Skip to main content

Full text of "Annales de flore et de pomone ?ou journal des jardins et des champs."

See other formats


nn dovREE épis lbs State à Arte MEL e Lee Sc disENs LEURS 
HAS 


RARE BOOKS 


ANNALES 
DE FLORE ET DE POMONE, 


ou 


JOURNAL DES JARDINS 


ET DES CHAMPS ; 


Par MM. E. À. Baumann, Cauuzer, Auc. CELs, Franc. 
ELS , DALBRET , JACQUES , JACQUIN AÎNÉ , Jacouix 
IEUNE , Léon , E. Martin, Neumann, P£rix , 
Poronnx, ROUssELoN , Uriner. 


# 


1838-1839.) 


PARIS, 
JACQUIN FRÈRES , MARCHANDS. GRAINIERS , 
QUAI DE LA MÉGISSERIE, 14. ee 


| 


io ias 


PU 


BRRALES 


DE FLORE ET DE POMONE. 


marge brune. Cette espèce est très-d 


REVUE 


DES GENRES DE VÉGÉTAUX CULTIVÉS EN FRANCE. (Suite. 
(Voyez le n° d'août 1836.) ; 


Acunrée, mille- feuilles; Æchillea. Lin. Desr. 
Cat. Pers. Bor. Cozr. t. iv, page 217. Dec. Prod. 

Caractères génériques. Calice ou involucre 
ovale, imbriqué, inégal; fleurs radiées, rayons 
peu nombreux, un peu en cœur et courts; cé Pa 
tacle paléacé ; aigrettes nulles. 


PREMIÈRE Division. Feuilles entieres, sans divisions. 
I° Séction. Fleurs blanches. 


1. AcmiLÉée LicuLée. Achillea ligulata. Kir. Desr. 
és ed. 3. Ptarmica ligulata. Dec. Prod. t. vi, 
page 24. Tiges droites, velues, de douze à quinze 
à feuilles oblongues-ligulées velues, éga- 
lement dentées, les radicales amincies en pétiole ; 
fleurs à huit ou neuf ligules blanches, use 
planes, obovales, à sommet à trois dents, dispo 
sées en corymbe ombellé; involuere à écailles : à 
istir 1” » 4 et 
une de celles qui ont les fleurs Les plus ;randk 
ee nn. 


à a 

Lieu originaire : la Hongrie, la Transylvanie ; 
vivace comme toutes les espèces de ce genre nom- 
breux ; cultivée au Jardin des nes Paris et 
chez dudèies amateurs. 3 

2. À. HERGA ROTA A herbG Pola. er. Desr. 
Cat. 4. cuneifolia. Lamarck. Ptarmica herba rota, 
Dec. Prod. t. vi, page 22. Petite plante de cinq à 
six pouces, glabre ; tiges ascendantes redressées , 
simples ; feuilles sessiles , en coin, à peu de dents, 
ou rarement subdentées; corymbe simple à peu 
de fleurs; capitules pédonculées ; involucre ovale, 
glabre ; écailles ovales à marge brune; six à sept 
rayons us, obtus, subentiers ; paillettes du ré- 
e à uses ; ner” à sommet brun. 

… Lieu: les Alpes du Da tuphiné. 

3. À. à GRANDES FLEURS. 4. grandiflora. Bwsenrs. 
A. dracunculoides. Desr. Cat. Leucanthama. Pers. 
Syn. pl. Ptarmica grandiflora. Dec. Prod. Tiges 
d’un pied, droites, arrondies, à sommet un peu 
pubescent , paniculées; feuilles linéaires , acumi- 
nées , à dents abres; fleurs en corymbe, 
peu smleuie. chacune d'elles longuement pé- 
dicellée; involucre hémisphérique, à écailles à 
marge brune , de huit à neuf ligules grandes, obo- 
vales, à trois dents; paillettes du réceptacle .ob- 
longues, à sommet bifide denté ; les fleurs sont plus 
grandes que celles de l 4. es et plus petites 
que celles du speciosa. SE 

‘Lieu : le Caucase; cultivée à Paris, en Angle- 
térre, etc: .N 
4. À:  STERNUTATOIRE. 4: ptarmia: Fi LR 
Bor. Cour. Ptarmica vulgaris. Dec :. Prod: Tiges de 


: . droi + 
douze à quinze p droite 


ns | Fi v : aie 


Led 


d 


rement ; feuilles sessiles , glabres, linéaires-lancéo- 
lées, à dents pointues , égales; fleurs en corymbes 
subpaniculés, à pédoncules pubescents; involucre 
subhémisphérique, à écailles velues, ovales, à 
marge ferrugineuse; huit à douze rayons subar- 
rondis ; à trois dents; paillettes du réceptacle ob- 
ongitl >» pubescentes. 

Lieu : l'Europe , la Sibérie, la France, etc. 

-8.A,S: BoUTON D'ARGENT. 4. p. var. : multiplex. 
REn. Flor. ornem. Toutes les fleurs à demi-fleu- 
rons ligulés. 

6. A.S. PUBESCENTE. {. p. Var. : pubescens. Dné. 

: ubesce: tes, “plus 

7. A, S. NAME. À. p. var. : dnearis. Dec. 
Prod: Feuilles glabres, étroitement linéaires. 4. 
fragilis. RazBrz: “ort: Se trouve aux environs de 
Paris. Dec: 

=8.4À. REMARQUABLE. Æ: speciosa: Wap. RH 
nt Cat. ed. 3. P. speciosa. Dec. Prod. vi. LeDes. 
FL atlant. Tiges de. quinze à dix-huit pouces, 
droites, rameuses ; anguleuses , pubesciritess feuil- 
les sem sole acuminées , 
die - dents de la base peu profondes , un ‘on 

peu n nombreuses € | 


compos 6; dr e sul lé ui pe cl 4: 


9: À. BIDENTÉE: 4. serres: Bres. FI. tour. 2. 
cé - Dec. Prod. Tige de: ae mo vingt 
pouces, _r simple striée, à 


4 
feuilles linéaires lancéolées, acuminées , velues en 
dessous, dentées à dents denticulées ; fleurs en co- 
rymbe comme simple; les pédicelles étant non 
divisés ou peu rameux; mvolucre subcampanulé, 
velu , à écailles à marge brune; huit à neuf hi- 
gules obovales à sommet à trois dents ; réceptacle 
à paillettes membranacées , acuminées , à sommet 
denté; corymbe de cinq à vingt dort 

Lieu : Ibérie, Taurie; introduite en Angleterre 
en 1830. ie 

10. À. DENTÉE. 4. serrata. Retz. Obs. Desr. 
Cat. P. serrata. Dec. Prod. 4: anglica. Loun. 
Hort. Brit. G. Dow. Tiges de deux pieds, ascen- 
dantes, droites, simples, velues, pubescentes ; 
feuilles tomenteuses, linéaires, lancéolées, forte- 
ment dentées , comme pinnatifides; lobes oblongs, 

btus, entiers ou denticulés; fleurs en co- 

rymbe comme composé ; involucre subcampanulé à 
écailles à marge brune; sept à huit rayons obova- 
les, tridentés; réceptacle à paillettes oblongues un 
peu poilues, à sommet roux. Dans les jardins elle 
devient glabre. 

Lieu: Angleterre. Loup. Alpes. Lam. Desr: | 
Suisse. Wizco. 

11. À. pe Moncous. 4. Mongolica: Fisca. Désn 
Cat. P. Mongolica. Dec. Prod. Tiges de 15 à 18 
pouces, droites , simples, pps ou. Rai- 
neuses; feuilles htiéoléen: linéaires , 


. re un peu cells à ‘écailles aies à ” marge 


- 4 ligules moitié plus petites que dans le Prar- 


5 

mica , obovales, à trois dents ; réceptacle à pail- 
lettes membranacées, glabres. 

Lieu : la Sibérie, Mongolie, etc. 

12: À: CRÈTÉE.. À. cristata. Rerz. BorT. Curr.,t.1v, 
p- 221. P. cristata. Dec. Prod. Tiges de 6 à 7 pouces, 
diffuses , très-rameuses, glabres inférieurement, 
blanchâtres, pubescentes dans le haut; rameaux 
déclinés ; jeunes linéaires, planes, scumibées den- 
" les dent t crêtees ; fleurs 

corymbe simple. 


Lieu : l'Italie ; introduite en Angleterre en 1784. 


Il° Section. Fleurs jaunes ou jaunâtres. 


15. À. DÉCOLORÉE. 4. decolorans. ScuraD. Wazr. 
Enum. Desr. Gat., ed. 3. Dec. Prod. vi, p. 27. 
Tiges d'un pied, droites, rameuses , un peu glabress ; 
feuilles glabres, linéaires, acuminées, également 
dentées,, dentelures subdenticulées, dde inférieures 
plus profondes ; fleurs en corymbe composé ; Invo- 
lucre ovale-campanulé ; six rayons jaunâtres, obo- 
vales en coin, à trois dents; paillettes entières. 

Lieu : L Antlatase: Dec. Prod. 

14. À. Acerat. (Herbe aux charpentiers.) A 
Ageratum. Lix. Desr. Cat. ed. 3. Box. Cucr. Dec. 
Prod. À. viscosa: Lamar. FL fr. Tige d'un à 
deux pieds, droite, un peu glabre ; feuilles oblon- 
gues, übtuies /deitéef smiicies en pétiole, fas- 
cicalées ; fleurs en corymbe serrées, composées ; in 
volucre à écailles mucronées; trois à cinq rayons 
comme difformes , j jaunes. Cette espèce, du reste 
très-distincte, varie beaucoup soit dans la forme 
des feuilles, des ligules , des tiges, etc. 

Lieu : la France mérid., l'Espagne, l 


6 
IE Diviston. Feuilles pinnatifides. 
F° Section. Fleurs blanches. 


. 15. Asnes Aves. 4. lpina. Lin. Desr. Cat., ed. 3. 
Bor. Cuzr. Prarmica alpina. Dec. Prod. Tige basse 
de 6 à 7 pouces, droite, rameuse, glabre ; feuilles 
lancéolées , pinnatifides, pectinées ; lobes pointus, 
dentés, les inférieurs plus profonds, subam- 
plexicaules ; fleurs en on composé; involu- 
cre obovale subcampanulé, à écailles à marge 
brune ; sept à neuf rayons PA 22 comme à trois 
dents ; réceptacle à paillettes à sommet roux, 
daté” + pe 
Lieu : les Alpes de la Savoie , de la Suisse. 
36NA. conne pe cerr. 4. clavennæ. Lin. Desr. 
Cat. ed. 5. Ptärmica clavennæ. Dec. Prod. 4. cla- 
vennæ. Bor. Curr. Tiges de 6 à 7 pouces, droites, 
simples , à sommet comme sans feuilles ; feuilles ra- 
dicales pétiolées, pinnatifides, à peu de lobes, 
oblongs, entiers ou à trois où quatre divisions, 
celles de la tige sessilés à base divisée; fleurs en 
corymbe simple ; comme en ‘ombelle ; involucre 
ovale - -campanulé , à à écailles à marge brune; sept 
à huit rayons ovales à trois dents; paillettes du 
réceplacle à sommet bifide denté; toute Ja Les 
ouverte d’un duvet serré blanchâtre. 
“Lieu : : les Alpes de l'Italie, de FAutriché, etc. 
“17. À. À FEUILLES DE CARDAMINE. A. mpätions: ke 
Drsr. Cat. Bor. Cuir. Ptarmica impatiens. Dec. 


L] 


7 
rieurs sublobés ; fleurs en corymbe compose ; 1n- 
volucre ovale , subhémisphérique , pubescent , à 
écailles à marge brune; sept à huit rayons obova- 
les ; paillettes à sommet laineux. 

Lieu : la Sibérie , où elle est fréquente. 

18. À. « ... .. A. chamæmelfolia. Pourrer. 
Dec. Prod. 

Tiges de 8 à gpouees, comme droites, arrondies, 
presque simples ; feuilles pecladest Din à 
lobes. linéaires très-entiers; fleurs en corymbe 
composé, comme serré sans bractées; involucre 
ovale-oblong , pubescent ; écailles oblongues ; cinq 
à six rayons planes , obovales; réceptacle à par 
lettes oblongues-linéaires.,, poi -pâles.…. 

Lieu : la France ,. les Pyrénées ; ‘introduit en An- 
gleterre-en. 1825: 

‘19. À. RUDE.. 4. squarrosa. Air. Kew. Loun., 
Hort. brit: Dec. Prod. Tige d’un pied, ascendante, 
striée, un peu velue ; feuilles lancéolées-linéaires, 
pinpatifides ; sion ovales, cunéiformes , inci- 
sées , acuminées, verticillées. 

lite dci te de Introduite en 1775. 


HE Section. Fleurs pra purpurines ou rouges. 


20: À. A. | FEUILLES DE CORONOPUS. À. coronopifolia. | 
Wan. Dec. Prod. Loun: H. brit. Tiges de 18 à 
RE pe MAUR herbacées, droites ; feuilles 
P s 3: lobes lancéolés, den- 
tés ; fleurs pros :_corymbe « Lpnnent, serré ; in 
ovale, à écailles un peu velues, oblongues,: btuses, 
à. marges. comme membranacées ; des à trois 
raEen obovales à trois dents; ; paillett 


L2 


8 


concaves, membranacées, glabres. 4ch. ageraum, 
var. B. Lam. Dic. Fleurs jaunes. 

- Lieu : Orient. Wiczp. Introduite en Angleterre en 
1823. 

21. À. DE GErBerY. 4. Gerberi. Bres. Fl:taur. Dec. 
Prod. Lou». H.brit. Tomenteuse, un peu blanchitre ; 
plusieurs tiges simples, hautes d’un pied et demi; 
feuilles pinnatifides ; lobes étroits, incisés, den- 
tés, les dents à sommet cartilagineux mucroné , 
celles du sommet très-entières ; fleurs purpurines 
jaunâtres, en corymbe évité , serré; involucre 
oblong, subvelu ; écailles oblongues; trois à sept 
ravons petits, bi ou trifides ; paillettes peu nom- 
breuses, oblongues , iembrintééess glabres. 

ieu:leGaucase.Introduite en Angleterreen 1827. 

22. À. PEcrINéE. 4. pectinata. Win. Desr. Cat. 

re Prod: Aéh. _ochroleuca. Wap ét Krrr. Tige 
de 15 à 20 pouces ; “ARE , velte ; feuilles pecti- 
nées-pi sslerbs entiers ; elles 
sont ous Msrveres tomenteuses , ou munies de 
très-petits poils, ou pue re étant ultr 
jaunâtres, en corymbe composé , compacte in- 
“eue ovale, phbeseent; quatre à ge rayons 


etat À PU TS 
DURLELLEC 7 PAICLLES 


ova 
es. obtuses, membranacéés, Mules. 
25. À. À FEUILLES D’ASPLENIE. À. asplenifolia. Vent. 
ft. Cels. 4. Rosea. H. P. Drsr. Cat. ed, 3: 4: as- 
plenifolia. Dec. Prod. Tiges de 18 à 20 pouces, gla- 
bres ,- droites, arrondies, quelquefois rameuses ; 
feuilles radicales pétiolées, pinnatipartites , à lobes 
pinnatifides ; les be RER à lobes 


J 


| 9 

glabre; écailles pointues, à marge, et à paillettes à 
sommet très-étroit, d’un brun noirâtre. 

Lieu : . . : . Cette plante pourrait bien n'être 
qu'une variété de F4. ARE Aie ; introduite 
dans les jardins. 


IIIe piviston. Feuilles pinnées. 
1° Section. Fleurs blanches. 


24. À. Sanrounoïne. 4.Santoliroides. LaGas. Dec. 
Prod. Lour. Hort. brit. Comme suffrutescente, 
droite, toute velue , tomenteuse ; tige d'un pied; 
feuilles pinnées , à segments très-petits, transver- 
salement imbriqués, à trois lobes denticulés; fleurs 
en corymbe composé , bractéolé, serré, ayant de 
huit à douze têtes ; capitules subglobulenses ; in 
volucre à écaïllés à sommet velu-barbu, ainsi que 
les écailles du réceptable; cinq à six rayons très- 
courts, suborbiculaires , à sommet denté, d'un 
. Lieu : l'Espagne. Cultivée en Angleterre. 

25. À. MusQuÉE. 4. moschata. JacQ. Dese. Cat. 
ed. 3. Bor. Curr. ed. 2,t. 4, p. 221. Ptarmica 
muscata. Dec. Prod. Tiges de deux pieds , un peu 
glabres, érigées , simples ; feuilles pinnées, ponc- 
tuées, à lobes linéaires, comme très-entiers, un peu 
obtus ; fleurs en corymbe simple , presque en om- 
belle ; Aasré pubescents ; involucre ovale-cam- 

ulé; écailles d'un brun-noirûtre ; …— à six 
rayonsobtué;-à troiscdantsé : 5 À 

Lieu : la Suisse, les Alpes du Dauphiné ; etééi À 

26. À. NorRATRE. 4. atrata. Lin. Bor. Cuvr-Ptar- 
mica atrata. Dec. Prod. Tigesdedeux pieds, droites 
rue, ee men x L u pa 


10 

bres ; les radicales pétiolées  heneltiitisthe. 
pinnées ; lobes linéaires acuminés, entiers; parta- 
gés: fleurs en corymbe simple ; pédicelles velus : 
involuere presque campanulé ; écailles à marge 
noirâtre; huit à dix rayons subarrondis , à trois 
dents ; paillettes lancéolées à sommet noir. 

here les Alpes de la France, de la Suisse, etc. 

27. À. naine. À. nana. Lan. Desr. Cat. ed. 3. Bor. 
Cucr. Ptarmica nana. Dec. Prod. 4. lanata. 
Lamek._ Toute velue, laineuse ; plusieurs tiges 
simples , subérigées > feuilles pinnées à segments 
presque égaux, linéaires-lancéolés ;- pointus, en- 
tiers, rapprochés ; involucre obovale- campanu- 
lé ;: écailles obtuses, marginées de brun; cinq à 
huit rayons obovales, subarrondis , à trois dents; 
e bg à. sommet brun ; plante de 


six à sept pouces 
1528. Rodfaie “+ ie Eu. Bor. Curr. Dec. 


Prod. Sous-ligneuse , d’un pied ; rameaux tomen-— 


teux, blancs, à sommet feuillu ; feuilles 
segments subarrondis; raîle pes se | 
un peu glabres, convexes en dessus, se à 2 $ 
fleurs en corymbe composé ; involucre presque gla- 
bre; “écailles presque glabres, ovales ; quatre à ‘s 
rayons obovales subarrondis, à sommet obtus , à 
trois dents. 
Lieu : la Crète. 
- 29. À. D'un BLanc soyeux. 4. Holosericea. Mg + : 
Loup. Hort. brit. Tige de quinze à dix-huit 
feuilles pinnées ; fleurit de juillet en septe 
- Lieu : le mont Rénasse, introduite en Augle- 
| da en 02m. 5 
+30. À. pu Vian di Éaloaians Soit Loun. Hort. 


II 

brit. 4. Helvetica. Murpay. Ptarmica valesiana. 
Dec. Prod. Toute poilue, subvelue; tiges d’un 
pied , subérigées ; arrondies, simples , feuillues ; 
feuilles pinnées ; rafle large, ailée, comme entière; 
cinq à dix lobes rapprochés, en coin, lancéolés, 
incisés , dentés; corymbe comme composé; pé- 
doncules tomenteux ; involucre hémisphérique , a 
écailles à marge d'un roux brun ; cinq à six rayons 
sübarrondis , obtus, à trois dents. 

Lieu : le Valäis; a Suisse. introduite en Angle- 
terre en 1810. 

31. À. À GRANDES FEUILLES. A. macrophylla. Lx 
Desr. Cat. ed. 3. Bor. Guir. v..4. Ptarmica phèsR Heads 
phylla. Dec. D Tiges de deux à trois pieds, un 
peu glabres, érigéés, »simples ; feuilles pinnées , à 
lobes ns. lancéolés, incisés , inégalement 
dentés, ceux du sommet confaetds fleurs en 
corymbe composé ; involucre ovale - campanulé ; 
écailles obtuses à marge brune; se à six ue 
obscurément à trois dents. 

Lieu : les Alpes. 


IF Section. Fleurs jaunes ou jpaphtees… 


32: À. EN FAUX. 4. fulcata. Lan. Desr. Cat. Dec. 
Prod. Tige simple comme velue, de six à sept pou- 
ces; feuilles pinnées ,- poilues ; pinnules + en trois 


Es à peu de fleurs ; capitules 1 nier p pédicu- 
lées, hémisphériques; involucre subvelu ; rayons 
der obovales, arrondis obtusément, à trois dents; ; 


= glabres, ‘Pains 


“feu: l'Orient; féuré d' un jaütie pâle. ; Ë 
33: À. IMBRIQUÉE. À. imbricata. _… H. Ce. 


12 

Dec. Lour. H. brit. Tiges de dix-huit pouces, sous- 
lhigneuses à la base, ascendantes, canescentes ; feuil- 
les arrondies, ayant comme six rangs de folioles ; le 
sommet de la tige est nu et porte plusieurs pédi- 
celles allongés , uniflores; involucre campanulé ; 
écailles ovales à marge membranacée; dix à qua- 
torze rayons planes, obtus, jaunes. 

Lieu : la Perse. 

34. À. A FEUILLES MENUES. 4. tenuifolia. LAMARCK. 
Desr. Cart. ed. 3. Bor. Curr. Dec. Prod. Tiges fru- 
tiqueuses , rameuses, d'un pied; rameaux efhlés, 
substriés , blanchâtres ; feuilles pinnées , arron- 
dies, tomenteuses, segments tripartites, à lobes 
un peu pointus, entiers, ou subdentés; fleurs jau- 
nes en,corymbe composé, serré, de huit à douze 
têtes; involuere obovale ; écailles à marge mem- 
branacée, obtuse ; cinq à à six rayons obovales, pres- 
que difformes, petits; paillettes oblongues mem- 
branacées , eos. | 

Lieu : l'Orient. Me 

35. À. SANTOLINE. À. pan are ta: Dese. Cat. 
ed. Bot. Curr. Dec. Prod. Tiges roliquesst très- 
rameuses , d'un pied ; rameaux blancs tomenteux ; 
feuillès pinnées , subtomenteuses ; segments. tri- 
partites, ? à lobes denticulés ; fleurs d'un jaune pâle 

en cory composé, fastigié; involucre obo- 
En  tomenteux ; écailles obtuses ; paillettes à 
dos presque laineux ; quatre à six rayons. courts , 
difformes. 

Lieu : 1 "Égypte. 

56. À. FAUSSE À NTHÉMIDE. 4 . anthemoïdes. F mes 
ne ‘la Prod. Lou. H. brit. Tiges ascendan 

meuses , pubescentes, de six à sept p 


13 
pinnées-poilues; segments linéaires, très-entiers , 
obtus, quelques-uns à sommet presque denté, les 
inférieurs les plus longs ; fleurs d'un jaune pâle, en 
corymbe simple ; rayons raccourcis. 

Lieu : ignoré. Introduite en Angleterre d'abord. 

57. À.DÉCUMBENTE. À. decumbens. Lam. Dic. Desr. 

t. ed. 3. Bor.Gurr. Dec. Prod. Toute la plante sub- 
cendrée velue, les jeunes tiges décumbentes, de six 
à sept pouces ; les florales redressées ; feuilles pin- 
nées à lobes sublancéolés, mucronés; fleurs jaunes, 
à corymbe composé, fastigié ; involuere ovale, 
pubescent, à écailles obtuses ; : = à pr __ 
petits, ovales , comme à trois Spsee 

Lieu : le 

38. À. : D'ÉCEME, 7. Æ siries. Desr. Cat. ed. 3. 
Lis. Bor. Cuzr. Pers. Syn. plant. Tige frutiqueuse, 
d’un pied, simple, cotonneuse; feuilles pinnées, 
blanches , tomenteuses ; pinnules subarrondies, 
obtuses, dentées ; fleurs d’un beau jaune, en co- 
rymbe composé, serré et plane en dessus. 

Lieu : l'Orient , l'Égypte. 

59. À. AURICULÉE. 4. auriculata. Wixv. Pers. 
Syn. pl. Louv. Hort. brit. Tige d’un pied ; feuilles 
pinnées, tomenteuses; pinnules oblongues à la 
base, auriculées, cbtusément sea celles du 


sommet 3 J y 
PE AE 

posé, serré. Es 
Sie -lO: HS + LR. à: A à ; 182 7. 


40. À. BLANCHATRE. PA albéto: Wan. Enum. 
Lou». Hort. brit. Tige d'un pied ; fins d'un j: 

pâle, en juillet. | | fre 

À air : .... Introduite en Anglete de 1819. . 

À aie a prit menée) . 


:14 
JARDIN FRUITIER. 


PRUNE surpassE monsieur. ( Voyez la figure. ) 


Ce prunier a été obtenu de semence par 
M. Noiseite, chez qui il a fructifié pour la pre- 
mière fois en 1819. Ge pépiniériste le considère 
comme un hybride des pruniers de Monsieur et de 
Jérusalem. Il ressemble davantage à ce dernier par 
son bois et par la vigueur de sa végétation. Il est 
très-productif. 

La plupart des fruits ressemblent égalements la 
prune de Jérusalem. Ils sont gros, ronds et par- 
fois obronds, d’un violet noirâtre, très-couverts 
de poussière blanche qu'on nomme vulgairement 
fleur. La chair est jaune et d'assez bon goût, 
surtout quand le fruit est très-mûr. La maturité 
a lieu vers la fin de septembre. 

C'est un arbre qui mérite d’être cultivé à cause 
de:sa Foie et de la beauté de ses fruits. 

Unner. 


PLAN TES D'ORNEMENT. 
PSSSEE TERRE, 
. Dane GLosE save. (Voyez la planche.) 


Cette belle variété, qui a paru pour la première 
bis à l'exposition des Dahlia faite en septembre 
dernier par la Société d'horticulture, a été obtenue 
de semis dans les belles pépinières de Farey-les 
Lis, près Melun ; par M. Uthérart, qui en Se le 
| Pme 

- Elle est très-remar , ne prssque 
ph rique , et la multiplicité de Er pétales rou- 


15 


lés en cornets qui occupent toute la surface et sont 
d'un beau jaune serin foncé. La circonférence est 
garnie d’un seul rang de demi-fleurons beaucoup 
plus développés , largement canaliculés, échancrés 
au sommet et d’un jaune légèrement plus pâle que 
sur le reste de Ja fleur. Cette espèce de collerette 
fort régulière ajoute encore à l'éléganee de ce 
Dahlia, qui ne peut manquer d’être recherché par 
les amateurs de ce beau genre. 

Les personnes qui le désireraient doivent se hâter 
d'en faire la demande à M. Uthérart, qui, ne l'ayant 
encore que peu multiplie, ne pourra satisfaire aux 
commandes qu d’ pe den de leur inscription. 


Doverce. 


Sur les couleurs des Dahlia et la recherche d'une 
variété à fleurs bleues. 


. La Société royale d'Horticulture a provoqué en 
septembre dernier une exposition de Dahlia. Ce 
beau genre, le rot de l'automne, méritait cette dis- 
tinction par les nombreuses et riches variétés qui 
se produisent chaque année. Elles m'ont encore 
paru dre pr cette fois que, réunies en 
elles se faisaient valoir les” unes 
…. » didrsirable-fécondié de la mure: sa puis 
sance de colorisation. - : a 
Ph. a D nn ne nt à 21 |. 
dire la brillante déstinée lces dé tair imp portati 
en France, on recherche aujourd’hu ui DE 
forme que la couleur. Les amateurs, | >ntho 
tes des goûts —.—. ,; donnent le: gd 


16 


_mos voisins d'outre-mer ont nommés perfec- 
tions sil faut dans ces fleurs, qui doivent être pres- 
que semi-sphériques ou du moins très-bombées , 
que les pétales ou plutôt les demi-fleurons et les 
fleurons soient nombreux, {uyautés et rangés avec 
la plus parfaite régularité, et de facon que chaque 
zone circulaire aille en diminuant de grandeur de 
la circonférence au centre, qui offre le minimum 
de développement. Bien que la couleur soit re- 
jetée au second rang dans les perfections, la palme 
appartient toujours aux Dahlia de ce genre qui, à 
cette séduisante symétrie de forme, joignent un 
coloris brillant et pur, d'un seul ton, ou diverses 
couleurs se nuançant agréablement et dont l’al- 
liance flatte l’œi 

Ce sont dos MM. D Jacquin frè- 
res, Paillet, Rifkogel, Robelin, Souchet, Soutif, 
Tripet, Vilmorin, etc., qui sont en possession 
d'offrir aux amateurs les variétés le pe. à la 
mode , et dignes de fixer leur choix. 

M. Poiteau, dans un rapport fort intéressant 
sur cette exposition, lu en séance de la Société 
d'Horticulture, s'est appuyé de la désespérante 
autorité de Decandolle pour affirmer que jamais 
la plante dédiée à Dahl ne produira de variété à 
fleurs bleues (1), parce que, dit le savant Gene- 
vois, « le jaune et le bleu semblent être les 
types fondamentaux des couleurs des fleurs et 
s'excluent mutuellement. » Dans le numéro d'oc- 


() bons le numéro de spintiee des Aonaies de 1 Société 
à pme en cul ne contient pas © sé 
É Le SES ? Muse moi, : 


Li, Le ; 


É'T 
tobre 1856 des “nnales de Flore, j'ai moi-même 
rapporté cette opinion de l'illustre botaniste ; mais 
j'ajoutais : « Cependant si lon remarque doiibien 
les couleurs se sont épurées dans quelques varié- 
tés, tandis qu'autrefois elles étaient toutes louches 
et fausses; si l’on fait attention qu'il en est où le 
bleu se rencontre déjà , en bien petite quantité il 
est vrai, mais dont le coloris ne pourrait être imité 
par le pinceau du peintre qu’ avec du earmin et du 
bleu; si l'on considère qu’une loi générale a ses 
exceptions, on conserve encore l'idée que la chose: 
est possible, et l'on ne peut que conseiller aux 
marchands et amateurs de continuer à semer: » 

Cette pensée d'alors, je l’ai encore aujourd'hui ; 
et malgré qu'aucun Dahlia bleu ne soit sorti des 
nombreux semis qui ont été faits depuis que j'ai 
écrit ces lignes , je persiste à espérer que quelque 
jour ce résultat sera obtenu. 

Je vais essayer d’exposer les raisonnemens sur 
lesquels je me fonde; puissent-ils ébranler les 
convictions opposées et encourager de nombreux 
essais ! 

La nature a créé trois couleurs simples, géné- 
ratrices de toutes les nuances connues : ce sont le 
jaune , le rouge et le bleu , que Fon retrouve dans 
le spectre solaire et l’arc-en-ciel, avec leurs com- 
posés orangé , violet et vert, ainsi que dans tous 
les corps organisés ou inorganiques , où à elles ont 
formé des combinais quoi y 


leurs une exclusion qui n’existerait pas entre ha- 
cune. d’ elles et le rouge, puisque nous voyons des 
ahlia, depuis le rouge le plus franc j jusqu'à lo- 
‘OCTOBRE 1858. 


18 


& où le jaune entre pour beaucoup, et jusqu'au 
dde où déjà une certaine somme de bleu est ve- 
nue s’allier au rouge ? J'ai vu à Neuilly, et notre 
collègue M. Jacques a montré à la Société d’ Horti- 
culture un Dablia dont toutes les fleurs offraient , à 
la place des fleurons et demi-fleurons, des produc- 
tions foliacées de couleur verte comme les feuilles, 
et dans lesquelles le jaune et le vert, loin de s'ex- 
clure, s'étaient iutimement combinés. Pourquoi 

d’ailleurs la corolle serait-elle l'unique siége où se 
produirait une semblable antipathie , tandis que les 
feuilles offrent toujours l'union intime du jaune et 
du bleu ?Mais, indépend ent des fleurs à nuances 
plus ou moins violacées , qui annoncent la présence 
bleu, ou le trouve encore dans les Dahlia à fleurs 
d'un marron foncé, car le jaune.et le rouge ne peu- 
vent à eux seuls, dans quelque proportion qu ils 
soient combinés, pro 
Puisqu'il est incontestable que quelques variétés 
ont du bleu parmi les élémens colorans de leurs 
fleurs, on. ré conclure , de ce que cette couleur 
se produit déjà en mélange, qu'il n’y a pas de rai- 
son pour qu'elle pe s'épure pas un jour et ne par- 
vienne pas à teindre seule les pétales d’un Dahlia. 
Il a fallu du temps pour obtenir les unicolores 
rouge et jaune dans l'état de pureté RE TRRM 


nonperant one Me Ent il 


-xception + 

Les personnes qui ont observé avec attention les 
résultats progressifs du semis des Dahlia ont pu 
voir que ce n'est qu'après plusieurs années de cul- 
ture qu'on a obtenu les Dahlia blancs ou inco- 
_ et ce n'est qu'après eux que _———— 


cg 

s'est montrée, Pour quiconque, veut réfléchir , la 
conséquence suivante est inévitable : il a fallu, pour 
produire une fleur incolore, que les élémens pro- 
ducteurs des trois couleurs primitives fussent dé- 
truits dans la graine mère de cette variété , et en- 
suile une petite quantité de l'élément rouge, venant 
à se mêler au blanc , a donné naissance à une teinte 
rose plus où moins Alcidée. dou impossible qu'il 
en soitautrement ; car, si l’on se refusait à admettre 
la disparition des pr ons jaune et rouge, on ne 
pourrait concevoir l'existence du rose , puisque vai- 
nement on ajouterait à un mélange de jaune et de 
rouge une plus grande somme, de cette dernière 
couleur, sans-jan délicate. 

Forcé de reconnaître qu'u un Dablia blanc n'a pu 
provenir que d'une semence où les élémens pro- 
ducteurs du jaune et du rouge se trouvaient dé- 
truits, que. le rose n'a pu se former que comme 
résultat d'une graine pareille à la précédente, mais 
contenant toutefois une petite portion de l'élément 
rouge, on est contraint d'admettre la possibilité 
de F'annibilation complète dans les graines de Dablia 
des élémens colorifiques rouge et jaune qui ont 
paru être dominans jusqu’à présent, comme aussi 
leur existence dans d tà l'infini 

D'induction en te on arrive encore à 
cette conséquence : puisque toutes les couleurs 
ont disparu pour faire un Dahlia incolore, puisque 
chacune d'elles reparaît parfois pour venir teindre 
le blane d'une nuance plus ou moins énergique , il 
ne peut y avoir aucune raison pour s'opposer à ce 
que le bleu n'apparaisse pas seul à son tour, car il 
existe déjà dans quelques voient mie nor 


20 
évidémment dans eelles d’un coloris violacé et d’un 
brun plus ou moins foncé. Or, il est certain qu’on 
aurait une fleur bleue si l'on pouvait supprimer le 
rouge du violet, et le rouge et le jaune du brun; 
pourquoi cela n’arriverait-il pas dans la nature, 
puisque l’un et Yautre de ces deux principes colo- 
rifiques disparaissent parfois entièrement dans les 
fleurs obtenues de semis ? 

Le même raisonnement peut s'appliquer à la 
possibilité de la création d’une variété à fleurs noi- 
res ; et, à l'exposition dont j'ai parlé en commen- 
Cant , il y avait plusieurs échantillons approchant 
presque de cette nuance. En effet, si la nature se 
plaisait ? à combiner , dans un éqailib® parfait , les 
couleurs jaune, — et bleue , le phénomène se- 

- Et, qu'on nes y tésipe pas, les principes de co- 
lorisation sur lesquels je m'appuie ici sont confor- 
mes aux lois naturelles démontrées par les expé- 
riences de l'optique, ainsi que par le mélange 
couleurs inatériciles ; cris qu'il al s'opère dans les arts 
La lumière quides tenant en dis: 
solution parfaitement équilibrée , lun du jaune, 
Vautre du rouge , et le troisième du bleu, produit 
du noir, et le peintre qui mêle sur sa palette ces 
trois couleurs dans une juste ERP obtient 
S carmomatant noir. 

"Puisque j j'ai abordé les phénomènes de la ciasie 
sation, qu'on me permette d'en présenter sommai- 
rement le tableau général; il est le résultat de 
Fobservation des lois suivies par la nature dans la 
_éréation des couleurs nées de la lumière décom- 


hs dd: + LE 3 * Rs. us di d 
posée, ou obtenues par le m ù 


21 
colorifiques qui sont un produit naturel, où ex- 
traites par la chimie des imatières étpiogiines pr 
quelleselles é taient ; 
je l'espère, les sonner en que je viens de donner, 
et aidera peut-être les cultivateurs à désigner d’une 
manière plus précise les nuances des variétés de 

qu'ils ont intérêt à faire connaitre. 

a BLANC est l'absence de toute couleur. Hn'est 
pur que lorsqu'il est parfaitement incolore, ; : 

Le sauxe , le rouGE et le BLEU sont les trois cou- 
leurs simples, primitives et élémentaires : il ny a 
point de nuance imaginable qui ne doive sa nais- 
sance à l’une d'elles ou au ré de deux eme 
elles ou de toutes.les trois. 

Combinées deux à deux, êlles éobiérvent toute 
leur puissance colorifique, c'est-à-dire que l'œil 
même reconnaît les deux éléments de la couleur 
produite: Dans cet état, elles forment trois re 

lorés, qui portent les noms suivants : 

: Mélange de jaune et de Bras qui: se 
divise en orangé jaune et en orangé rouge, suivant 
que l’une des deux couleurs est en excès. : : 

Vert. Mélange de jaune et de bleu qui, us 
ses proportions, devient vert jaune ou vert bleu. 

 Viozet. Mélange de rouge et de bleuz. qui, 
d'après la règle indiquée pour les deux p 
Nr à ur ge Ga: vies Heu re 


tenic 1 34: tandis Paire F4 ee Pr 4 


ds À Lo À 


22 

faut le concours équilibré de chacun des trois élé- 
mens colorifiques, il arrive le plus souvent que Île 
mélange, étant inégal, donne naissance à toutes les 
couleurs fauves et brunes plus ou moins intenses, 
Ces dernières ont toujours pour fond du noir qu'on 
peut considérer comme latent, car il échappe à 
nos yeux, masqué et déguisé quil est par les 
couleurs dominant dans le mélange. Ainsi on aura 
du noir jaune, rouge, bleu, orangé, vert, violet, 
orangé-jaure, orangé-rouge, vert-jaune, vert-bleu, 
violet-rouge et violet-bleu, selon que les couleurs 
qui servent d'épithète au noir seront en excès ; et, 
comme ces couleurs excédantes changent assez le 
noir pour Fi nous ne le reconnaissions pas à la 

désignons les nuances qui en résultent 


par Fee dénominations Le set comme marron- 
clair " 


. RS r,brun mass ses 


une à une au blanc pur eréent toutes les nuances 
délicates et fraîches dont la nature se plaît à revêtir 
les fleurs, excepté les orangés ; Les verts et les vio- 
lets de tous les tons, dont j'ai indiqué plas haut la 
formation. Ainsi le jaune, mêlé au blanc dans des 
proportions graduées , amènera tous les tons qui 
peuvent exister entre le blanc et le jaune le plus 
intense. lien sera de méme du rouge, Les produira 
le rose, ances plus foncées, 
jusqu'à ce qu'il soit: pur Sréérses enfin le bleu, 
nes de la même manière, se ou l'échelle 


crois, les lois nat 


par induction pour vhvire à PA ane 408 


23 
création d’un Dahlia bleu, je vais examiner les 
objections qu’on ne manquera pas de me faire. 

On me citera certainement le genre rosier, qui, 
ayant donné des roses jaunes, n’en produit aucune 
bleue , malgré les innombrables semis dont il a été 
l'objet. En reconnaissant ce fait , je ferai remarquer 
que les nuances qui distinguent les Roses n'ont rien 
de l'intensité de celles des Dahlia, et qu’elles ne 
dépassent pas le rouge vif; que malgré le bleu 
qu'avec beaucoup de complaisance on a bien voulu 
apercevoir dans la fameuse rose Duprez, aucune 
n'est aussi violacée que dans les fleurs qui nous 
occupent, et qu'enfin nulle n’a encore offert de 
couleur fauve aussi foncée qu’on l'a vue dans quel- 
ques variétés de Dahlia. D'où je conclus qu'en re- 
gardant comme possible, pour mon compte, l'ap- 
parition d’une Rose bleue , je crois infiniment plus 
probable celle d’un Dablia de cette couleur. 

Les genres Camellia et Pelargonium n'offrent en- 
core ni jaune, ni bleu : la question de savoir vers 
laquelle de ces deux couleurs ils pourront varier, 
est, suivant la loi générale établie par Decan- 
dolle, encore indécise, et personne, je pense , n'o- 
serait le pronostiquer 

On m'objectera sans dents encore que lès Renon- 
cules ont toutes du jaune et point de bleu; qu'il 

en est de même des Chrysanthèmes; qu'au con- 

M les Reines-marguerites ont donné du bleu et 
point de jaune. À mon tour, je puis montrer ces 
. deux couleurs dans les variétés de Crocus, d'Iris, 
de Pensées , de Jacinthes, d Auricules ete, et sou- 
autant 


24 
Au reste, je ne prétends rien affirmer; mais ce 
n est pas ma faute si les physiologistes, qui devraient 
éclairer par leurs expériences le phénomène si im- 
portant de la coloration des fleurs , ne daignent pas 
s'en occuper, et nous dire ce qu'ils devinent dans 
cette mystérieuse opération de la nature. C'est 
pourquoi je risque fort peu en exposant ma pensée, 
et en soutenant que rien ne me paraît contrarier les 
lois naturelles dans la création d’une variété de 
Dablia à fleurs bleues. Car, enfin lorsque l'incom- 
préhensible Créateur de toutes choses veut qu'une 
espèce de plante conserve toujours identique le co- 
loris de sa corolle, il ne permet pas à ses graines 
de prodaire des variétés; mais lorsqu'une fois il lui 
cette faculté , et que dans les couleurs nou- 
velles on trouve ss bleu , bien qu'en mélange, il y 
a, Je le répète, espoir de: l'obtenir pur. 

Maintenant ; ste que la loi établie par De- 
candolle est irrécusable selon l’ordre naturel, que 
ce savant a dû considérer seul. Est-ce que l'art est 
sans aucun moyen pour aider au résultat dont je 
m'occupe? Nos meilleurs praticiens reconnaissent 
sans hésiter l'influence d'une terre ferrugineuse 
sur la coloration de l'Hortensia, qui de rose devient 
bleue : ils ‘savent que certaine. terre des environs 
, produit un 
effet semblable à cause des parcelles ferrugineuses 
contenues dans le schiste de l'ardoise. Et pourquoi 
refuserait-on à un sol pareil une puissance analogue 
sur le Dablia ? Ce sont des tâtonnements à essayer, 

des expériences à faire ; c'est une idée bonne 
mauvaise que je hvre à l'intelligence des : A Pn 
teurs, et à l'égard d'une ns qui, comme le 


es 


25 


Dablia, fleurit la même année du semis, on peut 
bientôt savoir à quoi s’en tenir. 

Notre collègue, M. Jacquifi aîné, à depuis quel- 
ques années l'intention de s'occuper de la recherche 
d’un Dahlia bleu. Je sais qu'il a fait diverses tentatives 
pour se procurer des terres analogues à celles dont 
j'ai parlé plus haut: je ne dis rien de plus pour ne 
pas être mdiscret ; mais j'ai voulu constater que cet 
horticuiteur distingué avait la même idée que moi, 
sans nous l'être communiquée, afin que si le succès 
couronnait ses expériences, on sache bien que Ja 
pensée et l'exécution lui appartiennent également. 

Si donc j'étais en position de faire de pareils es- 
sais , voici comme je nf prendrais : s'il ne n'était 

| de me procurer de la terre naturelle- 
RE à 2" 00 à celle dont je ferais choix pour 
semer j'ajouterais une quantité convenable d'ar- 
doises pilées et tamisées, ou un peu d'oxyde de fer 
(rouille) et du charbon animal en poudre. Je sè- 
merais de bonne heure en terrines sur couche et 
sous châssis, afin que mes jeunes plants mis en 
pleine terre, composée comme celle du semis, 
aient le temps de fleurir et de sm leurs pme 
la même année. , 

Toutes les fois que ces plantes auraient besoir 
d’arrosements, on leur donnerait de l'eau dans la 
quelle on aurait déposé de la vieille ferraille pour 
la charger de toutes 5 molécules ferrugineuses 

ssoudre. Je sais qu'on va me 
dire que Foxydé de fer n'est pas soluble ni 


26 
composition quelconque, afin de s’assimiler à leurs 
organes dans l'acte de la nutrition. Tout le monde 
sait d’ailleurs que l’eau dans laquelle on laisse du 
fer un certain temps contracte un goût assez pro- 
noncé qui rappelle celui de ce métal. 

Quant au choix des graines, ceci mérite encore 
quelques explications. Une chance de réussite à 
peu près égale paraît devoir se rencontrer dans le 
semis des graines récoltées sur des Dahlia à fleurs 
d’un blanc pur, d’un rose pur, et d'un violet pro- 
noncé, mais dans lequel on ne puisse découvrir 
aucune nuance de jaune, c’est-à-dire qu'il ne soit 
pas noirâtre. Je choisirais donc mes premières grai- 
nes sur ces trois sortes de fleurs, parce que l'une 
n’a aucune couleur, l’autre a du rose, qui, comme 
dans l'Hortensia ; peut passer au ble , et la troi- 
sième enfin peut perdre son élément rouge, et 
rester bleue. 

Je ferais toutefois chaque semis séparément , et 
je planterais mes jeunes Dablia dans trois planches 
différentes, assez distancées entre elles et des autres 
Dahlia pour qu'il ne puisse s’opérer aucune fécon- 
dation étrangère. À mesure que mes Dahlia don- 
neraient des fleurs, je supprimerais toutes celles qui 
n'auraient pas au moins un peu de bleu , afin qu'elles 
ne puissent pas féconder celles que je conserverais. 
Toute plante dont la fleur offrirait du bleu plus ou 
moins pur serait soigneusement pue qe ‘elle 
soit double ou simple. | 

Je ferais de la : même manière un second s senis 
es recueillies sur les fleurs qui se rap- 


37 
pareilles précautions, on arriverait à un resultat 
heureux. 

Mon seul but, en écrivant cet article, est unique- 
ment d'encourager les horticulteurs à semer des 
Dahlia pour la recherche d’une variété bleue; j'ai 
essayé de leur démontrer que ceux qui affirment 
que jamais on ne l'obtiendra se hasardent au moins 
autant que moi, qui ose espérer le contraire. En 
leur exposant mes idées, je leur fournis un sujet 
de réflexions qui leur fera trouver peut-être des 
moyens plus assurés. Qu'ils ne perdent donc pas de 
vue ce proverbe d'une haute moralité : Æide-toi et 
le Ciel aidera. Que dans les expériences suivies 
que je leur conseille, ils mettent de leur côté toutes 
les chances raisonnables de probabilité, et qu'ils 
cessent d'abandonner leurs semis aux seuls capriges 
du hasard. | Doverce. 


Note s sur une variété à {leurs Horiélsnidhe l'Ama- 
ranthus caudatus. 


L’AMARANTEA FLEURS EN QUEUE, Amaranthus cau- 
datus, Lin, est une plante annuelle originaire de 
l'Inde, que l'on cultive depuis longtemps pour 
lornement des jardins : on la connaît encore sous 
les noms vulgaires de queue de renard, discipline 
de religieuse , ete. Cette plante produit un joli effet 
dans les plates-bandes , 1 rsqu'e 
quantité et qu’ on a eu soin de la repiquer en à place 
jeune et une à une. Alors sa tige de couleur “ail 
purine s'élève de deux à trois pieds, se ramilie e! 
développe à à chaque extrémité des fleurs agglo 
rées de couleur cramoisie , ferment de Paques 


25 

pendantes, qui souvent viennent toucher 
la terre, et décorent parfaitement la plate-bande 
depuis juin jusqu'en octobre : ses feuilles sont 
grandes, ovales, oblongues, à nervures d'abord 
roses et ensuite rouges , et elles donnent à la plante 
un aspect fort remarquable. Comme tous les végé- 
taux devenus communs, on néglige la culture de 
cette amarante ; et cependant, tenue en vases placés 
sur une terrasse, elle peut l’orner beaucoup plus 
agréablement que plusieurs autres plantes qu'on 
emploie à cet usage. 

Notre collègue , M. Jacquin, a recu d'Angleterre, 
en 1836, des graines d’une variété à fleurs blan- 
ches, qu'il cultive dans son jardin de Charonne. 
Toutefois cette nouvelle plante n'est pas précisé- 
mént blanche ; elle est d’un blond verdâtre, mais 
elle tranche singulièrement avec son type : elle 
ren differe en rien par le port et la disposition de 
ses fleurs ; seulement j'ai remarqué que ses feuilles 
étaient plus ovales , épaisses et ridées. Depuis deux 
ans , elle s’est parfaitement reproduite par ses grai- 
nes ; elle est curieuse , et fait bon effet en la plan- 
tant alternativement avec son type. Toutefois il 
faut prendre là précaution de cultiver un pied iso- 
lément pour porte-graines, afin d’en conserver plus 

longtemps la pureté. 

Elle est rustique et vorace, et croît dans tous 
terrains et à toute exposition. Pépin. 


#) 


CINERARIA. Lin. Syngénéste polygamie superflue. 
diées. Juss. 


Caractères génériques. Involucre composé d’un 
seul rang de folioles presque égales ; fleurons du 
disque hermaphrodites ; demi-fleurons de la cir- 
conférence femelles ; graines oblongues , couron- 
nées par une aigrette sessile composée de poils 
simples. 

Reine Des CINÉRAIRES , cinéraire King. Cineraria 
cruenta. Wizrv. var. Regina. (Voy. la planche.) . 

Plante vivace, s’élevant d'un à deux pieds, à 
tiges rameuses, garnies de feuilles alternes, cordi- 
formes , crénelées , longues de trois à quatre pou- 
ces, d’un vert frais en dessus, pourpres et drapées 
en dessous, à pétioles ailés et auriculés à léur 
base. Les fleurs sont réunies en corymbes aux ex- 
trémités des rameaux. Elles sont larges d'un pouce, 
à disque pourpre foncé, et à demi-fleurons d’un 
blanc pur à la base, et d'un joli pourpre au soni- 
met : elles exhalent une odeur fort agréable. 

Cette jolie plante, qui m'est venue d'Angleterre, 
fleurit presque toute l'année en serre tempérée 
éclairée , dont elle est un ornement charmant. On 
peut en former des groupes avec les Cineraria An- 
dersoni. Chandlerii, alba-odorata , toutes variétés les 
unes des autres et de nuances différentes, et ns 
ont peus ELA SE Gomenènes aurita et cruenta. 

lie facilement cette cinéraire de bou- 


50 
terreau, mêle d'un peu de terre franche, lui con- 
vient beaucoup. Lémos. 


GLAïEUL RAMEUX. Gladiolus ramosus, Horr. 


M. Ryfkogel , horticulteur distingué, rue de Vau- 
girard, 125, cultive une plante magnifique qu'il 
vient d'apporter de la Belgique à Paris, cette an- 
née 1838. 

C'est le Gladiolus ramosus, plante bulbeuse , à 
feuilles engaînantes, droites et longues d'au moins 
un pied ; à fleurs les plus grandes du genre, d’un 
beau rose, à six divisions, dont les trois inférieures, 
un peu réfléchies, sont lavées de rouge avec une 
raie blanche au centre. Souvent le quatrième pé- 
tale a cette couleur, les supérieurs sont plus longs 
ebpresque dressés. Les fleurs sont au nombre de six 
à dix sur la hampe, et elles se montrent en septem- 
bre et octobre, comme celles du Gladiolus blandus, 
figuré page 156, année 1556-1837 de ces Annales, 
et dont il est probable qu'il n’est qu'une variété. 

Peu de fleurs de cette famille se montrent à l’é 
que que je viens d'indiquer ; ce Glaïeul ne Sont 
mabquer 6 diète pa sep pour l'ornement. Origi- 
> il n'est aa 


LES ELEC 


La 


nes 


cat; 5 on » le cultive en t 


Ne > pi arr a es 
andere cvs ne faut de même arroser qu’alors. 


1 Je mn GE d'age 2 pos- 
ar nil Ed 


la re dans le commerce. sance Pémin: 


31 
SERRE CHAUDE. 

Limnocnaris DE Humsozpr. Limnocharis Humboldtii. 
Ricu. Ann. du Muséum , L, p. 364. BoT. mac., 
324, B. (Voy. la planche. } 

Plante vivace aquatique ; ses tiges sont flottantes 
comme celles du Potamogeton natans, vertes, ar- 
rondies , articulées, hiigues d’un à plusieurs pieds ; 
ses feuilles se forment en une sorte de rosace à 
chaque articulation de la tige, dont la distance est 
de six pouces à un pied environ. Elles sont au nom- 
bre de trois à six, rarement plus, portées par un 
pétiole plus où moins long ; leur forme estobovale, 
arrondie, un peu échancrée à la base ; leur couleur 
est vert-gai ; ; elles sont lisses et lsnanées: et flot- 
tent toujours sur l’eau. 

Au centre de la rosace de feuilles, se dévelop- 
pent presque en même temps les boutons à fleurs, 
dont le nombre est de trois à cimq. Ils sont longs 
d'un pouce et à trois sépales, de même couleur que 
la tige, et portés par un pédoneule long de six à sept 
pouces, flottant sur l'eau comme les feuilles , jus- 
qu'au moment où la fleur va s'épanouir; alors il se 

verticalement , et lon voit s'ouvrir une 
belle fleur de deux pouces de diamètre , à trois pé- 
tales larges et arrondis, moitié plus longs que le 
calice, d’un beau jaune-citron, à onglet d’un jaune 
plus intense, Au centre , se trouvent des étamines 

nombreuses , à filets bruns, 4 entourent les 8 

tils au nombre de six à sept. 


2 


32 

le Fillarsia ny mphæoides ; VENr., ou Mœnyanthes 
nymphæoïdes, Lix., qu’on trouve dans les environs 
de Paris, et avec lequel elle a beaucoup d’analogie 
par le port. 

Cette plante, dela famille des Butomées, est origi- 
naire de Buenos-Ayres ; M. Tweedie l'a trouvée dans 
plusieurs cours d’eau douce des environs. M. Parker 
l'a également vue en abondance à la Guyane an- 
glaise avec le Pontederia azurea., et M. de Hum- 
boldt l'a rencontrée dans les marais à l’ouest de 
Caracas. Elle fait un fort joli effet dans la décora- 
tion des bassins, dans les serres chaudes, où il faut 
la cultiver, si on veut en jouir toute l’année. Ses 
belles fleurs s'ouvrent le matin à six ou sept heures, 
et mfsment Je « soir Ru ne plusse rouvrir; mais 
elles se chaque jour. On la 
cultive pour la première fois au Jar die des Plantes 
de Paris depuis 1836, où on l’a reçue de Munich. 

il paraît que c’est dans les bassins du Jardin Bo- 
tanique de Liverpool qu'elle a paru d’ abord dans 
les cultures européennes; elle y a fleuri en 1833. 
On connaît une autre espèce sous le nom de Lim- 
nocharis Plumieré, qu'on dit fort belle, mais que 
nous ne ons pas encore. 

:N ayant pas jusqu’à présent récolté de graines , 
on la multiplie facilement par ses tiges, qui pous- 
sent , dans l'eau, des racines à chaque articulation. 

Notre collègue M. Neumann à vu fréquemment 
les Cyprins dorés de la Chine, qui vivent dans le 
bassin de la serre chaude, où est cultivée cette Lim- 
nocharis , s'élancer hors de l'eau pour atteindre les 
_ fleurs et les manger; ainsi qu'ils le font pour celles 


oi dont ils s nds. PéPiN. 


Aanabne, 


DE FLORE ET DE 


REVUE 
DES GENRES DES VÉGÉTAUX CULTIVÉS EN hace: Suite.) 
| (Voyez le No d’Août 1836.) Re 
SUTTS DES. ACHILLÉES 


IVe Deer. : — Feuilles bipinnees. 
. Première Section. — Fleurs blanches. | 


44, ACHILLÉE À FEUILLES DE PERCÉE <PIERRE. À. 
Critmifolia. W a1». et Krrr. Dec. Prod. Lou». Hort: 
brit. Presque blanchâtre pubescente, tige droite de 
six à: huit: pouces} feuilles radicales pétiolées, bipin- 
nées, pétiolées, les caulinaires sessiles; tous les lobes 
linéaires, obtus, à sommet à trois detts ; fleurs en 


PE Lu. re 


Dentifera. Dec. EL.:fr. Prod, me trois 


mA M CA OT 1 
petits lobes incisés, dentés ; fleurs en corymbe fasti- 
gié, composé; involucre riectblohe : og rayons 
arrondis; paillettes oblongues-glabres. 

Lieu : la Hongrie, Dec. Italie, Loupon ; introduite 
en Angleterre en 1804. 

43. À. commune. Æ. Millefolium. Lan. Desr. 
Cat. Bor. Cuzr. Dec. Tige d’un à deux pieds, éri- 
gée, subvelue, supérieurement sillonnée, simple ou 
rameuse au sommet; feuilles radicales pétiolées ; les 
caulinaires subsessiles , toutes  bipinnatifides; lobes 
linéaires à trois on cinq divisions ; fleurs en corymbe 
composé, fastigié ; involucre obovale-oblong , un peu 
Fred mas à cinq rayons obovales; paillettes 

intues; cette plante varie beaucoup : 
elle est plus où moins velue;-et les lobes des feuilles 
sont plus ou moins découpés, etc. 

44. À. GC. A FLEURS POURPRES. 4. M. var. : Pur- 


ligules obovales à trois dents. Lis 
Lieu : la Hongrie ; joteéhér so igleterre 
1816. io 
46. À. crane. À. magna. Hur: Desr. Cat. ed) 3. 
Bor. Cuzr. Dec. Prod. Tige de trois pieds, droite, 
arrondie , striée, quelquefois rameuse; feuilles radi- 
cales pétichtes; les caulinaires. sessiles put 


35 
décurrentes, ‘toutes: D ee | à lobes dentés, 
cuspidés ; fleurs . en: cor imposé, fastigié ; 
involucre ovale-eblong; à écbilles presque rousses, 
cinq rayons .obovales; paies. oblongues-linéaires ; 
branâtres. -: 1: à 

Lieu : la France nd, la Suisse, etc, ::: 

477 À. LAINEUSE. 4. lanata. Serenc. (non Law.) 
Dec. Prod: Loup. Hort. brit. Tige très-velue, lai- 
neuse, droite, arrondie, comme simple; feuilles pe 
pubescentes, les jeunes très-velues; les radicales pétio- 
lées, pinnées à segmens pinnatifides; les inférieures 
plus courtes , une partie inciséés ; dentées ; les cauli- 
daisés sessiles, iées, pinnées, rafle entière, 
said spl en corymbe composé, 
fastigié; involucre ovale-6blong ; 7; rayons obovales,, 
pe: «: 2 trois dents ; paillettes pointues, glabres. 

Lieu : la Podolie, le pau - introd.. en Angle- 
terre en 1804. 

48. À. À PETITES FLEURS. À. microphylla. sf 
Desr. Cat. ed. 3. Sup. Æ. pectinatu. Taur. non 
Win. Toute velue; tigedroite, simple, arrondie, d’un 
ges ie ME ete end 


36 
dents, supérieurs indivisés, à trois dents ou entiers ; 
fleursen corymbe composé, serré , involucre ovale- 
pubescent; petites ligules à trois dents. 

Lieu’: la France mérid., les Pyrénées, etc. 

