est ce qui arrive 
dans certains Polypiers fissipares, comme les Aplosmilia, et 
surtout dans ceux qui ont une forme méandroïde comme dans 
les-genres Rhipidogyra, Mæandrina, etc. La lame columel- 
laire peut être remplacée par des tigelles placées à la suite 
les unes des autres et quelquefois soudées ; la partie supérieure 
de la Columelle est représentée alors par une série de points 
ou par une lame dentée. Toutes ces Columelles peuvent être 
libres dans une étendue plus ou moins grande, mais généra- 
lement elles sont unies aux cloisons soit directement, soit au 
moyen de prolongements spiniformes émanés de celles-ci. 

La columelle peut aussi être soudée à une cloison assez 
intimément pour qu’elle semble n’être qu'un renflement du 
bord interne de cette cloison. Ce cas se rencontre dans les 
genres Pleurosmilia, Pleurostylina, et dans quelques fossiles 
des Zoanthaires rugueux. 

B. Fausse Columelle.— Nous avons vu que les cloisons peu- 
vent rester libres par leur bord interne ou se rencontrer au 
centre du calice; il peut arriver dans ce dernier cas que le 
prolongement des cloisons donne lieu à une masse plus ou 
moins épaisse à laquelle on donne le nom de fausse Columelle. 
Il y a plusieurs espèces de fausse Columelle : 

4° Les cloisons en se rencontrant au centre du calice peu- 
vent continuer à croître encore et à s’enrouler par leur bord 
interne avec les cloisons qui leurs sont opposées ou qui les 
avoisinent. Elles donnent ainsi lieu à une espèce de colonne 
centrale d’un aspect tout particulier et que nous appellerons 
Columelle tortile (columella tortilis). 

2° Du bord interne des cloisons partent quelquefois de 
petites baguettes qui se redressent brusquement au centre du 
Polypier et donnent lieu à une fausse Columelle , à laquelle 
MM. Edwards et Haime ont donné le nom de Columelle cloi- 
sonnaire (Columella septalis). 

3° Les baguettes, au lieu de se redresser, peuvent se diri- 
ger horizontalement au centre du Polypier, s’y diviser en une 
foule de ramuscules qui s’entrecroisent, se soudent partout 
où ils se rencontrent et forment au centre du calice une masse 
spongieuse à laquelle les auteurs que nous avons cités ont 
donné le nom de Columelle pariétale (Columella parietalis). 


Le. 4Rf 

La Columelle est un organe constant dans les mêmes espè- 
ces, mais la délicatesse de sa constitution, la fragilité des 
tiges ou des lames qui la composent, déterminent souvent la 
rupture et la disparition de cet organe. Cependant avec un 
peu de soin et d’attention on peut parvenir à voir si la Colu- 
melle a existé ou non au fond d’un calice, car lorsque cet 
organe a été brisé, il laisse généralement, à moins que le 
fossile ne soit très altéré, des traces évidentes de sa rupture. 
La présence de la Columelle n’est jamais un caractère seule- 
ment spécifique, cet organe doit toujours servir à caractériser 
les genres. 


3. Paris. — Entre le bord interne des cloisons et la place 
columellaire on remarque dans certains genres de Polypiers 
des corps lamelleux qui, partant du fond de la loge, s'élèvent 
et grandissent en même temps que les cloisons et la Colu- 
melle. Ces organes, auxquels MM. Edwards et Haime ont 
donné le nom de Palis (palulus) sont situés sur le prolonge- 
ment des cloisons et forment une ou plusieurs couronnes au- 
tour du centre du Polypier. 


Les palis sont quelquefois libres et isolés, mais souvent 
ils sont soudés aux. cloisons correspondantes et semblent n’en 
être que la continuation. Mais un examen attentif des cloisons 
montre qu’elles sont toujours séparées des palis par un sillon 
plus ou moins profond, et que les granulations qui se trouvent 
sur les faces latérales des cloisons ne font pas suite à celles 
qui couvrent la surface des palis. Les palis peuvent aussi 
être adhérents à la columelle, et, dans certains cas, n'être 
représentés que par des tigelles libres et qui forment dans le 
calice une couronne ponctuée. 

Le nombre de palis et le nombre de couronnes qu'ils forment 
sont variables suivant les espèces, mais ils sont subordonnés 
au développement des cloisons dont ils semblent n'être que 
le complément. En effet, les palis sont d’autant plus larges et 
plus développés qu'ils correspondent aux cloisons les plus 
jeunes et les moins développées, et, au contraire, en face des 
grandes cloisons les palis se montrent presque à l’état rudi- 
mentaire. Nous allons indiquer successivement des lois qui 
président au développement des palis. 


ER. 

A. Lorsqu'il y a une seule couronne de palis, celle-ci cor- 
respond toujours au pénultième cycle cloisonnaire. Lorsqu'il 
y a deux couronnes, les palis sont placés au-devant des cloi- 
sons du pénultième et de l’antépénultième cycle. S'il existe 
trois couronnes, on voit qu'il existe aussi quatre cycles cloi- 
sonnaires et que les palis se sont développés en face des trois 
premiers cycles seulement. 

B. La présence d’une couronne de palis devant un cycle in- 
dique qu'il doit être suivi d’un autre cycle plus jeune : ainsi, 
si la couronne de palis correspond aux cloisons primaires, il y a 
2 cycles ; si la couronne correspond aux cloisons secondaires, 
il y a trois cycles, etc. 

C. La présence d’une couronne de palis au devant de l’anté- 
pénultième cycle, n'implique pas toujours la présence de palis 
au devant descycles plus anciens. Mais, au contraire, l'existence 
de palis, devant les premiers cycles, indique toujours qu'il s’en 
trouve devant les cycles inférieurs jusqu'au pénultième in- 
clusivement. Ainsi, lorsqu'un Polypier qui possède 4 cycles, a 
des palis devant le 41°" cycle, on est certain d’en trouver devant 
le 2e et le 3%. Mais si un Polypier qui a plusieurs cycles pos- 
sède des palis devant le pénultième cycle, il n’en possède pas 
nécessairement devant les autres cycles plus anciens. C’est ce 
qu’on remarque dans le Placocyathus apertus qui possède six 
cycles cloisonnaires et seulement deux couronnes de palis, pla- 
cées devantle pénultième et l’antépénultième cycle. 

D. Deux genres seulement montrent, comme exception à la 
règle générale, des couronnes de palis situées devant tous les 
cycles cloisonnaires. Ce sont les genres Leptocyathus et Hete- 
rocyathus. 

Les palis, dont on constate. souvent la présence dans une 
grande quantité de Polypiers simples de la famille des Turbi- 
nolides, sont, au contraire, assez rares parmi les Polypiers éom- 
posés des Astréides. Souvent on a pris pour des palis des dents 
très-développées au bord interne des cloisons, et formant au- 
tour de la columelle une couronne saillante. Il arrive aussi, 
dans quelques cas, que le bord interne des cloisons s’est épaissi 
et comme renflé au centre alors que le reste de la cloison est 
mince; cet accidént qui se montre dans quelques Stylines simule 
aussi assez bien une couronne de palis et a pu tromper les ob- 


=" a = 

servateurs. Enfin, nous avons pu nous convaincre que, dans 
quelques fossiles dont les cloisons, bien développées, vont 
jusqu’au centre et se soudent souvent avec leurs voisines, il 
arrive fréquemment, par suite de la fossilisation, un épaissis- 
sement notable de l’extrémité des cloisons là où elles se tou- 
chent, épaississement dont la forme régulière simule assez 
bien une couronne de Palis qui, en réalité n’existe pas. 

4. SynapTicues. Les trois premiers organes internes que 
nous venons d'étudier sont certainement les plus importants et 
constituent pour ainsi dire le squelette interne des Polypes. 
Les dernières parties que nous allons examiner, paraissent 
n'être que des annexes des premières, et cependant c'est à 
l’aide de ces organes que MM. Edwards et Haime ont établi de 
grandes coupes parmi les Madréporaires. 

La loge qui contient les parties molles du Polype, peut res- 
ter ouverte dans toute sa hauteur, comme cela se remarque 
dans les Turbinolides et les Dasmides ; mais 1il arrive dans 
quelques Madréporaires que les granulations que l’on observe 
sur les faces latérales des cloisons s’allongent, donnent nais- 
sance à des corps coniques dont la base repose sur la surface 
latérale d’une cloison, et dont le sommet va s'unir avec le 
sommet d'un corps conique ou sur la face correspondante d’une 
cloison voisine. Ces corps qui remplissent les chambres d’une 
espèce de treillage semblable aux bâtons à perches d’une cage, 
ont reçu de MM. Edwards et Haime le nom de synapticules, et 
caractérisent la famille des Fungides. 

La présence des synapticules qu’on observe si facilement 
dans les Polypiers vivants, est souvent difficile à constater sur 
les fossiles. En effet, la plupart des Zoanthaires ont les cloi- 
sons plus ou moins granuleuses, et ces cloisons sont quelque- 
fois tellement rapprochées, que les grains de deux cloisons 
voisines sont en contact et peuvent simuler des synapticules. 
Souvent aussi les Polypiers fossiles sont remplis de substances 
étrangères provenant ou non de la fossilisation, qui comblent 
les loges et masquent complétement les caractères internes. 
Enfin dans des coupes horizontales, on peut encore confondre 
d’autres organes avec les synapticules ; les traverses, en effet, 
sont souvent fortement inclinées, et dans une coupe horizontale 
elles apparaissent sous forme de barreaux unissant les cloisons 


PA Ce, 

et ressemblant assez aux synapticules. Le meilleur moyen, 
lorsqu'il reste du doute sur la nature des organes intercloison- 
naires, de reconnaître ces organes, est de faire une coupe pas- 
sant par le centre du polypier et d'arriver peu à peu, par l’u- 
sure d’une cloison, à reconnaître ce qui existe dans les cham- 
bres. Ce moyen est aussi le seul applicable à la recherche de 
l'existence des autres organes que nous allons examiner. 

5. TRAVERSES. On remarque dans certains Madréporaires, 
surtout chez les Astréides, des lames assez minces, étendues 
dans un sens horizontal entre les cloisons et qui divisent les 
chambres de dehors en dedans, sans cependant les clore com- 
plétement. Ces organes qui unissent ensemble les cloisons, 
sont toujours imperforés et placés à des distances plus ou 
moins éloignées et souvent régulières. Les genres Stylophora, 
Montlivaultia, Thecosmilia, etc., montrent des traverses bien 
développées et souvent régulières. Ces organes sont probable- 
ment formés après le retrait du polype, alors que la muraille 
de celui-ci ayant grandi, les parties viscérales sont obligées de 
s'élever pour se mettre de niveau avec le bord calicinal. Cet 
effet se produit toutes les fois que le Polypier s'accroît par 
couches superposées, comme nous l’expliquerons plus loin, et 
se montre d’une manière évidente chez la plupart des Stylines. 

Les traverses sont simples ou ramifiées. Les traverses sim- 
ples sont les plus fréquentes ; après celles-ci, les traverses 
bifurquées se montrent le plus souvent, et la bifurcation se fait 
généralement près du centre. Les traverses peuvent être très- 
éloignées, mais elles sont quelquefois tellement rapprochées, 
qu’elles forment une espèce de tissu vésiculaire, auquel on a 
donné un nom spécial. Ce cas se produit alors que le retrait 
des parties viscérales du polype se fait progressivement et 
lentement. s 

6. PLaxcaers. Lorsque les traverses se développent davan- 
tage, elles peuvent s'étendre sans interruption depuis la mu- 
raille jusqu'au centre, se souder complétement ensemble et 
fermer entièrement la loge qu’elles divisent en différents éta- 
ges; on leur donne alors le nom de Planchers. Les planchers 
qui, comme les traverses, soutiennent la partie imférieure des 
parties molles du polype sont probablement le résultat d’une 
sécrétion épithélique qui se détache de la partie inférieure de 


Le ARR == 
la tunique dermique chaque fois que le polype s'élève dans la 
loge. L’étage supérieur est donc le seul qui soit occupé par le 
polype; les étages inférieurs restent vides ou se remplissent 
par le développement de l’endothèque. 


7. EnpornëQue. On donne le nom d’endothèque à toute 
production calcaire organisée qui se développe dans les parties 
latérales et inférieures de la loge. L’endothèque n’est quelque- 
fois formée que par des traverses nombreuses et très-rappro- 
chées qui donnent naissance à un tissu réticulaire, spongieux 
qui remplit le fond de la loge et présente, dans une coupe ver 
ticale, un aspect feuilleté. Quand l’endothèque est compacte, 
elle paraît n'être qu'un développement de la paroi interne de 
la muraille et de la columellé, comme chez certaines Oculi- 
nides. 


III. ORGANES EXTERNES. 


Les organes que nous venons de passer en revue et qui ont 
servi à MM. Edwards et Haime à établir leurs Ordres, leurs 
Sous-Ordres et leurs Familles, sont donc, dans l’état actuel de 
la science, les plus importants, mais malheureusement les plus 
difficiles à reconnaître dans les Polypiers fossiles. Les organes 
externes qui, au contraire, sont généralement faciles à éludier, 
n’ont servi jusqu’à présent qu’à caractériser des genres et des 
espèces. 


1. Cores. — On appelle côtes des productions en forme 
d’arêtes qui sillonnent verticalement la paroi externe de la mu- 
raille et qui généralement sont adossées aux cloisons. Le plus 
ordinairement les côtes suivent extérieurement la direction que 
les cloisons affectent à l’intérieur de la muraille, et elles peu- 
vent, dans quelques cas, être tellement unies au bord externe 
des cloisons qu’elles paraissent en être la continuation et 
qu’elles cachent la partie supérieure de la muraille. Cependant 
il ne faut pas croire que le nombre des côtes soit toujours égal 
à celui des cloisons, car, si souvent il en est ainsi, souvent aussi 
le nombre des côtes est plus grand ou moindre que celui des 
cloisons, et les unes peuvent même exister sans les autres. 

æ : 3 


— 34 — 

Les côtes peuvent être nettement séparées des cloisons par 
le bord supérieur de la muraille; mais, comme nous l'avons 
déjà dit, elles sont quelquefois entièrement unies aux cloisons 
et semblent n'être que la continuation de celles-ci. Dans ce 
cas, elles cachent complétement la muraille, et comme on ne 
peut déterminer au juste où finissent les cloisons et ou com- 
mencent les côtes, on désigne ces organes réunis par le nom 
de rayons septo-costaux. Si les rayons septo-costaux partent 
d'un centre calicinal pour aller, sans interruption, jusqu’au 
centre calicinal d’un autre polypiérite, on leur donne le nom de 
cloisons confluentes et mieux rayons septo-costaux confluents. 
(Ex. : les genres Thamnastræa, Dimorphastræa, etc.) 

Les côtes, dans quelques Polypiers, sont quelquefois armées 
de dents, d’épines ou de prolongements radiciformes. Dans 
d’autres cas, elles sont représentées par des séries de granu- 
lations, ou apparaissent sous forme de lames tranchantes et 
cristiformes. Enfin, elles sont quelquefois tout à fait rudimen- 
taires et représentées par des:stries qui sillonnent verticale- 
ment la muraille. Dans les espèces composées, les côtes sont 
quelquefois très-développées et servent à unir les différents po- 
lypiérites pour former les Polypiers massifs et astréiformes. 

Les côtes, malgré leur parenté évidente avec les cloisons, ne 
se montrent pas généralement en nombre égal à celui de ces 
dernières. Si, dans quelques cas, le nombre des cloisons l’em- 
porte sur celui des côtes, le contraire arrive le plus ordinaire- 
ment. Ainsi dans les Stylines, par exemple, alors qu’on observe 
2 cycles de cloisons, il existe 3 cycles de côtes; si l’on trouve 
3 cycles de cloisons, on remarque ordinairement 4 cycles de 
côtes, soit que le dernier cycle de cloisons reste tout à fait rudi- 
mentaire ou qu’il ne soit pas encore développé. Les côtes les 
plus développées ne.sont pas non plus toujours en rapport avec 
les cloisons les plus grandes, c’est même le contraire qui arrive 
ordinairement. Dans quelques cas rares, les côtes ne sont pas 
adossées aux cloisons, mais elles se développent dans leur in- 
tervalle ; les genres Micrabacia et Stephanophyllia offrent seuls 
cette anomalie. Enfin, le genre Dasmia présente la particularité 
d'une seule côte correspondant à 3 cloisons, et encore ces trois 
cloisons doivent-elles être considérées comme n'étant que les 
éléments d’une même cloison. 


DR M 


2. Exo'rnëque. — MM. Milne-Edwards et J. Haime dési- 
gnent sous le nom d’Exothèque tous les tissus organisés qui se 
trouvent placés en dehors de la muraille, Ces tissus ne sont 
réellement développés que dans les Polypiers composés, et ils 
servent à remplir les intervalles qui séparent les polypiérites. 
L'exothèque n’est quelquefois constituée que par des lames 
horizontales qui se forment entre les côtes et qui sont tout à 
fait analogues aux traverses endothécales ; on les désigne sous 
le nom de traverses exothécales. Ces dernières ne doivent réel- 
lement porter ce nom que dans les Polypiers simples, et 
certains Polypiers composés où elles sont assez espacées pour 
être facilement distinguées. Mais lorsqu'elles sont très-rappro- 
chées et unies plus ou moins intimement ensemble, elles cons- 
üituent un tissu feuilleté, celluleux ou subcompacte que l’on 
désigne sous le nom de cœnenchyme. | 


L'Exothèque, au lieu d’être formée par un tissu celluleux ou 
feuilleté, peut être représentée par une production sclérenchy- 
mateuse tout à fait compacte et dans laquelle on ne reconnaît 
pas de trace d'éléments feuilletés. Ce tissu compacte, auquel 
convient surtout le nom de cœnenchyme, présente générale- 
ment à sa surface des granulations très-fines et disposées sans 
ordre. Les Oculiniens, les Stylophoriens, les Pachygyres, etc., 
présentent, à des degrés différents, les formes d’Exothèque 
que nous avons signalées. 

L'Exothèque peut encore être perforée par un grand nombre 
d'ouvertures, le plus souvent irrégulières, et ressembler à un 
tissu spongieux, comme on le remarque dans certains Polypiers 
des Zoanthaires Poreux. D’autres fois sa surface est plus ou 
moins fortement échinulée ou couverte d’aspérités et d’épines. 

Les éléments qui composent l’Exothèque forment quelquefois 
une masse celluleuse. dans laquelle les polypiérites semblent 
être plongés ; MM. Edwards et Haime ont donné à cette forme 
_de l'appareil exothécal le nom de Périthèque. 


3. EPrrnèQuE. — On donne le nom d’Epithèque à une 
production épithélique qui, sous forme de membrane scléren- 
chymateuse plus ou moins développée, enveloppe la partie” 
extérieure des Polypiers. L'Epithèque peut être directement 
| appliquée sur la muraille et se confondre avec celle-ci; dans 


ER ue 

d’autres cas, elle recouvre les côtes et reste plus ou moins éloi- 
gnée de la muraille elle-même. L’Epithèque est forte et bien 
développée dans certains genres, comme dans les Montlivaul- 
tia, les Pleurosmilia, etc., et, dans ce cas, elle forme souvent 
des bourrelets transversaux très-prononcés; dans d’autres cas, 
elle est très-mince et assez semblable à une couche de vernis. 
L'Epithèque peut occuper la base seulement du Polypier ou le 
couvrir jusqu’au calice; il peut même arriver que cette mem- 
brane calcaire dépasse les bords de celui-ci. Dans les Polypiers 
composés et massifs, elle forme, à la partie inférieure, un 
plateau généralement plissé circulairement ; il peut arriver 
cependant qu’elle s'élève jusque près des calices et recouvre, 
en certains points, les côtes, comme on le remarque pour le 
Stylina gemmans E. de From. Chez quelques Polypiers, parti- 
culièrement des terrains anciens, l’épithèque forme des prolon- 
gements plus ou moins saillants et radiciformes qni unissent 
entre eux les polypiérites ou qui servent à fixer le Polypier. 

L’Epithèque étant la partie la plus externe du Polypier, il 
peut arriver que les Polypiers qui s’étalent sur un corps étranger 
et qui y adhèrent par une sécrétion épithélique, se développent 
plus dans un point de cette surface que sur un autre, Or, dans 
ce point où l’action vitale devient plus grande, la sécrétion 
épidermique augmente rapidement, et il se forme des couches 
successives d’épithèques qui bientôt constituent une petite co- 
lonne sclérenchymateuse sur la surface de laquelle vivent les 
polypes qui lui ont donné naissance ; c’est ainsi que se forment 
les Polypiers rameux, phytoides et basilaires qu’on rencontre 
dans les Gorgones, les Isis, le Corail, etc. Cette première co- 
lonne, une fois produite, une activité vitale plus considérable 
peut se développer sur un point de sa surface, et ce qui se 
passait à la base, a lieu sur ce point de la surface de la pre- 
mière tige, et une tige nouvelle prend naissance. On comprend 
facilement que, de cette manière, il peut se former des Poly- 
piers affectant les formes les plus variées : les uns se disposent 
en éventail, d’autres en touffes; ceux-là s’étalent en rameux, 
ceux-ci sous forme de treillage, etc. — Les polypes qui donnent 
naissance à ces productions ne possèdent pas toujours des 
polypiers adhérents; quelquefois la partie inférieure s’allonge 
enforme de pointe, comme on le remarque chez les Pennatules, 


ee Of 
et cette pointe, s’enfonçant dans le sable, sert à fixer la co- 
lonie. . 

SroLons. — Chez quelques Polypiers qui se reproduisent par 
bourgeonnement, on aperçoit des prolongements plus ou 
moins larges émananant de la base, et sur lesquels de nou- 
veauxcalices se développent. Ces prolongements, auxquels on 
a donné le nom de stolons, sont évidemment le résultat d’une 
production épidermique et encroûtent généralement les corps 
sur lesquels se développent les Polypiers. Les Stolons peuvent 
rester à l’état mou et ne pas se charger d'éléments calcaires ; 
dans ce cas ils disparaissent sans laisser de traces fossiles ; 
* mais chez quelques Polypiers les Stolons s'organisent à peu 
près comme les autres parties des Polypiers, et leur substance 
sclérenchymateuse résiste et passe comme le reste à l’étal 
fossile. 


IV. 
REPRODUCTION ET MULTIPLICATION DES POLYPIERS. 


1. OvapaRiTé. — Les polypes à polypiers n'ont qu'un seul 
mode de reproduction : arrivés à une certaine époque de leur 
vie, ils laissent échapper par la bouche un œuf qui, détaché 
des ovaires, était tombé dans la cavité stomacale. Cet œuf, 
assez semblable aux germes des Spongiles, va se fixer sur un 
corps résistant, y adhère par un point de sa surface, tandis 
qu’au point opposé se développent peu à peu les éléments qui 
doivent entrer dans la composition du nouvel être. Tel est le 
node de reproduction de tous les Polypiers, qu’ils soient sim- 
ples ou composés. 

La reproduction est donc l’action par laquelle les polypes se 
renouvellant en passant par toutes les phases de l’ovarssme. La 
multiplication, au contraire, est le résultat du développement, 
sur l'espèce souche, d'individus semblables. Ce développement 
a lieu aous l'influence de deux propriétés, que nous étudierons 
bientôt et qui sont propres aux polypes : le bourgeonnement et 
la fissiparité. 


— 38 — 

L'œuf qui s’est fixé et qui commence $on évolution, donne 
naissance à une petite colonne peu élevée d’abord, étalée, 
adhérente par la base et présentant à son sommet un calice 
plus ou moins développé. Le Polypier ainsi formé, et qu’on 
rencontre quelquefois fossile à cet état embryonaire, n’appar- 
tient réellement encore à aucun genre, à aucune espèce, car les 
caractères qu'il présente alors doivent bientôt changer, soit 
qu'il reste Polypier simple, soit qu’il représente la souche 
d’une colonie future. 


Le jeune Polypier peut continuer à s’accroître en restant 
unique et isolé. Il constitue alors ce que nous appelons un Po- 
lypier simple (Monastrée) ; il vit, grandit, engendre et meurt 
sans qu’un être semblable vienne unir son existence à la 
sienne. Cet état, tout particulier que nous avons pris pour 
base d’une de nos quatre grandes divisions, n’a pas, nous le 
pensons, assez attiré l’attention des Zoophytologistes. -Ils se 
sont servi de l'existence isolée ou commune des Polypiers pour 
distinguer des genres seulement, et encore trouve-t-on dans 
certains genres des Polypiers simples mêlés avec des Polypiers 
composés. Et cependant, l’être qui est toujours seul, isolé, ne 
communiquant par aucun organe avec son semblable, peut-il 
être assimilé à ceux qui, par suite de leur constitution, sont 
réunis plus ou moins intimement en colonie, qui ne peuvent 
se déplacer qu’à la condition que les autres suivront le mouve- 
ment, qui ne prennent leur nourriture que là où tous les autres 
la cherchent, et qui enfin n’assimilent pas toujours pour eux 
seulement les aliments, mais qui y font participer les êtres qui 
les avoisinent? Nous aurons bientôt à revenir sur ces considé- 
rations. 


2. BOURGEONNEMENT. — Le bourgeonnement ou gemma-- 
hon est le résultat d’un développement plus grand de l’activité 
vitale du Polype sur un des points de sa surface. On voit d’a- 
bord apparaître une légère ‘élévation arrondie qui bientôt se 
soulève en forme de bouton un peu déprimé au centre; puis la 
partie supérieure se sépare en lames radiées qui constituent 
les cloisons, ou se creuse en tube, si les cloisons doivent être 
rudimentaires. 


Les bourgeons, suivant qu'ils se développent sur la base, les 


s 


es D HE 
côtés ou le calice du Polypier, sont appelés basilaires, latéraux 
ou calicinaux. 

BOURGEONNEMENT BASILAIRE. — La partie étalée de la base du 
Polypier souche peut continuer à s'étendre sous forme de pro- 
longements rhizomorphes qui rampent sur le corps étranger où 
le premier individu est fixé et engendrent de distance en distance 
des mdividus semblables au premier Polype. La colonie est ainsi 
formée de Polypiers qui s'élèvent parallèlement côte à côte sur 
un réseau radiciforme et donnent lieu à une masse astréiforme 
plus ou moins compacte. Le genre Rhizangia nous fournit un 
exemple de cette disposition. 

Dans d’autres cas, la base du Polypier, au lieu de s'étendre 
sur quelques points seulement, donne naissance à une lame 
mince et étendue sur laquelle les calices se développent. Cette 
lame peut rester libre comme dans le genre Echinopora, ou 
encroûter la surface du corps étranger sur lequel s’est développé 


le Polypier souche. Les lames libres peuvent aussi se plisser 


diversement, se rencontrer, se souder entr'elles et constituer 
alors une lame composée de deux feuillets et sur les deux faces 
de laquelle se développent les calices. Les calices peuvent être 
très-penchés à la surface de la lame et immergés dans le dé- 
veloppement exothécal comme on le remarque chez les Pleu- 
rocœnies. Les Axopores, les Millépores, etc., ont au contraire 
des calices saillants réunis par un cœnenchyme plus ou moins 
compacte. 

BOURGEONNEMENT LATÉRAL. — Les bourgeons au lieu de se 
développer sur la base peuvent prendre naissance sur les côtés 
du Polypier, et donner lieu à une masse astréiforme ou à une 
touffe arborescente. Si les bourgeons s’écartent rapidement en 
suivant un angle très-ouvert, il en résulte un ensemble rameux, 
comme on le remarque chez les Goniocores et, les Dendrosmi- 
lies ; mais si les nouveaux polypiérites s'élèvent en suivant un 
angle très-aigu, ils constituent une masse fasciculaire, comme 
le font les Cladocores, les Donacosmilies, etc. ee 

Les bourgeons peuvent naître au hazard sur tous les points 
de la surface latérale du Polypier, mais souvent ils se dévelop- 
pent régulièrement de distance en distance et quelquefois se di- 


. rigent tous du même côté. 


Les polypiérites résultant du bourgeonnement peuvent rester 


= A. 

libres dans une grande étendue, depuis leur point de départ 
jusqu’à leur sommet, ou bien ils se trouvent réunis par le dé- 
veloppement des côtes ou de l’exothèque. Dans ce dernier cas, 
ils donnent lieu à des masses empâtantes, de formes différentes. 
et à la surface desquelles les calices sont libres et seulement 
réunis par le développement des organes externes. Mais quel- 
quefois les polypiérites se trouvent assez rapprochés pour que 
les murailles se soudent, et les calices affectent alors des formes 
polygonales, comme on le voit chez les Isastrées, les Astro- 
cænies, etc. | 


BOURGEONNEMENT CALICINAL. — Les bourgeons peuvent en- 
core se développer dans le calice lui-même ou sur ses bords. 
Lorsque les bourgeons se développent dans le calice, comme 
on le remarque chez les Eridophyllum, le polypier souche 
meurt et les nouveaux donnent naissance à des masses ces- 
piteuses plus ou moins agglomérées. Si les bourgeons se dé- 
veloppent sur le bord du calice, on voit sur une petite partie 
de celui-ci une activité vitale plus grande, les cloisons qui 
correspondent à ce point s'élèvent, franchissent la muraille et 
restent au dehors pendant que celle-ci continue à s’accroître. 
Ce fait est facile à observer sur des échantillons de Blastosmi- 
lies. Les cloisons qui sont restées en dehors de la muraille sont 
les rudiments du nouvel être qui se développe rapidement et 
monte parallèlement à côté du polypier souche jusqu’au mo- 
ment où il s’en détache. Le premier polypier porte alors les 
cicatrices de ce bourgeonnement, et on compte jusqu’à trois 
générations sur le même polypier, malgré sa petite taille. 
Quelquefois le bourgeonnement se fait sur le bord du calice, 
alors que celui-ci, arrivé à son maximum de développement, a 
cessé de s’accroître. Les genres Enallohelia, Diplohelia nous 
offrent un exemple de ce bourgeonnement; les polypiérites 
qui viennent de naître restent adhérents et engendrent eux- 
mêmes un autre polvpiérite qui se développe sur le côté opposé 
à celui ou son prédécesseur a pris naissance; il en résulte un 
bourgeonnement alterne, distique, fort remarquable qui donne 
lieu à des touffes arborescentes. 


3. FISSIPARITÉ. — Le Polypier souche que nous avons 
vu se développer aux dépens {de l’œuf peut encore se multiplier 


— M — . 

par suite d’un dédoublement qu'on nomme fissiparité. Chez 
certains polypes mous, les Actinies, par exemple, la fissiparité 
peut donner naissance à deux individus isolés et indépendants, 
comme cela arrive chez les infusoires. Chez les polypes à 
polypiers, la fissiparité peut opérer le dédoublement du calice ; 
mais jamais ne sépare le nouvel individu de celui qui lui a 
donné naissance. La fissiparité a toujours lieu dans le calice : 
on remarque sur un point de sa surface et principalement près 
de la columelle une activité vitale plus considérable; le calice 
s’allonge, les cloisons s’infléchissent vers ce point qui bientôt 
devient un centre, et la columelle, si elle existe, se divise et 
laisse une partie d'elle-même au nouveau centre. Bientôt les 
murailles se resserrent entre les deux centres qui s’écartent, 
s'éloignent peu à peu et deviennent enfin complétement indé- 
pendants. Les calices, après ce dédoublement, reprennent cha- 
eun la forme arrondie jusqu’au moment où ils donnent nais- 
sance à de nouveaux individus. Les polypiérites ainsi produits 
par fissiparité, peuvent, comme nous l'avons vu pour ceux qui 
résultent du bourgeonnement, s'élever l’un à côté de l’autre, 
tout en restant indépendants à partir de leur point de sépara- 
tion, comme on le remarque dans les genres Calamophyllia, 
Rhabdophyllia, etc.; mais souvent aussi ils sont réunis par le 
déveioppement des côtes et de l’exothèque, comme nous le 
montre le genre Favia. Enfin, dans d’autres cas, ils peuvent 
se souder par leurs murailles et présenter des calices polygo- 
naux à la surface d’une masse empâtante, comme on le voit 
chez les Goniastrées et les Septastrées. 

Les Polypiers, qui se multiplient par fissiparité, se distin- 
guent de ceux qui bourgeonnent par leur tendance à se mettre 
en série, par leurs calices irréguliers et quelquefois par la pré- 
sence, dans ceux-ci, d’un ou de deux centres naissants. 

Les polypiérites fissipares ne s’individualisent pas toujours ; 

il arrive quelquefois que le calice du Polypier souche s’allonge 
sans se diviser et occupe le sommet d’une lame plus ou moins 
longue et plissée. Cette lame peut rester libre par ses côtés et pré- 
senter à son sommet une double rangée de cloisons au milieu 
desquelles on ne distingue plus de centres proprement dits. Les 
genres Rhipidogyra, Phytogyra, etc., nous offrent cette par- 
ticularité. Mais, dans d’autres cas, les lames peuvent se trou- 


= Me, <e 
ver réunies par le développement des côtes ou de l’exothèque, 
comme on le remarque chez les Pachygyra et les Plérogyra, 
ou se souder intimement par leurs murailles comme on le voit 
dans les genres Mœandrina, Eugyra, ete. 

Il arrive aussi que les polypiérites, tout en formant des basiue 
continues, laissent cependant au centre de la vallée calicinale des 
traces de leur individualité. On remarque alors dans’ces points 
un renflement de la Columelle, si elle existe, ou une direction 
convergente des cloisons vers ces points. La fissiparité donne, 
au reste, les mêmes résultats que le bourgeonnement; elle 
peut, comme ce dernier, engendrer des masses cespiteuses, 
gyreuses ou astréiformes. 


DÉVELOPPEMENT PAR SUPERPOSITION. — Chez beaucoup de 
Polypiers massifs, le développement de la colonie s’opère au 
moyen de couches superposées. Ce fait, qui ne se produit que 
chez les Polypiers qui se multiplient par bourgeonnement, est 
surtout facile à observer chez les Stylina et les Thamnastræa. 

La forme la plus commune qu'affecte la colonie qui com- 
mence à se former est la forme hémisphérique. À une certaine 
époque de l’âge de cette colonie, on remarque, sur un des 
points de sa circonférence, une activité vitale plus considérable 
et la production d’un bourrelet qui se forme entre les polypié- 
rites qui se sont allongés. Ce bourrelet, qui résulte d’un grand 
développement des organes externes, s’étend peu à peu et 
recouvre à mesure qu'il s’avance la surface du Polypier sous 
forme d’une lame sclérenchymateuse plus ou moins épaisses. 
À lapproche de cette lame, les polypiérites s’allongent, la 
muraille et les cloisons s'élèvent au niveau de la surface de la 
nouvelle couche, et bientôt celle-ci les enveloppe de toutes 
parts jusqu'au bord du calice. C’est pendant cette évolution du 
Polypier que les nouveaux bourgeons se développent, et c’est 
à ce moment aussi que les polypes se retirent brusquement et 
donnent naissance aux traverses ou aux planchers qui divisent 
l'intérieur de la loge. 


L# 
HABITUDES EXTÉRIEURES DES POLYPIERS. 


La manière dont les Polypiers s’engendrent ou se multi- 
plient, imprime à ces êtres des modifications si sensibles, des 
habitudes si caractéristiques que nous n’avons pas hésité (1) à 
nous servir de la forme extérieure de ces animaux pour établir 
parmi eux des divisions naturelles d'autant plus utiles qu’elles 
facilitent considérablement le classement des Polypiers. 

Les Polypiers se présentent sous quatre formes principales, 
que nous retrouvons dans tous les Zoanthaires et que nous 
allons successivement examiner. 


|. Monwasrnées. — Lorsque la reproduction et la multi- 
plication des Polypiers a lieu uniquement par oviparité, les 
êtres qui en résultent sont toujours simples, vivent d’une vie 
isolée et ne sont jamais unis à leur semblable par un organe 
quelconque. Cet isolement, cette individualité absolue caracté- 
risent les Monastrées. 

Il peut arriver, mais accidenteliement, qu'un Polypier simple 
se trouve placé sur un autre Polypier simple; mais alors l’œul 
qui a produit le second s’est arrêté sur le premier Polypier et 
s'y est développé, comme il aurait pu le faire sur tout autre 
corps solide, et jamais on ne voit dans ce cas de rapport d’exis- 
tence entre les deux animaux qui vivent l’un à côté de l’autre. 
Les Polypiers simples se distinguent facilement des autres 
Polypiers par leur existence particulière et leur individualité 
isolée, mais, comme tous les Polypiers composés, les Thæ- 
cosmilia, les Aplosmilia, etc., commencent par n’avoir d’a- 
bord qu’un Polypier simple qui, plus tard, sous l'influence 
du bourgeonnement ou de la fissiparité, devient Polypiers 
composé, 1l est souvent très-difficile, lorsqu'on étudie un être 
jeune, de pouvoir le placer avec certitude dans tel ou tel genre, 


(1) Voyez notre Description des Polypiers fossiles de l'Etage Néocomien, 
1857; Paris, chez Baillière, rue Haute-Feuille, 19. 


— k — ., 

et à plus forte raison lui assigner une”place comme espèce. 
Aussi doit-on ne prendre pour types que des espèces qui sem- 
blent arriver à leur maximum de développement et qui pré- 
sentent tous leurs caractères. Mais ce maximum de développe- 
ment est, il faut bien l’avouer, très-difficile à déterminer chez 
les Polypiers simples. En effet, tant qu’un Polypier simple 
s'accroît, 1l s'élève, s’élargit et le nombre de ses organes in- 
ternes peut augmenter avec l’âge. Que deviennent alors ces 
distinctions qui sont établies entre les espèces sur la hauteur 
du Polypier, la largeur du calice, le nombre des cloisans, etc., 
puisque le même Zoophyte à mesure qu'il avance en âgé, 
éprouve des modifications sensibles dans sa muraille, son ca- 
lice, ses cloisons, etc.? Les meilleurs caractères spécifiques 
sont, pour le Polypier simple, ceux qui sont tirés des organes 
internes et externes, de la grosseur de la columelle, de l’épais- 
seur des cloisons et des côtes, de leur dentelure, de la rareté 
ou de l'abondance des traverses, des planchers, etc.; mais à 
défaut de ces signes qui, chez les Polypiers fossiles, ne sont 
pas toujours faciles à constater, nous avons été, comme nos 
prédécesseurs, forcé de nous servir des caractères incertains 
que nous avons indiqués. 

MM. Milne-Edwards et J. Haime ont aussi pris en considé- 
ration l’état de liberté ou de fixité des Polypiers. Il y a, en 
effet, des Polypiers qui, comme les Turbinolia, semblent 
n'avoir jamais été fixés, même dans le jeune âge. Mais cette 
apparence ne doit pas être une réalité, car je ne crois pas qu’on 
ait déjà constaté que des œufs de polypes se soient développés 
sans s’être d’abord arrêtés sur un corps solide. Les Polypiers 
adhérents peuvent devenir libres par les progrès de l’âge, soit 
que le pédicule se trouve peu à peu résorbé, soit qu’il ne puisse 
supporter le poids du Polypier qui a grandi et qu'il se brise; 1l 
présente alors à sa base la trace d’une cicatrice qui, dans quel- 
ques cas, peut s’effacer complétement. 

Quelques Polypiers appartenant à la famille des Astrangiens 
sont quelquefois rencontrés isolés et indépendants ; mais on 
ne doit pas pour cela les regarder comme des Monastrées, 
car ils sont le résultat d’un bourgeonnement sur une expansion 
basilaire qui ne se durcit pas toujours et disparaît pendant la 
fossilisation. 


’ UT = 

Deux genres seulement de Polypiers simples, le genre Blas 
totrochus qui n’a pas de représentant à l’état fossile, et le genre 
Blastosmilia dont nous connaissons deux espèces des étages 
Corallien et Kimméridgien, se reproduisent en même temps 
par oviparité!et bourgeonnement. Les bourgeons se dévelop- 
pent sur le bord du calice; mais peu après le développement 
du jeune Polypier, il se détache et devient libre et indépendant: 
Nous avons pu constater qu’il n’y a aucune communication 
dans ce cas entre les individus qui se trouvent temporairement 
réunis. 

Les Polypiers simples ne se reproduisent jamais par fissipa- 
rité complète, c’est-à-dire qu’un être ne peut jamais donner 
naissance à deux êtres semblables en se divisant complétement. 
La nature sclérenchymateuse du Polypier semble être l’obstacle 
qui s'oppose à cette division spontanée, puisqu'il paraît qu'on 
l'a déjà observé chez les Actinies dont le polype est entière- 
ment charnu. 


2. DisasrRÉéES. — Les Disastrées sont des polypiers dont 
les polypiérites, bien que réunis par leur partie inférieure, 
restent libres entre eux depuis leur point d’ adhérence jusqu’au 
calice. Lorsqu'un polypier, qui prend naissance, doit constituer 
ur polypier fasciculé, il s'élève d’abord comme le fait le poly- 
pier simple, puis arrivé à une certanfe époque de sa croissance, 
il commence à se multiplier de différentes manières, suivant 
qu'il se développe sous l'influence de la fissiparité ou du bour- 
geonnement. 

Si le polypier doit subir la fissiparité, son calice éprouve les 
modifications que nous avons indiquées plus haut, deux centres 
s’y établissent et deviennent bientôt indépendants. Les nou- 
veaux polypiérites, munis d’une muraille qui leur est propre, 
s'élèvent l’un à côté de l’autre, puis leurs calices se fissipa- 
risent à leur tour et le polypier présente bientôt une forme 
cespiteuse, un ensemble de polypiérites qui, bien que réunis 
entre eux par leur partie inférieure, sont libres dans une grande 
étendue et jouissent d’une existence toute individuelle. Les 
genres Aplosmilia, Rhabdophyllia, Aplophyllia, etc., nous 
offrent des exemples de cette forme. 

Lorsque les Disastrées se multiplient par bousgetaneint: 


_ Si 
les bourgeons peuvent se développer sur les calices, sur les 
parois externes de la muraille ou sur une expansion basilaire. 

Les bourgeons qui se développent sur le calice peuvent se 
montrer sur son bord ou dans son intérieur. Dans le premier 
cas, le polypiérite qui prend naissance se jette un peu de côté 
pour ne pas nuire à celui qui l’a engendré et s’élève ensuite 
presque verticalement jusqu’au moment où un autre bourgeon 
se déclare à son tour sur son calice; il cesse alors de croître et 
le nouveau bourgeon se développe dans le sens du premier 
parent. Il en résulte une gemmation alterne, distique, qui dis- 
lingue le genre Enallohelia. Quelquefois il se déclare deux 
bourgeons sur le même bord calicinal; ces bourgeons sont 
alors opposés et se développent suivant un angle très-ouvert, 
comme on le voit dans le genre Euhelia. Si les bourgeons 
se déclarent dans le calice lui-même, le polypier souche ne 
tarde pas à cesser de vivre, et les polypiérites qui prennent 
ainsi naissance s’écartent très-peu et ont de la tendance à se 
souder par leur muraille. 

- Lorsque le bourgeonnement s’opère sur les parois de la mu- 
raille, les jeunes polypiérites se développent en formant un 
angle très-ouvert avec le premier polypiérite, et le polypier 
affecte dans ce cas une forme rameuse bien prononcée, comme 
on le remarque dans les genres Goniocora, Dendrophyllia, etc. 
Mais il arrive aussi que les jeunes polypiérites se relèvent 
brusquement et s'élèvent parallèlement avec le polypier souche 
auquel ils s'unissent quelquefois au moyen de prolongements; 
les genres Donacosmilia, Stylosmilia, Syringopora, etc., nous 
en fournissent des exemples. 

Le bourgeonnement peut encore se faire sur des expansions 
basilaires, qui, sous forme de stolons, vont loin du polypier 
souche s’irradier et donner naissance à de nouveaux polypié- 
rites. Cette forme, bien distincte des précédentes, ‘doit aussi 
faire rentrer ces polypiers parmi les disastrées; car, comme 
les premiers que nous avons examinés, ces polypiérités, quoi- 
que réunis par leur base, sont cependant libres dans une grande 
étendue. Il peut même arriver que les stolons ne se durcissent 
pas et qu’à l’état fossile on trouve les polypiérites compléte- 
ment séparés. Cet accident ne doit en aucune façon faire chan- 
ger la place qüe nous assignons à ces fossiles. 


_ Et — 

SyxnmasrréEes. — Nous comprenons sous le nom de Syr- 
rastrées tous les polypiers composés qui forment des séries cali- 
cinales, libres ou non, par leurs côtés, dont les centres sont 
plus ou moins indistincts, et qni constituent des vallées sé- 
parées par des crêtes ou collines. Chez les polypiers qui se 
multiplient par fissiparité, il peut arriver que le centre s’al- 
longe sous l'influence d’une activité vitale qui se déclare sur 
un point du bord caliculaire, et que cette activité, ayant une 
tendance centrifugè, aille toujours et sans interruption en 
s’éloignant de son point de départ. Le premier calice ne donne 
pas alors naissance à 2 ou 3 calices distincts, comme nous 
l'avons vu pour les Disastrées, mais il s’allonge indéfiniment 
et donne lieu à une vallée plus ou moins tortueuse occupant le 
sommet d’une lame droite ou contournée. Cette lame peut 
rester libre par ses côtés, comme on le voit chez les Rhypido- 
gyra et les Phytogyra; mais il arrive aussi qu’ellese soude 
aux lames voisines par ses murailles et constitue ainsi une 
masse plus ou moins étendue dont la surface est sillonnée de 
vallées séparées par des collines qui sont le résultat de l’acco- 
lement des murailles. Celles-ci présentent à leur sommet une 
ligne de démarcation lorsque la fusion des deux murailles n’est 
pas parfaite, et se terminent, au contraire, en arête si l’union 
des deux murailles est intime. Les genres Mæandrina, Eu- 
gyra, etc., nous offrent ces particularités. Les murailles peu- 
vent ne pas être soudées ensemble, maïs seulement réunies 
par le développement des côtes ou d’un cænenchyme abondant. 
Les Slibastrées sont un exemple du premier état, et les Pa- 
chygyres du second. Chez les Polypiers vivants qui revêtent 
cette forme, on ne remarque pas une seule ouverture buccale 
pour toute une vallée, mais bien une série de bouches qui pa- 
raissent indépendantes, quoique toutes les cavités communi- 
quent à l’intérieur. Cette disposition des parties molles sem- 
ble laisser quelquefois des traces sur l’organisation du po- 
lypier lui-même, et il n’est pas rare de trouver au milieu des 
vallées des points vers lesquels les cloisons s’infléchissent et 
qui représentent des centres calicinaux, des rudiments d’indi- 
vidualité. Dans quelques cas, les centres sont bien distincts et 
forment de véritables calices. Cette disposition se fait surtout 
remarquer chez les Syrrastrées, qui se reproduisent par bour- 


mi 

geonnement, comme le montre le genre Latimæandra. Tci 
chaque polypiérite a sa muraille, les calices sont polygonaux, 
mais ils sont réunis en série et entre chaque série les murailles 
cacolées s'élèvent plus haut que les autres et donnent nais- 
sance à des collines plus ou moins saillantes. Il arrive quel- 
quefois que les collines ne limitent pas une série simple de 
calices, mais qu'entre ces crêtes s’étend un espace assez étendu 
et couvert de calices. Les collines peuvent aussi être peu dé- 
veloppées, peu longues et surgir ça et là à l@ surface d'un poly- 
pier chargé de calices en séries. Les genres Comoseris et Oro- 
seris sont des exemples de ces deux états. 

Nous avons fait encore rentrer dans nos Syrrastrées le genre 
Halicites, qui renferme des polypiers dont les individus, bien 
circonscrits et unis entre eux seulement par les côtés, forment 
des lames minces, verticales, diversement pliées et anastomo- 
sées. 


PoLYxASTRÉES. — Nous avons réunis sous cette dénomina- 
tion tous les Polypiers qui n’ont les caractères ni des Monas- 
trées, ni des Disastrées, ni des Syrrastrées, et dont les poly- 
piérites sont toujours intimement unis ensemble soit direc- 
tement par les murailles, soit au moyen d’une production 
exothécale quelconque. Les Polypiers des Polyastrées se mul- 
tiplient aussi par fissiparité et par bourgeonnement. Dans le 
premier cas, les calices sont généralement déformés : ils ne 
sont ni régulièrement ronds, ni régulièrement polygonaux. 
Cette irrégularité tient à ce que les calices qui en produisent 
d’autres sont obligés de s’allonger pour donner lieuà 3 ou 4 
calices semblables. Si les calices ne sont pas soudés par leur 
muraille, ils affectent une forme ovale, comme on le voit chez 
les Favies ; si, au contraire, ils sont comme chez les Septastrées 
intimement unis par les murailles, ils prennent une forme 
polygonale d'autant plus irrégulière qu'ils sont plus avancés 
en âge et près de se fissipariser. 


Si les Polyastrées se multiplient par bourgeonnement, les 
polypiérites peuvent-rester distants et n'être réunis que par 
un grand développement de l’appareil costal ou d’un cénen- 
chyme plus ou moins abondant et compact. Le bourgeonne- 
ment, dans ce cas, s'opère au-dessous du calice et les jeunes 


= D 

se montrent dans les intervales qui séparent les calices. Si 
les polypiérites sont unis par leur muraille, les calices affectent 
une forme polygonale assez régulière, et le bourgeonnement 
a généralement lieu, dans ce cas, sur le bord du calice ou au 
pourtour de la colonie. Les bourgeons peuvent encore se déve- 
lopper sur une expansion de la base et s’unir à mesure qu'ils 
s'élèvent, comme on le remarque dans le genre Phyllangia. 

La forme de la colonie peut varier à l'infini chez les Polyas- 
trées ; tantôt elle s'étale en lames épaisses ou se développe en 
boule. Là, elle se pédicule et prend la forme d’un champignon ; 
ici, elle s'élève et produit des branches qui donnent lieu à des 
touffes rameuses. Enfin, dans quelques cas, elle constitue des 
feuillets très-minces, plus ou moins contournés ou enroulés et 
à la surface desquels les polypiériles se trouvent répartis. 

Les polypiérites qui composent une colonie de Polyastrées 
sont quelquefois, comme nous l'avons dit, très-rapprochés et 
présentent une forme polygonale. Les murailles peuvent, dans 
ce cas, être assez rapprochées pour se souder complétement 
ensemble et se confondre ; dans d’autres cas, l’épithèque seule 
semble servir à l'union des polypiérites, et on remarque alors 
un léger sillon entre les murailles des calices qui se touchent. 

Si les polypiérites sont éloignés les uns des autres, les calices 
restent sensiblement circulaires, et les murailles ne sont unies 
entre elles que par le développement d’une production exothé- 
cale. Cette production peut être, comme chez les Stylines, le 
résultat du développement des côtes; d'autrefois il se développe 
entre les murailles un tissu feuilleté, plus ou moins vésiculaire 
et Qui paraît n’être que la continuation des traverses exothé- 
cales. Enfin les polypiérites semblent quelquefois être plongés 
dans une masse sclérenchymateuse qui doit probablement son 
origine à une production épithécale. Cette masse intermédiaire 
peut être compacte comme chez les Oculinides, feuilletée ou 
entièrement poreuse comme on le remarque chez les Zoan- 
thaires Poreux. 

Dès l’année 1854, nous avions déjà communiqué nos idées 
sur le classement des Polypiers à notre savant confrère et ami 
J. Haime, dont la perte a été aussi grande pour la science que 
douloureuse pour tous ceux qui, comme nous, ont pu jouir de 
sa précieuse amitié. [l chercha, par des exemples, à nous 

4 


— 50 — 
prouver que l'habitude extérieure du polypier ne pouvait servir 
de base à une classificatien, et nous cita à l'appui de son opi- 
nion le genre Cyathophyllum, qui renferme, tel qu'il a été 
établi en dernier lieu par MM. Milne-Edwards et J. Haime, 
des polypiers simples, fasciculés et astréiformes, c’est-à-dire 
des Monastrées, des Disastrées et des Polyastrées. L'exemple 
qui nous était fourni parmi les Zoanthaires Rugueux aurait pu 
être concluant, si pareille chose eut existé dans les autres 
classes de Polypiers, si toujours l’analogie des caractères 
anatomiques internes des Polypiers l’eût emporté sur les ca- 
ractères tirés de l’état d'isolement ou de société de ces êtres. 
Mais ce que ces auteurs ont admis comme vrai pour les Zoan- 
thaires Rugueux, où ils ne craignent pas de placer ensemble, 
dans le même genre, des espèces simples et composées, ne 
leur a pas paru rationel pour les autres Zoanthaires. En effet, 
ils ont placé dans des genres bien distincts les Montlivaulties 
et les Thécosmilies; les Placosmilies et les Aplosmilies; les 
Stylosmilies et les Stylines; les Axosmilies et les Astrocæ- 
nies, etc... Et cependant quelle différence existe-t-1l entre une 
Montlivaultie et une Thécosmilie, si la forme simple où com- 
posée ne doit pas être prise en sérieuse considération ? Pour- 
“quoi ne pas réunir les Stylosmilies et les Stylines ; les Aplos- 
milies et les Placosmilies, etc.? Il n'existe de différence réelle 
entre ces différents polypiers que la forme simple ou composée, 
fasciculée ou astréiforme; une Thécosmilie est une Montlivaul- 
tie qui s'est reproduite par fissiparité, et la preuve c'est que 
MM. Milne-Edwards et J. Haime disent eux-mêmes : « Les 
» Montlivaulties (Histoire naturelle des Coralliaires, t.-IT, 
» p.355; 1856) correspondent très-exactement aux Thécosmi- 
» lies dans la section des Lithophylliacées simples, et il serait 
» même possible que nous eussions décrit, sous le premier de 
» ces noms, quelques polypiers encore simples, mais qui 
» étaient destinés par la suite à se fissipariser. » — Ailleurs, 
ils disent encore (même ouvrage, p. 369) : « Les caractères 
» que nous a fourni le polypier des Symphyllies se retrouvent 
» en partie dans deux genres dont nous avons déjà fait l’his- 
» toire, les Lithophylilies et les Mussa; les seules différences 
» qui séparent ces trois groupes sont justement celles qui nous 
». ont servi à établir trois sections dans l’agèle des Lithophyl- 


M SMS 
»-liacées, c'est-à-dire que dans le premier le polypier est 
»- simple, que dans le second il est composé et cespiteux, et 
»- que dans le troisième il est composé et massif; mais on ob- 
»-serve dans chacun d'eux la même composition et la même 
» structure. » — Nous pourrions multiplier les citations et 
‘trouver des exemples Semblables dans tous les autres Zoan- 
thaires, mais ces quelques lignes que nous venons de citer 
nous paraissent suffisantes, puisqu'elles démontrent nettement 
que les mêmes auteurs, qui n’ont pas craint de placer dans le 
même genre des polypiers simples, fasciculés et astréiformes 
ailleurs, se sont servi de ces différentes formes, non pas seu- 
lement pour séparer des espèces, même des genres, mais, 
comme ils le disent eux-mêmes, pour former des sections. Or, 
ee qui est vrai pour une partie des Zoanthaires doit être vrai 
pour toutes les autres, et nous ne devons pas hésiter à séparer 
les espèces simples des espèces composées, les polypiers fascei- 
culés des polypiers astréiformes, toutes les fois que ces êtres 
ont été réunis dans la même espèce ou le même genre. La 
nature, ilest vrai, procède par gradation, on n’y remarque 
jamais de brusques transitions; mais si on devait trop atta- 
cher d'importance aux moindres liens qui unissent une série 
d'êtres avec une autre, si on devait faire passer les détails 
avant les généralités, les divisions n'auraient plus de limites 
sensibles et toute classification deviendrait impossible. Ces 
réflexions nous sont suggérées par ce que nous observons 
chez les Polypiers ; les espèces simples sont bien toujours 
simples et sous ce rapport facile à distinguer des autres, et 
cependant les espèces qui composent le genre Blastosmilia, 
bien qu'appartenant réellement aux polypiers simples, présen- 
tent, à l'époque où ils portent les jeunes bourgeons, quelque 
ressemblance avec les Disastrées. Ces derniers, dont les poly- 
piérites sont libres dans une grande étendue, peuvent quel- 
quefois, par suite du resserremeut des individus, se rapprocher, 
se souder même et offrir quelque analogie avec les Polyastrées. 
Il n'est pas non plus très-rare de remarquer, chez les Polyas- 
trées des polypiérites qui tendent à s’isoler, comme on le voit 
dans le Séylina gemmans, par exemple; enfin les Syrrastrées 
eux-mêmes peuvent, dans quelques parties de leur surface, 
présenter les caractères des Polyastrées, comme on le remarque 


dans le Latimæandra sequana. Mais la forme primordiale, ce 
pourquoi l'individu a été créé, le but vers lequel il tend en se 
développant, sont au fond toujours les mêmes; le polypier 
simple ne deviendra jamais composé; le polypier fasciculé ne 
pourra présenter que très-accidentellement l'aspect du Polypier 
massif, et jamais un polypier gyreux ne pourra se transformer 
en polypier astréiforme. Nous avons cherché pendant long- 
temps si nous trouverions un obstacle sérieux dans la forme 
du Polypier : au mode de division que nous avons adopté et 
tous les matériaux que nous avons pu réunir ou examiner, tous 
les Polypiers vivants ou fossiles que nous avons pu étudier, 
nous ont laissé la conviction profonde que les quatre formes 
que nous avons décrites, sont des bases certaines de grandes 
divisions, qui doivent venir immédiatement après les carac- 
tères qui constituent les ordres et les sous-ordres parmi les 
Polypiers. 


Sd “Rd 


VI. 


DISTRIBUTION MÉTHODIQUE DES POLYPIERS FOSSILES. 


La grande classe des Coralliaires se compose d'animaux 
ayant une bouche centrale entourée de tentacules. Cette bou- 
che, qui sert aussi d’anus, occupe le sommet du corps, qui est 
creusé en forme de bourse et qui renferme les organes de la 
génération. Les Coralliaires ne possèdent pas tous un poly- 
pier, quelques-uns sont entièrement constitués par un tissu 
charnu qui ne contient que peu ou point d'éléments calcaires. 
Les Podactinaires sont dans ce cas et se distinguent des Cni- 
diaires par des tentacules non tubulaires, disposés par groupes 
isolés et qui ne communiquent pas avec la cavité viscérale. 
Ces derniers ont, au contraire, des tentacules tubulaires dis- 
posés en couronne et qui communiquent avec la cavité viscé- 
rale. Les Cnidiaires, qui ont le plus souvent un Polypier solide, 
se divisent en deux ordres, les Zoanthaires et les Alcyonaires. 
Les premiers ont les tentacules simples ou irrégulièrement 
ramifiés et en nombre croissant avec l’âge; les seconds ont, 
au contraire, les tentacules pinnés d’une manière très-régu- 
lière et toujours au nombre de huit. 

Les Zoanthaires à Polypiers ont de nombreux représentants 
à l’état fossile ; ils abondent dans certains étages géologiques 
et constituent presque à eux seuls des bancs d’une épaisseur 
considérable et tout à fait analogues aux bancs de coraux qui 
s'élèvent constamment dans les mers actuelles. Les Alcyo- 
naires se rencontrent plus difficilement à l’état fossile : la na- 
ture de leurs parties solides et la délicatesse de leur constitu- 
tion ont rendu leur conservation plus difficile pendant la for- 
mation des roches, et n’ont pu, comme les premiers, résister 
aux agents destructeurs qui sont venus les attaquer. 


TU 


CLASSIFICATION DES POLYPIERS FOSSILES 


D'APRÈS LA MÉTHODE DICHOTOMIQUE. 


Polypes ayant des tentacules simples ou ramifiés 
irrégulièrement et en nombre variant avec l’âge. 
ORDRE I, — ZOANTIIAIRES............. 

Polypes ayant des tentacules pinnés régulièrement et 
toujours au nombre de huit ORDRE EI. — 
ALCYONAIRES............................ 


ORDRE XI. — ZOANTHAIRES. 


Polypier vaginal et étoilé. .:.:::.:4.444 44.440 

A { Polypier basilaire et phytoide. Sous-ordre 1, — 
L: Camichlés;;;i : ci... arabe. 14606160 
Chambres viscérales libres ou subdivisées par des tra- 

B | verseslou des synapticules, sf Jus sun. sole. 
Chambres viscérales divisées par des planchers... 

( Appareil cloisonnaire bien développé.............. 

C | Appareil cloisonnaire rudimentaire. Sous-or- 
. dre VE. — Z. Tubulés.................... 
Sclérenchyme compacte. Sous-ordre II. — Z. 
ADORPS SEE. nd de SR dt 

Ê | Schlérenchyme perforé. Sous-oräre EI. — Z. 
PERTODÉREE 42 he -, 


Appareil cloisonnaire peu développé et appartenant 
| au type hexaméral. Sous-ordre IV, — Z,. 

: AUDE 2 es score ae «ce CD ES 
k Appareil cloisonnaire bien développé et appartenant 
au type tétraméral. Sous-ordre V, — Z. Ru- 
SAUEXT, PINS, SRE DUR TINERES TI8RS, FE : 


C 
E 


D 


Page 


54 


75 


29 


68 


71 


"+ 7” 


SOUS-ORDRE I. — ZOANTHAIRES CAULICULÉS. 


Polyastrées, 


l'* Famille. — Antipathiens. 


Genre dosmileluniqne 4 27.2 Leiopathes. 1 


SOUS-ORDRE II. — ZOANTHAIRES APORES. 


Monastrées Apores. 


| Chambre viscérale libre dans toute la hauteur........... 2 
14 Chambre viscérale divisée par des traverses 
| D MA DOCUIES 222 den: onde mue -upe do die 23 
M St 2e 4-0 cdot Ce 3 
Cloisons trigéminées. [1° Famizce. —Dasmiens. Dasnua. Il 
32e Palis. IIL° FAMILLE. — CARYOPHYLLIENS. ............ 4 
Point de Palis. IV° FAMILLE. — TURBINOLIENS. .......... 16 
IH° Famille, — Caryophyiliens. 
basculetouronnede palisie nine SR CNE OUR. 5 
Éd conrontéestle-palis.. 224292 PMR SU 11 
z ( Muraille plus ou moins élevée et nue. .................. 6 
| Muraille horizontale avec une épithèque. . ............. a A8 (1) 
6 Une Colüumelle. .. …....... cv Dés Pa RL D ESA ee 7 
Point de Columelle.. se LORD T Conotyathus. "TSF 
"Eee à surface ÉMloratés et spongieuse.. PORC | 8 
-: { Columelle à surface papilleuse... .. PTT IV | ze 
8 Den ce se nee Mets au an eus nee «ue de 0e 9 
2 RITES ROSE Bathycyathus.. V 
. simples . .. separation ie COUODRAURE.. + AN 
Côtes oo tes .. Acanthocyathus. VII 
Die lamellaire . ............. Discocyathus.. VIII 
* (Columelle fasciculaire. . .. ......... Cyclocyathus.. IX 
11 à ra fascteulaire : 4 0e snnsise son as car MINE, 89) #12 
Golumelle styliforme............... Stylocyathus.. X 
Bi palis manquant devant le dernier cycle. ............ 13 
les palis.existant devant {ous les cycles. Leptocyathus. XI 
Fc Méromipédicellé.:.. sue MAS, GS 14 
Polypier toujoues libre . ............ Deltocyathus. XII 


Frais RE PR 
Muraille recouverte d’une épithèque.. Thecocyathus. XIII 


15 Base du Polypier généralement grêle. Trochocyathus. XIV 
Base du Polypier très-large......... Paracyathus.. XV 


IV° Famille. — Turbinoliens. 


! Muraille nue ou garnie d’une épithèque rudimentaire ..… 
. Muraille entièrement couverte d’une épithèque 


pelliciien ARLES RIARS. +, à . Flabellum. XVI 

17 Une Columelle.. Sd nn: 
Pomtde Golimelle. 7." . LS. dés SANS NS. 
Columelle styliforme................ Turbinolia. XVII 
pue lamellaire ou fasciculaire............ FAR eee 


19 { Columelle lamellaire. ............ Sphenotrochus. XVIII 


| Columelle fccisaliee + PE OR EAU E) Din Ce Pet 2 


fre à muraille plus ou moins élevée. MÉee. 2 
Polypier à muraille discoide. serbe XIX 
2] Base large et sans trace rer ES Platytrochus. XX 
Base étroite et pédicellée. ........ Ceratotrochus. XXI 
29 Polypier libre et sans adhérence... Smilotrochus.. XXII 
Polypier largement fixé. ......... Desmophyllum. XXII 
93 Chambre viscérale divisée par des traverses............. 
Chambre viscérale divisée par des synapticules........., 
94 Cloisons entières et non dentées...................... , 
prie dentées. VI* FAMILLE. — LITHOPHYLLIENS. ... ... 
Epithèque rudimentatre ou nulle. V*° FAMILLE. — 
TROCHOSMILIENS . ra VC 
9) Epithèque bien ppre, vr° Fans, — PER 
ROSHILIENS - Sinibe 24 . 00 Lo Met URSS ES 
V° Famille. — Trochosmiliens. 
{ Traverses endothécales très-abondantes................. 
| Traverses endothécales rares . ........................ : 
97 Côtes/simples ..::....,....n.412-44t0N Eirarh 
Loue se ramifiant et s’élevant...... Diploctenium. XXIV 


Une-Columelle.mhsf. css sde a er 22e 
| Point,de Galumelle. 5. 5sh@la. 1 Trochosmilia. XXV 


sf 
Pau spongieuse............... Cylicosmilia. XXVI 


tone ee. RS 


13 


18 
22 


19 


20 
21 


30 ae Dole 2. ee À. ft. -cht 
Point detGolumelle?.. 5/12. 05... Cælosmalia.. XXVIII 
3 12 spangieuse ….........".". Parasmilia..  XXIV 
Columelle lamellaire . ............. Lophosmilhia.  XXX 


VI: Famille. — Pleurosmilliens. 


PORC ME En Queue n goes « à Le 
PomedeColumelle. %..:..17........ Epismilia. XXXI 


32! 
Columelle plus ou moins libre, mais 
jamais unie à une grande cloison 
plus développée que les autres. ........ 
Columelle toujours unieàäune os 
cloison très-développée.......... Pleurosmilia. XXXII 
a. stylorme... 2444. MON. SOURIS 


Columelle lamellaire. . ...... Peplosmilia. XXXITI 


Des bourgeons ne sur ch bord 
calicinal et donnant naissance à de 
nouveaux Polypiers simples...... Blastosmihia. XXXIV 
Point de bourgeonnement, reproduc- 
\ tion par oviparité........…...... Axosmiha... XXXX 


34 


VII* Famille. — Lithophylliens. 


Epithèque rudimentaire ou nulle. ...................., 

364 Epithèque membraniforme com- 
RE  . .  .... Montlivaultia. XXXV] 
97 Une Columelle . 4... sul sua emo c'e brie 
Point de Hierclle: Siphatt ti Leptophyllia.  XXXVII 
Côtes et cloisons épineuses....... Lithophyllia. XXXVIII 

384 Côtes seulement  . cloi- 


: sons lobées.. sut... Circophylhiacir XXXEX 
Muraille his: et poreuse. — 

VIII® FAMILLE.— ANABACIENS. 
"Muraille ni perforée, ni Dre 

— IX FAMILLE. — CYCLOSÉRINIENS. . 


CCC 


VILI- Famille. — Anabaciens. 


Cloisons peu nombreuses et libres 


par leur bord interne.......... Micrabacia. ..... XL 
40 . à à 
Cloisons nombreuses et soudées par 
leur bord interne.............. Anabacia ....... XLI 


33 


34 


39 


38 


40 


41 


— 58 — 


IX° Famille. — Cyclosériniens. 

1 Une Epithèque plissée. 
Point d’'Epithèque.... TER 
rois très-nombreuses et anas- 


42). “tomosées Ms. en sas ia Cyclolites 
Cloisons peu nombreuses et libres. Palæocyclus... 

4 (RRRee lihreel discoide....…,;… Cycloseris...… 
Polypier adhérent et trochoïde.... Trochoseris...…. 


Disastrées Apores. 


lRoBpiéries toujours libres dans 
! une grande étendue dans le jeune 
âge, mais s’empâtant par le déve- 
loppement du cœnenchyme ; les 
chambres s’oblitérant par leur 


1e 2. pi 
partie inférieure. — X° FAMILLE. 


GE ULB ÉBNS A: De ce ele aie 0 MED 


Polypiérites toujours libres dans une 
\ grande étendue; les chambres ne 


\ -s’oblitérant Jamais at UT TR ee 


X° Famille. — Euheliens. 


[AS] 


Polypiérites opposés deux à deux.. Euhelia. . 
Cœnenchyme peu abondant, Colu- 


melle tuberculeuse............ Enallohelia..…. 


Cœnenchyme abondant, Columelle 


spongiense ....:..4.:......... Diplohelia. .…. 


| Multiplication par bourgeonnement..…... 


Cloisons entières non dentées. — 
XI° FAMILLE. — APLOSMILIENS....... 


n Multiplication par fissiparité. ... 
KE dentées ou lobées. — 


XIIe FAMILLE. — CALAMOPHYELIENS. ... ..... 


XI° Famille. — Aplosmiliens. 


des Columelle lamellaire ........ Aplosmilia.... 
| Point de Columelle.............. Barysmilia. 


CC 


: Polypiérites alternes.. ........:.............44. 


Harmie 42 
43 
XLII 
XLIII 
XLIV 
XLV 
or 2 
Peu ae: À 
LM À 3 
XLVI 
XLVII 
. XLVHIT 
5 
16 
6 
3 Dei LES À 
XLIX 
L 


= 7 = 


XII* Famille. — Calamophylliens. 
{ Point d'Epithèque. . 


( Epithèque bien ct TO Un a NT 


(ca CÔtES ÉPINEHSES. ao . ee see Dasyphyllia. . 


pe seulement SranUIeUSES. . . .. . heu... 


Côtes distinctes seulement dans le 
voisinage du calice........... . Aplophyllia. .…. 
Côtes distinctes sur toute la lon- 


sueur des polypiérites. ia mondiiscsonsnets or à 


Dos collerettes murales . ......... nc 


10 Point de collerettes murales......... 


; Point de Palis.. 


Coluivelle spongieuse ; le penditilé 


ne s’accroissant pas............ Rhabdophyllia. 


2) columetle nulle ; le oui s'ac- 


croissant avec l’âge............ Baryphylha... 


développée que les autres s’éten- 
dant jusqu’au centre. ... ....... Pleurophyllia. 
Type hexaméral; cloisons primaires 


 ... . ... .: 


Deux murailles distinctes. ........ Hymenophylha. 
Une Seule muraille. 895 Te AR Lie Sue 


| Type heptaméral ; une cloison plus 
Polypiers généralement gros; cloi- 
sons nombreuses.. à . Thecosmilia. … 
Ée La RPM TE ns 
sons peu nombreuses. ......... Cladophyllia. . 
Bourgeonnement latéral... 
F PRnsonnement basilaire. — 


XV° FAMILLE. — RIZANGIENS...... 
Cloisons entières non dentées. — 


XIII FAMILLE. — STYLOSMILIENS. . ............. 


Cloisons dentées, — XIV° FAMILLE. 


= CLADOCORIENS.- due som dela loin 


XILI° Famille. — Stylosmiliens. 


18! Point de Columelle............. . Donacosmilia.. 
Une Columelle.. ... MA Rene en x EN CRE PERS 


] Des Palis bien a PAGE 5 Débits, à 


..... 


LV 


LXI 


sueiételhss 


,.…... 


11 


12 


14 


19 Columelle spongieuse............ Dendrosmiha. LXII 


Columelle styliforme . ,ssrtéemmeatet. …. GlNttet OIL. 
Polypiérites toujours libres: cloi- 
“sons ‘débordantes. . 122: 2 Stylosmilia..  LXIII 
20 DRE 
Polypiérites souvent unis; cloisons 
non déborde M, 5 er: Placophyllia. .  LXIV 


XIV° Famille. — Cladocoriens. 


. ( Boint de Palehaiohe. Goniocora... LXV 
21 ; 
Des Palis . .:4:.2.... 404. 84 QE R ANNE MANE 


/ Murailles peu épaisses et libres dans 
toute l'étendue des polypiérites ; 
Epithèque peu développée ..... Cladocora.. . LXVI 
Murailles très-épaisses et soudées 
aux voisines à la base des poly- 
\  piérites; point d'Epithèque..... Pleurocora..  LXVII 


22 


XV° Famille. — Rizangiens. 


Stolons ne se durcissant pas ; poly- 
piérites devenant libres par suite 


23< "dela fossihisation…."".. "#2: Cryptangra..  LXVIIT 
Polypiérites réunis par des solons 
qui se UFCISSNL. … : 5... ie. Rizangia....  LXIX 


Syrrastrées Apores. 


Chambres divisées par des traverses 
| Pnelaires er eu PSM 1 LR RE 
Chambres divisées par des synapti- 
\ cules. — xIX° FAMILLE. — COMOSÉRINIENS. ... 
( Cloisons entières et non dentées.— 
21: xvit FANILEEL EU TRIENSS TPE EN RAT 
Pere dentées......... 


XVI° Famille. — Engyriens. 
_ (Point de Columelle lameliaire, . : ........4,:44h.un nu 
è Une: Columelle: lamellaire. ns... 2740 
{ Polypier formant des lames libres 
DRMESCObES Cr NET eee Stenogyra. .…. LXX 
1 (rh dont les vallées sont sou- 


dées entre elles,,,,,...,...... Eugyra ..... XXL 


20 


22 


me Oh Se 
Mallées libres-pardleurs côtés... .. ......stinremmet ait 
salés unies par les murailles ou 
le cœnenchyme.. dns id 
{ Lames se eur mais ne se 
4 bifurquant pas................ Rhipidogira.  LXXII 
Polypier se bifurquant en branches 
EE. 0. ...... Phytogyra...  LXXIIT 
Vallées unies par un ML 
EAUIe: 1... sue e PACRYOYTE. 2 LXXIV 
Vallées loudécs par 1 murailles.. Dendrogyra..  LXXV 


Ù 
Le par bourgeonnement. 


XVII Famille. — Latiméandriens, 


Penrerunique:.::: 11.20. Latimæandra. LXXVI 
Multiplication par fissiparité. — 
XVIII FAMILLE. — SYMPHYLLIENS. 


XVIII Famille. -— Symphylliens. 


9 { Centres calicinaux toujoursdistincts. ................... 
Centres tout à fait indistincts. ....,....... 
Séries soudées par les murailles. .................... 
0 Séries réunies par des côtes très- 
développées. . .. .... .ienies v Stibastræa..  LXXVII 
Cloisons confluentes et recouvrant 
tés murales... 2h Mæandrastræa LXXVUI 
Cloisons non confluentes et ne re- 
( louvrantpas lessmurailles :5.00.................., 
12 EneCommElMeES 0... ....... SHORAMAN ES PIERRE, 
PomdeGolunreMer ste en es sue aise hé 
/ Murailles séparées par un sillon; les 
dents des cloisons décroissant de 
dehors en dedans. F6 JUMP ER Sen haie ... EXXIX 


Il 


dents des cloisons ue de 
\mimedans en dehors une. : Ulophyllia... LXXV 
: Séries rayonnant du centre à la 
circonférence ; les calices mar- 
ginaux plus développés que les 
PR AMIS. =. ..... ame Aspidiscus...  LXXXI 
Séries irrégulières ; point de calices 
marginaux plus développés que 
RE TL AD ni Mycetophyllia. LXXXII 


10 
15 


11 


12 
13 
14 


{ Une:Golumelle:. 2; : :: 5 20m MR MIRE re 
Pont de Columelle "7:20 0RRRORIL € AE SPREREENRER 


16 Cobimelle-spodbienst EUR... eee 
Columelle lamellaire ........... Leptoria.... LXXXIIT 
r dées ou très-rapprochées....... Mæandrina.. LXXVIV 


Côtes rudimentaires, murailles sou- 
IT} Côtes bien développées et formant 


des ambulacres entre les muraill®. Dapluria.... LXXXV 


| Collines murales non interrompues. Stelloria.... LXXXVI 


184 Collines murales souvent interrom- 


RICE NON RER A Hydnophora. LXXXVII 
/__ XIX° Famille. — Comosériniens. 


19) Collines longues et assez contournées. Comoseris. LXXXVILI 
Collines courtes et droites........ . Oroseris... LXXXIX 


Polyastrées Apores. 


Chambres divisées par des traverses .......... al Ba à A 
1) Chambres divisées par des synapti- 
‘ cules ...:..7...5., ANAMUOSASAT CPP 


( Multiplication par fissiparité. XX° FAMILLE. —FaVIENS. . ... 
| Multiplication par bourgeonnement................... 


XX° Famille. — Faviens. 


Polypiérites unis par les côtes; ca- 


lices Ovalaites sus. asso Fabia... XC 
Polypiérites soudés par les murail- 

LE À da) à à 2 0) TU HN Te Ne Ent à 

(as Pals sc oe SL Goniastræa. . XCI 

Pont de Palis.. 1 ie... st Septastræa .. XCIT 

5  Bourgeonnement latéral où marginal. .....:....:....:. 

Bourgeonnement basilaire. XVI® FAMILLE.— ASTRANGIENS. 


/ Polypiérites unis par un grand dé= 
veloppement d’un cœnenchyme 
6 dermique ns …. 4208980 SE AMENMEITTE TM 
Polypiérites unis par les côtes ou les 
Méralesttqemmeht.., 04 06 ER ET NN 


\ 


43 


he ME = 
Chambres s’oblitérant de bas en haut 
par les progrès de l’âge; cænen- 


chyme compacte. XXI° FAMILLE. — OCULINIENS. . 


Chambres ne s’oblitérant jamais ; 
cænenchyme feuilleté ou spon- 


\  gieux. XXII FAMILLE. — STYLOPHORIENS...,... 


XXI° Famille. — Oculiniens. 
8 


9 Lu en nn une Oculina..... 


PGI DANSE RENNES ES LU et sn En 


10 


Cloisons entières et non tonte MR AN Re 


Polypiers massifs et mamelonnés.. Psammohelia. 
Polypiers branchus, disposés en 
EL Prohelia. .... 


FER dentées et confluentes.... Synhelia... 

n| 

! Cloisons dentées ; Polypiers arbo- 

12) ME tee do dou ue Astrohelha... 
Cciétôns entières; Polypiers massifs. Baryhelia... 


XXII° Famille. — Styloforiens. 
13 


surface du cœnenchyme . ...... Stylophora. . 
Calices en cônes tronqués et costu- 
lés près du calice... ........... Stylohelia. . 
Cœnénchyme spongieux; les der- 
nières cloisons représentées par 
154 des pointes subcristiformes. . ... Areacis...... 
Cœnenchyme feuilleté: toutes les 


( ne faisant pas saillie à la 
F: 


CLOISONS ERMÈTES NES non EG, On 

1 6 Trois cloisons principales seulement. Heterocænia. . 
Plus de trois cloisons principales... Elasmocænia. 

{ Cloisons entières et non dentées............... 

| Cloisons dentées. XXV*° FAMILLE. — ASTRÉENS.... 


Deux murailles pour les mêmes 
polypiérites........... 


1 XXIII° Famille. — Diplocæniens. Diplocænia. . 


Hneitdolumelle Em ace ee sue de else à 
BonntdeColumelles.us. PRE Te 8 cc 


Une dolmmelle : …....,. MAUDESEN A) RRMMRAHND L 


….... 


CCC 


XCVII 


CAC LOUE 


CIV 


Une seule muraille. XXIV® FAMILLE. — STYLINIENS...... ï 


14 
15 


16 


18 


19 


. Gi 


XXIV° Famille. — Styliniens. 


Polypiérites unis par les côtes ; ca- 
hces’subcirculaires.. "7720 

19< Polypiérites unis par l’épithèque ou 
les murailles; calices subpolygo- 


si vie e vive ol PTS 


Côtes ne faisant complètement suite 

aux cloisons et ne cachant pas les 

ATOS NE ee ee e elec 0 Oei: E e 
Côtes faisant suite aux cloisons et 

cachant les murailles par des 

rayons septo-costaux confluents............. ...... 


{ 
2] [Ds He ol NE ane unten 
PAS Te COMME, Lee ce see o cles à © de Do US 
{chante lamellaire; calices ovales. Placocænia. .. XV 


Columelle styliforme; calices ronds................... 


Poinéde PAS, 20. en Stylina ...... CVI 
Une couronne de Palis........... Columnastræa.  CVI] 
Cinq cloisons primaires seulement. Pentacænia... CVIII 
Plus de cinq cloisons primaires lots, ... MUMEN TERRA 
Côtes non confluentes et masquant 
RESUME EPP. DUR Convexastræu. CIX 
Côtes confluentes et ne masquant 
pass: les mumuillese <2..... 0 SRE 
Côtes bien développées; calices ova- 
ldiress Suites Lu Phyllocænia. . CX 
Côtes peu développées; calices ronds. Cryptocænia. CXI 
/ Une Columelle; calices épars... Holocænia. . : CXII 
Pas de Columelle; calices rangés 
autour d’un calice central plus 
développé que les autres. ...... Dimorphocænia. CXII 
{Polypiérites unis seulement par l’é- 
pithèque et montrant un sillon 
entre les murailles ; columelle 
281 soudée à une grande cloison... Pleurostylina.  CXIV 
Polypiérites intimement unis par 
‘les murailles; pas de grande cloi- 
\ -Sushsoudée à:la Columelle..?...:.:..0reterrian 
Point de Columelle.............. Aplocænia... CXV 
2 
| va GOLMERERE TIMES DELA REZ OPROINER PARIS 


t 


22 


23 


24 


25 


26 


27 


26 


29 


= 9 — 
Des palis et point dé colonnes mu- 


ARS  HMPMMENER 51, . Stephanocænia. CXVI 
Point de palis; des colonnes aux 
angles des calices............ . Stylocænia....: CXVII 


XXV° Famille. — Astréens. 


Calices libres entre eux et subcir- 

CUIAITES.. ......... . sims mul mil aGtit AVE 
Calices soudés par les murailles et 

DOIVPONAUX. .. .. ph Minnistdates . LH ele 
Murailles n'étant pas cachées par des 

rayons septo-costaux confluents...........,..4..2.... 
Murailles cachées par des rayons 


rsento;Costaux confluents .:...,. 2064) mo aol 
DSP. usb . fumé . Plesiastræa... CXVIII 
33 
Made Diese A co doe Mob es sd aoils. 
Calices unis par des côtes bien dé- 
MODES RAR AR ne een, à AE 
Fois unis seulement par base: | 
LRO Nr . Solenastræa... . CXIX 
95 Gemmation intercaliculaire... . Heliastræa....  CXX 
Gemmation périphérique. ....... Brachyphyllia. CXXI 
les et une dépression entre ces 
bourrelets: columelle nulle... Confusastræa.  CXXII 
Point de bourrelets, point de dE 1 
DAMON SN nt. Han mutaon » Lun : 
Galices épars. … . seb | Thamnastræa. CXXII 
37 ! Calices rangés autour d’un parent 


central plus développé Sr Dimorphastræa. GXXIV 
Murailles soudées dans toute la hau- 

teur des polypiérites . 
8) Muraïlles” libres rat Eu à ne 

soudées seulement près du calice. Prionastræa. .. CXXV 
Une columelle.… nl ie. 
Point de miel Sr Ve RRSRRMIUSS me MEURT AI£X, 
Cloisons régulières s’unissant au 

GÉMUOls te-nnue HU Isastræa..... CXXVI 
0! Cloisons eine s’unissant en 

dehors du centre.............. Amphiastræa. CXXVII 

: 6 


39 


LS 
Un bourrelet indiquant les murail- 


39 


4l 
40 


41 Columelle papilleuse 
Columelle styliforme ............ Astrocænia.. 
Cloisons non confluentes ; traverses 

42 £ 
Cloisons confluentes: traverses 

abondantes...... eus anis PTS FER; 


XXVI° Famille. — Astrangiens. 


étendue . 
34 Polypiérites complétement réunis 
par un cœnenchyme mural feuil- 
leté 


ns est nn mme msn css 


44 Cloisons dentées................ Astrangia... 


Cloisons non déntéës:. ..... Phyllangia.…. 


45 


Plateau commun perforé. ........ 


XXVII* Famille. — Génabaciens. Genabacia... 


Ni. libres dans une petite 


Plateau commun imperforé........ 


XXVIII* Famille. — Cyathosériniens. 


Sosa sente some ses 


vers rss ses rerss a mes nt tas + 


Calice horizontal ; une nc Cladangia. . . 
Calice couché; pas de columelle.. Pleurocænia. 


ii... 


su... 


CXXXI 
CXXXII 


CXXXIII 
CXXXIV 


CXXXV 


de la surface du polypier....... Polyphylloseris. CXXXVI 


Calices élevés en dôme au-dessus 
| 


Galicés superficiels... ue ist, ee 


Polypier adhérent, en forme de 


.... 


coupe évasée. iii, en Cyathoseris. CXXXVII 
Polypier formé de lames enroulées 
ER COrHETS. .. . cu » ao 4713 ML Protoseris. CXXXVIII 


SOUS-ORDRE III. — ZOANTHAIRES PERFORÉS. 


Monastrées Perforés. 
XXIX° Famille. — Eupsammiens. 


Polypier trochoïde plus ou moins 


ST COR TL Pt ce 


Polypier discoïde, à muraille hori- 


20 hale. SAN ENS Se ee … Stephanophyllia. CXXXIX 


ss. : 


45 


47 


Côtes simples sans appendices cos- 


eos re ondes ss co cigare us 
Côtes latérales munies d’appendices 
aliformes. . Le ne nues pone ce. PUOPOCUS . CXL 
Polypier PLU libre. ... Euspammia..  CXLI 
Fine restant toujours sdhérest Balanophyllia,  CXLII 


Disastrées Perforés. 


Cloisons constituées seulement par 


Cloisons lamellaires, mais perforées.... …. 
1 des tigelles épineuses.......... 


XXX° Famille. — Disaréens.. Disaræa.... CXLIII 


XXXI° Famille. — Dendrophylliens. 


Multiplication par fissiparité...... Lobosammia.  CXLIV 
à (-r7 rie par bourgeonnement, + .. ...,,....e 4 
Bourgeonnement latéral; la der- 
nière cloison plus développée que 
ha péaultième.…....ve.. Dendrophyllia. CXLV 
Bourgeonnement basilaire ; la pé- 
nultième cloison plus développée “a 
que la dernière.:............… Stereopsammia. CXLVI 


Syrrastrées Perforés. 


XXXII° Fam.— Latiméandraréens. Latimeandraræa. CXLVII 


Polyastrées pere 
Cœnenchyme abondant. LS 
Cœnenchyme ridimenthire. PoRENNEE. 


Deux cloisons opposées, plus fortes 
que les autres et divisant la loge 
en deux parties égales... 


XXXIIT* Famille. — Madréporiens. Hadrepora.. CXLVIII 


Six cloisons également dévelop- 
LIT ORNE ÉURRINARDENS . ., . en oe seoe ve see « 


LUI 


— 68 — 
XXXIV*‘ Famille. — Turbinariens. 


ne oolhumekle: ss 1e ARS Enr re de 


: Pas de columelle. 


es eele je rs rlere se 8e e ais eie els). se se date 


{ Columelle spongieuse; point de palis. Turbinaria. .… CXLIX 


Columelle papilleuse; des palis..... Actinacis .... CL 


{ Polypier massif; cloisons inégales ; 
cœnenchyme lâche et très-échi- 
mule. lisses ASPEOpOrG.-r. CLI 
Polypier te oise nb: 
que égales; cœnenchyme très- 
| ‘dense'eteramdiéer LAS Dendracis.... CLII 


XXXV° Famillé. — Poritiniens. 


Cloisons rudimentaires ou nulles . 
Cloisons bien développées 


CR fasciculaire; point de palis. Holarœæa.... ”  CLIII 
Columelle nulle; des palis 


“es colons en m8 e,o5e,s se.dhaet aie st 


Point d'épithèque . ... .4senmme ONE Se cuis CLIV 
Üne épithèque. he apte à Rhodarœæa. . CLV 
Des colonnes aux angles des calices. Protaræa... CLVI 
ue de colonnes murales. :...:4..... RARES. 
10 ( Murailles nulles; cloisons confluentes. Microsolena.  CLVIT, 
{ Des murailles; clois’. nonconfluentes.. ..........,........ 
11 Eu hlumellessonet.. 4... Litharæa. .. CLNIII 
Pas de tolhmelle. .:............. Pleurodictyum.  CLIX 


SOUS-ORDRE IV. — ZOANTHAIRES TABULÉS. 


Monastrées tabulés. 


Pas de représentants: 


Disastrées tabulés. 
XXXVI® Famille. — Syringoporiens. 


Bourgeonnement latéral; polypié- 
| rites unis çà et là par des tubes 
14. de connexion. :..:..…. roitcu dr he Syringopora. CEX 
rousconnement calicinal; pas de 


tubes de connexion ..,........ Fletcheria... CLXI 


10 


11 


== OO ue 


Syrrastrées tabulés, 


XXXVIL° Famille. — Halysitiniens. Halysites.... 


Polyastrées tabulés. 


Re ren SON AT ANRT CR 7 


Pérou point de cæœnenchyme”…."......1....1. 
fm cellulaire ou tubu- 
2 


Tage. 0 ne + MTL LÉPORLENS 00 2. .. .... 


XXXVIII Famille. — Milléporiens. 
2 


Columelle très-forte et fasciculaire. Axopora... 


& 


bemiene petite et tuberculeuse... Heliolites.... 
Gnenchyme formé de tigelles. .. Polytremacis. 


5) Cœnenchyme n'étant pas formé de 


HÉBTOS ue ou à ABUS. HUG .HO. ADR. 


Cœnenchyme formé de lames ver- 
ticales ou horizontales. . 


6 ss à 
Cœnenchyme vésiculaire ou sephiiiethele 


Cœnenchyme formé de lames ver- 
ticales qui semblent être la con- 
tinuation des côtes... ....... Plasmopora. 
Cœnenchyme formé de lames hori- 
zontales qui paraissent être lacon- 
|  tinuation destraver‘ exothécales. Propora. 


Cœnenchyme spongieux . ........ Battersbia.. 
Cœnenchyme vésiculaire... 


pen septo-costal Ve ner anne . 


Appareil septo-costal bien développé. Lyellia ..... 
XXXIX° Famille. — Dendroporiens. 


1 op Polypier à branches prismatiques. Rhabdopora.. 
Polypiér à branches arrondies... ........,..... 
Li ETS lisse. .....:. Dendropora. 
| Cœnenchyme us ...…. Trachypura. 
12 sn rudimentaires ou Hat D DS sipons 
Cloisons bien développées. THÉGIENS. . 


BbaryGolumelle..ssun #4. tale, Lausemmelane tr 
Pointde:Columelle.s x. menti, oem us ei 


s_» 0.0 tFtotre 


ss... 


ss... 


CAC Sie Prec Li 50) 


_s..... 


CLXHI 
CLXIV 


CEXV 


....... 


CLXVI 


CLXVII 
CLXVIIT 


ss... 


CLXXII 
CLXXIII 


11 


13 
29 


ER 


] Murailles perforées. FAVOSITINIENS. …. 
Murailles imperforées ... 


XL° Famille. — Favositiniens. 


DIEDIHES.- eee Ru . Alveolites..  CLXXIV 
Calices ne res à lee ve 
polypiérites 
Planchers simples et réguliers... . ler ve SEL 
15 2 HSE 
Planchers composés et irréguliers. .....,..,...,...... © 
Planchers horizontaux 


i# obliques sur l'axe des poly- 


sn neo ee none pe ee et nr «x 


dun rs esse o se eue ee 0 0 0 00 © = 


Planchers infundibuliformes...... Rœmeria...  CLXXV 
Murailles régulièrement perforées. Favosites..  CLXXVI 
Murailles irrégulièrement perforées.. Koninckia.. CLXXVII 


16 
be. doubles, les uns horizon- 


17 


taux, les autres inclinés sur les 
PRÉRNCRS one tt : Le culs a Emmonsia. CLXXVIII 
Planchers vésiculaires etirréguliers. Michelinia.  CLXXIX 
fMurailles plus ou moins soudées 
ensemble 
Murailles réunies par des expansions 
exothécales.. THÉCOSTÉGITINIENS...... 


nn one me nt sde at ee ee 


Point de cœnenchyme. CHÆTÉTINIENS 
Cœnenchyme compacte formé par 
les murailles... POcILLOPORIENS...426: 4, ae. 


sonores 


20 


XLI° Famille. — Chætétiniens. 


Polypier présentant à sa surface des 
a madmelons étorlés.. "2... su Constellaria.  CLXXX 
Point de mamelons-étoilés. 1. OR ss MMO EEE 
Planchers vésiculeux. ..... Beaumontia. CLXXXI 
2 adhers lamelleux... és a So variés De LOT 

Planchers se correspondant 

j tous les Polypiers à la même 
Rates POULE ee eer ce Dania..... CLXXXII 
Lo. ne se correspondant pas...............e..... 


Point de cônes ou lobes muraux à la 
o4i Surface du Polypier. .. ......... Chætetes.. CLXXXIII 
Des cônes ou des lobes muraux à la 
SUITE POIMIMEE TE 0 2 anis seen een sem 


15 


16 
18 


17 


21 


22 


34 


US 
Des cônes sur le bord des calices. Dekayia.. CLXXXIV 

| Des lobes sur des murailles inter- 
moMpues. Len re, AD dun, Labechia.. CGLXXXV 


XLII Famille. — Pocilloporiens. 


Calices assez réguliers et radiés... Pocillopora. CLXXXVI 
26 ! Calices irréguliers présentant trois 
dents cloisonnaires.,,........ Cæœnites... CLXXXVII 


XLIT° Famille. — Thécostigitiniens. 


Planchers horizontaux ................,.......... 
Pneus en forme d’entonnoirs . 
BUDETPOSES oem se nl Chonostegites. CLXXX VIII 


Polypiérites unis par des expan- 
| Sions-murales........,.... 4... Thecostegites. CLXXXIX 
Polypiérites unis par les côtes .. . Cyathophora. CLXXXX 


: XLIV* Famille. — Théciens. 
gr non confluentes; murailles 
2 


MSMMGIES DU do etat sed Columnaria. CXCI 

Li confluentes; murailles in- 
LÉ TN OT ER PR NT Re 
Cloisons soudées latéralement..... Thecia..... CXCII 

0 ions non soudées, mais unies 
par des traverses .....,...,.... Clausastræa.  CXCIII 


SOUS-ORDRE V. — ZOANTHAIRES RUGUEUX. 
Monastrées Rugueux. 
XLV* Famille. — Cystiphylliens. 
ns rudimentaires ......,.. Cystiphyllum. CXCIV 


, 
Une ou plusieurs fossettes septales................... 

Une Columelle::.0.". AXOPHYELIENS 0... .,,... 
Fr de Columelle. PoLycÆLiENs 


ss 0 © © 


4  XLVI° Famille. — Axophylliens. Axophyllum.  CXCV 
XLVII° Famille. — Polycæliens. 


5 Cloisons droites, dont quatre plus 
dérélappées 2. .....2,1... Polycælia.... CXCVI 


30 


= 90 
A courbées 4ers le centre et 


subégales, .. .:.... TEE Metrosphyllum. CXCVII 
cf Appareil septal irrégulier. ZAPHRENTINIENS............ 
Appareil septal régulier. CYATHOPHYLLIENS...:........ 


XLVIII Famille. — Zaphrentiniens. 


7 POLE TAC EME LE RL. cuit à de se 
POIYDIET discoide.......:...,. Combophyllum. CXCVIII 

8 Une seule’ fossetteépiaeemnronss TT RSR RS. 
Plus d’une-fosselte septale ./... ., +160 èn 2er 

9 Fossette-septalelibre. . ÆthhaueAus E. MARNE RE SHORRNE 
Fossette septale occupée par une cloison..........,.... 
Cloisons allant jusqu’au centre de la 

107 PEL outiurise all. 2220 ec # É TOI NNE 
Cloisons n’allant pas jusqu’au centre. Ampleæus...  CXCIX 
Cloisons subégales. …….. û@ de . cu TT > 

114 Trois cloisons plus développées que 


FES AUÉTES. en. surement en à ot OCDE 

Cloisons à peu près régulièrement 

VARMÉMERS". à, + le de bel Cr ene Zaphrentis.. CC 
Cloisons pinnées le long de la fosse". Aulacophyllum. CCI 


1e! 
= septale peu prononcée... Baryphyllum. CLII 


13) Fossette EE très-développée et 
allant jusqu’au centre......... Anisophyllum.  CCIII 

Une Columelle Autres Fe 

suite à la cloison qui occupe le 
fond de la fossette. .. .......... Lophophyllum.  CCIV 
Point de Columelles. nt ssbahsages : : 7-70 
Cloison de la fossette Ep Hallia. CCV 

15) Cloisons de la fossette plus petite 
que. les aufrest25.5....... 4, Trochophyllum. COVI 
16 3 fossettes septales, dont 2 petites. Menophyllum. CGVII 
4 fossettes septales, dont 3 petites. Hadrophyllum. CGVII 

XLIX° Famille, — Cyathophylliens. 

Deux murailles... .... #0 Aulophyllum..  CCIX 
Uneseule murales; us 0... 1: ee PeNREer. 
('CaUCe rond'OW ONale. 5e «ce. - ma eee 
| Calice quadrangulaire.......... Goniophyllum.  GCX 
1 Lie Epithèque..®.". .4Mfs RENE AO. ERo Us. SHasiah 
PURE ME pHREgEeVISE .. .......4,.560012008 FAR . 


17 


15 


18 
19 


24 


Lire AT. 
20! Des prolongements radiciformes. . Omphyma... CCXI 
‘Point de prolongements radicifor”® .. ...,............ 
Gloisons se rencontrant au centre “? !.,7....: ..... 
Cloisons né se rencontrant pas au 
RER MN ruse do du ao ne ? 2e 


21 


l 
Cloisons tordues au centre et simu- 
lant une columelle... ......... Cyathophyllum. COXII 
Cloisons non tordues ; columelle la- 
mellaire rudimentaire ......... Chsiophyllum. CCXIHI 
{Lames horizontales intercloison- 
naires soutenues par des traverses 
D Oyieales 5... Helhophyllum. CCXIV 
Point de lames intercloisonnaires ni 
, de traverses verticales. ........ Campophyllum: CCXV 
tés; muraille interrompue de dis- 
ARE T EU SNAMEE PP e etienne sde she see à à eve à 
Polypier n’étant pas formé de cor- 
nets emboîtés ; muraille continue. Séreptelasma.  CCXVI 
Cloisons tordues au centre.. .... Ptychophyllum. CCXVII 
Cloisons non tordues au centre... Chonophyllum. CCXVITI 


24 


Es composé de cornets emboî- 
25 


Disastrées Rugueux. 


‘end de columelle. ERIDOPHYLLIENS .......,......... 
Une columelle 


L° Famille. — Eridophylliens. 
Côtes et exothèque bien dévelop- 
tu vaut Pachyphyllum. CCXIX 
Côtes et exothèque rudimentaires. ..............:.... 
E allant jusqu’au centre du 


A Un D eue ee dns ee Disphyllum. CCXX 
Cloisons n’atteignant jamais le cen- 

ireHu calice. :.....HAAUMErt Eridophyllum. CCXXI 
Une seule muraille. ............. Diphyphyllum. CCXX1II 
4! Deux murailles distinctes. ......….. 


3 


| LT Famille. — Lonsdaliens... Lonsdalia... CCXXIHII 


LA 


Syrrastrées Rugueux, 
Pas de représentants. 


4 


29 
22 


23 


STE 


Polyastrées Rugueux, 


re présentant quatre systè- 
mes bien séparés par quatre cloi- 
sons plus développées que les au- 

14 tres et formant une croix par leur 


LION, SES SAINS", Lab Le TZ 
l Cloisons subégales ne formant pas 
VE era e Hi  LN  0 


LIT: Famille. — Stauriens. 


4 Polypiérites unis par les murailles. Séauria....  CCXXIV 
"À Polypiérites unis par les côtes... Holocystis..  CCXXV 
Golumelle nulle, AcERYÉLARIENSE. :..... 0. 0 

3{ Columelle plus ou moins dévelop- 
DÉBUT STEDATINIENS Dee ee re ie ee ET, 


LIT Famille. — Acervulariens. 


Une seule müuraïllé: . .. 408 di te 
fn murailles distinctes... : sus 26 nt El 
/ Polypiérites soudés par les mu- 

ce) ESS lama sonde 48. mures ai Sie 

Polypiérites unis par des côtes con- 

HUENTOSLT BREST A TRE su Smithia.... CCOXXVI 

Cloisons droites et bien dévelop- 

: pées :..1 "LAS Res Su Polyphyllum. CCXXVII 

Cloisons flexueuses et peu dévelop- ; 

DÉCS. AR RE ee cn Spongophyllum. CCXX VII 
7! Epithèque bien développée. ...:12%...,....,.: 0-02 

Epithèque nullé........7. 777. Endophyllum. CCXXIX 

Planchers peu développés et à peu 
3 près ROFIZOMAUE 7... . Acervularia.  CCXXX 

Planchers très-développés et = 

CT DOIMOPRES. à 2 ee arm nets Strombodes. CCXXXI 

LIV° Famille. — Stylaxiniens. 
[Céhffelle stphiformét. , 0, ... 0510 bu 
” (Columelle lamellaire ou fasciculaire.........:......... 
] (Re unis par les murailles. Lithostrotion. CCXXXII 

Polypierites unis parles côtes. : :. 2.5 mur 445 
: Calices subplanes. Columelle bien 

11! développée. .:###%8 0 ., 2 Phllipsastræa. CCXXXITI 


| Calices saillants, Colum*'"* petite. Syringophyllum. CCXXXIV 


10 
12 


1 


= 5 
1 Re fascictlaire... ...... .+ Stylophyllum. CCXXXV 
Columelle IpMellDEE se Es... . . Leds ....... 
Planchers bien développés et bom- 
bésiau contre 270... Chonaxis... CCXXXVI 
Planchers peu développés et sensi- 
blement horizontaux........... Stylaxis... CCXXXVII 


13 


SOUS-ORDRE VI. — ZOANTHAIRES TUBULÉS. 


Monastrées Tubulés, 


LV* Famill.e — Pyrgiens...... Pyrgia.... CCXXX VIII 


Disastrées Tubulés. 
LVI° Famille. — Auloporiens.. Aulopora.. CCXXXIX 


Syrrastrées et Polyastrées Tubulés. 


Pas de représentants. 


ORDRE IE. — ALCYONAIKES. 


re ee ayant un axe calcaire adhérent. ............ 
AMIéyYOnaire ayant UN AXC CAIGAITE HDTE scene ane noms 
Axe composé de cylindres calcaires séparés par 
des rondelles de tissu corné ou subéreux qui 

disparaît par la fossilisation. ...... IsIDIENS.. 
| Axe sclérobasique entièrement homogène et 


RAMRICATE.... ie lames es à CORALLIENS......... 


LVil° Famille. — Isidiens. 
/Bourgeons naissant sur les tiges 


2 


COTES AMCIRMNRE AUIERETELLE, ASIN RE EE FCGXE 
Bourgeons naissant sur les ron- 
delles copnées..: {1 00 1. 'Mopsea.... 7 "CCXLI 


4  LVIII Famille. — Coralliens.. Corallium..  CCXLII 


_LIX® Famille, — Pennatulÿens. 


5{ Des polypes de chaque côté delatige. Virgularia. . CCXLIHII 
| Des polypes d’un seul côté......... Pavonaria.. CCXLIV 


ER 


ORDRE I. — ZOANTHAIRES. 


SOUS-ORDRE I. — ZOANTHAIRES CAULICULÉS. 


Polypier basilaire et phytoide, constitué par une sécrétion épi- 
dermique. Loges des polypes creusées dans un cœnenchyme cor- 
tical très-friablé et qui disparaît entièrement sous l'influence de la 
fossilisation. Ces êtres rentrent tous dans la section des Polyastrées, 


I Famille. — Antipathiens. 


ANTIPATHIENS, Milne-Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., 
t. 1, p. 313, 1857. 

Polypier ayant la bouche entourée de six tentacules simples, ce 
qui les distingue des Alcyonaires qui ont toujours huit tentacules 
bipinnés. 

GENRE I. — LEIOPATHES. 


Antipathes (pars), Esper, Die Pflanzenth., Nuremberg, 1791-1797. 
— Lamarck, Hist. des anim. sans vert., 1816. 
Leiopathes, Gray, Cat. de la coll. zooph. du mus. brit. 
— Milne-Edwards et H., Distr. méth. des Pol., 1850. 

L’axe sclérobasique est rameux, rugueux et granulé ; le cœnen- 
chyme renferme des filaments siliceux. 

LEIOPATHES VETUSTA. — Anltipathes vetusta, Michelotti, Spicil. zooph. 
dil., p. 43. — Michelin, {conog. Zooph., p.77, pl. 15, fig. 11. — Leiopathes 
vetusta, Edwards et Haime, Hist. nat. des Coral, t. 1, p.323.— Falunien : 
Piémont, Turin. 


SOUS-ORDRE II. — ZOANTHAIRES APORES, 


Polypiers présentant des murailles complètes, non perforées et 
des cloisons bien développées. Le sclérenchyme qui compose les 
différents organes donne lieu à un tissu compacte qui n’existe plus 
dans les Zoanthaires Poreux, mais qui se retrouve dans les Zoan- 
thaires Tabulés, Tubulés et Rugueux. Les Zoanthaires Apores ont 
un calice toujours bien étoilé, les cloisons principales ne se montrent 
jamais au nombre de 4 seulement, et il n’existe pas de planchers 
dans la hauteur des loges. 


Monastrées Apores. 
re Tribu. — Turbinoliacées. 


Caryophylliacées, Trochocyathacées et Turbinoliacées, Edwards 
et Haime, Hist. nat. des Coral., 1856. 

Polypier ayant la loge ouverte dans toute sa hauteur et ne con- 
tenant ni traverses ni synapticules. 


IIS Famille. — Dasmiens. 


Pseuporurginozipæ, Edwards et Haime, 1850; Dasmibes, 4d., id., 
1856. 

Polypier ayant des cloisons formées par 3 lames distinctes, mais 
réunies par leur bord externe. 


GENRE II. — DASMIA. 


Dasmia, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., L. IX, p. 328, 1848. 

Dasmia, Ed. de Fromentel, Pol. foss. de l’Etage Néocomien, p. 14, 
1857. 

Polypier discoïde ou turbiné et pédicellé; muraille nue et cou- 
verte de côtes larges ; cloisons trigéminées. 

1. D. SowerByi, Edwards et Haime, Loc. cit., pl. 7, fig. 8. — Brit. 
foss. corals, p. 25, pl. 4, fig. 4, —- Hist. nat. des Corul., p.101. — Desmo- 
phyllum, Soverby, trans. of the Geol. soc. of London, t. V, p. 136, pl. 8, 
fig. 1, 1834. 

Polyp. turbiné et peu comprimé; calice large de 8 mil. sur 7. — 12 
grosses côtes et 6 plus petites. — Parisien : Highgate, Clarendon-Hill. 

2. D. Neocomwiensis, E. de Fromentel, Description des Pol. foss. de l'E- 
tage néocomien, p. 14, pl. 1, fig. 1-2, 1857. 

Polypier discoïde; calice large 20 mil. sur 15; trois cycles complets, 
les cloisons des deux premiers cycles égales entre elles. Névcomien : Saint 
Dizier. 

[T° Famille. — Caryophylliens. 


CARYOPHYLLIENS (pars), Edw. et H., Hist. nat. des Coral., 1856. 
Polypiers possédant une ou plusieurs couronnes de Palis. 


GENRE III. — CONOCYATHUS. 


Conocyathus, d'Orbigny, Note sur les Pol. foss. p. 5, 1849. 

Polypier simple, trochoïde et libres côtes lamellaires; cloisons 
débordantes ; point de columelle: des palis devant les cloisons de 
l’avant-dernier cycle. 

C. SULCATUS, d'Orbigny, ix Milne-Edwards et J, Haime, Pol. fos. des 
terr. palæoz., 1851. — D'Orbigny, Prod., 1852. 

Polyp. turbiné, allongé; calice large de 5 à 7 mill.; 3 cycles de cloi- 
sons, 6 palis devant les cloisons du 2 ordre. — Falunien : Mayence. 


SR 


GENRE IV. -- BRACHYCYATHUS. 


Brachycyathus, Milne-Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., t. IX, 
p. 295, 1848. 

Polypier très-court et libre; calice superficiel et circulaire ; co- 
lumelle papilleuse, cloisons courtes, débordantes; palis. taèssdbve- 
loppés. 

B. ORBiGNyaNus, Milne-Edwards et J. Haime, Loc. cit., p. 276, pl.9, 
lig. 6. 

Pope très-court, haut de 6 mil.; calice large de 15 mil.; columelle 
bien développée et papilleuse ; 4 cycles de eloisons, celles des deux pre- 


miers ordres égales; palis larges et épais devant les cloisons du 3e ordre. 
— Néocomien : Saint-Julien-Beauchêne. 


GENRE V. — BATHYCYATHUS. 


Bathycyathus, Milne-Edwards et J. Haime, loc. cit., p. 294, 1848. 

Polypier largement fixé et élevé; côtes fines et simples; calice 
elliptique et profond ; columelle chicoracée et peu développée : cloi- 
sons débordantes et étroites ; palis élevés. 


B. Sowergyi, Milne-Edwards et Haime, Loc. cit, — Brit. Sè corals., 
p. 64, pl. 11, fig. 2, 1858. — Polypier trochoïide largement fixé; calice 
comprimé large de 20 mill. sur 12; 48 cloisons inégales, épaisses et dé- 
bordantes; palis étroits. — Cén7manien : Kidge (Wiltshire). 


GENRE VI. — CARYOPHYLLIA. 


Caryophyllia (pars), Lamarck, Syst. des anim. sans vert., 1816. 

Galaxea (pars), Oken, Lehrb. der nat., 1815. 

Anthophyllum (pars), Schweigger, Handb. der Nalurg., 1820, 

Caryophyllia, Stokes, Zool. journ., 1828. 

Cyathina, Ehrenberg, Corall. des rot. meer, 1834. — Dana, 1846. 
— Milne-Edwards et Haime, 1848. — Cyathina et Amblocyathus, 
d'Orbigny, 1849. 

Caryophyllia, Milne-Edwards et J. Haime, Hist. nat. des Coral., 
{. LE, p.11, 1856. 

Polypier turbiné, adhérent par une base étalée; calice circulaire 
et peu profond; columelle chicoracée, formée de tigelles tordues ; 
cloisons larges et débordantes; côtes simples ; palis entiers, larges 
et libres dans une certaine étendue. 

1 C. cLavus, Scacchi, 1835. — Cyathina turbinala, Philippi, 1836. — 
Caryophyllia speudoturbinolia, Michelin, Zcon., pl. 9, fig. 18, 1841. — Cya- 
thina Cyathus, Leuckart, 1841. — Cyathina speudoturbinolia, Edwards et 
Haime, Ann. des sc., loc. cit., pl. 9, fig. 1. — Cyathina clavus, Edwards et 
Haime, Pol, foss. des te“. pal&oz., 1857. — Caryophyllia Clavus, Edwards 
et Haime, Hist.-nat. des Coral., 1856, —= Polypier trochoïde haut de 30 
mill.; calice ovale large de 22 mill. sur 18; columelle forte, allongée; 
palis bien développés au nombre de 18; 5 cycles de cloisons. — Falunien : 
Turin (Piémont). Habite encore la Méditerranée. 


Le SO 2 
2. C. ARCUATA, Edwards et Haime, Ann. des sc. nal., 1849.== Polypier 


en cône courbé ; 48 côtes ; 4 cycles cloisonnaires ; palis peu épais ; hauteur 
du polypier, 50 mill., largeur du calice, 23. — Castel arquato. 


3. C. GuADuLpENsis. Cyathina Guadulpensis, Edwards et Haime, Ann. 
des sc., 1849. — Turbinolia dentalus, Ducassaing, Anim. radiaires des An- 
tilles, 1850. == Polypier cylindroide, peu courbé, haut de 30 millim.; 
columelle sérialaire ; 4 cycles ; palis larges et arrondis ; diamètre du calice, 
18 mill, sur 16. — Fossile des sables volcaniques de la Guadeloupe. Tuf 
Blanc. | 

4. C. Sismonpar, Edwards et Haime, Hist, nat. des Coral., p.17, t. IL.— 
Turbinolia clavus, Michelin, Icon., pl. 8, fig. 14, 1841 (non Lamarck et 
Michelotti). — Polypier trochoïde un peu courbé et haut de 35 mill.; côtes 
distinctes seulement près du calice, celui-ci est peu profond, subcireulaire 
et large de 20 millim ; 4 cycles cloisonnaires. — Falunien : Turin (Pié- 
mont). 

5. C. Koniex1, Edwards et Haime, Hist. nat. des Coral., p. 17, 1856.— 
Cyathina, id., ann. 1848. —= Polypier turbiné, droit et haut de 13 mill.; 
calice large de 7 mill. et profond de 3; columelle fasciculaire ; 4 cycles ; 
les cloisons primaires et secondaires subégales. — Sénonien : Maëstricht, 
Ciply. 

6. C. cyzinpricA, Edwards et Haime, Hist. nat. des Coral., p.17,1856. 
— Polypier droit et court; calice circulaire ; columelle petite ; des palis 
devant les cloisons du 2e ordre; 4 cycles complets. — Sénonien : Maës- 
tricht. 

7. C. Brepai, Edwards et Haime, Loc. cit., p. 18, 1856.-- Polypier 
courbé ; columelle presque rudimentaire . 4 cycles de cloisons; Palis situés 
devant les secondaires et un peu sinueux. — Sénonien : Maëstricht. 

8. C. DEBEYANA, Edwards et Haime, loc. rit. — Polypier allongé, 
cylindrique, peu courbé; 4 cycles de cloisons, les lres et les 2es subégales; 
palis très-étroits. — Sénonien : Aix-la-Chapelle. 

9. C. BowERBANCkI, Edwards et Haime. loc. cit. — Cyathina, id., Brit. 
{oss. corals, pl.11, fig. 1. — Amblocyathus, id., d'Orbigny, Prod., p. 143. 
t. 1, 1850. = Polypier turbiné, un peu courbé et haut de 18 millim.s ca- 
licerond et large de 7 à 8 millim.; 4 cycles complets, les 1° et 2° subégaux; 
palis bien développés et placés devant le 3e. — Albien : Folkstone. 

10. C. cyziNDRACEA, Edwards et Haime, Loc. cit. — Cyathina cylindra- 
cea et lævigata, Brit. foss. coral., pl. 9, fig. 1.— Cyathina, id., d'Orbigny, 
Prod., 1850. — Polypier allongé, trochoïde, long de 30 à 40 millim.; calice 
rond et large de 8 à 12 mullim.; 4 cycles incomplets; cloisons minces ; 
palis épais ; columelle bien développée.— Sénonien : Dinton, Nehou, Bilin. 


GENRE VII. — ACANTHOCYATHUS. 


Acanthocyathus, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc. cit., 
p. 292, 1848. 

Polypier libre ou subpédicellé ; côtes formées de crêtes saillantes 
où garnies d’épines; columelle bien développée; palis larges et 
égaux; cloisons débordantes. 

1. A. HasrinGsæ, Edwards et Haime, Loc, cit. = Polypier trochoïde 


haut de 35 à 38 millim.; calice ovale, large de 30 mill. sur 22 ; les six côtes 
principales garnies de tubereules épineux. — Falunien : Malte. 


D 


GENRE VIII. — DISCOCYATHUS. 


Discocyathus, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc. cit., 
p. 296, 1848. 

Polypier libre et discoide; calice circulaire et légèrement con- 
vexe: columelle lamellaire à bord entier et droit; palis bien déve- 
loppés et libres; cloisons très-débordantes; muraille horizontale 
couverte d’une épithèque plissée concentriquement. 

D. Eupesi, Edwards et Haime, loc. cit. — Cyclolites Eudésii, Michelin. 
Icon., pl. 2, fig. 8, 1848. — Cinq cycles de cloisons; 12 palis larges; 


hauteur du polypier. 6 mill., diamètre de la muraille, 12, du calice, 16. 
— Bajocien : Bayeux, Port-en-Bessin (Calvados), Burton, ete. 


GENRE IX. — CYCLOCYATHUS. 


Cyclocyathus, Edwards et Haime, Brit. foss. coral. introd., p. 14. 
1850. 

Polypier libre et discoide; calice convexe à la circonférence, 
concave au centre ; columelle fasciculaire bien développée; cloisons 
élevées et granulées ; palis bien séparés des cloisons; muraille ho- 
rizontale et couverte d’une épithèque pelliculaire. 

C. Firroni, Edwards et Haime, lor. cil., p. 63, pl, 11, fig. 3, 1850. = 
Polypier discoide, large de 13 mill. à la base; de 15 près du calice et 
haut de 6 mill.; columelle large ; 4 cycles complets. — 4/bien : Drayton, 
Cambridge, ete. 


GENRE X. — STYLOCYATHUS. 


Stylocyathus, d'Orbigny, Note sur les Pol. foss., p. 5, 1849. 

Polypier subturbiné et libre; columelle lamellaire; cloisons dé- 
bordantes ; palis bien développés : épithèque pelliculaire s’élevant 
jusqu’au bord du calice. 

S. DENTALINUS (DENTALINA), d'Orbigny, Prod.,t, 11, p. 181, 1851. = 
Polypier en côre allongé; calice elliptique; 4 cycles complets; cloisons 
alternativement inégales en épaisseur. — Cénomanien : Le Mans. 


GENRE XI. — LEPTOCYATHUS. 


Leptocyathus, Edwards et Haime, Brit. fos. corals, p. 14, 1850. 

Polypier court, subdiscoïde et libre ; côtes simples et bien déve- 
loppés ; columelle papilleuse; cloisons serrées et débordantes ; palis 
dentelés. Epithèque nulle. 

1. L. ELEGANS, Edwards et Haime, loc. cil., p. 21, pl. 3, fig. 6, 1850. 
—— Polypier subdiscoïide, haut de 3 mill.; calice rond, large de 9 à 10 
millim.; 4 cycles cloisonn. complets. — Parisien : Haverstock-Hill. 

2. L. ATALAYENSIS, Edwards et Haime. Pol. foss. des Ter. pal., 1851. — 
Turbinolia et Trochocyathus atalayensis, d'Archiac, 1847-1849. — Polypier 
dischoïde ; côtes peu marquées ; 5 cycles de cloisons, les primaires et les 
secondaires subégales. — Parisien : Biaritz. 


Of 


GENRE XII. — DELTOCYATHUS. 


Deltocyathus, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat.,t. X, p.325, 
1848. 

Polypier conique, court et libre; calice circulaire et subplane; 
columelle subdivisée; palis très-développés, ceux du pénultième 
cycle inclinés sur les précédents; cloisons peu débordantes; côtes 
bien développées et visibles depuis la base. Point d’épithèque. 

D. rrauicus, Edwards et Haime ; Loc. cit., pl. 10, fig. 11. — Stephano- 
phyllia italica, Michelin, 1con., pl. 8, fig. 3, 1848. — Polypier trochoïde 
haut de 6 millim. et large de 10 ; columelle formée de 3 tigelles placées 
en série; palis épais et unis deux à deux au centre ; 4 cycles complets; 
côtes inégales et granuleuses. — Falunien : Tortone. 


GENRE XIII. — THECOCYATHUS. 


Thecocyathus, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc. cit., 
p. 317, 1848. 

Cyathophyllum, Goldfuss, Petref. Germ., t. 1, p. 56, 1826. 

Polypier court, droit, fixé dans le jeune âge, mais devenant libre 
plus tard ; épithèque complète et débordante; calice circulaire et 
plane ; Columelle fasciculaire; palis lobés et faisant suite aux tigelles 
columellaires. 


1. T. TINTINNABULUM, Edwards et Haime, Loc. cit., 1848. — Cyathophyl- 
lum, id., Goldfuss, Petref. Germ., pl. 16, fig. 6, 1829. — Polypier tur- 
biné, haut de 5 à 6 millim.; calice large de 5 mill.; 3 cycles de cloisons; 
épithèque épaisse et complète. — Toarcien : Mendes, Banz, etc. 

2. T. Mooret, Edwards et Haime, Brit. foss. corals., pl. 30, fig. 6, 
1851. = Polypier adhérent, trochoïde, haut de 8 à 9 millim.; calice rond 
et large de 7 millim.; 4 cycles complets, palis des deux premiers cycles 
petits, ceux du troisième, épais et bilobés; columelle trabiculaire ; épi- 
thèque mince. — Toarcien : Ilmenster. 

3. T. MAcTRA, Edwards et Haime, Loc, cit., — Cyathophyllum mactra, 
Goldfuss, loc. cit., pl. 16, fig. 8. —_ Polypier court, subdiscoïde et haut 
de 3 à 4 millim.; calice rond, superficiel et large de 16 millim.; 4 cycles 
complets; palis étroits et épais. — Toarcien : Avallon, Besancon, Banz, 
Mussy, Tuchau, etc. 

4. T.? GROSGOGEATI. Polypier conique, très-court, calice cireulaire 
. assez profond; cloisons très-débordantes et formant un bourrelet au- 
dessus de l’épithèque qui est épaisse, plissée et présente des saïllies cor- 
respondant aux côtes ; columelle fasciculée assez étroite; palis larges et 
bien développés; 4 cycles complets ; cloisons inégales selon les ordres, 
les primaires étant beaucoup plus développées que les autres. — Oxfor- 
dien : Saint-Claude (communiqué par M. Etallon). 


GENRE XIV. — TROCHOCYATHUS. 
Purbinolia (pars), Goldfuss, Petref. Germ., t. 1, p. 62, 1826. 
Turbinolia, Michelin, Icon. Zooph., p. 40, 1840. 
Trochocyathus, Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., loc. cit., 
p. 300, 1848. 


8 


RTC TE 
= Trochocyathus et Aplocyathus, d'Orbigny, Note sur les Pol. fol., 
p. 5, 1849. 

Polypier adhérent ou libre; calice subcirculaire ; columelle for- 
mée de tigelles prismatiques tordues en faisceaux ou disposées en 
séries; cloisons débordantes, larges; palis bien développés, libres 
dans une grande étendue et placés devant tous les cycles qui pré- 
cèdent le dernier; muraille nue et costulée. Type hexaméral. 


1. TROCHOCYATEI STRIATI (EdW. et H.) 
a. 3 Cycles complets et des cloisons du quatrième. 


1. T. Sismonpar, Edwards et Haime, Ann. des se. loc. cit., pl. 10, fig. 4. 
— Aplocyathus, id., d'Orbigny, Prod., t. III, p. 145, 1852. — Polypier 
trochoïde, libre, un peu courbé, haut de 10 millim.; calice large de 11 à 
12 millim.; 3 cycles et le commencement du 4e dans 2 des systèmes.; les 
cloisons primaires plus développées que les autres. — Falunien : Turin. 

2. T. Cupura, Edwards et Haime, Brit. foss. corals., p. 64, 1849, — 
Turbinolia Cupula, Al. Rouault, Mém,. de la Soc. géol., 2° série, t. ITE, 
p. 461, pl. 14, fig. 3, 1849. — Polypier droit, court et largement fixé; 
3 cycles et des cloisons du 4e dans la moitié de 3 des systèmes.— Parisien : 
Bos d’Arros, Lacken. 


b. 4 Cycles complets; Polypier arqué. 


3. T. MITRATUS, Edwards et Haime, Pol, foss. des terr. pal., p. 21, 1851. 
— T. milratus et plicatus, id., id. Ann. des sc. nat. loc. cit., p. 303.—Tur- 
binolia mitrata, Goldfuss, Petref. Germ., pl. 15, fig. 5.— Jd., id., Michelin, 
Icon., pl. 9, fig. 2b.—= Pol. comprimé, trochoïde, arqué et haut de 20 m.; 
calice large de 15 mill. sur 11; palis de la 2° couronne plus développés 
que ceux de la première; columelle sérialaire. — Falunien : Tortone. 

4. T. crassus, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc. cit., p. 304, 
1848. — Turbinolia plicata, Michelin, Jcon., pl 9, fig. 2, 1841. —= Cette 
espèce diffère de la précédente par sa forme trapue et ses cloisons plus 
minces. Hauteur 25 mill., grand axe 20, petit 15. — Falunien : Tortone. 

5. T. simMPLex, Edwards et Haime, loc. cit., p. 308. — Plus courte et 
plus grèle que les précédentes, cette espèce a des palis aussi épais que 
les cloisons qui sont assez épaisses elles-mêmes. Hauteur 10 mill., largeur 
13 sur 10. — Falunien : Tortone. 

6. T. cosTuLATus, Edwards et Haime, Loc. cit. == Côtes cristiformes 
près du calice, les côtes latérales très-développées. Hauteur 20 millim., 
grand axe 17, petit 14. — Falunien : Tortone. 

7. T. ELONGATUS, Edwards et Haime, Loc. cit. == Columelle formée de . 
rigelles tordues; palis inégaux, les lers et 2° subégaux, les 3es larges et 
rapprochés du centre. Hauteur 35 mill., grand axe 13, petit 10.—Parisien : 
Quartier-du-Vit, près Castellane. 

8. T. GRANULATUS, Edwards et Haïme, Pol. foss. des terr. pal., p. 21, 
1851. — Turbinolia granulata, Goldfuss, Petref. Germ., pl. 37, fig. 20, 
1829.— Côtes très-granulées et distinctes depuis la base. Hauteur 10 mill.; 
diamètre du calice 6 millim. — Falunien : Bunde (Westphalie). 

9. T. KoniNckti, Edwards et Haime, Ann. des se. nat., loc. cit., p. 305, 
1848. — Une épithèque bien développée à la base; palis larges et épais. 


Hauteur 13 à 15 millim.; grand axe 6, petit 5. — Cénomanien : Obourg, 
près Mons. : 

- 10. T.crAcizis, Edwards et Haime, Loc. cit. == Polypier grèle, allongé, 
columelle formée par 3 ou 4 petites tigelles en série. Hauteur 13 millim., 
grand axe 5, petit 4. — Cénomanien : Le Mans. $ 


c. 4 Cycles complets; Polypier droit et conique. 


11. T. conuLus, Edwards et Haime, loc. cit., p. 306. — Turbinolia co- 
nulus, Michelin, 1con., pl. 1, fig. 12. — Aplocyathus, id., d'Orbigny, Prod. 
== Polypier souvent pédicellé et quelquefois courbe; calice rond. Hau- 
teur 14 mill., largeur du calice 10, profondeur 2. — Albien : Cambridge, 
Speeton, Etrépy (Marne), Perte-du-Rhône, etc. 


d. 4 Cycles complets; Polypier court, subdiscoïde. 


12. TL. Harnveyanus, Edwards et Haime, toc. cit., p. 314. — Aplocyathus, 
id., d'Orbigny, Prod.— 12 côtes (1"° et 2e) bien développées; calice rond; 
palis minces. Hauteur 5 mill., diamètre du calice 18.— Albien : Folkstone, 

13. T. MAGNEVILLEANUS, Edwards et Haime, Brit. foss. corals., pl. 26, 
fig. 1, 1851. — Turbinolia Magnevilleana, Michelin, Icon., pl. 2, fig. 2. — 
Aplocyathus Magnevilleanus, d'Orbigny, Prod. = Polyp. hémisphérique ; 
haut. 6 mill.; diamètre du calice 8. — Bajorien : Bayeux, Dorsetshire. 

14. T. MicueLuint, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc. cit., 
p- 314, 1848.— Pol. discoïde ; columelle formée de 3 tubercules comprimés 
en série ; cloisons débqrdantes, Haut. 4 mill.; diam. du cal., 7 ou 8 mill.— 
Oxfordien : Etrochey (Côte-d'Or). 

15. T. TerQuEMI, Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., p. 32, 1856. 
— Polyp. discoïde ou cylindroïde, très-court; côtes granulées et striées en 
travers; palis inégaux. Hauteur 2, 6 ou 8 millim., diam. 8. — Bouches- 
du-Rhône (marnes bleues). 


e. 4 Cycles et le commencement d'un cinquième. 


16. T. BELLINGHERIANUS, Edwards et Haime, Ann. des se. nat., loc. cit., 
P. 307.— Turbinolia Bellingheriana, Michelin, Icon., pl. 9, fig. 3. — Pol. 
un peu courbé ; calice elliptique. Le cinquième cycle manque dans deux 
des systèmes (peut-être ce fossile appartient-il au type Pentaméral). Hau- 
teur 30 mill., grand axe 18, petit 15. — Falunien : Tortone, Grenade (Es- 
pagne). 

17. T. AzpINUS, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., p.25, 1851. 
— Turbinolia alpina, Michelin, Jcon., pl. 61, fig. 6. — Pol. bilobé; côtes 
inégales. Hauteur, 25 millim.; diam. du cal., 25 sur 21 mill. — Parisien : 
La Palarea. 

18. T. 1MPARIPARTITUS, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat,, loc. cit., 
pe 307, 1848. — Pol. voisin du T. costulatus; il en diffère par son nombre 
plus grand de cloisons et ses côtes inégales., — Falunien : Tortone. 


Î. 5 Cycles complets. 


19. T. Burnesi, J. Haime, in d’Archiac, Hist. des prog. de La Géol., p.220, 
1850. — D'’Archiac et J. Haime, Anim. foss. de l'Inde, pl. 12, fig. 2, 1853. 
— Pol. court, à surface inférieure convexe; calice circulaire et creux ; 
columelle peu développée; palis courts et bilobés. — Parisien : Chaîne 
d'Hala (Inde). 

20. T. LiNEATUS, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., p.23, 1851. 


— OU — 


— Turbinolia lincata, Goldfuss, Petref. Germ., pl. 37, fig. 18.—= Polypier 
allongé et courbé à la base; côtes granulées. Haut., 25 mill.; diam du cai., 
23 sur 20. — Parisien : Saltzbourg, etc. 


.&. 6 Cycles de cloisons. 


21. T. sixvosus, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc. cit., p. 314. 
— Turbinolia turbinata. Lamarck, 1816. — Turbinolia sinuosa, Brogniart, 
1823. — Bronn, 1825 et 1838. — Leymerie, 1848. — Michelin, Zcon., pl. 63, 
fig. 1, 1846. — Polypier trochoïde, comprimé; calice irrégulier, à bord 
ondulé; cloisons serrées et minces ; palis larges et minces. Hauteur, 20 à 
30 millim. et jusqu'à un décim.; les diamètres du calice varient suivant la 
hauteur. — Parisien : La Palarea, Corbières, etc. 

22. T. Cycroziroines, Edwards et Haime, loc. cil., p. 315. — Turbi- 
nolia, id., Michelin, Icon., pl. 61, fig. 9. — Aplocyathus, id., d'Orbigny, 
Prod., 1851. —= Polyp. convexe en dessous; calice circulaire. Hauteur 
moyenne, 13 à 15 mill.; diamètre du calice, 30. — Parisien : La Palarea, 
Annot, Sinde. 

23. T. DouGLasi, Edwards et Haime. Pol, foss. des terr. pal., p.23, 1851. 
— Turbinolia Douglasi, Michelotti, Foss. des terr. mioc. de l'Italie, pl. 1, 
fig. 20, 1847. —= Polypier voisin du T. sinuosus, mais moins comprimé et 
plus arrondi sur les côtés; base recourbée dans le sens du petit axe, — 
Falunien. : Tortone. 

24. T.? VAN-DEN-HECKEI, Edwards et Haime, in d’Archiac, Hist. des 
progrès de La géol., p. 227, 1850. — Turbinolia buobata, Michelin, Jcon.: 
pl. 61, fig. 7 (non pl. 62, fig. 1), 1846.— Espèce voiBine de la précédente, 
mais plus trapue. Côtes alternativement grosses et petites. Haut., 25 mill., 
calice large de 40 mill. sur 10 ou 15 mill. — Parisien : La Palarea, Sinde. 


2. TROCHOCIATHI ARMIGERI 


a. Polypier élevé; 3 cycles et le commencement du 4. 


25. T. CornucoprA, Edwards et Haime, Ann. des sc. nal., loc. cit., p.312, 
1848. — Turbinolia, id., Michelotti, 1838-1847. — Michelin, Fcon., pl. 8, 
fig. 16, 1841. — Polypier allongé et courbé; 12 côtes saillantes; calice 
ovalaire large de 10 à 12 millim. Hauteur du polypier, 40 mill.—Falunien : 
Tortone. 

26. T. susunposus, d’'Archiac, Mém. de la soc. géol. de France, 2e série, 
t. IIT, p. 402, pl. 8, fig. 4, 1849. = Pol. allongé, comprimé et courbé à la 
base dans le sens du petit axe; côtes fortes, ondulées, subcristiformes ; 
42 cloisons épaisses et serrées. — Parisien : Biaritz. 


b. Polypier élevé; 4 cycles complets. 


27. T. PyRENAICUS, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc. cit,. p.311. 
— Flabellum pyrenaicum, Michelin, Fcon,, pl. 63, fig. 2, 1846. — Turbino- 
lia calcar, d'Archiae, loc. cit., pl. 5, fig. 1-2-3, 1846. — Pol. courbé à la 
base; côtes inégales, celle de la grande courbure munie de crêtes angu- 
leuses et saillantes. Haut., 30 millim.; diam. du calice, 15 à 18 millim. — 
Parisien : Biaritz, Annot. 

28. T. veRRUucOSsUS, Edwards et Haïme, loc. cit., r 811.== Pol. courbé à 
la base et présentant sur ses faces des verrues espacées; calice elliptique 
large de 15 mill. sur 10, Hauteur, 25 à 28 millim. — Falunien : Vienne. 


Lun QUE 


29, T. uNDuLATUS, Edwards et Haime, Loc. cit., p. 312. — Turbinolia 
undulata, Michelin, Icon., pl. 9, fig. 4 — Aplocyathus, id., d'Orbigny, 
Prod. —_ Polypier courbé à la base; 12 côtes munies de petites crêtes, les 
autres peu saillantes; palis plus larges que les cloisons. Hauteur, 25 mill.; 
diam. du calice, 12 à 15 mill. — Falunien : Tortone. 

30. T. Haimer, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., p. 22, 1851. 
— Turbinolia, id., Al. Rouault, Mém. de la soc. géol. de France, loc. cit., 
pl. 14, fig. 3, 1849.— Polypier comprimé, arqué dans le sens du petit axe; 
côtes lamellaires et tranchantes dont 12 plus développées ; calice ellip- 
tique. — Parisien : Bos-d’Arros. 


c. Polypier élevé; 4 Cycles complets et le commencement du 5°. 


31. T. versICOSTATUS, Edwards et Haime, Ann. des se. nat., loc. cit., 
p- 308.— Turbinolia versicostata, Michelin, Icon., pl. 9, fig. 8.=—= Polypier 
un peu courbé. Côtes primaires formées par des épines saillantes et écar- 
tées. Cloisons du 5° cycle dans deux des systèmes seulement. Haut. 30 à 
35 millim.: diam. du calice, 23 sur 18 mill. — Falunien : Turin. 

32. T. LATERO-CRISTATUS, Edwards et Haime, Loc. cit., pl. 10, fig. 3. — 
Pol. allongé et courbé dans le sens du grand axe. Côtes latérales très-épi- 
neuses surtout près du calice; les autres égales et peu saillantes. Cloisons 
du 5e cycle dans deux des systèmes (type octoméral?). — Hauteur, 30 à 
35 mill.; grand axe, 20; petit, 13. — Falunien : Turin. 

33. T. LATERO-spINOSUS, Edwards et Haime, Loc. cit., p. 309.— Polyp. 
droit; côtes latérales garnies d’épines; calice comprimé; cloisons du 5e 
cycle dans deux demi-systèmes. Haut., 25 mill.; grand axe, 17; petit, 10. 
— Falunien : Turin. 

34. T. RARICOSTATUS, Edwards et Haime, loc. cit. — Turbinolia rari- 
costata, Michelin, J£on., pl. 8, fig. 9. — Pol. courbé à la base; 14 côtes 
saillantes en crêtes, les autres planes; cloisons du 5e cycle dans deux 
demi-systèmes (type octoméral?); cloisons élevées et minces. Hauteur, 35 
mill.; larg., 28. — Falunien : Turin, etc. 

85. T. coRNuTus, J. Haime, Mém. de la Soc. géol. de France, 2° série, 
t. IV, p. 276, pl. 22, fig. 4, 1852. Cette espèce ne diffère du T. pyrenuicus 
que par sa forme plus allongée et irrégulière et ses cloisons plus fortes. 
— Parisien : La Palarea. 


d. Polypier élevé; 5 cycles complets. 


36. T. REvoLUTUS, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc. cit. p. 310, 
pl. 10, fig. 1.— Pol. fortement recourbé dans le sens du petit axe ; 12 côtes 
en crêtes peu saillantes ; les sommets du grand axe en ogive. Haut., 30 
mill.; grand axe, 18; petit, 12. — Falunien : Turin. 

37. T. SUBCRISTATUS, Edwards et Haime, Loc. cit = Pol. très-comprimé:; 
côtes latérales cristiformes. Haut., 25 mill.; grand axe, 20; petit, 12. — 
Falunien : Turin. 

38. T.? BELLARDII, Edwards et Haime, loc. cit. — Turbinolia Bellardii, 
Michelin, Icon., pl. 8, fig. 10. —= Pol. droit, peu comprimé ; 12 côtes for- 
mées de crêtes saillantes. Hauteur, 25 mill.; grand axe, 40; petit, 27. — 
Falunien : Turin. 


aa. Polypier court, discoïde; 4 cycles complets. 


39. T. opEsus, Edwards et Haime, loc. cil., p. 313, pl. 10, fig. 2. — 
Turbinolia obesa, Michelotti, 1838. — Michelin, {con., pl. 8, fig. 7 a et b, 


"er 


1841.— Aplocyathus, id., d'Orbigny, Prod., 1852.—= Pol. court, trochoïde; 
côtes Lres et 2°s garnies d'épines ; cloisons inégales et saillantes. Haut., 10 
à 15 millim.; diam., 15 à 25. —: Falunien : Tortone. 

40. T. PERARMATUS, Edw. et Haime, Brit. foss. coral., p. 66, 1850. — 
Turbinolia perarmata, Tallavignes in Alex. Rouault, Loc. cit., pl. 14, fig. 4. 
— Cette espèce se distingue de la précédente par des épines, au nombre 
de 6, longues et comprimées, — Parisien : Fabresan, Bos d’Arros. 


bb. Polypier court; 3 Cycles et le commencement d’un 4. 


41. T. ARmAruS, Edwards et Haime, Ann. des sc. nal., loc. cit., p. 313- 
— Turbinolia armata, Michelotti, 1838, 1847. — Michelin, Icon., pl. 8, 
fig. 8. — Aplocyathus, id., d'Orbigny, Prod., = Polyp. court, aussi large 
à la base qu’au sommet; 5 côtes fortes, garnies d’épines dirigées en bas; 
des cloisons du 4° cycle dans 4 des systèmes (type pentaméral, probable- 
ment). Hauteur, 10 millim.; diam., 10 mill. — Falunien : Turin. 


cc. Polypier court; plus de 5 Cycles. 


42. T.? PYRAMIDATUS, Edwards et Haime, loc. cit., p. 816. — T'urbinolia 
pyramidata, Michelotti, 1838, 1847. — Michelin, Icon. pl. 8, fig. 11. — 
Aplocyathus, id., d'Orbigny, Prod.—= Polypier subhémisphérique, 6 côtes 
formées par des crêtes spiniformes élevées; 9 ou 11 cloisons dans chacun 
des 6 systèmes. Hauteur, 20 à 22 mill ; largeur, 32. — Falunien : Tortone, 
la Superga. 

ESPÈCES DOUTEUSES. 


43. T.? GRENIERI. Polypier simple, cônique, droit, peu élevé; cloisons 
minces et inégales selon les ordres, les primaires et les secondaires sub- 
égales. Columelle très-développée, formée de 15 à 18 tigelles tordues sur 
elles-mêmes. Palis étroits, soudés aux cloisons, mais libres dans leur partie 
supérieure sur une longueur d’un millimètre; 4 cycles complets (48 cloi- 
sons). Diamètre du calice, 6 mill.; haut., 5; diam. de la columelle, 2 mill. 
— Oxfordien (marnes à fossiles pyriteux) : Prévonel. (Communiqué par 
M. Etallon.) 

44. T.? DELEMONTANUS. — Turbinolia Delemontana, Thurmann, Abrah., 
Gagnebin, pl. 11, fig. 24. — Polyp. petit, grêle, allongé, coudé à la base 
et ordinairement fixé par un épatement étroit; calice circulaire, peu pro- 
fond; cloisons peu inégales et très-granulées ; 2 cycles complets; colu- 
melle formée de tigelles assez minces, contournées et anastomosées ; palis 
étroits, soudés aux cloisons, mais libres dans leur partie supérieure sur 
une petite étendue.-Diam. du calice, 3 à 4 millim.; haut. du polyp., 5 à 
6 mill. — Oxfordien : Champlitte, Prévonel. (Communiqué par M. Etallon.) 

45. T.? suBLævis, Edw. et Haime, Ann. des sc. nat., loc. cit., p. 316, 
Aplocyathus, id., d'Orbigny, Prod. — Falunien : Turin. 

46. T.? IRREGULARIS, Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., p. 45, 
t. II, 1856.— T'urbinolia irregularis, brevis et tenuistriata, Deshayes in La- 
doucette, Hist. des Hautes-Alpes, pl. 13, fig. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 15, 1834. — 
Turbinolia brevis, Michelin, 1con., pl. 8, fig. 12. — Trochosmilia irragula- 
ris, Milne-Edwards et Haime, Ann. des sc. nat. loc, cit., p.240.— Trocha- 
cyathus brevis et tenuistriata, d'Orbigny, Prod., — Purisien : Gap, Faudon, 
Ronca. 

47. T.? KoniG1, Edwards et Haime, Brit. foss. corals., p. 66, 1850. — 
Turbinolia Konigi, Mantell, 1822. — Fleming, 1828. — Albien : Folkstone, 
Wissant, etc. 


D DR 

48. T.? WARBURTONI, Edwards et Haime, loc. cit., p. 67. — Albien : 
Cambridge. ak 

49. T.? primus, Edwards et Haime, Loc. cil., pl. 30, fig. 8. — Lias : 
Ilminster. 

50. T.? HExAGONALIS, Edwards et Haime, Hist. rat. des coral., p. 46, 
1856. — Turbinolia, id., Mantell, pl. 28, fig. 19, 1850. — Subapennin : 
Onékakara. 


51. T.? MantELLI, Edwards et Haime, loc. cit., p. 47. — Turbinolia, 
Mantell, 1850. — Subapennin : Onékakara. 


M. d'Orbigny cite encore, sans les décrire, les fossiles suivants : 
T.?2 THORENTI; T.? RoyAnus ; T. ALpINUS ; T.? GRANDIS — Prodrome, 
t. IT, p. 403, 1850. 
GENRE XV. — PARACYATHUS. 


Cyathina (pars), Philippi, Arch. für natur., t. [, p. 42, 1842. 

Paracyathus, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc. cüt., 
p. 318, 1848. 

Polypier subturbiné et largement fixé. Columelle bien développée 
et papilleuse; cloisons serrées, subégales et très-granulées ; palis 
soudés inférieurement aux cloisons. Quelques rudiments de tra- 
verses qui ne se développent jamais complétement. Type hexa- 
méral. 

Ce genre ne diffère du précédent que par sa large base. 


a. 5 Cycles complets. 


1. P. DEesnoyersi, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc. cit., p. 320. 
— Pol. un peu comprimé; palis lobés ; 5 cycles complets; haut., 30 mil]; 
grand axe, 20; petit, 12; profondeur de la fossette, 5. — Parisien : Gri- 
gnon. 

2. P. PROCUMBENS, Edwards et Haime, Loc. cit. —= Palis lobés ; 5 cycles 
complets; polyp. courbé; calice circulaire, incliné et profond de 4 mill.; 
haut., 20 mill.; diam. du calice, 12. — Parisien : Hauteville. 


b. 4 Cycles et le commencement du 5°. 


3. P. crassus, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, pl. 4, fig. 1, 1850. 
— Polyp. court; côtes inégales ; 4 cycles et des cloisons d’un 5e dans la 
moitié de deux systèmes. Haut., 5 mill.; largeur du calice, 7 à 8. == Pa 
risien : Bracklesham-Bay. 


c. 4 Cycles complets. 


4. P, PEDEMONTANUS, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc. cit., 
p. 321. —= Polyp. assez élevé; côtes distinctes dès la base; calice incliné 
et large de 7 à 10 mill.; palis lobés. Haut. de 8 à 15 mill. — Subapennin : 
Asti. 

5. P. BREvIS. Edwards et Haime, loc. cit., p. 323. — Polyp. court et 
droit; calice circulaire large de 15 mill.; palis peu développés. Hauteur, 
10 mill. — Parisien : Ile Sheppy. 


d. 3 Cycles et le commencement d'un 4. 


6. P. CaryornyLLus, Edwards et Haime, loc. cit., p. 322. — Turbino- 
lia, id., Lamarck, 1816. — Deslongchamps, 1824. — Defrance, 1828, == 


Polyp. droit, cylindro-cônique; calice circulaire large de 8 mill.; 4 cycles, 
le 5 manquant dans un ou deux systèmes; palis minces et lobés. Haut., 
15 millim. — Parisien : Ile Sheppy. 


aa. Palis entiers; 4 Cycles complets. 


7. P. TurONENSsIs, Edwards et Haime, loc. cit., p.321. — Polyp. court 
et droit; calice circulaire, un peu incliné et large de 7 millim.; columelle 
développée; palis gros et prismatiques. Hauteur, 7 à 8 mill. — Falunien : 
Manthelan, Turin, etc. 


IV° Famille. — Turbinoliens. 


TURBINOLIENS (pars), Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., 
p. 59, 1856. È 
Loge ouverte dans toute la hauteur. Point de palis. 


GENRE XVI. — FLABELLUM. 

Fungia (pars), Lamarck, Hict. des anim. s. vert., 1816. 

Flabellum, Lesson, Illust. de zool., 1831. 

Monomyces, Ehrenberg, Coral. des Roth Meer, 1834. 

Phyllodes, Philippi, 1841. 

Euphyllia, Dana, Exp. exp. zooph., 1846. 

Flabellum, Milne-Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., 3° série, 
t. IX, p. 256, 1848. 

Polypier droit, comprimé; fossette calicinale étroite et profonde, 
columelle pariétale peu développée et souvent rudimentaire; cloi- 
sons nombreuses, non débordantes; muraille recouverte d’une 
épithèque armée souvent de crêtes et d’épines. 


1. Murailles lisses sur les faces et portant des crêtes sur les côtés. 
a. 6 Cycles complets. 


4. T. EexTENSUM, Michelin, /con., pl. 9, fig. 14. — Nyst., 1843.— Miche- 
lotti, 1847. — Milne-Edwards, Loc. cit., 1848. — Polyp. comprimé; bords 
supérieurs formant un are plus grand qu'un demi-cerele ; 4 cycles égaux, 
le 6e rudiment. Hauteur, 25 millim.; grand axe, 35; petit, 10.— F'alunien : 
Turin. 

2. F. BAsTEROTI, Edwards et Haime, Loc. cit., p. 263. —= Polyp. com- 
primé; crêtes latérales saillantes ; les 2 premiers cycles égaux. Hauteur, 
23 mill.; grand axe, 23; petit, 9. — Falunien : Dax. 


1.— b. 5 Cycles et le commencement d’un 6°. 


3. F. INTERMEDIUM, Edwards et Haime, Loc. cit., p. 262. — F. avicula 
(pars); Michelin, pl. 9, fig. 11c. — Turbinolia avicula, alata, steltatissima, 
Michelotti, 1838. — Polyp. comprimé, à bord peu convexe; 5 cycles, le 
6e manquant dans la moitié des systèmes. Haut., 40 mill.; grand axe, 40; 
petit, 15; profondeur de la fossette, 15.— Falunien : Tortone. 


1.— c. 5 Cycles complets. 


4. F. avicuLa, Michelin, /con., pl. 9, fig. 11« (non 11c). — Turbinolia 
uneata, Goldfuss, Petref. Germ., pl. 37, fig. 17. — Turbinolia avicula, 


= = 


Michelotti, 1838.—— Polyp. comprimé; côtes saillantes ; les trois pre- 
miers cycles égaux. Hauteur, 23 mill.; grand axe, 30; petit, 15. — Falu- 
nien : Tortone, Turin. 

5. F. cUNEIFORME, Lonsdale, Journ. of the geol. Soc., 1845.=—= Polypier 
muni de crète seulement à la base des côtés; les 3 premiers cycles égaux. 
Hauteur, 25 mill.; grand axe, 22; petit 12. — Parisien : Alabana, Entow, etc. 

6. F. cosraTum, Bellardi, in Michelin, Icon., pl. 61, fig. 10, 1846. = 
Polyp. plus allongé et comprimé que le F. avicula; côtes assez saillantes 
et tuberculeuses. Haut., 16 mill.; grand axe, 13; petit, 5. — Suessonien : 
La Palarea. 

1. F. AcuTuM, Edwards et Haime, Loc. cit., p. 267, pl. 8, fig. 6. — Pol. 
allongé et finement pédicellé ; bords supérieurs peu arqués; les 3 premiers 
cycles égaux. Haut., 40 mill.; grand axe, 35; petit, 23.— Localité inconnue. 

8. F. sIcILIENSE, Edwards et Haime, loc. cit. — Polyp. portant des 
crêtes petites sur les côtés ; cloisons minces à bords flexueux ; les premiers 
cycles égaux. Haut., 38 mill.; grand axe, 38; petit, 19. — Subapennin : 
Palerme. 

9. F. Hower, Edwards et Haime, Loc. cit.— Turbinolia cuneata, Goldfuss, 
Petref. Germ., pl. 38, fig. 17. — Polypier présentant 5 grosses côtes de 
chaque côté; les côtes latérales ont de fortes crêtes; sommet du grand 
axe en ogive; 12 systèmel composés chacun de 7 cloisons. Haut., 30 mill.; 
grand axe, 33. — Parisien: Castel Arquato. 


1. — c. 4 Cycles et le commencement d’un 5°. 


10, F. BELLARDII, J. Haïme, Bull. de la Soc. géol. de France, 1850. — 
Flabellum cuneatum (pars), Michelin, Icon., p. 270, 1846. — Pol. allongé 
et comprimé; les sommets des angles calicinaux en ogive; 4 cycles et des 
cloisons d’un 5e dans deux des systèmes (type octoméral?). — Parisien : 
La Palarea. 

11. F. Durrenoy1, Edwards et Haime, loc. cit., p. 269. — Turbinolia,id., 
d’Archiac, Mém. de la Soc. géol., 2 série, t. IT, pl. 5; fig. 4-5, 1846. — 
Pol. élevé et un peu étroit; cloisons primaires plus fortes que les autres: 
4 cycles, le 5e incomplet. Haut, 20 à 25 mill.; grand axe, 13; petit, 10. 
— Suessonien : Biaritz, Fabresan. 

12. F. APPENDICULATUM, Michelin (pars), Icon., p. 45 (non la fig. 12, 
pl. 9 qui est le F. asperum. — (F.? id., Bronn, 1838. — T'urbinolia appen- 
diculata, Brogniart, Sur les terr. du Vicentin, pl.6, fig. 17, 1823 — Polyp. 
peu élevé et étroit ; des crêtes bien prononcées ; 4 cycles, le 5e incomplet. 
Haut., 15 mill.; grand axe, 12; petit, 7. — Suessonien : Ronca, Val San- 
gonini. 

13. F. vAGINALE, Michelin, Icon., pl. 63, fig. 3. — Polyp. allongé et 
étroit; côtes latérales presque droites et garnies de petites crêtes; bords 
supérieurs presque droits; sommet du grand axe anguleux; cloisons peu 
nombreuses, mais en nombre indéterminé. — Parisien : Biaritz. 


2. Murailles présentant des crêtes sur les faces et les côtés. 


a — 5 Cycles cloisonnaires complets. 


14. F. Rorssyanum, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc. cit., p.268. 
= Polyp. cunéiforme ; côtes primaires garnies de crêtes; les cloisons des 


3 premiers cycles subégales. Haut., 25 mill.; grand axe, 30; petit, 15, — 
Falunien : Dax. | 


9 


RS De 
15. F. cRiSTATUM, Edwards et Haime, Pol. foss. des ter. pal., p. 32, 1851. 
Ne diffère du F. Roissyanum que par ses crêtes plus fortes; les côtes sont 


plus saillantes et la columelle pariétale moins prononcée. — Falunien : 
Le Boldelberg. 


2. = spl; 4 Cycles seulement. 


16. F. rurGipum, Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., p. 87, t. II, 
1856. — Polyp. droit, peu comprimé; 24 côtes fortes et cristiformes; les 
2 premiers cycles subégaux. — Falunien : Turin. 

17. F. AsPERUM, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc. cit., p. 270. 
— F, appendiculatum, Michelin, Icon., pl. 9, fig. 12. — Michelotti, 1847. 
—— Côtes primaires garnies seules de crêtes; bords supérieurs droits; 
angles du grand axe arrondis. Haut., 20 mill.; grand axe, 13 ; petit, 10.— 
Falunien : Tortone. 


3. Murailles lisses et ne portant pas de crêtes. 


a. 6 Cycles cloisonnaires complets. 


18. F. marus, Edwards et Haime, Loc. cit., p. 264. -— Les 3 premiers 
cycles subégaux. Haut., 65 mill.; grand axe, 90; petit 25. — Falunien : 
Castel-Roussillon, Alberga. 


3. — b. 5 Cycles cloisonnaires complets. 


19. F. Woopt, Edwards et Haime, Loc. cit., p. 267. — Fungia semilu- 
nala, Wood, Ann. and mag., 1844. — Pol. en cône comprimé; les 3 pre- 
miers cycles égaux. Hauteur, 30 mill.; grand axe, 30; petit, 10. — Falu- 
nien : Iken. 

20. F. SUBTURBINATUM, Edwards et Haïime, loc. cit., p. 268. —= Polyp. 
peu comprimé; bords supérieurs droits; les 3 premiers cycles égaux. 
Haut., 60 mill.; grand axe, 40; petit 26; profondeur de la fossette, 10. — 
Falunien : Plaisance. 

21. F. cunEATUuM, Edwards et Haïme, Loc. cit. — Turbinolia cuneata, 
Goldfuss, Petref. germ.. pl. 15, fig. 9. — Michelotti, 1838, et T. clavus, id., 
pl. 2, fig. 2, 1838.— Polyp. deltoide, cunéiforme ; cloisons épaisses; celles 
des 3 premiers cycles égales. Haut., 25 mill.; grand axe, 33; petit, 15. — 
Suessonien ? : Pyrénées. 

22. F. Micaeximi, Edwards et Haime, Loc. cît., p. 265. — F. cuneatum, 
Michelin, 1con., pl.9, fig. 15. — Polyp. en cône comprimé; calice ellip- 
tique, large de 27 mill. sur 16; les 2 premiers cycles égaux. Hauteur, 30 
à 35 millim. — Subapennin : Sienne, Saint-Martin-d'Aubigny. 

93. F. GALLAPAGENSE, Edwards ét Haïme, Loc. cit., p. 264, pl. 4, fig. 3. 
== Polypier en cône peu comprimé; calice elliptique; bord interne des 
cloisons principales épaissi; les 3 premiers cycles égaux. Haut., 40 mill.; 
grand axe, 30; petit, 15; profondeur, 15. — Falunien ? : Gallapagos. 

24, F. INORNATUM, Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., t. I], p. 91. 
1850. — Polyp. élevé, peu comprimé ; calice ovalaire, horizontal; cloisons 
minces et striées. — Falunien : Turin. 

25. F. siNENSE, Michelin, Icon., pl. 9, fig. 8, 1841. — Flabellum sinense, 
Edwards et Haime, Ann. des sc.nat., loc. cit., p. 272. — Polypier court, 
peu comprimé; calice elliptique ; bord supérieur courbé; les 3 premiers 
cycles égaux. Haut., 23 mill.; grand axe, 30; petit, 25. — Falunien : Turin. 


ESPÈCES DOUTEUSES. 
26. F. LACINIATUM, Edwards et Haïime, Loc. cit., p.272, — Plyllodes, id., 


de Os us 


Philippi, Neues Jahrb. für min., etc., pl. 11, fig. B2, t. IX. — Terrains ter- 
tiaires de la Calabre. 

97. F. RŒMERI, Philippi, Beitr. zur Kenntniss, etc., pl. 1, fig. 2. — Ter- 
rains tertiaires du nord de l'Allemagne. 


GENRE XVII. — TURBINOLIA. 


Turbinolia (pars), Lamarck, Hist, des anim. sans vert. T. II, 
p. 229, 1816. 

Turbinolia (pars), Ehrenberg, Corall. des Roth meer, p. 53, 1834. 

Turbinohia, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc. cit., p.235, 
1848. 

Polypier turbiné, droit et libre; calice circulaire; cloisons débor- 
dantes ; columelle styliforme; côtes lamellaires. saillantes, séparées 
par des rangées de fossettes. 


a. 2 Cycles et des cloisons d’un 3°. 


. T. aumiuis, Edwards et Haime, Brit. foss. corals., pl. 3, fig. 4, 1850. 
= pur petit, subcylindrique; columelle ronde et saillante; le 3° 
cycle manque dans deux des systèmes (la figure 4b, pl.3, Brit. foss. corall, 
montre à tort 3 cycles complets). Haut., 5 mill.; diamètre du calice, 2. — 
Parisien : Barton. 


b. 3 Cycles cloisonnaires complets. 


9. T. suLCATA, Lamarck, Loc. cit., 1816. — Lamouroux, 1821. — Des- 
longchamps, 1824. — Goldfuss, 1896. — Defrance, 1828. — Nyst, 1843. — 
Dec 1844, pl. 43, fig. 4. — Edwards et Haime, loc. cit., pl. 3, fig. 3, 
1850. —= Polyp. turbiné ; columelle très-saillante; 48 côtes dont 24 ru- 
dimentaires; les cloisons tertiaires se soudent aux primaires. Haut., 8 à 
10 millimètres; diamètre du calice, 3. — Parisien : Grignon, Hauteville, 
Blacklesham-Bay, Gand. 

