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I ;.
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NOBILIAIRE
UNIVERSEL
DE FRANCE
OU RECUEIL GENERAL
DES GÉNÉALOGIES HISTORIQUES
DES MAISONS NOBLES DE CE ROYAUME
M. DE SAINT-ALLAIS
AVEC LE CONCOURS
DE MM. DE COURCELLES, L'ABBÉ LESP1NE, DE SAINT-PONS
ET AUTRES GENEALOGISTES CELEBRES
TOME DOUZIEME
PREMIERE PARTIE
PARIS
LIBRAIRIE ANCIENNE ETMODERNE
B A C H EL 1 N - D E FLOR EN N E
Société anonyme au capital de i,5oo,ooo francs.
Kl É O E SOCIAL: 3 , QUAI M A L A Q U A I S , 3
MDCCCLXXV!
NOBILIAIRE UNIVERSEL
DE FRANCE.
IMPRIMERIE GENERALE DE CHATILL0N-SUR-SE1NE,
J. ROBERT.
NOBILIAIRE UNIVERSEL
DE FRANCE,
ou
RECUEIL GÉNÉRAL
DES GÉNÉALOGIES HISTORIQUES
DES MAISONS NOBLES
DE CE ROYAUME,
Faisant suite au Dictionnaire universel de la Noblesse de France
qui paraissait, avec Privilège du Roi, avant la Révolution ;
Suivi du Catalogue des Gentilshommes qui ont fait leurs preuves
devant les Généalogistes du Roi, pour être admis aux Écoles
royales et au service militaire.
Par M. de Saint-Allais , auteur des Généalogies historiques
des Maisons souveraines de l'Europe.
DIEU ET LES BOURBONS.
TOME DOUZIEME.
A PARIS,
Au Bureau du Nobiliaire universel de France
rue de la Vrillière, n° 10.
1817
'Réimprimé en 1876.
A LA LIBRAIRIE ANCIENNE ET MODERNE
BACHELIN-DEFLORENNE
Société anonyme au capital de i,5oo,ooo francs.
Siège social : 3, Quai Malaquais, 3.
es
511
NOBILIAIRE UNIVERSEL,
OU
RECUEIL GÉNÉRAL
DES GÉNÉALOGIES HISTORIQUES
DES MAISONS NOBLES
DE FRANCE,
Formant les matériaux du Dictionnaire universel
de la Noblesse.
DE CRUZY DE MARCILLAC , en Rouergue , en
Querci et en Poitou , et plus anciennement en Saintonge
et en Angoumois . C'est un fait notoire que la famille de
Cru\y , ou , suivant l'orthographe de plusieurs titres ,
Crugi Crusi et Crussjy , est une des plus anciennes
familles nobles qu'il y ait dans les différents pays de
Rouergue, de Querci, de Saintonge et d' Angoumois .
La filiation était suivie dans les preuves pour les car-
rosses, faites par M. Chérin . On a des titres antérieurs
à 1400, il ne manquait qu'un contrat de mariage, dont
l'on retrouvait les descendances et l'ascendance . La ré -
volution a empêché des recherches que l'on faisait de
cette pièce peu importante au fond, puisqu'on a les
ascendants et descendants , sans interruption , depuis :
I. Jacques de Crugi, du lieu de Pêne, diocèse et
sénéchaussée de Cahors , en Querci , qui fut accordé
en mariage, au mois de novembre de l'an i5o2, avec
noble Jacquette de Roset, sœur de Jeanne de Roset,
et d'autre Jeanne , toutes trois filles de noble Jean de
2 DE CRUZY DE MARC1LLAC.
Roset ou de Rouzet, de la paroisse de Saint-Cyprien de
Fauroux. Lo noble Jacques de Crugi, (portent les articlee
de ce mariage, écrit en langage gascon), et la nobla
Jacqueta de Ro^et.... las noblas Johanna et autra Johanna
de Ro\et, fillas naturales et légitimas del noble Johan de
Ro\et, qui fou habitan de la parochia, de Sant Cipria de
Ribera, deserva délia diocesa et senescallia de Qiierci....
et ils ont encore les mêmes qualités dans l'acte juri-
dique de la ratification qui fut faite de ces articles, le
3 dudit mois de novembre, par les parties contractantes,
devant Jean Sauzon, lieutenant du bailli royal de Lau-
zerte, siégeant, suivant la coutume, et en présence d'un
Jean de Roset, seigneur de Linolt et du repaire de
Rozet. Coram Johanne Sauso (porte cet acte) locum
tenente bajuli Regii Lausertœ,. .. videlicet Johanna major,
alla ver à filia minor ratificarunt.... et idem Johannes Sauso
prius signo crucis prœposito, dicendo in nomine patris, etc.
Ibidem supra scamnum more majorum.... inter nobilem
Jacobum de Crugi, loci de Pena, diocesis et senescallia?
Caturcencis, et nobilem Jacobam de Roseta, filiam quondam
nobilis Johannis de Roseto, aliàs lo perbost Parochiœ Sancti
Cypriani de Faurosio.. . . de auctoritate et consensu nobilium
Hugonis de Galardo, domini loci de Brassacoetde Cu\olio,
et Arnaudi de la Dugina, domini de la Dugina tutorum
et administratorum bonorum et personarumfiliorum dicti
quondam nobilis Johannis de Roseto. Jacques de Crugi eut
de Jacquette de Roset, noble Armand de Crugi qui suit.
II. Armand de Crugi, sieur de Fauroux, juridiction
de Lauzerte, en Querci, diocèse de Cahors, épousa,
par accords faits sous seings-privés, le 5 juin i532,
demoiselle Françoise de Revel, fille du seigneur de
Revel, en Agénois, et petite-fille d'une sœur du sei-
gneur de Mereux. La ratification de ces accords est du
même jour , et il est dit expressément qu'elle fut faite
au château de Cézerac, juridiction de Tournon, diocèse
et sénéchausée d'Agen, en présence de révérend père
en Dieu , messire Ponce de Beinac , protonotaire du
Saint-Siège , abbé de Flaran, et doyen de Moyrac ; de
noble Etienne de la Vaissière, seigneur de Montrond ,
et d'Arnaud de la Dugnie, seigneur de la Dugnie.
Armand de Cruzi paraît , depuis son mariage , dans
deux titres datés, l'un, du 5 mars 1 534 , l'autre du
DE CRUZY DE MARGILLAC. 3
6 juin 1564, mais qui ne sont rapportés que dans deux
inventaires de productions, faits les 16 janvier et 10
février 1667, devant le sieur Lartigue , subdélégué de
M. Pelot , intendant en Guienne ; le dernier de ces deux
titres lui donne même la qualité de « maréchal-des-logis
de la compagnie d'ordonnance du seigneur de Terride ,
chevalier de l'ordre du Roi , » et véritablement il l'a
aussi dans un titre original du 27 octobre 087, titre
dont il sera parlé ci-après , où il est nommé par erreur
Raimond de Crusi , et qui porte qu'il avait épousé (appa-
remment en deuxièmes noces) demoiselle Jeanne de
Fauroux, et même que c'est de ce mariage qu'était né,
entr'autres enfants:
III. Noble Grimont de Crusi, seigneur de Fauroux
et de la Gardonne, dont le mariage avait été arrêté à
Toulouse, le 9 février de l'an 1 565, avec demoiselle
Françoise de Gout-de-Marcillac , sœur de noble Jean
de Goût, écuyer, seigneur de Marcillac , qui paraît, dans
le contrat de ce mariage, avec un Jean de Montagu, sei-
gneur de Villas, un Pierre d'Espaigne, qualifié monsieur,
maître-lieutenant-principal du juge de Villelongue et de
Château-Sarrazin, et un Antoine de Goût, qualifié noble
seigneur de la Mothe ; mais la ratification de ce mariage
ne se fit que le 7 mars suivant, parce qu'Armand de
Crusi, père de Grimont, (qui vivait encore au tems
du premier acte, et y fit à son fils une donation de tous
ses biens, meubles et immeubles, à la réserve de l'usu-
fruit, sa vie durant, et du droit de légitime dû à ses autres
enfants) mourut sur ces entrefaites. Ce dernier acte,
auquel assista Antoine de Goût, qualifié protonotaire du
Saint-Siège, seigneur de la Mothe et de Bardignes,
fut insinué au siège de Lauzerte, le 21 mars i583, et
le 26 novembre de la même année , en celui de la juri-
diction de la ville de Pêne d'Agénois.
Jean de Goût étant mort peu de tems après ces der-
niers actes, sa succession passa à Françoise de Goût,
sa sœur, et par conséquent à Grimont de Crusi, son
mari, qui, depuis ces époques, se trouve qualifié,
tantôt, seigneur de Marcillac, tantôt, seigneur de Fau-
roux, et a quelquefois les deux qualités de Fauroux-Mar-
cillac, Marcillac-Fauroux, jointes ensemble.
Suivant les titres énoncés, tant dans les inventaires
4 DE CRUZY DE MARCILLAC.
de productions que l'on a déjà cités, que dans une or-
donnance rendue le 14 novembre 1668, par M. Bazin
de Bezons, intendant en Languedoc, et un procès-verbal
de Malte, en date du 28 avril 1701, il fut reçu au rang
des nobles dans les états du pays de Querci, le 1 6 mars
i58g, et employé, en cette qualité, dans la matricule
des états de Guienne, produite par un extrait délivré
à Montauban, le 9 octobre 1666. Le duc de Mayenne,
qui s'était déclaré chef de la ligue, et avait pris le titre
de lieutenant-général de l'état royal et couronne de
France, lui donna, en cette qualité, le 20 octobre 1590,
une commission pour mettre sur pied une compagnie
d'infanterie, et il servit apparemment ce duc dans sa
révolte ; mais étant depuis rentré dans le devoir, et
s'étant même particulièrement signalé par les services
qu'il rendit à son légitime souverain et à la province,
il fut délibéré, le 16 mars 1599, par les états dudit
pays, sur le point d'être convoqués : « qu'attendu que
» plusieurs seigneurs s'étaient rendus indignes d'y être
» appelés, et qu'au contraire les sieurs de Clermont,
» le baron de Brissac, le baron de Mondenard et le
» seigneur de Marsilhac avoient montré leur zèle et
» affection pour le service de Sa Majesté et de la pro-
» vince, ils seroient incorporés à la matricule et corps
» desdits états ».
Grimont de Crugi fut encore pourvu, le 3o juillet
16 14, du gouvernement de la ville de Moissac, et ce
fut même, selon les propres termes des provisions, « à
» la très-humble supplication des habitants de cette ville,
» qui avoient reconnu sa fidélité, son expérience et sa
» capacité » ; mais il ne posséda pas long- tems ce gou-
vernement, étant mort peu d'années après, dans une
extrême vieillesse. Il avait eu de son mariage huit en-
fants mâles, savoir:
1 .° Antoine de Cruzy de Marcillac, seigneur de Mar-
cillac et de Fauroux, qui paraît, avee son père, dans
l'acte d'un aveu et dénombrement qu'ils donnèrent
conjointement, le 8 octobre 1607, au maréchal
de Thémines , (Pons de Lauzières , chevalier
des ordres du Roi, sénéchal et gouverneur de
Querci ) des biens et possessions nobles, a qu'eux
» et leurs prédécesseurs avaient tenus de toute
DE CRUZY DE MARCILLAC. 5
» ancienneté, dans la paroisse de Saint-Cyprien,
» juridiction de Moncucq et des Vaux, en
» Querci ».
Il paraît que cet Antoine de Cruzy ne se dis-
tingua pas moins dans le service, que n'avait fait
son père; car le 21 octobre 1620, il obtint du
roi Louis XIII, un brevet par lequel Sa Majesté
déclarait , que , « mettant en considération ses
» services et son mérite, elle le retenoit mestre-
» de-camp appointé en son infanterie, et vouloit
» qu'il fut passé et employé en cette qualité dans
» son état de l'extraordinaire des guerres, et payé
» de semblables appointements que les autres
» mestres de camp entretenus » ; mais on ne peut
spécifier quels furent ses services, parce que l'on
n'a eu sur lui d'autres titres que ceux qui se
trouvent énoncés dans les inventaires de 1667,
et dans l'ordonnance de M. de Bezons, à moins
que ce ne soit lui que regarde une « commission
» de capitaine d'une compagnie de cent hommes
» de guerre de pied français, dans le régiment
» de nouvelle levée de Rambures, donnée à Paris,
» le 27 août 16 j 6 ». Cette commission est sim-
plement adressée au sieur Mardi lac ; mais
comme Antoine de Cruzy avait f comme on le
verra plus bas), un frère qui portait, de même
que lui, le nom de Marcillac, on ne saurait prendre
l'affirmative.
Suivant les inventaires de 1667, et l'ordon-
nance de M. de Bezons, Antoine de Cruzy, à
la mort de son père, eut le gouvernement de la
ville de Moissac, le 12 mars 16 19; Henri de
Lorraine, duc de Mayenne et d'Aiguillon, pair
et grand chambellan de France, lui en donna ses
lettres d'attache, comme gouverneur de Guienne,
et lorsque, sur ces lettres jointes aux provisions
ou lettres-patentes de la cour, il voulut faire
son entrée dans la ville, la communauté s'as-
sembla, et il fut délibéré sur une députation qui
devait être faite de vers lui : c'est ce que l'on
apprend par un extrait de cette délibération,
daté du 22 avril 1626. Depuis cette époque on
DE CRUZY DE MARCILLAC.
n'a plus rien de lui, on croit même qu'il n'avait
pas été marié ;
.° Noble Beraud (ou Bernard) de Cruzi ou
Crugi, qui entra dans l'ordre de Saint-Jean de
Jérusalem ; il y fut reçu au grand prieuré de
Toulouse, sur une enquête faite à Toulouse,
le vingt-sept octobre 1587, devant les cheva-
liers Martin Puylobier et Jean de Mars-Li-
nières , commissaires du même ordre , enquête
dans laquelle noble Hercule des Massas, sieur de
la Chapelle, lieutenant de la compagnie du sei-
gneur de Vezé ; noble Pierre de Serilhac, seigneur
de Saint-Léonard de Brissède ; noble Jacques de
la Barthe, sieur de Valentine, de la maison de
Giscaro, et noble monsieur maître François de
Pêne, dit de Mairaval, archiprêtre de Gardonné,
chanoine de l'église collégiale de Saint-Etienne
de Lescout et vicaire-général de l'abbaye de Saint-
Pierre de Moissac, témoins requis d'office, tous
gens d'honneur, gentilshommes de noms, d'armes,
incapables de trahir la vérité, et reconnus pour tels
par d'autres gentilshommes non moins distingués,
avaient déposé et déclaré « qu'ils connaissoient
» fort bien et Beraud de Crugy ou Crusy et ses
» père et mère, noble Grimont de Crusi, sieur
» dé Fauroux, de Marcillac et de la Cardonne,
» ancien lieutenant de la compagnie d'ordon-
» nance du seigneur de Gouhas, et demoiselle
» Françoise du Goût, sa femme, de la maison
» de Marcillac; que le fils, qui étoit âgé de quinze
» à seize ans, étoit né au lieu de Marcillac, et
» avoit été baptisé en l'église de Saint-Cyprien,
» diocèse de Cahors, sénéchaussée de Lauzerte,
» dans les limites de la langue de Provence; que
» le père étoit incontestablement gentilhomme
» de nom et d'armes, de bonne et ancienne
» extraction. » C'est dans cette même enquête,
que Grimont de Crusi est dit fils de « feu
» noble Raymond de Crusi, seigneur de Fau-
» roux , maréchal-des-logis de la compagnie
» d'ordonnance du seigneur de Terride, et de
» demoiselle Jeanne de Fauroux, sa femme,
DE CRUZY DE MARCILLAC. y
» aïeul et aïeule paternel et maternel de Beraud
» de Crusi ; » et les déposants y attestent de plus
que « les maisons de Fauroux , de Marcillac , de
» Crusi et du Goût étoient toutes de bonne et
» ancienne noblesse , faisant profession des armes,
«allant , à leur tour, au ban et arrière- ban , et
» tenant rang parmi la noblesse du pays de
» Querci; qu'ils connoissent , en particulier,
«Françoise du Goût, pour gentille femme de
» nom et d'armes , issue de la maison de Mar-
» cillac , fille de noble Jean de Goût , seigneur
» dudit lieu de Marcillac , et de demoiselle Ca-
» therine d'Achier , dite d'Orgueilh ». Les titres
que l'on vient de citer , sont les seuls où il soit
parlé de Beraud de Crusi ;
3.° Jean de Crusi ou Crugi-Marcillac , l'aîné , qui
embrassa l'état ecclésiastique, et même, suivant ce
qui est exposé dans les deux inventaires de 1667 ,
lut prêtre , prieur de Castelmairan , prévôt et cha-
noine du chapitre de Moissac. Il paraît dans les
deux titres originaux , le premier en date du
23 juillet 1634, le deuxième du 19 novembre
i636 ; il est qualifié, dans l'un , chanoine et prieur
de Castelmairan , dans l'autre , prieur de Sainte-
Colombe. Le procès-verbal de Malte , du 28 avril
1701 , cite des lettres de docteur en l'université
de Cahors , expédiées pour lui, le 17 de mai 1628 ,
où il est dit qu'il était nommé à l'évêché de
Sarlat ; mais si ce fait est , ce ne put être que
pendant les démêlés de Louis de Salignac , évêque
de cette église , avec son métropolitain le cardinal
deSourdis , archevêque de Bordeaux ;
4.0 Jean , dont l'article suit;
5.° Bertrand, qui fonde la seconde branche, rap-
portée ci-après ;
6.° Pierre de Crugi-Marcillac , qui devint seigneur
des terres de la Mothe, de Bardignes , au diocèse de
Lectoure , de Balignac , par la substitution que fit
en sa faveur Beraud de Goth , seigneur de la
Mothe , de Bardignes , du Motet et de Balignac ,
mestre de camp du régiment de Guienne , de la
maison de Goth ou Gouth (latin de Gnotto) ,
maison ancienne et fort illustre, qui avait donné
DE CRUZY DE MARCILLAC.
Bertrand de Goth , évéque d'Agen , l'an 1289 ,
puis de Langres en i3o6 , et par conséquent duc
et pair de France ; Beraud de Goth , archevêque
de Lyon l'an 1290 , cardinal évêque d'Albane
Pan 1294 , légat du Pape Boniface VIII, en France
et en Angleterre, es années 1296 et 1297; Ber-
trand de Goth , successivement chanoine de
Saint-Martin de Tours , l'un des prévôts de cette
église , chanoine sacristain , ou trésorier , de Bor-
deaux , chapelain du Pape Boniface VIII , évêque
de Comminges en 1295 , archevêque de Bordeaux
en 1299 , élu pape le 5 juin , veille de la Pente-
côte , i3o5 , connu sous le nom de Clément V ,
et mort en 1 3 14 .
Beraud de Goth , ou Gouth , se voyant sans
enfants et sur le point de partir de son château
de la Mothe , pour aller rejoindre l'armée , fit ,
le 26 juin 1589 un testament par lequel il lais-
sait « la jouissance de ses biens à sa femme , tant
» qu'elle vivrait viduellement , et dans la suppo-
» sition qu'elle fût enceinte , instituait pour
» héritier l'enfant qui naîtrait d'elle , en lui sub-
» stituant Pierre de Cruzy , puîné de la maison
t> de Marcillac , au défaut duquel il en appelait
» d'autres ; substituait de même jusqu'à la troi-
» sième génération , les enfants de ceux qui lui
» succéderaient , en les chargeant de prendre le
» nom et les armes de Gouth ; faisait encore un
» legs de cinq cents écus sol , à Bernard (ou .
» Beraud) , son filleul, fils du capitaine de Mar-
» silhac (Grimont de Crugy) , et donnait enfin
» deux mille livres à Marguerite de Cruzy , sa
» nièce, fille du sieur de Marcillac. » Pierre de
Crugy lui appartenait constamment du chef de
sa mère Françoise de Goût , dont les deux frères
Jean et Antoine de Goût , nommés ci-dessus ,
paroissent , avec le père de Beraud , dans un titre
du 1 3 juillet 1 564 , mais comme ils n'y ont aucune
qualité qui indique la parenté , on ne peut dire
ce que les enfants étaient les uns aux autres.
Quoi qu'il en soit Pierre de Cruzy , en exécu-
tion des dernières volontés de Beraud de Goth ,
joignit à son nom celui de Goût ou de Goth ,
DE CRUZY DE MARC1LLAC. 9
comme on le voit par un des titres de la famille
même, en date du 12 janvier i633, et où il est
nommé Pierre de Goût de Cruzy de Marcillac,
et qualifié chevalier, seigneur de la Motte-Bar-
dignes; et n'ayant eu de Madelaine de Voisins-
Montaut, sa femme, qu'une fille, nommée Char-
lotte de Cruzy, dite du Goût de Marcillac, qu'il
maria, par contrat du 2 janvier 1625, avec Jean-
François d'Esparbès-de-Lussan, seigneur de Car-
bonneau ( de la branche de ce nom, aînée des
vicomtes et marquis d'Aubeterre et des seigneurs
de Jonsac), il lui fit une « donation de tous ses
» biens, à la charge de faire porter à ses enfants
» le nom et les armes du Goût Marcillac, avec
celui d'Esparbès ; » c'est en effet ce qui fut
exécuté par leur fils unique Silvestre d'Esparbès-
de-Lussan-du-Gout , baron de la Motte-Bardi-
gnes, seigneur de Fais, successivement capitaine
et gouverneur du comté d'Auvillars, et conseiller
au parlement de Toulouse, l'an 1667, et il l'était
encore en 1741 par son petit-fils Michel d'Es-
parbès-de-Lussan-du-Gout, baron de la Motte-
Bardignes, dit le comte de Lussan.
L'inventaire du 16 janvier 1667, porte :« que
» Pierre de Crugy avait eu, dans son tems, de
» grands emplois, mais que toutes les commis-
ce sions qui pouvaient justifier ces faits, étaient
» entre les mains du sieur de la Motte, son
» petit-fils ( Silvestre d'Esparbès-de-Lussan ),
« conseiller au parlement de Toulouse ». Comme
il n'a été rien produit de plus pour l'article pré-
sent, tout ce que l'on a pu faire, c'est de rapporter
cette note;
7.0 Charles, qui fonde la troisième branche rap-
portée en son rang ;
8.° Silvestre de Cruzy-Marcillac, qui s'étant attaché
au cardinal de Richelieu, selon ce qui est allégué
dans l'inventaire du 16 janvier 1667, suivit ce
ministre au siège de la Rochelle, sur la fin de
l'année 1627 et au commencement de 1628, et s'y
rendit si recommandable, que le roi Louis XIII,
par ses lettres du 26 mars 1628, lui donna, pour
récompense, l'évéché de Mende, vacant par la
DE CRUZY DE MARCILLAG.
mort de Daniel de la Mothe du Plessis-Houdan-
court, qui le lui avait déjà résigné. Il est ainsi
parlé de lui dans l'ouvrage intitulé : Gallia Chris-
tiana, tom. i, pag. 107 et 108. « Silvestre de
» Cruzi de Marcillac, de l'illustre maison de
» Marcillac, en Querci, fut, après bien des ser-
y> vices rendus au Roi et à Tétat, nommé évêque
» de Mende, en la place de Daniel de la Mothe
» du Plessis-Houdancourt, mort pendant le siège
» de la Rochelle Ce pre'lat n'eut pas plutôt
» été sacré, qu'il donna des preuves d'une mer-
» veilleuse exactitude à remplir ses devoirs, et
» d'un beau zèle pour la foi catholique. En effet
» il se montra toujours Tennemi des hérétiques ;
» il démolit, par ordre du Roi, les plans qu'ils
» avaient dans le Gévaudan et sur les frontières
» de ce pays, et voulant, même après la paix
» que le Roi leur avait accordé, continuer la
» guerre sainte déclarée à ces ennemis de l'église,
» il leur envoya surtout, vers les Cévennes, des
» prédicateurs choisis parmi les carmes déchaus-
» ses, les capucins, les feuillants, et d'autres
» religieux, qui ramenèrent à la foi un grand
» nombre de ces rebelles; et dans toutes ces
» missions, c'était lui qui fournissait les fonds
» nécessaires Il rétablit, dans les mêmes
» Cévennes, l'exercice de la religion romaine,
» qui y avait long-tems été interrompu et même
» presqu'entièrement aboli, et retira des mains
» des hérétiques, plusieurs biens ecclésiastiques
y> et des cimetières dont ils s'étaient emparés .
» Il fit rebâtir plusieurs églises qui avaient été
» détruites pendant la fureur des guerres civiles ;
» il entreprit courageusement une visite géné-
» raie de son diocèse, visite qui n'avait point
» été faite depuis plus de deux cents ans et la
» finit heureusement avec un zèle admirable
» Il orna sa cathédrale de très-belles peintures
* et de magnifiques tapisseries; il fit réparer une
» grande partie du palais épiscopal de Mende,
» qui était entièrement ruiné ; il bâtit, à grands
» frais, la maison épiscopale de Chanac ; fit
» refaire, à ses propres dépens, le pont de Notre-
DE CRUZY DE . MARCILLAC. n
» Dame de Quezac ; contribua, de ses soins, aux
» réparations de deux autres ponts auprès de
» Mende, et enfin, travailla, avec vigueur, à
» rebâtir l'église collégiale de Notre-Dame de la
» Curce, dans la ville de Marvejols, que les
» novateurs avaient anciennement détruite, etc. »
Silvester de CrusideMarcillac, exnobiliMarcil-
lacorum f ami lia apud Cadurcos natus, post multa
regno et régi Ludovico XIII, pra'stita obsequia,
epicopus Mimât ensis nominatus fuit die 26 mensis
martii anno Domini 1 628, in locum Danielis de la
Mothe du Plessis-Houdancourt (qui interierat in
obsidione ruppelle die 5 ejusdem mensis) bullas ob-
tinuit ab Urbano papa VIII datas Romœ anno
1628 pridie calend. augusti pontificatus ejus anno
Squibus acceptis inauguratusfuitinecclesiaA Ibiensi
die 21 mensis decembris eodem anno Diœcesim
suam adiit circà finem anni 162g ubiquàm plurima
curœ pastoralisetprœclariin tutandâ catholicdreli-
gione ardoris ar gumenta dédit : nam acerrimumhœ-
reticorum hostem semper se prœbuit arcesque quas
in comitatu Gabalitano et ejus finibus occupabant ,
de mandatoRegis diruit . Utin cœptumsacrum bellum
ecclesiœ hostibus, etiam pace à rege ipsis concessâ
persequerentur misii ad eos verbi prœcones ex
carmélites discalceatis,capucinis Julien sibus etaliis
religiosisfamil iis selectos maxime ad Cebennicorum
montium incolas qui non paucos ex perduellibus ad
fidem catholicam, perduxerunt ; episcopus autem
sumptus ad fias missiones necessarios, magna ex
parte suppiditavit Divinum officium jam diu
in prœdictis Cebennis intermissum et penitus abo-
nitum restituit permultaprœmia bonaecclesiastica,
nec non Cœmeteria quœ hœretici invaserant ,de ma-
nibus ipsorum recuperavit : plures ecclesias interfu-
rentes bellorum civilium motus dirutas reparari
curavit visitationem generalemsuœ diœcesis, quant
à ducentisretro post annis factam fuisse nulla exta-
bat memoria, constanter incboavit, et summo studio
féliciter absolvit.... Ecclesiam suam cathedralem
tum picturis tum stromatibus , tum organis mirificè
ornavit. Magnampartempalatiiepiscopalis in civitate
Mimatensi solo œquatam restituit. Castrumepiscopale
DE CRUZY DE MARCILLAC.
de Chanac magnis sumptibus instauravit: pontem
propê oppidum B.Mariœde Quœ\aco œre proprio
refecit ; duo etiam alii pontes juxta Mimatem ejus
cura reparati sunt : et in recedificandâ ecclesiâ in-
signis collegiatœ B. Mariœ de Carcere urbis Ma-
rologii , jam diu à novatoribus destructd, sedulo
laboravit.
Ce prélat fit, dès le 20 juin de l'an 1639,
un testament olographe par lequel il élut « sa
» sépulture dans le chœur de l'église cathédrale
» de Mende, au devant du grand autel ; déclara
» qu'il voulait que le jour de son enterrement,
» cent pauvres fussent habillés aux dépens de son
» héritier; » le chargea « de marier deux filles
» de leur parenté, les plus pauvres, et de leur
» faire une constitution avantageuse; » fit un
legs considérable « aux clergé particulier et uni-
» versité des prêtres de son église, » et enfin,
nomma, pour son héritier universel, « noble
» Jean de Marcillac, son frère, à qui il substitua
» noble Bertrand de Marcillac, son autre frère,
» et au défaut de celui-ci, les enfants de Charles. »
Cependant il ne mourut que quelques années
après, car on a une donation qu'il fit le 24 oc-
tobre de l'an i65x, « à ses neveux et nièces,
» nobles Silvestre du Breuil (ou du Breulh) ,
» seigneur de Ferrières, maréchal de camp es
» armées du Roi ; M. Bertrand du Breulh lieu-
» tenant de Roi de la citadelle de Perpignan ;
» dame Charlotte du Goût, dame de la Mothe,
» femme du seigneur de Lussan, seigneur de
» Carbonneau; noble Jean-Louis de Marcillac,
» seigneur de Tillon, et dame Marie-Silvestre
» de Crugi-Marcillac, femme d'Armand de
» Durfort, seigneur, baron de Boissière, qu'elle
» avait épousé par contrat du 19 juin 1345 (1) ».
(1) Il est parlé de cette alliance dans l'Histoire des Grands
Officiers de la Couronne, tome V, page 729, et Marie-Sil-
vestre de Crugi y est dite fille de François de Crugi de Mar-
cillac, seigneur de Marcillac, et de Claude de Salignac, dame
de Volué : mais il y a apparemment une erreur dans le nom de
DE CRUZY DE MARCILLAC. l3
Dans les deux titres antérieurs à la donation
de i65i et datés, l'un du 29 octobre 1629,
et l'autre du 20 juin 1839 (ce dernier est le tes-
tament rapporté ci-dessus), Silvestre de Crugi
n'a, avec la qualité de conseiller du roi en ses
conseils ordinaire, aux évêques du royaume, que
celle d'évêque , seigneur de Mende, comte de
Gévaudan, cornes Gabalitanus, que prennent en
particulier les prélats de cette église. Dans la do-
nation de i65i, il est qualifié évêque, seigneur
et gouverneur de Mende, comte de Gévaudan ,
conseiller du Roi en ses conseils d'état et privé
et en sa cour de parlement de Toulouse. Deux
autres titres, l'un du i5 février [65i, l'autre du
3o mars suivant, lui donnèrent la qualité d'abbé
commandataire de l'abbaye de Châtres, au diocèse
de Saintes. Beatœ Mariœ de Castris, diœcesis San-
tonensis.
Le Gallia Christiana, place sa mort au 20 oc-
tobre i65g. Lutetiœ (lit-on dans cet ouvrage),
vitœfineminvenit 20 octobris anno \65§ appoplixiâ
oppressus, œtatis SSJacet que ibidem in ecclesidAu-
gustinorum discalceatorum.
IV. Jean de Cruzi de Marcillac, vicomte de Grèze,
seigneur de Marcillac, de Saint-Béar et de la Cardonne,
capitaine dans le régiment de Chapes, et ensuite dans
celui de Neustaing, n'eut d'abord, comme cadet, d'autre
bien que la petite terre ou fief de la Cardonne, mais
devenu l'aîné et le chef de la famille, par la mort de
ceux qui le précédaient dans l'ordre généalogique , il
devint seigneur de la terre de Marcillac, dont tous ses
frères joignaient également le nom à celui de Crugi.
Bertrand de Cruzi, l'un de ses frères, s'étant démis, en
sa faveur, d'une compagnie qu'il avait dans le régiment
de Chapes, il obtint cette compagnie par commission
du 3o mars 1629, et prêta le serment, le 7 décembre
de la même année, entre les mains du commissaire
François, autrement il faudrait supposer un neuvième fils de
Grimont de Crugi, ce qui ne s'accorde pas avec les papiers
de la famille.
I4 DE CRUZY DE MARCILLAC.
départi pour faire les montres et revues des gens de
guerre, qui étaient dans i'île de Ré, où le régiment
servait pour lors. Toutes ces commissions et toutes ces
lettres sont rapportées par extraits, dans l'inventaire du
10 février 1667, et dans l'ordonnance de M. de Bezons.
C'est à ce Jean de Crugi ou Gruzi, que fut donnée,
par sentence du 19 novembre 1 636, la tutelle des enfants
mineurs de Charles de Crugi, dont Bertrand de Crugi
s'était fait décharger l'année précédente ; il fit en con-
séquence , quelques actes, les 22 octobre 1637 et le
5 novembre 1640; mais le 25 du même mois de l'année
1644, il fut obligé de nommer un procureur, qui agit
pour lui dans la charge de tuteur « que son grand âge
» ne lui permettait plus d'exercer; » c'est aussi lui que
l'on a vu plus haut institué héritier universel de Silvestre
de Crugi, évêque de Mende, sous le nom de Jean de
Crugi de Marcillac , seigneur de Saint-Béar , vicomte
de Grèze. Il mourut le 14 janvier 1 65 r .
Suivant un contrat énoncé dans le procès verbal de
Malte du 28 avril 1701 , il avait été marié, dès le
28 janvier de Tan 16 10, avec demoiselle Anne de
Montret ou Montrée, fille de noble Arnaud de Montret,
seigneur de Saint - Béar , et de demoiselle Jeanne de
Charry, et c'est même, comme on le voit, par ce
mariage, que la terre de Saint-Béar lui est venue. Leurs
enfants furent :
i.° Charles, dont l'article suit ;
2.0 Anne de Crugi Marcillac, qui épousa, le 9 sep-
tembre i635, Anne-Guérin de Châteauneuf-de-
Randon, baron de Tournel, colonel d'infanterie,
de la maison de Châteauneuf-de-Randon, souche
des maisons d'Apchier-de-Vabres et Joyeuse;
3°. Diane de Crugi-Marcillac, mariée, en premières
noces, avec un Audouart de Falmon, seigneur de
Sainte-Cécile, capitaine de cavalerie, et en secon-
des noces, par contrat passé au château de Saint-
Béar, près de lYoissac, le 5 juillet 1 639, avec Jacques
d'Apchier, IIIe du nom, vicomte de Vabres, grand-
oncle de Jean-Philibert dApchier, comte de
Vabres, baron des Deux-Chiens et de la Baume,
connu sous le nom de comte de la Baume.
V. Charles de Crugi ou Crusi dp: Goût de Marcillac,
DE CRUZY DE MARCILLAC. î5
seigneur de Marcillac et de Saint-Béar, vicomte de Grèze,
eut, le 20 juin de Tan 1 65 3, une commission pour lever une
compagnie de chevau-le'gers dans le régiment de Canillac ;
il est qualifié haut et puissant seigneur, dans un acte du
7 juillet i653. Comme héritier de son père, le 29 no-
vembre de l'an 1660, il fit ouvrir en l'audience de la
cour ordinaire de Mende, le testament par lequel Sil-
vestre de Crugi l'avait institué son héritier universel ;
il testa lui-même le troisième jour du mois de septembre
de l'an 1666, et était mort le 7 du même mois laissant,
de son mariage, accordé le 10 août i65o, avec demoi-
selle Louise le Mazuyer, sœur de Henri le Mazuyer,
seigneur, vicomte d'Ambrières, baron de Villeneuve,
de Fouillouse, etc., tous deux enfants de Gilles le
Mazuyer, vivant conseiller du Roi en tous ses conseils,
premier président au parlemeut de Toulouse, et de dame
Françoise de Clarv, cinq enfants qui furent :
i.° Silvestre de Crugi de Marcillac, qui suit;
2.0 François de Crugi de Marcillac, prêtre, docteur
de Sorbonne chanoine et théologal de Moissac,
et prieur de Toulangeac, en Rouergue ;
3.° Anne-Henriette de Crugi de Marcillac, mariée,
par contrat du 14 octobre 1668, avec Jean d'Es-
cairac, baron de Lauture, seigneur de Cazillac,
fils de Mathurin d'Escairac, chevalier, baron de
Lauture, capitaine au régiment de Lur-Saluces, et
d'Héliede Durfort de Goujonnae ;
4.^ Angélique de Crugi de Marcillac, laquelle
épousa par contrat du 18 juillet 1678, avec Jean-
François de la Broue , capitaine de cavalerie,
gouverneur de Moissac, lieutenant des maréchaux
de France et juge du point d'honneur en Querci,
mort le 4 novembre 1724 ;
5.° Marie de Crugi de Marcillac, mariée le 16 août
avec Louis de Bonnefons, baron de Presques.
VI. Silvestre de Crugi de Marcillac, dit le comte
de Marcillac, seigneur de Marcillac, de Saint-Béar, de
Servelettes et de Savignac, vicomte de Grèze, commis-
saire de la noblesse dans l'élection de Villefranche, ayant
été assigné quelque tems après la mort de son père, à
la requête du traitant, devant le sieur de Lartigue,
seigneur de Cahuzac, lieutenant particulier au siège pré-
îô DE CRUZY DE MARCILLAC.
sidialde Condom ; commissaire subdélégué de M. Pellot,
intendant en Guienne, « représenta qu'on l'avait fait
» assigner à tort, qu'il était notoire dans toute la
» province et même dans le royaume, qu'il descen-
» dait d'une maison illustre, qu'il suffisait d'examiner
» les commissions et les autres belles marques de no-
» blesse que ses devanciers avaient reçues du Roi, pour
» voir que la qualité de noble ne pouvait lui êtrecontes-
» tée, puisqu'elle se trouvait acquise par sesdits dévan-
» ciers au moyen des armes et des autres vertus dont
» ils avaient fait profession, qu'on ne pouvait justifier
» qu'aucun descendant de ses auteurs eût jamais dé-
» rogé à ces vertus ; ainsi, au contraire, il était justifié
» par leurs commissions, que dans toutes les occasions,
» ils avaient eu de l'emploi pour le service de Sa Majesté,
» ce qui était une marque infaillible de noblesse; que
» véritablement il n'avait jamais servi dans les armées,
» parce que son bas âge l'avait; jusques là, privé de
» cet honneur et de cet avantage; mais qu'il avait
» bonne volonté de le faire, lorsqu'il plairait à Sa
» Majesté de l'honorer de quelqu'emploi ou comman-.
» dément pour son service ».
Il appuya, en même tems, cet exposé de tous les
titres qui pouvaient l'établir incontestablement, il lui
fut donné acte de cette représentation, à Montauban,
le 10 février 1667, et non content encore de ce témoi-
gnage rendu à sa qualité , il en poursuivit une décision
pleine et entière, devant M. Bazin de Bezons inten-
dant en Languedoc, qui par un jugement souverain
en dernier ressort, prononcé à Montpellier, le 12 no-
vembre 1668, déclara l'impétrant noble et issu de noble
race et lignée, « ordonna que lui et sa postérité née et
» à naître en légitime mariage, jouiraient des privilèges
» de noblesse, tant et si longuement qu'ils vivraient
» noblement, et ne feraient acte dérogeant à la noblesse,
» qu'à cet effet, il serait mis et inscrit par nom, sur-
» noms, armes et lieu de la demeure, dans le catalogue
» des véritables nobles, » enfin le déchargea, conjoin-
» tement, avec Louise le Mazuyer, sa mère, des assi-
» gnations qui lui avaient été données, et fit défense
» au commis du traitant de leur faire aucun trouble,
» pour raison de ce. » C'est cette ordonnance qui a été
citée plus haut.
DE CRUZY DE MARCILLAC. Yj
Silvestre de Crugi, épousa, par contrat passé au lieu
de Saint-Cyprien, en Querci, le 2 juillet 1673, demoi-
selle Marie-A.nne de Bénavent , fille d'Antoine Thi-
bault de Bénavent, seigneur de Savignac, baron de
Mels, et de dame Marie-Madelaine de Guasquet. Il
eut de ce mariage six enfants, dont on va parler :
i.° Henri-Madelaine de Cruigi de Marcillac, dit
le comte de Marcillac, qui servit d'abord en 1673,
en qualité de cornette dans un régiment de cui-
rassiers, dont il fut fait capitaine, en 1695; fut
nommé, le 18 janvier 1703, exempt des gardes
du corps du Roi, et le 27 février 1705, mestre-
de-camp et premier capitaine du régiment de
cavalerie, dont était pourvu M. le comte de
Ruffoy ; il reçut, la même année, devant Chivas,
à la tête de sort régiment , quatorze coups de
sabre, dont un lui coupa quatre doigts de la
main gauche; obtint, l'année suivante, une pen-
sion de i,5oo livres; fut nommé brigadier des
armées du Roi, le 29 janvier 1709, et le Roi
régnant lui accorda une pension de 2,000 livres
sur l'abbaye de Saint-Ouen, le 21 janvier 1716;
il était alors chevalier des ordres de Notre-Dame
de Mont Carmel, et de Saint-Lazare de Jéru-
salem; fut fait maréchal de camp, le premier fé-
vrier 17 19, et étant passé au service d'Espagne,
Sa Majesté le fit lieutenant-général de ses armées,
le 10 juillet 1721; il se trouva, en cette qualité,
en 1732, à l'affaire d'Oran, en Afrique, et donna,
en cette occasion, des preuves signalées de sa
valeur : les Maures étant venus attaquer l'aile
gauche, qui se trouvait séparée du reste de l'ar-
mée, par la montagne, il les repoussa avec tant
de vivacité, qu'ils furent obligés d'abandonner
Oran. Le cardinal Fleury, ministre d'état, lui
écrivit à ce sujet, le 11 janvier ij33: j'ai appris
avec plaisir la conduite que vous ave\ tenue dans
V expédition d' Afrique, et combien vous ave\fait
' honneur à la nation, je ne puis trop vous en louer.
Ce ministre lui écrivit encore, le 24 novembre
suivant, pour lui témoigner combien il était aise
d'apprendre que Sa Majesté Catholique lui avait
confié la conduite et le commandement de sa
DE CRUZY DE MARCILLAC.
cavalerie, pendant son passage en France. Il com-
mandait en second l'armée chargée de placer
dom Carlos sur le trône de Naples. Il prit-M-es-
sine, dont il fut nommé gouverneur, le 14 no-
vembre 1737. Il s'empara de Baya, Pizzighitone,
et se trouva en sa qualité de commandant en
second, à l'affaire du Bitonto. Capitaine-général
et vice-roi de la côte et du royaume de Grenade ;
1« 3 décembre suivant, le Roi lui accorda des
provisions pour jouir des honneurs de grand-croix
de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, dont
il était déjà chevalier, et ce, par estime parti-
culière pour sa personne. Le 7 juillet de l'année
suivante, le roi des deux Siciles, l'admit dans
une promotion qu'il fit des chevaliers de l'ordre
de Saint-Janvier. Il fut envoyé ambassadeur ex-
traordinaire près de Sa Majesté très-chrétienne.
Il mourut à Madrid, l'an 173g;
2.0 François de Crugi de Marcillac, reçu chevalier
de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, et page
du grand-maître, en 1689; fut fait sous-lieu-
tenant dans le régiment royal des cuirassiers, en
1695 ; capitaine de cavalerie, en 1704, et major
du régiment d'Esclainvilliers, cavalerie, en 17 19.
Il obtint une commission, le 2 août de Tannée
suivante, pour tenir rang de mestre-de-camp
dans ce régiment et dans les troupes de cavalerie
du Roi ; depuis il fut fait lieutenant-colonel de
ce même régiment; fut pourvu, en 1737, de la
commanderie de Compt, et mourut en 1742,
à Villefranche, en Rouergue ;
3.° Henri-Gabriel de Crugi de Marcillac; qui fut suc-
cessivement cornette dans le régiment de cava-
lerie de son frère aîné, en 1706; lieutenant,
en 1707; capitaine dans le même régiment, en
17 10; colonel du régiment de Barulanne, cava-
lerie au service d'Espagne, en 1733, et mourut
au mois de janvier 1756, étant gouverneur de
Saint-Sébastien;
4.0 Jean-Armand de Crugi de Marcillac, qui suit;
5.° Charles- Philippe de Cruzy Marcillac, né dans
la paroisse de Savignac, au diocèse de Rodez,
le 2 juillet 1689, reçu successivement page de
DE CRUZY DE MARCILLAC. 19
Son Eminence monseigneur le grand-maître de
Malte, suivant sa lettre du 24 novembre 1695;
puis chevalier de justice du même ordre, dans
la vénérable langue de Provence , après une
enquête faite à Toulouse , le 28 avril de l'année
1701 , devant les commissaires de l'ordre , Laurent
de Villeneuve-Maurens , -commandeur de Saint-
Félix , et Jean-Augustin de Grille , et dans
laquelle six témoins , tous gens d honneur et d'an-
cienne extraction noble ; savoir, Emanuel de Crus-
sol-d'Uzès , marquis de Montsalès; Jean-Baptiste
de la Vallète-Cornusson ; marquis de Montels;
Antoine de Gontaut , comte de Cabrerès; Claude-
Antoine de Morel, marquis de Mcntarnal ; Fran-
çois de la Roche-Cazillac , marquis de Fontenille ,
et Claude de Persin , marquis de Montgaillard,
déposèrent que « Charles-Philippe de Cruzy ,
» était sorti du légitime mariage de Silvestre
» de Cruzy , avec Marie-Anne de Bénavent ,
» et né dans la paroisse de Savignac , en
» (Rouergue) , sur les limites de la vénérable lan-
» gue de Provence ; qu'ils avaient connu Charles
» de Cruzy , son aïeul , et dame Louise le
» Mazuyer , son aïeule ; qu'ils avaient toujours
» vécu noblement , et avaient été appelés aux
» assemblées des nobles ; qu'ils n'avaient point
» vu les bisaïeuls , Jean de Cruzy et demoiselle
» Anne de Montret , ni messire Gilles le Ma-
» zuyer , premier président au parlement de
» Toulouse , et dame Françoise de Clary , mais
» qu'ils avaient ouï dire , qu'ils étaient tous
» nobles , descendant légitimement des maisons
» de Cruzy , de Montret , de Mazuyer et de
» Clary; que de même dans la ligne maternelle ,
» Antoine Thibault de Bénavent , et Marie-
» Madelaine de Guasquet étaient nobles, et
» avaient tenu un rang illustre parmi la noblesse ;
» qu'ils n'avaient point connu François de Béna-
» vent, ni Gabrielle de Vichi ( père et mère
» de Thibault de Bénavent ) , ni Jacques de
» Guasquet , mais que selon qu'ils avaient ouï
» dire , ils étaient tous également de bonne
» famille , et descendant en droite ligne des
20 DE CRUZY DE MARCILLAC.
» maisons de Bénavent , de Vichi , Guasquet
» et de Saint-Martial ».
Il fut cornette dans le régiment de Marcillac ,
cavalerie, en 1705 ; lieutenant de la mestre-de-
camp de ce régiment, en 1706; capitaine en
1707 ; lieutenant-colonel de ce même régiment ,
en 1735; et brigadier des armées du Roi, en
1745 ; il a été pourvu en 1747 > de ^a comman-
derie de Boudrac , et en 1709, de celle d1Urban, en
Querci ;
6.° Félicie de Cruzy de Marcillac, religieuse de
l'ordre de Malte , en Querci.
VII. Jean-Armand de Crugi de Marcillac, dit
le comte de Marcillac , baron de Mels , seigneur de
Marcillac, de Savignac, de Colombes, de la Barthe ,
nommé successivement cornette dans le régiment de
cavalerie de Marcillac, en 1705; capitaine dans Je
même régiment , la même année ; chevalier de l'ordre
royal et militaire de Saint-Louis, en 1723; épousa,
par contrat du 22 novembre 1736 , demoiselle Elisabeth
de Corn-d'Ampare , fille d'Armand-Louis de Corn ,
qualifié marquis d'Ampare , seigneur de Lieucamp ,
de la Chapelle , de Saint-Gérard , etc. , lieutenant des
maréchaux de France, juge du point d'honneur en
la province du Rouergue, et de demoiselle Anne-
Françoise de Bar; de cette alliance, qui procure à
Messieurs de Marcillac , l'avantage d'appartenir à la
maison de la Rochefoucauld , sont issus :
i.° Dominique - François- Louis, dont l'article
suivra ;
2.0 Félicité de Cruzy de Marcillac , religieuse au
couvent de Sainte-Claire , a Villefranche , en
Rouergue ;
3.° Marie-Louise de Cruzy de Marcillac , mariée
le 5 février 1758, à Gabriel-Louis-Léonard,
comte de Tansillac , baron de Felzins , vicomte
de Sedières , seigneur de Betus;
4.0 N .... de Cruzy de Marcillac , mariée à
monsieur d'Arche ;
5.° N . . . .de Cruzy , de Marcillac , morte.
VIII. Dominique-François Louis de Cruzy, comte
de Marcillac né le 3 septembre 1742 ; reçu page
DE CRUZY DE MARCILLAC. , 2I
du Roi, en sa grande écurie, en 1758; mort en 18 1 3 ;
fut vice - président de la noblesse du Rouergue, en
1789, et était membre de l'assemblée provinciale de
la haute-Guienne, dans l'ordre de la noblesse; il a
émigré en Espagne, en 1792; il avait épousé Mar-
guerite-Françoise la Queuille. De ce mariage sont nés :
1 .° Pierre Louis-Alexandre, dont l'article viendra ;
2.0 Une fille, morte en bas âge ;
3.° Marie- Madelaine- Armand de Cruzy de Mar-
cillac, reçu, de minorité, dans l'ordre de Malte,
en 1773; sous-lieutenant au régiment de Noail-
les, dragons, en 1789, émigré en 1792 ; a fait les
campagnes de l'armée de Condé, depuis 1792,
jusqu'en 1794, qu'il passa au service d'Espagne,
où il fut lieutenant de cavalerie; il est capitaine
de gendarmerie à Rodez, département de l'A-
veyron, en 18 1 6 ; chevalier de l'ordre royal et
militaire de Saint-Louis.
IX. Pierre - Louis - Alexandre de Cruzy, marquis de
Marcillac, né le 9 février 1769, au château de
Vauban, département de Saône-et-Loire, cadet gentil-
homme à l'école royale et militaire de Paris, le i5
avril 1783; sous-lieutenant au régiment - Royal Picar-
die, cavalerie, le 14 septembre 1784; capitaine au
même régiment, le 6 avril 1788 ; chevalier honoraire
de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, le 24 octobre
1794; chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-
Louis, le 22 septembre 1796; colonel de cavalerie,
le premier janvier 1797; président du premier conseil
de guerre permanent, séant à Paris, le 26 janvier
18 1 6 ; chevalier de l'ordre noble du Phénix d'Hohen-
lohe, le 25 septembre 18 16; fut envoyé, en 1792,
en Hollande, par les princes français, alors à Coblentz,
pour négocier un emprunt de deux millions; tous les
biens de la famille de sa mère furent engagés pour
le cautionnement de cet emprunt, et fit porter en
diminution des intérêts de la somme empruntée, le
pot-de-vin d'usage, que les banquiers lui offrirent
pour la négociation. Leurs Altesses Royales daignèrent
lui témoigner leur satisfaction de ce désintéresse-
ment ; il partagea les travaux qui étaient confiés à
monsieur la Queuille, son oncle, pendant le tems
22 DE CRUZY DE MARC1LLAC.
qu'il fût ministre des princes émigrés, près l'archi-
duchesse des Pays - Bas à Bruxelles. Il eut la mission
d'aller complimenter le général comte de Beaulieu,
de la part de Son Altesse Royale monseigneur le comte
d'Artois, pour la première victoire qu'il remporta sur
les troupes républicaines. Dans le mois de juin 1792,
Sa Majesté Louis XVI, forma le projet de faire sortir
de France le Dauphin. Le marquis de la Queuille était
chargé par le Roi de cette émigration ; il ne devait
emmener avec lui qu'une personne, qui devait être
agréée par Sa Majesté, elle daigna accepter monsieur
de Marcillac, sur la proposition de son oncle ; le projet
n'eut pas son exécution, par suite des contre-ordres
donnés, par le Roi lui-même. Il fit les campagnes
de 1792, en qualité d'aide - de - camp de M. de
la Queuille, adjudant-général de Son Altesse Royale mon-
seigneur le comte d'Artois , commandant la coalition
de la noblesse d'Auvergne; la campagne d'hiver de 1792
à 1793, à l'armée du prince Cobourg, qu'il quitta
après la prise de Valenciennes, pour aller en Espagne,
ou il était appelé pour commander une compagnie de
cavalerie, dans la légion que formait le marquis de
Saint-Simon. Il fut employé à l'état-major du général
en chef, don Centura-Caro, et auprès de sa personne.
A la paix d'Espagne avec la France, il fut envoyé en
Angleterre, par la cour de Madrid, pour des combi-
naisons royales dans l'intérieur de la France; et en 1797,
sa mission particulière fut de dégager les partis royalistes
de l'ouest, de l'influence du cabinet de Saint-James,
en les mettant sous l'influence de l'Espagne. En abor-
dant la côte d'Angleterre, le 7 janvier 1797, il fit
naufrage, et ne lut rappelé à la vie que par les secours
que l'on donne aux noyés; en 1799, il fit la campagne
du maréchal Souvarow, attendant l'entrée en France
de son armée, pour aller prendre le commandement
de l'organisation royale dans la province de Rouergue;
en 1800, il se rendit en Rouergue, pour l'exécution
des ordres qu'il avait reçus à ce sujet; fit la même
année un voyage à Londres, pour rendre compte de
ses opérations à Son Altesse Royale Monsieur ; en 1 8 1 2,
il fut nommé sous-préfet de Villefranche en Rouergue.
Lors du mouvement royaliste en cette province, en
février 18 14, le comité royal lui proposa le comman-
DE CRUGI DE MARMLLAC. 23
dément des troupes ou l'administration civile ; il ac-
cepta la préfecture. Des contre-ordres arrivés au
moment de l'exécution de ce plan, en ajournèrent
le développement. Le i3 avril, il ^ fut le premier à
faire reconnaître le gouvernement légitime, dans l'ar-
rondissement de Villefranche , qui donna l'impulsion
à toute la province. Le 19 avril, il fit arrêter un
convoi de ravitaillement qui traversait son arron-
dissement pour gagner l'arme'e du maréchal Soult,
alors en position devant Toulouse, et dont l'adhésion
au gouvernement légitime, n'était pas connue à Ville-
franche. Il envoya ce convoi à l'armée de lord Wellin-
gton, qui comptait dans ses rangs son Altesse Royale
monseigneur le duc d'Angoulême; cet acte fut consi-
déré comme vigoureux, trois mille hommes de l'armée
du maréchal Soult, occupant alors le susdit arrondis-
sement; en 181 5, à l'époque de l'invasion de Napo-
léon Bonaparte, il sépara son arrondissement du chef-
lieu du département, qui avait reconnu l'usurpateur:
le 16 mars, il fut nommé commissaire du Roi,
administrateur supérieur et commandant en chef les
forces destinées à rappeler le Rouergue à l'obéissance
au Roi. Il avait un lieutenant-général sous ses ordres;
il fut le dernier , dans cette partie du midi , à se
soumettre à l'usurpateur; il y fut contraint le 6 avril.
Bordeaux était pris du 2, Toulouse du 3, et Montauban
du 5. Le maréchal Suchet lieutenant général de Napo-
léon dans le midi, commissionna le général Waldec
Boudinhon pour se saisir de sa personne, et le con-
duire à Paris, il dut fuir la persécution. Le 2 juin, il
fut nommé préfet du département de l'Aveyron , par
Son Altesse Royale monseigneur le duc d'Angoulême.
Le 25 juin, les habitants de Villefranche arborèrent
de nouveau le drapeau blanc; et lorsque le 12 juillet
il revint de Villefranche pour prendre l'administration
du département, la garde nationale fut au devant de
lui, et la ville fut illuminée; il a écrit le nouveau
voyage en Espagne, imprimé en i8o5 ; les aperçus sur
la Biscaye et les Asturies, en 1807; et l'histoire de
la guerre entre la France et l'Espagne, pendant les
années de la Révolution française 1793, 1794 et 1795,
imprimée en 1808. Il épousa en 1808 , Anne-Olympe-
Roseline Huet de Froberville, dont il eut :
24 DE CRUGI DE MARCILLAC.
i .° Claudiue-Asterye-Françoise-Aglaé de Cruzy de
Marcillac , née à Villefranche, en Rouergue ,
le 3o janvier 1809 :
2.0 Iphigénie-Clotilde de Cruzy de Marcillac, née
en juillet 181 5, à Villefranche en Rouergue.
DEUXIÈME BRANCHE.
Seigneurs de Sauveterre.
IV. Bertrand de Crugi de Marcillac, seigneur de
Rouzies ^cinquième fils de Grimont de Cruzy , et
de Françoise du Goût), émancipé par ses père et
mère, le 8 mars 1601 (émancipation qui fut autorisée
le 29 du même mois, devant le sénéchal de Lauzerte) ;
obtint, le 6 janvier de l'an 1612, une commission de
capitaine entretenu dans les armées du Roi Louis XIII,
et ses services ayant été agréés , le même entretene-
ment lui fut continué dans le régiment de Rambures ;
par de secondes lettres, en date du 10 octobre 1614,
il quitta depuis ce régiment pour entrer dans celui
du duc d'Epernon ; et ce même, l'ayant député pour
aller « avec les troupes qui lui furent baillées sous
» son commandement , démolir les fortifications de
» Meausac et de Moutalsat, et rétablir les ecclesias-
» tiques et les catholiques dans quelques villes nouvel-
» lement reprises sur les huguenots ». Au retour de
cette expédition, le Roi, par un arrêt de son conseil,
du 26 mars 1624, lui fit don d'une somme de cinq
mille livres , pour dédommagement ; il eut encore
une compagnie d'infanterie dans le régiment de Chapes,
dont il se démit en 1629, à cause de sa vieillesse.
Tout ce détail, n'est à la vérité, tiré que des deux
inventaires de 1667, mais on n'a pas moins cru devoir
le rapporter ici, étant d'ailleurs conforme à ce qui
se trouve de lui dans les titres originaux; une sen-
tence du 23 avril 1 635, par laquelle il se fit décharger de
la tutelle des enfants de Charles de Crugi , son frère ,
qui lui avait été donnée, le 12 janvier t 633, tant
en considération « de son âge, qui était de près de
» soixante-dix ans, qu'à cause de ses infirmités, causées
» par les grandes blessures qu'il avait reçues au service
DE CRUGI DE MARCILLAC. 23
» du Roi, qu'à cause de l'éloignement de son domicile,
» qui e'tait distant de cinquante lieues des biens des
» mineurs ». Ces biens étaient situés dans le ressort
de la sénéchaussée de Bourg-Charente, dans l'Angou-
mois; pour lui, il demeurait au diocèse de Montauban,
sous la sénéchaussée de Toulouse.
Il est dit qu'il fut marié deux fois; en effet, on voit
d'un côté, qu'il ne fur accordé que le vingt-trois juillet
de Tan 1634, avec demoiselle Catherine de Goût,
fille émancipée, de noble Flotard de Goût, seigneur de
Barthes, et de demoiselle Jeanne de Charry ; de l'autre
côté, il est dit, dans l'inventaire du 10 février 1667,
qu'au lieu du titre de seigneur de Rouzies, qu'il avait
d'abord porté, il prit la qualité de baron de Sauveterre,
ensuite de son mariage avec la dame héritière de cette
terre, et réellement on lui voit cette qualité, non-
seulement dans les actes postérieurs au contrat de ma-
riage de 1634, tels que la sentence du 23 avril i635,
et le testament de l'évêque de Mende; mais dans ce
contrat même, où il est aussi qualifié gentilhomme
ordinaire de la chambre du Roi, et qui plus est,
dans l'arrêt du conseil, du 26 mars 1624, d'où l'on
conclut, que la dame de Sauveterre et Catherine de
Goût, sont deux personnes différentes; cependant, il
est aussi constant qu'à sa mort, la terre de Sauveterre
passa au fils qu'il avait eu de Catherine de Goût:
c'était:
V. Noble messire Silvestre de Crugi-Marcillac ,
seigneur, baron de Sauveterre et d'Escatalens, qui
épousa, , par contrat du 28 novembre 1664, demoiselle
Jeanne-Germaine de Durfort de Leobard , fille de
haut et puissant seigneur messire Charles de Durfort,
chevalier , seigneur , baron de Leobard en Querci ,
de la Fontade, de Barbuzon , de Cornac, de Trièle,
etc., et de dame Marguerite d'Ebrard de Saint-
Sulpice, de la branche du Vigan; ce Charles de Durfort,
baron de Leobard, que l'histoire des grands officiers
de la couronne, nomme Jacques de Durfort, était cou-
sin issu de germain du père d'Armand de Durfort,
baron Je Boissières, dont il a été parlé plue haut,
et il y a apparence que cette première alliance fut ce
qui donna lieu à la seconde, qui se conclut, même
26 DE CRUGI DE MARCILLAC.
en présence de Marie-Silvestre de Grugi, de dame Claude
Salanhac, sa mère, et d'une dame Jeanne de Crugi-
Marcillac, dame de Loubejat; la ratification s'en fit
le 3o du même mois de novembre, au château de
Leobard, par Marguerite d'Ebrard.
C'est à la requête de Silvestre de Crugi, que fut
fait l'inventaire du iô janvier 1667, assigné, ainsi que
son cousin, devant le sieur de Lartigue, il représenta
comme lui « qu'il n'y avait rien à redire à sa noblesse
» puisqu'il justifiait clairement sa nobilité et celle de
» ses ancêtres, avec les filiations depuis 164 ans; que
» quant aux services et emplois, tant de son père que de
» ses aïeuls et devanciers, il ne s'en pouvait pas trouver
» de plus beaux, ni de plus honorables; les uns et
» les autres ayant consumé leurs années au service de
» Sa Majesté, et ainsi, conservé" dignement leur qualité
» de nobles; que pour lui , il était à remarquer
» qu'il avait été laissé en bas âge par noble Eertrand
» de Crugi son père, puisqu'il n'était encore âgé que de
» vingt-sept à vingt-huit ans, que depuis le tems
» qu'il pouvait être en état de porter les armes et
» avoir de l'emploi, la paix avait été faite, et quantité
» d'officiers qui avaient été employés, avaient été
» réformés; que ce n'était pas qu'un' homme de sa
» naissance n'eût fait les exercices nécessaires pour se
» rendre utile, principalement dans l'art militaire, qu'il
» protestait d'embrasser vigoureusement, lorsqu'il plaî-
» rait à Sa Majesté de l'honorer de quelqu'emploi
» convenable »
Il justifia effectivement et de son extraction et des
services de ses pères, par une production exacte de
la plus grande partie des titres qui ont été représentés
de nouveau, pour l'article présent, ou énoncés ci-
dessus; et en conséquence de cette production, le
sieur de Lartigue lui en donna acte, le 16 janvier 1667;
depuis cette époque, on n'a rien trouvé dans les titres
qui le concernât, mais on sait que sa postérité subsiste
encore actuellement dans le Querci : on en fera une
mention plus particulière, lorsqu'on sera instruit de ce
qui la regarde.
DE CRUGI DE MARC1LLAC. 27
TROISIÈME BRANCHE.
Seigneurs de Thillou.
IV. Charles de Crugy ou Cruzy-Marcillac , écuyer,
seigneur de Thillou, juridiction de Bourg-Charente,
ressort d'Angoumois , septième fils de Grimont de
Crugi, se distingua encore plus qu'aucun de ses frères
dans la profession des armes, quoique ceux-ci paraissent
y avoir mérité de grands éloges ; la plus ancienne
commission qui reste de lui, c'en est une de capitaine
d'une compagnie d'augmentation de cent hommes de
guerre à pied français, dans le régiment du sieur
de Balagny, et à la vérité, elle n'est datée que du
26 février 16 10; mais comme elle est adressée au
capitaine Marcillac, on juge de là, que ce n'était point
son premier emploi.
Il commandait une compagnie de cinquante hommes
de guerre à pied français, le i5 juin, de l'an 161 3,
jour auquel il lui fut donné une commission pour
augmenter cette compagnie de cent soldats, et dès
le 10 décembre 16 14, il en était premier capitaine,
quand le Roi lui fit don d'une somme de 900 livres
« d'appointements extraordinaires, en considération
» des bons et agréables services qu'il avait rendus à
y> Sa Majesté dans cette place, et notamment pour
» avoir conduit et exploité le régiment , en l'absence
» du sieur de Rambures , par-tout où besoin avait
» été, etc. »
Il paraît qu'il était aussi en même tems attaché au
duc d'Epernon, (Jean-Louis Nogaret de la Valette) ,
colonel-général de l'infanterie de France, gouverneur
de Guienne; deux titres, l'un du 12 décembre 1616,
l'autre, du i3 janvier 1621 , lui donnent expressément
la qualité de capitaine des gardes de monseigneur le
duc d'Epernon; il le suivit apparemment dans le pays
de Saintonge et d'Aunis , où il commandait l'armée
que le Roi avait envoyée dans ces provinces , contre
les huguenots révoltés; et c'est aussi sans doute à cette
occasion, que le même duc lui donna, par lettres
datées du bourg de la Jarrie, en Aunis, le 20 août
1621, la jouissance et l'usufruit des biens d'un parti-
28 DE CRLGI DE MARCILLAC.
culier, nommé Charles Martin, qui était alors dans
la ville de la Rochelle, et avait été déclaré criminel
de lèse-majesté.
Un capitaine du régiment de Piémont, nommé
Blagneu, ayant par sa mort laissé vacante une com-
pagnie de gens de guerre de pied français, cette
compagnie fut conférée à Charles de Crugi, par com-
mission donnée à Châtelard , en Augoumois, le 6 mai
1622; le duc d'Epernon , comme colonel-général de
France, lui en donna le lendemain ses lettres d'attache,
qui sont datées du camp de Royan, que le Roi Louis XIII
assiégeait, et le 23 juin de l'an 1627, il eut une
commission o pour lever , le plus diligemment qu'il
» pourrait, le nombre de "soixante-cinq hommes
» et les joindre aux trente-cinq qui composaient sa
» compagnie, afin d'en former une de cent hommes » ;
mais il ne resta pas long-tems dans le régiment après
cette commission , car Louis de Caillebot seigneur
de la Salle, capitaine dans le régiment des Gardes-
Françaises (grand-oncle du feu marquis de la Salle,
maître de la garde-robe, et mort en 1728, chevalier
des ordres du Roi) , s'étant démis en sa faveur , et
sous le bon plaisir de Sa Majesté, le 3o décembre 1627,
il fut incontinent après mis en possession de cette
compagnie, comme on le voit par un acte du 3 1 août
1628, où, avec la qualité de gentilhomme . ordinaire
de la chambre du Roi , il prend celle de capitaine
d'une compagnie de gens de pied au régiment de ses
Gardes, et l'on en a une preuve encore plus positive
dans un brevet de mestre-de-camp appointé, d'infan-
terie, qui lui fut donné le 10 octobre suivant.
Quant aux services qu'il rendit dans ces différents
emplois, on les apprend par les titres mêmes qui en
annoncent les récompenses; il était au camp de
Saintes, le 3 juin 1622, lorsque le comte de Soissons,
( Louis de Bourbon ) , grand-maître de France , qui
venait de succéder au duc d'Epernon , dans le com-
mandement de l'armée que le Roi avait dans les pro-
vinces de Saintonge, d'Aunis, de Poitou et de
Brouage « mettant en considération les bons et agréables
» services qu'il rendait tous les jours à Sa Majesté près
» d'elle et pour lui donner le moyen de les
» continuer » ajouta, en vertu de son pouvoir, à la
DE CRUGI DE MARC1LLAC. 29
donation que le duc d'Epernon lui avait déjà faite
des biens de Charles Martin , celle « des meubles et
» immeubles de plusieurs autres particuliers qui
» s'étaient aussi retirés dans la ville de la Rochelle ,
» et quelques autres villes rebelles à Sa Majesté ,
» lesquels servaient et favorisaient leur rébellion , au
» moyen de quoi tous ces biens étaient acquis et
» confisqués au domaine ».
Durant le siège de la Rochelle , il se trouva con-
tinuellement au camp qui était devant cette ville ,
d'où le Roi par son brevet du 28 décembre 1627 ,
et ses lettres-patentes du 10 juillet 1628 j lui con-
firma la donation qui lui avait été faite par le comte
de Soissons ; c'est encore de là, qu'est daté un arrêt
qu'il obtint pour l'exécution de ces lettres-patentes ,
le 23 du même mois de juillet , ainsi que la démis-
sion de Louis de Caillebot , seigneur de la Salle , et
le brevet de mestre-de-camp ; il avait déjà été pourvu
dès le 12 décembre 1624 , de la charge de capitaine
du château de Châteauneuf , en Angoumois, mais il
ne survécut pas beaucoup à tous ces honneurs . Une
sentence du 23 juillet 1629 porte qu'il était décédé
environ sept semaines auparavant.
Il avait été accordé , par contrat passé à Cognac , le
12 décembre 16 16, du consentement du seigneur duc
d'Epernon , avec demoiselle Jacquette Vinsonneau ,
sœur aînée d'une Marie Vinsonneau, qui épousa depuis un
René de la Tour, qualifié dans deux titres des^i5 janvier
iÔ2t et 19 novembre i636, haut et puissant seigneur,
chevalier, seigneur de Saint-Fort, en Angoumois,
et de la Ferrière , en Périgord , gentilhomme ordinaire
de la chambre du Roi (apparemment de la maison
de la Tour en Périgord) , et l'une et l'autre , fille
de Jean Vinsonneau , écuyer , seigneur de la Peireuse
et de Thillou , près de Cognac , et de demoiselle
Jeanne de Geoffrion , qui par le contrat de ce mariage,
institua sa fille son héritière universelle; et par un
acte du i3 janvier 1621, mit son gendre en possession
de la terre de Thillou , et de tous ses autres biens ,
à l'exception des fiefs , maisons nobles et seigneuries
de Soulanson , de Bouthiers , etc., dont elle se réser-
vait la jouissance .
A la mort de Charles de Crugi , Jacquette de Vi tison-
30 DE CRUGI DE MARG1LLAC.
neau , sa veuve, obtint, le 26 octobre 1629, une sen-
tence du sénéchal de la terre de Bourg-Charente,
qui la créait tutrice et curatrice des enfants nés de
leur mariage , et lui donnait la garde noble et admi-
nistration tant de leurs personnes que de leurs biens ,
mais ayant pris depuis une deuxième alliance avec haut
et puissant seigneur , messire Adam de Châteauneuf-
de-Randon, chevalier, seigneur de Sainte- Hélène ,
de Thillou , de Tignon et Vircillac (frère puîné d'Anne
Guérin de Châteauneuf , mentionnée ci-dessus ) , elle
se fit décharger de cette administration , par sentence
du même juge, le 12 janvier i633 , et la charge en
fut successivement donnée , comme on Ta vu plus
haut, à ses beaux-frères, Bertrand et Jean de Crugi :
les enfants dont il s'agit étaient :
i.° Jean-Louis de Crugi de Marcillac , qui suit ;
2.0 Jean-Jacques de Crugi de Marcillac , nomme
avec son frère aîné, dans l'acte d'un accord
que celui-ci fit au nom de l'un et deTautre, le
i5 janvier 1647, avec leur mère, et par lequel
elle leur céda la terre de Thillou , pour paiement
des sommes dont elle leur était redevable \
3.° Françoise de Crugi de Marcillac, qui suivant
les termes mêmes de l'accord , était leur sœur
aînée , et religieuse professe à Saintes ;
4.0 Jacquette de Crugi de Marcillac, morte pour
lors .
V. Haut et puissant seigneur Jean-Louis de Crugi
de Marcillac chevalier , seigneur de Marcillac et
de Thillou , capitaine d'une compagnie dans le régi-
ment de Normandie , l'an 1643 , est qualifié comman-
dant d'un régiment de cavalerie pour le service du
Roi , dans l'acte d'une opposition , qu'il fit le 3o mars
1654, au nom de Silvestre de Crugi, son oncle,
évêque de Mende , abbé commendataire de l'abbaye
de Notre-Dame de Châtre , à la possession qu'en
voulait prendre le procureur d'un Claude Breuillard ,
conseiller du Roi en ses conseils , primicier de l'église
cathédrale de Metz , abbé de Saint-Symphorien de la
même ville , qui se disait pourvu en commande de
cette abbaye; il eut le 12 juillet 1667, une commis-
sion de capitaine d'infanterie dans le régiment de
DE CRUGI DE MARCILLAC. 3!
Jonsac, nouvellement remis sur pied, et il en était
même lieutenant- colonel dès le 10 mars, suivant un
acte passé à Maestricht , où , comme on l'apprend par
un mémoire de la famille, il avait été mené prisonnier
de guerre, et était mort le 29 décembre 1674.
Il avait épousé , par contrat passé au château de
Gademoulins, dans la paroisse de Gensac, le 10 août
1643, demoiselle Marie de Puiguion, sœur puînée,
d^ne Marie de Puiguion, femme de Charles-César
Pépin de Fredouville, écuyer, seigneur de Fredouville
et de Pannesac, toutes deux filles de François de
Puiguion, écuyer, sieur du Mas, et de dame Marie
du Breuil sa veuve, pour lors remariée en secondes
noces, avec messire Charles Grain de Saint-Marsault ,
seigneur de Gademoulins , de Pallu , de la Foucaudrie ,
etc., dont elle avait eu un fils, nommé Charles-
Louis Grain de Saint-Marsault, seigneur de Gade-
moulins, avec qui Jean - Louis de Crugi transigea,
le i3 décembre 1662, au nom des enfans nés de son
mariage avec Marie de Puiguion. Ces enfants étaient :
1 .° Silvestre de Crugi-Marcillac, qui suit;
2.0 Charles de Crugi , capitaine dans le régiment
de Jonsac infanterie , par commission donnée
au camp de Chavances, le i5 juin 1674, sur
la démission de son père, et mort avant le
5 mars 1678, sans postérité ;
3.° Charles - Louis de Crugi de Marcillac , qui
fit ledit jour 5 mars 1678, un accord avec
Silvestre de Crugi de Marcillac, son frère aîné,
au sujet , tant des successions de leur père et
mère, que de celles de Charles de Crugi leur
frère, de dame Marie, de Puiguion, leur tante
maternelle , veuve du seigneur de Fredouville ,
et de Jean-Jacques de Crugi, leur oncle.
Jean - Louis de Crugi-Marcillac, eut aussi d'une
Marie de la Brande , dite Boigensine , plusieurs enfants
naturels, auxquels, suivant le titre du 10 mars 1673,
il donna quelques biens situés au village de Nérole ,
dans la paroisse de Ségonzac.
VI. Silvestre de Crugi de Marcillac, chevalier,
seigneur de Marcillac et de Thillou , est qualifié sei-
32 DE CRUGI DE MARCILLAC.
gneur de Pannesas, dans la paroisse de Limalonge ,
en Poitou, dans un titre du 26 juin 1680, ou il
paraît avec haute et puissante dame Marie de la Tour,
veuve de Jacques de Bremond , marquis d'Ars , fille
et héritière des mêmes René de la Tour , seigneur
de Saint-Fort , et Marie Vinsonneau dont il a été
parlé ci-dessus.
Il obtint , le 28 mai 1689, une compagnie d'augmen-
tation dans le régiment du Roi infanterie, et déjà il
était devenu commandant d'un bataillon, lorsque , par
commission donnée à Marli , le 4 novembre 1695,
le Roi Louis XIV le fit lieutenant-colonel du régi-
ment de Marcilli , aussi infanterie. Comme après la
paix conclue à Riswick , le 2 septembre 1697, une
partie de ces troupes d'augmentation fut réformée,
Silvestre de Crugi demeura sans emploi , ayant seule-
ment le rang et le titre de lieutenant-colonel reformé
d'infanterie; mais le 20 juillet 1702, il fut rétabli
dans son emploi de lieutenant-colonel du régiment de
Marcilli, et eut de plus, par la même commission, la place
de capitaine de la deuxième compagnie de ce régiment.
Il avait été marié par contrat passé à Château-
Garnier, en Poitou, le 21 avril 1673, avec demoiselle
Louise Eschallard de Châtillon , fille de messire An -
toine Eschallard de Châtillon , chevalier , seigneur de
Châtillon , de Barge et de la Grange , et de dame
Louise Huguet , sa seconde femme , qui était morte
dès-lors. Pour Antoine Eschallard , il vivait encore ,
et même , en considération de l'alliance que contractait
sa fille, il lui donna entr'autres biens, les hôtel et maison
nobles de Boirons , en Mirebalais , au moyen de
quoi elle renonça tant à sa succession , qu'à celle
de sa mère, de Pierre Huguet , seigneur de Cham-
pabon son aïeul, et de demoiselle Louise de la Dugnie
son aïeule, au profit de Frédéric Eschallard de Châtillon
son frère, écuyer, seigneur de Barge.
Silvestre de Crugi et Louise Eschallard de Châtillon ,
eurent pour enfants :
i.° Charles-Louis de Crugi-Marcillac, qui suit;
2.0 Silvestre de Crugi - Marcillac , seigneur de
Barge , chevalier de l'ordre royal et militaire
de Saint-Louis, qui servit long-temps dans le régi-
ment d'Auxerrois infanterie, où il fut fait capi-
DE CRUGY DE MARCILLAC. 33
taine, le 3o mai 1701, et le 4 janvier 1734,
lieutenant-colonel , de capitaine de grenadiers
qu'il était auparavant;
3.° Silvestre-Louis de Crugi-Marcillac;
4.0 Charles de Crugi de Thillou;
5.° Marie-Louise de Crugi;
6.° Marie-Thérèse de Crugi-Marcillac;
7.0 Une troisième fille, religieuse à Saint-Maixent,
en Poitou, suivant l'acte d'un accord que ses
frères et sœurs firent ensemble, le 3 mars 1722,
où elle est citée, sous le nom de la demoiselle
de Châtillon.
VIL Charles-Louis de Crugi-Marcillac, seigneur
de Pannesac, né le i3 septembre 1674, (fils aîné de
Silvestre de Crugi, et de Marie-Louise Eschallard, )
épousa, par contrat passé à Poitiers, le 26 avril 17 12,
demoiselle Elisabeth du Bois de la Touche- Leurault,
sœur d'Anne Louis-Henri du Bois de la Touche-Leu-
rault, l'un et l'autre, enfants de messire Abraham du
Bois, vivant, chevalier, seigneur de la Touche-Leu-
rault, de la Billerie, et de dame Hélène Susannet,
qui, par ce contrat (où Philippe de Courcillon, marquis
de Dangeau, chevalier des ordres du Roi, mort en
1720; Philippe-Egon , marquis de Courcillon, son
fils, et la dame duchesse de Montfort, sa fille, parais-
sent, l'un comme oncle maternel, les autres comme
cousin et cousine de la future, ) céda à Charles-Louis
de Crugi, les maison et seigneurie de la Touche-
Leurault, pour tous les droits de sa femme, soit échus
soit à échoir.
Charles-Louis de Crugi , dont le père ni l'aïeul
n'avaient point été attaqués pour leur noblesse, soit
dans la recherche de 1666, soit depuis celle de 1696,
le fut, en vertu de la déclaration du Roi, du 16 janvier
17 14, devant monsieur Quentin de Richebourg, maî-
tre des requêtes, intendant de Poitiers; mais sur la
preuve qu'il fit de sa qualité, remontée par titres
jusqu'en l'an 1595, il obtint le 3o mai 1 7 1 5 , une
ordonnance, par laquelle ce commissaire départi lui
donnant « acte de représentation de ses titres » le
» déchargea de l'assignation qui lui avait été donnée,
» à la requête du traitant, le maintînt et garda lui,
» et ses successeurs, enfants et postérité nés et à naître
12. 3
34 DORAT DE CHATELUS.
» en légitime mariage, dans la qualité de noble et
» dVcuyer ; ordonna qu'il continuerait à jouir des
» privilèges et exemptions attribués aux gentilshommes
» du royaume, tant qu'il vivrait noblement, et ne
» ferait aucune dérogeance, et qu'à cet effet, il serait
» inscrit dans le catalogue des nobles, a Charles-Louis
de Crugi est mort le 20 mai 1738, il a laissé de son
mariage avec Elisabeth du Bois :
VIII. Charles- Alexandre-Henri de Crugi de Mar-
cillac, écuyer, seigneur de Pannesac, baptisé le 21
mars 1720, et reçu page du Roi dans sa grande écurie
le 8 mars 1735.
Armes : écartelé, aux 1 et 4 d'azur, à trois roses
d'argent, qui est de Cruzy; aux 2 et 3 d'or, à trois
fasces de gueules, qui est de Goût ou de Goth. Devise:
Nunquam mar cessent.
DORAT DE CHATELUS, famille très -ancienne,
originaire du Limosin. Une branche de cette famille
vint autrefois se fixer à Paris, et s'éteignit, en 1790,
dans la personne de M. Dorât de Chameulles , com-
mandeur et secrétaire -général des ordres de Notre-Dame
de Mont Carmel et de Saint- Lazare de Jérusalem; grand
bailli d'épée des ville et comté de Dreux. De cette même
branche, il s'en forma une seconde (qui vint s'établir
en Bourbonnais , il y a environ deux cents ans ) , dans
la personne de Jacques Dorât , chevalier , seigneur de
Chatelus, qui avait épousé Catherine de Champfeu, fille
Jean-François de Champfeu, chevalier, seigneur de
Saint-Martin,etc . Cette branche est représentée aujour -
d'hui, par:
Qintien - Ambroise Dorât , chevalier , seigneur de
Chatelus , né le 3o juillet 1746 , ancien officier au
régiment de Poitou , qui a épousé en premières noces ,
le 16 octobre 1763, Marie-Charlotte de Lostanges, fille
de Laurent , marquis de Lostanges, chevalier , seigneur
de Jarignoux, brigadier des armées du Roi, chevalier de
l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, et de Jeanne
Desmarets; et en secondes noces, le 17 janvier 1768,
Françoise-Monique de Courvol, hlle de Germain Gabriel
de Courvol de Montas, brigadier des Gardes du corps,
capitaine de cavalerie, chevalier de l'ordre royal et mi-
DE JUILLAC DE VIGNOLLES. 35
litaire de Saint- Louis, et de Monique Carpentier de
Changy, de laquelle est issu :
Pierre-Claude Dorât, né au château de Chatelus, le
29 avril 1770, ancien officier au régiment de Saintonge ;
émigré avec les officiers de son régiment, et ayant fait
avec eux, toutes les campagnes de l'armée de monsei-
gneur le prince de Condé ; reçu chevalier de l'ordre royal
et militaire de Saint-Louis, par Son Altesse Royale mon-
seigneur le duc d'Angoulême: marié le 7 mai i8o3, à
Hélène-Camille de Bonnay, fille de Charles-François,
marquis de Bonnay, pair de France, lieutenant-général
des armées du Roi, chevalier de l'ordre royal et militaire
de Saint-Louis, ambassadeur à la cour de Prusse, et de
Marie-Louise Razoir de Croix, de laquelle est issu :
Pierre-Marie-Edmond Dorât, né le 4 octobre r8ob.
Armes : de gueules, à trois croix d'or ancrées, et
posées deux en chef et une en pointe.
DE PICQUET DE JUILLAC DE VIGNOLLES,
en Comminges, en Bas-Armagnac et en Languedoc,
famille ancienne, distinguée par ses services militaires,
qui tire son nom de la terre et seigneurie de Juillac,
au comté d'Astarac, diocèse et intendance d'Auch,
parlement de Toulouse. Elle a donné un grand-maître à
l'ordre souverain de Saint-Jean de Jérusalem, dans la
personne de Robert de Juillac, élu en i3j3, mort en
1376; regretté par la douceur, la prudence, et surtout
par la sagesse de son gouvernement. Elle prouve une
filiation suivie depuis :
I. Jean de Juillac, Ier du nom, seigneur de Juillac
au diocèse d'Auch, homme d'armes de la compagnie de
Poton de Saintrailles, ainsi qualifié dans un acte d'un
achat qu'il fit en 1425, d'un bien situé près de Touget,
en Armagnac, à noble Bernard de Pardailhan, écuyer
[scutifer). Les témoins de cet acte furent nobles Arnaud
de Ma-rtres, Robert de Juillac et Jean Gasqui de Touget.
Il fut père de :
II. Arnaud -Bernard de Juillac, capitaine de Saint-
Béat, ainsi qualifié dans un accord qu'il fit le 26 mars
1442, devant Jean Gunabaldy, notaire et capitoul de
Toulouse, avec noble Etienne de Vignolles-la-Hire,
36 DE JUILLAC DE VIGNOLLES.
capitaine de cent hommes d'armes, écuycr d'écurie du
Roi, seigneur de Montmorillon, de la somme de cent
écus d'or qu'il lui devait pour une partie de la dot de
sa sœur, noble Catherine de Vignolles, femme dudit
Arnaud-Bernard. Les témoins qui souscrivirent cet acte
furent nobles Guillaume de Juillac, écuyer et sergent
d'armes du Roi, Catier de Villeneuve, chevalier (miles),
Antoine Tournier , damoiseau, seigneur de Launaguet,
et Nicolas d'Auterive, licencié en droit civil. 11 est qua-
lifié capitaine de cinquante lances dans une reconnais-
sance qu'il fit sur tous ses biens de Lombez et de Touget,
de la somme de 260 livres , que noble Catherine de
Vignolles, sa femme, a reçue de noble Marguerite de
David, dame de Longueval, de Frize et de Ghezen,
en Flandre, par les mains de messire Jean de Cour-
tenay, chevalier, seigneur de Champignelles et de Saint-
Briçon , son second mari, pour acquittement de la dot
que lui devait feu son frère, noble et vaillant (fortis)
Etienne de Vignolles, dit la Hire , chevalier, écuyer
d'écurie du Roi, seigneur de Montmorillon, en Poitou,
et de Chalelies, en Languedoc, son premier mari. Acte
retenu par Antoine de Marca , notaire de l'Isle en
Jourdain, en date du 29 novembre 1445. Les témoins
sont nobles Jean de Polastron, seigneur dudit Heu, de
Saint-Martin et de Villeneuve, et Guillaume d'Aubin
écuyer, seigneur de Saixre. De son mariage est issu :
III. Noble Bertrand de Juillac, Ier du nom, sei-
gneur de Vignolles, du chef de sa mère; capitaine de
Lombez, qui épousa par contrat du 14 juin 1466, où
il est dit fils de feu noble Arnaud-Bernard de Juillac,
capitaine de cinquante lances, et de noble Catherine de
Vignolles, reçu par Commyrou, notaire de Boulogne,
demoiselle Isabeau de Saint-Loup. Les témoins sont :
nobles Jean de Polastron, chevalier, seigneur dudit
lieu, Jean de Saint-Gades, Jean Donnezan } écuyers ,
habitants de Boulogne, et Arnaud de Coffon, habitant
de Lombez . Il fit son testament le 4 mai i5i3, retenu
par Descanacapra, notaire à Lombez, où il est dit capi-
taine de Lombez, ayant reçu ordre du Roi de se rendre
à l'armée avec sa compagnie, et où il nomme quatre de
ses fils :
i.°Sanche (dénommé Sans) de Juillac ;
2.0 Raymond de Juillac, prêtre, recteur d'Espaon,
qui testa le i5 octobre 1 55 1 ;
DE JUILLACDE VIGNOLLES. 3y
3.° Bertrand, dont l'article suit;
4.0 Armand-GuilhaumedeJuillac.
IV. Noble Bertrand de Juillac , IIe du nom, sei-
gneur de Vignolles , capitaine de la ville de Lombez,
épousa, par contrat du 10 septembre i5i5, reçu par
Podro, notaire à Lombez, noble Florette de Polastron,
dame de Saint-Martin , fille de noble Jean de Polastron,
seigneur de Saint-Martin, de Polastron, de Villeneuve,
de Laurac, etc. , et de demoiselle Mengette d'Aulin. Il
est nommé dans le testament de son frère Raymond de
Juillac, prêtre et recteur d'Espaon, du i5 octobre i55i.
Il eut pour fils :
i.° Jean, dont l'article suit;
2.0 Arnaud-Guilhaume de Juillac, sieur de Vignol-
les et de Saint-Amans, institué, héritier de Ray-
mond, son oncle, par son testament du i5 oc-
tobre i55i, où il est nommé Arnaidd-Guilhaume
Julhac, fils de noble Bertrand Julhac, capitaine
de Lunbe\. Il épousa, i°. Jeanne de la Rocquant,
veuve de N... de Claverie, ainsi qu'il est prouvé
par un acte de 1578, par lequel il fut obligé
de payer à demoiselle de Claverie, fille de ladite
feue Jeanne, sa mère la somme de 83 écus sols
un tiers, pour répétition, de certain adot; il est
qualifié dans l'acte seigneur de Saint-Amans;
2.0 par contrat du 28 juillet 1 568 , demoiselle
Marguerite de la Fitte, par l'entremise de noble
Gaspard de Sobere , sieur d'Arcamont , et de
demoiselle Anne de la Fitte, fille de feu noble
Guilhaume de la Fitte, sieur dudit lieu, dans
lequel contrat il paraît sous les noms et qualités
de noble Arnauld- Guilhaume de Julhac, sieur de
Vignolles; 3.° avant l'an 1590, noble Jeanne de
Vimont, fille de noble Jacques de Vimont-Bas-
sabat, seigneur de Pordeac, et veuve de noble
Biaise de Mauléon, seigneur de la Bastide. Après
le décès , sans postérité , d'Arnaud-Guilhaume
de Juillac, arrivé en 1590, elle se remaria avec
noble Jean de Saint-Lary, seigneur de Fronti-
gnan, auquel elle porta en dot 3, 200 livres, par
acte du 23 juillet 1598, retenu par Begorre, no-
taire de Lombez;
3.° Antoine de Juillac, maréchal-des-logis d'une
38 DE P1CQUET DE JUILLAC.
compagnie .de trente lances, sous la charge du
seigneur de la Châtre, selon la montre qui en
fut faite au camp devant Sancerre, le 14 avril 1573.
V. Noble Jean de Vignolles de Juillac, IIe du
nom, marëchal-des-logis des gendarmes de M. de No-
garet de la Valette, lieutenant-général de Guienne ,
suivant une commission du 14 mars 1574, nommé par
commission de ce seigneur, de la même année, com-
missaire des vivres de l'armée, conjointement avec mes-
sire Jean de Lassegan, chevalier de l'ordre du Roi, avait
épousé, i°. N.... du Faur, 2.0 par contrat du 19 mars
1 568, noble Denise de Picquet, fille de noble Jean de
Picquet, sieur de la Patère, capitaine de Coloigne, qui,
par cet acte, fit donation de la quatrième partie de ses
biens au premier enfant mâle qui descendrait dudit
mariage, à la charge de porter le nom de Picquet. Ses
enfants furent :
Du premier lit :
i.° Arnaud-Guilhaume de Juillac, sieur de Tulle
et de la Coronne , près Miradoux , diocèse de
Lectoure , où il s'établit , et fonda une branche
qui subsistait encore en 1766, dans la personne
de M. de Juillac, connu sous le nom de la
Vignolle, premier capitaine au régiment Royal
des Vaisseaux. On ignore s'il s'est marié:
Du second lit :
2.0 Dominique, dont l'article suit.
VI . Dominique de Picquet, Ier du nom , écuyer ,
seigneur de Vignolles , demeurant à Coloigne , en bas
Armagnac , est qualifié écuyer dans le contrat de son
mariage, accordé, le 6 janvier 1594, avec demoiselle Marie
de Cocy, fille unique de Jean de Cocy , seigneur de
Maugon, et de demoiselle Georgette Dangereux de Mar-
nac, demeurant en la ville de Beaumont , diocèse de
Montauban . Il fit son testament le 4 août 1625 , où
il est dit qu'il avait eu douze enfants dudit mariage ,
six fils et six filles : et par le testament olographe de
Marie de Cocy, on voit que cinq de ses fils furent tués
à l'armée auprès de leur père. Ils laissèrent, entr'autres,
i.° Abraham, qui suit;
2.0 Marguerite, mariée, en 1627, à noble Domi-
nique de Courtade;
DE PICQUET DE JUILLAC. 39
3.° Bertrande de Juillac, mariée à noble Jean de
Campmartin de Sarrant.
VIL Noble Abraham de Picquet de Juillac, écuyer,
seigneur de Vignolles, fut mariée, par contrat du 2 5 fé-
vrier 1628, avec demoiselle Anne du Barry, sa parente
au quatrième degré, fille de noble Daniel du Barry, sei-
gneur du Verger et de Serres, et de demoiselle Isabeau
de Cornac; obtint, le 8 août i658, des lettres de sauve-
garde du Roi, pour lui et sa maison de Vignolles, en
considération de ses services; fit son testament le i3
août 1669, par lequel il choisit sa sépulture dans l'église
cathédrale de Lombez, au tombeau de ses prédéces-
seurs, et ne vivait plus le 28 décembre 1673. 11 fut
maintenu, sur la production de ses titres, en 1666,
lors de la recherche des usurpateurs de noblesse, par
le subdélégué de M. Pelot, intendant de Guienne. Il
fut père, entr'autres enfants, de:
i.° Jean-Daniel de Picquet, prêtre et prébendier
en l'église cathédrale de Lombez, qui fut dé-
chargé, comme noble, du paiement des francs-
fiefs, conjointement avec Dominique de Piquet,
son frère, par ordonnance de M. le Gendre de
Lormoy, intendant de Montauban, du 2 sep-
tembre 1701 ;
2.0 Dominique, dont l'article suit.
VIII. Noble Dominique de Picquet de Juillac,
IIe du nom, écuyer, seigneur de Vignolles, nommé
enseigne d'une compagnie d'infanterie au régiment de
Chambelles, le 24 mars 1668; épousa, par contrat du
28 décembre 1673 , demoiselle Anne de Lamezan, fille
de noble François de Lamezan, seigneur de la Barthe,
et de demoiselle Marie de Flurian. Il fut maintenu dans
sa noblesse, par jugement de M. le Gendre de Lormoy,
intendant de Montauban, du 3o avril 1700; fit son tes-
tament le 2 5 avril 1703, par lequel il choisit sa sépul-
ture au tombeau de ses ancêtres, dans l'église cathé-
drale de Lombez; mourut le i5 mai de la même année,
âgé d'environ 74 ans, et fut enterré dans ladite église.
Ses entants furent :
i.° François, dont l'article suit;
2.0 Marcel de Picquet de Juillac, prêtre, chanoine
de l'église cathédrale de Lombez.
40 DE PICQUET DE JUILLAC.
IX. Noble François de Picquet de Juillac, écuyer,
fut marié, par contrat du 22 mai 1700, avsc demoiselle
Marguerite de Gatignol, fille de noble Jean Baptiste de
Gatignol, ancien capitoul de Toulouse, et de demoiselle
Catherine d'Astugue, et eut de ce mariage :
X. Cosme de Piqcuet de Juillac de Vignolles,
seigneur et baron de Montégut, de Savez, de Sauvi-
mont, de Saint- Loube, etc., né le 9 février 1701,
et élevé page de S. A. S. monseigneur le duc; fut
reçu, le 19 mai 1724, chevalier de justice des ordres
royaux, militaires et hospitaliers de N. D. de Montcar-
mel et de Saint-Lazare de Jérusalem, en conséquence
de ses preuves de noblesse faites le jour précédent. Il fut
fait ensuite capitaine au régiment Royal- Cravattes, puis
lieutenant-colonel de cavalerie, par brevet du 26 mai
1745, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-
Louis, gentilhomme de S. A. S. mademoiselle de Cler-
mont, et enfin maître-d'hôtel de la Reine; épousa, par
contrat du 17 mai 1758, où il a la qualité de comte,
demoiselle Catherine-Zélie Morin, fille de Joseph Morin,
écuyer, conseiller secrétaire du Roi, maison , couronne
de France et de ses finances, et de dame Marie-Nicole
Franjon; acquit, le 14 février 1762, les terres et sei-
gneuries de Montégut, de Sauvimont, de St.-Loube, etc.,
dans lequel acte il a la même qualité; et mourut à
Lombez le 7 avril 1769, laissant de son mariage :
i.° Françoise-Marie-Nicolas-Cosme, qui suit;
2.0 Joseph-Angélique, qui fonde la seconde bran-
che, rapportée ci-après;
3.° François-Joseph de Picquet de Vignolles de
Juillac, né le 18 octobre 1767, non marié;
4.0 Marie-Joséphine de Picquet de Vignolles de
Juillac, née le 12 mars 1760, mariée, le 8 avril
1788, à haut et puissant seigneur messire Jacques-
François-Alexandre-Marie-Anne, comte de Ville-
neuve-Lanrazous, seigneur direct de Gouyre, che-
valier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis,
ancien capitaine au régiment du Roi, dragons,
capitaine du vol de la corneille, dans la vénerie
du Roi, décédé le 6 novembre 1793. Il a laissé
deux enfants :
a. Françûis-Timoléon de Villeneuve, né en
1791/
DE PICQUET DE JUILLAC. 41
b. Zélie de Villeneuve, née à la fin de 1789 »
mariée à N.... de Cheverry de Prunet , an-
cien garde du corps du Roi , chevalier de
Saint-Louis.
XI. François-Marie-Nicolas-Cosme de Picquet de
Vignoi4.es, comte de Juillac, né le 4 avril 1759,
entré sous-lieutenant au régiment de la Reine , cavalerie ,
le 24 avril 1774; passé à celui de Royal-Champagne;
cavalerie, en 1776; capitaine réformé le 28 août 1777,
capitaine en second, le 12 mai 1780; capitaine-com-
mandant, le 10 mai 1786; émigré en 1791 , a fait la
campagne des princes en 1792 , en qualité d'aide-major
de l'escadron du colonel-général , commandé par M. le
duc de Lorge , aujourd'hui pair de France ; entré lieute-
nant au régiment allemand de Waldstein , au service de
la Grande Bretagne; rentré en France en 1 801 ; a été fait
chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis le 14
novembre 1 8 14 ; pensionné, avec brevet de lieutenant-
colonel, le 10 novembre 181 5 ; conseiller de préfecture
au département de la Haute-Garonne , en décembre
1814; a donné sa démission à la fin de mars 1 8 1 5 ; a
repris ses fonctions au retour du Roi ; a épousé à Wand-
sburg , duché de Holstein , Marie-Elisabeth-Amable-
Toussaint de Panage, fille de feu Charles- Vincent-Tous-
saint de Panage , ancien avocat au parlement de Paris ,
professeur d'éloquence au collège royal militaire de
Prusse, membre de l'académie de Berlin, et de Marie-
Elisabeth de Tonnay. De ce mariage sont issus :
i.° Joseph- Henri-Marie-Angélique de Picquet de
Vignolles de Juillac, né le 18 août 1801 , garde
du corps du Roi , compagnie de Noailles ;
2.0 Victor-Pierre-Cosme-Elzéar de Picquet de
Vignolles de Juillac, né le 29 juin 1807, élève
de l'école royale et militaire de Saint-Cyr au
mois de janvier 1816.
SECONDE BRANCHE.
XI. Joseph-Angélique de Picquet de Vignolles de
Juillac , élève de l'école militaire , est entré cadet gen-
tilhomme au régiment Royal-Champagne , cavalerie , le
42 DE HALLET.
10 mai 1780 fut fait sous-lieutenant en 1783 , s'est
retiré du service en 1788. Il a épousé demoiselle Marie-
Anne-Marthe-Joséphine de Bertrand de Cailha , fille
légitime et naturelle de feu messire Joseph de Bertrand
de Cailha, seigneur de Toulonge, en Roussillon , et de
dame Jeanne-Geneviève des Prés de Perpigna , par acte
du 26 mai 179 5 , passé devant Mauras , notaire de Tou-
louse. De ce mariage sont issus :
i.° Gustave- François-Joseph-Casimir de Picquet
de Vignolles de Juillac , né le 4 mars 1796, sous-
lieutenant au régiment des chasseurs des Pyrénées;
2.0 Adolphe-Nicolas- Louis de Picquet de Vignolles
de Juillac, né en 1799, destiné à l'état ecclé-
siastique;
3.° Zélie-Charlotte-Catherine-Joséphine de Picquet
de Vignolles de Juillac , née en 1798 ;
4.0 Euphrosine-Victorine-Joséphine- Françoise de
Picquet de Vignolles de Juillac , née en i8o5.
Armes: Parti au .'. de gueules, au lion d'or , lam passé ,
armé et couronné de sable; au 2 d'argent, à trois têtes
d'aigle arrachées de gueules , becquées , languées et cou-
ronnées de sable ; au chef d'or , chargé de trois crois-
sants de sable, brochant sur le parti. Supports: deux
lions couronnés. Couronne de comte. Cimier : un lion
issant couronné , tenant une épée. Devise : Jamais im-
punément.
M. d'Hozier, dans le septième registre de lArmorial
de France , tome XI , a commis une erreur, en donnant
à cette famille pour armoiries : d'azur , au lion d'or ,
lampassé et armé de gueules ; au chef du même , chargé
de trois croissants d'argent.
HALLET; famille très-ancienne et dont l'origine se
perd dans la nuit des tems. Le berceau de cette famille
est la ville de ce nom en Hasbaye , au pays de Liège ; dès
l'an 11 00, elle en était en possession, avec le titre de che-
valier , comme il est constaté par le Miroir des nobles de
Hasbaye , rédigé par Jacques de Hémricourt.
Le chevalier Jean-Baptiste, baron de Hallet, passa
DE HALLET. 43
au service de France sous le règne de Louis XV, et fut
propriétaire d'un régiment de son nom, et était cheva-
lier de Saint-Louis; sa valeur, ses talens militaires l'ont
fait envier par plusieurs puissances; il est parlé de lui
dans la correspondance de feu M. le maréchal de Belle-
Isle , ministre de la guerre , avec M . le maréchal de
Contades, dans la lettre du 16 octobre 1738, page 76. Il
a eu de son mariage avec demoiselle Barbe de Viennais
cinq enfants, savoir:
i.° Jeanne -Catherine -Camille, morte sans pos-
térité;
2.0 Le chevalier Jein-Antoine-Nicolas, baron de
Hallet, lieutenant-colonel, chevalier de Saint-
Louis, marié avec demoiselle Marie-Thérèse de
Boggiahi; il fut appelé de préférence pour garder
le roi Louis XVIII, à Blankenbourg après sa
blessure. De ce mariage, sont issus:
a. Le chevalier Frédéric Pons, baron de Hallet;
b. Le chevalier Jean-Auguste ;
c. Louise-Sybille.
3.° Le chevalier Woldemar, François- Xavier -
Joseph, vicomte de Hallet, officier aux chasseurs
de Champagne , 1 2e régiment , marié avec de-
moiselle Anne- Madelaine - Marthe d'Abon; il
émigra ainsi que son frère, et a toujours servi la
cause de l'honneur. De son mariage, viennent:
a. Le chevalier Jean- Auguste- Louis-Camille,
Woldemar , comte de Hallet , ex-capitaine
de cavalerie et chevalier de l'ordre royal des
deux Siciles;
b. Le chevalier Auguste - Charles , vicomte de
Hallet, garde-du-corps du Roi, chevalier de
l'ordre royal de la Légion d'Honneur;
c. Marie-Joséphine-Clémentine.
4.0 Clémentine - Victoire - Claudine de Hallet ,
mariée en premières noces à Joseph-François- Louis-
Hyacinte, marquis de Montredon, lieutenant-
général des armées du Roi, commandeur de Saint-
Louis, chevalier de Malte et de Cincinnatus, dont
elle a un fils, et en secondes noces, à Jean-Fran-
çois, marquis de Bérenger de Caladon, chevalier
de Saint-Louis.
44 DE GILLABOZ.
5.° Le chevalier François-Marie-Philippe de Hallet,
ancien officier au régiment de Salm-Salm, marié
à demoiselle Catherine Brunet, dont les enfants
a. Le chevalier Joseph-Didier;
b. Le chevalier Sebastien;
c. Le chevalier Charles;
d. Marguerite;
e. Marie-Clémentine.
Toute cette famille a donné à la maison de Bourbon,
dans tous les tems et depuis la révolution, des preuves
sans nombre de son amour et de son dévouement. Ses
anciennes alliances, avant son établissement en France,
se voient dans le Miroir des nobles de Hasbaye, dans le
recueil héraldique des Bourguemestres de la cité de Liège,
et dans tous les livres qui font mention de la noblesse de
pays.
Une branche de cette ancienne et illustre famille a
passé en Angletrere, sous le règne de Henri VIII, il en
est parlé dans l'Histoire d'Angleterre. Jacques, che-
valier de Hallet, chancelier de ce royaume, a laissé
postérité.
Armes : parti au ier d'argent, à trois forces renversées
de sable : au 2e de gueules, au léopard lionne; tenant :
un épi, le tout d'or. Casque d'ancien chevalier, orné de
ses panaches et lambrequins. Supports : deux sphinx.
GILLABOZ (de); famille noble, originaire d'Espagne,
et établie à' Arbois, au comté de Bourgogne, où elle s'est
perpétuée honorablement , par une filiation non inter-
rompue depuis la fin du douzième siècle, jusqu'à présent.
Elle figurait déjà au rang de la noblesse de cette province,
sous Eudes IV, duc et comte de Bourgogne, vivant en
l'an i3oo . Elle est alliée aux meilleures maisons de
Franche-Comté; des membres de cette famille étaient
appelés , dès le commencement du quinzième siècle , au
ban et à l'arrière-ban du bailliage d'Aval, l'un des quatre
de la province, pour les fiefs et seigneuries qu'ils y pos-
DE GILLABOZ. 45
sédaient, et étaient convoqués aux assemblées de la
chambre de la noblesse des e'tats particuliers du comté de
Bourgogne.
Les archives générales du pays, et celles particulières
de la ville d'Arbois, offrent des preuves multipliées et
authentiques que des Gillaboz, qualifiés de nobles écuyers
et chevaliers, ont rempli, sou3 les gouvernements suc-
cessifs des ducs et comtes de Bourgogne, des empereurs
d'Allemagne, et des rois d'Espagne et de France, les
emplois les plus importants dans l'église, dans l'armée
et dans les conseils ; qu'ils se sont toujours distingués par
un attachement inviolable à leur souverain légitime, et
qu'ils n'étaient pas moins recommandables par leur piété,
leur courage et leurs lumières, que par leur zèle pour
les intérêts de leur pays.
Les honneurs que les souverains de la Franche-Comté
ont accordés aux anciens chefs de cette maison, pour
récompenses des fidèles services qu'ils ont constamment
rendus au prince et à l'état, sont justifiés par ces mots :
fideli obsequio , cri qu'ils employaient à la guerre , et
qu'ils inscrivent encore aujourd'hui autour de leurs ar-
moiries.
La descendance, en ligne directe masculine, par 14 de-
grés, telle qu'elle est décrite ci-dessous, est constatée par
titres originaux et actes authentiques, dont la plupart ont
été produits, en 1 73 1 , pour les preuves de noblesse faites
par Claude-Louis-François de Gillaboz, rappelé ci-après
au XIIIe degré de cette généalogie, pour son entrée,
en qualité de gentilhomme, au collège Mazarin , dit
des Quatre-Nations, à Paris, suivant qu il en conste par
le procès-verbal desdites preuves, où ces pièces ont été vi-
sées, et par le certificat délivré au bas, par M. d'Hozier,
généalogiste du Roi, et juge général des armes et blasons
de France, le 2 du mois de juin 173 1 .
Le nom de Gillaboz et les armoiries de cette maison
ont été inscrits au Grand Armoriai de France, registre
premier , première partie, pages 266 — 267 , sur une
note généalogique inexacte et évidemment très-incom-
plète. On reproduit ici la filiation de cette famille en la
reprenant de plus haut, et on la donne d'une manière
plus détaillée et qui est d'autant plus positive, qu'elle est
établie , pour chaque degré , sur titres et pièces pro-
bantes, qui n'étaient pas, en 1738, à la disposition des
46 UE GILLABOZ.
personnes qui ont rédigé et fourni l'article du nom de
Gillaboz , pour être inséré dans le Grand Armoriai de
France, imprimé à cette époque.
I. Pierre Gillaboz, Ier du nom, vivait en l'an 1279.
Il est qualifié noble dans un acte daté du samedi après la
fête Saint-Philippe et Saint-Jacques, apôtres, de l'an
1 338. Il possédait un fief relevant de la terre seigneuriale
de Bouclans, et avait épousé, le 14 août i3oo, damoiselle
Sybille de Souvans, fille de noble Robert de Souvans,
de la ville de Dôle, et de dame N.... de Ronchault. De
ce mariage sont issus :
i.° Gérard, marié à damoiselle Blanche Villemin-
Gelin, sans postérité connue :
2.0 Jehan, qui suit.
II. Jehan Gillaboz, noble homme, marié, en l'an
1 335, à damoiselle Eléonora de la Tour, fille de noble
seigneur N... de la Tour, et de dame Angèle de Cicon
( Les de la Tour et de Cicon, faisant preuves de seize
quartiers de noblesse, étaient admis dans Tordre de Saint-
Georges de Franche-Comté , dans les années 1 5 1 3 et
1514). De ce mariage naquit :
III. André Gillaboz, noble, commandant des halle-
bardiers de la garnison de Salins, en 1 385 ; épousa, le...
novembre 1397, damoiselle Suzanne d'Armenier, fille
de messire Guy d'Armenier , chevalier, et de dame
Catherine d'Escher. Il eut pour fils :
1 .° Prosper, dont l'article suit ;
2.0 Justin, mort célibataire.
IV. Prosper Gillaboz, écuyer , co-seigneur de Ban
né et baptisé à Arbois, le lundi de Pâques de l'an 1414;
il fut capitaine de chevaux, au service du duc de Bour-
gogne . Il avait épousé , dans la dix-huitième année de
son âge, damoiselle Béatrix de Salives, fille de noble et
généreux seigneur messire de Salives , chevalier , et de
dame Jeanne d'Ambre ( Les de Salives entrent dans
l'ordre de chevalerie de Saint-Georges , en Franche-
Comté, depuis l'an 1626). Entr'autres enfants, il eut:
V. Louis Gillaboz, écuyer, co-seigneur de Ban, etc.,
né le 4 février 1433, capitaine des gens d'armes de Jehan
DE GILLABOZ. 47
de Vaudrey. Il épousa, en 1458, damoiselle Marguerite
du Bois, fille de messire Antoine du Bois, chevalier,
premier échanson du duc Philippe de Bourgogne , et de
dame Catherine de Montdoviet . De ce mariage vinrent :
1 .° Alexandre , dont l'article suit ;
2.0 Victorin , mort sans postérité ;
3.° Simon , qualifié , dans un acte de 1499, de nobilis
armiger, legionis equestris in Germaniaprœfectus.
Il est mort sans enfants.
VI. Alexandre Gillaboz , écuyer , seigneur du Tron-
cheret , co-seigneur de Ban, etc., né le 16 mai 1474,
archer de corps de S A. monseigneur l'archiduc d'Au-
triche , et ensuite commandant une compagnie de cava-
lerie en Espagne. Il comparut , en personne , à l'âge de
plus de 77 ans, aux montres d'armes du ban et de l'arrière-
ban des gentilshommes du bailliage d'Aval , au comté de
Bourgogne, pour le service de Sa Majesté, pour ce qu'il
tenait , en fief et arrière-fief , dans le bailliage d'Arbois ,
et dans lesquelles montres d'armes il lui fut ordonné de
fournir, pour son contingent, deux arquebusiers à che-
val, ayant manches de mailles et morion en tête (Voir
les rôles et procès-verbaux de ces montres d'armes ,
faites au lieu de Poligny , le vendredi, jour de Saint-
Vincent, 22 janvier ]55i, et mardi i5e jour du mois
de septembre 1 55 2 , par devant monseigneur le baron de
Vergy , chevalier de la Toison d'Or , et gouverneur du
comté de Bourgogne; qui reposent aux archives du gou-
vernement de la province, à Besançon). Alexandre Gil-
laboz avait épousé, suivant contrat du ii juin 1494,
demoiselle Eugénie Barradot , fille de Hugues Barradot,
commandant des francs-archers, et de dame Guyonne
Sarrazin. Il eut pour enfants :
1 .° Simonnet , dont l'article suit ;
2.0 François, prêtre, mort évêque de Lauzanne ;
3.° Joseph, prêtre, doyen du chapitre de Beaume;
4.0 Thomas, capitaine dans les troupes de S. M.;
mort célibataire, en Espagne, en l'année 1 53g _,
5.° Isabelle Gillaboz;
6.° Pierrette, mariée, en i53i, à noble Pierre
Largeot , écuyer d'Arbois.
VII. Simonnet Gillaboz, écuyer, seigneur du Tron-
48 DE GILLABOZ.
cheret , Normont , Flangy, co-seigneur de Ban, etc.,
né le 6 mars 1499 , qualifié de nobilis miles, sur sa pierre
sépulcrale , qui se voyait , avant la révolution , à droite
de l'autel, dans la chapelle de Saint-Roch , du faubourg
de Verreux , de la ville d'Arbois. Il était , en 1547,
lieutenant du grand bailli d'Aval , au comté de Bour-
gogne. Le 20 août 048 , il reprit de fief, par acte en
forme, du seigneur de Grarvelle , pour celui qu'il tenait
au val d'Arbois , mouvant de lui. S. M. l'empereur Charles-
Quint , par ses lettres d'honneur , en forme de chartes ,
datées de Bruxelles, le 4 novembre 1549, enregistrées
au parlement de Franche-Comté, séant alors à Dôle,
le 10 août i55o , « proclame ledit Simonnet Gillaboz et
» ses descendants, au nombre des véritables nobles et
» du sacré empire romain , qui ont prouvé leur noblesse
» de quatre races paternelles et maternelles, et le recon-
» naît comme étant issu de gentilshommes qui ont assisté
» à ses tournois » Simonetum Gillabo\ , filiosque tuos
utriusque sexus , légitime natos et nascituros , Imper ii sacri
veros nobiles, à quatuor avis paternis et mater nis genitas et
tanquam denobili militarium torneariorum génère procrea-
tos , dicimus et nominamus , etc. Simonnet Gillaboz avait
épousé, le i5 septembre 1 5 1 5 , damoiselle Guillemette
de Vallot , fille de noble sieur de Vallot , écuyer , et de
dame Marie de Parnaud. De ce mariage vinrent :
£.° Guillaume, né le 20 décembre i5i6. Il em-
brassa l'état ecclésiastique , et fut successivement
chanoine et doyen du chapitre royal d'Arbois ;
2.0 Sébastien , dont l'article suit;
3.° Claude, né le 14 octobre 1 53 1 ;
4.0 Pierre Gillaboz;
5.° Denis-Joseph , prêtre;
6.° Ursule , morte en religion à Dôle.
VIII. Sébastien Gillaboz, écuyer, seigneur de Flangy,
Ban, etc., né le 17 février i53o; il était enseigne au
siège d'Arbois , et depuis il commanda deux cents élus
pendant la guerre d'Espagne contre la France. Il est
appelé, dans un acte du premier octobre 1 566 , copia-
rum dux , commandant des troupes. 11 avait épousé , le
27 août 1 5 5 1 demoiselle Jeanne Doroz (r) , fille de
(1) Jeanne Doroz était sœur de messire Jean Doroz, évêque
DE GILLABOZ. 40,
messire Etienne Doroz , chevalier, conseiller au souve-
rain parlement de Dôle, et de Pierrette de Belrvan, de
laquelle il eut pour enfants :
i.° Mathieu, marié, en 1574, avec Jacqua de
Courcelles , fille noble d'Arbois , de laquelle il
n'eut que trois filles :
a. Anatolia, qui épousa noble Claude Petit de
Moustier- Haute-Pierre, écuyer;
b. Anne, religieuse au couvent des Ursulines
de Dôle, le 27 mars 1597;
c. N...., morte en bas âge ;
2.0 Claude, dont l'article suit;
3.° Frédéric, né le premier octobre i566. Il fut
professeur aux droits , en l'université de Sala-
manque, en Espagne, contre l'usage, mais à
cause de son savoir, n'ayant encore que 18 ans.
Il est mort sans postérité.
4.0 Just, prêtre, doyen de Traves et curé de Mor-
tau, en Comté;
5.° Jean Gillaboz;
6.° Marguerite, mariée à noble Claude de Glanne,
écuyer, d'Arbois;
7.0 Françoise , mariée à messire Jean-Louis du
Bois, chevalier, etc. ;
8.° Pernette, mariée à noble et saige homme Sé-
bastien de Ponthieux, écuyer;
9.0 Sybille, morte en célibat (1).
de Nicopolis (in partibus infidelium), et suffragant de l'arche-
vêque de Besançon.
(1) Il existe dans la famille des Gillaboz une vieille tradi-
tion , qui porte que damoiselle Sybille , douée de beaucoup
d'esprit, mais d'une laideur extrême, fut députée par les de-
moiselles nobles de la ville d'Arbois, pour se rendre auprès du
roi de France Henri IV, qui faisait, en personne, le siège de
cette ville, et dont le quartier royal était au château de Mon-
tigny, à l'effet de supplier Sa Majesté d'accorder une sauve-
garde à l'honneur de ces vierges nobles du canton. Ce prince,
si connu par son galant caractère de courtoisie chevaleresque,
fut tellement frappé de la repoussante figure de l'orateur fémi-
nin, que, sans égard pour son sexe et pour sa courageuse dé-
marche, il s'écria : « Ventre-saint-gris, "Mademoiselle, si toutes
12. 4
5o DEG1LLABOZ.
IX. Claude Gillaboz, Ier du nom , ëcuyer , seigneur
de Baudhain, Ban, etc., né le 7 août 1564, capitaine
d'un terce Bourguignon , après avoir exercé la charge
d'enseigne de la ville d'Arbois . Il épousa, le 12 juin
1 588 , damoiselle Simonne de Bergeret , fille de noble
Antoine de Bergeret, écuyer, et de dame Catherine de
Glanne : c'est par ladite Simonne de Bergeret que la sei-
gneurie de Baudhain est entrée dans la famille des Gil-
laboz. De ce mariage naquirent :
i.°Jean, ni et baptisé à Saint-Just d'Arbois, le
14 septembre 1589, mort en bas âge ;
2.0 Claude, mort sans enfants, comme il se voit par
son testament, en date du 6 juin 1629 ;
3.° Sébastien- Victor Gillaboz;
4.0 Claude, dit le Jeune, mort ab intestat et céli-
bataire ;
5.° Pierre, qui fut secrétaire de l'ambassade faite
en France, de la part des archiducs-comtes de
Bourgogne, par le duc d'Havre et de Croy, en
1624. Il fut ensuite procureur de Sa Majesté au
bailliage royal de Salins. Il mourut le i5 avril
1639, sans enfants et sans avoir testé;
6.° Hugues, prêtre familier de l'église paroissiale
de Saint-Just, d'Arbois, et ensuite, par nomi-
nation de Philippe IV, roi d'Espagne, du 18
avril 1629 , chanoine du chapitre royal de la
même ville;
7.0 Philippe, dont l'article suit ;
8.° Etiennette, mariée à Prosper-Nicolas de Cour-
celles, écuyer, d'Arbois ;
9.0 Jacqua, mariée à N.... de Salins.
X. Philippe Gillaboz, écuyer, seigneur de Baudhain,
Ban, etc., né le i3 janvier 1597, capitaine dans les
troupes espagnoles en garnison à Bruxelles ; ensuite, com-
» vos compagnes vous ressemblent, elles n'ont pas besoin de
» ma sauve-garde. »
Cependant le Roi la lui accorda peu d'instants après cette
boutade, et avant que la ville tombât à son pouvoir, ce qui ar-
riva le 7 août 1595 ; le canon ayant fait brèche à ses murailles,
la rançon qui fut imposée à cette ville fut de dix mille écus d'or.
DE GILLABOZ. Sï
mandant pour Sa Majesté la garnison cTArbois ; enfin, dé-
puté de cette ville près le gouvernement-général des Pays-
Bas, à Bruxelles. Sa Majesté l'empereur Ferdinand II, ar-
chiduc d'Autriche, duc et comte de Bourgogne, par ses
lettres-patentes de reconnaissance et confirmation d'ancien-
neté de noblesse et d'augmentation d'armoiries, données
à Vienne, le 7 octobre 1620, à Claude, Pierre et Phi-
lippe Gillaboz d'Arbois , frères, s'exprime ainsi: Vos
Claudium Petrum et Philippum Gillabo\, fratres germa-
nos, prognatos ab avis, unde nomen eorum decusque et no-
bilitatis aliaque honorum incrementa, à predecessoribus
nostris Romanorum imperatoribus, potissimum vero divo
olim Cœsare Carolo quinto magno, patruo nostro colendis-
simo acquisiverint , nostros et sacri Romani imperii veros
nobiles, et tanquam de nobili génère domo atque prosapid
procreatos, conjirmamus et constituimus.... « Nous vous
» confirmons et constituons , vous, Claude , Pierre et
» Philippe Gillaboz, frères germains, issus d'ancêtres qui
» ont mérité de nos prédécesseurs dans V empire, et notam-
» ment de l'empereur Charles-Quint, notre très-honoré
» oncle paternel, avec le nom et les ornements de la
» noblesse , d'autres augmentations d'honneur , nos vé-
» ritables nobles et du sacré empire romain, et comme
» tirant votre origine d'une race noble. » Philippe Gil-
laboz épousa, le 20 octobre 1624, demoiselle Clauda-
Françoise Ratelot, née le premier octobre 1608, fille et
unique héritière de Guillaume Ratelot, écuyer, et de
dame Catherine de Courcelles. Les deux seuls enfants nés
de ce mariage, furent :
1 .° Claude, dont l'article suit ;
2.0 Anatolia, mariée, par contrat du 3i octobre
1654, à noble sieur Jean-Baptiste Quesmenet ,
écuyer, seigneur de Dournon et de Montrichier,
grand-prévôt général de Bourgogne.