5o. À. cÉTacÉE. À. cetacea. Wauo. et. Kart: 
Desr. Cat. ed: 3. Dec. Prod. Tige droitestriée, pu- 
bescenté, presque simple, dan pied; feuilles pinnées, 
à segmens une ou deux fois pinnatifides, lobes ou 
folioles cétacés, très-acuminés; fleurs en corymbe 
composé , fastigié ; involucre ovale, pubescent ; cinq 
fleurons subarrondis à trois dents; paillettes glabres. 

Lieu : la Hongrie, la Perse, etc. . 

5r: A. NOBLE: nn nn Lin. Dec, Cat. Drcan. 
Prod. Bor. Cu: te, velue, tige droite, ar- 
rondie, presque pe _ dix-huit à à vingt pouces, 
feuilles inféri pinnatifides; les supér. bipinnati- 
ide, ‘à raflé dehtéesk obes linéaires, dentés, pointus ; 
corymbe composé, serré, fastigié; inyolacre o vale- 
pubescent ; cinq rayons à trois dents. 

Lieu : France mérid., la Suisse, l'Italie, .…. 

Da. À: FASCICULÉE. aile diouitiont: Aron. Desr. 
Cat. ed. 3. Dec: Prod. Bor. Guzr. Très-peu pubes- 
cente; tige d rameuse pnsnis Sepilles, ae 4 

ie is Lsluthe 


LA 
+ 4 @: + 


lobes subdentés pointus, rafle entière; sad en com- 


posé, fastigié ; invol. ovale, à écailles pointues ; cinq 
rayons obovales, arrondis , obtus à trois dents, pail- 


Le pe gg 


C2 


37 
ou deux de long, pointus, un peu velus en dessus et 
en dessous ; les feuilles ma a le pétiole, 
ont de douze à quinze pouces de, Le 5 qu ES 
en corymbe term. composé. 

Lieu}; 20 ire Wivabeyp calivée-an nié dés 
Plantes de Paris en 1836. 

54. À. À FEUILLES DE SUREAU. 4. Sambmeïfolie. 
Desr. Cat. ed. 3. (non Lux.) Pyrethrum macrophyl- 
um: Waro. Dec. Prod. Chrysanthemum macrophy!- 
lum. War». et Kirr. Tige droite subvelne ; feuilles 
presque rudes, subsessiles, pinnées, à Jobes larges, 
lancéolés, grossièrement dentés; rafle dentée sub- 
décurrente; corymbe composé; invol. subglo y 
cinq à six rayons planes, -obovales, à trois dents; les 
graines sont munies d’une petite aigrelte très-courte, 
rs ce qui peut exclure cette plante de ce 0 

Liu «la Hongrie le Banat, etc. 


Dauriène Selon. — Fleurs jaunes où rouges. 


55. À. comPAcTE. 4. noires: Vis. Dec. Prod. 
Sp. 4. A. Velutina. Desr. Cat. ed. 3. Tige d’un 
pied ; toute la plante subsoyeuse velue; tige nr 


38 

les , rameuses, subvelues, d’un pied; feuilles pinnali- 
fides à à segmens distans, oblongs, obtus, entiers, ou à 
trois off cinq divisions; les inférieures à pétioles à base 
auriculée; fleurs d’un jaune-pâle, en 

un peu lâche; capitules ovales-hémisphériques, sub- 
velues ; quatre à cinq rayons planes, courts; paillettés 
membraneuses , à sommet denté et subbarbu: De 

Lieu : la Faurié: 

57. À. ne Tavnive. 4. Tauricé. Bien. Desr: at: 
ed. 3. Sup. Dec: Prod. Toute la plante tomenteuse, 
laineuse; tige droite, simple; feuilles pinnées, seg- 
mens rapprochés, à trois ou cinq parties, lobes sub- 
obtus ; fleurs d’un jaune-pâle, en corymbe composé, 
serré ;involucre ,subhémisphérique, soyeux- velu ; 
quatre à eunE rs chteias ovales ou bilobés ; pail- 
lett ge et comme barbu. 


pre la Taurie. 

58. À. FILIPENDULE. À. , 7 Tu Dict. 
Desr. Cat..ed. 3. Dec. Prod. Tige droite, sillonnée, 
subvelue, dans de rs à Le pieds; feuilles bi- 
dentées ; fleurs 

nes « en ryebe composé, serré, convexe, polyeé 
ne à. page Ve PR 49 

4 à FOrient, le Cavcade. Lei 

DR aliens. . Dose 
Syn. pl. Lou». Hort. brit.. 4. filipendulina. Var: 
ss Eupatoria. Dec. Prod. V1. pag- 28. Ms 


ion bone, lancéolées de es es , 
__ rafle commune dentée ; €6 se globule ; 
fleurs jaunes losculeuses.. ; 

Mic : bords de la mer Conte ane Fig a +6 


 . 


39 
qui ont beaucoup de rapports entreelles, sont sûrement 
des variétés l’une de l’autre. Rue 
Go: A: A PEU DE FLEURS. 4 passiflinl. Wu. 


a: . pag. 58. Gymnocline 
thocephala. H. Cas. (Drsr. Cats ed. mr: < pa 

“Lieu : Orient. 

Gr: A. none. A. Aurea. Law. Pens! Sy. pl. Bor. 
Cuir. Pryrethrum me Var: "Dec: Prod. 
Tige d’un pied; feuilles bipinnées, s, pin- 
nules linéaires, lancéolées, denté imbe simple; 
pédoncules allongés; fleurs jaunes. 

Lieu : l'Orient; ces deux plantes ne diffèrent que 
très-pen l'une de l'autre et ue sont probablement que 
dorcmnéhtieeqi doivent être M air à Jar es- 

G2. Fe 4° PR: Drsr. Cat: 
ed. 3. Pyrethrum achillæfolium. Var : y. Dec. Prod. 
+ d'un pe feuilles Sr roger > pubescen- 


s; paillettes oblongues, pointues, membranacées, 
glabres. 
Lieu: la Taurie, le Caucase, la Canpedoeté etc. 

64. À. A FEUILLES DE TANAISIE. 4. T'anacetifolia. 
Azrton. Dec. Prod. Loup. Hort. brit. Tige droite, 
pubescente ou velue, d’un pied , quelquefois rameuse, 
arrondie, presque anguleuse; feuilles bipinnatifides ; 
rafle entière, lobules très - aigus , dentés ; fleurs 
po ou roses, en corymbe composé ; iVolucie 
obovale-oblong , écailles pointues, à marge. étroite, 
brune; cinq rayons obovales à trois nai Re 
étroites , pointues. ; 

Lieu : la France méridionale, FA, dnitaihs : arf. sl 

65. À rowenreuse. À, tomentosa. Lx. Desk. Cat. 
ed. 3. Bor. Cuzr. Dec. Prod. Velue-tomenteuse; tige 
presque droite, comme simple, d’un. à deux pieds ; 
feuilles. bipinoatifides , petits lobes cétacés , très- 
entiers; fleurs jaunes, en corymbe com composé, serré ; 
AE capit. ovales , à écailles oblongues, à 


ana DAÉe.s Gate six rayons pelits, obo- 
ie FR E es, à 
laiFrance-méridinale.: 


#6 Aa JAUNATRE. A. ochroleuca. Er. (Due, Cat. 
Sup: Dec. Prod. 4. punctata. Texore. Tige simple, 
presque pubescente, striée, de deux pieds ; feuilles ve- 
lues, ponctuées, bipinnées, rafle entière, lobes oblongs- 
Font dentés ; 5 involucre. ovale - -ebloug; écailles 


tacle conique, pa Mate à] 


Lieu : Italie, Naples, les A Dr | 
67. À. A FEUILLES moi 4. nil 


At 
Lux. Pers. Syn. pl. Lou». Hort. brit. Tige de ns 
pieds, feuilles Hpinetes phone pinnules trè 


68. A. émtieniieit - shriin pres Bouc: pl. 
Desr. Cat. ed. 3. Féüilles lancéolées, les inférieures 
pinnalifides , glabres ; laciniures on folioles dentées ; 


celles du sommet à dents presque linéaires; fléurs 
sans rayons, d’un assez beau jaune. 

bien :é).. xs Gette plante bin ne 
qu’une mx de V4. me Niomra 

G9. A PP, ON PPT :  Ssties 
Hort. brit.. Tige ds: pieds leurs ; jaunes, en juin ct 
juillet. : 1} arf de 

Lieu :ile Cévotie.« 


70: À. RESSERRÉE. 4. coarctala. Poirer. Loun. 
Hort. brit. Tige de ae pieds; fleurs pire 
-septembre 


ve 


: sud de FButogiié Cette. phone pourrait 1 bien 
être la même que ee Le rs age 


durs aps cuvée, dt les ects sn 
_incertaines. 


| RE ae M Gt. 
ed. My vL pe Se 


sd de deux 
à pectinr; pie 
nules denticulées ; Heu joe en corymbe si ë, 
serré ; involucre ovale, velu, sas 
mer presque difformes, à deux ou trois k ; Ls3 ré- re 
ptacle conique, à M >blongues-glabres. 


42 
Lieu : . . . . Cultivée au os des Plantes de 
Paris... 
72. À. ACUMINÉE. À. acuminata. Leves. Lou». 
Hort. brit, Tige de deux pieds; fleurs blanches, en 
Fee agen à ; ne en FA en 1830. 


| CULTURE. 

Les perte a æ: mtbisfoi: 20. coronopifolia , 24. 
Santolinoïdes , 28. Cretica, 29. Holosericea, 32. fat 
cata, 34. tenuifolia , 38. Ægyptiaca, 48. micro- 
phrylla, Go. pauciflora,G1. Aurea,Ga: Pubescens,65:. 
tomentosa, 66. ochroleuca, et 67. Abrotanifolia, 
doivent être serrées en orangerie bien éclairée pen- 
dant l'hiver, ou mieux encore sous châssis froid, où 
elles se comportent très - bien. On les ébrienit: de 
leurs graines; qui doivent, autant que possible du 
moins, être semées aussitôt leur récolte; ces semis 
doivent être faits en terrines , qui seront mises à l'abri 
sous châssis pendant Faute et qui au printemps 
pourront être mises sur couche tiède; mais on peut 
se masi de ce soin, en les plaçant sur plate-bande 
au levan > € les arrosant au besoin. Lorsque . les 
2 Ps sont assez forts, on en repique ce que l’on 
désire en pots, et on les fait reprendre : à l'ombre. 
Toutes les autres sont de plein air, et plus-où moins 
“rustiques; leur position. doit être au grand air, et non 
Otlirée) elles viennent assez Bien dans Lou les ter- 


frais, excepté pourtant. les espèces #8 RE cree 
tés, 21 la:8e-qui-vient bien. dans les endroits frais, 
mais découverts. On les obtient toutes de graines 
_semées sur plate-bañde en Pr air, en recouvrant 


43 

peu les semences et tenant la terre fraiche. Lorsqu' ou 
les possède, on les multiplie: facilement par la sépa- 
ration de leurs = et même de boutures, dra- 
geons ou traces; dont quelques espèces ne sont pas 
avares. Celles que j'ai citées pour être d’orangerie peu- 
vent aussi être risquées en pléin air, en les plaçant à 
bonne exposition, et dans un terrain sec et peu subs- 
tantiel ; elles y résistent dans les hivers peu rigoureux: 

dun Toutes sont des plantes qui peuvent servirà 
l’ornemént des jardins ; on distingue particulièrement 
la are par ses larges feuilles et la grandeur de ses 
rayons ; la 3e par la grandeur de ses fete | 5e, va- 
riélé de la 4e, les 8e, 14e, 23e, par leursifle 
les 28e, 3e; done 47e, Ge, 58e et Ge, me Le l'a 
dit. Toutes 1 ntribuer à l'agrément 
des jardins, ct | je suis doué qu'il n’y en ait pas da- 
vantage qui y soient introduites. La 4e est employée 
en médecine; les feuilles sèches réduites en poudre, 
comme sternutatoire ; la racine mâchée excite la sa- 
live; on la substitue facllelie à celle de pyrêthre; 
les 2e, 14e et quelques autres passent pour avoir des 
fleurs toniques , denses les nue de la 2e 


sont ‘toniques, 
stimalantes et Fi PA ; la à 43e est une des plus 
eta plus us employées ; on s'en 

sert fréquemm RÉ. 
les feuilles à LEE NS Rae ar A de là le 
nom d'herbe à char: NE EN ER | , on Fem- 
ploie, dit-on, dans la fabrication de la bière, én guise | 
de houblon; les feuilles , Le par er 
en jaune ; HT 


ques propriétés plutôt à pe ue à 


44 


AGRICULTURE: 
Notice. sur. le Madia sativa. 


Il n’est pas Laplsiltes qui ne reconnaisse l’in- 
fluence pernicieuse du climat des départemens sep- 
tentriomaux de la France sur la culture des plantes 
oléagineuses , si utiles à nos contrées. Ces chances 
défavorables résultent principalement des ‘alternati- 
ves des pluies et des gelées tardives. C’est pourquoi, 
depuis nombre d’années , les cultivateurs instruits 
observent avec soin la manière dont se comportent les 
végétaux de cette nature, afin d'encourager plus par- 
ticulièrement la c de ceux qui joignent à un 
produit convenable une rinergie vitale assez grande 
pour de nos ns. 

M. Bosch , jardinier en chef de Sa Majesté le 
roi de Wartemberg ; a vu enfin ses expériences 
couronnées par les résultats les plus: heureux. Il a 
non-seulement trouvé la plante qu'il nous faut, mais 
encore il la cultive avec un succès surprenant sur 
divers sols et sous un climat moins se 
nôtres, -- 

… Cette: plante est le x pe œrnvé, madia sie 


annuelle, 4 ° 3° 


le , qui 
éjà tant de droits à notre reconnaissance ; pour 
Mnné unie: it “. Ses ET 
ns est Le terre. $ 2 VUS 
sont 27. r | Let DL : re; qu'il das nt 
uls + 


bete :madi. Hé la famille. des e ap 
s'élève d'un pied et demi à deux; il “peut dt 


dans tous les assolemens , et réussit sur tous les ter- 


45 
rains, pourvu qu'ils ne soient ni trop humides , ni 


rer » ne pour ensemencer 
un hectare. On peut semer vers la fin d’octobre,rmais 
si l'on veut: éviter les variations de temps , on fera 
les semailles avec plus de sécurité au printemps , 
sans dépasser la mi-mai ; on sème soit à la volée, 
soit en rigoles. 

Le semis n’est nullement eadommagé par les gelées 
tardives, et les inaei de nuisibles le res- 
pectent. | 

Le terrain RS a pt on sème doit être bien préparé 
de l'automne précédent , et hersé lorsqu'il est sufli- 
samment ressuyé. Les graines semées sont re 
la pression du rouleau. 

Après les semailles ; il ne reste plus qu'à sarcler 
pour enlever toutes les mauvaises herbes , et éclaireir 
lorsque le jeiie pe teg na: La maturité des 


opère : elles sont d’abord noires, et deviennent grises 


en te époq 1e arrive environ trois mois 
après lé semis. On arrache alors, on on coupe. les 
terre, et on les laisse couchées sur 


le sol pour qu'elles sèchent ; on les traite, du reste, 
couime la -mavetieuis 
If tt fois me pas trop retarder le batlages 


Un hectare PR het ilogram 


46 
de graines, qui donnent 4o pour. 100, d'huile ex- 
primée à chand ou à froid, Elle peut rivaliser avec 
la meilleure huile de pavots, dite d’œillette, et même 
peut être considérée comme préférable. 

On peut se procurer dela graine fraîche à l’entrepôt 
des frères Baumann, peu restante , à Soulz (Haut- 
er | 

| .E.-A. Baumaws. 


HORTICULTURE., 
PLANTES POTAGÈRES. 
POMME DE TERRE MARJOLIN, La. 


Dans une séance de Ja Le royale d’Horticul- 


ture, M. Poitca t de ce tu- 
nr = est. Eu long temps cultivé ; mais par 
un. petit. nomb seulement,. car il est 


ebtore ! pes Bin Ce savant RS dit que 
tre ét Îente, et était cultivée 

aussi ‘sous. é nôms de pomme. de. terre 

is et hétérocli lite. Il wa. FR 
M mn oof cles, qui». à k vérité; ne diffère 
pas de celle des autres variétés ; cependant ellé a 
quelque chose de paitieulien. Elle. croît dans les ter- 
rains les plus médiocres et dans les terres.sableuses ; 
ses tigés ne s'élèvent pas à plus de six à huit pouces, 
et malgré cela elle fonrnit un assez grand nombre de 
ge À D vérité, mn Len 
grosseur de ceux de l-vülotte. xquéls : 
au moins égaux en en qualité; ie. peu 
aplatie et imite celle d’un rein, Le sans _— son 


not de te 4 


dd 


47 

Le grand avantage de la pomme de terre Marjolin 
est, comme je l'ai déjà dit, de croître dans un terrain 
pauvre, et de fournir des tiges peu. élevées. Aussi 
elle est recherchée pour la -culture de primeur sur 
couche et sons châssis. On peut même la cultiver 
dans un tout -petit jardin, en en plaçant quelques 
touffes çà et là entre les fleurs des plates-bandes. Elle 
est très-hâlive, et on assure qu'elle peut fournir res 
récoltes par an. 

Il semble que la nature a formé exprès cette variété 
pour être cultivée dans de petits espaces, car elle peut 
fort bien croitre en pots , etles: personnes qui ne pos- 
sèdent qu’une terrasse ou une portion de cour, dans 
pas on va raaphéigmelques pavés, peuvent en 

Malgré sa petite taille, son produit est considéra- 
ble et égal à celui de beaucoup d’autres variétés pour 
la même étendue de terrain; car on sol 9 
peut planter les touffes beaucoup } 


12 ou 19 pouces d’int tetau-delà 


Cette pomme de irre, des par prendre 


Motèe:e 


Tran ip Ver 


43 

nique intention de faire une récolte de semences ; 
mais ayant remarqué parmi les plantes qui en ré- 
sultèrent des individus à feuilles plus développées, je 
les fis arracher'et repiquer séparément, afin d’en obte- 
nir une graine plus pure, me proposant d’en faire 
plusieurs semis successifs, en choisissant toujours 
pour porte- graines les pieds les plus touffus, et à 
feuilles plus larges et moins allongées. | 

J'étais bien aise de connaître jusqu'ou irait lamé- 
lioration, et je me flaitais de l'espoir d’obtenir à-la-fois 
une variété avantageuse comme fourrage , et: égale- 
ment utile pour les usages économiques, care .pen- 
sais qu’elle résisterait mieux à la gelée queles chicorées 
et lés-scaroles; que, comme elles, on pourrait là faire 
be par mages, et la rendre par ce moyen 
te o mie etenfm je croyais 


Rs “À 
‘s ES 5 be SE RE ST LD 

GUESS RER ” Fr 7 que 
secondé année. : 

En suivant ea, jefs deuxou trois récoltes suc- 

re L 3 
Sn + à E 7 + RE Le LE te 
qui m : plus de disf à remplir bo mon 
#: +. SL DS L 6: ms Po. 

but , et q ne se n'avaient 


qu'en < cœur. Mais nos dukures ayant été transportées 


: Ayant, en Mn bodies) on contenant ces gra 
nes , en faisant l'inventaire de nos magasins; je réso- 
lus de continuer mes essais, et, en 1838, je fis deux 
SRE SEP M. UE 
ans , leva très- 

Le premier semis fut fit le 5 mai ; le 20 o 
7 plants chacun, sé API À 


49 

Louis et 4 pieds et demi de large. Les chicorées 
étaient espacées entre elles d’un pied en tous sens ; 
mais cet intervalle 4 devenu insuflisant à cause du 
grand dével ‘ellesont pris. La plus grande 
partie était. améliorée, mais quelques-unes , quoiqu’à 
feuilles pius larges, se rapprochaient cependant de 
leur type. Toutefois je fus singulièrement désappointé 
lorsque je m'aperçus, en août, que la moitié de ces 
chicorées se disposait à monter. 

Cette circonstance, tout-à-fait en oppotilion avec 
mes espérances, est une preuve de Be que AE: 
que la main de l'homme amène à néon 
civilisation , s'il est per is d’en mot , perd 
de sa vigueur et levi en plus tôt Te. Lire qu’elle 
doit vivre moins long-temps. 

J'en ai conclu qu'il faudrait semer plus tard pour 
que les pieds ne, montassent pas. Peut-être réussirait- 

on de même, en employant le procédé suivi pour la 
chiots che. Cichorium endivia , et qui consiste 
à semer les graines sur sonshe chaude à quinze ou 
vingt degrés. | 

J'ai remarqué aussi que * beaucoup de chicorées se 
sont pourries au entre, et J'ai attribué cette corrup- 


tion à la nature 1 | Qui est st 


30 
le fait pour la chicorée sauvage, fourniraient de même 
la salade connue sous le nôm de D 

Le second semis a été fait le 20 juin, et jy ai 
employé le reste des graines du premier; soixante 
pieds ont été replantés en place le 11 août , toujours 
à la même distance. Peut-être aurait-il mieux valu 
faire ce semis quinze jours plus tôt ; cependant les 
plantes sont bien venues, quelques-unes même ont 
pommé comme une laitue, ce qui est une amélioration 

remarquable, puisqu'elles sont arrivées à n'avoir qu'un 
cœur. 

Dans uñe réunion d’horticulteurs , j'ai fait servir 
trois sortes . chico rées cuites et en salade, afin de pou- 
voir les apprécier comparativement. 

L'une était t la chicorée franche, Cichorium endivia, 
la seconde la chicorée améliorée, objet de cette no- 
tice , et la dernière la chicorée sauvage ordinaire. 

nl est résulté de sert té Expérience, que la supério- 
rité de lp a été ent établie ;  ; la 
seconde 6 a paru moins t H 
d’une saveur bonne et dite: quant à tab troisième, 
on la jugée la plus médiocre , mais toutefois man- 
geable, faute de mieux. | 

Quant aux chicorées assaisonnées en saibade!, til 
qualités ont été rot Érsne le même ordre Celle 


il est bon que je fasse remarquer ici nées à eût t été | 

eure si elle avait été liée, ce qui nav "+ 

lieu pour celle mise en rm aussi était-e 

verte. Les feuilles éxtérieures és été cuits « et 

es cos rés por salade. : 
er” donc que cette plant pour être cuvée 


5x 
avec quelque avantage pour | les 1sage: 
faudra toutefois examiner le : 
vient le mieux, et la soumettre à divers modes de cul- 
ture, afin de reconnaître celui qui est à préférer. On 
peut essayer gs de la semer sur couche et sur 
terre, vers le commencement de mars, en replantant 
aussitôt que de plie a uffisatémett de force, c’est-à- 
dire du 15 au 30 avril, et successivement de mois 
en mois, jusqu'au 15 juin, en espaçant les pieds de 
douze à quinze pouces. On pourrait utiliser pour four- 
rages les pieds qui se disposeraient à monter. 

Cultivée comme fourrage, la ch éen 
parait devoir être d'un grand prodx M Een it 
aisément p S les assolemens, comme culture 
sarclée. Ainsi Méporri être plantée dans les ter- 
rains après | y avoir récolté de l’avoine , de l'orge où 
autres grains d du | és pp pe Panséé précédente. 
le sol à recevoir soit 
du CAES ou du froment , et l’effriterait fort peu. Je 
pense que pour diriger plus facilement cette culture, 
il conviendrait de planter les pieds en planches, à dix- 
huit pouces les uns des autres, en tous sens, en laissant 
ere un intervalle de trois pieds, “pour 
Lex fred 


52 


: JARDIN FRUITIER. 


Poire LOUISE-BONNE D'AVRANCHES. (#oyez la planche.) 


Cette poire a, dit-on, été trouvée auprès d’Avrau- 

ches par un amateur qui lui a donné le nom de sa 
gouvernante. 
Elle màrit fin d'octobre, et cette circonstance est 
regrettable , car c’est l’époque où l’on jouit d'une plus 
grande quantité de fruits dont les bonnes qualités ne 
laissent que l'embarras du choix. 

L'arbre qui la produit est tellement fertile et peu 
délicat, relativement à l'exposition qu ’on lui donne, 
qu'il est utile de faire connaitre aux amateurs ses 
avantages trop rares dans nos bonnes espèces. Il se 
prète également avec une grande facilité à toutes les 
formes auxquelles on veut le soumettre. Ses rameaux 
sont grands, érigés et bien nourris, recouverts d’une 

tée depoints grises pe naarers. 
Les feuilles : sont très étoffées, largement dentelées, de 
forme allongée, se terminant en pointe assez aiguë et. 


repré er te la figure te it: des 
. La RE est ur piquelée de 


coup dépassé sa maturité et qu AT gag 
composer. | 
ins. 


| PLEINE TERRE. 
IGÉRON ÉLÉGANT. Erigeron speciosum. DEC. 


On a reçu au Jardin du Roi de Paris, en 1837, des 
graines de cette plante, sous le nom d’Aster glaucus. 
Elles ont été semées sous ce nom, et les fleurs se sont 
montrées au printemps de 1838. I y avait effective- 
ment quelque r > par la grandeur et la forme 
des fleurs, mais des c assez marquées les 
distinguaient cependant. 

Cette nouvelle espèce est jusqu’à présent la plus 
belle du joie, Les fleurs ont plus de deux pouces de 
>; les rayons sont linéaires, étalés, n0ôm- 
breux, is couleur lilas-clair, et les fleurons du centre 
d’un beau jaune. Les tiges sont simples, feuillées , 
hautes de douze pouces à deux pieds, lépèrement ve- 
lues, rameuses à FOR, formant une sorte de 
panicule corymbifère. 

Les feuilles sont glabres , nervées ; les radicales pé- 
tiolées, lancéolées, entières, à pétible velu sur les 
côtés ; celles des tiges sont alternes sessiles, plusieurs 
dentées sur les bords, et la nervure médiane est très- 
distincte et Hlanchâtre ; enfin, elle a beaucoup de rap- 
ports par ses feuilles et ses Béirs à l'Aster glaucus, 
pe pee RES ae et Flore des __ Le ss . 


54 
rie à l'automne de 1837, ont commencé à fleurir fin 
d'avril et commencement de mai 1838. Mis en pleine 
terre à cette époque, les fleurs se sont succédées jus- 
qu’à la fin d'octobre. Elle entrera sans doute dans le 
genre Stenactis speciosa, glabella, etc. 
J'ai remarqué que le centre de ses touffes était sus- 
ceptible gle se détruire par la décomposition des tiges 
florales, comme cela arrive dans plusieurs plantes de 
ce genre, et que les jeunes et vigoureux bourgeons 
ussent à la circonférence. Il fant avoir soin de 
replanter les pieds tous les deux ans, en choisissant 
les bourgeons les plus vigoureux; par ce moyen 
SE aura une belle végétation, et par conséquent des 
s plus grandes. Cette opération doit se faire de 
ice de s en octobre, parce que les 


Le pourront se développer assez en automne pour 


fleurir sans interruption pendant le printemps.et l'été 


ar on le multiplie orme par le semis de | 


Es, les a D de l'été. C'est 1 


encore une Ste plante vivace digne d’orner nos par- 


terres, et qui ne peut manquer d’être recherchée re 
les amateurs. 
Pois. 


Dicrrae AMHIGUE , y À FLEURS POURPRÉES.. À Di 
euirue Van. : Purpi | 


à limbe à cinq lobes in 


q 
1e 


names avec le rudiment due ar hs fond de 


D. 


55 
la corolle; capsule ovale, ART » piparce en deux 
loges par une double cloison ; fleurs € 
Feuilles radicales en RE ce de PS 
rieures un peu étalées, les intérieures Les 2 
rétrécies en partie à ] leur base, à limbe ovale, comme 
spathulées, obtuses, Héalérement dentées sur les 
bords , munies de poils blancs dans leur jeunesse, 
presque glabres, et d’un beau vert foncé étant adultes, 
un peu velues en dessous, surtout sur les nervures 
qui sont très-saillantes. 
Tiges droites, fermes, pubescentes, hautes “ deux 
à trois pieds, terminées par un long épi de fleurs, 
comme unilatérales ; pédicelles. sortant de Vaisselle 
plus ngue qu'eux ; calice à cinq divi- 
1es , légèrement ciliées , et pu- 
bescentes ainsi que les pédicelles; ; la division SUN 
est la ps panne supérieure la plus étroite ; corolle 
-rande , longue de vingt à vingt-une lignes, large de 
due à l'ouverture de son >, comme un 
peu ee munie de petits poils. en dessus et de plus 
longs en dedans, à cinq lobes inégaux; l'inférieur, le 
plus long, obtus , le supérieur comme ironqué, peu 
distinct; d” un pourpre livide en dessus, plus pâle en 
LeÂPES » où elle est. fortement réticulée de stries 


+15 


d thères b es ,et qui m'ont pus 
stériles k filets ns ovaire vel, gros, Ç da 
le blanchâtre, 


Cette SR che de Peu SRE 
sis pra avait été fécondé par e 2 


56 
jardinier de Mme Ferray, dans le beau jardin de 
Chante-Merle, à Essonne, près Corbeil , auquel on 
doit cette date Dit qui est vivace comme sa 
mère et très- rustique ; on peñt la multiplier de l'éclat 
de satouffe, car lesgraines m'ont paru constamment 
avortées ; toutes les capsules vertes que j'ai ouvertes, 
quoique soblsé: ne m'ont toujours présenté que des 
rudimens d’ovules avortés, et je l'ai vue en fleur en 
juillet 1838. 
_ Jacques. 


Srzkxe rnancée. Silene bin Sms. Bot. Mag. 
308, Lour. Hort. brit., n. 11474. Calice oblong-ar- 
rondi, ghadrique o ou “conique, cinq pétales onguicu- 


és, nas où « à la gorge, dix étamines, 


Tiges He raie de vingt à trente pouces, pu- 
bérulentes, blanchâtres; feuilles sessiles, comme am- 
Pare linéaires très-étroites, pointues, entières 

les bords bords, pubérulentes comme les. tiges; fleurs 
dicules rou tes, longs de dobze à qui lignes, 
calice dés re doi x cinq dents ; corolle d’un 
beau ge a à cinq à qua- 
tre ou cinq Jaciniures au sommet ; la fleur ouverte à à 
environ un [ua de diamètre , et se montre de mai 


Cette plante est alta Cie et rcaiss: | 
duite en Angleterre en F803 ; elle est vivace ut 
devenir ES pl igne 


peut la mnil:pie par ons ardsiée 
tures , faites sur couche tiède où sur NE bande 


37 
ombragée et sous cloche; elle est jolie, et ses fleurs 
ont quelque analogie avec celles du Zychnis Ds. 
Je l'ai vue en fleur chez M. Loth, ‘jardinier 
rue Fontaine-au-Roi, à Paris’, qui souvent met dnié 
le commerce quelques jolies plantes nouvelles. 


Jacques. 


ORANGERIE. 


RHODOCHITON. Zuc. Didynamie angiospermie. 
Lin. Scrophularices. Juss. Me pogrru Banr- 


TING. 


mes. Calice persistant, campa- 
nulé, coloré, d'inertie; rolle tubulée, terminée 
parun limbe à cinq divisions; tube anguleux, couvert 
de poils rt me courbés en arrière. 

- RHODOCHITON SARMENTEUX. Rhodochiton solibil 
Proc rite. Bot. reg. 1755. Lophospermum Rhodo- 
chiton. Swerr. (Voyez la figure.) 4 

Plante ligneuse à tige grimpante, grêle, purpurine 
et velue. Feuilles alternes, cordiformes , acuminées , 
dentées, à cinq nervures principales, colorées de 
D 22 en dessous, vert-tendre Lisant en dessus, 

ë pee RE menée à es 

pot ; ourné, L | pourpré. Fleurs pen- 

dantes potes par un long pédoncule recourbé sor- 

tant de l’aisselle de chaque feuille ; calice grand, évasé 

comparativement à la corolle, et teinté de pour | 

rosé. Corolle tubulée dont ras demi de long, 

Ps Ps pourpre- violet sombre, recouverte de 

longs poils blancs ; tube à cinq _—s He: 4.24 
lobes ovales-obtus, étamines presque égales, un. 


à 58 
plus longues que le tube, graines irès- nombreuses, 
entourées d’une petite membrane. 

Cette belle plante a été obtenue au Jardin de Mu- 
uich de graines récoltées au Mecque par M. le comte 
Karwinski, en 1829; de là elle s’est répandue dans 
les divers jardins de l'Europe, et notamment à celui 
de Berlin en 1833, et à Paris en 1835. 

Elle est fort voisine du genre Lophospermum , et 
convient parfaitement pour couvrir et orner les murs 
d’une serre froide, qu’elle décore fort agréablement 
par une tapisserie d’élégantes guirlandes. Elle réussit | 
parfaitement en pleine terre pendant l'été. Elle fait 
d’autant mieux, que sa floraison est fort abondante, et 
qe: forme giagalière de ses fleurs > suspendues à à de 
longs lui donne. un aspect scsi et singu- 
lier, qui . en fait une des plus jolies plantes grimpantes 
que nous possédions, et dont. un grand avantage est 
de n’exiger qu’une culture Rcile et peu dispen- 
dieuse. | 

On la multiplie très -aisément de boutu: dant 

ne partie de l'année; on les fait en pots de terre de 
tenir Loute autre terre douce et légère , que 
on p! ur couche tiède, en étouffant avec 


es var que ne irerai er en rs air, 
pendant : Ê êt plantés de la fin 
- d'avrilau commencement: de mai. La terre de jardin 


59 
mêlée d’un peu de terreau suflit parfai t dans ce 
cas. Mais si A eur 
b ut rentrer 


d ouce, 


er 


Amnmonmeré 


} à efranid faut plantes 


qu'on a VE dehors pendant l'été, avant les premiè- 
res gelées, autrement elles périssent. Vainement on à 
essayé de leur faire passer l'hiver en pleine terre avec 
une bonne couverture au pied, ainsi qu'on le fait pour 
quelques végétaux des mêmes contrées, mais toujours 
les tiges ont gelé d’abord, et les spiesle quaque parais- 
sant verts au p int sont m 


LL 7 de 2 #: 


LEE PenDe" 


TRISTANIA. Rot. run. Low». Hort. brit. pag. 
319: UE SR —Polyandrie. Lix. Myrtacées. 
- Jussieu. 


Crratières génériques. Caliceturbiné, à cinq dents 
aiguës au sommet ; corolle de cinq pétales; étamines 
nombreuses, portées sur cinq stipes et rs garnissant 
sur toute leur longueur ; un style, un stigmate; fruit ? 

Trisrane RassemsLée. T'ristania conferta. Ros. 
De Lou». Hort. brit. Grand ÉTAT 7503 


60 

de long et de vingt-une à vingt-sept lignes de large. 

Fleurs axillaires, solitaires, portées sur des pédoncules 
comprimés, longs de huit à douze lignes, calice À à cinq 
dentsréfléchies pe dant la floraison, i 

creusés en cuilleron, un peu plus longs c que les dents 
du calice; étamines nombreuses, blanches, portées 
sur cinq stipes presque ouverts en étoile ; suc propre 
comme résineux, d’une odeur forte et assez agréable. 

Lieu originaire : la Nouvelle - Hollande ; tou- 
jours vert, fleurit en juillet et en août. Introduit en 
Angléterre en 1805. J’ignore l’époque où il le fut en 
France. 

Culture. Serre tempérée ou bonne orangerie; terre 
de bruyère pure, tenue assez fraiche; multiplication 
de marcottes et de boutures, qui toutes deux sont 
assez longues à s’enraciner ; cet arbre a un très-beau 
feuillage, et doit entrer rss toutes les collections 
d'amateurs ; les — n'ont que ee d'apparence. 


dérar. 


bus f trois;  jente De 
de a trous au rares 1107 OR 


MATE. Lin 


Sya ue 2. p D. Esactepes degree dE = 360. Tiges 
ffrutesc de droites, rameuses au sommet, glabres, 


Gr 
hautes de rhpis ë og parce et plus; 
feuilles éparses, se subamplexicaules , linéai- 
res, pointues, entières gs ne + pisse glabre 
sur les deux surfaces , à trois nervures en dessous ; 
fleurs en juillet et août, terminant les rameaux en 
épis peu fournis; bractées comme cordiformes, plus 
longues que les pédicelles ; calice à cinq lobes, très 
aigus, longs de cinq à sept lignes, glabres, et du 
même vert que les feuilles; corolle assez grande, d’un 
jaune-paille, le palais muni de poils courts plus foncés; 
éperon droit, du double environ plus long que le ai 
dicelle. 
Lieu : le Leunts sous-arbrisseau toujours verts 
Cette pl connue , puisque 
d’après Lou... Hort. brit., elle fut nndeé en AÂn- 
gleterre en 1731, et Dnleré cela je ne la scrpyais pas 
encore introduite en France, lorsque j'en ai reçu 
ques boutures l'an passé de M. Duval de Haut- 
are amant à Brevilliers. Une seule 
a réussi; elle a passé l'hiver sous châssis froid , et en 
1838 elle a commencé, à montrer ses fleurs rs de 
jee, et a continué é le courant d'août ; c’est un assez 
oli sous-ar Est , qui mérite d’être accueilli dans 
iateu se qui PE déhcat, et 


LA 


| nl irc 


Go 

de ce journal, année 1834-1835.) Tiges comme an- 
nuelles , vertes, munies de quelques aiguillons épars, 
pouvant s'élever de trois à quatre pieds; feuilles 
portées sur des pétioles fermes , presque horizontaux, 
munis aussi de quelques siptélioné , et à leur base, 
dans leur jeunesse, de deux stipules falciformes et ca- 
rip: longs de cinq à six pouces, portant au som- 
met trois folioles, dont les deux inférieures sont op- 
pailess (portées sur des pédicelles de cinq à six lignes, 
ayant chacune à leur base une glande réniforme ; la 
foliole terminale est longuement pédicellée et arti- 

culée sur le pédicelle ; elles sont largement ovales, 
entières-sur les bords, un peu acuminées, glabres en 
as, pâles et dose" pubérulentes én des- 
L'lx/nervare moyenne est souvent munie de 
its ai grandes ; ayant souvent de 


q ps io 1e 
six à à huit pouces de re sept de large; 


4 


naissant de 


peus à ht Digne de corolle se compose d’un large 
lard oblong de douze à quinze lignes de long 
sur neuf à onze de large, d’un rouge capücine très- 
brillant , et dont les veines blanchâtres sont fortement 
. marquées ; la carène est de moitié moins longue que 
l'étendard , d’un blanc-verdâtre, bordée d’an + + 
brun; les ailes sont très-courtes et peu apparentes ; les 
_ étaminess nombre de € dix ; réunies dans plus 
de moitié de leur loig ueur; elles « , et 


. mg sont un pect plus ‘eouter lquield”ciig autrés : 


63 


l'ovaire est velu, terminé par un RES RS un peu plus 
court que les étamines. 

Originaire des Indes satiété cette belle plante 
fut introduite en Angleterre en 1823; je Yai obtenue 
de semences envoyées de Calcutta en 1834, sans 
désignation de nom; ün seul individu leva; il n’a- 
vait pas encore montré ses fleurs, quand enfin elles 

s’épanouirent cette année, dans lé: courant d'octobre : 

jusqu'ici je lai tenue en serre chaude en hiver, et en 
plein air pendant tout l'été, où elle se comporte 
très-bien ; j'en ai fait quelques boutures qui se sont 
bien enracinées, mais qui, l'hiver suivant, ont loujours 
fondu : espé Je par r la sui e nous serons plus 
heureux. Le Jardin des Plantes de Paris la possède 
aussi, et elle ne iardea sûrement pas à être introduite 
dans le commerce. 

Nora. Le nectaire, ou la base intérieure du tube de 

“corolle, est plein d’une pe on Ç 
et très-sucrée. 


l'tiogues. | 


64 

STAPÉLIE À GRANDES FLEURS. S'apelia grandiflora 
Pers. (Forez la figure.) 

Plante grasse, originaire du Cap, à tiges charnues, 
rameuses , quadrangulaires, haute d’un pied, garnies 
à leurs bords de dents aiguës, recourbées vers la tige. 

En septembre et octobre, fleurs monopétales, larges 
de quatre à cinq pouces, à cinq divisions aiguës, d’une 
couleur brun foncé, et garnies en leurs bords de 
poils blancs, soyeux, longs de huit à neuf lignes ; le 
centre Ge la corolle pourpre-brun , garni sur toute la 
surface de poils longs , serrés , raides ‘et de même 
couleur. 

La fleur de cette plante exhale, lorqu'il it chaud: 
une odeur de chair gorrompue qui attire les mèches 
de la viande “5 et. c ci,.trompées par les poils qui 
la couvrent, ÿ déposent leurs œufs > pensant que leurs 
ze nr, nourrir. ce 


on la tient en serre chaude … l'hiver et pure au 
mois de juin , époque où il convient de l’exposer à 1 
libre. Fons fin d’août elle commence à montrer ses 
ons à fleurs , et il faut aussitôt la rentrer en serre 
chaude, sans quoi elle ne fleurirait pas : il lui faut 
d’arrosemens en hiver. 

On la multiplie de bontures qui redoutent beau- 
coup l'humidité, tant qu'elles ne sont pas enracinées. 
sé la plaie pendant cinq ou 
six jobs: avant de la planter, et ne donner de = 


qu’ : ë L se pl La 


ré j # c 
mn # “T4 éi 


en terre de Benÿbres “à 


 ARBALES 


y PURE Ÿ 


FT AT + 


00 © à: JARDIN FRUITIER 


POIRE AUGIER. } + 


En 1828, M. Férant, pépiniériste à Cognac (Cha- 
rente), envoya à son fils, qui alors étudiait la culture 
au Jardin du Roi à Paris, une branche et un fruit 
d'un égraiñ de poïrier provenu d’un semis fait dans 
sa pépinière, à Burt avait conservé frané à caûse de 
sa bon: > mine. LL #4 EU PIN de fi 

Le jeune Ferant me montra ce fruit et la lettre de 
son père, qui témoignait le désir que ce fruit fût 
trouvé digne de la culture, et qu’il portât le nom de 
poire Augier, en l'honneur de M. Augier, névociant 
à Cognac , et amateur. 

Je gardai cette poire jusqu’en avril, et après lavoir 
dégustée, je lui trouvai une chair assez, fine , c’est- 
à-dire plus fine que celle du bon-chrétien et moins 
que celle du Saint-Germain. 

J'ai conservé la branche jusqu’au printemps et lai 
greffée partie sur coignassier et partie sur franc; les 


belle forme y milal . En 1836, j'en donnai quel- 


ques rameaux à M. di 4n ee aise à Mon- 
treuil, qui les greffa sur des branches latérales de 
Saint-Germain en espalier, et en 1838, il a récolté 
sur deux bourgeons de cette variété huit belles poires 
d’une bonne grosseur. Nous venons avec M. Poiteau 
d'en déguster une qui s'était avancée par la piqüre 
d’un insecte, et lui avons trouvé les mêmes qualités 
que possédait celle que j'avais reçue en 1828. 

Cette poire peut être classée entre le Saint-Ger- 
main et le bon-chrétien d'hiver par ses qualités et sa 
durée ; c’est un beawet bon fruit que je recommande 
aux amateurs. 

. EL. doit être surgreflé comme on le fait. ayantageu - 
3 Dur: BR ire d'Angleterre, le râteau-gris ou 


d'ht een pépiniériste à à Fontenay-aux- 
Roses, en à une certaine qua ntité et peut dès à pré- 
sent en livrer aux amateurs. 


Ce Rs 21 


MT ue UE 
Ie EE 3 js À 


li # £ ‘ 
6 + TT st eu. SEL E HA? ire # $ En dr 
me Ji uEt Le RAIES CRAN L dibi) EME EX TE St ice 
ne nt dire lue : 
ii MORUONE DT RÉRSGRTF EC En à . 
ss 4 # rés E Letas 
FREIIR j 
4 4 F 5. 
| Ed: 1 f my 3 Lo di 
HR ae 4 
1802 À # 


Li Riel 


es à 
ECS û 
se 35. 


[= 
st 
veesh srw0 


+ 1» 


9 Tndb-ruros no 
. ‘ . sud no à 


a 


Sù E ” xx + 


% 


[ae] 
a 


Là 
y 


L 


L 


| À 
NC 


nop 81097 = 
me: no s us 2100 - 


. 
LE 
Li 
* 
L2 
L3 


« 
# 
54p4 


red 


nog nv jme © - 


y m7 sd !( nn + op to RER À, 
DRQUL Un [ESS T 


Loan a raMqn dE Eau) op e91p D so pu pompe où 
FE Fa RS ‘invinuor STLNVTE F7: 


68 


DÉvELOPPEMENS de la T'able ci-dessus , avec l'indica- 
tion et une courte description de quelques variétés. 


D visio ©: Ph blanches , ligalés plânés dans la plus 


ALU VHS À é ; LE - | 
je: ru mu S rx 4 
18 
l 


é Cp e — Su LS 2 
Rosalie. ‘Beau be, hi, A qu 
se 1 No. 48, callécéon “di 

ne. = Beau blanc, » semi- double, à 


La Fialge. Rp semi-double, dr #5 
_rement lilacé en dessous ; semis de Jibiert No 72 


— collection. 
Peine Blanche de Villiers. Blanc pur, semi-doublé. 


hstnanhtiaik- Dot ble de papier; semis de Boïs- 
giraud. No 94, collection. 
ympe. Blanc légèrement souffré , Épiles la ÉGées 
au sommet ; semis de Villiers. No 110, collection. 
Zoë. Ligules presque entières , légèrement pre 
semis Villiers. No 11 t, vollection. 
Amourette. ee rt lâches ; msi, 
_ blanches, 36 à 39 lignes de diamètre; semis Vil- 
liers. No 116, collectior 
Hortense. Fleurs grandes, blanche, souffréss à au 
centre, surtout au moment de l’épan >" 
Ne 121, collection. 


69 
Aglaë: Blanc , Mate 7 lilacé très pâle, un % 
souffré ; quelques Villiers 
No 108, nabaonsiq vole 
Abiné: 


ÉSSCUDOUMT D 


sr he 30 ND Fr 

Me Märgüérile , blanc 
F ; se ss ù Per nié ; 

Astre pâle. | 


. Iées, planes dallite: UHAL do BIS; teinté rose 
adobe 30 à: 33 Tignes. No 70, collection. 
Bohablenche d’Audibert: En forme de reine mar- 
.güéerite, bien ouverte, n'ayant Mes 3à 2: cœur 
“jaune. No 258, collectiofl; ps 


2 | gré si F : GABA 


ir F Es 
dar nr du. 2 ete 


ITe Division. hlench LES 
ligules CRE e  RRRRERE la base, sans dique 
au centre. . 2 | 

ND À Re NS 7 : ni Ligiteets 


Shncipuiserdif; plante nds-Élévée.iit ; BG 
Grand panache. Panache de Henrÿ IV. sde que 
coter plante port M ENRREEERR ue RER 


(échémbee 
Lutescens. précox:-Précoee, un peu jausiire, < 
nt. ensuite au blanc pur; ed 7 oryn 


No IL TA AT + 


Fer Ligales extérieures qu $- 
. imient teintées de: vose“én dessous. g 
he superbe; semis de Villers. No 68, collectio 

variable. . paille léger, ne 


70 
nantes. 18 à,,20 lignes d de dans sernis, de 


Alba subcarnea: Ligules nu a de. 
quelquefois tubulées au centre, lé . carnées 
en dessous; semis de Villiers. No 107, collection. 
Rosalie. Il pet a aussi entrer dans cette Sont 


ne LE 


1S G mad A 1e 
Incisa. tra A à es dents 4 
légèrement souffrées. au RE peu rosées en 
dessous , à la fin de la floraison ; semis is de du 
N° pue, colin. sf 
Le s larges; : peu sa so ms en- 
tières au sommet, teintées rose en dessoüs; semis 
Villiers. N° 76, collection. 
Blanc rayonnant. Ligules larges, entières, facture 
aplatie , un. peu: pas rene panier. 
No ME collection. : l Hréte .as 
| s un pen exépues, quelquefois re 
_jaunâtres au centre; semis Vil- 
s. No. 1, ken Quelquefois il ya un 
disque au.centre. : 
Blanc hu combles Bon Re 
dos Suis dou Fériitsicvaisalés 
Blane tardif. Nos 2.et 30. Jacquin;, blanc, aplati, 
verdâtre au RESTE, rude: ct RS roulées ét 


Anyalhes Kleues en corgnbe, be is, pété 

Hi e, - larges, #-à0 dem cals 
mètre ; semis Villiers. No 120, collection, : - :: 

Lisette. Ligules pointues, contournées, frisées, hab 


71 
rement souffrées au centre, . 24 à 30-lignes de dia- 
mètre; semis Villiers. No 117,collection. 


Pie. À 7e aplaties au sommet, veditlés, 
entremêlées de fleurons, sans aucun intérêt ;semis 
Audibert. No 71, collection... .. 

Blanc à. tuyaux. Box Jan». ne Rignie aidée 
étroites, d’un beau ] és les-plus 
hâtives. 

Soleil blanc: De nie, à peine ouvertes au 
re or RS _….. 36 mer. © 


Éd: be. Bibles shndiiles ouvertes au 
sommet, rayonnantes, blanc souffré, _ lignes ; 
semis Audibert. Ne Sponlhegisns di à 

tubu Baies , ouvertes 
nd pendant , d'un beau blanc 


2 


re beau’ blane, tardif. No 282, collection! 
Ligules 


Cloë.: Dg 
- lignes, jaunâtres au centre, les « sxtérie res 
de rose en dessous. No 100 , collection. 

Blanc à odeur de violette: Häüif, Lbdnillier: se 


7e 
tachant de violet vers la fin de la floraison ; $ _— 


ouver tes au sommet. : 


IV: Division. — Fleurs blanches, ligules en tube ; fleurs 
simples ou PA RM A9 Pie each 


Blanc semi- double à tuyaux. Bon Jano. 1857. 
Plante pe: em ar ES me- 

ee rt p Digalés tables, à à 
peine eusd ter is sont de 12 à 15 lignes, d'un 
blanc sale; ligules extérieures rosées ; mi _— 
bert. No 165, collection. | 

. ee fais CE Ce AR IT ARS . Ligiles ouvertes 


au. ni t, de sà à an lignes, FE ÂE PU 
“ cr 


de j jaune à la base; semis Audibert. No: 167, él 
lection.. 


Chimois: ee tail. Box Jann. 1837. 
Plante de haute stature ; jaune Res dans le À 
mier âge, pâlissant ensuite. . : 


LC a pra Lifhles ie Do. à -peillé 


73 

4 
ouvertes au sommet; chamoïis “jaune au centre ; 
rougcâtres en dessous; 48 lignes. No 26, col- 


f 14 2 si fshqu L 
US Sunset Ligules tübulées à Ja base, 
aplaties au sommet, chamois pâle; disque jaune, 
RARES Se DT dE 5 
Ne of i is R 


VI< Division. — Fleurs jaunes ou mordorées, éllamois, ete; 
“‘Tigules en tubes, doubles où pleines, et a'aant que pu de 
à 25 


L + 
1 


: pad superbe à tuyaux. Box Jan. “+ Fleurs en 
grappes, jaune. pur, bien f ; Superbes” 

Jaune flambée. à à tuyaux. Bon: JanD. 1837. Eérales 
nombreuses ; frisées ; fleurs —. de près de ge 


claircissant an centre, 20 lignes. 
Jaune feu bouclé. Ligules um peu contournées , -hai 
mois-jaunâtre , commefeu. en dessous, pes 
As” au centre, 48 lignes. d. 
Rare or SxË Tin dm 


74 
comme en grappes, 18 à 20 lignes. No as col- 
‘lection 


Crésus. Plèes aplaties, jaune-serin pâle ;: does 
enlières au sommet, 27 à 30 lignes;. semis. Villers. 
No 146, collection. 

Jaune précoce. Semis Reignier, jaune-sérin päle, 
aplati, un peu rt 20 à 24 Je No re 


nr So es e, droit, nn peu 

‘bombé, + 20 à 4 Rene. N° 30, collection. : 

Le Péroit. Fleurs aplaties, jaune-paille pâle, li- 
gules tin peu crêpues au sommet, mer nn 
semis Villiers, No 8x, collection. 

Arpagon. Fleurs mlties: jaune-paille, ligues inst 
-æées au sommet, 24 à 27 lignes; semis he. 
No 122, collection. 

rayonnant. Semis Reignier, fleurs solatiet : 
comme nu _. d De No 245, 


collection. 


épi . - 
y ts. F Mrs : ? ligules 
1 es © L T4 Re LT Le 
er à pa à F À pet of a 
No 27, collection. 


Gerbe or. tres, en tt 
térieures légèrement Te re nn, 
30 à 36 lignes. No ro, collection. … 

Jaune de bronze. Jaune-serin, rt bénné en 
dessous, ligules érigées, pointues au sommet, 36 à 
33 lignes. No 12, collection. 

Soleil nébuleux. Jaune-serin foncé, Leg 
à la base, 36 à 4a lignes No 33, collection 

Aurore ( ancien). Aurore ou pre rie pus 
jaune au centre, ad _—_—. > 21 à2Â 
x Jignes: No 30, collecüon. . 


75 
Fellow changeable. Fleurs jaunesicitronnées, cha- 
rois pe se: dlmenschgeie Ms ad à 27 
lignes. No 109, collection. . : 
Manteau espagnol. Jaune tiers plc au tacite, "" 
fs en dessous, 30 à 33 L'une No 223, SAUT 


pré éenreet var ag. fi FA LE . ñ 
Ÿ ROULETTE té CRMRERTR FE Lie $ i à 3 < IDEUT à 


rence, tubalées, aplaties au centre où elles sont 
Ré quelques semis doubles. No 114, collec- 


Bouton-dor p'RaplE : vn« où” deu 
, courtes, pan - beau j jaune, 15 : à 18 | 


D mn SC. Sen de oil, fut Les 
L rules un | sure Éd 9 


76 
Roine marguerite jaune pâle. Wleurs'aplaties , li- 
gules légèrement bronzées à la base en! Idetoes ; 
semis ges No 192, collections À 


IX°< DiviS1ON. — Fleurs roses plus ou Le. lilacées 
ou violacées; ligules planes, leurs simples on semi-doubles, 
— toujours un _ au centre 

MESBErS {; SRE" 

PL PES. * Rod tt - | presque Hill , ligules 

larges, rose lilacé, comme strié. blanc, 33 à 36 

ji , superbe. No 200, colleëtion. es 

Cénéral F o7. Presque RE La net: goutt Lie Es 


À 
ee ” 


. No 139, collection ; Pb peche 
ont de à PEure Semis PAF TR , lilas ie blan- 
Énnno un ne en pou, À 27 lignes ; : 


an, 2 à 33 en No 69, tiletion. Fo 
| dens. Semis Reignier , sn" à 
sale crées an comme 5 à Ga in, No 
collection ; superbe. 


RS ; © a : 3 ? y 
- Jigules larges, entières, en bouquet, 24 à 27 x 
No 95, collection. | 
Reine marguerite lilas. M. Daruflé.Hilas rosé, die 
comme entières, fleurs aplaties!eir - 
rite ; très-joli. 896 » CE 86€ 
esfrriit SR cr CE om . 


X°< Doro Fu ro, Hs etc.; ets ns 
ou pleines. : 


LSrV MT "IX 


D : | : lp ci 
“us larges, éd rose violsoë pti, 
30 lignes: No 49,:celleptiqusewperbe.:- QE 


mise intel oi 7 DE Dolls 
#8, carnées, Lou-rose léger, en Ah a Ed 


78 
blanchissant , quelquefois non pis multiflore , 
24 à 27 lignes. No 57, collection: 

Gros rose. Semis Reignier , ligules un peu tubuléés à 
la base, en houppe, violacées, surtout au centre, pe- 
tites ligules au centre. No 283, collection. 

Rose rayonnant. Semis Audibert, ligules extérieures, 
demi-tubulées; les autres: planes , rose clair, pe- 
te 5 db * 103, collec- 


eh. 20 1 à LNe 36: Détullé, ligüles-planes,rouléés 
nus: solsstehs tendues, ER, 
30 à 33 lignes. 

No 31. Dar us en te il 


princolle Joie Bis hnidibex, RS 
.- dans la moitié de leur longueur , lilas, quelqüefois 
D EE vire _. — 


OR Loul. 


profondes, cn cites phase nm” 
we, 48 lignes. Ne 88, collection; très-beau. 

. Semis tubu- 
lées , rss planes a Centre, Ailas violaé de + 
36lignes. No 152, colle 


79 
Amynthe. Semis Villiers, rose lila cé ; ligules un peu 


RO Duruflé,  . A Grades 
jusqu’au sommet, rose pâlaou lilacé, blanchissant 
. au centre, 30 à 33 lignes. 


XIIe Drvisron.… — es. os ou semi-doubles, roses, h- 
lacées, violacées, etc.; ; ligules en tuyaux. 


Rose jaspé. Semis de Reignier, Bees re à la 
base, planes ensuite, Le In rose "4 


; 54} FÉES ms ci jé Geéyi erMil g PA, sahrau ta 
xIV- Diviston! — Fleurs doubles où à ne rail 
souci, etc. ; vitales plnes./ 


Pourpre li y au. I OT nn 


pourpre ou violet trié Fons facture, de 
ue de diamètre ; d'est une des’ fus à bêlles 


guineum. Nos 205; 234 et 238, collection. "Li 
es tres-planes > longues, liées, rouge-$an- 


1#2: PE #01 


Pet a cocciné tarots Fc ) né dei foneeté, cocciné 
Pda 5 | :] foncé, 2. à 2 | Da mignon. 
RE 
«fe ele Lips 
aquets, petites, en pond. er 
DR di : QI ie ele RE 
us joli. 


collection 


LT 
Es 


; joli; 
rs division, 


81 
HO rip MIRE 2m 


" Mit ii dufiis À LE M + 
XVIe DIVISION. mail . 


ete.; ligules planes: LAS 


ni SUR Sins ce “3 adiuisv esllaclssmtre an 


és, | 

dâtre, 5639 Note, collection. #1 

Cririso . Reine marguerite pourpre; trois à quttré 

‘rangs de ligules bien rangées, d’un beau pourpre’, 

centré jaune. No 206, collection; née 8 ME 9° 
Minium. Ponceau, lignles bo ét sur » gea 


- 
: ‘ « 
ges ee M mi Mit ni 2e Fr TE DO PONT TE LS j 

IUURC FRET ÉRIC 


DL 1 tior rot 1418 Abo: sise de enmoinise eh: .2msel 
: 3 7 5 #. : à D de. 


82 

cien ; quelques années après, on a eu le jaune-aurore, 
qui a donné une sous-variété lilacée, puis le blanc a 
tuyaux , le grand. jaune, et. successivement toutes 
nos autres belles variétés. Les premières, belles et nou- 
velles, ont été importées d'Angleterre ; mais depuis 
quelques années, et avec quelques soins particuliers, 
on obtient de bonnes. graines dans Je midi de la 
France, et jen ai reçu de belles varié obtenues à à 
Avignon, Tarascon, Toulouse, ete. La culture de 
ces belles variétés , qui toutes malheureusement fleu- 
rissent trop tard sous le climat de Paris, est .on ne 
peut plus facile, car elles sont très-rustiques ; 3 pour- 
tant. Thiver de 1837-1838 nous à fait périr toutes. les 
qui € étaient restées en plein air, mais cet gvé- 
ss n'arrive 2 rarement. 