3. T. BowERBANKI, Edwards et Haïme, loc. cit., pl. 2, fig. 3, 1850. 
Polyp. court; cloisons épaisses; 48 côtes. Haut., 7 mill.; diam. du 2. 
3. — Parisien : Barton. 

4. T. FREDERICANA, Edwards et Haime, loc. cit., pl. 8, fig. 2. — Pol. 
conique ; 48 côtes inégales ; columelle épaisse et granulée; cloisons assez 
minces. Hauteur, 7 mill.; diamètre du calice, 3 1/4. — Parisien : Barton. 
. 5. T. Presrwicxt, Edwards et Haime, loc. cit., pl.3, fig. 5. — Polyp. 
cylindroïde, tronqué à la base ; côtes saillantes, épaisses; 24 rudimen- 
taires; point de fossettes murales. Haut., 11 mill.; diam., 5. — Parisien : 
Haverstock-Hill. 

6. T. Dixonr, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc. cit., p. 238, pl. 4, 
fig. 2.— Brit. {oss. corals, pl. 3, fig. 1.= Polyp. large au sommet et mince 
à la base; 24 côtes seulement; columelle comprimée; cloisons minces. 
Haut., 11 mill,; diam. du calice, 6. — Parisien : Blacklesham-Bay. 

7. T. FIRMA, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, pl. 2, fig. 4. — 24 
côtes saillantes et serrées : fossettes murales indistinctes ; columelle com- 
primée. Haut., 8 mill.; diamètre du calice, 4. -— Parisien : Barton. 

8. T. PHARETRA, Isaa Lea, Contrib. to geol., pl. 6, fig. 210. — Edwards 
et Haime, Ann. loc. cit., p. 238. —= Ne diffère du T. sulcata par ses 24 


UN EU 


côtes seulement, mais plus saillante et sa columelle comprimée, grosse et 
présentant 6 arêtes qui continuent les cloisons primaires. — Parisien : 
Alabama. 

9. T. NysTaAnA, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, p. 15. — Ne 
diffère du T. pharetra que par sa columelle plus petite et ses cloisons plus 
épaisses. — Parisien : Bruxelles. 

10. T. minor, Edwards et Haime, loc. cit., pl. 2. fig. 5. — Pol. petit; 
cloisons minces au centre; columelle ronde et petite; côtes épaisses. 
Haut., 5 1/2 mill.; diam. du calice. 2 3/4. — Parisien : Barton. 


c. 3 Cycles complets et des cloisons d’un 4. 


11, T. cosTaATA, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc. cit., pl.7 
fig. 1.=— Polyp. petit, atténué à la base; 36 cloisons et 72 côtes; les cloi- 
sons se soudent en faisceau qui vont s'unir à la columelle. Haut., 10 mill.; 
diam, du calice, 5. — Parisien : Grignon. 

12. TURBINOLIA DispAR, Defrance, Dict., 1828.— Michelin, Icon., pl. 43, 
fig. 5. — Edwards et Haime, loc. cit., p. 240. — 96 côtes: 40 cloisons; 
(type pentaméral?) ; columelle comprimée. Haut., 8 à [0 millim.; diamètre 
du calice, 5 ou 6. — Parisien : Hauteville, Paris. 


GENRE XVIII. — SPHENOTROCHUS. 


Sphenotrochus, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc., cit., 
p. 231, 1848. 

Polypier droit, cunéiforme et libre; calice ovalaire:; columelle 
lamellaire à bord horizontal ; cloisons peu débordantes; côtes gra- 
nulées, lisses ou crépues. 


1. Côtes crépues ou papilhifères. 


1. S. crispus, Edwards et Haime, loc. cit., p. 241. — T'urbinolia crispa, 
Lamarck, 1816. — Deslongchamps, 1824. — Goldfuss, 1826, pl. 15, fig. 7. 
— Michelin, 1844, pl. 43, fig. 1. —— Polyp. en éventail; côtes crépues à 
leur partie supérieure; cloisons 1re et 2° se soudant à la columelle et en 
dédoublant leur feuillet. Haut., 7 à 8 mill.; grand axe, 7; petit, 3 à 4. — 
Parisien : Uccle, Paris. 

2. S. mixTUS, Edwards et Haime, loc. cit., p. 243. — Turbinolia mixla, 
Michelin, Icon., pl. 43, fig. 3. — Ce polyp. diffère du S. crispus par sa 
forme plus allongée et ses côtes crépues seulement vers le calice. Haut., 
5 à 6 mill.; grand axe, 3 1/2; petit, 2. — Parisien : Griguon. 

3. S. PULCHELLUS, Edwards et Haime, loc. cit. pl. 7, fig. 3. —= Polyp. 
allongé ; côtes prim. et second. peu crépues, les tertiaires le sont forte- 
ment depuis la base où les côtes sont interrompues ; columelle un peu 
flexueuse. Haut., 6 mill.; grand axe, 4 1/2; petit, 2 1/2. — Parisien : 
Grignon : 

4. S. SEMIGRANOSUS, Edwards et Haime, Loc, cit., p. 245. — Turbinolia 
semigranosa, Michelin, Icon., pl. 43, fig. 2. — Ce polypier diffère du S. 
crispus par ses côtes moins visibles et remplacées par des granulations 
allongées et papilliformes. Haut., 4 mill.; grand axe, 5; petit, 3. — Pa- 
risien : Guise-la-Mothe. î 

5. S. GRANULOSUS, Edwards et Haime, Loc, cit., p. 246, pl. 7, fig. 2. — 
Turbinolia granulosa, Defrance, loc. cit., 1828. —= Polyp. allongé et com- 
primé ; côtes indistinctes et remplacées par des granulations polygonales 


css. D ven 
sur les faces, visibles un peu en haut. Haut., 8 mill.; grand axe, 5; petit, 
® 2, — Parisien : Hauteville. 


2. Côtes lisses. 


6. S. INTERMEDIUS, Edwards et Haime, Loc. cit., p. 213. — Turbinolia 
intermedia, Münster, ap. Goldfuss, Petref. Germ., pl, 37, fig. 10, 1826.— 
Polypier subcylindrique; 24 côtes lisses. Haut., 8 à 9 millim.; grand axe, 
6; petit. 4. — Falunien : Sutton, Anvers. 

7. S. Mizzeranus, Edwards et Haime, loc. cit. — Turbinolia Milletiana, 
Michelin, pl. 74, fig. 1. — Difière du précédent par des côtes moins sail- 
lantes et quelquefois interrompues. Haut., 7 à 8 mill.; grand axe, 5; petit, 
2 1/2. — Falunien : Thorigné (Anjou), Manthelan (Touraine). 

8. S.? Nanus, Edwards et Haime, Loc. cit. — Turbinolia nana, Lea, 
Contr. to geol., pl. 6, fig. 209. — Diffère du précédent par sa taille plus 
petite et n’en est peut-être que le jeune âge. — Parisien : Alabama. 

9. S. RæœMERI, Edwards et Haime, Brit. fos. coral., p. 5, 1850. — Res- 
semble au S. mirtus et en diffère par ses côtes lisses; calice deux fois aussi 
long que large. — Falunien : Cassel, Hildesheim. 


GENRE XIX. — DISCOTROCHUS. 


Discotrochus, Edwards et Haime, Ann. des sc. na. % loc. cit., 


p. 251, 1848. 

Polypier discoïde et libre; calice subplane et circulaire ; columelle 
papilleuse; cloisons peu débordantes; murailles nues; côtes sim- 
ples. 

1. D. OrRBiGNyaANuSs, Edwards et Haime, loc. cit. p.252, pl. 7, fig. 6. 
== Polyp. concave en dessous ; côtes grosses et inégales; 4 cycles com- 
plets; cloisons inégales et convexes en dessus. Hauteur, 1 1/2 mill.; diam. 
du calice, 6. — Parisien : Alabama. 

2. D. Micaecorrn, Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., p.76, t. II, 
1856. — Diffère du précédent par des cloisons moins inégales. — Falu- 
nien : Colline de Turin. 


GENRE XX. — PLATITROCHUS. 


Platitrochus, Edwards et Haime, loc. cit., p. 246. 

Turbinolia (pars), Lea, loc. cit., 1833. 

Endopochys (pars), Lonsdale, 1845. 

Polypier droit, cunéiforme et libre; columelle forte et papilleuse ; 

cloisons débordantes et subégales; muraille nue garnie de côtes 
fortes et larges. 
1. P. Sroxesi, Edwards et Haime, Loc. cit., pl. 7, fig. 7.— Turbinolia, 
id., Lea. — Endopochys, Lonsdale, 1833. — Polypier comprimé à la base; 
côtes larges, celles du milieu subégales, celles des côtés prennent en des- 
cendant un grand développement; cloisons séparées des côtes par un 
sillon profond et circulaire ; 3 cycles complets. Haut, 7 mill.; grand axe, 
5; petit, 4. — Parisien : Alabama. 

2: P. GoLprussr, Edwards et Haime, Loc. cit., p.248, pl. 7, fig. 9. — 
Turbinolia, id., Lea, 1833. — Ne diffcre du précédent que par sa base plus 
large et moins aplatie; les cloisons et les côtes ne sont pas non plus 
séparées pâr un sillon. — Parisien : Alabama. 


= he 


GENRE XXI, — CERATOTROCHUS. 


Ceratotrochus, Edwards et Haime, loc. cit., p. 248. 

Polypier pédicellé, mais devenant libre par les progrès de l’âge, 
columelle petite et fasciculaire; cloisons larges et débordantes ; 
muraille nue; côtes distinctes depuis la base et épineuses. 


a. Côtes spimifères; calice circulaire. 


1. C. MuzrTisrinosus, Edwards et Haime, Loc. cit. — Turbinolia multis- 
pina, Michelin, pl. 9, fig. 5. — Michelotti, 1838, 1847. —= Polypier peu 
élevé; côtes primaires et secondaires garnies d'épines; 3 cycles et des 
cloisons du 4° dans la moitié des systèmes. Hauteur 10 à 20 mill.; diam. 
du calice, 7 à 12 mill. — Falunien : Tortone. 

2. C. MULTISERIALIS, Edwards et Haime, loc. cit., p. 240, pl. 7, fig. 5+ 
— Turbinolia, id., Michelotti, Spec. Zooph., pl. 2, fig. 7, 1838. — Michelin, 
Icon., pl. 9, fig. 6. — Polyp. courbé; côtes épineuses excepté à la base, 
4 cycles incomplets (en teut 36 cloisons); cloisons primaires bien plus dé- 
veloppées que les autres. Hauteur, 10 mill.; diamètre du calice, 8; pro- 
fondeur, 2. —- Falunien : Tortone. 


b. Côtes cristifères; calice ovale. 


3. C. DUODECIMCOSTATUS, Edwards et Haime, loc. cit., p. 250. — Tur- 
binolia duodecimcostata, Michelin, 1con., pl. 9, fig. 7. — Michelotti, 1847. 
— Polyp. assez élevé et comprimé; 12 côtes saillantes et formées d’une 
série de petites crêtes; 6 cycles; les cloisons primaires et secondaires 
subégales. Hauteur, 45 mill.; grand axe, 30; petit, 20. — Subapennin : La 
Palarea. 

4, C.? EXARATUS, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., p. 30, 
1851. — Turbinoliu exarata, Michelin, pl. 61, fig. 3. — Polypier élevé, 
courbé et légèrement comprimé: 24 côtes saillantes séparées par 6 petites 
subégales. Haut., 70 centim.; diamètre du calice, 35 sur 40. — Parisien : 
La Palarea. 


GENRE XXII. — SMILOTROCHUS. 


Smilotrochus, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., p. 29, 
1851. 

Polypier cunéiforme, droit et libre; columelle nulle; cloisons 
peu débordantes et soudées par leur bord interne; muraille nue et 
couverte de côtes simples. 


a. 5 Cycles complets. 


1. S. TuBEROSUS, Edwards et Haime, Loc. cit., — Brit. foss. corals, 
pl. 10, fig. 2, 1850.— Turbinolia compressa, Morris, Cat. of Brit., 1843. 
== Polyp. peu élevé, comprimé et couvert de côtes fines; les cloisons des 
ler et 2e cycles subégales. Hauteur, 17 mill.; grand axe, 20; petit, 10. — 
Cénomanien : Blackdown. 


b. Moins de 5 Cycles. 
2, S. AUSTENI, Edwards et Haime, Hist, nat. des coral., p.71, t. II. = 


mé Os de 


Polypier cunéiforme, très-comprimé inférieurement; calice ovale; 48 
côtes (4 cycles) droites et fines. Hauteur, environ 10 mill. — Sénonien : 
Maëstricht. 

3. S. Hacenowi, Edwards et Haïime, Loc. cit., p.71. — Diffère du pré- 
cédent par ses côtes moins nombreuses et subflexueuses. — Sénonien : 
Maëstricht. 


GENRE XXIII. — DESMOPHYLLUM. 


Desmophyllum, Ehrenberg, Coral. des Roth meer, p. 75, 1834. 

Polypier fixé par une large base; point de columelle ; calice pro- 
fond ; cloisons larges et débordantes ; muraille nue et lisse ne mon- 
trant des côtes que dans le voisinage du calice. 

1. D. TAURINENSE, Edwards et Haime, Ann. des sc.nat., loc. cit., p.336. 
— Pol. foss. des terr. pal., p. 31, 1851.— Turbinolia Taurinensis, Michelin, 
Icon., pl. 8, fig. 17. — Polypier un peu courbé et granulé à sa surface ; 
5 systèmes (type pentaméral) composé chacun de 7 cloisons dérivées ; les 
cloisons primaires saillantes. Hauteur, 20 mill.; diamètre du calice, 10.— 
Falunien : Turin. 


2e Tribu. — Trochosmiliacées. 


TROCHOSMILIACÉES et LITHOPHYLLIACÉES (pars), Edwards et Haime, 
1856. 

Polypier simple; chambres viscérales divisées par des traverses 
lamellaires. Point de synapticules. 


V° Famille. — Trochosmiliens. 


TrocHosmiLiACÉES (pars), Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., 
p. 146, 1856. 

Cloisons entières, à bord tranchant. ne présentant ni lobes ni 
dents; muraille nue. 


GENRE XXIV. — DIPLOCTENIUM. 


Diploctenium, Goldfuss, Petref. Germ., t. 1, p. 50, 1826. 

Fungia (pars), Lamarck. Hist. des anim. s. vert. T. IT, p. 235. 
1816. 

Polypier très-comprimé, flabelliforme et libre ; calice allongé, à 
fosselte étroite, longue et peu profonde; columelle nulle; cloisons 
très-nombreuses, subégales et peu débordantes; murailles nues et 
couvertes de côtes qui se ramifient en s’élevant; traverses abon- 
dantes. 


a. Bord calicinal très-convexe. 
b. Angles calicinaux descendants plus bas que le pédicelle. 


1. D. LunarTum, Michelin, Jcon., pl. 65, fig. 8. — D. lunatum et Goldfus- 
sanum, d'Orbigny, Prod., 1850.— D. cordatum, Goldfuss, pl. 37, fig. 16. 
— Fungia lunata, Bruguière, Journ., d'hist. nat., 1792. — F. semilunata, 


— 196 — 


Lamarck, 1816. — Defrance, 1820, — Lamouroux, 1824. — Polypier en 
forme de croissant ; bord supérieur formant un arc moindre qu'un demi- 
cercle. Haut., 3 centim.; grand axe, 6 cent.; petit, 1. — Cénomanien ; Bains 
de Rennes, les Martigues, Gosau. 

2. D. suBcIRCULARE , Michelin in Milne-Edwards et Haime, Ann. des 
sc. nal., loc. eit., p. 249, pl. 6, fig. 4, 1849.— Polyp. subcirculaire; bord 
calicinal formant les 3/4 d'un cercle ; environ 520 côtes. Hauteur depuis 
le pédicelle, 20 millim.; grand axe, 30 millim. — Sénonien : Royan (Dor- 
dogne). 

3. D. FERRUM EQUINUM, Reuss, Denks. der Wiener Akad., t. VII, p. 89, 
pl. 1, fig. 13 et 14, 1851. == Polypier en forme de fer à cheval; les ailes 
latérales sont anguleuses et légèrement divergentes à leur extrémité. — 
Cénomanien : Gosau. 

4. D. coNsuNGENs, Reuss, loc. cit., p.90. — Pédicelle court; ailes‘laté- 
rales ayant de la tendance à se rejoindre pour former un cercle. — Céno- 
manien : Gosau. 

5. D. HarbinGERt, Reuss, loc. cit., p. 90, pl. 1, fig. 1-2. — Cette espèce 
diffère de la précédente par des côtes plus saillantes et réunies par des 
traverses exothécales et par ses angles calicinaux qui se rejoignent en bas 
pour constituer un cercle parfait. — Cénomanien : Gosau. 

6. D. conrorTum, Reuss, loc. cit., pl. 13, fig. 1. — Côtes lamellaires; 
ailes latérales croisées en bas et contenant le pédicelle. — Cénomanien : 
Gosau. 


a.—c. Angles calicinaux ne descendant pas aussi bas que le pédicelle. 


7. D. MATHERONI (Matheronis), Michelin, Zcon., pl. 68, fig. 1. — Pol. 
demi-cireulaire ; côtes fines et ondulées, on en compte 280. Haut., 25 mil]; 
grand axe, 32; petit, 5; profondeur de la fossette, 3. — Cénomanien : Fi- 
guières, Fondoule. 

8. D. coRbATuM, Goldfuss, Petref. Germ., pl. 15, fig. 1. — Bron, 1837- 
37. — Edwards et Haime, 1849. — Pédicelle gros et courbé; bord calicinal 
semi-elliptique et élevé; 240 côtes. Hauteur, 24 millim.; grand axe, 18.— 
Sénonien : Maëstricht. 


aa. Bord calicinal peu convexe. 


9. D. pavonium, Reuss, Loc. cit., pl. 1, fig. 5-6. — Polyp. flabelliforme 
aussi haut que large; côtes fortes ; 100 cloisons inégales. — Cénomanien : 
Saint- Wolfgang. 

10. D. PLuMA, Goldfus, Loc. cit., pl. 15, fig. 2 — Bronn, 1835-37. —= 
Polypier à bords latéraux concaves; bord calicinal bilobé? 600 côtes gé- 
minées et ondulées. — Sénonien : Maëstricht. 


ESPÈCE DOUTEUSE. 
11. D. LAMELLoOsuM, d'Orbigdy, Prod. t. If, p.277. -= « Espèce presque 
circulaire à très-grosses cloisons écartées.» — Sénonien : Royan. 


GENRE XXV. — TROCHOSMILIA. 


Trochosmilia, Edwards et Haime, Compt.-rend. de l’Acad. des sc., 


t. XXVII, p. 467, 1848. 
Turbinolia (pars), Lamarck, 1816. — Michelin, 1841. 


— dé = 

Acrosmihia (pars), Ellipsosmilia (pars), Lasmophyllia (pars), 
d'Orbigny, Note sur les Polyp. foss., p. 5 et 6, 1849. 

Polypier turbiné et fixé par un pédicule mince ou par une large 
base ; columelle nulle; calice circulaire ou ovalaire; cloisons min- 
ces, larges et serrées; muraille nue et couverte de côtes simples; 
traverses abondantes. 


A. Base étroite, subpédicellée. a. Polypier droit, ‘calice régulier. 
b. Polypier comprimé. c. Rapport des axes, 10 : 32. 


1. T. SALTZBURGENSIS, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc. cit., 
p. 237.— Polyp. foss. des terr. pal., p. 46. — Ellipsosmilia Saltzburgiana. 
d'Orbigny, Prod. t. II, p.202. — Polypier peu élevé et comprimé; 168 
côtes serrées et crénelées ; cloisons à bord arqué. Haut., 40 mill.; grand 
axe, 65. — Cénomanien : Gosau. 

2, T. Cuxeozus, Edwards et Haime, Ann., loc. cit., p.237. — Turbino- 
lia id., Michelin, pl. 66, fig. 2. — Ellipsosmilia, id., d'Orbigny, Prod., 
1850. —= Polypier allongé et comprimé ; 76 côtes fines et égales; cloisons 
minces et inégales. Hauteur, 30 mill.; grand axe, 15. — Turonien : Mar- 
tigues, Brignoles. 


- b.— cc. Rapport des axes environ, 10 : 70. 


3. T. compLanaTA, Edwards et Haime, loc. cit., p. 238. — Turbinolia 
id., Goldfuss, pl. 15, fig. 10. — Michelin, pl. 65, fig. 6. — Polypier très- 
comprimé ; côtes fines et serrées ; 220 cloisons alternativement grandes ëf 
petites. Haut., 25 mill.; grand axe, 40. — T'uronien : Brignoles, Gosau, ete 


b.—cec. Rapport des axes 10 : 100. 


4. T. Basocxesi, Edwards et Haime, Loc. cit., p. 239. — T'urbinolia id., 
Defrance, 1828. = Türb, alata, Michelin, pl. 65, fig. 5. == Polypier très- 
comprimé et peu élevé ; 280 côtes fines, égales et PRE cloisons iné- 
gales. Hauteur, 22 mill.; grand axe, 58. — Turonien : Martigues, Gosau. 


b.— cecc. Rapport des axes, 10 : 20. 


5. T. comPprEssA, Edwards et Haime, Loc. cit., p. 238.— Turbinolia id., 
Lamarck, 1816. — Lamouroux, 1821. — Michelotti, 1838. — Michelin, 
pl. 4, fig. 2, 1846. — Polyp. comprimé surtout à la base; côtes égales et 
serrées; cinq cycles complets, les 3 premiers égaux. Haut., 30 mill.; grand 
axe, 28. — Turonien : Uchaux, Martigues. 

. 6. T. suLCATA, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, p.68, pl. 11, fig.6. 
— Polyp. allongé; muraille creusée latéralement de deux sillons longi- 
tudinaux; côtes saillantes; 4 cycles et quelques cloisons d’un 5e. Hauteur, 
22 mill.; grand axe, 15. — Albien : Folkstone. 


b.—ccccc. Rapport des axes, 10 : 15. 


7. T. CORNICULUM, Edwards et Haime, loc. cit., p. 240. — Turbinolia 
id., Michelin, pl. 61, fig. 4. — Lasmophyllia, id., d'Orbigny, Prod., 1850, 
= Polypier élevé, peu comprimé; 144 côtes au sommet et 72 seulement 
à la base. Haut., 55 mill; grand axe, 28. — Suessonien : La Palarea, Sinde. 

8. T. FIMBRIATA, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., p. 43. — 
Turbinolia id., Michelin, pl. 9, fig. 10. —— Polypier en cône court; côtes 


10 


= 40 = 


subégales; cloisons nombreuses. Hauteur, 28 millim.; grand axe, 43. 
Suessonien : La Palarea, Castellane. 


bb. Calice rond. 


9. T. PocuLuM. Polypier à pédicule étroit, s’élargissant un peu à la 
base; côtes égales et bien marquées ; calice rond, subplane ; 4 cycles 
complets; les cloisons des 3 premiers cycles subégales. Haut., 15 millim.; 
diamètre du calice, 8. — Corallien : Champlitte (Haute-Saône), 

10. T.? MicmerorTTn, Edwards et Haime, loc. cit., p.46. Turbinolia id., 
Michelin, Icon., pl. 8, fig. 6. — Polyp. subdiscoïde à pédicelle étroit ; 
: cycles peu linégaux. Haut., 18 mill.; diamètre du calice, 26, — Falunien : 

urin. 


A.—a. Polypier droit; calice irrégulier. 


11. T. MuLTISINUOSA, J. Haime in d’Archiac, Hist. des prog. de la géol., 
t. III, p.228, 1850. — Turbinolia, id., Michelin, Icon., pl. 61, fig. 8. — 
Polypier plus large que haut; calice sinueux, multilobé; cloisons nom- 
breuses, grandes et petites. Haut., 90 mill.; grande largeur. 115. — Sues- 
sonien : La Palarea, Sinde. 


A.— aa. Polypier arqué; calice régulier. 


12. T. uricornis, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc. cit., 
p. 241, 1848.— Turbinolia id., Michelin, pl. 65, fig. 2. — Ellipsosmilia, id., 
d'Orbigny, Prod., 1850. — Polypier cylindroïde; 120 côtes égales et ser- 
rées ; cloisons très-minces et serrées. Haut., 50 mill.; diam. du calice, 20. 
— Turonien : Corbières, Catalogne. 

13. T.? GRANIFERA, J. Haime, Bull. de la Soc. géol., 2e série, t. XI. pl. 2, 
fig. 3, 1854. — Polyp. aussi large que haut, turbiné et comprimé ; côtes 
fortes ; 5 cycles. Rapport des axes, 10 : 15. — Turonien : Bains de Rennes. 

14. T. cERNuA, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, p. 69.— Turbino- 
lia id., Goldfuss, Petref. Germ., pl. 15, fig. 8. Polyp. comprimé; côtes 
inégales ; 48 grandes cloisons; 48 petites. Hauteur, 35 mill.; grand axe, 
32. — Fossile de Lu France méridionale (Goldfuss). 

15. T.? TIFAUENSIS, J. Haime, Loc. cit., pl. 2, fig, 4. — Polypier très- 
courbé et comprimé; côtes fines, subgranulées au nombre de 192; 6 cycles 
complets, les cloisons des 3 premiers cycles subégales. Rapport des axes : 
1:92.— Turonien : Bains de Rennes, 


A.—aaa. Calice bilobé. 


16. T. pipyMA, Edwards et Haime, Pol, foss. des terr. pal., p. 46. — 
Turbinolia id., Goldfuss, Petref. germ., pl. 15, fig. 11, 1026. == Polypier 
triangulaire, courbé dans le sens du petit axe; côtes fines; 120 grandes 
cloisons ; 120 petites et des cloisons rudimentaires. Haut., 50 mill.; grand 
axe, 70; petit, 23, — Turonien ; Gosan. 

17. T. GERVILLEI, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc. cit., p.241. 
—= Polyp. courbé dans le sens du petit axe; calice en forme de 8; 8 cy- 
cles; fossette profonde de 3 cent. Haut., 60 mill.; grand axe, 75; petit, 
35. — Parisien ; Hauteville. 

18. T. Fausasi, Edwards et Haime, loc. cit. — Polypier en cône com- 
primé à la base et courbé dans le sens du petit axe; côtes fines, serrées ; 
6 cycles; calice peu lobé et à bord arqué. Haut., 27 mill.; grand axe, 30: 
petit, 15. — Sénonien ; Maëstricht. 


es 


19. T. iNFLExA, Reuss, Denks. der Wiener acad., t. VII, p. 86, pl. 5, 
fig. 3-5, 1854, == Polyp. courbé dans le sens du petit axe et peu allongé; 
calice à peine bilobé ; muraille épaisse ; 5 cycles, les cloisons des 3 pre- 
miers épaisses. Rapport des axes, 1 : 2. — Turonien : Gosau. 

20. T. BIPARTITA, Reuss, loc. cil., pl. 5, fig. 13. == Polypier courbé 
dans le sens du petit axe et présentant un sillon profond sur le milieu de 
la face concave; 150 cloisons dont 48 fortes et égales. Rapport des axes, 
1:3.— Turonien: Gosau. 

21. T.? suBiNpuTA, Reuss. loc. cit., pl. 5, fig. 15. == Polypier une fois 
plus large que haut ; quelques traces d’épithèque ; 180 cloisons peu iné- 
gales. Rapport des axes 1 : 4. -— Turonien : Gosan. 


A.— aaaa. Calice multilobé. 


22. T.? MULTILOBATA, J. Haime, Mém. de la Soc. géol., 1852. — Polyp. 
allongé, multilobé, courbé dans le sens du petit axe ; côtes nombreuses et 
inégales ; bords du calice flexueux et horizontaux. — Suessonien ; La Pa- 
larea. 

23, T. DUMORTIERI, J. Haime, Bull. de la Soc. géol., loc. cit., pl, 2, 
fig. 2. 1854. — Polyp. plus large que haut etcourbé dans le sens du grand 
axe; calice trilobé; 7 cycles ; cloisons des 3 premiers cycles subégales ; 
côtes inégales de 4 en 4. Haut., 40 à 50 mill.; grand axe, 60 à 70; petit, 
20 à 25. — Turonien : Bains de Rennes. 

MM. Edwards et Haime rapportent encore aux Trochosmilies pé- 
dicellées les fossiles suivants, qui sont peu connus et douteux. 

24. TURBINOLIA ARCOTENSIS, Forbes, Transac. géol. soc., t. VII, pl. 19, 
fig. 9, — Ellipsosmiliu id., d'Orbigny, Prod. — Sénonien : Pondichéry. 

25. CARYOPHYLLIA GLOBOSA, Michelin, pl. 8, fig. 4.— Turonien : Uchaux. 

26. ELLIPSOSMILIA SUBRUDIS, d'Orbigny, Prod. — Turonien : Uchaux. 

27. ACROSMILIA CORALLINA, d'Orbigny, Prod. — Corallien : La Rochelle, 
Pointe-de-Ché. 


AA. Base largement fixée. a. Polypier très-comprimé. 


28. T. BorssyANA, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat. loc. cit., p.242. 
— Turbinolia id., Michelin, Jcon.. pl. 65, fig. 1. — Ellipsosmilia id., 
d'Orbigny, Prod. — Polypier plus large que haut, comprimé; côtes fines 
et serrées ; 7 cycles complets; cloisons principales épaisses. Haut., 80 mill.; 
grand axe, 90; petit, 30 ; largeur du pédoncule, 12. — Turonien : Gosau, 
Corbières, etc. 

29. T. PATULA, Edwards et Haime, Loc. cit., p.242. — Turbinolia id., 
Michelin, pl. 65, fig. 3. — Lasmophyllia, id., d'Orhigny, Prod. — Polyp. 
presque droit; côtes subcristiformes ; 5 cycles, les 3 premiers égaux. 
Haut., 30 millim.; grand axe, 30; petit, 15; diamètre du pédoncule, 8. — 
Turonien : Les Martigues. 


AA. — aa. Polypier peu comprimé. 


30. T. crassa, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, p.69, 1850. — 
Turbinolia cernua, Michelin, pl. 66, fig. 1.— Acrosmilia cernua, d'Orbigny, 
Prod.=—= Polyp. subturbiné, peu courbé ; côtes nombreuses et égales, on 
en compte 130; calice subovalaire. Hauteur, 60 mill.; diam. du calice, 40 ; 
du pédoncule, 16 à 17.— Turonien : Soulage, 


— 1000 — 


31. T.? Reussi, Edwards et Haime, Hist. des coral., p. 164, 1856. — T. 
elongata, Reuss, loc. cit., pl. 7, fig. 4-6. -— Polyp. long et droit; calice 
subovalaire ; côtes égales, nombreuses et granulées; 150 cloisons fortes et 
subégales. Rapport des axes, 1 : 1 1/2. — Turonien : Gosau. 

32. T. varians, Reuss, loc. cit., pl. 6, fig. 7-11. = Polyp. de ur 
variable et droit; base large ; côtes alternativement saillantes; 4 ou 5 cy- 
cles. Rapport des axes, 1 : 1 1/2. — Turonien : Gosau. 

33. T.? ELONGATA, Edwards et Haime, Pol. foss. desterr. pal., p.50, 1851. 
— Acrosmilia, id., d'Orbigny, Prod. — Polypier étroit, largement fixé; 
calice circulaire (caché par la roche); 12 côtes plus saillantes que les autres. 
Haut., 70 mill.; diam. du calice, 25. — Corallien : Wagnon. 


ESPÈCES DOUTEUSES. 


MM. Edwards et Haime rapportent encore au genre Trochosmilia 
les fossiles suivants, qui sont très-peu connus. 

34. TURBINOLIA INAURIS, Morton, Syn., p. 80, pl. 15, fig. 21. — Seno 
nien : Alabama. 

35. ACROSMILIA VARUSENSIS, d'Orbigny, Prod. — Turonien : La Malle. 

36. ELLIPSOSMILTA CARANTONENSIS, d'Orbigny, id. — Turonien : Mar- 
ton, etc. 

37. ACROSMILIA CONICA, d'Orbigny, id. — Turonien : Soulage. 

38. ELLIPSOSMILIA OBLIQUA, d’Orbigny, id. — Turonien : Martigues 
Soulage. 

39. ELLiPs0sMILIA BourGEoOISI, d'Orbigny, id. — Senonien : Villavard. 

40. ELLIPSOSMILIA SUPRACRETACEA, d'Orbigny, id. — Danien : Environs 
de Paris. | 

41. ELLipsosmiLIA MEUDONENSIS, d'Orbigny, id. — Danien : Meudon. 

42. CARYOPHYLLIA LIASICA, Quenstedt, Hand. der Petref., p.654, pl.58, 
fig. 21, 1852. — Lias : Hattenhofen. 


GENRE XXVI. — CYLICOSMILIA. 


Cylicosmailia, Edwards et Haime, Compte rendu, t. XXVIF, p. 466, 
1848. - 
Caryophyllia (pars), Defrance, Dact. des sc. nat., t. VII, p. 192. 
1817. 

Polypier fixé; cloisons débordantes ; columelle spongieuse, bien 
développée; muraille nue; côtes simples; traverses abondantes. 

C. ALTAVILLENSIS, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc. cit., p.233, 
1848. — Caryophyllia id., Defrance, 1816.— Michelin, pl. 74, fig. 2. 1847. 
— Polypier élevé, subturbiné; côtes inégales et serrées ; calice subellip- 
tique; 5 cycles complets ; traverses obliques et divisées, Haut., 40 mill,; 
diam. du calice, 20. — Parisien : Hauteville. 


GENRE XXVII, — PLACOSMILIA. 


Placosmilia, Edwards et [laime, Compte rendu, loc. cit., p. 467, 
1 848. 

Turbinolia (pars), Michelin, Icon. Zooph., p.37, 1841. 

Polypier subturbiné et libre: calice ovalaire: columelle lamel- 


— 101 — 


laire; cloisons peu ou point débordantes; muraille nue; côtes 
simples et distinctes dès la base du polypier. 


a. Polypier droit. 


1. P. cunEtroRMiIs, Edwards et Haime, Ann. des se. nal., Loc. cil., p.234, 
1850. == Polyp. plus large que haut, comprimé, deltoide; 176 côtes fines 
et serrées ; columelle large et mince; cloisons alternativement inégales. 
Haut. 33 mill.; grand axe, 45; petit, 12. — Turonien : Corbières, Gosau, 
Les Martigues. 

2. P. CymBuLa, Edwards et Haime, Loc. cit. — Turbinolia id., Michelin, 
Icon., pl. 64, fig. 1. = Polyp. large et épois; columelle mince; 176 cloi- 
sons inégales. Hauteur, 50 mill.; grand axe, 90; petit, 40. — Turonien : 
Soulage. 

3, P. ELONGATA, Edwards et Haime, loc. cit. == Polypier en cône 
allongé et comprimé; côtes fines, subégales ; 5 cycles complets. Hauteur, 
80 mill.; grand axe, 40; petit, 28; largeur de la columelle, 18. — Turo- 
nicn : Morée. 

4. P. ANGusTA, Reuss, loc. cit., pl. 5, fig. 6-9. == Polyp. long et grèle; 
36 côtes fines, inégales et granulées. Rapport des axes, 1 : 2. — Turonien : 
Gosau. 


b. Polypier courbé à la base dans le sens du petit axe. 


5. P. PARKINSONI, Edwards et Haime, loc. cit., p. 235. — Turbinolia 
rudis, Michelin, Jcon., pl. 4, fig. 3. — Placosmilia rudis, d'Orbigny, 
Prod., 1850. — T. Consobrina, Reuss, Loc. cit., 1854. — Polypier allongé 
en cône comprimé; côtes fines et bien séparées; 5 cycles complets, les 
3 premiers subégaux. Hauteur, 60 ou 70 mill.; grand axe, 40; petit, 20.— 
Turonien : Gosau, Uchaux., etc. 

6. P. Nysri, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., p. 45, 1851. — 
Polyp. allongé en cône comprimé; côtes fines et granuleuses ; 5 cycles 
complets. Hauteur, 20 mill.; grand axes. 15; petit, 10. — Terrains ter- 
liaires : Obourg, près de Mons. 


bb. Polypier courbé dans le sens du grand axe. 


1. P. ARCUATA, Edwards et Haime, luc. cit. — Polyp. allongé et com- 
primé ; côtes inégales ; les 24 principales visibles depuis la base en forme 
d’'arrêtes fines, les autres moins marquées; columelle très-mince ; 5 cycles 
complets. Haut., 40 millim.; grand axe, 25; petit, 10. — Turonien : Bains 
de Rennes. 

8. P. CORALLINA. Polypier en cône allongé et peu comprimé; côtes 
alternativement grosses et petites, toutes distinctes depuis la base ; colu- 
melie assez forte et large de 5 à 6 mill.; cloisons assez minces, quelques- 
unes se courbent en arrivant près de la eolumelle; 12 grandes cloisons, 
12 moyennes, 24 petites et 48 rudimentaires (5 cycles complets). Hau‘eur 
du pol., 50 mill.; grand axe, 21; petit, 17. — Corallien : Charcennes. 

M. d'Orbigny cite encore le fossile suivant, sans le décrire : 

9. P, cARUSENSIS, Prod., t. 11, p. 276. — Sénonien : Villavard ( Loire- 
et-Cher). 

| GENRE XXVIII. — CÆLOSMILIA. 


Cœlosnuiha, Edwards et Haime, Brit. foss. corals., p. 25, 1850. 


— 4102 — 


— Cyclosmilia (pars), d'Orbigny, Note sur les pol. foss., p. 6, 
1849, Prod., 1850. 

Monocarya, Lonsdale, in Dixon, Géol. and foss. etc., 1850. 

Polypier subturbiné peu comprimé, fixé ou pédicellé; muraille 
nue; côtes droites non ramifiées; cloisons larges et débordantes; 
columelle nulle; traverses peu nombreuses. 

Ce genre, très-voisin des Trochosmilies, n’en diffère que par la 
rareté de son endothèque. 


a. 5 Cycles cloisonnaires incomplets. 


1. C. Fauyasi, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., p. 49, 1851. 
— Parasmilia id., Ann. loc. cit., p. 245. — Cyclosmilia id., d'Orbigny, 
Prod., 1850. — Polypier courbé et allongé; côtes peu distinctes, mais se 
montrant dès la base; 4 cycles et des cloisons du 5e dans une moitié de 
deux systèmes. Hauteur, 40 mill.; diam. du calice, 20.— Sénonien : Ciply. 


b. 4 Cycles complets. 


2. C. PUNCTATA, Edwards et Haime, loc. cit, — Cyclosmalia, id., d'Or- 
bigny, Prod., 1850.— Polypier court, turbiné, à peine courbé; côtes 
subégales et granulées ; 4 cycles complets. Haut., 20 mill.; diam. du calice, 
18. — Sénonien : Ciply. 

3: C. LAxA, Edwards et Haime, Brit. foss. corals., p. 52, pl. 8, fig. 4, 
1850. — Monocarya centralis, Lonsdale in Dixon, loc. cit,, pl. 18, fig. 13, 
1850.== Polypier encore un peu courbé; côtes distinctes depuis la base 
et écartées; 4 cycles de côtes et 3 cycles seulement de cloisons. Hauteur, 
30 mill.; diamètre du calice, 18; intervalle des cloisons, 2. — Sénonien : 
Norwich. 

4. C. Enwarpsi, d'Orbigny, Prod., t. IT, p. 276, 1850. — Ne diffère du 
précédent que par sa forme grèle et allongée. — Sénonien : Sézanne. 


ESPÈCES DOUTEUSES. 

5. C.? ATLANTICA, Edwards et Haïme, Pol. foss. des térr, pal., p. 49.— 
Cyclosmilia id., d'Orbigny, Prod.,t. II, p. 276. — Sénonien : Timbe- 
Creek. 

6. C.? EXCAVATA, Edwards et Haime, Hist. nat. des corul,, pl. 179, t. II, 
‘1856. — Turbinolia, id., Quenstedt, Hand. der Petref., pl. 59, fig. 1. 1852. 
— Sénonien : Rügen, Moen. 

7. C.? RADICATA, Edwards et Haime, Loc. cit., Lobophyllia id., et Coarc- 
tata, Quenstedt, loc. cit., pl. 61, fig. 23 et 24. — Corallien : Natheim. 


GENRE XXIX. — PARASMILIA. 


Parasmilia, Edwards et ilaime, Brit. foss. corals., p. 25, 1850. 
— Parasmilia (pars), Comp. rendus, t. XXVII. p. 479, 1848.— Cy- 
closmilia (pars), d'Orbigny, 1849. 

Polypier allongé, turbiné et fixé; accroissement souvent inter- 
mittent, columelle spongieuse; cloisons débordantes et granulées; 
muraille nue; côtes simples et peu granuleuses ; traverses rares et 
profondes. 


— 4103 — 


A. 3 Cycles cloisonnaires complets. 


1. P.? sERPENTINA, Edwards et Haime, Brit. foss. corals., pl. 8, fig. 3. 
== Polypier cylindrique, grèle et courbé; côtes droites et inégales; co- 
lumelle bien développée; longueur du Polyp., 45 mill.; diam. du calice, 
1. — Sénonien : Bromley (Kent.). 

2. P.? rupis, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. al. — Cyclosmilia 
id., d'Orbigny, Prod. — Anthophyllum rude, Reuss, Kreideform. Bæœhm., 
pl. 14, fig. 22.=—= Polyp. en forme de coupe; côtes indistinctes ; 38 cloi- 
sons alternativement inégales. — Sénonien : Bilin. 


B. 4 Cycles complets. b. Côtes inégales. 


3. P. cENTRALIS, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., Loc. cit., p. 244. 
— Britt. foss. corals, pl. 8, fig. 1. — Caryophyllia id., Fleming, 1828. — 
Mantell, 1829. — Plillips, 1829. — Turbinolia excavata, Hagenow, 1839.— 
T, centralis, Rœmer, 1846. — Monocarya id., Lonsdale, loc. cit., 1850. =—= 
Polypier turbiné et droit ; côtes droites et serrées, les plus fortes corres- 
pondent aux cloisons primaires; columelle bien développée; cloisons 
inégales selon les ordres. Haut., 20 mill.; diam. du calice, 10.—Sénonien : 
. Kent, Sussex, Sézanne. 

4. P. GRAVESANA, Edwards et Haime; Ann. des sc. nat., loc. cit., p.245, 
— Cyclosmilia Gravesii, d'Orbigny, Prod., t. T1, p. 276. — Polypier en 
cône, peu allongé et courbé; côtes fines et distinctes ; calice circulaire et 
penché. Hauteur, 20 mill ; diam. du calice, 8. — Sénonien : Châlons-sur- 
Marne, Bauvais. 

5. P. ManTELLI, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, pl. 8, fig. 2. = 
Polyp. droit, turbiné et largement fixé; côtes étroites, échinulées et cré- 
pues ; des rudiments de traverses exothécales entre les côtes; cloisons 
larges et minces. Hauteur, 20 mill.; diamètre du calice, 11. — Sénonien : 
Bromley. 

6. P. Firrroni, Edwards et Haime, loc. cil., pl. 9, fig. 2. — Polypier 
allongé et très-courbé; côtes larges et peu serrées; calice peu profond; 
columelle large. Longueur du polyp.. 50 mill.; diamètre du calice, 16. — 
Sénonien : Norwich. 


B.— bb. Côtes subégales. 


7. P. cyziNprica, Edwards et Haime, Loc. cit., pl. 8, fig. 5. —= Polyp. 
allongé, cylindroide, peu courbé; côtes minces et flexueuses; columelle 
bien développée; cloisons primaires et secondaires égales et un peu 
flexueuses ; des traverses exothécales rudimentaires. Hauteur présumée, 
70 mill.; diam. du calice, 18, — Sénonien : Norwich, Daruss (Westphalie). 

8. P.? ELONGATA, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc. cit., p.246, 
1848. — Cyclosmilia id., d'Orbigny, Prod. = Polypier cylindro-cônique, 
peu courbé; côtes égales et finement granulées; columelle rudimentaire. 
Hauteur, 20 mill.; diam. du calice, 18 mill. — Sénonien : Ciply. 


C. Plus de 4 cycles. 


9 P.? Bouer, Reuss, Denks. der Wiener acad., t. VII, p. 58, pl. 7, 
fig. 16-17. — Polypier droit et turbiné; côtes fines, subégales; columelle 
papilleuse bien développée, de 70 à 90 cloisons minces, subégales et gra- 
nulées. — Turonien : Gosau. 


= JE — 


GENRE XXX. — LOPHOSMILIA. 


Lophosmiha, Edwards et Haime, Compt. rendus, loc. cit., p.467, 
1848. 

Caryophyllia, Michelin, Icon. Zooph., p. 198, 1845. 

Lophosmilia et Actinosmilia, d'Orbigny, Note sur les pol. foss., 
p. 6, 1849. 

Polypier subturbiné et fixé; cloisons très-débordantes et granu- 
lées; columelle lamellaire peu étendue; muraille nue; côtes sim- 
ples; traverses peu abondantes et rudimentaires. 

Ce genre devra probablement rentrer dans la famille des Turbi- 
noliens. 


L. CENOMANA. Edwards et Haime, Ann. des sc. nat, loc. cit., p. 247, 
1849. — Caryophyllia id., Michelin, Zcon., pl. 60, fig. 8. — Actinosmilia 
id., d'Orbigny, Prod., 1850. -— Polyp. droit et un peu renflé au-dessous 
de ses bords calicinaux; côtes très- fines; 4 cycles complets; cloisons 
droites et inégales. Hauteur, 15 millim.; grand axe, 10; petit, 7 ou8 — 
Turonien : Le Mans. 


VI® Famille. — Pleurosmiliens. 


TROCHOSMILIACÉES (pars), Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., 
1856. 

Cloisons entières peu ou point débordantes ; muraille recouverte 
d’une forte épithèque qui atteint et dépasse quelquefois le bord du 
calice ; des traverses abondantes. 


GENRE XXXI. —- EPISMILIA. 


Polypier libre ou adhérent, trochoïde ou subcylindrique; cloisons 
larges et entières; columelle nulle; espace columellaire allongé ; 
muraille couverte d’une épithèque membraniforme complète, for- 
mant des bourrelets transversaux. 

Nous avons été forcé de créer un nom de genre nouveau pour 
les fossiles que nous allons décrire ici, car le genre Monthvaltia, 
de Lamouroux, qui a été fondé pour un fossile dont on croyait les 
cloisons entières, ne renferme maintenant que des polypiers sim- 
ples à cloisons dentées, auxquels on a réuni toutes les anciennes 
Thécophyllies. M. Etallon (1) a trouvé dans le corallien du Haut- 
Jura deux fossiles qui présentent les caractères de nos Epismilies 
et pour lesquels il a rétabli le genre Ellipsosmilia, de A. d’Orbigny. 


(1) M. Etallon, qui va bientôt faire paraître un mémoire sur les fossiles 
coralliens du Haut-Jura, où se trouve la description d'un assez grand 
nombre de polypiers, a bien voulu nous communiquer son manuscrit avant 
de le livrer à la Société d'Emulation du Doubs, 


— 105 — 
Nous ne comprenons pas comment cet auteur a pu commettre une 
pareille erreur, car le genre Ellipsosmilia, a été créé pour des 
Trochosmilies à calice ovale et à columelle creuse, mais sans trace 
d’épithèque. 

1. E. Haimei. — Polypier trochoïde et adhérent; épithèque forte, 
complète et dépassant le bord du calice; 5 cycles complets et le com- 
mencement d'un 6°; les cloisons des ler, 2° et 3° cycles ont le bord supé- 
rieur arqué, tranchant et entier ; leur bord interne est un peu renflé et 
ondulé. Les cloisons des autres ordres présentent à leur bord interne 
des dentelures régulières qui indiqueni qu'elles n’ont pas encore atteint 
leur complet développement. On compte en tout 120 cloisons, Hauteur du 
polypier, 70 mill.; grand axe, 52; petit, 45. — Corallien : Champlitte. 

2. E? ExCAvVATA. — Ellipsosmiliu id., Etallon, Etudes Paléont. sur le 
Haut Jura. — Polyp. droit, pédonculé. Calice elliptique et profond, 
4 cycles et le commencement d'un 5°; espace columellaire allongé. 
Haut. 45 mill.; grand axe, 24; petit, 19. — Corallien : Valfin. 

3. E.? ExceLsA. — Ellipsomilia id., Etallon, loc. cit. — Polyp. allongé 
à base étroite. Calice elliptique. Cloisons inégales selon les ordres. Haut 
70 à 80 mill.; grand axe, 23; petit, 20.— Corallien : Valfin, 


GENRE XXXII. — PLEUROSMILIA. 


Pleurosmilia, E. de Fromentel, Bull. de la Soc. géol. de France, 
2e série, t. XIII, p.853, 1856. 

Polypier peu ou point comprimé. Cloisons entières généralement 
épaisses. Columelle aplatie, rarement ronde, saillante et toujours 
unie intimement à une grande cloison plus développée que les 
autres. Muraille recouverte d’une forte épithèque, qui souvent est 
débordante. Type hexaméral. 


a. Plus de cinq cycles cloisonnaires. 


1. P. GRANDIS, E. de Fromentel, Bull. de la Soc. géol. loc. cit.—Polyp. 
plus large que haut. Calice subcirculaire. Bourrelets d’accroissement bien 
marqués, 5 cycles et la moitié du 6° (144 cloisons). Les cloisons des trois 
premiers cycles subégales. Haut. 30 mill.; diam. du calice 50 mill. — 
Portlandien : Mantoche (Haute-Saône). 

2. P. coRALLINA, Etallon, loc. cit.,— Polyp. cônique; largement fixé. 
Calice un peu comprimé. Cloison inégales selon les ordres; 5 cycles et des 
cloisons d’un 6° dans quelques uns des systèmes. Haut. 40 à 50 mill.; 
grand axe, 40; petit, 36. — Corallien ; Valfin. 


b. Cinq cycles complets seulement. 


3. P. cyziNnpricA, E. de Fromentel, Loc. cit. -- Calice circulaire. Colu- 
melle saillante et large de 8 mill.; cloisons minces aux deux extrémités et 
renflées dans leur partie moyenne. Celles qui avoisinent la cloison 
columellaire sont un peu infléchies vers elle; 5 cycles complets, les cloi- 

sons des 3 premiers cycles subégales. Diam. du calice, 38 à 40 mill, — 
Portlandien : Mantoche. 


F A1 


— 406 — 


4. P. ELONGATA , E. de Fromentel, Loc. cit., 1856 (1) — Polyp. allongé 
subcylindrique ; calice rond; 5 cycles de cloisons, celles des 3 premiers 
cycles égales ; les cloisons sont droites, assez minces sur toute leur lar- 
geur. Hauteur probable, 1 décim.; diam. du calice, 32 mill. — Portlan- 
dien : Mantoche. 

5. P. scapæium, —= Polypier plus large que haut, convexe en-dessous, 
épithèque interrompue et laissant ca et là voir les côtes, selon une ligne 
circulaire; calice ovale; cloison columellaire oblique sur la ligne du 
grand axe; cinq cycles complets, les 2 premiers cycles égaux; cloisons 
minces et écartées. Haut. du polypier, 23 à 25 mill.; grand axe, 42; 
petit, 35. — Portlandien : Mantoche. 


c. Quatre cycles et le commencement d’un cinquième. 


6. P. PORTLANDICA , E. de Fromentel, Bull. de la Soc. géol. Loc. cit. — 
P. compressa, E. de Fromentel, id., id. — Polypier turbiné, présentant de 
gros plis transversaux; calice peu comprimé; cloison columellaire un 
peu inclinée sur le grand axe ; 4 cycles et 3/4 du 5e (en tout 84 cloisons), 
cloisons minces et écartées ; épithèque épaisse. Haut. probable, 35 mill.; 
grand axe, 34: petit, 30. — Portlandien : Mantoche. 

7. P. Marcou, Etallon, Loc. cit. —- Polypier droit et élevé; calice éllip- 
tique: cloisons peu serrées et très-épaisses; 4 cycles et des rudiments 
d'un 5e; columelle forte et large d’un centim. Hauteur, 80 mill.; grand 
axe, 40 ; petit, 30. — Corallien : Valfin. 


d. Quatre cycles complets. 


8. P. GRAcIOSA , E. de Fromentel ; loc. cit., 1856. —Polyp. droit, tro- 
choïde, et rétréci au sommet d’un quart de son diamètre; calice ovale; 
cloisons serrées et épaisses , les cloisons des 2 premiers cycles égales, les 
autres inégales selon les ordres. Largeur de la columelle, 7 mill. Hau- 
teur u polyp., 45; grand axe, 95 ; petit, 18. — Portlandien : Mantoche. 

9. P. IRRADIANS, E. de Fromentel, Luc. cil., 1856.— Calice subovalaire. 
Columelle comprimée, forte et saillante; 24 cloisons égales alternant 
avec 24 plus petites; grand axe, 30 mill.; petit, 25. — Portlandien : 
Mantoche. 

10. P. STYLIFERA, E. de Fromentel, loc. cit. 1855.— Calice à peu près 
rond, cloisons minces; columelle saillante et presque ronde, 12 grandes 
cloisons, 12 moyennes et 24 petites; épithèque débordante. Diamètre du 
calice 27 à 28 mill: — Portlandien : Mantoche. 

Nous devons encore ici citer un fossile très-voisin des Pleurosmilies, 
mais qui en diffère par le dévoloppement de 3 cloisons principales (type 
trimeral), unies à une columelle en pyramide triangulaire, nous avons 
donné à ce fossile le nom de TRISMILIA TRIANGULARIS; il est aussi de 
l'étage Portlandien de Mantoche. 


GENRE XXXIII.— PEPLOSMILIA. 


Peplosmilia, Edwards et Haime, Brit. fos. corals., p. 25, 1850. 
 Polypier fixé, cylindrique ou turbiné et entouré d’une épithèque 


(1) Le P. communis que nous avions décrit séparément en 1856, doit 
être réuni au P. elongata. 


- 


— 407 — 
membraniforme complète. Columelle lamellaire, cloisons larges et 
granulées ; traverses abondantes et bien développées. 


a. 4. Cycles complets. 

1. P. CoRALLINA. = Polypier subturbiné. Calice ovale; cloisons larges 
et non débordantes; columelle mince et un peu saillante; 12 grandes 
cloisons, 12 moyennes et 24 petites. Epithèque forte et formant des bour- 
relets transversaux. Hauteur du polypier, 45 mill.; grand axe, 30; petit, 
25, — Corallien : Betaincourt (Haute-Marne). 


b. 4. Cycles et le commencement d’un cinquième. 
9. P. AUSTENI, Edwards et Haime, Brit. foss. corals., p. 57, pl. 10, 
fig. 1, 1850. == Polypier cylindrique ; épithèque plissée; 4 cycles etle 5° 
rudimentaire : les cloisons des 2 premiers cycles égales ; elles sont minces, 


serrées et un peu courbées vers le sommet de la columelle. Hauteur, 
35 mill.; diam. de calice, 32. — Turonien : Haldon. 


c. 5. Cycles complets. 


3. P. PORTLANDICA, E. de Fromentel, Bull. de La Soc. géol. de France, loc. 
cit., p. 856, 1856. — Calice comprimé; cloisons minces et assez serrées, 
on en compte 24 grandes, 24 moyennes et 48 petites (96 cloisons). La co- 
lumelle est mince et large de 6 mill.; grand axe du calice, 22 ; petit, 17. 
— Portlandien : Mantoche. 


GENRE XXXIV. — BLASTOSMILIA. 


Blastosmilia, Etallon; loc. cit. 

Polypier allongé. un peu arqué à la base et subcylindrique. A 
une certaine époque de son développement, le bord calicinal se 
renverse sur deux ou trois points de la circonférence par l’effet d'un 
bourgeonnement marginal, et donne naissance à des polypiérites 
nouveaux qui restent pendant quelque temps unis au polypier 
souche. Bientôt les nouveaux polypiers se détachent et deviennent 
libres ; le polypier souche peut continuer à s’accroître et à donner 
naissance jusqu’à trois lignées de polypiers. Les traces d'adhérence 
ne s’effacent pas complètement et sont représentées à la surface de 
la muraille par des tubercules saillants et aplatis au sommet. Le 
calice est rond et profond ; les cloisons sont faiblement débordantes 
et assez épaisses; columelle comprimée assez forte; traverses peu 
abondantes ; épithèque complète à bourrelet d’accroissement vi- 
sible et recouvrant des côtes serrées et subégales. 


1. B. PERRONI. = Polypier peu arqué à la base et assez trapu; ca- 
lice rond et profond; columelle forte, saillante et très compriméee ; 
cloisons relativement épaisses et bien développées; 4 cycles complets 
(48 cloisons), les cloisons des deux premiers cycles subégales. Diamètre 
du calice 10 mill., hauteur du Polypier 15. — Ce fossile a été trouvé 
par M. Perron dans les assises inférieures de l’étage Kimmeridgien de la 
Haute-Saône. 

2, P. FROMENTELT, Etallon, Loc. cit. — Ce fossile diffère du premier 
par son calice un peu moins large, sa forme plus allongée et 3 lignées 


— 108 — 
de polypiers, tandis que le premier n’en présente que 2. — Corallien : 
Valfin, Haut-Jura. 
GENRE XXXV.— AXOSMILIA. 


Axosmilia, Edwards et Haime, Compte-rendu, loc. cit., p. 467, 
1848. — Caryophyllia, Michelin, Icon. Zooph., p. 9, 1840. 

Polypier allongé turbiné et libre. Calice circulaire et profond; 
columelle styliforme et forte; cloisons non débordantes et soudées 
à la columelle. Muraille recouverte d'une épithèque complète qui 
forme des plis transversaux ; traverses peu nombreuses. 


a. 3 Cycles et des cloisons d'un quatrième, 


1. À. EXTINCTORIUM, Edwards et Haime, Ann. de sc. nat., loc. cil., p. 
262, 1849. — Caryophyllia, id., — Michelin, Icou., pl. 2 fig. 32. = Polyp. 
enveloppé d’une épithèque complète ; 3 cycles et la moitié du 4; les cloi- 
sons tertiaires se soudent aux secondaires près de la columelle. Hauteur, 
25 mill, — Bajocien : Croizile ; Conlie. 


b. Quatre cycles complets. 


2. À. WRiG4TI, Edwards et Haime, Brit. foss. corals., pl. 27, fig. 6, 
1851. = Polypier turbiné, à base grêle. Hauteur 23: diamètre du calice 
13 mill. — Bajocien : Dundry; Cheltenham. 


c. 4 Cycles et des cloisons rudimentaires d’un 5°. 


3. À. MULTIRADIATA, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc, cit., p. 
262. — Caryophyllia extinclorium (pars) Michelin, Icon., pl. 8, fig. 3, 
(non 32), [840. Cette espèce diffère des précédentes par sa taille un peu 
plus forte et ses cloisons plus nombreuses. — Liasien : Cursy (Calvados), 


VII‘ Famille. — Lithophylliens. 


LirHOPHYLLIACÉES (pars), Edwards et Haime, Hisi. nat. du 
coral., p. 287, 1856. 

Monastrées ayant les chambres viscerales divisées par des tra- 
verses lamellaires. Cloisons dentées surtout vers le centre; mu- 
raille bien développée. 


GENRE XXXVI. — MONTLIVAULTIA. 

Montlivaultia , M'Coy in Edwards et Haime, loc. cit., p. 296, 
1856. 

Montlivaltia, Lamouroux, 1821. Expos. des genres de Polypiers, 
p. 78. 

Lasmophylha, Ellipsosmilia ( pars), Perismilia, Polyphylhia, Co- 
nophyllia, d'Orbigny, Note sur les pol. fos. p. 5, 6, 8, 1849. 

Polypier libre, pédicellé ou largement fixé ; muraille cylindrique, 
turbinée ou discoïde ; calice rond ou ovale, profond ou superficiel ; 
columelle nulle; espace columellaire arrondi ou allongé ; cloisons 


— 109 — 


larges, généralement nombreuses et régulièrement dentées; épi- 
thèque forte, membraniforme et quelquefois débordante. Cet or- 
gane est très-fragile lorsqu'il n’adhère pas directement à la muraille 
et il se détache facilement des côtes qu’il recouvre pour peu que 
celles-ci soient assez développées. Les traverses sont fortes et 
nombreuses. 


A. Espace columellaire arrondi ou réduit à un point. 
B. Polypier libre et dépourvu de pédicelle. 
a. Muraille élevée. — b. 5 Cycles cloisonnaires. 


1. M. Lagecnei, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, pl. 26, fig. 5. — 
M. decipiens M’ Coy, 1848. — Polypier très-court ; calice convexe; cloi- 
sons droites, serrées, débordantes, les primaires plus développées que 
les autres ; 5 cycles assez souvent incomplets. Hauteur, 10 mill.; diam. 
du calice, 20. — Bajocien : Dundry ; Metz, etc. 

2. M. CARCARENSCIS, d'Archiac et J. Haime , Anim. foss. de l'Ind., p. 
191, 1853, — Cyslolites id., Michelotti, 1847, == Polyp. conico-convexe ; 
épithèque ne montant qu’à la moitié de la hauteur du polypier ; 5 cycles 
complets, les deux premiers égaux. Hauteur, 30 mill.; diam., 60. — Pari- 
sien : Carare. 

3. M. MonriscLaRI. — Polypier turbiné et libre; calice subcirculaire 
et profond ; 96 cloisons, celles des 3 premiers cycles subégales. Diam. du 
ealice 25 mill.; hauteur 25. — Corallien : Champlitte. 


a. — bb. 4 Cycles cloisonnaires. 


4. M. minor. — Polypier petit, régulièrement turbiné. Epithèque 
forte et n'atteignant que la moitié de la hauteur de la muraille ; 48 cloi- 
sons inégales selon les ordres ; calice circulaire et assez profond. Haut., 
8 mill.; diam. du calice 8. — Corallien inférieur : Champlitte. 


aa. Muraille horizontale. — c.6 Cycles cloisonnaires. 


5. M. Haimet, Chapuis et Delwaque , Mém. Cour. par l'acad. de Belg., 
pl. 38, fig. 5. — Cyclolites granulatus, Quenstedt, Handb. der Petref., pl. 
50, fig. 21. —= Polyp. discoide; épithèque mince; calice circulaire peu 
convexe; 6 cycles; les cloisons des deux premiers égales, les tertiaires en 
différant peu. Haut, 3 à 5 mill.; largeur, 25. — Lias : Jamoigne 


aa. — cc, 5 Cycles cluisonnaires et des cloisons d’un 6e. 


6. M. Bormipensis, Edwards et Haime, Hist. nat. du coral., t. I, 
p. 324, 1856. — Les cloisons des 1°r et 2° cycles subégales; les autres plus 
petites. Hauteur, 10 mill.; largeur, 40. -— Falunien : Dego, valiée de la 
Bormida. 

7. M. niscirormis, Etallon, loc. cit. — Polyp, discoïde à plateau con- 
cave ; épithèque bien développée et montant assez près du bord calicinal ; 
fossette peu marquée; 5 cycles et des cloisons d'un 6e dans un des sys- 
tèmes. Hauteur, 2 1/2 mill.; largeur, 12. — Corallien : Valfin. 


— 4110 — 


aa. — Ccc. 5 Cycles seulement. 


8. M. Lens. Edwards et Haime, Brit. foss. corals, pl. 26, fig. 7et8, 
1851. — Les cloisons des 2 premiers cycles égales ; le 5e rudimentaire, 
les dents des cloisons principales sont longues et simulent des palis. 
Haut., 8 mill.; largeur, 18. — Bajocien : Charlcomb et English Batch. 

9. M. TRouvILLENSIS, d'Orbigny, Prodrome, t. 1, p. 384; 1850. — 48 
cloisons subégales, séparées par un nombre égal de petites. Hauteur, 
6 mill'; largeur, 35. — Corallien ? (Oxfordien) : Trouville. 


aa. — cccc. 4 Cycles seulement. 


10. M. pEPRESsA, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, pl. 29, fig. 5, 
1851.— Cloisons minces, droites, inégales, formant 4 cycles complets. 
Hauteur, 7 à 8 mill.; largeur, 25 mill. — Bajocien : Wotton-under-Edge ; 
Marquises. 

11. M. oRBITOLITES, d'Orbigny, Prod. t. 1, p. 292,1850. — Cyclolites 
id., Michelin, pl. 2, fig. 6, — Environ 40 cloisons alternant avec autant de 
petites. Largeur du calice 10 mil, — Bajocien : Bayeux, etc. 


À. — BB. Polypier pédicellé, adhérent dans le jeune âge, mais 
devenant libre ensuite. 
a. 5 Cycles et le commencement d’un 6e. 


12. M. Trocnoïnes, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc, cit., 
p. 255. — Brit. foss. corals., pl. 27; fig. 2 et 4, 1851. — M. Caryophyllata, 
Bronn, 1836-37.=—= Polyp. conique, droit ; épithèque forte, incomplète en 
haut ; calice circulaire; cloisons minces; celles des 3 premiers cycles 
égales ; fossette légèrement elliptique. Haut., 40 mill.; diam., 35. — Ba- 
jrcien : Charlcomb. 

13. BROGNIARTANA, Edwards et Haime, Ann. dessc. nat., loc.cit. —= Dif- 
fère de la précédente par sa forme plus allongée, un peu courbée et ses 
cloisons plus épaisses. Haut., 60 mill ; largeur, 40. — Parisien : Veronne. 

14. M. GRaciLis, Munster, Beit. zur Petref., 4e part., pl. 2, fig, 5, 1841. 
== Environ 108 cloisons, minces, serrées. Polyp. turbiné ; calice con- 
vexe. Haut., 20 mill.; largeur, 10. — Saliférien': St-Cassian. 

15, M. GRANuLosA, Munster, loc. cit., pl. 2, fig. 10. == Polyp. turbi- 
né, droit ; calice circulaire, convexe ; plus de 100 cloisons serrées et peu 
inégales. Hauteur, 15 mill,; largeur 8 à 9. — Saliférien : St-Cassian. 

16. M? cRENATA, Munster, loc. cit., pl. 2 fig. 11. — M. boletiformis et 
rugosa, id., pl. 2, fig. 9, 12.— Thecophylliaboletiformis et rugosa, d'Orbigny, 
Prod., 1850. —= Polyp. subprimatique, allongé; calice un peu déformé, 
plus de 100 cloisons, minces, flexueuses et anastomosées. Haut., 20 à 30 
mill.; largeur, 10 à 15. — Saliferien : St-Cassian. 

17. M. Vasirormis, Edwards et Haime, Pol. foss. des ler. Pal., p. 75, 
1851. — Caryophyllia id., Michelin, pl. 19, fig. 5 (figure inexacte ). — 
Acrosmilia id., d'Orbigny, Pr 4, 1850. == Polyp. élevé, turbiné et droit, 
168 cloisons (5 cycles 3/4) fines et serrées; celles des 4 premiers ordres 
subégales. Haut., 25 à 30 mill.; diam. du calice, 20 à 25. — Corallien : 
Damvillers ; Auxerre. 


aa. 6 Cycles complets. 


18. M. Dispar, Edwards et Haime, Ann. des sc. nut., loc. cit., p. 256. 
— M, obconica, id. ibid., p. 259. — M. dispar., id.. Bril. foss. corals., 


— A — 


pl. 14, fig. 2, 1851. — Anthophyllum obconicum, Goldfuss, petref Ger.. 
pl. 37, fig. 14. — Thecophyllia arduennensis, d'Orbigny, et peut-être le 
Lasmophyllia radisensis, Prod., 1850. — Polypier subturbiné, droit ou 
à peine courbé et élevé ; fossette ronde et peu marquée ; cloisons larges, 
droites et minces. Hauteur, 80 mill.; diam. du calice, 50. — Corallien : 
Malton ; Natheim ; Wagnon, etc. 

19. M. Cyrmus.== Polyp. d’abord trochoïde, puis prenant bientôt un 
grand développement en largeur ; la muraille d’abord droite devient par 
suite de ce développement presque horizontale en haut; épithèque bien 
développée et incomplète. Calice circulaire, superficiel; fossette ronde 
et peu profonde; 192 cloisons, larges et inégales ; celles des 4 premiers 
cycles subégales. Hauteur totale du polypier, 25 à 30 mill.; largeur, 
50. — Corallien inf.: Charcenne. | 


aaa. 5 Cycles complets. — b. La hauteur du polypier égale ou 
supérieure à la largeur du calice. 


20 M. LOTHARINGA, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc. cit., 
p. 254. =— Pol. turbiné et courbé à la base ; calice circulaire: cloisons ser- 
rées, minces; celles des 3 premiers cycles peu inégales. Haut., 40 mill.; 
diam. du calice, 25 mill. — Corallien : Maxey-sur-Vaise. 

21. M. SARTHACENSIS, Edwards et Haime, Pol. foss. des ter. Pal. P- 
74. — M. infundibulum et convexa. — Thecophyllia sarthacensis, d'Orbi. 
gny, Prod., 1850, —= Polyp. turbiné, à base courbée, épithèque plissée 
arrivant jusqu’au calice ; cloisons minces et subégales. Largeur du calice, 
20 à 30 mill. — Bujocien : Gueret (Sarthe). 


22. M. capiTATA, Munster, loc. cit., pl. 2, fig. 6. — Thecophyllia id., 
d'Orbigny ; 1850.— Polypier turbiné, pyriforme; épithèque presque 
complète ; calice circulaire et superficiel ; cloisons droites, serrées et iné- 
gales. Haut., 18 mill.; largeur, 5 à 6. — Saliférien : St-Cassian. 

23. M. pupoines , Etallon, loc. cit. == Polÿp. cylindrique et pédicellé ; 
épithèque forte et incomplète en haut; cloisons à bord arqué et débor- 
dantes. Haut., 15 à 25 mill.; largeur, 6 à 10. — Corallien : Valfin. 

24. M. CHAMPLITTENSIS. = Polyp. peu élevé, aussi large que haut et 
turbiné jusqu’à 5 ou 6 mill. du sommet, où la muraille devient cylindri- 
que ; calice ovalaire peu profond ; cloisons assez épaisses, peu serrées et 
très-inégales. Largeur du calice, 25 mill.; haut. du polypier autant. — 
Corallien : Champlitte. ; 

25. M. TuBa. —= Polyp. allongé et régulièrement courbé en forme de 
cornet de chasse; calice circulaire et assez profond ; cloisons inégales. 
Haut., 45 à 50 mill.; largeur du calice 25 à 30 mill. ( Echantillon mal con- 
servé). — Corallien : Ecuelle (Haute-Saône). 

26. M. iNcuBans, Edwards et Haime, Pol. foss. des ter. Pal., p. 5, 
1851.— Lobophyllia id., Michelin, Icon, pl. 19, fig. 2. == Polyp. turbiné, 
courbé à la base et finement pédicellé ; épithèque à bourrelets pronon - 


cés; cloisons fines et subégales, Largeur du calice, 20 mill. — Corallien : 
St-Mihiel. 


aaa. — bb. La hauteur du polypier étant moindre que 
la largeur du calice. 


27. M. rurgiNaTA, Edwards et Haime, loc. cit. — Anthophyllum turbi- 
nalum, Goldfuss, Petref. Germ., pl. 37, fig, 13. = Polyp. conique, plus 


— (12 — 


large que haut ; calice circulaire assez profond; cloisons fortes et sail- 
lantes; celles des 3 premiers cycles subégales; les autres plus petites. 
Hauteur, 30 à 35 mill.; largeur, 50 à 60. — Corallien : Hatteim, Heiden- 
heim. 


28. M. GuerrTaRni, Blainville, Dict. des se. nat., t, LX, p- 302, 1830 — 
Chapuis et Delwaque, loc. cit., pl. 33, fig. 6, 1854. — Polyp. subturbiné 
pédicellé et courbé; calice circulaire à fossette petite ; cloisons minces, 
débordant à peine l’épithèque et armées de pointes grèles. Haut., 15 à 20 
mill.; largeur, 35. — Sias : Sedan: Jamoigne, etc. 

29. M. BREvIssIMA, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc. cit., 
p.253. — Polyp. droit, très-court; épithèque complète ; calice circulaire 
à fossette superficielle ; cloisons minces en dedans et un peu épaisses en 
dehors. Haut., 2 cent.; largeur, 3 1/2. — Fossile de ? 


30. M. pErorMis , Edwards et Haime , Pol. foss. des terr. Pal., p.75, 

1851.— Cyclolites, id., Michelin, fcon., pl. 2, fig. 7. - - Polyp. court et 
droit; épithèque bien développée; cloisons inégales, minces et droites ; 
calice oblong. Grand axe, 20 mill.; petit 13. — Bajocien : Bayeux; Mon- 
tiers, etc. 
31. M? CerLruLosa; Klipstein, Beitr. zur Geol., pl. 20; fig. 2, 1845. — 
Polyp. subpédicellé, comprimé ; calice elliptique large de 15mill.; on dis- 
tingue de 80 à 90 cloisons , elles sont minces, peu inégales, très-serrées 
et un peu arquées.— Saliférien ; St-Cassian. 


aaaa. 4 Cycles et le commencement d’un cinquième. 


32. M ELONGATA, Edwards et Haime, Hist. nat. du coral., p. 304, 
t. IL. 1856. — M. Morellana, id., Pol. foss. des terr. Pal. 1851. — Caryo- 
phyllia elongala, Edwards 1836. — Caryophyllia Maureausiaca, Michelin, 
pl.17, fig. 1. — C. Clavus, id., pl. 17, fig. 6. — Lasmophyllia Moreausiaca, 
d'Orbiguy, Prod., 1850.= Polyp. cylindro-cônique, à peine courbé; 72 
cloisons (4 cycles et 1/2) ; celles des 3 premiers cycles subégales. Haut., 
80 à 100 mill.; diam. du calice, 40 à 50 mill. — Corallien : St-Mihiel : 
Betaincourt (Haute-Marne). 

33. M. sycones, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc. cit., p.255, 
1849. =—= Polyp. turbiné ; épithèque forte et incomplète en haut; 4 cycles 
des cloisons d’un 5e dans deux des systèmes (64 cloisons’, elles sont ser- 
rées, subégales et épaisses en dehors. Haut., 35 mill.; largeur du calice, 
28. — Fossile de ? 

34. M. WriGaTi, Edwards et Haime, Brit., foss. corals., pl. 26, fig. 12. 
—= Polyp. régulièrement conique, plus large que haut; 4 cycles 1/2; 
cloisons alternativement grandes et petites. Haut., 25 mill.; diam. du 
calice, 45. — Bajocien: Cheltenham. 


aaaaa. 4 Cycles seulement. 


35. M. GRADATA. == Polyp. court et large, accroissement régulièrement 
intermittent, indiqué par un accroissement rapide en largeur, 1l en résulte 
des degrés en formes d'escalier. Calice circulaire; 48 cloisons; celles 
des 3 premiers cycles subégales. Diam. du calice, 12 mill.; hauteur, 8. — 
Corallien : Champlitte. 

36. M. Lucensis, d'Orbigny, Prodrome, t. 11, p. 521, 1850. =— Polyp. 
conique; 4 cycles; cloisons droites et égales dans les 3 premiers cycles. 
Haut., 15 mill.; largeur, 12. — Bajocien : Luc. 


— 119 — 


37. M. STurTcaBUuRYI, Edwards et Haime, Brit. fuss. coral., pl. 29, 
fig. 3, 1851. — Polyp. turbiné, peu courbé, épithèque forte et complète ; 
cloisons inégales et épaisses. les primaires ont des dents très développées 
au centre du calice. Haut., 35 mill.; largeur, 30.— Bajocien : Nunney, 
près Frome ? 


aaaaaa. 3 Cycles et le commencement d’un quatrième. 


38. M? PyGMEA, Munster, Beitr. zur Petref. 4 part., pl. 2, fig. 14, 1841. 
— Conophyllia id., d'Orbigny, 1850. — Polypier grêle, conique; épi- 
thèque forte; calice circulaire ; 32 cloisons droites et peu inégales. Haut., 
10 mill.; largeur du calice, 3 à 4. — Saliférien : St-Cassian. 

39. M. RADiCIFORMIS, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc. cit., 
p- 259. — Cyathophyllum radiciforme, Munster, loc. cit., pl. 2, fig. 28. — 
Polyp. conique allongé et courbé; calice profond, large de 6 mill,; 
cloisons minces et subégales, on en compte 40. Haut., 15 à 20 mill. — 
Saliférien : Si-Cassian. 

40. M? RETOoRTA, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal., p. 76, 
1851. — Caryophyllia id., Michelin, pl. 54, fig. 4. — Lasmophyllia id. 
d'Orbigny, Prod., t. I, p. 321, 1850. — Polypier droit, renflé près du 
calice; 281 cloisons fortes et peu inégales; calice circulaire, large 10 


millim. Hauteur du polypier 20 à 30 mill. — Bajocien : Luc, Langrune 
(Calvados), 


aaaaaaa. 2 Cycles seulement. 


41. M. ErRGuezensis, Edwards et Haime, Hist. nat. du coral., p. 327, 
1856. — Anthophyllum erguelense, J. Thurmann, Abraham Gagnebin, 
pl. 2, fig, 23, 1851.—= Polypier petit, légèrement courbé; épithèque 
plissée et forte; cloisons dentées; 20 cloisons (type Pentameral?). Haut., 
10 à 12 mill.; diam. du calice, 3 à 4 mill, — Oxfordien : Montvonhay ; 
Combe d’Eschert, etc. 


A.— BBB. Polypier largement fixé. 
a. 6 Cycles cloisonnaires. 


42, M. PATELLATA, Edwards et Haime, Pol. foss. des ter. pal., p.75, 
1851. — Anthophyllum patellatum, Michelin, pl. 50, fig. 2. — Polyphyl- 
lia, id, d'Orbigny, Prod., 1850. == Polypier court, droit et subturbiné ; 
calice circulaire à fossette petite ; cloisons minces, serrées et anastomosées. 
Hauteur, 20 mill.; largeur du calice, 30.— Turonien : Le Mans. 


aa. 5 Cycles cloisonnaires. 


43. M. Suirai, Edwards et Haime, Brit. foss. corals., pl. 21, fig. 1, 
1851. — Polypier fixé par une base un peu. étalée; épithèque épaisse 
et complète ; cloisons débordantes, droites et serrées ; le 5e cycle est quel- 
quefois rudimentaire dans la moitié des systèmes ; cloisons des 3 pre- 
miers cycles égales. Hauteur, 20 mill.; largeur, 30. — Bathonien : Far- 
ley ; Marquises. 

44. M? se:sizis, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., p. 76, 
1851. — Anthophyllum sessile, Goldfuss, Petréf. germ., pl. 37, fig, 15, 1829. 
== Polypier court, subcylindrique; épithèque n'atteignant que la moitié 


42 


ou 


— AÀl4 — 


de la hauteur du polypier ; calice circulaire, superficiel ; cloisons droites 
et inégales; les secondaires égales aux primaires. Hauteur, 10 à 15 mill.; 
diam. du calice, 25. — Corallien : Heersum; Thurnau. 

45. M. DECIPIENS, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc. cit., p. 241, 
1849. — Anthopyllum, id., Goldfuss, pl. 65, fig. 3. — Polypier court ou 
élevé; épithèque épaisse et plissée ; calice rond et superficiel ; cloisons 
larges, débordantes, à bord supérieur arqué. Hauteur du polypier, de 15 
jusqu’à 30 et 40 mill.; diam. du calice, 30 mill. — Bajocien : Plappeville- 
les-Metz; Morville-les-Vic ; Mont-Argentorat. 


aaa. 4 Cycles et le commencement d'un 5e. 


46. M. EXPLANATA, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., p. 76, 
1851. — E. de Fromentel, Descript. des Pol. foss. de l'Et. Neocom.. p. 16, 
1856. — Anthophyllum explanatum, Rœmer, Ver. des nordd, oolit. pl. 17, 
fig. 21, 1820. — Polyphyllia explanata, d'Orbigny, Prod., 1850. -= Polyp. 
« court, cônique, large de 1”, comme pentagonal à base élargie ; cloisons 
» nombreuses et alternativement inégales. » — Néocomien : Schandelahe ; 
St-Dizier, etc. 


aaaa. — 4 Cycles seulement. 


47. M. STRIATULATA, Edwards et Haime, Ann. des se. nat., loc. cit., p. 
235, 1849. — Caryophyllia, id., Michelin, Icon., pl. 50, fig. 9. = Polyp. 
droit, à base large, cylindro-turbiné; épithèque mince et presque com- 
plète ; calice circulaire; cloisons minces, serrées et arrondies en haut. 
Haut., 6 à 7 mill.; diam., 5. — Turonien : Le Mans. 

48. M. AcauLIS , Munster, loc. cit., pl. 2, fig. 7. 1841. — Acrosmilia id., 
d’'Orbigny, Prod., 1850. —= Polypier petit, à base aussi large que le som- 
met; cloisons minces, serrées et inégaies. Haut., 3 à 4 mill.; diam. du 
calice, 10 mill. — Saliférien : St-Cassian. 


AA. — Espace columellare allongé, elliptique ou linéaire. 
B. Polypier libre et dépourvu de pédicelle. 
a. Muraille élevée. — b.6 Cycles cloisonnæres. 


49. M. GRANTI, d’Archiac et Haime, Anim. foss. de l'Ind., p. 191, pl, 12, 
fig. 5, 1853. —= Polypier droit, court et subhémispherique ; épithèque 
presque complète; calice subovalaire; cloisons très-minces ; celles des 4 
premiers cycles peu inégales. — Parisien : Sinde. 

50. M. SINEMURIENSIS, d'Orbigny, Prod., 1850. —= Polypier d'abord 
turbiné, puis cylindrique; calice rond ou subcirculaire ; espace columel- 
laire un peu comprimé ; cloisons nombreuses, inégales selon les ordres, 
peu épaisses et garnies de dents très-fortes, on en compte 108 assez déve- 
loppées., séparées par autant de petites cloisons. Hauteur du polypier 35 
à 40 mill.; diam, du calice, 25 à 26. — Sinémurien : Sérmur ; Avallon ; 
Metz; etc. 


a. bb. Moins de 6 cycles complets 


51. M. WaTeRHOUSEr, Edwards et Haime, Brit., foss. corals,, pl. 27, 
fig. 7, 1851. =— Polypier droit, convexe à la base ; épithèque forte et in- 
complète; calice circulaire; fossette calicinale oblongue; 66 cloisons 
minces et inégales, souvent séparées par autant de cloisons rudimen- 
taires. Hauteur du polypier, 30 mill.; diam. du calice, 25 à 28. — Bajo- 
cien : Minchinhampton. 


— 115 — 


aa. Muraille horizontale. — b. 5 Cycles. 


52. M. CycLroziroibes, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc. cit., 
p. 242, 1849. =—= Polypier très-court; calice circulaire ou subconvexe, 
cloisons droites, minces et peu inégales; haut., 7 mill.; diam. du calice. 
25. — Bajocien : Bouxvillers (Bas-Bhin). 


AA. — BB. Polypier pédicellé, adhérent dans le jeune âge, mais 
pouvant devenir libre ensuite. 


a. 7 Cycles complets. 


53. M. TRUNCATA, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., p. T5, 
1851. — Caryophyllia id., Defrance, 1817. — Caryophyllia Calvimontis, 
Lamouroux, 1824. — Milne-Edwards, 1836. — Turbinolia id, Michelotti, 
1838. — Caryophyllia id., Michelin, pl. 27, fig. 1, 1843. — Lasmophyllia 
truncata, d'Orbigny, Prod., 1850. == Polypier cylindroconique et droit ; 
calice circulaire; cloisons minces et serrées ; haut., 80 mill.; diamètre du. 
calice, 45. — Corallien : Chaumont; Is-sur-Thil. 


aa. 6 Cycles et le commencement du 7°. 


54. M. BaumonrTi, Edwards et Haime, loc. cil., p. T4. = Polypier pé- 
dicellé, à peine courbé; cloisons minces et serrées ; épithèque complète 
et peu plissée; haut. et diam. du calice, 55 millim. — Rethel. 

55. M. BiLopBaTA, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc. cit., p.259, 
— Turbinolia id., Michelin, pl. 62, fig. 1. — Perismilia id., d'Orbigny, 
Prod., 1850. —= Polypier pédicellé, droit et comprimé; calice en forme 
de 8; 300 cloisons dont les principales sont épaisses et flexueuses; haut., 
180 millim.; grand axe, 180. — Parisien : La Palarea. 

56. M. Revussi, Edwards et Haime, Hist. nat. du coral., p. 312, 1846.— 
M. Cupuliformis, Reuss, Denk. der Wien. akad., pl. 6, fig. 16 et 17, 1854. 
— Polypier droit, aussi large que haut; calice ovalaire; 220 cloisons 
inégales, les principales plus fortes de 4 en 4. — T'uronien : Zlambach 
(Alpes orientales). 

51. M. JAcQuEMONTI, d'Archiac et Haime, Anim. foss. de l'Ind., pl. 12, 
fig. 6. — Polypier pédicellé, conique, assez allongé; calice elliptique se 
rapprochant de la forme d’un 8 ; 120 cloisons bien développées, séparées 
par autant de cloisons rudimentaires ; rapport des axes du calice, 10 : 17. 
— Parisien : Sinde. 

58. M. GyEnsis. — Polypier turbiné et pédicellé; calice ovalaire et 
présentant, au milieu d’un calice superficiel, une fossette oblongue et 
étroite; 216 cloisons minces, serrées et droites ; haut. du polyp., 65 mill.: 
grand axe, 60; petit, 50. — Corallien : Gy (Haute-Saône). 


aaa. 6 Cycles seulement. 


59. M. pELToIDESs, Edwards et Haime, Ann. des sc. n., L. c., p.257, pl.6, 
fig. 3, 1849. —= Polypier deltoïde, courbé dans le sens du petit axe du 
calice ; épithèque bien développée et complète ; cloisons minces et un peu 
débordantes ; celles des 3 premiers cycles subégales ; haut. du polypier, 
50 mill.; grand axe, 65; petit, 25. — Fossile du département de l'Orne. 

60. M. RuDis, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc. cit., p. 258. — 
Thecosmilia id., d'Orbigny, Prod., 1850. — Montlivaultia id., Reuss, L. c., 
pl. 6; fig. 14 et 15. — Polypier comprimé et un peu courbé à la base; 
épithèque forte et peu incomplète; calice elliptique; cloisons serrées, 


—— M6 


épaisses en dehors et minces en dedans; haut., 50 à 60 millim. ; grand 
axe, 45; petit, 25. — Turonien : Gosau; Uchaux, etc. 

61. M. PoNDEROSA, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., p. 74, 
1851. — Turbinolia Deucalionis, Duchassaing, Anim. Rad. de l'Ind., P- 14, 
1850. — Polypier court et gros; calice subelliptique; cloisons serrées et 
minces; grand axe du calice, 120 mill. — Terrain tertiaire : Guadeloupe. 

62. M. DILATATA, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, p. 83, 1851. 
— Caryophyllia id., Michelin, Jcon., pl. 17, fig. 4. — Lasmophyllia id., 
d'Orbigny, Prod., 1850. = Polypier en cône court et large; calice sub- 
ovalaire; cloisons minces et droites; celles des 4 premiers cycles sub- 
égales; haut., 35 mill.; diam. du calice, 35. — Corallien : St-Mihiel : 
Chaumont. 

63. M. TENUILAMELLOSA, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, p. 130, 
pl. 26, fig. 11. — Polypier large et court; calice subovalaire; épithèque 
incomplète; cloisons peu serrées, très-minces et inclinées vers le centre; 
celles des 3 premiers cycles égales ; haut., 30 mill.; diam. du calice, 50. 

‘— Bajocien : Dunkerton; Englich-Batch. 

64. M. suBpispAR. — M. dispar (pars), Edwards et Haime, Ann. des sc. 
nat., L. c., p. 256, 1849. — Turbinolia id., Phillips, 1829. — Anthophyllum 
obconicum, Goldfuss, 1829.— Turbinolia obconica, Blainville, 1830. — 
Montlivauliia obconica, Moreausiaca et dilalata, M'Coy, 1848, — Theco- 
phyllia arduennensis et Lasmophyllia radicensis, d'Orbigny, Prod., 4859, —= 
Polypier élevé, turbiné; calice ovalaire; fossette columellaire oblongue 
et restant telle quelle que soit la forme du calice; cloisons droites 
larges, minces et serrées ; hauteur, 80 ou 85 millim.; dimètre du calice, 
45 ou 50 millim. — Corallien : Malton ; Natheim; Damvilliers (Meuse) ; 
Is-sur-Thil ; Charcenne ; Champlitte, etc. 

MM. Edwards et Haime ont évidemment réuni sous le nom de Montli- 
vaullia dispar, deux espèces différentes : l’une ayant l’espace columellaire 
arrondi, qui est bien le M. dispar: l’autre conservant toujours l’espace 
columellaire allongé et qui est devenu notre Montlivaullia subdispar. 

Les nombreux échantillons que nous avons étudiés avec soin, ne nous 
ont laissé aucun doute sur l'existence de ces deux espèces, et nous avons 
remarqué, pour elles comme pour toutes les autres, que la forme circu- 
laire ou allongée de l’espace columellaire était tout à fait indépendante 
de la nature du calice, et même des accidents de compression qui auraient 
pu en modifier la configuration. 


aaaa. 5 Cycles et le commencement d’un 6°. 


66. M. HIPPURITIFORMIS, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., L. c:, 
p. 254. — Turbinolia id., Michelin, /con., pl. 65, fig. 7. — Perismilia id., 
d'Orbigny, Prod. —= Polypier élevé. turbiné, à peine courbé ; calice ova- 
laire; 5 cycles et des cloisons d’un 6e; cloisons minces, droites, peu ser- 
rées ; épithèque complète : haut., 80 mill.; diam. du calice, 50. — Turo- 
nien : Corbières. 

67. P. rxcELsA. — Polypier allongé, subcylindrique; calice ovale ; 
cloisons bien développées et soudées entre elles au centre. on en compte 
120 ; elles sont serrées et non débordantes; haut., 80 millim.; diam. du 
calice, 25 sur 30. — Corallien : Betaincourt. 

68. M. MeLanrA. — Polypier pédicellé et court; muraille d’abord tur- 
binée, puis suhcylindrique ; calice circulaire et peu profond, fossette ca- 
licinale petite et oblongue ; 107 cloisons inégales et bien développées ; 
haut. du polyp., 35 mill.; diam. du calice, 25. — Corallien : Champlitte. 


nn MU de 


69: M. Gicas.== Polypier très-long, un peu comprimé et arqué à la 
base; calice subovalaire; 144 cloisons inégales en épaisseur et en lar- 
geur; côtes fortes, granulées et couvertes d’une épithèque mince et fragile. 
Haut. du polypier, 140 mill.; diam. du calice, 28 sur 30. — Corallien : 
Champlitte. 

70. M. GHaARGENNENSIS. == Polypier turbiné et légèrement comprimé; 
calice ovalaire, peu profond, espace columellaire allongé; 108 cloisons 
minces et serrées, les 24 premières plus développées et plus saillantes que 
les autres; traverses :très-abondantes. Hauteur du polypier, environ. 45 
mill.; diam. du calice, 28 sur 35. — Corallien : Charcenne. (Haute-Saône): 

71. M. Corazzina. == Polypier élevé, assez comprimé et ne s'accrois- 
sant pas en diamètre avec l’âge; calice un peu ovale et superticiel; 108 
cloisons assez épaisses, serrées et inégales. Haut. du polypier, 70 à 90 
mill.,; diam. du calice, 25 sur 30. — Corallien moyen : Betaincourt. 

72. M. pricaTA, Edwards et Haime, Pol. foss. des ter. Pal., p, 73, 1851. 
— Ellipsosmilia, id., d'Orbigny, Prod., 1850.=2= Polypier allongé, pres- 
que droit et couvert d’une forte épithèque ; calice ovale et peu profond ; 
120 grandes cloisons alternativement inégales et assez épaisses, séparées 
par autant de petites. Haut., 80 à 100 mill.; diam, du calice, 30 sur 40. — 
Corallien : St-Puits, etc. ; 


aaaaa. 5 Cycles seulement. 


73. M. CARYOPHYLLATA, Lamouroux, Expos. méth. des genree de Pol., 
pl. 79, fig. 8, 9, 10, 1821. — Deslongchamps, Encycl. Zooph., 1824. — 
Michelin, Jcon., pl. 54, fig. 2. — Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., 
p> 252, 1849. = Polypier cônique, droit, un peu courbé à la base; épi- 
thèque incomplète; calice subcireulaire ; 5 cycles et rarement des cloisons 
d’un 6°. Haut., 40 mill.; diam. du calice, 30. Bajocien : Caen. 

74. M. o8ziqua, Munster, Beitr, zur Petref., pl. 2, fig. 8 et pl. 4, fig. 5, 
— Thecophyllia obliqua et Lasmophyllia venusta, d'Orbigny, Prodrome. 
1850. —= Polypier subturbiné, un peu courbé à épithèque complète; ca- 
lice subeireulaire ; 90 cloisons minces, flexueuses et serrées. Hauteur, 4 
mill.; diam. du calice, 30 à 40. — Salifréien : Saint-Cassian. 

15. M. EuGEnta.=— Polyp. trochoïde, adhérent dans le jeune âge ; calice 
circulaire et peu profond ; 96 cloisons larges et écartées ; traverses très- 
obliques et peu serrées. Haut. du polypier 40 mill,; diam. du calice, 35. 
— Corallien inférieur : Champlitte. 

76. M. GUERANGERI, Edwards et Haime, Ann, des sc. nal., loc. cit,, p. 
253. —— Polypier court, libre et entouré d'une épithèque incomplète ; ca- 
lice circulaire ; cloisons minces, peu inégales et à bord arqué en haut. 
Haut., 15 mill.; diam. du calice, 25. — T'uronien : Le Mans. 

77. M. 1RREGULARIS, Edwards et Haime, Loc. cit., p. 258. — Anthophyl- 
tum dispar, Michelin, Icon., pl. 50, fig. 6, — Lasmophyllia dispar, 
d’Orbigny, Prod., 1850.—= Polypier assez élevé et un peu irrégulier: 
calice elliptique; cloisons inégales, les principales épaisses, les autres 
minces; 5 cycles. Haut., 30 mill.; grand axe, 40; petit, presque 30. — 
Turonien : Le Mans. 


aaaaaa, 4 Cycles et des cloisons d'un 5°. 


18. M. suBcyLiNpRicA, Edwards et Haime, Pol. {os. des ter. Pal.. p. T4. 
Caryophyllia, id., Michelin, Icon., pl. 17, fig, 2, 3. — Lasmophyllia sub- 
rugosa el subcylindrica, d'Orbigny, Prod,, 1850, == Polypier allonge, 


Er de 


légèrement courbé : calice subcireulaire; 60 cloisons droites et peu iné- 
gales, Haut., 60 à 65 mill.; largeur, 25 à 30. — Corallien : St-Mihiel: 
Oyonnax; Chatel-Censoir, etc. 

79. M. rorruosa. == Polypier allongé, tortueux et pédicellé; calice 
subtriangulaire et rétréci; cloisons fines et assez serrées; on en compte 
84. Haut., 50 à 55 mill.; diam. du calice, 18 à 20 mill. — Corallien infé- 
rienr : Champlitte. 

80. M. JaraerTi, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc. cit., p. 354, 
Fungia, id., Michelotti, 1838. — Turbinolia, id., Michelin, Jcon., pl. 8, 
fig. 5. == Polypier peu élevé et large; 4 cycles complets et un com- 
mencement d’un 5°; cloisons épaisses et peu inégales. pra 40 mlil.; 
grand axe, 60; petit, 40. — Falunien : Turin. 


AA. — BBB. Polypier largement fixé. 
a. 7 Cycles cloisonnaires. 


81. M. Lusueuri, Edwards et Haime, Ann. des sc. nal., loc. cit., p. 257. 
— Anthophyllum, Lesueur, 1843. =— Polypier turbiné, peu courbé; épi- 
thèque forte et complète ; calice circulaire ; cloisons minces, droites et peu 
inégales. Haut., 70 mill.; diam. du calice, 50. — Kimmeridgien : Cap la 
Hève ; le Havre. 


aa. 6 Cycles et des cloisons d'un Te. 


82. M. coMPRESSA. == Polypier comprimé ; calice elliptique et très-su- 
perficiel; cloisons minces et contournées ; on en compte 288; épithèque 
mince et n’atteignant que la moitié de la hauteur du polypier. Haut , 30 
mill.; grand axe, 50; petit, 30; largeur de la base, 25 à 30. — Corallien : 
Natheim. 


aaa. 6 Cycles seulement. 


83. M. SUBTRUNCATA, Edwards et Haime, Pol, {oss. des terr. Pal., p. 73, 
1851. — Caryophyllia truncata, Lamouroux, 1821-1824. — Id., Milne- 
Edwards, 1836. — Anthophyllum truncatum, Michelin, 1con., pl. 54, fig. 
3.— Montlivaultia truncata, Edwards et Haime, Ann. des se., loc, cit. — 
Lasmophyllia subtruncata, d'Orbigny, Prod., 1850.-— Poylipier court, à 
base étaléé; épithèque épaisse et incomplète; calice circulaire ou ellipti- 
que. Haut., 20 mill.; diam., 30 à 40. — Bajocien : Ranville. 

84. M. Boniourt, Etallon, loc. cit. = Polypier cylindroturbiné, à base 
étalée, épithèque forte et montant à 1 cent. du calice; calice subcireu- 
laire ; cloisons minces, celles des 3 premiers cycles subégales. Haut., 70 
mill.;, diam., 35, — Corallien : Valfin. 


aaaa, » Cycles el des cloisons d’un 6". 


85. M. uNpurATA. = Polypier comprimé, largement fixé et présentant 
deux dépressions latérales, ce qui donne au calice la forme de 8 élargi, 
calice subplane ; cloisons minces et serrées; traverses abondantes ; on 
compte 180 cloisons. Haut., 50 mill.; grand axe, 55: petit, 50. — Corallien 
inférieur : Gy (Haute-Saône). 


aaaaa. » Cycles seulement. 


86. M. INFLATA. ==. Polypier renflé au centre, rétréci à la base et au 
sommet, épithèque complète ; calice ovalaire; 96 cloisons assez minces 


—, 449 — 


un peu courbées vers le centre. Haut. du polypier, 45 mill.; grand axe du 
calice, 30; petit, 25, — Corallien inférieur : Champlitte. 

87. M. SUBEXCAVATA, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal., p.75. 
— Anthophyllum excavatum, Michelin, Jcon., pl. 17, fig. 10. — Lasmo- 
phyllia subexcavata, d'Orbigny, Prod., 1850. == Polypier court, subcylin- 
drique, à bourrelets saillants ; calice circulaire et profond; cloisons droites 
et subégales. Haut., 35 à 40 mill.; largeur, 40 à 45. — Corallien : Montsec 
(Meuse). 

88. M. PATERIFORMIS, Edwards et Haime, Ann. des sc. nal., loc. cit., 
p.263, 1849.— Anthophylliwm, paterijorme, Michelin, Icon., pl. 50, fig. 3, 
1845. — Lasmophyllia pateriformis, d'Orbigny, Prod., 1850. —= Polypier 
turbiné, se développant rapidement en largeur ; calice circulaire; cloi- 
sons serrées, épaisses et à bord entier, Haut., 20 mill..; diam. du calice, 
40. — Turonien : Le Mans; île d’Aix. — Cette espèce est probablement 
une Epismilie. 

89. M. GoLpFussANA,. Edwards et Haime, Ann. des se., Loc, cit., p.254, 
1849. Cette espèee diffère du M. Caryophyllata, par sa large hase et son 
épithèque plus complète. Hauteur, 50 mill.; largeur, 30. — Corallien : 
Natheim. 


aaaaaa. 4 Cycles et des cloisons d'un 5°. 


90. M. CRASSISEPTA. — Polyp. court et largement fixé; calice cireu- 
laire, à fossette oblongue ; cloisons épaisses écartées et très-inégales ; on 
en compte 84; traverses rares, mais bien développées. Haut., 25 mill.; 
diam., 30. — Corallien : Champlitte. 

91. M. cupurirormis, Edwards et Haime, Bril. foss. corals., pl. 27, 
fig. 1, 1851. — Polyp. allongé, droit, subturbiné et à base élargie ; épi- 
thèque complète; calice circulaire; 4 cycles et un 5° rudimentaire; les 
primaires et secondaires égales. Haut., 30 mill.; largeur, 23. — Bajocien : 
Dundry. 


aaaaaaa. 4 Cycles seulement. 


92. M.? DETRITA, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., lor, cit., p. 254, 
1849. — Anthopyllum detritum, Michelin, 1con., pl. 10, fig. 1. -  Polyp. 
élevé cylindrique, à base large; calice subcireulaire ; cloisons épaisses 
en dehors et minces en dedans, larges et peu serrées; 5 mill. ne compren- 
nent que 3 cloisons à leur partie externe. Haut., 35 mill.; diam. du calice, 
25 miil, — Parisien : Castel-Comberto; Turin. 

93. M.? INæQuaLIs, Edwards et Haime, Loc. cil., p. 254. — Anthophylt- 
lum inæquale, Michelin, /con., pl. 50, fig. 4. — Ellipsosmilia inæqualis, 
d'Orbigny, Prod., 1850, — Ce polypier est plus court que l'espèce pré- 
cédente et a des cloisons encore plus grosses. Haut., 15 mill.; diam. du ca- 
lice, 20 à 22. — Turonien : St-Croix, près le Mans. 


Species incerlæ sedis. 


94. M. Vazrinensis, Etallon, loc. cit. — Polyp. allongé; épithèque 
forte: calice elliptique; cloisons fines et un peu épaisses au centre ; 
5 cycles et des cloisons du 6e; les cloisons des 4 premiers cycles égales, 
dents internes simulant une columelle papilleuse. Haut., 80 à 90 mill.? ; 
largeur du calice, 35 sur 25. — Corallien : Valfin. 

95. M. GRaNDis, Etallon, loc. cit. —= Polypicr droit et allongé; épi- 
thèque forte; calice elliptique et profond; 6 cyeles et des cloisons d’un 


_— 120 — 


7, les cloisons primaires plus fortes que les autres ; fossette linéaire 
longue de 10 mill. Haut., 100 à 120 mill.?; largeur, 40 sur 30. — Coral- 
lien : Valfin. 


La partie inférieure de ces deux fossiles est brisée et n'offre plus de 
caractère d’adhérence ou de liberté. 

Nous devons encore citer les espèces suivantes qui sont mal 
connues et très-douteuses, que MM. Edwards et Haime regardent 
comme des Montlivaulties. 

96. TurRBINOLIA CycLozires , Quenstedt, id, Haudb. der Petref., pl. 
59, fig. 22, 1852. — Corallien : Natheim. 

97. CyeLoriTEs LANG1, Quenstedt, id., pl. 59, fig. 23.— Bajocien : 
Hummel. 

98. ANTHOPHYLLUM EXCAVATUM, Rœmer, 1839, — Corallien : Hanovre. 


99. LasmoPavYLLIA IcauNENSIS, d’Orbigny, Prod. — Néocomien : Che- 
ua y. 

100. THECOPHYLLIA ELONGATA (M. STRICTA, Edwards et Haime), d'Or- 
bigny, Prod. — Lias : Calvados. 

101. CARYOPUYLLIA CORNUTA, Michelin, pl. 17, fig. 5. — Corallien : 
St-Mihiel. 

102. CARYOPHYLLIA ELONGATA (M. Coquaxpi, Ed. et H.), Michelin, Icon., 
pl. 17, fig. 7. — Corallien: St-Mihiel. 

103. CYATHOPAYLLUM GRANULATUM, Munster, pl. 2. fig. 24. — Salifé- 
rien : St-Cassian. 6 

104. THECOPHYELLIA NUMISMALIS, d’Orbigny, Prod. — Bagocien : Mar- 
quises. 

105. TnecopnyiriAa Lucensis (M? Tessoni, Edwards et Haime), d’Or- 
bigny, Prodrome. — Bajocien : Luc. 

106. MoxTrLcivauLTIA Ricorpeaxa, d'Orbigny, Prod. — Néocômien : 
Gurgy. 

107. EcLipsosmiLLIA sUMiLIS , d'Orbigny, id. — Turonien : île d'Aix. 


108. PERISMILIA MARTINANA, d’Orbigny, id. — Turonien: Bains de 
Rennes. 


109. P£eRiISmILIA ELONGATA (M? MarERONI, Edwards et Haime), d'Or- 
bigay, id. — Turonien : Figuières. 

110. TurcoPHYLLIA &LONGATA (M? Düurrexoyt, Edwards et Haime), 
d’Orbigny, Prod. — Lias : Landes. 


GENRE XXXVIII. — LEPTOPHYLLIA. 


Leptophylhia, Reuss, loc. cit., p. 101, 1854. 

Trochosnulia (pars), Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc. 
cit. , 1849. 

Polypier pédonculé, muraille nue et couverte de côtes granu- 
leuses ; cloisons minces, serrées et finement dentelées ; columelle 
rudimentaire ou nulle. 

Les Leptophyllies ont beaucoup d’analogie avec certaines Mont- 
livaulties , alors que celles-ci ont accidentellement perdu leur épi- 
thèque. Aussi doit-on dans la détermination de ces fossiles cher- 
cher avec soin si ce tissu épithélique a ou n’a pas existé. 


— AU — 


a. Plus de 6 cycles cloisonnaires. 


1. L. IRReGULARIS, Reuss, Denks. der Wiener Akad., ete., pl. 7, fig. 
2-3, 1854. — Polyp. élevé et droit, aussi haut que large; 268 cloisons 
serrées minces et peu inégales. Grand axe du calice large du double du 
petit. — Turonien : Gosau. 


b. Plus de 5 cycles. 


2, L. Cenomana, Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., p. 295, 
1858. — Acromilia id., d'Orbigny, Prod., == Polyp. élevé, turbiné, fixé 
par une large base; calice circulaire ; 5 cycles et un commencement d’un 6e. 
— Turonien : Le Mans. 

3. L. cLAVATA , Reuss, Loc. cit., pl. 6, fig. 3-6. — Polypier largement 
fixé, allongé, grêle, mais renflé près du calice ; calice subcirculaire ; 126 
cloisons minces, serrées et inégales. — Turonien : Gosau. 

4. L. pepressA, Etallon, loc. cit. —= Polypier étalé, turbiné, à pédon- 
cule étroit ; cloisons fines et un peu courbées; 5 cycles, le 6° manquant 
dans un des systèmes. Haut., 10 à 12 mill.; diam. du calice, 15 à 22 mill. 
— Corallien : Valfin. 

5. L. FROmENTELI, Etallon, loc. cit. — Cette espèce diffère de la précé- 
dente, par son calice elliptique, son pédoncule plus étroit et le manque 
de fossette calicinale. Haut., 18 à 20 mill.; grand axe du calice, 12 ; petit, 
10. — Corallien : Valfin. 

6. L. MonrTis. — Polypier trochoïde, rétréci au sommet; calice circu- 
laire, peu profond ; cloisons minces et finement dentelées, on en compte 
120 et autant de côtes assez fortes, granuleuses et subégales. Haut., 40 
mill.; diam. de la plus grande largeur, 29 à 30; diam. du calice, 24. — 
Corallien : Mont-les-Franois (Haute-Saône). 

7. L. SŒMANNI. —= Polypier trochoïde, à base grêle, puis étalée; ca- 
lice oblique et subcirculaire ; cloisons fines, séparées par des traverses on- 
dulées et bien développées ; côtes fines, égales, régnant sur toute la hau- 
teur du polypier et s’entrecroisant sur les côtés ; 108 cloisons. Haut., 25 à 
28 mill.; diam. du calice,20; du pédicule au-dessus de la, base, 6 à 7. — 
Oxfordien supérieur : Vieil-St-Remi (Ardennes). 


c. 6 Cycles complets. 


8. L. CALLOVIENSIS. == Polyp. cônique, coudé, légèrement pédicellé ; 
cloisons débordantes, subégales, assez épaisses et finement granulées ; 
côtes subégales et bien marquées; calice circulaire, 192 cloisons. Haut., 
15 mill.; diam. du calice, 40. — Callovien : Chaumont, (St-Claude). Com- 
muniqué par M. Etallon. 


d. 5 Cycles complets. 


9. L. STRANGULATA. —- Polypier élevé, subcylindrique et présentant 
de distance en distance des étranglements ; calice circulaire ; espace colu- 
mellaire allongé; 96 {cloisons ‘fines; côtes subégales et distinctes depuis 
la base. Hauteur, 30 mill.; diam. du calice, 20. — Corallien : Natheim. 

10. L.? compressa. — Polypier élevé, trochoïde, un peu comprimé 
et largement fixé ; fossette allongée ; côtes fines, subégales et serrées ; 12 
grandes cloisons, 12 moyennes, 24 petites et 48 rudimentaires. Hauteur 
40 mill.; grand axe, 28 ; petit, 25. — Corallien : Natheim. 


13 


— 122 — 

11. L. crassa. —= Polypier épais, trapus, à base large, mais à pédi- 
cule assez étroit ; calice subeirculaire et profond ; cloisons minces et écar- 
tées; traverses bien développées ; côtes peu serrées et bien marquées. 
Haut., 15 à 18 mill.; diam. du calice, 26 à 28. — Oxfordien supérieur : 
Vieil-Saint-Remi (Ardennes). 


GENRE XXXVIIT. — LITHOPHYLLIA. 


Lithophyllia, Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., t. I], 
p. 290, 1856. 

Caryophyllia, id., id. , Ann. des sc. nat.. 3 série, t. XI, p. 239, 
1846. — (pars) Lamarck, Hist. nat. des Anim. sans vert. 1816. 

Polypier fixé par une-large base ; calice peu profond ; columelle 
bien développée et spongieuse; cloisons fortes et bien dentelées 
surtout à leur partie interne; muraille nue et couverte de côtes 
épineuses; traverses vésiculeuses abondantes. 

L. BAsTEROTI, Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., p. 291.— Ca- 
ryophyllia id., Ann. des sc. nat., loc. cit., p. 239. —Polypier allongé sub- 
cylindrique; épines costales peu développées; 6 cycles complets, les 


cloisons primaires et secondaires très-épaisses. Hauteur, 20 à 30 mill.; 
diam, du calice, 30 à 40. — Falunien : Dax. 


GENRE XXXIX. — CIRCOPHYLLIA. 


Circophyllia, Edwards et Haime, Compt. rend. de Acad. des sc. 
t. XXVII, 1848. 

Anthophyllum (pars), Goldfuss, Petref. Germ., p. 46, 1826. 

Polypier trochoïde ; cloisons larges , débordantes et lobées; co- 
lumelle bien développée et papilleuse ; muraille nue; côtes simple- 
ment granuleuses ; traverses abondantes et placées dans la loge, 
suivant des lignes spirales et concentriques. 

1. C. TRUNCATA, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc. cit., pl. 8, 
fig. 3. — Anthophyllum truncatum, Goldfuss, pl. 43, fig. 9. — Alex. 
Rouault, Mém. de la Soc. géol., 2e série, t. III, pl. 14, fig. 1, 1850.== Polyp. 
turbiné et courbé à la base ; côtes nombreuses et crénelées ; columelle 
bien développée et à surface plane; 6 cycles et des rudiments d’un 7e; 
cloisons très-minces et très-serrées. Haut., de 30 à 40 mill.; diam. du ca- 
lice, 25 à 30. — Parisien : Parnes ; Valmondois, ete. 

2. C? vVERTEBRALIS, Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., t. II, p. 
294. — Cyathina vertebrata, d'Archiac, 1850. — Trochosmilia vertebralis , 
Edwards et Haime, Pol. foss. des ter. Pal., p. 47, 1851. —= Polyp. court, 
largement fixé et rétréci dans son milieu; côtes inégales; columelle 
distincte et profonde; 24 grandes cloisons et 72 petites. Diam. du calice, 
15 mill. — Suéssonien : Biaritz; la Palaréa. 


= 49 — 


3e Tribu. — Fongidées (l). 


Funein (pars), LOPHOSERINÆ (pars) Edwards et Haime, Pol. 
foss.. des ter. Pal., p. 123 ef°125, 1851. 

Polypiers simples, ayant les loges interseptales divisées par des 
synapticules. 


VIIIe Famille. — Anabaciens. 


Funainz (pars), Edwards et Haime, loc. cut. , p. 121, 1850. 

Polypiers discoïdes ; muraille ou plateau dépourvu d’épithèque, 
échinulé et percé d’un grand nombre d'ouvertures. 

Cette famille et celle des Genabaciens, ont beaucoup d’analogie 
avec les Zoanthaires Perforés; aussi AlC. d'Orbigny a-t-il placé les 
fossiles qu’elles renferment dans ce Sous-Ordre. Mais à l’exemple 
de MM. Edwards et J. Haime, nous les laissons parmi les Zoan- 
thaires Apores, attendu que les ouvertures de la murailles doivent 
être considérées comme provenant d’un développement imparfait 
du tissus mural, le reste du polypier présentant au contraire un 
sclérenchyme bien développé et compacte. 


GENRE XL. — MICRABACIA. 


Micrabaca, Edwards et Haime, Compt.-rend. de l'acad. des sc., 
vol. XXIX, p. 71, 1849. à 

Polypier plano-convexe et lenticulaire: cloisons nombreuses et 
libres par leur bord interne , leur bord externe et inférieur alter- 
nant avec des côtes fines et granulées ; muraille peu développée et 
perforée. 

M. CoronuLa, Edwards et Haime, Brit. foss. corals., pl. 10, fig. 4, 
1850. — Fungia id., Goldfuss, pl. 14, fig. 10. = Polypier petit, subhé- 
misphérique; synapticules placées selon des lignes concentriques ; 78 
cloisons inégales et libres par le bord interne. Haut., 2 mill.; diam., 7. 
— Cénomanien : Le Mans; Warminster ; Essen. 


GENRE XLI. — ANABACIA. 
Anabacia, d'Orbigny, Not. sur les pol. foss., p. 11, 1849. 


Polypier lenticulaire à fossette peu profonde; cloisons nom- 
‘breuses, minces, généralement soudées par leur bord interne et 
s’avancant sur le bord inférieur du polypier, sans former de mu- 
railles basilaires distinctes. 


1. A. ORBULITES, d'Orbigny, Prodrome, 1851. — Bajociana, id. — 
Fungia orbulites, Lamouroux, Exp. met., pl. 83, fig. 1, 2, 3. — Fungia 


(1) L'espèce type de cette tribu est le Fungia palellaris, Lamarck, 1801, 
qui est vivante et habite la Mer Rouge, 


— 426 — 


lævis Goldfuss. Petref. Germ., pl. 14, fig, 1. — Cyclolites lœvis, de Blain- 
ville, Dict., t. LX, p. 301. == Polypier petit, discoïde, à fossette assez 
marquée; 5 cycles complets, les cloisons des deux premiers ordres égales 
et épaisses, celles du 3° assez épaisses aussi; les autres plus minces et 
inégales selon les ordres. Haut., 2 mill.; diam., 8. — Bathonien : Caen, 
Bath. — MM. Edwards et Haime citent encore Conlie et Dundry de 
l'étage Bajocien , ce qui nous fait penser que le 4. Bajociana (d'Orbigny) 
est une espèce différente, bien qu'ayant de grandes ressemblances avec 
la précédente. 

2. À. Boucaarni, Edwards et Haime. Pol. foss. des ter. Pal., p. 122. 
— Fungia orbulites (pars), Michelin, Jcon., pl. 45 fig. 1. = Polypier 
subhémisphérique, à fossette bien marquée ; 6 cycles incomplets ; eloi- 
sons très-fines et très-serrées, Haut., 12 mill.; diam., 23. — Bajocien : 
Marquise, près Boulogne. 

3. A? NoRMANIANA, d'Orbigny, Prod., t. [, p. 241. — Lias : Laudes. 


IXe Famille. — Cycloseriens. 


LOPHOSERINE et CYCLOLITINÆ , Edwards et Haime, Compt. -rend. 
de l’acad., 1849. 
Muraille ou plateau, ni perforé, ni échinulé. 


GENRE XLII. — CYCLOLITES. 


Cyclolites, Lamarck, Syst. des Anim. sans vert. , p. 369, 1801. 

Polypier circulaire ou ovalaire ; cloisons nombreuses et anasto- 
mosées; fossette columellaire étroite et profonde ; columelle spon- 
gieuse rudimentaire; muraille horizontale recouverte d’une forte 
épithèque plissée. 


A. Espèces décrites et figurées. 
a. Plus de 7 cycles cloisonnaires. 


1. C. ELLIPTICA , Lamarek, loc. cit., p. 234. — Michelin, Zcon., pl. 64, 
lig. 1. = Polypier subelliptique, peu élevé ; 7 cycles et des cloisons du 
8e dans plus de la moitié des systèmes ; fossette columellaire assez pro- 
fonde et longue de 50 mill. Les cloisons des 5 prémiers cycles égales et 
plus développées que les autres. Grand diam., 85 mill.; petit, 60. — Tu- 
ronien : Corbières; Royan. 

2. C. PLACENTA, Reuss, Beit. sur charakt. der Kreid., etc., p. 125, pl. 
27, fig. 4-6, 1854. — Polypier pouvant atteindre jusqu'à 75 mil. de 
largeur ; la hauteur est le quart de la hauteur; les cloisons sont très- 
nombreuses et plus fortes de 5 en 5. — Turonien : Gosau. 

Le texte indique 527 cloisons, et la figure n’en montre que 460. 


aa. Plus de 6 cycles cloisonnares. 


3. C. HEMISPHERICA, Lamarck, Loc. cit., p. 233.— Michelin, Jcon., pl. 
64, fig. 2. — C. Corbieriaca, id., pl. 73, fig. 5.— Funginella hemispherica, 
d'Orbigny, Prod. — Polypier hémisphérique; fossette columellaire su- 
perficielle et presque ronde, 6 cycles et des cloisons du 7e dans la moitié 
des systèmes. Haut., 30 miil.; diam. du calice, 70. — Turonien : Cor- 
bières ; Martigues ; Le Bausset; Périgueux. 


— 125 — 


4. C. PozymorpHa, Edwards et Haime, Pol. foss. des ter. Pal., p. 125; 
— Fungia id., Goldfuss, Petref., pl. 14, fig. 6, —= Polypier subcirculaire 
peu élevé; fossette columellaire allongée et longue de 12 mill.; 6 cycles 
et des cloisons du 7° dans 5 des systèmes (308 cl.). Haut., 18 à 25 mill.- 
diam. 35 a 50. — Turonien : Gosau. 

5. C. uNDULATA, Blainville, loc. cit., p.301. — C. semiradiata, Fungia 
undulala et radiata, Goldfuss, pl. 14, fig. 7-8. — Polypier irrégulier dé- 
primé sur les bords, élevé au centre ; fossette oblongue; 36 grandes cloi- 
sons plus fortes que les autres et ondulées ; 36 cloisons moyennes assez 
épaisses et 216 petites. Haut.; 25 mill.; diam., 35 à 40. —- T'uronten : Go- 
sau ; Corbières; Martigues, etc. 

6. C. pEpressa, Reuss, loc. cit., pl. 22, fig. 4-6. —= Polypier ellip- 
tique, large de 35 à 37 mill. sur 30; fossette calicinale, longue de 18 
mill. On compte jusqu’à 360 cloisons subégales. — Turonien : Grosau. 

7. C. SCUTELLUM, Reuss, loc. cit., pl. 22, fig. 1-3. — Polypier peu 
élevé, à fossette calicinale peu allongée; cloisons subégales et minces. 
On en compte 300 sur un échantillon de 28 mill. de largeur.— Turonien : 
Gosau. 

Le fossile auquel M. Reuss a donné le nom de C. MacrosTomaA diffère 
des Cyclolites par sa muraille d'abord horizontale et qui devient ensuite 
verticale, ce qui lui donne l’aspect de certaines Montlivaulties, et nous 
fait croire que cette espèce appartient à un autre genre. Ce fossile a 60 
mill. de hauteur. sur environ 70 de largeur. Sa surface latérale est cou- 
verte par des bandes épitheliques qui laissent cà et là apercevoir les côtes. 
On compte environ 380 cloisons assez fortes et épaisses. — Ce fossile est 
de l'étage Turonien de Gosau. Nous proposons pour lui le nom géné- 
rique de EPIsERIs. 


aa. 6 Cycles complets seulement. 


8. C. piscoïpx:4, Blainville, Dict., t. LX, p. 301. — Fungia id., Gold- 
fuss, Petref., pl. 14, fig. 9. — Funginella id., d'Orbigny, Prod. = Poly- 
pier ciculaire, déprimé sur les bords et élevé au centre; fossette ronde, 
cloisons droites. Haut., 25 mill.; diam,, 50. — Turonien : Gosau. 

5. C. RuGosA, Michelin, Icon., pl. 64, fig. 6. —= Polypier élevé et ir- 
régulier ; surface supérieure aplatie; 96 grosses cloisons séparées par au- 
tant de petites. Haut., 35 mill.; diam. supérieur, 50 ; inférieur; 70. — 
Turonien : Corbières. 


aaa, Plus de 5 cycles cloisonnaires. 


9. C. GuETTaRDI, Edwards et Haime, loc. cit., p. 125. — C. numisma- 
lis, Lamarck.— C. discoïdea, Michelin, Icon., pl. 4, fig. 1. — Polypier 
lenticulaire et arrondi , fossette calicinale longue et profonde; 5 cycles et 
les 3/4 du 6° (environ 168 el.); cloisons très-fines et très-serrées. Diam., 
25 mill. — Turonien : Uchaux. 

10. C. cANCELLATA, de Blainville, loc. cit. p,301.— Fungia id., Gold- 
fuss, pl. 14, fig. 5. — Polyp. lenticulaire; fossette profonde et oblonguc; 
environ 120 cloisons. Largeur, 30 mill.; hauteur, 12, — Turonien : Maes- 
tricht; Royan. 

11. C. Haueri. — C. HAuERANA, Michelin, Jcon., pl. 64, fig. 4.— Fun- 
ginella id., d'Orbigny, Prod. — Polypier irrégulièrement arrondi ; fos- 
sette subcireulaire et peu profonde; 116 cloisons droites et assez écar- 
tées. Diam. du polypier, 40 mill — Turonien : Corbières ; Gosau. 


— 126 — 


12. C. Borsoni; Michelin, Zcon., pl. 8, fig. 4, = Polypier régulière- 
ment rond et peu élevé ; {fossette arrondie et superficielle; 118 cloisons 
environ. Diam., 28 mill. — Falunien : Turin. 

13. C. Erursensis, E. de Frementel, Pol. foss. de l’étage Néocomien, 
p. 47, pl. 1r°, fig. 8-4, — Polyp. discoïde , rond ; 160 cloisons minces et 
anastomosées. — Névcomien : St-Dizier (Haute-Marne). 

14. C. Nummurus, Reuss, loc. cit, pl. 23, fig. 5-8. —= Polypier peu 
élevé; fossette calicinale, longue de 3 à 4 mill.; environ 100 cloisons iné- 
gales de 3 en 3 ou de 4 en 4. Diam. du polypier environ 15 mill, — Tu- 
ronien : Gosau. 


B. Espèces douteuses et non figurées. 


15. C. ELEGANS, Edwards et Haime, Pol. foss. des ter. Pal., p. 126, 
1851. — Funginella id., d'Orbigay, Prodrome. — Cénomanien : ile d'Aix. 

16. C. VARIOLATA, d'Orbigny, Prod. — Turonien : Soulage. 

17. C. GIGANTEA, d'Orbigny, id. — Turonien : Le Bausset. 

18. C. MARTINIANA, Edwards et Haime, Loc. cit. == Funginella id., 
d'Orbigny.— Turonien : Martigues. 

19. C. LiGERIENSIS, Edwards et Haime, Loc. cit. —= Funginella numis- 
malis, d'Orbigny.— Senonien : Royan; Silex de Lanquais. 

20. C. AssiLiNA, Edwards et Haime, loc. cit. —= Funginella id., d'Or- 
bigny. — Néocomien : St-Auban. 


GENRE XLII. — PALÆOCYCLUS. 


Palæocyclus, Edwards et Haime, Compt.-rend., t. XXIX, p. 71, 
1849. 

Polypier circulaire et subdiscoïde ; muraille couverte d’une forte 
épithèque plissée, fossette columellaire profonde et large ; colu- 
melle rudimentaire ; cloisons épaisses et libres. 

1. P. porpiTA, Edwards et Haime, Brit. foss. corals., Intr., p. 46. — 
Pol. foss. des ter. Pal., p. 204. — Madrepora porpita, Linné, 1767. —= 
28 à 30 cloisons épaisses, serrées et droites, séparées par autant de pe- 
tites. Diam. du polypier, 13 à 15 mill.; haut., 3. — Silurien : île Got- 
land ; Dudley, 

2. P. PRÆACUTUS, Edwards et Haime, loc. cit. — Cyclolites præœacuta, 
Lonsdale in Murchison, 1839. — Discophyllum præacutum et lenticulatum, 
d'Orbigny, Prod. —= 48 cloisons subégales, peu élevées et alternant avec 
des cloisons rudimentaires. Largeur, 30 mill.; haut., 3. — Silurien : Mar- 
loes Bay. 

3. P. FLETcHERI, Edwards et Haime, Loc. cit. == 36 à 38 cloisons 
subégales alternant avec autant de petites. Diam. du polypier, 20 mill,; 
haut., 10. — Silurien : Dudley. 

4, P. RuGosus, Edwards et Haime, loc. cit. — 26 à 30 cloisons épaisses 
et droites, alternant avec un nombre égal de petites. Diam. du calice, 9 
à 11 mill.; haut., 10 à 12. — Silurien : Wenlock; Dudley. 


GENRE XLIV. — CYCLOSERIS. 


Cycloseris, Edwards et Haime, Compt.-rend., t. XXIX: p. 72, 
1849. 


— 197 — 
Actinoseris . d'Orbigny, Not. sur les pol. foss., p. 12, 1849. 
Polypier discoide et libre; cloisons nombreuses et anastomo- 
sées : muraille nue, horizontale, et garnie de côtes très-finement 
granulées. 


a. Plus de 6 cycles. 


1. C. Perez, J. Haime in d’Archiac, Hist. des Prog., etc., 1850. — 
Funginella id., d'Orbigny, Prod. — Cyclolites Borsonis, Michelin, pl. 61, 
fig. 2, 1846. — Polypier nummiforme; cloisons droites, minces, assez 
serrées; celles des 3 premiers cycles plus développées en hauteur. Haut., 
10 mill.; diam.y 30 ou 40. — Suessonien : Nice; Sinde. 


aa. 6 Cycles seulement. 


2. Nictensis, Edwards et Haime, Pol. foss. des ter. Pal., p. 127, 1851. 
— Funginella id., d'Orbigny, Prod.— Cyclolites id., Michelin, pl. 64, 
fig. 1. — Polypier mince et irrégulier; fossette peu marquée; cloisons 
droites; celles des 3 premiers ordres plus fortes et plus épaisses, Haut., 
10 mill.; grand axe, 8; petit, 6. — Suessonien : Nice. 


aaa. Plus de 5 cycles. 


3. CG. ANDIANENSIS, Edwards et Haime, loc. cît. — Cycloliles id., d’Ar- 
chiac, 1858. —= Polypier plat et circulaire; fossette ronde ; 5 cycles et 
des cloisons du 6° dans 4 des systèmes, cloisons inégales, minces et 
droites. Haut., 1 1/2 mill.; diam., 12 à 16. — Suessonien : Biaritz. 


aaaa. 2 Cÿcles seulement. 

4. C. sEMIGLOBOSA, Edwards et Haime, loc. cit. — Cyclolites id., Miche- 
lin, Zcon., pl. 50, fig. 1. — Funginella id., d'Orbigny, Prod. = Polypier 
plano-convexe; fossette centrale arrondie ; cloisons des 4 premiers cycles 
fortes et inégales. Haut., 3 mill.; diam., 7 à 9. — Cénomanien : Le Mans. 

5. C. CENOMANENSIS, Edwards et Haime, loc. cit. — Atcinoseris id., 
d'Orbigny, Prod. —= Polypier plat, peu convexe en-dessus, légèrement 
concave en-dessous; fossette calicinale petite et circulaire; cloisons 


droites et saillantes. Haut., 2 ou 3 mill.; largeur, 10 à 15. — Cénomanien : 
Le Mans. 


Espèces douteuses. 


6. C. LENTICULARIS, Edwards et Haime, loc. cit. — Suessonien : Rocca 
Esteron ; San Dalmazzio. 


1. C? prRovinciazis, Edwards et Haime, loc. cit. — Allinoseris id., 
d'Orbigny, Prod.— Turonien. 

8. C? FILAMENTOSA, Edwards et Haime, Loc. cit. — Fungia id., For- 
bes, 1826. — Sénonien : Pondichery, 


GENRE XLV.— TROCHOSERIS. 
Trochoseris, Edwards et Haime, Compt.-rend., 1849. 
Polypier trochoïde, adhérent, cloisons nombreuses. fortement 
granulées et unies par des synapticules surtout vers leur partie in- 
ternes. Muraille nue, côtes fines et nombreuses. 


Lé 


— 41928 — 
a. Plus de 7 cycles. 


1. T. nisToRTA, Edwards et Haime, Compt. rend. 1859. — Anthophyl- 
lum distortum. Michelin, Icon., pl. 21, fig. 9.—= Polypier trochoide. 
à large base, à bords étalés et lobés. Haut., 20 à 30 mill.; largeur, 30 à 
60. — Parisien : Auvert; Valmondois ; Assy, etc. 


aa. Plus de 6 cycles. 


2. T. siNuosA, E. de Fromentel, Descript. des Pol. fuss. de l'etage Néo- 
comien, p. 18, pl. 1, fig. 11, 12, 1857. —- Calices à bords sinneux. Envi- 
ron 240 cloisons fines et inégales. — Néocomien ; St-Dizier. 

2. T. TENUILAMELLOSA, E. de Fromentel, loc. cit., pl. 1, fig. 15, 16. —= 
Cloisons très-fines, nombreuses etun peu flexueuses. Un mill. en com- 
prend 405 dans sa longueur. Le polypier est comprimé et pédicellé. — 
Néocomien : Saint-Dizier. 


aaa. Plus de 5 cycles. * 


4. T. PocuLum, E. de Fromentel, Loc. cit., pl. 1, fig. 5, 6. == Polypier 
trochoïde ; calice superficiel ; 120 cloisons minces et inégales ; columelle 
papilleuse. Diam. du calice, 15 mill. — Néocomien: Saint-Dizier. 

5. T. cravus, E. de Fromentel, Loc. cit., pl. 1, fig. 7. Polypier 
pédicellé ; calice ovale, large de 22 mill., sur 12; environ 150 cloisons 
divisées en faisceaux par les cloisons primaires. — Névcomien : Saint- 
Dizier. 

6. T. ETurRBENsis, E. de Fromentel, Loc. cit., pl. 1, fig. 8. — Polypier 
court et largement fixé ; 172 cloisons fines et peu inégales. Diam. du ca- 
lice, 25 à 27 mill. — Néocomien : Saint-Dizier. 

7. T. Tomgeckt, E. de Fromentel, loc. cit., pl. 1, fig. 10. — Po- 
Jypier largement fixé, court et présentant un étranglement entre la base 
et le sommet; 156 à 160 cloisons; calices elliptiques, large de 20 mill., 
Sur 15. — Néocomien : Saint-Dizier. 

8. T. CORALLINA. == Polypier court cônique, s’accroissant rapide- 
ment en largeur ; calice rond et profond; cloisons fines, serrées ; synap- 
ticules bien visibles et en grand nombre ; côtes fines, égales, bien déve- 
loppées dans le voisinage du calice. On compte 120 cloisons inégales. 
Haut. du polypier, 20 à 23 mill.; diam. du calice, 24 à 25. — Corallien : 
Champlitte. 


aaaa. 5 Cycles seulement. 


9. T. sessizis, E. de Fromentel. loc. cit , pl. 1, fig. 13, 14. — Poly- 
pier petit, allongé, subcylindrique, large de 7 à 8 mill.; côtes peu mar- 
quées; les cloisons des 3 premiers cycles sont subégales. — Néocomien : 
Saint-Dizier. 

Le T. LoBATA, Reuss, Beit. zur Karakt. der Kreides., etc., pl. 18, fig. 
1-2, 1854, est un fossile mal conservé; il est large de 55 mill., sur 90, et 
haut de 80 à 90 mill.; les cloisons sont nombreuses, serrées et sinneuses. 
— Turonien : Gosau. 

M. Reuss a fondé un genre nouveau pour un fossile de l'étage Turo- 
nien de Gosau, qui fait encore partie de la famille des Cyclosériniens. 
C'est un polypier trochoïde, libre et couvert d’une épithèque complète : 
le calice est circulaire et large de 25 à 30 mill.; au centre se montre une 


td — 


columelle papilleuse bien développée. On y compte environ 127 cloi- 
sons minces, serrées ct inégales. Ce fossile qui appartient à l'étage Tu- 
ronien de Gosau, a recu de M. Reuss le nom de GYROSERIS PATELLARIS. 


Disastirées Apores, 
X°e Famille. — Euheliens. 


Ocuzinines (pars), Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., 
t. 11,.p..102, 1856. 

Chambres divisées par des traverses rares et tendant à se rem- 
plir inférieurement par le développement de la columelle ou de 
l’'endothèque; les jeunes polypiérites sont toujours libres depuis la 
base, mais ils s’empatent plus tard par les progrès de l’âge. 


GENRE XLVI. — EUHELIA. 


Euhelia, Edwards et Haime, Ann. des se. nat. , 3° série, t. XIIL, 
p. 90, 1850. 

Polypier dendroïde; gemmation régulière ; bourgeons opposés 
deux à deux et naissant sur le bord des calices : cloisons entières : 
columelle nulle ; côtes distinctes dans le voisinage des calices. 

1. E. GEMmATA, Edwards et Haime, Loc. cit., p- 91. — Orulina id., 
Michelin, Icon., pl. 54, fig. 5. — Enallhelia id., d'Orbigny, Prod. -—— 
Polypiérites turbinés, ettrès-granulés : souvent un des deux bourgeons qui 


naissent en même temps, avorte ; 24 cloisons fortes et inégales. Diam. 
des calices, 3 mill. — Bajocien : Langrune (Calvados). 


2. E. CLauDIENSis , Etallon, loc. cit. == Polypier fasciculé ; polypié- 


rites alternes, opposés etsoudés par un de leurs côtés; 4 cycles; muraille 
granulée et costulée près des calices. Diam., 4 à 5 mill. — Corallien : 


Valfin, 
GENRE XLVII. — ENALLOHELITA. 

Enallohelia (Enallhelia), d'Orbigny, in Milne Edwards et J. 
Haime, Compt. rend. de l'acad. des sc.,t. XXIX , p. 69, 1849. 

Polypier dendroïde, gemmation alterne, distique et très-régu- 
lière; cœnenchyme presque nul sur les jeunes tiges et assez 
développé sur les premières branches; columelle petite et peu 
saillante ; cloisons subentières et présentant des lobes paliformes 


près de la columelle ; muraille nue et costulée seulement près des 
calices. 


A. Type hexaméral. 
a. 3 Cycles complets. 


1. Ë. comPRESsA, (Enallhelia id.), d'Orbigny, Prodrome, t. I, p. 385. 
— Lithodendron compressum, Goldfuss, Petref. germ., pl. 37, fig. 11. — 
Oculina compressa, Bronn, Ind. pal. == Polypier en rameaux comprimés ; 
calices externes, peu profonds ; côtes peu développées et granuleuses ; 


14 


— 0130 — 


columelle petite ; 3 cycles. Diam. des calices, 4 à 2 1/3 mill. — Corallien : 
Natheim ; Heidenheim. 

2. E, CoRALLINA, d'Orbigny, Prod. — « sors voisine de l'E. com- 
» pressa, mais avec des tiges ramuleuses , très-étroites, rondes ; avec des 
» Calices seulement sur les cotés. Ceux-ci également striés en dehors. » 
— Corallien : Angoulins. 


aa. 2. Cycles cloisonnaires seulement. 


3. E. MINIMA. == Polypier formé de branches très-écartées et très- 
grêles; polypiérites régulièrement alternes, ayant des calices aussi larges 
que les rameaux; calices un peu élargis et ronds: cloisons épaisses et 
inégales ; columelle petite et tuberculeuse ; 6 grandes cloisons, 6 petites; 
côtes peu visibles. Diam. des calices, 1 1/2 mill., longueur des polypié- 
rites, 2 à 3 mill. — Corallien : Champlitte. 

4. E. cRAssA. — Polypier assez épais; branches fortes et inégales en 
grosseur; calices ronds, et assez profonds; columelle large, mais non 
saillante ; 6 grandes cloisons épaisses et dentelées près de la columelle ; 
6 cloisons rudimentaires ; côtes presque nulles. Diam. des calices, 3 1/2 à 
4 mill ; longueur des polypiérites, 6 mill.; diam. des petites branches, 4 
à 5 mill.; des grosses, 8 à 9. — Corallien inférieur : Champlitte (Haute- 
Saône). 

5. E. ELONGATA. —= Polypier en rameaux allongés ; polypiérites 
longs, alternes, tous inclinés du même côté et peu divergents ; 6 grandes 
cloisons, 6 pêtites; calices ovales et larges de 1 1/2 mill. Longueur des 
polypiérites, 4 à 5 mill.; diam. des branches, 3 mill. au plus.—Kimmerid- 
gien : Arc, près Gray. 


B. Type octoméral. 


6. E. ELEGANS, d'Orbigny, Prodrome, t. 1, p. 385, 1850. — Lithoden- 
dron elegans, Goldfuss, pl. 37, fig. 10. — Enallohelia cutigera, Etallon, 
loc. cit. == Polypier à rameaux assez grêles ; côtes fines, égales et visibles 
sur toute St surface; calices assez irréguliers et dirigés dans le mêmesens, 
8 grandes cloisons, 8 petites. Diam. des calices, 1 1/2 mill. — Corallicn : 
Heidenheim}; Valfin: 


C. Type décaméral. 


7. E. Jurensis, Etallon, loc. cit. == Polypier à rameaux épais et com- 
primés; côtes égales et bien développées; columelle styliforme peu 
épaisse ; 10 grandes cloisons, 10 moyennes, 20 rudimentaires. Diam. des 
calices, 3 mill.; longueur des polypiérites, autant. — Corallien : Valfin. 

8. E. pEcAPHYLLIA. — E. gracilis, Etallon, loc. cit., (non d’Orbigny). 
—— Cette espèce diffère de la précédente par ses calices saillants, sa colu- 
melle rudimentaire et ses polypierites allongés. Diam. des calices, 3 mill.; 
longueur des polypiérites, 6 à 7. — Corallien : Valfin. 


Espèces non décrites. 


9. E. RarmEerr, d'Orbigny, Prod., t. II. p. 91. — Néocomien : Fyé; 
Cheney (Yonne). 
10. E. GRactzis, d'Orbigny, loc. cit. — Néocomien : Cheney (Yonne). 


DT de 


GENRE XLVIIT. — DIPLOHELIA 


Diplohelia, Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., p. 120, 
t. Il. — Diplhelia, Brit. foss. corals., 1850. 

Polypier dendroïde ayant un cœnenchyme assez développé sur 
les anciens rameaux; polypiérites alternes et distiques; columelle 
spongieuse bien developpée; cloisons finement dentées et peu dé- 
bordantes Les jeunes polypiérites restent libres depuis la base, 
mais les anciens s’empatent par suite du développement du cœ- 
nenchyme mural. 


A. Point de stries costales. 


1. D. RARISTELLATA, Edwards et Haime , Brit. foss. corals., 1850.— 
Oculina id., Defrance, 1825. — Lithodendron virgineum, Goldfuss, pl. 18, 
fig. 1.— Oculina raristellata et Solænderi, Michelin, pl. 43, fig. 16 et 15. 
— Oculina incerta ? id., pl. 63, fig. 11. — Oculina compressa et raristellata, 
d’Archiac, 1847 et 1850. — Rameaux cylindriques et coalescents ; calices 
égaux et assez profonds ; columelle bien développée; 3 cycles; cloisons 
minces et granulées. Diam. des calices, 2 mill. Parisien : Biaritz; envi- 
ron de Paris. 

2. D. pariLLosA, Edwards et Haime, Brit. foss. corals., pl. 2, fig. 1, 
1850. — Oculina raristellata, Lonsdale in Dixon, 1850. — Rameaux 
soudés et irréguliers ; quelques calices fissipares ; granulation du cœnen- 
chyme inégale et oblongue; 3 cycles, les deux premiers égaux. Largeur 
des calices. 2 mill. et plus. — Suéssonien : Bracklesham; Highgate, près 
Londres. 

3. D. MULTISTELLATA, d'Orbigny, Prod., t. II, p. 403, 1850. — Litho- 
dendron multistellatum , Galeotti, Mém. sur la géol. du Brab., pl. suppl. 
fig. 11.=—= Cœnenchyme couvert de grains allongés et peu visibles; 3 
cycles ; cloisons minces; les primaires et les secondaires égales; calices 
serrés et profonds ; columelle bien développée. Diam. des calices, 3 mill. 
— Parisien : Lacken; Jette. 


B. Des stries costales. 


4. D. REFLEXA , Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., p. 122, 1856. 
— Oculina reflexa, Michelotti, 1847. —- Oculina virginea, Michelin, Icon., 
pl. 13, fig. 6, 1842. — Astrelia virginea, d'Orbigny, 1852. — Rameaux 
coalescents; cœnenchyme couvert de stries fines et flexueuses; calices 
élevés, irréguliers, mais alternes sur les jeunes branches; 3 cycles, les 
2 premiers égaux. Diam. des calices, 3 mill. — Falunien : La Superga. 


MM. Edwards et Haime rapportent au genre Lophohelia un fos- 
sile de l'étage subapennin, qui a été décrit pour la première fois 
par Defrance dans le Dictionnaire des sciences naturelles, t. XXXV, 
p. 356, 1825. C’est le LOPHOHELIA DEFRANCEI. 

Les Lophohelies se distinguent des Diplohelies par l’absence 
totale de columelle et par la profondeur des calices. 


— 192 — 


XI° Famille. — Aplosmiliens. 


Eusmiliens (pars), Edwards et Haime. Hist. nat. des coral. , 1856. 
Chambres divisées par des traverses lamelleuses; cloisons en- 
tières, ne présentant ni lobes, ni dents; multiplication par fissi- 
arité. 
GENRE XLIX. — APLOSMILIA. 

Aplosmilia, d'Orbigny, Note sur les Pol. foss., p. 6. 1849. 

Polypier cespiteux, en cyme le plus souvent dichotome:; cloisons 
entières ; calice rond ou très-allongé ; columelle lamellaire entière 
et bien développée; muraille nue et garnie de côtes cristiformes. 

1. A. ASPERA, d'Orbigny, Prod., p. 37, t. 11. — Lobophyllia id., Miche- 
lin, Icon., pl, 20, fig. 4. == Polypiérites serrés, subcylindriques ; 
côtes distinctes depuis la base et cristiforme ; largeur des calice, 12 à 15 
mill. — Corallien : Verdun ; St-Mihiel ; Oyonnax; Poisat ; Ecuelle. 

2, A. SEMISULCATA, d'Orbigny, Prod., p. 37, t. II. — Lobophyllia id., 
Michelin, {con., pl. 17, fig. 8. — Cette espèce voisine de la précédente a 
des côtes interrompues, mais très-fortes près des calices; ceux-ci sont 
larges d'environ 10 mill. — Corallien : Maxey; St-Mihiel; Verdun; 
Vagnon, Pointe-du-Ché et Ecuelle. 

3. À. ELEGANS. == Polypier en cyme dichotome; polypiérites élevés 
et très-rapprochés; calices généralement comprimés | peu profonds, et 
larges de 7 à 8 mill.; columelle forte et bien développée ; cloisons appar- 
tenant à 3 ordres ; les primaires épaisses et un peu renflées à leur partie 
interne, les 2es et les 3°s très-minces et moins développées. On compte gé- 
néralement 24 grandes cloisons dans les grands calices, 24 cloisons 
moyennes, et 48 rudimentaires; les côtes sont cristiformes et serrées près 
du calice ; la moitié seulement descend le long des polypiérites et est 
bien marquée jusqu’à la base. — Ccrallien moyen : Ecuelle (Hte-Saône). 

4. DISTANS. == Polypier en cyme trichotome, assez semblable au po- 
lypier du Thecosmilia trichotoma ; calices comprimés, larges de 6 à 7 mill.; 
longs de 8 à 20 mill. En général on remarque 10 cloisons principales 
par calice, elles sont épaisses et correspondent aux côtes ; entre chaque 
grande cloison, on aperçoit 3 petites cloisons excessivement minces et 
peu visibles ; la columelle est entière et très-mince; les polypiérites s’é- 
cartent fortement et sont couverts sur toute leur hauteur de côtes fortes, 
subégales et un peu flexueuses. Les polypiérites ne sont pas libres dans 
une étendue de plus de 20 mill.— Corallien moyen : Ecuelle (Hte-Saône). 

5. À. MacGnirica. -— Polypier formant une touffe élevée d'environ 40 
à 50 centim.; polypiérites libres dans une grande étendue et médiocre- 
ment serrés ; Calices superficiels, larges de 10 à 12 mill., longs de 20 à 
33 mill., droits ou contournés ; columelle bien développée; cloisons pri- 
maires, fortes et très -épaissies près de la columelle; cloisons secondaires 
moins épaisses que les primaires, mais renflées aussi au centre ; eloisons 
tertiaires, minces et unies, On compte 36 grandes cloisons par calices, 36 
moyennes et 72 petites; les côtes sont alternativement grosses et petites, 
visibles seulement vers le calice ; le reste de la muraille est nu et parfai- 
tement uni. — Kimmeridgien : Arc, près Gray (Hte-Saône).. 

6. À. cRAsSA. == Polypier épais, polypiérites courts et renflés au- 
dessous du calice; celui-ci est ovalaire et présente des cloisons excessi- 


— 133 — 


vement épaisses ; 10 grandes cloisons aussi épaisses au centre que près 
de la muraille, 10 cloisons secondaires allant én s’amincissant de la mu- 
raille au centre et 20 petites cloisons assez minces; columelle épaisse et 
bien développée ; diamètre des calices, 25 mill.; murailles garnies de 
grosses cloisons cristiformes. Hauteur des polypiérites, 35 à 40 mill. — 
Corullien : Gy (Hte-Saône). 

7. À. SPATULA, Etallon, loc. cit. == Rameaux flabelliformes très-com- 
primés; murailles couvertes de côtes distinctes depuis la base, inter- 
rompues et cristiformes près du calice ; 3 ordres de cloisons. Hauteur des 
branches 90 mill,; diam. du calice, 30 à 50 sur 8. Cette espèce très-voisine 
du A. elegans, paraît en différer par ses calices plus larges, ses côtes 
moins développées et ses cloisons moins épaisses. — Corallien : Valfin. 

8. À. nupA, d'Orbigny, Prodrome, t. II, p. 38. —= Cette espèce encore 
mal connue, paraît différer des précédentes par ses murailles étranglées 
de distance en distance, et par l'absence de côtes. — Corallien: Saint- 
Mihiel ; Valfin, etc. 

9. À. GREGARIA. —= Polypier peu élevé et affectant assez la forme ex- 
térieure des Barysmilies; côtes rudimentaires ; cloisons et columelle 
épaisses; calice oblong. On compte de 8 à 12 cloisons par calice, sépa- 
rées par autant de petites cloisons. Hauteur du Polypier, 50 à 60 mill.: 
diam. des calices, 8 sur 12. — Corallien moyen : Ecuelle (Hte-Saône). 

10. A. DuMOSA. —= Polypier formant des huissons élevés et épais; 
polypiérites peu épais, subcylindriques, se dichotomisant de 3 centim. en 
3 centim.; murailles nues, couvertes de granulations très-fines ; côtes vi- 
sibles seulement au bord des calices ; le reste de la muraille est lisse et 
présente seulement cà et là des bourrelets peu saillants, qui sont le ré- 
sultat de la présence d’anciennes côtes qui se sont effacées ensuite; ca- 
lices subcirculaires ou allongés. On compte 24 à 28 cloisons alternativement 
inégales dans les grands calices ; elles sont débordantes et épaisses. Haut. 
du polypier, 15 à 18 cent.; diam. des polypiérites, 10 à 16 mill.; largeur 
des calices, 10 à 12 mill, — &orallien : Theuley (Haute-Saône). 


GENRE L. — BARYSMILIA. 


Barysmilia, Edwards et Haime, Compt. rend., t. XXVII, p. 46}, 
1848. 

Dendrophylhia, Michelin, Icon. Zooph., p. 17, 1841. 

Polypier submassif; polypiérites libres dans une petite étendue, 
et placés au sommet d’un tronc épais et qui s'accroît constamment 
par l’addition de couches murales superposées ; côles fines, granu- 
lées, distinctes depuis la base ; cloisons peu ou point débordantes. 

1. B. CorpiErI1, Edwards et Haime, Ann. des sc, nat., 8e série, t. X, 
p. 273, pl. 5, fig. 4, 1849. — Polypier élevé à pédoncule épais; calices 
ronds ou ovales; cloisons très-minces ettrès-serrées ; 4 ou 5 cycles. Haut., 
du polypier, 110 mill.; diam. des calices ronds, 10, des calices ovales, 15 
Sur 8. — Tnronien : Mamers, 

2. B. ruBerosA, Reuss, Denkschr. der Wien. acad., t. VII. pl. 91, pl. 
10, fig. 14 et 15, 1854. —= Polypier convexe à pédoncule bien développé ; 
calices peu élevés et irréguliers; 3 cycles et des cloisons d’un 4°, elles 


sont inégales et un peu courbées. Petit axe des calices, 5 à 6 mill. —. 
Turonien : Gosau. 


— 134 — 


3. B. BREvICAULIS, Edwards et Haime, Loc. cit. — Dendrophyllia id., 
Michelin, fcon., pl. 4, fig. 5. — Polypier assez petit; pédoncule épais ct 
étalé; 4 cycles complets ; côtes fines; cloisons épaisses et un peu débor- 
dantes. Haut. du polypier, 30 mill.; diam. des calices, 6 sur 8 ou 10. — 
Turonien : Uchaux (Vaucluse). 


Espèces non décrites. 
4. B. conrusA, d'Orbigny, Prod., t. II, p. 182. — Turonien : île d'Aix. 
5. B. cOMPRESSA, ibid., p. 203. — Turonien : Uchaux. 
6. B. CORBARICA, ibid., p. 204. — Turonien : Soulage. 
Le B. gregaria du même auteur appartient à un autre genre. 


XIIe Famille. — Calamophylliens. 


LITHOPHYLLIACÉES (pars) Edwards et Haime, Hist. nat .des coral., 

. II, p. 288, 1856. 

pierres divisées par des traverses lamelleuses ; M LTENUEUE 
par fissiparité ; cloisons dentées. 

Les Calamophylliens se distinguent des Aplosmiliens par les 
dents qui garnissent le bord supérieur de leurs cloisons. 


GENRE LI. — DASYPHYLLIA. 


Dasyphyllia, Edwards et Haime, Compt. rend. , loc. cit., p.492, 
1848. 

Polypier en cyme dichotome et fasciculé; polypiérites devenant 
libres de bonne heure et dans une grande étendue, muraille nue, 
costulée et formée de feuillets emboités; côtes échinulées et spi- 
niformes; columelle spongieuse ; cloisons débordantes etprésentant 
des dents internes plus grandes que celles qui sont vers la partie 
extérieure ; traverses bien développées. 

1. D. Micuerorrir, Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., t. IX, p. 
340. — Polypiérites longs et droits; expansions murales en forme de colle- 
rettes, unissant souvent les individus ; 48 cloisons ; columelle peu déve- 


loppée. Diam. des calices, 10 mill. — Parisien: Colline-St-Marguerite ; 
Vallée de la Bormida. , 

2. D.2 TAuRINENSIS, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., 1849. — 
Lobophyllia contorta, Michelin, Icon., pl. 10, fig. 12, (la partie droite de 
la figure seulement). 1842. — Point de collerettes ; côtes fines et nom- 
breuses; 3 cycles; calices elliptiques, larges de 10 N 12 mill.— Falunien : 
Turin; Belforte; Dego. 

Les deux espèces fossiles que MM. Edwards et Haime ont fait rentrer 
dans ce genre créé pour un polypier vivant, sont douteuses et pourraient 
bien appartenir aux Calamophyllies. 


+ 


GENRE LII. — APLOPHYLLIA. 
Aplophyllia, d'Orbigny, Not. sur les pol. fos., p. 8, 1849. 
Lithodendron (pars), Michelin, Zcon., p. 88, 1843. 


— 135 — 

Calamophyllia (pars), Edwards et Haime, Ann. des sc., loc. cit., 
p. 264, 1849. 

Polypier en touffe dendroïde; polypiérites allongés , cylindriques 
ou subpolygonaux; murailles nues. granuleuses et ne présentant 
des stries costales qu'au voisinage des calices; point de columelle ; 
cloisons peu débordantes. 

1. A2 GuETTARRI, Edwards et Haime, Pol. foss. des ter. Pal., p. 83, 
1851. —= Polypiérites longs et assez serrés; côtes droites, inégales et 
granulées ; 3 cycles; cloisons minces et unies près du centre; columelle 
rudimentaire. Diam. des polypiérites, 3 à 4 mill. — Corallien : Nancy. 

2. À. DICHOTOMA , d'Orbigny, Prod., t. IT, p. 32, 1850. — 4. Orbignyi, 
Edwards et Haime, Pol. foss. des ter. Pal., p.83, 1851 — Lithodendron 
dichotomum, Michelin, Jcon., pl. 19, fig. 6. == Polypiérites petits, cylin- 
driques ; côtes bien marquées près des calices et inégales ; calices cureu- 
laires, larges de 4 mill.; — Corallien : Verdun: Wagnou ; Dun. 

3. 4. crassA, Reuss, loc. cit., pl. 11, fig. 7-9. —= Rameaux cylin- 
driques et larges de 10 à 12 mill.; columelle spongieuse, 48 à 50 cloi- 
sons alternativement inégales et flexueuses. — Turonien : Weisenbach. 
La présence de la columelle fait supposer que cette espèce pourrait être 

une Rhabdophyllie. 


GENRE LIII. — CALAMOPHYLLIA. 


Calamophyllia (pars), Blainville, Dict. des sc. nat., t. LX, p. 
312, 1830. — Edwards et Haime, Pol. foss des ter. Pal., p. 80, 
1851. 

Eunomia, Lamouroux, Exp. nat., 1821. 

Lithodendron, Michelin, Icon., p. 94, 1843. 

Polypier fasciculé ; polypiérites longs et devevant libres de très- 
bonne heure; côtes bien développées et formant cà et là, par suite 
d’un grand développement de l’exothèque , des collerettes plus ou 
moins saillantes, situées souvent à la même hauteur chez les dif- 
férents polypiérites et S’unissant quelquefois avec leurs voisines ; 
columelle nulle; cloisons nombreuses et dentées ; traverses abon- 
dantes et obliques. 


A. Collerettes murales bien développées et se soudant aux 
collerettes voisines. 


1. C. SPEUDOSTYLINA, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., Loc. rit. 
p: 263, 1849, — Lithodendron id., Michelin, Jcon., pl. 19, fig. 9 — Po- 
lypiérites cylindriques, et assez rapprochés; collerettes saillantes, hori- 
zontales et soudées aux collerettes voisines ; la base des collerettes est 
souvent couverte d'une épithèque fine et plissée transversalement ; les 
côtes sont minces et égales sur les tiges, mais au bord des calices, elles 
sont inégales et saillantes; on en compte 48 alternativement grandes et 
petites ; 48 cloisons inégales selon les ordres, assez épaisses et serrées. 
Diam. des calices, 10 à 12 mill. — Corallien: Dun (Meuse) ; Chatel- 
Censoir. " 

2. C. FENESTRATA, Reuss, loc. cit., pl. 5, fig. 20 et 21. -- Polypiérites 


— 436 — 


cylindroïdes ; larges de 6 mill. et réunis par des collerettes tres-dévelop- 
pées ; côtes fortes et égales; de 24 à 36 cloisons assez épaisses.— Turonien : 
Zlambach (Alpes Orientales). 


B. Collerettes murales bien développées, mais ne se soudant pas 
aux collerettes voisines. 


3, C. CRASSI-TORQUATA.—= Polypier très-élevé ; polypiérites cylindri- 
ques, peu écartés; murailles épaisses, couvertes de côtes fortes et très- 
granulées et formant, de 19 mill. en 10 mill., des collerettes très-dévelop- 
pées et quelquefois épaisses de 2 mill.; 64 cloisons assez épaisses et ser- 
rées. Diam. des calices, 12 à 18 mill. — Corallien : Environs d'Auxerre 
(Yonne). 

4. C. sToxEesi, Edwards et Haime, Brit. foss. corals., pl. 16, fig. 1. == 
Polypiérites longs et subprismatiques; côtes droites, subégales et très- 
fines; 70 cloisons peu inégales; celles du dernier cycle, rudimentaires. 
Largeur des calices, 10 mill. — Corallien : Steeple-Aston. 

5. C. STRIATA, Blainville, Dict, des sc. nat. pl. 52, fig. 4, 1830. — 
C, Flabellum, ibid. — Lithodendron flabellum, Michelin, {con., pl. 21, fig. 
4. — C. striala et flabellum, Edwards et Haiïime, Ann. des sc. nat,, loc. cit., 
p. 202.— C. striata et Eunomia flabella, d'Orbigny, Prod., t. IT. p. 31-32. 
== Polypiérites serrés et garnis de petites collerettes qui semblent ter- 
miner des feuillets muraux; 4 cycles; cloisons fines ; côtes nombreuses 
et serrées. Largeur des calices, 8 à 10 mill. — Corallien : Verdun ; Maxey- 
sur-Vaize; Besançon, etc. 

6. C. ARTICULOSA, Edwards et Haïime, Loc. cit., p. 265, 1849. — Caryo- 
phyllia articulosa, Defrance, Mss.— Lithodendron speudostylina (pars), Mi- 
chelin, 1con., pl. 20, fig. 4. —— Polypiérites subcylindriques ; collerettes 
espacées de 12 mill.; côtes égales fines et nombreuses ; 4 cycles de cloi- 
sons, minces et serrées. Diam, des calices, environ 15 mill. — Corallien : 
Verdun. 

