nn dovREE épis lbs State à Arte MEL e Lee Sc disENs LEURS
HAS
RARE BOOKS
ANNALES
DE FLORE ET DE POMONE,
ou
JOURNAL DES JARDINS
ET DES CHAMPS ;
Par MM. E. À. Baumann, Cauuzer, Auc. CELs, Franc.
ELS , DALBRET , JACQUES , JACQUIN AÎNÉ , Jacouix
IEUNE , Léon , E. Martin, Neumann, P£rix ,
Poronnx, ROUssELoN , Uriner.
#
1838-1839.)
PARIS,
JACQUIN FRÈRES , MARCHANDS. GRAINIERS ,
QUAI DE LA MÉGISSERIE, 14. ee
|
io ias
PU
BRRALES
DE FLORE ET DE POMONE.
marge brune. Cette espèce est très-d
REVUE
DES GENRES DE VÉGÉTAUX CULTIVÉS EN FRANCE. (Suite.
(Voyez le n° d'août 1836.) ;
Acunrée, mille- feuilles; Æchillea. Lin. Desr.
Cat. Pers. Bor. Cozr. t. iv, page 217. Dec. Prod.
Caractères génériques. Calice ou involucre
ovale, imbriqué, inégal; fleurs radiées, rayons
peu nombreux, un peu en cœur et courts; cé Pa
tacle paléacé ; aigrettes nulles.
PREMIÈRE Division. Feuilles entieres, sans divisions.
I° Séction. Fleurs blanches.
1. AcmiLÉée LicuLée. Achillea ligulata. Kir. Desr.
és ed. 3. Ptarmica ligulata. Dec. Prod. t. vi,
page 24. Tiges droites, velues, de douze à quinze
à feuilles oblongues-ligulées velues, éga-
lement dentées, les radicales amincies en pétiole ;
fleurs à huit ou neuf ligules blanches, use
planes, obovales, à sommet à trois dents, dispo
sées en corymbe ombellé; involuere à écailles : à
istir 1” » 4 et
une de celles qui ont les fleurs Les plus ;randk
ee nn.
à a
Lieu originaire : la Hongrie, la Transylvanie ;
vivace comme toutes les espèces de ce genre nom-
breux ; cultivée au Jardin des nes Paris et
chez dudèies amateurs. 3
2. À. HERGA ROTA A herbG Pola. er. Desr.
Cat. 4. cuneifolia. Lamarck. Ptarmica herba rota,
Dec. Prod. t. vi, page 22. Petite plante de cinq à
six pouces, glabre ; tiges ascendantes redressées ,
simples ; feuilles sessiles , en coin, à peu de dents,
ou rarement subdentées; corymbe simple à peu
de fleurs; capitules pédonculées ; involucre ovale,
glabre ; écailles ovales à marge brune; six à sept
rayons us, obtus, subentiers ; paillettes du ré-
e à uses ; ner” à sommet brun.
… Lieu: les Alpes du Da tuphiné.
3. À. à GRANDES FLEURS. 4. grandiflora. Bwsenrs.
A. dracunculoides. Desr. Cat. Leucanthama. Pers.
Syn. pl. Ptarmica grandiflora. Dec. Prod. Tiges
d’un pied, droites, arrondies, à sommet un peu
pubescent , paniculées; feuilles linéaires , acumi-
nées , à dents abres; fleurs en corymbe,
peu smleuie. chacune d'elles longuement pé-
dicellée; involucre hémisphérique, à écailles à
marge brune , de huit à neuf ligules grandes, obo-
vales, à trois dents; paillettes du réceptacle .ob-
longues, à sommet bifide denté ; les fleurs sont plus
grandes que celles de l 4. es et plus petites
que celles du speciosa. SE
‘Lieu : le Caucase; cultivée à Paris, en Angle-
térre, etc: .N
4. À: STERNUTATOIRE. 4: ptarmia: Fi LR
Bor. Cour. Ptarmica vulgaris. Dec :. Prod: Tiges de
: . droi +
douze à quinze p droite
ns | Fi v : aie
Led
d
rement ; feuilles sessiles , glabres, linéaires-lancéo-
lées, à dents pointues , égales; fleurs en corymbes
subpaniculés, à pédoncules pubescents; involucre
subhémisphérique, à écailles velues, ovales, à
marge ferrugineuse; huit à douze rayons subar-
rondis ; à trois dents; paillettes du réceptacle ob-
ongitl >» pubescentes.
Lieu : l'Europe , la Sibérie, la France, etc.
-8.A,S: BoUTON D'ARGENT. 4. p. var. : multiplex.
REn. Flor. ornem. Toutes les fleurs à demi-fleu-
rons ligulés.
6. A.S. PUBESCENTE. {. p. Var. : pubescens. Dné.
: ubesce: tes, “plus
7. A, S. NAME. À. p. var. : dnearis. Dec.
Prod: Feuilles glabres, étroitement linéaires. 4.
fragilis. RazBrz: “ort: Se trouve aux environs de
Paris. Dec:
=8.4À. REMARQUABLE. Æ: speciosa: Wap. RH
nt Cat. ed. 3. P. speciosa. Dec. Prod. vi. LeDes.
FL atlant. Tiges de. quinze à dix-huit pouces,
droites, rameuses ; anguleuses , pubesciritess feuil-
les sem sole acuminées ,
die - dents de la base peu profondes , un ‘on
peu n nombreuses € |
compos 6; dr e sul lé ui pe cl 4:
9: À. BIDENTÉE: 4. serres: Bres. FI. tour. 2.
cé - Dec. Prod. Tige de: ae mo vingt
pouces, _r simple striée, à
4
feuilles linéaires lancéolées, acuminées , velues en
dessous, dentées à dents denticulées ; fleurs en co-
rymbe comme simple; les pédicelles étant non
divisés ou peu rameux; mvolucre subcampanulé,
velu , à écailles à marge brune; huit à neuf hi-
gules obovales à sommet à trois dents ; réceptacle
à paillettes membranacées , acuminées , à sommet
denté; corymbe de cinq à vingt dort
Lieu : Ibérie, Taurie; introduite en Angleterre
en 1830. ie
10. À. DENTÉE. 4. serrata. Retz. Obs. Desr.
Cat. P. serrata. Dec. Prod. 4: anglica. Loun.
Hort. Brit. G. Dow. Tiges de deux pieds, ascen-
dantes, droites, simples, velues, pubescentes ;
feuilles tomenteuses, linéaires, lancéolées, forte-
ment dentées , comme pinnatifides; lobes oblongs,
btus, entiers ou denticulés; fleurs en co-
rymbe comme composé ; involucre subcampanulé à
écailles à marge brune; sept à huit rayons obova-
les, tridentés; réceptacle à paillettes oblongues un
peu poilues, à sommet roux. Dans les jardins elle
devient glabre.
Lieu: Angleterre. Loup. Alpes. Lam. Desr: |
Suisse. Wizco.
11. À. pe Moncous. 4. Mongolica: Fisca. Désn
Cat. P. Mongolica. Dec. Prod. Tiges de 15 à 18
pouces, droites , simples, pps ou. Rai-
neuses; feuilles htiéoléen: linéaires ,
. re un peu cells à ‘écailles aies à ” marge
- 4 ligules moitié plus petites que dans le Prar-
5
mica , obovales, à trois dents ; réceptacle à pail-
lettes membranacées, glabres.
Lieu : la Sibérie, Mongolie, etc.
12: À: CRÈTÉE.. À. cristata. Rerz. BorT. Curr.,t.1v,
p- 221. P. cristata. Dec. Prod. Tiges de 6 à 7 pouces,
diffuses , très-rameuses, glabres inférieurement,
blanchâtres, pubescentes dans le haut; rameaux
déclinés ; jeunes linéaires, planes, scumibées den-
" les dent t crêtees ; fleurs
corymbe simple.
Lieu : l'Italie ; introduite en Angleterre en 1784.
Il° Section. Fleurs jaunes ou jaunâtres.
15. À. DÉCOLORÉE. 4. decolorans. ScuraD. Wazr.
Enum. Desr. Gat., ed. 3. Dec. Prod. vi, p. 27.
Tiges d'un pied, droites, rameuses , un peu glabress ;
feuilles glabres, linéaires, acuminées, également
dentées,, dentelures subdenticulées, dde inférieures
plus profondes ; fleurs en corymbe composé ; Invo-
lucre ovale-campanulé ; six rayons jaunâtres, obo-
vales en coin, à trois dents; paillettes entières.
Lieu : L Antlatase: Dec. Prod.
14. À. Acerat. (Herbe aux charpentiers.) A
Ageratum. Lix. Desr. Cat. ed. 3. Box. Cucr. Dec.
Prod. À. viscosa: Lamar. FL fr. Tige d'un à
deux pieds, droite, un peu glabre ; feuilles oblon-
gues, übtuies /deitéef smiicies en pétiole, fas-
cicalées ; fleurs en corymbe serrées, composées ; in
volucre à écailles mucronées; trois à cinq rayons
comme difformes , j jaunes. Cette espèce, du reste
très-distincte, varie beaucoup soit dans la forme
des feuilles, des ligules , des tiges, etc.
Lieu : la France mérid., l'Espagne, l
6
IE Diviston. Feuilles pinnatifides.
F° Section. Fleurs blanches.
. 15. Asnes Aves. 4. lpina. Lin. Desr. Cat., ed. 3.
Bor. Cuzr. Prarmica alpina. Dec. Prod. Tige basse
de 6 à 7 pouces, droite, rameuse, glabre ; feuilles
lancéolées , pinnatifides, pectinées ; lobes pointus,
dentés, les inférieurs plus profonds, subam-
plexicaules ; fleurs en on composé; involu-
cre obovale subcampanulé, à écailles à marge
brune ; sept à neuf rayons PA 22 comme à trois
dents ; réceptacle à paillettes à sommet roux,
daté” + pe
Lieu : les Alpes de la Savoie , de la Suisse.
36NA. conne pe cerr. 4. clavennæ. Lin. Desr.
Cat. ed. 5. Ptärmica clavennæ. Dec. Prod. 4. cla-
vennæ. Bor. Curr. Tiges de 6 à 7 pouces, droites,
simples , à sommet comme sans feuilles ; feuilles ra-
dicales pétiolées, pinnatifides, à peu de lobes,
oblongs, entiers ou à trois où quatre divisions,
celles de la tige sessilés à base divisée; fleurs en
corymbe simple ; comme en ‘ombelle ; involucre
ovale - -campanulé , à à écailles à marge brune; sept
à huit rayons ovales à trois dents; paillettes du
réceplacle à sommet bifide denté; toute Ja Les
ouverte d’un duvet serré blanchâtre.
“Lieu : : les Alpes de l'Italie, de FAutriché, etc.
“17. À. À FEUILLES DE CARDAMINE. A. mpätions: ke
Drsr. Cat. Bor. Cuir. Ptarmica impatiens. Dec.
L]
7
rieurs sublobés ; fleurs en corymbe compose ; 1n-
volucre ovale , subhémisphérique , pubescent , à
écailles à marge brune; sept à huit rayons obova-
les ; paillettes à sommet laineux.
Lieu : la Sibérie , où elle est fréquente.
18. À. « ... .. A. chamæmelfolia. Pourrer.
Dec. Prod.
Tiges de 8 à gpouees, comme droites, arrondies,
presque simples ; feuilles pecladest Din à
lobes. linéaires très-entiers; fleurs en corymbe
composé, comme serré sans bractées; involucre
ovale-oblong , pubescent ; écailles oblongues ; cinq
à six rayons planes , obovales; réceptacle à par
lettes oblongues-linéaires.,, poi -pâles.….
Lieu : la France ,. les Pyrénées ; ‘introduit en An-
gleterre-en. 1825:
‘19. À. RUDE.. 4. squarrosa. Air. Kew. Loun.,
Hort. brit: Dec. Prod. Tige d’un pied, ascendante,
striée, un peu velue ; feuilles lancéolées-linéaires,
pinpatifides ; sion ovales, cunéiformes , inci-
sées , acuminées, verticillées.
lite dci te de Introduite en 1775.
HE Section. Fleurs pra purpurines ou rouges.
20: À. A. | FEUILLES DE CORONOPUS. À. coronopifolia. |
Wan. Dec. Prod. Loun: H. brit. Tiges de 18 à
RE pe MAUR herbacées, droites ; feuilles
P s 3: lobes lancéolés, den-
tés ; fleurs pros :_corymbe « Lpnnent, serré ; in
ovale, à écailles un peu velues, oblongues,: btuses,
à. marges. comme membranacées ; des à trois
raEen obovales à trois dents; ; paillett
L2
8
concaves, membranacées, glabres. 4ch. ageraum,
var. B. Lam. Dic. Fleurs jaunes.
- Lieu : Orient. Wiczp. Introduite en Angleterre en
1823.
21. À. DE GErBerY. 4. Gerberi. Bres. Fl:taur. Dec.
Prod. Lou». H.brit. Tomenteuse, un peu blanchitre ;
plusieurs tiges simples, hautes d’un pied et demi;
feuilles pinnatifides ; lobes étroits, incisés, den-
tés, les dents à sommet cartilagineux mucroné ,
celles du sommet très-entières ; fleurs purpurines
jaunâtres, en corymbe évité , serré; involucre
oblong, subvelu ; écailles oblongues; trois à sept
ravons petits, bi ou trifides ; paillettes peu nom-
breuses, oblongues , iembrintééess glabres.
ieu:leGaucase.Introduite en Angleterreen 1827.
22. À. PEcrINéE. 4. pectinata. Win. Desr. Cat.
re Prod: Aéh. _ochroleuca. Wap ét Krrr. Tige
de 15 à 20 pouces ; “ARE , velte ; feuilles pecti-
nées-pi sslerbs entiers ; elles
sont ous Msrveres tomenteuses , ou munies de
très-petits poils, ou pue re étant ultr
jaunâtres, en corymbe composé , compacte in-
“eue ovale, phbeseent; quatre à ge rayons
etat À PU TS
DURLELLEC 7 PAICLLES
ova
es. obtuses, membranacéés, Mules.
25. À. À FEUILLES D’ASPLENIE. À. asplenifolia. Vent.
ft. Cels. 4. Rosea. H. P. Drsr. Cat. ed, 3: 4: as-
plenifolia. Dec. Prod. Tiges de 18 à 20 pouces, gla-
bres ,- droites, arrondies, quelquefois rameuses ;
feuilles radicales pétiolées, pinnatipartites , à lobes
pinnatifides ; les be RER à lobes
J
| 9
glabre; écailles pointues, à marge, et à paillettes à
sommet très-étroit, d’un brun noirâtre.
Lieu : . . : . Cette plante pourrait bien n'être
qu'une variété de F4. ARE Aie ; introduite
dans les jardins.
IIIe piviston. Feuilles pinnées.
1° Section. Fleurs blanches.
24. À. Sanrounoïne. 4.Santoliroides. LaGas. Dec.
Prod. Lour. Hort. brit. Comme suffrutescente,
droite, toute velue , tomenteuse ; tige d'un pied;
feuilles pinnées , à segments très-petits, transver-
salement imbriqués, à trois lobes denticulés; fleurs
en corymbe composé , bractéolé, serré, ayant de
huit à douze têtes ; capitules subglobulenses ; in
volucre à écaïllés à sommet velu-barbu, ainsi que
les écailles du réceptable; cinq à six rayons très-
courts, suborbiculaires , à sommet denté, d'un
. Lieu : l'Espagne. Cultivée en Angleterre.
25. À. MusQuÉE. 4. moschata. JacQ. Dese. Cat.
ed. 3. Bor. Curr. ed. 2,t. 4, p. 221. Ptarmica
muscata. Dec. Prod. Tiges de deux pieds , un peu
glabres, érigées , simples ; feuilles pinnées, ponc-
tuées, à lobes linéaires, comme très-entiers, un peu
obtus ; fleurs en corymbe simple , presque en om-
belle ; Aasré pubescents ; involucre ovale-cam-
ulé; écailles d'un brun-noirûtre ; …— à six
rayonsobtué;-à troiscdantsé : 5 À
Lieu : la Suisse, les Alpes du Dauphiné ; etééi À
26. À. NorRATRE. 4. atrata. Lin. Bor. Cuvr-Ptar-
mica atrata. Dec. Prod. Tigesdedeux pieds, droites
rue, ee men x L u pa
10
bres ; les radicales pétiolées heneltiitisthe.
pinnées ; lobes linéaires acuminés, entiers; parta-
gés: fleurs en corymbe simple ; pédicelles velus :
involuere presque campanulé ; écailles à marge
noirâtre; huit à dix rayons subarrondis , à trois
dents ; paillettes lancéolées à sommet noir.
here les Alpes de la France, de la Suisse, etc.
27. À. naine. À. nana. Lan. Desr. Cat. ed. 3. Bor.
Cucr. Ptarmica nana. Dec. Prod. 4. lanata.
Lamek._ Toute velue, laineuse ; plusieurs tiges
simples , subérigées > feuilles pinnées à segments
presque égaux, linéaires-lancéolés ;- pointus, en-
tiers, rapprochés ; involucre obovale- campanu-
lé ;: écailles obtuses, marginées de brun; cinq à
huit rayons obovales, subarrondis , à trois dents;
e bg à. sommet brun ; plante de
six à sept pouces
1528. Rodfaie “+ ie Eu. Bor. Curr. Dec.
Prod. Sous-ligneuse , d’un pied ; rameaux tomen-—
teux, blancs, à sommet feuillu ; feuilles
segments subarrondis; raîle pes se |
un peu glabres, convexes en dessus, se à 2 $
fleurs en corymbe composé ; involucre presque gla-
bre; “écailles presque glabres, ovales ; quatre à ‘s
rayons obovales subarrondis, à sommet obtus , à
trois dents.
Lieu : la Crète.
- 29. À. D'un BLanc soyeux. 4. Holosericea. Mg + :
Loup. Hort. brit. Tige de quinze à dix-huit
feuilles pinnées ; fleurit de juillet en septe
- Lieu : le mont Rénasse, introduite en Augle-
| da en 02m. 5
+30. À. pu Vian di Éaloaians Soit Loun. Hort.
II
brit. 4. Helvetica. Murpay. Ptarmica valesiana.
Dec. Prod. Toute poilue, subvelue; tiges d’un
pied , subérigées ; arrondies, simples , feuillues ;
feuilles pinnées ; rafle large, ailée, comme entière;
cinq à dix lobes rapprochés, en coin, lancéolés,
incisés , dentés; corymbe comme composé; pé-
doncules tomenteux ; involucre hémisphérique , a
écailles à marge d'un roux brun ; cinq à six rayons
sübarrondis , obtus, à trois dents.
Lieu : le Valäis; a Suisse. introduite en Angle-
terre en 1810.
31. À. À GRANDES FEUILLES. A. macrophylla. Lx
Desr. Cat. ed. 3. Bor. Guir. v..4. Ptarmica phèsR Heads
phylla. Dec. D Tiges de deux à trois pieds, un
peu glabres, érigéés, »simples ; feuilles pinnées , à
lobes ns. lancéolés, incisés , inégalement
dentés, ceux du sommet confaetds fleurs en
corymbe composé ; involucre ovale - campanulé ;
écailles obtuses à marge brune; se à six ue
obscurément à trois dents.
Lieu : les Alpes.
IF Section. Fleurs jaunes ou jpaphtees…
32: À. EN FAUX. 4. fulcata. Lan. Desr. Cat. Dec.
Prod. Tige simple comme velue, de six à sept pou-
ces; feuilles pinnées ,- poilues ; pinnules + en trois
Es à peu de fleurs ; capitules 1 nier p pédicu-
lées, hémisphériques; involucre subvelu ; rayons
der obovales, arrondis obtusément, à trois dents; ;
= glabres, ‘Pains
“feu: l'Orient; féuré d' un jaütie pâle. ; Ë
33: À. IMBRIQUÉE. À. imbricata. _… H. Ce.
12
Dec. Lour. H. brit. Tiges de dix-huit pouces, sous-
lhigneuses à la base, ascendantes, canescentes ; feuil-
les arrondies, ayant comme six rangs de folioles ; le
sommet de la tige est nu et porte plusieurs pédi-
celles allongés , uniflores; involucre campanulé ;
écailles ovales à marge membranacée; dix à qua-
torze rayons planes, obtus, jaunes.
Lieu : la Perse.
34. À. A FEUILLES MENUES. 4. tenuifolia. LAMARCK.
Desr. Cart. ed. 3. Bor. Curr. Dec. Prod. Tiges fru-
tiqueuses , rameuses, d'un pied; rameaux efhlés,
substriés , blanchâtres ; feuilles pinnées , arron-
dies, tomenteuses, segments tripartites, à lobes
un peu pointus, entiers, ou subdentés; fleurs jau-
nes en,corymbe composé, serré, de huit à douze
têtes; involuere obovale ; écailles à marge mem-
branacée, obtuse ; cinq à à six rayons obovales, pres-
que difformes, petits; paillettes oblongues mem-
branacées , eos. |
Lieu : l'Orient. Me
35. À. SANTOLINE. À. pan are ta: Dese. Cat.
ed. Bot. Curr. Dec. Prod. Tiges roliquesst très-
rameuses , d'un pied ; rameaux blancs tomenteux ;
feuillès pinnées , subtomenteuses ; segments. tri-
partites, ? à lobes denticulés ; fleurs d'un jaune pâle
en cory composé, fastigié; involucre obo-
En tomenteux ; écailles obtuses ; paillettes à
dos presque laineux ; quatre à six rayons. courts ,
difformes.
Lieu : 1 "Égypte.
56. À. FAUSSE À NTHÉMIDE. 4 . anthemoïdes. F mes
ne ‘la Prod. Lou. H. brit. Tiges ascendan
meuses , pubescentes, de six à sept p
13
pinnées-poilues; segments linéaires, très-entiers ,
obtus, quelques-uns à sommet presque denté, les
inférieurs les plus longs ; fleurs d'un jaune pâle, en
corymbe simple ; rayons raccourcis.
Lieu : ignoré. Introduite en Angleterre d'abord.
57. À.DÉCUMBENTE. À. decumbens. Lam. Dic. Desr.
t. ed. 3. Bor.Gurr. Dec. Prod. Toute la plante sub-
cendrée velue, les jeunes tiges décumbentes, de six
à sept pouces ; les florales redressées ; feuilles pin-
nées à lobes sublancéolés, mucronés; fleurs jaunes,
à corymbe composé, fastigié ; involuere ovale,
pubescent, à écailles obtuses ; : = à pr __
petits, ovales , comme à trois Spsee
Lieu : le
38. À. : D'ÉCEME, 7. Æ siries. Desr. Cat. ed. 3.
Lis. Bor. Cuzr. Pers. Syn. plant. Tige frutiqueuse,
d’un pied, simple, cotonneuse; feuilles pinnées,
blanches , tomenteuses ; pinnules subarrondies,
obtuses, dentées ; fleurs d’un beau jaune, en co-
rymbe composé, serré et plane en dessus.
Lieu : l'Orient , l'Égypte.
59. À. AURICULÉE. 4. auriculata. Wixv. Pers.
Syn. pl. Louv. Hort. brit. Tige d’un pied ; feuilles
pinnées, tomenteuses; pinnules oblongues à la
base, auriculées, cbtusément sea celles du
sommet 3 J y
PE AE
posé, serré. Es
Sie -lO: HS + LR. à: A à ; 182 7.
40. À. BLANCHATRE. PA albéto: Wan. Enum.
Lou». Hort. brit. Tige d'un pied ; fins d'un j:
pâle, en juillet. | | fre
À air : .... Introduite en Anglete de 1819. .
À aie a prit menée) .
:14
JARDIN FRUITIER.
PRUNE surpassE monsieur. ( Voyez la figure. )
Ce prunier a été obtenu de semence par
M. Noiseite, chez qui il a fructifié pour la pre-
mière fois en 1819. Ge pépiniériste le considère
comme un hybride des pruniers de Monsieur et de
Jérusalem. Il ressemble davantage à ce dernier par
son bois et par la vigueur de sa végétation. Il est
très-productif.
La plupart des fruits ressemblent égalements la
prune de Jérusalem. Ils sont gros, ronds et par-
fois obronds, d’un violet noirâtre, très-couverts
de poussière blanche qu'on nomme vulgairement
fleur. La chair est jaune et d'assez bon goût,
surtout quand le fruit est très-mûr. La maturité
a lieu vers la fin de septembre.
C'est un arbre qui mérite d’être cultivé à cause
de:sa Foie et de la beauté de ses fruits.
Unner.
PLAN TES D'ORNEMENT.
PSSSEE TERRE,
. Dane GLosE save. (Voyez la planche.)
Cette belle variété, qui a paru pour la première
bis à l'exposition des Dahlia faite en septembre
dernier par la Société d'horticulture, a été obtenue
de semis dans les belles pépinières de Farey-les
Lis, près Melun ; par M. Uthérart, qui en Se le
| Pme
- Elle est très-remar , ne prssque
ph rique , et la multiplicité de Er pétales rou-
15
lés en cornets qui occupent toute la surface et sont
d'un beau jaune serin foncé. La circonférence est
garnie d’un seul rang de demi-fleurons beaucoup
plus développés , largement canaliculés, échancrés
au sommet et d’un jaune légèrement plus pâle que
sur le reste de Ja fleur. Cette espèce de collerette
fort régulière ajoute encore à l'éléganee de ce
Dahlia, qui ne peut manquer d’être recherché par
les amateurs de ce beau genre.
Les personnes qui le désireraient doivent se hâter
d'en faire la demande à M. Uthérart, qui, ne l'ayant
encore que peu multiplie, ne pourra satisfaire aux
commandes qu d’ pe den de leur inscription.
Doverce.
Sur les couleurs des Dahlia et la recherche d'une
variété à fleurs bleues.
. La Société royale d'Horticulture a provoqué en
septembre dernier une exposition de Dahlia. Ce
beau genre, le rot de l'automne, méritait cette dis-
tinction par les nombreuses et riches variétés qui
se produisent chaque année. Elles m'ont encore
paru dre pr cette fois que, réunies en
elles se faisaient valoir les” unes
…. » didrsirable-fécondié de la mure: sa puis
sance de colorisation. - : a
Ph. a D nn ne nt à 21 |.
dire la brillante déstinée lces dé tair imp portati
en France, on recherche aujourd’hu ui DE
forme que la couleur. Les amateurs, | >ntho
tes des goûts —.—. ,; donnent le: gd
16
_mos voisins d'outre-mer ont nommés perfec-
tions sil faut dans ces fleurs, qui doivent être pres-
que semi-sphériques ou du moins très-bombées ,
que les pétales ou plutôt les demi-fleurons et les
fleurons soient nombreux, {uyautés et rangés avec
la plus parfaite régularité, et de facon que chaque
zone circulaire aille en diminuant de grandeur de
la circonférence au centre, qui offre le minimum
de développement. Bien que la couleur soit re-
jetée au second rang dans les perfections, la palme
appartient toujours aux Dahlia de ce genre qui, à
cette séduisante symétrie de forme, joignent un
coloris brillant et pur, d'un seul ton, ou diverses
couleurs se nuançant agréablement et dont l’al-
liance flatte l’œi
Ce sont dos MM. D Jacquin frè-
res, Paillet, Rifkogel, Robelin, Souchet, Soutif,
Tripet, Vilmorin, etc., qui sont en possession
d'offrir aux amateurs les variétés le pe. à la
mode , et dignes de fixer leur choix.
M. Poiteau, dans un rapport fort intéressant
sur cette exposition, lu en séance de la Société
d'Horticulture, s'est appuyé de la désespérante
autorité de Decandolle pour affirmer que jamais
la plante dédiée à Dahl ne produira de variété à
fleurs bleues (1), parce que, dit le savant Gene-
vois, « le jaune et le bleu semblent être les
types fondamentaux des couleurs des fleurs et
s'excluent mutuellement. » Dans le numéro d'oc-
() bons le numéro de spintiee des Aonaies de 1 Société
à pme en cul ne contient pas © sé
É Le SES ? Muse moi, :
Li, Le ;
É'T
tobre 1856 des “nnales de Flore, j'ai moi-même
rapporté cette opinion de l'illustre botaniste ; mais
j'ajoutais : « Cependant si lon remarque doiibien
les couleurs se sont épurées dans quelques varié-
tés, tandis qu'autrefois elles étaient toutes louches
et fausses; si l’on fait attention qu'il en est où le
bleu se rencontre déjà , en bien petite quantité il
est vrai, mais dont le coloris ne pourrait être imité
par le pinceau du peintre qu’ avec du earmin et du
bleu; si l'on considère qu’une loi générale a ses
exceptions, on conserve encore l'idée que la chose:
est possible, et l'on ne peut que conseiller aux
marchands et amateurs de continuer à semer: »
Cette pensée d'alors, je l’ai encore aujourd'hui ;
et malgré qu'aucun Dahlia bleu ne soit sorti des
nombreux semis qui ont été faits depuis que j'ai
écrit ces lignes , je persiste à espérer que quelque
jour ce résultat sera obtenu.
Je vais essayer d’exposer les raisonnemens sur
lesquels je me fonde; puissent-ils ébranler les
convictions opposées et encourager de nombreux
essais !
La nature a créé trois couleurs simples, géné-
ratrices de toutes les nuances connues : ce sont le
jaune , le rouge et le bleu , que Fon retrouve dans
le spectre solaire et l’arc-en-ciel, avec leurs com-
posés orangé , violet et vert, ainsi que dans tous
les corps organisés ou inorganiques , où à elles ont
formé des combinais quoi y
leurs une exclusion qui n’existerait pas entre ha-
cune. d’ elles et le rouge, puisque nous voyons des
ahlia, depuis le rouge le plus franc j jusqu'à lo-
‘OCTOBRE 1858.
18
& où le jaune entre pour beaucoup, et jusqu'au
dde où déjà une certaine somme de bleu est ve-
nue s’allier au rouge ? J'ai vu à Neuilly, et notre
collègue M. Jacques a montré à la Société d’ Horti-
culture un Dablia dont toutes les fleurs offraient , à
la place des fleurons et demi-fleurons, des produc-
tions foliacées de couleur verte comme les feuilles,
et dans lesquelles le jaune et le vert, loin de s'ex-
clure, s'étaient iutimement combinés. Pourquoi
d’ailleurs la corolle serait-elle l'unique siége où se
produirait une semblable antipathie , tandis que les
feuilles offrent toujours l'union intime du jaune et
du bleu ?Mais, indépend ent des fleurs à nuances
plus ou moins violacées , qui annoncent la présence
bleu, ou le trouve encore dans les Dahlia à fleurs
d'un marron foncé, car le jaune.et le rouge ne peu-
vent à eux seuls, dans quelque proportion qu ils
soient combinés, pro
Puisqu'il est incontestable que quelques variétés
ont du bleu parmi les élémens colorans de leurs
fleurs, on. ré conclure , de ce que cette couleur
se produit déjà en mélange, qu'il n’y a pas de rai-
son pour qu'elle pe s'épure pas un jour et ne par-
vienne pas à teindre seule les pétales d’un Dahlia.
Il a fallu du temps pour obtenir les unicolores
rouge et jaune dans l'état de pureté RE TRRM
nonperant one Me Ent il
-xception +
Les personnes qui ont observé avec attention les
résultats progressifs du semis des Dahlia ont pu
voir que ce n'est qu'après plusieurs années de cul-
ture qu'on a obtenu les Dahlia blancs ou inco-
_ et ce n'est qu'après eux que _————
cg
s'est montrée, Pour quiconque, veut réfléchir , la
conséquence suivante est inévitable : il a fallu, pour
produire une fleur incolore, que les élémens pro-
ducteurs des trois couleurs primitives fussent dé-
truits dans la graine mère de cette variété , et en-
suile une petite quantité de l'élément rouge, venant
à se mêler au blanc , a donné naissance à une teinte
rose plus où moins Alcidée. dou impossible qu'il
en soitautrement ; car, si l’on se refusait à admettre
la disparition des pr ons jaune et rouge, on ne
pourrait concevoir l'existence du rose , puisque vai-
nement on ajouterait à un mélange de jaune et de
rouge une plus grande somme, de cette dernière
couleur, sans-jan délicate.
Forcé de reconnaître qu'u un Dablia blanc n'a pu
provenir que d'une semence où les élémens pro-
ducteurs du jaune et du rouge se trouvaient dé-
truits, que. le rose n'a pu se former que comme
résultat d'une graine pareille à la précédente, mais
contenant toutefois une petite portion de l'élément
rouge, on est contraint d'admettre la possibilité
de F'annibilation complète dans les graines de Dablia
des élémens colorifiques rouge et jaune qui ont
paru être dominans jusqu’à présent, comme aussi
leur existence dans d tà l'infini
D'induction en te on arrive encore à
cette conséquence : puisque toutes les couleurs
ont disparu pour faire un Dahlia incolore, puisque
chacune d'elles reparaît parfois pour venir teindre
le blane d'une nuance plus ou moins énergique , il
ne peut y avoir aucune raison pour s'opposer à ce
que le bleu n'apparaisse pas seul à son tour, car il
existe déjà dans quelques voient mie nor
20
évidémment dans eelles d’un coloris violacé et d’un
brun plus ou moins foncé. Or, il est certain qu’on
aurait une fleur bleue si l'on pouvait supprimer le
rouge du violet, et le rouge et le jaune du brun;
pourquoi cela n’arriverait-il pas dans la nature,
puisque l’un et Yautre de ces deux principes colo-
rifiques disparaissent parfois entièrement dans les
fleurs obtenues de semis ?
Le même raisonnement peut s'appliquer à la
possibilité de la création d’une variété à fleurs noi-
res ; et, à l'exposition dont j'ai parlé en commen-
Cant , il y avait plusieurs échantillons approchant
presque de cette nuance. En effet, si la nature se
plaisait ? à combiner , dans un éqailib® parfait , les
couleurs jaune, — et bleue , le phénomène se-
- Et, qu'on nes y tésipe pas, les principes de co-
lorisation sur lesquels je m'appuie ici sont confor-
mes aux lois naturelles démontrées par les expé-
riences de l'optique, ainsi que par le mélange
couleurs inatériciles ; cris qu'il al s'opère dans les arts
La lumière quides tenant en dis:
solution parfaitement équilibrée , lun du jaune,
Vautre du rouge , et le troisième du bleu, produit
du noir, et le peintre qui mêle sur sa palette ces
trois couleurs dans une juste ERP obtient
S carmomatant noir.
"Puisque j j'ai abordé les phénomènes de la ciasie
sation, qu'on me permette d'en présenter sommai-
rement le tableau général; il est le résultat de
Fobservation des lois suivies par la nature dans la
_éréation des couleurs nées de la lumière décom-
hs dd: + LE 3 * Rs. us di d
posée, ou obtenues par le m ù
21
colorifiques qui sont un produit naturel, où ex-
traites par la chimie des imatières étpiogiines pr
quelleselles é taient ;
je l'espère, les sonner en que je viens de donner,
et aidera peut-être les cultivateurs à désigner d’une
manière plus précise les nuances des variétés de
qu'ils ont intérêt à faire connaitre.
a BLANC est l'absence de toute couleur. Hn'est
pur que lorsqu'il est parfaitement incolore, ; :
Le sauxe , le rouGE et le BLEU sont les trois cou-
leurs simples, primitives et élémentaires : il ny a
point de nuance imaginable qui ne doive sa nais-
sance à l’une d'elles ou au ré de deux eme
elles ou de toutes.les trois.
Combinées deux à deux, êlles éobiérvent toute
leur puissance colorifique, c'est-à-dire que l'œil
même reconnaît les deux éléments de la couleur
produite: Dans cet état, elles forment trois re
lorés, qui portent les noms suivants :
: Mélange de jaune et de Bras qui: se
divise en orangé jaune et en orangé rouge, suivant
que l’une des deux couleurs est en excès. : :
Vert. Mélange de jaune et de bleu qui, us
ses proportions, devient vert jaune ou vert bleu.
Viozet. Mélange de rouge et de bleuz. qui,
d'après la règle indiquée pour les deux p
Nr à ur ge Ga: vies Heu re
tenic 1 34: tandis Paire F4 ee Pr 4
ds À Lo À
22
faut le concours équilibré de chacun des trois élé-
mens colorifiques, il arrive le plus souvent que Île
mélange, étant inégal, donne naissance à toutes les
couleurs fauves et brunes plus ou moins intenses,
Ces dernières ont toujours pour fond du noir qu'on
peut considérer comme latent, car il échappe à
nos yeux, masqué et déguisé quil est par les
couleurs dominant dans le mélange. Ainsi on aura
du noir jaune, rouge, bleu, orangé, vert, violet,
orangé-jaure, orangé-rouge, vert-jaune, vert-bleu,
violet-rouge et violet-bleu, selon que les couleurs
qui servent d'épithète au noir seront en excès ; et,
comme ces couleurs excédantes changent assez le
noir pour Fi nous ne le reconnaissions pas à la
désignons les nuances qui en résultent
par Fee dénominations Le set comme marron-
clair "
. RS r,brun mass ses
une à une au blanc pur eréent toutes les nuances
délicates et fraîches dont la nature se plaît à revêtir
les fleurs, excepté les orangés ; Les verts et les vio-
lets de tous les tons, dont j'ai indiqué plas haut la
formation. Ainsi le jaune, mêlé au blanc dans des
proportions graduées , amènera tous les tons qui
peuvent exister entre le blanc et le jaune le plus
intense. lien sera de méme du rouge, Les produira
le rose, ances plus foncées,
jusqu'à ce qu'il soit: pur Sréérses enfin le bleu,
nes de la même manière, se ou l'échelle
crois, les lois nat
par induction pour vhvire à PA ane 408
23
création d’un Dahlia bleu, je vais examiner les
objections qu’on ne manquera pas de me faire.
On me citera certainement le genre rosier, qui,
ayant donné des roses jaunes, n’en produit aucune
bleue , malgré les innombrables semis dont il a été
l'objet. En reconnaissant ce fait , je ferai remarquer
que les nuances qui distinguent les Roses n'ont rien
de l'intensité de celles des Dahlia, et qu’elles ne
dépassent pas le rouge vif; que malgré le bleu
qu'avec beaucoup de complaisance on a bien voulu
apercevoir dans la fameuse rose Duprez, aucune
n'est aussi violacée que dans les fleurs qui nous
occupent, et qu'enfin nulle n’a encore offert de
couleur fauve aussi foncée qu’on l'a vue dans quel-
ques variétés de Dahlia. D'où je conclus qu'en re-
gardant comme possible, pour mon compte, l'ap-
parition d’une Rose bleue , je crois infiniment plus
probable celle d’un Dablia de cette couleur.
Les genres Camellia et Pelargonium n'offrent en-
core ni jaune, ni bleu : la question de savoir vers
laquelle de ces deux couleurs ils pourront varier,
est, suivant la loi générale établie par Decan-
dolle, encore indécise, et personne, je pense , n'o-
serait le pronostiquer
On m'objectera sans dents encore que lès Renon-
cules ont toutes du jaune et point de bleu; qu'il
en est de même des Chrysanthèmes; qu'au con-
M les Reines-marguerites ont donné du bleu et
point de jaune. À mon tour, je puis montrer ces
. deux couleurs dans les variétés de Crocus, d'Iris,
de Pensées , de Jacinthes, d Auricules ete, et sou-
autant
24
Au reste, je ne prétends rien affirmer; mais ce
n est pas ma faute si les physiologistes, qui devraient
éclairer par leurs expériences le phénomène si im-
portant de la coloration des fleurs , ne daignent pas
s'en occuper, et nous dire ce qu'ils devinent dans
cette mystérieuse opération de la nature. C'est
pourquoi je risque fort peu en exposant ma pensée,
et en soutenant que rien ne me paraît contrarier les
lois naturelles dans la création d’une variété de
Dablia à fleurs bleues. Car, enfin lorsque l'incom-
préhensible Créateur de toutes choses veut qu'une
espèce de plante conserve toujours identique le co-
loris de sa corolle, il ne permet pas à ses graines
de prodaire des variétés; mais lorsqu'une fois il lui
cette faculté , et que dans les couleurs nou-
velles on trouve ss bleu , bien qu'en mélange, il y
a, Je le répète, espoir de: l'obtenir pur.
Maintenant ; ste que la loi établie par De-
candolle est irrécusable selon l’ordre naturel, que
ce savant a dû considérer seul. Est-ce que l'art est
sans aucun moyen pour aider au résultat dont je
m'occupe? Nos meilleurs praticiens reconnaissent
sans hésiter l'influence d'une terre ferrugineuse
sur la coloration de l'Hortensia, qui de rose devient
bleue : ils ‘savent que certaine. terre des environs
, produit un
effet semblable à cause des parcelles ferrugineuses
contenues dans le schiste de l'ardoise. Et pourquoi
refuserait-on à un sol pareil une puissance analogue
sur le Dablia ? Ce sont des tâtonnements à essayer,
des expériences à faire ; c'est une idée bonne
mauvaise que je hvre à l'intelligence des : A Pn
teurs, et à l'égard d'une ns qui, comme le
es
25
Dablia, fleurit la même année du semis, on peut
bientôt savoir à quoi s’en tenir.
Notre collègue, M. Jacquifi aîné, à depuis quel-
ques années l'intention de s'occuper de la recherche
d’un Dahlia bleu. Je sais qu'il a fait diverses tentatives
pour se procurer des terres analogues à celles dont
j'ai parlé plus haut: je ne dis rien de plus pour ne
pas être mdiscret ; mais j'ai voulu constater que cet
horticuiteur distingué avait la même idée que moi,
sans nous l'être communiquée, afin que si le succès
couronnait ses expériences, on sache bien que Ja
pensée et l'exécution lui appartiennent également.
Si donc j'étais en position de faire de pareils es-
sais , voici comme je nf prendrais : s'il ne n'était
| de me procurer de la terre naturelle-
RE à 2" 00 à celle dont je ferais choix pour
semer j'ajouterais une quantité convenable d'ar-
doises pilées et tamisées, ou un peu d'oxyde de fer
(rouille) et du charbon animal en poudre. Je sè-
merais de bonne heure en terrines sur couche et
sous châssis, afin que mes jeunes plants mis en
pleine terre, composée comme celle du semis,
aient le temps de fleurir et de sm leurs pme
la même année. ,
Toutes les fois que ces plantes auraient besoir
d’arrosements, on leur donnerait de l'eau dans la
quelle on aurait déposé de la vieille ferraille pour
la charger de toutes 5 molécules ferrugineuses
ssoudre. Je sais qu'on va me
dire que Foxydé de fer n'est pas soluble ni
26
composition quelconque, afin de s’assimiler à leurs
organes dans l'acte de la nutrition. Tout le monde
sait d’ailleurs que l’eau dans laquelle on laisse du
fer un certain temps contracte un goût assez pro-
noncé qui rappelle celui de ce métal.
Quant au choix des graines, ceci mérite encore
quelques explications. Une chance de réussite à
peu près égale paraît devoir se rencontrer dans le
semis des graines récoltées sur des Dahlia à fleurs
d’un blanc pur, d’un rose pur, et d'un violet pro-
noncé, mais dans lequel on ne puisse découvrir
aucune nuance de jaune, c’est-à-dire qu'il ne soit
pas noirâtre. Je choisirais donc mes premières grai-
nes sur ces trois sortes de fleurs, parce que l'une
n’a aucune couleur, l’autre a du rose, qui, comme
dans l'Hortensia ; peut passer au ble , et la troi-
sième enfin peut perdre son élément rouge, et
rester bleue.
Je ferais toutefois chaque semis séparément , et
je planterais mes jeunes Dablia dans trois planches
différentes, assez distancées entre elles et des autres
Dahlia pour qu'il ne puisse s’opérer aucune fécon-
dation étrangère. À mesure que mes Dahlia don-
neraient des fleurs, je supprimerais toutes celles qui
n'auraient pas au moins un peu de bleu , afin qu'elles
ne puissent pas féconder celles que je conserverais.
Toute plante dont la fleur offrirait du bleu plus ou
moins pur serait soigneusement pue qe ‘elle
soit double ou simple. |
Je ferais de la : même manière un second s senis
es recueillies sur les fleurs qui se rap-
37
pareilles précautions, on arriverait à un resultat
heureux.
Mon seul but, en écrivant cet article, est unique-
ment d'encourager les horticulteurs à semer des
Dahlia pour la recherche d’une variété bleue; j'ai
essayé de leur démontrer que ceux qui affirment
que jamais on ne l'obtiendra se hasardent au moins
autant que moi, qui ose espérer le contraire. En
leur exposant mes idées, je leur fournis un sujet
de réflexions qui leur fera trouver peut-être des
moyens plus assurés. Qu'ils ne perdent donc pas de
vue ce proverbe d'une haute moralité : Æide-toi et
le Ciel aidera. Que dans les expériences suivies
que je leur conseille, ils mettent de leur côté toutes
les chances raisonnables de probabilité, et qu'ils
cessent d'abandonner leurs semis aux seuls capriges
du hasard. | Doverce.
Note s sur une variété à {leurs Horiélsnidhe l'Ama-
ranthus caudatus.
L’AMARANTEA FLEURS EN QUEUE, Amaranthus cau-
datus, Lin, est une plante annuelle originaire de
l'Inde, que l'on cultive depuis longtemps pour
lornement des jardins : on la connaît encore sous
les noms vulgaires de queue de renard, discipline
de religieuse , ete. Cette plante produit un joli effet
dans les plates-bandes , 1 rsqu'e
quantité et qu’ on a eu soin de la repiquer en à place
jeune et une à une. Alors sa tige de couleur “ail
purine s'élève de deux à trois pieds, se ramilie e!
développe à à chaque extrémité des fleurs agglo
rées de couleur cramoisie , ferment de Paques
25
pendantes, qui souvent viennent toucher
la terre, et décorent parfaitement la plate-bande
depuis juin jusqu'en octobre : ses feuilles sont
grandes, ovales, oblongues, à nervures d'abord
roses et ensuite rouges , et elles donnent à la plante
un aspect fort remarquable. Comme tous les végé-
taux devenus communs, on néglige la culture de
cette amarante ; et cependant, tenue en vases placés
sur une terrasse, elle peut l’orner beaucoup plus
agréablement que plusieurs autres plantes qu'on
emploie à cet usage.
Notre collègue , M. Jacquin, a recu d'Angleterre,
en 1836, des graines d’une variété à fleurs blan-
ches, qu'il cultive dans son jardin de Charonne.
Toutefois cette nouvelle plante n'est pas précisé-
mént blanche ; elle est d’un blond verdâtre, mais
elle tranche singulièrement avec son type : elle
ren differe en rien par le port et la disposition de
ses fleurs ; seulement j'ai remarqué que ses feuilles
étaient plus ovales , épaisses et ridées. Depuis deux
ans , elle s’est parfaitement reproduite par ses grai-
nes ; elle est curieuse , et fait bon effet en la plan-
tant alternativement avec son type. Toutefois il
faut prendre là précaution de cultiver un pied iso-
lément pour porte-graines, afin d’en conserver plus
longtemps la pureté.
Elle est rustique et vorace, et croît dans tous
terrains et à toute exposition. Pépin.
#)
CINERARIA. Lin. Syngénéste polygamie superflue.
diées. Juss.
Caractères génériques. Involucre composé d’un
seul rang de folioles presque égales ; fleurons du
disque hermaphrodites ; demi-fleurons de la cir-
conférence femelles ; graines oblongues , couron-
nées par une aigrette sessile composée de poils
simples.
Reine Des CINÉRAIRES , cinéraire King. Cineraria
cruenta. Wizrv. var. Regina. (Voy. la planche.) .
Plante vivace, s’élevant d'un à deux pieds, à
tiges rameuses, garnies de feuilles alternes, cordi-
formes , crénelées , longues de trois à quatre pou-
ces, d’un vert frais en dessus, pourpres et drapées
en dessous, à pétioles ailés et auriculés à léur
base. Les fleurs sont réunies en corymbes aux ex-
trémités des rameaux. Elles sont larges d'un pouce,
à disque pourpre foncé, et à demi-fleurons d’un
blanc pur à la base, et d'un joli pourpre au soni-
met : elles exhalent une odeur fort agréable.
Cette jolie plante, qui m'est venue d'Angleterre,
fleurit presque toute l'année en serre tempérée
éclairée , dont elle est un ornement charmant. On
peut en former des groupes avec les Cineraria An-
dersoni. Chandlerii, alba-odorata , toutes variétés les
unes des autres et de nuances différentes, et ns
ont peus ELA SE Gomenènes aurita et cruenta.
lie facilement cette cinéraire de bou-
50
terreau, mêle d'un peu de terre franche, lui con-
vient beaucoup. Lémos.
GLAïEUL RAMEUX. Gladiolus ramosus, Horr.
M. Ryfkogel , horticulteur distingué, rue de Vau-
girard, 125, cultive une plante magnifique qu'il
vient d'apporter de la Belgique à Paris, cette an-
née 1838.
C'est le Gladiolus ramosus, plante bulbeuse , à
feuilles engaînantes, droites et longues d'au moins
un pied ; à fleurs les plus grandes du genre, d’un
beau rose, à six divisions, dont les trois inférieures,
un peu réfléchies, sont lavées de rouge avec une
raie blanche au centre. Souvent le quatrième pé-
tale a cette couleur, les supérieurs sont plus longs
ebpresque dressés. Les fleurs sont au nombre de six
à dix sur la hampe, et elles se montrent en septem-
bre et octobre, comme celles du Gladiolus blandus,
figuré page 156, année 1556-1837 de ces Annales,
et dont il est probable qu'il n’est qu'une variété.
Peu de fleurs de cette famille se montrent à l’é
que que je viens d'indiquer ; ce Glaïeul ne Sont
mabquer 6 diète pa sep pour l'ornement. Origi-
> il n'est aa
LES ELEC
La
nes
cat; 5 on » le cultive en t
Ne > pi arr a es
andere cvs ne faut de même arroser qu’alors.
1 Je mn GE d'age 2 pos-
ar nil Ed
la re dans le commerce. sance Pémin:
31
SERRE CHAUDE.
Limnocnaris DE Humsozpr. Limnocharis Humboldtii.
Ricu. Ann. du Muséum , L, p. 364. BoT. mac.,
324, B. (Voy. la planche. }
Plante vivace aquatique ; ses tiges sont flottantes
comme celles du Potamogeton natans, vertes, ar-
rondies , articulées, hiigues d’un à plusieurs pieds ;
ses feuilles se forment en une sorte de rosace à
chaque articulation de la tige, dont la distance est
de six pouces à un pied environ. Elles sont au nom-
bre de trois à six, rarement plus, portées par un
pétiole plus où moins long ; leur forme estobovale,
arrondie, un peu échancrée à la base ; leur couleur
est vert-gai ; ; elles sont lisses et lsnanées: et flot-
tent toujours sur l’eau.
Au centre de la rosace de feuilles, se dévelop-
pent presque en même temps les boutons à fleurs,
dont le nombre est de trois à cimq. Ils sont longs
d'un pouce et à trois sépales, de même couleur que
la tige, et portés par un pédoneule long de six à sept
pouces, flottant sur l'eau comme les feuilles , jus-
qu'au moment où la fleur va s'épanouir; alors il se
verticalement , et lon voit s'ouvrir une
belle fleur de deux pouces de diamètre , à trois pé-
tales larges et arrondis, moitié plus longs que le
calice, d’un beau jaune-citron, à onglet d’un jaune
plus intense, Au centre , se trouvent des étamines
nombreuses , à filets bruns, 4 entourent les 8
tils au nombre de six à sept.
2
32
le Fillarsia ny mphæoides ; VENr., ou Mœnyanthes
nymphæoïdes, Lix., qu’on trouve dans les environs
de Paris, et avec lequel elle a beaucoup d’analogie
par le port.
Cette plante, dela famille des Butomées, est origi-
naire de Buenos-Ayres ; M. Tweedie l'a trouvée dans
plusieurs cours d’eau douce des environs. M. Parker
l'a également vue en abondance à la Guyane an-
glaise avec le Pontederia azurea., et M. de Hum-
boldt l'a rencontrée dans les marais à l’ouest de
Caracas. Elle fait un fort joli effet dans la décora-
tion des bassins, dans les serres chaudes, où il faut
la cultiver, si on veut en jouir toute l’année. Ses
belles fleurs s'ouvrent le matin à six ou sept heures,
et mfsment Je « soir Ru ne plusse rouvrir; mais
elles se chaque jour. On la
cultive pour la première fois au Jar die des Plantes
de Paris depuis 1836, où on l’a reçue de Munich.
il paraît que c’est dans les bassins du Jardin Bo-
tanique de Liverpool qu'elle a paru d’ abord dans
les cultures européennes; elle y a fleuri en 1833.
On connaît une autre espèce sous le nom de Lim-
nocharis Plumieré, qu'on dit fort belle, mais que
nous ne ons pas encore.
:N ayant pas jusqu’à présent récolté de graines ,
on la multiplie facilement par ses tiges, qui pous-
sent , dans l'eau, des racines à chaque articulation.
Notre collègue M. Neumann à vu fréquemment
les Cyprins dorés de la Chine, qui vivent dans le
bassin de la serre chaude, où est cultivée cette Lim-
nocharis , s'élancer hors de l'eau pour atteindre les
_ fleurs et les manger; ainsi qu'ils le font pour celles
oi dont ils s nds. PéPiN.
Aanabne,
DE FLORE ET DE
REVUE
DES GENRES DES VÉGÉTAUX CULTIVÉS EN hace: Suite.)
| (Voyez le No d’Août 1836.) Re
SUTTS DES. ACHILLÉES
IVe Deer. : — Feuilles bipinnees.
. Première Section. — Fleurs blanches. |
44, ACHILLÉE À FEUILLES DE PERCÉE <PIERRE. À.
Critmifolia. W a1». et Krrr. Dec. Prod. Lou». Hort:
brit. Presque blanchâtre pubescente, tige droite de
six à: huit: pouces} feuilles radicales pétiolées, bipin-
nées, pétiolées, les caulinaires sessiles; tous les lobes
linéaires, obtus, à sommet à trois detts ; fleurs en
PE Lu. re
Dentifera. Dec. EL.:fr. Prod, me trois
mA M CA OT 1
petits lobes incisés, dentés ; fleurs en corymbe fasti-
gié, composé; involucre riectblohe : og rayons
arrondis; paillettes oblongues-glabres.
Lieu : la Hongrie, Dec. Italie, Loupon ; introduite
en Angleterre en 1804.
43. À. commune. Æ. Millefolium. Lan. Desr.
Cat. Bor. Cuzr. Dec. Tige d’un à deux pieds, éri-
gée, subvelue, supérieurement sillonnée, simple ou
rameuse au sommet; feuilles radicales pétiolées ; les
caulinaires subsessiles , toutes bipinnatifides; lobes
linéaires à trois on cinq divisions ; fleurs en corymbe
composé, fastigié ; involucre obovale-oblong , un peu
Fred mas à cinq rayons obovales; paillettes
intues; cette plante varie beaucoup :
elle est plus où moins velue;-et les lobes des feuilles
sont plus ou moins découpés, etc.
44. À. GC. A FLEURS POURPRES. 4. M. var. : Pur-
ligules obovales à trois dents. Lis
Lieu : la Hongrie ; joteéhér so igleterre
1816. io
46. À. crane. À. magna. Hur: Desr. Cat. ed) 3.
Bor. Cuzr. Dec. Prod. Tige de trois pieds, droite,
arrondie , striée, quelquefois rameuse; feuilles radi-
cales pétichtes; les caulinaires. sessiles put
35
décurrentes, ‘toutes: D ee | à lobes dentés,
cuspidés ; fleurs . en: cor imposé, fastigié ;
involucre ovale-eblong; à écbilles presque rousses,
cinq rayons .obovales; paies. oblongues-linéaires ;
branâtres. -: 1: à
Lieu : la France nd, la Suisse, etc, :::
477 À. LAINEUSE. 4. lanata. Serenc. (non Law.)
Dec. Prod: Loup. Hort. brit. Tige très-velue, lai-
neuse, droite, arrondie, comme simple; feuilles pe
pubescentes, les jeunes très-velues; les radicales pétio-
lées, pinnées à segmens pinnatifides; les inférieures
plus courtes , une partie inciséés ; dentées ; les cauli-
daisés sessiles, iées, pinnées, rafle entière,
said spl en corymbe composé,
fastigié; involucre ovale-6blong ; 7; rayons obovales,,
pe: «: 2 trois dents ; paillettes pointues, glabres.
Lieu : la Podolie, le pau - introd.. en Angle-
terre en 1804.