Leur m est très-facile par la séparation de 
leurs p ieds au printemps, et cetteopération doit même 
être file tous lesans, les jeunes pieds donnant ton jours 
de plus belles fleurs que. les: vieux. Les boutures sont 
encore un excellent moyen, et forment même de plus 
beaux pieds que les éclats ; on peut les faire en avril 
et mai sur une. plate-bande de bonne terre. bien 
ameublie et. ombragée ; ou mieux encore sur une 
vieille et qu’on abritera avec des paillassons 

ndant la plus grande ardeur du soleil. Lorsque, 
d'u façon ou de l’autre, elles sont bien enracinées, 


ee be roman Les mais en yplinshe nor: dent 
ps gs FE HE : OS 
s dl. 


_abondamm at pendant les sécheresses; si lon a 

| iplk-pan éclat on:00. Hisçera ut deu on trois 
tiges à chaque Pl, c+-°Rpaoee vide se entitie 
ane dieu, MS et br | 


83 
Lorsqu'on peut se procurer de la graine, on la 
sème en avril sur couche. chaude et sous cloche; on 
donne de Fair à mesure que la plante prend de la 
u'ellé en a assez act quis; on on la plante sur 


SÉrpos y “à 
tures ; une 


des flears la héie SHREe de leur semis. pts: 
Pour en avoir de beaux à rentrer en sttoiiP 
sérre et bonne orangerie, vers la fin de juillét, où 
Torsque les branches ont 18 à 20 pouces, on choisit 
‘les pieds que l’on veut multiplier ; on enterre des 4% 
autour de chaque De ee À À Rp ranche 


de Li nn | 


étamines ayant la même insertion ; un 
qe ve stigmate divisé en cinq « ou six par 
lies ; cinq à six ovaires libres à la base du styl 


54 
LiMNANTHE pe DoucLas. Limnanthes Douglasi. 


Racine fibreuse; tige droite ou ascendante, gla- 
bre ainsi que toute la plante, feuilles alternes, 
portées sur de longs pétioles canaliculés en dessus, 
pinnées, à cinq ou sept paires de folioles cour- 
tement sessiles ; les terminales comme confluentes, 
courtes, ovales, fortement ù ; les inférieures 
ovales entières; les supérieures, 3 » épaisses, 
glabres et lisses; pédoncule axillaire, beaucoup 
plus long que les feuilles, terminé par un. calice à 
cinq divisions lancéolées , pointues, glabres entiè- 
a six à sept lignes de long; cinq pétales plus 
€ : les divisions Ent larges, échan- 
crés au sommet, à limbe d’un beau blanc et fond 
jaune-serin ; ; dix étamines moitié moins longues que 
les pétales, à filets jaunâtres ; les fleurs ouvertes ont 
plus d’un pouce de diamètre , et elles se succèdent 
RD a Fruit : cinq à six graines nues, 0 

Ka: fond du calice ù ss 
1 : la C rie ; huuele PR Ye cle FA 
Van Passé (1837) au Jardin des Plantes de Paris ; on 
la _— pot sur couche chaude au printemps ; on 
repique lorsque le plañt'ést assez fort, et on livre an 
un les es sont — repris ; la terre 
Jacques.” 


bia ic api 


Lonbcières génériques. à Galice ts, nes À 


85 
cinq dents, corolle infundibuliforme à limbe.à cinq 
angles on lobes dressés ; cinq étamites inérales plus 
corolle à 
tubulés; un style filiforme terminé par on stigmate 


P 


MN vaire coniq fermant quatre ovules. 


sis (Pop. opes la parue ) FH 


plante: originaire du Muni, arété intro - 
duite aû Jardin du Roëien 1837. Elle n’est encore 
aujourd’hui ponrvue que dune tige herbacée, glabre, 
pre haute d'environ ii rares grosseur 


arret pe lles sont 


tt . 

le: ri Liz . FT ot o jé ft: 
nier k ei à le Lie: les latéraux sont ordinairement munis 
de deux ou trois angl plus ou: moins és. Le 


sorte de résean sur toute la ne dm mr" 
a mais ses ten. aire 4 


LP - Lé pétiole, 


. j ; 
| à + + à de è onet a. a 
à # Fe So 2 AN a RE Ts 

La ” re 


86 


eut, Bt 
SORRL 


Les oup-plus longs que les. 
ii des feuilles ; ils sont ordinairement bifurqués 
au sommet et munis au point de jonction des deux 
divisions ; d’une fleur qui s'épanouit toujours la 
première; les autres, au nombre de huit à dix, sont 
disposées d’un seul côté du rachis qui les porte, 
et forment , une inflorescence secondiflore ou scor- 
pioide; chaque fleur est. ‘accompagnée d’une petite 
bractée opposée au pédicelle ; celui-ci est dressé, 
violet, glabre, supportant un. calice: à divisions 
courtes , vertes et bordées de violet, La corolle offre 
un phénomène assez rare de coloration, d’abord. d’un 
ronge écarlate, semblable à celui du. Salvia sple 
dens, elle-passe-peu à peu au jaune, puis au blané 
paunâtre. Le tube, très-rétréci dans sa partie infé- 
rieure ; se dilate tout-à-coup lorsque les fenrt s'épa- 
nouissent ; il présente ci assez saillans qui se 
divisent au sommet et conalituent les lobes dréeie 
de Rise une paie 


Lens "var nn désnsent 
de beaucoup la on pe ae incisées. À la par- 
tie supérièune;de: la portion, étranglée du, Ho at 


nâtres, ainsi que les filets; decrin es Sem tr 
onto vs -dinque sobre à: ee Il renferme 


d Tr 
4 "g 
| Pat) 


Leg Fi auras 14 2 es 5 1m d; à 
cause “de Ham fo dépeuté Dem: ‘on en 2 
formé également un autre genre nommé £xroge- 


87 
R(HEA fa Peonconpanslogie: ANS les quamo chit: 
qu'un pied 
de cette plante, et il ln'ofe | : pas un seul bourgeon 
5" ll elle n’est que 
bisanauelle, à il faudra Ja voir mourir sans pouvoir 


aile Mes en pleine terre a dans 

une serre tempérée, où il a fleuri abondammen 

fait l'admiration des amateurs de ellesteni : 
-Siles Anglais possédaient une plante semblable, i 

est probable qu'ils la vendraient parsonscription. 4 


Les pucerons tour: Ni. 


à 4 
ndant 0 à parvient à le garantir : au anse 
En 


de enr rt un obe en forme d’aile. Anthères 
nues à deux loges ; déux En PS 


pe she proie sessiles nues, men 


88 


pére dE BARKER. Peristérin Barkéri. Hooëx. 
éd die LM ner à TS lus — 


Plonteàh }E LL: 1: L: 


fondément, d’un vert foncé ; te trois à con 

pouces ; surmontée de trois feuilles : 

comme plissées, d'un: beau: vert, longues. de. lise 

huit mp à. deux Eco larges de trois à quatre 
céo “embrassant : 


à cg pesrn (eélinmsions du trois i 
plus ‘prononcées. Seape: radicale engainé 
cylindrique et tantôt anguleuse, d’un, vert.tendre; 
partant. du. centre des feuilles et se recourbantvers 

la terre, longue d'environ un pied, M 
dix-huit pédicelles munis à leur: base d’une une bractée 
squamiforme, d'un pourpre plus où moins foncé, 
qui commencent à se En 2 vers le tiers de 


chacun d’une fleur de dons rois jaune prune de mira- 


äl lé; la colonne est d’un blanc 


la 1 Eu arc uée intérieurement de points 
re s vifs; : 6 en, est de même des deux pétales 


ntér , mais beaucoup plus légèrement. : ::. 

+ Dino cctle orchidée en motte de terre 
de bruyère tourbeuse, comme pour la plupart, des 
épiphytes. Nous ferons remar: | 
que la disposition de ses Fe peudantes ». qui néces- 
site de L tenir en panier suspendu pour qu’elles puis- 
sent se dévelo per, doit Ja faire anges] pai gd 
plantes de ce groupe. | Ha 

Il faut, en été, l'arroser AE Ki avec la se 
ringue , mais lrès-modérément en hiver. 


8g 
Nous pouvons aflirmer qu'une bonne serre tem- 
pérée suflit parfaitement à la conservation de cette 
orchidée dont les fleurs répañident une odeur des 
plus agréables. Nous avons placé le pied, qui a fourni 
le modèle de la figure, dans une serre dont la 
r 0, et cet abaissemièn de chaleue aa ve 


‘iles ide Pr dela “floraisoh de mon a 
fapm os: ri | 


vers. Ja. partie. qui. bas au Pre très-vi 
Calice Les divisions un peu ovales, imbriquées, 
, très-visqueux , et de couleur noir-pourpre. 


ge 


Corolle campanulée, à limbe: très-court, à cinq 


lobes arrondis, fendus à l'extrémité , d’une couleur 
rose irès-vif; stigmate .en tête à deux lobes velus; 
ovaire à deux et trois loges, contenant chacune 
deux 


graines. 

Parmi les plantes grimpantes de. serre .chaude, 
celle-ci mérite une place distinguée dans toute col- 
lection bien choisie. Elle a été obtenue de semences, 
en Angleterre, par M. Evans; mais l’on ne sait pas 
précisément si elle est o: riginaire de l'Afrique ou de 
l'Inde. Quoi qu’il én soit, elle contribue puissamment 
à l’ornement d’une serre, par la. richesse du co- co- 
loris de ses fleurs qui se perpétuent pendant pl ieurs 
mois en grande abondance; et lorsque les fleurs de- 
viennent ‘rates dans les serres, elle les orne encore 

ge gracieux, d’un vert ten- 

dre, qui conserve à la plante um aspect agréable. 
 Sarculture est facile : on la tient en pleine terre, 
de moitié terre franche et moitié terre de 
Dieter humide au moment de 
égétation Al; faut aussi seringuer souvent les 

eui qui sont sujeltes à se couvrir d'araignées. 

Elle se multiplie facilement de boutures faites en 
terre de bruyère, où mieux encoré dans de la 
ren couche ans __— 


: J'ai rapporté etechlsère: ddibieuere dames mon 
voyage de 1836. Je ne pense pas mere 7 


7 M ILE LE CIE LE ns 2 
nr & 3 Fe a 


sl encore sr 


enclin M usement elle es re 
La r VCD EL LAOUREE Ed Ella i 1 


Hp si 14 La roue, 


AMaRELLIS A FLEURS rats. - dr plan 


Helkscishiquies sineld dovisies) dériméyatich: 
gnant de deux pouces à deux pouces et demi de din 

ètre; du feuilles, deux de chaque 
côté écurbiées en dehors; teintées de violetallsbase, 
où elles sont en pouttière, s’aplatissant au sommet, 
à bords très-entiers, un peu roulés en dessous à la 
base, d’un beau vert lisse, luisant-en dessus, ‘lau- 
cescentes en d 


longues de discspe à vingt ponces, larges de dix 


DAS DRS, doutrdes STI te pen vies 
ARR on ro per p 


Pr mp TT pr On ét 
M à 7 EUR RÉ teinté de bru- 


lës au sommet qui est un peu recourbé et en gouttière ; 
ils sont d’un jaune citron pâle & la base, s'étendant 
en s’afhiblissant jusque vers le milieu des sépales; le 
reste est. d’une couleur brique, carminé pâle; avec 

des stries un peu plus foncées en dessus, plus pâles 
en dessous. Six étamines à filamens de mème couleur 
que les sépales,, relevées, en haut pendant l’anthèze ; 

nn brunes, pollen. bloncs $: Cr smmies-coer 
trois. petits. ‘stigmates. blancs... 

Cette belle plante a Stat naine de oi 
iloe de celte année (1839); la; bulbe-na.été don- 
née avec quelques autres plantes, par MM. Tollard 
es + marchands grainiers , quai de Ja Mégis- 

ri nn: Jets araient Lea 2e RÉ 


P—— 


oBtrib ét dat ue 


_#s/legthse est BUS HOME 


Er 
de. 


€ 
US de ed 


95 
base, SR HAVE bullées en dessus, à nervures 
cuilnietie i t comme réticulées en des- 
sous ; stipales ide: la) base des pétioles à Jougs cils 
rameux et glanduleux à leur:sommet ; fleurs en 
pes un peu penchées, composées de huit-à douze 
bractées ovales, pointues , aussi longues que le tube 
du calice, ciliées; calice d’un blanc légèrement teinté 
de rose, à peme pédicellé; tube cylindrique renflé 
à la base, long de trois kgs divisé au sommet en 
cinq sépales , demi-ouverts, ovales obtüs ;- d’une 
ligne et demie de Jong; cinq petits: pétales us, 
arrondis, obtus cénéilonnes à da pmbinelasgs 


que les sépales ;:ci 

la longueur des pétales; un: style de même longueur 
à deux stigmates verts; les jeunes pousses, les feuil- 
les, etc: Rp 


Ybiver en oranferie; je ne crois pas qu'il paissé jamais 
pe pa Fi Li FE | rs La ikepirei 
g en 


it 


la fin ù tt. La TS D r.. hS arant de jan ts 


dr canal 


46 est assez acréable, | vu la ad Base 4 
Re AP deu eu À 


94 
Les avec les jeunes pousses, tandis qu’elles sont en- 
core herbacées, faites sur couche tiède et étouffées 
sous cloche; c’est une espèce distincte qui pourtant 
a des rapports avec le groseiller sanguin (Ribes san- 
fixé Jacques. 


x Venere nasés. F crbena incisa. Honr. Tiges 


à base décurrente sur le pétiole , incisées,. comme à 
trois lobes , les deux inférieurs plus courts ; tous à 
piloté: inégales ; un peu velues et molles sur 
les deux surfaces, d’un vert tendre et gai, corymbe 
terminal'en fleur, bien garni, corolle blanchâtre en 
dessous , d’un beau rose foncé en dessus , avec une 


re 
a 


tr" Æ 2 nee 
at ve den as pt Ba da 
de 

M.C Li D À ‘s D -. L 
Dabert (écrin) Re RON Le 
gleterre, peu de temps avant. Elles ont toutes deux 


y 
beaucoup de rapport avec les F’erbena melndres el 
T'wediana, mais elles en diffèrent parfaitement par la 
forme de leurs feuilles et la boit tbhrs Sie La 
TES 


ou châssis en hiver: et maltiplication très-facile de 
marcoltes et houtures. 


Jacques. 


: è 14 FI À L j if ff 
ORORE PRINTANIER. Vat,:: À FLEURS ROSÉES; Orobus 
Vernus. Var.: 4lbus. Catalog, de M. J.. pds 
cultivateur à Liége * 1836. Honr. HO CAM 


Dans les Annales de Flore c} Pomôné éott _— 


j'ai Mir Va ‘une variété de celte jolie plante 
: A est RArAupanp ps in nele et 
res Jess s des a 


comme 1 Ve aa éanaliculées en dessu 
EAN RQ Lo ap pa sd 
Sr Lo rt fo- 
EL. 


te AE MR pes Seins 
dessus , PET Me cru cest CU 
calice glabre, court, échancré en dessus, à 

cinq dents, dont l'inférieure est la plus longue. 
J'ai reçu cette jolie nan en 1837 elle ere 


96 
tique comme l'espèce , et se multiplie par l'éclat de 
ses racines, en automne , où aussitôt que les tiges sont 
desséchées. On me doit pas faire les divisions trop 
petiles, car alors on: pourrait tout perdre, ou du 
moins être long-temps sans jouir de ses jolies fleurs , 
qui se montrent fin de mars et courant d'avril. 
: JACQUES. 


MM. Jacquin frères ont reçu de M. Robert, directeur du 
Jardin botanique de Toulon, des graines de Scolymus His- 
panicus, que les ana pourest se procurer dans eur 
maison. 

Le scolyme d'Espagne, chardon à Bouts } jaunes; est com- 
nd ie midi de de France Il y croit Mens: +3 


mettre, en hiver, RS AM Ro mas 
où le pour la: chicorée sers es À t 


u 


SNNELSS 


REVUE 


DES GENRES DE VÉGÉTAUX CULTIVÉS EN sc rm! 


Fé 


#5 
(Voyez le Ne d'août sn. 


.  Bor. Cutr. ed. 2, 


15 larts À 


Acoxir. Es (ur 


v. 4. pag. 467. (F 
Cat inédite 


su est Arte évasée. ee Rce etca- 
me sous le casque du € calice ; | RE autres très-pelits, 
linéaires, en forme d’écailles ; 3 à à 5 capsules droites. 
- ee cultive e beauconp" d ‘espèces ou variétés de 
jui. parait irès-susceplible de variation; jé 
- com, 


pe" 1839. +. 


pouces; feuilles palmées multifides, à laciniures li- 
néaires-pointues ; fleurs paniculées, jaunâtres; sé- 
pales, et pétales persistans ; sac cucullé, comme, nul ; 
éperon épais, en ‘spirale; lèvre très-longue. Lieu : 
l'Europe ; vivace; cultivé à Paris, etc. 


ÆEspèces ou variétés qui en dérivent. 


2. À. À GRANDES FLEURS. Ÿ. grandiflorum. Reics. 
Loup. Hort. brit. var. : B. Dec. Tiges eomme celles 
du précédent ; panicule florale et fruits pubescens ; 
casque subconique grand , fleurs jaunes. Lieu : le 
Jura; vivace; cultivé en Angleterre en 1821. | 
Fk; DE Partas. 4. Pollas Rice. Lo6S De 
A. Dec. Prod. Tiges de même hauteur, panicule 
florale et fruits pubescens, casque subconique, 


l'extrémité du rostre presque émarginé; fleurs jaunes. 
Lien : le Caucase, Dao etc.; cultivé à Paris. 
se able rs A fac re 


pr rer + Decandolli. REICH. Lou». 
Hoït. brit, À. nemorosurm. Bies. 4. latilobum. Sen. 


x 0! cum. Reïct. 
bits: ndlr D storm] Rod 


99: 
var. : Æ. Dec. Prod. Panicnle ; fleurs et früits pubes= 
cens ; casque élevé, conique ; le npeincliné ; fleurs 
jaunes. Lieu : le Jura; cultivé en 

7. À. : eulophum. Rercn. Sen. Lou. 
Nos ils 4. éitreitiité: Dec, syst. non Rercr. 

de Dec. Prod. Panicule et fleurs pubesçentes ; 
ne conique ; le rostre incourbant ; fleurs jaunes, 
Lieu ; le Caucase, le Jura ; inétoduit en. TE à 
en 1821. 

8. À: DE DIVERSES COULEURS. À. verdhilils Srr- 
vex. Lou». Hort. bril. var. : G.Drc. Prod. Tiges de 
trois pieds, fleurs glabres, j jaunes, D de bleu ; 

casque. petit, . 2 | 
Lroduit en Angleterre: en 1820 


dure ao MSI io) 91115: ato te 33 


wn "je s Ile se. "1 EE té dde did nié ml cf. 


E OT. C U LT... ) Ce, A1 
CÉVIEURE PAF F2 RL 
" 3 “# 
ï % 


9: A. rie d cn Le ce Ga. 


bi Au À GRANDES FLEURS. 4. paris. k REICH. 


Lo: 
C, Dec. Prod. | Tiges/de trois eds ; t nt 


100 
un. peu glabre; fleurs ‘paniculées jaunés ; ; vasque 
grand, à sommet presque renflé;  ovairés plabres : 
feuilles ciliées. Lieu : les nr introduit en An- 
en 1821. 

“IE A ÉLEVÉ. À. cynoctonum. Retcu. 4! obenbl 
num afüissimum. Dec, var. : F, Prod. Tiges de trois 
à quatre pieds ; Éenilles-plusvnmoihs divisées ; fleurs 
nombreuses ‘en paniéule jaune, variées dé pourpre, 
casque grand, à sommet subventru ; les tiges ét les 
feuilles glabres; braciéesallongées: Lieu: -da "vil 
cultivé au Jardin des Plantes de Paris, tete: 

19. A. Des Pyrénées. 4.  Pyrenaicine Ex À 
Dec.syst. Desr. Cat. ed. 3. pag. 219. Æ# 
RE Le Dec. Prod. var. : B. Tiges Shui 
eds; toute la plante fortement velue, pubescente; 
poils à de la Hige,ekdes.pé édoncules arqués; fleurs jau- 
5 ; en panicule; casque conique cylin- 
dracé ; comprimé; “éperon lâche , contourné en spi- 
rale; feuilles très-grandes; ovan besc Lieu : les 
Pyi a rire Re elc. 


A. laxiflorum 
ip ; à veaux. nb: fèuts’ sn 


es » sn led als à urs jaunes. 

les A pes’ de Suissé; ; ititroduit en PE ms èn "1843: 
#42 A. nuric . rübicundum. Fist: Lôun. 

Hoi. Sms var. : + Dec. serres Sd 

jaune ; casque conique Slindrcé, comp 

ren € ale; fleurs 

cules velas, à pôils droits, horizontaux: Li 

 bérie ; cultivé à Paris, en : sel 


: 


LOL 
19. À. pes CarpATuEs. 4. Carpaticum.Ser. mus. 


bel. 4. septentrionale; B. carpaticum. Dec: syst. 
var. : K. Drc. Peas Je Ain ame mers, 


conique Re pr comREs pédencules et Liges 
glabres ; feuilles profondément divisées. Lieu : la Si- 
bérie, etc.; introduit en Angleterre en 1810. 
16. À. sEPTENTRIONAL. À. septentrionale. Ko. 
Dec: syst. 4. australe. Reicu, Lou». Hort. brit. 4. 
lycoctonum. var. : L. Dec. Prod., etc. Tiges sembla- 
bles au précédent, velues, ainsi que lespédoncules et 
les fleurs, qui sont paniculées, bleues; casque conique 
cylindracé , comprimé; ovaires glabres et poilus ; les 
Lionic : le Dar Mai 
en 1821: 
15: A. PSE à +4 mbboalrseee Listen sp. 
Dec: Prod...4.-album. Air. Hort. kew. ‘Eiges de 
trois pieds; feuilles à à trois ou | cinq lobes . rofonds 
en coin lrifides 
sées ; Faute 1 où en pâniculés ae 
uu blanc press: pe conique cylindracé, al- 
longé x pero» | à sommet courbé; les 
filamens des. Hem dinio base ‘ailée, cuspidée. 
Lieu : : le Caucase ; introduit en. Angleterre en 1794. 
18.A. LARBU, 4 re Par. Dec: Prod. Lou». 
A. squar m.lus. Dec. syst. ex. syn. Desr. Cat. 
he au aede do piodeë fecllonqestin 
dément lobées, Lens étroites; ne RS 


rek éte.; .; introduit en Angleterre 


102 
“29. A HSE, 4: és pidum, Dev. syst. A. bar- 
Datum. var.: 4. Dec. Prod. Cette plante ne diffère de 
la précédente que par:ses poils droits, étalés , et les 
lobes des feuilles obtus. Lieu : la Sibérie, "ed; sad 
tivé en CES 1823. it 


Troisième Seeton. 2 LR TOR Sésalèn es, er 


trapézifo 3 
de blanc, rarement craées. ÿe ve 


20. À, time: riegatum. Lxs. Desr, Prod. 
A. hamatum. Reicu. Lôbn: Hort: brit. s 
quatre à. cinq pieds; feuilles à lobes nee dai 
dewsen es divariquée, trèsislabei FA 

eux ; casque conique , allongé, mcliné où droit, 

ayant LR un rostre Court, trois à a 
ovaires -courlement imucronnés ; fleurs bleues variées 
de blanc. Lieu : lliälie ;: la Carniole, Fes get 
en France, etc. ::::, 

ocre la runs atss. 42) did 
mus. hel : B.DEc Prod Aide 
Rercir.. nu. Hort:: brit. | ges de trois à! quatre 
Peas SUR blanches, p 


Et Fe “tie prie appris A 


caduqu 
conique, EPS cinq EARErS nb des feuilles 


103 


24. À. EN Faux. À, rhyacanthum:. REiG. 4. varie- 
gatum. var. : g. falcatum. Dec. Prod. Sex. mus. hel. 
Tiges de quatre pieds; fleurs d’un pourpre bleu, à 

casque presque conique, en faux naviculaire, Lieu : 
les Alpes; introduit en Angleterre en 1821. 

25. À. ceux. À. gibbosum. Sen. mus. hel, Dec. 
Prod. Lou». Hort. brit. 4. cammarum. Pres. fl. 
taur. Tiges de quatre pieds ; feuilles à veines flexueu- 
ses ; fleurs en panicules serrées, très-plabres; casque 
conique , allongé, incliné ou dtuit; rostre incliné ; 
éperon allongé, courbé (non en spirale), à à onglet 
court; ailes des étamines mucronées ; fleurs bleues 
Lien : le CHENE introduit en A1 eléter 

26. À. À ROSTRE. À. ? . BEr. Dec. Prod. 
Lou». Hort. brit. Tiges de trois pds : panicule un 
peu lâche; casque conique allongé antérieurement 
et courtement mucroné ; sac cuculliforme cylin- 
dracé , éperon épais en spirale, Tèvre de la longueur 
du sac, filamens à ailes oblitérées ; trois à cinq ovai- 
res glabres ou poilus; Rod Benès: Lieu : les Alpes, 
la Suisse ; cultivé en Angleterre en 1819. 

»7. À. cnèse. À. gracile. Reicu. 4. judenber- 
gense. Sen. mus. hel. 4. rostratum. var. : 4. Drc. 
Prod. Tiges de deux pieds; casque droit, petit ; pé- 
doncules et ovaires glabres ; fleurs bièdés. Lieu : les 

Alpes de R Suisse, etc.; introduit en Angleterre 
en 1821. 7. 

98. A. GP. “à . cam d 
Lou. Hort. brit. 4. Jac: uinianum. Sen. us. helv. 
A. rostratum. Var. : B. Dec. Prod. Tiges de trois 
pieds ; feuilles opaques, à cinq parties, Jaciniures 
longues , ‘cuneiformes , trifides, dentées; f pédo 
et ovaires glabres ; casque conique , allongé , cornet 


er 


104 
de l'éperon oblus, fleurs pourpres. Licu : la Siyue, 
elc.; cultivé à Paris, en Angleterre, etc. 

29. À, PoILU. À. pilosiusculum. Sen. mus. hel. nr 
rostratum. var. : C. Dec. Prod, Tiges de deux à à trois 
pieds; pédoncules et avaires un peu poilus ; casque 
incliné ; fleurs pourpres.. Lien : les monts re e 
introduit en Ang 


cule Le dns rameaux x tortu 1 
lens ; Eee di conique, : di ) : 
nn Vars ee court, en spirale 


:, de j juin en For + fr 
r ms. 2. cultivé à Pre ae 
Eèc he 


es; cas que. ‘couique , semi- circulaire ; 

aires pt Ju , Lien : Ja Suisse, les montagnes, Là 

etc; intr oduit en Angleterre en 1819. Fe 
32. LA LACINIÉ, LS  laciniosum. Rercu., j k 1 


10 


Lour. Hort: brit.* 4} paniculatum. wars: 9. Dec. 
Prod: s: pag: pars RS ER 2 “RME 


Î 3 EL ILS DT 


E à 
sd de. de FL à FN NU ON 


rod es ilsrre en one! eros 215262 
34. As PENCHÉ A P A: cernuum. var. 
im. Reicu, 4. pani wars : Æ. Dec. 
Prod. 4: Apenninum. Ser. mus. bel. Tiges comme 

le précédent presque  flexneuses ; panicules: panei= 
florés, comme en corymbe; casque conique) semi- 
circulaire rostre allongé; fleurs bleues. Lien: le 
Mont-Genis, etc. ; introduit en Angleterré eu 1821. 
35. À. ou Jarox. 4. Japonicum:. Dec-Prod-Lour. 


Hort. D feuilles trifides, 


terre en pr 


var. mehsletint Saximtis. hele w nraure Die, 
; fleurs 


que ; ép sels en mn deal er: 
Le 2 trois à ar ovaires velus; fleurs bleues. Lieu : 
4 ptentrior le ; cultivé à Pen Aeneit 


106 
* Michauxianum. Sen. mus. hel: À. unéinatum. var, : 
B. Dec. syst. 4, uncinatum. Micn. fl. bor, am. Ti: 
ges flexueuses, de deux pieds; feuilles à trois ou cinq 
parlies, palmées, lobes rhomboïdaux,' lancéolés, 
capsules ternées; fleurs bleues, en juillet ét août: 
Lieu: la Caroline ; introduit en Angleterre: en 1800. 
39. À. REMARQUABLE. 4, speciosum. Dec: Prod. 


pucho D nn nie 7: on ee , ” obtus, 
Wès-court ; flamens des élamines. us ailes mu- 
cronées.. Lieu : 2... ane 
D ne. en 1823, 

4o:.A. ronTueux. 4. lortuosum. Wine. emmnii 
DecPrôdi;. etc. Tiges desix pieds ; panicule lâche ; 
rameaux portant de une à quatre fleurs ; casque sub- 
conique ;, sacs des capuchons.enfiés; éperon épais, 

court t géniculé (ni. eourbé ni roulé ); f- 
lrsz asus - pesic poils ‘fleurs; d'u un: bleu, pourpré. 
Lièu:s .:. joie ER Pin it 
1812. 

LA: ee. en ef en let ous. er 
briti 4: torttosum. var. . B. Dec. Prod. 4. neomon- 
tanuëm. Pawz. non Wap. Tiges de quatre pieds; 
panicule très-rameuse , très- lâche; rameaux eb:pé- 
rm trois. ovaires glabres; lobes 
des feuilles eunéiformes; les petits lobes ob: 
lus; feu bleues, Lien : + Ss PS 
terre en 1821: ail zone rc 
“ue A à «had meer L tn tbe, 
Es. Loup. Hort. brit. Bar, ic. Tiges detrois pieds; 
failles usant, digitées, à cinq parties ; lacimiures 


at Jancéolées , courlcment dentées ; pédon- 


hr comte 


ni 
cules glabres; casque convexe, Jarre ni: Lien 
les Alpes d'hargs. gear ns 


brit... À, ciliarté var, B. Dec. Prod: 1. pag. 614. 
polytrichum. Déc. D ne à pis pos 
ouvertes, poilues, panicule lâche , à rameaux ascen- 
dans ; lobes des feuilles pinnatifides : les petits lobes 
linéaires fleurs bleues; casque conique, éperon à 
sommet.en crochet, Lieu : la see era 
Angleterre en 1822. 

44. À; crann. À. MR Prod 
Loup. Hort. brit. Tiges de six pieds ; panicule lâche, 
à peu de rameaux, Jongs, -distans, pubescens , poils 
courbés; casque subeonique, sac cullif enflé; 


Lo + 1 Las à. Li 
br à 


non shrink 


des fleurs qui sont Lions. 
Lieu : L Kmchaa ; ; introduit en 
en 1823. 

45. A. PRODUISANT. À. productum. Reicu. Dec. 
Prod. Lou». Hort. brit. Tiges d'un pied; grappes à 
peu de fleurs; feuilles, à lobes en trois parties ; casque 
conique, longuement mucroné ; sac cucullé, comme 
nul; lèvre très-longue; éperons -obtus, épais, très- 
courts; étamines glabres; quatre à cinq ovaires pubes- 
cens ; fleurs bleues. Lieu : la es) mt en _—. 


gleterre en 1801. TRAIT 
46. A: MOLLET. À. molle: Rspem) Dre) Pt; 


id 


108 

Louv. Hort. buit. Tiges de six pieds; ‘pamicule un 
peu lâche , à rameaux ascendans , un peu rudes; cas- 
que coniqué; rostre allongé, Rcéndant éperon épais, 
recourbé ; filamens des étamines poilus ou glabres'; 
trois à cinq ovaires glabres ; fleurs bleues, en juillet 
et août. Lieu : la ne eq iii Spies 
en! 1819: »; 

PA ner ÉROR Jos 2 
et Prod... 1: pag: 161. Tiges-de quatre à cinq pieds; 
panicule lâche; rameaux ascendans, un peu rudes; 
casque. convese:saliconique; rostre court; horizon- 
tal; épéron épais, recourbé; filaméns! des élamines 
poilus , rarement glabres; trois à cinq ovaires (ra+ 
nait fer bleues. Lieu : : de 
j sg | rre en: 1820. : 14 0190453 

srshel- de 2 (La ste au pren à numero. ) 


LL? 


"Jacques. 


PR inter 
FE 43 


HRARPE #ÿ TR Me is LE 
: EAN eos 2ge : 06 Loue JT 
Note ah la ee de Far 
> HeyUR 
_Ebes Péstesratihtss et ps si o de se 
de Fa on "ponte ordinairement. une :très-grande 
depüis le commencement d'avril 
jusqu'à Mn de mu Les remis aie tou- 
jours : succéder celle culture à à celle des:sa s de 


misse dia cage. pe 


vdi mens © 


Pour cela, RS tee hoc ne 
tranchée large de trois. pieds et demi sur-douze à 


üx chui pouces de profondeur, selon la nature plus | 


eo 


Log 
où moins humide du sol; que Von remplit de fu- 
mier de feuilles, quelquelois même de balayüres' de 
rues, que lon connaît sous le nom de gadoue. Lors- 
que la couche couverte d’un châssis a ‘atieint une 
chaleur de 20-à 25 degrés, on sème la graine , «et: 
quand le plant a poussé ses premières feuilles, on 
replante les pieds un à un dans des petits pots; d’où 
on les transplante huit jours après dans des pots plus: 
grands. On a toujours soin, dans: cette opération ;: 
de remplir les pots avec la terre de la couche, afin 
que les melons aient constamment. leurs racines dans: 
une température égale et. ne passent pas pas subitement 
du chaud au froid. On replace chaque-fois les! pots 
sur la couche et.sous châssis, en ômbrant, ___ 
re ur de la paille ou des nattes. 

On choisit de préférence, pour faire. la trans- 
plantation, un temps doux et couvert, : rare 07 da 
plant, qui sort d’un endroit:chand et : abri 

pas; et dans le.cas PARENT 


N + 


à l'air libre, il est bon:de disposer un abri 
soiré avec des paillassons: : : h 

: La plupart! des cultures - es ainst Lt dianisliab 
pin: rss mm. pes suite des pluies 


a eu, 


1ro 
sie dont la plupart ont péri sans même marquer 
de fruits. 

Les cultivateurs ont combattu par tous les moyens 
qu'ils ont pu imaginer l'influence désastreuse de cette 
constitution atmosphérique, et fort peu sont parvenus 
à amener à maturité les fruits a. se sont formés, et 
qui presque tous n'avaient qu'une saveur aqueuse , 
fade et semblable à celle de la citrouille : ALES 
grand nombre est resté contrefait et rachitique. 

H n'y a guère que ceux qui, ayant des châssis 

disponibles , ont pu tenir leurs couches couvertes , 
qui aient obtenu de bons fruits et-en assez grande 
quantaté. Tous les jardiniers qui se sont contentés de 
supprimer les feuilles et branches attaquées pr la 


et ont lais »] ons à l'air libre , n’ont 


=: de Pasès)role 


De acer 0 ri plus où en 
Me Ed se 
présente des chances assurées. 

et 2 orne melon; 


et a un grand avantage sur les autres , ea Gb 
point varier dans sa forme et dé prendre constam 
Ne em un 

Hays & : Pen 


III 


peu plus long que large, de huit à neuf pouces de 
circonférence et de quatre à cinq pouces de hauteur, 


agréable : elle mûrit à la fin d'octobre et pa 
conserver jusqu'en mars. : 

L'arbre est irès-productif, vigoureux ; sil réussit 
très-bien en plein vent, en forme-de: ser «3 
greflé sur doucin , et mieux encore! sur a. 
_Uniner "1 ‘i è ke 


ES D 


LANTES CHRIS | 


donner un exposé fidèle A che qu' nie la culture 
de ce beau genre pour en obtenir tous les agrémens 
qu’il peut offrir. Je viens réaliser cette promesse. : 

ee se RÉ LS sens ar à 
caïeux. 


de premier TN cit | 
et exclusivement sur celles dont l'onglet des pétales 
est d’un blanc pur, parce que les variétés qui en ré- 
sultent mettent moins de temps à épurer leurs! cou- 


Tr n2 
leurs. Lorsque la capsule commenceà s'ouvrir par 
son sommet, on la cueille en bai laissant un pouce ou 
deux de Lige, et on complète da matarité des graines en 
exposant celle capsule à l’air libre ; dans un lieu abrité 
et sec. Lorsque | la: semence est suffisamment mûre, 
on la conserve: en sac de papier, renfermée . dans'un 
tiroir, pour que l'humidité ne puisse en rien Valérer. 
On sème en octobre , SE ane planche dont le 
terrain a été :d’avanc préparé et 
Dlliné à la claie. On répand sur la planche, après le 
semis, une couche épaisse de: cinq à six lignes d’une 
terre douce, fine et légère. Pendant lhiver, on em- 
pèche l’action des fortes gelées par une couverture 
de feuilles sèches, ou en étendant sur la planche des 
| as. Lorsque la vépétation reprend, 
on à soin de nettoyer la planche de toutes les mau- 
vaises herbes adventices ; ét le plant qui lève vers la 
fin de février doit être sarclé et arrosé au besoin. 
L'ognon, ser la première. année, ne dépasse 


de DE D . pat 
16 ne er: 
eme pri Ps oc sers. mes #9 
ultiv: . à SES ce 
nie id : 3 ECIC VEN Jeune: gd 
1 .d k m4 Fr fs 2° 4. + + 
on le Li généralement pour les Lors méme 


tres,etje 


113 


moitié de la terre pareille à celle où lon a fait le 
semis, et de terreau de feuilles bien consommé el 
criblé, pour ajouter, an terrain qui s’effrite à la sur- 
face, les principes nutritifs qu’il a perdus. 

Après que la troisième végétation des jeunes 
ognons s'est arrêlée, on les déplante avec les p 
cautions que j'indiquerai plus loin , et on les réplante 
presque immédiatement dans une nouvelle planche 
dont la terre a été convenablement préparée. A la 
même époque de l’année suivanté, on renouvelle cette 
opération de la transplantation , et après la quatrième 
pousse, on traite les j jeunes — comme je le dirai 
pour les plantes faites. 

Ce n’est guère qu’à la cinquième année qu'a lib 
Ja première floraison ; ‘elle offre peu de fleurs parfaites; 


c'est d 


peu à peu. Les couleurs sont d’ abord indécises , mê- 
dées, et il faut un laps de temps plus où moins 
pour qu’elles se séparent , s'épurent ; prennent ‘une 
nuance franche, et arrivent au point de US 
qu’ambitionne l'amateur. 

Toutes les plantes qui fleurissent sont l'objet d’un 
examen sérieux. On supprime celles dont la corolle 
7 a eeben les pétales minces et annôn- 
çant du jaune, ainsi que celles à a Esp 
sinueuse. 

Tant que les cdalours d’une tulipe ne se désisent 
pas régulièrement, on dit que la plante est à l'état 
d’ébauche, et on l'app: e baguette où couleur. Elle 
peut rester ainsi sluslénrs années , surtout pour ceux 
Dh pie Lhadre, pie sur quel 
rent d'un snée ë l'anire voir se réaliser leur cc 

JANVIER 1839. 


It/ 
jecture ; quelquefois elle arrive, en deux ou trois ans, 
à présenter des couleurs assez distincles, et dans les 
nuances exigées, pour prendre rang parmi les tulipes 
de la collection, et on les désigne alors par le nom 
de conquéte, jusqu’à ce qu’elles aient pris celui 4 
leur reste définitivement. 

Tout le temps qu’une tulipe est à l'état d'ébauche, 
on a soin, après la floraison , de couper la capsule 
pour favoriser le. développement de er qui pro- 
fite de la nourrit ient absorbée 1 ines, 
et l'on rejette également tous les caïeux qui maissent 
autour des ognons, parce qu'ils sont inutiles, tant 
qe 4 pie ne sont pas suflisamment distinctes 


eux d'une tulipe faite produisent toujours 


ane plant ani ol doutil iret leu rue 
L'époque de leur floraison varie d'un à quatre ans. 
Dans un terrain fe Me en À re = 5e plante en 


, tulipes faites. On laisse entre eux un intervalle 
de denx. trois où quatre pouces selon leur grosseur; 
du reste, il faut mettre dans la plantation et la levée 
des caïeux un ordre semblable à celui que Fon ob- 
serve pour | Les Sn 2 d’une collection , afin de sie 


GS 1été ; et de 


le pouvoir, lorsque 
ace = Je: ses dans is pans 


FA 


A ne € me po x amande pores une 
collecti on de + pes iotaisle. des sélés les plus 


rqnables > il CR  he-c 


Pr Dee 


ses re 


rm 


1193 
planiées de façon à se faire valoir les unes les autres, 
et à ce qne le mélange le leurs coloris soit nuancé, 
de telle sorte que Pæ 
Ce n'est M ana cc er que 


PAPER PET TIR | 


ae: iuhipes,, que , 
plantée et en fleurs, « elle produise tout l’eflet possible; 
aussi vais-je indiquer la méthode suivie par les tuli- 
piers les plus sévères, par la raison toute simple sat à 
est-plus facile de retrancher d’une prpique ce qu 
l’on trouve superflu > que d'y pui se pou 
rail y avoir omis de nécessaire. 

Quel que soit le nombre qué l'on Re le : tuliges 


car le nom de |; est consacré aux planches desti+ 
nées à réunir les plantes choisies qu'on vent offrir à 
l’'admi des amateurs, il faut connaître la taille 
et. les couleurs de chacune, afin de les planter dans 
l'ordre le: plus favorable. à lefet Less loivent 
produire, ÿs 
Il faut Sd eh ee a ro 
ment admises pour la plantation d’un parc consistent 
d’abord dans létablissement des tulipes $ur cinq 
rangs dans la longneur, et sur autant de lignes trans- 
versales que. cette longueur a de fois six pouces. La 
re ligne du pare, et j'appelle ainsi celle qui est. 
tracée e le. ris de son bord le moins élevé; et consé+ 
LE plus BRAVE SRE chemin que F 
unie, reçoit! louites, les tulipes de la cinquième 
grandeur, c’est-à-dire dont les hampes sont le moins 
élevées, et les autres lignes reçoivent celles .qui ont 
plus de hauteur, en suivant une gradation relative , 
et de façon que les ne de la première grandeur 


Ce Lu 


116 
çoit que cette disposition ; jointe à lexhaussement:du 
terrain ; du côté de la cinquième ligne, est la plus 
convenable pour faire ressortir chaque fleur et former 
un plant incliné ; émaillé de couleurs vives et variées. 
Pour que celles-ci soient à leur tour placées selon la 
règle, il faut re chaine ligne tranversale contienne 


que forme la chanistins contiennent sans interrup- 
tion des tulipes mé nuances ble afin que le 
parc vu obliq ' & de zones de cou- 
leurs différentes. | 

Pour obtenir une telle symiélti, ;ilest dopé indis- 
pensable de pete PRE chaque plante, et 
pour la rétablir à tion, il faut Ferré 
les ognons dans biobie érdre; 

Pour cela on a des boïles à compartimens numé- 
rotés , dans lesquels on dépose les ognons de chaque 
tulipe dans Pordre absolument semblable à celui 


observé peer sa PA Ces boîtes qui , pose pie 


ex a ee ob avec à 


lection ; et supposons qu’on ait cinq cents tulipes ; il 
na RER 086 


logé dans une ui de pd riens 
_ en fil- -de-fer qui défend les oguons contre les souris. 


117 

On a un catalogue écrit, numéroté comme les 
boîtes, à cinq tulipes par page ; ce qui laisse de la 
place ponr les 6bser que chacune"d’elles peut 
faire naître ; la première pape cieant fe in noms 
de la première 7 æ: ainsi ed suite 
jusqu’à la fin. 

Pour établir ses parcs, on choisit un terrtitiri 
couvert, exempt d'humidité , éloigné de vingt-cinq 
pieds au moins de tout mur, et on ouvre une tranchée 
d’une longueur proportionnée à la quantité de tulipes 
que lon possède, et qui doivent être en partent éspa- 
cées entre elles de six pouces. 1 

EH faut aux tulipes une terre franche 
parfaitement ameublie et amendée avec du te 
rean de feuilles consommé. Ce mélange a besoin 
d'être : divisé ré plan: possible et “ passé à lrokie. 


que dans les terres humides, fumées avec un engrais 
animal , les ognons sont sujets à fondre, et si l’en- 
grais est excessif, les tulipes perdent bone panachn- 
res, et les couleurs se confondent ; dans une terre 
maigre, au contraire, la floraison avorte souvent, et 
lorsqu'elle réussit , les fleurs, tout en conservant tel 
couleurs bien distinctes, ne prennent qne fort rare: 


_—…—— ne leur est naturel. 


inq cents tulipes c ” 
allant de l'Est à lOues: ‘sure Pons de l'autre sé | 


un chemin de quatre ns el entourés d’un sentier 
de deux pieds, qui lun et l’autre doivent être sab és. 
Chaque twanchée aura vingt-six pieds de longueur, 


115 

trois pieds de largeur, dix-huit, pouces de profondeur 
du côté du chemin large, et quatorze pouces seule- 
ment du côté opposé; on les remplit , en septembre, 
d’une terre bien préparée, douce et convenablement 
amendée, et on dresse la planche de façon à ‘ce 
qu’elle ait partout vingt pouces de cette terre, ce 
qui fait qu’elle dépassera de deux pouces le niveau du 
chemin, et de six pouces celui du sentier. 

Il résultera de cette disposition , que les pares 
s'inclineront lun vers lautre, et.que chacun d’eux 
aura son bord le plus bas du côté du chemin du 
milieu, ce qui facilite l'écoulement des eaux plu- 
viales surabondantes, et permet mieux aux visiteurs 
d'embrasser d’un coup-d’œil l'effet général des parcs 
et d'examiner. particulièrement chaque plante. 

; on tracé, 
a r' aide de cordeaur ,. cinq lignes longitudinales , 

espactes entre elles de six pouces; et à laide d’une 
règle marquée sur sa longueur de points espacés entre 
eux de la PE les lignes 


KO eee 0 


ee. r da : d / Re Le 
4. RS NE avec t # + + D + pieds, 


surmontée d’ane 1e espèce de manche qui pernet dela 
manœuvrer Sune seule main, on marque toutes ces 


+ HR Si erègle 


en travers de la re de go qu chueun des 
bouts de là règle gortecé 


houlette , ut tarot rive: cb lignes de pro- 


119 = 
fondenr, on y dépose doucement lognon et on ré- 
pañd dsshh une petite quantité dé sable très-fin, 
qui a pour but d’écarter l'hümidité; on consolide 
enfin chaque” tulipé avé Ja main ét en l’entourant 
Lorsque le paré ést ainsi planté, 
on couvre sa surface d’une couche épaisse de quatre 
pouces de la tèrre pareïlle à celle dont il est rempli. 
Pour rendre cette dernière opération plus facile, on 
jure “parc de planches ën bois, PH 
hauteur nécessaire, c’est-à-dire six pouces dé côté 
du chemin, et dix girms a et pi pc wall et on 
nivèle exactement. 


Cela fait, on qe les bancs, « À ef consolider 


7 dl aquelle " a mére de la graine de 
gazon a qui, Jorsqu'il est poussé, forme une bor- 
dé ure agréable ; “tranchant bien avec le noir foncé de 

e. qués personnes font à leurs parcs 7 
éncaissement en briques dont elles dissimulent lex 
rieur par un talus en gazon: Cet en due 
tion, beaucoup plas commode et durable , n’a contre 
cHe que l'inconvénient de coûter plus chéri" Fou 
conservé tonjours ses parcs à la mème place, il est 
bien d'en diner À entièrement la terre au moins 
_tous les dénix a 
Après la phantriti des ral il ne reste rien à 
faire qu'à entretenir les parcs dans la plus grande 
propreté , en es sarclant avec soin dès les premiers 
jours doux, pour & enlev toutes | les mauvaises herbes È 
et à tenir la surface du terrain toujours 1 

L'époque la plus dangereuse à à passer pour les tu- 
Ce , est le temps qui s'écoule de la mi-févrie a la 
NE parce qu'alors le givre, la neige, les pluies 


PA 120. 
froides qui se succèdent trop souvent , pénètrent 
cr le cornet des feuilles et s’infiltrent jusque dans 

l’ognon qu'ils pourrissent en tout ou en partie. Si de 
pareils accidens ne sont pas toujours la suite de ces 
intempéries, il en résulte ordinairement un incon- 
vénient grave, c’est l’altératiun des couleurs dans les 
fleurs , dont le bouton est resté trop long-temps en 
contact avec l’humidité. Il est donc du plus grand 
intérêt, pour les amateurs qui mettent leur amour- 
propre à obtenir une_floraison aussi parfaite que 
possible, d’abriter leurs parcs contre ces frimas. Ceux 
qui ne craignent pas la dépense , font dresser à len- 
tour-de leurs parcs une légère charpente qui soutient 
une lente formée de grosse toile, et disposée de façon. 

à se dérouler et.s'enrouler au moyen de poulies et 
> cordes. Cet appareil sert à garantir les tulipes du 
mauvais temps, en ayant soin de déconvrir toutes 
les fois qu’un soleil bienfaisant peut exercer sur ces, 
plantes sa salutaire influence. 

Pendant la floraison, ces toiles seront encore uu 
abri tutélaire contre les pluies et la trop grande ardeur 
des rayons du soleil , ce qui oflre le double avantage 
de conserver plus loug-temps aux tulipes leur adwi- 
rable parure, et de permettre aux amateurs de jouir 


de son éclat, sans être exposés eux-mêmes au mauvais - 


temps ou à une chaleur excessive. 
Les tnlipes en mélange sont l'objet de moins Fs 
soins; toutelois il faut labourer profondément le 
quel on les plante, et ne les y cultiver 
que deux années de suite. On n'a pas d'autre règle à 
SA pe à la grosseur des ognons : -on suppose, 
le plus suuvent avec raison, que les plus gros pro- 
duisent les plantes les plus élevées, 3 et sur cet indice 


EM =. 


on plante en conséquence pour obtenir, x7 304 la 
floraison , la disposition la plis £vorable: 

Tels sont les rer 
la culture des tulipes:: et. lee cbrervation ne eut 
manquer de donner des résultats satisfaisans. 


Doverce. 


Carvane-rusiieuse. Tropæolum tuberosum. Hour. 
: Par. ( Voyez la planche:} : 


Plante originaire du Pérou hate 2008 
ayant le port de la capucive ordinaire, et s’élevant à 
un mètre environ; elle est rameuse, à tiges cylindri- 
ques, s'enlaçant les unes dans les autres. Feuilles 

‘environ un à deux nr de diamètre , divisées en 
cinq lobes profondément échancrés Enr ps d’eux 
est entier, tronqué au sommet et parfois 
lobé : les deux inférieurs sont dist: 
donner à la feuille entière la 
d'un rein. Le vert est à ei ee la cou- 
leur de celui des feuilles de la capucine ordinaire, 

même nn near + | e péliole, long 
d'environ six pouces, x nifichinont cts asceosas, 
aux)corpe wbisins ; és farm à la Dee Re AEES 
stipules subrectées. 


Le pédoneule est axillaire., po silen, ro- 
RS 2 Mr les feuilles ; il est teint 
dé bruu-rouge, ainsi que la tige-t une partie des pé- 
tioles; son extré pité upéri Li 

Le calice, long de six lignes environ, forme-cinq 
divisions ovales, dont la supérieure et les deux infé- 
rieurés sont légèrement épaissies el verdâtres au som- 


122 
met; sa couleur est d’un beau rouge-cramoist. L’épe- 
ron , plus long que le calice et la corole , est tubuleux; 
il s'amincit graduellement depuis la base, se rétrécit 
brusquement et se recourbe vers son sommet, A l'in 
térieur, des glandes nectarifères sécrètent un liquide 
sucré. 

La corole se compose de cinq pétales insérés à la 
base de chacun des segmens du calice, avec lesquels 
ils alternent et qu’ils dépassent peu: Ils-sont de cou- 
leur jaune foncé et marqués sur l'o glet de stries d’un 
brun foncé qui s’avancent en s’épanouissant sur les 
deux tiers de la longueur du limbe. Huit étamines 
hypogines à filets libres, subrectés, dont-les supé- 
rieurs, placés du côté de l’éperon , sont sensiblement 
plus-coùrts, entourent l'ovaire, divisé presque jusque 
à sa base en trois lobes égaux, arrondis, glabres, 
verts, lesquels renferment chacun un ovule. Le style 
est cylindrique; plus court que les étamines ; trifides 
à lobes aigus, alternant avec ceux de Povaire. 
Cette plante, introduite au Jardin du Roi en 1837, 
multiplie très-bien par boutures : elle forme pres- 


se: 


l'es-Diern 


que à la "surface delai terre des tubercules hastés de 


. 


voir: donner : 5 notre limat ; Cu nil en 
_ pleine terre, parce qu'elle y fleurit trop tard. Il fau- 


123 


drait, pour eu obtenir, la planter däns-laterre mème 
ra bonne que ” pr serre tem 


né, os die Su bu. dois : terre 
ordinaire , reste ess —. vois 
pendant Pété. 


Nommé; 


Bref de la Pivoine Beneilbe sur tubercule de la 
Pivoine herbacée. 7" 


‘On a déjà Fe paré de ob: Rd dé 
mise en pratique. 8 dans l'établissement de 
Fromont, dirigé par M « Soulange Bodin , elle a éga- 
lement été employée par M. Mathieu, de Belleville, 
et moi-même À ai i fait, de rompreipes 7 


plicaior 
assurée , “me fait paraître plus étonnant qu'il soit si 
peu employé. Cependant les pivoines ligneuses sont 
toujours d’un pre assez élevé, de s'oppose à he 
les amateurs s'en “procurent; et les s en 
nquet : même quelquefois. 
GE Ecole bit 'oéemies. du 15 août à La nl 
septembre. On prend pour cela un tubercule de pi- 
voine herbacée ns ne ou double ; on 
coupe : S trans n fait sur lun 
d'environ quinze ligues ; on taille eu biseau ue ra- 

 meau de pivoine ligneuse, muni d’un à trois yeux, 
et on insère le biseau daus lafeute du tubercule , sans 


124 

rien supprimer de ce dernier; il n’est pas même in- 
dispensable de'lier la greffe qui se trouve suflisam- 
ment serrée par les deux bords coupés. L'opération 
faite, on plante le tubercule dans un pot, on le place 
sur ‘une couche tiède, sous une cloche, que, pour 
plus de réussite, on recouvre d’un châssis. On ombre 
pendant quinze ou vingt jours ; ensuite on découvre 
pour laisser arriver le soleil, mais sans donner d’air. 

Tous les pieds greflés ainsi doivent être tenus 
abrités pendant l’hiver et au printemps suivant : on 
peut les planter sans danger en pleine terre. Ils fleu- 
rissent au bout de deux ans ; quelques-uns même la 
première année , lorsque la greffe ‘est munie d’un 
bouton à fleur. Cependant, le plas souvent, ces fleurs 
eo et ce m'est que ù seconde année que la 

Sur Vipte pieds er jai hipretsts ainsi , en sep+ 
tembre 1838, vingt-un ont parfaitement réussi. Si 
les cultivateurs de piveimes ligneuses voulaient em- 
ployer ce mode de multiplication ils pourraient les 
fourair à meilleur marché aux saisies, qi s'en pro 
cureraient —— B real ie, 


Auanveus GENTILLE. Pass ve puéhela. (ges 
bre ai nr né 8 


: dessus » plus 0 où un à pes en outre, 


née es 


125 

Hampe sortant à côté des feuilles, un peu apla- 
tie à la base, cylindrique au sommet, teintée de 
pourpre en ca bas, verte sur le reste, couverte. de pou- 
dre ou fleur blanche, ce qui la rend de couleur 
glauqne, s’élevant à doué ou quinze pouces. Elle 
est terminée par une spathe à à deux divisions princi- 
pales , et deux on trois plus petites entre les pédon- 
cules, toutes d’un rose-violacé pâle. Pédoncules, 
brlihétiement au nombre de quatre, longs de quinze 
à dix-huit lignes, du même vert glauque que le haut 
de Ja tige, portant à leur sommet un ovaire un peu 
trigone, d’un rose pâle. Corolle monopétale , à tube 
long d’un pouce; rétréci, jaunâtré; limbe grand, à 
six marre une supérieure, quatre latérales et 
; les quatre latérales et la supérieure 
se de (aies lirpeu (dix à treize lignes), 

aférieur > un peu plus “home our di 
Le fond est d'un b beau blanc, lavé der rose aux extré- 
mités , PER et strié _ os 


à flets d'un sud tuer cm die ras évé péndant 
Érrerss Pre pars. du Le 


Cette fusion ss m'a Sao ja 5 més- 
sieurs Nes et Dortho, qui en avaient reçu les 
du Brésil, ave iles touvis 


les ou cbr. PIRE ch ini 1838, et tenue sous 
châssis, sans présque de chaleur du dessous, elle a 
sd fa de on Ré et commencement d'octobre. 


<Sacghait 


126 


MANETTIA. Tax. T'étrandrie monogynie. Vas. 
Rubiacées. Juss. __—— des Cinchonacées. 


nn génériques. Galice à, quatre | divisions , 
ayapl chacune une meet corolle quadrangulaire ; éla- 
mines insérées danse He. FREE à deux loges; 
graines ailées. 

MANETTIE A FEUILLES EN. . CŒUR. Manetlia, cordi- 
folia. Marr. Bot. Rec. Tab. 4806. Menetus lppra 
Don. (J’oyez la planche.) , 

Plante à tige grimpante, mince, lisse, témte en 
urpre 24 éleyant de douze à vingt Re feuilles 
a: cordiformes , andulées, à nervu- 
Les inférieures, à pé- 
tioles us one longs que à les s supérieures qui souvent sont 
presque sessiles + Fleurs axillaires, solitaires et termi- 
nales, : à rte à de deux ponges, de, gi apseaet 


Fa + tee een à Édimbourg, à qui elle 
avait été adressée. Cest de là qu'elle s’est répandue 


EU. Hu gs .: jar 


rinshen Obs 506 


137 

dans les divers établissemens horticoles: de notre con- 
tinent. Elle est cullivée à Paris depuis 1835. | 

C'est réellement une des plus jolies pranese grim- 
pantes qui puissent décorer nos serres tempérées. Elle 
y produit un bel effet par son feuillage léger , d’une 
fraiche teinte de vert luisant, et par ses flenrs d’umcolo- 
ris éclatant, quise montrent pendant l'été et une par- 
tie de l'automne. En soutenant les rameaux avec des 
fils-de-fer, elle forme des guirlandes gracienses, pro- 
pres à garnir les murs de fond ou à décorer des «€0-+ 
lonnes. Plantée dans la pleine terre, d’une serre, 
composée de deux tiers terre. de bruyère et d’un tiers 
terre-franche, et en ayants 


à mainlenit. constamment u une légère Emnidité, elle 
prend bientôt son entier Fa EE et devient un 


saison en a 3 Pair lib 
n'est pas ce qu'elle est d dans une serre, et il faut la le 
ver pour la rentrer au moment où elle est encore en 


ni cles fleurs de La manette ne PT as 
que sur les jeunes rameaux, il faut, lorsque la florai- 
son est passée et que les tiges commencent à se dé- 
garnir, les rabattre j jusquà à dix-huit ee ou " deux 


nine . sels. elen ar nt me souveut. 


128 

La multiplication s'opère facilement et presque 
loute l’année par boutures de jeunes branches piquées 
dans un pot plein de terre de bruyère très-sableuse, 
que l’on place ensuite sur couche üède, sous cloche. 
Quinze jours après elles sont bonnes à séparer. Cette 
plante reprend aussi très-bien de marcoties, mais 
jusqu’à présent elle n’a pas fourni de graines. 