7. C. RADIATA, Edwards et Haime, Brit, foss. corals., pl. 22, fig. 1, 
C. Lucensis, d'Orbigny, Prod. — Eunomia radiata, Lamouroux, 1824. — 
Bronn, 1824.— Defrance, 1826.— Hall, 1830. — Morris, 1843.— Lithoden- 
dron eunomia, Michelin, /con., pl. 34, fig. 6. — Rameaux grêles et peu 
ramifiés ; collerettes bien développées; calices ovalaires ; 16 à 20 cloisons 
inégales et épaisses en-dehors. Hauteur du polypier, de 10 à 15 centim.; 
diam. des calices, 2 à 3 mill. — Bajocien : Caen : Bath; Billy, etc., etc. 


C. Collerettes peu développées et peu saillantes. 


8. C. FLABELLATA. — Polypier fasciculé; polypiérites assez serrés et 
très-comprimés ; côtes fines, granuleuses, donnant lieu à des collerettes 
peu saillantes ; calices déformés et comprimés. On compte de 58 à 60 cloi- 
sons dans les grands calices. Grand axe des calices , 15 à 16 mill.; petit, 
6 à 10. — Corallien : Environs d'Auxerre (Yonne). 


9. C. UNDULATA. — Polypier fasciculé; polypiérites petits, longs et 
ondulés ; côtes fines, formant des collerettes minces et très- rapprochées. 
Diam. des polypiérites, 5 à 8 mill. — Corallien : Environs d'Auxerre. 

10. C. KIMMERIDGIENSIS. == Polypier en touffes serrées ; polypiérites 
longs et subprismatiques ; côtes fines, granuleuses et subégales ; colle- 
rettes peu saillantes et irrégulières ; 48 à 66 cloisons minces, serrées et 


— 437 — 
inégales ; les 12 premières arrivent seules au centre du calice. Diam. de 
ceux-ci, 5 à 7 mill. — Kimméridgien : Arc, près Gray. 

11. C. compREssA, d'Orbigny, Revue et magas. de Zool., p. 174. — 
E. de Fromentel, Pol. foss. de l'étage Néocomien, pl: 11, fig. 5, 1857. 
— Polypiérites se fissiparisant tous les 2 ou 3 centim,, collerettes mu- 
rales assez bien développées; côtes fines et cristiformes. Diam. des tiges, 
5 à 7 mill.; calices inconnus. — Néocomien: Gy-l'Evêque; Leugny 
(Yonne). 

12. C. sEQuANA.—= Cette espèce diffère du C. Kimméridgiensis, dont 
elle est voisine, par la forme très-comprimée de ses polypiérites et par 
ses collerettes plus fortes et plus ondulées. — Portlandien : Gray. 


Espèces douteuses. 
13, C. MARTINIANA, d'Orbigny, Prod. — Turonien : Martigues. 
14. C. GRAcILIS, ibid. — Turonien : Soulage. 
15. C. STRANGULATA, ibid. — Corallien : Oyonnax ; St-Puits, etc. 
16. C. SUBGRACILIS , ibid. — Corallien : Angoulins. 
17. C. CoTTEAUANA, Edwards et Haime, Pol. fos. des ter. Pal. — Euno- 
mia Gottaldina, d'Orbigny, Prod. — Corallien : Auxerre. 


GENRE LIV, — DACTYLOSMILIA. 


Dactylosmihia, d'Orbigny, Not. sur les pol. foss., p. 6, 1849. 

Polypier dendroide , à branches dichotomes; columelle spon- 
gieuse. Des palis devant tous les cycles qui précèdent le dernier. 
Murailles nues et costulées sur toute leur surface. 

1. D. CaRaNTONENSIS, d'Orbigny, Prod., t. 11, p. 182.== Polypiérites 
se bifurquant suivant un angle aigu ; calices elliptiques ; 3 ou 4 cycles ; 
cloisons inégales ; palis étroits. Diam. des polypiérites, 10 mill. — Turo- 
nien : île d'Aix. 

2. D. CEN9MANENSIS, d'Orbigny, Prodrome, t. IT, p. 182, 1850. — 
« Jolie espèce dont les cellules sont peu élevées; cylindriques. » — Cé- 
nemanien : Le Mans. 


GexRE LV. — RHABDOPHYLLIA. 


Rhabdophyllia, Edwards et Haime, Pol. foss des ter. Pal., p.83, 
1851. 

Calamophyllia (pars), ibid. — Ann. des sc. nat , 1849. 

Lithodendron (pars), Michelin, Zcon., p. 95, 1843. 

Polypier en touffes dendroides; polypiérites longs et subcylin- 
driques; muraille nue et couverte de côtes granuleuses qui s’éten- 
dent sur toute la hauteur des tiges sans former de collerettes : co- 
lumelle spongiense bien développée ; cloisons fortes et peu débor- 
dantes. 


a. Cinq cycles. 


1. R. GRaNDpis. == Polypiérites allongés, cylindriques et un peu ondu- 
lés ; côtes fines et nombreuses; cloisons minces et serrées: columelle 


45 


— #98 — 


bien développée. Diam. des calices, 11 à 12 mill. — Porllandien : Gray- 
la.ville; Arc. 

2. R. KIMMERIDGIENSIS. == Polypiérites allongés et parallèles; côtes 
fines et bien prononcées ; calices comprimés et larges de 6 à 10 mill.; de 
60 à 72 cloisons par calice; columelle petite. — Kimméridgien : Le 
Hâvre ; Arc-les-Gray. 

8. R. VALFINENSIS. — R. undata, Etallon, Etudes Pal. sur le Haut-Jura. 
—= Polypier én touffe serrée ; polypiérites ronds, ovalaires ou subtriangu- 
laires ; côtes bien marquées; cloisons minces et nombreuses; 5 cycles. 


Diam. des tiges, 10 mill.; haut. du polypier, 18 à 20. — Cvrallien 
moyen : Valfin. 


aa. 4 Cycles complets. 


4. R. ELEGANS. == Polypiérites s’écartant rapidement et généralement 
comprimés ; calices ovalaires assez profonds ; 48 cloisons minces, fine- 
ment dentées et alternativement inégales ; columelle bien développée et 
large de 2 mill.; côtes inégales et granuleuses. Diam. des calices, 6 mill. 
sur 4. — Corallien inférieur : Champlitte (Haute-Saône). 

5. R. PORTLANDICA. —= Cette espèce diffère de la précédente par ses 
rameaux moins comprimés, couverts de côtes plus fortes et par ses ca- 
lices ronds et profonds. — Porllandien : Mantoche (Haute-Saône. 


aaa. 3 Cycles et des cloisons d’un 4:. 


6.R. Puizipsi, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal., 1851. — 
Brit. foss. corals., pl. 15, fig. 3, 1851.— Lithodendron Edwardsi, M’ Coy, 
Ann. and Mag. of. hist. nat., 1848, — Polypier en buisson ; polypiérites 
se dichotomisant souvent et couverts de renflements assez rapprochés, co- 
lumelle bien développée; 3 cycles et des cloisons d’un 4° dans 2 des 
systèmes. Diam, des rameaux, 5 à 7 mill. — Corallien : Malton ; Cunnor 
Hill. 

7. R. SALSENSIS, J. Haime, Bull. de La Soc. Géol. de France, t. XI, pl. 2, 
fig. 5, 1854. — Polypier formant des branches qui se séparent suivant un 
angle très-ouvert; polypiérites allongés et très-comprimés ; côtes iné- 
gales; environ 36 cloisons. Diam. des branches, 7 mill. — Turonien : 
Bains de Rennes. 

8. R. GRAcILIS, Edwards et Haime, Hist. nat. du coral., p. 349, t. II, 
1856. — Lithodendron gracile, Goldfuss , pl. 18, fig. 2. —= Polypierites 
très-grêles; on compte environ 32 côtes. Diam. des rameaux, 2 mill. — 
Fossile de Hercynie. 

.. 9. R. Epwarpsi, Edwards et Haime, Pol. foss. des ter. Pal., p. 83, 

1851. — Lithodendron id., Michelin, pl. 21, fig. 2.== Polypiérites cylin- 
driques, larges de 8 à 10 mill., se bifurquant suivant un angle aigu ; côtes 
fines et nombreuses. — Corallien : Verdun. 

10. R. MOREAUANA, Edwards et Haime, loc. cit.— Lithodendron Moreau- 
siacum, Michelin, pl. 21, fig. 3. — Polypiérites cylindriques, serrés, un 
peu courbés et larges de 5 mill.; côtes fines et subégales. — Corallien : 
Verdun ; Angoulins. 

11. R. uNpATA, Edwards et Haime, loc. cit.— Calamophyllia id., d'Orbi- 
gny (non Etallon, Pol. du Ht-Jura). = Rameaux cylindriques, formés 
d’une suite d’étranglements et larges de 15 mill.; côtes droites, égales et 
non saillantes; 4 cycles incomplets, cloisons minces et fines. — Coral- 
lien : Wagnon. 


— 139 — 


12. R. nonosa, Edwards et Haime, loc. cit, — Eunomia id., d'Orbigny. 
— Cette espèce diffère de la précédente par des bourrelets plus sail- 
lants, des côtes inégales, et des rameaux plus petits et larges de 10 mill, 
— Corallien : Oyonnax ; Laudeyron. 


aaaa. 3 Cycles seulement. 


13. R. Reussi, Edwards et Haime, Hist. nal. des coral., t. I], p. 351, 
1856. — Claducora manipulata Reuss, loc. cit., p. 111, pl. 6, fig. 22, 23. 
— Polypiérites ronds, écartés et larges de 3 à 4 mill.; côtes fortes, 
égales, saillantes; cloisons minces et inégales, — Turonien : Gosau. 

14. R. sOLITARIA. == Polypier formé de: rameaux longs et ne se di- 
chotomisant que rarement; muraille formée d’une suite d’ondulations 
arrondies ; calice rond et profond; columelle peu développée ; cloisons 
serrées, peu ou point débordantes ; 12 grandes et 12 petites. Diam. des 
tiges, 8 mill ; longueur, 50 à 60. — Corallien : Champlitte. 

15. R. TRICHOTOMA. -—= Polypier petit; calice souche, donnant nais- 
sance à 3 polypiérites placés en séries, mais qui s’écartent rapidement ; 
24 cloisons, dont 12 un peu plus développées. Diam. du tronc, 7 mill. 
des jeunes calices, 3. — Corallien inférieur : Champlitte. 

16. R. suBDICHOTOMA, Edwards et Haime, Pol. foss. des ter. Pal. — 
Lithodendron subdichotomum , Munster, Beit. zur Pelref., 4e partie, p. 33, 
1851. —= Polypiérites larges de 5 mill'; cloisons minces et inégales ; 3 
cyles. — Saliférien : St-Cassian. 

17. R. Faxounsis, Edwards et Haime, Hist, nat. des coral., p. 352, t. IT, 
1856. — Calamophyllia id., d'Orbigny. == Polypiérites larges de 4 à 5 
mill. et n’ayant que 18 ou 20 cloisons. — Sénonien : Faxoé, etc. 

18. R. TENuIcOSTA, Reuss,. Loc. cit., pl. 6, fig. 18-21, 1854. == Rameaux 
cylindriques, flexueux, larges de 4 à 5 mill.; 24 cloisons inégales ; côtes 
très-inégales en saillie; columelle petite. — Turonien : Gosau; St-Wolff- 
gang. 

Espèces douteuses. 


19. R. siMPLEXx, Edwards et Haime, Pol. foss. des ter. Pal., p. 83, 1851: 
Calamophyllia id, d'Orbigny, Prod. — Ccrallien : Poisat; Wagnon; 
Oyonnax, etc. 

20. R. BERNARDANA, Edwards et Haime , loc. cit. — Calamophyllia id., 
d'Orbigny, Prod. — Corallien : Landeyron. 

21. R. MicHELorI. — Polypier en touffes serrées et épaisses; rameaux 
bosselés et sans direction bien arrêtée. Les bosselures des murailles res- 
semblent à des polypiérites qui auraient eu de la tendance à se fissipari- 
ser sans. avoir pu y parvenir ; côtes fines et inégales ; calices inconnus. 
Diam: des polypiérites, de 5 à 12 mill. — Kimméridgien : Montureux 
(Haute-Saône). 


GENRE LVI.— BARYPHYLLIA. 

Baryphyllia, E. de Fromentel, Desc. des Pol. foss. de l'étage 
Néocomien , p. 26, 1857. 

Polypier ayant un tronc élevé, à la partie supérieure duquel les 
polypiérites sont libres dans une petite étendue seulement; mu- 
raille nue et couverte de côtes granuleuses; le tronc s'accroît con- 
stamment en épaisseur par la superposition de couches costales 


— 140 — 


qui descendent du sommet à la base; columelle nulle; cloisons 
serrées , peu débordantes et régulièrement dentées. 

Ce genre correspond exactement aux Barysmilies, de la famille 
des Aplosmiliens. Il ne s’en distingue que par ses cloisons den- 
tées. Il serait même possible que des anteurs eussent placé dans les 
Barysmilies des fossiles qui devraient prendre place ici. 


a. 5 Cycles. 


1. B. GREGARIA, E. de Fromentel, Pol. fos. de l'ét. Néoc., p. 27, pl. 11, 
fig. 7. — Barysmilia id.?, d'Orbigny, Prod, 1: "T1, p: 91. = Polypier 
élevé ; calices irréguliers et resserrés à leur partie supérieure. , On compte 
jusqu’à 100 cloisons dans les grands calices; elles sont minces et fine- 
ment dentées. — Néocomien : St-Dizier. 

2. B. puni, E. de Fromentel, Loc. cit., pl. 11, fig. 8. —= Calices assez 
réguliers et placés en série transversale ; 60 à 96 cloisons inégales en lar- 
geur et en épaisseur. — Néocomien : St-Dizier. 


aa. 4 Cycles et des cloisons d’un 5°. 


3. B. crassa, Etallon, Loc. cit. —= Polypier élevé et largement fixé; 
cloisons peu épaisses et non débordantes ; on en compte 60 par calice. 
Diam. des calices. 8 mill.; intervalles calicinaux, 5; hauteur totale, 110. — 
Corallien : Valfin.… 

4. B. HarmEt, E. de Fromentel, loc. cil., pl.111, fig. 1. = Polyp. court, 
submassif; côtes fortes et cristiformes; calices déformés et subpolygo- 
naux ; 48 à 52 cloisons fines, anastomosées et dentées seulement près du 
centre. — Néocomien : Leugny (Yonne). 


aaa. 4 Cycles seulement. 


5. B. LOBATA, Etallon, loc. cit. == Polypier élevé et formant des lobes 
arrondis ; polypiérites déformés et libres seulement dans une étendue de 
2 à 3 mill., cloisons fortes et débordantes; 4 cycles; côtes égales, gre- 
nues et un peu flexueuses. Diam. des calices, 5 mill.; intervalles, 2 mil]; 
hauteur du pied, 80 à 100. — Corallien : Valfin. 

6. B.? IRREGULARIS, Etallon, Loc. cit. — Cette espèce très-voisine de la 
précédente; n’en paraît différer que par ses polypiérites plus serrés et 
libres dans une plus grande étendue. — Corallien : Valfin. 


aaaa. 3 Cycles seulement. 


7. B. mINIMA, E. de Fromentel, Loc. cit., p. 28. —= Polypier court, 
étalé ; calices libres dans une assez grande étendue et larges de 2 à 3 
mill.; on compte 18 à 24 cloisons par calice. — Néocomien : St-Dizier. 


GENRE LVIT. — PLEUROPHYLLITA. 


Pleurophylha, E. de Fromentel, Bull. de la Soc. Géol. de France, 
2° série, t. XIII, p. 860, 1856. 

Polypier à rameaux dichotomes et souvent trichotomes; poly- 
piérites cylindriques, couverts d’une épithèque épaisse qui forme 


— AH — 


càa et là des bourrelets circulaires. La multiplication se fait par 
fissiparité et non par bourgeonnement comme il l’a été imprimé 
par erreur; les cloisons sont peu nombreuses et dépendent du 
type heptaméral; une des sept grandes cloisons est plus dévelop- 
pée que les autres et avance jusqu’au centre sans s’amincir et y 
tient lieu de columelle. 

1. P. rricHoTOMA, E. de Fromentel, Loc. cit., p. 860, 1856. — Polyp. 
formant des branches le plus souvent trichotomes et larges de 7 à 8 mill.; 


2 cycles complets, les 7 cloisons du premier cycle beaucoup plus déve- 
loppées que les autres.— Portlandien : Mantoche (Haute-Saône). 


GENRE LVIII. — HYMENOPHYLLIA. 


Hymenophyllia, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal.… 
p. 82, 1851. 

Polypier en touffe fasciculée; polypiérites enveloppés d’une 
épithèque complète qui ne repose pas sur la muraille, mais seule- 
ment sur des côtes qui l’en éloignent; calices déformés; colu- 
melle nulle; traverses nombreuses. 

1. H. Haven, Edwards et Haime, Loc. cil. — Hist. nat. des coral., p. 
368, t. II, 1856. —— « Calices de forme irrégulière, larges de 8 à 10 mill.; 
» systèmes cloisonnaires inégaux ; les uns composés de 3 cloisons déri- 
» vées, les autres de 7 cloisons granulées latéralement, bien développées; 
» les principales épaisses et terminées par un petit lobe paliforme étroit 
» et épais. Celles du dernier cycle très-minces. » — Turonien : Gosau. 

2, H.? cORALLINA. —= Polypier en masse fasciculée ; calices inégaux, 
les uns arrondis, les autres oblongs ; fossette septale allongée; épithèque 
épaisse, plissée et éloignée de la muraille de 2 à 4 mill.; on compte 60 
à 72 cloisons dans les grands calices; les jeunes en ont moitié moins; les 
cloisons sont droites, minces, arquées, bien dentelées et peu serrées ; 
les traverses ne sont pas très-nombreuses, mais elles sont bien dévelop- 
pées et inclinées. Grand axe des grands calices, 25 mill.; petit axe, 15; 
diam. des calices ronds, 10 mill. — Corallien : Charcenne. 


GENRE LIX.— THECOSMILIA. 


Thecosmiha, Edwards et Haime, Compt.-rend. de l'acad. des se. , 
t. XXVII, p. 468. 1848. 

Lithodendron (pars), Goldfuss, 1826. — Lobophyllia (pars), 
Blainville, 1830. 

Lasmosmilia et Amblophyllia, d'Orbigny, Not. sur les Pol. fos., 
p.6 et 8, 1849. 

Polypier en touffes cespiteuses ; polypiérites à calices distincts et 
libres dans une étendue variable ; épithèque forte, plissée, mais 
fragille ; columelle rudimentaire ou nulle ; cloisons fortes, peu dé- 
bordantes et régulièrement dentées ; traverses nombreuses. 

Nous avons cru devoir limiter ce genre aux espèces à polypié- 
rites distincts et libres, et nous avons placé dans un autre celles qui 


— 142 — 
ont des calices confluents et dont les murailles ne circonscrivent 
pas entièrement chaque individu. 


A. Polypiérites s’individualisant rapidement. 
a. Plus de 5 cycles. 


1. T. TURBINATA, d'Orbigny, Prodrome.— Edwards et Haime, Hist. nat. 
des coral., 1856. — Etallon, loc. cit. — Lobophyllia id., Michelin, pl. 19, 
fig. 1. — Polypiérites s’écartant rapidement; 110 à 115 cloisons fines 
et subégales. Diam. des polypiérites, 20 mill. — Corallien : Oyonnax; 
Valfin ; Sampigny. 

2. T. Craupiensis, Etallon. loc. cit. == Polypier élevé, polypiérites 
allongés; épithèque complète; calices circulaires peu profonds; 110 
cloisons droites et subégales. Diam. des calices, 15 mill. — Corallien : 
Valfin. 

3. T. Neocomiensis, E. de Fromentel, Descript. des pol. fos. de l'étage 
Néocomien, pl. 11, fig. 6, 1857. — Calices arrondis, larges de 15 mill. et 
renfermant 120 cloisons, minces et serrées. — Néocomien : St-Dizier. 


aa. 4 ou 5 Cycles. 


4,T. Martini. == Polypier en buisson, constitué par des polypiérites 
dichotomes, cylindriques et couverts d’une forte épithèque plissée et 
complète ; les polypiérites s’individualisent rapidement et restent libres 
dans une grande é‘endue avant de se fissipariser de nouveau; les tra- 
verses sont très-développées, inclinées vers le centre et distantes de 1 à 
2 mill.; les calices sont circulaires ou à peine ovales ; les cloisons sont 
minces et écartées; on en compte 16 grandes qui vont jusqu'au centre, 
16 moyennes et 48 petites (type octoméral ?}., Diam. des grandes calices 
14 à 15 mill.; diam. moyen des tiges, 10 à 12 mill. — Sinémurien : Vic- 
de-Chassenay (Côte-d'Or). 

5, T. TrRichoTOMA, Edwards et Haime, Ann, des sc. nat., 1849. — 
Lithodendron trichotomumn, Goidfuss, pl. 13, fig. 6 (mauvaise figure). — 
Polypiérites s’isolant rapidement en cymes dichotomes ou trichotomes ; 4 
ou 5 cycles de cloisons serrées et débordantes. Largeur des calices; 15 à 
20 mill. — Corallien : Natheim ; Geingen ; Champlitte, etc. 

6. T. semiNupA, d'Orbigny, Prod. = Diffère de l'espèce précédente 
par des cloisons plus minces.— Corallien : Trouville, ete. 

7. T. RAMOsA, d'Orbigny, Prod. — Calices larges de 8 à 10 mill.; 
4 cycles de cloisons inégales. — Bajocien : Langres, etc. 

8. T. aNNuLARIS, Edwards et Haime, Brit. foss. corals., pl. 13, fig. 1 
et 14, fig. 1. — cylindrica et trilobata, id., Ann. des sc. nat., 1849. — 
Caryophyllir annularis, Flenning, 1828, etc., — Polypiérites écartés; ca- 
lices ronds et larges, 20 mill.; 5 cycles de cloisons débordantes inégales et 
serrées. Haut. du polypier, 30 centim. — Corallien : Steeple-Aston; Mal- 
ton; Wiltshire, ete., etc. 

9. T. ELONGATA. —— Polypier très-long et fasciculé ; polypiérites cylin- 
driques, libres dans une grande étendue et recouverts d’une forte épi- 
thèque plissée; calices subcireulaires, larges de 20 à 25 mill.; cloisons 
inégales en largeur et en épaisseur ; on en compte environ 72 par calice, 
12 sont beaucoup plus développées que les autres. Longueur des poly- 
piérites, 6 à 7 cent, — Corallien : Environs d'Auxerre. 


— 4143 — 

10. T. LosarTa, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., lac. cil., 1849. — 
Lasmosmilia id., d'Orbigny, Prod. — Lobophyllia id., Michelin, pl. 67, fig. 
3. — Polypier court; les polypiérites s'isolent rapidement, 4 ou 5 cycles 
de cloisons minces et inégales. Diam. des calices, 18 mill. — Turonien : 
Corbières. 

11. T. BuvienieR1, d'Orbigny, Prodrome. — Lobophyllia id., Michelin, 
pl. 17, fig. 9. —= Polypier allongé; calices subelliptiques ; côtes fortes et 
espacées. Larg. des calices, 15 mill.— Corallien : Maxey-sur-Vaise (Meuse). 

12. T. Konincki, Edwards et Haime, Ann des sc. nat., loc. cit. — Po- 
lypier court; polypiérites trilobés et trichotomes; épithèque complète ; 
5 cycles : cloisons inégales et serrées. Diam. des calices, 20 mill. — Tu- 
ronien : Montignies-sur-Roc. : 


aaa. Moins de 4 cycles. 


13, T. COSTATA. Polypier élevé et formant un ensemble en cyme 
dichotome ; polypiérites libres dans une grande étendue ou restant très- 
courts, épithèque pelliculaire très-mince, manquant le plus ordinairement 
et laissant alors voir des côtes alternativement fortes et petites, distantes 
d'un millimètre et cristiformes; calices généralement ronds et assez 
profonds; cloisons inégales et n’allant jamais jusqu’au centre du calice ; 
20, plus développées que les autres, débordent le calice de 2 à 3 mill. et 
correspondent aux côtes les plus fortes ; 20 autres cloisons, placées entre 
celles-ci, sont moins développées et à peine débordantes. Diam. des ca- 
lices, 18 à 20 mill. — Corallien : Champlitte. 


B. Polypiérites ne s'individualisant que tard et restant libres 
dans une petite étendue. 
b. 5 Cycles et plus. 


14. T. Lævis, Etallon, Loc. cit. — Polypier à pédoncule étroit; poly- 
piérites peu nombreux; calices profonds, larges de 15 mill.; 6 cycles 
complets. — Corallien : Valfin. 

15. T. paALmATA, Etallon, id. —- Polypier dendroïde; tiges aplaties 
au moment de se fissipariser; calices subelliptiques et larges de 8 à 10 
mill.; 60 cloisons épaisses et élevées. — Corallien : Valfin. 

16. T. conNNEcTA, Etallon, id, —— Polypier submassif; calices irrégu- 
liers et profonds de 2 à 3 mill.; larges de 8 à 9 mill,; 50 à 60 cloisons 
larges, saillantes et un peu débordantes. — Corallien : Valfin. 

17. T. socra. — Polypier peu élevé et se constituant en masse arron- 
die; polypiérites courts et revêtus d’une forte épithèque; la fissiparité 
est abondante, aussi les polypiérites n’ont-ils pas le temps de grandir; 
calices déformés, peu profonds; cloisons minces, assez serrées et inégales ; 
on en compte jusqu'à 106 dans les grands calices. Diam. des calices, de 8 à 
15 mill.; hauteur du polypier, 40. — Corallien : Ecuelle (Hte-“aône). 

18. T. Epwarpsi, Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., t. 1[, p. 362, 
1856. — Gyrosmilia id., Reuss, loc. cit. — Polypier submassif; polypié- 
rites tendant à se fissipariser en 2 ou 3 individus sans trop se séparer; 
70 à 96 cloisons. Largeur des calices, 20 à 30 mill. — Turonien : Gosau. 

19. T. perressa, Edwards et Haime, Pol. fus. des terr. Pal. — Lobo- 
phylliaid., Michelin, pl. 11, fig. 2. —— Calices peu élevés, larges de 40 à 
50 mill.; 80 à 96 cloisons peu inégales et presque droites; épithèque com- 
plète. — Falunien : Turin. 


— A4 — 


bb. 4 Cycles seulement. 

20. T. GuecaRtA, Edwards et Haime, Brit. foss. corals., pl. 18, fig. 1. 
— Montlivaltia id., M’ Coy, 1848. — Polypier composé de faisceaux de 
polypiérites enveloppés d'une même épithèque; 4 cycles complets ; ca- 
lices circulaires et larges de 20 mill. — Bajocien : Dundry; Chalten- 
ham, etc., etc. 

21. T.? oBtTusa, Edwards et Haime , loc. cit., — Amblophyllia id., 
d'Orbigny, Prod.— Calices ayant de la tendance à rester en série et 
larges de 40 à 50 mill.; 4 cycles et quelquefois des cloisons d’un cin- 
quième. — Corallien : Villers; Neuvisi. 


bbb. 3 Cycles et des cloisons d’un 4°. 

22. T. SUBCYLINDRICA, d'Orbigny, Prod. — Lobophyllia cylindrica, 
Michelin, pl. 20, fig. 2. = Polypiérites restant longtemps unis, mais 
libres par leurs calices qui sont larges de 30 mill.; on compte environ 40 
cloisons qui sont fortes et inégales. — Corallien : Verdun. 


Espèces douteuses. 

23. T.? MuLTICINCTA, Edwards et Haime, Hist. nal. des coral., t. II, 
p. 358. — Calamophyllia id., Reuss, loc. cit., pl. 6, fig. 22 et 13. — Turo- 
nien : Gosau. 

24. T.? BagociEnsis, Edwards et Haime, Pol. foss. des ter. Pal., p.77, 
1851. — Lasmosmilia Bajocina, d’'Orbigny, Prod. — Bujocien : Langres. 

25. T.? RuPeLLeNsis, Edwards et Haime, loc. cit. — Amblophyllia id.: 
d'Orbigny, Pr'd. — Corallien : Vauligny ; La Rochelle, etc. 

26. T.? CONFLUENS , d'Orbigny, Prod. — Corallien : Vauligny, etc. 

27. T.? creraceA, Edwards et Haime, loc. cit. — Amblophyllia cretacea, 
d'Orbigny, Prod. — Turonien : île d'Aix. 

28. T.? GRACILIS, Edwards et Haime, Loc, cit. — Lasmosmilia id., d'Or- 
bigny; Prod. — Turonien : Figuières. 

29. T.? GLOMERATA, d'Orbigny, Prod. — Lobophyllia id, Michelin. — 
Corallien . Meuse. 

30. T.? crassaA, ibid. — Curallien : Meuse. 


GENRE LX. — CLADOPHYLLIA. 


Cladophyllia, Edwards et Haime, Pol. foss. des ter. Pal., p. 81, 
1851. 

Polypier en touffes cespiteuses; polypiérites allongés, cylindroïdes 
et recouverts d’une épithèque complète et souvent plissée; calices 
circulaires; cloisons peu nombreuses et assez fortes; columelle 
nulle ; traverses assez rares. 

Les fossiles qui composent ce genre ont tous les caractères des 
Thécosmilies, et nous n’aurions pas hésité à les réunir à ces der- 
uières, si la forme générale, la petitesse des individus et surtout le 
nombre peu considérable des cloisons ne distinguaient les Clado- 
phyllies des Thécosmilies. MM. Edwards et Haime bien que recon- 


— 145 — 
naissant la parenté qui existe entre ces deux genres n'ont pas voulu 
les fondre en un seul. 


a. Plus de 3 cycles cloisonnaires. 


1. C. ARTICULATA, Edwards et Haime, Pol. fos. des ter. Pal., p. 81. — 
Lithodendron articulatum, Michelin, pl. 21, fig. 1. — Polypiérites pré- 
sentant des nœuds sur les murailles, séparés par des étranglements ; ca- 
lices circulaires, larges de 6 mill. — Gorallien : Besancon ; Dun; Verdun. 

2. C. Picreri, Etallon, loc. cit. — Polypiérites se bifurquant à de 
longues distances; calices circulaires, larges de 5 mill. et contenant 60 
cloisons. — Corallien : Valfin. 

3. C. FURCATA, Etallon, lac. cit. — Muraille ondulée; calices ova- 
laires, larges de 6 mill.; 64 cloisons dont 18 ou 20 plus fortes que les 
autres. — Corallien : Valfin. 

4. C. Lævis, Edwards et Haime, Pol. foss. des ter. Pal., 1851. — Litho- 
dendron lœve, Michelin, pl. 19, fig. 8. — Eunomia læœvis, d'Orbigny, Prod. 

—— Epithèque épaisse et plissée ; calices circulaires , larges d'environ 10 
mil, — Corallien : Maxey ; Verdun, ete. 

5. C, FruNrcuLus, Edwards et Haime, loc. cit. — Lithodendron id., Mi- 
chelin, pl, 19, fig. 7. — Murailles presque lisses; calices larges d’un 
centim. — Corallien : Saint-Mihiel; Wagnon, etc. 

6. C. Graciris, Edwards et Haime, loc. cit. — Eunomia id., d'Orbi- 
gny, Prod. — Cyathophyllum gracile, Munster, pl. 2, fig. 15. —= Poly- 
piériles courts et arrondis ; calices larges de 3 mill.; 34 à 36 cloisons peu 
inégales. — Saliférien : Saint-Cassian. 

7. C.?2 KiipsrTeint, Edwards et Haime, loc. cit. — Cyathophyllum gru- 
nulatum, Klipstein, 1843. — Acrosmilia granulata, d'Orbigny, Prod. =—— 
Polypiérites peu élevés et larges de 8 mill.; 78 cloisons droites, minces 
et inégales. — Saliférien : Saint-Cassian. 


aa. 3 Cycles cloisonnaires seulement. 


8. C. Conyseanet, Edwards et Haime, Brit. foss. corals., pl. 16, fig. 
2. —= Polypiérites obliques, irréguliers et se bifurquant suivant un 
angle très-ouvert ; calices circulaires, larges de 3 à 4 mill.; cloisons larges 
et minces ; 3 cycles complets. — Corallien : Steeple-Ashton. 

9: C, BABEAuI. — C. Babeauana , Edwards et Haime, Loc. cit., pl. 22, 
fig. 2. — Eunomia Babeana, d’Orbigny, Prod. — Calamophyllia prima, 
ibid, — Polypiérites longs et ondulés; calices subelliptiques , larges de 
4, 5 et même 6 mill.; souvent deux cloisons opposées plus fortes que les 
autres. — Bajocien : Bath; Langres; Marquises, etc. 

10, C. micaoromA, Edwards et Haime, Pol. foss. des ter. Pal., p. 81, 

1851. — Lithodendron dichotomum, Goldfuss, pl. 15, fig. 3. — Michelin, 
pl. 19, fig. 6. — Eunomia id., d'Orbigny, Prod. == Polypiérites se bifur- 
quant de 2 en 2 centim. Diam. des calices, 14 mill.— Corallien : Geingen. 

L'Eunomia rugosa de À. d'Orbigny est une variété de cette espèce, elle 
est de Wagnon et de Saulce-aux-Bois (Corallien). 


aaa. Plus de 2 cycles. 


11. C. sugzævis, Edwards et Haime, Pol. fess. des terr, Pal. — Cya- 
thophyllum gracile et sublœve, Munster, 1841. — Eunomit sublœvis, d'Or- 


46 


— 146 — 


bigny, Prod. == Polypiérites courts et larges de 3 mill.; 20 cloisons 
égales et peu serrées. — Saliférien : Saint-Cassian. 

12. C. cLEMENCIA, E. de Fromentel, Descript. des Pol. foss. de l'étage 
Néoc., pl. 3, fig. 2-3. — Polypier en touffes serrées ; calices subcircu- 
laires ; 18 cloisons subégales ; souvent une, plus forte que les autres, 
s'avance seule au centre, — Néocomien : Saint-Dizier. 

13. C. HumBerrTi, Etallon, (cc. cit., 1850. —= Calices circulaires, épi- 
thèque forte dont on ne voit que des traces circulaires ; 18 cloisons plus 
fortes que les autres. Largeur des calices; 7 à 8 mill.; Corallien : Valfin. 


aaaa. 2 Cycles seulement. 


14. C.? NANA, Edwards et Haime, loc. cit. — Lithodendron nanum. 
Rœmer, 1836. — 4mblocyathus conicus, d'Orbigny, 1850. — C. nana, 
E. de Fromentel, loc. cit., p. 29. = Polypiérites cylindriques inégaux, 
larges de 4 à 5 mill. — Néocomien : Schæppenstedt. 


Espèce dont le nombre de cloisons est inconnu. 


15. C. LoMBRicazis, Edwards et Haime, Hist. nat. des coral. — Cala- 
mophyllia id., d'Orbigny, Prod, == Epithèque forte à plis séparés. Larg. 
des polypiérites, 8 mill. — Corallien : Oyonnax. 


XIIIe Famille. — Stylosmiliens. 


Stylinacées (pars), Edwards et Haime, Hist. nat. des coral. , 1856. 

Chambres divisées par des traverses lamelleuses; multiplication 
par bourgeonnement latéral; cloisons entières ne présentant ni 
lobes, ni dents à leur partie supérieure. 


GENRE LXI. — DONACOSMILIA. 


Polypier fasciculé, atteignant une hauteur considérable ; mu- 
raille couverte d’une épithèque complète et qui forme des bour- 
relets circulaires ; calices ronds ; cloisons larges, un peu débor- 
dantes et s’unissant au centre du calice; point de columelle; tra- 
verses nombreuses et bien développées. 

1. DONACOSMILIA CORALLINA. = Polypier fasciculé, formant un cône 
renversé très-élargi à la base et haut d'environ 80 centim.; polypiérites 
cylindriques et très-longs ; murailles souvent disposées en forme d’en- 
tonnoirs emboités les uns dans les autres. Il arrive quelquefois que les 
murailles de ces cornets ne se touchent pas directement, et qu’elles lais- 
sent entre elles un espace circulaire dans lequel se montre la partie. 
externe des cloisons. L’épithèque bien développée qui recouvre ces cor- 
nets, cesse dans les points où les murailles ne se touchent pas, mais par- 
tout ailleurs elle recouvre exactement les murailles et forme des plis 
circulaires en forme d'escaliers ; les calices sont circulaires et les cloisons 
assez épaisses et bien développées ; on en compte de 24 à 48 suivant l’âge 
des calices. Les bourgeons se développent d’abord suivant un angle tris- 
ouvert, puis ils s’inclinent du côté du polypiérite souche et montent paral- 
lèlement avec lui. Diam. des calices, 15 mill.; longueur des polypiérites 
de 12 à 18 centim. — Corallien : Ecuelle (Haute-Saône). 


« 


= MM = 

2. D. coTrEAuUI. —= Cette espèce dont nous possédons des fragments, 
diffère de la précédente par des polypiérites plus étroits et moins droits ; 
les murailles sont toujours continues et l’épithèque forme des bourrelets 
arrondis et généralement très-réguliers. Les calices sont cireulaires; les 
cloisons assez épaisses; on en compte environ 36 par calice. Diam. des 
calices, 10 à 12 mill.; hauteur des polypiérites, de 7 à 10 cent. — Coral- 
lien : Environs d'Auxerre (Yonne). 


GENRE LXII. — DENDROSMILIA. 


Dendrosnuilia, Edwards et Haime , Compt. rend., loc. cit., p 
468, 1848. 

Polypier dendroide; gemmation latérale et alterne ; polypié- 
rites courts ; muraille nue garnie de côtes granuleuses; columelle 
spongieuse ; cloisons larges et granulées latéralement. 


D. Duvarawa, Edwards et Haime, Loc. cit. — Ann. des sc. nat., t. X, 
p. 274, pl. 5, fig. 7, 1859. — Parisien : Auvert. 


GENRE LXIII. - STYLOSMILIA. 


Stylosmihia, Edwards et Haime, Compt. rend., loc. cit, p.468. 1848. 

Polypier fasciculé ; polypiérites libres entre eux, longs et cylin- 
driques ; gemmation latérale ; épithèque bien dévoloppée et cachant 
des côtes subcristiformes ; calices ronds: cloisons débordantes ; 
columelle styliforme et saillante ; traverses peu abondantes. 

1. S. MicueLini, Edwards et Haime, loc. cit. — Ann. des sc. nat., loc. 
cit., pl. 6, fig. 2. — Calices circulaires ; larges de 2 1/2 mill.; 3 cycles, 
le dernier rudimentaire ; traverses simples et inclinées ; polypiérites très- 
longs. — Corallien : Chaudefontaine (Doubs); Raidersdorf. 

2. S. NEOCOMIENSIS, E. de Fromentel , Descript. des pol. foss. de l'étage 
Néocomien , p. 23, pl. 11, fig. 1-2. — Calices ronds et larges de 2 1/2 
mill.; polypiérites assez courts; 24 cloisons inégales. — Néocomien : 
Gy-l'Evêque (Yonne). 

3. S. @RAciuIS, E. de Fromentel, loc. cit., p. 23, pl. 11, fig. 3-4, 1857. 
— Calices ronds, creux et larges de 1 1/2 mill.; 12 cloisons inégales. 
— Néocomien : Gy-l'Evêque (Yonne). 


Espèces non décrites. 
4, S.? oRGANIZANS, d'Orbigny, Revue et mag. de Zool., 1850, p. 174. — 
Néocomien : Saint-Sauveur ; Venay (Yonne). 
5. S.? CorrEauANA, d'Orbigny, loc. cit. — Néocomien : St-Sauveur. 
6. S.? BREvIs, d'Orbigny, loc. cit. — Néocomien : St-Sauveur; Leugny. 


GENRE LXIV,— PLACOPHYLLIA. 


Placophyllia, d'Orbigny, Not.sur les Pol. foss., p.8. 1849. 

Polypier fasciculé, subastréiforme ; gemmation latérale ; polypié- 
rites très-serrés et souvent soudés par l’épithèque; dans ce der- 
nier cas les polypiérites peuvent devenir polygonaux ainsi que les 


— A8 — 


calices; columelle forte et styliforme; cloisons bien développées 
non débordantes ; traverses vésiculeuses et abondantes. 

Ce genre présente tous les caractères du précédent. il ne s’en 
distingue que par son aspect général, et ses polypiérites moins 
libres ; les calices ont aussi des traverses plus nombreuses et des 
cloisons moins débordantes. 

1. P. Dranraus, d'Orbigny, Prod., 1. 1, p. 385, 1850. — Lithodendron 
Dianthus, Goldfuss, pl. 13, fig. 8. — Corallien : Geingen ; Natheim. 

2. P. ScaimPERi, Edwards et Haime, Pol. fos. des ter. Pal., p. 51. — 
Corallien : Rupt (Haute-Saône). 

La première de ces deux espèces est bien un Disastrée, ses polypié- 
rites sont souvent libres, arrondis et larges de 8 ou 10 mill,; il y a 4 cycles 
de cloisons alternativement inégales. 

La seconde nous laisse des doutes sur la véritable place qu’elle doit 
occuper. En effet, ce polypier est plutôt astréiforme que dendroïde, il est 
formé de couches minces comme les stylines et devrait peut-être rentrer 
parmi les astrocænies, il ya 3 cycles cloisonnaires et les calices ont 4 
mill. de largeur. 


XIV‘ Famille. — Cladocoriens. 


CLapocoracÉes (pars), Edwards et Haime, Hist. nat. du coral. , 
t. I1, 1846. 

Polypier en touffes dendroides , chambres divisées par des tra- 
verses: gemmation latérale; cloisons dentées. 


GENRE LXV. — GONIOCORA. 


Goniocora, Edwards et Haime, Pol. foss. des ter. Pal , p. 96, 
1851. 

Polypier dendroide, polypiérites cylindriques et généralement 
écartés; calices circulaires; cloisons bien développées et peu nom- 
breuses ; columelle petite et quelques fois styliforme ; point de palis. 
Muraille bien costulée et souvent munie d’une épithèque incom- 
plète. 


A. Type hexaméral. — a. 3 Cycles. 


1. G. socrais, Edwards et Haime, Brit. fos. corals., pl. 15, fig. 2. — 
Lithodendron sociale, Rœmer, 1839. -- Polypiérites cylindriques, égaux 
- écartés et larges de 3 à 3 1/2 mil}.; calice circulaire : 4 cycles de cloisons 
droites et inégales; 4 cycles de côtes bien développées, et un peu iné- 
gales. — Corallien : Steeple-Ashton; Knebel, etc. 

2. G. GEMMATA. = Polypier en touffes fasciculées à l'extrémité des 
rameaux ; polypiérite souche assez long et donnant d’abord un seul ou 
deux bourgeons; puis de l’extrémité des polypiérites secondaires nais- 
sent à la fois 3, 4 ou 5 bourgeons d'égale grandeur, cloisons larges; 
columelle petite et styliforme ; 6 grandes cloisons, 6 moyennes et 12 pe- 
tites; murailles régulièrement costulées. Diam. des calices, 2 mill. — 
Corallien : Malan (Hsute-Saône). 


” 


— 149 — 


3. G. KIMMERIDGIENSIS. = Polypier assez court et bourgeonnant sou- 
vent; calices circulaires et peu profonds; côtes fortes et granuleuses; 
colurnelle assez bien développée et presque styliforme; 24 cloisons, 
dont 6 plus développées que les autres. Diam. des calices, un peu plus 
de 2 mill.; diam. des rameaux supérieurs, 3 mill.; des rameaux inférieurs, 
6. — Kimmeridgien : Arc, près Gray. 

4. G. crAssA, Etallon, loc. cit. —= Polypier peu rameux, rameaux cy- 
lindriques ; 3 cycles de cloisons ; celles des 2 premiers cycles égales; 
columelle bien développée. Diam. des calices, 5 1/5 mill. — Corallien : 
Valfin. 


A.— aa. 2? Cycles seulement. 


5. G. STELLARIÆFORMIS, Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., p. 
605, t. II, 1856. — Cladophyllia id., ibid., Pol. foss. destcr. Pal. — Litho- 
déndron stellariæforme, Zenker , 1835. — 6 grandes cloisons, minces au 
centre, 6 plus petites; 24 côtes égales; branches cylindriques, larges de 
3 à 5 mill. — Lias : de Speckenbrinke à Dniester. 


B. — Type octoméral. 


6. G. ELONGATA, Etallon, loc. cit, —= Rameaux cylindriques, longs et 
flexueux ; 32 côtes fines et serrées ; 16 cloisons fortes débordantes, dont 
8 plus fortes et soudées à une columelle spongieuse. Diam. des calices, 
? mill. — Corallien : Valfin. 


Cette espèce est peut-être une Cladocore ou une Dendrosmilie. 


C.— Type décaméral. 


7. G. Harmer. == Polypier petit, dendroïde; polypiérite souche très- 
long et portant des bourgeons qui s’écartent à angle droit ; côtes serrées 
et extrêmement fines ; cloisons minces et débordantes ; 10 grandes et 10 
petites. Diam. des calices, 2 à 2 1/2 mill. — Corallien : Champlitte. 


Espèce douteuse. 


8. G.? VERTICILLATA , Edwards et Haime, Pol. foss. des ter. Pal., p. 96, 
1851. — Lithodendron verticillatum, Munster, Beit. zur Petref., 4 partie, 
pl. 11, fig. 22. —= Polypier cylindro-turbiné, atténué à la base et large 
en haut de 3 mill., et portant des bourgeons disposés en verticille. — 
Saliférien : Saint-Cassian. 

Ce dernier fossile nous parait être une Blastosmilie et devrait alors 
porter le nom de Blastosmilia verlicillata. 


GENRE LXVI, — CLADOCORA. 


Cladocora (pars), Ehrenberg et Hemprich, Corall. des roth. 
Meer., p. 85, 1834. 

Cladocora, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., 3° série, t. XI, 
p. 305,, 1849. 

Polypier en buisson ; polypiérites allongés, cylindriques et libres; 
épithèque peu développée ou nulle; calices circulaires et peu pro- 
fonds; columelle papilleuse; cloisons subégales, débordantes et 
finement dentées : palis bien développés et dentés, se trouvant de- 


— 4150 — 


vant tous les cycles qui précèdent le dernier ; la columelle est due 
aux dents internes des palis Muraille costulée dans toute sa hau- 
teur. 

Les espèces fossiles que les auteurs ont fait rentrer dans ce 
genre, qui a pour types des polypiers vivants, sont encore dou- 
teuses et ne présentent pas toujours les véritables caractères des 
Cladocores. 


A.— 4 Cycles complets. 


1. C.? Srmony1, Reuss, loc. cit., pl. 12, fig. 5-7, 1854. ==Polypiérites 
larges de 6 à 8 mill.; des collerettes murales en certains points; calices 
circulaires : 4 cycles de cloisons inégales et un peu flexueuses. — Turo- 
nien : Gosau. — Cette espèce est peut être une Calamophyllie. 


B. — 3. Cycles et des cloisons d’un 4°. 


2, C.? HuMILIS, Geinitz, 1846. — Edwards et Haime , 1849. — d'Orbi- 
gny, 1850.— Lithodendron humile, Michelin, pl. 6, fig. 9, 1841. = Po- 
lypier en buisson; polypiérites portant des collerettes murales très-dé- 
veloppées, côtes égales. distinctes; 32 à 36 cloisons. Diam. des calices, 5 
mil. — Turonien : Uchaux; Figuières, etc. 

Cette espèce est probablement encore une Calamophyllie. 

3. C. PREVOSTANA, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc. cit., 40 
cloisons inégales. Diam. des calices, 6 mill. (Cette espèce dépend prohba- 
blement du type décaméral.) Subapennin : Sicile ; Castel-Arquato. 

4. C. MuLTICAULIS, Edwards et Haime, loc. cit. — Lithodendron mulli- 
caule, Michelin, pl. 75, fig. 4. == Polypier en touffe peu élevée; bour- 
geonnement très-fréquent ; cloisons minces, soudées entre elles; colu- 
melle bien développée, Diam. des calices, 5 mill. — Falunien : Manthe- 
lan. 

5. C. GRANULOSA, Geinitz, 1846. — Edwards et Haime, Loc. cit. — Po- 
lypiérites cylindriques, larges de 4 mill.; 28 à 32 cloisons; cloisons 
inégales. — Subapennin : Castel-Arquato ; Val d’Arno. 

6. C.? rExuIs, Reuss, Loc. cit., pl. 6, fig. 24, 25.— Rameaux cylin- 
driques, larges de 2 mill.; 24 à 28 cloisons, palis petits. — Turonien : 
Saint-Wolfgang. 


C. — 3 Cycles seulement. 


7. C. MANIPULATA, Edwards et Haime, Pol. foss. des ter. Pal., 1851. — 
Lithodendron manie Michelin, pl. 10, fig. 4. — Polypiérites ser- 
rés, larges de 3 à 4 mill.; 25 cloisons. — Falunien : Turin. 

8. C. MIcuELOTTu, Edivards et Haime, loc. cit. — C. cæspitosa, d'Or- 
bigny, Prod. — Lithodendron flezuosum; Michelin, pl. 10, fig. 2.= Poly- 
piérites courts, larges de 5 mill,; 20 à 24 cloisons, — Falunien : Tortone. 


D. — 2 Cycles seulement. 


9. C. INTRICATA, Edwards et Haime, loc. cit. - Lithodendron intrica- 
tum, Michelin, pl. 10, fig. 5. == Polypiérites petits, allongés, larges de 
3 mill.; 12 cloisons inégales. — Falunien : Turin. 

10. C. REussi. — C. cœspitosa, Reuss, Natur. Abhandl. v. Haïidinger, 


— A — 


t. Il, p. 20, pl. 3, fig. 6 et 8. — Polypiérites petits, côtes inégales et 
cristiformes. — Falunien : Vienne; Moravie. 


GENRE LXVII. — PLEUROCORA. 


Pleurocora, Edwards et Haime, Compt. rend., etc., p. 494, 
1842. 

Polypier dendroïde; polypiérites cylindriques et assez courts ; 
calices circulaires et peu profonds; columelle papilleuse ; palis 
bien développés devant tous les cycles qui précèdent le dernier : 
cloisons non débordantes, minces, serrées et finement dentelées ; 
point d’épithèque; côtes fortes et bien développées, droites près 
des calices et un peu vermiculées sur le reste de la muraille. 

Ce genre très-voisins du précédent, ne s’en distingue que par sa 
forme générale, ses murailles entièrement nues et les dents plus 
lines et plus régulières des cloisons. 


A. — 4 Cycles complets. 


1. P. GEMMANs, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc. cil., 1849. — 
Lithodendron gemmans, Michelin, 1con., pl. 72, fig. 6, 1847. —= Polypié- 
rites courts et inclinés sur leur base; calices circulaires et larges de 2 1/2 
mill.; columelle bien développée ; 48 cloisons minces et serrées. — Turo- 
nien : Corbières. x 

2. P. RAMuLOsA, Edwards et Haime, loc. cit. — Lithodendron ramulo- 
sum, Michelin, pl. 72, fig. 8. —= Diffère du précédent en ce que celui-ci 
a ses bourgeons sur une seule face, tandis que le second est arbores- 
cent. — Turonien : Corbières. 

3. P. EXPLANATA, Edwards et Haime, Ann. loc. cil., pl. 7, fig. 10. = 
Polypier en-espalier, ayant tous les calices tournés du mème côté; calices 
circulaires, largs de 4 mill.; profonds de 2; on compte 52 eloisons , (4 
cycles et plus). Epaisseur ‘au polypier, 7 mill. — Turonien : Obourg, 
près Mons. 

4. P. Reussi, Edwards et Haime, list. nat. des coral., t, [1, p. 602, 
1856. — P. Haueri, Reuss, Loc. vil., pl. 6, fig. 26 et 27. — Polypier 
largement fixé ; polypiérites libres dans une petite étendue; calices 
circulaires, larges de 7 à 8 mill.; 4 cycles et quelques cloisons d'un 5e ; 
cloisons droites, serrées, étroites et inégales.— T'uronien : Gosau. 


B. — 3 Cycles et des cloisons d’un 4. 


5. P. HauERI, Edwards et Haime, Aunu. des se. nat., loc. cil., 1849, — 
P. rudis, Reuss, loc. cit., pl. 11, fig. 13-15, 1854. — Polypier dendroïde; 
côtes grosses et flexueuses ; 32 cloisons épaisses en dehors et minces en 
dedans; palis étroits. Diam. des calices, 6 à 7 null. — Turonien : Go- 
sau, etc. 

6. P. Konincxi, Edwards et Haime, oc. cit. = Calices larges de 3 1/2 
mill., peu élevés et placés à la partie supérieure d'un tronc épais, costulé 
et haut de 20 mill.; 42 cloisons. — Turonien : Obourg. 

7. P. ALTERNANS, Edwards et Haime, loc. cit. —= Polypiérites nais- 
sant l'un de l’autre alternativement à droite et à gauche; côtes fines et 


= Vo — 
flexeueuses; calices circulaires, en saillie, peu profonds et larges de 3 
mill.; 36 cloisons peu débordantes. — Turonien : Obourg. 


M. d'Orbigny cite encore, sans le décrire, le P. PAILLETTEANA. — Tu- 
ronien : Source-Salée (Aude). 


XV: Famille. — Rizangiens. 


ASTRANGIACÉES (pars), Edwards et Haime, His. nat. des coral., 
t. 11, 1856. 

Chambres divisées par des traverses lamelleuses ; bourgeonne- 
ment basilaire : polypiérites généralement courts. 


GENRE LXVIII. — CRYPTANGIA. 


Crypiangia, Edwards et Haime, Compt. rend., etc., p. 49%, 
1848. 

Les polypiérites bourgeonnent sur des stolons qui ne se dur- 
cissent pas, car on ne les retrouve jamais à l’état fossile, ils de- 
viennent donc libres; ils sont cylindroturbinés, entourés d’une 
épithèque complète; les calices sont circulaires à fossette bien 
marquée; la columelle est papilleuse et bien développée; les cloi- 
sons minces, serrées et dentelées. 

1. C. Woopi, Edwards et Haïme, Brit. foss. coral., pl. 1 fig. 4. — 
GC. cariosa, d'Orbigny, Prod. = Polypiérites immergés dans des masses 
de Cellepores ; 16 à 20 cloisons minces et un peu courbées ; calices cir- 
culaires, larges de 3 où 4 mill. — Falunien : Ramsholt ; Futton. 

2. C. paARAsITA, Edwards et Haime, Ann des se. nal., loc. cit, — Li- 
thodendron parasitum, Michelin, Zcon., pl 75, fig. 3. == Polypiérites 
plus grêles que dans l'espèce précédente; 24 cloisons, dont 8 plus déve- 
loppées (type octoméral?), calices circulaires et larges de 2 à 2 1/2 mill. 
— Falunien : Manthelan. 

A. d'Orbigny cite encore sans le décrire, le C. intermedia, qui aurait des 
calices plus larges que le C. parasila, il est aussi du Falunien de 
Manthelan. 


GENRE LXIX. — RIZANGIA. 


Rizangia, Edwards et Haime, Compt. rend., loc. cit., p. 496, 
1848. 

Polypiérites assez rapprochés et unis par des stolons qui se 
durcissent ordinairement; ils sont courts, subcylindriques et lar- 
gement fixés ; épithèque complète et bien développée ; calices cir- 
culaires et superficiels; columelle papilleuse; cloisons larges, 
minces et finement dentées. 


A. — 5 Cycles complets. 


1. R. BRrAuNi, Edwards et Haime, Ann. des se. nat., loc. cit. 1849. — 
Anthophyllum Braunii, Michelin, pl. 63, fig. 9 (calice isolé). —= Polypié- 
rites petits; épithèque mince; calices superficiels, larges de 7 mill.; 


= où — 


“olumelle petite. Haut. des polypiérites, 4 mill, — Turonien : Corbières 

2. R. Sepewici, Reuss, Denck. der Wiener acad., pl. 7, fig. 11,t. VIN. 
== Stolons peu développés : polypiérites courts; calices superficiels, 
larges de 10 mill.; plus de 100 cloisons minces, serrées et anastomosées. 
— Turonien : Gosau. 


B. — 4 Cycles complets. 


3. R. BREvISSIMA, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc. cit. — 
Astrea id., Deshayes in Ladoucette, Hist. des Hautes-Alpes, pl. 18, fig. 
13, 1834. — Michelin, Icon., pl. 63, fig. 8, 1846. — Stolons striés longi- 
tudinalement ; calices superficiels, larges de 6 mill.; hauteur des poly- 
piérites, 3 mill. MM. Edwards et Haime rapportent cette espèce aux terrains 
éocène et miocène , et indiquent Faudon et St-Bonnet pour le premier et 
Gaas pour le second. Ce passage, d’un terrain dans un autre, d’une 
même espèce a besoin d’être bien vérifié pour être accepté. 

4. R. MarTini, Edwards et Haime, loc. cit. —= Polypiérites hauts de 
15 mill.; épithèque forte et plissée; columelle développée ; 4 cyeles ; 
calices larges de 6 à 7 mill. Falunien : Carry. 

5. R. MicueLinr, Reuss, loc. cit., pl, 7, fig. 7 et 8. — Stolons très-dé- 
veloppés et en réseau ; polypiérites peu élevés; calices circulaires, larges 
de 4 mill.; columelle bien développée ; 48 cloisons minces, serrés et iné- 
gales., — Turonien : Gosan, 


Syrrastrées Apores. 
XVI Famille. — Eugyriens. 


Euplylliacées (pars), Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., 
t. 1, p. 183, 1856. 

Polypier ayant les chambres divisées par destraverses ; sérieslibres 
par leurs côtés ou soudées par les murailles, ou réunies au moyen 
d'un cœnenchyme abondant; cloisons entières, ne présentant ni 
dents, ni lobes sur leur bord supérieur. Multiplication par fissi- 
parité. 

GENRE LXX. — STENOGYRA. 

Polypier massif, épais ; séries libres par les côtés et constituant 
des lames épaisses et peu pliées; murailles nues et garnies de 
côtes cristiformes , séparées par des sillons profonds, et très-sail- 
lantes près du bord calicinal; cloisons entières, généralement 
très-épaisses et présentant des stries transversales sur leur partie 
interne qui est aplatie et de fortes granulations sur leurs faces 
latérales ; columelle nulle : traverses rares. 

Ce genre diffère des Eusmilies par sa forme lamellaire et par le 
développement et la constitution de ses cloisons. 


1. S. CORALLINA. = Polypier pédiculé et épais ; muraille nue et pré- 
sentant des côtes en forme de crêtes élevées de 3 à 7 millimètres 
et séparées par des sillons larges de 6 à 7 millimètres ; entre ces grandes 


47 


— #4 — 


côtes se trouvent des côtes moins prononcées à la partie supérieure du 
polypier seulement, et qui correspondent aux cloisons secondaires ; les 
cloisons tertiaires n’ont pas de côtes correspondantes; cloisons pri- 
maires épaisses de 3 millimètres au centre, à bord aplati, et garnies 
de stries transversales, formant des petites pointes qui vont joindre sou- 
vent celles des cioisons voisines; la partie supérieure des cloisons est 
amincie comme les côtes et débordante ; les cloisons secondaires sont 
minces au centre ou peu apiaties et les tertiaires sont rudimentaires ; les 
faces latérales des cloisons sont garnies d’aspérités assez semblables à 
celles qu’on remarque sur la carapace de certains crustacés. 1l arrive 
quelquefois que deux grandes cloisons opposées se soudent par leur bord 
interne et interrompent ainsi les séries. Diam. des séries, 25 à 30 mill.— 
Corallien : Champlitte. 

2. S. PLICATA. — Cette espèce diffère de la précédente par ses lames 
plus contournées, ses cloisone moins épaisses, et ses côtes plus super- 
ficielles ; les cloisons sont aussi très-débordantes, aplaties sur leur bord 
interne, mais épaisses seulement de 2 mill.; les séries sont aussi inter- 


rompues quelquefois par l'union de grandes cloisons. — Corallien : 
Champlitte. 
3. S.?2 PERRONI. -— Nous rapportons ensore à ce genre un fossile du 


Corallien inférieur de Champlitte dont nous n'avons pu examiner 
qu’un fragment; les cloisons sont encore moins épaisses que dans l’es- 
pèce précédente, mais beaucoup plus débordantes et plus amincies au 
sommet ; elles sont très-aplaties sur leur bord interne et présentent des 
stries tranversales bien prononcées. Les côtes sont aussi plus régulières 
et descendent moins le long de la muraille. — Coratlien : Champlitte. 


GENRE LXXI. — EUGYRA. 


Eugyra, E. de Fromentel, Desc. des Pol. foss. de l'étage Néoco- 
mien, p. 30, 1857. 

Polypier pédiculé, étalé, un peu convexe à la partie supérieure ; 
plateau couvert d’une épithèque complète et plissée; vallées calici- 
nales contournées au centre, puis devenant droites en se dirigeant 
vers la circonférence ; séries intimément soudées par les murailles: 
cloisons entières à bords arqués ; columelle nulle, calices indistincts; 
endothèque bien développée. 

1. E. Correaut, E. de Fromentel, loc. rit., pl. 111, fig. 4-5, 1857. --- 
Polypier turbiné, convexe en-dessus; cloisons épaisses alternativement 
grandes et petites ; les petites cloisons sont adossées aux grandes cloisons 
de la série voisine ; on compte 5 cloisons dans une longueur de 2 mill. 
— Néccomien : Gy-l'Evêque (Yonne). 

2. E. NeocomiENsis, E. de Fromentel, lue. cit., pl. 111, fig. 6-7, 
1857. =— Polypier étalé ; cloisons alternativement inégales ; on en compte 
9 dans une longueur de 2 mill. — Néocomien : Gy-l'Evêque (Yonne). 


GENRE LXXITI. — RHIPIDOGYRA. 
au Edwards et Haime, Pol. fos. des ter. Pal.,1851.— 
{ Pars) ibid., Ann. des sc. nat., loc. cit., 1849. 
Stylogyra et Lasmogyra. d'Orbigny, No. sur les Pol. fos., 1849. 
Lobophyllia (pars), Michelin, Icon. Zooph., p. 92, 1843. 


— 195 — 

Polypier pédiculé, composé de lames assez épaisses et libre par 
ses murailles latérales ; centres calicinaux indistincts ; columelle 
lamellaive, mince et non interrompue; côtes droites, souvent cris- 
tiformes près du calice; cloisons minces ou épaisses suivant les 
espèces: les cloisons épaisses ont ordinairement le bord interne 
aplati et strié transversalement. 


A. — 3 Ordres de cloisons. 


1. R. FLABELLUM, Edwards et Haime , Ann. des sc. nat., los. cit., 1849. 
Lobophytlia id.. Michelin, {cou., pl. 18. fig. 1, Stylogyra id., d'Orbigny, 
Prod. — Polypier flabelliforme, pédonculé; côtes saillantes en haut, 
cristiformes, alternativement longues et courtes; vallée superficielle. 


Largeur de la série, 15 à 25 mill. — Corallien : Saint-Mihiel; Chatel- 
Censoir. 
2. R. crASSA. —— Polypier formant des lames assez épaisses, éten- 


dues, hautes et presque droites ; côtes fortes, cristiformes et un peu on- 
dulées ; cloisons à bord supérieur débordant, mais horizontal ; cloisons 
primaires , épaisses de 3 mill., à bord interne, aplati; souvent les cloi- 
sons primaires se dédoublent pour donner naissance à une cloison se- 
condaire ou tertiaire ; columelle lamellaire bien développée. Largeur de 
la série, 20 à 22 mill. — Corallien : Champlitte ; Selongey (Hte-Marne); 
environs d'Auxerre (Yonne). 

3. R. MARTINI. — R. Martinana, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat.° 
loc. cit, — Hist. des coral. p. 215, 1856. — Lobophyllia Martiniana , Mi- 
chelin, Zcon., pl. 66, fig. 4. --_ Polypier à lame flexueuse; cloisons 
minces et serrées. Largeur de la série calicinale, 13 mill. — Turonien : 
Martigues ; Figuières. 

4. R. insiIGnis. = Polypier en masses considérables ; lames contour- 
nées; murailles élevées, nues et couvertes dès la base de côtes cristi- 
formes interrompues, comme dans l’Aplosmilia elegans ; cloisons du pre- 
mier ordre épaisses, mais minces et saillantes par leur bord supérieur, 
et aplaties par leur bord interne ; cloisons secondaires moins épaisses, 
mais s’élargissant par leur bord interne et présentant comme les pri- 
maires une surface plate à la columelle; les cloisons tertiaires sont assez 
larges, mais restent minces ; les vallées sont longues ct, arrivées à une 
certaine étendue. elles s'interrompent au moyeu de la soudure de deux 
cloisons principales opposées«et là s'opère peu à peu un étranglement 
qui amène bientôt une séparation entre les deux vallées et donne lieu à 
deux lames libres par leur sommet; les lames ont jusqu’à 14 et 15 cent. 
de hauteur; les vallées sont larges de 15 à 20 mill. Une longueur de 5 
mill. renferme les eloisons des 3 ordres, — Corallien : Chambplitte. 


B. — Deux ordres de cloisons. 


5. R. occiraANicA, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc. cit., — 
Lasmogyra id., d'Orbigny , Prod. — Lobophyllia id., Michelin, Zcon., pl. 
67, fig. 2. — Cloisons alternativement grandes et petites, elles sont 
serrées et minces ; largeur de la vallée, 20 à 25 mill, — Turonieu : Cor- 
bières ; Gosau. 

6. R. uwpuLaTa, Reuss, loc. cil., pl. 20, fig. 10-12. = Cloisons al- 
ternativement épaisses et minces ; côtes inégales et saillantes près du 
bord calicinal ; largeur des séries, 5 mill. — Turonien : Gosau, 


— 156 — 


GENRE LXXIII. — PHYTOGYRA. 

Phytogyra d'Orbigny, Not. sur les Pol. foss.. p. 6, 1849. 

Polypier composé , formant des séries libres par leur côté, peu 
élévées et qui rampent horizontalement ; muraille nue, couverte 
de granulations et garnie à sa partie supérieure seulement de 
côtes fortes et de stries fines sur le reste de son étendue ; centres 
calicinaux indistincts ; columelle lamellaire et continue ; branches 
souvent ramifiées. 

La forme courte des rameaux et leur ramifications horizontales 
distinguent bien ce genre des Rhipidogyres. 

1. P. MAGNiricA, d'Orbigny, Prod., t. IT, p. 58, 1850. — Cours élém. 
de Paléon., t. TE, fig. 301.— Séries rameuses peu épaisses, larges de 15 mil]. 
et hautes d'autant; columelle très- mince; 3 ordres de cloisons, les pri- 
maires et les secondaires épaisses et débordantes. — Corallien : Oyonnax, 

2, P. FROMeNTELI, Etallou, Etud. Pal. sur le Haut-Jura. — Polypier 
formant des expansions rameuses très-étendues et compliquées et dont 
l’ensemble peut avoir 60 centim. de diam. ; les séries sont horizontales, 
très-rameuses et partent d'un point central ; les séries en se ramifiant 
se rencontrent souvent et sont deviées de leur direction ou se soudent 
avec leur voisine. 11 ex'ste 3 ordres de cloisons, les primaires sont 
épaisses, débordantes, mais amincies à leur partie supérieure et se con- 
tinuent avec de côtes très-courtes et très saillantes ; les secondaires sont 
moins épaisses et moins saillantes et les tertiaires sont très-minces; le 
bord interne des cloisons des premier et second ordres est aplati en face 
de la columelle ; la muraille est nue et couverte de stries granuleuses. 
Diam. des séries, de 18 à 22 mill.; hauteur des séries, 25 mill.; hauteur 
totale du polypier, 80 mill. — Kimmcridgien : Montureux (Hte-Saône). 

3. P. DESHAYESI. — Lobophyllia Deshayesiaca. Michelin, 1con., pl. 20, 
fig. 1, — Caryohyllia id., Geinitz, 1846. — Phylogyra Deshayesiaca, d'Or- 
bigny, Prod. — Khipidogyra Deshayesana, Edwards et Haime, Pol. foss. 
des ter. Pal., 1851. = Cette espèce encore douteuse a des côtes fortes, 
saillantes, alternativement inégales ; ses cloisons sont larges ; les pri- 
maires fortes et aplaties près de la columelle; les secondaires et ter- 
tiaires très-minces. Diam. des séries, 15 mill.; hauteur des branches, 
20 à 25 mill. — Corallien : Saint-Mihiel ; Tonnerre; Nantua. M. Etal- 
lon cite aussi Valfin. 


GENRE LXXIV. — PACHYGYRA. 

Pachygyra, Edwards et Haime, Compt. rend., loc. cit., p, 468, 
1848. | 

Polypier fixé par un pédoncule et formé de lames pliées diver- 
sement; ces lames ne sont pas soudées entre elles par les murailles, 
mais elles sont réunies par un cœnenchyme compacte, abondant 
et très-granulé ; la columelle est lamellaire, mince et continue : 
les cloisons sont entières et débordantes; les côtes sont peu déve- 
loppées et l’épithèque nulle. 


— 157 — 


A. — Trois ordres de cloisons. 


1. P. Deruct, Edwards et Haime , nn. des se. nal., loc. cil., p. 285, 
1849. — P. Deluci et tuberosa, d'Orbigny, loc. cit. — Etallon, loc, cit = 
Polypier subhémisphérique à pédoncule très-développé ; séries écartées 
entre-elles et peu saillantes ; cloisons inégales en largeur et en épaisseur 
suivant les ordres. Largeur des séries, 6 à 8 mill. — Corallien : Chatel- 
Censoir; Valfin. 

2, P. Correaur. — P. cottaldina, d'Orbigny , Prod. — P. cottellana, 
Edwards et Haime, Pol. foss. des ter. Pal.. — P. cotteauana, id., Hit. 
nat. des coral. = Diffère de l'espèce précédente par des vallées plus 
contournées et plissées. Largeur des séries, 8 à 10 millim. — Corallien : 
Chatel-Censoir ; Nantua. 

3. P. Knorri, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc. cit., p. 285, 
1849. —— Diffère du P. Deluci par ses séries plus élevées au-dessus du 
cœænenchyme et plus larges. Largeur des séries, 10 mill. — Corallien : 
Départemement du Lot. 

4. P. ExcELSA, Etallon, Loc. cit. = Polypier très-élevé à surface su- 
périeure subplane ; séries très-rapprochées , très-plissées et larges de 7 
mill.; 6 cloisons primaires par centim. — Corallien : Valfin. 

5. P. cAüDATA, Etallon. == Cette espèce nons parait très-voisine du 
P. Deluri et n’en diffère que par ses cloisons plus minces. Ou compte 
8 primaires par centim. -- Corallien : Valfin. 

6. P. ExPANSA , Etallon, loc. cit, == Polypicr étalé, fixé par un pé- 
doncule étroit ; cœnenchyme abondant entre les séries et formant des 
ambulacres larges de 30 à 40 mill.; séries profondes et larges de 6 mill.; 
uloisons peu saillantes; on en compte 6 par centim. — Corallien 
Valfin. 

7. P. oRnarA, d'Orbigny, Prod., t. 11, p. 38, 1850. — Polypier mas- 
sif; vallées larges de 3 mill., séparées par des ambulacres larges de 3 
à 6 mill.; cloisons primaires seules épaisses, les autres minces. — Co- 
rallien : Nantua. 


B. — Deux ordres de cloisons seulement. 


8. P. LABYRINTHICA, Edwards et Haime, Ann. des se. nal., loc. cit., p. 
284, 1849. — Lobophyllia id., Michelin, Icon., pl. 66, fig. 3, 1846. — 
Polypier massif résultant des plis d’une seule série; cœnenchyme for- 
mant des ambulacres larges de 10 à 20 mill. et creux; les côtes sont sub- 
égales et flexueuses ; cloisons alternativement épaisses et minces. Lar- 
geur des séries, 5 à 6 mill. — T'uronien : Bains de Rennes, 

9. P. painceps, Reuss, loc. cil., pl. 3, fig. 1-3. == Cette espèce ne 
diffère de la précédente que par ses séries plus superficielles, moins libres 
et par un cœnenchyme plus développé. -— Turonien . Gosau. 

10. P. nÆDALEA, Reuss, loc. cit., pl. 14, fig. 3-4. —= Polypier petit ; 
séries irrégulièrement contournéss et larges de 3 mill.; ambulacres mon- 
trant des côtes épaisses et crenelées ; cloisons alternativement grandes 
et petites, — Turonien : Gosau. 


Gewre LXXY, — DENDROGYRA. 


Dendrogyra, Ehrenberg, Corall. des Roth. Meer., p. 100, 1834. 
Polypier composé, massif; séries plus ou moins flexueuses et 


— 158 — 


complètement soudées par les murailles; collines larges et sub- 
planes; centres calicinaux subdistincts ; columelle lamellaire sou- 
vent ipterrompue et renflée vers les points qui paraissent des centres 
calicinaux; les cloisons sont épaisses et serrées; les traverses bien 
développées, mais écartées ; le plateau commun est couvert d’une 
épithèque plissée ; les cloisons sont entières et arquées à leur bord 
supérieur. 

1. D. RASTELLINA. — Meandrina id., Michelin ; pl. 18, fig. 7. — My- 
riophyllia id., d'Orbigny, Prod, — Meandrina angustata ibid., Prod. --= 
Polypier polymorphe, hémisphérique, gibbeux ou étalé; collines simples 
présentant au sommet un sillon, qui n’est que le résultat de la saillie 
des cloisons; cloisons larges, cristiformes, entières, subégales, légère- 
ment inclinées cà et là vers des points qui représentent des centres ca- 
licinaux ; columelle formée d'une lame quelquefois interrompue et ren- 
flée cà et là. Diam. des séries, 6 mill.; il y a 12 cloisons par centimètre. 
— Gorallien : Lifol (Vosges) ; St-Mihiel; Chatel - Censoir ; Oyonnax ; 
Ecuelle (Hte-Saône ; Selongey, etc. 

2. D. ÆQUICOSTATA. == Polypier convexe: plateau recouvert d'une 
forte épithèque plissée ; séries peu tortueuses ; centres calicinaux très- 
peu distincts ; cloisons fortes, épaisses quelquefois d'un mill. et sub- 
égales. Cependant on peut voir qu’alternativement elles sont un peu 
différentes en épaisseur ; columelle mince, souvent interrompue et re- 
présentée par des renflements successifs ; vallées parallèles, creuses et 
larges de 5 mill.; 12 cloisons par centim.— Corallien : Environs d'Auxerre. 

3. D. ELEGANS. — M andrina id.? d'Orbigny, Prod. = Polypier gib- 
beux ; séries très-tortueuses et larges de 3 à 3 1/2 mill ; cloisons minces, 
peu serrées; on en compte 17 à 18 par centim.; elles sont de deux 
ordres et peu inégales ; columelle interrompue et formée le plus souvent 


d'une suite de tubercules allongés. — Corallien : Environs d'Auxerre ; 
Chatel-Censoir. 
1. D. ARcENSIS. = Cette espèce assez voisine du D. Raslellina, en 


diffère par sa forme aplatie, ses collines superticielles, ses vallées moins 
profondes et plus larges ; la columelle est aussi moins développée. Lar- 
geur des séries 7 à 8 mill., on compte 9 ou 10 cloisons par centim. — 
Kimmeridgien : Are-les-Gray. 

Il est probable que d’autres fossiles indiqués sous le nom de Mœun- 
drina , tel que le M. Salisburgensis, Edwards ct Haime, doivent rentrer 
dans ce genre, mais n'ayant point examiné nous-mêmes ces espèces, 
nous nous abstenons, quant à prèsent, de les changer de genre. 


XVII Famille. — Latimeandriens. 
ASTREACÉES (pars), Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., p. 
454, 1856. 
Syrrastrées ayant les chambres divisées par des traverses lamel- 
melleuses. Multiplication par bourgeonnement : cloisons dentées. 


GENRE LXXVI. — LATIMÆANDRA. 


Lalimæandra, (Latomæandra), d'Orbigny in Milne. Edwards et 
J. Haime. Ann. des se, nat., 3° série, t, XI, p. 270, 1849, 


— 159 — 


Latomeandra, Axophyllia, Microphyllia, Comophylhia, Oulophyl- 
lia, d'Orbigny, Not. sur les Pol. foss., p. 8, 9, 1849. 

Polypier massif ou dendroïde; polypiérites toujours soudés par 
les murailles et disposés en séries plus ou moins longues ; les mu- 
railles qui limitent les séries sont plus hautes que les autres et for- 
ment des collines ; l’épithèque est rudimentaire ou nulle ; les mu- 
railles sont couvertes de côtes fines, simples, granuleuses et peu 
saillantes ; les cloisons sont finement et régulièrement dentées el 
anastomosées ou libres. 


A. — Séries larges de 15 à 20 millimètres. 


1. L, maGNirica. == Polypier en masse arrondie et élevée; vallées 
longues ; calices bien délimités et polygonaux: cloisons épaisses et ré- 
gulièrement dentées ; on en compte de 48 à 52, dans les grands calices, 
elles sont peu inégales et assez épaisses ; l’espace columellaire est par- 
faitement rond ét creusé en tube. Diam. des séries de 15 à 20 mill, — 
Corallien inférieur : Charcenne (Hte-Saône). 


B. — Séries larges d'environ 15 naillimètres. 


2. L. CORRUGATA , Edwards et Haime, Ann. des se. nat., loc. cit. — 
Oulophyllia et Microphytlia id., d'Orbigny, Prodrome. — Polypier mas- 
sif et pédonculé à surface convexe; 70 à 80 cloisons par calice, elles 
sont minces, serrées et anastomosées. Profondeur des calices, 3 mill. — 
Corallien : Saint-Mihiel (Meuse). 

3. L. MiceLorit , J. Haime, Mém. de la Soc. Géol. de France , t. IY, 
p. 287, 1852. — Vallées peu profondes, centres bien distincts ; 40 cloi- 


sons serrées, minces, inégales et anastomosées. — Parisien : Castel- 
Gomberto. 
4, L. Gasrazbit, J. Haime, loc. cit. — Polypier turbiné; côtes iné- 


gales ; cloisons très-nombreuses et très-fines et alternativement inégales ; 
collines en arêtes minces et saillantes. Largeur des vallées, 12 à 15 
mill.; profondeur, 5 à 6 mill. — Parisien : Castel-Gomberto. 

5. L, STELLATA. —= Polypier massif, à surface subplane, séries assez 
longues et larges de 12 à 15 mill: calices bien marqués et peu pro- 
fonds ; cloisons fines, écartées et inégales ; on en compte 18 à 24 par 
calice. Il arrive souvent que 6 cloisons seulement arrivent au centre où 
elles s'unissent; traverses bien développées. — Corallien : Environs 
d'Auxerre, : 


C. — Séries larges d'environ 10 mullimètres. 


6. L. SŒMMERINGI, Edwards et Haime, Ann. des se. nat., loc. cit., 
1849. — Meandrina id., Goldfuss, pl. 38, fig. 1. — Microphyllia id., 
d'Orbigny, Prod. —- Polypier subplane ; séries courtes, larges de 10 
mill. ct profonde de 3; 60 cloisons par calice ; columelle rudimentaire. 
— Corallien : Natheim; Gy; Champlitte (Haute-Saône). 

7. L.? FLEMINGr, Edwards et Haime, Brit. fess. corals., pl. 27, fig. 9.° 
—= Polypier élevé à surface subpläne; séries courtes ; calices restant 
le plus souvent circonerits et polygonaux comme chez les Isastrées ; 60 


= 0 — 


cloisons dans les grands calices. Diamètres des calices de 12 à 15 mill.: 
des séries, 10 seulement. — Bajocien : Cheltenham. 

8. L. AspERRIMA, Reuss, lor. cil., pl. 18, fig. 3-4, — Vallées irrégu- 
lières , mais dirigées presque toutes dans le même sens; centres cali- 
cinaux distincts ; cloisons subégales et assez épaisses. Largeur des séries, 
8 à 10 mill. — Turonien : Gosau, etc. 

9. L. CARYOPHYLLATA. == Ce fossile qui est voisin pour la forme du 
L. corrugata a les crêtes moins aigues, les vallées moins larges et plus 
profondes, les cloisons très-fines et très-serrées ; on en compte 10 dans 
une longueur de 3 mill. au sommet des collines. Largeur des vallées, 
7 à 10 mill. — Corallien : Ecuelle. 

10. L. FLoscuLus, E. de Fromentel, Descript. des Pol. foss. de l’élage 
Néocomien, p. 33, pl. 111, fig. 8-9 (les séries ne sont pas représentées 
assez larges). -  Polypier pédonculé ; séries irradiant du centre ; de 24 
à 60 cloisons suivant l’âge des calices ; elles sont fines et anastomosées ; 
il arrive quelquefois que, sur les bords, les séries sont réunies au 
moyen des côtes qui sont fines et serrées., — Néocomien : Gy-l'Evêque 

Yonne). 

11. L. Peuissiert, E. de Fromentel, Not. sur les Pol. foss. de l'étage 
Portland. de la Haute-Saône, 2e série , t. XIII, p. 863, 1856. — Poly- 
pier peu élevé à surface convexe: séries assez courtes et larges de 10 à 
11 mill.; calices bien circonserits et polygonaux ; environ 72 cloisons 
assez épaisses, inégales, anastomosées ; 12 seulement atteignent le centre. 
— Portlandien : Mantoche ; Gray-la-Ville (Hte-Saône). 


D. — Séries larges de 5 à 8 millimètres. 


12. L. SULCATrA. — Polypier en masse hémisphérique ; vallées très- 
profondes et très-tortueuses ; cloisons bien dentées et très-serrées ; centres 
calicinaux distinets et creux; on compte 28 à 30 cloisons par centre. 
Diam. des séries, 7 à 8 mill., cependant il y en à qui atteignent 10 mil- 
limètres. — Corallien : Champlitte. 

13. L MÆANDRINOIDES, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal., 
1851.— Astrea id., Reuss, 1846. — Polypier massif et convexe ; vallées 
courtes et larges de 5 à 7 mill ; 40 à 50 cloisons par calice; collines 
minces. — Turonien : Koriczau. 

14. L. ATACIANA, Edwards et Haime, Ann. des se. nat., loc. cit. — 
Meandrina id., Michelin, pl. 69, fig. 1. — Oulophyllia et Microphyllia 
1, d'Orbigny, Prod. — L. tenuisepta , Reuss, loc. cil., pl. 11. fig. 1-2, 
1854. == Vallées peu sinueuses ; centres peu distincts ; on compte 25 
cloisons dans l’espace d’un centim. Largeur des vallées, 5 à 7 mill. — 
Turonien : Bains de Rennes ; Wolfgang. 

15. L. coxcENTRica, Reuss, loc. cit., pl. 17, fig. 1. —= Diffèr de la 
précédente par ses vallées concentriques, et ses cloisons plus épaisses. 
-— Turonien : Piesting. 

16. L. Rauzint, Edwards et Haime, Ann. des se. nat., loc. cil. — 
Microphyllia id., d'Orhigny, Prod. — Meandrina id, Michelin, /con., 
pl. 18, fig. 8. -— Polypier convexe; vallées courtes ct sinueuses ; ca- 
lices profonds et distincts ; vallées larges de 5 à 8 mill.; cloisons minces, 
serrées, peu inégales et dentées, on en compte environ 60 par calice. — 
Corallien : St-Mihiel; Andeyron ; Salins ; Valfin. 

17. L. BRacHyGyRA, Reuss, loc. rit., pl. 13, fig. 11 et 12. -—  Poly- 


— 4161 — 


pier en masse dendroïde ou gibbeuse ; séries flexueuses , larges de 4 à 6 
mill.; centres bien distincts ; 24 cloisons droites ou courbées et peu iné- 
gales. — Turonien : Gosau. 

18. L. MÆANDRA, Edwards et Haime, Pol. foss. des.terr. Pal., 1851. — 
Oulophyllia id., d'Orbigny, Prod. == Polypier massif; séries larges de 
5 à 6 mill., et profondes de 3; environ 30 cloisons minces et serrées. 
— Bajocien : Voncourt (Haute-Marne). 

19. L.? LAMELLI-DENTATA, Edwards et Haime, ist. nal. des coral., p. 
548 , t. II, 1856. — Meandrina lamello-dentata, Michelin, fcon., pl. 18, 
fig. 9. — Oulophyllia id., d'Orbigny, Prod. = Cette espèce ne paraît dif- 
férer du L. Raulini que par des séries un peu plus larges; elles sont 
courtes et ont 8 mill. de largeur. — Corallien : Sampigny ; Pointe-de- 
Ché. 

20. L. Davipsonr, Edwards et Haime , Brit. foss. corals., pl. 27, fig. 
10. == Polypier massif ; vallées courtes et larges de 4 à 5 mill.; 30 à 40 
cloisons, minces et serrées. — Bajorien : Cheltenham. 

21. L. BRonnr, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr, Pal. — Meandrina 
id., Klipstein, 1843, — Oulophyllia id., d'Orbigny , Prod. — Polypier 
massif, séries longues, flexucuses et larges de 4 à 5 mill.; de 16 à 20 
cloisons par calice. — Saliférien : Saint-Cassian. 

22: L. ETrALLONI. --- Polypier en rameaux très-épais ayant de 5 à 7 
cent. de diam. et formant un buisson très-élevé: vallées courtes, mais 
contournées ; calices creux et bien délimités ; on compte de 24 à 48 cloi- 
sons par calice, suivant leur développement ; les cloisons sont fines 


et très-serrées. Largeur des vallées et des calices, 6 à 8 mill — Port- 
landien : Mantoche [Haute-Saône). 
23, L. uNDANS. — Microphyllia id., Etallon, loc. cit. —- Vallées longues 


et peu sinueuses, larges de 5 mill.; 48 cloisons fines et subégales ; on 
en compte 54 dans une longueur d’un centim., elles sont très - débor- 
dantes.—Corallien : Valtin. > 
24, L. CezinA, E. de Fromentel, Descript. des Pol. foss. de l’élage 
Néocomien, p. 32, 1857. — Polypier étalé, peu épais; séries larges de 
7 à 9 mill.; de 36 à 80 cloisons serrées , flexueuses èt nombreuses sui- 
vant le développement des calices. — Néocomien : Gy-l’'Evêque (Yonne). 
25. L. cIRCULARIS, E. de Fromentel, Loc. rit., p. 32, pl. 4, fig. 1-2. 
— Polypier en cône renversé; séries larges de 4 à 6 mill., et disposées 
circulairement ; 24 à 36 cloisons par calice. — Néocomien : Gy-l'Evêque. 
96. L. LINEARIS, E. de sobre Bull. de la Soc. &éol. de France, 
2esérme, t XIII, p: 862, -— = Polypier subplane; vallées longues, diri- 
gées dans le même sens et ju de 7 mill.; cloisons épaisses, serrées 


et peu nombreuses ; les collines sont arrondies au sommet. — Portlan- 
dien : Gray-la- ville. 
27. L. CONTORTA. — Microphyllia id, Etallon, loc. cit. —: Polypier 


convexe, à plateau conique; séries longues, irrégulières et larges de 
5 mill.; 30 à 36 cloisons par centre; elles sont minces, serrées et sub- 
égales et un peu débordantes. — Corallien : Valfn. 

28. L. VARIABILIS. — Microphyllia id., Etallon, loc. cit. — Polypier 
gibbeux; vallées courtes et presque droites; les calices souvent sont 
isolés et sont larges de 4 à 7 mill; on compte environ 60 cloisons par 
calice; elles sont fines et anastomosées. — Corallien : Valfin ; Oyonnax. 

20. L. BonJouri, Etallon, loc. cit. — Cette espèce ne paraît différer 
du L, Lotharinga que par ses séries plus larges, ses cloisons plus nom- 


18 


L] 


— 462 — 


breuses et plus débordantes. Largeur des séries, 4 à 5 mill.; environ 50 
cloisons. — Corallien : Valfin ; Oyonnax. 


E. — Séries larges de 3 à 4 millimètres. 


30. L. GRaAciLis. — Polypier en masse subplane; vallées longues, 
peu contournées et larges de 3 à 4 mill.; centres calicinaux bien dis- 
tincts ;. 24 cloisons par calice, elles sont peu inégales et fortement den- 
tées surtout près du centre ; collines montrant au sommet une ligne fine 
et saillante qui indique la soudure des murailles. — Corallien : Betain- 
court (Haute-Marne) ; Champlitte ; Charcenne (Haute-Saône). 

31. L. LOTHARINGA, E. de Fromentel, Catalogue des polyp. de l'Yonne, 
1856. — Meandrina id., Michelin, Zcon., pl. 22, fig. 2. — Meandrophyl- 
lia id., d'Orbigny, Prod. — Isastræa id., Edwards et Haime, Pol. foss. 
des ter. Pal. —= Polypier en masse dendroïide; rameaux comprimés ; 
vallées assez longues, contournées, peu profondes-et larges de 3 mill.; 
centres peu distincts ; cloisons assez épaisses et serrées ; on en compte 
16 à 18 par calice. — Corallien : Saint-Mihiel ; Rupt ; Auxerre, etc. 

32, L. PrRnONI. —= Polypier en touffe dendroïde ; rameaux ronds, 
étroits à la base et allant en s’élargissant jusqu’au sommet où ils se di- 
visent pour former deux rameaux ; vallées courtes, peu contournées et 
larges de 3 à 4 mill.; cloisons épaisses et serrées ; on en compte environ 


‘24 par calice, ceux-ci sont bien distincts. — Portlandien : Seveux (Haute- 


Saône). 

33. L.? KLipsTEeINI. Edwards et Haime, Pol. foss. des ter. Pal., 1851, 
— Meandrina labyrinthica, Klipstein , 1843, Oulophyllia id.; d'Orbigny, 
Prod. — Polypier convexe ; vallées longues et sinueuses, larges de 3 

jill.; 12 à 24 cloisons par calice. — Saliférien : Saint-Cassian. 

34. L. RASTELLINIFORMIS. — Microphyllia id., Etallon, le. cit. — 
Polypier pédonculé; séries peu profondes, assez contournées et larges 


de 4 mill.; on compte 30 à 36 cloisons par calice et 40 par centim. — 
Corallien : Valfin. 


F. — Séries larges de moins de 3 millimètres. 


35. L. FLEXUOSA; — Microphyllia id., Etallon, loc. cit. — Polypier peu 
élevé, étalé, peu épais: vallées très-contournées et larges de 1 1/2 à 2 
mill.; centres calicinaux éloignés dans les séries et renfermant 3 cycles. 
— Corallien : Yalfin. 


G. — Species incertæ sedis. 


36. L. sEQuANA, E. de Fromentel , Bull. de la Suc. Géol. de France, loc. 
cit., p. 862, 1856. — Polypier élevé, à surface subplane ; vallées sou- 
vent étroites, d’autres fois allant en s’élargissant et renfermant entre elles 
des espaces couverts de calices subpolygonaux et larges de 2 à 3 mill. 
— Portlandien : Mercey-sur-Saône. 

Ce dernier fossile a toute la physionomie des Comoserts, mais ne pa- 
raîit pas en avoir la Structure interne. 

MM. Edwards et Haime placent encore parmi les Latiméandres les 
fossiles suivants indiqués dans le Prodrome de M. d'Orbigny, sans des- 
cription suffisante : 


— 163 — 

37. AXOPHYLLIA NANTUACENSIS, d'Orbigny, Prod., t. II, p. 39, 1850.— 
Corallien : Landeyron ; Poisat. 

38. ComopayLLiA MERIANI, (elegans) ibid., loc. cit., p. 39.— Corallien : 
Poisat. ; 

39. OuLOPHYLLIA ELEGANS, ibid., t. [, p. 293. — Bajocien : Bourg 
(Haute-Marne). 

40. OULOPHYLLIA MACROPORA, ibid., t. II, p. 39.-— Corallien : St-Puits. 

41. OuLoPAYLLIA CORALLINA, ibid., t, IT, p. 39. — Corallien: Saint-Mi- 
hiel, etc. 

41. OULOPHYLLIA ESCAVATA, ibid., id. — Corallien : Wagnon. 

42. OULOPHYBLIA DISJUNCTA, id., id. — Corallien : Vauligny (Yonne. 

43. ComoPxyLLiA COTTALDINA, id., id. — Corallien : ......? 

43. OULOPHYLLIA TURBINATA, id., t. IT, p. 208. — Turonien : Soulage. 

43. OuLOPHYLLIA MARTINIANA, id., id. — Turonien : Figuières. 

44. LATIMÆANDRA DUBIA, E. de Fromentel, Catal. des Pol. de l'Yonne, 
1856. = Le Polypier est convexe, à plateau inférieur couvert de stries fines 
et de sillons d’accroissement ; les calices qui sont au centre de la surface 
supérieure sont ronds et semblables par leurs cloisons confluentes à ceux 
des Thamnastrées , mais à 15 ou 20 mill. du bord, ils se mettent en sé- 
ries rayonnantes, séparées par des collines assez saillantes ; les séries et 
les calices ont 4 mill. de largeur; on compte de 12 à 18 cloisons par 
calice , elles sont épaisses, serrées et anastomosées. — Corallien : Envi- 
rons d'Auxerre. — Nous ne savons au juste la place que ce fossile doit 
occuper, il sert de lien entre les Syrrastrées et les Polyastrées et tient 
autant des Thamnastrées que des Latiméandres. 

Nous avons séparé des Latiméandres des fossiles qui présentent 
bien comme celles-ci des calices réuni en séries, mais dont les 
séries restent libres par leur côté et ne sont même pas unies par 
des côtes. Nous avons réunis les quelques espèces qui présentent 
ce caractère sous le nom générique de CHORISASTRÆA. 

1. C. PLICATA. — Lithodendron plicatum (pars), Goldfuss, 1826. — La- 
limeandra plicata, Edwards et Haime, Ann. des sc. nal., loc. cit., 1849, — 
Eunomia plicata et confluens, d'Orbigny, Prod. == Polypier peu élevé, 
séries peu longues et bien séparées; murailles couvertes de stries cos- 
tales fines et subégales , cloisons nombreuses et fines (5 cycles). Largeur 
des séries, 10 mill. — Corallien : Natheim ; Heidenheim ; Geingen ; Wa- 
gnon; Valfin. 

2. C. CORALLINA. = Polypier peu élevé'et étalé; polypiérites formant 
des séries de 4 à 5 calices, libres par leur côtes et éloignées les unes des 
autres de 3 à 6 mill.; calices superficiels ; cloisons minces et serrées : on 
en compte de 24 à 28 par calice ; la muraille est nue et finement costulée ; 
le bourgeonnement a lieu presque à la base des polypiérites, ce qui fait 
que la colonie ne tend jamais à s'élever, mais toujours à s'étendre. Haut. 
des polypiérites , 30 à 35 mill.: largeur des séries , 8 à 10. — Corallien : 
Champlitte. 

3. C. BERTRANDI. — Lalimæandra id., J. Haime, Mém. de La Soc. Géol., 
2° série, t. IV, p. 287, 1852. — Séries calicinales très-rapprochées, mais 
non soudées et larges de 20 ou 30 mill.; cloisons très-nombreuses et 
inégales ; 12 seulement arrivent au centre. — Parisien : Castel-Comberto; 
Nice. = 

C'est encore à ce genre qu'il faudra probablement rapporter le Lati- 


— 164 — 


meandra alpina, de À. d'Orbigny, Prod. Ce fossile voisin du C. plicata 
provient de l'étage Parisien de Faudon (Haute-Alpes). 


XVIII Famille. — Symphylliens. à 


Lithophylhacées (pars) Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., 
t. Il, 1856. 


Syrrastrées ayant les chambres divisées par des traverses ; mul- 
tiplication par fissiparité, calices distincts ou non, cloisons bien 
dentées. 


GENRE LXXVII. — STIBASTRÆA. 


Stibastræa, Etallon, Etudes Pal. sur le Haut-Jura, 1858. 

Polypier étalé; calices disposés en séries plus ou moins longues 
et régulières ; les séries sont assez écartées les unes des autres et 
réunies par des côtes fines, subégales et granuleuses; cloisons 
épaisses et munies de dents, surtout près du centre; columelle 
papilleuse bien développée; épithèque forte et plissée ; centres bien 
distincts: SAS 

S. EpwaRpsi, Etallon, loc. cit. == Polypier étalé; centre simple et 
isolé au centre: séries se dirigeant vers les bords ; elles sont irrégulières, 
larges de 5 à 12 mill. et séparées par des ambulacres finement costulés 
et larges de 2 mill.; 4 à 5 cycles suivant le développement des calices. 
— Corallien : Valfin. 

S'il était certain que la multiplication se fit ici par gemmiparité comme 
le pense M. Etallon, ce genre devrait rentrer dans la famille des Lati- 
meandriens. 

Nous possédons un fossile qui nous à été communiqué par M. Etallon 
et qui a quelques liens de parenté avec le genre précédent, c’est un po- 
lypier pédonculé, qui se multiplie par fissiparité ; les calices se mettent 
en séries, en s’écartant du centre ; chaque série est libre depuis le ca- 
lice central et couverte d'une forte épithèque ; les eloisons sont larges et 
espacées; on en compte environ 60 par calice; les séries du fossile que 
nous décrivons ne sont composées que du calice central et d'un calice 
voisin; le calice central a 30 mill. de large et les séries ont à peu 
près la même largeur. La hauteur totale du polypier est de 75 mill., 
les traverses sont très-abondantes et les côtes peu inégales et granulées. 
Nous avons donné à ce fossile le nom de LATIPHYLLIA INSIGNIS ; C’est 
encore près de ce fossile qu’il faut placer le Euphyllia sinuosa de M. Reuss, 
dont MM. Edwards et Haime ont fait une Thecosmilie, le Thecosmilia 
def rmis, Reuss, pl. 5, fig. 10-19, 1854. — T. Requieni, Edwards et Haime, 
Ann: 1849, et le Lasmosmilia mænndra, d'Orbigny. Ces trois fossiles sont 
de l'étage Turonien de Gosau et de l'ile d'Aix. 


GENRE LXXVIII. — MÆANDRASTRÆA. 


Meandrastræa, d’'Orbigny, Not. sur les Pol. foss., p. 10, 1849, et 
Heterophyllia id. — Mæandrastrea, Edwards et Haime, Hist. nat. 
des coral., 1856. 

Polypier formé de polypiérites réunis en séries assez courtes : 


— 165 — 


murailles cachées par des rayons septo-costaux ; centres bien dis- 
tincts, occupés par une columelle lamellaire. : 

1. M. arausrAcA, d'Orbigny, Prod. — Meandrina id., Michelin, {ron., 
pl. 6, fig. 8. — Environ 30 cloisons inégales et minces, largeur des 
calices, 6 à 8 mill.— Turonien : Uchaux. 

2. M. PsEuUDOMŒANDRINA, d'Orbigny, Prod. — Astrea id, Michelin, 
Icon., pl. 4, fig. 7. —= Environ 38 cloisons subégales. Largeur des ca- 
lices, 12 à 15 mill. — Turonien : Uchaux. 

3. M, MACROREINA, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal., 1851. 
— Meañndrina id., Michelin, pl: 64, fig. 4. —:12 cloisons larges et épais- 
ses. Largeur des séries, 20 mill.; profondeur, 10.— Turonien : Cor- 
bières. 

4. M.? circuLARIS, d'Orbigny, Prod. — Agaricia id., Michelin, pl. 68, 
fig, 3. — Vallées concentriques et larges de 10 mill.; ; cloisons nom- 
breuses et très-minces. — Turonien : Corbières. 


Espèces non décrites. Se 
5. M. crassi-sEPTA, d'Orbigny, Prod., t. IT, p. 208.  Turonien : 
Soulage ; Figuières, 
6. M. RETICULATA, id., id. — Turonien : Uchaux. 


GENRE LXXIX. — SYMPHYLLIA. 


Symphyllia, Edwards et Haime, Compt. rend., loc. cit., p. 491. 
1848. 

Gyrophyllia, d'Orbigny, Not. sur les Pol. foss., p. 8, 1849. 

Polypier massif, peu élevé; polypiérites formant des séries sou- 
dées par leurs côtes; calices toujours distincts; columelle spon- 
gieuse; cloisons épineuses, les dents les plus fortes sont les plus 
externes ;: endothèque bien développée. 

1. S ? BisINuOsA, Edwards et Haime, Ann. des sr. nat., t. XI, p. 257, 
1849. — Meandrina id., Michelin, /con., pl. 11, fig. 8, — Gyrophyllia 
cerebriformis, d’Orbigny, Prod. == Vallées étranglées de distance en 
distance; 3 cycles et des cloisons d'un 4°; cloisons serrées et débor- 
dantes, on en compte 16 dans l’espace d’un centim. Largeur des vallées, 
6 à 7 mill., profondeur, 2. — Falunien : Turin; Vérone ; Dego. 

2. S.? TIEDEMANI, Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., 1856. —= 
Vallées profondes et bistellées: columelle rudimentaire ; trois cycles. 


Largeur des séries, 3 centim.; profoñdeur, 1. — no ns Castel-Com- 
berto. 


Ces deux espèces sont encore douteuses; les espèces types de ce genre 
habitent les mers actuelles. 


\ GENRE LXXX. — ULOPHYLLIA. 


Ulophyllia, Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., 1856. — 
Oulophyllia id., id., Compt. rend., loc. cit., p. 492. 

Polypier massif; séries complètement soudées par les murailles ; 
collines simples et en arètes vives; plateau commun garni d’une 
épithèque: columelle spongieuse peu développée; cloisons minces. 


— 166 — 


serrées, garnies de dents surtout vers le centre des calices qui sont 
généralement bien distincts; endothèque bien développée. 

Ce genre a été créé pour deux espèces vivantes, auxquelles on 
ajoute avec doute les fossiles suivants : . 

1. U.? PRoFUNDA, Edwards et Haïime, Ann. des sc. nat., loc. cit., 1849. 
— Meandrina id., Michelin, pl. 11, fig. 3. == Centres calicinaux peu dis- 
tincts ; largeur de vallées, 16 mill.; profondeur, 10 : de 18 à 20 cloisons 
par calice. -— Falunien : Turin; Dego. 

2, U.? MONTANA, Edwards et Haïme, loc. cit. — Meandrina id., Miche- 
lin, pl. 22, fig. 2. — Cloisons minces et inégales ; on en compte 15 dans 
l'étendue d’un centim. Largeur des vallées , 10 à 15 mill.; profondeur, 
6 à 7. — Curallien : Saint-Mihiel. 

3. U.? MŒANDRINOIDES , Edwards et Haime, Pol. {oss. des terr. Pal., 
1851. — U. Michelini, d'Orbigny, Prod. — Lobophyllia mœandrinoides , 
Michelin, Icon., pl. 19, fig. 3. == Polyp. un peu élevé ; séries libres à 
leur sommet, peu profondes et larges de 20 à 30 mill.; 24 cloisons assez _ 
fortes et inégales ; centres assez rapprochés. — Corallien : Dun (Meuse). 

Ce dernier fossile doit probablement rentrer dans notre genre nou- 
veau Latiphyllia, car il paraît en présenter tous les caractères. 


GENRE LXXXI. — ASPIDISCUS. 


Aspidiscus, Kœnig, Icon. foss. sect., p. 1, 1825. 

Cyclophylha, Edwards et Haime, Compt. rend., loc. cil., 1848. 

Polypier massif et libre ; plateau recouvert d’une forte épithèque 
plissée ; séries complètement soudées par les murailles et rayonnant 
du centre à la circonférence ; les calices qui terminent les séries 
sont placés sur une ligne circulaire, et ont les cloisons margi- 
nales beaucoup plus développées que les autres ; columelle nulle ; 


centres calicinaux bien distincts. 

A. CRISTATUS, Edwards et Haime, Ann. des sc. nal., loc. cit,, 1849. — 
Aspidiscus Shawis, Kœnig, loc. cit. — Cyclolites cristata, Blainville, 1830. 
— Lamarck, 1816.— Lamouroux, 1824. — Defrance, 1818. —= Polypier 
discoïde; collines paraissant se multiplier à l'instar des cloisons ; vallées 
peu profondes, larges de 4 mill.; 2 cycles de cloisons, fines , serrées, 
subégales. — Turonien : Chettabah. 


GENRE LXXXII. — MYCETOPHYLLIA. 


Mycetophyllia, Edwards et Haime. Compt. rend.,t. XXVII, p. 
491, 1848. 

Polypier massif et fixé ; séries intimément soudées par les mu- 
railles ; vallées peu profondes ; columelle nulle ; centres calicinaux 
indiqués seulement par la convergence des cloisons qui sont nom- 
breuses , écartées et fortement dentées ; plateau lobé, épineux et 
nu; traverses vésiculeuses et abondantes. 

1. M. ANTIQUuA, Reuss, Dencks. der Wien. acad., etc., pl. 23, fig. 9, 
1854. = 12 rayons septo-costaux par polypiérite; calices larges de 20 
mill. — Turonien : Saint-Wolfgang. 

2. M, STELLIFERA, Edwards et Haime, nn. des sc. nat., 1849.— Mean- 


= Ad = 


drina id., Michelin, Zcon., pl. 11, fig. 4. == 24 cloisons par calice. 
Ceux-ci ont 20 mill. de largeur. — Falunien : Rivalba, près de Turin. 


GENRE LXXXIII. — LEPTORIA. 


Leptoria, Edwards et Haime, Compt. rend., loc. cit., 1848. 

Platygyra (pars), Ehrenberg, Corall. des Roth. Meer., 1834. 

Polypier massif et largement fixé; séries calicinales soudées 
par les murailles ; centres calicinaux indistincts ; vallées longues ; 
columelle lamellaire, saillante et lobée ; cloisons un peu débor- 
dantes et souvent unies à la columelle au moyen de trabicules ; 
elles sont garnies de dents, dont les plus fortes sont près de la co- 
lumelle ; plateau commun recouvert par une épithèque mince, 
mais complète. 


a. Séries irrégulières. 


1. L. DELICATULA, Reuss, Dencks. der Wien. acad., pl. 15, fig. 5-7, 
1854. —= Vallées droites, larges de 3 mill., collines peu élevées et 
minces; cloisons inégales et droites ; on en compte 32 par cent. — Tu- 
ronien : Gosau. 

2. L. KoniNcxr, Reuss, loc. cit., pl. 15, fig. 1-1. — Meandrina id., 
Edwards et Haime, 1849. —= Collines épaisses; vallées flexueuses, 
larges de 2 mill.; cloisons inégales en épaisseur ; on en compte 36 par 
centim. — Turonien : Gosau; Piesting. 

3. L. ANTIQUA, Edwards et Haime, Ann. des se. nat., loc. cit.. 1849. — 
Meandrina id., Defrance, 1823. —— Vallées sinueuses , larges de 5 mill.; 
cloisons inégales ; on en compte 24 par centim.— Fossile de.....? 

4. L. TENELLA. — Meandrina id., Goldfuss, Petref. Germ., pl. 21, fig. 4. 
=— Vallées droites ou sinueuses et larges de 3 mill.; collines assez 
étroites; cloisons minces , écartées, subégales; on en compte 12 à 13 
par centim. — Corallien : Geingen. 


aa. Séries disposées radiairement. 

5. L. PATELLARIS, Reuss, loc. cit., pl. 14, fig. 9-12. :-- Vallées rayon- 
nantes depuis le centre, se bifurquant et larges de 2 mill.; cloisons con- 
fluentes d’une vallée à l'autre et inégales en épaisseur alternativement. 
— Turonien : Gosau. 

6. L. RADIATA, Edwards et Haime, Liist. nat. des coral. p. 409, t. IT, : 
1856. — Meandrina id., Michelin, /con., pl. 68, fig. 3. = Vallées paral- 
lèles et rayonnantes, larges de 3 à 4 mill.; collines peu élevées; cloi- 
sons inégales ; on en compte environ 40 par centim.; columelle très-lo- 
bée.— Turonien : Bains de Rennes. 


GENRE LXXXIV. — MŒANDRINA. 


Meandrina (pars), Lamarck, Syst. des anim. sans vert., 1801-1816. 
— Edwards et Haime, Compt. rend., loc. cit., 1848. 

Polypier massif et largement fixé ; séries se soudant directement 
entre elles par les murailles ; centres calicinaux à peu près indis- 
dincts ; columelle spongieuse* très-développée; cloisons serrées, 
parallèles, dentées près de la columelle ; le bord interne des grandes 


— 168 — Ù 
cloisons est souvent épaissi et élargi : plateau commun couvert 
d'une épithèque mince, mais complète. 


A. — Polypier gibbeux. 


1. M. BEzLarpir, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat, loc. cit., 1849. 
— M. venusta et Phrygia, Michelin, pl. 11, fig. 8 et 5. —= \allées si- 
nueuSes, larges de 6 mill., profondes de 3; cloisons assez épaisses (17 
par centim.). — Falunien : Rivalba, près de Turin. 

2. M. pyrenaica, Michelin, pl. 69, fig. 2. —= Vallées assez droites et 
larges de 5 mill., columelle peu développée ; : cloisons serrées , inégales 
(20 par centim.). — T'uronien : Corbières. 


AA. — Polypier simplement convexe. 

3. M. Micaguini, Reuss, Dencks. der Wien. acad., pl. 15, fig. 8-9. — 
Vallées courtes ou longues, droites où flexueuses, larges de 6 à 7 mill.; 
cloisons serrées, inégales en épaisseur (15 à 16 par mill.) — Turonien : 
Gosau. > 

4. M. SALISBURGENSIS, Reuss, Loc. rit., pl. 15, fig. 12-13, 1854. — 
M. S'lisburgiana, Edwards et Haime, Aun. des sc. nat.,1849. — M. tenella, 
Michelin , pl. 66, fig. 5 (non Goldfuss : c’est une Leptorie). = Vallées 
courtes et sinueuses, larges de 2 à 3 mill.; cloisons serrées et inégales ; 
elles semblent appartenir à 3 ordres; on en compte environ 20 par 
centim. — T'uronien : Gosau; Piesting, etc. 


Espèces douteuses ou non décrites. 


5. M. vENuSTuLA, Michelin, Jeon., pl. 54, fig. 7. — Bajocien : Lan- 
grune. 

6. M. BERNARDANA, d'Orbigny, Prod. — Corallien : Poisat; Landey- 
ron, etc. 

7. M. RENAUXANA, id., id.— Turonien : Uchaux. 

8. M. Oceani, id., id. — T'uronien : Soulage. 

Les deux espèces de l'étage Néocomien que A. d'Orbigny cite sous les 
uoms de M. Neocomiensis et Cotteauana, sont devenus les types de notre 
genre Eugyra ( page 154). 


GENRE LXXXV. — DIPLORIA. 


Diploria, Edwards et Haime , Compt. rend., t. XXVII, p. 493, 
1848. 

Platygyra (pars), Ehrenberg, 1834. 

Polypier massif et largement fixé ; séries de polypiérites unies 
par les côtes qui forment des ambulacres costulés entre les val- 
lées; les murailles sont épaisses et toujours écartées; les centres 
calicinaux sont tout à fait indistincts et les vallées profondes et si- 
nueuses ; la columelle est spongieuse et bien développée ; les cloi- 
sons son! fortes, débordantes et bien dentelées près de la muraille. 

1, D. CRASSI-LAMELLOSA, Edwards et Haime, 4nn. des se. nat., loc. cit. 
p. 291, — Vallées sinueuses et larges de 3 mill.; ambulacres d’une 
largeur double ; cloisons alternativement inégales (18 par centim.). — 
Turonien : Gosau. 


— 4169 — 


2. D.? NePTuNi, d'Orbigny, Prod. == Espèce non décrite. — T'uronien : 
Soulage. 


GENRE LXXXVI. — STELLORIA. 


Stelloria, d'Orbigny, Not. sur les Pol. foss., 1849. 

Polypier massif; séries directement soudées par les murailles ; 
collines simples, commencant et se terminant en certains points 
étoilés de la surface, dont elles forment les rayons ; centres cali- 
cinaux indistincts ; columelle nulle. 

1. S. SULCATA, Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., p. 410, t. I, 
1856.— Anthophyllum sulcatum, Michelin; fcon., pl. 50, fig. 5. — Cælos- 
milia sulcata, d'Orbiguy, Prod. (jeune exemplaire). — Stelloria elegans, 
d'Orbigny, Prod. (exemplaire bien développé). —= Vallées larges de 


1 1/2 mill.; collines minces et peu inégales. — Turonien : Le Mans; 
ile d'Aix. 
2. S.? RUSTICA, d'Orbigny, Prod. —= « Espèce à profondes cellules 


» garnies de très-grosses cloisons irrégulières. » — Turonien : île d'Aix, 
3. S.? AGARICITES, Edwards et Haime, ist. nat. des coral., t. IL. p. 
411, 1856. — Meandrina id., Goldfuss, Peiref. Germ., pl. 38, fig. 2. 
Vallées courtes et larges de 2 ou 3 mill.; cloisons minces, serrées ; 
centres calinaux subdistincts. — Turonien : Gosau ; Piesting. 
Ce dernier fossile est peut-être une Latiméandre. 


GENRE LXXXVII, — HYDNOPHORA. 


Hydnophora , Fischer de Waldheim , Desc. du Mus. Demidoff. 
1810. L . 

Monticularia, Lamarck , Hist. des anim. sans vert., 1816. 

Polypier généralement massif et largement fixé ; séries de poly£ 
piérites intimément unies par les murailles; collines simples, 
compactes, souvent interrompues d’une manière régulière et pré- 
sentant des monticules isolés; centres calicinaux indistincts ; co- 
lumelle nulle; cloisons minces, serrées, dentées, surtout près du 
centre ; traverses droites et assez abondantes. 

1. H. MœANDRINOIDES, Edwards et Haime, Ann. des sc. nal., 1849. — 
Monticularia id., Michelin, /con., pl. 11, fig. 9. == Monticules irrégu- 
liers et un peu allongés, vallées larges de 10 à 15 mill., profondes de 4 
à 5; cloisons minces et serrées (16 par centim.). — Falunien : Turin. 

2. H. BRonni, J. Haime in d’Archiac, Hist. des Prog. de la Géol., 1850. 
— Mém. de la Soc. Géoi., 2° série, t. IV, p.287, 1852. = Vallées si- 
nueuses et larges de 6 à 10 mill.; collines peu élevées et un peu allon- 
gées ; cloisons épaisses et inégales de 2 en 2, ou de 4 en 4 (12 par 
centim.). — Parisien : Castel-Comberto, etc. 

3. H. sTyrIACA, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc. cit., 1849. 
— Monticularia id., Michelin, /con., pl. 68, fig. 2. == Polypier pédon- 
culé à surface convexe; collines coniques, petites, serrées, peu inégales 
et hautes de 1 1/2 mill.: vallées larges de 2 à 3 mill.; cloisons peu ser- 
rées er assez épaisses. — Turonien : Gosau; Piesting (Alpes orientales), 

4. H. MULTILAMELLOSA , Reuss, Dencks. der Wien. acad., pl. 14, fig. 
5-6, 1854. —= Polyp. subhémisphérique, monticules coniques, couverts 


19 


\ 


— 4170 — 


de 15 à 16 cloisons dentées, subégales et plus minces que dans l'espèce 
précédente ; vallées larges de 5 mill. — Turonien : Gosau. 

5. H. ATAGIANA, d’Orbigny, Prod. = « Espèce dont les cellules sont 
la moitié moindres que celles de l'H. Styriaca.» — Turonien : Soulage. 


XIX° Famille. — Comoseriniens. 


Lophoserinæ (pars), Edwards et Haïme, Pol. foss. des terr. Pal.. 
p. 125, 1851. 

Chambres viscérales divisées par des synapticules; ni traverses, 
ni planchers; cloisons bien dentées et confluentes ; multiplication 
par bourgeonnement. 


GENRE LXXXVIII. — COMOSERIS. 


Comoseris, d'Orbigny, Not. sur les Pol. foss., p. 12, 1849. 

Polypier massif, épais; calices à cloisons confluentes et séparées 
cà et là par des collines irrégulières et longues, qui ne limitent 
par des séries simples ; cloisons assez épaisses ; columelle rudi- 
mentaire; plateau commun recouvert d’une forte épithèque. 

1. C. MŒANDRINOÏDES , d'Orbigny, Prod., 1850. — Edwards et Haime, 
1851.— Pavonia id., Michelin, /con.. pl. 22, fig. 3 et Meandrina Ed- 
wardsis, pl. 18, fig. 6. — Collines très contournées, peu saillantes ; ca- 
lices superficiels ; 12 cloisons épaisses , flexueuses et subégales. Diam. 
des calices, de 2 à 2 1/2 mill. — Corallien : Saint-Mihiel ; La Rochelle; 
Tonnerre; Chatel-Censoir ; Theuley (Haute-Saône); Saint-Puits; Val- 
fin, etc. 

2. C. IRRADIANS , Edwards et Haime, Brit. foss. corals., pl. 19, fig. 1, 
== Polypier convexe; vallées allant en rayonnant du centre à la cireon- 
férence d’une manière peu régulicre ; elles sont assez droites et larges; 
calices superficiels, larges de 2 1/2 mill.; 3 ou 3 cycles 1/2 de cloisons, 
assez épaisses et fléxueuses. — Corallien . Steeple-Ashton; Valfin. 

3. C. BagociENsis. — Polypier hémisphérique ; collines très-écartés 
et sineuses ; calices larges de 4 mill. et renfermant 24 cloisons alter- 
nativement grandes et petites. — Bajocien : Musée de Besançon. 


GENRE LXXXIX. — OROSERIS. 


Oroseris, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal.; p. 130, 
1851. 

Polypier en lames peu épaisses ; calices superficiels à cloisons 
confluentes, et séparés çà et là par des collines cristiformes peu lon- 
gues, droites et ne formant pas de vallées profondes; columelle ru- 
dimentaire ; plateau commun nu, ou couvert d’une épithèque. 


1. O. sPŒœLEA, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc. cit. — Monoy. 
des Fongides. — Agaricia id., Valenciennes, Cat. du Mus. de Paris. == 
Collines concentriques, renfermant plusieurs séries de calices ; ceux-ci 
sont écartés et larges de 4 à 5 mill.; 24 ou 26 rayons septo -costaux, 
alternativement inégaux. — Corallien : Saint-Mihiel. 

2. O. APENNINA, Edwards et Haime, loc. cit. —. Agaricia id., Michelin, 


M. | bn 


pl. 12, fig. 1. —= Collines courtes et épaisses ; calices superficiels, ren- 
fermant environ 20 cloisons inégales et larges de 10 à 12 mill. — Fa- 
lunien : Turin. 

3. O. ExPLANATA, E. de Fromentel, Pol. de l'étage Néocom., pl. 4, fig: 
5-6. — Collines peu développées ; vallées courtes, renfermant jusqu’à 10 
calices ; ceux-ci sont larges de 4 à 5 mill. et contiennent 32 cloisons fines 
et anastomosées ; plateau finement radié. — Néocomien : Gy-l’'Evêque. 

4. O. reGULARIS, E. de Fromentel, loc. cit. p., 34. — Collines peu 
développées et concentriques ; 50 cloisons fines et anastomosées ; rayons 
septo-cotaux dirigés du centre à la circonférence. — Néocomien: Gy- 
l’Evêque (Yonne). 


Espèces douteuses. 

5. 0.2 PLANA, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal., p. 131, 1851. 
—- Agaricia Sæœmmeringü, Michelin, pl. 23, fig. 2.— Agaricia plana, d'Or- 
bigny, Prod. — Corallien : Mecrin; Hannonville. 

6. 0.7? cRAc1osA, Edwards et Haime, loc. cit. — Agaricia id., Miche- 
lin, pl. 23, fig. 3. — Corallien : Sampigany. 

7. O.? Sancri-Miniezi, Edwards et Haime, loc. cit. — Agaricia gra- 
nulata, Michelin, pl. 93, fig. 1. — Corallien : Saint-Mihiel ; Verdun. 

8. 0.2? Neocomiensis, Edwards et Haime, loc. cit. — Agaricia id. 
d’Orbigny, Prod. — Néocomien : Fontenoy ; Saint-Sauveur ; Leugny. 

9. 0.2 suLCATA, Edwards et Haime, loc. cit. Agaricia id., d’Orbigny, 
Prod. — Bathonien : Ranville. 

10. 0.7? convexa, Edwards et Haime, loc. cit. — Agaricia id., d'Or- 
bigny, Prod. — Bathonien : Luc. 

11. 0.? IRREGULARIS, Edwards et Haime, loc. cit. — Agaricia id., d'Or- 
bigny, Prod.— Corallien : Chatel-Censoir. 

12. O0.? ELEGANTULA, Edwards et Haime, loc. cit. — Agaricia id., d'Or- 
higny, Prod. — Bajocien : Langres. 


Polyastrées Apores, 


XXc° Famille — Faviens. 


FaviacÉEs (pars), Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., 1856. 

Chambres viscérales divisées par des traverses lamelleuses ; 
multiplication par fissiparité ; cloisons dentées; polypiérites unis 
par les côtes ou les murailles. 


GENRE XC. — FAVIA, 


. Favia (pars), Oken, Lehrb. der Naturg., 1815. 

—  Ehrenberg, Coral. des roth. Meer., 1834. 

Parastrea, Edwards et Haime, Compt. rend., 1848. 

Ovalastrea . Ellipsocænia, Thalamocænia , d'Orbigny, 1849 et 
1850. | 

Polypier convexe et submassif; calices ronds, ovales ou déformés 
et réunis par le grand développement des côtes ; columelle spon- 


— 172 — 


gieuse, plus ou moins développée ; cloisons assez débordantes et 
dentées surtout près de la columelle : traverses fortes et nombreuses. 


a. De 90 à 100 cloisons. 


1. F. pan, E. de Fromentel, Descript. des Pol. foss. de l'étage Néoc., 
p. 35, pl. 4, fig. 3-4, 1857. —= Polypier turbiné; calices assez serrés et 
larges de 9 à 10 mill.; 96 cloisons dans les grands calices ; elles sont 
minces el anastomosées. — Néocomien : Gy-l'Evêque. 

2. F. KIMMERIDGIENSIS. == Polypier en lames élendues et peu épais- 
ses ; calices assez régulièrement ovales et serrés; côtes fines et très- 
égales ; 96 cloisons inégales en largeur et en épaisseur ; celles des 2 ou 
3 premiers cycles sont plus épaisses que les autres; columelle assez bien 
développée. Diam. des calices, 10 à 12 mill.; des espaces costaux, 2 à 
3 mill. — Kimméridgien : Arc-les-Gray. 

3. F.7 ABBREVIATA , Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., p. 440, 
t. IT, 1856. — Mussa id., Reuss, Loc. cit., pl. 4, fig. 4-6. == Polypier peu 
élevé et largement fixé; calices irréguliers et larges de 10 à 20 mill.; 
columelle bien développée, environ 100 cloisons dans les grands ca- 
lices. — Turonien : Gosau. 


aa. De 60 à 72 cloisons. 


4. F. HEMISPHERICA, E. de Fromentel, Loc. cit. p. 35, pl. 4, fig. 7, 
1857. — Calices peu serrés, irréguliers, superficiels et larges de 7 à & 
mill.; 64 cioisons dans les grands calices ; elles sont fines et anastomo- 
sées ; columelle papilleuse simulant des palis; espaces costaux larges 
de 2 mill. — Néocomien : Gy-l'Evèque. 

5. F. CoRALLINA. == Polypier en masse hémisphérique ; calices très- 
écartés et très-irréguliers ; il est rare d'en apercevoir un rond ; cloisons 
nombreuses et serrées, on en compte environ 60 dans les grands calices, 
qui n’ont encore qu'un seul centre. Diam. des calices ronds, 6 mill.; des 
calices déformés, de 9 à 11 mill.; largeur des espaces costaux, 4 à 5 mill. 
— Corallien : Environs d'Auxerre (Yonne). 

6. F. CoTtEauI. =— Polypier hémisphérique et pédiculé; calices 
plus rapprochés et plus larges que dans l'espèce précédente ; ils sont 
aussi moins déformés ; columelle spongieuse bien développée; cloisons 
un peu épaisses et un peu contournées ; on en compte de 48 à 60 par 
calice ; les espaces intercalicinaux sont moins larges et moins superficiels 
que dans l’espèce précédente. Diam. des calices, 12 à 15 mill. — Coral- 
lien : Environs d'Auxerre. 

7, F. HaIMEI. == Polypier en masse convexe et mamelonnée, calices 
peu déformés et saillants, séparés par des intervalles plus ou moins 
larges et profonds; côtes fines, serrées et subégales ; cloisons très-minces 
et assez serrées; on en compte 66 à 72 par calice ; columelle bien dé- 
veloppée et comme papilleuse. Diam. des calices, 8 à 9 mill.; largeur 
des espaces calicinaux, 5 à 7 mill. — Corallien : Betaincourt (Hte-Marne). 


aaa. De 40 à 54 cloisons. 

8. F. rurBINATA, E. de Fromentel, loc. cil., p. 56, pl. 5, fig. 1-2. —= 
Calices peu profonds, espacés , très-irréguliers, larges de 4 mill. sur 8 
ou 9 ; on compte dans les grands calices 50 à 54 cloisons fines et anas- 
tomosées ; columelle rudimentaire; espaces costaux larges de 3 à 7 mill. 
— Néocemien : Gy-l'Evèque. 


— 41173 — 


9. F. conFerRTA, E. de Fromentel, Loc, cit., p. 36, pl. 3, fig. 10-11, 
1857. _— Polypier turbiné; calices subcirculaires où subpolygonaux, 
serrés ct larges de 5 mill.; 42 à 48 cloisons minces et anastomosées ; 
plateau couvert de stries fines. — Néocomien : Gy-l'Evèque. 

10. F. VALFINENSIS, Etallon, Loc. rit. = Calices assez égaux, ovales, 
écartés et larges de 10 à 11 mill. sur 8 ou 9 : 4 cyeles complets ; côtes 
plus épaisses que les cloisons ; columelle très-développée. Largeur des 
espaces costaux, 10 à 11 mill. — Corallien : Valfin. 

11. F. CARYOPHYLLOIDES, Edwards et Haime, Hist. nat. des roral., p. 
440, t. IT. — Astrea id., Goldf., pl. 22, fig. 7. == Polypier arrondi ; ca- 
lices rapprochés, à bords minces et larges de 6 à & mill.; columelle bien 
développée ; 4 cycles complets ; côtes minces et peu inégales. Largeur 
des espaces costaux , 2 à 3 mill — Corallien : Geingen. 

12. F, GERVILLEI, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., lor. cit., 1849, 
—= Calices assez serrés; côtes inégales ; columelle peu développée ; 4 
cycles de cloisons minces et serrées. Largeur des calices, 7 à 10 mill.— 
Fossile de Golleville (Manche). 


aaaa. De 30 à 40 cloisons. 


13 F. srricra, Edwards et Haime, Brit. foss. coral., pl. 10, fig. 3.— 
Caliees subpolygonaux, oblongs , larges de 4 à 7 mill; côtes fines, ser- 
rées, égales; 40 cloisons minces, serrées et inégales ; columelle peu dé- 
veloppée. Largeur des espaces costaux, 1 à 2 mill, — Turonien : Black- 
down. 

14. F. cLAUDIENSIS , Etallon, loc. cit. --— Calices petits, serrés; 30 à 
40 cloisons très-minces. Diam. des calices, 4 à 5 millim. — Corallien : 
Valfin. 

Cette espèce ditfère de la suivante par ses calices plus petits et n’en 
est peut-être qu'une variété. 

15. F, Micezini, Edwards et Haime, Hist. nal. des coral., p. 438. — 
Astrea Meandrites, Michelin, Jcon., pl. 24, fig. 2. = Polypier subplane 
ou gibbeux ; calices irréguliers, larges de 10 mill., à bords élevés et 
écartés. De 30 à 40 cloisons droites et un peu fortes. — Corallien : Oyon- 
nax ; Landeyron ; Valfin : Saint-Mihiel : Dun ; Sampigny. 


aaaaa. De 24 à 30 cloisons. 


16. F. NANTUACENSIS, Edwards et Haime, Loc. cil., p. 438. = Polyp. 
convexe; calices très -serrés, elliptiques, saillants et larges de 6 à 8 
mill.; environ 30 cloisons minces et très-serrées. — Corallien : Nantua. 

M. Etallon indique pour cette espèce 4 cyeles et des cloisons d’un 5°: 
peut-être l'espèce qu'il a étudiée n'est-elle pas identique à celle-ci. 

17. F.? IRREGULARIS, Edwards et Haime, loc. cit., p. 437. — Placocæ 
niaid., Reuss, loc. cit., pl. 9, fig, 9. == Calices très-serrés, mais non 
soudés ; 24 cloisons alternativement inégales ; la columelle paraît la- 
mellaire. Grand axe des calices, 15 mill. — Turonien : Gosau. 


Espèces douteuses ow non décrites. 
| 18. F.? GRATISSIMA , Edwards et Haime, Loc. rit., p. 441. — Sarcinula 
14, Michelin, pl. 15, fig. 7. — Falunien : La Superga. 
19. F.? GyrosaA, Edwards et Haime, loc. cit. — Astrea id., Goldfuss, 
pl. 23, fig, 5. -— Sénonien : Maestricht. 


— Ah — 

MM. Edwards et Haime rapportent encore au genre Favia les fossiles 
suivants indiqués par A. d'Orbigny dans son Prodrome : 

20. ELLIPSOSMILIA REGULARIS. — Néocomien : Fontenoy. 

21. ELLIPSOSMILIA INÆQUALIS. — Néocomien : Fontenoy. 

22. ELLIPSOSMILIA ORNATA. — Néocomien : Fontenoy. 

M. Etallon a créé pour 2 fossiles du Corallien du Haut-Jura, le genre 
RHABDASTREA qui présente tous les carcatères des Favies, si ce n'est 
que les murailles sont rarement unies par des côtes et très-rapprochées, 
sans jamais se souder entre elles. Nous croyons que le rapprochement 
des polypiérites n’est ici que le résultat d’une fissiparité très-abondante, 
et n’est pas assez important pour servir de caractère générique. 

23. F. JuRENSIS. — Rhabdastrea id., Etallon , loc. cit. —= Calices irré- 
guliers , serrés ; murailles rapprochées et unies par des côtes granu- 
leuses; 60 cloisons inégales. Diam. des calices, 6 à 7 mill. sur 4. — 
Corallien : Valfin. 

24. F. FLEXUOS4A. — Rhabdastrea id., Etallon, loc. cit. —= Calices ova- 
laires; murailles épaisses, saillantes et unies par des côtes assez bien 
développées ; 48 cloisons épaisses, inégales selon les ordres. Diam. des 
calices, 9 mill. sur 4. — Corallien : Valfin. 


GENRE XCI, — GONIASTRÆA. 

Gonastrea, Edwards et Haime, Compt. rend., loc. cit., p. 495, 
1848. 

Polypier en masse convexe et lobée; polypiérites intimement 
unis par leurs murailles qui sont prismatiques ; calices polygo- 
naux, assez profonds; cloisons débordantes et régulièrement 
dentées ; palis bien marqués et denticulés ; columelle spongieuse, 
traverses abondantes ; plateau couvert d’une épithèque mince et 
complète. 

Ce genre a pour types des espèces vivantes, MM. Edwards et 
Haime y font rentrer avec doute le fossile suivant : 


G.? SEpawiIckANA, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal,, 1851. 
Astrea formosissima, Michelin, pl. 6, fig. 4. — Goniastrea id., d'Orbigny. 
(Le nom spécifique de G. formosissima étant le plus ancien, doit être 
conservé). = Calices peu inégaux, larges de 4 à 5 mill.; columelle pe- 
tite; 3 cycles de cloisons minces et peu inégales. — Turonien : Uchaux. 


GENRE. XCII. — SEPTASTRÆA. 


Septastrea, d'Orbigny, Not. sur les Pol. foss., p. 9, 1849. 

Polypier massif, convexe ou subdendroiïde : calices polygonaux 
et soudés directement par les murailles. Il existe souvent une ligne 
fine qui indique le point de réunion des murailles; cloisons bien 
développées; point de palis ; columelle nulle ; traverses abondantes. 


a. Polypier subdendroiïde. 


1. S, RAMOSA, Edwards et Haime, Ann. des sc. nal., Loc. cit., 1849. — 
Branches dichotomes; murailles accolées mais distinctes ; 3 cycles ; Les 


— 175 — 


2 premièrs égaux. Grande diagonale des calices, 5 mill, — Falunien : 


Dax. 
2, S. FoRBEsI, Edwards et Haime, loc. cit. == Rameaux dichotomes ; 


calices assez réguliers, larges de 4 à 5 mill.; 3 cycles; cloisons inégales ; 
traverses plus espacées que dans l’espèce précédente et distantes de 2 1/2 
mill. — Falunien : Maryland. 


aa. Polypier massif. 


3. S. EXCAVATA. == Polypier en masse arrondie et assez élevée ; po- 
lypiérites intimément soudés par les murailles qui montrent dans une 
section horizontale une légère ligne qui les sépare; cloisons minces 
assez écartées et munies de fortes dents, surtout vers le centre ; la fissi- 
parité s'opère au moyen de 2 grandes cloisons qui se soudent par leur 
bord interne et forment dans une partie du calice une loge au fond de 
laquelle se montre un nouveau centre ; on compte dans les calices à 
centre unique, de 36 à 42 cloisons inégales selon les ordres ; type hexa- 
méral bien distinct. Diam. des calicés à centre unique, 4 à 6 mill. — 
Sinémurien : Pont-d’Aisy (Côte-d'Or). 

4. S. DISPAR. — Jsastrea dispar, E. de Fromente], Bull. de la Soc. Géol. 
de France, 2e série, t. XIIT, p. 801, 1856. —= Polyp. en masse étendue et 
élevée ; calices très-irréguliers et larges de 4 à 10 mill., lorsqu'il n'y à 
qu'un seul centre. De 24 à 48 cloisons dans les calices à centre unique ; 
elles sont très-inégales et souvent courbées, — Portlandien : Mercey- 
sur-Saône. 

5. S. EXPLANATA. —= Polypier en lames peu épaisses, à surface plane 
et quelquefois gibbeuse; plateau inférieur couvert de côtes fines et fas- 
ciculées ; calices peu irréguliers, peu profonds et larges de 7 à 12 mill. 
suivant leur développement; on compte 24 cloisons dans les plus 
jeunes calices et 58 dans les plus grands à centre unique ; les eloisons 
sont minces, peu serrées, peu débordantes ; les traverses sont nombreuses 
e’ bien développées. — Bajocien: Matz; Voncourt (Haute-Marne). 

6. S.? MULTILATERALIS, Edwards et Haime, Ann. des se. nal., loc. cit.— 
Astrea id., Michelin, Icon., pl. 12, fig. 2 (nommée par erreur Polygon«a- 
lis)== Calices polygonaux et larges de 8 mill.; 3 cycles; columelle ru- 
dimentaire.— Falunien : Dax; Turin. 

7. S.? HIRTOLAMELLATA, Edwards et Haime, loc. cit. — Astrea id., Mi- 
chelin, Zcon., pl. 44, fig. 5. — Calices assez profonds et larges de 7 à 8 
mill.; 3 cycles ; les 2 premiers subégaux ; cloisons minces, peu serrées 
et légèrement flexueuses. — Parisien : Parmes; Grignon. 


XXI° Famille. — Oculiniens. 


OcuLINIDES (pars), Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., p. 
102, til, 1856. 

Chambres divisées par des traverses rares, mais bien développées 
et qui simulent des planchers ; loge ayant de la tendance à se rem- 
plir et à se retrécir inférieurement; polypiérites réunis par un cœ- 
nenchyme abondant, compacte et généralement granulé; multi- 
plication par bourgeonnement et accidentellement par fissiparité. 


— 476 — 


GENRE XCIII. — OCULINA. 


Oculina (pars), Lamarck, Hist. des an. s. vert., t. IL, p. 283, 
1816. 

Oculina, Edwards et Haime, Compt. rend., t. XXIX, p. 68, 1849. 

Polypier arborescent; calices disposés sur des lignes spirales 
ascendantes plus ou moins régulières; cœnenchyme lisse entre 
les calices; columelle bien développée et papilleuse au sommet : 
palis larges et situés devant toutes les cloisons qui précèdent les 
dernières ; cloisons entières et légèrement débordantes. 

Les espèces types habitent les mers actuelles. 

1. O. AMERICANA, Edwards et Haime, Ann. des se. nat.,t. XITI, p. 70, 
1850. — Calices assez serrés sar des lignes spirales régulières; calices 
terminaux plus grands que les autres; columelle et palis peu dévelop- 
pés ; 4 cycles incomplets. Largeur des calices, 3 mill.; les murailles 
près du bord des calices sont couvertes de stries costales. — Falunien : 
Walout-Hills ; Mississipi. 

2. O. conrerTa. Edwards et Haime, loc. cit. == Polypier encroûtant ; 
calices quelquefois fissipares, assez élevés et larges de 2 mill.; 3 cycles 
et des rudiments d’un 4; cœnenchyme très-granulé; point de stries 
costales.— Parisien : Bracklesham-Bay. 


GENRE XCIV. — SYNHELIA. 


Synhelia, Edwards et Haime, Compt. rend., loc. cit., 1849. 

Polypier arborescent ; calices disposés en spirales sur les ra- 
meaux et entourés de rayons septo-costaux confluents; columelle 
tuberculeuse et styliforme; cloisons fortes, bien développées et 
présentant au centre un lobe paliforme, 

1. S. ciBBOSA, Edwards et Haime, Brit, foss. corals., 1850. — Litho- 
dendron gibbosum, Goldfuss, pl. 37, fig. 9. == Rameaux épais et gib- 
beux ; calices larges de 5 mill.; 24 cloisons inégales alternativement. — 
Turonien : Bochum: Blaton. 

2, S. SHaRPEANA , Edwards et Haime, /oc. cit. — Rameaux cylindri- 
ques ; calices peu profonds, larges de 5 mill,; 3 cycles et quelques cloi- 
sons d'un 4°; rayons septo-costaux pen développés. — Sénonien : 
Douvres. 

3. S. Meyeri, Edwards et Haime, loc. cit. — Lithodendron id.. Rœmer, 
1840. — Oculina id., Geinitz, 1846. — Stephanocora id., Bronn., 1849. 
Diffère des précédentes espèces par des calices plus petits, plus profonds 
et 16 cloisons seulement. — Néocomien : Elligser Brincke. 

4. S.? GREVENSIS. — Diblastus grevensis, Lonsdale in Dixon, Geol. and. 
foss. of the ter. ant. cret. formai. of Sussex, p. 253, 1850. — Sénonien : 
Sussex. 


GENRE XCV. — PSAMMOHELIA. 


Polypier en masse mamelonnée ou arborescente ; calices ronds : 
peu saillants, souvent un peu inclinés; columelle styliforme et pe- 
tite ; cloisons entières et bien développées ; point de palis ; Cœnen- 


— NT — 
chyme abondant, compacte et finement granulé; côtes granuleuses, 
visibles seulement au bord des calices. 

Les fossiles qui composent ce genre ont beaucoup d’affinité avec 
les Stylophoriens, mais les loges se remplissent très-vite par suite du 
développement de la columelle et de l’endothèque, ce qui n’arrive 
jamais chez ces derniers et le cœnenchyme est compacte au lieu 
d’être feuilleté ou poreux. 

1. P. crBBosa. —= Polypier élevé, arrondi et pédiculé, s’accrois- 
sant par superposition de couches dermiques granulées ; calices très-peu 
saillants, irrégulièrement écartés ‘et assez profonds ; columelle petite, 
tubereuleuse et profonde ; cloisons entières, à peine débordantes ; 6 
grandes cloisons, 6 petites; côtes tout à fait rudimentaires ; cœnen- 
chyme très-granulé. Diam. des calices, L mill.; distance qui les sépare, 
2 à 3 muill.; hauteur totale du polypier, 10 centim. — Corallien : Char- 
cenne (Haute-Saône). 

2. P. ASPERA. == Polyp. pédiculé, gibbeux et subdendroïde; il s'élève 
de la surface des cônes couverts de calices et qui hérissent la partie 
moyenne et supérieure du polypier ; les calices sont un peu plus petits et 
plus saillants que dans l'espèce précédente ; 6 grandes cloisons, 6 petites; 
columelle petite et peu saillante ; cænenchyme très-compacte et très-gra- 
nulé. Diam. des calices, un peu moins d’un mill.; hauteur totale du po- 
lypier, 8 à 9 cent. — Corallien : Charcenne ; Champlitte (Haute-Saône). 

3. P. DENDROIDEA. — Polypier arborescent, formant des tiges larges 
de 3 à 12 mill.; calices peu saillants, épars ; columelle assez forte et 
très-profonde ; les calices sont creux et larges de 2 mill.; 12 cloisons 
peu inégales ; cœnenchyme très-compacte et bien graänulé ; côtes rudi- 


mentaires; le bourgeonnement se fait au centre des rameaux. — Coral- 
lien : Charcenne; Champlitte. 
4. P. SEQUANA. —= Cette espèce n’est connue que par un rameau cy- 


lindrique large de 7 mill.; les calices larges de 1 1/2 mill.. sont inclinés 
et disposés selon des lignes ascendantes, régulières, parallèles et très- 
rapprochées ; 6 grandes cloisons, 6 petites; columelle bien développée. 
— Kinmmeridgien : Chargey (Haute-Saône). 


GENRE XCVI. — PROHRELIA. 


Polypier branchu, disposé en espalier ; calices placés sur deux 
rangées parallèles le long des bords de chaque branche et tous di- 
rigés en avant ; ils naissent sur la partie postérieure des rameaux 
et se contournent à droite ou à gauche pour se placer en avant; ca- 
lices saillants; columelle styliforme; cloisons entières: cœnen- 
chyme très-développé, compacte et fortement granulé. 

Trompé par la manière dont ie bourgeonnement s’opère dans ces 
polypiers, nous avions d’abord placé ces fossiles parmiles Astrangiens 
et nous en avions décrit un sous le nom de Stylangia Néocomiensis ; 
mais de meilleurs échantillons nous ont donné la certitude que les 
branches au lieu d’être horizontales comme nous l’avions d’abord 
pensé, sont au Contraire-verticales et disposées en espaliers, et que 
tous les caractères anatomiques rapprochent ces fossiles des Oculi- 

F 20 


— 18 — 
niens. Nous avons donc cru devoir changer le nom de Séylangia, 
dont la terminaison appartient à une autre famille en celui de Pro- 
helia, qui rappelle en même temps la forme de ces polypiers et la 
famille à laquelle ils appartiennent. 

1. P. NEOcOMIENSIS. — Stylangiu Neocomiensis, E. de Fromentel, 
Descript. des Pol. foss. de l’Étage Néocomien, p. 38, pl. 5, fig. 3-4-5, 1857. 
== Rameaux larges de 5 à 8 mill., aplatis en avant et arrondis en ar- 
rière; calices larges de 1 à 1 1/2 mill.. peu saillant ; 6 grandes cloi- 
sons , 6 petites ; cœnenchyme très-granulé. — Néoromien : Gy-l'Evêque. 

2. P. CORALLINA. — Stylangia Corallina, Ed. de Fromentel, loc. cit., 
(sans description). = Polypier disposé en espalier ; branches arrondies 
en arrière et plates en avant; calices rangés sur les côtés des branches ; 
ils sont saillants, assez espacés et profonds; la columelle est styli- 
forme, mais peu développée; les côtes sont rudimentaires et le cœnen- 
chyme compacte et très-granulé. Il y a quelquefois trois rangées paral- 
lèles de calices sur le même rameau, ce qui n'arrive jamais dans le 
P. Neocomiensis. On compte 16 cloisons dans les grands calices, 8 grandes 
et 8 petites , cependant parmi les 8 grandes il y en a évidemment 6 qui 
sont plus fortes et 2 moins développées. Diam. des calices, 2 mill.; 
diam. des rameaux, 12 à 18 mill. — Corallien : Champlitte. 


GENRE XCVII. — ASTROHELIA. 


Astrhelia, Edwards et Haime, Compt. rend., t. XXIX, p. 68, 
1849. | 

Astrohelia, id., id., Hist. nat. des coral., p. 3, t. Il, 1856. 

Polypier dendroïde, résultant d’une gemmation irrégulière ; ca- 
lices faiblement striés extérieurement; cloisons dentées ; columelle 
rudimentaire; chambre ne se remplissant que très-peu par le dé- 
veloppement du tissu mural. 

Ce genre nous laisse des doutes sur la véritable place qu’il doit 
occuper parmis les Polyastrées Apores , il a cependant plus d’af- 
finité avec la famille des Oculiniens qu'avec aucune autre. 

1. À. PALMATA, Edwards et Haime, Ann. des se. nat., Loc. cit., t. XIIT, 
p. 74, 1850. — Madrepora id., Goldfuss, Petref. Germ., pl. 30, fig. 6. = 
Polypier palmé ; calices bien striés, peu profonds, larges de 2 à 3 mill.; 
de 24 à 40 cloisons alternativement inégales et finement dentelées. — 
Falunien : Chesapeack-Bay, Maryland. 

2. À. Vasconiensis, Edwards et Haïme, Loc. cit. == Polypier subden- 
droïde; calices non-saillants, larges de 2 à 2 1/2 mill.; 8 cycles de cloi- 
sons minces. — Falunien : Saucats (Gironde). 

3. A. LesueurI, Edwards et Haime, loc cit. —- Polyp. à branches cy- 
lindriques et coalescentes; stries costales faibles et flexueuses ; calices 


peu profonds, larges de 4 mill.; 28 cloisons très-inégales. — Falunien : 
Walnut-Hills. 


GENRE XCVIIT. — BARYHELIA. : 


Baryhelia, Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., t. 11, p, 125, 
1856. 


æ— 479 — 


 Polypier massif; cœnenchyme peu développé et finement gra- 
nulé; cloisons peu nombreuses, peu débordantes, entières, épaisses 
et étroites ; point de columelle ni de palis ; calices creux au centre. 


1. B. ARcHiAcI, Edwards ct Haime, loc. cit. == Polypier subturbiné 
à surface convexe ; calices peu saillants, larges de 2 centim.; 12 cloi- 
sons alternativement inégales. — Turonien : Cherk, près de Tournay. 

2. B. MicxeLiNI , Edwards et Haime, loc. cit. == Diffère de la précé- 
dente par ses calices plus rapprochées , ses cloisons moins inégales et 
moins débordantes. — Craie de Rouen ? 


XXII° Famille. — Stylophoriens. 


Stylophoriens, Edwards et Haime, Hist. nat. des coral.,p. 132, 
1856. 

Chambres divisées par des traverses lamelleuses très-espacées ; 
polypiérites ne s’oblitérant pas par le développement de l’endo- 
thèque ; cœnenchyme subcompacte, le plus souvent lamelleux , 
vésiculeux, ou poreux; appareil septal bien développé. 

Les Stylophoriens ne se distinguent des Oculiniens que par un 
cœnenchyme moins compacte et des loges toujours creuses ; mais 
ces deux caractères sont souvent effacés par suite de la fossilisa- 
tion et il peut très-bien arriver que des espèces placées parmi les 
Oculiniens appartiennent réellement aux Stylophoriens. 


GENRE XCIX. — STYLOPHORA. 


Sora pars), Schweigger, 1816. 

Stylophora et Sideropora, Blainville, Dict. des sc. nat., 1830. 

Stylophora, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc. cit. 1850. 

Polypier arborescent où palmé; cœnenchyme subcompacte et 
fortement granulé à la surface ; calices peu saillants et profonds: 
columelle styliforme ; côtes rudimentaires ; cloisons inégales. 


a. Rameaux comprimés. 


1. S. RARISTELLATA, Edwards et Haime, Ann. des se., loc. cil., p. 
105. — Astrea id., Michelin ; Jcon., pl. 13, fig. 5. == Polypier formant 
des branches lamellaires minces et lobées ; calices espacés, peu saillants 
et larges de 1 mill.; columelle petite; 6 cloisons bien développées. — 
Falunien : Dax; Turin. 


aa. Rameaux subcylindriques. 
b. Calices disposés sans ordre. 


2. S. CONTORTA , J. Haime, Mém. de la Soc. Géol., 2e série, t. IV, p. 
283, 1852. — Astrea id., Leymerie, 1846, — Pocillopora raristellata, Mi- 
chelin, p. 276, 1846. —- Branches larges d'un centim., cæœnenchyme cos- 
tulé ; 12 cloisons dont 6 rudimentaires. Largeur des calices, 1 1/2 mill. 
— Parisien : La Palarea ; Sinde, 


— 4180 — 


3. S. RuGOsA, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., lee. cit, —- Ra- 
meau un peu comprimé et très-granulé ; columelle forte; calices ova- 
ee larges de 2/3 de mill, — Parisien : Biaritz. 

. S. cosTuLATA, Edwards et Haime, Hfist. nat. des corul. p, 136. t. IT, 
1856. +H4 Cœnenchyme strié; aire des calices séparée par des lignes 
polygonales; calices ovalaires, larges d'un mill.; columelle cylindrique, 
bien distincte; 3 cycles de cloisons dont 6 bien développées. — Falu- 
nien : Grass. 

Ces 4 premières espèces ont le calice non saillant, mais entouré d'un 
bourrelet circulaire. 


aa. — bb. Calices disposés en séries verticales. 


5. S. THYRSIFORMIS, J. Haime, loc. cit. — Astrea id., Michelotti, 1847. 
. == Calices assez saillants, larges d’un mill. et en série assez écartées. 
— Falunien : Belforte. 


6. S. CORALLINA. == Polypier dendroïde à branches un peu prisma- 
tiques; calices peu saillants et placés en petites séries ascendantes irré- 
gulières; cœnenchyme très-granulé, columelle petite et styliforme, 12 
cloisons, 6 grandes et 6 petites. Diam. des calices un peu plus d’un mill.; 
diam, des rameaux, 10 à 12 mill. — Corallien : Chatel-Censoir ; Ecuelle. 

7. S. REGULARIS. = Ce polypier ne diffère du précédent que par des 


calices plus écartés et placés en séries ascendantes longues et très-régu- 
lières. — Corallien : Chatel-Censoir (Yonne). 


GENRE C. — STYLOHELIA. 


Polypier massif ou dendroïde; calices très-saillants, en cônes 
tronqués et fortement costulés au voisinage du calice ; les côtes, 
en descendant se confondent avec les granulations qui couvrent la 
surface du cœnenchyme ; celui-ci esf feuilleté et plus ou moins 
serré et dense; la columelle est-forte et styliforme; les grandes 
cloisons s'unissent avec elle au moyen de trabiculins horizon- 
taux régulièrement espacés ; les traverses son bien développées, 
mais très-éloignées. 

1. $S. MAMILLATA. —= Polypier en masses mamelonnées ; bourgeonne- 
ment s’opérant le long d’un polypiérite souche et s’écartant en tous sens ; 
cænenchyme formé de feuillets très-minces et très-serrés, mais visible 
dans une coupe verticale ; sa surface est couverte de stries granuleuses 
fines et serrées ; les calices sont très-élevés, renflés à la base et parfaite- 
ment ronds; la columelle est forte et styliforme ; 21 cloisons par calice, 
dont 6 grandes s’unissant à la columelle au moyen de trabieulins régu- 
liers, 6 petites dont le bord interne reste libre et 12 rüdiientaires ; ; 
chaque cloison correspond à 3 côtes granuleuses qui se trouvent réunies 
près du bord calicinal et qui s'écartent ensuite en descendant le long du 
calice ; il y a en tout 72 côtes subégales et un peu flexueuses; les tra- 
verses sont bien développées et distantes d'environ 3 mill. Diam. des 
calices, 1 1/2 mill. — Corallien : Gy (Haute-Saône). 

2, S. CONFERTA. Polypier mamelonné; calices saillants et très- 
serrés : côtes visibles dans le voisinage des calices, mais se transfor- 


— A8 — 


mant en granulations qui couvrent les espaces intercalicinaux ; Calices 
ronds, assez creux; columelle épaisse et peu saillante ; cloisons épaisses; 
les primaires unies à la columelle, en tout 24, 6 grandes, 6 petites et 
12 rudimentaires; 3 côtes granuleuses pour chaque cloison. Diam. des 
calices, un peu plus de 2 mill. — Corallien : Chatel-Censoir. 

3. S.? DENDROIDEA. == Polypier dendroïde à gros rameaux; calices 
très-saillants, inclinés et ronds; columelle petite, comprimée; 12 cloi- 
sons, 6 grandes et 6 petites ; peut-être y a-t-il 12 cloisons rudimentaires; 
côtes bien visibles au pourtour des calices, mais se transformant très-vite 
en granulations fines et nombreuses. Diam. des calices, 1 1/2 nullim.; 
diam. des rameaux, de 2 à 8 ou 9 centim. — Corallien : Ecuelle ( Haute- 
Saône), 


GENRF CI. — ARÆACIS. 


Arœacis, Edwards et Haime, Compt. rend., t. XXIX, p. 70. 1849. 

Polypier massif et astreïforme, cœnenchyme spongieux et échi- 
nulé à la surface; murailles minces et bien distinctes du cœnen- 
chyme; cloisons inégales et entières ; celles du second cyele sont 
représentées par des séries de pointes cristiformes ; point de colu- 
melle. 

1. À. Micuezint, Edwards et Haime,+ Ann. des se. nal., 3e série, t. 
XIII, p. 106, 1850. — Astrea sphæroidalis ({ pars), Michelin, /con., 44, 
fig. 9 bet ce. —= Polypier convexe; calices peu saillants, circulaires, 
larges de 4 mill.; 3 cycles et le commencement d’un 4e; les cloisôns des 
derniers ordres sont rudimentaires.— Parisien : Auvert; Valmondois, etc. 

2. À, AUVERTIACA, Edwasds et Haime, Loc. cit. — Astreopora id., d'Or- 
bigny, Prod. — Astrea id., Michelin, pl. 44, fig, 10. —= Calices circu- 
laires, inégaux et larges d'environ 2 mill.; 2 cycles et le commencement 
d'un 8e. — Parisien : Auvert, etc. 


GENRE CII. — HETEROCŒNIA. 


Helerocæma, Edwards et Iaime, Ann. des sc. nat., t. X, p. 
308, 1849, 

Cyclocæma (pars), d'Orbigny, Not. sur les Pol. foss. p. 7, 1849. 

Polypier massif ou subdendroïde; polypiérites réunis par un 
cœnenchyme abondant, vésiculeux et feuilleté ; calices écartés, 
circulaires etsaillants ; point de columelle, point de palis ; cloisons 
débordantes et dépendant du type triméral. 


A. 2 Cycles (6 cloisons). — a. Polypier convexe ou gibbeux. 


1. H. ExIGUA, Edwards et Haime, loc. cil. — Lithodendron exiguum. 
Michelin, Jcon., pl. 72, fig. 7. — Calices saillants, obliques, divergents 
et larges de 1 1/2 mill; cœnenchyme très-granulé; 6 cloisons subé- 
gales. — Turonien : Martigues. 

2. H. CRASSI-LAMELLATA, Edwards et Haime, loc. cit. --- Stylina id., 
Michelin, pl. 7, fig. 7. — H. grandis, Reuss, Denck. der Wiener, etc., 
pl. 10, fig. 1-2. — Poiypier étalé et subplane ; calices larges de 4 mil- 
limètres ; écartés de 10; cœnenchyme granuloso-strié ; 6 cloisons alter- 
nativement inégales. — Turonien : Uchaux:; Gosau. 

3, H, conrerra, Edwards et Haime, loc. cit. — Liüthodendron humile 


— 182 — 
(pars), Michelin, p. 291.— H. humilis, d'Orbigny, Prod. = Calices rap - 
prochés, inégaux , larges de 3 à 4 mill.; 3 cloisons épaisses et 3 très- 
minces. — Turonien . Soulage (Corbières). 

4. H. pisTANs, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal., 1851. — 
Dichocœnia id., ibid., Ann., loc. cit. — Cyclocænia rustica, d'Orbigny, 
Prod. -- Calices écartés, circulaires et larges de 4 mill,; cloisons in- 
égales, épaisses et débordantes. — Turonien : îles d'Aix. 

5. H. Reussi, Edwards et Haime, Hist. nal. des coral., p. 284, t. II, 
1956. — H. provincialis, Reuss, loc. cit., pl. 10, fig. 3-4, 1854, = Ca- 
lices superficiels, larges de 2 mill.; distants de 4 à 6; cloisons peu dé- 
veloppées et inégales. — Turonien : Gosau. 


A. — aa, Polypier dendroïde. 


6. H. DENDROIDES, Reuss, Loc. cit., pl. 10, fig. 5-6. — Calices super- 
ficiels, larges de 1 1/2 mill.; distants de 4 à6 ; cloisons peu développées 
et peu inégales. — Turonien : Gosau. 

7. H. veRRucosA, Reuss, loc. cit., pl. 10, fig. 7-8. —- Rameaux larges 
de 20 mill ; calices un peu saillants , larges de 1 à 1 1/2 mill., distants 
de 3; cloisons bien développées et peu inégales. — Turonien : Gosau. 


B.— 3 Cycles (12 cloisons). 


7. H. PRoviINCIALIS, Edwards et Haime, Ann. des sc., Loc. cit. — Stylina 
id., Michelin, Jcon., pl. 7, fig. 8 —= Polypier peu élevé et subplane ; 
polypiérites peu divergents ; calices égaux, écartés, larges de 2 mill.; 
12 cloisons dont 6 petites, rudimentaires. — Turonien : Uchaux. 


C. — Plus de 3 cycles. 


8. H,. crASsA. —= Polypier massif, arrondi; polypiérites saillants, 
réunis par un cœnenchyme abondant et granulé; calices ronds et peu 
profonds : cloisons épaisses et entières, trois principales sont plus dé- 
veloppées que les autres; on en compte en tout 18, dont 6 très-petites; 
côtes nulles ; cloisons débordantes. Diam. des calices, 5 mill, — Coral- 
lien : Chatel-Censoir. 


Espèce douteuse. 


9. H. minima, d'Orbigny, Prod., t. 11, p. 207, 1850. — Turonien : Le 
Bausset. 


GENRE CIII. — ELASMOCŒNIA. 


Elasmocænia, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal., p. 
69, 1851. 