XI. Claude de Gillaboz, IIe du nom, écuyer, sei-
gneur de Baudhain, la Vauldrière, Ban, etc., vicomte-
maïeur de la ville d'Arbois, né le 28 avril 1627, et mort
le 4 août 1690. Il fut capitaine décent hommes d'armes,
levés, à ses frais, pour le service de Sa Majesté et la dé-
fense du comté de Bourgogne , et ensuite commandant
des troupes du Roi, dans la ville de Dôle, le 12 mars
1673. Il assista, en qualité de gentilhomme, aux assem-
52 DE GILLABOZ.
blees de la chambre de la noblesse des états de Franche-
Comté, tenue à Dôle les 6 mai 1 658, 3i décembre 1662,
3i mai 1666, et premier mai 1672. Le roi d'Espagne,
Philippe IV, accorda à Claude Gillaboz, en l'année 1659,
des lettres-patentes, portant concessions de titres d'hon-
neur, par lesquelles ce souverain du comté de Bourgogne
lui octroyait quelques nouvelles distinctions honorifiques
de noblesse. Ces lettres ont été expédiées de Madrid au pre-
mier roi d'armes ès-pays de par de çà et de Bourgogne,
à Bruxelles, pour les examiner et enregistrer, en con-
formité des Placards et ordonnances des Pays-Bas, sur ce
décrétés; mais on n'a pu retrouver ce diplôme, ni en
original ni en copie, dans les archives de la maison de
Gillaboz, dont la plupart ont été livrées aux destructions
révolutionnaires'de 1792. On lit seulement, à la page 5
d'un ouvrage intitulé: Liste des titres 'de noblesse, cheva-
lerie, marques d'honneur, etc., accordées par les souverains
des Pays-Bas, depuis l'année i65g, jusqu'en 1782, im-
primé à Bruxelles, l'an 1784, en un volume in-80., qu'une
concession honorifique ( sans désignation spéciale ), a été
faite à Claude Gillaboz, en 1659, par le roi d'Espagne,
Philippe IV. On ignore donc encore aujourd'hui quel a
été l'objet de cette nouvelle faveur, quoiqu'il reste prouvé
que des lettres, contenant une concession honorifique,
ont été enregistrées au registre du premier roi d'armes
des Pays-Bas, en l'an 1659, à leur rang de date, et à la
suite de beaucoup d'autres qui intéressent divers parti-
culiers , et dont les noms y sont également rappelés .
Claude Gillaboz épousa, le 29 juillet i65i, après contrat
de mariage du premier du même mois, damoiselle
Jeanne Philiberte d'Agay, fille de messire Etienne d'Agay
de Poligny, chevalier, procureur-général de Sa Majesté,
en sa cour souveraine du parlement de Franche-Comté,
séante à Dôle, et de dame Barbe de Froissard de Bersail-
lin. De ce mariage vinrent:
1 .° Etienne-François , prêtre , docteur ès-saints -
canons, le 6 septembre 1679. Il fut chanoine du
chapitre royal d'Arbois, par nomination du roi
Louis XIV, du 26 avril 1686 ;
2.0 Just-Ignace-Claude, dont l'article suit;
3.° Gabriel- Aimé, seigneur de Sourbief, né le 21
octobre 1666, prêtre et chanoine du chapitre
roval d'Arbois;
DE GILLABOZ. 53
4.0 Charles Philippe, mort en célibat;
5.° Barbe- Agnès, religieuse professe aux dames ur-
sulines de Dôle;
6.° The'rèse-Gabrielle, morte religieuse à Nozeroy.
XII . Just-Ignace-Claude de Gillaboz, e'cuyer , sei-
gneur de Baudhain , la Vauldrière , etc. , vicomte-
maïeur et capitaine-général de la ville d'Arbois, né le 6
juin 1659. Dès l'âge de l5 ans> il défendit vaillamment,
sous les ordres de son père, lors du siège dArbois, fait
par les troupes, de Louis XIV, une des portes de cette
ville, nommée la porte Picardet, la seule qui n'eût pas
été murée pendant cette guerre. Il épousa, i.° suivant
contrat du 3o mars 1688, damoiselle Anne-Catherine
Galois, fille de noble sieur Jean Galois, écuyer, docteur
ès-lois de Dôle, et de dame Etiennette Edmonet; 2.0 le
9 avril 1709, damoiselle Clauda Chevassy de Molamboz,
fille de Charles Chevassy de Molamboz, et de dame Anne
le Jeune. Il est décédé, et enterré dans le caveau qui
servait de tombeau à sa famille, dans la chapelle de son
nom, fondée par ses aïeux dans Téglise paroissiale de
Saint-Just dArbois, le 18 février 1732. Ses enfants
furent :
Du premier lit :
1 .° Etienne-François, mort en célibat;
2.0 Claudine-Etiennette, mariée à messire François
Wuillin, écuyer, et docteur en droit civil;
3.° Clauda-Ferdinande, morte religieuse;
Du second lit :
i.° Jean-Claude-Alexis, prêtre, missionnaire de la
maison de Saint- Lazare de Paris; aumônier du
Roi, dans la compagnie des gens-d'armes de sa
garde, et doyen des familiers de l'église de Saint-
Just d'Arbois, né le 5 septembre 1708; il fut,
comme comtois, l'un des gentilshommes-jureurs,
pour attester, suivant l'usage des chapitres nobles
de la province de Franche-Comté , la noblesse
de damoiselle Louise-Marguerite- Magdelaine du
Roux de Signy, lors de sa réception, en qualité
de chanoinesse, au chapitre royal et noble de
Lons-le-Saulnier , le i5 décembre 1744. Il est
mort le 3 février 1784, et est le dernier de son
54 DE GILLABOZ.
nom qui ait été enterré dans le caveau appar-
tenant à cette famille , dans la chapelle dite
de Gillabo^, en l'église paroissiale de Saint-Just
d'Arbois ;
2.0 Gabriel-Aimé, écuyer, seigneur de Sourbief ,
né le 4 mars 171 5, nommé parle Roi Louis XV,
le 26 septembre 1732, l'un de ses cadets-gentils-
hommes, élevés à la citadelle de Metz; lieutenant
dans le bataillon de la milice de la généralité de
Lyon, par brevet du 20 juillet 1733, et lieutenant
dans le régiment de Blaisois , infanterie, le
premier avril 1735 ; il a fait, avec ce corps,
les campagnes de Hanovre, pendant la guerre de
sept ans ; il fut grièvement blessé à l'affaire de
Wiekelmonde , près Dantzick , et fait prison-
nier; échangé, en 1744, il a dû prendre sa re-
traite, par suite des blessures qui l'empêchaient
de continuer le service militaire. Il épousa , le
premier mars 1745 , damoiselle Jeanne-Bona-
venture-Guillemette de Pecauld, fille de messire
Etienne-Guillaume-Gabriel de Pecauld, chevalier
de l'ordre royal de Saint-Louis, seigneur de
Recollogne, des Deux Andelot , de Longevelîe
et autres lieux , et gouverneur , pour le Roi ,
de la ville d'Arbois, et de dame Jeanne-Claude
de Bontems . Il est mort, sans enfants, le pre-
mier juillet 1783 ;
3.° Claude- Louis- François, dont l'article suit;
4. ° Charles- Alexis, né le 12 avril 1721 ; élève-gen-
tihomme au collège Mazarin, dit des Quatre-
Nations, à Paris, le 20 mai 1733 ; enseigne au
régiment du Roi , infanterie, le 19 décembre
1738; mort célibataire, en 1743, pendant la
guerre en Allemagne;
5.° Jean-Philippe, mort en bas âge.
XIII . Claude-Louis-François de Gillaboz , IIIe du
nom, écuyer, seigneur de Sourbief, né le 18 janvier
1 7 18 ; il fut élève gentilhomme au collège Mazarin, à
Paris, par nomination du 3i mai 173 f , et successive-
ment subdélégué-général de l'intendance du Hainaut ,
pour la province du Cambresis ; conseiller du Roi ;
pensionnaire au magistrat de la ville de Cambrai , par
DEGILLABOZ. 55
nomination du 12 janvier 1774; député aux états parti-
culiers des trois ordres de la province de Cambresis , et
enfin , sur-intendant dumont-de-piété de Cambrai.
Il fut incarcéré, en 1793, par ordre arbitraire d'un
représentant du peuple en mission dans les départe-
ments du Nord, comme noble, royaliste, suspect et père
d'émigré. Ce fut dans les prisons de Compiègne qu'il
fut traîné , à l'âge de soixante-seize ans , pour subir son
jugement au tribunal révolutionnaire ; prêt à monter
à l'échaffaud , il a été rendu à la liberté après la chute
de Robespierre et de ses satellites. Il est mort , le 1 2 août
1795, accablé de maux et d'infortunes, suites funestes
de la perte de la plus grande partie de ses propriétés ,
pendant les trois premières années de la révolution , et
des horribles traitements reçus pendant sa détention.
Il avait épousé, le 17 mars 1752, damoiselle Marie-
Josephe-Yolende de Lisle, fille de noble Charles Adrien
de Lisle, écuyer , conseiller du Roi au siège de la gou-
vernance et bailliage royal de Lille en Flandre , et de
dame Marie-Magdelaine-Alexandrine Pottier. De ce
mariage naquirent les deux seuls enfants mâles , ci-après
désignés ; leur mère étant morte , en couches du cadet ,
à l'âge de vingt-huit ans , le 21 juillet 1735, comme il se
voyait, par sa tombe sépulcrale, en bronze, placée
dans le bas-côté à droite , de l'église abbatiale et pa-
roissiale de Saint-Aubert , à Cambrai, et qui a été brisée
par le vandalisme révolutionnaire français de 1 791 .
1 ,° Pierre-Ernest Charles-Louis, dont l'article suit ;
2.0 Henri-Albert-Gabriel, né le 14 juillet 1755,
élève gentilhomme au collège Mazarin, à Paris,
par nomination, du 23 août 1766.
XIV. Pierre-Ernest-Charles-Louis de Gillaboz ,
IIe du nom , chevalier, seigneur de Sourbief, etc., né
le 12 avril 1753 , conseiller du Roi en sa cour de par-
lement de Flandre, séante à Douai, le 4 mars 1777,
membre de la chambre de la noblesse des états parti-
culiers de la province de Franche-Comté, en 1788, et
de celle du bailliage d'Aval , au comté de Bourgogne ,
convoquée en avril 1789 , pour les élections des députés
aux états-généraux du royaume.
Il a protesté, par acte authentique du 5 août 1790,
déposé , à défaut de notaire , entre les mains du commis-
I
5(5 DE GILLABOZ.
saire de la noblesse du bailliage d'Arbois ,* contre le
décret du 19 juin précédent et autres successifs, qui
ont sapé la monarchie française jusques dans ses fon-
dements et détruit l'ordre de la noblesse, qui était un
de ses principaux soutiens.
Il a émigré en 179 1 , et est resté , hors du royaume ,
à la disposition des princes du sang, pour le service du
Roi, jusqu'à la fin de l'année 1801. S. A. S. monsei-
gneur le prince de Condé , par sa lettre , datée de
Bodman , près Constance, le 3 octobre 1799, lui a
donné un témoignage bien honorable de son estime ,
en lui écrivant en ces termes : « votre attachement au
» Roi et à la religion , sont , monsieur , un sûr garant
» que vous êtes bien pénétré des vrais principes qui
» caractérisent un bon magistrat; vous ne devez pas
» douter, que, si nous rentrons en France, comme
» nous l'espérons , Sa Majesté ne se trouve heureuse
» d'avoir de bons serviteurs, comme vous, à employer,
» et je vous prie de croire , que , dans l'occasion , je vous
» rendrai ,favec plaisir, toute la justice que vous méritez.
» Je n'en ai pas moins à vous assurer , monsieur, de ma
» parfaite estime pour vous .
» Signé Louis-Joseph de Bourbon. »
Il est rentré en France, en 1801 , avec la dame son
épouse , qui l'a constamment accompagné pendant toute
la durée de son émigration ; et a été nommé payeur du
département du Haut-Rhin, le 14 avril i8o5; il s'est
trouvé à Nancy, à la fin de mars 1814, réuni aux roya-
listes français, qui fidèles au Roi et dévoués à la cause
des Bourbons, ont entouré S. A. R. monseigneur le
comte d'Artois, pendant son séjour dans cette ville, à
sa première rentrée en France. M. le comte Roger de
Damas , gouverneur-général , pour le Roi , des provinces
de Lorraine et d'Alsace, a donné à M. de Gillaboz ,
le 10 avril 18 14, la commission de veiller aux intérêts
de Sa Majesté, dans le département du Haut-Rhin, en
attendant que les autorités civiles et militaires françaises ,
qui en étaient encore absentes à cette époque, aient pu
y faire la reprise de leurs services. Le Roi , d'après le
compte qui lui a été rendu de ses loyaux services et de
son fidèle attachement à la dynastie des Bourbons, lui a
accordé , le 16 juillet 18 14 , la décoration du lys.
DE GILLABOZ. 5y
Pendant l'interrègne des cent jours 'de l'usurpateur,
M. de Gillaboz a donné sa démission de sa place de
payeur du département du Haut-Rin , et S . Exe . le
ministre des finances , après l'avoir fait remplacer dans
ses fonctions, lui a adressé de Paris, le 20 octobre 181 5,
la lettre de satisfaction de sa bonne gestion, conçue dans
les termes suivants : « je me suis fait, monsieur, rendre
» compte de vos services dans l'administration du trésor;
» je sais, qu'introduit dans ce département par l'estime
» que vous portait feu M. Dufresne, son premier direc-
» teur, vous avez mérité que M . Barbé- Marbois vous
» confiât la place de payeur à Colmar, et que l'ayant
» gérée, sans reproches, jusqu'à votre démission, vous
» ne l'avez quittée , que pour ne pas courir les risques
» d'ajouter de nouvelles pertes à celles que vous aviez
» faites dans les derniers événements , et que vous avez
» compensées aux dépens de votre fortune.
» Je rends, avec plaisir, ce témoignage à votre
» conduite et à vos principes , et je serai fort aise d'ap-
» prendre que vos démarches, pour rentrer dans la
» magistrature, n'ont pas été infructueuses.
» Je vous salue , monsieur , avec un sincère attache-
y> ment. Signé le ministre, secrétaire d'état des finances,
» comte Corvetto ».
En effet, M . de Gillaboz a sollicité du Roi , aussitôt
le retour de Gand , la faveur de le servir de nouveau,
dans l'ordre judiciaire.
Il a épousé , le premier février 1785 , damoiselle
Thérèse-Louise-Josephe Majault, fille de messire Fran-
çois-Joseph Majault , chevalier de l'ordre du Roi , et de
dame Marie-Louise-Josephe Davaud , de Douai . Il n'a
point eu d'enfants de ce mariage.
Les principales alliances de cette famille, en Franche-
Comté, sont les maisons, dont les noms suivent :
Fauche de Jaillon, Voiturier, Franchet de la Rivière,
de Camus, de Saint-Moris , d'Achey , Domet de Mont;,
de Patornay, du Fied , de Pecauld , de Villers-Vaudey,
de Germigney, de Linglois, de Naus, de Chauvirey,
Jobert, Buretel de Chassey, de Sesia, de Pellegrin, etc.
Nota. Il est fait mention de la famille du nom de
Gillaboz, dans les ouvrages imprimés, ci-après, savoir :
Das émeute Teulsche Wappenbuch , etc . (l'Armoriai
allemand renouvelé), par Paul Furst , 5 tom, et 1 de
58 DEGRASSIN.
supplément, in-4.6 , imprimé à Nuremberg, en 1657,
avec armoiries gravées;
Grand Armoriai- général de France, etc., 10 vol. in-fol.,
avec blasons, imprimé à Paris, en 1738-1768;
Histoire de l'Eglise de Besançon etc., par Dunod de
Charnage, 2 vol in-40., imprimée à Besançon, en 1750;
Liste des titres de Nob lesse, Chevalerie et autres marques
d'Honneurs, etc., acccrdés par les souverains des Pays-Bas,
depuis 1659 jusqu'en 1782, 1 vol. in-80., imprimé à
Bruxelles, en 1784.
Notices historiques sur les O/Jiciers composant la cour de
parlement de Douay, depuis son institution jusqu'à la dis-
solution, etc., 1 vol. in-40., imprimé à Douay, en 1809.
Les armoiries des Gillaboz sont : écartelé, aux 1 et 4
d'azur, à trois colombes d'argent, becquées et armées
de gueules ; aux 2 et 3 de gueules, au chêne arraché d'or ,
l'écu timbré d'un casque ouvert, posé et taré en profil;
le nazal relevé, le ventail abaissé, doré sur les bords et
sur les grilles, et orné de lambrequins alternativement
d'or et d'argent en dedans, et de gueules et d'azur en
dehors. Pour cimier : un tronc d'arbre d'or, d'où naît
un petit rameau , feuille de même; autour du tronc
est entortillée une vipère , avec sa peau tavelée , la tête
en haut et la langue, de gueules, tirée. Pour supports :
deux sauvages au naturel, armés de leur massue. Pour
devise, ces mots : Rerum prudentia victrix. Cri de guerre :
Fideli obsequio.
GRASSIN ; famille originaire de la ville de Sens, en
Bourgogne, l'une des plus anciennes et des plus consi-
dérables de cette ville où elle a possédé les premières
charges . Ceux de ce nom ont laissé à la postérité des
marques-de leur piété, dans l'établissement du couvent
des Cordeliers de la ville de Sens, dont ils furent les
principaux fondateurs, et dans la fondation du collège
des Grassins, en l'Université de Paris. Elle s'est distinguée
dans la carrière des armes, et notamment à la bataille de
Fontenoy où il se trouva quatorze personnes de cette fa-
mille, dont sept y périrent glorieusement.
On.voit dans un recueil d'antiquités et privilèges de la
ville de Bourges, par Jean Chenu, 1621, page 533, un
Guillaume Grassin, maire de Poitiers en 1247.
DE GRASSIN. 59
Quoiqu'on ne remonte ici la filiation de cette famille
que jusqu'à l'an 1440, il est de notoriété qu'elle subsis-
tait à Sens bien avant cette époque.
I. Guillaume Grassin,! seigneur ï,du fief des Grassins,
près Sergine , est le premier dont la mémoire se soit
perpétuée jusqu'à nous. Il vivait noblement à Sens en
1440, et laissa d'Etiennette Hodoart, sa femme:
1 ,° Pierre, dont l'article suit ;
2.0 Laurent, qui fonde la seconde branche rapportée
ci-après.
II. Pierre Grassin, Ier du nom, seigneur de Trémont,
conseiller et avocat du Roi, puis lieutenant-général au
bailliage de Sens, né en 1443, fut présent, en 1474, à
l'acte de prise de possession de l'archevêché de Sens, par
Louis de Melun, évêque de Meaux, comme procureur de
Tristan de Salazar. Il contribua beaucoup à l'édification
du bâtiment de l'église et du couvent des Cordeliers de
cette ville, où ses armes pleines se trouvaient en plu-
sieurs endroits, et d'autres, mi-parties avec celles de
Denisette de Montigny, sa femme, fille de Nicolas de
Montigny, avocat du Roi au bailliage de Sens, et de
Catherine Mazentin. Ils sont enterrés, l'un auprès de
Tautre, sous deux tombes de pierre, à l'entrée du chœur
de ladite église, et eurent pour enfants':
1 .° Christophe, dont l'article suit;
2.0 Hélène Grassin , mariée à Simon Noirot , qui
fut avocat au bailliage de Sens ;
3.° Une autre demoiselle.
III. Christophe Grassin, seigneur de Trémont, con-
seiller du Roi, et son avocat au bailliage de Sens, mourut
avant son père, et fut inhumé sous une tombe, à l'entrée
du chœur de l'église des Cordeliers de Sens; il avait
épousé Marie le Cirier, fille de Jean le Cirier, conseiller
au parlement de Paris, dont:
i.° Pierre, qui suit;
2.0 Thierri, seigneur de Trémont, qui recueillit la
succession de Pierre Grassin, IIIe du nom, son
neveu, fit son testament le 5 février 1584, par
lequel il augmenta la fondation du collège, faite
par son frère, et mourut sans alliance. Sa repré-
sentation et celle de son frère, se voyaient aux
6o DEGRASSIN.
deux côtes de l'autel de la chapelle, dite de la
croix, derrière le chœur de l'église de Saint-Mé-
déric, à Paris, qu'ils avaient fondée en 1569, au
bas desquelles représentations, ainsi qu'aux vitres
et sur la grille qui ferme cette chapelle, étaient leurs
armes, celles de Pierre Grassin, pleines, et celles
de Thierri, brisées d'un lambel ; ces mêmes armes
se trouvent aussi peintes sur les vitres des deux
croisées, à côte du maître autel de la chapelle du
collège des Grassins.
IV. Pierre Grassin, IIe du nom, vicomte du Bu-
sancy, en Soissonnais , seigneur d'Ablon-sur-Seine, de
Malet-le-Roi, de l'Eschiquier, de Toutifault , de Mont-
godefroy et de Quincy, conseiller au parlement de Paris,
reçu l'an 1543, était l'an i5oc), avec Thierri Grassin,
son frère, sous la garde noble de Pierre de Grassin, leur
aïeul. Il fit son testament le 16 octobre 1569, par lequel
après avoir élu sa sépulture dans l'église paroissiale de
Saint-Severin, à Paris, et après a\oir fait plusieurs legs
pieux, il veut et ordonne qu'il soit pris sur tout son bien
la somme de trente mille livres tournois, pour être em-
ployée selon la disposition de maître Thierri Grassin,
avocat au parlement, son père et exécuteur testamen-
taire, et par le conseil de messire Antoine le Cirier,
évêque d'Avranches , son oncle maternel , en un col-
lège de pauvres, et qu'à cette fin, il leur sera acheté une
maison en l'université, de ladite somme, pour y être
par eux fait exercice en l'étude et service divin, et sup-
plie sondit frère, au cas que ladite somme de trente
mille livres tournois ne suffise, y employer et y faire
son aumône, ce qu'il croit qu'il fera de bon cœur; et
au cas que son fils, Pierre Grassin, décède sans en-
fants, soit avant le trépas de sondit père, ou autre-
ment, il veut et entend que sur tout son bien, outre
et par-dessus ladite somme de trente mille livres tour-
nois, soit encore prise la somme de soixante mille
livres tournois , pour être employée ainsi que dessus ,
à quoi il prie ledit sieur évêque d'Avranches de tenir
la main, s'il lui plaît. De plus, il veut et ordonne
qu'aux bourses dudit collège soient préférés les pauvres
de la ville de Sens et des environs, qui seront présentés
par sondit frère, et après sa mort, par M. l'archevêque
DEGRASSIN. 6l
de Sens, et les comptes rendus par-devant le dit arche-
vêque ou son commis, appelés MM. les gens du Roi,
audit Sens.
Pierre Grassin , seigneur d'Ablon et de Pomponne ,
et fils du précèdent , survécut peu de tems à son père ,
il fit son testament le lundi 7e jour de novembre 1659;
par lequel il ordonna et recommanda que le testament
dudit sieur Pierre Grassin, conseiller en la cour, son
père, fût accompli de point en point, selon sa forme
et teneur, suppliant et requérant maître Thierri Grassin,
son oncle, de tenir la main à ce qu'il fût exécuté en la
plus grande diligence que faire se pourra ; de plus , il
donna et laissa, par donations et legs testamentaires ,
audit collège fondé par sondit père , la somme de
1,200 livres tournois une fois payée, et outre et par-
dessus les 3o,ooo liv. tournois et 60,000 liv. d'autre
part, données et léguées par son père audit collège.
Après la mort des sieurs Pierre Grassin , père et fils,
Thierri Grassin ne perdit pas un moment de vue les
pieuses intentions dont l'exécution lui avait été confiée,
il alla même au-delà) le 26 avril 1 57 1 , il passa un con-
trat d'échange par lequel il donna 450 livres tournois
de rente , en neuf parties , à messire Jean-Jacques de
Mesmes, seigneur des Arches, conseiller du Roi en ses
conseils, maître des requêtes ordinaires de son hôtel,
et à ses co-héritiers, pour une grande maison où pré-
sentement sont construits l'ancien corps du collège des
Grassins, et les deux maisons dans la rue des Sept Voyes,
vis-à- vis Téglise de Saint- Hilaire , faisant partie de
l'hôtel d'Albret, ladite maison acquise l'an 1527, le 6
avril, de noble seigneur Frédéric de Foix, grand écuyer,
fondé de procuration de haut et puissant seigneur et
prince Henri, roi de Navarre, par messire Jean-Jacques
de Mesmes, seigneur de Roissy , aussi conseiller du Roi
en son privé conseil, et maître des requêtes en son
hôtel , père dudit seigneur des Arches , et co-héritier .
Thierri Grassin acheta ensuite trois maisons situées
rue des Amandiers, de Gillette et Isabelle Cueu'rly ,
sœurs, filles majeures usant de leurs droits, pour la
somme de 7,800 livres tournois.
Le contrat est du mois de mai 1 571 ; le i5 du même
mois de la même année, il acquit une autre maison,
avec ses appartenances, située dans le carrefour de Sainte-
62 DE GRASSIN.
Geneviève-du-Mont , ladite acquisition faite des héri-
tiers de Jean Clevet, bourgeois de Paris, moyennant la
somme de 4,027 livres 10 sous tournois, ledit sieur
Thierri Grassin , tant comme héritier et exécuteur tes-
tamentaire desdits Pierre Grassin, père et fils, ses frère
et neveu, que de son chef, et augmentant leurs dispo-
sitions, mû comme eux d'affection envers la patrie et
pays de Sens, lieu de sa naissance , et à ce que ledit
pays soit dorénavant pourvu de gens doctes, et pour la
faveur des bonnes lettres, donna de son bon gré et sans
aucune contrainte , non-seulement lesdites maisons aux
principal et boursiers du collège, mais encore 2,85 1 liv.
12 sous 11 demi-pites tournois de rente annuelle, en
vingt-six parties constituées sur l'hôtel-de-ville de Paris.
L'acte de donation est du i3 Février 078; le même
Thierri Grassin fit un projet latin, de statuts non signés,
par lequel il ordonne entr' autres choses, qu'il y eût,
outre le principal, six grands boursiers et douze petits ,
et que chacun des grands boursiers eut soin de deux pe-
tits. Il fit son testament le 5 février 1584, et entre plu-
sieurs dispositions qu'il fit, voulut que tous et chacun
des livres imprimés qui se trouveraient au jour de son
décès en sa maison, rue Saint- Avoye, tant du feu
sieur d'Ablon,son frère, que de son neveu et de lui,
fussent pris pour en faire une bibliothèque au collège
des Grassins, pour l'instruction de ceux qui habiteront
ledit collège, et il ordonne aussi, par ce testament,
que Antoinette le Rebours, femme de Jean Sevin pré-
sident en la cour des aides, et sa seule héritière du côté
maternel, achète une maison rue des Amandiers, joi-
gnant l'entrée du collège des Grassins d'un côté, et de
1 autre, tenant aux maisons par lui acquises de Cueurly,
et qu' elle paie les droits de lots et ventes, et fasse
promettre indemnité au seigneur dont elle est mou-
vante , afin d'être ci-après tenue en main-morte par
ledit collège.
Cent ans après la mort de ce dernier fondateur, c'est-
à-dire , l'an 1684 et i685 , on fut obligé de restaurer
la grande porte de ce collège ; il y avait sur l'ancienne
une inscription équivoque, que l'on n'a pas remise sur
la nouvelle ; elle était conçue en ces termes :
Le collège des Grassins, fondé pour les -pauvres de Sens.
DE GRASSIN. 63
Sur la fin du dix-septième, et au commencement du
dix-huitième siècle, la mauvaise administration du tem-
porel de ce collège avait considérablement diminué les
revenus et causé même du dérangement dans la disci-
pline; le 14 août 1705, le parlement rendit un arrêt
sur le réquisitoire du procureur-général, par lequel il
fut ordonné que les titres qui concernent l'établissement,
fondation et dotation du collège des Grassins, ensemble
les statuts, règlements, si aucuns il y a avec les comptes
de la recette et dépense dudit collège, pendant les dix
dernières années, seront mis au greffe de la cour par
les principal et procureur dudit collège, pour, après
en avoir été pris communication par mondit sieur le pro-
cureur-général, être requis par lui ce qu'il jugera né-
cessaire pour le bien dudit collège; le n mars 1707,
le parlement rendit un arrêt qui ordonna que les statuts
et titres, ensemble les comptes de l'administration des
biens dudit collège des Grassins, pendant les dix der-
nières années, etc., seraient remis à Edme Pirot, doc-
teur de la maison et société de Sorbonne, chanoine et
chancelier de l'église et l'université de Paris, et à Edme
Pourchot, syndic et ancien, recteur de l'université de
Paris, et professeur émérite en philosophie, pour
donner leurs avis sur ce qu'ils estimeraient devoir être
réformé ou observé dans ledit collège, pour y rétablir
ou y maintenir l'ordre et la discipline, etc.; après que
lesdits sieurs Pirot et Pourchot se furent plusieurs fois
transportés audit collège, et qu'ils eurent considéré,
examiné et discuté, ils donnèrent leurs avis sur l'admi-
nistration des biens et sur la discipline qui y doit être
observée, et cet arrêt du parlement du 4 mai 17 10.
Par cet arrêt, il est ordonné entr'autres choses, que
les douze bourses de ce collège, qui avaient été sus-
pendues depuis quelques années, le seront jusqu'à l'en-
tier paiement des dettes exigibles, et au remboursement
de la rente due au sieur Montade.
Pierre Grassin, écuyer, seigneur d'Arcis, de Dyeu-
ville, de Mormant, directeur-général des monnaies de
France, qui a hérité des sentiments des fondateurs de ce
collège, est venu généreusement en soutenir l'état chan-
celant; il a entrepris de payer ses dettes, et y a fait
élever à ses dépens douze ou quinze jeunes gens du
64 DE GRASSIN.
diocèse de Sens, préférant toujours les gentilshommes
à ceux qui ne le sont pas.
Pierre Grassin, IIe du nom, vicomte de Busancy,
fondateur de ce collège, possédait une terre près d'Arcis-
sur-Aube; lors de l'incendie de cette ville, il la fit rebâ-
tir, et les habitants lui firent ériger un monument qui
existait encore il y a quelques anne'es, et dont l'inscrip-
tion rappelait l'événement, et portait ces mots:
« La flamme avait détruit ces lieux,
» Grassin les rétablit par sa munificence,
» Que le marbre à jamais serve à tracer aux yeux,
» Le malheur, le bienfait, et la reconnaissance. »
Il avait épousé, par contrat du i3 janvier 1548, Marie-
Courtin, décédée, âgée de 29 ans, le 7 septembre 1 53g,
fille de Jean Courtin, seigneur de Pomponne, conseiller
du Roi, maître ordinaire en sa chambre des comptes de
Paris, et de Marguerite de Conan. Ses enfants furent :
i.° Pierre, dont l'article suit;
2.0 Anne Grassin, morte sans avoir été mariée.
V. Pierre Grassin, IIIe du nom, vicomte de Busancy,
seigneur d'Ablon, de Malet-le-Roi, de Denisot, de
Montgodefroy, de Bonbon, de Quincy et autres lieux,
en la personne de qui finit la branche aînée, ordonna,
par son testament du 7 novembre 1569, l'accomplis-
sement de celui de son père, pour la fondation d'un
collège, auquel il légua une somme de 1200 livres, et
mourut peu après sans avoir été marié. Il était représenté
à genoux avec ses oncle, père, aïeul et bisaïeul, sur les
vitres d'une grande croisée du chœur de l'église des
Cordeliers de Sens, dont il fut bienfaiteur, à l'exemple
de ses ancêtres.
SECONDE BRANCHE.
II. Laurent Grassin, Ier du nom, seigneur de Don-
gers et de Vaudrey, second fils de Guillaume Grassin,
seigneur du fief des Grassins, et d'Etiennette Hodoart,
eut, de sa femme dont on ignore le nom :
III. Christophe Grassin, écuyer, seigneur de Dongers
et de Vaudrey, qui fut père de:
DE GRASSIN. 65
IV. Laurent Grassin , IIe du nom, seigneur de
Dongers et de Vaudrey , qui recueillit les propres de la
succession de Thierri Grassin, son cousin issu de ger-
main paternel, qui lui furent adjugés par sentences des
requêtes du palais, des années 1 586 et 1587. Il eut pour
enfants :
i.° Laureut, dont l'article suit;
2.0 Christophe Grassin, chanoine et archidiacre de
Melun , en l'église de Saint- Etienne de Sens, et
doyen de l'église de Notre-Dame de Bray-sur-
Seine;
3.° Jacques, qui fonde la troisième branche, rap-
portée ci-après.
V. Laurent Grassin, IIIe du nom, vicomte de Sens,
îigneur de Dongers, Vaudrey, Malet-le-Roi et de De-
)t , conseiller du Roi , président en l'élection de
)igny en 1 599 et 1 6 1 1, eut pour fils :
VI. Laurent Grassin, IVe du nom, vicomte de Sens ,
seigneur de Trémont , de Dongers , de Vaudrey , de
Malet-le-Roi et de Denisot, conseiller du Roi au baillage
et siège présidial de Sens, reçu le 24 mars 1602. Il épousa,
par contrat du i5 novembre 1601 , Julienne Bernard,
dont il eut :
1 .° Laurent Grassin, vicomte de Sens, seigneur de
Trémont , de Malet-le-Roi , conseiller au parle-
ment de Metz, reçu le 12 mai 1 635 , marié à
Claude de Moncourt, fille de Pierre de Moncourt,
écuyer , seigneur de Villemanoche , conseiller au
présidial de Sens, et de Marie David, de laquelle
sont issues :
a. Charlotte Grassin , femme de Charles de
Martinengue, baron de Viemeuf, seigneur de
la Roganne ;
b. Marie-Nicole Grassin , dame de Trémont
et de Denisot, qui épousa, le 5 février 1674,
Louis de Rogres, marquis de Champignelles,
seigneur de Salles, de Baurain , et autres
lieux , fils de messire Charles de Rogres de
Lusignan , chevalier de l'ordre du Roi , sei-
gneur de Langlée , de Chevrinvillîers , de
66 DE GRASSIN.
Bois-le-Roi , etc. , et de dame Marie de
Tenance, baronne et châtelaine de Cham-
pignelles ;
2." Bernard Grassin, chanoine et grand archidiacre
de Sens ;
3.° Louis , chanoine et archidiacre d'Etampes en
l'église de Sens, et cellérier de la même église ;
4.0 Antoine, dont l'article suit ;
5.° Christophe Grassin, seigneur de Dongers, de
Vaudrey et de la Grange, capitaine d'infanterie au
régiment de la Reine , et gentilhomme ordinaire
du duc d'Orléans, frère du Roi. Il mourut le 18
novembre 1680, et fut inhumé dans l'église des
Jacobins de la ville de Provins. Il avait épousé
Catherine le Rat, fille de Pierre le Rat, seigneur
de la Grange-Seval, dont il eut :
a. Laurent-Christophe Grassin , seigneur de
Dongers, prêtre;
b. Charles; lieutenant au régiment de Tlsle de
France, puis dans celui de la Reine, tué à
la bataille de la Marsaille;
c. Louis Grassin , seigneur de Vaudrey , de
Sully et du Magny, mort sans alliance;
d. Joseph Grassin, seigneur de Granges, de
Dongers, de la Rachonnière, et autres lieux,
marié, i.° par contrat du 18 juillet 171 5,
avec Marie-Agathe Angenoust, fille de Jac-
ques Angenoust , seigneur de Birouis et de
Bouy et de Jeanne-Agathe Thiboust de
Berry; 2.0, par contrat du 22 mai 1726
avec Charlotte Pochon, fille de Maximilien
Pochon , seigneur de Guay et d'Espérance
Ancel. Il ne lui restait qu'une fille de son
premier mariage, en 1730, et n'a point eu
d'enfants du second;
e. François Grassin, seigneur de Morepas ,
capitaine de grenadiers dans le régiment de
Picardie , chevalier de l'ordre royal et mi-
litaire de Saint- Louis.
VII. Antoine Grassin , seigneur de Grandfontaine
et de Bonfris, capitaine d'infanterie dans le régiment
de la Reine, puis exempt de la première compagnie
DE GRASSIN. 67
des Gardes-du-Corps du Roi, sous la charge du comte
de Tresmes, par provision du 28 septembre 1643; il
épousa, par contrat du 3o janvier de la même année,
Geneviève Chartier, de laquelle il eut :
VIII. Guillaume-Louis Grassin, seigneur de Grand-
fontaine, Bonfris , Mormant, Bressoy/ Malassise et
de Monts, qui fut marié, par contrat du 20 janvier
1669, avec Octavie Rousseau, sœur de Pierre Rousseau,
conseiller du Roi, directeur des monnaies de France,
et fille de Nicolas Rousseau, conseiller et maître-
d'hôtel ordinaire du Roi. De ce mariage sont issus :
i.° Louis Grassin, garde marine, mort sans al-
liance au service, en 1690;
2.0 Pierre, dont l'article suit;
3.° Octavie Grassin, femme de Melchior de Reque-
laine, baron de Saint-Vallier.
IX. Pierre Grassin, baron d'Arcis et Dieuville-sur-
Aube, seigneur châtelain de Mormant, Ledy, Ouzer,
Bressoy et autres lieux, fut conseiller du Roi, et Direc-
reur général des monnaies de France. Cette charge qui
avait été supprimée après la mort du sieur Rousseau,
son oncle maternel, fut créée de nouveau en sa faveur,
par édit du mois de février 171 7, et il en fut pourvu
le 4 mai suivant. Il épousa, par contrat du 17 octobre
1707, Charlotte du Puis d'Igny, dont il n'eut point
d'enfants, fille de François du Puis d'Igny, seigneur
de Boismarsas et de Moulignon, capitaine dans le régi-
ment de Lyonnais, et commandant des ville et châ-
teau de Marnay en Comté, et de Charlotte de Selve.
TROISIÈME BRANCHE.
V. Jacques Grassin, Ier du nom, seigneur d'Épi-
neau, procureur du Roi au siège de Joigny, épousa
Marie le Doux, dont il eut :
VI. Jacques Grassin, II0 du nom, seigneur d'Épi-
neau, marié avec Jeanne Rotat, qui le rendit père de:
VII. Claude Grassin, Ier du nom, seigneur d'Epi-
neau et de Couzé, né le 21 octobre 1619 marié avec
Susannele Beuf. Il fut père de:
68 DK GRASSIN.
!,• Jacques, dont l'article suit;
2.0 Claude, qui fonde la quatrième branche, rap-
portée ci-après.
VIII. Jacques Grassin, III' du nom, seigneur de
Bouzé, né le 23 décembre 1646, marié, par contrat
du 16 juin 1670, avec Françoise Talon, qui le fit
père de :
IX. Jacques-Charles Grassin, seigneur de Bouzé
et de Glatigny, capitaine au régiment de Picardie,
puis capitaine de grenadiers dans celui de Normandie,
commandant au Fort Français de Berg-Saint-Winox,
chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis,
mort au mois de mai 1724, laissant :
i.° Simon-Claude, dont l'article suit :
2.0 N... abbé de Grassin, qui partagea avec son
frère les successions paternelle et maternelle, le
i5 décembre 1739.
X. Simon-Claude Grassin, chevalier, seigneur "de
Malet-le-Roi, Denisot, Trémont, Thionville, Bois-
Épier , Maisoncelle, Saint-Fiacre et autres lieux,
chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis,
maréchal des camps et armées du Roi, lieutenant
pour Sa Majesté, et commandant des ville et citadelle
de Saint-Tropez en Provence : d'abord sous-lieutenant
dans le régiment de Picardie, le i3 février 171 2; il se
trouva à l'attaque de Denain, aux sièges de Douai, du
Quesnoy et de Bouchain, la même année; enseigne de
la Colonelle du même régiment, le 14 mars i~i3 ; il
servit au siège de Landau et de Fribourg, et à l'attaque
des retranchements du général Vaubonne, et devint
lieutenant le 3 avril 1714. Il eut une compagnie le 14
décembre 17 17, passa capitaine en second au dédouble-
ment des compagnies, le 2 mai 171 8; servit en cette
qualité aux siège de Fontarabie, de Saint-Sébastien
et d'Urgel, en 17 19, et fut replacé capitaine en pied,
le 8 avril 1722. Il commanda sa compagnie au camp
de la Meuse, en 1727; aux sièges de Gerra-d'Adda,
de Pizzighitone et du château de Milan, en 1733; de
Novarre, de Tortone et de Sarravalle, à l'attaque de
Colorno, aux batailles de Parme et de Guastalla, au
siège de Mirandole, ,en 1734; à ceux de Révère, de
DE GRASSIN. 69
Reggio et Gonzague, en 1 73 5 ; il passa à une com-
pagnie de grenadiers, le 24 février 1739, et la com-
manda à Tarmee de Bavière, avec tant de distinction
dans plusieurs actions, qu'on lui accorda, le 4 avril
1743, une commission pour tenir rang de lieutenant-
colonel: il continua de servir en Bavière jusqu'au
mois de juillet, et finit la campagne en Haute-Alsace,
sous les ordres du mare'chal de Coigny. Colonel du
régiment de troupes légères à pied et à cheval, qu'il
leva par commission du premier janvier 1744; il le
commanda pendant toute la guerre avec la plus grande
distinction ; il servit, dès la même année, aux sièges
de Menin, d'Ypres, et finit la campagne au camp
de Courtray, d'où il allait presque tous les jours à la
petite guerre avec le plus grand succès. En 1745, il se
trouva à la bataille de Fontenoy, et au siège de Tour-
nai. Détaché ensuite pour se porter vers Gand, sous
les ordres du vicomte du Ghayla, il en fit l'avant-
garde; rencontra cinquante hussards qu'il mit en fuite,
après en avoir pris plusieurs. Attaqué par six mille
Anglais, il se jeta dans la censé de Hassem, et s'y
défendit avec tant de valeur, qu'il obligea l'ennemi
de se retirer; il les poursuivit, harcela leur arrière-
garde, fit beaucoup de prisonniers, et continua sa
route vers Gand ; arrêta près de Mesle un corps de
mille hommes qui voulait se jeter dans Gand, fit huit
cents prisonniers, quatre cents cavaliers et tous leurs
équipages; il fut déclaré au mois de novembre 1745 ,
brigadier des armées du Roi, en obtint le brevet le
premier mai ; servit avec la même distinction, en
1746 et années suivantes jusqu'à la paix, et fut créé
maréchal de camp, par brevet du 10 mai 1748; s'est
trouvé aux batailles de Rocoux et de Lauzerte, aux
sièges de Charleroi, de Namur et de Maestrich, et
fut commandant pour le Roi des ville et citadelle de
Saint-Tropez. Il épousa, 1 ." pendant la guerre, à An-
vers, Cécile-Christine-Bénédicte de Peytier, morte le
3 novembre 1753, ne lui laissant qu'une fille unique;
2.0 le 6 mars 1755, Marguerite-Françoise-Geneviève
de Vion de Tessancourt de Maisoncelle, fille de feu
René de Vion seigneur de Tessancourt de Maison-
celle etc. et de Marie-Marguerite de la Salle; il a eu
deux filles de cette seconde femme.
7°
DE GRASSIN.
QUATRIEME BRANCHE.
VIII. Claude Grassin , II0 du nom, écuyer, second
fils de Claude Grassin, seigneur d'Epineau et de Bouze,
et de Suzanne le Beuf; épousa par contrat du 5 sep-
tembre 1 665, Jeanne Comtant, dont il eut:
IX. Claude Grassin, IIIe du nom, écuyer , né le
ig mars 167 1 ; marié par contrat du i5 avril 1692,
avec Elisabeth Pressurot, fille de noble François Pres-
surot, et de dame Marie Fauveau. Il fut père de:
i.° Pierre-François, dont l'article suit;
2.0 Claude-Joseph Grassin, prêtre, docteur en
théologie de la faculté de Paris ; vicaire-général
de l'archevêque de Vienne; prieur de Coligny et
d'Ambierle.
X. Pierre-François Grassin, chevalier, vicomte de
Sens, seigneur de Varennes-sur-Tesche, de la Motte,
Vallière, etc.; capitaine au régiment de Picardie; puis
ingénieur du Roi; fut maintenu dans sa noblesse d'ex-
traction, par arrêt rendu au conseil d'état du Roi, le
i3 août 1743, en lettres-patentes sur icelui, du 11 oc-
tobre suivant, registrées en la cour des aides, le 10 juillet
1744. Il perdit la vue à l'âge de vingt-quatre ans, par
l'explosion d'une mine, à Strasbourg. Il avait épousé,
par contrat du 8 juillet de la même année 1744,
Elisabeth Loir, fille de messire Jean- Louis Loir,
écuyer, et de dame Elisabeth Juliot. De ce mariage
sont issus :
i.° Pierre Grassin de Mailly, écuyer, né le 12 août
1746, officier au régiment des Gardes-Françaises,
d'après ses preuves faites devant M. d'Hozier,
juge d'armes de France, le 14 septembre 1762;
il a servi dans l'artillerie en qualité de capitaine ;
2.0 Gilbert dont l'article suit .
XI. Gilbert de Grassin, écuyer, seigneur de Saint-
Etienne-du-Bas, lieutenant de cavalerie; épousa dame
Marie-Olive-Henriette-Louise Deschamps; et a péri le
17 ventôse an 2, à Paris, avec son épouse, victimes des
fureurs de la révolution, et tous leurs biens ont été
vendus. Ils ont laissé:
DE GRASSIN. yj
i .° Pierre-Nicol-Charles, qui suit ;
2.° Claude-Charles Grassin, mort en i8o5, victime
de la conscription militaire.
XII. Pierre-Nicol-Charles, vicomte de Grassin et
de Sens, né le 2 mars 1781, originaire delà province du
Bourbonnais, où une branche de sa famille s'établit vers
l'an 1740, est petit-neveu du général comte de Grassin,
créateur des troupes légères en France. La révolution qui
fut fatale à toute sa famille, lui enleva ses père et mère
qui périrent sur l'échafaud , en 1793 , après avoir été
arrêtés dans leur émigration . Tous les biens de cette
famille furent vendus , et l'on commença par le mobi-
lier de plusieurs belles habitations , qui , bientôt après,
passèrent aussi en mains étrangères.
Il serait difficile de décrire les horreurs et les vexations
qu'éprouva cette famille, depuis 1793 jusqu'en 1796. Le
vicomte de Grassin a constamment travaillé pour la
cause royale, en servant dans les tems les plus orageux,
et quoique jeune encore, à la correspondance des agens
du Roi , et en la faisant lui-même . Dès son enfance il
fut incorporé dans le régiment de Royale-Guienne , ca-
valerie, où servait son père : un enchaînement de circons-
tances l'empêcha de suivre ce régiment qui émigra près-
qu'en masse.
Sa conduite pendant les désordres révolutionnaires est
sans tache; à la restauration, il fut un des députés de
la noblesse du Bourbonnais qui précédèrent le Roi , à
Paris , et qui venaient mettre aux pieds de Sa Majesté ,
les hommages de. cette province. Cette députation fut
présentée en audience particulière à S. A. R. Monsieur,
le 22 avril 18 14, et eut l'avantage d'être la première de
toute la France.
Le vicomte de Grassin, toujours plein de zèle pour là
cause royale, se fit recevoir garde-du-corps du Roi, dès la
première formation, dans la compagnie de Gramont; mais
bientôt S. A. R. Madame, duchesse d'Angoulême, ayant
daigné l'hpnorer de sa bienveillance, le fit nommer sous-
préfet de Dinan, département des Côtes-du-Nord, le 9 sep-
tembre 18 14, ou il administra avec zèle et fidélité jusqu'à
la nouvelle révolution qui vint encore désoler la France.
Il conserva néanmoins l'administration tant qu'il put ,
se concerta avec les officiers qui devaient lever des volon-
7Z DE GRASSIN.
taires royaux, notamment avec M. le vicomte Du Briel du
Pont-Briant son ami, et l'homme qui peut-être a rendu
lé plus de services à la cause royale dans l'arrondissement
de Dinan, où M . de Grassin conserva dans plusieurs
communes le drapeau blanc, jusqu'au 23 avril; il s'op-
posa sans crainte pour sa vie à toutes les entreprises des
fédérés, protesta publiquement contre la plantation d'un
arbre de liberté, qu'un délire révolutionnaire avait élevé
après une orgie semblable à celles dont on fut témoin en
1793. Il ne quitta l'administration de son arrondissement
qu'après y avoir été contraint , ayant refusé le serment,
et fut expulsé de Dinan où il agissait encore pour la cause
sainte, le 8 mai, après une signification qui lui fut faite
par le nouveau préfet de Saint-Brieux; il fut donc obligé
de rentrer dans ses foyers, où, malgré la plus sévère sur-
veillance du gouvernement d'alors, il travaillait pour le
parti du Roi.
Les événements du mois de juin 181 5, et l'ordonnance
royale du 7 juillet le rappelant à son poste, il se rendit
de nouveau à Dinan, le 21, où il fit, au milieu des plus
grands dangers , reconnaître l'autorité royale qui y était
de fait méconnue. Cette révolution fut opérée en quel-
ques heures ; mais, le lendemain l'effervescence fut portée
à son comble, la présence du prince de la Trémoilie,
commissaire de Sa Majesté, connu par son dévouement
à la cause légitime, ne put même en imposer à ces fac-
tieux, qui se portèrent à tous les excès, et soutinrent la
réputation des fédérés. Le vicomte de Grassin ne dut,
dans cette journée, son salut qu'à son sang-froid et à sa
fermeté; il fut mis en joue à la porte de la ville, par
cinq fédérés écumant de rage, et ce à une distance de dix
pas; il fut droit à eux malgré les baïonnettes qui touchè-
rent ses habits, en mettant la main sur sa poitrine ,
et en leur disant : « Je suis le sous-préfet envoyé par le
Roi , tire\ , si vous Vose\ . A. lui seul , en présence
d'une foule d'habitants dont les cris de vive le Roi
étouffaient les blasphèmes des fédérés, il fit rentrer dans
la viile ceux-là même qui voulaient le fusiller. Il fit un
rapport particulier de cette cruelle journée au prince
de la Trémoilie , et au ministre de l'intérieur , qui
daignèrent lui accorder un entier suffrage, accompagné
d'éloges très-flatteurs .
Il parvint enfin, à force de fermeté, aidé de tous les
DE G'RA|SSÏN. 73
honnêtes gens, et puissamment secondé par l'excellente
famille des Du Briel du Pont-Briant, à rétablir l'ordre
et le calme dans l'arrondissement de Dinan, et parti-
culièrement dans la ville où pendant les cent jours, la
plus complète anarchie avait régné. Son administration fut
marquée par une grande sagesse, un vrai dévouement
et une justice sévère; il avait préparé des améliorations
dont nos malheurs ont suspendu l'exécution.
Appelé au mois d'août 181 5, à l'importante sous-préfec-
ture de Mayenne, il quitta Dinan, emportant l'estime de
tous ses administrés et particulièrement regretté de ses
nombreux amis qui envoyèrent même une députation à
Paris pour le conserver parmi eux. L'ordonnance royale
lui étant parvenue, il crut de son devoir, nec alculant
pour rien les sacrifices, de se rendre à son nouveau
poste, où il arriva le 1 3 août 1 8 1 5 .
Rendu à Mayenne, il dut, comme à Dinan, s'occuper
d'améliorations et de réparer les maux d'une longue guerre
civile qui n'était point encore éteinte et qui avait en-
traîné avec elle les plus grands désastres; il parvint
à rétablir Tordre, et l'administration en peu de jours
avait repris toute sa force et toute sa régularité, lorsqu'un
corps de 45,000 Prussiens vint fondre sur ce malheureux
arrondissement, pauvre, très-peuplé et d'un sol pres-
qu'ingrat, (l'industrie est la principale ressource1 de ce
pays), on ne peut dépeindre le cruel embarras où se
trouva M. de Grassin ; un pays neuf pour lui, une nuée
d'étrangers très-exigeants, une comptabilité très-consi-
derable et présentant sans cesse des difficultés; tout était
écueil et travail pénible, il a su cependant faire respecter
ses administrés et l'autorité royale; régler ses comptes
avec une telle exactitude que le conseil général du dé-
partement de la Mayenne dans la session de 1817, séance
du 2 3. avril, lui a donné des éloges flatteurs en sanction-
nant ses comptes, et en rendant justice à sa bonne et
loyale administration. Dans ce passage successif de
cçs 45,000 Prussiens, sa conduite a été remarquable par
son zèle, son économie et sa persévérance ; estimé des"
chefs de l'armée prussienne, il conserva les droits de son
souverain, en donnant aux alliés ce que les règlements
militaires leur accordaient, mais en même tems pro-
tégeant ses administrés contre toute atteinte à leurs
propriétés.
74 LE CLERC DE JUIGNE.
Il s'est toujours attaché à faire exactement rentrer les
contributions sans exercer ou faire exercer des poursuites
rigoureuses; a contribué à la bonne composition de la
gendarmerie royale, à la formation d'une administration
sage et dévouée au Roi, à celle d'une excellente garde
nationale, et à toutes les différentes branches du gou-
vernement; partout, on a remarqué son zèle, son activité
et sa grande justice qui forçait même ses ennemis de
l'estimer et de le respecter. Privé de sa fortune par la
révolution, il a fait néanmoins abandon de son traite-
ment pendant un certain tems, et a souscrit pour l'érec-
tion de plusieurs monuments, tant historiques que reli-
gieux.
Le vicomte de Grassin, sous-préfet de Mayenne, a
épousé le 3 février i8o3, demoiselle Charlotte-Alexan-
drine de Basset d'Hautemaison, de la province du Forez,
tille de messire Jean-Marie Basset d'Hautemaison,
conseiller au parlement de Grenoble, homme d'une rare
intégrité, d'une manière de penser très-pure et d'une
conduite exemplaire, aimé et considéré dans sa province.
De ce mariage sont nés :
i.° Maxence-Pierre-Charles Delphin, le 27 décem-
bre i8o3;
2.0 Adelaide-Georgette, le \i décembre 1804;
3.° Athanasie - Victoire - Joséphine, le 29 mars
1807;
4.0 Louis-François, le 10 mai 1808.
Armes: de gueules, à trois lys d'argent. Devise: Deum
timete. Craigne^ Dieu.
LE CLERC DE JUIGNÉ, ancienne maison, originaire
d'Anjou, qui remonte à Hisgaud le Clerc, seigneur de la
baronnie de Villiers, érigée depuis en. comté. Ce Hisgaud le
Clerc, s'étant battu en duel, vers la fin du dizième siècle,
à Montreuil - sur- Mer , contre Geoffroy Martel, dit
Grisegonelle, comte d'Anjou, dont il était vassal, le
comte, sous prétexte de félonie, s'empara de la terre
de Villiers, et la donna à Albéric, son parent, issu de
la maison de Montmorency, au moyen de quoi il ne
resta aux enfants dudit le Clerc, que les biens maternels
LE CLERC DE JUÏGNÉ. 75
qui étaient outre Loire , et consistaient dans les terres
du Vignau, Sai nt- Marti n-de-Candé , paroisse de Suillé-
en-Monfort, Saint-Germain, Thisé et autres, en Lou-
dunois , Montbrissois , Douais et autres pays circonvoi-
sins, ainsi qu'il est porté dans un cartulaire de l'abbaye
de Saint-Aubin d'Angers, dont une partie est transcrite
à la page 5 de l'histoire de Sablé, par Ménage, édition
de i683. Ces mêmes biens ont été successivement pos-
sédés par les descendants dudit Hisgaud , jusqu'à Jean
le Clerc, II* du nom, seigneur de Juigné, qui assigna
sur iceux deux cents livres de rente de douaire, à Anne
de Mellay , dame de Verdelles , son épouse , par acte
du 24 avril 1436 , et par un autre, du 17 juillet 1441 ;
il les vendit pour se fixer à Juigné , au Maine , sur la
frontière d'Anjou, terre où ses descendants ont toujours
demeuré depuis. Cette terre, parla réunion de la ba-
ronnie de Champagne , est devenue une des plus belles
de la province.
I . Adam le Clerc , Ier du nom , chevalier , comparut
en personne , en cette qualité, à Tours, dans la quinzaine
de Pâques de l'an 1272, pour servir dans l'armée du roi
de France, devant Ferrare, sous les ordres de du Vernon,
maréchal de France. Il eut pour fils:
II. Adam le Clerc, IIe du nom, seigneur des Roches;
épousa, en 1 332, Isabeau de Turpin , fille de Jean de
Turpin, et d'Isabeau de Coesmes, dont il eut :
III. Roland le Clerc, qui épousa Marthe Poussin,
demoiselle de grande extraction, fille de Gervais Poussin,
seigneur de Juigné, et de Marie de Neuvillette , dame
de Souligné , celle-ci fille de Jean de Neuvillette , et
petite-fille de Jean , vicomte de Beaumont. Les enfants
issus de ce mariage sont :
1 .° Colas ou Nicolas, dont l'article suit •
2.0 N.... le Clerc, mariée à Guillaume du Bois de-
Saint-Père;
3.° Une autre fille, mariée à Jean Pierre, sieur
du Plessis-Baudouin.
IV. Nicolas le Clerc, Ier du nom , premier seigneur
de Juigné à titre successif de Jean de Lessillé , décédé
en 1384, fils de Nicolas de Lessillé, et.de Marie Poussin,
7(> LE CLERC DE JUIGNÉ.
fille aînée de Gervais Poussin. Il épousa demoiselle
de la Saugère de noble origine , par laquelle et Marie
Poussin, la maison de le Clerc de Juigné se trouve
alliée aux anciennes maisons de Craon, de Flandre, de
Beaumont le-Vicomte , de Neuvillette , du Plessis-Bau-
douin , de Lessillé , de Bois-Saint-Père, de Pointeau-du-
Bois-Dauphin , delà Plesse, d'Aubery , de Bordier, de
Villeneuve et autres. De ce mariage sont issus :
i .° Colas ou Nicolas, dont l'article suit ;
2.0 Perrot ou Pierre ;
3.° Marie, dont on ignore la destinée.
V. Nicolas le Clerc , IIe du nom , seigneur de
Juigné, de Coulaine , du Vignau de Saint-Martin-de-
Candé, de la Mothe, d'Arthézé , de la Noullière, etc.
Epousa, i.°, Jeanne de Bouvards ; 2.0 , Marguerite le
Voyer de Balle'e. Ses enfants furent :
Du premier lit :
1 .° Jean, dont l'article suit ;
2.0 Jean, dit le Jeune, marié avec Jeanne de la
Motte-Fouque. Il est auteur de la branche des
le Clerc de Coulai nés , qui s'est toujours très-
bien alliée , et a fourni plusieurs militaires de
distinction, sous divers rois de France, et des
chevaliers de l'ordre du Roi dans les quinzième
et seizième siècles. Elle est alliée aux maisons de
Montmorency, de Clermont-Gallerande, de Saint-
Aignan, de Vassé, d'Assé, de Froulay, de Mont-
gommery, de Rabodanges, de Grancey, de Mé-
davy, et autres ;
3.° Catherine, mariée, le jeudi avant le 6 décembre
1395, avec Paquet Pointeau;
Du second lit :
4.° Colas le Clerc, exécuteur testamentaire de sa
mère, le 14 juillet 1420, qui alors était veuve;
5.° Une fille, morte jeune et sans postérité.
VI. Jean le Clerc, l'aîné, Ier du nom, seigneur de
Juigné, échanson du roi Charles VI, testa le i3 avril
1418. Il avait épousé Guillemette Pointeau, fille de Jean
Pointeau , seigneur du Bois-Dauphin , chancelier de
Louis, duc d'Anjou, et de N.... de Lessillé. Ce mariage
LE CLERC DE JUIGNÉ 77
donna des alliances avec les maisons de Laval-Bois-Dau-
phin , de Souvré , de Bsauvau de Précigny , d'Ailly ,
de Pequigny, de Rohan-Guémenée, de Créqui, de Riccé
et autres. De ce mariage sont issus :
i .° Jean, dont l'article suit ;
2.° Louis, seigneur des Roches, marié, le 10 mai
1438, avec Jean de la Vergne, dont on ignore
la postérité ;
3.° Jeanne le Clerc de Juigné.
VII. Jean le Clerc, IIe du nom, écuyer, seigneur
de Juigné, fut un des gentilshommes de l'Anjou, qui,
en 1440, défirent les Anglais à Saint-Denis, en celte
province (1). Il avait épousé, i.°le 24 avril 1436, Anne
de Mellay, fille aînée de Guillaume de Mellay , écuyer ,
seigneur de Verdelles, et de Marie du Châtelet de Ber-
nay, à laquelle il assigna un douaire sur les biens qui
furent à Hisgaud le Clerc , comme il vient d'être dit ;
2.0 Marguerite d'Aulnières, veuve de Jean de la Roë ,
seigneur dudit lieu. Ses enfants furent :
Du premier lit :
i.° Nicolas, dont l'article suit;
2.0 Jean, seigneur de Burons, mort sans alliance ;
3.° Jeanne, mariée à Jean le Maçon, seigneur du
Grand-Anvers et de Foultourte ;
4.0 Françoise, épouse, i.° de Robert de Rotroux,
seigneur du Coudray et de Saint-Denis-du-Maine ;
2.0 de Jean de la Roë, fils aîné de Jean, seigneur
de la Roë, et de Marguerite d'Aulnières ;
5°. Marguerite, mariée à Geoffroy de Clefs, écuyer,
seigneur de Cellière, en Anjou ;
6.° Rolande, mariée, i.°à Jean Affagard, seigneur
de Courteilles; 2.0 à Jacques de Taillemant,
écuyer, seigneur de Loresse ; 3.° avec François
de la Bressière, chevalier, seigneur de la Foretière,
morte sans postérité;
Du second lit :
70. François, seigneur de Moiré, qui épousa Louise
Bastard, qui se remaria avec Gervais Chabot;
Voyez les Annales d'Anjou, par Bourdigné.
yS LE CLERC DE JUIGNÉ.
8.° Abel, mort en bas âge;
9.0 Jeanne, femme de René d'Anthenaize.
VIII. Nicolas le Clerc, IIIe du nom , seigneur de
Juigné, épousa Louise d'Auteville , d'illustre maison,
descendante de Rolon, premier duc de Normandie, issu
du sang des rois de Danemarck. Elle était veuve d'Am-
broise de Cornillau, seigneur du Fay. Il en eut :
i.° René dont l'article suit;
2.0 Clerembault le Clerc, écuyer, seigneur de Ma-
zières, marié, vers t63o, avec Anne Femme,
dont il eut :
Anne le Clerc , femme de Jacques Adam ,
écuyer , seigneur de la Gasserie , maître-
d'hôtel ordinaire de la Reine;
3.° Nicolas, seigneur d'Hierré , mort sans alliance.
IX. René le Clerc, Ier du nom, seigneur de Juigné,
épousa, le i3 mars i5i2, Renée de Champagne , fille
de Pierre , seigneur de Champagne , de Pescheseul ,
de Parée, d'Avoise, du Bailleul, et d'Ande de Fromen-
tières. De ce mariage sont issus :
i.° Jean, dont l'article suit ;
2.0 Nicolas, seigneur d\Arquenay;
3.° Jacques, seigneur de Souligné, qui fut tuteur
des enfants mineurs de son frère aîné. Il épousa,
i.° Gabrielle de Vounes ; 20. Anne de Maillé,
fille de Jacques de Maillé, IIe du nom, seigneur
de Benehart, de Champagne, de la Novaraye, et
autres lieux, lieutenant-général en Bretagne, et
de Marie de Villebresmes de Fougères;
4.0 Françoise, épouse de François de Favière, sei-
gneur dudit lieu et de la Hilberdière;
5.° Anne, mariée avec Maurice de Beaumontel,
seigneur de Grosbois;
6.° Guyonne, religieuse à l'abbaye d'Estival.
X. Jean le Clerc, IIIe du nom, seigneur de Juigné,
mort avant son père, avait épousé le i3 octobre i555,
Madelaine Affagard , d'une ancienne famille noble, fille
de Greffin Affagard, seigneur de Courteilles, et de Fran-
çoise Auvé. Elle se remaria, le 29 mai 1 566, avec An-
toine de l'Enfernat. Elle eut de son premier mariage :
LE CLERC DE JUIGNE. . 79
i.° René, dont l'article suit;
2.0 Urbain le Clerc de Verdelles, marié avec Marie
Perrault;
5.° Christophe, seigneur d'Hierré ;
4.0 Jacquine, femme de Jacques de Ridouet, sei-
gneur de Saucé.
XI. René le Clerc, IIe du nom, seigneur de Jui-
gné, acquit en 1600, de la maison de Maillé Benehart,
la châtellenie de Champagne. Il rendit des services im-
portants, fut utile, dans les guerres civiles, à Henri IV,
qui, pour le récompenser, érigea la châtellenie de Cham-
pagne en baronnie, et lui permit de faire bâtir un châ-
teau-fort à Verdelles. Il avait épousé, le 29 août 1593
Marie Campain, fille de Nicolas Campain, chancelier du
roi de Navarre, et d'Anne Courtin de Rosay. Il eut de
ce mariage:
1 .° Georges, dont l'article suit ;
2.0 René, tué au siège de la Rochelle, en 1626;
3.° Marie, née en 1594, mariée en 1612, à Joa-
chim de Gosselin, seigneur de Martigny, de
Pied-d' Argent, en Normandie;
4.0 Anne, née en 1606, mariée, en i633,àJean
de Vielsmaisons.
XII. Georges le Clerc, baron de Juigné, par érec-
tion de cette seigneurie en baronnie, avec la réunion
de la baronnie de Champagne, par lettres-patentes de
Tan 1047, enregistrées au bureau des finances de Tours,
en la sénéchaussée d'Anjou, les 28 juin et 26 novembre
1680. Il avait épousé, le 12 septembre i633, Elisabeth
des Noues, laquelle lui apporta en dot la baronnie de
la Lande en Poitou, fille de Jacques des Noues, mar-
quis de la Tabarière, et d'Anne de Mornay, fille du cé-
lèbre du Plessis-Mornay, et de Charlotte Arbaleste. De
ce mariage sont issus:
i.° Jacques, dont l'article suit;.
2.0 Urbain, qui obtint, par commission du 9 jan-
vier 1676, la lieutenance-colonelle du régiment
d'infanterie de Schomberg, levé depuis deux ans.
Il combattit avec ce régiment à Epouilles, en
1677, et servit au siège de Puycerda en 1678, au
8o LE CLERC DE JUIGNÉ.
siège et à l'assaut de Gironne en 1684; brigadier
des armées du Roi par brevet du 10 mars 1690;
il fut employé à l'armée de Roussillon, par lettres
du 7 avril; se trouva à la reprise de Saint-Jean-
de-las-Baldesès et de Ripouille, et au blocus de
Gironne la même année; fut nommé inspecteur-
général de rinfanterie pour le département de
Provence, par commission du 9 février 1691; il
quitta la lieutenance-colonelle de son régiment,
passa l'hiver en Provence; retourna servir en
Roussillon, et se trouva au siège d'Urgei, à la
prise des châteaux de Valence et de Boy, et au
secours de Prats-de-Molou, la même année;
continua d'inspecter les troupes en Provence pen-
dant l'hiver; servit pendant la campagne de 1692
en Roussillon, où on se tint sur la défensive;
se trouva au siège de Roses en 1693, et fut
employé brigadier et inspecteur en Provence et
au comté de Nice, pendant l'hiver, par lettres
du 29 octobre; fut employé à l'armée de Cata-
logne, par lettres du 24 avril 1694; il combattit
avec la plus grande valeur sur le Ter; servit aux
sièges de Palamos, de Gironne, d'Ostalric, et de
Castelfollit, qui se rendit le 8 septembre. Il y
fut mis pour commander et y passa l'hiver. Sorti
le 8 mars 1695, de cette place avec huit cents
hommes, pour exécuter quelques villages qui
refusaient les contributions, il en brûla deux
Attaqué à Saint-Félix de Pallarole, par le viguier
de Vie, avec quatre à cinq mille hommes; il se
retira en combattant, jusqu'au pont de Saint-
Roch, dont il chassa les troupes qui le gardaient:
ce point passé, il se retira jusqu'à Aulat; ses
troupes, excédées de fatigue et accablées par le
nombre, se jetèrent dans l'église des Carmes,
où tout ce qui se présenta d'ennemis fut tué. Les
ennemis, désespérant de la forcer, y mirent le
feu, qui contraignit le marquis de Juigné de se
rendre. Il avait été dangereusement blessé, et
mourut à Aulat, de cette blessure, le 20 mars
i695 ;
3.° Benjamin, marié avec Catherine le Taud, dont
il n*eut point d'enfants;
LE CLERC DE JUIGNÉ.
4.0 Philippe, seigneur, de Vrigné;
5.° François, seigneur de Souligné, / morts sans
6.° Georges, seigneur de Villiers, l postérité:
7.0 Gabriel-René, seigneur de Chantelou,)
8.° Marie, alliée à Urbain Gaudicher , seigneur
d'Averse ;
9.0 Elisabeth, morte jeune;
io.° Anne le Clerc de Juigné, mariée à Benjamin
de l'Isle du Guast.
XIII. Jacques le Clerc , seigneur et baron de Cham-
pagne, de Juigné, de la Lande, etc. , épousa, i.° le 19
décembre 1659, Henriette de Machecoul , fille de Ga-
briel de Machecoul et de Renée d'Avaugour; 2.0 le i5
septembre 1674, Madelaine de Montmorency, morte
sans enfants; 3.° le 10 mai i683 , Catherine Martel,
comtesse de Marinnes , près la Rochelle , morte aussi
sans enfants. Il eut du premier lit :
1 .° Henri , enseigne au régiment de Schomberg ,
tué à Messine en 1678, sans alliance :
2.0 Samuel, dont l'article suit ;
3.° Renée le Clerc, < ,,.
B . u . ' l mortes sans alliance.
4.0 Anne-Henriette, »
XIV. Samuel le Clerc, baron de Champagne, de
Juigné, de la Lande, etc. , épousa, le 20 mai 1693, sa
cousine-germaine , Louise-Henriette de Crux , fille d'An-
toine de Crux , chevalier, marquis de Corboyer , et de
Louise de Machecoul. Il eut de ce mariage :
i.° Samuel-Jacques, dont l'article suit;
2.0 Gabriel-René-Louis , dit le comte de Juigné ,
né le i5 décembre 1697, nommé, en 1734,
tuteur de ses neveux et nièces, ci-après nommés,
mort sans alliance le 29 mars 1759;
3.° Louise-Henriette, morte sans alliance.
XV. Samuel-Jacques le Clerc , chevalier , marquis
de Juigné , baron de Champagne , de la Lande, etc. ;
colonel du régiment d'Orléans, infanterie; tué à la ba-
taille de Guastalla , le 19 septembre 1734; avait épousé,
le 25 juin 1725, Marie-Gabrielle le Cirier de Neufchelles,
fille du marquis de Neufchelles, et de Marie-Louise le
Ménestrel de Hauguel. De ce mariage sont issus :
13. 0
82 LE CLERC DE JUiGNÉ.
i.° Jacques-Gabriel-Louis, dont l'article suit ;
2.° Antoine- Ele'onore- Léon , né le 2 novembre
1730, agent-général du clergé; puis nommé, le
premier janvier 1764, évêque de Ghâlons-sur-
Marne, pair de France, sacré le 29 avril suivant,
et nommé, le 2 3 décembre 1781, achevêque de
Paris, mort le 19 mars 181 1 ;
3.° Arnaud-Louis, né le 6 mai 1731 , chevalier
de Malte de minorité, capitaine au régiment de
Guienne; mort en 1758 ;
4.0 Léon-Marguerite, qui fonde la seconde branche
rapportée ci-après ;
5.° Louise-Léonine-Gabrielle le Clerc de Juigné,
morte le 19 août 1754. Elle avait épousé, le
24 mars 1753, Antoine-Guy, marquis de Pertuis,
vicomte de Baous-le-Gomte , lieutenant-colonel
de cavalerie, qui n'a laissé qu'une fille, nommée
Claude-Gabrielle de Pertuis, née le 6 août 1724;
mariée le 18 août 1772, à Léonor-Claude, mar-
quis de Pracomtal , mort le 7 décembre 1776,
laissant postérité.
XVI. Jacques-Gabriel-Louis le Clerc, marquis de
Juigné et de Montaigu, baron de Champagne et de la
Lande, né le 14 mai 1727; mousquetaire du Roi en
sa première compagnie, le 7 juillet 1742; se trouva
avec ce corps, à la bataille de Dettingen, au mois de
juin 1743; et obtint, le 4 novembre, une compagnie
dans le régiment de cavalerie d'Egmont. Il la commanda
aux sièges de Menin, d'Ypres et camp de Courtray ,
en 1744; à la bataille de Fontenoy , aux sièges de
Tournai , d'Oudenarde, de Dendermonde et d'Ath , en
1745; au siège de Bruxelles et â la bataille de Rocoux,
en 1756; à la bataille de Lawfeld , en 1747. Colonel
du régiment de Blaisois , infanterie , par commission
du premier janvier 1748,11 le joignit à l'armée d'Italie,
et l'y commanda jusqu'à la paix. Ce régiment ayant été
réformé et incorporé dans celui de Guienne, par ordon-
nance du 10 février 1749, le marquis de Juigné fut mis
colonel à la suite du régiment des grenadiers de France, !
par ordre du 20 du même mois, et se trouva, avec ce
régiment , au camp de Dieppe , en 1756 : à la bataille
d'Hastembeck; à la prise de Minden, d'Hanovre et de!
LE CLERC DE JUIGNE. 83
plusieurs autres places de l'électorat; au camp de Clos-
tersewen; à la marche sur Zell, en 1757 ; à la retraite
de l'électorat d'Hanovre, au commencement de 1758.
Colonel du régiment de Champagne, par commission
du 3 juin, il en prit le commandement à la bataille
de Crewelt, le 23 du même mois : il commanda la co-
lonne de la gauche, à l'attaque d'Herberen, au mois
d'octobre suivant, et s'y distingua particulièrement sous
les ordres du marquis de Poyanne. Brigadier des armées
du Roi, par brevet du 10 février 1759, il commanda
la brigade de son régiment à la bataille de Minden,
le premier août; aux combats de Corback et de War-
bourg, en 1760 ; à l'attaque de Filinghausen, en 1761,
et à plusieurs actions de la fin de cette campagne , et
pendant celle de 1762. Déclaré, au mois de décembre
de cette dernière année, maréchal des camps et armées
du Roi, dont le brevet lui avait été expédié le 25 juillet
précédent, il se démit du régiment de Champagne;
fut envoyé ministre plénipotentiaire de France, près
l'impératrice de Russie, le 2 5 décembre 1774. Lieu-
tenant-général des armées du Roi, le 10 mars 1780; a
commandé la moitié de l'infanterie noble de l'armée des
princes, en 1792, et est mort le 4 août 1807. Il avait
épousé, le 17 mars 1768, Charlotte Thiroux de Cham-
meville , née le 12 mai 1743, fille de Philibert Thiroux,
seigneur de Chammeville , et de Geneviève- Thérèse de
Colabeau. De ce mariage sont issus :
i.° Charles- Philibert-Gabriel, marquis de Juigné ,
né le 3o septembre 1762; officier au régiment du
Roi, infanterie, le 10 avril 1777; capitaine de
cavalerie, le 3 juin 1779 ; major en second du
régiment des cuirassiers du Roi , le premier mai
1788. Emigré en 1791 ,a servi le Roi en pays
étranger, jusqu'en 1802. Pair de France, en
1 8 1 5 ; marié , en 1 782 , à Marie-Louise-Charlotte
de Bonnières de Souastres de Guines, chanoinesse
de Remiremont , fille de Adrien-Louis de Bon-
nières, duc de Guines, lieutenant-général des
armées du Roi, et de Caroline-Françoise Phi-
lippine de Montmorency-Logny , décédée, sans
postérité, le 2 avril 1792 ;
20. Charles-Marie, dont l'article suit;
H
LE CLERC DE JUIGNÉ.
3°. Anne-Léon-Antoine le Clerc, comte de Juigné,
né le 28 décembre 1767; entré au service, en
qualité d'enseigne, au régiment des Gardes-Fran
çaises, en 1784. Sorti de France en 1791, a servi
le roi en pays étrangers, pendant onze ans. Nommé
le 19 août 1 8 1 5 , colonel de la légion de la Seine.
A épousé, le 17 octobre 1809, Anne Marie- Adé-
laïde de Seran , fille de Louis-François , comte
de Seran , et de Marie Marguerite-Adélaide de
Bullioud, De ce mariage est issue Charlotte-An-
toinette-Thérèse le Clerc de Juigné, née le
5 janvier 18 12;
4°. Jacques-Auguste-Anne -Léon le Clerc, comte
de Juigné , né le 8 août 1774 ; aide-de-camp de
son père , en 1792 ; officier au régiment de Mor-
temart, en 1794; commissaire extraordinaire du
Roi , dans la septième division militaire , le 22 avril
1824; officier supérieur des gendarmes de la garde
du Roi , avec grade de major , le premier juillet
1804, breveté colonel de cavalerie, le 25 juillet
18 14; chevalier de Saint-Louis, le 20 août 18 14 ;
nommé colonel de la légion de Seine-et-Oise , le
12 octobre i8i5. Marié , le 10 juin 1816 à An-
, « toinette-Louise de Durfort , veuve de André-
Hector-Marie deGallard , comte de Bearn-Brassac ,
et fille de Etienne-Narcisse de Durfort , pair de
P'rance , lieutenant-général des armées du Roi ,
ancien capitaine des gendarmes de la garde du
Roi , gouverneur de la sixième division militaire ,
et de Henriette-Etiennette-Claude-Denise Thi-
roux de Mont-Sauge .
Charles-Marie le Clerc , comte de Juigné , né le
10 mai 1764 , officier dans le régiment du Roi , en
1778; capitaine au régiment de Berri cavalerie, en
1783 , sous-lieutenant des gendarmes d'Artois , avec
grade de lieutenant colonel, en 1787 ; major en se-
cond dans le régiment de Vivarais infanterie, en 1788,
lieutenant en premier des gendarmes Écossais , avec
grade de colonel, en 179 1 ; a fait en cette qualité la
campagne de 1792; était du nombre des défenseurs
de la ville de Maestricht , lorsqu'elle fut assiégée en
1793; chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-
LE CLERC DE JUIGNÉ. 85
Louis, en 1796; marié le i3 février 1787, avec Anne-
Éléonore-Eulalie Dufloquet de Réals, fille de M. Fran-
çois-Charles Dufioquet, comte de Réals et de N.... de
Bery d'Essertaux; de ce mariage sont issus:
1 ,° Jacques-Marie-Anatole le Clerc, comte de
Juigné, né le 25 juillet 1788, marié le 25
février 181 3 , avec Marie-Jeanne-Caroline
Feydeau de Brou, fille de Charles-Henri Feydeau
de Brou, et de Marie-Gabrielle-Olive de Lamoi-
gnon ; de ce mariage est issu :
Charles-Marie-Chrétien, né le 10 mai 1817.
2.0 Antoinette - Geneviève - Charlotte - Claudine le
Clerc de Juigné, née le 16 août 1795, mariéele
21 septembre 181 5, avec Charles-Auguste-Marie,
baron de Beauffort;
3.° Anne-Eulalie- Agathe le Clerc de Juigné, née
le 6 février 1801.
SECONDE BRANCHE.
XVI. Léon-Marguerite le Clerc, baron de Juigné,
né au mois de mars 1733, quatrième fils de Samuel-
Jacques le C.erc, et de Marie-Gabrielle le Cirier de
Neufchelles, servit d'abord dans la marine en qualité
de lieutenant de vaisseau, et ensuite a été capitaine
de cavalerie, en 1758; colonel aux grenadiers de
France, en 1762; colonel du régiment de Soisson-
nais, en juillet 1767; brigadier des armées du Roi le
3 janvier 1770; maréchal de camp, le 10 mars 1780,
mort le 24 octobre 18 10; a épousé, le i5 mars 1769,
Adélaïde Olère de Saint -Simon -Courtomer, fille de
Jean- Antoine- François de Saint-Simon, vicomte
de Courtomer, capitaine - lieutenant des gendarmes
Anglais, brigadier des armées du Roi, et d'Elisabeth-
Olive-Louise Bernard de Coubert; de ce mariage sont
issus :
i.° Jacques-Gabriel Olivier, né le 19 novembre
1769, marié le.... avril 1795, à demoiselle
Etiennctte - Aulède -Sophie Fevret de Saint -
Memin, fille de M. Charles-Bénigne Fevret de
Saint-Memin, et darne Octavie de Moncaut;
de ce mariage est né le 17 janvier ij36 :
Raoul-Léon-Victor le Clerc de Juigné;
86 DE CHEVERUE.
2.°. Charles-Etienne Olivier, né le 3o juillet 1776,
chevalier de Malte de minorité, veuf d'Andrée-
Louise-Aimée Thiboutot, fille de Jean-Baptiste-
Léon, marquis de Thiboutot, et de Jeanne-
Françoise - Rose de Thieuville, fille d'Hervé -
Charles-François, marquis de Thieuville, dont
une fille;
3.° Antoine-Éléonore-Victor, né le 17 août 1783,
sous-préfet de Blois, d'Autun, et a épousé de-
moiselle Natalie de Grimoard Beauvoir du Roure
de Beaumont-Brison;
4.0 Elisabeth -Olive- Éléonore, née le 14 février
.1773, chanoinesse du chapitre de Bourbourg, est
morte sans alliance le 19 mai i8o3;
5.° Charlotte-Justine-Louise, née le 8 septembre
*777; ;
6.° Pauline-Jeanne -Henriette, née le 1 5 octobre
1778, mariée à Edouard- Victurnien - Charles -
René Colbert, comte de Maulévrier, maréchal
des camps et armées du Roi, chevalier de l'ordre
royal et militaire de Saint-Louis;
7.0 Charlotte-Louise, née le 9 septembre 1781;
8.°Élisabeth- Olive- Félicité, née le 9 septembre
1784, mariée le 14 avril 181 6, à Scipion de
Grimoard Beauvoir du Roure de Beaumont-
Brison, marquis du Roure;
9.0 Étiennette-Justine-Paule, née le 6 juin 1786,
morte sans alliance, le 2 mars 1804.
Armes: d'argent, à la croix de gueules, bardée,
engrêlée de sable, cantonnée de quatre aiglettes du
même, becquées et onglées ou parées de gueules. Cimier :
un coq essorant. Devise: Ad alta. Cri: Battons et abat-
ions. La croix vient du tems des croisades.
DE CHEVERUE, maison ancienne originaire de
Bretagne, qui s'est répandue dans TAnjou, le Maine et
la Normandie, et qui compte parmi les nombreuses pos-
sessions qu'elle a eues, les terres et seigneuries de Che-
vérûe, d'Aigrefeuille, de Launay, de la Lande, d'Orvaux,
DE CHEVÉRUE. 87
de la Guihaudière,^ de la Haussière , de Gobertière, du
Theil , de Chemans , du Mesnil-Tanné , de *la Souvar-
dière, du Saussoy, d'Annoville, de Condé, du Touchet,
du Mesniltove et de Bellefontaine. Elle a fait ses preuves,
pour les honneurs de la cour, pardevant M. Chérin, gé-
néalogiste du cabinet des ordres du Roi.
L'orthographe du nom de Chevérue a considéra-
blement varie, selon les tems et les lieux ; on le trouve
indifféremment écrit dans les titres, Ch?vérùe , Chefriie,
Chevreulle, Chevruel, de la Chevérue, de Chevereue, Che-
vreux, Chepvreux (1), Chevreux, Cheveru, Chevrue, de
Chevrust et même de Chevrux, mais plus particulière-
ment Chevérue, comme cette maison l'écrit encore de
nos jours.
Roger de Chevreulle , fut du nombre des seigneurs
qui défendirent la tour de Dol, en 11 73, assiége'e par
Henri II, roi d'Angleterre (2), et il fut fait prisonnier
avec tous les autres chevaliers et écuyers, ses frères
d'armes.
Renulphe Chevrel, est nommé, avec la qualité de
Dominus, dans un compte rendu au duc de Bretagne (3),
par Jean le Roux, le jour de l'Epiphanie, au mois de
mars 1267.
On trouve un seig-neur de Chevérue, dans la montre
des gentilshommes et chevaliers croisés , sous saint
Louis.
Nicolas Chevreul , chevalier , est compris , avec cette
qualité, au nombre des gentilshommes de l'évèché
d Evreux, dans un compte rendu à la chambre des
comptes de Paris, en 1254, et fini en i33o.
Un Chevérue était en i3o3, chevalier templier des
non-conformistes , il reçut de Philippe-le-Bel , une
somme de trente livres.
François de Chevérue, est nommé parmi les écuyers
de Pierre, duc de Bretagne, dans un compte de Raoul
(1) Selon M. d'Hozier, dans le IVe registre de l'Armoriai,
article Pluvié, pag. 3.
(2) Mémoires pour servir de preuves à l'histoire de Bretagne,
par dom Morice, tome I, col. 1007.
(3) Histoire de Bretagne, par dom Lobineau, tome I,
page 992.
88 DE CHKVÉRUE.
de Launay (i) , trésorier du domaine de ce prince,
commençant le 17 décembre 145 1 et terminé au mois
de décembre 1452. Il est encore nommé, pour la somme
de vingt livres de ses gages d'écuyer du duc , dans un
autre compte du même Raoul de Launay (2) , terminé
le dernier novembre 1453 , et enfin , dans l'extrait des
troisième et quatrième comptes de Guillaume Rogier (3),
des années 1453 , 1454 et 1455. 11 obtint des lettres
d'état, scellées à Nantes, le 14 décembre 1457. Il paraît,
avec deux archers sous sa charge, dans le rôle des gentils-
hommes, hommes d'armes et archers, commis à la garde
de Clisson (4), par ordonnance du duc de Bretagne,
depuis le 16 octobre 1464 , jusqu'au premier janvier
suivant.
Guillemette de Chefrùe, veuve de Guillaume des Rames,
sieur de Breil, plaidait, le vendredi 17 novembre 1452,
contre Guillaume des Rames (5), sieur de Launay.
François de Chevérùe , fut du nombre des seigneurs à
qui le duc de Bretagne donna un passeport, en 1428,
adressé aux princes et seigneurs de la loi de Mahomet,
pour le voyage que ces gentilshommes firent à Jéru-
salem (6). Ce seigneur épousa Jeanne de Coetlogon. La
filiation suivie de cette maison, remonte à :
I. Pierre de Chevérùe, Ier du nom, chevalier, qui
fut présent à une montre de nobles de la province de
Normandie, faite en 1 347, sous l'autorité de Godefroy de
Harcourt (7), par Robert de Thibouville, chevalier. Pierre
de Chevérùe fut tué à la la bataille de Poitiers, en i368,
commandant cinquante hommes d'armes , et laissa , de
Gabrielle de Mauny, son épouse, entr'autres enfants :
IL Jacques de Chevérùe, Ier du nom, chevalier,
marié avec Marie Choppin. De ce mariage est issu :
(1) Mémoires pour servir de preuves à l'Hist. de Bretagne,
tom. II, col. 1604.
(2) Ibid. colonne 1628.
(3) Ibid. colonnes 1645 et 1689.
(4.) Ibid. tom. III, colonne 120.
(5) Ibid. tom. II, colonne 161 5.
(6) Histoire de Bretagne, par dom Lobineau, t. II, p. 65.
(7) Histoire de la maison d'Harcourt, par la Roque, t. II,
page 1686.
DE CHEVÉRUE. 89
III. Jean de Chevérue , Ier du nom, chevalier, sei-
gneur de la Chevérue, de Launay et autres lieux, qui
lit hommage de sa terre de Launay , le mercredi après
la Saint-Martin d'hiver 1402, et en rendit aveu le
14 juin 1414. Il avait épousé, par contrat du 19 mai
1407, demoiselle Jeanne d'Orvaux, dame de la Lande,
fille aînée de Jean d'Orvaux, écuyer, seigneur d'Orvaux.
Il fit un accord, le 18 décembre 1428, avec mescire Jean
d'Orvaux, son beau-frère, sur quelques différends sur-
venus entre eux, et fut compris, pour son hébergement
et domaine de Launay , dans la réformation des feux
de la paroisse de Vallex, évêché de Nantes, faite le
10 avril 1430, parles commissaires de Bretagne, duquel
hébergement et domaine, était métayer, Guillaume
Esveillard (t). Il laissa de son mariage :
IV . Pierre de Chevérue , IIe du nom , chevalier ,
seigneur de la Lande et de la Fourmillonière, en la pa-
roisse de Saint-Aubin-du-Pavoil , au diocèse d'Anjou,
ainsi qualifié dans son contrat de mariage, accordé, le
4 septembre 1458 , avec Jeanne de Cadoré , fille de
noble Guillaume de Cadoré, seigneur de Cerisay, lequel
s'obligea, tant en son nom , qu'en celui de noble écuyer
Guillaume de Cadoré, son fils aîné et héritier principal,
de délivrer à sa fille , en faveur de son mariage , des
héritages nobles , jusqu'à la valeur de trois cents écus
d'or du poids de France. Il mourut avant le 6 janvier
1496, et sa veuve ne vivait plus le 22 novembre i5i8.
Leurs enfants furent :
i.° Maurice, dont l'article suit ;
2.0 Jean, qui fonde la seconde branche, rapportée
ci-après ;
3.° Guillaume, écuyer, seigneur de la Dorionnaye;
4.0 Jean , le jeune , auquel son frère aîné donna
procuration, pour, en son nom, prendre la part
qui pouvait lui appartenir des héritages nobles de
la succession de ses père et mère.
V. Maurice de Chevérue, écuyer, seigneur de la
(1) Expédition de la chambre des comptes de Bretagne,
signé Bernard de la Picaudière, secrétaire auditeur de ladite
chambre.
g0 DE CHEVERUE.
Lande, partagea, le 14 décembre 1 491, avec Guillaume
de Chevérûe , son frère puîné , et lui céda le lieu de la
Dorionnaye, pour en jouir sa vie durant, et l'exploiter
ainsi que puisne^ de nobles avoient coustume défaire. Il
mourut le 22 novembre i5i8, et eut de son mariage
avec Marguerite Goueau , morte avant le 20 novembre
i525 :
1 .° Olivier de Chevérûe , seigneur de la Lande ,
marié, i.° avant le 18 mai 1 5 r 8, avec Michelle le
Vayer; 2.0 avec Guillemine Provoust, veuve peu
de temps avant le 3o novembre i525 ;
2.0 Pierre, dont l'article suit;
3.° Jeanne de Chevérûe.
VI. Pierre de Chevérûe, IIIe du nom, écuyer, sei-
gneur de la Lande, de Chevérûe et autres lieux, épousa
Anne Loriot. Ils ne vivaient plus le 2 avril i5y3, date
du partage de leurs biens entre leurs enfants, qui furent :
1 .° Jean, qui ne vivait plus lors de ce partage ;
2.0 Pierre, dont l'article suit;
3.° Claude, seigneur de la Dorionnaye ;
4.0 Louis, l'aîné, qui eut en partage le lieu de la
Boutonnière ;
5." Louis, le jeune, qui eut en partage les lieux
de la Rivière-Berault et des Fontenelles;
6.° Jacques, chantre de l'abbaye de Saint-Florent-
le-Viel;
7.0 François, mort religieux de l'abbaye de Saint-
Aubin d'Angers;
8.° Anne, morte lors dudit partage, épouse de
René Cornu, sieur de Rom fort;
g.0 Claude de Chevérûe, mariée, en 1570, à Jac-
ques Simon , seigneur du Mortier, de la Rous-
sière, de la Saullaye, etc., fils de Julien Simon,
seigneur des mêmes lieux , et d'Anne Heaulme ;
io.° Magdelaine de Chevérûe, qui eut, pour son
partage, le fief de Hupes, et fut alliée à Michel
Veillon.
VIL Pierre de Chevérûe, IVe du nom, chevalier,
seigneur de la Lande, de Chevérûe, etc., épousa
Léonarde Bauldin , et mourut avant le 20 avril 1587,
laissant :
DE CHEVERUE. 91
i.° Jacques, dont l'article suit;
2.0 Charlotte de Chevérûe , mariée, par contrat
du 14 novembre 1601 , à Jean de Scépeaux ,
chevalier , seigneur de la Grange-Fournelière
et de Beauchesne , second fils de François de
Scépeaux , chevalier , seigneur de la Cherbon-
nière, et de Jacquine de la Touche. Elle était
veuve et tutrice de Charles et de François de
Scépeaux (1), ses enfants, le 16 mai 1624.
VIII. Jacques de Chevérûe, ,11° du nom, chevalier,
seigneur de la Lande, est le dernier de cette branche. On
ignore s'il a pris alliance. Il vivait encore le 2oavril 1587.
SECONDE BRANCHE.
V. Jean de Chevérûe, IIe du nom , écuyer, seigneur
de la Haussière et de la Guibaudière, second fils de Pierre
de Chevérûe , chevalier, seigneur de la Lande, et de
Jeanne de Cadoré, mourut le 12 janvier 1534. Il avait
épousé, le 2 mai i53o, Mathurine de Goué, dont sont
issus :
1 .° Jean, dont l'article suit ;
2.0 Sébastien de Chevérûe, marié avec Henriette de
Pluvié, fille de Jean de Pluvié , II0 du nom,
seigneur de Kernio, et de Marie de Botmeur;
3.° Françoise de Chevérûe, mariée, vers i56o, à
François Antier, seigneur de Faulcy-Antier ;
4.0 Julienne de Chevérûe , femme de Symphorien
Hamel.
VI. Jean de Chevérûe, IIIe du nom, seigneur de
la Haussière au petit Maine, qualifié noble et noble homme,
épousa, par contrat du premier janvier 1 56 1, noble per-
sonne Renée Chupin, fille aînée de Paul Chupin, écuyer,
seigneur de Marcillé , et de damoiselle Christophelette
de Courtarvel. Ils ne vivaient plus le 14 février 1594,
et eurent pour enfants :
t.* Jacques, seigneur de la Haussière, qui obtint
(1) Histoire des Grands Officiers de la Couronne, t. VIII,
page 134.
Ç)2 DE CHEVERUE.
du roi Henri IV, le 12 janvier 1600, un brevet
par lequel ce prince lui permit et à Pierre de
Chevérûe , son frère , en considération de leurs
services , de porter l'arquebuse , et d'en tirer et
faire tirer dans ,1'étendue de leurs terres , aux
loups, renards, etc. ;
2.0 Pierre, dont l'article suit :
3.° Thomas de Chevérûe, écuyer, seigneur de la
Blanchardière ;
4. • 'Jean de Chevériie , seigneur de la Gobetière,
qui n'eut de sa femme Marguerite de Lhuissière,
qu'un fils, nommé Jean, né le 27 juin i638 ;
5.° Christophelette de Chevérûe, femme, le 19 août
1594, de Jean Hadebert, seigneur de la Girauldaye.
VII. Pierre de Chevérûe, IIIe du nom, écuyer,
seigneur du Theil et de la Haussière, partagea, avec ses
frères ef sœur , les successions paternelle et maternelle ,
le 14 février 1594 ; ils furent maintenus et déclarés extraits
de noble race, par sentence rendue en l'élection du Maine,
le 6 juillet 1009. Pierre de Chevérûe testa le 4 février
1620 et mourut avant le 17 mai 1628. Il avait épousé,
par contrat du 16 octobre 1608, .Nicole de Chappe-
delaine , fille et héritière de feu noble Joachim de
Chappedelaine , et de Guionne de Landrepouste. Elle se
remaria avec Pierre de Launay, écuyer, sieur de Cour-
mernil. Elle eut de son premier mariage :
VIII. François de Chevérûe, Ier du nom, che-
valier, seigneur de la Haussière, qui acheta le dernier
août 1645, de Pierre de Gondi, duc de Retz, la terre
et seigneurie du Vaux-de-Glaine ; acquit , en outre la
terre de la Gelousière , le 22 novembre 1657; fit son
testament le premier janvier i63i, dans lequel il déclare
qu'il veut être enterré dans l'église de Louvigny, sous
son tombeau, et mourut le 14 mars 1661. Il avait épousé,
par traité sous seings-privés du 17 mai 1628, rédigé en
forme publique , le 29 novembre suivant , Anne de
Méaulne, fille de messire René de Méaulne , chevalier,
seigneur de la Touche , de Maigné-ie- Vicomte , et de
feu Jacqueline, aliàs, Catherine de Sarcé. Leurs enfants
furent :
1 :• François, dont l'article suit;
2.0 Marguerite de Chevérûe,
DE GHEVÉRUE. 93
IX. François de Chevérue, IIe du nom, chevalier,
seigneur de la Haussière et patron de Mesniltove, épousa,
i.°,le2 mai 1666, Jeanne de Poilvilain, fille de Jean
de Poilvilain, seigneur et patron des Cresnays, vicomte
de Moi-tain, et de Suzanne des Landes; 20. , par contrat
du 3o décembre 1681 , Magdelaine d'Auray, fille de
Pierre d'Auray, seigneur et baron de Saint-Poix, de
Montjoie, de Beauficel et du Mesnil-Gilbert, conseiller
du Roi en ses conseils, bailli et lieutenant-général au
bailliage de Mortain et de Louise le Breton. Il mourut
le 8 juin 1707, laissant:
Du premier lit:
i.° Georges-François, dont l'article suit ;
Du second lit :
2.0 Pierre- François de Chevérue, prêtre et cha-
noine de l'église collégiale de Mortain.
X. Georges- François de Chevérue, chevalier, sei-
gneur de la Haussière, conseiller du Roi, vicomte de
Mortain, né le premier octobre 1671, servit au ban
de la noblesse du bailliage de Mortain, en 1703, suivant
un certificat que lui donna, le 19 septembre de la même
année, M. de Matignon, lieutenant-général pour le Roi
en Normandie, et fut maintenu dans sa noblesse, par
ordonnance de M. Guynet d'Artheil, intendant de la
généralité de Caen, du 11 février 17 16. Dans l'inventaire
que Georges-François de Chevérue lui présenta à cet
effet, il déclara « qu'il reconnaissait pour branche aînée
» de sa famille, Louis et Jean de Chevérue, écuyers,
» demeurant en Anjou, dont l'aîné de ladite branche
» demeurait dans la ville d'Angers et était marié ». Il
avait épousé, par contrat du 19 mai 1702, Elisabeth des
Près, fille et unique héritière de Jean des Près, écuyer
et de Jacqueline Hadibert, alors remariée à Julien de
la Roque, seigneur et patron de Bernières. Leurs enfants
furent :
i.° Julien-Charles-Georges, qui suit ;
2.0 N... de Chevérue, femme de Samson-Claude
de Saint-Germain, seigneur de Parigny ;
3.° Trois autres enfants, morts en bas âge.
XL Julien- Charles- Georges de Chevérue, chevalier,
g4 DE CHEVERUE.
marquis de Mesniltove, seigneur et patron de Belle-
fontaine et autres lieux, né au mois de novembre 17 17;
sous-lieutenant dans le régiment des Gardes-Françaises;
obtint, au mois d octobre 1772, des lettres-patentes du
roi Louis XV, datées de Fontainebleau, portant érection
en marquisat, sous le nom de marquisat de Mesniltove,
des fiefs de Haubert du Mesniltove et de Bellefontaine,
pour en jouir en pleine propriété, lui, ses hoirs et hé-
ritiers ou ayants-cause, et que lui, ses descendants et
successeurs aux nom et armes de Chevérùe, prennent le
titre de marquis et jouissent des mêmes honneurs,
séances et autorités dont jouissent les autres marquis du
royaume, etc., etc. Il épousa par contrat du 11 février
174D, noble demoiselle Françoise - Marie- Antoinette-
Geneviève de la Rocque, fille unique de messire Am-
toine Bernard de la Rocque, chevalier de l'ordre royal
et militaire de Saint-Louis , mestre-de-camp de cava-
lerie, et de Dame Jeanne-Françoise des Landes. De ce
mariage est issu :
XII. Georges-François Félix, marquis de Chevérùe,
né à Mortain, le 23 janvier 1746; capitaine au régiment
de Noailles, dragons ; seigneur et patron de Cerisy,
de Saussey, d'Annoville, de Condé et de Bellefontaine;
châtelain de Touchet, etc., etc.; marié, le 7 janvier
1778, avec haute et puissante dame Jacqueline-Fran-
çoise-Elisabeth Richier de Cerisy. Il est en possession
d'une lettre de M. Chérin, généalogiste du cabinet des
ordres du Roi, ainsi conçue :
« Monsieur le Comte,
» Les preuves que vous avez faites devant moi au ca-
» binet de l'ordre du Saint-Esprit, vous rendent sus-
» ceptible de monter dans les carrosses de Sa Majesté,
■ et de la suivre à la chasse, ainsi que l'atteste le cer-
» tificat que j'ai eu l'honneur de vous remettre.
» Ces mêmes preuves ne vous rendent pas moins
» susceptible de l'ordre de Saint-Lazare, dans le cas
» où Monsieur, grand-maître, vous désignerait pour
» en porter les marques, puisque votre noblesse est
» ancienne, pure et militaire.
» Je suis, avec un attachement respectueux, Monsieur
» le Comte, votre, etc. Signé Chérin.
DE FELETS. 95
M. le marquis de Chevérûe versa dans la caisse de
Leurs Altesses Royales, la somme de 77,820 livres,
produit d'une somme de cent mille livres, qu'il avait
en assignats, qu'il réalisa à ses frais, et déclara prêter,
sans intérêts, ladite somme, pour être employée à la
délivrance du Roi, et au rétablissement de la monarchie,
et en reçut une reconnaissance de Leurs Altesses Royales,
datée de Schonbornslust , le premier octobre 1791,
signée Louis-Stanislas-Xavier et Charles-Philippe.
Il a été nommé, le 18 février 1792, par Monsieur,
aujourd'hui Sa Majesté Louis XVIII, et monseigneur
le comte d'Artois, officier supérieur dans les brigades
nobles réunies des ci-devant gendarmes et chevau-
légers de la garde du Roi ; puis colonel en second des
chasseurs étrangers de Polignac; fit, en cette qualité,
la campagne de 1792, sous les ordres de Leurs Altesses
Royales, qui ont daigné lui donner les certificats les
plus recommandables, comme les plus flatteurs de ses
services et de sa conduite, dont il est possesseur. Il
est aujourd'hui colonel, prévôt de la cour prévôtale de
la Manche, chevalier de Tordre royal et militaire de
Saint-Louis.
Armes : ce gueules, à trois têtes de chèvre arrachées
d'argent.
FELETZ ou FELETS. Cette maison, orginaire de la
province du Périgord, est distinguée par son ancienneté,
ses services et ses alliances. Elle est connue depuis le com-
mencement du douzième siècle. On lit dans le Gallia
Christiana, tom .2, pag. 202, qu'Archambault et Adhémar
de Felets, frères, Pierre et Aimeri de Felets concoururent,
par leurs bienfaits, à la fondation de l'abbaye de Dalon,
diocèse de Limoges, l'an 1 1 14. Geofroy, prieur de Vigeois,
qui écrivait en 1 1 84, fait mention, dans sa Chronique,
d'un Archambault de Felets. Plusieurs autres individus de
la même famille, dont quelques-uns sont décorés de la
chevalerie, vivaient dans le même siècle et au commen-
cement du suivant. On trouve dans cette même Chronique
continuée, Pierre de Felets, chevalier, en 1208, Ar-
chambault de Felets, aussi chevalier, en 1220, i23o, etc.
Cette maison a produit plusieurs hommes distingués
96 DE FELETS.
dans l'église et dans l'état. Hugues de Felets était évèquede
Saintes, dès l'an i25o; Guillaume était prieur de Tour-
toirac, en 1340; Geoffroy de Felets, chevalier, donna
quittance au trésorier des guerres, de la somme de 7 livres
tournois, pour sa solde et celle des gendarmes de sa
compagnie, le 20 mai 1340. Pierre de Felets servait en
qualité de brigantinier, sous le seigneur d'Albret, et fut
reçu, en cette qualité, à la montre de Sarjac, en 1470.
François de Felets, seigneur de Felets et de la Doradie,
était chevalier de l'ordre du Roi, sous le règne de Henri II.
Cette maison a contracté, dans tous les tems, de bonnes
alliances. Archambault de Felets, épousa, vers la fin du
douzième siècle, Agnès Hélie, de la maison de Pompa-
dour : Aimeric de Felets, s'unit, avant l'année 1294,
avec Raimonde de Rouffignac, fille d'Adhémar de Rouf-
fignac, chevalier; Jeanne de Felets, s'allia, en 1375,
avec Boson de Chamberlhac, qui était de la même famille
que Jean de Chamberlhac, seigneur de Sauzet, en Pé-
rigord, chambellan du Roi et général des galères de
France, sous Charles VI. Les autres alliances de la maison
de Felets. sont avec celles de Badefol, de Bruchard, de
la Caraulie, de Carbonnières, de Chabrol, de Fars, de
Foucauld de Lardimalie, d'Hautefort, de Lestrade, de
Rouffignac, etc.
Les personnes existantes de cette famille, sont dans
la branche aînée :
Dominique- François, baron de Felets, né en 1753,
ancien mousquetaire, chevalier de Saint-Louis;
Jean-Marc de Felets, né en 1755, ancien page de
Monsieur, aujourd'hui, roi de France, ancien capitaine
de carabiniers, chevalier de Saint-Louis;
Et dans la branche cadette :
Etienne de Felets, né en 1741, et ses deux fils:
Charles - Marie, abbé de Felets, conservateur de
la bibliothèque Mazarine , chevalier historiographe de
Tordre d'Hohenlohe;
Jean-François de Felets, ancien officier au régiment
du Perche, chevalier de Saint-Louis.
Armes: d'argent, au lion couronné de gueules; à la
bordure d'azur, chargée de 8 besants du champ. Cou-
ronne de comte.
DE LESPINASSE-LANGEAC. qj
DE LESPI NASSE, maison des plus anciennes et des
plus illustres du royaume, qui tire son nom d'une terre
située en Bourgogne, aux frontières du Forez, et qui s'est
répandue dans les provinces d'Auvergne, de Nivernais,
de Bourbonnais , de Champagne , etc . Elle n'est pas
moins distinguée par ses services militaires que par les
belles alliances qu'elle a contractées avec les maisons ko
plus considérables , par lesquelles elle a l'honneur d'ap-
partenir à une branche de la maison royale de France. On
compte, parmi les comtes de Brioude qu'elle a donnés,
Guillaume, Hugues, Louis et Pons de Lespinasse , en
1200; Bertrand, en 1282; Pons et Willelmo, en 1287;
Drogon de Lespinasse, comte de Brioude, fut témoin à
un acte de vente du jour de Saint-Jean et Saint-Paul ,
l'an 1247. Elle était partagée, dès le commencement du
XIIe siècle, en diverses branches, dont une, connue sous
le nom des seigneurs de Saint-André, a fourni un grand
nombre de chanoines comtes de Lyon, entr'autres Guil-
laume de Lespinasse, en 1341, et Guichard de Lespinasse
en 1349, prévôt en 1374, et doyen en 1399; cette bran-
che s'est éteinte vers l'an i38o, dans la personne de Hugues
de Lespinasse, chevalier, seigneur de Saint-André près
Rouenne , dont la fille unique , Alix de Lespinasse ,
héritière de la terre de Saint-André , épousa Guillaume
d'Albon Ier du nom, chevalier, seigneur de Saint-Forgeux
et de Curis. Il fut stipulé par son contrat de mariage,
que le second fils qui en proviendrait porterait le nom
et les armes de Lespinasse (1), et aurait pour son par-
tage la terre de Saint-André , ce qui fut exécuté, Jean
d'Albon, second fils de Guillaume, ayant toute sa vie
porté le nom de Lespinasse. Mais ses cadets, qui se ren-
dirent fameux sous le nom de Saint-André, reprirent
le nom et les armes d'Albon, brisées d'un lambel de trois
pièces de gueules, pour se distinguer de leur aîné, seigneur
de Saint-Forgeux et de Curis.
On trouve une branche de seigneurs de Saint-Léger ,
dont était Jean de Lespinasse , chevalier , seigneur de
Saint-Léger et d'Aucize sous Dun-le-Roi , en Bour-
gogne , au diocèse d'Autun . Catherine de Lespinasse
i) Mazures de l'isle-Barbe, par le Laboureur, t. II, p. i38.
9g DE LESPINASSE-LANGEAC.
sa fille unique, dame desdites terres, les porta dans la
maison d'Aulgerolles par son mariage contracté , vers
l'an i38o, avec Guillaume d'Aulgerolles dit du Vernet,
seigneur de Sapolgue, seigneurie dont il avait rendu hom-
mage au comte de Forez, le 21 mars 1379.
Raoul et Dalmas de Lespinasse furent te'moins de la
charte d'abandon fait en n 80 à l'abbaye de Clugny , de
la garde du prieuré d'Ambierle près de Lespinasse.
Ponce de Lespinasse était chanoine, comte de Brioude,
en 1200. Dans les cartulaires des comtes de Brioude, il
est fait mention de W. de Lespinasse, sous la date
de 1206.
Pierre de Lespinasse était chevalier des Templiers et
commandeur de Celle, qui est une commanderie con-
sidérable près Murât, en 1241.
Hugues de Lespinasse était chevalier de Rhodes , et
commandeur de Celle, en 1327.
Guillaume de Lespinasse, Espinacia , était chanoine
comte de Lyon au mois d'octobre 1341, ainsi qu'il conste
des registres capitulaires de ladite église.
Girard de Lespinasse, chevalier, était capitaine des mon-
tagnes d'Auvergne, en 1 358.
Louis de Lespinasse était chanoine comte de Brioude,
en 1472.
Poncet de Lespinasse, seigneur de Lespinasse et de la
Tour, était bailli, pour le roi, des montagnes d'Au-
vergne, en i5o2.
Gilbert de Lespinasse était aussi chanoine comte de
Brioude, en 1 658.
I. Eustache , seigneur de Lespinasse, chevalier, vi-
vant en 1243, eut deux fils :
i.° Dalmas, dont l'article suit;
2.0 Jean de Lespinasse, chevalier, sire de la Clayette,
vivant en 1 259 et 1 270, père de Jean de Lespinasse,
chevalier, sire de la Clayette, qui fut un des
arbitres choisis pour terminer les différends élevés
entre le duc de Bourgogne et Robert évêque de
Châlons, au sujet de la juridiction et du droit
qu'ils avaient l'un et l'autre sur les foires de Châ-
lons, au mois d'avril i3 14 (1). Il épousa, vers
(1) Hist. Ae Bourgogne, p: 363.
DE LESPINASSE-LANGEAC. gg
l'an i 320, Marguerite de Sercey, de laquelle sont
issus :
a. Philippe de Lespinasse, chevalier, sire de la
Clayette en Maçonnais , et de plusieurs autres
terres considérables, dit le grand conseiller du
roi Charles V, qui fit édifier le château-fort de
la Clayette tel qu'on le voit aujourd'hui. Cette
terre qui a été érigée en marquisat, était,
en i338, un moulin qui, par ses acquisi-
tions, devint une grande seigneurie. Il servit
sous Eudes, duc de Bourgogne, en qualité
de chevalier bachelier , avec deux e'cuyers ;
accompagna en Angleterre le sire de la Tré-
moille dans la descente qu'y firent les Fran-
çais. En 1 340, le roi le chargea d'aller faire
rompre les chaussées des étangs de Rue, pour
la conservation du Ponthieu. Il fut constitué
par Gui de Bourbon, son procureur, en 1346
pour rendre au roi la foi et hommage
du château de Montpensier; il lui associa,
pour rendre conjointement cet hommage,
Robert Dauphin, Giraud de Bourbon, Hu-
gues Dauphin, Guillaume et Jean de Bour-
bon. Jean , comte de Poitiers , depuis duc
de Berri, fils du roi, et son lieutenant dans
le Languedoc , le retint pour son conseil
secret, le i5 décembre i35j (1). Il lui
donne un chevalier pour sa suite, avec trois
(i) Ordonnance de Jean, fils de France, comte de Poitiers,
par laquelle il retient de son secret conseil, de ses draps et de
son hôtel, son amé chevalier messire de Philibert de Lespinasse,
seigneur de la Clayette, pour sa bonne renommée, les bons et
agréables services qu'il peut lui faire: il lui donne 1200 mou-
tons du coing du roi, et qu'il soit défrayé de tous ses dépens,
tant qu'il sera en sa compagnie, et lorsqu'il sera employé ail-
leurs à son service, avec chevaux petits, et grands, et aura un
chevalier son compagnon au temps de guerre.... chevaux et son
compagnon à sept chevaux.... et pour lui deux écuyers et un
pour son compagnon, et ledit Philibert doit servir ledit "prince
devant le roi de France, mons. le duc de Normandie, notre
frère le duc de Bourgogne, et nos amés cousins le duc de
Bourbon.... comte de la Marche et de Ponthieu.... Donné en
présence de notre chevalier et amé.... chevalier le seigneur de
DE LESPINASSE-LANGEAC.
écuyers , deux pages , et sept chevaux en
tems de paix; dans la guerre cet état était
doublé. Il souscrivit, le 17 juin 1 358, le
traité conclu entre Philippe, duc de Bour-
gogne , et Amé , conte de Savoie (1). Il
était chef d'une compagnie de gens d'armes
au service du duc de Bourgogne, suivant la
montre qui en fut faite le 10 janvier précé-
dent (2). Il fut témoin, en 1 371, au con-
trat de mariage de Louis, duc de Bourbon,
avec Anne, fille de Beraud-Dauphin. Il assista
comme conseiller du roi , aux procédures
qu'on instruisit au parlement et à la tour du
Temple , contre les domestiques du roi de
Navarre , accusés d'avoir été agents de ce
méchant prince , pour empoisonner le roi
Charles V. En 1375, il fut un des plénipo-
tentiaires envoyés à Bruges, pour la trêve que
l'on conclut avec le roi d'Angleterre. Il fut
encore attaché à l'éducation du Dauphin
en i38o, et mourut avant l'an 1395. Il est
dit dans un factuni et dans un arrêt du par-
lement de Paris, du 21 mars, « que feu
» M. Philibert, Sire de la Clayette , fut un
» homme sage et prudent, de grant et noble
» réputation, tant pour son sens, autorité et
» noble extraction ; qu'il entra aux conseils
» des rois Jean, Charles V, Charles VI,
» servit dans leurs armées, et qu'il fut élu
» et nommé avec ^ucuns autres seigneurs et
» notables personnes , jusqu'au nombre de
Montagu, notre amé écuyer Hymbaut du Pesching, et plu-
sieurs autres. A Buset, le i5 décembre 1 357.
Jehan, fils et lieutenant du roi de France en la Langue d'Oc,
comte de Poitiers, adresse un mandement au maître de la
chambre aux deniers : « Comme par nos autres lettres avons
» retenu, avec nous, et de notre secret conseil, noire bien
» amé chevalier messire Philibert de Lespinasse, sire de la
» Cleette, pour plusieurs autres causes contenues en nos
» dites lettres, 1200 moutons d'or, sous le scel de notre secret.
» Donné à Buset, le 24 avril 1 358. Signé Ascelin.
(1) Histoire de Bourgogne, p. 221.
(2) Ibid. p. 3o3.
DE LESPI;NASSE-LANGEAC iOI
■» douze, qui furent choisis pour le gouver-
» nement du royaume, en 1357. » Il avait
épousé, i.° Guiîlemette de Vaux deChiseul;
2.0 en i38o, Constance de la Tour d'Au-
vergne (1), veuve de Louis de Brosse, sei-
gneur de Sainte-Sévère et de Boussac , et
fille de Bertrand de la Tour, IIIe du nom,
seigneur de la Tour, et d'Isabelle de Lévis
Mirepoix. Elle mourut sans enfants de ce
dernier mariage , en 1392, et fut enterrée
aux Cordeliers de Clermont . Philibert de
Lespi nasse eut de sa première femme :
a. Philibert de Lespinasse, mané le l 1 fé-
\rier i3Ô2, à Blanche le Bouteiller de
Senlis, qui, étant demeurée veuve, sans
enfants, se remaria, vers l'an i363, à
Imbault du Peschin. Elle était fille de
Gui le Bouteiller, IIIe du nom, sei-
gneur d'Ermenonville et de Levroux ,
en Berri, et de Marie de Cherchemont;
b. Odette, mariée à Jean de Lespinasse,
son parent, de la branche aînée, che-
valier, chambellan du Roi, mort ambas-
sadeur en Hongrie, en 1399;
c. Marguerite de Lespinasse, dame de
Grisy, mariée, i.° à Jean de Châtillon,
(1) Constance de la Tour était arrière grand-tante de Made-
laine de la Tour d'Auvergne, femme de Laurent de Médicis,
duc d'Urbin, neveu du pape Léon X, et mère de Catherine
de Médicis, mariée à Henri, duc d'Orléans, fils de Fran-
çois I, depuis roi de France sous le nom d'Henri II, mort
en 1 589 : et mère :
i.° de François II, roi de France et d'Ecosse;
2.0 de Louis, duc d'Orléans;
3.° de Charles IX, roi de France ;
4.0 de Henri III, roi de France et de Boulogne, comte
d'Auverge ;
5.o de François, duc d'Anjou et d'Alençon ;
6.° d'Elisabeth, reine d'Espagne;
7.0 de Claude, duchesse de Lorraine;
8.° de Marguerite, reine de France, duchesse de Va-
lois, comtesse d'Auvergne, femme de Henri IV.
I02 DE LESPINASSE-LANGEAC.
seigneur de la Palice; 2° à Jean de
Mello, seigneur de Saint-Parise, che-
valier, chambellan du Roi, fils de Re-
naud de Mello, seigneur de Saint-Parise
et de Chacenay, dont le fils épousa, le 16
mai 1419, Jeanne d'Aumont, fille aînée
de haut et puissant seigneur messire
Pierre d'Aumont, dit Hutin, seigneur
d'Aumont, de Mêru , etc., premier
chambellan du Roi. Elle plaidait, av«c
son mari, en 1396, contre Hugues et
Philibert de Chantemerle;
d. Jeanne de Lespinasse, dame du Fay,
en Nivernais, femme, i.° de Jean de
Chantemerle , chevalier; 2.0 le jour de
la Pentecôte i365, de Bertrand, 111°
du nom, dit Tripier, seigneur de Saint-
Nectaire, ou Senneterre , fils de Gasto,
IIIe du nom , seigneur de Saint-Nec-
taire, et d'Oudine d'Alègre-
B. Guillaume , \ religieux au monastère de
C. Humbert, j Menât;
D. Huguette de Lespinasse, épouse d'Élie de
Nyllart, seigneur de Châteaubrun ;
3.° Bertrand de Lespinasse, marié avec Inde de
Toffailles , dont entr'autres enfants , Guiscarde
de Lespinasse, mariée, en 1 334, à Gaillard de
Goth , IIe du nom, seigneur de Rouillac , de
Pierrecave, du Palais, etc., fils de Raymond-
Arnaud de Goth, des vicomtes de Lomagne. sei-
gneur des mêmes lieux, et de Mabille de Sédillac.
II. Dalmas, Ier du nom , damoiseau , seigneur de
Lespinasse, mourut avant l'an 127D. Il fut père de :
III.- Raoul, damoiseau, seigneur de Lespinasse, qui
reconnut, avec Alix, sa femme, tenir en fief des doyen
et chapitre de Châlons , tout ce qu'ils possédaient dans
la paroisse de Virey et de Lessart, excepté quelques por-
tions qu'ils tenaient en fief du duc de Bourgogne (1).
Cet acte de reconnaissance, où il est dit que, dix livres
(1) Histoire de Bourgogne, tome II, page 363.
DE LESPINASSE-LANGEAC. io3
dijonnais ne valent plus qu'une livre parisis , est du
mois d'avril 1277. Raoul eut pour fils :
i.° Dalmas, dont l'article. suit :
2.0 Eustache de Lespinasse, chevalier , seigneur de
Lespinasse, en i323, époque où il fit hommage
à Simonin, sire de Sémur, qui allait en pèleri-
nage à Saint-Jacques. [L'esprit de son siècle le
rendit poète; il existe de lui une romance qui
qui commence par ces vers (1) :
« Je veuil amour servir,
» Et faire son talent,
» Et si veuil persuir,
» Tout son commandement ;
» Car j'ains bien loianmant,
» Sans jamais repentir,
» Celé de qui désir
» Avoir alègement ».
IV. Dalmas , IIe du nom , chevalier , seigneur de
Lespinasse, qualifié haut et puissant seigneur, monsei-
gneur, titres réservés à la haute noblesse ou à ceux qui
étaient décorés de la chevalerie, mourut vers l'an i335,
Il avait épousé Marguerite de Saint-Bury, dont est issu :
V. Hugues de Lespinasse, Ier du nom, chevalier, sire
(1) Le goût des sciences, des lettres et des arts parait héré-
ditaire dans cette ancienne famille.