Si quelques insectes, tels que les petites araignées 
qu'on voit fréquemment dans les serres > Venaient à 
Vattaquer, on l’en débarrasserait facilement en la 
seringuant avec de l’eau fortement imp égnée de sou 
fre. Lorsque cet accident à liéu avant que la plante 
soil très-développée, on peut très-bien Pen débar- 
rasser en la rabattant, ce qui lui fait percer de 

Cette charmante plante ‘est très-convenable à 14 
décoration des serres chaudes, mais elle réussit 


eut né” (4 
il fait l'a 


HT ar el 


. Ses fleurs 


luisant , lui 


feuillage dan beau vert 


SNRELSES 


RE ET DE POMONE. 


ÉOROLOGIE. 


: MÉTÉ 


al des Observations 


7" 


esume gene 


î 
 
1} 


et horticoles faites 


à Villiers, pendant l'année 1838 ,.par H--A.: Jacques, jardinier 


:teorolo. 


me 


» L4 
ts 


en chef du Ro 


Lé 


R 


À 10 9 EO L9 10 OS LE Es 


‘Taie Te 


| TEMPÉRATURE) BAROMÈTRE. 


Ésre am « nd 0 
LA Eee | 


LRPREPREREE ER 


D © = 
PRRERFREREE 


RERPES  : 


à Neuillÿ. 


“uopivaes to sus | 


FRATATAF ERA 


“xnañu1Q RAR TES A A à CE : a | 
"0N NA A 
ae RER 
HD Ga TN) 
“yoan07 ë 
rs 
D AARAA Hi: D 


*paotinoug 


DE RRARASET A 


“xnofvnn 


mp 


Fscliost 18| 31 73] 35} 7 


MOIS. 


ri Me eee 


FÉVRIER 1939. 


D'après la récapitulation faite des tableaux ci-des- 
sus , il résulte que nous avons eu 76 jours de temps 
ue, 103 nuageux , 18 de Lbeilicd . 3 brumeux, 
73 couverts, 75 de pluie, 7 de neige, et 1 sans ob- 
servation. En comparant cette année la précédente, 
on verra qu’il y a bien peu de différence, soit pour 
la température la plus élevée, soit pour la hauteur du 
baromètre, la pluie, etc. La plus grande différence se 
trouve dans le froid quia été beaucoup plus intense 
en janvier et février, ce qui a causé de grandes pertes 
dans Jes arbustes et plantes. Les gelées qui ne nous 
ont. quittés qu’en avril, les temps. froids des nuits 


’été, puisque le minimum de la chaleur en mai, 


jai et juille 
€ un de zéro , ont tellement retardé les 


et. n’a pas été de plus de six à sept 


id D dans le mois d'août on croyait, dans beau 


… coup d’endi 


jt m< 


. une 
22 pis, pourtant les travaux n’étant pas rares, et jus- 
qu'ici tte es rigoureux ; les ouvriers vivent . ni 


roits,, ne. faire aucune vendange, mais 


eureusement. quelques beaux jours en septembre 
octobre ont changé la face le cette récolte, et en 
inéral les , m 
nantité 


vins sont Lee 


cut R blés rate ont buflert. et 
issant se remeltre au printemps, 8 est 
lités où les récoltes, surtout au battage, 


6 pas eipondo. à à l'espoir des cultivateurs ; aussi 


ntation. assez sensible s’est fait sentir sur 


us grains ontété assez ; 


. 


i: hum ns »; eo En: colte 
: que très-partielle, je sont-ils 

peu communs et _— Mauvaise conservation : en 
( uelques sinistres de l'hiver passé, 
l'année a ie sinon "à mais passable. 


ie 


: ficoes 


AGRICULTURE. 
Î Fo | “ 


Le Cora bis relie. mn. var. : Oleifera. 
Dec. Part nt ARR TRES es Allemands 
est une variété fort i chou des 

La ra ne est grêle, éylind iq ; très Ja 
tige droite, rameuse, glabre, haûte de fx-huit pouces 
à deux pieds, et couverte d’une poussière glauque. 
Les jeunes feuilles sont velues en dessous, sur. les 
nervures et les bords; ensuite elles sont entièrement 
glabres. Les. Gmerennes soBk: Lo va pe 


132 

poussière glauque ; celles de la navette sont velues; 
minces et moins arrondies à leur extrémité. Ses fleurs 
sont d’un jaune clair; celles de la navette d’un jaune 
foncé ; enfin les siliques du Golza sont plus grandes 
et Les graines plus grosses. La distinction de ces deux 
espèces, cultivées pour en extraire de l’huile, n’est pas 
sans importance pour les cultivateurs; car, d’après les 
expériences les plus exactes, un hectare cultivé en 
Colza rapporte environ 950 kil. d'huile, tandis que 
cultivé en navette il n’en produit qu'environ 700. 
Cependant ces deux plantes sont confondues dans 
beaucoup de localités, ou quelquefois même lune 
porte le nom de lautre, de façon que les renseigne- 

pre” em au premier rang des plantes oléi- 
fères Le 2olza qui nous occupe, laissent quelque chose 
à désirer, car où na met conviction que tous s'ap- 
pliquent à cette | ee 


On cite trois variétés dé Colis le 


\ | Sa à 
fe 7: PS 5 Ac) 


| qu elle ait ‘été 
entionnée par plusieurs auteurs agronomes. Jene 

m'occuperai donc dans cet article que des deux pre- 
mières variélés Bénéralement connues et cultivées, en 
na rs la plus importante, le Colza tardif. 
Dre qes à la el eshure 6 Colza ep pour ebjes. princi- 


4 +? 


graines, 
on le cultive < encore comme Pe et Co en 
Por ab di Cie tout 1 déve l nent dont 


| a est susceptible , et surtont la quantité rap) 


_ de ses semences , il faut faire choix d’un terrain frais 


OCR TRE RER ET PR PA RE PRO DICO POP A EN pere 


133 


et profond, suffisamment perméable aux influences 
atmosphériques. On Pa amène à cet état désirable par 
des labours pro rom et mulüpliés, et par de riches 


orporés à la terre. Les Jtour- 
és dans l’arine sien aise? 


fort utile dans cette circonstance. Lorsqu'on consacre 
à cetté culturé un sol trop humide, on a soin de for- 
mer des billons bombés, et de tenir bien nets les sil- 
lons qui les séparent, afin de faciliter l'écoulement de- 
Veau surabondante. 

Le semis se fait selon les localités et l'opinion de 
celui qui cultive, par deux procédés différens. L'un 
consiste à semer en planches convenablement prépa 
rées ; l’autre consisté à semer à la volée, où mieuxen 
rayons sur le terrain même destiné à cette culture. 
Dans le premier cas on repique, en lignes espacées de 
dix-huit pouces, le jeune plant lorsqu'il : a me 5 
feuilles ; dans le second, au contraire, on éclaire 
quelque temps après la levée des ; graines, a PO peu 
même regarnir les points où la semence n’a pas réussi. 
Le premier procédé laisse plus de temps pour la pré- 
paration du sol destiné à la récolte du Colza ; le se- 
cond est plus expéditif et convient mieux Lobiigrif 
s’agit d’emblaver une grande étendue de terrain. 

: NNifun ni l'autre de ces moyens de semis ne dis- 
pensent de bien préparer la terre avant la plantation 
ou le semis, et de sarcler au besoin , ainsi que de tra- 
vailler la surface du te: rai her, afin de le bien 
ouvrir et de le rendre plas rable à la chaleur et 
# la pluie, en même temps que ce travail concourt à 
nfouissement ent des mauvaises herbes. té 

- Dans le premier procëdé, 0: on ser ns le cou 
de juin, sous un climat analog: celui 


134 
mais, dans les contrées méridionales de la France, on 
peut retarder le semis de un à deux mois, selon qu’on 
avance plus ou moins vers le midi. On plante:à la 
pioche ou au plantoir dans le courant d'octobre. On 
choisit pour cette opération un temps couvert, même 
un peu pluvieux, ee qui rend la reprise plus assurée. 
On n’arrache pas | le plant à la main, mais avec une 
pioche et en ayant l'attention de ménager les racines 
le plus possible, Le plant arraché est porté dans des 
corbeilles sur le lieu de la plantation. On plante à dix- 
huit pouces de distance et on enterre assez profondé- 
ment, parce que la tige du chou est susceptible de 
produire des racines chevelues au-dessus du collet. 
travail se bis à deux; lun fait les trous , Fe 


pour qu’elles tendent. ntm et represent 
nent de rs 
Un mois après la plantation, on remplace les pieds 
de Cola qui n’ont pas repris avec les plants sm on a 
és dans Ja planche de semis en proport 
F5 


ie cl, op pe se 5508 raies l mar 
s dans le sillon ouvert pa Ja charrue conduite 


. oui enterrés. au point. ne mo 'est-à-dire 


135 
jusqu’ au collet, et me ÿ 0 tn 


e pers a est us se pe 
_vrent à celte rectification. Le seul inconvénient qu'on 
peut reprocher à cette méthode est que les pieds de 
Colza ne sont pas parfaitement droits, mais ils se 
redressent peu à peu. 11 faut que le plant que lon 
emploie dans cette circonstance soit fortet bien garni 
de racines, et que le terrain sur "lequel s'exécute la 
plantation ait été préalablement labouré 

afin qu'il w y ait pe te sa " 
lement le- plant: Mob 2E ne : 

: Lés Colza vontipuses 0 de cette façon en lignes 
disant d’ün pied ét demi, me suflisant à ra 
DS de‘la-houe à à cheval. 

tatioh;-qu'ôn : tient perde oraison, le terrain sur 
as il croit plus ameubli , “ouvert et nettoyé. Il ny 
a de limites à apporter dm cés' opérations que celles 
que pose la nécessité de se réserver un bénéfice; et 
pour dimisoegie “dépense pe économiser le temps, il 
faut, at xoF LE nt rs 
Si rameris aratoires. ; sé 
: Onfait avec la charrue-cultivateu: un labour ä la 
ralissoire, oféqué le Colza a pris quatre feuilles, et on 
le complète"par: ün petit travail à la main entre les 
hiynes ; on donne un léger buttage lorsque la plant 
_ a puis de la force, autant pour tenir la terre net C que 
_ por deprare ne de ka rte contre le froid de 
Fhiver ; on fume Sup hiver, où 
aù printémps eee suie répandue à Ia dose 


136 
dix à quinze fois la semence, ou du marc de Colza à 
la proportion de quatre ou cinq fois. Enfin on fait un 
second buttage au printemps, lorsque les tiges com- 
mencent à monter. Ces diverses opérations tiennent, 
sans beaucoup. de frais, la terre nette et bien cultivée, 
et préparent une bonne récolte. 

Dans le département du Nord, ,on Late le Colza 
avec un engrais Hohles compo d’urines et de ma- 

ières st dre A on connait sous 
de nom d'engrais flamand, et qu om répand avec une 
cuillère en fer au pied de cl 
donne à la végétation une activité remarquable. ; 

Il faut éviter de supprimer, pendant la végétation, 
les feuilles du Colza poor les donner aux bestiaux, 
parce q ü nuisent aux plantes et à la 
qualité, comme à la quantité des semences. 

La maturité des graines e annoncée par la flétris- 
sure et la chute d il i , ainsi que par la 
teinte jaunâtre de la tige et des siliques. Il faut se hâter 
de les récolter dès quele temps le permet, parce que 
le nm e retard porte préjudice à cause des dégâts 
que font les ciseaux. et de la facilité avec laquelle la 

à la moindre secousse. 

On se sert pour faire la récolte du Colza, d'une 

fauaille à tranchant bien acéré et que l’on fait agir le 


di. a: n IL est 


plus F éférable de cou- 

per le Colza le matin. et le soir par un temps frais, 
plutôt que dans le milieu de la journée. La rs 

rité des graines 


LA 


igeu) de ape plas: tôt Len di 
des siliques trop 
mures qui a lieu facilement, surtout. si la récolte re- 
: sienne petite pluie suivie de quelques rayons de so 


137 

leil. Dans ce cas, on fre tas, sy: Mi lsneqee le des- 
sus est blanc, on 
pose exposehih tre parti soleil Quand on pos- 
sède une t Ts à Lotat à nu . ; pour voir 
battre de- suite, onen forme des méules en mettant 
toutes les siliques en dedans, et la graine complète 
ainsi sa maturité aussi bien qu’en javelles. La forma- 
tiôn des meules est surtout avantageuse quand le 
terhps-ést mauvais, car si l’on est surpris par la pluie 
ou l’orage, le mal n’est pas aussi grand. 

Si, par circonstance, une forte partie 2 latte se 
trouvait usines sur le champ, prmbhien de her- 


ser : t, parce que it un 
fourrage vert p …. ner aux bestiaux, ou un bon 
engrais en retourmant le es à ln charrue ; lorsque le 
plant serait : nt 

be est mépee }58 préférable de battre immédiatement 


SE nlte plutôt que de 


bottelées:: en ar APR où de les tran r ensuite 
dans les granges ou hangars rs destinés à les recevoir. 
La graine fraîchement battue reste mêlée aux siliques 
qui s'opposent à ce ss s'échauffe aussi vite, et 


d'or is nu 


doit être tonne en co Yaired’un gre- 


soit tient: DR TA: On la sed 

mettoie, pe de la vendre ou d'en extraire 

Fbhuike: ::: - ! 
7h 


ct. 7 Es ke ù nàle ntrée de Pr 
Æ 


AIRIS 


elle est généralement Hbédante lorsque la graine est 
suffisamment t mûre : elle est d’un usage __) 
Là marc qui reste aprèsl'estraction de: hui 


138 


qu'on réunit en masses appelées tourteaux, fournit 
une nourriture convenable à l’engraissement des bœufs 
et des porcs, en le leur donnant émietté et mêlé-avec 
du son.-Il est aussi très-favorable aux vaches lai- 
tières. On en fait un engrais avantageux qu’on ré- 
duit en poudre ou qu'on délaye avec de Veau et de 
l’urine. 


La moyen LC 


par hectare e que peut offrir 
la ‘culture du Colza pour Mn, est estimée, dans 
. les annales de Roville, à 146 francs: + 
: Lorsque lon veut tite le pres pour fourrage, 
ïl faut, après une récolte de céréales, donner un la- 
bour sur le chaume pour lenfouir, et semer à la volée, 
à raison de re à six kil. par hectare. Le plant ac- 
-quiert-ordinairement assez de force pour résister à 
l'hiver. Au printemps suivant; il fournit un fourrage 
abon âturer sur place ou que 
Yon coupè phee donner à érable. Lorsqu il est — 


avant d d’être en fle 


i à - 


+ 


Hahn: on r mel Colén te 
fournir au sol = nagrs Négétal; esient et MES 
un | 


où Lil commence à monter enfleurs.: On pet, si la 
destination du terrain en laisse le temps, faire une 
coupe pour donner du fourrage vert aux bestiaux et 
bee Ja seconde pousse pour engrais ll faut-chegre 

ns ce derni s % il. 


par. hectare. 0e Froseferdain 

JE 2 . RS | Lo 
à lorsqu” on Le. caltive pour pe graine, et qu 7] jones pe 
ce Û pret de ne: le: faire re . 


cu à 


L) 


139 


tous les six ans.-au plus tôt surle même terrain. Il n’en 
est pas de mème lorsqu’ ilest cultivé pour fourrage. 
Le Colza de mars est jen mous: emplajé qe 
le Colza d'hiver : - on le si | 
et donneses. graines la mênie : ovle Coite. sariétée Est 
beaucoup, moins productive que laatre, et elle n’est 
précieuse que pour pouvoir ensemencer les terrains 
qu’on n’a pas eu le temps de préparer d’automne, ou 
pour remplacer le Colza d'hiver que le froid aurait dé- 
truit. On sème en rayons sur la terre fraîchement la- 
bourée ; lorsque le plant est levé,-on-éclaircit sil y a 
lieu, et.on regarnit les, places. où la graine. na pas 


réussi. Du reste, à. lex pt on donne à 
cette culture-les mêm us celles nécessaires 
an Colza d'hiver, .!. Jacquix jeune, 


1%. *HORTICULTURE. * 


DES GENRES DE mécérseiob ras: EN FRANCE à (ie 
“des Aconits). : 


Ce le, N° d'Août. semé 


épa STARS casque semi - Re, rarement 
ere trois, CE ou sept ovaires ; feuilles à à Sn 


. pad ho: blvous: et blanches ; 
bleues, etc. 


a 19, Aout. LS te , 
Dsse, Bor. Cuzr. ed. 2: vol. & Pa 57. D 


ho 

1. p. 62. Lour. Hort. brit. Tige droite, simple, por- 
tant au sommet un épis dense, de grandes fleurs d’uæ 
bleu foncé triste; feuilles palmées, multifides, à divi- 
sions linéaires, marquées d’un sillon ; casque semi-eir- 
culaire, rarement naviculaire ; éperon court, épais, 
incliné ; trois à cinq ovaires glabres ou poilus. Lieu : 


Jes Alpes, l'Europe ; cultivé depuis 1596. 
Variétés dans la disposition de l'inflorescence. 


So. À. pe Taurte. Var.: 4. T'auricum. Dec. Prod. 
A; Tauricum. Wuzr. Wuan. Loup. Hort: brit. 
Tiges de quatre pieds; fleurs en épis serrés, d’un 
bleu Pn bractées longues ; casque subnaviculaire, 

juin et jui : la Taurie; introduit en An- 


gleterre en Tr 

5r. À. EN épis. Var: : B.spicatum. Dec. Prod. 
A. Koalleanum. Rescm. Lou». Hort. brit. Tiges de 
quatre pieds; fleurs d’un bleu. ques > en ne lâches ; 


et “uillet. pr : J'Europe méridionale ; introduit 
en 1820. 
__ ba. À. À LONGUES BRACTÉES. 4. commutatum. 
Reicm. var.: C. Dec. Prod. Lou». Hort. brit. 4. 
 bracteosum: Si: mus. hel. Tiges de quatre pieds ; 
fleurs d’un bleu foncé , en épis lâches ; bractées très- 
lorigues; casque AR En ; à Lois ra 
Lieu : le midi de l'Europe; introduit en RE > 
en 1823. Ps 
53. À. Promée. Var. : D. Te | on. mus. 
+ kel. A. Kalleanum, var. : Pygmæœum: Reïcx. Lou. 
. ni brit. Tiges de deux pieds; fleurs trois à huit, 


141 
tn épis, d'un bleu foncé ; feuilles rapprochées, en 
juin et juillet. Lieu : le midi de l'Europe; 1822. 

54. A. A GRANDS ÉPis. 4. var. : E. macros- 
tachyon. Sen. mus. hel. Dec. Prod. 4. callybo-. 
trion. Rercu. Acon. 95. t. 16. fig. 1. Tiges de quatre 
pieds ; fleurs nombreuses, en longs épis, d’un bleu 
foncé; casque semi-circulaire, à limbe entier; sépales 
latéraux embrassans; les folioles à petits lobes di= 
variqués. Lieu : la Moravie; cultivé en Angleterre 


55. A. nameux. Var. : F. ramosum. SEr. mus. 
Dec. Prod. 4. Hulleri. Reiem. Loup: Hort. brit. 
Tiges de quatre pieds; fleurs en épis paniculés, d’un 
bleu foncé; casque semi-circulaire, à limbe émar- 
giné. Lieu +: le midi de l'Europe; cultivé en Angle- 
terre en 18265.;;,6% : 

56. A. EFFILÉ, EVari:: : G. virgatum. Reicu. Dec. 
Prod. Lou». Hort. brit. 4. eriostemon. Dec. syst. 
+ noble Koëx. Tiges de quatre pieds, à rameaux 
effilés, très-longs ; fleurs bleues , en panicule, dis- 
tantes; casque entier; sépales latéraux embrassans, 
ou falciformes. Lieu : le midi nr nn éog 
en Angleterre en 1822. 


Faits dns Le forme du casque, La couleur et la 
fliponilian Aer es | 


nt A. pan en : H. nu Me Sami 
Dec. Prod. 4. amœnum. Reicu. Lou». Hort. brit. 
Tiges de trois à quatre pieds; fleurs d’un bleu foncé. * 
en épis lâches; bractées très-courtes ; M mi-Cir- 

ilaire, à limbe entier; sépales latéra l 
Liens, le mifli. de l'Europe. 


142 
58. A. De Horre. Var. : Z. Hoppeañum. Sex. mus. 
hel. Dec. Prod. 4. Hoppü. Reicx. Tiges de quatre 
pieds; feuilles à lobes un peu obtus; fleurs bleues, en 
“épis lâches ; casque en faux-naviculaire avec le rostre 
court, Lieu : la. Corinthie ; introduit en Angleterre 
en 1823. $ Los 


Sibérie; cultivé en 1818. 
#$ 6o. À. 


EE 
bl j: 
bl 


eu pourpré ; casque falciforme navicülaire: Lieu : 

EE es à Re oo 5 1824 À Nr 
SOS one 

- 6r. A. À PETTT ROSTRE) Var! :! M)robtellat 

mus. hel: Dec. Prod. A. ac: Ra 

14 fa. Feuilles à lobes aigus 


en 182 : 
62. A. ÉLancé. Var. : 


143 
laciniures grandes , mn ne Co ge : le midi 
mem a Kit té sn ren 

64 ASE. us dune édit: Se mus, : Ducs 
Prod. Reica: Loun. Hort. brit. Tiges de quatre 
pieds; laciniures ra fouilles _rapprochées > presque 
parallèles, un p eurs en épis lâchement 
paniculés, grandes, “d'añ beau blen. Lieu: le midi 
de l'Europe; introduit en Angleterre en 1822, 

65. A: srcozor. Var. : bicolor. Sen. mus. Dec. 
ee A. Halleri bicolor. Baici neb.28..4.vulgäre, 

: y bicolor. Dec. syst. Tiges de quatre pieds; 
four en épis, paniculées ; SRE spi teu né bios 
Lieu : la Suisse; cultivé 00 0: 

_66. A. nAPEL À FLEURS BLANCHES. Vers 3 ab iflo- 
rum. Se. mus. Dec. Prod. 4. napellus albus. Hor- 
Tuz. Loup: Hort: brit. Fleurs en épis, blanches, à 
casque semi-circulaire , à limbe ae entier. Lien ; 
la Suisse ; cultivé à Neuilly: 1836. 


nÉmégner dans. la sp 


tion des full. je 


6 A. À FEUILLES s'Axrnona. Var: 4 thoræ fo- 
Aconsabe 15.5 de 'igesialel was feuilles. 
les” à celles de F4. Ænthora; fleurs en épis. 
lâches, paniculés d’un bleu foncé ; ; pédicelles allon- 
gés, casque semi-circulaire ; 5 mg entier,. grand. 
Lieu : l'Europe ; cultiv é en À ag l'1824.c 
-68 A: À FEUILLES DE PIED D'ALOUE' Var. : : Del 
Phinifolium. Sen. mus. Dec. Prod. 4. Delphinifo- 
RE. 0008 A. Delphinifolium. 4. Americanure. 
x. pag. 380. Tiges de dix-huit à vingt-quatre 
en feuilles à lobes en deux ou trois partis 


144 
les petits lobes sans divisions ; fleurs peu nombreuses, 
très-grandes , en épis Hèbes à ; pédoncules allongés;. 
quatre à six ovaires ; les fleurs sont d’un bleu foncé. 
Lieu : l'Amérique sptboiidisins introduit en An+ 
gleterre en 1820. 

69. À. cracetx. Var. : T'enuifolium. Ser. mus. 
Dec. Prod. 4. venustum. Reicu. Lou». Hort. brit. 
Tiges de trois pieds ; lobes des: feuilles menus , un. 
peu obtus, divergens; fleurs bleues, en épis. Lieu : 
la Suisse ; introduit en Angleterre en 1823. 

70. À. BFLORE. À. biflorum.Fisex. Dec. Lou». Prod. 
Hort. brit. Tiges de six à huit pouces, portant. deux 


ou trois fleurs d’un pourpre bleuâtre ; feuilles à. sec- 


ebihs-posféndes, laciniures linéaires, divergentes, 
; trois ovaires poilus. Lieu: 


. See introduit ere To en 1817. 


»5. Bor. Cult. ed. 2. ps Pa Sa 459. Tiges de 
cinq à sept pieds, comme volubiles; feuilles divisées 
en cinq lanières en coin à leur base, trifides dentées, 


d’un vert terne; fleurs bleues, éperon obtus, en ero< 


chet; la lèvre presque en cœur, montante. Lieu :.Ja. 
Sibérie; cultivé en France, en Angleterre ; etc. 

72: À. scanc. 4. Album. u. x. Bor. Cuzr., etc. 
Lou. Hort.… brit. Tiges de quatre. disons feuilles 
PR ne can ou lanières pointues ‘et in 


si plus: long. que. _ Lieu.+ 


le Lo vivace; introduit en An R 17 2 
: Loupon cite encore beaucoup Évrphecs comme 


A ri et Een mt 0 


145 
étant cultivées en Angleterre; mais, ainsi que je l'ai dit, 
ce genre ayant beaucoup d'aptitude à donner des va- 
riétés et probablement des hybrides, on peut penser 
que beaucoup de ces plantes rentrent dans l’une ou 
l’autre de ces catégories. 
Currure. Toutes les espèces et variélés que: j'ai 

décrites sont de plein air et tr ès-rusliques ; les ter- 
rains un peu frais leur conviennent mieux que ceux 
trop secs ; ils viennent même assez bien à mi-ombre. 
On les multiplie facilement par la séparatiou de leurs 
pieds, au premier printemps, ou en automne; on 
peut aussi le faire par leurs. graines; dans ce cas il 
Æaut les semer.i la récolte, en 
plate-bande de bonne terre un peu fraiche, qu'il est 
bon de couvrir de litière en hiver: elles lèvent ordi- 
nairemeut au printemps suivant, 

JsAGEs. Tous les Aconits mérilent une place dans 

| ny Si ai 


ER es 


Po ns haut 


buissons où de larges | toufles dont la floraison varie 
de mai à septembre; leur feuillag 
a beau vert, jamais attaqué d'insectes ; on peut 
s’en servir pour orner les grandes phts-handaé enles 
plaçant sur le rang du milieu, et aussi sur les bor- 
ae des massifs de grands arbrisseaux , qu’elles ac- 
com ent avec avantage. 

 Podes les espèces sont vénéneuses pour l’homme et 
beaucoup d'animaux, pourtant les mulots dévorent 
impunément les racines de quelques-unes ; on dit la 
-racine de plasiens employée en Russie contre la rage; 
-du reste, on s’en sert peu, et, n'importe sous quelle 
forme , elles ne doivent être Re heS #EP Lin, %s 
dé: a -etavee beaucoup de circons 


vin 1839. Fe 19 


6 
PLANTES POTAGÈRES. 


Observations sur la Culture des Artichauts. 


En général les jardiniers ont peu l'habitude d’œille- 
tonner les Artichauts à automne; cette opération pro- 
duit cepend de Les nr, APR ceux que 
Foid 


LR. sé defo à 


mbre. A cette épo- 
pe butte svecsoinlé ste ouau tie les deux pieds 
qu'on a laissés en place, et on les couvre, à l'approche 
des gelées, de feuilles ou de fumier secs pour les 
soustraire à Leur action. Au printemps, on donne un 

; tes ainsi traitées marquent et 
donnent fraits de bènne heure, c’est-à-dire vers la 
fin de mai. Si l’on veut obtenir des fruits encore plus 
__— on peut mettre en pots les em nes œille- 
arme détachés en sep | ës 

Eh is de ie à PRE os À PPS me 

es ete ; t dk gelée. 
do de | l'air toutes ‘les fois que la Rénipécie 
ti permet ; on les arrose fort peu, et on a soin de 
supprimer les feuilles qui se pourrissent. A la fin de 
février, on établit une couche sourde composée de fa- 


mier et de feuilles, et à laquelle on donne une épais- 
seur d’un pied et demi. On la charge ensuite de huit 


à dix pouces de bonne terre. On dépote les + 
| s de 


lées qui refroidissent subitement la térre, ce que l'on 
obtient assez PRE en snirant la couche de 


AR RO DÉSERT RE IE MCE 


RE ASE RENE wa 


Rd ee or Ge dt UE Pi 


147 
cinq à six pouces de grand fumier qui lui conserve sa 
chaleur. Il fant encore avoir la précaution d’abriter 
les Artichauts contre les gelées tardives du printemps. 
Une telle plantation ss convenablement ré 
de beaux fruits. : 

L’art.du. jardinier : a trouvé aussi les moyens de re 
tarder la fructüification des Artichauts. Voici dans-cè 
cas comment il faut s’y prendre. 

Huit ou quinze jours après que les Artichauts sont 
découverts, on les laboure; on fait trois lots de la 
quantité d’Artichauts dont on. dispose: On œilletonne 
le premier lot de façon à ne laisser sur chaque touffe 
que deux œilletons au plus;-que l’o lon choisit comme 
les phas ben a SONER constitués. Il arrive quel- 


is, mais seulement lorsque 
ux et mon à ardécidé décdes détruire 
Lésecond lot est œilletonné. 


ou. a. vingt | jours rs phnsxrd. io en de ii: 

Chaque fois qu’on par ne on thon un sie 
couvert, parce que la planie vs on découvre les ra- 
cines fatigue be beaucoup dant il est ordi- 


noi, que celte opération la fait faner. Malgré cette 


ace -de souffrance, il ne faut donner de l’eau 
qu'aux: œillet 


tons ais plus vigoureux que les autres ; 

” M Rs V RE PO TP 
ib faudrait. donner à toute la plantation wie légère 
mouillure, en arrosant toujours plus abondamment 


ceux. qui sont disposés à fructifier les premiers. De 
celte manière chaque lot fournit ses fruits successi= 
vement,. et idepuis deux ans que jai ad 
méthode. j jai ns avoir. sdexpellensss artich 
septembre, ro Ê User. 


148 
Culture de la Pastèque sous cloche. 


On sème au commencement d'avril, et sur couche 
chaude, les graines de Pastèque, et lorsque la pre- 
mière feuille a paru, on repique le plant un à un dans 
des petits pots que l’on place sur couche tiède et sous 
châssis. Quand les jeunes Pastèques ont acquis la force 
nécessaire, on les met en place. Pour cela on dispose 
une couche froide que l'on charge de huit à dix 
pouces d’une bonne terre douce, mêlée par moitié 
avec du terreau, et on plante les Pastèques à à cinq 
pieds au moins de distance. 

Si l'on veut se dispenser de faire une couche, on 
peut creuser autant de trous qu’on veut avoir de pieds 
de Pastèques. On donne à ces trous, qu'on dispose 
comme pour les potirons, deux pieds de profondeur 
sur deux pieds et demi en carré. On garnit le fond de 
fumier chaud. æ, on couvre de sus pouces ds terre: 


de ces tpnise 
LEUVUS CU VS chaque 


nee. On a soin dene pas employer les 
plantes dont les racines traverseraient le pot, parce 
que la végétation en est retardée. Lorsque les bras 
commencent à s'étendre, on fume l'ados, c’est-à-dire 
Jr AE D à d'eux avec 
autour de la Se au risque de couper les racines 

qui pourraient s'étendre au-delà, cette mutilation 
dant eo mat A près le labour où Paille, 
on dirige les br as de façon à ce qu'ils ne se croisent 
pas. On ne fait aucune taille: Il va sans dire Lo nr But 
arroser souvent et en abondance. On maintient la 
cloche sur la tige Les 5 « jusqu’à ce que les fruits 


149 
aient noué, alors on supprime tous ceux quioffrent le 
moins de probabilités de réussite, eton n’en laisse que 
deux sur chaque pied:qu’on peut tenir couverts d’une: 
cloche, pour en assurer la maturité qui arrive dans le 
courant d'août. 

J'ai toujours parfaitement réussi par ce procédé 
fort simple, et il m'est arrivé quelquefois d'obtenir 
des fruits du poids de dix à douze kilogrammes. 

Poronrxx. 


ra d'obtenir de grosses racines du Céleri-Rave. 


On cultive deux variétés dé. Céleri-Rave, l'une ap- 
pelée Céleri-Rave blanc; Yautre Céleri-Rave rouge, 
qui ne diffère du prenrier que parce que sa racine est 
veinée de FARBRAE violet. Chez toutes les deux cette 

i >s-grosse, de forme plus où moins arron- 
die; hoc il exieie une sous-variété de Céleri-Rave 
blanc plus généralement ronde, et que depuis quel- 
ques années on cultive de préférence. 

Pour obtenir de belles racines du Céleri-Rave, on 
le sème en février sur couche et ns châssis. Lente 
le plant est levé, onle repiqueé tsur couche et 
sous châssis dans le courant de mar s, les pieds à trois 
pouces les uns des autres ; On a soin de l’arroser et de 
jui donner de l'air, en soulevant le châssis toutes les 
fois que la température le permet, afin de lui faire 

prendre de la force. 

Enfin, en. nai on le-plante. en place et en quin- 
conce dans uue f t préparée par 
un labour profond à à la bèche, et on l'enterre pe 
au-dessus du collet. Il lui faut une terre légère, subs= 
tantielle et fraiche, et off mans amendée par lu 


150 
fumier consommé ou par un bon terreau. On espace 
les pieds entre eux de six pouces au moins, et on ar- 
rose aussilôt pour assurer la reprise. 

La principale attention qu’il faut avoir lorsque l’on 
repique le plant ou qu’on le met en place, est de sup- 
primer chaque fois les petites racines nus qui se 
développentsur la rave et 
sement, puisque les pieds sur Lie on néglige cette 
opération ne prennent jamais autant de volume que 
ceux sur lesquels elle a lieu. Il faut se garder au con- 
traire de pincer ou couper l'extrémité dé la rave, ainsi 
que quelques jardiniers le font, parce que cetie sup- 
pression excite la production d'arr grand: nombre de 
petites racines fibreuses, qui, ainsi que je viens de le 

; croissentaux dépens de la racine principale. 
rÉesélahe-tris bic) lé Céleri-Rave en l’enterrant 
jusqu'au-dessus du cobet , dans du sable déposé dans 
une serre. 


User. 
+ PRANTES D'ORNEMENT. ee 
Aster ROSE pu Vourny: pre roseus r astra | 


(7. la planche, et pour les caractères RESTES 
: nn et Flore des Re T7 


| pop métaire: à 
Atos « obtenu cette 


151 

Tige droile très-rameuse, à rameaux effilés, s’'éle- 
vant à trois pieds au plus ; feuilles sessiles , ovales 
lancéolées au bas des tiges, linéaires pointues sur les 
rameaux , d’un vert foncé , pubescentes. Fleurs nom- 
breuses, “terminant les rameaux , grandes, à rayons 
d’un rose frais et à disque jaune ; écailles calicinales 
pointues , imbriquées. 

août en octobre, cet Aster forme de jolis buis- 
sons naturellement et régulièrement arrondis, et 
couverts. d’une multitude innombrable de fleurs, 
dont les couleurs tranchées ressortent parfaitement 
sur le vert intense du feuillage: On dirait une cor- 
beille fleurie et disposée par une main habile à faire 
des bouquets. Aussi cet Aster est-il très-convenable 
pour occuper le De vE M massifs et former les plates- 
bandes. 

Cette pe ere TE l'avantage de ne pas tracer 
beaucoup, se: 1-0 en plein air, dans. une terre- 
franche lésère, un peu fraîche, ma positi 
chaude et non ombragée. On mnitielie de dra- 
geons et par l'éclat des touffes. Il est probable que, 
comme pour la plupart des autres Asters, il sera utile 
de la déplanter tous les trois ans, pour rene les 
iris et les renouveler. : 


: Doraus. 


“Bensens Li: Des. eat Dec. Prod: Ip. 105. at 


 Garactères génériques. Calice de six qe md 


152 
nul; un stigmate large, orbiculaire, persistant , baie 
ovale cylindrique, quelquefois comme sphérique, à 
use loge ; deux à trois semences. 


Vinerrier Doux. Berberis dulcis. Swrr. fl. Gard 2. 
5. 100. Lou». Hort. brit. p. 582. (Voyez la 
planche.) 


: Arbrisseau toujours vert , rameux, diffus, et pou- 
vant s'élever de sept à huit pieds; rameaux bruns: 
épines stipulaires ternées, longues d'environ cinq à 
six lignes, les deux latérales ouvertes; féuilles sim 
ples, entières sur les bords, ayant souvent une petite 
pointe mucronée au sommet, ovales, courtement pé- 
tioléés,, et rassemblées en faisceaux ; fleurs solitaires, 
sortant du centre du faisceau de feuilles , portées sur 
des pédoncules filiformes, longs de douze à quinze li- 
gnes, presque pendans;et portant au sommet une fleur 
composée de six sépales formant calice, presque ou- 
verts, et dont les trois extérienrs sont plus petits , tous 
creusés en cuilleron | d’un jaune citron - pâle ; six 
pétales dressés à-peu-près de la longueur des sépales, 
du même jaune, mais plus foncé ; six étamines de la 
longneur des pétales ; un stigmate en plateau et cour- 
tement sessile; fruit . .. . 
Lieu originaire : le détroit de Magellan ; il fut 
introduit en Angleterre en-1830; MM. Cels l'ont 
obtenu quelques années après, et possèd 


issemen ne 


 Jusq ici on le cultive sous châssis iâssis ou bâche froide, 


153 
Mais il est à espérer qu'il pourra résister à nos hivers, 
et ce serait alors une bien grande acquisition pour 
nos bosquets, qu’il ornerait fin d'avril et commen 
cement de mai, époques où les fleurs sont encore 
rares , et où sa verdure persistante le ferait remarquer 
dans toutéé les saisons. 

On le multiplie de marcottes avec incision, el très- 
facilement par la greffe en fente, sur le vinettier com- 
mun (Berberis- vulgaris). Cèlte greffe se pratique 
comme celle des camellia, orangers, daphnés, etc. 


Jacques. 
do. « A serge “pe Honr. 


ANGL. (Payez la planche, et pour les caractères 
gnpae ! P- _ la présente année.) 


a Psdhetires à ii herbacées, garnies à paint 
de feuilles pétiolées, alternes , cordiformes et créne- 
lées , longues detrois à quatre pouces, d’un vert frais, 
ridées et véboës en dessus, laineuses et blanchâtres en 
men avec les nervures légèrement pourprées. 
La tige s'élève du centre et est elle-même garnie 
de feuilles pe petites que les radicales , et dont les 
mere sont ailés et auriculés à leur insertion. Elle 


de JICUE a 
fleurons d’un pourpré v 

lent une odeur doute; agréable. : : 
_+Gette phare obtenue en Ansere d'où 
FE 2 il 


te 272 ins 2 Ltsi, ke D 
À sq! 


154 

LL . r . € L * 
qu'ils sont enracinés, et qui reprennent très-bien , em 
les privant d'air pendant une quinzaine de jours. Du 
reste, on lui donne les mêmes soins de culture qu’à la 
Reine des Cinéraires, que j'ai publiée dans le numéro 

d'octobre dernier. 

Lémox. 


ACACIE A FEUILLES COËRTES. Acacia brevifolia. Horr. 
+ ANGL. (Ÿ. la planche, et pour les caractères géné- 
riques, page 168, Journal et Flore des Jardins. ) 


Arbuste paraissant s'élever de six à huit pieds, à 
rameaux grèles, d’un vert gai, feuilles (ou pétioles 
aplatis” > alternes, ‘en forme de lance renversée, un 
peu obliques, mucronées au sommet, qui sure ob- 

; ae sans cette petite pointe, longs de près 
d’un pouce, sur quatre à. jen sn de rar d'un 
vert glauque.” 
leurs se dév eloppank presque aux. sommités des 
rameaux; pédoncules alternes avec les feuilles, longs 
d’an pouce et demi à deux pouces ; portant de six à 
dix pédicelles, supportant les fleurs d’un jaune bril- 
ant, produisant un effet charmant. 

Cette espèce se distingue: de: l Zcacia looral où 
Falcata, muinr, par les feuilles, qui, chez celle-ci, 
sont p s allongées, plus obliques , presque en forme 

a 2 + pointues et moins ME 


ment dé. boutures et de marcottes. La graine 


+. ses cong No. |: 
= originaire de | ke ae re il se: multiplié 


: 


109 
serait le meilleur moyen: de le propager mais nous 
n'avons pu encore en obtenir depuis 1834 , que nous 
l'avons introduit dans: nos cultures, et que nous l’a- 
vons présenté rt d horticultare; en mars 
de la même année. | 


François CELs. . 


Droswa crcré. Diosma ciliata. Tuums. Petit ar- 
buste originaire du Cap, à tige droite et brune, à 
racine chevelue, d’un blanc pur, s’élevant de vingt 
à trente pouces; feuilles alternes, persistantes, pe- 
tites, velues sur les bords, -et:d’une odeur fort agréa- 
ble. De mars.em mat, il se couvre de fleurs roses 
odorantes ; disposées. en ombelle au sommet de 
toutés se branches. La nn dure environ six 
semaines. | 

-Eo haut ide: ces Annales ce. Dioe, 
editer où Pilot: depuis 1774, jai vou le : 
ler au bon goût des amateurs, comme un arbre 
miniature, des plus agréables. En effet. ; d se prête 
mieux qu'aucun autre à prendre la forme sphérique 
qui lui donne un aspect séduisant , lorsqu'il est eou- 
vert de fleurs, en même : . avi . une 

odeur qui plait généralement. 

__ Pour former une tête Listes: ï FE qu 
essais plantes ont dix à douze pouces de haut, 
en ge Je sommet, af de les faire ramifier; à 
le FE ceux qui dépassent: lis: res, pour 
qu'ils. prennent une forme régulièrement arrondie, 
ce à quoi on parvient ainsi en trois ans: ; 
Ce un a Dee d'être } peu 


150 
cultive en pot rempli de terre de bruyère, et onle 
tient pendant l’élé à une exposition de demi-soleil. 
En hiver, on le tient en serre tempérée ou en bâche. 
On le multiplie de graines semées en terrine aussitôt 
leur maturité, et de boutures et marcottes faites sur 
couche tiède. Léuon. 


Notice sur La Culture des Eucalyptus. 


On connait aujourd’hui environ cent espèces d'Eu- 
calyptus, toutes originaires de la Nouvelle-Hollande, 
mais la moitié au plus est cultivée dans les jardins 
de l’Europe, et notamment en Angleterre: et en 
- Prusse. En France on en cultive beaucoup moôïns. ‘ 

La raison qui empêche probablement cette culture 
de se répandre, tient sans nul doute au grand déve- 
loppement que pos: ces ve, La, dans leur 
pays natal, atteis t Robert 
Browau dit que, dans la partie méridionale de la 
terre de Vandiémen, il n’est pas rare d’en rencontrer 
qui s'élèvent à cent cinquante pieds, et dont le tronc 
près du sol a un diamètre de neuf à douze pieds. 
On en trouve de très-élevés aussi dans la colonie de 
Pc ckson, et les forêts de FAustrasie sont com- 
res en rade me des Sas de ce genre. 


197 

Toutefois on a lieu d’être surpris qu’on ne fasse 
aucune tentative pour introduire ces végétaux dans 
les contrées méridionales de la France, surtout l'Eu- 
calyptus robusta, qui s'élève le plus de tous ceux 
que mous connaissons, On pourrait espérer que sous 
le beau ciel de la Provence, et sur la plus grande 
partie du littoral de la Méditerranée, on les ver- 
rait développer toutes leurs facultés, et nous montrer 
un échantillon de ce qu’ils sont dans leur zône natu- 
relle. Déjà en Italie plusieurs jardins offrent de ces 
arbres qui y réussissent parfaitement; mais même en 
Angleterre et en Écosse, on en voit ve. indivi- 
dus en pleine terre. 

Ce qui, de plus, est propre à efeouragér une 
pareille. tentative, c’est que ces arbres supportent 
parfaitement lesamputations, sans qu'ils paraissent en 
souffrir, ce qui permettrait à l'approche des mauvais 
temps de rabatire on pincer les jeune pr ASE LA 0 2 


sur le bois bien aoûté, et plus capable le rés 

froid ; opération, bien entendu, qui ne serait néces- 
saire que pour les très-jeunes individus, afin de leur 
permettre d'acquérir assez de force pour se défendre 
eux-mêmes. La preuve que les mutilations forcées 
que lon opère sur les Eucalyptus ne leur nuisent en 
rien résulle de ce qui se pratique chaque année dans 
nos serres. La végétation de ces arbres étant très- 
vigoureuse, ceux qui sont plantés dans la pleine terre 
des serres lempérées développent pendant la belle 
saison, où les châssis sont retirés, des pousses d’une 
longueur considérable , qu’il faut ivemnistihehe der 
battre à ar are quand il s'agit de rétablir les cou 


158 

Au surplus, ces suppressions ne peuvent être sup- 
portées que par les individus cultivés en pleine terre; 
ceux que l’on tient en pots n’y résisteraient pas. Ona 
aussi la certitude que ces arbres peuvent supporter 
quelques degrés de froid. On a vu*mèême les grands 
échantillons cultivés au jardim botanique de Berlin, 
résister parfaitement à 70 Réaumur. En 1835-1836, 
l'Eucaly ptus pulverulenta a supporté un haut degré 
de froid sans la moindre couverture, et n’a saccombé 
que par suite des variations dans la température du 
printemps, alternativement chaude et froide. Encore, 
chez quelques individus, les racines ont pen md 
poussé des rejetons. 

1 Ou: pourrait - dns espérer quelques succès sk 
cette entreprise, el bien que je ne sache pas quel parti 
on pourait réf . arbres, il n’est pas douteux 
qu'il y a toujours un avantage “pa à doter une 
contrée de dr. ns Len en aussi 
considérables. HQE IG 2 


nos serres sont  smtés 
dire ne par moitié d’une terre-fran- 
che légère et de terre de bruyère. 

Les espèces que l’on cultive de préférence en serre, 
sont les plus petites du genre ; ce sont des arbustesow 
des arbres de petite taille, telles que les Eucalyptus 
chpaels; Lrrehs none > Bormes je hæ i 

, radiata aa. Eu w x 


. ‘3 : : he ini 
_ linguer, surtout der leur j jeunesse 7 came den 
_ variations de formes que 


PRE mis 


i à ; ae * 


199 
se renouvellent chaque année. : Ainsi, dans l'Euca- 
lyptus glauca , “elles sont opposées pendant les deux 
ou trois premières années et deviennent ensuite al- 
ternes. El énrest; par conséquent, qu'on ne peut bien * 
reconnaître qu'après avoir vu leurs fleurs, et souvent 
même leurs fruits. 

J'ai déjà dit que la plupart des espèces ne fleuris- 
sent que dans un âge avancé, mais alors elles se cou- 
vrent de fleurs. Dans les espèces naines, elles se mon- 
trent encore plus rarement, si lon en excepte les 
Eucalyptus capitella, radiata et pulverulenta qui fleu- 
rissent étant encore Pos et peu développés. 

_ Les graines venues de leur pays natal, ainsi que 
celles que l'on obtient en Béropé; mais assez rarement, 
germent facilement en les semant de bonne heure au 
Be ,; en terrine et sur couche, et dès la pre- 
e les jeunes plants s'élève à quinze ou _— 

uces. Pour obtenir des arbustes nains prop 

à lé éaltonie de nos serres, il faut faire des bouture 
avec les jeunes plants il s boutar s'qaiexi- 
gent quelques soins pour la reprise, se font sur cou- 
tes en n les étouffant sous cloches. Si l’on abandonne à 

Le } ét à POSE MERS | . ,ils pren- 
nent “toujours un accroissement incommode pour nos 
conservatoires, tandis que les boutures qui, il est vrai, 
n’offrent jamais un port aussi gracieux, restent dans 
des dimensions plus convenables. 

On multiplie encore très-bien les Eucalyptus de 
marcottes par strangulation. 

Tous les individus cultivés en pots doivent être 
rempotés lous les ans au printemps ; il leur faut des 
pots profonds, à cause de leur racine pivotante. Pen- 
dant l'été, on les tient à l'air libre, en ayant soin d’ar- 


; 160 
roser souvent. L'hiver on les rentré en orangerie, ou 
il leur faut une place libre et aérée, autrement ils pour- 
rissent et meurent. C’est donc principalement Fhumi- 
dité et le manque d'air qui leur sont contraires, car on 
a pu voir plus haut que le froid était moins à craindre 
pour eux. Toutes les espèces se cultivent de même: 
En résumé, le-genre Eucalyptus ne peut offrir en 
France des espèces utiles que dans celles à fortes di 
TRERSIORS, qui poiparent pme en pieme terre, dans 
nos d t, réduit aux 
espèces qui peuvent convenir ràla culture de nos serres, 
et que nous sommes encore forcés de rapetisser, il ne 
montrera Jaunis que: quelques individus plus curieux 
coms qu’agréables, par le rôle qui 
eut leur être assigné c En végétaux d’ornement. 
Il paraît qu'on retire, à la N ouvelle-Hollande de 
V'Eucalyptus resinifera, une gomme-résiné em pléqie 
en médecine dans les Indes, gen. obtient pe lEu- 
a + dongifiien une huile es , d’une odeur 
et qu’enfin lé FRRESSNSE DS CESR 
| he: 25 espèces. contient. un tanr pin: £ qu est déjà 
St de commerce sis A, ébquiondie 
supérieur à D nent Der not 


Dovercs. 


ARRALES | 


DE FLORE ET DE POMONE. 


de: 


HORTICULTURE. 
PLANTES POTAGÈRES. 


Norice sur les Melons en général, et la Culture 
des Cantaloups sous châssis. 


Les fruits du Melon jouent un rôle si important 
dans l’économie domestique, ils flattent le goût de 
tant de personnes, que, pendant toute la belle saison, 
c’est un hors-d’œuvre agréable et recherché. Mais ils 
paraissent bien meilleurs encore lorsqu'on les a cul- 
tivés soi-même, et c’est pourquoi il ne nous paraît 
pas. ans intérêt d'exposer avec précision les vrais 
: de cette culture. 

'Poutefois comme elle n’est assurée sous le climat 
de Paris que lorsqu'on y emploie des châssis ou des 
cloches, et que, cultivées de cette manière, les 
bonnes variétés ne deviennent pas plus coûteuses que 
les mauvaises, ce sont principalement les Cantaloups 
ane nous recommandons aux amateurs. 

pendant, avant d'indiquer la culture des variétés 
ou espèces jardinières qu’il est préférable de cultiver, 
disons ce que nous savons de l'espèce en général, afin 
Mars 1839. 11 


162 
de justifier autant qu’il est en nous la préférence que 
nous réclamons pour les Cantaloups (1). 


MELON, Melo vulgaris, de Baux et Tourne- 
roRT. Cucumis melo; espèce du genre CONCOMRRE, 
monoëcie - monadelphie de LiNNÉE, CUCURBITACÉES 
de Jussieu. Plante annuelle, originaire de l'Asie ou 
de l'Afrique. 

Caractères du genre : Moxoïque. Fleurs mâles : 
calice à cinq dents; corolle à cinq divisions; trois 
étamines portant cinq anthères. Fleurs femelles : trois 
filamens stériles et très-petits; trois stigmates épais, 
fourchus ; une grosse baie ou péponide charnue, 
partagée en trois loges par des cloisons molles et 


membraneuses , renfermant des graines nombreuses 


ovales, comprimées. 

Caractères généraux de l'espèce. Racine fibreuse, 
branchue, accompagnée dan chevelu nombreux ; 
tiges longues , sarmenteuses, rampantes, velues et 
même garnies de poils raides mais courts ; El 


angles obtus, denticulées F RE ar d’un et 
frais. Vrilles à toutes les aisselles des feuilles. Fleurs 
je assez petites ; les mâles ayant trois étamines 
e EE Jeurs anthères « sinueuses , filamens libres 


163 

au centre desquels est un style avorté : les femelles 
ayant un pistil composé d’un ovaire inférieur, d’un 
style court, surmonté de ttois gros stigmates bilobés, 
entouré à sa base par trois étamines stériles ; corolle 
de cinq à sept divisions. Ces fleurs ont de courts 
pédoncules et naissent en plus on moins grand nombre 
(quelquefois douze , dans les sucrins), dans les ais- 
selles des feuilles. Fruits en baie variant de forme, 
de grosseur, de couleur et de saveur. La forme la 
plus ordinaire est ovoïde; il y en a de longs et de 
tout-à-fait ronds. L’épiderme du péricarpe est uni 
ou raboteux à cause de-la broderie et des galles et 
protubérances , lisse ou velu, de couleur cendrée , 
blanche, jaune ou verte ; l'écorce est d’une épaisseur 
différente selon les races, à côtes ou sans côtes. La 
pulpe ou chair est tendre, succulente, fondante, 
cassante dans certaines variétés, d’une saveur " douce, 
agréable, sucrée , parfumée , et quelquefois 
et musquée ; = est aussi Ress > 4 
jaune, verte , blanche et ronge. La plupart ont une 
odeur suave rappelant le parfum de la chair; quel- 
ques-uns n’ont point d’arome. La chair est terminée 
à som centre par une moelle très-aqueuse, fibreuse et 

rÉe: arts 3:ro#emméhleie durs autant 


rang. Elles sont nomb 
et plates , revêtues du ais dur qui recouvre 
une amande douce et huileuse. 

«+ Le Melon paraît être D nent connu. 
Pline le Naturaliste, mort en 79, suffoqué par les 
flammes que lançait le Vésuve dont il observait de 
trop près lembrasement, est le premier auteur qui 
en ait fait mention. Palladius, qui, selon ce qu'on 


164 
croit, vivait dans le Ve siècle , a donné les premières 
indications de culture dans son traité de Re rusticä, 
et la plupart de ses préceptes sont encore observés de 
nos jours. Il est généralement coneu et estimé chez 
tous les peuples, et ce qui le prouve, c’est qu'il a un 
nom dans presque toutes les langues ; les Grecs le 
nommaient mélôn à cause de $a forme qui ressemble 
à celle d’une pomme, les Latins #elo; en France, 
en Angleterre, en Espagne, en Suède, en Danemarck, 
en Russie, ce fruit se nomme #”7elon; melone et 
popone en italien ; rneläo en portugais; melaunenr, 
pfeben en allemand; meloen en hollandais; meloenen 
ea flamand ; amelaunn en bohémien ; melon, malon: 
en | polonais ; Lhabun à en arabe ; ten kwwa en japouais, 
Toutefois ce n'est guère que depuis un siècle que 
la culture des Melons a pris un grand essor. Car du 
temps d'Olivier de Serres elle était très-peu avancée; 
à peine connaissait-on les cloches en verre dont 
l'usage a précédé de beaucoup l'emploi des châssis. 
Ce qui indique au reste le set 18 
re y a cent ans, c’est l’ouvr 
intitolé Phytanthgse Tconographia, — de dat à 
42, ré que sept. 


n examinant ses descripti es recoit 


PA 


Melo iche: s'anis: seulement beaucoup moins 
brodé qu ne l'et aujourd’hui ; trois autres parais= 
à la race des Melons verts, mais il 


| a : ignorat sans ob ne éétetice 


L 
: 
1 
ë 
: 


: ee ils sont destinés à vivre. Gens on les transporte 


DT NP PS ET I EE PR 4 LU Ce UN, 


165 

En présence de la grande quantité de variétés de 
Melons qui existent de nos jours, la première ques- 
üon qui vient à esprit est celle de savoir si tous ces 
individus ne constituent qu'une espèce, on si l'on 
rencontre chez eux des caractères capables de les 
différencier assez pour en établir plusieurs. 

Les botanistes entendent par espèce, une série 
d'individus qui se ressemblent tellement par toutes 
leurs parties, que les légères différences qui peuvent 
exister entre elles ne sont qu’accidentelles et dispa- 
raissent par la reproduction des graines. Ils donnent 
le nom de variété à lout individu qui présente des 
différences remarquables dans les caractères bien 
connus de l'espèce à laquelle il appartient, différen- 
ces ire ne se perpétuent pas par le semis qui les fait 

| 7: aître, mais que les jardiniers 
maintiennent par des moyens particuliers de propa- 
gation , tels que la greffe, les boutures, les marcot- 
tes, etc. Érpehdouts parmi les nombreuses variétés 
de Melons, il en est qui se reproduisent identiques 
par le semis, en conservant les anomalies qui les 
distinguent. Sont-ce pour cela des espèces ? Comme 
ae 2 nous répondrions oui, mais selon _ lois _ 

; Ja négative est de rigueur. 
Rue comprendre, estate dé dre 


que les mare nn tous —. autres êtres, ont 


des organes appi extérieures 
i doivent agir sur eux dans la zone naturelle sur 


-sur-une autre zone où Ces Ciri ne seront plus 
les mêmes, il y aura changement d'action dans le 
jeu de ces organes jusqu'à ce qu’ils soient modifiés 


au point D et il en résultera une variation 


166 
quelconque dans une ou plusieurs parties. Mais ces 
anomalies produites par l'influence des Corps envi- 
ronnans ne cesseront que lorsque le végétal n’y sera 
plus soumis > et persisteront au contraire tant qu'il y 

restera expork. C’est à une cause pareille que nous 
“attribuons les variétés qui se perpétuent toujours 
semblables à elles-mêmes et que not appetetons 
variétés de climats; quant aux tell 
que lon remarque quelquefois sur des individus de 
même espèce vivant sous l'empire de circonstances 
égales, elles ne constituent que des variétés passagères 
que le semis ramène au type. 

D’après cela nous regardons tous les Melons comme 
ne formant qu’une espèce dont les principales variétés 
sont nées sous l'influence de climats différens, et se 
sont multipliées ensuite par le mélange de leur poiléé. 
par des cultures plus ou moins convenables, et par 
toutes les causes extérieures, telles que le froid et la 
chaleur, la lumière et Phil Pabondance ou la 
privation des substances nutritives, et enfin la . 
veauté ou l'ancienneté des . es 25 

ction. 


Dé -cé que les Melons connus ne sont que des 

variétés > il s'ensuit qu'ils n’ont Sa fixé l'attention 

botanistes, et que ceux-ci n’ont par conséquent 

établi aucun sisssttente Dapais los-miteus 

_ leurs qu se sont occupés de cette ps ds: uns 
L . 276 aucune classification, les autres | 


groupes sang. nn avons donné les noms sui- 


“Ya 


107 

rer Groupe, — Melons communs maraichers , ou 
français, Cucumis melo vulgaris. - 

2€ Groupe. — Melons cantaloups, ou italiens ; 
Cucumis melo saccharinus. 

3e Groupe. — Melons inodores , ou d'Orient , 
Cucumis melo inodorus. 