48. À. À PETITES FLEURS. À. microphylla. sf
Desr. Cat. ed. 3. Sup. Æ. pectinatu. Taur. non
Win. Toute velue; tigedroite, simple, arrondie, d’un
ges ie ME ete end
36
dents, supérieurs indivisés, à trois dents ou entiers ;
fleursen corymbe composé, serré , involucre ovale-
pubescent; petites ligules à trois dents.
Lieu’: la France mérid., les Pyrénées, etc.
5o. À. cÉTacÉE. À. cetacea. Wauo. et. Kart:
Desr. Cat. ed: 3. Dec. Prod. Tige droitestriée, pu-
bescenté, presque simple, dan pied; feuilles pinnées,
à segmens une ou deux fois pinnatifides, lobes ou
folioles cétacés, très-acuminés; fleurs en corymbe
composé , fastigié ; involucre ovale, pubescent ; cinq
fleurons subarrondis à trois dents; paillettes glabres.
Lieu : la Hongrie, la Perse, etc. .
5r: A. NOBLE: nn nn Lin. Dec, Cat. Drcan.
Prod. Bor. Cu: te, velue, tige droite, ar-
rondie, presque pe _ dix-huit à à vingt pouces,
feuilles inféri pinnatifides; les supér. bipinnati-
ide, ‘à raflé dehtéesk obes linéaires, dentés, pointus ;
corymbe composé, serré, fastigié; inyolacre o vale-
pubescent ; cinq rayons à trois dents.
Lieu : France mérid., la Suisse, l'Italie, .….
Da. À: FASCICULÉE. aile diouitiont: Aron. Desr.
Cat. ed. 3. Dec: Prod. Bor. Guzr. Très-peu pubes-
cente; tige d rameuse pnsnis Sepilles, ae 4
ie is Lsluthe
LA
+ 4 @: +
lobes subdentés pointus, rafle entière; sad en com-
posé, fastigié ; invol. ovale, à écailles pointues ; cinq
rayons obovales, arrondis , obtus à trois dents, pail-
Le pe gg
C2
37
ou deux de long, pointus, un peu velus en dessus et
en dessous ; les feuilles ma a le pétiole,
ont de douze à quinze pouces de, Le 5 qu ES
en corymbe term. composé.
Lieu}; 20 ire Wivabeyp calivée-an nié dés
Plantes de Paris en 1836.
54. À. À FEUILLES DE SUREAU. 4. Sambmeïfolie.
Desr. Cat. ed. 3. (non Lux.) Pyrethrum macrophyl-
um: Waro. Dec. Prod. Chrysanthemum macrophy!-
lum. War». et Kirr. Tige droite subvelne ; feuilles
presque rudes, subsessiles, pinnées, à Jobes larges,
lancéolés, grossièrement dentés; rafle dentée sub-
décurrente; corymbe composé; invol. subglo y
cinq à six rayons planes, -obovales, à trois dents; les
graines sont munies d’une petite aigrelte très-courte,
rs ce qui peut exclure cette plante de ce 0
Liu «la Hongrie le Banat, etc.
Dauriène Selon. — Fleurs jaunes où rouges.
55. À. comPAcTE. 4. noires: Vis. Dec. Prod.
Sp. 4. A. Velutina. Desr. Cat. ed. 3. Tige d’un
pied ; toute la plante subsoyeuse velue; tige nr
38
les , rameuses, subvelues, d’un pied; feuilles pinnali-
fides à à segmens distans, oblongs, obtus, entiers, ou à
trois off cinq divisions; les inférieures à pétioles à base
auriculée; fleurs d’un jaune-pâle, en
un peu lâche; capitules ovales-hémisphériques, sub-
velues ; quatre à cinq rayons planes, courts; paillettés
membraneuses , à sommet denté et subbarbu: De
Lieu : la Faurié:
57. À. ne Tavnive. 4. Tauricé. Bien. Desr: at:
ed. 3. Sup. Dec: Prod. Toute la plante tomenteuse,
laineuse; tige droite, simple; feuilles pinnées, seg-
mens rapprochés, à trois ou cinq parties, lobes sub-
obtus ; fleurs d’un jaune-pâle, en corymbe composé,
serré ;involucre ,subhémisphérique, soyeux- velu ;
quatre à eunE rs chteias ovales ou bilobés ; pail-
lett ge et comme barbu.
pre la Taurie.
58. À. FILIPENDULE. À. , 7 Tu Dict.
Desr. Cat..ed. 3. Dec. Prod. Tige droite, sillonnée,
subvelue, dans de rs à Le pieds; feuilles bi-
dentées ; fleurs
nes « en ryebe composé, serré, convexe, polyeé
ne à. page Ve PR 49
4 à FOrient, le Cavcade. Lei
DR aliens. . Dose
Syn. pl. Lou». Hort. brit.. 4. filipendulina. Var:
ss Eupatoria. Dec. Prod. V1. pag- 28. Ms
ion bone, lancéolées de es es ,
__ rafle commune dentée ; €6 se globule ;
fleurs jaunes losculeuses.. ;
Mic : bords de la mer Conte ane Fig a +6
.
39
qui ont beaucoup de rapports entreelles, sont sûrement
des variétés l’une de l’autre. Rue
Go: A: A PEU DE FLEURS. 4 passiflinl. Wu.
a: . pag. 58. Gymnocline
thocephala. H. Cas. (Drsr. Cats ed. mr: < pa
“Lieu : Orient.
Gr: A. none. A. Aurea. Law. Pens! Sy. pl. Bor.
Cuir. Pryrethrum me Var: "Dec: Prod.
Tige d’un pied; feuilles bipinnées, s, pin-
nules linéaires, lancéolées, denté imbe simple;
pédoncules allongés; fleurs jaunes.
Lieu : l'Orient; ces deux plantes ne diffèrent que
très-pen l'une de l'autre et ue sont probablement que
dorcmnéhtieeqi doivent être M air à Jar es-
G2. Fe 4° PR: Drsr. Cat:
ed. 3. Pyrethrum achillæfolium. Var : y. Dec. Prod.
+ d'un pe feuilles Sr roger > pubescen-
s; paillettes oblongues, pointues, membranacées,
glabres.
Lieu: la Taurie, le Caucase, la Canpedoeté etc.
64. À. A FEUILLES DE TANAISIE. 4. T'anacetifolia.
Azrton. Dec. Prod. Loup. Hort. brit. Tige droite,
pubescente ou velue, d’un pied , quelquefois rameuse,
arrondie, presque anguleuse; feuilles bipinnatifides ;
rafle entière, lobules très - aigus , dentés ; fleurs
po ou roses, en corymbe composé ; iVolucie
obovale-oblong , écailles pointues, à marge. étroite,
brune; cinq rayons obovales à trois nai Re
étroites , pointues. ;
Lieu : la France méridionale, FA, dnitaihs : arf. sl
65. À rowenreuse. À, tomentosa. Lx. Desk. Cat.
ed. 3. Bor. Cuzr. Dec. Prod. Velue-tomenteuse; tige
presque droite, comme simple, d’un. à deux pieds ;
feuilles. bipinoatifides , petits lobes cétacés , très-
entiers; fleurs jaunes, en corymbe com composé, serré ;
AE capit. ovales , à écailles oblongues, à
ana DAÉe.s Gate six rayons pelits, obo-
ie FR E es, à
laiFrance-méridinale.:
#6 Aa JAUNATRE. A. ochroleuca. Er. (Due, Cat.
Sup: Dec. Prod. 4. punctata. Texore. Tige simple,
presque pubescente, striée, de deux pieds ; feuilles ve-
lues, ponctuées, bipinnées, rafle entière, lobes oblongs-
Font dentés ; 5 involucre. ovale - -ebloug; écailles
tacle conique, pa Mate à]
Lieu : Italie, Naples, les A Dr |
67. À. A FEUILLES moi 4. nil
At
Lux. Pers. Syn. pl. Lou». Hort. brit. Tige de ns
pieds, feuilles Hpinetes phone pinnules trè
68. A. émtieniieit - shriin pres Bouc: pl.
Desr. Cat. ed. 3. Féüilles lancéolées, les inférieures
pinnalifides , glabres ; laciniures on folioles dentées ;
celles du sommet à dents presque linéaires; fléurs
sans rayons, d’un assez beau jaune.
bien :é).. xs Gette plante bin ne
qu’une mx de V4. me Niomra
G9. A PP, ON PPT : Ssties
Hort. brit.. Tige ds: pieds leurs ; jaunes, en juin ct
juillet. : 1} arf de
Lieu :ile Cévotie.«
70: À. RESSERRÉE. 4. coarctala. Poirer. Loun.
Hort. brit. Tige de ae pieds; fleurs pire
-septembre
ve
: sud de FButogiié Cette. phone pourrait 1 bien
être la même que ee Le rs age
durs aps cuvée, dt les ects sn
_incertaines.
| RE ae M Gt.
ed. My vL pe Se
sd de deux
à pectinr; pie
nules denticulées ; Heu joe en corymbe si ë,
serré ; involucre ovale, velu, sas
mer presque difformes, à deux ou trois k ; Ls3 ré- re
ptacle conique, à M >blongues-glabres.
42
Lieu : . . . . Cultivée au os des Plantes de
Paris...
72. À. ACUMINÉE. À. acuminata. Leves. Lou».
Hort. brit, Tige de deux pieds; fleurs blanches, en
Fee agen à ; ne en FA en 1830.
| CULTURE.
Les perte a æ: mtbisfoi: 20. coronopifolia , 24.
Santolinoïdes , 28. Cretica, 29. Holosericea, 32. fat
cata, 34. tenuifolia , 38. Ægyptiaca, 48. micro-
phrylla, Go. pauciflora,G1. Aurea,Ga: Pubescens,65:.
tomentosa, 66. ochroleuca, et 67. Abrotanifolia,
doivent être serrées en orangerie bien éclairée pen-
dant l'hiver, ou mieux encore sous châssis froid, où
elles se comportent très - bien. On les ébrienit: de
leurs graines; qui doivent, autant que possible du
moins, être semées aussitôt leur récolte; ces semis
doivent être faits en terrines , qui seront mises à l'abri
sous châssis pendant Faute et qui au printemps
pourront être mises sur couche tiède; mais on peut
se masi de ce soin, en les plaçant sur plate-bande
au levan > € les arrosant au besoin. Lorsque . les
2 Ps sont assez forts, on en repique ce que l’on
désire en pots, et on les fait reprendre : à l'ombre.
Toutes les autres sont de plein air, et plus-où moins
“rustiques; leur position. doit être au grand air, et non
Otlirée) elles viennent assez Bien dans Lou les ter-
frais, excepté pourtant. les espèces #8 RE cree
tés, 21 la:8e-qui-vient bien. dans les endroits frais,
mais découverts. On les obtient toutes de graines
_semées sur plate-bañde en Pr air, en recouvrant
43
peu les semences et tenant la terre fraiche. Lorsqu' ou
les possède, on les multiplie: facilement par la sépa-
ration de leurs = et même de boutures, dra-
geons ou traces; dont quelques espèces ne sont pas
avares. Celles que j'ai citées pour être d’orangerie peu-
vent aussi être risquées en pléin air, en les plaçant à
bonne exposition, et dans un terrain sec et peu subs-
tantiel ; elles y résistent dans les hivers peu rigoureux:
dun Toutes sont des plantes qui peuvent servirà
l’ornemént des jardins ; on distingue particulièrement
la are par ses larges feuilles et la grandeur de ses
rayons ; la 3e par la grandeur de ses fete | 5e, va-
riélé de la 4e, les 8e, 14e, 23e, par leursifle
les 28e, 3e; done 47e, Ge, 58e et Ge, me Le l'a
dit. Toutes 1 ntribuer à l'agrément
des jardins, ct | je suis doué qu'il n’y en ait pas da-
vantage qui y soient introduites. La 4e est employée
en médecine; les feuilles sèches réduites en poudre,
comme sternutatoire ; la racine mâchée excite la sa-
live; on la substitue facllelie à celle de pyrêthre;
les 2e, 14e et quelques autres passent pour avoir des
fleurs toniques , denses les nue de la 2e
sont ‘toniques,
stimalantes et Fi PA ; la à 43e est une des plus
eta plus us employées ; on s'en
sert fréquemm RÉ.
les feuilles à LEE NS Rae ar A de là le
nom d'herbe à char: NE EN ER | , on Fem-
ploie, dit-on, dans la fabrication de la bière, én guise |
de houblon; les feuilles , Le par er
en jaune ; HT
ques propriétés plutôt à pe ue à
44
AGRICULTURE:
Notice. sur. le Madia sativa.
Il n’est pas Laplsiltes qui ne reconnaisse l’in-
fluence pernicieuse du climat des départemens sep-
tentriomaux de la France sur la culture des plantes
oléagineuses , si utiles à nos contrées. Ces chances
défavorables résultent principalement des ‘alternati-
ves des pluies et des gelées tardives. C’est pourquoi,
depuis nombre d’années , les cultivateurs instruits
observent avec soin la manière dont se comportent les
végétaux de cette nature, afin d'encourager plus par-
ticulièrement la c de ceux qui joignent à un
produit convenable une rinergie vitale assez grande
pour de nos ns.
M. Bosch , jardinier en chef de Sa Majesté le
roi de Wartemberg ; a vu enfin ses expériences
couronnées par les résultats les plus: heureux. Il a
non-seulement trouvé la plante qu'il nous faut, mais
encore il la cultive avec un succès surprenant sur
divers sols et sous un climat moins se
nôtres, --
… Cette: plante est le x pe œrnvé, madia sie
annuelle, 4 ° 3°
le , qui
éjà tant de droits à notre reconnaissance ; pour
Mnné unie: it “. Ses ET
ns est Le terre. $ 2 VUS
sont 27. r | Let DL : re; qu'il das nt
uls +
bete :madi. Hé la famille. des e ap
s'élève d'un pied et demi à deux; il “peut dt
dans tous les assolemens , et réussit sur tous les ter-
45
rains, pourvu qu'ils ne soient ni trop humides , ni
rer » ne pour ensemencer
un hectare. On peut semer vers la fin d’octobre,rmais
si l'on veut: éviter les variations de temps , on fera
les semailles avec plus de sécurité au printemps ,
sans dépasser la mi-mai ; on sème soit à la volée,
soit en rigoles.
Le semis n’est nullement eadommagé par les gelées
tardives, et les inaei de nuisibles le res-
pectent. |
Le terrain RS a pt on sème doit être bien préparé
de l'automne précédent , et hersé lorsqu'il est sufli-
samment ressuyé. Les graines semées sont re
la pression du rouleau.
Après les semailles ; il ne reste plus qu'à sarcler
pour enlever toutes les mauvaises herbes , et éclaireir
lorsque le jeiie pe teg na: La maturité des
opère : elles sont d’abord noires, et deviennent grises
en te époq 1e arrive environ trois mois
après lé semis. On arrache alors, on on coupe. les
terre, et on les laisse couchées sur
le sol pour qu'elles sèchent ; on les traite, du reste,
couime la -mavetieuis
If tt fois me pas trop retarder le batlages
Un hectare PR het ilogram
46
de graines, qui donnent 4o pour. 100, d'huile ex-
primée à chand ou à froid, Elle peut rivaliser avec
la meilleure huile de pavots, dite d’œillette, et même
peut être considérée comme préférable.
On peut se procurer dela graine fraîche à l’entrepôt
des frères Baumann, peu restante , à Soulz (Haut-
er |
| .E.-A. Baumaws.
HORTICULTURE.,
PLANTES POTAGÈRES.
POMME DE TERRE MARJOLIN, La.
Dans une séance de Ja Le royale d’Horticul-
ture, M. Poitca t de ce tu-
nr = est. Eu long temps cultivé ; mais par
un. petit. nomb seulement,. car il est
ebtore ! pes Bin Ce savant RS dit que
tre ét Îente, et était cultivée
aussi ‘sous. é nôms de pomme. de. terre
is et hétérocli lite. Il wa. FR
M mn oof cles, qui». à k vérité; ne diffère
pas de celle des autres variétés ; cependant ellé a
quelque chose de paitieulien. Elle. croît dans les ter-
rains les plus médiocres et dans les terres.sableuses ;
ses tigés ne s'élèvent pas à plus de six à huit pouces,
et malgré cela elle fonrnit un assez grand nombre de
ge À D vérité, mn Len
grosseur de ceux de l-vülotte. xquéls :
au moins égaux en en qualité; ie. peu
aplatie et imite celle d’un rein, Le sans _— son
not de te 4
dd
47
Le grand avantage de la pomme de terre Marjolin
est, comme je l'ai déjà dit, de croître dans un terrain
pauvre, et de fournir des tiges peu. élevées. Aussi
elle est recherchée pour la -culture de primeur sur
couche et sons châssis. On peut même la cultiver
dans un tout -petit jardin, en en plaçant quelques
touffes çà et là entre les fleurs des plates-bandes. Elle
est très-hâlive, et on assure qu'elle peut fournir res
récoltes par an.
Il semble que la nature a formé exprès cette variété
pour être cultivée dans de petits espaces, car elle peut
fort bien croitre en pots , etles: personnes qui ne pos-
sèdent qu’une terrasse ou une portion de cour, dans
pas on va raaphéigmelques pavés, peuvent en
Malgré sa petite taille, son produit est considéra-
ble et égal à celui de beaucoup d’autres variétés pour
la même étendue de terrain; car on sol 9
peut planter les touffes beaucoup }
12 ou 19 pouces d’int tetau-delà
Cette pomme de irre, des par prendre
Motèe:e
Tran ip Ver
43
nique intention de faire une récolte de semences ;
mais ayant remarqué parmi les plantes qui en ré-
sultèrent des individus à feuilles plus développées, je
les fis arracher'et repiquer séparément, afin d’en obte-
nir une graine plus pure, me proposant d’en faire
plusieurs semis successifs, en choisissant toujours
pour porte- graines les pieds les plus touffus, et à
feuilles plus larges et moins allongées. |
J'étais bien aise de connaître jusqu'ou irait lamé-
lioration, et je me flaitais de l'espoir d’obtenir à-la-fois
une variété avantageuse comme fourrage , et: égale-
ment utile pour les usages économiques, care .pen-
sais qu’elle résisterait mieux à la gelée queles chicorées
et lés-scaroles; que, comme elles, on pourrait là faire
be par mages, et la rendre par ce moyen
te o mie etenfm je croyais
Rs “À
‘s ES 5 be SE RE ST LD
GUESS RER ” Fr 7 que
secondé année. :
En suivant ea, jefs deuxou trois récoltes suc-
re L 3
Sn + à E 7 + RE Le LE te
qui m : plus de disf à remplir bo mon
#: +. SL DS L 6: ms Po.
but , et q ne se n'avaient
qu'en < cœur. Mais nos dukures ayant été transportées
: Ayant, en Mn bodies) on contenant ces gra
nes , en faisant l'inventaire de nos magasins; je réso-
lus de continuer mes essais, et, en 1838, je fis deux
SRE SEP M. UE
ans , leva très-
Le premier semis fut fit le 5 mai ; le 20 o
7 plants chacun, sé API À
49
Louis et 4 pieds et demi de large. Les chicorées
étaient espacées entre elles d’un pied en tous sens ;
mais cet intervalle 4 devenu insuflisant à cause du
grand dével ‘ellesont pris. La plus grande
partie était. améliorée, mais quelques-unes , quoiqu’à
feuilles pius larges, se rapprochaient cependant de
leur type. Toutefois je fus singulièrement désappointé
lorsque je m'aperçus, en août, que la moitié de ces
chicorées se disposait à monter.
Cette circonstance, tout-à-fait en oppotilion avec
mes espérances, est une preuve de Be que AE:
que la main de l'homme amène à néon
civilisation , s'il est per is d’en mot , perd
de sa vigueur et levi en plus tôt Te. Lire qu’elle
doit vivre moins long-temps.
J'en ai conclu qu'il faudrait semer plus tard pour
que les pieds ne, montassent pas. Peut-être réussirait-
on de même, en employant le procédé suivi pour la
chiots che. Cichorium endivia , et qui consiste
à semer les graines sur sonshe chaude à quinze ou
vingt degrés. |
J'ai remarqué aussi que * beaucoup de chicorées se
sont pourries au entre, et J'ai attribué cette corrup-
tion à la nature 1 | Qui est st
30
le fait pour la chicorée sauvage, fourniraient de même
la salade connue sous le nôm de D
Le second semis a été fait le 20 juin, et jy ai
employé le reste des graines du premier; soixante
pieds ont été replantés en place le 11 août , toujours
à la même distance. Peut-être aurait-il mieux valu
faire ce semis quinze jours plus tôt ; cependant les
plantes sont bien venues, quelques-unes même ont
pommé comme une laitue, ce qui est une amélioration
remarquable, puisqu'elles sont arrivées à n'avoir qu'un
cœur.
Dans uñe réunion d’horticulteurs , j'ai fait servir
trois sortes . chico rées cuites et en salade, afin de pou-
voir les apprécier comparativement.
L'une était t la chicorée franche, Cichorium endivia,
la seconde la chicorée améliorée, objet de cette no-
tice , et la dernière la chicorée sauvage ordinaire.
nl est résulté de sert té Expérience, que la supério-
rité de lp a été ent établie ; ; la
seconde 6 a paru moins t H
d’une saveur bonne et dite: quant à tab troisième,
on la jugée la plus médiocre , mais toutefois man-
geable, faute de mieux. |
Quant aux chicorées assaisonnées en saibade!, til
qualités ont été rot Érsne le même ordre Celle
il est bon que je fasse remarquer ici nées à eût t été |
eure si elle avait été liée, ce qui nav "+
lieu pour celle mise en rm aussi était-e
verte. Les feuilles éxtérieures és été cuits « et
es cos rés por salade. :
er” donc que cette plant pour être cuvée
5x
avec quelque avantage pour | les 1sage:
faudra toutefois examiner le :
vient le mieux, et la soumettre à divers modes de cul-
ture, afin de reconnaître celui qui est à préférer. On
peut essayer gs de la semer sur couche et sur
terre, vers le commencement de mars, en replantant
aussitôt que de plie a uffisatémett de force, c’est-à-
dire du 15 au 30 avril, et successivement de mois
en mois, jusqu'au 15 juin, en espaçant les pieds de
douze à quinze pouces. On pourrait utiliser pour four-
rages les pieds qui se disposeraient à monter.
Cultivée comme fourrage, la ch éen
parait devoir être d'un grand prodx M Een it
aisément p S les assolemens, comme culture
sarclée. Ainsi Méporri être plantée dans les ter-
rains après | y avoir récolté de l’avoine , de l'orge où
autres grains d du | és pp pe Panséé précédente.
le sol à recevoir soit
du CAES ou du froment , et l’effriterait fort peu. Je
pense que pour diriger plus facilement cette culture,
il conviendrait de planter les pieds en planches, à dix-
huit pouces les uns des autres, en tous sens, en laissant
ere un intervalle de trois pieds, “pour
Lex fred
52
: JARDIN FRUITIER.
Poire LOUISE-BONNE D'AVRANCHES. (#oyez la planche.)
Cette poire a, dit-on, été trouvée auprès d’Avrau-
ches par un amateur qui lui a donné le nom de sa
gouvernante.
Elle màrit fin d'octobre, et cette circonstance est
regrettable , car c’est l’époque où l’on jouit d'une plus
grande quantité de fruits dont les bonnes qualités ne
laissent que l'embarras du choix.
L'arbre qui la produit est tellement fertile et peu
délicat, relativement à l'exposition qu ’on lui donne,
qu'il est utile de faire connaitre aux amateurs ses
avantages trop rares dans nos bonnes espèces. Il se
prète également avec une grande facilité à toutes les
formes auxquelles on veut le soumettre. Ses rameaux
sont grands, érigés et bien nourris, recouverts d’une
tée depoints grises pe naarers.
Les feuilles : sont très étoffées, largement dentelées, de
forme allongée, se terminant en pointe assez aiguë et.
repré er te la figure te it: des
. La RE est ur piquelée de
coup dépassé sa maturité et qu AT gag
composer. |
ins.
| PLEINE TERRE.
IGÉRON ÉLÉGANT. Erigeron speciosum. DEC.
On a reçu au Jardin du Roi de Paris, en 1837, des
graines de cette plante, sous le nom d’Aster glaucus.
Elles ont été semées sous ce nom, et les fleurs se sont
montrées au printemps de 1838. I y avait effective-
ment quelque r > par la grandeur et la forme
des fleurs, mais des c assez marquées les
distinguaient cependant.
Cette nouvelle espèce est jusqu’à présent la plus
belle du joie, Les fleurs ont plus de deux pouces de
>; les rayons sont linéaires, étalés, n0ôm-
breux, is couleur lilas-clair, et les fleurons du centre
d’un beau jaune. Les tiges sont simples, feuillées ,
hautes de douze pouces à deux pieds, lépèrement ve-
lues, rameuses à FOR, formant une sorte de
panicule corymbifère.
Les feuilles sont glabres , nervées ; les radicales pé-
tiolées, lancéolées, entières, à pétible velu sur les
côtés ; celles des tiges sont alternes sessiles, plusieurs
dentées sur les bords, et la nervure médiane est très-
distincte et Hlanchâtre ; enfin, elle a beaucoup de rap-
ports par ses feuilles et ses Béirs à l'Aster glaucus,
pe pee RES ae et Flore des __ Le ss .
54
rie à l'automne de 1837, ont commencé à fleurir fin
d'avril et commencement de mai 1838. Mis en pleine
terre à cette époque, les fleurs se sont succédées jus-
qu’à la fin d'octobre. Elle entrera sans doute dans le
genre Stenactis speciosa, glabella, etc.
J'ai remarqué que le centre de ses touffes était sus-
ceptible gle se détruire par la décomposition des tiges
florales, comme cela arrive dans plusieurs plantes de
ce genre, et que les jeunes et vigoureux bourgeons
ussent à la circonférence. Il fant avoir soin de
replanter les pieds tous les deux ans, en choisissant
les bourgeons les plus vigoureux; par ce moyen
SE aura une belle végétation, et par conséquent des
s plus grandes. Cette opération doit se faire de
ice de s en octobre, parce que les
Le pourront se développer assez en automne pour
fleurir sans interruption pendant le printemps.et l'été
ar on le multiplie orme par le semis de |
Es, les a D de l'été. C'est 1
encore une Ste plante vivace digne d’orner nos par-
terres, et qui ne peut manquer d’être recherchée re
les amateurs.
Pois.
Dicrrae AMHIGUE , y À FLEURS POURPRÉES.. À Di
euirue Van. : Purpi |
à limbe à cinq lobes in
q
1e
names avec le rudiment due ar hs fond de
D.
55
la corolle; capsule ovale, ART » piparce en deux
loges par une double cloison ; fleurs €
Feuilles radicales en RE ce de PS
rieures un peu étalées, les intérieures Les 2
rétrécies en partie à ] leur base, à limbe ovale, comme
spathulées, obtuses, Héalérement dentées sur les
bords , munies de poils blancs dans leur jeunesse,
presque glabres, et d’un beau vert foncé étant adultes,
un peu velues en dessous, surtout sur les nervures
qui sont très-saillantes.
Tiges droites, fermes, pubescentes, hautes “ deux
à trois pieds, terminées par un long épi de fleurs,
comme unilatérales ; pédicelles. sortant de Vaisselle
plus ngue qu'eux ; calice à cinq divi-
1es , légèrement ciliées , et pu-
bescentes ainsi que les pédicelles; ; la division SUN
est la ps panne supérieure la plus étroite ; corolle
-rande , longue de vingt à vingt-une lignes, large de
due à l'ouverture de son >, comme un
peu ee munie de petits poils. en dessus et de plus
longs en dedans, à cinq lobes inégaux; l'inférieur, le
plus long, obtus , le supérieur comme ironqué, peu
distinct; d” un pourpre livide en dessus, plus pâle en
LeÂPES » où elle est. fortement réticulée de stries
+15
d thères b es ,et qui m'ont pus
stériles k filets ns ovaire vel, gros, Ç da
le blanchâtre,
Cette SR che de Peu SRE
sis pra avait été fécondé par e 2
56
jardinier de Mme Ferray, dans le beau jardin de
Chante-Merle, à Essonne, près Corbeil , auquel on
doit cette date Dit qui est vivace comme sa
mère et très- rustique ; on peñt la multiplier de l'éclat
de satouffe, car lesgraines m'ont paru constamment
avortées ; toutes les capsules vertes que j'ai ouvertes,
quoique soblsé: ne m'ont toujours présenté que des
rudimens d’ovules avortés, et je l'ai vue en fleur en
juillet 1838.
_ Jacques.
Srzkxe rnancée. Silene bin Sms. Bot. Mag.
308, Lour. Hort. brit., n. 11474. Calice oblong-ar-
rondi, ghadrique o ou “conique, cinq pétales onguicu-
és, nas où « à la gorge, dix étamines,
Tiges He raie de vingt à trente pouces, pu-
bérulentes, blanchâtres; feuilles sessiles, comme am-
Pare linéaires très-étroites, pointues, entières
les bords bords, pubérulentes comme les. tiges; fleurs
dicules rou tes, longs de dobze à qui lignes,
calice dés re doi x cinq dents ; corolle d’un
beau ge a à cinq à qua-
tre ou cinq Jaciniures au sommet ; la fleur ouverte à à
environ un [ua de diamètre , et se montre de mai
Cette plante est alta Cie et rcaiss: |
duite en Angleterre en F803 ; elle est vivace ut
devenir ES pl igne
peut la mnil:pie par ons ardsiée
tures , faites sur couche tiède où sur NE bande
37
ombragée et sous cloche; elle est jolie, et ses fleurs
ont quelque analogie avec celles du Zychnis Ds.
Je l'ai vue en fleur chez M. Loth, ‘jardinier
rue Fontaine-au-Roi, à Paris’, qui souvent met dnié
le commerce quelques jolies plantes nouvelles.
Jacques.
ORANGERIE.
RHODOCHITON. Zuc. Didynamie angiospermie.
Lin. Scrophularices. Juss. Me pogrru Banr-
TING.
mes. Calice persistant, campa-
nulé, coloré, d'inertie; rolle tubulée, terminée
parun limbe à cinq divisions; tube anguleux, couvert
de poils rt me courbés en arrière.
- RHODOCHITON SARMENTEUX. Rhodochiton solibil
Proc rite. Bot. reg. 1755. Lophospermum Rhodo-
chiton. Swerr. (Voyez la figure.) 4
Plante ligneuse à tige grimpante, grêle, purpurine
et velue. Feuilles alternes, cordiformes , acuminées ,
dentées, à cinq nervures principales, colorées de
D 22 en dessous, vert-tendre Lisant en dessus,
ë pee RE menée à es
pot ; ourné, L | pourpré. Fleurs pen-
dantes potes par un long pédoncule recourbé sor-
tant de l’aisselle de chaque feuille ; calice grand, évasé
comparativement à la corolle, et teinté de pour |
rosé. Corolle tubulée dont ras demi de long,
Ps Ps pourpre- violet sombre, recouverte de
longs poils blancs ; tube à cinq _—s He: 4.24
lobes ovales-obtus, étamines presque égales, un.
à 58
plus longues que le tube, graines irès- nombreuses,
entourées d’une petite membrane.
Cette belle plante a été obtenue au Jardin de Mu-
uich de graines récoltées au Mecque par M. le comte
Karwinski, en 1829; de là elle s’est répandue dans
les divers jardins de l'Europe, et notamment à celui
de Berlin en 1833, et à Paris en 1835.
Elle est fort voisine du genre Lophospermum , et
convient parfaitement pour couvrir et orner les murs
d’une serre froide, qu’elle décore fort agréablement
par une tapisserie d’élégantes guirlandes. Elle réussit |
parfaitement en pleine terre pendant l'été. Elle fait
d’autant mieux, que sa floraison est fort abondante, et
qe: forme giagalière de ses fleurs > suspendues à à de
longs lui donne. un aspect scsi et singu-
lier, qui . en fait une des plus jolies plantes grimpantes
que nous possédions, et dont. un grand avantage est
de n’exiger qu’une culture Rcile et peu dispen-
dieuse. |
On la multiplie très -aisément de boutu: dant
ne partie de l'année; on les fait en pots de terre de
tenir Loute autre terre douce et légère , que
on p! ur couche tiède, en étouffant avec
es var que ne irerai er en rs air,
pendant : Ê êt plantés de la fin
- d'avrilau commencement: de mai. La terre de jardin
59
mêlée d’un peu de terreau suflit parfai t dans ce
cas. Mais si A eur
b ut rentrer
d ouce,
er
Amnmonmeré
} à efranid faut plantes
qu'on a VE dehors pendant l'été, avant les premiè-
res gelées, autrement elles périssent. Vainement on à
essayé de leur faire passer l'hiver en pleine terre avec
une bonne couverture au pied, ainsi qu'on le fait pour
quelques végétaux des mêmes contrées, mais toujours
les tiges ont gelé d’abord, et les spiesle quaque parais-
sant verts au p int sont m
LL 7 de 2 #:
LEE PenDe"
TRISTANIA. Rot. run. Low». Hort. brit. pag.
319: UE SR —Polyandrie. Lix. Myrtacées.
- Jussieu.
Crratières génériques. Caliceturbiné, à cinq dents
aiguës au sommet ; corolle de cinq pétales; étamines
nombreuses, portées sur cinq stipes et rs garnissant
sur toute leur longueur ; un style, un stigmate; fruit ?
Trisrane RassemsLée. T'ristania conferta. Ros.
De Lou». Hort. brit. Grand ÉTAT 7503
60
de long et de vingt-une à vingt-sept lignes de large.
Fleurs axillaires, solitaires, portées sur des pédoncules
comprimés, longs de huit à douze lignes, calice À à cinq
dentsréfléchies pe dant la floraison, i
creusés en cuilleron, un peu plus longs c que les dents
du calice; étamines nombreuses, blanches, portées
sur cinq stipes presque ouverts en étoile ; suc propre
comme résineux, d’une odeur forte et assez agréable.
Lieu originaire : la Nouvelle - Hollande ; tou-
jours vert, fleurit en juillet et en août. Introduit en
Angléterre en 1805. J’ignore l’époque où il le fut en
France.
Culture. Serre tempérée ou bonne orangerie; terre
de bruyère pure, tenue assez fraiche; multiplication
de marcottes et de boutures, qui toutes deux sont
assez longues à s’enraciner ; cet arbre a un très-beau
feuillage, et doit entrer rss toutes les collections
d'amateurs ; les — n'ont que ee d'apparence.
dérar.
bus f trois; jente De
de a trous au rares 1107 OR
MATE. Lin
Sya ue 2. p D. Esactepes degree dE = 360. Tiges
ffrutesc de droites, rameuses au sommet, glabres,
Gr
hautes de rhpis ë og parce et plus;
feuilles éparses, se subamplexicaules , linéai-
res, pointues, entières gs ne + pisse glabre
sur les deux surfaces , à trois nervures en dessous ;
fleurs en juillet et août, terminant les rameaux en
épis peu fournis; bractées comme cordiformes, plus
longues que les pédicelles ; calice à cinq lobes, très
aigus, longs de cinq à sept lignes, glabres, et du
même vert que les feuilles; corolle assez grande, d’un
jaune-paille, le palais muni de poils courts plus foncés;
éperon droit, du double environ plus long que le ai
dicelle.
Lieu : le Leunts sous-arbrisseau toujours verts
Cette pl connue , puisque
d’après Lou... Hort. brit., elle fut nndeé en AÂn-
gleterre en 1731, et Dnleré cela je ne la scrpyais pas
encore introduite en France, lorsque j'en ai reçu
ques boutures l'an passé de M. Duval de Haut-
are amant à Brevilliers. Une seule
a réussi; elle a passé l'hiver sous châssis froid , et en
1838 elle a commencé, à montrer ses fleurs rs de
jee, et a continué é le courant d'août ; c’est un assez
oli sous-ar Est , qui mérite d’être accueilli dans
iateu se qui PE déhcat, et
LA
| nl irc
Go
de ce journal, année 1834-1835.) Tiges comme an-
nuelles , vertes, munies de quelques aiguillons épars,
pouvant s'élever de trois à quatre pieds; feuilles
portées sur des pétioles fermes , presque horizontaux,
munis aussi de quelques siptélioné , et à leur base,
dans leur jeunesse, de deux stipules falciformes et ca-
rip: longs de cinq à six pouces, portant au som-
met trois folioles, dont les deux inférieures sont op-
pailess (portées sur des pédicelles de cinq à six lignes,
ayant chacune à leur base une glande réniforme ; la
foliole terminale est longuement pédicellée et arti-
culée sur le pédicelle ; elles sont largement ovales,
entières-sur les bords, un peu acuminées, glabres en
as, pâles et dose" pubérulentes én des-
L'lx/nervare moyenne est souvent munie de
its ai grandes ; ayant souvent de
q ps io 1e
six à à huit pouces de re sept de large;
4
naissant de
peus à ht Digne de corolle se compose d’un large
lard oblong de douze à quinze lignes de long
sur neuf à onze de large, d’un rouge capücine très-
brillant , et dont les veines blanchâtres sont fortement
. marquées ; la carène est de moitié moins longue que
l'étendard , d’un blanc-verdâtre, bordée d’an + +
brun; les ailes sont très-courtes et peu apparentes ; les
_ étaminess nombre de € dix ; réunies dans plus
de moitié de leur loig ueur; elles « , et
. mg sont un pect plus ‘eouter lquield”ciig autrés :
63
l'ovaire est velu, terminé par un RES RS un peu plus
court que les étamines.
Originaire des Indes satiété cette belle plante
fut introduite en Angleterre en 1823; je Yai obtenue
de semences envoyées de Calcutta en 1834, sans
désignation de nom; ün seul individu leva; il n’a-
vait pas encore montré ses fleurs, quand enfin elles
s’épanouirent cette année, dans lé: courant d'octobre :
jusqu'ici je lai tenue en serre chaude en hiver, et en
plein air pendant tout l'été, où elle se comporte
très-bien ; j'en ai fait quelques boutures qui se sont
bien enracinées, mais qui, l'hiver suivant, ont loujours
fondu : espé Je par r la sui e nous serons plus
heureux. Le Jardin des Plantes de Paris la possède
aussi, et elle ne iardea sûrement pas à être introduite
dans le commerce.
Nora. Le nectaire, ou la base intérieure du tube de
“corolle, est plein d’une pe on Ç
et très-sucrée.
l'tiogues. |
64
STAPÉLIE À GRANDES FLEURS. S'apelia grandiflora
Pers. (Forez la figure.)
Plante grasse, originaire du Cap, à tiges charnues,
rameuses , quadrangulaires, haute d’un pied, garnies
à leurs bords de dents aiguës, recourbées vers la tige.
En septembre et octobre, fleurs monopétales, larges
de quatre à cinq pouces, à cinq divisions aiguës, d’une
couleur brun foncé, et garnies en leurs bords de
poils blancs, soyeux, longs de huit à neuf lignes ; le
centre Ge la corolle pourpre-brun , garni sur toute la
surface de poils longs , serrés , raides ‘et de même
couleur.
La fleur de cette plante exhale, lorqu'il it chaud:
une odeur de chair gorrompue qui attire les mèches
de la viande “5 et. c ci,.trompées par les poils qui
la couvrent, ÿ déposent leurs œufs > pensant que leurs
ze nr, nourrir. ce
on la tient en serre chaude … l'hiver et pure au
mois de juin , époque où il convient de l’exposer à 1
libre. Fons fin d’août elle commence à montrer ses
ons à fleurs , et il faut aussitôt la rentrer en serre
chaude, sans quoi elle ne fleurirait pas : il lui faut
d’arrosemens en hiver.
On la multiplie de bontures qui redoutent beau-
coup l'humidité, tant qu'elles ne sont pas enracinées.
sé la plaie pendant cinq ou
six jobs: avant de la planter, et ne donner de =
qu’ : ë L se pl La
ré j # c
mn # “T4 éi
en terre de Benÿbres “à
ARBALES
y PURE Ÿ
FT AT +
00 © à: JARDIN FRUITIER
POIRE AUGIER. } +
En 1828, M. Férant, pépiniériste à Cognac (Cha-
rente), envoya à son fils, qui alors étudiait la culture
au Jardin du Roi à Paris, une branche et un fruit
d'un égraiñ de poïrier provenu d’un semis fait dans
sa pépinière, à Burt avait conservé frané à caûse de
sa bon: > mine. LL #4 EU PIN de fi
Le jeune Ferant me montra ce fruit et la lettre de
son père, qui témoignait le désir que ce fruit fût
trouvé digne de la culture, et qu’il portât le nom de
poire Augier, en l'honneur de M. Augier, névociant
à Cognac , et amateur.
Je gardai cette poire jusqu’en avril, et après lavoir
dégustée, je lui trouvai une chair assez, fine , c’est-
à-dire plus fine que celle du bon-chrétien et moins
que celle du Saint-Germain.
J'ai conservé la branche jusqu’au printemps et lai
greffée partie sur coignassier et partie sur franc; les
belle forme y milal . En 1836, j'en donnai quel-
ques rameaux à M. di 4n ee aise à Mon-
treuil, qui les greffa sur des branches latérales de
Saint-Germain en espalier, et en 1838, il a récolté
sur deux bourgeons de cette variété huit belles poires
d’une bonne grosseur. Nous venons avec M. Poiteau
d'en déguster une qui s'était avancée par la piqüre
d’un insecte, et lui avons trouvé les mêmes qualités
que possédait celle que j'avais reçue en 1828.
Cette poire peut être classée entre le Saint-Ger-
main et le bon-chrétien d'hiver par ses qualités et sa
durée ; c’est un beawet bon fruit que je recommande
aux amateurs.
. EL. doit être surgreflé comme on le fait. ayantageu -
3 Dur: BR ire d'Angleterre, le râteau-gris ou
d'ht een pépiniériste à à Fontenay-aux-
Roses, en à une certaine qua ntité et peut dès à pré-
sent en livrer aux amateurs.
Ce Rs 21
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FE Fa RS ‘invinuor STLNVTE F7:
68
DÉvELOPPEMENS de la T'able ci-dessus , avec l'indica-
tion et une courte description de quelques variétés.
D visio ©: Ph blanches , ligalés plânés dans la plus
ALU VHS À é ; LE - |
je: ru mu S rx 4
18
l
é Cp e — Su LS 2
Rosalie. ‘Beau be, hi, A qu
se 1 No. 48, callécéon “di
ne. = Beau blanc, » semi- double, à
La Fialge. Rp semi-double, dr #5
_rement lilacé en dessous ; semis de Jibiert No 72
— collection.
Peine Blanche de Villiers. Blanc pur, semi-doublé.
hstnanhtiaik- Dot ble de papier; semis de Boïs-
giraud. No 94, collection.
ympe. Blanc légèrement souffré , Épiles la ÉGées
au sommet ; semis de Villiers. No 110, collection.
Zoë. Ligules presque entières , légèrement pre
semis Villiers. No 11 t, vollection.
Amourette. ee rt lâches ; msi,
_ blanches, 36 à 39 lignes de diamètre; semis Vil-
liers. No 116, collectior
Hortense. Fleurs grandes, blanche, souffréss à au
centre, surtout au moment de l’épan >"
Ne 121, collection.
69
Aglaë: Blanc , Mate 7 lilacé très pâle, un %
souffré ; quelques Villiers
No 108, nabaonsiq vole
Abiné:
ÉSSCUDOUMT D
sr he 30 ND Fr
Me Märgüérile , blanc
F ; se ss ù Per nié ;
Astre pâle. |
. Iées, planes dallite: UHAL do BIS; teinté rose
adobe 30 à: 33 Tignes. No 70, collection.
Bohablenche d’Audibert: En forme de reine mar-
.güéerite, bien ouverte, n'ayant Mes 3à 2: cœur
“jaune. No 258, collectiofl; ps
2 | gré si F : GABA
ir F Es
dar nr du. 2 ete
ITe Division. hlench LES
ligules CRE e RRRRERE la base, sans dique
au centre. . 2 |
ND À Re NS 7 : ni Ligiteets
Shncipuiserdif; plante nds-Élévée.iit ; BG
Grand panache. Panache de Henrÿ IV. sde que
coter plante port M ENRREEERR ue RER
(échémbee
Lutescens. précox:-Précoee, un peu jausiire, <
nt. ensuite au blanc pur; ed 7 oryn
No IL TA AT +
Fer Ligales extérieures qu $-
. imient teintées de: vose“én dessous. g
he superbe; semis de Villers. No 68, collectio
variable. . paille léger, ne
70
nantes. 18 à,,20 lignes d de dans sernis, de
Alba subcarnea: Ligules nu a de.
quelquefois tubulées au centre, lé . carnées
en dessous; semis de Villiers. No 107, collection.
Rosalie. Il pet a aussi entrer dans cette Sont
ne LE
1S G mad A 1e
Incisa. tra A à es dents 4
légèrement souffrées. au RE peu rosées en
dessous , à la fin de la floraison ; semis is de du
N° pue, colin. sf
Le s larges; : peu sa so ms en-
tières au sommet, teintées rose en dessoüs; semis
Villiers. N° 76, collection.
Blanc rayonnant. Ligules larges, entières, facture
aplatie , un. peu: pas rene panier.
No ME collection. : l Hréte .as
| s un pen exépues, quelquefois re
_jaunâtres au centre; semis Vil-
s. No. 1, ken Quelquefois il ya un
disque au.centre. :
Blanc hu combles Bon Re
dos Suis dou Fériitsicvaisalés
Blane tardif. Nos 2.et 30. Jacquin;, blanc, aplati,
verdâtre au RESTE, rude: ct RS roulées ét
Anyalhes Kleues en corgnbe, be is, pété
Hi e, - larges, #-à0 dem cals
mètre ; semis Villiers. No 120, collection, : - ::
Lisette. Ligules pointues, contournées, frisées, hab
71
rement souffrées au centre, . 24 à 30-lignes de dia-
mètre; semis Villiers. No 117,collection.
Pie. À 7e aplaties au sommet, veditlés,
entremêlées de fleurons, sans aucun intérêt ;semis
Audibert. No 71, collection... ..
Blanc à. tuyaux. Box Jan». ne Rignie aidée
étroites, d’un beau ] és les-plus
hâtives.
Soleil blanc: De nie, à peine ouvertes au
re or RS _….. 36 mer. ©
Éd: be. Bibles shndiiles ouvertes au
sommet, rayonnantes, blanc souffré, _ lignes ;
semis Audibert. Ne Sponlhegisns di à
tubu Baies , ouvertes
nd pendant , d'un beau blanc
2
re beau’ blane, tardif. No 282, collection!
Ligules
Cloë.: Dg
- lignes, jaunâtres au centre, les « sxtérie res
de rose en dessous. No 100 , collection.
Blanc à odeur de violette: Häüif, Lbdnillier: se
7e
tachant de violet vers la fin de la floraison ; $ _—
ouver tes au sommet. :
IV: Division. — Fleurs blanches, ligules en tube ; fleurs
simples ou PA RM A9 Pie each
Blanc semi- double à tuyaux. Bon Jano. 1857.
Plante pe: em ar ES me-
ee rt p Digalés tables, à à
peine eusd ter is sont de 12 à 15 lignes, d'un
blanc sale; ligules extérieures rosées ; mi _—
bert. No 165, collection. |
. ee fais CE Ce AR IT ARS . Ligiles ouvertes
au. ni t, de sà à an lignes, FE ÂE PU
“ cr
de j jaune à la base; semis Audibert. No: 167, él
lection..
Chimois: ee tail. Box Jann. 1837.
Plante de haute stature ; jaune Res dans le À
mier âge, pâlissant ensuite. . :
LC a pra Lifhles ie Do. à -peillé
73
4
ouvertes au sommet; chamoïis “jaune au centre ;
rougcâtres en dessous; 48 lignes. No 26, col-
f 14 2 si fshqu L
US Sunset Ligules tübulées à Ja base,
aplaties au sommet, chamois pâle; disque jaune,
RARES Se DT dE 5
Ne of i is R
VI< Division. — Fleurs jaunes ou mordorées, éllamois, ete;
“‘Tigules en tubes, doubles où pleines, et a'aant que pu de
à 25
L +
1
: pad superbe à tuyaux. Box Jan. “+ Fleurs en
grappes, jaune. pur, bien f ; Superbes”
Jaune flambée. à à tuyaux. Bon: JanD. 1837. Eérales
nombreuses ; frisées ; fleurs —. de près de ge
claircissant an centre, 20 lignes.
Jaune feu bouclé. Ligules um peu contournées , -hai
mois-jaunâtre , commefeu. en dessous, pes
As” au centre, 48 lignes. d.
Rare or SxË Tin dm
74
comme en grappes, 18 à 20 lignes. No as col-
‘lection
Crésus. Plèes aplaties, jaune-serin pâle ;: does
enlières au sommet, 27 à 30 lignes;. semis. Villers.
No 146, collection.
Jaune précoce. Semis Reignier, jaune-sérin päle,
aplati, un peu rt 20 à 24 Je No re
nr So es e, droit, nn peu
‘bombé, + 20 à 4 Rene. N° 30, collection. :
Le Péroit. Fleurs aplaties, jaune-paille pâle, li-
gules tin peu crêpues au sommet, mer nn
semis Villiers, No 8x, collection.
Arpagon. Fleurs mlties: jaune-paille, ligues inst
-æées au sommet, 24 à 27 lignes; semis he.
No 122, collection.
rayonnant. Semis Reignier, fleurs solatiet :
comme nu _. d De No 245,
collection.
épi . -
y ts. F Mrs : ? ligules
1 es © L T4 Re LT Le
er à pa à F À pet of a
No 27, collection.
Gerbe or. tres, en tt
térieures légèrement Te re nn,
30 à 36 lignes. No ro, collection. …
Jaune de bronze. Jaune-serin, rt bénné en
dessous, ligules érigées, pointues au sommet, 36 à
33 lignes. No 12, collection.
Soleil nébuleux. Jaune-serin foncé, Leg
à la base, 36 à 4a lignes No 33, collection
Aurore ( ancien). Aurore ou pre rie pus
jaune au centre, ad _—_—. > 21 à2Â
x Jignes: No 30, collecüon. .
75
Fellow changeable. Fleurs jaunesicitronnées, cha-
rois pe se: dlmenschgeie Ms ad à 27
lignes. No 109, collection. . :
Manteau espagnol. Jaune tiers plc au tacite, ""
fs en dessous, 30 à 33 L'une No 223, SAUT
pré éenreet var ag. fi FA LE . ñ
Ÿ ROULETTE té CRMRERTR FE Lie $ i à 3 < IDEUT à
rence, tubalées, aplaties au centre où elles sont
Ré quelques semis doubles. No 114, collec-
Bouton-dor p'RaplE : vn« où” deu
, courtes, pan - beau j jaune, 15 : à 18 |
D mn SC. Sen de oil, fut Les
L rules un | sure Éd 9
76
Roine marguerite jaune pâle. Wleurs'aplaties , li-
gules légèrement bronzées à la base en! Idetoes ;
semis ges No 192, collections À
IX°< DiviS1ON. — Fleurs roses plus ou Le. lilacées
ou violacées; ligules planes, leurs simples on semi-doubles,
— toujours un _ au centre
MESBErS {; SRE"
PL PES. * Rod tt - | presque Hill , ligules
larges, rose lilacé, comme strié. blanc, 33 à 36
ji , superbe. No 200, colleëtion. es
Cénéral F o7. Presque RE La net: goutt Lie Es
À
ee ”
. No 139, collection ; Pb peche
ont de à PEure Semis PAF TR , lilas ie blan-
Énnno un ne en pou, À 27 lignes ; :
an, 2 à 33 en No 69, tiletion. Fo
| dens. Semis Reignier , sn" à
sale crées an comme 5 à Ga in, No
collection ; superbe.
RS ; © a : 3 ? y
- Jigules larges, entières, en bouquet, 24 à 27 x
No 95, collection. |
Reine marguerite lilas. M. Daruflé.Hilas rosé, die
comme entières, fleurs aplaties!eir -
rite ; très-joli. 896 » CE 86€
esfrriit SR cr CE om .
X°< Doro Fu ro, Hs etc.; ets ns
ou pleines. :
LSrV MT "IX
D : | : lp ci
“us larges, éd rose violsoë pti,
30 lignes: No 49,:celleptiqusewperbe.:- QE
mise intel oi 7 DE Dolls
#8, carnées, Lou-rose léger, en Ah a Ed
78
blanchissant , quelquefois non pis multiflore ,
24 à 27 lignes. No 57, collection:
Gros rose. Semis Reignier , ligules un peu tubuléés à
la base, en houppe, violacées, surtout au centre, pe-
tites ligules au centre. No 283, collection.
Rose rayonnant. Semis Audibert, ligules extérieures,
demi-tubulées; les autres: planes , rose clair, pe-
te 5 db * 103, collec-
eh. 20 1 à LNe 36: Détullé, ligüles-planes,rouléés
nus: solsstehs tendues, ER,
30 à 33 lignes.
No 31. Dar us en te il
princolle Joie Bis hnidibex, RS
.- dans la moitié de leur longueur , lilas, quelqüefois
D EE vire _. —
OR Loul.
profondes, cn cites phase nm”
we, 48 lignes. Ne 88, collection; très-beau.
. Semis tubu-
lées , rss planes a Centre, Ailas violaé de +
36lignes. No 152, colle
79
Amynthe. Semis Villiers, rose lila cé ; ligules un peu
RO Duruflé, . A Grades
jusqu’au sommet, rose pâlaou lilacé, blanchissant
. au centre, 30 à 33 lignes.
XIIe Drvisron.… — es. os ou semi-doubles, roses, h-
lacées, violacées, etc.; ; ligules en tuyaux.
Rose jaspé. Semis de Reignier, Bees re à la
base, planes ensuite, Le In rose "4
; 54} FÉES ms ci jé Geéyi erMil g PA, sahrau ta
xIV- Diviston! — Fleurs doubles où à ne rail
souci, etc. ; vitales plnes./
Pourpre li y au. I OT nn
pourpre ou violet trié Fons facture, de
ue de diamètre ; d'est une des’ fus à bêlles
guineum. Nos 205; 234 et 238, collection. "Li
es tres-planes > longues, liées, rouge-$an-
1#2: PE #01
Pet a cocciné tarots Fc ) né dei foneeté, cocciné
Pda 5 | :] foncé, 2. à 2 | Da mignon.
RE
«fe ele Lips
aquets, petites, en pond. er
DR di : QI ie ele RE
us joli.
collection
LT
Es
; joli;
rs division,
81
HO rip MIRE 2m
" Mit ii dufiis À LE M +
XVIe DIVISION. mail .
ete.; ligules planes: LAS
ni SUR Sins ce “3 adiuisv esllaclssmtre an
és, |
dâtre, 5639 Note, collection. #1
Cririso . Reine marguerite pourpre; trois à quttré
‘rangs de ligules bien rangées, d’un beau pourpre’,
centré jaune. No 206, collection; née 8 ME 9°
Minium. Ponceau, lignles bo ét sur » gea
-
: ‘ «
ges ee M mi Mit ni 2e Fr TE DO PONT TE LS j
IUURC FRET ÉRIC
DL 1 tior rot 1418 Abo: sise de enmoinise eh: .2msel
: 3 7 5 #. : à D de.
82
cien ; quelques années après, on a eu le jaune-aurore,
qui a donné une sous-variété lilacée, puis le blanc a
tuyaux , le grand. jaune, et. successivement toutes
nos autres belles variétés. Les premières, belles et nou-
velles, ont été importées d'Angleterre ; mais depuis
quelques années, et avec quelques soins particuliers,
on obtient de bonnes. graines dans Je midi de la
France, et jen ai reçu de belles varié obtenues à à
Avignon, Tarascon, Toulouse, ete. La culture de
ces belles variétés , qui toutes malheureusement fleu-
rissent trop tard sous le climat de Paris, est .on ne
peut plus facile, car elles sont très-rustiques ; 3 pour-
tant. Thiver de 1837-1838 nous à fait périr toutes. les
qui € étaient restées en plein air, mais cet gvé-
ss n'arrive 2 rarement.
Leur m est très-facile par la séparation de
leurs p ieds au printemps, et cetteopération doit même
être file tous lesans, les jeunes pieds donnant ton jours
de plus belles fleurs que. les: vieux. Les boutures sont
encore un excellent moyen, et forment même de plus
beaux pieds que les éclats ; on peut les faire en avril
et mai sur une. plate-bande de bonne terre. bien
ameublie et. ombragée ; ou mieux encore sur une
vieille et qu’on abritera avec des paillassons
ndant la plus grande ardeur du soleil. Lorsque,
d'u façon ou de l’autre, elles sont bien enracinées,
ee be roman Les mais en yplinshe nor: dent
ps gs FE HE : OS
s dl.