Oculina (pars), Michelin , Icon., 1845. 

Cyclocænia (pars), d'Orbigny, Not. sur les Pol. foss., p. 7, 1849. 

Polypier sublamellaire et astréiforme ; polypiérites réunis par 
des expansions murales granulées qui constituent un cœnenchyme 
feuilleté ; murailles épaisses ; point de columelle ; point de palis; 
plateau commun, couvert d’une épithèque bien développée; cloi- 
sons inégales, granulées et dépendant du type hexaméral. 

1, E. GUERANGERI, Edwards et Haimeÿ loc, cit, = Cœnenchyme vési- 


=. 403, — 


culeux et granulé : calices larges de 3 mill., peu inégaux, peu sail- 
lants et écartés ; 3 cycles incomplets; cloisons droites et inégales. — 
Turonien : Le Mans. i 

2, E. EXPLANATA, Edwards et Haime, loc. cil. — Oculina id., Miche- 
lin, Icon., pl. 51, fig. 3. — Cyclocænia id., d'Orbigny, Prod. = Polyp. 
mince; polypiérites inclinés et réunis par des expansions très-serrées ; 
côtes rudimentaires ; calices subelliptiques, larges de 3 à 4 mill. et dis- 
posés selon des lignes concentriques assez régulières ; 3 cycles et un com- 
mencement d’un 4; cloisons minces et inégales. — Turonien : Le Mans. 

3. E. Micuezint, Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., t. IT. p. 
280, 1856. == Calices penchés, larges de 10 mill., et comprimés ; envi- 
ron 60 cloisons minces et alternativement inégales. — Turonien : Le 
Mans. 


MM. Edwards et Haime proposent de donner (Hist. nat. des 
coral, suite à Buffon, t. IL. p. 285, 1856), le nom de Psammoeæ- 
nia Kœæklini à un fossile qui doit aussi faire partie des Stylopho- 
riens. Ce polypier qui dépend du type hexaméral, a une columelle 
et 6 palis par calice ; les polypiérites sont réunis par un cœnen- 
chyme granulé et abondant. Ce fossile est de Ligsdorf (Haut-Rhin). 


XXIITe Famille. — Diplocæniens. 


Loges divisées par des traverses lamelleuses ; deux murailles 
distinctes, l’une columnaire et ronde, l’autre pariétale et polygo- 
nale ; la première muraille est cachée par des rayons septo-cos- 
taux entiers et non dentelés ; columelle forte et styliforme:; mul- 
tiplication par bourgeonnement. 


GENRE CIV. — DIPLOCŒNIA. 


Diplocænia, E. de Fromentel, Descrip. des Pol. foss. de l’étage 
Néocomien , p. 38, 1857. 

Polypier étalé ou en masse arrondie; plateau commun recou- 
vert d’une forte épithèque plissée. Chaque polypiérite a deux 
murailles, l’une saillante, columnaire, cachée parles cloisons, mais 
indiquée par un bourrelet circulaire, l’autre pariétale, visible , sé- 
parant les côtes et soudée aux murailles voisines semblables ; les 
cloisons sont épaisses, entières, et se continuent avec les côtes; la 
columelle est forte et styliforme. 

1. D. miraBiuis, E. de Fromentel, loc. eit., p. 39, pl. 5, fig. 7-8-9, 
1857. — Polypier étalé et pédiculé ; murailles columnaire parfaitement 
ronde ; murailles pariétales très-irrégulières et donnant lieu à des aires 


de toutes formes ayant depuis 3 jusqu’à 9 mill. de largeur ; 32 rayons 
seplo-costaux. — Néocomien : Saint-Dizier. . 

2. D. CoRALLINA. == Polypier en masse épaisse et subgibbeuse ; ca- 
lices assez profonds et circulaires ; muraille columnaire peu saillante, 
mais cependant bien indiquée; muraille pariétale, dépassant les côtes 
et un peu en zig-zag par suite de l’alternance des côtes; les espaces cir- 


— 184 — 


conserits par les secondes murailles ne forment pas des figures régu- 
lières ; columelle très-forte, ronde et saillante ; 12 grandes cloisons sub- 
égales allant en s’amincissant jusqu’à la columelle ; 12 cloisons très- 
petites, mais donnant lieu à des côtes aussi fortes que celles qui corres- 
pondent aux cloisons primaires, en tout 24 côtes. Diam. des murailles 
internes, un peu plus de 2 mill,; diam. des espaces a = entre les 
murailles pariétales, environ 5 Are — Corallien inférieur Nr oh 
Ecuelle (Haute-Saône). 

C'est probablement à ce genre qu'il faut ae le Stylina 
Deluci, (Edwards et Haime, Ann., etc. p. 292, 1849), qui présente 
tous les caractères des Diplocæmies, et les fossiles Coralliens de 
Valfin, pour lesquels M. Etallon (Etude sur le Haut-Jura), a voulu 
rétablir le genre Actinocænia de A. d'Orbigny, mais sans lui lais- 
ser les caractères qu’il possédait d’abord. Les Actinocænies de A. 
d'Orbigny étaient des Phyllocænies à columelle styliforme et 
n'ayant qu'une seule muraille, tandis que celles de M. Etallon ont 
toutes deux murailles et présentent les caractères de nos Diplocæ- 
nies. Nous donnons d'après cet auteur les Caractères spécifiques 
qu'elles présentent : 

3. D. STELLATA. — Actinocœniaid., Etallon, loc. cü. = Polypier con- 
vexe; calices horizontaux ; rayons septo-costaux , égaux et épais: colu- 
melle cylindrique, épaisse et saillante ; 2 cycles et des rudiments d'un 3e. 
Diam. des calices , 1 mill : des polypiérites, 1 1/2. — Corallien : Valfin. 

4. D. minima. — Artinocænia id., Etallon, loc. cit. == Cette espèce ne 
diffère de la précédente que par sa forme digitée et ses calices plus pe- 
tits et larges seuiement de 1/2 mill. — Corallien : Valfin. 

5. D. CLATHRATA. — Actinocænia id., Etallon, loc. cit. = Cette espèce 
assez voisine du D. Corallina en diffère par son polypier élevé, formé 
de colonies limitées ; ses calices sont aussi plus petits et n’ont que 1 1/2 
mill. de diam. L'espace compris entre les murailles externes est de 3 
mill. seulement, — Corallien : Valfin. 

6. D. LOBATA. -— Actinocænia id., Etallon, loc. cit. = Cette dernière 
espèce diffère de relate en ce qu ‘elle dépend du type octoméral ; 
le polypier est subdendroïde ; les murailles externes peu distinctes ; on 
compte 16 cloisons inégales ; la columelle est forte et saillante; les 
côtes et les cloisons subégales. Diam. des calices, 1 mill,; des polypié- 
rites, 2. — Corallien : Valfin. 


XXLV° Famille. — Styliniens. 
Stylinacées, (pars) Edwards et Haime, Mist. nat. des coral., 
pa .217, 1856. 
Polyastrées ayant les loges divisées par des traverses lamel- 
leuses: une seule muraille; cloisons entières, ni dentées, ni la- 
bées; multiplication par bourgeonnement. 


GENRE CY. PLACOCŒNIA. 


Placocænia, d'Orbigny, Note sur les Pol. foss., p. 7, 1849. 
Polypier massif; calices ronds, mais plus souvent ovales, ét réu- 


— 4185 — 
uis par le développement des côtes; columelle lamelleuse et bien 
développées; les cloisons sont entières et inégales; les jeunes po- 
lypiérites se développent entre les anciens ; les côtes sont plus ou 
moins fortes, granuleuses ou cristiformes. 


A. — Type décaméral. 


1. P. MACROPATHALMA, d'Orbigny, Prod.,t. [l., p. 277, 1850. — Astrea 
id., Goldfuss, Petref. Germ., pl. 24, fig. 2. -— Calices un peu compri- 
més, ‘écartés et larges de 8 mill.; côtes bien développées, subégales cet 
flexueuses ; 3 cycles complets (10 cloisons) ; les cloisons sont inégales se- 
lon les ordres. — Sénonien : Mæstricht. 


B. — Type hexaméral. * 

2. P. PERRONI. —= Polypier massif et subastréiforme ; calices ova- 
laires peu profonds , assez saillants ; cloisons épaisses, droites et ter- 
minées par un bord interne perpendiculaire et épais ; columelle mince, 
mais bien développée; côtes fortes, épaisses et cristiformes; il n'y 
a d’abord que 6 cloisons principales dont deux sont placées dans le sens 
de la columelle, mais les secondaires deviennent bientôt aussi fortes 
que les primaires ; on compte en tout 48 cloisons (4 cycles complets); le 
grand diam. des calices varie de 18 à 20 mill., et le petit de 12 à 15; 
les calices qui n’ont encore que 6 cloisons sont larges seulement de 4 à 
5 mill.; les calices de 7 à 8 mill., ont déjà 3 cycles, mais les 6 cloisons 
primaires sont encore bien plus développées que le secondaires, — Co- 
rallien : Ovranches (Haute-Saône). 


GENRE CVI. — STYLINA. 


Stylina, Lamarck, Hist. des an. sans. vert., 1816. 

Astrea, Goldfuss, Petref. Germ., 1826. 

Gemmastrea et Branchastrea, Blainville, Dict. des se. nal., 
1830. 

Siylina, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., 3 série, €. X, p. 
287, 1849. 

Lobocænia, Conocænia, Adelocænia, Tremocænia, Cryptocænia 
(pars), Dendrocænia, Adelocænia (pars), d'Orbigny, Note sur les 
Pol. foss., 1849. 

Octocænia, Decacænia, Pseudocænia, d'Orbigny, Prod., 1850. 

Polypier massif, convexe, gibbeux, subplane ou dendroïde ; po- 
lypiérites réunis par des côtes qui ne sont jamais séparées par 
une muraille extérieure ; calices libres , circulaires, généralement 
élevés; cloisons entières et souvent débordantes ; systèmes dépen- 
dant des-types hexaméral, octoméral et décaméral: columelle sty_ 
liforme et saillante; gemmation intercalicinale ; traverses bien dé- 
veloppées ; plateau recouvert d’une forte épithèque plissée. 

Les stylines se divisent naturellement en {rois sous-genres sui- 
vant les trois types qui se les partagent. 

21 


=. A6 — 
1. TYPE HEXAMÉRAL. — STYLINŒ PROPRIE. 
A. — Quatre cycles. 


1. S. GRANDIFLORA. —= Polypier en masse arrondie ; calices peu sail- 
lants et subovalaires ; columelle forte, ronde et saillante ; cloisons non dé- 
bordantes, épaisses près de ia muraille et tuberculeuses près de la colu- 
melle; la partie interne des 12 grandes cloisons imite un palis par son 
épaississement ; 12 grandes cloisons, 12 petites, 24 rudimentaires. Diam. 
des calices, 7 mill. — Corallien inferieur : Charcenne (Haute-Saône). 

2. S. ALVEOLATA, Edwards et Haime, Hist. nat. des cornl., p. 236, t. 
11. 1856, (non Astrea id., Goldfuss). = Cette espèce ne diffère de la pré- 
cédente que par ses côtes inégales, sa columelle comprimée et ses ca- 
lices plus petits; ils n’ont que 6 mill. — Corallten : Norvillards (Doubs) ; 
Wurtemberg ? 

3. S. TUBULOSA, Edwards ct Haime, Pol.foss. des terr. Pal., p. 59; 1851, 
(non Aun. des se. nat., loc. cit.) — Astrea id., Goldfuss, pl. 58, fig 15, 
(figure inexacte). — Côtes égales ; calices saillants et larges de 4 mill ; 
columelle ronde. — Corallien : Wurtemberg ; Hawg-Rhin. 


B.— Trois cycles. — h. Polypier massif. 
c. Cloisons secondaires égales aux primaires. 


4, S. GuMMANS. = Polypier en masse arrondie ; calices un peu com- 
primés et saillants; polypiérites externes ayant de la tendanec à s'iso- 
ler ; épithèque bien dévoppée et envahissant la surface calicinale : colu- 
melle épaisse et un peu comprimée: cloisons débordantes ct minces an 
centre; on en compte 24 par calice, 12 grandes et 12 petites ; côtes al- 
ternativement minces ct épaisses. Diam. des calices, 6 à 7 mill. — Coral- 
lien : Charcenne. 

5. S. surcarTA. —= Polypier élevé et pédiculé; calices superficiels ; 
columelle petite et saillante: côtes inégales, les plus fortes sont sail- 
lantes, cristiformes et séparées par des sillons profonds; 12 grandes 
cloisons, petites; calices assez serrés, profonds et larges de 6 mill. — 
Corallien : Charcenne. 

6. S. coTrEaur. — Polypier gibbeux; calices serrés, mais restant 
ronds; cloisons minces et bien développées: colamelle ronde et assez 
grosse ; 12 grandes cloisons égales et nn peu renflées près de la colu- 
melle ; 12 petites; côtes un peu inég1les. Diam. des calices, 5 mill. — 
Corallien : Chatel-Censoir. 

7. S. MonEavi, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal, 1851. — 
Adelocænia Moreana, d'Orbigny, Prod., 1850. == Polypier gibbeux ; ca- 
lices saillants et larges de 2 1/2 mill. — Corallien : Sampigny. 

8. S. Coouannr, Edwards et Haime, lac. cit. — Speudorænia elegans, 
d'Orbigny , Prod. == Calices peu saillants et larges de 1 1,2 mill.; 12 
grandes eloisons ; 12 petites. — Corallien : Saint-Mih'el. 


B. — b. — cc. Les cloisons primaires el secondaires inégales. 


0. S. CHARCENNENSIS. —= Polypier en masse arrondie ; calices super- 
ficiels et très-rapprochés ; côtes fines, un peu inégales ; columelle forte 
et ronde ; 6 grandes cloisons épaisses et allant jusqu'à la columelle ; 
6 petites et 12 rudimentaires. Diam. des calices, 6 mill. — Corullien : 
Charcenne. 


— 187 — 


10. S. speciosAa, E. de FEromentel, Bull. de La Soc, géol. de France, 
2e série, t. XIII, p. 856, 1856. —= Polypier en masse arrondie; calices 
très-saillants ; 6 grandes cloisons, 6 petites, 12 rudimentaires ; 12 côtes 
fortes et atteignant le sommet des calices; 12 plus petites et s’arrétant 
à la moitié de la hauteur de la partie saillante des polypiérites. Diam. 
des calices, 3 à 4 mill.; hauteur, 4 à 5. — Portlandien : Gray-la-ville ; 
Ma ntoche, 

11. S. Bucaerr, E. de Fromen‘el, loc. cit., 1856. = Polypier en lames 
assez minces; Calices peu saillants et larges de 3 à 4 mill.; 6 grandes 
cloisons , 6 petites, 12 rudimentaires ; côtes fines et subégales ; columelle 
petite et comprimée. — Portlandien : Mantoche. 

12. S. KIMMERIDGIENSIS. —= Polypier en masse arrondie : calices as- 
sez saillants; régulièrment ronds et peu profonds; columelle petite ; 
cloisons très-minces et inégales ; 6 grandes, 6 moyennes ; 12 petites ; 
côtes arrondies et subégales. Diam. des calices, 4 mill. — Kimmerid- 
gien : Arc, près Gray; Pontarlier? | 

13.5 Giraupt, Etallon, Poe, cit. — Polypier en masse arrondie et pédi- 
culée; calices assez élevés, larges de 4 mill.; 3 cycles de rloisons ; les 
secondaires peu différentes des primaires ; columelle forte et comprimée : 
4 cycles de côtes inégales. — Corallien : Valfin. $ 

14. S. Durrenoyr, Edwards et Haime, f'al. foss. des terr. Pal., 1851. 
— Astrea tubulosa, Michelin, {con., pl. 27, fig. 2.— Adelocænia id., d'Or- 
bigny, Frod., 1850. = Calices peu saillants, larges de 3 mill.; 8 cycies 
inégaux, — Corullien : Saint-Mihiel ; Chatel-Censoir. 

15, S. ErALLONI. —= Polypier convexe ; calices très-serrés, mais restant 
circulaires et assez profonds ; columelle petite et assez comprimée ; cloi- 
sons épaisses et allant s'unir à la columelle, au moyen de trabiculins 
horizontaux ; 24 cloisons dont 6 plus développées que les autres ; ces 
24 cloisons ne se moutrent que dans les grandes calices ; souvent on 
n'en compte que 18. Diam. des calices, 2 1/2 mill. — Kimmeridgien : 
Le Häâvre. 

16. S. VazrineNsis, Etallon, loc. cil. = Polyp. convexe et peu élevé ; 
calices serrés, peu inégaux et peu profonds: 3 cycles inégaux ; 4 cycles 
de côtes égales; columelle forte et ronde. Diam. des calices, 2 1/2 à 3 
mill, — Corallien : Valfin. 

17. S. ECHINULATA, Lamarck, Hist. des un. s. vert., 1816. — Lamou- 
roux, 1821.-- Sarcinula microphtalma, Goldfuss, pl. 25. fig. 1. — sty- 
lina Gaulardi, Michelin, pl. 21, fig. 5. == Polyp.-élevé et convexe ; calices 
peu saillants, larges de 2 à 2 1/2 mill.; coluntelle cylindrique. — Corul- 
lien : Dun ; Gy (Haute-Saône). 

18. S. sozipa, Edwards et Haime, Brit. foss. corals., 1851. — Stylo- 
phora solide, M'Coy, 1848. — Siylina Babeana, d'Orbigny, Prod. == Po- 
lypier convexe ; calices écartés, larges de 3 mill.; columelle grosse et 
comprimée. — Bathonien : Morey (Haute-Saône); Metz; Dundry, etc. 

19. S.? Rapicensis, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal., 1851. 
Crypiocœænia id., d'Orbigny, Prod. = Calices serrés, peu saillants et 
larges de 2 1/2 mill. — Corallien : île de Rhé. 


B. — bb. Polypier dendroide. 


20, S. SERTIFERA, Edwards et Haine, loc. cit. — Pocillopora id, Mi- 
chelin, /con., pl. 54, fig. 13.— Dendrocænia id., d'Orbigny, Prod. = - Ra- 


— 188 — 


meaux ronds, larges de 10 à 12 mill.; calices peu élevés et larges d'un 
peu moins de 2 mill.; 3 cycles inégaux. — Bajocien : Langrune. 

21. S. LIMBATA , Edwards et Haime, Loc. cit. — Astrea id., Goldfuss, 
pl. 8, fig. 7, et pl. 38, fig. 7. — Cryptocænia id., d'Orbigny, Prod. —= Ra- 
meaux souvent comprimés; calices élevés , écartés, inégaux; columelle 
cylindrique et pointue ; côtes fines et inégales. Diam, des calices, 2 mill. 
— Corallien : Geingen. 

22. S. NoDosA , Etallon, loc. cil. — Tige unique et noueuse; calices 
peu écartés, peu inégaux, larges d'un peu moins de 2 mill.; côtes fortes 
serrées et granulécs ; polypiérites séparés par des lignes polygonales ; 
columelle tuberculeuse: cloisons inégales. — Corallien : Valfin. 

23. S. cœspirosA, Etallon, loc. cit. == Polypier élevé de 70 cent.; ra- 
meaux droits et serrés; calices circulaires , espacés , égaux et larges de 
1 1/2 mill.; columelle styliforme ; côtes inégales et granuleuse; ; eloi- 
sous inégales — Corallien : Valfin. 5 

24. S. GRACILIS , Etallon Loc. cit. == Rameaux grèles et courts se bi- 
furquant suivant un angle très-ouvert ; calices obliques, assez élevés et 
larges de 1 1/2 mill., côtes bien développées et soudées entre elles sui- 
vant une ligne brisée ; cloisons assez épaisses près de la muraille ; celles 
du 3e cycle tout à fait rudimentaires. — Corallien : Valfin. 


C. Deux cycles: — ©. Polypier massif. 


25. S. PERRONI , E. de Fromentel, Bull. de la Soc. Géol. de France, 
2e série, t. XITT, p. 856, 1856.==— Polypier épais, étendu , mamelonné ; 
calices ronds et rapprochés ; 6 grandes cloisons soudées à une colu- 
melle saillante, 6 petites. Diam. des calices, 5 mill. — Portlandien : 
Mantoche. — (C’est par erreur qne dans le Bulletin les diamètres des 
calices sont indiqués comme n'étant que de 2 1/2 mill.). 

26. S. FLorTret (MaiLLer,, E. de Fromentel, lor. cit. = Polypier ar- 
rondi ; calices peu saillants et larges de 3 mill.; 6 grandes cloisons sou- 
dées à une columelle petite, et 6 petites cloisons ; 24 côtes fines et en 
relief. — Portland'en : Gray-la-ville. 

27. S. inrLarA, E. de Fromentel, loc. cit., 1856. == Polypier gibbeux 
et mamelonné; calices saillants, espacés et comme renflés ; les jeunes 
occupeut le fond des dépressions 6ccasionnées par le renflement des an- 
ciens ; 6 grandes cloisons, 6 petites, columelle forte et ronde. Diamètre 
des calices, 2 à 3 mill. — Portlandien : Mantoche. 

28. S. HEXAPHYLLIA, Edwards et Haime, Pol. {oss. des lerr. Pal., 1851. 
— Cryptocwnia id., d'Orbigny, Prod., 1850. — Astrea cavernosa, Quens- 
tedt, Handb. der Petref. = 6 grandes cloisons, 6 petites. Diam. des ca- 
lices, 4 mill. — Corallien : La Rochelle. 

29. S. CONIFERA, Edwards ct Haime, Brit. foss. roral., 1851. == Po- 
lvpier convexe et gibbeux; calices élevés, circulaires et larges de 2 
mill.; columelle petite ; 2 cycles inégaux ; 3 cycles de côtes droites et 
inégales. — Buthonien : Bath. 

30. S. GEMINATA , Edwards et Haïme, Pol. [oss. des terr. Pal. 1851. — 
4strea id., Goldfuss, pl. 23, fig. 8. — Aplo astrea id., d'Orbigny, Prod. 
== (alices serrés, saillants, larges de 2 mill.; 12 cloisons peu inégales 
et bien développées. — Sénonien : Maestricht; Royan. 

31. S. micROCOMA , d'Orbigny, Prod., 1850. = 6 cloisons bien déve- 
loppées; 2 cycles de rôtes. Diam. des calices, 1 mill. — Corallien : 
Loix . ile de Rhé : Tonnerre: Chatel-Censoir. — MM. Edwards et Haime 


=. M 


regardent comme appartenant à cette espèce, le Pseudocænia Bernardina, 
de Landeyron et le Stylina Rupellensis de la Rochelle du même auteur. 

32. S. GRANULATA. == Polypier en masse gibbeuse, formé de 
couches superposées ; calices superficiels, larges de 1 1/2 mill.; 2 eycles 
iuégaux ; columelle un peu comprimée et profonde ; cloisons fines, sub- 
égales et fortement granulées et dentées. — Portlandien : Gray-la-ville. 


C. — ce. Polypier dendroide. 


33. S. GRAYENSIS , E. de Fromentel, Bull. de la Soc. Gévl., loc. cit., 
1856. —= Rameaux épais et droits; calices peu saillants et assez rap- 
prochés ; cloisons débordantes et inégales ; columelle petite et rudimen- 
taire. Diam. des calievs, 2 à 2 1/2 mill.— Portlandien : Gray-la-ville. 

34. S. INTRICATA, E. de Fromentel, loc. cit, 1856. — S. Haimei id., 
id. —= Rameaux ronds, clyndriques, souvent anastomosés et formant 
des buissons épais et réticulés ; calices petits et profonds, larges de 1 à 
1 1/4 mill.; columelle petite et profondément située; 2 cycles inégaux; 
12 côtes fortes, épaisses et égales. — Portlandien : Mantoche. — (Notre 
$. Haimei, que nous avions décrit séparément n'est qu’une variété de 
celui-ci). 

-35. S. MICROCŒNIA. —= Polypier dendroiïide; rameaux épais; calices 
superliciels et profonds ; columelle bien développée et $aillante ; 6 grandes 
cloisons soudées à la columelle, et 6 petites; côtes inégales, les petites 
correspondent au troisième cycle, qui manque dans les calices, Le dia- 
mètre de ceux-ci est d’un peu moins d'un mill. — Corallien : Char- 
cenne. 


2. TYPE OCTOMÉRAL. — OCPOSTYLINE. 
A. — 3 Cycles. 
36. S. INSIGNIS. — Polypier en masse arrondie; calices peu élevés et 


superficiels ; columelle forte, ronde, saillante et large de plus d’un 
mill.; cloisons assez minces, mais très-renflées près de la columelle, au- 
tour de laquelle leur bord interne forme une espèce de couronne ; 8 
grandes cloisons entre lesquelles on apercoit les cloisons du 2° et du 3e 
cycles peu développées ; côtes arrondies , épaisses et subégales Diam. 
des calices, 4 à 5 mill. — Corallien : Charcenne. 


AA. — Deux cycles ; calices larges de 5 à 6 mul. 


37. S. SPLENDENS. — Polypier en masse élevée et arrondie; calices 
uu peu saillants et peu profonds; columelle petite et profondément si- 
tuée ; 8 grandes cloisons un peu débordantes et assez épaisses, 8 plus 
petites ; 32 côtes peu inégales. — Corallien : Charcenne. 


AA. — Calices larges de 4 à 5 millimètres. 


38. S. cOMMUNIS. — Polypier arrondi ; calices superficiels et peu pro- 
fonds; columelle petite et isolée; 8 grandes cloisons minces au centre 
et 8 petites; côtes subégales et assez fortes. — Corallien : Charcenre. 

39. S. CASTELLUM, Edwards et Haime, Pol. fess. des terr. Pal., 1851. 
— Astrea castellum, Michelin, Jcon. Zooph., pl. 27, fig. 4, — Adelorœnia 
id., d'Orbigny, Prod. = Calices inégaux, assez saillants et serrés ; les 
cloisons sont débordantes, alternativement inégales et plus développées | 


— 4190 — 


que dans l’espèces précédente. — Corallien : Sampigny ; Goussaincourt; 
Bay-Bel ; Tonnerre ; Champlitte. 


AA. — Calhces larges de 4 millimètres. 


40. S. LABEcHEI, Edwards et Haime , Hlist. nat. des coral., p. 242, 
1856. --— S. Delabechii id., Brit. foss. corals., pl. 15, fig. 1, 1851.— Astrea 
tubulosa, Quenstedt, Handb. der Petref., pl. 57, fig. 19-21, 1852 (non 
Goldfuss, ni Michelin). Polypier en masse convexe ct quelquefois gib- 
beuse ; calices peu saillants et inégalement écartés ; columelle un peu 
comprimée ; côtes inégales et granuleuses. — Corallien : Stegple-Ashton ; 
Belfort, 


AA. — Calices larges de 3 à 3 1/2 millimètres 


41..S. PISTILLUM. =— Polypier arrondi; calices peu saillants et peu 
profonds ; columelle grosse, forte et saillante; cloisons épaisses mais 
amincies au centre; on n'en voit que 8 grandes et un rudiment de 8 pe- 
tites ; côtes égales; calices larges de 3 à 3 1/2 mill. — Corallien : Char- 
cenne. 

42. S. EXCENTRICA.—= Polypier en masse élevée et arrondie; colu- 
melle petite, isolée et toujours placée en-dehors du centre du calice ; 
elle se trouve ordinairement très- rapprochée du bord interne d'une 
grande cloison et par suite éloignée des autres; calices peu élevés. peu 
profonds et larges de 3 mill ; côtes subégales. — Corallien : Charcenne 
(Haute-Saône). 


AA. — CaliceS larges de 2 1/2 millimètres. 


43. S. Tuevenint, Etallon, loc. cit., 1858. —= Polypier en masse sub- 
plane; calices serrés et subelliptiques ; cloisons minces et débordantes ; 
calices profonds.de 3 mill.; 32 côtes subégales et subconfluentes ; colu- 
melle peu développée. — Corallien : Pillemoine. 

44. S. ocTroNARIA, Edwards et Haïme, Pol. foss. des lerr. Pal:, 1851. — 
Pseudocœuia id, d'Orbigny, Prod. —= Polypier élevé à surface super- 
rieure arrondie ; cloisons débordantes et minces au centre ; Côtes in- 
égales et granulées; columelle profonde et styliforme. — Corallien : 
La Rochelle ; Vauligny; ile de Ré; Oyonnax: Chatel-Censoir; Valfin ? 
(Jura). 


AA. — Calices larges de 2 millimètres. 


45. S. RaAmMOSA, Edwards ct Haime, {fist. nat. des coral., 1856. — S. 
ramosa et digilata id, Pol. foss. des terr. Pal., 1851. — Pseudocænia id., 
id., d'Orbigny, Prod.— Astrea limbata, Quenstedt, 1852, (non Goldfuss). 
= Polypier dendroïde ; calices inégaux et espacés. Diam. des rameaux, 
3 à 4 cent. — Corallien : Tonnerre; Oltingen; Chatel-Censoir; Cham- 
plitte. 

46. S. Faugasr, Edwards et Haime, L'ist. nat. des coral., p. 243, 1856. 
— Aslroile, Faujas Saint-Fond, Hist. nat. de la Mont. Saint - Pierre de 
Mestricht, pl. 36, fig. 1-2, 1799. — Astrea geminata (pars), Goldfuss, 
Petref. Germ., pl. 23, Gig. d, f, (non les autres), 1826. — Cette espèce 
ue diffère du $. geminata,, qu'en ce qu'elle dépend du type octoméral. 

— Sénonien : Maestricht. 


— AY — 
AA. —- Calices larges de 1 à 1/2 mullimètres. 


47. S. BERNARDINA. — Pseudocænia Bernardina el elegans, d'Orbigny, 
Prodrome, t. IT, p. 34, 1858. — S. Bernardana, Etallon, loc. rit., 1858. 
—= Polypier en masse polymorphe, convexe ou gibbeuse ; calices peu 
serrés, assez saillants et peu profonds, et larges de 1 1/2 mill.; côtes 


subégales et granulées; columelle styliforme et libre. — Corallien : 
Landeyron; Vauligny ; Valfin ? 
48. S. sxcELSA, Etallon, loc. cit. == Polypier subdendroïde , élevé et 


gibbeux ; calices ohliques, saillants et larges d'environ 1 mill. — Co- 
rallien : Valfin. 


3. TYPE DÉCAMÉRAL. — DECASTYLIN®Œ. 
A. — 3 Cycles cloisonnaires. — Calices larges de 5 millimètres. 


49. S. maGniricA, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal., 1851.— 
Decarænia id., d'Orbigny, Prod == Polypier en masse convexe ; calices 
inégaux et peu saillants ; les échantillons de la Haute-Saône renferment 
presque tous une quantité considérable de vers parasites qui envelop- 
pent les calices. — Corallien : Chatel-Censoir; Vagnon ; Gy (Hte-Saône). 


A. — Calices larges de 4 millimètres. 


* 58. S. LOBATA, d'Orbigny, Rred., 1850, — Explanaria id, Goldfuss, 
Petref. Germ., pl. 38, fig. 8. == Polypier convexe; calices en cônes sail- 
lants, écartés et inégaux ; côtes granulées et inégales ; cloisons minces ; 
les calices sont larges de 4 mill. et quelquefois plus. — Corallien : 
Wurtemberg. s 


A. — Calices larges de 3 millimètres. 


51. S. EXPLANATA. == Polypier convexe: calices à peine saillants et 
peu profonds ; ARTE peu développée et profonde; cloisons larges 
et peu débordantes ; 40 côtes snbégales et assez fortes. — Corallien : 
Charcenne (Haute-Saône). 

52. S. TUBULIFERA, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal., 1851. 
— Brit. foss. corals., pl. 14, fig. 3. — Astreaid., Phillips, 1829. — $, tu- 


bulosa, Michelin, Iron., pl. 21, fig. 6, (non Goldfuss). — Astrea tubulosa 
et Agaricia lobata, Morris, 1843. — Dentipora glomerata. M'Coy, 1848. — 
Astrea decemradiata, Quenstedt, pl. 57, fig. 30, 1852, == Polypier en 


masse convexe et gibbeuse; calices peu serrés et assez saillants; çolu- 
melle forte et comprimée ; côtes égales et granulées ; cloisons assez 
minces, mais épaissies vers les bords interne et externe. — GCorallien : 
Steeple-Ashton ; Malton ; Saint-Mihiel ; Champlitte. 


AA. — 2 Cycles cloisonnaires. — Calices larges de 3 millimètres. 


53. S. PLori, Edwards et Haime, Brit. foss. corals., pl. 23, fig. 1, 1852. 
— Astroites ? Robert Plot, Nat. Hist. of Oxford, pl. 8, fig. 2, 1676. = Po- 
lypier convexe ou gibheux ; calices serrés, inégaux, peu saillants ; colu- 
melle petite. (Ce fossile est peut-être une Stylohelie). — Bajocien : 
Comb-Down ; Rumigny. 


AA. — Calices larges de 2 à 2 1/2 millimètres. 


54. S. CONSTRICTA. = Polypier convexe; calices saillants, très-rap- 


— 192 — 


prochés et très-profonds; columelle assez forte et profondément située ; 
10 grandes cloisons, 10 petites ; 40 :ôtes très-granuleuses et égales ; les 
calices sont un peu renflés à la base. Diam. des calices, 2 1/2 mill. — 
Corallien : Champlitte. 

55. S. BULLATA. == Polypier à surface subplane; calices très-peu 
élevés, mais très-élargis à la base et comme gonflés; columelle peu dé- 
veloppée et profonde ; 10 grandes cloisons entre lesquelles on aperçoit 
10 cloisons rudimentaires ; 40 côtes fines et subégalcs. Diam. des ca- 
lices, 2 mill. — Corallien : Champlitte. 

56. S. HIRTA. — Polypier en forme de boule presque régulière ; ca- 

lices très-saillants et assez rapprochés, peu élargis à la base et. assez 
profonds ; 10 grandes cloisons, 10 petites et 20 rudimentaires ; 40 côtes 
un peu inégales et granuleuses. Diam. des calices, 2 mill. — Corallien : 
Gy (Haute-Saône). 
_57. S. AsPERA, Etallon, loc. cit. —= Polypier étalé ; calices saillants, 
et serrés ; côtes fines, droites et un peu ondulées inférieurement ; colu- 
melle un peu aplatie et très-saillante. Cette espèce n’est peut-être qu'une 
variété de notre $. stricta. — Corallien : Valfin. 


Espèces douteuses. 


58. S.? cOALESCENS, Edwrds et Haime, Pol. foss. des terr. Pal., 1851. 
— Madrepora id., Goldfuss, pl. &, fig. 6. — Dentipora id., Blainville, 
1830. — Oculina id., Bronn, 1848. — Corallien : Wurtemberg; Char- 
cenne. 

59. S. ARDUENNENSIS, Edwards et Haime, loc. cit. — Cryptocænia id., 
d'Orbigny, Prod. — Corallien : Neuvisi (Ardennes). 

MM. Edwards et Haime rapportent encore au genre Stylina les es- 
pèces suivantes citées par M. d'Orbigny dans son Prodrome : 

60. LoBocæniA CORALLINA. — Corallien : Wagnon. 

61. CRYPTOCŒNIA BAUGIERI. — Corallien : Beauvoir (Deux-Sèvres). 

62. CRYPTOCŒNIA SUBREGULARIS. — Corallien : Saulce-au-Bois: D'- 
jon ; Oyonnax; Tonnerre. 

63. ADELOCŒNIA CORALLINA. — Corallien : Angoulins. 

64. ADELOCŒNIA LANCELOTI. — Corallien : Wagnon. 

65. TREMOCŒNIA SUBORNATA. — Corallien : La Rochelle. 

66. TREMOCŒNIA PULCHELLA. — Corallien : Tonnerre ; Wagnon. 

67. SPEUDOCŒNIA SUBOCTONIS (SUBOCTONARIA). — Corallien : Ton- 
nerre; Rupt. 

68. STyLINA? NANTUACENSIS. — Corallien : Landeyron. 

69. CRYPTOCŒNIA CARANTONIANA (CARENTONENSIS). — Turonien : île 
d'Aix ; ile Madame. 

70. CRYPTOCŒNIA FLEURIAUSA. — Turoni n : île d'Aix ; Le Mans. 

71. CRYPTOCŒNIA RUSTICA, — Turonien : Nancras. 

72. APLOSASTREA NEPTUNI. — Néocomien : Saint-Dizier. 

73. APLOSASTREA ELEGANS. — Néocomien : Fyé ; Fontenoy. 

74. OCTOCŒNIA LUGDUNENSIS. — Lias : Saint-Fortunat, près de Lyon. 

On doit encore placer parmi les espèces douteuses les fossiles suivants : 

75. S.? TuMULARIS, Edwards et Haime, 1849. — Astrea id., Michelin, 
Icon., pl. 27, fig. 3. = Cette espèce appartient très-probablement aux 
Stylohelies. — Corallien : 1s-sur-Thil; Saint-Mihiel. 


— 493 — 


16. S.? suBLEvis, Edwards et Haime, 1851. — Madrepora id., Miche- 
lin, /con., pl. 25, fig. 5. — Corallien : Wagnon ; Sampigny ; Chatel:Cen- 
soir, etc. 

77. S.? LeyMERIANA, Edwards et Haime, 1851. — Madrepora limbata, 
Leymeric, Stat. de l'Aube, pl. 10, fig. 14. — Dendrocænia Corallina, d'Or- 
bigny, Prod. — Corallien : Aube. 

78. S.? TaurRMANI, Edwards et Haime, 1851. — Astrea pentagonalis, 
Michelin, pl. 24, fig. 6. — Stylina arduennensis, d'Orbigny, Prod. — Co- 
rallien : Dun. 

79. S.? SUBLIMBATA, Edwards et Haime, 1851. — Astrea limbatu, Mi- 
chelin, pl. 24, fig. 10. — Cryptocœnia id., d'Orbigny, Prod. — Corallien : 
Sampigny; Saint-Mihiel; Wagnon, etc. 

80. S.? DEPRAVATA, d’Orbigny, Prod.— Astrea id, Michelin, pl. 24, 
fig. 5. — Corallien : Sampigny. 

81. S.? coronaTA. Edwards et Haime, 1856. — Astrea id., Quenstedt, 
pl. 57, fig. 24. — Corallien : Mézières. 

Nous avons fait rentrer dans l’étage Corallien, la plupart des 
espèces citées par A. d'Orbigny comme provenant de l’Oxfordien, 
car de l’aveu de cette auteur lui-même, ces fossiles indiqués 
comme oxfordiens appartiennent réellement à l'étage Corallien. 

Nous devons encore ici faire connaître 4 fossiles qui ont de très- 
grandes affinités avec les Stylines; mais pour lesquels M. Etal- 
lon a formé le genre Heliocœænia. Ces fossiles qui ne diffèrent des 
Stylines qu’en ce qu'ils possèdent deux cloisons primaires plus 
grandes que les autres et qui vont s’unir à la columelle au moyen 
de trabicules, et parce que les intervalles des calices sont souvent 
granulés, ne nous paraissent pas devoir être séparés du genre qui 


nous occupe. Ce sont : 

82. S.? VARIABILIS. — Heliocænia id., Etallon, loc. cit. == Polypier 
convexe ; calices serrés ; un peu elliptiques et larges de 1 1/2 mill.; cloi- 
sons assez épaisses ; columelle saillante et un peu aplatie ; côtes repré- 
sentées par des granulations fines et serrées. — Corallien : Valfin. 

83. S.? HumBERTI. — Heliocænia id., Etallon, loc. cit. == Polypier 
subsphériqne ; calices très-serrés, petits, peu saillants, elliptiques et 
larges de 1 mill.; cloisons peu débordantes. — Corallien : Valfin. 

84. S.? DENDROIDEA. — Heliocænia id., Etallon , loc. cit. —- Polypier 
dendroïde formé de 3 à 4 branches ; calices serrés, obliques, peu sail- 
lants et larges d'un mill.; cloisons épaisses et débordantes ; columelle 
aplatie et saillante; côtes assez bien indiqués. — Corallien : Valfin. 

85. S. THioLLierI. — Heliocænia id., Etallon, loc. cit. — Polypier 
branchu et fasciculé, calices serrés, obliques, saillants, profonds, cir- 
culaires et larges de 1 mill.; cloisons inégales et épaisses ; columelle 
tuberculeuse. — Corallien : Valfin. 

Ces 4 dernières espèces dépendent du type décaméral, et la 


dernière présente assez bien les caractères du genre Psammohelia. - 


GENRE CVII. — COLUMNASTRÆA. 


Columnastrea, d’Orbigny, Note sur les Pol. foss., 1849. — Co- 
lumellastrea id., Prod., 1850. 
22 


— 194 — 
Columnastræa, Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., 1856. 
Polypier astréiforme ; polypiérites unis par le grand développe- 
ment des côtes; calices libres et subcirculaires; cloisons débor- 


dantes et larges ; columelle petite et styliforme , une seule cou- 
ronne de palis. 


À. — Polypier subsphérique. 


1. C. STRIATA, Edwards et Haime, Ann. des sc., 3e série ta AIT, D. 
184, 1850. — Astrea id., Goldfuss, pl. 38, fig. 11. — Astrea variolaris, 
Michelin, Icon., pl. 71, fig. T. — Astrea striata id., pl. 71, fig. 6. — 
Phyllocænia variolaris et Columellastrea striata, d'Orbigny, Prod., 1850. 
— Polypier subsphérique : côtes simples ct granuleuses : columelle peu 
saillante ; 3 cycles et les rudiments d’un 4°; palis étroits et épais. Diam. 


des calices, 2 à 2 1/2 millimètres. — Turonien : Corbières; Gosau; Fi- 
guières ; etc. 


AA. — Polypier fortement lobé ou subrameux. 


2. C. simirts, Edwards et Haime, Ann. loc. cit. —= Polypier en lobes 
comprimés ; calices saillants et larges de 3 mill.; cloisons du 3e cycle 
peu développées. — Turonien : Brignoles. 

3. C. PREvOsTANA, Edwards et Haime, loc. cit. —= Polypier formé de 
branches comprimées ; côtes fortes, subégales et en arêtes : cloisons 
serrées; les tertiaires bien développées; palis petits; columelle peu dé- 
veloppée. — Subapennin : Valle-Longa. 


GENRE CVIITI. — PENTACŒNIA. 


Pentacænia, d'Orbigny, Revue et Mag. de Zool., p. 175, 1850. 

Pentacænia, E. de Fromentel, Descript. des Pol. foss. de l'étage 
Néocomien, p. 51, 1856. 

Polypier polymorphe, calices circulaires, libres et quelquefois 
subpolygonaux , mais dans quelques cas ils sont rapprochés; cinq 
cloisons principales seulement ; côtes visibles, mais rendues rudi- 
mentaires par suite du rapprochement des calices ; traverses bien 
développées et presque horizontales. 

1. P. ELEGANTULA, d'Orbigny, Prod., 1850. — E. de Fromentel, Loc. 
ct, p. 51, pl. 7, fig. 6-7, 1856. — Polypier en masse étendue et un 
peu mamelonnée ; calices peu élevés, entourés de 20 côtes inégales ; 3 
cycles de cloisons ; celles des deux derniers cycles peu développées, 
un rudiment de columelle au centre des calices. — Néocomien : Gy- 
l’'Evêque ; Fontenoy. 

2. P. Tomsecxi, E. de Fromentel, loc. cit., p. 51, 1856. — Polypier 
mamelonné; calices rapprochés ; les 5 grandes cloisons paraissent 


inégales et 3 semblent plus développées, le 2° cycle est rudimentaire. 
Diam. des calices, 3 mill. — Néocomien : Saint-Dizier. 


Espèces douteuses. 


3, P. PULCHELLA, d'Orbigny, Prodrome. — Néocomien : Fontenoy. 
4. P. MICROTREMA, d'Orbigny, Prod. — Néocomien : Fontenoy. 


— 195 — 


GENRE CIX. — CONVEXASTRÆA. 


_Convexastræa, d'Orbigny, Not. sur les Pol. foss., p. 9, 1849. 
Polypier astréiforme; polypiérites unis par des côtes bien dé- 
veloppées qui s'unissent directement aux cloisons et cachent le 
bord supérieur de la muraille ; les côtes sont rarement confluentes ; 
la columelle manque entièrement et les cloisons ne se rencontrent 
pas au centre, au moins dans la partie supérieure. 


A. — Polypier massif. — Côtes ne s’unissant jamais 
aux côtes des calices vorsins. 


1 C: REGULARIS , d'Orbigny, Prod. — Astrea id., Klipstein, Beitr. zur 
geol. Kenin., pl. 20, fig. 11, 1843. = Polypier convexe; étoiles calici- 
nales très-régulières et larges de 4 mill.; rayons inégaux et cristiformes. 
— Saliférien : Saint-Cassian. 

2. C. SEXRADIATA, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal., 1851. 
— Astrea id., Goldfuss, Petref. Germ., pl. 21, fig. 5. — Stylina id., 
d'Orbigny, Prod. —= Polypier en masse arrondie et mamelonnée; ca- 
lices superficiels et peu serrés; polypiérites paraissant courbés et di- 
vergents dans une coupe verticale ; rayons septo-costaux bien dévelop- 
pés et inégaux (12 grands et 12 petits). — Corallien : Geingen; Oltin- 
gen ; Gy: Champlitte; Charcenne (Haute-Saône); Pillemoine (Jura). 


A. — Côtes s’unissant quelquefois aux côtes des calices voisins. 


3. C.? oRNATA, Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., p. 276, 1856. 
— Slylina id., ibid., Pol. foss. des terr. Pul., 1851. — Cryptocænia id., 
d'Orbigny, Prod. — Etoiles calicinales, larges de 4 mill.; 12 rayons 


septo-costaux presque égaux, subconfluents et cristiformes. — Corallien : 
Fringeli (Jura). 


AA. — Polypier dendroïde. 


4. C. WALTONI, Edwards et Haime, Brit. foss. corals., pl. 23, fig. 5-6, 
1851. == Polypier dendroïde et gibbeux ; calices inégaux ; rayons sep- 
to-costaux échinulés sur les côtes et inégaux, ils sont rarement con- 
fluents ; les calices sont larges de 1 à 1 1/2 mill. — Bajocien : Hamp- 
ton-Cliffs; Rumigny (Ardennes). 

5. C, DENDROIDEA. —- Polypier formé de rameaux arrondis longs et 
ayant environ 25 mill. de diam. Ils s'élèvent parallèlement les uns près des 
autres et constituent un ensemble cespiteux ; la surface des rameaux est 
couverte de plis transversaux, irréguliers, rapprochés de 2 à 3 mill. et 
qui correspondent aux couches d’accroissement par superposition ; les 
calices sont superficiels et les cloisons très-épaisses ; on en compte 12 
par calice, 6 grandes qui sont débordantes et assez saïllantes et 6 pe- 
tites; les côtes sont moins grosses que les cloisons et point confluentes. 
Diam. des étoiles, 1 1/2 à 2 mill.— Corallien : Fedry (Haute-Saône). 


AAA. — Polypier de forme indéterminée. 


6. C: PORTLANDICA, E. de Fromentel, Bull. de la Soc. Géol. de France, 
2e série, t. XIII, p. 859, 1856. == Ce fossile, qui n'est connu que par 


— 196 — 
une empreinte, a probablement une surface subplane ; les calices sont 
très-espacés, larges de 2 mill.; les cloisons sont inégales, 6 grandes et 


6 petites; les côtes sont grosses et subconfluentes. — Portlandien : 
Mantoche (Haute-Saône). 


GENRE CX. — PHYLLOCŒNITA. 


Phyllocænia, Edwards et Haime. Compt. rend. de l’Acad., 1848. 

Actinocænia (pars), d'Orbigny. Not. sur les Pol. foss., 1849. 

Polypier massif, polypiérites unis par des côtes très-dévelop- 
pées ; calices à bord libre; ils sont peu saillants et souvent défor- 
més; columelle nulle, point de palis; cloisons larges et débor- 
dantes allant jusqu’au centre où elles se rencontrent souvent : 
traverses abondantes et bien développées. 


A. — 5 Cycles cloisonnaires. 


1. P. vaRIANS, E. de Fromentel, Descript. des Pol. foss. de l'Etage 
Néocomien, p. 48, pl. 6, fig. 9-10, 1857 | les calices de la figure 10 ne 
montrent pas autant de cloisons qu’il y en a réellement). = Polypier 
en lame convexe ; calices très-rapprochés et de grandeur variable; cloi- 
sons fines et inégales, les 6 premières sont plus développées ; 5 cycles 
dans les grands calices. — Néocomien : Saint-Dizier. 


AA. — 4 Cycles complets. 


2. P. PEDICULATA, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., 1849. — 45 
trea id., Deshayes, 1831. — Michelin, pl. 70, fig. 1, 1847.— P,. id. et 
Aclinocænia Dumasiana, d'Orbigny, Prod. — P. Lilli, Reuss, 1854, = 
Polypier pédonculé; côtes égales descendant sur le pédoncule ; calices 
peu saillants, larges de 6 à 7 mill. — Tnronien : Corbière ; Gosau, etc. 

3. P. puBiaA, E. de Fromentel, Loc. cit., p. 50. pl. 7, fig. 3-4, 1857. 
== Polypier en cône renversé, surface calicinale peu convexe ; cloisons 
minces, souvent anastomosées; plateau ondulé et strié; calices inégaux 
et déformés. — Néocomien : Gy-l'Evêque (Yonne). 

4. P. NEocoMIENsis , d'Orbigny, Prod. — E. de Fromentel, Loc. eit., 
p. 49, pl. 7, fig. 5, 1857. — Polypier en lames subplanes; calices 
écartés, peu comprimés; cloisons fines et peu débordantes; 48 côtes 
égales et bien marquées.— Néocomien : Fontenoy ; Gy-l’Evêque (Yonne). 
5. P. ARcaIACI, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., 1849, = Calices 
écartés el assez réguliers; côtes subégales et granuleuses ; cloisons 
inégales, minces et serrées,; muraille peu marquée. —- Falunien : Gaas,. 


AA. — 3 Cycles et des cloisons d’un 4. — Calices larges 
de 6 à 10 millimètres. 


6. P. rRRADIANS, Edwards et Haime, Compt. rend., 1849. — Astrea ru- 
diata, Michelin, /con., pl. 12, fig. 4. — Polypier convexe; polypiérites 
divergents; calices saillants et larges de 6 à 10 mill.; cloisonseépaisses 
en dehors et inégales ; côtes peu serrées. — Parisien : Castel-Gomberto ; 
Chaine d'Hala. 

7. P. 1RREGULARIS , Edwards et Haime, Ann. des se. nat., 1849. — 
Lithodendron irrcgulue, Michelin, pl. 43, fig. 14, 1844 (mauvaise figure). 


= Calices entourés par un cœænenchyme couvert de côtes assez écar- 
lées, il sont subpolygonaux et assez élevés ; eloisons inégales, peu dé- 
bordantes et très-minces. Diam. des grands calices, 8 mill. — Parisien : 
Auvert ; Valmondois ; Senlis; Vernon, etc. 


AA. — Calices larges de 3 à 6 millimètres. 


8. P. comPressA, Edwards et Haïime, loc. cit. — Ashrea id., Michelin, 
pl. 70, fig. 2. — Actinocænia id., d'Orbigny , Prod. — Polypier con- 
vexe; calices inégaux, saillants, irréguliers, larges de 3, 5 ou 6 mill.; 
les calices de 3 mill. sont nombreux; cloisons minces, serrées et iné- 
gales ; côtes droites et serrées. — T'uronien : Soulage (Corbières). 

9. P. LucasaAnA, Edwards et Haime, Hist. nat, des coral., 1856, = 
Polypier convexe, ne différant du P. irradians que par la largeur de 
ses calices qui n’ont que 4 mill. de largeur. — Parisien : Castel-Gom- 
berto, 

10. P.? scuzpra, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., 1849. — Astrea 
seulpta et sparsa, Michelin, pl. 71, fig. 1 et 3. -— Cryplocænia sparsa et 
Phyllocænia sculpta, d’Orbigny, Prod. == Polypier à surface convexe, 
calices écartés, saillants et larges de 8 millim ; côtes fines, serrées, 
flexueuses, inégales et au nombre de 32. — Turonien : Martigues. 

11. P. CorrEauI, E. de Fromentel, Descript. des Pol. foss. de l'étage 
Néocomien, p. 49, pl. 7, fig. 1-2. — P. Cottaldina, d'Orbigny, Pred.==- 
Polypier hémisphérique ; calices ronds, égaux, peu ou point déformés : 
cloisons débordantes ; 8 primaires allant jusqu’au centre, auxquelles 
viennent se souder 16 cloisons secondaires, en tout 32 cloisons ; côtes 
bien marquées. — Néocomien : Gy-l'Evêque; Leugny ; Fontenoy, etc. 

Ces deux dernières espèces dépendent du type octoméral. 


Espèces douteuses : 

12. P.? VazisecLAUSæ, d'Orbigny, Prod.— Astrea id., Michelin, pl. 5, 
fig. 7.— Turonien : Uchaux. 

13. P.? Dougciert, d'Orbigny, Prod. — Astrea id., Michelin, pl. 71, 
fig. 2. — Turonien : Les Martigues. 

14. P.? pEcussaTA, Reuss, Dencksch. der Wien. acad., etc, 1851, t.VIT, 
p. 99, pl. 13, fig. 2-3. -- Turonien : Gosau. 
15. P.? REGULARIS, d'Orbigny, Prod, t. II, p. 206. — Turonien : Sou- 
lage. ke 

16. P. CORBARICA, id., id., id. 

17. P. GLOMERATA, id., id., id. 

18. P.? INTERMEDIA, id. id. — Turonien : Uchaux ; Soulage 

19. P ? MARTICENSIS, id., id.— Turonien : Martigues. 

20. P.? Icaunensis, id, id, — Néocomien : Chenay (Yonne) 

21. P.? OcEaANI, id. id. — Culsaire pisolitique : La Falaise. 

22. P.? NEPTUNI, id., id., id., id. 

23. P.2 RENAUXI. — Gryptocænia Renauxiana, id., id. — Turunien : 
Uchaux. 


GENRE CXI. — CRYPTOCŒNIA. 


Cryptocænia (pars), d'Orbigny, Cours élément. de Pal., t. I. 
p. 164, 1656. 


— 4198 — 

Stylina (pars), Edwards et Haime. — Cyathophora ( pars ), id. 
Ann. des sc. nat., loc. cit.. 1849. 

Polypier massif et polymorphe; calices ronds, plus ou moins 
saillants; muraille régulièrement circulaire à bord saillant; cloi- 
sons bien développées et atteignant presque le centre du calice; 
côtes bien marquées et souvent confluentes ; columelle nulle; point 
de palis ; traverses bien développées et horizontales. 

Ce genre ne diffère réellement du genre Stylina que par l’ab- 
sence de la columelle. 

Lorsque A. d'Orbigny créa le genre Cryptocæmia il y fit rentrer 
toutes les stylines chez lesquelles il n’apercevait pas de columelle, 
sans trop s'occuper si cet organe avait ou non existé, ou si son 
absence était le résultat d’un accident ou de la composition orga- 
nique de l’animal. MM. Milne-Edwards et J. Haime, en étudiant les 
espèces qui composent le genre Stylina reconnurent que la plu- 
part des cryptocænies de A. d’Orbigny étaient pourvues de colu- 
melle , et jugèrent par analogie que toutes devaient en avoir. Ce- 
pendant en 1851, ils rencontrèrent des Stylines sans columelle, et 
ne voulant pas rétablir le genre de Cryptocæma qu’ils avaient dé- 
truit et ne pouvant en créer un nouveau, ils furent contraints 
d'associer ces nouvelles espèces au Cyathophora Richardi de 
M. Michelin, dont tout d'abord ils avaient fait une styline et de 
rétablir ainsi le genre Cyathophora. 

Or le fossile décrit par M. Michelin , non seulement ne présente 
pas les caractères des stylines; mais il n’appartient même pas au 
sous-ordre des Zoanthaires Apores. En effet le Cyathophora Ri- 
chardi possède des planchers bien développés et complets, ce qui 
le fait rentrer dans le sous-ordre des Zoanthaires Tabulés; de plus 
tandis que les cyathophores de MM. Milne-Edwards et Haime ont 
des cloisons bien développées et pas de planchers proprement dits, 
le Cyathophora Richard, qui nous sert de type, a des planchers 
horizontaux bien développés et des cloisons rudimentaires repré- 
sentées par des stries longitudinales. 

Nous croyons donc qu’il faut faire rentrer le. genre Cyathophora 
de M. Michelin dans le sous -ordre des Zoanthaires Tabulés en ne 
le composant que de polypiers ayant des planchers bien dévelop- 
pés et des cloisons rudimentaires et nous rétablissons le genre 
Cryptocænia de A. d’Orbigny pour les fossiles semblables qui ont 
des traverses lamelleuses et des cloisons bien développées. 


A. Type hexaméral. — b. 3 Cycles. 


1, C. CLAUDIENSIS. — Cyathophora id., Etallon, Et. pal. sur le Haut- 
Jura. == Polypier en masse convexe; calices serrés et peu saillants, 
larges de 5 mill,; côtes inégales; cloisons assez épaisses, inégales et 


— 199 — 


bien développées ; traverses lamelleuses fortes et simulant des plan- 
chers. — Corallien : Valfin. 

2. C. NeocomieNsis , d'Orbigny, Prod., 1850. — Stylina? id., Edwards 
et Haime, 1851. — Cyathophora, E. de Fromentel, Desc. des Pol. foss. de 
l'Etage Néocomien, pl. 5, fig: 11-12, 1856. —= Polypier en lame convexe ; 
cloisons’ fortes et débordantes, les 2 derniers cycles peu développés. 
Largeur des calices, 3 mill. — Néocomien : Saint-Dizier. 

3. C.2 ANTIQUA, d'Orbiguy, Prod. — Stylinu id., Edwards et Haime, 
1851. — Cyathophora id. E. de Fromentel, loc. cit., p. 42, 1856. — 
Polypier en lames étendues et ondulées: traverses bien développées ; 
côtes fortes et subégales ; cloisons peu larges. Diam. des calices, 2 à 
2 1/2 mill. — Néocomien : Saint-Dizier ; Fontenoy ; Venoy ; Cheney. 


A. — b. b. Deux Cycles. 


4, GC. PRATTI. — Cyathophora id., Edwards et Haime, Brit. foss. coral., 
p. 108, pl. 21, fig. 3, 1851. —= Polypier en masse convexe; calices as- 
sez rapprochés et larges de 5 mill.; côtes fortes et inégales ; cloisons 
bien développées. — Bajocien : Confb Down; Rumigny. 

5. C. [cAUNENSIS, d'Orbigny, Prod., 1851. — Stylina id., Edwards et 
Haime, 1851.— Cyathophora id., E. de Fromentel, loc. cit., p. 41, 1856, 
—= Polypier convexe; calices rapprochés, larges de 3 à 3 1/2 millim.; 
cloisons primaires bien développées , les secondaires restant petites. — 
Néocomien : Gy-l'Evêque ; Cheney ; Fontenoy ; Lignerolles. 

6. C. Lucensis. — Cyathophora id., Edwards et Haime, Brit. foss. 
corals., p. 107, pl. 30, fig. 5, 1851. == Polypier convexe: calices ronds, 
assez rapprochés ; cloisons primaires bien développées, les secondaires 
plus petites ; côtes peu marquées. Diam. des calices, un peu moins de 
3 mill. — Bajocien : Pound-Hill ; Marquises. 


AA. — Type octoméral. — c. 3 Cycles. 


7. C. BREVIS. — Polypier en masse mamelonnée; calices peu élevés, 
circulaires et séparés par des côtes bien dévoloppées ; 8 grandes cloi- 
sons, 8 petites et 16 rudimentaires. Diam. des calices, presque 2 millim. 
— Corallien : Charcenne ; Champlitte ; Chatel-Censoir. 


AA. — c. c. 2 Cycles. 


8. C. ARCENSIS. — Polypier en petite masse arrondie ; calices ronds, 
peu élevés et assez creux ; côtes bien développées; 16 cloisons alternati- 
vement grandes et petites, correspondant à des côtes un peu inégales. 


Diam. des calices, 1 mill. — Kimméridgien : Arc, près de Gray ( Haute- 
Saône). 


GENRE CXII. — HOLOCŒNIA. 


Holocænia, Edwards et Haime, Brit. foss. corals , p. 99. 1851. 

Holocænia, E. de Fromentel, Bull. de la soc. Géolog. de France, 
2 série, t. XIII, p. 858, 1856. — Descrip. des Pol. foss. de l'étage 
Néocomien, p. 52, 1856. 

Polypier polymorphe: calices unis entre eux par des rayons 
septo-costaux à bord entier et qui cachent complètement les mu- 
railles ; columelle bien développée et styliforme ; calices épars, sans 
ordre, à la surface du polypier. 


— 1200 — 
A. — Type hexaméral. — b. 3 Cycles et des cloisons d’un 4°. 


1. H. pENDROIDEA, E. de Fromentel, Bull. de la soc. Géolog., loc. cit., 
p. 858, 1856. — Polypier formant des rameaux serrés et larges de 20 
à 25 mil]; calices rapprochés, un peu saillants, larges de 3 millim. On 
compte environ 27 ou 28 cloisons par calice ; les côtes sont subégales et 
un peu flexueuses. — Portlandien : Beaujeu (Haute-Saône). 


A. —b. b. 3 Cycles seulement. 


2. H. ExPLANATA, E. de Fromentel, loc. cit. — Polypier en lame mince 
et éténdue ; calices peu profonds et peu saillants ; columelle petite, les 
cloisons des deux premiers cycles égales. Diam. des calices, 3 mill. — 
Portlandien : Mantothe. 

3. H. micRANTHA, Edwards et Haime, 1851-1856. — E. de Fromentel, 
1857. — Astrea id., Rœmer, 1848. — Synaslrea id., d'Orbigny, 1850. — 
Thamnastreu 14., Edwards et Haime , 1850. == Polypier gibbeux ; cloi- 

“sons fortes, serrées, peu flexueuses, et inégales; le 3e cycle manque dans 
2 des systèmes. Diam. des calices, 1 à 1 1/2 mill. (Cette espèce appartient 
peut-être au type décaméral et doit être très - voisine de notre H. Golli- 
naria). — Néocomien : Berklinger (Yonne). 

4. H. ARACHNOIDES, E. de Fromentel, loc. cit. p. 858, 1856. —= Poly- 
pier en lames minces et dirigées en tous sens ; calices profonds et larges 
de plus de 3 mill.; columelle petite et saillante ; rayons septo - costaux 
tous dirigés dans le même sens et subégaux ; le 3e cycle est souvent 
incomplet. — Portlandien : Mantoche. 


AA. — Type décaméral. — c. 2 Cycles. 


5. H. CoLLINARIA, E. de Fromentel, Descrip. des Pol. foss. de l'étage 
Néocomien, p. 54, pl. 7, fig. 9-10, 1857. — Centrastrea collinaria , micro- 
phyllia et excavata, d'Orbygny, Prod., 1850. — Thamnastrea id., id., id., 
Edwards et Haime, 1851. — Polypier en frondes couvertes ou non de 
petits mamelons ; calices petits et rapprochés; columelle forte et styli- 
forme; 10 grandes cloisons, 10 petites; épithèque bien développée. — 
Néocomien : Gy-l'Evêque ; Fontenoy ; Cheney ; Venoy ; Leugney (Yonne) 


GENRE CXIIT. — DIMORPHOCŒNIA. 


Dimorphocænia, E. de Fromentel, Descript. des Pol. foss. de 
l’étage Néocomien, p. 55, 1857. 

Polypier étalé; murailles entièrement cachées par des rayons 
septo-costaux confluents et rayonnant du centre à la circonférence. 
columelle nulle; espace columellaire creux et allongé; calices dis- 
posés en rangées concentriques autour d’un calice central plus 
développé que les autres. 

1. D. crassisepra, E. de Fromentel, loc. cit., p. 55, pl. 8, fig. 1. — 
Dimeryhastrea id., d'Orbigny, Prod., 1851. — Polypier étalé en lame 
assez mince; calices superficiels à fossette profonde et oblongue; eloi- 
sons épaisses, s’amincissant au centre et se terminant par un bord per- 
pendiculaire; traverses peu développées. On compte de 12 à 32 cloisons 
par calice ; les rangées sont distantes d'environ 15 à 25 mill. — Néoco- 
mien : Gy-l'Evêque; Fontenoy ; Chenay; Venoy. 


Fo — 


2. D.? corALLINA, Etallon, Etudes Pal. sur le Haut-Jura. — Polÿpier 
en cône renversé; surface calicinale subplane: cloisons très-épaisses, 
on en compte 16 dans le calice central et 4 seulement dans les autres. 
Diam. du calice central 8 mill.; des petits environ 5; épithèque bien 
développée. — Corallien : Valfin. 


Ce dernier fossile ne présente pas des rayons septo-costaux bien con- 
fluents et le nombre de ses cloisons primaires pourrait bien le faire ren- 
trer dans le sous-ordre des ZOANTHAIRES RUGUEUX. 


GENRE CXIV. — PLEUROSTYLINA. 


Pleurostylina, E. de Fromentel, Bull. de la soc. Géol. de France, 
loc. ct., p. 854, 1856 (sans description). 

Polypier en masse convexe ou en lames étendues; calices cir- 
culaires, devenant quelquefois subpolygonaux par suite du resserre- 
ment des individus; polypiérites réunis entre eux par l’épithèque qui 
couvre les murailles, ou par les murailles elles-mêmes; cloisons 
entières, peu développées, à l'exception d’une grande cloison, plus 
forte que les autres, qui s’avance jusqu’au centre du calice et s’y 
renfle considérablement de manière à simuler une columelle ; pla- 
teau commun nu et costulé ou ne présentant qu'une épithèque 
peu développée. 

1. P. CORALLINA. == Polypier massif et mamelonné ; polypiérites sou- 
dés par l’épithèque qui recouvre la muraille, et laissant entre ces der- 
nières un sillon bien prononcé; calices subcirculaires ; 6 grandes cloi- 
sons entières et assez épaisses; l’une d'elles allant en se renflant jus- 
qu’au centre où elle tient lieu de columelle ; les cloisons voisines de la 
cloison columellaire s’infléchissent un peu vers celle-ci, Diam, des ca- 
lices, 5 mill. — Corallien : Ecuelle (Haute-Saône). 

2. P. FRONDESCENS. —= Polypier en lame étendue et assez mince; 
plateau nu et couvert de grosses côtes cristiformes ; calices subpolygo- 
naux placés assez régulièrement en quinconce, inclinés, et présentant 
les caractères de l’espèce précédente. Diam. des calices, 4 mill. Les ca- 


lices semblent ici être soudés directement par les murailles bien dévelop- 
pées. — Corallien : Chatel-Censoir (Yonne). 


GENRE CXV. — APLOCŒNIA. 


Aplocæma, Edwards et Haime, His{. nat. des coral., p. 281, 1856. 

Polypier astréiforme ; polypiérites soudés par les murailles qui 
sont prismatiques; calices polygonaux; cloisons bien développées 
et entières; point de palis: point de columelle ; loges intersep- 
tales très-superficielles. 


À. YEROFEYEWI, Edwards et Haime, Loc. eit., pl. D, 3, fig. 1, 1856. == 
Poiypier mince et convexe; sept systèmes inégaux; calices larges de 7 


à 9 mill.; murailles en zig-zag. — Parisien: Chambre d'Amour, près 
Biariz. 


23 


; — 9202 — 


GENRE CXVI. — STEPHANOCŒNIA. 


Stephanocænia, Edwards et Haime, Compt. rend. de l’acad., 1848. 

Goniaræa, d'Orbigny, Prod., 1850. 

Polypier astréiforme ; polypiérites unis par les murailles qui sont 
épaisses et compactes; calices polygonaux à bords simples; colu- 
melle styliforme faiblement saillante, mais bien développée ; un 
ou plusieurs cycles de palis, suivant le développement des cloisons. 
Ce genre renferme des espèces appartenanl aux types hexaméral 
et octoméral. 


A. — Type hexaméral. — a. 3 Cycles. 

1. S. FORMOSISSIMA, Edwards et Haime, Pol. foss. des ter». Pal., 1851. 
— Astreaid., Sowerby, 1832. — Poriles aculeata, Michelotti, pl. 6, fig. 1. 
— Astrea reliculata, Michelin , pl. 5, fig. 1. — Slephanocœænia formosa , 
Edwards et Haime, 1849. —= Polypier convexe ou gibbeux; columelle 
grosse et comprimée; murailles simples; 3 cycles complets. Diam. des 
calices, 3 mill. — Turonien : Gosau ; Uchaux; Corbières. 

2. S. TROCHIFORMIS, Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., p. 267, 
1856. — Astreu id., Micheiin, 1ron., pl. 27. fig. 6. — Polypier convexe 
et pédonculé; le 3e cycle peu développé. Diam. des calices, 1 1/2 mill. 
— Corallien : Saint-Mihiel ; Ecuelle (Haute-Saône), etc. 


A. — aa. 2 Cycles. 


3. S. HaIMEï, d’Archiac, Mém. de la soc. Géol., 2° série. t. III, pl. 8, 
fig. 8, 1850. == Polypier court, encroutant; calices peu profonds; co- 
lumelle grosse et peu saillante ; une couronne de palis. Diam. des ca- 
lices, 2 mill. — Parisien : Biaritz. 


B. — Type octoméral. 


4. S. DEPORTESANA , Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., p. 267, 
1856. — Astrea Deportesiana, Michelin, Icon., pl. 50, fig. 11, 1845. = 
Polypier convexe; calices subcireulaires à bords distincts; columelle pe- 
tite ; 2 cycles inégaux. Diam. des calices, 2 mill.; palis cylindriques. — 
Cenomanien : Le Mans. 

5. S. FoRMOSsA, Edwards et Haime, Pol: foss. des terr. Pal., 1851. — 
Astrea id., Goldfuss, pl. 38, fig. 9. == Polypier convexe, calices poly- 
gonaux , séparés par de faibles sillons; columelle petite ; 2 cycles iné- 
gaux ; 6 palis arrondis. Diam. des calices, 2 mill. — Tuwronien : Gosau. 

6. S.? ELEGANS, Edwards et Haime, Ann. des sc. nal., loc. cil. 1849. — 
Porites elegans, Leymerie, Mém. de la soc. Géol., 1836. — Alveopora ele- 
gans, Michelin, Jcon., pl. 63, fig. 6. == Columelle grosse et saillante ; 
calices polygonaux, larges de 4 mill.; 2 cycles; palis indistincts, — 
Parisien : Couiza ; Coustouge: Fabresan, 


Espèces douteuses. 


7. S. BERNARDINA, d'Orbigny , Prod., 1850. — Bajocien : Nantua ; 
Langres ; Morey (Haute-Saône). 
8. S.? ALPINA, d'Orbigny, Prod, — Parisien : Tandon (Hautes-Alpes). 


— 203 — 

9. S.? INTERMEDIA, id., id. — Corallien : La Rochelle. 

10. $.? ConrAcENSsis, id., id. — Turonien : Cognac. 

11. S.? GRANDIPORA, id., id. — Turonien : île d'Aix. 

12. S.? CARANTONENSIS, id., id. — Turonien : île d'Aix. 

13. S.? LITTORALIS, id., id. — Turonien : île d'Aix. 

14. S? FLEURIAUSA, id., id. — Turonien : île d'Aix. 

15. S.? EXCAVATA, id., id. — Turonien : Uchaux. 

16. S.? IRREGULARIS, id., id. — Turonien : Soulage. 

17. S.? FLORIDA, id., id. — Corallien : Wagnon. 

18. S.? SINEMURIENSIS, id., id. — Sinemurien : Arcenay (Côte-d'Or). 

Nous avons eu a étudier trois fossiles de l'étage Néocomien in- 
férieur que A. d’Orbigny a déterminés et qu’il a placés dans le genre 
Stephanocæma : nous y avons en vain cherché des palis ; ces trois 
fossiles sont des Astrocænies bien caractérisées. 

M. Etallon a créé pour une espèce fossile du Corallien du Haut- 
Jura le genre Allocænia qui ne se distinguerait des Stephanocenies, 
que par la présence d’une seule couronne de palis. Mais comme 
ces dernières, alors qu’elles n’ont que deux cycles ne possèdent 
qu'une seule couronne de palis et qu’il serait par conséquent im- 
possible de distinguer les espèces qui appartiendraient à l’un ou 
l’autre genre, nous pensons qu'on ne peut sur ce seul caractère 
établir un genre nouveau et nous faisons rentrer dans les Stepha- 
nocenies le fossile de M. Etallon. 

19. S. FURCATA. —- Allocænia id., Etallon, loc. cit. == Polypier digiti- 
forme ou très-mamelonné ; calices serrés et polygonaux ; columelle forte 


et saillante; palis épais; 3 cycles complets (type hexaméral). Diam. des 
calices, 1 mill. — Corallien : Valfin. 


Cette espèce n’est peut-être qu'une variété du S. trochiformis. 


GENRE CXVII. — STYLOCŒNIA. 


Stylocæoma, Edwards et Haime, Compt. rend., loc. cil., p. 469, 
1848. 

Astrea (pars), Lamarck, 1816. 

Stylophora (pars), Schweigger, 1819. 

Cellastrea (pars), Blainville, 1830. 

Aplosastrea (pars), d'Orbigny, 1849. 

Polypier constitué par une lame assez épaisse et généralement 
repliée sur elle-même ; plateau commun recouvert d'une épithèque 
plissée; polypiérites unis par les murailles qui sont polygonales et 
. qui portent aux angles des calices de petites colonnes saillantes et 
cannelées ; columelle forte et styliforme; cloisons minces et nom- 
breuses ; traverses simples et peu écartées. 

Ce genre renferme des espèces qui appartiennent aux types pen- 
taméral et octoméral. 


— 204 — 


À. — Type pentaméral. — a. 3 Cycles. 


1. S. LAPEYROUSEANA, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc. eit., 
p. 295, 1849. — Astrea id, Michelin, Zcon., pl. 70, fig. 5. —= Polypier 
en cône saillant, supporté par un pédoncule ; bords des calices minces ; 
colonnes épaisses ; cloisons peu serrées, inégales et minces. Diam. des 
calices, 4 mill. — Turonien : Bains de Rennes. 

2. S. Vicaryi, Edwards et Haime, Mém. de La sc. Géol., 1852. = Po- 
lypier hémisphérique ; colonnes murales peu développées ; columelle 
forte et cylindrique ; cloisons inégales. Diagonale des calices, 1 1/2 mill. 
— Parisien : La Palarea; Sinde. 


A. — aa. 2 Cycles. 


3. S. MONTICULARIA, Edwards et Haime, loc. cit. — Brit. foss. corul., 
pl. 5, fig. 2. — Stylophora id., Schweigger, 1819. — Astrea hystrix, De- 
france, 1826, id. — Michelin, Icon., pl. 45 fig. 1.== Polypier subcylin- 
drique ou gibbeux ; colonnes fortes et très-cannelées ; columelle un peu 
comprimée. Diagonale des calices, 1 1/2 mill. — Parisien : Paris; Brac- 
klesham-Bay. 

4. S. TAURINENSIS, Edwards et Haime, loc. cit. — Astrea id., Miche- 
lin, Icon., pl. 13, fig. 3. — Polypier gibbeux; colonnes rares et petites ; 
bords calicinaux, minces et crénelés ; columelle un peu comprimée. Dia” 
gonale des calices, 2 mill. — Falunien : Rivalba. 


B. — Type octoméral. 


5. S. EMARCIATA, Edwards et Haime, loc. cit. — Brit foss. corals., pl. 5, 
fig. 1. — Astrea id., Lamarck , 1816. — Lamouroux , 1824. — Defrance, 
1826. — Astrea slyliphora, Goldfuss, pl. 24, fig. 4. — Astrea emarciata 
Michelin, pl. 44, fig. 6. — A. cylindrica id., pl. 44, fig. 4. — A. deco- 
rata id., pl. 44, fig. 8. — Aplosastrea stylophora, d'Orbigny, Prod., 1850. 
= Polypier subgibbeux ou rameux, formé d’une lame repliée sur elle- 
même ; calices sur toute la surface du polypier; cavité interne tapissée 
par une forte épithèque; colonnes bien développées et cannelées ; cloi- 
sons minces, formant deux cycles. Diagonale des calices, 2 1/2 mill. — 
Parisien : Paris; La Palarea; Brocklesham-Bay ; Sinde. 

Le TRIPHYLLOCŒNIA EXCAVATA, de A. d'Orbigny, paraît devoir ap- 
partenir à l'espèce précédente. 

6. S. LOBATO-ROTUNDATA, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat. loc. 
eit. — Astrea id., Michelin, Icon., pl. 13, fig. 2. — Polypier formé de 
lobes dressés et gibbeux; colonnes petites et rares; bords calinaux, 
minces et crenelés; columelle petite ; 2 cycles inégaux. Diagonale des 
calices, 2 mill. — Falunien : Rivalba ; Vérone ; Dego. 


XXV° Famille. — Astréens. 


ASTREACÉES (pars), Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., 
t. Il, p. 454, 1856. 

Polyastrées ayant les cloisons dentées et se multipliant toujours 
par gemmation latérale ou submarginale, mais jamais par bour- 
geonnement basilaire ou par fissiparité; chambres viscérales divi- 
sées par des traverses lamellaires. 


— 205 — 


GENRE CXVIII. — PLESIASTRÆA. 


Plesiastræa, Edwards et Haime, Compt. rend., loc. cit., p. 494, 
1848. 

Astrea (pars), Lamarck, 1816. — Orbicella (pars), Dana, 1846. 

Polypier en masse convexe et arrondie; plateau nu et costulé ; 
calices libres par leur bord, peu profonds et circulaires; côtes 
bien développées ; cloisons débordantes, larges et finement denti- 
culées; palis bien développés devant tous les cycles qui précèdent 
le dernier. 

P. Desmouuinsr, Edwards et Haime, Pol, foss. des terr. Pal., p. 100, 
1851. —= Polypier subplane; calices peu saillants, larges de 3 à 4 mill.; 
côtes peu saillantes et finement granulées ; 3 cycles de cloisons peu 
dentées et très-granulées ; columelle papilleuse.— Falunien : Saucats. 


GENRE CXIX. — SOLENASTRÆA. 


Solenastrea, Edwards et Haime, Compt. rend., loc. cil., p. 494, 
1848. 

Astrea (pars), Michelin, /con., 1847. 

Polypier en masse convexe; polypiérites longs et unis par l’exo- 
thèque qui est bien développée ; côtes petites et ne se soudant pas 
aux côtes correspondantes ; calices libres et circulaires ; columelle 
spongieuse et peu développée; cloisons minces, larges et bien den- 
tées ; traverses abondantes. 


À. — Trois cycles complets. 


1. S. ciBBosa, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., loc. cit., 1S50.=— 
Polypier à surface gibbeuse ; calices peu saillants, peu profonds et larges 
de 2 mill.; traverses exothécales distantes de 1/3 mill. — Cette espèce 
habite la mer Rouge et est fossile des dépôts récents de l'Egypte. : 

2. S. VERNELSTI, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal., p. 101, 
1851. — Polypier subplane, très-fragile; calices rapprochés à murailles 
minces ; cloisons inégales et granulées ; traverses exothécales distantes 
de 2/3 mill. Diam, des calices, 2 mill., — Parisien : Fort Saint-Pierre, à 
Gand. 

3. S. TURONENSIS, Edwards et Haime, Loc. cit. — Astrea id., Michelin» 
Icon., pl. 75, fig. 1-2. == Cette espèce diffère des précédentes par une 
columelle beaucoup plus développée et des traverses exothécales dis- 
tantes de plus d’un mill. — Falunien : Turin , Touraine. 


B. — Plus de trois cycles. 


4. S. TENUILLAMELLOSA, Edwards et Haime, loc. cit.. == Polypier con- 
vexe ; calices circulaires peu élevés et larges de 3 à 4 mill.; 3 cycles et 
des cloisons d’un 4°; traverses exothécales distantes d’un mill, et demi, 
— Fossile de.....? 


— 206 — 


GENRE — CXX. HELIASTRÆA. 


Hehastræa, Edwards et Haime , Hist. nat. des coral., t. U, p. 
456, 1856. 

Favia (pars), Oken, 1815. — Astrea (pars), Lamarck, 1816. — 
Edwards et Haime , 1848. — Tubastrée (pars), Blainville, 1830. 
— Explanaria, Ehrenberg, 1834. — Orbicella (pars ), Dana, 1846. 

Polypier en masse convexe ou subplane ; épithèque bien déve- 
loppée; gemmation intercalicalinale; calices ronds, circulaires, 
assez élevés, à fossette peu profonde; columelle spongieuse, géné- 
ralement bien développée ; côtes fortes, unissant les polypiérites 
et composées de lames fenestrées ; cloisons débordantes, larges et 
bien denticulées, surtout près de la columelle , où les dents simu- 
lent des palis ; traverses abondantes. 


À. — Plus de 4 cycles cloisonnaires. 


1. H, Beaupouint, Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., p. 469, 
1856. — Astrea id., J. Haime, Bull. de la Soc. Géol., 2° série, t. VII, 
p. 679, 1850. == Polypier subconvexe; calices peu serrés et peu sail- 
lants, larges de 8 à 10 mill.; columelle forte ; cloisons et côtes inégales, 
on en compte 60 par calice. — Parisien : La Palarea. 

2. H. Riemspycki, Edwards et Haime, Pol. {oss. des terr. Pal., 1851. 
— Astrea arachnoides, Goldfuss, pl. 23, fig. 9. — Phyllocænia id., d'Or- 
bigny, Prod., 1850. — Calices égaux, écartés, larges de 3 à 4 mill.; co- 
lumelle forte ; côtes fines, égales, au nombre de 60 à 70. — Sénonien : 
Maestricht. ; 

3. H. BaraANDEï, Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., p. 478, 1856. 
— Astrea macrocona, Reuss, pl. 24, fig. 2, 1846. — Phyllocænia id., 
d'Orbigny, Prod. — Calices assez écartés, larges de 10 à 15 mill.; co- 
lumelle peu développée; environ 50 cloisons fortes et peu inégales. — 
Sénonien : Kutschlin, près Bilin. 


B. — 4 Cycles seulement. 


4. H. cRIBRARIA, Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., p. 461, 1856. 
Astrea varians et cribraria, Michelin, Zcon., pl. 5, fig. 8 et 4. — A. per- 
forata id., pl. 72, fig. 5. — A4. grandis, id., pl. 6, fig. 3. == Polypier 
subconvexe ; calices écartés, subcirculaires, larges de 8 à 10 mill. ; cloi- 
sons inégales, minces et serrées ; côtes subégales et subflexueuses ; co- 
lumelle peu développée. — Turonien : Uchaux ; Corbières, etc. 

5. H. corotLARIS, Edwards et Haime, loc. cit., p. 459. — Astrea id., 
Reuss , pl. 9, fig. 7-8, 1854. — Polypier subsphérique ; côtes égales et 
fortes ; calices écartés, saillants et larges de 5 à 6 mill.; cloisons minces 
et inégales. — Turonien : Gosau. 


C. — Plus de 3 cycles. 
c. — Le diamètre des calices étant au moins d'un centimètre. 


6. H. GugrrARpi, Edwards et Haime, loc. cit. — Astrea id., Defrance, 
1826. — Michelin , Icon., pl. 12, fig, 3. = Polypier subconvexe : côtes 


UP, 
inégales et fortes; calices larges d’un mill. et séparés par des sillons 
polygonaux ; les 3 premiers cycles égaux, les cloisons du 4e courbées 
vers les tertiaires ; columelle bien développée et papilleuse. — Falu- 
nien : Turin ; Bordeaux ; Dego, etc. 

7. H. ROCHETTEI. — H. Rochetteana, Edwards et Haime, loc. cit. — 
Astrea Rocheltina, Michelin, pl. 12, fig. fig. 2. — Calices assez serrés 
larges de 15 à 20 mill.; cloisons serrées, minces en dedans, épaisses en 
dehors ; columelle bien développée ; côtes serrées et peu inégales.— Fa- 
lunien : Bordeaux; Turin. 

8. H. FRANCQANA, Edwards et Haime, Loc. cit., p. 463. — Calices 
larges de 10 mill., peu élevés et écartés ; 40 :loisons fortes et bien den- 
telées, — Sénonien : Maestricht. 


CG. — ce. Le diamètre des calices étant d'environ 8 millimètres. 


9. H: Lirocensis, Edwards et Haime, loc. cit.— Astrea lifoliana, Mi- 
chelin, pl. 24, fig. 1. — Parastrea id., d'Orbigny, Prod. —= Côtes sub- 
égales ; calices peu écartés et larges de 8 à 9 mill.; cloisons inégales. — 
Corallien : Lifol. 


CG. — ccc. Le diamètre des calices étant de 6 à 7 millimètres. 


10. H. LÆVICOSTATA. —= Polypier en masse convexe; calices peu pro- 
fonds, circulaires et assez éloignés ; côtes égales arrondies, lisses, con- 
fluentes et séparées par des sillons étroits et profonds ; 30 cloisons alter 
nativement grandes et petites ; columelle assez développée et spongieuse; 
les calices sont peu élevés et séparés par des dépressions qui affectent 
une forme polygonale. Diam. des calices, 6 à 7 millim, — Corallien : 
Charcenne (Haute-Saône). 

11. H. Dérrancel, Edwards et Haime, loc. cit., p. 465. — Sarcinula 
acropora et plana, Michelotti, 1838. — Astrea argus, Michelin, pl. 19, 
fig. 6. — Id. Acropora, d'Orbigny, Prod., 1852. — Polypier subplane ; 
calices inégalement rapprochés, et assez souvent déformés : côtes serrées 
et inégales ; environ 30 cloisons minces, inégales et trouées. Diam. des 
calices, 6 mill, — Falunien : Turin; Dego, etc. 

12. H. vesicuLos4, Edwards et Haime, loc. cit., P. 466. — Astrea id. 
— Ibid., Ann. des sc, nat., p. 407, 1850. == Cette espèce diffère du H. 
Defrancei par des murailles indistinctes et par son endothèque vésicu- 
leux. Peut-être n'est-elle qu’une variété de la précédente, — Falunien : 
Dax. 


G. — cecc. Calices larges de 3 à 6 millimètres. 


13. H. Simonvi, Edwards et Haime, Loc. cit., pl. 467. — Astrea id., 
Reuss, 1854. — Polypier convexe; côtes inégales et serrées ; calices 
peu saillants, serrés, quelquefois déformés et larges de 4 à 7 mill : 36 à 
48 cloisons inégales, minces et droites; les 6 primaires sont un peu plus 
développées que les autres. — Turonien : Gosau. 

14. H. Neocomiensis, E. de Fromentel, Descr. des Pol. foss. de l'élage 
Néocomien, p. 56, pl. 8, fig. 2, 1857. — Polypier en masse arrondie; 
columelle peu développée, mais distincte ; 32 cloisons alternativement 
inégales ; calices peu serrés et larges de 3 à 7 mill. — Néocomien : Gy- 
l’'Evêque. 

15. H. CoRaLzINA, = Polypier convexe; côtes égales, arrondies et 

æ# 


= 


lisses ; calices peu saillants. assez serrés et larges de 5 mill.: de 24 à 26 
cloisons, inégales et bien développées. — Corallien : Charcenne. 

16. H? vesparia, Edwards et Haime, Loc. cit. — Astrea id., Michelin, 
pl. 5, fig. 5. — Prionastrea id, d'Orbigny, Prod., 1850. —= Polypier 
convexe ; côtes serrées, subflexueuses et subégales ; calices serrés et peu 
saillants ; le 4 cycle manque dans la moitié de chaque systême. Diam. 
des calices, 3 à 4 mill. — Turonien : Uchaux. 


C.  cecec. Calices larges de 2 à 3 millimètres. 


17. H. Ezxisr. — H. Ellisana, Edwards et Haime, loc. cit. — Astrea 
Ellisiana, Defrance, 1826. — Sarcinula astroites, Golfuss, pl. 24, fig. 12. 
— S. aulelicon id., pl. 25, fig. 2. — Astrea astroites et thyrsiformis, Miche- 
lin, pl. 12, fig. 2 et pl. 12, fig. 6. — Polypier subplane ou lobé; ca- 
lices circulaires, larges de 2 1/2 à 3 mill.; environ 30 cloisons inégales. 
— Falunien : Dax; Turin ; île de Crète; Moravie ; Linnich, près lulich. 

18. H. Enwarpst, Edwards et Haime, loc. cit. — Ulastrea id., Reuss, 
1854. — Polyp. convexe ; côtes petites et égales ; calices inégaux, serrés, 
peu saillants; columelle bien développée ; cloisons minces et inégales. 
— Turonien : Gosau. "0 

19. H. PLANA, Edwards et Haime, Loc. cit. — Astrea id., Michelin, 
pl. 12, fig. 7. =— Cette espèce paraît différer du H. Ellisi par des cloi- 
sons plus minces ; 3 cycles et des cloisons d’un 4e dans 2 des systèmes 
(30 cloisons). — Falunien : Turin. 

20. H. LEpipa, Edwards et Haime, Loc. cit. — Astren id., Reuss, 1854. 
p. 467. —— Polypier convexe ; côtes inégales, flexueuses, séparées par de 
larges sillons ; calices peu saillants et écartés ; de 36 à 40 cloisons larges, 
minces et peu inégales, — Turonien : Gosau. 


D. — Trois cycles complets. — d. Calices larges de 4 à 6 mul. 


21. H.? TERMINARIA. Edwards et Haime, loc. cit. — Astrea id., Miche- 
lin, pl. 5, fig. 2. — Polypier convexe ; calices écartés et larges de 4 à 
5 mill., de 24 à 30 côtes subégales et peu saillantes. — Turonien : 
Uchaux. 

22. H. PutTeauis, Edwards et Haäime, Loc. cit. — Astrea #d., Michelin, 
pl. 5, fig. 3. — Astrea favosa, pl. 6, flg. 6. == Polypier subconvexe ; 
columelle petite; calices peu serrés et larges de 4 mill. — Turonien : 
Uchaux ; Martigues. 

23. H. SULCATI-LAMELLOSA, Edwards et Haime, Loc. cit. — Astrea sul- 
cato-lamellosa et Renauxii, Michelin, I1con., pl. 5, fig. 6 et pl. 5, fig. 9. 
— Polypier convexe ; côtes bien développées ; columelle petite; 3 cy- 
cles complets. Largeur des calices, 6 mill. — Turonien : Uchaux. 


D. — dd. Calices larges de 2 à 3 millimètres. 
23. H. Reussr. — H. Reussana, Edwards et Haime, loc. cit. — Expla- 
naria astroites, Reuss , 1848. == Polypier gibbeux; calices rapprochés, 


larges de 2 1/2 à 3 mill.;: columelle rudimentaire. — Falunien : Buders- 
dorf ; Grinzing et Gainfahren ; Moravie. 

24. H. RauLini, Edwards et Haime , loc. cit. == Polypier subplane ; 
calices très-écartés et larges de moins de 2 mill.; columelle bien déve- 
loppée ; cloisons minces et inégales. — Falunien : Leognan. 

Les Explanaria crassa et tenera de Reuss ne paraissent être que des 
variétés de cette espèce. 


— 209 — 


25. H. PREVOSTI. — H. Prevostana, Edwards et Haime. loc. cit. == 
Cette espèce diffère de H. Raulini par des calices plus rapprochés, des 
côtes moins développées et des calices un peu plus larges ; les cloisons 
sont aussi plus serrées et larges. — Falunien : Malte. 

26. H. roTULA , Edwards et Haime , loc. cit. — Astrea id., Goldfuss, 
pl, 24, fig. 1. — Polypier subplane ; calices larges de 2 mill. et égaux ; 
columelle forte; cloisons minces et inégales ; côtes subégales et granu- 
lées. — Sénonien : Maestricht. 

27. H. DeLcrosanA, Edwards et Haime, loc. cit. — Astrea id. et quin- 
cuncialis, Michelin, 1con., pl. 6, fig. 2 et 7. —= Polypier subconvexe ; 
calices peu serrés et larges de 3 mill.; columelle bien développée ; cloi- 
sons inégales et serrées. — Turonien : Sommelongue. 

28. H. ExscuzrTa, Edwards et Haime, loc. cit. — Astrea id., Reuss, 
1854. —= Polypier gibbeux ou rameux ; calices saillants et larges de 2 
à 3 mill.; côtes granulées, flexueuses et inégales : 24 cloisons inégales ; 
columelle petite et papilleuse, — Turonien : Gosau ; Saint-Wolfgang. 

29, H. SALISBURGENSIS, Edwards et Haime, loc. cit. — Astræû coronata, 
Reuss, 1854. —= Polypier convexe et gibbeux; côtes inégales et 
flexueuses ; calices écartés, peu saillants, larges de 2 mill.; columelle 
petite; 12 côtes et 24 cloisons inégales., — Turonien : Gosan. 


Espèces douteuses. 


30. H.? Sryzinoines, Edwards et Haime, loc. cit. — Astrea stricta, 
Michelin, pl. 6, fig. 5. — Turonien : Montdragon. 

31. H.? BaARANDEI, Edwards et Haime, Loc. cit. — Astrea macrocona, 
Reuss, 1846. — Turonien : Kutschlin, près Bilin. 

32, H.? Royanensis, Edwards et Haime, Loc. cit. — Astrea id., d'Or- 
bigny. — Turonien : Royan. 

33. H.? PEREZIANA. — Stylina id., Michelin, pl. 62, fig. 2. — Puri- 
sien : Nice. 

MM. Edwards et Haime rapportent encore au genre Heliastræa les 
fossiles suivants cités par M. d’Orbigny : 

Astrea Hebertana, microphyllia, Calipso. — Danien; La Falaise; et 
l’Astrea corsica de l’étage Falunien de l’île de Corse du même auteur. 


GENRE CXXI. — BRACHYPHYLLIA. 


Brachyphyllia, Reuss, Denksch. der Wien. Akad. der Wiss., t. 
VII. p. 103, 1854. 

Polypier massif; polypiérites unis par un grand développement 
des côtes; calices saillants ; cloisons nombreuses et régulièrement 
dentées ; columelle spongieuse et bien développée ; épithèque nulle: 
gemmation périphérique. 

Ce genre très-voisin du précédent ne s’en distingue que par son 
aspect général et son mode de bourgeonnement. Ces deux carac- 


tères suffisent-ils pour former un genre distinct ? 

1. B. pepREssA, Reuss, loc. cit. —= Polypier peu élevé et fixé par une 
large base; calices serrés, inégaux et larges de 30 mill.; côtes égales et 
crénelées ; columelle large , 5 cycles complets. — Turonien : Gosau. 

2. B. DormiTzERt, Reuss, loc. cit. —= Polypier court et à base large ; 
calices larges de 4 mill.; côtes subégales ; 4 cycles de cloisons minces et 
inégales. — Turonien : Gosau. 


24 


— 210 — 


3. B. GLoMERATA, Reuss, loc. cit. — Polypier convexe, calices peu 
saillants, très-écartés et larges de 10 mill.; 5 cycles de cloisons inégales ; 
côtes nombreuses. — Turonien : Gosau. 

4. B.? GRANULoOsA, Reuss, loc. cit. — Lobophyllia id., Michelin, pl. 11, 
fig. 1. —= Calices circulaires, inégaux, peu saillants et larges de 30 mill.; 
columelle peu développée et papilleuse; côtes inégales et crénelées ; 5 
cycles de cloisons peu inégales et peu minces. — Falunien : Turin. 


GENRE CXXII, — CONFUSASTRÆA. 


Consfustrea, d'Orbigny, Note sur les Pol. foss., p. 10. 1849. 

Confusastræa, Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., p. 481, 
t. IF, 1856. ; 

Adelastræa, Reuss. loc. cit., p. 115, 1854. 

Polypier en masse convexe ou subplane; polypiérites unis par 
des côtes confluentes ; cloisons larges et bien développées ; colu- 
melle nulle; calices bien distincts et un peu saillants; murailles 
cachées par les rayons septo-costaux, mais fortement indiquées par 
des bourrelets circulaires, entre lesquels se trouvent des dépres- 
sions qui indiquent la séparation des polypiérites. 


A. — Rayons septo-costaux minces. 


1. C. BurGuNDIÆ , Edwards et Haime, loc. cil. — Astrea id., Defrance, 
1830. — Michelin, Icon., pl. 24, fig. 4. — Complexastrea id., d'Orbigny, 
Prod., 1850. — Polypier élevé et convexe ; polypiérites larges de 20 
mill., 4 cycles de cloisons minces et serrées. — Corallien : Tonnerre; 
Dijon; Nuits; Champlitte ; Saint-Mihiel ; Lifol; Haut-Rhin. 

2. C. iNÆquaLis, d'Orbigny, Prod., 1850. —= Polypier massif ; calices 
larges de 12 mill., à fossette calicinale bien marquée; cloisons nom- 
breuses et serrées. — Corallien : Chatel-Censoir. 


D. — Rayons septo-costaux assez épais. 


3. C. RusTICA, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal. 1851. — Id. 
subburgundiæ, d'Orbigny, 1850. — Astrea rustira, Defrance, 1826. = 
Polypier subplane; calices peu profonds, rapprochés et larges de 30 
mill.; 4 cycles de cloisons larges, serrées et épaisses en dehors. — Co- 
rallien : Balmflue ; Aube. 

4. C. CoTTEAUI. — GC. Cotlaldina, d'Orbigny , 1850. — C. Cottellana, 
Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal., 1851. —= Polyp. subplane ; 
calices serrés, larges de 20 mill.; 4 cycles, les 3 premières cloisons épaisses 
et droites. — Bathonien : Chatel-Censoir. 

Le C. cupulina de A. d’Orbigny ne paraît pas différer de cette espèce. 

5. C. CORALLINA. == Polypier en masse légèrement convexe ; calices 
serrés , quelquefois comprimés , peu élevés et séparés par des dépres- 
sions polygonales ; côtes inégales et subconfluentes; 36 à 38 cloisons 
épaisses près de la muraille, minces au centre, où elles sont soudées 
entre elles, et alternativement grandes et petites. Diam. des calices, 10 à 
12 mill.; traverses nombreuses bien développées et espacées d’un mill. 
— Corallien : Charcenne. 

6. C. LePTOPHYLLIA, Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., p. 484, 


—. AM — 


t. II, 1856. — Adelastrea id., Reuss, 1854. == Polypier convexe; calices 
inégaux et saillants ; de 50 à 60 cloisons minces et inégales ; côtes sub- 
flexueuses. Diam. des calices, 8 à 10 mill. — Turonien : Gosau. 

7. C. TaevenINI, Etallon, Etud. pal. sur le Haut-Jura. — Polypier 
hémisphérique et gibbeux; calices profonds , irréguliers et larges de 15 
à 18 mill.; côtes subégales ; 36 à 48 cloisons assez épaisses et serrées.— 
Corallien : Valfin. 

-Cette dernière espèce doit différer très-peu, excepté par la f6rmé, de 
notre C. Corallina. ? 


GENRE CXXIIT. — THAMNASTRAÆA. 


Thamnasteria, Lesauvage, Mém. de la Soc. d’hist. nat. de Paris, 
t. I, p. 243, 1823. 

Agaricia et Astrea (pars), Goldfuss, 1826. 

Thamnmastrea, Lesauvage, Ann. des sc. nat., 1832. 

Thamnastrea et Synastrea, Edwards et Haime, 1848. 

Dactilocænia, Centrastrea, Polyphyllastrea (pars), d'Orbigny, 
1849. 

Polypier polymorphe, plane, convexe ou dendroïde ; polypié- 
rites unis par les côtes ou par des murailles, qui sont entièrement 
cachées par des rayons septo-costaux tout à fait confluents ; les 
murailles ne sont point indiquées par des bourrelets circulaires 
comme dans le genre précédent et il n'existe par de dépression 
entre les calices; les cloisons sont très-granulées et régulièrement 
dentées ; les traverses sont rudimentaires ou repésentées par les 
granulations des cloisons qui forment de fausses synapticules ; les. 
calices sont épars sans ordre à la surface des polypiers et sont 
sensiblement égaux ; la columelle est styliforme ou papilleuse ou 
bien elle manque complètement ; le plateau inférieur est assez 
souvent recouvert d’une épithèque membraniforme. 

Le genre Thamnastræa ainsi caractérisé renferme des espèces 
qui, bien qu'ayant une grande analogie, doivent cependant être 
divisées en trois sous-genres , suivant qu’elles présentent une co- 
lumelle styliforme, papilleuse ou qu’elles n’en possèdent pas. Cet 
organe, qui, en effet, imprime à chaque être une modification de 
structure différente, a été toujours considéré comme un caractère 
important et générique , et nous ne voyons pas pourquoi ici on 
réunirait des êtres différents par leur organisation, quand ailleurs 
la présence, la nature, ou l’absence de la columelle a suffi pour 
fonder des genres distincts. k 

Nous diviserons donc le genre Thamnastræa en 3 sous-genres : 
lo les Thamnastrées sans columelle, Thamnastrææ propriæ; 
2 les Thamnastrées ayant une columelle massive styliforme ou 
non, Centrastrææ vel Thamnastrææ styhferæ; 3 les Thamnas-- 


— 22 — 


trées ayant une columelle papilleuse, Synastrææ , vel Thamnas- 
trææ papillatæ. 


17 SOUS-GENRE. — THAMNASTRÆA. 
À. — Plus de 4 cycles de cloisons. 


1. T. CHAMPLITTENSIS. — Polypier en masse élevée et convexe ; pla- 
teau très-finement radié; calices assez profonds, irréguliers, ressemblant 
à des dépressions qui seraient faites avec l'extrémité d’une plume d’oie 
non taillée sur une surface plane ; 66 à 72 cloisons très-minces et très- 
serrées, formées d’une série de grains soudés entre eux et ayant quelque 
analogie avec les cloisons des Microsolena ; on compte 9 cloisons dans 
une longueur de 2 mill., les calices ont de 3 à 5 mill. de diam.; le po- 
lypier s’accroit par superposition de couches minces, nombreuses et qui 
paraissent ne pas toujours être très-adhérentes entre-elles. — Corullien : 
Champlitte; Gy (Haute-Saône). 

2. T. CHARCENNENSIS. — Polypier convexe, peu épais; plateau fine- 
ment et régulièrement strié; calices assez profonds, larges de 10 à 12 
mill.; cloisons minces, serrées et finement dentées. On en compte envi- 
ron 56 par calice; espace columellaire creux et cylindrique. — Coral- 
lien : Charcenne. 

3. T. GRANDIFLORA , E. de Fromentel, Descr. des Pol. foss. de l'étage 
Néocomien, p. 60, pl. 9, fig. 1, 1857. == Polypier peu épais ; 48 à 56 
cloisons minces, écartées et finement dentées; calices superficiels et 
larges de 15 à 20 mill. — MNéocomien : Saint-Dizier. 

4. T. pROCERA, Reuss, Denks. der Wien. akad. des Wiss, t. VII, p. 120; 
pl. 5, fig. 1-2, 1854. == Polypier subconvexe : calices inégaux, larges 
de 7 à 8 mill.; 50 à 60 cloisons minces, serrées, à peu près droites. 
M. Reuss dans le texte ne mentionne que 24 ou 30 cloisons. mais la fig. 
2 en montre 58 à 60. — T'uronien : Gosau; Saint-Wolfgang. 

5. T. FuNGIroRMIS, Edwards et Haime, Brit. foss. corals., pl. 30, fig. 
4, 1851. == Polypier fungiforme, pédonculé, et terminé par une surface 
convexe ; 50 cloisons alternativement inégales. Diam. des polypiérites, 6 
à 7 mill, — Bajocien : Charlcomb ; Marquises ; La Miotte. 


AA. — Quatre cycles complets. 


6. T.? GENIVALLENSIS, Edwards et Haime, Hist. nat. des corall., p. 
576. = Polypier peu épais et gibbeux; calices assez saillants et larges 
de 2 1/2 à 3 mill.; cloisons fortes et inégales et très-peu confluentes. — 
Bajocien : Genivaux ; Saint-Quentin. 


AAA. — Plus de 3 cycles. — a. Environ 40 cloisons. 


7. T. Firmasi. — T. Firmasana, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. 
Pal., 1851. — Astrea Firmasiana, Michelin, Icon., pl. 68, fig. 4, 1847.— 
Polypier fungiforme; calices inégaux, larges de 15 à 20 mill.; environ 
40 cloisons subégales et serrées. — Turonien : Soulage. 

8. T. GEomETRICA, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal., 1851. 
— Astrea id., Goldfuss, Petref. Germ., pl. 22, fig. 11. — Synastrea id, 
d'Orbigny, Prod., 1850. == Polypier convexe; calices assez creux et 
larges de 15 mill.; de 36 à 40 cloisons fortes et peu inégales.— Sénonien : 
Maestricht. 


= 919 — 


9, T. AmBIGUA, Edwards et Haime, loc. cit. — Meandrina id., Miche- 
lin, Zcon., pl. 51, fig. 1. — Prionastrea id., d'Orbigny, Prod. = Polyp. 
élevé et entouré d'une épithèque complète ; calices oblongs et larges de 
5 à 15 mill.; 40 cloisons peu flexueuses et anastomosées. — T'uronien : 
Le Mans. 

10. T. composiTA, Edwards et Haime, loc. cit. — Cyathophyllum com- 
positum, Sowerby , 1832. — Thamnastrea composita et Dimorphastrea 
fungiformis, Reuss, loc. cit., 1832. == Polypier subconvexe ; calices iné- 
gaux, larges de 10 à 15 mill.; environ 40 cloisons égales, épaisses , et 
serrées — Turonien : Gosau; Le Bausset. 

11. T. GENEvVENSIS, Edwards et Haime, loc. cit, — Astrea id., Defrance, 
1826. — Astrea crislala, Goldfuss, pl. 22, fig. 8. — Milne-Edwards, 1856. 
Michelin, pl. 24, fig. 7, 1843. — Geinitz, 1846. — Synasirea cristata, d'Or- 
bigny, 1850. —= Polypier circulaire et convexe ; 40 cloisons alternati- 
vement inégales en épaisseur, très-serrées, et géniculées en dehors ; 
murailles rudimentaires ; calices larges de 10 mill. — Corallien : Gein- 
gen: Mont-Salève, etc. 

12. T. RoTATA, Edwards et Haime, loc. cit. — Astrea id., Goldfuss, pl. 
12, fig. 10. — Bronn, 1848. — Synastrea id., d'Orbigny, 1850.—= Poly- 
pier discoide peu élevé et fixé par le milieu ; calices larges de 12 à 15 
mill.; 40 cloisons dans les grands calices. — Corallien : Randen ; Mal- 
ton. 

13. T. acuTiDeNs, Reuss, loc. cit. pl., 21, fig. 7, 1854. —= Polypier 
convexe ; calices assez profonds et larges de 8 à 12 mill.; columelle ru- 
dimentaire et constituée par les dents internes des cloisons ; environ 40 
cloisons droites, serrées et peu inégales. — Turonien : Gosau; Wolf- 
gang, etc. 


AAA. — aa. 36 Cloisons par calice. 


14. T.? BozEeTIFORMIS, Edwards et Haime, loc. cit. — Agaricia id., 
Goldfuss, pl. 12, fig. 12. — Astrea agariciles,, Rœmer, 1836. — Agaricia 
agaricites, d'Orbigny, 1850. = Polypier convexe, formé de couches su- 
perposées : calices larges de 12 à 15 mill.; 36 cloisons peu inégales et 
peu flexueuses. — Corallien : Kussbach ; Selongey. 

15. T. DIMORPHASTRÆA. —= Polypier en lame mince et étendue; sur- 
face supérieure, souvent ridée par des crètes qui indiquent des moments 
d'arrêt dans la croissance périphérique ; calices superficiels , à fossette 
calicinale bien marquée, placés souvent en rangées et larges de 10 à 12. 
mill.; 36 cloisons minces, serrées, finement dentées et toutes dirigées 
dans le même sens ; le plateau inférieur est couvert de côtes fines et non 
fasciculées. On en compte 4 dans la longueur d’un mill, — Gorullien 
inférieur : Champlitte. 


AAA. — aaa. De 26 à 30 cloisons par calice. 


16. T.? pLANA, Edwards et Haime, Pol. foss. des lerr. Pal., p. 111, 
1851. — Polyphyllastræa id., d'Orbigny, 1850. == Polypier subplane; 
calices larges d’un cent.; environ 30 cloisons inégales et tout à fait con- 
fluentes. — Corallien : Poisat, près de Nantua. 

17. T. scirA, Edwards et IHaime, Brit. foss. corals., pl. 23, fig. 4, 1851. 
= Polypier subplane, formé de couches superposées ; calices petits peu 
profonds et larges de 2 mill.; 26 à 30 cloisons serrées, flexueuses, géni- 
culées et alternativement inégales. — Bajocien : Hampton-Cliffs. 


—. 9e — 


18. T.? TeissiERI. — T. Tessierana, Edwards et Haime, Pol. foss. des 
terr. Pal., 1851. — Astrea Tessieriana, Michelin, Fcon., pl. 71, fig, 4 = 
Polypier mince, à surface plane ; calices superficiels, larges de 3 mill.; 
26 à 30 cloisons peu inégales et peu flexueuses. — Turonien : Les Mar- 
tigues. J 

19. T. ExIGUA, Reuss, loc. cit., pl. 18, fig. 5-6. = Polypier convexe; 
calices superficiels et larges de 3 à 4 mill.; 26 à 28 cloisons peu inégales 
et très-flexueuces (le texte indique par erreur 54 cloisons). — Turonien : 
Gosau. 

20. T. piscoipes , Edwards et Haime, loc. cit. — Astrea Lamourouxi 
(pars), Michelin, feon., p. 225, 1845. — Polypier subdiscoïde ; fossettes 
calicinales peu profondes ; calices larges de 7 à 8 mill.; environ 30 cloi- 

.sons inégales, minces, peu serrées et flexueuses, — Bajocien : Croïzille. 

21. M. Capomensis , Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., 1850. — 
Astrea id., Michelin , Icon., pl. 54, fig. 14. — Synastrea id., d'Orbigny, 
1850. — Polypier dendroïde, à branches de 8 millim. de diam.; calices 
larges de 2 à 3 mill.; ordinairement 28 cloisons serrées, minces et 
subflexueuses. — Bajocien : Lagrune. 


AAAA. — 3 Cycles seulement. — à. Polypier dendroïde. 


22. T. DENDROIDEA, Blainville, Dict., 1830. — Thamnastrea Lamou- 
routii, Lesauvage, 1823.— Astrea dendroidea, Lamouroux, 1821-1823. — 
Defrance, 1826. — T. Lamourouxii (pars), Michelin, pl. 25, fig. 3, 1843. 
— T, dendroidea et Dactylastrea subramosa , d'Orbigny , 1850. — Tham- 
nastrea gigantea, Edwards, 1836. — T. dendroidea et affinis, Edwards et 
Haime, 1850. —= Polypier dendroïde, formé de tiges rondes, serrées et 
subrameuses; calices superficiels, larges de 2 à 3 mill.; cloisons ser- 
rées et inégales ; celles du dernier cycle sont quelquefois incomplètes. 
— Corallien : Caen; Saint-Mihiel ; Verdun; Trouville ; Ecuelle (Haute- 
Saône). 


AAAA. — aa. Polypier plane ou convexe. 


23, T, Desori, Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., p. 558. — 
Astrea Lamourouxii, Michelin (pars) Icon., pl. 54, fig. 9.== Polyÿpier 
turbiné, à surface convexe; calices larges de 6 à 7 mill.; ordinairement 
3 cycles et quelquefois des cloisons d’un 4e. — Bajocien : Caen. 

94. T. LAMELLISTRIATA , Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal., 
1851. — Astrea id., Michelin, 1con., pl. 4, fig. 8, 1841. == Polypier peu 
élevé et entouré d’une épithèque ; 24 cloisons serrées, peu épaisses et 
inégales ; calices larges de 6 à 8 mill. — Turonien : Uchaux. 

95. T. cRENULATA, Edwards et Haime, loc. cit. — Synastrea crenulata, 
Babeana et Agaricia elegantula, d'Orbigny, Prod., 1850. == Polypier en 
lames minces ; calices larges de 4 à 5 millim. et souvent disposées en 
lignes concentriques ; columelle creuse ; 24 cloisons droites, et un peu 
dirigées dans le même sens. — Bajocien : Saint-Quentin; Metz; Fro- 
mentau ; Pouillenay. 

26. T. MerTTensis, Edwards et Haime, Brit. foss. corals., pl. 38, fig. 3, 
1851. —= Polypier peu épais et arrondi; calices larges de 4 à 5 millim.; 
24 cloisons dans les grands calices, elles sont inégales et droites. Cette 
espèce est très-voisine de la précédente. — Bajocien : Saint - Quentin ; 
Metz; Cheltenham. i 

27. T. REQUIENI, Edwards et Haime, Pol. foss. des lerr, Pal., 1851. — 


Astrea id, Michelin, Fcon., pl. 71, fig. 8, 1847. == Polypier subplane ; 
calices larges de 2 à 3 millim.; 23 cloisons minces, inégales et peu 
flexueuses. — Turonien : Corbières. 

28. T. INsIGNIS. — Polypier en lames assez minces et étendues; sur- 
face subplane; calices superficiels, ronds et renfermant 24 cloisons 
droites, mais séparées des calices voisins par des rayons seplo-costaux, 
coufluents et très-tortueux ; columelle nulle. Diam. des calices, 2 mill.; 
largeur des espaces costaux, 1/2 mill. — Corallien inférieur : Champlitte. 

29. T. FAScICULATA. == Polypier en lames minces et frondescentes ; 
plateau recouvert par des côtes divergentes réunies en faisceaux et entre 
lesquelles on voit des traverses espacées d’un demi mill.; surface supé- 
rieure subplane ; calices superficiels, à fossette bien marquée; 24 cloi- 
sons droites, assez minces, géniculées et très-espacées. Diam. des calices, 
6 mill. — Corallien inférieur : Champlitte. 

30. T. PERRONI, E. de Fromentel , Bull. de la Suc. géol. de France, 
2e série, t. XIII, p. 863, 1856. — Polypier en masse arrondie et mame- 
lonnée; accroissement par superposition de couches indiquées par des 
bandes radiées verticalement et larges de 8 à 12 mill, polypiérites larges 
de 6 millim.;. 24 cloisons fortes, épaisses , serrées et très-crenelées ; les 
jeunes calices en offrent quelquefois 16. — Portlandien : Mantoche ; Es- 
sertenne. 


AAAAA. — Moins de 3 cycles. 


31. T. Moreau. — 1. Moreauana, Edwards et Haime, Hist. nat. des 
coral., p. 578, 1856. — T. Morellana, id., id., Pol. foss. des terr. Pal., 
1851. — Synastrea Moreana, d'Orbigny, Prod., 1850.— Pavonia tuberosa, 
Michelin, /con., pl. 22, fig. 5. == Polypier hémisphérique, calices larges 
de 5 à 6 millim.; de 16 à 18 cloisons subégales et serrées. -- Corallien : 
Verdun. | 

32. T. HEMiISPHERICA, Edwards et Haime, loc. cit. — Pavonia id., Mi- 
chelin, Icon., pl. 22, fig. 4. — Synastrea id., d'Orbigny, 1850.—= Poly- 
pier convexe et subgibbeux ; calices superficiels et larges de 2 millim.; 
12 à 14 cloisons minces, subégales et un peu flexueuses. — Corallien : 
Meuse ; Pointe-du-Ché, près la Rochelle. 

33. T. ARANEOLA, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal., 1851. -- 
Astrea id., Michelin , Icon., pl. 24, fig. 8. — Centrastrea id., d'Orbigny, 
Prod., 1850. —= Polypier convexe ; calices larges de 3 millim.; 12 à 14 
cloisons peu inégales et assez flexueuses. — Corallien : Saint-Mihiel. 

34. T. LOBATA, Edwards et Haime, loc. cit. — Agaricia id., Goldfuss, 
pl. 12, fig. 11. — Prionastrea id., d'Orbigny, 1850. — Polyp. formé par 
une lame mince et recourbée en dedans ; calices subégaux, larges de 3 
mill., 12 à 14 cloisons inégales et droites. — Corallien : Wurtemberg. 


2° SOUS-GENRE. — CENTRASTRÆA. 
B. — Plus de 3 cycles. — b. De 30 à 38 cloisons. 


1. C. Gozprussr, d'Orbigny, Prod., 1850, — Thamnastrea id., Edwards 
et !laime, Pol. foss. des terr. Pal., 1851. — Astrea Goldfussi, Klipstein, 
1845. —= Polypier convexe, columelle bien développée ; calices larges 
de 10 mill.; 32 cloisons fortes et inégales, un peu arquées en dehors. — 
Saliférien : Saint-Cassian. 

2. C. cisTELLA , d'Orbigny , 1850, — G.-Michelinia id, — Thamnastrea 


— 216 — 


id., Edwards et Haime, loc. cit. — Astrea cistella, Defrance , 1828. — 
Astrea lagunum, agariciles. micrazona, Michelin, pl. 4, fig. 9, 10, 11 (la 
columelle est seulement indiquée dans cette dernière figure), pl. 50, fig. 
10. =—= Polypier court, recouvert inférieurement par une épithèque ; co- 
lumelle bien développée et styliforme; 38 cloisons minces et serrées ; 
largeur des calices de 7 à 10 mill. — Turonien : Uchaux ; Le Mans, etc. 


B. — bb. De 24 à 98 cloisons. 


3. C. puMosA. — Thamnastræa id., E. de Fromentel, Bull, de La soc. 
Géol., 2e série, t. XIII, p. 863, 1856. == Polypier dendroïde et touffu; 
rameaux larges de 10 à 15 mill.; calices peu profonds et larges de 4 à 
5 mill. (C’est par erreur que dans l'ouvrage précité on a indiqué 6 à 7 
mill. de diam. pour les calices ). Environ 28 cloisons, droites, peu ser- 
rées et très-confluentes ; une columelle petite mais bien marquée. — 
Porilandien : Mantoche ; Gray-la-ville. 

4. C. LAMELLOSA. — Thamnastræa id., E. de Fromentel, Descr. des Pol. 
foss. de l'élage Néocomien, p. 61, 1857. —= Polypier en lames minces et 
superposées ; calices larges de 3 à 4 mill.; columelle petite et isolée; 18 
à 28 cloisons minces, lobées et souvent anastomosées, — Néocomien : 
Gy-l'Evêque. 

5. C. PUNCTATA. — Thamnastrœu id., E. de Fromentel, Pol. foss. de 
l’élage Néoçumien, pl. 10, fig. 1-2, 1857. == Polypier convexe; columelle 
très-développée ; cloisons larges, divisées en 6 faisceaux de 3, entre les- 
quels se montrent une ou deux cloisons rudimentaires. Diam. des ca- 
lices, 2 mill. — Néocomien : Gy-l'Evêque ; Saint-Dizier. 


BB. — 3 Cycles seulement. — a. Calices larges de 5 à 6 mil. 


6. C. conicA. — Astrea conica, Defrance , 1826. — Thamnaslræa id., 
Edwards et Haime, 1850-51. — Astiea coniformis, Michelin, Icon., pl. 26, 
fig. 1, 1844. — Polypier fixé sur un gros pédoncule ; surface conique, 
couverte de calices larges de 5 à 6 mill.; cloisons inégales, minces et 
assez serrées. Haut. du polypier, 50 mill. — Turonien: Saint-Paul; 
Trois-Châteaux (Vaucluse). 

7, C. Bayarpi. —- Polypier mince, circulaire, à muraille horizontale, 
couverte d'une forte épithèque et fixée par uu pédicule court et étroit ; 
calices peu profonds, disposés autour d’un parent central qui n’est guère 
plus grand que les autres; cloisons fortement dentées, très-fortement 
granulées latéralement et se dirigeant du centre à la circonférence du 
polypier. On compte généralement 24 cloisons par calice et quelquefois 
moins ; la columelle est petite et tuberculeuse ; les calices ont 5 mill. de 
diam. — Callovien : Mont Bayard (Saint-Claude). Cette espèce est très- 
probablement une Dimorphastrée. (Communiqué par M. Etallon). 


BB. — aa. Calices larges de 2 à 3 millimètres. 


8. C. ARBORESCENS. — Thamnastræa id., Etallon, loc. cit. == Polypier 
dendroïde, à rameaux serrés, tortueux et larges de 2 à 3 centim.; calices 
superficiels, peu réguliers, larges de 3 mill.; cloisons subégales, épaisses 
et droites; le 3e cycle est quelquefois incomplet. — Corallien : Valfin. 

9, C. MOREANA. — C, Moreana, d'Orbigny, Prod., 1850, — Agaricia 
lobata, Michelin, Icon., pl. 27, fig. 5. — Thamnastræa Lorryana, Edwards 
et Haime, Pol. foss. des terr. Pal., 1851. == Polypier peu épais et sub- 


— DT — 

plane ou subgibbeux; cloisons peu dentées, peu épaisses, très-serrées et 
flexueuses : columelle tuberculeuse ; 3 cycles ordinairement complets ; 
calices larges de 2 à 3 mill. — Corallien : Saint-Mihiel; Verdun, etc. 

10. C. éRaczts, d'Orbigny, Prod., t. I, p. 387, 1850. — Astrea id., 
Goldfuss, pl. 38, fig. 13. — Thamnastræa ? id., Edwards et Haime, 1851, 
1856. == Polypier subplane ; columelle styliforme de 20 à 24 cloisons 
alternativement inégales, assez épaisses et droites ; calices assez pro- 
fonds et larges de 2 à 3 mill. — Corallien : Wurtemberg. 


BB. — aaa. Calices larges de 1 1/2 à 2 millimètres. 


11. C. M'Covr. — Thamnastræa, Edwards et Haime, Brit. foss. 
corals., pl. 29, fig. 2. — Polypier convexe ; calices larges de 2 mill. à 
peine ; columelle bien développée; 20 à 24 cloisons alternativement 
inégales, subflexueuses et épaisses. — Bajocien : Combe-Down. 

12. C. WALTONI. — Thamnastræa id., Edwards et Haime, Brit. foss. 
corals., pl. 25, fig. 4. == Polypier subdendroïde; 20 à 24 cloisons peu 
inégales et fortement géniculées en dehors, minces en dedans ; colu- 
melle tuberculeuse ; calices serrés, peu inégaux, larges de 1 1/2 mill. 
— Baihonien : Bath. 


BBB. — De 16 à 20 cloisons par calice. 


13. C. INDEX. — Thamnastræa digitata, E. de Fromentel, Pol. foss. 
de l'étage Néocomien, pl. 9, fig. 8-9 (non T. digilata,-Michelin). — Poly- 
pier dendroïde, à tiges un peu aplaties; calices ronds, superficiels et 
larges de 1 1/2 mill.; columelle ronde et isolée; 10 grandes cloisons et 
10 petites. — Névcomien : Saint-Dizier. 

14. C. Harmer. == Polypier en lame mince ; calices irréguliers; cloi- 
sons sensiblement dirigées dans le même sens et alternativement grosses 
et petites; les calices sont larges de 1 1/2 à 2 millim., profond de 1/2 
mill.; et séparés par un intervalle de 2 à 3 mill. On compte 20 cloisons 
par calice, 6 grandes semblent seules arriver jusqu'au centre; colu- 
melle tuberculeuse assez bien développée. — Corallien : Champlitte. 

Cette espèce montre d’une manière à peu près évidente, ce que dejà 
depuis longtemps nous avions remarqué, c’est que la plupart des Tham- 
nastrées ont des synapticules et non des traverses proprement dites et 
qu’elles devraient faire partie de la famille des Cyathoseriniens. 

15. C. comMunis. — Polypier en petite masse arrondie; calices ser- 
rés, superficiels, mais bien distincts; cloisons larges, subégales, sépa- 
rées par des sillons étroits et profonds qui laissent voir des traverses en 
forme de synapticules; la columelle est tuberculeuse et aplatie. On 
compte de 18 à 20 cloisons par calice, ceux-ci sont larges de 3 à 4 mill, 
— Corallien : Charcenne; Champlitte; Ecuelle (Haute-Saône); Chatel- 
Censoir (Yonne); Selongey (Côte-d'Or). 

16. C. CoNciINNA. — Thamnastrea id., Edwards et Haime, Brit. foss. 
corals., pl. 17, fig. 3. — Astrea id., Goldfuss, pl. 22, fig. 11, 1826. — 
Hall, 1830. — Astrea varians, Rœmer, 1836. — M'Coy , 1848. — Tremo- 
cœnia varians et Stephanocœnia concinna , d'Orbigny, Prod. — Astrea 
gracilis, Quenstedt, 1852.== Polyp. en masse subplane, ou arrondie ou 
subgibbeuse: cloisons subflexueuses; inégales en épaisseur et en largeur 
alternativement. On en compte de 16 à 20 par calice, ceux-ci sont larges 
de 2 mill. — Corallien : Malton; Upware; Steeple-Ashton ; Natheim; 
Stenay ; Haut-Rhin; Champlitte ; Gy ; Charcenne (Haute-Saône), etc. 


25 


— 218 — 


17. C. PORTLANDICA. — Thamnastreu id., E. de Fromentel, Bull. de la 
soc. Géol. de France, 2e série, t. XITI, p. 862, 1856. — Polypier formé 
de lames assez minces, superposées et constituant des masses hautes 
quelquefois d'un mètre sur autant d'épaisseur ; la surface est le plus 
souvent mamelonnée et quelquefois subplane ; les cloisons sont assez 
épaisses , rarement flexueuses, également et fortement dentées, et sub- 
égales en épaisseur , on en compte de 16 à 20; dont 8 plus développées 
que les autres; la columelle est petite, tuberculeuse, peu saïlante et 
enfoncée ; les calices larges de 2 mill., sont souvent entourés d’un bour- 
relet circulaire. — Portlandien : Mantoche; Chargey; Gray-la-Ville 
(Haute-Saône). 

18. C. MAMmosA. — Thamnastrea id, Edwards et Haime, Brit. foss. 
corals., pl. 23, fig. 3, 1851. — Polypier élevé et mamelonné; calices 
larges de 1 à 1 1/2 mill.; columelle petite et tuberculeuse, de 16 à 18 
cloisons peu inégales, droites ou courbées en dehors. — Bajocien : Sap- 
perton. 

19. Nous connaissons une espèce du Corallien de Selongey (Côte-d'Or), 
qui a beaucoup d’analogie avec l'espèce précédente, elle en a la forme 
extérieure et n’en diffère réellement que par une columelle plus forte 
et des cloisons toujours droites, nous lui avons donné le nom de C. @18- 
BOSA. 

20. C. HAUERI — Dimorphastræa id., Reuss, loc. cit., pl. 19, fig. 11, 
1854. — Thamnastræa id., Edwards et Haime, 1856. —= Polypier circu- 
laire, peu élevé; calices sensiblement disposés en cercles; columelle 
tuberculeuse, bien développée, cloisons épaisses, écartées, droites et gé- 
niculées en dehors, on en compte de 16 à 18; calices larges de 6 à 7 mill. 
— Turonien : Gosau ; Piesting. 


BBBB. — De 12 à 16 cloisons. 


21. C. FRONDESCENS. — Thamnastræa id., E. de Fromentel, Pol. foss, 
de l'étage Névcomien, p. 61, pl. 9, fig. 3-4, 1857. — Synastrea id., d'Or- 
bigny, Prod. —= Polypier en grandes frondes ; calices ronds et légère- 
ment élevés: columelle petite et tuberculeuse ; cloisons flexueuses et 
fortement dentées ; on en compte 14 ou 16 et rarement 18. — Néocomien : 
Gy-l'Evêque (Yonne). 

22. C. MINIMA. — Thamnastrea id., Etallon, loc. cit. = Polypier en 
lames subgibbeuses et parasites sur d’autres polypiers; calices ré- 
guliers et larges de 1 mill.; columelle styliforme, peu développée, 14 à 
16 cloisons épaisses, serrées, crénelées, géniculées et irrégulièrement 
confluentes ; épithèque très-développée. — Corallien : Valfin (Jura). 

23. C. ERMANI. — Thamnastræa id., Edwards et Haime, Hist. nat. des 
corall., p. 581, 1856. — Slylinu striata, Erman, 1854 (non Michelin). — 
Polypier en cône renversé , plateau commun, strié régulièrement, sur- 
face calicinale concave ; calices larges d’un mill.; 12 cloisons alternati- 
vement inégales et confluentes de deux en deux. — Turonien : Santan- 
der , Espagne. 


8e SOUS-GENRE. = SYNASTRÆA, 


C. — Environ 50 cloisons par calice, 


1. S. MaGNirFicA. == Polÿpier en masse épaisse et convexe : calices 
bien délimités et assez profonds ; cloisons serrées, assez minces et fine- 
ment dentées ; columelle papilleuse, large et bien développée ; 52 cloi* 


= 19 — 


sons droites, inégales et quelquefois anastomosées. Diam. des calices, 
12 à 15 mill., profondeur, 4 à 5. — Corallien : Charcenne. 

2. S. MULTIRADIATA, — Thamnastræa id., Reuss, loc. cit., pl. 7, fig. 1, 
1854. —= Polypier à surface subplane ; calices larges de 20 à 30 mill., 
ils sont inégalement espacés et profonds, on compte de 50 à 60 rayons 
septo-costaux minces, crénelés et peu inégaux. — Turonien : Gosau. 

3. S. CorBaricA, d'Orbigny, Prod., 1850. — Thamnastrea id., Edwards 
et Haime, 1851. — Astrea media, Michelin, pl. 70, fig. 4, 1847 (non So- 
werby). == Polypier subturhiné et à surface plane; calices assez pro- 
fonds et larges de 12 à 15 millim.; 48 cloisons minces et serrées ; colu- 
melle assez bien développée. — Turonien : Soulage; Bains de Rennes. 


cc. De 30 à 38 cloisons par calice. 


4. S. CONFERTA, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., 1850. — Tham- 
nastrea id., ibid.. Pol. foss. des terr. Pal., 1851. — Polypier pédonculé, 
à surface supérieure convexe ; plateau couvert d’une épithèque plissée ; 
2 ou 3 tubercules columellaires ; 30 ou 38 cloisons minces, serrées, 
flexueuses et alternativement inégales. Diam. des calices, 5 millim. — 
Turonien : Montignies-sur-Roc (Belgique). 


ccc. 36 Cloisons par calice. 


5. S. ARACHNOIDES, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., 1850. — 
Madrepora id , Parkinson, 1808.— Astrea id. et Explanaria flexuosa, Fle- 
ming, an. Brit., 1828. — Astrea microconos, Goldfuss, 21, fig. 6, 1826. — 
Astrea arachnoïdes et Erplanaria flexzuosa, Woodward, 1830.— Siderastrea 
agariciformis, M'Coy, 1848. — Centrastrea microconos, d'Orbigny. Prod. 
— Thamnastrea arachnoïdes et microconos, Edwards et Haime, 1851. — 
Astrea microconos et Agaricia foliacea, Quenstedt, 1852.== Polypier à 
surface plane ou convexe, submassif ou lamellaire; plateau nu et fine- 
ment strié, calices peu serrés, inégaux, larges de 6 à 7 mill.; 36 cloi- 
sons serrées, assez minces et peu inégales ; la columelle est papilleuse 
et bien développée. — Corallien : Malton : Upware; Steeple-Ashton; 
Champlitte; Trouville , etc. 

6. S. FLEXUOSA, Edwards et Haime, Ann. des sc. nal., 1850. — D'Or- 
bigny, Prodrome , 1850. — Thamnastrea id., Edwards et Haime, Pol. 
foss. des terr. Pal., 1851. — Astrea id., Goldfuss, Petref. Germ., pl. 22, 
fig. 10, 1846. = Polyp. subplâne ; calices écartés inégalement ; columelle 
bien développée ; 36 cloisons subégales, flexueuses et géniculées en de- 
hors. Diam. des calices, 6 à 8 mill. — Sénonien : Maëstricht. 

7. S. DUBIA. = Polypier en masse subplane ; calices creux et défor- 
més; cloisons formées par une série de granulations soudées ensemble, 
mais rappelant la structure des Müicrosolena, on en compte environ 36 
par calice ; elles sont très. serrées et très-granulées latéralement ; tra- 
ne indistinctes. Diam. des calices, 6 à 7 millim.— Corallien : Cham- 
plitte. 


cccc. Plus de 3 cycles et moins de 36 cloisons. 


8. S. DumonrTi. — Thamnastrea id., Chapuis et Dewalque, Mém. cour. 
par l'acad. de Belg., pl. 38, fig. 11, 1854. —= Polypier à surface sub- 
plane ; calices inégaux, profonds, larges de 2 à 3 mill. et disposés sans 
ordre; columelle bien marquée ; de 28 à 34 cloisons inégales et peu 
épaisses. — Bajocien : Longwy. 


— 290 — 

9. S. srRicTA, — Thamnastrea id., E. de Fromentel, Desc. des Pol. foss. 
de l’élage Néocomien, p. 63, 1857. == Polypier en forme de beignet ; ca: 
lices serrés et subpolygonaux : columelle papilleuse, 28 à 32 cloisons 
fines et anastomosées. — Néocomien : Gy-l'Evêque. 

10. S. ASTRÆOIDES. — Latomæandra id., Reuss, loc. cit., pl. 21, fig. 
7-8. — Thamnastræa id., Edwards et Haime, Hist. nat. des corall., 1856. 
—= Polypier convexe ; calices inégaux, larges de 8 à 12 millim. et assez 
profonds. 28 à 30 cloisons serrées, peu courbées et peu inégales. — Tu- 
ronien : Gosau; Wolfgang ; Weisenbach (Alpes orientales). 

11. C. DIGITATA. — Astrea digilata, Defrance, 1826. — Thamnastrea id., 
Le Sauvage, 1832. — Dastylccænia id., d'Orbigny, 1850. — Siephanocæ- 
nia id., Edwards et Haime, loc. cit., 1851. — Thamnastrea id., Michelin, 
pl. 54, fig. 13, 1845. — Polypier dendroïde; calices bien marqués, 
larges de 1 1/2 à 2 mill.; columelle bien développée ; 3 cycles et quelques 
cloisons d’un 4e. (L’échantillon figuré par M. Michelin est usé et laisse 
voir les murailles). — Bajocien : Caen. 

12. S. ARDUENNENSIS, d'Orbigny, Prod., 1850. — Thamnastrea id., Ed- 
wards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal., 1851. == Polypier convexe ; 
calices superficiels , larges de 9 millim.; de 28 à 30 cloisons subégales, 
serrées, minces et dirigées dans le même sens. — Corallien : Neuvizi. 

13. S. TExXTILIS, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., 1850. — Tham- 
nastrea id., ibid., 1851. — Astrea id., Goldfuss, pl. 23, fig. 3, 1826. — 
Polypier circulaire et subplane ; 26 ou 28 cloisons subégales et flexueuses 
en dehors; polypiérites larges de 4 mill.; columelle bien développée.— 
Sénonien : Maëéstricht. 

14. S. mED1a, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., 1850. — T'hamnas- 
lrea id., ibid., 1851. — Thamnastrea exaltala, agaricites, et media, Reuss, 
loc. cil., pl. 19, fig. 5-6, fig. 1-2 et fig. 3-4. — Astrea media, Sowerby, 
1832. —= Polypier polymorphe, souvent lobé ; calices distincts et larges 
de 6 à 10 mill.; de 26 à 30 cloisons serrées, flexueuses, minces et anas- 
tomosées; columelle papilleuse, petite, — Turonien: Gosau ; Piesting, etc. 

‘15. S. CONSTRICTA. — Thamnastrea id., Etallon, loc. cit. == Polypier 
gibbeux et lobé ; calices superficiels et larges de 2 1/2 mill.; environ 30 
cloisons peu inégales et géniculées en dehors ; columelle .spongieuse, 
bien développée. — Corallien : Valfin. 

16. S. STELLATA. == Polypier en masse plane; calices assez régu- 
liers, subpolygonaux et larges de 4 à 6 millim.; cloisons épaisses en de- 
hors, minces en dedans et subégales, on en compte de 24 à 28 par ca- 
lice ; columelle représentée par 2, 3 ou 4 tubercules. — Bathonien : En- 
virons de Champlitte. 

17. S. cCONTORTA. —= Polypier en rameau long, cylindrique, et con- 
tourné; calices superficiels et larges de 1 1/2 à 2 mill.; les centres sont 
à une distance de 2 à 3 mill. les uns des autres ; environ 28 cloisons 
assez épaisses et flexueuses ; 2 ou 3 tubercules columellaires. Diam. des 
rameaux, 5 à 7 mill. — Corallien : Champlitte (Haute-Saône). 


ceccc. Trois cycles cloisonnaires seulement. 


18. S. LENNISI. — Id. (pars), Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., 
1850. — Thamnastrea id., ibid., 1851, 1856. — Astrea Lennisii, Rœmer, 
1840. — Polypier en forme de beignet ; calices bien marqués et larges 
de 6 à 8 mill.? cloisons subégales et fortement géniculées ; 2 ou 3 tuber- 
cules columellaires., — Néocomien : Berklinger ; Yonne. 


 — 

19. S. pecipiens, Edwards et Haime, Ann. des se. nat., 1850.— Astrea 
agaricites et decipiens, Michelin, Icon., pl. 50, fig. 12 et 13. — Centrastrea 
cenomana , d'Orbigny, Prod — Thamnastræa confusa, Reuss, 1854. — 
Polypier pédonculé ; columelle papilleuse; 3 cycles, le troisième n'étant 
pas toujours complet ; cloisons serrées, crénelées, flexueuses et peu iné- 
gales ; calices superficiels, larges de 5 à 6 mill. — Turonien : Le Mans; 
île Madame ; Gosau. 

20. S. TENUISSIMA, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., 1850. — 
Thamnastræa id., ibid., 1851, 1856. — Polypier arrondi et convexe; ca- 
lices superficiels, larges de 2 mill.; 3 ou 4 tubercules columellaires ; 3 
cycles et rarement des cloisons rudimentaires d'un 4: ; elles sont minces, 
flexueuses et anastomosées, — T'uronien : Montignies-sur-Roc (Belgique). 

21. S. LANGRUNENSIS, d'Orbigny, Prod., 1850. — Thamnastræa id., 
Edwards et Haime, 1851, 1856. == Polypier convexe ; calices à fossette 
bien marquée et larges de 2 mill.; 24 cloisons serrées , flexueuses et 
irrégulières, — Bathonien : Luc; Langrune. 

92. S. LyELLI. — Thamnastrea id. Edwards et Haime, 1851, 1856. — 
Siderastrea Lamourouxi, M'Coy , 1848. —= Polypier lobé ou arborescent ; 
2 ou 3 papilles columellaires ; calices superficiels, disposés en rangées 
et larges de 3 mill.; ordinairement 24 cloisons serrées, minces, bien den- 
ticulées et subflexueuses ; quelquefois on compte moins de cloisons; les 
dents internes simulent des lobes paliformes. — Bajocien : Stonesfield ; 
Minchinhampton. 

93. S. VELAMENTOSA. d'Orbigny, Prod., 1850. — Astrea id., Goldfuss, 
pl. 23, fig. 4, 1826. — Thamnastræa id., Edwards et Haime, 1851, 1856. 
= Polypier subplane ; calices espacés, larges de 1 1/2 mill.; cloisons 
larges au nombre de 20 ou 30; columelle spongieuse bien développée. 
Sénonien : Maëstricht. 

94, S. PEDICULATA. — Thamnasiræa id., E. de Fromentel, Desc. des 
Pol. foss. de l'étage Néocomien, p. 61, pl.9, fig. 6-7, 1857. — Polypier 
pédiculé et élevé ; columelle papilleuse ; 24 cloisons larges et fortement 
dentées ; traverses bien développées. — Néocomien : Saint-Dizier. 

25. S. MŒANDRA, d'Orbigny, Prod., 1850. — Thamnastræa id., E. de 
Fromentel, loc. cil., pl. 10, fig. 5. — Polypier en forme de toupie: ca- 
lices réguliers, larges de 5 à 6 mill.; 18 à 24 cloisons droites et inégales. 
— Néocomien : Gy-l'Evêque. 

26. S, AGARICITES, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., 1850. — As- 
trea id., Goldfuss, pl. 22, fig. 9, 1826. — Milme-Edwards, 1830. — Astreu 
composita, Michelin, pl. 70, fig. 6. — Dimorphastræa glomerala, Reuss, 
loc. cit, pl. 19, fig. 12. — Thamnastræa agariciles, Edwards et Haime, 
1851, 1856. — Polypier convexe; columelle bien développée: calices 
larges de 8 à 10 mill.; 24 cloisons inégales et subflexueuses. — Turo- 
nien : Gosau ; Nussbach ; Figuières. 

27. S. Bouri. — Thamnastrea id., E. de Fromentel, Bull. de la soc. 
Géol. de France, 2° série, t. XIII, p. 862, 1856. — Polypier arrondi ; 
calices assez réguliers, profonds et larges de 3 mill.; columelle bien déve- 
loppée ; 18 à 24 cloisons droites, peu serrées et inégales. — Portlandien: 
Essertenne ; Mantoche (Haute-Saône). 


cececc. Moins de 3 cycles, 


28. S. BELGICA. — Thamnastrea Lennisii (pars) et belgica, Edwards et 
Haime, 1850, 1851. — Cette espèce ne diffère du $, Lennisi que par des 


… 22% — | 
cloisons plus grosses et en nombre moins grand ; on en compte 12 à 16 
par calice. — Turonien : Montignies-sur-Roc. 

29. S. NEPTUNI, d'Orbigny, Prod., 1850. — Thamnastrea id., Edwards 
et Haime, 1851, 1856. —- Polypier convexe ; calices superficiels et larges 


de 2 mill.; 16 cloisons minces, subégales et toutes dirigées dans le même 
sens. — Bathonien : Luc. 


ccccccc. Deux cycles seulement. 


30. S. RAMOSA, d'Orbigny, Prod. — Agaricia id., Munster, 1841. — 
Thamnastrea id., Edwards et Haime , 1851, 1856. —= Polypier rameux ; 
calices superficiels et larges de 1 mill. environ; cloisons flexueuses. — 
Saliférien : Saint-Cassian. 


Espèces douteuses appartenant aux 3 sous-genres. 


1. SYNASTREA ? SIMONELLANA, d'Orbigny. Prod. — Bajocien : Langres. 
2. S.? JURENSIS , id., id. — Bajocien : Salins (Jura). 

3. S.? PULCHELLA , id., id. — Corallien : Pointe-du-Ché. 

4. S.? PINNATA, id., id. — Turonien : île Madame. 

5. S.? MAGNA, id., id. — Turonien : Le Mans. 

6. S.? SUBEXCAVATA,, id,, id. — Turonien : Uchaux. 

7. S.? ATAXENSIS, id., id. — Turonien : Soulage. 

8. S.? TOMBECKIANA, id., id. — Néocomien : Saint-Dizier. 

9. S.? UNDULATA, id., id. — Néocomien : Fontenoy. 


10. S.? NEOCOMIENSIS, id., id. — Néocomien : Fontenoy; Chenay : 
Lignerolles. 


11. S.? ICAUNENSIS, id., id. — Néocomien : Fontenoy. 
12. S.? BELLULA , id., id. — Névcomien : Fontenoy. 

13. S.? LucEnsis, id., id. — Bathonien : Luc. 

14. S.2 COMPLANATA, id., id. — Corallien : Saint-Mihiel. 
15. S.? EXCAVATA,, id., id. — Corallien : Estré. 

16. S.? coNFusA, id., id. — Corallien : Poisat. 


17. S.? OcEANr, id., id. — Corullien : Oyonnax ; Poisat; Saulce-aux- 
Bois. 


18. CENTRASTREA ? RADIATA, id., id. — Turonien : Soulage. 

19. C.? IRREGULARIS, id., id. — Turonien : Uchaux. 

20. C.? MICROPHYLLIA , id., id. — Néocomien : Venay ; Saint-Dizier. 

On doit encore regarder comme appartenant au genre Tham- 
nastræa les fossiles suivants cités par M. d’Orbigny dans son Pro- 
drome : 

21. POLYPHYLLASTREA TOUCASANA. — Turonien : Figuières ; le Bausset. 

22. CRYPTOCŒNIA DECUPLA. — Corallien : île de Ré. 

23. MICROSOLENA IRREGULARIS. — Corullien : Oyonnax. 


C’est près du genre précédent que nous devons placer un genre 
nouveau que nous avons créé pour deux fossiles qui nous ont été 
récemment communiqués par M. Martin, de Dijon. 


— 223 — 


GENRE STYLASTRÆA. 


Polypier de forme arrondie; calices saillants, circulaires et 
unis par le grand développement des côtes ; les murailles ne sont 
pas cachées par des rayons septo-costaux confluents ; les cloisons 
sont fortement et régulièrement dentées ; la columelle est ronde, 
styliforme et bien développée ; les côtes sont larges et vont ren- 
contrer les côtes des polypiérites voisins sans être réellement con- 
fluentes ; gemmation intercaliculaire. 

Ce genre correspond exactement aux Stylines et n’en diffère que 
par ses cloisons dentées. 

1. S. MARTINI. —= Polypier en masse arrondie; polypiérites ronds, 
libres et peu saillants ; cloisons épaisses, serrées et régulièrement den- 
tées ; on en compte de 24 à 28 dans les grands calices ; elles sont inégales, 
selon les ordres et les plus petites s'unissent quelquefois à celles d’un 
ordre plus élevé; les côtes sont peu développées par suite du resserre- 
ment des calices; la columelle est forte et styliforme, mais peu saillante 
au fond des calices ; ceux-ci ont 3 millim. de diam. La gemmiparité se 
fait dans l'intervalle des calices. — Sinémurien : Vic-de-Chassenay. 

2. S. SINEMURIENSIS. —= Cette espèce se distingue de la précédente par 
des cloisons plus serrées et sans intervalles entre elles; par une colu- 
melle relativement plus forte et par ses calices plus petits ; on ne compte 
que 24 cloisons dans les grands calices, qui n’ont guère que 2 millim.; 
les polypiérites sont encore ici plus serrés et les calices moins réguliers 
que dans l’espèce précédente. — Sinémurien : Vic-de-Chassenay. 


GENRE CXXIV. — DIMORPHASTRÆA. 


Dimorphastrea et Morphastrea, d'Orbigny, 1850. 

Astrea (pars), Goldfuss, 1826. 

Agaricia (pars), Michelin, 1845. 

Dimorphastræa, Edwards et Haime, 1850 et 1856. 

Dimorphastræa, E. de Fromentel, Pol. foss. de l'étage Néocom., 
1857. 

Polypier arrondi, à plateau nu; calices semblables à ceux des 
Thamnastrées, mais rangés circulairement autour d’un calice cen- 
tral plus développé que les autres ; columelie rudimentaire ou nulle. 


A.— Espèces dont le calice central est connu. 
a. Plus de quatre cycles dans le calice central. 


1. D. cupuziFoRMIs. == Polypier en forme de coupe assez profonde ; 
calice central occupant le fond de la coupe et large de 16 à 17 millim.; 
on y compte 92 cloisons, dont 16 arrivent seules au centre, elles sont 
subégales en épaisseur et flexueuses ; les autres calices n’ont que 5 mill. 
de diam. et sont distants entre eux de 5 à 6 mill.; ils ne sont pas placés 
en cereles bien réguliers autour du parent central et ne renferment 
que 18 à 20 cloisons subégales et toutes dirigées du centre du polypier 
à sa circonférence; la columelle est subpapilleuse. — Corallien : Se- 
longey. : 


— 224 — 

2. D, excELSA, E. de Fromentel, Descript. des Pol. foss. de l'étage Néo- 
comien, p. 66, 1857. —= Polypier pédonculé en forme de champignon ; 
calice central large de 20 mill.; on y compte 80 cloisons subégales ; les 
autres calices sont assez écartés, larges de 6 à 8 mill. et renferment 24 
cloisons presque égales ; columelle papilleuse. — Néocomien : Saint- 
Dizier. 

3. D. GranpiFLoRA, d'Orbigny, Prod., 1850. — E. de Fromentel, Loc. 
cîit., 1857. —= Polypier en forme de beignet; calice central atteignant 
jusqu’à 28 mill. de diam.; on y compte 78 cloisons; six d’entre elles 
vont jusqu’au centre et restent libres, mais les autres sont inégales et 
anastomosées ; les autres calices sont larges de 6 à 7 mill.; on y compte 
de 12 à 18 cloisons. — Néocomien : Saint-Dizier. 

4. D. puBtA. —= Polyp. mince, discoide et circulaire ; calices tout à fait 
superficiels et assez rapprochés ; le calice central possède 60 cloisons très- 
fines, très-serrées et un peu flexueuses; les autres calices renferment 
40 à 42 cloisons; les rayons septo-costaux sont flexueux et dirigés du 
centre du polypier vers sa circonférence ; columelle nulle. Diam. du ca- 
lice central 10 mill., des autres calices 5 à 6 mill.; on compte 6 rayons 
septo-costaux dans une longueur de 2 mill. — Corallien : Natheim. 


À. — aa. Plus de 3 cycles dans le calice central. 


5. D. EXPLANATA, E. de Fromentel, Pol. foss. de l'étage Néocomien, 
pl. 10, fig. 6-7, 1857. — Polypier pédiculé; calice central superficiel, 
large de 12 à 13 mill. et renfermant environ 42 cloisons; les autres Ca- 
lices n’en renferment que 20 à 26 et sont larges de 7 à 8 mill. — Néoco- 
mien : Saint-Dizier. 

6. D. BELLULA, d'Orbigny, Prod. — E. de Fromentel, Loc. cit., pl. 10, 
fig. 8-9-10, 1857. =- Polypier en forme de beignet; calice central large 
de 10 mill. et renfermant 32 cloisons libres et subégales ; les autres ca- 
lices sont rapprochés, larges de 4 mill. et ne possèdent que 18 ou 20 
cloisons. — Néocomien : Gy-l'Evêque ; Leugny ; Saint-Dizier. 


A. — aaa. Trois cycles seulement. 


7. D. ExcAVATA, d'Orhigny, Prod. — E. de Fromentel, Loc. cit., p. 67, 
1857. == Polypier en cornet très-évasé ; calice central situé à la partie 
médiane et profonde et large de 6 à 7 mill.; les autres calices n’ont que 
3 à 5 mill. de diam., on compte en moyenne 24 cloisons par calice. — 
Néocomien : Gy-l'Evêque; Saint-Dizier. 


B. — Espèces dont le calice central est inconnu. 


8. D. coRALLINA. —= Polypier en lame étendue et assez mince ; ca- 
lices placés selon des lignes concentriques régulières et rapprochées 
dans le sens de ces lignes; ils sont peu profonds et présentent à leur 
centre une columelle papilleuse, on compte de 24 à 36 cloisons par ca- 
lice; elles sont subégales et fortement dentées près de la columelle; les 
rayons septo-costaux sont égaux et tous dirigés dans le même sens. 
Diam. des calices, 5 mill.; distance des calices dans le sens des rangées 
2 à 3 mill.; distances des rangées, 6 à 9. — Corallien : Champlitte. 

9. D. sTRICTA. == Polypier en lame assez épaisse; calices très-rap- 
prochés et placés en séries très-serrées ; les séries ne sont pas aussi 
régulières que dans l'espèce précédente et les calices sont plus profonds ; 


— 295 — 


la columelle est rudimentaire ; on compte environ 36 cloisons par ca- 
lice ; les rayons septo-costaux sont dirigés dans un même sens. Diam. 
des calices, 4 à 5 mill.; distance des calices et des séries, 2 à 3 mill. — 
Corallien : Champlitte; Gy (Haute-Saône). 

10. D. suzcosa, Reuss, loc. cit., pl. 17, fig. 2. == Polypier subcon- 
vexe; calices inégaux , à fossette large et profonde ; rayons septo-cos- 
taux serrés et perpendiculaires à la direction des séries ; les calices 
sont larges de 6 à 7 mill.; on y compte 32 à 36 cloisons (la figure n’en 
montre que 24). — Turonien : Gosau. 

11. D. LupovicanA, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal., 1851. 
— Agaricia id., Michelin, Icon., pl. 51, fig. 2, 1845. — Morphastrea id., 
d'Orbigny, Prod., 1850. == Polypier pédonculé ; calices espacés, larges 
de 3 à 4 mill,, et renfermant 12 à 18 cloisons (la figure de M. Michelin ne 
montre pas de calice central et MM. Edwards et Haime en parlent sans 
le décrire). — Turonien : Le Mans. î 


Espèces douteuses. 


12. D. ALTERNATA, d'Orbigny, Prod. — Néocomien : Chenay ; Leugny. 

13. D, ESCHAROIDES, Edwards et Haime, 1851. — Astrea id., Goldfuss, 
pl. 93, fig. 2, 1826. == Cette espèce, bien qu'ayant l'aspect des Dimor- 
phastrées, ne possède pas de parent central plus développé que les 
autres calices et pourrait bien n’être qu’une Thamnastrée. — Sénonien : 
Maëstricht. 


GENRE CXXV. — PRIONASTRÆA. 


Prionastræa, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal.. 1851. 
— Hist. nat. des coral., 1856. 

Astrea (pars), Lamarck, 1816. — Ehrenberg, 1834. 

Fissiparella, Dana, 1846. 

Polypier de forme convexe ou gibbeuse ; plateau commun re- 
couvert d’une épithèque complète; polypiérites soudés par lés 
murailles près du bord supérieur seulement, mais libres inférieu- 
rement, columelle spongieuse; calices polygonaux; cloisons 
minces et bien dentelées, surtout près de la columelle; endo- 
thèque bien développée. 

1. P. ARANEA, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal., 1851. — 
Astrea id., Defrance, 1626. — Favaslrea id., Blainville, 1830. — Astrea 
deformis , Michelotti, 1836. — Calices polygonaux et larges de 15 mill.; 
columelle bien développée ; murailles compactes ; 38 cloisons très-minces 
et subégales. — Falunien : Bordeaux ; Turin. 

2. P. IRREGULARIS, Edwards et IHaime, loc. cit., 1851.— Astrea id., 
Defrance, 1826. — Cellastrea id., Blainville, 1830. — Astrea id., Miche- 
lin, {con., pl. 12, fig. 9, 1842. == Polypier subplane; calices inégaux 
et larges d'environ 10 mill.; columelle rudimentaire ; 4 cycles de cloi- 
sons inégales et très-minces, murailles simples et minces. — Falunien : 
Dax; Turin. 

3. P.? piversiroRMIS, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., 1850. — 
Hist. nat. des coral., 1856. — Astrea id., Michelin, Icon., pl. 19, fig. 5, 
1842, = 3 cycles et des cloisons d’un 4; columelle pariétale formée 
par des trabicules provenant des cloisons, qui sont perforées à leur 


26 


— 226 — 


bord interne; calices serrés, déformés et larges de 20 à 30 millim. — 
Falunien : Bordeaux; Turin. : 


GENRE CXXVI. — ISASTRÆA. 


Isastræa, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal., 1851. 

Astrea (pars) et Agaricia (pars), Goldfuss, Petref. Germ. 1826. 

Prionastrea, Meandrophyllia, Dendrastrea, d'Orbigny, Note sur 
les Pol. foss., 1849. 

Polypier en masse convexe, gibbeuse , subplane ou dendroïde ; 
calices polygonaux; polypiérites unis entièrement et dans toute 
leur hauteur par les murailles qui sont polygonales ; columelle 
rudimentaire ou nulle: cloisons granulées latéralement et régu- 
lièrement dentées ; gemmation submarginale ; plateau commun re- 
couvert d’une épithèque pelliculaire qui cache des côtes disposées 
en faisceaux radiés. 


A. — 5 Cycles de cloisons. 


1. 1. HalbiNGERI, Edwards et Haime, Brit. foss. corals., p. 533, 1856. 
— Latomæandra angulosu, Reuss, Denk. der Wien. Akad., pl. 11, fig. 5, 
1854. == Polypier subplane ; calices longs, inégaux, ayant de 1 à 2 1/2 
centim. de diam.; cloisons minces, serrées, droites et subégales. — Tu- 
ronien : Piesting (Alpes orientales). 


B. — Plus de 4 cycles de cloisons. 
b. Environ 72 cloisons par calice. 


2. I. TENUISTRIATA, Edwards et Haime, Brit. foss. corals., pl. 30, fig. 
1, 1851. — Astrea id., M’'Coy, 1848. —= Polypier subplane ; calices peu 
profonds, presque égaux et larges de 15 mill.; cloisons minces serrées, 
courbées et inégales de 4 en 4. — Bajocien: Cheltenham; Dundry; 
Metz. 


B. — bb. De 50 à 60 cloisons par calice. 


3. I. LAMELLOSIssIMA, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal., 1851. 
— Astrea id., Michelin, Icon., pl. 6, fig. 6, 1841. — Polypier convexe; 
60 cloisons larges, minces, serrées et peu inégales; calices allongés et 
larges de 15 mill. — Turonien : Uchaux. 

4. I. Kæcazni, Edwards et Haime, Hist. nat. des corals., 1856. = 
Polyp. gibbeux ; calices irréguliers, inégaux, oblongs et larges de 5 à 10 
mill.; murailles minces et peu saillantes; 50 à 60 cloisons minces, ser- 
rées, inégales et un peu courbées. — Corallien : Entre Rœdersdorf et 
Oltingen (Haut-Rhin). 

5. 1. MORCHELLA, Edwards et Haime, loc. cit. — Latomæandra id., 
Reuss, loc. cit., pl. 21, fig. 9-10, 1854. — Polypier convexe; calices 
larges de 6 à 10 millim.; 50 à 60 cloisons serrées, peu courbées et peu 
inégales. — Turonien : Gosau. 

7. 1. PROFUNDA, Reuss, loc. cit., pl. 9, fig. 5-6. 1854. —= Polypier con- 
vexe; calices inégaux, allongés et larges de 3 à 5 mill.; environ 60 cloi- 
sons minces et très-inégales. — Turonien : Gosau. 


7. I. seRIALIS, Edwards et Haime, Brit. foss. corals., pl. 24, fig. 2, 
1851. —= Polypier plane ou convexe ; calices larges de 7 à 8 mill. assez 
profonds et allongés ; 50 cloisons minces, inégales et courbées ; il paraît 
exister un nombre égal de cloisons tout à fait rudimentaires. — Batho- 
nien : Comb-Down, près Bath. 