Parmi tant de variétés si diverses, quel sera le type 
primitif? C'est une question que nous nous sommes 
faite depuis long-temps et à laquelle il nous paraît 
difficile de répondre d’une manière bien satisfaisante. 
Tout ce qui a été écrit dans les divers ouvrages où 
.il a été traité du Melon ne peut, pour cet objet, nous 
être d'aucune utilité. La confusion des noms, lab- 
sence ou l'obscurité des descriptions, l’omission de 
tous les renseignemens importans , tout enfin semble 

concourir à embrouiller la question , bien loin de 
Fo Ce n'est x sur des conjectures plus ou 


patrie originaire du Melon. C’ est le: ut moyen qui se 
présente d'arriver par induction au but que nous nous 
proposons. 
Toutefois on n’est pas d'accord sur la zone qui a 
me le Melon. Linnée en fait honneur à PAsie et 
culièrement à la Kalmoukie ; l'Arménie est dési- 
comme patrie des Cantaloups , et suivant le 
témoigusgé du prince de Nariskin, grand chambellan 
de l’empereur  <re ; la Pastèque croit spontané- 
ment au pied du mont Caucase. Ces diverses contrées 
Led situées du 40e au 420 de latitude boréale. 
Dares vaturalistes prétendent que le Mo ee 
né en Afrique, _ ne s'étend … ie que jusqu u 
ms 4 de latitude. Nous savons enfin que PAmérique, 


168 
qui s'avance de chaque côté de l'équateur, savoir au 
nord jusqu'au 700 et au sud jusqu’au 550 58”, offre 
sur son continent toutes les températures des autres 
parties du monde, et voit croître toutes les espèces de: 
végétaux et conséquemment les Melons. Quelques 
voyageurs atiribuent même à ces derniers une gros- 
seur évidemment exagérée, surtout pour ceux que 
produit le Pérou sous le 12° environ de latitude sud. 
Mais la découverte de l'Amérique est bien postérieure 
à lim portation des Melons en Europe; ce n’est done 
pas elle qui peut être, par rapport à nous, la patrie 
de cette plante précieuse. 
Sans décider entre l'Asie ou l'Afrique nous 

sommes. fondé à ner la zone naturelle du Melon 

1 les cor rées intertr picales " patrie de presque 
toutes les autres cucurbitacées , ainsi que des ananas. 
En effet, la succulence et Je développement de son 
fruit semble attribuer son origine à ces climats où 
une teihpéraiyhe ardente favorise. et entretient une 


Cette piste à nous paraît plus certaine ps 
la place sous le 400 de latitude qui touche à la limite 
que la nature a prescrite à sa culture en pleine terre, 
qui ne dépasse pas le 430. Ilest bien probable que, 
né sous un climat plus rapproché des tropiques, il 
“aura pu ae transporté en Arménie æ pe le pays 
. | 


F ste 
an à cause. he Es | 
e y aura rs Pl de même que l'on 
se voit pas régner une chaleur toujours égale sur 


169 
toute la zone que forme autour de Ja terre un degré 
de latitude. La Mapa varie-donc à cause des 
mers, des montagnes, de lenfoncement plus ou 
moins grand. dresnlllns, de la direction oblique où. 
perpendiculaire des rayons du soleil, et ee des 
courans de vents chauds ou froids. 

Quoique nous n’ayons pu préciser Fes: manière 
bien certaine origine du Melon, il ressort toujours 
de ce que nous venons de dire le fait évident qu 4 
appartient aux climats très- chauds ; fait assez im- 
portant, puisqu'il est la base de la culture que nous 
lui avons appropriée, afin de jouir de ses fruits, sous 
notre climat bien moins favorisé. Maif nous pouvons 
aussi, par induction, arriver à l’indication du type. 
| Si nous admettons que le Melon soit originaire de 
| l'Asie, c'est parmi les fruits qui nous sont venus de 
l'Orient ss nous devons le trouver; s'il est DE à Es 
à l'Afrique, c’est aux Melons de cette : rtie 
monde qu ail nous faut rapporter toutes nos variétés. 
Mais déjà l’une et l’autre de ces contre 
offrent un certain nombre parmi quelles il est 
impossible de reconnaitre la souche; toujours est-il 
que toutes appartiennent à notre lroisième groupe. 
: C'est conséquemment dans son sein que se trouve le 
. type; mais ici s'arrête notre investigation, et il ne 
1 nous est pas possible de le déterminer particulière= 
ment : est est d’abord plus que probable qu’il n’existe 
plus tel que la nature l'a fait. Effectivement l’expé- 
rience de tous les jours démontre que les corps orga- 
je niques sont régis par des lois naturelles, maris: 
| et égales pour tous. A 
+. . Ainsi les effets de la culture sur les vés: M sit | 
analogues à ceux de la domesticité hein. 


\ 


170 
Ceux-ci, entre nos mains, sont bientôt changés, et 
ne sont plus comparables à ce que la nature les a faits. 
® Les végétaux soumis à l'influence de nos cultures s’é- 
loignent rapidement du type naturel. On sait que les ‘ 
fruits de nos arbres sauvages sont en général petits, 
durs, d’une saveur acerbe et astringente ; les semis 
successifs qu’on fait de leurs graines produisent de 
temps en temps quelques individus qui offrent plus 
que d’autres des signes d'amélioration ; mis à part et 
cultivés avec soin dans des terrains sntendés et ap- 
propriés , ils fournissent bientôt des greffes que l'on 
place sur des sujets capables de les faire fructifier 
plus tôt. Enfin, lorque l’on a vu le fruit , s’il présente 
des qualités supérieures, on continue à le propager 
par la greffe, opération qui tend encore à perfection 
ner lespèce, en diminuant la vigueur de l'arbre, et 
le disposant à fructifier davantage. 

Qu’on se rende compte, par la pensée, de soins 
analogues prodigués à des plantes herbacées et an- 
; qui, ressemées après chaque récolte, éprou- 
ne dications bien plus rapides, et l'onre-, 
see 2 tout en affirmant que le type de 
Pespècs Melon doit exister parmi ceux d'Orient , il 

| bl i précisément. Au sur- 
plus, il ne peut " avoir dans cette recherche qu'un 
intérêt de curiosité ; car on conçoit, d’après ce qui 
M ne peut pas valoir les variétés 


s-Rous er c'est à tort à que ae 


ht 


que 
? 


ï : Novs- doutons fort 


+ 


— aient jamais pa sas Le et nous 


171 
osons mème affirmer qu’ils n’ont en aucun temps élé 
meilleurs qu'aujourd'hui. C’est en général par com- 
paraison que l’on juge les choses; et tant que les 
Melons maraichers ont été les seuls cultivés, on 
ignorait que leur espèce pût produire des fruits bien 
supérieurs. Nous avons , au reste, l’expérience qu’une 
plante tend constamment à s'améliorer, aussi long- 
temps qu'on ne néglige point à son égard les soins de 
Ja culture. 

Les botanistes appellent dégénération tous les 
perfectionnemens que subit un végétal cultivé, parce 
que ces perfectionnement) Félpignenk usé son n +ype 6 en 
raison de leuri n po: trai 
appliquent cette dénomination à l'état d’une plante 
qui perd, pour se. rapprocher de son type; les qualités 
qui la rendaient précieuse en économie domestique, 
ou remarquable dans l’embellissement des jardins. 
C'est ainsi que les savans et les cultivateurs se servent 
de termes opposés pour dé “ns la même chose. 
Peut-être y a-t-il ation de la part des 
botanistes à parler bo partimulière ; qui rend 
Ja science moins accessible et s’oppose à ses progrès, 
surtout à l’égard des cultivateurs, obligés de donner 
trop de temps aux travaux manuels pour qu'il leur en 
resle à consacrer à l'étude. Pour Des qui ne voyons 
dans la dégénération botanique qu'un gain obtenu 
sur la nature, nous la nommons amélioration. Sous le 
rapport matériel, nous sorames certain d’avoir raison, 
car les savans préfè: 
généré par l'influence d’une culture bien entendue, 
ceux que produit l’espèce abandonnée à elle-mêm 

On pensera peut-être que nous aurions dû forn 
notre premier groupe des Melons d'Orient, puis: 


179 

notre opinion est qu'ils sont le plus rapprochés du 
type. La préférence que nous avons _ a devoir accor- 
der aux Maraïichers est fondé tifs. Ils 
sont. d’abord le plus anciennement connus ét cultivés 
cn France, et ils y ont subi les plus grandes modifica- 
tions par l'influence pere de notre culture et de 
votre climat. 

Il y a d’ailleurs entre les Melons d'Orient et nos 
Maraichers une analogie assez grande pour que nous 
mhésitions pas à considérer ceux-ci comme une 

riété des premiers , uniquement due à la différence 
de climat, de sol, et surtout aux effets de la culture. 
Tous les Melons d'Orient sont à écorce lisse; mais 
me oet ou trois généralions ils se brodent comme 

É ers, et finissent , au moins pour la plupart, 
par leur entier au point de s’y méprendre. Leurs 
graines, plus larges et plus plates, prennent bientôt 
la forme et la grosseur de celles des Maraichers. 
Quant à la finesse de l'écorce, elle est la même 
tons dans: les autres. La chair enfin conserve le 

nt des nt RÉ taux , car tout le monde sait 
que les Ma ; lorsqu'ils sont mürs, sont très— 
difficiles “trente, leur pulpe ne supportant pas 
la mo sans se résoudre en eau. Si 
elle à x moins de sucre; cela a pour cause unique la 


173 

Il va nous être facile d’expliquer les mé sé 
nous trouvons entre les deux groupes. 

La broderie, par exemple, “qui sise plate 
ment loutes les variétés du premier, est due certai- 
nement à. une extravasation de sève qui se fait jour 
à travers l'écorce par les petites crevasses qu’elle y 
occasionne, et qui se cicatrisent successivement. 
Aussi ne voit-on jamais la broderie se prononcer‘sur 
les fruits avant qu'ils aient presque atteint leur 
grosseur ; la sève alors fait effort dans tousles sens, 
et comme elle est très-fluide à cause de l’humidité 
plus grande dans notre climat, elle se fraie un 
passage à travers le tissu de l'écorce, entretenue 
aussi dans un état de mollesse par cette même hu- 
midité. 

Sur leur zone indie > au contraire, le fruit, 
soumis à une température plus élevée et sis sèche, 
est couvert d’une écorce dont la chaleur dessèche le 
tissu, et lui donne plus de force pour résister à la 
sève qui n’y peut faire aucune crevasse ; celle-ci, 
d’ailleurs, plus épaissie, à cause de la grande éva- 


poration qu'éprouve le végétal, et de la privation 


d'humidité, y afflue avec moins de fougue, étant 
encore arrêtée dans sa marche par le pédoncule du 
fruit dont la caler à res ls Bbres, a qui se 

pl So à e le fr + 
perdant par. Vévaporation son eau de végétation sur- 
abondante, élabore plus parfaitement ses sucs sous 


l'influence du calorique Lune qui stère--< : 


et devient d’une qualité supérieure. 

… Ces observations prouvent combien il est imp 
tant, de ménager les arrosemens en général.-Nous 
sommes persuadé même que si, au moment où les 


L] 


174 
fruits des Melons maraïchers ont atteint leur grosseur 
présumée , on tordait leur pédoncule , la broderie se- 
rait beaucoup moins abondante et le fruit plus sucré. 
Le baron de "fschudy, auteur d’une excellente bro- 
chure sur la greffe herbacée, établit que tous les fruits 
ne mürissent que par privation de l’eau du sol, ce 
qui confirme les principes que nous venons de poser. 

Quant aux modifications qu'éprouve la graine des 
Melons d'Orient soumise à notre culture, et qui la 
rendent plus petite, elles sont en tout conformes à 
Vexpérience; nous voyons tous les jours les graines 
d’une plante devenir moins grosses , moins pleines, 
et avorter souvent à mesure que la culture exerce 
ms plus grande , et développe, au 

iment de la semence, une autre portion du 
mes plus intéressante pour les vues que nous 
nous proposons. Dans les Maraïchers, la chair ac 
quiert plus d'épaisseur, et cette modification s'obtient 
sans doute aux dépens du volume de la graine. 

Les Cantaloups diffèrent par des caractères assez 
tanichaés des deux autres groupes; et on ne peut 
douter que cette race ne soit due à une variété 
es sur la zone naturelle aux Melons, différant 

ez essentiellement de ceux du troisième groupe. 

porté Due eu Ebrope par l'Italie, c’est sous rinfuis 
mat de Naples, analogue à à celui de l'Arménie Ÿ 


179 
sistent principalement dans l'épaisseur de Pécorce, 
qui se remarque dans presque toutes les variétés, 
dans l’arome qu’il exhale, et dans sa chair, qui a 
d'autant moins d'épaisseur que l'écorce en a davan- 
tage. 

Nous croyons devoir indiquer , comme cause des 
deux premiers caractères , le tissu spongieux de.son 
écorce dont les fibres pat moins rigides, et permet- 
tent une plus grande expansion du tissu cellulaire. On 
conçoit que celte porosité favorise l’évaporation des 
gaz aqueux qui, sollicités au dehors par l'effet de la 

Chaleur et de la lumière, entraïnent avec eux le 
parfum de la chair, et répandent autour du fruit cet 
arome agréable qui flatte lodorat, quand on se 
trouve à portée d’un Cantaloup. On peut remarquer 
aussi que la chair est généralement moins aqueuse 
qe dans les fruits _ deux autres Lane es et qu’elle 

ême ses variétés. 


nnecamnin an ENT EPL mec 


rapporterons la cause qui produit les verrues, les 
galles ou protubérances qui se font remarquer sur 
un grand nombre des individus de ce groupe. Les 
pe À ie ps 008 le réseau cortical sont douées 

ï d’une élasticité différente: où d'une 


os cèdent } 


er de ln sève, qui tend à soulever le ia oc 
laire qui remplit les mailles du réseau ; elles s’écar- 
tent et lui livrent passage, car il est très-rare, en 
examinant l'écorce, de trouver une protubérance 
qui ne soit par élevée entre deux fibres, En 3 
soulevé la fibre elle-même. Quant à lépide 
moins desséché que dans les Melons des deux autre 
groupes , il s'étend progressi t et recouvr 


| 176 
nairement les protubérances. Il arrive cependant que, 
dans quelques variétés , il se crevasse lorsque la vé- 
gétation est fongueuse, et donne ainsi naissance à 
une broderie accidentelle, mais en général très-rare 
dans ce groupe. : 

Ce qui distingue encore les Melons cantaloups de 
ceux des deux autres groupes , c’est qu’ils paraissent 
peu disf à se croiser ensemble. Ainsi lon voit 
souvent, chez les jardiniers de Paris, des carrés de 
Cantaloups cullivés près des carrés de Maraichers, 
sans quil en résulte ancun mélange. Les graines 
qu’on recueille dans les uns et dans les autres repro- 
duisent toujours franchement leur variété: Il n'en est 
pas de même lorsqu'on cultive près les unes des 
autres plusieurs races de Cantaloups ; elles ont, dans 
ce cas, 7 de dispositions à se mélanger entre 
elles. 

Les Melons du troisième groupe se montrent plus 
faciles à se croiser avec les Melons communs. : 

- Expliquons maintenant les ns communs à 
Pespbce entière. sie 
_ Les vrilles dont sont poirvslé Les: iges dstédious 
indiquent assez que ce végétal est grimpant sur sa 
zone naturelle; il est possible que là il s’attache 
qe ; » $s AUX corps environnans, pour mürir ses 
fruits dans une position plus élevée; ce qui doit pa- 

raître ‘d'autant plus probable que, sans cela, les 
_ Melons ram pans mme au milieu 


177 
rayons du soleil, surtout à l’arrière-saison, qui à ins- 
piré au baron de Tschudy la pensée suivante > 
__« Je crois, dit-il, page 44 de sa brochure déjà 
citée, que, sur notre élévation , nous ferions bien de 
cultiver ces plantes en espalier, sur un plan de ma- 
connerie élevé de 45 degrés, seul moyen de verser 
sur eux Ja substance lumineuse comme ils la reçoi- 
vent sur leur zone naturelle (Afrique). » 

Les botanistes donnent comme caractère commun 
aux Melons et aux autres espèces du genre concom- 
bre la corolle à cinq divisions. Presque toutes les 
fleurs que nous avons examinées avaient une corolle 
à sept divisions. Cette augmentation, qui rend l’ap- 
pareil floral plus volumineux, est sans doute un des 
résultats de notre culture : mais ce fait n’est pas 
nouveau car ee fleur du Melon figurée dans Ja 


tout-à-fait, selon nous, à des caées p ta 
dentelles. L'o vale est ER elle paraît 
PR à 


ps tissée titine 
tituaient les nervures de divisions et de celles 
dela chrolley fem tombe du frut.-Alors l'ovaire 
tend à | ar l'effet de l'ascension 
rm mer 
+ 088 Mais à er Enr 

“enveloppent Fovaire dan réseau à a | 


FR 2 


178 
se reproduit facilement , on distingue les fibres prin= 
cipales qui .communiquaient du pédoncule aux divi- 
sions calicinales et de la corolle, dont elles formaient 
les nervures, et auxquelles elles servaient de vaisseaux 
nourriciers. Ces fibres.sont au nombre de dix ; douze, 
et même quatorze, -selon que la corolle:offre six ou 
sept divisions, ou seulement cinq; ce qui arrive le 
plus généralement. La forme des Melons nous parait 
dépendre entièrement. de l'élasticité plus où moins 
grande de ces mêmes fibres, et.du sens dans lequel 


au contraire, les deruières oût une. rigidité moindre 


forme ovoïde sera le résultat: de cetie faculté égale 


ins le choix. de, ses 


179 
ainsi choisies se trouveront encore des fruits autre- 
ment conformés. En général, ce sont ceux qui 
nouent les derniers; les premiers arrêtés montrent 
ordinairemeüt la forme de la variété. 

Les résultats sont les mêmes, quelle au soit la 
forme sur laquelle on veuille faire l’expérience. On 
peut: remarquer encore que, proportions gardées, les 
fruits sont plus allongés dans les années pluvieuses, 
en ‘raison du relâchement que lhumidité produit 
dans les fibres du fruit, et de l’état de mollesse dans 
lequel elle les entretient ; pendant les bonnes années, 
au contraire, la chaleur rend les fibres plus sèches et 
moins dilatables, et la forme se rapproche davantage 
de celle de la’ sphères | 

Mais indépendamment de cette influence, sur la 
Sun pones des fruits, du relâchement ou de la 


Tontéféis la cause ici dépend: de: l'inégalité Je 
dilatation des fibres et de l’épiderme qui recouvre le 
réseau certical et le tissu cellulaire dont les mailles 
sont sample. Toutes les fois que les fibres dont nous 


(LCINPE | nd m Ca 4 + 
elles s'y altachent, à re RU De 
— + 


Pr lo rent: « ras Par til Re PR 
A C’est pourquoi, dans les. 


180 


douées d’une élasticité plus grande que dans les autres 
variétés. On conçoit maintenant qu'il y aura un 
nombre de côtes égal à celui des fibres, et que celles-ci 
sont en quantité double des divisions de la corolle. 
Ainsi, lorsque la corolle offre six divisions dans les 
Melons à côtes, on verra se former douze de ces 
dernières. Mais le plus ordinairement la corolle 
n'ayant que cinq divisions, les Melons ne comptent 
que dix eôtes. C’est à cette observation qu'est due la 
coutume des jardiniers de ne trouver bien faits, dans 
les Melons à côtes, que ceux qui en-offrent dix, et 
qui ont parlout un développement régulier et pro- 
pesé bonne]. 


il arrive que cette régularité dans le 
pou . côtes ne se présente pas toujours. Cela 
a lieu particulièrement lorsqu'une ou plusieurs fibres 
se dilatent tandis que les autres se maintiennent 
tendues; dans ce cas, il y a moins de côtes; as" 
quefois encore Fhégalhé où dilatation Fe 
côtes sas ou moins f 


it, on LR la répularité de sa forme; 
die e est vi ___—. que Ja sève a circulé partout avec la 
mèê que t toutes les parties 
da ! aient dans un à équilibre en de-force 
qui a dû mi 4 Luire don 
Mclok ht 


181 


de ne les pas couper, en appelant la us per ms issues 
qu’elles lui présentent, la mettent à même d’imbibe 
la fibre et de lui communiquer une moliesis soéllsatite 
pour lui permettre de se dilater. 

Quant aux Melons à ombilie proéminent, la cause 
en est également accidentelle, puisque des prescotts 
à très-gros ombilic, semés exprès pour conserver 
cette anomalie, ne l'ont pas tous reproduite. Cette 
proéminence nous paraît être le résultat de l’expan- 
sion du tissu cellulaire, tandis que la couronne qui 
l'entoure, et qui est due aux cicatrices qui se forment 
après la chute des divisions calicinales et de la 
corolle qui a persisté plus long-temps, a éprouvé un 
dessèchement qui l'empêche de se dili, et produit 
l'espèce d’étranglement qu'on remarque. 

Nous avons expliqué les causes de la broderie et 
des protubérances. et verrues ; il nous reste à ag 
de la chair. 

Comme nous l'avons déjà indiqué, elle est, visu 
les variétés, rouge ou jaune, verte ou blanche. Nous 
ne pouvons pas déterminer quelles sont les causes de 
ces diverses couleurs; mais nous pensons que la 
chair, dans le Melon primitif, devait être d’un vert 

lus où L moins foncé, ce qui doit être attribué prin- 

palement à l'influence du fluide lumineux. Ainsi 
je 5, Melons du troisième groupe ont la 
chair de couleur verte “ae moins intense ; et s'il 

s’en trou G nine on‘ pété 
les regarder comme modifiés par les effets de notre 
culture et de notre climat. Ce qu'il y a derceril : 
c’est que parmi les Melons à chair verte nous avons 
obtenu à chair rouge, et nous avons remarqué que 
cet accident se produisait surtout dans és : sait s hu- 


189 


mides. Au contraire , dans celles qui sont remarqua- 
bles par la sécheresse et la chaleur, on voit des Me- 
lons à chair rouge produire des fruits à chair verte. 
Cette observation confirme l’assertion que nous venons 
d'émettre, que c’est l'influence de la lumière qui agit 
principalement dans ce cas. Tout le monde sait d’ail- 
leurs que les végétaux s’étiolent lorsqu'ils en sont 
privés, tandis que leur nuance verte devient plus 
foncée lorsqu'ils sont continuellement exposés à son 
action. Il est aussi remarquable. que les Melons qui 
_ prennent une chair verte, acquièrent en même temps 
une odeur et une saveur particulières qu'ils n'avaient 
Pas auparavant, et qui semblent les rapprocher des 
elons d'Or 


Melons d'Orient qui ont subi moins de modifica- 


Melons, et surtout les Cantaloups, il ne nous est pas 
possible d'expliquer ce qui le constitue chez les uns et 
en prive les autres. On croit ce principe volatil con- 
tenu dans tous les végétaux, quoiqu'il n’annonce pas 
jours sa présence. Cependant les Melons du troi- 
roupe so t inodores, les Maraïchers ont un 

Lits. OR 2, k Les 


- 


+ 


que € 


humides. Mais 


nière et sous limflience d’une 
eu d’odeur lorsqu'ils sont 


nt,ex- 


ee 


183 

soumis à notre ee dre et dm notre a eg Le 

moins ardent; 
. La chair du Melon est RE : talons 
et berne a op or assez facile quand on la mangeavec 
s.personnes y ajoulent du sucre, 
nnelle ;. d’autres, du sel et du poivre. Les 
Orient y ‘adjoïgnent quelquefois de lopium. L’ex- 
cès du Melon peut produire des accidens et principa- 
lement la dyssenterie. Il est rare que dans les pays 
chauds usage de ce fruit soit dañgereux. Il est bien 
cependant que les personnes faibles et délicates, les 
convalescens , les vieillards, ét généralement ceux qui 
mènent une vie Ê € taire m'en pr ed qu'avec 
modération. ds 
Avec la chair à peine müre et dépouillée de son 
écorce, on prépare d” excellentes compotes. Les confi- 
seurs font aussi q 16 ses x de ce fruity et tes Italiens 


HE a 


Les) jeunes fruits des Melons sont très-bons confits 
au vinaigre à la manière des’ cornichons. L'écorce 
des Cantaloups est auelquerois employée : au même 
ee 
La graine est plus étroite et plus pleine dans les 
Melonis des maraîchers que dans les Me | 
deux autres groupes ; et plus large dans ceux du troi- 
sième que dans les Cantaloups. Pour donner un exem- 
ple du long tenips pendant Yequel elle conserve sa 
faculté germinative, nous citerons, d’après les #n- 
nales de la Societé SHoticéliire, l'expérience faite 
par M. Voss, jardinier du roi de Prusse, à Sans- 
souci . qui a semé vingt- quatre graines ayant trente- 
sept anis ; huit seulement ont levé et fourni de b 
fruits. Malgré ce fait, qui ne peut constituer qiune 


18/4 
exceplion, nous dirons plus loin quelle est sa durée. 
Les graines de Melons sont classées parmi les se- 
mences froides; on en tire par extraction une huile | 
fort adoucissante. 
Jacquix aîné. 


(La suite au prochain Numéro.) 
PLANTES D'ORNEMENT. 
PLEINE TERRE, 


GLYQNE DE LA Cine; Wistaria sinensis Dec. His- 
laria consequana Loup. Glycine sinensis Curr. 
-Apios = SPRENG. (Joyez la planche.) 


Atbiaite à à tiges hotes ; Sarmenteuses; à feuilles 
pétiolées com posées, ailées, avec impaire ; onze à treize 
folioles ovales lancéolées,soyeuses, surtout les; jeunes; 
fleurs en grappes de vingt à vingt-cinq centimètres de 
long, pores composées de soixante à quatre-vingts 
bis, - dan joli lilas plus ou moins Rosé 

d’une oder. suave et “très-agréable. 

il map pan ru préférer une terre profon 
nla celle de bruyère Je l'ai vu jauair 
dans de certains terrains. | 

J'en : un pied dans notre jardin de Cha- 

l'effet 


végét DRE: 
ie 


iral le qu'il so soit rares Lie Y ir. EL est 


de mur desix mètres, sur une hauteur 
| de trois Il n'est. pes tre de le. voir garni de six à 


185 
sept cents grappes de fleurs qui forment la décora- 
tion la plus élégante qu'on: puisse imaginer. 

Je suis étonné qu’on ne rencontre encore que très- 
rarement dans les jardins un arbuste aussi précieux 
pour les orner, et d'autant plus qu'il est cultivé de- 
puis 1823, année où il a fleuri pour la première fois 
dans les serres tempérées de M. Boursault, amateur 
distingué et universellement connu. Il est de fait qu'il 
ne devrait pas exister un seul jardin où le Glycine de 
la Chine n’occupât pas une place. Je pense que sa ra- 
reté lient à ce que beaucoup de personnes le croient 
un arbuste de serre tempérée, tandis qu’il peut être 
cultivé en pleine terre, à l'air libre, pourvu que Fex- 
position soit favorable. Il convient parfaitement à 
- garnir des murs élevés, à former des berceaux, des 
tonnelles, et à couvrir des troncs d’arbres autour 


denis à il forme des guirlandes de fleurs Sos élé- 


"Ente, on Épour prise un ef vraiment piuo= 
resque en en plantant un pied près d’un ébénier des 
Alpes, Crtisus laburnum. Ces deux végétaux fleuris- 
sant à la même époque, d'avril en juin, marieraient 
leurs grappes de fleurs de forme absolument sem- 
blable, mais dont le coloris lilas plus ou moins violet 
de élec du Glycine contrasterait fort agréablement 
avec le beau jaune de celles de l’ébénier. Il faudrait 
planter mere nf 1 mètre der ébénier, afin que les 
racines Is se nuire et coucher en- 
suite Îa tige de cet arbuste seu la mt 
ose 

On peut encore rl le Glycine de. + hi je en 
caisse: où il prend beaucoup moins de développe- 
ment. Il faut dans ce but couchér au pris emps ur 


; 


186 
des jeunes branches qui partent du pied et qui quel- 
quefois, dans une seule année, s'élèvent de quatre à 
cinq mètres. On la marcotte, on soutient par un tu- 
teur son extrémité supérieure que l’on coupe à deux 
mètres d’élévation. On a soin de pincer tous les ra- 
meaux du sommet pour lui faire former une tête, et 
on arrose souvent. À l'automne, on s'assure que la 
marcotte a des racines, et dans ce cas on commence à la 
sevrer en coupant à moitié seulement la branche cou- 
chée. On achève tout-à-fait de la couper en mars sui- 
vant. On laisse en place cette marcotte un an où deux 
ans pour lui laisser prendre de la force'et achever de 
former’ sa tête, et lorsqu'elle est assez fermé pour se 
tenir sans tuteur, on la place dans une caisse de di- 
ménsioft convenable et que lon ie or d’an mélange 
iers de terre-franche, deterre de bruyère 
ele testeas FT consommé. Les individus en caisse 
doivent être rentrés en Ra 74 En pots, le Glycine 
ne réussit pas. 

Ii arrive souvent que cet abrite fleurit une seconde 
Sais dshste courant de l'été. Je pense que les branches 
qui ont été taillées en juin, à la fin dela f e flo- 

raison, sont plus susceptibles que les autres de fournir 


FR. S 


- Jacqui aîné. 


 Jussrs ges Sect: em “Pomacis; 
res Pas, etc. + 


187 

Caractères ge nériques. Calice à cinq dents; corolle 
de cinq pétales ; environ vingt étamines ; deux à trois 
styles; pomme à trois loges, contenant chacune deux 
à trois graines, pes feuilles ‘entières ou 
com 

mé an sa Sorbier de Népaol. Sorbus vestita, 
Lonnie. Cat. Sorbus nepaulensis. Honruz. Cratægus 
cuspidata. Sracx. monog.ined. suites à Buffon. +. 4 
page. 406. (Foyezla planche.) | 

Petit arbre de douze à vingt pieds, et citoié Bts 
plus dans son pays, ayant un port élancé et pyra- 
midal ; branches et rameaux érigés ; les jeunes: d’un 
brun rougeâtre; les adultes gris ; feuilles éparses, 
lancéolées, -oblongues ou elliptiques, acuminées au 
sommet , un peu inégalement dentées sur les bords; 
glabres et d’un beau vert en dessus (adultes), blan- 
dues naissantes ; cotonneuses et d’un beau blanc 
us surtout dans leur jeunesse, à neryures 
preciser eu dessous; longues de: Laits à 
vingt centimètres, es de ne. centimètres ; 
caduques en automne : 


un + dir . . «La 


- rs LA 
Ne cles E liass + + + ob l'a 
pénis pédu et set dan 


0 rolié: L. 


LUE 


pendant le lotion : cinq pétales i insérés sur Fe bord 

intérieur du: calice, -sessiles,. arrondis au som ae ; 

creusés en cuilleron, d’un beau blanc; pe uit 

vingt-deux étamines à-peu-près de la longueur à des 
al He. filets blancs; anthères run 


138 
courts que les étamines , blancs, à stigmates simples ; 
fruit... :. 

Les fleurs épanouies ont de dix-neuf à vingt centi- 
mètres de diamètres, et exhalent une odeur forte mais 
peu agréable; elles se montrent fin de mai ou eommen- 
cement de juin. 

Cet arbre a été introduit au Jardin des Plantes vers 
1320 ; bientôt il s’est répauda dans quelques pépi- 
nières ; on le greffe sur ee RE L69SE Le 2sigrRRr 
Lux. jou sur ig vuloai is). Pourtant 
depuis ce laps de temps jé n'ai point connaissance qu'il 
ait encore fleuri en plein air; et la cause, c’est qu'il 
est souvent mulilé par les gelées, lorsqu'il ne périt pas 
tout-à-fait, comme il est arrivé presque partout per 
dant Lie 1837-1838. L'ayant pee aussi à diverses 

époques , il y a quelques années, j'en mis un individu 
greffé sur épine, dans une caisse, afin, en cas de mal- 
heur, d'en conserver au moins l'espèce, et bien m'en 
a pris, car aucun des nôtres da ee à Pre cet ed 
C'est donc cet individu qui, rentré en or 
donné ses fleurs peu de temps près en re a le 


Œ é 
ki . 11 E. 5 " Le 


ss; ce sera RUE = belle 

ee pour Pornembnt des ardanbr des départe- 

mèns méridionaux ; car, sous le climat de Paris, je 

ne dés sa culture en pipi air comme EEE. fi 
Jacques. 


Fameetue # sers Zrenpylun fetidum. Wiiso. 
ROE ___— mn t. ni 
2}: Arbuste re de sept Dear: à un mètre, 
rameaux opposés, dichotomes, glabres, nr 


159 

ayant de la tendance à ramper. Les feuilles sont op- 
posées, pétiolées, conjuguées, obovales, glabres, 
luisantes, munies. de stipules pointues à la base. Les 
fleurs sont grandes, à cinq pétales, portées sur des 
pédoncules longs d’environ trois centimètres, axil- 
laires et dichotomes. Ils sont d’un beau jaune, avec 
une a es transversale, purpurine à la base, et 

; le sommet de chacun d’eux est pro- 
font incisé. Les boutons sont arrondis, velus 
avant leur épanouissement ; ils sont dressés, mais le 
pédoncule se recourbe insensiblement et devient 
tout-à-fait réfléchi lors de la fructification. 

Le calice est à cinq sépales, courts, obtus, réflé- 
chis et persistans ; dix étamines à anthères jaunes 
biloculaires, aussi longues que le style qui est fili- 
forme. L’ovaire est ovale, charnu. 

Ce petit: arbuste, originaire du cap de Bonne-Es- 
pérance ‘est cultivé au Jardin des Plantes de Paris 
depuis 1831. Les fleurs ont une odeur douce de 
résine, un tant soit peu nauséabonde, ayant quelque 
analogie à celle de la rue, qui est de la même fa- 
mille. Son port est à-la-fois original et pittoresque, 
era Pr ue JesHlomnnt Ends 


rS peut aussi en planter à à Pair: libre, pendti.le 
belle saison, sur des rocailles, des glacis, etc., sa vé- 
gétation étant très -rapide depuis juillet purs 
LR Il é 2 AREUDE. difficulté d’en Shcrifnr nm 


Fe’. 1 CR 


19b 
terre-meuble, composée comme celle des Orangers ; 
où le rentre ARTE lhiver e serre tempérée. ni dé 
mande en général peu d’arrosemens. 


Pépin. 


AMARYLLIS DE Leon, Mac sd dethiana, SA & la 


SAND 78 des Far ). . 


Dans un nenis de ma recueillies sur les 
Amaryllis aulica, Johnson et psittacina ; cultivées 
men a a les ia des Sd pour qu'il ait pu so- 

fécondation croi FL. Loth, horticulteur 
fort dis stingué, rue Fontaine- au-Roi, No 33, à Paris, 
a obtenu, il y. a. trois ans; la belle Amaryllis dont 
nous donnons la figure, et à laquelle nous avons 
cru need us ss le à nom. N pare & i la 


2e rs heu: vert foncé; - Lx: pe est 
vie, ferme, ronde, d’un vert frais, de la même 
hauteur que: les féuilles ; et le plus souvent biflore. 

“leu sm ie Rites grandes, + un beau rouge 


eécar Ÿ SOLICC SU 1€S eurs des “rer 


ee M ds 


191 

le mélange du pollen des trois Amaryllis dnighét: 
plus bit; est digne de F° attention dés amateurs. On 
la cultive en pots, que l’on rentre rt je jo en 
nu: et on Po pris ie de caïeux. 


U TINET- 


CYRTHOCHILUN Lips. Gyranandrie monde 
Lun. orchidées, Juss. 

Caractères éénériqiel l e ouvert; paies 

et pétales libres: gui 

les seconds un. pen plus petits. Labellam continuant 


la base dela: lé, onguiculé, entier ; 
colonne courte » ailée. Anthère biloculaire ; deux 
L 1: 1-6 4 
asses polléniques, ( , fihf ; SR 
Bor. Reg. (J’oyez la planche.) D site | 
Dliisss bin mb + S Dait re Ÿ t Lu 
an Es J Hope 
quâle, à fausses bulk rtnées eu 
quale 
leuses, à : deux feuilles ; Rails argent ligulées, 
stri t au sommet ; 


scape je é: ractées courtes, Fa Lormes d’écailles. 
Les sépales: et les-pétales sont charnus, Jancéolés, 
obovales aigus, également étalis, dun jaune ver- 
dâtre, bordés et maculés de pourpre. Le jabellum est 
membraneux, oblong, apiculé, corniculé et denté à sa 
base par deux lamelles; il est Pope ik 
colonne dont il forme le prolongement ; il est blanc 
au milieu, jaune au ses ; avec rl 


Li 


Li a 
de la colonne sont entières , faleiformes ; la colonne 
est courle, épaisse, à moitié cylindrique, blanche. 
Les anthères sont jaunes, crêtées, d’une ligne de 
haut. Les deux masses polléniques sont pyriformes, 
creuses à ;a partie inférieure; la glandule est petite, 
fauve , ovale. 

Cette plante a l'aspect de l'Oncidium et à-peu-près 
les mêmes habitudes. Elle développe de chaque côté 
de la bulbe un pédoncule long de plus d’un pied, le- 
quel donne naissance à douze où quinze fleurs larges 
de deux pouces environ. Elle est originaire de la 

era=Cruz, au Mexique, d’où nous l'avons reçue en 


1837. Elle commence à développer ses deux tiges flo- 


On la cultive comme Ja plupart des autres épi- 


la tenir en serre tempérée : en ayant soin pendant 
l'été de lui fournir constamment une atmosphère 


Probgi Cezs. à 


ABRALES 


| DE  FLORE, ET DE POMONE.. 


HORTICULTURE.. 


PS POrAGÈRES, 


| Suie de la Notce sur ss Mélons 
st a quenous: nn —- de en débutant, Ju frais 
de culture étant les mêies, quels que pee les Me- 
En il; ya “tmp fini les nibil- 


ri 


sn ès quelques détesls sur cetle race, nous indique= 
dont il faut faire choix, et 
et ie sous D u sde qui présente des 

pr ar ET RE SE 


Là DuMELON eanrALOU. 


pi Canalonp re son mom de Cantalopp 
maison de plisnce ko à quelques lienes de 
Rome, où ce Melon; apporté d'Arménie par desimis: 
sionhaires; fut d’abord cultivé. C’est de Florence 
qu'ib fatapporté en France, en 1495 ; ‘de à, il passa 
en Espagne ; ms re ne er 
en Hollande. '" sé D io 

AVRIL 19339. 13 


3 #3 +: ph 

Nous lui ae encore le 5 sn in italien, 
, parce qu il nous est venu modifié par l'influence du 
* beau climat de l'Italie. Cette influence, sous laquelle 
il s’est naturalisé èn Europe, ést la ‘cause de sa supé- 
riorité incontestable, et il la conserve parce que sa 

culture est l’objet de soins particuliers. 
Fruits très-odorans, de toutes grosseur et forme, 
à côtes (presque aucun n’en a pas), ordinairement 
très-profondes, moins pleins que les Maraichers; 
chair rouge, blanche ou ‘verte; généralement fine, 
fondante ou cassante, sucrée et parfumée, devenant 
sèche et cotonmense quand la maturité est dépassée ; 
écorce généralement épaisse, lisse, brodée, mame- 
lonnée ou,tuberculeuse,. communément d’un vert 
plus ou moins foncé Pers au pois: ou d’un blanc 
.Jaun ment. plus ponte 

dé uaquer-ns onodés 

ent AE et moins ramifé 
es d’un vert 23 ame 


‘His 33 is apls si 


1: matur à ones Are d Si © cop s’an- 
nonce tent par le changement de couleur, 
qui varie, au reste, selon les races, et qui toutefois 
n’est jamais la même dans cette circonstance qu’au- 
paravant. Que le fruit soit remarene  * ou 
quai ait une couleür blanchätre ; cest t 


qui s'annonce Wie À <. Ja placé 


COTE 


où il. est frappé que la imathrité ést | | 

_ couleur jaune, : De ent ur, 
varie de la nuance la plus claire à la plus foncée ; il 
: rs bon de remarquer qu’elle est d'autant plun intense, 


CE JEATA 


ce mie 


c'est-à-dire d’un jaune-orangé foncé , que les Melons 
sont d’un vert-noir avant la maturité. 

Ces fruits, aussitôt qu’ils sont frappés, exhalent 
une odeur suaye qui. at -à mésure que Ja ma- 
turité se perfectionne. Enfin, le déchirement de 
l'épiderme, autour du. pédoneule est encore un 
indice certain. | 

Il est tre Mosiètés qu'il ren manger dans sie 
vingt-quatre heures. qui suivent le moment où elles 
sont frappées; il, en est. d’autres. chez lesquelles: la 
maturité exige plus de temps,p on point. 
Celui-ci dépend aussi, du goût. du - “consommateur ; 
car l'un aime le Me peu avancé, tandis qu'un 
autre trouve que, ee Ja maturitéest très-complète, 
Ja saveur est plus exaltée et plus vineuse. ù 

man moment même où il est 
é, il m ien en ‘le der dans un 
En le jeta mürir complèt à couche, il 


faut le manger de suite, C Dr PE après avoir fait 
rafraîchir pendant ie ou six x heures à à la cave. 


ga nie a t. Ja pr 
fé les autres , par la finesse de chair, 
eur sayeur sucrée. 


190 
CANTALOUPS A CÔTES BRODÉES OÙ LISSES, SANS GALLES 
OU VERRUES. 


A. Chair plus où moins rouge. 


Nb nto-cirni millimètres de “ere on laisse trois 
Ou quatre fruits sur chaque pied. 

4. C. orange brodé. Fruit obrond, de cent trente- 
cinq à cent cinquante-deux iillimètrés de hauteur ; 
on laisse trois où quatre Melons sur chaque pied. 

5. C. fin hätif d'Angleterre. Fruit rond, de 
cent huit. à cent trente-cinq millimètres ; on je 
me u fruits sur chaque pied. 


7,2 chair verte. 


Puit a 45 LE 
à cent trente-cing millimètres ; on peut en laisser 
sd Sing sur chaque pied. 


ANA + Se A: Au dv 


je chair Plus ou moins rouge. 
2. c eo pet pro Fe” noir. Fruit arrondi, de 


197 
cent quatre-vingt-neuf à mA cent no midlimètres 
de hauteur ; on .en ‘laisse t ue 
ho 4 7 À bn 

8:C Re ee ere. Fruit abrocidi de cent 
trente-cinq à cent. cinquante-deux millimètres de 
hauteur; on ne ne VE à six x fruits sur chaque 
HR 

T” Ce ave. prescait fonil blanc. Fruit arrondi, de 
cent cinquante-deux à cent quatre-vingt-neuf milli- 
mètres de hauteur; on en laisse deux ou er estl 
chaque pied. 

10. C. argenté. Fruit rond, dopnire-eiiqt 
neuf à deux cent:seiie millimètres de hauteur ; on 
laisse deux ou trois fruits sur chaque pied. 

Ces dix variétés sont toutes propres à la culture 
sous châssis, soit de primeur, soit de saison, et 
Énnso rar  . _ à se le plus 


À RE pie 


” C'est la culture de rent car A . pes êure pra 
tiquée qu'à l’aide de couches, de châssis et de ré - 
chauds, Je paniers étant obkemèr une chaleur 


ht. 


mence 3 e Lin les ccnches Giir 


de semer les Melons de. première saison, Écst-à-dire 
dont la maturité a lieu. de la fin d'avril. au 10 de mai, 
selon que le soleil s’est montré plus souvent, et que 
les soins dont ils ont été. l'objet dns Été mient dégie 
9 donne à à ces sortes de couches le plus d'épaisseur 

possible, pour qu'une fois échauflées elles conser- 
vent Eae chaleur pendant un temps plus long. 


198 

‘Une couche de semis, faite: Pour un pañneau seule- 
ment, suflit grandement à cet usage ; On péut ième , 
en semant au centre les graines de Melon, trouver 
contre les bords du: coffre une place affiantà pour 
semer des fleurs ou des légumes dont on rues 
hâter la floraison ou a maturité. ! 

Il faut environ huit ; Jours pour que la couche attei- 
gne nsnide ‘chaleur nécessaire, qui est entre 25 et 
30. -Réaumur pour semer en pots, ou'20 à 35 
degrés pour semer la graine sur li couche même. 

Avant de semer, on unit avec une fouréhé en fer 
le terreau dont: on a rempli le coffre; on brisé les 
mottes, et enfin, on débarrasse la surface , à l'aide d’un 
râteau, des gene ow des cv étrangers” que és 


nombre des rayons Far de la quantité de graines 
à semer, et on es trace de préférence au centre, pour 
que le semis ait le plus de lumière possible, et ne soit 
dd RS des côtés.” 


sais 


res sème les 6 une à uné dans les 


quante-quatre paire sg fige: afin 
4 pbm où ais étiolé , ét on tes PecoiVié de 
‘dou: a es de terre; on la tasse 
avec le dos de la main, « en 


PE té de pl nts qu l'ou désire, afiu 
: d'être en état os aux ss ns, soit que la mau- 


199 
vaise qualité de la graine s'oppose à ee que:lout ce 
qu’on en a semé lève, soit que d’autres causes fassent 
ren 2 02e me 0 ER geo 


S hi: E 


Bu pape cnéntsninlé chaleur de la cs 4 
de la flangeer.de grand'famier; que l'on dépose tout 
É lstsons ;afin qui 2 A n’augmente p rad la tem- 
pérature d’une manière trop) sensible; mais aussitôt 
que celle-ci s'abaisse , ce qui arrive huit jours environ 
après le semis, on établit tout autour un réchaud ; et 
on y mêle le grand fumier déjäremployé. 
7. au se ae grain nntnh parlerons pl 
loin ; 8 dire ici qu’il faut aber: 
sir dep éfe. bi PARUS JE FES à M hâtives; la gros 
fruits et l’épaisseur de l'écorce sont aussi 


rhone Onsait qu'il faut une chaleur plus 


54 Quant + lé 


Carr ds À 


ice émis on voudra obtenir de Melons Me 


bonne heure, plus léswäriéié 
Rte mince. sshnénsssane 
sé ont ses f l 
oo 


pe iqu olet pannes, que lon cotrere-mème, 


jean 1e jour, d ap a ; ps était à la 
lée. E i 


de: surveillance. On donne tous les ; jours de l'air au 
plat, -en soulevant le châssis du côté opposé à celui 

d’oùsvient le vent; c'est-à-dire qu'il fant lelever sur 
ane face quelconque , pourvu que l'ouverture sait du 
. 


200 

côté opposé au vent, ainsi serait-il du midi, il fau- 
drait que ouverture du panneau regardât le nord. 
C’est ordinairement'entre onze heures et trois que on 
vaque à ce soin: On profite, autant que possible, du 
moment ‘où le soleil donne sur le panneau qu'il fant 
avoir soin de refermer et même de-coavrir pendant 
qu’il le fra ce: qui € tre plus de cha: 
leur stislèes chédaiis: niülosst tghhéi pas; on: spbut le lais+ 
ser soulevé: péndant une vpapled d'hehres: sea essuie 


peudant ce temps les € rieur, lorsqu'ils 
dd 1. re érpd + + + ns ds: 

sont cuarges y der vs à 

qui s’exhalent de la souhait 20h xiode ue.teit 


: On soulève le panneau de vingt-sept mi vingt 
un mime selon létat de latmosphère; sile 
est clair, bnientrouvre de einquante-quatre à 

cest unit: millimètre Yair.ést hurnide., vingt-sept 
millimètres d'ouve t. Par pi es ue. 


RUSSE 


mais sans gelée, on donne-beaticonp | 
règne une grande humidité sous le pan ea iso 
a soin de refermer après un t d’k 
plus tôt. Enfin ; malgré la. par en donnera de l'air 
tous les jours au plant, ne fut-ce que pendant quel- 
ques secondes : à cet se on soulève et on referme 
ssitôt le pa ises; l'air que cette 
ianœuvre refoule sôus de châssis sai éortir la ve 


di Le Fra 


da 2 
. se pour offrira jeune. pit unair plus pur, qui 


20 
ne lui est pas moins ons mie sets gene pro 
la santé se détéri 
po consonnes 


une 
"+ 2” 


:le-plant devintétiolé SÉite. ta 


r mas on a pobrtait y remédier en pe plus 
tôt , si l’onétait en mesure de le faire; mais dans le 
cas où lon ne serait pas prêt, il Géeltiait couvrir la 
tige du jeune plant, en la eouchant depuis le collet 
jusqu'aux côtylédons, de vingt-sept nrillimètres de 
térre pareille à celle de la couche, mais parfaitement 
sèche. Si l’on disposait d’ “hcecrre, ib serait bon € ÿ mp 
poser de cette terre, post qu’elle fut 


r: EL 
DORE LE hi l pr * at 
plus élevée, ce q | ds : le; cep 
vaut encore: 7 p'oy _— que d'attendre. 
On doit reille le mè à ce que le jeune 


pinatls en s’élevant, ne vienne pas toucher aux car- 
réanæs:ce qué- Pet png Si she cn 


= L à + 
” - FS # ue } 
D mi be ral aie 4 E À SR 0 | UE D + + - 
a CHR Ï - sta 
Re } Les plants Li A4, ns PT 
RARE en 
e à ce 
piqués aussitôt qu'us t à montrer deux 
fvilles eR EEE fentes séminales ou cotylédons, 
ae + ; 
me en: À + <. : Li sd lg 
: 4 : js ; arrivent _— 
s fais EE à PET ne | z Mise 
de LS LE Le SG 7 
x 1 » a 1 Es + - Fe + 
oO ONU Tr ss ; t 
- Re 
PL . Fr pl 
et ae PF F ant. 
É - i = " 
A so tin EE : 


pit ne pe seconde coache semblable à la arr 
dire à un seul panneau, à moins toutefois que 
Vo n'ait l'intention de faire un très-grand nombre 
de le Melonse Une couche à un pannéau peut eontenir 


209 
de quaranie à cinquante pots, qui reçoivent chacan 
un pied de Melon. Cette quantité, quoiqu’elle se di- 
minue de tous les plants qui fondent, est encore trop 
considérable pour une maison bourgeoise; car quand 
on'ue conserverait.que la moitié des plants, il fau- 
drait employer douze panneaux à leur: plantation, let 
d’ailleurs. tous ces Melons: pmârissente à pee de _— 
d'intervalle les ans des autres. | 

em 2 Ua Len près de descendre 
au degré de chaleur 


x robntalés 


terre qui la couvre autant de pots. qu'on le juge con- 
venable; bien entendu qu’il faut toujours repiquer-au 
moins le double de Melons qu’on en veut élevér,car 
js etTon se trouverait er Pot cet 


€ re s 42 _….. rat " 


Eéétsnudtsks La LS . D di à: æ 


pe rcse Fort ainsi à garnie a ses. pt 
péritere dé à 30 degrés Réaumur, on procède au 
repiquage. Onsoulève avec soin chaque plant que l'on 
__ a choisi, soit avec la:main, soit au moyen es 
4 de bolatié: On évite, autant que possible de 


203 
rompre le chevelu; el sans secouer do terrë qui y reste 
altachée , ‘on repique chaque pied dans un pot, en le 
couchant depuis ‘le coll! ; josqu'aux mor de 
manière ra sien! sur le Bord: ctqueiks 


ug ie Poe Te & # n : 
+. e:Cette E 6 à l + ct part qui re- 
çoit plus | vs, 1° FE à | 3 
et de € lahwosphère, d'émettre davantage de racines 
Lau deviennent autant de canaux par lesquels la sève 
amène au végétal les sucs mme Pa cg 
terre de la couche. 

En procédant au repiquage des émet semé 
eu Pos) il est atile de Lemon un ps place sur 
la couche quelques graines des 
mêmes variétés! Ce semis offre le moÿen de remplacer 
ke premier plant, s'il venait à éprouver quelque avarie 
ou à's’endurcir; ‘quand le moment serait venn de le 

en SiCcar, dans ‘ce cas, il est préférable 
‘du plant du deuxième semis, plutôt 
cela der pare s Fihétait faible et languissant. : 
é, on Jui donne un léger 
PR si ba terre est trop sèche; ibfaut os 
avoir 1 à Fhu 
midité. Jusqu'à ce. que le plant sbit: repris, à ibfaut 
le jour ‘couvrir le panneau d” un pai 


4 


pour empêcher la 
et. surtout l'action trop active : du: soleil. Mondes 
MAT 2 Er possible, en ne 


E | 


EE 


paillis, ze mieu! sie tdile: ire: appliquée sur le 
_—— l'influence directe des rayons laires. 

On donne de Fair sous ce panneau; ce DUT OU: 

l'avons dit po le semis. Toute LE tication 


04 

nier doit être d'entretenir ses jeunes élèves dans un 
état continuel de végétation. 1 y parviendra en om- 
brant toutés les fois que le soleil a trop de force et 
pourrait dessécher les plantes, en donnant de loin en 

Join de légerabassipages, s'il y a nécessité absolne, en 
à-peu-près égale à l’aide 
: de: réchanda, et Pr en renouvelant souvent lair 

pour empêcher SEP 

va nous: paraît si vrhondait de dire qu'il faut dé- 
térieur, et sur- 
tout la nuit, toutes les couches faites à.cette époque. 
ferons observer cependant qu’il faut combiner 
ses couvertures de façon à ne pas laïsser séjourner l'hu- 
Ft dté ie sur les châssis. Dans le cas où l’on prévoit.de la 
rl con ient d'abord de poosais le pannean avec 
q: es 1 soit t . Sur sur on 


36 AN BC or 


atnar FPS ra 


LAL ONE ig à 


pla cés entrave di couche, afin de 
couvrir.eu même temps ce fumier et. den: réchauds. 
Lorsque la neige a cessé de tomber, il suffit d 
à deux chaque paillasson qui en. est chatgé. pour la 
porter loin .de la couche, où on la dépose-en le se- 
couant. Si on:la laissait auprès, elle pourrait la refroi- 
ir.en fondant. Si malgré ce soin la litière Pre 
D était mouillée par la neige; 
rait À. nplacer par d'autre très-sèche. 
Ds nai, dif ht resler un mois 


Dane pe. G Celle-ci doit. se: faire 
# 


205 
autant que ponÿhl par un bed temps. Si était trop 
défavorable, et qu'on eùt à craindre de la neige ou 
une pluie froide; il'sérait bien Matte che ‘quelques 
jours: Si alors le plant avait poussé qnatre feuilles, 
outre les. cotylédons; il serait nécessaire d’étêter. 

Ilest bon, dans tous les cas, de mettre un inter: 
valle de dns ou trois jours entré l’étêtage et la 

itation: ces deux opérations , faites simulta- 
nément fatiguent davantage le plant. 

Les couches destinées à recevoir les Melonis en 
place sont construites une huüitaine de jours avant 
la transplantation. On attend que la températnre en 
soit abpissée PRESS 7. procéder à la 
mise en place du plant. 

On plante ordinairement au milieu de la couche, 
dans le:sensde sa longueur, deux pieds de Melon 
sous chaque panneau; quelquefois on ‘en met trois, 
lorsqu'on manque d’ espace. } car il est troujours préfé- 
rable de n’en de jnbs que deux: Dans le cas où ce 
resserrement est nécéssaire, On place un plant au 
milieu de la couche ed 2 trénte-deux centimètres de 
la planche du bas, et les deux autres à pareille dis- 
D et à trente-trois où 
er ss REA e des tés; an'in- 
dapootl ainsi sous. un panneau, Trment care cles 
un iriangle. 

Léo qu stats quiet d déni 
que l’on veut planter, et avec la main, un trou ro= 
| créole mr ontiennent les 


206 
laisse passer entre l'index et le doigt du milieu; on 
frappe légèrement le pot contre la planche du coffre, 
et lorsque la motte s’en détache, on la soutient tou- 
jours de la mème main, fandis que l'autre retire le pot, 
dont elle se déb t pour venir sou- 
tenir la motte queil'antiché hé de con eülière ; on 
retourne la plante, que l'on on dépose. dans le trou , en 
l'enterrant jusqu’à douze ou treize millimètres des 
cotylédons; on range um peu dé terre à l'entour, et 
lorsqu'elle est fixée, on achève de ramener la terre 
tout autour de la motte, en ayant soin de.ne pas la 
briser, et on n’en étend dessus que lorsque le plant est 
parfaitement aflermi ; on nivelle autant que: possible 
avec les mains, en nan l'attention de ne'flétrir ni 
les co 3 Ce qui pourrait empé- 
cher la prie < ces plantes étant, d’une contexture 
délicate. , Lorsque la couche est plantée, elle doit 
avoir encore la forme, de dos ‘d'âne qu’on lui, a 
donnée en la construisant. 0 nee autour 


panneau 2 -planté on : à, “has 
“4 pied. la, valeur. d’un jerre- d’eau, dans le. câs.cepen+ 
dant où la terre est as À sèche ;:on ferme le châssis, et 
on le couvre aussitôt d’un ne que on. laisse 


jusqu’à LL I MP à FIRE RE +. 


| ‘aude à 


lorsque le soleil ne-donne, plus sur « les panneaux; afin 
d'habituer le jeune plant à la lumière; ee qui doit se 
aduellemient.. 


fire gr re in “Kms 
L'nre say igueur primitive. | : dns à 


 mmepoird ti 
; à 4 L 4 a A 


207 

ment qué posiis afis que les plantes r ar moins 
de temps en contact 

à-la-fois, du coffre qui: rebntiänt & Jes pot. pots, que. ceux 
qu’il faut pour PE eton cad 
refermer de suite. : 

Huit jours après Ja téméglantationf, on établit au: 
tour de la couche un réchaud que l'on renouvelle 
lorsqu'elle se refroidit, jusqu'au moment où la tem- 
pérature ; exaltée par les rayons solaires , se maintient 
au degré convenable. 

De l'ététage. Lorsque les Mcloinsi mis en dé pa- 
raissent ne plus souffrir de la à, roses th on les 
étête, s'ils ne l'ont pen Met re 

L'opération de J'étêtage doit être prniiqués hits 
le plant a: développé ‘quatre feuilles; outre les coty- 
lédons: Elle: consisté à “enlever avec’un greffoir la 

nité de la tige verticale à à vingusept ptiièes 


ge 


putation p roi e plai dre avec du 


dance, et aider à on. On peut ; sui ù 
Re de be LE se F PL Pa di 


" : DR + at é 
3 [ GES dal 3 Lo. ps. RÉ AvVUEIL sa c- 
Se AR é LE L. Lg Là 7 4. 
LA . ie 42 Lacs LUS Lu SOMSENSS Lis 
-: . ÿ 


Vs 
- £ FL de A gd *: 


le but: ‘de Pététage! des into rite din 
son essor le développement de Ja mspenites. à 
la:sève, pour lui faire produire les bras sur lesquels 
onwèut faire naître la _. et dont la: sr 2 
me 2 1-18 en déviant dé la ligne 
A ait da tige, est blèntie FRET x 


£ Le" 


203 


lève l'époque de la floraison. Aüsresté , l'étêtage n'est 
indispensable que pour les Melons uhinéé sous châs- 
sis, que le trop grand développement de leurs tiges et 
de leurs feuilles rendrait embarrassans. 

On voit encore beaucoup. de jardiniers retrancher 
les deux cotylédons en même temps qu'ils étêtent ; et 
quelques-uns, même les-amputent si près de la tige, 
qu il en résahe. RATER. ges Phaoss d’autres, plus 
tent de! couper seulement les 
deux bras qui naissent à leur aisselle » aussitôt qu'ils 
peuvent les atteindre avec'un canif. Il.est effective- 
ment plus avantageux, si on les retranche,, .de Je faire 
dès l'instant qu’ils se montrent, parce que Ja Foi qui 


en Érohèer prsque insensible. 
s. quil »’y a aucun i éni +4 Hess 
 . v les. Lo 1. les diséelles des 


caslééhe, et. que. l'on.est toujours à temps de:les 
supprimer par la taille, si: Ton eeonmait FA tard 
bus aen rs parti, 


ls. dead, Fe à Sert après s'être dus 
chés. Si cependant alors ils pourrissaient , il faudrait 
retrancher, ce.qui d’ailleurs ne Pourrail avoir au- 
cun ‘inconvénient , leurs fonctions: étant. remplies; 
s engageons à né pas les supptinier } : 

ve nt pur deché, Car tant ve ontièm 


209 
le fruit de parvenir à sondlelene,- ik, comme on le 
pee: elle-lui p ® plus précoce, 


VAE . LS gt RE 
pr pi pi ;  . + 
En 1 n e] LES | PE a AE s 4 Li St 


" l'arome qui apparti entäs Lvbeié ref 

A afésitatirenlage de-héte ja rime 
plébtine que compensé. par le désagrément. ‘de w6bténir 
que. des fruits w3 Rs et d'une : saveur moins 
agréable. 


L 


dunit: b: je} Et ol: 5 FA 
Une dizaine de : jonrs après que le plentest mis:en 
LS ds + à . 
place, on achève de: charge conche:de:terre; de 
façon qu bles. nn  . 