_abondamm at pendant les sécheresses; si lon a
| iplk-pan éclat on:00. Hisçera ut deu on trois
tiges à chaque Pl, c+-°Rpaoee vide se entitie
ane dieu, MS et br |
83
Lorsqu'on peut se procurer de la graine, on la
sème en avril sur couche. chaude et sous cloche; on
donne de Fair à mesure que la plante prend de la
u'ellé en a assez act quis; on on la plante sur
SÉrpos y “à
tures ; une
des flears la héie SHREe de leur semis. pts:
Pour en avoir de beaux à rentrer en sttoiiP
sérre et bonne orangerie, vers la fin de juillét, où
Torsque les branches ont 18 à 20 pouces, on choisit
‘les pieds que l’on veut multiplier ; on enterre des 4%
autour de chaque De ee À À Rp ranche
de Li nn |
étamines ayant la même insertion ; un
qe ve stigmate divisé en cinq « ou six par
lies ; cinq à six ovaires libres à la base du styl
54
LiMNANTHE pe DoucLas. Limnanthes Douglasi.
Racine fibreuse; tige droite ou ascendante, gla-
bre ainsi que toute la plante, feuilles alternes,
portées sur de longs pétioles canaliculés en dessus,
pinnées, à cinq ou sept paires de folioles cour-
tement sessiles ; les terminales comme confluentes,
courtes, ovales, fortement ù ; les inférieures
ovales entières; les supérieures, 3 » épaisses,
glabres et lisses; pédoncule axillaire, beaucoup
plus long que les feuilles, terminé par un. calice à
cinq divisions lancéolées , pointues, glabres entiè-
a six à sept lignes de long; cinq pétales plus
€ : les divisions Ent larges, échan-
crés au sommet, à limbe d’un beau blanc et fond
jaune-serin ; ; dix étamines moitié moins longues que
les pétales, à filets jaunâtres ; les fleurs ouvertes ont
plus d’un pouce de diamètre , et elles se succèdent
RD a Fruit : cinq à six graines nues, 0
Ka: fond du calice ù ss
1 : la C rie ; huuele PR Ye cle FA
Van Passé (1837) au Jardin des Plantes de Paris ; on
la _— pot sur couche chaude au printemps ; on
repique lorsque le plañt'ést assez fort, et on livre an
un les es sont — repris ; la terre
Jacques.”
bia ic api
Lonbcières génériques. à Galice ts, nes À
85
cinq dents, corolle infundibuliforme à limbe.à cinq
angles on lobes dressés ; cinq étamites inérales plus
corolle à
tubulés; un style filiforme terminé par on stigmate
P
MN vaire coniq fermant quatre ovules.
sis (Pop. opes la parue ) FH
plante: originaire du Muni, arété intro -
duite aû Jardin du Roëien 1837. Elle n’est encore
aujourd’hui ponrvue que dune tige herbacée, glabre,
pre haute d'environ ii rares grosseur
arret pe lles sont
tt .
le: ri Liz . FT ot o jé ft:
nier k ei à le Lie: les latéraux sont ordinairement munis
de deux ou trois angl plus ou: moins és. Le
sorte de résean sur toute la ne dm mr"
a mais ses ten. aire 4
LP - Lé pétiole,
. j ;
| à + + à de è onet a. a
à # Fe So 2 AN a RE Ts
La ” re
86
eut, Bt
SORRL
Les oup-plus longs que les.
ii des feuilles ; ils sont ordinairement bifurqués
au sommet et munis au point de jonction des deux
divisions ; d’une fleur qui s'épanouit toujours la
première; les autres, au nombre de huit à dix, sont
disposées d’un seul côté du rachis qui les porte,
et forment , une inflorescence secondiflore ou scor-
pioide; chaque fleur est. ‘accompagnée d’une petite
bractée opposée au pédicelle ; celui-ci est dressé,
violet, glabre, supportant un. calice: à divisions
courtes , vertes et bordées de violet, La corolle offre
un phénomène assez rare de coloration, d’abord. d’un
ronge écarlate, semblable à celui du. Salvia sple
dens, elle-passe-peu à peu au jaune, puis au blané
paunâtre. Le tube, très-rétréci dans sa partie infé-
rieure ; se dilate tout-à-coup lorsque les fenrt s'épa-
nouissent ; il présente ci assez saillans qui se
divisent au sommet et conalituent les lobes dréeie
de Rise une paie
Lens "var nn désnsent
de beaucoup la on pe ae incisées. À la par-
tie supérièune;de: la portion, étranglée du, Ho at
nâtres, ainsi que les filets; decrin es Sem tr
onto vs -dinque sobre à: ee Il renferme
d Tr
4 "g
| Pat)
Leg Fi auras 14 2 es 5 1m d; à
cause “de Ham fo dépeuté Dem: ‘on en 2
formé également un autre genre nommé £xroge-
87
R(HEA fa Peonconpanslogie: ANS les quamo chit:
qu'un pied
de cette plante, et il ln'ofe | : pas un seul bourgeon
5" ll elle n’est que
bisanauelle, à il faudra Ja voir mourir sans pouvoir
aile Mes en pleine terre a dans
une serre tempérée, où il a fleuri abondammen
fait l'admiration des amateurs de ellesteni :
-Siles Anglais possédaient une plante semblable, i
est probable qu'ils la vendraient parsonscription. 4
Les pucerons tour: Ni.
à 4
ndant 0 à parvient à le garantir : au anse
En
de enr rt un obe en forme d’aile. Anthères
nues à deux loges ; déux En PS
pe she proie sessiles nues, men
88
pére dE BARKER. Peristérin Barkéri. Hooëx.
éd die LM ner à TS lus —
Plonteàh }E LL: 1: L:
fondément, d’un vert foncé ; te trois à con
pouces ; surmontée de trois feuilles :
comme plissées, d'un: beau: vert, longues. de. lise
huit mp à. deux Eco larges de trois à quatre
céo “embrassant :
à cg pesrn (eélinmsions du trois i
plus ‘prononcées. Seape: radicale engainé
cylindrique et tantôt anguleuse, d’un, vert.tendre;
partant. du. centre des feuilles et se recourbantvers
la terre, longue d'environ un pied, M
dix-huit pédicelles munis à leur: base d’une une bractée
squamiforme, d'un pourpre plus où moins foncé,
qui commencent à se En 2 vers le tiers de
chacun d’une fleur de dons rois jaune prune de mira-
äl lé; la colonne est d’un blanc
la 1 Eu arc uée intérieurement de points
re s vifs; : 6 en, est de même des deux pétales
ntér , mais beaucoup plus légèrement. : ::.
+ Dino cctle orchidée en motte de terre
de bruyère tourbeuse, comme pour la plupart, des
épiphytes. Nous ferons remar: |
que la disposition de ses Fe peudantes ». qui néces-
site de L tenir en panier suspendu pour qu’elles puis-
sent se dévelo per, doit Ja faire anges] pai gd
plantes de ce groupe. | Ha
Il faut, en été, l'arroser AE Ki avec la se
ringue , mais lrès-modérément en hiver.
8g
Nous pouvons aflirmer qu'une bonne serre tem-
pérée suflit parfaitement à la conservation de cette
orchidée dont les fleurs répañident une odeur des
plus agréables. Nous avons placé le pied, qui a fourni
le modèle de la figure, dans une serre dont la
r 0, et cet abaissemièn de chaleue aa ve
‘iles ide Pr dela “floraisoh de mon a
fapm os: ri |
vers. Ja. partie. qui. bas au Pre très-vi
Calice Les divisions un peu ovales, imbriquées,
, très-visqueux , et de couleur noir-pourpre.
ge
Corolle campanulée, à limbe: très-court, à cinq
lobes arrondis, fendus à l'extrémité , d’une couleur
rose irès-vif; stigmate .en tête à deux lobes velus;
ovaire à deux et trois loges, contenant chacune
deux
graines.
Parmi les plantes grimpantes de. serre .chaude,
celle-ci mérite une place distinguée dans toute col-
lection bien choisie. Elle a été obtenue de semences,
en Angleterre, par M. Evans; mais l’on ne sait pas
précisément si elle est o: riginaire de l'Afrique ou de
l'Inde. Quoi qu’il én soit, elle contribue puissamment
à l’ornement d’une serre, par la. richesse du co- co-
loris de ses fleurs qui se perpétuent pendant pl ieurs
mois en grande abondance; et lorsque les fleurs de-
viennent ‘rates dans les serres, elle les orne encore
ge gracieux, d’un vert ten-
dre, qui conserve à la plante um aspect agréable.
Sarculture est facile : on la tient en pleine terre,
de moitié terre franche et moitié terre de
Dieter humide au moment de
égétation Al; faut aussi seringuer souvent les
eui qui sont sujeltes à se couvrir d'araignées.
Elle se multiplie facilement de boutures faites en
terre de bruyère, où mieux encoré dans de la
ren couche ans __—
: J'ai rapporté etechlsère: ddibieuere dames mon
voyage de 1836. Je ne pense pas mere 7
7 M ILE LE CIE LE ns 2
nr & 3 Fe a
sl encore sr
enclin M usement elle es re
La r VCD EL LAOUREE Ed Ella i 1
Hp si 14 La roue,
AMaRELLIS A FLEURS rats. - dr plan
Helkscishiquies sineld dovisies) dériméyatich:
gnant de deux pouces à deux pouces et demi de din
ètre; du feuilles, deux de chaque
côté écurbiées en dehors; teintées de violetallsbase,
où elles sont en pouttière, s’aplatissant au sommet,
à bords très-entiers, un peu roulés en dessous à la
base, d’un beau vert lisse, luisant-en dessus, ‘lau-
cescentes en d
longues de discspe à vingt ponces, larges de dix
DAS DRS, doutrdes STI te pen vies
ARR on ro per p
Pr mp TT pr On ét
M à 7 EUR RÉ teinté de bru-
lës au sommet qui est un peu recourbé et en gouttière ;
ils sont d’un jaune citron pâle & la base, s'étendant
en s’afhiblissant jusque vers le milieu des sépales; le
reste est. d’une couleur brique, carminé pâle; avec
des stries un peu plus foncées en dessus, plus pâles
en dessous. Six étamines à filamens de mème couleur
que les sépales,, relevées, en haut pendant l’anthèze ;
nn brunes, pollen. bloncs $: Cr smmies-coer
trois. petits. ‘stigmates. blancs...
Cette belle plante a Stat naine de oi
iloe de celte année (1839); la; bulbe-na.été don-
née avec quelques autres plantes, par MM. Tollard
es + marchands grainiers , quai de Ja Mégis-
ri nn: Jets araient Lea 2e RÉ
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oBtrib ét dat ue
_#s/legthse est BUS HOME
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de.
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US de ed
95
base, SR HAVE bullées en dessus, à nervures
cuilnietie i t comme réticulées en des-
sous ; stipales ide: la) base des pétioles à Jougs cils
rameux et glanduleux à leur:sommet ; fleurs en
pes un peu penchées, composées de huit-à douze
bractées ovales, pointues , aussi longues que le tube
du calice, ciliées; calice d’un blanc légèrement teinté
de rose, à peme pédicellé; tube cylindrique renflé
à la base, long de trois kgs divisé au sommet en
cinq sépales , demi-ouverts, ovales obtüs ;- d’une
ligne et demie de Jong; cinq petits: pétales us,
arrondis, obtus cénéilonnes à da pmbinelasgs
que les sépales ;:ci
la longueur des pétales; un: style de même longueur
à deux stigmates verts; les jeunes pousses, les feuil-
les, etc: Rp
Ybiver en oranferie; je ne crois pas qu'il paissé jamais
pe pa Fi Li FE | rs La ikepirei
g en
it
la fin ù tt. La TS D r.. hS arant de jan ts
dr canal
46 est assez acréable, | vu la ad Base 4
Re AP deu eu À
94
Les avec les jeunes pousses, tandis qu’elles sont en-
core herbacées, faites sur couche tiède et étouffées
sous cloche; c’est une espèce distincte qui pourtant
a des rapports avec le groseiller sanguin (Ribes san-
fixé Jacques.
x Venere nasés. F crbena incisa. Honr. Tiges
à base décurrente sur le pétiole , incisées,. comme à
trois lobes , les deux inférieurs plus courts ; tous à
piloté: inégales ; un peu velues et molles sur
les deux surfaces, d’un vert tendre et gai, corymbe
terminal'en fleur, bien garni, corolle blanchâtre en
dessous , d’un beau rose foncé en dessus , avec une
re
a
tr" Æ 2 nee
at ve den as pt Ba da
de
M.C Li D À ‘s D -. L
Dabert (écrin) Re RON Le
gleterre, peu de temps avant. Elles ont toutes deux
y
beaucoup de rapport avec les F’erbena melndres el
T'wediana, mais elles en diffèrent parfaitement par la
forme de leurs feuilles et la boit tbhrs Sie La
TES
ou châssis en hiver: et maltiplication très-facile de
marcoltes et houtures.
Jacques.
: è 14 FI À L j if ff
ORORE PRINTANIER. Vat,:: À FLEURS ROSÉES; Orobus
Vernus. Var.: 4lbus. Catalog, de M. J.. pds
cultivateur à Liége * 1836. Honr. HO CAM
Dans les Annales de Flore c} Pomôné éott _—
j'ai Mir Va ‘une variété de celte jolie plante
: A est RArAupanp ps in nele et
res Jess s des a
comme 1 Ve aa éanaliculées en dessu
EAN RQ Lo ap pa sd
Sr Lo rt fo-
EL.
te AE MR pes Seins
dessus , PET Me cru cest CU
calice glabre, court, échancré en dessus, à
cinq dents, dont l'inférieure est la plus longue.
J'ai reçu cette jolie nan en 1837 elle ere
96
tique comme l'espèce , et se multiplie par l'éclat de
ses racines, en automne , où aussitôt que les tiges sont
desséchées. On me doit pas faire les divisions trop
petiles, car alors on: pourrait tout perdre, ou du
moins être long-temps sans jouir de ses jolies fleurs ,
qui se montrent fin de mars et courant d'avril.
: JACQUES.
MM. Jacquin frères ont reçu de M. Robert, directeur du
Jardin botanique de Toulon, des graines de Scolymus His-
panicus, que les ana pourest se procurer dans eur
maison.
Le scolyme d'Espagne, chardon à Bouts } jaunes; est com-
nd ie midi de de France Il y croit Mens: +3
mettre, en hiver, RS AM Ro mas
où le pour la: chicorée sers es À t
u
SNNELSS
REVUE
DES GENRES DE VÉGÉTAUX CULTIVÉS EN sc rm!
Fé
#5
(Voyez le Ne d'août sn.
. Bor. Cutr. ed. 2,
15 larts À
Acoxir. Es (ur
v. 4. pag. 467. (F
Cat inédite
su est Arte évasée. ee Rce etca-
me sous le casque du € calice ; | RE autres très-pelits,
linéaires, en forme d’écailles ; 3 à à 5 capsules droites.
- ee cultive e beauconp" d ‘espèces ou variétés de
jui. parait irès-susceplible de variation; jé
- com,
pe" 1839. +.
pouces; feuilles palmées multifides, à laciniures li-
néaires-pointues ; fleurs paniculées, jaunâtres; sé-
pales, et pétales persistans ; sac cucullé, comme, nul ;
éperon épais, en ‘spirale; lèvre très-longue. Lieu :
l'Europe ; vivace; cultivé à Paris, etc.
ÆEspèces ou variétés qui en dérivent.
2. À. À GRANDES FLEURS. Ÿ. grandiflorum. Reics.
Loup. Hort. brit. var. : B. Dec. Tiges eomme celles
du précédent ; panicule florale et fruits pubescens ;
casque subconique grand , fleurs jaunes. Lieu : le
Jura; vivace; cultivé en Angleterre en 1821. |
Fk; DE Partas. 4. Pollas Rice. Lo6S De
A. Dec. Prod. Tiges de même hauteur, panicule
florale et fruits pubescens, casque subconique,
l'extrémité du rostre presque émarginé; fleurs jaunes.
Lien : le Caucase, Dao etc.; cultivé à Paris.
se able rs A fac re
pr rer + Decandolli. REICH. Lou».
Hoït. brit, À. nemorosurm. Bies. 4. latilobum. Sen.
x 0! cum. Reïct.
bits: ndlr D storm] Rod
99:
var. : Æ. Dec. Prod. Panicnle ; fleurs et früits pubes=
cens ; casque élevé, conique ; le npeincliné ; fleurs
jaunes. Lieu : le Jura; cultivé en
7. À. : eulophum. Rercn. Sen. Lou.
Nos ils 4. éitreitiité: Dec, syst. non Rercr.
de Dec. Prod. Panicule et fleurs pubesçentes ;
ne conique ; le rostre incourbant ; fleurs jaunes,
Lieu ; le Caucase, le Jura ; inétoduit en. TE à
en 1821.
8. À: DE DIVERSES COULEURS. À. verdhilils Srr-
vex. Lou». Hort. bril. var. : G.Drc. Prod. Tiges de
trois pieds, fleurs glabres, j jaunes, D de bleu ;
casque. petit, . 2 |
Lroduit en Angleterre: en 1820
dure ao MSI io) 91115: ato te 33
wn "je s Ile se. "1 EE té dde did nié ml cf.
E OT. C U LT... ) Ce, A1
CÉVIEURE PAF F2 RL
" 3 “#
ï %
9: A. rie d cn Le ce Ga.
bi Au À GRANDES FLEURS. 4. paris. k REICH.
Lo:
C, Dec. Prod. | Tiges/de trois eds ; t nt
100
un. peu glabre; fleurs ‘paniculées jaunés ; ; vasque
grand, à sommet presque renflé; ovairés plabres :
feuilles ciliées. Lieu : les nr introduit en An-
en 1821.
“IE A ÉLEVÉ. À. cynoctonum. Retcu. 4! obenbl
num afüissimum. Dec, var. : F, Prod. Tiges de trois
à quatre pieds ; Éenilles-plusvnmoihs divisées ; fleurs
nombreuses ‘en paniéule jaune, variées dé pourpre,
casque grand, à sommet subventru ; les tiges ét les
feuilles glabres; braciéesallongées: Lieu: -da "vil
cultivé au Jardin des Plantes de Paris, tete:
19. A. Des Pyrénées. 4. Pyrenaicine Ex À
Dec.syst. Desr. Cat. ed. 3. pag. 219. Æ#
RE Le Dec. Prod. var. : B. Tiges Shui
eds; toute la plante fortement velue, pubescente;
poils à de la Hige,ekdes.pé édoncules arqués; fleurs jau-
5 ; en panicule; casque conique cylin-
dracé ; comprimé; “éperon lâche , contourné en spi-
rale; feuilles très-grandes; ovan besc Lieu : les
Pyi a rire Re elc.
A. laxiflorum
ip ; à veaux. nb: fèuts’ sn
es » sn led als à urs jaunes.
les A pes’ de Suissé; ; ititroduit en PE ms èn "1843:
#42 A. nuric . rübicundum. Fist: Lôun.
Hoi. Sms var. : + Dec. serres Sd
jaune ; casque conique Slindrcé, comp
ren € ale; fleurs
cules velas, à pôils droits, horizontaux: Li
bérie ; cultivé à Paris, en : sel
:
LOL
19. À. pes CarpATuEs. 4. Carpaticum.Ser. mus.
bel. 4. septentrionale; B. carpaticum. Dec: syst.
var. : K. Drc. Peas Je Ain ame mers,
conique Re pr comREs pédencules et Liges
glabres ; feuilles profondément divisées. Lieu : la Si-
bérie, etc.; introduit en Angleterre en 1810.
16. À. sEPTENTRIONAL. À. septentrionale. Ko.
Dec: syst. 4. australe. Reicu, Lou». Hort. brit. 4.
lycoctonum. var. : L. Dec. Prod., etc. Tiges sembla-
bles au précédent, velues, ainsi que lespédoncules et
les fleurs, qui sont paniculées, bleues; casque conique
cylindracé , comprimé; ovaires glabres et poilus ; les
Lionic : le Dar Mai
en 1821:
15: A. PSE à +4 mbboalrseee Listen sp.
Dec: Prod...4.-album. Air. Hort. kew. ‘Eiges de
trois pieds; feuilles à à trois ou | cinq lobes . rofonds
en coin lrifides
sées ; Faute 1 où en pâniculés ae
uu blanc press: pe conique cylindracé, al-
longé x pero» | à sommet courbé; les
filamens des. Hem dinio base ‘ailée, cuspidée.
Lieu : : le Caucase ; introduit en. Angleterre en 1794.
18.A. LARBU, 4 re Par. Dec: Prod. Lou».
A. squar m.lus. Dec. syst. ex. syn. Desr. Cat.
he au aede do piodeë fecllonqestin
dément lobées, Lens étroites; ne RS
rek éte.; .; introduit en Angleterre
102
“29. A HSE, 4: és pidum, Dev. syst. A. bar-
Datum. var.: 4. Dec. Prod. Cette plante ne diffère de
la précédente que par:ses poils droits, étalés , et les
lobes des feuilles obtus. Lieu : la Sibérie, "ed; sad
tivé en CES 1823. it
Troisième Seeton. 2 LR TOR Sésalèn es, er
trapézifo 3
de blanc, rarement craées. ÿe ve
20. À, time: riegatum. Lxs. Desr, Prod.
A. hamatum. Reicu. Lôbn: Hort: brit. s
quatre à. cinq pieds; feuilles à lobes nee dai
dewsen es divariquée, trèsislabei FA
eux ; casque conique , allongé, mcliné où droit,
ayant LR un rostre Court, trois à a
ovaires -courlement imucronnés ; fleurs bleues variées
de blanc. Lieu : lliälie ;: la Carniole, Fes get
en France, etc. ::::,
ocre la runs atss. 42) did
mus. hel : B.DEc Prod Aide
Rercir.. nu. Hort:: brit. | ges de trois à! quatre
Peas SUR blanches, p
Et Fe “tie prie appris A
caduqu
conique, EPS cinq EARErS nb des feuilles
103
24. À. EN Faux. À, rhyacanthum:. REiG. 4. varie-
gatum. var. : g. falcatum. Dec. Prod. Sex. mus. hel.
Tiges de quatre pieds; fleurs d’un pourpre bleu, à
casque presque conique, en faux naviculaire, Lieu :
les Alpes; introduit en Angleterre en 1821.
25. À. ceux. À. gibbosum. Sen. mus. hel, Dec.
Prod. Lou». Hort. brit. 4. cammarum. Pres. fl.
taur. Tiges de quatre pieds ; feuilles à veines flexueu-
ses ; fleurs en panicules serrées, très-plabres; casque
conique , allongé, incliné ou dtuit; rostre incliné ;
éperon allongé, courbé (non en spirale), à à onglet
court; ailes des étamines mucronées ; fleurs bleues
Lien : le CHENE introduit en A1 eléter
26. À. À ROSTRE. À. ? . BEr. Dec. Prod.
Lou». Hort. brit. Tiges de trois pds : panicule un
peu lâche; casque conique allongé antérieurement
et courtement mucroné ; sac cuculliforme cylin-
dracé , éperon épais en spirale, Tèvre de la longueur
du sac, filamens à ailes oblitérées ; trois à cinq ovai-
res glabres ou poilus; Rod Benès: Lieu : les Alpes,
la Suisse ; cultivé en Angleterre en 1819.
»7. À. cnèse. À. gracile. Reicu. 4. judenber-
gense. Sen. mus. hel. 4. rostratum. var. : 4. Drc.
Prod. Tiges de deux pieds; casque droit, petit ; pé-
doncules et ovaires glabres ; fleurs bièdés. Lieu : les
Alpes de R Suisse, etc.; introduit en Angleterre
en 1821. 7.
98. A. GP. “à . cam d
Lou. Hort. brit. 4. Jac: uinianum. Sen. us. helv.
A. rostratum. Var. : B. Dec. Prod. Tiges de trois
pieds ; feuilles opaques, à cinq parties, Jaciniures
longues , ‘cuneiformes , trifides, dentées; f pédo
et ovaires glabres ; casque conique , allongé , cornet
er
104
de l'éperon oblus, fleurs pourpres. Licu : la Siyue,
elc.; cultivé à Paris, en Angleterre, etc.
29. À, PoILU. À. pilosiusculum. Sen. mus. hel. nr
rostratum. var. : C. Dec. Prod, Tiges de deux à à trois
pieds; pédoncules et avaires un peu poilus ; casque
incliné ; fleurs pourpres.. Lien : les monts re e
introduit en Ang
cule Le dns rameaux x tortu 1
lens ; Eee di conique, : di ) :
nn Vars ee court, en spirale
:, de j juin en For + fr
r ms. 2. cultivé à Pre ae
Eèc he
es; cas que. ‘couique , semi- circulaire ;
aires pt Ju , Lien : Ja Suisse, les montagnes, Là
etc; intr oduit en Angleterre en 1819. Fe
32. LA LACINIÉ, LS laciniosum. Rercu., j k 1
10
Lour. Hort: brit.* 4} paniculatum. wars: 9. Dec.
Prod: s: pag: pars RS ER 2 “RME
Î 3 EL ILS DT
E à
sd de. de FL à FN NU ON
rod es ilsrre en one! eros 215262
34. As PENCHÉ A P A: cernuum. var.
im. Reicu, 4. pani wars : Æ. Dec.
Prod. 4: Apenninum. Ser. mus. bel. Tiges comme
le précédent presque flexneuses ; panicules: panei=
florés, comme en corymbe; casque conique) semi-
circulaire rostre allongé; fleurs bleues. Lien: le
Mont-Genis, etc. ; introduit en Angleterré eu 1821.
35. À. ou Jarox. 4. Japonicum:. Dec-Prod-Lour.
Hort. D feuilles trifides,
terre en pr
var. mehsletint Saximtis. hele w nraure Die,
; fleurs
que ; ép sels en mn deal er:
Le 2 trois à ar ovaires velus; fleurs bleues. Lieu :
4 ptentrior le ; cultivé à Pen Aeneit
106
* Michauxianum. Sen. mus. hel: À. unéinatum. var, :
B. Dec. syst. 4, uncinatum. Micn. fl. bor, am. Ti:
ges flexueuses, de deux pieds; feuilles à trois ou cinq
parlies, palmées, lobes rhomboïdaux,' lancéolés,
capsules ternées; fleurs bleues, en juillet ét août:
Lieu: la Caroline ; introduit en Angleterre: en 1800.
39. À. REMARQUABLE. 4, speciosum. Dec: Prod.
pucho D nn nie 7: on ee , ” obtus,
Wès-court ; flamens des élamines. us ailes mu-
cronées.. Lieu : 2... ane
D ne. en 1823,
4o:.A. ronTueux. 4. lortuosum. Wine. emmnii
DecPrôdi;. etc. Tiges desix pieds ; panicule lâche ;
rameaux portant de une à quatre fleurs ; casque sub-
conique ;, sacs des capuchons.enfiés; éperon épais,
court t géniculé (ni. eourbé ni roulé ); f-
lrsz asus - pesic poils ‘fleurs; d'u un: bleu, pourpré.
Lièu:s .:. joie ER Pin it
1812.
LA: ee. en ef en let ous. er
briti 4: torttosum. var. . B. Dec. Prod. 4. neomon-
tanuëm. Pawz. non Wap. Tiges de quatre pieds;
panicule très-rameuse , très- lâche; rameaux eb:pé-
rm trois. ovaires glabres; lobes
des feuilles eunéiformes; les petits lobes ob:
lus; feu bleues, Lien : + Ss PS
terre en 1821: ail zone rc
“ue A à «had meer L tn tbe,
Es. Loup. Hort. brit. Bar, ic. Tiges detrois pieds;
failles usant, digitées, à cinq parties ; lacimiures
at Jancéolées , courlcment dentées ; pédon-
hr comte
ni
cules glabres; casque convexe, Jarre ni: Lien
les Alpes d'hargs. gear ns
brit... À, ciliarté var, B. Dec. Prod: 1. pag. 614.
polytrichum. Déc. D ne à pis pos
ouvertes, poilues, panicule lâche , à rameaux ascen-
dans ; lobes des feuilles pinnatifides : les petits lobes
linéaires fleurs bleues; casque conique, éperon à
sommet.en crochet, Lieu : la see era
Angleterre en 1822.
44. À; crann. À. MR Prod
Loup. Hort. brit. Tiges de six pieds ; panicule lâche,
à peu de rameaux, Jongs, -distans, pubescens , poils
courbés; casque subeonique, sac cullif enflé;
Lo + 1 Las à. Li
br à
non shrink
des fleurs qui sont Lions.
Lieu : L Kmchaa ; ; introduit en
en 1823.
45. A. PRODUISANT. À. productum. Reicu. Dec.
Prod. Lou». Hort. brit. Tiges d'un pied; grappes à
peu de fleurs; feuilles, à lobes en trois parties ; casque
conique, longuement mucroné ; sac cucullé, comme
nul; lèvre très-longue; éperons -obtus, épais, très-
courts; étamines glabres; quatre à cinq ovaires pubes-
cens ; fleurs bleues. Lieu : la es) mt en _—.
gleterre en 1801. TRAIT
46. A: MOLLET. À. molle: Rspem) Dre) Pt;
id
108
Louv. Hort. buit. Tiges de six pieds; ‘pamicule un
peu lâche , à rameaux ascendans , un peu rudes; cas-
que coniqué; rostre allongé, Rcéndant éperon épais,
recourbé ; filamens des étamines poilus ou glabres';
trois à cinq ovaires glabres ; fleurs bleues, en juillet
et août. Lieu : la ne eq iii Spies
en! 1819: »;
PA ner ÉROR Jos 2
et Prod... 1: pag: 161. Tiges-de quatre à cinq pieds;
panicule lâche; rameaux ascendans, un peu rudes;
casque. convese:saliconique; rostre court; horizon-
tal; épéron épais, recourbé; filaméns! des élamines
poilus , rarement glabres; trois à cinq ovaires (ra+
nait fer bleues. Lieu : : de
j sg | rre en: 1820. : 14 0190453
srshel- de 2 (La ste au pren à numero. )
LL?
"Jacques.
PR inter
FE 43
HRARPE #ÿ TR Me is LE
: EAN eos 2ge : 06 Loue JT
Note ah la ee de Far
> HeyUR
_Ebes Péstesratihtss et ps si o de se
de Fa on "ponte ordinairement. une :très-grande
depüis le commencement d'avril
jusqu'à Mn de mu Les remis aie tou-
jours : succéder celle culture à à celle des:sa s de
misse dia cage. pe
vdi mens ©
Pour cela, RS tee hoc ne
tranchée large de trois. pieds et demi sur-douze à
üx chui pouces de profondeur, selon la nature plus |
eo
Log
où moins humide du sol; que Von remplit de fu-
mier de feuilles, quelquelois même de balayüres' de
rues, que lon connaît sous le nom de gadoue. Lors-
que la couche couverte d’un châssis a ‘atieint une
chaleur de 20-à 25 degrés, on sème la graine , «et:
quand le plant a poussé ses premières feuilles, on
replante les pieds un à un dans des petits pots; d’où
on les transplante huit jours après dans des pots plus:
grands. On a toujours soin, dans: cette opération ;:
de remplir les pots avec la terre de la couche, afin
que les melons aient constamment. leurs racines dans:
une température égale et. ne passent pas pas subitement
du chaud au froid. On replace chaque-fois les! pots
sur la couche et.sous châssis, en ômbrant, ___
re ur de la paille ou des nattes.
On choisit de préférence, pour faire. la trans-
plantation, un temps doux et couvert, : rare 07 da
plant, qui sort d’un endroit:chand et : abri
pas; et dans le.cas PARENT
N +
à l'air libre, il est bon:de disposer un abri
soiré avec des paillassons: : : h
: La plupart! des cultures - es ainst Lt dianisliab
pin: rss mm. pes suite des pluies
a eu,
1ro
sie dont la plupart ont péri sans même marquer
de fruits.
Les cultivateurs ont combattu par tous les moyens
qu'ils ont pu imaginer l'influence désastreuse de cette
constitution atmosphérique, et fort peu sont parvenus
à amener à maturité les fruits a. se sont formés, et
qui presque tous n'avaient qu'une saveur aqueuse ,
fade et semblable à celle de la citrouille : ALES
grand nombre est resté contrefait et rachitique.
H n'y a guère que ceux qui, ayant des châssis
disponibles , ont pu tenir leurs couches couvertes ,
qui aient obtenu de bons fruits et-en assez grande
quantaté. Tous les jardiniers qui se sont contentés de
supprimer les feuilles et branches attaquées pr la
et ont lais »] ons à l'air libre , n’ont
=: de Pasès)role
De acer 0 ri plus où en
Me Ed se
présente des chances assurées.
et 2 orne melon;
et a un grand avantage sur les autres , ea Gb
point varier dans sa forme et dé prendre constam
Ne em un
Hays & : Pen
III
peu plus long que large, de huit à neuf pouces de
circonférence et de quatre à cinq pouces de hauteur,
agréable : elle mûrit à la fin d'octobre et pa
conserver jusqu'en mars. :
L'arbre est irès-productif, vigoureux ; sil réussit
très-bien en plein vent, en forme-de: ser «3
greflé sur doucin , et mieux encore! sur a.
_Uniner "1 ‘i è ke
ES D
LANTES CHRIS |
donner un exposé fidèle A che qu' nie la culture
de ce beau genre pour en obtenir tous les agrémens
qu’il peut offrir. Je viens réaliser cette promesse. :
ee se RÉ LS sens ar à
caïeux.
de premier TN cit |
et exclusivement sur celles dont l'onglet des pétales
est d’un blanc pur, parce que les variétés qui en ré-
sultent mettent moins de temps à épurer leurs! cou-
Tr n2
leurs. Lorsque la capsule commenceà s'ouvrir par
son sommet, on la cueille en bai laissant un pouce ou
deux de Lige, et on complète da matarité des graines en
exposant celle capsule à l’air libre ; dans un lieu abrité
et sec. Lorsque | la: semence est suffisamment mûre,
on la conserve: en sac de papier, renfermée . dans'un
tiroir, pour que l'humidité ne puisse en rien Valérer.
On sème en octobre , SE ane planche dont le
terrain a été :d’avanc préparé et
Dlliné à la claie. On répand sur la planche, après le
semis, une couche épaisse de: cinq à six lignes d’une
terre douce, fine et légère. Pendant lhiver, on em-
pèche l’action des fortes gelées par une couverture
de feuilles sèches, ou en étendant sur la planche des
| as. Lorsque la vépétation reprend,
on à soin de nettoyer la planche de toutes les mau-
vaises herbes adventices ; ét le plant qui lève vers la
fin de février doit être sarclé et arrosé au besoin.
L'ognon, ser la première. année, ne dépasse
de DE D . pat
16 ne er:
eme pri Ps oc sers. mes #9
ultiv: . à SES ce
nie id : 3 ECIC VEN Jeune: gd
1 .d k m4 Fr fs 2° 4. + +
on le Li généralement pour les Lors méme
tres,etje
113
moitié de la terre pareille à celle où lon a fait le
semis, et de terreau de feuilles bien consommé el
criblé, pour ajouter, an terrain qui s’effrite à la sur-
face, les principes nutritifs qu’il a perdus.
Après que la troisième végétation des jeunes
ognons s'est arrêlée, on les déplante avec les p
cautions que j'indiquerai plus loin , et on les réplante
presque immédiatement dans une nouvelle planche
dont la terre a été convenablement préparée. A la
même époque de l’année suivanté, on renouvelle cette
opération de la transplantation , et après la quatrième
pousse, on traite les j jeunes — comme je le dirai
pour les plantes faites.
Ce n’est guère qu’à la cinquième année qu'a lib
Ja première floraison ; ‘elle offre peu de fleurs parfaites;
c'est d
peu à peu. Les couleurs sont d’ abord indécises , mê-
dées, et il faut un laps de temps plus où moins
pour qu’elles se séparent , s'épurent ; prennent ‘une
nuance franche, et arrivent au point de US
qu’ambitionne l'amateur.
Toutes les plantes qui fleurissent sont l'objet d’un
examen sérieux. On supprime celles dont la corolle
7 a eeben les pétales minces et annôn-
çant du jaune, ainsi que celles à a Esp
sinueuse.
Tant que les cdalours d’une tulipe ne se désisent
pas régulièrement, on dit que la plante est à l'état
d’ébauche, et on l'app: e baguette où couleur. Elle
peut rester ainsi sluslénrs années , surtout pour ceux
Dh pie Lhadre, pie sur quel
rent d'un snée ë l'anire voir se réaliser leur cc
JANVIER 1839.
It/
jecture ; quelquefois elle arrive, en deux ou trois ans,
à présenter des couleurs assez distincles, et dans les
nuances exigées, pour prendre rang parmi les tulipes
de la collection, et on les désigne alors par le nom
de conquéte, jusqu’à ce qu’elles aient pris celui 4
leur reste définitivement.
Tout le temps qu’une tulipe est à l'état d'ébauche,
on a soin, après la floraison , de couper la capsule
pour favoriser le. développement de er qui pro-
fite de la nourrit ient absorbée 1 ines,
et l'on rejette également tous les caïeux qui maissent
autour des ognons, parce qu'ils sont inutiles, tant
qe 4 pie ne sont pas suflisamment distinctes
eux d'une tulipe faite produisent toujours
ane plant ani ol doutil iret leu rue
L'époque de leur floraison varie d'un à quatre ans.
Dans un terrain fe Me en À re = 5e plante en
, tulipes faites. On laisse entre eux un intervalle
de denx. trois où quatre pouces selon leur grosseur;
du reste, il faut mettre dans la plantation et la levée
des caïeux un ordre semblable à celui que Fon ob-
serve pour | Les Sn 2 d’une collection , afin de sie
GS 1été ; et de
le pouvoir, lorsque
ace = Je: ses dans is pans
FA
A ne € me po x amande pores une
collecti on de + pes iotaisle. des sélés les plus
rqnables > il CR he-c
Pr Dee
ses re
rm
1193
planiées de façon à se faire valoir les unes les autres,
et à ce qne le mélange le leurs coloris soit nuancé,
de telle sorte que Pæ
Ce n'est M ana cc er que
PAPER PET TIR |
ae: iuhipes,, que ,
plantée et en fleurs, « elle produise tout l’eflet possible;
aussi vais-je indiquer la méthode suivie par les tuli-
piers les plus sévères, par la raison toute simple sat à
est-plus facile de retrancher d’une prpique ce qu
l’on trouve superflu > que d'y pui se pou
rail y avoir omis de nécessaire.
Quel que soit le nombre qué l'on Re le : tuliges
car le nom de |; est consacré aux planches desti+
nées à réunir les plantes choisies qu'on vent offrir à
l’'admi des amateurs, il faut connaître la taille
et. les couleurs de chacune, afin de les planter dans
l'ordre le: plus favorable. à lefet Less loivent
produire, ÿs
Il faut Sd eh ee a ro
ment admises pour la plantation d’un parc consistent
d’abord dans létablissement des tulipes $ur cinq
rangs dans la longneur, et sur autant de lignes trans-
versales que. cette longueur a de fois six pouces. La
re ligne du pare, et j'appelle ainsi celle qui est.
tracée e le. ris de son bord le moins élevé; et consé+
LE plus BRAVE SRE chemin que F
unie, reçoit! louites, les tulipes de la cinquième
grandeur, c’est-à-dire dont les hampes sont le moins
élevées, et les autres lignes reçoivent celles .qui ont
plus de hauteur, en suivant une gradation relative ,
et de façon que les ne de la première grandeur
Ce Lu
116
çoit que cette disposition ; jointe à lexhaussement:du
terrain ; du côté de la cinquième ligne, est la plus
convenable pour faire ressortir chaque fleur et former
un plant incliné ; émaillé de couleurs vives et variées.
Pour que celles-ci soient à leur tour placées selon la
règle, il faut re chaine ligne tranversale contienne
que forme la chanistins contiennent sans interrup-
tion des tulipes mé nuances ble afin que le
parc vu obliq ' & de zones de cou-
leurs différentes. |
Pour obtenir une telle symiélti, ;ilest dopé indis-
pensable de pete PRE chaque plante, et
pour la rétablir à tion, il faut Ferré
les ognons dans biobie érdre;
Pour cela on a des boïles à compartimens numé-
rotés , dans lesquels on dépose les ognons de chaque
tulipe dans Pordre absolument semblable à celui
observé peer sa PA Ces boîtes qui , pose pie
ex a ee ob avec à
lection ; et supposons qu’on ait cinq cents tulipes ; il
na RER 086
logé dans une ui de pd riens
_ en fil- -de-fer qui défend les oguons contre les souris.
117
On a un catalogue écrit, numéroté comme les
boîtes, à cinq tulipes par page ; ce qui laisse de la
place ponr les 6bser que chacune"d’elles peut
faire naître ; la première pape cieant fe in noms
de la première 7 æ: ainsi ed suite
jusqu’à la fin.
Pour établir ses parcs, on choisit un terrtitiri
couvert, exempt d'humidité , éloigné de vingt-cinq
pieds au moins de tout mur, et on ouvre une tranchée
d’une longueur proportionnée à la quantité de tulipes
que lon possède, et qui doivent être en partent éspa-
cées entre elles de six pouces. 1
EH faut aux tulipes une terre franche
parfaitement ameublie et amendée avec du te
rean de feuilles consommé. Ce mélange a besoin
d'être : divisé ré plan: possible et “ passé à lrokie.
que dans les terres humides, fumées avec un engrais
animal , les ognons sont sujets à fondre, et si l’en-
grais est excessif, les tulipes perdent bone panachn-
res, et les couleurs se confondent ; dans une terre
maigre, au contraire, la floraison avorte souvent, et
lorsqu'elle réussit , les fleurs, tout en conservant tel
couleurs bien distinctes, ne prennent qne fort rare:
_—…—— ne leur est naturel.
inq cents tulipes c ”
allant de l'Est à lOues: ‘sure Pons de l'autre sé |
un chemin de quatre ns el entourés d’un sentier
de deux pieds, qui lun et l’autre doivent être sab és.
Chaque twanchée aura vingt-six pieds de longueur,
115
trois pieds de largeur, dix-huit, pouces de profondeur
du côté du chemin large, et quatorze pouces seule-
ment du côté opposé; on les remplit , en septembre,
d’une terre bien préparée, douce et convenablement
amendée, et on dresse la planche de façon à ‘ce
qu’elle ait partout vingt pouces de cette terre, ce
qui fait qu’elle dépassera de deux pouces le niveau du
chemin, et de six pouces celui du sentier.
Il résultera de cette disposition , que les pares
s'inclineront lun vers lautre, et.que chacun d’eux
aura son bord le plus bas du côté du chemin du
milieu, ce qui facilite l'écoulement des eaux plu-
viales surabondantes, et permet mieux aux visiteurs
d'embrasser d’un coup-d’œil l'effet général des parcs
et d'examiner. particulièrement chaque plante.
; on tracé,
a r' aide de cordeaur ,. cinq lignes longitudinales ,
espactes entre elles de six pouces; et à laide d’une
règle marquée sur sa longueur de points espacés entre
eux de la PE les lignes
KO eee 0
ee. r da : d / Re Le
4. RS NE avec t # + + D + pieds,
surmontée d’ane 1e espèce de manche qui pernet dela
manœuvrer Sune seule main, on marque toutes ces
+ HR Si erègle
en travers de la re de go qu chueun des
bouts de là règle gortecé
houlette , ut tarot rive: cb lignes de pro-
119 =
fondenr, on y dépose doucement lognon et on ré-
pañd dsshh une petite quantité dé sable très-fin,
qui a pour but d’écarter l'hümidité; on consolide
enfin chaque” tulipé avé Ja main ét en l’entourant
Lorsque le paré ést ainsi planté,
on couvre sa surface d’une couche épaisse de quatre
pouces de la tèrre pareïlle à celle dont il est rempli.
Pour rendre cette dernière opération plus facile, on
jure “parc de planches ën bois, PH
hauteur nécessaire, c’est-à-dire six pouces dé côté
du chemin, et dix girms a et pi pc wall et on
nivèle exactement.
Cela fait, on qe les bancs, « À ef consolider
7 dl aquelle " a mére de la graine de
gazon a qui, Jorsqu'il est poussé, forme une bor-
dé ure agréable ; “tranchant bien avec le noir foncé de
e. qués personnes font à leurs parcs 7
éncaissement en briques dont elles dissimulent lex
rieur par un talus en gazon: Cet en due
tion, beaucoup plas commode et durable , n’a contre
cHe que l'inconvénient de coûter plus chéri" Fou
conservé tonjours ses parcs à la mème place, il est
bien d'en diner À entièrement la terre au moins
_tous les dénix a
Après la phantriti des ral il ne reste rien à
faire qu'à entretenir les parcs dans la plus grande
propreté , en es sarclant avec soin dès les premiers
jours doux, pour & enlev toutes | les mauvaises herbes È
et à tenir la surface du terrain toujours 1
L'époque la plus dangereuse à à passer pour les tu-
Ce , est le temps qui s'écoule de la mi-févrie a la
NE parce qu'alors le givre, la neige, les pluies
PA 120.
froides qui se succèdent trop souvent , pénètrent
cr le cornet des feuilles et s’infiltrent jusque dans
l’ognon qu'ils pourrissent en tout ou en partie. Si de
pareils accidens ne sont pas toujours la suite de ces
intempéries, il en résulte ordinairement un incon-
vénient grave, c’est l’altératiun des couleurs dans les
fleurs , dont le bouton est resté trop long-temps en
contact avec l’humidité. Il est donc du plus grand
intérêt, pour les amateurs qui mettent leur amour-
propre à obtenir une_floraison aussi parfaite que
possible, d’abriter leurs parcs contre ces frimas. Ceux
qui ne craignent pas la dépense , font dresser à len-
tour-de leurs parcs une légère charpente qui soutient
une lente formée de grosse toile, et disposée de façon.
à se dérouler et.s'enrouler au moyen de poulies et
> cordes. Cet appareil sert à garantir les tulipes du
mauvais temps, en ayant soin de déconvrir toutes
les fois qu’un soleil bienfaisant peut exercer sur ces,
plantes sa salutaire influence.
Pendant la floraison, ces toiles seront encore uu
abri tutélaire contre les pluies et la trop grande ardeur
des rayons du soleil , ce qui oflre le double avantage
de conserver plus loug-temps aux tulipes leur adwi-
rable parure, et de permettre aux amateurs de jouir
de son éclat, sans être exposés eux-mêmes au mauvais -
temps ou à une chaleur excessive.
Les tnlipes en mélange sont l'objet de moins Fs
soins; toutelois il faut labourer profondément le
quel on les plante, et ne les y cultiver
que deux années de suite. On n'a pas d'autre règle à
SA pe à la grosseur des ognons : -on suppose,
le plus suuvent avec raison, que les plus gros pro-
duisent les plantes les plus élevées, 3 et sur cet indice
EM =.
on plante en conséquence pour obtenir, x7 304 la
floraison , la disposition la plis £vorable:
Tels sont les rer
la culture des tulipes:: et. lee cbrervation ne eut
manquer de donner des résultats satisfaisans.
Doverce.
Carvane-rusiieuse. Tropæolum tuberosum. Hour.
: Par. ( Voyez la planche:} :
Plante originaire du Pérou hate 2008
ayant le port de la capucive ordinaire, et s’élevant à
un mètre environ; elle est rameuse, à tiges cylindri-
ques, s'enlaçant les unes dans les autres. Feuilles
‘environ un à deux nr de diamètre , divisées en
cinq lobes profondément échancrés Enr ps d’eux
est entier, tronqué au sommet et parfois
lobé : les deux inférieurs sont dist:
donner à la feuille entière la
d'un rein. Le vert est à ei ee la cou-
leur de celui des feuilles de la capucine ordinaire,
même nn near + | e péliole, long
d'environ six pouces, x nifichinont cts asceosas,
aux)corpe wbisins ; és farm à la Dee Re AEES
stipules subrectées.
Le pédoneule est axillaire., po silen, ro-
RS 2 Mr les feuilles ; il est teint
dé bruu-rouge, ainsi que la tige-t une partie des pé-
tioles; son extré pité upéri Li
Le calice, long de six lignes environ, forme-cinq
divisions ovales, dont la supérieure et les deux infé-
rieurés sont légèrement épaissies el verdâtres au som-
122
met; sa couleur est d’un beau rouge-cramoist. L’épe-
ron , plus long que le calice et la corole , est tubuleux;
il s'amincit graduellement depuis la base, se rétrécit
brusquement et se recourbe vers son sommet, A l'in
térieur, des glandes nectarifères sécrètent un liquide
sucré.
La corole se compose de cinq pétales insérés à la
base de chacun des segmens du calice, avec lesquels
ils alternent et qu’ils dépassent peu: Ils-sont de cou-
leur jaune foncé et marqués sur l'o glet de stries d’un
brun foncé qui s’avancent en s’épanouissant sur les
deux tiers de la longueur du limbe. Huit étamines
hypogines à filets libres, subrectés, dont-les supé-
rieurs, placés du côté de l’éperon , sont sensiblement
plus-coùrts, entourent l'ovaire, divisé presque jusque
à sa base en trois lobes égaux, arrondis, glabres,
verts, lesquels renferment chacun un ovule. Le style
est cylindrique; plus court que les étamines ; trifides
à lobes aigus, alternant avec ceux de Povaire.
Cette plante, introduite au Jardin du Roi en 1837,
multiplie très-bien par boutures : elle forme pres-
se:
l'es-Diern
que à la "surface delai terre des tubercules hastés de
.
voir: donner : 5 notre limat ; Cu nil en
_ pleine terre, parce qu'elle y fleurit trop tard. Il fau-
123
drait, pour eu obtenir, la planter däns-laterre mème
ra bonne que ” pr serre tem
né, os die Su bu. dois : terre
ordinaire , reste ess —. vois
pendant Pété.
Nommé;
Bref de la Pivoine Beneilbe sur tubercule de la
Pivoine herbacée. 7"
‘On a déjà Fe paré de ob: Rd dé
mise en pratique. 8 dans l'établissement de
Fromont, dirigé par M « Soulange Bodin , elle a éga-
lement été employée par M. Mathieu, de Belleville,
et moi-même À ai i fait, de rompreipes 7
plicaior
assurée , “me fait paraître plus étonnant qu'il soit si
peu employé. Cependant les pivoines ligneuses sont
toujours d’un pre assez élevé, de s'oppose à he
les amateurs s'en “procurent; et les s en
nquet : même quelquefois.
GE Ecole bit 'oéemies. du 15 août à La nl
septembre. On prend pour cela un tubercule de pi-
voine herbacée ns ne ou double ; on
coupe : S trans n fait sur lun
d'environ quinze ligues ; on taille eu biseau ue ra-
meau de pivoine ligneuse, muni d’un à trois yeux,
et on insère le biseau daus lafeute du tubercule , sans
124
rien supprimer de ce dernier; il n’est pas même in-
dispensable de'lier la greffe qui se trouve suflisam-
ment serrée par les deux bords coupés. L'opération
faite, on plante le tubercule dans un pot, on le place
sur ‘une couche tiède, sous une cloche, que, pour
plus de réussite, on recouvre d’un châssis. On ombre
pendant quinze ou vingt jours ; ensuite on découvre
pour laisser arriver le soleil, mais sans donner d’air.
Tous les pieds greflés ainsi doivent être tenus
abrités pendant l’hiver et au printemps suivant : on
peut les planter sans danger en pleine terre. Ils fleu-
rissent au bout de deux ans ; quelques-uns même la
première année , lorsque la greffe ‘est munie d’un
bouton à fleur. Cependant, le plas souvent, ces fleurs
eo et ce m'est que ù seconde année que la
Sur Vipte pieds er jai hipretsts ainsi , en sep+
tembre 1838, vingt-un ont parfaitement réussi. Si
les cultivateurs de piveimes ligneuses voulaient em-
ployer ce mode de multiplication ils pourraient les
fourair à meilleur marché aux saisies, qi s'en pro
cureraient —— B real ie,
Auanveus GENTILLE. Pass ve puéhela. (ges
bre ai nr né 8
: dessus » plus 0 où un à pes en outre,
née es
125
Hampe sortant à côté des feuilles, un peu apla-
tie à la base, cylindrique au sommet, teintée de
pourpre en ca bas, verte sur le reste, couverte. de pou-
dre ou fleur blanche, ce qui la rend de couleur
glauqne, s’élevant à doué ou quinze pouces. Elle
est terminée par une spathe à à deux divisions princi-
pales , et deux on trois plus petites entre les pédon-
cules, toutes d’un rose-violacé pâle. Pédoncules,
brlihétiement au nombre de quatre, longs de quinze
à dix-huit lignes, du même vert glauque que le haut
de Ja tige, portant à leur sommet un ovaire un peu
trigone, d’un rose pâle. Corolle monopétale , à tube
long d’un pouce; rétréci, jaunâtré; limbe grand, à
six marre une supérieure, quatre latérales et
; les quatre latérales et la supérieure
se de (aies lirpeu (dix à treize lignes),
aférieur > un peu plus “home our di
Le fond est d'un b beau blanc, lavé der rose aux extré-
mités , PER et strié _ os
à flets d'un sud tuer cm die ras évé péndant
Érrerss Pre pars. du Le
Cette fusion ss m'a Sao ja 5 més-
sieurs Nes et Dortho, qui en avaient reçu les
du Brésil, ave iles touvis
les ou cbr. PIRE ch ini 1838, et tenue sous
châssis, sans présque de chaleur du dessous, elle a
sd fa de on Ré et commencement d'octobre.
<Sacghait
126
MANETTIA. Tax. T'étrandrie monogynie. Vas.
Rubiacées. Juss. __—— des Cinchonacées.
nn génériques. Galice à, quatre | divisions ,
ayapl chacune une meet corolle quadrangulaire ; éla-
mines insérées danse He. FREE à deux loges;
graines ailées.
MANETTIE A FEUILLES EN. . CŒUR. Manetlia, cordi-
folia. Marr. Bot. Rec. Tab. 4806. Menetus lppra
Don. (J’oyez la planche.) ,
Plante à tige grimpante, mince, lisse, témte en
urpre 24 éleyant de douze à vingt Re feuilles
a: cordiformes , andulées, à nervu-
Les inférieures, à pé-
tioles us one longs que à les s supérieures qui souvent sont
presque sessiles + Fleurs axillaires, solitaires et termi-
nales, : à rte à de deux ponges, de, gi apseaet
Fa + tee een à Édimbourg, à qui elle
avait été adressée. Cest de là qu'elle s’est répandue
EU. Hu gs .: jar
rinshen Obs 506
137
dans les divers établissemens horticoles: de notre con-
tinent. Elle est cullivée à Paris depuis 1835. |
C'est réellement une des plus jolies pranese grim-
pantes qui puissent décorer nos serres tempérées. Elle
y produit un bel effet par son feuillage léger , d’une
fraiche teinte de vert luisant, et par ses flenrs d’umcolo-
ris éclatant, quise montrent pendant l'été et une par-
tie de l'automne. En soutenant les rameaux avec des
fils-de-fer, elle forme des guirlandes gracienses, pro-
pres à garnir les murs de fond ou à décorer des «€0-+
lonnes. Plantée dans la pleine terre, d’une serre,
composée de deux tiers terre. de bruyère et d’un tiers
terre-franche, et en ayants
à mainlenit. constamment u une légère Emnidité, elle
prend bientôt son entier Fa EE et devient un
saison en a 3 Pair lib
n'est pas ce qu'elle est d dans une serre, et il faut la le
ver pour la rentrer au moment où elle est encore en
ni cles fleurs de La manette ne PT as
que sur les jeunes rameaux, il faut, lorsque la florai-
son est passée et que les tiges commencent à se dé-
garnir, les rabattre j jusquà à dix-huit ee ou " deux
nine . sels. elen ar nt me souveut.
128
La multiplication s'opère facilement et presque
loute l’année par boutures de jeunes branches piquées
dans un pot plein de terre de bruyère très-sableuse,
que l’on place ensuite sur couche üède, sous cloche.
Quinze jours après elles sont bonnes à séparer. Cette
plante reprend aussi très-bien de marcoties, mais
jusqu’à présent elle n’a pas fourni de graines.