Le comte de Lespinasse. pair de France, lieutenant-général
des armées du Roi, chevalier de l'ordre royal et militaire de
Saint-Louis, grand officier de la Légion-d'Honneur, a laissé
plusieurs ouvrages recommandables, tels qu'un Traité sur le
nivellement, un Traité sur la Trigonométrie pratique, un Essai
sur l'organisation de l'Artillerie, en manuscrits, un Essai sur
l'Architecture. D'agréables Poésies de différents genres ont été
le délassement de ses travaux utiles.
Son frère a mérité, par des tableaux d'un fini précieux, et par
des écrits estimés sur l'art dans lequel il excellait d'être ad-
mis à l'académie de peinture, en 1786.
M. le chevalier de Lespinasse-Langeac, qui. vit encore, s'est
distingué de très-bonne heure par différents ouvrages couronnés
à l'académie française, et à celle de Marseille, par un Précis his-
torique sur Christophe Colomb, sur Cromwell, et récemment par
la meilleure traduction en vers des Bucoliques de Virgile.
I04 DE LESPINASSE-LANGEAC.
de Lespinasse, qui fut un des seigneurs du duché de Bour-
gogne, qui s'obligèrent, en 1 35g, à payer 200,000 de-
niers d'or au mouton, au roi d'Angleterre (1). Il mourut
vers Tan 1 385, laissant entr'autres enfants :
i.° Jean de Lespinasse, chevalier-bachelier, qui
servit utilement le duc de Bourgogne dans les
guerres qu'il eut contre les Anglais, ayant sous
sa charge quatre autres chevaliers bacheliers et
soixante-cinq écuyers , dont il fit la montre à
Troyes, le 3 septembre 1 385 (2). Il fut destiné,
en 1 386, pour servir sur mer, et passer en An-
gleterre, avec sa compagnie, sur une flotte nom-
breuse que le duc de Bourgogne s'engagea à faire
équiper à l'Ecluse, ville de Flandre, sous la con-
duite de Jean de Vienne, amiral de France. 11
mourut à la guerre de Hongrie, en 1396, sans
enfants d'Odette de Lespinasse, sa cousine, fille
de Philibert, seigneur de la Clayette, ainsi qu'il
a été remarqué plus haut;
2.0 Philibert, dont l'article suit :
i.* Catherine de Lespinasse, dame de Vautounot,
qualifiée noble dame, dans un accord qu'elle fît,
le lundi après la fête de l'ascension de Notre Sei-
gneur, 1409, avec Jean Pitois de Monthelon,
écuyer, seigneur de Couchey, en Bourgogne ;
4.0 Marie de Lespinasse, mariée, en 1 365, à Jean,
seigneur de la Guiche , en Maçonnais , fils de
"Guillaume, seigneur de la Guiche, et d'Isabeau,
dame de Nanton (3). Elle vivait encore en 141 3, et
fut la quatrième aïeule de Philibert, seigneur de la
Guiche et de Chaumont , grand-maître de l'ar-
tillerie de France ; et la sixième aïeule de François
de la Guiche , seigneur de Saint-Géran , ma-
réchal de France ;
5.° Isabeau de Lespinasse, qui épousa Guichard de
Montigny, IVe du nom, chevalier, seigneur de
Montigny (4) , fils de Henri , chevalier , seigneur
(1) Histoire de Bourgogne, tome II, page 23o.
(2) Ibid. tome III, page 88.
(3) Histoire des Grands Officiers de la Couronne, t. VIII,
page 442.
(4) Mazures de l'Isle-Barbe, tome II, page 444.
DE LESPINASSE-LANGEAC. I05
de Montigny, et d'Isabeau d'Anton de Gordans.
Elle plaidait, avec son mari, en 1 367, contre
Isabeau de Damas (1), dame de Cousan, et Erard
de Crux, son mari.
VI. Philibert de Lespinasse, surnommé Cormoran,
chevalier, seigneur de Changy, de Maulevrier, et après
la mort de son frère, de la terre de Lespinasse, fut
présent à un hommage rendu par Béraud, Dauphin d'Au-
vergne, à l'abbé de Clugny, en 1394. Il fut constitué,
par acte du 8 novembre 1424, procureur de Marie de
Berri, duchesse de Bourbon, fille du Roi, pour traiter
du mariage de Louis de Bourbon, son fils, avec Jeanne,
Dauphine, sa cousine, fille de Béraud, Dauphin d'Au-
vergne. Il eut entr'autres enfants;
1 .° Jean, dont l'article suit ;
2.0 Oudard de Lespinasse, échanson du duc de
Bourgogne (2), en 1407 et 1409, conseiller,
chambellan et gouverneur des enfants de ce prince,
les comtes de Nevers et de Rethel. Il fut envoyé,
par ce prince, en ambassade auprès du duc de
Berri, en 1410 (3), afin d'engager ce duc à
rompre la ligue de Gien, dont il était le chef,
et à l'inviter à revenir à la Cour;
3.° Louis de Lespinasse, qui épousa, vers 1430,
Jeanne Dauphine, dont il eut Jean de Lespinasse,
seigneur de Lespinasse, marié, vers 1450, à Jeanne
de Fricambaud (4), qui le rendit père de Antoinette
de Lespinasse, épouse, vers 1470, de Gilbert des
Salles, hls de Robert des Salles, chevalier.
VII. Jean de Lespinasse, Ier du nom, chevalier,
seigneur de Lespinasse, de Changy, de Maulevrier, etc.,
épousa,' en 1425, Blanche Dauphine, cousine de Jeanne,
femme et cousine de Louis de Bourbon, morte en 1454,
fille de Béraud Dauphin, II0 du nom, seigneur de Saint-
Ilpise et de Combronde, tué à la bataille d'Azincourt,
(1) Histoire des Grands Officiers de la couronne, t. VIII,
page 319.
(2] Histoire de Bourgogne, tome III, pages 247 et 286.
(3) Ibid., page 3o<>.
(4) Mazures de l'abbaye de l'Isle-Barbe, par le Laboureur,
tome II, page 23o.
I06 DÉ LESPINASSK-LANGEAC.
en 141 5, avec son père, son frère, et son oncle, qui com-
mandait Favant- garde, sœur et héritière de Beraud
Dauphin, IIIe du nom, issue des anciens comtes de
Glermont, Dauphins d'Auvergne, dont la branche aînée
s'éteignit dans le même tems dans la maison de Bour-
bon-Montpensier. De ce mariage, qui prépara à ses descen-
dants la gloire d'avoir des parentés avec une branche de
la maison royale de France, sont issus :
i.° Beraud de Lespinasse, chevalier, conseiller et
chambellan du roi Louis XI, qui fut substitué
aux nom, armes et biens de sa mère, prit le nom
de Dauphin, devint seigneur de Saint-Ilpise et
de Combronde, fut général de l'armée que le
Roi envoya contre le duc de Bourgogne en 1475,
gagna sur les troupes de ce prince une bataille près
de Château-Chinon, et mourut en 1482, bailli
du Vêlai. Il est dit dans un arrêt du parlement
de Paris, du 16 janvier 1448, que son père était
du plus grant parenté d'Auvergne, et sa mère des
Dauphins qui est bien grande et ancienne lignée. Dans
sa jeunesse, il servit en Guienne sous le comte de
Foix avec les Francs-Archers et les volontaires
de Saint-Ilpise et de Combronde, qu'il conduisit
par ordre de son père. Hist . du Berri par la Thau-
massière, page 710. En 1470, il accompagna
Guillaume Cousmot, le comte Dauphin d'Au-
vergne, son parent, comte de Comminges, dans
la guerre contre Charles, duc de Bourgogne.
Louis XI lui donna sa confiance en Auvergne, et
le fit conseiller, chambellan et général de l'armée
qu'il envoya, en 1475, contre Antoine de Luxem-
bourg, comte de Roucy son maréchal et capi-
taine général de son armée; il avait sous ses
ordres le ban d'Auvergne, celui des terres du
duc de Bourbon, celui de Beaujolais, et les
Francs-Archers et volontaires de Geoffroy de
Chabannes. Il se conduisit avec toute la prudence
d'un f>rand général, et battit l'armée du maréchal
de Bourgogne, le 21 juin à Château-Chinon, près
la rivière d'Yonne en Nivernais. Le comte de Roucy
fut prisonnier du Dauphin, ses héritiers plaidè-
rent pour se faire payer de la rançon dudit comte
DE LESPINASSE-LANGEAC. 107
de Roucy, qui leur appartenait ; il y eut arrêt en
leur faveur. Le 24 février 149g, les deux maisons
se réunirent par l'alliance d'Antoinette d'Am-
boise, petite-fille du Dauphin, avec le prince Louis
de Luxembourg, comte de Roucy. (1) Il avait
(1) Une lettre du roi Louis XI, signé Louis, et plus bas
Doyat, du 24 avril 1475, porte que ce prince a reçu sa lettre,
et le remercie d'avoir fait rassembler les nobles d'Auvergne. Il
le prie de partir le plutôt possible, et lui accorde des lettres
missives adressant contre le sire de Montmorin. Original.
Une seconde lettre signée Louis, et plus bas Doyat, adressée,
le 20 mai 1475, à son amé et féal conseiller et chambellan, le
sire de Combronde (Beraud Dauphin de Lespinasse), porte
que S. M. a reçu ses lettres, et lui dit d'aller, s'il n'y est déjà,
avec le gouverneur de Champagne. Au surplus, ajoute ce prince
en terminant, touchant l'abbaye d'Ebreuille, M. de Mende
y a bon droit, et perdre tems et dépendre le vôtre à plaidoyer,
vous en vaudrez mieux pour chasser un autre (Pierre de Les-
pinasse , frère dudit seigneur de Combronde, fut cependant
abbé d'Ebreuille) . Original.
Lettre de Jean II, duc de Bourbonnais, à M. de Combronde,
faisant mention de la charge que le Roi avait donnée audit
seigneur de Combronde, de conduire les gens de l'arrière-ban
de ses pays à l'armée qui se fait pour aller en Franche-Comté
et en Bourgogne.
Des lettres que le sire de Craon, cousin dudit duc, avait
écrites à ce prince, qui, par ce qu'il lui avait mandé, avait
fait crier tous les gens de l'arrière-ban de son pays de Bour-
bonnais, qu'ils eussent à se trouver, montés et armés, en
la ville de Cussel, le 1 5 avril, pour faire leur montre et aller
au service du Roi. Qu'à 1a réception des lettres du seigneur
de Combronde, qu'il avait de nouveau fait publier ledit ar-
rière-ban pour ledit jour 1 5 avril, lui mande d'y aller ledit
jour, ou d'y envoyer pour leur donner ordre. Le prie d'exempter
du service ses serviteurs et officiers de son hôtel, de celui de
sa femme, les gens de son conseil, de sa chambre des comptes,
qui, tenant noblement certains fiefs, ne pouvaient abandonner
son service, comme ils ont été exemptés par ci-devant ;" car
si le Roi le mandait, et le fît aller quelque part, il serait con-
traint de s'en servir et les mener. Il lui offre ses services.
Signé Jean, et plus bas, de Jaligny.
Lettre du24mai i475,deCharlesdeCharlesdeChaumontd'Am-
boise, à Beraud Dauphin (de Lespinasse), seigneur de Com-
bronde. Il lui mande qu'il a sçu que depuis dix à douze jours
il est sur la Loire, sans aller en avant ou en arrière, qu'il
peut penser, veu l'affaire qui est par de-çà quand le Roi le sau-
I08 DE LESPINASSE-LANGEAC.
épousé, i.8 Antoinette de Chazeron , fille de
Jean , seigneur de Chazeron , de Volore , de
Montguerle, de la Roche-d'Agoux, et de Cathe-
rine d'Apcher, sa seconde femme. Elle était
petite-fille de Marguerite de Bellefaye, nièce du
pape Clément VI, et cousine germaine du pape
Grégoire XI . 2.0 Antoinette de Polignac , veuve
de Claude de Montbel , comte d'Entremonts,
fille de Guillaume-Armand , Ier du nom , vi-
comte de Polignac , seigneur de Chalançon et
d'Amédée de Saluées. Ses enfants furent :
Du premier lit :
a. Louise Dauphine de Lespinasse, femme de
Jacques de Miolans, gouverneur du Dau-
phine; elle est nommée dans un titre de 1482;
Du second lit :
b. Françoise Dauphine, femme de Gui d'Am-
boise, grand chambellan de France, seigneur
de Ravel, neveu du célèbre cardinal de ce
nom, et mère i.° de Catherine d'Amboise,
femme de François de la Tour, vicomte de
Turenne, 2.0 d'Antoinette d'Amboise, ma-
riée 1 .° à Charles d'Amboise , seigneur de
Bussy, son cousin; 2.0 à Antoine de la
Rochefoulcauld , seigneur de Barbezieux ,
gouverneur de Paris ; 3.° à Louis de Luxem-
bourg, comte de Roucy ;
2.0 François de Lespinasse , chevalier de Rhodes,
en 1456, qui fonda un anniversaire dans l'église
de Combronde , par acte du 3 juin 1459, (1)
comme on le voit par un acte de l'an 1488 ,
d'Armand-Beraud, vicomte de Polignac, où Ton
voit que les communalbtes de Combronde avaient
fait audit François de Lespinasse, un prêt de
3oo livres, à l'occasion de cette fondation :
rait, s'il en serait content, et le prie, sur tous les services qu'il
désire faire au Roi, qu'il vienne (à lui) jour et nuit sans ba-
gage, car il veut mettre le siège à Verdun, et que s'ils doivent
être combattus, se sera là. De Sainte-Marie la Blanche.
Signé, le tout Votre cousin d'Amboise.
(1) Coutume d'Auvergne, par Chabrol, tome IV, p. 209.
DE LESPINASSE-LANGEAC. IOg
3.° Etienne, sire de Lespinasse, de Changy et de
Maulevrier, chevalier, qui se trouva à la bataille
gagnée par son frère , sur l'armée du duc de
Bourgogne, en 1475, et mourut avant l'an 1493.
Il avait épousé, vers l'an 1470, Marguerite de
Balsac, fille de Roffec de Balsac, il Ie du nom,
seigneur de Glisenove , de Bensac , de Saint-
Amand, etc. etc. etc. , capitaine de cent hommes
d'armes et de quatre mille Francs-Archers ,
gouverneur du Pont Saint-Esprit , séne'chal de
Nismes et de Beaucaire, et de Jeanne d'Albon.
Elle était sœur d'Anne de Balsac, femme de Guil-
laume, seigneur de Joyeuse. De ce mariage, sont
issus :
a. Antoine , seigneur de Lespinasse , mariée
avec Catherine le Clerc , fille de Pierre le
Clerc , seigneur de la Forêt-le-Roi, et de
Claude de Pisseleu , sœur de François le
Clerc, chambellan du roi François Ier , et
bailli de Sens, et arrière- petite-fille de Jean
le Clerc, chancelier de France ;
b. Philippe de Lespinasse, seigneur de Mau-
levrier, qui se trouva à l'une des expéditions
du roi Louis XII, en Italie, et mourut sans
lignée d'Odette Belle, son épouse, qui vivait
encore en i5o5 ;
c. Jeanne de Lespinasse , femme i.° de Jean
de Damas, seigneur de Brèves ; 2.0 de Phi-
lippe d'/Vrcis, dont elle était veuve au mois
de juin 037.
4.0 Hugues, dont l'article suit ;
5.° Marc de Lespinasse, écuyer , seigneur dudit
lieu, de Maulevrier et de Changy, ainsi qualifié
dans des lettres du roi François Ier de l'an i5o5,
où l'on voit qu'il plaidait avec Odette Belle ,
veuve de Philippe de Lespinasse, son oncle, au
sujet de sa succession (original) ;
6.° Robert de Lespinasse , religieux de la Chaise-
Dieu , prieur de Toizey , puis abbé de Saint-
Germain des Prés, près Paris ;
7.0 Pierre de Lespinasse, moine de Cluny, abbé
d'Ebreuille ;
4*
IIO DE LESPINASSE-LANGEAC.
8.° Marguerite de Lespinasse, abbesse de Cusset ;
9.0 Catherine de Lespinasse, femme de Philibert
de la Roche, chevalier, en faveur duquel mariage
Jean de Lespinasse , et Blanche Dauphine, sa
femme , firent aux époux donation du château
de Mainsac-le-Châtel ;
io.° Philippie de Lespinasse, dame de Chastelard,
femme, le 8 mars 1445, de Charles sire de Mont-
morin et de la Bastie , fille de Pierre , seigneur
de Montmorin, chambellan du roi Charles VII,
et d'Isabeau de Chauvigny, dame de Nades. Elle
mourut au mois d'octobre 1 5o5 ;
1 1 .° Louise de Lespinasse, mariée à noble et puis-
sant Jacques de Tinières, seigneur de Merdoigne
et du Val.
VIII. Hugues de Lespinasse, Ier du nom, écuyer,
seigneur du Mas , de Langeac , dont il fit hommage à
Beraud Dauphin , en 1473 , et d'une partie de la terre
de Lespinasse qu'il eut pour son partage, mourut avant
l'an 1493. Il eut pour fils :
i.° Jean, dont l'article suit;
2.0 Philippe de Lespinasse, écuyer, seigneur de
Lespinasse, de Maulevrier, de Changy , etc. qui
avec Marc de Lespinasse , son neveu , se firent
une donation mutuelle, ainsi qu'on le voit dans
des lettres du roi Charles IX, datées d'Orléans d u
16 janvier i56o (original).
3.° Gilbert de Lespinasse, écuyer, seigneur de Cham-
bonet , marié, par contrat du 18 mai 1507,
avec Antoine Pitois de Chandenay, fille de Phili-
bert Pitois, écuyer, seigneur de Chandenay, de
la Creuze, de Mercurey, etc. et de Louise de
Marcilly. Etant veuve, sa femme épousa en se-
condes noces, noble seigneur Henri de Malain,
écuyer seigneur de Mimandes , de Meures-
sault, etc. avec lequel elle vivait le 12 juin 1529
et 3i mai 1 543.
IX. Jean de Lespinasse, IIe du nom, écuyer, co-
seigneur de Lespinasse et de Langeac, est rappelé dans
le testament de Beraud Dauphin, son oncle; il est pré-
sent à une donation de l'an 1482, devint seigneur de Turny
par son mariage, en 1493, avec Anne de Saint-Etienne,
DE LESPINASSE-LANGEAC. MI
d'ancienne noblesse , servit en 1496 dans la compagnie
d'ordonnance de Jean de la Roche-Aymon , gouverneur
de Languedoc; et eut pour fils:
i.° Antoine, dont l'article suit;
2.0 Pierre de Lespinasse, chevalier ,' seigneur de
Lespinasse , grand fauconnier de Charles, fils du
roi de France, duc d'Orléans, selon une quittance
originale signe'e de ce prince , pour les gages du
dit Pierre, où il est qualifié son cher et bien amé ,
datée de Fontainebleau, le 20 janvier 1540 ;
3.° Marc de Lespinasse, qui conjointement avec
Philippe de Lespinasse , son oncle , se firent une
donation mutuelle en i56o.
X. Antoine de Lespinasse , écuyer , co-seigneur de
Lespinasse, seigneur de Turny, fit ses premières armes
dans la compagnie d'ordonnance de Charles de Bourbon ,
duc de Vendôme, en i525, servait en 1542, dans celle
du seigneur de Torcy , et mourut avant l'année 1 553,
laissant de Jeanne Chevillard :
XI. François de Lespinasse, Ier du nom, seigneur
en partie de Turny et de Langeac, qui servit en 1 55 3 ,
dans les armées du roi Henri II, épousa Hélionne de
Boullengers , fille d'Edme de Boullengers, seigneur de
Villeneuve sous Buchain , et de Catherine de Carendeffez .
De ce mariage est issu :
XII. François de Lespinasse, IIe du nom, écuyer,
homme d'armes de la compagnie d'ordonnance de M. de
Sautour, en 1 58 1 et 1584, mort avant l'an 1 591 , laissant
de Gabrielle de Faillons , fille de Charles , seigneur en
partie de Turny , entr'autres enfants :
1 .° Jean , dont l'article suit ;
2.0 Autre Jean de Lespinasse , écuver , seigneur de
Langeac, qui épousa Radegonde Jacquemier ,
avec laquelle et Marie de Lespinasse , leur fille, il
assista en 1 658 , au contrat de mariage de François
de Lespinasse , son neveu, avec Charlotte de
Thierry ;
3.° Louise de Lespinasse, mariée à Nicolas du Mon-
ceau , écuyer ;
4.0 Charlotte de Lespinasse, vivante en 1 5g5 ,
mariée à Antoine de Morant, écuyer , seigneur
1,2 DE LESPINA3SE-LANGEAC.
de la Traverse, à qui Jean de Lespinasse , son
frère, fit une cession le 25 novembre 1604. An-
toine de Morant , son mari , rit un transport le
1 1 mars 16 10 , à Claude de Boullengers , écuyer ,
seigneur, de la Motte sous Buchain.
XIII. Jean de Lespinasse, IIIe du nom, écuyer,
seigneur de Langeac, né le i5 avril 1579, fit conjoin-
tement avec Louise et Charlotte de Lespinasse, ses sœurs,
une vente le 7 juin 1 5g5 , de soixante-huit cordes de
terre , situées aux finage et justice de Subzmestrain , en
présence et du consentement de Gabrielle de Faillons ,
leur mère, alors remariée à Claude Robin, dit de la
Porte ; partagea , avec ses dites sœurs , la succession pater-
nelle , le 6 mars 1599, et s'allia, par contrat passé le 11
juin 1602, devant Pierre Denys et Edme Trouveron ,
notaires jurés en la prévôté de Vaulcharceix, avec Marie
de Clerins , aliàs de Clarins , fille de noble sieur
Jean de Clérins, écuyer , seigneur de Beauregard et de
demoiselle Jacqueline de Loze. Elle ne vivait plus le
dernier mars 1625, que son mari, ayant la garde de leurs
enfants mineurs, partagea la succession de ladite Jac-
queline di Loze , avec Jean et Jacques de Clérins , ses
fils; il laissa de son mariage:
i.° François, dont l'article suit ;
2.0 Jean de Lespinasse, seigneur de Langeac, offi-
cier de la compagnie de M. de Cruzy, dans le ré-
giment de Coislin, vivant le 7 juin 1668. Il fut
père de :
a. Jean de Lespinasse, écuyer, vivant le 7 no-
vembre 1682 ;
b . Louis-Armand de Lespinasse, écuyer , sei-
gneur de Langeac, co-seigneur de Montfey,
vivant le 17 novembre 1682 ;
3.° Jacques de Lespinasse, écuyer, vivant en 1639.
XIV. François de Lespinasse, IIIe du nom, écuyer,
seigneur en partie de Mouceau, officier dans le régiment
de Chapelaines, né le i5 août i6o3, épousa, i.° par con-
trat passé le 25 mai 1627, devant Jeunyon, notaire au
bailliage d'Evy-le-Châtel , Marie de Mouceau , fille de
Georges de Mouceau , écuyer , seigneur de Mouceau ,
DE.LESP1NASSE-LANGEAC. ir3
en la paroisse de Soubzmaintrain, et de Catherine de
Louvoiet; 2.0 par contrat passé devant Davion, commis-
notaire au bailliage de Neuvy et Tronchoy, le 16 juin
i658, Charlotte de Thierry, sœur de Jacques de Thierry,
ëcuyer , et fille de Claude de Thierry , écuyer , et de
Françoise de Paucollot. Il obtint une sentence du prési-
diai de Troyes, le dernier août 1639; fut maintenu dans
sa noblesse, par sentence rendue en la ville et élection
de Saint-Florentin, le 5 novembre i663, et par arrêt
du conseil d'état du Roi, du 27 juin 1668; fut convoqué
au ban et arrière-ban de la noblesse du bailliage de
Troyes, le 2 septembre 1674, où il déclare, qu'il n'est
plus dans le pouvoir de servir Sa Majesté, attendu qu'il
est âgé de soixante-douze ans, et ne vivait plus en 1682.
.11 laissa de sa seconde femme:
1 .° Edme-Joseph, dont l'article suit;
2.0 Catherine de Lespinasse, née en 1661, éman-
cipée le 17 novembre 1682 ;
3.° Charlotte de Lespinasse, née en i663, éman-
cipée le 17 novembre 1682. Elles sont présentes
toutes deux à une sentence obtenue le 5 juin 1684,
par Charlotte de Thierry, leur mère, et Edme-
Joseph de Lespinasse, leur frère, contre les mar-
guilliers de la paroisse de Percey, lesquels sont
condamnés à accorder à ladite demoiselle Thierry
un banc dans une chapelle de ladite église.
XV . Edme-Joseph de Lespinasse , né le 20 juillet
1604, émancipé le 17 novembre 1682, d'abord cadet gen-
tilhomme dans le régiment de Brisack , en 1686, puis
lieutenant au régiment du Plessis, capitaine dans celui
de Gesvres, cavalerie, chevalier de l'ordre royal et mi-
litaire de Saint-Louis, mort en 1740, avait épousé, le
27 janvier 1724, demoiselle Marie de Saucières de Te-
nance , issue d'une maison alliée à celles d'Orléans de
Rère , de Lux , de Rogres , d'Estouf de Pradines , de
Dampierre et autres, fille de feu messire Edme de Sau-
cières, chevalier , seigneur , baron de Tenance , de Ser-
rigny et autres lieux, et de dame Elisabeth Fauvelet du
Tocq, et petite-fille d'Anne de Choiseul-Traves , proche
parente de François de Saucières , baron de Tenance ,
mari de Charlotte de Choiseul-Beaupré, grand'tante du
duc de Choiseul. De ce mariage sont issus :
12. 8
»>4
DE LESPINASSE-LANGEAC.
i.° Jean-Baptiste, comte de Lespi nasse , chevalier
de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis ,
mestre-de-camp de cavalerie , et lieutenant des
grenadiers à cheval , mort maréchal de camp.
Il avait épousé N.... de Germinie, dont il a
eu une fille , mariée à M. Séguier de Saint-
Brisson ;
2.0 Etienne-Joseph, dont l'article suit;
3.° Edme-Joseph, vicomte de Lespinasse, brigadier
des armées du Roi, ancien lieutenant-colonel du
régiment de Picardie, maréchal de camp, père de :
a. N..., vicomte de Lespinasse, mort à 26 ans
au champ d'honneur, marié à Esther de Les-
pinasse, fille de M. le comte de Lespinasse,
lieutenant-général des armées du Roi , pair
de France , chevalier de Saint-Louis, grand
officier de la Légion-d' Honneur , mort en
18 16 (1), dont trois filles ;
b. Augustin-Etienne Joseph de Lespinasse,
(1) Le Moniteur du 6 décembre 1816 donne sur cet officier-
général une notice nécrologique, ainsi conçue :
« La chambre des Pairs vient d'être privée d'un de ses
• membres les plus distingués, par la mort de M. le comte de
» Lespinasse, lieutenant-général des armées du Roi, chevalier
» de l'ordre royal et militaire de Saint- Louis, grand-officier
» de l'ordre royal de la Légion-d' Honneur, etc.
» Issu d'une des branches de la maison de Lespinasse, dont
» l'ancienneté remonte à plus de six cents ans, et qui se glo-
» rifie d'avoir des parentés avec une branche de la maison
» royale de France (1), le comte de Lespinasse, à l'exemple
» de ses aïeux, consacra son épée au service de son prince.
» Après avoir fait les deux dernières campagnes de la guerre
» de sept ans, en qualité de cornette des carabiniers et d'aide-
» de-camp de monsieur le marquis de Poyanne , com-
» mandant de corps, il employa le loisir que lui procura
(1) Jean de Lespinasse, seigneur de Lespinasse, de Maule-
vrier, de Changy, etc., épousa, en 1425, Blanche Dauphine,
fille de Beraud Dauphin, IIe du nom, sœur et héritière de
Beraud Dauphin, IIIe du nom , issue des anciens comtes de
Clermont, Dauphins d'Auvergne, dont la branche aînée s'étei-
gnit, dans le même tems, dans la maison de Bourbon-Mont-
pensier .
DE LESPINASSE-LANGEAC. M5
marié avec Adèle de Chambray, dont un fils,
Edme de Lespinasse ;
c. Marie-Anne-Joséphine de Lespinasse , ma-
riée à Eugène-Nicolas de Valory ;
d. Caroline de Lespinasse, mariée à Louis de
la Merville ;
XVI. Etienne-Joseph de Lespinasse, appelé marquis
la paix de 1 763 , à cultiver les sciences exactes , qui
eurent toujours pour lui beaucoup d'attraits. Cette tendance
de son esprit le porta peu après à quitter le service de la
cavalerie, et à se faire admettre dans le corps royal de
l'artillerie.
» Ce corps illustre, qui depuis plus d'un siècle sert de mo-
dèle au reste de l'Europe, ne tarda pas à reconnaître le prix
de l'acquisition qu'il venait de faire. M. de Lespinasse sut
mettre à profit le temps qu'il pouvait dérober aux devoirs
de son état , et il composa, pour les écoles d'artillerie, un
ouvrage qui attira sur lui l'attention du célèbre M. de
Gribeauval, premier inspecteur du corps royal, et les récom-
penses de la cour. M. le duc de Choiseul lui adressa la com-
mission de capitaine, quoiqu'il eût à peine six ans de service,
et il eut en outre l'honneur d'être choisi pour venir tous les
ans travailler, sous la direction de M. de Gribeauval, au
perfectionnement de l'artillerie française. Ajoutons, à la
louange de M. de Lespinasse, qu'après avoir obtenu, par
son mérite, un avancement extraordinaire, il sut encore
se le faire pardonner.
» Le reste de sa longue carrière ne démentit pas un si bril-
lant début. Parvenu au grade de lieutenant-général, investi
successivement du commandement de l'artillerie de quatre
grandes armées, il se fit remarquer par une profonde con-
naissance ue son art, par l'esprit d'ordre et d'économie si
nécessaire à ceux qui dirigent cette arme importante et dis-
pendieuse, par une activité qui s'accroissait avec les obstacles,
enfin par une bravoure calme, réfléchie, indépendante de
la nature ou de la gravité du péril, et qu'il regardait plutôt
comme un devoir que comme un mérite.
•> A lage de soixante-quatre ans, appelé à de hautes fonc-
tions dans l'ordre politique, il ne quitta pas sans les plus vifs
regrets, un corps qu'il aimait avec une sorte de passion. Il
voulut donner une dernière marque de la vive affection
qu'il lui portait, en publiant un Essai sur l'organisation de
i l'artillerie, dans lequel il rassembla tout ce qu'une expé-
1 rience de quarante années lui avait appris sur cet objet irn-
i portant. Long-temps auparavant, il avait mis au jour deux
» traités, l'un sur le Nivellement, l'autre sur la Trigonométrie
,ï6 DE LESPINASSE-LANGEAC.
de Langeac , né le i3 janvier 1727; colonel du régi-
ment des grenadiers royaux de son nom; maréchal de
camp; gouverneur de Pierre- Pertuse ; commandant
pour Sa Majesté , dans la ville et citadelle du Pont-
Saint-Esprit , et dans le Bas-Languedoc; chevalier de
l'ordre royal et militaire de Saint-Louis , le premier
avril 1757; commanndeur de celui de Saint-Lazare,
le 11 février 1762; a fait ses preuves de la cour, signées
de M. Chérin, généalogiste du cabinet des ordres du
Roi, commissaire de Sa Majesté, pour l'examen des
preuves contentieuses de noblesse, le 4 mars 177 1 . Il
tut blessé à l'attaque du château de Wutzer, en Bavière,
le premier juin 1741 , ainsi qu'à l'attaque du château
de Dinghetfing; reçut un coup de feu au travers du
corps, à la bataille de Fontenoy, en 1745, où il se
distingua de manière à mériter du Dauphin , qui était
continuellement aux côtés du Roi, dans cette bataille
meurtrière , des secours particuliers ; fit les campagnes
de Flandre, de Mahon, où il reçut plusieurs contusions
pendant le siège; se distingua dans les campagnes de
pratique. Il laisse, en manuscrit, un essai sur l'Architec-
ture, où domine un sentiment exquis des vraies beautés de
cet art. L'amour des sciences s'unissait en lui à l'imagination
la plus poétique, au point qu'il passait avec facilité des
combinaisons les plus abstraites, aux élans pindariques les
plus brillants, ou aux grâces ingénieuses de l'idylle ; mais
il n'admettait que ses plus intimes amis dans la confidence de
ses délassements littéraires.
» Qu'il nous soit permis d'ajouter à cette rapide notice,
que M. le comte de Lespinasse était dans la vie privée de
l'aménité de mœurs la plus aimable, d'une courtoisie cheva-
leresque envers les dames, d'une conversation spirituelle,
enjouée et assaisonnée du plus excellent ton. Sa vigoureuse
constitution lui promettait encore de longues années, lorsque
les suites d'un accident, fort léger en apparence, le condui-
sirent, en quelques mois, au tombeau. Il demanda de bonne
heure, et reçut avec joie, les consolations de la religion.
» Il ne laisse qu'une fille, digne objet de ses plus tendres af-
fections, veuve, à la fleur de l'âge, du vicomte de Lespinasse,
son cousin, officier de la plus belle espérance, mort à 26 ans
sur le champ de bataille.
» Si cette faible esquisse a fidèlement exprimé ce • que fut
M. le comte de Lespinasse, elle donnera la juste mesure des
regrets de sa famille et de ses amis ».
DE LESPINASSE-LANGEAC. j lj
1760, 1761 et 1762; obtint le commandement des ville
et château du Pont Saint-Esprit en 1767,- et fut promu
au grade de brigadier des armées du Roi, en 1768. 11 avait
épousé Marie-Madelaine-Joseph-Aglaé de Cusack, née à
Lille, le 25 octobre 1725, d'une illustre et ancienne maison
dlrlande , originaire de la province de Guienne , fille
de Richard-Edmond de Cusack, maréchal des camps et
armées du Roi , et d'Isabelle-Brigitte Fitz-Gérald , sa
première femme. De ce mariage sont issus :
i.° Auguste- Louis-Joseph-Fidel-Amand , qui suit;
2.0 Egide-Louis-Edme-Joseph de Lespinasse , che-
valier de Langeac, chevalier non profès de l'ordre
de Malte, ancien prieur des prieures de la Réole,
d'Ayméries , de Saint-Martin de Crêcy ; gou-
verneur de la ville de Poitiers ; chevalier de
l'ordre royal et militaire de Saint-Louis Jet de la
Légion-d'honneur, ancien conseiller d'ambassade
dans les cours de Vienne, de Saxe, de Berlin et
de Saint-Pétersbourg ; ancien conseiller de l'Uni-
versité , maréchal des camps et armées du Roi ;
membre de l'académie de Marseille;
3.° Alexandre-Joseph - Onézime - Louis- Gustave de
Lespinasse, appelé le chevalier de Saint-Ilpise,
chevalier non profès de l'ordre de Malte; ancien
prieur de Salmaise et de Buzette; gouverneur de
Quimper, capitaine de dragons dans le régiment
de Lorraine;
4.0 Antoine -Charles - Joseph - Caliste - Pamphile de
Lespinasse, appelé comte de Lespinasse, chanoine-
comte de Brioude;
5;° Auguste - Louis - César - Hypolite - Théodore de
Lespinasse, titré comte d'Arlet; gouverneur des
villes de Porteroz et Carcassonne, capitaine de
cavalerie dans le régiment Royal- Roussillon ;
6.° Jacques - Victor - Charles - Joseph - Auguste de
Lespinasse-Langeac, tenu sur les fonts de baptême
par Sa Majesté Britannique Jacques III, représenté
par Charles de Saint-Albin, archevêque de Cam-
brai, et par Victoire - Marie - Anne de Savoie,
princesse de Carignan ;
7°. Aglaé - Joséphine-Amélie - Louise-Edme de Les-
pinasse-Langeac, mariée à Victor - Scipion- Louis-
Joseph de la -Garde , marquis de Chambonas ,
îl8 DE LESPINASSE-LANGEAC.
maréchal des camps et armées du Roi, ministre
des affaires étrangères sous Louis XVI, le 17 juin
1792, fils de Scipion-Louis-Joseph de la Garde,
marquis de Chambonas, baron de Saint-Félix et
des états du Languedoc ; brigadier des armées du
Roi, et de N.... de Grimoard de Beauvoir du
Roure, sa seconde femme.
XVII. Auguste -Louis- Joseph -Fidel -Amand de Les-
pinasse , comte de Langeac , ancien capitaine des gardes
de la porte de Monsieur, aujourd'hui, le roi de France ;
chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis ;
maréchal des camps et armées du Roi , gouverneur des
villes de Guérande , du Croisic et de Saint-Nazaire ,
en Bretagne, du Puy, en Velay, et de Rue, en Picardie ,
nommé par Sa Majesté, commandeur des ordres royaux ,
militaires et* hospitaliers de Notre-Dame de Mont-Carmel
et de Saint-Jean de Jérusalem , commandeur de la com-
manderie de Mancied , de Tordre de Saint-Jacques de
l'épée, en Espagne.
Armes : écartelé, au 1 d'or, au dauphin pâmé d'azur,
qui est des Dauphins d'Auvergne; au 2 d'or , au gon-
falon de gueules, qui est d'Auvergne; au 3, d'azur, se-
mé de fleurs de lys d'or ; à la tour d'argent, brochante,
qui est de la Tour d'Auvergne ; au 4 d'or, à six fleurs
de lys d'azur, qui est de Combronde; sur le tout de
gueules , à la bande d'argent ; au lambel du même , bro-
chant sur la bande, qui est de Lespinasse.
Extrait des provisions de la charge de capitaine des gardes de
la porte de S. A. R. Monseigneur le comte de Provence,
aujourd'hui Louis XVIII, donnée par Louis XV, en 1 77 1 ,
à M. le comte de Lespinasse- Langeac.
LOUIS, parla grâce de Dieu, Roi de France et de
Navarre, etc.
Notre cher bien amé, Etienne-Joseph de Lespinasse-
Langeac, Colonel du régiment des grenadiers royaux de
son nom, brigadier de nos armées, gouverneur de notre
ville de Pierre Pertuse, commandant pour nous dans les
ville et château du Pont-Saint-Esprit, et dans le bas
Languedoc, chevalier de notre ordre royal et militaire
de Saint-Louis , et commandeur de celui de Saint-
DE LESPINASSE-LANGEAC. 119
Lazare. La maison de Lespinasse dont il est issu joint à
une ancienneté de plus de 600 ans, des possessions
nombreuses, des services militaires distingués, et des
alliances illustres qui sont les titres qui marquent son
rang entre les plus considérables du royaume. Elle a
pris son nom d'une terre située en Bourgogne aux fron-
tières du Forez, d'où elle s'est répandue successive-
ment dans les provinces d'Auvergne, de Nivernois,
du Bourbonnois et de Champagne; elle était partagée
dès le commencement du XIIe siècle en diverses
branches, dont une connue sous le nom des seigneurs
de Saint- André, s'est éteinte vers l'année 1402, avec
substitution de son nom dans l'illustre et ancienne maison
d'Albon, après avoir donné des chanoines à l'église de
Lyon. Eustache, seigneur de Lespinasse, chevalier,
chef de la branche aînée, vivant en 1242, eut deux fils,
le puîné forma un rameau sous le nom des seigneurs de
1 a Clayette, dont le dernier Philibert de Lespinasse,
chevalier, seigneur de la Clayette et de plusieurs autres
terres considérables, fut le conseil secret du roi Jean, de
Charles V et Charles VI, servit dans leurs armées, et
fut l'un des douze seigneurs chargés de l'administration
du royaume, en 1 357 ; par acte de 1846, il fut constitué
par Guy de Bourbon, son procureur, pour rendre au
Roi la foi et hommage du château de Montpensier; il
lui associa Robert Dauphin, Geraud de Bourbon, Hu-
gues Dauphin, Guillaume et Jean de Bourbon, pour
rendre conjointement cet hommage. En 1 371, il fut
témoin au contrat de mariage de Louis, duc de Bourbon,
avec Anne, fille de Béraud Dauphin, il mourut en i3g5,
laissant trois filles mariées, l'aînée, à Jean de Lespinasse,
son parent, de la branche aînée, chevalier et chambellan
du Roi, mort ambassadeur en Hongrie, en 1399; la
seconde à Jean de Mello, chambellan du Roi, et la
troisième, à Jean de Chantemerle, chevalier qui étant-
veuve, épousa en 1364, Bertrand, seigneur de Senectère;
le sire de Clayette, en i38o, épousa en secondes noces,
Constance de la Tour d'Auvergne, arrière grand'tante
de Madelaine de la Tour d'Auvergne, mère de Catherine
de Médicis. Dalmas, fils aîné d'Eustache, continua la
branche aînée de la maison, et mourut en 1275. Un
autre Dalmas, chevalier, seigneur de Lespinasse, son
petit-fils, vivant dans le siècle suivant, était qualifié de
haut et puissant seigneur, Monseigneur, titre réservé
I30 de lespinasse-langea;c.
alors à la haute noblesse, et à ceux qui étaient décorés
delà chevalerie; il fut aïeul de deux sujets qui rempli-
rent des grades relevés dans les armées du roi Charles VI.
Jean de Lespinasse, le Ier, fut l'un des capitaines de
celle que ce prince destina à passer en Angleterre en 1 386,
et mourut à la guerre de Hongrie en 1394; le IIe nommé
Philibert et surnommé Cormoran, qualifié noble et
chevalier, seigneur de Changy et de Maulevrier, fut cons-
titué, par acte du 8 novembre 1426, procureur de Marie
de Berri duchesse de Bourbon, fille du Roi, pour trai-
ter du mariage de Louis Bourbon, son fils, avec Jeanne
Dauphine, sa cousine, fille de Béraud Dauphin d'Au-
vergne; il fut père de Jean, chevalier, seigneur des
mêmes terres; celui-ci forma une alliance illustre qui
prépara à ses descendants la gloire d'avoir des parentés
avec les princes d'une branche de notre auguste maison.
Il épousa, en 1425, Blanche Dauphine, cousine de
Jeanne, femme et cousine de Louis de Bourbon, fille
de Béraud Dauphin, IIe du nom, seigneur de Saint-
llpise et de Combronde, sœur et héritière de Béraud
Dauphin, IIIe du nom, issue des anciens comtes de
Clermont, Dauphins d'Auvergne, dont la branche aînée
s'éteignit dans le même tems dans la maison de Bourbon
Montpensier. De ce mariage sortit une nombreuse pos-
térité, deux de leurs filles furent mariées dans les maisons
de Montmorin et de la Roche-Béraud; l'aîné de leurs
fils, chevalier, conseiller et chambellan du roi Louis XI,
fut substitué aux nom et armes de sa mère, prit le nom
de Dauphin, devint seigneur de Saint-Ilpise et de Com-
bronde, fut général de Tannée que le même prince
envoya contre le duc de Bourgogne, en 1475, et gagna
sur ces troupes une bataille près de Château Chinon, et
mourut en 1482, laissant d'Antoinette, fille de Guil-
laume, dit Armand, vicomte de Polignac, Françoise
Dauphine, femme de Gui d'Amboise, seigneur de Ravel,
neveu du célèbre cardinal de ce nom, et mère de Cathe-
rine d'Amboise, femme de François de la Tour, vicomte
de Turenne et d'Antoinette, mariée i.° à Charles d'Am-
boise, seigneur de Bussy, son cousin, 2.0 à Antoine de
la Rochefoucauld, seigneur de Bardezieux ; 3.° au prince
Louis de Luxembourg, comte de Roucy. François,
deuxième fils de Jean de Lespinasse et de Blanche Dau-
phine fut chevalier de l'ordre de f Rhodes. Robert le
troisième fils fut abbé de Saint-Germain des Prés, près
DE LESPINASSE-LANGEAC. I2i
Paris. Pierre le quatrième, moine de Cluny, abbé d'E-
breuille ; Etienne et Hugues, eurent tous deux postérité.
Le premier seigneur de Changy, de Maulevrier, et d'une
partie de Lespi nasse se trouva à la bataille gagnée par son
frère, sur l'armée du duc de Bourgogne, en 1475, par-
vint à la chevalerie, et mourut avant l'année 1493 . Il
avait épousé Marguerite de Balsac , fille de Robert ,
seigneur de Glisenove, sénéchal de Nismes et de Beau-
caire, et de Jeanne d'Albon , et sœur d'Anne de Balsac
femme de Guillaume, seigneur de Joyeuse , et en avait
eu, entr'autres enfants, Philippe, seigneur de Maulevrier
qui se trouva à Tune des expéditions du roi Louis XII,
en Italie, et Jeanne, lemme de Jean de Damas , sei-
gneur de Brèves. Hugues de Lespinasse fut père d'E-
tienne, eut en partage une partie de la terre de Lespi-
nasse, fut aussi seigneur du Mas de Langeac, dont il fit
hommage à Béraud Dauphin en 1473. Jean de Lespi-
nasse, son fils, seigneur en partie de Lespinassse et de
Turny, par son mariage de l'année 1493, avec Anne de
Saint-Etienne d'une ancienne noblesse, servait en l'an-
née 1496, dans la compagnie l'ordonnance de Jean de
la Roche-Aymon, gouverneur de Languedoc, il fut
père d'Antoine de Lespinasse, co-seigneur de Lespinasse
et de Turny, qui fit ses premières armes dans la compa-
gnie d'ordonnance de Charles de Bourbon, duc de Ven-
dôme, en i525, servait en 1542, dans celle du seigneur
de Torcy, et continua sa branche qui s'est constamment
dévouée au service militaire. Edme Joseph de Lespinasse
qui en était le chef, à sa mort arrivée en 1740, servit
d'abord dans la compagnie des gentilshommes de Brissak,
fut depuis lieutenant du régiment du Plessis, capitaine
dans celui de Gesvres , cavalerie , chevalier de l'ordre
royal et militaire de Saint- Louis, lequel mourut en 1740.
Il avait épousé, en 1724, Marie de Saucières, fille d'Edme,
baron de Tenance , issue d'une maison alliée à celle
d'Orléans de Rère , de Lux , de Rogres, de Langlée ,
d'Estouf de Pradines et autres , arrière-petite-fille de
François de Saucières, baron de Tenance, mari de Char-
lotte de Choiseul Beaupré , grand'tante du duc de
Choiseul . C'est de cette alliance que sont nés Jean-
Baptiste de Lespinasse , chevalier de l'ordre de Saint-
Louis, m:stre-de-camp de cavalerie et lieutenant des
,22 DE LESPINASSÈ-LANGKAC.
grenadiers à cheval; ledit, Etienne-Joseph de Lespinasse-
Langeac , et Edme-Joseph , chevalier de Lespinasse ,
brigadier de nos armées , et lieutenant-colonel du régi-
ment de Picardie; ledit Etienne-Joseph , fidèle aux en-
gagements de sa naissance a suivi les traces de ses an-
cêtres ; dès l'âge de i 3 ans , il commença à servir dans
le régiment Royal- Infanterie, montra dès lors des dispo-
sitions si heureuses, un zèle et un courage si prématurés,
qu'il fut fait lieutenant en second audit régiment dès
l'année suivante, et bientôt après lieutenant en premier;
ne tarda pas , malgré son extrême jeunesse , à montrer
combien il était digne de la rapidité avec laquelle on
lui faisait parcourir les premiers grades. En 1741, le ier
juin, s'étant trouvé du détachement pour l'attaque du
château de Wutzer en Bavière, il s'exposa si fort qu'il
fut blessé à la jambe droite; le 18 avril 1743, il combattit
avec le même courage et la même volonté au château de
Dinghetfing, il y fut blessé au bras gauche. Tant de
zèle et de valeur lorsqu'il avait à peine atteint l'âge de
i5 ans, nous parurent mériter des récompenses distin-
guées. Sans s'arrêter à son extrême jeunesse qui semblait
l'exclure du poste si souvent important de lieutenant
des grenadiers, il lui fut conféré en 1744 avec les té-
moignages les plus honorables et les plus distingués,
sur l'exposition de ses services qui nous fut faite par
notre cousin , le maréchal de Noailles, et par le marquis
de Gourtenvaux, alors colonel dudit régiment royal. Dans
la même année feu notre cousin le maréchal de Saxe ,
nous ayant représenté le mérite rare dudit Lespinasse-
Langeac, nous jugeâmes à propos de lui accorder deux
gratifications comme une marque de notre satisfaction.
Ces récompenses ne firent qu'exciter son émulation;
en 1745, il reçut un coup de feu au travers du corps,
à la bataille de Fontenoy, et la manière dont il s'y était
comporté méritèrent l'assurance de la croix de Saint-
Louis; mais n'ayant que 18 ans, elle ne lui put être
donnée pour le moment. Cependant la manière dont il
combattit sous nos yeux à cette bataille, nous porta à le
recommander particulièrement parmi les officiers de nos
troupes qui y furent blessés à mort, et à lui envoyer une
gratification. En particulier notre très-cher fils le Dauphin
d'heurtuse mémoire qui étant continuellement à nos côtés,
dans cette bataille meurtrière, avait été également témoin
DE LESPINASSE-LANGEAC. f23
d'une si rare valeur, lui en donna pareillement des té-
moignages, en lui envoyant des secours particuliers.
Ayant sans cesse sous les yeux les services des gentils-
hommes de notre royaume, qui se distinguent dans notre
armée, nous jugeâmes à propos de l'élever au grade de
capitaine en 1746. Quoique ses blessures se rouvrissent
continuellement, il fit ses trois dernières campagnes,
et donna tant de preuves d'intelligence et de capacité,
que le maréchal de Saxe qui commandait notre armée
en Flandre, nous demanda pour lui avec instance la
dignité de colonel; mais n'ayant pu être compris dans
la promotion d'alors, loin que son zèle se fut ralenti,
quoique ses blessures qui ne se refermaient point le
missent dans l'état le plus dangereux, il fit la campagne
de Mahon, et reçut plusieurs contusions pendant le
siège. Le maréchal de Richelieu, le comte de Maillebois
et le duc de Laval, nous ayant représenté sa bonne
conduite au fait de la guerre, nous jugeâmes à propos
de lui accorder enfin la croix de Saint-Louis, que son
trop de jeunesse nous avait empêché de lui accorder
précédement, en y joignant la commission de lieute-
nant-colonel. Le icr avril, 1757, il fut attaché en cette
qualité à nos grenadiers royaux. C'est là que, dans un
poste plus éminent, il commença à déployer des talens
pour le commandement ; jusques-là il n'avait pu mon-
trer que du courage, de l'ardeur et de l'exactitude;
mais ayant des détachemens à commander en chef, il
s'y acquit l'estime de tous les généraux, et la confiance
des troupes qu'il conduisit à la guerre. Au mois d'a-
vril 1760, \ tant de valeur, de mérite, de prudence et de
capacité, nous déterminèrent à l'élever au grade de
colonel, et à lui confier un de nos régimens de gre-
nadiers royaux, où il s'est pareillement distingué dans
les campagnes de 1760, 1761, et 1762. Une si bonne
conduite depuis l'âge de i3 ans, tant de blessures, tant
de bons services, nous ont porté à lui conférer le com-
mandement des ville et citadelle du Pont Saint-Esprit,
en 1765 et en 1768, à lui donner le grade de brigadier
de nos armées.
Nous sommes aussi informé que LnotreJ chère et bien
amée Marie-Madelaine-Joseph-Aglaée de Cusack, épouse
dudit sieur de Lespinasse-Langeac, a pareillement
l'avantage d'être issue d'une maison originaire de notre
,24 DE LESPINASSE-LANGEAC.
province de Guienne, laquelle est passée depuis plus
de six cents ans en Irlande, ou elle a soutenu le lustre
de son origine par des possessions considérables, par
des alliances avec les premières de ce pays, telle que
celle d'O'Brien, de Talbot, de Dillon, de Butter,
Wellesley, Mornington et Wellington, même famille,
d'Arcy, de Fitz-Gérald, de Nugent, de Clark, de
Barnewal, de Tirconel, de Macdonald (i) et de Taaffe,
par les charges et dignités de lord-justicier, de grand-
chancelier, de garde du grand sceau de chancelier,
et de baron de l'Echiquier, et haut-schérif des pro-
vinces, et a produit plusieurs branches qui ont signalé
leur zèle pour la religion et pour leur souverain dans la
révolte suscitée par Cromwel, et lors de l'invasion du
prince d'Orange; Richard de Cusack de Girardston,
chef de l'une de ces branches, qui avait perdu son aïeul à
la bataille de Worcester en 1641, fut obligé d'aban-
donner sa patrie, et passa au service d'Espagne, en qualité
de capitaine dans le régiment d'Obyrn. Il laissa trois
fils, qui s'attachèrent au service du feu Roi, notre
très-honoré seigneur et bisaïeul. L'aîné, Gérard-
Alexandre, chevalier de l'ordre royal et militaire de
Saint-Louis, lieutenant-colonel du régiment de Roth,
est mort en 1743, après avoir porté les armes pendant
53 années. Charles, le second, de bas officier au régi-
ment de Lée, entra ensuite au service de notre très-
cher et amé frère et oncle Roi d'Espagne, y est parvenu
au grade de capitaine des gardes-wallonnes, au grade
de maréchal de camp, et est mort en 1748, gouverneur
de Melatza, en Sicile, et commandeur de l'ordre de
Saint-Jacques; Richard-Edmond de Cusak, le troisième,
qui est le père de ladite dame de Lespinasse-Langeac,
entra comme volontaire en 1703, étant âgé de seize
ans, dans le régiment d'Orington, depuis connu sous
le nom de Roth, v fut fait officier l'année suivante:
(1) Maison très-ancienne du royaume d'Ecosse, en la pro-
vince d'Inverness, où elle était en possession du titre de baron
de Moydarst. Les membres de cette famille furent constam-
ment dévoués à la maison Stuart ; sept frères du nom de Mac-
donald servaient, avec la plus grande distinction, dans l'armée
du prince Charles-Edouard, en 1745. C'est de cette illustre
famille qu'est issu le maréchal de France de nos jours.
DE LESPINASSE-LANGEAC. I25
se trouva en cette qualité aux batailles de d'Hochstett et
de Malplaquet, et au combat de Denain; dans la guerre
de 1733, il servit au siège de Philisbourg et à l'affaire de
Glausen, et fut fait en 1736, chevalier de notre ordre de
Saint-Louis. Il a servi aussi dans celle commencée en
1741; se trouva l'année 1747 à la bataille d'Ettingen, fut
nommé l'année suivante lieutenant-colonel du régiment
de Roth: seryit aux sièges que nous fîmes en personne,
des villes de Menin, Ypres et de Furnes, et à celui
du fort de la Kenok; commanda en 1745, sous nos
yeux, son régiment au siège de Tournay et à la bataille
de Fontenoy. L'année 1747, ayant été fait brigadier de
nos armées, il commanda au pont de Walheim,
poste important, où il resta pendant six semaines avec
six cents hommes. Il commanda encore son régiment
à la bataille de Lawfeldt, que nous y gagnâmes le
2 juillet de cette année, sur l'armée des alliés, et s'y
comporta avec tant de valeur et de prudence, que
nous lui donnâmes un témoignage public de la satis-
faction que nous eûmes de sa conduite. L'année sui-
vante, il se trouva au siège de Maestricht. En 1755,
nous lui accordâmes le gouvernement de nos villes de
Guérande, du Croisic et de Saint-Nazaire, petit port
où s'est embarqué Jacques III, pour aborder en Ecosse,
et la commanderie de l'hôpital du Mancied, en Arma-
gnac, de l'ordre de Saint-Jacques de l'Épée, en
Espagne. Enfin, après nous avoir servi, sans inter-
ruption, pendant 56 années, il s'est retiré en 1759,
avec le grade de maréchal de nos camps et armées.
C'est en suivant de tels exemples, que notre cher et
bien amé Auguste - Louis-Joseph - Fidèle - Amand de
Lespinasse - Langeac, colonel dans notre régiment des
grenadiers de France , chevalier de notre ordre de
Saint-Louis, et auparavant capitaine de dragons dans
le régiment de Baulfremont, • fils aîné desdits sieur et
dame de Lespinasse - Langeac, quoique âgé alors seule-
ment de 22 ans, a donné des preuves de capacité et de
courage dans la guerre de Corse, et notamment à l'atta-
que, également meurtrière et décisive de Pontenuovo,
où il soutint long-tems le feu des ennemis,, pour faci-
liter à nos troupes la conquête de ce poste important,
qui fut suivie de celle de l'Isle. A ces causes et considé-
rations, etc., etc.
I26 DE CUSACK.
de CUSACK [Geoffroy et André), frères et cadets
d'une famille ancienne et illustre de ce nom au pays de
Galles, originaire de la province de Guienne, passée en
Angleterre avec Guillaume, duc de Normandie, abor-
dèrent en Irlande l'an 121 1.
Ils étaient à la suite de Jean, roi d'Angleterre, qui, à
la tête d'une puissante armée, voulut achever de sou-
mettre les Irlandais à sa domination, pour apaiser les
troubles dont ce royaume était agité; ces deux guerriers
firent paraître tant de valeur et d'activité, que le roi
Jean leur accorda, à eux et à leurs héritiers, un grand
nombre de châteaux et manoirs (1) dans les provinces de
Lugénie et de Connacie, principalement dans Meath et
Tirawly ; c'étaient des biens de Walter de Lacy, seigneur
de Meath et de Hugues de Lacy, comte Dustonie et de
Connacie, et haut justicier d'Irlande, qui, après une
déprédation et une tyrannie des plus cruelles, après le
meurtre de Jean de Courey, qu'ils avaient égorgé près de
Dublin, pour se dérober l'un et l'autre à la justice de leur
souverain, s'étaient réfugiés en France.
Geoffroi de Cusack, seigneur de Killeen ou Meath
et de Tirawly en Connacie, épousa la fille d'Adam Petit,
qui lui apporta pour dot les manoirs de Clony et Gonach.
De ce mariage naquit Adam Cusack chevalier qui, pour
se maintenir dans la contrée de Tirawly, contre l'invasion
des Guillaume Barett et de ses vassaux, en 1281, leva
des troupes en Meath, marcha vers la Connacie à la ren-
contre des usurpateurs, fit périr, dans une bataille, Guil-
laume Barett et ses frères, avec un grand nombre de leur
parti, et en délivra le pays. Il mourut en ladite année,
(1) Geoffroy eut ceux de Killeen ou Meath, et de Tirawly
en Connacie, avec plusieurs autres dénominations ; André ceux
de Gerardston , Clenardoau, Ross, Brenaneston, Folys ,
Towes et Inowil. Les descendants de Gerardston acquirent
depuis quantité de terres seigneuriales, et sa famille en est
restée en possession jusqu'au règne de Charles. IL Telles étaient
Cussington, Portain, Kilmenn, Lismallen, Turry, Ballymol-
gau , Duleek , Portleriston , Tullahard , Kilgosgau , Rathal-
dron et Calmine, toutes situées au comté de Meath.
DE CUSACK.
127
et eut un fils, Adam, qui, venant à mourir avant son
père, en 1277, laissa deux fils, Adam qui succéda à son
grand-père, et Nicolas qui mourut jeune.
Adam épousa la fille de Bermingham, seigneur d'Au-
ry , dont il eut une fille unique, Marguerite, mariée à
Richard Clarke, chevalier, mort en (1) 1349. De ce ma-
riage sortirent Richard , qui mourut jeune , et Jeanne
marie'e à Walter Cusack , chevalier , fils cadet de Jean
de Gerardston ; il mourut en 1273, et eut pour fils
Lucas Cusack , chevalier , seigneur de Killeen , mort
en 1 383. Lequel, de sa femme Mahaud ou Mathilde, fille
de Simon Kleming , chevalier, eut une fille unique et
héritière , Jeanne ou Jenet , qui porta ses manoirs en
dot à Christophe Plunkett , chevalier, lord député d'Ir-
lande en 1432.
Elle mourut Tan 144 1, et fut enterrée dans l'église de
Killeen , où elle et son mari avaient fondé un chanterie
de quatre prêtres, afin de prier pour eux : ici finit la fa-
mille de Killeen, de Tirawly, etc.
I. André Cusack , seigneur de Gerardston, etc. , et
frère cadet de Geoffroi , seigneur de Killeen , etc .,
mourut l'an 1295, et fut enterré dans l'église de Killeen.
Il laissa :
i.° Jean, dont l'article suit ;
2.0 Walter, qui, en 1290, épousa Malthide, fille
aînée de Guillaume Pylart ou Pylast, dont la se-
conde fille, Isabelle, fut mariée à Adam Saint-
Laurens, lord Howth, VIIIe du nom.
II. Jean Cusack, chevalier, épousa Marguerite,
fille de Thomas Fitz-Gerald , second fils de Maurice ,
lord Offaty, de laquelle il eut :
1 .° Jean, dont l'article suit ;
2.0 Simon Cusack, chevalier, marié avec Nicolas,
fille de Bath de Rafeigh, et mort l'an i382, le
sixième de Richard II ;
3.° Walter Cusack, chevalier, qui épousa Jeanne,
fille de Richard Clarke, chevalier, comme il a
été dit plus haut ;
4.0 Adam Cusack ;
(1) Il avait épousé en secondes noces Blanche, fille du
:omte d'Ormond.
I2g DE CUSACK.
5.° Guillaume Cusack ;
6.° Geoffroi Cusack ;
7.0 Henri Cusack;
8.° Lucas Cusack;
g.0 Raymond Cusack;
io°. Jacques Cusack.
III. Jean Cusack, chevalier, seigneur de Gerardston,
rendit, ainsi que ses frères, des services signalés à sa pa-
trie, sous les règnes d'Edouard II, et Edouard III, tant
pour étouffer les divisions intestines que pour repousser
les ennemis de dehors ; il se distingua surtout avec ses
frères, sous les ordres des lords Jean Bermingham, Ri-
chard Tuites et Miles Verdon, à Dundalk, en i3i8. Tous
ces guerriers, à la tête de 1324 hommes, allèrent joindre
le lord Edouard Bruse, frère du roi d'Ecosse, lequel, à
l'invitation de Hugues de Lacy , envahissait l'Utronie
avec une puissante armée . Edouard Bruse, avec 8274
de ses soldats, fut tué, et sa tête envoyée à Edouard II,
en Angleterre.
, Jean, Walter et Simon, qui survécurent à cette san-
glante journée , en récompense de leur rare valeur ,
furents faits chevaliers sur le champ de bataille.
Le chevalier Jean , épousa Jeanne, fille de lord Geof-
froi Genevill, depuis lord Député ; il eut d'elle :
i .° Geoffroi, mort jeune;
2:0 Barnabe, qui suit;
IV . Barnabe Cusack de Gerardston , etc. , épousa
Elizabeth, fille de Nicolas Crompe, écuyer, dont :
V . David Cusack de Gerardston , etc . , qui était
mort en 1438, et laissa un fils nommé :
VI. Walter Cusack, écuyer, qui succéda à son grand-
père Barnabe, décédé l'an 1454, dans les divers manoirs
de Gerardston, Cussington, etc . Il épousa en premières
noces Elisabeth , fille, de Jean Plunkett , chevalier , lord
de Killeen, second du nom; et en secondes noces Eli-
sabeth Marewarde , descendante de Walter, par sa se-
conde femme , fille de Thomas Marewarde , baron de
Skryne, tué à la tête d'un corps de troupes anglaises dans
Meath, par O Conor Faly, le 10 mai 14 14.
Walter mourut le 24 juin 1487 , et fut enterré dans
le lieu de sépulture de sa famille à Killeen, laissant :
DE CUSACK.
Du premier lit
129
i .° Nicolas, qui suit ;
2.0 Thomas, marié à ;Mahaud ou Mathilde, fille de
Christophe Saint-Laurent , chevalier , lord ba-
ron de Howth , XIVe du nom par sa femme
Elizabeth, fille de Bermingham, lord baron d'A-
thenry.
Du second lit :
3.° Richard Cusack de Ballymolgan , écuyer ,
qui épousa Anne , fils de White de Clongell ,
écuyer ; il mourut en i5io, et laissa pour fils Ri-
chard Cusack, écuyer, marié à Rexanne, fille de
Nicolas Plunkett, baron de Dunsany; de laquelle
il eut Jean, marié à la fille de Gérard ou Gé-
rald Weldon , écuyer , et de Catherine Drake ;
Jean eut pour fils Nicolas Cusack de Ballymol-
gan, écuyer, qui épousa la fille de Thomas Plun-
kett de Loghrew, écuyer, et d'Alix Talbot. Nicolas
se distingua durant la guerre de 1641, dans l'ar-
mée confédérée des catholiques d'Irlande , dont
il suivi aussi la destinée dans ces temps malheu-
reux.
VII. Nicolas Cusack de Gerardston , épousa Jeanne ,
fille et cohéritière de Thomas Owen de Diswelston ,
écuyer et veuve de Patrice Bath de Rafeigh , écuyer , de
laquelle il eut :
1 ,° Christophe, qui suit ;
2.0 Nicolas de Portleriston, qui ayant épousé Jeanne,
fills de Patrice Saint-Laurens, écuyer, eut d'elle
une fille unique, Genêt, mariée à Jean Russel de
Newcastle, écuyer ;
3.° Catherine, mariée à Simon Berford de Kilrow,
écuyer.
VIII Christophe Cusack de Gerardston, écuyer, fut
grand schériff du comté de Meath , en i5n. Il com-
posa pendant ce tems, un recueil d'observations curieuses
sur l'Irlande, et principalement sur le comté de Meath ,
savoir : le nombre d'arpents de chaque baronnie, les Obits
des Cusaks, Plunketts , et Tuites ; et enfin la quantité
d'arpents en Irlande, avec un projet pour en tirer un
12. 9
l3o DE CUSACK.
subside considérable pour le roi ; ce manuscrit se trouve
dans la bibliothèque du collège de Dublin.
Il épousa Anne ou Catherine , fille de Pierre Travers
de Cortilagh, écuyer , et d'Elisabeth, veuve i.° de Jac-
ques Nugent IIIe, baron de Delvin; 2.0 de Thomas
Dowal , chevalier , et fille et co-héritière du chevalier
Robert Holliwood de Tartayne , au comté de Dublin ,
par sa femme Elizabeth , fille de Christophe Plunkett ,
lord Killeen ; il eut d'elle plusieurs enfants :
1 .° Thomas, dont l'article suit ;
2.0 Walter Cusack de Tallahard , écuyer , qui
épousa Genêt, fille de Patrice Nangle de Shanbo,
écuyer, de laquelle il eut :
A. Edouard Cusack de Tallahard , écuyer, qui
épousa Anne, fille de N.... Kiltratt de Trim,
écuyer, de laquelle il eut :
a. Jean Cusack de Tallahard , écuyer , qui
épousa Elizabeth , fille de Fitz-Gérald
de Grenock , écuyer ; et participa aux
malheurs de sa famille, durant les guer-
res d'Irlande, sousCromwel en 1641 ;
b. Jacques Cusack;
c. Antoine Cusack;
d. Thomas Cusack;
e. Elisabeth Cusack;
f. Mahaud ou Mathilde Cusack ;
g. Marguerite Cusack , mariée à White
de Leixstip, écuyer ;
h. Marie Cusack;
B. Barnabe Cusack de Tallahard, qui épousa
Catherine, fille de Patrice Talion de Wil-
keston , écuyer , de laquelle il eut un fils
nommé George Cusack ;
C. Jeanne Cusack mariée à Thomas Jordan,
écuyer, major de Drogheda ;
D. Alix Cusack de Tallahard ;
E. Marguerite Cusack de Tallahard ;
F. Marie Cusack de Tallahard ;
3.° Nicolas Cusack de Duleek, écuyer, qui épousa
Genêt , fille de Thomas Flemming de Stephen-
ston, écuyer, de laquelle il eut :
DE CUSACK. i3 1
a. Nicolas Cusack de Duleek , écuyer , qui
épousa Marie Anne, fille de Guillaume Bert
de Tulloch, écuyer, et fut décapité sous le
règne d'Elisabeth, à cause de son zèle à dé-
fendre la religion et la patrie ;
b. Anne, mariée à Gérard Fitzjames Fitzgerald,
écuyer ;
c. Catherine mariée à Guillaume Dowdal de
Terfeighan, au comté de Louth, écuyer;
d. Jeanne, mariée à Jacques Nugent de Lisclo-
gher, écuyer.
+.° Jacques Cusack de Rataldron, écuyer qui épousa
Jeanne, fille de Nicolas Hussy, seigneur , baron
de Galtrim, au comté de Meath, de laquelle il
eut Gerot ou Gérard, qui épousa Jeanne Plunkett
autrement Sénat, de laquelle il eut Thomas de
Rataldron, mort sans postérité, dans les guerres
de 1641 ;
5.° Genêt, mariée, i.° à Richard Plunkett de
Tolwath, écuyer ; 2.0 à Robert Betagh, écuyer;
6.° Elisabeth, mariée à Robert Barnavall de Staf-
fordston, écuyer ;
7.0 Catherine , mariée à Guillaume de Killeagh ,
écuyer ;
8.° Alix, mariée à Patrix Netterwil, écuyer:
9.0 Jean, mort sans enfants;
io.° Tomassine Cusack;
1 1 .° Jeanne Cusack;
12.0 Anne Cusack.
IX Thomas Cusack de Gerardston , chevalier , sei-
gneur de Cussington, était un homme de talens rares et
de mérite distingué; il fut nommé le premier mai 046,
maître des rôles, et garde des sceaux, le 4 août i55o; vice-
chancelier en l'absence de sir Jean Allen , lord député,
le 6 décembre 1 5 5 2 ,- et lord chancelier et l'un des lords
justiciers, le 2 octobre i553, dans laquelle année il mourut
et fut enterré dans le lieu de sa sépulture , devant le
grand autel de l'église de Killeen ; il a écrit une longue
épitre , datée du 8 mai 1 552 et sixième du règne d'E-
douard VI , au duc de Northumberland , touchant la
situation de l'Irlande; elle se trouve parmi les ma-
nuscrits du docteur Sterne, évèque de Clogher , dans
r32 DECUSACK.
la bibliothèque du collège de Dublin. Il épousa , i.°
Alix, fille de Georges Netterwil de Gasletton-Kilpatrick^
écuyer , et de Marguerite , fille de Henri Dowdal de
Terferghan , au comté de Louth , écuyer; 2.0 Catherine,
fille de Jean Tuites de Slidall , écuyer; 3.° Anne, fille
de Nicolas Saint-Laurens , lord baron de Howth , VIe ,
du nom, et lord chancelier d'Irlande, en 1509, et de
sa seconde femme, Elisabeth, fille de sir Guillaume
Welles, lord chancelier d'Irlande. Ses enfants furent:
Du premier lit :
i.° Patrice, dont l'article suit ;
2.0 Richard, rapporté après la postérité de son
aîné;
3.° Léonard Cusack ;
4.0 Genêt Cusack ;
5.° Anne Cusack;
Du second lit :
6.° Robert Cusack de Cussington , écuyer, second
baron de l'échiquier, qui épousa Catherine Nu-
gent, veuve de Pierre, lord Trimleston, et fille de
sir Christophe Nugent , héritier présomptif de
Richard , septième baron de Delvin, de laquelle
il eut Thomas Cusack de Cussington , écuyer,
qui épousa Françoise, fille de sir Robert Dillon
de Riverston , premier juge à la cour des plai-
doyers, et de sa seconde femme, Catherine , fille
de sire Guillaume Sarsfield de .Lucan , ancêtre
du lord vicomte Lucan , et Anne , mariée à
Richard Cutrell de Tankardston , en Meath ,
écuyer ;
7.0 Edouard Lusack de Lismullen , écuyer ,
qui épousa Elisabeth , fille de Richard Aylmer
de Lyons, écuyer, et d'Eléonore , fille unique
de Georges Flemming , écuyer, et de Margue-
rite, sœur de Pierre, comte d'Ormond ;
8.° Marguerite, mariée , i.° à Morrough O'Brien,
quatrième baron d'Inchiquin; 2.0 à Christophe
Cruse de Naull ou Meath, écuyer;
g.0 Alix, mariée à Thomas Aylmer de Lyons,
écuyer ;
to.° Marie, épouse de sir Théobald Butier, troi-
sième baron de Cahier ;
DE CUSACK. ï 33
1 1.° Catherine, marie'eau chevalier Henri Colley de
Castecarbery, ancêtre de lord Mornington.
Du troisième lit :
1 2.0 Christophe de Cusack ;
i3.° Jean de Cusack;
1 4.0 Walter de Cusack ;
ï 5 .° Eléonore de Cusack ;
16.0 Elisabeth, mariée, i.° à Patrice de la Feild de
Painslon et Dullardston, écuyer; 2.0 au chevalier
Christophe Bellew de Bellewston et Duleeko.
X. Patrice Cusack de Gerardston, écuyer, épousa
i.° Françoise, fille du chevalier Bartholomé Dillon de
Riverston, nommé le premier février i5i3, premier
baron de l'échiquier et le 2 juillet i5i6, député, trésorier
d'Irlande, et le i5 janvier i532, juge aux communes
Pleas, et de sa seconde femme, Eléonore, fille unique
d'Edmond Plunkett, lord Killeen; 2.0 Eléonore Foster.
Ses enfants furent :
Du premier lit :
i.° Thomas de Gerardston, qui suit;
2.0 Robert de Portrain, écuyer, qui épousa Eli-
sabeth, fille de Jacques Dillon de Riverston,
écuyer, et d'Elisabeth, fille de Bartholomé Bath
de Dullardston, écuyer;
3.° Walter, qui épousa une des filles de Flemming,
écuyer;
4.0 Edmond, marié à une fille de Ludwith de
Ballinalae, au comté de West-Meath, écuyer ;
'5.° Catherine Cusack;
ô.° Eléonore Cusack
7.0 Marie, qui épousa, i.° Edmond Nugent de
Carlanston, écuyer; 2.0 David Spencefîeld,
écuyer.
Du second lit :
8.° Adam Cusack;
9.0 Henri, alderman de Dublin, dont la fille L.écile,
épousa, d'abord, Christophe de Saint-Laurens,
lord baron de Howth vingt-deuxième du nom ;
et après sa mort, Jean Barnavall de Flemmington
et Monetown, en Meath, écuyer, second fils de
134 DIS CUSACK.
sir Christophe Barnavall de Turvey; et troisiè-
mement, Jean Finglas de West-Plaston, écuyer,
où elle mourut le 17 juillet 1 638 ;
io.° Patrice, élevé à Oxford, et célèbre dans la
république des lettres ; son admirable érudition
(dit Harris, auteur anglais ), répandit de vives
lumières sur sa patrie ;
1 1.° Marguerite Cusack;
12. ° Anne, mariée, i.°, au lord Forth; 2.0 , à
Christophe Nugent de Corbelston, écuyer, frère
de Richard, premier comte de West-Meath .
3.°, à Valerien Weslejr de Dangen, en Meath,
écuyer; elle mourut en 1649.
XI. Thomas Cusack de Gerardston, écuyer, épousa
Jeanne, fille de Thomas Cusack de Cussington, écuyer,
et de Françoise, fille de sir Robert Dillon de Riverston,
lord, haut-justicier des communes Pleas, dont il eut :
XII. Patrice Cusack de Gerardston, écuyer, qui, avec
le reste de sa famille, signala son courage sous le com-
mandement du lord vicomte de Dillon, dans l'armée
des catholiques confédérés d'Irlande , en 1641. Cromwel,
en conséquence, s'empara de leurs grands biens qui,
à l'avènement de Charles II, au trône, furent donnés,
à Jacques II alors duc d'Yorck; le reste à d'autres.
X. Richard Cusack de Gerardston, écuyer, second
fils de Thomas et d'Alix de Netterwill, sa première
femme, épousa Marie-Anne, fille de Gérard Nugent,
écuyer, dont il eut :
XI. Christophe Cusack de Gerardston, écuyer, épousa
Isabelle Barbara, fille d'Alexandre Donald Macdonald,
baronnet, et de Marie Douglas, fille unique de Robert,
comte de Morton, de laquelle il eut :
XII. Jean Cusack, qualifié écuyer qui fut tué en 1641,
à la bataille de Worcester. Il avait épousé Marie Plunkett,
fille de Henri Plunkett, chevalier; il eut d'elle:
XIII. Gérard Cusack de Gerardston, marié à Ca-
therine Brown, fille de Geoffroi Brown, chevalier, et
d'Anne-Marie, fille de [sir Hen Link, baronnet, dont
il eut :
DE CUSACK. T 35
XIV. Richard Cusack, marié à Antoinette-Catherine
Martin, fille d'Antoine Martin, capitaine au régiment
du colonel Georges de Cusack, au service d'Espagne,
en Flandre, et de Ursule O'Hara, fille de Tadée
O'Hara' écuyer; ayant perdu son aïeul à la bataille de
Worcester, en 1641, il fut obligé d'abandonner sa patrie
lors de l'invasion du prince d'Orange. Il passa au service
d'Espagne, en qualité de capitaine dans le régiment
d'Obyrn. 11 laissa trois fils qui s'attachèrent au service
de la France.
i.° Gérard-Alexandre Cusack, chevalier de l'ordre
royal et militaire de Saint-Louis, lieutenant-
colonel du régiment de Rothe, mort en 1743,
après avoir porté les armes cinquante-trois ans;
2.0 Charles Cusack, officier au régiment de Lée, qui
entra au service du roi d'Espagne, y parvint au
grade de maréchal de camp, et est mort en 1748,
gouverneur de Melatza, en Sicile,, et commandeur
de l'ordre de Saint-Jacques ;
3.° Richard-Edmond de Cusack, qui entra en
1703, étant âgé de seize ans, comme volontaire
dans le régiment d'Orington, depuis connu
sous le nom de Rothe, y fut fait officier l'année
suivante, et se trouva, en cette qualité, aux ba-
tailles d'Hochstett et de Malplaquet, et au combat
de Denain, dans la guerre de 1733. Il servit
au siège de Philisbourg et à l'affaire de Clausen,
et fut fait en 1736, chevalier de l'ordre royal
et militaire de Saint-Louis; il servit aussi dans
la guerre commencée en 1741, se trouva l'année
1747 , à lfl bataille d'Ettingen, fut nomme
l'année suivante, lieutenant-colonel du régiment
de Rothe; servit aux sièges que le roi fit en per-
sonne des villes de Ménin, d'Ypres, de Furnes
et de celui du fort de la Kenok ; commanda, en
1745, sous les yeux du Roi, son régiment au siège
de Tournay et a la bataille de Fontenoy : l'année
1747, ayant été fait brigadier des armées du Roi,
il commanda au pont de Walheim, poste im-
portant, où il resta pendant six semaines avec
six cents hommes. Il commanda encore son
régiment à la bataille de Lawfeldt, que le Roi
l36 DE CUSACK.
y gagna le 2 juillet de la même anne'e sur les
alliés ; et s'y comporta avec tant de valeur et de
prudence, que le Roi lui donna des témoignages
publics de sa satisfaction. L'année suivante, il
se trouva à l'affaire de Maestricht. En 1755, il
eut le gouvernement des villes de Guérande,
du Croisic, et Saint-Nazaire en Bretagne, (petit
port où s'est embarqué Jacques III, pour aborder
en Ecosse,) et la commanderie de Muncied, en
Gascogne de l'ordre de Saint-Jacques de l'Epée,
en Espagne; enfin, après avoir servi sans inter-
ruption pendant 56 ans, il s'est retiré en 1759,
avec le grade de maréchal des camps et armées
du Roi, et est mort à Corbeil, le 14 décembre
1770.
Il avait épousé en premières noces Marie-
Anne-Isabelle-Brigitte Fitz-Gérald, fille de Jean
Fitz-Gérald, capitaine au régiment dudit co-
lonel Georges Cusack, au service d'Espagne en
Flandre, et de Brigitte-Augustine Cusack; en
secondes noces, Marie-Louise de la Race, veuve
de monsieur le marquis de Moulins, dont il
n'eut point d'enfant. De sa première femme,
il n'avait eu qu'une fille unique, Marie-Made-
laine-Josephe Aglaé de Cusack, née à Lille en
Flandre, le 2 5 octobre 1725, mariée à Etienne-
Joseph de Lespinasse-Langeac, marquis de Lan-
geac, chevalier de l'ordre royal et militaire de
Saint-Louis, gouverneur de Pierre Perthuse,
commandant pour Sa Majesté', les villes et citadelle
du Pont-Saint-Esprit, et en bas-Languedoc,
maréchal des camps et armées du Roi, comman-
deur des ordres royaux, militaires et hospitaliers
de Notre-Dame du Mont-Carmel, de Saint-
Lazare, et de Jérusalem. De ce mariage sont
issus six fils et une fille:
i.° Auguste- Louis-Joseph-Fidel-Amand de Les-
pinasse, nommé comte de Langeac, ancien capi-
taine des gardes de la Porte de Monsieur,
aujourd'hui Roi de France, chevalier de l'ordre
royal et militaire de Saint- Louis, maréchal des
camps et armées du Roi, gouverneur des villes
DE CUSACK. ,37
de Guérande, du Croisic , et Saint-Nazaire,
en Bretagne, du Puy-en - Velay et de Rue en
Picardie , nommé par Sa Majesté , commandeur
des ordres royaux militaires et hospitaliers de
Notre-Dame de Mont-Carmel et de Saint-Jean
de Jérusalem, commandeur de la commanderie
de Mancied, de l'ordre de Saint-Jacques de l'Epée,
en Espagne;
2.° Egide - Louis- Edme- Joseph de Lespinasse ,
chevalier de Langeac , chevalier non - profès
de l'ordre de Malte, ancien prieur des prieures
de la Réole, d'Aymeries , de Saint - Martin de
Crécy , ancien conseiller d'ambassade dans les
cours de Vienne, de Saxe, de Berlin et de Saint-
Pétersbourg, ancien conseiller de l'université,
maréchal des camps et armées du Roi, et membre
de l'Académie de Marseille, gouverneur de la
ville de Poitiers, chevalier de l'ordre royal et
militaire de Saint -Louis et de la Légion -
d'Honneur;
3.° Alexandre- Joseph -Onézime- Louis -Gustave de
Lespinasse , appelé chevalier de Saint-Ilpise ,
aussi chevalier , non - profès , de l'ordre de
Malte, ancien prieur de Salmaise et de Bu -
zette , gouverneur de Quimper , capitaine de
dragons dans le régiment de Lorraine;
4.0 Aglaé- Joséphine- Amélie - Louise - Edrnée de
Lespinasse- Langeac , mariée à Victor - Scipion
de la Garde, marquis de Chambonnas, ministre
des affaires étrangères sous Louis XVI, maréchal
des camps et armées du Roi ;
5.° Antoine - Charles- Joseph - Calixte - Pamphile
de Lespinasse , appelé comte de Lespinasse ,
chanoine et comte de Brioude ;
6.° Auguste - Louis - César - Hypolite - Théodose ,
titré comte d'Arlet , gouverneur des villes de
Porteroz et Carcassonne , capitaine de cavalerie
dans le régiment Royal- Roussillon ;
7.0 Jacques - Victor - Charles - Joseph - Auguste de
Lespinasse- Langeac , tenu sur les fonts de bap-
tême par Sa Majesté Britannique Jacques III, re-
présenté par très-haut, très-puissant, très-révé-
rendissime seigneur , monseigneur Charles de
x38 decusack.
Saint- Albin, archevêque de Cambray, pair de
France prince du Saint-Empire romain , comte
de Cambrésis , et par S. A. S. Victoire- Marie-
Anne de Savoye, princesse douairière de Carignan.
On voit par tout ce récit, que cette famille, depuis
son établissement en Irlande , n'a cessé de combattre
constamment , tant pour la religion , que pour leur
légitime souverain; tant de périls qu'ils ont toujours
partagés pour les défendre, en sont des témoignages
bien sensibles, puisqu'ils ont essuyé pour cette cause
toutes sortes de pertes et de mauvais traitements pendant
les persécutions d'Elisabeth et la tyrannie de Cromwell.
M. le comte de Lespinasse-Langeac, émigré pendant
25 ans, et dépouillé de toute sa fortune, M. le chevalier
de Lespinasse-Langeac, condamné à mort, comme roya-
liste, par une commission militaire, tous deux petits-
fils de M. de Gusack, après avoir tout sacrifié pour dé-
fendre une cause aussi sacrée sous la monarchie fran-
çaise, ont éprouvé le même sort que leurs ancêtres.
Armes: Parti d'or et d'azur; à la lasce de l'un à
l'autre. Couronne de marquis. Tenants: deux guerriers
dragonnes, portant chacun un badelaire sur l'épaule.
Cimier : une sirène, portant d'une main une épée, et
de l'autre une fleur de lys. Devise : En Dieu est mon
espoir.
Une branche de cette maison étant restée en Guienne,
florissait dans cette province, au milieu du quinzième
siècle , époque où la branche établie en Angleterre ,
jouissait d'une pareille splendeur et du plus bel éclat.
On voit dans un manuscrit contenant les très-haulx
et nobles fais de Gaston IV de Foix, roi de Navarre,
comte de Foix, depuis l'an 1442, jusqu'au 18 septembre
1471, par Guillaume le Seura, page 180, qu'en l'année
145 1. après la réduction de Bordeaux et du pays Bor-
delais, en l'obéissance du roi de France, l'armée marcha
vers Bayonne, avec les francs-archers et l'artillerie, pour
en faire le siège, que le comte de Foix assembla ses
nobles, et pouvait avoir à lui
5oo lances en pied et de bons gendarmes;
1200 brigandiniers:
4 à 5ooo pavoisiers et arbalestriers.
DE CUSACK. i3g
Et que, parce qu'il était lieutenant du Roi en
Guienne, le Roi ordonna à plusieurs capitaines, qu'ils
se missent sous sa bannière, qu'entre ceux qui y vinrent,
il y avait:
Messire Jacques de Chabannes, grand-maître de
France, avec ses ioo lances;
Joachim Robin Petit-Lieu;
De la Bessière, qui menait la compagnie de son
frère ;
Martin Grassie;
Théolde de Valpergue, bailli de Lyon ;
La compagnie de Poton de Saintrailles;
Lespinasse ;
Gaspard Bureau, maître de l'artillerie;
Tristan l'Hermite, prévôt des maréchaux.
Parmi les conducteurs ou commandants des gens de
M. de Foix, est nommé le sieur de Cusac. On assiégea
la ville (est-il dit, page 181), « qui fut bien défendue
» à la première attaque, par les Anglois; et là, le comte
» de Foix fit chevalier le fils du grand-maître de France,
» le sieur de Cusac, frère du sieur de Nouailles et
» plusieurs autres ». On voit, page 184 du même ma-
nuscrit, que la ville se rendit, et que le comte de Foix
entra dans Bayonne, le samedi 22 août 145 1, ayant
devant lui 1000 archers en habillement, salades en tète,
l'arc et la trousse, etc.
Cette généalogie a été dressée, i.° sur le tableau
généalogique des seize quartiers paternels et maternels
des anciennes familles militaires et de chevalerie, de
madame Marie - Madelaine- Joseph -Aglaé de Cusack
de Lespinasse - Langeac , marquise de Langeac , tille de
Richard-Edmond de Cusack, né en Irlande en 1687,
et de Marie- Anne - Isabelle- Brigitte Fitzgerald, ledit
tableau commençant à Georfroi Cusack, qui vivait en
121 1, enregistré en 1766 au bureau d'Ulster, certifié
par William Hauvkins, héraut d'armes d'Ulster, et
principal héraut de toute l'Irlande, sous son scel, donné
à Dublin, le 27 juillet 1772, signé William Hauvkins;
ensuite légalisé en forme probante, par les notaires
publics, jurés, admis par autorité royale dans ladite
ville de Dublin, et d'eux signé, par le lord-maite de
I40 LE LOUP DE CHASSELOIR.
Dublin, signé Willaume Forbes, lord-maire, par le no-
taire royal de Londres; par M. le comte de Guignes,
ambassadeur de France en Angleterre, et par M. le duc
d'Aiguillon, ministre secrétaire d'état, ayant le départe-
ment des affaires étrangères, signé le duc d' 'Aiguillon;
par monseigneur, Pasumot ; original et copie jointe, tra-
duite par l'interprète du Roi, en langue anglaise, le
5 novembre 1772, signé Tobiesen Duby, et légalisé;
2.0 Sur la généalogie de dom Carlos de Cusack, capi-
taine dans le régiment des gardes wallones, en vertu de
sa nomination à la chevalerie de l'ordre de Saint-Jacques,
par le roi d'Espagne Philippe V, le 16 août 17 r 2.
Original des preuves en espagnol, signées par Joachim
Rosas, notaire royal pour Tordre de Saint-Jacques, le
11 octobre 1 771 , traduit en français et le tout légalisé
par M. le marquis d'Ossun, ambassadeur de France en
Espagne, le 20 octobre 1771, signé de lui, et par M. le
duc d'Aiguillon, ministre et secrétaire d'état, ayant
le département des affaires étrangères, signe le duc
iï Aiguillon, par monseigneur, Pasumot.
On peut voir encore sur cette famille, le Ch. sire James
Ware. de ann. hib., édition anglaise, 1 vol., p. 42, 59, 94.
Vide Lodge pairie d'Irlande, vol. 1, p. i3o, i52, i53,
1 5 1 , 1 28 ; vol. 2, p. 295 ; vol. 3, p. 49, 36 ; vol. 4, p. 48,
2 5 1. Suplementum alethinologiœ authore Joanne Lynch,
p. 1 85. Vide Camdeni, annal. Hib., édition Oxoniana,
pag. 1 56. Vide Ware, publié par Harris, p. 94.
LE LOU ou LE LOUP de CHASSELOIR, famille
ancienne originaire de la province de Bretagne, ou elle
réside encore de nos jours.
Jean le Loup, Lupo, cheva'^r, comparaît dans une
enquête faite en 11 67, par Jean de Soligné, sur les droits
contestés entre les moines de la Vieuville, tt quelques
chevaliers, dont il faisait partie.
Guillaume le Loup, écuyer, servit dans les guerres
de son tems, en qualité de l'un des vingt écuyers de
la compagnie de Geoffroy de Partenay, qui rît montre
à Dun-le-Roi, le premier juin i38o.
Chrétien le Loup, frère du précédent, fut un des
LE LOUP DE CHASSELOIR. I4I
cinquante-sept écuyers de la compagnie de Jean Gif-
fart, chevalier, qui fit montre à Lille, le 22 octobre
i386.
Éon le Loup est nommé parmi les seigneurs qui
rendirent hommage au vicomte de Rohan, en 1396.
Robin le Loup, écuyer , servit en cette qualité dans
la compagnie de Guillaume Juze 1, aussi écuyer, dont
la revue fut faite à Bourges, le 21 juin 141 8 . Il fut
tué en 1432 , dans une rencontre avec les Anglais ,
près de Fresnay-le- Vicomte. Il eut pour fils :
N . . . le Loup, qui est nommé au nombre des gentils-
hommes qui accompagnèrent le duc de Bretagne , au
mois de décembre 1437.
I. Jean le Loup, sieur du Breil, épousa N
dame de la Mirande, avec laquelle il vivait en i53o,
et mourut en 1 5 65 . Il fut père de :
II. Michel le Loup, qui épousa Bonne de Troye. Il
fut maître des comptes, à Nantes, le 28 octobre 1572 ,
et maire de la même ville ladite année 072, il com-
manda une compagnie de gentilshommes de son
diocèse , et marcha contre le duc de Mercœur , qui
le fit prisonnier , ravagea ses terres et brûla son châ-
teau du Breil. Le Roi de France paya sa rançon. De
son mariage sont issus :
i.° Yves, dont l'article suit :
2.0 N... le Loup, auteur de la branche des sei-
gneurs de la Motte-Glain, éteinte de nos jours;
Michel le Loup , son fils , seigneur de la Motte-
Glain, fut maintenu dans sa noblesse d'extraction,
par arrêt du 29 novembre 1668;
3.° N... le Loup, père de Michel le Loup, sei-
gneur de Beaulieu, maintenu le 23 août 1669.
III. Yves le Loup, maître des comptes à Nantes,
en 1 586 , épousa Catherine Juillière . De ce mariage
sont issus :
i.° Claude, dont l'article suit;
2.0 Bonnaventure le Loup, sieur de la Rabinays.
IV. Claude le Loup, Ier du nom, seigneur de Bois-
briant, épousa le 3 novembre 1622, Catherine-Geneviève
I42
LE LOUP DK CHASSELOIR.
Richerot, et fut maintenu dans sa noblesse d'ancienne
extraction , par arrêt de la chambre de la réformation
de Bretagne, du i5 novembre 1668 . Il eut pour fils.
V. Claude le Loup , IIe du nom , seigneur de la
Renaudière , marié, par contrat du 27 janvier 1 663 ,
reçu par le Merle, notaire à Nantes, avec Anne Simon. Il
en eut :
1 .° Claude, dont l'article suit;
2.0 N.... le Loup , auteur de la branche des sei-
gneurs de la Biliais, qui subsiste dans la personne
de M. le Loup de la Biliais. Deux membres de
cette branche ont servi avec le comte de Chas-
seloir, chef de la branche aînée, dans la légion
de Mirabeau, où Pun a péri; le second y a été
blessé; il s'est marié depuis, et n'a pas eu d'en-
fants; mais son frère puîné est marié et a six
enfants.
VI. Claude le Loup, IIIe du nom, seigneur de la
Mecredière . épousa, par contrat du i5 novembre 169 r ,
reçu par Breton, notaire à Nantes, Catherine du Breuil ,
dont il eut:
VII . Louis le Loup , chevalier , seigneur de la
Mecredière, qui épousa, par contrat du 27 août 1721,
reçu par Briare , notaire à Rennes , Marie-Augustine
Mesnard de Toucheprès, dame du Chastellier. Il en eut :
VIII . Louis-François le Loup , chevalier , seigneur
de la Pomeraye-sur-Sèvre , capitaine de dragons, marié,
par contrat du 19 janvier 175 1 , reçu par Hérault,
notaire à Nantes , avec Marie-Anne Nepvouet , dame
du Baudé, de la Breille, etc. De ce mariage est issu :
IX . Louis-Marie le Loup , comte de Chasseloir ,
Maréchal des camps et armées du Roi , commandeur
de l'ordre noble de Phénix de Hohenlohe, marié,
par contrat du 25 avril 1775 , passé devant Duclos ,
notaire à Fougères , avec Thérèse-Félicité Guérin ,
marquise de Saint-Baize.
Armes. De gueules, à deux fasces d'argent chargées;
la première de trois , et la seconde de dix étoiles de
sable. Couronne dz marquis; supports: deux lions.
DE BAINVILLE.
!43
DE BAINVILLE, famille originaire de Lorraine.
I. Jean-Gérard de Bainville, prévôt de la prévôté
de Tilly-sur-Meuse, fut anobli en considération de ses
services, par Charles de Lorraine, évêque de Verdun,
le 9 novembre 1618. Il épousa Henriette Senocq, dont
il eut:
IL Jean de Bainville, prévôt de Tilly, qui épousa
Nicole Hennequin, qui le rendit père de:
i.° Charles de Bainville, \
2.0 Hubert de Bainville, J prêtres;
3.° Nicolas de Bainville, )
4.0 François, dont l'article suit.
III. François de Bainville, maître-d'hôtel du prince
François de Lorraine, évèque de Verdun, épousa Claude
Jadelot, et en eut:
i.° Pierre- Joseph, dont l'article suit
2.0 Pierre, curé de Dommartin;
3.° Thérèse de Bainville, non mariée.
IV. Pierre-Joseph de Bainville, seigneur de Berri ;
chevau- léger de la garde de Son Altesse Royale; obtint
de ce prince, le 20 juin 1710, des lettres confirmatives
de la noblesse que son bisaïeul avait reçues de l'évêque
de Verdun; et épousa, en 1703, Anne de Roucy. De
ce mariage sont issus:
i.° Eugène-Innocent de Bainville, ancien, capitaine
de cuirassiers pour le service de l'empereur; dé-
claré baron par Sa Majesté Impériale François
de Lorraine, le 16 novembre 1753, avec aug-
mentation de deux pièces d'honneur dans Vécu de
ses armes, lesquelles pièces sont : un drapeau et un
étendart de gueules, passés en sautoir. Il est
mort sans postérité;
2.0 Jean-Claude, dont l'article suit;
3.° Charlotte de Bainville;
4.0 Hypolite-Marguerite de Bainville.
V. Jean-Claude de Bainville, écuyer, fut officier dans
les cadets-gentilshommes du Roi de Pologne, duc de
I44 DE BAINVILLE.
Lorraine et de Bar, et chevalier de l'ordre royal et militaire
de Saint-Louis. A la mort de son frère Eugène-Innocent
de Bainville, il obtint la continuation du titre de baron.
Il avait épousé Catherine Boyard. De ce mariage vinrent.
i ..• Georges-Frédéric-Africain , mort à l'âge de
trois mois;
2.° Louis-Antoine, mort aussi en bas âge;
3.° Claude, dont l'article suit ;
4-° Joseph-Marguerite-Auguste, chevalier de Bain-
ville, qui a] émigré en 1 791, et a fait toutes les
campagnes de l'armée de monseigneur le prince
de Condé; s'est distingué au combat d'Ober-
kamlach, du i3 août 1796, où il reçut deux
coups de feu, dont l'un lui enleva l'œil droit;
eut l'honneur d'être nommé chevalier de l'ordre
royal et militaire de Saint-Louis, à la tin de
cette campagne, à l'âge de vingt ans; il a été
fait capitaine à l'âge de dix-neuf ans, et est chef
d'escadron.
VI. Claude, baron de Bainville, né le 4 mai 1774,
gendarme dans la gendarmerie de Liméville, le 6 février
1788; sous-lieutenant au régiment Royal-Champagne,
cavalerie, le 9 juin 1789; aide-de-camp de M. le comte
de Chalup, inspecteur de cavalerie; a émigré en 179 1 ;
a fait, à l'armée des princes, la campagne de 1792,
pendant laquelle il a été nommé capitaine de cavalerie,
le 20 juin; il a continué de servir jusqu'en 1797, d'abord
dans le régiment de Vioménil, et ensuite dans la cava-
lerie noble de l'armée de Condé; il est aujourd'hui chef
d'escadron et chevalier de l'ordre royal et militaire de
Saint-Louis. Il a épousé, le 6 juin 1809, demoiselle
Victoire-Philippine-Hyacinthe-Caroline de Senzeille-
Soumagne, fille du baron de Senzeille de Ham. De ce
mariage est issu :
Jules-Joseph-Victor, baron de Bainville, né le
26 août 1810.
Armes: d'azur, à la fasce d'argent, chargée d'un
drapeau et d'un étendart de gueules, passés en sautoir,
et accompagné en chef de deux croisettes fichées et
fleurdelysées d'or, et - en pointe d'un léopard-lionné
du même. L'écu timbré d'une couronne de baron.
Supports: deux lions.
DU TILLET. I45
DU TILLET, seigneurs du Tillet , de Pannes, de
Gouaix , de Loré , de Montramé , de Villars , marquis
de la Bussière, de la Malmaison, etc., etc. , vicomtes de
Saint-Mathieu, établis à Paris et en Angoumois.
Cette maison joint à l'avantage d'être une des plus
anciennes familles du royaume, celui d'en être une des
plus recommandables par les nommes célèbres qu'elle a
fournis à l'état , dans l'église , l'épée , la magistrature et
les lettres. Les rois de France , dans les diverses lettres-
patentes qu'ils ont accordées à cette maison , signalent
ses services de la manière la plus éclatante et la plus
solennelle. Louis XIV, dans celles qu'il a données à
l'occasion de l'érection du marquisat de la Bussière,
s'exprime ainsi : a Considérant et voulant récompenser
i> les services du sieur Charles du Tillet, et ceux que
» les rois nos prédécesseurs ont reçus depuis près de
» trois cents ans de ses ancêtres , tant en notre cour de
» parlement, notre chambre des comptes de Paris que
» dans nos armées, où ils ont toujours rempli depuis
» ce temps, les charges et les emplois les plus considé-
• râbles; considérant d'ailleurs l'ancienneté de la maison
» des du Tillet, et qu'elle est alliée à plusieurs maisons
» illustres de notre royaume, et voulant pour ces causes
» perpétuer leurs nom et mémoire , et faire connaître
» combien nous avons en estime les personnes qui en
» sont dignes, érigeons, etc. etc. »
Le nom de cette famille qu'on trouve écrit dans diffé-
rents actes du Tillet , du Tilhet , Dutillet, est effective-
ment un des plus anciens de la province d'Angoumois ;
c'est le sentiment de la plupart des auteurs qui ont parlé de
cette maison distinguée , et particulièrement de François
de Belleforest, dans sa Cosmographie universelle, imprimée
à Paris en 1 5j5 ; et ce sentiment, fondé sur la notoriété,
publique, est justifié par une foule de titres originaux
et de pièces d'une authenticité irrécusable.
I. Guillaume dc Tillet, chevalier de l'ordre de
Saint-Jean de Jérusalem , est rappelé avec cette qualité
,46 DU TILLET.
dans une transaction du 5 des ides de mai 1200 * (1), où il
est dit qu'il avait fait hommage du fief de Boffol en l'an-
née liai. Guillaume, archevêque de Tyr, chancelier du
royaume de Jérusalem , fait mention de ce seigneur dans
son Histoire Sainte, dite proprement la Franciade orien-
tale (2) écrite en latin. « Pourquoi (dit cet historien, en
» parlant du comte de Toulouse), ayant mis toutes ses
» affaires qu'il avait en ce pays (d'Albare) ès-mains d'un
» gentilhomme nommé Guillaume du Tillet , duquel il
» se fioit totalement, le fit son lieutenant, et lui bailla,
» pour sa garde et pour lui servir d'escorte contre les
» ennemis de la foi , sept lances et trente hommes de
» pied, lequel du Tillet, toutefois quelque peu de temps
» après , fait tant par sa fidélité et bonne volonté qu'il
» avait envers son seigneur, et par la soigneuse admi-
« nistration de ses affaires et conservation du droit des
» chrétiens, que pour sept hommes de cheval qui, par
» son dit maître, lui avaient été baillés, et gagna qua-
» rante autres qu'il reçut avec lui, et plus de quatre-vingts-
» de pied, au lieu de. trente qui lui avoient été délaissés,
» multipliant tous les jours les biens de son seigneur. »
Guillaume du Tillet eut un fils , nommé Alexandre du
Tillet, qui vivait sous le règne de Philippe Auguste, et
passa contrat d'échange avec Hério du Tillet, prieur et
archiprêtre du Peyraï, en 1 195 ; il est qualifié d'ancien
seigneur du Tillet, de la Salle, de Raix, et autres lieux
en Angoumois. On ignore le nom du frère de Guillaume
du Tillet; mais son existence est prouvée par celle de
ses trois fils, qualifiés frères, et neveux dudit Guillaume
dans des actes de 1 200, 1 240 et 1 293, savoir :
1 .° Pierre, varlet, seigneur du Tillet ;
2.0 Arnaud, dont l'article suit ;
3.° Etienne du Tillet, varlet, qui possédait, con-
jointement avec Arnaud, son frère , le fief du
(1) Tous les actes que l'on trouvera désignés dans cet article
par une étoile *, ont été produits en originaux, certifiés véri-
tables, par le P. Bernard de Montfaucon, célèbre antiquaire,
et par les sieurs Lespare et Leroy, experts, jurés-écrivains, les
6 et 20 juillet 1738.
(2) Traduction de Gabriel du Préau, édit. de Paris i5y3,
1. 6, chap. 12.
DU TILLET. I47
Tillet , lors du terrier qui en fut fait en 1240,
et eut un fils nommé Pierre du Tillet , varlet ,
que l'on trouve ainsi qualifié dans un partage qu'il
fit Tan 1293*, avec Pierre du Tillet , son cousin
germain , fils d'Arnaud du Tillet.
IL Arnaud du Tillet, varlet, seigneur du Tillet,
fut arbitre avec Pierre du Tillet , son frère , de la tran-
saction ci-dessus citée du 5 des ides de mai 1 200 * , et
passée entre Aimeri de Mareuil, chevalier, seigneur de
Mareuil et de Villebois , et Ytier de Villebois , écuyer ,
seigneur de la Rochebeaucourt , sur une contestation qui
s'était élevée autrefois entre Hugues de Mareuil , cheva-
lier , et Ytier de Villebois, aïeul dudit seigneur de la
Rochebeaucourt , à l'occasion de la mouvance du fief de
de Boffol ou de Boffon , {de Boffolo) dont il avait été
fait hommage en 1121, par Guillaume du Tillet, che-
valier de Saint-Jean de Jérusalem , oncle desdits Pierre
et Arnaud du Tillet. Ce dernier eut pour fils :
1 .° Pierre , dont l'article suit ;
2.0 Ytier du Tillet, archi- prêtre de Mathas ( de
Mastacia) nommé dans le partage de l'an 1293 *,
cité au degré qui suit.
III. Pierre du Tillet, Ier du nom, damoiseau, sei-
gneur du Tillet, est aussi qualifié seigneur de Saint-Epar,
[de Sancto-Eparchio) dans le partage qu'il fit , le mardi
avant les Rameaux de l'an 1293 *, avec Pierre du Tillet,
varlet , son cousin-germain , fils d'Etienne du Tillet ,
des biens qu'ils avaient en commun , et qui consistaient
dans le fief du Tillet , le fief de Boffol , et autres ; et
dans cet acte , il est dit fils de messire Arnaud du Tillet ,
écuyer ,/ilius quondàm domini Arnaudi de Tilheto , scu-
toris , etc. Il est encore qualifié chevalier dans un acte de
l'an 1296*, cité au degré suivant, et est rappelé avec
la qualité de damoiseau dans des lettres du mois de dé-
cembre i35o. Il avait fait hommage du fief du Tillet,
relevant de la châtellenie de Villebois, à messire Aimeri
de Mareuil, chevalier, seigneur de Villebois. Il fut
père de :
IV. Guillaume du Tillet, Ier du nom, chevalier,
seigneur du Tillet, qui paraît avec la qualité de miles,
dans une vente qu'il fit le jeudi avant Pâques 1296*, à
I48 DU TILLET.
Guillaume Gauthier , seigneur d'Eydon. Il rit hommage
au roi du fief du Tillet , et mourut avant le 5 des ides de
janvier i332 *. Il eut pour fils ;
r.° Hugues , dont l'article suit ;
2.0 Pierre du Tillet , qui a fait une branche en
Angoumois (i) ;
(i) Ce Pierre du Tillet peut, en outre, être considéré comme
la tige des barons d'Orgueil, en Périgord et en Quercy. Cette
branche, qui paraît subsister encore, s'est également distinguée
par ses services, ses alliances et ses possessions. On trouve,
entr'autres personnages de cette branche :
Noble et religieux seigneur François du Tilhet (de Tilheto)
prieur de Duravel, ainsi qualifié dans le testament de Guillaume
Bertrand de Guiscard, Ile du nom, damoiseau, seigneur de
la Coste, du 27 octobre 1453, et dans celui d'Hélix de Lan-
dorre, sa seconde femme, du 8 mars 1463 ;
Noble Georges du Tilhet , seigneur de Mauroux , baron
d'Orgueil, marié par contrat du 7 août 1 586, avec Gabrielle
d'Abzac de la Douze, l'aînée, fille de Gabriel d'Abzac de la
Douze, baron de la Douze, seigneur de Barrière, de la Cropte,
de Reillac, etc., et de dame Antoinette Bernard de Vieille-
ville. Il est qualifié seigneur et baron d'Orgueil, de Mauroux,
de Thozac, de la Capelle, de Thoron, etc., dans le contrat de
mariage, du n avril 1608, de demoiselle Jeanne du Tilhet-
d'Orgueil, sa fille, avec Jean de Guiscard, IVe du nom, sei-
gneur de la Coste-Grezels, de la Laurie, de Pons, capitaine
d'une compagnie de cent hommes d'armes à cheval, fils de
Jean de Guiscard, IIIe du nom, seigneur des mêmes lieux
et de demoiselle Isabeau de la Sudrie de Calvairac. Elle était
veuve le 18 décembre 1641, qu'elle transigea avec Jean du
Tilhet, son frère, seigneur et baron d'Orgueil, au sujet de la
succession de Georges du Tilhet, leur père, et mourut âgée
de 80 ans, le 18 juin 1667 ;
Georges du Tillet, marquis d'Orgueil, seigneur de Mauroux,
en Quercy, épousa Marthe de Gontaut de Roussillon, fille de
Charles de Gontaut de Roussillon, seigneur de Loubressac et
de Gramat, et d'Anne de Minut de Castera. C'est par cette al-
liance que la branche des seigneurs de Loubressac, de la mai-
son de Gontaut, s'est fondue dans celle de du Tillet. Leurs
enfants, substitués par ordre de primogéniture, furent :
i°. Jean du Tillet, marié, le 2 février 1690, avec Anne
d'Arjac de Morlhon, dame de Saint-Vensa et de Castel-
marin, fille de François d'Arjac de Morlhon, seigneur
de Saint-Vensa, et d'Anne d'Albignac du Traidou. Il a
DU TILLET. ,4g
3.° Guillaume du Tillet, qualifié damoiseau, sei-
gneur du Tillet, et paroissien de l'église de Ma-
gnac , dans un acte du mardi après la fête de
Saint-Jacques, apôtre, de Tan i352*.
V. Hugues du Tillet, damoiseau, seigneur du Tillet et
de Villars, continua, à Jean Arnaud, le bail de son manoir
de Villars, par ses lettres du vendredi, avant la fête deSt.-
Nicolas 1 3 3 i , dans lequel acte il est qualifié chevalier, sei-
gneur de Villars. Il est dit fils de feu Guillaume du Tillet,
varlet , dans un hommage qu'il fit le 5 des ides de jan-
vier i332*, à Ytier de Villebois, écuyer , seigneur de
la Rochebeaucourt . Il fit encore hommage, i.° le 29
avril 1364 ** (1), au prince de Galles, pour une maison
qu'il possédait en la ville d'Angoulême ; 2.0 le 28 no-
vembre 1369 *, à Raimond de Mareuil, chevalier, sei-
gneur de Mareuil, de Villebois , de Bourzac et de Vibrac,
à cause de la terre du Tillet , relevante de la châtellenie
de Villebois; dans ce dernier hommage est cité celui
qu'avait fait pareillement, Guillaume du Tillet, son
père , damoiseau , et celui que Pierre du Tillet , son
aïeul, varlet , fit aussi à Messire Aimeri de Mareuil ,
chevalier, seigneur de la dite châtellenie de Villebois ,
eu de ce mariage, entr'autres enfants, Charles du Tillet,
écuyer, seigneur de Mauroux, baron d'Orgueil, né le
20 février 1692, reçu page du Roi dans sa grande écurie,
le 23 mai de l'an 1709;
2.0 Jean-François du Tillet, prêtre, qui vivait en 1724,
et céda, à Jean-Pierre, son frère puîné, les droits qu'il
avait sur la succession de Jean, leur frère aîné;
3.° Jean-Pierre du Tillet, seigneur de la Bastide, lequel,
après un long procès au parlement de Toulouse, a été
déclaré seul habile à recueillir la succession de Lou-
bressac, au préjudice des enfants de Jean, son frère aîné ;
4.0 Jean-Louis du Tillet, dit le chevalier de Mauroux, sous-
brigadier des gardes-du-corps , compagnie d'Harcourt ,
en 1727;
5.° Anne du Tillet, qui n'était pas mariée en 1724.
(1) Tous les actes désignés dans cet article par deux asté-
risques **. sont dénommés dans une sentence de l'élection
d'Angoulême, du 7 septembre 1662, rendue en faveur d'Hervé
du Tillet, sieur de la Jaumerie, et de Pierre du Tillet, son
neveu, sieur des Dauphins.
l5o UU ILLET.
aïeul dudit seigneur de Mareuil, et ce, pour raison dudit
fief du Tillet. Hugues du Tillet vivait encore le 5 avril
i3y3 **, jour auquel le duc de Berri lui donna une com-
mission relative au service du Roi. Il avait épousé Anne
de Ville, dont il eut :
VI. Raimond du Tillet, damoiseau, seigneur du Tillet
et d'Estaulles, qui demeurait dans la paroisse de Dignac,
évêché d'Angoulême, et est dit, fils de Hugues du Tillet,
varlet, et d'Anne de Ville sa femme, dans le contrat de son
mariage, accordé le 3 des ides de novembre 1 374 *, avec
demoiselle Marie d'Hautefaye , fille de Messire Geoffroi
d'Hautefaye, varlet, et d'Alymunde Lamberte. Il fut
témoin, le 6 des ides de juillet 1377*, à une transaction
passée entre Pierre Guillaume, damoiseau, et un habi-
tant de la paroisse de la Rochebeaucourt , et il est
nommé dans cet acte Raimond du Tillet, damoiseau,
seigneur dudit lieu , qualité qu'on lui trouve encore
dans le testament qu'il fit le 2 octobre 14 18*, par lequel
il voulut être enterré dans la paroisse de Dignac , au
tombeau de ses prédécesseurs et ancêtres , seigneurs du
Tillet. Ses enfants furent :
i.°N dont l'article suit ;
2.0 Ytier du Tillet, seigneur d ' Esta u lies , par le
testament de son père, de l'an 141 8;
, 0 .. , 1 léguées chacune de la somme de
'„ c '/ 36o livres , par le testament de
4.0 Susanne, \ , . q
T ' ; leur père en 1418.
VII. N du Tillet, damoiseau, co-seigneur du
Tillet, ne vivait plus le 2 octobre 14 18, lors du testament
de son père , où il est rappelé et non dénommé. Il avait
alors pour fils unique :
VIII . Naudin du Tillet damoiseau , seigneur du
Tillet , de Saint-Sulpice , de Boutiers , de Vauge-
rimpe , etc. ; institué héritier universel de Raimond
du Tillet , son aïeul , par son testament du 2 oc-
tobre 141 8, comme étant le fils et héritier de son fils
aîné. Il fit un hommage le 10 juin 1454 **, des choses
nobles qu'il possédait dans l'étendue de la terre de Ville-
bois . Il obtint de la duchesse d'Albret, le dernier fé-
vrier 1472 **, une commission pour faire la levée d'une
DU TILLET. p,
compagnie de cent soixante hommes de guerre pour le
service du Roi, et le 28 avril 1492, Charles de Valois,
comte d'Angoulême, lui donna la charge d'administrateur
et intendant de toutes ses affaires en la province d'Angou-
mois. Il est nommé Naudin du Tillet, damoiseau, sei-
gneur dudit lieu, (Naudinus de Tilheto, domicellus do-
minus dicti loci), dans un acte capitulaire de l'église ca-
the'drale de Saintes, du 29 mai 1477, où il est dit qu'il
avait contribué au rétablissement de cette église, en
considération de quoi ledit chapitre lui donne part aux
indulgences qui avaient été accordées l'année précédente
par le pape Sixte IV, en faveur des personnes qui con-
tribueront audit rétablissement. Il fit un codicille le 17
juin 1466, et fut père des enfants qui suivent:
i.° Elie, dont l'article suit;
2.0 Jean du Tillet, qui a fondé la branche de Raix,
et les autres d'Angoumois, rapportées ci-après;
les actes qui mentionnent les noms des deux fils
de Naudin, ne statuent pas sur la primogéniture ;
3.° Anne du Tillet, qui vivait encore le 20 mai
1 5 14 *.
IX. Elie du Tillet, Ier du nom, chevalier, seigneur
du Tillet, d'Estaulles, de Saint-Sulpice, de Boutiers,
de Vaugerimpe, de Gouaix, du Pouyaux, de la Salle,
de Raix et de Villars, d'abord secrétaire et contrôleur
général des finances de Charles d'Orléans, comte d'An-
goulême, puis maître d'hôtel ordinaire de ce prince
après la mort duquel, Louis, duc d'Orléans, comme
tuteur honoraire des enfants dudit seigneur comte d'An-
goulême, son frère, le confirma dans cette charge, par
lettres du 26 janvier 1496 * . Il fut ensuite pourvu de
l'office de vice-président en la Chambre des Comptes
de Paris, par lettres du roi François Ier, du 8 janvier
1 5 14, dans lesquelles ce prince s'exprime ainsi :
« Nous, ayant en mémoire et singulière recommanda-
» tion, les bons, grands, notables, laborieux, continuels
t> et recommanJables services de notre amé et féal con-
» seiller M. Elie du Tillet, président de nos comptes en
» Augoumois, a par ci-devant et dès long-tems faits à
» notre très-chere et très-amée dame et mère, et à
» Nous, tant à Tentour de sa personne et de la nôtre
» que en la charge et conduite des siens et des nôtres
J52 DU TILLET.
» principaux et plus grans affaires et de notre état et
t> maison où il s'est toujours très-bien et vertueusement
» employé et acquitté, sans aucunement y épargner sa
» personne ni ses biens, en quoi il a supporté de grands
» fraix et dépenses en très-grand soin, peine, labeur
» et solicitude continuelle, et jusqu'à ceslui notre nouvel
» joyeux avènement à la couronne, fait et continu
» chaque jour, à celui pour ces causes, etc. » Il avait
fait un accord, le 20 septembre i5oo * , avec Jean du
Tillet, son frère, écuyer, seigneur de Raix, sur le
partage des biens de leur père et mère; et cet acte dans
lequel il est qualifié trésorier général d'Angoumois, fut
passé en présence de noble personne Messire Séraphin
du Tillet, intendant général de l'hôtel et maison de
François, duc de Valois, comte d'AngouIème. Il tran-
sigea encore avec lui, le 3o mai 1 5 T4 *, et il fut convenu
par cet acte que ledit Jean du Tillet, remettrait au do-
maine de ladite seigneurie du Tillet, appartenant audit
Elie, toute la part qui en avait été distraite pour supplé-
ment de son partage, et remettrait aussi à son hôtel et
seigneurie du Tillet d'AngouIème, toute la réserve que
feu Messire Naudin du Tillet, leur père, vivant seigneur
desdits lieux du Tillet, de Vaugerimpe, de Saint-Sul-
pice et de Boutiers, s'était faite par constitution de dot
de mariage dudit Jean du Tillet, son fils, moyennant
quoi ledit Elie donnerait audit Jean tout son fief d'Es-
taulles, et le droit, qui lui appartenait en la seigneurie
de Raix, échue en partage audit Jean, par le testament
de feu Naudin du Tillet, leur père. Elie du Tillet fut
nommé depuis conseiller du Roi en son conseil privé,
qualité qu'on lui trouve dans un acte du i3 septem-
bre i582, où il est rappelé. Il fit son testament le 24
avril i52Ô, et mourut peu après. Il avait été élu trois
fois maire de la ville d'AngouIème, et on ne peut
induire que cette famille tirait sa noblesse de cette
charge, puisque, outre les preuves antérieures de no-
blesse, dont on vient d'avoir connaissance, il est avéré
que dans les lettres du 26 janvier 1469, Elie est qualifié
de chevalier, et que dans tout le cours de sa mairie, il
a pris la qualité de messire, qui ne s'accordait qu'aux
maires gentilshommes. Il avait épousé damoiselle Ma-
thurine Petiton, selon d'autres Petitot et Petithomme,
dont il eut:
DU TILLET. 153
i .• Séraphin du Tillet, qui fut créé chevalier avant
le 26 janvier i5i8, jour auquel nobles et puissants
seigneurs messire Anne de Montmorency, che-
valier , seigneur de la Rochepot , et Philippe
Chabot , chevalier , seigneur de Brion, lui ven-
dirent l'office de protonotaire, secrétaire et gref-
fier civil de la cour de parlement de Paris, que le
Roi leur avait donné, et dont ledit Séraphin du
Tillet fut pourvu le 5 novembre suivant, ayant
prêté serment en cette qualité, le 4 février 1 5 1 9.
Il avait épousé, par contrat du 4 février 1 5 18,
Marie Pichon , fille de noble homme et sage
maître Nicole Pichon, seigneur de Poney, de
Berthemont , de Tressancourt , etc., protono-
taire et secrétaire du Roi, et de Marie Thiboust,
dame de Boisbriant, près Corbeil. Il eut de ce
mariage:
a. Françoise du Tillet, qui fut mariée à Pierre
Pynart, seigneur de Dampierre et de Cha-
lisert, conseiller du Roi, maître ordinaire
en sa chambre des comptes de Paris, morte
avant l'an i582;
b. Anne du Tillet, qui épousa, avant le 23 sep-
tembre r 563 , messire Etienne Lallement ,
qualifié chevalier, seigneur de Vouzé, con-
seiller du Roi en ses conseils , maître des
requêtes ordinaire de son hôtel , et vivait
encore le 10 août 1597;
2.0 Jean, dont l'article suit;
3.° Guillaume du Tillet, reçu conseiller au par-
lement de Paris, en 1 536;
4°. Jean du Tillet, d'abord chanoine d'Angoulême,
en 1 5 3 3 , évêque de Saint-Brieux, en i553,etde
Meaux, en 1567, qui se rendit célèbre dans le
seizième siècle. Il étudia et apprit les langues,
l'ancien droit romain et l'antiquité ecclésiastique ;
ses ouvrages sont : un Traité de la Religion chré-
tienne; une Réponse d'unévêque aux ministres des
églises nouvelles, imprimée à Paris, un 1 566, et
qu'il avait publiée en latin, en 1 555 ; un Avisa
MM. les gentilshommes séduits par les piperies des
églises nouvelles, imprimé à Paris, en 1 567, in-8°. ;
154 L)lJ TILLET.
un Traité de l'antiquité et de la solennité de la
messe etc., etc., Paris, 1 566; il donna encore,
en i538, quelques Traités de Pacien, évêque de
Barcelonne; en 1540, une édition des Canons
des Apôtres, et de treize Conciles en grec, en 1 55o;
les huit premiers livres corrigés du Code Théo-
dosien, et ensuite les huit autres entiers, en 1 555 ;
l'Evangile de Saint-Mathieu, en hébreu et en latin :
fit encore publier à Paris, l'an 1549, un vieux
manuscrit, qui porte le nom de Charlemagne, et
donna les Œuvres de Lucifer de Cagliari ;les livres
Carolins ; une Chronique latine des Rois de France,
depuis Pharamond, jusqu'en 1547; elle a éternise
en français, et continuée depuis jusqu'en 1604.