? LE # 
dés A LS qu'elle ne 
pds F Le cs : 

ph et L) : les polir 


' HET : as* : TT Un AE EC, CPANTIIES S 


CAvRIL ar . 14 


210 
Taille. La taille des Melons n'est fi 


sable qu’on l’a’ cru jusqu’à présent. rninie, nous 
ferons pémegnnraqu Guru: omasire pour ces plantes 
caltiv ÿ nepieh 1e ns trop grand 


cerait a nanneon ;et de 
À 


hâter d’une huitainé “mi Ja fructification , qui est 
d'autant plus prompte ; que la taille fixe les fruits plus 
près du pied. Nous allons donc expliquer ce qu'il-faut 
faire pour maintenir sun sp la végétation du 
Melon et lui ble les fruits 
qu'ôn: émespète.” EYE gps F= ÉLÉE x S ; 
Nous avons dit sa » et comment ik fallait us 
cette opération décide promptement le développe- 
mexit-des deux-bras qui partent de l'insertion des deux 
feuilles conservées. On est dans l'habitude de tenir 
compte de | la: vigueur 2e se rs peer teur loilser 


plus ds + 
M ji 2° 1} SR en L 


2° Ps 


see pneu dois onu 
de dé 
Toutefois ; il} paraît qu'en taillant court; om hâte la 


PT © 


bosse 


Ainsi donc; le: plus généralemrit: robe | ‘châssis } on 
pincera les dèux branches principales lorsqu'elles au 
ront émis deux feuilles ; le moment favorable pour 
celte üpération est celui où la troisième feuille a : at- 


Alors on re Ÿ üee’ et 
l'extrémité de e la branche, de fagon à ar cmser 28 


# troisième feuille ; quelques personnes coupent cette 


D 1 5 a 
troisieme feuille à l’aide’ d’un gr L'an où 1 l'autre! 


moyen est bon. déetfiqrme mo est 5: "D sites 
Bientôt après’ ce | nent, la/'sèvee 

retardée dans sa marche, fait x nn ue 

fait sortir; "des aisselles” des deux x feuilles; dé$ Bôur- 


ént les 


sir p 


branche eedondairés: Siitar "és n'est pas 
trop vigoureuse, ces branches seront celles qui se 
garniromtide fruits. Si au contraire la végétation est‘ 

fougueuse;il faudra les pincer comme ow a faitaux : 

deux 'premières ; pour les forcer: Mémteure 2: 

sièmes branches FRS as iwimanquab 


fruits: til e9l auto super SIG HNIO7S ji di #4 -  : À 
On coriçoit tb der site que cette #léthode fort? 
MUR. difficultés que les auteurs sem. 


d'ér une ps qui peut être pratiquée SE FER ier” 

jardinier ‘intelligent : “qui ns Sattacher à com 

prendre cè queé/nous écrivons. !: roue sisi 
Les twniélies ulcoldkirel res esois es poussent enfiu 


212 


transmet le pollen des fleurs mâles. De là la nécessité 
évidente de ne les point supprimer avant que la 
grosseur des ovaires ait annoncé. que les. vues de la 
nature sont remplies. 

Les Melons nouent ou arrêtent plus ou moins bien 
selon .que Jatmosphère est à une température plus 
donge. ÉGALE 4 être le plus favorable; car 

me au moment de la floraison des Mines. 
se fous. nouent, en grand nombre en trois ou quatre 
jours, ce. qui explique pourquoi, beaucoup arrivent 
en maturité au même moment. Le vent du nord, au 
contraire, exerce pendant celte époque une fâcheuse 
influence Fe fait avorter presque tous les fruits. La 
onceur de la : ure à un effet, d'autant plus 
utaire qu'il fast, pour faciliter la fécondation des 
L er aux Melons sous chässis l'air le plus: 
Mer pe ce ‘SA nr à le renouveler 
souvent. 
Lorsque les fruits. sont, monés, ee quise recon 
vaire. qui | est. sure, 


noix, on arrête les branches , qui les. nt, en 
les: pinçant à deux feuilles ou it au-dessus du 
dernier fruit conmntés san la fleur doit être entiè- 
Pour les grosses variétés à chuis on ne conserve 
me-deux fruits sur chaque pied, et on choisit tou- 
eux fa mie anieux vers On ee 


ne 


. A op bn, GE égra e 


JR 


213 
ment devenait inégal, il faudrait supl 
faibles par durcir et 
Quant L Msn ie il D me. Pr A % h RE TR Oo Q 
vation des bourse mel +0 de south: les at Lio 2à Mai EE 


dons, on les traite comme les branches: rincipales 
et elles fournissent souvent, les premières, des fleurs 
mâles et femelles. Dans ee cas, on les dirige comme 
nous venons de le dire. Après le pinicement des bran- 
ches à fruit, il reste pe de chose à faire quant à la 
taille; car il ne faut pas imiter les jardiniers qui ne 
cessent de tourmenter pas plantes ; et quiz eu 
prétexte ou un autre, s à 
y rhone La règle Seieipate à pe 
doit toujours guider dans la conduite des Melons, se 
borne à supprimer seulement toutes les branches qui 
par teur confusion entretiendraient sous le panneau 
idité toujours ble. Il faut, en consé- 


fr. 


quence, veiller à ce qu elles soient convenablement 
espacées, pour que l'air circule bien autour des fruits. 
On retranche de préférence celles qui sont plates et 
tortillées, ainsi que celles qui sont maigres et dépour- 
vues de feuilles à leur base, On dirige les branches 


le “branches d’obli 
Fe s ce io vo L +: : Hi ; 
Li F DES SE. 


grand rs 
he RAS 1 fut Avôit soin 


214 
de ne la pas faire tout-à-la-fois,, parce qu'il_en résul- 
terait un grand. épanchement de, sève ‘qui. pourrait 
ir la végétation. On en coupe done une partie, 
on ar un peu les anses ee, on les, nec ré 
jours 


. Quant aux vrilles , que € beaucoup de je Siietih sup- 
pimaient avec un grand soin , on he s'en occupe pas. 
La nalure, qui.en a pourvu,ce.genré de plantes , a eu 
en vue plusieurs objets qui sont d'une grande impor- 
tance, dans leur croissance, spontanée ;: mais qui 
n'offrent -pas les . mêmes. avantages dans là culture 
artificielle. Il faut seulement. retrancher.. men 
s he shersient d'autres branches qu'elles ser 


d'é tendre et de it rome 
Pi sais à 


SA De À à de 25 à car 2afHO) Hit (OA P OEFFON 
hrs céder che Nine ) 


destine ir: as AR ne: prose qu'à une 
époque avancée de cette saison. | 
-:» Cette circonstance s'étant cenouvelée plusieurs foi 
dans ma pratique , voici le moyen que j'ai employé 
etqui m'a toujours parésitensene: réussi; bièn qu'on 
puisse le considère barr t, s’il s'agis- 
sait de plantations considérables, il n'ên est pas moins 
fort VA Tai un très-grand nombre de cas. 

» Dès le mois de février, j je fais arracher les arbres 


que je désire tr 

D D LI et lég , : 
est la plus convenablé! Fout és qéinze jours j'ai soin 
de les relever pour les one 2 HN 
place, et je v n autant de fois 
_ doit s'écouler ds es eatre Fe époque de 
ES a "mn : Par celle on 


#16 

» J'ai eu depuis Irois.ans l’occasion de planter de 
celle manière jusqu'au 20. de 7 et j'at obien 
un succès complet: »:. 

Toutes les. fois que lés faits viennent: sf) les 
propositions avancées par la sn on peut: les re- 
garder comme, admises: dans la pratique; “peat peurs 
quoi jai cru : publier ME Rnb Su EE 
os es P. l'autorité rene et qui. pent à loc- 

1q que des es 

cons! lières auraiént. mis ;én. » défaut set 
leur, éviter de: ms une année, ce. qui-est fort i #0 
PAS da se a «le phamatotashinns gt ser 


cs ACQUIX LS " 
+ ri 


LE 


te 


MUR liR IS sr norivoi SD 2i0 
A Mi ef 


+ 1 1 a PSE H le + s'as € 
Ÿ ST S E4 10 its STI SEL Reis 
’ ré F 
L : Nr LR L LR. 
1170 SN AS |: L MIRE 
| L ! PACE 
/ ” su re + Ds re , x Ave { 
i fIÉT ES A ends ae À aps net 
Ÿ de ä AE + d. 3, À L 


21 sa 


leur faire passer la mauvaise vnisbe Liberté du 
sous châssis froid , où ils conservent le plus souvent 
RE tandis quelles gèlent toujours en pli eine 
terre: de 

Lorsque cette Verveine est plantée dans un bé 
terrain, ôfi troûve à l'automne de nombreux drageons 
soulérrains enfoncés en terre à la proforideur de trois 
centimètres à un à décimètre, et qui ont” souv 
éstrémain sortent ‘de terre, et dom 
d'énormes tous dont Sc 20 tige se terminé par des 
fleurs risler D'HIQ À 

Geute plus és pes d'érroséihe: céteniiiit 
pr mieix dans pe pars ea oh 


218 
_ CHÈVREFEUILLE À FEUILLES LANCÉOLÉES.  Lonicera 
lanceolata. .Horr: Kew« Lonicera sempervirens. 
Var. : minor. Horr.., Par. L.. Coccinea, Hans pre 
(7 of. :la planche.) . 
ASIE à tige solebiles 5 À rameanx AE di 
ns; feui 8 ; d'un joli vert en.dessus glau- 
que en dessous; les supérieures connées , arrondies; 
rep ssen.vertioiles,termina- 
les, à à to gere wersla paie supérieure ; 
ns de la corolle sont peu, profondes et peu 
rte Je limbe, intérieur est d’un joli. jaune qui 
contraste agréablement avecile. rouge-écarlate vif qui 
Eos, rene de la, saroalle ; ET es Étamines sont 
Bts 


dl 


Ce Chèvrefei ille “ , que Von ue Fm. pris 
eme es en Fine copendant. ençote fort, peu 
ta dans, les ja Dante cu 


se IL 
‘nér ns par ji dé 
visions de la ses a sont moins profondément 


à 5 plus,étroites 
et 2088 anis. pr sont oblongues dans 
celte dernière espèce. 


1 ar “in sr quidesvdeux 


écoles doit à + de he de 


# 


219 
exposilion plutôt fraiche, que, .chauc 
vient-il par enSRh dense, bos 


nÉsoitss/ Pate 968 _ NEUT 
Asie nt de marcoltes et de 
peu Se re à de es à douze degrés. 
HpRPEs pitiz bettsl 11 ei FREE MED 
re Avak. Pres Fe Eux. 


Le — tons à 


£ 
F3} rit” 


F FFE 
+! 1#T ES 


eu 1 


AIIDRENS LIÉY Don LE RÉCYE t$ 5 


j ne génériques. Cali ph six. x pélales 


pe PO MEER 1 90p ours 40: 
ï  cetarbrissean en Ps « ai: ab 


290 
niide HE fait fort bien dans les massifs où la couleur 
de ses fleurs tranche agréablement. 

On le multiplie par racines dont on soulève l’extré- 
milé qui pousse ensuile nt, et qu on sépare 
lorsque le rejetôn a ‘suffisamment de tré * par mar- 
pen et ré _—— x bi faut tirer de son pays natal. 


: Jacquis jeune. 


CHEIRANTHUS. Lis. Tétradynamie RE 
En. Crucifères. Juss. LATE 
HR génériques. Folioles du he  — 
dont deux s souvent u un peu DE prolongées ou bossues 
à leur base des à la base du calice; stigmate 
ongée , tétragone, cylin- 


221 
et sait les entretenir et les cultiver à avec un ns tout 


particulier. 
“à Giroflée p pa 
quable par le dévelop 
un fond jaune PE: em traces très-pures d’1 
rouge purpurin et violacé.. Son. feui est. d” 
vert glauque comme dans les autres. RU 
. Cette variété, qui est simple, se nullipkede graines 
que | l'on sème au printemps en terre-meuble ; bre, 
le plant a quatre feuilles, on le repique en pépinière 
ou en place, en bonne terre-franche, mêlée par. moitié. 
de terreau consommé, et.en mars et. avril de l’année 
suivante il donne des fleurs qui font un charmant effet 
; plates-bandes. et les. massifs. On la multiplie 


CHANT 


Ports 


à peut pr ': 
les autres, la me Rte, ou en. a, buisson , ce: 
atribue encore, davantage à D . 


sous s châssis froid. bu : 


2881 


STATICÉ. Lin. Pentandrie pentagynie. : Plum- 
aginées. Juss, _. 


Fe { 


. gén iques. Calice née: Etre” 
à Timbe x et scatiéux, cbrolle à à six DRM ne 


ont | 
” mn à te à ui piamts de cinq 
styles filiformes |” terminés chacun par un 

aigu; une! capsule môtiospérme né ouvrant pas, el 
nveloppée par le calice ét la “T der va HE 
0- TARTIA 
Honr. Res" | Ârmieria ere 


art ; 1 


 Sranicé FAUX AtMéRrA. Statice pseui 
‘für: art. S. céphalotes 


“Put vilaces l'a ir les 
| ot noirâtre. 


Si LE Ep à j è ps nié ÿ 1Rà En  glabres 10 res à pr F. 
ï du à #4 ces L 
M peu ES 2 HU THE à g af 
tières et artilagineses à leurs “bof, obtuses et sou- 
“+ se Wie sx eu L 0 nt à ; : 3 Lies”! eur ” ; 


» pla nee use 


_ nervures pds se et saillanies’èn 
_ dessous. Ces feuilles ont de huit à seize centimètres 


| 


Le 
de large. CHITTTIN RS 
qe ; 


vhéb sendie.i ei: environniéés à leur! ME Oi aluthus 
composé de: plusieurs écailles ! membraneusés ; ‘co 

cavéss roussâtres } à peine aiguës, plus courtes 4 % 
fleurs. De leur base part une gaine memb 
ère cylindrique; longue de vingt-sept à cime 5 
quatre millimètres, : qui cos sopomét des tiges 
etse déchire à la par plusieurs lanières: 
Le calice est en . *. ee Ti her. FPE M: 


son Jimbe est ouvert entier, ideiconliisireseer Htiel - 
ge “ + D 


ÉE : > YF ras te 24e 


£ 


ET 


— à 
Css + 1h" x r pu 


qu 0e 


Fa En — au retour A épaat voyage en} Fee 
1787, en rapporta seulement des éch 4 
pr dans sa Flora atlantica. Je ne crois pas 4 


294 

jusqu'à l’année, 1838, elle ait été cultivée en France, 
mais à célle époque on reçut des graines de:cette 
belle plante venant de Toulon, où :elles avaïent été 
apportées de notre colonie d'Alger. Le semis réussit 
assez bien , et. nous venons de voir fleurir plusieurs 
pieds de ce joli Staticé. Celui qui a servi de modèle 
à la figure que nous donnons, nous-a été commani- 
qué par M. Loth, horticulteur, rue Fontaine-au-Roi, 
lequel, par ses relations étendues, introduit très-sou- 
” vent dans notre pays des sheet. intéres- 
santes. Celle qui nous occupe à également fleuri dans 
plusieurs établissemens, au Jardin. rene cet behes 
DR: collègues MM.  Jacquin frères 1er Fes 

lese multiplie, ainsi que nous venons del le: .. 
me semis.de ses graines qu’il faut faire de préfé- 

au L leur Hiatarité. Si kon suènd au prin- 
>: ; au moins 
dans ro 2 0 din uit mois À 
lexer One la propage > mr sr 


4 ne LE 


Es ne 


rosemens, à à “get nes mu Test 
c | mené d'en conserver. quelques pieds ien 
omgeries, jusqu’à ce qu'on: ait la Eee | 


ent à nos hivers... . SITE Y 


ARRALES 


)RE ET DE POMONE. 


HORTICU LTURE. 
PLANTES POTAGÈRES. 
Suite dè doter s sur Fes Melon. 
Soins à dommer aux Melons. Il faut visiter, tous 


les jours, les s sous châssis pour s'assurer de 
la température de la couche et Des" 27 PS 


Me preniier:s0ib cirée-ghcatirie pins de k 
rigueur du froid, ce que Fon fait en couvrant les 


châssis de paillassons. De janvier en mai, On a Pat- 


e dtet lorprmeronr dub dE ere 
posée à celui par lequel vient le vent, ensuite Je 
second , cire crobsset di rbtated-téit di 
millimètres sur le premier, et aisé juoqu'à de 
— te précaution, le vent, _ s'introduisant éous les 
les vitres et be: uv 
si partie la: need était assez fort. 
Mar 1939. 15 


Un autre soin fort important est d'entretenir, sous 
les panneaux, un air toujours pur, chaud et exempt 
d'humidité. Lorsque les gelées ne sont plus à craindre, 
on doune de l'air avant la grande chaleur du midi. 
Si on le faisait après que le soleil, en frappant sur les 
vitraux, a porté la température sous le châssis à un 
egré très-élevé, l'air qui s’introduirait alors contras- 
terait trop avec celui de Pintérieur, et les feuilles 
des Melons seraient desséchées _…. un nant. Le con- 
tact subit de l'air at beaucoup plus 
que celui contenu sous les panneaux , refoule la sève 
qui abandonne les feuilles, et celles-ci semblent 
être grillées. Les plantes ne se remettent jamais d’un 
pareil : accident et “restent toujours mal venantes. Il 
; rable, plutôt que d'essayer de les conserver, 
de de aveau semis, s'il en est témps encore. 
C'est aussi le cas de faire sleschounres dont nous past 
lerons plus loim. 

su ne si l'on avait t oublié d'ouvris Le ve 


mn ali faut tn at Nu a 
Mel n: FE on laisse encore les châs- 


On pe tatin en Dés tte 


. ble, à l’aide de la chaleur qu'on concentre sous les 


* 


Lt 


tendre que les fruits soient: noués et assurés. Lotsaue 
l’on enlève les panneaux , il arrive quelquefois que là 
terre est sèche; si le temps est chaud, il faut arroser 
amplement la couche tout entière, de dix heures à 
deux heures, de façon à bien tremper Ka terre. On 
ne verse pas l'eau au pied du Melon, mais on arrose 
à la volée et à la pomme; on en doubs environ un 
arrosoir par chaque plante. On recommence la même 
opéralion tous les deux jours, si la’ chaleut et la sé- 


heresse t. Néanmoi pi Yon s'apercevait 


He encore du 


LEAVE RD 


pr d'eau, il faudeait “ire, avec un bâton, deux 
M: de la _— en sm s loigrant 


Ês 


or et quiest | bide; 
équient; parce moyen ; les mêmes er qui 
e supérieure: El faut ——— tous les trois 


228 


quatre jours, tourner le fruit de façon que toute 
sa circonférence soit successivement frappée par les 
rayons solaires. Dans cette opération, on veille à ne 
tordre ni le pédoncule ni la branche à laquelle il est 
attaché. Il est possible que cette conversion du fruit 
influe sur sa grosseur en dérangeant souvent le cours 
de la sève; mais il acquerra une maturité plus égale, 
et conséquemment une qualité supérieure. 

Si parmi les Melons de première saison il ne se 
trouve sur un pied qu’un seul fruit arrêté, et qu’en se 
développant il prenne une forme courbe, il fant 
cependant le conserver, parce qu'un fruit alors est 

pie ; mais on essaie de le redresser en. 
: ent, lorsqu'il a trois ou quatre jours, 
es incisions itudinales avec le bout de la 
serez où d’un greffoir. On doit veiller à n’entamer 
pe Fépaines car. tn avons souvent vu faire ces 


Re ES do D chaud? ME qui à Vous 

ordinairement en juin, on enlève les panneaux de 
dessus les Melons , opération que les jardiniers nom- 
ment : enter. On profite pour ce travail d’une 
journée chaude , mais avec un ciel couvert ; et on Ôte 
les p vers la fin du jour, afin que les Melons 
aient le temps de s’habituer à l'air avant de recevoir 


Yi des rayons solaires. Si le lendemain et 
les deux où trois jours. suivans le: soleil était trop 
ardent , il faudrait, pendant le temps: qu'il. darde 
perpendiculairement , ombrer les Melons à l’aide de 


a : + soutenus sur des: perches,. pour qu'ils ne 


— 

portent pas sur les plantes. C'est ordinairement depuis 

em 0 cc be à 7 ‘est néce 

era crane 2 Sa l'action 

te du soleil, on cesse de les abriter. On aura la 

précaution , quelques jours avant de dépanneauter, de 

donner successivement plus d'air, afin d’habituer 

graduellement les plantes à son contact; car il est 
souvent dangereux de les y soumettre subitement. 

Il arrive quelquefois que les Melons, parvenus à 
leur entier développement, et près d’être mûrs, se 
fendent par l'effet d’une sève trop abondante. On peut 
essayer de parer à cet inconvénient en tordant lé- 
gèrement la branche qui les porte, ou en enlevant 
longitudinalement et en dessous, avec un grefloir, 
une porlion de’son épaisseur. Ces opérations ralentis- 
sent la sève, ou lui offrent une issüe , et préservent le 
fruit. Cet steñtent a lieu drditéfremént lorsqu' après 
ars jours de beau temps et de sécheresse 
survient une pluie chaude de quelque drée Lee 


vivement excilée, afflue de toutes parts , et r'écorée 
du Melon , qui n’est plus assez souple pour se dilater, 
æfnd € en pus ré 


ï u dr inatarité. On les 
x Va mm nés jusqu'à celui 


230 
Récolte, choix et conservation de la graine, 


Notre méthode , pour recueillir: * graines de 
Melons, consiste à les prendre dans un fruit bien 
fait et bien mûr, au moment, où on le mange. Indé- 
pendamment de l'avantage qu’il y a à ne pas perdre 
le fruit que Von choisit toujours le plus franc de la 
variété, et avec Ja plus belle. forme, on a encore 
celui de pe pas ke; juger seulement sur l'apparence ; 
mais de pouvoir apprécier, en le dégustant, sa qua2 
lité la plus essentielle. On reçoit donc-sur une assielle 
les graines du Melon avec le jus et le 

les : 


| s Lôt po ssible, on 40 moins de-n8:fllles 
y laisser plus de douze bons, On les dépose sur un 

linge, A et on es fait. sécher à à. ombre dans un endroit 

aéré. Ce procédé est le seu bon, surtout si on vent 
conserver à la semence. h: lus grar 

culté g i 


neux qui, en se me à | l'entour 
èce de oh tend gay perméable à l'air, 
nfluence altère insensiblement le germe et 
iminu un . durée. Si l'on ne voulait conserver. sb 
graine que d’une année à tubes il serait indi 
de la laver ou non. | 

_ Les graines d’un mème Melon ne sont entités 
également bonnes ; les unes sont avortées, d’autres 
ne le sont qu’en partie. Il est facile , avec un peu d’ha- 
| bitude, de les reconnaitre à l'œil ; mais, Comme on 
n'a jamais besoin de semer une grande quantité de 


. le . . . ner" variété, il est plus sûr de n trier en les pas- 


231 
sant une à une sous le doigt: ue l'onsent être 
très-pleines sont les 


LL: 


les jettent dan l'eau , et ne conserr ent que ae celles qui 
ef me : LL. 

en décantant leau du vase qui entraîne tont cé qui 
surnage. Ce moyen, qui peut être employé dans de 
cerlains cas, au moment de semer, par exemple, nést 
pas toujours assuré ; car il est bon d’observer que l’on 
n'obtient pas tous les ans dans chaque variété des 
graines bien pleines; il y a même des variélés qui ne 
les ont jamais ainsi. On conçoit e dans ce cas 
l'épreuve par l'eau serait en défaut. 

IL faut avoir soin de faire bien séch r'lés senientes 
avant de les serrer. El vaut mieux les laisser plus que 
RNOÏISS EAN es Saint; j ee l'être parfaitement , un 

On renferme dans un sac de papier 
et et séparément les graines de chaque varièté ; on ëti- 
quelte,-et on les place dans une boîte M Bis 
que lon conserve dans un endroit sec et à l'abri des 
atteintes des souris qui en sont très-friandes. 

: On n'est pas d'accord sur la durée que peut avoir 
la faculté pme de Ja graine de Melon bien 


de la graine, 7 ne Saoûte pas aussi ssi bien. mr 


que la saison est sèche. Nous estimons dôn 
sauf quelques cas fort rares et qui fo nt res 


239 


plus grande durée de la graine ne peut excéder dix 
à douze ans. Nous dirons encore que lorsque l’on en 
a continuellement à sa disposition, il vaut mieux 
employer celle de trois ou quatre ans. . :.. | 

Les graines mettent ordinairement quatre ou cinq 
jours à lever, un peu plus ou un peu moins, selon 
qu'elles sont plus ou moins nouvelles. ss 

Des boutures. Les boutures de Melons reprennent 
assez facilement. On pent les faire avec la sommité 
de la tige-que l’on coupe au moment de Pétêtage. On 
peut en faire également avec les extrémités de toutes 
les branches que l’on supprime pendant Ja taille. 

Ces. boutures exigeant les mêmes soins que les 
jeunes Melons repiqués, on prépare une couche huit 
jours avant d’étêter. On en fait autant huit jours avant 
de tailler, si l’on veut utiliser aussi les branches que 
l’on retranchera. | 

On piquera les boutures dans des pots semblables 


à ceux que l’on 


On fait , avec le doigt ou un petit plantoir, au milieu 
du pot, un trou profond de vingt-sept millimètres, et 
om y place 


233 
de moins en moins à mesure que l'on s’apercevra que 


ur et fort dangereuse, elles seront, au bout de rois 


semaines environ, en état d’être mises en place. 

Ces boutures soignées et conduites de la même 
manière que les pieds- mères, se mettent souvent à 
fruits aussitôt qu'eux. Elles abondent moins en bois 
et donnent leurs fruits plus près du. pied, ce est 
un avantage pour les cultures sous 

Nous engageons donc les amateurs à faire MMS 
lons de seconde saison avec les its sort 
ceux de la premièr 
semis. 


nds * bles 


On nr henleniest faire les boutures à nu, dans 
la terre de la couche, pour les y laisser en place; 
mais la première méthode que nous avons indiquée 
est préférable, en ce qu’elle permet d'avancer ou de 
reculer la plantation, selon a le temps est go 
moins favorable. 


|Jacqus aîné. 


premier, ne rés | i 
je me propose : de faire en Angleterre , de ; de v vér er 
quel des trois doit être conservé définitive ment. 
Quoi qu'il en soit, cetle belle variété é est d' in 
anglaise. Elle parait avoir déjà fait une apparil ion € 


234 
France vers 1831 ou 1832, et avoir à cette époque 
été adressée à S. À. R. le due d'Orléans. On la cul- 
tiva alors au potager de Versailles, où ses résultats 
ne parurent pas assez salisfaisans pour la multiplier 
et donner une grande extension à sa culture. On 
reprochait à ses fruits une aeidité mordante qui 
la fit rejeter, d’autant plus qu’elle ne les montra pas 
dans ce _… sous - es 4 #8 prit au= 


IL y ÿ trés que M Tru, habile cultiva- 
“ai aoiegeg à Versailles, là reçat également 

d'Angleterre, d’une personhe qui la Jui recommanda 
comme un Fraisier fort précieux et digne de tous 
les-soins de son art. LL les lui prodigua effectivement, 
pe ps que nous offrons à nos lecteurs prouve 

{lisamment se cêtte belle Fraise méritait en effet 
> Parce qu’e Île est est appelée à prendre lé 
premier rang i les pl fruits de ce genre; 
sans excepler kind la Kos Saling, Len ape 4 
Fraises. trader él 
Ses feuilles sont cie, à M Elisa Motos 


dical très-velu; nes velas, partant également 
du collet, se ramifiaut, et portant au sommet de cha- 
que ramification un fruit dont la maturité s'opère 
PEER. C est crane pe celui " 7 


Le LE À ES, D : €. rt en œ fes 
etil 3 dns a parie ls gra Pope: 48 
trénte-cinq x illin de diamètre: Al est à maturité 


d': PS ji 


se 


# et de couleur psc chire: Le; jeune _— est blanc 
de. : rement rosé au sommet. : ‘ 


ture forcée: sous schansis, « si y fructifie assez 
ment. Il: | ir, et sés fruits 
sont tout aussi gros. Il est moins avare de filets quels 
Keen”’s Seedling, et paraît même plus robuste. 

Je crois qu'il serait possible de faire prendre aux 
fruits de ce Fraisier, ainsi qu’à ceux des autres va- 
riétés en général, un! volûme encore plus considéra- 
ble par le pincement ou la suppression des dernières 
fleurs, dites pétites fleurs. N'ayant pas eu encore 
l’occasion de constater par moi-même Pefficacité de 
ce procédé, je l'ai communiqué à CE cultiva- 
teurs :qui l'ont ‘approuvé ; quelipuéé-wi ss 
ont trouvé que ce moyen à: 
lancé continuelle et un travail minutieux 

pas devoir être un obstacle , car on sait qu’en 
culture on rates rien sans PS et sd 


Fraises: du -plus gros volume possible 
moyen que j'indique. 


236 

Quant au Fraisier Welion, je pense qu'il doit 
être préféré, pour la culture forcée, aux plus belles 
variétés qui nous sont venues d'Angleterre, et je le 
recommande aux amateurs sous ce rapport. 

Il est également très-productif en pleine terre, et 
ne peut manquer, lorsqu'il sera connu, de tronver 
une place dans tous les potagers où sa culture n’exi- 
gera point de soins particuliers, si ce n’est qu'il doit 
être paillé avec attention, à cause de la = se de 
ses fruits qui les entraine vers la terre. 


nepreal. ur 
JARDIN FRUITIER. 


Culure en pleine te terre et en espalier des PS A 
a fruits. 


. Tandis que : les Grenadiers n pe > sont tie nous-que 


tuées sous js rs Là, 

ne terre, la température naturelle suffit 

- a Jemer bé De moe de leurs frui 

et. ils. as oi communément une hauteur de 
n à six mètres. 

he: éanné que le amlens siches 2 ee 


des grenades &. FA en 


237 
lige pendant l'hiver, et de couvrir leurs pieds de 
feuilles sèches. Je me M y a quelques an- 


D'abérdil Fou douteux pour Pen je pense, 
que les G fruits, pl ns la pleine terre 


d’une serre tempérée et dressés en pr sur son 
mur de fond, fructifieraient parfaitement , ‘et leurs 
fruits valent bien la peine qu'on fasse pour eux quel- 
que dépense. Un de nos collègues, M. Utinet, a 
formé aux Prés-Saint-Gervais, et plustard à Rocquen- 
court , chez M, Eopld;:oût Lo 2 les voir encore, 
des espalié n ient merveille ; et les 
Granianàe cause de Ja caducité de leurs feuilles , 

réussiraient pareillément et sans exiger autant de 


PP, à 


ee je v 
que l'on s’oceupât, c’est de led ls 
Faplesh ét ARE SP obtiendrait des succès , 


+ rer tr espalier , et en faisant 
e ositi rate nes d'auvent 


qüe, sous notre Me nous ne trs r px à 
de chaleur jpour ne Je sac des: à A ades. 


Les 


538 
dant le.sud, afin qu'ils puissent jouir de l'influence 
solaire dans toute son intensité. 

Bien que les Grenadiers ne soient pas tcbs- difficiles 
sur la nature du terrain , ils croissent cependant plus 
vigoureusement lorsque celui où ils sont plantés est 
une. terre-franche substantielle et convenablement 
amendée; c'est donc sur un pareil sol qu’il convient 
d'élever Je: mur mn lapnel on se propose d'établir les 
espaliers.. : 

Ce mur sera se élevés sion lui asia 
une hauteur’ de deux mètres cinquante centimètres; 
il deit_ être surmonté d’un chaperon faisañtsaillie de 
vingt, centimètres, Toutefois la construction ‘d'un 
mur. AARER Ex pasÉ. qu Nasillirait Pas dans le-plus grand 

ch té de l'espalier on n'é- 
levait pas nn mur de refend ou éperon ; adossé 
ose lui, pour Conceniner davantage . la chaleur: 
e) et laissant entre 

2 avg 


que je _—_— mé, os de concentrer la 


ar et. sene point faire d'ombre sur le 


: panneaux. A Yaide d'une traverse en bois, d'une 
… bre suffisante, dont ch qué hont'porterait-suril'épe= 


La j 6 


sk 


A 7 & 
par une tige de fer terminée inférieurement Mers 
pointe, longue de seize centimètres , qui pénétrerait 
en terre, , pour. s'opposer à son déplacement, et 
serait retenue au niveau du sol par un plateau de 
même métal, de trente-deux centimètres de-diamè- 


tre, qui Leiapteherait de. s'enfonce davantage: e en 


cédant à a la charge. Sa parti e we À erait fo [E2 
en forme de fourche carré ; d'une dimen suffi 
sante pour brasse . La travéi ‘en: baies ses bran- 


mètrés. Avec un semblable ne il AE 
ser sur ES vitrés, #7 
| e haut sur le bord da c 


Setnl: Fer BTE 


RE PT PE mn si finestes 


240 
sous notre climat depuis plusieurs années. Dans celles 
qui sont favorables, on pourrait enlever les panneaux 
dès les premiers jours de juin , si le temps était chaud 
et sûr. Plus tard, à la fin d'août, on replace les 
panneaux pour achever la maturité, en profitant de 
toute la chaleur du soleil déjà incliné. 

Dans l'usage qu’on fait ainsi des panneaux, on 
laisse vide les espace qui existe entre la traverse et la 
nee pour que le air se renouvelle sans on ner 
bru 


Aussitôt la ess deb feuilles, on honte den pe 
néaux qui peuvent trouver leur emploi pendant Yhi- 
ver; on couvre le pied de chaque Grenadier d’une 
copieuse litière de feuilles et de paille ; on pose plu- 
sieurs lattes D en la traverse, et 

n couvre de paillassons en nombre suflisant, selon 
l'intensité du froid. On a soin aussi de fermer avec 


des paill existe sous la traverse , et 
on ss : le ee mme 


RE Dire pue sé 0 
ps ve 8 a occasionner une telle culture. 


2 Do ee fa tend dnépeuett 
qu’on peut estimer 12 francs chaque , dix-huit pan 
neaux d'une valeur de ‘13 francs te 


lever le service ‘que les rt nes Run 


241 | 
2 arr à d’atres cultures jndint T'ES 
Fin £ de ds Din 


lers pendant la floraison, “ 
Ame reste maintenant, pour compléter cet stèle, 
à indiquer la culture-pratique qu'il cotivient en pareil 
cas de donner à ces arbres. 
L'espèce qu'il s'agit de soumetie à à la calé dont 
je Das est le me | : 
tm Ts. ; de 


à share ce mine, 


ment acid, anssi agréable à manger 4 
Mar 1839 —. 


F2 


242 
Toutefois il n’en faut,pas : abuser; parce. qu'l est.lèse, 
astringent. On en fait dés. conserves, des confitures, “ 
des glaces ; ‘et Ja médecine, surtout dans les phone, 
lui a assigné divers emplois... io 
On multiplie le. Grenadier de. graines . et. de bone 


tures , par la sé épar ion des, rejetons qui croissent au 
Pigfs ou pa tes str parle abrarbaat sil 
» a 


Les, sujet sen. de semis sont.ceux qu'il faut pré 
férer. pour l'objet qui, re Long On sème dès le 
premier printemps, en pots, sur, couche tiède et sons 
gs terre des pots est ca ée de 

re bien amendée et, mélée-avec du 
CO né. On a.soin de donner le plus d'air, 
ge ans HA qui lève CHA op sin 

me | 


wens qu'il ne faut pas mate pendant la belle sai- 
son et en un labour au pied de chacun au printemps, 
avec addition de terreau bien consommé. 

- Quant aux opérations qui ont pour objet la forma- 
tion en espalier, elles consistent palement 
dans le pincement, car la serpe ou le sécateur 
ont peu d’occasions d'emploi. On met à profit ls 
branches latérales les mieux disposées à faire lé 
veutail- aussi régulier que possible, et on en favo- 
vise le. développement: équilibré, par un palissage 
Les _ De “partie pr forte, mon dà ou 1 nul 


sement de la partie faible sont encore des | moyens 
Prblen: de maintenir ;où‘de rétablir je rer 


e : Æ ee 


ns sera plus sévère dans les apérieure 
de Vespalier:; afin de maintenir la vie e- dans Me as, e 
d’avoir un mur bien garni. : 


3% 


Il en sera de même du palissage, qui devra être 


plus se serré dans le haut que dans le bas: 

‘Outre le pincement, qui à pour but la formation 
du sujet et la répartition de la sève, il y'a celui 
qui est nécessaire. pour déterminer la floraison: Ce- 
lui-ci se pratique dans les premiers jours de juin, ét 
se fait. sur les jeunes pousses longues de quatre-vingts 

à cent millimètres. Cette opération doit être raison- 
née selon la force des. parties .de l’ espalier; ainsi on 
pincera davantage les rameaux. sur esibelhes qui sont 
fortes > que sur celles qui sont faibles, pour laisser 

avantage de feuilles à celles-ci, afin: D ag 
leur eue c 


des pr “ebions bar sis 
ri Lis selon leur force et 


: On couvrira les paliers ge pond F Éhiver ainsi que 
ie! F ile et on ne d 


») kr. Lotr uh sms 
le d RE ne FES 


245 


ki | da à #4 Æ MA a D 1 es? 
PUS OAI HE _. db does 23 


SAS. PNE à nd ms nn Tu se 
: FHABIRES , rein x F js 
à is à pit PE à 
à dl . 


SPIRÉE A FEUILLES #9 wriie Lise anis 
Suiru. Bot. reg., 1365. 


Pre re produisant chaque année phase des 
radicales, simples, droites, s'élevant de la mên re 
pousse, d’un mètre trente-ce FER HER 


et jaui 3 cinq ovaires ovalh ” ES 
chacun d'un style Vniiehé -de la Tone 


246 

mines, terminé par un stigmate bifide. Les graines 
sont très-fines et mürissent du 15 au 25 août. 

Quoique toutes les espèces de ce beau genre soient 
recherchées dans les jardins par. leur port, la beauté 
et le nombre de leurs fleurs, le Spiræa ariæfolia est 
sans contredit Ja plus belle. Elle fleurit en juin et 
Juillet , et offre Vaspect le plus gracieux par le déve- 
loppement de ses grosses et nombreuses panicules de 
fleurs blanches et délicates. Introduite à Paris en 1832, 
elle y a fleuri pour la première fois en 1834. Elle était 
déjà cultivée en Angleterre avant celle époque et ÿ 
avait montré ses premières fleurs en 1827: : 
Fed l'intelligence et les soins que mettent nos 
ortieu lienre À à propager ce bel arbuste, ils n'y par- 

rent que difficilem ÿ aussi est-il encore rare 

2 + Re pendant port 
et la vigueur. de med on le jugerait d’une 
propagalion aussi aisée que celle de la ronce. s 

On réussit pourtant à le faire reprendre de bou- 
tas de. arcobee. mais dans Fun-et l'antre. cas; 
il faut choisir de 


A es touletoit ele multiplier par le se sf 
Le faut. avoir soin de semer es 


de a nn, mini si; 
_ # dé 


ee He RAT LE se 7 , 
pros FRA Fe 


a 

En Senanit fin «ab nt ommencement’d ie 
de Panée suivante. mn ne Sa ÿ pat Danse ab il 
prenne’ #r  d’accroissement ; mais na ne a 
par sa troisième 

L dlae AVES & ESA RE 

Re. où mhielix En tétre dË se LE jets plantés 
en pots en reçoivent ‘de plus Tan ds au FR à 
mesure de leur croissance. Ainsi soignés si ils  anront 
à 14 fin de l’année soixante-cinq ceu 
mètre de Hañteor; is énsui te én phon 
Éotrrônt fleurir l'année suivante. 
”Céttinié les fléars fus ne se dévelo 


245 
élablissemens et notamment.chez M.-Bertin, pépinic- 
rite à Versailles, et M. Lefèvre, à Mortefontaine. 


Pépun, Le. 


Sraricé FASCICULE. Statice pen cr VENT. + 
Cels. tab. 38 ; P- 38. Statice lusitanica, fructicosa : 
matt magnafore Tourxerorr. 


Ceite « espèce est un sous-arbrissean qui se distingue 
parfaitement des autres par ses feuilles nombreuses, 
situées au sommet des tiges, rapprochées en faisceau, 

MEN Es RL et creusées. d’un sillon sur leur 


Su : une 2 he si A ah “ nr 
lonox e de seize à trente-deux ce mèt . 


4 [2 » 
romnhnes LA SEE * 


d’un involucre composé d'éc: ses, ovales 
arrondies; les i _oblongnes 
et argentées à er bords. Le calice propre est infun- 
dibuliforme, un peu pubescent à sa base; le limbe est 
d’un vert rue court et plissé, surmonté de cinq 
petites pointes. La coroile, une fois plus longue que 
le calice, a cinq pétales insérés sous Povaire, cinq éta- 
mines, opposées aux pétales, également insérées sons 
l'ovaire; cinq styles adhérens à leur base, Me a 
leur partie moyenne, plus courts qué les Étantiniss 
Cette plante croit sp rd PA 
mer, en  R et dans les € environs edit en 


ls, où ss où.elle ndésie. M loose. 
e aujou: ‘hui à l'École botanique 


cn ei ou rem 
Fa un ES PO en oo ie ; + 
dede sine | Ados tes qui repre . » 


; era où Lo. 


1, 4 


2930 
-ORANGERIE. 


Pine DE VOLTAIRE. Pélarsonium r”' vpisapihé à 
paris 9 num. el a plaiéhe.) 


dons à belle PRES que les Palisooniail ont 
oflert ce mois-ci chez M: Quillardet, Aébiitote, ruê 
du Buissou-Saint-Louis ; “quis excelle particulière 
ment da genre, j'ai remarqué 
cette variété nouvelle: “obtenue sp habile hor- 
ticulleur, ! 
-Cest une ds plus belles que j'aie vues. (Le wsdit 
coloris rouge-pourpre des deux larges pétales supé- 
ieurs test rehaussé par la macule pourpre=noît q hi 
u centré, et par les strics de métal 
| 2 “guet à et téanche agréablement avec 
; _ sa 5e sur les note dés 


Lee trois Variétés tale d cbadil à ds semis, be 


“ 


251 
M. Quillardet , sont en mulüplication dats son éta- 
blissement et +r0m eee aux amateurs ce à la 
saison protusals © 
“Uriser. rt 


GIROFLÉE JAUNE À GRANDES FLEURS. Cheiranthus 
ocheiri. Var. : Grandiflora. 


Tige droite, haute de quarante à soixante quinze 
centimètres, très-grosse, anguleuse et rameuse, garnie 
de feuilles alternes, lancéolées, dan \ vert a 
dequiaze à ingt s, larges di » 

à leur extrémité, se dirig + horizontale: t de- 
venant charnues et se recourbant dans leur vieillesse. 

Les fleurs te à quatre-vingts, 
sont dis osées en rameau terminal, long de trente- 

eux à trente-cir centimètres ; elles sont alternes , 
pédicellées , ayant un calice à quatre divisiôns d’où 
sortent des: boutons d’abord j jaunes, Jevés dé brün, 
devenant de ct , 
à moitié de leur grosseur, puis reprenant üne teinté 

surore au 1: moment de LE nr eopre les fleurs sont 


259. 

Vers le mois de mars, on les rempote dans des pots 
proportionnés à leur force; on diminue un, peu la 
motie et ou Ôle avec la main toutes les racines qui la 
tapissent. Il lui faut une bonne terre substantielle et 
des arrosemens assez fréquens durant le développe- 
ment des fleurs. | 

Lémox. 


Radars 


ts DE per cebhseusnl: Sellowia- 
nus. Eux: et Orro. .(f’oyez la planche ; et pour 
qe caractères Lt rt 120 de tn 


253 
contient beaucoup. né Ke” noir qui germient 
facilement. cs 416 D + 
bre plante tendu de mp avec cles Eh 


COS IUT EU EEE LULMdTe 
A sis En s de. de. D Per dE. DNNS 3 4) siliriité 20: sit 3 
— bd nt à 
nr ( 


cription de tous les € jusqu'à « à ce 
jour dans les cultures Pancaihe je ferai connaître 
en même Lemps leur culture. 

ss bon Cecs. 


la HAE Para garni de. qu lque 4 spè ces € p 
entourant la cicatrice. se LÉ et 
He 98 fé haute de ni à à. vin t-deu 


254 
dont elle est sans doute originaire , exhale peñdant 
sa floraison une odeur aromatique fort agréable. 
Nous la cultivons en pots dans des mottes de terre 
de bruyère, ce qui paraît parfaitement lui convenir. 
On la multiplie par la séparation de ses bulbes, et 
on l'arrose à. la seringue. pour produire une sie 


fine. Fe 
Franç. CeLs. 
NOUVELLES. 


AnaLIE DU JAPON. Aralia Japoniea. Tige grosse, 
hérissée dépines rougcâtres, devenant grises en vieil- 


role ées, terminées par une impaire ; 
au be de at pass, terminées 
"ACTE 


Mae 


L 2.4 


295 
Hollande par DA le Pan _ "4h 


to HTC oh pe 


. Tou les terrai i con 
positions. On le. maple + bontore lon el. par 
Lraueqns si ses. rasingns | + 


rh te OL B €71} we 
. Sarw. D. 
ds MC in inédite, 


exit os 25 té ! 
cees 


es der 39 


és à « Péahie ai Cetnlee à - 
nairement trois feuilles à pétioles un peu oh: Tin- 
férieur le plus long . presque Ro : subpubes- 


mn divisé en trois 4 cell ours, à chacun 


nes pourpres à la à. aie à ovaires couverts 
d’une laine blanche, terminés par des ne 
an peu ondulés. FR ge dès les p pren 


356 

Cette espèce est bien distincte par la couleur de sa 
eur, la forme de ses feuilles et par la précocité de 
sa (Ne Mod. 

Ce beau genre s’augmente en espèces, et surtout en 
variétés, et il est probable que d'ici à quelques an- 
nées le nombre en sera encore bien pres grand , 
car plusieurs amateurs ét cultivateurs ‘occupent 
de semis et de fécondations artificielles. Pour mon 
compte, ai déjà environ deux cents semis de di- 
verses espèces ou variétés, d’un, deux où trois ans. 
Dans la suite au Botaniste- Cultivateur, ; j'en cite 
cent huit; dont trente-deux sont regardées par plu - 
sieurs auteurs comme espèces distinctes. Quoi a dt 

que ou ici est Are 


fait paE 


fait im 


FRRALSS 


ORE E Er DE POMONE. :. 


. PHYSIOLOGIE VÉGÉTALE. 


Celui qui vient de s’écouler avait commencé sous L 
plus beaux auspices, et pendant les dix premiers jours 
le thermomètre de Réaumur s s'était maintenu de 18 à 


Ces ; feoltié ent 
douce , avait donné Pare à la: _r-2ris _ avait: 
cru SUR rendre au plein air les végétaux de serre 


bg t d'oranger, et je pus grad nombre 
)} … des bourgeons , lorsque ce : 


JUIN. 1839. 


258 
changement de (pbtière est venu désorganiser ces 
productions délicates , dont la plupart ont été ge- 
lées ; Jusque sur le vieux bois. Cette intempérie n’a pas 
même épargné ceux que leurs feuilles persistantes : 
sèches ou coriaces , semblaient devoir d’autant mieux 
préserver que la sève ÿ était encore stationnaire. Les 
premiers ont dù être taillés, aussitôt que la végétation 
s’est renouvelée, pour les débarrasser de toutes les 
parties atteintes et laisser un cours plus facile aux 
nouvelles productions de la sève rappelée au sommet 
des tiges ; les seconds souffriront, plus ou moins long- 
temps , de la chute de leurs feuilles, dont la priva- 
tion leur est toujours funeste et cause un malaise qui 
ne : sur ir leur s santé Er un an au moins, et qui 
ef e la perte du sujet. 

È vais de Re espèces végétales, tant d’orange- 
rie que de pleine ne sur lesquelles j'ai pu remar- 
quer les effets psc = ce désordre 
che me 154 9ù 


Celles du Fraxirius Nepa dis 
qui su annuellement ee q: e P | 


ns Ep auié die à as étaient cou- 
leurs fleurs élégantes ; tout a été brûlé, 
feuil 1 el fleurs; tout est devenu noir et friable ( comme 


aria Mb (Kigellaire d'Afrique), tout 
aussi rustique que les espèces du genre Br a 
totalement perdu ses FA 

mê 


Fri 


269 
à partir d’un mètre d’élé\a:ion qu'au-dessons de cette 
hauteur. 


Les Chênes commun et exotique ont eu leurs 


bourgeons gelés. Ce fait a déjà été remarqué plu- 
sieurs fois sur le Chêne commun, quoique cependant 
fort rustique. 

Le Juglans regia (Noyer commun), a perdu aussi 
beaucoup de ses feuilles, surtout les sujets provenant 
de semis âgés d’un à qe ans. Cependant, l'œil des 
bourgeons terminaux s’est partout conservé intact. 

Les feuilles et les jeunes pousses des Juglans 
fraxinifolia et olivæformis (Noyer à feuilles de frène 
et pacanier), ont été gelées et sont devenues noires. 

es même accident a frappé les Tilia Americana , 

gentea et pubescens (Tilleuls d'Amérique , argenté 

esce ent), A les  Buxus sempervirens et suffruti- 
cosa 

re Ifs Fos baccata, exposés au sud ou plantés 
en plaine , ont eu une partie de leurs branches ge- 
lées; les feuilles attaquées sont devenues blanches, 
et les ] jeunes pousses toutes cuivrées. C’est la première 
ps que je remarque un pareil effet sur cette a 

d'a illeurs peu sensible, et dont tous les individus e 
a nord ont été préservés. ; 

it les seuls arbres verts sur lenqméls EX 
r les effets de cette intempérie ; et p#sA 
ins de L Californie, que nous ne. eal- 
pui 21e Dan " ont échap 


î 
è 
Ë 
È 


L ee 


étant, ct de à n'avoir pu ren quer >r 
par 3 les Les si et Variétés t Mûriers que j'ai 


self pousses , déjà téelo she De avaient 

de quinze à vingt centimètres de longueur ), parais- 

saient trop tendres RD de © Les Mo- 
et v ds Le NE 


ns leu Vésétalion, et ont conti- 
mi es autres. 


minum et Tu Anona, ou plutôt A si OR : car le 
genre Anona ne pers À ra que des espèces de 
serre chaude. 


. 


r a01 

Les Syringa vulgaris, Rhothomagensis, Saugeana 
(Lilas de Perse, Varin et on). ont également 
souffert au moment où leur floraison se dévelop- 
pait , et le froid a flétri et brdlé leurs fleurs et leurs 
feuilles, dont la chute a forcé de rabattre les rameaux 
sur le jeune bois, comme on le pratique après la flo- 
raison pour Les a: la formation de nouvelles fleurs 
pour le printemps suivant. Le Syringa Josikæa , qui 
était fleuri, a continué sa végétation sans aucun acci- 

dent. Ne 
Les Dahlia, mis en place, ont considérablement 
souffert. Tous ceux qui n’ont pas été couverts ont eu 
leurs feuilles et souvent le bourgeon terminal gelés, 
ccident qui retarde de beaucoup la floraison. Les 
ia qui se sont trouvés dans des positions peu aé- 


rées , ‘ou ne recevant le soleil que fort tard, ont été 


4o tes es 
à. D'Ornement. 


anni Îles qui | avaient Tré: au cent 
rvenue, et qui, outre leurs cotylé- 


à de et she 


D 


(4 à épis, igginig épineur, wa qui 
ont tous péri; ; 
Les Zinnia, et particulièrement le Zinnia vio- 
lacea (Zinnia violet), qui a subi le même sort ; 
Les Jpomea coccinea et purpurea ( Liseruns coc- 
ciné et pourpre ); 
Et enfin les Sida abutilon, hastata, incarnata , 
Le sr A d'individus atteints et maltraités. 
Ta ; ilest vrai, sont de l’Inde et 


qu’elles aien Pris puisque qi 


“Les Dolichos (Dies. rt de 
4 nr mais ns moins ae 


natum et eymosum (Sarrasin ou Blé noir, de Tarta- 
rie , émarginé , vivace), ont eu leurs jeunes pousses 
détruites, et cependant le dernier originaire du Né- 
paul continue à végéter vigoureusemenL. 

Quant au Polygonum tinctorium, espèce si inté- 
ressanie NE par les ressources qu’elle promet | 
iale , rien de fâcheux n’est arrivé 
aux pieds. des semis qui cétaibent déjà bien développés. 
Il y a même lieu d’espérer une moisson assez abon- 
dante pour continuer sur une plus grande échelle les 

nt amener à extraction facile et 
Déapees de l'indigo que ses feuilles nous promet- 
tent. Pépis. 


Pour Phe ame: q i a quel D 
collections jilserx facile de comprendre 
iportane d’ ÿ faire Le _——. et d'employer, 
pour * reconnaissance des espèces et : 


ne en inventer la sagacité h mainé, li 
AL n’est pas aussi le on eo pete de 
qu LUC de de “utero pee numé 


selle la “plus € sets ps Le. 


pareil cas a son système parti 
va prouver. combien celui-ci 


sons que. x “À on .. plantes Lu ÿ 

possède vu sé FRA Vordre LR pe 

con | p.qoéfénbls ani mom dt 
à a500-tous les individus de ses collections existant 


au moment où on se livre à ce travail. Dans ce nu- 
me s que les Acacia occupent les 
5o premiers numéros ; les Amaryllis, les 20 suivans , 
et ainsi de suite; on remarque au ee {0 
qu'il n’y a aucun moyen d’interca es- 
pÈces ou variétés + que on. peut.obts 
- Ainsi 


ions pr ts, éch , nine ” 
d aits de semis; augmentent de 100 le nombre 
us » eux se trouvent 10 Aeagins $ 


pr à Liu, 0 en pu Goudea r reck c 
pee can et 
vail long, minutieux et L toujours. sujet à erreurs. L'em- 
ploi | des RRRETDS bis; 4er: She: ne rage puis 


les genres composant le Catalogue du. [ardin 


266 
tes, par Desfontaines, et selon l'ordre dans lequel 
ce professeur les a rangés. Je les ai numérotés, depuis 
le premier jusqu’au dernier, d’une série non inter- 
rompue de numéros, et je suis arrivé au chiffre 1505, 
qui indique le dernier de ces genres. Ce Catalogue, 
que j'appelle général, n’étant pas établi par ordre al- 
phabétique , est accompagné d’un répertoire classé 
de cette dernière manière et où chaque nom est suivi 
du numéro qui indique sa place et permet de la trou- 
ver à l'instant. Rien de plus n’est écrit sur ce registre 
qui, une fois établi, doit durer, pour ainsi dire, 
toujours, et qui ne contient par conséquent que la 
classification des genres. Je le consulte chaque fois 
bare nouveau est introduit dans mes cultures, pour 
6 qu'il doit porter ; et _ sont 


Pr. mens re- 
à ne aux conosisséhbes 


, l'idée des sons et de La culture dot 


+ Le LIL, 
 : PRET Re Fe 


que , c’est tte Me a jen 
lin d | Ph me un peuan- 


de le he à stable À ahaiqeP por re cher 
+ che. se 


2 


267 
Dans le Craie de mes cultures, tous les genres 


quejep ns l'ordre né mar Ù 
sans égard pour le 1 u: ré 2x dt nt, selon La chés 
Fe de Un tu D'UN ere COMRT 0e euh du Jardin des 


outes les ‘espèces et variétés, qui appar- 
ss is d'eux , sont inscrites à la suite “ra 
uen des: mines en 'ooianiene tt" par le numéro un 
sans i tion , tant qu'il y en a. On 
comprend ( que peser il se trouve plusieurs individus 
d’une même espèce ou variété, bases ss. EN 
du même numéro. 

De cette manière , rien nest plus fie, eue 
ma collection s'augmente de que , de les 
intercaler à la suite de celles déjà inscriles au nom 
du genre auquel elles appartiennent, en leur donnant 
les-numéros qui suivent le dernier écrit , et cela n’oc- 
casione | _ 2 see et ne dou lieu res 

Maui comme res phnet ju rec 
ts et qu'il serai: difficile de trouver lenom de 

la plante, ne numéros de son éti- 
are Lars qe je pe dans re 8 


né u première de les os la se- 


268 


De quelque matière que soient faites mes étiquettes, 
elles ont la forme d’un triangle isoscèle, c'est-à-dire 
que les deux côtés sont égaux en longueur, tandis que 
la partie supérieure coupée carrément a beaucoup 
moins détendue ; on donne à l'étiquette les dimensions 
que l’on veut. Cette forme est la plus commode pour 
enfoncer. l'étiquette dans la terre des plates-bandes 
ou des pots, où pour la rouler autour d’une branche 
ou d’une tige. 

Sur les étiquettes en sv ; je fais frapper lesnu- 
méros des genres sur la longueur, et ceux des espèces 
sur la largeur. Ainsi pour frapper le numéro du genre, 
on à pipejsues la pointe de l'étiquette à droîte, et 

celui de F espèce la pointe en haut, ou, pour 
x dire, dir ent devant soi. Ces étiquettes , 
enfoncées dans, la terre ‘des. pots et renversées sur 
leurs bords, présentent les numéros dans le sens où 
ils doivent ètre vus. J'ai Ma le té système de 


sis si PA PRET JR dest Fe RAS Fe AE 
La UE L © dis RS - lé: à à 
+14 4 benne où tiges, afin de ne | ù te ennfans 
RER se Fan us : 4 


plei re te ere, je je fais évite: es) naeÉroR SE ophbes 
pointe “étant en bas; mr phaatornn 


MR PAT EN I PET ENT A 


26) 
logue particulier). En général, roûtés les Lois jaue.! les 


à sai AT: se . je au nnais aux 1x plantes 
naient une étiquette portant le numéro 
sé et « -elui de l'espèce q ui avait produit Ja 
graine, acconttiifiéé dela RTS , initiale du mot 
semis. Cette indication avait pour but de recomman— 
der ces p s à l'attention des jardiniers qui en 
prennent soin , afin qu ’ils en suivent le développe- 
ment, et que sEtOUE à l'époque de la floraison ils re- 
nr _. ne se pe as € e 


Li phoemdee inscrite sla suite du Tomers. Ainsi je 
LL des mon ose semis se fasse en 1839, tous 


faite de cette méthode ne m’a signalé aueun inconvé- 


270 

nient. Rien de plus simple à l'inspection d'une éli- 
quetle de savoir de suite, en se transportant au Cata- 
logue ve tanures, ses noms péaéire et spécifique. 


Den 


ils’ agit de fournir une 
espèce demandée, que de prendre sur ce même Catalo- 
gueles deux numéros qui la désignent, et de la tron- 
ver par ce moyen au milieu des autres. 

Mais un autre mérite assez important s'attache à ce 
système , c’est que sa base étant la méthode naturelle 
de Jussieu, l'élève ainsi que le jardinier instruit, 
tout en travaillant, sont constamment forcés de s’en 
occuper et de l’apprendre, pour ainsi dire, malgré 
eux; et un tel Catalogue peut, sans avoir besoin d'au- 
tres Dre à , servir de guide dans les expériences 

e l’on veut tenter. Ainsi s'agit-il de fécondations 
cielles u d refles, on sait que la nature ne fa- 

ise pas les alliances trop éloignées, et | l’on peut con- 
e à linstat les deux ; ui précèdent et les 


de qui suivent celui qui est tnt de l'expérience, 
PA EN ne L é de chances. Ce 
n'est ! . EE à se 


mais je onseillerai i jamais ra tenter. sur 
8 ra re hd éloignés, comme des ro- 


- nus præcox. Horr. 