Si quelques insectes, tels que les petites araignées
qu'on voit fréquemment dans les serres > Venaient à
Vattaquer, on l’en débarrasserait facilement en la
seringuant avec de l’eau fortement imp égnée de sou
fre. Lorsque cet accident à liéu avant que la plante
soil très-développée, on peut très-bien Pen débar-
rasser en la rabattant, ce qui lui fait percer de
Cette charmante plante ‘est très-convenable à 14
décoration des serres chaudes, mais elle réussit
eut né” (4
il fait l'a
HT ar el
. Ses fleurs
luisant , lui
feuillage dan beau vert
SNRELSES
RE ET DE POMONE.
ÉOROLOGIE.
: MÉTÉ
al des Observations
7"
esume gene
î
Â
1}
et horticoles faites
à Villiers, pendant l'année 1838 ,.par H--A.: Jacques, jardinier
:teorolo.
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en chef du Ro
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À 10 9 EO L9 10 OS LE Es
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| TEMPÉRATURE) BAROMÈTRE.
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DE RRARASET A
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Fscliost 18| 31 73] 35} 7
MOIS.
ri Me eee
FÉVRIER 1939.
D'après la récapitulation faite des tableaux ci-des-
sus , il résulte que nous avons eu 76 jours de temps
ue, 103 nuageux , 18 de Lbeilicd . 3 brumeux,
73 couverts, 75 de pluie, 7 de neige, et 1 sans ob-
servation. En comparant cette année la précédente,
on verra qu’il y a bien peu de différence, soit pour
la température la plus élevée, soit pour la hauteur du
baromètre, la pluie, etc. La plus grande différence se
trouve dans le froid quia été beaucoup plus intense
en janvier et février, ce qui a causé de grandes pertes
dans Jes arbustes et plantes. Les gelées qui ne nous
ont. quittés qu’en avril, les temps. froids des nuits
’été, puisque le minimum de la chaleur en mai,
jai et juille
€ un de zéro , ont tellement retardé les
et. n’a pas été de plus de six à sept
id D dans le mois d'août on croyait, dans beau
… coup d’endi
jt m<
. une
22 pis, pourtant les travaux n’étant pas rares, et jus-
qu'ici tte es rigoureux ; les ouvriers vivent . ni
roits,, ne. faire aucune vendange, mais
eureusement. quelques beaux jours en septembre
octobre ont changé la face le cette récolte, et en
inéral les , m
nantité
vins sont Lee
cut R blés rate ont buflert. et
issant se remeltre au printemps, 8 est
lités où les récoltes, surtout au battage,
6 pas eipondo. à à l'espoir des cultivateurs ; aussi
ntation. assez sensible s’est fait sentir sur
us grains ontété assez ;
.
i: hum ns »; eo En: colte
: que très-partielle, je sont-ils
peu communs et _— Mauvaise conservation : en
( uelques sinistres de l'hiver passé,
l'année a ie sinon "à mais passable.
ie
: ficoes
AGRICULTURE.
Î Fo | “
Le Cora bis relie. mn. var. : Oleifera.
Dec. Part nt ARR TRES es Allemands
est une variété fort i chou des
La ra ne est grêle, éylind iq ; très Ja
tige droite, rameuse, glabre, haûte de fx-huit pouces
à deux pieds, et couverte d’une poussière glauque.
Les jeunes feuilles sont velues en dessous, sur. les
nervures et les bords; ensuite elles sont entièrement
glabres. Les. Gmerennes soBk: Lo va pe
132
poussière glauque ; celles de la navette sont velues;
minces et moins arrondies à leur extrémité. Ses fleurs
sont d’un jaune clair; celles de la navette d’un jaune
foncé ; enfin les siliques du Golza sont plus grandes
et Les graines plus grosses. La distinction de ces deux
espèces, cultivées pour en extraire de l’huile, n’est pas
sans importance pour les cultivateurs; car, d’après les
expériences les plus exactes, un hectare cultivé en
Colza rapporte environ 950 kil. d'huile, tandis que
cultivé en navette il n’en produit qu'environ 700.
Cependant ces deux plantes sont confondues dans
beaucoup de localités, ou quelquefois même lune
porte le nom de lautre, de façon que les renseigne-
pre” em au premier rang des plantes oléi-
fères Le 2olza qui nous occupe, laissent quelque chose
à désirer, car où na met conviction que tous s'ap-
pliquent à cette | ee
On cite trois variétés dé Colis le
\ | Sa à
fe 7: PS 5 Ac)
| qu elle ait ‘été
entionnée par plusieurs auteurs agronomes. Jene
m'occuperai donc dans cet article que des deux pre-
mières variélés Bénéralement connues et cultivées, en
na rs la plus importante, le Colza tardif.
Dre qes à la el eshure 6 Colza ep pour ebjes. princi-
4 +?
graines,
on le cultive < encore comme Pe et Co en
Por ab di Cie tout 1 déve l nent dont
| a est susceptible , et surtont la quantité rap)
_ de ses semences , il faut faire choix d’un terrain frais
OCR TRE RER ET PR PA RE PRO DICO POP A EN pere
133
et profond, suffisamment perméable aux influences
atmosphériques. On Pa amène à cet état désirable par
des labours pro rom et mulüpliés, et par de riches
orporés à la terre. Les Jtour-
és dans l’arine sien aise?
fort utile dans cette circonstance. Lorsqu'on consacre
à cetté culturé un sol trop humide, on a soin de for-
mer des billons bombés, et de tenir bien nets les sil-
lons qui les séparent, afin de faciliter l'écoulement de-
Veau surabondante.
Le semis se fait selon les localités et l'opinion de
celui qui cultive, par deux procédés différens. L'un
consiste à semer en planches convenablement prépa
rées ; l’autre consisté à semer à la volée, où mieuxen
rayons sur le terrain même destiné à cette culture.
Dans le premier cas on repique, en lignes espacées de
dix-huit pouces, le jeune plant lorsqu'il : a me 5
feuilles ; dans le second, au contraire, on éclaire
quelque temps après la levée des ; graines, a PO peu
même regarnir les points où la semence n’a pas réussi.
Le premier procédé laisse plus de temps pour la pré-
paration du sol destiné à la récolte du Colza ; le se-
cond est plus expéditif et convient mieux Lobiigrif
s’agit d’emblaver une grande étendue de terrain.
: NNifun ni l'autre de ces moyens de semis ne dis-
pensent de bien préparer la terre avant la plantation
ou le semis, et de sarcler au besoin , ainsi que de tra-
vailler la surface du te: rai her, afin de le bien
ouvrir et de le rendre plas rable à la chaleur et
# la pluie, en même temps que ce travail concourt à
nfouissement ent des mauvaises herbes. té
- Dans le premier procëdé, 0: on ser ns le cou
de juin, sous un climat analog: celui
134
mais, dans les contrées méridionales de la France, on
peut retarder le semis de un à deux mois, selon qu’on
avance plus ou moins vers le midi. On plante:à la
pioche ou au plantoir dans le courant d'octobre. On
choisit pour cette opération un temps couvert, même
un peu pluvieux, ee qui rend la reprise plus assurée.
On n’arrache pas | le plant à la main, mais avec une
pioche et en ayant l'attention de ménager les racines
le plus possible, Le plant arraché est porté dans des
corbeilles sur le lieu de la plantation. On plante à dix-
huit pouces de distance et on enterre assez profondé-
ment, parce que la tige du chou est susceptible de
produire des racines chevelues au-dessus du collet.
travail se bis à deux; lun fait les trous , Fe
pour qu’elles tendent. ntm et represent
nent de rs
Un mois après la plantation, on remplace les pieds
de Cola qui n’ont pas repris avec les plants sm on a
és dans Ja planche de semis en proport
F5
ie cl, op pe se 5508 raies l mar
s dans le sillon ouvert pa Ja charrue conduite
. oui enterrés. au point. ne mo 'est-à-dire
135
jusqu’ au collet, et me ÿ 0 tn
e pers a est us se pe
_vrent à celte rectification. Le seul inconvénient qu'on
peut reprocher à cette méthode est que les pieds de
Colza ne sont pas parfaitement droits, mais ils se
redressent peu à peu. 11 faut que le plant que lon
emploie dans cette circonstance soit fortet bien garni
de racines, et que le terrain sur "lequel s'exécute la
plantation ait été préalablement labouré
afin qu'il w y ait pe te sa "
lement le- plant: Mob 2E ne :
: Lés Colza vontipuses 0 de cette façon en lignes
disant d’ün pied ét demi, me suflisant à ra
DS de‘la-houe à à cheval.
tatioh;-qu'ôn : tient perde oraison, le terrain sur
as il croit plus ameubli , “ouvert et nettoyé. Il ny
a de limites à apporter dm cés' opérations que celles
que pose la nécessité de se réserver un bénéfice; et
pour dimisoegie “dépense pe économiser le temps, il
faut, at xoF LE nt rs
Si rameris aratoires. ; sé
: Onfait avec la charrue-cultivateu: un labour ä la
ralissoire, oféqué le Colza a pris quatre feuilles, et on
le complète"par: ün petit travail à la main entre les
hiynes ; on donne un léger buttage lorsque la plant
_ a puis de la force, autant pour tenir la terre net C que
_ por deprare ne de ka rte contre le froid de
Fhiver ; on fume Sup hiver, où
aù printémps eee suie répandue à Ia dose
136
dix à quinze fois la semence, ou du marc de Colza à
la proportion de quatre ou cinq fois. Enfin on fait un
second buttage au printemps, lorsque les tiges com-
mencent à monter. Ces diverses opérations tiennent,
sans beaucoup. de frais, la terre nette et bien cultivée,
et préparent une bonne récolte.
Dans le département du Nord, ,on Late le Colza
avec un engrais Hohles compo d’urines et de ma-
ières st dre A on connait sous
de nom d'engrais flamand, et qu om répand avec une
cuillère en fer au pied de cl
donne à la végétation une activité remarquable. ;
Il faut éviter de supprimer, pendant la végétation,
les feuilles du Colza poor les donner aux bestiaux,
parce q ü nuisent aux plantes et à la
qualité, comme à la quantité des semences.
La maturité des graines e annoncée par la flétris-
sure et la chute d il i , ainsi que par la
teinte jaunâtre de la tige et des siliques. Il faut se hâter
de les récolter dès quele temps le permet, parce que
le nm e retard porte préjudice à cause des dégâts
que font les ciseaux. et de la facilité avec laquelle la
à la moindre secousse.
On se sert pour faire la récolte du Colza, d'une
fauaille à tranchant bien acéré et que l’on fait agir le
di. a: n IL est
plus F éférable de cou-
per le Colza le matin. et le soir par un temps frais,
plutôt que dans le milieu de la journée. La rs
rité des graines
LA
igeu) de ape plas: tôt Len di
des siliques trop
mures qui a lieu facilement, surtout. si la récolte re-
: sienne petite pluie suivie de quelques rayons de so
137
leil. Dans ce cas, on fre tas, sy: Mi lsneqee le des-
sus est blanc, on
pose exposehih tre parti soleil Quand on pos-
sède une t Ts à Lotat à nu . ; pour voir
battre de- suite, onen forme des méules en mettant
toutes les siliques en dedans, et la graine complète
ainsi sa maturité aussi bien qu’en javelles. La forma-
tiôn des meules est surtout avantageuse quand le
terhps-ést mauvais, car si l’on est surpris par la pluie
ou l’orage, le mal n’est pas aussi grand.
Si, par circonstance, une forte partie 2 latte se
trouvait usines sur le champ, prmbhien de her-
ser : t, parce que it un
fourrage vert p …. ner aux bestiaux, ou un bon
engrais en retourmant le es à ln charrue ; lorsque le
plant serait : nt
be est mépee }58 préférable de battre immédiatement
SE nlte plutôt que de
bottelées:: en ar APR où de les tran r ensuite
dans les granges ou hangars rs destinés à les recevoir.
La graine fraîchement battue reste mêlée aux siliques
qui s'opposent à ce ss s'échauffe aussi vite, et
d'or is nu
doit être tonne en co Yaired’un gre-
soit tient: DR TA: On la sed
mettoie, pe de la vendre ou d'en extraire
Fbhuike: ::: - !
7h
ct. 7 Es ke ù nàle ntrée de Pr
Æ
AIRIS
elle est généralement Hbédante lorsque la graine est
suffisamment t mûre : elle est d’un usage __)
Là marc qui reste aprèsl'estraction de: hui
138
qu'on réunit en masses appelées tourteaux, fournit
une nourriture convenable à l’engraissement des bœufs
et des porcs, en le leur donnant émietté et mêlé-avec
du son.-Il est aussi très-favorable aux vaches lai-
tières. On en fait un engrais avantageux qu’on ré-
duit en poudre ou qu'on délaye avec de Veau et de
l’urine.
La moyen LC
par hectare e que peut offrir
la ‘culture du Colza pour Mn, est estimée, dans
. les annales de Roville, à 146 francs: +
: Lorsque lon veut tite le pres pour fourrage,
ïl faut, après une récolte de céréales, donner un la-
bour sur le chaume pour lenfouir, et semer à la volée,
à raison de re à six kil. par hectare. Le plant ac-
-quiert-ordinairement assez de force pour résister à
l'hiver. Au printemps suivant; il fournit un fourrage
abon âturer sur place ou que
Yon coupè phee donner à érable. Lorsqu il est —
avant d d’être en fle
i à -
+
Hahn: on r mel Colén te
fournir au sol = nagrs Négétal; esient et MES
un |
où Lil commence à monter enfleurs.: On pet, si la
destination du terrain en laisse le temps, faire une
coupe pour donner du fourrage vert aux bestiaux et
bee Ja seconde pousse pour engrais ll faut-chegre
ns ce derni s % il.
par. hectare. 0e Froseferdain
JE 2 . RS | Lo
à lorsqu” on Le. caltive pour pe graine, et qu 7] jones pe
ce Û pret de ne: le: faire re .
cu à
L)
139
tous les six ans.-au plus tôt surle même terrain. Il n’en
est pas de mème lorsqu’ ilest cultivé pour fourrage.
Le Colza de mars est jen mous: emplajé qe
le Colza d'hiver : - on le si |
et donneses. graines la mênie : ovle Coite. sariétée Est
beaucoup, moins productive que laatre, et elle n’est
précieuse que pour pouvoir ensemencer les terrains
qu’on n’a pas eu le temps de préparer d’automne, ou
pour remplacer le Colza d'hiver que le froid aurait dé-
truit. On sème en rayons sur la terre fraîchement la-
bourée ; lorsque le plant est levé,-on-éclaircit sil y a
lieu, et.on regarnit les, places. où la graine. na pas
réussi. Du reste, à. lex pt on donne à
cette culture-les mêm us celles nécessaires
an Colza d'hiver, .!. Jacquix jeune,
1%. *HORTICULTURE. *
DES GENRES DE mécérseiob ras: EN FRANCE à (ie
“des Aconits). :
Ce le, N° d'Août. semé
épa STARS casque semi - Re, rarement
ere trois, CE ou sept ovaires ; feuilles à à Sn
. pad ho: blvous: et blanches ;
bleues, etc.
a 19, Aout. LS te ,
Dsse, Bor. Cuzr. ed. 2: vol. & Pa 57. D
ho
1. p. 62. Lour. Hort. brit. Tige droite, simple, por-
tant au sommet un épis dense, de grandes fleurs d’uæ
bleu foncé triste; feuilles palmées, multifides, à divi-
sions linéaires, marquées d’un sillon ; casque semi-eir-
culaire, rarement naviculaire ; éperon court, épais,
incliné ; trois à cinq ovaires glabres ou poilus. Lieu :
Jes Alpes, l'Europe ; cultivé depuis 1596.
Variétés dans la disposition de l'inflorescence.
So. À. pe Taurte. Var.: 4. T'auricum. Dec. Prod.
A; Tauricum. Wuzr. Wuan. Loup. Hort: brit.
Tiges de quatre pieds; fleurs en épis serrés, d’un
bleu Pn bractées longues ; casque subnaviculaire,
juin et jui : la Taurie; introduit en An-
gleterre en Tr
5r. À. EN épis. Var: : B.spicatum. Dec. Prod.
A. Koalleanum. Rescm. Lou». Hort. brit. Tiges de
quatre pieds; fleurs d’un bleu. ques > en ne lâches ;
et “uillet. pr : J'Europe méridionale ; introduit
en 1820.
__ ba. À. À LONGUES BRACTÉES. 4. commutatum.
Reicm. var.: C. Dec. Prod. Lou». Hort. brit. 4.
bracteosum: Si: mus. hel. Tiges de quatre pieds ;
fleurs d’un bleu foncé , en épis lâches ; bractées très-
lorigues; casque AR En ; à Lois ra
Lieu : le midi de l'Europe; introduit en RE >
en 1823. Ps
53. À. Promée. Var. : D. Te | on. mus.
+ kel. A. Kalleanum, var. : Pygmæœum: Reïcx. Lou.
. ni brit. Tiges de deux pieds; fleurs trois à huit,
141
tn épis, d'un bleu foncé ; feuilles rapprochées, en
juin et juillet. Lieu : le midi de l'Europe; 1822.
54. A. A GRANDS ÉPis. 4. var. : E. macros-
tachyon. Sen. mus. hel. Dec. Prod. 4. callybo-.
trion. Rercu. Acon. 95. t. 16. fig. 1. Tiges de quatre
pieds ; fleurs nombreuses, en longs épis, d’un bleu
foncé; casque semi-circulaire, à limbe entier; sépales
latéraux embrassans; les folioles à petits lobes di=
variqués. Lieu : la Moravie; cultivé en Angleterre
55. A. nameux. Var. : F. ramosum. SEr. mus.
Dec. Prod. 4. Hulleri. Reiem. Loup: Hort. brit.
Tiges de quatre pieds; fleurs en épis paniculés, d’un
bleu foncé; casque semi-circulaire, à limbe émar-
giné. Lieu +: le midi de l'Europe; cultivé en Angle-
terre en 18265.;;,6% :
56. A. EFFILÉ, EVari:: : G. virgatum. Reicu. Dec.
Prod. Lou». Hort. brit. 4. eriostemon. Dec. syst.
+ noble Koëx. Tiges de quatre pieds, à rameaux
effilés, très-longs ; fleurs bleues , en panicule, dis-
tantes; casque entier; sépales latéraux embrassans,
ou falciformes. Lieu : le midi nr nn éog
en Angleterre en 1822.
Faits dns Le forme du casque, La couleur et la
fliponilian Aer es |
nt A. pan en : H. nu Me Sami
Dec. Prod. 4. amœnum. Reicu. Lou». Hort. brit.
Tiges de trois à quatre pieds; fleurs d’un bleu foncé. *
en épis lâches; bractées très-courtes ; M mi-Cir-
ilaire, à limbe entier; sépales latéra l
Liens, le mifli. de l'Europe.
142
58. A. De Horre. Var. : Z. Hoppeañum. Sex. mus.
hel. Dec. Prod. 4. Hoppü. Reicx. Tiges de quatre
pieds; feuilles à lobes un peu obtus; fleurs bleues, en
“épis lâches ; casque en faux-naviculaire avec le rostre
court, Lieu : la. Corinthie ; introduit en Angleterre
en 1823. $ Los
Sibérie; cultivé en 1818.
#$ 6o. À.
EE
bl j:
bl
eu pourpré ; casque falciforme navicülaire: Lieu :
EE es à Re oo 5 1824 À Nr
SOS one
- 6r. A. À PETTT ROSTRE) Var! :! M)robtellat
mus. hel: Dec. Prod. A. ac: Ra
14 fa. Feuilles à lobes aigus
en 182 :
62. A. ÉLancé. Var. :
143
laciniures grandes , mn ne Co ge : le midi
mem a Kit té sn ren
64 ASE. us dune édit: Se mus, : Ducs
Prod. Reica: Loun. Hort. brit. Tiges de quatre
pieds; laciniures ra fouilles _rapprochées > presque
parallèles, un p eurs en épis lâchement
paniculés, grandes, “d'añ beau blen. Lieu: le midi
de l'Europe; introduit en Angleterre en 1822,
65. A: srcozor. Var. : bicolor. Sen. mus. Dec.
ee A. Halleri bicolor. Baici neb.28..4.vulgäre,
: y bicolor. Dec. syst. Tiges de quatre pieds;
four en épis, paniculées ; SRE spi teu né bios
Lieu : la Suisse; cultivé 00 0:
_66. A. nAPEL À FLEURS BLANCHES. Vers 3 ab iflo-
rum. Se. mus. Dec. Prod. 4. napellus albus. Hor-
Tuz. Loup: Hort: brit. Fleurs en épis, blanches, à
casque semi-circulaire , à limbe ae entier. Lien ;
la Suisse ; cultivé à Neuilly: 1836.
nÉmégner dans. la sp
tion des full. je
6 A. À FEUILLES s'Axrnona. Var: 4 thoræ fo-
Aconsabe 15.5 de 'igesialel was feuilles.
les” à celles de F4. Ænthora; fleurs en épis.
lâches, paniculés d’un bleu foncé ; ; pédicelles allon-
gés, casque semi-circulaire ; 5 mg entier,. grand.
Lieu : l'Europe ; cultiv é en À ag l'1824.c
-68 A: À FEUILLES DE PIED D'ALOUE' Var. : : Del
Phinifolium. Sen. mus. Dec. Prod. 4. Delphinifo-
RE. 0008 A. Delphinifolium. 4. Americanure.
x. pag. 380. Tiges de dix-huit à vingt-quatre
en feuilles à lobes en deux ou trois partis
144
les petits lobes sans divisions ; fleurs peu nombreuses,
très-grandes , en épis Hèbes à ; pédoncules allongés;.
quatre à six ovaires ; les fleurs sont d’un bleu foncé.
Lieu : l'Amérique sptboiidisins introduit en An+
gleterre en 1820.
69. À. cracetx. Var. : T'enuifolium. Ser. mus.
Dec. Prod. 4. venustum. Reicu. Lou». Hort. brit.
Tiges de trois pieds ; lobes des: feuilles menus , un.
peu obtus, divergens; fleurs bleues, en épis. Lieu :
la Suisse ; introduit en Angleterre en 1823.
70. À. BFLORE. À. biflorum.Fisex. Dec. Lou». Prod.
Hort. brit. Tiges de six à huit pouces, portant. deux
ou trois fleurs d’un pourpre bleuâtre ; feuilles à. sec-
ebihs-posféndes, laciniures linéaires, divergentes,
; trois ovaires poilus. Lieu:
. See introduit ere To en 1817.
»5. Bor. Cult. ed. 2. ps Pa Sa 459. Tiges de
cinq à sept pieds, comme volubiles; feuilles divisées
en cinq lanières en coin à leur base, trifides dentées,
d’un vert terne; fleurs bleues, éperon obtus, en ero<
chet; la lèvre presque en cœur, montante. Lieu :.Ja.
Sibérie; cultivé en France, en Angleterre ; etc.
72: À. scanc. 4. Album. u. x. Bor. Cuzr., etc.
Lou. Hort.… brit. Tiges de quatre. disons feuilles
PR ne can ou lanières pointues ‘et in
si plus: long. que. _ Lieu.+
le Lo vivace; introduit en An R 17 2
: Loupon cite encore beaucoup Évrphecs comme
A ri et Een mt 0
145
étant cultivées en Angleterre; mais, ainsi que je l'ai dit,
ce genre ayant beaucoup d'aptitude à donner des va-
riétés et probablement des hybrides, on peut penser
que beaucoup de ces plantes rentrent dans l’une ou
l’autre de ces catégories.
Currure. Toutes les espèces et variélés que: j'ai
décrites sont de plein air et tr ès-rusliques ; les ter-
rains un peu frais leur conviennent mieux que ceux
trop secs ; ils viennent même assez bien à mi-ombre.
On les multiplie facilement par la séparatiou de leurs
pieds, au premier printemps, ou en automne; on
peut aussi le faire par leurs. graines; dans ce cas il
Æaut les semer.i la récolte, en
plate-bande de bonne terre un peu fraiche, qu'il est
bon de couvrir de litière en hiver: elles lèvent ordi-
nairemeut au printemps suivant,
JsAGEs. Tous les Aconits mérilent une place dans
| ny Si ai
ER es
Po ns haut
buissons où de larges | toufles dont la floraison varie
de mai à septembre; leur feuillag
a beau vert, jamais attaqué d'insectes ; on peut
s’en servir pour orner les grandes phts-handaé enles
plaçant sur le rang du milieu, et aussi sur les bor-
ae des massifs de grands arbrisseaux , qu’elles ac-
com ent avec avantage.
Podes les espèces sont vénéneuses pour l’homme et
beaucoup d'animaux, pourtant les mulots dévorent
impunément les racines de quelques-unes ; on dit la
-racine de plasiens employée en Russie contre la rage;
-du reste, on s’en sert peu, et, n'importe sous quelle
forme , elles ne doivent être Re heS #EP Lin, %s
dé: a -etavee beaucoup de circons
vin 1839. Fe 19
6
PLANTES POTAGÈRES.
Observations sur la Culture des Artichauts.
En général les jardiniers ont peu l'habitude d’œille-
tonner les Artichauts à automne; cette opération pro-
duit cepend de Les nr, APR ceux que
Foid
LR. sé defo à
mbre. A cette épo-
pe butte svecsoinlé ste ouau tie les deux pieds
qu'on a laissés en place, et on les couvre, à l'approche
des gelées, de feuilles ou de fumier secs pour les
soustraire à Leur action. Au printemps, on donne un
; tes ainsi traitées marquent et
donnent fraits de bènne heure, c’est-à-dire vers la
fin de mai. Si l’on veut obtenir des fruits encore plus
__— on peut mettre en pots les em nes œille-
arme détachés en sep | ës
Eh is de ie à PRE os À PPS me
es ete ; t dk gelée.
do de | l'air toutes ‘les fois que la Rénipécie
ti permet ; on les arrose fort peu, et on a soin de
supprimer les feuilles qui se pourrissent. A la fin de
février, on établit une couche sourde composée de fa-
mier et de feuilles, et à laquelle on donne une épais-
seur d’un pied et demi. On la charge ensuite de huit
à dix pouces de bonne terre. On dépote les +
| s de
lées qui refroidissent subitement la térre, ce que l'on
obtient assez PRE en snirant la couche de
AR RO DÉSERT RE IE MCE
RE ASE RENE wa
Rd ee or Ge dt UE Pi
147
cinq à six pouces de grand fumier qui lui conserve sa
chaleur. Il fant encore avoir la précaution d’abriter
les Artichauts contre les gelées tardives du printemps.
Une telle plantation ss convenablement ré
de beaux fruits. :
L’art.du. jardinier : a trouvé aussi les moyens de re
tarder la fructüification des Artichauts. Voici dans-cè
cas comment il faut s’y prendre.
Huit ou quinze jours après que les Artichauts sont
découverts, on les laboure; on fait trois lots de la
quantité d’Artichauts dont on. dispose: On œilletonne
le premier lot de façon à ne laisser sur chaque touffe
que deux œilletons au plus;-que l’o lon choisit comme
les phas ben a SONER constitués. Il arrive quel-
is, mais seulement lorsque
ux et mon à ardécidé décdes détruire
Lésecond lot est œilletonné.
ou. a. vingt | jours rs phnsxrd. io en de ii:
Chaque fois qu’on par ne on thon un sie
couvert, parce que la planie vs on découvre les ra-
cines fatigue be beaucoup dant il est ordi-
noi, que celte opération la fait faner. Malgré cette
ace -de souffrance, il ne faut donner de l’eau
qu'aux: œillet
tons ais plus vigoureux que les autres ;
” M Rs V RE PO TP
ib faudrait. donner à toute la plantation wie légère
mouillure, en arrosant toujours plus abondamment
ceux. qui sont disposés à fructifier les premiers. De
celte manière chaque lot fournit ses fruits successi=
vement,. et idepuis deux ans que jai ad
méthode. j jai ns avoir. sdexpellensss artich
septembre, ro Ê User.
148
Culture de la Pastèque sous cloche.
On sème au commencement d'avril, et sur couche
chaude, les graines de Pastèque, et lorsque la pre-
mière feuille a paru, on repique le plant un à un dans
des petits pots que l’on place sur couche tiède et sous
châssis. Quand les jeunes Pastèques ont acquis la force
nécessaire, on les met en place. Pour cela on dispose
une couche froide que l'on charge de huit à dix
pouces d’une bonne terre douce, mêlée par moitié
avec du terreau, et on plante les Pastèques à à cinq
pieds au moins de distance.
Si l'on veut se dispenser de faire une couche, on
peut creuser autant de trous qu’on veut avoir de pieds
de Pastèques. On donne à ces trous, qu'on dispose
comme pour les potirons, deux pieds de profondeur
sur deux pieds et demi en carré. On garnit le fond de
fumier chaud. æ, on couvre de sus pouces ds terre:
de ces tpnise
LEUVUS CU VS chaque
nee. On a soin dene pas employer les
plantes dont les racines traverseraient le pot, parce
que la végétation en est retardée. Lorsque les bras
commencent à s'étendre, on fume l'ados, c’est-à-dire
Jr AE D à d'eux avec
autour de la Se au risque de couper les racines
qui pourraient s'étendre au-delà, cette mutilation
dant eo mat A près le labour où Paille,
on dirige les br as de façon à ce qu'ils ne se croisent
pas. On ne fait aucune taille: Il va sans dire Lo nr But
arroser souvent et en abondance. On maintient la
cloche sur la tige Les 5 « jusqu’à ce que les fruits
149
aient noué, alors on supprime tous ceux quioffrent le
moins de probabilités de réussite, eton n’en laisse que
deux sur chaque pied:qu’on peut tenir couverts d’une:
cloche, pour en assurer la maturité qui arrive dans le
courant d'août.
J'ai toujours parfaitement réussi par ce procédé
fort simple, et il m'est arrivé quelquefois d'obtenir
des fruits du poids de dix à douze kilogrammes.
Poronrxx.
ra d'obtenir de grosses racines du Céleri-Rave.
On cultive deux variétés dé. Céleri-Rave, l'une ap-
pelée Céleri-Rave blanc; Yautre Céleri-Rave rouge,
qui ne diffère du prenrier que parce que sa racine est
veinée de FARBRAE violet. Chez toutes les deux cette
i >s-grosse, de forme plus où moins arron-
die; hoc il exieie une sous-variété de Céleri-Rave
blanc plus généralement ronde, et que depuis quel-
ques années on cultive de préférence.
Pour obtenir de belles racines du Céleri-Rave, on
le sème en février sur couche et ns châssis. Lente
le plant est levé, onle repiqueé tsur couche et
sous châssis dans le courant de mar s, les pieds à trois
pouces les uns des autres ; On a soin de l’arroser et de
jui donner de l'air, en soulevant le châssis toutes les
fois que la température le permet, afin de lui faire
prendre de la force.
Enfin, en. nai on le-plante. en place et en quin-
conce dans uue f t préparée par
un labour profond à à la bèche, et on l'enterre pe
au-dessus du collet. Il lui faut une terre légère, subs=
tantielle et fraiche, et off mans amendée par lu
150
fumier consommé ou par un bon terreau. On espace
les pieds entre eux de six pouces au moins, et on ar-
rose aussilôt pour assurer la reprise.
La principale attention qu’il faut avoir lorsque l’on
repique le plant ou qu’on le met en place, est de sup-
primer chaque fois les petites racines nus qui se
développentsur la rave et
sement, puisque les pieds sur Lie on néglige cette
opération ne prennent jamais autant de volume que
ceux sur lesquels elle a lieu. Il faut se garder au con-
traire de pincer ou couper l'extrémité dé la rave, ainsi
que quelques jardiniers le font, parce que cetie sup-
pression excite la production d'arr grand: nombre de
petites racines fibreuses, qui, ainsi que je viens de le
; croissentaux dépens de la racine principale.
rÉesélahe-tris bic) lé Céleri-Rave en l’enterrant
jusqu'au-dessus du cobet , dans du sable déposé dans
une serre.
User.
+ PRANTES D'ORNEMENT. ee
Aster ROSE pu Vourny: pre roseus r astra |
(7. la planche, et pour les caractères RESTES
: nn et Flore des Re T7
| pop métaire: à
Atos « obtenu cette
151
Tige droile très-rameuse, à rameaux effilés, s’'éle-
vant à trois pieds au plus ; feuilles sessiles , ovales
lancéolées au bas des tiges, linéaires pointues sur les
rameaux , d’un vert foncé , pubescentes. Fleurs nom-
breuses, “terminant les rameaux , grandes, à rayons
d’un rose frais et à disque jaune ; écailles calicinales
pointues , imbriquées.
août en octobre, cet Aster forme de jolis buis-
sons naturellement et régulièrement arrondis, et
couverts. d’une multitude innombrable de fleurs,
dont les couleurs tranchées ressortent parfaitement
sur le vert intense du feuillage: On dirait une cor-
beille fleurie et disposée par une main habile à faire
des bouquets. Aussi cet Aster est-il très-convenable
pour occuper le De vE M massifs et former les plates-
bandes.
Cette pe ere TE l'avantage de ne pas tracer
beaucoup, se: 1-0 en plein air, dans. une terre-
franche lésère, un peu fraîche, ma positi
chaude et non ombragée. On mnitielie de dra-
geons et par l'éclat des touffes. Il est probable que,
comme pour la plupart des autres Asters, il sera utile
de la déplanter tous les trois ans, pour rene les
iris et les renouveler. :
: Doraus.
“Bensens Li: Des. eat Dec. Prod: Ip. 105. at
Garactères génériques. Calice de six qe md
152
nul; un stigmate large, orbiculaire, persistant , baie
ovale cylindrique, quelquefois comme sphérique, à
use loge ; deux à trois semences.
Vinerrier Doux. Berberis dulcis. Swrr. fl. Gard 2.
5. 100. Lou». Hort. brit. p. 582. (Voyez la
planche.)
: Arbrisseau toujours vert , rameux, diffus, et pou-
vant s'élever de sept à huit pieds; rameaux bruns:
épines stipulaires ternées, longues d'environ cinq à
six lignes, les deux latérales ouvertes; féuilles sim
ples, entières sur les bords, ayant souvent une petite
pointe mucronée au sommet, ovales, courtement pé-
tioléés,, et rassemblées en faisceaux ; fleurs solitaires,
sortant du centre du faisceau de feuilles , portées sur
des pédoncules filiformes, longs de douze à quinze li-
gnes, presque pendans;et portant au sommet une fleur
composée de six sépales formant calice, presque ou-
verts, et dont les trois extérienrs sont plus petits , tous
creusés en cuilleron | d’un jaune citron - pâle ; six
pétales dressés à-peu-près de la longueur des sépales,
du même jaune, mais plus foncé ; six étamines de la
longneur des pétales ; un stigmate en plateau et cour-
tement sessile; fruit . .. .
Lieu originaire : le détroit de Magellan ; il fut
introduit en Angleterre en-1830; MM. Cels l'ont
obtenu quelques années après, et possèd
issemen ne
Jusq ici on le cultive sous châssis iâssis ou bâche froide,
153
Mais il est à espérer qu'il pourra résister à nos hivers,
et ce serait alors une bien grande acquisition pour
nos bosquets, qu’il ornerait fin d'avril et commen
cement de mai, époques où les fleurs sont encore
rares , et où sa verdure persistante le ferait remarquer
dans toutéé les saisons.
On le multiplie de marcottes avec incision, el très-
facilement par la greffe en fente, sur le vinettier com-
mun (Berberis- vulgaris). Cèlte greffe se pratique
comme celle des camellia, orangers, daphnés, etc.
Jacques.
do. « A serge “pe Honr.
ANGL. (Payez la planche, et pour les caractères
gnpae ! P- _ la présente année.)
a Psdhetires à ii herbacées, garnies à paint
de feuilles pétiolées, alternes , cordiformes et créne-
lées , longues detrois à quatre pouces, d’un vert frais,
ridées et véboës en dessus, laineuses et blanchâtres en
men avec les nervures légèrement pourprées.
La tige s'élève du centre et est elle-même garnie
de feuilles pe petites que les radicales , et dont les
mere sont ailés et auriculés à leur insertion. Elle
de JICUE a
fleurons d’un pourpré v
lent une odeur doute; agréable. : :
_+Gette phare obtenue en Ansere d'où
FE 2 il
te 272 ins 2 Ltsi, ke D
À sq!
154
LL . r . € L *
qu'ils sont enracinés, et qui reprennent très-bien , em
les privant d'air pendant une quinzaine de jours. Du
reste, on lui donne les mêmes soins de culture qu’à la
Reine des Cinéraires, que j'ai publiée dans le numéro
d'octobre dernier.
Lémox.
ACACIE A FEUILLES COËRTES. Acacia brevifolia. Horr.
+ ANGL. (Ÿ. la planche, et pour les caractères géné-
riques, page 168, Journal et Flore des Jardins. )
Arbuste paraissant s'élever de six à huit pieds, à
rameaux grèles, d’un vert gai, feuilles (ou pétioles
aplatis” > alternes, ‘en forme de lance renversée, un
peu obliques, mucronées au sommet, qui sure ob-
; ae sans cette petite pointe, longs de près
d’un pouce, sur quatre à. jen sn de rar d'un
vert glauque.”
leurs se dév eloppank presque aux. sommités des
rameaux; pédoncules alternes avec les feuilles, longs
d’an pouce et demi à deux pouces ; portant de six à
dix pédicelles, supportant les fleurs d’un jaune bril-
ant, produisant un effet charmant.
Cette espèce se distingue: de: l Zcacia looral où
Falcata, muinr, par les feuilles, qui, chez celle-ci,
sont p s allongées, plus obliques , presque en forme
a 2 + pointues et moins ME
ment dé. boutures et de marcottes. La graine
+. ses cong No. |:
= originaire de | ke ae re il se: multiplié
:
109
serait le meilleur moyen: de le propager mais nous
n'avons pu encore en obtenir depuis 1834 , que nous
l'avons introduit dans: nos cultures, et que nous l’a-
vons présenté rt d horticultare; en mars
de la même année. |
François CELs. .
Droswa crcré. Diosma ciliata. Tuums. Petit ar-
buste originaire du Cap, à tige droite et brune, à
racine chevelue, d’un blanc pur, s’élevant de vingt
à trente pouces; feuilles alternes, persistantes, pe-
tites, velues sur les bords, -et:d’une odeur fort agréa-
ble. De mars.em mat, il se couvre de fleurs roses
odorantes ; disposées. en ombelle au sommet de
toutés se branches. La nn dure environ six
semaines. |
-Eo haut ide: ces Annales ce. Dioe,
editer où Pilot: depuis 1774, jai vou le :
ler au bon goût des amateurs, comme un arbre
miniature, des plus agréables. En effet. ; d se prête
mieux qu'aucun autre à prendre la forme sphérique
qui lui donne un aspect séduisant , lorsqu'il est eou-
vert de fleurs, en même : . avi . une
odeur qui plait généralement.
__ Pour former une tête Listes: ï FE qu
essais plantes ont dix à douze pouces de haut,
en ge Je sommet, af de les faire ramifier; à
le FE ceux qui dépassent: lis: res, pour
qu'ils. prennent une forme régulièrement arrondie,
ce à quoi on parvient ainsi en trois ans: ;
Ce un a Dee d'être } peu
150
cultive en pot rempli de terre de bruyère, et onle
tient pendant l’élé à une exposition de demi-soleil.
En hiver, on le tient en serre tempérée ou en bâche.
On le multiplie de graines semées en terrine aussitôt
leur maturité, et de boutures et marcottes faites sur
couche tiède. Léuon.
Notice sur La Culture des Eucalyptus.
On connait aujourd’hui environ cent espèces d'Eu-
calyptus, toutes originaires de la Nouvelle-Hollande,
mais la moitié au plus est cultivée dans les jardins
de l’Europe, et notamment en Angleterre: et en
- Prusse. En France on en cultive beaucoup moôïns. ‘
La raison qui empêche probablement cette culture
de se répandre, tient sans nul doute au grand déve-
loppement que pos: ces ve, La, dans leur
pays natal, atteis t Robert
Browau dit que, dans la partie méridionale de la
terre de Vandiémen, il n’est pas rare d’en rencontrer
qui s'élèvent à cent cinquante pieds, et dont le tronc
près du sol a un diamètre de neuf à douze pieds.
On en trouve de très-élevés aussi dans la colonie de
Pc ckson, et les forêts de FAustrasie sont com-
res en rade me des Sas de ce genre.
197
Toutefois on a lieu d’être surpris qu’on ne fasse
aucune tentative pour introduire ces végétaux dans
les contrées méridionales de la France, surtout l'Eu-
calyptus robusta, qui s'élève le plus de tous ceux
que mous connaissons, On pourrait espérer que sous
le beau ciel de la Provence, et sur la plus grande
partie du littoral de la Méditerranée, on les ver-
rait développer toutes leurs facultés, et nous montrer
un échantillon de ce qu’ils sont dans leur zône natu-
relle. Déjà en Italie plusieurs jardins offrent de ces
arbres qui y réussissent parfaitement; mais même en
Angleterre et en Écosse, on en voit ve. indivi-
dus en pleine terre.
Ce qui, de plus, est propre à efeouragér une
pareille. tentative, c’est que ces arbres supportent
parfaitement lesamputations, sans qu'ils paraissent en
souffrir, ce qui permettrait à l'approche des mauvais
temps de rabatire on pincer les jeune pr ASE LA 0 2
sur le bois bien aoûté, et plus capable le rés
froid ; opération, bien entendu, qui ne serait néces-
saire que pour les très-jeunes individus, afin de leur
permettre d'acquérir assez de force pour se défendre
eux-mêmes. La preuve que les mutilations forcées
que lon opère sur les Eucalyptus ne leur nuisent en
rien résulle de ce qui se pratique chaque année dans
nos serres. La végétation de ces arbres étant très-
vigoureuse, ceux qui sont plantés dans la pleine terre
des serres lempérées développent pendant la belle
saison, où les châssis sont retirés, des pousses d’une
longueur considérable , qu’il faut ivemnistihehe der
battre à ar are quand il s'agit de rétablir les cou
158
Au surplus, ces suppressions ne peuvent être sup-
portées que par les individus cultivés en pleine terre;
ceux que l’on tient en pots n’y résisteraient pas. Ona
aussi la certitude que ces arbres peuvent supporter
quelques degrés de froid. On a vu*mèême les grands
échantillons cultivés au jardim botanique de Berlin,
résister parfaitement à 70 Réaumur. En 1835-1836,
l'Eucaly ptus pulverulenta a supporté un haut degré
de froid sans la moindre couverture, et n’a saccombé
que par suite des variations dans la température du
printemps, alternativement chaude et froide. Encore,
chez quelques individus, les racines ont pen md
poussé des rejetons.
1 Ou: pourrait - dns espérer quelques succès sk
cette entreprise, el bien que je ne sache pas quel parti
on pourait réf . arbres, il n’est pas douteux
qu'il y a toujours un avantage “pa à doter une
contrée de dr. ns Len en aussi
considérables. HQE IG 2
nos serres sont smtés
dire ne par moitié d’une terre-fran-
che légère et de terre de bruyère.
Les espèces que l’on cultive de préférence en serre,
sont les plus petites du genre ; ce sont des arbustesow
des arbres de petite taille, telles que les Eucalyptus
chpaels; Lrrehs none > Bormes je hæ i
, radiata aa. Eu w x
. ‘3 : : he ini
_ linguer, surtout der leur j jeunesse 7 came den
_ variations de formes que
PRE mis
i à ; ae *
199
se renouvellent chaque année. : Ainsi, dans l'Euca-
lyptus glauca , “elles sont opposées pendant les deux
ou trois premières années et deviennent ensuite al-
ternes. El énrest; par conséquent, qu'on ne peut bien *
reconnaître qu'après avoir vu leurs fleurs, et souvent
même leurs fruits.
J'ai déjà dit que la plupart des espèces ne fleuris-
sent que dans un âge avancé, mais alors elles se cou-
vrent de fleurs. Dans les espèces naines, elles se mon-
trent encore plus rarement, si lon en excepte les
Eucalyptus capitella, radiata et pulverulenta qui fleu-
rissent étant encore Pos et peu développés.
_ Les graines venues de leur pays natal, ainsi que
celles que l'on obtient en Béropé; mais assez rarement,
germent facilement en les semant de bonne heure au
Be ,; en terrine et sur couche, et dès la pre-
e les jeunes plants s'élève à quinze ou _—
uces. Pour obtenir des arbustes nains prop
à lé éaltonie de nos serres, il faut faire des bouture
avec les jeunes plants il s boutar s'qaiexi-
gent quelques soins pour la reprise, se font sur cou-
tes en n les étouffant sous cloches. Si l’on abandonne à
Le } ét à POSE MERS | . ,ils pren-
nent “toujours un accroissement incommode pour nos
conservatoires, tandis que les boutures qui, il est vrai,
n’offrent jamais un port aussi gracieux, restent dans
des dimensions plus convenables.
On multiplie encore très-bien les Eucalyptus de
marcottes par strangulation.
Tous les individus cultivés en pots doivent être
rempotés lous les ans au printemps ; il leur faut des
pots profonds, à cause de leur racine pivotante. Pen-
dant l'été, on les tient à l'air libre, en ayant soin d’ar-
; 160
roser souvent. L'hiver on les rentré en orangerie, ou
il leur faut une place libre et aérée, autrement ils pour-
rissent et meurent. C’est donc principalement Fhumi-
dité et le manque d'air qui leur sont contraires, car on
a pu voir plus haut que le froid était moins à craindre
pour eux. Toutes les espèces se cultivent de même:
En résumé, le-genre Eucalyptus ne peut offrir en
France des espèces utiles que dans celles à fortes di
TRERSIORS, qui poiparent pme en pieme terre, dans
nos d t, réduit aux
espèces qui peuvent convenir ràla culture de nos serres,
et que nous sommes encore forcés de rapetisser, il ne
montrera Jaunis que: quelques individus plus curieux
coms qu’agréables, par le rôle qui
eut leur être assigné c En végétaux d’ornement.
Il paraît qu'on retire, à la N ouvelle-Hollande de
V'Eucalyptus resinifera, une gomme-résiné em pléqie
en médecine dans les Indes, gen. obtient pe lEu-
a + dongifiien une huile es , d’une odeur
et qu’enfin lé FRRESSNSE DS CESR
| he: 25 espèces. contient. un tanr pin: £ qu est déjà
St de commerce sis A, ébquiondie
supérieur à D nent Der not
Dovercs.
ARRALES |
DE FLORE ET DE POMONE.
de:
HORTICULTURE.
PLANTES POTAGÈRES.
Norice sur les Melons en général, et la Culture
des Cantaloups sous châssis.
Les fruits du Melon jouent un rôle si important
dans l’économie domestique, ils flattent le goût de
tant de personnes, que, pendant toute la belle saison,
c’est un hors-d’œuvre agréable et recherché. Mais ils
paraissent bien meilleurs encore lorsqu'on les a cul-
tivés soi-même, et c’est pourquoi il ne nous paraît
pas. ans intérêt d'exposer avec précision les vrais
: de cette culture.
'Poutefois comme elle n’est assurée sous le climat
de Paris que lorsqu'on y emploie des châssis ou des
cloches, et que, cultivées de cette manière, les
bonnes variétés ne deviennent pas plus coûteuses que
les mauvaises, ce sont principalement les Cantaloups
ane nous recommandons aux amateurs.
pendant, avant d'indiquer la culture des variétés
ou espèces jardinières qu’il est préférable de cultiver,
disons ce que nous savons de l'espèce en général, afin
Mars 1839. 11
162
de justifier autant qu’il est en nous la préférence que
nous réclamons pour les Cantaloups (1).
MELON, Melo vulgaris, de Baux et Tourne-
roRT. Cucumis melo; espèce du genre CONCOMRRE,
monoëcie - monadelphie de LiNNÉE, CUCURBITACÉES
de Jussieu. Plante annuelle, originaire de l'Asie ou
de l'Afrique.
Caractères du genre : Moxoïque. Fleurs mâles :
calice à cinq dents; corolle à cinq divisions; trois
étamines portant cinq anthères. Fleurs femelles : trois
filamens stériles et très-petits; trois stigmates épais,
fourchus ; une grosse baie ou péponide charnue,
partagée en trois loges par des cloisons molles et
membraneuses , renfermant des graines nombreuses
ovales, comprimées.
Caractères généraux de l'espèce. Racine fibreuse,
branchue, accompagnée dan chevelu nombreux ;
tiges longues , sarmenteuses, rampantes, velues et
même garnies de poils raides mais courts ; El
angles obtus, denticulées F RE ar d’un et
frais. Vrilles à toutes les aisselles des feuilles. Fleurs
je assez petites ; les mâles ayant trois étamines
e EE Jeurs anthères « sinueuses , filamens libres
163
au centre desquels est un style avorté : les femelles
ayant un pistil composé d’un ovaire inférieur, d’un
style court, surmonté de ttois gros stigmates bilobés,
entouré à sa base par trois étamines stériles ; corolle
de cinq à sept divisions. Ces fleurs ont de courts
pédoncules et naissent en plus on moins grand nombre
(quelquefois douze , dans les sucrins), dans les ais-
selles des feuilles. Fruits en baie variant de forme,
de grosseur, de couleur et de saveur. La forme la
plus ordinaire est ovoïde; il y en a de longs et de
tout-à-fait ronds. L’épiderme du péricarpe est uni
ou raboteux à cause de-la broderie et des galles et
protubérances , lisse ou velu, de couleur cendrée ,
blanche, jaune ou verte ; l'écorce est d’une épaisseur
différente selon les races, à côtes ou sans côtes. La
pulpe ou chair est tendre, succulente, fondante,
cassante dans certaines variétés, d’une saveur " douce,
agréable, sucrée , parfumée , et quelquefois
et musquée ; = est aussi Ress > 4
jaune, verte , blanche et ronge. La plupart ont une
odeur suave rappelant le parfum de la chair; quel-
ques-uns n’ont point d’arome. La chair est terminée
à som centre par une moelle très-aqueuse, fibreuse et
rÉe: arts 3:ro#emméhleie durs autant
rang. Elles sont nomb
et plates , revêtues du ais dur qui recouvre
une amande douce et huileuse.
«+ Le Melon paraît être D nent connu.
Pline le Naturaliste, mort en 79, suffoqué par les
flammes que lançait le Vésuve dont il observait de
trop près lembrasement, est le premier auteur qui
en ait fait mention. Palladius, qui, selon ce qu'on
164
croit, vivait dans le Ve siècle , a donné les premières
indications de culture dans son traité de Re rusticä,
et la plupart de ses préceptes sont encore observés de
nos jours. Il est généralement coneu et estimé chez
tous les peuples, et ce qui le prouve, c’est qu'il a un
nom dans presque toutes les langues ; les Grecs le
nommaient mélôn à cause de $a forme qui ressemble
à celle d’une pomme, les Latins #elo; en France,
en Angleterre, en Espagne, en Suède, en Danemarck,
en Russie, ce fruit se nomme #”7elon; melone et
popone en italien ; rneläo en portugais; melaunenr,
pfeben en allemand; meloen en hollandais; meloenen
ea flamand ; amelaunn en bohémien ; melon, malon:
en | polonais ; Lhabun à en arabe ; ten kwwa en japouais,
Toutefois ce n'est guère que depuis un siècle que
la culture des Melons a pris un grand essor. Car du
temps d'Olivier de Serres elle était très-peu avancée;
à peine connaissait-on les cloches en verre dont
l'usage a précédé de beaucoup l'emploi des châssis.
Ce qui indique au reste le set 18
re y a cent ans, c’est l’ouvr
intitolé Phytanthgse Tconographia, — de dat à
42, ré que sept.
n examinant ses descripti es recoit
PA
Melo iche: s'anis: seulement beaucoup moins
brodé qu ne l'et aujourd’hui ; trois autres parais=
à la race des Melons verts, mais il
| a : ignorat sans ob ne éétetice
L
:
1
ë
:
: ee ils sont destinés à vivre. Gens on les transporte
DT NP PS ET I EE PR 4 LU Ce UN,
165
En présence de la grande quantité de variétés de
Melons qui existent de nos jours, la première ques-
üon qui vient à esprit est celle de savoir si tous ces
individus ne constituent qu'une espèce, on si l'on
rencontre chez eux des caractères capables de les
différencier assez pour en établir plusieurs.
Les botanistes entendent par espèce, une série
d'individus qui se ressemblent tellement par toutes
leurs parties, que les légères différences qui peuvent
exister entre elles ne sont qu’accidentelles et dispa-
raissent par la reproduction des graines. Ils donnent
le nom de variété à lout individu qui présente des
différences remarquables dans les caractères bien
connus de l'espèce à laquelle il appartient, différen-
ces ire ne se perpétuent pas par le semis qui les fait
| 7: aître, mais que les jardiniers
maintiennent par des moyens particuliers de propa-
gation , tels que la greffe, les boutures, les marcot-
tes, etc. Érpehdouts parmi les nombreuses variétés
de Melons, il en est qui se reproduisent identiques
par le semis, en conservant les anomalies qui les
distinguent. Sont-ce pour cela des espèces ? Comme
ae 2 nous répondrions oui, mais selon _ lois _
; Ja négative est de rigueur.
Rue comprendre, estate dé dre
que les mare nn tous —. autres êtres, ont
des organes appi extérieures
i doivent agir sur eux dans la zone naturelle sur
-sur-une autre zone où Ces Ciri ne seront plus
les mêmes, il y aura changement d'action dans le
jeu de ces organes jusqu'à ce qu’ils soient modifiés
au point D et il en résultera une variation
166
quelconque dans une ou plusieurs parties. Mais ces
anomalies produites par l'influence des Corps envi-
ronnans ne cesseront que lorsque le végétal n’y sera
plus soumis > et persisteront au contraire tant qu'il y
restera expork. C’est à une cause pareille que nous
“attribuons les variétés qui se perpétuent toujours
semblables à elles-mêmes et que not appetetons
variétés de climats; quant aux tell
que lon remarque quelquefois sur des individus de
même espèce vivant sous l'empire de circonstances
égales, elles ne constituent que des variétés passagères
que le semis ramène au type.
D’après cela nous regardons tous les Melons comme
ne formant qu’une espèce dont les principales variétés
sont nées sous l'influence de climats différens, et se
sont multipliées ensuite par le mélange de leur poiléé.
par des cultures plus ou moins convenables, et par
toutes les causes extérieures, telles que le froid et la
chaleur, la lumière et Phil Pabondance ou la
privation des substances nutritives, et enfin la .
veauté ou l'ancienneté des . es 25
ction.
Dé -cé que les Melons connus ne sont que des
variétés > il s'ensuit qu'ils n’ont Sa fixé l'attention
botanistes, et que ceux-ci n’ont par conséquent
établi aucun sisssttente Dapais los-miteus
_ leurs qu se sont occupés de cette ps ds: uns
L . 276 aucune classification, les autres |
groupes sang. nn avons donné les noms sui-
“Ya
107
rer Groupe, — Melons communs maraichers , ou
français, Cucumis melo vulgaris. -
2€ Groupe. — Melons cantaloups, ou italiens ;
Cucumis melo saccharinus.
3e Groupe. — Melons inodores , ou d'Orient ,
Cucumis melo inodorus.
Parmi tant de variétés si diverses, quel sera le type
primitif? C'est une question que nous nous sommes
faite depuis long-temps et à laquelle il nous paraît
difficile de répondre d’une manière bien satisfaisante.
Tout ce qui a été écrit dans les divers ouvrages où
.il a été traité du Melon ne peut, pour cet objet, nous
être d'aucune utilité. La confusion des noms, lab-
sence ou l'obscurité des descriptions, l’omission de
tous les renseignemens importans , tout enfin semble
concourir à embrouiller la question , bien loin de
Fo Ce n'est x sur des conjectures plus ou
patrie originaire du Melon. C’ est le: ut moyen qui se
présente d'arriver par induction au but que nous nous
proposons.
Toutefois on n’est pas d'accord sur la zone qui a
me le Melon. Linnée en fait honneur à PAsie et
culièrement à la Kalmoukie ; l'Arménie est dési-
comme patrie des Cantaloups , et suivant le
témoigusgé du prince de Nariskin, grand chambellan
de l’empereur <re ; la Pastèque croit spontané-
ment au pied du mont Caucase. Ces diverses contrées
Led situées du 40e au 420 de latitude boréale.
Dares vaturalistes prétendent que le Mo ee
né en Afrique, _ ne s'étend … ie que jusqu u
ms 4 de latitude. Nous savons enfin que PAmérique,
168
qui s'avance de chaque côté de l'équateur, savoir au
nord jusqu'au 700 et au sud jusqu’au 550 58”, offre
sur son continent toutes les températures des autres
parties du monde, et voit croître toutes les espèces de:
végétaux et conséquemment les Melons. Quelques
voyageurs atiribuent même à ces derniers une gros-
seur évidemment exagérée, surtout pour ceux que
produit le Pérou sous le 12° environ de latitude sud.