C'est un des plus savants et des plus parfaits
ouvrages que nous ayons sur notre histoire. On
trouve cet ouvrage dans le Recueil des Rois de
France, 1 6 1 8 . Les Exemples des actions de quelques
Pontifes, comparées avec celles des princes payens,
en latin, Amberg, 16 10, in-8°. Ce prélat fit
son testament le 6 octobre 1570, par lequel il
voulut être enterré dans l'église de Saint-André-
des-Arcs, près de la sépulture de Jean du Tillet,
son frère, et mourut à Paris, le 19 novembre sui-
vant. Quelques auteurs l'accusent à tort de s'être
laissé séduire par les erreurs de Calvin ;
5.° Louis du Tillet, qui était chanoine d'Angou-
lême, le 3o octobre i532, en même tems que
Jean du Tillet, son frère, depuis évêque de
Meaux, et fut depuis archidiacre de cette église et
curé de Claix, en Angoumois. Il donna dans
les erreurs de Calvin : « ce fut même à sa prière
» (dit Moréri, tom. VI, pag. 772, éd. de 1725),
» que cet hérésiarque, qui avait été son pré-
» cepteur, composa de courtes exhortations chré-
» tiennes, que ce curé lisait au prône de sa pa-
» roisse, afin d'accoutumer un peu le peuple à
» entendre la nouvelle doctrine. Il sortit même
» du royaume, avec Calvin; mais il revint de
» cet égarement, par les remontrances de Tévêque
» de Meaux, son frère, qui l'aila chercher jus-
» qu'en Allemagne, et lui faisant rompre tout
» commerce avec ce novateur, le ramena à l'église
DU TILLET. i 55
» catholique » . Florimond de Raimond, dans son
Histoire de l'hérésie , en parle de la même ma-
nière; « mais ajoute-t-il (i), du Tillet de retour
» dans Angoulême, ayant dit, par ses lettres, le
» dernier adieu aux opinions nouvelles de Calvin
» a fait publique abjuration de l'hérésie, monte
» en chaire (car il était homme de savoir) prêche
» et décrie le luthérianisme autant qu'il avait
» désiré de l'avancer ».
6°. Anne du Tillet, mariée, par contrat du u dé-
cembre 1708, avec noble et honorable homme
et sage messire Pierre Renier, docteur en droit,
conseiller du Roi, lieutenant de la sénéchaussée
et du comté du Poitou ;
7.0 Marie du Tillet, femme de Nicolas Grandette,
seigneur de Deuil, conseiller-secrétaire du Roi,
morte avant le i3 septembre 1582;
8.° Anne, dite la jeune, qui fut alliée, au mois de
septembre i582, à David des Andrieux, écuyer,
seigneur de Gademoulins.
X. Jean du Tillet, Ier du nom, dit l'aîné, seigneur
du Tillet, de la Salle, de Raix et de Louche-Langloix,
en Angoumois; de Mareuil, près Montfort-l'Amaury,
de Goueux-lès-Provins , du Pougaux, de Villars, de
Puyrobert , de Mareuil-le-Guyon , d'Autaigne , de
la Bussière, de Villeplatte et de Boisruffter, en Breta-
gne, etc., etc. , né à Angoumois, fut accusé, d'abord,
d'avoir donné dans les erreurs de Calvin; mais il s'en
lava si fortement, que ceux de cette nouvelle religion,
bien loin de trouver en lui un protecteur, le regar-
dèrent depuis comme leur persécuteur. 11 fut reçu le
i5 juin i52i, en l'office de protonotaire-secrétaire du
Roi et greffier civil du parlement de Paris, sur la ré-
signation qu'avait faite en sa faveur messire Séraphin du
Tillet, chevalier, son frère aîné. Le roi Henri II, par
un brevet qu'il lui fit expédier le 19 février i55y, lui
promit la première abbaye qui viendrait à vaquer, du
revenu d'environ i,3oo écus, pour en faire pourvoir
l'un de ses enfants ou autres ses parents, et ce, pour
(1) Livre VII, chap. IX et X, pages 883, 889 et 890.
i56 DU TILLKT.
le dédommager d'une pension de même valeur qu'il
lui avait accordée l'année précédente, et dont les dé-
penses de la guerre empêchaient qu'il fut payé. Ce brevet
est ainsi conçu : « sachant quelle peine, travail et di-
» ligence Me. Jean du Tillet, son notaire et secrétaire,
» greffier civil de la cour de parlement audit Paris, a
» ci-devant recueilli des titres anciens, les choses me-
» morables qui touchent, tant le fait de l'histoire de
» France, que les droits du royaume, et quelle dépense
» il y a jusqu'ici faite, etc. , »
Le 18 mai 1 568, le Roi Charles IX, voulant aussi
reconnaître les bons agréables et recommandables ser-
vices que lui avait dès long-tems rendus ledit sieur du
Tillet, et le recompenser des pertes et dommages
qu'il avait soufferts durant les derniers troubles, lui fit
don de l'état et office de conseiller-clerc en sa cour de
parlement de ladite ville de Paris, vaquant ou prêt à va-
quer par la mort de Me. Nicolle le Maître, et ce pour en
pourvoir l'un de ses enfants. Jean du Tilet, qui avait
été marié par contrat du 9 février 1 533, avec demoiselle
Jeanne Brinon, fille de noble homme et sage maître
Jean Brinon, seigneur de Pontillaud et de la Bussière-
lès-Briare, conseiller du roi, maître ordinaire en sa
chambre des comptes de Paris, et de demoiselle Jeanne
Luillier, sa femme; obtint, à titre de don, le premier
février 1 558, de haute et puissante dame Gabrielle de
Mareuil et de Villebois, le droit de justice haute, moyenne
et basse dans son fief du Pouyaux. Il mourut le 2 octobre
070, et fut enterré dans l'église de Saint-André-des-
Arcs de Paris, ainsi que ladite demoiselle de Brinon, sa
femme, qui fit son testament le 3o novembre suivant,
et mourut le 8 décembre de la même année. Ce Jean du
Tillet s'est rendu célèbre (1) par ses e'crits dans le sei-
(1) Voici comme il est fait mention de lui et de Jean du
Tillet, son frère, dans les Eloges des Hommes illustres, par
Scévole de Sainte-Marthe, traduction, édition de Paris 1644,
page 200 : « Comme Jean du Tillet, greffier au parlement de
» Paris, avoit, en cette qualité, l'entière disposition de tous
» les registres de la Cour, il sut aussi s'en servir si adroitement,
» que ce fut du sein de ces vieilles et véritables archives qu'il
» tira la vraie origine des François, l'établissement de leur
•> monarchie, leurs lois fondamentales, la création de leurs
DU TILLET. T57
zième siècle, a II s'appliqua (dit Bayle), avec une di-
« ligence merveilleuse à illustrer l'histoire de France ,
» et l'on peut dire que personne n'avoit encore manié ce
» grand sujet selon le plan qu'il se forma ; il n'eut pas
» seulement en vue de recueillir un détail de guerres et
» d'événemens généraux , dont les plus petites chroniqnes
« se chargent ; il rechercha aussi ce qui concerne les do-
» maines de la couronne , les lois et les ordonnances ,
» la forme ancienne du gouvernement , la personne et la
» magistrats, la suite continue de leurs Rois, et les illustres
» familles qui en sont descendues, ce qu'il fit en langue vul-
» gaire avec autant de diligence que de jugement et de fidé-
» lité, et publia ce travail sous le titre de Mémoires. Il eut un
» frère qui portoit le même nom que lui, eut aussi mêmes in-
» clinations ; celui-ci qui fut évêque de Saint-Brieux, et le fut
» depuis de Meaux, brûlant du désir de servir sa patrie, se mit
» à écrire aussi, tant en latin qu'en françois, les mémorables
» actions des rois de France, et quoique cet ouvrage ne soit
» qu'une espèce de Chronique abrégée, si est-ce que l'on peut
» dire avec raison qu'il n'y manque rien de ce que l'on peut
» souhaiter et que c'est en son genre une pièce parfaite. Ainsi
» ces deux frères, quoique de conditions différentes, s'ac-
» cordoient en ce point , qu'ils sembloient comme à l'envi
» travailler à l'embellissement de notre histoire. Certes, encore
■> que le siècle où ils vivoient fut extrêmement fertile en esprits
» capables de rendre leurs noms recommandables à la posté-
» rite, si est-ce qu'il ne peut être rien produit qui soit plus
» digne de mémoire que la noble émulation de ces deux ha-
•> biles hommes. Leur famille étoit originaire d'Angouléme,
» qui est une ville célèbre dans la Guienne ; mais comme si la
•' ville de Paris, qui est ordinairement la retraite et le siège des
» plus excellents personnages, lui eût envié ceux-ci, elle les
» attira dans son sein, où nous voyons encore aujourd'hui leur
» nom florissant, et leurs suc:esseurs riches d'honneurs et de
» biens. Ce fut là, qu'étant déjà sur l'âge, ils moururent tous
» les deux au même tems que le roi Charles IX épousa la reine
» Elisabeth, fille de l'empereur Maximilien, et l'on peut dire
•» véritablement que la fortune rendit leur mort remarquable
» par plusieurs circonstances ; car comme ces deux frères por-
» toient un même nom, étoient également savants, avoient
» une même inclination aux bonnes lettres, faisoient profession
» de semblables études, et n'étoient guère plus âgés l'un que
» l'autre ; aussi un même lieu, une même année et un même
• -mois les vit sortir du monde. Ils moururent tous deux au
» mois de novembre i570 ».
l58 DU TILLET.
» maison du Roi , les Officiers de la Couronne , les
» Grands du Royaume , la création de leurs charges ,
» leurs rangs , leurs fonctions , et d'éclaircir tout cela
» par des actes authentiques dont il donna des inventaires
» fort curieux et fort instructifs. Il eût poussé beaucoup
» plus loin son travail, si la Cour eût soutenu les de'penses
» qu'il falloit faire , mais il se plaint d'avoir été obligé
» de s'arrêter , à cause qu'en ne le secouroit pas dans les
» grands frais que ses recherches lui rendoient inévitables ;
» Ayant (dit-il dans l'épître dédicatoire de son ou-
» vrage adressée au roi Charles IX) à très-grand la-
« beur et dépense , visité , depuis mon institution en mon
» office , l'infinité des Registres de votre Parlement , cher-
» ché les Librairies et titres de plusieurs Eglises de votre
» Royaume, et par permission du feu Roi votre Père,
» eu l'entrée de trésor de vos chartes , 'et tout vu par son
» commandement , et sur la déclaration qu'il porteroit
» les frais et récompenses de mes aides nécessaires en
» grand nombre pour telles œuvres , j'entrepris de dres-
» ser par forme d'histoire et ordres des règnes , toutes
» les querelles de cette troisième lignée régnante avec
» ses voisins , les domaines de la couronne par provin-
» ces , les lois et ordonnances depuis la Salique par vo-
» lûmes et règnes , et par recueil séparé , ce qui concerne
i) les personnes et maisons Royales , et la forme ancienne
» du gouvernement des trois états et ordres de justice
» dudit royaume , avec les changements y survenus.
» Pline est auteur que le Roi Alexandre le Grand des-
» pendit quatre-vingt-mille talens , qui font quarante-
» huit mille écus , en voyages et autres frais qu'il fallut
» faire pour avoir la connaissance des propriétés des ani-
» maux , dont Aristote , ayant cette charge de lui ,
» composa cinquante livres : la huitième part eût fourni
» à parfaire mesdites œuvres , auxquels je commençai
» vaquer diligemment , et présentai à Sa Majesté six vo-
» lûmes , les quatre desdites querelles , un desdites or-
» donnances , et un concernant les personnes et maisons
» royales ; mais il m'advint que ce maître Girard de
» Montagu f secrétaire et trésorier des Chartres du Roi
» Charles V , écrivit en l'épître liminaire de son répertoire
» général et registre dudit Trésor coté AA , qu'aucun
» des antécesseurs audit Office avoient laissé l'œuvre par
>v eux commencé audit Trésor , imparfait , pour être suf-
DU TILLET. î59
» charge de frais. Ainsi ai-je e'té contraint faire : car
» quelques volontés qu'eussent déclarées et comman-
» déments qu'eussent souvent faits ledit Roi et la Royne
» votre mère , de moyenner les frais , récompenses de
» mesdites aydes, et afin de parfaire lesdites œuvres, il
» n'en sortit aucun effet et fus abonné et reproché d'iceux
» aides, qui j'avois longtemps nourris, partie du mien,
» partie d'espérance de ladite récompense, et que je dis
» pour mon excuse et regret infini qui me demeure ,
» de n'avoir pu servir tant que je désirois à votre cou-
» ronne , n'attribuant à autrui le malheur (s'il y en a.)
» Ce nonobstant, selon mon devoir, j'ai seul, tant que
» j'ai pu , continué partie de mon entreprise. J'ai am-
» plifié de moitié le recueil concernant les personnes et
» maisons Royales; et si je vis, je poursuivrai et para -
» chevrai ce qui touche les trois Etats et ordre de justice
r> de votredit Royaume.
« On n'a publié (continue Bayle), qu'une petite partie
» de ses vastes compilations. S'il s'acquit beaucoup de
» gloire par cette exacte connaissance de l'intérieur du
» Royaume, il amassa d'autre côté beaucoup de biens (i),
» par sa grande assiduité aux détails et aux fonctions de
» sa charge. Le livre qu'il publia l'an i56o, touchant la
» majorité du Roi, le rendit odieux aux protestants:
>■> ils le refusèrent , et ils reprochent à l'un de leurs
» historiens d'avoir supposé qu'il ne leur répliqua pas.
» Ils publièrent sur les motifs de son ouvrage certaines
» choses qui lui étaient désavantageuses, et ils remon-
» tèrent jusqu'à des faits qu'ils prétendoient avoir été
» cause de son aversion pour la Renaudie, chef de la cons-
» piration d'Amboise. Il mourut à Paris l'onzième de
» novembre 1570 (2). Sa charge de greffier au Parle-
» ment de Paris a été possédée plus d'un siècle par ses
» descendants. Il ne faut pas oublier qu'il fut l'auteur ou
» le promoteur de l'édit qui faisoit défenses de porter de
» l'argent à Rome pour l'expédition des bénéfices.
(1) Voici ce que dit M. de Thou à ce sujet. Qui (Jo. Tilius)
cura, diligentiâ, et summa in suo munere assiduitate non solum
ingentes opes sed veram gloriam ; et quâ majorent nemo nostrum
antea. mentit, exacta jttris nostri et Franco-Galliœ omnis anti-
quitatis cognitione sibi comparavit.
(2) Mort le 2 octobre 1570. Erreur de Bayle.
,6o DU TILLET.
Voici ce que dit encore le même auteur dans ses
notes, au sujet de ce célèbre magistrat: « Le Libraire
» qui publia le recueil des Roys de France, leurs con-
» ronne et maison, fit espérer que les héritiers de Jean
» du Tillet n'en demeureraient pas là. Or, soient le nom,
» dit-il, en son vieux gaulois, cela et la mémoire du
» sieur du Tillet, perpétuels en ce royaume, perpétuels
» soyent ils toutes parts ailleurs.... et à mesdits sieurs
» ses enfants soit au pareil dit le grand mercy de la part
» de tous; de quoy non-seulement ils ont esté autheurs
» de l'impression et communication de cest œuvre,
» ains nous en promettent encores d'autres de mesme
» main et de pareille estoffe, aimans et zelans la gran-
» deur de nostre nation, et le singulier plaisir et sa-
» tisfaction 'de chacun désireux estre instruit des choses
» de ce qualibre non moins que faisoit leur père. Je qui
» ai reçu et stipulé d'eux si haute promesse pour le bien
» et advantage de vous lecteur, vous promets aussi et
» reçoy en moy la leur rementevoir sans cesse, pour
» l'envie que j'ai de vous procurer et communiquer par
» mon impression chose qui vous asseure et arreste en
» l'opinion que pouvés avoir pieçà de moy, que je
» ra'em ployé et feray toujours à publier livres dont vous
» puissiez tirer rare et signalé profit, adieu. Je pense
» (continue Bayle) que depuis la première édition de ce
» recueil, les fils de Jean du Tillet fournirent successi-
» vement aux libraires les additions suivantes: i.° Recueil
» des rangs des Grands de France ; 2.0 Inventaire sur chaque
» maison des Rois et Grands de France ; 3°. Recueil des
» Guerres et Traités de Taix, tresves et alliances entre les
» Roy s de France et d' Angleterre ; 4° Mémoires et Advis
» sur les Libertés de l Eglise Gallicane. Ces quatres pièces
» se trouvent dans mon édition, qui est celle de 'Paris,
» 1618, in-4.0 avec une chronique abrégée desrois deFrance,
» composée par Jean du Tillet, évêque de Meaux, frère
» du greffier. La Croix du Maine a ignoré que notre
» Jean du Tillet, soit l'auteur d'une Instruction du père
t> à ses enfants, qui fut imprimée à Paris en 1 563, in-40.
» Je vois dans le catalogue de la bibliothèque de M. l'ar-
» chevëque de Reims, Sommaire de Vhistoirede la guerre
» faite contre les Albigeois , extraites du trésor des Chartres,
» par Jean du Tillet, à Paris, chès Robert Nivelle, 1590,
» in-8°. M. Teissier remarque aussi qu'il a un livre inti-
DU TILLET. ï6i
tulé: Pontificum aliquot Romanorum exempta cum Etni-
corum Principum gestis comparata , imprimé l'an 1576,
fait par Jean Tilius. Il ne sait lequel des deux frères en
est l'auteur, je l'ignore aussi; je sais seulement que
cet ouvrage tut imprimé à Amberg, l'an 16 10,
in-8°. » (1).
(1) Louis de Régnier, sieur de la Planche, dans son Histoire
de François II, page 372 et suivantes, parle ainsi de Jean du
Tillet : « Remuant les anciens registres et panchartes du Parle-
» ment de Paris, commença à les feuilleter, et trouvant des
» actes dignes de mémoire, oubliés par nos Historiographes,
t> faits par nonchalance ou ignorance, il se proposa d'en faire
» un recueil pour servir à la postérité ; ce qu'ayant fait entendre
» au Roi, il le trouva très-bon et utile pour le bien de son
» service et du royaume, et partant, lui commanda d'y travailler
» diligemment ; et d'autant que le labeur étoit de grands frais,
» argent lui fut pour ce délivré, avec promesse de récompense,
» par ce aussi qu'il lui convenoit être aidé des registres et ren-
» seignements de la Chambre des Comptes , du trésor des
•» Chartres et autres lieux ; il eut lettres contenantes mande-
» ment très-esprès pour lui faire ouverture et laisser prendre
» ce qu'il lui ferait besoin, en quoi il usa d'une extrême dili-
» gence, mais ayant avancé la besogne, le Roy mourut sans
.» que du Tillet eut recueilly le bien qu'il en attendoit, et ce
» qui plus l'estonna, ce fut que depuis le décès du Roy, tous ses
» amis se trouvoient ou éloignés ou chassés de la Cour, en
» sorte que son estât du Greffe étoit en grand bransle à cause
» de sa value, et que ceux de Guise avoient dès-lors pris cette
» coutume de distribuer tant qu'ils pouvoient les offices et les
» plus belles charges à leurs amis. Du Tillet eut alors accès
» seulement au Connestable auquel il fit entendre la charge
» qu'il avoit eue du dit feu seigneur, et le bien que la France en
» devoit espérer ; en quoi il n'oublia ses peines, et requérant pour
» récompenses d'icelles et de ses services, que son estât de
» Greffe de Parlement lui fust à tout le moins continué et
» confirmé. Le Connestable, qui avoit reçu quelques services
» de du Tillet, lui promet de le présenter au Roy, et de le faire
» expédier; mais quant à son livre, d'autant qu'il étoit homme
• de lettres, il ne s'en soucia autrement. Advint comme il en
» parloit au Roy, et que du Tillet avoit ses livres déployés
» sur sa table, voici arriver le Cardinal de Lorraine qui mit
» l'œil dessus, et ayant estimé que cette marchandise seroit
» fort à propos à l'instruire aux affaires d'Estat, et pour adresser
» les desseins qu'il s'estoit déjà imaginez, commença de faire
» trouver mauvaise et rendre odieuse cette bonne entreprise de
12. 1 1
,62 DU TILLET.
On a encore de du Tillet i .° Discours sur la séance
des rois de France en leurs cours de parlement, dans le
second volume de Godefroi; 2°. Institution du prince
chrétien, Paris, 1 563, in-40. Tous ses ouvrages, et par-
ticulièrement son Recueil des Rois de France, sont fort
du Tillet, voire jusques à l'accuser devant S. M. de desloyauté,
de vouloir mettre en lumières les secrets du Royaume et les
choses que les Roys dévoient tenir cachées très-précieuse-
ment, pour nestre veues que de peu de gens . Le Connestable
n'insista pas fort pour du Tillet, car il avoit opinion que les
lettres amolissoient les Gentilshommes, et les faisoient dégé-
nérer de leurs majeurs, et mesme étoit persuadé que les lettres
avoyent engendré les hérésies et accru les Luthériens en tel
nombre qu'ils estoyent au Royaume ; ensorte qu'il avoit en
peu d'estime les gens savans et leurs livres, qui fut cause que
du Tillet ne trouva tel appui et support de ce côté-là qu'il
estimoit. Toutefois se sentant ainsi rabroué, il se défendit
du commandement qu'il avoit eu du feu Roy, suppliant que
ses livres fussent veus et examinez, esquelz on trouveroit
qu'il n'avoit en rien outrepassé le deu de sa charge. Sur cela
le Cardinal se fit commander de prendre ses livres pour les
voir et en faire son rapport au Conseil ; ce qu'il fit, et les
envoya en ses coffres, chargeant du Tillet de se retirer à lui
pour lui rendre raison de son fait, et entendre l'intention du
Roy. Voilà comme ce négoce fut accroché, et comme du
Tillet, au lieu de recevoir récompense de ses longs travaux,
avoit assez à faire à employer ses amis pour appaiser le Car-
dinal, de sorte qu'il croignoit de perdre la vie, les biens et
les estats. Le Cardinal, de sa part, ayant fait feuilleter ces
livres par les gens doctes qu'il tenoit près de soy pour l'ins-
truire es affaires qu'il devoit proposer au Conseil, où il étoit
alors fort neuf à cause de son jeune âge et inexpérience,
trouva par leur rapport que ces labeurs lui pourroient gran-
dement ayder et servir ; mais que de les publier par impres-
sion, il y avoit des choses de trop grandes conséquences et
qui mesmes pourroient préjudicier aux droits qu'ils préten-
doient en quelques Duchez et Seigneuries du Royanme. Toute-
fois il leur sembloit qu'il ne devoit rudoyer l'auteur, ains, le
caresser et recevoir bénignement, lui faisant avoir la confir-
mation de son estât, quoi advenant, il se sentiroit merveil-
leusement obligé à lui et pourroit-on soustraire des livres,
ce qui faisoit contre ses droits ; d'avantage que s'estant acquis
un tel serviteur au Parlement, il n'auroit peu fait, car par
son moyen il entendroit tous les secrets de la cour, à quoi
ils s'asseurerovent le faire condescendre, s'estimant encore
DU TILLET. ,63
exacts et faits avec beaucoup de soin, sur la plupart des
titres originaux de notre histoire. Le manuscrit de ce
dernier ouvrage, supérieurement exe'cuté sur vélin, avec
un grand nombre de portraits en miniature, présenté
par l'auteur lui-même, à Charles IX, se trouve à la
bibliothèque du Roi. Jean du Tillet eut de son mariage
les enfants qui suivent :
i.° Jean, qui continue la branche aînée;
2.° Elie, qui a fondé la branche des seigneurs dé
Loré et de Marçay, rapportée page 171 ;
3.° Jacques du Tillet, seigneur de Puy-Robert,
de la Salle, de Raix, conseiller-clerc au parle-
ment de Paris, le 14 janvier 1569, obtint (selon
Bayle) le 2 janvier 1578, celle de greffier en chef
du parlement. Il était abbé de Saint-Etienne de
Dijon, bien avant le 5 octobre Ô72, et mourut
» bien heureux. Le Cardinal trouva cela très-bon, et le sçeut
» si bien pratiquer, qu'il parvint enfin au but auquel il vouloit
» viser comme cy-dessus nous avons déduit. Du Tillet aussi
» s'estimant n'avoir peu fait d'estre en la bonne grâce du Car-
» dinal, et d'avoir eu la confirmation de son Office par sa
» faveur, se constitué son affecteux serviteur, et afin d'avoir
» moyen de le tenir plus sûrement adverty de toutes choses, lui
» bailla un sien frère pour protonotaire. Par ainsi, croissant
» le Cardinal en faveur, biens, honneurs et grandeurs, croissoit
» l'affection de ce greffier à son service, de sorte qu'il n'es-
» chappoit secret de procès de belles Duchez, Comtez ou
» Seigneuries de respect, qu'il ne fust adverty des moyens de
» les pouvoir recouvrer. Ayant donc, depuis ledit Cardinal,
» atteint le haut degré sous le règne de François II, duquel
» nous écrivons l'histoire, print volontairement la défense de
» ceux de Guise en main, sachant bien que s'il leur avenoit
» mal on pourroit un jour rechercher sa vie ; comme au con-
» traire il y avoit à penser que ses écrits ayant fortifié leur
» cause, accroîtroient aussi sa faveur, comme à la vérité le
» protonotaire, qui aussi avoit trouvé moyen d'être employé
» pour la Reine Mère, eut pour recompense l'Evêché de Saint
» Brieux. La Cour de parlement meue de pareille affection, et
» voulant entièrement gratifier à ces gouverneurs, adjouta à
•> ce titre de la majorité son privilège, faisant tout son possible
» pour supprimer les écrits au contraire, et cherchant les Im-
» primeurs qu'on soupçonne y pouvoir mettre la main, pour les
» punir comme criminels de leze-majesté,etc. »
164
DU TILLET.
chartreux. Il avait partagé les biens de ses père et
mère, par acte du 8 septembre 1 571 , conjoin-
tement avec Elie, Louis, Séraphin, Madelaine,
Marie et Charlotte du Tillet, ses frères et sœurs;
et par cet acte, il lui échut les terres et seigneuries
de Puy-Robert, de la Salle, de Raix, et de
Louche-Langloix;
4.0 Louis du Tillet, seigneur de Boisruffier, terre
qui lui échut par le susdit partage de l'an 1 57 1 ,
cité ci-dessus. Il fut reçu conseiller du Roi en sa
cour de parlement de Paris, le 28 juin 1572,
souscrivit avec cette qualité une quittance sous-
seing-privé le i3 septembre i5j5, et vivait en-
core le 20 août iSgy ;
5.° Séraphin, seigneur du Tillet, par le partage de
l'an 1 57 1 , qui fut nommé, le 3o mars i56o,
abbé de Beaulieu, au diocèse du Mans, et était
aumônier de la Reine-Mère, le i3 septembre
i582;
6.° Madelaine du Tillet, mariée avant le 3 sep-
tembre [1571, avec Messire Jacques de Saint-An-
dré, vicomte héréditaire de Corbeil, seigneur de
Tigery, d'abord conseiller au parlement, puis
conseiller du roi en ses conseils, et premier pré-
sident aux requêtes du Palais à Paris. Elle fit son
testament le 18 janvier 16 19, et fit Charlotte du
Tillet sa légataire universelle;
7.0 Marie du Tillet, dame de Mareuil-le-Guyon
près Montfort-l'Amaury, suivant le susdit partage
de l'an 1 57 1 . Elle était âgée de plus de 25 ans,
aux termes d'un acte du 17 novembre 1576, qui
prouve de plus qu'elle était mariée avec messire
Pierre Séguier, IIe du nom, chevalier, seigneur
d'Aultry, marquis de Sorel, baron de Saint-Bris-
son, conseiller du roi en ses conseils, lieute-
nant civil de la prévôté de Paris, depuis prési-
dent à mortier au parlement et conseiller d'état,
dont elle devint veuve le 6 avril 1602. Il était fils
de Pierre Séguier, seigneur de Sorel, de l'Etang-
h- Ville, de Saint-Brisson, d'Aultry, etc., prési-
dent au parlement de Paris, et de Louise Bou-
det de la Bouillie. Elle mourut le 24 avril 1621,
DU TILLET. l65
et fut enterrée avec lui dans l'église de Saint-An-
dré-des-Arcs;
8.° Charlotte du Tillet, dame de Lassay, de Mar-
cilly et de Loré, vicomtesse de Saint-Mathieu,
l'une des dames d'atours de la Reine-Mère. Elle
fit son testament le ier juillet 1634, et mourut
le 28 janvier i636, après avoir fait encore de
nouvelles dispositions par son codicille du 26 du
même mois.
XI. Jean du Tillet, II0 du nom, baron de la Bussière,
conseiller, notaire, secrétaire et protonotaire du Roi,
et greffier civil du parlement, pourvu (selon Bayle) de
cette charge le 24 juillet i552, épousa par contrat
du i3 septembre 1567, demoiselle Jeanne Nicolaï,
fille de Louis-Aimar Nicolaï, chevalier, seigneur de
Saint- Victor, de Louvre en Parisis et de Goussainville,
premier président en la chambre des comptes de Paris,
et de feu dame Anne Baillet; partagea avec Élie du Til-
let, son frère, le 23 avril 1576, la succession de Jean
du Tillet, leur père. De son mariage sont issus:
i.°Jean du Tillet, baron de la Bussière, conseiller,
protonotaire et secrétaire du Roi, greffier civil du
parlement, pourvu (suivant Bayle), le 4 mars
1 588, passa un acte le 18 février 1627 avec frère
Jean du Tillet, chevalier de Tordre de Saint-Jean
de Jérusalem, par lequel il lui fit don de la
jouissance de 3oo livres de rente, et fut honoré
de la dignité de conseiller d'état avant le 23 fé-
vrier 1 63 3. Il mourut sans alliance au mois de dé-
cembre 1646, et fut enterré à Saint- André-des-
Arcs, le 29 du même mois. « M. du Tillet, (dit
» Bayle), greffier en chef du parlement durant
» près de soixante ans, rendit son esprit à Dieu,
» après une longue maladie, qu'il supporta pa-
» tiemment. Il est loué très-particulièrement,
» de ce qu'ayant donné pendant sa vie plus d'un
» million d'or en charités, aumônes et libérali-
» tés, on ne trouva nulle part le nom ni les
» armes de Jean du Tillet, baron de la Bussière,
» Il a vécu 78 ans et 6 jours »;
2.0 Elie, dont l'article suit ;
,66 DU TILLET.
3.° Séraphin du Tillet, qui fut mestre de camp
d'infanterie, et se fit depuis capucin ;
Bâtard.
François du Tillet, sieur de Mauvoisin, fils natu-
rel de Jean du Tillet, IIe du nom, baron de la
Bussière, et de Claude Gaudron, fut légitimé
au mois de mars i6i5.
XII. Elie du Tillet, IIe du nom, baron de la Bus-
sière et d'Anglure, seigneur de Nogent-lès-Montargis,
de Pannes, de Girolles, de Courvon, de Milleron, de
Chenevières , et de la Brosse-Monteresson-lès-Nogent,
conseiller, maître-d'hôtel du Roi, épousa par contrat
du 1 8 juillet 1604, Françoise de Faucon, fille de Messire
Charles de Faucon, chevalier, seigneur de Ris, de la
Borde, de Messy et du fief Bouchard, conseiller d'état,
premier président au parlement de Bretagne, et de feu
dame Etiennette Huault de Montmagny. De ce mariage
sont issus :
1 ,• Jean, dont l'article suit.
2.0 François du Tillet, seigneur de Pannes, con-
seiller, protonotaire et secrétaire du Roi, et gref-
fier en chef du parlement, pourvu en i638 (se-
lon Bayle) qui épousa, au mois d'avril 1640,
demoiselle Charlotte de la Fin de 'Salins, dame de
Bellefaye en Poitou, fille de Philippe de la Fin,
dit de Salins, seigneur de la Noële, et de dame
Charlotte de Saint-Gelais, dame dudit lieu de
Bellefaye. François du Tillet étant mort le 3 jan-
vier 1673, sa veuve se remaria le 3o août suivant
avec Henry de la Grange, marquis d'Arquin,
chevalier des ordres du Roi, mestre de camp
du régiment de cavalerie du duc d'Orléans, ca-
pitaine de ses gardes suisses, et depuis cardinal,
père de la reine de Pologne Marie-Casimire de
la Grange d'Arquin, femme, 1 .• de Jacob de Rad-
ziwil, prince de Kamoski, palatin de Sando-
mir; 2.0 de Jean de Sobieski, élu roi de Pologne
le 20 mai 1674. Charlotte de la Fin de Salins
mourut au mois d'avril 1692, ayant eu de son
premier mariage:
DU TILLET. 167
a. Jean du Tillet, écuyer, mort le 12 juin
1657, âgé de i5 à 16 ans, et inhumé à Saint-
André-des-Arcs ;
b. Jean-François du Tillet, chevalier, seigneur
de Laune, de Pannes, de Bellefaye et de Ros-
say-lès-Epernon, né le 23 avril 1645, reçu avo-
cat-général aux requêtes de l'hôtel en 1666,
et greffier en chef du parlement au mois de
décembre 1672. Il mourut sans postérité, le
9 février 1 7 1 1 ;
c. François-Charles du Tillet, écuyer, qui fut
élevé page de la chambre du roi en 1673 ;
d. Marguerite du Tillet, qui fut mariée, en
1668, à Noël Fauche, seigneur de Danne-
mois, près Falaise, depuis conseiller du Roi
en son grand conseil;
e. Isidore du Tillet, qui épousa, le 10 août
1670, Michel Jabin, seigneur de Lavau en
Bourbonnais ;
f. Charlotte du Tillet, qui fut religieuse, et en-
suite prieure de Saint-Robert de Montluçon.
3.° Elie du Tillet, qualifié chevalier, seigneur de
la Bussière et de Girolles, qui fut reçu, le 26 mars
1624, chevalier de l'ordre de Saint-Jean de
Jérusalem ;
4.0 Madelaine du Tillet, mariée, en i63i, avec
messire François-Virginie Bon, dit de Montbel,
chevalier, comte d'Entremont, en Savoie et de
Montbel, marquise de Montiller et de Saint-Mau-
rice, morte le 3o septembre 1692.
XIII. Jean du Tillet, IIIe du nom, qualifié che-
valier, baron de la Bussière, seigneur de Nogent-lès-
Montargis, de Milleron et de Chenevières- lès - Châtillon-
sur-Loire, conseiller au parlement de Paris, reçu Je
26 mars iô32, depuis conseiller de grand'chambre et
conseiller du Roi en ses conseils, président aux requêtes
du palais, épousa, 1 .°, Claire le Picart (morte le 14 mars
1646, et inhumée à Saint- Germain - l'Auxerrois), fille
de Jean le Picart, seigneur du Plessis et de Périgny,
conseiller du Roi en ladite cour de parlement, et de
dame Jeanne Sublet; 2.0, par contrat du 3 septembre
i65i, demoiselle Marguerite Frezon (morte au mois de
ï68 DU TILLET.
septembre- 1684) fille de messire François Frezon , con-
seiller du Roi , correcteur ordinaire en sa chambre des
comptes de Paris, et de dame Catherine Feydeau, sa
veuve. Il mourut vers l'an 1677, et fut enterré à Saint-
André-des-Arcs. Ses enfants furent :
Du premier lit :
i.° Jeanne du Tillet, mariée, avant le 19 juillet
1677, avec messire Antoine Turgot, chevalier,
seigneur de Saint-Clair, de Lanteuil, de Belon,
de Sainte-Honorine, du Mesnil-Gondouin, etc.,
conseiller du Roi en ses conseils, mort sous-doyen
des maîtres des requêtes ordinaires de son hôtel
et intendant de Limoges-, fils de Jacques Turgot,
seigneur de Saint-Clair, de Sousmont, de Sainte-
Croix, conseiller d'état, président à mortier au
parlement de Paris, et de la grande Direction des
finances, et d'Anne Favierdu Boulay. Elle mourut
le 12 mai 1728;
Du second lit :
2.0 Charles, dont l'article suit.
XIV. Charles du Tillet, qualifié, chevalier, marquis
de la Bussière, baron de Pontchevron, seigneur de Nogent,
de Milleron, de Chenevières et du Château de Bois; fut
successivement conseiller au parlement de Paris, par
provisions du premier mars 1674, et reçu le 27 avril
suivant conseiller du Roi en ses conseils, maître des
requêtes ordinaires de son hôtel, par autres provisions
du premier mars i685, dans lesquelles S. M. dit qu'elle
voulait « reconnaître ( en sa personne ) les longs et agréa-
» blés services qu'elle et ses prédécesseurs Rois avoient
» reçus de la famille des du Tillet , pendant plusieurs
» siècles ». Il prêta serment, le même jour, en cette
qualité, et encore le 20 avril 1 685, à l'occasion du titre
de conseiller d'état, qu'il avait obtenu le 18 du même
mois, et fut pourvu d'un office de président au grand
conseil, le 3o mars 1690, dans lequel il fut reçu le
7 avril suivant; il obtint encore des lettres d'honneur
de maître des requêtes, le 8 mars 1693, mourut le
8 juin 1708, et fut inhumé dans sa chapelle de Saint-
Jean-Baptiste, paroisse de Saint-André-des-Arcs. Il avait
obtenu du feu Roi, au mois de novembre 1679, des
DU TILLET. 169
lettres-patentes portant création de la baronnie de la
Bussière, en marquisat ; et avait épousé, par contrat du
19 juillet 1677, demoiselle Jeanne-Marie Brunet de
Chailly, fille de messire Jean-Baptiste Brunet, qualifié
chevalier, seigneur de Chailly, de Cersey , de Travoisy
et de Grandchamp, conseiller secrétaire du Roi, greffier
du conseil, et depuis conseiller d'état, garde du trésor
royal et président de la chambre des comptes de Paris,
et de Marie de Cadolu. Il eut de ce mariage:
i.° Jean-Baptiste-Charles, dont l'article suit :
2.0 Catherine Angélique du Tillet, religieuse et
supérieure du monastère de la Visitation de Sainte-
Marie, à Paris.
XV. Jean-Baptiste-Charles du Tillet, chevalier,
marquis de la Bussière, baron de Pontchevron, comte
de Nogent, de Sérigny, et de Chailly, seigneur de Mil-
leron, de Chenevières et du Château du Bois, né le
8 mars 1687, d'abord conseiller au parlement de Paris,
et commissaire aux requêtes du palais, pourvu le 3o mars
1708, et reçu le 16 mai suivant, et président en la
chambre des enquêtes, nommé le \i décembre 1714,
et reçu le 19 du même mois; obtint des lettres d'honneur
pour cette charge, le i5 avril 1727, en considération
de ses services, et de ceux (dit Sa Majesté) qui avaient
distingué ses ancêtres dans les charges qu'ils avaient
remplies en ladite cour, avec tout le zèle et le désin-
téressement que l'on pouvait souhaiter, et fut conseiller
d'honneur au parlement en 1738. Il avait épousé, par
contrat du 12 avril 1708, damoiselle Jeanne le Fevre
d'Ormesson, fille de messire Antoine-François-de-Paule
le Fevre d'Ormesson, chevalier, seigneur d'Ormesson,
du Cheray, etc; conseiller du Roi en ses conseils, -
maître des requêtes ordinaire de son hôtel, intendant
de justice, police et finances de la généralité de Soissons,
et de dame Jeanne- Françoiss le Fevre de la Barre. Il
mourut à Paris, le 8 octobre 1744, et fut enterré à
Saint-André-des-Arcs. De son mariage sont issus :
1 .° Charles-Jean-Baptiste, dont l'article suit ;
2.0 Antoine-Charles du Tillet, chevalier, seigneur
de Pannes de Montboin, etc., marquis de la
Bussière, baron de Pontchevron, né à Paris, le
8 juin 1713; reçu, de minorité, chevalier de
ï70 DU TILLET.
l'ordre ds Saint-Jean de Jérusalem, au grand
prieuré de France, au mois de septembre 17 14;
reçu conseiller honoraire au parlement, le 28 mai
1732, et conseiller du Roi en ses conseils, pré-
sident de la chambre des comptes de Paris, au
mois de juillet 1736; marié, en 1760, à Marie-
Adèle-Charlotte du Tillet de Montramé, née
le i3 juillet 1732, fille de Charles-Claude du
Tillet, dit le marquis du Tillet, chevalier, sei-
gneur de Montramé, de Soisy, de Challemaison,
de Bouy, etc., vicomte de la Malmaison, et de
Marie-Marguerite de Cœuret de Nesle;
3.° Anne-Louise du Tillet, mariée, par contrat
du 29 avril' 1740, avec Marie- François-de-Paule
le Fevre d'Ormesson, chevalier, seigneur d'Or-
messon, marquis d'Amboille, conseiller d'état
intendant des finances, fils d'Henri-François-de-
Paule le Fevre, baron de la Queue, seigneur
d'Ormesson, d'Amboille, etc., et de Catherine
de la Bourdon naye;
4.0 Jeanne-Françoise du Tillet, religieuse du mo-
nastère de la Visitation de Sainte-Marie, rue
Saint -Antoine, à Paris.
XVI. Charles-Jean-Baptiste du Tillet, chevalier,
seigneur de Villarceaux, de Sérigny et de Chailly, né
le 23 avril 1710; fut pourvu, le 18 janvier 1732 d'un
office de conseiller au parlement de Paris, dans lequel
il fut reçn le 26 mars suivant; et le 3 février 1736,
Sa Majesté le fit conseiller en ses conseils, et maître
des requêtes ordinaire de son hôtel, pour laquelle charge
il obtint des lettres d'honneur, le 25 septembre 1756. Il
avait épousé, par contrat du 16 août 1744, demoiselle
Henriette-Louise d'Uliers d'Entragues, laquelle y est dite
fille de haut et puissant seigneur Henri, comte d'Uliers,
chevalier, seigneur de Beaumont-Pied-de-Bceuf, capitaine
des vaisseeux du Roi, et de haute et puisiante dame Ma-
delaine-Marguerite-Renée de Selle, sa veuve. De ce
mariage sont nées deux filles :
i.° N.... du Tillet, mariée à N.... de Clermont-
Tonnerre, marquise de Montoison ;
2.0 N du Tillet, mariée à N , marquis de
Fumel, maréchal des camps et armées du Roi.
DUTILLET. J i7I
SECONDE BRANCHE.
Seigneurs de Loré et Marcay.
XI. Elie pu Tillet, IIe du nom, chevalier, sei-
gneur de Gouaix , terre qui lui échut par le partage
de Tan 1 571 , cité précédemment, de Montramé et de
Servolles , toutes trois situées au bailliage de Provins ,
second fils de Jean du Tillet , dit l'aîné et de Jeanne
Brinon (voyez page 164); fut fait secrétaire ordinaire
du Dauphin, par lettres du Roi, du 14 mars i55j ,
« en considération des bons, grands et agréables services
» que son amé et féal conseiller , secrétaire et greffier de
» la cour de parlement de Paris , Me. Jean du Tillet ,
» son père , lui avoit par ci-devant et dès long-tems
» faits en sondit état , faisoit et continuoit chaque
» jour , etc. » ; et le roi Charles IX, dont il était secré-
taire , ainsi que de la reine mère , le pourvut d'une
charge de l'un de ses conseillers maîtres ordinaires en
sa chambre des comptes de Paris, le 8 mai 1569. Après
la mort de ce prince , il continua ses services auprès
du roi Henri III, qui le nomma, par provisions du
12 juin 1072, grand- maître, conseiller-enquêteur et
général réformateur des eaux et forêts de France, établi
dans les bailliages , prévôtés et sénéchaussées des gou-
vernements de Champagne , y compris les bailliages de
Provins, de Bourgogne , d'Auxerrois , Lyonnais, Bour-
bonnais, Auvergne, Forez, Maçonnais, de la Marche
et de Limosin. « Sa Majesté voulant reconnaître (dit-
» elle jenvers lui les grands, laborieux et recomman-
» dables services par lui et ses prédécesseurs , dès long-
■» tems faits aux feux Rois , et à lui et à la Reine , sa
» très-honorée dame et mère » ; et ce monarque mit le
comble à ses bienfaits envers ledit seigneur de Gouaix ,
en lui donnant une charge de l'un de ses conseillers ,
maître d'hôtel ordinaire , dont il fut pourvu le 3 avril ,
sur la démission de messire Gaspard d'Aligre , chevalier
de l'ordre du Roi , seigneur et baron de Viverod,
« ayant égard (dit ce prince ) aux bons , agréables et
» anciens services que notre amé et féal Elie du Tillet
» et de Gouaix , naguère grand-maître des eaux et forêts
,y2 , DU TILLET.
» de France , et grand-gruyer de Bourgogne , nous a
» par ci-devant et dès long-tems faits audit état , que
» en plusieurs et maintes louables sortes et maniè-
» res, etc. » Il épousa, i.°, par contrat du 5 octobre
1572, Philippe Viole, fille de noble homme messire
Jacques Viole , seigneur d'Aigremont et d'Andrezel ,
conseiller du Roi en sa cour de parlement de Paris , et
de noble damoiselle Philippe de Bailly;2.°, demoi-
selle Marie le Fevre de Caumartin , veuve de Jean-
Jacques de la Vergne , seigneur de Saint- Leu , conseiller
du Roi en ses conseils, maître des requêtes ordinaire de
son hôtel , fille de Jean le Fevre , seigneur de Caumartin ,
de Rossignol , de Vis-sur-Authie , de Marc et de Sau-
villiers , baron de Saint-Port , trésorier de France et
général des finances en Picardie , et de dame Marie
Warlet de Gibercourt. Il n'eut point d'enfants de cette
seconde femme, dont il était veuf le 10 août 1597, et
mourut avant le 23 juillet 1608, date du partage de ses
biens entre ses enfants du premier lit , qui furent :
i'.° Jean, dont l'article suit;
2.0 Jacques , auteur de la branche des seigneurs de
Montramé, vicomte de la Malmaison, rapportée
page 167.
3.° Louis du Tillet, seigneur de Servolles et de
Mezières, conseiller au parlement de Paris, nommé
avant le 21 juillet i6o5, et reçu le 7 juillet 1606,
honoré depuis de la dignité de conseiller d'état,
mort le 28 mars i653, étant doyen des conseil-
lers clercs de la grand'chambre . Il fut enterré à
Saint-André-des-Arcs, à Paris;
4.0 Charlotte du Tillet , mariée, avant le 12 mai
1599, avec messire Gédéon de Béthizy , cheva-
lier , seigneur de Mezières , d'Ignaucourt , de
Cavermont ou Campvermont , etc. , chevalier de
l'ordre du Roi , gentilhomme ordinaire de sa
chambre , et capitaine de cinquante chevau-lé-
gers. Elle mourut avant le 7 mai 16 1 3 ;
5.° Angélique du Tillet, femme de Philippe de
Marie , écuyer , seigneur d'Orcheux et de Versigny
en partie , conseiller et maître d'hôtel ordinaire
du Roi , fils de Jérôme de Marie, seigneur d'Or-
cheux et de Versigny, maître des cérémonies de
DU TILLET. ,_3
France, et de Madelaine de Barbezy d'Herou-
ville.
XII. Jean Du Tillet, IIe du nom, écuyer, seigneur
de Gouaix, de Loré et du Bpurg Bauldoinin, fut fait
successivement conseiller au grand conseil avant le 21
juillet i6o5, maître des requêtes de la reine Marie de
Médicis, le 22 février 1608, conseiller d'état avant le 23
juillet de la même année, et maître des requêtes ordinaire
de l'hôtel du Roi, le 14 janvier 1612. Il obtint des lettres
d'honneur pour cette charge le 25 janvier i635, en consi-
dération des services qu'il avait rendus au Roi l'espace de
37 ans, tant au grand conseil, en ladite charge de maître
des requêtes, qu'il avait exercée depuis environ 26 ans,
qu'en plusieurs grandes et importantes affaires et com-
missions où il avait été employé tant dedans que dehors
le royaume , et fut fait conseiller d'état ordinaire , le
16 juin 1643. Il mourut le 2 juillet 1647, et fut enterré
aux capucins, à Paris. Il avait épousé, par contrat du 10
août 1597, demoiselle Marie de la Vergne, fille de noble
homme Me. Jean-Jacques de la Vergne, conseiller du
roi en ses conseils, maître des requêtes ordinaire de son
hôtel , et de demoiselle Marie le Fèvre de Caumartin ,
sa veuve, belle-mère dudit seigneur de Gouaix. De ce
mariage naquirent ;
1 .° Jean, dont l'article suit;
2.0 Jean du Tillet, dit le jeune , chevalier, ainsi
qualifié dans le contrat de mariage de Séraphin du
Tillet, son neveu, du 17 septembre 1662, au-
quel il assista.
XIII. Jean du Tillet, IIIe du nom, chevalier, sei-
gneur de Gouaix , de Loré , de Blanay , de Mauny et
de Saint-Leu, conseiller au parlement de Paris, reçu le
3 fé\rier 1623, et depuis conseiller en la grand'-chambre,
fut marié deux fois, la première, par contrat du 23
juillet 1623, avec demoiselle Madelaine de Bragelongne
(laquelle eut en dot 120,000 liv., somme très-consklé-
rable pour ce tems ) , fille de Pierre de Bragelongne ,
conseiller d'état, trésorier général de l'extraordinaire des
guerres, et de demoiselle Marthe Charron, sa femme:
elle fit son testament le 5 juin 1649, et mourut le 8 ^°
même mois; 2.0 Marie Daurat ou Dorât, de la ville de
174 DU TILLET.
Chambery, fille de Pierre, aliàs Etienne Dorât, et d'An-
toinette le Grand. Il mourut le i5 mars 1668, et fut en-
terré à Saint-Paul. Sa seconde femme vivait encore au
mois d'août 1688. Jean du Tillet eut pour enfants;
Du premier lit :
i.° Séraphin dont l'article suit;
2.0 Jean du Tillet, abbé seigneur et prieur comman-
dataire de Sainte-Marie-Madelaine de la Fon-
taine-aux-Bois , en Berri, et de Notre-Dame-de-
Villars, en Maçonnais, né vers l'an i636. Il Ht son
testament le 20 août 1707, par lequel il voulut
être enterré à Saint-Jean en grève, à Paris, et
mourut le 28 octobre 1708;
3.° Jean, dit le jeune, )
4.° François du 1 Tillet J ™rts jeunes ;
Du second lit :
5.° Louis du Tillet, seigneur de Gouaix, commis-
saire de la marine, mort sans alliance en 1697 ;
6.° Marie du Tillet, mariée avec messire François
du Bellay , chevalier , seigneur de Ternoy , des
Hayes , de Drouilly , etc. gouverneur de Ven-
dôme, pays et duché de Vendômois, lieutenant
des maréchaux de France, et juge de la noblesse
audit pays;
7.0 Marthe-Charlotte du Tillet, dame de la Châ-
taigneraye, mariée en 1688, à Jean d'Yvry, qua-
lifié chevalier, seigneur d'Yvry, de Goy, de
Ferrières, conseiller secrétaire du Roi, maison,
couronne de France et de ses finances;
8.° Charlotte du Tillet, qui était, le 9 juillet 1705,
religieuse au monastère du Calvaire, à Paris.
XIV. Séraphin du Tillet, chevalier, seigneur de Loré
et de Rancy, né à Paris, le 21 juin i632, fut reçu, le
3o décembre i66r, en la charge de conseiller en la pre-
mière chambre des enquêtes du parlement de Paris, qu'il
avait acquise, le 29 novembre précédent, de messire Henri
Lambert , chevalier , seigneur d'Herbigny , maître des
requêtes, et au mois d'avril 1 698, conseiller en la grand'-
chambre. Il avait épousé, par contrat du 17 septembre
1662, demoiselle Anne Cazet de Vautorte, morte au
mois de mai 1693 (soeur de Jacques Cazet de Vautorte,
DU TILLET. I75
chambellan du duc d'Orléans) , fille de Sébastien Cazet,
e'cuyer, conseiller secrétaire du Roi, et de dame Marie
le Blanc. Il mourut subitement le 14 avril 1705, et fut
inhumé à Saint-Nicolas-des-Champs. Il avait eu de son
mariage :
i.° Elie, dont l'article suit;
2.0 Marie-Anne-Charlotte du Tillet, mariée le 17
avril 1703, avec messire Claude Bonneau, cheva-
lier, seigneur de Purnon, de Merçay, de Ferriè-
res, de Burbé, etc. premier maître-d'hôtel de la
duchesse, puis du duc d'Orléans, et chambellan
de ce prince. Elle mourut le 1 1 mars 1708.
XV. Elie du Tillet, IIIe du nom, chevalier, sei-
gneur de Loré et de Marçay près Mirebeau en Poitou,
de Mondon et de la Tour de Ry, né à Paris le 22 oc-
tobre 1676, fut successivement lieutenant dans le régi-
ment de Royal-Dragons, le 12 octobre 1 685, capitaine
dans celui de Lassay, infanterie, le 11 janvier 1702,
sergent major audit régiment le 3 décembre suivant,
capitaine de grenadiers avant le 9 juillet 1705, et
enfin lieutenant-colonel le 12 janvier 1707. De son
mariage, accordé le i5 novembre suivant, avec demoi-
selle Marie-Renée du Bellay, sa cousine germaine, fille
de messire François de Bellay, seigneur de Ternay, etc.,
et de dame Marie du Tillet, il eut pour enfants:
i.° Elie-Claude du Tillet, seigneur de Marçay, che-
valier, né le 29 juin 1710, reçu page de la pe-
tite écurie du roi le 8 mars 1724, après avoir justi-
fié de son ancienne noblesse. Il fut fait capitaine
au régiment des gardes-françaises, le 26 janvier
1744, et fut tué au choc de Richevaux-sur-le-
Rhin, le 24 août suivant;
2.0 Jean-François du Tillet, prieur d'Iffendic, de
Champrond, au diocèse de Chartres, et de Châ-
tillon-sur-Marne, né le 23 août 1714, mort le
18 février 1742;
3.° Marthe-Renée du Tillet, née le 10 août 1 7 1 3 ;
4.0 Marie-Anne du Tillet, mariée, par contrat du
3 février 1742, avec Charles- Léon de Ferrières,
seigneur de la Lande, de la Coudre et du Tillon,
officier de dragons ;
176 DU TILLET.
5.° Susanne-Angélique du Tillet, née le 4 janvier
1722, qui fut mariée, avec dispense, par con-
trat du 10 mars ijbi, à Jean-François de Musset,
son cousin germain, chevalier, marquis de Ço-
gners, seigneur de la Bonnaventure, capitaine de
grenadiers au régiment de Chartres, chevalier de
l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, mort
en son château de Cogners le 14 février 1771, fils
de Charles-Antoine de Musset, chevalier, sei-
gneur de la Bonnaventure, de Pathay, du grand
et du petit Ménil, capitaine de dragons au régi-
ment de Lautrec, et de Marguerite-Angélique du
Bellay de Ternay. Elle mourut à Vendôme au
mois de septembre 1794, laissant postérité (1).
TROISIEME BRANCHE.
Seigneurs de Montrante, vicomtes de la Malmaison, etc.
XIII. Jacques du Tillet, Ier du nom, chevalier, sei-
gneur de Montramé et de Bouy, au bailliage de Provins,
de Chalautre la Petite, de Servolles, de Saint-Sauveur,
de Barre, de Launay, et de Hautevesnes, vicomte de la
Malmaison, et de Saint-Mathieu en Poitou, second
fils d'Elie du Tillet, IIe du nom, chevalier, seigneur de
Gouaix, et de Philippe Viole, sa première femme, fut fait
éohanson ou servant ordinaire du Roi, le 22 mars 1601,
sur la résignation de Charles de la Grange de Montigny,
et conseiller maître-d'hôtel ordinaire de Sa Majesté, le
18 avril i63o. Il avait acquis, en forme d'échange, par
acte du 18 août [602, Je Louis Fretel, écuyer, sei-
gneur de Bazoches, les deux tiers de la terre et seigneu-
rie de Bouy et du fief et seigneurie de la Malmaison et
de Launay, devint, par donation de Charlotte du Til-
let, sa tante, vicomte et seigneur usufruitier en partie
de Saint-Mathieu, et mourut au mois de décembre 1643.
Il avait épousé, par contrat du 21 juillet i6o5, dame
Madelaine le Maître, dame de Hautevesnes, veuve de
Jean de Fitte, écuyer, sieur de Marivaulx-lès-Chartres
(1) Voyez le tome III de cet ouvrage, pages 66 et suivantes.
DU TILLET. iyy
sous Montlhéry, fille de messire Gilles le Maître, chevalier,
seigneur de Ferrières, de Bermainville, etc., et de dame
Marie Hennequin. En faveur de ce mariage, son père lui
fit don, entr'autres choses, de la somme de 9600 livres
pour être employée à l'acquisition de la terre et seigneurie
de Chalautre la Petite, prête à être adjugée par décret du
grand conseil. De son mariage sont issus :
1 .° Jean, dont l'article suit ;
2.0 Jean-François du Tillet, chevalier, qualifié,
dans les actes qui le concernent, haut et puissant
seigneur. Il fut comte de Saint-Mathieu, vicomte
d'Ay et d'Aunay, seigneur de Montramé, de
Mareuil-sur-Ay, de Saint-Palais, de Quincy, de
Villars, du Breuil, de Savigny, d'Oussigny et
du Chêne-Guillemot, maréchal des camps et
armées du Roi, par brevet du 18 juillet i65i,
confirmé par autre brevet du 22 mars i652, et
capitaine-lieutenant de chevau-légers de la Reine,
mère. Il leva, par commission du 24 septembre
1 65 1 , un régiment de cavalerie de son nom,
qu'on licencia en 16 52, après la pacification des
troubles; mourut le 27 juin 1675, et fut enterré
à Saint-André-des-Arcs. Il avait été nommé
gentilhomme ordinaire du Roi, le 20 juin 1 638,
sur la résignation de son père; était cornette des
chevau-légers de la garde de la Reine, mère, le
14 mars 1646, et servait encore, en la même
qualité, le 26 janvier i65o; fut depuis gentil-
homme ordinaire de la chambre du Roi, et
lieutenant général de ses armées, qualité qu'on
lui trouve dans le contrat de mariage de Séraphin
du Tillet, seigneur de Loré, son cousin, auquel
il fut présent, le 17 septembre 1662. Il com-
mandait, en 1664, la susdite compagnie des
chevau-légers de la Reine, mère, et fut marié
deux fois, i.° par contrat du 17 mai 1646, avec
dame Charlotte, aliàs, Marie de Brunfay, veuve
de Jean-Baptiste de la Rocre dit de Guesdon,
chevalier, vicomte de Saconnay, femme, en
secondes noces, d^ector, d'Ancienville, sei-
gneur de Villiers-aux-Corneilles, dont elle fit
rompre le mariage, et fille de messire François
I78 DU TILLET.
de Brunfay, chevalier, seigneur de Brunfay,
de Quincy, etc., gentilhomme ordinaire de la
chambre du Roi, et de dame Charlotte du Drac.
Par cet acte, il fut convenu que le second enfant
mâle qui naîtrait dudit mariage, prendrait le
surnom de Brunfay, et en porterait les armes;
en considération de quoi, la future donna audit
seigneur de Montramé, les terres et seigneuries
de Brunfay et d'Origny, situées en Picardie,
entre Péronne et Bapaume. Après la mort de
cette première femme, il se maria avec demoi-
selle Jeanne-Marguerite de Boham de Nanteuil,
fille unique de haut 'et puissant seigneur messire
Louis de Boham, chevalier, comte de Nanteuil,
seigneur de Moyenbry, de Loudricourt et de
Houssan, maréchal des camps et armées du Roi,
gouverneur et grand-bailli de la Loève, mestre-
de-camp d'un régiment de cavalerie, et de haute
et puissante dame Suzanne de Roland. Jeanne
de Boham, dont il n'eut point d'enfant, était
remariée, le 8 octobre 1708, avec haut et puissant
messire Anne-Charles, comte de la Rouère,
chevalier, seigneur de Chamois, baron de Nan-
teuil, de la Fosse, etc. Du premier mariage de
Jean-François du Tillet, sont issus:
a. Jean-François du Tillet, chevalier, comte
de Saint-Mathieu, vicomte d'Ay, seigneur
de Quincy, qui vivait le 28 mai 1680, et
mourut avant le 6 janvier 171 2 ;
b. Marie-Berthe-Gombertine- Marguerite du
Tillet de Nanteuil, dite Mademoiselle de
Nanteuil, mariée, par contrat du 8 octobre
1708, avec haut et puissant seigneur messire
Charles-François de Cauchon, qualifié che-
valier, seigneur, marquis de Sommières,
de Queu, etc., et partagea, avec sa sœur,
le 5 janvier 171 2, les biens du comte de
Saint-Mathieu, leur père; par cet acte elle
eut, pour son lot, la terre et seigneurie de
Quincy, avec les fiefs, terres et seigneuries
de Villars, du Breuil, de Savigny, d'Ous-
signy et du Chesne-Guillemot ;
DU TILLET. I79
c. Claire-Charlotte-Séraphine du Tillet, dite
mademoiselle de Saint-Mathieu, qui épousa,
le 8 octobre 1712, François du Prat de Bar-
bançon, comte de Barbançon, premier ve-
neur de Son Altesse Royale Monseigneur
le duc d'Orléans, régent, colonel d'un ré-
giment d'infanterie; fils de François du Prat,
dit le chevalier de Nantouillet, comte de
Barbançon, marquis de Cany, premier maî-
tre d'hôtel de Philippe de France, duc d'Or-
léans, et d'Anne-Marie Colbert du Terron.
Par le partage du 5 janvier 1712, qu'elle fit
avec la marquise de Sommières, sa sœur, elle
eut pour son lot la terre et seigneurie de
Mareuil-sur-Ay, le vicomte d'Ay et d'Au-
nay, avec les fiefs, terre et seigneurie de
Saint-Palais, près de Châlons;
3.° Elie du Tillet, qui fut recollet;
4.0 Louis du Tillet, vicomte de Saint-Mathieu ,
qui se fit depuis Jésuite;
5.° Madelaine du Tillet, religieuse à l'abbaye du
Paraclet, en Champagne;
6.° Philippe du Tillet, religieuse au monastère de
Hautes-Bruyères ;
7.0 Angélique du Tillet, religieuse à Boissy-lès-
Troyes ;
8.° Anne du Tillet, mariée, par contrat du 22 fé-
vrier 1642, avec messire Jean de Caillaux ou de
Calleaux, qualifié chevalier seigneur de Loi-
sellerie et de Claix, en Angoumois.
XIII. Jacques du Tillet, IIe du nom, chevalier,
seigneur de Montramé, de Bouy en Brie, et de Cha-
lautre-la-Petite , vicomte de Saint-Mathieu et de la
Malmaison, reçu conseiller au parlement de Paris, le 17
juin 1644, fut depuis conseiller du Roi en ses conseils,
maître des requêtes ordinaire de son hôtel, mourut le 6
septembre 1662, et fut enterré à Saint-André-des-Arcs.
Il avait épousé par contrat du 28 février 1647, damoiselle
Madelaine Maynard de Loire, fille de Messire Barnabe
Maynard, chevalier, seigneur de Loire, du Trenil-aux-
Secrets, de Bellefontaine et des Viviers, conseiller du
Roi en ses conseils, chevalier de son ordre, maître
!8o DU TILLET.
d'hôtel ordinaire de Sa Majesté, et de dame Madelaine
de Seigneuret. En faveur de ce mariage, les père et mère
de la dite future lui firent don de la terre de Freton, et
d'une ferme en fief appelée la Fosse, etc. Ledit seigneur
de Montramé eut de son mariage:
i.° Louis, dont l'article suit :
2.0 François du Tillet, qualifié chevalier, seigneur
de Challemaison, daus l'élection de Provins, né à
Paris, et baptisé, le 12 avril 1657, marié par
contrat du 18 février 1684, avec Marie-Madelaine
Simon, fille de Jacques Simon, écuyer, con-
seiller, secrétaire du Roi, maison, couronne de
France et de ses finances, et de dame Madelaine
le Clerc, sa veuve. Il fut maintenu dans son an-
cienne noblesse par ordonnance de M. Phély-
peaux, intendant de Paris, du 9 août 1700. Il
eut pour fils unique Louis-François du Tillet,
qualifié chevalier, seigneur de Saint-Sauveur,
de Challemaison et de Bernay, né le 22 août 1688,
marié, par contrat du 1 3 juin 1714, avec demoi-
selle Guillemette-Marguerite du Tillet, sa cou-
sine germaine, fille de messire Louis du Tillet,
chevalier, seigneur de Montramé, vicomte de
la Malmaison, etc. , et de dame Marie-Marguerite
de Bélot de Ferreux;
3.° Louise du Tillet.
XIV. Louis du Tillet, chevalier, seigneur de Mon-
tramé, de Bouy, de Chalantre- la- Petite, vicomte de
la Malmaison, etc. , épousa, par contrat du 4 mars i685,
demoiselle Marie-Marguerite de Bélot, fille de messire
Claude de Bélot, chevalier, seigneur de Quincé, de Fer-
reux, de la Motte, etc. , grand bailli d'épée du palais,
conseiller du Roi, maître ordinaire en sa chambre de
comptes de Paris, et de dame Marguerite Sevin. Sa
veuve fut maintenue en qualité de veuve de gentil-
homme, par ordonnance de M. Phélypeaux, intendant
de Paris, du 9 août 1770. Il eut pour enfants :
ï.° Charles-Claude, dont l'article suit ;
2.0 Jean-Alexandre du Tillet, écuyer, mort avant
le 8 janvier 1694 ;
3.° Guillemette-Marguerite du Tillet, née vers l'an
1687, mariée, par contrat du i3 juin 17 14,
DU TILLET. 181
avec Messire Louis-François du Villet, son cou-
sin germain, chevalier, seigneur de Challemaison,
de Saint-Sauveur et deBernay;
4.0 Françoise du Tillet, née vers l'an 16-52.
XV. Charles-Claude du Tillet, dit le marquis du
Tillet, chevalier, seigneur de Montramé, de Bouy, de
Soisy, de Challemaison et autres lieux, vicomte de la
Malmaison, né à Paris le 14 mars i6g3, fut successi-
vement lieutenant réformé à la suite du régiment Royal-
Piémont, puis capitaine au régiment de la Reine, ca-
valerie, le 7 juin 1726, chevalier de l'ordre royal et
militaire de Saint-Louis, exempt des gardes-du-corps
du Roi, le 10 juin 1733, mestre de camp de cavalerie,
le 12 juillet 1737, et brigadier des armées du Roi, le 20
mars 1747. Il avait épousé, par contrat de 19 janvier 1723,
damoiselle Marie-Marguerite de Cœuret de Nesle, fille
de messire Louis de Cœuret, qualifié chevalier, seigneur,
marquis de Nesle, mestre-de-camp de cavalerie, et de
dame Henriette-Jeanne de Bruc de Monplaisir. De ce
mariage sont issus :
i.° Charles-Claude-François, qui suit;
2.0 Charles-Louis - Edouard du Tillet, né le 3o
mars 1728, qui fit ses preuves de noblesse, le 2
novembre 1741, pour être reçu page de la Reine,
et fut fait ensuite successivement brigadier des
gardes-du-corps, dans la compagnie de Luxem-
bourg, le ior février 1743, exempt le 20, jan-
vier 1753, mestre-de-camp de cavalerie,
le ier janvier 1759, et brigadier de armées du
Roi, au mois de janvier 1770. Il avait été reçu de
majorité, chevalier de l'ordre de Saint-Jean de
Jérusalem, en 1750, sur les preuves de sa noblesse
paternelle et maternelle ;
3.° Guillaume-Louis du Tillet, docteur en Sor-
bonne, né le 20 février 1730, qui fut fait prêtre,
en 1755, vicaire général de Châlons-sur-Marne,
en 1757, évêque d'Orange en 1773; sa conscience
ne lui permettant pas de garder deux bénéfices,
il se démit alors d'un riche prieuré, bien diffé-
rent en cela de tant de prélats qui les accumu-
laient et dévoraient le patrimoine des églises et
des pauvres. Pendant le rude hiver de 1784, il
182 DU T1LLET.
fit toutes les dépenses que lui permettait sa for-
tune pour soulager les malheureux. On le vit
braver la rigueur de la saison, et traverser un
torrent dangereux pour leur porter des secours.
Nommé, en 1789, député aux états géne'raux, il
publia un écrit in-12, intitulé: Sentiment d'un
évêque sur la réforme àintroduire dans le temporel,
et la discipline du clergé. Dans cet opuscule écrit
avec une extrême chaleur, il attaque sans ména-
gement le mauvais choix des évêques, leur luxe,
la non résidence, l'enseignement vicieux des sé-
minaires, etc. etc.; sa modestie, l'austérité de
ses mœurs lui donnaient le droit de fronder les
abus. L'évêché d'Orange ayant été supprimé, il
vécut paisible dans la solitude jusqu'à l'époque
où les fureurs de la persécution le poursuivirent,
et il fut incarcéré. Après sa sortie des cachots,
ce digne prélat écrivant à l'évêque de Blois, son
collègue, qui avait concouru à lui faire rendre
la liberté, lui disait : « Voyez à quoi je puis encore
» être utile à la religion. » Guillaume-Louis du
Tillet mourut en 1794, à Lesmetz-sur-Seine,
emportant les regrets de tous ceux qui l'avaient
connu. Le sous-préfet d'Orange (M. de Stassart)
lui a fait ériger un monument dans la cathédrale
de cette ville. A cette occasion on célébra une
fête funèbre. M. Etienne, curé, ancien évêque
d'Avignon, y prononça le panégyrique du véné-
* rable du Tillet;
4.0 Jean-Louis du Tillet, écuyer, né le 7 mars 173 1,
qui entra dans les mousquetaires, en 1746, et fut
fait capitaine de cavalerie, le 10 janvier 1762. Il
mourut en 176
5.° Alexandre-Charles-Sébastien du Tillet, écuyer,
né le 4 novembre 1735, reçu page de la Reine,
en conséquence des preuves de sa noblesse faites
le 29 juillet 175 1. Il fut fait lieutenant au régi-
ment des grenadiers de France, en 1724, lieu-
tenant au régiment Royal-Infanterie, en 1760,
et capitaine dans ledit régiment, au mois de
septembre suivant;
6.° Marie-Marguerite du Tillet, née en 1724,
mariée, le 2 août 1749, avec Messire N.... Châ-
DU TILLET. l83
telain de Villars , lieutenant-colonel de cavalerie,
et chevalier de Saint- Louis;
7.0 Rosalie-Louise du Tillet, née en 1725, mariée,
le 5 février 1755, à messire du Champ d'Assant;
8.° Marie-Odille - Charlotte du Tillet , née le i3
juillet 1732, élevée à Saint-Cyr en 1740, mariée
à Messire Antoine-Charles du Tillet de Pannes,
marquis de la Bussière, baron de Pontchevron,
président de la chambre des comptes de Paris,
fils de Jean-Baptiste-Charles du Tillet, marquis
de la Bussière, baron de Pontchevron, comte de
Nôgent, et de Jeanne le Fevre d'Ormesson.
XVI. Charles - Claude - François du Tillet de Mon-
tramé, appelé le marquis du Tillet, né le 3o mars 1726,
entra dans les mousquetaires, le 1er janvier 1738, et
fut successivement cornette et lieutenant de cavalerie au
régiment de Mestre-de-Camp, le Ier janvier 1741; che-
valier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis,
capitaine de dragons, le 6 septembre 1752; colonel du
régiment Royal- Infanterie, le 10 février 1759; brigadier
des armées du Roi, le 22 janvier 1769 ; et mourut le 20 no-
vembre 1783. Il avait fait ses preuves de noblesse, le 2 no-
vembre 1741, pour être reçu page de la Reine, et épousa,
par contrat du 12 juin 1763, (de l'agrément du Roi, de
la Reine, et de toute la famille royale), damoiselle
Charlotte - Geneviève Pellard-de - Sebbeval-de - Beaulieu,
morte victime de la révolution en 1793; fille de messire
Crescent - Antoine - Pierre Pellard - de - Sebbeval - de-Beau-
lieu, écuyer, ci-devant conseiller du Roi en ses con-
seils , lieutenant-général des eaux et forêts de France ,
au siège de la table de marbre du palais, à Paris, et de
dame Charlotte-Frédérique-Catherine Grisot. De ce ma-
riage sont issus:
i.° N.... du Tillet, mort en bas âge;
2.0 Charles-Louis-Alphonse, dont l'article suit;
3.° F.... du Tillet, demoiselle;
XVII. Charles- Louis -Alphonse du Tillet, né le 7
septembre 1768, a émigré en 1791 , a fait les campagnes
de 1792, en qualité de chef d'escadron du régiment du
Dauphin, cavalerie, à l'armée de Monseigneur le prince
de Condé, et a continué de servir en qualité de capi-
taine des Ulhans britanniques, dans quatre compagnies
,84 DU TILLET.
différentes en Flandre et en Allemagne. Il a épouse',
en 1808, damoiselle Justine de Tourailles. De ce ma-
riage sont issues :
i.° Charlotte - Stéphanie du Tillet , née en 1809;
2.0 Nathalie du Tillet, décédée.
QUATRIÈME BRANCHE.
Seigneurs des Vergnes, d'Aubevie, etc.
IX. Jean du Tillet, Ier du nom, écuyer, seigneur
de Raix, second fils de Naudin du Tillet, damoiseau,
seigneur du Tillet, de Saint-Sulpice , de Boutiers , de
Vaugerimpe, etc. épousa, par contrat passé au lieu de
la Barde en Angoumois, devant la Croix et Bareau,
notaires en la baronnie de Villebois, le 14 juin 1490,
Guillemette Guittard d'Anglevert, veuve douairière de
Salles. Il y est qualifié Jean du Tillet, écuyer, seigneur
de Raix, homme d'armes de la garde du Roi. Il partagea
avec Elie du Tillet, son frère, les successions de leurs
père et mère, par acte passé en l'hôtel du repaire du
Tillet, devant Dumas et Aubert, notaires, le 20 septem-
bre 1509. Il est fait mention dans cet acte de partage,
de dame Guillemette Guittard d'Anglevert, épouse de
Jean du Tillet, et de noble personne messire Séraphin
du Tillet, fils aîné d'Elie du Tillet, intendant général de
l'hôtel et maison de Monseigneur le prince François,
duc de Valois, comte d\A.ngoulême, tous présens à
l'acte de partage. Par autre acte du 3o mai i5 14, passé
devant Guittard, curé de Dignac et notaire, et Fricaud,
aussi notaire, certifié par Lespar et le Roy, experts écri-
vains jurés à Paris, le 20 juillet 1 53 3, et d'abondant
par F. de Montfaucon, Elie et Jean du Tillet, frères,
transigèrent touchant le partage des successions de leurs
père et mère. Il est dit dans ce même acte qu'ils sont fils
de feu messire Naudin du Tillet, vivant seigneur dudit
lieu, qu'Elie donne audit Jean du Tillet, écuyer, sei-
gneur de Raix, son frère, le fief d'Estaules, et ce qui
pouvait lui appartenir en la seigneurie de Raix, laquelle
seigneurie était échue en partage à sondit frère, par
testament de feu Naudin du Tillet, leur père. Jean du
Tillet eut pour fils:
DU TILLET. l85
X. Bertrand du Tillet, écuyer, marié avec dame
Marie de Roullède, par acte du 19 janvier i523. Il fut
juge sénéchal du marquisat d'Aubeterre en Angoumois,
ainsi qu'il est constaté par les sentences rendues sur
pièces vues en l'élection d'Angoulême, les 18 juillet 1654
et 7 septembre 1662. Il eut pour fils:
XI. Michel du Tillet, écuyer, avocat au parlement,
marié avec Dauphine des Gentils, par contrat du 5 dé-
cembre 1574. Il est justifié par la généalogie rapportée
dans la sentence de l'élection d'Angoulême, du 7 sep-
tembre 1662, qu'il fut père de :
i.° Abraham, dont l'article suit;
2.0 Nicolas du Tillet, écuyer, sieur des Dauphins,
marié, par contrat du 12 février 1620, avec
Annelmbert;
3.° Bertrand- Jacques du Tillet, sieur de Ville-
cador, qui obtint la sentence de l'élection d'An-
goulême, le 18 juillet 1654, contre les habi-
tants de la paroisse de Gardes, près la Vallette;
aïeul de M. du Tillet, capitaine de vaisseaux à
Toulon, qui a laissé un fils, lieutenant de vais-
seaux dans le même port.
XII. Abraham du Tillet, écuyer, sieur des Dau-
phins, épousa, par contrat du 22 février 1601, damoiselle
Peyronne d'Ampernaud, dont sont issus :
i.° Hervé du Tillet, marié, par contrat du 9 février
1634, avec Marie des Roches, avec laquelle il
fonda la branche des seigneurs de la Joumerie et
du Belair;
2.0 Jean, dont l'article suit.
XIII. Jean du Tillet, IIe du nom, sieur des Ver -
gnes, juge-sénéchal des châtellenies de Sury , Mazières
et du Chambon ; épousa dame Jeanne Tardieu , avec
laquelle il vivait au château du Chambon, en 1660,
1670 et 1673. Il en eut :
1 .° Léonard, dont l'article suit ;
2.0 Henri du Tillet, seigneur de Maquantin, juge-
sénéchal des châtellenies de Sury et du Chambon,
marié, par contrat du 18 septembre 1070, reçu
par Marin , notaire royal en Angoumois , avec
Catherine Brebion, dont il eut plusieurs enfants ;
l86 DU TILLET.
3.° Joseph, qui fonde la branche des seigneurs de
Villars, rapportée ci -après.
XIV . Le'onard du Tillet , Ier du nom , écuyer ,
épousa, par contrat reçu par Huguet, notaire royal,
le 24 mai 1660, damoiselle Françoise le Vacher, dont
sont issus :
r.° Jean, dont l'article suit;
2.0 Gabriel du Tillet, seigneur du Terme, d'Au-
bevie , de Grangemont , capitaine d'une com-
pagnie de milice bourgeoise d'Angoulême , juge-
sénéchal des Courrières, marié, par contrat du
5 juillet 1694, reçu par Picard, notaire royal,
avec Marguerite Tuilier. De ce mariage est issu
Léonard du Tillet, écuyer, seigneur d'Aubevie
et du Terme, conseiller du Roi et son procureur
en la maîtrise particulière des eaux et forêts
d^ngoumois , marié avec damoiselle Made -
laine le Vacher, fille de M. le Vacher, conseiller
du Roi, et son premier avocat en la sénéchaussée
d'Angoumois, par contrat du 23 juin 1727, reçu
par de Roullède, notaire royal à Angoulême. De
ce mariage sont issus :
a. Jean-Léonard du Tillet , écuyer , seigneur
d'Aubevie, du Terme, de la Salle, de Plain-
beau, de Fouquebrune et autres lieux, con-
seiller du Roi et de monseigneur le comte
d'Artois, leur procureur en la maîtrise par-
ticulière des eaux et forêts d'Angoumois ,
marié à la chapelle du château de la Mar-
guerie , le 19 juin 1763, avec damoiselle
Marguerite du Tillet, par contrat du 18 fé-
vrier de la même année , reçu par Sicard ,
notaire royal;
b. Dominique du Tillet, seigneur de Villou-
neur , capitaine d'infanterie , marié avec
damoiselle Marie Maret, mort à la Nouvelle
Orléans;
XV. Jean du Tillet, IIIe du nom, écuyer, seigneur
des Rousselières, juge-sénéchal de la baronnie de la
Roche-Andry, de Torsac et de Vougezac, épousa, par
contrat du 7 novembre 1680, reçu par Michaud, notaire
royal, damoiselle Marie Moricet. Il eut de ce mariage :
DU TILLET. 187
i.° Jean du Tillet, seigneur de la Marguerie,
conseiller au présidial d'Angoulême, marié, par
contrat du 26 juillet 1722, reçu par Chenevières,
notaire, avec dame Jeanne Gonnin Desnord ;
2.8 Simon du Tillet, seigneur des Rousselières,
conseiller du Roi en ses conseils, et son premier
avocat en la sénéchaussée et siège présidial d'An-
goumois, marié, par contrat du , reçu
par de Roullède, notaire royal à Angoulême,
avec damoiselle Marguerite Mallat de Lestranche.
Ils n'ont eu qu'une fille unique, mariée, par
contrat du 17 juillet 1773, à N . . . . de Gallard,
comte de Béarn-Brassac ;
3.° Mathieu du Tillet, seigneur de Beauvais et de
Landolle, sénéchal de Torsac, marié, par contrat
du 10 septembre 1723, reçu par Bessat, notaire
royal, avec Marguerite des Bordes.
CINQUIÈME BRANCHE.
Seigneurs de Villars.
XIV. Joseph du Tillet, sieur des Vergnes, fils de
Jean du Tillet, IIe du nom, et de Jeanne Tardieu,
épousa, par contrat du 19 avril 1673, reçu par Chôme,
notaire royal, damoiselle Jeanne Augeraud, dans lequel
acte Jeanne Tardieu, veuve dudit Jean du Tillet, stipule
en cette qualité et en celle de mère dudit Joseph du
Tillet, qui fut père de:
i.°Jean du Tillet, seigneur des Vergnes, de Chez-
jamet et de Mezières, capitaine de milice d'An-
goumois, lieutenant de prévôt et lieutenant en
l'élection d'Angoumois, marié, par contrat du
premier janvier 1700, avec Geneviève Tuilier,
dont pour fils unique, Martial du Tillet, écuyer,
seigneur de Mezières et de Chezj^met, juge,
prévôt royal d'Angoumois, premier conseiller
honoraire en la sénéchaussée et siège présidial
d'Angoumois, interprète de la feue reine, dé-
cédé sans enfants ;
2.0 Simon, dont l'article suit ;
3.° Jeanne du Tillet, mariée avec le sieur de Ville-
188 DU TILLET.
morien, sieur des Combes, lieutenant de cavalerie
au régiment Royal-Roussillon.
XV. Simon du Tillet de Villars, écuyer, né en 1 684,
épousa, le 8 mars 171 3, Marie-Julienne Thuet. Il mourut
le 3 janvier 1739, ainsi qu'il appert par les actes signés
Préveraud et Guimbertaut, Par acte du i5 juin 1728,
reçu par Bessat, notaire royal, il partagea, avec Jean
et Jeanne du Tillet, la succession de Jean du Tillet
et de Jeanne Augeraud, leurs père et mère. De ce
mariage est issu :
XVI. Messire Jean-Joseph du Tillet de Villars,
écuyer, né le ier juin 17 14, à Angoulême, marié, par
contrat du 8 février 1733, reçu par Jeudi, notaire royal
à Angoulême, avec Anne-Catherine Tourette de Fla-
menac; fut nommé gouverneur des pages de la Chambre
du Roi, et remplit ces fonctions pendant un long tems.
Ayant été imposé, par erreur, au rôle des contribuables
de la paroisse de Bailly, il obtint de l'élection de Mont-
fort, le 12 août 1772, une sentence qui, sur le vu des
pièces justificatives de sa noblesse et de son origine, or-
donne qu'il sera biffé du rôle, et défend de l'y com-
prendre à l'avenir. Il mourut à Versailles, le 7 mai 1793.
Ses enfants furent :
i.° Léonard-Antoine, dont l'article suit ;
2.0 François du Tillet, né le icr août 174 1, ancien
officier d'infanterie, conseiller au présidial de
Poitiers, marié par contrat du 19 janvier 1774,
reçu par Ribaud, notaire royal à Poitiers, avec
Jeanne-Françoise d'Anssaye de la Villatte. Il eut
de ce mariage deux filles et un fils mort dans
rémigration.
3.° Marguerite du Tillet, née le 10 janvier 1746,
mariée avec messire Antoine-Jean Georgette du
Buisson de la Boulaye, écuyer, gouverneur des
pages de h chambre du Roi, par contrat signé
de S. M. et de la famille royale, reçu Marandel,
notaire au châtel et de Paris, le 6 janvier 1765. Il
mourut le 6 octobre 1786, ayant eu plusieurs en-
fants, entr'autres Jean-Baptiste-Antoine Georgette
du Buisson de la Boulaye, secrétaire-général de
la maison du Roi, officier de la Légion-d' Hon-
neur et de l'ordre noble de Hohenlohe.
DU TILLET. l8g
XVII. Léonard-Antoine du Tillet de Villars, écuyer,
avocat au parlement de Paris, membre de l'Académie
des arcades de Rome, né au château de la Rivière en
Angoumois, le 17 avril 1738, épousa, par contrat du
2 février 1777, passé devant Armet, notaire à Paris,
Marguerite-Jeanne de Boucheman; il fut nommé com-
missaire de la marine et des colonies, suivant son bre-
vet en date du 28 décembre 1781. Il obtint en la même
année, le 14 janvier, la charge de héraut d'armes des
ordres du roi, qu'il remplit jusqu'au moment de la ré-
volution : « Considérant, (disent les provisions qui lui '
» furent accordées de cette charge) qu'il appartient à
» une des plus anciennes familles de notre province d'An-
» goumois.)
Léonard-Antoine, après la mort de sa femme, obtint
la garde noble de son fils unique, par sentence du bail-
liage royal de Versailles, du 29 novembre 1782.
Il fut compris dans l'assemblée de la noblesse de la
prévôté et vicomte de Paris, en 1789. Il mourut à Ver-
sailles, le.... décembre 1809, ayant pour fils:
XVIII. Joseph-Henri du Tillet de Villars, écuyer,
né à Versailles le 28 mai 1780, marié le i5 décembre
1807, par contrat passé devant maître Bouant Simonot,
notaire à Versailles , avec damoiselle Anne - Marie -
Catherine d'Izangremel d'Hérissart, fille de feu messire
Pierre d'Izangremel d'Hérissart, écuyer, seigneur d'Hé-
rissart, conseiller honoraire du Roi au conseil sou-
verain du Port au Prince, isle de Saint-Domingue,
maître des comptes en la cour de Paris, et de damoi-
selle Marie-Catherine Thiveud, son épouse.
En 181 5, Joseph-Henri suivit le Roi en Belgique,
ou il fut employé avec le grade de chef d'escadron, ainsi
qu'il conste du certificat délivré le Ier janvier 1816, signé
de S. A. R. Monseigneur le Duc de Berri. Il obtint le 3o
avril de la même année les provisions de l'office de héraut
d'armes des ordres du Roi, vacant par le décès de son
père : a voulant, disent les provisions, lui donner une
marque de notre satisfaction, de sa fidélité, de son atta-
chement, de son dévouement qu'il a constamment con-
servé pour notre personne, et dont il nous a donné des
preuves dans les circonstances les plus orageuses. »
Il fut nommé, le 25 septembre de la même année,
ïg0 FAUVELET.
chevalier de l'ordre noble du Phénix de Hohenlohe, après
avoir fait ses preuves de noblesse. Il est président de la
cour prévôtale du département de Seine-et-Oise, à Ver-
sailles. Il a de son mariage:
i.° Léonce-Marie du Tillet de Villars, né à Ver-
sailles, le 18 septembre 1808 ;
2.0 Auguste-Antoine-Raimond du Tillet de Vil-
lars, né le 3 janvier 18 14;
3.° Marie-Marguerite-Gabrielle-Esther du Tillet de
Villars, née le 22 janvier 18 10.
Armes: d'or, à la croix pâtée et alésée de gueules.
Supports: deux lions. Cimier: un lion issant. Devise:
Nil parum nil nimis.
Nota. Cette généalogie se trouve déjà imprimée dans
le tome Ier de cet Ouvrage ; mais comme il s1y était
glissé quelques erreurs, nous l'avons rétablie dans ce
volume, d'après les titres originaux et autres actes à
nous exhibés.
FAUVELET; famille des plus anciennes et des plus
illustres, dans la magistrature de la ville de Sens. De-
puis le XIVe siècle, jusqu'en 1789, on compte une
série de seize magistrats qui ont successivement donné
des preuves d'une fidélité et d'un dévouement sans bornes
à l'auguste Maison des Bourbons. Aussi Louis XIII,
dans ses lettres-patentes délivrées à Saint-Germain-en-
Laye, en 1640, à Antoine Fauvelet, seigneur de Mont-
hard, dit: « qu'il est duement informé que son père,
» Claude Fauvelet, seigneur de Villemont et de Ri-
» charderye, son conseiller et procureur au bailliage et
» siège présidial de Sens, issu de bonne, ancienne et
» honorable race et famille, et d ayeux et prédécesseurs
» qui ont toujours vécu noblement, a eu en singulière
» recommandation le bien de l'Etat; que durant les
» guerres civiles, et dès l'année 1 586, il a maintenu plu-
» sieurs villes de la province de Bourgogne, dans l'o-
» béissance du Roi, fait punir les rebelles, donné de
» bons et importans avis de tout ce qui se passait au
FAUVELET. IQ,
» dedans de la province , laquelle il a été obligé d'aban-
» donner ,à cause de plusieurs blessures qu'il avait re-
» eues desdits rebelles , en portant les armes pour le
» service du Roi , qu'étant décédé dans l'exercice de sa
» charge , et voulant reconnaître lesdits services , il veut
» et prétend , que sa veuve dispose de son office , sans
» payer aucune finance , étant bien aise de témoigner à
» sa postérité le ressentiment qu'il a de l'affection et
» fidélité que ledit Claude Fauvelet , a toujours portées
» au bien de l'Etat , n'jy ayant épargné sa vie , ni tous ses
» moyens , et d'autant que son très-cher et bien amé
» Antoine Fauvelet , seigneur de Monthard , son fils , à
» son imitation , a , en plusieurs occasions , rendu et
n continué de rendre des services importans. »
Plusieurs membres de cette famille ont porté les
noms de Fauvelet du Toc , Fauvelet de Villemont et de
Richarderye , Fauvelet de Monthard , Fauvelet de Char-
bonnières et Fauvelet de Bourrienne. Ils ont tous acquis
des droits à la reconnaissance de leurs concitoyens , par
les services signalés qu'ils ont rendus aux sciences et dans
la magistrature.
Antoine Fauvelet du Toc , secrétaire des finances
de Monsieur , duc d'Orléans , frère unique du Roi , est
auteur d'un ouvrage très-estimé intitulé : Histoire des
Secrétaires d'Etat , contenant l'origine , le progrès , et
l'établissement de leurs charges, imprimé à Paris,
en 1668.
Je donne ici la chronologie des magistrats que cette
famille a fournis au bailliage de Sens , en ne remontant
qu'à l'an 1574.
1. Jean Fauvelet , conseiller, en 1574.
2. Claude Fauvelet , procureur du Roi le 23 mai 1587.
3. Claude Fauvelet , son fils , en 1596.
4. Guillaume Fauvelet, reçu le 10 mars 1620.
5. Pierre Fauvelet, en 1622.
6. Pierre Fauvelet , le 3i mars 1628.
7. Antoine Fauvelet, lieutenant-criminel, le i3
juillet i65o.
8. Antoine Fauvelet , id., le 10 décembre i65o.
9. Guillaume Fauvelet , id.
10. Savinien-Hubert Fauvelet , id. 1690.
11. Etienne Fauvelet, id. iôqo.
IQ2
AUVELET.
12. Antoine Fauvelet , id. 1707.
i3. Antoine Fauvelet , id. 1735.
14. Savinien Fauvelet de Charbonnières , en 1767 ,
lieutenant-particulier.
Messire Savinien Fauvelet de Charbonnières (le
dernier dont il vient d'être question ) , mort en 176g ,
lieutenant-particulier civil et criminel du bailliage
de Sens , échevin de ladite ville , et lieutenant-particu-
lier des- eaux-et-forêts , avait épousé Geneviève San-
drier , sœur de messire N.... Sandrier, écuyer et procu-
reur du Roi au bailliage de Sens. De ce mariage sont
issus :
i°. Savinien - Edme Fauvelet de Charbonnières ,
écuyer, mort en 1807; il avait épousé mademoi-
selle de Fraisne de Tonnère , dont il a eu Louis-
Antoine-Savinien Fauvelet de Charbonnières, et
Louise-Azéma ;
2.0 Claude-Savinien Fauvelet de Villemont, écuyer ,
mort en 1795 , sans alliance ;
3.° Louis- Antoine , dont l'article suit ;
4.0 Geneviève Fauvelet de Charbonnières , mariée à
M. Grignet d'Eugny, de Pesmes , en Franche-
Comté , mort à Fribourg , en Brisgaw , à l'armée
des Princes.
Messire Louis- Antoine Fauvelet de Bourrienne ,
ministre d'Etat , membre du conseil privé du Roi, che-
valier de la Légion d'honneur et de l'ordre de l'Etoile
polaire de Suède . Il a épousé , en 1793 , Jeanne-Eléo-
nore-Ernestine Conradi, dont :
i.° Emilie-Louise Fauvelet de Bourrienne;
2.0 Eléonore-Palmyre Fauvelet de Bourrienne ;
3.° Ernestine-Moïna Fauvelet de Bourrienne;
4.0 Charlotte-Aricie Fauvelet de Bourrienne.
Armes : D'azur, à trois levrettes d'argent.
HORRIC DE LAROCHE-TOLAY. I93
HORRIC DE LA ROGHE-TOLAY, famille noble
et très-ancienne , originaire du Danemarck , établie
en Poitou , en Saintonge et en Angoumois , depuis
plusieurs siècles. De cette famille était :
Messire Emmanuel Horric de la Roche-Tolay ,
capitaine de dragons, qui a émigré en 1791, et fait
toutes les campagnes dans l'armée des princes . Le
dévouement et le courage qu'il a montrés dans diverses
circonstances, et sur-tout à l'affaire du i5 septembre
1797, lui ont valu les témoignages les plus flatteurs
de la part de Sa Majesté Louis XVIII: témoignage
que je m'empresse de relater ici.
Copie de la lettre adressée par Sa Majesté à monsieur
le marquis de Curières ; Blankenbourg, le 5 janvier
1797.
C'est un grand plaisir pour moi, monsieur, de vous
exprimer tout ce que m'inspire la conduite que vous
avez tenue à l'affaire du i5 septembre dernier, ainsi que
monsieur de la Roche-Tolay (1), etc., etc., qui com-
posaient le piquet à vos ordres, et auxquels je m'adresse,
comme à vous en ce moment.
Vous avez prouvé dans cette affaire, que la vaillance
et la génétosité sont et seront toujours l'apanage des
chevaliers français. Jugez de ma satisfaction, en rece-
vant une preuve de plus, d'une vérité qui m'est si
chère; puisse le témoignage que je vous rends, vous
en causer une pareille à la mienne ;
Soyez persuadé, monsieur, de tous mes sentiments
pour vous. Signé Louis.
Il est mort en 181 1. Il avait épousé Rosalie-Julie
Dexmier de Saint-Simon-d'Archine, de laquelle il
a eu :
Messire Louis-Marc Horric de la Roche-Tolay
(1) Cette lettre fait en outre mention de vingt-six autres
gentilshommes.
I94 LE M0YNE °E VILLARSY.
né le 8 juin 1790, marié le 8 mars 181 3, avec Marie-
Esther du Morisson, décédée le 3o mai 18 17. De ce
mariage est issu :
Louis-Marc-Stanislas Horric de la Roche-Tolay,
né le 6 mai 181 7.
Armes : d'azur, à trois fermaux d'or. Ainsi blason-
nées dans Palliot.
LE MOYNE DE VILLARSY; ancienne famille noble
de Chaalons-sur-Marne, où elle réside depuis plusieurs
siècles sans interruption, et sans qu'elle puisse savoir
l'époque fixe de sa noblesse, ni de son établissement
dans cette cité; des membres de cette famille se
trouvant inscrits sur les plus anciens registres de la
ville.
L'un d'eux, jouissant dès le treizième siècle, de la
noblesse, fit un traité relatif à des droits sur un four
banal qu'il cédait à l'évêque de Chaalons ( Pierre Latrily,
chancelier de France). Cet acte est du neuf mars treize
cent vingt-un : depuis, on voit qu'un autre membre
de cette famille, obtint du Roi Charles VIII, des
lettres-patentes , portant confirmation de noblesse;
ces dites lettres furent enregistrées et entérinées le 17
septembre quatorze cent quatre-vingt-dix, le corps
de ville assemblé et assigné à cet effet; ses registres
contiennent le rapport des gouverneurs, échevins et
procureur du Roi, qui avaient été nommés commis-
saires; ils déclarèrent dans ce rapport, qu'après avoir
vu lesdites besognes, et vérifié bien au long, et vu
les soutenances et exploits de noblesse produits par
le requérant, ils sont d'accord à consentir ledit enté-
rinement des lettres royaux, n'ayant été trouvé chose
pour l'empêcher.
Ce qui a été consenti par le conseil, ainsi qu'il
appert par ses registres.
La branche directe de cette famille, qui a formé
des alliances honorables, fourni beaucoup de militaires
décorés, et des magistrats dans divers tribunaux, et
dans plusieurs parlements, tels que Metz et Paris,
LE MOYNE DE VILLARSY. I95
avait pour chef, feu messire Antoine-Philippe le
Moyne de Villarsy, mort à Chaalons-sur Marne, le
25 juillet 1782, Il était ancien capitaine de grenadiers,
chevalier de Saint-Louis, seigneur de Moncetz, et
aneien notable, pour l'ordre de la noblesse, au corps
municipal de la ville de Chaalons. A l'effet de réparer,
autant que possible, la perte de papiers relatifs à sa généa-
logie, et sur-tout celle des titres adressés à le cour
des aides de Paris, qui furent détruits lors de l'incendie
du palais de justice, en 1776, huit gentilshommes
demeurant à Chaalons, le corps municipal de cette
ville, et l'intendant de la province, lui ont délivré
un certificat, chacun en droit-soi, portant en substance,
non-seulement le vu des lettres-patentes du Roi
Charles VIII, et du traité de i32i, avec l'évêque de
Chaalons ; mais chacun de ces trois certificats ajoute
que la famille des le Moyne, une des plus anciennes
de la ville, ayant contracté des alliances avec les plus
honorables familles de la province, fourni beaucoup
d'officiers militaires et de magistrats, et n'ayant depuis
plus d'un siècle, fait , à la connaissance publique,
aucun acte de dérogeance, elle se dit à bon droit
d'ancienne extraction noble ; monsieur Antoine-Phi-
lippe le Moyne de Villarsy, n'a eu de son mariage
avec mademoiselle Catherine Gargan, qu'un fils unique
actuellement vivant, ancien président, tre'sorier de
France, seigneur de Moncetz et de Coligny, membre du
collège électoral du département de la Marne, né à
Chaalons, le 12 juin 1753 ; lequel de son mariage avec
feu demoiselle Anne-Madelaine Ternier de la Ribeyre,
n'a que deux enfants vivants;
1 .° Antoine- Athanaze le Moyne de Villarsy,
capitaine commandant au premier régiment à
pied du corps royal de l'artillerie, chevalier de la
Légion d'Honneur, né à Chaalons, le 22 avril
*777i
2.0 Angustin-Pierre, mort capitaine au corps
royal d'artillerie de la marine, le i3 décembre
1816 ;
3.° Alexandre-Ambroise le Moyne de Villarsy,
ancien receveur principal des douanes à Stade
né à Chaalons, le 26 janvier 1782 ;
4.0 Anne-Louise, morte sans alliance.
j96 ORYOT D'ASPREMONT.
Armes : d'argent, au chevron de gueules, accom-
pagné de trois mouchetures d'hermine de sable ; elles
ont été reçues et registrées à l'armoriai général, dans
le registre coté Champagne, par monsieur d'Hozier,
garde de l'armoriai de France, le 22 du mois de mai
1698 ; et on les voit sur les vitraux de l'église cathé-
drale de Chaalons.
ORYOT D'ASPREMONT, maison ancienne, ori-
ginaire du royaume de Naples, et fixée en Lorraine depuis
la fin du treizième siècle.
I. Nicolas Oryot, Ier du nom, cadet de la maison
des marquis de Grosunsia ou Crecencia, au royaume de
Naples (1), passa en France, à la tête d'une troupe
d'Italiens, et servit le roi Philippe-le-Bel, dans la guerre
qu'il fitaux Anglais, en 1293. Il épousa Anne de Mon-
taigu, fille du comte de Montaigu, en Bourgogne, et
en eut :
II. Maubert Oryot, chevalier, seigneur de Pagny-
sur-Saône. Il épousa Marie du Blé, fille de messire
Jean du Blé, dont il eut :
III. Robert Oryot, chevalier, seigneur de Pagny-
sur-Saône, capitaine de cent lances à cheval pour le
service du Roi, gouverneur de Châlons, ainsi qu'il
appert par un compromis de cette ville, du 4 juin
1 3 80, et d'autres actes authentiques des années i38o et
1 383 . Il épousa Agnès de Saint-Beaussant, fille d'Ho-
noré, seigneur de Saint-Beaussant, en Lorraine. Il
acquit, dans cette province, la terre de Jubainville,
dont lui et ses descendants ont porté le nom. Il eut
pour fils :
IV. Charles Oryot, Ier du nom, chevalier, seigneur
de Jubainville et de Pagny-sur-Saône, capitaine d'une
(1) Elle en a conservé les armes, qui sont de gueules, à
trois croissants d'or.
ORYOT D'ASPREMONT. ig7
compagnie d'hommes d'armes pour le service de France,
en 1437. Il épousa Marguerite de Manonville, fille
d'honoré seigneur Perin de Manonville, chevalier, sei-
gneur dudit lieu, avec lequel il transigea au sujet de la
dot de Marguerite, sa femme, le 6 novembre 1437.
Il laissa:
V. François-Nicol Oryot, chevalier, seigneur de
Jubainville, de Villotte, en 1442, et en partie, de la
place de Manonville II épousa Gabrielle de Saint-Mau-
rice, fille de Henrion de Saint-Maurice, chevalier,
seigneur dudit lieu, et en eut:
VI. Jean Oryot, Ier du nom, chevalier, seigneur
de Jubainville, de Houdelaincourt et de la tour-forte
de Menoncourt, capitaine de cavalerie, capitaine des
gardes de la reine de France. Il épousa Marie de Re-
cecourt, fille d'honoré seigneur, baron de Rececourt,
bailli de Clermont. De ce mariage est issu :
VII. Jean Oryot, IIe du nom, chevalier, seigneur
de Jubainville, de Houdelaincourt et de la tour-forte
de Menoncourt, dit le comte de Jubainville, lieutenant
aux gardes de la reine de France, marié avec Françoise
Hurault, fille de Jean Hurault, écuyer, et de Jeannette
de Hadigny. Il en eut :
VIII. Pierre Oryot, seigneur chevalier de Jubainville,
de Houdelaincourt, de la tour-forte de Menoncourt, etc. ,
capitaine de cent lances à cheval pour le service du duc
de Lorraine, marié avec Colette de Godignon, fille de
Nicolas de Godignon, et de Marguerite de la Mothe.
Leurs enfants furent:
1 .° Nicol, dont l'article suit ;
2.0 Gérard Oryot de Jubainville.
IX. Nicol Oryot, chevalier, seigneur de Jubainville,
de Meligny, de Houdelaincourt, de la tour-forte de
Menoncourt, conseiller d'état du duc de Lorraine et
grand-louvetier du duché de Bar, épousa, le 10 no-
vembre i582, Jeanne de Bar, fille de Claude de Bar,
écuyer, seigneur de Louze, et de Marguerite Cholet.
Il en eut :
I98 ORYOT D'ASPREMON T.
i.° François Oryot, auditeur des comptes de Bar,
le 20 mars 1610, marié, en 161 1, à Julienne
Raulet, fille de Jean Raulet, seigneur d'Ambly,
et de Madelaine Senocq. Il en eut :
a. Nicolas Oryot, maître de la Chambre des
comptes de Bar, grand-louvetier du duché
de Bar, en i663;
b. Jeanne Oryot, femme de Henri Rollin
conseiller d'état de Charles IV, et intendant
de ses troupes;
2.0 Charles, dont l'article suit;
3.° Anne Oryot, mariée, en 16 18, à Gaspard
l'Escamoussier, écuyer, conseiller de Son Altesse;
4.0 Claude Oryot, femme de Jean-Elysée le Moleur,
écuyer, gruyer de Clermont.
X. Charles Oryot, IIe du nom, chevalier, seigneur
de Jubainville, de Houdelaincourt, de la tour-forte
de Menoncourt, auditeur des comptes de Bar, prévôt
de Ligny, conseiller d'état du duc de Lorraine, épousa,
le 27 septembre 1616, Marie-Gabrielle de Saint- Rémi,
fille de Jean de Saint-Remi, écuyer seigneur de
Brieulle-sur-Meuse et des Granges, et de Jeanne de
Senocq. Il eut pour fils :
XI. Charles Oryot, IIIe du nom, chevalier, sei-
gneur de Jubainville, de Houdelaincourt et de la tour-
forte de Menoncourt, conseiller d'état du duc de
Lorraine, marié, le 25 juillet 1645, avec Jeanne Millet-
d'Estouf, fille de François Millet-d'Estouf, citadin et
conseiller de la ville de Verdun, seigneur de Mors,
et deMarie Rutant. Leurs enfants furent :
i.° François-Charles, dont l'article suit;
2.0 Marie-Anne Oryot, mariée à Jean, comte de
la Tour-en-Voivre, seigneur deSavonnières;
3.° Marguerite-Charlotte Oryot, mariée à Gabriel-
François d'Armur, seigneur de Gerbeuville,
Maizé et Senonville, conseiller d'état et doyen
des maîtres des requêtes de Son Alesse Royale;
4.0 Catherine Oryot, épouse de François-Anne,
baron du Puy, seigneur d'Avrainville et de Vas-
court, président-général des grands jours de
ORYOT D'ASPREMONT. I99
Commercy, puis conseiller en la cour souveraine
de Lorraine et Barrois ;
5.° Henriette Oryot, mariée, par contrat passé
devant François Robert, notaire à Saint-Mihiel,
le 24 décembre i663, à Louis-Ignace de Rehès,
chevalier, seigneur d'Issoncourt et de Sampigny.
XII. Charles- François Oryot, chevalier, seigneur de
Jubainville, de Houdelaincourt, de Tillombois et de
la tour-forte de Menoncourt, conseiller d'état du duc
de Lorraine, épousa, le 17 septembre 1701, Louise
d'Aspremont, fille de Charles-François, comte d'Aspre-
mont, seigneur de Tillombois, et d'Elisabeth de Lau-
brussel. Par ce mariage, l'ancienne et illustre maison
d'Aspremont s'est fondue dans celle d'Oryot, qui
a obtenu des lettres-patentes du duc de Lorraine,
François Ier., empereur, qui l'autorisent à ajouter son
nom à celui d'Aspremont, et d'écarteler ses armes de
celles de cette maison. De ce mariage sont issus :
1 .° Jean-Charles, dont l'article suit;
2.0 Jean-Baptiste Oryot d'Aspremont, dit le che-
valier d'Aspremont, seigneur de Houdelaincourt,
lieutenant, capitaine, puis major du régiment
de Languedoc, dragons, né le 12 juin 1712, tué
à la prise de Plana, en Bohême, en 1742.
XIII. Jean-Charles, comte Oryot - d'Aspremont ,
chevalier, seigneur de la tour-forte de Menoncourt,
de Houdelaincourt, de Jubainville, de Tillombois, de
Courouvre, etc., sous-lieutenant des chevau-légers de
Son Altesse Royale Le'opold, duc de L orraine, puis
commandant d'un régiment de Thianges, infanterie,
pour le service de France, épousa, en 1733, Catherine-
Louise, née comtesse de la Tour-en-Voivre, fille de
François-Charles, Ier du nom, comte de la Tour-en
Voivre, seigneur de Savonnières, de Suzemont, etc.,
et de Marie de Rouard de Lezey. De ce mariage sont
issus:
i.° Jean-Charles, comte Oryot-d'Aspremont, che-
valier seigneur de Tillombois et de Courouvre,
colonel du sixième régiment des chevau-légers,
puis maréchal de camp des armées du Roi, mort
en 1793, sans postérité;
200 ORYOT D'ASPREMONT.
2.0 Jean-Baptiste Oryot d'Aspremont, chanoine-
comte de Lyon, mort en 1786 ;
3.° François-Hyacinthe, dont l'article suit;
4.0 Marguerite-Catherine Oryot-d'Aspremont;
5.° Louise Oryot-d'Aspremont.
XIV. François- Hyacinthe , comte Oryot-d'Aspre-
mont, chevalier, seigneur de Savonnières-en- Voivre
et de la tour-forte de Menoncourt, commandeur de
l'ordre de Saint-Etienne de Toscane, chambellan actuel
de l'empereur d'Autriche et du grand-duc de Toscane,
général-major des armées impériales. Honoré de très-
beaux titres en parchemin, et plusieurs lettres des
empereurs Joseph et Léopold II, qui confirment son
ancienne noblesse, et prouvent leur entière satisfaction
des services qu'il a rendus, tant en Toscane, qu'en
Autriche, et aux armées pendant trente - six ans. Il a
épousé, en 1790, Marguerite-Madelaine d'Ourches,
chanoinesse du chapitre de Laveine, dame de la Croix
étoilée de l'impératrice d'Autriche, fille de messire
Pierre, comte d'Ourches, alors chevalier, seigneur du
comté de son nom et d'Emelle. De ce mariage sont
issus:
i.° Louis-François-Joseph, comte Oryot-d'As-
premont, lieutenant de cavalerie;
2.0 Marie -Geneviève- Joséphine Oryot-d'Aspre-
mont, mariée, par contrat signé du Roi et de la
Famille Royale, au vicomte de Nettancourt-Vau-
becourt, officier supérieur de la Garde royale.
Cette maison a obtenu un arrêt de la chambre des
comptes de Lorraine, en 1754, qui prouve incontes-
tablement l'ancienne extraction et la noblesse des comtes
Oryot-d'Aspremont, ses alliances et le grand laps de
tems pendant lequel elle a possédé les terres seigneu-
riales ci-dessus dénommées.
Armes: écartelé, aux 1 et 4 de gueules, à trois
croissants d'or, qui est d'Oryot; aux 2 et 3 de gueules,
à la croix d'argent, qui est d'Aspremont.
DE MARTEL DE GOURNAY.
DE MARTEL DE GOURNAY; famille ancienne,
originaire de la province de Normandie, branche puînée
de l'ancienne maison de Martel de la Roche-du- Maine ,
dont elle porte les armes, brisées d'un lambel d'argent.
L'identité de nom , de province et d'armoiries , for-
merait une présomption favorable sur l'origine de cette
famille, si elle n'avait d'ailleurs une ancienneté, des
alliances et des services qui la mettent en état de n'avoir
pas besoin d'un lustre étranger. Cependant, quelque ré-
pugnance qu'ait un historien à n'asseoir son jugement
que sur des probabilités, il arrive par fois que ces pro-
babilités portent en elles-mêmes un caractère d'authen-
ticité, de conviction, qui emporte, malgré lui, son
assentiment. Rien n'exclut l'opinion qui donne à la
branche de Martel de Gournay une souche commune
avec l'ancienne et illustre maison de Martel de Bacque-
ville, qui remonte à l'an 1 1 3 3, et qui a fourni un porte-
oriflamme de France en 1414; et la légère transposi-
tion d^maux, qu'on distingue dans l'écusson de ces
deux branches ( 1 ) , loin de former une présomption
contraire, vient encore à l'appui de ce sentiment, en
rappelant l'exemple d'une infinité de grandes familles
du royaume, qui non-seulement ont changé les émaux
de leurs armoiries , mais encore leur nom patronimique
et les pièces constitutives de leur écu, qui seules pou-
vaient les faire distinguer et reconnaître. On pourrait
citer, parmi ces dernières, les maisons de Mahéas et
de Florie, qui ont une souche commune avec celle de
Vassy; de Collardin de Bois-Olivier, dont le nom pri-
mordial est le Large \ celle du Halgoët, anciennement
de la Saudraye ; de Preissac d'Esclignac, et de Montes-
quiou, puînés des comtes de Fe^ensac , issus , en ligne
directe, des ducs de Gascogne, et ceux-ci de Charibert,
roi de Toulouse et d'Aquitaine , second fils de Glo-
(i) La maison de Martel de Bacqueville porte : d'or,
à trois marteaux de gueules ; les seigneurs de Gournay portent :
de gueules, à trois marteaux d'or au lambel d'argent (Cette
dernière pièce est une brisure).'
202 DE MARTEL DE GOURNAY.
taire II, roi de France, et frères cadets du roi Dagobert,
Ier du nom. Mais sans entrer ici dans une énumération
fastidieuse de ces transiormations de nom et d'armes ,
on se bornera à citer la maison de Tilly, qui porte :
d'or, à la fleur-de-lys de gueules; la maison de Saint-
Germain le Vicomte, puînée de cette maison , changea
non-seulement son nom primitif, mais elle prit en
outre pour brisure un champ d'argent ( au lieu d'or ),
à la fleur-de-lys de gueules; et si l'on voulait remonter
plus haut," on pourrait citer encore la maison de Dreux:
branche puînée de l'auguste maison de France, qui, au
lieu de trois fleurs de lys, portait un écu échiqueté d'or
et d'azur ; à la bordure de gueules.
En attendant que le tems ait fourni les moyens de
découvrir la jonction filiative des diverses branches de
la maison de Martel , on se bornera de rapporter ici
la branche des seigneurs de Gournay, sur la preuve qu'elle
a faite au mois d'avril 1760, pour la charge d'écuyer
du Roi, devant M. d'Hozier, juge d'armes de France;
on peut consulter, pour les autres branches, l'Histoire
des Grands Officiers de la Couronne, par le P. Anselme,
tome VIII, pages 209 et suivantes, tome IX, pages 2o5
et 241, et les différents autres ouvrages généalogiques
et historiques.
I. Richard Martel, Ier du nom, écuyer, vivant
en 1520, eut pour fils :
II. Richard Martel, IIe du nom, écuyer, seigneur
de Saint-Ouen, qui s'allia avec demoiselle Françoise
de Châteauthierry, mère de :
1 .° Charles, dont l'article suit;
2.0 Jean Martel, écuyer, sieur du Parc, qui tran-
sigea, le 3i mars i55i, avec son frère, sur les
différents qu'ils avaient pour le partage du bien
de leur père.
III. Charles Martel, écuyer, sieur du Breuil, de
Valdouin, gendarme de la compagnie de M. le duc de
Montpensier, rendit aveu, le i5 décembre 1564, aux
abbés et religieux de Saint- Vandrille, à cause de sa
terre et seigneurie du Breuil, mouvante, à titre de
vavassorie noble, de la baronnie de Cierville; il épousa,
par contrat du 3i janvier i568, demoiselle Marguerite
DE MARTEL DE GOURNAY. 203
Fleury, fille de noble homme Pierre Fleury, secrétaire
de la chambre du Roi , et de damoiselle Catherine , sa
femme. Il en eut entr'autres enfants :
IV. Jacques Martel, écuyer, sieur du Breuil, marié,
par contrat du 16 avril i588, avec damoiselle Anne
Doucet , fille de noble homme Jean Doucet, sieur de
Pincourt , et de damoiselle Isabelle le Roy. Il fut père
de:
V. Jean Martel, écuyer, sieur du Breuil et de Saint-
Calais, maintenu dans sa noblesse d'extraction, par arrêt
des commissaires-généraux députés pour le régallement
des tailles, dans la généralité d'Alençon, rendu le 20
avril 1640. Il épousa, par contrat du 12 janvier 1622,
damoiselle Madelaine Berthelot, fille de noble homme
Joachim Berthelot, conseiller et procureur du Roi au
bailliage et vicomte de Conches, et de damoiselle Ca-
therine Gastinel. Il eut pour fils :
VI. Noble homme Joachim Martel, écuyer, sieur
du Breuil, baptisé, le 16 septembre 1624, en la paroisse
de Sainte- Foi de Conches, marié, par contrat du i5
janvier i65o, avec demoiselle Marie Treton , fille aînée
de Jacques Treton écuyer, seigneur de Fiégerard, et
de demoiselle Jacqueline Chouet. Il fut père de :
VII. Guillaume Martel, écuyer, seigneur de Gour-
nay , de Saint-Calais , de la Vallée , etc. , né le 2 no-
vembre 1654, marié, par contrat du 29 octobre i6g3,
avec noble dame Gabrielle-Marguerite de Raveton, fille
de messire François de Raveton , chevalier , seigneur
' de Gournay , des Salles , etc., et de noble dame Fran-
çoise de Saint-Denis. Il en eut , pour fils unique :
VIII. Messire Philippe-Gabriel Martel, écuyer, sei-
gneur de Gournay, de Saint-Calais, de la Vallée, etc.,
né le 3 octobre 1699, marié, le 18 juillet 1735, avec
Marie- Anne- Marguerite d'Hugleville , fille de messire
Charles d'Hugleville, chevalier, seigneur et patron
d'Hugleville, et de noble dame Marguerite Massif. Il
fournit son aveu et dénombrement, le 4 juillet 1736,
à messire Barthélemi le Cordier de Bigars , seigneur
de Mallot, à cause des héritages qu'il possédait dans
la paroisse de Saint-Ouen du Breuil, et sous la mou-
204 DE MARTEL DE GOURNAY.
vance de ladite seigneurie de Mallot, comme héritier
de messires Guillaume, Joachim et Jean Martel, écuyers,
ses père, aïeul et bisaïeul. Il eut pour fils :
IX. Philippe-Gabriel-Joachim-Jacques-Charles, mar-
quis de Martel Gournay, né le 21 mai 1740; qui a
fait ses preuves devant M. d'Hozier, juge d'armes de
France , chevalier de l'ordre du Roi , pour la charge
d'écuyer du Roi, le i5 avril 1760, et est mort en 1804.
Il avait ' épousé Marie- Anne -Adélaïde de Bougars du
Gambor, de laquelle il a eu :
i.° Léonard, dont l'article suit;
2.0 François de Martel, né en avril 1770, officier
au régiment du Perche, infanterie; il a émigré
en 1792, a fait toutes les campagnes de l'armée
de Condé; chevalier de l'ordre royal et militaire
de Saint -Louis, lieutenant- colonel de la garde
nationale de Versailles, marié à mademoiselle de
Saint-Pol, tille de M. le comte de Saint-Pol,
écuyer-cavalcadour du Roi ;
3.° Henri de Martel, officier d'infanterie, sacrifié
à Nantes, par Carrier;
4.0 Alexandre de Martel, qui n'a point servi, étant
trop jeune à l'époque de la révolution ;
5.° Edouard de Martel, chevalier de Malte, capi-
taine de grenadiers à la légion de l'Eure. Il était
capitaine de grenadiers du 106e, qui refusa les
portes d'Antibes à l'usurpateur;
6.° Pauline de Martel , veuve de M. de Trotterel
ancien conseiller au parlement de Rouen.
X. Léonard, marquis de Martel, né le 2 septembre
1768, page de Monsieur, sous- lieutenant de chasseurs,
émigré en 1792 ; a fait toutes les campagnes de l'armée
de Condé ; blessé à la bataille de Biberach ; fait alors capi-
taine et chevalier de Saint-Louis. Il a été nommé écuyer
de main du Roi , à la restauration , a suivi le Roi à
Gand ; fait colonel de cavalerie, le 16 octobre 1816;
chevalier de l'ordre noble du Phénix de Hohenlohe ;
marié à Marie - Thérèse -Augustine de Garault, fille de
M. de Garault, ancien major d'artillerie, et chevalier
de Saint-Louis. De ce mariage est issue :
Marie-Erminie de Martel, née le 26 août i8o5.
DE MONIER. 205
Armes: de gueules, à trois marteaux d'or: au lambal
d'argent. Couronne de marquis.
MONIER ou [MONYER. La famille des seigneurs de
Melan et de Châteaudeuil, est originaire de la ville de
Moustiers, en Provence.
I. Noble Antoine de Monier, écuyer de ladite ville,
eut de Catherine de Pena, son épouse ;
i.° Honoré, qui suit;
2.° Antoine, lequel transigea, avec son frère, sur
la succession de leur père, le 12 mars i5o5.
II. Honoré de Monier se transplanta à Digne, où il
épousa, environ l'an 1485, Philippe de Barras, dame,
en partie, de Melan, fille aînée de noble Louis de
Barras, seigneur de Melan, de Thoard, conseiller et
chambellan du roi Charles VIII, et chef d'escadre des
armées navales de ce prince, et de Marguerite de Vin-
ti mille de Montpezat. De son mariage naquirent:
i.° Antoine, qui suit;
2.0 Guillaume, auteur de la troisième branche,
rapportée ci-après;
3.° Pierre, mort jeune;
40. Yolande, femme de noble Antoine de Blaccas,
seigneur de Taurene, qui fit son testament le
20 juin 1544, par acte reçu devant Alexis Julien,
notaire à Villecrose.