 Celte variété a été apportée sans nom de la Bel- 
gique, par M. Vibert, habile cultivateur de roses , 
à Lonjumeau, mais avec la réputation, Rire dans 
ce royaume, d’une ES D QUE pre 


| a à que leur inspection 
: s de tous ceux déjà connus dans 
s ises. Pensant ne l'avoir Cr en- 


La températ npérature des premiers jours Me mai ayant 

été trop froide, je ne pus semer que le 20, et la flo- 

raison eut lieu dès la fin de juin et dans le commen 
L ME 


Ar n cutité en ho pr rè 
Pres et d’abord on était 


TF3 
croire identique; mais le haricot nègre rame, tandis que 
celui qui nous occupe reste nain et ne s'élève guère, 
dans les bons terrains, que de 32 à 35 centimètres 
au plus; il est très- précoce et productif, chaque 
pied porte de 15 à 20 gousses. 

Ses fleurs sont de couleur lilacé-tendre ;’ses gousses 
sont , à maturité, longues de 108 à 120 millimètres, 
et conbenpent cinq ou six graines noires à ombilic 
blanc , ovales, renflées, très-régulières daos leurs for- 
mes et leurs dimensions qui sont de 11 millimètres 
de longueur sur 6 de largeur. 

Il fleurit et muürit cinq ou six jours, après le hari- 
cot jaune du Canada , également nain , le plus pré- 
_de tous et assez productif Es comme PÉNPEN à 


ap 
e la CH de couleur jaunâtre et € encore plus dé- 
1 tas le RAT! Batave « ou d (: de Hollande trèsesti- 


273 

Mais ce qui le rend sara intéressant , c’est qu'il 
convient parfail hâtive en pleine 
terre: où iEcésseih pate t et donnel i 

produits en vert. Je considère donc celte acquisition 
comme fort utile ; aussi je me suis empressé de dis- 
tribuer la plus grande partie de ma récolte à un grand 
nombre d'amateurs en leur communiquant ces ré- 


sultats. 

J'en ai vémé beaucoup, cette année, du 25 avril 
au rer mai, et comme la terre était seit: 
ils ont poussé avec une grande rapidité; mais les ge- 
lées de la fin de ce mois en ont détruit | 
Ceux qui n n'ont eu que les. feuilles attaquées ont re- 
poussé parfaitement. Un autre semis, fait le 15 mai, 

rvé, les Haricots étant à peine germés et 
terre, mais leur végétation est restée sta- 
dant plusieurs jours. 
: s MM. Jacquin fr le culti vent dans 
Frs Le _ re ‘afin de le pas de 
le répandre dans le commerce. Pépin. 


274 

Peut-être trouvera-t-on singulier qu'il ne s'en ac- 
quitte pas lui-même ; mais l’étonnement cessera, sans 
doute, quand 'on saura que ce nom n’est qu'un pseu- 
donyme sous lequel jusqu'alors, et par des motifs par- 
ticuliers qui n'existent plus, j'ai pris la liberté de 
communiquer mes idées à nos lecteurs. Ils ont bien 
voulu les accueillir avee bienvaillance; et si quel- 
que hérésie physiologiste, horticole ou autre lui est 
échappée, ce qui aurait pu être très-fréquent sans 
l'assistance de ses collègues, ils ont daigné l’excu- 
ser ; je réclame la même indulgence, car j'en ai un 
besoin égal. 

M. Doverge était en même temps le: déssinateur 
des Annales. Ses articles, comme ses dessins; ont 
été Pobjet de critiques et d’éloges mA jai dù 
être sensible pour lui. Je suis des unes 
et des autres; les premières ne m'ont point décou- 
ragé , car elles étaient justes. ; les seconds mont 
donné l'espoir d'en mériter encore, et telle est la 
ser, + cette dermière raison a 

es le age Ta me montrer à 


serge, que w puis S sans crime, rayer wi 
gr es D se 


CR Ed re En TR RSC nn de ee R dr GP 


SR ni  o  à 


| 
L 

4 
1 

4 
4 
‘À 
4 
4 


273 


agronomique, j'ai. dû me rendre familiers les sujets 
des livres que off au pul é Si la fortune a dé- 
favorisé le négociant, elle a peut-être, par une juste: 
compensation, indemnisé l'homme dé Tete: en lui 
laissant accun que ses études 


et ses veilles lui hdes acquérir. 

Après avoir remplacé, par la plume, l'épée avec la- 
quelle j'ai appris la géographie Européenne à la suite 
du conquérant que la postérité traitera de fabuleux , 


je lai consacrée par pra et comme SR de 
mes premières études, à 
cédés : de l' € 


r une page utile a.élé tracée par 
ussi plus d’une fois elle a prêté son se- 
es moins érudits que praticiens ; _ 

] Taille ‘ 


fruitiers) D br en est un. ue En 
elle qui en a rédigé la | Mé 


notes de lau teur. 
En PR 1] 


moins ingénieuses : Mar toutes arbi 
étonné qu'aucune n'ait voulu ado 


présent 
vent être cuire sous les dire erses latitudes RE 


2706 
rope, rangés selon l’ordre naturel créé par ce célèbre 
botaniste, parce qu’il a l’inappréciable avantage de 
montrer aux jardiniers les analogies qui les rappro- 
chent, et peuvent inspirer quelques idées heureuses 
pour leur croisement ou leur amélioration. 


TABLEAU 


DES ARBRES FRUITIERS DE L'EUROPE, CLASSÉS SELON 
LA MÉTHODE NATURELLE. 


CLASSE VII. 
Plantes dicotylédones, monopétales, à corolle attachée sous 
le pistil. 

ORDRE IV. SASMINÉES. 2° Secrion. Fruit en baie ou 
en drupe, à une ou deux loges renfermant de une à quatre 
graines. Embryon ordinairement entouré d’un périsperme 
charnu. 

* OLIVIER. QU RS CHR n, dope oTee hoss 


ent d'un Prpèrme car 


Diospyros. Lin. Fruit en baie à dix 


dantes, d’ ch 


VRTRLE, accru. L. Put en Ie d'un Br 


LA 


| 
| 
| 


277 
SSE X. 
Plantes + me ra : 
ORDRE IIL. CAPAN "OL 
capsule à une où plusieurs | polysper- 


mes. Embryon placé dans une RE ROE 26 ont ri 
charnu. 


périsperme 
CORNOUILLER. Cornus. Lix. Fruit en drupe pulpeux, 
contenant un noyau à deux loges monospermes. 
CLASSE XIL 
Plantes dicotylédones, polypétales, à étamines attachées 


il ne sc développe qu’une à 


tre 


Fruits en une baie, ou en une 


* ORANGER. Citrus. Lin. Fruit en baïe à plusieurs loges, 
renfermant une à quatre graines. ; 

ORDRE XI. VITICÉES. Fruits en baie, à une ou plu- 
sieurs loges , contenant une où L sisese graines osseuses. 


ere ie muni d’un périsperme charnu - ss D 


278 

GROSEILLER. Aides. L. Fruit en baie globuleuse, ombiti- 
quée, contenant plusieurs graines ; les ‘baies réunies 

"appes. 

ORDRE. VII. MYRTACÉES. Fruit en baie, en drupe, et 
quelquefois en capsule , à une ou plusieurs loges, Embryon 
dépourvu de périsperme. FF. 

* GOYAVIER. Psidium. Lin. Fruit en baie ovoide ; Cou- 
ronnée par le calice, à quatre ou cinq loges, contenant des 
graines nombreuses entourées de pulpe. 

* 3. Eugenia. Lis. Fruit en baie pyriforme 
ou globuleuse, couronnée par les divisions du calice y à une 
loge contenant une seule graine , rarement plus. 

* GREN. Punica. Lis. Fruit en baie globuleuse, 
très-grosse , à écorce coriace, couronnée par les divisions du 
” calice, partagée intérieurement en deux cellules inégales ; la 
supérieure, plus grande, contenant de cinq à neuf loges ; 
Finférieure , plus petite, en contenant trois ou quatre ; dans 
chaque loge, gra ines nombreuses, entourées de pulpe. 


ALISIER. Cratægus. L. Frait en‘une peti ite pomme glo- 
à deux br ur SE . ol de DE 


279 
ri Lan. Æspi.an draps infère, à cinq 
semences osseuses, 
SECTION 4. Framb nésier 4 
crées Nes 


re 


ommun dé dus baie composée 
c unic Dac 
ru 


Fr. 


SECTION Faut noyaux. Fruit en une noix. nue, 
ou recouverte d’ une pulpe, renfermant une ou deux graines. 
ER. Cerasus. Juss. Fruit en drupe charnu,. ar- 
rond, , glabre, légèrement sillonné d’un côté, contenant un 
noyau lisse , arrondi , anguleux latéralement , à une , 
rarement RS nl 

PRUNIER. trytelel Foi an 
priml un peu raboteux 
Be  < contenant une pr et rarement E Hal 
n LE. _Armeniaca. Juss. Fruit en drupe charou, 
et , de duvet, contenant un noyau légèrement 
né, à deux sutures pers be l'autre ob- 


rement à ( 


k,. 
sule où une e baie , ou un drupe à à une où 


280 

nospermes ; graines contenues le plus souvent dans une noix 
osseuse, Embryon dépourvu de périsperme. 

PISTACHIER. Pistacia. Lin. Fruit en un drupe Est mem- 
braneux, ovale , contenant un noyau osseux, mo: 

NOYER. Pig Lux. Fruit en un FES pulpeux sis, 
contenant une noix sillonnée, monosperme. 

ORDRE XIII. RHAMNOIDES. Fruit en baie ou capsule 
à plusieurs loges, à plusieurs valves, portant les cloisons 
dans le milieu de leur paroi interne; chaque loge contenant 
pe ou deux graines munies d’un périsperme charnu. 

Ziziphus. L. Fruit en drupe, contenant un 
— à une ou da graines 
CLASSE XIV. 
Plantes dicotylédones , apétales ; fleurs unisexuelles. 

ORDRE IV. URTICÉES. Une seule graine renfermée 

dans une enveloppe testacée et fragile, nue ou recouverte 


MURIER. Morus. —. Calice Aétedent bai à pulpe 
es dé 
J 


3BROUSSOZ MER. Dronisenin L'Ese. Une grain 
couverte rte SRE, ES RE DR ere 
ORDRE V en 


nombre 


égal à celui des ovaires, le > plus souvent monoloculaires, à 


MICOCOULIER. Celtis. Lin. Frait en drupe pulpeux, a 
buleux, monosperme. 
es Li. Deux Rae pme A 


+ 5 ds 


281 
PIN. Pinus. L. NOEE tDaRpe ES 


branacée. 
Parmi les genres de fruits ul ce ten 
en est qui ne cultivés en pleine terre 


peuvent être 
qu’au-dessous du 43e degré de latitude. Je les ai in- 
diqués par un astérisque. 

Maintenant , disait momo hr thqs “out 
dstéiomidiondesheestroitiers, non peut-être dans 
Vordre où je viens de les ranger, mais plutôt à me- 
sure que chaque article sera complété par les rensei- 
gaemens que je sollicite de toutes parts. 

rare 


Moro Dayenné grofé a sur Pséihe : 


quest ion de Ja réussite de la greffe du poirier 

imier à a long-temps servi d’aliment à la dis- 
pas et la conclusion la plus généralement ad- 
mise était qu'il n’y avait aucune chance de sons 
qu’une vie peu active se maint 
trois ans au “our. ‘et qu'enfin a mort en suivait sans 
arriver à la cation. 


rent chargés de le tte. 

Leur rapport affirme la vérité du til : ce poirier, 
âgé d'environ six ans alors, élevé md à 
nouille, était greffé sur doncin. Quelqnes dra * 


282 
laissés au sujel à dessein , au-dessous de Ja grefle.,et 
quelques autres naissant au pied , empêchaient.de 
concevoir aucun doute , et un beau fruit dont l'arbre 
était encore garni, était un pr également ir- 
récusable. - 

Depuis 1837 , LE. a élé transplanté, et:a con- 
tinué à végéter parfaitement. Cette année même il se 
montre plus vert et vigoureux, et il porte une hui- 
taine de poires bien venantes. Il forme encore une 


_ quenouille élevée de deux mètres à deux mètres cinq 


décimètres, et paraît devoir vivre long-temps. 
enri possède aussi quelques autres Poiriers de 
Desenté qu'il a ant sur pommiers il 3 a deux ans 
et qui végètent très-bien. 
_ C'est donc un fait acquis , et que toute personne 


283 


D mere année se métier À 3) eese 


Fe ai trouvé chez M. Durabi, 


| 284 
Transformation en pétales, des étamines de la Pivoixe 
NAINE. Pœonia humilis. ReTz. 


J'ai observé pendant le mois de mai le développe- 
ment des fleurs de cette Pivoine. Ses étamines nom- 
breuses se sont en partie changées en pétales plus ou 
moins réguliers; plusieurs Mann laciniés, mais la plu- 


nos DE senla 


ligulées, longues 
de quarante à cinquante-cinq millimètres , ce qui, 
par leur réunion et leur forme, donnait à la plante 
beaucoup de ressemblance avec séstint variétés de 
nos pres paiihihes: 


ffet ch t d’abord 
ar caler dohbicies de ses pétales, qui n’a point 
été altéré » par celte tr , et ensuite par la 


z Sr sé estiment «ns à Ps pétales qui i rem- 
plaçaient presque toutes ls amine car védriees 


RUE FRE PT RS | L A CON 4 . 


pda on pr po ve nariquss © 


a ue 
MIT Rs 


ait à à à cinquante-ciuq centimètres ; c'est couime Pin- 


285 


dique le nom qu rs pr pre “de es du 
genre. 


Elle se multiplie iplie fac 
tiges qui sont i 
de Pivoine), b 


opération doit se faire peu Per après la dessi- 
Re qe, tie start Did er pes" gel divi- 


de férmer de nouveaux chevelus et de se prépare à 
fleurir souvent au printemps suivant. 

On la multiplie anssi de graïnes que l’on sème à 
Phelps rs en pese meuble, etlon repique le plant 


Pi se pe dis Et 


_ Hexandrie momag hi Lan. Asmarilidées 


F7 2 je ee 2 
Le ei rs dé : PE Le Le. 


gr sb ae Ts ù 
nr ms ere Florent. de: rente-deux à 


286" 
et luisant, un peu arrondie d’un côté et plate de 
l'autre, au centre duquel règne longitudinalement 
une arête saillante ; elle est quelquefois bordée d'une 
membrane mince. 

Cette tige est tronquée au sommet , et comme par- 
tagée en deux lèvres, du centre desquelles sortent 
en faisceau quarante ou cinquante fleurs redressées 
avant la floraison, et pendantes. durant l'anthèze. Les 
capsules se redressent après la chute du périanthe. 

La floraison a lieu vers la mi-avril; la fleur, d’a- 
bord d’un jaune-verdâtre légèrement rosé, devient 
d’un beau rouge minium avec le sommet des divi- 
sions du périauthe teintes de vert-olive, ensuite elle 
passe au jaune; les fleurs épanouissent successive- 
ment. La. ca sule est ronde, et parait ne pas devoir 
atteindre plus de la grosseur d’an 1 pois. pts pédicelles 
sont longs de vingt-s , et d’un 
DE ni Une de iles visqueuse et: su- 


année; j'ignore és sera son résuftat. Je ne ne non 
plus ei la plante 


condées , dhmcient pas ou Lo 
Je, cs dique Pa opéré moi-même la fécondation 

cie ; à cause de la rareté de la plante, et 
dde Dion, dans cette circonstance, la nature 
ès en défnt. si} les graines, réussissent et me don- 
à, né gil so fe 


po la culture, voyez page ae de 'inads ele 
plus haut. ranç. CELs. 


288 


EcxINOcACTE A ons. Echi 
mulosus. Lem. (Forez la planche; et pour les ca- 
ractère génériques , page 120 de ce Journal; an- 
née 1836-1837.) 


Plante presque ronde, d’un vert foncé, à vingt 
côtes mamelonnées et disposées verticalement, larges 
d’un centimètre environ. Mamelons de forme ordi- 
paire, à sommet un peu dirigé en haut ; aréoles en- 
foncées entre les mamelons, ovales, couvertes d’un 
coton blanc, horizontales , larges de cinq à six milli- 
mètres. 
Douze à seize épines, dont quatre très-fortes, 
longues de quinze à vingt millimètres, d’un jaune 
d'ivoire, à DEEE ga foncé, are tou- 


jours plus longue, et la base, qui 
lement poarpre. Les di où due ie ls 
petites d'inégales longueur ordis “al 


PSE AR ER OMR DE ne EE ER OR CIRE EE A PPT Re "el k Dai 


mr 


jrs 


ENGRAIS ET. AMENDE MENS. 


DES trans mr |rovcines; JO8CS Er rires 


pour servir de re au ans, et qu'on es lise 


JUILLET. 1839. 19 


€: FN. 

végétaux. Ces plantes introduites dans le sol, dans des 
circonstances propres à déterminer leur fermentation, 
sont donc susceptibles d’alimenter la végétation par 
les produits que leur substance sert à former. Le seul. 
point important qu’il faille observer pour les rendre 
utiles, c’est d’attendrir leur tissu ligneux avant leur 
emploi , et de faire en sorte, qu’appliquées aux diffé- 
rens sols, elles ne se comportent pas à leur égard 
comme des corps dûrs tout-à-fait inertes. 

Les Joncs et les plantes des marais sont ordinaire- 
ment d’un tissu assez spongieux et assez mou pour s 
diviser aisément , absorber facilement l'humidité et 
subir une décompose assez prompte. Ces plantes, 
rames la vase des marais ou des étangs d’où on les 

etre, peuvent être utilisées immédiatement dans les 

L elles y. produisen “encore quelques 

effets, et lon peut. les y Pot de na - 
pan: qi: nénèeia et spongieu | 


: UT © ci + ; doit À D , s 
£hronyz et + - Du du pd ie j ds et 


_ Pimp x mines: 28e 
roi qui dos ueèes vu" 


294 


presque analogue au fu pres: des phone chou et des 
vaches, surtout, si © c 


‘ Lo. | L 


F_ 
au moment de.l k 


De eus 2) Mean 
mier , PA 0 HE la précaution de recueil 


nomiser.la . paille, n’est pas praticable, et que lon 
veut cependant utiliser ces plantes, il faut en former 
une couche peu épaisse sur un lit de marne, ou sim- 
plement de terre calcaire, sur un chemin ou dans 
un autre endrois &e très-f1 fréquenté , et les divi- 
| > pendant un 
vapes suffisant, en ayant soin de les sions quel- 
Quand on les trouve convenablement atien- 
s,.on-les relève sur une portion de l'emplacement, 
où mieux encore On les mèle dans la cour de Ja 


Mu: Dis 


is 206 mêlés à d'sisines engrais sa Fa 
CRE Rene, a  ÉÉE 


292 

qu'on suit communément; et qui consiste à laisser 
fermenter ces plantes mêlées aux autres matériaux 
de l'engrais, jusqu’à ce que leur décomposition soit 
complète, et qu’elles ne forment plus qu’un terreau. 
De cette manière, en effet, on laisse exhaler en pure 
perte la partie la plus considérable de l'engrais, ét 
on le rend en outre moins propre à l'amendement 
des sols compactes, qui se trouvent moins soulevés! 
et moins divisés. 


elles sont toujours d'un effet avantageux, et partout 
où on peut s'en procurer on ne manque pas de les 


si AL RAL 


solubles qui se trouvent-dans les plantes marines est 


293 
ere Pari qu'aux: DE ES mesure: que 


_ ee Pen dsl, où par ll de 


la plante PR | TR 


Les fermant à parte de se procure de 


ner. Ils e rteront ensuite sur les prés natu- 

rels et artificiels, furent l'automne ou lhiver , et, au 

mois de juin , ils fomecüin encore queleñr es 
après la . S'ils en avaient 


2 AS 4 ‘æ 
.. DE à ie ve PE « 


t qu'ils se 


popnsnt de le conserver ;-ils devraient en for- 


# 
vis iles: sans : 


et 
me ï ensuite Le tas de Ja même terre. L'oe ces 


_ des principes d’assimilatio on. C'est à au moment où sa 
d iti d'il agit avec éner- 
ns dimtl Dans les terres grasses, il est 
ieux de ne l'employer qu'à l'état sec, ou mélangé 
ane une terre absorbante ; mais, dans tous les cas , 
ses-eflets seraient encore plus énergiques, si on ne 


294 
Pemployait qu'après avoir utilisé ces matériaux 
comme litière, et les avoir laissés mn des 
sucs de lengrais. 

Les herbes des rivières sont utilisées dans diffé- 
rentes localités par les riverains; mais comme elles 
ne se comportent à l'égard des plantes que comme 
engrais nutritif, leur action est beaucoup moins effi- 
che it balle: de: pliée marines qui agissent en 
même temps comme stimulant. nie fluviatiles 
sont d’un tissu plus serré et plus abondant en parties 
ligneuses que celles que lon recueille au bord de la 
mer , et la désagrégation de leurs parties est plus dif- 
ras aussi, il est à propos, avant de les utiliser 
comme engrais, de les employer comme litière sous 
les bestiaux, ou d’en joncher quelques passages fré- 

EE mais seu- 


une press mécanique, qui à permette de de enfoi 


à la charrue. 


#t ik R ” Marne. 45 


 : à : Pos “ FREE 


vi . lix ER dé } Re D + 
2. 2? 15 7 cg it, 
Pr sidi D os 2 21. - > sta: 
feuilles, | S és sas, £ se . Fe 
PLIS : En CT 
Le ol 


pe vaste Lun ces cute) pdrthés 
graines qui la reproduisent identique, est une de 


ment obtenir ses produits pendant celte moitié de 
l'année, si lon a hr 0 0 00 HN 


nues er ler pied) quote 
tache à a! a tige ; mais en les coupant avec un couteau 


Ce Es + rc “érenere ÿ facilité 18° développem: 
d'une rneer pomme; ce qui n’a pas lieu lorsque 
1 1l exist ir us à Î: base du pédon- 
cule, sont Héchirés par l’arrachage de la pomme for- 
qe ee on augmente la prose 


3090: 
cueillir elles-mêmes ; puissent l'obtenir aussi franche 
que possible ; ce qui , au reste , est un embarras dont 
on doi s’exempter lorsqu’on est sûr de l'obtenir bonne 
. commerce... 

Eee sisdnditihon-deiMessellié ont fleuri , 
il faut couper l'ombelle terminale; ou , si l’on com- 
prend mieux ;. étêter chacun des pieds qu’on destine 
à être porte- …De.cetté façon; one récolte 
que Les semences produites par les fleurs nées dans les, 
aisselles ;'et.on.est sùr de retrouver tou-: 
jours dans les. semis. que. Fon'en fait:la variété pure: 
du Chou de Bruxelles. Si, au contraire, on récolte 


Hissoo : mnt de 2 
7 s 


*97 


cit +916 BULS HO fu 01; 


ociar Leu graines, rue a p.. 19, 0ù on 
PE YA FREP ER UR-RONVEAN Chou monstre; r 
M. x 


Ts 

où La run remarqué. An 

Fi nie mess on a forcément fait prendre Ja 
ir le transports 


298 

dolle, on doit rapporter ce Chou à sa première es- 
pèce , le Cnou PROoPREMENT Dir, Brassica oleracea, 
et à la seconde race de ‘cette espèce, le Chou 
cavalier ou vert, ou sans tête, Brassica oleracea 
var. : acephala. Péoteféis; ce n’est point le Chou ca- 
valier lui-même type de sa race, reconnaissable à sa 
tige allongée, tandis que celui qui nous occupe est 
ramifié depuis sa base , mais bien plus probablement 
le CHoU CAVALIER BRANCHU Ou CHOU 8RANCHU DU POI- 
TOU, Br. ramosa. Au premier coup-d’œil et surtout 
à l'inspection de sa tige et de ses branches presque 
ere signes d’une existence prolongée, on pour- 
rait le confondre avec le chou vivace de Daubenton, 
qui n’en Ps au reste, qu ’une variété peu distincte. 

sait que ce derni ier ne doit pas son nom à sa pé- 


2099 
cause de cette longévité, mais il est présum 
+ at + L + mrdrduts À RER Si bi: ni ré rare € “4.0 


£ sc. ds 
tion ds dés arbres d’une végétation trop DA 
et qui s'emportent en bois. 

Telle a du être bus = de ché mette Choux, 


mars nombre”n' st tiendront que le C 
du Poitou avec son développement 6 


cest « comme si _. 


300 
de la race blanche dussent avoir une taille de deux 
mètres par la raison qu'on en trouve qui la possè- 
dent et un peu au-delà. Ainsi , suivant moi, ce Chou 
n’est point une. nouvelle variété ou race, et il n’y a 
pas lieu, je pense, à lui imposer un autre nom que 


celui sous lequel il est connu. RoussEeLon.…. 
Pnsiz. pe Napr s. Persil-céleri, Persil à grosses côtes, 
Api y llum.. Tonton Pentandrie di- 


_ gynie. Las. Ombellifères. Juss. 


.Ce, Persil, dont les côtes blanchies comme : le 
céleri peuvent être employées aux mêmes usages 
culinaires MES | cette sh est fort peu cultivé dans 

j Sans doute parce qu’il n’est pas assez connu, 
| mars ou avril dans un terrain bien 


pee PRES, poison — . mais on > pret avec sat d'a- 


+ emtoË moenefe “84e 
Pr ds pe sa varié de ke. 
tion dés Griottiers. + AE RMEee _. 


Foch mais rh ms 
dans le commerce , et par conséquent rare dans les 
jardins fruitiers. C'est vraiment à tort, car elle rap- 
porte beaucoup. L’arbre ne manque presque jamais 
de se charger d’une grande quantité de beaux fruits, 
qui sont es ren PET ainsi que l'in 


figure. 

“Ællene mbrit qu'à la Ba d'août , et gs son aci- 
dité, qui est bien moins sensible lorsque la maturité 
est complète, elle paraît fort — 
de l'année. En la préservant de ; 


ntée un dos tre "2. ui: “ m. < nr an 
ï | peut la 


PR 


iniment sie re OS sir que les ama- 
Re ann he 
ane rise anglaise, à la mi-mai. 


302 ‘ 

son est avantageuse dans les jardins paysagistes , où il 
fait un joli effet sur le bord des massifs , au prin- 
temps par ses nombreuses fleurs , et à la fin de Pété 
par ses fruits: On peut aussi le cultiver en espalier , 
et dans cet état. conserver Jlong-temps les Cerises en 
maturité ; elles ont l'avantage comme toutes les 
grioltes de ne jamais être attaquées par les vers. 

. En définitive, c’est un fruit intéressant à cause de 
sa maturité tardive, propriété qui doit le recomman- 
ne Le” bé } os mich. 


a : 


J.-B. Cauuzer. 


PLANTES B'ORNEMENT, 


Tee» sr am ane ras 


rail US plusieurs années, mer 
encore dans les jardins. 


genes à HISPIDE , | Lonicers pie Dore 
: ps: Bot. reg GE 


Ti arbuste, qui jusqu’à ce jour né cbiéeieter 
aussi sarmenteux que ses congénères. Ses tiges s'éten- 
dent sur terre; elles sont minces, purpurines, et 
couvertes de ptits poils dans toutes leurs parties. 
Elles ont, malgré qu’elles soient grêles et moins 
vigoureuses que les autres espèces, une tendance à 
devenir volubiles. Les feuilles sont opposées; les in- 
férieures pétiolées, ovales, cordiformes, eiliées sur 


les bords; les supérieures sessiles , d’un vert pâleen 


304 

Cette po a été découverte par Douglas, dans 
FAm septentrionale. Nous la possédons à Paris 
depuis Fannée r837, qu’elle a été introduite par la 
Belgique. C’est un arbuste charmant qu’on peut agréa- 
blement employer à lornement des jardins. On peut 
le cultiver en pot, en ayant soin de former sa tigeà 
l'aide dun tuteur, et on lui fait acquérir une tête 

sphérique en pinçant l'extrémité des rameaux dispo- 
sés à s'emporter. De cette façon, il se ramifie davan- 
tage, ettous les nouveaux see se terminent 
Ses ss 


PÉPIN. 


OD LA : n’ DL,.1,,1 F du ps 
ri ne PURE 1832-1833 de ce 


1 
1 
3 
; 
: 
1 
È 


305 
ke, at a un iamèins » lei qinégnnt millimètres. Le 
tu 
et le limbe des. — est d’un joli rose, pourpré 
ou violacé sur les bords. Mais sit Plus que toute 
autre. ne ME Ce ce bel ambre c’est 
l'oxleur agréab ’exb 


bien 5 ] 5 
EL 


LEE] 


Ce. onto qui a été dédié à isa 
Aglaée Adanson , a passé en pleine terre tout l'hiver 
dernier, et a supporté, sans le moindre inconvénient, 
nu abaissement de pére de bé sous ee 
mur ). 

Remo do ni 
frères Baumann, horticulteurs à Bollwiller ( Haut- 
Rhin }, poste restante à Soulz, qui le mettront en 
vente en 1840, au prix de 30 ser 8e on 


Fer Benin : 


Jonter _n 


306 

les expositions et se plait dans tous les terrains, ce qui 
reud son emploi encore plus facile; mais ce que jas- 
qu’à présent on n’avait pas suffisamment observé, c’est 
qu'il ne produit des fleurs que surles jeunes | 
qui se développent sur le bois de la dernière pousse. 
Gette observation est d'autant plus importante, que 
c'est d’après elle que doit être dirigée la taille. Jus- 
qu’à présent cette opération était faitetrop sévèrement 
et à contre saison ; ce qui nuit à l’inflorescence. 

Je conseille dim de tailler le Ribes sanguineum 
immédiatement après que sa floraison est passée, 
comme on le pratique pour les lilas varins, de Perse, 
etc. ; cette taille, de même que toutes les opérations 
decaltare, doit être raisotinée; il faut se servir d’une 


non de ciseaux. On taille 

près d'un œil ou bourgeon bien disposé et placé sur le 

bois d’un an. On supprime les branches affaiblies ou 

qui font confusion , et qui ne servent qu’à épuisergle 

Le m8 sans ME 2 de fleurs. On entretient ainsi la 
à de 


car: autrement ce Groseiller cesserait de fleurir , ou 
ee rs ee se 


rs moe onérénée à 12 


Cette observation peut s’ äp | 
rbuste * d'ornement , que lon a tort F + fsillér 
ae lerspe ” ___ A» et uneis- 


1 Las TM 
e las 


dns ill 


307 
ls avaut leur floraison; tout, le sonde: sait qu'ils ne 


fort agréable , produit une décoration du plus joli 
effet, et d'autant plus intéressante qu’à cette époque 
les fleurs sont encore rares. 

Le Ribes palmatum , dont les rameaux sont plus 
minces et plus flexibles et se soutiennent moins bien 
à cause du poids de ses feuilles, doit être t illé d'ap è 
les mêmes principes. FER 

Les beaux échistillesdé ar” existent au Jardin-du- 
Roi, font ,à chaque printemps, l’objet de l’admiration 
dés:amsieissy ansquelé je pais annoncer que ces es 
pèces sont en maltiplication dans plusieurs établisse- 
mens marchands de Paris et des environs ; tels q 
ceux de MM. Cels, Jacquin frères, Bertin à Versailles, 
et SD à x rrmemnauns sonf 


‘308 
méés, par mon père, spectabilis et prune: 274 
mères des trois sous-variétés ci-dessus. 

M. Jacques, page 315 de ce Journal, année 1836- 
1837, a également décri rit queljues time variétés 
remarquables de la Pivoine de Fat sa à 
shieaues: Alors: savoir ss 


Phones anni Pret à PS. 
Var. : Carnea grandiflora. P..S. Var. : Humer 
alba, ir PE: v Var. : re) alba. 


. 4 + # en t- 3 : NU ce . ” | | Pivoinés 
ei vite ' je viehs"offrir à nos:shtédherte deserip- 


reel hd Fenparress séonsiies 2 


a. Tiges her- 


Pæonis, S s $ a Fr, 
Lacées, hautes de un mie poñt a feuillage difé- 


HR AS SN 


de la prions 40 “par sa couleur rose bien” plus 


tendre ; £.: À L + Lt à 
dù PT D. dé l fé sm is 
Ù +, 2 Je : 
noncée ;. Be. PEdulis étant 


ge un de là seconde f par sa couleur 
11 a de aus gi 
do jé” q DT "+ 


nir des graines par fé 
0e mes dévalopées que cells à ces deux 


Elles a, en s'en Va arantige deflokrie plus facile 
ment qu'aucune autre, car des éclats plantés deux 
fois dans l’espace de six semaines, aid l'automne 
de ns en férre ordinaire , à l’exp da midi, 

ia F CAE et promet tent 
i sont le résultat d fécondations arti- 
Gens pa bteni t sa ren + 


a … à | 1) 


il 


ch esp D me pme 


310. 

sont étroits, contournés et très-nombreux; les ovaires 
métamorphosés en pétales plus longs que tous les au- 
tres, et panachés de pourpre , entourent comme une 
seconde corolle composée de productions pétaloïdes 
parmi si ag n’y a aucune apparence d’ovaires 
ni d’étami 

Cette belle fleur, qui ressemble beaucoup à un pa- 
vot à fleurs doubles, est d’un blanc pur, et constante 
dans,ses panachures. Elle est fort remarquable par 
son port, et se distingue avantageusement parmi 
toutes les autres variétés. 

3... Pivoine ODORANTE DE LA Cane: Pæonia Sinen- 
peer odorata. Tiges de soixante à soixante- 


que la 
Pæonia Sibirica. Cette variété a les fleurs plus grandes 
a de #» Can sr _ 


311 
d’un joli jaune andre à ausparent, momepaies sur le 


variété et leur forme élégante, qui imite celle d’une 
en font une plante fort méritante et digne du 
nee ronds 
6. PrvoinE STÉRILE DE LA CHINE, A FLEURS BLANCHES, 
Pæonia Sinensis, Var. : Humei alba plena. Cette va- 
1é réteip-décrite par M. Jacques, a produit , cette 
année , des fleurs larges de près de seize centimètres, 
qui ont conservé leur même caractère, c'est-à-dire 
qu’elles sont dépourvues des organes générateurs. 
Elles conservent une teinte carnée pendant presque 
toute la durée de la floraison, et exhalent , surtout 


tion tnbtdis dosintse et, du reste, sisi tir. 
quable. FT. 

7. PivoinE PAQ FR A Péonie Sineie 
sis, Var. : d hellifoiiil: Tiges hautes de soixante à 


> et 


di É 


& 
À + LU 


. 

: Toutes ces nouvelles productions sont rustiques, 
réussissent à toutes expositions , et, pour ainsi dire, 
dans tout terrain , et se AS à l'a agree ro 
éclats des pieds. 

Elles forment une adlbetion fort intéressante ; et 
qui trouve de nombres amateurs. 
Léon. 


Mirtreusx 3 LINGUIFORME | ÿ: Achillea inguata. 
song et Ke | 


Plante vivace PRÉ ve ‘à à feuilles re ues en ro- 
sette, enr vertes , dipules, sessiles , PTE" 


ARABE PE 


313 
une plante nouvelle: set depuis plus de vingt ans: que 


sas ne. 


Pa +. 
plante me plaisait , j'ai pu reconnaitre qu'il ne fallait 
pas toujours: attribuer sa déparition à la rigueur de 
nos hivers. Cette espèce m'a paru être comme la plu- 
part des plantes: #ivaves “astiéstt détruisent d’elles- 
mêmes après . années , Si de attend gs à 
long-t à neuf, 

“Pour que pre Milleféville ; qui se détruit au cen- 
tre par le nombre de toufles de feuilles qui s'y amas- 
sent , y Pntretiengent l'humidité: +: ‘finissent par se 
décomposer, i ten 
santé , il faut prendre le soin de la replanter à neuf 
tous les ans, en la changeant de place, parce qu’elle 
absorbe promptement les sucs de la terre qui la nour- 
rit. L'époque la plus convenable pour ‘cette opéra 
tion est depuis la fin d'août jusqu’en septembre: On 
relève les touffes que l’on déchire pour !les séparer; 
et l’on choisit les éclats les plus verts pour les repi- 
quer deux à deux. Lorsque ce travail est fait à cette 


épis: PER PRE 


- . J ‘ : 
aan st di Nils seat A eu Nil piilce AT 
ment. î d'OS did 20 Jo ia os Pi € émet 
JR 6 2 Le =: RE re te 
Vi : 


314 
des parterres, à cause de son port gracieux , et par la 
durée et l'abondance de ses fleurs portées sur des tiges 
droites et fermes. 
Pépin. 


| ORANGERIE. 


Gant RAMEUX DES Canaries, Genista Canariensis. 
fEsprs Luxe Var. : Racemosa. 


npressa de le mettre en usgtties 
io » et il eut CE de le voir fleurir dans son 
établissen Pr are te 1838. Il se couvrit 
alors dé or L de fleurs pa- 
pillonacées d’un joli jaune unicolore. A lautomne de 
Ja même année, SR  RERR 


Geni ons Lin., à laquelle je 
propane de dom pe de racemose. 
Ses rameaux sont : u 


315 
breuses fleurs depuis le mois d'avril j jusqu'en juin. {L 
à la ta 


ar lle, et ne parait pas de- 
voir s’éle ver d PPT Rae hotanie-cing ces 
timètres. IL est très-rustique. 

Toutefois, on l’a jusqu' ‘à présent cultivé en oran- 
gerie pendant l'hiver, et mieux sous châssis, où ses 
fleurs se montrent plus tôt. Il se plaît à une exposition 
haude pendant l'été, et paraît ne devoir passer en 
pleine terre que dans nos départemens méridionaux, 
comme les Genista Canariensis et candicans. A] lui 
faut de préférence une terre légère et sablonneuse. On 
le multiplie facilement de boutures faites en pots et 
étouffées sous cloches, ainsi que par le semis de ses 
graines, qu'on peut faire immédiatement après la 
récolte. 


Cultivé en pots, il a besoin, comme toutes les 
planies en vases, d’arrosemens pe Dress 


# : Sage à 


Mauva, Las. Monadelphie polrandre, L Malve- 
DT ee NS | 


5 


316 


Mauve A FEUILLES DENTÉES, Malva serrala. Honr, 


Par. 1# VF oyez la planche. ) 


Plante ligneuse s’élevant de quarante-huit à à soi- 
xante centimètres , à  feailles pérsislantes , alternes, 
d'u un vert gai, oblongues, dentées sur les bords , ob 
à pétioles courts, quelques-unes 

lroites , ‘rameuses , hispides, 
me vert pourpré “dans! les ; jeunes rameaux. Fleurs 

xil res, solitaires, à limbe d’un blanc à peine rosé, 
marqué de stries d’un rouge carmin à la base de cha- 
cune des divisions de la corolle. 


jte. PR arbuste | se couvre de fleurs depuis Je 


mars 1aqu'e en mai , il refleurit souvent en- 
de. 


et: tre | même mn ds pourrait É sie. 
> de tir et pr par le 


Phare, Pi | 
g : FE s sur "des individus CE re 


PT Il ji? ss) mémibb.t +... € EE LS à LB 
Le nent duo vais décrire ; la couronne, au lieu 
d’être formée par des lignes ou demi-fleurons , n'offre 
que des fleurons à cinq divisions , soudés jusqn’aux 
deux tiers et à limbe à cinq lobes ovales points. Ces 
tout.le-tube est brun-pourpre ; et le limbe d'un beaa 
jaune. Leurfi 
“qui m'avait donné Fidée d'imposer à cette variété 
épithète de cyaniflora. 

| Lequiy dermarqbes Fégarà ds ait: nou- 
velle production, c’est qu’elle a été d'abord obtenue 
par M. Madale , jardinier-fleuriste rue Rot 
Paris, dans un semis faiten. 1897. der graineaidela 
Cuillarda picta, et qu'elle a-été: : pareillement trouvée, 
en. ei ediisé uen et qui 
2 ae Éorépenae _ ss Sans ss 4 


318 

leur pâle , et ne méritaient pas la peine de les conser- 
ver. Cette observation semble confirmer l'opinion des 
auteurs qui ont considéré la Gaillarda picta comme 
une variété des autres espèces du genre , et l'ont dé- 
crite comme telle. Sweet et Hooker en ont fait une 
espèce, le premier, en 1835, sous le nom de Gail- 
larda picta;; le second ; en 1836, dans le Botanical- 
Magasine , sous le nom de Gaillards, Dranchundë, 
trouvée au Texas. 

Cette plante, n *étant cultivée que depuis peu d’an- 
nées dans nos jardins, on ignorait si elle pouvait passer 
Yhiver en plein air. Je ne sais si on a essayé de laisser 
quelques ra en Le En terre pendant l'hiver de 
1837-1838 pieds 
ni leu. tandis que des ojets plus 
forts. ont péri, quoique cette mauvaise saison n’ait 


PRE 2 ; La 3 


1 est donc prudent d'en ren- 


ie pendant hiver em ange, a où , d'ailleurs, elle 


319 


Clematis azurea Bréniliflors. Cette charmante clé- 
matide est en pleine floraison, et se montre de la 
plus grande beauté. Elle a dévéeléphé ro fleurs 
qui ont de dix à douze centimètres. Je constate ce 
fait ici, parce que la figure qui en a été donnés datis 
ce Journal, page 28, année 1837-1838, ayant élé 
dessinée sur une jeune plante, a donné à la fleur une 
dimension beaucoup trop petite. 


Aug. Cezs. 


Cupnée Faux SILÈèse, Cuphæa silenoides. Nees. 
ab. 2. Hort. Paris. 1839. Tige comme sous-ligneuse 
à la base, haute de quatre à cinq décimètres et ro 
munie de poils rougeâtres, courts, glanduleux et” 
queux ; feuilles pétiolées, presque opposées 


lées , entières, comme glabres, avec des. a 
ile sue les bords ; fleurs extraxillaires , à pédon- 
D de Les prie partie ÈS a 


320 

jouir une partie de la belle saison. Il est malheureux 
qu’elle soit assez susceptiblesur-le, choix des terrains, 
ar dans certaines localités il est presque impossible 

d'en élever ; mais je lai vue parfaitement réussir en 
terre de bruyère, et alors elle.devient très méritante, 
Dans les, terrains qui se trouveraient lui convenir, 
on . ten former de jolies bordures , ou en or- 
ner les plate-bandes des fleuristes en repiquant cinq 
à six individus ensemble, afin de former des toufles. 
À cet effet, on devra la semer en avril sur couche 
chaude, et repiquer les individus jeunes et avant 


qu'ils aient pris un cerlain accroissement. 


Jacques. 


$. Lure à 6 set ; 
ne : St Ë 4 E17 1 


Br"si HORTIQULTURE. 


PLANTES  POTAGÈRES. 


Résurrars DE. LA. | euurons | avrouss. D * bec 


m sa ar er GT € 
nière époque, parce qu'alors la végétation est presque 
totalement arrêtée. 

ts qui.ont le mieux réassi sont ceux pro- 
venus 4 semis d'août ; dès le 20 de ce mois j'ai fait 
repiquer les plus "A et lier le 10 septembre les 
mieux venans, comme on le fait pour la salade , es- 
pérant les aider à pommer ; mais cette opération n’a 
produit aucun effet. Plusieurs pieds ont commencé 
à monter du 10 au 25; deux étaient en fleurs le 18. 
Ils ont continué à monter jusqu’à la fin d’octobre et 
mème en novembre: Douze pieds étaient en fleurs le 
18 octobre. Ge sont les dégénérés qui ressemblent 
beansoup. aux «navets, herqie francs" n’ont com- 

A qui id égé- 

nèrent, FR cs oh sont peu es- 
RES ‘ils ont. qu «feuilles. er et réfléchies. 


DAS 2 AS AURAS OR TEEN NET EP ANEROEREREEETEr 


en tout à celles du chou. frisé. J w’à présent 
crois être le seul qui aie obtenu, Page variété, red 


? 


mé ete tale a 

euses mais, sétendi Ton- 
tes les fenillesque j'ai goûtées cra ei pr 
à le goût. de cles du ave) ais ll sant 


moins âcres. is + +. se 


nière qui par celle qu'on. où 


# 


enfin les péioles seulement ! préparés comme des car- 
dons, mais ces derniers sont trop filandreux . En éplu- 
chant les feuilles on remarquait plusieurs bourgeons 
EME comme on — voit. RÉ a rss 
hs. - * $ spi ; 

Le 26: bre, Pain mange nai ces qui 
ont beaucoup: de rapport avec les brocolis ; ; ils sont 
très-délicats et gréables. Ils ont cuit en 0 on 
25 minutes. Fa eee que des larges pétioles 
euits à part, mais, comp sig à première fois je les aï 
trouvés trop filandreux. 

- Le 27, je crois ; il est er & sa neige durant 
une partie de la journée, et la nuit suivante le ther- 
none: se; abaissé- à Laipeñené à rotalou hegr 


Fe ee 
sions des plants «tes 1 3 ne ; 


Ainai cette RE est hou liant très-rustique ; 
mais elle est encore la plus précoce, car elle pousse- 
pour ainsi dire mer: la min He er cet égard. 
pour le ce Aro er Jour 
ds ous les plants, bel ceux 
monter; du 10 au 


nt. garnis. de gros biais et la 


raisON, CODIM Mano + 
géep aid. #  … d'avril el | > pr rs n . 
de mai. Les Promis: provenant - des. ser 
el: 25 septembre ne se sont pas montrés pl 


les. RER autées. Les. pieds se. ramifient : de 
pe et Re: branches de Mme 1 


comme légume, pue qu'il ve donne ses meilleurs 
produits culinaires qu’en octobre et novembre , épo- 
que où l’on possède une grande quantité de plantes 
potagères MURS “D. ve Cependant il a avantage 
d'offrir, aux personnes dont l’estomacest délicat, un 
mets agréable et d’une digestion beaucoup plûs fa- 
cilé qu'aucune autre espèce ou variété de choux. À 
toutes les autres époques de l’année il monte à fleurs 
très-promptement. On a vu dans mal seconde note 
sur cette crucifère, page 326 de l'année 1837-1838, 
que le premier semis, fait fin de En 
ment d'avril, a donné ses produits en juitiot, Ja Jai 

plus haut que le deuxième semis de l’année, pros en 
je Les avait pere ee en octobre et novembre, ce 


ss ar demandés à à des es ME des 
| s chimiques , ét je m’empresserai d’en 
far connaître le résultat dès > png D com- 
muniqué. 


Moves : DE FAIRE déétéhe BEAUCOUP DE VOLUME 
X POMMES DE Re 


qui ne s sont autre re. chose que les corymbes composés 
des rudimens des fleurs, di faut cueillir avant 


on, à cette crucifère, de d'o- 
péralion connue. sous. 4% nom d’incision annulaire. il 
Ja mA Eu après qe ses Choux, repiqués en place, 

cquis une certaine force ; alors, avec.un inci- 


seur rt aire o! pa pr Kyl cerne, Ja ge cher 


qualités de nos ‘graines, “et To soin ee, ren dre 
compte du résultat. Toutefois, comme ce moyen, qui 
paraît être sais ous le midi avecsuccès, semble, 
d'aprés les, i ps def ne 


L régit. ce bel établissement. e 
de V'État, qui, swraletisatis 
, administ teurs, a fait les fonds 


330 

ES 

semblée, qu'à moins d’une fatalité que la science dé: 
crée autant que l’humanité , elle ne ferait qu ’une 
victime äba-fois , “et le professeur appelé à la rem- 


placer | une décision prise. 
ue de mème lors Hé calé 


n pre ren dr prouve mieux que tous les rai- 
onnemens lexcellence de cette administration, ce 
sont Vers beaux À a À LR se déroulent sous nos 


un 


Lt ertorpr a de apiéitiquE Ne est comi 
niquée par l'ouverture seule de la porte, lé perpétue 


assez long-temps pour q qu'il bl 
les cimes des plantes comthé une légère brise de leur 
patrie. Cette ag q déplace p ss. euh cg ol 


hercibadusr Se sis “érigé: 


PR Pr 


bienveilla fe de MM hrotnntinéa: out compté 
le; public pour quelque chasse et tenté dei le. Smilies 


riser avec nos 
Les 


x! Mir Ni ftierz 


re Pillustré” Partie est lin- 
oe ‘qui soit en 
pendant la 


334 
blables aux müres et fournit au Japon un. papier 
assez fort pour couvrir les parasols dont font usage les 
habitans de cetle contrée, et, à la Louisiane, une bi- 


lasse dont « nn fast si étoftes . Ce ennt Lin 


| dis 


au labyrinthe, et nf qui 

conduit an réserupis, lemuel est anisi je copstrngtion 

PR RRQ s'anRlatene d'Amérique, ‘Plata- 

riginaire de l'A méri e-Septentrionale, 

qd qu &é —_ par. “Fpusnefort.en 
Pa 1707: 

ir x.vait >it ere n bd able de Monte, 


Au | ‘des neuve + JE ÉRINT NT a ._ s- 
truites, ainsi que je l'ai dit. le long dela, rue. de. Buf- 


Fons est so jus mal où Tournefort >] le Ses 


disnale eu q\'on Signale conme sensible aux intèm- 
péries ‘de otre “climat. dr D est une “preuve 


ta Re; gasoil as avoir Ho 


t “in dù te” CT de la dutèRe ta” su at de 
M ‘gt de cette a ie fut la qui 


in 

RE à 

1 

st Li 
‘E 
À 
à: 
| 


33 


GAULTERIA. Laxn., Lamek., Pensoow., etc. Décan- 
MR ie Bruyères. Juss, : : 


aractères génériques :  Calice campanulé à tinq 
dioous, pat corolle presque en grelot ; limbe 

à cinq découpures courtes, roulées en dehors ; dix 
étamines. insérées à la base de la corolle; ie 
velus; anthères fourchues à leur sommet ; ovaire dé- 
primé, entouré de dix squamules alternes avec les fi- 
lamens des étamines ; capsule à cinq loges; cinq val- 
ves, entourées par le calice coloré persistant, et en 
forme de baie, ouvert à son sommet. 

GAULTERNE sHALLON, Gaulteria Shallon. Pursu. fl, 
am. Lin», Bor. reg. 1411. JACQUES, suite au Bo- 
taniste-Culiivateur, inéd. (Foy. la planche.) 

Arbrisseau de seize à trente-deux centimètres, et 
pouvant en atteindre cent à cent-vingt dans son pays 
originaire, toujours vert, très-traçant, décumbent ou 
érigé ; rameaux munis de poils surtout dans leur jeu- 
Ness, HR peu flexueux; feuilles alternes, ovales, p 

| pers cœur, pointues, dentées, presque sessiles, d’un 
gros : ba se sur les deux rare veinées; fleurs 


poils courts et visqueux ; fruits pourpres à suc muci- 
lagineux. 
Lieu originaire : le nord-ouest de l'Amérique. 
Cet arbuste fut introduit en Angleterre en 1826; 
je l'ai vu pour la première fois chez M. Lefèvre, pé- 
piniériste à Mortfontaine, près la Chapelle-en-Serval, 
en 1836; il a fleuri et donné des graines fertiles 
en 1837, et c'est de cet estimable cultivateur que j'ai 
obtenu l'échantillon qui a servi de modèle au dessin. 
Il est encore rare dans les collections. On le cultive 
en plein air et en terre de bruyère pure à ombre; on 
peut le multiplier de ses traces qui surgissent quel- 
- quefois assez loin de son pied ; il reprend aussi de 
“boutures faites sur couche chaude et étouffées sous clo- 
a mi graines peuvent encore servir à sa multipli- 
nm; elles doivent être traitées comme celles des 


Roca” Azalées, etc.; mais le plant rentré en serre 
tempérée dans ke premières 2 
ut ee en comme je ai dit, est encore rare, 


ii PR as de eut. On enable cdise à pe 


339 
P. Edulis fragrans et P. Humei. Elles ont des ra- 
cines pivotantes , qui, quelques années de 
plantation dans un bon terrain, s’enfoncent à plus de 
deux pieds de profondeur, et sont en végétation de 
la fin de septembre en juillet suivant. C'est 1 unique- 
ment le défaut d’arrosemens , surtout dans les temps 
secs, qui empêche ces racines de fournir assez de 
sève. au printemps pour développer des tiges et des 
et dont l'accroissement est rapide à cette épo- 


En 1836 et 1837, j'obtins dans un semis de Pæo- 
nia Sinensis quelques variétés qui me parurent re- 
marquables ( ce sont celles qui ont été décrites dans 
ces Annales ). Mais ne pouvant pas apprécier conve- 
nablement les différences qui les caractérisaient et 
1 ient des anciennes variétés dont je n’a- 
vais sous les yeux que des fleurs imparfaites, je réso- 
lus de les réunir sur une même plate-bande et de les | 
y laisser se fortifier, ce que j'exécutai à l'automne 
de 1837. 

Au printemps de 1838, les différentes variétés de 
Pæ glicinalis, fleurirent, ainsi que pers 

LL de 


ya point fé, 
leave un es des fe) rar 


3o 
négliger quelques précautions qui peuvent assurer 
une riche floraison. 

Voici donc ce qu’il fout faire pour obtenir un tel ré- 
sultat. La fin d'août étant l’é époque où les Pivoines 
ne végètent pas, et aussi celle qui convient le mieux 
à leur transplantation, on laboure alors le terrain 
qu'on leur destine à une profondeur de cinquante | : 
soixante-cinq centimètres et on y mélange avec soin du 
lerreau de fumier où de feuilles consommé. On di- 
vise ensuite les pieds de Pivoines avec un outil tran- 
chant et de manière à ménager le plus possible les 
racines auxquelles il ne faut rien retrancher. Lors- 
que les divisions ne sont pas fortes, il est bon de sup- 
ar quelques tiges > de façon à ce qu’elles soient 
en rapport avec les racines , et puissent en recevoir 
assez de nourriture. Ainsi ; par exemple, sur un pied 
qui a quatre ou cinqracines, deux branches suffisent; 
en effet , chacune d'elles en développe ordinairement 
deux, ce qui fait quatre tiges dès la première année, € 
est autant quil en faut , car gatrement elles seraient 

Le s et au ut peine à fleurir. 


‘un trou assez large et assez profond pour que les ract- 
nes puissent y être étalées sans les recourber; _— 
garnit bien de terre qu’on app 
plit le trou, et lon à soin que les yeux se trouvent 
Rd ue au-dessous KL 


jue ks Pivoines sont ainsi tr PS Ve on fait 


la plantation faite, ‘on arrose de mate de 


4 
t L 2 VIILVSER 


341 

IL est rare qu'on soit és d’ arroser les Pivoines 
dans le courant de septembr ce que les pluies, 
ordinairement abondantes à à cette époque . srshhnmn 
pour entretenir la végétation des racines. 
en cas de sécheresse, il faudrait arroser Soétentri 
mois d'octobre. Vers le mois d'avril on remplira les 
bassins avec du fumier à demi consommé ou du 
paillis afin d” entretenir la fraicheur ; et à partir du 45 
mai on les arrosera sans ménagement jusqu’à la fin 
de juillet. Depuis lors jusqu’en septembre on peut 
cesser de donner de l’eau. Chaque année au prin- 
temps on renouvelle le paillis et on arrose de la même 
manière, 

Les Pivoines ainsi niva. peuvent rester cinq ou 
six ans sans être replantées, et elles donneront à cha- 
que pEnlepEe une floraison aussi belle qu’on pent le 
désirer. 


ÉMON. 
FABIANA. Hexandrie monogynie. Lan. ; onvolvu- 
lacées. Juss. 


culé, ne dépaeant P pas les é ël amir | in 
_riqne. 


FañrENNE pen Fabiane imbrcat. Ruz. 4 et 


Por. la planche.) 
au originaire du Pise toujou 
pénier s "élever de un mètre soixante centimètres 


| Fa 


342 

deux mètres ; tiges effilées, droites , luisantes et pa- 
raissant couvertes de cristaux comme dans le WMesem- 
brianthemum cristalinum. Elles sont garnies de bas 
en haut de petits rameaux foliacés, verts, imbriqués, 
longs de vingt-sept à trente millimètres ; feuilles per- 
sistantes , simples, sessiles, luisantes, charnues, 
mucronées et imbriquées, vertes dans leur jeunesse et 
grises ensuite ; chaque petit rameau est terminé par 
une fleur solitaire à laquelle il seble servir de pé- 
. doncule. Ces fleurs sont i blanches, 
et prenant une teinte légèrement lilacée à mesure que 
Ja floraison se prolonge. Celle-ci a lieu au printemps 
et souvent en automne. 

Cet arbrisseau se cultive en terre de bruyère et 
en serre tempérée plutôt froide que chaude; il sufbt 
qui ny gèle pas. Il veut à peu près la culture des 
Srica avec lesquels il peut être rentré pendant la mau- 
vaise saison. Quelques cultivateurs ont essayé de lui 
faire passer lhiver en pleine terre en le couvrant : 
4 a _gelé prés les uns et résisté chez les autres ; 

qui doit encourager à faire de nouveaux essais. 
osier. d de nas: en garder le plus grand 
nombre en serre tempérée, car il faut être sûr 
de son fait avant de courir la chance de sacrifier 
tout ce qu'on possède. Il y a au reste des circon- 
stances dont il est difficile de se rendre compte, . 
Lu dr ee p _. | 


ble, fer SN qui péri pe. es intem- 
"Le Fate se “maiple avec assez de facilité de 
Si l’on 


= boutures fiités sür co 


_ - veut Pélever à tige, on aura : iii de pincer r les petits 


RE Eat À 
Le EE AOC LÉ PRES 


343 
rameaux caulinaires j jusqu'à la hauteur où Fon veut 


a Put tige. ln ns 
vent être faits sur les jeunes ndiédosen fur et à me. 
sure de leur croissance. 


Jacquix aîné. 


CiERGE PETIT SERPENT , Cereus leptophis. Decano. 
(Foy. la pur et pour les caractères génériques 
page 351 de ce journal, année 1834-1835. ) 


- Tiges cylindriques, allongées, rampantes, grim- 
pantes ou pendantes selon les positions , imitant un 
serpent , à sépt où huit côtes très-obtuses et un peu 
ondulées ; aréoles cotonneuses , convexes dans les 
plantes adultes; douze ou treize. | soyeuses , 
rayonnantes , peu fermes et jautiâtres, ; deux ou trois 
au centre, r 

Fleurs sessiles solitaires longues de soixante-cinq 

* Mbits un 


EE à de intérieurs sont plus longs, mucronés et à 
reflets violacés. Vingt étamines plus longues que 
_ les pétales à filets d’un blanc rosé et à petites an- 
thères jaunes. Style filiforme, plus long que les 
élamines à quatre M mdpee — : ""N : 

Cette espèce, originaire du Mexique, 


344 

beaucoup au Cereus flagelliformis qu'on eroit être 
de PAmérique-Méridionale; cependant il s’en distin= 
gue par ses côtes moins nombreuses , ses épines à 
peine piquanies , rouges dans leur jeunesse et ensuite: 
jaunes , et ses fleurs à limbe plus grand et plus ou- 
vert, et par son style plus long que ses étamines. 

Cette plante peut être cultivée en vase su , 
et orne très-bien les serres tempérées et même Îles 
appartemens. Elle fleurit de mars en juin. Il lui faut 
uue terre franche, légère, sans engrais, avec un lit de 
gravois et de gros sable au fond des pois pour éloi- 
guer l'humidité ; aussi ne lui faut-il quetrès-peu d’ar- 
rosemens pendant sa végétation et point du tout du- 
rant l'hiver. On peut la cé de boutures dont 
on laisse séch P e les planter sur cou 
che those : sous châssis. 3 

On M trouve chez ré D horticulteur 
distingué, rue du B “Louis, qui nous # 
fourni la plante modbles, à et uni les frères Cols:qués 
ne rs 


__— 


EPIPHYELUM. .… aide monogrnie. Las 
fs ge Juss. 