Mais la découverte de l'Amérique est bien postérieure
à lim portation des Melons en Europe; ce n’est done
pas elle qui peut être, par rapport à nous, la patrie
de cette plante précieuse.
Sans décider entre l'Asie ou l'Afrique nous
sommes. fondé à ner la zone naturelle du Melon
1 les cor rées intertr picales " patrie de presque
toutes les autres cucurbitacées , ainsi que des ananas.
En effet, la succulence et Je développement de son
fruit semble attribuer son origine à ces climats où
une teihpéraiyhe ardente favorise. et entretient une
Cette piste à nous paraît plus certaine ps
la place sous le 400 de latitude qui touche à la limite
que la nature a prescrite à sa culture en pleine terre,
qui ne dépasse pas le 430. Ilest bien probable que,
né sous un climat plus rapproché des tropiques, il
“aura pu ae transporté en Arménie æ pe le pays
. |
F ste
an à cause. he Es |
e y aura rs Pl de même que l'on
se voit pas régner une chaleur toujours égale sur
169
toute la zone que forme autour de Ja terre un degré
de latitude. La Mapa varie-donc à cause des
mers, des montagnes, de lenfoncement plus ou
moins grand. dresnlllns, de la direction oblique où.
perpendiculaire des rayons du soleil, et ee des
courans de vents chauds ou froids.
Quoique nous n’ayons pu préciser Fes: manière
bien certaine origine du Melon, il ressort toujours
de ce que nous venons de dire le fait évident qu 4
appartient aux climats très- chauds ; fait assez im-
portant, puisqu'il est la base de la culture que nous
lui avons appropriée, afin de jouir de ses fruits, sous
notre climat bien moins favorisé. Maif nous pouvons
aussi, par induction, arriver à l’indication du type.
| Si nous admettons que le Melon soit originaire de
| l'Asie, c'est parmi les fruits qui nous sont venus de
l'Orient ss nous devons le trouver; s'il est DE à Es
à l'Afrique, c’est aux Melons de cette : rtie
monde qu ail nous faut rapporter toutes nos variétés.
Mais déjà l’une et l’autre de ces contre
offrent un certain nombre parmi quelles il est
impossible de reconnaitre la souche; toujours est-il
que toutes appartiennent à notre lroisième groupe.
: C'est conséquemment dans son sein que se trouve le
. type; mais ici s'arrête notre investigation, et il ne
1 nous est pas possible de le déterminer particulière=
ment : est est d’abord plus que probable qu’il n’existe
plus tel que la nature l'a fait. Effectivement l’expé-
rience de tous les jours démontre que les corps orga-
je niques sont régis par des lois naturelles, maris:
| et égales pour tous. A
+. . Ainsi les effets de la culture sur les vés: M sit |
analogues à ceux de la domesticité hein.
\
170
Ceux-ci, entre nos mains, sont bientôt changés, et
ne sont plus comparables à ce que la nature les a faits.
® Les végétaux soumis à l'influence de nos cultures s’é-
loignent rapidement du type naturel. On sait que les ‘
fruits de nos arbres sauvages sont en général petits,
durs, d’une saveur acerbe et astringente ; les semis
successifs qu’on fait de leurs graines produisent de
temps en temps quelques individus qui offrent plus
que d’autres des signes d'amélioration ; mis à part et
cultivés avec soin dans des terrains sntendés et ap-
propriés , ils fournissent bientôt des greffes que l'on
place sur des sujets capables de les faire fructifier
plus tôt. Enfin, lorque l’on a vu le fruit , s’il présente
des qualités supérieures, on continue à le propager
par la greffe, opération qui tend encore à perfection
ner lespèce, en diminuant la vigueur de l'arbre, et
le disposant à fructifier davantage.
Qu’on se rende compte, par la pensée, de soins
analogues prodigués à des plantes herbacées et an-
; qui, ressemées après chaque récolte, éprou-
ne dications bien plus rapides, et l'onre-,
see 2 tout en affirmant que le type de
Pespècs Melon doit exister parmi ceux d'Orient , il
| bl i précisément. Au sur-
plus, il ne peut " avoir dans cette recherche qu'un
intérêt de curiosité ; car on conçoit, d’après ce qui
M ne peut pas valoir les variétés
s-Rous er c'est à tort à que ae
ht
que
?
ï : Novs- doutons fort
+
— aient jamais pa sas Le et nous
171
osons mème affirmer qu’ils n’ont en aucun temps élé
meilleurs qu'aujourd'hui. C’est en général par com-
paraison que l’on juge les choses; et tant que les
Melons maraichers ont été les seuls cultivés, on
ignorait que leur espèce pût produire des fruits bien
supérieurs. Nous avons , au reste, l’expérience qu’une
plante tend constamment à s'améliorer, aussi long-
temps qu'on ne néglige point à son égard les soins de
Ja culture.
Les botanistes appellent dégénération tous les
perfectionnemens que subit un végétal cultivé, parce
que ces perfectionnement) Félpignenk usé son n +ype 6 en
raison de leuri n po: trai
appliquent cette dénomination à l'état d’une plante
qui perd, pour se. rapprocher de son type; les qualités
qui la rendaient précieuse en économie domestique,
ou remarquable dans l’embellissement des jardins.
C'est ainsi que les savans et les cultivateurs se servent
de termes opposés pour dé “ns la même chose.
Peut-être y a-t-il ation de la part des
botanistes à parler bo partimulière ; qui rend
Ja science moins accessible et s’oppose à ses progrès,
surtout à l’égard des cultivateurs, obligés de donner
trop de temps aux travaux manuels pour qu'il leur en
resle à consacrer à l'étude. Pour Des qui ne voyons
dans la dégénération botanique qu'un gain obtenu
sur la nature, nous la nommons amélioration. Sous le
rapport matériel, nous sorames certain d’avoir raison,
car les savans préfè:
généré par l'influence d’une culture bien entendue,
ceux que produit l’espèce abandonnée à elle-mêm
On pensera peut-être que nous aurions dû forn
notre premier groupe des Melons d'Orient, puis:
179
notre opinion est qu'ils sont le plus rapprochés du
type. La préférence que nous avons _ a devoir accor-
der aux Maraïichers est fondé tifs. Ils
sont. d’abord le plus anciennement connus ét cultivés
cn France, et ils y ont subi les plus grandes modifica-
tions par l'influence pere de notre culture et de
votre climat.
Il y a d’ailleurs entre les Melons d'Orient et nos
Maraichers une analogie assez grande pour que nous
mhésitions pas à considérer ceux-ci comme une
riété des premiers , uniquement due à la différence
de climat, de sol, et surtout aux effets de la culture.
Tous les Melons d'Orient sont à écorce lisse; mais
me oet ou trois généralions ils se brodent comme
É ers, et finissent , au moins pour la plupart,
par leur entier au point de s’y méprendre. Leurs
graines, plus larges et plus plates, prennent bientôt
la forme et la grosseur de celles des Maraichers.
Quant à la finesse de l'écorce, elle est la même
tons dans: les autres. La chair enfin conserve le
nt des nt RÉ taux , car tout le monde sait
que les Ma ; lorsqu'ils sont mürs, sont très—
difficiles “trente, leur pulpe ne supportant pas
la mo sans se résoudre en eau. Si
elle à x moins de sucre; cela a pour cause unique la
173
Il va nous être facile d’expliquer les mé sé
nous trouvons entre les deux groupes.
La broderie, par exemple, “qui sise plate
ment loutes les variétés du premier, est due certai-
nement à. une extravasation de sève qui se fait jour
à travers l'écorce par les petites crevasses qu’elle y
occasionne, et qui se cicatrisent successivement.
Aussi ne voit-on jamais la broderie se prononcer‘sur
les fruits avant qu'ils aient presque atteint leur
grosseur ; la sève alors fait effort dans tousles sens,
et comme elle est très-fluide à cause de l’humidité
plus grande dans notre climat, elle se fraie un
passage à travers le tissu de l'écorce, entretenue
aussi dans un état de mollesse par cette même hu-
midité.
Sur leur zone indie > au contraire, le fruit,
soumis à une température plus élevée et sis sèche,
est couvert d’une écorce dont la chaleur dessèche le
tissu, et lui donne plus de force pour résister à la
sève qui n’y peut faire aucune crevasse ; celle-ci,
d’ailleurs, plus épaissie, à cause de la grande éva-
poration qu'éprouve le végétal, et de la privation
d'humidité, y afflue avec moins de fougue, étant
encore arrêtée dans sa marche par le pédoncule du
fruit dont la caler à res ls Bbres, a qui se
pl So à e le fr +
perdant par. Vévaporation son eau de végétation sur-
abondante, élabore plus parfaitement ses sucs sous
l'influence du calorique Lune qui stère--< :
et devient d’une qualité supérieure.
… Ces observations prouvent combien il est imp
tant, de ménager les arrosemens en général.-Nous
sommes persuadé même que si, au moment où les
L]
174
fruits des Melons maraïchers ont atteint leur grosseur
présumée , on tordait leur pédoncule , la broderie se-
rait beaucoup moins abondante et le fruit plus sucré.
Le baron de "fschudy, auteur d’une excellente bro-
chure sur la greffe herbacée, établit que tous les fruits
ne mürissent que par privation de l’eau du sol, ce
qui confirme les principes que nous venons de poser.
Quant aux modifications qu'éprouve la graine des
Melons d'Orient soumise à notre culture, et qui la
rendent plus petite, elles sont en tout conformes à
Vexpérience; nous voyons tous les jours les graines
d’une plante devenir moins grosses , moins pleines,
et avorter souvent à mesure que la culture exerce
ms plus grande , et développe, au
iment de la semence, une autre portion du
mes plus intéressante pour les vues que nous
nous proposons. Dans les Maraïchers, la chair ac
quiert plus d'épaisseur, et cette modification s'obtient
sans doute aux dépens du volume de la graine.
Les Cantaloups diffèrent par des caractères assez
tanichaés des deux autres groupes; et on ne peut
douter que cette race ne soit due à une variété
es sur la zone naturelle aux Melons, différant
ez essentiellement de ceux du troisième groupe.
porté Due eu Ebrope par l'Italie, c’est sous rinfuis
mat de Naples, analogue à à celui de l'Arménie Ÿ
179
sistent principalement dans l'épaisseur de Pécorce,
qui se remarque dans presque toutes les variétés,
dans l’arome qu’il exhale, et dans sa chair, qui a
d'autant moins d'épaisseur que l'écorce en a davan-
tage.
Nous croyons devoir indiquer , comme cause des
deux premiers caractères , le tissu spongieux de.son
écorce dont les fibres pat moins rigides, et permet-
tent une plus grande expansion du tissu cellulaire. On
conçoit que celte porosité favorise l’évaporation des
gaz aqueux qui, sollicités au dehors par l'effet de la
Chaleur et de la lumière, entraïnent avec eux le
parfum de la chair, et répandent autour du fruit cet
arome agréable qui flatte lodorat, quand on se
trouve à portée d’un Cantaloup. On peut remarquer
aussi que la chair est généralement moins aqueuse
qe dans les fruits _ deux autres Lane es et qu’elle
ême ses variétés.
nnecamnin an ENT EPL mec
rapporterons la cause qui produit les verrues, les
galles ou protubérances qui se font remarquer sur
un grand nombre des individus de ce groupe. Les
pe À ie ps 008 le réseau cortical sont douées
ï d’une élasticité différente: où d'une
os cèdent }
er de ln sève, qui tend à soulever le ia oc
laire qui remplit les mailles du réseau ; elles s’écar-
tent et lui livrent passage, car il est très-rare, en
examinant l'écorce, de trouver une protubérance
qui ne soit par élevée entre deux fibres, En 3
soulevé la fibre elle-même. Quant à lépide
moins desséché que dans les Melons des deux autre
groupes , il s'étend progressi t et recouvr
| 176
nairement les protubérances. Il arrive cependant que,
dans quelques variétés , il se crevasse lorsque la vé-
gétation est fongueuse, et donne ainsi naissance à
une broderie accidentelle, mais en général très-rare
dans ce groupe. :
Ce qui distingue encore les Melons cantaloups de
ceux des deux autres groupes , c’est qu’ils paraissent
peu disf à se croiser ensemble. Ainsi lon voit
souvent, chez les jardiniers de Paris, des carrés de
Cantaloups cullivés près des carrés de Maraichers,
sans quil en résulte ancun mélange. Les graines
qu’on recueille dans les uns et dans les autres repro-
duisent toujours franchement leur variété: Il n'en est
pas de même lorsqu'on cultive près les unes des
autres plusieurs races de Cantaloups ; elles ont, dans
ce cas, 7 de dispositions à se mélanger entre
elles.
Les Melons du troisième groupe se montrent plus
faciles à se croiser avec les Melons communs. :
- Expliquons maintenant les ns communs à
Pespbce entière. sie
_ Les vrilles dont sont poirvslé Les: iges dstédious
indiquent assez que ce végétal est grimpant sur sa
zone naturelle; il est possible que là il s’attache
qe ; » $s AUX corps environnans, pour mürir ses
fruits dans une position plus élevée; ce qui doit pa-
raître ‘d'autant plus probable que, sans cela, les
_ Melons ram pans mme au milieu
177
rayons du soleil, surtout à l’arrière-saison, qui à ins-
piré au baron de Tschudy la pensée suivante >
__« Je crois, dit-il, page 44 de sa brochure déjà
citée, que, sur notre élévation , nous ferions bien de
cultiver ces plantes en espalier, sur un plan de ma-
connerie élevé de 45 degrés, seul moyen de verser
sur eux Ja substance lumineuse comme ils la reçoi-
vent sur leur zone naturelle (Afrique). »
Les botanistes donnent comme caractère commun
aux Melons et aux autres espèces du genre concom-
bre la corolle à cinq divisions. Presque toutes les
fleurs que nous avons examinées avaient une corolle
à sept divisions. Cette augmentation, qui rend l’ap-
pareil floral plus volumineux, est sans doute un des
résultats de notre culture : mais ce fait n’est pas
nouveau car ee fleur du Melon figurée dans Ja
tout-à-fait, selon nous, à des caées p ta
dentelles. L'o vale est ER elle paraît
PR à
ps tissée titine
tituaient les nervures de divisions et de celles
dela chrolley fem tombe du frut.-Alors l'ovaire
tend à | ar l'effet de l'ascension
rm mer
+ 088 Mais à er Enr
“enveloppent Fovaire dan réseau à a |
FR 2
178
se reproduit facilement , on distingue les fibres prin=
cipales qui .communiquaient du pédoncule aux divi-
sions calicinales et de la corolle, dont elles formaient
les nervures, et auxquelles elles servaient de vaisseaux
nourriciers. Ces fibres.sont au nombre de dix ; douze,
et même quatorze, -selon que la corolle:offre six ou
sept divisions, ou seulement cinq; ce qui arrive le
plus généralement. La forme des Melons nous parait
dépendre entièrement. de l'élasticité plus où moins
grande de ces mêmes fibres, et.du sens dans lequel
au contraire, les deruières oût une. rigidité moindre
forme ovoïde sera le résultat: de cetie faculté égale
ins le choix. de, ses
179
ainsi choisies se trouveront encore des fruits autre-
ment conformés. En général, ce sont ceux qui
nouent les derniers; les premiers arrêtés montrent
ordinairemeüt la forme de la variété.
Les résultats sont les mêmes, quelle au soit la
forme sur laquelle on veuille faire l’expérience. On
peut: remarquer encore que, proportions gardées, les
fruits sont plus allongés dans les années pluvieuses,
en ‘raison du relâchement que lhumidité produit
dans les fibres du fruit, et de l’état de mollesse dans
lequel elle les entretient ; pendant les bonnes années,
au contraire, la chaleur rend les fibres plus sèches et
moins dilatables, et la forme se rapproche davantage
de celle de la’ sphères |
Mais indépendamment de cette influence, sur la
Sun pones des fruits, du relâchement ou de la
Tontéféis la cause ici dépend: de: l'inégalité Je
dilatation des fibres et de l’épiderme qui recouvre le
réseau certical et le tissu cellulaire dont les mailles
sont sample. Toutes les fois que les fibres dont nous
(LCINPE | nd m Ca 4 +
elles s'y altachent, à re RU De
— +
Pr lo rent: « ras Par til Re PR
A C’est pourquoi, dans les.
180
douées d’une élasticité plus grande que dans les autres
variétés. On conçoit maintenant qu'il y aura un
nombre de côtes égal à celui des fibres, et que celles-ci
sont en quantité double des divisions de la corolle.
Ainsi, lorsque la corolle offre six divisions dans les
Melons à côtes, on verra se former douze de ces
dernières. Mais le plus ordinairement la corolle
n'ayant que cinq divisions, les Melons ne comptent
que dix eôtes. C’est à cette observation qu'est due la
coutume des jardiniers de ne trouver bien faits, dans
les Melons à côtes, que ceux qui en-offrent dix, et
qui ont parlout un développement régulier et pro-
pesé bonne].
il arrive que cette régularité dans le
pou . côtes ne se présente pas toujours. Cela
a lieu particulièrement lorsqu'une ou plusieurs fibres
se dilatent tandis que les autres se maintiennent
tendues; dans ce cas, il y a moins de côtes; as"
quefois encore Fhégalhé où dilatation Fe
côtes sas ou moins f
it, on LR la répularité de sa forme;
die e est vi ___—. que Ja sève a circulé partout avec la
mèê que t toutes les parties
da ! aient dans un à équilibre en de-force
qui a dû mi 4 Luire don
Mclok ht
181
de ne les pas couper, en appelant la us per ms issues
qu’elles lui présentent, la mettent à même d’imbibe
la fibre et de lui communiquer une moliesis soéllsatite
pour lui permettre de se dilater.
Quant aux Melons à ombilie proéminent, la cause
en est également accidentelle, puisque des prescotts
à très-gros ombilic, semés exprès pour conserver
cette anomalie, ne l'ont pas tous reproduite. Cette
proéminence nous paraît être le résultat de l’expan-
sion du tissu cellulaire, tandis que la couronne qui
l'entoure, et qui est due aux cicatrices qui se forment
après la chute des divisions calicinales et de la
corolle qui a persisté plus long-temps, a éprouvé un
dessèchement qui l'empêche de se dili, et produit
l'espèce d’étranglement qu'on remarque.
Nous avons expliqué les causes de la broderie et
des protubérances. et verrues ; il nous reste à ag
de la chair.
Comme nous l'avons déjà indiqué, elle est, visu
les variétés, rouge ou jaune, verte ou blanche. Nous
ne pouvons pas déterminer quelles sont les causes de
ces diverses couleurs; mais nous pensons que la
chair, dans le Melon primitif, devait être d’un vert
lus où L moins foncé, ce qui doit être attribué prin-
palement à l'influence du fluide lumineux. Ainsi
je 5, Melons du troisième groupe ont la
chair de couleur verte “ae moins intense ; et s'il
s’en trou G nine on‘ pété
les regarder comme modifiés par les effets de notre
culture et de notre climat. Ce qu'il y a derceril :
c’est que parmi les Melons à chair verte nous avons
obtenu à chair rouge, et nous avons remarqué que
cet accident se produisait surtout dans és : sait s hu-
189
mides. Au contraire , dans celles qui sont remarqua-
bles par la sécheresse et la chaleur, on voit des Me-
lons à chair rouge produire des fruits à chair verte.
Cette observation confirme l’assertion que nous venons
d'émettre, que c’est l'influence de la lumière qui agit
principalement dans ce cas. Tout le monde sait d’ail-
leurs que les végétaux s’étiolent lorsqu'ils en sont
privés, tandis que leur nuance verte devient plus
foncée lorsqu'ils sont continuellement exposés à son
action. Il est aussi remarquable. que les Melons qui
_ prennent une chair verte, acquièrent en même temps
une odeur et une saveur particulières qu'ils n'avaient
Pas auparavant, et qui semblent les rapprocher des
elons d'Or
Melons d'Orient qui ont subi moins de modifica-
Melons, et surtout les Cantaloups, il ne nous est pas
possible d'expliquer ce qui le constitue chez les uns et
en prive les autres. On croit ce principe volatil con-
tenu dans tous les végétaux, quoiqu'il n’annonce pas
jours sa présence. Cependant les Melons du troi-
roupe so t inodores, les Maraïchers ont un
Lits. OR 2, k Les
-
+
que €
humides. Mais
nière et sous limflience d’une
eu d’odeur lorsqu'ils sont
nt,ex-
ee
183
soumis à notre ee dre et dm notre a eg Le
moins ardent;
. La chair du Melon est RE : talons
et berne a op or assez facile quand on la mangeavec
s.personnes y ajoulent du sucre,
nnelle ;. d’autres, du sel et du poivre. Les
Orient y ‘adjoïgnent quelquefois de lopium. L’ex-
cès du Melon peut produire des accidens et principa-
lement la dyssenterie. Il est rare que dans les pays
chauds usage de ce fruit soit dañgereux. Il est bien
cependant que les personnes faibles et délicates, les
convalescens , les vieillards, ét généralement ceux qui
mènent une vie Ê € taire m'en pr ed qu'avec
modération. ds
Avec la chair à peine müre et dépouillée de son
écorce, on prépare d” excellentes compotes. Les confi-
seurs font aussi q 16 ses x de ce fruity et tes Italiens
HE a
Les) jeunes fruits des Melons sont très-bons confits
au vinaigre à la manière des’ cornichons. L'écorce
des Cantaloups est auelquerois employée : au même
ee
La graine est plus étroite et plus pleine dans les
Melonis des maraîchers que dans les Me |
deux autres groupes ; et plus large dans ceux du troi-
sième que dans les Cantaloups. Pour donner un exem-
ple du long tenips pendant Yequel elle conserve sa
faculté germinative, nous citerons, d’après les #n-
nales de la Societé SHoticéliire, l'expérience faite
par M. Voss, jardinier du roi de Prusse, à Sans-
souci . qui a semé vingt- quatre graines ayant trente-
sept anis ; huit seulement ont levé et fourni de b
fruits. Malgré ce fait, qui ne peut constituer qiune
18/4
exceplion, nous dirons plus loin quelle est sa durée.
Les graines de Melons sont classées parmi les se-
mences froides; on en tire par extraction une huile |
fort adoucissante.
Jacquix aîné.
(La suite au prochain Numéro.)
PLANTES D'ORNEMENT.
PLEINE TERRE,
GLYQNE DE LA Cine; Wistaria sinensis Dec. His-
laria consequana Loup. Glycine sinensis Curr.
-Apios = SPRENG. (Joyez la planche.)
Atbiaite à à tiges hotes ; Sarmenteuses; à feuilles
pétiolées com posées, ailées, avec impaire ; onze à treize
folioles ovales lancéolées,soyeuses, surtout les; jeunes;
fleurs en grappes de vingt à vingt-cinq centimètres de
long, pores composées de soixante à quatre-vingts
bis, - dan joli lilas plus ou moins Rosé
d’une oder. suave et “très-agréable.
il map pan ru préférer une terre profon
nla celle de bruyère Je l'ai vu jauair
dans de certains terrains. |
J'en : un pied dans notre jardin de Cha-
l'effet
végét DRE:
ie
iral le qu'il so soit rares Lie Y ir. EL est
de mur desix mètres, sur une hauteur
| de trois Il n'est. pes tre de le. voir garni de six à
185
sept cents grappes de fleurs qui forment la décora-
tion la plus élégante qu'on: puisse imaginer.
Je suis étonné qu’on ne rencontre encore que très-
rarement dans les jardins un arbuste aussi précieux
pour les orner, et d'autant plus qu'il est cultivé de-
puis 1823, année où il a fleuri pour la première fois
dans les serres tempérées de M. Boursault, amateur
distingué et universellement connu. Il est de fait qu'il
ne devrait pas exister un seul jardin où le Glycine de
la Chine n’occupât pas une place. Je pense que sa ra-
reté lient à ce que beaucoup de personnes le croient
un arbuste de serre tempérée, tandis qu’il peut être
cultivé en pleine terre, à l'air libre, pourvu que Fex-
position soit favorable. Il convient parfaitement à
- garnir des murs élevés, à former des berceaux, des
tonnelles, et à couvrir des troncs d’arbres autour
denis à il forme des guirlandes de fleurs Sos élé-
"Ente, on Épour prise un ef vraiment piuo=
resque en en plantant un pied près d’un ébénier des
Alpes, Crtisus laburnum. Ces deux végétaux fleuris-
sant à la même époque, d'avril en juin, marieraient
leurs grappes de fleurs de forme absolument sem-
blable, mais dont le coloris lilas plus ou moins violet
de élec du Glycine contrasterait fort agréablement
avec le beau jaune de celles de l’ébénier. Il faudrait
planter mere nf 1 mètre der ébénier, afin que les
racines Is se nuire et coucher en-
suite Îa tige de cet arbuste seu la mt
ose
On peut encore rl le Glycine de. + hi je en
caisse: où il prend beaucoup moins de développe-
ment. Il faut dans ce but couchér au pris emps ur
;
186
des jeunes branches qui partent du pied et qui quel-
quefois, dans une seule année, s'élèvent de quatre à
cinq mètres. On la marcotte, on soutient par un tu-
teur son extrémité supérieure que l’on coupe à deux
mètres d’élévation. On a soin de pincer tous les ra-
meaux du sommet pour lui faire former une tête, et
on arrose souvent. À l'automne, on s'assure que la
marcotte a des racines, et dans ce cas on commence à la
sevrer en coupant à moitié seulement la branche cou-
chée. On achève tout-à-fait de la couper en mars sui-
vant. On laisse en place cette marcotte un an où deux
ans pour lui laisser prendre de la force'et achever de
former’ sa tête, et lorsqu'elle est assez fermé pour se
tenir sans tuteur, on la place dans une caisse de di-
ménsioft convenable et que lon ie or d’an mélange
iers de terre-franche, deterre de bruyère
ele testeas FT consommé. Les individus en caisse
doivent être rentrés en Ra 74 En pots, le Glycine
ne réussit pas.
Ii arrive souvent que cet abrite fleurit une seconde
Sais dshste courant de l'été. Je pense que les branches
qui ont été taillées en juin, à la fin dela f e flo-
raison, sont plus susceptibles que les autres de fournir
FR. S
- Jacqui aîné.
Jussrs ges Sect: em “Pomacis;
res Pas, etc. +
187
Caractères ge nériques. Calice à cinq dents; corolle
de cinq pétales ; environ vingt étamines ; deux à trois
styles; pomme à trois loges, contenant chacune deux
à trois graines, pes feuilles ‘entières ou
com
mé an sa Sorbier de Népaol. Sorbus vestita,
Lonnie. Cat. Sorbus nepaulensis. Honruz. Cratægus
cuspidata. Sracx. monog.ined. suites à Buffon. +. 4
page. 406. (Foyezla planche.) |
Petit arbre de douze à vingt pieds, et citoié Bts
plus dans son pays, ayant un port élancé et pyra-
midal ; branches et rameaux érigés ; les jeunes: d’un
brun rougeâtre; les adultes gris ; feuilles éparses,
lancéolées, -oblongues ou elliptiques, acuminées au
sommet , un peu inégalement dentées sur les bords;
glabres et d’un beau vert en dessus (adultes), blan-
dues naissantes ; cotonneuses et d’un beau blanc
us surtout dans leur jeunesse, à neryures
preciser eu dessous; longues de: Laits à
vingt centimètres, es de ne. centimètres ;
caduques en automne :
un + dir . . «La
- rs LA
Ne cles E liass + + + ob l'a
pénis pédu et set dan
0 rolié: L.
LUE
pendant le lotion : cinq pétales i insérés sur Fe bord
intérieur du: calice, -sessiles,. arrondis au som ae ;
creusés en cuilleron, d’un beau blanc; pe uit
vingt-deux étamines à-peu-près de la longueur à des
al He. filets blancs; anthères run
138
courts que les étamines , blancs, à stigmates simples ;
fruit... :.
Les fleurs épanouies ont de dix-neuf à vingt centi-
mètres de diamètres, et exhalent une odeur forte mais
peu agréable; elles se montrent fin de mai ou eommen-
cement de juin.
Cet arbre a été introduit au Jardin des Plantes vers
1320 ; bientôt il s’est répauda dans quelques pépi-
nières ; on le greffe sur ee RE L69SE Le 2sigrRRr
Lux. jou sur ig vuloai is). Pourtant
depuis ce laps de temps jé n'ai point connaissance qu'il
ait encore fleuri en plein air; et la cause, c’est qu'il
est souvent mulilé par les gelées, lorsqu'il ne périt pas
tout-à-fait, comme il est arrivé presque partout per
dant Lie 1837-1838. L'ayant pee aussi à diverses
époques , il y a quelques années, j'en mis un individu
greffé sur épine, dans une caisse, afin, en cas de mal-
heur, d'en conserver au moins l'espèce, et bien m'en
a pris, car aucun des nôtres da ee à Pre cet ed
C'est donc cet individu qui, rentré en or
donné ses fleurs peu de temps près en re a le
Œ é
ki . 11 E. 5 " Le
ss; ce sera RUE = belle
ee pour Pornembnt des ardanbr des départe-
mèns méridionaux ; car, sous le climat de Paris, je
ne dés sa culture en pipi air comme EEE. fi
Jacques.
Fameetue # sers Zrenpylun fetidum. Wiiso.
ROE ___— mn t. ni
2}: Arbuste re de sept Dear: à un mètre,
rameaux opposés, dichotomes, glabres, nr
159
ayant de la tendance à ramper. Les feuilles sont op-
posées, pétiolées, conjuguées, obovales, glabres,
luisantes, munies. de stipules pointues à la base. Les
fleurs sont grandes, à cinq pétales, portées sur des
pédoncules longs d’environ trois centimètres, axil-
laires et dichotomes. Ils sont d’un beau jaune, avec
une a es transversale, purpurine à la base, et
; le sommet de chacun d’eux est pro-
font incisé. Les boutons sont arrondis, velus
avant leur épanouissement ; ils sont dressés, mais le
pédoncule se recourbe insensiblement et devient
tout-à-fait réfléchi lors de la fructification.
Le calice est à cinq sépales, courts, obtus, réflé-
chis et persistans ; dix étamines à anthères jaunes
biloculaires, aussi longues que le style qui est fili-
forme. L’ovaire est ovale, charnu.
Ce petit: arbuste, originaire du cap de Bonne-Es-
pérance ‘est cultivé au Jardin des Plantes de Paris
depuis 1831. Les fleurs ont une odeur douce de
résine, un tant soit peu nauséabonde, ayant quelque
analogie à celle de la rue, qui est de la même fa-
mille. Son port est à-la-fois original et pittoresque,
era Pr ue JesHlomnnt Ends
rS peut aussi en planter à à Pair: libre, pendti.le
belle saison, sur des rocailles, des glacis, etc., sa vé-
gétation étant très -rapide depuis juillet purs
LR Il é 2 AREUDE. difficulté d’en Shcrifnr nm
Fe’. 1 CR
19b
terre-meuble, composée comme celle des Orangers ;
où le rentre ARTE lhiver e serre tempérée. ni dé
mande en général peu d’arrosemens.
Pépin.
AMARYLLIS DE Leon, Mac sd dethiana, SA & la
SAND 78 des Far ). .
Dans un nenis de ma recueillies sur les
Amaryllis aulica, Johnson et psittacina ; cultivées
men a a les ia des Sd pour qu'il ait pu so-
fécondation croi FL. Loth, horticulteur
fort dis stingué, rue Fontaine- au-Roi, No 33, à Paris,
a obtenu, il y. a. trois ans; la belle Amaryllis dont
nous donnons la figure, et à laquelle nous avons
cru need us ss le à nom. N pare & i la
2e rs heu: vert foncé; - Lx: pe est
vie, ferme, ronde, d’un vert frais, de la même
hauteur que: les féuilles ; et le plus souvent biflore.
“leu sm ie Rites grandes, + un beau rouge
eécar Ÿ SOLICC SU 1€S eurs des “rer
ee M ds
191
le mélange du pollen des trois Amaryllis dnighét:
plus bit; est digne de F° attention dés amateurs. On
la cultive en pots, que l’on rentre rt je jo en
nu: et on Po pris ie de caïeux.
U TINET-
CYRTHOCHILUN Lips. Gyranandrie monde
Lun. orchidées, Juss.
Caractères éénériqiel l e ouvert; paies
et pétales libres: gui
les seconds un. pen plus petits. Labellam continuant
la base dela: lé, onguiculé, entier ;
colonne courte » ailée. Anthère biloculaire ; deux
L 1: 1-6 4
asses polléniques, ( , fihf ; SR
Bor. Reg. (J’oyez la planche.) D site |
Dliisss bin mb + S Dait re Ÿ t Lu
an Es J Hope
quâle, à fausses bulk rtnées eu
quale
leuses, à : deux feuilles ; Rails argent ligulées,
stri t au sommet ;
scape je é: ractées courtes, Fa Lormes d’écailles.
Les sépales: et les-pétales sont charnus, Jancéolés,
obovales aigus, également étalis, dun jaune ver-
dâtre, bordés et maculés de pourpre. Le jabellum est
membraneux, oblong, apiculé, corniculé et denté à sa
base par deux lamelles; il est Pope ik
colonne dont il forme le prolongement ; il est blanc
au milieu, jaune au ses ; avec rl
Li
Li a
de la colonne sont entières , faleiformes ; la colonne
est courle, épaisse, à moitié cylindrique, blanche.
Les anthères sont jaunes, crêtées, d’une ligne de
haut. Les deux masses polléniques sont pyriformes,
creuses à ;a partie inférieure; la glandule est petite,
fauve , ovale.
Cette plante a l'aspect de l'Oncidium et à-peu-près
les mêmes habitudes. Elle développe de chaque côté
de la bulbe un pédoncule long de plus d’un pied, le-
quel donne naissance à douze où quinze fleurs larges
de deux pouces environ. Elle est originaire de la
era=Cruz, au Mexique, d’où nous l'avons reçue en
1837. Elle commence à développer ses deux tiges flo-
On la cultive comme Ja plupart des autres épi-
la tenir en serre tempérée : en ayant soin pendant
l'été de lui fournir constamment une atmosphère
Probgi Cezs. à
ABRALES
| DE FLORE, ET DE POMONE..
HORTICULTURE..
PS POrAGÈRES,
| Suie de la Notce sur ss Mélons
st a quenous: nn —- de en débutant, Ju frais
de culture étant les mêies, quels que pee les Me-
En il; ya “tmp fini les nibil-
ri
sn ès quelques détesls sur cetle race, nous indique=
dont il faut faire choix, et
et ie sous D u sde qui présente des
pr ar ET RE SE
Là DuMELON eanrALOU.
pi Canalonp re son mom de Cantalopp
maison de plisnce ko à quelques lienes de
Rome, où ce Melon; apporté d'Arménie par desimis:
sionhaires; fut d’abord cultivé. C’est de Florence
qu'ib fatapporté en France, en 1495 ; ‘de à, il passa
en Espagne ; ms re ne er
en Hollande. '" sé D io
AVRIL 19339. 13
3 #3 +: ph
Nous lui ae encore le 5 sn in italien,
, parce qu il nous est venu modifié par l'influence du
* beau climat de l'Italie. Cette influence, sous laquelle
il s’est naturalisé èn Europe, ést la ‘cause de sa supé-
riorité incontestable, et il la conserve parce que sa
culture est l’objet de soins particuliers.
Fruits très-odorans, de toutes grosseur et forme,
à côtes (presque aucun n’en a pas), ordinairement
très-profondes, moins pleins que les Maraichers;
chair rouge, blanche ou ‘verte; généralement fine,
fondante ou cassante, sucrée et parfumée, devenant
sèche et cotonmense quand la maturité est dépassée ;
écorce généralement épaisse, lisse, brodée, mame-
lonnée ou,tuberculeuse,. communément d’un vert
plus ou moins foncé Pers au pois: ou d’un blanc
.Jaun ment. plus ponte
dé uaquer-ns onodés
ent AE et moins ramifé
es d’un vert 23 ame
‘His 33 is apls si
1: matur à ones Are d Si © cop s’an-
nonce tent par le changement de couleur,
qui varie, au reste, selon les races, et qui toutefois
n’est jamais la même dans cette circonstance qu’au-
paravant. Que le fruit soit remarene * ou
quai ait une couleür blanchätre ; cest t
qui s'annonce Wie À <. Ja placé
COTE
où il. est frappé que la imathrité ést | |
_ couleur jaune, : De ent ur,
varie de la nuance la plus claire à la plus foncée ; il
: rs bon de remarquer qu’elle est d'autant plun intense,
CE JEATA
ce mie
c'est-à-dire d’un jaune-orangé foncé , que les Melons
sont d’un vert-noir avant la maturité.
Ces fruits, aussitôt qu’ils sont frappés, exhalent
une odeur suaye qui. at -à mésure que Ja ma-
turité se perfectionne. Enfin, le déchirement de
l'épiderme, autour du. pédoneule est encore un
indice certain. |
Il est tre Mosiètés qu'il ren manger dans sie
vingt-quatre heures. qui suivent le moment où elles
sont frappées; il, en est. d’autres. chez lesquelles: la
maturité exige plus de temps,p on point.
Celui-ci dépend aussi, du goût. du - “consommateur ;
car l'un aime le Me peu avancé, tandis qu'un
autre trouve que, ee Ja maturitéest très-complète,
Ja saveur est plus exaltée et plus vineuse. ù
man moment même où il est
é, il m ien en ‘le der dans un
En le jeta mürir complèt à couche, il
faut le manger de suite, C Dr PE après avoir fait
rafraîchir pendant ie ou six x heures à à la cave.
ga nie a t. Ja pr
fé les autres , par la finesse de chair,
eur sayeur sucrée.
190
CANTALOUPS A CÔTES BRODÉES OÙ LISSES, SANS GALLES
OU VERRUES.
A. Chair plus où moins rouge.
Nb nto-cirni millimètres de “ere on laisse trois
Ou quatre fruits sur chaque pied.
4. C. orange brodé. Fruit obrond, de cent trente-
cinq à cent cinquante-deux iillimètrés de hauteur ;
on laisse trois où quatre Melons sur chaque pied.
5. C. fin hätif d'Angleterre. Fruit rond, de
cent huit. à cent trente-cinq millimètres ; on je
me u fruits sur chaque pied.
7,2 chair verte.
Puit a 45 LE
à cent trente-cing millimètres ; on peut en laisser
sd Sing sur chaque pied.
ANA + Se A: Au dv
je chair Plus ou moins rouge.
2. c eo pet pro Fe” noir. Fruit arrondi, de
197
cent quatre-vingt-neuf à mA cent no midlimètres
de hauteur ; on .en ‘laisse t ue
ho 4 7 À bn
8:C Re ee ere. Fruit abrocidi de cent
trente-cinq à cent. cinquante-deux millimètres de
hauteur; on ne ne VE à six x fruits sur chaque
HR
T” Ce ave. prescait fonil blanc. Fruit arrondi, de
cent cinquante-deux à cent quatre-vingt-neuf milli-
mètres de hauteur; on en laisse deux ou er estl
chaque pied.
10. C. argenté. Fruit rond, dopnire-eiiqt
neuf à deux cent:seiie millimètres de hauteur ; on
laisse deux ou trois fruits sur chaque pied.
Ces dix variétés sont toutes propres à la culture
sous châssis, soit de primeur, soit de saison, et
Énnso rar . _ à se le plus
À RE pie
” C'est la culture de rent car A . pes êure pra
tiquée qu'à l’aide de couches, de châssis et de ré -
chauds, Je paniers étant obkemèr une chaleur
ht.
mence 3 e Lin les ccnches Giir
de semer les Melons de. première saison, Écst-à-dire
dont la maturité a lieu. de la fin d'avril. au 10 de mai,
selon que le soleil s’est montré plus souvent, et que
les soins dont ils ont été. l'objet dns Été mient dégie
9 donne à à ces sortes de couches le plus d'épaisseur
possible, pour qu'une fois échauflées elles conser-
vent Eae chaleur pendant un temps plus long.
198
‘Une couche de semis, faite: Pour un pañneau seule-
ment, suflit grandement à cet usage ; On péut ième ,
en semant au centre les graines de Melon, trouver
contre les bords du: coffre une place affiantà pour
semer des fleurs ou des légumes dont on rues
hâter la floraison ou a maturité. !
Il faut environ huit ; Jours pour que la couche attei-
gne nsnide ‘chaleur nécessaire, qui est entre 25 et
30. -Réaumur pour semer en pots, ou'20 à 35
degrés pour semer la graine sur li couche même.
Avant de semer, on unit avec une fouréhé en fer
le terreau dont: on a rempli le coffre; on brisé les
mottes, et enfin, on débarrasse la surface , à l'aide d’un
râteau, des gene ow des cv étrangers” que és
nombre des rayons Far de la quantité de graines
à semer, et on es trace de préférence au centre, pour
que le semis ait le plus de lumière possible, et ne soit
dd RS des côtés.”
sais
res sème les 6 une à uné dans les
quante-quatre paire sg fige: afin
4 pbm où ais étiolé , ét on tes PecoiVié de
‘dou: a es de terre; on la tasse
avec le dos de la main, « en
PE té de pl nts qu l'ou désire, afiu
: d'être en état os aux ss ns, soit que la mau-
199
vaise qualité de la graine s'oppose à ee que:lout ce
qu’on en a semé lève, soit que d’autres causes fassent
ren 2 02e me 0 ER geo
S hi: E
Bu pape cnéntsninlé chaleur de la cs 4
de la flangeer.de grand'famier; que l'on dépose tout
É lstsons ;afin qui 2 A n’augmente p rad la tem-
pérature d’une manière trop) sensible; mais aussitôt
que celle-ci s'abaisse , ce qui arrive huit jours environ
après le semis, on établit tout autour un réchaud ; et
on y mêle le grand fumier déjäremployé.
7. au se ae grain nntnh parlerons pl
loin ; 8 dire ici qu’il faut aber:
sir dep éfe. bi PARUS JE FES à M hâtives; la gros
fruits et l’épaisseur de l'écorce sont aussi
rhone Onsait qu'il faut une chaleur plus
54 Quant + lé
Carr ds À
ice émis on voudra obtenir de Melons Me
bonne heure, plus léswäriéié
Rte mince. sshnénsssane
sé ont ses f l
oo
pe iqu olet pannes, que lon cotrere-mème,
jean 1e jour, d ap a ; ps était à la
lée. E i
de: surveillance. On donne tous les ; jours de l'air au
plat, -en soulevant le châssis du côté opposé à celui
d’oùsvient le vent; c'est-à-dire qu'il fant lelever sur
ane face quelconque , pourvu que l'ouverture sait du
.
200
côté opposé au vent, ainsi serait-il du midi, il fau-
drait que ouverture du panneau regardât le nord.
C’est ordinairement'entre onze heures et trois que on
vaque à ce soin: On profite, autant que possible, du
moment ‘où le soleil donne sur le panneau qu'il fant
avoir soin de refermer et même de-coavrir pendant
qu’il le fra ce: qui € tre plus de cha:
leur stislèes chédaiis: niülosst tghhéi pas; on: spbut le lais+
ser soulevé: péndant une vpapled d'hehres: sea essuie
peudant ce temps les € rieur, lorsqu'ils
dd 1. re érpd + + + ns ds:
sont cuarges y der vs à
qui s’exhalent de la souhait 20h xiode ue.teit
: On soulève le panneau de vingt-sept mi vingt
un mime selon létat de latmosphère; sile
est clair, bnientrouvre de einquante-quatre à
cest unit: millimètre Yair.ést hurnide., vingt-sept
millimètres d'ouve t. Par pi es ue.
RUSSE
mais sans gelée, on donne-beaticonp |
règne une grande humidité sous le pan ea iso
a soin de refermer après un t d’k
plus tôt. Enfin ; malgré la. par en donnera de l'air
tous les jours au plant, ne fut-ce que pendant quel-
ques secondes : à cet se on soulève et on referme
ssitôt le pa ises; l'air que cette
ianœuvre refoule sôus de châssis sai éortir la ve
di Le Fra
da 2
. se pour offrira jeune. pit unair plus pur, qui
20
ne lui est pas moins ons mie sets gene pro
la santé se détéri
po consonnes
une
"+ 2”
:le-plant devintétiolé SÉite. ta
r mas on a pobrtait y remédier en pe plus
tôt , si l’onétait en mesure de le faire; mais dans le
cas où lon ne serait pas prêt, il Géeltiait couvrir la
tige du jeune plant, en la eouchant depuis le collet
jusqu'aux côtylédons, de vingt-sept nrillimètres de
térre pareille à celle de la couche, mais parfaitement
sèche. Si l’on disposait d’ “hcecrre, ib serait bon € ÿ mp
poser de cette terre, post qu’elle fut
r: EL
DORE LE hi l pr * at
plus élevée, ce q | ds : le; cep
vaut encore: 7 p'oy _— que d'attendre.
On doit reille le mè à ce que le jeune
pinatls en s’élevant, ne vienne pas toucher aux car-
réanæs:ce qué- Pet png Si she cn
= L à +
” - FS # ue }
D mi be ral aie 4 E À SR 0 | UE D + + -
a CHR Ï - sta
Re } Les plants Li A4, ns PT
RARE en
e à ce
piqués aussitôt qu'us t à montrer deux
fvilles eR EEE fentes séminales ou cotylédons,
ae + ;
me en: À + <. : Li sd lg
: 4 : js ; arrivent _—
s fais EE à PET ne | z Mise
de LS LE Le SG 7
x 1 » a 1 Es + - Fe +
oO ONU Tr ss ; t
- Re
PL . Fr pl
et ae PF F ant.
É - i = "
A so tin EE :
pit ne pe seconde coache semblable à la arr
dire à un seul panneau, à moins toutefois que
Vo n'ait l'intention de faire un très-grand nombre
de le Melonse Une couche à un pannéau peut eontenir
209
de quaranie à cinquante pots, qui reçoivent chacan
un pied de Melon. Cette quantité, quoiqu’elle se di-
minue de tous les plants qui fondent, est encore trop
considérable pour une maison bourgeoise; car quand
on'ue conserverait.que la moitié des plants, il fau-
drait employer douze panneaux à leur: plantation, let
d’ailleurs. tous ces Melons: pmârissente à pee de _—
d'intervalle les ans des autres. |
em 2 Ua Len près de descendre
au degré de chaleur
x robntalés
terre qui la couvre autant de pots. qu'on le juge con-
venable; bien entendu qu’il faut toujours repiquer-au
moins le double de Melons qu’on en veut élevér,car
js etTon se trouverait er Pot cet
€ re s 42 _….. rat "
Eéétsnudtsks La LS . D di à: æ
pe rcse Fort ainsi à garnie a ses. pt
péritere dé à 30 degrés Réaumur, on procède au
repiquage. Onsoulève avec soin chaque plant que l'on
__ a choisi, soit avec la:main, soit au moyen es
4 de bolatié: On évite, autant que possible de
203
rompre le chevelu; el sans secouer do terrë qui y reste
altachée , ‘on repique chaque pied dans un pot, en le
couchant depuis ‘le coll! ; josqu'aux mor de
manière ra sien! sur le Bord: ctqueiks
ug ie Poe Te & # n :
+. e:Cette E 6 à l + ct part qui re-
çoit plus | vs, 1° FE à | 3
et de € lahwosphère, d'émettre davantage de racines
Lau deviennent autant de canaux par lesquels la sève
amène au végétal les sucs mme Pa cg
terre de la couche.
En procédant au repiquage des émet semé
eu Pos) il est atile de Lemon un ps place sur
la couche quelques graines des
mêmes variétés! Ce semis offre le moÿen de remplacer
ke premier plant, s'il venait à éprouver quelque avarie
ou à's’endurcir; ‘quand le moment serait venn de le
en SiCcar, dans ‘ce cas, il est préférable
‘du plant du deuxième semis, plutôt
cela der pare s Fihétait faible et languissant. :
é, on Jui donne un léger
PR si ba terre est trop sèche; ibfaut os
avoir 1 à Fhu
midité. Jusqu'à ce. que le plant sbit: repris, à ibfaut
le jour ‘couvrir le panneau d” un pai
4
pour empêcher la
et. surtout l'action trop active : du: soleil. Mondes
MAT 2 Er possible, en ne
E |
EE
paillis, ze mieu! sie tdile: ire: appliquée sur le
_—— l'influence directe des rayons laires.
On donne de Fair sous ce panneau; ce DUT OU:
l'avons dit po le semis. Toute LE tication
04
nier doit être d'entretenir ses jeunes élèves dans un
état continuel de végétation. 1 y parviendra en om-
brant toutés les fois que le soleil a trop de force et
pourrait dessécher les plantes, en donnant de loin en
Join de légerabassipages, s'il y a nécessité absolne, en
à-peu-près égale à l’aide
: de: réchanda, et Pr en renouvelant souvent lair
pour empêcher SEP
va nous: paraît si vrhondait de dire qu'il faut dé-
térieur, et sur-
tout la nuit, toutes les couches faites à.cette époque.
ferons observer cependant qu’il faut combiner
ses couvertures de façon à ne pas laïsser séjourner l'hu-
Ft dté ie sur les châssis. Dans le cas où l’on prévoit.de la
rl con ient d'abord de poosais le pannean avec
q: es 1 soit t . Sur sur on
36 AN BC or
atnar FPS ra
LAL ONE ig à
pla cés entrave di couche, afin de
couvrir.eu même temps ce fumier et. den: réchauds.
Lorsque la neige a cessé de tomber, il suffit d
à deux chaque paillasson qui en. est chatgé. pour la
porter loin .de la couche, où on la dépose-en le se-
couant. Si on:la laissait auprès, elle pourrait la refroi-
ir.en fondant. Si malgré ce soin la litière Pre
D était mouillée par la neige;
rait À. nplacer par d'autre très-sèche.
Ds nai, dif ht resler un mois
Dane pe. G Celle-ci doit. se: faire
#
205
autant que ponÿhl par un bed temps. Si était trop
défavorable, et qu'on eùt à craindre de la neige ou
une pluie froide; il'sérait bien Matte che ‘quelques
jours: Si alors le plant avait poussé qnatre feuilles,
outre les. cotylédons; il serait nécessaire d’étêter.
Ilest bon, dans tous les cas, de mettre un inter:
valle de dns ou trois jours entré l’étêtage et la
itation: ces deux opérations , faites simulta-
nément fatiguent davantage le plant.
Les couches destinées à recevoir les Melonis en
place sont construites une huüitaine de jours avant
la transplantation. On attend que la températnre en
soit abpissée PRESS 7. procéder à la
mise en place du plant.
On plante ordinairement au milieu de la couche,
dans le:sensde sa longueur, deux pieds de Melon
sous chaque panneau; quelquefois on ‘en met trois,
lorsqu'on manque d’ espace. } car il est troujours préfé-
rable de n’en de jnbs que deux: Dans le cas où ce
resserrement est nécéssaire, On place un plant au
milieu de la couche ed 2 trénte-deux centimètres de
la planche du bas, et les deux autres à pareille dis-
D et à trente-trois où
er ss REA e des tés; an'in-
dapootl ainsi sous. un panneau, Trment care cles
un iriangle.
Léo qu stats quiet d déni
que l’on veut planter, et avec la main, un trou ro=
| créole mr ontiennent les
206
laisse passer entre l'index et le doigt du milieu; on
frappe légèrement le pot contre la planche du coffre,
et lorsque la motte s’en détache, on la soutient tou-
jours de la mème main, fandis que l'autre retire le pot,
dont elle se déb t pour venir sou-
tenir la motte queil'antiché hé de con eülière ; on
retourne la plante, que l'on on dépose. dans le trou , en
l'enterrant jusqu’à douze ou treize millimètres des
cotylédons; on range um peu dé terre à l'entour, et
lorsqu'elle est fixée, on achève de ramener la terre
tout autour de la motte, en ayant soin de.ne pas la
briser, et on n’en étend dessus que lorsque le plant est
parfaitement aflermi ; on nivelle autant que: possible
avec les mains, en nan l'attention de ne'flétrir ni
les co 3 Ce qui pourrait empé-
cher la prie < ces plantes étant, d’une contexture
délicate. , Lorsque la couche est plantée, elle doit
avoir encore la forme, de dos ‘d'âne qu’on lui, a
donnée en la construisant. 0 nee autour
panneau 2 -planté on : à, “has
“4 pied. la, valeur. d’un jerre- d’eau, dans le. câs.cepen+
dant où la terre est as À sèche ;:on ferme le châssis, et
on le couvre aussitôt d’un ne que on. laisse
jusqu’à LL I MP à FIRE RE +.
| ‘aude à
lorsque le soleil ne-donne, plus sur « les panneaux; afin
d'habituer le jeune plant à la lumière; ee qui doit se
aduellemient..
fire gr re in “Kms
L'nre say igueur primitive. | : dns à
mmepoird ti
; à 4 L 4 a A
207
ment qué posiis afis que les plantes r ar moins
de temps en contact
à-la-fois, du coffre qui: rebntiänt & Jes pot. pots, que. ceux
qu’il faut pour PE eton cad
refermer de suite. :
Huit jours après Ja téméglantationf, on établit au:
tour de la couche un réchaud que l'on renouvelle
lorsqu'elle se refroidit, jusqu'au moment où la tem-
pérature ; exaltée par les rayons solaires , se maintient
au degré convenable.
De l'ététage. Lorsque les Mcloinsi mis en dé pa-
raissent ne plus souffrir de la à, roses th on les
étête, s'ils ne l'ont pen Met re
L'opération de J'étêtage doit être prniiqués hits
le plant a: développé ‘quatre feuilles; outre les coty-
lédons: Elle: consisté à “enlever avec’un greffoir la
nité de la tige verticale à à vingusept ptiièes
ge
putation p roi e plai dre avec du
dance, et aider à on. On peut ; sui ù
Re de be LE se F PL Pa di
" : DR + at é
3 [ GES dal 3 Lo. ps. RÉ AvVUEIL sa c-
Se AR é LE L. Lg Là 7 4.
LA . ie 42 Lacs LUS Lu SOMSENSS Lis
-: . ÿ
Vs
- £ FL de A gd *:
le but: ‘de Pététage! des into rite din
son essor le développement de Ja mspenites. à
la:sève, pour lui faire produire les bras sur lesquels
onwèut faire naître la _. et dont la: sr 2
me 2 1-18 en déviant dé la ligne
A ait da tige, est blèntie FRET x
£ Le"
203
lève l'époque de la floraison. Aüsresté , l'étêtage n'est
indispensable que pour les Melons uhinéé sous châs-
sis, que le trop grand développement de leurs tiges et
de leurs feuilles rendrait embarrassans.
On voit encore beaucoup. de jardiniers retrancher
les deux cotylédons en même temps qu'ils étêtent ; et
quelques-uns, même les-amputent si près de la tige,
qu il en résahe. RATER. ges Phaoss d’autres, plus
tent de! couper seulement les
deux bras qui naissent à leur aisselle » aussitôt qu'ils
peuvent les atteindre avec'un canif. Il.est effective-
ment plus avantageux, si on les retranche,, .de Je faire
dès l'instant qu’ils se montrent, parce que Ja Foi qui
en Érohèer prsque insensible.
s. quil »’y a aucun i éni +4 Hess
. v les. Lo 1. les diséelles des
caslééhe, et. que. l'on.est toujours à temps de:les
supprimer par la taille, si: Ton eeonmait FA tard
bus aen rs parti,
ls. dead, Fe à Sert après s'être dus
chés. Si cependant alors ils pourrissaient , il faudrait
retrancher, ce.qui d’ailleurs ne Pourrail avoir au-
cun ‘inconvénient , leurs fonctions: étant. remplies;
s engageons à né pas les supptinier } :
ve nt pur deché, Car tant ve ontièm
209
le fruit de parvenir à sondlelene,- ik, comme on le
pee: elle-lui p ® plus précoce,
VAE . LS gt RE
pr pi pi ; . +
En 1 n e] LES | PE a AE s 4 Li St
" l'arome qui apparti entäs Lvbeié ref
A afésitatirenlage de-héte ja rime
plébtine que compensé. par le désagrément. ‘de w6bténir
que. des fruits w3 Rs et d'une : saveur moins
agréable.
L
dunit: b: je} Et ol: 5 FA
Une dizaine de : jonrs après que le plentest mis:en
LS ds + à .
place, on achève de: charge conche:de:terre; de
façon qu bles. nn .