III. Antoine de Monier, II0 du nom, seigneur, en
partie, de Thoard et de Melan, partagea ses biens entre
ses enfants, l'an 1 535. Il avait épousé, l'an i5o8, Mar-
guerite de Gombert de Saint-Giniès, de laquelle il eut:
i.° Elzéar, qui suit;
2.0 Quatre filles, dont deux mariées dans les familles
de Pena et de Robion, à Moustiers.
IV. Elzeard de Monier, s'établit à Marseille, où il
épousa en 1529, Laurence de Tournier, des seigneurs
de Saint-Victoret, de laquelle il eut :
206 DE MONIER.
i .° Manaud, qui suit;
2.° Antoine de Monier, moine de Saint-Victor-
les-Marseille et prieur de la Celle, nommé à
l'évêché de Grasse, par brevet du roi Henri-le-
Grand, de l'an 1594. Il mourut avant d'être sacré.
V. Manaud de Monier, seigneur, de Melan, Thoard,
Châteaudeuil et Argentin, fit hommage de ses terres au
Roi, l'an 1 583, et s'établit à Aix, où il fut reçu avocat-
général au parlement, l'an i5y3, et conseiller en la
même cour, en 1597. Il fut l'âme du parti royaliste
contre les ligueurs, et présida, en plusieurs occasions,
aux assemblées de la province, dans lesquelles il donna
des preuves de son savoir et de sa fidélité. Il épousa,
i.°, Tan 1 563, Madelaine de Laurent, des seigneurs
de Septèmes; 2.0 , l'an 1 575, Pierrette de Guyard,
dame, en partie, du lieu de Fourques, en Languedoc,
dont le père et l'aïeul avaient exercé l'office de juge-
mage de Nîme et de Beaucaire; et 3.°, Tan i5g3,
Marguerite d'Allemand, fille de Gaspard, chevalier,
baron d'Uriage, en Dauphiné, et de Marguerite de
Bellièvrede Hautefort. Ses enfants furent ;
Du premier lit :
i.° Amand, qui. suit ;
Du second lit :
2.0 Jean-Louis, auteur de la branche des seigneurs
de Puget et de Châteaudeuil, dont nous par-
lerons ci-après;
3.° Cyprien-Guillaume, mort capitame de galères,
eni638;
4.0 Laurence, mariée, en 1597, à François de
Saint-Marc, conseiller au parlement.
VI. Amand de Monier, seigneur de Melan et de
Thoard, reçu conseiller en la cour des comptes, l'an
i5^3; président en la même cour, l'an i6o5, et
conseiller d'état, en 161 1; testa en 1620. Il avait épousé
à Marseille, l'an 1599, Marquise de Garnier, fille
de noble Gaspard, lieutenant-principal du siège de cette
ville, et de Marquise de Fabre et petite-fille de noble
Balthazard de Garnier, et d'Eléonore de Tourves. De
ce mariage naquirent :
DE MO 1ER. 20y
i .° Jean, qui suit;
2.0 Jean-Louis, reçu chevalier de Malte, Fan 1620,
après avoir fait ses preuves en 16 14;
3.° Catherine, alliée à Jérôme de Villeneuve- Vau-
clause, seigneur, en partie, de Thorène.
VIL Jean de Monier, seigneur de M élan et de
Thoard, reçu conseiller en la cour des comptes l'an
i635 ; fit son testament le 21 mai 1637. Il avait épousé,
en 1626, Isabeau de Sauvin, fille de Pierre de Sauvin,
seigneur de Chailier, en Dauphiné, mare'chal des camps
et armées du Roi, et de Jeanne de Grasse du Bar,
baronne d'Allemagne, dont il eut:
1 .° Henri, qui suit;
2.0 Jean, élu second consul d'Aix, en 1679, qui
fut marié, et dont la branche est éteinte.
VIII. Henri de Monier, épousa Catherine de Chaix,
fille de Jean, auditeur en la cour des comptes, et de
Catherine de Bourdon de Bouc, et petite-fille de Jean
de Chaix, conseiller du Roi, auditeur en la même
chambre, l'an 1626. Les enfants issus de ce mariage
furent :
i.6 Jean-Louis, qui suit;
2.0 Laurent-Henri, lequel a laissé des enfants
établis à Saint-Pierre, paroisse située dans la
principauté de Courtenai ;
3.° N — de Monier, religieux augustin réformé;
4.0 Catherine, morte abbesse des dames de Sainte-
Catherine d'Apt.
IX. Jean-Louis de Monier-Melan, seigneur de
Lîle, en Berri, épousa, à Crest, en Dauphiné, Marie-
Anne de Bruyère, des seigneurs de Vaumane et de
Châteauvieux, dont :
Louise de Monier, mariée, en 1725, à Jean
Joseph de Farges, seigneur de Rousset.
Branche des seigneurs du Puget et de Chdteaudeuil.
VI. Jean-Louis de Monier, seigneur du Puget et de
Chàteaudeuil, fils de Manaud, avocat-général au par-
lement d'Aix, et de Pierrette de Guyard, sa seconde
208 °E MON1ER.
femme, dame de Fourques, exerça l'office de son père,
avec une grande réputation, pendant vingt ans, après
lesquels il fut reçu président à mortier, l'an 1616, et
conseiller d'état, en 1617. Il mourut dans ses fonctions,
en i638. On a de lui des plaidoyers et des harangues fort
estimées, imprimés à Paris, en 16 14. Il avait épousé,
en i6o3, Anne de Garron, fille de Jean de Garron,
conseiller du Roi, trésorier-général de France, et d'Es-
pritte de Sabateri, dont :
i.° Amand, qui suit;
2.0 Marguerite de Monier, alliée, Pan i633, à
Charles de Sabran, des comtés de Forcalquier,
seigneur d'Aiguines et de Canjuers.
VII. Amand de Monier, seigneur de Châteaudeuil,
lieutenant-principal au siège de Draguignan, fut pourvu,
en 1645, de l'office de président, vacant par le décès de
son père; mais il s'en démit en faveur de M. d'Oppède,
et fut conseiller en la même cour, l'an 1646. Il épousa,
à Arles, en 1643, Honorée de Castillon, fille de Pierre
de Castillon, seigneur de Beynes et de Meaille, et de
Madelaine de Varadier-Saint-Andiol. De ce mariage
vinrent:
i.° François, qui suit ;
2.0 Madelaine, alliée, en i665, à Jean de Chaylan,
seigneur de Mouriès et de Lambruisse, conseiller
au parlement.
VIII. François de Monier, seigneur de Châteaudeuil,
épousa i.°, Marthe d'Arcussia-d'Esparron, mère d'une
fille morte en bas âge; et 2.% en 1668, Madelaine de
Guérin du Castellet, fille de Pierre de Guérin, seigneur
du Castellet, président en la cour dés comptes, con-
seiller aux conseils d'état et privé, et de Sibile de Forbin-
la- Roque. De ce mariage est issu :
IX. Jean-Baptiste de Monier, seigneur de Château-
deuil, reçu procureur-général en la cour des comptes,
en 1712. Il épousa, en 1697, Thérèse de Rastoin, riche
héritière de la ville d'Aix, et en eut:
1 .° Jean-André, qui suit ;
2.0 Claire- Baptisti ne de Monier, mariée, en 1725,
DE MONIER. 20Q
avec Elze'ar de Pontevès, chevalier, marquis de
Pontevès-Gien.
X. Jean-André de Monier, seigneur de Château-
deuil , a épouse, en 1743 , Diane de Félix d'Ollières,
fille de Philippe de Félix, chevalier, baron d'Ollières,
et de Marie-Anne de Salomon. De ce mariage est issue:
Marie-The'rèse de Monier de Châteaudeuil.
TROISIÈME BRANCHE.
III. Guillaume de Monier , second fils d'Honoré et
de Philippe de Barras, eut une portion de la terre de
Melan, dont il fit hommage au Roi, en 1554. Il épousa,
i.° , Clermonde de Boniface , dame de Bédouin, et
2.0, Marguerite de Trougnon-Thoard. Il eut:
Du premier lit :
. i.° Jacques, qui suit;
2.0 Clermonde, femme de N... de Barras, seigneur
de Saint-Jean-de-Valescrisse;
Du second lit :
3.° Honorée de Monier, épouse de noble Jean -
Jacques de Trougnon, co-seigneur de Thoard.
IV . Jacques de Monier , seigneur , en partie , de
Melan, s'allia, en i554, avec Jeanne de Monier, sa
cousine, dont :
V. David de Monier, qui, ayant embrassé la religion
prétendue réformée, se retira dans un des treize cantons,
où sa branche a été continuée par ses descendants.
Branche de Monier de la Quarrée.
Cette branche s'est fixée dans la commune de Viens,
où elle y habite depuis des siècles. Elle a fondé, en 1504,
un bénéfice, dont les aînés de la famille étaient les
jus-patrons laïques. Une partie de la chapelle particu-
lière de ce bénéfice, existe encore de nos jours,
et Ton y voit les armoiries de cette famille , em-
preintes sur les tombes et vitraux. Cette branche s'est
!2. H
2I0 DE MONIER.
toujours distinguée par son amour et son dévouement
pour nos souverains. Un de ses membres paya pour la
rançon de François Ier, fait prisonnier à la bataille de
Pavie , une somme de vingt écus d'or . Elle a formé
des alliances avec les maisons de Gérard, de Bouillies ,
de Barbeyrac de Gordon et de Godin. Elle est repré-
sentée de nos jours par:
i .° Messire François - Joseph Monier de la Quarrée ,
prêtre de la congrégation de l'Oratoire, et prieur de
Saint-Pierre de TosseSj etc., etc. ;
2.0 Par messire Charles Monier de la Quarrée,
neveu du précédent, et fils de messire Jean-Etienne-
Auguste Monier de la Quarrée, qui fut chargé pendant
les années 1790, 1791 et 1792, par Son Altesse Royale
Monsieuk , frère du Roi , de plusieurs relations et cor-
respondances avec les royalistes des provinces du Midi.
Il s'y employa, avec le plus grand zèle, pour le service
de la cause du Roi , ce qui lui attira les persécutions
les plus violentes de la part des révolutionnaires. Ces
faits sont attestés dans un titre qui nous a été soumis,
et qui a été signé à Londres, le 3i janvier 1806, par M. le
duc de Serent, et visé par Son Altesse Royale Monsieur,
comte d'Artois. M. de Monier de la Quarrée entra au
service de Sa Majesté Britannique , en qualité de capi-
taine, et mourut à l'île de la Trinité, où il s'était
marié, laissant pour fils unique, le susdit messire Charles,
Monier delà Quarrée, qui forme l'art. 2.0
Il y a encore, dans le même pays, une famille connue
sous le nom de Monier-d' Arnaud; nous ignorons si
elle appartient à l'une des branches précédentes. Nous
savons seulement que le chef est chevalier de l'ordre
royal et militaire de Saint-Louis; qu'il a un fils pen-
sionnaire royal au lycée de Marseille, et une demoi-
selle qui est également pensionnaire de Sa Majesté , en
la maison de Saint-Germain- en- Laye . Cette famille a
formé aussi des alliances avec la maison de Godin.
Armes: d'azur, au griffon d'or, accompagne de trois
croissants mal ordonnés d'argent ;
DU FOURC D'HARGEVILLE. 2JI
DUFOURC D'HARGEVILLE; famille noble des
plus anciennes de France, qui s'est divisée en plusieurs
branches, répandues en Bourgogne, dans le Lyonnais
et en Guienne, et qui a écrit indifféremment son nom,
du Fourc, du Four, de Dufour, elle a fourni un car-
dinal, sous le pontificat de Calixte II, et sous le règne
de Louis-le-Gros, l'an 1119.
Guillemin du Four, écuyer, vendit en 1401, aux
chartreux de Dijon, la terre d'Accey, en Auxois;
celle de Buxillon, et enfin le fief de Champmargey,
pour le prix de 170 e'cus d'or à la couronne. [Le con-
trat de rente en original, sur parchemin m'a été exhibé,
et vu sa grande vétusté, il en a été dressé une copie
notariée par Marchoux, l'un des notaires de Paris.)
Guillaume du Four, écuyer, passa en qualité de
commissaire aux revues, la montre des hommes de
guerre de la compagnie de Jean de Norrys, capitaine,
le 28 août 1446. [Titre original en parchemin exhibé.)
Louis du Four, écuyer fut prévôt général des maré-
chaux de France, en Lyonnais, Beaujolais, Forest,
Auvergne et Bourbonnais, en 1569. [Titre original en
parchemin, exhibé.)
Martin du Four, écuyer, seigneur des Loubières,
fut gentilhomme à la suite de Sa Majesté, en 1594, et
a fourni quittance de 800 écus, sous la date du 3i
décembre 1594. [Titre original en parchemin, exhibé*)
La branche établie en Guienne, a fourni messire
André du Fourc, écuyer, ainsi qualifié dans un acte
du i5 octobre 173 1, à nous exhibé; il fut gendarme de
la garde, et père de :
Messire André, comte du Fourc de Laneau, marié
en premières noces, le i3 janvier 1761, à demoiselle
Angélique-Rénée Anjorrant, dont il eut deux enfants,
morts, en bas âge; et en secondes noces, le 24 janvier
1785, à demoiselle Louise-Suzanne le Bas-de-Girangy (1)
de laquelle il a eu :
(1) La maison le Bas-de-Girangy est fort ancienne, et a con-
tracté des alliances avec la maison d'Arpajon.
212 DE PONS DE RENEPONT.
Messire André- François -Marie -Théodore , comte
du Fourc d'Hargeville, né le 7 septembre 1790,
officier de la gendarmerie royale de la ville de Paris,
chevalier de la légion d'honneur, et de l'ordre royal
militaire, hospitalier du Saint-Sépulcre de Jérusalem ;
marié le 27 mars 181 3, à mademoiselle Marie-Anne-
Louise le Bas-de-Girangy, sa cousine germaine, de
laquelle il a :
i .° Aridré-Louis-Théodore ;
2.0 Marie-Caroline-Stéphanie;
3.°
Armes: d'or, à l'arbre terrassé de sinople, accosté
de deux lions affrontés de gueules; au chef d'azur,
chargé de trois étoiles d'argent.
DE PONS DE RENEPONT, l'Une des plus anciennes
et des plus illustres maisons de la province de Cham-
pagne, où elle possède, depuis plus de quatre cents
ans, la terre et seigneurie de Renepont, qui relevait du
château delà Ferté-sur-Aube.
I. Gillebin de Pons, Ier du nom, chevalier, seigneur
de Renepont, vivait sur la lin du quatorzième siècle et
dans le commencement du quinzième. Il épousa, i.°
Catherine du Four, avec laquelle il reçut une quittance
de noble homme Pierre de Savigny, écuyer, seigneur
de Gronnay, et de Fontette en partie, le 24 mai 1428;
2.0 Marguerite de Carrières, ou Quarrières, morte sans
enfants. Elle passa une transaction, le i3 janvier 144 1,
avec messire Jean de Pons, prêtre, chanoine et prévôt
en l'église de Saint-Maclou de Bar, et Bernard de Pons,
enfants de Gillebin de Pons et de feu noble dame Ca-
therine du Four, sa première femme, dont il avait eu :
1 .° Bernard, dont l'article suit;
2.0 Jean de Pons, prêtre et doyen de l'église de
Saint-Maclou de Bar-sur-Aube;
3.° Antoinette de Pons, mariée à Pierre de Char-
recey;
4 ° Philippe de Pons, mari.'e à Simon de Marcy.
DE PONS DE RENEPONT. 2i3
II. Bernard de Pons, Ier du nom, écuyer, rendit
foi et hommage, pour la seigneurie de Renepont, à
Marguerite d'Orléans, comtesse d'Etampes et de Vertus,
le 11 juillet 1447, et reprit de fief, le 6 octobre 1466,
pour ladite seigneurie, du duc de Bretagne, fils de la
comtesse d'Etampes. Il eut pour fils:
III. Gillebin de Pons, IIe du nom, seigneur de Re-
nepont, qui reprit de fief du duc de Bretagne, pour
la seigneurie de Renepont, le 14 février 1484. Il eut
pour fils :
IV. Gillebin de Pons, IIIe du nom, écuyer, sei-
gneur de Renepont, qui épousa, par contrat du 10 dé-
cembre 1482, Guillemette de Gevigny, veuve de Ré-
gnier de Moslain, et fille de Girard de Gevigny et de
Marguerite de Bougne. De ce mariage vinrent :
i.° Bernard, dont l'article suit;
2.0 Adrien de Pons, mort sans postérité.
V. Bernard de Pons, II9 du nom, écuyer, seigneur
de Renepont et de Malroy, reprit de fief du comte
de Vertus, pour la seigneurie de Renepont, le 25 oc-
tobre i5o6. Il épousa Isabeau de Saint-Belin, fille de
Georges de Saint-Belin, seigneur de Thivets et de
Marguerite le Beuf. De ce mariage vinrent :
1 .° Gratien de Pons, chevalier, seigneur de Recourt
et d'Aurecourt, marié à Jacqueline de Saint
Loup, dont il n'eut pas d'enfants ;
2.0 Jean, dont l'article suit;
3.° Charlotte de Pons, mariée à Adrien de Blon-
defontaine, seigneur de Musseau;
4.0 Marguerite de Pons, mariée à Jean de Bour-
bevelle.
VI. Jean de Pons, chevalier, seigneur de Renepont
et de Malroy, reprit de fief du comte de Vertus, le
2 décembre 1 568, pour la seigneurie de Renepont. Il
épousa, en i56o, Jeanne de Vy, fille dAnatoire de
Vy, seigneur de Mailleroncourt, et de Jean de Fal-
lerans ; étant devenue veuve, elle se remaria à Jean.de
Blondefontaine, chevalier, seigneur de la Maison-aux-
Bois, gouverneur de la ville de Sèvres, en Bourgogne.
De son premier mariage sont issus :
214 DE P0NS DE RENEPONT.
i .° Gaspard, dont l'article suit ;
2.° Catherine de Pons, femme de Jean de Mont-
béliard, seigneur de Lantages.
VII. Gaspard de Pons, chevalier,, seigneur de Ré-
nepont, de Malroy, de la Ville-aux-Bois et d'Aran-
tières, etc., épousa, par contrat du 28 octobre 1590,
Nicole le Gruyer de Fontaine, fille d'Alexandre le Gruyer
de Fontaine, chevalier de l'ordre du Roi, gouverneur
de la personne du duc de Guise et de la principauté
de Joinville, et de Claude de Lutz. De ce mariage
vinrent :
i.° Alexandre de Pons, tué au siège de Montauban,
en 1621, étant aide-de-camp du maréchal de
Marillac;
2.0 Nicolas de Pons, abbé commandataire de Ma-
cheret, au diocèse de Troyes ;
3.° François, dont l'article suit;
4° Gaspard de Pons, seigneur de la Ville-aux-
Bois, colonel du régiment de Sautour, marié
avec Anne de Combles, veuve d'Henri de Que-
relle, seigneur de Bousaincourt, et fille de
Claude de Combles, seigneur de Naucourt, et
de Louise de Guerre. Il mourut sans postérité ;
5." Pierre de Pons, auteur de la branche de Pons
d'Anonville, rapportée ci-après ;
6.° Claude de Pons, mariée à Claude de Mertrus,
seigneur de Saint-Etienne.
VIII. François de Pons, chevalier, seigneur de Rene-
pont, de Bouvigny, de Marault, de Roches et d'Aran"
tières, capitaine de chevau-légers au régiment de Saint-
Andrô-Montbun, et mestre de camp d'un régiment
d'infanterie, mort en 1670 avait épousé, par contrat
du 23 janvier 1624, Catherine le Bouteiller de Senlis,
fille de Paul le Bouteiller de Senlis, comte de Vigneux,
et d'Antoinette de Haraucourt. De ce mariage vinrent :
i.° Gaspard de Pons, chevalier, seigneur de Mas-
siges et de Vienne-la- Ville, capitaine au régi-
ment de Valois, marié à Antoinette d'Alamont,
fille de Charles d'Alamont, maréchal de camp,
et de Bonne d'Espinoy. De ce mariage vinrent;
DE PONS DE RENEPONT. 2i5
a. Marie- Anne de Pons, mariée à Charles
Henri de Tournebulle;
b. Marie-Madelaine de Pons, dame de Mas-
siges, morte sans postérité en 1746;
2.0 Nicolas de Pons, seigneur de Bouvigny et de
Marault, chevalier de l'ordre de Malte, lieute-
nant-colonel de cavalerie au service du duc de
Lorraine, gouverneur de Remiremont, marié
à Madelaine de la Vefve, fille de Jacques de la
Vefve, seigneur de Sompsois, et de Madelaine
Cauchon ; mort sans postérité;
3.° Pierre, dont l'article suit;
4.0 Edmond de Pons, abbé commandataire de Ma-
cheret ;
5.° Nicole -Angélique de Pons, mariée, i.° à
Hector d'Ancienville, seigneur de Villiers-aux-
Corneilles; 2.0, à Charles de Quinquempoix
d'Amboise, comte de Vignory;
6.° Madelaine de Pons, religieuse aux bénédictines
de Joinville;
7.0 Anne de Pons, religieuse aux ursulines de Bar-
sur-Seine.
IX. Pierre de Pons, comte de Renepont, maréchal des
camps et armées du Roi, fut d'abord reçu chevalier
de Malte, au prieuré de Champagne, le 20 novembre
i656 ; fit la campagne de 1672, comme volontaire,
et se trouva à plusieurs sièges, et à celui de Maestricht
en 1673; au combat de Senefï, en 1774, et obtint,
le 19 septembre de cette année, une compagnie dans
le régiment de Lançon (depuis Saint-Simon) , qu'il
commanda à la bataille de Mulhausen, au mois de
décembre suivant; à celle de Turckeim, en janvier
1675; aux sièges de Dinant, de Huy et de Limbourg
la même année; à ceux de Condé, de Bouchain et
d'Aire, en 1676. Il devint major de son régiment le
g septembre de cette année, et servit en cette qualité
au siège de Fribourg, en 1677; à la prise de Kell et
du château de Lichtemberg, en 1678. Son régiment
ayant été réformé, par ordre du 8 août 1679, on
l'incorpora, par autre ordre du 24, avec sa compagnie,
dans le régiment d'Arnolphiny ; fut créé lieutenant
colonel du régiment de Calhuetan, le 20 décembre
2i6 DE PONS DE RENEPONT.
1688; se trouva au siège de Mons, puis à la de'fense
des lignes de Flandre, en 1691 ; sur les côtes de Nor-
mandie, en 1692; à la bataille de la Marsaille, en 1693;
mestre-de-camp d'un régiment de cavalerie de son nom,
par commission du 18 octobre de la même année; il
le commanda à l'armée d'Allemagne, en 1694 et 1695,
à Tarmée d'Italie, en 1696; à l'armée de la Meuse,
en 1697; passé à l'armée d'Italie, au mois de juillet
1701, il . combattit à Carpi au mois de septembre
et contribua particulièrement à la défaite du général
baron de Mercy dans le Mantouan, le 10 décembre;
brigadier des armées du Roi, par brevet du 29 jan-
vier 1702; contribua à la défense de Mantoue ; eut
part à toutes les actions du comte de Tessé, pendant
le blocus de cette place ; se trouva à la bataille de
Luzzara, et à la prise de Borgo-Forte la même année ;
il combattit à San-Vittoria; passa dans le Trentin,
et combattit encore à San-Benedetto, en 1703. Il
servit aux sièges de Verceil et d'Yvrée, en 1704; obtint
le grade de maréchal-de-camp, par brevet du 26
octobre; servit au siège de Verue; se démit de son
régiment au mois de janvier 1705, en faveur de son
fils et se trouva à la bataille de Cassano au mois
d'août. Il mourut le 5 février 1720, ayant épousé,
par contrat du 11 octobre 1673, Marguerite de Choi-
seul, dite mademoiselle de Meuze, morte le 25 janvier
1737, fille de François de Choiseul, baron de Meuze,
de Meuvy et de Sorcy, marquis de Germiny, mestre-
de-camp de cavalerie, et de Catherine-Marguerite de
Florainville-de-Cousance. De ce mariage sont issus:
i.° Louis-François de Pons, major du régiment de
Renepont, cavalerie, tué à la Mirandole, en
Italie ;
2.0 Dominique de Pons, colonel du même régi-
ment, tué à Castiglione, en 1706 ;
3.° Claude-Alexandre, qui suit ;
4.0 Autre Claude-Alexandre, auteur de la branche
de Pons de Renepont, rapportée ci-après ;
5.° Pierre de Pons, chevalier de Malte en 1698,
mestre de camp du régiment de Renepont, tué
à la bataille de Castiglione, en 1706 ;
6.° Catherine-Dominique de Pons, doyenne du
chapitre noble de Poulangy ;
DE PONS DE RENEPONT. 217
7.0 Gabrielle - Gante de Pons, reçue à Saint- Cyr
en 1687, morte aussi doyenne dudit chapitre
de Poulangy, en 176 1.
X. Claude-Alexandre de Pons, marquis de Praslin,
né le premier juillet i683, reçu chevalier de Malte le
24 avril 1684, quitta la croix de cet ordre, et épousa,
le 23 septembre 17 1 1 , Charlotte - Françoise de Choi -
seul, marquise de Praslin, baronne de Chaource, morte
en son château de Praslin, en 1743, fille unique et
héritière de Jean - Baptiste- Gaston de Choiseul , mar-
quis de Praslin, comte d'Hostel, lieutenant-général des
armées du Roi, et des provinces de Champagne et de
Brie, et de Marie-Françoise de Choiseul, marquise de
Praslin, sa cousine. De ce mariage sont issus :
1 .° Jean-Baptiste-Gaston, dont l'article suit ;
2.0 Claude-Alexandre de Pons, chevalier de Malte,
puis seigneur de Villiers sur Praslin, marié, en
175 1 , à Anne Sudart de Valois. De ce mariage
vinrent :
a. Claude - Alexandre de Pons , chevalier de
Malte, mort sans postérité;
b. Marie-Anne-Louise de Pons , chanoinesse
du chapitre de Montigny, mariée à Claude-
Alexandre -Jean - Baptiste - Gaston - Louis de
Pons, marquis de Praslin, son cousin;
3.° Marie-Gabrielle de Pons, mariée, le 7 février
1735, à Henri-Anne de Fuligny de Damas, comte
de Rochechouart, baron de Marigny, de Couches
et de Saint-Pereuse, seigneur d'Agey en Bour-
gogne, mort en 1743 ;
4.0 Marie - Charlotte - Françoise - Aimée de Pons ,
morte en 1749, chanoinesse de Poulangy, prieure
perpétuelle du chapitre de Leigneux , en Forez .
XI. Jean- Baptiste -Gaston de Pons, comte de Pras-
lin , baron de Chaource , capitaine au régiment de
Condé, infanterie, épousa, le 20 janvier 1741 , Louise-
Angélique de Barbin de Broyés de Dampierre, fille de
N.... de Barbin, seigneur de Broyés et de Dampierre,
baron d'Autry. De ce mariage sont issus :
1 .° Claude- Alexandre- Jean - Baptiste - Gaston - Louis ,
dont l'article suit;
2I8 DE PONS DE RENEPONT.
2.0 Charles-Armand, capitaine d'infanterie;
3.° Claude-Alexandre, clerc tonsuré;
4.0 Marie - Gabrielle , chanoinesse du chapitre de
Salles, en Beaujolais;
5.° Marie-Anne-Gabrielle , aussi chanoinesse dudit
chapitre.
XII. Claude - Alexandre - Jean - Baptiste - Gaston - Louis
Dis Pons , marquis de Praslin , e'pousa Marie - Anne -
Louise de Pons-Praslin , chanoinesse du chapitre de
Montigny. De ce mariage est issu :
XIII . Alexandre - François - David - Elisabeth - Zoé de
Pons, comte de Praslin, chevalier de l'ordre de Malte,
et officier du régiment d'Aquitaine, infanterie.
Branche de Pons de Renepont.
X. Claude-Alexandre de Pons, marquis de Rene-
pont, troisième fils de Pierre de Pons, comte de Rene-
pont, et de Marguerite de Choiseul-Meuze, connu d'a-
bord sous le nom de chevalier de Senlis, fut aide-major
du régiment de son père, le 9 mai 1703 ; se trouva
aux combats de San-Vittoria et de San-Benedetto la
même année; obtint, le 27 janvier 1704, une com-
mission pour tenir rang de capitaine de cavalerie, et
servit aux sièges de Verceil, d'Yvrée et de Vérue ,
en 1704 et 1705; capitaine au même régiment le
19 avril 1705; il commanda sa compagnie à la bataille
de Cassano, au mois d'août; à celle de Calcinato et
de Castiglione, en 1706. Son frère, mestre-de-camp
du régiment, ayant été tué à cette dernière bataille,
on lui accorda le régiment, par commission du 22
septembre. Il le commanda à l'armée du Dauphiné ,
en 1707, à l'année du Rhin, en 1708 et les années
suivantes jusqu'à la paix . Il se trouva aux sièges de
Landau et Fribourg, en 171 3. Son régiment ayant été
réformé, par ordre du 10 juillet 17 14, il fut incorporé
avec sa compagnie dans le régiment des Cravattes,
avec lequel il fit la campagne d'Espagne, en 17 19 ;
et servit au camp de Stenay, en 1727 ; brigadier,
par brevet du 20 février 1734; il servit à l'attaque
des lignes d'Ettlingen et au siège de Philisbourg la
DE PONS DE RENEPONT. 219
même année; se trouva à l'affaire de Clausen, en
1735; et obtint le grade de maréchal-de-camp, par
brevet du premier mars 1738; commanda à Sedan,
en 1742 et 1743, et mourut le 5 décembre 1759. 11
avait épousé, par contrat du 7 février 171 1, Anne
Dorothée de Bettainvillers de Mensberg, dame de
Bettainvillers, d'Amneville, de Goulange, de Bous-
sange, de Moyeuvre et autres lieux, morte au châ-
teau d'Abans, le 21 février 1769, fille unique et
héritière de Dieudonné de Bettainvillers, chevalier,
seigneur de Mensberg, et d'Elisabeth le Bègue de
Germiny. De ce mariage sont issus :
i.° Claude-Alexandre, dont l'article suit;
2.0 Marguerite-Gabrielle de Pons, né le 19 no-
vembre 171 1, chanoinesse du chapitre noble
de Poulangy;
3.° Madelaine de Pons, née en 171 3, morte en
1745, mariée, le 20 avril 1732, à Nicolas-
François, comte de Renel et du Saint-Empire,
ministre et secrétaire d'état de S. A R. le duc
de Lorraine et de Bar;
4.0 Jeanne-Henriette de Pons, née en 17 17, ma-
riée, en 1750, à Claude-Jean-Eugène, marquis
de Jouffroy d'Abans, chevalier de Saint-Louis
et de la confrairie de Saint-Georges;
5.° Anne-Dorothée de Pons, mariée, en 1738,
à Claude- Marie, comte de Scorailles, chevalier,
seigneur de Faye et de Chasleseulle, capitaine
de cavalerie au régiment de Sassenage, mort à
Schelestadt le 4 août 1743, et sa femme au
château de Roche, le 10 janvier 1744;
6.° Marie-Anne de Pons, née en 1723, mariée,
en 1746, à Claude-François-Alexandre- André
des Forges, comte de Caulières, capitaine de
cavalerie au régiment de Broglie, fils aîné de
François-Alexandre des Forges, vicomte de Cau-
lières, brigadier des armées du Roi, lieutenant-
colonel du régiment Royal- Pologne, cavalerie,
et d'Andrée-Agnès de Saint-Blimont.
XI. Claude-Alexandre de Pons, comte de Renepont,
né en 1721, seigneur de Roche, de Bettincourt, de
Cultru, etc., capitaine de dragons au régiment de la
220 DE PONS DE RENEPONT.
Suze, mort en son château de Roche le 21 février
1770, épousa, par contrat du 20 août 1742, Marie-
Louise-Chrétienne de Saint-Blimont, fille de Claude,
marquis de Saint-Blimont, seigneur de Tilloy, d'Her-
bicourt, d'Estrebœuf, de Poireauville, vicomte de
Seigneville mestre de camp d'un régiment de cava-
lerie, et de Jacqueline-Louise-Charlotte de Monceaux
d'Auxy d'Hanvoile. De ce mariage sont issus :
i.° Bernard- Alexandre -Elisabeth , dont l'article
suit;
2.0 Charles-Joseph de Pons, né le 25 mars 1753^
chevalier de l'ordre de Malte, le i5 septembre
1754, officier des gardes-du-corps du Roi, mort
sans postérité ;
3.° Antoine-Clériadus-René de Pons, né en no-
vembre 1756, vicaire-général du diocèse de Nancy,
prieur de Cannes ;
4. ° Henriette- Louise de Pons, chanoinesse du cha-
pitre d'Avesnes ;
5.° Louise-Charlotte-Alexandrine de Pont, née au
château de Roche, le 4 août 1744 chanoiness(
d'Epinal, mariée à Claude-Alexandre-Marie
Gabriel-François des Forges, vicomte de Cau-
lières, son cousin;
6.° Anne de Pons, née le 12 décembre 174?, cha-
noinesse de Denain, mariée à Alberic-Albert-
François-Eugène-Joseph, comte de Chastel de
Petrieu;
7.0 Henriette-Louise de Pons, née le 8 octobre
1748, chanoinesse de l'abbaye royale d'Avesnes,
mariée à Charles-Marie-François, comte Van-
der-Burgh;
8.° Marie-Catherine-Louisc-Thérèse de Pons,
mariée à Jean-Baptiste, vicomte de Thumery.
XII. Bernard-Alexandre-Elisabeth de Pons, marquis
de Renepont, lieutenant des gardes-du-corps du Roi,
né le 20 août 175 1 , a épousé, le 23 février 1775,
Catherine-Louise-Julie de Chestret, fille de Remi-
François de Chestret, et de N.... Mérard. De ce ma-
riage sont issus :
!.'• Alphonse-Charles-Léon de Pons, comte de Re-
DE PONS D'ANONVILLE. 221
nepont, né le 3 novembre 1781, marié, le 6
juillet 18 12, à Fulvie de Fournès, dont est issu :
Jules de Pons de Renepont , né en 18 13;
2.0 Alexandrine- Françoise de Pons, mariée à
André, marquis de Biaudos de Casteja, préfet
du département du Haut-Rhin ;
3.° Anne- Françoise- Octavie de Pons, mariée à
André-Pierre-Léopold , comte de Rutant.
Branche de Pons d'Anofiville.
VIII. Pierre de Pons, chevalier, seigneur de Rene-
pont, et de la Ville-aux-Bois en partie, cinquième fils
de Gaspard de Pons , chevalier , seigneur de Renepont ,
et de Nicole le Gruyer de Fontaine , fut d'abord che-
valier de Malte, commandeur de Sugny, puis de Ruets.
Il épousa, le i3 mai 1642, Anne de Rommecourt, fille
de Claude , comte de Rommecourt , colonel de cuiras-
siers au service de la maison d'Autriche , seigneur
d'Anonville, Mussey, etc., et de Blanche de Mathelan ;
cette dernière était fille de Marc de Mathelan , chevalier
des ordres du Roi , et de Blanche de Courtenay, de la
maison royale de France. Pierre de Pons eut pour fils :
IX. Pierre de Pons , chevalier , seigneur d'Anon-
ville, etc., né en 1645, qui épousa, i.° par contrat
du 22 juin 1676, Madelaine de Guittard, fille de François
de Guittard, seigneur de Marly-le- Bourg, et de Ma-
delaine de Moussy ; 2.0 par contrat du 11 novembre
171 2, Catherine le Clerc de Fredeau , fille d1Antoine
le Clerc de Fredeau, et de Catherine Vautier. Ses enfants
furent :
Du premier lit :
1 .° Pierre- Vital , dont l'article suit ;
2.0 Jean-François de Pons, né en i683, mort en
1732, chanoine de l'église collégiale de Chaumont
en Bassigny ;
3.° Catherine-Eléonore de Pons, mariée à Chris-
tophe-Adrien Perrin de Neuilly ;
4.0 N.... de Pons, abbesse du monastère de la
Madelaine , à Metz ;
5.° N.... de Pons, religieuse bénédictine à Joinville;
DE PONS D'ANONVILLE.
Du second lit :
6.° Pierre de Pons, mort sans postérité, en 1725 ;
7.0 Pierre- Charles de Pons, marié avec Barbe-
Catherine de Baudenet. De ce mariage vint :
Catherine-Françoise-Charlotte de Pons , née
en 1738, morte le 3o avril 1808, mariée
à Charles-Antoine , comte de Maussac ;
8.° Louis-Charles-François-Xavier, comte de Pons,
mort sans postérité. Il avait épousé Marie-Céles-
tine-Philippine-Joséphine de Marmier, veuve du
comte de Dortans;
9.0 Marie-Françoise de Pons, supérieure des Ursu-
lines de Ligny, en Barrois;
io°. Catherine de Pons, prieure de Notre-Dame
de la Pitié, à Joinville.
X. Pierre- Vital de Pons d'Anonville , chevalier , sei-
gneur de Saucourt, etc., né en 1680, et mort en 1760,
épousa, par contrat du 20 janvier 17 16, Louise de Denys,
fille d'Edme de Dehys, et de Louise Morin. De ce ma-
riage vinrent :
i.° Jean - François , comte de Pons, né en 1720,
mort le 26 septembre 1797, qui épousa, le 20
juin 1749, Louise l'Abbé de Briancourt, fille
de Nicolas l'Abbé, seigneur de Briancourt et
de Marie-Anne le Comte. De ce mariage sont
issues :
a. Catherine - Pélagie de Pons, née le 25 dé-
cembre 1750, et morte le 20 août 1797,
chanoinesse honoraire du chapitre de Lons-
le-Saulnier ;
b. Louise - Pierrette de Pons, née en 1757,
et mariée, en 1796, à François- Louis de
la Plaigne, colonel d'infanterie, et lieu-
tenant de Roi du Cap - Français , à Saint-
Domingue;
2.0 Pierre, dont l'article suit;
3.° Louise-Catherine de Pons , prieure perpétuelle
de Notre-Dame de Vinet, à Chaalons-sur-Marne ,
née le 5 mai 171 9, et morte le 2 5 mars 1810.
XI. Pierre, vicomte de Pons, seigneur d'Ouville , etc.,
VIALETES D'AIGNAN. 223
maréchal de camp, lieutenant de Roi de Haguenau, en
Alsace, né le 6 avril 1723, et mort le 29 octobre i8o5,
épousa, par contrat du 24 avril 1773, Rose-Victoire
de Girod de Naisey, fille d'Antoine de Girod, che-
valier, seigneur de Naisey, Novilars, etc., et de Clau-
dine-Pierrin de Brocard. De ce mariage est issu : "
XII. Antoine- Louis, comte de Pons, lieutenant-
colonel de cavalerie, aide-de-camp de S. Exe. le maré-
chal de Vioménil, chevalier de l'ordre royal et militaire
de Saint- Louis, né le 6 mars 1774, et qui a épousé,
le 3o mars 1797, Marie-Jeanne-Antoinette de Girod
de Monrond, fille de Jean-Baptiste-René-Antoine de
Girod de Monrond, chevalier, capitaine au corps royal
du Génie , mort en 1785, et de Jeanne-Charlotte de
Vermot. De ce mariage est issu :
XIII. Charles-Pierre-Gaspard, comte de Pons, né le
i3 juillet 1798, officier au second régiment d'infanterie
de la garde royale.
Armes : de sable, à la bande d'argent, chargée d'un
lion de gueules, accompagnée de deux étoiles du second
émail.
VIALETES D'AIGNAN. La famille Vialetes
d'Aignan, établie à Montauban avant i55o, est ori-
ginaire du Rouergue. Elle était noble, et il y existe
encore un château qui porte son nom et ses armes.
Elle est depuis plus de 200 ans dans le commerce ;
en 1627, David Vialetes créa pour la ville de Mon-
tauban, un nouveau genre d'industrie, par l'invention
de l'espèce d'étoffe qui s'y fabrique aujourd'hui, sous
le nom de cadis d'Aignan.
Cette famille éprouva de cruelles pertes, lors du sys-
tème de Law.
Jacques Vialetes, qui fit à ses frais plusieurs voyages,
et les épreuves nécessaires pour la confection des règle-
ments de la fabrique de ladite ville, y travailla de
concert avec monsieur Chrétien, inspecteur général.
L'utilité de son établissement et ses services, lui
valurent, le 3 janvier 1746, par arrêt du conseil,
224 VIALETES D'AIGNAN.
un titre de manufacture royale, pour lui et ses descen-
dants, avec tous les privilèges qui en sont la suite.
Il fut à la tête d'un tirage de soie, e'tabli par quatre
arrêts du conseil, des 9 mars 1746, 1" juin 1748,
4 mars ij5i et 2 avril 1754.
Etienne Vialetes et ses frères, pendant la guerre de
sept ans , quoique la consommation de leurs étoffes
fut très-diminuée, redoublèrent leurs efforts.
La perte du Canada leur occasionna d'énormes pertes,
par le papier sur cette colonie, qu'ils avaient en porte-
feuille.
Etienne et son frère Gabriel, furent ainsi que leur
oncle, administrateurs de Thospice, et juges au tribunal
de commerce.
Le 26 novembre 1776, un nouvel arrêt du conseil,
confirmatif de celui du 3 janvier 1746, leur accorda
à perpétuité, le titre d'ancienne manufacture royale,
avec les distinctions attachées, rappelant les faits rap-
portés ci-dessus.
Etienne fut nommé municipal, en 1790, à la pre-
mière nomination du peuple. Cette honorable distinc-
tion fut d'autant plus flatteuse pour lui, qu'elle le
mit plus à portée de servir son Roi, et de seconder
les efforts d'une ville qui s'est courageusement dévouée
à la cause des Bourbons. Il eut le bonheur le 10 mai
de la même année, de sauver la vie à plus de quatre-
vingts citoyens qui avaient occasionné des troubles très-
sérieux, tels que ceux qui avaient eu lieu dans le même
tems à Nîmes. Il fut destitué, pour lors, par l'as-
semblée constituante, et forcé d'errer pour sauver sa
vie, avec de grands risques, pendant près de trente
mois, sur le territoire français, afin d'éviter d'être
envoyé au tribunal révolutionnaire à Paris.
Quoique écrasés par le maximun et les assignats, ils
continuèrent à fabriquer avec force, et fournirent une
quantité considérable d'étoffes pour les armées.
En l'an cinq, il fut électeur.
En l'an six, président de l'administration municipale
de canton.
En l'an dix et en l'an 1806, leur fabrique obtint
une médaille; le procès-verbal du jury, chargé de
l'examen des produits de l'industrie nationale, prouve
combien ses deux; fils l'avaient perfectionnée.
DE RAITY DE VITTRÉ. 225
En l'an onze, Etienne fut nommé au collège élec-
toral de département.
Le i5 brumaire an douze, il fut nommé président
du collège électoral du premier arrondissement du Lot ,
et candidat au corps législatif.
L'ordonnance du Roi qui le maintient dans sa qualité
de noble, est du 3 décembre 1814; les lettres-patentes
sont du 19 février 18 16, et enregistrées à la cour royale
de Toulouse, le 1 1 juin de la même année.
Armes : dex gueules, à la montagne d'or, accompagnée
en chef de deux violettes au naturel; au chef d'argent,
chargé d'une émanche de trois pièces du champ, mou-
vante de la partie supérieure.
DE RAITY DE VITTRE, en Poitou; famille ancienne,
originaire d'Italie.
I. Jean de Raity, Ier du nom, seigneur de Vittré,
épousa, vers l'an 1480, Louise de Genouillac, fille de
Léonard de Genouillac , écuyer, seigneur de Chastillon ,
et d'Elisabeth de la Bussière. De ce mariage vint :
II. Jean de Raity, IIe du nom, écuyer, seigneur
de Vittré, marié, en 1 5 1 8 , à Anne Jamin , fille de
François Jamin, écuyer, seigneur de la Motte, et de
Jeanne d\Anthon. De ce mariage vinrent :
i.° Jean de Raity, dont l'article suit;
2.0 François de Raity, écuyer, mort garçon ;
3.° Catherine de Raity, mariée à Joseph Prévost,
écuyer, seigneur de Beaulieu, fils de François
Prévost, écuyer, seigneur de Beaulieu, et de
Louise le Blond, dont descend la famille de
Touchimbert.
III. Jean de Raity, III0 du nom, écuyer, seigneur
de Vittré et de la Tourette, épousa, le 25 juin 1542,
Catherine Guiteau , fille d'Antoine Guiteau , écuyer ,
seigneur de la Touche- Poupart, et de Françoise Gibert.
De ce mariage est issu :
IV. Louis de Raity, Ier du nom, seigneur de Vittré,
marié, le 25 mai 1 585, à Jeanne Rogier, fille d'Yves
Rogier, seigneur de la Tour-Chabot et de Vauxmarin,
12. i5
226 DE RAITY DE VITTRE.
gentilhomme ordinaire de la maison du Roi, et d'Anne
Beugnon des Razillières. De ce mariage est issu :
V. Louis de Raity, IIe du nom, chevalier, sei-
gneur de Vittré, gentilhomme ordinaire de la chambre
du Roi, seigneur-baron de Vittré, marié, le 21 avril
161 8, à Anne de Villeneuve, fille d'Arnault de Ville-
neuve , chevalier de l'ordre du Roi , seigneur et mar-
quis des Arcs, et d'Elisabeth de Halwin (1). De ce
mariage vinrent :
i.° Jacques de Raity, dont l'article suit;
2.0 Madelaine de Raity de Vittré, mariée à Louis-
François de la Meth, chevalier, comte de Bussy-
la-Meth;
3.° Antoine de Raity, chevalier de l'ordre de Saint-
Jean de Jérusalem, et commandeur de la com-
manderie de Balan , en Touraine , reçu , avec
son frère, le 7 juin i63i;
4.0 Antoine de Raity, chevalier de Malte, reçu
le 7 juin 1 63 1 ;
5.° Charlotte de Raity de Vittré;
6.° Marie-Elisabeth de Raity.
VI. Jacques de Raity, chevalier, marquis de Vittré,
épousa, le i5 mai i663, Madelaine le Musnier, fille
de Clément le Musnier, seigneur de l'Artige, conseiller
du Roi en ses conseils, et sous-doyen de son parlement,
et d'Anne Bizard. De ce mariage vinrent :
i.° Antoine de Raity, dont l'article suit;
2.0 Jacques de Raity de Villeneuve, chevalier de
Malte, reçu en i683.
VII. Antoine de Raity de Villeneuve, chevalier,
marquis de Trans , seigneur de Bois-Doussé, Foix et
autres places, épousa, le i3 juin 1725, Marie-Anne-
Thérèse de Castellane, fille de François - Boniface , comte
de Castellane , et de Marie Thérèse de Rechignevoisin
de Guron. De ce mariage sont issus :
(1) Elle était fille de Charles, duc de Halwin, marquis de
Piennes, chevalier de l'ordre du Roi, et d'Anne Chabot, fille
de Philippe Chabot, chevalier de l'ordre du Roi, comte de
Charny et de Busançois, amiral de France, et de Françoise
de Longwy.
DE RAITY DE VITTRÉ. 22?
i .° René-Antoine de Raity, dont l'article suit ;
2.° Marie-Anne-Roseline de Raity de Vittre, ma-
riée, le i5 février 1750, à Louis- Alexandre-
François de Castellane de Guron.
VIII. René-Antoine de Raity de Villeneuve, mar-
quis de Vittre', chevalier de Saint-Louis, colonel de
cavalerie au régiment de Fumel, et commissaire de la
noblesse du Poitou, marié, i.° le 4 mars ïfôo, à Renée-
Marguerite d'Abigny, fille de Thomas, marquis d'Abigny,
et de Marguerite le Berthon ; 2.0 le 26 avril 1770, à
Jeanne-Dorothée de la Barre de Laage, chanoinesse-
comtesse du chapitre de Neuville, en Bresse, fille de
L Joseph-François de la Barre, chevalier de Saint-Louis,
et de Marie-Jeanne de Blond. De ces mariages vinrent :
1 .° Charles de Raity, dont l'article suit ;
2.0 Marie-Anne-Roseline de Raity de Vittre, ma-
riée, le i5 janvier 1781, à Jean-Gabriel de
Coral, capitaine au régiment de Picardie, et
chevalier de Saint-Louis ;
3.° Antoinette de Raity de Vittré, mariée à Maron
de Cerzé de la Bonardelière ;
4.0 Marie-Anne- Louise-Aline de Raity de Vittré,
mariée à Georges de Menou, chevalier de Saint-
Louis ;
5.° Félicité de Raity, \ „ i„
c o r\ ■ j u> •♦ ' mortes filles ;
6.° Clarice de Raity, S
IX. Charles de Raity, marquis de Vittré, chevalier
de Saint-Louis, de la Légion<THonneur, et comman-
deur de l'ordre noble du Phénix de Hohenlohe, maré-
chal de camp des armées du Roi, marié, le 3i décembre
17..., à Thérèse-Pauline de la Barre, fille de N.... de
la Barre, officier de hussards, chevalier de Saint-
Louis, et de Catherine l'Evêque. De ce mariage sont
issus :
i.° René-Jules de Raity ;
2.0 Bénédictine-Elisabeth de Raity de Vittre.
Armes : de gueules, au cygne d'argent nageant sur
une rivière au naturel, mouvante du bas de l'écu,
adextré en chef d'une comète d'or. Couronne de mar-
quis. Supports : deux lions.
,28 ALLEMAND.
ALLEMAND. Philippe Allemand, lieutenant de
vaisseau, commandant de port au Port-Louis, fit une
campagne dans le golfe du Mexique, où il eut le bon-
heur de se distinguer par divers combats qu'il avait
soutenus, notamment à la vue du Cap-Français, côte
Saint-Domingue, contre un vaisseau de guerre an-
glais, infiniment supérieur. Il sauva son navire, la
Minerve, riche de plus de deux millions de livres. Cette
action se passa sous les yeux de messieurs les officiers
du Roi, commandant dans Pile Saint-Domingue. Mes-
sieurs les chevalier d'Epinay et comte des Gouttes, le
chargèrent d'escorter vingt-trois navires marchands, qu'il
conduisit jusqu'au-delà des Açores ; il ramena son na-
vire, coulant bas d'eau, au Port-Louis, en novembre
1744, et envoya à monseigneur le comte de Maurepas,
alors ministre secrétaire d'état au département de la ma-
rine, les paquets dont il était chargé. Le Roi le gratifia
du don d'une épée d'or, portant pour inscription : prœ~
mium notœ virtutis, et du don de la poudre de guerre
que M. le chevalier d'Epinay lui avait fournie. II se
trouva au Port-Louis en septembre 1746, lors de la
descente des Anglais; M. Deschamps, brigadier de dra-
gons, lieutenant de Roi et commandant, le chargea
de la défense des remparts, à défaut de tout autre
officier d'artillerie ; M. Allemand, à l'aide de six cents
hommes de la campagne et quelques bourgeois, fit,
en moins de trois jours, réparer les embrasures, cons-
truire des plate-formes, y établir l'artillerie d'un vais-
seau de la compagnie des Indes, qui se trouvait sur
rade, et mit la place à l'abri d'un coup de main ; ce
qui lui attira l'estime de M. le marquis de Rothelin,
gouverneur du Port-Louis, et l'accueil le plus favo-
rable de monseigneur le grand amiral, qui y arriva
quelques jours après. Chevalier de Saint-Louis, avec
pension de 600 livres, réversible à ses filles après sa
mort ; il fut porté à la retraite par brevet de 1760.
Le comte Zacharie-Jacques-Théodore Allemand, son
fils, vice-amiral, né à Port-Louis, commença à navi-
guer en 1774. H entra au service du Roi, en qualité
de volontaire de la marine de première classe, le 24
ALLEMAND. 229
février 1779 ; il partit pour l'Inde à cette e'poque ; il
fut promu au grade de lieutenant de frégate, le premier
octobre 1783, et ne revint qu'en 1786, après avoir par-
ticipé à tous les combats mémorables de M. le bailli
de Suffren, dans lesquels il reçut trois blessures graves,
dont il porte encore les cicatrices ; c'est ainsi que
toujours cet officier a marché dignement sur les
traces de son père, qui se distingua par sa valeur. Il
fut fait sous-lieutenant de vaisseau le 8 octobre 1787,
et se trouva compris dans la promotion des lieute-
nants de vaisseau, du premier janvier 1.792, quoi-
qu'il ne fût pas en France : à son retour, il eut le
commandement de la corvette du Roi le Sans-Souci,
fit sept croisières dans la Manche du S. E., ainsi que dans
celle du N. E., et sous le Cap Finistère, et remplit si
bien les missions dont il avait été chargé, qu'au retour
de sa dernière croisière, il se trouva compris dans la
promotion des capitaines de haut-bord de première
classe, à la date du premier janvier 1793. Il passa au
commandement de la frégate la Cannagnolle, fit six, croi-
sières dans la Manche, et y commanda en chef les forces
navales, consistant en trente-trois bâtiments de guerre:
il captura un grand nombre de bâtiments de' commerce,
avec lesquels il approvisionna les ports; il prit divers
navires de guerre, et notamment la frégate anglaise la
Tamise] étant seul lorsqu'il la rencontra, il la réduisit
à se rendre. 11 eut ordre d'aller à Toulon.
A son arrivée, il fut nommé au commandement
du. vaisseau le Duquesne, de 74 canons, sur lequel il
rit une campagne et eut deux combats dans la Médi-
terranée; il fit une autre campagne dans TOcéan ; il
commandait en second dans l'escadre du contre-amiral
Richeri ; combattit à la reprise du vaisseau le Censeur ;
contribua à la capture d'un convoi immensément riche
qui fut conduit à Cadix, et fut encore porté, pendant
son absence, sur la liste de promotion des chefs de divi-
sion, à la date du 21 mars 1796. Le général Richeri
ayant détaché une division de vaisseaux et frégates de son
escadre, elle fut confiée à M. Allemand, qui, avec elle
alla combattue et capturer les forts et batteries de la baie
des Châteaux, détroit de Belle-Isle, côte du Labrador,
détruire les établissements anglais dans cette partie,
prendre le convoi de Québec dans le mois d'octobre, sai-
23o ALLEMAND.
son très-avance'e dans ces parages. Ayant terminé heu-
reusement ces diverses expéditions, il revint à Brest avec
sa division, ayant pris dans le cours de cette guerre, sur
les Espagnols, les Anglais et les Hollandais, la valeur
de 80 millions, qu'il dirigea sur nos ports, indépen-
damment de ce qu'il brûla et coula à la mer. Il avait
fait jusques-là 1800 prisonniers parmi lesquels plusieurs
officiers de marque, et notamment le général gouver-
neur du Canada, avec toute sa famille.
Sa division désarmée, M. Allemand passa au comman-
dement du vaisseau de 74 canons le Tyrannicide, et fit
la campagne de la Méditerranée, avec l'amiral Bruix. En
i8or, commandant le vaisseau l'Aigle, de 74 canons, il
fit partie de l'expédition de Saint-Domingue, combattit
à la voile la ville de Saint-Marc, sous les ordres du contre-
amiral Savari ; commanda une division de vaisseaux et
frégates au Cap-Français, une autre à Santo Domingo,
une autre au Port aux Princes, une autre aux Gonaïves :
là, le capitaine général de la colonie le chargea de faire
la guerre à Toussaint-Louverture, avec deux bataillons
delà légion expéditionnaire, la cinquième demi- brigade
légère, et un corps de cavalerie de 200 hommes de cou-
leur, qu'il plaça sous ses ordres; M. Allemand obligea
Toussaint-Louverture à lever ses camps de devant les
Gonaïves, et à renoncer pour toujours à la prise de cette
place, quoique long-tems avant son arrivée elle eut été
presque toute incendiée, et qu'elle fût ouverte de toute
part. Il revint au Cap-Français avec son vaisseau, muni
des témoignages de la plus grande satisfaction du capi-
taine-général, et de la plus vive reconnaissance des ha-
bitants des Gonaïves et des environs, auxquels il avait
donné asile à son bord, au nombre de plus de 1600,
presque tous femmes et enfants.
En i8o3, l'état de paix, le porta de préférence au com-
mandement d'une frégate, il prit celui de la Cybelle,
de 44 canons, et une division mouillée sur la rade de
l'Isle-d'Aix, dont le vaisseau de . r.20 canons, le Majes-
tueux, faisait partie; mais la guerre étant survenue vers
la fin de l'année, il passa au commandement du vaisseau
de 74 canons, le Magnanime, et fit sur ce vaisseau une
campagne aux Colonies, combattit avec distinction à la
Dominique, et contribua particulièrement à la reddition
de cette Isle, comme l'ont reconnu MM. le lieutenant
ALLEMAND. 23 I
général la Grange, commandant l'expédition, le maré-
chal de camp Glaparède, placé à son bord, et les Anglais
eux-mêmes, qui se sont plaint d'en avoir été foudroyés.
Le 1 5 juin 1804, il fut fait officier de la Légion-
d'Honneur.
Le 26 juin i8o5, on lui donna le commandement en
chef de l'escadre de Rochefort, avec laquelle il fit dans
TOcéan, une campagne de 162 jours, captura divers
convois anglais, des bâtiments de guerre, et notamment
le vaisseau de ligne le Calcutta, et brûla ou coula en-
core 98 bâtiments du commerce, quelques corvettes et
corsaires ; il conduisit toutes ses autres prises aux îles
Canaries. A son retour à Rochefort, il fut nommé
contre-amiral le premier janvier 1806; c'est à cette
époque que la France avait cinq escadres à la mer, et
que quatre furent détruites; aussi le ministre écrivait-il
à M. le comte Allemand: « Sa Majesté, voulant vous
» donner, M. le comtre-amiral, un témoignage de sa
» satisfaction toute particulière, pour la brillante cam-
» pagne que vous venez de faire, me charge de vous
» dire : qu'elle vous autorise à regarder sa belle escadre
» de Rochefort comme une propriété glorieuse, qu'elle
» commet, pour toute la guerre, à votre zèle, votre
» dévouement et votre énergie; que les hautes di-
» gnités de l'état sont sur la route que vous parcourez,
» et qu'en la suivant avec ténacité, rien n'échapera à
» Sa Majesté, de ce que vous aurez fait pour le bien
» du service. » Depuis cette époque, l'amiral Alle-
mand est le seul qui ait commandé des escadres sur
l'Océan, et toujours sans avoir eu de bâtimens pris
ou perdus. Il fut adjoint au collège électoral du Morbihan
le 3i décembre 1806, et reçut l'ordre de se rendre dans
la Méditerranée ; commandant en chef la même escadre,
le port de Rochefort était bloqué par des forces bien su-
périeures, mais l'amiral habitué à vaincre ces difficultés,
surmonta encore celle-ci; il prit sur sa route beaucoup
de bâtimens, et arriva à l'entrée de la rade de Toulon,
où il eut ordre d'attendre sous voile que l'amiral Gan-
theaume sonît avec l'escadre de ce port, ce qui eut lieu
trois jours après.. Le comte Allemand, qui avait fait tout
ce qu'il avait pu, ainsi que les vaisseaux de son escadre qui
ne le quittèrent pas, pour suivre cet amiral, le rencontra
le lendemain, montant le vaisseau le Commerce de Paris;
232 ALLEMAND.
il était seul, démâté de ses mâts de hune, et avait ses
basses vergues cassées ; il le lit remorquer par un de ses
vaisseaux, et l'escorta ainsi jusqu'à Corfou, ou l'amiral
Gantheaume laissa le Commerce de Paris, monta le Mag-
nanime de 74 canons, et fut avec l'escadre de Roche-
fort à la recherche de celle de Toulon qu'il rencontra le
vingt-unième jour, au moment qu'elle rentrait, ainsi
que lui, à Corfou.
Revenu à Toulon, le comte Allemand y servait com-
mandant en second dans l'armée; mais l'amiral ayant ob-
tenu un congé, il la commanda en chef par intérim. Au
retour de l'amiral, il se trouva de nouveau commandant
en second. En 1808, montant le vaisseau de 120 canons le
Majestueux, il le quitta momentanément pour prendre le
commandement en chef d'une division de cinq frégates,
qui fut employée à une opération maritime à l'Isle-d'Elbe;
les généraux placés après lui ne s'en étant pas chargés.
L'armée anglaise serrait la côte d'assez près pour faire en-
visager la sortie et le retour comme impossibles: la lune
était pleine et éclairait beaucoup: ces difficultés n'arrê-
tèrent pas l'amiral Allemand, il exécuta sa mission et
effectua sa rentrée à Toulon, avec sa division toute en-
tière et replaça son pavillon sur le vaisseau le Majestueux.
Le 9 mars 1809, le Gouvernement, satisfait de ses ser-
vices, le nomma vice-amiral et l'envoya prendre le
commandement des escadres de Brest et de Roche-
fort, réunies sur la rade de l'Isle-d'Aix: dès le sur-
lendemain de sa prise de possession, il vit rassembler sur
la rade des Basques une armée anglaise, une quantité con-
sidérable de bâtiments-brûlots, et cette machine infer-
nale, la plus terrible qui ait été imaginée, puisqu'elle con-
tenait quinze cents barils de poudre maçonnés pour rendre
l'explosion plus forte, au-dessus quatre cents bombes char-
gées, entre elles trois mille grenades, et par-dessus une
quantité immense de caisses de vieille féraille, de fusées
à la Congrève, etc. Chaque courrier, l'amiral Allemand
pressait le ministre et le préfet de Rochefort de faire mettre
à sa disposition les objets nécessaires pour parer le funeste
événement dont il était menacé; mais abandonné à ses fai-
bles ressources, l'amiral tira de ses bâtimens ce qui était
nécessaire pour former une estacade, en ancres à jet,
grelins, etc. Il démunit son escadre de ces choses si es-
sentielles à conserver dans sa position, et parvint avec
ALLEMAND. 233
des peines infinies, à faire une estacade à quatre cents
toises en avant de ses lignes : le jour qu'elle fut termi-
née, se fit sur elle, et en la brisant, l'explosion horrible de
la machine infernale, dont l'effet fut si violent qu'on
l'entendit à Saintes, place à 8 lieues, et la commotion si
forte qu'elle se fit sentir à Rochefort, qui en était à cinq.
Sans Testacade cette explosion avait lieu sur les vaisseaux
de la première ou de la deuxième ligne, ils eussent tous
été incendiés , et pas un seul homme n'eut échappé
à la mort : trente-trois bâtimens brûlots à la voile, en-
flammés dans toutes leurs parties, poussés par un très-
gros vent arrière et une forte marée, arrivèrent sur son
escadre; ils avaient leurs batteries chargées, des mortiers
dans leurs cales, des fusées à la Congrève dans leur grément,
qui faisaient explosion à mesure que le feu les gagnait,
mais chaque bâtiment français filant ses cables à propos,
para ces masses enflammées, venant sur eux avec une vi-
tesse extrême. Un seul vaisseau fut effleuré par un brûlot et
celui de l'amiral, qui était au centre, et sur lequel plus
particulièrement ces bâtimens étaient dirigés, fut accro-
ché; il parvint à se dégager en faisant couper ce qui
tenait, et en perdant les braves qui, à sa voix, se dé-
vouèrent à une mort certaine pour sauver leurs cama-
rades et le vaisseau à trois ponts l'Océan. Ce fut après,
que, dans la nuit la plus obscure, quatre vaisseaux appa-
reillant sans ordre pour entrer dans la Charente, se trom-
pèrent de route, et furent s'échouer sur les rochers ; on ne
put en retirer qu'un, après^ avoir employé tous les moyens
en usage et tous ceux qu'on put imaginer; certes, si les
capitaines qui perdirent leurs vaisseaux par cette fausse
manœuvre et une erreur de route avaient fait comme ceux
qui sauvèrent les leurs, ils eussent évidemment obtenu
les mêmes résultats . L'amiral avait ordre de rester sur
rade, et il ne pouvait quitter ce poste sans déshonneur ;
il était d'ailleurs impossible d'entrer en rivière, les vais-
seaux tirant trop d'eau , ayant leur artillerie complète ,
six mois de vivres et les rechanges, on manquait d'allèges
au port pour les décharger, on ne pouvait appareiller
pour aller au large avec le gros vent de bout qui régnait
et le flot d'êquinoxe ; l'entrée du pertuis ou plutôt la
sortie de la rade était occupée par les brûlots, et l'armée
a'nglaise était mouillée en grande rade de La Rochelle.
Le Gouvernement ayant fait prendre secrètement sur
234 ALLEMAND.
les lieux, par des hommes marquants en diverses armes,
tous les renseignements possibles sur cette affaire , fut
tellement assuré des bonnes dispositions que M. le vice-
amiral Allemand avait prises pour le salut de son armée,
et qu'elles étaient les seules qu'on put mettre en usage ;
de l'activité qu'il avait déployée, de sa bravoure dans cette
affaire infernale et dans celle du lendemain, qu'il recon-
nut lui devoir la conservation des vaisseaux et frégates
qui restaient, et que la perte des autres ne pouvait lui
être imputée; il ordonna en conséquence la tenue d'un
conseil de guerre, qui ne put s'empêcher de condamner
à mort un capitaine de vaisseau, un à la dégradation et
une détention de trois, ans, un autre à une détention de
trois mois, et acquitta le quatrième. L'amiral Allemand
ne voulut fournir aucune pièce à charge au procès, et
écrivit en faveur des capitaines mis en jugement, parti-
culièrement de M. Lacaille, en raison de son âge, de ses
anciens services et de ses enfants qui entraient dans la car-
rière maritime. L'amiral reçut les lettres les plus* flatteuses,
eut le choix du commandement en chef de l'une des deux
armées qui restaient à la France, n'accepta que le com-
mandement en second de celle de Toulon : à son arrivée,
il monta le vaisseau de i3o canons X Austerlit\, aujour-
d'hui le duc d'Angoulême, passa ensuite au commande-
ment en chef de la même armée, l'amiral Gantheaume
ayant été appelé définitivement à Paris, M. le vice-amiral
Allemand fut fait comte le i5 août 1810, avec majorât en
Hanovre de 80,000 francs, et commandant de la Légion
d'Honneur, le 8 avril 181 1.
Le Gouvernement désirant avoir dans l'Océan une es-
cadre semblable, en instruction surtout, à celle que M. le
comte Allemand avait formée dans la Méditerranée, il fut
envoyé à Lorient le 23 avril 181 1, pour armer, sortir et
conduire à Brest les vaisseaux qui étaient dans ce premier
port. Commandant en chef cette escadre, il fit une cam-
pagne dans l'Océan, captura beaucoup de bâtimens iso-
lés et plusieurs convois valant 18 millions, il effectua
son retour à Brest après avoir été cherché spécialement
par trente vaisseaux de ligne anglais, et malgré que tous
nos ports en général fussent bloqués par des forces
doubles; il ne faut que lire les feuilles anglaises d'alors,
pour voir que l'ennemi regardait la capture de nos vais-
seaux inévitables, d'après les forces supérieures dirigées
ALLEMAND. 235
contre eux sur divers points, et notamment dans le golfe
pour intercepter leur retour. Elles n'ont cessé de men-
tionner journellement l'escadre de M. le comte Allemand
comme prise et conduite, soit à PJimouth, soit à Ports-
mouth, que lorsqu'elles ont appris son arrivée à Brest.
Le 7 avril i8i3, il fut fait grand-officier de la Légion
d'Honneur.
Le 28 décembre 181 3, il refusa le commandement des
forces navales de Flessingue, qui lui fut donné par lettre
close.
Le 9 mai 1814, il fut nommé membre de la Société
Royale académique des sciences; le 1 2 août suivant, pré-
sident de la même société, et le i5 août même année,
grand administrateur général de l'ordre royal hospitalier
militaire du Saint Sépulcre de Jérusalem.
M. le comte Allemand a fait vingt-neuf campagnes en
sous-ordre, commandé treize croisières, deux divisions
de frégates et corvettes chargées de mission, une de vais-
seaux et frégates chargée de mission. Il a commandé en
chef cinq escadres et une armée, participé à dix-sept
combats, et a reçu trois blessures graves.
Le 3i décembre, 18 14, époque où il fut porté à la
retraite, M. le vice-amiral comte Allemand avait trente-
sept ans, deux mois huit jours de service, dans lesquels
on comptait vingt-six ans sept mois et dix jours passés
sous voiles. Remis en activité par le Roi, en i8i5, il
ne servit pas pendant les cent jours, et fut remis en re-
traite au retour de Sa Majesté. La France lui doit la con-
servation d'une très-grande partie dés vaisseaux, fré-
gates et corvettes qu'elle possède aujourd'hui, n'en ayant
jamais perdu, et l'ennemi ne lui en ayant jamais capturé
à la mer.
Armes: D'azur, à trois vaisseaux voguants d'or,
voilés d'argent, posés 1 et 2. Couronne de comte.
236 D E BRIDIEU.
DE BRIDIEU, en Touraine; famille ancienne, ori-
ginaire de la Marche, qui portait originairement le nom
de Jacmeton. Elle est distinguée par se. alliances et ses
services militaires, et prouve une filiation suivie depuis:
I. Pierre Jacmeton, Ior du nom, écuyer (i), d'une
maison noble et ancienne au pays de la Marche, sei-
gneur de Bridieu et de la Montarde, au diocèse de
Limoges, épousa, selon un titre du 26 juillet 1446,
Hélène de Pratmi, fille de noble homme Jean de Pratmi,
écuyer, et de Catherine de Bridieu, dame de Bridieu,
héritière d'une maison florissante dans le douzième
siècle, et dont e'tait Renaud de Bridieu, chevalier, qua-
lifié momeignor dans des lettres de plaintes de la com-
tesse de la Marche, adressées à Thibaud de Neuwy,
sénéchal du Poitou, l'an 126..., où l'on voit que cette
dame lui ordonne la confiscation de la terre dudit
Renaud de Bridieu, ainsi que celles de plusieurs autres
seigneurs. Pierre Jacmeton eut pour fils :
II. Jean Jacmeton de Bridieu, Ier du nom, écuyer,
(1) I. Pierre Jacmeton avait un frère nommé Perrichon
Jacmeton écuyer , qui épousa , vers l'an 1446 , Jeanne de
Pratmi, sœur d'Hélène de Pratmi, dame de Bridieu, épouse
de son frère. Il vivait en 1460, et eut pour fils :
II. Pierre Jacmeton de Bridieu, écuyer, qui fut père de :
III. Jean de Bridieu, qui fut tué à l'assaut de Rome avec
son fils aîné. Il avait épousé Catherine de Vieilleville, de la
Marche, près Esmoutier, et en eut, entr'autres enfants :
i°. N.... de Briiieu, tué à l'assaut de Rome;
2°. Gabriel, dont l'article suit ;
3°. N.... de Bridieu, prieur de Dissay, près de Poitiers ;
4°. Jacques de Bridieu, chanoine de •Monstier-Bouzelie,
près de Feletin.
IV. Gabriel de Bridieu, épousa Madelaine de PAage, fille
de Louis de l'Aage et de Françoise de Montaignac, et sœur
d'Edmond de l'Aage, conseiller du Roi en son conseil privé,
abbé de Miseray en Touraine, de Saint-Mange-lès-Châlons ,
et de Fontenoy. De ce mariage est issu :
DE BRIDIEU. 237
seigneur de Bridieu en 1452, marié avec Antoinette de
Marcy, fille de noble homme Benoît de Marcy, écuyer,
seigneur de Bestemitte, et de Simonne de Bestemitte.
Il en eut :
1 .° Lyonnet, dont l'article suit ;
2.0 Gabriel de Bridieu ;
3 .° Jacques de Bridieu, eccle'siastique ;
4.0 Antoine de Bridieu, chevalier de l'ordre de
Saint-Jean de Jérusalem, commandeur de Fer-
rières, en la Marche.
III. Lyonnet de Bridieu, e'cuyer, seigneur de Bri-
dieu, laissa deux fils :
i.° Guichard, dont l'article suit ;
2.0 Jean de Bridieu.
IV. Guichard de Bridieu, écuyer, seigneur de Bri-
dieu, vivait en i5io. Il eut pour fils :
V. Jacques de Bridieu, Ier du nom, e'cuyer, sei-
gneur de Bridieu et de la Géole, dans la paroisse de
Lesterpt, au diocèse de Limoges, maître-d'hôte! de
François de Bourbon, comte, Dauphin d'Auvergne, duc
de Montpensier, et homme d'armes de sa compagnie,
marié, i.° le aï janvier i53i, avec Catherine de Mont-
terrand, dame de la Géole, veuve de Gautier Beraud,
dont elle n'eut point d'enfants ; 2.0 le 14 juin 1 55 r ,
V. Léonet de Bridieu, qui épousa Madelaine Esmoin de la
Vaublanche, près de Guéret, dont est issu :
VI. Gaspard de Bridieu, écuyer, qui épousa Charlotte de la
Faye, auprès du Peyrot, en Poitou, dont il eut :
i°. Catherine de Bridieu, mariée à N.... de Beaumont,
fils de N...., seigneur de Moussac, en Bourbonnais;
2°. Jeanne de Bridieu, mariée au sieur de Tronget , en
Bourbonnais : *
3° Hélène de Bridieu, mariée avec le seigneur de la Chas-
saigne de Beauregard, en Poitou, morte sans enfants ;
4°. Jeanne de Bridieu, mariée, i°. avec Léon Brachet ,
seigneur de Montaignac; 20. avant l'an i63o, avec Guil-
laume d'Aubusson, chevalier, seigneur de Chassingri-
mont, veuf de Louise de la Trémoille, et troisième fils
de François d'Aubusson, chevalier, seigneur de la Feuil-
lade, et de Louise Pot de Rodes.
238 DE BRIDIEU.
avec Gabrielle Rigal de la Vaissière, fille de noble
homme François de Rigal, écuyer, seigneur de la
Vaissière, au diocèse de Saint-Flour. De ce mariage
sont issus :
i .° Jean de Bridieu, seigneur de la Géole, écuyer
de M. le duc de Montpensier, lequel eut Thon-
neur de relever ce prince à la bataille d'Ivri,
où son cheval avait été tué sous lui. Il mourut,
sans postérité, le 27 juin 16 19 ;
24° Dieudonné, dont l'article suit ;
3 .° François de Bridieu, appelé M. de Saint-Séran,
qui fut pourvu du prieuré de Saint-Léonard de
Noblac, en Limosin, le 16 juillet 092, et mou-
rut à la Géole, le 10 mars 16 14 ;
4.0 Pierre de Bridieu, qui fonde la branche des
seigneurs de la Baron, rapportée ci-après ;
5.° Françoise de Bridieu, mariée à Joseph Gon-
thier, écuyer, seigneur de la Roche, en Poitou.
Elle mourut à la Géole, le 27 janvier 1608 -,
6.° Jeanne de Bridieu, morte, sans alliance à la
Géole, le 5 juin )6i3, à l'âge de 53 ans.
VI. Dieudonné de Bridieu, écuyer, seigneur de la
Géole et du Claveau, gentilhomme servant de François
de Bourbon, duc de Montpensier, et gouverneur de
Mézières, épousa, le 29 août 1584, Françoise de la
Roue, fille de René de la Roue, écuyer, seigneur de
Linières, et d'Anne Brachet. Il transigea, le 25 juillet
1625, avec Pierre de Bridieu, son frère, écuyer, sei-
gneur de la Baron, sur le partage des biens de Jean
de Bridieu, leur frère aîné. Il eut de son mariage :
1 .° Gabriel, dont l'article suit ;
2.0 Antoine de Bridieu, écuyer, seigneur de Li-
nières, maître-d'hôtel ordinaire du Roi, marié
avec Louise -de Chasteignier, dame de Vernelles,
fille de Claude Chasteignier de la Roche-Posay,
seigneur de Vernelles et d'Erfougeard, et de
Jeanne de Coué. Il laissa de ce mariage :
a. Annet de Bridieu, élève page du Roi en sa
petite écurie, mort à l'âge de seize ans ;
b. Roger-Antoine de Bridieu, ecclésiastique;
-,. c. Marie- Louise de Bridieu, mariée, le i3 août
i663, à Elie de Billy, écuyer , seigneur de
DE BRIDIEU. 239
Montguignard, de la Villetertre, de Romé-
nil, de Bachaumont, etc., père de Marie-
Louise de Billy , mariée, le 6 novembre 1708,
à Claude de Bridieu, seigneur du Claveau;
d. Henriette de Bridieu ;
e. Marie de Bridieu:
3.° Marie de Bridieu, née le 16 juillet 1598, ma-
riée à René de Préaux, seigneur de Rez, en
Touraine, dont postérité ;
4.0 Henriette de Bridieu, morte en bas âge.
VII. Gabriel de Bridieu, écuyer, seigneur du Cla-
veau, gendarme de la compagnie de Monsieur, frère
du$ Roi ; capitaine et gouverneur des ville et château
de Mézières, né le 18 juillet 1592, au château de Ville-
bois, épousa, i.° par contrat du 20 octobre 1624,
Polixène de Marolles, morte le 8 mai 1647, ^^e de
haut et puissant seigneur messire Claude de Marolles,
seigneur de Marolles, de la Rochère, du Breuil, cheva-
lier de l'ordre du Roi, lieutenant des chevau-légers du
duc de Nevers ; et d'Agathe de Châtillon de Soleillan :
2.0 le premier juin 1649, L°mse Gilbert. Ses enfants
furent :
Du premier lit :
1 .° Dieudonné de Bridieu, prieur de Saint-Martin
deVertou ;
2.0 Claude, dont l'article suit;
3.° Michel de Bridieu, \
4.0 Gabriel de Bridieu, f , .
!.• Louis de Bridieu, morts en bas âge;
6.° Antoine de Bridieu, '
7.0 Roger de Bridieu, écuyer, capitaine dans le
régiment de Normandie;
8.° Marie de Bridieu;
9.0 Polixène de Bridieu ;
io.° Isabelle de Bridieu, \
1 1.° Jeanne de Bridieu, / ,
1 2.» Agathe de Bridieu, mortes en bas age ;
1 3 ,° Louise de Bridieu, '
Du second lit :
14.0 Gabriel-François de Bridieu ;
240 DE BRIDIEU.
i5.° Jean de Bridieu ; | :ume
16. ° Madelaine de Bridieu, i' '
17.0 Claire-Thérèse de Bridieu.
VIII. Claude de Bridieu, Ier du nom, e'cuyer, sei-
gneur du Claveau, de Montbron et de Luchet, maréchal-
des-logis de la première compagnie des mousquetaires
du Roi, puis lieutenant de la compagnie des chevau-
légersde M. le duc de Guise, et gouverneur de Mézières,
en Brenne, épousa, en secondes noces, le i3 juin 1678,
Catherine de Bartet, fille d'Isaac de Bartet, seigneur
de Mézières, premier secrétaire du cabinet du Roi,
ci-devant résidant, pour la cour de Pologne à la
cour de France, et de Marie Rioland. Il eut pour jls :
IX. Claude de Bridieu, IIe du nom, écuyer, sei-
gneur du Claveau, marié, par contrat du 6 novembre
1708, à Marie-Louise de Billy, fille d'Elie de Billy,
écuyer, seigneur de la Villetertre, de Roménil, de
Marquemont, etc., et de Marie-Louise de Bridieu. De
ce mariage est issu :
X. Claude-Louis-Nicolas de Bridieu, baptisé le pre-
mier février 171 r, et reçu page de la Reine, le 29 août
1729, sur les preuves de sa noblesse.
SECONDE BRANCHE.
VI. Pierre de Bridieu, Ier du nom, écuyer, sei-
gneur de la Baron, de la Saulaie et du Breuil, l'un
des cent gentilshommes de la maison du Roi, comman-'
dant pour Sa Majesté au château de Villebois, en An-
goumois, quatrième fils de Jacques de Bridieu, seigneur
de la Géole, et de Gabrielle de Rigal, transigea, le
25 juillet 1625, avec Dieudonné de Bridieu, au sujet
de la succession de Jean de Bridieu, leur frère aîné. Il
avait épousé, le i3 février 1593, Gabrielle de Mont-
fort, dame du Breil, en Normandie, et de la Baron,
en Mirbàlais, fille de Guillaume de Montfort, écuyer,
seigneur des mêmes lieux, et de Marie Laine. De ce
mariage sont issus:
1 .° Jean, dont l'article suit ;
2.0 François de Bridieu, prieur de Saint-Léonard,
grand-vicaire de Reims ;
NOBILIAIRE
UNIVERSEL
DE FRANCE
OU RECUEIL GÉNÉRAL
DES GÉNÉALOGIES HISTORIQUES
DES MAISONS NOBLES DE CE ROYAUME
M. DE SAINT-ALLAIS
AVEC LE CONCOURS
DE MM. DE COURCELLES, L'ABBÉ LESP1NE, DE SAINT-PONS
ET AUTRES GENEALOGISTES CELEBRES
TOME DOUZIEME
DEUXIEME PARTIE
PARIS
LIBRAIRIE ANCIENNE ET MODERNE
baçhelin-deflôrenne
Société anonyme au capital de r,5oo,ooo francs.
8IÉGE SOCIAL: 3, QUAI MALAQUAIS, 3
MDCCCLXXVI
DE BRIDIEU. 24I
3.° Pierre de Bridieu, prieur de Saint-Léonard,
après la mort de son frère;
4.0 Louis de Bridieu, baron de B'onnay, vicomte
de Germini , lieutenant - général des armées du
Roi, mort le 6 mars 1677. Il avait servi long-
tems dans l'infanterie, lorsqu'il fut fait lieute-
nant-colonel du régiment d'infanterie du duc
de Guise, par commission du 6 juin 1644. Il
était , la même année, au siège de Gravelines ;
à ceux de Bourbourg et de Menin, en 1645. On
le fit lieutenant de Roi à Guise, par provisions
du 5 juin 1646, et commanda, dans cette place,
jusqu'à la paix; maréchal de camp, par brevet
du 22 mars 1649, il défendit, en i65o, la ville
et le château de Guise contre les Espagnols ; il
soutint vingt-quatre jours de tranchée ouverte,
et quoiqu'il y eût trois brèches considérables au
château , il ne voulut entendre aucune capitula-
tion , donna le tems au maréchal du Plessis de
venir le secourir. Les Espagnols furent contraints
de lever le siège.
Le Roi, en considération de cette défense qui
sauvait l'état, les ennemis étant maîtres de venir
à Paris après la prise de Guise, lui donna les
domaines de cette ville, pour en jouir sa vie
durant; le nomma, par brevet du i5 janvier i652,
chevalier de ses ordres , pour être reçu , lors-
qu'il y aurait une promotion, et lieutenant-général
de ses armées, par pouvoir du 10 juillet suivant.
Il se démit de son régiment de cavalerie en 1657,
en leva un autre, par commission du 10 décembre
1673 ; obtint *le gouvernement de Guise, à la
mort du duc de ce nom, par provision du 3 mai
1675. Il le conserva jusqu'à sa mort, arrivée avant
d'avoir été reçu chevalier des ordres , et sans
postérité;
5.° Jacques de Bridieu, sieur de Courteille;
6.° Catherine de Bridieu , dite de Sainte-Dorothée ,
religieuse à Saint-Pierre de Reims;
7.0 Madelaine de Bridieu, morte jeune ;
8.° Louise de Bridieu, femme d'Alexandre de Ga-
Iard de Béarn , seigneur de Saint - Maurice -
Brossée ;
16
242 DK BRIDIEU.
9.0 Renée de Bridieu, morte en bas âge.
VII. Jean de Bridieu, écuyer seigneur de la Baron,
épousa, le 21 février 1634, Marie Rogier , veuve de
Pierre Thubert, conseiller du Roi au siège présidial de
Poitiers, dont il eut :
VIII. Pierre de Bridieu, IIe du nom, e'cuyer, sei-
gneur de la Baron, de la Saulaie et de la Jalletière, fit
hommage des fief et maison noble de la Baron, à Jacques
de Mesgrigny, comme châtelain de Chéneché, le 2 no-
vembre 1659; épousa, par contrat du 23 octobre 1660,
Françoise Berland, fille de Jacques Berland, écuyer,
seigneur du Plessis, et de Madelaine Carré, et fut main-
tenu dans sa qualité de noble et d'écuyer, dont il jus-
tifia la possession depuis l'an 1449, par ordonnance de
M. Bàrentin, maître des requêtes et commissaire départi
dans la généralité de Poitiers, du 16 août 1667. De
son mariage vint:
IX. Jacques de Bridieu, IIe du nom, écuyer, sei-
gneur de la Baron, marié, le 25 février 1691 , avec
Florence de Maillasson, veuve de Jean-François Périgord
de Macé, capitaine, premier brigadier des ingénieurs
du Roi, en ses camps et armées en Irlande. De ce ma-
riage est issu :
X. Charles - Paul - Jacques - Joseph de Bridieu, sei -
gneur de la Baron, né le 2 3 mars 1692, marié, le i5
mai 17 19, avec Armande-Marie-Claude de Bergeron,
fille d'Antoine de Bergeron, seigneur de la Goupillière,
de Montreuil et de Neuilly, ci-devant intendant des
armées du Roi , et de la province, de la Sarre , et de
Claude Scaron. De ce mariage sont issus :
i.° Charles-Marie-Joseph de Bridieu, né le 19 mai
1721, reçu page de la Reine le 20 novembre
1735, mort sans postérité ;
2.0 Charles-Marie-Marthe, dont l'article suit;
3.° Louis-Félicité, qui fonde la troisième branche,
rapportée ci-après;
4.0 Marie - Jeanne - Marguerite de Bridieu , née le
23 novembre 1724, reçue à. Saint-Cyr,le 19 juil-
let 1735 ;
5.° Aimée de Bridieu, mariée à Jacques Chauvelin,
seigneur de Beauregard ;
DE BRIDIEU. 243
6.° Deux autres, filles, mortes sans alliance.
XI. Charles - Marie - Marthe , marquis de Bridieu,
seigneur de Saint - Germain - sur - Indre , Fourchette ,
Montreuil et autres lieux, capitaine au régiment de
Mestre-de-Camp, dragons, chevalier de Saint -Louis,
a épousé, le i5 avril i765, demoiselle Marie-Catherine
le Boucher de Verdun. De ce mariage vinrent :
i.° Charles - Félicite' , marquis de Bridieu, officier
au régiment des chasseurs du Hainault. Il émigra,
fit la campagne de 1792 à l'armée des princes,
servit après le licenciement dans un corps alle-
mand, et fut tué en 1796. Il n'était pas marié.
2.0 Edouard-Alexandre, page d'Orléans, lieutenant
au régiment d'Orléans, cavalerie. Il émigra, fit
la campagne de 1792 dans l'armée des princes;
après le licenciement, il servit dans le corps de
Béon, et fut tué au siège de Bruges. Il n'avait
pas été marié;
3.° Cyprien-Joseph-Louis, dont l'article suit.
XII. Cyprien-Joseph-Louis, marquis de Bridieu,
chevalier de l'ordre de Saint -Jean de Jérusalem, page
d'Orléans, a émigré à l'âge de 16 ans, a fait, avec ses
frères, la campagne de 1792 dans l'armée des princes;
rentré en France en 1801, à l'amnistie, trouva sa mère
morte des suites de la persécution qu'elle avait éprouvée,
et ses biens vendus. Il n'accepta aucune place, et
épousa, en 17..., Elisabeth de Mallevaud, fille de Fran-
çois-Henri de Mallevaud, chevalier, seigneur de Mari-
gny, ancien capitaine au régiment Royal- Infanterie,
chevalier de Saint-Louis. De ce mariage sont issus :
i.° François-Henri-Antoine de Bridieu;
2.0 Louis-Amédée de Bridieu;
3.° Louis-Marie- Frédéric de Bridieu;
4.0 Marie-Charles-Alfred de Bridieu ;
5.° François-Charles de Bridieu.
TROISIÈME BRANCHE.
XI. Louis -Félicité de Bridieu, chevalier, seigneur
de la Baron, qui lui fut cédée par son frère aîné, était
le troisième fils de Charles- Paul-Jacques- Joseph^de Bri-
244 NAYLIES.
dieu, et de Marie- Armande- Claude de Bergeron. Il fut
capitaine au service d'Allemagne, et épousa, en 1767,
demoiselle Marguerite - Ortaire Thibaut de la Carte. De
ce mariage sont issus :
i.° Antoine- Louis, page de monseigneur le comte
d'Artois, en 1785, officier au régiment de Pi-
cardie, infanterie. Il émigra , fit plusieurs cam-
pagnes; pris par les troupes républicaines de
France, il se confia à la loyauté de leur général,
et fut massacré par ses ordres. Il n'avait pas été
marié;
2.0 Louis-Geneviève, dont l'article suit;
3.° Roch, propriétaire des Roches, resté en France
lors de l'émigration, à raison de son extrême
jeunesse.
XII. Louis - Geneviève de Bridieu, chevalier, maire
de Négron, département d^ndre- et- Loire , a émigré,
fait la campagne de 1792 à l'armée des princes, et est
rentré à l'amnistie.
Armes : d'azur, à la macle d'or, cramponnée double
en la partie supérieure ; accompagnée de trois étoiles
du même.
NAYLIES; famille originaire du Languedoc, repré-
sentée par :
Messire Joseph-Jacques de Naylies , ancien capitaine
du régiment Dauphin, officier supérieur des gardes du
corps de Monsieur, chevalier des ordres royaux de Saint-
Louis et de la Légion d'honneur. Il a suivi le Roi à
Gand , et a été condamné à mort par Bonaparte , le
3o mai 181 5. Il n'est pas encore marié.
Armes : d'azur, au dauphin d'or, menacé d'une
flèche tombante du même; au chef d'argent, chargé de
trois molettes de sable.
DE LONJON.
245
LONJON (de), famille originaire de Guienne,
maintenue dans sa noblesse par jugement de M. Pellot,
intendant de la généralité de cette province, rendu à
Montauban, le 10 juin 1667, sur la production de ses
titres.
Les guerres et les troubles dont la Guienne a été si
souvent le théâtre depuis le quatorzième siècle, et qui
ont détruit ou spolié, dans cette province, la plupart
des dépôts publics de titres, n'ont permis à cette famille
de remonter sa filiation, qua Samuel, ci-après, lequel
avait un frère nommé Balthasard de Lonjon, officier de
cavalerie dans la compagnie du seigneur, marquis de
Mirepoix, en 1543.
I. Samuel de Lonjon, qualifié noble, seigneur de
Ricaumont et de Roquefort, habitant du lieu de Saint-
Sardos, province de Guienne, diocèse de Montauban,
vivait en i5i8, ainsi qu'il résulte des lettres portant
concession de plusieurs privilèges et indulgences à lui
expédiés par Bertrand de Séguier, commissaire subdé-
Jégué du pape Léon X, et du roi François Ier, en
considération des secours qu'il avait donnés à la religion,
lors d'une expédition faite, dans ce tems, contre les
Turcs, et autres ennemis du nom chrétien. Il épousa
demoiselle Jeanne de Monier,de laquelle il eut:
i.° Pierre, qui fut prêtre et fonda dans Téglise de
Larrazet, une chapelle qui doit être servie par
six prêtres;
2.° Biaise de Lonjon, qui suit.
II. Biaise de Lonjon, Ier du nom, écuyer, seigneur
de Ricaumont et de Roquefort, habitant au lieu de
Larrazet, en Guienne, diocèse de Montauban, servit
en qualité d'homme d'armes dans la compagnie du sei-
gneur de Montluc, lieutenant-général pour le Roi, en
Guienne, comme il appert d'une procuration passée
devant Laborde, notaire, le i3 avril i568, faite audit
Biaise par Jean.de Colanges, à l'effet, par lui, de se
présenter pour lui à la prochaine montre qui se fera
246 DE LONJON.
en ladite compagnie, y prendre et recevoir, en son
nom, la solde et gages à lui dus en cette montre. Il
nomma, en qualité de patron et d'héritier de Pierre de
Lonjon, prêtre, à une des six places de la fondation faite
par ledit Pierre dans l'église de Larrazet. Il avait épousé,
■par contrat du 8 mars 1 543, - passé devant Geraud Bon-
neval, notaire, demoiselle Isabeau de Varennes, fille
de feu Pierre de Varennes, écuyer, et de Catherine de
Roux de Saint-Aignan, dont il eut:
i.° Guillaume, qui suit;
2.0 Robert, auteur de la branche des seigneurs de
la Prade, mentionnée en son rang;
3.° Autre Guillaume, décédé sans alliance;
4.° Louise de Lonjon.
III. Guillaume de Lonjon de Ricaumont, écuyer,
né le 4 août 1549, à Larrazet, seigneur de Ricaumont,
fit un échange avec Biaise, son père, par acte du 16 mai
i56i, passé devant Capolandy, notaire. Il commandait
à Larrazet, en 1576, comme il se justifie par une dé-
libération de la communauté dudit.lieu, du 22 janvier
de la même année, visée dans le jugement rendu le
10 juin 1667; et avait épousé, par contrat du 8 février
1 57 1, passé devant Jacques Lagairie, notaire de Saint-
Nicolas, demoiselle Jeanne d'Hugues, fille de Bernard,
seigneur de Vitalis, et d'Hélène de Montalzac, de la-
quelle vinrent:
i.° Biaise, qui suit;
2.0 Guillaume, auteur de la branche des seigneurs
de la Grange, rapportée ci-après;
3.° Etienne, mort jeune;
4.0 Marie de Lonjon ;
5.° Jeanne de Lonjon;
6.° Marguerite de Lonjon.
IV. Biaise de Lonjon de Ricaumont, IIe du nom,
écuyer, épousa, i.°, le 3 mars i52i, acte passé devant
Devaux, notaire, Jeanne du Prat ; 2.0, le 27 février
i656, devant Dussaut, notaire, Anne de Mouilhet,
morte sans postérité. Les enfants du premier lit furent :
i.° Jean, qui suit;
2.0 Guillaume, mort jeune;
DE LONJON. 247
3.° Etienne, religieux à l'abbaye de Grandselve,
diocèse de Toulouse, ordre de Citeaux ;
4.0 Catherine de Lonjon.
V. Jean de Lonjon de Ricaumont, écuyer, né le
7 juin 1622, maintenu dans sa noblesse, sur la repré-
sentation de ses titres, par jugement de M. Pellot,
rendu le 10 juin 1667 ; servit, lors de la convocation
de la noblesse, à l'arrière-ban, comme il appert du
certificat que lui donna, le 4 juin 1674, le maréchal
d'Albret, gouverneur et lieutenant-général en Guienne,
et y commanda la noblesse, en qualité de maréchal-des-
logis, ainsi qu'il se justifie par les lettres de Sa Majesté,
accordées à Jean de Lonjon de la Prade, le 24 août
1659. Il avait épousé Jeanne de Mieulet, qu'il institua,
son héritière, et mourut sans postérité, le 10 janvier
1695.
Branche des seigneurs de la Grange.
IV. Guillaume de Lonjon, écuyer, habitant de Lar-
razet ; second fils de Guillaume, et de Jeanne d'Hugues,
épousa, par contrat du 3 février 1602, passé devant
Bretereche, notaire royal de la ville de l'Isle-Jourdain,
demoiselle Rose du Puy, fille denoble Antoine du Puy,
écuyer, et de dame Jeanne d'Ornezan. Par cet acte,
sa mère, alors veuve, lui donna tous ses biens, pour,
y est-il dit, accroître les nom et armes de sa maison.
De son mariage il eut :
1 .° Antoine ,
2.0 Jean-Antoine,
3.° Robert,
4.0 Dominique, \ morts jeunes et sans alliance;
5.° Marguerite,
6.° Jeanne,
7.0 Jean, qui suit;
8.° Alexandre, sieur de Vitrac, avec lequel Jean
de Lonjon transigea au sujet de le succession de
leurs père et mère, le 29 septembre 1654, par
acte passé devant Bruguières, notaire ; il mouut
sans alliance ;
9.0 François, docteur en théologie, proviseur du
collège Saint-Bernard de Toulouse;
048 DE LONJON.
io et ris Deux autres enfants.
V. Jean de Lonjon, écuyer, seigneur de la Grange,
né à Larrazet, le pénultième septembre i6i3 ; fit un
partage de biens avec Guillaume, son père, le 2 juillet
1646, devant Ossin, notaire- était, en i655, officier
de cavalerie, et commandait la compagnie du seigneur,
marquis de Mirepoix, ainsi qu'il résulte des certificats
de services, des 17, 18 et 20 septembre i655, et
22 novembre 1666; fut maintenu dans sa noblesse, avec
son cousin, par jugement du 10 juin 1667; fut appelé
et servit à Tarrière-ban, commandé par Jean de Lonjon
de Ricaumont, son cousin, comme il appert du cer-
tificat à lui délivré par le duc d'Albret, le 4 juin 1674,
et mourut, ab intestat, le 12 juillet 1681. Il avait épousé,
par contrat du 22 juillet 1640, passé devant Léonard
et Dupuy (qu'on dit être notaires de Paris, dans le
vu des pièces du jugement susdit de 1667, mais qu'on
a reconnus par la communication des titres de cette
branche, être notaires de Dormans, en Champagne),
demoiselle Antoinette Ozanne, de laquelle naquirent :
i.° Guillaume, sieur de la Grange, officier d'in-
fanterie, mort le 10 de mars 1705, laissant de
Marguerite de Foy, son épouse, pour fille unique,
Marguerite de Lonjon de la Grange, mariée, par
contrat du 28 novembre 1701, passé devant Bru-
guières, notaire, à noble Nicolas de Grégoire,
, de la ville de Castel-Sarrasin ;
2.0 Jean-Baptiste-Gaston, mort sans alliance;
3.° Dominique, qui suit ;
4.0 Jean, officier d'infanterie, mort au service ;
5.° Marguerite de Lonjon ;
6° Jeanne de Lonjon ;
7.0 Louise de Lonjon, morte jeune.
VI. Dominique de Lonjon, écuyer, né à la paroisse
de Larrazet, le 7 mars 1649, s'établit à la ville de
Ganges, en Languedoc. Il donna quittance de ses droits
à noble Guillaume de Lonjon, son frère aîné, par acte
du 2 juin 1680, passé devant Aubeau, notaire, et était,
en 1705, officier au régiment de Gabriac, levé contre
les fanatiques des Cévennes. Dans ces troubles, il fit
des pertes si considérables, que sa fortune en fut près-
DE LONJON. 249
que ruinée. Il décéda le 17 décembre 1719, et avait
épousé, le 6 juillet 1669, demoiselle Elisabeth Val-
gallier, dont il eut :
i.° Dominique, ecclésiastique, en 1687 ;
2.0 Antoine, ) ^ .
3.° Alexandre, (mortS >eune^
4.0 Etienne, capitaine au régiment de Languedoc,
infanterie; commandant, en 1756, au château
de Bergançon, près les îles d'Hiêres, décédé
capitaine d'invalides, à Aiguesmortes, en 1757,
sans postérité de N.... de Massilian, son épouse;
5.° Jean, cornette au régiment Royal-Etranger,
cavalerie, mort sans alliance, à l'armée de Ba-
vière, en 1742 ;
6.° François, qui suit;
7.0 Antoine, qui s'expatria, et dont on ignore la
postérité ;
8.° Elisabeth de Lonjon ;
9.0 Marie de Lonjon ,
10. ° Marguerite de Lonjon ;
ii.° Autre Elisabeth de Lonjon.
VIL François de Lonjon, écuyer, épousa, en 1717,
Jeanne Cadillac, et fut légataire dans le testament
militaire d'Etienne, son frère, du 28 fe'vrier 1708, et
dans celui de Dominique, son père, du 28 janvier 1719,
devant la Cam, notaire. Il eut pour enfants :
i.° Dominique, )
2.0 Etienne, < ™rts jeunes ;
3.° François, qui suit;
4.0 Antoine, aussi décédé jeune ;
5. "Elisabeth, morte dans un âge peu avance ;
6.° Jeanne, morte fille;
7.0 Elisabeth, vivante en 1779;
•■ 8.° Marie, )
» . , } mortes jeunes.
9.0 Autre Jeanne, ) ;
VIII. François de Lonjon, IIe du nom, écuyer,
conseiller du Roi, juge, visiteur-général des gabelles du
Languecod ,près la coût des comptes, aides et finances
de Montpellier, né le premier février 1722; a épouse,
par contrat du 21 septembre 1749, passé devant Tar-
teiron, notaire, demoiselle Jeanne André, de laquelle
sont issus :
25o DE LONJON.
i .° François-Jean, qui suit;
2.0 Gabriel-Claude, |
3.o Gabriel-André-Julien, S morts )eunes^
4.0 Gabriel-Ambroise, né le 5 mars 1761 , ecclé-
siastique ;
5.° Prosper-Amédée- Félicien, né le 28 mai 1767;
6.° Jeanne-Félicité, morte jeune;
7.0 Magdelaine-Félicité, née le 29 septembre 1757;
8.° Vitale-Cécile-Elisabeth, née le 28 avril 1759;
9.0 Christine- Rosalie-Elisabeth , de Lonjon , née
le 20 septembre 1762.
IX. François-Jean de Lonjon, écuyer sieur de la
Grange, né le 4 septembre 1750, a épousé, par contrat
du 29 juillet 1776, passé devant Severac, notaire,
demoiselle Jeanne-Louise Guibal, fille de Jean Guibal,
ancien conseiller du Roi, maire de la ville de Montech,
en Languedoc, et de feu dame Jeanne Lafont, dont ;
1 .° Jean-Alexandre, écuyer, né le i5 avril 1777;
2.0 Jean-Léonard de Lonjon de la Grange , né
le 28 juin 178 1 ;
3.° Françoise-Jeanne-Louise, née le 20 juin 1778 ;
4. ° Jeanne-Marie-Madelaine- Félicité , née le 10
novembre 1779 .
Branche des Seigneurs de la Prade.
III. Robert de Lonjon, écuyer, habitant du lieu de
Saint-Sardos , second fils de Biaise Ier du nom, sei-
gneur de Ricaumont et de Roquefort, et d'Isabeau de
Varennes, servait en qualité d'homme d'armes dans la
compagnie du seigneur de Fontenilles, en K-f?h comme
il appert du certificat de noble Jean-Antoine de la
Roche, lieutenant de la compagnie du seigneur de
Fontenilles son frère, passé devant Beguery, notaire,
le 19 décembre i58i. Il est qualifié capitaine dans
l'acte de baptême de Robert de Lonjon , son petit-
neveu, fils de Guillaume de Lonjon, et de Rose du
Puy, du 27 mars 1608; et dans le contrat de mariage
du même Guillaume son neveu, avec ladite du Puy,
du 3 février 1602. Il avait épousé, i.° Judith de Gou-
lard, fille de noble N de Goulard delà Prade;
DE LONJON. 25t
et 2.° par contrat du 4 septembre 1578, passé devant
Beguery, notaire, Jeanne de Euzon . Du premier lit,
il eut Marie de Lonjon, mariée, par contrat du 16
juin 1624, passé devant Bacquié, notaire, à Gabriel
Bernés, écuyer; et du second lit, Etienne de Lonjon,
qui suit.
IV. Etienne de Lonjon, e'cuyer, porta les armes
au service du Roi , sous les comtes de Maillé et de
Bioules/ ainsi qu'il résulte des certificats de service
qu'ils lui délivrèrent le 19 octobre 1 635, et le 14
février 1637. Il avait épousé, par contrat du 18 octobre
16 17, passé devant Carrière, notaire, Antoinette de
Gauthier, fille de sire Pierre de Gauthier, et de
Catherine de Boutzy, dont :
i.° Bernard, qui suit;
2.0 Etienne, tige d'une branche rapportée ci -
après ;
3.° Antoinette de Lonjon;
4.0 Marguerite de Lonjon, mariée à noble Bal -
thasard de Bonzet ;
5.° Marthe de Lonjon, femme de noble Bertrand
de Campan.
V . Bernard de Lonjon , écuyer , seigneur de la
Prade, dans la juridiction d'Auvillars, né le 5 septembre
1622, porta les armes au service du Roi avec Etienne
son père, ^sous les ordres des comtes de Maillé et de
Bioules , comme il est prouvé par des certificats déjà
cités, et qui sont visés dans le jugement que ledit
Bernard obtint, le 10 juin 1667, de monsieur Pellot,
intendant de Guienne, sur la production de ses titres
de noblesse. Il fut appelé en 1674, à l'arrière-ban,
suivant un certificat à lui délivré, le 4 juin de ladite
année, par le duc d'Albret ; et avait épousé, par contrat
du 21 août 1649, passé devant Derouzier, notaire,
Jeanne de Comère, fille de Madelaine de Gauban,
et de Rairnond de Comère, d'une famille qui a donné
des conseillers au parlement de Toulouse, et un che-
valier d'honneur, servant, en 1780, au même par-
lement. De son mariage il eut :
i.° Jean, qui suit ;
2.0 Bernard, mort jeune ;
252 DE LONJON.
3." Etienne , capitaine de dragons au régiment de
Jacot , tué à la bataille de Spire, en 1689, sans
alliance ;
4.0 Madelaine de Lonjon, mariée à noble Gabriel
d'Abbadie.
VI. Jean de Lonjon, écuyer seigneur de la Prade,
fut d'abord mousquetaire, ensuite capitaine au régi-
ment royal des Vaisseaux, infanterie, et eut commis-
sion du Roi, le 28 mai 1689, pour lever et commander
une compagnie du nombre de celles dont Sa Majesté
voulait augmenter ledit régiment. Il avait épousé, par
contrat du 8 juin 1682, passé devant Garday, notaire,
demoiselle Marie d'Agras , fille d'Ambroise d'Agras,
et de dame Françoise Petit de Montbrison, dont :
i.° Etienne, qui suit ;
2.0 Bernard, lieutenant d'infanterie, au régiment
royal des Vaisseaux, tué à la bataille de Denain,
en 1712, sans alliance;
3.° Angélique, morte aussi sans alliance;
4.0 Marie de Lonjon, mariée au baron de Cruzy.
VII. Etienne de Lonjon, II du nom, écuyer, sei-
gneur de la Martinesque et de la Prade, officier au
régiment royal des Vaisseaux , produisit ses titres , et
fut maintenu dans sa noblesse, par ordonnance de"
monsieur Lescalopier, intendant de Montauban, rendue
contradictoirement le 20 septembre 1741, avec défenses
aux fermiers des domaines du Roi de l'y* troubler à
l'avenir. Il avait épousé le 28 janvier 1716, dans la
paroisse Saint - Sauveur de Castel-Sarrasin , demoiselle
Marie Delpech , fille de Pierre Delpech , et de dame
Monique de Prades, et en a eu :
i.° Jean, qui suit;
2.0 Jean Pierre, prieur de Saint-Hilaire ;
3.° Autre Jean, mort capitaine au régiment de
Rohan, sans alliance;
0 Monique, I religieu;
5.° Thérèse, 1 tation de Toulouse.
4.0 Monique, I religieuses au couvent de la Visi-
VIII. Jean de Lonjon, écuyer, seigneur de la Prade,
de la Martinesque et de la paroisse des Avennes , né
le premier janvier 17 17, a obtenu le 24 août 1759,
DE LONJON. 253
des lettres de conseiller honoraire en la cour des aides et
finances de Montauban, en considération, y est-il dit,
de ses services, et aussi en reconnaissance des services
militaires que sa famille, distinguée en Guienne depuis
i5oo par les emplois, avait rendus- à l'état suc-
cessivement, et notamment ceux des sieurs Jean de
Lonjon de la Prade, et de Lonjon de Ricaumont, en
1674, lors du ban et arrière-ban, où ils avaient été
employés, et que ce dernier commandait, en qualité
de- maréchal-de-logis. Il a épousé dans la paroisse de
Saint- Jacques 'de Montauban, le 9 février 175 1 , demoi-
selle Catherine d'Escorbiac-de-Lustrac, fille de messire
Louis d'Escorbiac-de-Lustrac, baron du Bousquet, et de
dame Marguerite de Rigail. De ce mariage sont issus :
i.° Etienne-Marguerite, dont l'article suit;
2.° Jean- Pierre-Marthe, né le 27 juin 1755, aussi
reçu page de la petite écurie du Roi, le 28
juin 1771, et capitaine de dragons au régiment
de la Rochefoucauld, en 1774, où il servit jus-
qu'en 1792, qu'il quitta la France comme son
frère aîné. Il a été reçu chevalier de Malte, et
est chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-
Louis. Il a épousé Jeanne-Mjjrie- Victoire de
Corneillan, dont il n'a point d'enfants;
3.° Françoise-Thérèse de Lonjon, née le 3o
novembre 1726; mariée lé 6 septembre 1773,
à messire Jean-Joseph, vicomte de Grossoles,
ancien capitaine de dragons, et chevalier de
Saint-Louis, dont: Joséphine de Grossoles,
mariée, i.° à M. le comte de BeaUmont; 2.0 à
M. de Saint- Julien, maréchal -des -logis des
gardes-du-corps, lieutenant-colonel de cavalerie,
chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-
Louis. »
IX. Etienne-Marguerite de Lonjon, écuyer, né le
16 février 1754, reçu page du Roi en sa petite écurie,
le premier juillet 1768, officier au régiment de Noailles,
dragons, en 1772, où il devint capitaine en 1781, y
a servi, en cette qualité, jusqu'en 1792, époque où il
quitta son corps pour émigrer, et faire la campagne de
1792 dans l'armée des princes. Il a été reçu chevalier
de Malte en chapitre, et est décoré, depuis la restau-
254 DE LONJ°N.
ration, de la croix de l'ordre royal et militaire de Saint-
Louis. Il a épousé, en 1782, Marie de l'Auvergne, fille
de M. Clément de l'Auvergne, baron de Labescau, et
de dame Marie-Anne de Bret, dont sont issus:
i.° Clément-François-Louis-Joseph de Lonjon;
2.0 Jean- Pierre-Marthe-Alphonse de Lonjon, reçu
chevalier de Malte;
3.° Etienne-Albert de Lonjon, aussi chevalier de
Malte, brigadier des gardes-du-corps du Roi.
Branche sortie de la précédente.
V. Etienne de Lonjon, écuyer, habitant du lieu
de Saint-Sardos, second fils d'Etienne et d'Antoinette
de Gauthier, baptisé à la paroisse de Saint-Sardos,
le 11 avril 1640, maintenu dans sa noblesse, le 10
juin 1667, mort le 2 3 avril 1716, avait épousé par
contrat du 21 janvier 1674, Passé devant Charles
Dupouilh, notaire, Jeanne du Barry, fille de noble
Jean-François du Barry, sieur de Lesqueron, et d'Angé-
lique de Lannes, de laquelle il eut:
i.° Jean, mort en bas âge;
2.0 François, qui suit;
3.° Angélique de Lonjon.
VI. François de Lonjon, écuyer, baptisé à la paroisse
de Saint-Sardos, le 27 novembre 1680, décédé en
1750, avait épousé, par contrat du 9 décembre 1706,
passé devant Lamalathie, notaire, demoiselle Josephe
Delpoux-de-Naffines , fille de Jean Delpoux-de-Nafiines,
et de dame Anne de Lachenail, dont:
1 .° Joseph , 1
2.° Pierre, | ^«s jeunes;
3.° Jean-Bernard, écuyer, sieur de Ricaumont,
né le 10 mars 171 2, vivant sans alliance;
4.0 Pierre, qui suit;
5.° Joseph, mort sans alliance en 1777;
6.° Et Marie de Lonjon, morte jeune.
VII. Pierre de Lonjon, écuyer, sieur de Bieulesques,
baptisé le i5 mars 1714, à la paroisse de Saint-Sardos,
s'est établi à Toulouse, et est décédé le 4 septembre
NOURY. 255
1778. Il avait épousé, par contrat du quatre novembre
1753, passé' devant Etienne Linas, notaire, demoiselle
Marie de Vinssac, fille de Jean-Baptiste de Vinssac,
conseiller du Roi et son procureur au pays de Rivière
Verdun, et de dame Marianne Montloge, de laquelle
il a eu plusieurs enfants morts jeunes; et Jean-Francois
de Lonjon de Ricaumont, écuyer, né le 21 mars 1764.
Armes: d'or, à une bande de gueules. La branche de
la Prade, depuis environ 1600, a adopté pour brisure,
un chef de gueules, chargé d'une croix pâtée et alésée
d'argent, l'écu sommé d'un casque à trois grilles, posé
de profil, orné d'un bourrelet tortillé d'or et de gueules,
et de ses lambrequins d'or, doublés de gueules.
NOURY. François Noury, négociant à Orléans, né
en cette ville en 1771 , a épousé, le 28 avril 1799,
demoiselle Janne - Paule - Olympe Vialetes d'Ai -
gnan de Montauban. Voye\ cet article, page 2 23. Il a
été nommé premier adjoint à la mairie de ladite ville,
par ordonnance de S. M., du 10 janvier 181 6; capi-
taine des grenadiers de la garde nationale ; il reçut de
sa compagnie, le 8 juillet de la même] année, une riche
épée avec les emblèmes de la surveillance, comme ad-
joint à la mairie, de la force comme capitaine, et du
commerce comme négociant. Il a été l'un de ceux qui
ont le plus puissamment contribué à l'organisation de
cette garde, aujourd'hui l'une des plus belles et des
mieux exercées du royaume. Pendant l'interrègne il
refusa d'accepter le grade» qu'on lui offrit dans la réorga-
nisation de la garde, et refusa également de voter comme
membre du collège d'arrondissement.
Depuis le commencement de la révolution , et au
milieu de plus grands dangers, il a constamment donné
des preuves du royalisme le plus pur, il a passé les
années 1792 et une partie de 1793 en Espagne, où il a
eu l'occasion de rendre les plus grands services à une
foule de malheureux prêtres émigrés. A Soria (vieille
Castille ) quatorze d'entr'eux étaient lapidés par la milice
du pays qui ne se doutait pas qu'ils fussent ecclésiasti-
ques, et qui ne voyait en eux que des Français auxquels
256 NOURY.
tout le peuple avait voué une haine mortelle; il sauta
par une fenêtre qui avait plus de 12 pieds d'élévation,
et fit facilement reconnaître à cette troupe égarée l'erreur
dans laquelle elle était ; il les conduisit en triomphe chez
le respectable comte de Gomara, gouverneur, qui leur fit
donner les secours les plus généreux : dans la même ville,
il procura une voiture commode, des malles, et un con-
ducteur à deux carmelittes d'Agen, aussi âgées qu'in-
firmes, qui venaient de faire soixante lieues dans une
charrette découverte attelée de deux bœufs, à travers
les Pyrénées et au milieu des neiges, et qui avaient
encore plus de quatre-vingts lieues à parcourir pour se
rendre à Avila, lieu de leur destination, et pourvut
enfin, par une quête, à leur subsistance, pour le reste
de ce pénible voyage.
De Pampelune il fut à Saint-Jean-de-Luz, arracher le
marquis de Chardonneraye, émigré, qui y avait été arrête,
passa au milieu des postes français, et le reconduisit
dans les bras de sa famille plongée dans les craintes et la
douleur la plus vive.
Il quitta l'Espagne au mois d'avril 1793, emportant
les certificats les plus honorables délivrés par M. le mar-
quis de Timbrune, ancien gouverneur de l'école militaire,
de monseigneur de Coucy, ancien évêque de la Rochelle,
maintenant à Paris, et d'une foule d'autres émigrés de
distinction, il fut mis lui-même sur la liste des émigrés.
Rentré en France, il ne tarda pas à donner dans sa
ville de nouvelles preuves de son amour pour les Bour-
bons, et de son aversion pour ceux qui les avaient per-
sécutés, il le fut bientôt lui-même, et quatorze mandats
d'arrêt furent la suite de son dévouement à la cause
royale; il parvint à se soustraire à plusieurs, une fois
entr'autres , chargé des dépêches d'une illustre victime ,
détenue elle-même , et qui n'a dû son salut qu'à un
miracle , il s'échappa , dans la forêt de Cercottes , des
mains de trois agents du ^Directoire qui, sans qu'il le
sût, l'escortaient dans la diligence de Paris à Orléans,
où ils devaient mettre â exécution un mandat d'arrêt
du directoire qui l'accusait de conspiration contre la
sûreté intérieure et extérieure de l'Etat; ces messieurs
devaient s'assurer de ses démarches à son arrivée à Or-
léans, le mandat fut signifié à son domicile, les scellés
apposés , etc . Il sauva ses précieuses dépêches , et elles
NOURY. 25?
furent remises à M. le comte de D. B., alors agent du Roi
dans cette dernière ville.
La première fois qu'il fut conduit en prison, les
membres du comité révolutionnaire le firent passer sur
le cadavre de son frère qui venait de mourir en appre-
nant qu'un de ses amis avait été condamné par l'infâme
Fouquier - Tinville.
Il a signé ^ les certificats de résidence de plus de
deux cents émigrés, parmi lesquels se trouvaient des
premières familles de France.
Il a été l'un de ceux qui, sous les ordres du marquis
D. R., alors ag^nt du Roi, organisa l'enlèvement des
émigrés dans la forêt d'Orléans; ces infortunés étaient
conduits par la gendarmerie, et marchaient à la mort.
Au trop fameux i3 vendémiaire, il était un de ceux qui
devaient aller se réunir à Melun pour porter des secours
aux sections de Paris, indignement mitraillées.
Lors de la déportation de M M. Barthélémy, Pichegru,
Villot, on conçut à Orléans le projet de les sauver de leur
prison, l'endroit était désigné pour l'attaque : on le com-
muniqua à ces nobles victimes qui s'opposèrent à son
exécution ; M. Noury en faisait partie.
. Aux trois passages dans cette ville de S. A.R. madame
duchesse d'Angoulême, il a reçu de cette illustre 'prin-
cesse les témoignages les plus honorables d'une distinc-
tion toute particulière; il a eu l'extrême bonheur
d'accompagner S. A. R. dans toutes ses promenades, et
de répondre à toutes les questions qu'elle avait la bonté
de lui faire. A chacun de ces voyages, Madame a daigné
le reconnaître, l'appeler par son nom, dire aux per-
sonnes qui avaient l'honneur d'être admises à sa table,
vous ave\ici un excellent garde national, M. Noury, qu'on
le fasse entrer. S. A. R. daigna lui adresser encore les choses
les plus obligeantes. Enfin pour mettre le comble à tant de
bontés, il a obtenu, à sa recommandation, des lettres de
noblesse pour lui et ses descendants, par. ordonnance du
Roi, en date du 8 décembre 1 8 1 6, lettres-patentes du 17
janvier 18 17, enregistrées à la cour royale d'Orléans, le
5 février même année.
Depuis l'heureux retour du Roi, et dans les différentes
places qu'il a occupées, il s'est particulièrement attaché
à rendre service à ceux qui l'avaient persécuté. Les mal-
heureux ont toujours trouvé en lui un défenseur zélé,
258 DE CÉRIS.
aucune démarche, aucune peine ne lui ont jamais coûte
lorsqu'il a été question d'obliger.
Armes : parti, au r d'or, au caducée de sable; au 2 de
sinople, au lion d'argent, tenant une épée du même.
L'écu timbré d'un casque taré de profil, orné de ses
lambrequins.
CÉRIS, SÉRIS ou CERRIS, famille ancienne et
illustre, alliée aux maisons de la Rochefoucauld, de
Saint-Gelais, de Lusignan (1), de Martel, de Rechi-
gnevoisin de Guron, de la Cropte de Bourzac, de
Vérac (2), de Lambertie, de Bourdeilles, de Frottier,
de Touchimbert, de Rougrave, etc., etc.
On fait remonter l'origine de la maison de Céris au
onzième siècle. Il y avait alors des chevaliers bannerets de
ce nom. On en voit un entr'autres, cité dans l'Histoire
de Poitou, qui, avec ses gentilshommes, accourut a
secours de Poitiers. La même Histoire, tom. IV, p. 217,
fait mention d'un autre seigneur de ce nom, comme
commandant cent chevau-légers.
Rose et Reginald de Céris (Rosco et Reginaudus),
paraissent, comme témoins, dans une charte de Simoi
de Beaugency, confirmative d'une donation faite pré-
cédemment par ce seigneur, à l'abbé de Marmoutier,
l'an 1 149.
Béatrix de Céris, épousa, vers l'an 11 80, Eudes,
seigneur de Vendeuvres. Odette de Vendeuvres, leur
fille, était mariée, en 1201, à Hugues IVe, du nom
seigneur de Broyés et de Vendeuvres.
(1) Susanne de Céris, veuve de messire de Lusignan de
Lezay, fonda l'abbaye de Puy-Berland, près Melle, en Haut-
Poitou. L'ordre fut approuvé en 1668, par monseigneur Gil-
bert de Clerembault, évêque de Poitiers, et fut patenté par
le roi Louis XIV.
(2) Madelaine, comtesse de Saint-Georges, reçue chanoi-
nesse de Remiremont Sur ses preuves, était fille du comte de
Saint-Georges-Vérac , et de dame Charlotte de Céris. Elle
a épousé, le 26 mars 1779, Charles-Alexandre-Bernard
Théodore - Philippe - Etienne, comte de Rougrave. Voyez le
degré VI de cette généalogie.
DE CÉRIS. 259
Guillaume de Céris, vivant en i3i3, fut abbé du
monastère de Déols, en Berri, où il fallait faire des
preuves de noblesse, et où l'on n'admettait que des gen-
tilshommes des meilleures maisons.