EmPnYLLe BRILLANT , per splendens 
(Por. la planche.) hs à 


Cette p élé M. Truf- 
fault, De primeuriste à pat ie qui l’a reçue 
d'Angleterre sous ce nom. 

Sous-arbrisseau charnu , à tiges articulées, plates à 
ailées et presque tronquées , à sommet tomenteux et 
quelquefois épineux , rameuses et florifères ; à dente- 
lures arrondies et assez profondes, glauques dans 
leur jeunesse, n'ayant que quelques épines faibles à 
leur base et quelquefois aux dentelures. Elle s'élève 
de trente-cinq à soixante centimètres. Les fleurs sont 
assez larges, d’un beau rouge vif à pétales diver- 
gens, étalés et aplatis. Cette plante nous a paru 
distincte des autres Epiphylles et mériter une place 
dans nos Anrales. 

Sa culture et sa multiplication. sont es. mêmes que 
celles des Cactus. 

Le genre Epiphyllum , créé par D, n’est 
pas adopté par tous re pe es 
sea mor d'a HREy ts Apres 


d’un genre, à cela de commode qu wil sert au pre- 


mier generee à reconnaitre les individus EE 


346 
Lys rancéoré De Broussarr, ZLilium lancifolium. 


Var. : Broussarti. Horr. 


Je viens de voir chez M. Loth, rue Fontaine-au- 
Roi, no 33, horticulteur fort habile dont nous avons 
souvent occasion de parler dans ces Annales, ce Lys 
très-remarquable en pleine floraison. 

* Nos lecteurs peuvent se reporter, pour avoir une 


jaunâtre , suintant une liqueur uectarif ère. Les filets 
des étamines sont blancs à leur attache et verdâtres 
au sommet > et surmontés par de grandes anthères de 
couleur marron foncé. Le style est terminé par trois 
stiomat i nimes D up à nod: ère 


y" d 


347 
vures 66 et à courts Ro n” me la en 
ps aplatie. Leur À centimè- 


Méne culture vez punctatum. 


Uriner. 
NOUVELLES. 


rénior 6 Duras», Jberis Durandi. Lorey. fl 
H. P. 1839. Feuilles radicales... les caulinaires, 
Finéaires, trés-entières, glabres, charnues, repliées 
endessns et formant la pouttière ; lige glabre , un peu 
sillonnée , rameuse et formant panicule au sommet ; 
fleurs séebai en ombelle serrée, blanches ou vio- 
lacées ; silicules glabres, à peu prés aussi larges que 
FR , bidentées au sommet, et à pointe de la 
même longueur que le style. 

Cette plante à été trouvée en Bourgogne , et cons- 
titue née + me Fan AE de 


première. C’est une plante qui mérite d’être pan 
ag les jerdins, et qui, concurremment avec ses 
| nes srieà Liber mecmit 


ee 
Nous à vos fo Lancer pige ds ces Die st 


a, 1837-1838, la MaximLame DE Derre , Maxil- 
_daria . + ca Nous venons se voir er Pf 


348 
et.ses sépales el pétales sont lancéolés; c'est pour- 
quoi nous nous proposons de la nommer Maxi 
Deppei, var. : lanceolata. Cette plante se montre 
plus florifère et ses fleurs ont une odeurencore. plus 
agréable que celles du type. 
Franç. CELs. 


Le Lilium lancifolium. Var. : punctatum, qui a été 
figuré et décrit page 55 de ces Annales, année 1837- 
1838, vient de fleurir de nouveau. La plante, qui a 
un mètre soixante centimètres de hauteur, vient de 
développer neuf fleurs magnifiques, d’un diamètre. 
es moins vingt centimètres, et qui embaument 

Pair d'une odeur très-fine de vanille. C’est vraiment 
ne plane et qu'aucune collection d’ama- 

L; eut tse refuser d'admettre. 


Aug. CeLs. 


NOUVELLES VARIÉTÉS DE he INTER MÉDIAIRE;, 
Juin imermedie. (Annales de Flore et ee - 


Déoe De cé ale Ti. Pomone, année 
1833 1834, page 214, | j'ai publié la 
la a d’un Noyer obtenu aux pépinières royales 
de Trianon. La connaissance que j'avais de ce bel 
arbre et la publication insérée dans les Annales, 
m'engagèrent à soigneusement visiter ce que nous 
avions de semis de Noyer noir d'Amérique, et dans 
deux rangs mis en pépinière et composés d'environ 
cent individus, j'en remarquai trois qui avait beau- 
LE de De: rè: Ja variété de Trisnon + jee 


La Lee 


ds ue ou die pe PAT 


D SAP DOME 145 " k A SE La 


RE TE 2 ne Gites die 


igées farent levées pour planter les 
jeu arbres € en place, et déjà les trois individus hy- 
lus forts que tous les Noyers 
noirs da même âges jen plantai deux isolés sur 
une pelouse , l'autre resta en place où il avait été 
planté en pépinière. Comme celui de Trianon, sa vé- 
gétation est très vigonreuse, puisqu'aujourd’hui , 
n'ayant encore que dix ans , il a environ sept mètres 
de hauteur, soixante-onze centimètres de circonfé- 
rence à la base, et quarante-un centimètres à quatre- 
vingt-seize centimètres au-dessus de terre; sa cime est 
belle et comme pyramidale. L’écorce est encore très- 
lissé sur toute l'étendue du tronc, d’un brun noi- 
râtre; les gemmes ou boutons ont les écailles forte- 
ment appliquées, munies de très-petits poils courts, to- 
menteux, d’un gris cendré. Les feuilles ont de qua- 
rante à cinquante-cinq centimètres de long en y 
comprenant la foliole terminale ; le pétiole est 
bre, arrondi, et porte de cinq à six paires de Bkes 
‘opposées , ou obscurément alternes, presque sessiles, 
un peu obliques à la base ; la terminale est longue- 
ment pétiolée et ne les latérales , glabr 
sur les deux surfaces , d’un gros vert en déiéus pis 
‘päles en dessous, toutes eue lancéolées, Ltd 


petits rudimens de tels sur les bords; les 
deux inférieures sont les plus petites ; tel 
ge ch er. 
. Les fruits sont olit 


350 

peu plus sur la hauteur; la surface en est presque lisse 
seulement marquée de petits points blanchätres, 
comme saillans ; ils n’ont aucune apparence de su- 
ture, La noix est ovale, tronquée au sommet, avec 
une courte pointe à la base, la suture forme une aile 
saillante, et la surface est creusée de: sillons irrégu- 
liers et assez profonds. 

Cet arbre ressemble à celui déjà décrit dans les 
Annales, mais ilen diffère par ses folioles qn'on peut 
dire sans aucune dent, et surtout par le fruit moins 
gros et d’une forme différente, 

Un des deux que j'ai plantés isolés a donné deux 
premiers fruits celle année ; mais, comme je devais 
1? attendre, sa croissance n’a Pas été aussi rapide, à 
uCo! près, que. celui quin a pas été transplanté ; 
sa “hauteur m'est guère que de cinq mètres, sa cir- 
conférence près de terre est de trente-huit Er 
tres, et, à un mètre de terre, de trente ; le feuillage ne 
diffère pas sensiblement du précédent, seulement les 
foliole sont. moins n ARS ARE au fruit k sé 


. remarquab que dans. nos : semis de Noyers 
te An il se trouve encore q; 
ques. individus Pa LU intermédiaire qui sont très- 
faciles à reconnaitre | 


: le Nage» noir, mais dans ee cas je craindrais que k 
grefle ninfluit sur Ja rapidité, de k 


351 
qui est leur principal mérite, car si leur végétation 
se soutenait pendant un cerlain temps, ils parai- 
traient devoir former des arbres gigantesques. 
Jacques. 


PELEGRINE eRACIEUSE. Var. : rose, Alstræmeria 
Sserser Var. : rosea. 


Ste: fasciculées tubéreuses; tiges florifères de 
vingt à trente centimètres et plus, munies de feuilles 
éparses contournées, d’un vert glauque, glabres, quel- 
quefois courtement — sur les bords ; vs lignes se 
terminent par une lle composée de dix à 
quinze pédoncules érigés et portant de une à trois 
fleurs ;, dont les trois sépales extérieurs sont comme 
spatulés , denticulés sur les bords, avec une mu- 
crone au sommet, d’un beau rose; les sépales i intérieur 
et inférieur sont de même forme et couleur 
trois supérieurs , les deux autres sont rs gs , 
plus étroits, d’un beau jaune rayé de pourpre ; rosés 
à la base; les filets des étamines et le style sont 
roses. L'ensemble de la floraison de cette plante est 


PeLeGRiNE craceuse. Var. : dorée, Alstræmeria 
pulchella. Var. : aurea. 
Le port et le feuillage sont absolument les mêmes 


que dans la précédente, et elle n’en diffère que par 
la coule chape que vs 


352 
Ces plantes sont originaires des montagnes du 
Chili; et , pour les avoir dans toute leur beauté , il 
serait bon de creuser une planche d’au moins seize 
centimètres de profondeur, remplir la fosse de bonne 
terre de bruyère dans laquelle on mélangerait des frag- 
mens de pierre de meulière ou autres; on y dépoterait 
ces plantes au mois de mai, et l'hiver on couvrirait d’un 
mauvais châssis ou de toute autre façon, de manière 
que lagelée n’y pénètrât pas ou da moins que peu, car 
elles peuvent en supporter quelques degrés. On peut 
aussi les cultiver en pots, maisil faut qu’ils soient assez 
grands , remplis de même de terre de bruyère et de 
fragmens de pierres. On les multiplie de graines et 
aussi par la séparation de leurs griffes , mais celle 
dernière opé doit être faite avec précaution au 
moment où elles ont perdu leurs feuilles et en ap 
soin de ne pas faire les éclats trop 
Ces plantes ont beaucoup de tendance à à voie et 
par les semis on peut en obtenir d 


AANILES 


RE ET DE POMONE. 


HORTICULTURE. 


> Exposirions FLoraLes. 


La Société royale d’Horticulture de Paris a tenu 
sa ge Exposition publique du 9 au 15 de ce mois. 
Cette fois, Forangerie du Louvre y était consacrée 
dans toute son étendue; ses deux extrémités étaient 
garnies de végétaux rares élégamment groupés et 
disposés. Le domaine royal de Neuilly avait fourni 
ceux qui décoraient l'extrémité de gauche en entrant, 
tandis que celle de droite devait ses ornemens aux 
serres des frères Cels. 

Le mur du fond, faisant face aux entrées Fee «e 
était, dans toute sa longueur , garni de gradins, sur 
lesquels on avait rangé avec art toutes les plantes. 
apportées par les exposans. Au centre, du même 
côté, s'élevait une estrade destinée à recevoir les 
membres de la Société le jour de la séance pul 
ed le de se protecteur de 


quelques Fons on) rares, surtout : si 
SEPTEMBRE 1839. 23 


elles eussent toutes ressemblé à celles de M. Lesourd 
de Beauregar rd : et les embrasures des fenêtres étaient 
occupées par âdérs objets d'industrie , en rapport 
plus ou moins direct avec l’art horticole. 

Cette disposition m'a paru de meilleur gout que 
celle qui présidait aux précédentes expositions, et 
surtout plus convenable à ladmission d’un grand 
nombre de visiteurs. 


Je ne dirai rien des plantes remarquables qui ont 


été offertes à la curiosité publique ; notre collègue, 
M. Jacques, a bien voulu se charger de les faire con- 
naître aux amateurs, dans une revue qu’on trofvera 
ci-après. Ma tâche se bornera donc à quelques géné- 
alités, et au rendu compte des nes MES poié 
nées dans la séance pabliqueb: 


RTE à | loy t 
lieu de l'espérer. Je ne dis pas ceci à cause de l'épo- 
dt nd est celle de l'année où “Ja vépél à ion, 


le moment : dre à déterminé, I hodioier d'ajouter 
que cette incertitude tient à la situation dela Société 
qui, malgré douze ans d’existence, ne dispose pas en- 
core d’un local à elle > tie: ses séances ; età 
mess à rnp raison pour ses elle est 

“conséquent à la” merci de la liste civile _—. 


Re ET USE Lu 7, 


a à 


ple. Mais is en même t qu Île se donnait 
la peine d'arrêter un projet dk consir Fe mère 
ment élaboré (et elle compte dan i 


pe à) com 1 


chores sh pme 


rail di me: Le KT dans an Pos qui réunirait 
dans les mêmes constructions , un marché aux fleurs 
couvert , si vivement désiré, une vaste salle d’exposi- 
tion ,.et des salons assez grands ponrides :s réunions: de 
sociétés; et. il n'en manque ps ; 
pour que la Société royale d'Hortiei ler 

à son gré, dela:salle: rte il Spdenir: a 
se. mit. à la tête d’une pareille entreprise, qu’elle y en- 
gageit.ses propres capilaux et qu’elle en 4% la ce 


nberaisiolats étéalissutiise siti chi 
a été faite par un de nos collègues, M. Jacquin ainé, ele 
indiquer une série douze 


ans consécutifs, de façon qu’il y'en eùt une é £xèe à Fa- 
vance pour chaque mois, afin de donner à nos hor- 
si J : .: Fi EE. RSS 


la So 
succès. Ts ; 7 


HT. 


356 
de difficultés , et elles sont peut-être plus insur- 
montables qu'il ne le paraît d’abord ; autrement j'aa- 
rais peine à m'expliquer comment M. le vicomte 
Héricart de Thury, qui préside la Société , fonction à 

lle chaque année le rappelle le vote de ses col- 
lègues, ne ferait pas tous ses efforts pour obtenir un si 
brillant résultat. Son nom et ses lumières seraient une 
garantie du succès; il assurerait ainsi à la Société 
d’Horticulture une existence impérissable , et à lui- 
mème la gloire d’une création qui lui vaudrait la re- 
connaissance de tous les amis des sciences horticoles, 
et celle encore plus certaine de tous les jardiniers qui 
font le commerce des fleurs. 

La séance publique à eu lieu le dimanche 15 sep- 
embre ; M. le président l'a ouverte par un discours 
où il s’est attaché à montrer l'utilité des travaux de la 
Société dont le but, a-t-il dit, n’est pas seulement 
d'encourager la culture. des belles plantes à fleurs, 

mais de favoriser les. branches da jardinage qui ver- 
sent des approvisionnemens journaliers dans la con- 

_Aprèslui, M.lesecrétaire-général, < g 
a rendu compte des travaux de la Société pendant 
Fannée dont cette exposition était la clôture: Il & 
vanté le mérite des savans voyageurs qui vont au mi- 
lieu de mille périls , chercher au loin des plantes qui 
peuvent faire faire des progrèsà la science, ou euri- 
chir nos cultures d’un végétal utile. C’est ainsi qu'il 
nous a parlé des investigations de M. Guillemin ; 

ns 


FLE € + D 


divers 
Le. 


dd ss dde) SE 


| 
É 
: 
2 
4 
; 


ci la de 1 OP SU 9! , 

Une médaille d’or à M. Eure ns ;jar- 
dinier en chef du château royal de Meudon , pour ses 
belles cultures d’Ananas et de Bananiers. Cultures, 
dit le rapport , faites à ses frais. 

Une médaille d’argent pour encouragement à 
M. Kerezerr, jardinier en chef de FInstitut horti- 
colé de Fromont. 

Une médaille d’argent à M: Roserr, directeur 
du Jardin de la Marine, à Toulon, pour l'introduc- 
tion d’un nouveau légume, le Scolymus Hispanicus. 

Une médaille d’argent pour encouragement à 
M. Jorx, jardinier-fleuriste, rue des Fossés-Saint- 
Marcel , pour ses belles cultures. 

Une. médaille d'argent à M. Marine , jardinier- 
fleuriste , rue des Bourguignons, be colléce 
tion d'Erica. 

Une médaille d'argent à M. nuantlicEehentt. 
pour les progrès qu’il a fait faire à l'art du pépiniér iste. 

Une mention honorable à M. Baupx, pour une 

pette de son invention, dans le manche de la- 


pa Bonssières, rapporteur & j jury y d'examen, à 


RE DE Fa PP P 
e ur FE TA : | 


sa v 


ps balle ane ee she Pris 1 Bar ass ont 
nous ae la figure dans ces RE LE 


page 87 , année "#0 


358 

. Une médaille d'argent à M. Triper-LEeBLANc , pour 
la plante fleurie le plus loin de son époque naturelle 
de floraison. C’est le Poinciana Giliesii, que nous 
avons figuré page.378 de l’année 1835-1836. 

. Une mention honorable à M. Cocuer , pépiniériste 
à Suines, et à M. Massox, jardinier en chef du do- 
maine de Chantilly ; pour des Chrysanthèmes sb ils 
ont fait fleurir en juin. | 

Une médaille d'argent à M. Sourir, pour sa belle 
collection de: Dahlia. 

Une première mention honorable à Vétablisse- 
ment général d'Horticalture de Paris, en la personne 
de M. Despuan, son directeur. 

Une deuxième mention h à MM. Eugène 
Luenvaz et Peué. PUSTTE 
médaille d'argent à M. Bxcoë ; Fe sa 


bell CPAS : SAUE 


Une mention honorable à à Lady pe un 
bassadrice Shegieem CP08S; les plantes 4 elle a 
ait «exposer. 

. Une. médaille d'a argent.à M. Panuer, pour PE 
es speciosa , Fo : coccinea, qu'il a i 

en pres en HR: 8 A de 


+ ‘ légumes. 


PR 


Et pour le mème ps une mention honorable à 
MM. Vizaomx , Jacques, Ro c.J4bhé Vous, 
des missions étrar 1 

Une médaille” ut à Es Louesr, pour ses 
fruits modelésen cire. 

Une ention honorable à à MM, A ferai Frev- 
Rx; pour leurs échantillons d’indigo, obtenus du 
Poly gonunt tinctorium. Je ferai remarquer ici, et 
M. Vismoni est trop haut placé par ses vastes con- 
naissances pour le trouver mauvais, ce qu'il y a 
de mérite et de zèle dans M.,Fzeurx, qui, sans 
études préliminaires et soutenu seulement par sa 
volonté et les efforts de son imagination , est parvenu 
à obtenir un aussi bon résultat. 

- Eu somme, la Société a distribué 1 médaille d’or 
et:1 2 médailles d'argent, parmi. lesquelles une a été 
décernée à un de ces jardiniers-maraïchers, : siutiles, 
si laborieux et si modestes , que c’est la premi e fois nn 
qu’il est question d’eux dans les récom 

Pendant que la Société royale ps éta- 
lait dans la Capitale ses brillans produits, une sœur 
modeste imitait son exemple 


heureuse 1 SUV VGLIURL, 


Une élégante pus formée par des dahlia: aux 
brillantes cols. et surmontée d’un faisceau d’As- 
ières envoyées par Mr l évêque de Meaux , qui sere- 
pose, par eur culture, des soins sacrés du sacerdoce, 


360 

était dédiée à la Société royale d’Horticulture, qui 
du reste avait eu la même galanterie pour sa voisine 
de Meaux et pour toutes les autres Sociétés que son 
exemple a fait naître dans plusieurs villes du royaume. 
Environ 600 plantes , appartenant aux serres des 
diverses températures, étaient rangées sur des gra- 
dins, et leur fraicheur offrait un témoignage irrécu- 
sable des soins dont elles sont l’objet. Plus de 100 
belles variétés de Dahlia et un grand nombre de 
fleurs d'automne en pots ou coupées, concouraient 
à rendre le coup-d’œil plus ravissant , et de riches” 
collections de fruits et de léyumes, pridoits des 
châteaux voisins , venaient mêler lutile à l’agréable. 
- a surtout it remarqué un très-beau er far: 
au prési- 


dent de la Société un Cypripedium insigne et un. 
Auraphasis spinosa; envoyés par nos collègues Pé- 
Pin e 


d’être niensbsies 


ar saeuRe del! Sociétés: eu 
C'est avec el . je me plais à enregistrer 


qu'on li pote, aurnt + progrès ; ét je félicite 
sincèrement la Société naissante de Meaux d'avoir 
tenté une épreuve qui a réussi à son entière satisfac- 
tion, et dont elle ne peut NE 
mars ee 


de l'Exposition ler focidth cité ous d'Horisltss 
der du 9 au 15 septembre 1839. 


Ps à nombre des plantes apportées à celte 
Exposition ait été assez considérable , il était encore 
beaucoup trop minime vu la croiss relative du 
local. Il est vrai de dire que, par des circonstances 
indépendantes de sa volonté, la Société avait été 
forcée de changer deux fois époque de cette réunion, 
ce qui a découragé et même rebuté les cultivateurs- 
jardiniers et amateurs. En général , on n’est jamais 
prévenu assez tôt de l’époque des Expositions, et 
tant que la Société n’adoptera pas une autre marche, 
et ne la fera pas connaître très à l'avance, on doit 
s'attendre, car cela est impossible , qu’il n’y sera: ja- 
mais présenté des fleurs, fruits ou légumes forcés 
ou obtenus hors de Lu saison naturelle. On sait 
qu'il faut du temps pour préparer les arbres ou 
plantes à herevoir une culture spéciale. Mais je m’ar- 


en revue , en citant aqua des pl ntc “les 
plus remarquables de chaque. A 


362 

t. M. Aunor; treize plantes, dans lesquelles se 
faisait remarquer un très-beau pied de Fuchsia ful- 
gens et un Sedum Sieboldti:; ce dernier est déjà très- 
mulliplié à Paris, et on le trouve chez presque tous 
les cultivateurs. 

2. M. Banuy De Meruieux ; deux plantes, dont 
un Carria elliptica ; arbuste nouveau, toujours vert, 
etqu'on a l’espoir de voir passer à “ pleine terre et 
orner par la suite nos massifs ou plates-bandes de 
terre de bruyère. 

3. M: Brixaarn ; deux rosiers deses semis , aûux- 
quels les amateurs ont donné les noms de Rose Bil- 
rom Noisette Büliard. 

se où is Boxarous ; deux ie, dont une le PI 
anceolata , ( Cuningamia Sinensis ). 

vas M. BacuoUx ; depuis long-temps, ce jenne 

‘quer par son zèle, en dépo- 
sant de toi à autre sur le bureau de la Société, 
si fraits ou plantes forcés, soit quelques jolies 

antes de ses cultures; aussi aujourd'hui, son id 
sans être | un des des nombreux, se disti 
par aies e culture des plantes et lour-fraichentscll 
était com te cinquante plantes tant de serre 
chaude 4 que à serre tempérée ; dans lesquelles on 
re ait en belle floraison le Crirum scabrum où 
ms Üneaia ,  Crinum } careyanum née eru- 


363 
8. M. mens à douze plantes" toutes fleuries et 


dans 
ribuieausis des Penstemon speciosum, Fuchsia lo- 
bosa, ete: jeté." 

9. M. Cass; quatre plantes, dont les Cereus 
cylindricus et monstruosus. 

+0. MM. Cersfrères. Le lot de ces estinäbleseul- 
tivaléurs se composait de quarante plantes, dont 
beaucoup très rares ; plusieurs Orchidées ont fait voir 
leurs belles ettrès-singulièresfleurs, notamment les Pe- 
risteriaæ Barkeri, Gomeza recurva et Cirtopodium 
novum. On remarquäit encore un Zamia tout-à-fait 
nouveau, le talauma  Plumieri, arbre magnifique et 
encore très-rare; le Fucca Stokesi, le Catanosper- 
mum australe , dont les grosses semences ressemblent 
un peu à nos châtaignes et se mangent, dit-on, comme 
celles-ci, et dont l'introduction pourrait être avanta- 
geuse à nos colonies. Parmi les rares 
celle nommée 4strophyton miriostigma , pare tue 
des plus rares plantes de toute la salle. 

11. M. Carrier (André); deux plantes en fleurs, 
fra cerinthoides et . rica FEES superba. 


> à __—. + 
PA ds à AE 4 ; ; GR Se ns. à. 
+ * AMEVERz Ÿ ngt Lis 4 ET 


364 


ployées dans la pharmacopée, et sortant de son jar- 
din, où il a formé une petite école de plantes mé- 
dicinales et qu’il entretient avec beaucoup de soin. 

15. M. Despran (boulevart Mont-Parnasse » 36 ); 
trente-une plantes, dans lesquelles en fleurs : les pe 
ry lis Josephinæ, Streliüsia reginæ, Lilium lancifo- 
lium, Chletra Mexicana, Driandra pteridifolia , ainsi 
que quelques autres bonnes plantes ou arbustes de 
serre tempérée ; tout ce lot était remarquable. 

16. M. Devirxe; une seule plante, £chinocactus 
hystriacanthus. Ce très-bel échantillon a prouvé com- 
bien quelques-unes de ces plantes qui paraissent ano- 
males par leurs formes presque toujours singulières, 
PenrentaequÉrir 7 et car celui-cia été remar- 
jué p es amateurs qui ont visité l'Exposition. 

17+ M.D ERS; dix plantes variées, dans les- 
quelles un ho Maxillaria coronata, un Cereus 
Pre pm et quelques autres Conoidés: 

8. M. Gopernor. ess. les autres années, ce 
cises ’est gué par le nombre deses plantes, 
qui se montait à à cent s dent, dans lequel on remar- 
quait en fleurs , Erica 
purpurea , Erica conspicuu , j: en 
pr: "08 Mind Le 


que quatre plantes, qui étaient des Bananiers nains 
de la Ge an Sinensis hort. M. + 
_ + : ducti 

SES. 2  * :  . ni: » 1 +  . mb 


A OR TRE 


et Se été Ha PCA 


dividus par plusi s (Forez Pelvilain) 

qui donne cjoaieissnité PR onrécoltera, 

à Paris, du _— de Bananiers, même dans les 

imensions, puisque celui-ci ne 

s'élève er ae ‘à un mère x rite à quinze cen- 

timètres, comme on peut s’en convaincre par celui 

qui, au Jardin-des-Plantes de Paris, est chargé d’un 
beau régime. 

20. M. Guénix ( Modeste) ; sept plantes , sans y 
comprendre une collection de rosiers très-remarqua- 
ble. Dans les plantes on a admiré notamment le 
Bignonia jasminifolia; es fleurs d’un blanc pur, 
avec un fond d’un brun noir et une odeur des plus 
suaves, ont été d’antant plus remarquées , que c'est 
probablement pour la première fois que cet arbuste 
les donne. à Paris; un beau Fuchsia fulgens etun 
Fuchsia globosa, var. des semis de l’auteur, étaient 
encore très-remarquables. 

M. Jacques; cent-une plantes: œibodts, Dion 
nées onze espèces ou variétés de Fuchsia , treize 
Phlox, /pomopsis elegans, eïc., etc.; quatorze plan- 
tes de collection sans fleurs , dans lesquelles Latania 

nn 4 fr. Li 4 #. ; LE As à 


hp vi 


hionichs 


l'attention de de 


+ 


viseus ( {chania ). C’est sûrement le premier exem- 
ple de ces sortes de greffes qui ait été exhibé en 
publie et qui certainement mettra sur la voie pour 
en exécuter d’autres analogues , ce qui ne peut man- 
quer de devenir intéressant pour lhorticulture et la 
physiologie végétale. 

23. M. Jamaix ; plusieurs variétés d’'Orangers en 
fruits, Pompoleum et Bergamotte. 

24. M. Jamaix fils jeune ; dix plantes grasses, 
dont quatre 4loe, quatre Echinocactus , mamillaria 
coronata et Cereus monstruosus. 

25. M. Jawaix Jean Laurent; treize PE ee 
dans ser: huit variétés de Magnoliæ grandi- 


sat, M. FR ainé ; ; trente-cinq plantes, dans les- 
quels. on se eng douze. Orangers , un beau 
[4 dealbata (Acacia), un Canellie blanc 
en Dour: ainsi que qe autres arbustes. 


_Bungeana _ png ee Le 

2 un 8 buisson; seize espèces ou variélés 
M > le Sabvia patens encore rare et cher, 

et d'ne grande but, Fuchsia ful ; globosa, 


FAR LUE | À F” ÿ 


: tifolia , ne encore assez rare dans le com 


qe à Pris ù 


: #., Re à y 
; . ; %. 
L'AMEE À FE | : RU Sn Tears SM MN Me MR CMEUUE En SELLER ; 
dire Dore: 
‘ À i ( 1 : 


plein air ; aussi, est-ce dan > que ce lot 
était le plus riche; on y remarquait hütt espèces où 
variétés de Lobélie ( Lobelia ), les mm 
pa po à ; Erigeron bellidifolium, Gladiolus flori- 

et psitacinus; dans les arbustes où ss d’o- 
rangerie ou serre tempérée , trois espèces de F4 he, 
Chironia trinervia et frutescens. 

30. M. Marine ; trente huit plantes, dont 
vingt-cinq bruyères ( Erica }, dans le nombre 
desquelles on remarquait les ‘espèces ou variétés 
suivantes : Erica mammosa coccinea et mammosa 
violacea, Erica assurgens, Erica Linnea superba', 
etc., ete. Du reste, on a regretté que M. Martine n'ait 
pas exposé davantage de ces jolis arbustes , sa col 
on marchande étant une des plus nombreuses 
de Paris. 

3r. M. Mare (rue Buffon }; dix 


st adat 


deux Camellia variegata, un Ar cs ét deux 
P'OMpUrIS en fleurs , un très-beau Strekitsia ) gore 
aussi en fleurs, HÿPieis splendens, etc. 


MSI ; fiches pläütes à mic 2 com RARES 


è 


368 
34. M. Peré. Cent soixante-huit plantes compo- 
saient le lot de ce jeune cultivateur marchand ; pres- 
ges lqutes éaient Mivaces et de plein air,spécialité à la- 


staient en fleurs, 
ms plusieurs cghéctions, d’ espèces s’y faisaient re- 
marquer, tels que q les ( Campanula), 


cinq Lola, quatre ose cinq ; dr huit 
Phlox , six Penstemon, etc., di. Il cultive aussi cin- 
, quante variétés d’OEïllets KE fleuristes et une riche 
collection de Chrysanthèmes de l'Inde. 

35. M. Pezvitain ( Gabriel )}; huit Bananiers 
nains dont deux de la Chine, les autres variétés en- 
core inconnues à Paris et peut-être en Europe ; douze 
plants d’Ananas de semences provenant de la Guade- 
loupe , et d’autres provenant de semences faites dans 
ses cultures , à Meudon. 

36. M. Rwkocez ; un beau Gludiolus ramosus. 

37. M. Ses ne trente-sept plantes ou 
arbustes , dont vingt-six conifères ; quelques espèces 
rares Sy faisaient remarquer , notamment : les Abies 


nus Mex , Neosc n | ; Podo- 
carpus longifolia ; . à autres DÉbles on peut 
citer : : Banchsia grandis et de hs à en pa 
stiert, Arbutus nepalensis, etc., etc. Ainsi ce 
lot, pieux. était remarquable. 
TS M. Tournès ; boutures de Camellia et Daphné 
faites avec un rameau muni d’une seule feuille. Mai 
est plus intéressant, c’est un jeune pied d’un 
1gn ol qu'il a nommé Hartwica, _ et qu'il a 
btenu de graines .du M. grand , dont la fleur 
| avait été Pr à par le pollen Fe M. res 
+. aus mère a fleuri chez Ini celte a année pour la 


369 
première fois, n'ayant que huit décimètres de hau- 
teur. La fleur en «est-petite; d’un blanc de lys et d'une 
odeur pénétrante. À linspection de Findividu on 
voit que le feuillage plas-de cs vor et M: : grandi- 


flora qu'au M. fi bois ressemble à CE- 
lui de ce dernier,etsi sa ‘Hour en taille sont commie 
on. l'annonce , ce sera une à très-précieuse. 


s1Sog: M: Draver-LEPLANC ; cent vingt-cinq plantes, 
dontquatre-vingt dix variétés de Reine-Marguerite, 
douze Pensées, quatre OEillets-d’Inde; douze OEillets 
de Chine ; PE Te un rate 


E ? 
re | 


le Primesdte de la Chine : à leurs blaches doubles. 
40: M UrerArur ;  soixante-dix“huit plantes , 
dont soixante Rosiers en pots, dans le nombre des- 
quels üL se trouvait plusieurs bonnes ét nouvelles 
variétés; les autres: plantes étaient Ro <ueer  . l 
tivées ; pourtant, on y remarquait le Mur isa 
bata Kdepne) et le Sswvainsonia coromilæfol 
- M. Venpter; une:collectioni de: Die dupe. 
dans laquelle de très-belles-et nouvelles: vraie es 


a pe Noëseites, bé: mao M 
dat 1 "+ sh hs SE A ee si re 
- É ï  . Île ü-êx , j 
: t à À sw'ont p L = se É 4 l Le LA le 
1 x Vas US + O1 sd g * à 


radb di 1 Pr P 
EU 4 :} j ELCS 


LS A 
7 7 6e 
FE Re s6 + ; “ 
Ls 2 : à ss 
FE | si (Pt UE M 2e PAU) 
 . £ 
ÆE U 


 mansat 1839. 94 


370 
20 Dahlia coupes. 


Les collections de ces charmantes fleurs étaient 
au nombre de dix-neuf et avaient été présentées 
par MM. :. :! 

-SOUTIF, Dentiste, » nes Joxx SALTER, Jac- 
QUIN Rien, Soucuer , Buazer, Crauviëre, Cuéés N, 
Viimonin, Urerarar, Trirer-Lesranc,  Bossix, 
Guénor , Rémon», Vandii() Cuarrier , Dururié, 
Rad, Elles ont produit beaucoup d'effet ayant 
été la plupart soigneusement renouvelées; on _ “ 
souvent des amateurs à ca des notes. : 


| 3e Légumes à atsnutrès. produits de ballirce 
Re à Dvvasmss ; Moutarde de Chine |, Chou- 
Dénisies 0 L yaen grains. 
d M: ren Choux, » Oinons, Poreaux, di- 
he M. Boss ;  Patates; ‘Aubegines, Chou-Rave, 


a M. GLORIAN ; Dore Poninits dei SaintéDendi. 
: 5. M. Jacques ; Rhubarbe à en do 


ln pintét tt pont RS 21 0-2 SM TES ESS 


37a 
plusieurs, variétés d xges ; Graminées nouvelles, 
a or 


’olr 'sativa ; 1 

sonum dt >: plante, 

erips. at huile loosnétalits Ph qu osucsd sogibelt 
— 

3 ffienos 29 40. ve ROUL PVR À 


© Treize pérsonnes *eulement ont DES ps fuite 
et à eg la, plupart en très-petite quantité. a m'y 
lement de remarquable que la belle collec- 
eu ‘de M. Jamaix; aussi. elle a été visitée par un 
grand nombre d'amateurs.et de cor ieux. Les pommes 
de Calville blanc, des récoltes de 1837 et 1838, 
conservées par M. Leresvre fils, ont étonné toutes 


les pu ui Jes ont remarc er £ cultivateur 
avait aussi Variétés de très-belles pèches et trois 


de poires. On a Pere, que M. Pezvicaix nait 
pas pme quelques-nnes des superbes espèces d’A- 
nanas pe + cultive; les six communs qu'il a exposés 
ux ;‘mais non comparables à ce qu ‘il aürait 
pa faire. Lab alt exposans en fruits, na 
MM. Bansor, Bossix, Duviriers , ‘Go 


“ 

- 

FE 
— 


PÈRE, RENDU , sir LuiserTE , VIEMORIN e mm 
pm 2à PiAe, as pots de confitures de divers fruits, 


FE 


ne een ris Librairie oiuet. 402 


FREE 


372 
dins, des Volières, des modèles d'Outils et autres , 
des Jardinières de des fear, des échantillons 
d'Indigo; beaucoup d’Outilstout êt 
à servir. Dans ce dernier genre, et comme les années 
précédentes , M. ARN&E1TER se faisait remarquer par 
le nombre et la confection des objets. 

Tel est à peu près l’ensemble de ee 1 de 
1839; elle aurait pu être mieux ; espérons, qu'avec 
quelques soins , la Société royale Horticulture ob- 
üiendra un autre Lek ror à sa Fos Exposition. 

| Re gr 


PLANTES POTAGÈRES, 


allongé , entières, d’un beau vert, pr 21 
de nervures saillantes en dessous, dont la méd 

vibletté à sa base; elles sont portées par de Tongs pé- 
tioles cylindriques ; jusqu'au tiers de leur longueur 
sui He EE d’un vert frais et violet à eur 


La racine est fusiforme, quelquefois a | le 
plus souvent un peu contournée, de conleur pour- 
pig _— et d'un beau blanc é rés dora 


373 
Il en a obtenu qui pesaient un kilog. deux cent cin- 
quante gram. ; elle est extrêmement productive. 
Elle est di n goût excellent et. d’une saveur très- 
sucrée... #Tf 


La seconde est la Patate. de Malaga. 


Sa végétation est au moins aussi vigoureuse que 
celle de la précédente. Ses tiges d’un vert frais, moins 
pubescentes ; les feuilles, portées sur des pétioles du 
même vert que les tiges, sont irrégulièrement lobées , 
à lobes aigus et parfois ondulées sur leurs bords; 
elles sont d’un vert foncé en dessus, plus clair en 
dessous où les nervures sont séilèntes et d’un vert 
plus jaunâtre. 

Ses tubercules sont fusiformes , généralement 
moins volumineux que ceux de la précédente ; cou- 
leur rose ou plutôt carnée, à chair d’un beau blanc ; 
ellé est moins productive, 

: Sa saveur est moins agréable sil ele paboks 
dente. … Jacquix jeune. 


Dussé x | ROYAL. 7. Poe la pince. ) 


Ares lets os visait ti ghrottié: 
uk. Fruit märissant en pes Ru 


musquée,, agréable. IL. tteint 1 i n t 
4" PE pr ES bs: 


PER si 11: 


nt © 
dix millimètres. de haut 


quatorze "= he êurr 
i = 


374 
L'arbre réussit parfaitement en ‘espalier à Pexpo- 
sition . du levant et du couchant: Ses fruits, plus tar- 
difs que le Beuré gris, le remplacent avec avantage. 
Unner: 


PLANTES D'ORN NEMENT. 


GLÉMATITE: cpsdie de Camuzer, Clematis 
Sens Var. : Camuäeti. ( Voyez la planche, 
; pour les caractères génériques , page 281 an- 

si mm 


is amateurs ayant déjà donné mo nom à cette 
nouvelle plante, il pd me reste qu'à indiquer co, com- 


us oué  d'HiAôrE Naturelle reçut 
un envoi assez z considérable dé Fr da célèbre éla- 
blissement de MM. Loddige ir 
\égétaux se | ouvait la Clemats y indrica) que nous 
ne ions pas encore : c’est une espèce de F'Amé- 
rique dà Nord, à. fleurs E d ses tiges 
chaque année comme les C. viorma, integrifolia et 
_ autres. La Clématite cylindrique a été figurée di 
le Journal et Flore des jardins, page 33. ( 
planite fut divisée-en deux, et lun des éclats m'a été 
confié La sl en terre de bruyère et j j'aitäché 


qu’ auprès, de “2 * fe hi eg s ’éfaient. conservées. 
A de la longueur de trente-deux centimètres. 


- 


RPG Le Aala lromrnrenr 


LE Soixante-cinq centimètres à un. mètre, et celte 
année 1838 à 1830, ses tiges ont conservé cent trente 
à cent soixante centimètres de longueur et.sont con- 
vertes de belles fleurs bleu-violacé, “plus ouvertes que 
dans l'espèce primitive, larges, de cinq à six centimè- 
tres, ayant € de quatré à Six ‘pétales et même quelque- 
fois huit. 
| IS ense que « celte nonvelle variété , qui résiste par- 
rilement en. ine terre, sera une très-bonne acqui- 
5 pour Ÿ nement des berceaux et tonnelles: La 
grandeur de ces fleurs , la largeur de ses feuilles ter- 
nées et leur vert foncés la; RE PROD fournir 
uu ombrage agréable. 
On peut se la procurer chez M. Desti; hebieh 
onilles y ainsi Han ’un en aombre de lan 


. Cnène A FEUILLES VARIÉES. Quereus: hetero- 


376 

phrlla. Pic. , dé là Nouvélle-Orléans. Tige mince, 
à rameaux eflilés, ayant quelque HéssèitiBlanée 4Vet 
le Q. Phellos; faites persistantes , longues de dix- 
huit centimètres, souvent bi ou trilobées, quelque- 
fois entières | LS un vert He es en dessus comme 

ent dessous. | 
‘Ce Chêne est autant plus intéréssant’, ‘qu “lan 
soie + ét'un port gracieux et élégans; il jouit de 
l'avantage de conserver ses feuilles pendant gros 
et de résister aux plus grands : froids.” * 
Nous Favons reçu de la Belgique sous le nom de 
Chêne de la Nouvelle-Orléans, et depuis nous l'a- 
vous reçu sous le nom de Q. heterophylla, qui est 
celui que nous cie de préférence . parce qu'il 
le caractère principal de Ja plante, 
S ha ba Lcd Bordonrect de, ses 


: Tige 


ob les, “individus ve pr acqui 
Tige. a de bre sspren  parfai at 


: es pendant Les nds one à 
_ -ka-grande. ali phemiion que nous en avons faite 


377 


par la grelle en fente, nn de le livrer 
à un prix très-hodéeblo: ad Crers: 


one son 2e Ganrusraines me Len 


Doi tee Jai eu larmitage de fnirerà 
M. Masson , jardinier en chef de monseigneur le due 
d'Aumale , à Chantilly, j'y ai particulièrement remar- 
qué sa belle culture de Chrysanthèmes de l'Inde, qui 
sont , de la part de cet habile jardinier , l’objet d'es- 
sais qui ont déjà donné vo msn. intéres- 
sans. 

Je signalerai d'abord Vart peur a eu es Gâire Aésiris 
ces jolies plantes en maiet en juin, époque fort éloi- 
gnée de celle que la nature a fixée pour leur florai- 
son. Ce résultat , assez difficile à obtenir, n’est point 
dù à la culture forcéatgit étiole tellement les or” 
thèmes, qu’elles arrivent épuisées au moment de fleu- 
rir et qu'il: OR 7 de force pour ac 
complir cet acte. ignalé à la So- 
ciété royale d Horticulture à Eu. ani échantillon 
a été présenté en son temps, a valu, à M. Masson , 


noncée < pour leon mois 4 ja, ratée eu 


lieu, | car, c'est pour celte é 1 
avait. combiné son travail. 


sait pr roduire, et pause ont. le es Hi ieux , Rs : 
frir des sujets fleuris pra à 


et des appar 
la. famille HA Radiées., seraient un. do PERPRENT 
nemens de nos ] parterres 3 à: l'aut Due , SE li 1 


sou lardive n'était pas trop souvent interrompue par 
les premières gelées. Pour prolonger la jouissance de 
ces jolies fleurs, il faut donc cultiver les Chrysan- 
thèmes. en pots: afin de les rentrer en serre tempérée ; 
mais , dans leur état naturel, ces plantes exigent de 
grands pots et tiennént trop de place dans les conser- 
vatoires. Les boutures qu'on essaye, depuis quélques 
aunées , forment : en .effet des sujets nains ; mais /ne 
constituant que des individus grêles et uniflores. 
M. Masson a trouvé le moyen d'obtenir des Chrysan- 
thèmes naines sans nuire à l'abondance des fleurs. H 
iw’a promis de me remettre une note sur les procédés 
qu'il emploie pour arriver aux déux résultats qué je 
viens d'indiquer, et je m’empresserai aussitôt de: la 
ommuniquer à nos lecl : :JAcquiEN Jeune: : 


HS Hurs € UE: : 
Me ELU N T OPRRRS ter2s 26 n 


Ronez»eNouixa, -Aulus Nactanus! Lasot, Dec. 
# ci 4 . - ; | ; EE > à “‘Fen À 


# 


n 
nd nn Direct ca écre Qi! 
V ALL SEULRE UVUCOEL LECL E JR 


é la” baié 
1 


à el 

png éme ie à à éiions svéles, conEL 
pointnes; pétales la , presque orbiculaires , > 

pe cm étinities te éaeh" à anthères jaunes. 
Cette plante qui fleurit en été, et peut parfaite- 
ment résister à nos hivers, estintéresstité pour l'or- 
nement des pares et jardins. On la mr es ses 
drageons ; qu’elle mé gs en moon, 5 
Fe mu À Cet. 


JS DEROS. Gin Hcosandrie monogynie. 
Li. Myrtäcées. Juss. 


— Caractè Là Mit à Calicé édisbtynls E da 
denis; “cinq pétales ; étamines noires à fila= 


feuilles altérnes, sessiles; linéaires; lancée 


| A'ICUR 


iéal ec 
termiuant: présque’ tous ; lès ranieaux' dont souverit le 


380 

bourgcon lerminal ne se développe qu'après l'entier 
épanouissement des fleurs. Le tube calicinal est hé- 
misphérique , les lobes du limbe sont oblus ; les éta- 
mines, en nombre imdéterminé, sont beaucoup plus 
longues que les pétales ; les anthères sont incumban- 
tes ,et le style filiforme à stigmate simple capitellé. 
Fruit triloculaire ligneux, adhérant au rameau. 

.Getie espèce, rare. encore dans les collections , se 
rapproche beaucoup par sa fleur du A7. citrina , mais 
elle en diffère par ses branches moins Ariblos ses 
feuilles plus petites, dures , piquantes, lisses et d’un 
vert foncé, lesquelles ressemblent asséz par leur 
forme à celles du Ruscus aculeatus ; aussi: ai-je 
connu cette plante | sous le nom de M. Ruscifolia. 

Ce charmant arbuste, originaire de la Nouvelle- 


seÿ, Brame et M L | 

leur pépinière de LAS La die de cette introduc- 
tion n'est pas bien précise, mais d’après les rensei- 
gnemens que j'ai recueillis, elle ne paraît pas | devoir 
remonter à plus de dix ou douze ans. 

Il est rusti e cultive eu pots remplis de terre 
de bruyère, pendaut sa jeunesse; lorsqu ‘ila aequisune 
certaine force, on peut y ajouter un quart ou un in 
quième de terre normale, Comme les autres espèces 
de, son nur en vs Se ou 


381 

terre de bruyère sablonneuse, et on les place sous « clo- 
che sur une couche tiède. Il reprend és 
bien de marcottes, mais les cape ré poussant pen 
etétant par ce 
moyen, serait trop lente ; ilen est dé même du din. 

Le Metrosideros pihid, iflora fleurit ordinairement 
de la fin de juin jusqu’en août, et sa floraison réus- 
sitégalement à toutes les expositions. Il est très-con- 
venable pour l’ornement par ses nombreuses fleurs 
vertes, en général assez rares, mais qui, dansce genre, 
à quelque nuance près, se montrent sur trois ou 
quatre espèces, comme le A. pinifolia, le M. citrina, 
etc: l a d'a avantage de fleurir à la hauteur de vingt à 
trente-cinq céntimètres. On peut voir tous les ans, 
au Jardin-des-Plantes, les fleurs qu'il donne avok 
damment, et on le trouve encore dans divers éta- 
blissemens marchands , et notamment ro nos Fm 
lèçues MM. Gels et Yaentñé: 4 

Les nombreuses espèces du genre Métrosidéi Les n 
été par divers botanistes divisées en ph gen- 
res. Ainsi le beau M.-anomala qu'on a pu voir, pen- 
dant plus de trente ans, dans l'établissement Cels, 
donnant chaque année d'é normes bouquets de fleurs 
DRE Mrminales, ce: a _— et US 


- ar TE + à nn ne 


382 

1 Le genre Callistemon a été créé par Rob. Brown, 
qui, y. a. classé les AZ: pinifolia. Wexnz.., M, viridi- 
Jflora,Sus., M. Saligna. Swiru., M. pallida. Bowrt.., 
M. citrina.. Bot: Mac. , M. linearis: Wnip., M. 
glandulosa.. Desr., M. lophanta.. Vexr.,.M. spe- 
ctosa. Sims. Dans son genre Métrosidéros il a conservé 
les M. polymorpha. Gavnicx. , M. capitata, Swiru!, 
M..cordifolia: Vexr:, M. ciliaia, Swra., M. an- 

ushfolia. Suxrx. M. umbellata. Cavax., M. vil 
losa. Swiru., M. vera. Lux. vases 16150 31 

La plupart de ces espèces sont recherchées, pour 
lornement , et Vétablissement Cels, en a loujours of- 
fert une collection intéressante. Leurs graines ont élé 
rapportées, pour la, première. fois, en, 1804 , de la 

ouvelle-Hollande,.où:elles ont été recueillies pen- 
lant Je voyage autour du monde du capitaine Baudin. 
Feu Cels.avait. donné, à celles qui lui ont. été confiées 
parle Muséum d’Histoire-Naturelle, tons les soins con- 
yenables, et c’est pourquoi ce-genre de plantes , ainsi 
que les Hi Hs (Acacia), qui sont dans le même cas, 
anbioonte £t Lo res IR rs 


Let e ue | + VIRPSRET + 


& À d'% x Fe 

+. ee : tn Ÿ pate dr &. 
A7 Jisoensh 
% 4 À re 
L' LE 


£ j 2 SIN ENT PAYER LE $ 


Eee 


Pot ont US Et TU TT raies JT) 
FAT CIRE) els. Orpi st Pire tr: 


383 
CHATAIGNER DU Ni ÉPAULE , Castanea Nepe sis. 


+ à k «e ms T 


Ti 19e 
sur six à sept: de gare coriacés, rai vére uhée 1éf 
dessus et presque lisses , d’un blanc cotonneux en 
dessous; à grandes dénté très-aigues et piquantes , 
à nervures saillantes. Fleurs naissant dans les aisselles 
Form en chatons comme le C.' Fesca. Nous 
posant de le faire figurer à sa prochaine floraison, 
nous en donnerons alors une description plus étendue. 
Nous avons long-temps cultivé ce Châtaïgnier sous 
le nom de Quercus Nepalensis, mais l'hiver der- 
nier les fleurs mâles: Rs a développées dans la serré 
nons l'ont fait wun véritable Castanea. 
“Nous avions essayé de le multiplier par la greffe en 
fente sur le Quercus Robur , mais nous n'avons 6b= 
tenulaucan résultat; toutefois, les boutureés nous 
ont assez bien réussi. Au printemps dernier , nous Fat 
vons. greffé sur le ‘châtaignier, et toutes les grefles 


ras viouréses que s'ils étaient francs de pieds ;'et 

peut-être à l'air srpaeerer 
Provisoirement, il ne À rene ai SON 
“ Lt Peur k 


EuPnorse PoncEAU, ÆE 


( Voy. la planche, et pou ractères 
me pag. 182, année FS3a-1833 À 


334 


Tiges ligneuses ;, de couleur grisâtre, s’élevant de 
six à huit mètres dans leur patrie, mais ne dépassant 
guère dans nos, serres, la moitié de. cette hauteur. 
Elles se divisent au sommet en rameaux dichotomes, 
étalés, renflés à leur insertion sur la tige, terminés 
par un faisceau de feuilles aggrégées circulaïrement, 
presque sessiles, ovales, lancéolées, d’un vert frais 
et luisant en dessus, quelquefois d’un rouge ponceau 
à leur base, et d’un vert glauque en dessous; à ner- 
vure médiane saillante à l'extérieur; fleurs terminales 
s'élevant par quatre ou cinq à-la-fois du centre de 
celte espèce de collerette; chacune d’elles, excepté 
celle dumilieu, est garnie de deux bractées foliacées, 
sesiles, pyrales, acuminées, d’un beau rouge ponceau; 
ot d’un vert pourpré, velu en dedans; 


insérés sur les bords du calice ; étamines fertiles mê- 
lées à un grand nombre de filets stériles. Ovaire pédi- 
cellé , incliné ; de couleur pourpre plus où moins 


. Cette, pate » qeginaite. . Ja rs la 
re chaude où elle CR On la 
Poe cie en L pots. remplis. de bonne terre, franche, et 
on la multiplie de graines semées sur couche chaude, 
PS «ee ar sa à | mere re tre 


sn DER" rs 
: FRANÇAISE ET LATINE 


GRAVÉES DANS LES ANNALES DE FLORE ET POMONE. 


ANNÉE 1538 - 1839. 


LE Prune surpasse me «8 


2. Dalhia “globe j jaune. 
3. Reine des Cinéraires.. Cinerarideriité, Var. : 


Eiis _. ts : nie 14 
- thid 


Limnocharis Humboldti. 3 
5. Pire Lonièt-lionse d’A- 


“ 3 d : s A 12 F 52 
= + Rodochiton sarmenteux. Rhodochiton volubile. . 57 
uk, ée. lé rest ; nata. % » 


SEPTEMBRE 1839. 25 


Gers François: Acacie à a:0 

feuilles coùrtes: 154 
— Cyrthochilum ma- 

culatum. 191 


— Echinocact te Serie 


— S Menliee aromati- 


que. 253 
a Mammillaire sous 
polvè 28 
. Éébissates petits 
mammelons. 2 
Cereus leptophts. 345 
Cerise du nord. 301 
Châtaignier du Népaule. 382 
Cheiranthus cheri, és 
Fries-Moreli. gl 
= — grandiflora * 25! 
Ghêne à feuilles variées. 375 
ide. Tugueux HpUEUX. " 376 
Chevrefeuille à . 
Jancéolééss 271217 
+ à fleurs j 
Æ hispide, :: 


Vages 
 CinerariaChandleri. 153 
Clematis azurea gran- 
diflora. 319 
— Cry lindrica, Ve: 
zeli. 354. 
Cuphæa Silenoïdes. 319 


C “ss macula- 


P, Poire Louise- 
Bonne d’A 


vranches. 52 

Dahlia oo. 14 
Digitalis ambigua, Var. : 

purpurescens. 54 

Diosma ciliata. 155 


Dovence, Voyez Rotus- 
S - 

Echinocactus sellowia- 
raus, ù 2: 


—  mammulosus. 288 
pe | 4 ayez Bruyé-. 
Epiphy um splendens. "344 
Erigeron speciosum. * 
ARE 6x 


‘156 


leur a 
Ephorne icea.. 
De 


Grenadi 


mauve. 
— sanguin. Note sur sa 
‘taille, 305 
Gene nègre-nain age 
: 
Iberis Durändi 347 
Imatophyllum Attoni. 285 
Pine horsfaliæ. 89 
#8 


— Jbéride de Durand. 343 
— Nouvelles vari 
u Noyer inter- 


_ us dr e l'Exposi- 
tion de la Société 
royale d’Horticul- 


340 

Pages 

Facouss aixé, Fabienne 
imbri. 


— Epiphylle brillant., 344 
J pans jeune. Da,chou 


Linaria Dalmatica. 60: 
RU me lanceoluta.... 217 
. »! 302 
— his Br la. 303 
Lys lacéolé de Brous- . 
sa 346 
Madie sativa, 44 
Malva serrata.: 2.ÿ 
Eirte millaria subpolye- 
ras : 
Manettia re ds 120 
E. Mann. Des bruvèe- ..: 


res, genêts, res 
À ape et autres plan- . 
marines et fluvia- 
= conne com- 
me,engra 

amie à feuilles den- 

315 

Maxillaria aromatica.. 253 


I & 1 sd 
ons ote sur la 
ei des ): 108 


édloups.#6s. châssis. . 16 ot 


Noyer 


ü }, - 4 
Observations météoro- 
Re pas l’an- 
Le 


nouvelies variétés 


305 
_ Silfeuine lingui. $; 
12 


me Lure rameux des 


osculeuse. 

.— Résultats dela cut 
ture d’ RDS 
chou Pé-Tsaie ou 
Chinois. 2r 

De Mérite. fleurs 

Per Be Barkeri.… 8; 

Persil de ex 

Phaseolus niger nanus 

271 

PRES subternée.. 5 

‘— naine. rma- E, 

tion de ses étamines en 8 
$ 2 


Pages 
clit pallescens. 84 


Quamo 

Sa 8 heterophylla. 375 
sa. 376 

Réne des Cinéraires, 29 


Revue dé l'exposition 
de la Société royale À 
d'Horticultu 36r 


re. 
Ribes malvaceus. NO da 
5 


Roussecon. Expositions = 
orales. ox 34 
Rubus Nuctanus. , 378 


Scolymus -Hispanicus. 
PT in 
Sorbus vestita. 186 
Spiræa. ariæfolia. Me | 
Stapelia Gor& 62 
Statice fasciculata. 248 
— pseudo armeria. .. 222 
Lots qe conferta..… .: 29 
lum tuberosum. 13€ 
Tuli culture des). 11 
dis Cou F 
— Arran ri . ibid. 
— Venosa.. 216 
Vinettier “Yods. 152 
FWistaria sinensis. 184 

Urnixer. Prune surpasse 
_ Monsieur. 14 

— Pomme reinette 

110 


agne. 
— Observations sur rit 


PRI NE Jurpasse Mons ur 


DAHELIA Globe jaune 


REINE PES CINERAIRES. 


Cineraria cruenta Far: Reoina. 
: — 


LIMNOCHARIS & Humbolt. 
Limnocharis Humboldtii. 


: 


RHODOCHITON SARMENTEUX 


Riodohston vlakile 


ERYTHRINE RETOURNEE 


Ervthrina resupinata 


STAPE EL IE Le 4 grandes fleur Fa 


Sta pelia grandiflora 


rise € 


QUAMOC LIT CHANGEANT 


Quamoel it palle SCETLS 


PÉRISTÉRIE DE BARKER. 


‘ : ; : 
Peristeria Bavrkori 


IPOMÉE DE HORSFAL 
Ipomea Horsfalæ . 


TTE D'ESPAGNE 


= 


INE 


7 


# 
” 


R 


POMME 


17 


CAPUCINE TUBEREUSE 
Tropæolum tu berosum 


15. 


MANETTIE x fouilles en cœur. 
Manettia cordifolia . 


ASTER ROSE. pu vou LDY 
Aster roseus Vouldvanus . - 


CINÉRAIRE DE CHANDLER 


Cineraria Chandiert 


ACACIE à Æuéler courtes 


Acacia brevifolia . 


? / 
< {. 


ÉTSER TE 


vestita 


poUus 


Sa 


23 


AMARYLLIS DE LOTH 


Amarvihs Lothiana. 


CYTOCHILE MACULE 


Cyrtachi fum maculatuns 


CHEVREFEUILLE a féuilles lanceotees 


Linocera lanceolata 


ASSIMINIER Frginsæ 


Assimina Vireima. 
ë 


ÉD à 


GIROFLÉE PANACHEE de Fréer-morel. 


Cheiranthus Cheirt 247. Fries-morek 


. 


STATICE FAUX -ARMERIA 


Statice pseudo-armeria : 


SS 


0 
ra 


FRAISE WELTON. 


EF EE 


PELARGONIER &# falturr 


Pelargomum Voitaireanum 
S 


ECHINOCACTE de Jeilow 


Fchinocactus Sellowianus. 


SZ, 


RHODOPDENDRON ODORANT 4 fouilles d'fiatee 


Rhododendrum azalcoides va oderala 


IMATOPHYLLE D'AITON 


Imatophvilum Aitom 


MAMMILLAIRE sor- polyedre 


Mamnrillaria subpolve dra. 


Fe 


QX 


y 
£ 
$ 
4 


ECHINOCACTE 


Fchinocactus mammuliosus 


CERISE DU NORD. 


CHEVREFEUILLE JAUNE 


Lomcera flava. 


RHODODENDRON à Adansen 


Rhododendrum Adansoni 


MAUVE à Auiles dentrer 
Malva serrata. 


GAULTERIE SHALLON 


Gaviterta Shallon 


FABIENNE. IMBRIQUÉE 


Fabiana mbricata - 


+. 


CIERGE PETIT SERPENT 
Cerens Leptophis 


EPIPHYLLE BRILE ANT 


plendens 


cpiphyh um S 


MÉTROSIDÉROS à Jr verte 


Metrosideros viridis. 


EUPHORBE PONCE: 
Euphorbia panicez 


F8