? LE #
dés A LS qu'elle ne
pds F Le cs :
ph et L) : les polir
' HET : as* : TT Un AE EC, CPANTIIES S
CAvRIL ar . 14
210
Taille. La taille des Melons n'est fi
sable qu’on l’a’ cru jusqu’à présent. rninie, nous
ferons pémegnnraqu Guru: omasire pour ces plantes
caltiv ÿ nepieh 1e ns trop grand
cerait a nanneon ;et de
À
hâter d’une huitainé “mi Ja fructification , qui est
d'autant plus prompte ; que la taille fixe les fruits plus
près du pied. Nous allons donc expliquer ce qu'il-faut
faire pour maintenir sun sp la végétation du
Melon et lui ble les fruits
qu'ôn: émespète.” EYE gps F= ÉLÉE x S ;
Nous avons dit sa » et comment ik fallait us
cette opération décide promptement le développe-
mexit-des deux-bras qui partent de l'insertion des deux
feuilles conservées. On est dans l'habitude de tenir
compte de | la: vigueur 2e se rs peer teur loilser
plus ds +
M ji 2° 1} SR en L
2° Ps
see pneu dois onu
de dé
Toutefois ; il} paraît qu'en taillant court; om hâte la
PT ©
bosse
Ainsi donc; le: plus généralemrit: robe | ‘châssis } on
pincera les dèux branches principales lorsqu'elles au
ront émis deux feuilles ; le moment favorable pour
celte üpération est celui où la troisième feuille a : at-
Alors on re Ÿ üee’ et
l'extrémité de e la branche, de fagon à ar cmser 28
# troisième feuille ; quelques personnes coupent cette
D 1 5 a
troisieme feuille à l’aide’ d’un gr L'an où 1 l'autre!
moyen est bon. déetfiqrme mo est 5: "D sites
Bientôt après’ ce | nent, la/'sèvee
retardée dans sa marche, fait x nn ue
fait sortir; "des aisselles” des deux x feuilles; dé$ Bôur-
ént les
sir p
branche eedondairés: Siitar "és n'est pas
trop vigoureuse, ces branches seront celles qui se
garniromtide fruits. Si au contraire la végétation est‘
fougueuse;il faudra les pincer comme ow a faitaux :
deux 'premières ; pour les forcer: Mémteure 2:
sièmes branches FRS as iwimanquab
fruits: til e9l auto super SIG HNIO7S ji di #4 - : À
On coriçoit tb der site que cette #léthode fort?
MUR. difficultés que les auteurs sem.
d'ér une ps qui peut être pratiquée SE FER ier”
jardinier ‘intelligent : “qui ns Sattacher à com
prendre cè queé/nous écrivons. !: roue sisi
Les twniélies ulcoldkirel res esois es poussent enfiu
212
transmet le pollen des fleurs mâles. De là la nécessité
évidente de ne les point supprimer avant que la
grosseur des ovaires ait annoncé. que les. vues de la
nature sont remplies.
Les Melons nouent ou arrêtent plus ou moins bien
selon .que Jatmosphère est à une température plus
donge. ÉGALE 4 être le plus favorable; car
me au moment de la floraison des Mines.
se fous. nouent, en grand nombre en trois ou quatre
jours, ce. qui explique pourquoi, beaucoup arrivent
en maturité au même moment. Le vent du nord, au
contraire, exerce pendant celte époque une fâcheuse
influence Fe fait avorter presque tous les fruits. La
onceur de la : ure à un effet, d'autant plus
utaire qu'il fast, pour faciliter la fécondation des
L er aux Melons sous chässis l'air le plus:
Mer pe ce ‘SA nr à le renouveler
souvent.
Lorsque les fruits. sont, monés, ee quise recon
vaire. qui | est. sure,
noix, on arrête les branches , qui les. nt, en
les: pinçant à deux feuilles ou it au-dessus du
dernier fruit conmntés san la fleur doit être entiè-
Pour les grosses variétés à chuis on ne conserve
me-deux fruits sur chaque pied, et on choisit tou-
eux fa mie anieux vers On ee
ne
. A op bn, GE égra e
JR
213
ment devenait inégal, il faudrait supl
faibles par durcir et
Quant L Msn ie il D me. Pr A % h RE TR Oo Q
vation des bourse mel +0 de south: les at Lio 2à Mai EE
dons, on les traite comme les branches: rincipales
et elles fournissent souvent, les premières, des fleurs
mâles et femelles. Dans ee cas, on les dirige comme
nous venons de le dire. Après le pinicement des bran-
ches à fruit, il reste pe de chose à faire quant à la
taille; car il ne faut pas imiter les jardiniers qui ne
cessent de tourmenter pas plantes ; et quiz eu
prétexte ou un autre, s à
y rhone La règle Seieipate à pe
doit toujours guider dans la conduite des Melons, se
borne à supprimer seulement toutes les branches qui
par teur confusion entretiendraient sous le panneau
idité toujours ble. Il faut, en consé-
fr.
quence, veiller à ce qu elles soient convenablement
espacées, pour que l'air circule bien autour des fruits.
On retranche de préférence celles qui sont plates et
tortillées, ainsi que celles qui sont maigres et dépour-
vues de feuilles à leur base, On dirige les branches
le “branches d’obli
Fe s ce io vo L +: : Hi ;
Li F DES SE.
grand rs
he RAS 1 fut Avôit soin
214
de ne la pas faire tout-à-la-fois,, parce qu'il_en résul-
terait un grand. épanchement de, sève ‘qui. pourrait
ir la végétation. On en coupe done une partie,
on ar un peu les anses ee, on les, nec ré
jours
. Quant aux vrilles , que € beaucoup de je Siietih sup-
pimaient avec un grand soin , on he s'en occupe pas.
La nalure, qui.en a pourvu,ce.genré de plantes , a eu
en vue plusieurs objets qui sont d'une grande impor-
tance, dans leur croissance, spontanée ;: mais qui
n'offrent -pas les . mêmes. avantages dans là culture
artificielle. Il faut seulement. retrancher.. men
s he shersient d'autres branches qu'elles ser
d'é tendre et de it rome
Pi sais à
SA De À à de 25 à car 2afHO) Hit (OA P OEFFON
hrs céder che Nine )
destine ir: as AR ne: prose qu'à une
époque avancée de cette saison. |
-:» Cette circonstance s'étant cenouvelée plusieurs foi
dans ma pratique , voici le moyen que j'ai employé
etqui m'a toujours parésitensene: réussi; bièn qu'on
puisse le considère barr t, s’il s'agis-
sait de plantations considérables, il n'ên est pas moins
fort VA Tai un très-grand nombre de cas.
» Dès le mois de février, j je fais arracher les arbres
que je désire tr
D D LI et lég , :
est la plus convenablé! Fout és qéinze jours j'ai soin
de les relever pour les one 2 HN
place, et je v n autant de fois
_ doit s'écouler ds es eatre Fe époque de
ES a "mn : Par celle on
#16
» J'ai eu depuis Irois.ans l’occasion de planter de
celle manière jusqu'au 20. de 7 et j'at obien
un succès complet: »:.
Toutes les. fois que lés faits viennent: sf) les
propositions avancées par la sn on peut: les re-
garder comme, admises: dans la pratique; “peat peurs
quoi jai cru : publier ME Rnb Su EE
os es P. l'autorité rene et qui. pent à loc-
1q que des es
cons! lières auraiént. mis ;én. » défaut set
leur, éviter de: ms une année, ce. qui-est fort i #0
PAS da se a «le phamatotashinns gt ser
cs ACQUIX LS "
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| L ! PACE
/ ” su re + Ds re , x Ave {
i fIÉT ES A ends ae À aps net
Ÿ de ä AE + d. 3, À L
21 sa
leur faire passer la mauvaise vnisbe Liberté du
sous châssis froid , où ils conservent le plus souvent
RE tandis quelles gèlent toujours en pli eine
terre: de
Lorsque cette Verveine est plantée dans un bé
terrain, ôfi troûve à l'automne de nombreux drageons
soulérrains enfoncés en terre à la proforideur de trois
centimètres à un à décimètre, et qui ont” souv
éstrémain sortent ‘de terre, et dom
d'énormes tous dont Sc 20 tige se terminé par des
fleurs risler D'HIQ À
Geute plus és pes d'érroséihe: céteniiiit
pr mieix dans pe pars ea oh
218
_ CHÈVREFEUILLE À FEUILLES LANCÉOLÉES. Lonicera
lanceolata. .Horr: Kew« Lonicera sempervirens.
Var. : minor. Horr.., Par. L.. Coccinea, Hans pre
(7 of. :la planche.) .
ASIE à tige solebiles 5 À rameanx AE di
ns; feui 8 ; d'un joli vert en.dessus glau-
que en dessous; les supérieures connées , arrondies;
rep ssen.vertioiles,termina-
les, à à to gere wersla paie supérieure ;
ns de la corolle sont peu, profondes et peu
rte Je limbe, intérieur est d’un joli. jaune qui
contraste agréablement avecile. rouge-écarlate vif qui
Eos, rene de la, saroalle ; ET es Étamines sont
Bts
dl
Ce Chèvrefei ille “ , que Von ue Fm. pris
eme es en Fine copendant. ençote fort, peu
ta dans, les ja Dante cu
se IL
‘nér ns par ji dé
visions de la ses a sont moins profondément
à 5 plus,étroites
et 2088 anis. pr sont oblongues dans
celte dernière espèce.
1 ar “in sr quidesvdeux
écoles doit à + de he de
#
219
exposilion plutôt fraiche, que, .chauc
vient-il par enSRh dense, bos
nÉsoitss/ Pate 968 _ NEUT
Asie nt de marcoltes et de
peu Se re à de es à douze degrés.
HpRPEs pitiz bettsl 11 ei FREE MED
re Avak. Pres Fe Eux.
Le — tons à
£
F3} rit”
F FFE
+! 1#T ES
eu 1
AIIDRENS LIÉY Don LE RÉCYE t$ 5
j ne génériques. Cali ph six. x pélales
pe PO MEER 1 90p ours 40:
ï cetarbrissean en Ps « ai: ab
290
niide HE fait fort bien dans les massifs où la couleur
de ses fleurs tranche agréablement.
On le multiplie par racines dont on soulève l’extré-
milé qui pousse ensuile nt, et qu on sépare
lorsque le rejetôn a ‘suffisamment de tré * par mar-
pen et ré _—— x bi faut tirer de son pays natal.
: Jacquis jeune.
CHEIRANTHUS. Lis. Tétradynamie RE
En. Crucifères. Juss. LATE
HR génériques. Folioles du he —
dont deux s souvent u un peu DE prolongées ou bossues
à leur base des à la base du calice; stigmate
ongée , tétragone, cylin-
221
et sait les entretenir et les cultiver à avec un ns tout
particulier.
“à Giroflée p pa
quable par le dévelop
un fond jaune PE: em traces très-pures d’1
rouge purpurin et violacé.. Son. feui est. d”
vert glauque comme dans les autres. RU
. Cette variété, qui est simple, se nullipkede graines
que | l'on sème au printemps en terre-meuble ; bre,
le plant a quatre feuilles, on le repique en pépinière
ou en place, en bonne terre-franche, mêlée par. moitié.
de terreau consommé, et.en mars et. avril de l’année
suivante il donne des fleurs qui font un charmant effet
; plates-bandes. et les. massifs. On la multiplie
CHANT
Ports
à peut pr ':
les autres, la me Rte, ou en. a, buisson , ce:
atribue encore, davantage à D .
sous s châssis froid. bu :
2881
STATICÉ. Lin. Pentandrie pentagynie. : Plum-
aginées. Juss, _.
Fe {
. gén iques. Calice née: Etre”
à Timbe x et scatiéux, cbrolle à à six DRM ne
ont |
” mn à te à ui piamts de cinq
styles filiformes |” terminés chacun par un
aigu; une! capsule môtiospérme né ouvrant pas, el
nveloppée par le calice ét la “T der va HE
0- TARTIA
Honr. Res" | Ârmieria ere
art ; 1
Sranicé FAUX AtMéRrA. Statice pseui
‘für: art. S. céphalotes
“Put vilaces l'a ir les
| ot noirâtre.
Si LE Ep à j è ps nié ÿ 1Rà En glabres 10 res à pr F.
ï du à #4 ces L
M peu ES 2 HU THE à g af
tières et artilagineses à leurs “bof, obtuses et sou-
“+ se Wie sx eu L 0 nt à ; : 3 Lies”! eur ” ;
» pla nee use
_ nervures pds se et saillanies’èn
_ dessous. Ces feuilles ont de huit à seize centimètres
|
Le
de large. CHITTTIN RS
qe ;
vhéb sendie.i ei: environniéés à leur! ME Oi aluthus
composé de: plusieurs écailles ! membraneusés ; ‘co
cavéss roussâtres } à peine aiguës, plus courtes 4 %
fleurs. De leur base part une gaine memb
ère cylindrique; longue de vingt-sept à cime 5
quatre millimètres, : qui cos sopomét des tiges
etse déchire à la par plusieurs lanières:
Le calice est en . *. ee Ti her. FPE M:
son Jimbe est ouvert entier, ideiconliisireseer Htiel -
ge “ + D
ÉE : > YF ras te 24e
£
ET
— à
Css + 1h" x r pu
qu 0e
Fa En — au retour A épaat voyage en} Fee
1787, en rapporta seulement des éch 4
pr dans sa Flora atlantica. Je ne crois pas 4
294
jusqu'à l’année, 1838, elle ait été cultivée en France,
mais à célle époque on reçut des graines de:cette
belle plante venant de Toulon, où :elles avaïent été
apportées de notre colonie d'Alger. Le semis réussit
assez bien , et. nous venons de voir fleurir plusieurs
pieds de ce joli Staticé. Celui qui a servi de modèle
à la figure que nous donnons, nous-a été commani-
qué par M. Loth, horticulteur, rue Fontaine-au-Roi,
lequel, par ses relations étendues, introduit très-sou-
” vent dans notre pays des sheet. intéres-
santes. Celle qui nous occupe à également fleuri dans
plusieurs établissemens, au Jardin. rene cet behes
DR: collègues MM. Jacquin frères 1er Fes
lese multiplie, ainsi que nous venons del le: ..
me semis.de ses graines qu’il faut faire de préfé-
au L leur Hiatarité. Si kon suènd au prin-
>: ; au moins
dans ro 2 0 din uit mois À
lexer One la propage > mr sr
4 ne LE
Es ne
rosemens, à à “get nes mu Test
c | mené d'en conserver. quelques pieds ien
omgeries, jusqu’à ce qu'on: ait la Eee |
ent à nos hivers... . SITE Y
ARRALES
)RE ET DE POMONE.
HORTICU LTURE.
PLANTES POTAGÈRES.
Suite dè doter s sur Fes Melon.
Soins à dommer aux Melons. Il faut visiter, tous
les jours, les s sous châssis pour s'assurer de
la température de la couche et Des" 27 PS
Me preniier:s0ib cirée-ghcatirie pins de k
rigueur du froid, ce que Fon fait en couvrant les
châssis de paillassons. De janvier en mai, On a Pat-
e dtet lorprmeronr dub dE ere
posée à celui par lequel vient le vent, ensuite Je
second , cire crobsset di rbtated-téit di
millimètres sur le premier, et aisé juoqu'à de
— te précaution, le vent, _ s'introduisant éous les
les vitres et be: uv
si partie la: need était assez fort.
Mar 1939. 15
Un autre soin fort important est d'entretenir, sous
les panneaux, un air toujours pur, chaud et exempt
d'humidité. Lorsque les gelées ne sont plus à craindre,
on doune de l'air avant la grande chaleur du midi.
Si on le faisait après que le soleil, en frappant sur les
vitraux, a porté la température sous le châssis à un
egré très-élevé, l'air qui s’introduirait alors contras-
terait trop avec celui de Pintérieur, et les feuilles
des Melons seraient desséchées _…. un nant. Le con-
tact subit de l'air at beaucoup plus
que celui contenu sous les panneaux , refoule la sève
qui abandonne les feuilles, et celles-ci semblent
être grillées. Les plantes ne se remettent jamais d’un
pareil : accident et “restent toujours mal venantes. Il
; rable, plutôt que d'essayer de les conserver,
de de aveau semis, s'il en est témps encore.
C'est aussi le cas de faire sleschounres dont nous past
lerons plus loim.
su ne si l'on avait t oublié d'ouvris Le ve
mn ali faut tn at Nu a
Mel n: FE on laisse encore les châs-
On pe tatin en Dés tte
. ble, à l’aide de la chaleur qu'on concentre sous les
*
Lt
tendre que les fruits soient: noués et assurés. Lotsaue
l’on enlève les panneaux , il arrive quelquefois que là
terre est sèche; si le temps est chaud, il faut arroser
amplement la couche tout entière, de dix heures à
deux heures, de façon à bien tremper Ka terre. On
ne verse pas l'eau au pied du Melon, mais on arrose
à la volée et à la pomme; on en doubs environ un
arrosoir par chaque plante. On recommence la même
opéralion tous les deux jours, si la’ chaleut et la sé-
heresse t. Néanmoi pi Yon s'apercevait
He encore du
LEAVE RD
pr d'eau, il faudeait “ire, avec un bâton, deux
M: de la _— en sm s loigrant
Ês
or et quiest | bide;
équient; parce moyen ; les mêmes er qui
e supérieure: El faut ——— tous les trois
228
quatre jours, tourner le fruit de façon que toute
sa circonférence soit successivement frappée par les
rayons solaires. Dans cette opération, on veille à ne
tordre ni le pédoncule ni la branche à laquelle il est
attaché. Il est possible que cette conversion du fruit
influe sur sa grosseur en dérangeant souvent le cours
de la sève; mais il acquerra une maturité plus égale,
et conséquemment une qualité supérieure.
Si parmi les Melons de première saison il ne se
trouve sur un pied qu’un seul fruit arrêté, et qu’en se
développant il prenne une forme courbe, il fant
cependant le conserver, parce qu'un fruit alors est
pie ; mais on essaie de le redresser en.
: ent, lorsqu'il a trois ou quatre jours,
es incisions itudinales avec le bout de la
serez où d’un greffoir. On doit veiller à n’entamer
pe Fépaines car. tn avons souvent vu faire ces
Re ES do D chaud? ME qui à Vous
ordinairement en juin, on enlève les panneaux de
dessus les Melons , opération que les jardiniers nom-
ment : enter. On profite pour ce travail d’une
journée chaude , mais avec un ciel couvert ; et on Ôte
les p vers la fin du jour, afin que les Melons
aient le temps de s’habituer à l'air avant de recevoir
Yi des rayons solaires. Si le lendemain et
les deux où trois jours. suivans le: soleil était trop
ardent , il faudrait, pendant le temps: qu'il. darde
perpendiculairement , ombrer les Melons à l’aide de
a : + soutenus sur des: perches,. pour qu'ils ne
—
portent pas sur les plantes. C'est ordinairement depuis
em 0 cc be à 7 ‘est néce
era crane 2 Sa l'action
te du soleil, on cesse de les abriter. On aura la
précaution , quelques jours avant de dépanneauter, de
donner successivement plus d'air, afin d’habituer
graduellement les plantes à son contact; car il est
souvent dangereux de les y soumettre subitement.
Il arrive quelquefois que les Melons, parvenus à
leur entier développement, et près d’être mûrs, se
fendent par l'effet d’une sève trop abondante. On peut
essayer de parer à cet inconvénient en tordant lé-
gèrement la branche qui les porte, ou en enlevant
longitudinalement et en dessous, avec un grefloir,
une porlion de’son épaisseur. Ces opérations ralentis-
sent la sève, ou lui offrent une issüe , et préservent le
fruit. Cet steñtent a lieu drditéfremént lorsqu' après
ars jours de beau temps et de sécheresse
survient une pluie chaude de quelque drée Lee
vivement excilée, afflue de toutes parts , et r'écorée
du Melon , qui n’est plus assez souple pour se dilater,
æfnd € en pus ré
ï u dr inatarité. On les
x Va mm nés jusqu'à celui
230
Récolte, choix et conservation de la graine,
Notre méthode , pour recueillir: * graines de
Melons, consiste à les prendre dans un fruit bien
fait et bien mûr, au moment, où on le mange. Indé-
pendamment de l'avantage qu’il y a à ne pas perdre
le fruit que Von choisit toujours le plus franc de la
variété, et avec Ja plus belle. forme, on a encore
celui de pe pas ke; juger seulement sur l'apparence ;
mais de pouvoir apprécier, en le dégustant, sa qua2
lité la plus essentielle. On reçoit donc-sur une assielle
les graines du Melon avec le jus et le
les :
| s Lôt po ssible, on 40 moins de-n8:fllles
y laisser plus de douze bons, On les dépose sur un
linge, A et on es fait. sécher à à. ombre dans un endroit
aéré. Ce procédé est le seu bon, surtout si on vent
conserver à la semence. h: lus grar
culté g i
neux qui, en se me à | l'entour
èce de oh tend gay perméable à l'air,
nfluence altère insensiblement le germe et
iminu un . durée. Si l'on ne voulait conserver. sb
graine que d’une année à tubes il serait indi
de la laver ou non. |
_ Les graines d’un mème Melon ne sont entités
également bonnes ; les unes sont avortées, d’autres
ne le sont qu’en partie. Il est facile , avec un peu d’ha-
| bitude, de les reconnaitre à l'œil ; mais, Comme on
n'a jamais besoin de semer une grande quantité de
. le . . . ner" variété, il est plus sûr de n trier en les pas-
231
sant une à une sous le doigt: ue l'onsent être
très-pleines sont les
LL:
les jettent dan l'eau , et ne conserr ent que ae celles qui
ef me : LL.
en décantant leau du vase qui entraîne tont cé qui
surnage. Ce moyen, qui peut être employé dans de
cerlains cas, au moment de semer, par exemple, nést
pas toujours assuré ; car il est bon d’observer que l’on
n'obtient pas tous les ans dans chaque variété des
graines bien pleines; il y a même des variélés qui ne
les ont jamais ainsi. On conçoit e dans ce cas
l'épreuve par l'eau serait en défaut.
IL faut avoir soin de faire bien séch r'lés senientes
avant de les serrer. El vaut mieux les laisser plus que
RNOÏISS EAN es Saint; j ee l'être parfaitement , un
On renferme dans un sac de papier
et et séparément les graines de chaque varièté ; on ëti-
quelte,-et on les place dans une boîte M Bis
que lon conserve dans un endroit sec et à l'abri des
atteintes des souris qui en sont très-friandes.
: On n'est pas d'accord sur la durée que peut avoir
la faculté pme de Ja graine de Melon bien
de la graine, 7 ne Saoûte pas aussi ssi bien. mr
que la saison est sèche. Nous estimons dôn
sauf quelques cas fort rares et qui fo nt res
239
plus grande durée de la graine ne peut excéder dix
à douze ans. Nous dirons encore que lorsque l’on en
a continuellement à sa disposition, il vaut mieux
employer celle de trois ou quatre ans. . :.. |
Les graines mettent ordinairement quatre ou cinq
jours à lever, un peu plus ou un peu moins, selon
qu'elles sont plus ou moins nouvelles. ss
Des boutures. Les boutures de Melons reprennent
assez facilement. On pent les faire avec la sommité
de la tige-que l’on coupe au moment de Pétêtage. On
peut en faire également avec les extrémités de toutes
les branches que l’on supprime pendant Ja taille.
Ces. boutures exigeant les mêmes soins que les
jeunes Melons repiqués, on prépare une couche huit
jours avant d’étêter. On en fait autant huit jours avant
de tailler, si l’on veut utiliser aussi les branches que
l’on retranchera. |
On piquera les boutures dans des pots semblables
à ceux que l’on
On fait , avec le doigt ou un petit plantoir, au milieu
du pot, un trou profond de vingt-sept millimètres, et
om y place
233
de moins en moins à mesure que l'on s’apercevra que
ur et fort dangereuse, elles seront, au bout de rois
semaines environ, en état d’être mises en place.
Ces boutures soignées et conduites de la même
manière que les pieds- mères, se mettent souvent à
fruits aussitôt qu'eux. Elles abondent moins en bois
et donnent leurs fruits plus près du. pied, ce est
un avantage pour les cultures sous
Nous engageons donc les amateurs à faire MMS
lons de seconde saison avec les its sort
ceux de la premièr
semis.
nds * bles
On nr henleniest faire les boutures à nu, dans
la terre de la couche, pour les y laisser en place;
mais la première méthode que nous avons indiquée
est préférable, en ce qu’elle permet d'avancer ou de
reculer la plantation, selon a le temps est go
moins favorable.
|Jacqus aîné.
premier, ne rés | i
je me propose : de faire en Angleterre , de ; de v vér er
quel des trois doit être conservé définitive ment.
Quoi qu'il en soit, cetle belle variété é est d' in
anglaise. Elle parait avoir déjà fait une apparil ion €
234
France vers 1831 ou 1832, et avoir à cette époque
été adressée à S. À. R. le due d'Orléans. On la cul-
tiva alors au potager de Versailles, où ses résultats
ne parurent pas assez salisfaisans pour la multiplier
et donner une grande extension à sa culture. On
reprochait à ses fruits une aeidité mordante qui
la fit rejeter, d’autant plus qu’elle ne les montra pas
dans ce _… sous - es 4 #8 prit au=
IL y ÿ trés que M Tru, habile cultiva-
“ai aoiegeg à Versailles, là reçat également
d'Angleterre, d’une personhe qui la Jui recommanda
comme un Fraisier fort précieux et digne de tous
les-soins de son art. LL les lui prodigua effectivement,
pe ps que nous offrons à nos lecteurs prouve
{lisamment se cêtte belle Fraise méritait en effet
> Parce qu’e Île est est appelée à prendre lé
premier rang i les pl fruits de ce genre;
sans excepler kind la Kos Saling, Len ape 4
Fraises. trader él
Ses feuilles sont cie, à M Elisa Motos
dical très-velu; nes velas, partant également
du collet, se ramifiaut, et portant au sommet de cha-
que ramification un fruit dont la maturité s'opère
PEER. C est crane pe celui " 7
Le LE À ES, D : €. rt en œ fes
etil 3 dns a parie ls gra Pope: 48
trénte-cinq x illin de diamètre: Al est à maturité
d': PS ji
se
# et de couleur psc chire: Le; jeune _— est blanc
de. : rement rosé au sommet. : ‘
ture forcée: sous schansis, « si y fructifie assez
ment. Il: | ir, et sés fruits
sont tout aussi gros. Il est moins avare de filets quels
Keen”’s Seedling, et paraît même plus robuste.
Je crois qu'il serait possible de faire prendre aux
fruits de ce Fraisier, ainsi qu’à ceux des autres va-
riétés en général, un! volûme encore plus considéra-
ble par le pincement ou la suppression des dernières
fleurs, dites pétites fleurs. N'ayant pas eu encore
l’occasion de constater par moi-même Pefficacité de
ce procédé, je l'ai communiqué à CE cultiva-
teurs :qui l'ont ‘approuvé ; quelipuéé-wi ss
ont trouvé que ce moyen à:
lancé continuelle et un travail minutieux
pas devoir être un obstacle , car on sait qu’en
culture on rates rien sans PS et sd
Fraises: du -plus gros volume possible
moyen que j'indique.
236
Quant au Fraisier Welion, je pense qu'il doit
être préféré, pour la culture forcée, aux plus belles
variétés qui nous sont venues d'Angleterre, et je le
recommande aux amateurs sous ce rapport.
Il est également très-productif en pleine terre, et
ne peut manquer, lorsqu'il sera connu, de tronver
une place dans tous les potagers où sa culture n’exi-
gera point de soins particuliers, si ce n’est qu'il doit
être paillé avec attention, à cause de la = se de
ses fruits qui les entraine vers la terre.
nepreal. ur
JARDIN FRUITIER.
Culure en pleine te terre et en espalier des PS A
a fruits.
. Tandis que : les Grenadiers n pe > sont tie nous-que
tuées sous js rs Là,
ne terre, la température naturelle suffit
- a Jemer bé De moe de leurs frui
et. ils. as oi communément une hauteur de
n à six mètres.
he: éanné que le amlens siches 2 ee
des grenades &. FA en
237
lige pendant l'hiver, et de couvrir leurs pieds de
feuilles sèches. Je me M y a quelques an-
D'abérdil Fou douteux pour Pen je pense,
que les G fruits, pl ns la pleine terre
d’une serre tempérée et dressés en pr sur son
mur de fond, fructifieraient parfaitement , ‘et leurs
fruits valent bien la peine qu'on fasse pour eux quel-
que dépense. Un de nos collègues, M. Utinet, a
formé aux Prés-Saint-Gervais, et plustard à Rocquen-
court , chez M, Eopld;:oût Lo 2 les voir encore,
des espalié n ient merveille ; et les
Granianàe cause de Ja caducité de leurs feuilles ,
réussiraient pareillément et sans exiger autant de
PP, à
ee je v
que l'on s’oceupât, c’est de led ls
Faplesh ét ARE SP obtiendrait des succès ,
+ rer tr espalier , et en faisant
e ositi rate nes d'auvent
qüe, sous notre Me nous ne trs r px à
de chaleur jpour ne Je sac des: à A ades.
Les
538
dant le.sud, afin qu'ils puissent jouir de l'influence
solaire dans toute son intensité.
Bien que les Grenadiers ne soient pas tcbs- difficiles
sur la nature du terrain , ils croissent cependant plus
vigoureusement lorsque celui où ils sont plantés est
une. terre-franche substantielle et convenablement
amendée; c'est donc sur un pareil sol qu’il convient
d'élever Je: mur mn lapnel on se propose d'établir les
espaliers.. :
Ce mur sera se élevés sion lui asia
une hauteur’ de deux mètres cinquante centimètres;
il deit_ être surmonté d’un chaperon faisañtsaillie de
vingt, centimètres, Toutefois la construction ‘d'un
mur. AARER Ex pasÉ. qu Nasillirait Pas dans le-plus grand
ch té de l'espalier on n'é-
levait pas nn mur de refend ou éperon ; adossé
ose lui, pour Conceniner davantage . la chaleur:
e) et laissant entre
2 avg
que je _—_— mé, os de concentrer la
ar et. sene point faire d'ombre sur le
: panneaux. A Yaide d'une traverse en bois, d'une
… bre suffisante, dont ch qué hont'porterait-suril'épe=
La j 6
sk
A 7 &
par une tige de fer terminée inférieurement Mers
pointe, longue de seize centimètres , qui pénétrerait
en terre, , pour. s'opposer à son déplacement, et
serait retenue au niveau du sol par un plateau de
même métal, de trente-deux centimètres de-diamè-
tre, qui Leiapteherait de. s'enfonce davantage: e en
cédant à a la charge. Sa parti e we À erait fo [E2
en forme de fourche carré ; d'une dimen suffi
sante pour brasse . La travéi ‘en: baies ses bran-
mètrés. Avec un semblable ne il AE
ser sur ES vitrés, #7
| e haut sur le bord da c
Setnl: Fer BTE
RE PT PE mn si finestes
240
sous notre climat depuis plusieurs années. Dans celles
qui sont favorables, on pourrait enlever les panneaux
dès les premiers jours de juin , si le temps était chaud
et sûr. Plus tard, à la fin d'août, on replace les
panneaux pour achever la maturité, en profitant de
toute la chaleur du soleil déjà incliné.
Dans l'usage qu’on fait ainsi des panneaux, on
laisse vide les espace qui existe entre la traverse et la
nee pour que le air se renouvelle sans on ner
bru
Aussitôt la ess deb feuilles, on honte den pe
néaux qui peuvent trouver leur emploi pendant Yhi-
ver; on couvre le pied de chaque Grenadier d’une
copieuse litière de feuilles et de paille ; on pose plu-
sieurs lattes D en la traverse, et
n couvre de paillassons en nombre suflisant, selon
l'intensité du froid. On a soin aussi de fermer avec
des paill existe sous la traverse , et
on ss : le ee mme
RE Dire pue sé 0
ps ve 8 a occasionner une telle culture.
2 Do ee fa tend dnépeuett
qu’on peut estimer 12 francs chaque , dix-huit pan
neaux d'une valeur de ‘13 francs te
lever le service ‘que les rt nes Run
241 |
2 arr à d’atres cultures jndint T'ES
Fin £ de ds Din
lers pendant la floraison, “
Ame reste maintenant, pour compléter cet stèle,
à indiquer la culture-pratique qu'il cotivient en pareil
cas de donner à ces arbres.
L'espèce qu'il s'agit de soumetie à à la calé dont
je Das est le me | :
tm Ts. ; de
à share ce mine,
ment acid, anssi agréable à manger 4
Mar 1839 —.
F2
242
Toutefois il n’en faut,pas : abuser; parce. qu'l est.lèse,
astringent. On en fait dés. conserves, des confitures, “
des glaces ; ‘et Ja médecine, surtout dans les phone,
lui a assigné divers emplois... io
On multiplie le. Grenadier de. graines . et. de bone
tures , par la sé épar ion des, rejetons qui croissent au
Pigfs ou pa tes str parle abrarbaat sil
» a
Les, sujet sen. de semis sont.ceux qu'il faut pré
férer. pour l'objet qui, re Long On sème dès le
premier printemps, en pots, sur, couche tiède et sons
gs terre des pots est ca ée de
re bien amendée et, mélée-avec du
CO né. On a.soin de donner le plus d'air,
ge ans HA qui lève CHA op sin
me |
wens qu'il ne faut pas mate pendant la belle sai-
son et en un labour au pied de chacun au printemps,
avec addition de terreau bien consommé.
- Quant aux opérations qui ont pour objet la forma-
tion en espalier, elles consistent palement
dans le pincement, car la serpe ou le sécateur
ont peu d’occasions d'emploi. On met à profit ls
branches latérales les mieux disposées à faire lé
veutail- aussi régulier que possible, et on en favo-
vise le. développement: équilibré, par un palissage
Les _ De “partie pr forte, mon dà ou 1 nul
sement de la partie faible sont encore des | moyens
Prblen: de maintenir ;où‘de rétablir je rer
e : Æ ee
ns sera plus sévère dans les apérieure
de Vespalier:; afin de maintenir la vie e- dans Me as, e
d’avoir un mur bien garni. :
3%
Il en sera de même du palissage, qui devra être
plus se serré dans le haut que dans le bas:
‘Outre le pincement, qui à pour but la formation
du sujet et la répartition de la sève, il y'a celui
qui est nécessaire. pour déterminer la floraison: Ce-
lui-ci se pratique dans les premiers jours de juin, ét
se fait. sur les jeunes pousses longues de quatre-vingts
à cent millimètres. Cette opération doit être raison-
née selon la force des. parties .de l’ espalier; ainsi on
pincera davantage les rameaux. sur esibelhes qui sont
fortes > que sur celles qui sont faibles, pour laisser
avantage de feuilles à celles-ci, afin: D ag
leur eue c
des pr “ebions bar sis
ri Lis selon leur force et
: On couvrira les paliers ge pond F Éhiver ainsi que
ie! F ile et on ne d
») kr. Lotr uh sms
le d RE ne FES
245
ki | da à #4 Æ MA a D 1 es?
PUS OAI HE _. db does 23
SAS. PNE à nd ms nn Tu se
: FHABIRES , rein x F js
à is à pit PE à
à dl .
SPIRÉE A FEUILLES #9 wriie Lise anis
Suiru. Bot. reg., 1365.
Pre re produisant chaque année phase des
radicales, simples, droites, s'élevant de la mên re
pousse, d’un mètre trente-ce FER HER
et jaui 3 cinq ovaires ovalh ” ES
chacun d'un style Vniiehé -de la Tone
246
mines, terminé par un stigmate bifide. Les graines
sont très-fines et mürissent du 15 au 25 août.
Quoique toutes les espèces de ce beau genre soient
recherchées dans les jardins par. leur port, la beauté
et le nombre de leurs fleurs, le Spiræa ariæfolia est
sans contredit Ja plus belle. Elle fleurit en juin et
Juillet , et offre Vaspect le plus gracieux par le déve-
loppement de ses grosses et nombreuses panicules de
fleurs blanches et délicates. Introduite à Paris en 1832,
elle y a fleuri pour la première fois en 1834. Elle était
déjà cultivée en Angleterre avant celle époque et ÿ
avait montré ses premières fleurs en 1827: :
Fed l'intelligence et les soins que mettent nos
ortieu lienre À à propager ce bel arbuste, ils n'y par-
rent que difficilem ÿ aussi est-il encore rare
2 + Re pendant port
et la vigueur. de med on le jugerait d’une
propagalion aussi aisée que celle de la ronce. s
On réussit pourtant à le faire reprendre de bou-
tas de. arcobee. mais dans Fun-et l'antre. cas;
il faut choisir de
A es touletoit ele multiplier par le se sf
Le faut. avoir soin de semer es
de a nn, mini si;
_ # dé
ee He RAT LE se 7 ,
pros FRA Fe
a
En Senanit fin «ab nt ommencement’d ie
de Panée suivante. mn ne Sa ÿ pat Danse ab il
prenne’ #r d’accroissement ; mais na ne a
par sa troisième
L dlae AVES & ESA RE
Re. où mhielix En tétre dË se LE jets plantés
en pots en reçoivent ‘de plus Tan ds au FR à
mesure de leur croissance. Ainsi soignés si ils anront
à 14 fin de l’année soixante-cinq ceu
mètre de Hañteor; is énsui te én phon
Éotrrônt fleurir l'année suivante.
”Céttinié les fléars fus ne se dévelo
245
élablissemens et notamment.chez M.-Bertin, pépinic-
rite à Versailles, et M. Lefèvre, à Mortefontaine.
Pépun, Le.
Sraricé FASCICULE. Statice pen cr VENT. +
Cels. tab. 38 ; P- 38. Statice lusitanica, fructicosa :
matt magnafore Tourxerorr.
Ceite « espèce est un sous-arbrissean qui se distingue
parfaitement des autres par ses feuilles nombreuses,
situées au sommet des tiges, rapprochées en faisceau,
MEN Es RL et creusées. d’un sillon sur leur
Su : une 2 he si A ah “ nr
lonox e de seize à trente-deux ce mèt .
4 [2 »
romnhnes LA SEE *
d’un involucre composé d'éc: ses, ovales
arrondies; les i _oblongnes
et argentées à er bords. Le calice propre est infun-
dibuliforme, un peu pubescent à sa base; le limbe est
d’un vert rue court et plissé, surmonté de cinq
petites pointes. La coroile, une fois plus longue que
le calice, a cinq pétales insérés sous Povaire, cinq éta-
mines, opposées aux pétales, également insérées sons
l'ovaire; cinq styles adhérens à leur base, Me a
leur partie moyenne, plus courts qué les Étantiniss
Cette plante croit sp rd PA
mer, en R et dans les € environs edit en
ls, où ss où.elle ndésie. M loose.
e aujou: ‘hui à l'École botanique
cn ei ou rem
Fa un ES PO en oo ie ; +
dede sine | Ados tes qui repre . »
; era où Lo.
1, 4
2930
-ORANGERIE.
Pine DE VOLTAIRE. Pélarsonium r”' vpisapihé à
paris 9 num. el a plaiéhe.)
dons à belle PRES que les Palisooniail ont
oflert ce mois-ci chez M: Quillardet, Aébiitote, ruê
du Buissou-Saint-Louis ; “quis excelle particulière
ment da genre, j'ai remarqué
cette variété nouvelle: “obtenue sp habile hor-
ticulleur, !
-Cest une ds plus belles que j'aie vues. (Le wsdit
coloris rouge-pourpre des deux larges pétales supé-
ieurs test rehaussé par la macule pourpre=noît q hi
u centré, et par les strics de métal
| 2 “guet à et téanche agréablement avec
; _ sa 5e sur les note dés
Lee trois Variétés tale d cbadil à ds semis, be
“
251
M. Quillardet , sont en mulüplication dats son éta-
blissement et +r0m eee aux amateurs ce à la
saison protusals ©
“Uriser. rt
GIROFLÉE JAUNE À GRANDES FLEURS. Cheiranthus
ocheiri. Var. : Grandiflora.
Tige droite, haute de quarante à soixante quinze
centimètres, très-grosse, anguleuse et rameuse, garnie
de feuilles alternes, lancéolées, dan \ vert a
dequiaze à ingt s, larges di »
à leur extrémité, se dirig + horizontale: t de-
venant charnues et se recourbant dans leur vieillesse.
Les fleurs te à quatre-vingts,
sont dis osées en rameau terminal, long de trente-
eux à trente-cir centimètres ; elles sont alternes ,
pédicellées , ayant un calice à quatre divisiôns d’où
sortent des: boutons d’abord j jaunes, Jevés dé brün,
devenant de ct ,
à moitié de leur grosseur, puis reprenant üne teinté
surore au 1: moment de LE nr eopre les fleurs sont
259.
Vers le mois de mars, on les rempote dans des pots
proportionnés à leur force; on diminue un, peu la
motie et ou Ôle avec la main toutes les racines qui la
tapissent. Il lui faut une bonne terre substantielle et
des arrosemens assez fréquens durant le développe-
ment des fleurs. |
Lémox.
Radars
ts DE per cebhseusnl: Sellowia-
nus. Eux: et Orro. .(f’oyez la planche ; et pour
qe caractères Lt rt 120 de tn
253
contient beaucoup. né Ke” noir qui germient
facilement. cs 416 D +
bre plante tendu de mp avec cles Eh
COS IUT EU EEE LULMdTe
A sis En s de. de. D Per dE. DNNS 3 4) siliriité 20: sit 3
— bd nt à
nr (
cription de tous les € jusqu'à « à ce
jour dans les cultures Pancaihe je ferai connaître
en même Lemps leur culture.
ss bon Cecs.
la HAE Para garni de. qu lque 4 spè ces € p
entourant la cicatrice. se LÉ et
He 98 fé haute de ni à à. vin t-deu
254
dont elle est sans doute originaire , exhale peñdant
sa floraison une odeur aromatique fort agréable.
Nous la cultivons en pots dans des mottes de terre
de bruyère, ce qui paraît parfaitement lui convenir.
On la multiplie par la séparation de ses bulbes, et
on l'arrose à. la seringue. pour produire une sie
fine. Fe
Franç. CeLs.
NOUVELLES.
AnaLIE DU JAPON. Aralia Japoniea. Tige grosse,
hérissée dépines rougcâtres, devenant grises en vieil-
role ées, terminées par une impaire ;
au be de at pass, terminées
"ACTE
Mae
L 2.4
295
Hollande par DA le Pan _ "4h
to HTC oh pe
. Tou les terrai i con
positions. On le. maple + bontore lon el. par
Lraueqns si ses. rasingns | +
rh te OL B €71} we
. Sarw. D.
ds MC in inédite,
exit os 25 té !
cees
es der 39
és à « Péahie ai Cetnlee à -
nairement trois feuilles à pétioles un peu oh: Tin-
férieur le plus long . presque Ro : subpubes-
mn divisé en trois 4 cell ours, à chacun
nes pourpres à la à. aie à ovaires couverts
d’une laine blanche, terminés par des ne
an peu ondulés. FR ge dès les p pren
356
Cette espèce est bien distincte par la couleur de sa
eur, la forme de ses feuilles et par la précocité de
sa (Ne Mod.
Ce beau genre s’augmente en espèces, et surtout en
variétés, et il est probable que d'ici à quelques an-
nées le nombre en sera encore bien pres grand ,
car plusieurs amateurs ét cultivateurs ‘occupent
de semis et de fécondations artificielles. Pour mon
compte, ai déjà environ deux cents semis de di-
verses espèces ou variétés, d’un, deux où trois ans.
Dans la suite au Botaniste- Cultivateur, ; j'en cite
cent huit; dont trente-deux sont regardées par plu -
sieurs auteurs comme espèces distinctes. Quoi a dt
que ou ici est Are
fait paE
fait im
FRRALSS
ORE E Er DE POMONE. :.
. PHYSIOLOGIE VÉGÉTALE.
Celui qui vient de s’écouler avait commencé sous L
plus beaux auspices, et pendant les dix premiers jours
le thermomètre de Réaumur s s'était maintenu de 18 à
Ces ; feoltié ent
douce , avait donné Pare à la: _r-2ris _ avait:
cru SUR rendre au plein air les végétaux de serre
bg t d'oranger, et je pus grad nombre
)} … des bourgeons , lorsque ce :
JUIN. 1839.
258
changement de (pbtière est venu désorganiser ces
productions délicates , dont la plupart ont été ge-
lées ; Jusque sur le vieux bois. Cette intempérie n’a pas
même épargné ceux que leurs feuilles persistantes :
sèches ou coriaces , semblaient devoir d’autant mieux
préserver que la sève ÿ était encore stationnaire. Les
premiers ont dù être taillés, aussitôt que la végétation
s’est renouvelée, pour les débarrasser de toutes les
parties atteintes et laisser un cours plus facile aux
nouvelles productions de la sève rappelée au sommet
des tiges ; les seconds souffriront, plus ou moins long-
temps , de la chute de leurs feuilles, dont la priva-
tion leur est toujours funeste et cause un malaise qui
ne : sur ir leur s santé Er un an au moins, et qui
ef e la perte du sujet.
È vais de Re espèces végétales, tant d’orange-
rie que de pleine ne sur lesquelles j'ai pu remar-
quer les effets psc = ce désordre
che me 154 9ù
Celles du Fraxirius Nepa dis
qui su annuellement ee q: e P |
ns Ep auié die à as étaient cou-
leurs fleurs élégantes ; tout a été brûlé,
feuil 1 el fleurs; tout est devenu noir et friable ( comme
aria Mb (Kigellaire d'Afrique), tout
aussi rustique que les espèces du genre Br a
totalement perdu ses FA
mê
Fri
269
à partir d’un mètre d’élé\a:ion qu'au-dessons de cette
hauteur.
Les Chênes commun et exotique ont eu leurs
bourgeons gelés. Ce fait a déjà été remarqué plu-
sieurs fois sur le Chêne commun, quoique cependant
fort rustique.
Le Juglans regia (Noyer commun), a perdu aussi
beaucoup de ses feuilles, surtout les sujets provenant
de semis âgés d’un à qe ans. Cependant, l'œil des
bourgeons terminaux s’est partout conservé intact.
Les feuilles et les jeunes pousses des Juglans
fraxinifolia et olivæformis (Noyer à feuilles de frène
et pacanier), ont été gelées et sont devenues noires.
es même accident a frappé les Tilia Americana ,
gentea et pubescens (Tilleuls d'Amérique , argenté
esce ent), A les Buxus sempervirens et suffruti-
cosa
re Ifs Fos baccata, exposés au sud ou plantés
en plaine , ont eu une partie de leurs branches ge-
lées; les feuilles attaquées sont devenues blanches,
et les ] jeunes pousses toutes cuivrées. C’est la première
ps que je remarque un pareil effet sur cette a
d'a illeurs peu sensible, et dont tous les individus e
a nord ont été préservés. ;
it les seuls arbres verts sur lenqméls EX
r les effets de cette intempérie ; et p#sA
ins de L Californie, que nous ne. eal-
pui 21e Dan " ont échap
î
è
Ë
È
L ee
étant, ct de à n'avoir pu ren quer >r
par 3 les Les si et Variétés t Mûriers que j'ai
self pousses , déjà téelo she De avaient
de quinze à vingt centimètres de longueur ), parais-
saient trop tendres RD de © Les Mo-
et v ds Le NE
ns leu Vésétalion, et ont conti-
mi es autres.
minum et Tu Anona, ou plutôt A si OR : car le
genre Anona ne pers À ra que des espèces de
serre chaude.
.
r a01
Les Syringa vulgaris, Rhothomagensis, Saugeana
(Lilas de Perse, Varin et on). ont également
souffert au moment où leur floraison se dévelop-
pait , et le froid a flétri et brdlé leurs fleurs et leurs
feuilles, dont la chute a forcé de rabattre les rameaux
sur le jeune bois, comme on le pratique après la flo-
raison pour Les a: la formation de nouvelles fleurs
pour le printemps suivant. Le Syringa Josikæa , qui
était fleuri, a continué sa végétation sans aucun acci-
dent. Ne
Les Dahlia, mis en place, ont considérablement
souffert. Tous ceux qui n’ont pas été couverts ont eu
leurs feuilles et souvent le bourgeon terminal gelés,
ccident qui retarde de beaucoup la floraison. Les
ia qui se sont trouvés dans des positions peu aé-
rées , ‘ou ne recevant le soleil que fort tard, ont été
4o tes es
à. D'Ornement.
anni Îles qui | avaient Tré: au cent
rvenue, et qui, outre leurs cotylé-
à de et she
D
(4 à épis, igginig épineur, wa qui
ont tous péri; ;
Les Zinnia, et particulièrement le Zinnia vio-
lacea (Zinnia violet), qui a subi le même sort ;
Les Jpomea coccinea et purpurea ( Liseruns coc-
ciné et pourpre );
Et enfin les Sida abutilon, hastata, incarnata ,
Le sr A d'individus atteints et maltraités.
Ta ; ilest vrai, sont de l’Inde et
qu’elles aien Pris puisque qi
“Les Dolichos (Dies. rt de
4 nr mais ns moins ae
natum et eymosum (Sarrasin ou Blé noir, de Tarta-
rie , émarginé , vivace), ont eu leurs jeunes pousses
détruites, et cependant le dernier originaire du Né-
paul continue à végéter vigoureusemenL.
Quant au Polygonum tinctorium, espèce si inté-
ressanie NE par les ressources qu’elle promet |
iale , rien de fâcheux n’est arrivé
aux pieds. des semis qui cétaibent déjà bien développés.
Il y a même lieu d’espérer une moisson assez abon-
dante pour continuer sur une plus grande échelle les
nt amener à extraction facile et
Déapees de l'indigo que ses feuilles nous promet-
tent. Pépis.
Pour Phe ame: q i a quel D
collections jilserx facile de comprendre
iportane d’ ÿ faire Le _——. et d'employer,
pour * reconnaissance des espèces et :
ne en inventer la sagacité h mainé, li
AL n’est pas aussi le on eo pete de
qu LUC de de “utero pee numé
selle la “plus € sets ps Le.
pareil cas a son système parti
va prouver. combien celui-ci
sons que. x “À on .. plantes Lu ÿ
possède vu sé FRA Vordre LR pe
con | p.qoéfénbls ani mom dt
à a500-tous les individus de ses collections existant
au moment où on se livre à ce travail. Dans ce nu-
me s que les Acacia occupent les
5o premiers numéros ; les Amaryllis, les 20 suivans ,
et ainsi de suite; on remarque au ee {0
qu'il n’y a aucun moyen d’interca es-
pÈces ou variétés + que on. peut.obts
- Ainsi
ions pr ts, éch , nine ”
d aits de semis; augmentent de 100 le nombre
us » eux se trouvent 10 Aeagins $
pr à Liu, 0 en pu Goudea r reck c
pee can et
vail long, minutieux et L toujours. sujet à erreurs. L'em-
ploi | des RRRETDS bis; 4er: She: ne rage puis
les genres composant le Catalogue du. [ardin
266
tes, par Desfontaines, et selon l'ordre dans lequel
ce professeur les a rangés. Je les ai numérotés, depuis
le premier jusqu’au dernier, d’une série non inter-
rompue de numéros, et je suis arrivé au chiffre 1505,
qui indique le dernier de ces genres. Ce Catalogue,
que j'appelle général, n’étant pas établi par ordre al-
phabétique , est accompagné d’un répertoire classé
de cette dernière manière et où chaque nom est suivi
du numéro qui indique sa place et permet de la trou-
ver à l'instant. Rien de plus n’est écrit sur ce registre
qui, une fois établi, doit durer, pour ainsi dire,
toujours, et qui ne contient par conséquent que la
classification des genres. Je le consulte chaque fois
bare nouveau est introduit dans mes cultures, pour
6 qu'il doit porter ; et _ sont
Pr. mens re-
à ne aux conosisséhbes
, l'idée des sons et de La culture dot
+ Le LIL,
: PRET Re Fe
que , c’est tte Me a jen
lin d | Ph me un peuan-
de le he à stable À ahaiqeP por re cher
+ che. se
2
267
Dans le Craie de mes cultures, tous les genres
quejep ns l'ordre né mar Ù
sans égard pour le 1 u: ré 2x dt nt, selon La chés
Fe de Un tu D'UN ere COMRT 0e euh du Jardin des
outes les ‘espèces et variétés, qui appar-
ss is d'eux , sont inscrites à la suite “ra
uen des: mines en 'ooianiene tt" par le numéro un
sans i tion , tant qu'il y en a. On
comprend ( que peser il se trouve plusieurs individus
d’une même espèce ou variété, bases ss. EN
du même numéro.
De cette manière , rien nest plus fie, eue
ma collection s'augmente de que , de les
intercaler à la suite de celles déjà inscriles au nom
du genre auquel elles appartiennent, en leur donnant
les-numéros qui suivent le dernier écrit , et cela n’oc-
casione | _ 2 see et ne dou lieu res
Maui comme res phnet ju rec
ts et qu'il serai: difficile de trouver lenom de
la plante, ne numéros de son éti-
are Lars qe je pe dans re 8
né u première de les os la se-
268
De quelque matière que soient faites mes étiquettes,
elles ont la forme d’un triangle isoscèle, c'est-à-dire
que les deux côtés sont égaux en longueur, tandis que
la partie supérieure coupée carrément a beaucoup
moins détendue ; on donne à l'étiquette les dimensions
que l’on veut. Cette forme est la plus commode pour
enfoncer. l'étiquette dans la terre des plates-bandes
ou des pots, où pour la rouler autour d’une branche
ou d’une tige.
Sur les étiquettes en sv ; je fais frapper lesnu-
méros des genres sur la longueur, et ceux des espèces
sur la largeur. Ainsi pour frapper le numéro du genre,
on à pipejsues la pointe de l'étiquette à droîte, et
celui de F espèce la pointe en haut, ou, pour
x dire, dir ent devant soi. Ces étiquettes ,
enfoncées dans, la terre ‘des. pots et renversées sur
leurs bords, présentent les numéros dans le sens où
ils doivent ètre vus. J'ai Ma le té système de
sis si PA PRET JR dest Fe RAS Fe AE
La UE L © dis RS - lé: à à
+14 4 benne où tiges, afin de ne | ù te ennfans
RER se Fan us : 4
plei re te ere, je je fais évite: es) naeÉroR SE ophbes
pointe “étant en bas; mr phaatornn
MR PAT EN I PET ENT A
26)
logue particulier). En général, roûtés les Lois jaue.! les
à sai AT: se . je au nnais aux 1x plantes
naient une étiquette portant le numéro
sé et « -elui de l'espèce q ui avait produit Ja
graine, acconttiifiéé dela RTS , initiale du mot
semis. Cette indication avait pour but de recomman—
der ces p s à l'attention des jardiniers qui en
prennent soin , afin qu ’ils en suivent le développe-
ment, et que sEtOUE à l'époque de la floraison ils re-
nr _. ne se pe as € e
Li phoemdee inscrite sla suite du Tomers. Ainsi je
LL des mon ose semis se fasse en 1839, tous
faite de cette méthode ne m’a signalé aueun inconvé-
270
nient. Rien de plus simple à l'inspection d'une éli-
quetle de savoir de suite, en se transportant au Cata-
logue ve tanures, ses noms péaéire et spécifique.
Den
ils’ agit de fournir une
espèce demandée, que de prendre sur ce même Catalo-
gueles deux numéros qui la désignent, et de la tron-
ver par ce moyen au milieu des autres.
Mais un autre mérite assez important s'attache à ce
système , c’est que sa base étant la méthode naturelle
de Jussieu, l'élève ainsi que le jardinier instruit,
tout en travaillant, sont constamment forcés de s’en
occuper et de l’apprendre, pour ainsi dire, malgré
eux; et un tel Catalogue peut, sans avoir besoin d'au-
tres Dre à , servir de guide dans les expériences
e l’on veut tenter. Ainsi s'agit-il de fécondations
cielles u d refles, on sait que la nature ne fa-
ise pas les alliances trop éloignées, et | l’on peut con-
e à linstat les deux ; ui précèdent et les
de qui suivent celui qui est tnt de l'expérience,
PA EN ne L é de chances. Ce
n'est ! . EE à se
mais je onseillerai i jamais ra tenter. sur
8 ra re hd éloignés, comme des ro-
- nus præcox. Horr.