Jean de Céris, seigneur d'Arfons et de Varennes, eut
entr'autres enfants, Iseul de Céris, dame de Varennes,
mariée, en 1 368, à Guillaume de Sully, Ier du nom,
seigneur de Vouillon, près d'Issoudun, de la Chape-
lette, de, §aint-Aoust, de Cors et de Romefort, fils
de Guyon de Sully, seigneur de Beaujeu, de Sancer-
gues, etc. , et de Marie de Chauvigny.
On trouve un Guillaume de Céris, chevalier, qui fut
député par la ville de la Rochelle, près le roi Jean,
prisonnier à Calais, en i36o.
Jean de Céris, écuyer, rendit aveu et dénombrement
le 4 janvier 1440, à noble homme Jean Fay, écuyer,
selon le Cartulaire de l'abbaye de Nanteuil.
Noble demoiselle Jeanne de Céris, veuve de feu noble
homme, Jean Prévôt, écuyer, seigneur de Sansac, fit un
échange, le 14 mai 1477, avec l'abbé de Nanteuil, et lui
rendit hommage le même jour, pour la terre de Sansac.
I. Hélie de Céris, écuyer seigneur de la Mothe (1),
était, le 6 juillet 1 525, sous la tutelle de François de
la Rochefoucauld, son oncle, ainsi qu'il appert d'un
contrat de ferme de cette époque, signé Rémond , no-
taire royal. Il épousa Jeanne de Saint-Gelais, dont il eut :
II. Hilaire de Céris, écuyer, seigneur de Chazel
et de la Mothe, qui épousa, par contrat du 10 juin
i554, reçu par Martin, notaire royal, demoiselle Jeanne
de Couchaud, de laquelle est issu :
III. Jean de Céris, Ier du nom, écuyer, seigneur
de Château-Couvert, qui épousa, par contrat du 26 avril
1593, reçu par Codoyer, notaire royal, demoiselle
Jeanne de Puyvert, dont sont issus :
i.° Alexandre, dont l'article suit;
2.0 Abraham de Céris, écuyer, seigneur de Javer-
(1) Il était peut-être frère de BertranJe de Céris, qui épousa,
vers i53o, Jean de Barbançois, chevalier, seigneur de Charron,
en Berri , fils d'Antoine de Barbançois , seigneur du même
lieu, et d'Isabeau du Puy-de-Vatan.
2Ô0 UE CERIS.
sacq, qui passa un contrat de partage, avec
Alexandre de Céris, son frère, devant Rançon-
neau, notaire royal, le 10 juin 1628, et s'allia
à Renée de la Couture- Renom, dont il eut :
a. François-Marie de Ceris, chevalier, sei-
gneur de Javersacq, qui assista, avec dame
Marie de la Chabeaussière, sa femme, le
22 juillet 1693, au contrat de mariage d'A-
lexandre de Céris, son neveu, avec demoi-
selle Charlotte de Brouillacq.
b. Alexandre de Céris, chevalier, seigneur de
Lorigné, marié, par contrat du premier fé-
vrier 1686, reçu par Boucher et Grugnet,
notaires royaux, avec demoiselle Marguerite
Piet. 11 partagea avec François-Marie de
Céris, son frère, les successions paternelle
et maternelle, par acte passé devant Cault,
notaire royal, le 19 juin 1687.
IV. Alexandre de Céris, Ior du nom , écuyer, sei-
gneur -de Château-Couvert, épousa, par contrat du
i3 juin 1617, reçu par Porcheron et Royer, notaires
royaux, Madelaine de Royer. De ce mariage est issu :
V. Alexandre de Céris, IIe du nom, chevalier,
seigneur de Château-Couvert et de Boisset, paroisse de
Migron, élection de Saint-Jean-d'Angely, marié, par
contrat du 5 mars i658, reçu par Gueret, notaire royal,
avec Marguerite de Puyvert des Gittons. Il produisit
devant M. d'Aguesseau, intendant en Limosin, ses
titres de noblesse, remontés à Pan 1473; obtint le dé-
sistement du traitant de la recherche, et le 7 avril 1668,
des conclusions du procureur du Roi, qui lui furent
favorables. Lui et sa femme ne vivaient plus lors du
mariage de leurs enfants, qui furent :
1 .° Alexandre, dont l'article suit ;
2.0 Marie-Marguerite de Ceris, qui épousa, par
un double contrat de mariage, du 22 juillet 1693,
messire Charles de Brouillacq, chevalier, sei-
gneur de Saint-Martin, frère de Charlotte de
Brouillacq, épouse d'Alexandre de Céris, son frère".
VI. Messire Alexandre de Céris, IIIe du nom, che-
valier, seigneur de Château-Couvert et de Chenay,
DE CÉRIS. . 26i
épousa, par contrat du 22 juillet 1693, passé devant
Chabot et Surreau, notaires, demoiselle Charlotte de
Brouillacq, fille de messire Charles de Brouillacq,
chevalier, seigneur de la Mothe-Contais, et de dame
Anne-Marge de l'Archat. Il fut maintenu dans sa no-
blesse, par ordonnance rendue à Rochefort, le premier
février 1700, sur le vu d'une autre ordonnance rendue en
faveur de son père, par M. d'Aguesseau, le 7 avril 1668.
Il ne vivait plus le 19 mars 1728, que dame Charlotte
de Brouillacq, sa veuve, tutrice et curatrice de leurs
enfants mineurs, consentit avec ceux qui étaient ma-
jeurs, un compromis sur partage, par lequel ils s'en
remirent à l'arbitrage de messire François du Bouchet,
écuyer, seigneur du Portai, leur parent et ami commun.
Leurs enfants furent :
f 1
1 .° Charles de Céris, écuyer, seigneur de Château-
Couvert, qui était majeur le 19 mars 1728. Il avait
épousé Marie-Angélique de Saint-Martin, dont
il eut Charlotte de Céris, qui épousa, par contrat
du t"6 juin 1752, Louis-Hector de Saint-Georges-
Vérac, chevalier, seigneur de Dirac, etc., appelé
comte de Saint-Georges. De ce mariage vint Ma-
delaine, comtesse de Saint-Georges, chanoinesse-
comtesse de Remiremont, mariée, par contrat du
26 mars 1779, à Charles- Alexandre-Bernard-
Thébdore-Philippe-Etienne, comte de Rougrave,
colonel à la suite du régiment Royal-Allemand ;
2.0 Philippe de Céris, écuyer, seigneur de Chenay,
qui était majeur le 19 mars 1728, chevalier, sei-
. gneur de Céris, et vendit, le 1 1 août 1763, un fief
dont son frère fit le retrait lignager, le 18 no-
vembre suivant;
3.° Louis- André, dont l'article suit;
4.0 Jean de Céris, qui était mineur le 19 mars 1728;
5.° Charlotte, \ qui étaient majeures le 19 mars
6.° Radegonde, S 1728;
7.0 Jeanne de Céris, qui était mineure le 19 mars
1728; elle assista, le i3 avril 1737, au contrat de
mariage de son frère.
VII. Louis-André de- Céris, chevalier, seigneur de
Chenay, mineur le 19 mars 1728; épousa, par contrat
du i3 avril 1737, passé devant Drouineau et Gueni,
262 °E CÉRIS.
notaires, demoiselle Catherine Danché, fille de feu mes-
sire Charles Danché, écuyer, seigneur dudit lieu, et de
dame Louise Chapelle, sa veuve. Il exerça, le 18 novembre
1743, le retrait lignager du fief de la Salle Barrin, vendu
le 1 1 août précédent par Philippe de Céris, son frère, à
messire René Coullaud, chevalier, seigneur de l'Hom-
mée, pour une somme de 193 livres 8- il fit hom-
mage au Roi, au bureau des finances de la généralité de
Poitiers, le 3i août 1744, pour raison du fief, seigneurie
et hébergement de Méry-Marin, situé en la paroisse de
Vaussay, qu'il tenait du Roi, en foi et hommage plein,
à cause de son château de Civray, et ne vivait plus le
premier mai 1770. Il eut de son mariage:
VIII. Jean- Alexandre de Céris, chevalier, seigneur
de Chenay, né le 24 septembre 1743 ; officier au régi-
ment de Vexin, infanterie, en garnison, à la Guade-
loupe ; marié, par contrat passé à la Grande-Anse de
ladite île, le premier mai 1770, devant Mercier, notaire
royal, avec demoiselle Marie-Desirée Lauriol, de la
Martinique, fille de feu messire Thomas Lauriol, écuyer,
et de dame Marie-Madelaine Marre. Jean-Alexandre de
Céris, chevalier, seigneur de Chenay, ancien officier au
régiment de Vexin, acquit, le 6 octobre 1773, de mes-
sire Louis-Charles de Céris, chevalier, seigneur de
Chenay, 160 livres de rente foncière et amortissable,
due par -messire Pierre Angely, sur des fonds, paroisse
de Lorigné. Il reçut, le 29 décembre 1774, stipulant par
messire Philippe de Céris, chevalier, seigneur de la
Beaucoursière, demeurant au château de la Berlandière,
paroisse de Taillant (son procureur fondé par acte du
8 novembre 1773), de messire Pierre Angely, écuyer,
demeurant au bourg et paroisse de Prahel, en Poitou,
la somme de 3ooo livres, pour l'amortissement d'une
rente de 260 livres, qu'il avait acquise le 6 octobre 1773.
De son mariage sont issus:
i.° Pierre-Alexandre-César-Désiré de Céris, né le
8 avril 1771, à la Guadeloupe, qui a obtenu le
4 avril 1787, son certificat de noblesse, pour être
reçu sous-lieutenant dans les troupes du Roi; a
émigré; fait toutes les campagnes de l'armée de
Condé; il est capitaine de cavalerie depuis 1799,
et chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-
DE GALZ DE MALVIRADE. 263**
Louis; marié à Charlotte - Dorothée de la Broue
de Vareilles d'Hust, chanoinesse de Saint-Cyr,
comtesse du Saint-Empire;
2.0 Louis-Charles-Thomas, dont l'article suit;
3.° Marie-Joseph de Céris, né en 1777, capitaine
de cavalerie, a servi dans la Vendée ; marié à
mademoiselle de Savane de Genouillé, dont il
a deux fils et une fille ;
4.0 Désirée de Céris, mariée à messire de Beaupoil
d% Saint-Aulaire, dont plusieurs enfants.
IX. Louis-Charles-Thomas de Céris, né le 17 avril
1772, à la Guadeloupe; a obtenu, le 4 avril 1787, son
certificat de noblesse pour être reçu sous-lieutenant dans
Champagne, infanterie; a émigré en 1791, et fait la
campagne de 1792. Il s'est ensuite rendu à la Vendée,
où il a servi en qualité d'officier d'état-major, puis de
général en second, breveté sur le champ de bataille; et
commandant la division de Serisay , forte de sept mille
hommes , la plus considérable de l'armée , avec rang
de maréchal de camp : c'est en cette qualité qu'il a pro-
testé contre le premier traité de paix fait à la Jaunais,
au commencement de 1795, entre la Vendée et la Ré-
publique française, et qu'il a enfin été contraint par la
supériorité des forces ennemies, de signer, quelques
mois après, dans les plaines de Monglone; il était le
second signataire de ce dernier traité; fut lieutenant-
général des armées du Roi, en 1804; chevalier de
l'ordre royal et militaire de Saint- Louis, en 1796, et
de l'ordre équestre d'Hohenlohe, en 18 16. Il a été
chargé de missions importantes de la part de S. A. R.
Monsieur, de Sa Majesté elle-même et du conseil de
l'armée, de 1797 à i8o3. Il a épousé, en 1808,
Adeline-Eugénie de Fouqueau. De ce mariage sont issus :
i.° Henri, né le 21 novembre 1812 ;
2.0 Adeline, née le 26 août 18 16.
Armes : d'azur, à la croix alésée d'argent.
DE GALZ DE MALVIRADE, famille noble et
ancienne, de la province de Guienne,
Jean-Pierre -Edouard de Galz de Malvirade , chevalier,
né le 11 septembre 1781.
264 BOUCHARD DE LA POTERIE.
Son père, officier supérieur d'infanterie, et chevalier
de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, servait dans
le régiment de Vermandois, où il avait été admis, après
avoir fait ses preuves, comme cadet gentilhomme.
Son grand-père maternel, le Cueiller de Beaumanoir ,
officier supérieur de cavalerie et chevalier de Saint-Louis,
était gouverneur des pages de la Reine, sous le règne de
Louis XVI.
Après avoir rempli différentes fonctions administra-
tives, a été nommé le 29 juin 1814, maître des requêtes au
conseil d'Etat, et le 19 juillet de la même année, secré-
taire d'ambassade près S. M. l'empereur de toutes les
Russies, fonctions qu'il exerce encore aujourd'hui.
Ses deux frères suivent la carrière militaire, l'un est
chef d'escadron, dans le régiment des dragons de la
Loire, et officier de l'ordre royal de la Légion-d'Hon-
neur, etc., l'autre capitaine de cavalerie.
Armes : Ecartelé, aux 1 et 4 d'azur, au coq hardi d'or,
crête et barbé de gueules ; aux 2 et 3 d'azur, au chevron
d'or, accompagné de trois coquilles du même. Couronne
de comte. Supports : deux lévriers d'argent, colletés d'or.
Devise : Constante animo.
BOUCHARD DE LA POTERIE; famille noble
d'extraction , habitant l'Anjou , et actuellement le dé-
partement de la Mayenne, et dont les titres originaux
ont été communiqués en 1788.
I. Michel Bouchard, et Françoise du Verdier, sa
femme , qualifiés de nobles et d'écuyer , vivaient en
1480 et i5oo. Ils eurent pour fils:
II. René-Claude Bouchard, seigneur de la Mothe,
se trouve qualifié de messire, d'écuyer, et de seigneur de
la Mothe, dans un acte du 24 avril 1547, et dans
plusieurs autres. Il épousa Marie Fourault, fille de Fran-
çois Fourault, écuyer, seigneur de Saint- Laurent des
Mortiers, de laquelle il laissa:
i.° René, dont l'article suit;
2.0 Béatrix , mariée, vers 1570, à Jean Robert,
écuyer, seigneur de Lezardières et des Hameaux.
BOUCHARD DE LA POTERIE. 265
III René Bouchard, sieur de la Mothe, porte-
manteau de la reine-mère, Catherine de Médias, et
du duc d'Anjou. Il épousa, par contrat du 3 novembre
1579, passé devant Drouard, notaire-tabellion à Saint-
Laurent de Mortemar, demoiselle Julienne Jacquelot,
fille de Marc Jacquelot, écuyer, seigneur du Grignan et
de Julienne Richer. Il obtint un arrêt de maintenue de
noblesse et de garde de tous ses privilèges, le t3
juin 1 583 ; et Julienne Jacquelot, sa veuve, en obtint
un autre en date dn 21 juillet 1595. Il eut de son ma-
riage :
IV. Claude Bouchard, Ier du nom, écuyer, seigneur
de la Gelinière, qui présenta une requête, conjointement
avec sa sœur, au sénéchal d'Anjou, le i5 novembre i6o3,
ea vertu de laquelle il intervint une sentence le 24
desdits mois et an. Il avait épousé, par contrat du 9
août i6o5, passé devant Morice Nadreau, notaire à la
Flèche, Marie le Breton, fille de Baruc le Breton,
écuyer, grand maître des eaux et forêts du duché de
Beaumont, et de demoiselle Elisabeth Richer. Claude
Bouchard et Marie le Breton, son épouse, se firent un
don mutuel par acte du 27 mai 16 10, passé devant
le Monnier et le Charbonnier, notaires royaux et tabel-
lions à la Flèche : partagea la succession de Julienne
Jacquelot sa mère, le 7 juillet 16 17. De leur mariage
est issu :
V. Claude Bouchard, IIe du nom, écuyer, seigneur
de la Gelinière, sénéchal et juge ordinaire civil et
criminel en la juridiction royale de Saint-Denis d'Anjou ;
marié par contrat passé devant François Jagault, notaire
à Laval, le 8 décembre 1624, avec Renée Blanchet
fille de Guillaume Blanchet, sieur de la Jarriage, et
de Thugalle Bouttier; partagea les biens de Claude
Bouchard, son père, et d'Anne Bouchard, sa tante,
par acte du 17 mars i656, passé devant Louis Sauveur,
notaire royal à la Flèche, où Renée Blanchet procède
comme tutrice de Claude Bouchard, son fils. Acte de
compte, et rapport du 6 mai 1671, passé devant Jouen-
neau, notaire royal à Chàteau-Gonthier. Claude Bou-
chard eut de son mariage :
i.0Hiérôme Bouchard, marié, comme aîné et
266 BOUCHARD DE LA POTERIE.
principal héritier, par contrat du 2 3 janvier
1657, à demoiselle Françoise Rouvroye, dont il
n'eut point d'enfants :
2.0 Claude, dont l'article suit ;
3.° Renée Bouchard, mariée à François Beloce de
la Rongère.
VI. Claude Bouchard, IIIe du nom, né le 26 juin
i636, mort le 27 mai 17 19, se maria à Angers, par
contrat du 12 janvier i663, à demoiselle Marie-Clau-
dine de Cévillé, fille de messire René de Cévillé, sei-
gneur de Cévillé, Vaneau, etc. , et de Marie le Voyer,
morte le 3o novembre 1707. De ce mariage sont issus :
i.° René, qui suit ;
2.0 Renée, mariée à Claude Vallo, chevalier : dont
i.° Renée- Rose, mariée à François de Durac,
seigneur de la Serre, Vauchaussade, la Manne,
la Ribière, et maréchal des camps et armées du
Roi. 2.0 Marie-Catherine, mariée à Gabriel de
Bonneval, seigneur de Châtain, Bannegon,
Germini, etc.: dont N...., marquis de Bonne-
val, marié à N.... de la Fraiselière : dont N....,
mariée à N.... du Bouchet, et N...., mariée à
René de Champagné-Giffard, chevalier de Saint-
Louis : dont Edouard, et Clémentine, mariée à
Gabriel, marquis de Chavagnac, 3.° Marie,
morte sans alliance.
VII. René Bouchard, écuyer, seigneur de la Poterie,
né le 12 novembre fi668, mort le 3 mai 1746, épousa,
par contrat du 12 janvier 1700, demoiselle Françoise-
Marie le Cercler, fille de René le Cercler de la Gau-
traie, et de Jeanne Dublineau. De ce mariage sont nés :
1 .° Jean-Baptiste-Toussaint, mort sans alliance,
le 27 octobre 1760 ;
2.0 Claude-Mathieu, qui suit;
3.° Marie-Françoise, mariée à messire Pierre-
Martin Maumusseau, seigneur de Lévarai : dont
N , morte sans alliance, et Marie, mariée à
N.... Hudeline d'Hauricourt : dont Florent,
fusillé à Verneuil avec M de Frotté; et Gabrielle,
mariée à Thomas-Etienne d'Eau, chevalier de
Saint-Louis, ancien maire de Château-Gonthier,
BOUCHARD DE LA POTERIE. 267
et membre de la Chambre des Députe's de i8i5 :
dont Emeric, marié à Mélanie de Saint-Martin,
et Gabrielle.
VIII. Claude-Mathieu Bouchard de la Poterie,
chevalier, seigneur de la Poterie et de Laigné, de
Chauvigny et d'Athée, Livré, de Loudrai, de la Cheular-
dière et Varennes, de Céviilé, etc., né le 5 octobre 1704,
et mort le 19 janvier 1781, avait épousé, le 6 juillet
1734, moiselle Gabrielle Quentin du Plessis, fille
de Claude Quentin du Plessis, chevalier, et de Marie
Bourra. De ce mariage sont issus :
i.° Claude René, mort sans alliance en déc. 1785 ;
2.0 Claude- Louis, qui suit ;
3.° Gabrielle-Jeanne, mariée en 1759, à Gabriel-
Clair, comte, puis marquis de Razilly, seigneur
d'Avaine, Beaumont, Savigny, Velors, Razilly
(en Tourraine) , etc. , chef d'escadre : dont,
i.° Michel- Robert, marquis de Razilly, capitaine
de vaisseau, chevalier de Saint-Louis, marié en
premières noces à Jeanne-Baptiste-Aglaé de
Montécler, fille de François-Georges marquis de
Montécler, colonel d'infanterie, chevalier de
Saint-Louis ; et, en secondes noces, à Aure-Anne
Bourdau de Grammont. 2.0 Armand, officier de
marine, mort sans alliance. 3.° Jean-Louis,
comte de Razilly, officier de marine, marié à
Saint-Domingue,| à Marie Deshoulières : dont
Jenny, aspirant de marine de première classe.
4.0 Amable-Gabrielle-Louise, mariée à Claude-
Louis Bouchard de la Poterie, son oncle. 5.°
Amedée, morte sans alliance ;
4.0 Marie-Félicité, mariée en 1768, à messire
Augustin Bourdeau-de-Grammont, chevalier,
ancien officier de carabiniers, chevalier des
ordres de Saint- Louis et de Saint- Lazare : dont
i.° Augustin, officier de marine, fusillé à Qui-
beron ; 2.0 Hilaire, colonel d'infanterie, che-
valier de Saint-Louis. 3.° Félicité, mariée à
Augustin, vicomte de Quatrebarbes. 4.0 Emilie.
5°. Vincennes, sans alliance. 6.° Aure-Anne,
mariée à Michel- Robert, marquis de Razilly;
5.° Olive, morte prieure à [l'abbaye de Noiseau.
268 BOUCHARD DE LA POTERIE.
IX. Claude-Louis Bouchard de la Poterie, sei-
gneur de Chauvigny, Athée, Livré, etc., né le 19 août
1746, chevalier de Saint- Louis en 1788, capitaine-
commandant au régiment de Beauvoisis, puis chef de
bataillon; a émigré en 1 79 1, et servi à l'armée de
monseigneur le prince de Condé ; avait épousé, par
contrat du 22 octobre 1786 (par dispense de Pie VI,
donnée à Rome dans l'église de Sainte-Marie-Majeure,
sous l'anneau du pécheur), Amable-Gabrielle-Louise
de Razilly, fille de Gabriel-Clair, marquis de Razilly,
et de Gabrielle-Jeanne Bouchard de la Poterie, morte
à Vertheim en 1795. De ce mariage sont issus :
1 .° René-Gabriel-Armand, qui suit ;
2.0 René-Gabriel-Romain, chevalier, né à Châ-
teau-Gonthier, le 24 mars 1790, capitaine au
premier régiment d'artillerie de la marine, puis
chef de bataillon, chevalier de la Légion-d'Hon-
neur, a éponsé à Ernée, par contrat du 24 mai
1 817, demoiselle Marie-Françoise-Emilie de
Launay-Bouvri, fille de feu messire Jean-Anne
de Launay-Bouvri, chevalier, et de Marie-
Renée Pouivé de la Blinière, dame du Fresne
en Champion, Chesnecuz, la Chapelle-au-
Riboul, etc. ;
3.° Rene-Jean-Louis-Constantin, né à Vertheim
en Allemagne, chez le prince Ce Lawenstheim,
le 27 décembre 1794, lieutenant de cavalerie,
chevalier de la Légion-d' Honneur.
X. Rene'-Gabriel-Armand Bouchard de la Poterie,
chevalier, né à Château-Gonthier, le 6 janvier, 1788,
maire de la commune d'Athée, près Craon, départe-
ment de la Mayenne, a eu l'honneur de complimenter
Sa Majesté Louis XVIII, le 22 mai 1814, comme
président de la députation du canton de Saint-Aignan.
Armes: Ecartelé, aux 1 et 4 d'azur à trois léopards
d'argent, l'un sur l'autre qui est de Bouchard ; et aux 2
et 3 de gueules à trois fleurs de lys d'argent, qui est de
Razilly ; couronne de marquis ; supports : un lion cou-
ronné à sénestre, et à dextre, une licorne.
DE BERINGUIER.
2b9
DE BERINGUIER, en Languedoc. Cette famille
d'une noblesse ancienne et militaire, nommée dans les
anciens actes latins Beringarius , nom qui a été traduit
tantôt par Bringuier, Beringuier, Beringier, Beringer,
Beranger, selon les divers idiomes des divers cantons de
de la langue d'Oc, tire, selon quelques-uns , son origine du
fameux Beringer qui régnait en Lombardie l'an 900.
Quoi qu'il en soit de cette vieille chronique, il appert
par les lettres de S. M. Philippe le Bel, roi de France,
que Jean de Beringier servait dans les troupes dudit roi,
en Gascogne, l'an 1296 (titre original à nous exhibé).
Ce Jean de Beringier est sans doute celui qui se qualifia
domicellus, damoiseau, dans une reconnaissance du iomo
des calendes de novembre 1297, et devait être le père
de noble Bernard de Beringuier, qui fit donation de ses
biens en faveur de son fils en contemplation de son ma-
riage avec demoiselle Fisse de Sauve , le 5° des ides
d'août 1309.
Quoique les dernières ordonnances de nos rois ,
n'exigeassent de remonter les preuves de sa noblesse
par actes, que jusques en l'an i56o, et malgré
les pertes des. titres si communes au Haut Languedoc,
par les pillages et incendies qui y furent commis dans les
derniers siècles par les fanatiques révoltés, les Beringuier,
reconnus dans divers tems par les commissaires de Sa
Majesté pour nobles, de race et de lignée, prouvent que :
I. Noble François de Beringuier, fils de Bernard,
se maria avec demoiselle Gabrielle de Sauve, en l'an 1445.
De ce mariage naquit :
I I . Antoine de Beringuier , damoiseau , marié avec
demoiselle Anne du Rosel, dont trois enfants, Antoine,
Jeanne, et Durand, qui suit.
III. Noble Durand de Beringuier, seigneur de Lion,
épousa demoiselle Isabeau d'Albignac, dont il eut sept
enfants, outre Jacques qui suit.
IV. Noble Jacques de Beringuier, seigneur de Lion
270 DE BERINGUIER.
et des Barbuts, se maria avec Antoinette de Marion, et
en eut deux fils :
i.° Antoine de Beringuier ;
2.° Thomas qui suit.
V. Noble Thomas de Beringuier, Ier du nom, sei-
gneur de Lion, les Barbuts et Cauvissargues, se maria avec
demoiselle Jeanne de Gabriac, et eut de^ce mariage quatre
enfants, savoir :
i.° Noble Thomas de Beringuier, IIe du nom,
marié avec demoiselle Bernardine de Saurin, et
tige de plusieurs branches, entr'autres de la bran-
che des Beringuier de Fobies , de la Paillole ,
et d'Aumessas ;
2.0 Noble Charles, qui suit;
3.° Damoiselle Jacquette de Beringuier;
4.0 Noble Jean de Beringuier, marié avec demoiselle
de la Nogarède.
VI. Noble Charles de Beringuier , Ier du nom , sei-
gneur de la Becède, capitaine de cent hommes, marié
avec demoiselle Anne du Maylet, aliàs du Mazelet, de
Maçeleto, eut deux fils, savoir :
i.° Charles, qui suit;
2.0 N..., l'aîné, qui fut tué avec son père, dans
l'armée de Catalogne, à la tête de sa compagnie
dans l'expédition de Salces.
VIL Charles de Beringuier, IIe du nom, écuyer,
officier de la maison du Roi; seigneur du Meylet, épousa
demoiselle Jeanne de Paul de Lunel, dont la sœur Char-
lotte de Paul, se maria, à Montpellier, avec messire Henri
de Barbeyrac Saint-Maurice, seigneur de Mauguio , l'un
des aïeux du marquis de Saint-Maurice de Montpellier.
VIII. Charles de Beringuier, IIIe du nom, capi-
taine au régiment de Pierre Gourde, infanterie, seigneur
du Maylet, et le Malbosc, marié avec demoiselle Jeanne
de Lisle; il y eut de ce mariage cinq enfants, dont quatre
fils qui furent reçus d'abord tous quatre dans la maison
du feu roi Louis XV, et passèrent ensuite dans d'autres
corps militaires, savoir :
i.° Jacques, l'aîné, lieutenant au régiment d'Or-
D'AUSTRY DE SAINTE-COLOMBK. 271
léans, dragons, chevalier de l'ordre royal et mi-
litaire de Saint- Louis, mort sans postérité;
2.0 Le chevalier de Beringuier , dit de Malbosc,
officier au même régiment de dragons, qui servit
quelque tems en Prusse, et étant rentré au ser-
vice de France, y est mort breveté et pensionné
de Sa Majesté, et n'a pas laissé de postérité ;
3.° Charles de Beringuier, capitaine au régiment
de cavalerie de la Reine, sans postérité ;
40. Louis, qui suit;
5.° Jeanne de Beringuier de Malbosc, non mariée.
IX. Noble Louis de Beringuier, officier des hussards,
compagnie de Reugrave , seigneur du Malbosc , et le
Meylet n'a eu de demoiselle Madelaine Caulet, qu'un
fils, Louis, qui suit :
X. Noble Louis de Beringuier, marié en premières
noces à demoiselle de Lacour - Moncam , de la ville de
Valléraugue , en Cévennes , morte sans enfant , et en
seconde noces, à demoiselle Marie-Thérèse de la Tour-
du-Pin , de la ville du Vigan , dont une seule fille ac-
tuellement vivante.
Demoiselle Louise-Alexandrine de Beringuier.
Armes : Parti au 1 coticé d'or et d'azur en barre, qui
est de Beringuier; au 2 d'azur, à la croix pâtée et
alésée d'argent, anglée en chef de deux fleurs de lys du
même, qui est du Meylet.
D'AUSTRY DE SAINTE-COLOMBE; famille ori-
ginaire de Gaillac. diocèse d'Alby, en Languedoc.
I. Noble Jean d'Austry, Ier du nom, habitant de la
ville de Gaillac, diocèse d'Alby, épousa demoiselle
Alix Sirvin, ainsi qu'il appert de son testament, du 20
février 1545. Il eut pour fils :
II. Noble Antoine d'Austry, sieur de Parisot , con-
trôleur général des finances en la généralité de Toulouse,
272 D'AUSTRY DE SAINTE-COLOMBE.
marié, en 1 599, avec demoiselle Catherine de Monteils,
dont :
IlT. Noble Jean d'Austry, IIe du nom, capitaine-
châtelain de Brens , marié, i.°, en i63i, à demoiselle
Jeanne de Barutel , 2.0, en 1641, avec demoiselle Marie
de Combettes. Il eut de ce dernier mariage :
IV. Noble Roch d'Austry de Sainte-Colombe,
IIIe du nom, qui épousa, en 1664, noble demoiselle
Antoinette d'Imbert, fille de noble Bernard d'Imbert,
sieur d'Aiguesvives. Il fut père de :
V. Noble Jean d'Austry de Sainte-Colombe,
Ier du nom , seigneur haut justicier et direct de Mon-
tans et Annay, marié, en 1702, avec noble demoiselle
Anne d'Albis, fille de noble Jean d'Albis. Il en
eut :
■
VI. Noble Roch d'Austry de Sainte-Colombe, IIe du
nom, marié, en 1724, avec noble demoiselle Elisabeth
de Passemar de Saint - André , fils de noble Guillaume
de Passemar, vicomte de Saint - André et seigneur de
Cuq. Il eut pour fils :
VII. Noble Jean d'Austry de -Sa inte-Col o m be ,
IVe du nom, marié, en 1763, avec noble demoiselle
Marie de Genton de Villefranche, fille de noble N... de
Genton , seigneur et baron de Villefranche , dont est
issu :
VIII. Noble Roch-Maurice d'Austry de Sainte -Co-
lombe, chevalier de Saint-Louis, chef de bataillon dans
la légion du Gard, non marié, né à Parisot, départe-
ment du Tarn, le 20 mai 1772. Il a émigré le 25 février
1792, a servi à l'armée de Condé, depuis le 28 mai 1792
jusqu'au 16 février 1801, y a fait toutes les campagnes,
a été blessé d'un coup de feu à Betheim, près Landau,
en 1793, a repris du service en France, en 1806, a re-
joint le Roi à Gand, comme capitaine de grenadiers, et
y a été nommé chef de bataillon par ordonnance du
Roi, du 17 juin 181 5.
Armes : d1azur, à une colombe volante d'argent; un
fleuve du même mouvant du bas de l'écu, au chef d'azur,
DE BOHAM. 273
chargé de trois étoiles du second émail; l'écu timbré
d'un casque taré de profil, d'or et de gueules, orné de
ses lambrequins d'argent et d'azur.
DE BOHAM, maison des plus anciennes et des plus
illustres de- Picardie, issue des sires d'Orcimont, en
Ardennes, qu'une vieille tradition (dit la recherche offi-
cielle de la noblesse de Champagne, par monsieur de Cau-
martin) fait sortir d'un cadet de celle de Luxembourg,
ne quitta son premier nom, que pour prendre, il y a
plus de six cents ans, celui de Boham, que par l'usage
établi pour lors, qui était que les puînés des familles
considérables se surnommassent ordinairement de la
principale terre qu'ils avaient en apanage de leurs aînés.
Les seigneurs de Boham, eurent en partage la seigneu-
rie de Boham, en Champagne, diocèse et élection de
Reims, où l'on compte aujourd'hui vingt feux; mais
qui devait être alors bien plus considérable, puisqu'elle
comprenait une ville de son nom, ainsi qu'il appert
par une chartre du 28 octobre 1261, par laquelle mes-
sire Jacques, sire de Boham, chevalier, madame Cécile,
sa femme, et Gérard leur fils, accordent des franchises
aux bourgeois de la ville de Boham, à condition
de plusieurs droits annuels, auxquels ces habitants
s'obligent.
Par des lettres du mois d'avril i3oo,, scellées d'un
sceau figuré d'une bande côtoyée de deux cotices, autour
duquel est écrit : S. Jacobi de Orcimonte, Jacques, sire
d'Orcimont, chevalier, transigea, au nom de Gérard de
Bohaing, écuyer, et de monseigneur Henri, son frère,
ses cousins et ses hommes féables, du consentement de
Warnier, dit le Moine - du - Neufmesnil , écuyer, sur
les différends qu'ils avaient avec les bourgeois et la
communauté de la ville d'Orcimont, à cause des bois
d'usage et de sortage, qui leur appartenaient sur la
rivicre de Semoye; ladite transaction ratifiée depuis
par autres lettres de Jean, roi de Bohême et comte
de Luxembourg, à Arlon, Tan 1 343, au mois de juin,
en présence de messire Thierry de Havèse, chevalier,
de Jean de Villiers, et de Jean Walin, hommes de
fief de son château d'Orcimont.
274 DE BOHAM.
Messire Pierre de Boham, chevalier, était bailli d1
miens, en 1 3 17.
La maison de Boham prouve une filiation de se
générations , depuis Jacques , sire de Boham , chevali
qui vivait en 1261. Elle a formé des alliances directes avec
les maisons de Pavant, de Florainville, de Grandpré,
de Boulogne , d'Orbec , de Hannoy , de Vaudray , de
l'Etang, de Beffroy, de Massebourg, de Failly, d'Estrin-
champs , d'Ambly, de Villiers , d'Eslaires, de la
Fontaine - Neuvisy , d'Escanneville , d'Orjault , d'Y -
vory , des Rivières , de Vaux , d'Ancherin , de Gri -
bauval , de Boisy , d'Haudanger , d'Averhoult , de
Miremont , de Bimont , de Brandebourg , de Toul ,
de Lanvoye , de Sorbon , de Saint-Thierry, d'Aspre-
mont, de Lignéville , de Tuillières , de Dombâle, de
Serocourt, de Cherisy, de Caumont, de Pouilly, d
Villemerons, de Launoy, de Ricouart, de Saulx-Bala
des Armoises, d'Acy , de Condé , de Morieune, <
Bezannes, de Vauclerois, etc., etc., par lesquelles el
se trouve alliée collatérallement aux principales maiso;
de France et étrangères.
Elle a fourni entr'autres capitaines recommandable
Jean - Antoine - François de Boham , maréchal d
camps et armées du Roi, à la promotion du 10 févr
1704, gouverneur de Lonwy ; mort le 25 septemb
1722, ayant assisté à 14 batailles, 26 sièges, et autr
actions.
Elle s'est divisée en plusieurs branches , entr'autr
celle des vicomtes du Bac, des seigneurs de Soize, ï
Picardie, des comtes de Nanteuil,ven Champagne. El
est représentée aujourd'hui par :
i.° Jean - Baptiste - Joseph de Boham, docteur
médecine, né le 7 juillet 1777, fils de Nicolas
Boham, seigneur de" Quatrechamps , de Noirval , d
Ballay, de Clairefontaine> des Ménils, haute et bass
justice de Vaudy , de Maiva , de Voizy , de Beaure
paire, etc., etc., capitaine des grenadiers royaux,
chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint- Louis;
et de Charlotte- Louise de Beffroy. Il a épousé, en i8i5,
Victoire-Anastasie François ;
2.0 Etienne de Boham, cousin du précédent, marié
ayant des enfants;
DE MARANS. 2-5
3.° Jean-Baptiste-Joseph de Boham, frère du pré-
cédent, marié, et ayant des enfants.
Armes : de sable, à la bande d'or, côtoyée de deux
cotices du même; couronne de comte. Supports : deux
ours.
DE MARANS, maison des plus anciennes de la
province de Touraine, qui tire son nom du bourg de
Marans, dans le pays d'Aunis, seigneurie considéra-
ble (i), qu'elle a possédée jusques vers la fin du treizième
siècle. Elle compte encore, parmi les nombreuses pos-
sessions qui ont marqué sa prépondérance dans les pre-
miers siècles de Ist chevalerie, le château et bourg de
Pressigny, en Touraine, qui a donné son nom à une
branche de cette maison, laquelle a fourni un maréchal
de France, dans Renaud de Pressigny ou de Marans,
qui fit le voyage d'Afrique, sous le roi saint Louis,
en 1270 (2); les Ormes-Saint-Martin, en Poitou, élec-
tion de Châtellerault, seigneurie considérable, érigée
en baronnie, que la maison de Marans a possédée pen-
>
(1) On y comptait 101 1 feux ; Marans fournissait tout le pays
d'Aunis et les environs de blé et de farine, dont il faisait un
commerce prodigieux. C'est de Marans qu'on tirait le minot
de Bagnaux, qu'on croit être la meilleure farine du monde,
et qui se transporte jusqu'aux Indes orientales. Cette seigneurie
était possédée, en 1376, par la maison de Thouars, en qua-
lité de châtellenie ; en 1 5oo, la maison de la Trémoille en était
en possession. Jean de Beuil, grand échanson de France, pos-
sédait la terre de Marans en titre de comté.
(2) Guillaume de Pressigny, puîné de la maison de Marans,
portait pour brisure une bordure composée de sei^e pièces. Il
épousa, avapt l'an 1205, Avoye, dame de Sainte-Maure, en
Touraine, fille unique et héritière de Guillaume, seigneur de
Sainte-Maure. Leurs enfants et postérité quittèrent le nom et
les armes de Pressigny, pour prendre ceux de Sainte-Maure.
Guillaume de Sainte-Maure, chancelier de France depuis l'an
1329 jusqu'en i334, année de sa mort, était un de leurs des-
cendants, et fils de Pierre de Sainte-Maure, seigneur de Mont-
gauger. C'est de ce même Pierre que sont descendus Charles
de Sainte-Maure, duc de Montausier, gouverneur du grand
dauphin, fils de Louis XIV, et les autres seigneurs du nom
de Sainte-Maure.
276 DE MARANS.
dant plus de quatre siècles, ainsi que celles de Lou
bressay, de Saint-Marc, etc., etc., et nombres d'autres
seigneuries, sur les confins du Poitou et du Berri.
Les sires de Marans florissaient dans le tems des croi-
sades et de l'ancienne chevalerie, et malgré les grandes
pertes qu'ont fait éprouver à cette maison les guerres
civiles et de religion, qui l'ont, en quelque sorte, dé-
chue de son ancienne splendeur, elle n'en a pas moins
soutenu l'éclat par les services qu'elle a constamment
rendus, et les distinctions honorables qu'elle a méritées.
Elle compte un maréchal de France, plusieurs officiers-
généraux, des grand'croix de l'ordre royal et militaire
de Saint-Louis, des capitaines de cent hommes d'armes,
des gentilshommes de la chambre «du roi Henri IV,
plusieurs chevaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jéru-
salem. Le premier de cette maison, qu'on trouve dans
les annales de l'ordre, est François de Marans, dit des
Ormes- Saint- Martin, qui périt à la caravane de l'an i3yo,
contre les infidèles. François de Marans, officier d'or-
donnance du grand Condé, tué à ses côtés à la bataille
de Lons (1), était aussi chevalier de cet ordre.
Charles de Marans, chevalier, fut un des capitaines
à qui le roi Charles VIII confia le commandement des
troupes qu'il envoya en Bretagne, contre la duchesse
Anne et les Anglais qui tenaient son parti: ces troupes
firent montre à Pouancé et à Château-Gonthier, le
8 mars 1489. Il était gouverneur de la ville de Saint-
Malo, en 1498, et remit cette place à l'obéissance de la
duchesse Anne, alors reine de France, le 17 septembre
de la même année. Il avait sans doute pour frère, Pierre
de Marans, qui comparaît, en qualité d'homme d'armes
de la compagnie des quarante hommes d'armes, et de
quatre-vingts archers, sous la charge et conduite de
Gilbert de Grassay, seigneur de Champeroux, dont la
montre se lit à Fougères, le 8 mars 1489. Charles de
Marans épousa, vers l'an 1480, Guyonne de Vieux,
dont il eut:
1 .° Pierre, dont l'article suit ;
2.0 Perrette de Marans, mariée, vers l'an i5o6, à
François de l'Estang, seigneur du Breuil;
(1) Agé de 18 ans.
DE MARANS. 2--
3.° Renée de Marans, qui épousa, vers l'an i5jo,
François Goumard, seigneur de Mézières, dont
la fille, Antoinette Goumard, épousa, le 10 juin
1 538, François F roder, seigneur de la Messe-
Hère, chevalier de l'ordre du Roi, capitaine de
cinquante hommes d'armes", en 156p.
Pierre de Marans, seigneur des Ormes-Saint-Martin,
épousa, vers Tan i5i5, Françoise de Pindray, fille' de
Georges de Pindray, seigneur de Pindray, et de Jeanne
de Bagneux. il eut pour fils:
Jean de Marans, seigneur des Ormes-Saint-Martin,
gentilhomme de la maison du Roi, mariée, vers l'an 1540,
avec Hélène de Culant, fille de Charles de Culant, sei-
gneur • de Saint-Cyr, en Brie, et de Perrine Ligier, .
dame du Perron. Il en eut entr'autres enfants:
i.° François de Marans des Ormes-Saint-Martin,
reçu chevalier de Saint-Jean de Jérusalem,
en 1 563;
2.0 Jacques, dont l'article suit;
3. Elisabeth de Marans, mariée à Jean de Ferecoc,
écuyer, seigneur de la Gillière et de Douvré
vivant en 1570.
Jacques de Marans, seigneur de Saint-Marc, en
Poitou, épousa N , dont entr'autres enfants: Mar-
guerite de Marans, mariée, vers l'an 16 14, à Gabriel
Frotier, chevalier, seigneur de Fougère, de Pouillé et
des Tessonnières.
On trouve encore Louise de Marans, mariée, vers
l'an 1620, à Geoffroi de Barbezières, seigneur de la
Roche-Chemerault, dont la fille, Françoise de Barbe-
zières, fille d'honneur de la reine, fut mariée, en 1645.
à Macé Bertrand, seigneur de la Bazinière, de Clichy-
la-Garenne, baron de Vouvant et de Grand-Pressigny,
maître des cérémonies des ordres du Roi, chevalier de
l'ordre du Saint-Esprit, mort le 3 novembre 1688.
Une autre Louise de Marans, fut mariée, vers l'an
i63o, à Louis de Vernon, seigneur de la Rivière-Bon-
neuil, dont la fille, Charlotte de Vernon, épousa, après,
l'an 1654, Louis, marquis de Crussol, mort à Paris,
le 8 octob-e 1674, fils d'Emmanuel de Crussol, duc
d'Uzès, pair de France, prince de Soyon, comte de
ide
278 DELPY DE LA ROCHE ET DE SAINT-GEYRAT
Crussol, baron de Levis et de Florensac, et de Claude
d'Ebrard de Saint-Sulpice, sa première femme.
• Abel-Louis de Marans de Varennes, brigadier des
armées du Roi, mort au mois de décembre 1678, avait
servi plusieurs années, lorsqu'il obtint une commission
dans le régiment du Roi, à sa formation, le 2 janvier
i663; il marcha, avec ce régiment, au siège d'Erfort,
en 1664; fut fait major dudit régiment, le 7 janvier 1667;
servit aux sièges de Douai, de Tournai et de Lille, la
même année; fut fait lieutenant-colonel du régiment
des fusiliers du Roi (depuis Royal-Artillerie) à sa créa-
tion, le 4 février 1671 ; servit à tous les sièges de cette
guerre, jusqu'à sa mort, et obtint le grade de brigadier
des armées du Roi, par brevet du 25 février 1677.
Cette maison est maintenant représentée par :
Louis, comte de Marans, maréchal des camps et
armées du Roi, chevalier de Tordre royal et militaire
de Saint-Louis et de l'ordre noble du Phénix d'Ho-
henlohe, aide-de-camp de S. A. S. monseigneur le duc
de Bourbon. n
Armes: contrefascé d'or et d'azur; au chef contrepalé
de même, flanqué à dextre et à sénestre d'azur, à deux
girons d'or, appointés en chevrons couchés, mouvants
des bords de l'écu; à l'écusson de gueules, brochant^
DELPY de la ROCHEetdeSAINT-GEYRAT,
famille ancienne, établie en Périgord et en Guienne;
elle a fourni plusieurs conseillers au parlement de Bor-
deaux, et plusieurs officiers dans l'armée et dans la
marine; elle est représentée aujourd'hui par:
Louis-Henri Delpy de la Roche, ancien élève de
l'école royale et militaire de Paris, chevalier de Notre-
Dame-de-Mont-Carmel et de Saint-Louis, capitaine à
l'école royale de Saint-Cyr, marié en 1801, à Françoise-
Martine Barret, d'une famille originaire d'Irlande, dont
il a:
i.° Frédéric, né le 23 juin 1802;
2.0 Charles-Louis-Joseph, né le 26 janvier 1809;
3.° Marie-Françoise-Mathilde, née le 3ooctob. 1804.
DE SAINT-HUBERT. 279
Cousin. L'abbé Delpy de Saint-Geyrat, qui repré-
sente la seconde branche, ancien grand vicaire du
diocèse de Saint-Pons, et aujourd'hui garde du sceau
des archives de l'université.
Oncle. François Delpy de la Roche, ancien lieu-
tenant-colonel de cavalerie, major de la ville de Bor-
deaux, et lieutenant des maréchaux de France, chevalier
de Tordre royal et militaire de Saint-Louis.
Armes : coupé : au 1 , d'argent à cinq mouchetures
d'hermine de sable, 3 et 2; au 2, d'azur frété d'argent.
Couronne de marquis. Supports : deux lions ; celui de
sénestre, en barroque.
HUBERT DE SAINT-HUBERT, en Anjou. Le roi
Louis XIV, dans les lettres - patentes qu'il accorda, le
dernier décembre 1649, à Georges Hubert de Saint-
Hubert, s'exprime ainsi :
» Louis, par la grâce de Dieu, etc., etc., Le feu Roy,
» notre très-honoré seigneur et père, ayant été bien in-
» formé des grâces particulières qu'il a plu à la divine
» bonté, en faveur de la Sainte-Vierge, de départir à
» notre bien amé le sieur chevalier de Saint-Hubert,
» étant issu de la ligne et génération du glorieux Saint-
» Hubert d'Ardennes (1), fils de Bertrand, duc d'Aqui-
» taine, de guérir toutes les personnes blessées et mor-
» dues de loups ou chiens enragés, et autres bestes at-
» teintes de la rage, en touchant au chef, sans aucune
» application de remèdes; comme de tout temps de père
» à fils, de génération en génération, ils ont toujours
» garanti et exempté de ladite rage, en ayant, ledit
» chevalier de Saint-Hubert, fait l'expérience en pré-
» sence de notredit feu seigneur et père, dès l'année i638 ;
(1) Il mourut à Liège en 727. On prétend qu'avant sa re-
traite, Saint-Hubert avait été marié, et qu'il avait eu un fils
nommé Froberg. Voye\ les Généalogies historiques des Maisons
souveraines, tom. III, p. 32 ; et le Dictionnaire historique, in-80.,
de Prudhomme, tom. VIII, p. 552.
280 DE SAINT-HUBERT.
» lequel ayant reconnu les effets de son pouvoir sur quan-
» tité de personnes même guerry de nos officiers, en sa
» présence, étant atteints de ladite maladie, et que notre-
», dit feu seigneur et père, dès-lors, se serait fait toucher
« par précaution, et commandé audit sieur de Saint-
» Hubert de demeurer à sa suite et cour ; depuis notre
» avènement à la couronne , il aurait , tant en notre
» chasteau que autres lieux de notre royaume où nous
» l'avons expressément envoyé guérir de la rage, ceux
» qui étaient mordus et atteints de telles maladies, et
» ayant aussi été bien informé desdites grâces particu-
» lières, nous nous sommes aussi fait toucher par pré-
» caution, comme aussi notre très-cher oncle le duc
» d'Orléans, et nos chers cousins les princes de Condé
» et de Conty, et autres princes et princesses et officiers
» de notre couronne et autres seigneurs, gentilshommes
» et officiers de notre maison, cour et suite.
» A ces causes, mettant en considération les services
» rendus par ledit sieur chevalier de Saint-Hubert, à
» notre dit feu seigneur et père, ceux qu'il nous rend
» journellement et à notre cour et suite, et désirant le
» traiter favorablement, nous, de Tavis de la reine
» régente, notre très-honorée dame et mère, et de notre
» grâce spéciale, pleine puissance et autorité royale,
» avons ledit sieur chevalier de Saint-Hubert, pris et
» mis, prenons et mettons , par ces présentes signées de
» notre main, en notre protection et sauve-garde spé-
» ciale, lui permettant d'aller, venir et séjourner par
» toutes nos villes, bourgs, lieux et endroits de notre
r> royaume , pour y toucher toutes personnes qui se vou-
» dront préserver de ladite maladie, soit par précaution
» ou atteintes de ladite rage.
» Sy vous mandons, etc. etc. »
I. Georges - Germain Hubert de Saint - Hubert
épousa, i .°, en 1 595, Barbe de la Croix, 2.0, Eléonore
de Courtenay. Il eut de sa première femme :
II. Georges Hubert de Saint- H ubert , né à
Namur, qui obtint du roi Louis XIV, les lettres-patentes
rapportées ci-dessus. Muni de ces lettres, après avoir
suivi la cour pendant long-tems, il se transporta en
plusieurs provinces du royaume, pour se rendre utile à
DE SAINT-HUBERT. 28i
sa patrie, comme le roi le lui avait commandé expressé-
ment par icelle pour la conservation de ses sujets. Le
certificat de monseigneur Victor le Bouthillier, arche-
vêque de Tours, l'atteste; il est daté du 9 septembre 1667.
Il se maria, le 25 février 1675, avec demoiselle Louise-
André de Savonnières, fille de feu Charles de Savon-
nières, écuyer, seigneur de Salvert, et de demoiselle
Urbanne de Cheviré. Dans ce contrat, il a la qualité de
gentilhomme de la maison du Roi. Ses enfants furent :
1 .° Jean-Louis, qui suit ;
2.0 Paule-Françoise Hubert de Saint-Hubert, qui
fut élevée à Saint-Cyr, où elle a commencé à
toucher, à lage de six ans, plusieurs personnes
mordues de bêtes enragées, en présence du Roi
et de toute la cour. Elle fut, dès ce tems, pen-
sionnée par Sa Majesté, de 600 livres de pension ;
elle se maria à M. du Ballet, chevalier de l'ordre
royal et militaire de Saint-Louis, brigadier des
mousquetaires ; elle est morte, veuve et sans
enfants, au couvent des Loges, de l'ordre de
Fontevrault, en Anjou, le 25 avril 1743.
III. Jean-Louis Hubert de Saint-Hubert, naquit
à Paris, le 3 décembre 1680. Il épousa, le i3 octobre
1698, demoiselle Marguerite Jagotz, fille de messire
Etienne Jagotz, intéressé dans les affaires du Roi. Il
eut la même grâce particulière que son père, pour se
rendre également utile à sa patrie, il parcourut tout le
royaume pour la guérison de ceux qui étaient attaqués
de la rage, ainsi qu'il est constaté par nombres de cer-
tificats, et notamment par deux de messeigneurs Jean
de Catellan, évêque et comte de Valence, prince de
Soyon, du i3 décembre I7i3; Martin de Ratabon,
évêque et comte de Viviers, du 5 janvier 1714; Charles-
François, évêque de Chartres, du 14 août 171 5; Pierre
Rogier du Crévy, évêque du Mans, du 1". avril 17 16,
Nicolas de Saulx de Tavannes, évêque, comte de Châ-
lons, du 24 mars 1722, et Scipion Jérôme, cvéque,
comte du Toul, du 5 mars 1723. Il eut pour fils :
IV. Etienne Hubert de Saint- Hubert, i" du
nom, né à Saumur, au diocèse d'Angers, le 3 octobre
1706, marié, le 19 janvier 1735, avec Jeanne Ysoré de
282 COCHET DE SAVIGNY.
la Varenne, petite-nièce de monseigneur Jacques Ysoré,
archevêque de Tours. De ce mariage sont issus :
i.° Etienne, dont l'article suit;
2.0 Jeanne-Julienne de Saint-Hubert, né à Blou
en Anjou, le 2 juillet 1735.
V. Etienne Hubert de Saint-Hubert, IIe du nom,
né à Blou, au diocèse d'Angers, le i5 avril 1737, épousa,
le 18 avril 1765, demoiselle Angélique Odit, dont
sont issus :
i.° Etienne-Louis-Auguste de Saint-Hubert;
2.0 Etienne-Georges-Alexandre, qui suit.
VI. Etienne-Georges- Alexandre de Saint-Hubert,
né le 14 avril 1779, élève de l'école royale militaire de
Pontlevoye, en' 1789, a fait toutes les guerres de la Ven-
dée, est parvenu de grade en grade à celui de maréchal-
des-camps et armées du Roi, chevalier de l'ordre royal
et militaire de Saint-Louis, marié, en 1801, à Marie-
Louise-Hortense de , Hillerin de Boistissandeau, de la-
quelle il a :
i.° Adolphe de Saint-Hubert;
2.0 Marie- Adélaïde-Hortense ;
3.° Clara de Saint-Hubert;
4.0 Julie-Aminthe'de Saint-Hubert.
Armes : d'or, au chevron d'azur chargé de trois fleurs
de lys d'or, et accompagné de trois quintefeuilles de
gueules ; couronne de marquis. Supports : deux lions
:urs
COCHET DE SAVIGNY de Saint-Vallier,
d'Avoisotte , du Magny, de Trelagues (même
branche) ; famille ancienne, noble et titrée, origi-
naire de Bourgogne, province où elle réside encore de
nos jours.
I. Raoul Cochet, écuyer veneur en i32Ô, de
Philippe, comte de Valois, depuis Roi en i328, eut
pour fils :
II. Guillaume Cochet, 1er du nom, verdier ou
COCHET DE SAVIGNY. 283
lieutenant du grand forestier de France en 1372. Il fut
père de :
III. Quentin Cochet, vicomte de Vire, bailli de
Mantes et de Meulan, puis de Beaumont-le-Roger,
le i3 août 1370. Il eut pour fils :
IV. Louis Cochet, Ier du nom, gentilhomme de
nom et d'armes, et sans reproche; il est désigné aux
lettres ti'un tournoi, proposé le premier janvier 1444,
par le prince Jean, duc de Bourbon, comme quinzième
gentilhomme du nom, et un des deux écuyers qui
accompagnèrent le prince, et qui lui firent la promesse
de soutenir un combat à pied, jusqu'à outrance (dis-
sertation du sieur Du Fresne du Cange sur l'histoire
de saint Louis du sire de Joinville, et traité de la
noblesse, par la Roque, chapitre VII et VIII, intitulé
du gentilhomme de nom ). De lui est issu :
V. Guillaume Cochet, IIe du nom, second échanson
de Louis XI, lors dauphin, en 1449, deuxième officier
de ce prince: il est aussi dénommé dans un mémoire fait
à la chambre des comptes, par Nicolas Erland, trésorier
de Louis XI, le premier janvier 1449, il fut père de :
VI. Louis Cochet, écuyer, "deuxième du nom, qui
eut pour fils :
VIL Jean Cochet, écuyer, seigneur des Couchets,
village situé entre Couches et Mont-Cénis ; il porta les
armes avec distinction, et avait épousé Léonarde Ro-
chette, dont il n'eut qu'un fils :
VIII. Hugues Cochet, seigneur dWvoisotte ; il fut
procureur du Roi à Mont-Cénis, en 1573. Il avait
épousé Philiberte Doyen, fille de noble Toussaint Doyen,
écuyer. De ce mariage est issu un fils unique, nommé :
IX. Philibert Cochet, seigneur d'Avoisotte. Il avait
épousé Pierrette Démaret, le 10 avril 1 586, par acte
reçu, Gaspard Durand, notaire à Mont-Cénis, de
laquelle il n'eut qu'un fils :
X. Lazare Cochet, ou Couchet, seigneur d'Avoi-
sotte, né à Mont-Cénis, le 28 mars i58y; il fut
procureur du Roi en cette ville, et avait épousé en
284 COCHET DE SAVIGNY.
premières noces, le 5 août 1607, Chrétienne Potillon
par acte reçu, Adrien, notaire à Toutou Saint-Arroux ;
et en secondes, Guiilemette de Siry, dont il n'eut pas
d'enfants.
Ce fut lui, qui le premier, signa Couchet, au lieu de
Cochet, le nom de son père . Cette erreur passa à ses
fils, ce qui donna lieu à deux requêtes, l'une par
Melchior Cochet, comte de Brioude, au lieutenant
civil de Paris, en date du 19 octobre 1693; et l'autre,
par Hugues-Charles Cochet, seigneur du Magny, au
lieutenant civil d'Autun, en date du 17 avril 1708,
par lesquelles, ils obtinrent la permission de reprendre
et de signer leur véritable nom de Cochet. De son pre-
mier mariage avec Chrétienne Potillon, est issu :
XI. Melchior Cochet ou Couchet, qualifié baron et
seigneur de Saint- Vallier, né à Mont-Cénis, le 29 novembre
1612; il épousa, le 27 décembre 1628, Jeanne Colard,
fille de noble Hugues Colrd, par acte reçu Alexandre
Humbert, notaire à Mont-Cénis. De ce mariage vinrent :
i.° Hugues-Charles, dont Farticle suit;
2.0 Melchior, écuyer qui épousa, 1 .° Marie Désir ;
2.0 Jeanne-Pierrette Grignet. Ses enfants furent :
Du premier lit :
a. Melchior, écuyer, mort jeune ;
Du second lit:
b. Jean Cochet, ) , t •
r»LT r* u \ ecuyers, morts jeunes;
c. Philippe Cochet, ) J '
3.° Charles, seigneur d'Avoisotte, né à Mont-Cénis,
le dernier février i638. Il épousa, le 26 jan-
vier 166 3, Bernarde Bourée, per acte reçu Fran-
çois Gonçjier, notaire à Beaune. De ce mariage
vint Melchior, seigneur d'Avoisotte et de Saint-
Vallier, né à Beaune, le 5 février 1664; il fut
comte de Brioude et président au parlement de
Paris, en 1695; il devint secrétaire perpétuel de
Philippe, duc d'Orléans, régent du royaume. Dans
l'assemblée des commissaires-généraux, députés
par Sa Majesté pour l'exécution de la déclaration
du 4 septembre 1696, contre les usurpateurs de
noblesse, tenue à Paris, le 12 février 1699, il fut
maintenu dans ses droits, honneurs et privilèges,
COCHET DE SAV1GNY. 285
sur la réprésentation de ses titres et de la généa-
logie de sa famille. En conséquence il fut ordonné
qu'il serait inscrit au catalogue des gentilshommes
du royaume, conformément à l'arrêt du conseil,
du 22 mars 1666.
Il possédait une fortune colossale^ pendant
toute sa vie, il porta son attention à encourager
les établissements utiles, à secourir les familles
nobles pauvres. On lit, dans les Lettres édifiantes,
en onze ou douze volumes, du père Bonchet,
jésuite missionnaire à Pondichéry, que ce ma-
gistrat prodiguait des secours à une société reli-
gieuse établie dans ce pays, pour la soutenir dans
ses bonnes intentions; il mourut garçon, en 1738;
il a laissé des biens considérables, et par testa-
ment, dont le Mercure de France fait mention
dans le mois de décembre 1738, page 2723, il a
légué, i.°, treize cent mille francs au gouver-
nement, à l'effet de placer honorablement et à
perpétuité ses parents de nom et d'armes, jusqu'à
extinction du nom- 2.0, deux cent mille francs,
à ses héritiers naturels, et le surplus, au fils aîné
de M. Demanpoule, premier président au par-
lement de Paris, et au troisième fils de M. Joly
de Fleury. C'est lui qui est auteur de l'Induit,
imprimé en 1703, ouvrage auquel on accorde les
plus grands éloges; il est, en outre, auteur d'une
Dissertation sur les armoiries de France, qui répond
à celle d'un auteur anonyme. Voir les Mémoires
de Trévoux, septembre 1706, page i5gô. Il est
fondateur de la chapelle Cochet, à Mont-Cénis,
en 171 1, laquelle doit être desservie à perpétuité
par des aumôniers désignés par la branche ainée
de la famille. Son éloge se trouve dans le tome VII
des Auteurs ecclésiastiques du dix-septième siècle.
4." Charlotte Cochet, mariée à noble Philippe de
Requeleyne, lequel devint propriétaire de la terre
de Saint-Vallier, en sa qualité de gendre de
Melchior Cochet, baron de Saint-Vallier, d'après
les partages qui furent faits par acte reçu Dis-
garennes, à Mont-Cénis, le 3 février 1699.
XII. Hugues-Charles Cochet, baron, seigneur du
Magny et de Savigny, est né à Mont-Cénis, le 1 2 mars
286 COCHET DE SAVIGNY.
i655; il fut conseiller au parlement de Metz, en 1682;
par décision du 18 janvier 171 1, prise à Dijon, par
MM. les commissaires-généraux, députés par Sa Majesté,
pour l'exécution de la déclaration du 4 septembre 1696,
contre les usurpateurs de noblesse, il fut maintenu dans
ses droits, honneurs et privilèges, sur la représentation
de la généalogie de sa famille et de ses titres; en con-
séquence, il fut ordonné qu'il serait inscrit au Cata-
logue des gentilshommes de sa province. Il avait épousé
Françoise Fabuze, le 6 août 1689, par acte reçu, de
Haye, notaire à Chaalons, en Champagne. De ce ma-
riage vinrent:
i.° Melchior-François, dont l'article suit;
2.0 Claude-Bernard, écuyer seigneur de Savigny
et du Magny, conseiller au parlement de Metz.
Il avait épousé Catherine-Thérèse Perrein, par
acte reçu, Bodier, notaire à Charolles, le 2 août
1728. De ce mariage vint: Melchior-Benigne-
Marie, seigneur du Magny, conseiller-clerc au
parlement de Dijon, lequel mourut chanoine
de la Sainte-Chapelle dans la même ville de
Dijon, en 1792;
3.° François, écuyer, seigneur de Trelagues, gen-
darme de la garde. Il épousa demoiselle Denise
Rabiot du Seuil. De ce mariage vinrent:
a. Denis-Emiland, seigneur de Trelagues,
marié à demoiselle de Lavennes de Saint-
Sauges. Il est mort sans postérité ;
b. François, écuyer, mort garçon ;
4.0 Hugues, mort prêtre, à Paris, en 1778}
5.° Michelle-Hélène, morte religieuse ursuiine à
Mont-Cénis, en 17 19;
6.° Marguerite, morte religieuse ursuiine à Mont-
Cénis, en 1723.
XIII. Melchior-François Cochet, baron et seigneur
de Savigny, est né à Dijon, le 8 décembre 1691. Il était
remarquable par son ordre et surtout par son économie
minutieuse ; mais son amour excessif pour les procès,
lui empêcha d'augmenter sa fortune; il ne se fiait à
personne et voulait tout faire par lui-même. Revenant
un jour de Dijon, il s'était chargé de deux grandes
COCHET DE SAVIGNY. 28-
girouettes derrière son cheval, lesquelles dépassant de
beaucoup l'homme et le cheval, obligèrent, sur la route,
un régiment d'infanterie, à se ranger sur deux lignes, les
soldats se sentant menacés par les pointes de ces girouettes.
Il avait épousé noble demoiselle Claudine-Françoise
Décret, le 3o juillet 1747, par acte reçu, de Garenne,
notaire à Paray. De ce mariage vinrent :
i.° Antoine- Michel- Melchior, dont l'article suit;
2.0 Jean-François-1'Evangéliste, mort garçon ;
3.° Philibert-François-Xavier , qualifié chevalier,
né à Blansy, le 10 novembre 1753 ; il a épousé
demoiselle Leclerc , par acte reçu , Laplace , no-
taire au Mont-Saint-Vincent. De ce mariage sont
issus :
a. Philibert-Melchior, écuyer, né au Mont-
Saint- Vincent, le 29 octobre 1786;
b. Claudine, demoiselle, née au Mont-Saint-
Vincent ;
4.0 Denis, écuyer, seigneur de la Mothe, né à
Blansy, le 8 mars 1761 ; garde du corps, en 1783 ;
émigré, pour la cause des Bourbons, en 1793. Il a
épousé demoiselle Justine-Marie de Rochemont,
fille de noble Jules-Philippe-Marguerite de Ro-
chemont , chevalier et officier d'infanterie , par
acte reçu, Laplace, notaire au Mont-Saint-Vin-
cent. De ce mariage sont issus :
. a. Félix Cochet, écuyer, \
b. Hugues-Hélène Cochet, 1 jumeaux, nés à
écuyer, a été placé au l Saint- Brain- sur-
lycée de Moulins, par les I d'Heune,eni8o4;
bienfaits du Roi. j
c. Julie, née à Marigny, le 3o janvier 1787,
mariée à M. Louis-Marie Fricault, magistrat
à Charolles, en 18 12, par acte reçu, Du-
chesne, notaire à Couches ;
d. Melchiore- Huguette, née à Saint-Boil ,
en 1789 ;
e. Nicole - Marie , née à Saint- Brain- sur -
d'Heune, le 9 novembre 1791 ;
5.° Claudine, née à Blansy, le 23 mai 1758; elle
a épousé Nicolas Sîguin de Brouin. De ce ma-
riage sont issus :
288 COCHET DE SAVIGNY.
a. Charles Séguin de Brouin, garde-du-corps
en 1 8 1 4, officier dans la garde royale en 1 8 1 6 ;
b. Joseph Séguin ;
c. Auguste Séguin, garde national à cheval à
Dijon, en 1816.
XIV. - Antoine-Michel Melchior Cochet de Savigny,
baron et propriétaire de la terre de Trelagues, né à Sa-
vigny, commune de Blansy, le 20 février 1750; il fut
victime, en 1793, des mouvements révolutionnaires, et
emprisonné pendant treize mois, pour son attachement
connu à la cause des Bourbons; il a perdu une grande
partie de sa fortune à la révolution. Au retour du Roi,
en 181 5, il a été nommé maire de la commune de la
Tagnère. 11 a épousé Marie Billardet, fille de M. Billar-
det , lieutenant-civil à Autun, par acte reçu Brossard,
notaire à Autun. De ce mariage sont issus :
i.° Pierre-Claude- Melchior, dont l'article suit ;
2.0. Antoine, écuyer, né à Autun en 1782, garde
national à cheval de cette ville en 18 16.
XV. Pierre - Claude- Melchior Cochet de Savigny ,
baron, naquit à Autun, en 1781. Trop jeune encore et livré
à lui-même au commencement de la révolution, il ne put
émigrer, ni prendre part aux événements du tems. Les
cours d'instruction ayant cessé, il ne trouva d'autres
ressources, pour achever ses études, que dans son propre
travail. Son inclination le porta à cultiver les beaux-
arts et sur-tout la musique, qu'il aima de passion, mais
n'ayant alors que des espérances de fortune, il s'occupa
dans les administrations civiles et militaires. En juin
18 14, il a été admis garde-du-corps du Roi, compagnie
écossaise ; et nommé chevalier de l'ordre royal de la
Légion-d'Honneur, le 9 août suivant ; au mois de mars
181 5, il accompagna le Roi à Béthune. Au mois d'avril,
même année, pendant l'interrègne, il fut prévenu de
conspiration, et emprisonné au moment où il rejoignait
le Roi à Gand ; au mois de juillet 1 8 r 5 il reprit son rang
dans les gardes-du-corps du Roi, et le 9 mars 1816, il a
été nommé, par le Roi, officier commandant la gendar-
merie royale à la résidence de Fontainebleau.
Armes : d'argent, au c?q hardi de gueules, crête,
becqué, barbé et membre d'or.
D'AMALRIC.
289
AMALRIC; cette famille, une des plus anciennes de
la Provence, est connue dès le neuvième siècle, par deux
archevêques d'Aix. Une charte de la fin du dixième
siècle, de l'abbaye de Saint-Victor-lès-Marseille , de '
Tannée 993, au sujet de la plainte que l'abbé de Saint-
Victor porta à Boson, roi d'Arles, comte de Provence,
de l'usurpation faite à son abbaye, de certains biens situés
au terroir de Marseille, rapporte qu'Amalric, gentil-
homme d'Arles, fut commis par le roi Boson, pour
connaître de cette plainte ; il est qualifié dans la charte
de sa commission, unus inter principes et judices Arela-
tensium. Celui-ci (dit Meynier, dans son histoire de la
principale noblesse de Provence, page 48) « est la tige de
» la maison d'Amalric. Je l'ai suivie avec possession de
» fief et qualité de damoiseau, qualité de grande dis-
» tinction, etc. etc. »
Une charte de Tévêché de Marseille, de Tannée 1219,
qualifie Raoux d'Amalric, damoiseau; Bertrand do-
maine, archevêque d'Arles, en 1281, institua Jean
d'Amalric, son frère, son héritier, qu'il qualifie aussi
de damoiseau.
La maison d'Amalric s'est divisée en plusieurs bran-
ches, dont plusieurs se sont établies dans le Languedoc,
entr'autres la branche des seigneurs de Durfort, çt celle
des seigneurs de la Loubière, toutes deux maintenues
par M. de Bezons, en 1668 et 1669.
I. Amalric d'Amalric , seigneur d'E^clangon, au dio-
cèse de Digne, vivait en i38o et 1396, avec Isnardette Se?
conde, sa femme; elle était veuve de lui, en 141 5, et
tutrice de ses deux enfants :
1 .° Louis, dont l'article suit ;
2.0 Elzéar d'Amalric, seigneur en partie d'Entrages
et de Courbon, auteur d'une branche éteinte en
la personne de Pierrette d'Amalric, son arrière-
petite-fille, mariée, en 1 558, avec Honoré de
Castillon, seigneur du Castelet, et par elle sei-
gneur d'Entrages.
II. Louis d'Amalric, Iof du nom, seigneur d'Esclan-
12. 19
290 D'AMALRIC.
gon, fut, ainsi que son frère Elzéar, maître d'hôtel ordi-
naire de René, roi de Jérusalem et de Sicile, et comte
de Provence, qui, en récompense de leurs nombreux services,
leur donna la terre d'Entrages, au diocèse de Digne, lors
de la réunion du terroir de Feston à celui de Digne, le
6 mars 1443. Il eut pour fils ;
III. Louis d'Amalric, IIe du nom , qui fut maître
d'hôtel ordinaire de Charles VII, roi de France et comte
de Provence. En considération de ses services, ce prince lui
donna, le 5 juillet 1492, la terre d'Aynac à vie,' et l'office
de capitaine châtelain de Saint- Vincent. Il épousa Del-
phine, dont le surnom est demeuré inconnu, et en eut :
IV . Elzéar d'Amalric , seigneur d'Esclangon et
d'Aynac, au diocèse de Digne, qui s'allia avec Claudine
de Trougnon, dont entr'autres enfants :
i.°Galéas d Amalric, seigneur d'Esclangon, de
Lambert et d'Aynac, qui fit hommage au roi
le 11 décembre i55i, et épousa Honorée de la
Croix de Coitières dont il eut :
a. Marcellin d'Amalric, seigneur d'Esclangon,
qui fit hommage au roi pour la seigneurie
des Sies, le 29 mars 1548, et fut institué
héritier de son père, par son testament du
11 juin 1 5 58, marié avec Honorée de Cas^
tellane, fille de Gaspard de Castellane, sei-
gneur de Saint— Julien et d'Esparron, el
d'Honorée de Lascaris-Tende. Il fut père
entr'autres enfants : de Joseph d'Amalric d<
Lambert, reçu chevalier de Saint-Jean d<
Jérusalem, en la vénérable langue de Pro-
vence, en 1 576 ;
b. Anne d'Amalric, mariée, en 1544, à Louis
deMateron, seigneur delà Pérusse;
c. Catherine d'Amalric, qui épousa Antoin
d'Isoard, seigneur de Chénerilles;
2.0 Honoré, dont l'article suit ;
3.° Marcellin d'Amalric, chanoine de l'abbaye de
Saint-Victor-lès-Marseille, vivant en 1 558.
V. Honoré d'Amalric alla s'établir à Marseille, à
cause de son frère Marcellin, et vint ensuite habiter la
D'AMALRIC. 2g,
cité de Signes, dans le même diocèse. Il épousa le 5
janvier i53g , Marguerite de Marin, dont il eut:
i.° Balthazard , dont l'article suit;
2.0 Melchior d'A mairie;
3.° Antoinette d'Amalric , mariée à Barthelemi de
Venel, écuyer , de la cité de Signes.
VI. Balthazard d'Amalric, épousa, i.°, Camille de
Castelle; 2.°, le 8 décembre 1567, Marguerite de
Gasquet; reçut une cession de la somme de 400 livres,
le 26 janvier 1590, et fit une vente le 18 mars 1592. Ses
enfants furent :
Du premier lit :
i.° François, dont l'article suit;
2.0 Marguerite d'Amalric, mariée, le 7 février i6o5,
à Gaspard de Raimondis, écuyer, de Draguignan,
fils de noble Antoine de Raimondis, avocat au
siège de Draguignan, et de Jeannette Raphaël.
De leur mariage sont issus les seigneurs de Rai-
mondis d'Alons;
Du second lit :
3.° Catherine d'Amalric, épouse de noble capi-
taine, Roland Colomb d'Ollioules;
4.° Louise d'Amalric;
5.° Diane d'Amalric, mariée à Alexandre Fournier,
sieur de Champortin , fils d'Elzéar Fournier et
de Claire Alazar. Louis Fournier, leur fils aîné,
prit le surnom d'Amalric, du chef de sa mère.
VII. François d'Amalric épousa, le 11 août 1598,
demoiselle marquise de Saboulin, dont pour fils unique :
VIII. Jean -Paul d'Amalric, qui servit quelque tems,
et était, en i65o, capitaine de la garnison de Sainte-
Baume -lès- Marseille. Il présenta ses titres devant les
commissaires députés en Provence, pour en faire la vé-
rification, lors de la recherche des faux nobles; et fut re-
connu noble, issu de noble race, le 20 octobre 1668. Il
avait épousé, le 6 décembre 1634, demoiselle Anne de
Martin, dont il eut :
i.° Antoine, marié, le 24 mai 1676, à Françoise
de Saboulin, sa branclfe est éteinte;
•292 D'AMALRIC.
2.a Jacques, qui suit ;
3.° François, qui servit dans les mousquetaires
et mourut au retour des campagnes de Hollande.
IX. Jacques d'Amalric épousa, en 1687, demoi-
selle Marguerite de Guérin, dont vinrent :
i.° André, qui suit ;
2.0 Louis, mort dans l'état ecclésiastique;
3.° Joseph d'Amalric.
X. André d'Amalric, épousa, en 1734, demoiselle
Anne - Marguerite d'Espinassy, d'une très - ancienne
famille noble de Provence , dont il eut quatre garçons et
trois filles, savoir :
i.° Louis- Joseph d'Amalric, qui épousa, demoi-
selle Charlois de Goy, dont il eut :
a. Louis d'Amalric, lieutenant en premier dans
le deuxième régiment d'artillerie de la ma-
rine, chevalier de la Légion-d'Honneur ;
b. Marie-Anne d'Amalric;
c. Joséphine- Rosalie d'Amalric;
20 Joseph-François-César d'Amalric, procureur du
Roi au conseil-supérieur de la Martinique, qui
épousa demoiselle Marguerite du Puy, dont sont
issus :
A. Pierre-César d'Amalric, mort sans alliance,
en 1 8 1 3 ;
B. Louise- Julie - Olympie d'Amalric, mariée,
le 14 novembre 1797, avec Jean François-
Claude, comte de Noyers d'Avout, capitaine
de cavalerie, issu des sires de Noyers, en
Bourgogne. Elle est morte en 1808, ayant
eu de son mariage :
a. Joseph-Alphonse de Noyers, ) d^dés
b. Pierre- François de Noyers,
c. Louis-Paul de Noyers, \ vivants
d. Ferdinand Jérôme de Noyers,) en 1817;
3.° François-de-Sales, dont l'article suit;
4.0 Alexandre - Pierre - Emilien d'Amalric , qui
épousa demoiselle Suzette Payan , et est mort
au service du roi de Naples, ne laissant que trois
D'AMALRIC. 2g3
filles, dont l'une a été élevée dans la maison
royale d'Aveya ;
5.° Rosalie-Thérèse d'Amalric, mariée à Pierre de
Carry ;
6.° Rosalie d'Amalric, mariée à Louis d'Amalric,
son oncle :
7.0 Anne-Marguerite d'Amalric.
XI. François-de-S.iles d'Amalric, a épousé demoi-
selle Marguerite-Sophie de Logier, et a eu d'elle :
1 .° Alfred-Ernest d'Amalric, lieutenant de cava-
lerie, tué, à l'âge de dix-huit ans, le 5 mars
18 14, dans un combat livré aux Russes, près de
Reims ;
2.0 Antoinette- Françoise-Henriette-Eudoxie d'A-
malric.
Dans son Nobiliaire de Provence, publié à Aix, en 1693,
l'abbé Robert dit : « quelques-uns avaie-nt cru, avec Nos-
» tradamus, que Durand, seigneur de Flassans, tige des
» comtes de Carces, du nom de Pontevez, était de la
» maison des Amalrics ; mais ils se sont trompés. »
Meynier, dans la Critique de ce nobiliaire, répond :
» Jean-Baptiste de Pontevez, mourant sans enfants,
» institua son héritier universel, Durand d'Amalric,
» son neveu, fils de sa sœur, et de Jean d'Amalric, à
» la charge de porter ses nom et armes, par son testa-
>> ment de 1490. Ce testament prouve littéralement,
» que si Durand d'Amalric, eut été Pontevez, d'estoc
» paternel, le testateur ne l'aurait pas chargé d'en
» porter les nom et armes. Jean-Baptiste de Pontevez
» ne fit point de tort à son nom et à ses armes, en les
■» perpétuant à Durand d'Amalric son neveu. La maison
* d'Amalric, est de la principale noblesse de Provence,
» et ses descendants, dont étaient issus les comtes de
t> Carces, ' ont été illuistrement renommés en Provence
r> et dans le royaume, pendant les guerres de la ligue;
» ils ont possédé pendant long-tems la charge de grand
» sénéchal et de lieutenant de Roi, en Provence »,
49)-
Armes : d'azur, au pin d'argent, ombragé de sinople,
le fût chargé d'une croix de Malte d'or, émaillée du
2g4 D'AMALRIC.
troisième émail ; accompagné en chef de deux étoiles
d'or, et en pointe d'un cerf du même.
L'abbé Robert, de Briançon, dans son Etat de la noblesse
de Provence, tome Ier , page 281, dit que les anciennes
armes de cette maison, étaient : de gueules, à trois bandes
d'or, et qu'il ne sait pas pourquoi les Amalrics qui
étaient à Signes, en ont changé.
FIN DU DOUZIEME VOLUME.
SUPPLÉMENT
A L'ARMORIAL
DU NOBILIAIRE DE FRANCE.
d'ALÈS d'ANDUSE, tome III, p. 168 et suiv . :
écartelé, aux i et 4 d'or, à deux demi-vols de gueules;
au chef d'azur, chargé d'un soleil du champ; à la bordure
de gueules, chargée de sept besants d'or, qui est
d'ALÈS ; aux 2 et 3 de gueules, à trois étoiles d'or, qui
est d'ANDUSE.
d'ALESME, tome II, p. 119: de gueules, au chevron
d'or, accompagné en pointe d'un croissant d'argent; au
chef cousu de sable, chargé de trois molettes d'éperon du
troisième émail.
d'ALOIGNY , tome XI , p. 238: de gueules, à cinq
fleurs de lys d'argent. Tenants : deux anges. Cimier : un
ange issant.
DAULÈDE de PARDAILLAN^ tom. XI, p. 211:
d'argent, au lion de sable, lampassé, armé et couronné
de gueules; à la bordure du second émail, chargée de
onze besants d'or. Couronne de marquis. Supports : deux
aigles.
B
de BACQUEHEM, en Flandre: d'or, fretté de
gueules; au canton de sinople, à la fasce d'argent,
chargée de trois merlettes de sable. Couronne de marquis.
296 SUPPLÉMENT A L'ARMORIAL
BETBEZÉ de SAUVIAC, tom. XI, p. 478 : écartelé,
aux 1 et 4 d'or, au lion de gueules; au chef d'azur, chargé
de trois étoiles d'argent; aux 2 et 3 de gueules, au globe
d'argent.
de BLANQUET- AMANZE de ROUVILLE, du
Chayla, tom. XI, p. 472 : d'argent à la bande de gueules,
chargée de trois roses du champ, et accompagnée de
trois croissants du second émail, celui en chef versé.
de BOUCHER de RICHEBOURG et d'Avancon ,
tom. II, p. 385, et tom. III, p. 382: d'azur, à trois
étoiles d'or; au croissant d'argent en abîme.
de BRANCAS, tom. IX, p. 355: d'azur, au pal
d'argent , chargé de trois tours de gueules , et accosté
de quatre jambes de lion d'or, affrontées en bandes et en
barres, mouvantes des bords de l'écu.
du BREIL du PONTBRIAND, tom. XI, p. 284 :
d'argent , au lion d'azur , lampassé et armé de gueules .
deCALVIMONT, tom. XI, p. 384, écartelé, aux
1 et 4 de sable, au lion d'or ; aux 2 et 3 de gueules,
à la tour d'or.
de CASTILLON, en Guienne, tom. IV, p. 148:
de gueules, au château ou tour donjonnée de trois
tourelles d'argent, celle du milieu supérieure; le tout
maçonné de sable. Couronne de comte sommée d'un
casque taré de front. Cimier : un lion d'or, lampassé de
gueules, issant d'une palissade. Tenant et support : un
sauvage et une sirène.
La branche de Médoc, comme cadette, brisait de
trois têtes de maures posées en fasce.
C'est ainsi qu'il faut rétablir ces armoiries dans l'Ar-
moriai du Nobiliaire de France.
de la CHAPELLE du BUISSON^ en Normandie :
d'azur, au chevron d'or, accompagné au chef de deux
molettes d'éperon du même, et une pointe d'un crois-
sant d'argent.
DU NOBILIAIRE DE FRANCE. 297
le CLERC, tom. X, p. 223 : de sinople, à la colombe
volante en bande d'argent, tenant en son bec un rameau
d'olivier d'or, et s'élevant vers un soleil du même , au
premier canton. L'écu timbré d'un casque taré de profil,
orné de ses lambrequins d'or, de sinople et d'argent.
de COSSÉ-BRISSAC, en Anjou et à Paris, tom. X,
p. 444 : de sable à trois fasces d'or, denchées en la partie
inférieure.
COURTE de la BOUGATRIÈRE, au Maine,
originaire des hautes Allemagnes : d'azur, à la fasce
d'or, accompagné de trois besants du même.
de FERRE de la GRANGE et FERRY du CLAUX,
tom. II, p. 265 : de gueules, à trois annelets d'or.
FOUCHER de BRANDOIS, tom. I, p. 433 : de sable,
au lion d'argent.
de FROMENT, en Languedoc et en Bourbonnais,
tome VIII, p. 442 : d'azur, à trois épis de froment d'or.
Couronne de marquis.
le GONIDEC, tom. I, p. i5 : d'argent, à trois
bandes d'azur.
de GOUSSENCOURT, tom. II, p. 414 : d'hermine,
au chef -de gueules. Devise : Malo mori quant fœdari.
de GUANTER, tom. VI, p. 85 : coupé, au 1 parti
d'azur, à une main d'argent, issante d'un fleuve du
même, accompagnée en chef de deux étoiles d'or; et
d'argent, à la montagne de sinople, sommée d'un faisan
d'azur; au 2 d'or, au lion léopardé au naturel.
H
d'HERBEMONT, tom. XI, p. 479 : d'azur. à trois
bandes d'or. Cimier : un pélican.
298 SUPPLÉMENT A L'ARMORIAL
HOUPPEVILLE de NEUVILLETTE, tom. I, p. 102
et tom. II, p. 173 : d'argent, au chevron de gueules,
accompagné en chef de deux merlettes de sable , et en
pointe d'une ville du même , bâtie sur une terrasse de
sinople. Supports : deux loups.
d'HUGUES, tom. III, p. 1 34 : d'azur, au lion
d'or, accompagné en chef de trois étoiles du même; à
trois fasces de gueules, brochantes sur le tout.
JUCHEREAU de SAINT-DENYS, tom. II, p. 465.;
de gueules, à une tête de Saint-Denis d'argent. Cou-
ronne de marquis. Tenants : deux sauvages.
de LAI2ER de SIOUGEAT, tom. XI, p. 468 : de
sable à la bande d'or, accostée en chef d'une étoile et
d'une rose du même, et en pointe d'une rose et d'une
étoile d'argent. L'écu timbré d'une couronne de comte.
Devise : Atavis et armis.
de LALIS de MARAVAL, en Périgord, tom. II,
p. 292, tom. VII, p. 400, tom. VIII, p. 485 : de sable,
au chevron d'or, accompagné de trois fleurs d'argent.
Devise : Virtutis ingenuitas cornes.
de LAMOUROUS, en Guienne, tom. II, p. 160,
tom. III, p. 378 : de gueules, à trois fers de pique
d'argent.
de LANCRAU de BRÉON, tome XI , p. 174: d'ar-
gent , au chevron de sable , accompagné de trois roses
de gueules , boutonnées d'or. Couronne de marquis.
Supports : deux lions. Devise : In Deo spes mea.
de LOMBARD, en Lorraine, tom. V, p. 1*5 : de
gueules, à deux étendards d'or, passés en sautoir.
LOUIS de la GRANGE, tom. X, p. 84; de gueules,
semé de grains de sel d'argent; à l'ours en pied enchaîné
d'or, lampassé, armé et colleté d'azur, brochant.
DU NOBILIAIRE DE FRANCE. 2g9
M
du MAISNIEL d'APPLAINCOURT, tom. VIII,
p. 322 : d'argent, à deux fasces de gueules, chargées
chacune de trois besants d'or.
deMALABIOUde la FARGUE, tom. II, p. n3 :
d'azur, au bœuf d'or, accompagné en chef de trois
maillets d'argent.
de MELLET, tom. XI, p. i32 : parti, au i d'azur,
à trois ruches d'argent, qui est de Mellet; au 2 d'azur,
au lion d'argent, lampassé, armé et couronné de gueules,
qui est de Fayolle. Couronne de marquis. Supports :
deux lions en barroque. Devise : Speculo et melle.
de MERCY, tom. I, p. 458, tom. II, p. 504 : parti,
au 1 d'or, à une demi-aigle éployée de sable, couron-
née de gueules, défaillante à sénestre, accompagnée en
chef de trois étoiles d'azur ; au 2 d'or, au lion de
gueules.
de MONTALEMBERT, tpm. XI, p. 417 : d'argent,
à la croix ancrée de sable. Supports : une autruche et un
singe.
de la MYRE, tome II, pages 19 et 5o5 : écartelé,
aux 1 et 4 d'azur, à trois aiglettes d'or, becquées, mem-
brées et diadêmèes de gueules (1); aux 2 et 3 d'or, à
la bande de gueules, et côtoyée en chef de trois merlettes
de sable, et accompagnée de deux tourteaux d'azur,
qui est de la Myre. C'est ainsi que ces armes doivent
être rétablies à l'armoriai du nobiliaire de France.
PANTIN de la GUÈRE , de Landemont, tome IX,
p. 119 : d'argent, à la croix de gueules, cantonnée de
s
(1) Ces 1 et 4 quartiers sont une concession honorable accor-
dée par le roi Charles VII,| à Guillaume de la Myre, cheva-
lier, pour avoir fait prisonnier, à la bataille de Fornoue, le 2
juillet 1495, un des princes ligués d'Italie, qui porlait ces armes.
3oo SUPPLÉMENT A L'ARMORIAL
quatre molettes d'éperon, à cinq rais du même. Tenants :
deux anges revêtus aux émaux de l'écu. Cimier : une queue
de paon miraillée d'or, entre un vol banneret. Cri : Pantin
hardi, en avant. Devise : Crnx, dux, certa salutis.
PASQUIER, à Paris : de gueules, au chevron d'or,
accompagné en chef de deux croissants d'argent, et en
pointe d'une tête de licorne du même.
de PASSAC, tome XI, p. 400 : échiqueté d'argent
et d'azur, à trois pals de gueules, brochants sur le tout.
Couronne de comte. Supports : deux lévriers.
de PASSERAT de SILANS, tome II, p. 406 :
d'azur, à la fasce d'or, chargée d'un lion léopardé de
gueules, et accompagnée en pointe de deux vols de
passerat du second émail. \
PAYEN de la BUCQUÏÈRE, en Artois : d'or,
à l'aigle de sinople, becquée et membrée de gueules;
au canton du même, chargé de trois bandes de vair.
PHILIPPE, tome II, p. 233; d'azur, à trois fers
de lance d'argent.
PHILLIPPY de BUCELLY d'ESTRÉES, tome II,
p. 407 : d'azur, à la bande d'or, chargée de quatre
chevrons de gueules, et" de trois de sinople alternés,
accostée en chef d'une demi-fleur-de-lys d'or, défail-
lante à dextre, et d'une roue de Sainte-Catherine,
perlée du même, et en pointe de trois roses d'argent.
Couronne de baron, sommé de trois tours, et deuj
demies. Supports: deux lions, les têtes contournées.
PICQJJOT de MAGNY, en Normandie, tiercé en
fasces, au 1 d'azur, à deux macles d'or ; au 2 de gueules,
denché par le bas, au 3 d'or, à la macle d'azur.
de POUGNY de CUILLET de MONTHOUX
tome VIII, p. 53 1 : d'azur, à trois têtes de léopards
d'or arrachées et couronnées d'argent, lampassées de
gueules, surmontées d'un paon du second émail.
le PRÉVOST de BASSERODE, tome X, p. 87
d'azur, au lion d'or, lampassé armé de gueules. Sup-
DU NOBILIAIRE DE FRANCE. 3oi
ports: deux griffons. Cimier : le lion de l'écu, issant d'un
casque de chevalier, entre un vol banneret. Cri: Rho-
des, Rhodes.
PRÉVOST deSAINT-GYR-LACCAUSSADE,
tome III, p. 192, t. IV, p. 212: d'or, au chevron
renversé d'azur, accompagné en chef dune molette
d'éperon de gueules, et en pointe, d'une aiglette de
sable.
R
de ROBERT du CHATELET, tome IV, p. 217 :
de gueules, à l'aigle d'argent. L'écu timbré d'une cou-
ronne de comte. Tenants: deux sauvages.
RO.UILLÉ d'ORFEUIL, tome XI , p. 349: d'azur,
au chevron d'or , accompagné en chef de deux roses,
tigées et feuillées d'argent, et en pointe d'un croissant
du même .
THIROUX de CROSNE, d'Arconville , de Lailly ,
d'Ouarville, de Mondésir , de Gervillier,de Médavy, de
Montregard, de Saint-Cyr, tome VIII, p. 461: d'ar-
gent, à la fasce d'azur, chargée de trois bandes d'or,
et accompagnée en chef d'une croisette ancrée de gueules,
et en pointe de trois têtes de lion du même, 2 et 1 .
TOURNIER, tome VIII, p. 7 '• de . . . . à la tour
d . . . . sommée d'un paon issant de . . .
V
de VIDAU, tome III, p. i5i : d'argent, à la tête
de maure de sable, bandée du champ, posée au dernier
canton, et regardant en chef un cœur enflammé de
gueules: au chef d'azur, chargé de trois étoiles du
cham
3 02 SUPPLÉMENT A L'ARMORIAL DU NOBILIAIRE.
de VILLIERS de LAUBERDIÈRE et du TEIL,
tome XI , p . 408 : d'argent à la bande de gueules ,
accompagnée en chef d'une rose du même.
VIESSE de MARMONX, tome IX, p. 433 : écar-
telé, aux 1 et 4 fasce's d'argent et de gueules; au 2 d'or,
à l'étendard de gueules en bande, fûté de sable, chargé
d'une croix d'argent ; au 3 parti d'azur, à la croix de
Lorraine d'or , et de gueules, au dextrochère de carna-
nation tenant une épée flambloyante d'argent, mouvant
d'une nuée du même ; au chef cousu de sinople, chargé
d'un lion d'argent . Devise : Patrice totus et ubique .
FIN DU SUPPLEMENT A L'ARMORIAL.
ADDITIONS
ET CORRECTIONS
ARMORIAL DES FAMILLES NOBLES DE FRANCE,
page 10, article d'Aubier. Devise. Unguibus à roslro
fidelis ; lisez: Unguibus et rostro fidelis.
Idem. Page 17 du Bais du Cros ; lisez : du Bay du Cros.
Id. Page 33, supprimez les renvois de la Bretonnière et
de Bris sac.
Id. Page 47, article Chevériie, au lieu de : à trois ren-
contres de chèvre, lise\ : à trois têtes de chèvre.
Id. Page 75, Frémond de la Merveillerie ; lisez : Frémond
de la Merveillière.
Id. Page 75, de Frasans : d'azur, au cerf de gueules ; lise-{ :
d'or, au cerf de gueules.
Id. Page 82, supprimez le renvoi de Gervilliers.
Id. Page 90, du Hamel ; lisez : de Hamel.
Id. Page 93, dernière ligne, du Masgonthière, lisez : de
Masgonthière.
Id. Page 95, ligne 2, trois têtes de lion ; lise\ : trois
têtes de licorne.
Id. Page 96, article Jehannot de Bartillat, en Orléanais ;
/wq : en Bourbonnais.
Id. Page io5, de Loubens de Verdalle, d'azur; lise% : de
gueules.
Id. Page 1 10, supprimez le renvoi de Médavy.
Id. Page 1 18, supprimez le renvoi de Mortemart.
304 ADDITIONS
Id. Pag. 121, art. Nourry. Ce nom s'écrivant par un seul r ;
lise\ : Noury ; c'est ainsi qu'il doit être aussi rétabli
à la planche 3o, 3° écusson.
Id. Page 124, ligne trois, Pacarony : du second émail;
lise\ : du premier émail ou du champ.
Id. Page 125, Art. du Parc, dans quelques exemplaires
seulement, on trouve du Parc, en Normandie, ori-
ginaire de Normandie ; lisez : du Parc, originaire de
Bretagne. Comme la branche, dont il s'agit ici est
celle des marquis de Barville, en Normandie, laquelle
a habité cette province pendant plusieurs siècles,
mais qui n'y réside plus depuis le révolution, on
avait voulu mettre, en Normandie, originaire de Bre-
tagne ; ces derniers mots : originaire de Normandie,
sont une faute d'impression.
Id. Page 128, article de Peronne, en Vernandois ; lisez
Vermandois.
Id. de Rancher, page 1 36. Supports: deux lions; lise\ :
Supports : deux lévriers.
Id. 142, art. Rochereau, herse surrasine; lise\ : herse
sarrasine.- '
Id. pag. 146, lignes 3 et 4 : aigle éployée, supprimez
ce dernier mot.
Id. Page i5o, art., de Saint-Quentin, ligne 4, épouse;
lise\ : mère de Christophe, etc.
Id. Page 1 65, U dresser ; lisez: Udressier.
Id. Page 168, de Vaucette ; lise\: de Vaucelle, origi-
naire du Lodumois; lise\ : du Lodunois.
CATALOGUE DES CHEVALIERS DE MALTE,
tome IV, langue de France, page i52, après
D'ESPARRE, ajoute^:
ESPIENNES (Joseph - Gabriel - Guislain d' ) ,
admis le 16 août 1783.
ESPIENNES (Charles, comte d') , admis en
1795, sous la maîtrise de M. Hompech, étant,
pour lors, dans la légion de Rohan, hussards,
au service d'Angleterre.
ET CORRECTIONS. 305
CATALOGUE DES GENTILSHOMMES qui ont /ait
leurs preuves devant les généalogistes du Roi, pour être
admis aux écoles royales et au service militaire, tom. XI I ,
page. 12, après AUBOUTET, ajoute^ :
AUCAPITAINE (Pierre-Louis), né en décembre
1755, reçu, en 1771, à l'école royale mili-
taire de Paris.
AUCAPITAINE (Pierre, chevalier), né en 1759,
reçu en 1768.
AUCAPITAINE de LAAGE (Louis), entré à
Vendôme, sorti en 1780, entré dans le régiment
de Barrois, décédé en 1787.
AUCAPITAINE de la ROCHE (Silvain) , né
en 1771, entré à Metz, sorti en 1786, est passé
sous-lieutenant au régiment d'Aquitaine, et a
été tué à la sortie de Menin.
Page 37, CAMBAULD d'AUTEUIL; lise^ : COM-
BAULT d'AUTEUIL, et transposez cet article
à la page 47, après la ligne 33.
Page 40, après CELLIER de BOUVILLE ; ajoute^ :
CÉRIS (Pierre-Alexandre-César-Désiré ) , né à la
Guadeloupe, le 8 avril 1771 ; (Louis-Charles-
Thomas), frère du précédent, né à la Guade-
loupe, le 17 avril 1772; ont obtenu le certi-
ficat de preuves pour le service militaire, le
4 avril 1787. Ch. f.
3q6 ADDITIONS
NOBILIAIRE UNIVERSEL DE FRANCE.
BARBEROT d'AUTET, tome VI, page 222; c'esfl
ainsi qu'il faut rétablir les degrés VII et VIII ji
VII. Bernard - Alexandre- François - Xavier de Bari
berot de Tromarey, chevalier, seigneur de Tromarey,!
Vellexon, Vaudey, épousa, au mois de janvier 1754J
demoiselle Jeanne-Catherine de Salomon, tille de Louis
de Salomon, président au conseil souverain d'Alsace,,
dont il eut :
VIII. Alexandre-Jean - Marie - A nne - Antoine- François-
Xavier-Octave de Barberot de Vellexon, chevalier,
seigneur des baronies de Vellexon et Vaudey, capitaine
de cavalerie au régiment Royal-Bourgogne, chevalier des
Tordre royal et militaire de Saint- Louis. Il a épousé,
par contrat de mariage du 10 février 1790, demoiselle
Antoinette-Elisabeth le Michaud-d' Arçon, fille de Marie-
Eléonor le Michaud -d'Arçon , lieutenant -général du
corps royal du génie et chevalier de Saint-Louis. Il n'a
point de postérité.
BERNARD, tome XL On a oublié le nom de ce
famille à la table, elle se trouve à la page 236.
BETBEZË de SAUVIAC, tome XI, pag. 478, lig.
fille du baron de Momery; lise\ fille du baron de
Momuy.
C'est ainsi qu'il faut rétablir les armes de cet article :
Ecartelé, aux 1 et 4 d'or, au lion de .gueules ; au chef
d'azur, chargé de trois étoiles d'argent •> aux 2 et 3 de
gueules, au globe d'argent.
ET CORRECTIONS.
3o7
de BI ENCOURT. La généalogie de cette ancienne maison,
qui avait été annoncée pour le XIIe volume, paraîtra
i dans le XI 11% qui est sous presse.
de BLIN de BOURDON, tom. XI, page 455, ligne 17,
puisqu'elle remonte à une filiation; lise^ : puisqu'elle
remonte' par une filiation, etc.
.'Page 457, ligne 3, Elisabeth Bacheux; lise^. Elisabeth
Dacheux-.
Idem, ligne 37, Cavemecher; lise^: Cavenacher.
Page 458, ligne 12, Bléquemont; lise%: Bléquencourt.
Même ligne, le fief des Pies: liseç: le fief des Pies.
.Ligne 23, Brigot; lise\: Bigot.
Page 459, ligne première, Guillaume; lise\: Guillaine.
Page 461, ligne 2, Limeu; lise\: Limen.
A la dernière ligne, après ces mots: Claude-Joseph de
Blin ; ajoute^: écuyer, seigneur de Dordunctun et
d'Oupy.
Page 462, ligne 19, Hanocy; lise\: Hanocq.
Idem, ligne 24, Aimée; lise\: Anisie.
Page 463, ligne 21, Lavassarie; lise\: la Vassorie
Page 464, ligne 37, ajoute^: chevalier de l'ordre noble
du Phénix de Hohenlohe.
Page 465, ligne 28, port de Calais; liseç: Pas-de-Calais.
Idem, ligne 36, après ces mots: collège électoral de
Doullens, on a oublié le mot où, ce qui change
le sens de la phrase. Il faut rétablir ce mot.
de CUSACK. Il faut ajouter à l'article généalogique de
cette maison, rapportée page 126 de ce volume, ce
qui suit:
3o8 ADDITIONS.
Preuve testimoniale du côté maternel.
Aujourd'hui mercredi 28 avril 1773, nous Bernan
Chérin, généalogiste des ordres du Roi, garde du dépô
de la noblesse de France, et commissaire de Sa Majest
pour les preuves contentieuses ; en vertu de la corn
mission rogatoire à nous adressée par messieurs les pré-
vôt et chanoines-comtes du noble chapitre de Saint-
Julien de Brioude, donnée en leur chapitre extraordi-
naire, tenu le 2 du présent mois, pour procéder à la
preuve testimoniale de la noblesse du côté maternel de
M. l'abbé de Lespinasse-Langeac, pourvu par ledit cha--
pitre, par lettres du 10 septembre de l'année dernière,
de la prébende et canonicat-comte d'icelui, vacant par
la mort de M. le comte de Guillem de Verrières, par
audition et prestation de serment de plusieurs gentils-
hommes anglais ou irlandais, résidants ou se trouvant
actuellement à Paris, attendu que les parents materne
dudit sieur abbé de Lespinasse-Langeac, sont d'origir
anglaise et irlandaise, pour ensuite en rédiger le procè
verbal, et icelui envoyer en minute audit chapitre,
l'effet de quoi lesdits sieurs prévôt et chanoines-comt
nous ont aussi adressé le tableau des seize quartiers <
dame Marie-Madelaine-Josephe-Aglaée de Cusack
Lespinasse de Langeac, marquise de Langeac, comtess
de Saint-Ilpise, d'Arlet, etc., dressé par William
Hawkins, héraut d'armes d'Hulster et principal héraut c
toute l'Irlande, à Dublin, le 27 juillet 1772, certifié e
signé par lui, et scellé du sceau de son office, et duemen
légalisé, par lequel il est constant que ladite dame marquis
de Lespinasse de Langeac a pour père et mère Richard
Edmond Cusack, chevalier de l'ordre royal et militaire
Saint-Louis, commandeur de celui de Saint-Jacques,
Espagne, maréchal des camps et armées du Roi, gou
verneur du Croisic, de Guerrande et de Saint-Nazaire
en Bretagne, et Marie- Anne- Isabelle-Brigitte Fitz-Gé
raid, sa première femme; pour aïeuls paternels, Richar
Cusack de Girardstown, capitaine au régiment du co-
lonel Georges Cusack, au service d'Espagne, et Antoi-
nette Martyn, pour aïeuls maternels, Jean Fitz-Gérald,
capitaine au même régiment, et Brigitte-Augustine de
Cusack; pour premiers bisaïeuls paternels, Gérard Cu-
sack de Gerardstown, écuyer, et Catherine, fille de Geof-
A L'ARTICLE DE CUZACK. 3o9
jroyBrown, chevalier; pour seconds bisaïeuls paternels,
\ntoine Martyn, capitaine au régiment susdit, fils de
Robert Martyn de Daugen , du comté de Galhvey,
:cuyer,et de Ellon, fille d'Antoine Blak d'Auram-
nore, comte de Gallwey, écuyer , et Ursule, fille de
TadéeO Hara de Billy , écuyer, et de Catherine O Niel ,
jceur de Daniel O Niel, capitaine de la première compagnie
Iles gardes à cheval, et l'un des membres du conseil privé;
>our premiers bisaïeuls maternels , Georges Fitz-Gérald
le Cloue, au comté de Kildart, écuyer, etElisabeth , fille
Lie Jean Croker,du comté de Limerik, écuyer, et que
Îrigitte-Augustine Cusack , son épouse , est fille de Chris-
jophe Cusack de Staffordston , écuyer, capitaine dans
armée du roi Jacques II, membre du parlement pour
■Javan , l'un des. membres du conseil privé ( fils de Jean
"usack , écuyer, et de Cécile Cusack, fille d'Edouard
]usack de Lismolin, écuyer, et de Lucinde , sœur du
j uc de Tirconel), et de Jeanne Chevers , son épouse ,
lie d'Edouard Chevers, vicomte de Leinster et baron
e Banno , et d'Alison , fille de Nicolas, vicomte de
fetterville et de Bouth .
Avons fait appeler les témoinsri-après;
Savoir:
Messire Jean TaarTe de Guedon , prêtre, docteur en
léologie de la faculté de Rouen , âgé de soixante ans
1 environ, natif de Kildart, province de l'Agenie du
)yaume, d'Irlande et demeurant à Paris, rue Saint-
ntoine, paroisse Saint-Paul .
Haut et puissant seigneur Paul-Christophe Walter
ugent , baronnet , lieutenant-général des armées du
oi , chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-
ouis, âgé de soixante-dix ans ou environ, natif de
lint Germain-en-Laye , originaire du comté de Meath ,
ila même province de l'Agenie, demeurant ordinai-
ment au château dudit Saint-Germain-en Laye , et
présent à Paris .
Haut et puissant seigneur Patrice d'Arcy, maréchal des
mps et armées du Roi, chevalier désordres militaires et
«pitaliers de Notre-Dame de Mont Carmel, de Saint-
izare, de Jérusalem et de Saint-Louis, de l'académie
iyale des sciences de Paris, âgé de cinquante ans,
..
3 i o ADDITIONS
natif de Gallwey, en Irlande, demeurant à Paris
du faubourg du Roule , paroisse Saint- Philippe .
Et haut et puissant seigneur Maurice Fitz-Gerald
des ducs de Leinster, ancien commandant du. régiment
de Buckeley, chevalier de l'ordre royal et militaire de
Saint-Louis, âgé de soixante-dix-sept ans, natif de
Saint-Germain-en-Laye, originaire du comté de Corck ,
en Irlande, demeurant ordinairement à Versailles, et de
présent à Paris .
Lesquels, après avoir prêté le serment en pareil cas
requis , enquis sur la vérité des faits énoncés dans le
tableau des seize quartiers de ladite dame marquise de
Lespinasse-Langeac, ci-dessus mentionnés, ont unani-
mement attesté qu'ils connaissent ladite dame épouse
de M . le marquis de Lespinasse-Langeac , qu'elle est
fille de Richard-Edmond Cusack, chevalier de l'ordre
royal et militaire de Saint-Louis et de celui de Saint-
Jacques, en Espagne, maréchal des camps et armées du
Roi , gouverneur du Croisic, de Guerrande et de Saint-
Nazaire, et de dame Marie-Anne-Elisabeth-Brigitte
Fitz-Gérald, sa première femme, qu'ils savent et qu'il
est de notoriété publique, en Irlande, que les maisoi
de Cusack , et de Geradstown et Staffordston ,
comté de Méath , et de Fitz Gérald de Cloue , au co
de Kildart , ainsi que celles de Brown de Castelmaga
au comté de Mago , de Martyn de Daugen , au comté
Méath, qui forment les huit quartiers de ladite da
sont ou des plus anciennes , ou des plus illustres de
royaume, ou d'extraction noble, toutes constamm
dévouées au service militaire , qu'elles ont toujours j
des privilèges de la noblesse, tant en Irlande, qu'en
France ou en Espagne, sans faire aucun acte dérogeant
à la noblesse ; que le tableau susdit est expédié dans la
forme usitée pour les généalogies d'Irlande, et après
lecture à eux faite de leurs dépositions , ils les ont affirmées
véritables; y ont persisté, les ont signées, et y ont fait
apposer les cachets de leurs armes .
Signé, Taaffe de Guedon ; Nugent, Baronnet;
Fitz-Gérald de Geraldin , et d'Arcy .
En foi de quoi nous avons signé ces présentes , avec
'le sieur Jean-Baptiste Noël, pris pour greffier, et y
avons apposé le cachet de nos armes . A Paris , les jour
et an susdits , Signé, Chérin, et plus bas , Noël .
ET CORRECTIONS.
3ri
)es GUILLAUMANCHES, tome XI, page 225,
degré XVII, seigneur des Guillaumanches ; ajoute^',
des Solles et du Pouget.
»u HALLAY, tome X, page 33o.
XI. François du Hallay, chevalier, seigneur du
Hallay, eut de dame Louise Rabault-de-Villahier,
on épouse, une seconde fille, nommée:
Damoiselle Françoise du Hallay mariée, par
contrat passé devant Morel et du Gueret, tabel-
lions en la cour de Marcillé, en Bretagne, le
28 novembre 1545, à Jacques de la Cervelle,
écuyer, seigneur d'Auney, de Villiers, de la
Corbonnaye qualifié noble seigneur, fils aîné de
Nicolas de la Cervelle, seigneur des mêmes lieux
et du Guéperoux, et de la Rouardière, aussi
qualifié noble seigneur, et dame Guionne Pioger,
dont postérité.
Cette famille, connue depuis, sous le nom de la
Zervelle-du-Désert , était issue des anciens barons de
1 Courbonnaye, seigneurs d'une partie de l'Avranchin.
Jacques de la Cervelle, était le sixième aïeul matér-
iel des marquis de Lambert et de Bonvouloir.
e LAIZER de SIOUGEAT, tome XI, page 471,
ligne 1, au lieu de, et de dame Marie-Catherine de
la Brosse . . . lise\ : et de dame Marie-Catherine
Pafceval de la Brosse, d'une ancienne maison de
l'Orléanais, sœur de monsieur de Parceval, comte
de Briou, ancien officier des gardes-du-corps,
lieutenant-général, et grand' croix de l'ordre royal
et militaire de Saint-Louis.
3 12 ADDITIONS
de LANCRAU de BRÉON, tome XI, page 174,
à la fin de cet article, aux armoiries : accompagné
de trois roses de gueules, boutonne'es de gueules ;
lise-{ : accompagné de trois roses de gueules, bou-
tonnées d'or.
le LOUP de CHASSELOIR, tome XII, page 142,
avant dernière ligne : de dix étoiles ; lise% : de deux
étoiles, etc.
MILLON, en Bretagne, tome IX, page i5i,
troisième branche établie au Croisic ; lise\ : ceti
branche qui n'a pas passé aux reformations, est er
réclamation au conseil du sceau.
de MONTALEMBERT, tome XI, page 430, degré XV
ligne 4, Ainslik; lise% : Ainselie.
Page 435, lettre b, Marc-Arthur ; lîsej : Jacques-Marc
Arthur.
Même page, lettre c, ligne 2 ; le 19 août 18 14, liseç
le 29 août 18 14.
OBERLIN de MITTERSBACH, tome XI, page 204,
ligne i5, au lieu de Mœhren ; lise\ : Moravie.
Ligne 16, au lieu de Lausenitz ; liseç : Lusace.
Page i3, ligne 4; li$e\: camps, au lieu de champs.
Même page, ligne dernière; supprime^ Saint, avant
chevalier.
ET CORRECTIONS 3 , 3
Il faut ajouter à la fin de l'article de Georges d'Ober-
lin-Mittersbach, la copie des deux lettres suivantes :
Paris, le i3 mai 1817.
« Monsieur le baron, j'ai l'honneur de vous trans-
» mettre la réponse de monsieur le garde des sceaux,
» à la lettre, par laquelle je lui recommandais votre
a demande, tendante à obtenir le titre de comte.
» Son Excellence paraît disposée à examiner avec
» bienveillance , les droits que vous pouvez avoir à cette
» faveur; je l'entretiendrai dans cette disposition, et
» il me serait personnellement très-agréable, de con-
i) tribuer à faire obtenir à un bon et ancien serviteur
» du roi, le prix de sa fidélué et de ses services ».
Signé LE COMTE DE CaZES.
Paris, le 5 mai 18 17.
« Monsieur le> comte , j'ai reçu la lettre que votre
» excellence m'a fait l'honneur de m'êçrire, pour me re-
» commander la demande du baron d'Oberlin, tendante
» à obtenir le titre de comte.
» Aussitôt que Cette demande me sera parvenue ,
» je l'examinerai avec tout l'intérêt qu'inspire la pres-
» santé recommandation de votre excellence ».
Recevez, monsieur le comte, etc.
Signé Pasquier.
TROUARD de RIOLLE, tom. VI, pag. 466 et sui-
vantes, ajoute^ :
Charles Trouard de Riolle, frère du précèdent,
commença, ainsi que lui, sa carrière militaire dans la
gendarmerie de la garde du Roi, compagnie d'Orléans.
Il épousa, à Lunéville, en 1770, M. C. Bourguignon
d'une famille ancienne de Lorraine , et son père était
officier au service du roi de Pologne. M. de Riolle passa,
à Sarguemines, lieutenant dans la maréchaussée, ensuite
il fut nommé prévôt général en Corse, résidence de
Bastia, où il fut fait chevalier de l'ordre royal et mili-
taire de Saint-Louis, en 1786; de là, il passa à la
Rochelle, colonel de la gendarmerie , et fut nommé
3i4 ADDITIONS ET CORRECTIONS.
maréchal de camp, en 1791, à Cahors. Il retourna dans
le département de la Charente, jouir de la modique
pension de retraite de 1200 francs; il vécut à Mail-
lezai, maire de sa commune, où il mourut dans les
premiers jours de décembre 1812; il était, en outre,
président de la société d'agriculture, que ses ouvrages
éclairent encore. Sa vie fut un cours constant de justice,
de grandeur d'âme et de bonté; il sut allier la douceur,
avec la fermeté du sage, il conserva ce caractère, même
dans les fers , où la tourmente révolutionnaire le retint
pendant plusieurs années; et il ne dut son salut qu'aux
soins et aux stratagèmes de la demoiselle Julie Petit ,
fille d'un de ses anciens brigadiers.
FIN DES ADDITIONS ET CORRECTIONS.
TABLE
DES MAISONS ET FAMILLES
CONTENUES DANS CE VOLUME.
P.g.
d'AIGNAN (Vialètes), ... 223
d'ALÈS d'ANDUSE , 295
d'ALESME, 295
d'ALLEMAND, 228
AMALRIG, 289
d'ANDUSE (d'Alès) , 295
d'ANONVILLE (de Pons) , . . . 221
d'APPLAINCOURT (du Maisniel), . . . . • 299
d'ARCONVILLE, 3oi
^ASPREMONT (Oryot), '. ... 196
d'AUBIER, 3o3
AUCAPITAINE, . . . . ' 3o5
d'AUSTRY de SAINTE-COLOMBE, .... 271
d'AUTET (de Barberot), 3o6
d'AVANÇON (de Boucher)/ . 296
B.
de BACQUEHEM, 295
de BAINVILLE, "43
3i6 TABLE DES FAMILLES
de BARBEROT d'AUTET, 3o6
deBARTILLAT, 3o3
de BASSERODE , 3oo
du BAY du CROS 3o3
de BÉRINGUIER, 269
de BERNARD,
BETBEZÉ de SAUVIAC, 296— 3o6
de BIENCOURT, 3o7
de BLANQUET de ROUVILLE, .296
de BLIN de BOURDON, . . ? 307
de BOHAM, . . 273
BOUCHARD de la POTERIE , 264
de BOUCHER d'AVANÇON, 296
de la BOUGATRIÈRe/ 297
de BOURDON (de Blin) , 307
de BOURRIENNE , 192
de BRANCAS, . . , 296
de BRANDOIS , 297
du BREIL du PONTBRIAND, 296
deBRÉON, ... . 298—312
de BRIDIEU, 236
de BRISSAC, 297
de BUCELLY d'ESTRÉES, . 3oo
de la BUCQUIÈRE, 296
C.
de CALVIMONT', ...*....'.... 296
de CASTILLON , 296
de CÉRIS, :..... 258— 3o5
de la CHAPELLE du BUISSON , 296
de CHASSELOIR , 140—312
TABLE DES FAMILLES. 3I7
du CHATELET (de Robert) 3oi
de CHATELUS, 34
du CHAYLA (de Blanquet) , 296
de CHEVÉRUE 86— 3o3
le CLERC, 297
le CLERC de JUIGNÉ, 74
COCHET de SAVIGNY , 282
de COMBAULT d'AUTEUIL , 3o5
de COSSÉ-BRISSAC , 297
COURTE de la BOUGATRIÈRE 297
de CROSNE, * 3oi
de CRUZY de MARCILLAC, 1
de CUILLET de MONTHOUX, 3oo
deCUSACK, 126—307
D.
DAULÈDE de PARDAILLAN , 295
DELPY de la ROCHE , 278
DORAT de CHATELUS, . 34
E.
d'ESPIENNES, 3o4
F.
de la FARGUE , 299
FAUVELET, 19°
be FELETZ, 95
de FERRE de la GRANGE, . 297
FOUCHER de BRANDOIS, 297
du FOURC d'HARGEVILLE 211
de FRASANS 3o3
3 ï8 • TABLE DES FAMILLE .
de FRÉMOND de la MERVEILLIÈRE, . . . 3o3
de FROMENT, 297
G.
de GALZ de MALVIRADE, 263
de GERVILLIER, 3oi
de GILLABOZ , 44
le GONIDEG , 297
deGOURNAY, '. ... 201
de GOUSSENCOURT, 297
de la GRANGE (de Ferre) , 297
de la GRANGE (Louis) , 298
de GRASSIN, . . . . • 58
de GUANTER , 297
de la GUÈRE (Pantin) , ......... 299
des GUILLAUMANCHES, 3n
H.
du HALLAY, 3m
de HALLET , 42
de HAMEL 3o3
d'HARGEVILLE , 211
d'HERBEMONT, . . .* 297
HORRIC de la ROCHE-TOLAY, i93
HOUPPEVILLE de NEUVILLETTE , .... 298
HUBERT de SAINT-HUBERT 279
d'HUGUES. . . : 298
J.
JEHANNOT de BARTILLAT,. ...... 3o3
JUGHEREAU de SAINT-DENYS, 298
TABLE DES FAMILLES. 3lg
DE JUIGNÉ, 74
de JUILLAC de VIGNOLLES , 35
L.
de LAILLY, 3oi
de LAIZER de SIOUGEAT, 298— 3ir
de LALIS de MARAVAL, . . ■ 298
de LAMOUROUS 298
de LANCRAU, 298— 3i2
de LANDEMONT (Pantin), 299
de LANGEAC , 97
de LAUBERDIÈRE (de Villiers) , 3o2
de LESPINASSE-LANGEAC, 97
de LOMBARD, 298
de LONJON , 245
de LOUBENS de VERDALLE, 3o3
LOUIS de la GRANGE, 298
le LOUPde CHASSELOIR, 140—312
M.
de MAGNY, : 3oo
du MÂISNIEL d'APPLAINCOURT, 299
de MALABIOU de la FARGUE , 299
de MALVIRADE, 263
de MARANS, . . . .• 275
de MARAVAL, 298
de MARCILLAC , 1
de MARMONT, 3o2
de MARTEL de GOURNAY, 201
de MASGONTHIÈRE 3o3
de MÉDAVY, 3oi
de MELLET, 299
320 TABLE DES FAMILLES.
de MERCY 299
MILLON, 3i2
de MITTERSBACH, 3is
de MONDÉSIR 3or
de MONIER, 205
de MONTALEMBERT, 299— 3i2
de MONTHOUX, 3oo
de MONTREGARD, 3oi
le MOYNE de VILLARSY, 194
de la MYRE, .... 299
N.
de NAYLIES, 244
de NEUVILLETTE, 298
NOURY, 255-3o4
O.
d'OBERLIN de MITTERSBACH, 3i2
d'ORFEUIL (Rouillé), 3oi
ORYOT dASPREMONT, 196
d'OUARVILLE, 3oi
P.
PANTIN de la GUÈRE, . 299
du PARC, ' 304
de PARDAILLAN (Daulède), . 295
PASQUIER, 3oo
de PASSAC, 3oo
de PASSERAT de SILANS, 3oo
PAYEN de la BUCQUIÈRE, 3oo
de PÉRONNE, 304
PHILIPPE, 3oo
TABLE DES FAMILLES. 3
PHILIPPY DE BUCELLY, .... 3oo
de PICQUET de JUILLAC, . 35
PICQUOT de MAGNY, ...... ' 3oo
de PONS de RENEPONT ....
du PONTBRIAND, . . ; ..." ' ' ' ' ^5
de la POTERIE, ... ' 2?