8. I. GreenouGai, Edwards et Haïme, Brit. foss. corals., pl. 17, fig. 2. 
—= Polypier subplane ; calices assez réguliers, larges de 15 mill.; 50 à 60 
cloisons minces, régulièrement dentées et peu serrées ; traverses abon- 
dantes. — Corallien : Botley-Hill; Belfort (Haut-Rhin); Champlitte 
(Haute-Saône). 


C. — 4 Cycles seulement. 


9. I. BERNARDI. — J. Bernardana , Edwards et Haime, Pol. foss. des 
terr. Pal., 1851. — I. magna ibid., id. — Prionastrea Bernardina et 
magna, d'Orbigny, Prod., 1850. = Polypier subplane ; calices inégaux, 
peu profonds et larges de 10 à 15 mill,; columelle creuse ; de 34 à 48 
cloisons larges, bien développées, un peu courbées, régulièrement den- 
tées et non confluentes. — Bajocien: Metz; Montmédy; Marquises ; 
Belfort; Salins ; Nantua ; Langres ; Morey ; Voncourt, etc. 

10. I. REuSSI. — J. Reussana, Edwards et Haime, Hist, nat. des corals., 
1856. — Ulophyllia crispa, Reuss, loc. cit., pl. 11, fig. 6, 1854. == Poly- 
pier subconvexe; calices larges de 7 à 12 mill., inégaux et déformés ; 
48 cloisons minces, peu serrées et peu inégales. — Turonien : Gosau. 

11. I. MuNSTERI. — 1. et Prionastrea Munsterana, Edwards et Haime, 
1850 et 1851. — Polypier convexe; calices larges de 5 à 8 millim., ob- 
longs et peu profonds ; 48 cloisons larges, serrées et assez minces. — 
Corullien : département de l'Orne. 

12. 1.2? PoLYGoNALIS, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal., 1851. 
— Astrea id., Michelin, Jcon., pl. 3, fig. 1, 1840. — Prionastrea id., 
d'Orbigny, Prod., 1850. — Calices larges de 6 à 7 mill.; polypier du 
reste peu connu et très-douteux. — Conchylien : fossile de..….? 

13. I.? LonspaLei, Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., 1856. — 
Id., id., Brit. foss. corals., 1851. —= Calices larges de 6 à 7 millim.; 48 
cloisons minces, droites et subégales. Ces caractères ont été posés sur 
un échantillon très-altéré. — Bajocien : Lansdown, près Bath. 

14. I, HærNEsI, Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., 1856. — 
Prionastrea id., Reuss, loc. cit., pl. 13, fig. 7-8, 1854. —— Polypier con- 
vexe ; calices larges de 8 mill. et inégaux; columelle assez développée ; 
48 cloisons minces, inégales et un peu courbées. — Turonien : Gosau. 

15. I. LATISTELLATA, Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., 1856. — 
Parastræa grandiflora, Reuss, loc. cit., pl. 16, fig. 10, 1854 {non Prion- 
astrea grandiflora, d'Orbigny). —= Polypier subconvexe ; calices larges 
de 30 mill., inégaux et superficiels; 48 cloisons minces, inégales et ré- 
gulièrement dentées. — Turonien : Gosau. 

16. I. crassA, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal., 1851. — 
Agaricia id., Goldfuss, pl. 19, fig. 13.-- Confusastrea id., d'Orbigny, 
1850. — Polypier en lame assez épaisse ; calices larges de 12 à 18 mill. 
et inégaux ; 48 cloisons peu inégales. — Corallien : Randen. 

17. [. GoLpFussANA, Edwards et Haime, loc. cit. — Prionastrea id., 
d'Orbigny, Prod. — Astrea helianthoides (pars), Goldfuss, pl. 22, fig. 46 
(non les autres). == Polypier subplane; calices inégaux, larges de 15 
mill.; de 40 à 50 cloisons minces et peu inégales. — Corallien : Wur- 
temberg. 


— 228 — 


18. Ï. PERFORATA. -— Polypier massif, à surface plane ; calices irré- 
guliers, larges d'environ 10 mill. et assez creux ; 48 cloisons ; celles des 
2 ou 3 premiers cycles très-développées et allant jusqu'au centre, les 
autres plus petites et quelquefois courbées ; columelle nulle et rempla- 
cée par une ouverture ronde et profonde ; les cloisons sont peu serrées 
et finement dentées — Corallien : Wagnon (Ardennes). 


D. — Plus de 3 cycles cloisonnaires. 
d. De 40 à 44 cloisons. 


19. 1.2 ANGuLOSA, Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., 1856. -- 
Astrea id., Goldfuss, pl. 23, fig. 7. — Stephanocœnia id., d'Orbigny, Prod. 
— Calices inégaux, larges de 6 ou 7 mill.; 40 cloisons inégales de 4 en 
4; columelle visible, — Sénonien : Maëstricht. 

Cette espèce pourrait bien être une Prionastrée et non une Stephano- 
cœnie, comme le pensait d'Orbigny, car il n'existe pas de palis, 

20. I. EXPLANATA, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal., 1851. 
— Brit, foss. corals., pl. 17, fig. 1, 1851. — Astrea id., Goldfuss, pl. 38, 
fig. 14. — Siderastrea id., Blainville, 1830. — Prionastrea id., Edwards et 
Haime, Ann. des sc. nat., 1849. — Polypier plane et subconvexe ; ca- 
lices inégaux et larges d'environ 10 mill,; 28 à 44 cloisons bien dente- 
lées, inégales et cannelées latéralement. — Corallien : Heidenhein ; 
Stenay ; Lifol; Steeple-Asthon ; Malton ; Champlitte (Haute-Saône), etc. 

21. 1.2 HENocQuEI, Edwards et Haime, Hist. nat. des corals., 1856. — 
Thamnastrea id., ibid., Pol. foss. des terr. Pal., 1851. —= Polypier con- 
vexe; calices larges de 3 à 4 mill.; murailles simples ; 44 cloisons alter- 
nativement inégales. — Lias : Hettange. 

22. 1. CONYBEAREI, Edwards et Haime, Brit. foss. corals., pl. 22, fig. 
4, 1851. — Polypier subplane ; calices larges de 15 à 20 mill.; 40 cloi- 
sons inégales et droites (type décaméral ?). — Bajocien : Comb-Down, 
près Bath. 

93. I. Gourpant, E. de Fromentel, Bull. de La Soc. géol. de France. 
2e série, t. XIII , p. 861, 1856. == Polypier en masse étendue et sub- 
gibbeuse ; calices peu irréguliers et larges de 3 à 4 mill.; cloisons assez 
épaisses, bien dentelées et assez écartées, on en compte 18 à 20 grandes, 
séparées par autant de petites ; l’'épithèque qui couvre le plateau cache 
des côtes fines et forme des plis rayonnants et épineux. — Portlandien : 
Mantoche ; Gray-la-Ville (Haute-Saône). 

24. [. suRENSIS, Etallon, Etud. Pal., 1858. == Polypier massif et con- 
vexe; calices larges de 3 1/2 mill., peu profonds et peu irrégulièrs ; 40 
à 45 cloisons minces, droites, serrées. — Corallien : Valfin. 

15. I. parvA, Etallon, loc. cit. == Polypier arrondi et irrégulier ; ca- 
lices larges de 2 à 2 1/2 millim. et assez profonds; 40 cloisons minces, 
inégales et anastomosées. — Corallien : Valfin. 

26. I. ETURBENSIS, E. de Fromentel, Pol. foss. de l’étage Neoccmien, 
p. 57, pl. 7, fig. 11, 1857. = Polypier en lame mince; calices irrégu- 
liers et profonds ; 42 cloisons minces et finement dentées ; épithèque 
cachant des côtes fines et radiées. — Néocomien : Saint-Dizier. 


D. — dd. De 28 à 38 cloisons. 


27. I. Neocomiensis, E. de Fromentel, Desc. des Pol. foss. de l'étage Néo- 
com., p.57, pl. 8, 1857. —= Polyp. étalé ; calices assez réguliers et superfi- 


— 229 — 


ciels : 36 cloisons bien développées et inégales; les primaires se ren- 
contrent au centre et y forment une fausse columelle. — Néocomien : 
Saint-Dizier. 

28. I. OrBIGNy1, Chapuis et Dewalque, Mém. cour. par l'acad. de Relg., 
pl. 38, fig. 7, 1854. —= Polypier convexe ; calices inégaux, larges de 4 
à 8 mill. et assez profonds ; murailles minces et tranchantes; de 20 à 38 
cloisons droites, minces et inégales. — Lias : Jamoigne. 

29. I. monETA, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal., 1851. — 
Prionastrea id., d'Orbigny , Prod. == Polypier circulaire, fixé sur une 
coquille et légèrement convexe; calices assez réguliers et larges de 6 à 
8 mill.; environ 36 cloisons fortes et débordantes. — Bathonien : Mar- 
quises ; Rumigny (Ardennes). 

30. 1. EXPLANULATA, Edwards et Haime, Brit. foss. corals., pl, 24, fig. 
3, 1851. — Astrea id., M'Coy, 1848. == Polypier subplane ; calices peu 
profonds et larges de 5 millim.; murailles peu développées ; environ 36 
cloisons minces, serrées, très-inégales et régulièrement dentées. — Ba- 
jocien : Comb-Down, près Bath ; Dundry. 

31. 1.2 ORNATA, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pul., 1851. — 
Prionastrea id., d'Orbigny, Prod., 1850. — Environ 36 cloisons épaisses, 
surtout en dehors ; les primaires et les secondaires snbégales, les autres 
minces et plus étroites. — Bajocien : Langres ; Morey. 

32. I. CONDEANA, Chapuis et Dewalque, loc. cil., pl. 38, fig. 8, 1854. 
-— Polypier convexe; calices inégaux et larges de 6 à 8 mill.; environ 
30 cloisons grandes et petites, droites et un peu débordantes. — Lias 
inférieur : Arlon ; Hettange. 

33. I ? mosensis, Edwards et Haime, loc. cit., 1851. — Confusastrea id., 
d'Orbigny, Prod., 1850. — Agaricia rotata, Michelin, Jcon.,-pl. 22, fig. 
6 (non Goldfuss). = Polypier subplane et mince; calices assez régu- 
liers, peu profonds et larges de 9 à 10 mill.; environ 30 cloisons minces, 
peu inégales et un peu flexueuses ; les 6 primaires ont leurs faces laté- 
rales plissées. — Corallien : Eix (Meuse); Lifol (Vosges). 

34. F. picTYOPHORA, Reuss, Denck. der Wien. Akad., 1854. == Poly- 
pier subconvexe ; calices serrés, irréguliers et larges de 4 à 5 millim.; 
murailles minces et crénelées ; de 24 à 36 cloisons minces, inégales, den- 
tées et plus développées de 4 en 4. — Turonien : Gosau. 

35. L. oBLONGA, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pol. — Brit. 
foss. corals., pl. 12, fig. 1, 1851. — Lithostrotion oblongum, Fleming, 
1831. — Morris, 1843. — Astrea tisburiensis, Fitton, 1843, == Polypier en 
masse élevée; polypiérites assez régulièrement polygonaux et larges de 
5 à 6 millim.; cloisons droites ou courbées; souvent les plus jeunes se 
courbent vers les plus anciennes et s'y unissent, on en compte de 28 à 
30 par calice. — Portlandien : Tisbury (Wiltshire); Mantoche; Gray- 
la-Ville (Haute-Saône). 

36. I. LIMITATA, Edwards et Haime, Brit. foss. corals., pl. 93, fig. 2 
et pl. 24, fig. 4-5, 1851.— I. limitata, alimena et Luciensis, id., ibid. — 
Pol. foss. des terr. Pal., 1851. — Astrea limilata, Lamouroux, in Michelin, 
Icon., pl. 54, fig. 10, 1846. — M'Coy, 1848. —= Polypier subgibbeux ou 
convexe ; calices inégaux et larges de 3 à 5 mill.; murailles très-minces ; 
de 20 à 388 cloisons serrées, minces et légèrement courbées. — Bathonien : 
Luc; Ranville; Langrune; Bath; Marquises ; Rumigny ; Harancourt, 
près Sedan ; Champlitte (Haute-Saône). 

37. I. HELIANTHOIDES, Edwards et Haime, Hist. nat, des corals., p. 
339, 1836. — Astrea id. et oculata, Goldfuss, pl, 22, fig. 4e et 2. — Fu - 


— 230 — 

vastrea id., Blainville, 1830. — Astrea id., Rœmer, 1835. — Milne-Ed- 
wards , 1836. — Bronn, 1835-37. — Michelin, Icon., pl. 21, fig. 3, 1843. 
— Quenstedt, 1853. — Prionastrea Rathieri et Centrastrea oculata, d'Or- 
bigny, 1850. —= Polypier à surface plane ou convexe ; calices assez ré- 
guliers peu profonds, creux au centre et larges de 8 à 9 mill.; 28 cloisons 
inégales, minces, un peu flexueuses et régulièrement dentées. — Coral- 
lien : Giengen; Natheim ; Lindenberg ; Stenay ; Lifol ; Tournus ; Dun; 
Ecommoy; Tonnerre ; Nantua ; Rœdersdorf ; Champlitte. 


E. — Trois cycles cloisonnaires seulement. 


80. I. FoLIACEA , E. de Fromentel, Bull. de la Soc. géol. de France, 2e 
série, t. XIIT, p. 861. — Polypier en masse foliacée, présentant des 
expansions peu épaisses et souvent couvertes de calices sur l’une et 
l’autre face ; ceux-ci sont assez réguliers et larges de 5 à 6 mill.; de 18 
à 24 cloisons épaisses en dehors, minces en dedans, serrées et régulière- 
ment dentées. — Portlandien : Mantoche; Maison-Rouge (Haute-Saône). 

39. [.? vENUSTA, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal., 1851. — 
Astrea id., Munster, Beit. zur Petref., pl. 2, fig. 17, 1841. = Polypier 
petit et comprimé; 24 cloisons subégales. — Saliférien : Saint-Cassian. 

40. TI. Dissimitis, Edwards et Haime, loc. cit. — 1. Langrunensis, ibid. 
Astrea dissimilis, Michelin, Zcon., pl. 54, fig. 12, 1845.— Dendrastrea dis- 
similis et Langrunensis, d'Orbigny, Prod., 1850. —= Polÿpier lobé et 
subdendroide; calices assez réguliers et larges de 3 à 4 mill.; de 20 à 
24 cloisons minces et inégales. — Bathonien : Luc; Langrune. 

41. I. RicHARDSONI, Edwards et Haime, Brit. foss. corals., pl. 20, fig. 
1, 1851. — Polypier plane ou gibbeux ; 24 cloisons minces, inégales et 
un peu courbées ; 6 primaires plus développées que les autres. — Ba- 
jocien : Dundry. 

42. I. GUETTARDI. — J. Gueltardana, Edwards et Haime, Pol. foss. des 
terr. Pal., 1851. — Prionastrea Guettardiana, d'Orbigny, Prod., 1850. — 
Astrea formosissima, Michelin, Icon., pl. 6, fig. 24 (non Sowerby). = 
Polypier convexe ou gibbeux; calices peu profonds et larges de 3 à 4 
mill.; cloisons minces et peu inégales ; 3 cycles, le dernier presque tou- 
jours incomplet. — Turonien : Uchaux. 

43. I. PORTLANDICA. — Stylocænia id., E. de Fromentel, Bull. de la Soc. 
géol., loc. cit. —= Polypier à surface subplane ou gibbeuse ; calices pe- 
tits, assez réguliers et larges de 2 à 3 mill.; 12 grandes cloisons et 12 
petites ; elles sont minces, très-inégales et assez écartées ; les premiers 
échantillons que nous avons étudiés étaient altérés et la décomposition 
du calcaire avait engendré aux angles de certains calices de petites co- 
lonnes qui nous firent prendre ce fossile pour une Stylocænie; depuis 
de nouveaux matériaux bien conservés nous ont fait voir que ce carac- 
tère n'existe réellement pas et que ce fossile est une Isastrée bien ca- 
ractérisée, — Portlandien : Noiron (Haute-Saône). 


» 
Espèces douteuses. 


44. Ï. TENERA, Edwards et Haime, Hist. nat, des coral., t. IT. 1856. — 
Aslrea id., Sowerby, 1853, — Turonien : Gosau. 

45. 1. Micuezini, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal., 1851. — 
Montastrea id., Blainville, 1830. — Fossile de.....? 

MM. Edwards et Haime rapportent encore (Pol, foss. des terr. Pal.) au 


— 231 — 


genre Isastræa les fossiles suivants, cités par A. d'Orbigny, dans son 
Prodrome, mais sans descriptions suffisantes. 

46. PRIONASTREA BLANDINA. — Corallien : Poisat; Oyonnax; Saint- 
Mihiel, etc. 

A7. PRIONASTREA CABANETIANA. — Corallien : Oyonnax ; Angoulème. 

48. PRIONASTREA GRANDIFLORA. — Turonien : Soulage. 

49. PRIONASTREA INFUNDIBULUM.— Néocomien : Chenay. 

50. PRIONASTREA LIGERIENSIS.— Sénonien : Saint-Christophe (Indre-et- 
Loire). 

51. PRIONASTREA TOMBEKIANA. — Néocomien : Saint-Dizier. 

51. PRIONASTREA GRACILIS. — Néocomien : Fontenoy. 

52. PRIONASTREA ICAUNENSIS. — Néocomieu : Chenay. 

53. PRIONASTREA MUTABILIS. — Néocomien : Chenay. 

59. PRIONASTREA SUPRACRETACEA. — Sénonien : Falaise. 

60. CONFUSASTREA EXCAVATA. — Corallien : Wagnon. 

61. PRIONASTREA GRANDIS. — Corallien : La Rochelle; île de Ré, etc. 

62. PRIONASTREA STRIATA. — Corallien : Ecommoy (Sarthe). 

63. PRIONASTREA ANGUSTATA. — Corallien : Saulce-aux-Bois; Ton- 
nerre. 

64. PRIONASTREA CORALLINA.— Corallien : Saulce-aux-Bois; Nantua. 

65. PRIONASTREA DUBIA. — Corullien : Wagnon. 

M. Reuss a encore figuré (Zwei Polyp. aus den Hallstatter 
Schichten. — Dencks. d. k. akad. d. Wiss., etc., 1855) un fossile 
qui présente des calices polygonaux, larges “ 12- à 15 mill.; on 
compte environ de 24 à 42 cloisons, suivant l'étendue des calices ; 
elles sont irrégulières, inégales et souvent anastomosées au centre 
deux à deux ou trois à trois; 6 ou 10 seules vont au centre. Cette 
espèce qui provient du Muschelkalk de Hallstatt a reçu le nom 
d'ISASTREA SaLiNARIA. — Ce fossile à quelque analogie avec celui 
qui sert de type au genre Amphastræa. 

Nous devons encore mentionner ici deux espèces nouvelles qui 
viennent de nous être communiquées par M. Martin de Dijon. 

I. BuRGUNDIÆ. =— Polypier en cylindre élevé et terminé par une sur- 
face convexe, calices peu irréguliers, larges de 2 1/2 à 3 mill. et séparés 
par des murailles minces ; cloisons bien développées et assez épaisses; 
on en compte 8 grandes, 8 petites et quelques autres rudimentaires. — 
Corallien : Selongey. 

TL. Marmini. == Polypier gibbeux ; calices irréguliers, assez profonds 
et larges de 3 à 4 mill.; cloisons assez épaisses, dentées régulièrement, 
serrées et inégales ; on en compte 24 par calice ; les murailles sont minces 
et peu indiquées. — Corallien : Selongey. 


GENRE CXXVIT. — AMPHIASTRÆA. 


Amphiastrea, Etallon, Etud. Pal. sur le Haut-Jura, 1858. 

Polypier massif et élevé, composé de polypiérites prismatiques 
et soudés par l’épithèque; murailles couvertes de grosses côles 
qui. ne s'unissent que rarement avec celles des polypiérites voisins: 


— 9352 — 
l'épithèque adhère très-peu aux côtes, ce qui permet de détacher 
ordinairement quadrangulaires ; les cloisons sont minces, écartées 
et inégales ; 5 d’entre elles placées d’un même côté sont plus dé- 
veloppées que les autres et dépassent le centre du calice; les tra- 
verses sont rares, épaisses et courbées; la gemmation se fait sur 
le bord du calice. 


À. BASALTIFORMIS, Etallon, Loc. cit., 1858. =='Polypier massif, à sur- 
face subplane; calices polygonaux à fossette excentrique; cloisons 
minces au nombre de 30, une plus forte franchit les 2/3 de l’espace ca- 
licinal ; gemmation intracalicinale. Diam. des calices, 7 mill. =: Coral- 
lien : Valfin. 


GENRE CXXVIII. — ASTROCŒNIA. 


Astrocænia, Edwards et Haime, Compt. rend. de l’'Acad. des $c., 
1848. 

Astrea (pars). Goldfuss, Petref. Germ., 1826. 

Goniastrea, Enallocænia, Actinastrea , d'Orbigny, Not. sur les 
Pol. foss., 1849. £ 

Polypier massif, composé d'individus soudés directement par les 
murailles qui sont prismatiques ; calices polygonaux; columelle 
styliforme, plus ou moins saillante ; cloisons assez épaisses, peu 
nombreuses et dentelées, surtout près de la columelle ; point de 
palis. 

Jusqu'à ces derniers temps les Astrocenies ont passé pour n'avoir 
pas les cloisons dentées, mais en 1854, M. Reuss a figuré des es- 
pèces avec des cloisons garnies de dents et nous ayons nous- 
même constaté ce caractère sur les Astrocenies de l'étage Néoco- 
mien et les avons ainsi figurées dans la description que nous en 
avons donnée en 1857. 

Les Astrocenies appartiennent aux trois types décaméral, octo- 
méral et hexaméral. 


A. — Type décaméral. 


1. À. DECAPHYLLIA, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat. — Reuss, 
Dencks. der Wiener Akad., pl. 8, fig. 4-6, 1854. — Astra id., Michelin, 
1con., pl. 72, fig. 1, 1847. — Astrea reticulata (pars), Goldfuss, pl. 38, 
fig. 1e et d, == Polypier branchu ; calices larges de 3 mill.; 10 grandes 
cloisons et 10 petites. — Turonien : Corbières ; Gosau. 

2. À. NuMISMA, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., 1849. — Astreu 
id., Defrance, 1826. — Milne-Edwards, 1856. — Michelin, pl. 62, fig. 1, 
1846. — Goniastrea id., d'Orbigny, 1849-1850. == Polypier discoïde, à 
plateau couvert d'une forte épithèque; calices, très-régulièrement poly- 
gonaux et larges de 1 1/2 millim.; 10 grandes cloisons et 10 petites. — 
Bajocien : Gap; Nice. 4 | 

3. A. comPREssA, E. de Fromentel, Desc. des Pol. foss. de l'étage 
Néocomien, p. 45, pl. 6, fig. 7-8. —= Polypier pédiculé : épithèque forte 


6 


— 933 — 
et plissée; 20 cloisons inégales, épaisses et dentées; murailles minces 
et présentant au sommet la figure d’un zig-zag par suite de l’alterna- 
tion des grandes cloisons. — Néocomien : Saint-Dizier. 

4. À. REGULARIS, E. de Fromentel, loc. cit., pl. 6, fig. 3-4, 1857. —= 
Polypier en lames peu épaisses et étendues ; calices réguliers, peu pro- 
fonds et larges de 1 1/2 à 2 mill.; 20 cloisons inégales. — Néocomien : 
Saint-Dizier ; Gy-l'Evêque. 

5. À. MINIMA, E. de Fromentel, loc. cit., p. 47, 1857. = Polypier en 
lames gibbeuses ; columelle forte et soudée aux cloisons; 10 grandes 
loisons, 10 petites. Diam. des calices, 1 à 1 1/2 millim. — Néocomien : 
Gy-l'Evêque; Saint-Dizier. 


LME Type octoméral. — D. Polypier massif. 


6. À. KoxiNckr, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., 1849. — Astrea 
formosa, Michelin, 1con., pl. 71, fig. 5 (non Goldfuss). — Astrocænia id. 
d'Orbigny, Prod. — Astrocænia magnifica, Reuss, Loc. cit., pl. 8, fig. 
1-3, 1854. —= Polypier convexe ou gibbeux; calices assez profonds, à 
bords simples et en arêtes et larges de 2 ou 3 mill.; 8 grandes cloisons 
et 8 petites. — Turonien : Corbières ; Gosau, 

7. A. ORBIGNYI. — À. Orbignyana, Edwards et Haime, loc. cit., 1849. 
— Astrea formosissima, Michelin, Icon., pl. 72, fig. 5, 1847. — Astro- 
cœnia id., d'Orbigny, Prod. — Polypier convexe, en forme de couches 
superposées ; calices peu profonds et larges de 2 mill.; 16 cloisons larges, 
serrées, peu inégales. — Turonien : Gosau. 

8. A. ORNATA, Edwards et Haime, Ann. des sc. nal., 1849. — Astrea id., 
Michelin , Icon., pl. 13, fig. 4, 1842. == Polypier gibbeux; calices peu 
profonds et larges de 2 à 2 1/2 millim.; 16 cloisons inégales ; columelle 
forte; murailles épaisses et granulées. — Falunien : Turin. 

9. A. TRIANGULARIS, E. de Fromentel, Bull. de La Soc. géol. de Franre, 
2e série, t. XIIT, p. 859, 1856. = Polypier subplane ; calices le plus 
souvent triangulaires, assez profonds et larges de 3 mill.; ordinairement 
40 cloisons très-inégales et alternativement grandes et petites; colu- 
melle profonde, assez saillante et bien développée, — Portlandien : 
Mantoche. 

10. A. ExCAvVATA, E. de Fromentcl, Descript. des Pol. foss. de l’élage 
Néocomien, p. 46, 1857. —= Polypier en lames minces, à plateau cou- 
vert d'une forte épithèque ; calices réguliers et profonds; 32 cloisons 
épaisses et alternativement grandes et petites ; columelle forte et styli- 
forme. — Néocomien : Saint-Dizier. 


B. — bb. Polypier arborescent. 


11. À. RETICULATA, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., 1849. — 
Reuss, loc. cit., pl. 14, fig. 13 , 1854. — Astrea id., (pars), Goldfuss, 
Petref., pl. 38, fig. 10 Le (non les autres). — Asfrea octolamellosa, Miche- 
lin, Jcon., pl. 72, fig. 2, 1847. — Polypier branchu ; calices suhcircu- 
laires , larges de 2 mill.; 16 cloisons inégales et épaisses. — Turonien : 
Corbières; Gosau. 

12. À. RAMOSA, Edwards et Haime, Loc. cit. — Reuss, loc. cil., pl. 8, 
fig. 10et pl. 14, fig. 14. — Astrea id., Michelin, pl. 72, fig. 4. — Sowerby, 
1832.— Polypier branchu ; calices larges de 1 1/2 millim. ; 16 cloisons 
épaisses et très-inégales ; rameaux assez grêles. — Turonien : Corbières ; 
Gosau ; Le Bausset ; Figuières, * 


27 


— 9234 — 


13: À. TUBERCULATA, Reuss, los. cit., pl. 8, fig. 11-12, 1854. — Cette 
espèce diffère des précédentes par ses calices encore plus petits, ses mu- 
railles plus minces et ses cloisons moins épaisses. — Turonien : Gosau. 


C. — Type hexaméral. 


14. À. Caizzaupr. Edwards ct Haime, in d'Archiac, 1850. — Pol. foss. 
des terr. Pal., 1851. — Astrea id., Michelin, pl. 63, fig. 5, 1846. — Porites 
elegans, Leymerie, 1846. __— Polypier convexe ; calices peu inégaux, peu 
profonds et larges de 3 millim.; 18 cloisons un peu inégales , assez 
épaisses, serrées et subconflucntes (2 cycles 1/2). — Parisien : La Pala- 
rea ; Corbières, 

15. A. MAGNIFICA, E. de Fromentel, Desc. des Pol. foss. de l'étage Néo- 
comien, p. 45, pl. 6, fig. 1-2, 1857 (non Reuss, 1854). — Polypier à 
surface convexe; plateau garni d'une forte épithèque, calices réguliers 
ct assez profonds ; columelle petite et styliforme ; 36 cloisons dentées et 
inégales (3 cycles et la moitié du 4e). — Néocomien : Gy-l'Evêque ; 
Saint-Dizier. 

16. A. SUBORNATA, E. de Fromentel, loc. cit., p. 46, pl. 6. fig. 5-6, 
1857. — Slephanocænia id., d'Orbigny, Prod., 1850. == Polypier con- 
vexe, subhémisphérique; calices réguliers et peu profonds; cloisons 
fortes et dentées, surtout près de la columelle ; 24 cloisons inégales se- 
lon les ordres. — Néocomien : Gy-l'Evêque ; Leugny. 

17. À. CoTTEAUI, E. de Fromentel, loc. cit., p. 46, 1837. — Stephano- 
cœnia coltaldina, d'Orbigny, Prod., 1850. = Polypier en masse élevée 
et arrondie; calices réguliers ; columelle forte et styliforme ; cloisons 
minces mais renflées au centre ; 3 cycles et le commencement d'un 4° 
(6 grandes cloisons, 6+2 moyennes, 12 + 2 petites). — Néocomien : 
Gy-l’Evèque ; Leugny (Yonne). Er 

18. À. PULCHELLA, Edwards ct Haime, Brit. foss. coral., pl. 5, fig. 3, 
1850.=—= Polypier massif; polypiérites polygonaux ou subcireulaires , 
suivant qu'il sont plus ou moins rapprochés et larges de 2 millim.; 3 
cycles; cloisons inégales, droites, peu saillantes et un peu épaisses en 
dehors. — Parisien : Bracklesham-Bay. 


Espèces douteuses. 


19. À. TUBEROSA, Edwards et Haime, 1856. — Silephanocænia id., 
d'Orbigny , Prod., 1850. —= Polypier gihheux : calices inégaux, larges 
de 2 mill.; columelle forte ; 3 cycles et des cloisons d'un 4e. — Batho- 
nien : Luc. 

20. À. micRocOMA, Edwards et Haime, 1856. — Isastrea id., id.. ibid., 
1851. — Prionastrea id., d'Orbigny, 1850. — Corallien : Neuvizi. 

21. A. Sancri-Minitzr, d'Orbigny, 1850,— Astrea id., Michelin, Fcon., 
pl. 25, fig. 1, 1846. — Corallien : Saint-Mihiel ; Mecrin ; Sampigny. 

22. À. CRASSO-RAMOSA, Edwards et Haime, 1851. — Astrea id., Miche- 
lin, pl. 25, fig. 2. — Enallocænia id., d'Orbigny, 1850, — Corallien : 
Saint-Mihiel ; Maxey. 

23, A. Gozprussi, Edwards et Haime, 1851, — Astrea geminaia, Gold- 
fuss, pl. 13, fig. 8 c-°,1826. — Actinaslrea Goldfussi, d'Orbigny, 1850. — 
Sénonien : Maëstricht. 

24. À. PENTAGONALIS, d'Orbigny, 1850. — Asbhrea id, Goldfuss, pl. 38, 
fig. 12, 1829. — Corallien : Wurtemberg. 


…. — 935 — 

25. À, CORNUELI. — A. Cornuélana, d'Orbigny, 1850. — Néocomien : 
Saint-Dizier ; Venay; Chenay; Fontenoy ; Saint-Sauveur (Yonne). 

26. A. CARaNTONENSIS, d'Orbigny, 1850. — Turonien : Saint-Trojan. 

27. A. PUNCTATA, Edwards et Haime, 1856. — Jsastrea id., ibid., 1851, 
— Prionastrea id., d'Orbigny, 1850. — Corallien : Wagnon ; Chatel-Cen- 
SOIT. 

Nous avons réuni dans ce même genre des espèces ayant des 
cloisons dentées et d’autres qui semblent avoir ces organes entiers, 
parce que nous pensons que probablement toutes les espèces que 
nous venons d'indiquer ont des cloisons dentées, et que la mau- 
vaise conservalion des fossiles fait croire à des cloisons entières. 
Si cependant cette différence dans l'appareil cloisonnaire était un 
jour mise hors de doute, on devrait conserver le nom générique 
d'AsrRocŒNIA pour toutes les espèces à cloisons inermes, et nous 
proposons alors, pour les espèces à cloisons dentées, le nom de 
genre ENALLASTRÆA. 


GENRE CXXIX. — ASTRÆA. 

Astrea (pars), Lamarck, 1801. — Oken, 1815. — Edwards et 
Haime. 1856. 

Siderastrea (pars), Blainville, 1830. — Edwards et Haime, 1848. 

Siderina, Dana, 1846. 

Polypier massif et convexe; gemmation submarginale ; polypié- 
rites soudés directement par les murailles; calices polygonaux et 
assez profonds; columelle papilleuse assez développée; cloisons 
non confluentes, minces et dentées, surtout vers le centre; tra- 
verses rares, peu développées et remplacées par de fortes granu- 
lations qui couvrent les faces latérales des cloisons et y simulent 
des synapticules; endothèque rare. 


A. — Quatre cycles cloisonnaires. 


1. À. CRENULATA, Goldfuss, Petref. Germ., pl. 24, fig. 6. — Milnce- 
Edwards, 1836. — Reuss, 1848. — Siderastrea id., Blainville, 1830. — 
Edwards et Haime, 1850. — Polypier peu élevé, convexe ou subgib- 
beux ; calices larges de 5 à 6 mill.; columelle bien développée ; cloisons 
peu inégales, crénelées, très-serrées et assez minces. — Falunien : Sau- 
cats ; Plaisance; Bohème; Hongrie. 

L’A. FRŒuLICHIANA de M. Reuss, 1848, ne paraît pas différer sensi- 
blement de l'espèce précédente. C’est un fossile de la basse Autriche. 

2. À. FUNESTA, Brongniart, sur lesterr. du Vicentin, pl. 5, fig. 16, 1823. 
— Michelin, /con., pl. 13, fig. 1, 1842. — A. inlercepta, Michelotti, 1838. 
— Siderastrea funesta, Edwards et Haime, Ann. des sr. nat. 1850. — 
Polypier convexe ; calices polygonaux, larges de 5 mill.; cloisons ser- 
rées et peu inégalces ; columelle rudimentaire. — Parisien : Val-de- 
Ronca : Sinde, 


= 


B. — Trois cycles el des cloisons d’un quatrième. 


3. A. lraztcA, Defrance, Dict., 1826.— A. Bertrandiana. Michelin, 1con., 
pl. 74, fig. 5, 1847. — Siderastrea ilalica, Edwards et Haime, Ann. des 
sc. nat., 1850. = Polypier convexe ; calices assez réguliers et larges de 
4 à 5 mill.; environ 40 cloisons minces, serrées, inégales et anastomo- 
sées; murailles très-minces. — Falunien : Manthelan. 

4. À. PARISIENSIS, Edwards et Haime, Hist. nat. des corall., 1856. — 
Siderastrea id., id., ibid., Ann. des sc. nat., 1840. — A. crenulata, Miche- 
lin, Icon., pl. 44, fig. 1, 1844 (non Goldfuss). = Polypier arrondi; ca- 
lices assez réguliers et larges de 4 à 5 millim.; 3 cycles et des cloisons 
d’un 4 dans un ou deux systèmes. (La fig. 1b pl. 44 de l’Icon. de 
M. Michelin, montre des colices qui renferment, par erreur, jusqu'à 50 
cloisons.). — Parisien : Paris. 

5. À. SAVIGNYI. — À. Savignyana, Edwards et Haime, Hist. nat. des 
coral., 1856. — Aslrea galaxea, Audoin, in Savigny, Desc. de l'Egypte. 
Pol., pl. 5, fig. 1, 1824. == Polypier convexe ; calices larges de 3 à 5 
mill.; murailles minces et en arêtes vives ; 28 à 40 cloisons minces et 
fortement crénelées ; columelle peu développée, — Fossile des dépôts 
récents de l'Egypte et habite encore la mer Rouge. 


GENRE CXXX. — PLERASTRÆA, 


Plerastreu, Edwards et Ilaime, Pol. foss. des terres Pal..— Hist. 
nal. des Coral., 1856. 

Clausastrea, id., id., Ann. des sc. nat., 1850 (non d'Orbigny). 

Polypier massif; gemmation submarginale; calices superficiels ; 
cloisons confluentes; murailles polygonales: traverses abondantes 
et bien développées; columelle papilleuse. 

Ce genre diffère du précédent par ses cloisons horizontales, ses 
calices superficiels et ses murailles moins développées. 

1. P. SaviGny1, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal., 1851. — 
Clausastrea id., id., ibid., Ann, des sc. nat., 1850.=—= Polypier turbiné et 
entouré d’une forte épithèque : calices à peine concaves et larges d'envi- 
ron 15 millim.; columelle formée par les pointes redressées du bord in- 
terne des cloisons ; 24 cloisons minces, peu serrées et subconfluentes 
formant de petites saillies au-dessus des murailles qui sont peu visibles. 
— Fossile des dépôts récents de la mer Rouge. 

2. P. PrATTI, Edwards et Haime, Brit. foss. coral., pl. 22, fig. 5. 
1851. — Polypier subconvexe ; calices inégaux et larges de 12 millim.; 
environ 30 cloisons minces, serrées et anastomosées; épithèque nulle. 
— Bathonien : Comb-Down, près Bath. 

3. P. TESSELLATA, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal., 1851.— 
Clausastrea id., id., ibid., Ann. des sc. nat., 1850 (non d'Orbigny). — As- 
trea id., Michelin, Jcon., pl. 45, fig. 2. — Polypier mince et subplane ; 
calices larges de 4 à 5 mill.; 24 cloisons minces, inégales et géniculées 
en dehors. — Parisien : Aumont (Oise). 

P.? ROSACEA. — Astrea id., Goldfuss, pl. 22, fig. 6, 1826. — Echanlil- 
lon usé et spécifiquement indéterminable, 

C'est à côté de ce genre qu’il faut placer le genre ASTRÆOMORPHA, 


— 931 — 
que M. Reuss a créé pour des fossiles de l’étage Turonien de Gosau. 
Voici les caractères qu’il assigne à Ce genre nouveau : 

Calices superficiels et irréguliers; cloisons irrégulières, inégales. 
peu nombreuses, grosses et peu dentées; columelle compacte et 
styliforme, quelquefois rudimentaire; les cloisons sont unies à la 
columelle au moyen de trabicules espacées régulièrement, et entre 
lesquelles se trouvent des traverses bien développées et disposées 
à la même hauteur dans toutes les chambres. 

1. À. cRASSISEPTA, Reuss, Beitr. zur charakl. des Kreides., etc., p. 127, 
pl. 16, fig. 5-7. — Polypier globuleux, irréguliér ; 6 à 9 cloisons grosses, 
inégales et irrégulières ; columelle styliforme bien développée ; calices 
peu profonds et larges de 7 à 9 mill. — Turonien : Gosau. 

2, À. Gozprussi, Reuss, loc. cit., pl. 8-9, 1854. — Polypier globu- 
leux ; calices irréguliers, larges de 2 à 3 mil.; de 10 à 16 cloisons grosses, 
inégales, souvent courbées et anastomosées ; columelle petite et rudi- 
mentaire. — Turonien : Gosau. 


XXVI° Famille. — Astrangiens. 


ASTRANGIACÉES (pars), Edwards et Haime, Hist, nat. des Coral., 
1856. 

Polyastrées se multipliant par bourgeonnement basilaire; les po- 
lypiérites s'unissent entre eux à mesure qu'ils s'élèvent ou restent 
disposés à la surface d’une production basilaire commune, qui 
constitue des lames, à la surface desquelles se montrent les calices 
droits ou inclinés. 


GENRE CXXXI. — ASTRANGIA. 


Astrangia, Edwards et Iaime, Comptes-rendus de l’Acud. des sc., 
1848. 

Polypier submassif; polypiérites courts et unis par des expansions 
basilaires minces et granulées; murailles nues et costulées au pour- 
tour des calices; columelle papilleuse; cloisons minces, débordantes, 
et subégales; elles sont bien dentées et souvent courbées; calices 
subcirculaires assez profonds; {raverses bien développées. 

Les Astrangies appartiennent à l’énoque actuelle : c’est avec doute 
qu’on a rapporté à ce genre les fossiles suivants : 

1. A? MaryLcanpicA, Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., 1856. — 
Astrea id., Conrad, Journal of the nal sc., etc., 1842. —= Polypier encroû- 
tant; polypiérites prismatiques , soudés par les murailles et larges de 
5 mill.; 12 cloisons inégales. — Falunien : James-River; Virginia, etc. 

2, A.? BELLA, Edwards et Haime, loc. cit. — Astrea, id., Conrad, Loc. 
cit, — Columnastreu sexradiata, Lonsdale, 1845. —= Polypier convexe ; 
calices prismatiques larges de 5 millim.; 24 cloisons inégales; minces et 
anastomosées. — Falunien : James-River; Newbern; Petersburg. 

A.? AMERICANA, d'Orbigny, Prod., 1852, — Falunien : ile de Wight. 


= 4 = 
GENRE CXXXII. — PHYLLANGIA. 


Phyllangia, Edwards et Haime, Compt. rend. de l'acad. des sc. 
1848. 

Polypier submassif; polypiérites courts et souvent unis par les 
côtes qui sont assez développées; calices circulaires et assez pro- 
fonds; columelle rudimentaire ou nulle; cloisons débordantes, 
granulées et peu denticulées ; les primaires ont généralement le 
bord supérieur inerme. 


- P. CONFERTA, Edwards et Haime, Ann. des sr. nat., 1850. == Polypier 
subastréiforme ; calices serrés, mais à peine déformés, ne se soudant 
que rarement par leur muraïile e‘ larges de 3 mill.; 24 cloisons minces 
en dedans; les primaires à bord entier, les tertiaires courbées vers les 
secondaires. — Falunien : Touraine. 

- Ce genre et le précédent offrent des polypiérites libres à la sur- 
face d’une expansion basilaire et se rapprochent ansi des Rizan- 


giens parmi les Disastrées Apores : mais la brièveté des polypié- 


rites et leur union très-fréquente, nous on engagé à les placer 
parmi les Polyastrées. 


GENRE CXXXIII. — CLADANGIA. 


Cladangia, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal., 1851. 

Polypier de nature feuilletée; polypiérites unis par des expan- 
sions murales qui s'étendent sans interruption à diverse hauteur 
entre les individus ; côtes peu développées ; columelle papilleuse ; 
cloisons larges, granulées et à bord supérieur lobé. 

1. C. CRASSI-RAMOSA, Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., 1856, — 
Oculina id., Michelin, pl. 74, fig. 8, 1847. — Astrelia id, d’Orbigny, 
Prod. == Polypier presque rameux à cænenchyme serré ; calices inégaux, 
larges de 5 miilim. et peu élevés; 36 cloisons minces, dentées surtout au 
centre où les dents simulent une columelle , côtes peu prononcées et 
larges. — Falunien : Manthelan ; Sainte-Maure. 

2. C. SEMISPHERICA, Edwards et Haïme, loc. cit. — Astreaid., Defrance, 
1826. — Michelin, /con., pl. 74, fig. 6. — Astrelia id., d'Orbiguy, Prod. 
—= Polypier convexe; calices inégaux, assez saillants et serrés, mais 
restant circulaires ; les grands calices ont de 7 à 8 mill. de diam.; colu- 
melle déprimée, papilleuse et bien développée ; 24 cloisons minces, sub- 
égales, finement dentées et alternant avec un nombre égal de cloisons 
rudimentaires ; intervalles calicinaux presque lisses. — Kalunien : Man- 
thelan. 

3. C. PERFORATA. Edwards et Haime, Loc. cit. — Astrea id., Michelin, 
Icon:, pl. 74, fig. 3, 1817. —= Polypier convexe; calices inégaux, sail- 
lants, serrés et larges de 6 à 7 mill.; côtes fines ; 48 cloisons minces et 
inégales. — Falunien : Manthelan ; Sainte-Maure. 

4. C. TURONENSIS. — Astrelia id., d'Orbigny, Pred., 1852. — Cette es- 
pèce paraît différer du C. crassi-ramosa par des calices plus petits. — 
Falunien : Manthelan, 


— 939 — 
Gexre CXXKXIV. — PLEUROCŒNTA. 


Pleurocænia, d'Orbigny, Note sur les Pol. foss., 1849. 

Latusastrea, id., ibid. 

Polypier mince, étalé; calices disposés sur une expansion basi- 
Jaire commune et tous inclinés d'un même côté et dans une direc- 
tion opposée au point de départ de l'accroissement ; les calices sont 
semi-circulaires et présentent un bord en forme de lèvre saillante, 


1. P. ALvEOLARIS, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal., 1851. — 
Explanaria id., Goldfuss, pl. 38, fig 6. — Quenstedt, pl. 38, fig. 13, 
1852. — Latusastrea id., d'Orbigny, Prod. — Lame assez mince; calices 
inégaux, larges de 3 à 4 mill.; on compte sur le bord libre, qui repré- 
sente la moitié du calice, 12 côtes fines et subégales. — Corallien : 
Natheim. 


2. P. prRoviNcIALIS, d'Orbigny, Prod., 1850 == Cette espèce a été 
établie sur un échantillon très-altéré qui possède des calices larges de 
2 millimètres. — Turonien : Uchaux (Vaucluse). 


XXVIHI Famiile. — Genabaciens. 


FuNGixE (pars), Edwards et Haime, Pol. foss. des ler. Pal., 1851. 
Loges interseptales divisées par. des synapticules; cloisons bien 
développées; muraille ou plateau basilaire perforé ou rudimentaire. 


GENRE CXXXV. — GENABACIA. 


Genabacia, Edwards et Haime, Comptes-rendus de l'Acad. des se., 
1849. 

Polypier lenticulaire, formé d'un parent centrai entouré d'une 
ou de plusieurs séries de calices; cloisons bien développées et con- 
fluentes; muraille nulle; plateau rudimentaire. 

Les espèces de ce genre ont quelque ressemblance de forme 
avec les Dimorphocénies et les Dimorphastrées. 

1. G. STELLIFERA, Edwards et Haime, Brit. foss. roral., 1850. — D'Or- 
bigny, Prod., 1850. — Fungia id., d'Archiac, 1843. — Cyrlotites slellife- 
rus, Bronn, 1848. —= Polypier lenticulaire et libre, à surface inférieure 
concave au centre, et à surface supérieure fortement convexe ; calice 
central ayant 40 cloisons fines, égales, serrées, confluentes et régulière- 
ment dentées ; 20 cloisons de leent dans les calices en séries. — Bajo- 
cien : : Marquise : Quincy ; Sponville, etc. 

2. G. Saxcri-Miuiert, Edwards et Haime, Rech. sur les Polypiers. — 
Polypier petit, circulaire ; calice central possédant 40 cloisons alternati- 
vement inégales; 14 ou 16 cloisons seulement dans les autres calices ; 
le polypier est large de 15 mili. et haut de 10, — Corallien : St-Mibhiel. 


AXVIIL Famille. — Gatnéerinions. 


LoPHOsERINE (pars) Edwards et Haime, Pol. foss. des ter. Pal., 
p. 195, 185]. 


Chambres divisées par des synapl .Cules; plateau conimun; fi 
échinulé, ni perforé. 


5 


— 210 — 


GENRE CXXXVI. — POLYPHYLLOSERIS. 


Polyphylloseris, E. de Fromentel, Pol. foss. de l'étage Néocomien, 
p. 67, 1857. 

Polypier massif de forme convexe ; polypiérites unis par le déve- 
loppement des côtes; calices circulaires élevés en dômes à la sur- 
face du polypier, et présentant à leur centre une fossette ronde et 
bien marquée; cloisons nombreuses, dentelées, anastomosées et 
réunies par des synapticules bien développées; plateau commun 
couvert d'une forte épithèque plissée, et qui cache des côtes fines 
et nombreuses. . 

1. P. coxvexA, E. de Fromentel, Desc. des Pol. de l'étage Néocomien , 
p. 61, pl. 11-12-13, 1857. — Polyphyllastrea id., d'Orbigny, Prod. — Po- 
lypier en masse arrondie ; calices peu saillants et assez larges ; fossette 
calicinale bien marquée ; 76 cloisons fines, alternativement grandes et 
petites et régulièrement dentées ; épithèque épaisse et plissée.— Néoco- 
mien : Gy-l'Evêque ; Chenay ; Fontenoy (Yonne). 

2. P. ICAUNENSIS, E. de Fromentel, loc. cit. — Polyphyllastrea, id., 
d'Orbigny, Prod. —= Polypier en grandes frondes; calices assez élevés ; 
environ 60 cloisons fines, confluentes, anastomosées et fortement dentées ; 
plateau recouvert par une épithèque pelliculaire qui recouvre des côtes 
très-fines. — Néocomien : Gy-l’Evèque; Fontenoy (Yonne). 

C'est probablement à ce genre qu’il faudra rapporter les deux 
fossiles que nous avons déjà signalés sous les noms de Thamnastræa 
Toucasana et provincialis, et qui sont des Polyphyllastrées pour 
A. d'Orbigny. 


GENRE CXXXVIT. — CYATHOSERIS. 


Cyathoseris, Edwards et Haime, Comptes-rendus de l’Acad. des sc., 
1849. 

Polypier trochoïde, adhérent; calices superficiels mais bien dis- 
tincts; cloisons longues, épaisses et très granulées; plateau nu, 
strié et formant quelquefois des plis qui se traduisent à la surface 
cakcinale par des bourrelets. 

1. C. INFUNDIBULIFORMIS, Edwards et Haime, Brit. foss. corals., 1850. 
— Pavonia, id., Blainville, 1830.— Agaricia. id., Michelin, Jcon., pl. 43, 
fig. 12. == Polypier en forme de coupe évasée, à bords lobés et repliés 


* en dedans ; calice central plus grand que les autres et présentant une 


columelle papilleuse ; environ 20 cloisons par calice. Polypier haut de 3 
à 4 centim. — Parisien : Auvert; Valmondois. 

2. C. VaALMoNDoisiACA, Edwards et Haime, loc. cit. — Meandrina, id., 
Michelin, Jcon., pl. 43, fig. 13. — Oulophyllia, id., d'Orbigny, Prod., 
1850. — Polypier trochoïde, à bord replié en dedans et formant des col- 
lines que séparent des séries de calices. — Parisien : Valmondois; Assy; 
Bouconvillers. 

3. C.? HaiDiNGERI, Reuss, Mém. de l’Acad. de Vienne. pl. 20, fig. 7-8. 
== Polypier en coupe; calices égaux, irréguliers, larges de 7 à 8 mill.; 
cloisons épaisses et bien dentées. — Turonien : Gosau. 


— 


4. C.? RARISTELLATA, Reuss, loc. cit., pl. 20, fig. 9, 1854. -= Polypier 
subplane; calices écartés et unis par des côtes bien développées et 
flexueuses ; 24 rayons septo-costaux épais, serrés et dentés. — Turonien : 
Gosau. 

GENRE CXXXVIIT. — PROTOSERIS. 

Protoseris, Edwards et Haime, Brit. foss. Coral., 1851. 

Polypier fixé, constitué par des lames assez minces, lobées et 
pliées en cornet; le plateau est couvert de stries costales très fines; 
les calices sont superficiels et ont des cloisons confluentes; colu- 
melle papilleuse. 

P. WALTONI, Edwards et Haime, loc. cit., p. 103, pl. 20, fig. 1, 1851. 
= Polypier en lames peu épaisses, pliées en cornet et partant d’un point 
central et adhérent ; les calices sont petits, espacés, peu profonds et placés 
sur une surface unie; ils renferment 30 à 40 rayons septo-costaux dont 

la moitié seulement arrive au centre du calice. — Corallien : Osmington 
(Angleterre); Champlitte (Haute-Saône). 

M. Etallon nous a communiqué le fossile suivant, qu'il a déter- 
miné, et qui, s’il ne rentre pas dans le genre précédent, devra 
probablement faire partie de certaines Thamnastrées qui, comme 
nous l’avons dit, ont beaucoup d’analogie avec les polypiers qui 
composent la famille des Cyathoseriniens ou des Poritiniens. 

THAMNOSERIS INCRUSTANS. — Polypier en lames peu épaisses, adhé- 
rentes, mais sans pédoncule ; surface supérieure légèrement convexe ; ca- 
lices profonds, réguliers; cloisons épaisses, corfluentes, peu inégales, 
droites et se partageant en 5 ou 6 faisceaux, les tertiaires et les secon- 
daires se soudent à celles d’un ordre supérieur; 3 cycles et le commen- 
cement d’un 4e; columelle papilleuse, étroite ; épithèque mince ; diamètre 
du polypier, 5 centim.; hauteur, 7 à 8 mill.; diamètre des calices, 2 mill. 
— Gallovien : Chaumont (Saint-Claude). 


SOUS-ORDRE III. — ZOANTHAIRES PERFORÉS. 


Polypier composé essentiellement de cœnenchyme poreux; les 
cloisons sont quelquefois bien développées, mais peuvent aussi 
n'être représentées que par des trabicules ou des tigelles épineuses: 
la loge et les chambres sont généralement ouvertes dans toute la 
hauteur du polypier; les murailles sont bien développées, mais 
toujours elles sont perforées. 

1 


Monastrées perforées. 


XXIX° Famille — Eupsammiens. 

Eupsamidæ (pars), Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., & série, 
t. X, p. 65, 1848. 

Polypiers simples: cloisons bien développées et inégales; les 
primaires égales entre elles, celles du dernier cycle courhées vers 
celles du cycle précédent; point de cænenchyme. 

28 


Re 


GENRE CXXXIX. — STEPHANOPHYLLIA, 


Stephanophyllia, Michelin, Dict. des sc. nat., supplém., t. I, 
p. 484, 1841. 

Polypier libre et discoïde; muraille horizontale dépourvue d’épi- 
thèque: calices circulaires ; cloisons larges, élevées, très granulées 
et se soudant par leur bord interne, à l'exception des six primaires; 
côtes fines, droites, rayonnantes et correspondant aux intervalles 
des cloisons. 


A. — Fosselte calicinale bien marquée. 


1. S. ELEGANS, Michelin, Jron., pl. 8, fig. 2, 1841. — Fungia, id., Bronn, 
1837. — Polypier discoïde; muraille bien perforée; côtes fines et gra- 
nuleuses ; columelle papilleuse; 7 ordres de cloisons, disposées en 6 
faisceaux par suite des soudures des cloisons qui sont séparées par 
les 6 cloisons primaires; diamètre du polypier, 12 millim, — Falunien : 
Tortone. 

2. S. piscoipes, Edwards et Haime, loc. cil., p. 93, 1849. — Jd., ibid., 
Brit. foss. corals., pl. 6, fig. 3, 1851. — Cette espèce diffère de la prècé- 
dente par sa forme plus petite et plus aplatie ; elle a 5 mill. de diamètre 
et 1 de hauteur. — Parisien : Haverstock-Hill. 

3. S. AGARICOIDES, Edwards et Haime, Pol. foss. des lerr, pal., 1851.— 
Fungia, id., Risso, Hist. nat. de Europ.mer., pl. 9, fig. 52, 53, 1826. — 
S. Imperialis, Michelin, fcon., pl. 8, fig. 1. == Polypier circulaire, large 
de 3 millim., à fossette centrale bien marquée ; environ 40 cloisons éle- 
vées, inégales, dentées et anastomosées; plateau couvert d'une centaine 
de stries granuleuses et souvent perforées. — Parisien : Astesan. 

4. S. NysTi, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, 1851, p. 35 (voyez 
la note). —= Côtes fines et granuleuses , alternativement grandes et pe- 
tites et correspondant à 6 cycles; diamètre du polypier, un pouce: hau- 
teur, 5 lignes 1/2 (d'après Edwards et Haime). — Falunien : Anvers. 


B. — Fossette calicinale rudimentaire ou nulle. 


5. S. suecica, Michelin in Edwards et Haime, 1849. — Disrospammia, 
id., d'Orbigny, Prod. —= Polypier lenticuiaire; muraille finement trouée; 
3 cycles de cloisons inégales et anastomosées ; hauteur, 3 millim.; dia- 
mètre, 6. — Sénonien : Ignaberga (Suède). 

6. S. BowERBAUKkI, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., pl. 9, 
fig. 4, 18%1. — Discospammia, id., d'Orbigny, Prod. == Polypier petit, 
discoïde et large de 9 millim.; 96 cloisons régulièrement inégales et anas- 
tomosées; plateau fortement perforé suivant des ligues rayonnantes. — 
Cénomanien : Douvres ; Orcher. 


GENRE CXL. — ENDOPACHYS. 


Endopachys (pars) Lonsdale, 1845. — Edwards et Haime , Ann. 
1848. 

Polypier droit, comprimé à la base, où il présente une carène 
qui fait suite à des appendices aliformes développés sur les côtes 
latérales; calice ovale; columelle spongieuse; cloisons nombreuses 


— 213 — 
et granulées; celles du dernier cycle plus développées que celles 
du pénultième; murailles nues; côtes droites, granuleuses et très 
développées sur les parties latérales. 

E. Macrurn, Edwards et Haime, Ann, des sc. nat., 1848. pl. 1, fig. la. 
— Turbinolia, id., Lea, 1853. — Polypier haut de 25 millim., large de 
25 sur 14; côtes fortes et couvertes de gros grains oblongs; cloisons 
larges, serrées, minces et épaisses près de la columelle, — Parisien : 
Alabama. 

GENRE CXLI. — EUPSAMMIA. 

Eupsammia, Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., 3° série, {. X, 
p. 77. 1848, 

Polypier turbiné, libre et sans appendices costaux; columelle 
inégalement développée; cloisons nombreuses, larges, serrées et 
peu débordantes ; celles du dernier cyele plus développées que celles 
de l’antépénultième; muraille nue ; côtes distinctes depuis la base 
et subégales; cinq cycles de cloisons. 

1. E. TRocuirormis, Edwards et Haime, loc. rit., pl. 1, fig. 8. — Ma- 
. drepora, id., Pallas, 1769. — T'urbinolia elliptica, Brogniart, 1808. — De- 
france, 1828. — Michelin, pl. 43, fig. 6, 1844, etc. —= Polypier en cône 
allongé ; calice elliptique large de 20 millim. sur 16; les cloisons pri- 
maires et secondaires subégales, les autres plus petites et droites. — 
Parisien : Paris; Louvain. 

2.. E. BAyLIANA, Edwards et Haime, loc. cit. —= Cette espèce diffère 
de la précédente par ses cloisons plus minces et plus anastomosées ; sa 
hauteur est de 25 millim. et sa largeur est de 19 sur 16. — Parisien : 
Grignon. 

Cette espèce n'est probablement qu’une variété de la précédente. 

3. E. Sismonpr1. — E. Sismondiana, Edwards et Haime, loc, cit., 1848. 
— Turbinolia, id., Michelin, /con., pl. 8, fig. 13, 1841. = Polypier peu 
élevé, convexe en dessous, haut de 25 millim., large de 20 sur 18; cloi- 
sons très-serrées et peu minces. — Falunien : Turin. 

4. E. BROGNIARTI. — E. Brogniartiana, Edwards et Haime,, Loc. cit., 
pl. 1. fig. 7. —= Polypier en cône atténué ct comprimé inférieurement ; 
cloisons minces et serrées; côtes serrées et légérement vermicellées : 
hauteur, 25 millim ; largeur du calice, 20 sur 14. — Parisien : Grignon. 

MM. Edwards et: Haime rapportent encore à ce genre les deux fossiles 
suivants : 

5. E. HaLEANA, d'Orbigny, in Edwards et Haime, 1848. = Cette es- 
pèce paraît peu différer des. E. trochiformis et E. bayliana. — Parisien : 
Grignon. 

6. E. BurTiNt. — E. Burlinana, Edwards et Haime. Pol. foss. des terr. 
pal.— Mudrepore fungite simple, Burtin, Oryct. de Bruxelles, pl.5, fig. D. 
— Turbinolia elliplica, Nyst, Coq. et pol. foss. de Belg. — Parisien : 
Bruxel!es. 


GENRE CXLII. — BALANOPHYLLIA. 
Balanophyllia, Searles Wood, Ann. and ag. of hist. nat., 1844. 
Polypier largement fixé ou simplement pédicellé; columelle spon- 
gieuse et bien développée; cloisons minces, serrées; celles du der- 


nier cycle sont plus développées que celles de l’antépénultième ; 
côtes serrées, subégales; épithèque peu développée. 


A. — Polypier largement fixé. — B. — Epithèque forte. 
a. — Cinq cycles de cloisons. 


1. B. cazicuLus, S. Wood, loc. cit. — Edwards et Haime, Brit. foss. 
corals, pl. 1, fig. 3. — Polypier court, subcylindrique ; épithèque bien 
développée; calice ovalaire; columelle peu développée ; diamètre du ca- 
lice et hauteur du polypier, 25 millim.; les eloisons sont minces, larges 
et anastomosées. — Falunien : Sutton. 


A. — B. aa. — Quatre cycles de cloisons. 


2, B. CYLINDRICA, Edwards et Haime, Ann. des sc, nat. loc. cit., 1849. 
— Turbinolia, id., Michelotti, 1838 et 1847. — Michelin, con. pl. 8, fig. 15, 
1841. — Polypier en cône allongé et légèrement courbé ; épithèque assez 
élevée; côtes granuleuses; calice circulaire, large de 10 millim.; hauteur 
du Polypier, 30 millim.— Falunien : Turin. 


A. — BB. — Epithèque rudimentaire. 
b. — Cinq cycles de cloisons. 


3. B.1raLica, Edwards et Haime, loc. cit. — Caryophyllia, id., Michelin, 
pl. 9, fig. 15. = Polypier turbiné, droit et comprimé près du calice qui 
a 14 millim. sur 10 de largeur; côtes serrées et inégales en épaisseur ; 
columelle peu développée; cloisons, minces, crénelécs et perforées : hau- 
teur du polypier, 15 millim. — Fossile dans le terrain subapennin d'Asti, 
et vit encore dans les mers actuelles. 

4. B. DEsMorayLLum, Edwards et Haime, loc. cil. — Brit. foss. corals, 
pl. 6, fig. 1, 1851. == Polypier droit, subturbiné et un peu comprimé à 
la base; calice ovalaire, large de 8 millim. sur 5; côtes granuleuses ; 
columelle spongieuse peu développée ; cloisons minces, arquées et très- 
granuleuses ; hauteur du polypier, 15 millim. — Parisien : Blacklesham- 
Bay. 

5. B. rENUISTRIATA, Edwards et Haime, Ann., 3° série. — Brit. foss. 
corals, p.36, 1851. —= Cette espèce diffère de la précédente par des côtes 
moins épaisses et par sa forme plus arrondie. — Parisien : Paris. 


A. — BB. — bb. — Quatre cycles de cloisons. 


6. B. GENICULATA, Edwards et Haime, Ann. des sc.nat., loc. cit., p 87. 
— Caryoghyllia, id., d'Archiac, Mém. de la Soc. géol., 2° série, t. XI, pl.7, 
fig. T4, 1846. — Polypier subcylindrique, allongé et légèrement courbé 
dans son milieu; calice large de 9 millim.: côtes serrées et granuleuses ; 
épithèque rudimentaire ; cloisons peu épaisses et s’anastomosant vite, — 
Parisien : Port-des-Basques. Î 

AA. — Polypier pédicellé el pouvant devenir libre par les progrès 
de l’âge. 

7. B. PRÆLONGA, Edwards et Haime, .{nn., loc. cit. — Turbinolia, id,, 
Michelotti, 1838 et 1847. — Michelin, Jcon., pl. 9, fig. 1. = Polypier en 
cône allongé et courbé à la buse ; épithèque nulle; calice suboralaire, 


— 019 — 


large de 25 millim.; côtes serréecs, égales et à peu près droites; cloisons 
assez épaisses et très-larges : hauteur du polypier, 59 millim.— Falunien : 
Turin ; Anvers. 

8. B. Gravesi, Edwards et Haime, loc. cit. — Turbinolia, id., Graves, 
1847. — Michelin, Icon., pl. 13, fig. 7, 1844. — Cette espèce diffère de 
la précédente par des côtes plus développées et saillantes ; son calice est 
large de 13 millim. sur 10, et sa hauteur est de 35 millim. — Parisien : 
Yerneuil-les-Aulnay; Hennonville (Oise). 


Disasitrées perforés, 


XXX° Famille. — Disaréens. 


. 
Polypier constitué par un sclérenchyme réticulé et trabiculaire 
les cloisons sont bien développées, mais composées seulement de 
trabicules ou de tigelles placées en séries très rapprochées et sou- 
dées ensemble; la muraille est tout-à-fait rudimentaire; il paraît 
qu’il existe une épithèque très-mince qui couvre des côtes fines et 

serrées. 


GENRE CXLIFI. — DISARÆA. 


Polypier branchu, formé de polvpiérites qui prennent naissance 
assez bas sur la tige première, et s'élèvent ensuite en s’écartant très 
peu; cloisons très nombreuses et très fines ; la partie calicinale des 
polypiérites est convexe, arrondie, et présente une fossette ronde 
au centre; la muraille est rudimentaire ou nulle, et les côtes pa- 
raissent quelquefois recouvertes d’une épithèque mince ; les nodules 
qui composent les tigelles des cloisons se soudent entre eux de 
distance en distance, et envoient à droite et à gauche des poutrelles 
qui se soudent aux nodules des cloisons voisines; les deux espèces 
qui composent ce genre offrent à peu près la composition orga- 
nique des Microsolena. 

1. D. CorrEaur. —= Polypier formant des touffes peu élevées et épaisses. 
Le bourgeonnement a lieu au bord du calice ou sur le calice lui-même ; 
les polypiérites restent libres dans une grande étenduc et présentent des 
étranglements surtout vers la partie supérieure ; calice rond ou légère- 
«nent ovale, superficiel, convexe avec une dépression arrondie au centre; 
96 cloisons très-fines, inégales, serrées et souvent anastomosées; dia- 
mètre des polypiérites, 12 à 15 mill.; hauteur du polypier, 40 à 50 mill. 
— Corallien : Châtel-Censoir (Yonne). 

2. D. GRaciLis. = Polypier formant des touffes moins élevées et plus 
serrées que dans l'espèce précédente. Bourgeonnement fréquent et ayant 
lieu à la même hauteur ; le même polypiérite peut donner naissance à 9 
où 10 individus également développés; les cloisons et les côtes sont nom- 
breuses et encore plus fines que dans l'espèce précédente; diamètre du 


polypiérite, 8 à 9 millim.; hauteur du polypier, environ 40 millim. — 
Corallien : Châtel-Censoir (Yonne), 


XXXI° Famille. — Dendrophylliens, 


EursauuDe (pars), Edwards et Haime, Ann. des sc. nat., 3° série, 
t. X, p. 65, 1848. 

Polypier branchu. présentant des murailles bien développées et 
criblées de trous; cloisons principales larges, formées de lames 
parfaites ou peu perforées. 


GENRE CXLIV. — LOBOPSAMMIA, 


Lobopsammia, Edwards et Haime, Ann., loc. cit., 1848. 

Polypier se multipliant par fissiparité; polypiérites devenant libres 
de bonne heure; calices irréguliers ; columelle spongieuse ; cloisons 
peu débordantes, serrées; celles du dernier cycle plus développées 
que celles de l’antépénultième; côtes vermicellées, non saillantes ; 
épithèque rudimentaire. 

L. cariosa, Edwards et Haime, loc. cit. — Lithodendron cariosum, 
Goldfuss, Pelref. Germ., pl. 13, fig. 7. — Dendrophyllia et Lobophyllia 
Parisiensis, Michelin, Icon., pl. 43, fig. 10-11. == Polypier à rameaux 
courts et épais; 4 cycles bien développés; calice irrégulier, large d’en- 
viron 8 millim.; côtes fines et vermicellées. — Parisien : Auvert; Val- 
mondois. 

GENRE CXLV. — DENDROPHYLLIA. 

Dendrophyllia, de Blainville, Dict. des se. nat., 1850. 

Polypier se multipliant par bourgeonnement et formant un en- 
semble dendroïde, calices ovalaires et profonds; columelle assez 
bien développée, saillante et spongieuse; cloisons peu débordantes, 
minces, serrées; celles du dernier cycle plus développées que celles 
du pénultième ; épithèque nulle; côtes vermicellées, non saillantes 
et devenant droiles dans le voisinage des calices. 

1. D. TAURINENSIS, Edwards et Haime, Ann. des sc. nal., loc. cit, — 
D. ramea, Michelin, Feon., pl. 10. fig. 8, 1812. —= Polypier en tronc 
dressé présentant 5 séries verticales de calices; ceux-ci sont larges de 
8 millim.; les côtes sont granuleuses, et le polypier est haut de 90 mill. 
— Falunien : Turin. 

2, D. piGtraLISs, Blainville, loc. cit. — Michelin, Jcon., pl. 10, fig. 10, 
1842, et pl. 74, fig. 4. — Cette espèce diffère de la précédente par ses 
calices qui n’ont que 5 à 6 millim. de diamètre ; les côtes sont aussi plus 
fines et plus saillantes ; 5 cycles dans l'étoile terminale, 4 dans les autres; 
hauteur du polypier, 10 à 15 millim. — Falunien : Touraine. 

3. D. amica, Edwards et Haime, loc. cit., pl. 4, fig. 9. — Michelotti, 
Spécim., pl. 3, fig. 5, 1828. — D. irrégularis et coringera, Michelin, Icon., 
pl. 10, fig. 9, et pl. 10, fig. 10, 1842. — Polypier en touffe serrée; poly- 
piérites allongés et cylindroïdes; 5 cycles ; cloisons larges, serrées et 
minces ; columelle bien développée et saillante ; épithèque basilaire; ca- 
lices larges de 11 à 13 millim. — Falunien : Turin; Lethen. 

4. D. DENDROPHYLLOIDES, Edwards et Häime, loc. cil. — Brit. foss. 
corals, pl. 6, fig. 2, = Axc droit donnant naissance à des polypiérites 


_— st — 
épars et saillants ; 4 cycles de cloisons assez minces ; diam. des calices, 
4 millim. — Parisien : Blacklesham-Bay. 

5. D. inREGurLARIS, Blainville, Loc. cit. — D. Theotdolvensis, Michelin, 
Icon., pl. 74, fig. 3, 1847.=— Polypier encroûtant; polypiérites verticaux 
et parallèles réunis par un cœnenchyme, assez développés mais libres 
dans une certaine étendue ; 5 cycles de cloisons étroites et épaisses à 
leur bord interne; columelle forte; calices larges de 13 mill.; épithèque 
pelliculaire. — Falunien : Dax; Doué. 


GENRE CXLVI, — STEREOPSAMMIA. 
Stereopsammia, Edwards et Iaime, Brit. foss. corals, 1850. 
Polypier composé, s'accroissant par gemmation basale; polypié- 
rites courts, soudés par la base et libres dans le voisinage des ca- 
lices; ils sont unis inférieurement par le développement des côtes; 
columelle rudimentaire ou nulle; cloisons peu ou point débor- 
dantes: celles du dernier cycle moins développées que celles du 
pénultième ; côtes serrées et interrompues. 

S. HuMiLIS, Edwards et Haime; Loc. rit., pl. 5, fig. 4. = Polypier 
formé de polypiérites, saillant et large de 2 millim.; 48 cloisons inégales 
selon les ordres; les primaires se soudent au centre et y forment une 


fausse columelle; côtes minces, vermicellées et interrompues. — Parisien : 
Blacklesham-Bay. 


Syrrastrées perforés. 


XXXII Famille. — Latiméandraréens. 


Polypier constitué par des cloisons formées de tigelles serrées et 
épineuses, comme chez les DisARÉENS, mais présentant à la surface 
calicinale des vallées formées par des calices en séries, et séparées 
par des collines plus ou moins saillantes et arrondies au sommet; 
murailles rudimentaires. 


GENRE CXLVII. — LATIMŒANDRARÆA. 


Latimæandraræa, E. de Fromentel, Catal. ined. des Pol. foss. de 
l'Yonne, 1856. — E. de Fromentel, in Etallon: Efud. pal. sur le 
Haut-Jura. 

Meandrarea, Etallon, loc. ct. 

Polypier en masse subplane ou lobée; calicés peu profonds, bien 
indiqués et placés entre des collines assez élevées, mais dont le 
sommet est arrondi; cloisons poutrellaires présentant la structure 
des Disaræa et des Microsolena; une coupe en travers ne fait voir 
aucune trace de muraille; les cloisons sont confluentes, et la colu- 
melle rudimentaire; épithèque mince, mais bien développée. 

1. L. CORALLINA. = Polypier en lames étendues cet peu épaisses ; col- 
lines assez larges, élevécs et disposées d'une manière irrégulièrement 


concentrique; calices superficiels à fossette peu profonde ; on compte de 
18 à 22 cloisons par calice; elles sont épaisses, présentent à la partie 


— 248 — 


supérieure des lobes serrés, et sont inégales; 6 ou 8 seules arrivent au 
centre; rayons septo-costaux confluents, dirigés dans le même sens et 
passant sans interruption par-dessus les collines; les centres calicinaux 
sont espacés de 5 à 7 millim. dans le sens des séries, et de 10 à 12 dans 
l'autre sens; les lames sont épaisses de 10 à 14 millim. — Corallien : 
Châtel-Censoir (Yonne). 

2, L. CoTrTEauI. —= Polypier en lames épaisses de 25 à 30 millimètres, 

collines élevées, assez étroites et peu régulières; calices très-superficiels, 
à peine déprimés au centre, et larges de 4 millim.; environ 82 cloisons 
par calice, 8 arrivent seules au centre (type octoméral); les rayons septo- 
costaux arrivent au sommet des collines, mais là ne se soudent pas aux 
rayons septo-costaux correspondants; il en résulte au sommet des collines 
une ligne de démarcation fine, mais visible; les collines sont épaisses de 
4 millim. — Corallien : Châtel-Censoir (Yonne). 
: 8. L. MARCOxANA, — Meandrarea, id., Etallon, loc. cit. == Polypier 
élevé, lobé et convexe ; calices disposés en séries longues; contournées 
au centre et droites à la circonférence ; environ 20 cloisons par calice; 
largeur des séries, 1 1/2 à 2 millim. — Cora!lien : Valfin. 

4. L. SuLCATA. — Meandrarea, id, Etallon, loc. cit. = Polypier en 
lames peu épaisses ; séries longues, parallèles et larges de 2 millim.; 46 
cloisons par calice; ceux-ci sont peu profonds, mais à centres distincts; 
collines droites; épithèque forte. — Corallien : Valfin. 

5. L. CEREBRIFORMIS. — Meandrarea, id., Etallon, loc. cit. == Polypier 
en james plus ou moins épaisses; séries courtes, larges de 3 millim. et 
dirigées vers la circonférence ; 36 cloisons minces, serrées, parallèles sur 
les collines et ondulées ailleurs. — Curallien : Valfin, 


Poiyastrées perforés. 


XXXIII* Famille, — Madréporiens. 


MiprEPORINÆ, Edwards et Haime, Pol. foss. des ter. Pal., p. 140, 
1851. 

Polypier se multipliant par bourgeonnement ; cœnenchyme abon- 
dant et spongieux; les murailles sont très peu distinctes du cœnen- 
chyme et très poreuses; loges divisées en deux chambres par deux 
grandes cloisons opposées et plus développées que les autres. 


GENRE CXLVIII. — MADREPORA. 


Madrepora (pars), Linné, Syst. nat., 1767. — Lamarck, Hist. 
des anim. sans vert., 1816. 

Polypier formant des masses ramifées ou lobées; cœnenchyme 
assez lâche et échinulé; calices assez saillants; muraille épaisse et 
très poreuse; cloisons non débordantes; calices saillants, à bords 
épais et à ouverture petite; columelle nulle. 


1. M. LAvVANDULINA, Michelin, Icon., pl. 14, fig. 1. = Polypier en 
tiges minces; polypiérites assez saillants, inclinés et larges de 2 à 2 1/2 
millim.; on compte 24 côtes au bord du calice. — Falunien : Turin; Dax. 

2. M. ExaraTA, Michelin, pl. 14, fig. 3. — Polypier en tige eylin- 


= Ji — 


droïdes ; polypiérites peu saillants, peu inclinés et larges de 2 millim.; 
calices ronds, larges de 1 1/2 mill.; ils sont entourés d’un cercle ponctué 
qui sépare la muraille du cœnenchyme. — Falunien : Turin. 

3. M. SozanDeRt, Michelin, Icon.,+pl. 45, fig. 7. — Polypier branchu; 
calices inégaux, inclinés et larges de 1 à 2 1/2 millim. L’échantillon sur 
lequel on a fondé cette espèce est très altéré., — Parisien : Auvert; Val- 
mondois. 

4. M. oRNATA, Michelin, Jcon., pl. 43, fig. 17. —- Polypier en branches 
grèles, portant des polypiérites saillants et inclinés ; côtes fines; calices 
larges de 2 millim. et assez écartés. Cette espèce voisine du M. Lavandu- 
lina, en diffère par ses côtes plus fines et ses calices plus larges. — Pa- 
risien : Paris. 

5. M.? prrormis, Edwards et Haime, loc. cit. — Helivpora id., Miche- 
lin}, Zcon., pl. 45, fig. 6. —= Polypier en buisson. épais; calices super- 
ficiels , larges de 1/2 à 1 millim.; ils sont inégaux et serrés; il paraît y 
avoir 12 cloisons. — Parisien : Auvert; Yalmondois. 


XXXIV° Famille. — Turbinariens. 


TurBiNARINæ, Edwards et Haime, Pol. foss. des ter. Pal., 1851. 

Polypier se multipliant par gemmation ; cœnenchyme très abon- 
dant, mais distinct du tissu mural; il est réticulé et spongieux; loge 
divisée au moins par six cloisons également développées. 


GENRE CXLIX. — TURBINARIA. 


Turbinaria, Oken, 1815. — Explanaria (pars), Lamarck, 1816. 
— Gemmipora, Blainville, 1830. 

Polypier foliacé; cœnenchyme abondant, assez dense et échinulé; 
cloisons subégales ; columelle spongieuse et bien développée. 

T. cyATHIFORMIS, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., 1851. — 
Gemmipora id., Blainville, 1830. — Michelin, Icon., pl. 13, fig. 8 a, b.== 
Polypier subturbiné à surface convexe ou lobée; calices ronds, peu serrés 
et larges de 2 millim.; la columelle est forte, bien développée; les cloi- 
sons serrées, assez minces, et les: côtes sont légèrement flexueuses ct 
subégales. — Falunien : Turin; Dax. 


GENRE CL. — ACTINACIS. 

Actinacis, d'Orbigny, Note sur les Pol. foss., 1849. 

Polypier formé d’un cœnenchyme granuleux, bien perforé, assez 
dense et très développé; cloisons subégales et débordantes; colu- 
melle papilleuse ou compacte ; palis bien développés. 

1. A. MARTINI. — 4. Martinana, d'Orbigny, loc. cit. — Reuss, Beitr. zur 
charak. der kreid., 1851, pl. 24, fig. 12-15. == Polypicr subdendroïde ; 
calices ronds, peu serrés, marginés et larges de 1 1/2 millim.; 24 cloisons 
subégales ; palis ronds et bien développés ; on n’en compte que 6 (Reuss, 
pl. 24, fig. 13); columelle compacte en haut; côtes vermiculées, courtes 
et séparées par des sillons perforés. — Turonien : Gosau. 

2. A. ELEGANS, Reuss, loc. cit., pl. 24, fig. 16-18. == Calices subcircu- 
laires, assez saillants, peu serrés et larges de 2 à 2 1/2 mill.; 24 cloisons 
égales et crénelées ; palis inégaux et arrondis; côtes courtes, irrégulières 


29 


= "20 — 
et séparées par des sillons largement perforés. — T'uronien : Gosau, 
Rontograben. 

3. À. Hauerr, Reuss, loc. cit., pl. 8, fig. 13-14. —= Polypier subra- 
meux ; calices peu saillants, assez éspacés et larges d’un peu moins d’un 
millim.; 18 cloisons subégales et épaisses ; columelle compacte; 6 palis 
arrondis et bien développés; côtes vermiculées et séparées par des sil- 
lons bien marqués (d’après Reuss). — Turonien : Gosau ; Nefgraben. 


GENRE CLI. — ASTREOPORA. 

Astreopora, Blainville, Dict., t. LX, p. 348, 1530. 

Polypier massif; cœnenchyme formé d’un tissu lèche et très échi- 
nulé; cloisons inégales ; columelle nulle. 

1. A. ASPERRIMA, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal. p. 141. 
— Gemmipora id., Michelin, Icon., pl. 45, fig. 5. == Polypier sublamel- 
leux ; calices circulaires, marginés et larges de 3  millini. : ; 2 cycles de 
cloisons inégales. — Parisien : Auvert; Valmondois. 

2. A. PANICEA, Edwards et Haime, Loc. cit. — Astrea id., Michelin, 
pl. 44, fig. 11. == Polypier peu épais et étendu; calices ronds, serrés, 
marginés et larges de 1 à 1 1/2 millim. ; 6 cloisons égales; cœnenchyme 
très-poreux. — Parisien : Auvert: Valmondois. 

3. A. SPHEROIDALIS, Edwards et Haime, loc. cit. — Astrea id., Miche- 
Jin, Icon., pl. 44, fig. 9. — Polypier subturbiné, à surface convexe ; 
calices assez serrés, circulaires et larges de 5 à 6 mill.; épithèque basale 
bien développée. — Parisien : Environs de Paris. 

Les figures 9 b-c n’appartiennent pas à cette espèce. 


GENRE CLII. — DENDRACIS. 


Dendracis, Edwards et Haime, Comp. rend. de l’Acad. des sc., 
1849. 

Polypier dendroïde ; cænenchyme dense et granulé à la surface ; 
calices saillants; cloisons peu inégales et peu nombreuses; colu- 
melle nulle. ‘ : 

D. Gervizzu, Edwards et Haime, Loc. cit. — Rrit. foss. corals, 1851. 
-- Madrepora, id., Defrance, Dict. des sc. nat. —- Michelin, Jcon., pl. 45, 
fig. 8. == Polypier en rameaux arrondis et larges de 7 à 9 mill.; calices 
saillants, submammiformes et larges de 1 millim.; cloisons peu dévelop- 
pées et subégales; côtes fortes et peu flexueuses. — Parisien : Hauteville 
(Manche). 


XXXV° Famille, — Poritiniens. 
PoriTiNæ, Edwards et Haime, Pol. foss. des ter. pal., 1851. 
Cœnenchyme nul ou tout à fait rudimentaire. 
GENRE CLIII. — HOLARCEA. 
Holarœa, Edwards et Haime, Compt. rend., t. XXIX, 1849. — 
Brit, foss. corals, 1851. 


Calices subpolygonaux; cloisons représentées par des trabicules 
irrégulières ; columelle fasciculaire et petite. 


251 — 

H. ParisiENsis, Edwards et Haime, Brit. foss, corals, pl. T, fig. 2, — 
Alveolites id., Michelin, Icon., pl. 45, fig. 10. == Polypier encroûtant et 
enveloppant des tiges petites; calices petits, irréguliers, larges de 1 à 
11/2 millim.; cloisons peu indiquées et représentées par des lignes ver- 
micellées ; columelle fasciculaire petite, mais bien développée.— Parisien : 
Grignon ; Parme; Barton. 


GENRE CLIV. — PORITES. 


Porites (pars) Lamarck, Hist. nat. des anim. sans vert., p. 267, 
1826. — Edwards et aime, Compt. rend., t. XXIX, p. 258, 1849. 

Polypier composé de sclérenchyme réticulé ; calices peu profonds ; 
cloisons peu nombreuses et petites; palis bien développés; épi- 
thèque rudimentaire ou nulle. 

1. P. icrRusTANS, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal. — Asirea, 
id., Defrance, 1830. — Porites Collegniana, Michelin, Icon., pl. 13, fig. 9. 
— Polypier subplane; calices polygonaux assez réguliers et larges de 
1 1,2 à 2 millim.; 18 à 24 cloisons inégales et assez développées. — Fa- 
Lunien : Turin; Bordeaux. 

2. P.? STELLULATA, Reuss, Beitr. sw charak., etc., pl. 13, fig. 9-10, 
1854, — Polypier subdendroïde ; rameaux largés de 10 à 15 mill.; calices 
petits, superficiels, peu serrés et larges de 1 millim.; de 6 à 7 cloisons 
épaisses; columelle ronde et compactes palis indistincts (d'après Reuss), 
— Turonien : Gosau. , 

3. P,? MAMILLATA, Reuss, loc. cit., pl. 10, fig. 9-10. == Polypiér en 
masse mamelonuée; calices très-petits et très -superficiels ; tubercule 
columellaire assez développé; 18 à 24 cloisons bien développées, con- 
fluentes, serrées et se continuant avec les palis qui sont peu marqués. — 
Turonien : Gosau. 


GENRE CLV. — RHODARZÆA. 


Rhodarœæa, Edwards et Haime, Compt. rend., t. XXIX, 1849. — 
Pol. foss. des terr. pal., 1851. 

Polypier ayant des murailles épaisses et assez élevées; cloisons 
peu développées ; palis larges et saillants; épithèque forte. 

R, Rauzint, Edwards et Haime, Pol. {oss. des terr. pal., p. 145, 1851, 
— Polypier massif, peu élevé et subplane; épithèque bien développée ; 
murailles assez épaisses et présentant un léger sillon à leur sommet ; 
calices subcirculaires, larges de 5 à 6 mill,; 3 cycles de cloisons minces, 


serrées et un peu débordantes ; 6 palis gros et saillants situés devant les 
cloisons secondaires. — Falunien : Dax. 


GENRE CLVI. — PROTARZÆA. 


Protaræa, Edwards et Haime, loc. cit., 1849 et 1851. 

Polypier ayant les murailles assez épaisses, perforées et présen- 
tant aux angles des calices de petites colonnes saillantes ; cloisons 
bien développées ; columelle et palis nuls. 


1. P. verusrA, Edwards et Haime, Pol, foss. des terr. pal., pl. 14, fig. 6- 
— Porites id,, Hall, 1847. — Astreopora id., d'Orbigny, 1850,== Polypier 
encroûtant; calices égaux, larges de 1 1/2 à 2 mill.; 12 cloisons subégales 


EN 


di 


et amincies au centre. — Silurien : Oxford ; Cincinnati ; Madison: Tren- 
ton ; Jefferson, etc. 

2. P. VERNEUILI, Edwards et Iaime, Loc. cit., — Cette espèce diffère 
de la précédente par ses calices larges de 3 millim., et par ses cloisons 
minces et peu inégales. — Silurien inf. : Alexanderville (Ohio). 


GENRE CLVII, — MICROSOLENA. 


Hicrosolena, Lamouroux, Exp. met. des gen. de pol., 1811. 

Alveopora, Michelin, 1843 (non Quoy et Gaimard). 

Dendraræa, d'Orbigny, Note sur les pol. foss, 1849. — Dactylas- 
trea, ibid. 

Polypier constitué par des cloisons confluentes, larges et formées 
de tigelles écartées et épineuses; muraille nulle; point de palis ; 
la partie supérieure des cloisons ressemble à une ligne ponctuée ; 
épithèque plus ou moins développée sur le plateau commun; ordi- 
nairement elle est forte et plissée. 


A. — De 70 à 80 cloisons par calice. 


1. M aGariciroRMIs, Etallon, Etud, pal. sur le Haut-Jura.— Polypier 
subturbiné, à surface plane: calices très-superficiels, peu distincts, assez 
réguliers et larges de 6 à 7 mill : 70 à 80 cloisons, et quelquefo's 96 par 
calice ; elles sont flexueuscs, disposées en faisceaux et rayonnantes. — 
Corallien : Valfin. 

2. M. PuLvINATA, Etallon, loc. cit. == Polypier digitiforme, à rameaux 
cylindriques; calices serrés, polygonaux, peu profonds et larges de 4 à 
5 millim.; 72 cloisons serrées, égales, confluentes, géniculées en dehors ; 
diamètre des tiges 10 à 15 millim. — Corallien : Valfin. 


B. — De 50 à 66 cloisons. 


3. M. TENUISTRIATA, E. de Fromentel, Calal. des pol. foss. de l'Yonne, 
1857. == Polypier en masse arrondie, presque sphérique ; calices tout à 
fait superficiels ; fossette calicinale à peine marquée; cloisons très-fines, 
formées de grains régulièrement espacés et assez écartés ; on en compte 
66 par calice; 24 seulement arrivent jusqu’au centre ; diamètre des calices, 
6 à 7 millim. — Corallien : Coulanges (Yonnc). 

4. M. GRANDIFLORA, E. de Fromentel, loc. cit. == Polypier pédiculé 
et s'étendant en lames assez épaisses; calices larges de 15 à 20 millim.; 
cloisons très-minces, très-géniculées et assez espacées ; on en compte 56 
par calice, et la plus grande partie atleint le centre; les primaires sont 
formées de tigelles plus épaisses que les autres. — Corallien : Coulanges 
(Yonne). 

5. M.pavontA, Etallon, loc. cit. = Polyp. turbiné et pédiculé, à surface 
supérieure plane ou concave; calices superficiels, peu distincts, à fossette 
profonde, assez égaux et larges de 6 à 8 millim.; 60 à 64 cloisons minces, 
serrées et droites. — Corallien : Valfin. ' 

6. M. caTenaTa, Etallon, loc. cil. =— Polypier dendroïde, à rameaux 
aplatis et à surface bossuée ; calices superficiels, larges de 3 à 3 1/2 mill .; 
environ 60 cloisons fines et peu flexueuses ; largeur des tiges, 10 à 25 
millim.; hauteur, 10 centim. — Corallien : Valfin. 


te, 


7. M. renNuiRaADiarA, Etallon, loc. cit. == Polypier petit, dressé ou 
lobé ; calices superficiels, larges de 5 millim.; espace columellaire creux 
et arrondi ; 50 à 60 cloisons serrées, égales, peu flexueuses, assez écar- 
tées et radiées. — Corallien : Valfin. 


C. — De 36 à 48 cloisons. 


8. M. excavara, Etallon, loc. cil. == Polypier en lame épaisse; calices 
profonds, égaux et larges de 5 millim.; 48 cloisons minces, serrées et 
régulières. — Corallien : Valfin. 

9. M. CORALLINA. — Polypier pédiculé, à surface convexe; calices 
assez profonds , bien distincts et larges de 8 à 10 millim.; cloisons assez 
fines, régulièrement ponctuées, peu serrées et géniculées à leur point de 
rencontre avec les voisines ; on en compte 42 par calice, dont 18 arrivent 
au centre. Les tigelles eloisonnaires les plus épaisses sont les plus éloi- 
gnées du centre; hauteur du polypier, 40 à 50 millim. — Corallien : 
Champlitte. 

10. M. norarA, E. de Fromentel, loc. cit. = Polypier en masse élevée 
el pédiculée ; calices peu profonds, bien distincts et larges de 8 à 9 mill.; 
cloisons épaisses , très-lobées et un peu contournées; on en compte de 
36 à 42 dont 12 seulement arrivent au centre; hauteur du polypier, 7 
millim. — Corallien : Coulanges (Yonne). 

11. M. ponTLanpicA, E. de Fromentel, Bull. de la Soc. géol. de France, 
2e série, t. XIII, p. 864, 1856. — Polypicr en lames planes ou gibbeuses ; 
calices superficiels, larges de 10 millim.; 26, 32 ou 42 cloisons droites, 
fasciculées et souvent anastomosées ; les calices sont séparés d’un centre 
à un autre de 15 millim. — Portlandien : Mantoche; Gray-la-Ville (Hautc- 
Saône). 

12. M. conica, Etallon, Loc. cit. == Polypier petit, étalé et fixé par 
un pédicule étroit et central; calices superficiels, peu distincts et larges 
de 21/2 millim.; 40 cloisons régulières et peu flexueuses. — Corallien : 
Valfin. 

13. M. ciBBosA, Etallon, Loc. cit. == Polyÿpier convexe et le plus sou- 
vent gibbeux; calices égaux, à fosselte petite et larges de 4 à 5 millim.: 
36 à 40 cloisons flexueuses et ondulées irrégulièrement ; épithèque très 
développée. — Corallien : Valfin. 


D. — De 18 à 36 cloisons. 


14, M. 1RREGULARIS, d'Orbigny, Prod. — Etallon, loc. cit. — Edwards 
et Haime, Ann. 1849. — Agariria granulala, Michelin, Zcon., pl. 23. fig. 1 
(non Goldfuss). — Centrastrea, id., d'Orbigny. — Oroseris Sancti-Mihieli, 
Edwards et Haime, 1849.=—= Polyp. turbiné, à surface supéricure plane ; 
calices inégaux, profonds et larges d'environ 5 millim.; 24 à 36 cloisons 
grossières et irrégulières; épithèque basilaire complète et forte. — Co- 
rallien : Oyonnax; Valfin. 

15. M. porosa, Lamouroux, Exp. méth., pl.'74, fig. 24, 25 et 26, 1821. 
— Bron, 1824. — Defrance, 1824. — Blainville, 1834. — Milne-Edwards, 
1836. — Edwards et Haime, 1849-51. — Alreopora microsolena, Michelin, 
Icon., pl. 55, fig. 1, 1845. —= Polypier turbiné et pédonculé; calices 
superficiels, indistincts, larges de 3 à 4 millim. et à fossctte peu pro- 
fonde ; 18 à 24 cloisons peu flexueuscs et peu serrées. — Bajocien : Cacn. 

16. M. ExcELSsA, Edwards et Haime, Ann des sc. nat , 1852. — Sideras- 
trea incruslata, M'Coy , 1848 (non Alreopora incrustala, Michelin). — 


à 
à 


— 954 — 
M. excelsa, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, pl. 25, fig. 5, 1851. = 
Polypier en rameaux droits, cylindriques et digitiformes ; calices super- 
ficiels, larges de 2 millim., à fosset‘e petite; 18 à 24 cloisons subégales, 


minces, courbées et flexueuses en dehors. — Bathonien : Bath; Minchin- 
hampton. 


E. — De 10 à 12 cloisons par calice. 


17. M. ru8erosa, d'Orbigny, Prod. — Alveopora id., Michelin, Icon. 
pl. 25, fig. 7, 1843. — Polypier gibbeux; calices bien distincts et larges 
de 3 millim.; 12 cloisons formées de tigelles aplaties. — Corallien : Saint- 
Mihiel. 

18. M. INCRUSTATA, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., 1851. 
— Alveopora id., Michelin, Jeon., pl.:25, fig. 8, 1843. -= Polypier den- 
droide, rameaux subcylindriques, recouverts à leur base de rubans épi- 
théliques. Les calices sont petits, superficiels et larges de 2 à 3 millim.; 
10 à 12 cloisons subégales ; diamètre des rameaux, 10 à 15 millim. — 
Corallien : Mecrin ; Landeyron; Saint-Mihiel. 

19. M. RaAcEMOSA, Edwards et Haime, Loc. cit. — Alveopora id., Mi- 
chelin, pl. 95, fig. 6, 1843. — Dendraræa, id., d'Orbigny, Prod., 1851. — 
Polypier dendroïde; rameaux cylindriques, divergents et larges de 20 
millim.; calices superficiels, larges de 3 ou 4 millim., subpolygonaux et 
à fossette peu marquée ; 12 cloisons inégales et formées de tigelles grosses 
et aplaties. — Corallien : Sampigny. 

20. M. Expansa, E‘allon, Loc. cit. — Polypier en lames minces, 
épaisses, de 10 à 20 mill.; 12 cloisons minces, écartées et fines; diamètre 
des calices, 8 à 9 mill. — Corallien : Saint-Claude. 


Espèces douteuses. 


21. M. sugrAMOSA, Edwards et Haime, loc. cit. — Dactylastrea id., 
d’Orbigny, Prod. — Corallien : Châtel-Censoir; Pointe-du-Ché. 

22. M. GRANULATA. Edwards et Haime, Loc. cit. — Actinoræa id., d'Or- 
bigny, Prod. — Agaricia id., Goldfuss, Petref., pl. 38, fig. 4. = Cette 
espèce doit probablement rentrer dans le genre Microsolena; cependanf 
s’il existe des palis autour d’une columelle papilleuse, comme la figure 
l'indique et comme l’a pensé A. d'Orbigny, il faudra garder pour ce fos- 
sile le nom générique d’Actinaræa, que lui a donné cet auteur. — Coral- 
lien : Natheim. 

Nous avons cru devoir séparer du genre Microsolena les fossiles 
suivants, qui ont l’organisation interne des espèces de ce genre, 
mais qui, comme les Dimorphocénies et les Dimorphastrées, pos- 
sèdent un parent central plus développé que les autres calices. 
Nous désignerons ces espèces sous le nom générique de Dimor- 
PHARŒA. 

1. D. coNvEx4. —= Polypier en masse convexe; gemmation périphé- 
rique; calice central beaucoup plus grand que les autres qui se disposent 
circulairement autour de lui; fossette calicinale petite, mais bien marquée; 
cloisons fines et très-serrées ; on en compte 108 dans le calice central et 
36 seulement dans les autres; diamètre du calice central, 15 à 20 millim.; 
des autres calices, 8 à 10. — Corullien : Coulanges (Yonne). 

2, D. KœcaLiNi. — Microsolena id., J. Haime, Leltres inédiles, 1855. 
— Polypier en lames minces, semi-circulaires, adhérentes par le centre; 


= PR DE 


calices superficiels ; rayons septo-costaux confluents et tous dirigés dans 
le même sens, du centre à la demi-circonférence; calice central placé 
près de la corde que forme l'arc de la demi-circonférence, plus développé 
que les autres qui sont placés en demi-cercle autour de lui. Cloisons 
fines, régulièrement ponctuées, on en compte environ 32 par calice; le 
calice central en contient souvent davantage ; épithèque complète et plis- 
sée. — Corallien inférieur : Champlitte (Haute-Saône); Chassigny (Haute- 
Marne); Belfort (Haut-Rhin). 

C’est encore à ce genre qu’il faut rapporter le fossile que M. Rœ- 
mer à nommé Anomophyllum Munsteri. C’est encore une Microso- 
lénie avec un parent central très-développé. Les échantillons sur 
lesquels on a nommé cette espèce (Rœmer, Verstr. des Nord Deut- 
schen Ool. geb., pl. 21, 1836) sont très-altérés et proviennent du 
terrain jurassique du Hanovre. 


GENRE CLVIII. — LITHARÆA. 


Litharæa, Edwards et Haime, Compt. rend., t. XXIV, p. 258, 


1840. 

Polypier submassif; sclérenchyme irrégulièrement réticulé : ca- 
lices bien circonscrits et profonds; columelle spongieuse ; cloisons 
bien développées surtout près de la columelle ; point de palis. 

1. L. WegsrTeri, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, pl. 6, fig. 1 — 
Astrea id., Bowerbank, 1840. — Siderastrea id., Lonsdale in Dixon, 1850. 
== Polypier encroûtant et convexe; polypiérites soudés par les murailles 
ou réunis par un cœnenchyme spongieux; columelle forte et saillante ; 
3 cycles et des cloisons d’un 4e; les cloisons sont minces, serrées, droites 
ou courbées ; largeur des calices, 4 millim. — Parisien : Bracklesham- 
Bay ; Dixon. 

2. L. HegenTi, Edwards et Haïme, loc. cit., p.39, 1850. — Polypier 
en masse convexe, formé de couches superposées ; calices polygonaux peu 
profonds et larges de 3 millim. ; 12 cloisons subégales, très-poreuses, à 
bord supérieur dentelé et très-granulées latéralement. — Parisien : Au- 
vert; Valmondois; Hauteville. 

3, L. BELLULA, Edwards et Haime, Recherc. sur les pol., 1852. — Astrea 
id., Michelin, Zcon., pl. 44, fig. 2, 1844. —= Polypier convexe ; calices 
inégaux, polygonaux et larges de 1 1/2 à 2 millim.; columelle peu déve- 
loppée ; 16 cloisons peu inégales et faiblement flexueuses. — Parisien : 
Auvert; Parnes; Valmondois. 

4, L. DesHAyEs1. — L. Deshayesana, Edwards et Haime, Pol. foss. des 
terr. pal.; 1851. — Porites id., Michelin, Icon., pl. 45, fig. 4. — Cette 
espèce, voisine de la précédente, paraît en différer par ses murailles peu 
marquées et ses cloisons plus largement perforées. — Parisien : Parnes; 
Auvert. 

5, L. AMELIANA, Edwards et Haime, Rech. sur les polyp., p. 37. — As- 
trea id , Defrance, 1826. — Michelin, Jcon., pl. 44, fig. 3. — Aslrea mu- 
ricatr, Goldfuss, pl. 24, fig. 3. — Milne-Edwards, 1836.=—= Polypier con- 
vexe, oblong et fixé sur des tiges molles de fucus, comme l'indique l’ou- 
verture centrale dont il est perforé; calices polygonaux larges de 3 à 4 
mill. et assez profonds; 28 cloisons minces, dentées, serrées, très-granu- 
lées et peu inégales, — Parisien : Ronca; Grignon. 


— #96 — 

6. L. GRavest, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., 1851. — 
Aslrea rrispa, Michelin, Ieon., pl. 44, fig. 7, 1844 (non Lamouroux). = 
Polypier libre et convexe; calices polygonaux larges de 3 ou 4 millim., 
à bords minces et saillants; columelle peu développée; 24 cloisons minces, 
dentées ct anastomosées. — Parisien : Guise-Lamotte. 


7. L. Desnoyersr, Edwards et Haime, Rech. sur les polyp., 1853. = 
Polypier en masse dendroïde et lobée ; calices polygonaux, larges de 4 
millim., à bords minces et crénelés ; 18 à 20 cloisons minces, subégales, 
dentées, droites ou courbées. — Parisien : Hauteville. 


8. L. RAmMoSA, Edwards ct Haime, loc. cit. —= Polypier en rameaux 
divergents; calices polygonaux, larges de 2 à 3 miil.: 12 cloisons subé- 
gales, minces en dedans, épaisses et géniculées en dehors. — Falunien : 
Dax. 


GENRE CLIX. — PLEURODICTYUM. 


Pleurodictyum, Goldsfuss, Petref. Germ., 1829. 

Polypier massif, épithèque recouvrant complétement le plateau ; 
murailles simples, bien perforées ; cloisons formées de poutrelles 
rapprochées. 

P. PROBLEMATICUM, Goldfuss, loc. cit., pl. 38, fig. 18. — Bronn, 1835- 
1837. — Phillips, 1841. — De Verneuil et J. Haime, 1850.— Edwards et 
Haime, 1851. == Cette seule espère n’est connue que par un moule ordi- 
nairement fixé sur un corps serpuliforme; calices polygonaux larges de 
3 à 5 millim.; 20 à 28 cloisons poutrellaires assez développées. — Dévo- 
uien : Nchou; Eifel; Grune; Aléje; Torquay, etc. 

Nous devons encore mentionner ici un genre très-douteux qui 
a été établi sur un fossile de Maëstricht, c’est le genre DicTrYoPHYL- 
L1A, Blainville, Dict. des sc. nat., qui probablement fait partie de 
la famille des Montiporiens (MoxtiPoriNx, Edwards et Haime, Re- 
cherches sur'les polyp.). 

On ne connaît que l'espèce qui a été figurée par M. Goldfuss, 
Petref. Germ., pl. 21, fig. 5, et qui porte le nom de Dictyophyllia 
reticulata, que lui a donné Blainville. 


SOUS-ORDRE IV. — ZOANTHAIRES TABULÉS. 


Polypiers composés de murailles bien développées, loge divisée 
transversalement par des planchers qui la séparent en une série 
d’étages ; appareil septal peu dévelopé et ne dépendant jamais du 
type tétraméral. 


Monastrées tabalés. 


Pas de représentants. 


“ 


Disastrées tabulés. 
XXXVI° Famille. — Syringoporiens. 


HazysiTiNæ (pars), Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., 
1851. 

Polypier fasciculé ; polypiérites libres, ou unis par des tubes de 
connexion, ou par des expansions murales; cloisons petites mais 
distinctes; murailles bien développées et non poreuses. 


GENRE CLX. — SYRINGOPORA. P 


Repos, Goldfuss, Petref. Germ., t. I, p. 75, 1826. 

Harmodites, Fischer, 1828. 

Polypier fasciculé ; polypiérites longs, cylindriques et unis par 

des tubes de connexion horizontaux ; planchers bien développés et 
infundibuliformes ; épithèque bien développée. 
. 1. S. pistTaAxs, Lonsdale in Murchison, 1845. — Edwards et Haime, 
loc. cit., pl. 20, fig. 1. — Harmodites distans, ramosa, stolonifera, Fischer, 
1828, 1830. — H. catenatus, de Koninck, 1842. — Michelin , Icon., pl. 60, 
fig. 6. = Polypiérites allongés, un peu contournés, larges de 1 à 2 1/2 
mill.; tubes de connexion petits et espacés de 5 à 6 mill.; les polypiérites 
sont éloignés les uns des autres de 4 à 6 mill. — Carboniférien : Sablé ; 
Tournay; Vise; Primosa, etc. 

2. S. CANCELLATA, Edwards et Haime, Loc. cit., pi, 15, fig. 2. — Har- 
modiles cancellatus et elegans, Eichwald, 1829. — Polypiérites flexueux, 
larges de 2 millim.; tubes de connexion peu développés par suite du 
resserrement des polypiérites. — Silurien supérieur : Groningue (Li- 
thuanie). 

3. S. BIFURCATA, Lonsdale, loc. cit. — Id. reticulata, id. — Harmodites 
catenalus (pars), Geinitz. — H. Me d'Orbigny, Prod. — Polypié- 
rites droits, larges de 1 1/2 à 2 1/2 millim., distants de 3 à à 4 millim.; 
tubes de connexion gros, un peu ascendants et distants de 5 millim. — 
Silurien : Dudley ; Cleedon-Hill; Gothland, etc. ; 

4. S. PARALLELA, Lonsdale, loc. cit. — Harmodites id., radians, con- 
fusa, parallelus, Fischer, 1828, 1837. —= Polypiérites serrés, longs, larges’ 
de 1 1/2 millim.; tubes ‘de connexion nombreux et distants de 2 millim. 
— Car boniférien : Sablé ; Hinsk; Perimishel; Petschora; Vitegra, etc. 

5. S. TABULATA, Van Cleve, Mss. — Edwards et Haime, loc. cit., pl. 15, 
fig. 3. = Polypiérites longs, droits, rapprochés et larges de 1 millim. et 
pouvant s'unir par des expansions murales; tubes de connexion distants 
de 2 millim. — Silurien sup. : Baldknob;-Scott-County. — Dévonien : 
Chutes de l'Ohio ; Delaware. 

La présence de cette espèce dans deux terrains doit donner des doutes 
sur l'identité des diflérents échantillons. 

S. VERNEUILI, Edwards et Haime, Loc. cit. — Polypiérites longs, 
subflexueux et larges d'environ 2/3 de millim.; ils sont distants de 2 mill ; 
les tules de connexion sont éloignés de 2 à 3 millim. — Dévonien : Co- 
lumbus ; Ohio. 

7. S. RAMULOSA, Goldfuss, Petref. Germ., pl. 95, fig. 7, 1826. — Morren, 
1832. — Phillips, 1836. — M’Coy, 1844. — Harmodites ramulosus, d'Or- 


30 


— 958 — 


bigny, 1850. = Cette espèce, voisine du S. distans, en diffère par des 
individus plus écartés, plus géniculés et larges de 2 1/2 à 3 millim.; les 
tubes de connexion sont distants de 10 millim. — Carboniférien : Visé : 
Tournay ; Ohre; Ratingen; Oswestry; Bolland; Kirby-Lonsdale, etc. 

8. S, RETICULATA, Goldfuss, pl. 25, fig. 8, 1826. — Phillips, 1836. — 
Milne-Edwards, 1836. — Portlock, 1843. — /d. catenata, M'Coy, 1844.— 
Harmodites strues, d'Orbigny, 1850. —= Polypiérites longs, irradiés et 
larges de 1 ou 2 millim.: tubes de connexion peu nombreux, espacés de 
3 à 4 millim. — Carboniférien : Olne; Bristol; Buxton, etc. 

9. S. GENICULATA, Phillips, Yorksh., pl. 2, fig. 1, 1830. — Portlock, 
1843. — M'Coy, 1844. — Harmodiles, id., d'Orbigny, Prod. = Polypié- 
rites très-longs, larges de 1 1/2 à 2 millim.; tubes de connexion distants 
de 2 à 3 millim. et courts; environ 14 cloisons minces, égales et droites 
(type heptaméral?) — Carboniférien : Kendal ; Derbyshire; Ash-Fell ; 
Mendip ; Derrylorau, etc. 

10. S. VERTICILLATA, Goldfuss, pl. 25, fig. 6, 1826. — Holl, 1830. — 
Blainville, 1834. — Edwards, 1836. — Harmodiles id., d'Orbigny, 1850. 
—= Polypiérites droits, parallèles, larges de 3 mill. et distants de 6 à 8; 
tubes de connexion nombreux et subverticellés. — Silurien : Ile de Drum- 
mond (lac Huron). 

11, S. TUBIPORIDES, Yandell et Shumard, Contrib. to the geol., 1847. — 
Edwards et Haime, 1851. == Polypiérites longs, flexueux , naïssant les 
uns des autres par une base grêle et ayant 3 à 31/2 mill. de diamètre ; 
24 petites cloisons. — Dévonien : Caledonia (New-York); Ohio; Clark- 
County, etc. 

12. S. FAScICULARIS, Edwards et Haime, loc. cit. — Tubipora id , 
Linné, 1767. — S. filiformis, Goldfuss, pl. 38, fig. 16, 1829. — Morren, 
1832. — Edwards, 1836.— Lonsdale, 1839. — Harmodites id., d'Orbigny, 
1850. —= Polypiérites d’abord rampants, puis redressés et larges de 
1 mill. et moins; tubes de connexion rares et gros. — Silurien : Gothland ; 
Groningue; Dudley; Benthall-Edge; Wenlock, etc. 

13. S. sERPENS, Edwards et Haime, loc: cil. — Tubipora id., Linné, 
1767. — Calenipora axillaris, Lamarck, 1816. — Lamouroux, 1821. — 
Aulopora Lonsdalei, d'Orbigny, 1850. — Polypiérites d’abord rampants, 
puis redressés, serrés et larges de 1 1/2 mill.; tubes de connexion peu 
nombreux; 18 cloisons rudimentaires. — Silurien : Dudley; Benthall- 
Edge. 

14. S. cœspiTosA, Goldfuss, pl. 25, fig. 9. — Edwards et Haime, or. 
cit. — Harmonites id., d'Orbigny, 1851. — Polypiérites larges de 1 1/2 
millimètres environ et différant très-peu de ceux du S. reticulata. La 
première espèce n’est peut-être qu'une variété de la seconde. — Dévonien : 
Paffrath. 

15. S. ABpirA, de Verneuil, Mss. — Edwards et Haime, loc. cit., pl. 15, 
fig. 4. = Polypiérites géniculés ou courbés, inégalement distants et larges 
de 5 millim; environ 30 cloisons rudimentaires. — Dévonien : Nehou 
(Manche). 


Espèces douteuses ow peu connues. 

16. S. coNFERTA, Edwards et Haime, Loc, cit. — Harmonites confertus, 
Keyserling, 1846. — Alreolites id., d'Orbigny, 1850. — Carboniférien : 
Petschora. 

17. S. exizis, Goldfuss, Cat. du M. de Bonn. — Christiana. 


— 959 — 

18. S. CLEVIANA, Edwards et Haïme, loc. cit. — Dévonien : Carolton; 
Dayton. 

19. S. Troosri, Edwards et Haime. — Dévonien : Delaware (Ohio). 

20. S. YANDELI, Edwards et Haime. — Dévonien : Draytou; Springheld 
(Ohio). 

21. S. RUGOSA. — Harmodiles id., d'Orbigny, 1850. — Dévonien (Ohio). 

22, S.? LAXA, Phillips, Loc. cit. — Silurien : Ash-Tell; Derbyshire. 

Plusieurs auteurs ont encore donné des noms différents à plu- 
sieurs Syringopores qu'ils ont pris à cet âge pour des Aulapores. 


GENRE CLXI. — FLETCHERIA. 


Fletcheria, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., 1851. 

Polypier fasciculé; gemmation caliculaire; planchers horizon- 
taux; point de tubes de connexion ; cloisons très-petites et peu sail- 
lantes ; murailles fortes et garnies d’une épithèque. 

1. F. ruguzirerA, Edwards et Haime, loc. cit., pl. 14, fig. 5. — Sy- 
ringopora?, Hisinger, Leth. suec., pl. 27, fig. 3, 1837. — Polypier fas- 
ciculé ; pol,ypiérites longs , serrés, irréguliers, larges de 3 à 5 millim.; 
planchers horizontaux, très-rapprochés ; calices peu réguliers, larges de 
5 millim. — Silurien : Gothland. 

2. F. ANNULATA, Reuss, Uber zrsei Pol. aus den Hallst. sehi., pl. 1, fig. 2, 
1855. — Polypier en buisson serré et branchu; polypiérites assez droits, 
inégaux en grosseur, couverts d’une forte épithèque qui forme des bour- 
relets sur la muraille ; planchers horizontaux et distants de 3 à 8 millim.; 
25 à 30 cloisons bien visibles mais petites; diam. des calices, 3 à 4 mill. 
— Conchylien (Muschelkalk) : Hallstætter, près Ausséc. 


Syrrastirées fabulés. 


XXXVII Famille. — Halysitiniens. 


Hazysrrinæ (pars.), Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., 
1851. Lu 

Polypier constituant des lames verticales, libres par leurs côtés 
et diversement pliées ; le sommet de ces lames est constitué par 
des calices placés en série; murailles bien développées et non po- 
reuses; cloisons petites mais distinctes. 


GENRE CLXII. — HALYSITES. 


Halysites, Fischer, Zoognosia, 1813. — Edwards et Haime, loc. 
cit., 1851. — Catenipora, Lamouroux, Hist. des anim. sans vert., 
1816. 5 

Polypiérites placés en série unique, soudés par les murailles par 
deux points opposés et libres par les deux autres côtés ; les lames 
qui en résultent sont minces, libres, mais par suite de la multipli- 
cation elles finissent par se rencontrer et forment un réseau plus 
ou moins compliqué; les calices sont oblongs, les cloisons dis- 


— ob — 


tinctes, les planchers bien développés et l’épithèque forte et com- 
plète. 

1. H. cATENULARIA, Edwards et Haïime, loc. cit. — Tubipora id., Linné, 
1767. — T'. catenulula, Gmelin, 1789. — Parkinson, 1808. — Catenipora 
lubulosa, Lamouroux, 1821, 1824. — C. labyrinthica, Goldfuss, pl. 95, fig.5, 
1826.— C. approtimala, distuns, communicans, Eichwald, 1829. — C. esca- 
roides, Blainville, 1830. — Lonsdale, 1839. — Portlock, 1843. — Daäle- | 
Owen, 1844. — C. gracilis et compressa, Edwards et Haime, 1849. — 
lalysites attenuata, dichotoma, macrostoma, stenostoma, Fischer, 1828, 
1830. — H. labyrinthica, Fischer, 1837. — Bron, 1835. — Geinitz, 1845. 
— Keyserling, 1846. — H. labyrinthica et agglomerata, d'Orbigny, Prod., 
1850. . 

Polypier en masse arrondie et convexe; calices elliptiques et longs de 
1 jusqu’à 4 millim.; 12 cloisons poutrellaires; planchers bien développés 
et horizontaux. La variété dans la largeur des calices ne se fait voir que 
dans des échantillons différents, ce qui nous fait penser que sous le nom 
de H. Catenuluria, MM. Edwards et Haime ont au moins compris deux 
espèces différentes. Ce qui nous confirme encore dans cette idée, c'est 
que leur espèce se rencontre dans deux gisements différents. 

Silurien inf. : Robeston-Walshen ; Hughley ; Salop ; Lickey. 

Silurien sup : Wenlock; Dudley; Lincoln-Hil}, etc. 

2. H. ESCHAROIDES, Fischer, Oryct. de Moscou, pl. 38, fig. 3, 1837. — 
Edwards et Haime, loc. cit., 1851. — Calenipora id., Lamarck, 1816. — 
Lamouroux, 1816, 1824. — Goldfuss, pl. 25, fig. 4. — De Blainville, 1830. 
— Stoll, 1830. — Steininger, 1831. — Morren, 1832. — Heisinger, 1840. 
-— Halysites id., Geinitz, 1845-46. — H. id. el catenulata, d'Orbigny, 1850. 
== Polypier convexe; séries en réseau ; calices elliptiques et longs de 1] 
à 2 millim.; 12 cloisons ; planchers très-serrés. — Silurien : Groningue ; 
Gothland; Moscou ; Benthall-Edge; île de Drummond; Madison, etc. 


Folyastrées tabulés, 


XXX VIII Famille. — Milléporiens. 


MizzePpoRIDÆ, Edwards et Haime, Compt. rend., loc. cit., p. 262, 
1849. 

Polypier composé d’un cœnenchyme abondant, distinct des mu- 
railles et formé d’une substance tubulaire ou cellulaire, mais n’étant 
jamais compacte ; cloisons peu nombreuses ; planchers bien déve- 
loppés. 


GENRE CLXIII. — AXOPORA. 


Axopora, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., 1851. — 
Axopora, Lobopora, Holarœa,d., 1bid., Brit. foss. corals intr., 1850. 

Polypier ayant un cœnenchyme abondant, d’une structure fine- 
ment réticulée et présentant souvent des arêtes; calices petits ; 
cloisons rudimentaires ; columelle forte, fasciculée et traversée de 
planchers horizontaux peu développés. 


— 926% — 

1. A. SOLANDERI, Edwards et Haime, Loc. cit. — Pocillopora, id., De- 
france, 1830. — Palmipora id., Michelin, Icon., pl. 45, fig. 9. = Polypier 
en rameaux aplatis; polypiérites peu serrés et larges d’un demi-millim.; 
columelle bien développée. — Parisien : Auvert; Valmondois. 

2. A. PYyRIFORMIS, Edwards et Haime, Voc. cil. — Geodia id., Michelin, 
Icon., pl. 46, fig. 2. = Polypier encroutaut et s'étendant sur la surface 
d’autres corps; calices assez régulièrement espacés et larges à peine d'un 
demi-millim. — Parisien : Monneville (Oise). 


GENRE CLXIV, + HELIOLITES. 


Heliolites, Dana, 1846. 

Porites, Lonsdale, 1849 (non Lamarck). 

Palæopora, MCoy, 1849. 

Lonsdalia et Geoporites, d’Orbigny, 1849 (non M’Coy) et 1850. 

Polypier massif ou dendroide, ayant un cœnenchyme formé de 
tubes prismatiques fermés par des diaphragmes assez rapprochés : 
planchers horizontaux présentant au centre une petite columelle 
tuberculeuse. 

1. H. INTERSTINCTA, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., 1851. 
— Madrepora id., Linné, 1767. — Poriles id., Keyserling, 1847. — Porpital 
madrepore, Parkinson, 1808.— Sarcinula punctata, Fleming, 1828. — 
Woodward, 1830. — Geoporiles pyriforme, Lonsdalei et interstincta, d'Or- 
bigny, 1850, ete. — Polypier arrondi où gibbeux; calices larges de 
1 1/2 millim , égaux, saillants et distants de 1 à 1 1/2 millim.; 12 cloisons 
peu inégales. — Silurien inf. : Caradoc; Marlæs-Bay. — Silurien sup. : 
Wenlock; Dudley; Lincoln-Hill ; Lindells; Walsall, etc. — Dévonien : 
Nehou; Viré. 

Il est probable que le H. interstincla renferme deux ou trois espèces 
différentes, mais dont on ne peut, avec les restes fossiles, trouver les ca- 
ractères distinctifs. 

2. H. Murcuisoni, Edwards et Haime, loc. cit. — Compound madre- 
porite ? Parkinson, 1808. — Polypier en masse arrondie; calices égaux, 
larges de 1 millim., à bords minces et saillants ; 12 cloisons alternative- 
ment inégales. — Silurien infér. : Wenlock-Edge ; Gothland. — Dévonien : 
Vire. L'espèce Dévonienne paraît différer de celle du Silurien, quoique 
l'échantillon soit mal conservé, et doit former probablement une espèce 
distincte. 

3. H. MecasromAa, Edwards et Haime, Loc. cit. — Porites id., M'Coy, 
1846. — Geoporites intermedia, d'Orbigny, 1850. — Polypier en masse 
arrondie, libre ou fixée; calices larges de 2 à 3 millim., très-serrés et 
peu élevés ; 12 cloisons peu inégales et minces. — Silurien inf. : Coniston. 
— Silurien sup. : Wenlock-Edge, Egool. 

On a trouvé dans le Dévonien de Nehou des fossiles qui présentent 
quelque analogie avec cette espèce. 

4. H. Gravi, Edwards et Haime, loc. cit. —= Polypier dendroïde ct 
frondescent ; calices larges d’un peu moins d’un millim. et écartés de 2 ou 
3 mill.; 12 cloisons subégales et assez épaisses. — Silurien sup. : Walsall. 

5. H. INORDINATA, Edwards et Haime, Loc. cit. — Poriles id., Lonsdale 
in Murchison, 1839. — Lonsdalia id., d'Orbigny, 1850. — Polypier en 
branches grêles, cylindroïdes et larges de 3 à 5 millim,; calices larges de 


— Ji — 


11/4 millim.; 12 cloisons subégales et bien développées. — Silurien inf. : 
Robeston-Walthen.— Silurien inf. : Ferriter's-Cove; Doonquin; Dingle. 

6. H. porosA, Edwards et Haime, Loc. cit. — Astrea id., Goldfuss, 
pl. 21, fig. 7 (figure inexacte). — Heliopora pyriformis, Blainville, 1830. 
— Steininger, 1831: — Porites id., Lonsdale, 1840. — Phillips, 1841. — 
Geoporites porosa et Phillipsi, d'Orbigny, 1850. == Polypier arrondi ou 
gibbeux, calices larges de 1 1/2 millim. et distants de 3 ou 4 millim.; 12 
cloisons bien développées et inégales. — Dévonien : Eifel; Torquay ; 
Walcombe-Beach ; Newton ; Plymouth, etc. 

7. H. PLACENTA, Edwards,et Haime. loc. cit. — Conscinopora id., Gold- 
fuss, pl. 9, fig. 18. — Geoporiles id., d'Orbigny, 1850. == Polypier mince 
et circulaire ; épithèque forte ; calices larges de 2 millim. distants de 4 1/2 
et égaux ; 12 cloisons. — Dévonien : Eifel? Ferques? 

8. H.? vERMICULOSA. — Milleporites id., Lesueur, Mém. du Mus., t. VI, 
p.293. — Dévonien : Lac Erié. 


GENRE CLXV. — POLYTREMACIS. 


Polytremacs et Dactylacis, d’Orbigny, Note sur les Pol. foss., 
1849. 

Polytremacis, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., 1851. 

Polypier constitué par un Cœnenchyme formé de petites tigelles 
cylindroides, également espacées et réunies par des diaphragmes 
assez rapprochés qui présentent à la partie supérieure une surface 
grenue ; cloisons bien développées; pas de columelle. 

1. P. BLAINVILLEI. — P. Blainvilliana, d'Orbigny, Prodrome, t. 1H, 
p. 209, 1850. — Heliopora id., Michelin, Icon., pl. 7, fig. 6. = Polypier 
mamelonné; calices peu serrés, égaux et larges de 2 millim.; il parait y 
avoir une douzaine de cloisons assez développées. — Turonien : Uchaux. 

2. P. REUSSI. — P. Blainvilliana, Reuss, Beitr., loc. cit., pl. 24, fig. 4-7. 
—= Polypier légèrement gibbeux; calices écartés, assez saillants, régu- 
liers et larges de 1 millim.; 12 cloisons minces, égales et assez dévelop- 
pées. — Turonien : Gosau. | 

3..P. ParTscui, Reuss, loc. cit., pl. 24, fig. 1-3. — Polypier en masse 
arrondie à peine mamelonuée ; calices très-espacés et larges à peine de 
2 millim.; 24 cloisons égales et très-épaisses mais peu larges. — Turo- 
nien : Gosau. 

4. P, macrosTomA, Reuss, loc. cit., pl. 24, fig. 8-10. == Polypier en 
petite masse arrondie ou allongée ; calices saillants, peu égaux et larges 
de 2 à 4 millim.; 24 grosses cloisons égales et terminées par une lame 
peu développée. — Turonien : Wolfgang. 


Espèces douteuses. 


. BULBOSA, d'Orbigny, Prod. — Turonien : Uchaux. 
. COMPLANATA, id. — Turonien : Uchaux. 
. MICROPORA, id. — Turonien : Uchaux. 
. P. GLOMERATA, id. — Turonien : Uchaux. 

9. P, SUPERCRETACEA, id. — Bull. de La Soc. géol., 2e série, t, VIT. — 
Danien : Lafalaise ; Vigny. 

10, P. RAMosA, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal, — Dactyla- 
cis id., d'Orbigny, Prod, — Cénomanien : Ile d'Aix. 


 =1 © 1 
mue )ila = Mac Bla) 


= 963 — 
11. P. suBRAMosA, Edwards et Haime, id. — Dactylacis id., d'Orbigny. 
— Turonien : Uchaux. 


12. P. PRovINCIALIS, Edwards et Haime, id. — Dactylacis id., d'Orbi- 
gny.— Turonien: Uchaux. 


GENRE CLXVI. — PLASMOPORA. 


Plasmopora, Edwards et Haime, Comptes rendus, loc. cit., p. 262, 
1849. 

Polypier massif, subhémisphérique ; calices creux; murailles 
minces ; cæœnenchyme constitué par des lames verticales unies par 
des traverses horizontales ; planchers horizontaux; cloisons bien 
développées ; plateau recouvert d’une forte épithèque. 

1. P. PETALIFORMIS, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., 1851. 
— Porites id., Lonsdale in Murchison , Sil. syst., pl. 16, fig. 4, 1830. — 
Astreopora id., d'Orbigny, Prod., 1850. == Polypier convexe; calices cir- 
culaires, égaux, larges de 2 mnillim.; 12 cloisons minces et peu inégales. 
— Silurien : Dudley; Walsall; Delvees-Green ; Egool; île Drummond 
(lac Huron), etc. 

2. P. sciTA, Edwards et Haime, loc. cit. —= Polypier circulaire et con- 
vexe; calices égaux, peu profonds et larges de moins d’un millim.; 12 
cloisons subégales, minces en dedans et assez épaisses en dehors. — Si- 
lurien : Dudley. 

3. P. FoLLis, Edwards et Haime, Loc. cit., pl. 16, fig. 3. —= Polypier 
pédoneulé et pyriforme, à surface convexe ; calices larges de 1 à 11/2 mill.; 
12 cloisons étroites et crénelées. — Silurien : Perry-County. 

4. P. macroporRA, Edwards et Haïme, Loc. cit, — Astrea id., Goldfuss, 
Mss. (musée de Bonn). = Polypier largement fixé et convexe; calices 
larges de 1/3 millim.; 12 cloisons. — Dévonien : Eifel ? 


GENRE CLXVII. — PROPORA. 


Propora, Edwards et Haime, Compt. rend., loc. cit., p. 262, 1849. 

Polypier massif: cœnenchyme formé par des traverses exothé- 
cales abondantes ; calices ronds et assez saillants; cloisons assez 
bien développées et se continuant par des côtes rayonnantes autour 
des calices. 

1. P. TABULATA, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., 1851. — 
Porites id., Lonsdale, Loc. cit., 1839. — Alveopora labulata, Lonsdalei et 
grandis, d'Orbigny, Prod., 1850. —= Polypier convexe ou subgibbeux ; 
calices subégaux, peu saillants, larges de 1 1/2 millim.; 12 cloisons un 
peu inégales et débordantes ; côtes généralement bien marquées. — Si- 
lurien : Dudley; Wenlock ; Benthall-Edge; Gothland, etc. 

2. P. coNFERTA, Edwards et Haime, loc. cit. == Polypier hémisphé- 
rique ; calices très-serrés, peu inégaux et larges de 2 millim.; 12 petites 
cloisons ; planchers très-rapprochés. — Silurien : Borckholm. 


Espèces douteuses. 


3. P.? ACEROSA, Edwards ct Haïme, loc. cit. — Poriles acerosus, Eich- 
wald, 1829. — Silurien : Russie. 
4, P.? cycLosromA, Edwards et Haime, loc. cit. — Hydnophora id., 


Er 


Phillips 1 Geol. of York., pl. 2, fig. 9-10. — Astreopora antiqua, M'Coy, 
Ann. and, Mag., ete. — Carboniférien : Northumberland; Hook-Point. 


GENRE CLXVIIT. — BATTERSBYIA. 


Battersbyia, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., p. 227, 
1851. 

Polypier massif, formé d’un cœnenchyme lâche et spongieux, 
à structure irrégulière; murailles épaisses et sans côtes; cloisons 
petites mais distinctes; planchers vésiculeux. 

B. INÆQUALIS, Edwards et Haime, loc. cit. —= Polypier massif; calices 


circulaires, quelquefois déformés et larges de 2 à 4 millim. ; 26 cloisons 
inégales dans les grands calices. — Dévonien : Teignmouth. 


GENRE CLXIX. — FISTULIPORA. 


Fistulipora, M'Coy, Ann. and Magaz. of nat. hist., 2° série, t. LIT, 
p. 130, 1849. 

Polypier encroûtant ayant un cœnenchyme vésiculeux ; murailles 
épaisses et non costulées; cloisons rudimentaires ; planchers infun- 
dibuliformes. - 

1. F. minor, M’Coy, loc. cit. —= Calices un peu saillants et très-petits, 


on en compte 4 dans l’espace de 2 millim.; ils sont séparés par de petites 
vèsicules. — Carboniférien : Derbyshire. 


2. F. masor, M'Coy, loc. cit. —= Calices larges de 1 1/2 mill., éloignés 
d'autant; murailles épaisses ; cœnenchyme vésiculaire bien développé. 
— Carboniférien : Derbyshire. 

3. F.? LonspaLet, Edwards et Haïme, Pol. foss. des lerr. pal., 1851. — 
Anthophyllum incrustans, Lonsdale, in Murchison, loc. cit., 1845, — Per- 
mien : Ust Vaga (Russie). 


GENRE CLXX. — LYELLIA. 


Lyellia, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., p. 226, 1851. 

Polypier massif; cœnenchyme vésiculeux ; calices ronds et sail- 
lants; 12 cloisons bien développées ; planchers irréguliers. 

1. L. AMERICANA, Edwards et Haime, loc. cit., pl. 14, fig. 3. — Polyp. 
subplane; calices larges de 2 1/4 mill. et distants du double ; surface du 
cœnenchyme finement réticulée. — Silurien : Ile de Drummond. 

2. L. GLABRA, Edwards et Haime, Loc. cit., pl. 12, fig. 2. — Polyÿpier 
subplane ; calices larges de 2 1/2 millim. et écartés d'autant; cœnenchyme 
formé de grandes vésicules. — Silurien : Jowa. 


XXXIX° Famille. — Dendroporiens. 


SERIATOPORIDÆ , Edwards et Haime, Brit. foss. corals introd., 
1850. 

Polypier en touffes arborescentes; cœnenchyme abondant et 
compacte; planchers peu développés; loges tendant à se remplir 
par suite du développement de la columelle et des murailles 


— 965 — 


GENRE CLXXI. — RHABDOPORA. 


Rhabdopora, Edwards et Haime, Compt. rend., t. XXIX, p. 262, 
1849. 

Polypier à branches prismatiques ; cæœnenchyme échinulé; calices 
disposés en séries longitudinales ; cloisons distinctes et un peu dé- 
bordantes. 

1. R. MEGASTOMA, Milne-Edwards et J. Haime, Brit. foss. corals, 1850. 
— Dendropora id., M'Coy, 1849. = Polypier en rameaux tétraédriques, 
à surface granulée ou échinulée et larges de 1 1/2 millim.; calices écartés, 
disposés en séries simples et larges de 1 à 1 1/4 millim. — Carboniférien : 
Derbyshire. 

2. R.? APPROXIMATA. — Pocillopora id., Eichwald, Zoo. spec., 1829.— 
Silurien : Lithuanie. 


GENRE CLXXII. — DENDROPORA. 


Dendropora, Michelin, Icon. zooph., p. 187, 1846. 

Polypier rameux; branches grèles et arrondies; cœnenchyme 
lisse ; calices écartés et entourés d’un petit bourrelet; cloisons ru- 
dimentaires. 

D. ExPLICATA, Michelin, loc. cit., pl.,48, fig. 6. — Branches arron- 
dies, granuloso-striées, larges de 1 1/2 millim.; calices oblongs, saillants, 
larges de 1/2 millim. et alternes. — Dévonien : Ferques. 


GENRE CLXXIII. — TRACHYPORA. 


Trachypora, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., 1851. 
Polypier rameux; cœnenchyme abondant et dense dont la surface 
est couverte de stries vermiculées, échinulées et irrégulières. 


T. Davipsoni, Edwards et Haime, Loc. cit., pl. 17, fig. 7. — Rameau 
petit et subcylindrique; calices peu saillants, larges de 1 mill. et écartés 
de 2 mill.; diamètre des rameaux, 5 millim. — Dévonien : Ferques. 


XL° Famille. — Favositiniens. 


Favosrrinx, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., 1851.— 
FAVOSITINE, 1d., 1bid. 

Polypier massif; cœnenchyme nul; planchers nombreux et bien 
développés; murailles lamellaires perforées plus ou moins régu- 
lièrement. 

GENRE CLXXIV. — ALVEOLITES. 


Alveohtes, Lamarck, Syst. des anim. sans vert., 1801. — Stei- 
ninger, Mém. de la Soc. géol., 1831. 

Polypier en masse convexe ou dendroïde; polypiérites basalti- 
formes, terminés par des calices obliques subtriangulaires et pré- 
sentant une forte dent cloisonnaire; les autres cloisons sont tout à 
fait rudimentaires. 

31 


— 266 — 

1. À. SUBORBICULARIS, Lamarck, loc. cit. — A. escharoides, id., id. — 
A.,id..id., de Blainville, 1830. — Lamouroux, 1824. — Edwards et Haime, 
1851. — Calamopora spongiles, Goldfuss, pl. 28, fig. 1, 1829. — Morren, 
1832. — C. suborbiculuris, Michclin, pl. 48, fig. 7.— C. squammosa ou 
imbricata, id., pl. 49, fig. 5. — Favosites suborbicularis et Alveolites tube- 
rosa, d'Orbigny, Prod., 1850. = Polypier encroûtant, à surface gibbeuse ; 
calices penchés, très-serrés et larges de 1 1/4 millim. sur 1/2.— Dévonien : 
Ferques; Eifel; Torquay, erc. 

2. À. RETICULATA, Steininger, Mém. de la Soc. géol. de France, 1831. 
—= Polypicr convexe et pédonculé: calices peu serrés, petits, larges de 
1/2 millim. sur 1/4. — Dévonien : Ferques ; Nehou; Eifel, etc. 

L’A. VERMICULARIS, M'Coy, 1850, paraît identique à l'espèce précédente ; 
il est de Teignmouth, New-Quay, etc. 

3. À. SUBÆQUALIS, Edwards et Haime, Loc. cit., pl. 17, fig. 4. — Cala- 
mopora spongites, Michelin, pl. 48, fig. 8 (non Goldfuss). —= Polypier 
gibbeux ou rameux, à branches larges de 1 ou 2 mill.; calices inégaux, 
larges de 2/3 de millim. à 1 mill. — Dévonien : Ferques; Nehou; Eifel. 

4. À. LABECHEI. — 4, Labechii, Edwards et Haime, loc. cit. — Favosites 
spongites, Lonsdale, loc. cit., 1839. — Calamopora spongites, Eichwald , 
1840.=—= Polypier convexe ou gibbeux; calices irréguliers, larges d’un 
millim. — Silurien : Wenlock ; Benthal-Edge; Egool ; Reval, etc. 

5. A. BATTERSBYI, Edwards et Haime, loc. cit. —= Polypier hémi- 
sphérique ; calices inégaux, larges d'un millim; murailles minces et lar- 
gement trouées. — Dévonien : Torquay. 

6. A. Fuxcri, Edwards et Haime, loc. cit, pl. 17, fig. 5. — Polypier 
en lames minces, garnies en dessous d’une épithèque; calices très-pen- 
chés, larges de 3 à 4 millim. — Silurien : Gothland. 


7. A. DENTICULATA, Edwards et Haime, Loc. cit., pl. 16, fig. 4. = Po- 
lypier rameux; 3 dents cloisonnaires bien marquées ; calices larges de 
moins d'un millim.; diamètre des rameaux, 10 millim. — Dévonten : Ben- 
berg. 

8. A. GRayi, Edwards et Haime, Loc. cit. — Polypier subplane ou 
mamelonné; calices irréguliers, larges de 1 1/2 millim. — Silurien sup. : 
Wenlock ; Dudley. 

9. A. REPENS, Edwards et Haime, Loc. cit. — Millepora id., Fougt, 1749. 
— Hisinger, 1837. — Lonsdale, loc. cit., 1839. — Chœtetes id., d'Orbigny, 
1850.— Calamopora fibrosn, Goldfuss, pl. 28, fig. 4, 1826. —= Polypier 
formé de branches grêles, larges de 5 millim.; calices serrés, larges de 
1/2 millim.; 8 dents visibles. — Silurien : Montmorency; Falls; Gothland; 
Dudley ; Wenlock, etc. 

10, À. sEPTosA, Edwards et Haime, loc. cit. — Favosites septosus, Fle- 
ming, 1828. — Woodward, 1830. — Phillips, 1836. — M'Coy, 1844. — 
Chœtetes id., Keyserling, 1846. —= Polypier élevé, convexe ou mame- 
lonné; calices polygonaux, inégaux et larges de 1/2 à 2/3 de millim. — 
Carbonifcrien : Corwen ; Bristol; Lée ; Nowgorod, etc. 

11. À. DEPRESSA, Edwards et Haime, loc. cit, 1851. — Favosites id., 
Fleming, 1828. — Woodward , 1830. — F. capillaris, Phillips, 1836. — 
Porthlock, 1843. — M'Coy, 1844. — Chaœteles id., Keyserling, 1846. —= 
Cette espèce diffère de la précédente par ses calices larges seulement 
de 1/4 ou 1/5 de millim. — Carboniférien : Salop ; Bristol ; Gordale; 
Petschora, etc, 


— 9267 — 

12, A. SERIATOPORA, Edwards et Haime, loc. cit. — Millepora repens, 
Lonsdale, loc. cit., 1839. — Wahlenberg , 1821. — M. ramis, etc., Fougt, 
1849. — Polypier formé de rameaux cylindriques, larges de 3 millim ; 
calices subcireulaires, larges de 1/2 millim.; les cloisons peu distinctes. 
— Silurien : Dudley; Beat-Grass (Kentucky). 

13. A.? squamosus, Heïninger, V’ert. des Ueberg. geb, der Eïifel, 1849. — 
Dévonien : Eifel. 

14. A. MEGASTOMUS, ibid., id. — Dévonien : Eifel. 

15. A.? RAMOSUS, ibid., id. — Dévonien : Eifel. 


GENRE CLXXV. — RŒMERIA. 


Rœmeria, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., p. 253, 
1851. : 

Polypier en masse arrondie ; polypiérites polygonaux soudés par 
les murailles; planchers infundibuliformes. 

R. INFUNDIBULIFERA, Edwards et Haime, loc. cit, — Calamopora, id., 
Goldfuss, pl. 27, fig. 1. — Alveolites id., Blainville, 1830. — Milne-Ed- 
wards, 1836. Polypier massif, sublobé ; calices larges de 2 à 3 millim.; 
cloisons rudiment.; murailles perforées ? — Dévonien : Eifel; Benberg. 


GENRE CLXXVI. — FAVOSITES. 


Favosites (pars) Lamarck, Hist. des anim. sans vert., 1816. 

Calamopora, Goldfuss, Petref. germ., 1826: 

Favosites et Alveolites (pars), Blainville, 1830. 

Favosites et Thamnopora, Steininger, 1831. 

Polypier en masse convexe ou dendroïde; polypiérites basalti- 
formes et soudés par les murailles ; calices perpendiculaires à l'axe ; 
cloisons trabiculaires ; planchers horizontaux; murailles régulière- 
ment pérforées ; plateau recouvert d'une épithèque mince. 

e 


À. — Polypier en masse arrondie ou gibbeuse. 


1. F. GoraLanpica, Lamarck, loc. cit, 1816. — Defrance, 1820. — La- 
mouroux, 1821-1824. — Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., 1851. 
— Corallium Gothlandicum, Fougt, 1749. — Calamopora Gothlandica, 
Goldfuss. pl. 26, fig. 3 — Morren. 1832. — Eichwald , 1840. — Favosites 
subbasallica, d'Orhigny, 1850. = Polypier assez élevé ; calices inégaux, 
larges de 3 millim.; 10 à 12 cloisons. — Silurien : Gothland ; Groningue; 
Wenlock, etc. 

2. F. raAvosA, Edwards et Haime, loc. cit. — Calamopora, id., Goldfuss, 
pl. 27, fig. 2. — Calices subégaux, hexagonaux et larges de 4 millim.; 
24 cloisons très-inégales ; murailles présentant 2 séries de trous distants 
de plus d'un millim. — Silurien : Ile de Drummond (lac Huron). 

3. F. ALVEOLARIS, Blainville, 1830. — d’Orbigny, 1850. — Edwards et 
Haime, loc. cit., 1851. — Calamopora, id., Goldfuss, pl. 26, fig. 12 le 
(non les autres). — Polypier subplane ; calices inégaux, larges de 3 mill.: 
planchers présentant 4 ou 8 petites fossettes près de la muraille; cloisons 
poutrellaires ; trous rapprochés et situés aux angles. — Dévonien : Eifel ; 
Ferques (près Boulogne). 


Sr 

4, F. ASPERA, d'Orbigny, 1850. — Calamopora alveolaris (pars), Gold- 
fuss, pl. 26, fig. 1b (non les autres). — Morren, 1832. — Keyserling, 1846. 
— Favosites id., Lonsdale, 1839-1845. == Cette espèce diffère de la pré- 
cédente en ce que les fossettes des planchers sont toujours au nombre 
de 6. — Silurien : Pavie: Castle; Llandovery; Malmoë; Dago; Cong; 
Dingle, etc. 

5. F. GoLzprussi, d'Orbigny, 1850. — De Verneuil et Haime, 1850. — 
Calamopara Gothlandica (pars), Goldfuss, pl. 26, fig. 3b, 3c (non les 
autres). — Rœmer, 1843. — Favosites id., Lonsdale, 1845. — Phillips, 
1841. — Polypier convexe ou pyriforme; calices inégaux, les grands 
larges de plus de 3 millim.; murailles hérissées de pointes à l’intérieur ; 
trous ronds et souvent alternes. — Dévonien : Nehou; Viré; Millar ; 
Eifel ; Malmedy ; Barton ; Plymouth; Dayton, etc. 

6. F. BasaLTICA, de Blainville, Dict., 1830. — D'Orbigny, 1850. — Ca- 
lumopora id., Goldfuss, pl. 26, fig. 4e, 44 (non les autres). — Castelnau, 
1843. == Polypier arrondi; calices peu inégaux, larges de plus de 3 mill.; 
environ 20 cloisons; trous muraux en série unique et distants d’un mill. 
— Dévonien : Nehou; Eifel ; New-Yorck, etc. 

7. F. pozxmorpxA, Dale-Owen, 1844. — De Verneuil ct Haime, 1850. 
— Edwards et Haime, 1851. — Calamopora id., Goldfuss, pl. 27, fig. 2», 
2e, 2d, 3b, 3c (non les autres). — Bronn, 1835. == Polypier gibbeux ; 
calices inégaux, larges de 1 1/2 millim.; une rangée de trous distants de 
1 millim. — Dévonien : Nehou: Viré; Eifel ; Paffrath; Jowa, etc. 

8. F. muLriporA, Lonsdale, 1839. — d’Orbigny, 1850. — Edwards et 
Haime, 1851.= Polypier hémisphérique ; calices égaux et disposés en 
séries et larges de 1 1/2 millim., tous serrés ct irréguliers. — Silurien : 
Haverford-West ; Marloës-Bay, etc. 


9. F. TroosrTi, Edwards et Haime, Loc. cit. pl. 18, fig. 1 — Calices 
subégaux, larges de 1 1/2 à 2 millim.; 3 séries de pores muraux séparés 
par de petites lignes verticales ; ils sont espacés environ d’un millim. — 
Silurien : Jowa. 

10. F. Fongesr, Edwards et Haime, loc. cit. — Calamopora basaltica, 
Goldfuss, pl. 26, fig. 4b (non les autres). — Calamopora Gothlandira, 
Hisinger, 1837 (non Goldfuss). — Favosites id., Lonsdale, 1839 (non La- 
marck). — D'Orbigny, 1850. —= Polypier convexe ou gibbeux; calices 
inégaux; les plus grands ont 2 mill. de diamètre; planchers horizontaux 
et inégalement serrés. — Silurien : Tortworth ; Gothland , Benthall-Edge ; 
Ardaun; Egool, etc. 

11, F. Hisincerr, Edwards et Haime, loc. cit., pl. 17, fig. 2.— F. alcyon, 
Defrance , 1820. — F. Gothlandica ?, Blainville, 1830. — FE. Alcyon, ibid. 
— Calamopora minulissima, Castelnau, 1843. -— Polypier gibbeux; calices 
larges de 1 1/2 mill.; 12 cloisons formées de poutrelles arquées; planchers 
minces et horizontaux. — Silurien : Torthworth; Gothland; Wenlock- 
Edge: Benthall-Edge; Niagara. — Dévonien ? : Perry-County. 

12. F. mamiLaris, Edwards et Haime, loc. cit. — Calamoprra id., Cas- 
telnau, 1843.—= Polyp. arrondi; calices polygonaux très-inégaux, larges 
de 2 à 6 millim. suivant les échantillons ; planchers irréguliers, minces 
et convexes; pores muraux formant deux séries verticales et séparées. — 
Dévonien : Amérique septentrionale. 


13. F. riBROSA (pars), Lonsdale, Sil. sysl., 1839. — Edwards et Haime, 
1851. — Calamopora id., Goldfuss, pl. 28, fig. 3, 3b (non les autres). — 


— 269 — 


Rœmer, 1843. — Keyserling, 1846. — Alveolites fibrosus, d'Orbigny, 1850. 
== Polypier globuleux ou pyriforme; calices polygonaux, larges de 1/2 
ou 2/3 de millim.; pores muraux grands et alternant avec les planchers 
qui sont très-serrés. — Silurien : Llandorery; Storderley-Edge; Kerry; 
Wexford; Kildare; Mayo; Tyrone; Waterford; Wicklow; Lexington, etc. 
— Dévonien : Viré; Eifel ; Hartz; Torquay; Delaware, etc. 

14. F. pARASITICA, M'Coy, 1844. — d'Orbigny, 1850.— Calamopora id., 
Phillips, 1836. —= Polypier en masse globuleuse, fixé sur des corps 
étrangers ; calices inégaux, larges de 2 à 3 millim.; murailles minces. — 
Carboniférien : Bolland ; Irlande; Button-Mould, etc. 


B. — Polypier dendroïde. 


15. F. RETICULATA , Edwards et Haime, loc. cit. — Calamopora spon- 
gites, Goldfuss, pl. 28, fig. 2-6 (non les autres). — Geinitz, 1845-46. — 
Keyserling, 1846. — Alveolites reticulata, de Blainville. 1830. — Farosites 
Orbignyana. de Verneuil et J. Haime, 1850. — Branches épaisses de 1 à 
2 centim.; calices peu inégaux, larges d’un millim.— Dévonien : Brest ; 
Nehou; Pelapoya ; Eifel; Bensberg ; Torquay, etc. 

16. F. CRISTATA; Edwards et Haïme, loc. cit., — Madreporites crislatus, 
Blumenbach, 1803. — Calamopora polymorpha, Hisinger, 1837. — C. spon- 
giles, ibid. (non Goldfuss). — Eichwald, 1840. — Alveolites Lonsdalei, d'Or- 
bigny, 1850. = Silurien : Gothland; Wenlock; Ludlow ; Aymestry ; Du- 
blin ; Mayo; Kerry; Reval; Hapsal. — Dévonien? : Oural. 

17. F. cERvIcORNIS, Edwards et Haime, Loc. cit. — Alveoliles id., Blain- 
ville, 1830. — Calamopora polymorpha, Goldfuss, pl. 27, fig. 34, 4a, 4b, 4e 
(non les autres). — Rœmer, 1843. — Farosiles cronigera, de Verneuil et 
J. Haïime, 1850. — F. id. et Alveolites celleporatus, d'Orbigny, 1850. == 
Cette espèce diffère du F. polymorpha par sa forme dendroïde, et du 
F. cristata par ses calices plus grands et larges de 2 millim.— Dévonien : 
Eifel ; Villmar; Bensberg ; Brest; Mons; Torquay, etc. 

18. F. puBrA, Edwards et Haime, loc. cit. — Aleolites id., Blainville, 
1830. — À. polymorpha, Phillips, 1841. — 4. cervicornis, Michelin, /con., 
pl. 48, fig. 2 et 49, fig. 3, 1845. — d'Orbigny, 1850. — Calamopora poly- 
morpha, Goldfuss, pl. 27, fig. 5, 1829. == Polypier dendroïde; branches 
non coalescentes et larges de 10 à 12 millim.; calices arrondis ou poly- 
gonaux larges de 2 millim.; une seule série de pores sur chaque muraille; 
calices un peu inclinés. — Dévonien : Ferques; Viré; Chasse-Grain; Bens- 
berg; Torquay, etc. 


Espèces douteuses. 


19. F. DENTIFERA, d'Orbigny, 1850. — Calamopora id., Phillips. — 
Carboniférien : Bolland. 

20. F. iNcRusTANS, d’Orbigny, id. — Calamopora id., Phillips, Geol. 
of York., pl. 1, fig. 3. — Carboniférien : Bolland. 

On doit encore rapporter au genre Favosites les quatre espèces sui- 
vantes, que M. Pauder a désignées sous le nom générique de Bolporites, 
et qu'il a rapprochées des foraminifères ; elles sont de l'étage Silurien : 

21. F. SEMIGLOBOSA. — Bolporites id., Pauder, Russische Reiches, pl. 2, 
fig. 1, 1830. 

22. F. TRIANGULARIS. — Bolporiltes id., ibid., loc. cit., pl. 2, fig. 2. 

23. F. UNCINATA. — Bolporites id., ibid., loc. cit., pl. 2, fig. 8. 

24. F, MurRALIS. — Bolporites id., ibid., loc. cil., pl. 2, fig. 4. 


— 270 — 

Les différences spécifiques sont très-difficiles à saisir chez les 
individus qui composent le genre Favosites ; il est possible que l’on 
ait décrit deux fois, sous deux noms différents, la même espèce; 
de même qu'il est à présumer que les échantillons qui sont indiqués 
comme venant de deux ou trois terrains différents, sont des espèces 


différentes qui ne présentent pas des caractères assez saillants pour 
être facilement séparées. 


GENRE CLXXVII. — KONINCKIA. 


Koninchia, Edwards et Haime, Corwmpt. rend., 1849. 

Polypier assez semblable à celui du Favosites, mais présentant 
des murailles réticulées et irrégulièrement criblées de grands trous. 

K. FRAGILIS, Edwards et Haime, loc. cit. — Pol. foss. des terr. pal., 
p. 153. — Murailles peu épaisses, percées de trous larges et irréguliers; 


calices polygonaux, larges de 2 mill,; 6 cloisons poutrellaires; planchers 
horizontaux et peu serrés. — Sénonien : Royan. | 


GENRE CLXXVIII. — EMMONSIA. 


 Emmonsia, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., 1851. 

Polypier submassif; cloisons poutrellaires; planchers irréguliers, 
doubles, les uns complets, les autres incomplets et inclinés sur les 
premiers; plateau recouvert d’une épithèque qui envoie souvent 
des prolongements radiciformes; murailles bien développées et ré- 
gulièrement perforées. 

4. E. HEMmISPHÆRICA, Edwards et Haïme, loc. cit. — Favosiles id., Yan 
delle et Shumard, 1847, — De Verneuil et J. Haime, 1850.— Alveolites id., 
d'Orbigny, 1850. — Polypier en masse arrondie et formé d'étages super- 
posés ; calices pentagonaux, inégaux, larges de 1 1/2 à 2 mill.; 12 cloisons 
assez développées ; trous muraux assez grands et distants de 2/3 de mill. 
— Silurien : Springfield (Ohio) ; Perry-County.— Dévonien ? : Caledonia; 
Ohio; Erie County; Torquay, etc. 

2. E. ALYERNANS, Edwards et Haime, loc. cit. —= Polypier massif; 
calices subégaux, polygonaux et larges de 3 mill.; trous muraux distants 
de 2 mill., placés en deux séries et alternés. — Carboniférien : Tournay. 

3. E.? cyzivprica, Edwards et Haime, Loc, cil. — Favosites id., Miche- 
lin, Icon., pl, 60, fig. 1. —= Polypier élevé et convexe; calices larges de 
6 à 7 mill.; série de 4 ou 5 trous petits alternant avec les grands planchers. 
— Silurien : Louisville ; Wisconsin.— Déronien ? : Caledonia; New-York; 
Ohio; Delaware ; Dayton. 


GENRE CLXXIX. — MICHELINTA. 


Micheliana, de Koninck, Anim. fuss. des terr. carb. de la Belgique, 
"1842. e ; 

Polypier submassif; cloisons représentées par des stries peu dé- 
veloppées ; planchers irréguliers et doubles ou vésiculaires ; plateau 
recouvert d’une épithèque qui émet des prolongements radici- 
formes, 


— ME — 


1. M. ravosa, Kouinck, loc. cit., pl. C, fig. 2. — Michelin, pl. 59, fig. 2. 
— M. favosu et senilis, d'Orbigny, 1850. — Manon favosum, Goldfuss, 
Pelref. Germ., pl. 1; fig. 14. — Porites cellulosa, Woodward, 1830, — 
Favosites alveolala, Geinitz, 1845-46. —= Polypier en masse arrondie ; 
calices peu profonds, à bords épais, larges de 6 à 8 millim.; de 30 à 40 
stries cloisonnaires. — Carboniférien : Tournay ; Visé; Ratingen; Mas- 
bury; Hook-Point; Derbyshire, etc. 

2. M. TENUISEPTA, Koninck, loc. cit., pl. C, fig. 3, — Michelin, Icon., 
pl. 16, fig. 3. — Calamopora id., Phillips, pl. 2, fig. 30, 1836.— Favosites 
et Michelinia id., d'Orbigny, 1850. —= Polypier élevé, entouré d’une forte 
épithèque; calices polygonaux, larges de 7 à 8 millim.; 30 à 40 stries 
costales. — Carboniférien : Sablé; Juigné; Tournay; Bristol; Bolland; 
Derbyshire; Masbury. 

3, M. convexA, d’Orbigny, Prcd., 1850. — Edwards et Haime, Loc. rit., 
1851. —= Polypier arrondi et convexe : calices subégaux, larges de 8 à- 
10 millim.; environ 10 stries cloisonnaires ; planchers minces, serrés et 
convexes. — Dévonien : Michigan; Preston-County (Virginie). 

4. M. mEGAsTOMA, Edwards et Haime, loc. cit., 1851. — Calamopora id., 
Phillips, 1836. — Favosites id., d'Orbigny, 1850. — Favosites id. et gran- 
dis. M'Coy, 1844, 1849. — Polypier turbiné et pédiculé; calices sub- 
égaux, profonds et larges de 15 à 18 millim ; stries cloisonnaires très- 
fines et très-nombreuses. — Carboniférien : Kendal ; Bolland; Attre, près 
Mons. % 

5. M. AnTIQuA, d'Orbigny, Prod. — Dictyophyllia id., M'Coy, 1844. — 
M. compressa, Michelin, 1con., pl. 59, fig..3, 1846. -— Polypier en lame 
mince et subplane ; calices peu profonds, larges de 10 à 15 millim.; 40 à 
50 stries cloisonnaires. — Carbonifcrien : Tournay ; Hook. 

6. M. GEoMETRICA, Edwards et Haïme, loc. cit., pl. 17, fig. 2. — Polyp. 
plat, libre ou encroûtant; calices régulièrement polygonaux et larges de 
5 à 7 millim.; 28 stries cloisonnaires ; planchers horizontaux et granulés. 
— Dévonien : Viré; Loué. 

7. M. conciNNA, Lonsdale in Murchison, de Verneuil et Keyserling, 
Russia and Ural, pl. À, fig. 3, 1845. __- Calices polygonaux et larges de 
3 millim.; planchers horizontaux et ue de petites vésicules au bord 
des calices. — Carboniférien : Est de Ust-Koïva (Russie). 

Nous rapportons encore à ce genre deux fossiles de l'étage coral- 
lien qui ne nous paraissent pas pouvoir prendre place dans un autre 
genre. 

8. M. ExXCELSA. == Polypier pédiculé, subturbiné, à surface convexe ; 
calices irréguliers , assez profonds et larges de 7 à 9 millim. : 36 stries 
cloisonnaires, dont 6 plus fortes que les autres ; planchers irrégulièrement 
horizontaux, écartés généralement de 1 à 1 1/2 mill.; hauteur du polyp , 
30 à 35 millim. ; largeur de la surface calicinale, environ 30 millim. — 
Corallien : Charcenne. 

9. M. coRALLINA. == Cette espèce’ diffère de la précédente par sa 
forme qui est convexe en haut et subplane inférieurement; le plateau est 
recouvert d’une forte épithèque; les calices sont évasés, profonds de 3 à 
4 millim., subégaux ct larges de 9 à 10 mill.; les murailles s’épaississent 
à mesure que le polypiérite grandit et acquièrent souvent au sommet une 
épaisseur de 3 à 4 mill.; 24strics cloisonnaires, dont 6 plusmarquées, elles 
sont assez épaisses et on n’en compte que 3 dans une étendue de 2 mill. 


— 972 — 


Les planchers sont irréguliers et vésiculeux; les calices augmentent en 
diamètre à mesure qu'ils s'élèvent ; aussi ‘rouve-t-on des échantillons de 
cette espèce qui ont des calices larges seulement de 5 à 6 mill.— Corallien : 
Charcenne (Haute-Saône). 