Celte variété a été apportée sans nom de la Bel-
gique, par M. Vibert, habile cultivateur de roses ,
à Lonjumeau, mais avec la réputation, Rire dans
ce royaume, d’une ES D QUE pre
| a à que leur inspection
: s de tous ceux déjà connus dans
s ises. Pensant ne l'avoir Cr en-
La températ npérature des premiers jours Me mai ayant
été trop froide, je ne pus semer que le 20, et la flo-
raison eut lieu dès la fin de juin et dans le commen
L ME
Ar n cutité en ho pr rè
Pres et d’abord on était
TF3
croire identique; mais le haricot nègre rame, tandis que
celui qui nous occupe reste nain et ne s'élève guère,
dans les bons terrains, que de 32 à 35 centimètres
au plus; il est très- précoce et productif, chaque
pied porte de 15 à 20 gousses.
Ses fleurs sont de couleur lilacé-tendre ;’ses gousses
sont , à maturité, longues de 108 à 120 millimètres,
et conbenpent cinq ou six graines noires à ombilic
blanc , ovales, renflées, très-régulières daos leurs for-
mes et leurs dimensions qui sont de 11 millimètres
de longueur sur 6 de largeur.
Il fleurit et muürit cinq ou six jours, après le hari-
cot jaune du Canada , également nain , le plus pré-
_de tous et assez productif Es comme PÉNPEN à
ap
e la CH de couleur jaunâtre et € encore plus dé-
1 tas le RAT! Batave « ou d (: de Hollande trèsesti-
273
Mais ce qui le rend sara intéressant , c’est qu'il
convient parfail hâtive en pleine
terre: où iEcésseih pate t et donnel i
produits en vert. Je considère donc celte acquisition
comme fort utile ; aussi je me suis empressé de dis-
tribuer la plus grande partie de ma récolte à un grand
nombre d'amateurs en leur communiquant ces ré-
sultats.
J'en ai vémé beaucoup, cette année, du 25 avril
au rer mai, et comme la terre était seit:
ils ont poussé avec une grande rapidité; mais les ge-
lées de la fin de ce mois en ont détruit |
Ceux qui n n'ont eu que les. feuilles attaquées ont re-
poussé parfaitement. Un autre semis, fait le 15 mai,
rvé, les Haricots étant à peine germés et
terre, mais leur végétation est restée sta-
dant plusieurs jours.
: s MM. Jacquin fr le culti vent dans
Frs Le _ re ‘afin de le pas de
le répandre dans le commerce. Pépin.
274
Peut-être trouvera-t-on singulier qu'il ne s'en ac-
quitte pas lui-même ; mais l’étonnement cessera, sans
doute, quand 'on saura que ce nom n’est qu'un pseu-
donyme sous lequel jusqu'alors, et par des motifs par-
ticuliers qui n'existent plus, j'ai pris la liberté de
communiquer mes idées à nos lecteurs. Ils ont bien
voulu les accueillir avee bienvaillance; et si quel-
que hérésie physiologiste, horticole ou autre lui est
échappée, ce qui aurait pu être très-fréquent sans
l'assistance de ses collègues, ils ont daigné l’excu-
ser ; je réclame la même indulgence, car j'en ai un
besoin égal.
M. Doverge était en même temps le: déssinateur
des Annales. Ses articles, comme ses dessins; ont
été Pobjet de critiques et d’éloges mA jai dù
être sensible pour lui. Je suis des unes
et des autres; les premières ne m'ont point décou-
ragé , car elles étaient justes. ; les seconds mont
donné l'espoir d'en mériter encore, et telle est la
ser, + cette dermière raison a
es le age Ta me montrer à
serge, que w puis S sans crime, rayer wi
gr es D se
CR Ed re En TR RSC nn de ee R dr GP
SR ni o à
|
L
4
1
4
4
‘À
4
4
273
agronomique, j'ai. dû me rendre familiers les sujets
des livres que off au pul é Si la fortune a dé-
favorisé le négociant, elle a peut-être, par une juste:
compensation, indemnisé l'homme dé Tete: en lui
laissant accun que ses études
et ses veilles lui hdes acquérir.
Après avoir remplacé, par la plume, l'épée avec la-
quelle j'ai appris la géographie Européenne à la suite
du conquérant que la postérité traitera de fabuleux ,
je lai consacrée par pra et comme SR de
mes premières études, à
cédés : de l' €
r une page utile a.élé tracée par
ussi plus d’une fois elle a prêté son se-
es moins érudits que praticiens ; _
] Taille ‘
fruitiers) D br en est un. ue En
elle qui en a rédigé la | Mé
notes de lau teur.
En PR 1]
moins ingénieuses : Mar toutes arbi
étonné qu'aucune n'ait voulu ado
présent
vent être cuire sous les dire erses latitudes RE
2706
rope, rangés selon l’ordre naturel créé par ce célèbre
botaniste, parce qu’il a l’inappréciable avantage de
montrer aux jardiniers les analogies qui les rappro-
chent, et peuvent inspirer quelques idées heureuses
pour leur croisement ou leur amélioration.
TABLEAU
DES ARBRES FRUITIERS DE L'EUROPE, CLASSÉS SELON
LA MÉTHODE NATURELLE.
CLASSE VII.
Plantes dicotylédones, monopétales, à corolle attachée sous
le pistil.
ORDRE IV. SASMINÉES. 2° Secrion. Fruit en baie ou
en drupe, à une ou deux loges renfermant de une à quatre
graines. Embryon ordinairement entouré d’un périsperme
charnu.
* OLIVIER. QU RS CHR n, dope oTee hoss
ent d'un Prpèrme car
Diospyros. Lin. Fruit en baie à dix
dantes, d’ ch
VRTRLE, accru. L. Put en Ie d'un Br
LA
|
|
|
277
SSE X.
Plantes + me ra :
ORDRE IIL. CAPAN "OL
capsule à une où plusieurs | polysper-
mes. Embryon placé dans une RE ROE 26 ont ri
charnu.
périsperme
CORNOUILLER. Cornus. Lix. Fruit en drupe pulpeux,
contenant un noyau à deux loges monospermes.
CLASSE XIL
Plantes dicotylédones, polypétales, à étamines attachées
il ne sc développe qu’une à
tre
Fruits en une baie, ou en une
* ORANGER. Citrus. Lin. Fruit en baïe à plusieurs loges,
renfermant une à quatre graines. ;
ORDRE XI. VITICÉES. Fruits en baie, à une ou plu-
sieurs loges , contenant une où L sisese graines osseuses.
ere ie muni d’un périsperme charnu - ss D
278
GROSEILLER. Aides. L. Fruit en baie globuleuse, ombiti-
quée, contenant plusieurs graines ; les ‘baies réunies
"appes.
ORDRE. VII. MYRTACÉES. Fruit en baie, en drupe, et
quelquefois en capsule , à une ou plusieurs loges, Embryon
dépourvu de périsperme. FF.
* GOYAVIER. Psidium. Lin. Fruit en baie ovoide ; Cou-
ronnée par le calice, à quatre ou cinq loges, contenant des
graines nombreuses entourées de pulpe.
* 3. Eugenia. Lis. Fruit en baie pyriforme
ou globuleuse, couronnée par les divisions du calice y à une
loge contenant une seule graine , rarement plus.
* GREN. Punica. Lis. Fruit en baie globuleuse,
très-grosse , à écorce coriace, couronnée par les divisions du
” calice, partagée intérieurement en deux cellules inégales ; la
supérieure, plus grande, contenant de cinq à neuf loges ;
Finférieure , plus petite, en contenant trois ou quatre ; dans
chaque loge, gra ines nombreuses, entourées de pulpe.
ALISIER. Cratægus. L. Frait en‘une peti ite pomme glo-
à deux br ur SE . ol de DE
279
ri Lan. Æspi.an draps infère, à cinq
semences osseuses,
SECTION 4. Framb nésier 4
crées Nes
re
ommun dé dus baie composée
c unic Dac
ru
Fr.
SECTION Faut noyaux. Fruit en une noix. nue,
ou recouverte d’ une pulpe, renfermant une ou deux graines.
ER. Cerasus. Juss. Fruit en drupe charnu,. ar-
rond, , glabre, légèrement sillonné d’un côté, contenant un
noyau lisse , arrondi , anguleux latéralement , à une ,
rarement RS nl
PRUNIER. trytelel Foi an
priml un peu raboteux
Be < contenant une pr et rarement E Hal
n LE. _Armeniaca. Juss. Fruit en drupe charou,
et , de duvet, contenant un noyau légèrement
né, à deux sutures pers be l'autre ob-
rement à (
k,.
sule où une e baie , ou un drupe à à une où
280
nospermes ; graines contenues le plus souvent dans une noix
osseuse, Embryon dépourvu de périsperme.
PISTACHIER. Pistacia. Lin. Fruit en un drupe Est mem-
braneux, ovale , contenant un noyau osseux, mo:
NOYER. Pig Lux. Fruit en un FES pulpeux sis,
contenant une noix sillonnée, monosperme.
ORDRE XIII. RHAMNOIDES. Fruit en baie ou capsule
à plusieurs loges, à plusieurs valves, portant les cloisons
dans le milieu de leur paroi interne; chaque loge contenant
pe ou deux graines munies d’un périsperme charnu.
Ziziphus. L. Fruit en drupe, contenant un
— à une ou da graines
CLASSE XIV.
Plantes dicotylédones , apétales ; fleurs unisexuelles.
ORDRE IV. URTICÉES. Une seule graine renfermée
dans une enveloppe testacée et fragile, nue ou recouverte
MURIER. Morus. —. Calice Aétedent bai à pulpe
es dé
J
3BROUSSOZ MER. Dronisenin L'Ese. Une grain
couverte rte SRE, ES RE DR ere
ORDRE V en
nombre
égal à celui des ovaires, le > plus souvent monoloculaires, à
MICOCOULIER. Celtis. Lin. Frait en drupe pulpeux, a
buleux, monosperme.
es Li. Deux Rae pme A
+ 5 ds
281
PIN. Pinus. L. NOEE tDaRpe ES
branacée.
Parmi les genres de fruits ul ce ten
en est qui ne cultivés en pleine terre
peuvent être
qu’au-dessous du 43e degré de latitude. Je les ai in-
diqués par un astérisque.
Maintenant , disait momo hr thqs “out
dstéiomidiondesheestroitiers, non peut-être dans
Vordre où je viens de les ranger, mais plutôt à me-
sure que chaque article sera complété par les rensei-
gaemens que je sollicite de toutes parts.
rare
Moro Dayenné grofé a sur Pséihe :
quest ion de Ja réussite de la greffe du poirier
imier à a long-temps servi d’aliment à la dis-
pas et la conclusion la plus généralement ad-
mise était qu'il n’y avait aucune chance de sons
qu’une vie peu active se maint
trois ans au “our. ‘et qu'enfin a mort en suivait sans
arriver à la cation.
rent chargés de le tte.
Leur rapport affirme la vérité du til : ce poirier,
âgé d'environ six ans alors, élevé md à
nouille, était greffé sur doncin. Quelqnes dra *
282
laissés au sujel à dessein , au-dessous de Ja grefle.,et
quelques autres naissant au pied , empêchaient.de
concevoir aucun doute , et un beau fruit dont l'arbre
était encore garni, était un pr également ir-
récusable. -
Depuis 1837 , LE. a élé transplanté, et:a con-
tinué à végéter parfaitement. Cette année même il se
montre plus vert et vigoureux, et il porte une hui-
taine de poires bien venantes. Il forme encore une
_ quenouille élevée de deux mètres à deux mètres cinq
décimètres, et paraît devoir vivre long-temps.
enri possède aussi quelques autres Poiriers de
Desenté qu'il a ant sur pommiers il 3 a deux ans
et qui végètent très-bien.
_ C'est donc un fait acquis , et que toute personne
283
D mere année se métier À 3) eese
Fe ai trouvé chez M. Durabi,
| 284
Transformation en pétales, des étamines de la Pivoixe
NAINE. Pœonia humilis. ReTz.
J'ai observé pendant le mois de mai le développe-
ment des fleurs de cette Pivoine. Ses étamines nom-
breuses se sont en partie changées en pétales plus ou
moins réguliers; plusieurs Mann laciniés, mais la plu-
nos DE senla
ligulées, longues
de quarante à cinquante-cinq millimètres , ce qui,
par leur réunion et leur forme, donnait à la plante
beaucoup de ressemblance avec séstint variétés de
nos pres paiihihes:
ffet ch t d’abord
ar caler dohbicies de ses pétales, qui n’a point
été altéré » par celte tr , et ensuite par la
z Sr sé estiment «ns à Ps pétales qui i rem-
plaçaient presque toutes ls amine car védriees
RUE FRE PT RS | L A CON 4 .
pda on pr po ve nariquss ©
a ue
MIT Rs
ait à à à cinquante-ciuq centimètres ; c'est couime Pin-
285
dique le nom qu rs pr pre “de es du
genre.
Elle se multiplie iplie fac
tiges qui sont i
de Pivoine), b
opération doit se faire peu Per après la dessi-
Re qe, tie start Did er pes" gel divi-
de férmer de nouveaux chevelus et de se prépare à
fleurir souvent au printemps suivant.
On la multiplie anssi de graïnes que l’on sème à
Phelps rs en pese meuble, etlon repique le plant
Pi se pe dis Et
_ Hexandrie momag hi Lan. Asmarilidées
F7 2 je ee 2
Le ei rs dé : PE Le Le.
gr sb ae Ts ù
nr ms ere Florent. de: rente-deux à
286"
et luisant, un peu arrondie d’un côté et plate de
l'autre, au centre duquel règne longitudinalement
une arête saillante ; elle est quelquefois bordée d'une
membrane mince.
Cette tige est tronquée au sommet , et comme par-
tagée en deux lèvres, du centre desquelles sortent
en faisceau quarante ou cinquante fleurs redressées
avant la floraison, et pendantes. durant l'anthèze. Les
capsules se redressent après la chute du périanthe.
La floraison a lieu vers la mi-avril; la fleur, d’a-
bord d’un jaune-verdâtre légèrement rosé, devient
d’un beau rouge minium avec le sommet des divi-
sions du périauthe teintes de vert-olive, ensuite elle
passe au jaune; les fleurs épanouissent successive-
ment. La. ca sule est ronde, et parait ne pas devoir
atteindre plus de la grosseur d’an 1 pois. pts pédicelles
sont longs de vingt-s , et d’un
DE ni Une de iles visqueuse et: su-
année; j'ignore és sera son résuftat. Je ne ne non
plus ei la plante
condées , dhmcient pas ou Lo
Je, cs dique Pa opéré moi-même la fécondation
cie ; à cause de la rareté de la plante, et
dde Dion, dans cette circonstance, la nature
ès en défnt. si} les graines, réussissent et me don-
à, né gil so fe
po la culture, voyez page ae de 'inads ele
plus haut. ranç. CELs.
288
EcxINOcACTE A ons. Echi
mulosus. Lem. (Forez la planche; et pour les ca-
ractère génériques , page 120 de ce Journal; an-
née 1836-1837.)
Plante presque ronde, d’un vert foncé, à vingt
côtes mamelonnées et disposées verticalement, larges
d’un centimètre environ. Mamelons de forme ordi-
paire, à sommet un peu dirigé en haut ; aréoles en-
foncées entre les mamelons, ovales, couvertes d’un
coton blanc, horizontales , larges de cinq à six milli-
mètres.
Douze à seize épines, dont quatre très-fortes,
longues de quinze à vingt millimètres, d’un jaune
d'ivoire, à DEEE ga foncé, are tou-
jours plus longue, et la base, qui
lement poarpre. Les di où due ie ls
petites d'inégales longueur ordis “al
PSE AR ER OMR DE ne EE ER OR CIRE EE A PPT Re "el k Dai
mr
jrs
ENGRAIS ET. AMENDE MENS.
DES trans mr |rovcines; JO8CS Er rires
pour servir de re au ans, et qu'on es lise
JUILLET. 1839. 19
€: FN.
végétaux. Ces plantes introduites dans le sol, dans des
circonstances propres à déterminer leur fermentation,
sont donc susceptibles d’alimenter la végétation par
les produits que leur substance sert à former. Le seul.
point important qu’il faille observer pour les rendre
utiles, c’est d’attendrir leur tissu ligneux avant leur
emploi , et de faire en sorte, qu’appliquées aux diffé-
rens sols, elles ne se comportent pas à leur égard
comme des corps dûrs tout-à-fait inertes.
Les Joncs et les plantes des marais sont ordinaire-
ment d’un tissu assez spongieux et assez mou pour s
diviser aisément , absorber facilement l'humidité et
subir une décompose assez prompte. Ces plantes,
rames la vase des marais ou des étangs d’où on les
etre, peuvent être utilisées immédiatement dans les
L elles y. produisen “encore quelques
effets, et lon peut. les y Pot de na -
pan: qi: nénèeia et spongieu |
: UT © ci + ; doit À D , s
£hronyz et + - Du du pd ie j ds et
_ Pimp x mines: 28e
roi qui dos ueèes vu"
294
presque analogue au fu pres: des phone chou et des
vaches, surtout, si © c
‘ Lo. | L
F_
au moment de.l k
De eus 2) Mean
mier , PA 0 HE la précaution de recueil
nomiser.la . paille, n’est pas praticable, et que lon
veut cependant utiliser ces plantes, il faut en former
une couche peu épaisse sur un lit de marne, ou sim-
plement de terre calcaire, sur un chemin ou dans
un autre endrois &e très-f1 fréquenté , et les divi-
| > pendant un
vapes suffisant, en ayant soin de les sions quel-
Quand on les trouve convenablement atien-
s,.on-les relève sur une portion de l'emplacement,
où mieux encore On les mèle dans la cour de Ja
Mu: Dis
is 206 mêlés à d'sisines engrais sa Fa
CRE Rene, a ÉÉE
292
qu'on suit communément; et qui consiste à laisser
fermenter ces plantes mêlées aux autres matériaux
de l'engrais, jusqu’à ce que leur décomposition soit
complète, et qu’elles ne forment plus qu’un terreau.
De cette manière, en effet, on laisse exhaler en pure
perte la partie la plus considérable de l'engrais, ét
on le rend en outre moins propre à l'amendement
des sols compactes, qui se trouvent moins soulevés!
et moins divisés.
elles sont toujours d'un effet avantageux, et partout
où on peut s'en procurer on ne manque pas de les
si AL RAL
solubles qui se trouvent-dans les plantes marines est
293
ere Pari qu'aux: DE ES mesure: que
_ ee Pen dsl, où par ll de
la plante PR | TR
Les fermant à parte de se procure de
ner. Ils e rteront ensuite sur les prés natu-
rels et artificiels, furent l'automne ou lhiver , et, au
mois de juin , ils fomecüin encore queleñr es
après la . S'ils en avaient
2 AS 4 ‘æ
.. DE à ie ve PE «
t qu'ils se
popnsnt de le conserver ;-ils devraient en for-
#
vis iles: sans :
et
me ï ensuite Le tas de Ja même terre. L'oe ces
_ des principes d’assimilatio on. C'est à au moment où sa
d iti d'il agit avec éner-
ns dimtl Dans les terres grasses, il est
ieux de ne l'employer qu'à l'état sec, ou mélangé
ane une terre absorbante ; mais, dans tous les cas ,
ses-eflets seraient encore plus énergiques, si on ne
294
Pemployait qu'après avoir utilisé ces matériaux
comme litière, et les avoir laissés mn des
sucs de lengrais.
Les herbes des rivières sont utilisées dans diffé-
rentes localités par les riverains; mais comme elles
ne se comportent à l'égard des plantes que comme
engrais nutritif, leur action est beaucoup moins effi-
che it balle: de: pliée marines qui agissent en
même temps comme stimulant. nie fluviatiles
sont d’un tissu plus serré et plus abondant en parties
ligneuses que celles que lon recueille au bord de la
mer , et la désagrégation de leurs parties est plus dif-
ras aussi, il est à propos, avant de les utiliser
comme engrais, de les employer comme litière sous
les bestiaux, ou d’en joncher quelques passages fré-
EE mais seu-
une press mécanique, qui à permette de de enfoi
à la charrue.
#t ik R ” Marne. 45
: à : Pos “ FREE
vi . lix ER dé } Re D +
2. 2? 15 7 cg it,
Pr sidi D os 2 21. - > sta:
feuilles, | S és sas, £ se . Fe
PLIS : En CT
Le ol
pe vaste Lun ces cute) pdrthés
graines qui la reproduisent identique, est une de
ment obtenir ses produits pendant celte moitié de
l'année, si lon a hr 0 0 00 HN
nues er ler pied) quote
tache à a! a tige ; mais en les coupant avec un couteau
Ce Es + rc “érenere ÿ facilité 18° développem:
d'une rneer pomme; ce qui n’a pas lieu lorsque
1 1l exist ir us à Î: base du pédon-
cule, sont Héchirés par l’arrachage de la pomme for-
qe ee on augmente la prose
3090:
cueillir elles-mêmes ; puissent l'obtenir aussi franche
que possible ; ce qui , au reste , est un embarras dont
on doi s’exempter lorsqu’on est sûr de l'obtenir bonne
. commerce...
Eee sisdnditihon-deiMessellié ont fleuri ,
il faut couper l'ombelle terminale; ou , si l’on com-
prend mieux ;. étêter chacun des pieds qu’on destine
à être porte- …De.cetté façon; one récolte
que Les semences produites par les fleurs nées dans les,
aisselles ;'et.on.est sùr de retrouver tou-:
jours dans les. semis. que. Fon'en fait:la variété pure:
du Chou de Bruxelles. Si, au contraire, on récolte
Hissoo : mnt de 2
7 s
*97
cit +916 BULS HO fu 01;
ociar Leu graines, rue a p.. 19, 0ù on
PE YA FREP ER UR-RONVEAN Chou monstre; r
M. x
Ts
où La run remarqué. An
Fi nie mess on a forcément fait prendre Ja
ir le transports
298
dolle, on doit rapporter ce Chou à sa première es-
pèce , le Cnou PROoPREMENT Dir, Brassica oleracea,
et à la seconde race de ‘cette espèce, le Chou
cavalier ou vert, ou sans tête, Brassica oleracea
var. : acephala. Péoteféis; ce n’est point le Chou ca-
valier lui-même type de sa race, reconnaissable à sa
tige allongée, tandis que celui qui nous occupe est
ramifié depuis sa base , mais bien plus probablement
le CHoU CAVALIER BRANCHU Ou CHOU 8RANCHU DU POI-
TOU, Br. ramosa. Au premier coup-d’œil et surtout
à l'inspection de sa tige et de ses branches presque
ere signes d’une existence prolongée, on pour-
rait le confondre avec le chou vivace de Daubenton,
qui n’en Ps au reste, qu ’une variété peu distincte.
sait que ce derni ier ne doit pas son nom à sa pé-
2099
cause de cette longévité, mais il est présum
+ at + L + mrdrduts À RER Si bi: ni ré rare € “4.0
£ sc. ds
tion ds dés arbres d’une végétation trop DA
et qui s'emportent en bois.
Telle a du être bus = de ché mette Choux,
mars nombre”n' st tiendront que le C
du Poitou avec son développement 6
cest « comme si _.
300
de la race blanche dussent avoir une taille de deux
mètres par la raison qu'on en trouve qui la possè-
dent et un peu au-delà. Ainsi , suivant moi, ce Chou
n’est point une. nouvelle variété ou race, et il n’y a
pas lieu, je pense, à lui imposer un autre nom que
celui sous lequel il est connu. RoussEeLon.….
Pnsiz. pe Napr s. Persil-céleri, Persil à grosses côtes,
Api y llum.. Tonton Pentandrie di-
_ gynie. Las. Ombellifères. Juss.
.Ce, Persil, dont les côtes blanchies comme : le
céleri peuvent être employées aux mêmes usages
culinaires MES | cette sh est fort peu cultivé dans
j Sans doute parce qu’il n’est pas assez connu,
| mars ou avril dans un terrain bien
pee PRES, poison — . mais on > pret avec sat d'a-
+ emtoË moenefe “84e
Pr ds pe sa varié de ke.
tion dés Griottiers. + AE RMEee _.
Foch mais rh ms
dans le commerce , et par conséquent rare dans les
jardins fruitiers. C'est vraiment à tort, car elle rap-
porte beaucoup. L’arbre ne manque presque jamais
de se charger d’une grande quantité de beaux fruits,
qui sont es ren PET ainsi que l'in
figure.
“Ællene mbrit qu'à la Ba d'août , et gs son aci-
dité, qui est bien moins sensible lorsque la maturité
est complète, elle paraît fort —
de l'année. En la préservant de ;
ntée un dos tre "2. ui: “ m. < nr an
ï | peut la
PR
iniment sie re OS sir que les ama-
Re ann he
ane rise anglaise, à la mi-mai.
302 ‘
son est avantageuse dans les jardins paysagistes , où il
fait un joli effet sur le bord des massifs , au prin-
temps par ses nombreuses fleurs , et à la fin de Pété
par ses fruits: On peut aussi le cultiver en espalier ,
et dans cet état. conserver Jlong-temps les Cerises en
maturité ; elles ont l'avantage comme toutes les
grioltes de ne jamais être attaquées par les vers.
. En définitive, c’est un fruit intéressant à cause de
sa maturité tardive, propriété qui doit le recomman-
ne Le” bé } os mich.
a :
J.-B. Cauuzer.
PLANTES B'ORNEMENT,
Tee» sr am ane ras
rail US plusieurs années, mer
encore dans les jardins.
genes à HISPIDE , | Lonicers pie Dore
: ps: Bot. reg GE
Ti arbuste, qui jusqu’à ce jour né cbiéeieter
aussi sarmenteux que ses congénères. Ses tiges s'éten-
dent sur terre; elles sont minces, purpurines, et
couvertes de ptits poils dans toutes leurs parties.
Elles ont, malgré qu’elles soient grêles et moins
vigoureuses que les autres espèces, une tendance à
devenir volubiles. Les feuilles sont opposées; les in-
férieures pétiolées, ovales, cordiformes, eiliées sur
les bords; les supérieures sessiles , d’un vert pâleen
304
Cette po a été découverte par Douglas, dans
FAm septentrionale. Nous la possédons à Paris
depuis Fannée r837, qu’elle a été introduite par la
Belgique. C’est un arbuste charmant qu’on peut agréa-
blement employer à lornement des jardins. On peut
le cultiver en pot, en ayant soin de former sa tigeà
l'aide dun tuteur, et on lui fait acquérir une tête
sphérique en pinçant l'extrémité des rameaux dispo-
sés à s'emporter. De cette façon, il se ramifie davan-
tage, ettous les nouveaux see se terminent
Ses ss
PÉPIN.
OD LA : n’ DL,.1,,1 F du ps
ri ne PURE 1832-1833 de ce
1
1
3
;
:
1
È
305
ke, at a un iamèins » lei qinégnnt millimètres. Le
tu
et le limbe des. — est d’un joli rose, pourpré
ou violacé sur les bords. Mais sit Plus que toute
autre. ne ME Ce ce bel ambre c’est
l'oxleur agréab ’exb
bien 5 ] 5
EL
LEE]
Ce. onto qui a été dédié à isa
Aglaée Adanson , a passé en pleine terre tout l'hiver
dernier, et a supporté, sans le moindre inconvénient,
nu abaissement de pére de bé sous ee
mur ).
Remo do ni
frères Baumann, horticulteurs à Bollwiller ( Haut-
Rhin }, poste restante à Soulz, qui le mettront en
vente en 1840, au prix de 30 ser 8e on
Fer Benin :
Jonter _n
306
les expositions et se plait dans tous les terrains, ce qui
reud son emploi encore plus facile; mais ce que jas-
qu’à présent on n’avait pas suffisamment observé, c’est
qu'il ne produit des fleurs que surles jeunes |
qui se développent sur le bois de la dernière pousse.
Gette observation est d'autant plus importante, que
c'est d’après elle que doit être dirigée la taille. Jus-
qu’à présent cette opération était faitetrop sévèrement
et à contre saison ; ce qui nuit à l’inflorescence.
Je conseille dim de tailler le Ribes sanguineum
immédiatement après que sa floraison est passée,
comme on le pratique pour les lilas varins, de Perse,
etc. ; cette taille, de même que toutes les opérations
decaltare, doit être raisotinée; il faut se servir d’une
non de ciseaux. On taille
près d'un œil ou bourgeon bien disposé et placé sur le
bois d’un an. On supprime les branches affaiblies ou
qui font confusion , et qui ne servent qu’à épuisergle
Le m8 sans ME 2 de fleurs. On entretient ainsi la
à de
car: autrement ce Groseiller cesserait de fleurir , ou
ee rs ee se
rs moe onérénée à 12
Cette observation peut s’ äp |
rbuste * d'ornement , que lon a tort F + fsillér
ae lerspe ” ___ A» et uneis-
1 Las TM
e las
dns ill
307
ls avaut leur floraison; tout, le sonde: sait qu'ils ne
fort agréable , produit une décoration du plus joli
effet, et d'autant plus intéressante qu’à cette époque
les fleurs sont encore rares.
Le Ribes palmatum , dont les rameaux sont plus
minces et plus flexibles et se soutiennent moins bien
à cause du poids de ses feuilles, doit être t illé d'ap è
les mêmes principes. FER
Les beaux échistillesdé ar” existent au Jardin-du-
Roi, font ,à chaque printemps, l’objet de l’admiration
dés:amsieissy ansquelé je pais annoncer que ces es
pèces sont en maltiplication dans plusieurs établisse-
mens marchands de Paris et des environs ; tels q
ceux de MM. Cels, Jacquin frères, Bertin à Versailles,
et SD à x rrmemnauns sonf
‘308
méés, par mon père, spectabilis et prune: 274
mères des trois sous-variétés ci-dessus.
M. Jacques, page 315 de ce Journal, année 1836-
1837, a également décri rit queljues time variétés
remarquables de la Pivoine de Fat sa à
shieaues: Alors: savoir ss
Phones anni Pret à PS.
Var. : Carnea grandiflora. P..S. Var. : Humer
alba, ir PE: v Var. : re) alba.
. 4 + # en t- 3 : NU ce . ” | | Pivoinés
ei vite ' je viehs"offrir à nos:shtédherte deserip-
reel hd Fenparress séonsiies 2
a. Tiges her-
Pæonis, S s $ a Fr,
Lacées, hautes de un mie poñt a feuillage difé-
HR AS SN
de la prions 40 “par sa couleur rose bien” plus
tendre ; £.: À L + Lt à
dù PT D. dé l fé sm is
Ù +, 2 Je :
noncée ;. Be. PEdulis étant
ge un de là seconde f par sa couleur
11 a de aus gi
do jé” q DT "+
nir des graines par fé
0e mes dévalopées que cells à ces deux
Elles a, en s'en Va arantige deflokrie plus facile
ment qu'aucune autre, car des éclats plantés deux
fois dans l’espace de six semaines, aid l'automne
de ns en férre ordinaire , à l’exp da midi,
ia F CAE et promet tent
i sont le résultat d fécondations arti-
Gens pa bteni t sa ren +
a … à | 1)
il
ch esp D me pme
310.
sont étroits, contournés et très-nombreux; les ovaires
métamorphosés en pétales plus longs que tous les au-
tres, et panachés de pourpre , entourent comme une
seconde corolle composée de productions pétaloïdes
parmi si ag n’y a aucune apparence d’ovaires
ni d’étami
Cette belle fleur, qui ressemble beaucoup à un pa-
vot à fleurs doubles, est d’un blanc pur, et constante
dans,ses panachures. Elle est fort remarquable par
son port, et se distingue avantageusement parmi
toutes les autres variétés.
3... Pivoine ODORANTE DE LA Cane: Pæonia Sinen-
peer odorata. Tiges de soixante à soixante-
que la
Pæonia Sibirica. Cette variété a les fleurs plus grandes
a de #» Can sr _
311
d’un joli jaune andre à ausparent, momepaies sur le
variété et leur forme élégante, qui imite celle d’une
en font une plante fort méritante et digne du
nee ronds
6. PrvoinE STÉRILE DE LA CHINE, A FLEURS BLANCHES,
Pæonia Sinensis, Var. : Humei alba plena. Cette va-
1é réteip-décrite par M. Jacques, a produit , cette
année , des fleurs larges de près de seize centimètres,
qui ont conservé leur même caractère, c'est-à-dire
qu’elles sont dépourvues des organes générateurs.
Elles conservent une teinte carnée pendant presque
toute la durée de la floraison, et exhalent , surtout
tion tnbtdis dosintse et, du reste, sisi tir.
quable. FT.
7. PivoinE PAQ FR A Péonie Sineie
sis, Var. : d hellifoiiil: Tiges hautes de soixante à
> et
di É
&
À + LU
.
: Toutes ces nouvelles productions sont rustiques,
réussissent à toutes expositions , et, pour ainsi dire,
dans tout terrain , et se AS à l'a agree ro
éclats des pieds.
Elles forment une adlbetion fort intéressante ; et
qui trouve de nombres amateurs.
Léon.
Mirtreusx 3 LINGUIFORME | ÿ: Achillea inguata.
song et Ke |
Plante vivace PRÉ ve ‘à à feuilles re ues en ro-
sette, enr vertes , dipules, sessiles , PTE"
ARABE PE
313
une plante nouvelle: set depuis plus de vingt ans: que
sas ne.
Pa +.
plante me plaisait , j'ai pu reconnaitre qu'il ne fallait
pas toujours: attribuer sa déparition à la rigueur de
nos hivers. Cette espèce m'a paru être comme la plu-
part des plantes: #ivaves “astiéstt détruisent d’elles-
mêmes après . années , Si de attend gs à
long-t à neuf,
“Pour que pre Milleféville ; qui se détruit au cen-
tre par le nombre de toufles de feuilles qui s'y amas-
sent , y Pntretiengent l'humidité: +: ‘finissent par se
décomposer, i ten
santé , il faut prendre le soin de la replanter à neuf
tous les ans, en la changeant de place, parce qu’elle
absorbe promptement les sucs de la terre qui la nour-
rit. L'époque la plus convenable pour ‘cette opéra
tion est depuis la fin d'août jusqu’en septembre: On
relève les touffes que l’on déchire pour !les séparer;
et l’on choisit les éclats les plus verts pour les repi-
quer deux à deux. Lorsque ce travail est fait à cette
épis: PER PRE
- . J ‘ :
aan st di Nils seat A eu Nil piilce AT
ment. î d'OS did 20 Jo ia os Pi € émet
JR 6 2 Le =: RE re te
Vi :
314
des parterres, à cause de son port gracieux , et par la
durée et l'abondance de ses fleurs portées sur des tiges
droites et fermes.
Pépin.
| ORANGERIE.
Gant RAMEUX DES Canaries, Genista Canariensis.
fEsprs Luxe Var. : Racemosa.
npressa de le mettre en usgtties
io » et il eut CE de le voir fleurir dans son
établissen Pr are te 1838. Il se couvrit
alors dé or L de fleurs pa-
pillonacées d’un joli jaune unicolore. A lautomne de
Ja même année, SR RERR
Geni ons Lin., à laquelle je
propane de dom pe de racemose.
Ses rameaux sont : u
315
breuses fleurs depuis le mois d'avril j jusqu'en juin. {L
à la ta
ar lle, et ne parait pas de-
voir s’éle ver d PPT Rae hotanie-cing ces
timètres. IL est très-rustique.
Toutefois, on l’a jusqu' ‘à présent cultivé en oran-
gerie pendant l'hiver, et mieux sous châssis, où ses
fleurs se montrent plus tôt. Il se plaît à une exposition
haude pendant l'été, et paraît ne devoir passer en
pleine terre que dans nos départemens méridionaux,
comme les Genista Canariensis et candicans. A] lui
faut de préférence une terre légère et sablonneuse. On
le multiplie facilement de boutures faites en pots et
étouffées sous cloches, ainsi que par le semis de ses
graines, qu'on peut faire immédiatement après la
récolte.
Cultivé en pots, il a besoin, comme toutes les
planies en vases, d’arrosemens pe Dress
# : Sage à
Mauva, Las. Monadelphie polrandre, L Malve-
DT ee NS |
5
316
Mauve A FEUILLES DENTÉES, Malva serrala. Honr,
Par. 1# VF oyez la planche. )
Plante ligneuse s’élevant de quarante-huit à à soi-
xante centimètres , à feailles pérsislantes , alternes,
d'u un vert gai, oblongues, dentées sur les bords , ob
à pétioles courts, quelques-unes
lroites , ‘rameuses , hispides,
me vert pourpré “dans! les ; jeunes rameaux. Fleurs
xil res, solitaires, à limbe d’un blanc à peine rosé,
marqué de stries d’un rouge carmin à la base de cha-
cune des divisions de la corolle.
jte. PR arbuste | se couvre de fleurs depuis Je
mars 1aqu'e en mai , il refleurit souvent en-
de.
et: tre | même mn ds pourrait É sie.
> de tir et pr par le
Phare, Pi |
g : FE s sur "des individus CE re
PT Il ji? ss) mémibb.t +... € EE LS à LB
Le nent duo vais décrire ; la couronne, au lieu
d’être formée par des lignes ou demi-fleurons , n'offre
que des fleurons à cinq divisions , soudés jusqn’aux
deux tiers et à limbe à cinq lobes ovales points. Ces
tout.le-tube est brun-pourpre ; et le limbe d'un beaa
jaune. Leurfi
“qui m'avait donné Fidée d'imposer à cette variété
épithète de cyaniflora.
| Lequiy dermarqbes Fégarà ds ait: nou-
velle production, c’est qu’elle a été d'abord obtenue
par M. Madale , jardinier-fleuriste rue Rot
Paris, dans un semis faiten. 1897. der graineaidela
Cuillarda picta, et qu'elle a-été: : pareillement trouvée,
en. ei ediisé uen et qui
2 ae Éorépenae _ ss Sans ss 4
318
leur pâle , et ne méritaient pas la peine de les conser-
ver. Cette observation semble confirmer l'opinion des
auteurs qui ont considéré la Gaillarda picta comme
une variété des autres espèces du genre , et l'ont dé-
crite comme telle. Sweet et Hooker en ont fait une
espèce, le premier, en 1835, sous le nom de Gail-
larda picta;; le second ; en 1836, dans le Botanical-
Magasine , sous le nom de Gaillards, Dranchundë,
trouvée au Texas.
Cette plante, n *étant cultivée que depuis peu d’an-
nées dans nos jardins, on ignorait si elle pouvait passer
Yhiver en plein air. Je ne sais si on a essayé de laisser
quelques ra en Le En terre pendant l'hiver de
1837-1838 pieds
ni leu. tandis que des ojets plus
forts. ont péri, quoique cette mauvaise saison n’ait
PRE 2 ; La 3
1 est donc prudent d'en ren-
ie pendant hiver em ange, a où , d'ailleurs, elle
319
Clematis azurea Bréniliflors. Cette charmante clé-
matide est en pleine floraison, et se montre de la
plus grande beauté. Elle a dévéeléphé ro fleurs
qui ont de dix à douze centimètres. Je constate ce
fait ici, parce que la figure qui en a été donnés datis
ce Journal, page 28, année 1837-1838, ayant élé
dessinée sur une jeune plante, a donné à la fleur une
dimension beaucoup trop petite.
Aug. Cezs.
Cupnée Faux SILÈèse, Cuphæa silenoides. Nees.
ab. 2. Hort. Paris. 1839. Tige comme sous-ligneuse
à la base, haute de quatre à cinq décimètres et ro
munie de poils rougeâtres, courts, glanduleux et”
queux ; feuilles pétiolées, presque opposées
lées , entières, comme glabres, avec des. a
ile sue les bords ; fleurs extraxillaires , à pédon-
D de Les prie partie ÈS a
320
jouir une partie de la belle saison. Il est malheureux
qu’elle soit assez susceptiblesur-le, choix des terrains,
ar dans certaines localités il est presque impossible
d'en élever ; mais je lai vue parfaitement réussir en
terre de bruyère, et alors elle.devient très méritante,
Dans les, terrains qui se trouveraient lui convenir,
on . ten former de jolies bordures , ou en or-
ner les plate-bandes des fleuristes en repiquant cinq
à six individus ensemble, afin de former des toufles.
À cet effet, on devra la semer en avril sur couche
chaude, et repiquer les individus jeunes et avant
qu'ils aient pris un cerlain accroissement.
Jacques.
$. Lure à 6 set ;
ne : St Ë 4 E17 1
Br"si HORTIQULTURE.
PLANTES POTAGÈRES.
Résurrars DE. LA. | euurons | avrouss. D * bec
m sa ar er GT €
nière époque, parce qu'alors la végétation est presque
totalement arrêtée.
ts qui.ont le mieux réassi sont ceux pro-
venus 4 semis d'août ; dès le 20 de ce mois j'ai fait
repiquer les plus "A et lier le 10 septembre les
mieux venans, comme on le fait pour la salade , es-
pérant les aider à pommer ; mais cette opération n’a
produit aucun effet. Plusieurs pieds ont commencé
à monter du 10 au 25; deux étaient en fleurs le 18.
Ils ont continué à monter jusqu’à la fin d’octobre et
mème en novembre: Douze pieds étaient en fleurs le
18 octobre. Ge sont les dégénérés qui ressemblent
beansoup. aux «navets, herqie francs" n’ont com-
A qui id égé-
nèrent, FR cs oh sont peu es-
RES ‘ils ont. qu «feuilles. er et réfléchies.
DAS 2 AS AURAS OR TEEN NET EP ANEROEREREEETEr
en tout à celles du chou. frisé. J w’à présent
crois être le seul qui aie obtenu, Page variété, red
?
mé ete tale a
euses mais, sétendi Ton-
tes les fenillesque j'ai goûtées cra ei pr
à le goût. de cles du ave) ais ll sant
moins âcres. is + +. se
nière qui par celle qu'on. où
#
enfin les péioles seulement ! préparés comme des car-
dons, mais ces derniers sont trop filandreux . En éplu-
chant les feuilles on remarquait plusieurs bourgeons
EME comme on — voit. RÉ a rss
hs. - * $ spi ;
Le 26: bre, Pain mange nai ces qui
ont beaucoup: de rapport avec les brocolis ; ; ils sont
très-délicats et gréables. Ils ont cuit en 0 on
25 minutes. Fa eee que des larges pétioles
euits à part, mais, comp sig à première fois je les aï
trouvés trop filandreux.
- Le 27, je crois ; il est er & sa neige durant
une partie de la journée, et la nuit suivante le ther-
none: se; abaissé- à Laipeñené à rotalou hegr
Fe ee
sions des plants «tes 1 3 ne ;
Ainai cette RE est hou liant très-rustique ;
mais elle est encore la plus précoce, car elle pousse-
pour ainsi dire mer: la min He er cet égard.
pour le ce Aro er Jour
ds ous les plants, bel ceux
monter; du 10 au
nt. garnis. de gros biais et la
raisON, CODIM Mano +
géep aid. # … d'avril el | > pr rs n .
de mai. Les Promis: provenant - des. ser
el: 25 septembre ne se sont pas montrés pl
les. RER autées. Les. pieds se. ramifient : de
pe et Re: branches de Mme 1
comme légume, pue qu'il ve donne ses meilleurs
produits culinaires qu’en octobre et novembre , épo-
que où l’on possède une grande quantité de plantes
potagères MURS “D. ve Cependant il a avantage
d'offrir, aux personnes dont l’estomacest délicat, un
mets agréable et d’une digestion beaucoup plûs fa-
cilé qu'aucune autre espèce ou variété de choux. À
toutes les autres époques de l’année il monte à fleurs
très-promptement. On a vu dans mal seconde note
sur cette crucifère, page 326 de l'année 1837-1838,
que le premier semis, fait fin de En
ment d'avril, a donné ses produits en juitiot, Ja Jai
plus haut que le deuxième semis de l’année, pros en
je Les avait pere ee en octobre et novembre, ce
ss ar demandés à à des es ME des
| s chimiques , ét je m’empresserai d’en
far connaître le résultat dès > png D com-
muniqué.
Moves : DE FAIRE déétéhe BEAUCOUP DE VOLUME
X POMMES DE Re
qui ne s sont autre re. chose que les corymbes composés
des rudimens des fleurs, di faut cueillir avant
on, à cette crucifère, de d'o-
péralion connue. sous. 4% nom d’incision annulaire. il
Ja mA Eu après qe ses Choux, repiqués en place,
cquis une certaine force ; alors, avec.un inci-
seur rt aire o! pa pr Kyl cerne, Ja ge cher
qualités de nos ‘graines, “et To soin ee, ren dre
compte du résultat. Toutefois, comme ce moyen, qui
paraît être sais ous le midi avecsuccès, semble,
d'aprés les, i ps def ne
L régit. ce bel établissement. e
de V'État, qui, swraletisatis
, administ teurs, a fait les fonds
330
ES
semblée, qu'à moins d’une fatalité que la science dé:
crée autant que l’humanité , elle ne ferait qu ’une
victime äba-fois , “et le professeur appelé à la rem-
placer | une décision prise.
ue de mème lors Hé calé
n pre ren dr prouve mieux que tous les rai-
onnemens lexcellence de cette administration, ce
sont Vers beaux À a À LR se déroulent sous nos
un
Lt ertorpr a de apiéitiquE Ne est comi
niquée par l'ouverture seule de la porte, lé perpétue
assez long-temps pour q qu'il bl
les cimes des plantes comthé une légère brise de leur
patrie. Cette ag q déplace p ss. euh cg ol
hercibadusr Se sis “érigé:
PR Pr
bienveilla fe de MM hrotnntinéa: out compté
le; public pour quelque chasse et tenté dei le. Smilies
riser avec nos
Les
x! Mir Ni ftierz
re Pillustré” Partie est lin-
oe ‘qui soit en
pendant la
334
blables aux müres et fournit au Japon un. papier
assez fort pour couvrir les parasols dont font usage les
habitans de cetle contrée, et, à la Louisiane, une bi-
lasse dont « nn fast si étoftes . Ce ennt Lin
| dis
au labyrinthe, et nf qui
conduit an réserupis, lemuel est anisi je copstrngtion
PR RRQ s'anRlatene d'Amérique, ‘Plata-
riginaire de l'A méri e-Septentrionale,
qd qu &é —_ par. “Fpusnefort.en
Pa 1707:
ir x.vait >it ere n bd able de Monte,
Au | ‘des neuve + JE ÉRINT NT a ._ s-
truites, ainsi que je l'ai dit. le long dela, rue. de. Buf-
Fons est so jus mal où Tournefort >] le Ses
disnale eu q\'on Signale conme sensible aux intèm-
péries ‘de otre “climat. dr D est une “preuve
ta Re; gasoil as avoir Ho
t “in dù te” CT de la dutèRe ta” su at de
M ‘gt de cette a ie fut la qui
in
RE à
1
st Li
‘E
À
à:
|
33
GAULTERIA. Laxn., Lamek., Pensoow., etc. Décan-
MR ie Bruyères. Juss, : :
aractères génériques : Calice campanulé à tinq
dioous, pat corolle presque en grelot ; limbe
à cinq découpures courtes, roulées en dehors ; dix
étamines. insérées à la base de la corolle; ie
velus; anthères fourchues à leur sommet ; ovaire dé-
primé, entouré de dix squamules alternes avec les fi-
lamens des étamines ; capsule à cinq loges; cinq val-
ves, entourées par le calice coloré persistant, et en
forme de baie, ouvert à son sommet.
GAULTERNE sHALLON, Gaulteria Shallon. Pursu. fl,
am. Lin», Bor. reg. 1411. JACQUES, suite au Bo-
taniste-Culiivateur, inéd. (Foy. la planche.)
Arbrisseau de seize à trente-deux centimètres, et
pouvant en atteindre cent à cent-vingt dans son pays
originaire, toujours vert, très-traçant, décumbent ou
érigé ; rameaux munis de poils surtout dans leur jeu-
Ness, HR peu flexueux; feuilles alternes, ovales, p
| pers cœur, pointues, dentées, presque sessiles, d’un
gros : ba se sur les deux rare veinées; fleurs
poils courts et visqueux ; fruits pourpres à suc muci-
lagineux.
Lieu originaire : le nord-ouest de l'Amérique.
Cet arbuste fut introduit en Angleterre en 1826;
je l'ai vu pour la première fois chez M. Lefèvre, pé-
piniériste à Mortfontaine, près la Chapelle-en-Serval,
en 1836; il a fleuri et donné des graines fertiles
en 1837, et c'est de cet estimable cultivateur que j'ai
obtenu l'échantillon qui a servi de modèle au dessin.
Il est encore rare dans les collections. On le cultive
en plein air et en terre de bruyère pure à ombre; on
peut le multiplier de ses traces qui surgissent quel-
- quefois assez loin de son pied ; il reprend aussi de
“boutures faites sur couche chaude et étouffées sous clo-
a mi graines peuvent encore servir à sa multipli-
nm; elles doivent être traitées comme celles des
Roca” Azalées, etc.; mais le plant rentré en serre
tempérée dans ke premières 2
ut ee en comme je ai dit, est encore rare,
ii PR as de eut. On enable cdise à pe
339
P. Edulis fragrans et P. Humei. Elles ont des ra-
cines pivotantes , qui, quelques années de
plantation dans un bon terrain, s’enfoncent à plus de
deux pieds de profondeur, et sont en végétation de
la fin de septembre en juillet suivant. C'est 1 unique-
ment le défaut d’arrosemens , surtout dans les temps
secs, qui empêche ces racines de fournir assez de
sève. au printemps pour développer des tiges et des
et dont l'accroissement est rapide à cette épo-
En 1836 et 1837, j'obtins dans un semis de Pæo-
nia Sinensis quelques variétés qui me parurent re-
marquables ( ce sont celles qui ont été décrites dans
ces Annales ). Mais ne pouvant pas apprécier conve-
nablement les différences qui les caractérisaient et
1 ient des anciennes variétés dont je n’a-
vais sous les yeux que des fleurs imparfaites, je réso-
lus de les réunir sur une même plate-bande et de les |
y laisser se fortifier, ce que j'exécutai à l'automne
de 1837.
Au printemps de 1838, les différentes variétés de
Pæ glicinalis, fleurirent, ainsi que pers
LL de
ya point fé,
leave un es des fe) rar
3o
négliger quelques précautions qui peuvent assurer
une riche floraison.
Voici donc ce qu’il fout faire pour obtenir un tel ré-
sultat. La fin d'août étant l’é époque où les Pivoines
ne végètent pas, et aussi celle qui convient le mieux
à leur transplantation, on laboure alors le terrain
qu'on leur destine à une profondeur de cinquante | :
soixante-cinq centimètres et on y mélange avec soin du
lerreau de fumier où de feuilles consommé. On di-
vise ensuite les pieds de Pivoines avec un outil tran-
chant et de manière à ménager le plus possible les
racines auxquelles il ne faut rien retrancher. Lors-
que les divisions ne sont pas fortes, il est bon de sup-
ar quelques tiges > de façon à ce qu’elles soient
en rapport avec les racines , et puissent en recevoir
assez de nourriture. Ainsi ; par exemple, sur un pied
qui a quatre ou cinqracines, deux branches suffisent;
en effet , chacune d'elles en développe ordinairement
deux, ce qui fait quatre tiges dès la première année, €
est autant quil en faut , car gatrement elles seraient
Le s et au ut peine à fleurir.
‘un trou assez large et assez profond pour que les ract-
nes puissent y être étalées sans les recourber; _—
garnit bien de terre qu’on app
plit le trou, et lon à soin que les yeux se trouvent
Rd ue au-dessous KL
jue ks Pivoines sont ainsi tr PS Ve on fait
la plantation faite, ‘on arrose de mate de
4
t L 2 VIILVSER
341
IL est rare qu'on soit és d’ arroser les Pivoines
dans le courant de septembr ce que les pluies,
ordinairement abondantes à à cette époque . srshhnmn
pour entretenir la végétation des racines.
en cas de sécheresse, il faudrait arroser Soétentri
mois d'octobre. Vers le mois d'avril on remplira les
bassins avec du fumier à demi consommé ou du
paillis afin d” entretenir la fraicheur ; et à partir du 45
mai on les arrosera sans ménagement jusqu’à la fin
de juillet. Depuis lors jusqu’en septembre on peut
cesser de donner de l’eau. Chaque année au prin-
temps on renouvelle le paillis et on arrose de la même
manière,
Les Pivoines ainsi niva. peuvent rester cinq ou
six ans sans être replantées, et elles donneront à cha-
que pEnlepEe une floraison aussi belle qu’on pent le
désirer.
ÉMON.
FABIANA. Hexandrie monogynie. Lan. ; onvolvu-
lacées. Juss.
culé, ne dépaeant P pas les é ël amir | in
_riqne.
FañrENNE pen Fabiane imbrcat. Ruz. 4 et
Por. la planche.)
au originaire du Pise toujou
pénier s "élever de un mètre soixante centimètres
| Fa
342
deux mètres ; tiges effilées, droites , luisantes et pa-
raissant couvertes de cristaux comme dans le WMesem-
brianthemum cristalinum. Elles sont garnies de bas
en haut de petits rameaux foliacés, verts, imbriqués,
longs de vingt-sept à trente millimètres ; feuilles per-
sistantes , simples, sessiles, luisantes, charnues,
mucronées et imbriquées, vertes dans leur jeunesse et
grises ensuite ; chaque petit rameau est terminé par
une fleur solitaire à laquelle il seble servir de pé-
. doncule. Ces fleurs sont i blanches,
et prenant une teinte légèrement lilacée à mesure que
Ja floraison se prolonge. Celle-ci a lieu au printemps
et souvent en automne.
Cet arbrisseau se cultive en terre de bruyère et
en serre tempérée plutôt froide que chaude; il sufbt
qui ny gèle pas. Il veut à peu près la culture des
Srica avec lesquels il peut être rentré pendant la mau-
vaise saison. Quelques cultivateurs ont essayé de lui
faire passer lhiver en pleine terre en le couvrant :
4 a _gelé prés les uns et résisté chez les autres ;
qui doit encourager à faire de nouveaux essais.
osier. d de nas: en garder le plus grand
nombre en serre tempérée, car il faut être sûr
de son fait avant de courir la chance de sacrifier
tout ce qu'on possède. Il y a au reste des circon-
stances dont il est difficile de se rendre compte, .
Lu dr ee p _. |
ble, fer SN qui péri pe. es intem-
"Le Fate se “maiple avec assez de facilité de
Si l’on
= boutures fiités sür co
_ - veut Pélever à tige, on aura : iii de pincer r les petits
RE Eat À
Le EE AOC LÉ PRES
343
rameaux caulinaires j jusqu'à la hauteur où Fon veut
a Put tige. ln ns
vent être faits sur les jeunes ndiédosen fur et à me.
sure de leur croissance.
Jacquix aîné.
CiERGE PETIT SERPENT , Cereus leptophis. Decano.
(Foy. la pur et pour les caractères génériques
page 351 de ce journal, année 1834-1835. )
- Tiges cylindriques, allongées, rampantes, grim-
pantes ou pendantes selon les positions , imitant un
serpent , à sépt où huit côtes très-obtuses et un peu
ondulées ; aréoles cotonneuses , convexes dans les
plantes adultes; douze ou treize. | soyeuses ,
rayonnantes , peu fermes et jautiâtres, ; deux ou trois
au centre, r
Fleurs sessiles solitaires longues de soixante-cinq
* Mbits un
EE à de intérieurs sont plus longs, mucronés et à
reflets violacés. Vingt étamines plus longues que
_ les pétales à filets d’un blanc rosé et à petites an-
thères jaunes. Style filiforme, plus long que les
élamines à quatre M mdpee — : ""N :
Cette espèce, originaire du Mexique,
344
beaucoup au Cereus flagelliformis qu'on eroit être
de PAmérique-Méridionale; cependant il s’en distin=
gue par ses côtes moins nombreuses , ses épines à
peine piquanies , rouges dans leur jeunesse et ensuite:
jaunes , et ses fleurs à limbe plus grand et plus ou-
vert, et par son style plus long que ses étamines.
Cette plante peut être cultivée en vase su ,
et orne très-bien les serres tempérées et même Îles
appartemens. Elle fleurit de mars en juin. Il lui faut
uue terre franche, légère, sans engrais, avec un lit de
gravois et de gros sable au fond des pois pour éloi-
guer l'humidité ; aussi ne lui faut-il quetrès-peu d’ar-
rosemens pendant sa végétation et point du tout du-
rant l'hiver. On peut la cé de boutures dont
on laisse séch P e les planter sur cou
che those : sous châssis. 3
On M trouve chez ré D horticulteur
distingué, rue du B “Louis, qui nous #
fourni la plante modbles, à et uni les frères Cols:qués
ne rs
__—
EPIPHYELUM. .… aide monogrnie. Las
fs ge Juss.