* 204.
de POUGNY de MONTHOUX , 3oo
le PRÉVOST de BASSERODE , . ' 3oo
PRÉVOST de SAINT-CYR-LAGCAUSSADE ' ' 3o,
Q.
de la QUARRÉE (Monier), 20g
R.
RAITY de VITTRÉ, ... 225
RANCHER , ; ; 3
RENEPONT, . . . 212
RICHEBOURG (de Boucher), ..... 296
RIOLLE , 3l3
ROBERT du CHATELET 3oi
la ROCHE (Delpy), .......... 278
ROCHEREAU, ' . . . . 3o4
la ROCHE-TOLAY ,...-' ,93
LOUILLÉ d'ORFEUIL , : 3oi
ROUVILLE, ..... ..96
S.
SAINTE-COLOMBE 2?i
SAINT-CYR, 301
SAINT-CYR-LACCAUSSADE, 3oi
SAINT-DENYS, 298
SAINT-GËYRAT , 278
SAINT-HUBERT, 279
[»,
ii
322 TABLE DES FAMILLES.
de SAINT-QUENTIN , 3o4
de SAINT-VALLIER, 282
de SAUVIAC, 296—306
de SAVIGNY, 282
de SILANS, 3o8
de SIOUGEAT , 298— 3 1 r
T.
du TEIL (de Villiers), ... 3o2
du TILLET , 145
TROUARD de RIOLLE, 3i3
u.
d'UDRESSIER , 304
V.
de VERDALLE, 3o3
de VELLEXON (de Barberot), 3o6
VIALÈTES d'AIGNAN , 223
VIDAU, . 3oi
VIESSE de MARMONT, 302
de VIGNOLLES, . • 35
de VILLARSY , 194
de VILLIERS de LAUBERDIÈRE, ..... 3o2
de VITTRÉ . . . . 225
FIN DE LA TABLE DES FAMILLES.
CATALOGUE
DES GENTILSHOMMES
QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
DEVANT LES GÉNÉALOGISTES DU ROI,
POUR ÊTRE ADMIS
AUX ÉCOLES ROYALES ET AU SERVICE MILITAIRE.
.
AVERTISSEMENT.
Dans les différents cabinets que j'ai achete's de M. la
Chenaye des Bois, de M. le comte de Waroquier et
de M. Fabre, qui avaient, chacun en particulier ob-
tenu des privilèges du Roi pour publier leurs ouvrages,
j'ai trouvé les listes des Gentilshommes admis au service
et dans les écoles militaires, en vertu des certificats
qui leur avaient été délivrés par les généalogistes du
Roi; j'ai cru devoir les réunir en un seul corps d'ou-
vrage. Je préviens MM. les Gentilshommes qu'ils trou-
veront chez moi la plupart desdits certificats en origi-
naux, ainsi qu'une grande partie de ceux délivrés par
M. d'Hozier aux demoiselles de la maison royale de
Saint -Cyr (i), dont je publierai également le cata-
logue dans un des plus prochains volumes du Nobi-
liaire.
Les certificats qui se trouvent terminés par les lettres
Ch. p., f . , B., ont été délivrés par MM. Chérin
père, Chérin fils, et Berthier. Les autres, qui ne
sont point marqués d'une astérisque, ont été délivrés
ou par M. Chérin, ou par M. d'Hozier.
(i) Ceux-ci proviennent du cabinet que j'ai acheté à Mon-
sieur de Saint-Pons.
IV AVERTISSEMENT.
Malgré tous les soins que fai apportés à mettre en
ordre ce Catalogue; et à le rendre aussi complet qu'ait
pu le permettre une période aussi désastreuse que celle
qui vient de s'écouler, je ne me dissimule pas qu'on
pourra y rencontrer quelques erreurs et quelques omis-
sions; mais en justifiant, d'une manière authentique,
du droit qu'on aura d'être porté dans cet ouvrage,
je m'empresserai d'en faire l'addition dans l'un des
volumes du Nobiliaire, qui se trouvera sous presse.
CATALOGUE
DES GENTILSHOMMES
QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
DEVANT LES GÉNÉALOGISTES DU ROI,
POUB ÊTRE ADMIS
AUX ÉCOLES ROYALES ET AU SERVICE MILITAIRE.
A.
* ABATUCCI (Jean-Charles), né à Zicavo, en Corse,
le i5 novembre 1770, a fait ses preuves le ier mai 1789.
f.
* ABBEY (Pierre-Joseph l' ) , né à Bayeux , le 28
juin 1783, a fait ses preuves le 27 avril 1786. B.
* ABOIN de CORDES (Jean d' ) , né le 12 janvier
1772, à Saint-Maurice, diocèse de Lyon; ( Damien-
Firmin), né le 3o mars 1774; (Joseph-Marcellin ) ,
né le 19 mars 1777; (Claude-Louis), frère des précé-
dents, né le 19 avril 1778, ont fait leurs preuves le
26 avril 1786. B.
ABOVAL de BACOUEL (Charles- François- Jo-
seph d'), reçu a la Flèche le i5 septembre 1775.
2 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
* ABRAM (Dominique-Charles-Léopold ), né à Saint-
Diez , le 7 septembre 1771 , a fait ses preuves le 19 mars
1787. Ch. f.
ACARY de la SUZE (N.... d'), a été reçu à la Flèche
le '5 octobre 1753.
* ACHARD (Pierre- André-René), né le 23 sep-
tembre 1778, à Saint -Mars, diocèse du Mans, a fait
ses preuves le 2 5 janvier 1787. B.
m
ACHARD de la HAYE, né le premier décembre
1769, à Sercilly, diocèse de Tours, reçu le premier
octobre 1783, pensionnaire; remis à ses parents le pre-
mier octobre 1785.
* ACHARD de la VENTE (Jacques- Pierre), né
le 28 janvier 1778, à la grande Hérédière, diocèse d'A-
vranches, a fait ses preuves le 25 janvier 1787. B.
* ACHON ( René- François -Georges d* ), né le 3o
juillet 1766, au diocèse de Nantes, a fait ses preuves
le 16 septembre 1785. B.
ACHON de RIGAUDIÈRES (d'), né le 24 fé-
vrier 1764, à Ancénis , diocèse de Nantes, reçu le 6 jan-
vier 1780, élève de Pontlevoy, sorti le 6 novembre
1782, est entré dans le régiment du Perche.
* ADAM de FROMERV1LLE (Joseph-Marie- Félix),
né au diocèse de Metz, le 21 novembre 1765, a fait ses
preuves le 23 février 1782. Ch. p.
* ADHÉMAR (Simon- Joseph- Louis), né au dio-
cèse de Lectoure, le 5 août 1779 , a fait ses preuves
le i5 mai 1783. Ch. p.
* ADHÉMAR de LANTAGNAC (Jean-Joseph), né le
5 mai 1769, au diocèse d'Albi; (Guillaume-Alexandre]
né le 6 juillet 1770; ( Jacques- Charles-Auguste ) , né le
10 juillet 1771 , ( Jean - Victor ) , né le 19 novembre
1774, (Jean- Louis- Joseph) , frère des précédents, né
le i5 juillet 1776, ont fait leurs preuves le premier
décembre 1785. B.
* ADHÉMAR du ROC (Jean), né le 12 juillet 1766
POUR LE SERVICE MILITAIRE. 3
B à Belves, au diocèse de Sarlat; (|François), frère du
I précèdent, né le 4 août 1767, à Mauzac , ont fait leurs
I preuves le 19 décembre 1782. Ch. p.
* ADOUBEDEN (Jacques-Marie), né à Cherbourg le
! 21 avril 1755; (Jacques-Marie), frère du précédent,
! né le 22 avril 1760, ont fait leurs preuves en 1782.
Ch. p.
* ADOUBEDEN de ROUVILLE ( Jacques - Fran -
| cois-Marie), né le 12 août 1764; (Pierre- Jacques -Ma-
I rie), né le 26 février 177 1 , frère des précédents, ont
fait leurs preuves en 1782. Ch. p.
* AFFAUX ( Christophe - Louis d'), né le 25 avril
1*764, au diocèse de Lyon, a fait ses preuves, le 2
I mai 1782. Ch. p.
* AFFAUX de GLATA (Antoine-Gabriel d'), frère du
précédent, né le 4 novembre 1765, a fait ses preuves le
2 mai 1782. Ch. p.
* AGIER de RUFFOSSE (Louis-Henri d'), né à
Caen, le premier juin 1767, a fait ses preuves le i3 no-
vembre 1783. Ch. p.
* AGIS de SAINT-DENIS (Louis - Pierre), né le 16
octobre 1757, au diocèse de Lizieux, a fait ses preuves
le 4 août 178 1 . Ch. p.
* AGNEAUX d'AUVILLE (Alexandre- Auguste -
Jean d'), né le 27 février 1767, à la Guadeloupe;
(René), frère du précédent, né le 7 octobre 1772, ont
fait leurs preuves le 2 octobre 1 784. Ch. p.
AGOULT (N... d'), a fait ses preuves en 1753.
AGOULT (Charles-César-Marie d'), a été reçu le 3i
décembre 1785.
AGUISY de TOULY (Antoine - Marie - Aimé d') ,
a été reçu le 3i décembre 1785.
* AIGUËS de LAUBARDEMONT (Joseph des), né
le 14 février 1766, au diocèse de Bordeaux, a fait ses
preuves le premier octobre 1 78 r . Ch. p.
4 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
* AIGUËS de SALES (Pierre des), frère du précé-
dent, né le 26 août 1768, a fait ses preuves le 4 sep-
tembre 1784. Ch. p.
* AIGUIRAND de POLIGNY (Charles d'), né le
20 septembre 1765, au diocèse de Bourges, a fait ses
preuves le 5 septembre 1782. Ch. p.
4 AIX de VEYGOUX (Louis-Charles-Antoine des),
né à Ayat, en Auvergne, le 17 août 1768, a fait ses
preuves le 3 octobre 1783. Ch. p.
.* ALBENAS de SULLENS (Abraham-Jean-Louis d'),
né à Lauzanne, en Suisse, le 2 5 septembre 1769, a fait
ses preuves le 21 mars 1789. Ch. f.
* ALBESSARD (Jacques d'), né le 14 octobre 1768,
à Vaugirard, a fait ses preuves le... Ch. f.
* ALBON (Charles-Bonaventure d'), né au diocèse
de Lyon, le 22 janvier 1769, a fait ses preuves le... B.
ALDÉGUIER (d'), né le 7 mai 1767, à Toulouse,
reçu le 28 septembre 1781, élève de' Sorèze; sorti le 27
décembre 1783, est entré sous-lieutenant dans le ré-
giment d'Enghien.
* ALENO de SAINT-ALOUARN (Hippolite-Louis-
Agathe), né à Ploermel le 6 août 1768, a fait ses
preuves le 27 octobre 1784. CH.p.
* ALES de BOISSE (Jean-Honoré d'), né le 28
janvier 1772, au diocèse d'Albi, a fait ses preuves le 3o
mars 1787. B.
* ALES de BOSCAUT (François-Edmond d'), cousin-
germain du précédent, a fait ses preuves le... B.
* ALESME (Pierre-Nicolas d'), né à Limoges le 23
février 1765; (Pierre-Etienne), frère du précédent
né le 25 décembre 1769; ont fait leurs preuves en 1788.
Ch. f.
* ALEXANDRE de ROUZAT (Jean-François d
né à Riom le 3r octobre 1767, a fait ses preuves le 3 no-
vembre 1784. Ch. p.
ALIDAN de la BECTERIE (d'), né le 10 décembre
1770, à la Hague, diocèse de Coutances, reçu, le 25
septembre 1787, élève de Beaumont; sorti le i5 mars
POUR LE SERVICE MILITAIRE. 5
1788 , est entré sous-lieutenant dans le régiment de
Brienne.
*ALLARD de CHAZELLES (Jean-Joseph), né à
Montbrison le 17 juillet 1769, a fait ses preuves le 20
mars 1785. Ch. p.
ALLONVILLE (d'), né le 14 février 1772 à la
Hauteville , diocèse de Chartres; reçu le 3o septembre
1786, élève de Rebais; sorti le 14 octobre 1787, est
entré cadet gentilhomme à TOrient.
* ALMAY (Charles d' ) , né le premier avril 1762,
au diocèse de Périgueux, a fait ses preuves au mois ds
septembre 1788. Ch. f.
* AMARITON (Joseph), né à Nouettes , au diocèse
de Clermont, le 16 février 1764, a fait ses preuves au
mois d'avril 1786. B.
AMARITON de MONTFLEURY, né le 17 août 1769,
à Ambert, diocèse de Clermont, reçu le 3 octobre 1784,
élève d'Effiat, sorti le 3o octobre 1785, est entré sous-
lieutenant dans l'artillerie.
* AMBROIX (Jean -Baptiste-Jacob- Marguerite d') ,
né le 6 novembre iyS3 } au diocèse de Rieux ; (Pierre-
Jean-Baptiste-Charles), né le 8 février 1768; (Jean-
Jacques-Charles-Marguerite ) , frère des précédents , né
le 29 novembre 1769, ont fait leurs preuves le 26 oc-
tobre 178 1 . Ch. p.
* AMÉ ( Joseph- Louis-François-Xavier ) , né à Saint-
Chamas, au diocèse d'Arles, le i5 février 1770, a fait
ses preuves de trois degrés , requises pour être admis
sous-lieutenant dans un régiment colonial , au mois
d'août 1788. Ch. f.
AMERVAL (d) , né le 6 septembre 1765 , au châ-
teau d'Happlaincourt , diocèse de Noyon , reçu le 21
octobre 1781 , élève de Rebais, sorti le 23 juin 1784,
est entré sous-lieutenant dans le régiment d'Aunis.
* AMONVILLE ( Louis- Adjutor) , né à Andely,
le 24 avril 175 1, a fait ses preuves au mois de sep-
tembre 1787. Ch. f.
* AMOREUX (Ange- Etienne- Bonaventure) , né
le 14 juillet 1769 , au diocèse d'Uzès; (Félix-Antoine-
6 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
Marie), frère du précédent, né le 12 mai 1773, ont
fait leurs preuves au mois de mars 1785. Ch. p.
* ANCEL de P1ERREVILLE (d'), né le 29 dé-
cembre 1764, à d'Andouville, diocèse de Cou tances ,
reçu, le 16 juin 1780, élève de Beaumont , sorti le 16
mars 1783, est entré sous-lieutenant dans le régiment
d'Angoumois.
ANCEL de QUINEVILLE, né le 1 3 juin 1770, à
Quineville , diocèse de Coutances , reçu , le 22 no-
vembre 1784; pensionnaire, remis à ses parens le 25
août 1787.
* ANCELIN (Louis-Marie), né le 12 août 1774, au
diocèse de Saintes, a fait ses preuves au mois de sep-
tembre 1788. C. f.
*ANCHIN ( Charles - Henri - Gabriel d'J, né le 5
août 1768, a fait ses preuves au mois d'octobre 1786. B.
* ANCHÉ (François d') , né le 14 juillet 1776, au
diocèse de Poitiers, a fait ses preuves au mois d'oc-
tobre 1786. B.
ANDELOT (d), né le 18 décembre i763, à Cam-
bron-Saint- Vincent, diocèse de Cambray, reçu, le 6
novembre 1779, pensionnaire, remis à ses parens le 4
octobre 1781.
*ANDIGNÉ de SAINTE-GEMME (Charles-Fran-
çois d1) , a fait ses preuves le 16 juin 1785. Ch. p.
ANDRÉ (Louis-Jean) , né le 20 décembre 1765 ,
à Alicante, en Espagne ; (Jean-de-Dieu-Gaétan)
frère du précédent, né le 7 août 1769, ont fait leurs
preuves le 14 août 1784. Ch. p. '
ANDRÉ de SAINT-VICTOR (Louis), a été reçu
le 3i décembre 1785.
*ANDRÉE de RENOARD (Joseph-Marie-Basile d'
né à Carpentras, le i3 septembre 1767, a fait ses preuves
le 3o avril 1785. Ch. p.
ANFERNET (Aimé-Joseph d1) , de Bretagne, reçu
à Vendôme, le 3i décembre 1781
POUR LE SERVICE MILITAIRE. 7
* ANGELY de la SALLE (Antoine) , né le 6 février
1766, au diocèse d'Angoulême, a fait ses preuves le 7
août 1782. Ch. p .
*ANGENOUST( Louis d'), né le 1 3 novembre i765
à Troyes , a fait ses preuves le 1 1 mai 1782. Ch . p .
* ANGERVILLE d'AUVRECHER ( Pierre-Hugues d) ,
né le 3 mai 1765, a fait ses preuves le 6 juin 1783.
Ch . p .
* ANGLADE ( Jean-François-Marcelin d' ) , . né le 4
avril 1769; ( René-Louis-Erasme ) ; ( Elie-Victorin ) , né
le 26 juin 1778; ( Pierre-Frédéric-Auguste d' ) , frère
des précédents, né le 28 décembre 1779 , à Saint-Domin-
gue , ont fait leurs preuves le ... .
ANGLARS (d' ) , né le 26 mai 1767,3 Nachaut ,
diocèse de Saintes, reçu le i5 septembre 1784, élève
de Pontlevoy, sorti le 14 mars 1787, est entré sous-
lieutenant dans le régiment de Champagne .
* ANGLARS (Charles- Louis d') , né le 18 avril 1774,
au diocèse de la Rochelle, a fait ses preuves en 1787,
Ch. f.
*ANGOT du MESNILTERRÉ ( Auguste-François) ,
né à Avranches , le 2 5 avril 1763 , a fait ses preuves le 5
septembre 178 1 . Ch. p .
* ANGOT des ROTOURS ( François-Mathieu ) , né à
Falaise, le 17 janvier 1768; (Jean-Julien), frère du
précédent, né le 2 juin 1773 ont fait leurs preuves
le 19 mars 1785 . Ch . p .
* ANJOU de BOISNAUTIER ( Joachim d') , né le 18
avril 1753, au diocèse de Coutances, a fait ses preuves
au mois d'octobre 1 788 . Ch . f .
* ANSELME ( Joseph-Louis de Gonzagues d*), né à
Bonnieu, le 23 septembre 1775, a fait ses preuves le 4
septembre 1788 . Ch . f .
ANTEROCHE ( Alexandre-César- Louis d' ) , reçu
le 3i décembre 1785 .
ANTIGNATE ( d' ) , né le 10 mars 1772 , ù Sées ;
8 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
reçu le 18 septembre 1786 , élève de Beaumont, sorti
le 27 mars 1788 , est entré sous-lieutenant dans le ré-
giment de Pont-à-Mousson .
* ANTOINE ( Pierre ) , né à Versailles , le premier
août 1767 , a fait ses preuves le i3 janvier 1785 .
Ch. p. -
*ANVIN ( Jean-Baptiste- Philippe d' ), né le 14 janvier
1771 , au diocèse d'Amiens, a fait ses preuves le 4 août
1787. Ch. f.
* AOUST de JUMELLES ( Marie-Mathieu-Joseph d' ) ,
né à Douay, le 24 février 1 77 1 ; ( Marie-Eustache-Joseph ) ,
frère du précédent, né le 18 juin 1772, ont fait leurs
preuves le 3 juin 1784 . Ch. p.
* APRIX ( Charles- Louis-Polixène) , né à Dieppe, le
22 février 1774, a fait ses preuves au mois d'avril 1787. B.
*APVRIEUX( Gabriel-Victor), a fait ses preuves
le 28 août 1781. Ch. p.
*ARAGONÈS de LAVAL ( Antoine-Durand-Fran-
çois-Xavier ) , né le 2 novembre 1770; ( Pierre ) , né le
26 juillet 1773; ( Charles-François-Régis), frère des
précédents , né le 21 mai 1776 , ont fait leurs preuves
en 1787. B.
* ARAGONÈS d'ORCET (Pierre-Antoine-Gilbert),
né le 16 mars 1775, au diocèse de Clermont- Ferra nd ;
(Antoine-Xavier), né le 24 juillet 1776; ( Jean-Pierre-
Amable ) , frère des précédents, né le 24 juin 1782, ont
fait leurs preuves au mois de février 1787. B.
* ARANDEL ( Louis d' ) , né le 3o janvier 1764, au
diocèse de Rouen ; ( Charles-Amédée ) , frère des pré-
cédents , né le 4 septembre 1769 , ont fait leurs preuves le..
* ARANDEL de CANDÉ ( Jacques-Philippe d' ) , né
le 27 décembre 1764, frère des ^précédents , a fait ses
preuves le 12 mars 1784. Ch. p.
* ARASSUS ( Henri-Pétronille-Nicolas-Cyprien d' ) ,
né le 16 septembre 1764, au diocèse de Toulouse;
(Henri-Omer) , né le 9 septembre 1767; ( Henri-Damas-
Alexandre ), né le 20 décembre 1768; ( Antoine-Guil-
POUR LE SERVICE MILITAIRE. g
laume), né le 6 avril 1772; (Jean-François-Auguste ),
né le 14 octobre 1776, frère des précédents; ont fait
leurs preuves le 27 mars 1784. Ch. p.
ARBALESTIER de MONCLAR (d') , né le 25 mai
1771, à Mont-Dauphin, diocèse d'Embrun, reçu le
24 septembre 1786, élève de Tournôn, sorti le 27* mars
1788, est entré sous-lieutenant dans le régiment de
Pont-à-Mousson.
* ARBAUD de JOUQUES (Melchior-André-El-
zéar d') , né le 14 juin 1772, au diocèse d'Aix, a fait
ses preuves le 24 avril 1788. Ch. f.
*ARBLADE de SCEAILLES ( Augustin-Jean-Ber-
trand d') , né le 4 août 1757, à Nérac ; (Joseph-Fris-
Barthélemi), né le i3 août 1763; (Jean-Laurent-Marie),
né le 9 décembre 1764; (Louis-Marie), né le 17 mai
1768, ont fait leurs preuves au mois de janvier 1783.
Ch. p.
* ARBOIS (Léopold-Charles-Aubert d' ), né le 3 no-
vembre 1774, au diocèse de Toul; (Joseph-Alexandre) ,
né le 14 septembre 1776 ; (Claude-François d1.) , né le
12 juillet 1781 ; (François-Erard d') , frère des pré-
cédents, né le 10 septembre 1 77 1 , ont fait leurs preuves
le 1 1 août 1787. Ch. p.
ARBOIS de JUBAINVILLE (d'), né le 21 no-
vembre 1771, à Neuchàteau, diocèse de Toul, reçu le
28 septembre 1787, élève de Vendôme, sorti le 27 mars
1788, est entré sous-lieutenant -dans le régiment de
Pont-à-Mousson.
ARCHAIS de MONTAMY (d) , né le 16 septembre
1768, à Montamy, diocèse de Bayeux, reçu le i3 oc-
tobre 1783, pensionnaire; remis à ses parents, le 3 juin
1785.
* ARCHE (Gabriel d') , né le 24 avril 1766, à
Tulle, a fait ses preuves le 8 janvier 1784.
* ARCHER de la TOURAILLE (Esprit Juvénal l') ,
né lé 3 décembre 1767, au diocèse de Metz, a fait ses
preuves le 12 janvier 1785. Ch. p. (Louis-Josph-An-
IO GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
toine) , frère du précédent, ne' le 25 octobre 1760, aj
fait ses preuves le 6 septembre 1769, devant M. d'Hozien
de Sérigny, pour être élevé au collège de la Flèche.
* ARCHIER de BRIEVEDENT (André-Marie l') ,
né le 12 juin 1766, à Gournay, a fait ses preuves, le
12 juillet 1784. Ch. p.
*ARGENCE (Christophe-André d') , né le 27 jan-
vier 1769, au diocèse d'Evreux, a fait ses preuves au
mois de novembre 1787. Ch. f.
ARLANGES (Charles-Jean-Louis d'), reçu à la
Flèche, le i3 août 1775.
ARLANGES (Henri-Alexandre d'J, reçu le 21 dé-
cembre 1785.
* ARLANGES (Joseph-Marie-Gaston d') , . né le
premier septembre 1774, au diocèse du Mans, a fait
ses preuves au mois d'août 1789. Ch. f.
ARLOT de SAINT-SAUD (Léonard-Jean-Hubert d'} ,
de la généralité de Tours ; reçu à Pont-le-Voy, le 3 1 dé-
cembre 1786.
*ARMAU de POUY-DRAGUIN (Charles-Cetai re-
Jean-Baptiste d') , né le 10 juillet 1767, au diocèse
d'Auch, a fait ses preuves le 27 août 1871. Ch. p.
* ARMENDARIT d'ABERATS (Léonard-Marie-
Louis- Victor- Léon d') , né le 12 septembre. 1769, a
fait ses preuves le 3i janvier 1784. Ch. p. (Jacques),
frère du précédent, né le 12 juin 1766, a fait ses preuves
le 20 juin 1785. B.
* ARNAL de SERRES (Jean-Louis-Marie d') , né
le 16 août 1773, au Vigan, diocèse d'Alais, a fait ses
preuves en 1788. Ch. f.
* ARQUIER fJoseph-Ferdinand d'), né le 23 no-
vembre 1768, au diocèse de Marseille; (Jean-François-
Marie), frère du précédent, né le 17 juin 1771, ont
fait leurs preuves le 16 mars 1787. B.
ARRAGON de VILLENEUVE (Joseph-Thérèse-
Louis-Marie-Auguste d') , reçu le 3i décembre 1785.
1 1
»'),
de la
le
3i dé-
POUR LE SERVICE MILITAIRE.
ARRIVAT (Charles- François-Guillaume
généralité de Montauban, reçu à Sorèze,
cembre 1786.
ARRIGHY de CASANOVA (Jean-Thomas), reçu
le 3i décembre 1785.
ARSAC de TERNAY (d'), né le 2 juillet 1771, à
Ternay, diocèse de Poitiers, reçu, le 2 octobre 1785,
pensionnaire, sorti le 22 janvier 1787.
* ARTHAUD de la FERRIÈRE (Claude), a fait ses
preuves en 1786, pour entrer dans Orléans, cavalerie.
* ARZAC de la GREZE (Antoine-Chariot d'), né
le 11 avril 1768, au diocèse de Rodez, a fait ses preuves
le 8 octobre 1783. Ch. p.
ASSELIN des PARTS, né le i3 décembre 1768, à
Paris, reçu, le 17 décembre 1781, pensionnaire, sorti
le 1-7 décembre 1783.
ASSIGNIES (d'), né le 8 juillet 1770, à Douai,
diocèse d'Arras, reçu, le 8 octobre 1783, pensionnaire,
remis à ses parents le 5 octobre 1785.
ASTIN (d'), né le 4 janvier 1767, à Caen, diocèse
de Bayeux, reçu, le 7 septembre 1781, élève à l'école
de Beaumont, sorti le 28 septembre 1784, est entré sous-
lieutenant dans l'artillerie.
ASTORGUE, né le 19 août 1765, à Saint-Amour,
diocèse de Saint-Claude, reçu, le 24 septembre 1780,
élève de Rebais, sorti le 3o mai 1782, est entré sous-
lieutenant dans le régiment de Dauphin.
* AUBE de BRACQUEMONT (François-Louis), né
le 9 mars 1767, au diocèse d'Amiens, a fait ses preuves
le 16 octobre 1783. Ch. p.
» AUBE de BRACQUEMONT (Alexandre-Marie d'),
reçu le 3i décembre 1785.
* AUBENTON (Pierre-Ambroise d'), né le i5 mai
1770, à Bordeaux; (Pierre Antoine), né le 3 août 1771 ;
(Augustin-Louis), frère des précédents, né le 21 jan-
vier 1774, ont fait. leurs preuves le i5 mai 1782. Ch. p.
I 2 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
AUBERT du PETIT-THOUARS (Aristide), reçu
à la Flèche, le i3 août 1775.
* AUBERT du PETIT-THOUARS de SAINT-
GEORGES (Augustin-Marie-Julie), né le 18 juillet
1770, à Saintes, a fait ses preuves le 18 juillet 1785. B.
* AUBERT de SAINT-GEORGES du PETIT -
THOUARS-DE-FOIX (Abel-FerdinandJ, né le 19
novembre 1769, au diocèse d Angers a fait ses preuves .
le 12 juillet i785. B.
* AUBIER de la MONTEILHE (Antoine d'), né
le 12 décembre 1769; (Jérôme-Emmanuel), né le 23
décembre 1770, ont fait leurs preuves le 17 mars 1782.
Ch. p.
* AUBIER de RIOUX (Jean-Baptiste-Antoine d'),
frère des précédents, né en 1772, a fait ses preuves
le 17 mars 1782. Ch. p.
AUBOURG de BOURRY (Guillaume), né le il
avril 1767, à Paris; (Anne-Charles), né le 2 5 janvier
1770; (Anne-Louis), né le 21 avril 1771 ; (Marie-
Louis-Germain), né le ier avril 1773 ; (Ange-
Guillaume), né le 12 janvier 1776, ont fait leurs
preuves le 24 novembre 1784. Ch. p.
AUBOUTET de la PUISERIE, né le 12 novembre)
1768, à Dublanc, diocèse de Bourges, reçu, le 5 oc-
tobre 1784, élève d'Auxerre, sorti le 17 février 178;)
est entré sous-lieutenant dans le régiment Orléanais
cavalerie.
AUCAPITAINE, né le 8 juillet 1766, à Vie - sur
Aubois, diocèse de Bourges, reçu, le 6 septembr
1782, élève de Beaumont, sorti le 22 août 1785, est enti
sous-lieutenant dans le régiment de Brie. ,
* AUDIFFRET de BEAUCHAMP (Jean-François d')
né le 18 juillet 1766, à Manosque, a fait ses preuves le 2:
juillet 1784. Ch. p.
AURELLE des CORNAIS (d'.), né le 17 mars
17Ô9, à Domin-Cumbarnazat, diocèse de Clermont,
POUR LE SERVICE MILITAIRE. , 3
reçu, le 3 octobre 1784, élève d'Effiat, mort à l'hôtel,
le 14 décembre 1785.
AURILLAC (Joseph -Emmanuel d1), de la généra-
lité de Paris, reçu à la Flèche le 5 octobre 1753.
AUTARD de BRAGARD (René- Alexandre d') ,
reçu le 3i décembre 1785.
* AUTIÉ de VILLEMONTÉE (Antoine-François) ,
né le 19 octobre 1762, au diocèse de Clermont; (Louis-
Augustin), né le 6 juillet 1766, frère du précédent,
ont fait leurs preuves le i5 juillet 1784. Ch. p.
* AUVERGNAT de TAUDIAS (Joseph l) , né
le ier décembre 1759, à Cadillac, diocèse de Bordeaux,
a fait ses preuves le 1 3 août 1784. Ch. p.
AUVRET de SAINT-REM Y (François), reçu
le 3i décembre 1785.
<
* AUX (Pierre-François Louis d1), né le i3 sep-
tembre 1763, à Nantes, a fait ses preuves le 4 mars 1783.
Ch. p.
* AUXKIS d'HAUDIENVILLE (Jacques-François
d' ) , né le i5 février 1763, à Carentan; (Charles Michel-
Augustin) né le 16 mars 1767; (Pierre-Jacques- M i-
chel ) , frère des précédents, né le 9 novembre 1767,
ont fait leurs preuves le 3o mars 1785. Ch. p.
* AUZY-DU-BREUIL (Jacques-Alexandre d'), né
le i5 novembre 1766, au diocèse de Poitiers, a fait ses
preuves le 27 mai 1782. Ch. p.
AVERTON (d') , né le 7 octobre 1765, à Bonheyaux,
diocèse de Sens, reçu, le 4 septembre 1781, élève de
Tiron, sorti le 10 juillet 1784, est entré sous-lieutenant
dans le régiment du Maine.
* AVERTON de BOULAY ( Marc -Marie -François-
Xavier), a fait ses preuves le 26 juin 1783. Ch. p.
* AVESNE de MELÔISE--DE-FRESNOY ( M*ie-
Nicolas-Arnaud d') , a fait ses preuves le 7 avril 1783.
Ch. p.
i4 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
AVESSENS de SAINT-ROME (d'), né le 6 mars
1769, à Toulouse, reçu, le 22 octobre 1783, pension-
naire, sorti le 7 juin 1784.
* AVOYNES de la JAILLE ( Joseph-Auguste d'), né
le 14 septembre 1763, au diocèse d'Angers, a fait ses
preuves le 17 mai 1782. Ch. p.
* AIMERY ( François-Thérèse-Auguste d), né le 24
octobre 1762, à Versailles, a fait ses preuves le 29 août
1781. Ch. p.
* AZÉMAR de SAINT-JEAN (Antoine-Frédéric-
Louis d'), né le 17 juillet 1768, au diocèse d'Uzès, a
fait ses preuves le i*r mai 1782. Ch. p.
V
B.
* BACHARD de LISCOET ( Marie-Auguste du, ) ,né
le 21 févr. 1764, a fait ses preuves le 3 1 mai 1783. Ch. p.
BAILLET de VAUGRENANT (Jean-Baptiste)
reçu à la Flèche, le i3 août 1775.
BALAY de), la CHASNÉE(de), né ^27 février
1771, à Montmorot, diocèse de Besançon, reçu le
i3 octobre 1786, élève de Brienne, sorti le 27 mars
1788, est entré sous-lieutenant dans le régiment de
Pont-à-Mousson.
BANCEL de CONFOULENS ( Marie-Louis-Eléo-
nor de) , de Champagne, reçu à Auxerre, le 3i dé-
cembre 1786.
BANNEROT de CREVILLERS (Joseph), reçu le
3i décembre 1781.
BANYULS de MONTFERRÉ (Joseph de) né le
14 mars 1764, à Perpignan, reçu le 26 mars 1779,
élève de Sorèze, sorti le 29 novembre 1781.
BANYULS de MONTFERRÉ (Pierre de), né le
8 août 1768, à Perpignan, reçu le 20 septembre 1782,
élène de Sorèze, sorti le 9 décemb. 1784, est passé à Malte.
BAR ( de ) a produit en 1753.
BAR de CROIZAT (afej, né le 4 janvier 1766, à
POUR LE SERVICE MILITAIRE. l5
Saint-Jean - des - Ollières, diocèse de Clermont, reçu
le ii septembre 1781, élève d'Effiat, sorti le 3o juillet
1784, est entré sous-lieutenant dans le 20. régiment de
chevau-légers.
* BAR de la GARDE (Maximilien de), a fait ses
preuves le 5 novembre 1784. Ch. p.
* BAR de la GARDE (Maximilien de), a fait ses
preuves le 14 février 1785. Ch. p.
BAR de la GARDE (de), né le 6 septembre 1770,
à Gannat, diocèse de Clermont, reçu le 25 septembre
1787, élève d'Effiat, sorti le 27 mars $788, est entré
I sous-lieutenant dans le régiment de Pont-â-Mousson.
BARANDIER MONTM AYEUR d'ESSUILLE
(Marie-Louis-Françqis de), recule i3 août 1775.
* BARBEROT d'AUTET (Marie-Joseph de), né
'le 20 mai 1765, à Gray, a fait ses preuves le 26 oc-
tobre 178 1 . Ch. p.
* BARBIER de la SERRE (Nicolas-Charles-Marie),
né le 18 mai 1767, à Valenciennes, a fait ses preuves
le 12 octobre 1782. Ch. p.
BARBAUT de MAISONROUGE (N..., de), reçu
à la Flèche, le 8 octobre 1753.
BARBAUT de MAISONROUGE de BOISGE-
R\RD (de), né le 8 juillet 1767, à Tonnerre, diocèse
de Langres, reçu le 7 octobre 1783, élève d'Auxerre ,
sorti le i5 mars 1788, est entré sous-lieutenant dans le
régiment de Brienne.
* BARCATIER de SAINT-JULIEN d'ASSÉ (Paul-
iBernardin-Jacques-Joseph de), né au diocèse de Riez,
1 fait ses preuves le 3o juillet 1784. Ch. p.
* BARDET de BURE (Bernard de), né le 11 mai
I1767, au diocèse de Clermont, a fait ses preuves le
28 septembre 1782. Ch. p.
BARDOUIN de SANSAC (de), né le 19 novembre
1766, à Allemans-du-Drot , diocèse d'Agen , reçu le
r6 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
16 octobre 1781, pensionnaire, sorti le 11 mars 1783,
est entré sous-lieutenant dans les carabiniers.
BARÈGE (Armand-Jean-Marie), du diocèse de Pau
et de Bayonne, reçu le 3i décembre 1786.
BARENTIN (André-Jean-Baptiste- François-de-Paule -
Charles de), d'Auvergne, reçu à Effiat, le 3i décembre
1786.
BARLATIER de MAS (de), né le 14 mai 1768,
paroisse de Mas, diocèse de Glandèves, reçu le 4 oc-
tobre 1784, élève de Tournon, sorti le 24 juillet 1785,
est entré sous-liektenant dans le régiment Viennois.
* BARRE (Augustin-Henri de la), a fait ses preuves
le 19 septembre 1782. Ch. p.
* BARRY de PUYOL (Pierre-Laurent de), né l
5 août 1765, au diocèse d'Aire, en Gascogne, a fai
ses preuves le 19 septembre 1781. Ch. p.
BARTHE (de la), né le i3 avril 1766, à Auch
reçu le 11 septembre 1781, élève de Tournon, sorti
19 mai 1782, est entré aspirant garde-marine à Toulo
*BARTON de MONTBAS (Alexandre- Jacques de)
né le 17 mars 1769, au diocèse de Limoges; (Léonard)
né le 12 mars 1770; (Alexandre-François), frère d
précédents, né le 25 mars 1771, ont fait leurs preuves
16 août 1784. Ch. p.
BARVILLE (N.... de), reçu à la Flèche, le 5 oc
tobre 1753.
* BARVILLE de SOUPLAINVILLE (Xouis-Robe
de), né le 29 mars 1766, au diocèse de Chartres
(Louis), frère du précédent, né le 19 août 1768. on
fait leurs preuves le r 1 juillet 1782. Ch. p.
BATTINCOURT (de), né le 2 octobre 1770
Lunéville, diocèse de Toul, reçu le i5 octobre 178.
élève de Pont-à-Mousson, sorti le 16 octobre 1786, est
entré dans les gardes du corps du Roi.
BAUD du CAST1LLET (de), a dû produire en
1753.
POUR LE SERVICE MILITAIRE. I?
* BAUDARD de FONTAINE (Julien) , né à
Versailles, le 29 janvier 1767; (Philippe), ne le 22 dé-
cembre 1767 ; (Jules) , né le 20 juin 1772, frère des
précédents; ont fait leurs preuves le i3 décembre 1782.
Ch. p.
♦BAUDART ; de _ SAINT-JAMES (Georges) , né
le 2 mars 1765, à Paris, a fait ses preuves le i3 janvier
1783. Ch. p.
'BAUDARTde VAUDESIR (Maurice), frère du pré-
cédent, né le 21 septembre 1768; a fait ses preuves le i3
janvier 1783. Ch. p.
BAUDRAN (de), né le 17 juin 1770 à Saint-Victor,
diocèse de Bayeux; reçu le i3 octobre 1783, pension-
naire, remis à ses parents le 12 octobre 1786.
BAUDRE (Augustin-Jules-César de) , de la géné-
ralité de Caen ; reçu à Tiron, le 3r décembre 1786.
BAUDRE de SAINT-AMADOR (Louis-Antoine-
Joseph de) , reçu le 3i décembre 1785.
BAULAT (de), né le 8 octobre 1767, à Margouet,
diocèse d'Auch, reçu le 10 décembre 1783 ; sorti le 5
janvier 1787, est entré •sous-lieutenant dans le régi-
ment Septimanie.
BAUSSET (de), né le 5 juin 1766, à Pétersbourg;
reçu le 3o avril 1779 , remis à ses parents le 3o avril 1781.
BAUVIÈRES (Louis-Charles de), reçu le 3i dé-
cembre 1785.
'BAZELAIRE de LESSEUX (Marie-Charles -Si-
gisbert de), né le premier février 1773 à Nancy; (Flo-
rent-Marie), né le 21 janvier 1774; (Joseph-Anne-
Maximilien), frère des précédents, né le 5 mai 1775 ;
ont fait leurs preuves le 28 février 1785. Ch. p.
BAZIN de la MOTTE (Michel de), reçu le 3i dé-
cembre 1785.
*BEAUGENDRE de la VAUCELLE (Alexandre-
Henri-Adrien de) , né le 6 décembre 1757, au diocèse
de Coutances, a fait ses preuves le 23 mars 1785. Ch. p.
'BEAUMONT d'AUTICHAMP (Charles-Marie-
Auguste-Joseph de), né le 8 août 1769, à Angers, a
fait ses preuves le 23 août 1784. Ch. p.
ï8 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
BEAUPOIL de SAINT-AULAIRE (Antoine-
Claude-Charles de) , reçu à la Flèche le i3 août 1775.
BEAUREPAIRE (Louis-Gabriel-Théodore de), né
le 16 octobre 1765, à Amblainville, diocèse de Se'ez,
reçu le 17 février 1779, pensionnaire, sorti le 2 avril 1782,
entré dans les carabiniers.
BEAUREPAIRE (de), né le 11 avril 1769, à Cha-
lon-sur-Saône, diocèse de Besançon, reçu , le premier
avril 1783, pensionnaire, remis à ses parents le 14 mai
1785.
BEAUVAIS (de), né le 12 août 1768, à Sainte-
Croix, diocèse de Rouen, reçu le 7 septembre 1783,
élève de Beaumont, sorti le 2 octobre 1785, est entré
sous-lieutenant dans l'artillerie.
* BEDEAU DE LAUNAY (Joseph-René-Jean) , né
le 18 octobre 1760, au diocèse de Nantes, a fait ses
preuves le 27 août 1782. Ch. p.
*BEDÉE de LESCOET (René-Marie de) , né le 21
avril 1768, au diocèse de Saint*Brieux, a fait ses preuve
le 5 février 1785. Ch. p.
* BEDOS de BAUDECOURT (Jean-Pierre de] , m
le 7 novembre 1768, au diocèse de Castres, a fait ses
preuves le 16 juillet 1785. Ch. p.
* BEINAC de SAINTE-GEMME (Charles-Gas
pard de) , né le 5 octobre 1764, au diocèse de la R(
chelle, a fait ses preuves le 28 septembre 1781. Ch. p.
* BEL de BELLE-CHASSAIGNE (Claude le) , n<
le 14 avril 1766, au diocèse dé Bourges, a fait ses preuves
le 14 février 1785. Ch. p.
*BELISSEN D'URBAN (Henri-Gaston de) né le
10 septembre 1761, au diocèse, de Couserans; (Gasimir-
Fulcran) , frère du précédent, né le i3 janvier 1766 ;
ont fait leurs preuves le 16 septembre 1782. Ch. p.
BELLANGER de REBOURSEUX (Louis-Just de),
reçu le 3i décembre 1785.
POUR LE SERVICE MILITAIRE. Ig
BELLEMAR SAINT-CYR (Antoine-Cyr- François
) , reçu à la Flèche le i3 août 1775.
BELGT, né le 25 juin 1770^ Blois , reçu le 26
septembre 1787, élève de Pontlevoy; sorti le i5 mars
1788, est entré sous-lieutenant dans le régiment de
Brienne.
*BENEFICI de CHEYLUS( Jean-François-René),
né le 24 octobre 1767, au diocèse de. Viviers ( Jean-
Aimé-René-Henri), né le 5 décembre 1768; (Louis-
René-Marthe) , frère des précédents, né le 23 mai
1773; ont fait leurs preuves le 24 décembre 1784.
Ch. p.
* BERBIS de CORCELLES (Claude-Henri-Jules
de), né le 21 septembre 1776, à Dijon, a fait ses
preuves le i5 janvier 1785. Ch. p.
BERBIS- DE-LONGECOURT-DE-RANCY, né le
1 5 décembre 1767 ,à Dijon; reçu le 7 décembre 1781 ,
pensionnaire; sorti le 6 décembre 1783, est entré sous-
lieutenant dans le régiment Colonel-général , infanterie.
* BERBIS des MAILLYS (Henri-Jules de), né
le 7 octobre 1773 , à Auxonne, a fait ses preuves le 22
janvier 1785 . Ch . p.
BÉREY de VAUDES( de;, né le 4 décembre 1770,
à Vaudes , diocèse de Troyes , reçu le 3o septembre 1786 ,
élève de Rebais, sorti le 10 novembre 1787, est entré
dans le régiment de Rouergue.
BERINGUIER (Jean-François-Paul de), reçu le 3 i
décembre 1785.
BERNARD ( de) , né le 24 août 1764, au Saint-Es-
prit , diocèse d'Uzès , reçu le 5 novembre 1779 , élève
de Sorèze, sorti le 25 avril 1782, est entré aspirant
garde-marine à Toulon.
BERNARD de la FRÉGEOLLIÈRE (Charles-
Anne-René), reçu à la Flèche le i3 août 1775.
* BERNARD de LUCHET ( Charles-Samuel-Pierre-
Jacqucs de ) , a fait ses preuves le 2 août 1783. Ch. p.
20 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
BERNARD de MARIGNY ( Marie-Charles-Louis-
Claude de ) , de la généralité d'Alençon , reçu à Beau-
mont le 3i décembre 1786.
BERNARD de MONTBRISON ( de), né le 3i
juillet 1768, au Saint-Esprit, diocèse d'Uzès , reçu le
2 3 septembre 1782 , élève de Tournon , sorti le 3 jan-
vier 1785 , est entré sous-lieutenant dans le génie.
* BERNARD de SAINT-JEAN ( Jean-Jacques-Fran-
çois de ) , né le i3 juin 1768, à Moissac ; (Pierre-Fran-
çois), né le 23 novembre 176g; (Marie-Jacques-
François-Louis) , né le 14 août 1773; (Jean-Jacques-
Henri), frère des précédents, né le 2 février 1777 ; ont
fait leurs preuves le 3 janvier 1783. Ch. p.
BERNARD-de-SASSENAY , né le 18 avril 1766 , à
Dijon, reçu le 1 1 mars 1780, pensionnaire, sorti le 4
mai 1782, entré dans le régiment de Bourbon , dragons.
BERNARD de VOLVENT ( François-Madelaine-
Victor-Alexandre de ) , de Dauphiné , reçu à Tournon ,
le 3i décembre 1786.
*BERODÈRE ( Jean-Remi de ) , né le 22 octobre
1785, à Dax , a fait ses preuves le 2 octobre 1784.
Ch. p.
* BERON d'OCHÉ ( Pierre de ) , né' le 21 août 1764
au diocèse de Périgueux , a fait ses preuves le 21 sep-
tembre 1781. Ch. p.
* BERTHÉ d'ASSONVILLE ( Ambroise-Jérôme ) ,
né le 7 août 1770, au diocèse d'Amiens , a fait ses preuves
le 5 juin 1783. Ch. p.
* BERTHÉ de VILLERS-au-BOCAGE (Augustin-
Ferdinand ) , frère du précédent , né le i5 juillet 1769, à
fait ses preuves le 5 juin 1783. Ch. p.
* BERTHELIER (Rémi), né le i3 mai 1766 , à
Chaumont en Bassigny , a fait ses preuves le 22 décembre
1781. Ch. p.
BERTHEREAU de la GIRAUDIÈRE ( de ) , né le
22 mars 1772 , à Orléans , reçu le premier octobre 1785 ,
pensionnaire, remis à ses parents le 21 juillet 1787.
POUR LE SERVICE MILITAIRE. 2I
BERTHON dr la VIOLAYE (Alexandre- Jean-
iptiste-Louis), né le- 19 janvier 1763, à Paris, a fait
preuves le 27 septembre 1781. Ch. p.
BERTIN (Jean-LouisJ, a fait ses preuves le 8 avril
r783. Ch. p.
* BERTIN de BLAGNY (Anne-Victor), né le 23
îvier 175g, à Paris, a fait ses preuves le 17 juillet
781. Ch. p.
BERTRAND de BOUCHEPORN (Claude-
Jharles), né le 6 août 1768, au diocèse de Metz, a fait
2S preuves le 6 avril 1782. Ch. p.
* BERTRAND de CROZOFONS (Jean(, né le 14
juillet 1768, au diocèse dAgen ; (Jean), né le 3o août
1765; (François-Joseph), frère des précédents, né le
3 avril 1770, ont fait leurs preuves le 24 novembre 1784.
Ch. p.
BESSE de la RICHARDIE (André-Charles), ne le
2 juin 1766, à Auriac, diocèse de Clerrnont, reçu le
i-5 mai 1780, pensionnaire, remis à ses parents le 1 3 avril
1782.
* BESSIÈRE (Antoine-Justin de), né le 7 août
1765, au diocèse de Bordeaux, a fait ses preuves le 16
juillet 1785. B.
BETZ (de), né le 3i janvier 1766, à Altkirch, dio-
cèse de Bâle, reçu, le 21 février 1780, élève de Brienne;
sorti le 5 mai 1782, est entré sous-lieutenant dans le ré-
giment d'Alsace.
BEZOLLES (de), né le premier novembre 1770, à
Camarade, diocèse d'Auch, reçu, le 26 septembre 1787,
élève de Pontlevoy, sorti le i5 mars 1788, est entré
sous-lieutenant dans le régiment de Brienne.
BEZOLLES de CAUDEROU (de), né le 3 octobre
'1769, à Vic-Fézenzac, diocèse d'Auch, reçu, le 9 avril
1783, pensionnaire, remis à ses parents le 22 septembre
i785.
BIENVENU du BUSC (de), né le i5 avril 1769, à
Saint-Denis-des-Monts, diocèse de Rouen, reçuj le 3o
22 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
septembre 1785, élève de Beaumont, sorti le 19 oc-
tobre 1787, est entré sous-lieutenant dans le régiment
delà Couronne.
MGAULT de GRANDRUT (Claude de) de la
généralité de Clermont, reçu à Auxerre le 3i décembre
1786.
BIGAULT de PARFOURU (Jacques-Charles de),
reçu le 3i décembre 1785.
* BIGOT de la TOUANNE (Sébastien - Pierre -
Irenée), né le 26 mars 1768, au diocèse d'Orléans, a
fait ses preuves le 4 septembre 1784. Ch. p.
* BILLEHEUST de SAINT-GEORGES ( Marie -
Martin), né le 11 novembre 1769, à Granville, a fait
ses preuves le 21 juillet 1781. Ch. p.
BÏLLOUART de KERLEREC, né le 3i janvier 1770,
à Morlaix, diocèse de Tréguier, reçu, le 17 septembre
1784, élève de Vendôme, sorti le 24 mars 1786, est
entré sous-lieutenant dans le corps royal de la marine.
* BINET de da BLOTIÈRE (Marie-Martin), né
le 11 novembre 1769, au diocèse de Nantes, -a fait ses
preuves le i5 septembre 1784. Ch. p.
* BIRAZEL (Jean de), né le 2 janvier 1766, au dio-
cèse de Bazas, a fait ses preuves le 19 août 1782. Ch. p.
BLACAS - d'AUPS (de), né le 25 août 1767, à
Avignon, reçu le 10 juillet 1781, pensionnaire, remis à
ses parents le 3 août 1782.
* BLANC de FERRIÈRE (Pierre-Laurent-Gilles de),
a fait ses preuves le 5 janvier 1785. Ch. p.
BLANC de FERRIÈRE (de), né le 18 octobre 1771,
à Bar-sur -Seine, diocèse de Langres, reçu le 23 sep-
tembre 1786, élève de Tiron, sorti le 27 mars 1788*
est entré sous-lieutenant dans le régiment de Pont-à-
Mousson, infanterie.
BLOIS de LIOURS (Joseph-Marie de), reçu à la
Flèche le 1 3- août 1775
POUR LE SERVICE MILITAIRE. „3
* BLONSART du BOIS de la ROCHE (HugueV-
I Jean le), ift le i3 juillet 1767, à Garlan, diocèse de
Tréguier, a fait ses preuves le 2 octobre 1784. Ch. p.
; BLOU de CHADENAG (Alexandre-Xavier df),
ne le 3 décembre 1766, au diocèse d'Uzès; (Antoine-
Hyacinthe), frère du précédent, né le i5 décembre 1767
ont fait leurs preuves le.... Ch. p.
BLOY des GRANGES (Urbain-Michel le), reçu
1 a la Flèche au mois de février 1785.
BOCHART de CHAMPIGNY (de), né le 16 mars
i 1770, à Paris, reçu le 2 avril 1783, pensionnaire, remis
à ses parents le 3i mars 1785.
BOCQUETEY de VILLERS (de), né le j6 sep-
tembre 1764, à Notre- Dame-de-Villers, diocèse de Li-
sieux, reçu le 7 janvier 1780, pensionnaire, remis à
; madame de Gourdon le 24 décembre 1782.
* BOD1N de BOISRENARD (Alexandre-François
I de), né le i5 juin 1768, au diocèse d'Orléans, a fait
I ses preuves le 3 juin 1784. Ch. p.
BODIN de BOISRENARD (de), né le 9 janvier
T770, à Nonan, diocèse d'Orléans, reçu le 28 sep-
tembre 1787, élève de Vendôme, sorti le i5 mars' 1788,
est entré sous-lieutenant dans le régiment de Brienne.
* BOESSIÈRE de LANVIE (Marc-Antoine-Marie-
Hyacinthe de la), né le 1 1 décembre 1766, au dio-.
cèse de Tréguier, a fait ses preuves le 14 décembre 1782.
Ch. p.
BŒUF de VALDAHON (le), né le 26 septembre
1773, à Dole, diocèse de Besançon, reçu le premier
octobre 1787, pensionnaire, remis à ses parents le r 5 oc-
tobre 1787.
BOHAM (Jean-Baptiste-Joseph de), reçu le 3i dé-
cembre 1785.
* BOILEAU de CASTELNAU (Simon -Charles -
Barnabe de), né le 11 juin 1766, au diocèse de Nîmes;
(Frédéric-Louis), né le 1 3 mai 1770; (Louis-Camille),
24 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
né le 22 août 1774; (Alphonse- Louis), né le 20 dé-
cembre 1776, frère des précédents; les dqpx premiers
ont fait leurs preuves le 16 avril 1782; et les deux der-
niers, le 16 mars 1784. Ch. p.
* BOIS-BAUDRY (Ange-Hyacinthe - Joseph de), né
le 20 septembre 1767, au diocèse de Rennes; (Antoine
François), frère du précédent, né le 21 juillet 1769,
ont fait leurs preuves le i5 novembre 1783. CH.p.
BOIS-BÉRENGER (Augustin -César -René du),
reçu le 3i décembre 1785.
BOIS- GÉRARD (le chevalier de), né le n mai
1770, à Tonnerre, diocèse de Langres, reçu le 21 sep-
tembre 1786, élève d'Auxerre, sorti le i5 mars 1788,
est entré sous-lieutenant dans le régiment de Brienne.
* BOIS de LAUNAY (Pierre-Henri-Guy du), ne
le 11 janvier 1766, au diocèse de Bayeux, a fait ses
preuves le 8 mai 1784. CH.p.
* BOIS de SAINT- HILAIRE (Jean-Baptiste - Fran-
çois du), né le 8 avril 1769, au diocèse de Tulle^ fai
ses preuves le 9 avril 1785. Ch. p.
VBOIS de SAINT- MANDÉ (Jacques-Alexandre pu)
né le 28 octobre 1753, au diocèse de Saintes, a fait se
preuves le 16 octobre 1783. Ch. p.
* BOIS de SAINT -MANDÉ (Marie -François- Char
les du), né le 17 mai 1766, à Saint - Jean - d'Angely
a fait ses preuves le 16 octobre 1783. Ch. p.
* BOIS de SAINT -M AN DÉ de LONGE VILLE
(Alexandre-Amédée du), né le 12 avril 1773, au dio-
cèse de Saintes, a fait ses preuves le 2 octobre 1784.
CH.p.
* BOISLÈVE du PLANTY (Annibal de), né le
5 octobre 1761, an diocèse d'Angers, a fait ses preuve
le 8 mars 1783. Ch. p.
BOISSARD (de), né le 4 novembre 1763, à De-
nèze, diocèse d'Angers, reçu le 5 avril 1782, pension-
naire, sorti le 28 mai 1784.
I
-i POUR LE SERVICE MILITAIRE. 2 5
BOISSEAU de la GALERNERIE ( Michel-Simon ),
reçu à la Flèche, le i3 août 1775.
♦'BOISSEUIL (Alexandre,) né le 22 mars 1776
à Paris; (Auguste-Louis ) , né le 10 avril 1782, frère
du précédent, ont fait leurs preuves le 4 juin 1784.
Ch. p.
BOISSIEU (N — de), a fait ses preuves en 1753.
BOISSIEUX ( Etienne -Hypolite -Casimir- Sylvestre
de ) , d'Auvergne, reçu à Effiat, le 3i décembre 1786.
* BOLLIOUD de CHANSIEU (Claude-Louis de),
né le 29 juin 1766, au diocèse de Lyon; (François-
Louis) frère du précédent, né le i5 mars 1769, ont
fait leurs preuves le 16 avril 1782. Ch. p.
BON IN de COURPOY (Charles-Raymond de),
delà Guadeloupe, reçu à Rebais, le 3i décembre 1786.
BONISSENT (de), né le 19 novembre 1765, à Bos-
cheville, diocèse de Rouen, reçu le 7 septembre 178 1
élève à l'école de Beaumont, sorti le 5 janvier 1784, est
entré sous-lieutenant dans le régiment d'Enghien.
BONNAVENTde BEA.UMEVIELLE d'AMBUR de
GOURGAS ( Marie - Antoine - Henri - Frédéric - Auguste
de), de Languedoc, reçu à Tournon, le 3i décembre
1786. *
BONNAY de BREUILLE (de), né le 27 juillet
1766, à la Harazée, diocèse de Reims, reçu le 14 oc-
tobre 1780, élève de Brienne, sorti le i5 août 1783, est
entré sous-lieutenant dans le régiment Royal- Vaisseaux.
* BONNECHOSE de VAUROYER (François de),
né le 26 mai 1759, au diocèse de Lisieux, a fait ses
preuves le 21 avril 1784. Ch. p.
* BONNEFOY (Joseph-Charles de) né le 14 mars
1765, à Castelnaudary; ( Enegoin- Germain ), né le
i3 mai 1768; ( Jean-Louis-Félix ), frère des précédents,
né le 17 mai 1,769, ont fait leurs preuves le 16 dé-
cembre 1781. Ch. p.
BONNEMAIN (de), né le 11 août 1770, à Lescour,
26 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
diocèse de Lavaur, reçu le 24 septembre 1786, élève de
Sorèze, sorti le 27 mars 1788, est entré sous-lieutenant,
dans le régiment de Pont-à-Mousson.
*: BONNET de SALÈLES (Marie-Grégoire-Guil-
laume-Getaire-Auguste-Anne de ) , né le 12 mars 1769,
a fait ses preuves le 28 février 1785. Ch. p.
BONNEVIE de POIGNAT ^Jean-François- For-
tuné de), reçu le 3 1 décembre 1785.
* BONNEVILLE de CHAPTEUIL (Jean-Antoine),
né le 14 novembre 1763, au diocèse du Puy-en-Velay,
a fait ses preuves le 3 mai 1783. CH.p.
BONNIOT (de) CHEVILLON, né le 7 octobre
1768, à Metz,, reçu le 21 octobre 1782, élève de Brienne,
sorti le i3 décembre T783, est entré sous-lieutenant dans
l'artillerie.
BONTEMS de MESSIGNAC (Louis de), reçu le
3 1 décembre 1785.
BORIE de POMARÈDE (Alexandre), reçu à la
Flèche, le i3 août 1775.
* BONVOUST d'AUNAY ( Flor - Henri -Augustin-
Adélaïde de ), né le 14 août 1766, à Saint-Ouen-d'Aunay,
a fait ses preuves le 26 novembre 1781. Ch. p.
* BONVOUST d'AUNAY ( Rose-Hypolite de), né
le 11 octobre 176g, au diocèse de Séez, frère du pré-
cédent, a fait ses preuves le 1 1 décembre 1784. Ch. p.
* BORDA de JOSSE (François de), né le 27 mars
1763, au diocèse de Dax, a fait ses preuves le i5 mai
1782. Ch. p.
* BORNE d'ALTIER (Charles-Michel-Elisabeth de;
né le 9 juillet 1770, à Paris; (Gabriel-Hercules- Victor \
frère du précédent, né le 24 novembre 1773, ont fait
leurs preuves le 24 mai 1784. Ch. p.
* BOSAS du CROS (Louis-Sébastien-François de ) ,
né à Tournon, le 10 sepembre 1770, a fait ses preuves
le premier août 1785. B.
* BOSC (Henri-Claude-Louis de ) , né le 3o mars
POUR LE SERVICE MILITAIRE 27
1765, à Montpellier, a fait ses preuves le 28 juillet
1781. Ch. p.
* BOSC ( Louis - Bonaventure du ) , né le 12 août
1770, à Saint-Germain-d'Hermival , au diocèse de Li-
sieux ; ( Louis- François ), frère du précédent, né le
21 juillet 1769, ont fait leurs preuves, le premier, le
23 juillet 1785, et le second, le 3 août de la même
année. B.
* BOSREDON de GÉNETINE ( Mayeul de), né le
11 juillet 1765, au diocèse de Bourges, a fait ses preuves
le 16 juin 1785. B.
'BOSREDON de SAINT- AVIT (Nicolas -Joseph-
Frédéric de ) , né à Moulins en Bourbonnais , le 26
juin 1769, a fait ses preuves le 9 avril 1783. Ch. p.
BOTHEREL de la BRETONNIÈRE ( Voldemar-
Guillaume de), de Bretagne, reçu à Tiron , le 3i dé-
cembre 1786.
BOUAYS de la BEGASSIÈRE ( Anne - Maurice-
Amand du), reçu à là Flèche le i3 août 1775.
* BOUBERS (Amédée- Charles- Marie de), né le i5
avril 1765, à Abbeville , a fait ses preuves le premier
août 1782; (André- Henri), frère du précédent, né
le 22 juin 1766, a fait ses preuves le 9 novembre 1784.
Ch. p.
* BOUBERS ( Alexandre -Bonaventure -Daniel de ) ,
né le i3 juillet 1769, à Saint -Eloi, diocèse d'Abbe-
ville, a fait ses preuves le 4 novembre 1783. Ch. p.
BOUCHER - d'AVANÇON ( Alexandre - Paul - Louis-
Nicolas de), né le 17 octobre 1771 , à Avançon, diocèse
de Reims, reçu le 11 octobre 1784, élève de Rebais,
sorti le 27 mars 1788 , est entré sous-lieutenant dans le
régiment de Pont-à-Mousson.
* BOUCHER de FALGUEYRAS ( Jean-Joseph de ) ,
né le 4 février 1761 , au diocèse de Sarlat , en Périgord ,
a fait ses preuves le 12 janvier 1782. Ch. p.
BOUCHERON de SAINT-HYPPOLITE (du), a
produit en iy53.
a3
m
28 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
BOUDENS-VANDER- BOURG, ne le 8 juillet
i/65, à Saintes, reçu le 4 octobre 1779, élève d'Ef-
fiat, sorti le 18 mars 1782, est entré aspirant garde-
marine à Rochefort.
BOUDENS-VANDER-BOURG, né le premier mars
1767, à Saintes, reçu le 12 septembre 1782, élève
d'Effiat, sorti le 27 janvier 1785.
* BOUDIER de CODEVILLE { Auguste - Henri-
Louis), né le 14 septembre 1765, au diocèse d'Avran-
ches, a fait ses preuves le 4 septembre 1781. Ch. p.
BOUDON de la COMBE, né le 24 juin 1768, à
Cosnac, diocèse de Saintes, reçu le 27 septembre 1785,
élève d Auxerre , sorti le i5 mars 1786, est entré sous-
lieutenant dans le régiment d'Aquitaine , infanterie.
BOUETTE de BLEMUR ( Etienne -Gaston -Louis-
François de), reçu le 3i décembre 1785.
* BOUEXIC de la DRIENNAIS ( Pierre - Prudent
du), né le 3 septembre 1768, à Saint-Malo de Fily, i
fait ses preuves le 3 avril 1784. Ch. p.
BOUFFEY du CORDEBUGLE (de), né le 3o no
vembre 1767, à Cordebugle , diocèse de Lisieux , reçi
le 14 décembre 1780, pensionnaire, sorti le 28 juille
1783, est entré sous-lieutenant dans le régiment d
Bourbon, infanterie.
BOULARD (Michel -Thomas -Nicolas de), de la
Rochelle, reçu à Effiat le 3i décembre 1786.
BOULLAYE ( Pierre - Charles - Marie de la), reçu
le 3i décembre 1785.
* BOULLAYE de BIERRES ( Pierre - Paul - René
Séraphin de la ), a fait ses preuves le 25 juin 1785
Ch. p.
* BOULLEUR de COURLON (Paul-Thibaut le),
né le 4 avril 1772, au diocèse de Langres; (Louis-
Pierre), né le 9 octobre 1769; ( Mélanie- Edme ), né
le 29 mai 1775; (Christophe et Charles), frères des
précédents, nés le i5 juillet 1779, ont fait leurs preuves,
POUR LE SERVICE MILITAIRE. 2q
premier, le 17 juillet 1784, et les autres le 12- février
■85. Ch. p.
* BOURBEL de MONTPINÇON (Emmanuel-Marie-
itoine de),( né le i3 janvier 1765, à Dieppe; (Louis-
jguste), né le 27 décembre 1774; (Antoine-Alexis-
îouI), frère des précédents, né le 7 septembre 1777,
ît fait leurs preuves le ... . Ch. p.
* BOURCIER de MONTUREUX (François-Louis-
seph), né le 4 mai 1768, à Nancy, a fait ses preuves
16 septembre 1782. Ch. p.
* BOURDEILLES (Jean-Baptiste de), a fait ses
euves le 28 février 1783. Ch. p.
BOURDEILLES de COUZANCE (de), né le 17
cembre 1769, à Saint-Germain Lembron , diocèse de
.ermont, reçu le 26 septembre 1787, élève de Pontle-
y, sorti le 3i mars 1788, est entré sous- lieutenant
ns le régiment de Berri.
* BÔURDONNAYE de la BRETESCHE (François-
egis de la), né le 19 mars 1767, au diocèse de Nantes,
fait ses preuves le 2 3 novembre 1782. Ch. p.
' BOURDONNAYE de MONTLUC le QUATIN
harles - Olivier -Marie-Sévère de la), né le 25 sep-
Tibre 1766, en l'évêché de . Rennes ; (Charles-Marie-
ienne), frère du précédent, né le 19 janvier 1769,
it fait leurs preuves, le premier, le 5 mars 1782; et le
:ond, le 14 mai 1784. Ch. p.
BOURKE, né le 18 décembre 1769, à Lorient, dio-
se de Vannes, reçu le 24 septembre 1787, élève de
iron, sorti le 27 mars 1788, est entré sous-lieutenant
ns le régiment de Pont-à-Mouson,
j BOURNAT de la FAYE (Annet de), né le 24
illet 1742, au diocèse de Clermont, en Auvergne, a
Uses preuves le 12 décembre 1782. Ch. p.
1BOUTIER de CATUS (de), né le 12 février 1765,
Beflort, diocèse de Bâle, reçu le n janvier 1780,
éve de Rebais, sorti le 2 mars [782, entré sous-lieute-
int dans le régiment d'Aunis.
30 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
* BOUTINI (Hubert - Fançois), a fait ses preu
le 1 6 juillet i785. B.
* BOUTIQUE de SAINTE-CHRISTIE (Jean-Pier
François de la), né le 4 octobre 1770, au dioc<
d'Auch, a fait ses preuves le 18 février 1783. Ch. p.
* BOUVIER de CACHARD (Jean-Humbert),
fait ses preuves le 3o mars 1785. Ch. p.
BOUVIER de CEPOY, né le 2 octobre 1769,
Cepoy, diocèse de Sens, reçu le 5 octobre 1782, pensio
naire, remis à ses parents le 5 octobre 1784.
BOUZET (du), né le 23 avril 1769, à Toulous
recule 7 avril 1784, pensionnaire, remis à ses parens
premier juillet 1784.
* BOUZET de BIVES (Louis-César du), a
ses preuves le 6 mars 1784. Ch. p.
BOUZET de CORNÉ (du), né le 10 novemb
1770, à Lauret et Cornet diocèse de Lectoure, reçi
le 24 septembre 1786, élève de Sorèze, sorti le 1!
mars 1787.
,;
* BOUZIER d'ESTOUILLY (Charles) , né le
juillet 1759, au diocèse de Noyon, a fait ses preuves
16 mai 1783. Ch. p.
BOVET (Charles-Marin de), reçu le 3i déc. 17
* BRACH d'ESNAUDES (Jean-Marie-Charles de)
né le 1 3 avril 1 767, au diocèse de la Rochelle, a fait se:
preuves le 3i juillet 1784. Ch. p.
* BRÀCHET de FLORESSAC (Claude-Joseph-
Alexandre de), né le 4 mars 1766, à Riom; (Baltazard-
Annet-Joseph- Louis), frère du précédent, né le 3i dé*-
cembre 1769, au diocèse de Limoges; ont fait leun
preuves le 5 novembre 1784. Ch. p.
* BRANCHE de FLAVIGNY (Charles-Nicolas-Fran-
çois), né le 4 juin 1765, à Reims; (Antoine-Charles-
Nicolas), frère du précédent, né le 2 décembre 1769,
ont fait leurs preuves le 3i mars 1783. Ch. p.
POUR LE SERVICE MILITAIRE. 3 t
BRASDEFER d'OMMOY ( Louis-Ferdinand-Ca-
nir de ) , de la généralité d'Alençon , reçu à Tiron ,
3i décembre 1786.
* BRASSA Y-JAUSSELIN de la GRANGE-MON-
ÎPOS ( Louis-Elzéard de), né le 29 avril 1764, au
xrèse de Condom , a fait ses preuves le 14 octobre
~>2. Ch. p.
BRASSAY-JOUSSELIN de la GRANGE-MON-
ÏPOS du TUSTA ( Jean-Paul de ) , né à Nérac , le
ivril 1773 , a fait ses preuves le 14 octobre 1782.
P-
BRASSA Y-JAUSSELIN de TUSTA '( Joseph-Rai-
)nd de ) , né à Nérac, le premier mars 1782, a fait
preuves le 11 janvier 1783. Ch. p.
' BRAUX ( Jean-Baptiste-Nicolas de ) , né le 3i août
65 , au diocèse de Toul , a fait ses preuves le 22 mai
83. Ch. p.
BREIL ( Dominique-Jean du ) , né le 28 juin 1763 ,
diocèse de Montauban , a fait ses preuves le 21 juin
83. Ch. p.
BRETEL d'HIERMONT (Charles-Augustin de),
u à la Flèche , le i3 août 1775.
BRETTES ( Jean-Baptiste-Jôseph de), reçu le 3 1 dé-
nbre 1785.
BREUIL du MARCHAIS (André-François du), de
généralité d'Orléans , reçu à la Flèche, le 5 oct. 1753,
BRIANÇON de VACHON de BELMONT (de),
le 2 mars 1770, à Paris, reçu le 3i octobre 1785,
nsionnaire , sorti le 11 mars 1788.
BRIE ( N.... de ) , a fait ses preuves en 1753.
SRIE - SERRANT ( Jean - Baptiste - Etienne - Louis-
titoine de ) , reçu à la Flèche, le i5 septembre 1775.
3RIFFE-d'AMILLY ( de la ) , né le 6 novembre 1765,
Rennes, reçu le 5 avril 1780, pensionnaire, remis û
s parents , le 5 avril 1782.
33 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
BRIFFE-d'AMILLY (de la), né le 2 juin i768j
à Rennes , reçu le i3 avril 1782, pensionnaire, sorj
le 14 avril 1784, est entré sous-lieutenant dans le n|
giment du Roi , infanterie.
* BRILLET de CANDÉ ( Clovis-François ) , né j
22 mars 1770, à Nantes; (Clovis-François), né J
22 mai 1771 ; ( Louis-Charles-Clovis ) , né le 8 décembj
1773; ( Pierre-Jean-Fit ) frère des précédents, né j
18 février 1777, ont fait leurs preuves j le premier!
le 21 décembre 1782, et les trois autres, le 27 de
cembre 1783. Ch. p.
*BRION de MAROLLES ( Jean-Marie-Noel de),
né le 28 octobre 1763, à Paris; (Alexandre-Marie)!
frère du précédent , né le i5 juin 1766, ont fait leur1
preuves le ^décembre 1781. Ch. p.
*BRISSON de la GRANGE ( Barnabe-Jacques))
né le 28 mai 1767 à Paris , a fait ses preuves le 2
mai 1782. Ch. p.
BROC ( de ) , né le 7 août 1770 , à Vernoil-le-Fourier
diocèse d'Angers , reçu le 8 novembre 1784, pension
naire , remis à ses parents le 9 avril 1787.
BROC-de-la-TAVELIÈRE (de), né le 3o janvie
1773, à Hédé , diocèse de Rennes > reçu le 28 sep
tembre 1787, élève de Vendôme , sorti le i5 mars 1788
est entré sous-lieutenant dans le régiment de Brienne.
*BROCAS de la NAUSE, ( Pierre-Henri ), né I
premier août 1762 , au diocèse de Bazas, a fait ses preuve.
le 10 août 1782. Ch p.
*BROCH d'HOLETANS (Joseph-Xavier), néi
Dole le 19 mars 1761 , a fait ses preuves le 3i janvier
1784. Ch. p.
BROÉ (de), né le 23 août 1770, à Paris, reçu le
11 octobre 1784, pensionnaire , sorti le 20 die. 1787.
BROGLIE (de), né le 3o janvier 1768, à Paris,
paroisse Saint-Sulpice ; reçu le premier juin 17..., pen-
sionnaire, sorti le 19 septembre 17..., est entré sous-
lieutenant dans l'artillerie.
POUR LE SERVICE MILITAIRE. 33
BRONDEAU de LÉE ( Claude-Marie-Adrien ) ,
né le 5 février 1771, à Châlons-sur- Saône; ( Louis-Marie ) ,
frère du piécédent, né le 2 juin 1772; ont fait leurs
preuves le 6 juillet 1785. B.
BROSSARD (François-Paul), élève de Pontlevoy, le
3i décembre 1786.
* BROSSARD (Roland-Jean-Gaston de), né le 8
avril 1763, au diocièse de Lisieux, a fait ses preuves le
9 mars 1782. Ch p.
BROSSARD ( François- Paul de), de la généralité
de Tours, reçu à Pontlevoy, le 3i décembre 1786.
* BROSSARD de BEAUCHESNE (Jean-François
de), né le 25 septembre 1763, au diocèse d'Evreux ;
(Germain-Augustin), frère du précédent, né, le 18
décembre 1764; ont fait leurs preuves le 19 décembre
1782. Ch. p.
* BROSSARD d'HIONVAL ( Charles-Jean-Louis-
Simon de), né le 17 février 1760, au diocèse de
Rouen, a fait ses preuves le 6 avril 1782. Ch. p.
* BROSSARD de SAINT-JOUER ( Amedée-François-
Hypolite de), né le 20 décembre 1759, au diocèse de
Rouen, a fait ses preuves le 22 décembre 1781 . Ch. p.
* BROSSARD de SAINT-RENÉ ( Antoine-Jean-
Louis-Pierre-Severin de;, né le .28 octobre 1764, au
diocèse de Tours; (Joseph-Jérémie ) , frère du précédent,
né le 6 juillet 1767, au diocèse de Mans; ont fait leurs
preuves le 16 juillet 1783. Ch. p.
BROUSSE (de la), né le 26 mars i7éô, à Brenac,
diocèse de Sarlat, reçu le 8 septembre 1781, élevé à
l'école de Vendôme, 'sorti le 7 novembre 1784, est
entré sous-lieutenant dans le régiment Evêché, cava-
lerie.
BROUTIÈRES (Charles-Semoni de), reçu le 3i dé-
cembre 1785.
* BRUCOURT ( Léon-Pascal de ) , né le ri avril
1762, à Saint-Domingue, ( Alexandre-Victor-Amédee ) ,
34 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
frère du précédent, né le i3 octobre 1764; ont fait leurs
preuves : le premier, le 3 avril 1784, et le second, le
3o juin suivant. Ch. p.
BRUET ( Paul- Pi erre- Joseph de), né le 3i août
1776; reçu à la Flèche au mois de février 1785.
BRUEYS (Joseph-Marie de), de la généralité
d'Auch, reçu à Sorèze, le 3 1 décembre 1786.
* BRUGIÈRE de FARSAT (Joseph de), né le 28
février 1767, au diocèse de Limoges, a fait ses preuves
le 10 mai 1784. Ch. p.
BRUGIÈRE de FARSAT ( François -Charles -Anne
de), né le 12 octobre 1774, reçu à la Flèche au mois
de février 1785.
BRUNEL de la ROQUETTE ( de ) , né le 14 sep-
tembre 1769, à Bauzelé, diocèse de Rodés, reçu le 24
septembre 1787, élève de Tiron, sorti, le 27 mars 1788,
est entré sous-lieutenant dans le régiment de Pont-à-
Mousson.
* BRUNET de la JUBANDIÈRE ( Jean-Jacques
de ) , né le 10 juillet, 1766 à Mamers, au diocèse de
Tours, a fait ses preuves le 2 août 1785. B.
* BRUNIER-ADHEMAR de LARNAGE de MON-
TEIL (Anne-Louis de), né le 26 août 1761, à
Orange, a fait ses preuves le 3 mars 1785. B.
* BRUNVILLE de PO USSY ^ ( Frédéric de), né le
29 novembre 1773, à Caen ; (Frédéric-René), frère du
précédent, né le 27 avril 1779; ont fait leurs preuves le'
i5 septembre 1784. Ch. p.
BRUYÈRE (de la), né le 23 janvier 1768, à
Donchéry, diocèse de Reims, reçu le 7 octobre 1782,
élève de Rebais, sorti le 12 juin 1786, est entré sous-
lieutenant dans le régiment de Bassigny.
BRUYÈRE ( Nicolas-Victor de ) , reçu le 3 1 dé-
cembre 1785.
BRUYÈRE de ROZ (Jean-Jacques-François de),
reçu le 3 1 décembre 1785.
POUR LE SERVICE MILITAIRE. 35
* BUISSON de RESSOUGHES (Charles-Auguste
de), né le 5 février 1768, au diocèse de Valence, a fait
ses preuves le 1 1 décembre 1784. Ch. p.
* BUISSY (Louis-François-Marie de ), né le 24 mars
1784, à Douay^ ( Charles-Laurent-Pierre) , né le 19 juin
1769; (Jean-Mériadeck- Louis) , frère des précédents, né
le 21 juillet 1771, ont fait leurs preuves le 22 juin 1782.
Ch. p.
* BUISSY D'ACQUETS (Paul-François-Joseph de),
né le 2 octobre 1766, à Abbeville, a fait ses preuves le
i3 octobre 1784. Ch. p.
BULLION (de) , né le 7 septembre 1772, à Mar-
coussis, diocèse de Paris, reçu le premier octobre 1785,
pensionnaire, sorti le premier octobre 1787.
BULLION (chevalier de i), né le 28 octobre 1773,
à Marcoussis, diocèse de Paris, reçu le premier octobre
1786, pensionnaire, sorti le premier mars 1787.
BUONAPARTE (de), né le i5 août 1769, à
Ajaccio, en Corse, reçu le 22 octobre 1784, élève
de Brienne, sorti le 28 octobre 1785, est entré sous-
lieutenant dans l'artillerie.
BUQ. de MARCUSSY (de) , né le premier octobre
1764, à la Trinité, île de la Martinique, reçu le 2 mars,
élève de Tiron, sorti le 23 janvier 1782, est entré sous-
lieutenant dans le régiment Auxerrois.
'BUSNEL de MONTORAY (Henri-Marie-Joseph-
Annibal de) , né le 28 septembre 1766, au diocèse de
Saint-Malo; (Louis-César-Annibal) , frère du précé-
dent, né le 26 mai 1768, ont fait leurs preuves le
26 avril 1783. Ch. p.
BUSSELOT (François-Madeleine de), de Lorraine,
reçu à Brienne, le 3i décembre 1786.
* BUSSELOT de DOMMARTIN ( Charles - Anne-
François-Gabriel - Louis de) , né à Nancy, le 6 mars
1762; (Nicolas-François-Chrétien-Henri) , né le 18 dé-
cembre 1762; (Philippe-Charles-Sigisbert) , né le 18 mai
1764; (Pierre-Joseph-Jean-François), né le 23 août
36 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
1765; ( François-Ignace- Anne) , né le 6 septembre
1771; (Anne-Georges-Benjamin), né le 8 juillet 1776;
(Charles-François-Madeleine ) , né le 4 février 1778;
Charles ) , frère des précédents, ont fait leurs preuves,
le premier et le quatrième, le 19 mai 1782, et les six
derniers, le 27 avril 1782. Ch. p.
* BUSSELOT d'ANDILLY (Pierre-Joseph-Jean
de), né à Nancy, le 3i mars 1765; (Pierre-François-
Chrétien-Charles), frère du précédent, né le 14 mai
1764, ont fait leurs preuves le 19 mars 1782. Ch. p..
* BUSSON de la MARIÈRE ( Marie-Joseph Au-
gustin), né le i5 août 1764, à Nantes; (Louis-Jo-
seph frère du précédent , né le 20 novembre 1772 ,
ont fait leurs preuves, le premier, le 21 juillet 1784,
et le second, le i3 juillet 1785. Ch. p. et B.
* BUSSON de COIFFARD (Jean de), né au dio-
cèse de Saintes, le 7 avril 1766; (François), frère du
précédent, né le 11 juin 1767, 'ont fait leurs preuves
le *6 juillet 1785. B.
* CABOCHE, aîné et cadet, admis en 1783.
* CACHEDENIER de VASSIMONT (François-An-
toine-Benoît et Sébastien-Anne-Benoît ) , frères, ont
fait leurs preuves le 27 août 1781. Ch. p.
* CADIER de BOUY (Simon), né le 11 avril 1767,
à Moulins, a fait ses preuves le 26 avril 1784. Ch. p.
* CAHUZAC du VERDIER ( François-Germain de),
né le 3 septembre 1766, au diocèse d'Albi, a fait ses
preuves le 3o juin 1784. Ch. p.
* CAILUS ( Marie-Charles-Eugène - Gabriel -Armand
de), né le 8 décembre 1764, à Toulouse, a fait ses
preuves le 7 septembre 1781. Ch. p.
* CAJETTAN de VI LLETTE (François de ) , a fait
ses preuves le 11 décembre 1784. Ch. p.
POUR LE SERVICE MILITAIRE. 3 y
CALONNE de BEAUFAIT (de), né le 17 septembre
1766, à Cernay, en Alsace, diocèse de Bâle, reçu le
16 octobre 1781, élève de Pont-à- Mousson, sorti le
12 septembre 1784, est entré sous -lieutenant dans le
régiment de Brie.
CALONNE de RAGEAUD (Jean - Joseph de), reçu
à la Flèche, le 1 3 août 1775.
* CAMON d'OMS de COLOA (Joseph - Marie - Au-
gustin de), né le 28 février 1768, à Perpignan, a fait ses
preuves le 4 décembre 1784. Ch. p.
CANON de VILLE (de), né le i5 mai 1770, à
Neufchàteau, diocèse de Toul, reçu le premier no-
vembre 1786, élève de la Flèche, sorti le 27 mars 1788,
est entré sous-lieutenant dans le régiment de Pont-à-
Mousson.
CANTVELLE (André -Samuel- Michel- François),
né le 16 février 1772, reçu à la Flèche au mois de lé-
vrier 1785.
* CAPDEVILLE d'ARRICAUD ( Jean - Bernard de),
né le 16 mars 1768, au diocèse d'Aire, en Chalosse, a
fait ses preuves le 5 mai 1784. Ch. p.
CAPEAU de MARGARINE, aîné et cadet, ont pro-
duit en 1753.
* CAQUERAY (François-Etienne de), né le 3 oc-
tobre 1765, au diocèse de Rouen, a fait ses preuves le
1 j mai 1784. Ch. p.
* CAQUERAY de BEA UM ONT ( Louis- François
de), né le 29 avril 1768, au diocèse de Rouen, a fait
ses preuves le 10 septembre 1784. Ch. p.
CA QU ERAY de QUI NE VIL LE (Alexandre de),
reçu le 3 1 décembre 1 785 .
38 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
CARBONNEL (de), né le 21 août 1772, à Agnières,
diocèse d'Amiens, reçu le 3o septembre 1787, élève de
Rebais; sorti le 27 mars 1788, est entré sous-lieutenant
dans le régiment de Pont-à-Mousson.
CARDAILLAC (de), né le 17 mars 1765, à Mey-
raguet, diocèse d'Angoulême, reçu le 6 octobre 1780,
élève de Sorèze; sorti le 16 juillet 1783, est entré sous-
lieutenant dans le régiment Lyonnais.
CARDEVAQUE d'HAVRINCOURT (de), né le
6 juillet 1770, à Paris, reçu le 2 octobre 1785; sorti le
21 juin 1787, est entré sous-lieutenant dans le régiment
Mestre-de-camp-général, cavalerie,
* CAREILH de LAUNAY (Pierre - Joseph de), né
le 21 octobre 1770, au diocèse de Nantes, a fait ses
preuves le 2 juillet 1785. Ch. p.
* CARLIER de RONCHÈRES (Jean-Charles-Louis),
né le 18 février 1767, à Laon; (Jean-Antoine), frère
du précédent, né le 25 mai 1769, ont fait leurs preuves,
le premier, le 16 décembre 1782, et le second, le 4 jan-
vier 1783. Ch. p.
CARMEJANNE (de), né le 6 juillet 1772, à Me-
nerbe, diocèse d'Avignon, reçu le 25 septembre 1787,
élève de Beaumont; sorti le 27 mars 1788, est entré
sous- lieutenant dans le régiment de Pont-à-Mousson.
* CARNÉ de MARCEIN (Louis-Marie de), né le
9 août 1769, à Brest, a fait ses preuves le 20 novembre
1784. Qï.p.
* CARON de HOQUENSE (Antoine-Marie-Pierre
le), né le 19 décembre 1763, à Amiens, a fait ses preuves
le 27 mars 1782. Ch. p.
CARRION de MURVIEL (de), né le 17 mars 1767,
à Montpellier, reçu le 11 mars 1782, pensionnaire; sorti
le 5 novembre 1783, est entré sous-lieutenant dans le
régiment Commissaire-général, cavalerie.
CARRION de PAULIN (de), né le 4 juillet 1768,
à Montpellier, reçu le 11 mars 1782, pensionnaire ; remis
à sa famille le 3 novembre 1784.
POUR LE SERVICE MILITAIRE. 39
CASAMAJOR-GESTAS (Henri de), reçu le 3i dé-
cembre 1785.
CASSAIGNARD ( de ), a produit en 1753.
♦CASTAIN de GUÉRIN de la MADELAINE
( Charles-Grégoire ), né le 24 janvier 1770, au diocèse
de Saintes, a fait ses preuves le 1 1 février 1785. Ch. p.
CASTAING des TABOISSIES (du ), né le 4 sep-
tembre 1768, à Cendrieux, diocèse de Périgueux, reçu
le i3 octobre 1783, élève de Rebais; sorti le 6 sep-
tembre 1786, est entré sous-lieutenant dans le régiment
de Bourgogne, infanterie.
CASTELLANE-MAZAUGUES (de), né le 26 avril
1771, à Marseille, reçu le 3 octobre 1785, pensionnaire;
sorti le 28 octobre 1787.
* CASTELNAU de la LOUBÈRE J Jean- Paul- Isi-
dore et Jean- Louis- Alexandre de ), frères, nés à Tarbes,
le 26 septembre 1763, ont fait leurs preuves, le premier,
le 5 février 1785, et le second, le 3 juin de la même
année. Ch. p.
* CASTELNAU de TURSAN ( Guillaume de ), né
le 9 septembre 1762, à Saint-Sever, a fait ses preuves
le^ 10 septembre 1784. Ch. p.
^CASTRES ( de ) né le 10 avril 1771, à Vaux-les-
Rubigny, diocèse de Reims, reçu le 22 octobre 1784,
élève de Brienne; sorti le i5 mars 1788, est entré sous-
lieutenant dans le régiment de Brienne.
CATON de THALAS ( de ), né le 25 août 1766, à
Bordeaux, reçu le 2 avril 1782, pensionnaire ; mort à
l'hôtel le 4 juin 1784.
CAUMONT( de ), né le 22 avril 1768, à Versailles,
diocèse de Paris, reçu le 12 octobre 1786, pension-
naire; sorti le 1.6 janvier 1788.
CAZA-BIANCA ( Luce-Quilico de ), reçu à la Flèche
le i5 septembre 1775.
* CELERY d'ALENS ( François-Stanislas de ), né le
7 mai 1760, au diocèse de Pamiers, a faites preuves le
3i octobre 1783. Ch. p.
40 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
* CELLAR de la VILLENEUVE ( Jacques- Louis-
François- Marie ), a fait ses preuves le 20 septembre
1781. Ch. p.
x* CELLIER de BOU VILLE ( Joseph-Thomas ),
né le 12 mai 1766, à Châteaudun, a fait ses preuves le
7 novembre 1783. Ch. p,
* CERTAIN de la MÉCHAUSSÉE (Jean-Baptiste-
Pierre), né le 17 août 1768, à Noaillac; ( Etienne ), né
le 19 septembre 1770 ; ( Pierre- Louis ), né le 26 mars
1775 ; ( Jacques ), frère des précédents, né le premier
février 1777, ont fait leurs preuves le 3i août 1784.
Ch. p.
CHABANES( de ), né le 26 juin 1768, à l'Isle-Jour-
dain, diocèse de Toulouse, reçu le i3 octobre 1783,
élève de Rebais; sorti le 2 3 juin 1786, est entré sous-
lieutenant dans le régiment de Lorraine, infanterie.
* CHABANS de JOUMART de RICHEMONT
( André-Jacques-Hyacinthe-François de ), né à Saint-
Astier, le 3i mars 1767, a fait ses preuves le 27 octobre
1784. Ch. p.
*;CHABANS de RICHEMONT ( René-Jean-Paul-
Antoine de ), frère du précédent, né le 25 juin 1768,
au diocèse de Périgueux, a fait ses preuves le 21 juillet
1784. Ch. p.
* CHABOT de MONCEY ( Paul-Louis de ), né le
20 avril 1763, au diocèse'de Blois ; ( Joseph ), frère du
précédent, né le 20 mars 1767, ont fait leurs preuves,
le premier, le 26 septembre 1783, et le second, le 27
octobre 1784. Ch. p.
* CHAFFAULT de RIÉ ( Jacques-Gabriel et Charles-
Augustin du ), nés le 9 janvier 1769, à Montaigu, au
diocèse de Luçon, ont fait leurs preuves le 16 novembre
1784. Ch. p.
CHAILLY ( Pierre-Joseph- Victoire de ), reçu le 3i
décembre 1785.
; CHALEON de CHAMBRIER ( Sebastien-César de ),
né le 20 août 1765, à Grenoble, a fait ses preuves le 26
juillet 1781. Cft p.
POUR LE SERVICE MILITAIRE. 4,
* CHAMBODUC de MAGNIEU (Jean-Baptiste),
né le 4 août 1764, au diocèse de Lyon, a fait ses preuves
le 5 avril 1785. Ch. p.
CHAMBON de la BARTHE (de), né le 10 avril
1765, à Vermand, diocèse de Noyon, reçu le 8 janvier
1780, élève de Tiron; sorti le 11 janvier '1783, est entré
dans l'artillerie à Metz.
* CHAMBORANT de DROUX ( François de ) , né le
5 juillet 1769, au diocèse de Limoges, a fait ses preuves
le i5 octobre 1784. Ch. p.
CHAMISSOT (de), né le 3i août 1767, à Villers-
en-Argonne, diocèse de Reims, reçu le 16 octobre 1781,
élève de Pont-à-Mousson , sorti le 3o décembre 1784,
est entré sous-lieutenant dans le régiment d'Austrasie.
* CHAMISSOT-de-VILLE-sur-ILLON ( Marie-Louis-
Eugène-Ulric) , né le 10 décembre, 1755, au diocèse de
Metz, a fait ses preuves le 28 juin 1783. Ch. p.
* CHAMISSOT de VILLERS (Etienne-Marc-An-
toine), né le 3 1 août 1767, au diocèse de Châlons, a fait
ses preuves le 28 juin 1783. Ch. p.
CHAMPEAUX ( Clément de), né le 24 mai 1767, à
Courban, diocèse de Langres, reçu le i5 septembre
1782, élève de Tiron, sorti le 22 avril 1785.
CHAMPION de NANSOUTY, né le 3o mai 1768,
à Bordeaux, reçu le . 21 octobre 1782, élève de Brienne,
remis à ses parents, le 3o octobre 1784.
* CHAMPS de CHARMELIEU (Félix-Joseph des),
né le 3o juillet 1757, à Auxerre, a fait ses preuves le
28 juin 1784. Ch. p.
* CHAMPS de COURGIS ( Auguste-Benjamin des) ,
né le 28 août 1762, à Paris, a fait ses preuves le 6 sep-
tembre 1785. Ch. p.
CHANTREAU de la JOUBERDERIE, né le 14 juin
1767, à Fontenay-le-Comte , diocèse de la Rochelle,
reçu le 9 septembre 1781, élève de l'école d'Auxerre,
sorti le 28 décembre 1783, est entré sous-lieutenant
dans le régiment le Viennois.
42 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
* CHAPITEAU de RÉMONDIAS ( Charles de ),
né le 8 août 1764, du diocèse d'Angoulême, a fait ses
preuves le 1 2 juin 1784. Ch. p.
* CHAPPUISde la GOUTTE ( Claude-Jean-Marie ),
né le 9 décembre 1765, a fait ses preuves le i3 novem-
bre 1782. Ch. p.
* CHARBONNIER de CRANGEAC ( Marie-René-
Gaspard de ), né le 3o octobre 1765, au diocèse de
Lyon, a fait ses preuves le 19 juin 1782. Ch. p.
* CHARGÉ de la BRACHETIÈRE ( Charles-Si-
frain-Etienne-Honoré de), a fait ses preuves le 3o juillet
i785. B.
* CHARRETTE de la CONTERIE ( Pierre Louis ),
né le 3o avril 1767, au diocèse de Nantes, a fait ses
preuves le 11 octobre 1785. B.
*CHARRYde BEUVRON f Pierre de ), né le 3 oc-
tobre 1765, à Beuvron, en Nivernois, a fait ses preuves
le 17 juin 1785. C.
CHASSAIGNE ( Pierre-François de la ), de la géné-
ralité de Bordeaux, reçu à Sorèze, le 3i décembre
1786.
* CHASSAREL de SAINT-PAUL ( Balzamin-Pierre-
Joseph ), né le 14 novembre 1768, à Saint-Domingue;
( François-Sulpice ), né le 4 novembre 1771 ; ( Philippe),
frère des précédents, né le 22 novembre 1775, ont fait
leurs preuves le 22 janvier 1785. Ch. p.
* CHASSAUD de LESEAUX ( Hélie-François ) , né
le 14 octobre 1762; ( Hélie-Jean - François ) , frère du
précédent, né le premier août 1763, ont fait leurs
preuves le premier mai 1783. Ch. p.
* CHASSEPOT deBEAUMONT de PISSY ( Aimé-
Jean-François de), né le 21 avril 1770, au diocèse
d'Amiens, a fait ses preuves le 9 septembre 1784. Ch. p.
* CHASSY des NOUETTES ( Philibert de ), né le
19 juillet 1762, au diocèse de Bourges, a fait ses preuves
le 16 mai 1783. Ch. p.
POUR LE SERVICE MILITAIRE. 43
* CHASTEL d'AUTRECOURT ( Nicolas-Paul-
Alexis ), né le 17 juillet 1762, au diocèse de Strasbourg ;
( Jean-Baptiste- Louis-Benoît ) père du précédent, né
le 4 juin 1764, ont fait leurs preuves le 6 septembre
1783. Ch. p.
* CHASTEL de la VARIGNIÈRE (Charles-Fran-
çois du ), né le 23 novembre 1767, au diocèse de
Bayeux, a fait ses preuves le i5 août 1784. Ch. p.
* CHASTEL de VILLEMONT ( Nicolas-Charles ) ,
né le 2 décembre 1749, au diocèse de Metz, a fait ses
preuves le 6 septembre 1783. Ch. p.
CHASTELIER (Jean-Baptiste-Marie du) reçu le
3i décembre 1785.
CHASTENET de PUYSÉGUR ( de ), né le 8 août
1769, à la Rochelle, reçu le 18 mars 1784, pension-
naire, remis à ses parents le 26 juin 1786.
* CHAT de TRESSECOURT (Augustin-Joseph le ),
né le 4 septembre 1768, à Angers, a fait ses preuves le
4 juillet 1783.
CHAUMONT de QUITRY ( de ), né le 19 novem-
bre 1765, à Saint-Germain-de-la-Campagne, diocèse de
Lisieux, reçu le 23 juin 1779, pensionnaire, remis à ses
parents le 3 août 178 1 .
CHAUNAC de LANZAC ( de ), né le 20 février 1769,
à Cénac, diocèse de Bordeaux, reçu le 25 septembre
1785, élève de Sorèze, sorti le i5 mars 1788, est entré
sous-lieutenant dans le régiment de Brienne.
CH AU VELIN, né le 29 novembre 1766, à Paris,
reçu le premier mai 1781, pensionnaire, sorti le 21 avril
1783, est entré sous-lieutenant dans la Gendarmerie.
* CHAUVERON de la COMBE ( Henri-Joseph de ) ,
né le 3 janvier 1767, au diocèse de Périgueux, a fait ses
preuves le 2 avril 1785. Ch. py
* CH AL VIGNY de BLOT ( Paul de ), né le 12 fé-
vrier 1767, au diocèse de Clermont, a fait ses preuves
le 1 1 mai 1784. Ch. p.
12. *4
.
44 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
* GHAUVIGVY de BLOT ( Gilbert-Marie-Lou
de }, né le i5 août 170.8,. au diocèse de Clermont,
fait ses preuves le 4 novembre 1783. Ch. p.
CHAVANAT de MONTGOUR (de;, né le 21 fé-
vrier 1766, à Auzanne, diocèse de Limoges, reçu le n
septembre 1780, élève d'Effiat ; sorti le 4 mai 1782,
est entré sous-lieutenant dans le régiment Maréchal dej
Turenne.
* CHERADE de MONTBERON ( Etienne-Pierre j
de ), né le 24 janvier 1762, à Grassat, diocèse d'An-
goulême, a fait ses preuves le 9 août 1783. Ch. p.
CHERADE de MONTBERON, né le 24 juillet 1768, 1
à Grassat, diocèse d'Angoulême, reçu le 20 juillet 1781,
pensionnaire, remis à ses parents le 25 juillet 1783.
CHERMONT(N.... de ), reçu à la Flèche, le 5 oc-
tobre 1753.
CHESNE ( Marie-Reine -Charles- Grégoire -Alexandr
du ), reçu à la Flèche le i5 septembre 1775.
CHEVALIER d'ALMONT (Sylvain, ) de la gêné
ralité d'Orléans, reçu à Vendôme le 3 1 décembre 1786.
* CHEVALIER de GRÈGES ( François- Robert le
né le 6 janvier 1766, à Paris, a fait ses preuves le 22 fe
vrier 1782. Ch. p.
* CHEVALLEAU de BOISRAGON ( Armanc
Alexandre ), né le 20 juin 1761, au diocèse de Poitiers
a fait ses preuves le 24 août 1781. Ch. p.
CHEVARDIÈRE de la GRANDVILLE ( de ), ne
le 12 août 1768, au duché de Bouillon, reçu le i3 oc
tobre 1783, élève de Pont-à-Mousson; sorti le 7 janvier
1786, est entré sous-lieutenant dans le Génie.
CHEYLAR (du), né le 17 mars 1764, à Besançon,
reçu le 12 août 1778, pensionnaire; sorti le i5 avril
1781, est entré sous-lieutenant dans Dauphin, cavalerie
* CHIAVARY de CABASSOLLE (Pierre- Jean
Baptiste de), né le 23 juin 1769, a fait ses preuves le
4 décembre 1784. Ch. p.
POUR LE SERVICE MILITAIRE. 45
IÈVRES d'AUJAC (de), né le 18 mai 1769,
îjac, diocèse de Saintes, reçu le 29 septembre 1783,'
de Sorèzé; sorti le 29 octobre 1785, est entre
-lieutenant dans l'artillerie.
:HOSSAT de MONTBERON ( Jean-Baptiste-
arie-Thérèse ) , né le 17 octobre 1761, à Bourg, au
ocèse de Lyon, a fait ses preuves le 17 juillet 1781.
P-
* CHOSSAT de MONTESSURY( Victor-Catherine),
; le 2 décembre 1768, à Bourg en Bresse, au diocèse de
yon ; ( Basile-Hyppolite ) , frère du précédent, né le
j. août 1776, mort à Lyon le 10 avril 1783, ont fait
urs preuves le 7 août 1781 . Ch. p.
CHOURCES (N . . . de ), reçu à la Flèche le 5 octobre
753.
* CIPIÈRES (Jean-Baptiste-Louis de), né le pre-
ier juin 1768, à Marseille; ( Joseph-Hilarion ) , né
17 octobre 1769; ( Jean-Baptiste-Emilien ) , né le 22
>ût 1771; (Joseph - Marguerite- Philippe), frère des
'écédents, né le 6 avril 1778, ont fait leurs preuves le
7 juilllet 1784.
CIRGOURT (de), né le 7 juillet T767, à Nancy,
.ocèse de Toul, reçu le 6 novembre 1782, élève de
ont-à-Mousson -, sorti le 20 juillet 1785, est entré sous-
eutenant dans le régiment de Piémont, infanterie.
CIRESME (de), né le 18 octobre 1763, à Lamber-
ille, diocèse de Rouen, reçu le 2 3 septembre 1779,
ensionnaire; sorti le 24 septembre 1781, est entré sous-
eutenant dans le régiment de Noailles, dragons.
* CLARET de FLEURIEU (Jean-Jacques de), né
i 18 octobre 1766, à Ainay, diocèse de Lyon, a fait
•js preuves le 28 mai 1783. Ch. p.
CLARKE, né le 17 octobre 1765, à Landrecies, dio-
èse de Cambrai, reçu le 17 septembre 1781, élève de
1 Flèche; sorti le 20 novembre 1*782, est entré sous-
eutenant dans le régiment de Berwick.
* CLERC de la DEVÈSE ( Diomède-Frunçois-Henri
46 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES |
et Auguste-René le ) , nés le 22 octobre 1706, au dii
cèse de Die ; ( Alphonse ), frère des précédents, né j
4 septembre 1772, ont fait leurs preuves au mois d'c
tobre 1787. Ch. f.
CLERC de JUIGNÉ ( le ) , né le 19 novembre 176
à Paris, reçu, le 3 novembre Î784, pensionnaire; rerr
à ses parents le 29 août 1786.
CLEREMBAULT (Sébastien-Marie-Auguste de
reçu à Rebais le ... .
* CLEREMBAULT de GREGY ( François-Charle
Sébastien de), né le 14 décembre 1766, mort à l'affai
de Menin, le 11 décembre 1793 ,a fait ses preuves le
avril 1784. Ch. p.
CLERMONT-MONTOISON ( de ) , né le 19 févric
1771, à Paris, reçu le 16 octobre 1785, pensionnai^
remis à ses parents le 4 mars 1788.
* CLERVAUX de SAINT-CHRISTOPHE (Josué
Marie de), né le 29 août 1768, au diocèse de Poitk
a fait ses preuves le 10 mars 1785. Ch. p.
:
* CLINCHAMP de VILLENEUVE (Jean-Pie
Louis de ), né le 4 septembre 1759, au diocèse de
sieux, a fait ses preuves le 6 juillet 1782. Ch. p.
CLINCHAMPS (de), né le 29 mars 1767,3 Or
léans, reçu le i5 août 1783, élève de Tiron ; sorti le i
avril 1786.
CLINCHAMPS de la HERUPPE ( François-Florent
Marien de), né le 18 avril 1774, reçu à la Flèche ai
mois de février ,1784.
* COCHET de CORBEAUMONT ( Delard-Fran
cois-Gabriel ), né le 22 juin 1768, au diocèse de Saint
Orner, a fait ses preuves le 21 juillet 1784. Ch. p.
* COETLOSQUETde KERANNOT de rauve^ik
( Francois-Jean-Marie-Magloire du), né le 14 juin 1769
à Morlaix, tué à Quiberon; (Louis-Marie-Joseph-For
tuné ) , frère du précédent, ne le 19 mars 1772, tui auss;
1785. Ch. p
POUR LE SERVICE MILITAIRE. 47
COIGNE (de), né le 28 janvier 1765, à Saint-
rre, en l'Isle Saint-Pierre , proche Terre-Neuve ,
u le 29 juillet 1780, élève de Pontlevoy; sorti le 20
obre 1782, est entré sous-lieutenant dans le régiment
Flandre.
:OLLAS de la BARONNAIS, né le i3 décembre
54, à Saint-Enogat, diocèse de Saint-Malo, reçu le
juillet 1780, élève de Pontlevoy; sorti le i5 no-
nbre 1782, est entré sous-lieutenant dans le régiment
rtois, infanterie.
:OLLAS de la BARONNAIS (Chevalier), né le
septembre 1765, à Saint-Enogat, diocèse de Saint-
lo , reçu le 16 septembre 1780, élève de Pontlevoy;
ti le 3o juillet 1783, est entré sous-lieutenant dans le
iment de Poitou.
OLLAS de la BARONNAIS, né le 3 juillet 1767,
Saint-Enogat, diocèse de Saint-Malo, reçu le 21 sep-
ibre 1782, élève de Pontlevoy; sorti le 24 mars 1785,
entré sous-lieutenant dans les Chasseurs des Ce-
rnes.
X>LNET (de), né le 6 décembre 1768, à Magny,
cèse de Laon, reçu le 23 septembre 1785, élève de
•on; sorti le 9 juillet 1787, est entré sous-lieutenant
îs le régiment d'Armagnac.
:OLNET du RAVET (de ), né le 7 décembre 1768,
Montdrepuis, diocèse de Laon, reçu le i3 octobre
$3, élève de Rebais, sorti le 28 avril 1784, est entré
is-lieutenant dans le régiment de la Flèche.
COLOMB de SAINT-THAMAR (Joseph de) , né
29 novembre 1769 , au diocèse de Cahors; (Joseph-
omas) , frère du précédent, né le 20 décembre 1772,
fait leurs preuves le 25 juin 1785. Ch. p.
:OMBAULT d'AUTEUIL (de), né le i3 décembre
i8, a Beauvais, reçu le premier avril 1783, pension-
re; sorti le 5 mars 1784, est entré sous - lieutenant
: Gardes françaises.
30MBES de MIREMONT (de), né le 22 septembre
!>7, à Riom , diocèse de Clermont, reçu le 29 sep-
jbre 1782, pensionnaire; décédé le 26 janvier 1784.
20MBES de MIREMONT (de), né le 3i décembre
)8, à Miremont, diocèse de Clermont, reçu le 3 oc-
re 1784, élève d'Effiat, sorti le 6 décembre 1786.
48 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES j
COMBES de MORELLES ( Antoine - Amable de J
reçu le 3i décembre ry85.
*COMBETTES de la BOURRELIE (Charles
Marie de) , né le 3 octobre 1760, à Gaillac, au diocès
d'Albi, a fait ses preuves le premier août 1785. B
COMINGES (de), né Je 22 août 1770, à Avenayy
diocèse de Reims, reçu le 12 octobre 1784, élève d
Brienne, sorti le 29 octobre 1785, est entré sous-lieu
tenant dans l'artillerie.
COMTE de la COLOMBIÈRE, né le 21 novembr
1770, à Montpellier, reçu le 21 octobre 1785, élève q
Brienne , sorti le 9 février 1786.
* COMTE de RIVAULT ( Victor - Auguste le), ci
le 4 avril 1768; ( Elie- François ) , frère du précédem
né le 27 octobre 1769, ont fait leurs preuves le 26 de
cembre 1782. Ch. p.
*CONDREN de LARGNY (Anonime de), ne
28 mai 1762 , à Paris, a fait ses preuves le 18 octc
1784. Ch. p.
CONEN de PRÉPÉAN ( Louis-Marie-Félix de
la généralité de Tours, reçu à Pont-le-Voy, le 3i dé
cembre 1786.
* CONEN de SAINT-LUC ( Ange-Marie-Louis- Rer
Joseph), né le 23 juillet 1767, à Rennes, a fait si
preuves le 16 juillet 1785. B.
* CONSTANT de PEZAY (Pierre), né à Paris
16 septembre 1770, a fait ses preuves le 11 juilh
i785. B.
* CONTE dIMOUVILLE (Maximilien le), né
25 juillet 1763, au diocèse de Coutances , a fait se
preuves le 6 octobre 178 1. Ch. p.
CONTE - NONANT- de - PIERRECOURT ( le ) , r
le 7 janvier 1769, à Paris, reçu le 7 janvier 1782, pet
sionnaire, sorti le 14 février 1784.
CONTE de la VARANGERIE (Alexandre le ) , j
la généralité de Caen, reçu à Auxerre le 3i décemb. 178
POUR LE SERVICE MILITAIRE. 4q
* CONTY de la POITEVIN 1ÈRE ( Louis - Charles
Ide), né le 7 août 1765, au diocèse de Poitiers; (Pierre-
Louis - Charles) , frère du précédent, né le 2 octobre
li 767, ont fait leurs preuves le 8 novembre 1784. Ch. p.
I COQUEREL d'ICQUELON ( Marie- Louis -Modeste
Ide), de la généralité de Rouen, reçu à Tiron, le 3i dé-
[cembre 1786.
* CORDAY d'AMONT ( Jacques - François - Alexis
deJ, né le 17 janvier 1765, au diocèse de Lisieux, a fait
ifses preuves le 22 juillet 1785. B.
! CORDEBEUF de BEAUVERGER de MONTGON
i (Jean-Antoine de), reçu à la Flèche, le i3 avril 1775.
* CORDIER de BIGARS -de- la - HEUSE (Tho-
mas - Jacques- Vincent- Moïse le), né le 7 mai 1765, à
I Paris, a fait ses preuves le 9 juin 1784. Ch. p.
CORNEILLAN (Alexandre-Louis de), reçu le 3i dé-
cembre 1785.
CORNOUAILLES ( Michel - Armand de ), reçu le
3i décembre 1785.
CORVISARD de CONDÉ ( Jean - Louis - Félix de ) ,
reçu le 3i décembre 1785.
CORVISART de FLEURY ( de ) , né le 8 juillet
1767, à Metz, reçu le 7 novembre 1783, élève de
Pont-à-Mousson , sorti le 20 août 1786, est entré sous-
Keutenant dans le régiment Royal-Comtois.
toi
COSME de BARBAU (Jean- Claude- Rémi- An-
ne) . reçu le 3 1 décembre 1785.
COSNE du ROUVRAY (de), né le 28 janvier 1770,
à Ilières, diocèse de Chartres, reçu le 22 septembre
1786, élève de Vendôme, sorti le 21 mars 1788, est
entré sous-lieutenant dans le régiment de Forés.
COSSART-d'ESPIÈS (de), né le premier septembre
1765, à Querhoent, diocèse du Mans, reçu le premier
octobre 1781, élève de Vendôme, sorti le 11 juin 1784,
est entré sous-lieutenant dans le régiment Bourbonnais.
50 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
* COSSON (Antoine- Alexandre) , a fait ses preuves
le 8 juin 1784. Ch. p.
COSTE (Jean-Claude- Alexandre de), reçu le 3i dé-
cembre 1785.
* COSTE de CHAMPERON (Louis-Marie), né le
21 janvier 1770, à Paris, a fait ses preuves le 14 avril
1785. Ch. p.
* COSTE de CHAMPERON-de-FLENS { Bernard -
Joseph de), né le 5 juin 1774, à Paris, a fait ses
preuves le 20 avril 1784. Ch. p.
* COTTON ( Thomas- Jacques ) , né le 19 juin 1766,
à Ainay, au diocèse de Lyon, a fait ses preuves le ^oc-
tobre 1784. Ch. p.
* COUESSIN de la BERAYE ( Arnaud -Joseph -
François), né le 25 janvier 1765, à Hennebon, a fait
ses preuves le 3i août 1782. Ch. p.
* COUESSIN du BOISRIOU ( Georges - Maurice
Pierre de), né au diocèse de Saint-Malo, le 9 mars
1770, a fait ses preuves le 8 janvier 1785. Ch. p.
* COUESSIN de KERHANDE ( Armand-Fidèle de )
né à Guerrande, 11 décembre 1766, a fait ses preuves
le 18 février 1785. Ch. p.
COUILLARD d'HAUTMESNIL ( Pierre -Florent
Marie de), reçu à la Flèche, le i3 août 1775.
COUR de BETTEVILLE ( Nicolas- Antoine -Marcel
delà), reçu le 3i décembre 1785.
COUR de GRAINVILLE (de la), né le 12 sep-
tembre 1764, à Grainville-sur-Odon, diocèse de Bayeux,
reçu le 16 juin 1780, élève de Beaumont, sorti le 20 no-
vembre 1782, est entré sous-lieutenant dans le régiment
de Berri, infanterie.
"COURS de MONTLEZUN (Clair-Joseph de), né
le 8 novembre 1766, au diocèse d'Auch, a fait ses
preuves le 8 juillet 1785. B.
POUR LE SERVICE MILITAIRE. 5 ,
* COURS-THOUMAZEAU ( Jacques ) , a fait ses
preuves le n septembre 1781. Ch. p.
COURSON (Louis-Marie de), reçu le 3i décembre
1785.
COURSON de KERNESCOP, né le 23 mars 1767,
àTrédaniel diocèse de Saint-Brieux, reçu le 7 septem-
bre 1782, élève de la Flèche, sorti le 22 septembre
1784, est entré sous- lieutenant dans le régiment de
Lorraine , infanterie.
* COURTAUREL de MONTCLARD ( Jacques- Jean-
Marie de), né le 20 novembre 1760, au diocèse de
Clermont; ( François- Gilbert) , frère du précédent, né
le 7 juin 1762 , ont fait leurs preuves le 2 octobre ^82.
Ch. p.
COURTEVILLE d'HODICQ. (de), né le 29 sep-
tembre 1768, à d'Arrv, diocèse d'Amiens, reçu le 3 oc-
tobre 1781, pensionnaire, sorti le 2 avril 1784, remis
à sa famille.
* COURTOIS de SAINTE -COLOMBE (Charles
Ambroise le), né à Coutances, le 17 octobre 1767;
( Hector- Barthélemi-Henri ) , frère du précédent, né
le 16 janvier 1769, ont fait leurs preuves le 21 août 1784.
Ch. p.
* COUSIN de CHATILLON ( Elzéar - Auguste ) , né
le 26 mai 1767 , au diocèse de Toul , a fait ses preuves
le 20 décembre 1 78 1 . Ch. p.
'COUSINET deSOUZY (Antoine-Jean), né le 17
janvier 1764 , à Paris, a fait ses preuves le 7 février 1784.
Ch. p.
"COUSSOL de SAINT -GO (Joseph - Antoine -
Gabriel de), né le 18 mars 1764, au diocèse d'Auch ,
a fait ses preuves le 7 avril ij§5. Ch. p.
*COUSTlN de ROCHE (Charles-Louis), né le 6
décembre 1763, au diocèse de Limoges; (Jean-Bap-
tiste-Léonard), frère du précédent, né le 10 février
1767, ont fait leurs preuves le 25 janvier 1782. Ch. p.
52 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
COUSTURIER d'ARMENOUVILLE (le), né le
14 juin 1771 , à Tierceville , diocèse de Rouen, reçu le
3o septembre 1786, élève de Rebais; sorti le 27 mars
1788, est entré sous-lieutenant dans le régiment de
Pont-à-Mousson.
"COUTOCHEAU de SAINT- HILAIRE ( Jean-
Stanislas ) , né le 7 mai 1763 , à l'île de Curiacou, dépen-
dante de la Grenade; (Louis-Julien), frère du pré-
cédent, né le 2 mars 1765 , ont fait leurs preuves le 2
avril 1785. Ch. p.
CRANDOL de CHAMBREUIL ( Henri-Joseph de) ,
de la généralité d'Amiens , reçu à Brienne le 3 1 dé-
cembre 1786.
*CRESPIN de la CHABOSSELAIS ( Charles-
Barthélémy ) , né le 23 août 1769, à Saint-Mâcon de
Thézac , au diocèse de Saintes , a fait ses preuves le 9 avril
1785. Ch. p.
CRESPIN d'HUART (Alexandre de), reçu le 3i
décembre 1785.
CROCHARDdela CROCHARDIÈRE (de), né le
22 décembre 1768, à René, diocèse du Mans, reçu le
17 septembre 1784, élève de Vendôme; remis à ses
parents le 4 juin 1787.
* CROZANT de RIVIÈRES ( Sébastien-François de) ,
né le 24 mai 1770, à la Rochefoucault , au diocèse d'An-
goulême; ( Jean-François ) , frère du précédent , né le
18 janvier 1773 , ont fait leurs preuves le 12 janvier 1782.
Ch. p.
" CROZET de CONCHES de la REYNAUDIE
( Paul-Amable-Jean-Baptiste ) , a fait ses preuves le 2
août 178 1 . Ch. p.
CRUZYde MARCILLAC(de), né le 8 février 1769,
à Vauban , diocèse de Mâcon , reçu le 9 avril 1783, pen-
sionnaire ; remis à ses parents le 9 avril 1785.
* CUELLET d'ARROYER ( Louis-René - Edouard
POUR LE SERVICE MILITAIRE 53
de ) , né le premier juillet 1766, au diocèse de Metz, a
fait ses preuves le 25 octobre 1782. Ch. p.
* CULLON de CHABRON ( Louis-Alexandre de ) ,
né le 5 mai 1764, dans la ville de Saint-Just, au diocèse
de Bourges, a fait ses preuves le 10 août 1782. Ch. p.
* CULLON de VARENNES ( Armand-René de ) , né
le 10 juin 1759, au diocèse de Bourges; (Jacques) , frère
du précédent, né le 3 1 juillet 1760, ont fait leurs preuves
le 10 août 1782. Ch. p.
CUNING de CRAIGMILLEN (Thomas de), de
Paris, reçu à Brienne le 3i décembre 1786.
CUREL (Charles-Emile de) , des Trois Evêchés, reçu
à Brienne le 3i décembre 1786.
* CURSAY de BOISROCHE (Joseph-Simon de),
né le 25 février 1769, à Cognac, a fait ses preuves le 22
février 1785. Ch. p.
CUSTINE (de), né la 22 janvier 1768, à Paris,
reçu le 2 décembre 1783, est entré sous - lieutenant à
la suite de l'artillerie.
CUVERVILLE (Augustin-Joseph de), delà géné-
ralité de Paris, reçu à Tiron le 3ï décembre 1786.
D
* DAEN de KERMENENAN ( Florian-Jérôme Marie-
Anne ) , né le 25 septembre 1765, à Lamballe, a fait
ses preuves le 18 juillet 1782. Ch. p.
DALMAS, né le 12 février 1768, à Castelnaudary, dio-
cèse de Saint-Papoul, reçu le 4 octobre 1784, élève de
Tournon, sorti le 29 octobre 1785, est entré sous-lieu-
tenant dans l'artillerie.
DAMOISEAU de la BANDE ( Roger-Louis), reçu
à la Flèche le 1 3 août 1775.
* DAMOISEAU de la BANDE ( Louis-Etienne ) ,
né le 26 septembre 1768, au diocèse de Langres, a fait
ses preuves le premier février 1783. Ch. p.
54 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
DAUDEBART de FERUSSAC, a dû produire en
1753.
DAUVET, né le 17 mai 1772, à Paris, reçu le 21
octobre 1786, pensionnaire, sorti le 26 mars 1788.
DAVIAU de PIOLANS, né le 20 mai 1772, à Sau-
zay, diocèse de Poitiers, reçu le 3 octobre 1786, pen-
sionnaire, sorti le 25 mars 1788.
* DAVID de BEAUFORT ( Jean-Baptiste ), né le
26 janvier 1762, à Beaune, au diocèse d'Autun ; (Phi-
libert-Bernard ) , né le 25 octobre 1767; ( Antide )
frère des précédents, né le 16 octobre 1772, ont fait
leurs preuves le 26 juillet 1783. Ch. p.
DAVID des ETANGS ( Antoine-Etienne de ) , reçu
le 3i décembre 1785.
DAVID des RENAUDIES ( François - Richard ) a
fait ses preuves le 3 février 1782. Ch. p. ^
DAVOUST aîné, reçu à la Flèche le 5 octobre 1753.
DAVOUST cadet, reçu à la Flèche le 5 octobre 1753.
DAVOUST, né le 10 mai 1770, à Aimoux, diocèse
de Langres, reçu le 27 septembre 1785, élève d'Auxerre,
sorti le 19 février 1778, est entré sous-lieutenant dans
le régiment de Champagne, cavalerie.
DAX de CESSALES, né le n juin 1767, à Boul-
ternère, diocèse de Perpignan, reçu le 20 septembre
1782, élève de Sorèze, sorti le 29 octobre 1784, est
entré sous-lieutenant dans le régiment de Bassigny.