XLI° Famille — Chætétiñiens. 


Chœtetinæe, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., 1851. 
Polypier massif; murailles imperforées et soudées entre elles; 
cœnenchyme nul; cloisons rudimentaires. 


GENRE CLXXX. — CONSTELLARIA. 


Constellaria, Dana, Zooph., 1849. — Edwards et Haime, Loc. cit., 
1851. : 

Stellipora, Hall, Pol. of New-York, 1847. 

Polypier massif, présentant à sa surface de petits mamelons étoi- 
lés, couverts, ainsi que le reste de la surface, de petits calices cir- 
culaires. : 

L'espèce unique qui constitue ce genre a beaucoup de ressem- 
blance avec certains bryozoaires, mais elle paraît en différer par 
des planchers qui divisent la loge en une série d’étages, et jusqu’à 
ce jour on n’a jamais rencontré de planchers dans les testiers des 
bryozoaires. 


C. ANTHELOIDEA, Edwards et Haime, loc. cit., pl. 20, fig. 7. -- Stelli- 
pora id., Hall, loc. cit. — d'Orbigny, 1850. —= Polypier en branches ra- 
meuses et très-aplaties, et présentant à la surface des mamelons ou étoiles 
formées de 6, 8 ou 10 rayons ; calices ronds et larges de 1/4 millim.; les 
étoiles sont lisses au centre et ont un diamètre de 2 ou 3 mill. — Silurien : 
Oxford (Ohio); Dayton; Cincinnati; Madison; comté de Lewis, 


GENRE CLXXXI. — BAUMONTIA. 


Baumontia, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., 1851. 

Polypier constitué par des polypiérites intimement soudés par les 
murailles ; planchers vésiculeux , présentant quelquefois des dé- 
pressions cloisonnaires; épithèque assez bien développée. 

1. B. vENELORUM, Edwards et Haime, loc.cil., pl. 16, fig. 6. == Polyp. 
en masse arrondie; calices polygonaux, larges de 6 millim. et présentant 
‘des planchers qui offrent 6 dépressions irrégulières. — Dévonien : Nehou. 

2. B. EGERTONI, Edwards et Haime, loc. cit. — Polypier élevé et lobé; 
calices polygonaux inégaux, larges au plus de 6 millim.; planchers hori- 
zontaux et souvent convexes, — Carboniférien : Sracrapaglis. 

3. B. LaxA, Edwards et Haime, or. cit. — Columnaria id., M'Coy. 1819. 
—= Polypiérites très-longs, tendant à s’isoler, mais le plus ordinairement 
unis et prismatiques ; épithèque forte et complète; calices larges de 8 müll.; 
planchers formés de vésicules grandes et irrégulières. — Carboniférien : 
Wellington; Derbyshire. 

4, B. GurRANGERI, Edwards et Haime, loc. cit., pl. 17, fig. 1. = Polyp. 


=. IP = 


lobé ; calices inégaux, larges de 2, 3 ou 4 mill., planchers souvent hori- 
zontaux et quelquefois obliques et vésiculeux. — Dévonien : Viré; Bru- 
lon ; Brest. 


GENRE CLXXXII. — DANIA. 


Dania. Edwards et Haime, Compt. rend., 1849. 

Polypier massif ; polypiérites prismatiques, soudés par les mu- 
railles et présentant des planchers qui se trouvent à la même hau- 
teur dans toutes les loges du polypier; cloisons nulles; calices 
polygonaux. Le 

D. Huronica, Edwards et Haime, Pol. foss. des lerr. pal., pl. 18, fig. 2. 
—= Polypier en masse élevée : polypiérites parallèles et larges de 1 mill.; 
planchers inégalement distants mais toujours placés à la même hauteur 


dans les loges ; on ne voit point de cloisons. — Silurien : Ile de Drum- 
mond, 


GENRE CLXXXIII, — CHÆTETES. 


Chœtetes, Fischer, Oryct. du Gt. de Moscou, 1837. 

Dianulites et Orbitolites, Eichwald, 1829. 

Stenopora, Lonsdale in Murchison, 1844. 

Monticulipora, d'Orbigny, 1850. 

Polypier en masse plane, convexe ou subdendroïde ; polypiérites 
longs et basaltiformes; murailles bien développées ; planchers 
nombreux, horizontaux et ne se montrant pas à la même hauteur 
dans toutes les loges; point de cloisons. 


A. — Polypier dendroide, 


1. C. RamoSus, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., pl. 19; 
fig. 2. — Monticulipora id., d'Orbigny, 1850. —= Rameaux larges de 6 à 
10 millim.; mamelons coniques, un peu comprimés, larges et hauts de 
1 1/2 millim.; calices très-petits et subégaux. — Silurien : Cincinnati ; 
Madison. 

2. C. Daurt, Edwards et Haime, Loc. cit., pl. 19, fig. 6. — Rameaux 
cylindriques, larges de 6 à 8 mill.; calices larges de 1/3 ou 1/4 de mill.; 
mamelons coniques et saillants. — Silurien : Ohio. 

3. C. rucosus, Edwards et Haime, loc. cit., pl. 20, fig. 6.== Cette espèce 
diffère du C.ramosus en ce que les mamelons sont ici très-allongés trans- 
versalement et simulent des bourrelets; les calices ont environ 1/4 de 
millim. — Silurien : Ohio. 

4, C. TorRUBIÆ, de Verneuil et J. Haime, Bull. de La Soc. géol., 1850. 
== Rameaux larges de 1 à 2 cent.; mamelons arrondis, larges de 2 mill. 
et substellés; calices peu inégaux, larges de 1/2 à 2/3 de millim. — Dé- 
vonien : Asturies ; Eifel : Viré; Ferques. 

5. C. Gozpruss:, Edwards et Haime, loc. cil. — Ceriopora id., Michelin, 
pl. 48, fig. 9 et 10. -- Calamopora spongiles, Goldfuss, pl. 64, fig. 10 (non 
pl. 28, fig. 3. — Ceriopora Ruloniensis, Goldfussi et affinis, d'Orbigny, 
1850. =— Rameaux grèles et lisses ; calices larges de 1/4 ou 1/3 de mill. 
— Dévonien : Ferques; Viré. j 

32 


— Qi — 


6. C. rumipus, Edwards et Haime, loc. cit. — Calamopora tumida , 
Phillips, 1836. — Alveolites id., irreguluris et scabra, Michelin, pl. 60, 
fig. 2, 4 et 3. — Choœtetes Konincküi: Ceriopora irregularis, inflata, tumida ; 
Favosiles tumida, d'Orbigny, 1850. = Branches cylindroïdes ; calices 
inégaux, larges de 1/4 de millim., et un peu plus grands sur les mamic- 
lons qui sontfpeu saillants, mais assez compactes. — Carboniférien : Tour- 
nay; Viré; Brough; Hoock ; Clonea; Kulkeag ; Benburn, etc. 

7. C. FLETCHERI, Edwards et Haime, Loc. cit. == Branches lisses et 
larges de 3 à 5 millim.; calices inégaux, larges de 1/4 à 1/2 millim. — 
Silurien : Dudley. 

8. C. PurcHELLUS, Edwards et Haime, loc. cit. = Branches larges de 
5 à 10 millim. et souvent comprimées ; mamelons larges et substellés, ils 
sont polygonaux et inégaux. — Silurien : Wenlock; Dudley, etc. 

9. C.? crassus, Edwards et Haime, Loc. cit. — Stenopora crassa, Lons- 
dale in Murchison, 1845. — Keyserling, 1846. —= Branches épaisses et 
divergentes; polypiérites longs, inclinés et brusquement tournés en de- 
hors. — Permien : Ust-Vaga; Wytschegda (Russie). 

10. C.? ovaTA, Edwards et Haime, loc. cit. — Stenopora id., Lonsdale 
in Strzelecki, 1845. — Rameaux larges de 15 mill.; diamètre des calices, 
1/2 mill. — Terr. palæoz. : Wellington (Mouts); Norfolk; Van-Diemen. 


B. — Polypier en masse mamelonnée. 


11. C. BowEerBancxi, Edwards et Haime, loc. cit. — Favosiles spon- 
gites et Discopora squammata, Lonsdale, Loc. cit., 1839. —= Polypier ma- 
melonné et subdendroïde; surface calicinale lisse; calices serrés, un peu 
penchés, larges de 1 à 1 1/2 millim. — Silürien : Dudley ; Walsall, etc. 

12. C. MamMuLATUS, Edwards et Haime, loc. cit., pl. 19, fig. 1. — Mon- 
ticulipora mammulata, d'Orbigny, 1850. — Polypier en masse gibbeuse 
et lobée ; mamelons forts et aplatis ; calices polygonaux, larges de 1/5 de 
millim.— Silurien : Ohio; Dayton, etc. 

13. C. MILLEPORACEUS, Edwards et Haime, loc. cit. == Polypier gib- 
beux ; calices larges de 1/4 de millim. et polygonaux; planchers nom- 
breux et assez serrés. — Carboniférien : Cumberland; Ohio. 


C. — Polypier frondescent ou lamelleux. 


14. C. Fronposus, Edwards et Haime, Loc. cit., pl. 19, fig. 5.-— Mon- 
ticulipora frondosa, d'Orbigny, 1850. == Frondes larges, épaisses de 4 à 
6 millim.; mamelons arrondis et peu saillants; calices inégaux, larges de 
1/5 à 1/3 de mill. — Silurien : Cincinnati; Oxford (Ohio). 

15. C. pAvonIA, Edwards et Haime, Loc. cit., pl. 19, fig. 4. — Ptilodictya 
pavonia, d'Orbigny, 1850.=—= Frondes épaisses de 2 ou 3 mill.; mamelons 
peu saillants; calices polygonaux et larges de 1/4 à 1/3 de mill. — Silu- 
rien : Cincinnati (Ohio). 


B. — Polypier en masse convexe ou arrondie. 


16. C. RADIANS, Fischer, pl. 33, fig. 3, 1830. — C. dilatatus, cylindricus, 
jubatus et excentricus, ibid. — C. radians, Edwards et Haime, Loc. cit., 
pl. 20, fig. 4. — C.id. et dilatatus, Lonsdale, Rus. and Ural., 1845: —= 
Polypier pyriforme et convexe; calices inégaux et larges de 1/3 de mill.; 
surface calicinale lisse; planchers écartés de 2/3 de millim. — Carboni- 
férien : Andoma; Pakhra; Tessovo ; Kendal, etc. 


= 9m = 

Le C. concentricus, Fischer, paraît devoir être confondu avec cette 
espèce. 

17. CG. PETROPOLITANUS, Lonsdale in Murchison, 1845. — Calamopora 
fibrosa (pars), Goldfuss, pl. 64, fig. 9 (non pl. 28, fig. 3). — Eichwald, 
1840. — Castelnau, 1843. — C. lycoperdon et rugosus, Hall, 1847. — C. pe- 
tropolitanus, Lycoper don et subfibrosus, d'Orbigny, 1850. — Polypier con- 
vexe, couvert à la base d’une forte épithèque ; mamelôns arrondis, larges 
de 3 millim.; calices inégaux, larges de 1/2 millim.; planchers horizon- 
taux distants de 1/5 de millim. — Silurien : Ottawa River : Trenton ; 
Ohio; Madison ; Caradoc ; Ony-River, etc. 

18. C. PanneRr, Edwards et Haime, loc. cit. — Favosiles meélropolilanus, 
Pander, Russ. reiche, pl. 1, fig. 8 (non les autres), 1830. —= Polypier tur- 
biné, entouré d’une épithèque et à surface convexe; les mamelons sont 
représentés par des cercles de calices arrondis, ceux-ci sont larges de 
1/2 millim. — Silurien : Saint-Péterskourg. 

19. C. FILIASA, Edwards et Haime. Loc. cit. — Monticulipora id., d'Or- 
bigny, Prod., 1850. == Polypier fixe, à surface convexe, garnie de petits 
mamelons arrondis et coniques : calices larges de 1/4 ou 1/3 de millim. 
— Silurien : Kentucky; Francfort; Cincinnati (Ohio), etc. 

20. C. Trier, Edwards et Haime, loc. cit., pl. 17, fig. 6.== Polypier 
convexe ; calices inégaux, larges de 1 à 1 1/2 millim.; planchers horizon- 
taux et distants de 1/2 millim. — Dévonien : Brulon (Sarthe). 

21. C. crinirus, Edwards et Haime, loc. cit. — Stenopora crinita, Lons- 
dale in Strzelecki, 1845, —= Polypier convexe, en masse élevée et con- 
sidérable; calices Jarges de 1 mill.; planchers horizontaux. — [llawara, 
Nouvelle- Galles du Sud. 


E. — Polypier encroûtant. 


21. C. TUBERCULATUS, Edwards et Haime, Loc. cit., pl. 19, fig. 3. — 
Polypier en couches minces et encroûtantes ; mamelons petits et compri- 
més ; calices polygonaux et larges de 1/4 à 1/3 de millim,. — Silurien : 
Cincinnati; Oxford ; Lahanon (Ohio). 


Espèces douteuses. 


22. C.? HEMISPHERICUS. — Orbitoliles id. et apiculatus; Dianulites pyri- 
formis, Eichwald, Zoo. spec., pl. 2, fig. 1, 3, 2. Silurien : Esthland. 

23. C.? puBius. — Verticillopora dubia, M'Coy, Syn. of carbon. etc., 
pl. 27, fig. 12. — Ceriopora id., d'Orbigny, 1850. — Carboniférien : Ir- 
lande. 

24. C.? POLYMORPHA.— Favosites id., Portlock, Rep. on the Lond., pl. 21, 
fig. 2. — Silurien : Desertcreat. 

25. C.? HETEROSOLEN, Keys. Reise in das Petsch., fig. a, b, 1846. — 
Silurien : Ylytsch. 

26. C.? ovarus. — C. ovata, Edwards et Haime, loc. cit. — Stenopora 
id., Lonsdale in Strzelecki, 1845. — Silurien : Norfolck; Van-Diemen. 

27. C. irormis, Edwards et Haime, loc. cit. — Stenopora id., Lons- 
dale, loc. cit. — Silurien : Spring-Hill: Van-Diemen. 

28. C. Tasmanrensis, Edwards et Haime, [. c. — Stenopora id. Lonsdale, 
loc. cit. — Islande. 

MM. Edwards et Haime rapportent encore, avec doute, au genre 
Chœteles les fossiles suivants : 


— 216 — 
CALAMoOPORA MackRoOTHI1, Geinitz, 1848. —- King, 1850. — Permien : 
Tunstall-Hill; Humbleton-Hill. 


STENOPORA COLUMNARIS, King, Permian foss., etc., pl. 3, fig. 7, 8, 9.— 
Permien : Humbleton ; Tunstall-Hill ; Whitley. 


ALVEOLITES BucHIANA, King, L. c., pl. 3, fig. 10, 11, 12. — Permien : 
Humbleton-Hill. 


MizceroRA GRONINGANA, Morren, Des coral. Bel., pl. 6, fig. 1-2. — 
Belligue. 


CHÆTETES LYCOPERDON (pars). Hall, Pal. of New-York, pl. 12, fig. 3 et 
pl. 24, fig. 15. — Watertown. 


CHÆTÈTES SUBANTIQUA, d'Orbigny, 1850. — O biculites antiqua, M'Coy, 
Syn. carb., etc. — Carboniférien : Irlande. 


GENRE CLXXXIV. — DEKAYIA. 


Dekayia, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., 1851. 

Polypier massif; calices polygonaux ; murailles fortes et sur- 
montées çà et là de petites colonnes pointues; pas de cloisons. 

D. ASPERA, Edwards et Haime, loc. cit., pl. 16, fig. 2. — Polypier 
subdendroïde; calices très-petits, polygonaux, ils ont à peine 1/4 de mill.; 
colonnes murales nombreuses et striées. — Silurien : Ohio. 


GENRE CLXXXV. — LABECHIA. 


Labechia, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., 1851. 

Polypier massif, hérissé à sa surface calicinale de petites pointes 
qui existent sur le bord supérieur des murailles, celles-ci sont 
souvent interrompues ; cloisons rudimentaires. c 

L. conFerTA, Edwards et Haime, loc. cit. — Monticularia conferla, 
Lonsdale in Murchison, 1839. == Polyp. massif, en lames assez épaisses ; 
épithèque bien développée ; calices larges de 2/3 de millim.; murailles 
épaisses de 1/2 millim. et couvertes de tubercules coniques, petits et sail- 
lants. — Silurien :’ Wenlock ; Benthal-Hedge ; Gleedon-Hill; Ardau; Cong. 


XLII° Famille. — Pocilloporiens. 


PocizLoporiNæ. Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., 1251. 

Polypier en masse gibbeuse ou dendroïde; murailles épaisses, 
imperforées et donnant lieu à-la surface supérieure à un cœnen- 
chyme compacte; cloisons rudimentaires. 


GENRE CLXXXVI. — POCILLOPORA. 


Pocillopora (pars), Lamarck, 1816. — Dana, 1846. — Edwards 
et Haime, 1851. s 

Polypier à calices peu profonds et présentant au centre une saillie 
columellaire épaisse et transverse ; Cœnenchyme mural granulé. 

P. MADREPORACEA, Edwards et Haime, L. c. — Alveoliles id., Lamarck, 
1816. — Madrepora glabra, Goldfuss, pl. 30, fig. 7. — Michelin, pl. 14, 
fig. 1. = Polypier subdendroïde; rameaux larges de 15 à 20 millim. : 


= ST Le 


calices circulaires, larges de 1 millim. et présentant 12 cloisons peu dé- 
veloppées. — Falunien : Dax; Turin. 


GENRE CLXXXVII. — CŒNITES. 


Cœnites, Eichwald, Zool. spec., 1829. — Edwards et Haïme, 1851. 

Limaria, Steininger, Mém. de la Soc. géol., 1831. 

Polypier massif, dendroide ou frondescent ; calices allongés et 
présentant trois dents irrégulières; cœnenchyme mural lisse. 

1. C. JuniperiNus, Eichwald, 1829. — Limaria Lonsdalei, d'Orbigny, 
1850. —= Rameaux cylindroides, flexueux, larges de 5 à 6 mill.; calices 
serrés, larges de 1/4 sur 1 millim. — Silurien : Dudley ; Lithuanie. 

2. C. INTERTEXTUS, Eichwald, Zool. spec., pl. 2, fig. 16, 1829. — 
Edwards et Haime , 1851. — Limeria frulicosa, Lonsdale, 1839 (non Stei- 
niger). == Rameaux subcylindriques non coalescents; calices triangu- 
laires, larges de 2/3 de millim. et à bords élevés; diamètre des branches, 
5àa8 mill, — Silurien : Dudley ; Wenlock; Ledbury ; Abberley; Vilna, etc. 

3. C. LINEARIS, Edwards et Haime, loc. cil.. 1851. — Polypier massif 
convexe on gibbeux; calices-serrés, superficiels, linéaires, larges de We 
de millim. et longs de 1 à 1 1/4 millim. — Silurien : Dudley. 

4. C. LABRoSUSs, Edwards et Haime, loc. cit. == Polypier pédiculé en 
forme de coupe ; ‘calices espacés, à lèvres saillantes, larges de moins de 
1 millim.; 3 dents distinctes. — Silurien : Dudley. 


Espèces douteuses. 


5. C. cLATaRATUS, Edwards et Haime, loc. cit. — Limaria clathrata, 
Steininger, 1831. == Rameaux coalescents, à calices anguleux. — Dévo- 
nien : Eifel. 

6. C. Fruricosus, Edwards et Haime, Loc. cit. — Limuria fruticosa. 
Steininger, 1831. — Rameaux cylindriques, rugueux comme une lime; 
calices obliques, peu saillants et triangulaires. — Dévonien : Eifel. 

7. C. ESCHAROIDES.— Limaria id , Steininger, Vert. des Uberg., etc., 1849, 
— Dévonien : Eifel. 


8. C. PUNCTATUS. Tlimaria vunctata, Steininger, loc. cit. — Dévonien: 
Eifel. 


MM. Edwards et Haime pensent que le LIMARIA ANGULARIS, d'Or- 
bigny (Escharina id., Lonsdale in Murchison, loc. cit.), appartient 
à la classe des Bryozoaires. 


XLIIT Famille. — Thécostégitiniens,. 
HaLysiriNÆ (pars), Edwards et Haime, Pol. foss. des lerr. pal. 
p. 155, 1851. 4 
Polypier massif; polypiérites libres mais unis par les côtes ou 
des expansions murales ; murailles non poreuses; cloisons petites 
mais distinctes. 
GENRE CLXXXVIIT, — CHONOSTEGITES. 


Chonostegites, Edwards et Haime, loc. cit:, p. 299, 1851. 
Polypier à croissance intermittente ; polypiérites formés par des 


— 278 — 
séries d’entonnoirs placés les uns sur les autres et qui envoient au 
dehors des expansions qui unissent entre eux les polypiérites; stries 
septales peu prononcées, planchers irréguliers et lisses; épithèque 
complète. 

C. CLarpr, Edwards et Haime, Loc. cit., pl. 14, fig. 4. = Polypier élevé 
et arrondi; polypiérites formés par une succession d’entonnoirs évasés 
placés les uns sur les autres, la base en bas et réunis par des expansions 
qui partent des bords des entonnoirs ; stries cloisonnaires égales et nom- 
breuses; planchers irréguliers et convexes ; les polypiérites sont larges 
de & à 10 millim. — Dévonien : Dayton. 


GENRE CLXXXIX. — THECOSTEGITES. 


Thecostegites, Edwards et Haime, Compt. rend., loc. cit., p. 261, 
1849. 
Polypier submassif et encroûtant; polypiérites cylindriques, 
courts et unis par de fortes expansions murales situées à différentes 
hauteurs; planchers horizontaux; cloisons peu distinctes et au 
nombre de 12. 


1. T. Boucaarpi, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, 1850. — Harmo- 
dites id., Michelin, pl. 48, fig. 10. — Harmodites id., Geoporites americana 
et boloniensis, d'Orbigny, Prod., 1850. = Polypier encroûtant, fixé sur 
d’autres corps; polypiérites circulaires, espacés, larges de 1 à 1 1/2 mill.; 
12 petites dents cloisonnaires ; planchers horizontaux. — Dévonien : Fer- 
ques; Eifel ; Ohio. 

2. T. AULOPOROIDES, de Verneuil et J. Haime, 1850. —= Polypier subra- 
mifié; polypiérites rampants et larges de 2/3 de millim.; 12 dents cloi- 
sonnaires. — Dévonien : Ferrones (Asturies). 

3. E. PARVULA, de Verneuil et J. Haime; 1850. = Polypier mince et 
encroûtant ; polypiérites droits, peu saillants, assez espacés et larges de 
1,4 de millim. — Dévonien : Ferrones. 


GENRE CXC. — CYATHOPHORA. 


Cyathophora, Michelin, Icon. zooph., p. 104, 1843. 

Stylina (pars), Cyathophora (pars), Edwards et Haime , 1849- 
1856. 

Cyathophora, E. de Fromentel, Pol. foss. de l’étage néoc., p. 40, 
1857. 

Polypier massif; polypiérites cylindriques et unis par les côtes 
qui ne sont pas très-développées; planchers horizontaux et simples ; 
cloisons représentées par des stries, plus ou moins saillantes, qui 
descendent le long de la paroi interne des murailles. 

Ce genre, qui a pour type le C. Richardi, de M. Michelin, a été 
placé par MM. Edwards et Haime dans le sous-ordre des Zoan- 
thaires Apores. Ces auteurs n’ont probablement pas eu entre les 
mains des échantillons-bien conservés, car ce genre trouve naturel- 
lement sa place ici, tant à cause des planchers bien développés que 


== 09 — 
possèdent les espèces que nous allons décrire, que de leurs cloisons 
rudimentaires, et qui ne sont pas, comme J. Haime le pensait, le 
reste de cloisons brisées. 

1. C. Ricaanpt, Michelin, Icon. zooph., p. 104, pl. 26, fig. 1. — Astrea 
Bourgueti et sphærica, Defrance, 1826. — Slylina et Cyathophora Bourgueti, 
Edwards et Haime, 1849 et 1851. — Stylida Bourgueli et Cyathophora Ri- 
chardi, d'Orbigny, Prod., 1850. (Nous avons cru devoir conserver le nom 
de C. Richardi, de M. Michelin qui, le premier, a donné la figure de ce 
fossile, au lieu des noms que Defrance avait d’abord assignés à cette es- 
pèce). —= Polypier en masse arrondie: calices peu saillants, assez serrés 
et larges de 5 millim.; côtes subégales et serrées ; 3 cycles et des cloisons 
d’un 4°; elles sont inégales et peu saillantes. — Corallien : Natheim ; 
Champlitte; Tonnerre, etc. 

2. C. ALVEOLATA. — Astreu id., Goldfuss, Petref. Germ., pl. 22, fig. 3 
(dans cette figure, les calices sont un peu trop écartés). — Stylina id.. 
Edwards et Haime, 1851 (non Stylina astroides). — Cryptocænia id., d'Or- 
bigny, Prod. = Polypier convexe; calices superficiels, profonds et larges 
de 6 millim.; côtes fortes et inégales ; 4 sycles souvent incomplets; les 
stries cloisonnaires sont inégales selon les ordres. — Corallien : Natheim ; 
Wurtemberg. 

Le fossile que MM. Edwards et Haime ont décrit (Hist. nat. du coral., 
p. 236) sous le nom de Stylina alveoluta, ne peut pas avoir d’analogie 
avec l’Astrea alveolata de Goldfuss; ce doit être, en effet, une Styline qui 
provien* du Corallien de Norvillards (Doubs). 

3, C. CORALLINA. —= Polypier en masse convexe; calices circulaires 
assez rapprochés ; côtes peu développées; planchers horizontaux et assez 
rapprochés ; 8 stries cloisonnaires bien développées et 8 rudimentaires ; 
diamètre des calices, 3 à 4 millim.; profondeur, 2 à 3. — Corallien : 
Champlitte. è 

4. C. EXCAVATA, E. de Fromentel, Pol. foss. de l'étage néocom., pl. 5, 
fig. 9-10. — Cryptocænia id., d'Orbigny, Prod. — Stylina id., Edwards 
et Haime, Pol, foss. des terr. pal, 1851. — Polypier convexe; calices 
circulaires , larges de 4 millim., profonds de 3 à 4; 2 cycles complets ; 
planchers un peu bombés au centre. — Néocomien : St-Dizier; Cheney. 

5. C. ANTIQUA, E. de Fromentel, loc. cil., p. 42. — Cryplocænia id., 
d’Orbigny, Prod — Stylina id., Edwards et Haime, loc. cit. = Polypier 
en lames étendues et ondulées; calices peu profonds et larges de 2 à 
2 1/2 millim.; 3 cycles rudimentaires ; côtes fortes et égales. — Néocomien : 
St-Dizier; Fontenoy ; Veney ; Cheney. 

Les Cyathophora Pratti, Lucensis et Monticularia de MM. Ed- 
wards et Haime, loc. cit., appartiennent à d’autres genres. 


XLIV®° Famille. — Théciens. 


Tuscin#, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., p. 158. ou 
ASTRÆACÆE (pars), Hist. nat. des coral.. p. 455, 1856. 

Polypier massif; murailles bien développées ou nulles; cloisons 
lamellaires n’atteignant pas le centre du calice; planchers bien 
développés. 


— 280 — 


GENRE CXCI. — COLUMNARIA. 


Columnaria (pars), Goldfuss, Petref. Germ., p. 72, t. 1, 1826. — 
Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., 1851. 

Polypier massif; calices polygonaux; murailles bien distinctes 
des cloisons et compactes ; planchers horizontaux. . 


1. C. ALVEOLATA, Goldfuss, loc. cit., pl. 24, fig. 7. — Bronn, 1835. — 
Edwards, 1836. — Edwards et Haime, 1851. — Hall, 1847. —= Polypier 
élevé en masse astréiforme ; murailles simples et polygonales ; calices 
larges de 6 à 7 millim.: 12 à 18 cloisons peu développées; planchers dis- 
tants de 1 à 11/2 millim.— Silurien : Ohio; Madison; Tennessee ; Chazy; 
Lowville, etc. 

2. C. GorHLAnDpiCA, Edwards et Haime, loc. cit, pl. 14, fig.2.— Polyp. 
astréiforme ; calices polygonaux, larges de 7 millim.; 18 à 22 cloisons 
subégales et minces; planchers distants de 2 1/2 millim. — Silurien : 
Gothland. 


GENRE CXCII. — THECIA. 


Thecia, Edwards et Haime, Compt. rend., loc. cit., 1849. 

Polypier massif, présentant un faux cœnenchyme, qui est le ré- 
sultat de la soudure latérale des cloisons, celles-ci sont épaisses et 
subconfluentes ; les calices sont ronds, peu profonds et à planchers 
épais. 

1. T. SWINDERNANA, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, 1850, et Pol. 
des lerr. pal., 1851. — Agaricia id., Goldfuss, pl. 38, fig. 3. — Morren, 
1832. — Astreopora expaliala, d'Orbigny, 1850. —= Polypier plane ou 
gibbeux, libre ou fixé ; calices inégaux, larges de 1 mill.; 12 à 18 cloisons 
bien développées, épaisses et subflexueuses ; planchers horizontaux. — 
Silurien : Gothland; Groningue; Dudley; Wenlock; Aston, etc. 

2. T. GRAYANA, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr, pal., p.307, 1851, 
== Polypier en lames minces et fines; calices à fossette ronde et larges 
de 1 1/4 millim.; 12 cloisons égales, serrées, épaisses et confluentes. — 
Silurien : Dudley. 

8. T.? LONSDALEI. — Hydnophora Slernbergii, Lonsdale, Russ. and Ural, 
1845 (non Fischer). — Silurien : Meshkovitza. 


GENRE CXCIIT. — CLAUSASTRÆA. 


Clausastrea, d'Orbigny, Note sur les pol. foss., p. 9, 1849. 

Polypier massif, à surface subplane; calices ronds et peu pro- 
fonds ;: murailles rudimentaires ou nulles; polypiérites prisma- 
tiques; cloisons minces, subconfluentes et n’atteignant Jamais le 
centre du calice; planchers bien développés, déprimés au centre 
et se continuant et à un même horizon entre les rayons septo-cos- 
taux sous forme de traverses continues qui unissent les cloisons. 

Ce genre a été placé par MM. Edwards et Haime, d'Orbigny, etc., 
parmi les ZOANTHAIRES APORES ; mais les échantillons nombreux et 
bien conservés que nous avons étudiés, ne nous ont laissé aucun 


—. 28E — 
doute sur la disposition des organes internes de ces polypiers, et 
nous n’avons pas hésité à les placer parmi les ZOANTHAIRES TABULÉS, 
à côté des Thecia, avec lesquels ils ont assez d’analogie. 


A. — De 32 à 36 cloisons. 


1. C. LiMITATA. — Polypier en lames étendues et subplanes; calices 
petits, peu profonds et bien séparés les uns des autres par un petit sillon 
jusqu'auquel les rayons septo-costaux arrivent, mais qu’ils ne franchissent 
pas ; 36 cloisons inégales selon les ordres ; diamètre des polypiérites, 6 
à 7 mill.; dé la fossette calicinale, 2 à 3 mill. — Corallien : Champlitte. 

2. C. EpwarDsi. = Polypier à surface subplane; calices un peu dé- 
formés et assez profonds; cloisons assez épaisses, serrées, confluentes et 
géniculées à leur point de rencontre avec les cloisons voisines, on en 
compte 32 par calice, dont 14 arrivent près du centre en se soudant deux 
à-deux et en formant des angles aigus; planchers bien développés, assez 
épais et très-rapprochés ; diamètre des calices, 7 à 8 mill.; de la fossette, 
4 à 5. — Corallien : Gy (Haute-Saône.). 

3. C. cosTATA. —= Polypier un peu convexe; calices ronds et assez 
profonds; rayons septo-costaux confluents mais géniculés en dehors ; 
cloisons minces, élevées et réunies par des traverses larges et continues: 
pourtour de la fossètte un peu saillant; 32 cloisons dont 6 plus dévelop- 
pées; diamètre des calices, 6 à 7 millim.; de la fossette, 2 à 3.— Corallien : 
Charcenne ; Champlitte. 

4. C. coNsoBRINA, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., 1851.— 
Synastrea id., d'Orbigny, Prod., 1850. — (alices larges de 8 à 10 millim.; 
34 cloisons minces, droites, un peu inégales et subconfluentes; traverses 
distantes de 1/2 millim. — Bajocien : Langres. 


B. — De 24 à 30 cloisons. 


5. C. paARvA, Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., 1856. —= Polyp. 
convexe ; calices larges de 6 mill.; 26 à 30 cloisons minces et inégales ; 
planchers distants de 1/2 millim.— Corallien : Belfort ; Champlitte; Gy. 

6. C. TESSELLATA, d'Orbigny, Prod., 1850.— Edwards et Haime, 1851. 
—= Polypier à surface subplane ; calices larges de 16 à 18 mill.; 24 cloi- 
sons minces, subégales et écartées ; traverses flexueuses et distantes de 
1 1/2 miilim.; planchers horizontaux au centre des calices. -— Bajocien : 
Langres. 


C. — De 18 à 20 cloisons. 


7. C. puBtA. — Polypier à surface subplane; calices petits, à fossette 
ronde et entourée d’une légère saillie formée peut-être par des cloisons 
débordantes ; rayons septo-costaux tout à fait confluents, longs et sensi- 
biement dirigés dans le même sens ; 18 à 20 cloisons dont 6 plus dévelop- 
pées que les autres; diamètre des fossettes, 2 à 2 1/2 millim., elles sont 
très-rapprochées dans un sens et écartées de 4 à 6 millim. dans l’autre. 
— Corallien : Champlitte, 


33 


SOUS-ORDRE V. — ZOANTHAIRES RUGUEUX. 


Appareil septal dépendant toujours du type tétraméral, qui est 
représenté ou par de grandes cloisons ou par des fossettes septales ; 
multiplication par bourgeonnement; peu ou point de cæœnenchyme ; 
cloisons généralement bien développées et ne se montrant jamais 
poreuses ni poutrellaires; planchers bien développés, simples ou 
composés et vésiculeux. 


Monastrées Rugueux. 


XLV® Famille. — Cystiphylliens. 


Cystiphyllidæ, Edwards et Haime, Pol. foss: des ter. pal., 1851. 
Polypier constitué par un tissu vésiculaire ; cloisons rudimen- 
taires représentées par des stries peu marquées. 


GENRE CXCIV. — CYSTIPHYLLUM. 


Cystiphyllum, Lonsdale in Murchison, Sul. syst., p. 691, 1839.— 
Dana, 1846. 

Polypier turbiné ; pradhéé complète; columelle nulle; loge 
entièrement remplie de petites traverses vésiculaires. 

1. C. vEsicuLOsuM, Phillips, pl. 4, fig. 12, 1841. — De Verneuil et 
J. Haime, 1850. — Edwards et Haime, 1851. — C. secundum, d'Orbigny, 
1850. — Cyathophyllum vesiculosum, Goldfuss, pl. 17, fig. 5; pl. 18, fig. 1; 
pl. 17, fig. 2k; pl. 18, fig. 2. — Polypier allongé ct contourné; épithèque 
plissée ; vésicules larges de 2 à 3 millim.; hauteur du polypier, de 8 à 
30 centim.; diam., de {à 8 centim. — Dévonien : Eifel; Keldenich; Ohio; 
Torquay; Plymouth, etc, 

9, C. LAMELLOSUM, d'Orbigny (pars), Prod., 1850. — Edwards et Haime, 
1851. — Cyathophyllum id., Goldfuss, pl. 18, fig. 3.— C. placentiforme id., 
pl. 18, fig. 4. = Polypier peu élevé et assez large, formé de disques 
empilés et réunis par une forte épithèque; calices circulaires, superficiels, 
larges de 5 ou 6 centim.: vésicules grosses ; stries peu marquées ; hauteur 
du polypier, 2 à 3 centim. — Dévonien : Eifel. 

3. C. AMERICANUM, Edwards et Haime, Pol. fos. des terr. pal., pl. 13, 
fig. 4. — C. cylindricum, Hall, 1843. — Polypier allongé; épithèque fine 
et plissée ; calices ronds et larges de 4 à 5 mill.; vésicules larges surtout 
au centre; hauteur du polyp., 8 ou 9 cent. — Dévonien : Lac nes; 
York; Moscou, etc. 

4. C. cyrinpricum, Lonsdale in Murchison, 1839. — Edwards et Haime, 
Pol, foss. des terr. pal., 1839. — Polypier allongé, droit et couvert de 
bourrelets épithécaux et quelquefois de prolongements radiciformes ; ca- 
lices peu profonds, larges de 10 à 15 mill.; hauteur du polypier, 50 mill. 
— She Benthall-Edge ; Dudley, etc. 

5. C. Grayi, Edwards et Haime, loc. cit. —= Polypier turbiné, droit 


— 283 — 
et pédicellé; environ 70 côtes subégales ; diamètre du calice, 30 à 50 mill; 
hauteur du polypier, 60 à 70 millim. — Silurien : Dudley. 

6. C. SILURIENSE, Edwards et Haime, loc. cit. — Id. (pars), Lonsdale 
in Murchison, 1839. — C. vesiculosum, Eichwald, 1840. — Polypier tur- 
biné, droit, court et large ; calices très-vésiculeux et larges de 60 mill.; 
hauteur du polypier, 40 à 50 millim. — Silurien : Wenlock; Dudley; 
Ardaun; Cong; Reval; Powlowsk. 


Espèces douteuses. 


7. C. impuncTum, Lonsdale, loc. cit. == Cette espèce, à en juger par 
la description qui en est donnée, doit appartenir aux Disastrées rugueux, 
—Silurien : Russie. 

8. C. EXCAVATUM; Keyserling, 1846. —= Silurien : Wachkina. 


XLVI° Famille, — Axophylliens. 


Axophyllinæ (pars), Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., 
1851. 

Polypier entouré d'une épithèque complète; deux murailles ; 
columelle essentielle et forte; loge remplie par un tissu vésiculaire 
abondant. 


GENRE CXCV. — AXOPHYLLUM. 


Axophyllum, Edwards et Haime, Brit. foss. corals.,.p. T2, 1850. 

Polypier turbiné; parties externes vésiculeuses et recouvertes 
d'une épithèque complète ; columelle grosse, formée de lames tor- 
dues; muraille interne bien distincte; cloisons bien développées et 
lamellaires. 

1. À. ExPANSUM, Edwards et Haiïme, Pol. foss. des terr. pal., pl. 12, 
fig. 8, 1851. —= Polypier allongé, turbiné, haut de 30 millim.; columelle 
peu saillante et elliptique ; 60 cloisons inégales et droites; calices larges 
de 25 millim. — Carboniférien : Visé. 

2, À. RADICATUM, Edwards et Haime, loc. cit., pl. 12, fig. 4. — Cyatho- 
phyllum id.,de Koninck, Mss. = Polypier turbiné, courbé et haut de 
30 à 40 mill.; 72 cloisons droites et inégales; calice large de 30 à 35 mill.: 
columelle forte ; extérieur vésiculeux, recouvert par une forte épithèque. 
— Carbonifcrien : Visé. 

3. A. KoniNcxi, Edwards et Haime, loc. cit, pl. 13, fig. 2. == Polypier 
droit, turbiné et haut de 10 millim.; 48 cloisons inégales ; calice large de 
6 à 7 millim.; columelle cannelée et rugueuse. — Carboniférien : Visé. 


XLVII‘ Famille. — Polycæliens. 


Stawridæ (pars), Edwards et Haime, Loc. cit., p. 161, 1851. 

Polypier ayant les cloisons bien développées et point de fossettes 
septales ; murailles fortes et imperforées ; cloisons s'étendant dans 
touie la hauteur du polypier. 


GENRE CXCVI. — POLYCŒLIA,. 


Polycælia, King, Ann. and Mag. of nat. Hist., 2° série, t. III, 1849. 

Polypier trochoïde; calice divisé en 4 systèmes par 4 cloisons 
plus développées que les autres. 

1. P. DonaTIANA, Edwards et Haime, Loc. cit., 1851. — Calophyllum 


Donatianum, King, 1850. — Polypier petit et allongé; 4 grandes cloisons 
et 16 petites. — Permien : Humbleton-Hill. 

2. P. PROFUNDA, Edwards et Haime, loc. cit. — Cyathophyllum pro- 
fundum, Germer, 1840. — Geinitz, 1842, 1848. — Petraia dentalis, King, 
1848. — P. profunda, King, 1850. — Caryophyllia quadrifiga, Howse, 1848. 
— Polypier conique et un peu courbé; 24 cloisons dont 4 plus dévelop- 
pées que les autres. — Permien : Ilmenau ; Humbleton. 


GENRE CXCVII. — METRIOPHYLLUM. 


Melriophyllum, Edwards et Haime, Brit. foss. corals., 1850. 

Polypier turbiné et adhérent; cloisons bien développées et un 
peu contournées, elles s'étendent jusqu’au centre du calice; tra- 
verses simples et se correspondant dans les diverses chambres; les 
cloisons des premier, second et troisième cycles sont sensible- 
ment égales, 

1. M. Boucaarpi, Edwards et Haime, Loc. cit. — Cyathophyllum mitra- 
tum, Michelin, Icon., pl. 47, fig. 7. = Polypier turbiné, libre ou adhérent 
et à peu près droit ; de 22 à 24 cloisons principales, un peu flexueuses au 
centre et alternant avec un nombre égal de petites cloisons; planchers 
horizontaux ; diamètre du calice, 10 millim.; hauteur du polypier, 20 ou 
30 millim.— Dévonien : Ferques, près Boulogne. 

2. M. BATTERSBY1? Edwards et Haime , Pol. foss. des terr. pal., 1851. 
—= Calice large de 20 millim.; 18 cloisons principales alternant avec un 
nombre égal de petites, elles sont assez minces et un peu flexueuses au 
centre. Cette espèce n'est encore connue que par une coupe horizontale 
faite près du calice ; on ne connaît pas le polypier entier. — Dévonien : 
Torquay. 


XLVIIE Famille — Zaphrentiniens. 


Zaphrentinæ, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., 1851. 

Polypier libre ou subpédicellé ; calice présentant une seule fos- 
sette septale, qui est quelquefois remplacée par un sillon ou une 
crête, et détermine ainsi plus ou moins d’irrégularité dans la forme 
radiaire de l'appareil septal. 


GENRE CXCVIII. — COMBOPHYLLUM. 


Combophyllum, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, p. zxvIr, 
1850. 

Polypier discoïde; cloisons débordantes et régulièrement radiées; 
une seule fossette septale; muraille nue et costulée. 


1. C. osismoruu, Edwards et Haime, Pol. foss., pl. 2, fig. 2. = Polyp. 
à plateau horizontal et couvert de côtes striées et inégales; 14 grandes 
cloisons et 14 petites, elles paraissent dentées; hauteur du polypier, 
2 millim.; largeur, 7 ou 8. — Dévonien : Brest, 


2. C. LEONENSE, Edwards et Haime, Loc. cit., pl. 6, fig. 6. — Disco- 
phyllum id., de Verneuil et Haime, Bull. de la Soc. géol., 1850 —= Polypier 
mince et plane en dessous; côtes fines et droites ; 26 cloisons principales 
tendant à former quatre groupes et alternant avec un nombre égal de 
petites cloisons ; hauteur, 2 ou 3 millim.; largeur, 12. — Dévonien : Pena 
de la Venera (Léon). 


GENRE CXCIX. — AMPLEXUS. 


Amplexus, Sowerby, Miner. conchol., 1814. 

Cyathopsis, d'Orbigny, Prod., 1850. 

Polypier allongé ef entouré d’une forte épithèque ; cloisons n’at- 
teignant jamais le centre du calice et y laissant une surface plane 
et lisse; planchers très-développés; fossette septale bien marquée. 


1. À. cORALLOIDES, Sowerby, loc. cit., pl. 72. — Bronn, 1824. — De 
Koninck, 1842. — Michelin, 1846. — Edwards et Haime, 1851.=—= Polypier 
long et contourné, large de 4 à 5 centim.; de 28 à 58 cloisons égales, 
écartées et minces. Ce fossile n’est connu que par des fragments de difré- 
rentes tailles. — Carboniférien : Cork; Tournay; Visé; Dublin, etc. 

2. À. coRnu-Bovis, Edwards et Haime, Pol. des terr. pal., pl. 2, fig. 1. 
— Cyathophyllum mitratum, de Koninck, Anim. foss. des terr. carb., pl. C, 
fig. 5d (non les autres). — Caninia cornu-bovis, Michelin, Icon., pl. 47, 
fig.8. — Cyathopsis id., d'Orbigny, 1850. — Polypier très-allongé, courbé 
et large de 20 millim. ; 60 cloisons inégales; hauteur, 7 à 8 centim. — 
Carboniférien : : Tournay. — Dévonien ? : Ferques. 


3 A. YANDELLI, Edwards et Haime, Loc. cit., pl. 8, fig. 2. == Polypier 
long etirrégulièrement contourné; calice peu profond et large de 15 mill.; 
76 eloisons inégales, minces et droites; longueur du polypier, 70 millim. 
— Dévonien : Chutes de l'Ohio. ) 

4. A. Nopurosus, Phillips, Palæoz. foss., 1841. — M'Coy, 1844. — 
A. serpuloides, de Koninck, 1842. — Michelin, 1846. == Polypier très- 
long et flexueux ; épithèque formant des bourrelets saillants; 30 cloisons 
peu développées ; diamètre, 6 millim.; longueur, 60 à 80 millim. — Car- 
boniferien : Visé; Irlande. 

5. À. ANNULATUS, de Verneuil et Haime, 1850. == Polypier très-long 
et peu contourné, présentant à des intervalles de 20 mill. des bourrelets 
saillants ; 32 cloisons peu développées ; diamètre, 18 mill.; longueur, de 
10 à 11 centim. — Dévonien : Vire; Brulon; Espagne. 

6. A. spiNosus, de Koninck, loc. Fe , Pl. C, fig. 1.— Cyathaxonia spinosa, 
Michelin, Zeon., pl. 59, fig. 10. == Polypier allongé et peu contourné ; 
bourrelets peu Marques ; 39 cibistné inégales ; côtes subégales, planes en 
haut et épineuses en bas ; hauteur, 30 à 40 millim.; diamètre du calice, 
10 millim. — Car boniférien : Tournay ; île de Man. 

7. A. HENSLOwI, Edwards et Haïme, Loc. cit., pl. 10, fig. 3. — Cyalho- 
phyllum ceralites. Michelin, pl. 47, fig 3 (non Goldfuss ). == Polypier 
turbiné et arqué; cloisons bre des et inégales ; diamètre, 4 à 5 cent; 
hauteur, 6. — Carboniférien : Visé: île de Man. 


8. A. rorTuosus, Phillips, palace foss., pl. 4, fig. 8, 1841. =—= Polyp. 
allongé et tortueux; 24 cloisons marginales ; planchers bien développés ; 
côtes et bourrelets bien marqués extérieurement. — Dévonien : Plymouth; 
Torquay; Barton, etc. 


Espèces douteuses. 


9. A.? oRNATUS, Eichwald, Bull. de La Soc. de St- -Pélersbourg, 1840. — 
Fossile de Bystriza. 
10. A.? DEcORATUS, Eichwald, 1846. — Russie. 


11. A.? ARUNDINACEUS, Lonsdale in Strzelecki. — Nouvelles-Galles du 
Sud. 


GENRE CC, — ZAPHRENTIS. 


Zaphrentis, Rafinesque et Clifford, Ann. des sc. phys. de Bruxell., 
1820. 

Caninia, Michelin, Dict. des sc. na 1841, 

Siphonophylha, Scouler in Mac Coy, 1844. 

Polypier trochoïde, libre ou pédicellé; épithèque complète; fos- 
sette septale bien marquée et occupant la place d’une cloison ; co- 
lumelle nulle; planchers peu développés et couverts par les cloisons 
qui s'étendent de la muraille au centre du calice ; cloisons nom- 
breuses, denticulées et bien développées. 


A. — Planchers bien développés; fossette septale bien marquée. 


1, Z. pATULA, Edwards et Haime, Pol. foss. des lerr. pal., 1851. — 
Caninia id., Michelin, Jcon., pl. 59, fig. 4. == Polypier conique, courbé 
et pédicellé; fossette située dans le sens de la courbure; 40 cloisons 
égales et minces; hauteur, 5 à 6 cent.; diamètre du calice, 4. — Carbo- 
niférien : Boulogne ; Torquay ; Hook; Wexford. 

2. Z. cYLiINDRICA, Edwards et Haime, loc. cit. — Canïnia gigantea, 
Michelin, fcon., pl. 16, fig. 1. — Siphonophyllia cylindrica, Scouler in 
Mae Coy, 1844. — d’Orbigny, 1850. — Polypier très-long et arqué ; 
bourrelets bien marqués ; 60 grandes cloisons minces, serrées, subégales 
et alternant avec un nombre égal de DES planchers serrés, séparés 
par des vésicules; diamètre, 5 à 7 centim.; hauteur, 20 à 30 centim. — 
Carboniférien : Sablé ; Tournay ; île de Man: Angleterre. 

3. Z. GIGANTEA, Edwards et Haime, loc. cit., pl. 4, fig. 1. — Caryo- 
phyllia id., Lesueur, 1820. — Zaphrentis Clappi, de Verneuil et J. Haime, 
loc. cit., 1850. = Polypier cylindroconique et allongé; fossette septale 
petite ; 70 cloisons égales, un peu flexueuses au centre, alternant avec un 
nombre égal de petites; longueur du polypier, 40 à 50 centim.; diamètre 
du calice, 7 à 8. — Dévonien : Ohio; Waren; Sabero ? (Léon). 

4. Z. RŒMERI, Edwards et Haime, loc. cit., 1851. == Polypier conique, 
allongé, arqué et présentant de forts bourrelets transversaux ; fossette 
marginale et située du côté de la grande courbure ; 40 cloisons minces, 
peu inégales, flexueuses au centre et alternant avec un nombre égal de 
petites cloisons; hauteur, 4 à 5 centim.; diamètre du calice, 8 à 3 1/2. — 
Silurien : Bethleem; Halderberg-Mountains; Mosçow. 

5. Z. Hazur, Edwards et Haime, Loc. cit. Polypier allongé et sub- 
turbiné ; épichèque forte formant des urine saillants et rapprochés; 


= JR = 


50 cloisons minces, subégales, un peu flexueuses au centre et 50 petites 
cloisons qui alternent avec les précédentes ; longueur, 15 centim.; diam., 4. 
— Dévonien : Lac Skeneateles (New-York). 


B. — Planchers peu développés ; fossette septale bien marquée. 


6. Z. connicuLa, Edwards et Haime, loc. cit., pl. 6, fig. 1. — Caryo- 
phyllia id., Lesueur, 1820. — Z. phrygia, Rafinesque et Clifford, 1820.— 
Caninia punctata, d'Orbigny, 1850. — Cyathophyllum Ammonis, dilatatum, 
conicuwun, de Castelnau, Terr. sil. de l’Amér. du Nord, pl. 21, fig. 1, 2 et 3. 
== Polypier conique, allongé et arqué à la base : fossette longue et pro- 
fonde située du côté de la grande courbure; de 72 à 92 cloisons minces, 
serrées et alternativement inégales ; diamètre du calice, 5 centim.; hauteur 
du polypier, 8. — Dévonien : Ohio (lac Huron); Clarck-Country. 


7. Z. cENTRALIS, Edwards et Haime, Loc. cit., pl. 8, fig. 6. == Polypier 
allongé et courbé; épithèque mince et lisse; fossette large, centrale et 
située dans le sens de la petite courbure; 40 cloisons assez épaisses et 
peu inégales ; hauteur, 30 mill.; diamètre du calice, 20. — Carboniférien : 
Louisville (Keutucky). 


8. Z. RAFINESQUEI. — Z. Rafinesquii, Edwards et Haime, Loc. cit., pl. 3, 
fig. 7. = Polypier allongé, contourné et à bourrelets bien marqués; 
fossette étroite et située dans le sens de la petite courbure; 32 cloisons 
fortes, dentelées, subflexueuses et alternant avec un nombre égal de pe- 
tites cloisons ; hauteur, 6 à 7 centim.; diamètre du calice, 2 centim. — 
. Dévonien : Chutes de l'Ohio. 


9, Z. Crirrorptr.— Z, Cliffordana, Edwards et Haime, loc. cit., pl. 3, 
fig. 5. == Polypier conique, courbe et lisse; fossette grande et située du 
côté de la petite courbure ; de 32 à 36 grandes cioisons assez épaisses et 
alternant avec un nombre égal de petites cloisons; hauteur, 3 à 4 centim.; 
diamètre du calice, de 1 1/2 à 2 cent. — Carboniférien : Louisville. 


10. Z. Dan, Edwards et Haime, Loc. cit., p. 329. — Cette espèce, 
voisine de la précédente, ne paraît en différer que par des cloisons plus 
nombreuses et pourrait bien n’en être qu’une variété ; de 60 à 70 cloisons 
un peu inégales; hauteur, 5 centim.; diamètre du calice, 2 1/2. — Carbo- 
niférien : Varsaw (Amérique septentrionale). 

11. Z. Sroxesi, Edwards et Haime, Loc. cit., pl. 3, fig. 9. == Polypier 
allongé, un peu courbé et comprimé; fossette large, dirigée dans le sens 
de la grande courbure ; 64 grandes cloisons alternant avec un nombre 
égal de petites ; hauteur, 8 centim.; largeur du calice, 4. — Silurien : [le 
Drummond. 


12. Z. Micaezini, Edwards et Haime, Loc. cit., pl.3, fig. 8. = Polypier 
turbiné et un peu courbé; fossette large, dirigée dans le sens de la grande 
courbure ; 36 grandes cloisons épaisses, 86 plus petites ; hauteur, 5 cent.; 
largeur du calice, 4. — Dévonien : Eifel. 


13. Z. coRNu-cor1Æ, Edwards et Haime, loc. cil., pl. 5, fig. 4. — Ca- 
ninia id., Michelin, Fcon., pl. 59, fig. 5. = Polypier petit, turbiné et 
courbé ; calice ovalaire large de 10 millim.; 32 cloisous assez épaisses, 
bien développées et alternant avec un nombre égal de plus petites ; hau- 
teur, 20 millim. — Carboniférien : Vournay; Glascow ; île de Man. 

14. Z, Koninckr, Edwards et Haime, Loc. cit., pl. 5, fig. 5. = Cette 
espèce, voisine de la précédente, en diffère par son calice circulaire, sa 
fossette septale plus large et par 30 cloisons bien développées, alternant 


288 — 


avec un nombre égal de cloisons rudimentaires. — Carboniférien : Tour- 
nay; Ath. 

15. Z. Puizzipsi, Edwards et Haïme, Loc. cit., pl. 5, fig. 1.==Polypier 
turbiné et courbé; fossette située du côté de la grande courbure; 32 cloi- 
sons principales bien développées et 32 petites; hauteur, 20 fmillim. ; 
diamètre du calice, 15 mill. — Corboniférien : Sablé; Tournay; Ath, etc. 

16. Z. DELANOUEL. — Z. Delanouii. Edwards et Haime, Loc. cit., pl. 5, 
fig. 2. — Cyathophyllum milratum (pars), de Koninck, 1842. — Cuninia 
ibicina, Lonsdale, 1845. == Polypier trochoïde, peu courbé; fossette 
située du côté de la petite courbure; de 28 à 30 cloisons fortes, alternant 
avec un nombre égal de petites ; hauteur, 30 millim.; diamètre du calice, 
15 millim. — Carboniférien : Tournay; Velikovo (Russie). 

17. Z. Desort, Edwards et Haime, loc. cil., p. 333. — Polypier en 
cône courbé; fossette située dans le sens de la petite courbure; environ 
40 grandes cloisons et 40 petites ; hauteur, 30 millim.; diamètre du calice, 
20 mill. — Déronien : Ténessée ; Perry-County. 

Cette espèce n’est probablement qu'une variété du Z. Cliffordi. 

18. Z. GriFrriTai, Edwards et Haime, Loc. cit. — Polypier en cône court 
et courbé; fossette forte et située dans le sens de la grande courbure; 
36 cloisons principales un peu inégales et alternant avec un nombre égal 
de cloisons rudimentaires; hauteur, 25 millim ; diamètre du calice, 25 à 
27 millim. — Carboniférien : Clifton. 

19. Z. spiuLosa, Edwards et Haime, loc. cit., pl. 5, fig. 7.— Polypier 
trochoïde et peu courbé ; épithèque mince et formant à la base de petites 
éminences épineuses ; 60 cloisons alternativement inégales ; hauteur, 30 
mill.; diamètre du calice, 15 à 20. — Carboniférien : Chester et Kaskakia. 

20. Z. ENNISKILLENI, Edwards et Haime, loc. cit., p. 334. —= Polypier 
conique et courbé ; fossette située du côté de la petite courbure; &0 cloi- 
sons alternativement inégales et fortes; hauteur, 60 millim.; diamètre du 
calice, 30, — Carboniférien : Longh-Gill (Irlande). 

21. Z. DENTICULATA, Edwards et Haime, L. c., p. 335. — Anthophyllum 
denticulatum, Goldfuss, Petref. Germ., pl. 13, fig. 11. — Milne-Edwards, 
2e édit. de Lamarck, 1836. — Calice circulaire et large de 20 mill.; fossette 
septale petite; 44 cloisons larges, dentelées et alternant avec un nombre 
égal de petites; hauteur, 4 ou 5 centim. — Silurien : Niagara. 


C. — Planchers peu développés; fossette septale peu prononcée. 


22. Z. TorTuosa, Edwards et Haime, 1. c., p. 335. — Cyathophyllum 
plicatum, de Koninck, 1842 (non Goldfuss), pl. C, fig. 4° et 4b. — Caninia 
flexuosa, M'Coy, Ann., 2° série, t. III, p. 133.== Polyp. allongé, tortueux 
et courbé ; fosselte peu marquée ; envirou 100 cloisons étroites, serrées et 
inégales ; hauteur, 80 millim.; diamètre du calice, 3 ou 4 centim. — Car- 
boniférien : Tournay ; Kendal. 

23. Z. CYATHOPHYLLOIDES, Edwards et Haime, pl. 5, fig. 8. = Polyp. 
cylindro-conique et courbé ; fossette située en dehors du plan de la cour- 
bure; environ 120 cloisons assez bien développées et inégales; hauteur, 
60 mill.; largeur du calice, 25 mill. — Dévonien : Ferques, près Boulogne. 

24. Z GUERANGERI, Edwards et Haime, L. c., pl. 5, fig. 9.== Polypier 
trochoïde, pédiculé et peu courbé; fossette septale, petite et située en 
dehors du plan de la courbure; 80 cloisons très-minces et inégales ; hau- 
teur, 5 à 6 cent.; largeur du calice, 4. — Carboniférien : Juigné, près Sablé. 


— 989 — 


25. Z. EXCAVATA, Edwards et Haime, loc.scit., pl. 2, fig. 5. -= Polypier 
turbiné et pédiculé; fossette peu marquée; 90 cloisons très- étroites, 
minces et un peu inégales ; des vésicules endothécales au pourtour interne 
du calice ; hauteur, 4 centim.; diamètre du calice, de 4 à 4 1/2 centim.— 
Carboniféri ien : : Juigné, près Sablé (Sarthe). 

Cette espèce établit un passage entre les Zaphrentis et les Cystiphyllum 
en participant aux caractères de ces deux genres. 

26. Z. Omauiusi, Edwards et Haime, loc. cit., pl. 5, fig. 3, = Polypier 
eu cône courbé; fossette septale petite et située dns le sens de la grande 
courbure ; 26 cloisons fortes, un peu flexueuses au centre et un nombre 
égal de petites; hauteur, 25 millim.; diamètre du calice, 12 millim. — 
Carboniférien : Tournay. 

27. Z.Marcour, Edwards et Haime, Loc. cit., p.337. — Polyp. conique, 
allongé et droit, fossette septale peu marquée; 26 cloisons subégales, 
épaisses en dehors, minces en dedans et atteignant le centre; hauteur, 
30 millim.; diamètre du calice, 18. — Silurien : Lockport (Amérique du 
Nord). 

28. Z. NÆGGERATHI, Edwards et Haime, Loc. cil., pl. 338. — Cyatho- 
phyllum ceratites (pars), Goldfuss, Petref., pl.17, fig. 22, 24 (non les autres). 
—= Polypier en cône court et courbé; fossette peu marquée et située du 
. côté de la grande courbure; environ 40 cloisons subégales ; haut., 20 mill.; 
largeur du calice, autant. — Dévonien : Eifel. 

29. Z. BowrrBanx1, Edwards et Haime, loc. cit. = Polypier cylindro- 
turbiné, courbé et allongé; bourrelets bien marqués; fossette petite et 
située du côté de la petite courbure ; 48 cloisons fortes et inégales ; hau- 
teur, 40 à 50 millim.; largeur du calice, 12. — Carboniférien : Oswestry; 
Frome. 


GENRE CCI. — AULACOPHYLLUM. 


Aulacophyllum, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, 1850. 

Polypier libre ou pédiculé; cloisons nombreuses et bien déve- 
loppées, mais irrégulièrement radiaires dans une moitié du calice 
où elles sont séparées par une fossette septale vers laquelle elles 
convergent pour venir s’entrecroiser au fond du sillon; columelle 
nulle, planchers peu développés. 


1. A. SULCATUM, Edwards et Haime, Pol. foss. des lerr. pal., pl. 6, fig. 2. 
— Ganinia sulcata, d'Orbigny, Prod., 1850. — Polyp. conique et courbé; 
calice subovalaire, large de 45 millim. sur 37; fossette située dans le sens 
de la grande courbure ; 70 cloisons minces et bien développées et dont 
presque la moitié vient s’entrecroiser dans la fossette; un nombre égal 
de cloisons rudimentaires; hauteur, 60 millim. — Dévonien : Rapides de 
l'Ohio (Amérique). 

2. À. EcauyaRi, de Verneuil et Haime, Bull. de la Soc. géol. de France, 
1850. —= Polyp. conique et courbé; calice penché et large de 25 millim.; 
fossette bien marquée; environ 40 cloisons bien développées, un peu 
flexueuses ; celles qui se portent dans le sillon se croisent avec celles qui 
leur sont opposées ; 40 petites cloisons intermédiaires ; hauteur du polyp., 
40 à 50 millim. — Dévonien : Sabero (Espagne). 

3. À. MITRATUM, Edwards et Haime, Loc. cit., pl. 2, fig. 6. — Hippuriles 
mitralus (pars), Schlotheim, 1820. — Turbinolia obliqua, furcata, milrata, 


34 


— 290 — 


Hisinger, 1831, 1837. — Cyahophyllum mitratum, Geinitz, 1845-1846. = 
Polyp. allongé et arqué; sillon peu marqué; 34 cloisons principales dont 
la moitié se croisent dans le sillon ; 34 petites cloisons rudimentaires ; 
hauteur, 4 à 5 centim.; diamètre du calice, 2. — Silurien : Gothland; 
Dudley, etc. 


GENRE CCII, — BARYPHYLLUM. 


Baryphyllum, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, intr., p. Lxvi, 
1850. 

Polypier court et subdiscoïde; calice superficiel; une fossette 
septale peu développée et formant l’une des branches d’une croix 
dont les trois autres sont constituées par des cloisons primaires 
plus fortes et plus saillantes que les autres ; les cloisons des autres 
ordres s'infléchissent vers les primaires. 

B. VERNEUILI. — B. Verneuilanum, Edwards et Haime, Pol. foss., pl. 6, 
fig. 7. — Polyp. discoïde; côtes grosses et assez semblables aux cloisons; 
fossette peu marquée et située en face de la plus grande cloison; les 
deux autres cloisons primaires forment un T avec celle-là ; les autres, au 
nombre de 6 à 7 dans chaque système, sont épaisses et subflexucuses ; 
hauteur, 5 à 7 millim.; diamètre, 20 à 25. — Dévonien : Perry-County. 


GENRE CCIIS, — ANISOPHYLLUM. 


Anisophyllüm, Edwards et Iaime, Brit. foss. corals, p. LxvI. 
. 1850. 

Polypier subpédicellé, trochoïde, à calice profond; 3 cloisons 
beaucoup plus développées que les autres et dont la médiane est 
opposée à une fossette septale qui se confond avec le centre du 
calice ; planchers peu développés ; point de columelle. 

A. AGaAssizI, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., pl. L. fig. 2. 
— Polypier conique, peu allongé et courbé; épithèque peu développée; 
environ 32 cloisons inégales ; hauteur, 20 millim.; diamètre du calice, 
10 millim.— Dévonien : Perry-County. ; 


GENRE CCIV. — LOPHOPHYLLUM. 


Lophophyllum, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, pl. LxvI, 
1850. 

Polypier trochoïde et entouré d’une épithèque complète; colu- 
melle aplatie, cristiforme et se continuant par une de ses extrémi- 
tés, avec une petite arète cloisonnaire qui occupe le fond de la 
fossette septale, et par l’autre avec la grande cloison opposée. 

1. L. Konincki, Edwards et Haime, Pol. foss. desterr. pal., pl. 3, fig. 4. 
—= Polypier petit, conique et arqué; fossette septale située dans le sens 
de la grande courbure et renfermant une saillie cloisonnaire très-fine et 
qui s’unit à une columelle forte et cristiforme; 32 cloisons bien dévelop- 
pées alternant avec un nombre égal de petites; hauteur, 12 nüll.; diamètre 
du calice, autant. — Carboniférien : Tournay. 

2. L. Dumonri, Edwards et Haimo, loc. cit., pl. 3, fig. 3.— Polypier 
assez allongé et arqué; fossette longue et profonde; columelle petite: 


—. 2080 — 


mince et se continuant avec la cloison opposée à la fossette; 32 cloisons 
minces et autant de petites ; hauteur, 20 millim.; diamètre du calice, 12. 
— Carboniférien : Tournay, 

3. L. BICOSTATUM, Edwards et Haïme, Loc. cit., p. 350. — Anthophyl- 
lum id.,.Goldfuss, Petref., pl. 13, fig. 12. — Ellipsocyathus bicostatus, 
d'Orbigny, Prod. == Polypier presque droit et portant deux côtes sail- 
lantes et opposées; fossette petite; columelle comprimée; 64 cloisons 
alternativement inégales; hauteur, 60 millim.; diamètre du calice, 28.— 
Dévonien : Heïstertein. 


GENRE CCY. — HALLIA. 


Halhia, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, p. Lxvir, 1850. 

Polypier libre, subpédicellé, allongé ou turbiné; cloisons bien 
développées et atteignant le centre du calice dans une moitié du- 
quel elles sont régulièrement radiées; les autres s’inclinent obli- 
quement vers une grande cloison qui s'avance au milieu du calice 
et y simule une columelle lamellaire. 

Ce genre offre, par la disposition des cloisons, quelque ressem- 
blance avec l’organisation des organes internes des calices de notre 
genre lleurostylinu des Zoanthaires Apores. 

1. H. ixsienis, Edwards et Haime, Pol. foss. des lerr. pal., pl. 6, fig. 3. 
—= Polypier conique, allongé ct arqué à la base; un sillon dorsal occu- 
pant le milieu de la grande courbure; 70 cloisons principales, minces et 


serrées ; un nombre égal de petites; hauteur, 5 à 6 centim.; diamètre du 
calice, 25 millim. sur 30. — Dévonien : Columbus (Ohio). 


Espèces douteuses. 


2. H. PenGizzyi, Edwards et Haime, L.c., p. 354. — Brit. foss. corals., 
pl. 49, fig.6. — Polypier trochoïde et à peu près droit; 54 cloisons prin- 
cipales un peu flexueuses au centre et-alternant avec un nomtre égal de 
petites; la cloison columellaire est peu marquée et on en trouve deux 
semblables opposées et renflées au centre; hauteur, 30 à 35 millim.; dia- 
mètre du calice, 22 sur 15. — Dévonien : Torquay. 

Cette espèce ne nous semble pas devoir être une Hallie ; elle paraît se 
rapprocher plutôt des Cyathophyllum ou des Clisiophyllum. 

3. H.?? PLICATA. — Cyalhophyllum plicatum, Goldfuss, Petref. Germ., 
pl. 15, fig. 12. — Carboniférien : Kentucky. 


GENRE CCVI. — TROCHOPHYLLUM. 


Trochophyllum, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, p. Lxvir, 
1850. 

Polypier trochoïde; calice peu profond; fossette septale peu 
prononcée et occupée par une cloison plus petite que les autres; 
celles-ci sont entières, larges et subégales; planchers peu déve- 
loppés. 

1. T. VenneuILr. — T, Verneuilanum, Edwards et Haime, Pol. foss. des 
lerr. pal., pl. 5, fig. 6. — Polypier conique et arqué; côtes fortes; calice 
rond, large de 8 à 9 millim. et déprimé au centre; fossette peu marquée 


— 992 — 


et indiquée par la briéveté de la cloison qu'elle renferme; 19 autres cloi- 
sons épaisses et égales; hauteur, 20 millim. — Carboniférien : Louisville 
(Kentucky). 


GENRE CCVII. — MENOPHYLLUM. 


Henophyllum, Edwards et Haime, Bril. foss. corals, 1850. 

Polypier libre et subpédicellé ; épithèque complète; deux fossettes 
septales placées obliquement de chaque côté d’une fossette médiane 
plus développée entre les fossettes que sur le reste du calice. 

M. TENUIMARGINATUM, Edwards ct Haime, Pol. fass. des terr. pal., 


pl. 3, fig. 1, —= Polypicr conique et arqué; fossette médiane large, les 
deux autres plus étroites et courbées ; 32 grandes cloisons et 32 petites ; 


- les 16 qui se trouvent entre les fosscttes sont inclinées vers la fossette 


médiane , hauteur, 20 millim.; diamètre du calice, 15. — Carboniférien : 
Tournay. 


GENRE CCVIIT. — HADROPHYLLUM. 


Hadrophyllum, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, p. zxvut, 
1850. , 

Polypier court et subpédicellé ; épithèque complète ; 4 fossettes 
septales formant une croix dans le calice; l’une des fossettes est 
beaucoup plus prononcée que les autres. 

1. H. OrgBiGNyi, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., pl. 6, fig. 4. 
= Polypier subconique et court; calice plus ou moins convexe ; 28 cloi- 
sons épaisses, irrégulières et quelquefois soudées entre elles; il paraît y 
avoir des cloisons rudimentaires ; hauteur, 10 millim.: diamètre, 15. — 
Dévonien : Charleston ; Clarcke-County (Ohio). 

2. H.? PAUCIRADIATUM, Edwards et Haime, loc. cit., pl. 6, fig. 5. = 
Polypier conique; 3 fossettes bien marquées, la 4° rudimentaire ou nulle; 
16 cloisons épaisses et le double de cloisons rudimentaires; hauteur, 10 
millim.; diamètre du calice, 12. = Deévonien : Eifel. 

Cette espèce doit très-probablement appartenir au genre Menophyllum. 


XLIX® Famille. — Cyathophylliens. 


CYATHOPHYLLINE (pars), Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. 
pal., p. 167, 1851. 

Appareil septal régulièrement radiaire ou divisé en quatre groupes 
par des fossettes septales superficielles plus ou moins marquées ; 
une ou deux murailles; planchers irrégulièrement développés. 


GENRE CCIX. — AULOPHYLLUM. 


Aulophyllum, Edwards et Haime, Brif. foss. corals, 1850. 

Polypier libre et pédicellé ; épithèque complète ; deux murailles, 
l’une épithécale, l’autre columnaire et presque centrale ; columelle 
nulle ; cloisons bien développées. 

1. À. FUNGITES, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., p. 413. — 


— 993 — 

Turbinolia id., Fleming, 1828. — Woodward, 1830, — Cyathophyllum id., 
Geinitz, 1845-56. — Clisiophyllum prolapsum, M'Coy, 1849. — Aulophyl- 
lum id, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, 1850. == Polypier conique 
et arqué ; épithèque forte; muraille intérieure formant un cercle qui est 
le tiers de celui de la muraille extérieure ; 180 rayons septo-costaux, 
minces, droits et inégaux ; hauteur, 8 centim.; diamètre du calice, 25 mill. 
— Carboniférien : Kildare; Derbyshire. 

2. À. BOWERBANCKI, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, pl. 38, fig. 1. 
== Polypier allongé, subcylindrique et arqué; cercle de la muraille in- 
terne étant moitié du cercle total du calice ; environ 120 rayons septo- 
costaux inégaux; hauteur, 20 centim.?; diam., 45 mill, — Carboniférien : 
Irlande. 


GENRE CCX. — GONIOPHYLLUM. 


Gomiophyllum, Edwards et Ilaime, Brit. foss. corals, p. LxIx, 

1850. - 
Polypier ayant la forme d’une pyramide quadrangulaire; cloi- 
sons fortes, nombreuses et s'étendant jusqu’au centre du calice ; 
4 fossettes septales correspondant aux angles du calice ; planchers 
peu développés. 

1. G. PYRAMIDALE, Edwards et Haime, Pol. foss, des lerr. pal., pl. 2, 
fig. 4. — Turbinolia pyramidalis, Hisinger, 1831, 1537. -- Calceola id., 
Girard, 1842. — Pelraia quadrata, M'Coy, 1846. —= Polypier en pyramide 
quadrangulaire et arqué; 72 cloisons assez épaisses et subflexueuses au 
centre ; hauteur, 2 à 3 centim.s diamètre, 25 sur 35 millim. — Silurien : 
Gothland; Ardaua; Kilbride; Cong. 

2. G. FLETCHERI, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, pl. 68, fig. 3. 
Polypier presque droit; calice carré et profond; environ 50 cloisons 
assez épaisses; hauteur, 26 millim.; diamètre, 12 sur 16. — Silurien : 
Dudley. 


GENRE CCXI, — OMPHYMA. 


Omphyma, Rafinesque et Clifford, Ann. des sc. phys. de Bruxell., 
1820. 

Polypier turbiné, subpédicellé et entouré d’une épithèque qui 
donne lieu à des prolongements radiciformes ; 4 fossettes septales ; 
planchers bien développés et lisses au centre ; cloisons nombreuses 
et régulières. 

1. O0. TURBINATA, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, pl. 69, fig. 1. 
— Madrepora id., Fougt, 1749.— Linné, 1761-67. — Esper, Pflanz. petref., 
pl. 2, fig. 1-2 {non les autres). — Turbinolia id., Lamarck, 1816. — La- 
mouroux, 1821. — Deslongchamps, 1824. — Defrance, 1828. — Caryo- 
phyllia id., Brogniart, 1829. = Polypier droit et court; fossettes Lien 
marquées ; de 100 à 120 cloisons minces et peu élevées ; hauteur, 4 à 
5 centim.; diamètre, 7 ou 8. — Silurien : Gothland; Wenlock-Edge; Ben- 
thal-Edge, etc. 

Le Cyathophyllum lurbinatum, de M'Coy, est peu-être la même espèce. 

2. O. SUBTURBINATA, Edwards et Haime, Bril. foss. corals, pl. 68, fig. 1. 
— Madrepora simplex et turbinata (pars), Fougt, 1749. — Esper, Pflanz. 
Petref., pl. 2, fig. 4, et pl. 3, fig. 5. — Turbinolia verrucosu, turbinata, 


ET 


cchinata, Hisinger, 1831-1837. — Cyathophyllum turbinatum, Lonsdale” 
1839. — Eichwald, 1840. — Cyathophyllum subturbinatum, d'Orbigny, 
Prod. — Polypier allongé et droit ou un peu courbé à la base ; fossettes 
septales petites ; 80 cloisons fines et inégales ; planchers bien développés 
et lisses au centre ; hauteur, 10 centim.; diamètre du calice, 30 à 40 mill. 
— Silurien : Gothland; Wenlock-Edge; Walsal; Beuthal-Edge, etc. 

MM. Edwards et Haime, loc. cil., rapportent encore à cette espèce Île 
Ellipsocyathus grandis, de d'Orbigny. 

3. 0. Murcuisoni. Edwards et Haïme, Brit. foss. corals pl. 67, fig. 3. 
— Cystighyllum siluriense, Lonsdale in Murchison, 1839. — Polypier al- 
longé et un peu arqué; vésicules interseptales saillantes au pourtour 
interne du calice; 60 cloisons minces, inégales et subflexueuses au centre; 
hauteur, 4 à 5 centim.; diamètre du calice, 25 millim. — Silurien : Wen- 
lock (Angle*erre). 

4. O. GRaANDis, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., 1851. — 
Cyathophyllum grande, Barrande, Mss. —= Polypier conique et court; 
fossettes septales peu prononcées ; de 100 à 124 cloisons inégales et ser- 
rées ; vésicules interscptales bien développées ; hauteur, 6 à 7 centim.; 
diamètre du calice, 10 à 12. — Silurien : Beraun. 

5. O. vEerRucosA, Rafinesque et Clifford, Loc. cit. —= Polypier allongé 
et souvent arqué; prolongements radiciformes espacés et montant non 
loin du calice; hauteur, 6 à 7 centim.; diamètre du calice, 8 ou 4. — 
Silurien : Ile de Drummond (lac Huron). 


GENRE COXII, — CYATHOPHYLLUM. 


Cyathophyllum (pars), Goldf., Pet. Germ., 1826. — Dana, Zooph. 

Strombodes, Hall, 1843. 

Petraia, Munster, 1839. 

Cyathophyllum (pars), Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. 
pal., 1851. 

Palæosmilia, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, 1850. 

Polypier simple; cloisons bien développées et s'étendant jusqu’au 
centre où elles se replient et forment une columelle tortile ; plan- 
chers occupant le centre de la loge ; les parties externes sont rem- 
plies d’un tissu vésiculaire; une seule muraille recouverte d'une 
épithèque complète. 

Nous ne laissons dans le genre Cyathophyllum que les espèces 
véritablement simples, et nous avons formé, avec les espèces com- 
posées, dendroïdes ou astréiformes, que les auteurs, comme nous 
l'avons déjà dit, ont eu le tort de réunir aux premières, les genres 
Disphyllum et Polyphyllum. 

1. C. CERATITES (pars), Goldfuss, Petref. Germ., pl. 17, fig. 1-2f. — 
C. turbinatum, Goldfuss, pl. 16, fig. 8e, 8d, 8f, 8b, 8s (non les autres). — 
Hall, 1830. — D'Orbigny, 1850. — Cyathophyllum ceratites, Deshayes, 
1831. — Edwards et Haime, Pok foss. des terr. pal., 1851. — Polypier 
simple, turbiné et un peu courbé ; une ou deux fossettes septales rudi- 


mentaires ; de 60 à 120 cloisons minces et inégales ; hauteur, de 10 à 15 
centim.; diamètre du calice, de 7 à 8. — Devonien : Eifel; Devonshire. 


OR 


2. C. Ræœmerr, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., pl. 8, fig. 3. 
— C. Dianthus, Goldfuss, pl. 16, fig. 1e. == Polypier allongé et courbé ; 
74 cloisons serrées, dentelées, un peu arquées et inégales ; hauteur, 4 
centim.; diamètre du calice, 25 millim. — Dévonien : Eifel; Bensberg. 

3. C. VERMICULARE, Goldfuss, pl. 17, fig. 4. — Edwards et Haime, 1850 
et 1851. — Cystiphyllum id., d'Orbigny, 1850. = Polypier allongé et 
contourné; de 64 à 100 cloisons minces, dentelées ct inégales ; hauteur, 
13 centim.; diamètre du calice, 3. — Dévonien : Eifel. 

4. C. Gocprussi, Edwards et Haime, loc. cit., pl. 2, fig. 3. —= Polypier 
en cône, courbé; épithèque forte et à bourrelcts; 88 cloisons droites, peu 
débordantes, assez épaisses et inégales ; hauteur, 22 millim.; diamètre 
du calice, 30. — Dévonien : Eifel. 

5. C.? EXCENTRICUM, Goldfuss, pl. 16, fig. 4. —= Polypier conique ct 
courbé ; calice ovalaire, à bord mince, peu profond et large de 25 mill ; 
62 cloisons alternativement inégales ; une petite fossette du côté de la 
petite ‘courbure; hauteur, 40 millim. — Carboniférien . Ratingen. 


6. C. Loveni, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, pl. 66, fig. 2. — 
Cyathophyllum flexuosum (1), Hisinger, 1837 (non Goldfuss). — Tryplasma 
articulata, Lonsdale in Murchison, 1845. == Polypier très-long, cylin- 
drique et un peu courbé à la base; bourrelets bien prononcés; 60 cloisons 
serrées, dentées et inégales ; les côtes sont opposées aux petites cloisons 
et non aux grandes; hauteur, 5 à 6 centim.; diamètre du calice, 10 à 
12 millim. — Silurien : Gothland; Dudley. 

7. C. ANGuSTUuM, Lonsdale, Sil. syst., pl. 16, fig. 9, 1839. —- D'Orbigny, 
Prod. — Edwards et Haime, loc. cit. —= Polypier droit, allongé et com- 
primé; cloisons larges et espacées: des vésicules assez développées et 
inclinées dans les chambres; hauteur, 10 centim.? ; largeur, 4. — Silurien : 
Lickey; Attwoods-Schaft. 

8. C. DEcuent, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., p. 365. — 
C. ceratites (pars), Goldfuss, pl. 17, fig. 24, 2h, 2c, 2e, — D'Orbigny, Prod. 
— Polypier allongé, pédicellé et courbé ; bourrelets bien marqués; 60 
cloisons un peu épaisses, dentées, arquées en dedans et inégales; hauteur, 
3 à 4 centim.; diamètre du calice, 2 ou 3. — Dévonien : Eifel; Chimay; 
Bensberg ; Ferques. 

9. C. oBrorTuM, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, pl. 59, fig. 7. — 
Strombodes vermicularis, Lonsdale, 1840. — Phillips, 1841. == Polypier 
allongé et subcylindrique ; de 64 à 68 cloisons assez minces, tordues au 
centre et inégales; traverses vésiculeuses bien développées ; hauteur, 
6 centim.; diamètre du calice, 25 mill. — Dévonien : Torquay ; Plymouth ; 
Newton, etc. 

10. C. Micuezini, de Verneuil et J, Haime, Bull.de la Soc. géol., 1850. 
— C. Dianthus, Michelin, Zcon., pl. 47, fig. 4 (non Goldfuss). = Polypier 
court, fixé, turbiné et courbé à la base; bourrelets bien marqués; une 
petite fossette du côté de la grande courbure; 60 cloisons minces, peu 
inégales et contournées au centre; hauteur, 2 ou 3 centim.; diam., autant, 
— Dévonien : Ferques; Ferrones ; Eifel. 

11. C. Boucæanni, Edwards et Haime, Pot. foss. des terr. pal., pl. 10, 
fig. 2. — Polyp. allongé et peu courbé ; épithèque forte; 56 à 60 cloisons 


(4) Non plezuosum , qui est une faute typographique dans les Pol. fuss. desterr, pal., Edwards et 
aime, p. 364, 1851, 


— 296 — 


bien développées, peu inégales et dentelées ; hauteur, 5 à 10 centim. ; 
diamètre du calice, 25 à 30 millim. — Dévonien : Ferques. 

12. C. HETEROPHYLLUM, Edwards et Haime, Loc. cit, pl. X, fig. 1. = 
Polypier court, épais et courbé à la base; 96 cloisons larges, droites et 
un peu inégales, quelquefois on trouve entre elles des cloisons rudimen- 
taires; hauteur, 4 centim.; diamètre du calice, 5. — Dévonien : Eifel. 


13. C. MARGINATUM, Goldfuss, Petref. Germ., pl. 16, fig. 3.=—= Polyp. 
turbiné et courbé ; épithèque forte; 80 cloisons arquées en haut et peu 
inégales ; hauteur, 3 ou 4 centim.; diamètre du calice, 36 mill. — Dévonien : 
Eifel; Bensberg. à 

14. C. PSEUDO-CERATITES, M'Coy, Brit. pol. foss., pl. 1B, fig. 20. — 
Edwards et Haime, Brit. foss. corals, pl. 66, fig. 3. — Madrepora simplex, 
Fongt, 1749. — Cyathophyllum ceratiles, Eichwald, 1810. — Turbinolopsis 
elongata, Portlock, Rep. on Geol. of Lond. = Polypier en cône allongé et 
arqué à la base; 76 cloisons assez développées ct inégales ; hauteur, 4 à 
6 millim.; diamètre du calice, 2. — Silurien : Gothland ; Dudley; Wenlock. 


15. C. Murcuisont, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, pl. 33, fig. 3. 
— Palæosmilix Murchisoni, Edwards et Haime. Ann. des sc. nat., 1848. — 
Strephodes mullilamellalum, M'Coy, 1849. — Polypier long, courbé ctun 
peu comprimé; environ 150 cloisons minces, serrées et subégales ; haut., 
15 centim.; diamètre du calice, 3 sur 4. — Carboniférien : Frome; Clifton ; 
Kendal, etc. 

Les Cysliphyllum excavatum et obliquum, de Keyserling, paraissent 
très-voisins de cette espèce. 


16. C. Wricari, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, pl. 34, fig. 6. 
== Polypier allongé, courbé seulement à la base et comprimé; 130 cloi- 
sons peu inégales et courbées au centre ; hauteur, 7 centim.; diamètre du 
calice, 2 sur 5. — Carboniférien : Frome. 


17. C. MuLripex, Keyserling, Reise in das Ptschora land, pl. 2, fig. 1, 
1846. —= Polypier droit et conique, bourrelets bien marqués; vésicules 
petites et abondantes ; planchers vésiculeux ; hauteur, 5 centim.; diamètre 
du calice, 3. — Carboniférien : Ylytsch. 

18. C. Saumarpi, de Verneuil, Mss. — Edwards et Haime, Pol. foss. 
des terr. pal., pl. 7, fig. 3.== Polyp. allongé, presque droit et montrant 
des bourrelets saillants et assez régulièrement espacés ; 30 à 40 cloisons 
épaisses, égales, dentelées, flexueuses et minces au centre et alternant 
avec un nombre égal de petites ; hauteur, 6 à 7 centim.; diamètre, 15 mill. 
— Silurien : Comté de Perry (Tennessee). 

19. C. DAMNONIENSE, Phillips, Pal. foss., pl. 4, fig. 11, 1841, — Cysti- 
phyllum id., Lonsdale, Geol. Trans., 1840. — Cyathophyllum id., Edwards 
et Haime, Brit. foss. corals, pl. 50, fig. 1. = Polypier subturbiné, allongé 
et droit; environ 100 cloisons serrées, minces, flexueuses au centre et 
inégales ; diamètre, 8 cent. ;hauteur ...? — Dévonien : Torquay ; Plimouth ; 
Newton, etc. 

20. C. LESUEURI, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr, pal., p. 371. 
= Polyp. en cône courbé, à base grêle ; 70 grandes cloisons et 70 petites ; 
les côtes sont larges et peu saillantes ; hauteur, 6 à 7 centim.; diamètre du 
calice, 4. — Dévonien : Caledonia (New-York). 

21. C. REcTUM, Edwards et Haime, loc. cil. — Slrombodes rectus, Hall, 
1843. — Polypier allongé, droit et pédicellé ; environ 50 grandes cloisons 
et autant de petites ; Côtes planes, subégales et corrospondant aux espaces 


— 9  — 


intercloisonnaires; hauteur, 3 à 4 cent.; diamètre du calice, 15 ou 20 mill. 
— Dévonien : Moscou: Seneca-Lake ; York; etc. 

22, C. nisrorTuM, d'Orbigny, Prod. — Edwards et Haime, loc. cit. -— 
Strombodes distortus, Hall, 1843. = Polypier allongé et un peu contourné; 
bourrelets saillants, coupants et inégaux ; de 26 à 34 cloisons minces et 
espacées; hauteur, 3 à 4 centim.; diamètre, 1 ou 2. — Dévonien : Moscow ; 
York. 

23,0C.:ExPANsUuM, d'Orbigny, Prod., p. 159, 1850 (non LT Mes — 
Turbinolia expansa, M'Coy, 1844. — Cyathophyllum Stutchburyi, Edwards 
et Haime, Pol, foss. des terr, pal., p.373,.1851. = Polypier presque droit, 
aussi large que haut ou très-allongé ; botrrelets bien marqués ; de 120 à 
140 cloisons bien développées, minces, serrées et inégales ; fossette sep- 
tale petite; hauteur, de 5 à 15 centim.; diamètre du calice, 4 à 5. — Car- 
boniférien : Bristol ; Lilleshall ; Clifton ; Bolland ; Bowes: Harves; Dur- 
Ram ; Orton, etc. 

24, C. cELTICUM, d'Orbigny, Prod., 1850. — Turbinolia celtica, Lamou- 
roux, 1821. — Deslongchamps, 1824. 2 Milne- Edwards, 1836. — Phillips, 
1841. — Petraia id., Lonsdale , 1840. == Cette espèce n’est connue que 
par des moules mal conservés ; on compte de 36 à 48 cloisons inégales 
et flexueuses au centre. — Dévonien : Kerliver; Saint-Columb; Combes; 
Torquay, etc. 

25. C. HELIANTHOIDES, Goldfuss, Petref.,. pl. 20, fig. 2c, 2e (et peut-être 
2, 2b, 24, mais non les autres). — Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. 
pal:, pl. 8, fig. 5.— Brit, foss: corals, pl. 51, fig. 1 (mauvais échantillon, 
non fig. 12).— Discophyllum id., d'Orbigny, Prod., == Polypier subtur- 
biné, court et large; bord du calice renversé ; 60 à 80 cloisons égales et 
contournées au centre ; hauteur, 3 centim.; diamètre du calice, 6 ou 8. — 
Dévonien : Viré; Eifel ; Rokeskill ; Harrisville (Ohio), etc, 

26. C.. HYPOCRATERIFORME. — C, hypocrateriforme (pars), Goldfuss, L.c., 
pl. 17, fig. 1b (non les autres), pl, 16, fig. 8, 8d et peut-être 8h (non les 
autres). — Polypier trochoïde plus ou moins élevé; cloisons droites, 
subégales, arquées en dedans et assez minces, on en compte environ 72 ; 
hauteur, 4 à 6 centim.; diamètre du calice, 6 centim. dans les grands 
exemplaires. — Dévonien : Eifel; Bensberg. 

Les figures 52, 5b, pl. 16, Petref., Goldfuss, Rte re peut-être à 
des jeunes de cette espèce. 

21. GC. HALMEI. — C. hypocrateriforme, Goldfuss, Petref:, pl. 17, fig. 14 
(non les autres). — Edwards et Haime, Pol. foss. des terr.pal., p. 381, — 
Polypier cylindroturbiné; calice rond, assez profond au centre et large 
de 30 millim.; 40 cloisons assez épaisses, peu serrées, droites et subégales ; 
Jenna 5 centim. — Dévonien : Eifel. 


Espèces tiens. 


98. C.? PAUCIRADIATUM, d'Orbigny, Prod. — Silurien : Indiana. 

+ 29, .C. SIMPLEX, d'Orbigny, loc. cit. — Strombodes id., Hall, Geol. of 
New-York, p.209, fig. 6. — Dévonien : Moscow. 

80. C. BnumM, Edwards et Haime, Pol. fos. des terr. pal., 1850. — Rér 
vonien : Folliwood ; Nash-Scar; Botville, etc. 

MM. Edwards et Haime rapportent à cette espèce les Turbinolopsis 
bina, pauciradialis, elongata et rugosa, de Phillips ; le Petraia bina ; de 
-M'Coy, et les Streptelasma bina et pluriradialis, de A, d'Orbigny. . 

39 


81. C.? BuckLANDI, Edwards et Haimé, Pol. foss. des terr. pal. — Petraia 
Gigas, M'Coy, 1849.— Dévonieu : New-Quay. 

32. C.? VanuxEMI, Edwards et Haime, loc. cit, — Dévonien : Moscow. 

33. C.? cornicuLum, Keyserling, Petschora, pl. 2, fig. 4. — Carbonifé- 
rien : Ylytsch, 

34. C.? z16246, Edwards et Haime, loc. cit. — Petraia id., M'Coy. — 
Silurien : Ardoun-Cong. 

35. C.? INCRUSTATUM, Edwärds et Haime, Loc. cit. — Türbinolia in- 
cruslata, Kutorga. — De Sadierw à Elistfer. 

36. C.? ACUMINATUM, Edwards et Haime, loc. cit. — Turbinolia acumi- 
nata, Kutorga. — Sadierw. 

37. C. KuToRGAI. — C. Kutorgæ, Edwards et Haime, loc.cit, — C. pli- 
catum, Kutorga (non Goldfuss). — Sadierw. 

Les fossiles suivants, qui sont très-mal connus, paraissent encore 8e 
rapporter au genre Cyathophyllum. . 

TURBINOLIA CONICA, ARIETINA, IBICINA, Fischer, Oryct. de Moscow, 
pl. 30, fig. 4-5-6. 

CYATHOPHYLLUM? ARIETINUM, IBICINUM, Keyserling. 

CYATHOPHYLLUM? LITUOIDES, Munster. 

TRYPLASMA ÆQUALIS, Lonsdale. 

DiscopayLLuM PELLATUM, Hall, 

STREPHODES GRACILIS, M'Coy. 

CYATHOPHYLLUM? GALEA, DISCUS, OBSOLETUM, EXPLANATUM, ÉIFLIENSE 
et PRIMÆVUM, Steininger, etc, 


GENRE CCXIII. — CLISIOPHYLLUM. 


Clisiophyllum (pars), Dana, Expl. expe. zxooph., 1848. 

— Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., 1850. 

Cyathophyllum (pars), de Koninck. 

Polypier turbiné et pédicellé; cloisons larges et formant au centre 
un bourrelet au milieu duquel se trouve une columelle lamellaire 
qui paraît unie à une grande cloison; traverses, abondantes ; épi- 
thèque complète. 

1. C. HisiNGERI, Edwards et Haïme, loc. cit., pl. 7, fig. 5. = Polypier 
en cône arqué à la base; 44 cloisons minces et fortement élevées au 
centre où elles forment un cône; hauteur, 6 centim. ; diamètre du calice, 
35 millim. — Silurien : Gotland. 

2. C. FUNGITES. — Turbinolia Fungites (purs), Fleming, Brit. anim. 
1828. — Cyathophyllum id., de Koninck, 1842. — Clisiophyllum turbina- 
înm, M'Coy, 1851. — Edwards et Haime, Brit. foss. corals, pl. 33, fig. 1-2. 
C. Konincki, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., p.410. = Polyp. 
en cône courbé, plus ou moins allongé et évasé; 44 cloisons dont la 
moitié arrivent au centre, s'y relèvent et forment autour de la columelle 
une couronne qui simule des palis; hauteur, de 5 à 6 centim:; diamètre 
du calice ; 20 à 35 millim. — Carboniférien : Visé; Oswestry; Frome ; 
Castleton, etc. 

Le Turbinolia mitrata, Portlock, semble appartenir à cette espèce. 

3. C. conisEPTUuM, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, pl. 37, fig. 5. 
— Cyathophyllum id., de Koninck, 1846, — Cyathazonia conisepla, d'Or- 


— 29 — 


bigny, Prod. — Polypier très-allongé et cylindro-conique ; épithèqne 
forte et à bourrelets peu saillants { 60 à 70 cloisons inégales et droites 
d’abord, puis les principales se relèvent en suivant une direction flexueuse 
et constituent une fausse columelle, au sommet de laquelle on remarque 
une lame columellaire peu développée ; longueur, de 7 à 20 centim.; 
diamètre du calice, 25 à 50 millim. — Garhomiférien s : Ticknell; Mold; 
Corven; Ylytsch. 

4. C. BOWERBANKI, Edwards et Haime, Bril. foss. te à pl. 37, fig. 4. 
— C. bipartitum, M'Coy, 1849. == Polypier conique et arqué : 70 cloisons 
inégales ; 8 principales arrivent jusqu'à la columelle ; les cloisons du 3e 
cycle se. ‘courbent vers les primaires et s’y soudent; les autres cloisons 
sont très-petites (la figure 4, de MM. Edwards et Haime, l. c., montre 
108 cloisons dont la moitié sont rudimentaires ; le texte ne porte que 70) ; 
hauteur, 5 centim.; diamètre du calice, 2, 5.— Carboniférien : Irlande. 

5. CG. DanaI. — C. Danaanum, Edwards et Haime, Pol. foss, des terr. 
pal., p.412. —= Polypier en cône courbé et à épithèque plissée; fausse 
columelle grosse et saillante ; environ 70 cloisons égales, serrées, dente- 
lées et relevées au centre; hauteur, 30 millim ; diamètre du calice, 15.— 
Silurien : Perry-County. : . 

6. C. KEYSERLINGI, M'Coy, Ann. and Mag., etc., 1849. — Edwards et 
Haime, {. c. — Polypier allongé et souvent centourné; 40 à 50 cloisons 
principales, épaisses, icontournées et se relevant au centre ; un nombre 
égal de petites; hauteur, 6 à 10 centim.; diamètre du calice, 3 ou 4. — 
Carboniférien ; Visé; Oswestry, etc. 

7. C. cosrarum. Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., p. 412, — 
Cyathaxonia costata, M'Coy, 1849. — Polypier petit, conique et haut de 
2 centim.; 26 cloisons assez épaisses ; diamètre du calice, 10 millim. — 
Carboniférien : Derbyshire. 


Espèce douteuse. 


8. C. STRIATUM, Edwards et Haime, /.c, — Turbinolia striata, d'Orbi- 
gny, Pal. de l'Am. ‘du Sud. — Cyathazonia striata, ibid,. Prod. — aserhird 
férien : Yarbichambi, 


Genre CCXIV. — HELIOPHYLLUM. | 


Heliophyllum, Hall in Bana, Zooph., 1846. 

Strombodes (pars), Phillips, 1841. — Hall, 1843. 

Polypier subturbiné; cloisons bien développées et réunies par 
des traverses arquées assez rapprochées qui sont elles-mêmes sou- 
tenues par des traverses Lt planchers centraux et vésicu- 
leux. 

H. Hazzt, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., pl. 1, fig. 6. — 
Strombodes helianthoides, Phillips, 1841. = Polypier conique et arqué à 
la base ; bourrelets épithécaux peu marqués; environ 80 cloisons minces, 
serrées, dentelées et inégales ; plancher central libre, bombé et irrégulier: 
hauteur, 5 à 6 centim.; diamètre du calice, 4. — Dévonien : Moscow ; 
chutes de l'Ohio ; Pavilion-York ; Torquay; Plymouth, etc, 


| GENRE CCXV. — CAMPOPHYLLUM. 
Campophyllum, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, 1850. . 


— 300 — 

Polypier libre et subpédicellé ; épithèque forte ; calice profond; 
cloisons bien développées mais n’atteignant pas le centre du calice; 
planchers larges et lisses au centre; chambres remplies de vési- 
cules. 

1. C. FLExuOsuM, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., pl.8, 
fig. 4. — Cyathophyllum id., Goldfuss, pl 17, fig. 3. — Bronn, 1835- 37. 
— Michelin, Icon., pl. 47, fig. 6. — Geinitz, 1845- 46. = Polypier long, 
contourné et à bourrelets d'accroissement bien marqués; 50 cloisons 
étroites, minces et inégales ; longueur, 8 à 10 centim.; diamètre du calice, 
16 millim.— Dévonien : Eifel ; Aix-la-Chapelle ; Mons (Belgique) ; Babba- 
combe; Ferques, 

2. C. DucaTELt, Edwards et Haime, !, c. == Cette espèce ne parait 
différer de la précédente que par ses planchers plus serrés et sa longueur 
moindre; hauteur, 60 millim.; diamètre du calice, 25, — Dévonien : Mons 
(Belgique). 

3. C. Murcaisont, Edwards et Haime, L. c. —= Polypier allongé et non 
contourné ; bourrelets peu prononcés ; 66 cloisons principales, minces et 
inégales ; un nombre égal de rudimentaires ; hauteur, 7 à 8 centim.; dia- 
mètre du calice, 3, 5. — Carboniférien : Angleterre. ; 

C.? priscum, Edwards et Haime, L. c. — Cyathophyllum id., Munster, 
Best. Petref., pl. 9, fig. 11, 1840. — Dévonien : Schubelhammer. 


GENRE COXVI. — STREPTELASMA. 


Streptelasma, Hall, Pol. of New-York. t. 1, pl. 17, 1847. 

Polypier libre et subpédicellé ; épithèque nulle; muraille costulée 
depuis la base; cloisons bien développées et tordues au centre; 
planchers étendus et irréguliers. 


1. S. corNICULUM, Hall, L. c. — Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. 
pal., pl.7, fig. 4. — S. crassa, multilamellosa, parvula, Hall, L.c., pl. 25, 
fig. 1, 2,3, 4. — Polypier conique et un peu courbé ; 120 ou 130 cloisons 
étroites, inégales et courbées au centre ; hauteur, 10 centim.; diamètre du 
calice, 35 milläm. — Silurien : Oxford; Cincinnati; Trenton ; Madison; 
Middleville; Turin, etc. 


Espèces douteuses. 


2. S. EXPANSA, Hall, Z. c., pl. 4, fig. 6. — Silurien : Ile Drummond. 


3. S. PROFUNDA , Hall, e cit., pl. 12, fig. 4. — Silurien : Watertown ; 
Chazy ; île la Motte : Manheim. 


GENRE CCXVII. — PTYCHOPHYLLUM. 


Ptychophyllum, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, 1850. 

Strombodes, Lonsdale, Sil. syst., 1839. | 

Cyataxonia (pars), d'Orbigny, Prod., 1850. 

Polypier constitué par une série de planchers infundibuliformes - 
superposés et dont la surface supérieure est couverte de cloisons 
tordues au centre de manière à y constituer une fausse columelle. 


1. P. PATELLATUM, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, pl: 67, fig. 4. 
— Fangiles patellatus, Schlotheim, Petrefact,, 1820. — Kruger, 1823. — 


— JO — 
Hisinger, 1837. — Strombodes plicatus, Lonsdale, 1839. — M'Coy, 1846. 
=— Cyatasonia plicata, d'Orbigny, Prod. —— Polypier peu élevé et presque 
droit; épithèque plissée; environ 100 cloisons peu inégales, minces et 
tordues au centre; hauteur, 3 à 4 centim.; diamètre du calice, 6 à 10. — 
Silurien : Gothland; Malvern; Dingle, etc. : 

2. P. Sroxesi, Edwards et Haime, Loc. cit., 1850. —= Polypier court et 
feuilleté ; 100 cloisons tordues au centre et y formant une fausse colu- 
melle grosse; hauteur, 4 centim. ; diamètre du calice, 6. — Silurien : Ile 
Drummond (lac Huron). 

3. P. ExpANsSuM, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., pl.8, fig. 2. 
—= Polypier court.et large ; fausse columelle large et peu saillante ; de 70 
à 80 eloisons subégales, minces et tordues au centre; hauteur, 3 centim.; 
diamètre du calice, 4 à 5. — Dévonien : Nehou. 


GENRE COXVIIT. — CHONOPHYLLUM. 


Chonophyllum, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, 1850. 

+ Polypier constitué par des planchers infundibuliformes dont la 
surface supérieure est couverte de cloisons droites et qui ne sont 
pas tordues au centre; point de fausse columelle ; point de mu- 
raille. 

1. C. PERFOLIATUM, Goldfuss, Musce de Bonn. — Edwards et Haime, 
Brit. foss. corals, pl. 68, fig. 2. == Polypier conique, peu élevé et un peu 
arqué ; de 60 à 74 cloisons minces, droites et égales; hauteur, 6 à 8 cent.; 
diamètre, 5 à 6. — Silurien : Gothland. 

2. (. ELONGATUM, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. Pal., pl. 8, 
fig. 1. —= Polypier subcylindrique et allongé, peu ou point arqué; bour- 
relets saillants et séparés par des solutions de continuité ; 74 à 76-cloisons 
droites, miuces et subégales ; hauteur, 7 à 8 centim.; diamètre du calice, 
2 ou 8. — Dévonien : Nehou (Manche). 


- 


Disastrées Rysucux. 
L° Famille. — Eridophylliens. 


CYATHOPHILLINE (pars), Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. 
pal., p. 167, 1851. 

Aprareil septal régulièrement radiaire; une seule muraille; plan- 
chers plus ou moins développés. 


GENRE CCXIX, — PACHYPHYLLUM. 


Pachyphyllum, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, 1850. 

Polypier se multipliant par gemmation latérale; polypiérites unis 
par les côtes et l’exothèque, mais libres dans une certaine étendue; 
cloisons larges ; planchers bien développés; épithèque forte. 

1. P. Boucuarni, Edwards et Haiïme, Pol. foss. des terr. pal., pl.7, fig.7. 
a Polÿpier submassif; polypiérites libres en haut mais réunis à la partie 
inférieure par le développement des côtes et de l’exothèque; les côtes 
sont fortes, cristiformes, égales et espacées ; environ 30 cloisons subégales, 


— 302 — 


assez épaisses en dehors, minces et subflexueuses en dedans; un nombre 
égal de cloisons rudimentaires ; largeur des calices, 15 à 20 millim. — 
Dévonien : Ferques. 

2. P.? DEVONIENSE, Edwards et Haiïme, Brit. foss. corals, pl. 52, fig. 5. 
— MM. Edwards et Haime ont désigné sous ce nom un fossile qui n'est 
connu que par une coupe polie; les calices sont espacés, larges de 10 à 
I millim. et réunis par des côtes subconfluentes ; 40 cloisons alternative- 
ment inégales. — Dévonien : Torquay. 


GENRE CCXX. — DISPHYLLUM. 


Cyathophyllum (pars), Edwards et Haime, Pol. foss. des ter. pal., 
1851. 

Polypier fasciculé; polypiérites généralement libres dans une 
grande étendue et n'étant qu’accidentellement soudés par les mu- 
railles ; cloisons bien développées, assez régulièrement radiaires et 
_ flexueuses au centre où souvent elles donnent lieu à une fausse 
columelle tortile ; épithèque bien développée. 


1. D. ARTICULATUM. — Cyathophyllum articulatum et vermiculare, Hisin- 
ger, 1831-32-37.— C. Dianthus et cæspitosum, Lonsdale, 1839 (non Gold- 
fuss). — C. cæspitosum, Eichwald, 1840. — d’Orbigny, Prod., 1850. — 
C. arliculatum, Edwards et Haime, 1850. — Polypier assez serré et sub- 
cylindrique ; bourrelets épithécaux bien marqués; bourgeonnement cali- 
cinal ; 60 cloisons égales et serrées; diamètre du calice, 15 millim.; plan- 
chers irréguliers; vésicules interseptales bien développées. — Silurien : 
Gothland; mont Klinteberg; Wenlock; Dudley. 

Le Cladocora sulcata, de Lonsdale, et le Cyathophyllum cæspitosum, de 
M'Coy, paraissent n’être que des variétés de l'espèce précédente. 

2. D. STEININGERI. — Cyathophyllum Dianthus (pars), Goldfuss, pl. 16, 
fig. la, b,c, d (non les autres). — C, Sleiningeri, Edwards et Haime, L. €,, 
p. 378. == Polypier allongé et subcylindrique; bourrelets bien marqués 
et saillants ; bourgeonnement laf£ral ; 50 cloisofs minces et courbées au 
centre et autant de rudimentaires ; hauteur, 7 à 8 centim.; diamètre des 
calices, 15 millim. — Dévonien : Eifel; Bensberg. 

3. D. TRUNCATUM. — Madrepora truncata, Linné, 1758-61-67. — Strom- 
bodes truncatus, Schweiger, 1820. — Eichwald, 1829. — Strombastrea 
truncata, de Blainville, 1830. — Cyathophyllum Dianthus, Lonsdale, 1839 
(non Goldfuss). — G. truncatum, Bronn, 1848. -— Edwards et Haime, 1851. 
— C. subdianthus, d'Orbigny, 1850. — C. truncatum, Edwards et Haime, 
Bril. foss. corals, pl. 66, fig. 5. — Polypier de forme turbinée dont la 
base est formée par un individu unique sur le calice duquel se développent 
les bourgeons qui donnent plus tard naissance à des polypiérites fasci- 
culés; calices assez serrés mais libres et un peu déformés; de 50 à 60 
cloisons inégales, épaisses et serrées ; hauteur des polypiérites, 3 à 4 cen- 
timètres; diamètre des calices, 10 à 22 millim. — Silurien : Gothland ; 
Wenlock; Benthall-Edge; Dago, etc. 

4. D. prANTHUS. — Cyathophyllum id., Goldfuss, pl. 15, fig. 13. — 
Edwards et Haime , Pol. foss. des terr. pal. == Polypier fasciculé ; gem- 
mation latérale ou caliculaire ; calices inégaux, profonds et larges de 5 
centim.; environ 60 cloisons dentelées et peu inégales. — Dévonien : Eifel. 

5, D. CÆSPITOSUM. — Cyathophyllum cæspitosum, Goldfuss, pl. 19, 


— 303 — 


fig. 2. — Lonsdale, 1840. — Phillips, 1841. — Edwards et Haime, 1850. 
— Cladocora Goldfussi, Geïnitz, 1845-46. — Diphyphyllum cæspitosum , 
d'Orbigny, 1850. — Polypier élevé et fasciculé ; gemmation calicinale ; 
calices circulaires ot larges de 10 millim.; 40 à 50 cloisons minces et iné- 
gales. — Dévonien : Eifel; Bensberg; Torquay; Newton; Plymouth. 

6. D. Paracina. — Cyathophyllum id, M'Coy, Ann. and Mag., 1849. 
== Polypier fasciculé ; gemmation calicinale ; calices circulaires et larges 
de 6 à 10 mill.; 32 cloisons subégales et minces. — Carboniférien : Mold; 
Derbyshire. 

7. D. Micueuini. — Cyathophyllum cæspilosum, Michelin, pl. 47, fig. 5. 
(non Goldfuss). — C. Marmini (pars), Edwards et Haime, Pol. foss. des 
terr. pal. —= Polypier dendroïde ; polypiérites subeylindriques et ondu- 
lés : calices ronds, un peu évasés et larges de 1 centim.; côtes bien mar- 
quées; uve trentaine de cloisons subégales et serrées ; gemmation latérale. 
— Dévonien : Ferques. 

8. D. FLExUOSUM. — Madrepora flexuosa, Linné, 1767.— Caryophylliaid., 
Lonsdale, 1839 (non Lamarck). — Diphyphyllum flexuosum, d'Orbigny, 
1850. — Cyathophyllum id., Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal. = 
Polypier dendroïde ; gemmation calicinale ; polypiérites allongés et larges 
de 3 à 4 millim.; environ 20 côtes recouvertes par une épithèque mince. 
— Silurien : Gothland; Wenlock-Shale, etc. 

9. D. SPEUDOVERMICULARE. — Cyathophyllum id., M'Coy, loc. cit., 1849. 
== Polypier dendroiïde ; polypiérites allongés, sinueux et annelés ; de 24 
à 27 cloisons peu développées. — Carboniférien : Kendal ; Roscommon. 

10. D. RADICANS. — Cyathophyllum id.. Goldfuss, pl. 16, fig. 2. — 
d'Orbigny, 1850. — Edwards et Haime, loc. cit, pl. 13, fig. 3.= Polyp. 
fascieulé ; polypiérites cylindro-tubinés et souvent unis entre eux par-des 
expansions épithécales ; 24 à 26 cloisons minces et subégales; diamètre 
des calices, 10 millim.; gemmation latérale ou submarginale. — Dévonien : 
Eifel ; Bensberg ; Ferques. 

11. D. ÆQUISEPTATUM. — Cyathophyllum id., Edwards et Haime, Brit. 
foss. corals, pl. 52, fig. 2. — Polypier fasciculé ; polypiérites écartés et 
ronds, larges de 10 à 12 millim.; épithèque mince; gemmation latérale; 
environ 36 cloisons étroités et égales. — Dévonien : Ilfracombe. 

12. D.? Lacazur. — Cyathophyllum id., Edwards et Haime, Pol. foss. 
des terr. pal., p. 389. —=Polypiérites longs, subcylindriques ; bourrelets 
faibles; épithèque mince; gemmatiôn latérale; calices ronds et larges de 
10 millim.; environ 40 cloisons très-minces. — Carboniférien : Boulogne. 

13. D. DIANTHOIDES, — Cyathophyllum id , M'Coy, 1849. — Edwards et 
Haime, Brit. foss. corals, p. 182. == Polypier cespiteux ; gemmation ca- 
liculaire ; 96 à 100 cloisons minces, crénelées, droites et inégales ; diam. 
des calices, 15 millim., ils sont généralement arrondis, — Carboniférien : 
Arnside ; Kendal, 


Espèces douteuses. 


14, D. PROFUNDUM. — Cyathophyllum id., Owen. — Silurien : Russie. 

15. D. rascicuzus. — Cyathophyllum id., Kutorga. — Camby. 

16. D. caricuLaRris. — Cyathophyllum Loersi, Edwards et Haime, — 
Caryophyllia calicularis, Steiniger, Mém. Soc. géol. — Dévonien : Eifel. 

17. D. puPLICATUM. — Caryophyllia duplicata, de Koninck, Anim. 
foss., etc. — Cyathophyllum Rurlini, Edwards.et Haime, Pol, foss. des terr. 
pul., p. 391, — Carboniférien : Visé. 


— 304 — 


Genre CCXXI. — ERIDOPHYLLUM. 


Eridophyllum, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., 1851. 

Polypier fasciculé; polypiérites allongés et recouverts d’une forte 
épithèque qui engendre des prolongements radiciformes épais, 
courts et qui s'étendent sur le polypiérite voisin ; cloisons étroites 
et n’atteignant pas le centre du calice qui est DER par des plan- 
chers bien développés. 

1. E: VERNEUILI. — E. Verneuilanum, Edwards et Haime, loc. cit, pl.8, 
fig. 6. —= Polypiérites irréguliers, écartés et réunis par des crampons 
épithécaux épars ; 22 cloisons minces, écartées et s'étendant seulement 
dans la moitié du rayon du calice; diamètre des polypiérites,. 7 à 10 mill. 
— Dévonien : Columbus (Ohio). 

2. E. srricTuM, Edwards et Haime, L.c., pl. 8, fig. 7. == Polypiérites 
allongés et serrés; gemmation calicinale ; crampons épithécaux peu pro- 
noncés ; diamètre des individus, 8 à 10 millim. — Dévonien.: Columbus 
(Ohio). 

3. E.? RuGOSUM, Edwards et Haime, L. c., pl. 10, fig. 4. iPolynléries 
grêles, allongés et subcylindriques; crampons épithécaux bien dévelop- 
pés, rapprochés et dirigés tous dans le même sens ; 20 cloisons inégales ; 
diamètre des polypiérites, 3 à 4 millim. — Silurien : Gothland. 


GENRE COXXII, — DIPHYPHYLLUM. 


Diphyphyllum, Lonsdale in Murchison, Russ. and Ural, 1845. 

Lithostrotion (pars), Edwards et Haime. 1850-51. 

Diphyphyllum, d'Orbigny, Prod., 1850. — Acrocyathus, ibid. 

Siphonodendron, M'Coy, 1849. | 

Polypier fasciculé et arborescent; gemmation latérale ; cloisons 
bien développées ; chambres remplies par des vésicules; centre du 
calice occupé par des planchers bien formés et traversés par une 
columelle styliforme. 

Nous avons cru devoir conserver le nom générique de Diphy- 
phyllum, bien que ce nom ait été donné à un fossile sans columellc; 
mais nous pensons avec MM. Edwards et Haime que le polypier 
type était un Lathostrotion fasciculé dont la columelle avait été 
détruite. ; f 
- 1: D. Enwarpst. — Lithostrotion mamnillare (pars), Edwards et Haime, 
Pol. foss. des terr. pal., pl. 13, fig. L*, 1b (non fig. 1). = Polypier fasci- 
culé; polypiérites cylindriques, serrés; gemmation latérale; calices ronds 
et larges de 10 à 15 millim.; columelle saillante et aplatie; on compte 
dans Îles grands calices 48 cloisons droites et inégales. — Car boniférien : : 
Amérique septentrionale. 

2. D. JuNCEUM. — Caryophyllia Juncea, Fleming, 1828. 2 Wobdwärd, 
1830. — Lithodendron Junceum, Keferstein, 1834. — Lithodendron sexdeci- 
male ct coarctatum, M'Coy, 1844. — Portlock, 1843. — Cladocora sexdeci- 
-malis, Geinitz, 1845-46. — Diphyphyllum sexdecimale, d'Orbigny, 1850. 
— Lilhostrotion Junceum, Edwards et Haime, 1850 et 51. = Polypiérites 


— 309 — 


allongés, cylindriques et courbés au point d'origine; 16 à 18 cloisons 
alternant avec un nombre égal de petites; columelle comprimée ; diam. 
des polypiérites, 2 à 3 mill. — Carboniférien : Visé; Mold; Wellington ; 
Kettewell; Veynal, etc. 

3. D. FascicuLATUM, d'Orbigny, Prod., 1850.— Caryophyllia fasciculata, 
Fleming, 1828. — De Koninck, 1842. — Lithodendron fasciculatum, Phil- 
lips, 1846. — Lonsdale, 1845. — Cladocora fasciculala, Geinitz, 1845-46. 
— Lithostrotion Martini, Edwards et Haime, 1850-1851. = Polypiérites 
allongés et cylindriques, légèrement flexueux ; columelle comprimée et 
mince ; 26 grandes cloisons et 26 petites ; diamètre des calices, 9 millim. 
— Carboniférien : Rugley ; Corwen; Oswestry ; Bristol ; Bakewell ; Wins- 
ter, etc. 

4. D. 1RREGULARE, d'Orbigny, Prod., 1850. — Lithodendron id., Phil- 
lips. 1836. — Portlock, 1343. — Cludocora irregularis, Morris, 1843. — 
Lithostrotion irregularis, Edwards et Haime, 1850-51. — Polypier élevé ; 
polypiérites très-longs et flexueux ; columelle peu comprimée ; 24 cloi- 
sons principales, minces et écartées et 24 très-petites; diam. des calices, 
5 millim.— Carboniférien : Castleton ; Corwen; Oswestry; Bristol; Ash- 
Fell; Desertcreat; Northumberland, ete. 

5. D. AFFINE. — Caryophyllia affinis, Fleming, 1828. — De Blainville, 
1830. — Woodward, 1830.— Lithodendron sociale et Longiconicum, Port- 
lock , 1843. — Phillips, 1836. — M'Coy, 1844. — Diphyphyllum id., id., 
d'Orbigny, 1850.— Lithostrotion affine, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, 
pl. 39, fig. 2. — Polypier en touffes serrées ; polypiérites courbés à Ja 
naissance et cylindro-turbinés; columelle forte et comprimée ; 32 grandes 
cloisons et 32 petites ; diam. des calices, 10 ou 12 mill. — Carboniférien : 
Castleton ; Monntarm; Settle; Winster, etc. 

6. D. Paizripsi. — Lithodendron fasciculatum, Keyserling, 1846. — 
Lithostrotion Phillipsi, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, pl. 39, fig. 8. 
= Polypiérites cylindriques, flexueux et coalescents, ils se soudent de , 
distance en distance avec leurs voisins et ont de la tendance à se mettre 
en sérié; 30 cloisons un peu inégales et bien développées et 30 rudimen- 
taires ; diamètre des calices, 7 ou 8 millim. — Carboniférien : Ylytsch. 


7. D. PAUCIRADIALE, d'Orbigny, Prod., 1850. — Lithodendron id., et 
siphonodendron id., M'Coy, 1844-1849. — Lithostrotion id., Edwards et 
Haime, 1851. == Polypiérites flexueux et lisses ; 10 ou 12 grandes cloisons 
et autant de petites ; diamètre des calices, 3 millim. — Carboniférien : 
Irlande; Magheramore ; Tobercurry. 

8. D. ANTIQUUM. — Lithodendron cæspitosum, Goldfuss, pl. 13, fig. 4.— 
Hall, 1830. — Caryophyllia cæspilosa , de Blainville, 1830, — Steiniger, 
1831. — Cladocora id., Geinitz, 1845-46. — Cladoccra antiqua, Bronn, 
1848.— Lithostrotion antiquum, Edwards et Haime, 1851. == Polypiérites 
allongés et écartés ; épithèque mince et plissée ; 32 ou 34 grandes cloisons 
minces, peu inégales et autant de petites; diamètre des calices, 5 ou 6. 
millim. — Dévonien : Bensberg. 

9. D. HARMODITES. — Lithodendron irregulare, Castelnau, 1843. — 
Lithostrolion harmodiles, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal. pl. 0 
fig. 1. —= Polypiérites cylindriques et flexueux, ils sont unis par des 
tubes de connexion comme les Syringopora; 18 grandes cloisons et 18 pe-, 
tites; diamètre des polypiérites, 5 millim, — Carboniférien : Amérique" î 
septentrionale. 

10. D. Sroxesi, — Lilhostrotion id., Edwards et Haime, L. c., pl. 20" 


36 


13 
j 


LR 


— 306 — 


fig. 2. =— Polypiérites assez espacés et parallèles; bourrelets épithécaux 
assez forts et formant des expansions murales qui souvent unissent les 
individus; 36 cloisons peu inégales et peu développées: diamètre des 
polypiérites, 5 à 6 millim. — Carboniférien : Lac Wennipeg. 

11. D. DECIPIENS. — Nemaphyllum id., M'Coy, 1849. — Lithostrotion id., 
Edwards et Haime, 1851. = Cette espèce, qui ne diffère du D. irregulare 
que par ses cloisons plus droites et ses vésicules plus nombreuses, n’est 
probablement qu’une variété de celle-ci. — Carboniférien : Derbyshire. 

12. D. CONCAMERATUM, d'Orbigny, Prod., 1850. — Lithodendron id., 
Lonsdale, 1845.— Keyserling, 1846. — Lithostrotion id., Edwards et Haime, 
1851. —= Cette espèce ne diffère du D. Harmodites que par ses murailles 
lisses et le diamètre des polypiérites qui n’est que de 3 millim.— Carbo- 
niférien : Russie. 

13. D.? STELLARE. — Lithostrolion stellare, Bronn, 1848. — Columnaria 

stellaris, Steininger, Mém, Soc. géol. = Columelle saillante et forte ; po- 
lypiérites larges de 3 millim.— Dévonien : Eifel. 
14. D.? concinnum, Lonsdale, 1845. — D. laliseptalum, M'Coy, Ann. 
and Mag., — Lithostrotion concinnum, Edwards et Haime, 1851 = Poly- 
piérites allongés, larges de 10 millim.; bourrelets peu marqués; 32 cloi- 
sons grandes et minces; 32 petites. — Carboniférien : Russie. 

15. D.? ANNULATUM. — Lithodendron id., Lonsdale, 1845. == Cette 
espèce, qui diffère du D. affine par des bourrelets épithécaux plus pro- 
noncés, paraît n’en être qu’une variété. —. Carboniférien : Ilinsk; rivière 
Issetz. 


LI° Famille. — Lonsdaliens. 


AXOPHYLLINE (pars), Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., 
1851. 

Polypier présentant deux murailles distinctes ; appareil cloison 
naire bien développé et touchant à une columelle essentielle. 


GENRE CCXXIII. — LONSDALEIA. 


Lonsdalia (pars), Edwards et Haime, L. c., p. 74, 1851. 

Lithostrotion, Lonsdale, 1845. — Lonsdaleia, M'Coy, 1849. 

Polypier fasciculé et se multipliant par gemmation latérale; deux 
murailles distinctes ; cloisons lamellaires bien développées ; colu- 
melle grosse, cylindrique et formée de tigelles tordues sur elles- 
mêmes. 

1. L. BRonni, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., pl. 11, fig. 1. 
— Polypier fasciculé:; polypiérites très-rapprochés mais rarement sou< 
dés par les murailles qui restent presque toujours arrondies; 30 cloisons 
entières et subégales et un nombre égal de rudimentaires; columelle 
forte et arrondie ; diamètre des polypiérites, 25 millim. — Carboniférien : 
Russie, 

9. L. RuGosA, Edwards et Haime, loc. cil., 1851. — Lonsdaleia id., 
M'Coy, 1849. — Polypiérites subeylindriques; bourrelets bien marqués ; 
columelle large; environ 40 cloisons minces et subégales, — Carbonifé- 
rien : Mold; Corwen. 


— 907 — 


3. L. crAssiconus, Edwards et Haime, L. c. — Lonsdaleia id., M'Coy. 
1849. — Erismatolithus Madreporites duphcatus, Martin, 1809. — Caryo- 
phyllia duplicata, Woodward , 1830. — Cladocora id., Geinitz, 1845-1846. 
=—= Polypiérites presque lisses; columelle peu large ; de 24 à 96 cloisons 
subégales et minces. — Carboniférien : Angleterre, Arnside; Kendal; 
Backwell , etc. 


Syrrastrées rugueux. 


Pas de représentants. 


PFolyastrées rugucux, 


LII° Famille — Stauriens. 


SrauriDæ (pars), Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., 
p.161, 1851. 

Polypier ayant des cloisons bien développées et en lames par- 
faites, s'étendant dans toute la hauteur de. la loge et divisées en 
quatre systèmes bien visibles ; murailles bien développées et im- 
perforées. 


GENRE CCXXIV. — STAURIA. 


Stauria, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., 1851. 

Polypier massif et astréiforme; quelques polypiérites ont de la 
tendance à s’isoler; muraille couverte d’une épithèque complète ; 
cloisons larges et bien développées ; les primaires s'unissent entre 
elles par leur bord interne qui est épaissi et forment une croix 
dans le centre du calice; pas de columelle ; traverses vésiculaires 
externes, traverses horizontales centrales et tenant lieu de plan- 
chers. 

S, ASTREIFORMIS, Edwards et Haime, loc. cit., pl. 1, fig. 1. — Colum- 
naria sulcata, Lonsdale, 1845. — Madrepora aggregata, etc., Fougt, 1749. 
== Polypiérites soudés par les murailles et le plus ordinairement poly- 


gonaux, ils sont larges de 6 à 7 millim.; 36 à 40 cloisons très-inégales. 
— Silurien : Gothland ; Dago; Reval, 


GENRE CCXXV, — HOLOCYS TIS. 


Holocystis, Lonsdale, Quaterly Jour. of the Geol., 1849. 

Polypier massif, astréiforme; polypiérites unis par des côtes bien 
développées; point d’épithèque; cloisons fortes mais ne s'étendant 
pas jusqu’au centre du calice, où on remarque une petite colu- 
melle; planchers assez développés et traversés par les cloisons. 

1. H. ELEGANS, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, pl. X, fig. 5, 1850. 
— Cyathophora id., Lonsdale, 1. ec, —Astrea id., Fitton, 1847. = Polypier 
convexe ; gemmation extracaliculaire : calices unis par des côtes épaisses 
et souvent, subpolygonaux par suite du resserrement des individus; trois 


— 1808 — 


cycles complets; les cloisons primaires plus développées que les autres ; 
diamètre des calices, 2 1/2 mill. — Néocomien : Ile de Wight; Redhill- 
Cutting. 

2. H. Dupini. — Tetracænia Dupiniana, d'Orbigny, Prod., 1850. —= 
Polypier convexe et élevé; calices assez serrés et unis par des côtes qui 
ne sont pas confluentes, arrondis et assez profonds; cloisons peu épaisses, 
débordandes et entières; 3 cycles complets ; diamètre des calices, 3 à 
3 1/2 millim. — Aptien : Les Croutes (Aube); Seignelay (Yonne). 


LIII‘* Famille. — Acervulariens. 


CYATHOPHYLLINÆ (pars), Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. 
pal., 1851. 

Appareil septal régulièrement radiaire; planchers plus ou moins 
développés; point de his une ou deux murailles par poly- 
piérite. 


GENRE CCXXVI. — SMITHIA. 


Smithia, Edwards et Haime, L. c., p. 421, 1851. 

Polypier astréiforme ; gemmation submarginale ; polypiérites 
unis par des côtes subconfluentes; une seule RP point de 
columelle. 

1. S. HEeNNauœ1, Edwards et Haime, L. c. — Astrea id. Re ), Lonsdale, 
1840. — Phillips, 1841. — Cyathophyllum id., Bronn, 1848. — Lithostro- 
tion id., Actinocyathus id., Phillipsastrea id. (pars), d'Orbigny, 1840. —= 
Calices circulaires ; de 24 à 26 rayons costaux par individu; 12 à 13 cloi- 
sons assez épaisses en dehors, minces en dedans et présentant au centre 
des lobes paliformes; diamètre des calices, 3 ou 4 millim. — Dévonien : 
Torquay : Plymouth; Newton. 

2. S. PENGILYI, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, pl. 55, fig. 1. — 
Astrœa Hennahii (pars), Lonsdale, 1840.= Muraille peu marquée ; calices 
limités par un renflement des rayons septocostaux, on en compte 40 qui 
sont inégaux en épaisseur et en longueur et dont la moitié pénètrent seuls 
dans les calices, ceux-ci sont larges de 5 à 6 mill. — Dévonien : Torquay ; 
Plymouth. 

3. S. BoLonIENsis, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., 1851. 
— Calices circulaires larges de 2 à 2 1/2 mill.; de 24 à 26 rayons septo- 
costaux un peu inégaux. — Dévonien : Ferques, près Boulogne. 

4. S. BOWERBANCKI, Edwards et Haime, L.c. — Brit. foss..corals, pl. 55, 
fig. 2. —= Calices bien marqués, écartés, larges de 1 3/4 à 2 mill.; 18 ou 
20 rayons septo-costaux, confluents, minces et flexueux ; les cloisons sont 
inégales et ne présentent pas de lobes paliformes ; diamètre des calices, 
2 millim. — Deévonien : Torquay. 


GENRE CCXXVII. — POLYPHYLLUM. 


Cyathophyllum (pars), Goldfuss, 1826. — Edwards et Haime, 
1850 et 1851. 

Favastrea (pars), de Blainville, 1830. 

Polypier massif et astréiforme ; polypiérites intimement soudés 


+ 


— 309 — 
par les murailles qui sont polygonales; cloisons bien développées, 
s'étendant jusqu’au centre des calices où elles sont courbées et sou- 
vent relevées de manière à former une fausse columelle tortile ; 
planchers bien développés au centre des calices, dont les parties 
latérales sont remplies par des vésicules abondantes. 


1. P. HELIANTHOIDES. — Cyathophyllum id., Goldfuss, pl. 20, fig. 21, 
2k, 1826. — Edwards et Haime, Pol. foss. des.lerr. pal., p. 375 (non pl. 8, 
fig. 5, qui est le véritable Cyathophyllum helianthoïdes). — Favastrea he- 
lianthoidea, de Blainville, 1830. —= Polypier astréiforme; calices polygo- 
naux. et larges de 25 à 30 millim.; de 60 à 80 cloisons dans les grands 
calices ; elles sont bien développées, tortueuses au centre où elles pré- 
sentent de petits lobes paliformes. — Dévonien : Eifel; Luxembourg, etc. 


2. P. REGIUM.— Cyathophyllum id., Phillips, 1836. — Edwards et Haime, 
Brit. foss, corals, pl. 32, fig. 1, 2, 3, 1851. — Favastrea regia, d'Orbigny; 
1850. == Polypier astréiforme ; calices polygonaux, irréguliers et larges 
de 3 à 6 centim ; 120 à 130 cloisons minces, droites, inégales, tortueuses 
et relevées au centre; fausse columelle oblongue et portant un petit sillon 
au sommet. — Carboniférien : Bristol; Corwin; Bakewel ; Lofthouse. 

Les Cyathophyllum crenulare, Phillips; — Astrea crenularis, M'Coy; — 
Aclinocyathus id., d'Orbigny , — et le Peripoedium heliops, Keyserling, 
paraissent se rapporter à l'espèce précédente. 

3. P. HYPOCRATERIFORME. — Cyathophyllum id., Goldfuss, pl. 17, fig. lc 
(non les autres ; non pl. 16, fig. 5-8, qui doivent se rapporter au genre 
Disphyllum). — Favastrea hypocrateriformis, de Blainville, 1830.— D'Or- 
bigny, 1850. == Polypier astréiforme; calices polygonaux et larges de 2 
à 3 centim.; environ 50 cloisons minces, peu serrées, dentelées et un peu 
flexueuses au centre où elles n'arrivent pas entièrement, — Dévonien : 
Eifel ; Bensberg. 

4. P. HEXAGONUM. — Cyathophyllum id., Goldfuss, pl. 20, fig. 1. — 
Morren, 1832. — Edwards et Haime, Brit. foss. corals, pl. 50, fig. 4. — 
Astrea ananas, Rœmer, 1843. — Favaslrea hexagona, Blainville, 1830. 
== Polypier astréiforme ; calices polygonaux, larges de 12 à 15 millim.; 
45 cloisons inégales, minces, denticulées et présentant des lobes paliformes 
bien développés. — Dévonien : Bensberg ; Montignies; Chimay ; Grund; 
Torquay, etc. 

‘5. P. QUADRIGEMINUM. — Cyalhophyllum id., Goldfuss, pl. 19, fig. 1 et 
5f, ct pl. 18, fig. 6. — Columnaria sulcata id., pl. 24, fig. 9. — Montastrea 
adamantina et coniformis, Favastrea quadrigemina et alveolata, Favosites 
quadrigeminala, de Blainville, 1830. — Monticularia hexagona et Astrea 
alveolata, Steininger, 1831. — Lithostrotion quadrigeminum, Favastrea 
quadrigemina et sulcata, d'Orbigny, 1850.=— Polypier astréiforme ; calices 
polygonaux larges de 7 à 10 millim. ; 46 cloisons minces, égales, serrées 
et courbées au centre. — Dévonien : Visé (Sarthe); Eifel; Bensberg, etc. 

6. P. BOLONIENSE. — Montastrea Boloniensis, Blainville, 1830. — Cya- 
thophyllum hezagonum, Michelin, pl. 47, fig. 2. — Cyathophyllum Bolo- 
niense, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, pl. 52, fig. 1. — Lithostrolion 
arachnoîides, d'Orbigny, Prod., 1850, —= Polyp. subcirculaire, peu élevé 
et astréiforme; calices polygonaux larges de 18 à 20 millim.; de 42 à 46 
cloisons subégales, minces, serrées, dentelées et droites. — Dévonien : 
Férques. 


7. P. PROFUNDUM. — Cyathophyllum id., Michelin, pl. 48, fig. 1 (non 


— 9310 — 
Geinitz), — Lilhostrolion profundum, d'Orbigny, 1850. — Cyathophyllum 
Marmini, Edwards et Haime, 1851. == Polypier astréiforme; calices po- 
lygouaux, larges de 10 à 12 millim. et profonds de 6 à 7; 40 cloisons 
subégales, minces, dentées et lobées au centre. — Dévonien : Ferques; 
Torquay ; Teignmouth. . 

8. P. RuGOSuM. — Astrea rugosa, Hall, 1843. — Dale-Owen, 1844. — 
Clapp, 1847.— Cyathophyllum Englypticum id. — Cyathophyllum Dianthus, 
Hall, 1843. — Favastrea rugosa, d'Orbigny, 1850. — Cyathophyllum rugo- 
sum, Edwards et Haime, 1851. — Polypier astréiforme ; calices inégaux, 
polygonaux et larges de 15 millim.: environ 80 cloisons alternativement 
grandes et petites, les premières sont minces et courbées au centre. — 
Dévonien : Ohio; Madison; Sandusky : Jowa; Louisville; Leroy; Cale- 
donia, etc. 

9. P. SEDwICKkI. — Cyathophyllum id., Edwards et Haime, Pol. foss. des 
lerr, pul., 1851. == Polypier astréiforme ; calices inégaux, polygonaux, 
larges de 15 mill.; de 32 à 42 cloisons peu inégales, assez minces, lobées 
et courbées au centre. — Dévonien : Torquay; Babbacombe-Beach. 

10. P. Davipsonr. — Cyathophyllum id., Edwards et Haime, loc. cit. =— 
Polypier convexe; calices polygonaux, profonds et larges de 6 millim.; 
28 cloisons alternativement inégales, assez épaisses et larges. — Dévonien : 
Ferques. 


GENRE CCXXVIII. — SPONGOPHYLLUM. 


Spongophyllum, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., 
p. 425, 1851. 

Polypier massif et astréiforme; polypiérites soudés par les mu- 
railles; point de murailles internes ; point de columelle; cloisons 
nombreuses et peu distinctes au milieu d’un tissu vésiculaire qui 
remplit les chambres; planchers horizontaux au centre de la loge. 


S. Sepwicki, Edwards et Haime, L. c. == Calices polygonaux, inégaux 
et larges de 6 à 7 millim.; de 14 à 16 cloisons principales, larges, minces 
et flexueuses ; autant de rudimentaires; tissu vésiculaire bien développé. 
— Dévonien : Torquay. 


GENRE CCXXIX. — ENDOPHYLLUM. 


Endophyllum, Edwards et Haime, Z. c., p. 393, 1851. 

Polypier astréiforme ; polypiérites unis par des murailles exté- 
rieures peu développées et un tissu vésiculaire irrégulier; murailles 
internes bien distinctes; cloisons se prolongeant très-peu en dehors 
des murailles internes ; planchers petits. 

1. E. BoweRBancxtr, Edwards et Haime, [. c., p. 494. —= Deux mu- 
railles bien marquées, distantes de 15 à 20 millim.; de 30 à 32 cloisons 
principales, minces, flexueuses et autant de petites; diamètre des cercles 
muraux, 20 millim. — Dévonien : Torquay. 

2. E. ABDITUM, Edwards et Haime, L. c. —= Polypiérites soudés par les 
murailles et larges de 40 à 50 millim.; diamètre des cercles muraux in- 
ternes, 30 millim.; de 34 à 40 cloisons principales, minces, courbées au 
centre et autant de petites. — Dévonien : Teignmouth-Beach. 


— JA — 


GENRE CCXXX, — ACERVULARIA. 


| Acervularia, Schweigger, Handb. der naturg., p. 418, 1820. 

— Edwards et Haime, Pol, foss. des terr. pal., 1851. 

Lithostrotion (pars), d'Orbigny, Prod., 1850. 

Polypier massif et astréiforme ; gemmation caliculaire ; deux 
murailles bien distinctes et espacées; cloisons bien développées 
surtout entre les deux murailles ; planchers peu marqués; colu- 
melle nulle. 


1, À. LUXURIANS, Edwards et Haime, lor. cit, — Madrepora composila 
(pars), Fougt, 1749. — Madrepora ananas, Linné, 1767. — Parkinson, 
1808. — Floscularia luxurians, Eichwald, 1829. — Astrea ananas, Hisin- 
ger, 1837. — Lonsdale, 1839. — Astrea truncata, Hisinger, 1837. — Cya- 
thophyllum dianthus, Lonsdale, 1839. — Lilhostrotion Lonsdalei, d’Orbigny, 
1850. == Polypier convexe et élevé; polypiérites prismatiques rarement 
libres par leurs murailles; diamètre des murailles externes, 15 millim.; 
des murailles internes, 5 ou 6; environ 54 cloisons dans les grands calices 
et 30 à 35 dans les petits; elles sont subégales et assez épaisses. — Dévo- 
nien : Dudley; Wenlock, etc. 

Le Porites. astreiformis, de D. Owen, paraît appartenir à cette espèce; 
il provient de Dowa ou du Wisconsin. $ 

2, À, TroscHEeLt, Edwards et Haime, /. c. — Cyathophyllum ananas, 
Goldfuss, pl. 19, fig. 4b (non 42). = Calices larges de 5 millim. ; poly- 
piérites prismatiques et larges de 12 millim.; de 28 à 34 cloisons minces, 
droites et inégales. — Dévonien : Namur; Eifel ; Grund. 

3. À. CORONATA, Edwards et Haime, loc. cit. == Polypier connu seu- 
lement par une coupe polie; calices larges de 10 à 15 millim.; diamètre 
des polypiérites, 25 à 30 mill.; 28 cloisons subégales et lobées au cen're. 
— Dévonien : Barton, près Torquay. 

4. À. Gozprussir, de Verneuil et Haime, Bull. de La Soc. géol. de France, 
1850.— Cyathophyllum ananas, Goldfuss, pl. 19, fig. 4 (non 4h), — Hall, 
1830. — Morren, 1832. — Milne-Edwards, 1836. — Astrea basaltiformis, 
Rœmer, 1843. — Lithostrotion ananas (pars), d'Orbigny, 1850. —= Grande 
diagonale des polypiérites, 7 ou 8 millim.; diamètre de la muraille in- 
terne, 2 1/2 millim.; 24 à 26 cloisons mititds. droites et inégales. — Dé- 
vonien : Namur; Grund; Torquay; Sabaro, cte. 

5. À. INTERCELLULOSA, Edwards et Haime, loc. cit. — Aslrea id., Phil- 
lips, 1841. — Favastrea id., d'Orbigny, 1850. — Murailles polygonales 
en zig-zag; polypiérites larges de 15 millim.; diamètre de la muraille 
interne , 10; de 40 à 44 cloisons peu développées, minces et lolées au 
centre. — Dévonien : Torquay. 

6. À. PENTAGONA, Michelin, Icon., pl. 49, fig. 1. — Edwards et Haime, 
1851.— Cyathophyllum pentagonum, Goldfuss, pl. 19, fig. 3..— Morren, 
1832, — Milne-Edwards, 1836. — lavastrea pentagona , Blainville, 1830. 
— Astrea id., Lonsdale, 1840. — Phillips, 1841. — Acervularia ananas, 
Michelin, pl. 47, fig. 1. — Lithostrotion pentagonum, d'Orbigny, 1850.—= 
Polypicrites polygonaux, larges de 5 millim.; diamètre de la muraille 
interne, 1 1/2 millim.; 18 à 94 cloisons minces et droites. — Dévonien : 
Eifel; Limbourg ; Chaude- Fontaine ; Torquay ; Ogvwell; Namur; Fer- 
ques, etc. 


— 312 — 


7. A. Davinsoni, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., pl. 9, 
fig. 4, 1851. — Polypier subplane; polypiérites subégaux et larges de 
10 à 12 millim. ; diamètre de la muraille interne, 4 ou 5; 40 cloisons 
minces et droites, 20 seulement dépassent la muraille interne.— Dévonien : 
Ferques; Jeffersonville; Ohio-Falls, 

8. À. LIMITATA, Edwards et Haime, /. c. — Astrea pentagona (pars), 
Lonsdale, Geol. trans., pl. 58, fig. 1? (non 1), 1840. = Polypiérites larges 
de 7 à 8 mill.; diamètre de la muraille interne, 2 1/2; 26 cloisons minces, 
inégales et lobées au centre. Cette espèce n’est connue que par une coupe 
polie. — Dévonien : Torquay. 

9. A. BATTERSBYI, Edwards et Haime, L. c. == Polypiérites larges de 
15 à 20 millim.; diamètre des murailles internes, de 5 à 6; 36 cloisons 
inégales, minces et lobées au centre ; espèce connue par une coupe polie. 
— Dévonien : Torquay; Newton. 

10. A. HENNARII. — Astrea Hennahü, Rœmer, Versl. des Arz., pl. 2, 
fig. 13, 1843 (non Lonsdale.) — Astrea parallela , ibid., pl. 3, fig. 1.7 — 
Phillipsastreu parallela, d'Orbigny, 1850. — Acervularia Ræmeri, de Ver- 
neuil et Haime, 1850. — Edwards et Haime, 1851. — Polypier subplane : 
diamètre des polypiérites , 6 à 8 millim.; des murailles internes, 2 ; 26 à 
28 cloisons minces, courbées et flexueuses. — Dévonien : Grund, dans le 
Hartz; Puerto de las Volcas ; Torquay. 

11. À. ANANAS, Edwards et Haime, !. c. — Madrepora id., Linné, 1767. 
— Madrepora composila, Fougt, 1749. — Acervularia ballica, Schweigger, 
1820. — Eichwald, 1829. —- Favastreu ballica, Blainville, 1830. — Cette 
espèce, voisine du À. luxurians, n'en diffère que par ses cloisons plus 
nombreuses et le diamètre de ses polypiérites qui est de 12 millim. — 
Silurien : Gothland. 


GENRE CCXXXI. — STROMBODES. 


Strombodes (pars), Schweigger, Hand. des nat., 1820. 
— Goldfuss, Petref. Germ., 1826. 

Strombastrea, de Blainville, Dict., 1830. 

Acervularia, Lonsdale, Sil. syst., 1839. 

Lamellopora, Dale-Owen, Rep. ont the geol., etc., 1844. 

Arachnophyllum, Dana, Expl. exped., 1846. 

Cylicopora, Steininger, Verst. der Ueberg., 1849. 

Actinocyathus et Strombodes, d'Orbigny, Prod., 1850. 

Strombodes, Edwards et Haime, 1851. 

Polypier massif; gemmation submarginale ou caliculaire ; poly- 
piérites constitués par des planchers infundibuliformes, unis par 
des trabicules vésiculaires ; calices polygonaux ; rayons septo-cos- 
taux nombreux; les deux murailles sont peu développées; point de 
columelle. 


1. S. rypus, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, pl. 71, fig. 1. — 
Arachnophyllum id., M'Coy, 1850-1851. — Strombodes Labechei, Edwards 
et Haime, Pol. foss. des terr. pal., 1850. —= Polypier turbiné, à surface 
convexe; épithèque mince et plissée ; environ 100 cloisons dont 30 arrivent 
seules au centre ; diamètre des polypiérites, 20 mill.; des calices, 7 à 8. 
— Silurien : Wenlock-Edge. 


— 3143 — 


2. S. Murcuaisont, Edwards et Haime, loc. cit. — Acervularia baltica 
(pars). Lonsdale in Murchison, loc, cil., 1830. — Actinocyathus ballicus, 
d'Orbigny, 1850. == Polypier subturbiné, à surface convexe; épithèque 
plissée ; environ 100 cloisons dont la plupart n'arrivent pas au centre ; 
20 seulement semblent lobées au centre ; diamètre des polypiérites, 25 
millim.; des calices. 8. — Silurien : Dudley; Wenloch; Egool; comté de 
Mayo. 

3. S. Paiuipsi, Edwards et Haime, L. c. — Acervularia baltica, Phillips, 
1841.— Actinocyathus Phillipsii, d'Orbigny, 1850, —= Polypier convexe; 
80 cloisons dont la moitié arrivent au centre et sont lobées ; diamètre des 
polypiérites, 20 à 25 mill.; des calices, 10 à 13.— Silurien : Wenlock. 

A. d'Orbigny place à tort cette espèce dans l'étage Dévonien. 

4. S.? PENTAGONUS, Goldfuss, Petref. Germ., pl. 21, fig. 2, 1826. — 
Hall, 1830. — Bronn, 1835-37. — D'Orbigny, 1850. — Edwards et Haime, 
1851. — Strombastrea quinquangulosa, Blainville, 1830. — Cyathopyllum 
strombodes, Bronn, 1848. —= Polypier turbiné ; 50 cloisons très-inégales ; 
polypiérites réguliers, larges de 14 à 15 millim. — Silurien : Quebec (lac 
Huron); Beargrass. 

5. S.? STRIATUS, Edwards et Haime, L. c. — Favastrea striala, d'Orbi- 
gny, 1850. = Cloisons nombreuses et minces (50 à 60); diamètre des 
polypiérites, 28 à 30 mill. — Silurien : Ohio ; lac Huron. 

6. S.? STELLARIS, Schweigger, 1820. — Eichwald, 1829. — Edwards et 
Haime, 1851. — Madrepora slellaris, Linné, 1767. — Madreporites id., 
Wahlenberg, 1821. — Strombastrea id., de Blainville, 1830. — Cyatho- 
phyllum stellare, Bronn, 1848. == 50 à 69 rayons septo-costaux ; diamètre 
des polypiérites, 15 millim.; calices plus larges que ceux du S. pentago- 
nus. — Silurien : Gothlandie. 

7. S. biFFLUENS, Edwards et Haime, L. c. — Acervularia baltica, Lons- 
dale, L.c., pl. 16, fig. 8 et 84, 1839. — Polyp. gibbeux; épithèque forte ; 
calices saillants en bourrelets et larges de 6 à 7 millim.; 35 à 40 rayons 
septo-costaux confluents, géniculés et minces au centre. — Silurien . 
Much-Wenlock. 

8. S.? INFUNDIBULARIUS, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., 
1851. — Lamellopora infundibularia, Dale-Owen, 1844. — Astrea mamil- 
laris, ibid. — Silurien : Jowa; Wisconsin. 

9. S.? FASCICULATUS. — Cylicopora fasciculata, Steininger, 1849. — 
Dévonien : Gerolstein. 


LIV® Famille. — Stylaxiniens. 


AxOPHYLLINÆ (pars) et CYATHOPHYLLINÆ (pars), Edwards et 
Haime, Pol. foss. des terr. pal., 1851. 

Appareil septal assez régulièrement radiaire ; planchers plus ou 
moins bien développés ; columelle styliforme , lamellaire ou fasci- 
culaire. 


GENRE CCXXXII. — LITHOSTROTION. 
Lithostrotion (pars), Fleming, Brit. anim., 1828. 
— Edwards et Haime, L. c., 1851. 
Stylastrea, Lonsdale, Verneuil et Keyserling, 1845. 


— 314 — 


Columnaria, Dana, 1846. 

Lasmocyathus, d'Orbigny, 1850. 

Polypier massif, astréiforme; polypiérites soudés par les mu- 
railles qui sont polygonales et couvertes d’une épithèque complète ; 
chambres remplies par un tissu vésiculaire ; planchers bien déve- 
loppés au centre de la loge et traversés par une columelle styli- 
forme. 

Contrairement à ce que pensaient MM. Edwards et Haime, nous 
nous sommes assurés que leur genre Lithostrotion renfermait des 
espèces fasciculées et des espèces massives que nous avons dû sé- 
parer, les premières, sous le nom générique de diphyphyllum, et, 
les secondes, sous celui de Lfhostrotion. Il arrive, il est vrai, que 
les espèces fasciculées par suite du resserrement des individus; 
présentent quelquefois l’aspect astréiforme; mais cette réunion des 
polypiérites est toujours fortuite dans ce cas et diffère essentielle- 
ment de l’organisation des espèces massives. 

1. L. MAMILLARE. — L. mamillure (pars), Edwards et Haime, Pol. foss. 
des terr. pal., pl. 13, fig. 1 (non fig. 1*, 1b). — Astrea mamillaris, Castel- 
nau, 1843. — Calices polygonaux, à bords simples et minces et larges de 
20 mill.; 44 à 46 cloisons principales dans les grands calices; elles sont 
minces , droites et subégales et alternent avec un nombre égal de petites. 
— Carboniférien : Monts Flecher ; Cabell-Cey; Etat d’Indiana, etc. 

2. L. BASALTIFORME, Edwards et Haime, /, c. — Astrea basaltiformis, 
Conybeare et Phillips, 1822. — Astrea arachnoides, Defrance, 1826. — 
Lithostrotion striatum, Fleming, 1828. — Woodward, 1830. — M’Coy, 1844. 
— Columnaria striata, Blainville, 1830. — Edwards, 1836.— Cyathophyllum 
basaltiforme, Phillips, 1836. — 4strea hexagona el basalliformis, Portlock, 
1843. — Lithostrotion microphyllum, Keiserling, 1846. — Nemaphyllum 
minus, M'Coy, 1849. — Calices polygonaux, larges de 12 à 15 millim.; 
de 40 à 50 cloisons serrées, minces, flexueuses et inégales ; columelle 
petite et comprimée. — Carboniférien : Bristol; Kedal; Tyrone, etc. 

3. L. Ensirer, Edwards et Haime, L. c., 1851. — Polypier subplane ; 
calices polygonaux, larges de 8 à 10 millim.; 30 cloisons minces et droites 
et autant de rudimentaires ; columelle forte et comprimée ; calices peu 
délimités. — Carboniférien : Clifton. 

4. L. ARANEA, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, pl. 39, fig. 1. — 
Astrea hexagona (pars), Portlock, 1843. — Astrea aranea, M'Coy, 1844. — 
Nemaphyllum id., M'Coy, 1849, — Lasmocyathus id., d'Orbigny, 1850.== 
Polypier massif; calices polygonaux, irréguliers et larges de 10 à 13 mill.; 
de 22 à 24 cloisons principales, minecs et un peu flexueuses : autant de 
petites. — Carboniférien : Armagh ; Tyrone; Clonoe ; Tobercurry; Maghe- 
ramore. 

5. L. Portrocxt, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, pl. 42, fig, 1— 
Astrea irregularis, Portlock, 1843 (non Defrance). — M’Coy, 1844. — Astrea 
Porilocki, Bronn, Index pal., 1848. — Nemaphyllum clisioides, M'Coy, 
1849. — Polypiérites inégaux, polygonaux et larges de 5 à 7 millim.; de 
22 à 36 cloisons inégales, peu serrées, minces et flexueuses ; columelle 
grosse, comprimée et saillante. — Carboniférien : Bristol; Wellington; 
Corwin, etc. 


— 315 — 

6. L. Covr. — L. Coyanum, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, pl. 42, 
fig. 2. —= Calices polygonaux, larges de 3 à 4 millim.; 20 ou 24 cloisons 
assez épaisses et inégales; murailles bien marquées; columelle saillante. 
— Carboniférien : Oswestry ; Marlock. 

7. L.? seprosum, Edwards et Haime, L. c.— Nemaphyllum id., M'Coy, 
1849, —= Calices polygonaux, larges de 5 lignes (anglaises); columelle 
miuce, large de 8 lignes ; 48 cloisons minces dont 24 arrivent seules au 
centre (d'après M'Coy). — Carboniférien : Armagh; Sullyard. 

Cette espèce est peut-être un slylaxis ; les espèces suivantes sônt encore 
moins connues. 

7. L.? LÆVE, Bronn, 1848. — Edwards et Haime, 1850. — Columnaria 
lævis, Goldfuss, pl. 24, fig. 8. — Calices larges de 10 à 12 millim.; 16 
ou 18 cloisons minces , droites et autant de rudimentaires. — Naples ? 
(Goldfuss). — Carboniférien ? (Edwards et Haime). 

8. L. INCONFERTUM, Edwards et Haime, Loc. cit., 1850. — D'Orbigny, 
Prod., 1850. — Stylastrea inconforla, Lonsdale, 1845. — Carboniférien : 
Monts Oural. 

9. L.? DERBYENSE, Edwards et Haime, 1850. — Stylastreu irregularis, 
M'Coy, 1849. — Carboniférien : Derbyshire. 


GENRE CCXXXIIT, — PHILLIPSASTRÆA. 


Phillipsastrea (pars), d'Orbigny, Note sur les pol. foss., 1849. 
_— Edwards et Haime, Pol. foss., 1850. 

Sarcinula, M'Coy, Ann. and Mag., 1849. 

Tubipora (pars), Woodward, Syn. table of Brit., p. 5, 1830. 

Erismatholithus, Martin, 1809. 

Polypier astréiforme, se multipliant par gemmation submargi- 
nale; polypiérites unis par des rayons septo-costaux confluents ; 
murailles épithécales rudimentaires; murailles internes cylindri- 
ques et assez développées; planchers peu marqués et traversés par 
une columelle styliforme. 

1. P. VERNEUILI, Edwards et Haime, Pol. foss. desterr. pal., pl. 10, 
fig. 5,— Polypier subplane; rayons septo-costaux tout à fait confluents ; 
calices indiqués par un bourrelet circulaire et larges de 5 à 6 millim.; 28 
à 32 cloisons fortes, saillantes et granulées. — Dévonien : Wisconsin. 

2. P. RADIATA, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, pl. 37, fig. 2. — 
Tubipora id., Woodward , 1830. — Erismatolithus tubiporites (radiatus), 
Martin , 1809. — Astrea Hennokii (pars), Phillips, 1841, — Sarcinula pla- 
centa et Phillipsi, M'Coy, 1849. — Phillipsastrea Hennahii, d'Orbigny, 
1850. == Polypier subplane; calices espacés, à bords peu saillants, creux 
et larges de 2 à 3 mill.; 24 ou 30 rayons septo-costaux, minces, inégaux 
et très-confluents. — Carboniférien : Corwen; Derbyshire. 

3. P. TUBEROSA, Edwards et Haime, loc. cit. — Sarcinula id., M'Coy, 
Ann. and Mag., 1849. —= Polypier à surface plane; calices en forme de 
mamelons larges de 4 millim.; 32 rayons septo-costaux, minces et flexueux 
en dehors. — Carboniférien : Derbyshire. 


GENRE CCXXXIV. — SYRINGOPHYLLUM, 
Syringophyllum, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, 1850. 
Sarcinula, Dana, Expl. Exp. Zooph., 1846 (non Lamarck). 


ER 


Polypier astréiforme se multipliant par gemmation latérale; po- 
lypiérites unis par des côtes très-développées et par une exothèque 
abondante; calices ronds et saillants; cloisons bien développées et 
débordantes ; columelle styliforme; planchers petits. 

Ce genre, voisin du Philipsastrea, se rapproche encore davan- 
tage des Stylines, dont il ne diffère que par ses planchers. 


1. S. oRGANuM , Edwards et Haime, Loc. cit, — Madrepora id., Linné, 
1767. — Sarcinula organon, Schweigger, 1820. — Eichwald, 1829. — Sar- 
cinula organum, Goldfuss, 1826. — Hall, 1830. — Blainville, 1830. — 
Morren, 1832. — Hisinger, 1837. — Eichwald, 1840. — Astreopora id., 
d'Orbigny, 1850. == Polypier convexe; calices saillants, espacés et larges 
de 3 millim.; 24 à 26 cloisons déhordantes, assez épaisses et inégales. — 
Silurien : Dudley ; Gothland; Wilna ; Reval ; Coniston, etc. 


2, S.? CANTABRICUM, Edwards et Haime, L. c. — Phillipsaslrea canla- 
brica, de Verneuil et Haime, Bull. de la Soc. géol., 1850. —= Polypier sub- 
plane; calices assez saillants et larges de 3 à 4 millim.; côtes flexueuses, 
minces et égales ; 15 à 16 grandes cloisons débordantes et autant de pe- 
tites. — Dévonien : Pont de Valeas (Léon); Teignmouth (Angleterre). 


3. S.? TORREANUM, Edwards et Haime, {. c. — Phillipsastrea lorreana, 
de Verneuil et Haime; L. c. == Polypier subplane; calices saillants, dis- 
tants et larges de 2 1/2 millim.; 10 ou 12 grandes cloisons et autant de 
petites ; 20 à 22 côtes fines et écartées. — Dévonien : Sabero. 