EmPnYLLe BRILLANT , per splendens
(Por. la planche.) hs à
Cette p élé M. Truf-
fault, De primeuriste à pat ie qui l’a reçue
d'Angleterre sous ce nom.
Sous-arbrisseau charnu , à tiges articulées, plates à
ailées et presque tronquées , à sommet tomenteux et
quelquefois épineux , rameuses et florifères ; à dente-
lures arrondies et assez profondes, glauques dans
leur jeunesse, n'ayant que quelques épines faibles à
leur base et quelquefois aux dentelures. Elle s'élève
de trente-cinq à soixante centimètres. Les fleurs sont
assez larges, d’un beau rouge vif à pétales diver-
gens, étalés et aplatis. Cette plante nous a paru
distincte des autres Epiphylles et mériter une place
dans nos Anrales.
Sa culture et sa multiplication. sont es. mêmes que
celles des Cactus.
Le genre Epiphyllum , créé par D, n’est
pas adopté par tous re pe es
sea mor d'a HREy ts Apres
d’un genre, à cela de commode qu wil sert au pre-
mier generee à reconnaitre les individus EE
346
Lys rancéoré De Broussarr, ZLilium lancifolium.
Var. : Broussarti. Horr.
Je viens de voir chez M. Loth, rue Fontaine-au-
Roi, no 33, horticulteur fort habile dont nous avons
souvent occasion de parler dans ces Annales, ce Lys
très-remarquable en pleine floraison.
* Nos lecteurs peuvent se reporter, pour avoir une
jaunâtre , suintant une liqueur uectarif ère. Les filets
des étamines sont blancs à leur attache et verdâtres
au sommet > et surmontés par de grandes anthères de
couleur marron foncé. Le style est terminé par trois
stiomat i nimes D up à nod: ère
y" d
347
vures 66 et à courts Ro n” me la en
ps aplatie. Leur À centimè-
Méne culture vez punctatum.
Uriner.
NOUVELLES.
rénior 6 Duras», Jberis Durandi. Lorey. fl
H. P. 1839. Feuilles radicales... les caulinaires,
Finéaires, trés-entières, glabres, charnues, repliées
endessns et formant la pouttière ; lige glabre , un peu
sillonnée , rameuse et formant panicule au sommet ;
fleurs séebai en ombelle serrée, blanches ou vio-
lacées ; silicules glabres, à peu prés aussi larges que
FR , bidentées au sommet, et à pointe de la
même longueur que le style.
Cette plante à été trouvée en Bourgogne , et cons-
titue née + me Fan AE de
première. C’est une plante qui mérite d’être pan
ag les jerdins, et qui, concurremment avec ses
| nes srieà Liber mecmit
ee
Nous à vos fo Lancer pige ds ces Die st
a, 1837-1838, la MaximLame DE Derre , Maxil-
_daria . + ca Nous venons se voir er Pf
348
et.ses sépales el pétales sont lancéolés; c'est pour-
quoi nous nous proposons de la nommer Maxi
Deppei, var. : lanceolata. Cette plante se montre
plus florifère et ses fleurs ont une odeurencore. plus
agréable que celles du type.
Franç. CELs.
Le Lilium lancifolium. Var. : punctatum, qui a été
figuré et décrit page 55 de ces Annales, année 1837-
1838, vient de fleurir de nouveau. La plante, qui a
un mètre soixante centimètres de hauteur, vient de
développer neuf fleurs magnifiques, d’un diamètre.
es moins vingt centimètres, et qui embaument
Pair d'une odeur très-fine de vanille. C’est vraiment
ne plane et qu'aucune collection d’ama-
L; eut tse refuser d'admettre.
Aug. CeLs.
NOUVELLES VARIÉTÉS DE he INTER MÉDIAIRE;,
Juin imermedie. (Annales de Flore et ee -
Déoe De cé ale Ti. Pomone, année
1833 1834, page 214, | j'ai publié la
la a d’un Noyer obtenu aux pépinières royales
de Trianon. La connaissance que j'avais de ce bel
arbre et la publication insérée dans les Annales,
m'engagèrent à soigneusement visiter ce que nous
avions de semis de Noyer noir d'Amérique, et dans
deux rangs mis en pépinière et composés d'environ
cent individus, j'en remarquai trois qui avait beau-
LE de De: rè: Ja variété de Trisnon + jee
La Lee
ds ue ou die pe PAT
D SAP DOME 145 " k A SE La
RE TE 2 ne Gites die
igées farent levées pour planter les
jeu arbres € en place, et déjà les trois individus hy-
lus forts que tous les Noyers
noirs da même âges jen plantai deux isolés sur
une pelouse , l'autre resta en place où il avait été
planté en pépinière. Comme celui de Trianon, sa vé-
gétation est très vigonreuse, puisqu'aujourd’hui ,
n'ayant encore que dix ans , il a environ sept mètres
de hauteur, soixante-onze centimètres de circonfé-
rence à la base, et quarante-un centimètres à quatre-
vingt-seize centimètres au-dessus de terre; sa cime est
belle et comme pyramidale. L’écorce est encore très-
lissé sur toute l'étendue du tronc, d’un brun noi-
râtre; les gemmes ou boutons ont les écailles forte-
ment appliquées, munies de très-petits poils courts, to-
menteux, d’un gris cendré. Les feuilles ont de qua-
rante à cinquante-cinq centimètres de long en y
comprenant la foliole terminale ; le pétiole est
bre, arrondi, et porte de cinq à six paires de Bkes
‘opposées , ou obscurément alternes, presque sessiles,
un peu obliques à la base ; la terminale est longue-
ment pétiolée et ne les latérales , glabr
sur les deux surfaces , d’un gros vert en déiéus pis
‘päles en dessous, toutes eue lancéolées, Ltd
petits rudimens de tels sur les bords; les
deux inférieures sont les plus petites ; tel
ge ch er.
. Les fruits sont olit
350
peu plus sur la hauteur; la surface en est presque lisse
seulement marquée de petits points blanchätres,
comme saillans ; ils n’ont aucune apparence de su-
ture, La noix est ovale, tronquée au sommet, avec
une courte pointe à la base, la suture forme une aile
saillante, et la surface est creusée de: sillons irrégu-
liers et assez profonds.
Cet arbre ressemble à celui déjà décrit dans les
Annales, mais ilen diffère par ses folioles qn'on peut
dire sans aucune dent, et surtout par le fruit moins
gros et d’une forme différente,
Un des deux que j'ai plantés isolés a donné deux
premiers fruits celle année ; mais, comme je devais
1? attendre, sa croissance n’a Pas été aussi rapide, à
uCo! près, que. celui quin a pas été transplanté ;
sa “hauteur m'est guère que de cinq mètres, sa cir-
conférence près de terre est de trente-huit Er
tres, et, à un mètre de terre, de trente ; le feuillage ne
diffère pas sensiblement du précédent, seulement les
foliole sont. moins n ARS ARE au fruit k sé
. remarquab que dans. nos : semis de Noyers
te An il se trouve encore q;
ques. individus Pa LU intermédiaire qui sont très-
faciles à reconnaitre |
: le Nage» noir, mais dans ee cas je craindrais que k
grefle ninfluit sur Ja rapidité, de k
351
qui est leur principal mérite, car si leur végétation
se soutenait pendant un cerlain temps, ils parai-
traient devoir former des arbres gigantesques.
Jacques.
PELEGRINE eRACIEUSE. Var. : rose, Alstræmeria
Sserser Var. : rosea.
Ste: fasciculées tubéreuses; tiges florifères de
vingt à trente centimètres et plus, munies de feuilles
éparses contournées, d’un vert glauque, glabres, quel-
quefois courtement — sur les bords ; vs lignes se
terminent par une lle composée de dix à
quinze pédoncules érigés et portant de une à trois
fleurs ;, dont les trois sépales extérieurs sont comme
spatulés , denticulés sur les bords, avec une mu-
crone au sommet, d’un beau rose; les sépales i intérieur
et inférieur sont de même forme et couleur
trois supérieurs , les deux autres sont rs gs ,
plus étroits, d’un beau jaune rayé de pourpre ; rosés
à la base; les filets des étamines et le style sont
roses. L'ensemble de la floraison de cette plante est
PeLeGRiNE craceuse. Var. : dorée, Alstræmeria
pulchella. Var. : aurea.
Le port et le feuillage sont absolument les mêmes
que dans la précédente, et elle n’en diffère que par
la coule chape que vs
352
Ces plantes sont originaires des montagnes du
Chili; et , pour les avoir dans toute leur beauté , il
serait bon de creuser une planche d’au moins seize
centimètres de profondeur, remplir la fosse de bonne
terre de bruyère dans laquelle on mélangerait des frag-
mens de pierre de meulière ou autres; on y dépoterait
ces plantes au mois de mai, et l'hiver on couvrirait d’un
mauvais châssis ou de toute autre façon, de manière
que lagelée n’y pénètrât pas ou da moins que peu, car
elles peuvent en supporter quelques degrés. On peut
aussi les cultiver en pots, maisil faut qu’ils soient assez
grands , remplis de même de terre de bruyère et de
fragmens de pierres. On les multiplie de graines et
aussi par la séparation de leurs griffes , mais celle
dernière opé doit être faite avec précaution au
moment où elles ont perdu leurs feuilles et en ap
soin de ne pas faire les éclats trop
Ces plantes ont beaucoup de tendance à à voie et
par les semis on peut en obtenir d
AANILES
RE ET DE POMONE.
HORTICULTURE.
> Exposirions FLoraLes.
La Société royale d’Horticulture de Paris a tenu
sa ge Exposition publique du 9 au 15 de ce mois.
Cette fois, Forangerie du Louvre y était consacrée
dans toute son étendue; ses deux extrémités étaient
garnies de végétaux rares élégamment groupés et
disposés. Le domaine royal de Neuilly avait fourni
ceux qui décoraient l'extrémité de gauche en entrant,
tandis que celle de droite devait ses ornemens aux
serres des frères Cels.
Le mur du fond, faisant face aux entrées Fee «e
était, dans toute sa longueur , garni de gradins, sur
lesquels on avait rangé avec art toutes les plantes.
apportées par les exposans. Au centre, du même
côté, s'élevait une estrade destinée à recevoir les
membres de la Société le jour de la séance pul
ed le de se protecteur de
quelques Fons on) rares, surtout : si
SEPTEMBRE 1839. 23
elles eussent toutes ressemblé à celles de M. Lesourd
de Beauregar rd : et les embrasures des fenêtres étaient
occupées par âdérs objets d'industrie , en rapport
plus ou moins direct avec l’art horticole.
Cette disposition m'a paru de meilleur gout que
celle qui présidait aux précédentes expositions, et
surtout plus convenable à ladmission d’un grand
nombre de visiteurs.
Je ne dirai rien des plantes remarquables qui ont
été offertes à la curiosité publique ; notre collègue,
M. Jacques, a bien voulu se charger de les faire con-
naître aux amateurs, dans une revue qu’on trofvera
ci-après. Ma tâche se bornera donc à quelques géné-
alités, et au rendu compte des nes MES poié
nées dans la séance pabliqueb:
RTE à | loy t
lieu de l'espérer. Je ne dis pas ceci à cause de l'épo-
dt nd est celle de l'année où “Ja vépél à ion,
le moment : dre à déterminé, I hodioier d'ajouter
que cette incertitude tient à la situation dela Société
qui, malgré douze ans d’existence, ne dispose pas en-
core d’un local à elle > tie: ses séances ; età
mess à rnp raison pour ses elle est
“conséquent à la” merci de la liste civile _—.
Re ET USE Lu 7,
a à
ple. Mais is en même t qu Île se donnait
la peine d'arrêter un projet dk consir Fe mère
ment élaboré (et elle compte dan i
pe à) com 1
chores sh pme
rail di me: Le KT dans an Pos qui réunirait
dans les mêmes constructions , un marché aux fleurs
couvert , si vivement désiré, une vaste salle d’exposi-
tion ,.et des salons assez grands ponrides :s réunions: de
sociétés; et. il n'en manque ps ;
pour que la Société royale d'Hortiei ler
à son gré, dela:salle: rte il Spdenir: a
se. mit. à la tête d’une pareille entreprise, qu’elle y en-
gageit.ses propres capilaux et qu’elle en 4% la ce
nberaisiolats étéalissutiise siti chi
a été faite par un de nos collègues, M. Jacquin ainé, ele
indiquer une série douze
ans consécutifs, de façon qu’il y'en eùt une é £xèe à Fa-
vance pour chaque mois, afin de donner à nos hor-
si J : .: Fi EE. RSS
la So
succès. Ts ; 7
HT.
356
de difficultés , et elles sont peut-être plus insur-
montables qu'il ne le paraît d’abord ; autrement j'aa-
rais peine à m'expliquer comment M. le vicomte
Héricart de Thury, qui préside la Société , fonction à
lle chaque année le rappelle le vote de ses col-
lègues, ne ferait pas tous ses efforts pour obtenir un si
brillant résultat. Son nom et ses lumières seraient une
garantie du succès; il assurerait ainsi à la Société
d’Horticulture une existence impérissable , et à lui-
mème la gloire d’une création qui lui vaudrait la re-
connaissance de tous les amis des sciences horticoles,
et celle encore plus certaine de tous les jardiniers qui
font le commerce des fleurs.
La séance publique à eu lieu le dimanche 15 sep-
embre ; M. le président l'a ouverte par un discours
où il s’est attaché à montrer l'utilité des travaux de la
Société dont le but, a-t-il dit, n’est pas seulement
d'encourager la culture. des belles plantes à fleurs,
mais de favoriser les. branches da jardinage qui ver-
sent des approvisionnemens journaliers dans la con-
_Aprèslui, M.lesecrétaire-général, < g
a rendu compte des travaux de la Société pendant
Fannée dont cette exposition était la clôture: Il &
vanté le mérite des savans voyageurs qui vont au mi-
lieu de mille périls , chercher au loin des plantes qui
peuvent faire faire des progrèsà la science, ou euri-
chir nos cultures d’un végétal utile. C’est ainsi qu'il
nous a parlé des investigations de M. Guillemin ;
ns
FLE € + D
divers
Le.
dd ss dde) SE
|
É
:
2
4
;
ci la de 1 OP SU 9! ,
Une médaille d’or à M. Eure ns ;jar-
dinier en chef du château royal de Meudon , pour ses
belles cultures d’Ananas et de Bananiers. Cultures,
dit le rapport , faites à ses frais.
Une médaille d’argent pour encouragement à
M. Kerezerr, jardinier en chef de FInstitut horti-
colé de Fromont.
Une médaille d’argent à M: Roserr, directeur
du Jardin de la Marine, à Toulon, pour l'introduc-
tion d’un nouveau légume, le Scolymus Hispanicus.
Une médaille d’argent pour encouragement à
M. Jorx, jardinier-fleuriste, rue des Fossés-Saint-
Marcel , pour ses belles cultures.
Une. médaille d'argent à M. Marine , jardinier-
fleuriste , rue des Bourguignons, be colléce
tion d'Erica.
Une médaille d'argent à M. nuantlicEehentt.
pour les progrès qu’il a fait faire à l'art du pépiniér iste.
Une mention honorable à M. Baupx, pour une
pette de son invention, dans le manche de la-
pa Bonssières, rapporteur & j jury y d'examen, à
RE DE Fa PP P
e ur FE TA : |
sa v
ps balle ane ee she Pris 1 Bar ass ont
nous ae la figure dans ces RE LE
page 87 , année "#0
358
. Une médaille d'argent à M. Triper-LEeBLANc , pour
la plante fleurie le plus loin de son époque naturelle
de floraison. C’est le Poinciana Giliesii, que nous
avons figuré page.378 de l’année 1835-1836.
. Une mention honorable à M. Cocuer , pépiniériste
à Suines, et à M. Massox, jardinier en chef du do-
maine de Chantilly ; pour des Chrysanthèmes sb ils
ont fait fleurir en juin. |
Une médaille d'argent à M. Sourir, pour sa belle
collection de: Dahlia.
Une première mention honorable à Vétablisse-
ment général d'Horticalture de Paris, en la personne
de M. Despuan, son directeur.
Une deuxième mention h à MM. Eugène
Luenvaz et Peué. PUSTTE
médaille d'argent à M. Bxcoë ; Fe sa
bell CPAS : SAUE
Une mention honorable à à Lady pe un
bassadrice Shegieem CP08S; les plantes 4 elle a
ait «exposer.
. Une. médaille d'a argent.à M. Panuer, pour PE
es speciosa , Fo : coccinea, qu'il a i
en pres en HR: 8 A de
+ ‘ légumes.
PR
Et pour le mème ps une mention honorable à
MM. Vizaomx , Jacques, Ro c.J4bhé Vous,
des missions étrar 1
Une médaille” ut à Es Louesr, pour ses
fruits modelésen cire.
Une ention honorable à à MM, A ferai Frev-
Rx; pour leurs échantillons d’indigo, obtenus du
Poly gonunt tinctorium. Je ferai remarquer ici, et
M. Vismoni est trop haut placé par ses vastes con-
naissances pour le trouver mauvais, ce qu'il y a
de mérite et de zèle dans M.,Fzeurx, qui, sans
études préliminaires et soutenu seulement par sa
volonté et les efforts de son imagination , est parvenu
à obtenir un aussi bon résultat.
- Eu somme, la Société a distribué 1 médaille d’or
et:1 2 médailles d'argent, parmi. lesquelles une a été
décernée à un de ces jardiniers-maraïchers, : siutiles,
si laborieux et si modestes , que c’est la premi e fois nn
qu’il est question d’eux dans les récom
Pendant que la Société royale ps éta-
lait dans la Capitale ses brillans produits, une sœur
modeste imitait son exemple
heureuse 1 SUV VGLIURL,
Une élégante pus formée par des dahlia: aux
brillantes cols. et surmontée d’un faisceau d’As-
ières envoyées par Mr l évêque de Meaux , qui sere-
pose, par eur culture, des soins sacrés du sacerdoce,
360
était dédiée à la Société royale d’Horticulture, qui
du reste avait eu la même galanterie pour sa voisine
de Meaux et pour toutes les autres Sociétés que son
exemple a fait naître dans plusieurs villes du royaume.
Environ 600 plantes , appartenant aux serres des
diverses températures, étaient rangées sur des gra-
dins, et leur fraicheur offrait un témoignage irrécu-
sable des soins dont elles sont l’objet. Plus de 100
belles variétés de Dahlia et un grand nombre de
fleurs d'automne en pots ou coupées, concouraient
à rendre le coup-d’œil plus ravissant , et de riches”
collections de fruits et de léyumes, pridoits des
châteaux voisins , venaient mêler lutile à l’agréable.
- a surtout it remarqué un très-beau er far:
au prési-
dent de la Société un Cypripedium insigne et un.
Auraphasis spinosa; envoyés par nos collègues Pé-
Pin e
d’être niensbsies
ar saeuRe del! Sociétés: eu
C'est avec el . je me plais à enregistrer
qu'on li pote, aurnt + progrès ; ét je félicite
sincèrement la Société naissante de Meaux d'avoir
tenté une épreuve qui a réussi à son entière satisfac-
tion, et dont elle ne peut NE
mars ee
de l'Exposition ler focidth cité ous d'Horisltss
der du 9 au 15 septembre 1839.
Ps à nombre des plantes apportées à celte
Exposition ait été assez considérable , il était encore
beaucoup trop minime vu la croiss relative du
local. Il est vrai de dire que, par des circonstances
indépendantes de sa volonté, la Société avait été
forcée de changer deux fois époque de cette réunion,
ce qui a découragé et même rebuté les cultivateurs-
jardiniers et amateurs. En général , on n’est jamais
prévenu assez tôt de l’époque des Expositions, et
tant que la Société n’adoptera pas une autre marche,
et ne la fera pas connaître très à l'avance, on doit
s'attendre, car cela est impossible , qu’il n’y sera: ja-
mais présenté des fleurs, fruits ou légumes forcés
ou obtenus hors de Lu saison naturelle. On sait
qu'il faut du temps pour préparer les arbres ou
plantes à herevoir une culture spéciale. Mais je m’ar-
en revue , en citant aqua des pl ntc “les
plus remarquables de chaque. A
362
t. M. Aunor; treize plantes, dans lesquelles se
faisait remarquer un très-beau pied de Fuchsia ful-
gens et un Sedum Sieboldti:; ce dernier est déjà très-
mulliplié à Paris, et on le trouve chez presque tous
les cultivateurs.
2. M. Banuy De Meruieux ; deux plantes, dont
un Carria elliptica ; arbuste nouveau, toujours vert,
etqu'on a l’espoir de voir passer à “ pleine terre et
orner par la suite nos massifs ou plates-bandes de
terre de bruyère.
3. M: Brixaarn ; deux rosiers deses semis , aûux-
quels les amateurs ont donné les noms de Rose Bil-
rom Noisette Büliard.
se où is Boxarous ; deux ie, dont une le PI
anceolata , ( Cuningamia Sinensis ).
vas M. BacuoUx ; depuis long-temps, ce jenne
‘quer par son zèle, en dépo-
sant de toi à autre sur le bureau de la Société,
si fraits ou plantes forcés, soit quelques jolies
antes de ses cultures; aussi aujourd'hui, son id
sans être | un des des nombreux, se disti
par aies e culture des plantes et lour-fraichentscll
était com te cinquante plantes tant de serre
chaude 4 que à serre tempérée ; dans lesquelles on
re ait en belle floraison le Crirum scabrum où
ms Üneaia , Crinum } careyanum née eru-
363
8. M. mens à douze plantes" toutes fleuries et
dans
ribuieausis des Penstemon speciosum, Fuchsia lo-
bosa, ete: jeté."
9. M. Cass; quatre plantes, dont les Cereus
cylindricus et monstruosus.
+0. MM. Cersfrères. Le lot de ces estinäbleseul-
tivaléurs se composait de quarante plantes, dont
beaucoup très rares ; plusieurs Orchidées ont fait voir
leurs belles ettrès-singulièresfleurs, notamment les Pe-
risteriaæ Barkeri, Gomeza recurva et Cirtopodium
novum. On remarquäit encore un Zamia tout-à-fait
nouveau, le talauma Plumieri, arbre magnifique et
encore très-rare; le Fucca Stokesi, le Catanosper-
mum australe , dont les grosses semences ressemblent
un peu à nos châtaignes et se mangent, dit-on, comme
celles-ci, et dont l'introduction pourrait être avanta-
geuse à nos colonies. Parmi les rares
celle nommée 4strophyton miriostigma , pare tue
des plus rares plantes de toute la salle.
11. M. Carrier (André); deux plantes en fleurs,
fra cerinthoides et . rica FEES superba.
> à __—. +
PA ds à AE 4 ; ; GR Se ns. à.
+ * AMEVERz Ÿ ngt Lis 4 ET
364
ployées dans la pharmacopée, et sortant de son jar-
din, où il a formé une petite école de plantes mé-
dicinales et qu’il entretient avec beaucoup de soin.
15. M. Despran (boulevart Mont-Parnasse » 36 );
trente-une plantes, dans lesquelles en fleurs : les pe
ry lis Josephinæ, Streliüsia reginæ, Lilium lancifo-
lium, Chletra Mexicana, Driandra pteridifolia , ainsi
que quelques autres bonnes plantes ou arbustes de
serre tempérée ; tout ce lot était remarquable.
16. M. Devirxe; une seule plante, £chinocactus
hystriacanthus. Ce très-bel échantillon a prouvé com-
bien quelques-unes de ces plantes qui paraissent ano-
males par leurs formes presque toujours singulières,
PenrentaequÉrir 7 et car celui-cia été remar-
jué p es amateurs qui ont visité l'Exposition.
17+ M.D ERS; dix plantes variées, dans les-
quelles un ho Maxillaria coronata, un Cereus
Pre pm et quelques autres Conoidés:
8. M. Gopernor. ess. les autres années, ce
cises ’est gué par le nombre deses plantes,
qui se montait à à cent s dent, dans lequel on remar-
quait en fleurs , Erica
purpurea , Erica conspicuu , j: en
pr: "08 Mind Le
que quatre plantes, qui étaient des Bananiers nains
de la Ge an Sinensis hort. M. +
_ + : ducti
SES. 2 * : . ni: » 1 + . mb
A OR TRE
et Se été Ha PCA
dividus par plusi s (Forez Pelvilain)
qui donne cjoaieissnité PR onrécoltera,
à Paris, du _— de Bananiers, même dans les
imensions, puisque celui-ci ne
s'élève er ae ‘à un mère x rite à quinze cen-
timètres, comme on peut s’en convaincre par celui
qui, au Jardin-des-Plantes de Paris, est chargé d’un
beau régime.
20. M. Guénix ( Modeste) ; sept plantes , sans y
comprendre une collection de rosiers très-remarqua-
ble. Dans les plantes on a admiré notamment le
Bignonia jasminifolia; es fleurs d’un blanc pur,
avec un fond d’un brun noir et une odeur des plus
suaves, ont été d’antant plus remarquées , que c'est
probablement pour la première fois que cet arbuste
les donne. à Paris; un beau Fuchsia fulgens etun
Fuchsia globosa, var. des semis de l’auteur, étaient
encore très-remarquables.
M. Jacques; cent-une plantes: œibodts, Dion
nées onze espèces ou variétés de Fuchsia , treize
Phlox, /pomopsis elegans, eïc., etc.; quatorze plan-
tes de collection sans fleurs , dans lesquelles Latania
nn 4 fr. Li 4 #. ; LE As à
hp vi
hionichs
l'attention de de
+
viseus ( {chania ). C’est sûrement le premier exem-
ple de ces sortes de greffes qui ait été exhibé en
publie et qui certainement mettra sur la voie pour
en exécuter d’autres analogues , ce qui ne peut man-
quer de devenir intéressant pour lhorticulture et la
physiologie végétale.
23. M. Jamaix ; plusieurs variétés d’'Orangers en
fruits, Pompoleum et Bergamotte.
24. M. Jamaix fils jeune ; dix plantes grasses,
dont quatre 4loe, quatre Echinocactus , mamillaria
coronata et Cereus monstruosus.
25. M. Jawaix Jean Laurent; treize PE ee
dans ser: huit variétés de Magnoliæ grandi-
sat, M. FR ainé ; ; trente-cinq plantes, dans les-
quels. on se eng douze. Orangers , un beau
[4 dealbata (Acacia), un Canellie blanc
en Dour: ainsi que qe autres arbustes.
_Bungeana _ png ee Le
2 un 8 buisson; seize espèces ou variélés
M > le Sabvia patens encore rare et cher,
et d'ne grande but, Fuchsia ful ; globosa,
FAR LUE | À F” ÿ
: tifolia , ne encore assez rare dans le com
qe à Pris ù
: #., Re à y
; . ; %.
L'AMEE À FE | : RU Sn Tears SM MN Me MR CMEUUE En SELLER ;
dire Dore:
‘ À i ( 1 :
plein air ; aussi, est-ce dan > que ce lot
était le plus riche; on y remarquait hütt espèces où
variétés de Lobélie ( Lobelia ), les mm
pa po à ; Erigeron bellidifolium, Gladiolus flori-
et psitacinus; dans les arbustes où ss d’o-
rangerie ou serre tempérée , trois espèces de F4 he,
Chironia trinervia et frutescens.
30. M. Marine ; trente huit plantes, dont
vingt-cinq bruyères ( Erica }, dans le nombre
desquelles on remarquait les ‘espèces ou variétés
suivantes : Erica mammosa coccinea et mammosa
violacea, Erica assurgens, Erica Linnea superba',
etc., ete. Du reste, on a regretté que M. Martine n'ait
pas exposé davantage de ces jolis arbustes , sa col
on marchande étant une des plus nombreuses
de Paris.
3r. M. Mare (rue Buffon }; dix
st adat
deux Camellia variegata, un Ar cs ét deux
P'OMpUrIS en fleurs , un très-beau Strekitsia ) gore
aussi en fleurs, HÿPieis splendens, etc.
MSI ; fiches pläütes à mic 2 com RARES
è
368
34. M. Peré. Cent soixante-huit plantes compo-
saient le lot de ce jeune cultivateur marchand ; pres-
ges lqutes éaient Mivaces et de plein air,spécialité à la-
staient en fleurs,
ms plusieurs cghéctions, d’ espèces s’y faisaient re-
marquer, tels que q les ( Campanula),
cinq Lola, quatre ose cinq ; dr huit
Phlox , six Penstemon, etc., di. Il cultive aussi cin-
, quante variétés d’OEïllets KE fleuristes et une riche
collection de Chrysanthèmes de l'Inde.
35. M. Pezvitain ( Gabriel )}; huit Bananiers
nains dont deux de la Chine, les autres variétés en-
core inconnues à Paris et peut-être en Europe ; douze
plants d’Ananas de semences provenant de la Guade-
loupe , et d’autres provenant de semences faites dans
ses cultures , à Meudon.
36. M. Rwkocez ; un beau Gludiolus ramosus.
37. M. Ses ne trente-sept plantes ou
arbustes , dont vingt-six conifères ; quelques espèces
rares Sy faisaient remarquer , notamment : les Abies
nus Mex , Neosc n | ; Podo-
carpus longifolia ; . à autres DÉbles on peut
citer : : Banchsia grandis et de hs à en pa
stiert, Arbutus nepalensis, etc., etc. Ainsi ce
lot, pieux. était remarquable.
TS M. Tournès ; boutures de Camellia et Daphné
faites avec un rameau muni d’une seule feuille. Mai
est plus intéressant, c’est un jeune pied d’un
1gn ol qu'il a nommé Hartwica, _ et qu'il a
btenu de graines .du M. grand , dont la fleur
| avait été Pr à par le pollen Fe M. res
+. aus mère a fleuri chez Ini celte a année pour la
369
première fois, n'ayant que huit décimètres de hau-
teur. La fleur en «est-petite; d’un blanc de lys et d'une
odeur pénétrante. À linspection de Findividu on
voit que le feuillage plas-de cs vor et M: : grandi-
flora qu'au M. fi bois ressemble à CE-
lui de ce dernier,etsi sa ‘Hour en taille sont commie
on. l'annonce , ce sera une à très-précieuse.
s1Sog: M: Draver-LEPLANC ; cent vingt-cinq plantes,
dontquatre-vingt dix variétés de Reine-Marguerite,
douze Pensées, quatre OEillets-d’Inde; douze OEillets
de Chine ; PE Te un rate
E ?
re |
le Primesdte de la Chine : à leurs blaches doubles.
40: M UrerArur ; soixante-dix“huit plantes ,
dont soixante Rosiers en pots, dans le nombre des-
quels üL se trouvait plusieurs bonnes ét nouvelles
variétés; les autres: plantes étaient Ro <ueer . l
tivées ; pourtant, on y remarquait le Mur isa
bata Kdepne) et le Sswvainsonia coromilæfol
- M. Venpter; une:collectioni de: Die dupe.
dans laquelle de très-belles-et nouvelles: vraie es
a pe Noëseites, bé: mao M
dat 1 "+ sh hs SE A ee si re
- É ï . Île ü-êx , j
: t à À sw'ont p L = se É 4 l Le LA le
1 x Vas US + O1 sd g * à
radb di 1 Pr P
EU 4 :} j ELCS
LS A
7 7 6e
FE Re s6 + ; “
Ls 2 : à ss
FE | si (Pt UE M 2e PAU)
. £
ÆE U
mansat 1839. 94
370
20 Dahlia coupes.
Les collections de ces charmantes fleurs étaient
au nombre de dix-neuf et avaient été présentées
par MM. :. :!
-SOUTIF, Dentiste, » nes Joxx SALTER, Jac-
QUIN Rien, Soucuer , Buazer, Crauviëre, Cuéés N,
Viimonin, Urerarar, Trirer-Lesranc, Bossix,
Guénor , Rémon», Vandii() Cuarrier , Dururié,
Rad, Elles ont produit beaucoup d'effet ayant
été la plupart soigneusement renouvelées; on _ “
souvent des amateurs à ca des notes. :
| 3e Légumes à atsnutrès. produits de ballirce
Re à Dvvasmss ; Moutarde de Chine |, Chou-
Dénisies 0 L yaen grains.
d M: ren Choux, » Oinons, Poreaux, di-
he M. Boss ; Patates; ‘Aubegines, Chou-Rave,
a M. GLORIAN ; Dore Poninits dei SaintéDendi.
: 5. M. Jacques ; Rhubarbe à en do
ln pintét tt pont RS 21 0-2 SM TES ESS
37a
plusieurs, variétés d xges ; Graminées nouvelles,
a or
’olr 'sativa ; 1
sonum dt >: plante,
erips. at huile loosnétalits Ph qu osucsd sogibelt
—
3 ffienos 29 40. ve ROUL PVR À
© Treize pérsonnes *eulement ont DES ps fuite
et à eg la, plupart en très-petite quantité. a m'y
lement de remarquable que la belle collec-
eu ‘de M. Jamaix; aussi. elle a été visitée par un
grand nombre d'amateurs.et de cor ieux. Les pommes
de Calville blanc, des récoltes de 1837 et 1838,
conservées par M. Leresvre fils, ont étonné toutes
les pu ui Jes ont remarc er £ cultivateur
avait aussi Variétés de très-belles pèches et trois
de poires. On a Pere, que M. Pezvicaix nait
pas pme quelques-nnes des superbes espèces d’A-
nanas pe + cultive; les six communs qu'il a exposés
ux ;‘mais non comparables à ce qu ‘il aürait
pa faire. Lab alt exposans en fruits, na
MM. Bansor, Bossix, Duviriers , ‘Go
“
-
FE
—
PÈRE, RENDU , sir LuiserTE , VIEMORIN e mm
pm 2à PiAe, as pots de confitures de divers fruits,
FE
ne een ris Librairie oiuet. 402
FREE
372
dins, des Volières, des modèles d'Outils et autres ,
des Jardinières de des fear, des échantillons
d'Indigo; beaucoup d’Outilstout êt
à servir. Dans ce dernier genre, et comme les années
précédentes , M. ARN&E1TER se faisait remarquer par
le nombre et la confection des objets.
Tel est à peu près l’ensemble de ee 1 de
1839; elle aurait pu être mieux ; espérons, qu'avec
quelques soins , la Société royale Horticulture ob-
üiendra un autre Lek ror à sa Fos Exposition.
| Re gr
PLANTES POTAGÈRES,
allongé , entières, d’un beau vert, pr 21
de nervures saillantes en dessous, dont la méd
vibletté à sa base; elles sont portées par de Tongs pé-
tioles cylindriques ; jusqu'au tiers de leur longueur
sui He EE d’un vert frais et violet à eur
La racine est fusiforme, quelquefois a | le
plus souvent un peu contournée, de conleur pour-
pig _— et d'un beau blanc é rés dora
373
Il en a obtenu qui pesaient un kilog. deux cent cin-
quante gram. ; elle est extrêmement productive.
Elle est di n goût excellent et. d’une saveur très-
sucrée... #Tf
La seconde est la Patate. de Malaga.
Sa végétation est au moins aussi vigoureuse que
celle de la précédente. Ses tiges d’un vert frais, moins
pubescentes ; les feuilles, portées sur des pétioles du
même vert que les tiges, sont irrégulièrement lobées ,
à lobes aigus et parfois ondulées sur leurs bords;
elles sont d’un vert foncé en dessus, plus clair en
dessous où les nervures sont séilèntes et d’un vert
plus jaunâtre.
Ses tubercules sont fusiformes , généralement
moins volumineux que ceux de la précédente ; cou-
leur rose ou plutôt carnée, à chair d’un beau blanc ;
ellé est moins productive,
: Sa saveur est moins agréable sil ele paboks
dente. … Jacquix jeune.
Dussé x | ROYAL. 7. Poe la pince. )
Ares lets os visait ti ghrottié:
uk. Fruit märissant en pes Ru
musquée,, agréable. IL. tteint 1 i n t
4" PE pr ES bs:
PER si 11:
nt ©
dix millimètres. de haut
quatorze "= he êurr
i =
374
L'arbre réussit parfaitement en ‘espalier à Pexpo-
sition . du levant et du couchant: Ses fruits, plus tar-
difs que le Beuré gris, le remplacent avec avantage.
Unner:
PLANTES D'ORN NEMENT.
GLÉMATITE: cpsdie de Camuzer, Clematis
Sens Var. : Camuäeti. ( Voyez la planche,
; pour les caractères génériques , page 281 an-
si mm
is amateurs ayant déjà donné mo nom à cette
nouvelle plante, il pd me reste qu'à indiquer co, com-
us oué d'HiAôrE Naturelle reçut
un envoi assez z considérable dé Fr da célèbre éla-
blissement de MM. Loddige ir
\égétaux se | ouvait la Clemats y indrica) que nous
ne ions pas encore : c’est une espèce de F'Amé-
rique dà Nord, à. fleurs E d ses tiges
chaque année comme les C. viorma, integrifolia et
_ autres. La Clématite cylindrique a été figurée di
le Journal et Flore des jardins, page 33. (
planite fut divisée-en deux, et lun des éclats m'a été
confié La sl en terre de bruyère et j j'aitäché
qu’ auprès, de “2 * fe hi eg s ’éfaient. conservées.
A de la longueur de trente-deux centimètres.
-
RPG Le Aala lromrnrenr
LE Soixante-cinq centimètres à un. mètre, et celte
année 1838 à 1830, ses tiges ont conservé cent trente
à cent soixante centimètres de longueur et.sont con-
vertes de belles fleurs bleu-violacé, “plus ouvertes que
dans l'espèce primitive, larges, de cinq à six centimè-
tres, ayant € de quatré à Six ‘pétales et même quelque-
fois huit.
| IS ense que « celte nonvelle variété , qui résiste par-
rilement en. ine terre, sera une très-bonne acqui-
5 pour Ÿ nement des berceaux et tonnelles: La
grandeur de ces fleurs , la largeur de ses feuilles ter-
nées et leur vert foncés la; RE PROD fournir
uu ombrage agréable.
On peut se la procurer chez M. Desti; hebieh
onilles y ainsi Han ’un en aombre de lan
. Cnène A FEUILLES VARIÉES. Quereus: hetero-
376
phrlla. Pic. , dé là Nouvélle-Orléans. Tige mince,
à rameaux eflilés, ayant quelque HéssèitiBlanée 4Vet
le Q. Phellos; faites persistantes , longues de dix-
huit centimètres, souvent bi ou trilobées, quelque-
fois entières | LS un vert He es en dessus comme
ent dessous. |
‘Ce Chêne est autant plus intéréssant’, ‘qu “lan
soie + ét'un port gracieux et élégans; il jouit de
l'avantage de conserver ses feuilles pendant gros
et de résister aux plus grands : froids.” *
Nous Favons reçu de la Belgique sous le nom de
Chêne de la Nouvelle-Orléans, et depuis nous l'a-
vous reçu sous le nom de Q. heterophylla, qui est
celui que nous cie de préférence . parce qu'il
le caractère principal de Ja plante,
S ha ba Lcd Bordonrect de, ses
: Tige
ob les, “individus ve pr acqui
Tige. a de bre sspren parfai at
: es pendant Les nds one à
_ -ka-grande. ali phemiion que nous en avons faite
377
par la grelle en fente, nn de le livrer
à un prix très-hodéeblo: ad Crers:
one son 2e Ganrusraines me Len
Doi tee Jai eu larmitage de fnirerà
M. Masson , jardinier en chef de monseigneur le due
d'Aumale , à Chantilly, j'y ai particulièrement remar-
qué sa belle culture de Chrysanthèmes de l'Inde, qui
sont , de la part de cet habile jardinier , l’objet d'es-
sais qui ont déjà donné vo msn. intéres-
sans.
Je signalerai d'abord Vart peur a eu es Gâire Aésiris
ces jolies plantes en maiet en juin, époque fort éloi-
gnée de celle que la nature a fixée pour leur florai-
son. Ce résultat , assez difficile à obtenir, n’est point
dù à la culture forcéatgit étiole tellement les or”
thèmes, qu’elles arrivent épuisées au moment de fleu-
rir et qu'il: OR 7 de force pour ac
complir cet acte. ignalé à la So-
ciété royale d Horticulture à Eu. ani échantillon
a été présenté en son temps, a valu, à M. Masson ,
noncée < pour leon mois 4 ja, ratée eu
lieu, | car, c'est pour celte é 1
avait. combiné son travail.
sait pr roduire, et pause ont. le es Hi ieux , Rs :
frir des sujets fleuris pra à
et des appar
la. famille HA Radiées., seraient un. do PERPRENT
nemens de nos ] parterres 3 à: l'aut Due , SE li 1
sou lardive n'était pas trop souvent interrompue par
les premières gelées. Pour prolonger la jouissance de
ces jolies fleurs, il faut donc cultiver les Chrysan-
thèmes. en pots: afin de les rentrer en serre tempérée ;
mais , dans leur état naturel, ces plantes exigent de
grands pots et tiennént trop de place dans les conser-
vatoires. Les boutures qu'on essaye, depuis quélques
aunées , forment : en .effet des sujets nains ; mais /ne
constituant que des individus grêles et uniflores.
M. Masson a trouvé le moyen d'obtenir des Chrysan-
thèmes naines sans nuire à l'abondance des fleurs. H
iw’a promis de me remettre une note sur les procédés
qu'il emploie pour arriver aux déux résultats qué je
viens d'indiquer, et je m’empresserai aussitôt de: la
ommuniquer à nos lecl : :JAcquiEN Jeune: :
HS Hurs € UE: :
Me ELU N T OPRRRS ter2s 26 n
Ronez»eNouixa, -Aulus Nactanus! Lasot, Dec.
# ci 4 . - ; | ; EE > à “‘Fen À
#
n
nd nn Direct ca écre Qi!
V ALL SEULRE UVUCOEL LECL E JR
é la” baié
1
à el
png éme ie à à éiions svéles, conEL
pointnes; pétales la , presque orbiculaires , >
pe cm étinities te éaeh" à anthères jaunes.
Cette plante qui fleurit en été, et peut parfaite-
ment résister à nos hivers, estintéresstité pour l'or-
nement des pares et jardins. On la mr es ses
drageons ; qu’elle mé gs en moon, 5
Fe mu À Cet.
JS DEROS. Gin Hcosandrie monogynie.
Li. Myrtäcées. Juss.
— Caractè Là Mit à Calicé édisbtynls E da
denis; “cinq pétales ; étamines noires à fila=
feuilles altérnes, sessiles; linéaires; lancée
| A'ICUR
iéal ec
termiuant: présque’ tous ; lès ranieaux' dont souverit le
380
bourgcon lerminal ne se développe qu'après l'entier
épanouissement des fleurs. Le tube calicinal est hé-
misphérique , les lobes du limbe sont oblus ; les éta-
mines, en nombre imdéterminé, sont beaucoup plus
longues que les pétales ; les anthères sont incumban-
tes ,et le style filiforme à stigmate simple capitellé.
Fruit triloculaire ligneux, adhérant au rameau.
.Getie espèce, rare. encore dans les collections , se
rapproche beaucoup par sa fleur du A7. citrina , mais
elle en diffère par ses branches moins Ariblos ses
feuilles plus petites, dures , piquantes, lisses et d’un
vert foncé, lesquelles ressemblent asséz par leur
forme à celles du Ruscus aculeatus ; aussi: ai-je
connu cette plante | sous le nom de M. Ruscifolia.
Ce charmant arbuste, originaire de la Nouvelle-
seÿ, Brame et M L |
leur pépinière de LAS La die de cette introduc-
tion n'est pas bien précise, mais d’après les rensei-
gnemens que j'ai recueillis, elle ne paraît pas | devoir
remonter à plus de dix ou douze ans.
Il est rusti e cultive eu pots remplis de terre
de bruyère, pendaut sa jeunesse; lorsqu ‘ila aequisune
certaine force, on peut y ajouter un quart ou un in
quième de terre normale, Comme les autres espèces
de, son nur en vs Se ou
381
terre de bruyère sablonneuse, et on les place sous « clo-
che sur une couche tiède. Il reprend és
bien de marcottes, mais les cape ré poussant pen
etétant par ce
moyen, serait trop lente ; ilen est dé même du din.
Le Metrosideros pihid, iflora fleurit ordinairement
de la fin de juin jusqu’en août, et sa floraison réus-
sitégalement à toutes les expositions. Il est très-con-
venable pour l’ornement par ses nombreuses fleurs
vertes, en général assez rares, mais qui, dansce genre,
à quelque nuance près, se montrent sur trois ou
quatre espèces, comme le A. pinifolia, le M. citrina,
etc: l a d'a avantage de fleurir à la hauteur de vingt à
trente-cinq céntimètres. On peut voir tous les ans,
au Jardin-des-Plantes, les fleurs qu'il donne avok
damment, et on le trouve encore dans divers éta-
blissemens marchands , et notamment ro nos Fm
lèçues MM. Gels et Yaentñé: 4
Les nombreuses espèces du genre Métrosidéi Les n
été par divers botanistes divisées en ph gen-
res. Ainsi le beau M.-anomala qu'on a pu voir, pen-
dant plus de trente ans, dans l'établissement Cels,
donnant chaque année d'é normes bouquets de fleurs
DRE Mrminales, ce: a _— et US
- ar TE + à nn ne
382
1 Le genre Callistemon a été créé par Rob. Brown,
qui, y. a. classé les AZ: pinifolia. Wexnz.., M, viridi-
Jflora,Sus., M. Saligna. Swiru., M. pallida. Bowrt..,
M. citrina.. Bot: Mac. , M. linearis: Wnip., M.
glandulosa.. Desr., M. lophanta.. Vexr.,.M. spe-
ctosa. Sims. Dans son genre Métrosidéros il a conservé
les M. polymorpha. Gavnicx. , M. capitata, Swiru!,
M..cordifolia: Vexr:, M. ciliaia, Swra., M. an-
ushfolia. Suxrx. M. umbellata. Cavax., M. vil
losa. Swiru., M. vera. Lux. vases 16150 31
La plupart de ces espèces sont recherchées, pour
lornement , et Vétablissement Cels, en a loujours of-
fert une collection intéressante. Leurs graines ont élé
rapportées, pour la, première. fois, en, 1804 , de la
ouvelle-Hollande,.où:elles ont été recueillies pen-
lant Je voyage autour du monde du capitaine Baudin.
Feu Cels.avait. donné, à celles qui lui ont. été confiées
parle Muséum d’Histoire-Naturelle, tons les soins con-
yenables, et c’est pourquoi ce-genre de plantes , ainsi
que les Hi Hs (Acacia), qui sont dans le même cas,
anbioonte £t Lo res IR rs
Let e ue | + VIRPSRET +
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FAT CIRE) els. Orpi st Pire tr:
383
CHATAIGNER DU Ni ÉPAULE , Castanea Nepe sis.
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Ti 19e
sur six à sept: de gare coriacés, rai vére uhée 1éf
dessus et presque lisses , d’un blanc cotonneux en
dessous; à grandes dénté très-aigues et piquantes ,
à nervures saillantes. Fleurs naissant dans les aisselles
Form en chatons comme le C.' Fesca. Nous
posant de le faire figurer à sa prochaine floraison,
nous en donnerons alors une description plus étendue.
Nous avons long-temps cultivé ce Châtaïgnier sous
le nom de Quercus Nepalensis, mais l'hiver der-
nier les fleurs mâles: Rs a développées dans la serré
nons l'ont fait wun véritable Castanea.
“Nous avions essayé de le multiplier par la greffe en
fente sur le Quercus Robur , mais nous n'avons 6b=
tenulaucan résultat; toutefois, les boutureés nous
ont assez bien réussi. Au printemps dernier , nous Fat
vons. greffé sur le ‘châtaignier, et toutes les grefles
ras viouréses que s'ils étaient francs de pieds ;'et
peut-être à l'air srpaeerer
Provisoirement, il ne À rene ai SON
“ Lt Peur k
EuPnorse PoncEAU, ÆE
( Voy. la planche, et pou ractères
me pag. 182, année FS3a-1833 À
334
Tiges ligneuses ;, de couleur grisâtre, s’élevant de
six à huit mètres dans leur patrie, mais ne dépassant
guère dans nos, serres, la moitié de. cette hauteur.
Elles se divisent au sommet en rameaux dichotomes,
étalés, renflés à leur insertion sur la tige, terminés
par un faisceau de feuilles aggrégées circulaïrement,
presque sessiles, ovales, lancéolées, d’un vert frais
et luisant en dessus, quelquefois d’un rouge ponceau
à leur base, et d’un vert glauque en dessous; à ner-
vure médiane saillante à l'extérieur; fleurs terminales
s'élevant par quatre ou cinq à-la-fois du centre de
celte espèce de collerette; chacune d’elles, excepté
celle dumilieu, est garnie de deux bractées foliacées,
sesiles, pyrales, acuminées, d’un beau rouge ponceau;
ot d’un vert pourpré, velu en dedans;
insérés sur les bords du calice ; étamines fertiles mê-
lées à un grand nombre de filets stériles. Ovaire pédi-
cellé , incliné ; de couleur pourpre plus où moins
. Cette, pate » qeginaite. . Ja rs la
re chaude où elle CR On la
Poe cie en L pots. remplis. de bonne terre, franche, et
on la multiplie de graines semées sur couche chaude,
PS «ee ar sa à | mere re tre
sn DER" rs
: FRANÇAISE ET LATINE
GRAVÉES DANS LES ANNALES DE FLORE ET POMONE.
ANNÉE 1538 - 1839.
LE Prune surpasse me «8
2. Dalhia “globe j jaune.
3. Reine des Cinéraires.. Cinerarideriité, Var. :
Eiis _. ts : nie 14
- thid
Limnocharis Humboldti. 3
5. Pire Lonièt-lionse d’A-
“ 3 d : s A 12 F 52
= + Rodochiton sarmenteux. Rhodochiton volubile. . 57
uk, ée. lé rest ; nata. % »
SEPTEMBRE 1839. 25
Gers François: Acacie à a:0
feuilles coùrtes: 154
— Cyrthochilum ma-
culatum. 191
— Echinocact te Serie
— S Menliee aromati-
que. 253
a Mammillaire sous
polvè 28
. Éébissates petits
mammelons. 2
Cereus leptophts. 345
Cerise du nord. 301
Châtaignier du Népaule. 382
Cheiranthus cheri, és
Fries-Moreli. gl
= — grandiflora * 25!
Ghêne à feuilles variées. 375
ide. Tugueux HpUEUX. " 376
Chevrefeuille à .
Jancéolééss 271217
+ à fleurs j
Æ hispide, ::
Vages
CinerariaChandleri. 153
Clematis azurea gran-
diflora. 319
— Cry lindrica, Ve:
zeli. 354.
Cuphæa Silenoïdes. 319
C “ss macula-
P, Poire Louise-
Bonne d’A
vranches. 52
Dahlia oo. 14
Digitalis ambigua, Var. :
purpurescens. 54
Diosma ciliata. 155
Dovence, Voyez Rotus-
S -
Echinocactus sellowia-
raus, ù 2:
— mammulosus. 288
pe | 4 ayez Bruyé-.
Epiphy um splendens. "344
Erigeron speciosum. *
ARE 6x
‘156
leur a
Ephorne icea..
De
Grenadi
mauve.
— sanguin. Note sur sa
‘taille, 305
Gene nègre-nain age
:
Iberis Durändi 347
Imatophyllum Attoni. 285
Pine horsfaliæ. 89
#8
— Jbéride de Durand. 343
— Nouvelles vari
u Noyer inter-
_ us dr e l'Exposi-
tion de la Société
royale d’Horticul-
340
Pages
Facouss aixé, Fabienne
imbri.
— Epiphylle brillant., 344
J pans jeune. Da,chou
Linaria Dalmatica. 60:
RU me lanceoluta.... 217
. »! 302
— his Br la. 303
Lys lacéolé de Brous- .
sa 346
Madie sativa, 44
Malva serrata.: 2.ÿ
Eirte millaria subpolye-
ras :
Manettia re ds 120
E. Mann. Des bruvèe- ..:
res, genêts, res
À ape et autres plan- .
marines et fluvia-
= conne com-
me,engra
amie à feuilles den-
315
Maxillaria aromatica.. 253
I & 1 sd
ons ote sur la
ei des ): 108
édloups.#6s. châssis. . 16 ot
Noyer
ü }, - 4
Observations météoro-
Re pas l’an-
Le
nouvelies variétés
305
_ Silfeuine lingui. $;
12
me Lure rameux des
osculeuse.
.— Résultats dela cut
ture d’ RDS
chou Pé-Tsaie ou
Chinois. 2r
De Mérite. fleurs
Per Be Barkeri.… 8;
Persil de ex
Phaseolus niger nanus
271
PRES subternée.. 5
‘— naine. rma- E,
tion de ses étamines en 8
$ 2
Pages
clit pallescens. 84
Quamo
Sa 8 heterophylla. 375
sa. 376
Réne des Cinéraires, 29
Revue dé l'exposition
de la Société royale À
d'Horticultu 36r
re.
Ribes malvaceus. NO da
5
Roussecon. Expositions =
orales. ox 34
Rubus Nuctanus. , 378
Scolymus -Hispanicus.
PT in
Sorbus vestita. 186
Spiræa. ariæfolia. Me |
Stapelia Gor& 62
Statice fasciculata. 248
— pseudo armeria. .. 222
Lots qe conferta..… .: 29
lum tuberosum. 13€
Tuli culture des). 11
dis Cou F
— Arran ri . ibid.
— Venosa.. 216
Vinettier “Yods. 152
FWistaria sinensis. 184
Urnixer. Prune surpasse
_ Monsieur. 14
— Pomme reinette
110
agne.
— Observations sur rit
PRI NE Jurpasse Mons ur
DAHELIA Globe jaune
REINE PES CINERAIRES.
Cineraria cruenta Far: Reoina.
: —
LIMNOCHARIS & Humbolt.
Limnocharis Humboldtii.
:
RHODOCHITON SARMENTEUX
Riodohston vlakile
ERYTHRINE RETOURNEE
Ervthrina resupinata
STAPE EL IE Le 4 grandes fleur Fa
Sta pelia grandiflora
rise €
QUAMOC LIT CHANGEANT
Quamoel it palle SCETLS
PÉRISTÉRIE DE BARKER.
‘ : ; :
Peristeria Bavrkori
IPOMÉE DE HORSFAL
Ipomea Horsfalæ .
TTE D'ESPAGNE
=
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7
#
”
R
POMME
17
CAPUCINE TUBEREUSE
Tropæolum tu berosum
15.
MANETTIE x fouilles en cœur.
Manettia cordifolia .
ASTER ROSE. pu vou LDY
Aster roseus Vouldvanus . -
CINÉRAIRE DE CHANDLER
Cineraria Chandiert
ACACIE à Æuéler courtes
Acacia brevifolia .
? /
< {.
ÉTSER TE
vestita
poUus
Sa
23
AMARYLLIS DE LOTH
Amarvihs Lothiana.
CYTOCHILE MACULE
Cyrtachi fum maculatuns
CHEVREFEUILLE a féuilles lanceotees
Linocera lanceolata
ASSIMINIER Frginsæ
Assimina Vireima.
ë
ÉD à
GIROFLÉE PANACHEE de Fréer-morel.
Cheiranthus Cheirt 247. Fries-morek
.
STATICE FAUX -ARMERIA
Statice pseudo-armeria :
SS
0
ra
FRAISE WELTON.
EF EE
PELARGONIER &# falturr
Pelargomum Voitaireanum
S
ECHINOCACTE de Jeilow
Fchinocactus Sellowianus.
SZ,
RHODOPDENDRON ODORANT 4 fouilles d'fiatee
Rhododendrum azalcoides va oderala
IMATOPHYLLE D'AITON
Imatophvilum Aitom
MAMMILLAIRE sor- polyedre
Mamnrillaria subpolve dra.
Fe
QX
y
£
$
4
ECHINOCACTE
Fchinocactus mammuliosus
CERISE DU NORD.
CHEVREFEUILLE JAUNE
Lomcera flava.
RHODODENDRON à Adansen
Rhododendrum Adansoni
MAUVE à Auiles dentrer
Malva serrata.
GAULTERIE SHALLON
Gaviterta Shallon
FABIENNE. IMBRIQUÉE
Fabiana mbricata -
+.
CIERGE PETIT SERPENT
Cerens Leptophis
EPIPHYLLE BRILE ANT
plendens
cpiphyh um S
MÉTROSIDÉROS à Jr verte
Metrosideros viridis.
EUPHORBE PONCE:
Euphorbia panicez
F8