GENRE CCXXXV. — STYLIDOPHYLLUM. 


Polypier astréiforme; gemmation submarginale; deux murailles 
bien distinctes et renfermant entre elles un tissu vésiculaire abon- 
dant; cloisons lamellaires bien développées ; columelle fasciculaire 
formée de tigelles tordues sur elles-mêmes. Ce genre ne se distingue 
des Lonsdalia que par la soudure intime des polypiérites. 


1. S. FLORIFORME. — Erismalolithus madreporites (floriformis), Martin, 
1809. — Astrea florida, Defrance, 1826. — Lithostrolion floriforme, Fle- 
ming, 1828. — Woodward, 1830. — Columnaria floriformis, Blainville, 
1830. — Cyathophyllum floriforme, Phillips. 1836. — Astrea emarciata, 
pentagona et mamillaris, Fischer, 1837. — Cyathophyllum expansum , 
Fischer, id. — Lithostrotion mamillare et astroides, Lonsdale, 1845. — 
Cyathophyllum astrea, Bronn, 1848. — Lithostrotion mamillare, d'Orbigny, 
1850. — Lilhostrotion floriforme, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. 
pal., 1851. — Lonsdalia floriformis, id., ibid., Brit. foss. corals, pl. 43, 
fig. 1. — Polypiérites prismatiques et larges de 15 à 20 mill.; murailles 
fortes et saillantes ; 24 grandes cloisons et autant de petites; columelle 
forte, saillante et comprimée au sommet; diamètre de la muraille interne, 
7 ou 8 mill. — Carboniférien : Bristol; Mold ; Oswestry; Whitehaven, etc. 

2, S. PAPILLATUM. — Cyathophyllum id., Fischer, 1837. — Columnaria 
Trooslii, Castelnau, 1843. — Lithostrotion floriforme et emarciatum, Lons- 
dale, 1845. — Lithostrotion floriforme, Keyserling, 1846. — D'Orbigny, 
1850. — Strombodes emarciatum, M'Coy, 1849. — Lonsdaliu papillata, 
Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., pl. 11, fig. 2, 1851. =—= Poly- 
piérites polygonaux, souvent quadrangulaires|, larges de 15 mill.; 22 ou 
24 grandes cloisons et autant de petites ; columelle peu saillante ; diamètre 


— 317 — 


de la muraille interne, 7 ou 8 millim. — Carboniférien : Petschora; Tver; 
Valdaï; Derbyshire; Miatchkova. 


GENRE CCXXXVI. — CHONAXIS. 


Chonaxis, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., 1851. 

Polypier massif ; polypiérites unis au moyen d’un tissu vésicu- 
laire qui remplit aussi les chambres; murailles intêrnes bien mar- 
quées; cloisons lamellaires et étroites ; planchers bien développés, 
lisses et bombés au centre et traversés par une columelle aplatie ; 
les polypiérites périphériques ont de la tendance à s’isoler. 

C. VeRNEUILI, Edwards et Haime, l. c., pl. 11, fig. 3. = Polypiérites 
plus ou moins serrés et restant presque toujours cylindriques ; aire exté- 
rieure remplie de vésicules fines et régulières; 44 cloisons minces et 
étroites ; planchers bombés ; columelle sublamellaire ; diamètre des po- 
lypiérites, 25 millim.; de la muraille interue, 12. — Carboniférien : Tver 
(Russie). 


GENRE CCXXXVIT. — STYLAXIS. 


Stylaxis, M'Coy, Ann. and Magas. of nat. hist., p.119, 1849. 

Nemaphyllum, id., ibid. 

Nemaphyllum, Stylaxis, Petalaxis et Lithostrotion (pars), Edwards 
et Haime, Pol. foss. des terr. pal., 1851. -— Brit. foss. corals, p. Lxx1 
et 204, 1852. 

Polypier astréiforme; polypiérites entièrement soudés par les 
murailles extérieures; chambres remplies par des vésicules dans 
lesquelles les rayons septo-costaux ne se prolongent pas; cloisons 
lamellaires, minces et bien développées; columelle essentielle et 
lamellaire; planchers peu développés et horizontaux. 

1. S. Coxi.— S. M'Coyana, Edwards et Haime, Pol. foss. des lerr. pal., 
pl. 12, fig. 5, 1851. — Polypiérites intimement unis, prismatiques et 
larges de 6 millim.: muraille interne ronde et large de 4 millim.; de 16 
à 18 grandes cloisons subégales, droites et larges et autant de petites. 
— Carboniférien : Colonna (Russie). 

2. S. PorTLocKki, Edwards et Haime, Loc. cit. — Petalaxis, id., ibid., 
Brit. foss. corals, pl. 38, fig. 4, 1852. =— Cette espèce, qui n’est connue 
que par un polypiérite détaché d’une masse, diffère de l'espèce précé- 
. dente par ses grandes cloisons plus minces et ses petites plus étroites ; 
il-est possible que ce ne soit qu'une variété du S. Coyi. — Carboniférien : 
Galles. 

3. S. Mayor, M’Coy, L. c., 1849.— Lithostrotion id., Edwards et Haime, 
Brit. foss. corals, 1852. — Calices larges de 6 lignes (anglaises) et poly- 
gonaux; 63 cloisons minces ; columelle large; vésicules petites et abon- 
dantes. -- Carboniférien : Derbyshire. 

4. S. ARACHNOIDEA, Edwards et aime, Pol. foss., 1851. — Nemaphyl- 
lum arachnoideum , M'Coy, L. c. — Lithostrotion id., Edwards et Haime, 
Brit. foss. corals, 1852. == Calices polygonaux, larges de 6 à 9 lignes 
(anglaises) ; de 50 à 55 cloisons minces et inégales ; columelle très-mince ; 
planchers peu développés. — Carboniférien : Derbyshire. 


— 318 — 


5. S. FLEMINGI, M’Coy, 1. c. — Slylaxis et Lithostrotion id., Edwards 
et Haime, L. c., 1851, 1852. —= Calices hexagonaux et larges de 3 lignes 
(anglaises); 43 cloisons minces et inégales ; columelle très-aplatie. — Car- 
boniférien : Derbyshire. 


Oo 


SOUS-ORDRE VI. — ZOANTHAIRES TUBULÉS. 


Polypier essentiellement composé par une muraille compacte, 
bien développée et non poreuse ; point de cloisons ; point de plan- 
chers; point de columelle ; on remarque seulement des stries cos- 
tales le long de la paroi interne de la muraille. 


Monastries tubulés. 
LV° Famille. — Pyrgiens. 


AuLoPoRIDÆ (pars), Edwards et Haime, Pol. foss. des lerr. pal., 
p. 150, 1851. 
Polypier simple. 
GENRE CCXXXVIII, — PYRGIA. 


Pyrgia, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., p. 310, 1851. 

Polypier ayant la forme d’un cornet, libre et pédicellé; épithèque 
forte; calice profond; stries cloisonnaires peu marquées. 

1. P. MicaEuINI, Edwards et Haime, L. c., pl. 17, fig. 8. == Polypier 
ayant la forme d’une pipe; pédicelle allongé et droit; environ 20 stries 
costales ; diamètre du calice, 4 à 5 millim.— Carboniférien : Tournay. 

2. P. LaBecHEI, Edwards et Haime, loc. cit. —= Polypier turbiné et 
courbé; épithèque forte et plissée ; 30 ou 40 stries cloisonnaires; diamètre 
du calice, 5 millim. — Carboniférien : Frome. 


Disastrées tubulés. 


LVI° Famille. — Auloporiens. 


AULOPORIDE (pars), Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., 
p. 150, 1851. 
Polypier composé. 


GENRE CCXXXIX. — AULOPORA. 


Aulopora, Goldfuss, Petref. Germ., p. 32, 1826. 

Stomatopora, Bronn, Leth. Geogn., p. 54, 1835. 

Polypier rampant; gemmation latérale; polypiérites en forme de 
cornets et communiquant entre eux; épithèque forte et plissée. 


— 319 — 


1. A. REPENS, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., p. 312, 1851. 
— Milleporites id., Knorr et Walch, 1775.— Tubiporiles serpens, Schlotheim, 
1820. — Aulopora id.,Goidfuss , 1829. — Hall, 1830. — Morren, 1832. — 
Keyserling, 1846. — D'Orbigny, 1850. — De Verneuil et Haime, 1850. — 
Alecto id., Steininger, 1831.— Stomalopora id., Bronn, 1835. == Polypier 
rampant; gemmation subcalicinale ; loggueur des polypiérites, 3 à 5 mill.; 
diamètre des calices, 1 à 1 1/2 millim. — Dévonien : Bensberg; Eifel ; 
Ferques; Ferrones ; la rivière Uchta (Russie). 

2. À. TUBÆFORMIS, Goldfuss, L. c., pl. 29, fig. 2, 1829. — Alecto id., 
Steininger , 1831. —= Cette espèce, voisine de la précédente, paraît en 
différer par sa forme plus turbinée, ses calices ovales et ses polypiérites 
un peu plus allongés (6 à 8 millim.). — Dévonien : Eifel. 

3. À. cucuLziNA, Michelin, Icon., pl. 48, fig, 5. — A. tubæformis id., 
ibid., pl. 48, fig. 4. — Polypiérites plus espacés et encore plus turbinés 
que dans l'espèce précédente ; diamètre des calices, 1 à 2 mill.— Dévonien : 
Ferques ; Nehou ; Viré. 

4. À. CONGLOMERATA, Goldfuss, L. c., pl. 29, fig. 4. — Morren, 1832. 
— D'Orbigny, 1850. — 4. spicata, Goldfuss, pl. 29, fig.3.— Polypiérites 
resserrés, longs, cylindriques et très-relevés ; calices circulaires, larges 
de 1 millim.; 12 côtes cachées par une épithèque forte. — Dévonien : Eifel ; 
Bensberg: Ferques ; Nehou. 


MM. Edwards et Haime rapportent encore à l’ordre des Zoan- 
thaires les fossiles suivants, dont la place n’a pas pu être détermi- 
née et dont la nature est assez douteuse : 


MORTIERA VERTEBRALIS, de Koninck, 1842. — Michelin, pl. 50, fig. 1, 
1846. == Disque bi-concave et bien strié sur les bords ; diamètre, 4 à 6 
centim.; hauteur, de 6 à 40 mill. — Carboniférien : Tournay. 

CYCLOCRINITES SpAskt, Eichwald, 1840-1842. == Polypier en masse 
subsphérique ; calices polygonaux et superficiels ; 18 cloisons inégales et 
minces ; largeur des calices, 1 1/2 millim. — Silurien : St-Pétersbourg. 

Cette espèce appartient probablement au genre Polyphyllum. 

RHYSMOTES PETIOLATUS, Fischer, 1832. —= Polypier globiforme ou 
fongiforme ; calices à cloisons dentées et larges ; côtes confluentes. — Ce 
fossile appartient peut-être à une espèce usée du genre Phillisastrea. 

HETEROPHYLLIA GRANDIS, M'Coy, 1849. = « Tige légèrement flexucuse 
» d'environ 5 lignes dé diamètre, longitudinalement marquée de sillons 
» inégaux et d’un petit nombre de côtes saillantes, larges, qui donnent à 
» la tige une forme très-irrégulièrement anguleuse dans une section 
» horizontale ; surface lisse. » — Carboniférien : Derbyshire. 

HETEROPHYLLIA ORNATA, M'Coy, 1849. —= « Tiges cylindriques, lon- 
» gues et flexueuses, larges de 1 ligne 1/2 (angl.), avec environ 16 arètes 
» longitudinales, étroites, subégales, séparées par des espaces planes 
» plus larges que les côtes elles-mêmes qui sont ornées de petits tuber- 
» cules ronds ; surface finemeut granuleuse dans une section horizontale ; 
» environ 14 cloisons près de la muraille. » (M'Coy in Edwards et Haime, 
1851;) — Carboniférien : Derbyshire. 

CyaTHoporA Iowensis, Dale-Owen, 1844. « Tige simple ou rami- 
» fiée, cellulaire ; cellules divergeant de J’axe à la circonférence et s'ou- 


— 320 — 


» vrant à la surface en couches cupuliformes distinctes et à bord élevé ; 
» longueur, 1 pouce 1/2; diamètre, 1/7 de pouce (angl.). » — Carboniférien : 
Iowa. 

DisTicHOPORA ANTIQUA, Defrance, 1830. — Michelin, Icon., pl. 45, 
fig. 11. == Polypier rameux, comprimé, à surface lisse; pores situés dans 
un sillon latéral. — Parisien : Qhaumont ; Valmondois. 


ORDRE IT. — ALCYONAIRES. 


Polypes ornés de huit tentacules bipinnés ; cavité viscérale mu- 
nie de 8 lamelles périgastriques contenant les organes reproduc- 
teurs. Lorsque les Alcyonaires possèdent un polypier, celui-ci est 
essentiellement épidermique, comme nous l’avons déjà dit en par- 
lant de l’épithèque, et les cavités, s’il s’en trouve dans le scléren- 
chyme, ne sont jamais divisées par des cloisons rayonnantes. 

Les Alcyonaires se divisent en trois sous-ordres : l° les A. ALCyo- 
NIDES ; 2° les A. GORGONIDES ; 3° les A. PENNATULIDES (1). 

Les premiers ont un polypiéroïde adhérent, mais sans axe épi- 
thélique ; les seconds ont un polypiéroïde adhérent, mais ils pos- 
sèdent un axe épithélique corné ou calcaire; enfin les troisièmes 
ont un polypiéroïde libre,creusé d’une cavité centrale qui renferme 
ordinairement un axe formé d’un tissu épithélique. 

MM. Edwards et Haime ne reconnaissent point de représentant 
fossile du sous-ordre des A. Alcyonides, mais M. Pictet y fait ren- 
trer le fossile suivant dont la nature est excessivement douteuse : 


ALCYONUM CIRCUMVESTENS, Wood, Ann. and Mag. of nat. hist., p. 21, 
t. XIII, — Corallien : Sutton. 


Il y place aussi le Distichopora antiqua, que nous avons signalé 
plus haut. 


SOUS-ORDRE DES A. GORGONIDES. 


LVII: Famille. — Isidiens. 


Isivrens, Edwards et Haime, Hist. nat. des corals, p. 192, 1857. 
Sclérobase dendroïde formé de cylindres calcaires alternant avec 


des rondelles de tissu corné ou subéreux. 
à | 


(1) M. Pictet fait encore rentrer dans l’ordre des Alcyonaires les Grap- 
toliles, dont les affinités avec les polypes sont fort douteuses, et qui nous 
semblent plutôt devoir faire partie des Sertulariens, comme le pensent 
MM. Edwards et Haime, Portlock, etc. 


GENRE CCXL. — ISIS. ° 


Isis, Lamouroux. Hist. nat. des pol. flex., p. 468, I816. 
— Blainville, 1830. 
Corallum, Seba, Thesaurus, p. 202, t. III. 
Sertularit, Linné, 1737. 
— Cuvier, 1717, etc., etc. 

Isis, Edwards et Haime, Hist. nat. des corall., 1857. 

Polypiéroide dont les cylindres calcaires donnent naissance aux 
branches latérales, qui ne se développent jamais sur les disques 
élastiques. 

1. [. MeLITENSIS, Goldfuss, pl.”7, fig. 17. — Corallium articulatum (1), 
Scilla, De corp. mar. Lapid., pl. 21, fig. 1, 1759. — Knorr et Walch, 1775, 
— I. melitensis, Blainville. — Michelin, pl. 15, fig. 10. — Articles cal- 
caires allongés ; surface finement striée; parties articulaires un peu élar- 
gies. — Subapennin : Milazzo, Lipari (Piémont). 

9, I. sprRaLis, Morren, Desc. coral.'in Belg., 1832. == Articles calcaires 
très-longs et couverts de stries en spirale. — Danien : Ciply (Belgique). 


3. 1. coRALLINA, Morren, L. c., pl. 4, fig. 1, 1832. — Articles calcaires 
gros et courts ; sillons verticaux assez écartés. — Terrains de transition : 
Groningue. 


GENRE CCXLI. — MOPSEA. 


Mopsea, Lamouroux, Hist. des pol. flex., 1816. 

— Ehrenberg , Corralleuth. 

— Dana, Zooph. 

— Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., 1851. 
Isis, Pallas, Elench. Zooph. 
—  Linné, Syst. nat. 

- Lamarck, Hist. des anim. sans vert. 
Polypiéroïde dont les branches naissent sur les disques ou entre- 
nœuds élastiques et cornés de l’axe sclérobasique. : 


M. cosraTA, Edwards et Haime, Brit. foss. corals, pl. 7, fig. 3. = Po- 
lypiéroïde grêle et arborescent; articles calcaires allongés et finement 
striés ; entre-nœuds très-étroits. — Hallovay (Londres). . 


LVIII Famille. — Coralliens. 


CORALLIENS. Edwards et Haime, Hist. nat. des coral., t. II, 
p. 201, 1857. 

Axe sclérobasique composé Ho tissu épidermique homogène et 
lithoïde. 


(1) Nous n'avons pas admis ce nom, quoique plus ancien, parce que 
c'est un adjectif qui désigne un état commun à tous les Isis. 


38 


— 322 — 

, GENRE CCXLII. — CORALLIUM. 

Corallium, Lamarck, 1816, etc. 

Axe sclérobasique dendroiïde ; branches s’atténuant vers le bout ; 
surface striée en long. 

1. C. Becxr, Edwards et Haime, Pol. foss. des terr. pal., 1851. — Coral 
allied to Isis, Beck in Lyell, 1837. = Branches coalescentes et grosses, 
arrondies au bout en forme de mamelons, mais n'étant pas atténuées. — 
Danien : Faxoë. 

2. C. PpALLIDUM, Michelin, Jcon., pl. 15, fig. 9.— C.rubrum, Michelotti, 
Spec. Zooph. diluv., 1838. —= Cette espèce ne diffère du corail rouge que 
par ses stries beaucoup plus fines. — Falunien : Turin. 

3. C. ALTERNANS. — Nous avons trouvé dans l'étage Portlandien des 
environs de Gray des empreintes assez bien conservées et qui ne peuvent 
se rapporter qu’à une espèce du genre Corallium; les tiges sont rondes 
de 12 à 15 millim; les branches sont opposées deux à deux et naissent 
sur la tige première à 5 ou 7 centim. de distance et dans une direction 
opposée à la paire inférieure ; les stries costales sont fortes, profondes et 
larges environ d’un millim. — Portlandien : Gray-la-Ville; Are. 

Cette empreinte a déjà été figurée en 1856 dans la notice de M. Perron, 
sur l’Étage Portlandien des environs de Gray, pl. 2, fig. 1. 


SOUS-ORDRE DES PENNATULIDES. 


LIX° Famille. — Pennatuliens. 


PENNATULAIRES, Edwards et Haime, L. c., p. 207, 1857. 

Tige commune libre, pouvant s’enfoncer dans la vase ou le sable, 
et soutenue à l’intérieur par un axe sclérobasique styliforme bien 
développé. 
GENRE CCXLIIT. — VIRGULARIA. 

Virgularia, Lamarck, 1816, etc. 4 

Axe sclérobasique calcaire, long, grêle, pointu et présentant une 
structure radiaire ; pinnules en forme de croissant ou de stries 
transversales. 

V.? ALpixa, d'Orbigny, Prod., t. II, p.335. — Tige sclérobasique 
comprimée, quadrangulaire et presque canaliculée. — Suessonien : Vit, 
près Castellane. 


GENRE CCXLIV. — PAVONARIA. 


Pavonaria, Cuvier, 1817, etc. 

Polypiéroide en forme de baguette, ne portant des polypes que 
d’un seul côté; stylet sclérobasique quadrangulaire, long et aigu. 

P. DELANOUEI, Edwards et Haime, Pol. foss. desterr. pal., p.189, 1851. 
— Tige subtétragonale, à arètes mousses ; une des faces bombées ; sa 
correspondante concave; surface lisse; structure intérieure radiée, — 
Danien : Ciply. 


ADDENDA. : 


Syrrastrées Apores.— Famille des Comosériniens, p. 170. 


GENRE PACHYSERIS, Edwards et Haime, 1849. — Polypier fo- 
liacé et polymorphe; calices en séries séparées par des collines 
inégales ; columelle bien distincte et tuberculeuse; plateau nu et 
strié. 

P. Murcæisoni, d’Archiac et Haime , Anim. foss. de l'Inde, 1853. — 
— Agaricia id., J. Haime, 1851 (in d'Archiac). = Séries larges de 1 cent.; 
collines peu élevées ; cloisons minces et inégales; on en compte 16 dans 


une longueur de 1 centim.; columelles allongées et espacées. — Falunien : 
Sinde; St-Bonnet. 


GENRE AGARICIA, Lamarck , 1801. — Edwards et Haime, 1851. 
— Undaria\Oken, 1815. — Pavonia, Lamarck, 1816. — Polypier 
foliacé ; calices à centres distincts et disposés en séries circulaires 
séparées par des collines peu développées. Ce genre diffère du pré- 
cédent par ses calices à centre distinct, ce qui n'existe pas chez 
les Pachyséris. 

A. Forskazi, Edwards et Haime, 1851. —= Polypier en lame mince; 
côtes inégales; calices en séries circulaires ; collines peu marquées; les 


calices sont circonscrits et larges de 5 à 6 millim.; on y compte 20 ou 22 
cloisons. — Dépôts récents de la mer Rouge. s 

A. ATACIANA, Edwards et Haime, 1851. — Meandrina id., Michelin, 
Icon., pl. 69, fig. 1. — Mycrophyllia id., d'Orbigny, Prod., 1850. — Po- 
lypier épais ; cloisons confluentes et fines: collines bien développées ; 
centres calicinaux peu distincts; vallées profondes, larges de 7 à 8 mill. 
Turonien : Corbières. 


Polyastrées tabulés. — Famille des Chætétiniens, p. 270. 


GENRE STYLOPHYLLUM, Reuss, Bett. zur. charact., etc., 1854. 
—= Polypier massif; polypiérites soudés par des murailles épaisses 
et imperforées ; calices superficiels; columelle nulle ; cloisons pou- 
trellaires, spiniformes et irrégulières ; planchers irréguliers, obli- 
ques ou droits; cœnenchyme nulle. 

Ce genre devrait peut-être former une division particulière , car 
plusieurs caractères l’éloignent des Chætétiniens. 


S. POLYACANTHUM, Reuss, Loc, cit., pl. 21, fig. 1-3. —= Polypier en 
masse hémisphérique ; calices polygonaux assez creux et larges de 7 à 
11 millim.; murailles épaisses et séparées par des lignes épithécales ; 
cloisons spiniformes très-irrégulières. — Turonien : Gosau. 


CS FSERE ES — 


:s40l L 


À '# sb oo 


ot ss VE 


# again 
ht ‘9 # # 


RARE 


Jet, CCR 


24e) 2elit ; | 


ro nie 
Ai ii9masilan 


DS: 2 


# un 


TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES. 


PRÉFACE Page 1 
COUP D'ŒIL HISTORIQUE 5 
ire époque 5 
2e époque 9 
ANATOMIE DES POLYPIERS 14 
ORGANE MIXTE 16 
Muraille 16 
ORGANES INTERNES 18 
Cloisons 18 
Espace columellaire 19 
Cloisons primaires 20 
Cycles 22 
Columelle of 
Columelle vraie 97 
Columelle fasciculaire 97 
Columelle styliforme 27 
Columelle lamellaire 28 
Fausse columelle 1528 
Columelle tortile 28 
Columelle cloisonnaire 28 
Columelle pariétale 28 
Palis 29 
Synapticules 31 
Traverses 32 
Planchers 32 
Endothèque 33 
ORGANES EXTERNES 33 
Côtes 33 
Rayons septo-costaux 34 
Exothèque 35 
Traverses exotnécalés 55 
Cœnenchyme 35 
Périthéque 35 
Epithèque 35 
Stolons 37 
REPRODUCTION ET MULTI- 
PLICATION pes POLYPIERS 37 
OVIPARITÉ 37 
BOURGEONNEMENT 38 
Bourgeonnement basilaire 39 
— latéral 39 
— calicinal 40 
FiSSIPARITÉ 40 
DÉVELOPPEMENT PAR SUPERPO- 
SITION 42 
HABITUDES EXTÉRIEURES DES 
POLYPIERS 43 
MONASTRÉES 43 
DisASTRÉES 45 
SYRRASTRÉES 47 


POLYASTRÉES 48 
DISTRIBUTION MÉTHODIQUE 
DES POLYPIERS FOSSILES 53 
TABLEAU DICHOTOMIQUE 54 
ORDRE I.- ZOANTHAIRES 76 
SOUS-ORDRE I. — Z. CAULICULÉS. ‘76 
Ire Famille. — Antipathiens ‘76 
Genre Leiopathes 76 
SOUS-ORDRE II. — Z, APORES 76 
Monastrées Apores 71 
lre Tribu. — Turbinoliacées 77 


Ile Famille. — Dasmiens 77 
Genre Dasmia gl 
Ille Famille. — Caryophylliens ‘77 
Genre Conocyathus 77 
—  Brachycyathus 78 
—  Bathycyathus 78 
—  Caryophyllia 78 
—  Acanthocyathus 79 
—  Discocyathus 80 
—  Cyclocyathus 80 
—  Stylocyathus 80 
—  Leptocyatnus 80 
—  Deltocyathus 81 
—  Thecocyathus 81 
—  Trochocyathus 81 
—  Paracyathus 87 
IVe Famille. — Turbinoliens 88 
Genre Flabellum 88 
— Turbinolia 91 
—  Sphenotrocnus 92 
—  Discotrochus 93 
—  Platitrochus 93 
—  Ceratotrochus 94 
—  Smilotrochus 94 
—  Desmophyllum 95 


9e Tribu. — Trochosmiliacées 95 
Ve Famille. — Trochosmiliens 95 


Genre Diploctenium 95 
—  Trochosmilia 95 
—  Cylicosmilia 100 
—  Placosmilia 100 
— Caælosmilia 101 
—  Parasmilia 102 


Lophosmilia 103 


+ 326 — 


Vie Famille. — Pleurosmiliens 104 Syrrastrées Apores 153 
Genre Epismilia 104 a : 
LL paul 105 p CERN Eugyriens 153 
2 Trstilia 106 enre Le 153 
—  Peplosmilia 106 Ko REP dos 154 
—  Blastosmilia be D 154 
—  Axosmilia 108 s Phyiogyra es 
— ä eo) 
Vlie Famille. — Lithophylliens 108 — Dendrogyra 157 
Genre Montlivaultia 108 | xvyrte Famille. — Latiméandriens 158 
—  Leptophyllia 120 ù ; 
—  Lithophyllia 122 Genre Latimæandra 158 
—  Circophyllia bombes — CRorisas tra 163 
3e Tribu: -—Fongidées 123 XVIIIe — Symphylliens 164 
Ville Famille, — Anabaciens 123 Gen dr Le Le 
Genre Micrabacia 123 —  Mæandrastræa 164 
— Anabacia 123 —  Symphyllia 165 
IXe Famille — Cyclosériniens 124 c—. Von [ia 
Genre Cyclolites 124 Me spi 
T'esaphde ocyclus &. 195 = Mycetephgile 166 
— . Cycloseris 126 —  Leptoria 167 
—. Trochoseris 126 Det 0 
TT: ee —  Stelloria 169 
Disastrées Apores . 129 —  Hydnophora 169 
Xe Famille. — Euhéliens 129 XIXe Famille, — comosériniens ]70 
Genre Euhelia 129 Genre Comoseris 170 
—  Enallohelia 129 —  Oroseris 170 
—  Diplohelia 131 —  Pachyseris 323 
—  Lophohelia 131 —  Agaricia 323 
XIe Famille, — cu uRe 132 Polyastrées Apores 171 
Genre SPORs 132 XXe Famille. — Faviens 71 
mn Le Genre Favia 171 
XIle Famille. — Calamophylliens 134 —  Goniastræa 174 
Genre Dasyphyllia 134 —  Septastræa 174 
—  Aplophyllia 134 XXIe Famille. — Oculiniens 175 
—  Calamophyllia 135 | Genre Oculina 176 
—  Dactylosmilia 137 —  Syrhelia 176 
—.. Rhabdophyllia 147 —  Psammohelia 176 
—  Baryphyllia 139 —  Prohelia 177 
—  Pleurophyllia 140 —  Astrohelia 178 
Rte: —  Baryhelia 178 
—— hecosmilia ë 
s ili Genre Stylophora 179 
XIIe Famille. — stylosmi iens 146 —  Stylohelia 180 
Genre Donacosmilia 146 —  Aræacis , 181 
—  Dendrosmilia 147 — . Heterocænia 181 
—  Stylosmilia 147 —  Elasmocænia 182 
por CE 2 XXIIIe Famille, — Diplocéniens 183 
XIVe Famille. — Cladocoriens 148 Genre Diplocænia 183 
Genre A na XXIVe Famille, — Styliniens 184 
7 Plour dédie 151 Genre eh 184 
—  Stylina 185 
XVe Famille. — Ryzangiens 152 = ui oclostylinæ 189 
Genre Cryptangia 152 — —  decaslylinæ 191 
—  Rizangia 152 —  Columnastræa 193 


Genre Pentacænia 


LASER TEE | 


Convexastræa 
Phyllocænia 
Cryptocænia 
Holocænia 
Dimorphocænia 
Pleurostylina 
Aplocænia 
Stephanocænia 
Stylocænia 


XXVe Famille, — Astréens 


Genre Plesiastræa 


RIRE CT EM SE 


ZXVIe Famille, — Astrangiens 


Solenastræa 
Heliastræa 
Brachyphyllia 
Confusastræa 
Thamnastræa 
— Centrastræa 
— Syrastræa 
Stylastræa 
Dimorphastræa 
Prionastræa 
[sastræa 
Amphiastræa 
AstrocϾnia 
Enallastræa 
Astræa 
Plerastræa 
Astreomorpha 


Genre Astrangia 


XXVIIe Famille. — Génabaciens 


Phyllangia 
Cladangia 
Pleurocænia 


Genre Genabacia 


XXVIIIe Famille, — Cyathosériniens 


Genre Polyphylloseris 


SOUS-ORDRE III, — Z. PERFORÉS 
Monastrées perforés 
xxixe Famille, — Eupsammiens 


Cyathoseris 
Protoseris 
Thamauoseris 


Genre Stephanophyllia 


Endopachys 
Eupsammia 
Balanophyllia 


Disastrées perforés 
XXXe Famille, — Disaréens 


Genre Disaræa 


XxXXle Famille, — Dendrophylliens 


Genre Lobopsammia 


Dendrophyllia 
Stereopsammia 


. 


3 


194 
195 
196 
197 
199 
200 
201 
201 
202 
203 
204 
205 
205 
206 
209 
210 
211 
215 
218 
223 
223 
225 
226 
231 
232 
235 
235 
236 
236 
327 
237 
238 
238 
239 
239 
239 
239 
240 
240 


241 
241 


241 
241 
241 
242 
242 
243 
243 
245 
245 
245 


246 


246 
246 
247 


® 


Là 


EE 


Syrrastrées perforés 247 


XXXIIe Famille,-Latiméandraréens 247 
Genre Latimæandraræa 
Polyastrécs perforés 248 
XXXIIIe Famille, — Madréporiens 248 


Genre Madrepora 


247 


248 


XXXIVe Famille. — Turbinariens 249 


Genre Turbinaria 
—  Actinacis 
—  Astreopora 
— Dendracis 


XXXVe Famille. — Poritiniens 


Genre Holaræa 
Porites 
Rhodaræa 
Protaræa 
Microsolena 
Dimorpharæa 
Litharæa 


LALSUBIE El 


Dictyophylilia 


SOUS-ORDRE IV. — Z. TABULÉS 
Monastrées tabulés 
Disastréces tabulés 


Pieurodictyum 


249 
249 
250 
250 
250 
250 
251 
251 
251 
252 
254 
255 
256 
256 


256 
256 
257 


XxxXVIe Famille. — Syringoporiens 257 


Genre Syringopora 
—  Fletcheria 


Syrrastrées tabulés. 


257 
259 
259 


XXxXVIle Famille. — Halysitiniens 259 


Genre Halysites 


Polyastrées tabulés 
XXXWVIIIe Famille. — Milleporiens 


Genre Axopora 
Heliolites 
Polytremacis 
Plasmopora 
Propora 
Battersbyia 
Fistulipora 
Lyellia 


AISNE 


XXXIXe Famille, — Dendroporiens 


Genre Rhabdopora 
—  Dendropora 
—  Trachypora 


XLe Famille. — Favositiniens 


Genre Alveolites 
— Rœmeria 
— Favosites 
—  Koninckia 
—  Emmonsia 
—  Michelinia 


XLIe Famille, — chœætetiniens 


Genre Constellaria 
— Baumontia 


259 
260 
268 
260 
261 
262 
263 
263 
264 
264 
264 


264 
265 
265 
265 
265 
265 
267 
267 
270 
270 
270 


272 


272 
272 


Ù — 328 — 


Genre Dania 273] Genre Disphyllum 302 
— Chætetes 273 —  Eridophyllum 304 
—  Deskyia 276 —  Diphyphyllum 304 
= 323 
ve Ame Has 976 Lie Famille, — Lonsdaliens 306 
XLIle Famille. — Pocilloporiens 276 Genre Lonsdaleïa 306 

Genre Pocillopora 276 Syrrastrées rugueux 307 
—  Cœnites 271 Leu si 307 

xXulite Famille. — Thécéstégitiniens 277 POSE A NE 

Genre Chonostegites 277 . Lle Famille, — Stauriens 307 
—  Thecostegites 278 Genre Stauria 307 
—  Cyathophora 278 —  Holocystis 307 

me aile naisoienes «279 Lille Famille, — Acervulariens 308 

Genre Columnaria + 280 PRE 
__  Thecia 980 Genre Smithia 308 
—  Clausastræa 280 S Loos Es 

: —  Spongophyllum 
SOUS-ORDRE V.—Z. ROGUEUX 282 so Edo DE ou 310 
Monastrées rugueux 282 —  Arervularia AT 

XLVe Famille, — cystiphylliens 282 —  Strombodes 312 

Genre Cystiphyllum 282 Live Famille, — stylaxiniens 313 
XLVIe Famille, — Axophylliens 2 Écnre Lithosrottél 313 

Genre Oxophyllum _ 283 —  Phillipsastræa 315 

XLVIIe Famiile, — Polycæliens 283 —  Syringophyllum 315 

Genre Polycælia 284 —  Stylidophyllum 316 

—  Metriophyllum 281 —  Chonaxis 317 
XLVIIIe Famille, — Zaphrentiniens 284 —  Stylaxis 317 

Genre Combophyllum 284 SOUS-ORDRE VI. —Z. TUBULÉS 318 
32 Zanirontté . Bfonastrées tubuiés 318 
—  Aulacophyllum 289 LVe Famille, — Pyrgiens 318 
—  Baryphyllum 290 Cenre Pyrgia : 318 
—  Anisophyllum 290 
—  Lophophyllum 290 Disastrées tubulés 318 
— Hallia 291 PA : 

_  Trochophylltm 991 LVIe Famille. — Auloporiens 318 

—  Menophyllum 202 Genre Aulopora 318 
—  Hadrophyllum 202 | ZOANTHARIA INCERTÆ SEDIS 319 

XLIXe Famille. — Cyathophylliens 292 ORDRE II. — ALCYONAIRES. 
Genre Anlophyllum 292 
— Goniophyllum 293 SOUS-ORDRE DES GORGONIDES 320 
Omphyma 293 LVIIè Famille, —Isidiens 320 
—  Cyathophyllum 294 Genre’ lsis 321 
—  Clisiophyllum 298 —  Mopsea 991 
— . Heliophyllum 299 
—  Campophyllum 299 LVIIIe Famille. — Coralliens 32] 
—  Streptelasma 300 , : £ de 
—  Ptychophyllum 300 Genre Corallium 322 
—  Chonophyllum 301 SOUS-ORDRE DES PENNATULIDES 322 
Disastrées rugueux 301 LIXe Famille, — pennatulieus 322 
Le Famille. —Eridophylliens 301 Genre Virgularia 322 


Genre Pachyphyllum 301 —  Pavonaria 822 


TABLE ALPHABÉTIQUE 
DES ESPÈCES DÉCRITES OU CITÉES DANS CET OUVRAGE. 


Les noms écrits en caractères romains sont ceux que nous avons adoptés 


dans cet ouvrage; ceux en italique sont cités en synonymie. 


ADELASTRÆA leptophyllia 


ACANTHOCYATHUS Hastingsæ P. "79 | ADELOCŒNIA cüstellum 


ACERVULARIA ananas 
ananas 
Baltica 
Baltica 
Battersbyi 
coronata 
Davidsoni 
Goldfussi 
Hennahii 
intercellulosa 
limitata 
luxurians 
pentagona 
Rœmeri 
Troscheli 
Acnosuta acaulis 
cenomana 
cernua 
— conica 
_ corallina 
—  elongaia 
— granulatæ 
_— varusensis 
vasiformis 
AëriNacIs elegans 
—  Haueri 
— Martini 
ACTINASTREA Goldfussi 
ACTINOCŒNIA Dumasiana 


_ clathraia 

_— compressa 

— lobata 

— minima 

— stellata 
ACTINOCYATHUS Balticus 

— crenularis 

— Phillipsii 


ACTINORÆA granulata 

ACTINOSERIS cenomanensis 
— provincialis 

ACTINOSMILIA cenomanu 


311 — Corallina 
312 — Lanceloti 
312 — Moreana 
313 tubulosa 
312 AGARICIA agaricites 
311 — Apeñnina 
312 — ataciana 
311 — boletiformis 
312 — cu'ctuilaris 
311 — convexd 
312 — crassa 
311 —  elegantula 
311 —  elegantula 
312 — foliacea 
311 — Forskali 
114 — granulata 
121 — granulata 

99 —  granulata 
100 — infundibuliformis 

99 — irregularis 
100 — lobata 
145 — lobata 
100 — lobata 
110 — Ludovicand 
249 — Miwchisoni 
250 — Neocomiensis 
249 —  plana 
235 — ramosa 
196 _— rotata 
184 — Sœmmeringi 
197 — spælea 
184 — Sulcata 
184 — Swindernana 


184 | ALCYONUM circumvestens 
318 | ALECTO serpens 

309 _— tubæformis 

313 | ALLOCŒNIA furcata 

254 RUE Battersbyi 


197 Buchiana 
127 — celleporatus 
104 _ cervicornis 


39 


211 


171 
253 


269 


ALYVEOLITES cervicornis 
confertus 
denticulata 
depressa 
dubia 
escharoides 
fibrosus 
Fungti 
Grayi 
hemispherica 
infundibultfera 
Labechei 
Lonsdalei 
madreporacea 
megastomus 
Parisiensis 
polymorpha 
ramosus 
repens 
reticulata 
reliculala 
scabra 
septosa 
seriatopora 
squammosus 
subæqualis 
suborbicularis 
tuberosa 
— vermicularis 
ALYEOPORA elegans 
grandis 
incrustala 
Lonsdalei 
microsolena 
racemosa 
tuberosa 
tabulata 
AMBLOCYATHUS Bowerbancki 
_ conicus 
AMBLOPHYLLIA crelacea 
_— oblusa 
a rupellensis 
AMPHIASTRÆA basaltiformis 
AMPLEXUS annulatus 
coralloides 
cornu-bovis 
decoratus 
Henslowi 
nodulosus 
ornatus 
serpuloides 
spinosus 
tortuosus 
Yandelli 
ANABACIA Bajociana 
_— Bouchardi 
_ Normaniana 
_— orbulites 
ANISOPHYLLUM Agassizi 
ANOMoPHYLLUM Munsteri 


RELEASES Sn 


SN IRIS LE ES 2 


269 | ANTHOPHYLLUM bicostatum 
258 — Brauni 
266 — decipiens 
266 — denticulatum 
269 Ta detrituin 
266 — dispar 

269 = distortum 
266 — Erguelense 
266 = excavatum 
270 — excavalum 
267 — explanatum 
276 — incrustans 
269 — inœquale 
276 — obconicum 
267 — obconicum 
251 — patellatum 
269 = pateriforme 
267 x prolapsum 
266 rude 

266 — sessile 

269 — sulcatum 
274 truncalum 
266 — truncatum 
267 — turbinatum 
267 | ANTIPATHES Ÿetusta 

266 | APLOCYATHUS cyclolitoides 
266 — conulus 

266 — Harveyanus 
266 — Magnevilleanus 
202 — obesus 

263 — armatus 

254 — pyramidatus 
263 _— Sismondai 

253 == sublævis 

254 — undatus 

254 | APLOPHYLLIA Crassa 

263 — dichotoma 
79 _ Guettardi 
146 — Orbignyi 

144 | APLOCŒNIA Yerofeyewi 
144 | APLOSASTREA elegans 

144 — geminata 
289 — neptuni 

285 — stylophora 
285 | APLOSMILIA aspera 

285 — crassa 

286 — dumosa 

285 — elegans 

285 —- gregaria 

226 — magnifica 

285 — nuda 

285 _— semisulcata 
286 — spatula 

285 | ARACHNOPHYLLUM typus 
123 | AREACIS auvertiaca 

124 —  Michelini 

124 | Aspipiscus cristatus 

123 _— Shawis 

290 | ASTREA acropora 

255! — agariciles 


ASTREA agaricites 


RP OP PRERROE ET OR PE D PDP EE PT 


agaricites 
agariciles 
alveolata 
Ameliana 
ananas 
ananas 
arachnoides 
arachnoides 
arachnoides 
aranea 
aranea 
araneola 
argus 
astroiles 
auverliaca 
basaltiformis 
basalliformis 
Beaudouini 
bella 
bellula 
Bertrundiana 
Bourgeti 
brevissima 
Burgundiæ 
Cadomensis 
Caillaudi 
Calipso \ 
Caryophylloides 
castellum 
cavernosa 
cistella 
composila 
compressa 
concinna 
conica 
coniformis 
contorta 
Cornuelana 
corollaris 
coronata 
coronata 
corsica 
crasso-ramosa 
crenularis 
crenulata 
crenulata 
cribraria 
crispa 
cristala 
cylindrica 
decaphyllia 
decemradiata 
decipiens 
decorala 
deformis 
Delcrosana 
dendroidea 
depravata 
Desportesiana 


331 


221 | ASTREA digitala 


221 
216 
309 
255 
309 
311 
206 


216 
221 
197 


235 
235 
206 


221 
204 


202 


RP RP EEE 


PORC IN ER EM ORE TP PT 4 


dissimilis 
diversiformis 
elegans 
Ellisiana 
emarciata 
emarciata 
escharoides 
explanata 
explanulata 
exsculpla 
favosa 
flexuosa 
florida 
formosn 
formosa 
formosissima 
formosissima 
formosissima 
formosissima 
Fræhlichana 
funésta 
gulaxea 
geminala 
geminata 
geminala 
Genevensis 
geometrica 
Goldfussi 
gracilis 
grandis 
Gueltardi 
gyrosa 


.helianthoides 


helianthoides 
helianthoides 
Hennahi 
Llennahii 
Hennahii 
Hennahii 
Hebertana 
hexagona 
hirtolamellata 
hystrit 
incrustans 
intercellulosa 
intercepta 
irregularis 
irregularis 
Italica 
laganum 
lamellistrata 
lamellosissima 
Lamourouxii 
Lapeyrouseana 
Lennisii 
sepida 
lifoliana 
limitala 
limbata 


ASTREA limbata 


TILL ETELLTLTELELLELZZLLELE LL SON Eat RD Sa Rne 


limbata 
lobato-rotundata 
macrocona 
macrophthalma 
maæandrinoides 
mamillaris 
mamillaris 
mamillaris 
Marylandiea 
meandriles 
media 
media 
micrantha 
micraxona 
microconos 
microphyllia 
mullilateralis 
muricata 
numisma 
oclolanellosæ 
oculata 
ornala 
panicea 
arallela 
arisiensis 
pediculata 
pentagona 
pentagona 
pentagona 
pentagonalis 
pentagonalis 
perforata 
perforala 
plana 
polygonalis 
porosa 
Portlocki 
pseudomeandrina 
putealis 
quincuncialis 
radiata 
ramosa 
raristellata 
regularis 
Renauxii 
Requieni 
reticulata 
reticulata 
reliculata 
Rochettina 
rosacea 
rolala 
rotula 
Royanensis 
rugosa 
rustica 
Santi-Mihieli 
Savignyana 
Savignyi 


332 


190 
188 
204 
206 
185 
160 
314 
316 
313 
237 
173 
220 
219 
200 
216 
219 
209 
175 
255 
232 


ASTREA 


PRE PT PT TA 


sculpta 
semispherica 
sexradiata 
sparsa 
Sphærica 
Spheroidalis 
sphæroidalis 
striala 
stricta 
stylophora 
sulcato-lamellosa 
taurinensis 
tenera 
lenuistriata 
tessellata 
lerminaria 
texlilis 
thyrsiformis 
thyrsiformis 
lisburiensis 


. trochiformis 


truncata 
tubulifera 
tubulosa 
tubulosa 
tubulosa 
tubulosa 
tumularis 
turonensis 
varians 
varians 
variolaris 
velumentosa 
venusta 
vesiculosæ 
vesparia 
Websteri 


ASTRÆOMORPHA Crassisepta 
— Goldfussi 
ASTRANGIA Americana 


bella 
Marylandica 


ASTRELIA Crassi-ramosa 


semispherica 
virgin. a 


ASTREOPORA antiqua 


asperrima 
auvertiaca 
expaliata 
organum 
panicea 
spheroidalis 
vetusta 


ASTROCŒNIA Caillaudi 


es ee 


Carantonensis 
compressa 
Cornueli 
Cotteaui 
crasso-ramosa 
excavata 


— 


333 


ASTROCŒNIA formosa 233 

_ formosissima 233 

— Goldfussi 234 

— decaphyllia 232 

— Konincki 233 

— magnifica 234 

_— magnifica 233 

— microcoma 234 

— minima 233 

— numisma 232 

— Orbignyana 233 

— _Orbignyi 233 

— ornata 233 

— pentagonalis 234 

—— pulchella 234 

== punctata 235 

— ramosa 233 

— regularis 233 

— reticulata 233 

_— Sancti-Mihieli 234 

_— subornata 234 

— triangularis 233 

— tuberculata 234 

— tuberosa 234 

— Lesueuri 178 

— almata 178 

— fasconiensis 178 

ASTROITES 190 

_ 191 

AULACOPHYLLUM Elhuyari 289 

_ mitratum 289 

_— sulcatum 289 

AuLoPHYLLUM Bowerbancki 293 

pe fungites 292 

AULOPORA Conglomerata 319 

—. cucullina 319 

_— repens 319 

— serpens 319 

_ spicata 319 

_ tubæformis 319 

AXOPHYLLIA Nantuacensis 163 

AXOPHYLLUM expansum 283 

= Konincki 283 

== radicatum 283 

AXOPORA pyriformis 261 

_ Solanderi 261 

AxOSMILIA extinctorium 108 

EE multiradiata 108 

— Wrighti 108 

B. 

BALANOPHYLLIA caliculus 244 
— cylindrica 

_— Desmophyllum 244 

— eniculata 244 

— ravesi 245 

— 1talica 244 

— prælonga 244 

— tenuistriata 244 

BARYHELIA Archiaci 179 


BARYHELIA Michelini 
BARYPHYLLIA Crassa 
dubia 
gregaria 
Haimei 
irregularis 
lobata 
minima 
BARYPHYLLUM Verneuili 
BARYSMILIA brevicaulis 
compressa 
confusa 
Corbarica 
Cordieri 
gregaria 
gregaria 
tuberosa 
BATHYCYATHUS Sowerbyi 
BATTERSBYA inæqualis 
BAUMONTIA Egertoni 
Guerangeri 
laxa 
venelorum 
BLASTOSMILIA Fromenteli 
Perroni 
verticillata 
BOLBORITES milralis 
semiglobosa 
triangularts 
uncinata 
BRACHYCYATHUS Orbignyanus 
BRACHYPHYLLIA depressa 
‘ Dormitzeri 
glomerata 
granulosa 


C. 


CALAMOPHYLLIA articulosa 
Bernardana 
compressa 
Cotteauana 
crassi-torquata 
Faxœncis 
fenestrata 
flabellata 
flabellum 
racilis 
immeridgiensis 
lombricalis 
lucensis 
Martiana 
mullicincta 
prima 
radiata 
sequana 
simplez 
speudostylina 
Stokesi 
strangulata 
striata 


DR LOI ESA L UT A 


CALAMOPHYLLIA subgracilis 
— undata 
_— undulata 
CALAMOPORA alveolaris 
basallicu 
dentifera 
favosa 
fibrosa 
fibrosa 
Gothlandica 
‘imbricata 
incrustans 
infundibulifera 
Mackrothii 
mamillaris 
megastoma 
minulissima 
polymorpha 
polymorpha 
spongites 
spongites 
Spongites 
squammos« 
suborbicularis 
lenuisepta 
, lumida 
CALCEOLA pyramidalis 
CALOPHYLLUM Donatianum 
CAMPoPHYLLUM Duchateli 
flexuosum 
Murchisoni 
_— priscum 
CANINIA cornu-bovis 
flexzuosa 
giganiea 
ibicina 
patula 
punclata 
—  sulcata 
CARYOPHYLLIA affinis 
altavillensis 
annularis 
arcuata 
articulosa 
Basteroti 
Bowerbancki 
Bredai 
calicularis 
Calvimontis 
cenomuan« , 
centralis 
clavus 
clavus 
cœspilosa 
cornicula 
cornula 
cylindracea 
cylindrica 
Deshayésiaca 
Debeyana 


LU 


LA LES D ES 1e DE RI ES 2 ENS APR ASS A ES 


EU 


ÉMANMPANERSNRMARERE 


334 


137 | CARYOPHYLLIA dilatata 


183 
136 
267 
268 
269 
267 
268 
265 
267 
266 
269 
277 
276 
268 
271 
268 
269 
268 
273 
269 
266 
266 
266 
271 
214 
295 
284 


300 |. 


380 
300 
300 
235 
288 
286 
282 


duplicata 
duplicata 
elongata 
elongata 
exlinclorium 
fasciculata 
flexuosa 
geniculata 
gigantea 
globosa 


Italica 
Juncea 
Konincki 
liasica 
Maureausiaca 
quadrifiga 
retorla 
Sismondai 


striatulata 
subcylindrica 
truncala 
truncata 
lurbinata 
vasiformis 
CATENIPORA approximalica 
communicans 
compressa 
distans 
escaroides 
gracilis 
labyrinthica 
lubulosa 
CELLASTREA irregularis 
CENTRASTREA araneola 
arborescens 
Bayardi 
cenomana 
cistella 
collinaria 
communis 
concinna 
conica 
Ermanni 
excavata 
frondescens 
gibbosa 
Goldfussi 
Dumosa 
gracilis 
granulata 
Haimei 
Haueri 
index 
irregularis 
. lamellosa 
mammosa 
michelinia 


rés Se AMENER MEN AREAIE ER 


A AO D 


ll 


Le et LA PIRE 


Guadulpensis 


speudoturbinolia 


CENTRASTREA M'Coyi 


CERATOTROCHUS duodecim cos- 


— 


micrOCONOS 


microphyllia 
microphyllia 


minima 
Meriana 
oculala 
portlandica 
punctata 
radiata 
Waltoni 


talus 
exaratus 


multiserialis 
multispinosus 


CERIOPORA affinis 


CHÆTETES 


PP OP ER EME A el 


Boloniensis 
dubia 
Goldfussi 
inflata 
irregularis 
tumida 
Bowerbancki 
capillaris 
crassus 
crinitus 
cylindricus 
Dalii 
dilatatus 
dubius 
excentricus 
filiasa 
Fletcheri 
frondosus 
Goldfussi 
hemisphericus 
Heterosolen 
informis 
jubatus 
Koninckii 
lycoperdon 
lycoper don 
mammulatus 
milleporaceus 
ovata 

ovatus 
Panderi 
pavonia 
petropolitanus 
polymorpha 
pulchellus 
radians 
rädians 
ramosus 
repens 
rugosus 
rugosus 
septosus 
subantiqua 


— 339 — 


217 | CHÆTETES subfibrosus 


219 == 
222 = 
200 => 
218 = 
216 Le 


Tasmaniensis 
Torrubiæ 
Trigeri 
tuberculatus 
tumidus 


980 | CHONAxIS Verneuili 


218 | CHONOPHYLLUM elongatum 


216 — perfoliatum 
222 | CHORISASTREA alpina 
217 — Bertrandi 
— corallina 
94 — plicata 
94 | CIRCOPHYLLIA truncata 
94 — vertebralis 
94 | CLADANGIA crassi-ramosa 
273 _ perforata 
273 — semispherica 
75 — Turonensis 
273 — antiqua 
274 = cœspilosa 
247 — cœspitosu 
274 — duplicata 
974 — fasciculata 
266 _ Gotdfussi 
974 —= granulosa 
ri — humilis 
974 — intricata 
273 — irregularis 
974 _— manipulata 
275 — Michelottii 
274 — multicaulis 
75 — Prevostana 
974 — Reussi 
974 — sexdecimalis 
973 _ Simonyi 
275 — sulcata 
975 _— tenuis 


275 | CLADOCORA manipulata 
974 | CLADOPHYLLIA arliculata 


274 — Babeauana 

296 — Babeaui 

295 — Clemencia 

274 _ Conybearei 

274 — . dichotoma 

274 — funiculus 
75 — furcata 

275 — gracilis 

974 — Humberti 

275 — Klipsteini 

275 —— lævis 

974 _— lombricalis 

274 _— nana 

274 _— Picteti 

273 — stellariæformis 

266 — sublævis 

275 | CLAUSASTRÆA consobrina 

273 _— costata 

266 _ dubia 

276 — Edwardsi 


275 
275 


275 


314 
301 
301 


123 
322 
823 


CLAUSASTRÆA limitata 
parya 
Savignyi 
tessellata 
tessellata 
CLISIOPAHYLLUM Danaanum 
Danai 
coniseptum 
costatunm. 
fungites 
Hisingeri 
Keyserlingi 
Konincki 
striatum 
turbinatum 
bipartilum 
Bowerbancki 
CŒLOSMILIA atlantica 
Edwardsi 
excavata 
Faujasi 

laxa 

radicata 
sulcata 
punctata 
CœNiTEs clathratus 
escharoides 
fruticosus 
intertextus 
Juniperinus 
labrosus 

linearis 
punctatus 
COEUMELLASTREA striata 
COLUMNARIA alveolata 
floriformis 
Gothlandicaæ 
laxa 

lœvis 

slellaris 
striala 

sulsata 
sulcata 
Troostii 
COLUMNASTRE Prevostana 
sexradiata 
similis 
striata 
ComBoPpayLLuM Leonense 
Osismorum 
ComoPpxyLLrA Cottaldina 
Meriani 
Comoseris Bajociensis 
irradians 
mæandrinoides 
CompunD madreporile 
COMPLEXASTREA Burgundiæ 
CoNFusAsTREA Burgundiæ 
corallina 
Cottaldina 


HRRSRERNEE 


AE 


Jane Ont D dei 


336 


281 | CONFUSASTREA Coltellana 


281 

336 
236 
281 
299 
299 
298 
299 
268 
298 
299 
298 
299 
298 
299 
299 
102 
102 
102 
102 
102 
102 
169 
102 
a 77 


Cotteaui 
crassa 
cupulina 
excavata 
inæqualis 
leptophyllia 
Mosensis 
rustica 
subburgundiæ 
Thevenini 
Ganocrareus sulcatus 
CONOPHYLLIA: pygmea 
CONOSTEGITES Clappi 
CoNSTELLARIA antheloidea 
CoONvEXASTREA dendroidea 
ornata 
portlandica 
regularis 
sexradiata 
Waltoni 
CORAL ALLIED TO Isis 
CORALLIUM alternans: 
articulalum. 
Becki 
Gothlandicum 
pallidum 
rubrum 
GosciNoPpoRA placenta 
CRYPTANGIA cariosa 
parasita 
Woodi 
CRYPTOCŒNIA alveolaln 
antiqua 
antiqua 
Arcensis 
arduennensis 
Baugiéri 
brevis 
Carantoniana 
Claudiensis 
decupla 
excavala 
Fleuriansa 
hexaphyllia 
Icaunensis 
limbata 
limbala 
Lucensis 
neocomiensis 
ornala 
Pratti 
radicensis . 
rustica 
sparsa 
subregularis 
CYATHINA Bowerbancki 
cyalhus 
cylindricea 
Guadualpensis 


AAA AA AA 


AUS RES RS EAN RE E à) 


CYATHINA Koninchki 
— lœvigata 
—  speudoturbinolia 
— lurbinala 
— verlebrata 
CYATHOPHORA alveolata 


PERS Rs 


CYATHOPHYLL 


PAS PA LP AM AIO ae At late 


anliqua 
antiqua 
Bourgeli 
Claudiensis 
corallina 
elegans 
excavata 
icaunensis 
Lucensis 
neocomiensis 
Pralti 
Richardi 
UM acuminatum 
Ammonis 
ananas 
angustum 
arietinum 
articulatum 
astrea 
basaltiforme 
binum 
Boloniense 
Bouchardi 
Bucklandi 
Burtini 
celticum 
ceratites 
ceralites 
ceralites 
ceratiles 
cœspitosum 
cæspilosum 
conicum 
composilum 
coniseptum 
corniculum 
crenulare 
cylindricum 
Damnoniense 
Darvidsoni 
Decheni 
Dianthoides 
Dianthus 
Dianthus 
Dianthus 
Dianthus 
dilatatum 
discus 
distortum 
Eiteliense 
Englyplicum 
excentricuin 
. expansum 
explanatum 


331 


79 | CYATHOPHYLLUM expansum 
79 — fasciculus 
78 — flexuosum 
78 = flexuosum 
122 —= flexuosum 
279 — floriforme 
199 — fungites 
279 = fungites 
279 — galea 
198 — Goldfussi 
279 == gracile 
207 _ grande 
279 = granulatum 
199 — granulalum 
199 — Haimei 
199 — helianthoides 
199 — helianthoides 
279 — Hennahi 
298 == heterophyllum 
287 = hexagonum 
311 — hypocrateriforme 
295 — hypocrateriforme 
298 — ibicinum 
302 — incrustatum 
316 = Kulorga 
314 — Kutorgai 
297 — Lasazii 
309 — lamellosum 
295 — Lesueri 
298 — lituoides 
303 — Lœrsi 
297 — Loveni 
294 — mactra 
289 — marginatum 
285 — Marmini 
296 = Marmini 
303 — Michelini 
302 — nuitratum 
287 — mitratuin 
214 — mitratum 
298 — mib'atum 
298 — multiplex 
309 — Murchisoni 
282 = æquiseptatum 
296 — obsoletum 
310 _— obtortum 
295 — papillatum 
303 — pauciradiatum 
311 — paracida 
310 — pentagonum 
302 — placentiforme 
295 — plicalum 
287 — plicalum 
298 — primævum 
297 — priscum" 
289 — profundum 
310 — profunduin 
295 — profundum 
316 — prolapsum 
298 — 


pseudo-ceratites 


40 


297 


313 
282 


300 


296 


338 — 


Ge rROpRELLEgndrigeninm 20 CYCLOLITES gigantéa 


radicans 
radicutum 
radiciforme 
rectum 
regium 
Rœmeri 
rugosum 
Shumardi 
Sedwicki 
simplex 
Stutchburyi 


o 


ae 


Steiningeri 
stellare 
strombodes 
subdianthus 
sublæve 
subturbinatum 
tintinmabulum 
truncatum 
turbinalum 
turbinalum 
lurbinatum 
Vanuxemi 
vermiculare 
vermiculare 
vesiculosum 
Wrigti 
zZig-Zag 
CyaATHoPporA lowensis 
CyaTopsis cornu-bovis 
CYATHOSERIS Haidingeri 


DER ER SE IP IE IR 


speudovermiculare 


== infundibuliformis 


= raristellata 


= Valmondoisiaca 


CYATHOXONIA conisepla 

— costata 

— plicata 

— spinosa 

— striata 
CycLocæniA erplanafa 

— rustica 
Cycrocyaraus Fittoni 
CyYCcLOLITES undianensis 
assilina 
Borsoni 
Borsonis 
cancellata 
caæcarensis 
Corbieraca 
cris ala 
deformis 
depressa 
discoidea 
discoidea 
elegans 
elliptica 
Eturbensis 
Eudesii 


LISE ee 


— granulatus 

JE — Guettardi 
113 — Haueri 
296 — Hauerana 
309 — hemispherica 
295 — lœvis 
310 — Langi 
296 — Ligeriensis 
310 — macrostoma 
297 — Martiniana 
207 — Niciensis 
303 _— numismalis 
302 — nomulus 
313 — orbitolites 
313 — placenta 
302 — polymorpha 
145 = præucula 
294 — TUgosa 

81 — seutellum 
302 — semiglobosa 
294 — semiradiuta 
294 — stelliferus 
293 _— undulata 
298 — variolata 
302 | CYCLOSERIS andianensis 
295 — cenomanensis 
282 = filamentosa 
296 = lenticularis 
298 — Niciensis 
319 — Perezi 
285 — provincialis 
240 semiglobosa 
240 | CYcLOSMILIA atlantica 
241 _ elongata 
240 — Faujasi 
298 == Gravesii 
299 — punctatu 
701 — rudis 


285 | CyricoporA fasriculata 
299 | CyzicosmiLiA Altavillensis 
183 CYSTIPHYLLUM americanum 


182 — cylindricum 
80 _— excavatum 
197 _ excavatum 
126 — Grayi 
126 — impunctum 
187 — obliquum 
125 — secundum 
109 — siluriense 
124 == siluriense 
166 — vermirulare 
112 — vesiculosum 
125 
195 D. 
125 | DACTILASTREA subramosa 
126 — subramosa 


124 | DAcryLocæniA digitata 


126 | DACTYLOSMILIA Carantonensis 137 
80 


= cenomanensis 


127 
127 
127 
127 
127 
127 
127 
127 
102 
103 
102 
103 
102 
103 
213 
100 
282 
282 
296 
283 
282 
283 
296 
282 
294 
283 
295 
282 


214 
254 
220 


137 


Danra Huronica 273 | DIMORPHASTRÆA stricta 
DasmiA neocomiensis fi — sulcosa 
—  Sowerbyi 77 | DIMORPHOCŒNIA corallina 
DasyPayLLia Michelotti 134 — crassisepta 
— Taurinensis 134 | DiPHYPHYLILUM affine 
DecAcŒNIA mugnifica 191 — annulatum 
DEkAYa aspera 276 — antiquum 
DeLTOCYATEUS italicus 81} — cœspitosum 
Denpracis Gervillii 250 — concameratum 
DENDRAREA racemosa 254 — concinnum 
DENDRASTREA dissimilis 230 — decipiens 
— Langrunensis 238 — Edwardsi 
DENDROCÆNIA corallina 193 — fasciculatum 
— sertifera 187 — flexuosum 
DENDROGYRA Arcensis 158 — Harmodites 
— elegans 158 — irregulare 
—_ æquicostata 158 — Junceum 
— rastellina 157 — latiseptaltum 
DENDROPHYLLIA amica 246 _ longiconicum 
—  coringera 246 — pauciradiale 
—  dendrophylloides 246 — Phillipsi 
_— digitalis 246 — sexdecimale 
— irregularis 247 — sociale 
— ivregularis 246 — stellare 
— Parisiensis 246 — Stokesi 
— rome 246 | DipLocæntIA clathrata 
— Taurinensis 246 — corallina 
— T'heotdolvensis 247 — Jobata 
DENDRoOPORA explicata 265 — minima 
— megastoma 265 — mirabilis 
DENDRoOsMILIA Duvalana 147 — stellata 
DENTIPORA coulescens 192 | DipLocTEeNIUM contortum 
— glomerata 191 — cordatum 
DESMOPHYLLUM Uri —— cordatum 
— Taurinense 95 — conjungens 
DIANULITES py'iformis 275 — ferrum equinum 
DiBLASTUS Grevensis 76 — Goldfussanum 
Dicaocænia distans 182 — Haidingeri 
DacTyLacis provincialis 263 —— lamellosum 
— Tamosa 262 — Junatum 
— subramosa 263 — Matheroni 
DictyoPHYLLIA antiqua 271 — pavonium 
— reticulata 256 — pluma 
DIMORPHARÆA Convexa 254 — subcirculare 
— Kæchlini 254 | DipconezrA multistellata 
DIMORPHASTRÆA alternata 225 —- papillosa 
— bellula 224 — raristellata 
= corallina 244 — reflexa 
— crassi-sepla 200 | Dipcorra crassi-lamellosa 
_ cupuliformis 223 —  Neptuni 
— dubia 224 | DisaræaA Cotteaui 
escharoides 225 — gracilis 
— excavata 224 | Discocyaraus Eudesi 
— excelsa 224 | DiscopayLtum helianthoides 
— explanata 224 — lenticulatum 
fungiformis 213 — Leonense 
— glomerata 221 — praacutum 
grandiflora 224 — pellatum 
— UHaueri 218 | DiscoporA squammata 
_— Ludovicana 225 | DiscospammiA Boverbanki 


— 


339 — 


— 340 — 


DiscoSPAMMIA suecica 242 
Discorrocaus Michelottii 93 
— Orbignyanus 93 
DisPHyLLuM articulatum 302 
— caliculare 383 

— cæspitosum 302 

— dianthoides 303 

— dianthus 302 

— duplicatum 303 

— fasciculus 303 

— flexuosum 303 

— Lacazü 303 

— Michelini 303 

— æquiseptatum 303 

— paracida 303 

— profundum 303 

— radicans 303 

— speudovermiculare 303 

— Steiningeri 302 

_— truncatum 302 
DisTicopoRA antiqua 320 
DonacosMiLIA corallina 146 
— Cotteaui 147 

E. 

ELASMOCÆNIA explanata 183 
— Michelini 183 
ELLIPSOCYATHUS bicoslalus 291 
ELLIPSOSMILIA arcotensis 99 
— Boissyana 99 

— Bourgeoisi 100 

— carantonensis 100 

_ cuneolus 97 

— excavata 105 

— excelsa 105 

— humilis 120 

— inœqualis 74 

— incqualis 119 

— Mendonensis 100 

— obliqua 100 

_— ornata 174 

_— plicata 117 

— regularis 174 

— Salizburgiana 97 

— subrudis 99 

— supracrelacea 100 

== uricornis 98 
EmmowsiA alternans 270 
—  cylindrica 70 

—  hemispherica 270 
ENALLHELIA COMpressa 129 
— gemmata 129 
ENALLOHELIA Compressa 129 
== corallina 130 

— crassa 130 

— culigera 130 

—— decaphyllia 130 

— elegans 130 

— elongata 130 


ENALLOHELIA gracilis 
— gracilis 
— jurensis 
— minima 
— Rathieri 
ENALLOCŒNIA crasso-ramosa 
ENDoPACHYS 
— Maclurii 
ENDOPHYLLUM abditum 
— Bowerbancki 
— rugosum 
_— strictum 
— Verneuilanum 
— Verneuili 
EPISERIS macrostoma 
EPISMILIA excavata 
— excelsa 
= Haimei 
ERISMATOLITHUS madreporiles 
— madreporiles 
duplicatus 
== tubiporites 
EucyrA Cotteaui 
—  neocomiensis 
EuxELrA Claudiensis 
— gemmata 
EunomIA Babeana 
confluens 
Cottaldina 
dichotoma 
flabella 
gracilis 
nodosa 
plicata 
radiala 
rugosa 
sublævis 
EUPHYLLIA Ssinuosa 
EupsaMmiA Bayliana 
— Brongnarti 
Brongnarlina 
Burtini 
Haleana 
— Sismondiana 
— Sismondii 
— trochiformis 
EXPLANARIA alveolaris 
astroiles 
crassa 
fleruosa 
lobata 
tenera 


F. 


FAvasTREA alieolata 
aranea 
baltica 
Helianthoidea 
helianthoides 
hexagona 


PARA AA AE 


Lidil | 


FAvASTREA hypocrateriformis 


EE el 


FAvIA 


0 ol 0e oi dé OÙ L24 RE CE où ab LE dé Là à 


intercellulosa 
pentagona 
quadrigemina 
regia 
rugosa 
striata 
sulcata 
abbreviata 
caryophylloides 
Claudiensis 
conferta 
corallina 
Cotteaui 
flexuosa 
Gervillei 
gratissima 
gyrosa 
Haimei 
hemispherica 
irregularis 
jurensis 
kimmeridgiensis 
Michelini 
plana 
Nantuacensis 
stricta 
turbinata 
Valfinensis 


FAVOSITES ulryon 


PP EP: 


PRET ER EL TT GI 


alveolaris 
alveolaris 
alveolata 
aspera 
basaltica 
capillaris 
celleporatus 
cervicornis 
cristata 
croniger a 
cylindrica 

- dentifera 
depressa 
dubia 

. favosa 
fibrosa 
Forbesi 
Goldfussi 
Gothlandica 
Gothlandica 
grandis 
hemispherica 
Hisingeri 
incrustans 
mamillaris 
megastoma 
mitralis 
multipora 
Orbignyana 
parasitica 


341 


309 | FAVOSITES petropolitanus 


311 
311 
409 
309 
310 
313 
309 
172 
173 
173 
173 
172 
172 
174 
173 
173 
173 
172 
172 
173 
174 
172 
173 
172 
173 
173 
172 
173 
268 
268 
267 
271 
268 
268 
266 
269 
269 
269 
269 
270 
269 
266 
269 
267 
268 
268 
268 
267 
268 
271 
270 
268 
269 
268 
27] 
269 
268 
269 
269 


polymorpha 
polymorpha 
quadrigeminata 
reticulata 
semiglobosa 
seplosus 
subbasaltica 
suborbicularis 
tenuisepta 
triangularis 
Troosti 
lumidis 
uncinata 


FisTuziPporA Lonsdalei 


FLABELLUM 


EE 


I PAT TS ELA ES SAR LE LE 


major 

minor 
acutum 
alata 
appendiculatum 
appendiculatum 
asperum 
avicula 
Basteroti 
Bellardi 
costatum 
cuneatin 
cuneatum 
cuneiforme 
cristatum 
Dufrenoyi 
extensum 
Gallapagense 
Hohei 
inornatum 
intermedium 
laciniatum 
majus 
Michelini 
pyrenaicum 
Rœmeri 
Roissyanum 
Siciliense 
sinense 
slellatissima 
striatum 
subturbinatum 
turgidum 
vaginale 
Woodi 


FLETCHERIA annulata 


tubulifera 


FLOScULARIA luxurians 
FuNGIA agariroides 


cancellata 
coronula 
disroidea 
elegans 
filamentosa 
Japheti 


— 342 


FunGrA lœvis 123-124 
—  lunala 95 
—  orbuliles 124 
—  orbuliles 123 
—  polymorpha 125 
—  radiala 125 
—  semilunala 95 
—  semilunata 90 
—  stellifera 239 
— undulata 125 

FUNGINELLA assilina 126 

— discoidea 125 

= elegans 126 

— Hauerana 125 

— hemispherica 124 

— Martiniana 126 

— Niciensis 127 

— numismalis 126 

— Perezi 12% 

— semiglobosa 127 

— palellatus 300 

G. 

GEMMIPORA asperrima 250 
— cyathiformis 249 
GENABACIA Saneti-Mihieli 239 
— stellifera 239 
GEODIA pyriformis 261 
GEOPORITES Americana 978 
— Boloniensis 278 

— intermedia 261 

— interslincta 261 

— Lonsdalei 261 

— Phillipsi 262 

— placenta 262 

— porcsa 262 

— pyriforme 261 
GONIASTREA formosissima 174 
= numisma 232 

— Sedgwickana 174 
GONIOCORA Crassa 149 
— elongata 149 

— gemmata 145 

— Haimei 149 

— kimmeridgiensis 149 

— socialis 148 

— stellariæformis 149 

— verticillata 149 
GonoPpxyYLLuM Fletcheri 293 
— pyramidale 293 

GYROPHYLLIA Cerebriformis 165 

GyYRosERIS patellaris 129 

GYROSMILIA Édwardsi 143 

H. 
HaproPpHyLLUM Orbignyi 292 
— pauciradiatum 292 

HALLIA insignis 291 
—  Pengillyi 291 
—  plicata 291 


HALVSITES agglomerata 

— atlenuata 

_ catenularia 

— dichotoma 

PE labyrinthica 

— macrostoma 

stenostoma 

HARMODITES bifurcata 
Bouchardi 
cancellatus 
calenalus 
cϾspitosa 
confertus 
confusa 
distans 
elegans 
fascicularis 
geniculata 
parallela 
parallelus 
radians 
ramosa 
ramulosus 
rugosa 
stolonifera 
strues 
verticillata 
Barandei 
Beaudouini 
corallina 
corollaris 
cribraria 
Defrancei 
Delcrosana 
Edwardsi 
Ellisana 
Ellisi 
exsculpta 
Franecqana 
Guettardi 
lepida 
Lifolensis 
Lœvicostata 
Neocomiensis 
Pereziana 
plana 
Prevostana 
Prevosti 
putealis 
Raulini 
Reussana 
Reussi 
Riemsdycki 
Rorhetteana 
Rochettei 
rotulata 
Royanensis 


DA Er A a 9 


HELIASTREA 


MAS AASS ETS EX 


te die it, PAPE 


Simon yi 
stylinoides 


Salisburgiensis 


258 
206 


HELIASTREA sulcati-lamellosa 
— terminaria 
— vesiculosa 
: — vesparia 
HELIOCŒNIA dendroidea 
— Humberli 
— Thiollieri 
— variabilis 
HELIOLITES Grayi 
— inordinata 
— interstincta 
= magastoma 
— Murchisoni 
— placenta 
— porosa 
— vermiculosa 
HeriopayLLuM Halli 
HELIOPORA Blainvilliana 
deformis 
pyriformis 
HETEROC@ŒNIA conferta 
crassa 
crassi-lamellata 
dendroides 
distans 
exigua 


— grandis 


humilis 
minima 
provincialis 
Reussi 
verrucosa 
HETEROPHYLLIA grandis 
— ornata 
HiPPURITES milratus 
HOLARÆA Pariensis 
HOLOcœnIA arachnoides 
— collinaria 
— dendroidea 
— explanata 
— micrantha 
HozocysrTis Dupini 
— elegans 
HYDNoPHORA ataciana 
— Bronni 
— cyclostoma 
— mæandrinoides 
— multilamellosa 
— s'yriaCca 
HYMENOPHYLLIA corallina 
— Haueri 


Le 


ISASTREA alimena 
angulosa 
Bernardana 
Bernardi 
condeana 
Conybearei 


343 — 


208 | ISASTREA crassa 


208 — Burgundiæ 
207 — dietyophora 
208 = dispar 
193 — dissimilis 
193 —- Eturbeusis 
193 — explanata 
193 == explanulata 
261 — foliacea 
261 — Greenoughi 
261 — Goldfussana 
261 — Gourdani 
261 — Guettardana 
262 — Guettardi 
262 —  Haidingeri 
262 — helianthoides 
299 — Henœæquei 
262 — Hærnesi 
249 —  jurensis 
262 — K&æchlini 
181 _— lamellosissima 
182 — Langrunensis 
181 — latistellata 
182 — limitata 
182 — Lonsdalei 
181 — Lotharinga 
181 — Luciensis 
182 a magna 
182 — Martini 
182 — Michelini 
182 — microcoma 
182 — moneta 
319 — mosensis 
319 — morchella 
269 — Munsterana 
951 — Munsteri 
200 — neocomiensis 
200 — oblonga 
200 —  Orbignyi 
200 — ornata 
200 — parva 
308 — perforata 
307 — poneeess 
170 = ortlandica 
169 — profunda 
263 = punclata 
169 —= Reussana 
168 = Reussi 
169 _ Richardsoni 
141 — salinaria 
141 — serialis 

= tenera 

= tenuistriata 

— venusta 
229 | Isis corallina 
228 | — melitensis 
227, — spiralis 
227 K 
229 ù 


228 | KoniNcxIA fragilis 


227 
231 
229 


231 
230 
234 
229 


227 


231 
221 


321 


270 


L. 


LABECHIA conferta 
LAMELLOPORA infundibularia 
LASMOCYATHUS araneu 
LasMoGyRraA occitanica 
LASMOPHYLLIA corniculum 
dilatata 
dispar 
icaunensis 
lobata 
Maureausiaca 
paleriformis 
palula 
radicensis 
radicensis 
relorta 
subexcavata 
subrugosa 
subcylindrica 
sublruncala 
truncala 
venusla 
LasmOsmiLiA Bajocina 

— gracilis 

— maæandra 
LATIMEANDRA alpina 
angulosa 
asperrima 
astreoides 
ataciana 
Bertrandi 
Bonjouri 
Brachygyra 
Bronni 
caryophyllata 
celina 
circularis 
concentrica 
contorta 
corrugata 
Davidsoni 
dubia 
Etalloni 
Flemingi 
flexuosa 
flosculus 
Gastaldii 
gracilis 
Klipsteini 
lamelli-dentata 
linearis 
Lotharinga 
mognifica 

mæandra 

mæandrinoides 
Michelotii 
morchella 
Pelissieri 
Perroni 


ROME T ST RRRMENTE 


L4 


EE DEAR LE Et 1 PEAR 


344 


LATIMEANDRA plicata 


Rastelliniformis 


— Raulini 
_ sequana 
— Sæmmeringi 
— stellata 
— sulcata 
— tenuisepla 
— undans 
variabilis 


nuranonient cerebriformis £ 


— corallina 
— Cotteaui 
— Marcouana 
— sulcata 
LATIPHYLLIA insignis 
LATUSASTREA alveolaris 
LEIOPATHES vetusta 
LEprocyaraus Atalayensis 
— elegans 
LerToPpxyLLiA Calloviensis 
cenomana 
clavata 
compressa 
crassa 
depressa 
Fromenteli 
irregularis 
Montis 
Sæmanni 
strangulata 
LeproriA antiqua 
— delicatula 
— Konincki 
— radiata 
—  patellaris 
— tenella 
LIMARIA angularis 
—  clathrata 
— escharoides 
—  frulicosa 
_ Lonsdalei 
punctata 
ÉITHARÆA Ameliana 
— bellula 
— Deshayesi 
—  Desnoyersi 
— Gravesi 


HR S 4 


Heberti 

ramosa 

Websteri 
LITHODENDRON annulalum 
articulalum 
cariosum 
coarctatum 
cæspilosum 
compressum 
concameralum 
Dianthus 
dichotomum 


LiTHODENDRON dichotomum 


II MIE AT ESS EIRE PF ET EE 


Edwardsi 


“elegans 


eunomia 
exiguum L 
jasciculatum 
fiabellum 
flexuosum 
funiculus 
gemmans 
gibbosum 
humile 

humile 
intricatum 
irregulare 
irregulare 
junceum 

lave 
longiconicum 
manipulatum 
Moreausiacum 
Meyeri 
multicaule 
mullistellatum 
nanum 
parasitum 
pauciradiale 
ramulosum 
sexdecimale 
sociale 

sociale 
speudostylina 
speudostylina 
stellariæformis 
subdichotomum 
trichotomum 
verlicillatum 
virgineum 


LiTHOPHYLLIA Basteroti 
LITHOSTROTION affine 


CSI Peel 


ananas 
antiquum 
arachnoides 
arachnoideum 
aranea 
astroides 
basaltiforme 
concameralum 
concinnum 
Coyanum 
Coyi 
decipiens 
Derbyense 
emarciatum 
Ensifer 
Flemingi 
floriforme 
Harmodites 
Hennahi 
inconfertum 


345 — 


135 | LITHOSTROTION irregulare 
138 = junceum 
130 — læve 

136 — Lonsdalei 
181 — major 

305 — mamillare 
136 — mamillare 
150 — Martini 
145 — microphyllum 
151 — oblongum 
176 — pauciradiale 
181 — pentagonum 
150 — Phillipsi 
150 — Portlocki 
305 — profundum 
196 — quadrigeminum 
304 — septosum 
145 — stellare 

305 — Stokesi 

150 — Stratum 

138 | LoBoCŒNIA corallina 

176 | LOBOPHYLLIA aspera 

150 — Buvignieri 
131 — contorla 

146 — cylindrica 
152 — depressa 

305 — Deshayesiaca 
151 _ flabellum 

304 — glomerata 
305 _ granulosa 

148 —_ incubans 

136 — labyrinthica 
135 _ lobata 

149 — meandrinoîides 
139 = Marliniana 
142 — occilanica 
139 — Parisiensis 
131 — radicata 

122 _— coarctata 

305 == semisulcala 
311 _— turbinaia 

305 | LOBOPSAMMIA Cariosa 


300 
317 
314 
316 
314 
306 
306 
315 
315 
306 
315 
916 
314 
318 
316 
304 


308 


315 


LonspaLEIA Bronni 
— crassiconis 
_ floriformis 
_— inordinala 
_— papillata 
— rugosa 

LopuxonELIA Defrancei 


LoOPHOPHYLLUM bicostatum 
— Dumonti 
is Konincki 


LOPHOSMILIA cenomana 
LyELLIA Americana 
—  glabra 


M. 


MADREPORA aggregata 
= ananas 
— ananas 


4 


305 


304 
305 
314 


305 
311 


314 


310 
309 


143 
134 
144 
143 
156 


155 


264 


307 
310 


MADREPORA arachnoides 


SAR RRRRE EAST SRE 


coalescens 
composita 
composila 
deformis 
excavata 
flexuosa 
Gervilit 
glabra 
interstincla 
lavandulina 
limbata 
organum 
ornata 
palmata 
porpua 
simplez 
simplex 
Solanderi 
stellaris 
sublævis 
trochiformis 
truncala 
turbinata 


MADREPORITES cristalus 


stellaris 


Manon favosum 
MEANDRARÆA Marcouana 


sulcata 
cerebriformis 


MEANDRASTRÆA arausica 


— 


PEER RE RE 121 1 ME 


crassi-septa 
macroreina 


reticulata 
circularis 


speudomeandrina 
MEANDRINA agaricites 


anguslala 
ambihua 
antigua 
arausica 
ataciana 
alaciana 
Bernardana 
Bellardii 
bisinuosa 
Colteauana 
Edwardsi 
elegans 
Konincki 
labyrinthica 
lamello-dentata 
Lotharinga 
macrocina 
Michelini 
montana 
neocomiensis 
Oceani 
Phrygia 
profunda 


346 


219 | MEANDRINA pyrenaica 


192 
312 
311 
249 
248 
303 
250 
276 
261 
248 
193 
316 
249 
178 
126 
296 
293 
249 
313 
193 
243 
302 
293 
269 
313 
271 
248 
248 
248 
165 
165 
165 
165 
165 
165 
169 
158 
213 
167 
165 
223 
160 
168 
168 
165 
168 
170 
158 
167 
162 
161 
162 
165 
168 
166 
168 
168 


SIA 


radiata 
rastellina 
Renauxana 
Raulini 
Salisburgensis 
salisburgiana 
Sœmmeringi 
stellifera 
tenella 

tenella 
Valmondoisiaca 
venusta 
Lotharinga 


166 
168 
158 
178 
160 
168 
168 
159 
167 
168 
167 
240 
168 
162 


MENOPHYLLUM tenuimarginatum 292 
METRIOPHYLLUM Battersbyi 


Bouchardi 


MicRABACIA coronula 
MIcHELINIA antiqua 


DTA 


compressa 
concinna 
convexa 
corallina 
excelsa 
favosa 
geometrica 
megastoma 
tenuisepta 


MicROPHYLLIA alaciana 


contorta 
corrugata 
flezuosa 


raslelliniformis 


Raulini 
Sœmmeringi 
undans 
variabilis 


MICROSOLENA agariciformis 


RRRSERENEA US RE T2 


catenata 
conica 
corallina 
exCavata 
excelsa 
expansa 
gibbosa 
grandiflora 
granulata 
irregularis 
irregularis 
pavonia 
porosa 
portlandica 
pulvinata 
racemosa 
rotata 
subramosa 
tenuiradiata 
tenuistriata 


168 | MiLLEPORA Groningana 


166 


ramis 


284 
284 
123 
271 
271 
271 
271 
271 
271 
271 
271 
271 
271 
160 
161 
159 
162 
162 
160 
159 
161 
161 
252 
253 
253 
533 
255 
254 
253 
231 
252 
225 
225 
222 
253 
252 
253 
252 
254 
253 
254 
253 
252 
276 
267 


— 941 — 


MILLEPORA repens 
MILLEPORITES repens 
— vermiculosa 
MonocaryA centralis 
_— centralis 
MONTASTREA adamantina 
— Boloniensis 
— coniformis 
_— Michelini 
MonNTICULARIA conferta 
— hexagona 
— styriaca 
_— mæandrinoides 
MomTicuLIPORA filiasa 
— frondosa 
— mammulata 
ramosa 
MONTLIVAULTIA acaulis 
Baumonti 
bilobata 
boletiformis 
Bormidensis 
Bonjouri 
brevissima 
Brogniartana 
capitata 
carcarensis 
caryophyllata 
caryophyllala 
cellulosa 


Charcennensis 
compressa 
convexa 
Coquandi 
corallina 
crassisepta 
crenata 
capuliformis 
capuliformis 
cyclolitoides 
cytinus 
decipiens 
decipiens 
deformis 
deltoides 
depressa 
detrita 
dilata 
disciformis 
dispar 
Dufrenoyi 
subdispar 
elongata 
Erguelensis 
Eugenia 
excelsa 
explanata 
Gigas 
Goldfussana 


RAA CODE ET PRET EE 


Champlittensis 


266 MONTLIVAULTIA gracilis 


319 
262 
102 
103 
309 
309 


AT 
119 


PRE SEA el EI PA ET AS REP EME SL LA A 


gradata 
grandis 
Granti 
granulosa 
gregaria 
Guerangeri 
Guettardi 
Gyensis 
Haimei 


hippuritiformis 


inæqualis 
incubans 
inflata 
infundibulum 
irregularis 
Jacquemonti 
Japheti 
Labechei 
lens 
Lesueuri 
Lotharinga 
Lucensis 
Matheroni 
Maureausiaca 
Melania 
minor 
Montisclari 
Morellana 
obconica 
Obconica 
obliqua 
orbitolites 
patellata 
pateriformis 
plicata 
ponderosa 
pupoides 
pygmea 
radiciformis 
retorta 
Reussi 
Ricordeana 
rudis 

rugosa 
Sarthacensis 
sessilis 
sinemuriensis 
striatulata 
stricta 
Stutchburyi 
subcylindrica 
subexcavata 


- subtruncata 


sycodes 
tenuilamellosa 
Tessoni 
tortuosa 
trochoides 
Trouvillensis 


110 
112 
119 
110 
114 
144 
117 
112 
115 
109 
116 
119 
111 
118 
111 
117 
115 
118 
109 
110 
118 
111 
112 
120 
116 
116 
109 
109 
112 
116 
110 
117 
110 
113 
119 
7 
116 
111 
113 
113 
113 
115 
120 
115 
110 
JL 
113 
114 
114 
120 
112 
117 
119 
118 
112 
116 
120 
118 
110 
110 


MonNTLIVAULTIA truncata 
truncata 
tuba 
turbinata 
undata 


vasiformis 


Wrighti 
MopsEA costata 
MORPHASTRÆA Ludovicana 
MorTIERA vertebralis 
MussA abbreviala 
MYycETOPHYLLIA antiqua 
— stellifera 
MicrOPHYLLIA alaciana 


N. 


NEMAPHYLLUM arachnoideum 


aranea 
clisioides 
decipiens 
minus 
seplosum 


0. 


OcTocœnIA Lugdunensis 
OcuLINA Americana 
coulescens 
compressa 
rompressa 
conferta 
crassi-r'amosa 
explanata 
gemmala 
incerta 
Meyeri 
raristellata 
reflexa 
Solanderi 
virginea 
OmPHyMA grandis 

_ Murchisoni 

ee, subturbinata 


SRE 


PRE EEE A 


turbinata 
verrucCosa 
ORBITOLITES antiqua 
— apiculatus 
_— hemisphericus 
GROSERIS apennina 
convexa 
elegantula 
explanata 
graciosa 
irregularis 
neocomiensis 
plana 
regularis 
Sancti-Mihieli 
Santi-Mihieli 


Valfinensis - 


Waterhousei 


115 
111 
111 
118 
119 
110 
114 
112 
321 
225 
319 
172 
166 
166 
160 


317 
314 
314 
306 
311 
315 


192 
176 
192 
131 
129 
176 
238 
183 
129 
131 
176 
131 


131 


æ— 348 — 
118 | 


OROSERIS spælea 

— sulcata 
OULOPHYLLIA atariana 
Bronni 
corallina 
corrugata 
disjnncla 
elegans 
excavata 
labyrinthica 


macropora 
mæeandra 
Martiniana 
Michelini 
lurbinata 


(24 9 LE C9 1e OS A AE DE AE 


P. 


Lo caudata 
Cotteaui 
_— Cottellana 
_— Cotteauana 
— Deluci 
— cxcelsa 
— Knorri 
_— ornata 
_ labyrinthica 
_— tuberosa 
PAcuysERISs Murchisoni . 
PazæocycCLus Fletcheri 
— porpita 
— præacutus 
— rugosus 
PALÆOSMILIA Murchisoni 
PALMIPORA Solanderi 
PARACYATHUS brevis 
— caryophyllus 
— Pedemontanus 
_ procumbens 
_— Turonensis 
PARASMILIA Bonei 
centralis 
cylindrica 
elongata 
Faujasi 
Fittoni 
Gravesana 
Mantelli 
rudis 
serpentina 
PARASTRÆA grandiflora 
PAvONARIA Delanouei 
PAvoNIA hemisphϾriea 
— infundibuliformis 
—_ gneandrinoides 
— luberosa 
PENTACŒNIA elegantula 
__ microtrema 
— pulchella 


L'URL 


lamelli-dentata 


Valmondoisiaca 


170 
171 
160 
161 
163 
159 
163 
163 
163 
162 
161 
163 
161 
163 
166 
163 
240 


157 
157 
157 
157 
157 
157 
157 
157 
157 
157 
223 
126 


PENTACŒNIA Tombecki 
PEPLOSMILIA austeni 
— corallina 
— :  portlandica 
PERIPEDIUM heliops ï 
PERISMILIA bilobata 
— elongata 
— hippuritiformis 
— Martinana 
PETALAxIS Portlocki 
PETRAIA bina 
cellica 
_— dentalis 
— Gigas 
— quadrata 
— 3ig-zaq 
PHILLIPSASTRÆA cantabrica 
Hennahii 
Hennahi 
parallela 
radiata 
lorreana 
tuberosa 
Verneuili 
PHYLLANGIA conferta 
PHYLLOCŒNIA &rachnoides 
Archiaci 
compressa 
Corbarica 
Cottaldina 
Cotteaui 
decussata 
dubia 
Doublieri 
lomerata 
caunensis 
intermedia 
irradians 
irregularis 
Lucasana 
Macrocona 
Marticensis 
neocomiensis 
Neptuni 
Oceani 
pediculata 
regularis 
Renauxi 
sculpta 
Vallis-clausæ 
varians 
variolaris 
PHYLLODES laciniatum 
PayroGyrA Deshayesi 
Deshayesiaca 
— Fromenteli 
magnifica 
PLACOCŒNIA irregularis 
macrophtalma 
—_ Perroni 


CERN PARAE 


349 


194 


293 


: PLAcOPHYLLIA Dianthus 


Schimperi 
angusta 
arcuata 
carusensis 
consobrina 
corallina 
cuneiformis - 
cymbula 
elongata 
Nysti 
Parkinsoni 
rudis 
PHASMOPORA follis 

— macropora 

— petaliformis 

_ scita 
PLarTirrocaus Goldfussi 

— Stokesi 
PLERASTRÆA Pratti 

_— rosacea 

— Savignyi 

— tessellata 
PLESIASTRÆA Desmoulinsi 
PLEUROCŒNIA alveolaris 

— provincialis 
PLEUROCORA alternans 

— explanata 

— gemmans 

_— Haueri 

— Konincki 


BAL LE Léa 


Pailletteana 
ramulosa 
Reussi 
rudis 


PLEURODICTUM problematicum 


PLEUROPHYLLIA trichotoma 
PLEUROSMILIA compressa 
corallina 
cylindrica 
elongata 
graciosa 
grandis 
irradians 
Marcou 
portlandica 
seaphium 
stylifera 
PLEUROSTYLINA Corallina 
frondescens 
POCILLOPORA approximala 
madreporacea 
— raristellata 
— Solanderi 
sertifera 
POLYCŒLIA Donatiana 
= profunda 
POLYPHYLLASTREA CONDEX(A 
— Icaunensis 
— plana 


CAGE AE ER 


POLYPHYLLIA explanata 
palellata 


390 — 


me PRIONASTREA Gueltardana 


Toucasana 222 
POLYPHYLLOSERIS convexa 240 
— Icaunensis 240 
POLYPHYLLUM rugosurn 310 
— Boloniense 309 

— Davidsoni 310 

— helianthoides 309 

— hexagonum 309 

— hypocrateriforme 309 

— profundum 309 

— quadrigeminum 309 

= regium 309 
Sedwicki 310 
PACHYPHYLLUM Devoniense 302 
— Bouchardi 381 
PoLYTREMACIS Blainvillei 262 
— bulbosa 262 

— complanata 262 

— glomerata 262 

— macrostoma 262 

Æ micropora 262 

— Preschi 262 

— provincialis 263 

— ramosa 262 

— Reussi 262 

— subramosa 263 

— supercretacea 262 
PORITES acerosus 263 
—  aculeata 202 
—  astreiformis 311 
—  cellulosa Dr 
—  Deshayesana 255 
—  elegans 234 
—  elegans 202 
— incrustans 251 
— inordinata 261 
— interstincta 261 
_ mamillata 251 
—  megastoma 261 
—  petaliformis 263 
—  pyriformis 262 
—  Stellulata 251 
— velusta 251 
PORPITAL madrepore 261 
PRIONASTREA ambigua 213 
— explanata 228 

— Goldfussana 227 

— Blandina 231 

— cabanetiana 231 

— corallina 931 

— diversiformis 225 

— dubia 231 

— angustata 231 

— aranæa 225 

= Bernardina 227 

— gracilis 231 

— grandiflora 231 

— grandis 231 


Hœrnesi 
icaunensis 
infundibulum 
“irregularis 
Ligeriensis 
lobata 
magna 
microcoma 
Munsterana 
mutabilis 
ornata 
polygonalis 
punclata 
Rathieri 
striata 
supracretacea 
Tombekiana 
vesparia 
PROHELIA Corallina 
neocomiensis 
PROPORA acerosa 
conferta 
cyclostoma 
tabulata 
PROTARÆA Verneuili 
vetusta 
PROTOSERIS Valtoni 
PsammocænIA Kæklini 
PSAMMOHELIA aspera 
dendroidea 
gibbosa 
secquana 
PSEUDOCŒNIA Bernardina 
elegans 
elegans 
octonaria 
ramosa 
suboctonis 
PTILODICTYA pavoniu 
PTYCHOPHYLLUM expansum 
patellatum 
Stokesi 


— 


— 


PyrGiA Labechei 
Michelini 


R. 


RHABDASTREA flexuosa 
jurensis 
RHABDOPHYLLIA Bernardana 
Edwardsi 
elegans 
Faxænsis 
gracilis 
grandis 


Micheloti 
Moreauana 
nodosa 
Phillipsi 


kimmeridgiensis 


230 
221 
231 
231 
225 
231 
215 
227 
234 
221 
231 
229 
221 
235 
230 
231 
231 
231 
208 
178 
178 
263 
263 
263 
263 
252 
251 
241 
183 
177 
LE 
177 
17 

191 
191 
186 
190 
190 
192 
274 
301 
300 
301 
318 
218 


174 
174 
139 
138 
138 
139 
138 
137 
138 
139 
138 
139 
138 


RHABDOPHYLLIA portlandica .138 
— Reussi 139 
— salsensis 138 
— simplex 139 
— solitaria 139 
— subdichotoma 139 
_— tenuicosta 138 
_— trichotoma 139 
_— undata 138 
_— Valfinensis 138 
+ RHABDOPORA approximata 265 
_— megastoma 265 
RHaoparæÆaA Raulini 251 
RHIPIDOGYRA Crassa 155 
— dædalea 157 
— Deshayesana 156 
— flabellum 155 
_ insignis 155 
— Martinana 155 
_— Martini 155 
— oceitanica 155 
— princeps 157 
— undulata 155 
RaysmorTes petiolatus 319 
Rizancia Brauni 152 
— brevissima 153 
— Martini 153 
_— Michelini 153 
—  Sedgwicki 153 
R&@MERIA infundibulifera 267 
S. 
SARCINULA acropora 207 
— aslroîtes 208 
— gralissima 173 
— microphtalma 187 
— organon 316 
— organum 316 
_ Phillipsi 315 
— placenta 315 
— plana 207 
— punctala 261 
_— luberosa 315 
SEPTASTRÆA dispar 17E 
_— excavata 175 
— explanata 175 
_— Forbesi 195 
_— hirtolamellata 175 
—_ multilateralis 175 
— ramosa 174 
SIDERASTRÆA agariciformis 219 
— crenulata 235 
_ explanata 228 
_— funesta 235 
— incrustata 253 
== italica 236 
— Lamourouxi 221 
— Parisiensis 236 | 
_— Websteri 255 


SIPHONODENDRON pauciradiale- 305 


351 


SIPHONOPHYLLIA Cylindrica 
SMILOTROCHUS Austeni 
Hagenowi 
tuberosus 
SMITHIA Boloniensis 
Bowerbancki 
Hennahi 

Pengilyi 
SOLENASTRÆA gibbosa 
tenuilamellosa 
turonensis 
Verhelsti 
SPHENOTROCHUS granulosus 
intermedius 
Milletanus 
mixtus 
nanus 
pulchellus 
Rœmeri 
semigranosus 
crispus 
SPONGOPHYLLUM Sedgwicki 
STAURIA astreiformis 
STELLIPORA antheloidea 
STELLORIA agaricites 
elegans 

rustica 

sulcata 
STEPHANOCŒNIA alpina 
angulosa 
Bernardina 
carantonensis 
concinna 
coniacensis 
Cottatdina 
Desportesana 
digitata 
elegans 
excayata 
fleuriausa 
florida 
formosa 
formosissima 
furcata 
grandipora 
Haïimeiï 
intermedia 
irregularis 
littoralis 
sinemuriensis 
subornata 
trochiformis 
tuberosa 
agaricoides 
Boverbanki 
discoides 
elegans 
imperialis 
italica 
Nysti 


MX ONE FR SRE SR eENsar se 


STEPHANOCORA Meyÿeri 


392 


176 | STYLINA antiqua 


STEPHANOPHYLLIA SueCica 249 
STENOGYRA corallina 153 
— Perroni 154 

— plicata 154 
STENOPORA columnaris 276 
— crassa 274 

— crinita 275 

— informis 275 

_— ovata 274 

— Tasmaniensis 275 
STEREOSPAMMIA humilis 247 
STIBASTREA Edwardsi 164 
STOMATOPORA Sserpens 319 
STREPHODES gracilis 298 
— multilamellatum 296 
STREPTELASMA bina 297 
— corniculum 300 

— crassa 300 

— expansa 300 

— muttilamellosa 300 

— parvula 300 

— pluriradialis 297 
profunda 300 
STROMBASTREA quinquangulosa 313 
_ slellaris 313 

_— truncata 302 
STROMBODES diffluens 313 
distortus 297 

— emarciatum 316 

— fasciculatus 313 

— helianthoides 299 

— infundibularius 313 

_—_ Labechetï 312 

— Murchisoni 313 

— pentagonus 313 

— Phillipsi 313 

— plicatus 301 

— rectus 296 

— simplex 297 

== stellaris 313 

— striatus 333 

= truncatus 302 

— typus 312 

_— vermicularis 295 
STYLANGIA nCOcOMmiensis 178 
STYLASTREA sinemuriensis 293 
— inconferta 815 

— irreguluris 315 
STYLAXIS arachnoidea 317 
—  Coyi 317 

— Flemingi 318 

— major 317 

— M'Coyana 317 

—_ Portlocki 317 
STYLIDOPHYLLUM floriforme 316 
— papillatum 316 
STYLINA alveolata 279 
— alveolata 186 

_ antiqua 279 


RE EEE ET OEM PRE EE D PPS EPP RIM EME ET L'ÉLITE CTI 


arduennensis 
arduennensis 
aspera 
Babeana 
Bernardina 
Bourgueti 
Bucheti 
bullata 
cæspitosa 
castellum 
Charcennensis 
coalescens 
communis 
conifera 
constricta 
Coquandi 
coronata 


“crassi-lamellala 


Cotteaui 
Delabechei 
dendroidea 
depravata 
digitata 
Dufrenoyi 
echinulata 
Etalloni 
excavaia 
excelsa 
excentrica 
explanata 
Faugasi 
Flottei 
Gaulardi 
geminata 
gemmans 
Gireaudi 
gracilis 
grandiflora 
granulata 
Grayensis 
hexaphyllia 
hirta 
Humberti 
icaunensis 
inflata 
insignis 
intricata 
kimmeridgiensis 
Labecheiï 
Leymeriana 
limbata 
lobata 
magnifica 
Maillei 
microcœnia 
microcoma 
Moreaui 
nantuacensis 
neéocomiensis 


. 
199 

193 
192 
192 
187 
191 
279 
187 
192 
188 


199 . 


186 
192 
189 
188 
191 
186 
193 
181 
186 
190 
193 
163 
190 
187 
187 
187 
279 
191 
190 
191 
190 
188 
187 
188 
186 
187 
188 
186 
189 
189 
188 
192 
193 
199 
188 
189 
189 
187 
190 
193 
188 
191 
191 
188 
189 
188 
186 
192 
199 


Syria 


gt il 


ol to M fl ol 


nodosa 
octonaria 
ornatu 
pereziuna 
Perroni 
pistellum 
Ploti 
provincialis 
radicensis 
ramosa 
sertifera 
sexradiata 
solida 
speciosa 
splendens 
striata 
sublævis 
sublimbata 
sulca’a 
Thevenini 
Thiollieri 
Thurmani 
tubulosa 
tubulosa 
tubulifera 
tumularis 
Valfinensis 
variabilis 


STYLOCŒNIA emarciata 


4 


STYLOCYATHUS dentalinus 
dentalina 


— 


Lapeyrouseana 


lobato-rotundata 


monticularia 


portlandica 
taurinensis 
Vicaryi 


STYLOGYRA flabellum 
STYLOHELIA conferta 


dendroidea 
mamillata 


STYLOPHORA contorta 


corallina 
costulata 


monticularia 


raristellata 
a 


prEME 
olid 


Hey réiféimis 


STYLOPHYLLUM polyacanthum 
STYLOSMILIA brevis 


Cotteauana 


gracilis 
Michelini 


. neocomiensis 


oTganizans 


SYMPHYLLIA bisinuosa 


Tiedemani 


SYNASTRÆA agaricites 


353 


188 | SyNASTRÆA arachnoides 


190 — Arduennensis 
195 — astræoides 
209 — ataxensis 
188 — Babeana 
190 = Belgica 
191 — bellula 

182 — Bouri 

187 — Cadomensis 
190 — complanata 
187 _— conferta 
195 — confusa 
187 — consobrina 
187 |: constricta 
189 — contorta 
218 — corbarica 
193 — crenulat«a 
193 — cristata 

186 — decipiens 
190 — digitata 
193 — dubia 
193 — Dumonti 
191 flexuosa 
186 — frondescens 
191 — geometrica 
192 — hemispherica 
187 — icaunensis 
193 — jurensis 
204 — angrunensis 
201 — Lennisi 
204 — Lucensis 
204 — Lyelli 

230 _— mæandra 
204 — magna 

204 — magnifica 
80 _ Martini 

80 _ media 

155 — micrantha 
180 _— moreanu 
181 _ multiradiata 
180 — neocomiensis 
179 — Neptuni 
180 _— Oceani 

180 — pediculata 
204 — pinnata 

17 — pulchella 
180 — ramosa 

180 — rotata 

187 — Simonellana 
180 _ stellata 

223 — stricta 

147 — subexcavata 
147 — tenuissima 
147 _— textilis 

147 — Tombeckiana 
147 — undulata 
147 velamentosa 
165 SÉNRELIA Grevensis 
165 — gibbosa 

221 — Meyeri 


42 


219 


214 
222 


220 
219 
214 


218 
212 
215 
222 


221 
222 


215 


222 
222 
222 


SYNHELIA Sharpeana j 
SYRINGOPHYLLUM cantabricum 


Era JC t}) 14 


VHÉRSRTEREE 


organum 


— torreanum 
SYRINGOPORA abdita 
bifurcata 
cancellata 
calenata 
cespitosa 
Cleviana 
conferta 
distans 
exilis 
fascicularis 
filiformis 
geniculata 
laxa 
parallela 
ramulosa 
reticulata 
reliculata 
rugosa 
serpens 
tubiporides 
tabulata 
Troosti 
Verneuili 
verticillata 
Yandeli 


ed 


TETRACŒNIA Dupiniana 
THAMNASTREA acutidens 


RÉNSTaArSr SNRETELESRR PRE SE 


affinis 
agariciles 
agariciles 
ambigua 
arachnoidés 
araneola 


” arborescens 


Arduennensis 
astræoides 
Belgica 
boleliformis 
Bouri 
Cadomensis 


354 


176 | THAMNASTREA digitata 


316 
316 
316 
258 


204 


Champlittensis 
Charcennensis 


Collinaria 
composita 
concinna 
conferta 


_confusa 


conica 
constricta 
corbarica 
crenulata 
dendroidea 
Desori 
digitata 


257 
258 
258 
259 
258 
251 
258 
258 


SP AT EME RTE SE LA 


Lao ee AL ME 


dimorphastræa 


discoides 
Dumonti 
dumosa 
Ermani 
exaltata 
excavata 
exigua 
fasciculata 
Firmasana 
Firmasiana 
Firmasi 
flexuosa 
frondescens 
fungiformis 
Genevensis 


Genivallensis 


geometrica 
gigantea 
Goldfussi 
gracilis 
grandiflora 
Haueri 


hemispherica 


Henocquei 
insignis 


lamellistriata 


lamellosa 
Lamourourii 
Langrunensis 
Lennisii 
Lennisii 
lobata 
Lorryana 
Lyelli 
maæ&andra 
mummosa 
M'Coyi 
media 
Mettensis 


Michelinia 215, 


micrantha 
microconos 
microphyllia 
munima 
Moreauana 
Morellana 
Moreaui 
multiradiata 
Neptuni 
ediculata - 
erroni 
plana 
porllandica 
procera 
provincialis 
punctata 
ramosa 
Requieni 


THAMNASTREA rotata 
scita 
stricta 
tenuissima 
Tessierana 
Tessieriana 
Tessieri 
textilis 
Toucasana 
velamentosa 
Waltoni 
THAMNOSERIS incrustans 
THECIA Grayana 
— Lonsdalei 
—  Swindernana 

THEcOcYATHUS Grosgogeati 

— mactra 

— Moorei 

— tintinnabulum 
THECOPHYLLIA arduennensis 
arduennensis 
boletiformis 
capitata 
elongata 
Lucensis 
numisma lis 
obliqua 
rugosa 
sarthacensis 
THECOSMILIA annularis 
Bajociensis 
Buvignieri 
Claudiensis 
confluens 
connecta 
costata 
crassa 
cretacea 
cylindrica 
deformis 
depressa 
Edwardsi 
elongata 
glomerata 
gracilis 
Gregaria 
Konincki 
lævis 
lobata 
Martini! 
multicincta 
neocomiensis 
obtusa 
palmata 
ramosa 
Requieni 
rudis 
Rupellensis 
seminuda 
socia 


LES Sares 


EPA M el 


La 2 PA EE LE dr 2 


399 


— 


213 | THEcosMiLrA subeylindrica 


213 
220 
221 
214 
214 
214 
220 
240 


THECOSTEGITES auloporoides 


TrAcHyYPORA Davidsoni 
TREMOCŒNIA pulchella 


TRIPHYLLOCŒNIA excavata 
TRIPLASMA œqualis 
TRismiLiA triangularis 
TROCHOCYATHUS alpinus 


Cr ISA SOU PET EE PRE 


144 

trichotoma 142 
trilobata 142 
turbinata 142 
97 

Bouchardi 278 
parvula 278 
265 

192 

sSubornata 192 
varians 217 
204 

298 

106 

83 

armatus 86 
atalayensts 80 
Bellardii 85 
Bellingerianus 83 
brevis 86 
Burnesi 83 
conulus 83 
cornucopia 84 
cornutus 85 
costulatus 82 
Crassus 82 
cupula 82 
cyclolitoides 84 
Delemontanus 86 
Douglasi 84 
elongatus 82 
gracilis 83 
grandis 87 
ranulatus 82 
srenieri 86 
Haimei 85 
Harveyanus 85 
hexagonalis 7 
imparipartitus 83 
irregularis 86 
Konigi 86 
Konincki 82 
latero-cristatus 85 
lineatus 83 
Magnevilleanus 83 
Michelini 83 
mitratus 82 
obesus 85 
perarmatus e6 
plicatus 82 
us #7 
pyramidatus 86 
pyrenaicus 84 
raricostatus 895 
revolutus 85 
Royanus 87 
simplex 82 
Simosus 83 
Sismondai 82 
subcristatus 85 


— 356 — 


Trociocyaraus sublævis 


BE EN SO el 


. subundosus 
tenuistriata 
Terquemi 
Thorenti 
undulatus 


86 | TURBINARIA cyathiformis. 
84 | TURBINOLIA acuminata 


86 


latero-spinosus 85 
Van-den-Heckei 84 


YerTuUCOSUS 
versicostatus 
Warburtoni 


TROCHOPHYLLUM Verneuili 
TrRocHosERIS clavus 


RSR SE D) 


TROCHOSMILIA 


label a ee 


Let heatt LS NN 1 


corallina 
distorta 
Eturbensis 
lobata 
poculum 
sessilis 
sinuosa 
tenuilamellosa 
Tombecki 


Basochesi 


bipartita 
Boissyana 
cernua 
complanata 
compressa 
corniculum 
crassa 
cuneolus 
didyma 
Dumortieri 
elongata 
elongata 
Faujasi 
fimbriata 
Gervillei 
granifera 
inflexa 
irregularis 
Michelottii 
multilobata 
multisinuosa 
patula 


oculum 

eussi 
Saltzburgensis 
subinduta 


sulcata 
tifauensis 
uricornis 
varians 
vertebralis 


TryPLASMA œticulata 
TugiporA catenularia 


catenulata 
fascicularis 
radiata 


TUBIPORITES Sserpens 


84 
85 
87 
291 
128 
128 
128 
128 


RTE LUE A PE RE M IA EE A El 


alata 
cornucopia 
alpina 
appendiculata 
arcolensis 
arielina 
armala 
Atalayensis 
avicula 
Basochesi 
Bellardii 
Bellingeriana 
bilobata 
bilobata 
Boissyana 
Bowerbanki 
brevis 

calcar 
Calvimontis 
caryophyllus 
cellica 
centralis 


.Cernua 


cernua 
clavus 
clavus 
complanaia 
compressa 
compressa 
conica 
conulus 
corniculum 
costata 
crispa 
cuneata 
cuneata 
cuneolus 
cupula 
cyclolites 
cyclolithoides 
cylindrica 
cymbula 
Delemontana 
dentalus 
Deucalionis 
didyma 
dispar 
Dixoni 
Douglasi 
Dufrenoyi 


duodecimcostata 


echinata 
elliptica 
exarala 
excavala 
excavata 
expansa 
fimbriata 


TURBINOLIA firma 
Fredericana 
fungites 
fungiles 
furcata 
Goldfussi 
granulata 
granulosa 
Gravesi 
Haïimei 
hippuritiformis 
humilis 
ibicina 
inauris 
incrustata 
intermedia 
irregularis 
Japheli 
Konigi 
lineata 
Maclurii 
Muagnevilleana 
Mentelli 
Michelottii 
Milletiana 
minor 
mitrata 
mitrata 
mitrala 
mixta 
multiserialis 
multisinuosa 
mullispinosa 
nana 
Nystana 
obconica 
obesa 
obliqua 
patula 
perarmata 
pharetra 
plicata 
prælonga 
Prestwichi 
pyramidalis 
pyramidata 
raricostata 
rudis 
semigranosa 
sinuosa 
Sisinondiana 
Stokesi 
striata 
sulcata 
Taurinensis 
tnuistriala 


SOIR AIR ETAT ESS CE er it 


Sn 7 le à ©) 


|| 


357 


——— 


TURBINOLIA lurbinata 
turbinata 
uneata 
undala 
uricornis 
verrucosa 
versicostata 
TuRBINOLOPSIS bina 
elongata 
elongala 
pauciradialis 
Tugosa : 


U. 


ULASTREA Edwardsi 
ULOPHYLLIA crispa 
meandrinoides 
Montana 
profunda 


V. 


VERTICILLOPORA dubia 
VIRGULARIA alpina 


Z. 


ZAPHRENTIS Bowerbanki 
centralis 
Clappi 
Cliffordi 
cornicula 
cornu-copiæ 
cyathophylloides 
cylindrica 
Dalii 
Delanouei 
denticulata 
Desori 
Enniskilleni 
excavata 
gigantea 
Griffithi 
Guerangeri 
Halli 
Konincki 
Marcoui 
Michelini 
Næggerathi 
Omaliusi 
patula 
Phillipsi 
phrygia 
Rafinesquei 
Rœmeri 
spinulosa 
Stokesi 
tortuosa 


— 


a on SE PO 2 


IS) 2e ONE ls SL LR 


Besauçon, — Imp. Dodivers et C°, Grande-Rue, 42. 


)l 


LC 


LES 


ges 


PE: 4 
£S 
À 


Fi 


à 


pe |: oies 
M TA: CADIENNTS ES 


ERNT 
_ JE 
CL hi & 

; 
É à 
"5 , % 
ue s 
* 


ERRATA. 


Page 15, lignes 6 et 7, au lieu de Madreporaires, Apores, poreux, lisez : 

Zoanthaires Apores, Poreux. 

— 18, ligne 11, au lien de Rhipidogyra, lisez : Rhipidogyra crassa: 

— 24, ligne 4, au lieu de 1 + 4 —5, lisez: 1+4—=5. 

— 58, 6° accolade, au lieu de 4, lisez : 3. 

— 59, 3° accolade, au lieu de 9, lisez: 3. 

© — 71, 9° accolade, au lieu de 4, lisez : 3. 

— 72, ligne 2, au lieu de Metrosphyllum, lisez : Metriophyllum. 

— 73, ligne 28, au lieu de 2, lisez : 3. 

— "5, ligne 1, au lieu de Stylophyllum, lisez : Stylidophyllum. 

— 91, dernière ligne, au lieu de : ne diffère du T. surcata par ses 24, 
lisez : ne diffère du T. sulcata que par ses 24. 

— 186, ligne 37, au lieu de S. Moreavi, lisez : S. Moreaui. 

— 209, ligne 24, supprimez l'alinéa commencant par ces mots : 
31. H. Barandei, etc., qui fait double emploi. 

— 214, ligne 14, au lieu de 21. M., lisez : 21. T. 

— 217, ligne 10, au lieu de Thamnastræa, Edwards, lisez : Thamnas- 
trœa id., Edwards. 

— 220, ligne 10, au lieu de 11. C., lisez : 11. S. 

— 230, ligne 28, au lieu de J. Guetlardana, lisez : I. Guettardana. 

— 241, ligne 37, au lieu de PERFORÉES, lisez : PERFORÉS. 

— 248, ligne 15, au lieu de Marconana, lisez : Marcouana. 

— 275, supprimez l'alinéa 26 qui fait double emploi. 

— 277, ligne 12, au lieu de Limerea, lisez : Limaria. 

— 278, ligne 20, au lieu de boloniensis, lisez : Bolonicnsis. 

— 278, ligne 27, au lieu de E. parvula, lisez : T. parvula. 

— 279, ligne 6, au lieu de Stylida, lisez : Stylina. 

— 303, ligne 47, au lieu de D. calicularis, lisez : D. caliculare. 

— 309, ligne 20, au lieu de Peripoedium, lisez : Peripedium. 

— 315, ligne 37, au lieu de Hennokii, lisez : Hennahii. 


NOUVELLE THÉORIE 


DES 


APPROXIMATIONS NUMÉRIQUES 
RELATIVES AUX QUATRE OPÉRATIONS FONDAMENTALES 


Par M. Ch. BREDIN. 


Professeur au Lycée de Mâcon. 


(Séances des 8 mai et 10 juillet 1858.) 


8 I. 


MOYENS D’ABRÉGER LES QUATRE OPÉRATIONS 
FONDAMENTALES. 


PRINCIPE 4. 


Si, à partir d'un chiffre de rang n exclusivement, à droite de 
la virgule d’un nombre décimal, on supprime tous les chiffres, 
en nombre déterminé ou indéterminé, qui suivent à droite, on 
obtient une expression qui représente, par défaut, la valeur de 

ni: À ET 3 out 
ce nombre décimal, à moins de l’unité fractionnaire PTS 

Ainsi le nombre 0,364857.... est représenté, à un millième 
près, par défaut, par 0,364; car la fraction négligée ne peut, 
dans aucun cas, être plus grande que 


(| 
0,000999..., ou To00 >< 0999... 
Pa 1 : : 
dont la limite est T000 X 1, c'est-à-dire 0,001. 
COROLLAIRES. 


1° Quand le premier chiffre supprimé, c’est-à-dire celui qui 

vient immédiatement à droite de la partie conservée, est supé- 

rieur à 5, si l’on force de un le dernier, à droite, des chiffres 
43 


— 362 — 


x 4 ‘4 4 * A 
conservés, on à, à une demi-unité près de l’ordre —, et par 
40" 


excès, la valeur du nombre dont il s’agit, et que je désigne par 
N. Ainsi dans l'exemple ci-dessus, en prenant 0,365, au lieu 
de 0,364, on a le nombre, par excès et à un demi-mil- 
lième près, attendu qu’on a ainsi augmenté N de un millième 
et diminué de plus de un demi-millième, c’est-à-dire, en défi- 
nitive, augmenté de moins de un demi-millième. 

2° Quand le premier chiffre supprimé est 5, il y a deux cas 
à distinguer : 4° ce chiffre 5 est suivi d’un ou de plusieurs autres, 
alors ce qui vient d’être dit des chiffres supérieurs à 5 lui est 
applicable ; 2° ce même chiffre est le seul négligé : alors la 
partie conservée diffère exactement de N d’une demi-unité dé- 
cimale du n° ordre, n désignant le nombre des chiffres conser- 
vés, et l’approximation a lieu par excès ou par défaut, selon que 
l'on a forcé ou non de un le chiffre de rang n. Ainsi 0,368 et 
0,367 sont, l’un supérieur, l’autre inférieur, de un demi-mil- 
lième, à 0,3675. 

OBSERVATIONS. 


, 


Les règles données jusqu'alors relativement aux opérations 
fondamentales indiquent les moyens à employer pour calculer, 
soit exactement, soit à une approximation déterminée, le ré- 
sultat de l’une quelconque de ces opérations. Mais ces règles 
supposent : 4° que les nombres sur lesquels on opère sont limi- 
tés et exacts; 2 qu’on les emploie tels qu’ils sont donnés. Or, 
certains nombres décimaux sont indéfinis, c’est-à-dire peuvent 
être étendus à autant de décimales qu'on le veut; d’autres ont 
un nombre fini, mais très-grand de chiffres. On peut se propo- 
ser d'effectuer, sur de tels nombres, les quatre opérations en 
ne se servant que des chiffres nécessaires pour obtenir les ré- 
sultats avec une approximation préalablement connue : cette 
question est l’objet spécial de ce paragraphe. 


PROBLÈME 1. 


Calculer la somme de plusieurs nombres décimaux à moins 
d’une unité décimale donnée. 

Pour fixer les idées, je suppose que la somme cherchée soit 
demandée à un millième près. 


— 363 — 

La première chose à déterminer est le degré de l’approxima- 
tion avec laquelle il faut connaître les nombres à additionner, 
nombres que je désignerai par N, M, M!, N!!,... Sije ne les 
prends qu’à un millième près, les erreurs commises sur chacun 
d’eux, bien que séparément inférieures à un millième, donne- 
ront ordinairement en somme une valeur plus grande que un 
millième. Mais s'ils sont approchés à un dix-millième et que 
leur nombre ne soit pas supérieur à 10, l'erreur totale sera 
moindre que dix dix-millièmes ou un millième : la somme sa- 
tisfera à la condition exigée. On voit facilement que dans le cas 
où N, N', N!,... seraient en nombre supérieur à 40, mais non 
à 100, il suffirait de les connaître séparément à un cent-millième 
près, et ainsi de suite. Ces limites de 40, 400,... nombres à 
additionner pourront même êlre remplacées par celles de 20, 
200,..., quand l’approximation aura lieu à une demi-unité dé- 
cimale près. 

Le nombre des chiffres de la partie sur laquelle on doit opérer 
étant connu, on détermine ces chiffres soit par le calcul quand 
N, M, N!,... résultent d'opérations préliminaires, soit par la 
suppression de ceux qui pourraient se trouver surabondants. 

L'addition faite sur les nombres ainsi préparés donne une 
somme qui satisfait à la condition énoncée, mais qui, dans le 
cas particulier où il n’y a pas plus de dix nombres, exprime des 
dix-millièmes et a, sur sa droite, un ou même deux chiffres 
inexacts. Comme on se propose ordinairement de ne conserver 
que des chiffres exacts dont le dernier à droite exprime l'unité 


d’approximation, Li il importe d'entrer dans de plus amples 


10°? 
détails. 

Je distinguerai quatre cas : 1° N, N', N!,.. sont tous appro- 
chés par défaut à moins de l’unité du n° ordre; %ils sont tous 
approchés par excès à la même unité près; 3° ils sont appro- 
chés, les uns par défaut, les autres par excès à une demi-unité 
près de l’ordre n; 4° enfin ils sont approchés, les uns par dé- 
faut, les autres par excès à l’unité près de l’ordre n. 

Je syppose que n égale 4, en d’autres termes, que les nom- 
bres disposés pour être additionnés expriment des dix-mil- 
lièmes. 

1° Soit en premier lieu à faire l'addition des nombres 0,867, 


— 364 — 
2,6489, 0,2703, 0,0125 et 0,9834, tous approchés par défaut. 
Je fais l'addition par la méthode ordinaire : 


0,8 67 2 


La somme obtenue, 4,7913, est inférieure à la somme exacte, 
S, d’une quantité plus petite que 5 dix-millièmes, à fortiori plus 
petite que un millième. Si je supprime le dernier chiffre, 3, de 
cette somme, l'erreur totale sera plus petite que 3 +5 ou 8 dix- 
millièmes et par suite que un millième. Aïnsi 4,794 représente, 
S, à un millième près, par défaut; et 4,792, la même somme 
à un millième près par excès. Remarquons que l'erreur totale 
pourra, dans certains cas, être supérieure à un millième, sans 
jamais atteindre 2 millièmes. Alors le chiffre des millièmes 
étant augmenté d’une unité de son ordre, et celui des dix-mil- 
lièmes supprimé, on aura encore la somme demandée à moins 
de un millième par défaut. De sorte que, dans tous les cas, en 
forçant le dernier chiffre conservé, on aura toujours, par défaut 
ou par excès, à un millième près, le résultat cherché. 

2 Je reprends les mêmes nombres approchés, par excès, à 
un millième près, et je fais l'addition , comme ci-dessus, d'a- 
près la méthode ordinaire. 


Le résultat obtenu, 4,7918, est trop fort de moins de 5 dix- 
millièmes ; si je supprime le chiffre 8, je le diminue de 8 dix- 
millièmes. En général, l'erreur finale sera moindre que un 
millième, et on pourra toujours en connaître le sens. 


— 365 — 
3° Soient les nombres 0,1643, 0,6328, 0,2587, 0,3471 appro- 
chés par défaut ou par excès, à un demi-dix-millième près. 
L'erreur, e, commise sur leur somme, 1,4029, est, par excès 
ou par défaut, moindre que dix demi-dix-millièmes 


= © © 
Æ | © NO © —= 


ou 5 dix-millièmes. Le chiffre 9 des dix-millièmes de cette 
somme étant supposé inconnu, pour plus de généralité, je dis- 
tinguerai les cas suivants : l'erreur, e, se produit par excès et 
le chiffre des dix-millièmes de la somme est plus petit que 5; 
l'erreur se produit par excès et le chiffre des dix-millièmes est 
plus grand que 5 ; l’erreur se produit par défaut et le chiffre des 
dix-millièmes est plus petit que 5; enfin l'erreur se produit 
par défaut et le chiffre des dix-millièmes est plus grand que 5. 
-On voit que faire l’addition comme ci-dessus, puis supprimer 
le chiffre des dix-millièmes revient : 

Ou à augmenter la somme exacte, s, de moins de 5 dix-mil- 
lièmes et la diminuer de moins de 5 fois la même unité déci- 
male, l'erreur finale étant, en plus ou en moins, inférieure à 
5 dix-millièmes et 1,402 représentant s à moins de un demi- 
millième par excès ou par défaut ; 

Ou à augmenter s de moins de 5 dix-millièmes et à diminuer 
cette somme de plus de 5, mais de moins de 40 dix-millièmes, 
l'erreur finale étant, en moins, inférieure à un millième et 
1,403 représentant s à un millième près, par excès; 

Ou à diminuer s de deux fois moins de 5 dix-millièmes et 
par suite de moins de un millième, 4,402 représentant s à 
moins de un millième par défaut ; 

Ou, enfin, à diminuer s de moins de 5 et de moins de 10 dix- 
millièmes, c’est-à-dire de moins de 2 millièmes, 1,403 repré- 
sentant s à un millième près par défaut ou par excès. 

En outre, lorsque le chiffre trouvé pour les dix-millièmes 
sera égal à 5, 1,402 représentera toujours s, par défaut, à 
moins de un millième. 


— 366 — 

En résumé, lorsque le chiffre des dix-millièmes sera plus 
grand que 5, et dans ce cas là seulement, on forcera le dernier 
chiffre conservé, celui des millièmes dans le cas actuel, et on 
aura toujours le résultat à moins de un millième, soit par dé- 
faut, soit par excès. 

4° Lorsque les nombres donnés avec quatre décimales sont 
approchés à moins de un dix-millième, les uns par défaut, les 
autres par excès sans que l’on connaisse ceux qui se trouvent 
dans l’un ou l’autre de ces cas, on ne peut compter sur les deux 
derniers chiffres de la somme : on les supprime et on force de 
un celui des centièmes. 

De ce qui précède résulte la règle générale suivante : 

Pour obtenir la somme de plusieurs nombres décimaux à 
_ près, on compte ces nombres; si l’on n’en trouve pas plus 
de dix, on les prend : 

Ou tous avec n +1 chiffres décimaux, par défaut, à moins 
rs 
À 0 n+1? 
Ou tous avec n +1 chiffres décimaux, par excès, à moins 


1 
TISEE 


de 


d 


Ou les uns par défaut, les autres par excès, à une demi-unité 
près du (n +1)° ordre ; 

Ou, enfin, les uns par défaut, les autres par excès à moins de 
l'unité décimale du {(n + 2)° ordre. 

On fait la somme d’après la règle connue. 

Si l’on a pris, de la première manière, les nombres donnés, 
on supprime au résultat obtenu le {n + 1)° chiffre décimal en 
forçant de un le précédent ; 

Si on les a pris de la deuxième manière, on supprime le 
chiffre de rang n + 1 sans forcer le précédent; 

Si on les a pris de la troisième, on supprime le (n+ 1)}° 
chiffre décimal et on ne force le précédent qu’autant que celui 
que l’on a supprimé est plus grand que 5; 

Enfin, si on les a pris de la quatrième, on supprime le {n+1)° 
et le (n + 2)}° chiffres décimaux en forçant le n°. 

Lorsqu'il y a plus de dix, mais moins de cent nombres à addi- 


— 3607 — 


tionner, on prend ces nombres avec un chiffre décimal de plus 
que dans le cas précédent et on en efface un de plus à droite 
du résultat, en appliquant du reste des procédés analogues à 
ceux qui se rapportent à ce premier cas : quand les nombres 
donnés sont approchés à une demi-unité de l'ordre (n + 2), on 
ne force le chiffre de rang n qu'autant que l’ensemble des deux 
chiffres supprimés représente un nombre plus grand que 50. 


REMARQUE. 


La règle générale qui précède n'indique pas dans quels cas 
la somme sera obtenue par défaut ou par excès. Assez souvent 
on pourra, en comptant les nombres à additionner, connaître 
la limite de l'erreur et par suite le sens de l’approximation. 
Quand ce moyen ne réussira pas, on pourra toujours employer 
le suivant, applicable du reste à toutes les opérations qui don- 
nent des résultats approchés. Si le résultat est demandé à 
moins d’une unité décimale du n° ordre, on le cherche à moins: 


1 s A 
de qorer et on ne conserve que les n premières décimales. 


Toutefois, si le chiffre de rang n +1 est un zéro, on pousse 
l'approximation assez loin pour que le chiffre qui, dans la 
somme, représente l’ordre de cette approximation, ne soit pas 
zéro. L'ensemble des chiffres conservés représente toujours par 
défaut la somme demandée à l’unité décimale près du n° ordre. 


PROBLÈME 9. 


Calculer à moins d’une unité décimale donnée la différence 
de deux nombres décimaux. 

Je suppose que la différence demandée doive être calculée à 
un millième près. 

Si les deux nombres donnés sont approchés tous deux par 
défaut, ou tous deux par excès, il suffit de connaître leurs trois 
premiers chiffres décimaux, car l’erreur qui porte sur le plus 
grand nombre influe sur la différence de moins de un millième, 
tandis que l'erreur commise sur le plus petit influe en sens 
inverse sur cette différence d’une quantité également plus pe- 
tite que un millième. 

Si les deux nombres donnés sont approchés l’un par défaut, 
l’autre par excès à moins de un millième, les erreurs s’ajou- 


— 368 — 
tant, on ne pourra en général obtenir la différence à moins de 
un millième qu'autant que l’on connaîtra le sens de l’approxi- 
mation des deux termes de celte différence. 

Si ces mêmes nombres sont exacts à moins de un demi-mil- 
lième, tous deux par défaut, ou tous deux par excès, la diffé- 
rence sera de même approchée à moins de un demi-millième 
par défaut ou par excès. 

Enfin, s'ils sont approchés l’un par défaut, l’autre par excès, 
à moins de un demi-millième, ils donneront à moins de un 
millième, par défaut ou par excès, la différence demandée. 

La règle générale à suivre sera donc la suivante : 

Pour trouver à moins de _ la différence de deux nombres 
décimaux, on fait en sorte que ces deux nombres soient appro- 
chés 

Ou tous deux par défaut, ou tous deux par excès, à moins 

1 

TES 
Ou tous deux par défaut, ou tous deux par excès, à moins 
d'une demi-unité du n° ordre ; 

Ou l’un par défaut, l’autre par excès, à moins d’une demi- 
unité. du n° ordre. 

On effectue ensuite la soustraction, après avoir supprimé 
tous les chiffres décimaux qui suivent le n°; puis selon que les 
nombres sur lesquels on opère se trouvent dans le premier, le 
deuxième ou le troisième cas ci-dessus, la différence obtenue 
est approchée, par excès ou par défaut, à moins de l’unité dé- 
cimale du n° ordre, ou d’une demi-unité du n° ordre, ou enfin 
de l’unité décimale du même ordre. 

Quand les deux nombres donnés sont approchés l’un par dé- 
faut, l'autre par excès, à moins d’une unité du n° ordre, il faut 
ordinairement connaître le sens de leur approximation, afin 
que l’on puisse modifier, comme il convient, le résultat obtenu 
tout d’abord. 


d 


PROBLÈME 3. 


Calculer à moins d’une unité décimale donnée, le produit de 
deux nombres décimaux. 

Soit à trouver, à moins de un millième, le produit des deux 
nombres °45,67896434673... et 86,43762376296... ayant l’un 


— 369 — 
et l’autre un nombre déterminé ou indéterminé de chiffres dé- 
cimaux. 

Je puis commencer la multiplication par les plus hautes uni- 
tés du multiplicateur. Le premier produit partiel sera fourni 
par la multiplication d'un nombre de centaines, dixaines, uni- 
tés, dixièmes,.…., par un nombre de dixaines moindre que 40, 
et aura par conséquent 5 chiffres au plus à sa partie entière ; 
le deuxième, dû au même multiplicande multiplié par un nom- 
bre d'unités, en aura au plus 4; le troisième en aura au plus 3; 
. le quatrième 2; le cinquième 1 ; le sixième, formé par la mul- 
tiplication d’un nombre de centaines par un nombre de dix- 
millièmes, n’aura plus d'unités entières, mais pourra avoir 
des dixièmes ; le septième n’aura ni unités entières, ni dixièmes, 
mais pourra avoir des centièmes; le huitième pourra avoir au 
plus des millièmes ; le neuvième, au plus des dix-millièmes, 
et ainsi de suite. Pour faire la somme de ces produits à un 
millième près, suffit-il de les calculer à un millième, à un 
dix-millième, à un cent-millième.... près? C’est ce que je vais 
examiner. Je suppose que pour les former, je commence chaque 
multiplication partielle à un chiffre du multiplicande qui donne 
des dix-millièmes. Ce chiffre, pour le premier de ces produits, 
est celui des cent-millièmes, car des cent-millièmes, multipliés 
par des dixaines, donnent des dix-millièmes. Or, en suppri- 
mant tous les chiffres du multiplicande qui suivent les cent- 
millièmes, je commets sur ce multiplicande une erreur moindre 
que un cent-millième, et, sur le premier produit partiel, une 
erreur moindre que 80 cent-millièmes, ou 8 dix-millièmes, 
puisque le chiffre des dixaines du multiplicateur est 8. Pour 
former le deuxième produit partiel, je multiplie les dix-mil- 
lièmes du multiplicande par 6, nombre des unités entières du 
multiplicateur ; l’erreur est moindre que 6 dix-millièmes. Sur 
le troisième produit partiel l’erreur est moindre que 4 dix-mil- 
lièmes, et ainsi de suite. En faisant la somme de tous les pro- 
duits partiels, ainsi calculés, qui renferment des dix-millièmes, 
Je commets sur cette somme une erreur totale moindre que un 
dix-millième multiplié par la somme de tous les chiffres du 
multiplicateur qui donnent au moins des dix-millièmes. Quels 
sont ces chiffres ? Le premier à gauche du multiplicateur, celui 
des dixaines, donne un produit partiel dans lequel le nombre 


370 
des chiffres jusqu'aux dix-millièmes, y compris, est au plus 


égal à 5, nombre des chiffes de la partie entière du multipli- 


cande et du multiplicateur, plus 4, nombre des chiffres déci- 


maux jusqu'aux dix-millièmes, y compris, c'est-à-dire à 9. Le 


duit partiel n’a au plus que 8 chiffres; le troi- 


sième, 7, et ainsi de suite, Le tableau suivant indique la forme 


de tous ces produits, exacts et approchés : 


hs 


xième pro 


deu 


SAUIQIUUOTTTIUU-X1 "ri 
*S9WI}U0") *SOWQT}U9") 
*SOUQIXI( “SALUQUIUN 

‘sun : *SOURITITUU-XI(T 


‘SQUIEXI(T *SOTUAITITU-1N9") 


RE 


*Inojeorpdrqau np | ‘opuvorpdippnu np 


Il 
| 
*"SOUNTITU-XIQ | "SOUOIUUOITU-XI( PI 
*SAUIEXI(T ‘Satuglju9) ‘PI 
*SAUIRU9") “SOWAQIXIT  : PI 
“alt "sojru PT 
*O][IUU 2P SOUTEXI(T SaUIEXI(T *SOUIP}U9") 


SERRE 


“aJJJIU9 nos un 5 
“ympoid np zed sopjuosordo *“2puror|dtqnu np 


‘Ino7eordtqnu n 
SHLINO, A944S4 SHLINA,ΠH9244$4 JSHLINN SALAVH SATA Je TCnI P |sxuinn sazave sata 


SLINAOUd SX AHHIOHddY HAATVA 


SHLINN,A H9HASA 


‘STALLUVA SLIAGOUd SH AJVUA HNATVA\ 


[en] 


DL 


ae) 


— 311 — 

Le neuvième produit partiel, bien que pouvant renfermer des 
dix-millièmes, ne pourra être calculé comme les précédents, 
puisqu’en suivant la même méthode on serait conduit à multi- 
plier les dix-millionnièmes du multiplicateur par les mille du 
multiplicande, et que ces mille manquent. En négligeant ce 
produit ainsi que tous ceux qui suivent et ne renferment, du 
reste, pas de dix-millièmes, quelle erreur commet-on? Le 
chiffre des plus hautes unités du multiplicande étant 2, la va- 
leur totale de ce multiplicande est moindre que 3 centaines; 
d’un autre côté la somme des valeurs relatives de tous les 
chiffres négligés au multiplicateur, y compris celui des dix- 
millionnièmes, est moindre que un millionnième : l'erreur dont 
il s’agit est donc moindre que 3 centaines multipliées par un 
millionnième, c’est-à-dire que 3 dix-millièmes. Je vois ainsi 
qu'à chaque chiffre du multiplicande, à partir de celui des 
cent-millièmes, y compris, en allant vers la gauche, correspond 
successivement un chiffre du multiplicateur qui doit multiplier 
ce chiffre du multiplicande et tous ceux qui suivent à gauche; 
et, en outre, que le chiffre des unités du multiplicateur corres- 
pond à celui du multiplicande qui exprime les mêmes unités 
que les produits partiels, c'est-à-dire des dix-millièmes, que 
le chiffre des dixièmes du multiplicateur correspond à celui des 
millièmes du multiplicande, et ainsi de suite. Il résulte de là 
que pour connaître les chiffres du multiplicateur qu'il faudra 
réellement employer, on devra, outre la partie entière qui peut 
se trouver dans ce multiplicateur, y prendre autant de chiffres 
décimaux qu'on compte de chiffres au multiplicande, depuis le 
chiffre d’approximation des produits partiels exclusivement, 
jusqu’au dernier chiffre significatif à gauche y compris. Je suis 
ainsi amené à faire la somme des valeurs absolues des huit 
premiers chiffres du multiplicateur, et à augmenter le résultat 
du premier chiffre, augmenté de un, à gauche du multiplicande. 
Je trouve ainsi 42 dix-millièmes pour la limite de l'erreur totale 
que l’on commettrait en prenant les produits partiels comme 
il vient d’être dit : l’approximation ne serait pas suffisante. 

En suivant une méthode analogue à la précédente, je vais 
examiner s’il serait suffisant de prendre les produits partiels 
avec un chiffre décimal de plus, ce qui revient à leur faire ex- 
primer des cent-millièmes. Dans ce cas, le nombre de ces pro- 


— 3172 — 

duits s’augmente de un, et le premier d’entre eux s'obtient en 
commençant au chiffre des millionnièmes du multiplicande la 
multiplication par les dixaines du multiplicateur. Comme il y 
a 7 chiffres au multiplicande, jusqu'aux cent-millièmes exclu- 
sivement, je fais la somme des 7 +2 ou 9 premiers chiffres du 
multiplicateur, et j'augmenje cette somme de 3 : je trouve 
ainsi 49 cent-millièmes, et par suite moins de un millième 
pour limite de l’erreur totale : l’approximation est suffisante. 

Si le deuxième essai n'avait pas réussi, j'en aurais fait un 
troisième en poussant les produits partiels jusqu'aux million- 
nièmes. J'aurais eu à considérer onze produits partiels, par 
suite à faire la somme des dix premiers chiffres du multiplica- 
teur, et à augmenter cette somme de 3; le résultat n’aurait pas 
dû être plus grand que 100. 

On voit que cette méthode conduit nécessairement à connaître 
combien de chiffres décimaux doivent avoir les produits par- 
tiels, et par là même à quel chiffre du multiplicande on doit 
commencer la multiplication. Quant aux chiffres du multipli- 
cateur à employer, il est bon de faire la remarque suivante : 
Si le nombre total des chiffres de ce multiplicateur est indéfini 
ou au moins aussi grand que celui des produits partiels qu'il y 
aurait lieu d’additionner, le nombre de ceux de ces chiffres 
qu'on est amené à employer excède toujours de un le plus 
grand nombre de ceux du multiplicande qui entrent dans l’o- 
péralion, de sorte que si on place chaque chiffre du multiplica- 
teur sous celui du multiplicande qui lui correspond et qui donne 
le premier chiffre de chaque produit partiel, le dernier à gauche 
de ces chiffres du multiplicateur fait exception, n’a point de 
chiffre du multiplicande au-dessus de lui : c’est ce qui a lieu 
dans l'exemple ci-dessus, ainsi que je l’ai fait remarquer. Pour 
vérifier ce fait d’une manière générale, on peut supposer. qu'il 
s'agisse de multiplier deux fractions décimales proprement 
dites, dont les chiffres des unités, mais non ceux des dixièmes, 
soient des zéros, par exemple, 0,5678... X 0,32167... On voit 
que si les produits partiels doivent exprimer des cent-millièmes, 
‘ le premier aura 5 chiffres, qu’il y aura 5 de ces produits et par 
suite 5 chiffres du multiplicateur donnant des cent-millièmes ; 
le premier produit commençant au 8 du multiplicande, le 
deuxième au 7..., le cinquième et dernier devrait commencer 


— 313 — 

au 0 des unités. Cela fait, on peut mettre successivement, dans 
ces deux fractions, des zéros pour les dixièmes, les centièmes.…., 
puis un, deux... chiffres significatifs aux parlies entières : on 
verra qu'il y aura, dans tous les cas, impossibilité de former, 
par la méthode indiquée, le dernier produit partiel donnant des 
cent-millièmes : on sait comment on tient compte de l'erreur 
relative à ce produit et à tous ceux qui suivent. 

Il ne reste plus qu’à indiquer la disposition des calculs. Pour 
plus de commodité, on écrit les chiffres du multiplicateur sous 
leurs correspondants du multiplicande et par suite dans un 
ordre inverse de l’ordre habituel, c’est-à-dire en plaçant les 
plus hautes unités à droite, le chiffre des unités du multiplica- 
teur étant sous celui du multiplicande, qui exprime les mêmes 
unités décimales que le dernier chiffre à droite des produits 
partiels ; on n’écrit pas les 


D OS 


22 


OS = Qui & © 


4 
8 
12 
7 6 
5 6 
3 4 
6 9 
3 6 
9 0 
1 2 
A 4 
21423 5,9 0 5 5 9 
6 


chiffres de la droite du multiplicande, et de la gauche du mul- 
tiplicateur qui ne sont pas employés ; on effectue les multipli- 
cations partielles par les chiffres 8, 6, 4, 3, 7... du multiplica- 
teur en commençant respectivement au multiplicande par les 
chiffres #4, 6. 9, 8..., et on écrit le premier chiffre de chaque 
produit partiel dans la première colonne à droite ; l’addition de 
ces produits faite, on supprime les deux derniers chiffres 5 et9 
de la somme, puis on sépare trois chiffres décimaux sur la 
droite du nombre restant, ayant soin de forcer de un le dernier 
de ces chiffres : le produit demandé est 21235,906. 


— 314 — 

Ce qui précède suppose le nombre des chiffres du mulüipli- 
cande et du multiplicateur indéterminé. | 

Si le nombre des chiffres du multiplicande se trouve limité, 
trois cas se présentent : 1° ce nombre est suffisant pour qu’à 
droite chaque chiffre du multiplicateur ait son correspondant, 
alors on applique la méthode précédente ; 2° ce nombre est 
insuffisant, mais le multiplicande est exact : on remplace par 
des zéros les chiffres qui manquent; 3° enfin ce nombre est 
insuffisant et le multiplicande est approché : il faut pousser 
l’approximation assez loin pour que chaque chiffre du multi- 
plicateur ait son correspondant. 

En second lieu, si le nombre des chiffres du multiplicateur 
est déterminé, trois cas se présentent de même : 4° ce norabre 
est surabondant : on opère comme dans l’exemple précédent ; 
2° ce nombre est égal à, ou plus petit que celui des chiffres pris 
au mulliplicande, et le multiplicateur est exact; pour avoir la 
limite de l'erreur, on n’ajoute pas le premier chiffre à gauche 
du multiplicande ; 3° enfin ce même nombre est égal à, ou plus 
petit que celui des chiffres pris au multiplicande et le multi- 
plicateur est approché : on calcule assez de nouveaux chiffres 
à ce multiplicateur pour qu'il rentre dans l’un des deux cas 
précédents. 

De tout ce qui précède résulte la règle générale suivante : 

Pour effectuer à _ près la multiplication d’un nombre dé- 
cimal quelconque par un nombre décimal dont la partie entière 
a m chiffres, on fait en sorte que le mulliplicande, approché 
par défaut, ait au moins m+n chiffres décimaux ; pour cela, 
on met, au besoin, un nombre suffisant de zéros à la droite de 
ce multiplicande, s’il est exact; ou, dans le cas contraire, on 
pousse l’approximation suffisamment loin. On compte ensuite 
les chiffres du mulüplicande, depuis celui qui occupe le rang 
n inclusivement , jusqu’au dernier chiffre significatif à gauche 
y Compris : on a ainsi un certain nombre b. Sile nombre des 
chiffres du multiplicateur est indéfini ou plus grand que b, on 
fait la somme des valeurs absolues des b premiers de ces 
chiffres, à partir de la gauche, et on augmente le résultat de 
la valeur absolue du premier chiffre augmenté de un à gauche 
du multiplicande. Si le nombre de ces chiffres est égal à b, ou 


— 315 — 

plus petit que b, et le multiplicateur exact, on fait la somme 
des valeurs absolues de ces chiffres seulement; enfin, si ces 
. chiffres sont en nombre inférieur à b ou égal à b, tandis que le 
multiplicateur est approché, on pousse l’approximation assez 
loin pour rentrer dans l’un des cas précédents; de toute ma- 
nière on obtient une certaine somme s. S: #elle somme n'est 
pas plus grande que 10, on place le muhiplicateur sous le 
multiplicande, en écrivant ce multiplicateur dans un ordre in- 
verse de l’ordre habituel, et de telle sorte que son chiffre des 
unités soit sous le chiffre décimal de rang n +1 du multipli- 
cande ; on supprime au multiplicande les chiffres qui, à droite, 
dépasseraient le rang du dernier chiffre du multiplicateur; et, 
au multiplicateur, ceux qui, à gauche, dépasseraient le rang 
du dernier chiffre significatif du multiplicande. 

Mais si la somme-s est plus grande que 10, on compte les 
chiffres du multiplicande à partir du chiffre décimal de rang 
n+1A, inclusivement, après avoir préparé ce multiplicande 
d’après des régles analogues à celles du cas précédent. On a 
une nouvelle valeur de b qui donne une nouvelle valeur de la 
somme s. Si cette dernière n’est pas plus grande que 100, on 
écrit le multiplicateur sous le multiplicande comme il vient 
d’être dil, mais de manière que le chiffre de ses unités soit sous , 
le chiffre décimal de rang n +2 de ce multiplicande. 

Si s se trouvait plus grand que 100, ce qui arrive rarement, 
on partirait du {n + 2)° chiffre du multiplicande pour calculer 
b, ainsi que la troisième valeur de s, qui ne devrait pas être 
plus grande que 1000, puis on mettrait Le chiffre des unités du 
multiplicateur sous le chiffre décimal de rang n + 3 du multi- 
plicande , et ainsi de suite. ' 

Les deux facteurs ainsi disposés, on multiplie le multipli- 
cande par le premier chiffre à droite du multiplicateur; puis ce 
multiplicande, par le deuxième chiffre du multiplicateur, en 
commençant au chiffre du multiplicande qui se trouve au-dessus 
du deuxième du multiplicateur, et plaçant le premier chiffre 
obtenu dans la première colonne à droite; on passe ensuite à 
la multiplication par le troisième, le quatrième... le dernier 
chiffre du multiplicateur, commençant toujours chaque multi- 
plication partielle au chiffre du multiplicande qui se trouve au- 
dessus du chiffre employé du multiplicateur, et écrivant cons- 


— 316 — 

tamment le premier chiffre de chaque produit partiel dans la 
première colonne à droite. On fait la somme de tous les produits 
obtenus, puis on supprime un, deux, trois... chiffres à droite, 
selon que l’on a écrit le chiffre des unités du multiplicateur au 
rang n+l{,n+2,n+3,... des chiffres décimaux du multi- 
plicande; on sépare n chiffres sur la droite du nombre restant, 
et on force de un le dernier, à droite des [chiffres conservés : 
on a le produit demandé, approché par excès ou par défaut, à 
moins de l’unité décimale du n° ordre. 


PROBLÊME #4. 


Calculer, à moins d'une unité décimale donnée, le quotient 
de deux nombres décimaux quelconques. | N 

Jé me propose d’abord de trouver, à moins d’une unité, le 
quotient d’un nombre décimal, ayant un nombre déterminé ou 
indéterminé de chiffres décimaux, par un nombre décimal 
ayant un seul chiffre à sa partie entière, et un nombre dé- 
terminé de chiffres décimaux, par exemple, le quotient de 
14879,819436784... par 3,1415926. II est facile de voir que ce 
quotient aura 4 chiffres à sa partie entière. Pour fixer les idées, 
je calcule d’abord cette partie entière d’après la règle ordinaire 
de la division des nombres décimaux : 


14879,819436784... | 3,1415926 
2313 44903 4 736 
114 331216 
20 0864387 
1 2368831 


Je trouve 4736. 

Je cherche ensuite : 4° le produit exact du diviseur par 4736; 
2 le produit, à moins d’une unité, par la méthode abrégée, de 
ces deux mêmes nombres : 


3,1415926 3,141 59 
4736 63 74 k 

18 8495556 12566 36 

994 247778 2199 05 

2199 114482 94 93 

12566 3704 18 84 


14878,5825536 14878,48 


— 311 — 

Pour abréger, je désignerai par D, le dividende donné; par 
d, le diviseur; par P, le produit exact de d par 4736; enfin, 
par p, le produit approché 14878,48. 

Je vais examiner s’il ne serait pas possible de retrouver, 
avec le produit p, les chiffres du quotient 4736. Les produits 
partiels, dont la somme donne 14878,48, sont.composés de la 
manière suivante : 

Le premier, 12566,36 — 3,14159 >< 4000 ; 

Le deuxième, 2199,05 = 3,1415 x 700; 

Le troisième, 94,93 = 3,141 XX 30; 

Le quatrième, 18,84 = 3,14 XX 6. 

Il est clair qu'en divisant 12566,36 par 3,14159, je trouverais 
pour quotient 4000. Mais si je divisais p par le même diviseur, 
me bornant au premier chiffre du quotient, aurais-je encore le 
chiffre 4? Evidemment, puisque p, outre 4000 fois 3,14159. 
contient 700 fois 3,1415, plus 30 fois 3,141, plus 6 fois 3,14, 
par suite moins de 736 fois 3,14159, et, en général, moins de 
999 fois le même nombre. Si, après avoir multiplié 3,14159 
par 4, je retranche le produit obtenu du dividende employé p, 
il restera la somme des trois produits partiels suivants. On 
ferait voir, comme ci-dessus, qu’en divisant ce reste par 3,1415, 
on aurait le chiffre 7 du quotient ; et, qu’en continuant ainsi, 
on obtiendrait successivement lés chiffres 3, 6, qui suivent, et 
0 pour reste. 

Ainsi la division deviendrait facile, si p était connu. On ne 
donne pas de règle pour le trouver à priori, mais on sait qu'il 
se trouve tout entier dans les centièmes du dividende. En pre- 
nant, pour p, ce nombre de centièmes, quelle erreur commet- 
trait-on ? Une erreur qui peut avoir une double origine : le 
nombre P' de centièmes, 14878,58, de P, n’est pas plus petit 
que p, Car autrement P serait plus petit que p; d'autre part, 
P! n'excède pas p d'une unité; 2° le dividende D ne peut être 
supérieur à P que d’une quantité moindre que le diviseur d; 
de sorte que je puis écrire 

k DRE: 
_ Si je ne considère que les centièmes D, P! et d' de ces trois 
nombres, je pourrai bien avoir 


D'— Pl = d', 
LE 


— 318 — 
mais, dans aucun cas, 
Dé PE>dI- 
Je pourrai donc toujours poser 
DEEE d. 


La somme de ces deux erreurs est plus petite que 2 X d'. La 
partie 14879,81 du dividende contient donc : 


3,14159 >< 4000, 
3,4415 X 700, 
3,141 XX 30, 
3,44 X 6; 


et peut contenir, en outre, 3,141, mais non 3,14 %X 2. TI suit 
de là que la division effectuée sur 14879,81, comme il a été dit 
qu’on pourrait l’effectuer sur 14878,48, donnera pour quotient 
4736 ou 4737, c’est-à-dire le quotient à moins d’une unité, 
par défaut ou par excès, de D par d. J’effectue cette division 
en disposant les calculs de la manière suivante :: 


14879,81 | 3,14159 
2313 45 | 4 736 
A1% 40 | 
20 17 
1 33 


D’après ce qui a été dit précédemment, j'ai dû prendre, pour 
deuxième dividende partiel, le reste 231345, et pour deuxième 
diviseur, le précédent privé de son dernier chiffre, ou 31415 ; 
pour troisième dividende, le deuxième reste 11440, et pour di- 
viseur, 3141; enfin, pour quatrième dividende partiel, le troi- : 
sième reste 2017 et pour diviseur correspondant 314. Je trouve 
pour quotient 4736, et, pour reste, r, 13394367..., nombre 
composé, dans le cas actuel, d’abord de 0,1025536, l'excès E, 
de P sur p, puis de l’excès R, de D sur P. Ainsi qu'on le voit, 
je n'ai point tenu compte des virgules de D et d. 

Il peut arriver que le quotient entier à moins de un par défaut 
ait, à partir de la droite, un, deux, trois... neufs se suivant im- 
médiatement et précédés ou non d’autres chiffres significatifs 
à gauche, par exemple, que le quotient par défaut soit 4999, le 


— 319 — 

diviseur étant le même que dans l'exemple précédent. L'erreur 
totale peut être telle qu’ajoutée à 900 fois 31415 + 90 fois 3144, 
+ 9 fois 314, elle donne {999 + 1) fois 314159 : la division 
abrégée donne alors 5 pour premier chiffre du quotient, mais 
le premier reste est moindre que 314, et les chiffres suivants 
sont tous des zéros : le quotient trouvé 5000 est approché par 
excès, à moins de un. On remarquera qu'un quotient fourni par 
la division abrégée, et terminé à droite par plusieurs zéros, ne 
sera pas nécessairement approché par excès. Le quotient ap- 
proché par défaut étant 4999, l'erreur due à la méthode de di- 
vision abrégée pourrait être telle que 14879,81 ne contient pas 
5000 fois 314159, mais 4000 fois ce même nombre et en outre 
1000 fois 31415 : alors le deuxième dividende partiel donnerait 
40 pour quotient. On conçoit facilement qu'on ne trouvera cette 
valeur 10 pour un chiffre du quotient, que quand ce chiffre et 
tous ceux qui suivent à droite sont des 9, dans le quotient ap- 
proché par défaut : on pourra donc alors, sans pousser plus 
loin l’opération, écrire immédiatement ces chiffres. Si tous les 
chiffres du quotient approché par défaut sont des 9, on pourra, 
à la première division partielle, trouver 10 pour quotient. 


Le diviseur restreint, 314159, peut se trouver reproduit iden- 
tiquement à gauche du dividende. Deux cas 5e présentent alors : 
4° le premier dividende partiel a un chiffre de plus que le pre- 
mier diviseur à employer; la première division partielle donne 
10 pour quotient et on rentre dans un cas déjà étudié ; 2° le 
premier dividende partiel a le même nombre de chiffres que le 
premier diviseur à employer; le premier chiffre du quotient est 
un, et tous les autres sont des zéros. 


Je vais maintenant chercher quels sont, en général, les 
chiffres du dividende et du diviseur qu'il suffit d'employer. Le 
produit p est la somme de produits partiels exprimant des 
centièmes ; le raisonnement fait sur ce produit est applicable à 
tout autre analogue formé de produits partiels exprimant soit 
des dixièmes, soit des centièmes, soit des millièmes..., à con- 
dition que l’erreur e soit plus petite que le diviseur, et que le 
premier dividende partiel soit pris avec un, deux, trois... 
chiffres décimaux. Or, sur chacun de ces produits partiels, 
l'erreur est moindre que 9 dixièmes, ou 9 centièmes ou 9 mil- 


— 380 — 


- À 9 9 

lièmes....; et l'erreur totale est moindre que A ëu 47 ou 
10 400 

De .… a désignant le nombre des chiffres du quotient entier. 


Il suffit donc, pour que l’on puisse prendre au dividende 4, 2, 
3... chiffres décimaux, et, au diviseur, a+1, a+, a+ 3. 
chiffres, à partir de celui des unités y compris, que l’on ait, 


9a 
10 
et, à priori, 
a<d,oua<A:d, ou a <111:4.... 


a OU he PE 0 
PO AD NT ADD 


Le nombre des chiffres qu’il suffit de conserver au dividende 
et au diviseur étant connu, il s’agit de déterminer ces chiffres. 
Plusieurs cas se présentent : 4° le diviseur à un nombre de chif- 
fres déterminé, mais plus grand que a+ 1, a+, a + 3,...: 
tous ceux de ces chiffres qui se trouvent à droite du {a +1}°, 
(a +2})°, (a +3), étant inutiles, on les supprime : il résulte 
de là que la méthode de division qui vient d’être exposée s’ap- 
plique à un diviseur dont le nombre des chiffres décimaux est 
indéterminé; 2 les chiffres du diviseur sont au nombre de 
a+, a+, a+3,.….:ils sont suffisants et nécessaires, que 
le diviseur soit exact ou-approché, pourvu que ce soit par dé- 
faut ; 3° enfin, le diviseur a moins de a+ 1, a+2, a+3,… 
chiffres : s’il est exact, on remplace, par des zéros, les chiffres 
manquants; s’il est approché, on pousse assez loin l’approxi- 
mation pour rentrer dans l’un des cas précédents. 

Des distinctions analogues s'appliquent au dividende. 

Il reste à indiquer comment on peut ramener la recherche à 
_ près du quotient de deux nombres décimaux quelconques, 
à celle du quotient entier d’un certain nombre décimal par un 
autre dont la partie entière n’ait qu’un seul chiffre. Je suppose 
qu'il s'agisse de trouver, à moins de un millième, le quotient 
de A par à. On multiplicra d’abord A par 1000, puis on trans- 
portera la virgule dans 4 et à d’un même nombre de rangs, 
dans le même sens, et de manière que le diviseur n’ait qu'un 
seul chiffre à sa partie entière ; on aura ainsi un nouveau divi- 


— 381 — 
dende D, el un nouveau diviseur d auxquels on appliquera la 
méthode qui vient d’être indiquée; on divisera par 1000 le 
quotient ohtenu, q, et on aura le quotient cherché. En effet, on 
a successivement 


D 
EN 


q D qa—+1 
an cn une 
1000 d + 1000 1000 


et, divisant ou multipliant par 10", les deux termes de 
AE 
dæ+1000” + 


On pourra donc, dans tous les cas, suivre la règle générale 
suivante : 
Pour trouver le quotient, à moins d’une unité, et, en général, 


1 È J : 
à moins de mob défaut ou par excès, de deux nombres 


décimaux quelconques, on transporte, s’il y a lieu, la virgule 
au dividende et au diviseur, dans le même sens, et d'un même 
nombre de rangs, de telle manière que le diviseur n’ait qu’un 
seul chiffre à sa partie entière; puis, quand l’approximation 


est demandée à _. on multiplie le dividende par 10° : on 


a ainsi un certain dividende D et un certain diviseur d sur les- 
quels on opère, et qui peuvent différer ou non, selon les cas, 
du dividende et du diviseur donnés. On cherche le nombre a 
des chiffres du quotient entier de D par d; selon que l’on trouve 
a<d,a<AM:d,a<til.d,…. on prend 1, 2, 3,... chiffres 
décimaux exacts au dividende eta+1, a+, a +3, chiffres 
au diviseur y compris celui de la partie entière. Pour cela, il y 
a lieu de distinguer plusieurs cas : 1° le nombre total des 
chiffres du diviseur, d, est plus grand que celui qu’il en faut 
conserver, on supprime simplement ceux qui sont surabon- 
dants ; 2° 4 a un nombre de chiffres qui est précisément celui 
qu'il faut conserver, et est lui-même exact, ou approché par 
défaut : il n’y a aucun changement à faire sur ce diviseur ; 


— 382 — 

3° d a un nombre de chiffres trop faible, mais il est exact : on 
remplace les chiffres manquants par des zéros; 4° enfin d a un 
nombre de chiffres trop faible, et est approché par défaut, ou 
a un nombre de chiffres exactement suffisant, mais est approché 
par excès : on le ramène à l’un des cas précédents. Les mêmes 
distinctions s'appliquent au dividende. On obtient ainsi le pre- 
mier dividende partiel et Le premier diviseur à employer; sup- 
primant les virgules, on divise le premier de ces nombres par 
le deuxième, d’après la règle ordinaire; on supprime le dernier 
chiffre à droite du premier diviseur, et on divise, par le nombre 
ainsi obtenu, le reste fourni par la première division partielle : 
on a le deuxième chiffre du quotient; on supprime de même 
le dernier chiffre à droite du diviseur précédent, et on divise, 
par le nombre obtenu, le deuxième reste : on a le troisième 
chiffre du quotient ; on continue ainsi jusqu’à ce qu'on ait ob- 
tenu le nombre a des chiffres de la partie entière du quotient, 
ce qui arrivé lorsqu'il ne reste, à gauche du diviseur, que 2, 
3, 4... chiffres non supprimés selon que d en a a+, a+ 2, 
a+ 3, S'il arrive que l’un des dividendes partiels contienne 
dix fois le diviseur correspondant, on écrit seulement 9 au quo- 
tient, et l’on termine l'opération en écrivant, à ce quotient, 
autant de 9 qu’il reste encore de chiffres à calculer. 


THÉORÈME lÎ. 


I. Pour que le quotient entier, fourni par la division abrégée, 
soit approché par défaut, il faut et il suffit que l'excès, E, du 
produit exact du diviseur par ce quotient sur le produit, à moins 
de un, par défaut, des mêmes facteurs, soit plus petit que r, le 
reste fourni par cette division. 

IT. Pour que le quotient entier fourni par la même opération 
soit approché par excès, il faut et il suffit que la quantité E 
soit plus grande que le reste r. 

Je désigne par, 

D, le dividende donne ; 

P, le produit exact du quotient à moins de un par défaut, par 
le diviseur ; 

p, le produit à moins de un par défaut des mêmes facteurs ; 

P. et p., les produits analogues aux deux précédents, se rap- 
portant au quotient à moins de un par excès; 


: 


— 383 — 


E. la différence P— p, ou Pe —p.; 
r, D—p, ou D— pe. 
Cela posé, quand le quotient est approché par défaut, on a 


toujours 
by PE p; 
et, par suite, comme D —p—r, 
r > P—pour>E. 
Réciproquement, si l’on a r > E, on peut poser 
D—p>P—p, 
ou Dee, 
ce qui prouve que le quotient est approché par défaut. 

En second lieu, quand le quotient est approché par excès, 
on à Pe = D' pe, , 
et, par suite, E > r. 

‘ La réciproque est également vraie. 

En représentant D, P et p, P. et p. par des droites, on se 

rendra facilement compte de ce double théorême : 


D Pe 
P e 
r 1 | E 
E r 
2 J 
ÉCOOOOCOOOS LLLLELELLEEE js RECENT ne 
Quotient entier par défaut. Quotient entier par excès. 

Beth FLE. 


THÉORÊME 9. 


Pour que le quotient entier fourni par la division abrégée 
soit approché par défaut, 1l suffit que la limite de E soit plus 
petite que r, car si on a lim. E < r, on a, à fortiori, E < r. 


REMARQUE. 


Pour que le quotient entier que donne la règle précédente 
soit, dans tous les cas, approché, à moins de l’unité, par excès, 
ou par défaut, il est nécessaire que le dividende et le diviseur 
restreints soient approchés, par défaut, à moins de l'unité expri- 


— 384 — 

mée par leur dernier chiffre à droite. Par exemple, le quotient, 
à moins de un, par défaut, de 10275,4857623, divisé par le 
nombre 1,1415926, est 9001 : ce quotient est celui que donne 
la division abrégée, si l’on prend pour premier diviseur partiel 
10275,48, et pour diviseur correspondant 1,14159. Mais en 
effectuant la même opération avec le diviseur 1,14159, on trou- 
vera 9000 seulement, que le dividende soit 10275,48, ou 
10275,49. 


& II. 


ERREURS RELATIVES. 


EL. Principes généraux. 
DÉFINITIONS. 


La différence entre un nombre exact, et une valeur appro- 
chée de ce nombre, prend le nom d’erreur absolue; l'erreur 
relative est le quotient qu’on obtient en divisant l'erreur abso- 
lue par le nombre vrai. 

Une limite connue supérieure à l'erreur relative Adiie le 
degré d’approximation relative. 


THÉORÊME 1. 


Si, à partir de la droite d’un nombre entier ou décimal, on 
remplace plusieurs chiffres consécutifs par des zéros, de ma- 
nière à ne conserver intacts, à gauche, que m chiffres, le der- 
nier à droite de ces chiffres étant ou non forcé de un, on 
commet, par excès ou par défaut : 1° une erreur absolue 
moindre que l'unité exprimée per le dernier chiffre conservé à 
droite, c’est-à-dire par le m° chiffre à partir de la gauche; 
20 une erreur relative moindre que l’unité divisée par le nom- 
bre entier exprimé par les m premiers chiffres à partir de la 
gauche. 

1° Ainsi le nombre 2674568,20367 est représenté par 2670000 
ou 267 dixaines de mille, à une dixaine de mille près, par dé- 
faut ; et par 268 dixaines de mille, à une dixaine de mille près, 
par excès. En effet, ce nombre peut s’écrire 


— 385 — 


2670000 + 4568,20367. 
La deuxième partie ne peut, dans aucun cas, être plus grande 
que 9999 + 0,99999, dont la limité est 9999 Æ 1, ou 40000, 
ou encore une dixaine de mille. Le nombre proposé est donc 
” compris entre 267 et 268 dixaines de mille. 
2 Je dis, en second lieu, que 267 dixaines de mille, et 268 
dixaines de mille repr'sentent le nombre dont il s’agit, N, avec 


{ 
avec une erreur relative moindre que ET En effet, l'erreur 


relative est, d’après sa définition, égale à 
1568,20367 
2671568,20367 


et par conséquent est plus petite que 


10000 
2670000 
puisque cette dernière expression a un dénominateur plus petit, 
et un numérateur plus grand que le dénominateur et le numé- 
rateur de la précédente ; cette erreur relative est donc plus pe- 
tite que 
1 

PR 
D'autre part, en prenant 2680000 pour N, on commet une 
erreur absolue moindre qu’une dixaine de mille, et par con- 
séquent une erreur relative plus petite que 


10000 ie ( 
2670000 267 


REMARQUE. 


On voit facilement que le nombre conservé peut représenter 
le nombre donné à une demi-unité près de l’ordre du m° chiffre ; 
alors l'erreur relative est moindre qu’une fraction deux fois 
plus petite que l’unité divisée par les m premiers chiffres à 
gauche. Ainsi 2680000 représente N avec une erreur absolue 
moindre qu'une demi-dixaine de mille et une erreur relative 


I 
A role 
moindre que 3506: 


— 386 — 


THÉORÊME ©. 


Pour que l'erreur absolue, faite par défaut ou par excès sur 
un nombre, soit plus petite que l’unité exprimée par son m° 
chiffre, à partir de la gauche, il faut que l’erreur relative cor- 


respondante soit plus petite QUE ne» et il suffit que cette 


1 


( 
erreur relative soit plus petite que To 
1° Je suppose que le troisième chiffre, à partir de la gauche 
d’un nombre NW, exprime des dixaines de mille, et que l'erreur 
absolue commise sur ce nombre soit moindre qu'une dixaine 


de mille, je dis que l'erreur relative sera plus petite que _ 


En effet, je désigne par p le nombre représenté par les trois 
premiers chiffres à gauche de N, par © l'erreur absolue faite 
sur N et par r l'erreur relative correspondante. On a 


2 10000 Z 10000 2 4 
FEUN px i0000 — 40°” 


car on a nécessairement N > p >< 10000 et p = 10*, puisque p 
est un nombre de trois chiffres. 

2 Réciproquement, si l'erreur relative est moindre que ms 
l'erreur absolue est moindre que l’unité exprimée par le troi- 


sième chiffre à partir de la gauche. En effet, de r —< et de 


N 
Tr a on déduit É 
105? 
œ N 
N << 105 ? ou Le 4 e f 05 " 


Je suppose que le troisième chiffre, à partir de la gauche, ex- 
prime des dixaines de mille, alors on a 


102>< 410000 < N < 105>< 10000, 


et par conséquent 
105><10000 


œ tit 


105 
ou 4 plus petit que une dixaine de mille. . 


U 


— 387 — 


15. Multiplication. 


PRINCIPE 1. 


L'erreur absolue d’un produit dont un seul facteur est mexact, 
est égale au facteur exact multiplié par l'erreur absolue de 
l’autre facteur : l'erreur relative du même produit est égale à 
celle du faéteur approché. 


1° Soit le produit a X b, a! désignant la valeur approchée 
du multiplicande a, et « l’erreur absolue de ce même facteur. 
J'aia = a+ a, eta >< b—{(a+ a) Xb—ab + ab, ce qui 
démontre que l'erreur absolue du produit est « b, par excès ou 


par défaut. 
œ 
2° En second lieu, l'erreur relative du produit est D = en 
elle égale celle du multiplicande «a. 


REMARQUE. 


On voit que l'erreur absolue, et l’erreur relative du produit 
dont il vient d’être question, ont le même sens que l'erreur 
absolue ou relative du facteur approché. 


PRINCIPE 9. 


L'erreur relative du produit de deux facteurs, approchés l’un 
et l’autre par défaut, est égale à l'erreur relative du multipli- 
cande, plus l'erreur relative du multiplicateur, moins le pro- 
duit de ces deux erreurs. 

Je désigne par « et 8 les erreurs absolues faites par défaut 
sur les deux facteurs a et b. 

La valeur approchée du produit est (a — a) x (b —8); ou, 
d’après un principe connu, ab — «b —.ag + a. 

L'erreur absolue est, par défaut, «b + aB — «8; et l'erreur 
relative, 


ou Fa mt 


ce qui démontre le principe énoncé. 


— 388 — 


COROLLAIRE. 


L'erreur relative d’un produit de deux facteurs approchés 
l'un et l’autre par défaut, est plus petite que la somme des 
erreurs relatives de ces deux facteurs. | 


PRINCIPE 3. 


L'erreur relative d’un produit de deux facteurs approchés 
l'un et l’autre par excès est égale à la somme des erreurs rela- 
tives du multiplicande et du multiplicateur, augmentée du 
produit de ces erreurs. 

La valeur approchée du produit dont il s’agit peut s’écrire 
ab + ab + a8 + af. 

L'erreur absolue est ob HE a8 + «8, et l’erreur relative, 


PRINCIPE 4. 


L'erreur relative d’un produit, P, de deux facteurs approchés 
l’un par défaut, l’autre par excès est égale : 1° à l’erreur rela- 
tive du facteur pris par excès, moins l’erreur relative du facteur 
pris par défaut, moins le produit de ces deux erreurs, si P est 
approché par excès; 2° à l'erreur relative du facteur pris par 
défaut, moins l'erreur relative du facteur pris par excès, plus 
le produit des erreurs relatives des deux facteurs, si P est ap- 
proché par défaut. 

Le produit approché est ab + ag — ,b — a$, l'erreur abso- 


lue, a8 —- (ab + a8), ou &b + 48 — af, selon que P est approché 


ni Là J œ 
par excès ou par défaut; enfin l'erreur relative, ; FT £ : 
œ 046) (] 
ou — —*+ 
a ab b 


‘PROBLÈME 1. 


Déterminer le nombre des chiffres qu’il suflit de comserver 
intacts, sur la gauche de deux nombres entiers ou décimaux, 
les autres étant remplacés par des zéros, pour que le produit 
de ces nombres soit approché à moins de l’unité exprimée par 
son m° chiffre, à partir de la gauche. 

Pour que l'erreur absolue du produit dont il s’agit soit 
moindre que l'unité exprimée par le m° chiffre, il suffit que 


— 389 — 
Cp 
l'erreur relative correspondante soit moindre que jo P&r 
suite, que celle de chaque facteur, pris par défaut, soit plus 


, et à fortiori que ; c’ést ce qui aura 


1 1 
2% 10" 10m+:? 
lieu si l’on prend chaque facteur avec une erreur absolue 
moindre que l’unité exprimée par le (m<+ 2)° chiffre, à partir 
de la gauche, ou encore si l’on prend, dans chaque facteur, les 
m + 2 premiers chiffres, sans forcer le dernier, les autres étant 
remplacés par des zéros. 


petite que 5 — 


REMARQUE. 


Pour obtenir le produit de deux nombres décimaux, à di 
près, on cherche le nombre a des chiffres de la partie entière 
de ce produit; on augmente a de n, et on a, en résultat, le 
nombre m des chiffres qu’on doit avoir exacts à gauche du 
produit. En augmentant » de 2, on obtient le nombre des 
chiffres à prendre à gauche du multiplicande et du multipli- 
cateur. 

Ainsi le produit de 

245,678961864576... par 86,437623769312... 

ayant cinq chiffres à sa partie entière, on obtiendra ce produit 
à moins de en prenant, à gauche de chaque facteur, 

5+3+9, ou dix chiffres ; par suite, en multipliant 245,6789648 
par 86,43762376. On peut faire cette opération par la multipli- 
cation abrégée; mais alors la considération des erreurs rela- 
tives devient surabondante, puisqu'on peut, à priori, poser et 
effectuer la multiplication abrégée de manière à avoir le pro- 
duit à moins d’une unité décimale donnée. s 


OBSERVATION.. 


Ce qui suit, sur la multiplication, se rapporte exclusivement 
aux produits de deux facteurs dont un ou plusieurs chiffres à 
droite ont été remplacés par des zéros, sans que le dernier 
conservé ait été forcé. 

PRINCIPE D. 


L'erreur relative d’un produit de deux facteurs a sa plus 
grande ou sa plus petite valeur, lorsque l'erreur relative du 


— 930 — 
multiplicande, ainsi que l'erreur relative du multiplicateur, 
ont simultanément, soit leur plus grande, soit leur plus petite 
valeur. 

Le nombre des chiffres du multiplicande et du multiplicateur 
restant le même, ces chiffres peuvent prendre arbitrairement 
différentes valeurs ; d’un autre côté, le nombre des chiffres 
supprimés ou conservés peut varier : on conçoit qu’alors l’er- 
reur de chaque facteur sera elle-même variable. Il s’agit de 
démontrer que celle du produit croîtra constamment quand 
celle d’un seul facteur croîtra, ou quand celles des deux fac- 
teurs croîtront en même temps. 

Je désigne par : 

M, le multiplicande ; 

A, le nombre représenté par les chiffres conservés au mul- 
tiplicande ; 

a, le nombre des chiffres de À ; 

B, le nombre représenté par les chiffres supprimés dans #, 
et remplacés par des zéros ; 

b, le nombre des chiffres de B ; 

e, l'erreur relative du multiplicande ; 

À!, al, B!, b!, el les qualités analogues relatives au multipli- 
teur M’; 

8, l’erreur relative du produit P. 

On sait que 

DER EE EC AE) 

Les trois quantités 8, <, « sont constamment plus petites que 
l'unité; e et! ne peuvent par là même passer de l’une quel- 
conque de leurs valeurs respectives à l'une plus grande ou 
plus petite, que par l'augmentation ou la diminution de quan- 
tités p et q plus petites que un. Si j'augmente donc : de p, et 
s! de q, l'erreur relative du produit deviendra 

e+p+dq—(e+p) X(# + 4) 
ou CMP EE EN EE PR DE 
expression qui a les termes < e, + «! et — cel communs avec 
la valeur (1) de 8. Les autres termes ont une valeur représentée 
par p+gq—e—ep— pq, (2) 
ou DÉbUN DEP ÉD EEE 
g—+ ce! est une quantité plus petite que un; par conséquent 


— 39 — 
p (g—+.e!) a une valeur plus petite que p; de même le produit 
eg est plus petit que q : donc, dans (2), on a 
p+q> eq + ep + pq. 
Ilrésulte de là qu’en augmentant « de p et :' de q, j'augmente 
en définitive l'erreur 6. | 

Si j'augmente l’une seulement des deux quantités e et s’,z, 
par exemple, de p, il vient : 

Drm e D): 
ou e + pHe— cel — pt, 
quantité plus grande que 8 de p — pel. 

On voit, en résumé, que la plus grande erreur relative du 
produit correspond à la plus grande erreur relative du multi- 
plicande et du multiplicateur : que la plus petite erreur relative 
du produit, correspond aux plus petites erreurs relatives de ses 
deux facteurs. 


REMARQUE. 


On peut admettre que la plus grande ou la plus petite erreur 
absolue du produit, correspond à sa plus grande ou à sa plus 
petite erreur relative. 


PRINCIPE 6. 


.Le maximum de l'erreur absolue faite sur un produit P de 
deux facteurs M et M’, dont la valeur seulement des chiffres 
varie, mais arbitrairement, est égal à un nombre exprimé par 
l'unité suivie d'autant de zéros, moins un, qu'il y a de chiffres 
au multiplicande, multiplié par un nombre exprimé par autant 
de 9 qu'il y a de chiffres supprimés au multiplicateur; plus un 
nombre exprimé par l’unité suivie d'autant de zéros, moins un, 
qu'il y a de chiffres au multiplicateur, multiplié par un nombre 
exprimé par autant de 9 qu'il y a de chiffres supprimés au 
multiplicande; plus un nombre exprimé par autant de 9 qu'il 
y a de chiffres supprimés au multiplicande, multiplié par un 
nombre exprimé par autant de 9 qu'il y a de chiffres supprimés 
au multiplicateur. 

L'erreur relative du multiplicande est : 
ERS B a Pr 


== EE 
M A XA0+HB #10 1 


— 392 — 

La plus grande valeur de cette erreur correspond à là plus 
petite valeur du dénominateur, et par suite à la plus petite 
valeur de A et à la plus grande de B. La plus petite valeur de 
A est représentée par l’unilé suivie de a —1 zéros; et la plus 
grande valeur de B, par une suite de 9, en nombre b. La plus 
grande valeur de cette erreur est donc : : 


1 1 A0 — 1 


lé UN core 
De même, la plus grande erreur du multiplicateur est : 
A0 —1 
402 RL AOP— 1 
Le maximum de l'erreur relative, 8, du produit P, est ainsi: 


10h" 1 à 101 — 1 #4 (10b— 1) (10b’—1) 
10h30] Où Da OP I  (10xFb— 2 + 10b—1) (102 Fb—14+10b—1)" 
ou, en réduisant au même dénominateur, 
(108 +b'— à + 10b—1) (10b— 1) + (10 Fb— 1 + 10b— 1) (10b'— 1) — (10b— 1) (10 — 1) 
(OF: + 10b— 1) (108 +: + 10b— 1) 
ou, enfin, en effectuant, au numérateur, les multiplications 
indiquées, et en simphifiant : | 
[Low +8 —1 XX (10b— 1)] + [10 tb — 2 XX (101 — 1)] + [(108 —1)(10b —1)] 
(104 Fb— à + 10b— 1) (10\ F1 + 10h — 1) 
L'erreur absolue se déduit de l'expression précédente, en en 
supprimant le dénominateur. 


PRINCIPE 1. 


Le minimum de l'erreur absolue d’un produit de deux fac- 
teurs se compose de la somme : 4° d’un nombre exprimé par 
autant de 9 qu’il y a de chiffres conservés au multiplicande, 
suivis d'autant de zéros qu'il y a de chiffres supprimés à ce 
multiplicande ; 2° d'un nombre analogue relatif au multiplica- 
teur; 3° enfin, de l'unité. 

En adoptant la notation précédente, on a, pour l'erreur rela- 
tive du multiplicande : 

A 


Se 
Z 10 


— 393 — 
dont la plus petite valeur est : 


1 1 
à an. Ge: atb __ b 
LEstre 10 10 L 1 


De même, la plus petite valeur de l'erreur rélative du mul- 
tiplicateur est : 
1 
A0» — 107 1 
Celle du produit sera donc : 
1 1 1 
10a+b—10b+1 À 10 Fb— 10 I (104 Fb— 10 1)(I0e tb 10 +1) 


ou AO FE — AOQP LE 102 FL — 10b + 1 

(HO Tb— 40b HE 4) (HO FD — 10Ù HE 4) 
L'erreur relative correspondante est le numérateur de cette 
dernière expression, atteudu que le dénominateur n’est autre 
chose que M  M/— P. On voit facilement que 40**?— 410» 
est un nombre exprimé par a neufs suivis de b zéros. 


PROBLÊME 9. 


Trouver les limites du nombre des chiffres exacts à gaucho 
d'un produit de deux facteurs, approchés par défaut. 


I. Limite inférieure. — Le nombre des chiffres exacts dont 
il s’agit sera minimum, quand le nombre total des chitfres du 
produit sera minimum et celui des chiffres de l’erreur absolue, 
maximum. Alors, les deux facteurs M et M! seront 10 *b—: 
+ 10° — 4 et 10" LE 401 — 1, et auront, l’un, a + b, 
l'autre, a! + b! chiffres, d’où il suit que le produit en aura au 
moins aq + b + a/ + b — 1. La première des trois parties du 
maximum de l'erreur absolue à au plus a! + b/ + b—1 
chiffres ; la deuxième, a + b + b/— 1 ; la troisième, b + b. 
Soit a > a/; la somme de ces trois parties a au plus a + b + b 
chiffres. L'erreur absolue est donc, dans tous les cas, moindre 
que l'unité exprimée par le chiffre du produit qui, à partir de 
la gauche, occupe le rang 

(a+b+a +b/—1) — (a+ b+b) = a —1. 
IL. Limite supérieure. — Le nombre des chiffres exacts du 


produit sera maximum quand le nombre total des chiffres de 
45 


— 394 — 
ce produit sera maximum, et celui des chiffres de l'erreur ab- 
solue, minimum. Le produit P a au plus a + b + a' + b! 
chffres ; l'erreur absolue au moins & + b + 1, en admettant 
que a + b soit plus grand que a! + b/. L'erreur absolue est 
plus petite que l'unité exprimée par le chiffre de rang 
a+b+a +b'—a—b—1—a + b—1, 

à partir de la gauche. On remarquera que &/ et b pouvant 
croître indéfiniment, ou être inconnus, cette limite n'est pas 
toujours déterminée. Si on prend b' suffisamment grand, tous 
les chiffres du produit approché pourront se trouver exacts. 


COROLLAIRES. 


I. En prenant à gauche d’un produit de deux facteurs appro- 
chés par défaut, à moins de l'unité exprimée par leur dernier 
chiffre à droite, autant de chiffres, mois un, qu’il y en a eu de 
conservés dans celui des deux facteurs où il en est resté le 
moins, on obtient, en unités exprimées par le dernier chiffre 
conservé dans ce produit, .et à moins de deux de ces unités, la 
valeur de ce produit; en forçant de un le dernier chiffre, on a, 
à moins d’une unité de son ordre, par défaut ou par excès, ce 
même produit. Par exemple, si on multiplie, d'après la règle 
ordinaire, 26,0567 par 674,268, on pourra compter sur les cinq 
premiers chiffres à gauche du résultat, à la condition de forcer 
le dernier, à droite, de un. 


IT. Le nombre des chiffres à conserver dépassera ordinaire- 
ment celui auquel conduit la règle précédente. On arrivera à 
des indications plus précises par la méthode suivante. On sait 
que l'erreur relative de chaque facteur est plus petite que un 
divisé par la partie conservée, et que celle du produit est 
moindre que la somme de celle du multiphcande et de celle.du 
multiplicateur. On divisera donc successivement l’unité par le 
multiplicande et le multiplicateur employés, en se bornant au 
premier chiffre du quotient, que l’on forcera de un ; on fera la 
somme des deux résultats; dans la fraction décimale obtenue, 
on supprimera tous les chiffres significatifs à partir du premier 
à gauche y compris en remplaçant, par un, le zéro placé im- 
médiatement avant ce premier chiffre : on aura une limite su- 
périeure de l'erreur relative du produit, et par conséquent une 
limite inférieure du nombre des chiffres exacts. Ainsi, si l’on 


— 395 — 
trouve pour limite de l'erreur relative du produit, 0,000034, 
1 
10%? 
que l'erreur absolue est, moindre que l’unilé exprimée par le 
quatrième chiffre à partir de la gauche : on conservera donc 
quatre chiffres, ayant soin de forcer le dernier. 


on remplacera celte expression par 0,0004 ou qui indique 


ELLE. Division. 


PRINCIPE 8. 


L'erreur absolue d’un quotient dont le dividende seul est 
inexact, est égale à l’erreur absolue du dividende, divisée par 
le diviseur; l'erreur relative du même quotient est égale à celle . 
du dividende. ; 

Soit a : b, a! désignant la valeur approchée et « l’erreur ab- 
solue de a, d'où a! = a Æ «. 


; 1 = 
La valeur approchée du quotient est EM P ES —T+—. 
d bd bb 
l'erreur absolue est “- et l'erreur relative, ” : 2 TER] 
b b:x à a 


PRINCIPE 9. 


L'erreur relative d'un quotient dont le diviseur seul est 
inexact et approché par défaut ou par excès est égale à l'erreur 
absolue du diviseur divisée par le diviseur approché. 


a Ses 
3 a, b, B désignant 


La valeur approchée du quotient est 5: 


le dividende, le diviseur et l'erreur absolue de ce diviseur. L’er- 
nu rs de ce même quotient est = — re = ie 
Pound ab . : af Le 

Me dE) Cha 6h be be 
que le quotient soit approché par défaut; si le contraire a lieu, 


, en admettant 


: b — 
cette erreur absolue devient Ê HuyBeno % >< tp Panf Elle est 
& pe Hibure but BB 
par conséquent, dans tous les cas, = X . L'erreur re- 


lative, qui s'obtient en divisant par — est _—. le double 


—. 3960 


signe du dénominateur correspondant aux deux cas où le divi- 
seur est approché par défaut ou par excès. 


COROLLAIRES. 


I. L'erreur relative du quotient d’un nombre exact par un 
nombre approché par excès est plus petite que l'erreur relative 
du diviseur. 

IT. L'erreur relative du quotient d’un nombre exact par un 
diviseur approché par défaut est plus grande que l’erreur rela- 
tive du diviseur. 


PRINCIPE 40. ” 


L'erreur relative du quotient d'un dividende approché par 
défaut par un diviseur approché par excès, ou d’un dividende 
approché par*excès par un diviseur approché par défaut, est 
égale au dividende exact multiplié par l'erreur absolue du di- 
viseur, plus le diviseur exact multiplié par l'erreur absolue du 
dividende, le tout divisé par le produit du dividende par la va- 
leur approchée du diviseur. 

4° Soient a et b le dividende et le diviseur exacts, a — « et 
b + 8 les valeurs approchées de ces termes. L'erreur absolue 


au _alb+s)—b(a— a). 


: a 
du qüotient est — — 


bib vo b(b+8) 
b[a(bH8)—b(a—a)]  ag—+ba. 
l'erreur relative est — ——. 
ab(b+8) alo +8) 
2° On verrait de même que, dans le deuxième cas, l'erreur 
relative est Re 
a(b—8) 


PRINCIPE 41. 


Quand le dividende et le diviseur sont approchés l'un et 
l’autre par défaut, le quotient est approché par excès ou par 
défaut selon que le produit du dividende par l'erreur absolue 
du diviseur est plus grand ou plus petit que le produit du di- 
viseur par l'erreur absolue du dividende, c’est-à-dire selon 


que l’on a ag ba. 


Quand le dividende et le diviseur sont approchés l’un et 


UN Ie 
l’autre par excès, le quotient est approché par excès ou par 


défaut selon que l’on a a8 F b«. 


A2) re Pod 1° ; 
En effet, : et Est réduits au même dénominateur, de- 


a(b—R2) " bla—c) 
bo 8)" bo —8) 
ou, en déveluppaui les numérateurs, 
ab — af ab — ab 
en 
: b(b — 8) b(b—8) 
selon que l’on a af > b« ou a8 < b+, le deuxième de ces 
quotients est plus grand ou plus petit que le premier. 
On vérifierait d’une manière analogue la deuxième partie de 
ce principe. 


viennent 


PRINCIPE 12. 


L'erreur relative du quotient par défaut de deux nombres 
approchés par défaut, ou du quotient par excès de deux nom- 
bres approchés par excès égale le produit du diviseur par l’er- 
reur absolue du dividende, moins le produit du d‘vidende par 
l'erreur absolue du diviseur, le tout divisé par le produit du 
dividende par le diviseur approché. 

En effet, dans le premier de ces deux cas, l’erreur absolue est 

Q- ae  a(b—#8)-b{a —x) 


— — 


b b—R8 b(b—A8) 
et l'erreur relative, ñ 
b[a(b—£#)—b(a—a)]  ob—a8 
ab(b—8) _ _a(b—8) 
Dans le deuxième cas, l'erreur absolue est 
j a + à a. 
bHE b' 
ba — af 


et l’errcur relative 


PRINCIPE 43. 


L'erreur relative du quotient par défaut de deux nombres 
approchés par excès, ou du quotient par excès de deux nombres 
approchés par défaut, égale le produit du dividende par l'erreur 


\ 


— 398 — 
absolue du diviseur, moins le produit du diviseur par l'erreur 
absolue du dividende, le tout divisé par le produit du dividende 
par le diviseur approché. x 
Ce principe se vérifie comme le précédent. 
PRINCIPE 14. L 
Quand le dividende et le diviseur sont l’uu et l’autre inexacts: 
4° Si le dividende est approché par excès et le diviseur par dé- 
faut, l'erreur relative du quotient est plus grande que la somme 
de l'erreur relative du dividendé et de celle du diviseur ; 2° si 
le dividende et le diviseur sont l’un et l’autre approchés par 
défaut et le quotient par excès, l'erreur relative du quotient est 
plus petite ou plus grande, selon les cas, que la somme de 
l'erreur relative du dividende et du diviseur; 3° dans tous les 
autres cas, l'erreur relative du quotient est plus petite que cette 
même somme. 
En effet, les six cas suivants peuvent seuls se présenter : 


! 


F ; 
| | DIVIDENDE. | DIVISEUR. | QUOTIENT. ERREUR RELATIVE. 
| ag + bo 
| lo Par excès. | Par défaut. » a {b — 8) 
ap + ba 
20 | par défaut. | Par exces. » a (b+ 8) 
ce ba — af 
30 | Par défaut. | Par défaut. | Par défaut. FR ET 
a (b— 8) 
cé dE = : ba — ap 
40 Par excès. | Par excès. ar excès. ab+E) 
ne - ai — ba 
50 | Par défaut. | Par défaut. | Par excès. ab—F8) 
Fe af — ba 
6o Par excès. | Par excès. | Par défaut. ab+B) +) | 


. 4° Dans le premier cas, l’erreur relative du quotient est plus 
grande que la somme de l’erreur relative du dividende et du 
ba + ag 


Pa a le même numérateur, 
a 


diviseur, car cette somme, 


\ 


« — 399 — 
mais un dénominateur plus grand que celui de l’erreur relative 
du quotient. 


o a+ bu aB + ba 
a(b+EÆ) 1 ARE 


mêmes ‘et le premier dénominateur est plus grand que le 
deuxième. 


3° Ona 


car les numérateurs sont les 


Sel Si nt , Car en retranchant la quan- 
a (b — g) ab 


, on diminue 


; ” Fr bœ 
tité ag aux deux termes de la fraction a 


cette fraction. D'autre art Se > er donc, à 
e raction. part, ———— =——— ; J 
| . CHANNEL EPA 


ag + ba bau—ag 


fortiori 
ortlori, E a(b —pg) 
ba — ag ag +ba ; 
ELU ——— , car la première expression a 
Es ER 3 LÉ à 


un numérateur plus petit, et un dénominateur plus grand que 
le numérateur et le dénominateur de la deuxième. 
5° Dans le cinquième cas, si l’on réduit au même dénomi- 


ap + ba 
ab 


nateur l'erreur relative et la somme et que l’on com- 


pare les numérateurs, on voit que la première de ces quantités 
est plus petite ou plus grande que la deuxième, selon que l’on 


a ag? + abog " Qb2aa. ù 
6° Enfin, on a re <a ee , car la première ex- 


pression a un numérateur plus petit et un dénominateur plus 
grand que le numérateur et le dénominateur de la deuxième. 


PRINCIPE 45. 


Si l’on évite de prendre le dividende par excès et le diviseur 
par défaut, ou les deux termes de la division par défaut, l’er- 
reur relative du quotient étant toujours plus petite que la 
somme des erreurs relatives du dividende et du diviseur, on 
aura le quotient à moins de l'unité exprimée par son m° chiffre, 
à partir de la gauche, en prenant le dividende et le diviseur 


— 400 —. 
avec m + 2 chiffres exacts à gauthe, les autres étant remplacés 
par des zéros. 
La démonstration de ce principe est analogue à celle qui a 
été donnée pour la multiplication. 


REMARQUE. 


On détermine le nombre des chiffres exacts à gauche d’un 
quotient calculé par la méthode ordinaire en ‘suivant une règle 
analogue à ce:le qui a été donnée pour la multiplication; pourvu 
toutefois que l’on fasse l'exception signalée dans le principe 

"précédent. | 


TABLEAU résumé des erreurs absolues et: 
et d'un quotient. 


D) Ce 


NOTATION : a et b valeurs exactes ; a/, b! valeurs approché 
limites de « et de £. 


| 1 2 
| Muiti- | Multi- Erreur absolue | Limite de 1 
4 piica- | Produit} en fonction |reur absolu 
pliéande! tour, de al et b'. fonction de À 
RENE DR OS 
Défaut | Défaut 
É Exact. ou ou ap aB 
= exvcès. | excès. j 
= 
m |Défaut Défaut 
"= ou Exact. ou bo bA 
mi { excès excès 
= j 
# |Défaut.| Défaut. | Défaut. | a! 6 + Ua 8 |a!B + LA + 
= P- 
æ# À Excès. | Excès. | Excès. | ar 8 + Wa — af |a'B + L'A— 
(=! 
L Défaut.| bla — «3 — af BE. 
Défaut.| Excès. | prcs. al B— bla + «8 _ 
J | = 
| Excès, | Défaut. Défaut. | a/B— ba—o$ 5 
Excès, | ba — a 6 + af = 
Divi- | Divi- Erreur ot Limite de l’ 
Quotient| en fonction |absolue en f 
_ dende.} seur. de a! et L. tion de A e 
EE pme | 
L 
: af Mt D | 
Exact. Défaut. Excès. CI F$ BI! + E 
Exact. | Excès. | Défaut. ap aB 


Défaut.| Exact. | Défaut. {à : 
L Excès. | Exact. | Excès. | b d 
IPARR CE 
La ! B + b] 
Lu. > a 8 + bla (ha BL) 
=: / Excès. | Défaut. | Excès. D (D + B) D! (b! + 
4 
e à 1 a! 6 + La a B + bl 
2 Défaut.| Excès. | Défaut. D (D — 8) db (b — 
h — % 
Défaut. pu ss 
; b'(b’ + f) 
Défaut. | Défaut. — 
Excèë “2e ie =. 
É b'(b! + 8) = 
Ï | a'E—b'a 2 
| Défaut. DT (D — f) 5 
Excès. | Excès. | : 
bla — alf j 
| Excès D (b — B) 


{Tableau à placer en regard de la 


TABLEAU résumé des erreurs absolues et relatives d'un produit 
et d'un quotient. 


——_———— —— 
NorarioN © a ët b valeurs exactes; al, b! valeurs approchécs ; « et erreurs absolues; 4 et B 
limites de a et del. 


| vui- |Muli- [LErreur absolue Limite do l'er- | Erreur relative en Sommes | 
plies- | Produit} en fonctions |reur absolue en : rest 
pliéande| Tour. dealebte |fonctiondeaeun| fonction de «etb. || fureur: 
—— | — —— | —— — | 
| Dent) Défaut 8 
ALT où a a 
Li excès. || excès. GA 
£ Défaut Défaut 
= | Exact. || ou ba bA C 
2 loxcis. excès. a 
5 | à B__« 
3 |Pétaut Défaut. Défaut: lat 8 + Wa -a8|atB + 14 + 48) # E Ê — se & 
u 
® 
2 JlExces. | Excès. | Excès. l'a 8 + Ua — af |atB + U4— 48 
a 
k Défaut. | bla — 13 — af Ei 
Défaut.) Extès. |Mexeas./|lare = bla af = 
Défaut { Défauts |Vatg= ba 28 Ë 
Excis, | Ua — af + af E 
Divi- || Divi- eur ebenue lIDiele delere|eete telaltie en | 
Quotisat|. en fonction [absolue en fonc- 
dende. || seur. de areture |üondedutp, | fonction deuet 
ñ 3 ag aB B 
Exact. Défaut | Excès, | LÉ 5 TES DE > 
Exact. | Excès, | Défaut. aB aB 
Exact: | Excès, aut UE) TUE) 
Défaut.| Exact. | Défaut. à 4 
Exact. | Excès, | n b 
lex per à, | V8+ba CITE 
: d xcës, [Défaut Excès| DD) LE) 
PA 
o 4 A af Ux ad'B+hA 
Défaut:| excès. f © 
# Exvès, | Défaut, PUR) TE) 
| 
{ Défaut. | 
Défaut, |Défaut. 
| | Excès. ë 
| FR 
| | Défaut. | | Trop) É 
|LExcès. " le E r AE tibx 
e æ— ap b x — 08 af + bz 
Excès. || | Gif} MEIN ad 


(Tableau à placer en regard dela page 400.) 


BABMPONEPEPTFS 
ET LES RUINES 


DU MASSIF ET DU POURTOUR D’ALAISE 


Troisième rappurt fait à la Société d'Emulation du Doubs, au nom de la 
Commission chargée de diriger les fouilles. 


Par M. Auguste CASTAN. 


(Séances des 13 décembre 1859 et 14 janvier 1860.) 


Messieurs, 


Je viens vous rendre compte de la troisième série des fouil- 
les (1) exécutées sous vos auspices dans l'intérêt de la question 
d’Alesia. 

Nos opérations, tant sur le massif même que sur le pourtour 
de l’inépuisable Alaise, n’ont été ni moins vastes ni moins heu- 
reuses que celles de l'automne précédent. Cinquante-cinq tumulus 
ont été ouverts; des tranchées et sondages ont été exécutés sur 
plusieurs points où les replis évidemment artificiels du terrain 
promettaient, sinon des découvertes matériellement importantes, 
au moins des constatations utiles. 

Les fonds employés à ces études provenaient en partie d’une 
allocation votée par le Conseil général du département du Doubs, 
en partie de la somme de deux cents francs qui nous avait été 
gracieusement offerte par M. le duc de Luynes, ce Mécène de 
notre siècle, dont les éminents travaux et les généreux encoura- 
gements contribuent à l’envi aux progrès des sciences historiques. 


(1) Voir mes deux précédents rapports dans les Mémoires de la Société 
d'Emulation du Doubs, 3e série, t. 3, pp. 383-400, 555-582, pl. 1-1v. 


46 


/ 


— 402 — 

Deux membres de votre commission , M. Alphonse Delacroix 
et l’auteur de ce rapport, se sont seuls trouvés en mesure de 
coopérer à la direction des fouilles de 1859. Je devais mention- 
ner ce fait pour établir la part considérable qui revient dans 
l’accomplissement de notre tâche au précieux concours d'hommes 
aussi zélés que recommandables. Vous avez nommé avant moi 
M. J. Quicherat, autorité incontéstable etincontestée en matière 
d'archéologie et de critique; MM. le docteur Emile Delacroix et 
le capitaine d'artillerie Bial, si profondément versés, le premier 
dans les études chimiques et ostéologiques, le second dans la 
science des antiquités militaires; M. l'abbé Maisonnet, curé 
d’Alaise, dont l’activité, le dévouement et l'intelligence spéciale de 
nos recherches grandissent avec le retentissement de la question 
d’Alesia; M. Demontrond, maire de Refranche, à qui nous de- 
vons une foule d'indications du plus haut intérêt. 


Cela dit en manière de préface, j'entre dans mon sujet. 


Je diviserai ce récit en deux parties. Je parlerai d’abord des 
fouilles pratiquées sur le massif lui-même; je décrirai ensuite 
nos opérations sur le pourtour de F’oppidum. 


L. 


MASSIF D'ALAISE. 


Les sépultures qui peuplent en si grand nombre toutes les ré- 
gions du massif peuvent être ramenées à trois groupes, corres- 
pondants à trois périodes distinctes de l'existence d’Alesia. Les 
plus anciennes nous paraissent avoir pour caractères spécifiques 
la privation absolue d'objets en métal et la grossièreté de forme, 
l'impureté de pâte, la rugosité d'aspect des débris de. pote- 
ries qui s’y rencontrent; d’autres, que nous croyons voisines. ou, 
contemporaines du siége, montrent assez souvent le bronze et le 
fer et presque toujours une assez grande quantité de poteries, dont 
la matière, plus ou moins imparfaite, a été conduite, au moyen 
du tour, avec une habileté relative et une certaine recherche de 
l'élégance et de la variété des formes ; d’autres sépultures enfin, 
celles-ci postérieures à la conquête des Gaules, apparaissent dans 


“ 


— 403 — 
les couches supérieures, quelquefois au cœur même des tumu- 
lus, et présentent tous les caractères nettement dessinés des inciné- 
rations gello-romaines. Cette classification, qui n’a rien d’absolu 
ni de définitif, résume cependant assez bien nos impressions gé- 
nérales. | 
Les tumulus de Sur-Scey, qui confinent aux premières mai- 
‘sons du village d’Alaise, ont servi de trait d'union entre les 
fouilles de l’an dernier et celles de cette année. Deux tumulus 
mixtes, c’est-à-dire contenant des incinérations gallo-romaines 
superposées à des enfouissements d’origine celtique, avaient été 
attaqués au mois d'octobre 1858. + 
Un nouvel examen des décombres de la première de ces 
tombelles nous a permis de recueillir la moitié d’une hache, ou 
marteau tranchant en serpentine noire. Cet instrument, qui devait 
avoir une longueur de 9 à 10 centimètres sur une épaisseur 
de 35 millimètres (1), est encore en usage chez les Scandinaves et 
. Chez quelques-unes des peuplades sauvages de l'Océanie. 
Le second de ces tumulus, dont une fouille très incomplète 
avait fait sortir l’an dernier ce précieux fond de pot portant une 
estampille au nom d’Alesia, a été scrupuleusement remué dans 
chacune de ses parties. Les débris de deux grands dolium et de 
petits vases en terre, tantôt rougeâtre, tantôt noire, y représen- 
taient la céramique gallo-romaine, tandis que les fragments d’un 
vase en pâte noirâtre, grossière, irrégulièrement cuite, remplie 
de grains de quartz, saupoudrée de mica et muni d’un grossier 
filet à l’étranglement du col y révélaient l’inhumation celtique. Ce 
dernier élément était d’ailleurs porté jusqu’à l’évidence par le 
mélange d’ossements humains avec des os de cheval, de chien 
et de sanglier. Ajoutons à ce qui précède trois fragments de 
meules portatives, dont deux en grès rouge et un en grès bigarré ; 
une rondelle plate en fer, sorte d’anneau brisé d’un diamètre 
intérieur de 54 millimètres ; les débris extrêmement détériorés 


‘ 


(4) M. F. Troyon a publié un fragment de marteau en serpentine sem- 
blable au nôtre, provenant de l'emplacement lacustre de Concise, sur le 
lac de Neuchâtel. « Je n'hésite pas, dit ce savant archéologue, à envisager 
comme appartenant à l’âge de transition du bronze au fer les haches et 
marteaux en serpentine, percés d’un trou dans lequel était fixé le manche 
de l'instrument. Ces pièces, rarement intactes, longues de 5 à 6 pouces, 
sont taillées en hache sur l’un des bouts et en marteau sur l’autre, (Ha- 
bitations lacustres, Lausanne, 1860, in-8, p. 65, pl. vint, fig 6.) 


\ 


— 404 — 


d'une bandelette en fer ayant été fixée sur un objet que nous ne 
saurions déterminer, au moyen de clous distants l’un de l’autre 
de 3 centimètres et dont les têtes conservent encore Les traces 
d’un revêtement de bronze. 

Ces résultats ne manquaient pas d’un certain intérêt; aussi 
nous résolümes-nous à ne point abandonner la nécropole de Sur-- 
Scey sans avoir interrogé quelques autres sépultures. Tous les 
tumulus de cette région où nous fîmes planter la pioche appar- 
tiennent sans exception à la famille des tumulus mixtes et sont 


affectés d’un écrasement considérable qui a produit entre les 


deux couches funèbres ce pêle-ntêle que j'ai eu déjà l’occasion 
de signaler. 

L'un des tumulus auxquels nous nous adressâmes avait été 
endommagé par le tracé d'un chemin et fortement déprimé par 
le passage des voitures. Son diamètre primitif avait dû être d’en- 
viron huit mètres. Les incinérations gallo-romaines y avaient 
laissé comme traces des os brûlés, des tessons provenant d’am- 
phores, de cruches, de pots et d’assiettes de formes et de pâtes 
très variées ; treize clous en fer ayant servi d’attaches à un ou 
plusieurs coffrets; un style en fer, sorte de clou long de 12 cen- 
timètres et grossièrement applati à sa partie supérieure en ma- 
nière de pelle. Le contingent celtique consistait en ossements 
d'hommes et de chevaux à l’état naturel, en deux fragments de 
meules de granit et de grès blanc, et en poteries noirâtres à pâte 
courte, celluleuse et abondamment pourvue de quartz et de 
charbon. 

Deux autres tumulus de cinq à six mètres de diamètre et 
ayant subi les mêmes altérations que le précédent, ont donné, 
avec des os d’hommes et de chevaux, les deux sortes de poteries 
que nous connaissons. L'une de ces tombelles a fourni en outre un 
petit ciselet de fer long de 2 centimètres. 

Après la fouille, exécutée sans succès, d’un fumulus au lieu dit 
A la Vigne, dans le voisinage de Sur-Scey, nous ramenâmes nos 
travailleurs dans cette dernièrefrégion sur un nouveau tumulus 
mixte de sept mètres de diamètre, habilement construit en pierres 
et en terre. L'élément gallo-romain, qui dominait dans cette 
tombelle, nous a valu un assez grand nombre de débris de vases 
en terre fine, un morceau de tuile à rebords, deux clous en fer, 
plus ia moitié d’une tringle en même métal recourbée à ses deux 


CR 


— 105 — 

* extrémités et munie, vers sa partie centrale, d’une sorte d’anse. 
Ces trois derniers objets nous onŸ paru provenir de l’armature 
d’un coffret funèbre. La couche celtique nous a livré à son tour 
des os d'hommes et de chevaux, les mâchoires et quelques osse- 
ments d’un chien de la plus grosse espèce, quelques échantillons 
de poterie brunâtre et les fragments d’une meule en grès gris à 
grains saillants. 

Deux tumulus de quatre mètres de diamètre, voisins du pré- 
cédent et offrant, à l'extérieur comme à l’intérieur, la même 
‘disposition que lui, ont présenté cette constante association du 
squelette humain et de la carcasse du cheval, de la poterie gallo- 
romaine et du rude tesson celtique. 

Concurremment avec les tumulus de Sur-Scey, nous explo- 
râmes l’un des bourrelets de terre qui serpentent en lignes in- 
terminables aux abords du village d’Alaise et qui semblent être 
les vestiges d’un système de précinctions. Une fouille de quel- 
ques heures a fait sortir, avec des ossements humains et des po- 
teries, la preuve que les clôtures de l’urbs celtique avaient été 
utilisées pour loger des sépultures. 

Dans le prolongement de Sur-Scey, entre les Mouniots et la 
colline des Chdteleys, s’étend le communal des Feuilles, vaste 
friche toute bosselée de tumulus généralement petits et très 
pauvres. Des deux fumulus ouverts, cette année, aux Feuilles, 
l’un n’a rien fourni, tandis que l’autre, ayant dix mètres en dia- 
mètre, a livré des esquilles d’os humains mêlés à des charbons 

“et à des rognons de terre brûlée, les débris d’un vase en terre 
jaunâtre revêtue d’une couverte noire, et des ossements plats 
et allongés provenant de la cuisse d’un cerf ou d’une bête ana- 
logue. 

Du communal des Feuilles, en franchissant le monticule des 
Châteleys, on arrive promptement au lieu dit En Essertey, à en- 
viron 200 mètres du village d’Alaise dans la direction du nord 
et à une distance à peu près égale du col qui aboutit au moulin 
"Chyprey, et procure au massif l’une de ses plus belles entrées. 
La fertilité du terrain, le voisinage d’une source abondante, 
une vue agréable, font des champs d’Essertey l’un des points du 
massif les plus propres à asseoir une habitation. Des restes de 
terrassements et des murgers abondamment pourvus de tuileaux 
romains témoignaient d’ailleurs de l'existence en cet endroit de 


“106 — 


constructions antiques et nous semblèrent des indices suffisants 
pour motiver une fouille. Quelques sondages, suivis bientôt de 
tranchées régulières d’une profondeur moyenne de 60 centi- 
mètres, mirent au jour une muraille large de,70 centimètres, 
grossièrement maçonnée à chaux et sable et reposant sur une 
fondation de 4 mètre 50 cent. en largeur, faite de pierres brutes 
fichées dans le sol en manière de pilotis. Une seule ligne de mur 
a été suivie sur une longueur de 85 mètres ; une seconde ligne, 
coupant la première à angle droit, a été dégarnie sur une lon- 
gueur de 7 mètres seulement. Ces deux lignes, à en juger par 
les empreintes laissées sur le terrain et par les souvenirs des 
cultivateurs, se prolongeaient bien au delà et faisaient partie 
d’un bâtiment quadrangulaire offrant deux façades principales 
d'au moins cent mètres de long et deux façades latérales d’en- 
viron 50 mètres. Quelques débris provenant des ruines de ce 
vaste édifice ont été recueillis dans les creusages. Tels sont : une 
trentaine de clous de formes et dimensions très variées, d’in- 
nombrables morceaux de tuiles et de poteries appartenant à la 
fabrique romaine ; des ossements de divers animaux ; un mor- 
ceau de fer percé d’un trou; un fragment de feuille de bronze 
qui paraît avoir servi à garnir le manche d’un instrument ; le 
pied d’une grosse fibule de bronze ; la moitié d’une boucle en 
bronze massif ; une délicate fibule composée d’une lamelle poin- 
tue suspendue à un fil de bronze, lequel, après un double en- 
roulement, se termine en aiguille extrêmement fine ; une grande 
section de meule en grès blanc, présentant un ourlet lisse et une 
surface intérieure piquée et creusée au marteau; les menus 
fragments d'une autre meule en grès moins fin que le précédent 
et des vestiges de bois brûlé. Ces diverses constatations prouvent 
que l'établissement d'Essertey appartient à la période gallo-ro- 
maine et qu'il était de nature à loger plusieurs centaines d’indi- 
vidus. Ainsi se trouve, une fois de plus, résolue dans le sens 
affirmatif la question de savoir si le massif d’Alaise a été occupé 
postérieurement à la catastrophe qui lui vaut aujourd’hui une si 
grande célébrité. 

Cette diversion terminée, nous avions hâte de reprendre nos 
études sur les sépultures, merveilleux écrins où reposent les vé- 
ritables pièces justificatives de la découverte qui nous occupe. À 
cet effet, nous nous rendîmes au Fori, monticule boisé qui occupe 


— 407 — | 

le centre du massif et dont la plate-forme supérieure a pu four- 
nir un excellent poste d'observation. Sur la partie haute du revers 
occidental du Fori, un tumulus de quatorze mètres de diamètre, 
et d’une hauteur moyenne d’un mètre, assez régulièrement cons- 
truit en terre et en gros quartiers de pierre, n'avait conservé que 
de menues esquilles d’os humains et un petit fragment d’un disque 
plat en bronze, peut-être d’une boucle d’oreille. Au fond de la 
tombelle se montrèrent, mêlés à la terre du sol, quelques-uns-de 
ces charbons purificateurs dont les sépultures gauloises ont déjà 
présenté tant d'exemples. 

L'abondance des tumulus n’est point particuhère aux pentes 
du Fori; elle se remarque également sur la vaste tonsure appe- 
lée le Pré-Maillot, qui existe au sommet de ce monticule. Les 
nivellements de la culture ont fait disparaître en cet endroit une 
très grande quantité de mottes funèbres, mais les empreintes et 
quelques restes d'un certain nombre d’entre-elles apparaissent 
encore sur le sol. L’un de ces vestiges, provenant d’un tumulus 
d'au moins douze ‘mètres en diamètre, recélait un squelette 
humain couché de l’ouest à l’est et les ossements d’un cheval. 
A la hauteur de la ceinture de l’homme s’est trouvé un grossier 
morceau de lame de couteau en fer et, vers les jambes, plusieurs. 
fragments d’un petit vase en pâte noire à couverte jaunâtre. 

En quittant la plate-forme du Fori, nous ne traversâmes le 
village de Sarraz que pour gagner les pittoresques hauteurs du 
Fourré dont les curieuses sépultures ont déjà, à deux reprises, 
captivé votre attention. Là, sur la partie la plus élevée de cette 
colline, qui forme l’angle sud-est du massif, à cent mètres envi- 
ron de la magnifique tombelle étudiée au mois de juin 1858, 
s'élevait, au lieu dit Ze Souillard, un tumulus boule de dix-sept 
mètres de diamètre et d’une hauteur de près de deux mètres. 
Ce monticule, habilement bâti en terre et en grosses pierres, était 
ombragé par un certain nombre de sapins qui devinrent un 
obstacle réel à notre exploration. Une fouille complète étant 
impossible, nous pûmes néanmoins, grâce à la bienveillance de 
M. Bidalot, mandataire de M. le comte de Pourtalès, propriétaire 
du sol, exécuter une tranchée allant de nord-est en sud-ouest et 
variant, selon la direction des maîtresses racines, de sept à 
neuf mètres en largeur. Ce travail a mis au jour neuf squelettes 
couchés sur des lits de larges dalles, abrités par des toitures de 


— 408 — 
pierre et enfouis à une profondeur qui ne dépassait pas 90 cen- 
timètres. '. 

L'unique squelette rencontré vers l’est, avait la tête au nord 
et les pieds au sud. Dans la motte de terre qui contenait les ver- 
tèbres du cou, gisaient épars onze grains de collier (pl. 4, fig. 1). 
Le plus considérable de ces menus objets est en pâte de verre 
noire et opaque ; il a 7 millimètres de diamètre sur 4 de hauteur. 
Les autres, ayant de 4 à 5 millimètres de diamètre sur une hau- 
teur de 3 à 5, sont en terre ocreuse d’un brun rougeâtre. Ce 
genre d'ornement, très fréquent dans les sépultures franques et 
mérovingiennes (1), était déjà en usage chez les Celtes antérieu- 
rement à la conquête des Gaules (2). À quelque distance du col- 
lier, furent recueillis sur le même squelette les débris très en- 
dommagés d’un petit plastron en bronze mince, décoré, au moyen 
de l’estampage, de filets horizontaux se succédant deux par deux 
à des intervalles inégaux. Ce plastron, assez semblable à la 
plaque exhumée l'an dernier du tumulus de Combe-Bernon, se 
_fixait sur le corps à l’aide de cordons métalliques, sortes de 
torsades en fils de bronze dont un petit fragment nous estparvenu. 

La région nord-ouest était occupée par les restes de trois ca- 
davres placés côte à côte et paraissant avoir eu les têtes au sud 
et les pieds au nord. Parmi les ossements de ces trois squelettes 
se sont trouvés divers objets qu’il nous a été impossible, malgré 
la plus scrupuleuse attention, de restituer individuellement à leurs 
propriétaires. Ce sont : une lame de couteau en fer ayant perdu 
sa pointe, mais conservé sa soie et atteignant encore 8 cent. 1/2 
de longueur ; une paire de fibules en bronze (pl. 1, fig. 2 et 3) 
composées d’une demi-coquille saillante de 2 centimètres de 
diamètre, d’un pied terminé en bouterolle et munies d’un petit 
disque à la naissance de l’épingle ; deux petites calottes en bronze 
provenant de la fracture de deux fibules; les débris du fourreau 
d’une petite épée qui, à en juger par un certain nombre de par- 
celles de bronze et une bouterolle en bronze massif, devait 
présenter quelque analogie avec l’arme du même genre trouvée 
dans le gros tumulus du Fourré (3); un gros anneau de bronze 


(1) L'abbé Cochet, Tombeau de Childéric ler, Paris, 1859, in-8, p. 308. 

(2) Fréd. Troyon, Habitations lacustres. p. 183, pl. x1v, fig. 13. 

(3) A. Castan, Les tombelles celtiques du massif d’Alaise (Mémoires de la 
Société d'Emulation du Doubs, 3e série, t. 3), p. 391, pl. 1, fig. 3. 


— 409 — 

massif sans soudure dans lequel étaient encore engagés quel- 
ques portions des os d’un bras. Ce rustique bracelet, n'ayant 
qu'un diamètre intérieur de 72 millimètres, c’est-à-dire trop 
étroit pour livrer passage à la main d'homme la plus petite, était 
sans doute encore un de ces cercles symboliques dans lesquels 
les Gaulois emprisonnaient les bras des enfants qu’ils dévouaient 
au culte de certaines divinités. 

Au centre ::: fmulus, se trouvaient deux corps dirigés paral- 
lèlement d’est en ouest. Le premier de ces individus n’avait con- 
servé qu’un petit fil de bronze mince et recourbé, paraissant avoir 
servi de boucle d'oreille ; le second possédait deux petites fibu- 
- les (pl. 4, fig. 4) semblables à celles qui s'étaient rencontrées 
dans la région du nord-ouest, moins la demi-coquille. Ces deux 
fibules occupaient sur le corps les positions ordinaires de cette 
sorte d'objets, c’est-à-dire le dessous du cou et le voisinage de 
la ceinture. 

Vers l’ouest, gisait un couple de squelettes dirigés parallèle- 
ment et en sens inverse du nord au sud. Celui de ces corps qui 
se rapprochait le plus du centre de la tombelle possédait une 
aiguille à coudre (pl. 4, fig. 5) en bronze longue de 6 centimètres 
4/2, pointue des deux bouts et percée vers le quart de sa longueur 
d’un trou en forme de lozange destiné à passer le fil. L'objet que 
je viens de décrire, avec ses caractères propres qui le distinguent 
de l'aiguille à coudre des époques romaine et franque (1), n’a 
encore, que je sache, qu'un seul analogue dans les collections 
publiques ou privées (2); sa découverte est donc une véritable 
bonne fortune. Le second individu du même groupe attira notre 
attention par la dépression de son crâne et l'épanouissement très 
prononcé des arcades souraillières. Nous n’avons rencontré sur 
lui d'autre mobilier qu’un fragment de la lame d’un grossier 
coutelas en fer et deux fibules, situées l’une parmi les vertèbres 
du cou, l’autre dans les os du bâssin. La première de ces fibules, 
exactement semblable aux petites broches exhumées de la partie 
nord-ouest du tumulus, conservait encore des traces du vêtement 
de cuir auquel elle avait adhéré. La seconde fibule (pl.4, fig. 6) 
longue de 42 centimètres, est le monument le plus considérable 


(1) L'abbé Cochet, Tombeau de Childéric ler, pp. 145-147. 
(2) F. Troyon, Habitations lacustres, pp. 59 et 161, pl. xu, fig. 22. 


- 


— 10 — 
du genre qui soit encore sorti des tombelles d’Alaise; elle pré- 
sente, comme toutes les fibules du Souillard, un disque vertical 
à son sommet et une base en forme de bouterolle. 

Chacun de nos neuf squelettes était descendu en terre avec une 
escorte de vases dont les débris nous ont offertune pâte épaisse, 
grossière, celluleuse, remplie de. grains siliceux, noirâtre à 
l'intérieur et rougie très inégalement à la surface externe par 
suite d’une mauvaise cuisson. | 

Dans le fond du fumulus, au niveau du sol naturel, se sont 
montrés de petits charbons, dernier vestiges du sacrifice purifi- 
cateur qui préeédait toute funéraille. 

Cette fois encore nous avons dû établir une ligne de démar- 
cation entre les inhumations celtiques et un certain nombre d’in- 
cinérations gallo-romaines , pratiquées dans l’épiderme du éu- 
mulus. La distinction devenait ici d'autant plus difficile que, par 
suite du tassement, les deux couches sépulcrales se trouvaient 
enchevêtrées sur plusieurs points. Notre expérience toutefois n’a 
pas laissé la moindre place au doute, et, l’élément celtique dé- 
gagé, nous avons pu restituer sans hésitation à l’époque gallo- 
romaine les ossements calcinés, les innombrables débris de petits 
vases en terre fine ou en verre, très variés de forme, une fiole 
dite lacrymatoire extrêmement altérée par le feu, une larme 
creuse en verre, sorte de petite fiole à parfum, quatre clous en 
‘fer dont deux privés de têtes et deux à têtes rondes. 

Après avoir fouillé un fumulus de Feb mètres de diamètre non 
loin du précédent, sans autre résultat qu’un petit fragment de po- 
terie celtique, nous quittâmes le massif, emportant la satisfaction 
d’avoir établi sur des bases solides la preuve que les Gallo-romains 
ont souvent enfoui les cendres de leurs morts dans les sépultures 
de l’époque antérieure, et, à un point de vue plus spécial, le fait 
de la permanence des habitations sur un sol que ses traditions 
religieuses et son importance militaire rendaient également pré- 
cieux aux vainqueurs et aux vaincus. 


POURTOUR D'ALAISE. 


Les sépultures du pourtour d’Alaise ont sur celles du massif 
lui-même l’avart-se de présenter une plus grande homogénéité 
de construction et de contenu, de fournir par là des arguments 
d’une nature plus immédiate et plus concluante à l’élucidation 
du grand fait militaire qui nous occupe. [ei nous ne rencontre- 
rons que par accident ces poteries absolument informes et dont la 
facture barbare reflète un état social des plus rudimentaires. 
Nous n’aurons pas à décrire la sépulture du gallo-romain, avec 
son cortège de vases, de verreries et de coffrets, greffée sur la 
rustique pyramide qui abrite le cadavre du celte. Le mélange 
que nous observerons présentera de tous autres caractères. L’é- 
lément romain pur cotoiera quelquefois l'élément celtique ; mais 
les deux couches, parallèles et non successives, montreront deux 
civilisations parvenues à leur apogée de grandeur. 

Dans cette nouvelle exploration du pourtour d’Alaise, nous 
nous sommes attachés, comme l’an dernier, à diriger nos re- 
cherches sur tous les points où des vestiges importants, des acci- 
dents caractéristiques et des lieux-dits significatifs rappelaient 
quelque circonstance du siége d’Alesia. 

Nous nous adressâmes tout d’abord à la partie du territoire 
d’Eternoz qui s’emboîte dans les découpures orientales du massif 
d’Alaise et fournit au Camp de mine une sorte de contre-fort gi- 
gantesque dont les:pentes abruptes viennent plonger dans le Li- 
son. C’est là que, sur la lisière du bois de Borne, au milieu d’un 
paturage ombragé par de vieux chênes, s'élevait un {tumulus de 
dix mètres de diamètre, construit en terre et en pierrailles avec 
une ceinture de gros quartiers à sa base. Le centre de cette tom- 
belle était occupé par un squetette dirigé dans le sens du sud au 
nord. À l’est et à l’ouest se montrèrent d’autres ossements hu- 
mains extrêmement détériorés. 

Une quantité considérable de très petits tumulus pullulaiert 
autour du précédent; nous en ouvrimes quelque-uns, ma‘: sans 
rien obtenir. 


— 2 — 

Nous gagnâmes ensuite le bois de Borne, dont l’un des triages, 
dit le Pré-Bretin (1), est sillonné par les lignes d’une vaste cas- 
tramétation. Les murgers provenant de la ruine de cet ouvrage 
ont une certaine analogie avec les entassements dits pélagiques 
qui couronnent les crêtes d’un grand nombre des montagnes du 
Péloponèse et de la basse Italie. Dans l’intérieur et autour de la 
castramétation se trouvent en très grand nombre des tumulus, 
les uns ronds, les autres ovoides, mais tous formés de gros quar- 
tiers de roche calcaire et qui, en raison de ce mode de bâtisse, 
n'ont pu sauvegarder leur dépôt funèbre contre les éléments et 
les animaux destructeurs. L’un de ces tuinulus, fouillé par nous 
l’année dernière, avait livré deux petites armilles et une grande 
boucle d'oreille en bronze. Moins heureux cette année, nous 
n'avons retiré de la fouille de trois nouveaux tumulus que quel- 
ques menues esquilles d'ossements humains. 


En quittant le territoire d'Eternoz, nous avions hâte d'opérer 
sur un sol plus favorable à la conservation des corps et des ob- 
jets qui les entourent. A cet effet, nous ne pouvions mieux choisir 
que la portion du plateau d'Amancey qui fait face à l’une des 
principales entrées du massif d’Alaise et domine le Champ de 
guerre de Coulans, le Champ de guerre de Refranche, les 
Champs-Carriots, les Champs-Couteaux et les Champs-Collier. 
Cette position appartient à la ligne des prærupta loca contre la- 
quelle vinrent échouer les derniers et héroïques efforts de Ver- 
cingétorix. ici comme ailleurs, des files interminables de fumulus 
et des vestiges de retranchements se joignent aux vraisemblances 
topographiques pour confirmer l’authenticité de l’attribution. 

Le riche butin qui était résulté de notre séjour de l'automne 


précédent sur les hauteurs de Refranche nous donnait un légi- 
time espoir. 


(1) Le Pré-Bretin, arrosé par la fontaine de Bru, commande le débouché 
supérieur d'une gorge qui descend au Lison et dont l'issue inférieure 
s'appelle Camp-Brezy. La concomitance de ces trois lieux-dits, dont les 
radicaux sont communs et qui affectent un même accident du sol , “fortifie 
singulièrement l'ingénieuse hypothèse fournie par M. J. Quicherat, à 
propos de l’un d’etren eux. « Camp-Brezy, écrit le savant professeur, se 
dirait «en latin Castra Breciaca où Bretiaca. Je me trompe fort si ce n'est 
pas là une corruption de Brutiaca, et si le Camp-Brezy ne nous indique 
pas le quartier de la division que commandait Brutus au siége d’Alesia. » 
(Conclusion pour Aluise dans la question d’Alesia, Paris, 1858, in-8, p. 74.) 


— 13 — 

Nous débutâmes, cette fois encore, au heu dit Sur-le-Mont, 
voisin du communal des Gaules, par l'ouverture d’un tumulus 
conique de huit mètres de diamètre qui ne nous procura que 
quelques parcelles d’ossements humains et une dent de porc 

Sans nous laisser décourager par le mince résultat de ce pre- 
mier pas, nous attaquâmes immédiatement un second tumulus, 
celui-ci de forme elliptique, afteignant quatorze mètres de dia- 
mètre du nord au sud et une hauteur centrale d'environ soixante 
centimètres. Les premiers coups de pioche donnés au sommet de 
cette tombelle mirent au jour une sorte de sarcophage formé par 
de grandes dalles brutes posées de champ et enfoncées dans le sol 
naturel à une profondeur de 10 centimètres. La hauteur totale 
de cette logette était d'environ 70 centimètres et sa largeur de 
50 centimètres; quant à sa longueur, on ne saurait exactement 
la fixer, en raison de l’affaissement des dalles qui servaient de 
parois aux petits côtés. Dans le sens de la longueur du sarco- 
phage, c’est-à-dire d’est en ouest, se trouvaient deux squelettes 
couchés parallèlement en sens inverse, et au-dessous d’eux quel- 
ques os de cheval, plus un morceau de poterie de fabrication 
celtique. Le tout était très imparfaitement abrité par une grosse 
lave brute formant couvercle. Autour de cette sépulture rayon- 
naient dans toutes les directions une dizaine de squelettes ayant 
leurs têtes appuyées contre les parois du sarcophage. Avec les 
restes de cette escorte sont sortis des os de cheval, de sangliers 
et de chiens, ainsi qu'une assez grande quantité de poteries. Les 
cadavres situés à l’est et au sud avaient en outre dans leur bagage 
des sections de meules en grès et granit polies par un long usage. 
La région du nord produisit à son tour un débris de manche 
d'outil, une rondelle et un petit bouton conique, tous trois en 
bois de cerf, plus quatre lames arrondies en silex d’un aspect 
blanc laiteux (1). L'une des faces de ces lames est plane ; l’autre 
présente trois cassures longitudinales et parallèles, dont deux en 
biseau pour former les tranchants. La seule d’entre ces lames 
qui nous soit parvenue entière (pl. 4, fig. 7) est longue de 12 
centimètres; sa partie inférieure est affectée d’un rétrécissement 


(1) Les caractères apparents de ces couteaux nous ayant inspiré quel- 
. ques doutes sur la nature de leur composition, nous avons remis l’un 
d’entre eux à notre savant confrère M. Loir, qui en a fait l’objet d'analyses 
chimiques dont on trouvera le procès-verbal à la suite de ce mémoire. 


UN = 
qui procure à l’objet une petite soie et permettait de l’enchasser 
dans un “manche (1). On ne peut se défendre d’un sentiment 
d’admiration et de pitié «en songeæht à la généreuse audace de 
tant de braves ainsi équipés qui se levèrent au cri de la patrie ex- 
pirante et vinrent signer de leur sang la plus solennelle protesta- 
tion qu'ait jamais faite la Gaule contre l'invasion étrangère. 

Quatre tumulus de moyenne grosseur, fouillés dans le voisinage 
du précédent, ont fourni des poteries épaisses et grossières, ac- 
compagnées d'ossements d'hommes et de chevaux. 

Poursuivant l'exploration du même champ funèbre, nous ar- 
rivèmes à la partie de la plate-forme de Sur-le-mont dont les es- 
carpements sinueux déterminent une sorte de cirque autour du 
village de Refranche. Dans cette zône, qui est couverte de sépul- 
tures et de vestiges militaires, nous attaquâmes successivement 
Buit éwmulus, dont cinq situés au lieu dit la Corne-Guerriot, 
les trois autres aux Éssarts-Poulet. 

Les trois premiers tumulus fouillés à la Corne-Guerriot 
avaient en diamètre l’un quinze mètres, les deux autres douze et : 
huit mètres. Tous trois renfermaient des débris d’ossements 
d'hommes et de chevaux accompagnés de poteries rouges et bru- 
râtres extrêmement grossières. 

Un quatrième tumulus de la même localité, très applati, for- 
mé de grosses pierres et de terre, offrant un diamètre d'environ 
huit mètres, contenait, dans sa partie centrale, des os d'hommes, 
-de chevaux et de chiens. Le pourtour était garni d’ossements 
brûlés et de débris de grands vases brunâtres assez abondants 


(1) Dans certaines religions de l'antiquité, le couteau, symbolisant la 
fin de l’existence, paraît avoir été compris parmi les objets consacrés aux 
dieux-mânes. On a trouvé, autour de la pierre à brûler les morts d’un 
cimetière des premiers temps de la domination romaine, découvert à Be- - 
sançon lors de la construction de l'arsenal, cinq couteaux vôtifs sembla- 
bles, dont deux en fer et trois en bronze. L'un de ces derniers porte l’ins- 
cription dédicatoire suivante gravée à la pointe : @YADVRIX.V.S.L.M. 
Nous n'avons pu résister au désir de publier ce curieux monument réduit 
au tiers de ses proportions réelles : 


DT or ea) 
ane Ro 
Can 


nn nn 


— 15 — 
pour avoir pu remplir un panier. Dans le bord sud a été rencon- 
trée une section de meule en granit gris. 

Le cinquième et dernier tumulus étudié à la Corne-Guerriot 
présentait un diamètre de plus de douze mètres. Sa calotte supé- 
rieure, enlevée, il y a environ soixante ans, pour construire un 
four-à-chaux, recélait, au dire des gens du pays, plusieurs cercles 
de bronze et un long sabre en fer dans lequel on put tailler un 
couteau à saigner les pores. Malgré cette désorganisation de la 
tombelle et l’état de détérioration qui en était résulté pour son 
contenu, nous constatimes, au centre, un squelette ayant la tête 
au nord et les pieds au sud, et, autour de cet individu, plusieurs 
autres cadavres affectant diverses directions: Avec le personnage 
du centre étaient descendus dans la tombe : un petit annelet platen 
bronze avec brisure paraissant avoir servi de boucle d'oreille; une 
agrafe triangulaire en bronze, munie à sa base de quatre crochets 
destinés à mordre sur un vêtement de peau ; une épingle de bronze 
(pl.1, fig. 9) surmontée d’une lunette circulaire propre à enchasser 
une pierrerie ; le pied d’une fibule terminé en bouterolle ; une 
fibule (pl. 4, fig. 8) dont la tête recourbée en forme de crosse d’é- 
vêque, supportait une épingle qui a disparu. Les débris d’une 
fibule semblable à la précédente se rencontrèrent dans la direc- 
tion du sud, tandis qu’apparaissait à l’est un bracelet elliptique 
formé d’un simple fil de bronze. La région de l’ouest nous pro- 
cura un demi-cercle de bronze provenant d’un bracelet brisé, 
plus une pointe d’épingle en même métal. Du côté du nord on 
exhuma un très petit fragment de meule en grès blanc. Les 
ossements humains retirés des différents points de cette tombelle 
se trouvaient le plus souvent accolés à des os de chevaux et de 
chiens et mélangés de menus tessons d’une pâte rougeâtre assez 
grossière. 

Le premier tumulus scruté aux Essarts-Poulet se trouva être 
absolument vide; le second donna quelques ossement d'hommes 
et de chiens; le troisième, d’un diamètre de quinze mètres sur 
une nauteur de cinquante à soixante centimètres, montra des 
ossements humains disséminés dans toutes ses parties. Au centre 
de ce dernier, quatre débris d’un vase en pâte d’un gris rosätre, 
passablement liée quoique très impure, entouraient un magni- 
fique style en bronze (pl. 4, fig. 10) posé verticalement sur sa 
base. Cet instrument, haut de 46 centimètres et demi, a sa tige 


+ A6 — 
ornée d’un double renflement annulaire et se termine par une 
plate-forme ronde dont la surface a été creusée pour recevoir 
une petite plaque d'ivoire ou un “enduit. Les caractères de fabri- 
cation de ce style ne laissent pas le moindre doute sur sa prove- 


nance; il appartient à l’art romain d’une très haute époque, et 


sa présence au Cœur d'une sépulture gauloise, parmi les débris 
d’un vase celtiqué semblerait étrange partout ailleurs que sur 
l'un des champs de bataille du blocus d’Alesia. 

Les Essarts- Poulet touchent au territoire de Lizine. Vous 
n'avez pas oublié les trois grands tumulus que je vous signalais, 
l'an dernier, sur le territoire de ce village. Vous vous rappelez 
également qu’une excavation pratiquée dans le flanc d’un de 
ces môles avait mis au jour une terre jaunâtre, maigre, argi- 
leuse, parsemée de cendres, de charbons et de petits silex, et qu’à 
ces divers indices nous avions cru reconnaître une sépulture ro- 
maine conçue suivant les principes d’une époque antérieure à 
l'asservissement des Gaules. Après notre départ, les habitants du 
pays étaient venus puiser dans la trouée que nous avions ouverte 
quelques voitures de terre. Tandis que nous faisions une re- 
connaissance des changements survenus dans l' état de notre 
tombelle , une des personnes qui nous accompagnaient remar- 
qua sur l'une des parois latérales de la tranchée les sections 
de deux objets circulaires que nous eûmes bientôt en notre pos- 
session. C’étaient une belle armille en bois d'if tourné, d’un dia- 
mètre de & centimètres et demi, et une armille de bronze massif 
du même diamètre, posée sur la précédente et anciennement frac- 
turée. Cette double trouvaille nous décida à reprendre la fouille. 

La terre continua à nous offrir ce même aspect jaunâtre, réuni 
à une sécheresse et à une compacité qui en rendaient l’extraction 
très difficile et le contact extrêmement défavorable à la conser- 
vation du métal. Dans un tel milieu, l’altération du fer et du 
bronze était arrivée à ce point qu’un certain nombre d'objets se 
révélèrent à nous uniquement par des traïînées d'oxyde. C’est ainsi 
que nous eùmes-le regret de voir détruire, sans en pouvoir sau- 
ver que quelques morceaux informes, un bouclier ovale de 70 cen- 
timètres dans son plus grand diamètre, composé d’une planche 
de bois revêtue de cuir et ornée au centre d’une rondelle en bronze 
mince de 20 centimètres de diamètre; pièce de la plus grande ra- 
reté et dont les vestiges, fixés sur les cartons du musée de la ville, 


— ANT — 


ont une analogie frappante avec trois fragments recueillis dans 
les tumulus de Murzelen par M. le baron de Bonstetten (1). Sur 
le bouclier se trouvaient déposés les débris de deux bracelets 
en bronze cannelés, d’un petit anneau d’oreille et d’un brassard 
en. bronze mince curieusement travaillé au burm et conservant 
encore dans son intérieur deux détritus d’ossements saturés d’o- 
xyde. Il nous fut aisé de reconstituer par la pensée ce dernier 
objet, à l’aide de pièces identiques retrouvées presque intactes 
dans les tumulus d'Amancey et d’Anet (2). 

Non loin de cet intéressant groupe, apparut un collier composé 
d’un annelet de bronze, d’un grain de verre bleu translucide et 
de trois grains d’ambre jaune, devenus rougeätres et opaques par 
- suite d’altération. Ces éléments avaient été reliés par un fil de 
bronze que nous trouvâmes réduit à l’état d'oxyde." 

Dans diverses directions, se rencontrèrent, au milieu de filons 
considérables de cendres et de charbons, plusieurs scories de fer 
se liant à de longues empreintes d’armes tranchantes détruites 
par l'oxydation. Ajoutons à cela une lame de couteau brisée, 
quelques morceaux d’une poterie brunâtre, trois sections d’en- 
crines perforées artificiellement et dont l’une porte encore la 
marque du fil de bronze qui les réunissaient en collier. 

Décidés à entreprendre la fouille d’un second tumulus du 
même groupe, nous fimes choix du plus important qui atteignait 
trois mètres de hauteur et un diamètre de vingt-quatre mètres. 
Les caractères de ce nouveau sépulcre étaient les mêmes que 
ceux précédemment observés, à cette différence près que le 
centre de la tombelle était occupé ici par un noyau conique de 
4 mètres de diamètre sur une hauteur de 4 mètre 50 centimètres, 
et parfaitement construit en dalles mordant les unes sur les autres. 
Les couches de terre qui recouvraient cette construction parais- 
saientavoir été soumises à un feu très actif qui avait laissé comme 
traces de son passage d’énormés amoncellements de cendres et 
_de charbons. D’autres foyers de même nature qui maculaient 
presque toutes les régions du fumulus, nous fournirent quelques 
ossements d'hommes, de chevaux et de chiens, noircis par la 
flamme, de nombreux fragments de poterie brunâtre, une énorme 


(1) Recueil d'antiquilés suisses, p. 30, pl. vi, fig. 3, 4 et 5. 
(2) Ibid., pl. x; — Revue archéologique, xrve année, pl. 319, fig. 7. 
47 


quantité de petits silex dont quelques-uns, taillés en lame de cou- 
teau (pl. 4, fig. 11), semblent des réductions des lames blanches 
dont je vous ai présenté la description. La terre de ce tumulus, 
identique à celle du précédent, n’avait pas été moins défavorable 
à la conservation des objets métalliques, et nous avons dû nous 
résigner encore à voir voler en poussière un assez grand nombre 
d'empreintes ferrugineuses dont le sens nous échappait. Nous 
avons pu cependant recueillir, auprès d’un crâne humain isolé, 
les débris d’une énorme lame d’épée en fer tranchante des deux 
côtés; ailleurs, une petite calotte en bronze détachée d’une fibule : 
deux autres fibules de bronze très élégantes (pl. 4, fig. 12) dont 
la tête, produite par un quadruple enroulement de la tige métal- . 
lique, sert à la fois d& charnière et de *support à l’épingle; un 
petit anneau d'oreille en bronze; un bracelet plat en bronze 
dentelé sur ses bords et ayant l’une de ses extrémités épanouie 
en manière de fermoir orné; les fragments d’une armille en 
bronze creux semblable à celles qui se sont rencontrées dans un 
grand nombre de tombeaux gaulois. 

Par une singulière coïncidence, tandis que nous opérions sur 
les fwmulus de Lizine, notre confrère, M. Vuilleret, fouillait, à 
l'autre extrémité du plateau d'Amancey, sur le territoire de Chas- 
sagne, une énorme sépulture qui se trouva totalement remplie 
par un amas de cendres et de bois brûlé (1). 

Si je suis parvenu à vous faire bien saisir les caractères propres 
aux éumnulus que j'ai décrits en dernier lieu ; si vous avez été 
frappés comme moi de l'association d’un style romain et d’un 
vase gaulois, de la présence des trophées militaires des Celtes 
au milieu des vestiges de bûchers essentiellement romains; si 
vous considérez d'autre part que le théâtre de ces découvertes 
est, suivant la donnée d’Alaise, l’un des points des campements 
de Céser le plus chaudement disputés par les troupes gauloises, 
le groupe de sépultures qui nous occupe vous apparaîtra comme 
ie résultat de ces funérailles gigantesques que les soldats romains 
célébraient après la victoire et dans lesquelles une parte des dé- 
pouiiles arrachées aux ennemis étaient jetées dans les flammes; 
témoins ces beaux vers de Virgile : 


ü 
æ 


(1) Voir une note sur cette découverte dans la Revue européenne, nu- 
méro du 15 octobre 1859. 


— "A9 — 
Hine alii spolia occisis derepta Latinis 
Conjiciunt igni; galeas, insisque decoros, 
Frenaque, ferventisque rotas; pars munera nota, 
Ipsorum clipeos, et non felicia tela (1). 

Avant d'aller plus loin, j'appellerai votre attention sur une mé- 
daille celtique en pothin, trouvée dans les champs de Refranche 
et à nous remise par M. le maire, Demontrond. Cette médaille, 
présentant, au droit, une tête des plus grossières et, à l’avers, 
une sorte de taureau fantastique, a été attribuée par l’un de nos 
plus habiles numismates aux peuplades de la frontière orientale 
de la Gaule ; on la rencontre fréquemment en Flandre et en 
Lorraine. 


Abandonnant les hauteurs du plateau d'Amancey, nous crûmes 
devoir consacrer, cette fois encore, quelques instants aux sépul- 
tures de la vallée de Tôdeure qui, par leur très grand nombre 
et leurs petites dimensions, correspondent à l’idée qu’on peut se 
faire du point naturel des sorties d’une place assiégée, théâtre de 
continuels engagements, sol disputé pied à pied et où les cada- 
vres qui tombent de part et d'autre sont instantanément dépouil- 
lés. Ainsi nous expliquons-nous la stérilité des fumulus de Char- 
foinge qui; interrogés à deux reprises, n’ont encore livré rien 
de saillant. L’un d’entre eux, qui mesurait deux mètres de hau- 
teur sur un diamètre de treize mètres, nous parut un instant de- 
voir fournir un plus riche butin ; mais grande fut notre surprise 
en trouvant son intérieur totalement rempli par un four à chaux 
ou, pour mieux dire, un four à ciment. Cette construction, faite 
en dalles maçonnées de terre, est de forme arrondie; son diamètre 
est d'environ sept mètres. Deux gueules, séparées par un petit 
mur, conservaient encore une certaine quantité de chaux grasse 
mêlée à de la terre pour former un ciment hydraulique. L'état 
mi-crystallin des morceaux de chaux grasse ainsi que le principe 


(1) Æneid., lib. XI, v. 193-196. 


— 420 — 
de la construction du four accusent une très haute antiquité, et 
suffiraient, au dire des hommes compétents, pour faire restituer 
le singulier monument qui nous occupe, aux beaux temps de 
l’industrie romaine. 

Après la fouille sans importance de sept petits fwmulus sur le 
premier rang du rideau de collines qui sépare la vallée de la 
Loue de celle du Tôdeure, nous gagnâmes la partie supérieure 
de cette dernière vallée pour établir nos campements aux envi- 
rons de la longue et étroite prairie de l’Oye, qui règne au sud-ouest 
du massif, entre les Camps-Baron et les rochers de Querches 

d'une part, entre le défilé de la Langutine et les abruptes de la 
cascade de Conche de l’autre. Avant d’aborder la prairie, nous 
séjournâmes quelque temps sur la lisière extrême du massif, au 
lieu dit les Petites-Chaux-de-Myon, pour y explorer un groupe 
de tumulus d’une certaine importance. La première de ces sé- 
pultures n’ayant rien donné, nous nous rabatîmes sur deux voi- 
sines qui nous fournirent une ample compensation. 

L'une de ces dernières, qui affectait une forme légèrement 
conique avec un diamètre de quatorze mètres de diamètre et 
une hauteur d'environ un mètre cinquante, avait été construite 
pour une dizaine de cadavres formant cercle autour d’un indi- 
vidu que cette position centrale et les restes d’une brillante parure 
désignaient assez pour un chef. Les insignes recueillis sur les 
ossements de ce personnage se composent d’un ceinturon de 
bronze mince, de deux armilles de cuisse en même métal, d’une 
jolie fibule et enfin d'une paire de bracelets ouverts, grossiè- 
rement formés d'un fil de bronze terminé par deux renflements. 
Le ceinturon de bronze (pl. 2, fig. 1), bien que brisé en cinq mor- 
ceaux, n’a perdu que de très petits fragments. Long d’à peu près 
quarante centimètres sur une hauteur de six, il est décoré, par 
le procédé de l’estampage, de filets horizontaux et verticaux entre 
lesquels sont élégamment répartis des lignes et des groupes de 
points etde sautoirs. À chacune des extrémités est un ourlet vertical 
couvert de stries en relief {1}. Ce motif d'ornementation qui, sauf 


(1) Ces plaques, que nous avons constamment rencontrées dans le voi- 
sinage du bassin de nos squelettes, étaient fixées, au moyen de clous, sur 
des bandes de cuir plus ou moins larges. Une statuette de divinité gau- 
loise, possédée et publiée par M. Sirand, de Bourg (Courses archéologiques 
dans le département de l’Ain, pl. xxv, fig. 1), a sa chemisette retenue autour 


— 4291 — 
quelques variantes de détail, Se reproduit sur toutes les plaques 
en bronze mince retirées des tumulus celtiques (1), peut être con- 
sidéré comme le dernier mot des ressources décoratives de celle 
des races antiques qui a le plus sobrement usé des représentations 
de plantes et des animaux. 

Les deux armilles (pl. IL, fig. 2) formées d'une feuille de bronze 
recourbée en manière de cylindre creux, ont un diamètre inté- 
rieur d'environ 40 centimètres. S’ouvrant par la seule élasticité 
du métal, leur icimcoture s’opérait en faisant rentrer l’une des 
extrémités amincie dans l’autre plus évasée. L’ornementation de 
ces objets consiste en stries gravées qui se succèdent par groupes 
de treize et à intervalles égaux sur le contour extérieur. 

Les autres parties du fumulus ne donnèrent, en fait de vestiges 
manufacturés, qu’un très petit anneau d'oreille et une grossière 
épingle en bronze, ainsi que de menus fragments de vases en 
pâte rougeâtre. 

Le troisième et le plus considérable des tumulus fouillés aux 
Petites-Chaux-de-Myon, n'avait pas moins de dix-huit mètres 
de diamètre et renfermait une quinzaine de squelettes, arrivés à 
un état de détérioration tel qu'il a été impossible de déterminer 
leur orientation. Ici, comme dans tant d’autres sépultures gau- 
loises, des dents de chevaux et une défense de sanglier se sont trou- 
vées au milieu d’ossements humains. Le bord oriental de la tom- 
belle nous montra quelques charbons et des parcelles d’os cal- 
cinés. Sur divers points, nous récoltâmes des débris de bronze 
‘informes, un fragment de manchette en bois d'if (2), deux mor- 
ceaux d’un bracelet de bronze, de rares échantillons d’une poterie 
noirâtre, une élégante fibule (pl. 2, fig. 3) dont la panse est 
délicatement surmontée d’une crête formée de petits anneaux. 


des reins par une ceinture décorée de trois rangs de doubles cercles con- 
centriques, ornementation qui se trouve sur plusieurs de nos plaques de 
bronze. î 

(1) De Bonstetten, Notice sur les tombelles d'Anet, Berne, 1849, in-4°, 
pl: ui, fig. 4 et 6, pl. v, fig. 7; A. Castan, Antiquités gauloises pour servir 
à La question d’Alesia (Revue archéologique, xIv° année, 1857), pl. 318, fig. 
2 et 3°; Max. de Ring, Les tombelles celtiques de La forét de Brumath, Stras- 
bourg, 1858, in-8, pl.1; Troyon, Habitations lacustres, pl. xvir, fig. 35 et 36. 

(2) Voir un objet semblable, provenant d’un tumulus du Fourré (massif 
d’Alaise), dans les Mémoires de la Société d'Emulalion du Doubs, 8e série, 
t9; pl. r, fig. 4. 


=. NE 


Cinquante mètres à peine nous séparaient des prés de l’Oye. 
Notre attention était sollicitée en cet endroit par des mouvements 
de terrain dont la régularité ne pouvait s'expliquer par un phé- 
nomène naturel. La-tradition du pays confirmait d’ailleurs les 
données de l’observation, en racontant que toute une légion d’os- 
sements était sortie de l’une des bosselures des prés de F’Oye (1). 
Forts de ces éléments de probabilité, nous attaquâmes, au moyen 
de tranchées, un bourrelet,“long de 70 mètres, qui ferme le pré’ 

“de l’Oye, entre l'extrémité du grand Camp-Baron et la lisière 
des Petites-Chaux. Les diverses couches du sol mises à décou- 
vert par ce travail, ont rendu des clous de voiture et des fers de 
chevaux et de muleis de formes et dimensrons variées. Parvenues 
à 75 centimètres de profondeur, les pioches de nos ouvriers ren- 
contrèrent un payement composé de pierres placées de champ et 
d’une double bordure de dalles posées à plat. Ce pavement, d’une 
largeur d'environ 3 mètres, abandonnait le bourrelet à ses deux 
extrémités, affectant ainsi dans son développement une forme 
légèrement arquée. Sur le milieu, ont été reconnues deux or- 
nières parallèles produites par des charriots dont les roues n’au- 
raient eu que 50 centimètres d’écartement (2). Le peu de profon- 
deur de ces ornières prouve d’ailleurs que le roulement qui s’est 
fait sur notre pavé n’a-pas été de longue durée: 

Sans nous prononcer d’une manière absolue sur l’origine et la 
destination de cétte voie certainement antique, nous devons cons- 
tater toutefois que l'une de ses extrémités aboutit à des abruptes, 
tandis que l’autre ne se raccorde exactement avec aucun des 
chemins du pays. Peut-être, en présence de ces données étran- 
ges, serait-il permis de conjecturer, avec notre savant ami, M. le 
capitaine Bial, que cette construction, essentiellement passagère, 
se rapporterait aux travaux militaires du siège d’Alesia. À 

Comme corollaire de cette intéressante exploration, nous déta- 
châmes quelques-uns de nos travailleurs à 200 mètres plus loin, 
dans la direction de la cascade du Tôdeure. Une tranchée de 10 
mètres de long, poussée jusqu'à une profondeur moyenne de 


(1) 3. Quicherat, Conchusion pour Alaise dans la question d'Alesia, p. 64. 

(2, C'est-à-dire d’un écartement inférieur de äix centimètres à la moitié 
de la largeur moyenne de la voie roulière gauloise telle que l’a déterini- 
née M. A. Delacroix (Mémoires de la Socièlé d'Emulaltion du Doubs, 3° série, 
t. 2, pp. 435-438). | 


— 493 — 

1 mètre 20 centimètres, c’est-à-dire jusqu’à la rencontre de la 
roche, a mis en évidence un terrain anciennement bouleversé, 
rempli de paillettes de charbon et semé de vestiges très-nombreux 
de pièces de bois équarries. À côté d’un de ces pieux et à environ 
40 centimètres sous terre, s’est trouvé un objet en fer de forme 
triangulaire et flamboyante (pl. 4, fig. 43). Serait-ce là un premier 
et authentique spécimen de ces stimuli de César, au sujet des- 
quels l’archéologie militaire s’épuise, depuis si longtemps, en 
vaines conjectures ? 

Les ressources de notre mince budget nous permirent encore 
de fouiller un fumulus sur le large palier qui règne à mi-côte du 
grand Camp-Baron et borde la vallée de l’Oye du côté opposé 
au massif d'Alaise. Ce tumulus, rond et de construction très 
soignée, mesurait douze mètres en diamètre sur une hauteur 
centrale d'environ deux mètres. Toute sa partie nord était occu- 
pée par une grande table composée de plusieurs dalles, disposées 
à peu près selon la forme d’un carré présentant un angle au 
centre du funulus et un autre sur le bord septentrional. Cette 
plate-forme portait les traces d’un triple feu allumé successive- 
ment sur trois aires battues en marne blanche, d’une épaisseur 
d'environ 20 centimètres chacune et dont les surfaces avaient été 
portées au rouge par la violence de la flamme. Une quantité 
énorme de débris de poterie, ainsi qu’une terre noire mêlée de 
cendres et de charbons encombraient toute la surface du tumulus 
au niveau de la table. Les tessons récoltés dans ce milieu pro- 
venaient, si l’on excepte un flacon en terre grise, de la fracture 
d’assez grands pots dont la pâte grise ou rouge, recouverte quel- 
quefois d’un vernis noirâtre, offre, quant à sa rugorisité interne, 
sa forte cuison et la netteté relative de ses moulures, une analo- 
gie complète avec celle des fragments céramiques fournis par le 
grand cairn des Châteleys. Dans toutes le$ parties de la tom- 
belle, des monceaux considérables d'os calcinés d'apparence 
humaine étaient mélangés d'ossements de chevaux, de sangliers, 

“de chiens et d'ours. Ceux d’une chèvre de la plus grande espèce, 
dont l’une des cornes s'était conservée à peu près entière, occu- 
paient le centre du monument. Sur la bordure orientale de la 
table gisaient un tronçon de marteau de fer accompagné d’un 
coin propre à consolider un manche (pi. 2, fig. 4), et, à quelques 
centimètres de là, une section de fer de cheval (pl. 2, fig. 5). 


— 94 — 


À l'angle opposé de la table, se montrèrent quatre clous à tête 
longue et étroite provenant vraisemblablement de la ferrure d’un 
cheval (pl. 2, fig. 6 et 7), une pierre à repasser les outils, trois 
mêches ou instruments à forer (pl. 2, fig. 8), puis une tige de fer 
tordue en spirale (pl. 2, fig. 9) longue de 13 centimètres, re- 
courbée à l’une des extrémités en forme de boucle et à l’autre en 
manière de crochet. 

Il résulte de cet ensemble une parenté réelle et saisissante 
entre le tumulus que je viens de décrire et le cairn des Châte- 
leys. L’idendité est même absolue sous Le rapport de la nature et 
de la disposition des vestiges. C’est à peine si l’on doit tenir 
compte de la légère variante que peut constituer la substitution 
d’une table de sacrifice à la tête de roche brute formant autel. 
En admettant donc que j'aie eu quelque raison de démêler sous 
l’amoncellement de pierres de la pointe septentrionale du massif 
d’Alaise les caractères d’une officine sacrée, appartenant à quel- 
qu'une de ces corporations de pontifes-artistes qui monopoli- 
saient, dans la Gaule primitive, les traditions de tout art et de 
toute science, il sera difficile de ne pas rapporter au même ordre 
de choses et d'individus la colline funèbre du gran Camp- 
Baron. 


HIT. 


CONCLUSION. 


Si j'essaie de récapituler les principales conséquences qui dé- 
coulent des nombreuses observations qui précèdent, je me 
trouve en présence d’une double série d'enseignements. 

Au point de vue général de la connaissance encore si mcom- 
plète des antiquités celtiques, les fouilles de 1859 auront fourni 
les résultats suivants : 

4° Confirmation du fait, tant et si longtemps contesté, de la 
très haute antiquité du fer de cheval circulaire et muni de clous ; 

2 Restitution de leur sens naturelaux bracelets de bois, aux 
plaques de bronze mince, aux meules portatives, objets sur le 
compte desquels les interprétations les plus bizarres s'étaient 
produites ; 


3° Démonstration de la co-existence au sein des tumulus de 
plusieurs couches successives de sépultures, fait capital et dont 
l'ignorance a été la source des plus graves erreurs (1). 

Envisagées au point de vue spécial de l'attribution de l’Alesia 
des Commentaires au massifd’Alaise, nos dernières investigations 
ont apporté un contingent de sérieux éléments au faisceau de 
preuves qui, chaque année, prend une nouvelle consistance. 

Le massif d’Alaise, avec son antique vocable d’Axesra, ses 
ruines d’un oppidum et d'un wrbs celtiques, ses débris d’habita- 
tions gallo-romaines, ses traditions et ses vestiges d’une métro- 
pole religieuse de l’ancienne Gaule, sa couronne de travaux mi- 
litaires gigantesques, ses immenses champs de bataille où dor- 
ment dans une même poussière les Celtes et les Romains, le 
massif d'Alaise, dis-je, a de quoi répondre à toutes les objections 
et satisfaire toutes les exigences. 


vi 


(1) « Je considère, m'écrit M. A. Morlot, de Lausanne, l’auteur des pro- 
fondes Etudes géologico-archéologiques en Danemark et en Suisse, je consi- 
dère votre observation des deux couches superposées d’ensevelissements 
dans le même tumulus comme d'importance tout à fait capitale. Par cette 
belle observation, vous tranchez une des plus grandes questions en litige 
actuellement, celle d’une civilisation indigène, possédant le fer et anté- 
rieure à l’arrivée des Romains... Aussi me fais-je un devoir et un plaisir 
d'attirer l'attention sur vos découvertes et de les signaler dans mes cours 
d'archéologie. » 


48 


— 12% — 
NOTE ADDITIONNELLE. 


Analyse d’un échantillon minéral provenant des fouilles d’Alaise, 
remis par MM. A. Delacroix et A. Castan. 


La description de cet objet, dit petit couteau, ayant été faite par 
M. Castan, je n’y reviendrai pas. 

La surface externe de ce couteau est d'une Couleur nankin-pâle ; 
l'intérieur est blanc, vu à l'œil; à la loupe, il paraît homogène. 

La surface externe, dure, raie facilement le verre, ce que ne fait 
pas l’intérieur. Ce corps ne fait pas feu au briquet; il se casse par 
le choc; il se réduit facilement en poudre impalpable au mortier 
d’agate. La cassure happe fortement à la langue. 

Le poids du fragment qui m'a été remis était de 6,08. Cet objet 
plongé dans l’eau laisse dégager de nombreuses bulles d’ air; Ce dé- 
gagement à eu lieu pendant plus de vingt-quatre heures. J’ai alors 
placé sous le vide de la machine pneumatique le vase d’eau qui le 

contenait jusqu’ à cessation du dégagement de bulles. Essuyé, sa 
surface étant sèche, les cassures récentes ne happañt plus à la lan- 
gue, n'ayant pas changé d'aspect, il pesait 7#,06. L'eau absorbée 

ar porosité pesait done Of ,96. La perte de poids dans l’eau était, 
à la température de 12°,5, de 3,32. La densité de la substance 


constituant le couteau était donc 5 os 35 — 1,831. 


Chauffé fortement, puis abandonné à l'air pendant plusieurs jours, 
ce corps, pesé de nouveau, a présenté le même poids : 65,077. 

Deux grammes de poudre impalpable, chauffés au rouge dans un 
creuset de platine, ont donné une perte de poids de Of, 030, ce qui 
répond à 1,8 d’eau pour 100. = 

L'attaque au carbonate de soude sec et pur a été faite. d’après les 
procédés connus, sur des poids variables de matière : 05,503 et 
15570, mélangés avec sept fois leur poids de carbonate de soude. 
La fusion complète a été maintenue pendant plus de vingt minutes. 
Le produit obtenu , traité par l’eau acidulée avec les précautions 
convenables, a donné les résultats suivants : 05,485 et.15,520, ce 
qui donne, en tenant compte de l’eau hygrométrique trouvée, 96, + 
et 96,8 pour 109, soit en moyenne 96,6 pour 100. 

J'ai obtenu un faible précipité d’alumine et d'oxyde de fer, 0,8 
pour 100 en moyenne ; de plus, des traces de chaux. 

La composition en centièmes de cet objet est donc : 


DUC ER EU Cercrote ee 96.6 
: DU RTE RER Re PR EE nr RES 1,8 
Alumine et oxyde de fer..... 0,8 
- Chatmoiraces. ir: AR ras 
99,2 

C'est-à-dire que cet objet est formé de silice à peu près pure. 
A. LoIR, 


Professeur de chimie à la Faculté des sciences de Besançon, | 
Vice-Président de la Société d'Emulation du Doubs. 


3 (OBJETS DIVERS. 


LISTE 


bDbes do:s faits à la Soclété en 1800, 


Par Le DéparTEMENT pu Douss, 200 francs. 
Par LA Vie pe BEsaNÇoN, 300 francs. 


- 


Par S. Exc. M. Le MiniSTRE DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE ET DES 
Cuztes : Rapport fait à l’Académie des Inscriptions et Belles- 
Lettres, au nom de la Commission des Antiquités de France. 
Par MM. 

Beaupoin, licencié en droit : Notice sur une caverne à osse- 
ments des environs de Chatillon (Côte-d'Or). 

Decacroix (Alphonse), membre résidant : Alaise et Séquanie. 

Dscacroix (Alphonse) et Casrax, membres résidants : Guide 
de l'étranger à Besançon. - 

DE SAINTE-AGATHE, membre résidant : Observations sur les 
chemins de fer de Franche-Comté. 

ErazLox, membre correspondant : 1° Recherches paléon- 
tostatiques sur la chaîne du Jura; ® Lethea bruntrutana. 

GranD (Charles), membre résidant : Journal d'agriculture 
pratique, nouvelle période, tome 2. 

Grenier, membre résidant : Cinq mémoires de divers auteurs 
sur la sériciculture. 

JaccarD, membre correspondant : Etude géologique sur la 
faune du Locle. 
. Laurexs, membre résidant : Annuaire du Doubs pour 1860. 

Laurexr Decousée, membre correspondant : 1° Mémoire sur 
les eaux de la ville de Naples; 2 Sondages dans le Sahara ; 
3° Description des sondes d'exploration’; 4° Mémoires sur le 
Sahara. 

Lory, membre correspondant : Description géologique du 
Dauphiné. 

Manës : Notice sur quelques industries de la Gironde. 


— 498 — 

Micnarer, membre correspondant : Sur le développement et 
la végétation des Corydalis solida et cava. 

Muxrer, membre correspondant : Manuel des fromageries. 

Rexaup (François), membre résidant : De la taxe du pain à 
Besançon. 

RésaL, mgénieur des mines : Recherches sur les tensions élas- 
tiques développées par le serrage des bandages des roues du 
matériel des chemins de fer. 

RozLanD : 1° Les alcools industriels ; 2° L'alcool et l'impôt. 

Rouwecuëre (Casimir), numismate à Toulouse : Description 
des médailles grecques et latines du musée de Toulouse. 

Vézrax, membre résidant : 1° Notice sur le terrain post-py- 
rénéen des environs de Barcelone; 2% Mollusques et zoophytes 
des terrains nummulitique et tertiaire marin de la province 
de Barcelone; 3° Essai d’une classification des terrains-com- 
pris entre la craie et le système miocène exclusivement ; 4° Ob- 
servations sur le terrain nummulilique de la province de 
Barcelone; 5° Note sur la structure géologique du Larzac ; 
6° Note sur les systèmes de fracture de la contrée qui environne 
le Pic Saint-Loup. ; 

Vorrix, membre résidant : Recherches sur le blocus d’Alesia, 
par M. Prévost. 


Frayon, médecin à Besançon : Deux battants de sonnette trou- 
vés dans le béton d’une voie romaine à Auxon (Doubs). 

MonrTenoise, membre résidant : Cinq armes (scramasax, an- 
gon , hache, lance et couteau) d’un guerrier franc du 4° siècle, 
trouvées à Chargey-les-Gray (Haute-Saône). 


Besancon, docteur en médecine à Batnah : Une gerboise (Di- 


pus Gerboa). 
Bizcor, membre correspondant : Deux jeunes loriots {Oriolus 


Galbula). 

Devorsixs, membre honoraire : Un reptile et vingt-sept o1- 
seaux d'Afrique. : 

Giro» (Achille), membre résidant : Deux canards de Barbarie 
(Anas moschata). 


— 499 — 


LISTE 


Des objets envoyés en 1860 par les Sociétés 
correspondantes, 


Mémoires de l’Académie des Belles-lettres, Sciences et Arts de 
Besançon, séance du 29 janvier 1859. 

Bulletin de la Société Vaudoise des sciences naturelles, n°° 45 
et 46. : 

Bulletin de la Société géologique de France, tome XVI, 
feuilles 60 à 64 ; tome XVIT, feuilles À à 44. 

Annales de la Société Linnéenne de Lyon, nouvelle série, 
tome 6. 

Annales des sciences physiques et naturelles publiées par la 
Société d'Agriculture de Lyon, 2° série, tome 8, et 3° série, 
tomes 1, 2 et 3. 

Mémoires de l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts 
de Lyon, section des Sciences, tomes 8 et 9, et section des lettres, 
tome 7. P 

Bulletin de la Société archéologique de l'Orléanais, n°° 34, 
39 et 36. D 5 

Bulletin de la Société archéologique et historique du Limou- 
sin, tome IX, 3° livraison; tome X, 1'°, 2° et 3° livraisons. 

Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles 
de l'Yonne, 13° volume. 

Mémoires de la Société des Sciences naturelles de Cherbourg, 
tome 6 et 7. 

Compte-rendu des travaux de la Société d'Emulation de 
Montbéliard, 1859. 

Jahrbuch der k. k. geologischen Reichsanstallt (Annales de 
l'Institut géologique de l'empire d'Autriche), 10° année, 17°, 2 
et 3° livraisons. 

Bulletin de la Société industrielle d'Angers et du départe- 
ment de Maine-et-Loire, 2° série, 10° volume. 

Envoi de la même Société : Le Congrès des vignerons à An- 
aers. Ho 


— 430 — 

Mémoires de l’Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres 
de Dijon, 2° série, 7° volume. 

Bulletin de la Société agricole, scientifique et littéraire des 
Pyrénées-Orientales, 12° volume. 

Mémoires de la Société d'Agriculture, Commerce, Sciences ct 
Arts du département de la Marne, année 1859. 

Mémoires de la Société Linnéenne de Normandie, 11° volume. 

Bulletin de la Société Linnéenne de Normandie, 4° volume. 

Bulletin de la Société de Statistique et d'Histoire naturelle 
du département de l'Isère, 2 série, tome 5 (1° et 2 livraisons). 

Annuaire de la Société des sciences naturelles et médicales 
de la Haute-Hesse, 8° année. 

Bulletin de la Société d'Emulation du ‘département de l’AI- 
lier, 1°, 2€, 3°, 4°, 5°, 6° volumes et 1'° livraison du 7€. 

Procès-verbaux de la Société littéraire et scientifique de 
Castres, 3° année. | 

Bulletin de la Société d'Agriculture, Sciences et Arts de Po- 
ligny, année 1860, livraisons 1 à 7. 

Bulletin de la Société d'histoire naturelle de Colmar, n° 1. 

Annuaire de l'Institut des Provinces, 12° volume. 


LISTE 
Des membres de la Soiiéié au 81 décembre 1860. 


Nora. — Le millésime placé en regard du nom de chaque membre 
indique l’année de sa réception dans la Société. 


Conseil d'administration pour 4864. 


Président . . . . . MM. GRENIER. 

A®% Vice-Président . . "SOEUR 

2% Vice-Président. . . Boysson p’ECoLe. 
Secrétaire fr Dita r, BAvOUx. 
Vice-Secrétaire . . . TRUCHOT. : 
Presorier : AC! MARQUE. 
ATEREULSÉE LAN LEUR CASTAN. 


Membres honoraires. 


MM. 


Le PrRérer du département du Doubs. 

L’ARCHEVÊQUE du diocèse de Besançon. 

LE GÉNÉRAL commandant la 7° division militaire. 

Le PREMIER PRÉSIDENT de la Cour impériale. 

LE PROCUREUR GÉNÉRAL près de la Cour impériale. 

Le Recreur de l’Académie de Besançon. 

Le Marre de la ville de Besançon. 

Bayze, prof' de paléontologie à l'Ecole des Mines. Paris. 1851. 

Bizuor, Constant, professeur de physique au collége. Haguenau 
(Bas-Rhin). 1855. 

Bixio, agronome. Paris, rue Jacob, 26. 1856. t 

Coquan», Henri, professeur de géologie à la Faculté des Sciences. 
Marseille (Bouches-du-Rhône). 1850. 

D'AzgerT pe Luvynes (le duc), membre de l’Institut. Dampierre 
(Seine-et-Oise). 1859. 

Devorsixs, sous-préfet. Mascara (Algérie). 1842. 

Dougcepay, Henfi, entomologiste. Epping, comté d’Essex (An- 
gleterre). 1853. 

Goucer, docteur en médecine. Dole (Jura). 1852. 


— 432 — 
MM. 
ME Magire, évêque. Versailles (Seine-et-Oise), 1858. 
Micuezin, doyen honoraire des conseillers référendaires à la 
Cour des Comptes. Paris. 1860. 
QuiceraT, professeur à l'Ecole des Chartes. Paris. 1859. 


Membres résidants (1). 


MM. È 
ApLer , fabricant d’horlogerie, quai Vauban, 30-32. — 1859. 
ALviser, avocat général, rue du Mont-Sainte-Marie, 4. — 1857. 


Arxaz, économe du Lycée, rue du Collége. 1858. 

ARTHAUD, peintre, Grande-Rue, 140. — 1851. 

Aurrroy, sous-chef à la gare du chemin de fer, La Viotte (ban- 
lieue). 1860. 

Bagey, archiviste du département. 1858. 

BAIGUE, entrepreneur, rue des Boucheries, 23. — 1859. 

BaLanDReT, prêtre, professeur au collége de Saint-François- 
Xavier, rue des Bains-du-Pontot, 4. — 1857. | 

BarsauD, Auguste, propriétaire, rue St-Vincent, 43. — 1857. 

Barpy, Henri, pharmacien. Saint-Dié (Vosges). 1853. 

_BarRTuET, médecin aide-major au 12° régiment d'artillerie, rue 
des Granges, 59. — 1857. 

BaTaizce, horloger, rue des Chambrettes; 15. — 1841. 

Bavoux, Vital, second commis à la Direction des Douanes, Fon- 
taine-Ecu (banlieue). — 1853. 

BELoT, essayeur du commerce, rue de l’Arsenal, 9. — 1855. 

BENEyYToN, conseiller à la Cour inpfalen rue des Bains-du- 
Pontot, 4. — 1857. 

BERTHELIN, ingénieur en chef des ponts et chaussées, rue-de 
Glères, 23. — 1858. 

BerTranD, docteur en médecine, rue de l'Ecole, 10. — 1855. 

Besson, avoué, place Saint-Pierre, 17. — 1855. 

Besson, prêtre, directeur du collége Saint-François-Xavier, rue 
des Bains-du-Pontot, 4. — 1855. x 


(1) Dans cette catégorie figurent plusieurs membres dont le domicile : 
habituel est hors de Besancon, mais qui ont demandé le titre de résidants, 
afin de payer le maximum de la cotisation et de contribuer ainsi, d’une 
manière plus large, aux travaux de la Société. 

1 


— 433 — 

| MM. 

Braz, Paul, capitaine, professeur à l'Ecole d'artillerie, rue du 
Clos-Saint-Paul, 4. — 1858. 

Binror, médecin aide-major, Grande-Rue, 136. — 1856. 

BLonpeau, Charles, entrepreneur de bâtiments, rue Saint-Paul, 
54. — 1845. 

BLonpeau, Léon, entrepreneur de bâtiments, rue Saint-Paul, 
54. — 1845. à 

BLonpeau, Louis, peintre, rue du Clos, 20. — 1860. 

Bronpow, docteur en médecine, place Saint-Pierre, 4. — 1851. 

Bozze, fabricant d’horlogerie, rue des Granges, 75. — 1859. 

Bôupsor, ingénieur civil, directeur du chemin de fer franco- 

. suisse. Chaux-de-Fonds (Suisse). — 1840. 

Bourcuerietre dit Pourcueresse, peintre en bâtiments, rue de 
l’Arsenal, 7. — 1859. 

Bourpon-Dussaussey, directeur des contributions directes , rue 
Neuve, 4. — 1857. 

Bourrey, Paul, fäbricant d’horlogerie, rue Moncey, 12.— 1859. 

Boysson D'EcoLe, receveur général des finances, rue de la Pré- 
fecture, 22. — 18592. ÿ 

BRETEGNIER, notaire, rue Saint-Vincent, 22. — 1857. 

Brerizcor, Eugène, propriétaire, rue des Granges, 46. — 1840. 

BrerTiLLor, Léon, banquier, rue de la Préfecture, 21. — 1853. 

Bretizcor, Maurice, propr., rue de la Préfecture, 21. —1857. 

BRETILLOT, Paul, propriétaire, rue de la Préfecture, 21: — 1857. 

Bruaxn, Théophile, propriétaire et naturaliste, rue du Mont- 
Sainte-Marie, 2. — 1840. 

BrüucHoN, docteur en médecine, rue des Granges, 16. — 1860. 

BruGNoN, notaire, rue de la Préfecture, 42. — 1855. 

Brunswick, Léon, fabric. d’horlogerie, Grande-Rue, 28.—1859. 

BuGxor, négociant, rue Neuve, 28.— 1857. 

Cancer, Joseph, ingénieur, rue Neuve, 13. — 1858. 

CasTaw, Auguste, sous-bibliothéeaire de la ville, rue Saint-Paul, 
3. — 1856. 

Cnanorr, François, ingénieur civil, rue de la Préfecture, 11. — 
1856. 

Cnapor, dessinateur, rue des Granges, 75. — 1853. 

CHAUvVELOT, professeur d’arboriculture, Sainte-Colombe |(ban- 
lieue). — 1858. 


— 434 — 
MM. Û 
CHauvin, procureur impérial, rue Neuve, 24 bis. — 1857. 
Caenevier, docteur en médecine, professeur à l'Ecole de méde- 
cine, rue de la Préfecture, 10 bis. — 1851. 
CaEvizieT, professeur au Lycée, Grande-Rue, 76. — 1857. 
CLerc DE LANDRESSE, avocat et maire de la ville, rue de la Pré- 
fecture, 14. — 1855. 
CzenGer, Hector, directeur de l’Enregistrement et des Domaines, 
Grande-Rue, 14. — 1856. 
CoxsraNTIN, préparateur d'histoire naturelle à la Faculté des 
sciences, rue Ronchaux, 22. — 1854. 
Convers, César, propriétaire, es Chaprais (banlieue). — 1840- 
CorgeT, docteur en médecine, Grande-Rue, 76. — 1840. 
Cornury. cond" des Ponts et Chayss., Grande-Rue, 129.— 1856. 
CouLow, avocat, rue des Granges, 68. — 1856. 
CourLer, Eléonore, directeur de filature. Deluz (Doubs). — 1857. 
CourLer DE VREGILLE, chef d’escadron d'artillerie en retraite, rue 
Neuve, 12. — 1844. 
Courenor, docteur en médecine, Grande-Rue, 44.— 1851. 
D'ARBAUMONT, Capitaine d'artillerie. — 1857. À 
D'AUBONNE, Alfred, membre du Conseil général, rue de la Pré- 
fecture, 18. — 1858. 
Davaz, Augustin, avocat, rue Neuve-Saint-Pierre, 17. — 1859. 
Davi, notaire, Grande-Rue, 107. — 1858. 
DE Boiscecomre {le vicomte), général de division. Lille (Nord). 
— 1854. ; 
DE BouLor, Alexandre, propriétaire, rue St-Vincent, 17.—1855. 
DE Bussrerrs, Jules, conseiller à la Cour impériale, rue du Clos, 
33. — 1857. : 
DE CHARDONNET (le comte), propriét., sue du Perron, 20.—1856. 
DE CnaArDonneT, Hilaire, naturaliste, rue du Perron, 20.—1856. 
DE CoNéGLrano {le marquis), chambellan de l'Empereur, député 
du Doubs. Paris. — 1857. 


DE JALLERANGE, Paul, propriétaire, rue St-Vincent, 51.— 1857. 
DE JourrRoy (le comte), Joseph, propriétaire, Abbans-Dessous 
(Doubs) et Besançon, .rue Neuve, 11. — 1853. 


Deracroix, Alphonse, architecte, Montrapon (banlieue).—1840. 
Deracroix, Emile, docteur en médecine, professeur à l'Ecole de 
médecine, rue de Chartres, 6. — 1856. 


MM. 


DELAVELLE, notaire, Grande-Rue, 39. — 1856. 

DE LONGEVILLE, propriétaire, rue Neuve, 7. — 1855. 

pe Nervaux, propriétaire, rue Saint-Vincent, 46. — 1853. 

DE SAINTE-AGATHE, Louis, propriétaire, Grande-Rue, 42.— 1851. 

DE SAINT-MAURICE, Anatole, propriétaire, rue du Collége, 1. — 
1857: +. 

DE SANT-Maurice, Léon, propriétaire, rue du Collége, 1.—1859. 

Dsserez pe Sainr-Juax, Charles, propriétaire, rue des Gr Anges, 
2. — 1859. 

DE Serre, général de brigade. Lyon (Rhône). — 1857. 

p'Esrocquois, Théodore, professeur de mathématiques à la Fa- 
culté des sciences, rue de la Préfecture, 26. — 1851. 

Dérrey, Francis, propriétaire, Grande-Rue, 119. — 1856. 

Dérrey, Just, banquier, Grande-Rue, 96. — 1857. 

DE Vezer, Victor, propriétaire, rue Neuve, 17 ter. — 1859. 

Drérricu, Bernard, négociant, Grande-Rue, 73. — 1859. 

Donrvers, Félix, imprimeur, Grande-Rue, 42. — 1854. 

DowzeLor, colonel en retraite, rue de la Préfecture, 18.— 1857. 

p'Orivar, Léon, propriétaire, rue du Clos, 22. — 1854. 

D’Orivaz, Paul, conseiller à la Cour impériale, Grande-Rue, 72. 
— 1852. | 

Driow, professeur de physique à la Faculté des sciences, rue 
Neuve, 28. — 1860. 

Droz, directeur honoraire de l'Ecole primaire supérieure, place 
Labourée, 1. — 1840. 

Dusois, maître de l’école‘annexe au Lycée. — 1859. 

Dusosr, colonel du Génie. — 1857. 

Dusosr, William, maître de forges, rue de la LE éfecture, 142. — 
1840. 

Ducar, Alfred, architecte du département du Doubs, rue Moncey, 
1. — 1853. 

Ducrer, lithographe, rue des Chambreties, 6. — 1860. 

Dur, négociant, rue de la Préfecture, 16. — 1859. 

DuréauLr, ingénieur des Ponts et Chaussées, rue Saint-Jean, 9. 
— 1855. 

Durer, géomètre, rue Neuve, 28. — 1858. 

Duvaucez, Georges, troisième commis à la Direction des Doua- 
nes, rue de la Préfecture, 26. — 1854. 


— 4136 — 
MM. 


Ets, Edmond, propriétaire, Grande-Rue, 91. — 1860. 
Erms, Ernest, propriétaire, Grande-Rue, 91. — 1855. 


FAcHarD, capitaine en retraite, rue des Granges, 59. — 1854. 

Faucowrré, chef d’escadron d'artillerie, rue du Collége, 6.—1855. 

Fernier, Louis, fabric. d’horlogerie, Place St-Pierre, 3.—1859. 

FEuvRIER, professeur au collège Saint-François-Xavier, rue des 
Bains-du-Pontot, 4. — 1856. 

Fruneres, professeur. Gray (Haute-Saône). — 1855. 

France, Hubert, négociant, Grande-Rue, 53. — 1855. 

GérarD, banquier, Grande-Rue, 68. — 1854. 

Girarpor, banquier, rue Saint-Vincent, 45. — 1857. 

GirauD, payeur du Trésor, rue de la Préfecture, 27. — 1857. 

Giro», Achille, lithographe, Saint-Claude (banlieue). — 1856: 

Giro», Victor, fabricant d’horlogerie, Grande-Rue, 66.— 1859, 

Giro», avoué, rue des Granges, 62. — 1856. 

GLorGer, Pierre, huissier, Grande-Rue, 58. — 1859. 

GourrLaup, professeur de physique au Lycée, rue St-Antoine, 6. 
— 1851. 

Gran», Charles, directeur de l’Enregistrement et des Domaines, 
Annecy (Savoie). — 1852. 

Gran», Théodore, employé à la recette générale, rue Ste-Anne, 
10 bis. — 1859. 

GRANGÉ, pharmacien, rue des Granges, 20. — 1859. 

Grenier, Charles, professeur de botanique et de zoologie à la 
Faculté des sciences, rue de la Préfecture, 14. — 1840. 

Grosyran, bijoutier, rue des Granges, 21. — 1859. 

GROsMOUGIN, prêtre, professeur à la Maïtrise de l’Archevéché, 
place du Palais. — 1860. 

Guenarp, maître de forges. Drambon (Côte-d'Or). — 1856. 

GuERRIN, avocat, Grande-Rue, 74, — 1855. 

GuERRIN, négociant, rue de la Préfecture, 16. — 1859. 

Guicæar», Albert, pharmacien, rue d'Anvers, 4. — 1853. 

GUILLEMIN, mécanicien, Casamène (banlieue). — 1840. 

Guizuin, Edoüard, pharmacien, rue Battant, 5. — 1855. 

Hazpy, fabricant d’horlogerie, rue du Clos-St-Paul, 4 bis.—1859. 

Hory, propriétaire, rue de Glères, 17.-— 1854. 

Huarr, recteur d'Académie en retraite, rue de la Préfecture, 13. 
— 1840. 


; — 437 — 
MM. 
Huc, chef du dépôt du chemin de fer, La Viotte (banlieue). — 
1858. | 
Jacquar», Albert, banquier, rue des Granges, 21.— 1852. 
Jacquarp, Pierre-Joseph, banquier, rue des Granges, 21.—1854. 
Jacques, docteur en médecine, rue du Clos, 32. — 1857. 
JeanNeNEy, Vicior, peintre, rue Saint-Paul, 44. — 1858. 
Jeaxnot-Droz, fabricant d’horlogerie, Grande-Rue, 103.—1859. 
Jouvexor, correcteur d'imprimerie. — 1853. 


Kzei, Auguste, propriétaire, rue de la Préfecture, 1. — 1858. 
Lagrater, fabricant d’horlogerie, Morez (Jura). — 1859. 
LamBerr, ingénieur civil, Vuillafans (Doubs). — 1857. 


Lamy, avocat, rue des Granges, 44. — 1855. 

LAnNcRENoON, conservateür du Musée des tableaux et directeur de 
l'Ecole municipale de dessin, rue de la Bouteille, 9. — 1859. 

LanNCRENoON, notaire, rue des Granges, 46. — 1860. 

Lauper, conducteur des Ponts et Chaussées, rue Saint-Jean, 9. 
4854 AS 4 

Laurens, Paul, secrétaire de la chambre de commerce, rue Saint- 
Vincent, 22. — 1854. 

LeBon, Eugène, docteur en médecine, rue des Granges, 62. — 
1855. . 

Lecrain, Jules-Vernier, avoué, rue Moncey, 2. — 1860. 

Lépacney, François, horticulteur, rue des Granges, 57. — 1857. 

Leras, inspecteur de l’Académie, rue Neuve, 11. — 1858. 

. Lo, professeur de chimie à la Faculté des sciences, rue Neuve, 
6. — 1855. 

Louvor, Arthur, ancien avoué, rue du Collége, 6. — 1858. 

Louvor, receveur principal des contributions indirectes, Grande- 
Rue, 14. — 1857. 

Louvor, Hubert-Nicolas, notaire, Grande-Rue, 135. — 1860. 

LyauTey, général de division et sénateur, Paris, rue Lachaise, 
24. — 1855. 

Macnarp, viticulteur, rue Battant, 43. — 1858. 

Mae, ingénieur des Ponts et Chaussées, rue Neuve, 15.—1851. 

Marror, Félix, banquier, Grande-Rue, 96. — 1857. 

Marcnar, Georges, agent comptable, rue d’Arènes, 5. — 1860. 

Marion, mécanicien à l'usine Guillemin, Casamène (banlieue). 
— 1857. 


— 438 — 
MM. 
Marzer, Adolphe, cons. de Préfecture. Dijon (Côte-d'Or).— 1852. 
Marque, Henri, propriétaire, ancien élève de l'Ecole polytech- 
nique, rue du Chapitre, 4. — 1851. 
Marrin, docteur en médecine, professeur à l'Ecole de médecine, 
rue des Chambrettes, 7.— 1840. 
Maruior, Joseph, avocat, rue du Chateur, 20. — 1851. 
May, Adolphe, avoué, rue Saint-Pierre, 17. — 1858. 
Mazovuier, ancien notaire, rue des Chambrettes, 412: — 1840. 
Menwer, François, fabricant d’horlogerie, rue Battant. — 1859. 
MesseLer, Sébastien, artiste vétérinaire, rue Battant, 45.—1841. 
Micau», Jules, directeur en retraite de la succursale de la Banque, 
rue de Glères, 21. — 1855. 
Monnier, Marcel, propriétaire. Mouchard (Jura). — 1857. 
Monxor, Théodore, docteur en médecine, professeur à l'Ecole 
de médecine, Grande-Rue, 79. — 1856. 
MonrTanpoN, fabricant d'horlogerie, rue des Granges, 59.—1859. 
Moxrenoise, Eusèbe, propriétaire, ruede Ia Madeleine, 2.—1860. 
Morez, docteur en médecine, rue Moncey, 12. — 1853. 
Morrrz, Ernest, employé des Douanes, rue du Clos, 31.—1860. 
Morxarp, Stanislas, propriét., rue de la Préfecture, 10.— 1858. 
Mourrizce, Alfred, banquier, rue du Collége, 3. — 1856. 
Mourrize, Jules, propriétaire, Grande-Rue, 64. — 1857. 
Mounier, Auguste, propriétaire, rue des Chambrettes, 10.—1857. 
Nicop, Alexis, négociant, rue des Martelots, 11. — 1860. 
Norrer, voyer de la Ville, rue de la Madeleine, 19. — 1855. 
OpPERMANN, directeur de la succursale de la Banque, rue de la 
Préfecture, 19. — 1857. 
Ouper, avocat, rue Moncey, 2. — 1855. 
OuTHENIN-CHALANDRE, fabricant de papier et imprimeur, rue des 
des Granges, 23.— 1843. 
OUuTHENIN - CHALANDRE, Joseph, prote d'imprimerie, rue des 
Granges, 23. — 1856. 
Pacuezrr, conseiller à la Cour impériale, rue de la Vieille-Mon- 
. naie, 4. — 1857. 
Pacæaux fils, architecte, rue du Perron, 28. — 1859. 
ParanDier, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, attaché au 
service hydraulique, Grande-Rue, 104. — 1852: 
Parquez, docteur en médecine, Grande-Rue, 1406. — 1857. 


- 


— 439 — 
MM. 
Pasroureau, Arthur, chef de bureau à la Préfecture. rue Neuve, 
hôtel de la Préfecture. — 1859. 
PEerceroT, architecte, rue du Chateur, 25. — 1841. 
Pérey, chirurgien-dentiste, rue des Chambrettes, 13. — 1842. 


PeniTHuGuENIN, clerc de notaire. — 1857. 


Prqugr, Emmanuel, horloger, Grande-Rue, 56. — 1856. 


‘Prow, cons. à la Cour impériale, rue des Granges, 46. — 1857. 


Porcnanp , substitut du procureur général, rue des Bains-du- 
Pontot, 1. — 1856. 

PorenanD, vétérinaire, rue Battant, 20. — 1855. 

Poxcer, avocat, rue de la Préfecture, 10. — 1860. 

Porterer, propriétaire, rue du Chapitre, 10. — 1857. 

PouRCHERESSE, voir BOURCHERIETTE. 

Pourcy pe Lusans, docteur en médecine, rue de la Préétine, . 
23. — 1840. 

Proupxon, conseiller à la Cour impériale, Grande-Rue, 129.— 
1856. À 

Proupuow, Léon, propriét., adjoint au maire de la ville, rue de 
la Préfecture, 25. — 1856. 

Racine, Louis, négociant, rue Battant, 7. — 1857. 

RACINE, Pierre, négociant, rue Battant, 7. — 1859. 


Race, Pierre-Joseph, avoué, rue du Clos, 46. — 1856. 


Ravier, François-Joseph, ancien avoué, Saint-Claude (ban- 

- lieue). — 1858. | 

Rexaup, François, négociant, rue Neuve-St-Pierre, 17. — 1859. 

Rexau», Hippolyte, ingénieur civil, Deluz (Doubs). — 1853. 

Renaun, Louis, pharmacien, Saint-Claude (banlieue). — 1854. 

Renaun, Victor, comptable de la Caisse d'épargne, rue de la 
Préfecture, 16. — 1855. se 

Reynaun-Ducreux, professeur à l'Ecole d’ ee iQ rue Ron- 
chaux, 22. — 1840. 

Ricarper, Xavier, fabricant d’ horlogerie, ÉndéRie: 54. — 
1859. 

Rira, Arthur, doct' en médecine, rue du Chateur, 16. — 1860. 

RozLor, contrôleur des contributions indirectes en retraite, Les 
Chaprais (banlieue). — 1846. 

Roxcaczro, Charles, professeur de musique, rue des Bains-du- 
Pontot, 4. — 1840. 


— LEO — 
MM. 
Sanr-Eve, Louis, fondeur en métaux, rue de Chartres, 8.—1852. 
Sancev, Louis, employé au bureau central de la Compagnie des 
forges de Franche-Comté, Fraisans (Jura). — 1855. 
SCHALLER, vérificateur-adjoint des Poids et Mesures, rue Neuve, 
9.— 1851. 
Srcarp, Honoré, négociant, rue de la Préfecture, 4. — 1859. 
Sizvanr, rentier, Grande-Rue, 44. — 1860. 
Sie, Georges, essayeur du commerce, Grande-Rue, 107.—1847. 
Tarzceur, teinturier, rue d’Arènes, 33. — 1858. 
Terrier, horloger, rue Saint-Vincent, 27. — 1851. 
TaiésauD, chanoine, Grande-Rue, 112. — 1855. 
Taiésaur, Eugène, négociant, Bannes, commune de Sornay 
(Haute-Saône). — 1857. 
Tissor, propriétaire et naturaliste, Chenecey (Doubs). — 1857. 
TourNier, propriétaire, Pugey (Doubs) et Besançon, rue Neuve, 
19. — 1855. 


TRAvVELET, essayeur de la Garantie, rue St-Vincent, 53.— 1854. 
TRÉMOLIÈRES, Jules, avocat, rue Saint-Vincent, 22. — 1854. 
TronpLé, maître d'hôtel, rue des Granges, 33. — 1859. 


TrucaeLur, photographe, rue de l’Arsenal, 7. — 1854. 

Trucuor, préparateur de chimie à la Faculté des sciences, rue des 
Martelots, 5. — 1857. 

Vazrrey, Jules, rédacteur en chef du journal la Franche-Comté, 
rue Ronchaux, 9. — 1860. 

VaRalGne, Charles, second commis à la Direction des contribu- 
tions indirectes, rue Saint-Vincent, 8. — 1856. 

VauTHerin, Jules, maître de forges, Rans (Jura). — 1853. 

Vers, Albert, négociant, Grande-Rue, 14. — 1859. 

Veiz-Picarp, banquier, Grande-Rue, 14. — 1857. 

Veiz-Pican fils, propriétaire, Grande-Rue, 14. — 1859. 

Vézran, professeur de géologie à la Faculté des seiences, rue 
Neuve, 21. — 1860. 

Vicaor-GiLLor, négociant, rue d’Arènes, 93. — 1857. 

Vorrix, voyageur de comm., Les Chaprais (banlieue). — 1857. 

Voisin, Pierre, propriétaire, Montrapon (banlieue). — 1855. 

Vouzeau, conservateur des Forêts, rue des Granges, 38.—1856. 

VuicereT, Just, juge au tribunal de première instance, Grande- 
Rue, 101.— 1851. 


MM. 
ZLéper, docteur en médecine, Lons-le-Saunier (Jura). — 1854. 
ZELTINER, Joseph, négociant, rue, de Glères, 15. — 1857. 


Membres correspondants. 
MM. 


Bagey, Théodore, instituteur. Clerval (Doubs). 1858. 

Baginer, capitaine d’artillerie. Grenoble (Isère). 1851. 

Barzzy DE MERLIEUX , secrétaire général honoraire de la Société 
d'horticulture. Paris. 1860. 

Barger, docteur en médecine. Salins. (Jura). 1856. 

Barraop, Charles, conducteur des Ponts et chaussées. Morteau 
(Doubs). 1856. 

BararzrarD ;  Claude-Joseph, greffier de la justice de paix. Au- 
deux (Doubs). 1857. 

Bgauquier, économe de Lycée en retraite. Montjoux (banlieue 
de Besançon). 1843. 
BeLTrémieux, agent de change. La Rochelle (Charente-Infé- 
rieure). 1856. | 
Benoit, Claude-Emile, commis principal des douanes. Paris. 
1854. 

Bexorr, docteur en médecine. Giromagny (Haut-Rhin). 1857. 

BerraauD, professeur au Lycée. Hdcon (Saône-et-Loire). 1860. 

Berraor, ingénieur en chef du canal en retraite. Pouilly (Saône- 
et-Loire). 1851. 

Berrranp, agent-voyer. Gy (Haute-Saône). 1860. 

Besson, directeur de la compagnie charbonnière douaisienne. 
Douai (Nord), rue Saint-Jacques, 38. 1859. 

Beuque, employé du Cadastre. Constantine (Algérie). 1853. 

Bicusur, juge de paix. Bletterans (Jura). 1855. 

Bizzecar», Alexandre, fabricant de vin de Champagne. Hareuil- 
sur-Ai (Marne). 1860. | 

Bizurer, Francisque, propriétaire. Lyon (Rhône). 1860. 

Biccor, Emile, pharmacien. Mutzig (Bas-Rhin). 4853. 

BorzLor, agent-voyer. Amancey (Doubs). 1856. 

_ Bozu, médecin-major à l'hôpital militaire. Strasbourg (Bas- 
Rhin). 1855. 

Boxsour, Jacques, conservateur du Musée. Lons-le-Saunier 
(Jura). 1849. 


19 


MM. 


Bouiccer, Appolon, chef de section du chemin de fer. Jussey 
(Haute-Saône). 1860. 

BranGzr, conducteur des Ponts et Chaussées. Dijon (Côte-d'Or). 
1852. 

Brenin, professeur au Lycée. Mécon (Saône-et-Loire). 1857. 

Breniquer, Jean-Charles. Frotey-les- Vesoul (Haute-Saône). 1858. 

Brioso, Miguel, docteur en droit. San-Salvador (Amérique 
centrale). 1860. 

Bucuer, Alexandre, propriétaire. Gray (Haute-Saône). 1859. 

Buquer, Paul, ingénieur-chimiste. Dieuze (Meurthe). 1858. 

Cacaor, François-Xavier, institut". Montmahoux (Doubs). 1858. 

Carus, employé aux travaux du chemin de fer. Andelot-en-mon- 
tagne (Jura). 1856. 

Canrereau, docteur en médecine. Bar-sur-Seine (Aube). 1858. 

Casran, Francis, lieutenant d'artillerie. Grenoble (Isère). 1860. 

Caaizzer, Edouard, médecin. Blamont (Doubs). 1859. 

CaanerT, docteur en médecine. La Vaivre, commune d'Aulx-les- 
Cromary (Haute-Saône). 1851. 

CHERBONNEAU, professeur d’arabe. Constantine (Algérie). 4857. 
CnoparD, Séraphin, conducteur des Ponts et Chaussées, attaché 
aux travaux du chemin de fer. Poligny (Jura). 1841. | 
CLerc, Edouard, maître de forges. Vellexon (H'°-Saône). 1840. 

Coran, chef d'institution. Ecully (Rhône). 1857. 

ConTeszan, Charles, aide-préparateur au Muséum d'histoire na- 
turelle. Paris, 1851. 

CorrTeau, juge au tribunal de première instance. Coulommiers 
(Seine-et-Marne). 1860. 

Cusxor, Victor, propriétaire. Ornans (Doubs). 1856. 

‘ Cuixer, curé."Amancey (Doubs). 1844. 

Curé, docteur en médecine. Pierre (Saène-et-Loire). 1855. 

Currez, employé de la Compagnie des chemins de fer de l'Est. 
Chdlons-sur-Saône (Saône-et-Loire). 1860. 

Davwsse, employé des contrib. indirectes. Arbois (Jura). 1859. 

DE BANCENEL, chef de bat. du Génie en retraite.  Liesle (Doubs). 
1851. 

pe Ferry, Henri, propriétaire. Bussières (Côte-d'Or). 1860. 

De FROMENTEL, docteur en médecine. Gray (Haute-Saône). 1857. 

DE LAVERNELLE, employé des lignes télégraphiques. Paris. 1855. 


— 43 — 
MM. ; 

De Marmizr (le duc), ancien conseiller d'Etat. Seveux (Haute- 
Saône). 1854. 

De Menrnon, René, botaniste. Choisey (Jura). 1854. 

pe Nervaux, Edmond, chef de bureau au ministère de l'intérieur. 
Paris. 1856. 

Deprerres, Auguste, avocat, bibliothécaire de la ville, Lure 
(Haute-Saône). 1859. 

pe SaussÜrs, Henri, naturaliste. Genève (Suisse). 1854. 

Descos, ingénieur des Mines. Vesoul (Haute-Saône). 1858. a 

Desconacnamps, Eugène-Eudes, géologue. Paris. 1860. 

Dsrzex, ingénieur des Ponts et Chaussées. Mulhouse (Haut-Rhin). 
1851. L 

Deuzuin, Eugène, banquier. Epernay (Marne). 1860. 

DE VERNON, général de brigade. Niort (Deux-Sèvres). 1858. 

Devaux, pharmacien. Gy (Haute-Saône). 1860. 

DEVILLE (SamTE-CLaire-), professeur de chimie à l'Ecole nor- 
male supérieure. Paris. 1847. 

Dév, directeur de l’Enregistrement et des Domaines. Vesoul 
(Haute-Saône). 1853. 

Direz, secrétaire général de la Compagnie des forges de Franche- 
Comté. Fraisans (Jura). 1859. 

Dorner, sous-chef du secrétariat général de la Compagnie du 
chemin de fer de Paris à Lyon. Paris. 1857. 

Dusosr, Jules, maître de forges. Chdtillon-sur-Lizon (Doubs). 
1840. 

pu Bouvor DE CHAUVIREY, propriétaire. Chauvirey-le- Vieil 
(Haute-Saône). 1858. | 

Dumorrrer, Eugène, négociant. Lyon (Rhône). 1857. 

ErazLon, professeur du Collége. Gray (Haute-Saône). 1858. 

Farvre p’Esvaxs, doct' en médecine. Baume-les-Dames (Doubs). 
1842. | ‘ 

FaLconner, ancien juge de paix. Saint-Antoine (Doubs). 1851. 

Fazror, architecte. Montbéliard (Doubs). 1858. 

FarGrauD, professeur de Faculté en retraite. stars Léonard 
en 1842. 

Favier, Jean-Pierre-Casimir, sculpteur. Pontarlier (Doubs). 
1858. 

Favre, capitaine. Le Locle, canton de Neuchâtel (Suisse). 1858, 


# 


AE 
MM. 

FérTez, prêtre-curé. La Rivière (Doubs). 4854. 

Fozzerère, prêtre-curé. Verne (Doubs). 1858. 

Gager, notaire. Le Russey (Doubs). 1855. 

Gary, docteur en médecine. Marengo (Algérie). 1857 

GauLarp, bibliothécaire de la ville. Hirecourt (Vosges). 1851. 

Gay, rentier. Luxeuil (Haute-Saône). 1858. 

GENTILHOMME, pharmacien. Plombières (Vosges). 1859. 

GErxax, docteur en médecine. Salins (Jura). 1840. 

Gevrey, Alfred, avocat. Vesoul (Haute-Saône). 180. 

Gevrey, Jean-Charles, instituteur. Chassey-les-Montbozon 
(Haute-Saône). 1857. 

Gevrey, Pierre, instituteur. La Demie (Haute:Saône). 1858. 

GirarDiEr, agent-voyer. Vercel (Doubs). 1856. 

Giro», Louis, architecte. Pontarlier (Doubs). 1851. 

Goprox, doyen de la Faculté des sciences. Nancy (Meurthe). 
1843. 

Gocuez, Charles, manufactur. Le Logelbach (Haut-Rhin). 1856. 

GoGuELy, Jules, architecte. Baume-les-Dames (Doubs). 1856. 

GranpMouGix, architecte de la ville et des bains. Luxeuil (Hautc- 
Saône). 1858. ; 

Guépor, receveur principal des Douanes en retraite. Geneuille 
(Doubs). 1854. 

GuiLzemor, Antoine, entomologiste. Thiers (Puy-de-Dôme).1854. 

Guxor, inspecteur des lignes télégraphiques. Strasbourg (Bas- 
Rhin). 1852. 

Hazrey, Pierre, agent-voyer. Gray (Haute-Saône). 1859. 

Hexrey, médecin. Mont-de-Laval (Doubs), 1854. 

HuuserT, docteur en médecine. Paris. 1856. 

Jaccarp, Auguste, guillocheur. Le Locle, canton de Neuchâtel 
(Suisse). 1860. 

Jouarr, notaire. Gray (Haute-Saône). 1856. 

KLein, juge au Tribunal de commerce. Paris. 1858. 

Koscaun, Oscar, chimiste. Dornach (Haut-Rhin). 1858. 

Koscuun-ScaumBerGer , Joseph, membre de la Société indus- 
trielle. Muthouse (Haut-Rhin). 1848. 

Kozcer, Charles, chef de section aux travaux du chemin de fer. 
Marnoz (Jura). 1856. ‘ 

LacorDaIRE, inspecteur des Forêts. Poligny (Jura). 1858. 


MM. 

Lamperr, Louis, ingénieur des Ponts et Chaussées. Mouthier 
(Doubs). 1852. 

Lamotte, directeur de la forge. Fraisans (Jura). 1859. 

LanGLois, juge de paix. Morteau (Doubs). 1854. 

Lanrernier, chef du dépôt des forges de Larians. Lyon, rue 
Sainte-Hélr”, !9. 1855. 

Laporre, architecte. :Ornans (Doubs). 1857. 

Laurens, Camille, ingénieur civil. Paris. 1843. 

LaurenT, fabricant de produits chimiques. Paris. 1859. 

LaurenT-DeGousée, ingénieur eivil. Paris. 1860. 

Lesxau, chef du service commercial de la Compagnie des forges 
de Franche-Comté. Fraisans (Jura). 1859. 

LEeNorman», avocat. Vire (Calvados). 1843. 

Luénrrier, docteur en médecine, inspecteur des eaux de Plom- 
bières. Paris, rue de la Victoire, 8. 1859. 

Luouws, Victor, directeur des Douanes et des Contributions indi- 
rectes. Digne (Basses-Alpes). 1842. 

Loxy, professeur de géologie à la Faculté des sciences. Grenoble 
(Isère). 1857. 

Marzcarp, docteur en médecine. Dijon (Côte-d'Or). 1855. 

Marer, garde des Mines, Gray (Haute-Saône). 1860. 

Maisonner, prèêtre-curé. Alaise (Doubs). 1856. 

Maxcsor, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées. Pau (Basses- 
Pyrénées). 1841. 

Mars, Paul, docteur en médecine. Paris. 1860. 

Marquiser, Gaston, propriétaire. Fontaine- x Luxeuil (Haute- 
Saône). 1858. 

Marin, docteur en médecine. Aumessas (Gard). 1855. 

Maruey, Charles, pharmacien. Ornans (Doubs). 1856. 

Maussrer, ingénieur des Mines. Montrond, par Saint-Gaimier 
(Loire). 1859. 

Micuarer, Eugène, substitut du Procureur impérial. Baume-les- 
Dames (Doubs). 1854. 

Micuez, Auguste, instituteur à l'Ecole communale. Mulhouse 
(Haut-Rhin). 1842. 

Micuez, ancien pharmacien. Luxeuil (Haute-Saône). 1858. 

MicHELOT, ingénieur des Ponts et Chaussées. Paris. 1858. 

Mrcuière, entomologiste. Lyon (Rhône). 1852. 


— 446 — 
MM. 

Moxnier, Désiré, homme de lettres, rédacteur de l'Annuaire du 
Jura. Domblans (Jura). 1846. 

Morez, Théophile, banquier. Dole (Jura). 1859. 

Morérin, docteur en médecine. Paris. 1857. 

Muxrer, médecin. Foncine-le-Haut (Jura). 1847. 

ORDINAIRE DE LA COLONGE, Capitaine d'artillerie. Bordeaux (Gi- 
ronde). 4856. 

Paizor, Jacques, instituteur. Nans, près de Rougemont (Doubs!. 
1857. 

Pazaix, receveur de l'Enregistrement et des Domaines. Quingey 
(Doubs). 1859. 

Paris, capitaine au 12° bataillon de chasseurs à pied. Chambéry 
(Haute-Savoie). 1858. ’ 

Parisot, Louis, pharmacien. Belfort (Haut-Rhin). 1855. 

Perron, conservateur du Musée d'histoire naturelle. Gray (Haute- 
Saône). 1857. 

Perso, professeur de Faculté en retraite. Paris. 1851. 

Pessitres, architecte. Pontarlier (Doubs). 1853. 1 

Peucror, Constant, ingénieur honoraire des Ponts et Chaussées. 
Audincourt (Doubs). 1857. 

Pierrey, docteur en médecine. Luxeuil (Haute-Saône). 1860. 

Poupées, architecte. Pontarlier (Doubs). 1855. 

Pôxe, docteur en médecine. Pontarlier (Doubs) 1842. 

Préror, Auguste, instituteur. Abbenans (Doubs). 1858. 

Proupxox, Hippolyte, membre du Conseil d'arrondissement. 
Ornans (Doubs). 1854. ‘ 

Raymon», Hippolyte, employé aux travaux de canalisation de 
l’isthme de Suez. Kantara, par Alexandrie (Egypte). 1860. 

Répiczar», pasteur. Trémoins (Haute-Saône). 1856. 

R£ÉGLEY, Capitaine au 2° régiment d'artillerie. Vincennes (Seine) 
1854. 

Rexau», directeur de l'hôpital militaire du Roule. Paris. 1855. 

Rexau», docteur en médecine. Goux-les-Usiers (Doubs). 1854. 

Requier, intendant militaire. Bourges (Cher). 1857. 

Rsvon, Pierre, banquier: Gray (Haute-Saône). 1858. 

RozLax», Louis, propriétaire. La Ferté-sous-Jouarre (Seine-et- 
Marne). 1860. | 


Eu ET TER 
MM. 


RoquemarTine, Emile, fabricant de chaussures. Toulouse (Haute. 
Garonne). 1860. 

Rouczr, docteur en médecine. Arbois (Jura). 1856. 

RoumeGuÈre, secrétaire de la Société archéologique. Toulouse 
(Haute-Garonne). 1860. 

SÆMANN, naturaliste. Paris. 1860. 

SAUTIER, Capitaine du Génie. Toulon (Var). 1848. 

THévarD, Paul, chimiste. Talmay (Côte-d'Or). 1851. 

Tissor, professeur de philosophie à la Faculté des lettres. Dijon 
(Côte-d'Or). 1859. 

Tousin, Charles, professeur du Collége. Salins (Jura). 1856. 

Tourer, Félix, percepteur. Mans-sous-Sainte-Anne (Doubs). 
1854. 

Tournier, Edouard, professeur au Lycée. Bourges (Saône-et- 
Loire). 1854. 

Travezer, Nicolas, propriétaire. Bourguignon-les-Morey (Haute- 
Saône). 1857. 

Tsrcer, ingénieur civil. Le Mans (Sarthe). 1860. : 

Vaucnerer, lieutenant au 13° régiment d'artillerie. Douai (Nord). 
1857. 

Vieirre, Eugène, fabricant de meules. La Ferté-sous-Jouarre 
(Seine-et-Marne). 1860. A: 

Vivier, employé à la Mairie. Besancon, rue de Chartres, 22. 
1840. 

Vorzcar», Victor, propriétaire. Gray (Haute-Saône). 1859. 

Wacer, Henri, artiste-peintre. Morteau (Doubs). 1853. 

Wey, Francis, inspecteur général des Archives de France. Paris. 
1860. 


LISTE 


Des Sociétés correspondantes au 31 décembre $ 
1869. 


Nora. — Le millésime placé en regard du nom indique LÉRuEe dans 
laquelle ont commencé les relations. 


Académie des Sciences, Belles-Lettyes et Arts de Besançon. — 
1841. | 

Société d'Agriculture, Sciences naturelles et Arts du département 
du Doubs. — 1841. 

Société d'Emulation du département du Jura. — 1844. 

Société d'Histoire naturelle du département de la Moselle. — 
1845. 

Société Eduenne. — 1846. 

Société vaudoise des Sciences naturelles. — 1847. 

Société géologique de France. — 1847. 

Société Linnéenne de Lyon. — 1849. 

Société d'Agriculture, d'Histoire naturelle et Arts utiles de Lyon. 


— 1850. 
Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon. — 1850. 
Société philomathique de Verdun. — 1851. 


Société archéologique de l’Orléanais. — 1851. 

Société des Sciences médicales de l'arrondissement de Gannat. 
— 1851. 

Société archéologique et historique du 

Société des Sciences historiques et naturelles de l’'Yonne.— 1852. 

Société des Sciences naturelles de Cherbourg. — 1854. 

Société d’'Horticulture pratique du département du Rhône. — 
1853. 

Commission archéologique du département du Doubs. — 1853. 

Société d'Emulation de Montbéliard. — 1854. 

Société des Sciences natur elles du grand-duché de Luxembourg. 
— 1854. 

Institut impérial et royal de géologie de l'empire d'Autriche 
(Kaiserlich-Kæniglich geologische Reichsanstalt). 1855. 

Société d'Emulation du département des Vosges. — 1855. 


— 449 — 

Société industrielle d'Angers et du ee: de Maine-et- 
Loire. — 1855. 

Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Dijon. — 1856. 

Société agricole, scientifique et littéraire des Pyrénées-Orien- 
tales. — 1856. 

Société d'Agriculture, Commerce, Sciences et Arts du départe- 
ment de la Marne. — 4856. 

Société Linnéenne de Normandie. — 1857. 

Société de l’industrie de la M 57. 

Société d'histoire et d'archéologie de Châlons-sur-Marne.— 1837. 

Société de statistique et d'histoire naturelle du département de 
l'Isère. — 1857. 

Société helvétique des Sciences naturelles {Allgemeine Schwei- 
zerische Gesellschaft für die gesammten Naturwissenschaf- 
ten). — 1857. 

Société académique de Maine-et-Loire. — 1857. 

Société historique et littéraire du Bas-Limousin. — 1857. 

Société des Sciences naturelles et médicales de la Haute-Hesse 
(Oberhessische Gesellschaft für Natur- und Heilkunde). — 
1858. 

Société d'histoire naturelle de Berne {Bernerische Natwrfor- 
schenden Gesellschaft). — 1859. 

Société littéraire et philosophique de Manchester {Literary and 
philosophical Society of Manchester). — 1839. 

Société de physique et des sciences naturelles de Zurich /Natur- 
forschenden Gesellschaft in Zurich). — 1859. 

Société académique des Hautes-Pyrénées. — 1859. 

Société d’Emulation du département de l'Allier. — 1860. 

Société scientifique et littéraire de Castres. — 1860. 

Société d'Agriculture, Sciences et Arts de Poligny. — 1860. 

Société d'histoire naturelle de Colmar. — 1860. 


ei 


LE Sa 


- corail rt 


: ARTE Le 


mt 


SIRET ENS SALES ARE 
AT CIN RARE ES 


AD?! 


# 
4 
De 


TABLE 


DES ARTICLES CONTENUS DANS CE VOLUME. 


1° PROCÈS-VERBAUX. 


en dun de en oc où 1 
Lorr. Solidification des gaz. sE : RER V 
Elections de membres de la commission | d on. IN, VI 
Questions relatives à l'enlèvement de ne. Etalloni ee 
au Musée par la Société... ...... Da IV, MIS SN XIE 
Décision relative à la cs d'un ancien membre de la 
M A legs: dE co VI 


Réception à Besancon de la Société géologique de France... xin, 
XVII, XIX, XX, XXII 


Projet de création d’un jarhniDotapiquez......21... "XIV, XVII 
Mowranpon. Nouveau système de cadran de montre........ XVI 
Communication d’une pièce de poésie et d’une note sur l’émi- 
gration des campagnes, et proposition de l’auteur. ... XII, XxH 
Reconstitution de la Société de l'Arc... ........1.% me XXII 


2° MÉMOIRES COMMUNIQUÉS. 


DE FRomENTEL. Introduction à l'étude des polypiers fossiles. 1 
BreniN. Nouvelle théorie des approximations numériques re- 
lative aux quatre opérations fondamentales. . .. ,..... 361 


Casran. Les tombelles et les ruines du massif et du dutour 
d’Alaise (troisième rapport fait au nom de la commission 


DES). NE ape dre vo ceniec 0 ES 4o1 
| 3° OBJETS DIVERS. . 

_ Liste des dons faits à la Société-en 1860 .................. 497 
Liste des objets envoyés en 1860 par les Sociétés correspon- 

RE Rd NN DU. 22. 499 

Liste des membres de la Société au 31 décembre 1860...... 431 

Liste des Sociétés correspondantes . .. .. .................. 448 

D de , Graude-Rue, 42, 


La à _ 


“ic: 


ELLE 


NS" 


f VAE 


ne 


Li  , alim Ets À 


ARR dis 4 LS 


% ss 


+ Pin 


e) ounièl ‘à 


Sociéte - d'émul. du Doubs, 1860 


[ 


LLC, 


LS. LS 


SSSSS 


SS = Te —— / : 7 _ 
| eee ep {feet Ep REMTIe D —— = > 


| 


= _—— 


ANTIQUITÉ 


se 
SE 


PAPA 


ID 


a 
D 


[LS S 


Societe d emul. du Doubs, 186a fa 


(QUE PIN 0 
met 


75 
SP 


> 


ne — 


RERO 


= 


<< 
= 


\f il 
ji 1 
| ( 4 
f 1] 
14] (| 


ANMIQURTÉS | D'AALAISE, 


ee LS 
fai Hi 


AE 


TT 


AVIS. 


Tous les Membres de la Société ont le droit d'assister aux 
séances, qui se tiennent le second samedi de chaque mois, à 
3 heures du soir, dans une des salles de la Faculté des Sciences 
de Besançon. 

Tout membre qui aura négligé de payer sa cotisation pen- 


dant plus d’une année, pourra être considéré comme démis- 


sionnaire. 

Les lettres et les envois de toute nature seront adressés au 
Président de la Société d’'Emulation, hôtel de la Faculté des 
Sciences. Toutefois les correspondants peuvent adresser leurs 
cotisations, franco, au Trésorier de la Société, M. Marque, 
rue du Chapitre, n° À, à Besançon. 

Les Membres qui changeraient de domicile sont priés d'en 
donner avis pour ne pas éprouver de retard dans l’envoi des 
publications. \