DAX de CESSALES ( Jean - François - Pierre - Joseph -
Gabriel-Boniface ) , de Roussillon, reçu le 3i décembre
1786.
DELPY de la ROCHE, né le 18 février 1769, à
Toulouse, reçu le 29 septembre 1783, élève de So-
rèze, sorti le 4 novembre 1786, est entré sous-lieute-
nant dans l'artillerie.
DENIS de KÉREDERN, chevalier de Trobriant, né
le 6 avril 1770, à Lesneven, diocèse de Léon, reçu le 23
POUR LE SERVICE MILITAIRE. 55
septembre 1787, élève de Sorèze, sorti le 27 mars 1788,
est entré sous-lieutenant dans le régiment de Pont-à-
Mousson.
DERVAL (de), né le 11 décembre 1765, à Plo-
meur, diocèse de Quimper, reçu le g juin 1779, pen-
sionnaire, sorti le 21 septembre 178 1 ; sous-lieutenant
au régiment du Roi, infanterie.
DESHONS de FAVOLS, né le 8 août 1766, à
Bias, diocèse de Bordeaux, reçu le 27 novembre 1779,
pensionnaire, sorti le 26 juin 1782, entré dans le ré-
giment Royal cavalerie.
DESSAULX (Pierre), reçu le 3i décembre i785.
DEVEREUX, né le 22 novembre 1765, à Vexford,
en Irlande, diocèse de Ferns, reçu le 17 août 1780,
pensionnaire, remis à ses parents le 4 septembre 1781.
DIENNE de PU Y de CHAILLADE (Jean-Charles-
Joseph de) , reçu le 3i décembre 1785.
'DIGEON d'AUTRAMAL ( Jean - François de ) , né
le 6 novembre 1756, au diocèse d'Agen ; (Charles-Ar-
mand-Antoine ) , frère du précédent , né le 28 sep-
tembre 1761, ont fait leurs preuves, le premier le 5
juillet 1783, et le second le 16 février 1782. Ch. p.
'DORAT de CHATELUS (Claude- Denis -Quin-
tien ) , né le 20 mars 1769, au diocèse de Nevers;
(Pierre-Claude), frère du précédent, né le 29 avril
1770 , ont fait leurs preuves le 8 septembre 1783.
Ch. p.
DO RIS, né le 5 décembre 1768, à Tarascon , dio-
cèse de Pamiers, reçu le 3o avril 1784, pensionnaire,
remis à ses parents le 27 avril 178Ç.
DOUHET-d'AUZERS (de), né le 22 juillet 1769
à Pazayac, diocèse de Sarlat, reçu le 4 octobre 1784,
élève de Tournon , sorti le 3o avril 1785, est entré sous-
lieutenant dans le régiment de la Fère, infanterie.
* DOURDON de P1ERREFICHE ( Bernardin-Phi-
libert de), né le i5 mars 1762, au diocèse de Rodez, a
fait ses preuves le 2 octobre 1783. Ch. p.
56 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
* DOUX de MELLEVILLE (Claude le), né le 18
juillet 1768, au diocèse de Rouen; (Claude), frère du
précédent, né le 28 septembre 1766, ont fait leurs
preuves , le premier le 4 janvier 1785, et le second le
28 juillet 1781. Ch. p.
* DOUZON de BOURRAN (Anne-Charles), né le
22 octobre 1772, a fait ses preuves en 1786. B.
* DOYER de CHAULNOY ( Denis-Nicolas du ) , né
le i3 septembre 1765, au diocèse de Chartres, a fait ses
preuves le 17 juillet 1781. Ch. p.
DREUX de BREZÉ (de) , né le 6 mars 1766 à
Paris, paroisse Saint-Sulpice, reçu le 8 mai 1780,
pensionnaire, remis à ses parents le premier mai 1782.
* DROUART de LEZAY (Louis-Hyacinthe), a fait
ses preuves le 3o août 1781. Ch. p.
*DROUILLET de SIGALAS (Etienne-Sylvestre),
né le 14 mai 1778, au diocèse d'Agen, a fait ses preuves
le 19 février 1784. Ch. p.
DROUIN de ROCHEPLATTE (de), né le 17 jan-
vier 1767, à Saint-Martin d'Aulnay-Rocheplatte, dio-
cèse de Sens, reçu le 3i mars 1780, pensionnaire, re-
mis à ses parents le 3o septembre 1782.
DROULLIN de TANQUES (de), né le 24 oc-
tobre 1767 , à Argentan, diocèse de Sées, reçu le 7
septembre 1783, élève de Beaumont, sorti le 14 juillet
1785, est entré sous-lieutenant dans le régiment
d'Enghien.
DRUMMONT de MELFORT , né le 21 septembre
1767, à Paris, reçu le 3o mars 1781, pensionnaire, re-
mis à ses parents le premier mai 1783.
* DUCQ. d'ETH ( Louis-Joseph le ) , a fait ses preuves
le 12 mars 1783. Ch. p.
DUGNIE (Jean- Antoine- François- Fidèle de la),
reçu le 3i décembre 1785.
DURANC de VIBRAC (Marie-Jean-François de),
né le 18 juillet 1764, au diocèse de Nîmes; ( Henri-
POUR LE SERVICE MILITAIRE. 5?
Charles-Joachim-César), frère du précédent, né le 16
juillet 1769, ont fait leurs preuves le i5 décembre 1781
Ch. p.
DURAND de la CAPELLE (Victor- Alexandre -
Armand- Rose), de la généralité de Montauban, reçu à
Sorèzele 3i décembre 1786.
DURAND de PREMOREL ( Guillaume - François),
reçu le 3 r décembre 1786.
DURAT ( François - Jacques de), reçu à la Flèche
le i3 août 1775.
* DUREY de NOINVILLE ( Alphonse- Paul- Fran-
çois), né le 28 novembre JjyS , à Paris, a fait Ses
preuves le i3 octobre 1784, Ch. p.
DURIEUX (Philibert), delà généralité de Bor-
deaux, reçu à Sorèze le 3 1 décembre 1786.
* DURSUS de VAROUVILLE (Louis-Charles-Félix),
né le 20 octobre 1767, au diocèse de Coutances, a fait
ses preuves le 26 octobre 1782. Ch. p.
E.
ECHALARD de BOURGUIGNIÈRE ( d ) , né le
3o avril 1773, à Châteaudun, diocèse de Chartres, reçu
le 28 septembre 1787, élève de Vendôme, sorti le
27 mars 1788, est entré sous-lieutenant dans le régi-
ment de Pont-à-Mousson.
* ECOSSE (Jean -Baptiste d'), né le i3 janvier
1765, au diocèse de Verdun, a lait ses preuves le 6 no-
vembre 178 1. Ch. p.
EGLISE de FÉLIX (d'), né le 14 août 1769, à
Serrians, au Comtat-Vénaissin, reçu le 29 septembre
1783, élève de Sorèze, sorti le 21 mai 1786, est entre
sous-lieutenant dans le régiment d'Aunis.
* EMPEREUR de GUERNY ( Gabriel-Remi i.'),
ne le 12 juin 1761, à Paris, a fait ses preuves le 24 avril
1784. Ch. p.
58 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
ENCAUSSE de LABATUT (©*), né le 7 janvier
1767, à Saint - André , diocèse de Cominges , reçu le
28 septembre 1781, élève de Sorèze, sorti le 12 mai
1782, est entré aspirant garde-marine, à Toulon.
ERRARD (François d' ) , de Lo.raine, reçu à
Brienne, le 3i décembre 1785.
* ESC AL LE d'AFFLEVIL LE (Charles- Hyacinthe
l'), a fait ses preuves le i5 décembre 1784. Ch. p.
* ESCALLE de VILLOTTE (Frédéric-Henri de l'),
né le 7 juin 1769, au diocèse de Toul, a fait ses preuves
le i5 décembre 1784. Ch. p.
ESCORAILLES (Jean -Joseph u' ) , reçu à Saint -
Cyr, le 1 3 août 1775.
* ESCORB1AC (Jean- Maurice d1 ) , né le 9 février
1766, à Montauban, a fait ses preuves le 17 juillet 1781.
CH.p.
* ESCORCHES de laGRANDE-NOÉ (Jean -Fran-
çois-Roerl d'), né le 16 août 1762, au diocèse de
Chartres, a fait ses preuves le 7 janvier 1784. Ch. p.
* ESCOUBLEAU de SOURDIS ( Antoine-René d' ) ,
né à Paris, le 7 novembre 1760, a fait ses preuves le
7 septembre 1782. Ch. p.
* ESMANGART de PIERRERUE ( Charles- Hya -
cinthe d1 ) , né le 5 octobre 1767, à Paris; (François-
Marie-Hyacinthe), né le premier octobre 1766; (Claude-
François), frère des précédents, né le 5 février 1767,
ont fait leurs preuves le 12 mars et 23 avril 1782. Ch. p.
ESPAGNE' (d'), né le 9 octobre 1771, à Cassagne-
bère, diocèse de Cominges, reçu le 3 novembre 1786,
pensionnaire, sorti le 27 mars 1788.
* ESPAGNEUL (René l' ), né le premier décembre
1774, au diocèse d'Angers, a fait ses preuves le 25 juin
i785. B.
* ESPAGNEUL de la PLANTE (Jean-François l),
cousin-germain du précédent, né le G février 1769, au
POUR LE SERVICE MILITAIRE. 5g
diocèse de Tours, a fait ses preuves le 25 juillet 1785. B.
* ESPAGNOL de BEZANNES (Antoine Joseph 1/ ) ,
né le 29 mai 1764., à Reims, a tait ses preuves le 18 juin
1784. Ch. p.
* ESPAGNOL de GIMBREY (André- François-Hya-
cinthe l' ) , né le 8 janvier 1765, à Lille, a* fait ses
preuves le 27 mars 1782. Ch. p.
* ESPAUT de l'ESPIERRE ( Clément-Joseph de 1/ ),
né à Lille, le 21 juin 1770; (Louis-Joseph), frère du
précédent, né le 27 décembre 1773, ont fait leurs preuves
le 3 1 juillet 1784.
ESPÉRIÉS ( Fiançois- Pierre d' ) , du Languedoc,
reçu à Sorèze, le 3i décembre 1786.
ESPIARD, né le 8 janvier 1767, à Liernais, diocèse
d'Autun, reçu le 7 octobre 1782, élève de Rebais, sorti
le 8 mai 1785, est entré sous-lieuienant dans le régiment
de Berri, infanterie.
* ESPINAY de la FAROUSIÈRE ( Louis-Jean de
y), né le 19 juin 1758, au diocèse de Séez, a fait ses
preuves le 20 janvier 1783. Ch. p.
ESSARTS ( N .... des ) , reçu à la Flèche, le 5 oc-
tobre 1753.
* ESTIENNE de CHAUSSEGROS"-de-LIOUX
( Charies-Marc-Eugène d' ) , né à Metz, le 2 janvier 1769;
(Félix-Isidore), cousin-germain- du précédent, né le
27 avril 1767, ont fait leurs preuves le . . . .Ch. p.
ESTIMAUVILLE de BEAUMONCHET (Augustin-
Dorothée d' ) , reçu à la Flèche, le i3 août 1775.
* ESTRESSES de LESPINET (Armand d" ) , né le
12 mars 1766, au diocèse de Cahors.
•ESTRESSES de PAUNAC (Jean - Baptiste ) ,
cousin-germain du précédent, né le 5 septembre 1773,
ont fait leurs preuves le 22 juillet 1785. B.
EUDES de MARSAN ( Alexandre-Memie d' ) , reçu
le 3i décembre 1785.
12. ib
ôo GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
EUDES, de MIRVILLE, né le 3o juin 1768, à
Gomerville, diocèse de Rouen, reçu le premier juin
1781, pensionnaire, remisa ses parents, le 11 juin 1783
* EXEAT ( Jean-Barthélemi d' ; , né le 28 juillet
1765, à Narbonne, a fait ses preuves le 19 octobre 1784.
Ch. p.
FABERT (de), né le 9 février 1771, à Metz, reçu
le 23 octobre 1786, élève de Pont-à-Mousson, sorti le
27 mars 1788, est entré sous-lieutenant dans le régiment
de Pont-à-Mousson.
* FA.GE de PAILHÉS ( Georges-Joseph-Gabriel de
la ) , né le 24 janvier 1769, au diocèse de Rieux, a fait
ses preuves le 19 mars 1782. Ch. p.
FAGESde VAUMALE ( de) , né le 1 5 janvier 1768,
à Rochemaure, diocèse de Viviers, reçu le 1 2 septem-
bre 178.2, élève de Tournon, sorti le 7 janvier 1786,
est entré sous-lieutenant dans le Génie.
* FAGET de POMPS (Antoine) , né le 29 mars
1768, à Pau, a fait ses preuves le 16 août 1785. B.
FAIGE (de la), né le 23 août 1765, à Sail, diocèse
de Clermont, reçu le 11 septembre 1781, élève d'Ef fiât,
sorti le 23 septembre 178 1, est entré cadet gentilhomme
dans le régiment Bourbonnais.
FAILLY (de) , a produit en 1753.
FAILLY ( Jean-Baptiste-Magdelaine de), reçu à la
Flèche, le i3 août 1775.
* FAILLY (Pierre-Louis-Henri de), né le 17 sep-
tembre 1757, au diocèse de Reims; (Charles-Louis),
né le j3 octobre 1758; ( Louis-Charles- Philippe ) , frère
des précédents, né le 3o novembre 1760, ont fait leurs
preuves le 22 décembre 1781. Ch. p.
FARAMOND de la FAGOLLE (Joseph-Ignace dk ,
reçu à la Flèche, le i3 août 1775.
POUR LE SERVICE MILITAIRE. 6 l
' FARGY de BOUTIGNY ( Jean- Baptiste -Louis-
Annibal de), né le 12 février 1768, à Château- Gontier,
a fait ses preuves le 12 janvier 1785. Ch. p.
'FARCYde la VILLE- AU- BOIS (Jean-Marie-
Protaire), né le 28 février 1763, ù Rennes; ( François-
Xavier- Adolphe ) , né le 24 janvier 1767; ( Charles-
Anne - Mathuria ) , né le 10 novembre 1768; (Félix -
Marie-Auguste-Grégoire) , né le 12 mars 1775; ( Joachim-
Joseph - Marie - Toussaint ) , frère des précédents , né le
i3 décembre 1777, ont fait leurs preuves, le premier, le
16 janvier 1785, et les quatre autres, le 19 février suivant.
Ch. p.
FARGUES de MARSALÈS (de), né le 20 juillet
1770, à Montpazier, diocèse de Sarlat, reçu le 23 sep-
tembre 1787, élève de Sorèze, sorti le i5 mars 1788,
est entré sous-lieutenant dans le régiment de Brienne.
* FARIAUX de LANDISAY ( Louis - Charles- Joseph -
Alexandre) , a fait ses preuves le 7 décembre 1782. Ch. p.
FAURE de CHASOURS (Louis-Marie de), reçu
le 3 1 décembre 1785.
'FAURE de SAINT- MAURICE (François de),
né le 16 avril 1762, au diocèse de Lavaur, a fait ses
preuves le 7 mai 1783. Ch p.
•FAUTEREAU (N de), a fait ses preuves en
1753.
* FAY de VILLENEUVE ( Louis de ) , a fait ses
preuves le 28 février 1783. Ch. p.
/FAYEde CHARDEUIL(Jean de la) , né le 8 no-
vembre 1769, au diocèse de Périgueux , a fait ses preuves
le 22 décembre 1784. Ch. p.
FEBVRE de la DONCHAMPS ( Charles-Hemï-
Agathe le), des Trois - Evêchés, reçu à Brienne, le
3i décembre 1787.
FEBVRE de la FALUÈRE (le), né 1; ^8 avril i765,
à Vernon, diocèse de Tours, reçu le 27 novembre 1778,
pensionnaire, remis à ses parents le 24 décembre 1781.
(32 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
* FEBVRE de MARPALU (Philippe-Marie le), ne
ie premier octobre 1758, à Carentan, a fait ses preuve
le 24 août 1784. Ch. p.
*FEBVRE de VULMONT ( Pierre- Henri - Laurent
le ) , né le 10 août 1768, à Metz, a fait ses preuves ai
mois de juin 1785. B.
*FERON de la HEUZE (Antoine-Gabriel le), né
à Guenonville , au diocèse de Rouen, le ri mai 1767,
a fait ses preuves le 18 juillet 1785.
'FERRAND de la CONTÉ ( Georges- Louis- Fran-
çois-Marie ) , ne le 9 mars 1769, au diocèse de Coutan-
ces ; (Pierre-Jean-Marie-Alexandre) , né le 24 juin 1775;
(Etienne-Pierrc-Isidore ) , frère dus précédents, né le
2 août 1777, ont fait leurs preuves le 23 avril 1785.
Ch. p. Ce dernier a été reçu à Beaumont, le 3i décembre
FERRAR de PONTMARTIN (de), a produit en
1753.
* FERTÉ de MEUNG (Jacques-Marie de la), né
le 28 novembre 1768, à Château-Chinon ; (Jean-Fran-
çois-Marie), frère du précédent, né le 5 novembre 1769,
ont fait leurs preuves le 9 avril 1785. Ch. p.
FERTÉ de MEUNG (Jean-Julien de la), reçu le
3i décembre 1785.
* FEU de LIGNÈRES ( Edme-Marie-Simon de),
né le 3 juin 1766, au diocèse de Sens, a fait ses preuves
le 3 novembre 1781. Ch. p.
FEVRET de FONTETTE, né le 12 mars 1770, à
Dijon, reçu le premier avril 1784, pensionnaire, remis
à ses parents le 7 mai 1785.
*FEYDEAU de RESSONNEAU ( René-Hilaire de),
né le 29 novembre 1761, au diocèse de Limoges, a fait
ses preuves le 1 1 mars 1785. Ch. p.
*FILHOT de CHIMBAUT (Joseph ùe), né le
17 février 1763, à Bordeaux; ( Alexandre-Edme ) , né
le 24 octobre 1764; ( Joseph-Jean-Baptiste- Romain ) ,
POUR LE SERVICE MILITAIRE. 63
frère des précédents, né le i5 mai 1765, ont fait leurs
preuves le 9 mai 1783. Ch. p.
FINANCES de VALCOURT (François de), de la
généralité de Clermont, reçu à Auxerre, le 3i décem-
bre 1786. *-
FIQUELMONT (Gabriel -Louis- Charles -Bonaven-
ture de), reçu le 3i décembre 1785.
FLAVIGNY de CHAMBRY (de), né le 23 juillet
1768, à Chambry, diocèse de Laon, reçu le 7 octobre
1782, élève de Rebais, sorti le 28 septembre 1784, est
entré sous-lieutenant dans l ''artillerie.
FLEYRES (de), né le 12 août 1769, à Rabastens,
diocèse d"Alby, reçu le 2 octobre 1784, élève de la
Flèche, sorti le 27 mars 1788, est entré sous-lieutenant
dans le régiment de Pont-à-Mousson.,
'FOISSAC de CARBON AC (Bertrand- Joseph-
Louis de), né le 9 octobre 1763, au diocèse d'Agen,
a fait ses preuves le 24 décembre 1784. Ch. p.
FOLIE de MARLE (Antoine- Charles -Simon de
la), reçu le 3i décembre 1785.
FOLLIQT-d'ARGENCE (de), né le 3 septembre
T77 r , à Auxonne, diocèse de Besançon, reçu le 3o sep-
tembre 1785, élève de Beaumont, sorti Je 8 août 1787,
est entré sous-lieutenant dans l'artillerie.
* FOLLIOT de FIERVILLE ( Pierre -Jean -Félix-
Adrien de), né le 5 avril 1761, au diocèse de Coutances,
a fait ses preuves le 17 avril 1784. Ch. p.
'FONTEINE de VILLERS (Louis-Marie de la),
né le premier avril 1762, à Lille, a fait ses preuves le
4 février 1785. Ch. p.
* FONVIELLE de MONTBOURCHER ( Pierre-
Henri de), né le premier septembre 1766, au diocèse
d'Agen, a fait ses preuves le 8 juillet 1785. B.
FORBIN (de), né le i5 mai 1769, à Aix, reçu le
premier mai 1783, pensionnaire, sorti le premier mai
t785, est entré sous-lieutenant dans les carabiniers.
64 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
FORBIN de GARDANNE(de) , né le premier mars
1769, à Marseille, reçu le 14 septembre 1784, élève de
Tiron,' sorti le 2 juillet 1785, est entré sous-lieutenant
dans le régiment Soissonnais.
* FORBIN des ISSARS (Charles-Joseph-Léon de),
né le i5 octobre 1769; Joseph-François-Louis-Palamède
de) , frère du précédent, né le 4 octobre 1768, ont fait
leurs preuves le premier, le i5 février 1785. Ch. p.,
et le second le 19 octobre suivant. B.
FORCADE (Jean- Baptiste -Octavien de), de la gé-
néralité d'Auch, reçu à Sorèze, le 3r décembre 1786.
* FORCADE de GASTON (Jean-Baptiste de), a
fait ses preuves le 16 août 1785. B.
* FORCADE de la GREZE (Pierre-Etienne de).
a fait ses preuves le 16 août 1785. B.
* FORCRAND de COYSELET ( Louis- Alphonse
Auguste de ), né le 2 mai 1764, en Bugey, a fart ses
preuves le 1 1 janvier 1782. Ch.
FOREST de DIVONNE (de la), né le 10 septem
bre 1770, à Besançon, reçu le 23 septembre 1787, élève
de Tournon, sorti le i5 mars 1788, est entré sous-lieu-
tenant dans le régiment de Brienne.
* FORGES de la BONCELAYE ( Marie- Françoi
de), né le 29 mars 1769, au diocèse de Vannes; (René-
Joseph-Narcisse), né le 3o juin 1775 ^ (Guy-Marie)
né le i3 juillet 1777; (Charles-Marie), frère des précé-
dents, né le 16 octobre 1782, ont fait leurs preuves 1<
17 mars 1785. Ch. p.
FORGUE de BELLEGARDE (de la), né le 29 ma
1767, à Embrun, reçu le 28 septembre 1781, élève de
Sorèze, sorti le 24 avril 1784, est entré sous-lieutenant
dans le régiment de Champagne.
* FORNEL de LIMERAC (Etienne- Roch de), né
le 16 août 1756, au diocèse d Angoulême, a fait ses
preuves le 3 1 juillet 1781.
* FORT de CARNEVILLE (César-François-Frédéric
POUR LE SERVICE MILITAIRE. 65
le), né le 3o août 1766, au diocèse de Coutances, a fait
ses preuves le 3i octobre 1783. Ch. p.
FORTIA de PILLES (de), ne' le 25 juin 1766, à
Marseille, reçu le 12 octobre 1780, pensionnaire,
remis à ses parents le 1.2 mai 1783.
FOS de MÉRY (du), ne le 6 avril 1769, à Paris,
reçu le 3 octobre 1782, sorti le 22 mai 1784.
FOSSÉS de VILLENEUVE (des), né le 7 mars
1764, à Saint-Wast de Longmont, diocèse de Sois-
sons, reçu le 20 février 1779, élève de Rebais; sorti
le 23 avril 1781, entré sous-lieutenant dans le régiment
Mestre-de-camp-général, dragons.
* FOU de KERDANIEL [ Pierre- Charles -Marie -
Bonaventure du), né le 29 septembre 1770, à Pontivi ;
( Florimont- Bonaventure ) , né le 12 avril 1773; Fran-
çois-Joseph), né le 23 mars 1777 ; ( François- Charles -
Jérôme), frère des précédents, ne le 10 novembre
[769, ont fait leurs preuves, les trois premiers, le 6 sep-
tembre 1783, et le dernier, le 19 Octobre 1784. Ch. p.
FOUASSE de NOIRVILLE de SÉGRIE, né le 26
mars 1763, à Rouvrou, diocèse de Bayeux, reçu le pre-
mier février 1779, pensionnaire; remis à ses parents
le 16 avril 1781.
FOUCHER de la FELLIÈRE ( Louis-François de ) ,
né le 18 octobre 1762, à Guerrande , au diocèse de
Nantes, a fait ses preuves le 5 août 1782. Ch. p.
FOUDRAS (Pierre- Marie -Gabriel de) , de Flandre,
reçu à Tournon le 3i décembre 1786.
*FOUR de la THUILLERIE (Bazile-Pierre-Jacques-
Dominique du), né à Pont-1'Evëque, le 22 mars 1767;
( Charles-Jacques- Augustin) , frère du précédent, né le
26 mai 1768, à Argentan, ont fait leurs preuves le....
Ch. p.
FOURNAS (de), né le 14 mai 1766, à Hennebon ,
diocèse de Vannes, reçu le 7 décembre 1780, pension-
naire ; remis à ses parents le 1 5 décembre 1 782.
66 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
FOURNIER de BOIS-AIRAULT d'Oiron , né le
icr juillet 1768, à Saumur , diocèse d'Angers, reçu le
i5 juin 1781 , pensionnaire; sorti le premier avril 1784,
est entré sous-lieutenant dans les Carabiniers.
*FOURQUET de LUSTAR ( Jean-Dominique de )",
né le 27 novembre 1765, au diocèse d'Auch, a fait ses
preuves le i5 janvier 1784. Ch. p.
FOVILLE (de), né le 10 mars 1.764, à Ricarville,
diocèse de Rouen, reçu le 5 mars 1779, élève de Beau-
mont ; sorti le 4 mars 1782, entré sous-lieutenant dans
le régiment d'Anjou.
* FRAISSE de PESSADE ( Pierre du ) , né le 26 mai
1758, à Clermont-Ferrand ; f Gilbert -Joseph - Gaspard -
Madelaine ) , né le premier mai 1754; ( Joseph -Guil -
laumej, né le 25 juin 1762, frère des précédents, ont
fait leurs preuves, le premier, le 16 avril 1784, et les
deux autres, le 8 mai 1783. Ch. p.
FRAMONT ( Paul-Hyppolite-Louis de), reçu le 3i
décembre 1785.
FRANCE (Marie-Antoine de), reçu le 3i décembre
i785.
♦FRANCHELIN de MONVEL ( Jacques -Antoine
Marie de), a fait ses preuves le 25 juin 1783. Ch. p.
FRA.SANS (de), né le 10 avril 1766, à Lyon, die
cèse de Lyon, reçu le 16 octobre 1780 , élève de Brienne
sorti le 17 juillet 1783, est entré sous-lieutenant dans
le régiment de la Sarre.
FRASANS (de), né le 25 juin 1770, à Dijon, reçu
le 21 octobre 1785, élève de Brienne; sorti le 27 mars
1788, est entré sous-lieutenant dans le régiment de la
Sarre.
'FRÉARDdu CASTEL (Michel-Hilaire de), m
le 14 janvier 1767, à Bayeux a fait ses preuves le 5 ma
1784. Ch. p.
FREBOURG (le Chevalier de), né le 16 août 1765
à Sarzàu, diocèse de Vannes, reçu le premier janvier
1780, élève de Vendôme; sorti le 7 mars 1782, est
entré sous-lieutenant dans le régiment Royal-Comtois.
FREMONT de RAZAY (de), né le premier dé-
cembre 1767, à Razay, diocèse de Rouen, reçu le pre-
mier novembre 1780, pensionnaire; sorti le premier
mai 1783, est entré sous-lieutenant dans les dragons de
Conti.
* FRÈRE de MAISONS ( Jacques - César le), né le
24 novembre 1768, au diocèse du Mans, a fait ses
preuves le 19 juillet 1785. B.
* FRESNE de FONTAINE ( Jean -Baptiste- Joseph-
Honoré-Pierre du), né le 12 décembre 1765, à Paris;
(Charles - Antoine- François), frère du précédent, né le
29 janvier 1767, ont fait leurs preuves le 22 mai 1783. B.
FRETAT (dk), né le 2 juillet 1770, à Riom , dio-
cèse de Clermont. reçu le 24 septembre 1785, élève
d'Effiat; sorti le 12 mai 1787, est- entré sous-lieutenant
dans le régiment de Piémont.
FRÉVOL de la COSTE (de), né le 2 septembre
1765, à Pradelles', diocèse de Viviers, reçu le 11 sep-
tembre 1781, élève de Tournon ; sorti le 3 janvier 1785,
est entré sous-lieutenant dans le Génie.
* FRIBOIS de RUPIÈRE (Jean- Baptiste- Catherine
de), né le 17 septembre 1768, au diocèse de Baveux,
a fait ses preuves le 23 avril 1785. Ch. p.
FROISSARD de BERSAILLIN (de), né le 17 dé-
cembre 1766, à Dôle, diocèse de Besançon, reçu ls 11
mai 1780, pensionnaire; sorti le 24 avril 1782, est entré
sous-lieutenant aux gardes-françaises.
FROISSARD de BERSAILLIN (de), né le 29 juin
1769, à Dôle, diocèse de Besançon, reçu le 22 avril
1783, pensionnaire; remis à ses parents le 3r mars 1785.
* FROLLIER de FONTERAINE ( François -Marie) ,
né le 20 septembre 1764, à Lyon, a fait ses preuves le
24 septembre 1784. Ch. p.
* FROTTE de la RIMBLIÈRE (Marie-Pierre-Louis),
68 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
né le 5 août 1766, à Alençon , a fait ses preuves le 12
mars 1782. Ch. p.
FRUGLAYE(de la), né le i3 mars 1766, à Blain ,
diocèse de Nantes, reçu le 7 avril 1780, pensionnaire;
remis à ses parents le 10 décembre 1782.
* FULQUE d'ORAISON ( Mathieu- Alexandre- Ar-
mand- Raymond du) , né le 6 juillet 1766 , à Aix , a fait
ses preuves le i5 novembre 1781. Ch. p.
FYOT de La MARCHE de DRACY, né le 25 avril
1765, à Dijon, paroisse Saint- Médard , reçu le 7 août
1779 , pensionnaire; sorti le premier juin 1782, est
entré dans le régiment Colonel-général, infanterie.
GAALON de DORIÈRE(de), né le 28 juin 1766,
à Avranches , reçu le 7 septembre 1780, pensionnaire;
remis à ses parents le 3i mai 1783.
GABRIAC (de), né le 16 mars 1767, à Paris , reçu
le 2 avril 178 1 , pensionnaire; remis à ses parents le pre-
mier octobre 1783.
GAILLARD d'HEILLIMER (du), né le 12 juin
1766, à Heillimer, diocèse de Metz, reçu le 4 sep-
tembre 1781, élève de Tiron; sorti le 6 août 1783, est
entré sous-lieutenant dans le régiment d'Alsace.
* GALAUP du MARES ( Jean-Célestin de), né le
7 avril 1768, au diocèse d'Agen, a fait ses preuves le 19
juillet 1783. Ch. p.
GALBERT de ROCHENOIRE ( Gaspard -Jean- Bap-
tiste de), reçu le 3t décembre 1785.
* GALLET de la VALLIÈRE ( Pierre - Eléonor ) ,
né le 21 janvier 1766, au diocèse de Rouen, a fait ses
preuves le 9 février 1782. Ch. p.
* GALLIN de MORNAS ( Louis -Marie- César ) , né
le 19 juillet 1768, à Grenoble, a fait ses preuves le 19
mars 1785. Ch. p.
POUR LE SERVICE MILITAIRE. Sq
* GALLWEY (Patrice -Pierre -François ) , né le 9
octobre 1767, au diocèse de Nantes, a fait ses preuves
le 4 février 1785. Ch. p.
GANAY (de), né le premier février 1769, à Lu-
cenay-l'Evêque, diocèse d'Autun, reçu le 9 février 1782,
pensionnaire; sorti le 22 juin 1784, est entré sous-lieu-
tenant dans le régiment Royal-vaisseaux.
GANNEL du HAISTREY, né le 24 septembre 1770,
à Vieuvre, diocèse de Lisieux, reçu le 25 septembre
1787, élève de Beaumont; sorti le i5 mars 1788, est
entré sous-lieutenant dans le régiment de Brienne.
* GARAT de la VILLENEUVE (Raimond-Galiot-
François ) , né le 22 mars 1764, au diocèse de Limoges;
( Henri - Joseph - Raimond - Galiot ) , frère du précédent ,
né le 6 mars 1769, ont fait leurs preuves, le premier,
le 4 février ^85, et le second, le "10 novembre 1784.
Ch. p.
GARNIER tes GARÊTS (de), né le 19 septembre
1770, à Mars en Lyonnais, diocèse de Mâcon, reçu le
9 octobre 1786, élève de Tournon; sorti le 18 mars
1788.
GARNIER des GARÊTS ( Denis-Fcliàté de), de
la généralité de Lyon, reçu à Tournon le 3i décembre
1786.
GARREAU de GRESIGNAC (du), né le 11 juil-
let 1769, à Saint- Yrieix, diocèse de Limoges, reçu le
premier" octobre 1784, élève de Sorèze; sorti le 17 jan-
vier 1788, est entré sous-lieutenant dans le régiment
de Béarn.
*GARRON de la BEVIÈRE (Claude- Marie- Hector
de), né le 14 mai 1776, à Bourg, en Bresse; (Jean-
Philibert-Auguste), frère du précédent, né le 8 juillet
1778, ont fait leurs preuves le 2 3 avril 1782. Ch. p.
GASCQ de la ROCHE (François de), reçu à la
Flèche le i3 août 1775.
* GASSENDI de TARTONNE (Joseph- François tm) t
yo GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
né le ii avril 1762, au diocèse de Digne, a fait ses
preuves le 8 mai 1784. Ch. p.
GASSOT de ROCHEFORT, né le 24 octobre 1769,
à Bourges, reçu le 14 septembre 1784, élève de Tiron,
sorti le i5 mars, 1788, entré sous-lieutenant dans le
régiment de Brienne.
GAUDECHART d'HEMEVILLER (Jean - Baptiste
de), reçu à la Flèche le i3 août 1775.
GAULTIER (Jacques-Charles), reçu le 3i décembre
i785.
GAULTIER (de), né le 14 juin 1771, à Mazan,
Comtat-Vénaissin, reçu le 2 3 septembre 1786, élève de
Tiron, «sorti le i5 mars, 1788, est entré sous-lieutenant
dans le régiment de Brienne,
GAULTIER de-MONTGAULTIER (de), né le 5
août 1769, à des Moutières, diocèse de Séez, reçu le 3o
septembre 1785, élève de Beaumont; sorti le 16 juin
1787, est entré sous-lieutenant dans l'artillerie, à Metz.
GAUTIER de la. ROSIÈRE (Jacques-François-Jean-
Baptiste de ) , de la généralité d"Alençon, reçu à Tiron
le 3i décembre 1786.
GAUTIER de SAINT-PAULET (de), né le 3( fé-
vrier 1769, à Carpentras, reçu le 5 octobre 1784, élève
d'Auxerre; sorti le 29 septembre 1786, est entré sous-
lieutenant dans le régiment d'Auvergne.
GAUTIER de SAINT-PAULET (de), né le 24 mai
1770, à Carpentras, reçu le 7 octobre 1785, élève de
Tournon : sorti le 5 septembre 1787, est entré sous-
lieutenant dans l'artillerie.
*GAY de NEXON (Philippe-Ignace), né le 16
septembre 1765, à Limoges; (Luc-Martin), né le 11
novembre 1767 ; ( François- Alexis), né le 19 août 1769,
ont fait leurs preuves, le premier, le 2 octobre 1783;
le second, le ro avril 1784; et le troisième, le 17 sep-
tembre de la même année. Gh. p.
. *GAY du PUY d'ANCHÉ ( Charles - Nicolas - Ange -
POUR LE SERVICE MILITAIRE. i j
lique) , né le 5 décembre 1766, du diocèse de Poitiers;
(Jean-Baptiste-Marie), frère du précèdent, né le 26
juillet 1765, ont fait leurs preuves, le premier, le 21
décembre 1782; et le second, le 17 février 1783. Ch. p.
* GAZET du CHATELLIER (Michel) , né le pre-
mier mars 1770, à Nantes, a fait ses preuves le 9 juin
1784. Ch. p.
* GAZET de la NOÉ (Pascal-Michel), né le i5
avril 1775, au diocèse de Nantes; ( Alexandre ), frère du
précèdent, ne le 28 mars 1776, ont fait leurs preuves le
9 juin 1784. Ch. p.
GENIBROUSE de CASTELPERS (db) , né le
9 juillet 1769, au diocèse de Auch, reçu le premier oc-
tobre 1783 , pensionnaire, sorti le 28 mars 1786, est
entré dans les gardes du corps du Roi.
* GENTIL de PARROY ( Louis-Jean-Marie le),
né le 3o août 1761, à Paris; ( Gui-Mériadec ) , frère du
précédent, né le 2 avril 1767, au diocèse de Sens, ont
fait leurs preuves le 16 avril 1785. Ch. p.
* GENTIL de PARROY ( Gui-Marie-Emmanuel le ) ,
né à Paris, le .premier juillet 1764, a fait ses preuves le
iti avril 1785. Ch. p.
* GENTIL de ROSMADUC (Louis-Ange-Aimé le),
né le 12 octobre 1772, au diocèse de Quimper, a fait ses
preuves le lôa.vril 1785. Ch. p.
* GENTIL de la VALADE ( Marie-Antoine ) , né
le 3o juin 1766, au diocèse de Périgueux, a fait ses
preuves le 26 septembre 1782. Ch. p.
* GERAND de LANGALERIE ( Pierre) , né le i3 juin
1705, au diocèse d'Agen, a fait ses preuves le 16 août
GERARD de SAINT-AMAND ( N. . . . de j , aine ,
reçu à la Flèche, le 5 octobre 1753.
GERARD de SAINT-AMAND ( N de ) , cadet,
reçu à la Flèche, le 5 octobre 1753.
GERARD de SAINT-AMAND ( Charles-Augus:e
72 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
de), de Lorraine, reçu à Pont-à-Mousson, le 3i dé-
cembre 1786.
* GERES de VACQUEY ( Joseph-Honoré-Magloire
de ) , né au diocèse de Bordeaux, a fait ses preuves le
27 octobre 1784. Ch. p.
GESLIN de PENAURUN ( Marie-Hyacinthe de ),
né le 3 juillet 1781, au diocèse de Quimper, a fait ses
preuves le 20 juillet 1785. B.
* GESTASdeMONTMAURIN (Jean-Alexandre de) ,
né le 14 septembre 1764, au diocèse de Comminges, a
fait ses preuves le 7 août 1784. Ch. p.
* GESTAS de MONTMAURIN (Jean-Paul de), né
le 6 mars 1761, au diocèse de Comminges; (Jean-Ber-
trand de ) , né le premier 'août 1774; ( Jean-Marie ),
frère des précédents, né le 14 décembre 1776, ont fait
leurs preuves le 28 avril 1785. Ch. p.
GEYER d'HORT ( de ) , a dû produire en i753.
GIGAULT de BELLEFONDS (de), né le ier mars
1769, à Esqueudreville, diocèse de Coutances, reçu le
23 septembre 1785, élève de Tiron, sorti le %b novembre
1787, est entré sous-lieutenant dans le régiment de Forez.
GIGAULT de BELLEFONDS ^de), né le 16 avril
1770, à Esqueudreville, diocèse de Coutances, reçu le
25 septembre 1787, élève de Beaumont, sorti le 27 mars
1788, est entré sous-lieutenant dans le régiment de Pont-
à-Mousson.
* GILLET de CHALONGE ( Jean-Baptiste-Mane-
Augustirt ) , né le 28 août 1779, à Beaune, a fait ses
preuves le 6 juin 1783. Ch. p.
* GILLET de GRANDMONT ( Pierre-Nicolas Au-
gustin ) , né le 19 juillet 1779; (Jean-Baptiste-Marie-
Thérèse), frère du précédent, né le i3 juin 1777, ont
fait leurs preuves, le premier, le 6 juin 1783, et le .se-
cond, le 23 du même mois. Ch. p.
GILLET du THOREY (Charles), né le 20 sep-
tembre 1774, à Autun, a fait ses preuves le i5 avril
1783. Ch. p.
POUR LE SERVICE MILITAIRE. -g
* GINESTÛ US (Pierre -Joseph -Guillaume de), né
le i3 mars 1766, à Montpellier, a fait ses preuves le
17 janvier 1784. Ch. p.
* GIRARD de la BATISSE (Jean-Baptiste), né le
6 décembre 1767, au diocèse de Clermont; (Jean-Bap-
tiste-Alexis -Bertrand) , né le 2 octobre 1774; (Pierre)
frère des précédents, né le 21 décembre 1779, ont fait
leurs preuves le i5 juillet 1785.- B.
GIRARD de GHARNACÉ ( Prosper - Marc de ) , né le
premier avril 1771, au diocèse du Mans, reçu le 28 sep-
tembre 1787, élève de Vendôme, sorti le i5 mars 1788,
est entré sous-lieutenant dans le régiment de Brienne.
'GIRARD de PINDRAY ( François -Bonaventure-
Jean-Anne-Louis), né le 11 août 1768; (Anne- Esprit-
Jean -Bonaventure) , frère du précédent, né le 19 mars
1777, ont fait leurs preuves, le 25 novembre 1782. Ch. p.
GIRARD de VAUGIRARD (de), né le 23 juillet
1771, à Montbrison, diocèse de Lyon, reçu le premier
octobre 1786, élève d'Effiat; sorti le 9 avril 1788, est
entré sous-lieutenant dans le régiment Royal- Roussillon,
infanterie.
GIRARDIN (de), né le 16 août 1767, à Paris, reçu
le 5 avril 1783, pensionnaire, remis à ses parents le 16
mai 1785.
GIRARDIN de BRÉGI (de), né le ri juin 1769,3
Paris, reçu le 5 avril 1783, pensionnaire, remis à ses
parents le 16 mai 1785.
'GISLAIN de BONTIN ( Charles- Louis de), né le
29 novembre 1767, au diocèse de Sens; (Louis-Pierre),
frère du précédent,, né le 8 mars 1770, ont fait leurs
preuves, le premier, le r9 octobre 1781, et le second,
le 27 septembre 1784. Ch. p.
*GIVÈS de MONTGUIGNARD ( Pierre- André-
Marie de), né le 21 juillet 1769, à Orléans; (Pierre-
Alexandre-Marie), né le 19 octobre 1776; (Pierre-
François-Marie ) , frère des précédents, né le 11 novem-
bre 1778, ont fait leurs preuves le 21 janvier 1781. Ch. p.
'GODART de BELBEUF 1 Alexandre-Pierre-Pom-
74 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
pée), né le 6 juin 1764, à Rouen, a fait ses preuves \t
8 mars 1783. Ch. p.
GODEFROY de BOISJUGAN ( Ambroise de),
reçu à la Flèche le i3 août 1775.
* GODET de CHATILLON (Louis), né le 10 oc-
tobre 1768, au diocèse de Nantes, a fait ses preuves le
27 octobre 1784. Ch. p.
* GOGUIER de BRICHANTEAU (Adrien-Maurice),
ne le 2 janvier 1762, au' diocèse de Chartres, a fait ses
preuves le 3 août 1783. Ch. p.
GOHIER (Pierre), de la généralité de Caen, reçu
à Auxerre le 3i décembre 1786.
* GOHIER du GAST ( Charles - Joseph ) , né le 14
janvier 1769, au diocèse de Coutances; ( Julien -Fran
çois), né le 28 février 1771 ; (Alexandre), né le 22 mai
1776; ( Louis -Charles - François ), frère des précédents
né le 14 décembre 1769, ont fait leurs preuves le 4 dé-
cembre 1784. Ch. p.
GOHIER de MONTREUIL, né le 6 avril 1768,
Paris, reçu le i5 octobre 1783, pensionnaire: remis
ses parents le 20 avril 17S6.
*GOISLARD de MONTSABERT ( Anne- Claude-
Xainte), né le 5 mai 1766, à Angers, a fait ses preuve
le 16 juillet 1785. B.
*GOMBAULT de RAZAC (Pierre-François Paterne
de), né à Bordeaux, le 16 avril 1763, a fait ses preuves
le 23 août 1782. Ch. p.
GONDALLIER de TUGNY (de)', né le 20 janvier
1770, au diocèse de Luçon, reçu le 28 septembre 1784,
élève de Rebais; sorti le 27 mars 1788, est entré sous-
lieutenant dans le régiment de Pont-à-Mousson.
GONDRECOURT ( Marc- Antoine- René de), reçu
à la Flèche le i3 août 1775.
* GONDRECOURT ( Marc-René de), né le 26 dé-
cembre 1761, à Châlons-sur-Saône; ( Marie-Jean-Chri-
POUR LE SERVICE MILITAIRE. -5
sostôme), frère du précédent, né à Paris, le 3 septembre
1761, ont fait leurs preuves le 6 octobre 1781. Ch. p.
GONIDEC de KERHALY ( Pierre- Auguste -Marie
le), reçu à la Flèche le i3 août 1775.
* GONIDEC de KERHALY (Germain - Marie le) ,
a fait ses preuves le. 5 juin 1785. Ch. p.
GONIDEC de PENLAU (le), né le 12 novembre
1764, à Caen, paroisse Saint-Sauveur, diocèse de Bayeux,
reçu le 3i décembre 1779, élève de Beaumont ; sorti le
4 mars 1782, est entré sous lieutenant dans le régiment
de Berri, infanterie.
* GONIDEC de PENLAU (Louis-Marin-Aimé le),
a fait ses preuves le 4 novembre 1783. Ch. p.
GONTAUT de SAINT-GENIEZ (de), né le 23 juin
1770, à Sainte-Orse , diocèse de Périgueux , reçu le 21
septembre 1784, élève de Pontlevoy; sorti le 22 septemb.
1785, est entré sous-lieutenant aux Gardes-françaises.
GORDON (Alexandre- Joseph de), reçu à la Flèche
le i3 août 1775; passé sous-lieuten. au régim. de Neustrie.
* GOSSON ( Louis- François- Joseph de), né le 22
octobre 1766, au diocèse d'Amiens; (Louis Joseph),
frère du précédent, né le 7 juillet 1770, ont fait leurs
preuves, le premier, le 16 août 1781 , et le second, le
5 avril 1785. Ch. p.
* GOT de la ROSIÈRE ( Louis - Pierre -Germain ) ,
né le 28 mai 1765, à Séez, a fait ses preuves le 17 oc-
tobre 1 78 1 . Ch. p.
GOUBERVILLE (Charles -François -Casimir de), né
le 6 mars 1768, au diocèse de Coutances, a fait ses preuves
le 14 juin 1783. Ch. p.
* GOUÉ de MARCHAIS ( Louis- Alexandre de;, né
le 14 mai 1768, au diocèse de la Rochelle, a fait ses
preuves le 9 avril 1785. Ch. p.
* GOUESLIER de MONTCAREL (Alexandre- Jac-
ques-René le), né le i5 janvier 1771, à Versailles;
( Armand -Jean-Jacques ) , frère du précédent, né le 16
août 1772 , ont fait leurs preuves le 26 juin 1784. Ch. p.
12. . 26
76 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
GOUHIER des CHAMPEAUX (de), né le 5 sep-
tembre 1773, à Charency, diocèse de Séez , reçu le 26
octobre 1786, pensionnaire; sorti le 25 mars 1788.
* GOULLON de COIN ( Charles - François le ) , né
le 19 novembre 1764, à Metz , a fait ses preuves le 23
août 1783. Ch. p.
GOURDE AU de SAINT-CYR, né le i5 avril 1772,
à Luçon, reçu le 28 octobre 1785, pensionnaire; remis
à ses parents le 3 septembre 1787.
GOURJAULT (de), né le 28 juin 1766, à Saint-
Valérien , diocèse de la Rochelle, reçu le 12 avril 1780,
pensionnaire; sorti le 29 juin 1782 , est entré dans le
régiment de Lescurc, dragons.
* GOURO de POMMERY ( François -Bernard ) , né
le 26 avril 1765. au diocèse de Vannes, a fait ses preuves
le 14 août 1784.
* GOUSSENCOURT de GRIVESNES (Henri-Louis
de), né le 17 juin 1766, au diocèse d'Amiens, a fait
ses preuves le 16 août 1784. Ch. p.
* GOUTTE du VIVIER ( Sébastien - Marie de la),
né le i5 juillet 177 1 , a fait ses preuves le 3 novembre
1784. Ch. p.
* GOUX du PLESSIS ( Alexandre- François - Josepl
le), né le 24 février 1771 , au diocèse d'Angers, a faii
ses preuves le 14 juin 1785. Ch. p.
GOUYON , né le 10 octobre 1770, à Saint- Malo,
reçu le 22 septembre 1786, élève de Pontlevoy ; sorti
le 27 mars 1788, est entré sous - lieutenant dans le
régiment de Pont-à-Mousson.
* GOUYON de ROCHETTES ( Joseph - Marie) , né
le 3i mars 1762 , au diocèse de Quimper > a fait ses
preuves le 14 novembre 1782. Ch. p.
* GOUZAGNE d'AMEY de SAINT - BRESSON
( Beatrix - François- Xavier ) , né le 16 mai 1767, à Be-
sançon; ( Antoine - Victor ) , né le 19 juillet 1768;
POUR LE SERVICE MILITAIRE.
( Charles-Joseph ) , frère des précédents, né le 8 juillet
1775, ont fait leurs preuves le 20 mars 1782. Ch. p.
GOUZENS de FONTAINES ( Pierre- Vincent-Lau-
rent de ) , de Languedoc, reçu à Sorèze le 3 1 décembre
1786.
* GOY ( Gilbert-François ) , a fait ses preuves le 20
mars 1782. Ch. p.
* GOYS de MEZEYRAC (Antoine-Louis de), né
le 2 janvier 1763, au diocèse du Puy, en Vêlai, a fait
ses preuves le 9 février 1782. Ch. p.
GRAIN de SAINT-MARSAULT de CHATÉLAIS-
SON, né le 6 mars 1768, à la Rochelle, reçu le 18 avril
1782, pensionnaire; sorti le 18 avril 1784, est entré
sous-lieutenant dans le régiment de la Reine, cavalerie.
GRAND (Pierre-François le ) , a été reçu le 3i dé-
cembre 1785.
GRANDCOMBES des RIVES ( Gabriel- Alexandre
de ), de la généralité de Paris, agréé à Brienne le 3i dé-
cembre 1786.
GRANDEMANGE d'ANDERNY ( Antoine-Jean de ) ,
reçu le 3i décembre 1785.
GRANDOIT (de), né le i5 décembre 1768, à la
Neuve-Grange, près Gisors, reçu le 3o septembre 1784,
élève de Beaumont ; remis à sa famille le 26 mars 1785.
GRANDSEIGNE ( Etienne -Hypolite- Gilles de),
reçu le 3i décembre 1785.
GRANGE de TARNAC ( Raymond-Gabriel de la ) ,
reçu à la Flèche le i3 août 1775.
* GRANGES de la FOUCHARDIÈRE (Louis-René
de), né le 11 décembre 1769, au diocèse de Nantes, a
fait ses preuves le 28 octobre 1 784. Ch. p.
GRAS ( Joseph-Claude-Anne le ) , reçu à la Flèche
le i3 août 1775.
* GRAS de la CHASSETIÈRE ( Alexandre-René le ) ,
n? le 1 1 janvier 1767, au diocèse de Tours; (Charles-
I
73 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
Nicolas); frère du précédent, né le 17 août 1762, on
fait leurs preuves, le premier, le 22 décembre 1784
Ch. p. ; et le second, le iô juillet 1785. B.
* GRAS de VAUBERCEY ( Jean-Baptiste-Charles-
François le), né le 20 octobre 1767, au diocèse de
Troyes, a fait ses preuves le 28 mai 1783. Ch. p.
* GRAVE de SAINT- MARTIN ( Joseph -Félix-
Aphrodise de), né le 7 juin 1768, à Pézenas, a fait ses
preuves le 3 avril 1783. Ch. p,
GRÉAUME ( de ) , né le 3i juillet 1770, à Pesé-le-
Sec, diocèse de Poitiers, reçu le 28 septembre 1784,
élève de Rebais; sorti le 8 décembre 1785, est entré sous-
lieutenant dans le régiment de Picardie, infanterie.
'GREICHE de JALAMOUST ( Henri-Dieudonné-
François de), né le 16 juin 1763, a fait ses preuves en
1783! Ch. p.
* GRIPIÈRE de MONCROC ( Barthélemi-Sulpice
de ) , né le 7 janvier 1770, au diocèse d'Agen ; ( Antoine) ,
né le 10 mars 1771 ; ( Guillaume-Ambroise ) , frère des
précédents, né le 3 janvier 1780, ont fait leurs preuve:
le 3 août 1785. B.
* GRIPIÈRE de MONCROC (Benoît de ) , cousin-
germain des précédents, né au diocèse d'Agen, le 29 jan-
vier 1763; (Jean-Louis), frère du précédent, né le
24 mai 1764, ont fait leurs preuves le 4 août 1785. B.
* GROS de BESPLAS (Emmanuel-Jean-André),
né le 5 décembre 1766, au diocèse de Montpellier, a fait
ses preuves le 23 juillet 1782. Ch. p.
*GROUCHY (Emmanuel de ) , né à Paris, le 23 oc-
tobre 1706, a fait ses preuves le g août 1781 Ch. p.
GROUCHY (de), né le 20 juillet 1773, à Conde-
cour, reçu le 21 octobre 1786, pensionnaire, sorti le
5 janvier 1788.
GUALÈS (le), né le 23 avril 1768, à Sainte-Me-
laine, diocèse de Saint-Pol-de-Léon, reçu le 7 septem-
bre 1782, à Vendôme, sorti le 3 janvier 1784, est entré
aspirant garde-marine à Brest.
POUR LE SERVICE MILITAIRE. ?g
GUALÈS de LANZÉON (le), né le i3 décmbre
177 1, à Morlaix, diocèse de Tréguier, reçu le 22 sep-
tembre 1786, élève de Vendôme, sorti le i5 mars 1788,
est entré sous-lieutenant dans le régiment de Brienne.
* GUARDIA ( Félix - Joseph -Abdon- Pierre -Martin),
né le 29 avril 1763, à Perpignan; (Abdon -Marie- Jo -
seph),né le 28 mai 1766, frère du précédent, ont fait
leurs preuves, le premier, le 24 janvier 1785 , et le se-
cond, le 19 mars delà même année. Ch. p.
'GUÉRCHIN de LOGNE [ Jean- Jacques- Philippe
de), né le 19 novembre 1764, à Thionville, a fait ses
preuves le 3 juin 1784. Ch. p.
♦GUÉRIN de BEAUMONT (Guillaume-Pierre),
né le i3 août 1765, au diocèse de Blois, a fait ses preuves
le 26 novembre 1784. Ch. p.
* GUÉRIR de MARCONVILLE (Jean-Charles-
François), né le i5 décembre 175 1, au diocèse de
Rouen; ( Charles- Léonard-François ) , frère du précé-
dent, né le 21 juillet 1757, ont fait leurs preuves le
10 avril 1782. Ch. p.
GUÉRIN de TARNAULT ( de ) , né le 7 juillet 1772,
à Cuchery , diocèse de Soissons , reçu le i3 octobre
1786, élève de Brienne, sorti le 27 mars 1788, est entré
sous-lieutenant dans le régiment de Pont-à Mousson.
GUÉROULT (de) , né le 3o janvier 1767, à Boissy-
le-Sec), diocèse de Chartres, reçu le premier octobre
1782, pensionnaire, sorti le ir octobre 1784, est entré
sous-lieutenant dans le régiment delà Reine, dragons.
GUERPEL de RENEVILLE (de), né le 1" avril
1770, à Ardres, diocèse de Boulogne, reçu le 3o sep-
tembre 1785, élève de Beaumont, sorti le 11 janvier
1788, est entré sous-lieutenant dans le régiment de
Dauphiné.
* GUETTEVILLE de COLLEMARE ( Jean - Baptiste
de), né le 18 février 1769, a fait ses preuves le 26 juin
1784. Ch. p.
GUICHARD n'ORFEUILLE, né le 17 mai 1772,3
80 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
Gourge, diocèse de Poitiers, reçu le 5 octobre 1786,
pensionnaire, remis à ses parents, le 10 mars 1788.
'GUIGNARD (Jean-René), né le 12 juin i755, au
diocèse de Poitiers, a fait ses preuves le 3 mai 1783.
Ch. p.
'GUILLAUME de VAUDREVILLE (Auguste- Jac-
ques), né le 4 août 1762, au diocèse de Rouen, a fait
ses preuves le 10 mai 1783. Ch. p.
*GUILLEBON d'ESTRIGNY (Joseph-François-
César de) , a fait ses preuves le 1 r janvier 1783. Ch. p.
GUILLERMAÏN de MONTPINAY (de) , né le
premier juin 1769, à Paray, diocèse d'Autun, reçu le
3 octobre 1784, élève d'Effiat, sorti le 9 juin i7'86.
GUILLIET de la PLATIÈRE de MOIDIÈRE (de),
né le 12 avril 1772, à Toussière, diocèse de Lyon, reçu
le 3 octobre 1786, pensionnaire, sorti le 19 janvier 1788,
est entré sous-lieutenant aux Gardes-Françaises.
*GUIOT de SAINT- REMI ( Emmanuel -Jean-
Charles), né à Nancy, en Lorraine; (Philippe-Nicolas-
François), frère du précèdent, né le 21 mars 1769, ont
fait leurs preuves, le premier, en 1784, le second, le
16 juillet de la même année. Ch. p.
GUISELIN de TATEVILLE (René-Augustin de
reçu à la Flèche, le i3 août 1773.
GUMPERTZ (de), né le 3o septembre 1770, à
Saint- Hypolite, diocèse d'Alais, reçu le 24 septembre
1786, élève de Tournon, sorti le 27 mars 1788, est entré
sous-lieutenant dans le régiment de Pont-à-Mousson.
*GUYENARD (Gaspard-Amédée), né à Bourg-en-
Bresse, le i3 novembre 1767, a fait ses preuves le 9 juin
1784. Ch. p.
*GUYON de POUVOURVILLE (Marie-Joseph),
a fait ses preuves le 19 avril 1785. Ch. p.
GUYON de QUIGNY (Charles-François), reçu
3i décembre 1785.
rPOUR LE SERVICE MILITAIRE. g I
GUYON de VAULOGER (Charles), né le 10 mai
1765, au diocèse de Séez ; (Louis), frère du précé-
dent, né le 25 août 1767; ont fait leurs preuves, le
premier, le ier mai, et le second, le 10 novembre
1784. Ch. p.
*GUYONNET de CUGNOLS (Jean -Joseph - Fran-
çois-Anne ) , né le 2 avril 1769, à Saint-Pardoux, au
diocèse d'Amiens; ( Jean - Joseph - Eustache ) , né le
premier mars 1770; (Pierre-Augustin), né le i3 avril
1771 ; ( Hipolyte- Denis ) , né le 20 mars 1772 ; (Jean-
Joseph- René ) , frère des précédents, né le 16 juillet 1773,
ont fait leurs preuves le 16 juin 1785. B.
*GUYOT de SAINT -AMAND (Antoine -Vincent),
né le 19 juillet 1765, à Paris, a fait ses preuves, le 23
mai 1782, Ch. p.
H.
*HAFFON de LESTRE DIUGAT ( Charles -Marie-
André du), né le 24 août 1769, au diocèse de Quimper,
a fait ses preuves le 9 avril 1785. Ch. p.
* HAFFRENGtJES d'HELLEMB ( Marie- Jean- Bap-
tiste Hippolyte d' ; , né le 17 juillet 1766 , à Lille;
( Thomas- Albert-Marie ) , né le 8 octobre 1758; (Maxi-
milien - Philippe - Auguste ), né le 12 octobre 1792;
( François- Joseph -Marie ) , frère des précédents, né le
5 juin' 1764, ont fait leurs preuves le i3 juillet 1785. B.
*HAGEN de la HAYE ( Nicolas- Frédéric-Paul, ba-
ron de), né le 20 janvier 1759, a fait ses preuves au
mois de janvier 1787. Ch. f.
HALLOT(de), né le 3o juillet 1768, à Orléans,
reçu le premier octobre 1782, pensionnaire; remis à ses
parents le 3i décembre 1782.
* HALNA du FRETAY ( Auguste -Hypolite- Jean,
Marc-Fidèle , Aimé- François et Louis Alexandre ) , frères,
ont fait leurs preuves le 22 février 1785. Ch. p.
HALY ( Pierre -Joseph - Robert- Stanislas ) , reçu le
3i décembre 1785.
82 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
HAMEL de CANCHY( François -Eugène -Joseph du )
reçu le 3i décembre 1781.
* HAMEL du DESERT ( Jean-Baptiste-François du )
né le 18 septembre 1763, au diocèse de Besancon, a fait
ses preuves le i5 septembre 1781. Gh. p.
* HAMEL de MOISSEY (Alexandre du), né le 28
janvier 1767, au Cap, île Saint-Domingue, a fait ses
preuves le i5 septembre 178 1 . Gh. p.
* HAMON de KERVERS ( Joseph -Bertrand- René ),
né le 24 août 1761, au diocèse de Brienne, a fait ses
preuves le 8 octobre 1784. Ch. p.
H AN ( Hercule -Louis-Guy du ) , de la généralité de
Tours, reçu à Pontlevoy le 3 1 décembre 1786.
* HANECART de BRISŒIL ( Louis- Philippe- Pro-
copej, né le 2 5 août 1764, à Douay, a fait ses preuves
le 26 février 1784. Ch. p.
* HANECART d'IRVAL (Albert- Philippe-Joseph ) ,
né le 4 janvier 1767, à Lille, a fait ses preuves le 10 avril
1782. Ch. p.
* HANECART d'IRVAL p'HORNARIE ( Pierre -
Marie-Joseph), frère du précédent, né le 3 mai 1769,
a fait ses preuves le 10 avril 1782. Ch. p.
* HANNIQUE d'HERQUELINGUES (Antoine
Louis de), né le 2 octobre 1750, au diocèse de Bou-
logne , a fait ses preuves le 5 avril 1783. Ch. p.
HANTIER delà BIZIÈRE (le), né le 29 août 1771,
à Breteuil, diocèse d'Evreux, reçu le 23 septembre 1786,
élève de Tiron ; sorti le i5 mars 178S, est entré sous-
lieutenant dans le régiment de Brienne.
HANUS de SAINT-EUSÈBE j Jean-Baptiste-Domi
nique-Sigismond ) , de la généralité d'Amiens, reçu ;
Brienne le 3 1 décembre 1786.
HARDOUIN de la GIROUARDIÈRE(de), né le 25
septembre 1770, à Souligné, diocèse du Mans, reçu le
17 octobre 1785, pensionnaire; sorti le 14 janvier 1788.
POUR LE SERVICE MILITAIRE. 83
HASTREL de RIVEDOUX (d), né le 4 février
1766, au Canada, reçu le ir septembre 1781, élève d'Ef-
fiat ; sorti le 10 juillet 1784, est entré sous-lieutenant
dans le régiment d'Artois, infanterie.
* HATTE de CHEVILLY ( Louis- Marie) , ne le 6
août 1764, à Paris; (Marie-Auguste), frère du précédent,
né le 28 mai 1767, ont fait leurs preuves, le premier,
le 23 août 1781, et le second, le 4 novembre 1783. Ch. p.
HATTE de LONGUERUE( Gabriel- François de),
de Languedoc, reçu à Rebais le 3i décembre 1786.
* HAUSSAY ( Charles- Nicolas -Etienne d' ) , né le
22 février 1774, au diocèse de Reims, a fait ses preuves
le 12 mai 1787. Ch. f.
' HAUTOY ( Louis - Hyacinthe - François du ) , né
le 27 avril 1766, à Nancy; ( Pierre - François j , né le
16 juin 1767; (Charles- Léopold- Benoît) , frère des pré-
cédents, né à Pont -à- Mousson, le 12 mars 1775, ont fait
leurs preuves le 28 juin 1783. Ch. p.
' HAUTPOUL (d'), né le 3 1 août 1767 , à Seyre , diocèse
de Toulouse, reçu le 14 février 1781, pensionnaire, sorti
le 25 avril 1783, est entré sous-lieutenant dans le régi-'
ment du Roi, infanterie.
HAUTPOUL (d'), né le 22 septembre 1770, à Seyre,
diocèse de Toulouse, reçu le 2 novembre 1784, pension-
naire, remis à ses parents le 19 septembre 1786.
* HAVART de POPAINCOURT (Armand - Louis-
Jacques), né le 9 septembre 1758, au diocèse de Beau-
vais, a fait ses preuves le 23 août 1782. Ch. p.
* HAYE (Etienne-Marie de la), né le 11 août 1757,
à Paris; (Antoine- Philippe) , frère du précédent, né le
3 août 1763, ont fait leurs preuves le 12 novembre 1783,
Ch. p.
HAYE-MONTBAULT (de la), né le 20 septembre
1768, à Givre -en -Mai, diocèse de la Rochelle, reçu le
3 avril 1783 , pensionnaire , remis à ses parents le
26 octobre 1785.
.
84 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
* HAYE de SAINT- HILAIRE (Louis -Joseph -Bé-
nigne de la ) , né le ii décembre 1766 , au diocèse de
Rennes, a fait ses preuves le 16 juin 1785. B.
* HAYS du PLESSIS ( Marie - Charles de ) , né le
29 octobre 1769, au diocèse de Séez, a fait ses preuves
le 16 novembre 1784. Ch. p.
* HAZON de SAINT-FIRMIN ( Jean - Louis ) , né
le 3o août 1764, à Saint -Germain- en - Laye; (Philippe-
Félix, autre Philippe - Félix ) , nés le 5 mars 1776;
(Jean -Baptiste), frère des précédents, né le 24 décem-
bre 1767, à Paris, ont fait leurs preuves, le premier, le
17 juillet 1784, les deux suivants, le 4 décembre , et le
dernier, le i5 avril de la même année. Ch. p.
HÉDOUVILLE (de), né le 3 septembre 1767, à
Marchais , diocèse de Laon , reçu le 24 octobre 1781 ,
élève de Rebais, sorti le 28 décembre 1784, est entré
sous-lieutenant dans l'artillerie.
HELIAND d'INGRANDE (d'), né le 19 janvier 1768,
à Paris, reçu le 9 juillet 1781 , pensionnaire, remis à ses
parents, le 8 juillet 1784.
* HÉLIE de BONCEIL (Alexandre - Louis - César
né le 6 juillet 1762 , à Falaise , a fait ses preuves le
17 novembre 1781. Ch. p.
HÉLIE du SAINT-ANDRÉ (d'), né le 3o juin 1764,
à Saint -André -de- Villeromeix , diocèse de Narbonne ,
reçu le 5 novembre 1779, élève de Sorèze, sorti le 22 avril
1782, est entré sous-lieutenant dans le régiment Colonel-
Général, infanterie.
HELLOUIN de COURCY, né le 5 novembre i763,
à Bouqueval, diocèse de Paris, reçu le 7 juin 1779, pen-
sionnaire, sorti le 9 octobre 1781 , est entré sous - lieu-
tenant au régiment du Roi, infanterie.
HENRY de KERMATIN, né le 28 juin 1764, à Ligné,
diocèse de Nantes , reçu le 6 janvier 1780 , élève de Pont-
levoy , sorti le 2 mars 1782, est entré sous- lieutenant
dans le régiment Boulonnais.
HENRY du QUENGO ( Louis - Joseph - Marie ) , de
Bretagne, reçu le 3i décembre 1786.
POUR LE SERVICE MILITAIRE. 85
* HESPEL . de BUERMANES ( Romain-Séraphin-
Joseph-Marie ) , né le t3 février 1762, à Lille, en Flan-
dre ; ( Jean-Baptiste-Joseph ) , frère du précédent, né
le 10 mai 1767, ont fait leurs preuves, le 9 novembre
1784. Ch. p.
♦HEUSCH de ROSSIGNY (Jean-Louis-Ignace de),
né le 5 février 1763, au comté de Namur, a fait ses
preuves le 3 1 octobre 1782. Ch. p.
* HEUSCH de WERM ( Alard-Joseph de), né le
19 février 1768, au diocèse de Liège, a fait ses preuves
le 3 juin 1784. Ch. p.
HEYDURAND (Charles-Emmanuel), reçu le 3i dé-
cembre 1785.
HOBACQ. ( Henri-Godefroi ) , de la généralité d'A-
miens, reçu à Rebais, le 3i décembre 1786.
HQCART, né le 19 septembre 1766, à Dijon, reçu
le 7 octobre 1780, élève d'Auxerre, sorti le 19 avril
1783, est entré sous-lieutenant dans le régiment Royal,
infanterie.
HOUDAN des LANDES (Jean-Baptiste-Louis de) ,
reçu à la Flèche, le i3 août 1775.
* HOUSSAYE de TROUVILLE (Robert-Philippe-
Marie delà) , né le 3 novembre 1763, à Rouen ; (Phi-
lippe-Auguste) , né le 2 mai 1766; (Pierre-Philippe-
Louis ) , frère des précédents, né le 24 avril 1774, ont fait
leurs preuves le 9 novembre 1782. Ch. p.
HOUX de MONTIGNY ( Christophe-Louis-Jean-
Hypolite du) , reçu le 3i décembre 1785.
♦HOZIER (César-Louis d' ), né le 3 août 1767, à
Paris, a fait ses preuves le i5 décembre 1784. Ch. p.
* HUE de CALIGNY ( Bernard-Henri-Louis ) , né
le 3 mars 1763, à Valogne, a fait ses preuves le 22 mai
1783. Ch. p.
*HUE de GROSBOIS ( Claude- François-Xavier ),
né le 5 décembre 1771, à Roanne, a fait ses preuves le
27 juillet 1785. B.
86 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
HUE de MIROMÉNIL, né le 21 octobre 1768, à
Tourotte-sur-Arcques, diocèse de Rouen, reçu le 14 dé-
cembre 1780, pensionnaire; sorti le 18 décembre 1782,
est entré sous-lieutenant aux Gardes-françaises.
HUET de SOURDON, né le 28 mars t766, à Saint-
Jean de Liversay, diocèse de la Rochelle, reçu le 7 sep-
tembre 1782, élève de Vendôme; sorti le 12 mai 1784,
est entré sous-lieutenant dans le régiment Royal-
Auvergne.
* HUGER de BACQUENCOURT (Louis), né à
Neufchâtel, le 29 avril 1766, a fait ses preuves le 2 5
avril 1783. Ch. p.
HUILLIER de la CHAPELLE (N....L*), aîné,
reçu à la Flèche le 5 octobre 1753.
HUILLIER delà CHAPELLE ( V ) , N ..., cadet,
reçu à la Flèche le 5 octobre 1753.
HUMBERT (Nicolas de), de Lorraine, reçu à
Auxerre, le 3 1 décembre 1786.
* HUMBERT de TONNOY ( Charles-Hyacinthe) , né
le 3o janvier 1766, à Tonnoy, diocèse de Nancy, a fait
ses preuves le 23 août 1 78 1 . Ch. p.
* HUOT de CHARMOILLE ( Jean-Ignace-Margue-
rite ) , né le 16 décembre 1768, à Vesoul, a fait ses
preuves le 5 juin 1783. Ch. p.
HURAULT de LIGNY (Gabriel-Dominique), de
la Guadeloupe, reçu à Sorèze le 3 1 décembre 1786.
* HUROT d'AGNEVILLE ( Charles-Mathias et
Mathias-Henri-Joseph de ) , frères, ont fait leurs preuves
le 24 avril 1783. Ch. p.
* HUVÉ (Louis-Joseph-François-Xavier de), né le
3 décembre 1766, au diocèse de Besançon, a fait ses
preuves le 21 juillet 1784. Ch. p.
* HUYN de RAVILLE ( Nicolas - Dieudonné ) , r.é le
7 décembre 1765, à Nancy; ( Nicolas-François-Augustin ) ,
frère du précédent, né le 29 décembre 1772, ont fait leurs
POUR LE SERVICE MILITAIRE. 87
preuves, le premier, le 25 juillet 1784, et le second, le
7 août de la même année. Ch. p.'
I.
ICHER de VILLEFORT ( Pierre- François- Marie
j , né^ le 3i janvier 1767, à Béziers, a fait ses preuves
17 de'cembre 1784. Ch. p.
' ILLOUD (Joseph-Jean-Baptiste d'), né le 29 juillet
763, à Bourmont, en Bassigny, a fait ses preuves le
septembre 1781. Ch. p.
INDY (d'), né le 12 août 1769, à Vernoux, diocèse
Viviers, reçu le 7 octobre 1785, élève de Tournon,
>rti le 16 août 1787, est entré sous-lieutenant dans le
égiment de la Rochefoucault, dragons.
ISLE de la BOUTIGNIÈRE ( Raymond-Félix de l ) ,
le la généralité d'Auch, reçu à Effiat, le 3 1 'décembre
1786.
* ISLE de BRAINV1LLE (Jean -Baptiste -Charles
de l'), né le 6 juillet 1770, au diocèse de Toul;
(Charles-Emmanuel), né le 7 avril 1776; (Charles-
François-Marie ) , frère des précédents, né le 1 5 août
•1778, ont fait leurs preuves le 1 6 juin 1785. B.
ISNARDS (Charles-Joseph-Martial, comte des), né
à Carpentras, le 12 octobre 1766, reçu le 24 septembre
1780, élève de Rebais, sorti le 23 avril 1772, entré
aspirant garde-marine, à Toulon.
IVOLEY ( d' ) , né le 9 juin '1767, à Saint-Martin-
du-Mont, diocèse de Lyon, reçu le i3 septembre 1783,
élève de la Flèche, sorti le 29 octobre 1785, est entré
sous-lieutenant dans l'artillerie.
J.
*JACOMEL de CAU VIGNY (Henri - Louis - Fran -
çois de), né le 19 avril 1755.au diocèse d'Agde, a fait
ses preuves le 16 juillet 1785. B.
88 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
*JACOPS d'AIGREMONT (Henri-Louis), né le
22 octobre 1766, à Lille; (Louis-Narcisse), frère di
précédent, né le 18 juillet 1768, ont fait leurs preuve
le 21 novembre 1783. Ch. p.
* JACQUELOT de MONCETS, né le 19 février
1770, à Paris, reçu le 28 septembre 1784, élève de
Rebais, sorti le 2 novembre 1787, est entré sous-lieu-
tenant dans le régiment de Barrois.
JACQUES de GACH ES- de- VENZAC- de -NEU-
VILLE ( de) , né le 29 janvier 1769, à le Mur-de-Barrès,
diocèse de Rodés, reçu le premier octobre 1784, élève
de Sorèze, sorti le 2 5 juillet 1787, est entré sous-lieu-
tenant dans le régiment d'Aunis.
JASSAUD de THORAME ( Marie- Michel- Ange
de ) , reçu le 3 1 décembre 1 785 .
* JAUBERT-LASSUS (François- Jean -Bonaven
ture), né le 14 juillet, 1764, au diocèse de Perpignan
a fait ses preuves le 19 décembre 1782. Ch. p.
JAY ( Pierre-Gabriel- Louis du), reçu le 3i décem
bre 1785.
*JAY du GRAND-ROSOY (François- Alexandre -
Julien du), né le 29 mars 1773, au diocèse de Soissons
(Claude-Louis-François du), né le i5 juillet 1768
( Frédéric -Joseph du), frère des précédents, né li
2 5 mai 1770, ont fait leurs preuves le 3o juin 1784
Ch. p.
*JEAN de SAINT-MARCEL (Aimar:Louis de);
né le 7 mars 1761, au diocèse de Vienne, en Dauphiné;
(Louis de), frère du précédent, né le 21 juillet 1764
ont fait leurs preuves le 6 mars 1784. Ch. p.
*JEAN de SOBERTIE (Bernard de), né le 18 dé-
cembre 1756, en Angoumois, a fait ses preuves le 5 no-
vembre 1783. Ch. p.
JOANNIS (de), né le 2 janvier 1767, à Bédarides,
diocèse d'Avignon, reçu le 27 septembre 1781, élève de
Tournon, sorti le 4 janvier 1784, est entré sous-lieu-
tenant dans le régiment Soissonnais.
POUR LE SERVICE MILITAIRE. < gg
JOANNIS (Louis-Michel de), reçu le 3i décem-
| bre 1785 .
JOANNIS de la BRILANE (Henri-Jean-Louis),
iné le 3i mai 1775, reçu, à la Flèche, au mois de février
i785.
* JOBAL de PAGNY ( Théodore-Jean ) , né le 6 sep-
tembre 1768, a fait ses preuves le 3 mai 1783. Ch. p.
* JOLYde BONNEAU (Pierre), né le 2 3 août 1764,
au diocèse de Bazas; (Jean-Antoine), frère du précé-
dent, né le 12 novembre 1766, ont fait leurs preuves le
28 décembre 1782. Ch. p.
* JOURDA de VAUX-de-CHABANOLES (Geor-
ges-Alexis ) , a fait ses preuves, le 16 juin 1785. B.
* JOURDAN de la BERTHE-LOTINE (Auguste-
René), né le 29 février 1764, à Angers, a fait ses
preuves le 2 5 octobre 1782. Ch. p.
* JOUSSINEAU de TOURDONNET ( Augustin-
Jacques ) , né le 2 octobre 1767, à Paris, a fait ses
preuves le .29 janvier 1783. Ch. p.
* JUCHEREAU du CHESNAY ( Antoine-Louis ),
né à Québec, au Canada, le 18 février 1767, a fait ses
preuves le 19 mars 1785. Ch. p.
* JUCHEREAU de SAINT-DENYS (Louis), né
le 10 octobre 1778, à Bastia , île de Corse, a fait ses
preuves le 2 juillet 1785. B.
MUGE de FRESCATI ( François-Clair- Louis de ) ,
né le 10 novembre 1769, à Cette, diocèse d'Agde;
(Henri-Paul), frère du précédent, né le 7 mars 1771,
ont fait leurs preuves le 12 mars 1785. Ch. p.
MUGE dé MONTESPIEU (Jean-Louis-Suzanne
de) , né le 4 juillet 1768, à Montauban; ( Paul-Louis-
Suzanne de), frère du précédent, né le 1 3 avril 1 77 1 ;
ont fait leurs preuves le 2 octobre 1784. Ch. p.
JUGLART (Antoine- François de), reçue la Flèche,
le (3 août. 1775.
9o
GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
* JUGLART de CLAIX (Claude), né le i3 octobr
1767, au diocèse d'Angoulême, a fait ses preuves le 7 ma
1783. Ch. p.
* JUGLART de LIMERAG <{ François de ) , né le
28 décembre 1766, au diocèse de Périgueux; (Jean-
Louis) , né le i3 janvier 1769; ( François) , frère des
précédents, né le 21 décembre 1773, ont fait leurs
preuves le 7 octobre 1783. Ch. p.
* JUGLART de LAUDINE (Joseph de), né le
i3 juin 1765, au diocèse d'Angoulême ; (François),
frère du précédent, ont fait leurs preuves le 17 janvier
1784. Ch. p.
JULIEN de MORIÈS (de ) , né le 2 octobre 1770
à Marvejols, diocèse de Mende, reçu le 24 septembn
1785. élève d'Effiat, sorti le 26 janvier 1788, est entr>
sous-lieutenant dans le régiment de Vermandois.
JULIEN de VINÉZAC (de), né le 7 mai 1765, j
Viol-le-Fort, diocèse de Montpellier, reçu le 1 1 dé
cembre 1779, pensionnaire, remis à ses parents li
19 décembre 1781.
* JUVIGNY (Jacques de ) , né le 23 décembre 1755
au diocèse d'Avranches, a fait ses preuves le 10 septem-
bre 178 1. Ch. p.
K
* KAYR de BLUMENSTEIN ( François-Aimé ) , n<
le 10 août 1772, à Vienne, en Dauphiné; ( Guillaume-
Jean-Marie ) , frère du précédent, né le 4 mai 1768
ont fait leurs preuves le 6 mars 1784. Ch. p.
* KERMENGUI de ROSLAND ( Alexandre-Joseph-
Marie de ) , a fait ses preuves le 17 octobre 1784. Ch. p.
* KERPAEN de KERSALAUN (Antoine-Constant
de), né le i3 avril 1766, au diocèse de Vannes, a fait
ses preuves le 7 avril 1784. Ch. p.
KERRET de KERAVEL (de), né le 17 novembre
POUR LE SERVICE MILITAIRE. q ,
1767, à Mor-laix, diocèse de Tréguier, reçu le 7 septem-
bre 1782, élève de Vendôme, sorti le 20 mars 1783,
est entré sous-lieutenant dans le régiment Limosin.
KLOPSTEIN de MARGHEVILA ( Alexandre -Hyp-
polite - François de), de Lorraine, reçu à Brienne, le
3i décembre 1786.
* KOELER de BLAUNBERG (Jean-Charles- Fer-
dinand de), né le 7 octobre 1757, au diocèse de Trêves,
a fait ses preuves le 12 juillet 1782. Ch. p.
L.
LA AS ( Louis- Pierre Alexandre de), reçu le 3i dé-
cembre 1785.
* LABBEY de PUNELAY ( Charles-François ) , né
le 3o octobre 1766, au diocèse de Séez; ( Auguste-
Jcrôme), L frère du précédent, né le 20 mars 1768, ont
fait leurs preuves le 22 mai 1783. Ch. p.
* LAC (Jean-Etienne-Louis du ) , a fait ses preuves
le 27 juillet 1785. B.
Ch.
LAC de PUYDENAT (Nicolas-Charles de), né le
juin 1788, à Paris, a fait ses preuves le 9 avril 1785.
P-
LACS du BOSQUET -d'ARCAMBAL (des), né
le 22 septembre 1771, à Paris, reçu le 20 octobre 1785,
pensionnaire, remis à ses parents le 29 septembre 1787.
LAIGLE de CHAMGERBEAU (Charles -François
:) , recule 3i décembre 1785.
* LAIRE du VIN (Guillaume de), né à Vertaison,
au diocèse de Clermont, le 25 décembre 1769, a fait ses
preuves le 22 mai 1783. Ch. p.
LALLEMANT de VILLEHAUT, né le 18 octobre
1705, à Aprey, diocèse de Langres, reçu le 9 septembre
1 78 1 , élève à l'école d'Auxerre, sorti le 23 novembre
1783, est entré dans le régiment le Viennois.
.•a. a;
g 2 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
* LALLEMANT de VILLIERS (Jean-Baptiste), a
fait ses preuves le 18 juin 1784. Ch. p.
LALLEMANT de VILLIERS, né le 17 février 1768 ,
à Dijon, reçu le 28 septembre 1784, élève de Rebais,
sorti le 24 juin 1788, est entré sous-lieutenant dans le
régiment de Piémont.
* LAMBERT des ANDREAUX (François dk), né
le 17 février 1769 , à Angoulême , a fait ses preuves
le 18 décembre 1784. Ch. p.
LAMBERT de CAMBRAY ( Charles- Henri ) , né le
6 janvier 1766, à Orléans, reçu le i3 novembre 1780,
pensionnaire, remis à ses parents le 1 1 janvier 1783.
'* LAMBERT de CHAMEROLLES (Claude-Guil-
laume), né le 24 septembre 1768, au diocèse d'Angers;
(Augustin-Louis), frère du précédent, né le 24 décem-
bre 1769, à Paris, ont fait leurs preuves, le premier
le 25 novembre 1784, et le second, le 18 décembn
suivant. Ch. p.
" LAMOIGNON (Charles-Guillaume) , né le 3i jan-
vier 1767, à Paris, a fait ses preuves le 2 mars 1782.
Ch.P.
* LANCE (Jean-François de la ) , né à Verdun
le 23 mars 1764; (Claude), né le 27 mars 1765,
(François), frère des précédents, né le 29 novembre
1767, ont fait leurs preuves le premier avril 1784
Ch. p.
LANCY de PRON LEROY (dej, né le 19 (juille
1768, à Paris, reçu le 8 avril 1782, pensionnaire, remis
à ses parents le 20 décembre 1783.
LANDANNET (Louis-Philippe-Marie de), reçu 1
3i décembre 1785.
LANDE de VERNON (de la), né le 16 septembre
1769, à Nancy, diocèse de Toul , reçu le i5 octobre
1784, élève de Pont-à-Mousson , sorti le 5 septembre
1787, est entré sous-lieutenant dans le régiment Royal-
de-Picardie, cavalerie.
POUR LE SERVICE MILITAIRE. g 3
* LANGLADE ( Louis- Vincent- Marie de), né le
12 octobre 1768, à Hennebon ; ( René - Claude {- Joseph-
Marie de), né le 26 décembre 1769; ( René- Joseph -
Marie), né le 3i mai 1776; ( François- Marie- David),
frère des précédents, né le 14 janvier 1782,0111 fait leurs
preuves le 21 octobre 1783. Ch. p.
¥LANGLE de BEAUMANOIR { Augustin - Marie -
Joseph de), né le 17 novembre 1769, au diocèse de
Rennes, a fait ses preuves le 12 février 1785. Ch. p.
LANGLOIS (Louis-Jean- Pierre), né le 17 juin 1768,
en la généralité de Moulins, a fait ses preuves le 24 avril
1786.
* LANGLOIS d'ESTAINTOT ( Jean-Baptiste-René-
Eloy), né le 24 juin 1756 , au diocèse de Rouen, a fait
ses preuves le 17 juillet 1781. Ch. p.
LANGON (de), né le 23 novembre 1769, à Gre-
noble, reçu le 3o septembre 1784, pensionnaire, sorti
le 9 octobre 1786.
LANNOY(de), né le premier juin 1772, à Tournay,
diocèse de Cambray, reçu le premier octobre 1785, pen-
sionnaire, sorti le 2 novembre 1787.
LANNOY de BEAUREPAIRE (Charles de), né
le 23 juillet 1764, à Arras, reçu le 8 avril 1779, pen-
sionnaire, sorti le 16 juillet 178.1, est entré sous-lieute-
nant dans Béarn.
LANNOY delà CHAUSSÉE (de), né le 10 janvier
1769 , à Tournay, diocèse de Cambray, reçu le 11 avril
1782, pensionnaire, remis à sa famille le 11 novembre
1784.
LANSADE de PLAIGNE (Antoine de), de la géné-
ralité de Bordeaux, reçu à Sorèze, le 3i décembre 1786.
•LARD de BUSCOU ( François- Etienne de), né
le 3 août 1764, au diocèse d'Agen, a fait ses preuves le
1 1 septembre 1782. Ch. p.
LARDIÈRE (Pierre-Jacques-Michel de), reçu à la
Flèche, le i5 septembre 1775.
g4 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
* LARGE d'ERVAUX (Claude-Augustin le), né
le 28 février 1768, à Pontlevoy, a fait ses preuves le
1 1 mars 1785. Ch. p.
*LARTIGUE de MEREN VILLE (Joseph- Henri -
Hypolite de), né à Gimont, le premier décembre
1760; (Pierre-Antoine-Marie), frère du précédent, né
le 5 décembre 1762, ont fait leurs preuves le 16 avril
1785. Ch. p.
* LARY de la TOUR ( Bernard - Marie - Joseph de),
né le 6 juillet 1765, au diocèse de Lectoure, a fait ses
preuves le 10 mai 1784. Ch. p.
LASCASES de la CAUSSADE (Emmanuel de),
né le 21 juin 1766, à Coufrinal, diocèse de Lavaur, reçu
le 16 septembre 1780, élève à Vendôme, sorti le 27 avril
1782, est entré aspirant garde-marine, à Brest.
LASCASES de la CAUSSADE ( François de ) , né
le 20 avril 1766, à Coufrinal, diocèse de Lavàur, reçu
le 2 5 septembre 1785, élève de Sorèze, sorti le 23 no-
vembre 1787, est entré sous-lieutenant dans le régiment
d'Auvergne.
LASTOURS (François-David de), reçu le 3i dé-
cembre 1785.
* LAU-DE-LAGE (Henri du), né le 21 octobre
1764, au diocèse d'Angoulême, a fait ses preuves le
18 septembre 1781. Ch. p.
* LAUGIER de BEAURECUEIL ( Philibert-Charles
Félicien de), né le 20 octobre 1770, à Aix; (Joseph-
Gabriel-Juste de), né le 21 février 1777; (Charles-
François-Juste de), frère des précédents, né le pre-
mier mai 1779, ont fait leurs preuves le 7 février 1784.
Ch. p.
LAUGIER de BELLECOUR (de), né le 24 no-
vembre 1770, à Nancy, diocèse de Toul, reçu le 22 oc-
tobre 1784, élève de Brienne, sorti le 11 décembre
1786.
* LAULANHIER '( Pierre-François de), né le 10
juin 1766 à Versailles; (Alexandre-François), né le 6
.
POUR LE SERVICE MILITAIRE. g5
ovembre 1769 ; ( Alexandre-François, ) frère des précé-
dents, né le 3 novembre 1771, ont fait leurs preuves le
22 décembre 1784. Ch. p.
LAURENCIN de CHANZÉ (de), né le 28 mars
1772, à Chasselay, diocèse de Lyon, reçu le 2 3 sep-
tembre 1787, élève de Tournon, sorti le i5 mars 1788,
est entré sous-lieutenant dans le régiment de Brienne!
LAURENT de la BARRE (Antoine-Louis du)
reçu le 3i décembre 1785.
* LAURENTAN (Louis-Charles-Hubert), a fait ses
preuves le 27 septembre 1782. Ch. p. n^.
* LAURÈS (Claude-Marie de), né le 1 3 novembre
1708, au diocèse de Beziers, a fait ses preuves le 19 lé-
vrier 1785. Ch. p.
* LAUR1E d'ESPOT (Marie de), né le 29 no-
vembre 1759, au diocèse de Saint-Flour, a fait ses
preuves le premier septembre 1782. Ch. p.
* LAUZIÈRES de THEMINES ( Hilaire de) a fait
ses preuves le 14 mars 1785. Ch. p.
* LAVAUX (Charles -Marie-Jean-Gabriel de), né
le 2 mars 1777, au diocèse de Noyon; (Louis-Marie-
Joseph) , frère du précédent, né le 19 mars 1781, ont
fait leurs preuves le 25 avril 1785. Ch. p.
* LAW de LAUR1STON , ( Jacques- Alexandre- Ber-
nard ; Charles-Louis; Joseph-Charles; François-Jean
et Louis -Georges ) , ont fait leurs preuves le 8
juin 1782. Ch. p.
* LAY de KERMABIN ( Joseph-Marie le ) , né le
12 août 1769, au diocèse de Tréguier; ( Louis-Marie),
frère du précédent, né le 17 octobre 1771, ont fait leurs
preuves, le second le i5 juin 1785, et le premier le 4
août suivant. B.
* LEAUMONT- PUYGAILLARD (Jérôme-Madc-
laine-Charles-Augustin de ;, a fait ses preuves le 10 no-
vembre 1784. Ch. p.
LECEY de CHANGEY (Jean-Christophe de ) ,
96 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
né le 14 janvier 1771, à Langres, a fait ses preuves le
3 juin 1784. Ch. p.
* LEFFE de NOUE ( André de ) , né le 25 janvier
1762, au diocèse de Bourges; ( Louis-Pierre ) , né le
18 mai 1767; (Jean-Joseph) , né le 25 septembre 1768,
( Pierre- François ) , né le 3i mars 1775 ; (André ) ,
frère des précédents, né le 10 août 1776, ont fait leurs
preuves les 8 et 16 juillet 1785. B.
* LEGIER, né le 8 juillet 1767 à Jussey, diocèse de
Besançon, reçu le 7 novembre 1782, élève d'Auxerre,
sorti le 5 octobre 1784, est entré sous-lieutenant dans
l'artillerie à Verdun.
* LENQUESAING de la RÉE ( Jean-Baptiste-Charles
de ), né le 16 août 1768 à Lille en Flandre, a fait ses
preuves le 29 janvier 1784. Ch. p.
LÉONARD de SAINT-CYR, né* le 5 avril i76g à
Lions-sous-Dun, diocèse de Reims, reçu le 29 octobre
1785, élève de Pont-à-Mousson, sorti le 2 avril 1788,
est entré sous-lieutenant dans le régiment de Beau-
jolais.
LÉONARD de SAINT-CYR (Le chevalier), né
le 23 avril 1771, à Lions-sous-Dun, diocèse de Reims,
reçu le 29 octobre 1785, élève de Pont-à-Mousson,
sorti le 25 octobre 1786, est entré sous-lieutenant dans
le régiment de la Flèche.
LESCURE(de), né le i5 octobre 1766 à Versailles,
diocèse de Paris, reçu le 29 mai 1780, pensionnaire, re-
mis à ses parents le 2 novembre 1782.
LESTRANGE (de), né le 18 juin 1771/ à Cluis-
Dessus, diocèse de Bourges, reçu le 4 octobre 1785,
pensionnaire, remis à ses parents le 12 octobre 1787.
* LEUSSE de MEZIEU ( Anne-Emmanuel-Jean-
Baptiste de), né le 24 juin 1766, à Vienne en Dau-
phiné ; ( Jean-Louis-Eléonor ) , frère du précédent, né
le 23 janvier 1769 au diocèse de Lyon, ont fait leurs
preuves, le premier le 28 décembre 1781, et le second
le 3 avril 1784. Ch. p.
POUR LE SERVICE MILITAIRE. q7
LE VIS (de), né le 12 décembre 1767, à Paris, reçu
le 27 avril 1782, pensionnaire; sorti le i3 septembre
i783.
LEVIS deMIREPOIX (de), né le 14 juillet 1769,
à Toulouse, reçu le 28 septembre 1783, pensionnaire,
sorti le 3 novembre 1784, est entré sous-lieutenant dans
le régiment Commissaire-Général, cavalerie.
LICHY ( Paul-Joseph de), de la généralité de Mou-
lins, reçu à Effiat le 3i décembre 1786.
LIEUR de VILLE-SUR-ARCE (le), né le 5 jan-
vier 1768, à Ville-sur- Arce, diocèse de Langres, reçu
le 10 octobre 1783, élève de Brienne, sorti le 5 octobre
1783, est entré sous - lieutenant dans l'artillerie à
Verdun.
LIEURAY ( Louis-Philémon de), reçu à la Flèche le
i3 août 1775.
LIVÈNE des RIVIÈRES (Jean -Charles -César -Jo -
seph de), né le 3i mai 1708, au diocèse de Saintes, a
fait ses preuves le 26 avril 1785. Ch. p.
LIVET de BARVILLE (de), né le 23 novembre
1767, à Basocques, diocèse de Lisieux, reçu le 7 sep-
tembre 1783, élève de Beaumont, sorti le 18 mars 1786,
est entré sous-lieutenant au régiment de Flandre, in-
fanterie.
LIVET de BARVILLE (de), né le 28 avril 1769, à
Basocques, diocèse de Lisieux, reçu le 3o septembre
1785, élève de Beaumont, sorti le 12 octobre 1787, est
entré sous-lieutenant dans le régiment de Flandre.
LOAISEL de la VILLE DE NEU (Amant-Fidèle-
Marie-Constant), de Bretagne, reçu à Vendôme le 3i
décembre 1786.
LONGECOMBE de THOY (de), né le 17 dé-
cembre 1765, à Belley, reçu le i5 avril 1780, pension-
naire, sorti le 4 mai 1782, est entré sous-lieutenant
dans le régiment de Bourbon, dragons.
* LONGEVILLE (Jean - Baptiste -François- Louis
08 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
dk), né le 3 septembre 1766, au diocèse de Toul, a
fait ses preuves le 22 février 1785. Ch. p.
* LOPPIN de GEMEAUX ( Emilien ) , né à Gé-
meaux, au diocèse de Dijon, a fait ses preuves le 12
mars 1783. Ch. p.
LORAS ( de ) , né le i3 août 1768, à Lyon, reçu le
3 avril 1783, pensionnaire, remis à ses parents le 20 avril
i785.
LOUREUXdeMARNIÈRE f le) , né le 4 août 1766,
à Marnière, diocèse d'Evreux, reçu le 6 septembre 1782,
élève de Beaumont, sorti le 12 juin 1784; est entré sous-
lieutenant dans le régiment de Béarn.
LOUVAIN (de), né le 21 avril 1770, au Fort
royal à la Martinique, reçu le 23 septembre 1785, élève
de Tiron, sorti le 3 novembre 1787, est entré sous-
lieutenant dans le régiment de Vexin.
LOUVEA.U de la RÈGLE, né le 10 juin 1770, à
Romans, diocèse de Poitiers , reçu le 26 septembre
1787, élève de Pontlevoy, sorti le 27 mars 1788, est
entré sous-lieutenant dans le régiment de Pont-à-
Mousson.
LOUVET de CONTRIÈRE ( François - Armand -
Bonaventure ) , né le 4 mai 1768, au diocèse de Cou-
tances, a fait ses preuves le 25 avril 1783. Ch. p.
* LOYNES d'AUTROCHE (Louis-Hector de), né
le 27 avril 1766, au diocèse d'Orléans, a fait ses preuves
le premier juin 1782. Ch. p.
LOYNES d'AUTROCHE (de), chevalier de Gau-
tray de Bullion, né le 3o juillet 1772, à Orléans, reçu le
premier octobre 1785, pensionnaire, sorti le 14 no-
vembre 1787.
LOYNES d'AUTROCHE de GAUTRAY (de), né
le 10 septembre 1770, à Orléans, reçu le premier avril
1784, pensionnaire, remis à ses parents le 25 juin 1786.
*LUBERSAC de CHABRIGNAC (Pierre de), né
le 25 février 177 1 , à Chabrignac, diocèse de Limoges;
POUR LE SERVICE MILITAIRE. 9g
(Jean-Baptiste-Joseph de), frère du précédent, né le
i8mai 1774, ont fait leurs preuves le 28 février i783.
Ch. p.
* LUPÉ de BESMEAUX ( Marc-Antoine-Angélique
de), ne à Auch, le 8 mars i765, a fait ses preuves le
17 juillet 1784. Ch. p.
LURION de l'EGOUTHAIL, né le i3 février 1771,
à Baume-les-Dames, diocèse de Besançon, reçu le 24
septembre 1786, élève de Tournon, sorti le 27 mars 1788,
est entré sous-lieutenant dans le régiment de Pont-à-
Mousson.
LURY(de), né le 6 juin 1766, à Vienne en Dau-
phiné, reçu le 2 avril 1782, pensionnaire, sorti le 19
avril 1784, est entré sous-lieutenant dans le régiment
Bourbon, infanterie.
LUSTRAG (de), né le 24 juillet 1768, à Condom,
reçu le 10 décembre 1784, élève de Tournon, sorti le
1 1 novembre 1786.
LUZERNE (de la), né le 22 novembre 1763, à
Paris, paroisse Saint-Méry, reçu le 27 février 1779, pen-
sionnaire, sorti le 2 avril 1781.
LYVER de BREUVANNES ,( de ) , né le 6 juillet
1765, à Breuvannes, diocèse de Langres, reçu le 6 jan-
vier 1780, élève de Pontlevoy, sorti le 3i mars 1782,
est entré dans les gardes-du-corps du Roi.
M.
N1AC-CARTY de SPRINHOUSE ( Denis-loseph ) ,
né le 8 juillet 1766. a fait ses preuves le 20 décembre
1783. Ch. p.
* MACHAT de POMPADOUR (François), a fait
ses preuves le 5 octobre 1782. Ch. p.
MAC-MAHON de LÉADMORE, né le 3o juillet
1770, à Paris, reçu le premier octobre 1785, pension-
naire, sorti le 27 mars 1788, est entré sous-licutenant
au régiment de Pont-à-Mousson.
IOO GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
MAELCAMP (de), né le 27 novembre 1769,
Luxembourg, reçu le premier avril 1783, pensionnaire,
remis à ses parents le 29 septembre 1784.
MAGUELONNE de SAINT-BENOIT (Claude
Louis-David j , reçu le 3 1 décembre 1785.
* MACKLOT de COLIGNY ( Henri -Louis ) , né à
Metz, le i3 octobre 1765; (Jean-Nicolas), frère du
précédent, né le 18 juin 1707, ont fait leurs preuves le
12 mars 1782. Ch. p.
* MADRONNET de SAINT-EUGÈNE (Gaspard-
Joseph de ) , né à Paris le 23 mai 1770, a fait ses preuves
le 7 janvier 1785. Ch. p.
* MAGON du BOSC ( René-Marc-Auguste) , né le 29
mai 1769, a fait ses preuves le 3i août 1782. Ch. p.
MAGON de CLOSDORÉ ( Louis-Marie ) , reçu le
3i décembre 1785.
* MAGON de la GORVASAIS ( Nicolas-Louis-Ma-
rie ) , né le 17 juin 1765, à Saint-Malo ; ( Charles-Sé-
vère-Marie), frère du précédent, né le 3 avril 1767, ont
fait leurs preuves le 1 1 juillet 1782. Ch. p.
* MAGON de la VILLE-BAQUE (René-Marie
Julien), né à Saint-Malo, le 3 juillet 1759, a fait se
preuves le 3 1 mars 1785. Ch. p.
* MAHIEU de SAINT-FREMONT (Pierre-Marie-
Rose-Catherine ) , né le 6 juillet 1770, à la Martinique,
a fait ses preuves le 27 septembre 1783. Ch. p.
* MAIGNAN de l'ECORCE ( Benjamin-Charles et
Jean-Pierre le ) , né à Clisson, au diocèse de Nantes,
le 4 novembre 1777 > ( Augustin - Charles- Alexandre ) ,
frère des précédents, né le 10 septembre 1781, ont fait
leurs preuves le 12 avril 1785. Ch. p.
* MAIGNAN de la VERRIE ( Louis-Alexandre le) ,
né à Thouars, le 22 février 1767; (Achille), frère du
précédent, né le 7 novembre 1770, ont fait leurs
preuves le 21 juin 1785. B.
* MAIGNÉ de SALANAVE ( Jacques-Honoré de ) ,
IPOUR LE SERVICE MILITAIRE. ioi
le 6 mai 1766, à Vie, diocèse de Tarbes, a fait ses
preuves le 20 décembre 1781. Ch. p.
* MAILLARD delà FAYE (Pierre de), né à Ma-
reuil, au diocèse de Périgueux , le 18 mai 1764; (Pierre-
Charles), né le 23 avril 1765, frère du précédent; ont
fait leurs preuves, le premier le 11 octobre 1783, et le
second le 11 février 1785. Ch. p.
♦MAILLART de VILLACOURT ( Charles-Fran-
çois-Louis ) , né le 25 août 1770, à Vaucouleurs, dio-
cèse de Toul, a fait ses preuves le 1 1 mai 1784. Ch. p.
MAILLET '(de), né le 16 juin 1767, à Bar-le-Duc,
diocèse de Toul, reçu le 18 novembre 1782 élève de
Pont-à- Mousson, sorti le 24 septembre .1783.
MAILLIER (Charles-Victor-Jules de), de Lorraine,
reçu à Pont-à-Mousson le 3i décembre 1786.
*MAILLY de CHATEAURENAUD ( Eugène- Ro-
seline de), né le 28 décembre 1770, à Châteaurenaud,
au diocèse de Besançon, a fait ses preuves le 3i juillet
1784. Ch. p.
*MAINB0URG de PULLIGNY ( François- Henri-
Emmanuel de ) , né le t3 décembre 1759, au diocèse
de Toul, a fait ses preuves le 2 mai 1782. Ch. p.
MAINTENANT (Antoine-Louis-Nicolas de), de la
généralité de Soissons, reçu à Rebais le 3i décembre
1786.
MAIRE de COURTEM ANCHE (le), né le 24 jan-
vier 1769, à Parenne, diocèse du Mans, reçu le 4 oc-
tobre 1782, pensionnaire, sorti le 9mai 1784.
'MA1SIÈRE (Nicolas-Joseph de), né le premier
août 1761, à Valenciennes, a fait ses preuves le 14 juin
1783. Ch. p.
* MAISNIEL d'APPLAINCOURT ( Pierre du ) , né
le 12 septembre 1767, au diocèse d'Amiens; (Pierre),
frère du précédent, né le 22 septembre 1768, ont fait
leurs preuves, le premier le 23 août 1781, et le second
le 28 du même mois. Ch. p.
>
I02 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
* MAITRE d'ANNOVILLE (Charles- Victor- Ame
dëe, et Victor-Thomas-François le ) , ne's au Mesnil
Aubert, au diocèse de Coutances, le 3o mars 1769; ont
fait leurs preuves le 5 janvier 1782. Ch. p.
*MAIZIÈRE du FRESNE (Louis-Félicité de), né
le 20 mai 1769, au diocèse de Reims; (Armand-Fran-
çois), frère du précédent, né le 26 mai 1771, ont fait
leurs preuves le 28 mai 1784. Ch. p.
*MALARMEY de ROUSSILLON ( Hardouin-Gas-
pard-Pascal-Maurice de), né à Besançon le .4 mai
1766, a fait ses preuves le 29 septembre 1781. Ch. p.
MALARTIC (de), né le 28 février 1766, à Montau-
ban, reçu le 5 avril 1783, pensionnaire, sorti le 26 fé-
vrier 1785, est entré sous-lieutenant aux gardes-fran-
çaises.
* MALEDEN de FEYTIA (Guillaume-Pierre de),
né à Limoges, le 16 août 1765; (Pierre), né le 12 sep-
tembre 1766; (Adrien-Alexandre-Etienne), né le 18
février 1768; (Pierre-Alexandre-Etienne), né le 29
août 1769 ; (Jean ) , né le 3 janvier 1772 ; (Jean-Ga-
briel ) , né le 12 décembre 1774; (François), frère des
précédents, né le 28 mars 1777; ont fait leurs preuves
le 6 juillet 1782. Ch. p.
*MALIOUSE du CHESNAY (Louis-Charles m
la), né le 5 février 1764, au diocèse de Coutances, é
fait ses preuves le 7 janvier 1784. Ch. p.
* MALLET de FRUMILLY (Antoine-Elisabeth),
né le 22 mars 1770, à Paris, a fait ses preuves le 2 3
mars 1785. Ch. p.
MALLET de VENDÈGRE (de), né le 2 sep-
tembre 1771, à Metz, reçu le 25 septembre 1787, élève
d'Effiat, sorti le 27 mars 1788, est entré sous-lieute-
nant dans le régiment de Pont-à-Mousson.
'MANDAT de NEUILLY ( Alexandre -Galiot -
Charles), né le 3 décembre Pi 766, à Neuilly, au dio-
cèse de Troyes; ( Antoine-Galiot-Marie ) , né le 2 fé-
vrier 1769; (Etienne-Martial) , né le 12 décembre 1770;
(Louis-Maurice-Fortuné), frère des précédents, né le
POUR LE SERVICE MILITAIRE. î03
i 18 septembre i773; ont fait leurs preuves, le premier
le 4 février 1783, et les trois autres le 24 novembre 1781.
! Ch. p.
M ARANS ( Pierre-Louis de ) , reçu à la Flèche le 1 3
août 1775.
MARANS de la BASTIDE (de) , a produit en i753.
MARCENAY (Jules-David-Louis de), de Cham-
pagne, reçu à Auxerre le 3 1 décembre 1786.
MARCHÉ (du), né le 29 octobre i765, à Marboz-
en-Bresse, diocèse de Lyon, reçu le 16 septembre 1780,
élève de Pontlevoy, sorti le 3i décembre 1783, est entré
dans le Génie à Mézières.
MARES de TRÉBON ( des ) , né le 19 avril i763, à
Grainviile, diocèse de Rouen, reçu le 16 avril 1779, pen-
sionnaire, sorti le 26 avril 178 1 , entré sous-lieutenant
dans le régiment du Roi, infanterie.
*MARESCOT de la NOUE (Bernard- François de),
né le 20 avril 1767, au diocèse du Mans, a fait ses preuves
le 12 juillet 1784. Ch. p.
* MARGADEL ( Charles-Louis ) , né la 26 mai i763,
au diocèse de Metz; (Nicolas-Charles), né le 14 juillet
1765 ; (Claude-François), né le 5 mars 1769; j | Louis-
Joseph ) , né le i3 juillet 1771 ; (Jean-Baptiste) , né le
19 juillet 1772; ( René- Victor ) , né le 29 septembre
1773; ( Emmanuel-Théodore), frère des précédents
né le 2 juin 1775, ont fait leurs preuves le 7 novembre,
1782. Ch. p.
* MARGEOT de SAINT-OUEN ( François-Jacques
de ) , né le 27 septembre 1765, au diocèse de Sécz, a
fait ses preuves le 8 mai 1783. Ch. p.
* MARGUERITE de MONTFORT (Nicolas de) , né
le 7 mai 1766, à Saint-Maurice-les-Sénnones, en Lor-
raine, a fait ses preuves le 3 décembre 1782. Ch. p.
* MARIE d'AUBIGNY (Jean-Baptiste-Claude ut),
né à Paris, le 17 septembre 1764, a fait ses preuves le
12 juillet 1783. Ch. p.
I04 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
* MARIGNY ( Louis-Philippe de), né à Bayeux le
novembre 1775, a fait ses preuves le 14 février 1784.
Ch. p.
* MARIGNY (Gabriel- Philippe de ) , né à Marigny,
au diocèse de Bayeux, le 8 juin 1768, a fait ses preuves,
le 14 février 1784. Ch. p.
*MARMIESSE de LUSSAN (Jean-Bernard-Henri
de), né le 16 juin 1764, à Toulouse, a fait ses preuves
le 24 avril 1784. Ch. p.
* MARNE ( Charles- Joseph-Frédéric de), né le 12
février .1781, à Bar-le-Duc; (Charles-Frédéric-Marie),
né le 5 juin 1771 ; (Bernard-Marie-Xavier), frère du
précédent, né le 11 janvier 1769, ont fait leurs preuves,
le premier le 9 avril 1783, le second le 6 novembre sui-
vant, et le troisième le 21 septembre 1782. Ch. p.
'MARNE ( François-Etienne de), né à Revigny, le
26 décembre 1767, a fait ses preuves le i5 mai 1782.
Ch. p.
MAROLLES ( de ) , né le 7 septembre 1769, à Beau-
lieu, diocèse de Tours, reçu le 14 septembre 1784, élève
de Tiron, sorti le 17 mai 1787, est entré sous-lieute-
nant dans le régiment de la Reine, infanterie.
* MARQ.UELET de la NOUE ( Marie-Amable-Mar-
tin ) , né le 6 janvier 1765, à Meaux, a fait ses preuves
le 20 août 1783. Ch. p.
*MARQUET d'ORNE ( Jean- Louis-Bernardin )
né le 16 août 1768, à Grenoble; ( François-Aimé ), ne
le 6 juillet 1766, Valence, frère du précédent, ont fait
leurs preuves, le premier, le 19 janvier 1782, et le se-
cond, le 21 février 1783. Ch. p.
MARQUEYSSAC de la REILLE (Marc de); de la
généralité de Bordeaux, reçu à Sorèze, le 3i décembre
1786.
MARS (de), né le 4 janvier 1774, à Paris, reçu le
3o septembre 1787, élève de Rebais, sorti le 27 mars
1788, est entré sous-lieutenant dans le régiment de
Pont-à-Mousson.
POUR LE SERVICE MILITAIRE. lo5
•MARTIN de la BASTIDE (Athanase de), né à
Limoges, le 2 5 janvier 1767, a fait ses preuves le 21 sep-
tembre 1782. Ch. p.
MARTIN de BOURDAINVILLE ( de) , né le 3 janvier
1766, à Bourdainville, diocèse de Rouen, reçu le 7 sep-
tembre 1781, élève de l'école de Beaumom, sorti le
25 février 1784, est entré sous-lieutenant dans le régi-
ment Soissonnais.
•MARTIN de CHOISEY de BARJON (Marie-Jo-
seph-Louis-Charles de), né à Besançon, le 4 novembre
1763; ( Jacques-Thérèse- Philippe-Catherine ) , frère du
précédent, ne le 23 juin 1765, ont fait leurs preuves,
le premier, le 2 5 septembre 1782, et le second, le
1 1 novembre suivant. Ch. p.
•MARTIN de COMPREIGNAC ( Yrieux de), né
le 1 1 janvier 1766, à Limoges, a fait ses preuves le
18 août 1784. Ch. p.
MARTIN de MARCLENNE (Jean-Baptiste-Auguste-
Fidèle), de la généralité de Poitiers, reçu à Vendôme,
le 3i décembre 1786.
MARTIN de MONTAUDRY, ( Louis-Jean-Fidèle ),
de la généralité de Tours, reçu à Pontlevoy, le 3i dé-
cembre 1786.
• MARTIN de NANTIAT (Gaspard de ) , né à Nan-
tiat, au diocèse de Limoges, le i5 mars 1772 ;( François) ,
frère du précédent, né le 2 avril 1780, ont fait leurs
preuves le 21 septembre 1782. Ch. p.
• MARY de la CHANTERIE (Georges de) , né à
Grandville, diocèse de Coutances, le 2 août 1760;
(Pierre), frère du précédent, né le 20 février 1763, ont
fait leurs preuves le 3 mars 1785. Ch. p.
• MASCON de FREDEVILLE Charles-Anne de),
né à Clermont, le 6 mars, a fait ses preuves le 25 juin
1785. B.
MASSON de RANCÉ ( Louis-Charles le) , de Lor-
raine, reçu à Pont-à-Mousson.
I06 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
MATHIEU de MOULON, né le 29 janvier 1768,
Nancy, diocèse de Toul, reçu le 6 novembre 1782,
élève de Pont-à-Mousson, sorti .le 3o mars 1785, est
entré sous-lieutenant dans le régiment de Lorraine,
infanterie.
MAUBEUGE (de), né le 17 mai 1766, à la Neuville,
diocèse de Reims, reçu le 16 octobre 1781, élève de
Pont-à-Moussson sorti le 2 5 février 1784, est entré
sous-lieutenant dans le régiment de Saintonge.
MAUCONVENANT de SAINTE-SUZANNE (de) ,
né le 24 septembre 1767, à Sainte-Suzanne, diocèse de
Coutances, reçu le 29 décembre 17.., pensionnaire,
sorti le 6 avril 1783.
MAUDUIT d'HAINEVILLE (de), né le 22 janvier
1766, au Havre, diocèse de Rouen, reçu le 17 octobre
1780, pensionnaire, remis à ses parents le 17 octobre
1782.
* MAUDUIT de KERLIVIO ( Mathurin- Jean -
Baptiste-Annibal) , né le 26 septembre 1767, à Pons,
au diocèse de Saintes, a fait ses preuves le r 1 décembre
1784. Ch. p.
MAUGAS ( Jean -Georges- Joseph de), d'Alsace
reçu à Brienne, le 3i décembre 1786.
MAUPEOU d'ABLEIGES ( de ) , né le 3 décembre
1766, à Paris, paroisse de Saint-Nicolas-des-Champs, reçu
le i3 avril 1780, pensionnaire, sorti le 17 décembre
1782, est entré sous-lieutenant aux Gardes-Françaises.
* MAUREY, d'ORVILLE (Pierre-Claude de), né
le 10 mars 1763, au diocèse de Séez, a fait ses preuves
le 18 octobre 1782. Ch. p.
MAURICE de SIESBERG (André-Joseph de ) , de
Lorraine, reçu à Pont-à Mousson, le 3t décembre 1786.
MAURY de la PEYROUZE ( Louis- Gabriel-Marie-
Antoine de ) , né le 16 novembre 1767, à Saint-Hypo-
lite, diocèse d'Alais, reçu le 28 septembre 178 1 , élève
de Sorèze, sorti le 9 mars 1784, est entré sous-lieutenant,
dans le régiment deTouraine.
POUR LE SERVICE MILITAIRE. l0?
MAUSSABRÉ de GASTESOURIS (de), né le
29 août 1767, à Montchevrier , diocèse de Bourges,
reçu le 10 septembre 1783, élève de Vendôme, ren-
voyé à sa famille le 14 février 1786.
MAUSSABRÉ de SAINT-MARS ( de), né le 4 fé-
vrier 1770, à Ferolles, diocèse d'Orléans, recule x5 sep-
tembre 1784, e'iève de Pontlevoy, sorti *le 27 mars
1788 , est entré sous-lieutenant dans le régiment de
Pont-à-Mousson.
M AU VISE (de), né le 4 septembre 1769, à Velle-
ches, diocèse de Tours, reçu le 26 septembre 1787 ,
élève de Pontlevoy, sorti le 27 mars 1788, est entré
sous-lieutenant dans le régiment de Pont-à-Mousson.
*MAUVISE de LARDONNIÈRE ( Charles - Henri
de), a fait ses preuves le 21 avril 1784. Ch. p.
* MAUVISE du PEUX ( René de) , né à Saint - Martin -
la-Rivière, au diocèse de Poitiers, le 26 janvier 1771,
a fait ses preuves le 9 avril 1785. Ch. p.
*MAYAUD de BOISLAMBERT f Pierre-Charles ) ,
né à Poitiers le 3o janvier 1769, a fait ses preuves le
26 juin 1784. Ch. p.
MAYAUD de BOISLAMBERT (Jean-François),
reçu le 3i décembre 1785.
*MAYET de la VILLATELLE ( Pierre-Alexandre
), né à Clermont-Ferrand, le 2 avril 1760, a fait ses
preuves le 21 décembre 1781. Ch. p.
L)l
MAZIS (des), né le 6 septembre 1768, à Strasbourg,
recule i3 octobre 1783, élève de Rebais, sorti le 29 oc-
tobre 1785, est entré sous-lieutenant dans l'artillerie.
MÉDRANE (Jean-Charles de), reçu à la Flèche, le
i3 août 1775.
MEILET (du), né le premier octobre 1772, à
Evreux, reçu le 4 septembre 1786, élève de Beaumont,
sorti le 27 mars 1788, est entré sous-lieutenant dans le
régiment de Pont-à-Mousson.
12. a«
io8 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
MEJANES ( Marc-Hypolite de), reçu le 3i dé-
cembre 1785.
MÉJANESdelas COMBETTES (de), né le 22 dé-
cembre 1770, à Camboulas, diocèse de Rhodes, reçu le
24 septembre 1786, élève de Sorèze, sorti le 25 juillet
1787, est entré sous-lieutenant dans le régiment de
Brie.
* MELON de la MOTTE-CAPION ( Jean-Guillaume
de), né le 20 février 1770, à Montpellier; ( Henri -
François-Marie- Isidore) , né le 4 juin 1771 ; (Joseph-
Philippe-Marie ) , frère des précédents , né le 29 août
1772, ont fait leurs preuves le 27 octobre 1784. Ch. p.
* MENEUST de BOISBRIAND (Pierre-Léon le),
né à Nantes, le 27 octobre 1764, a fait ses preuves le
24 avril 1784. Ch. p.
* MENTHON de ROZY ( Marie- Bernard - Ennemond
de) , né le 8 juillet 1766, au diocèse de Saint-Claude
a fait ses preuves le 14 août 1784. Ch. p.
•* MERCY de PROCHE VILLE (Gabriel- Amédée de)
né le 5 février 1766, à Commercy, a fait ses preuves le
11 décembre 1784. Ch. p.
MÉRIGOT de SAINT FERÉ, né le 21 mai 1770, à
Saint - Feré , diocèse de Limoges , reçu le 8 octobre
1785, pensionnaire, sorti le 27 mars 1788.
MERLE de la GORCE (de), né le 6 octobre 1770,
à Vallon, diocèse de Viviers , reçu le premier octobre
1786, pensionnaire, sorti le i3 mars 1788.
MESNARD (de), né le 18 septembre 1769, à
Luçon, reçu le i3 octobre 1784, pensionnaire, remis
à ses parents le 9 août 1786.
* MESNIL d'ODHEVILLE (Joseph-Alexandre du),
né à Odheville, diocèse de Nancy, le 17 octobre 1765, a
fait ses preuves le premier décembre 1781. Ch. p.
* MESNIL-SIMON ( Louis -Jules- Paulin du ) , né
le 29 décembre 1769, a fait ses preuves le 17 juillet
1784. Ch. p.
POUR LE SERVICE MILITAIRE. I00
MEYNARD ( de ) , né le 1 1 novembre 1771,
reçu le 3 octobre 1787, pensionnaire, sorti le 26 mars
1788.
* MEZANGE de SAINT-ANDRÉ ( Regis-Henri-
Benoît-Cazimir de ) , né à Mirabel, le 5 novembre
1769; (Etienne-Joseph), frère du précèdent, né le
17 décembre 1770, ont fait leurs preuves, le premier,
le 7 octobre 1784, et le seeond, le 11 décembre suivant.
*MEZANGE de SAINT-ANDRÉ ( Guillaume-Fran-
çois-Siméon de), né à Saint-Georges, au diocèse de
Coutances, le i3 avril 1765, a fait ses preuves le 7 oc-
tobre 1784. Ch. p.
* MEZANGE de GHARDONNET ( Louis-François-
Charles de ) , né le 8 mai 1763, au diocèse de Séez, a
fait ses preuves le premier août 1781. Ch. p.
MEZIÈRES d'ESPERVANCHE ( Charles - Pierre-
Geneviève de) , reçu à la Flèche, le i5 septembre 1775.
* MICHEL d'ANNOUVILLE ( Pierre-Charles- Léo-
nor ) , né le 3 novembre 1765, à Coutances, a fait ses
preuves le 2 3 septembre 1784. Ch. p.
* MICHEL de CHAMBERT ( Marc-Antoine-Marie ) ,
né le 14 octobre 1766, à Coutances, a fait ses preuves le
8 juillet 1785. B.
MICHEL de ROISSY, né le 5 novembre 1771, à
Paris, reçu le 3i octobre 1785, pensionnaire, remis à
ses parents le 4 juillet 1786.
MICHON de PIERRE-CLAU, né le 24 janvier 1770,
à Maçon, reçu le premier octobre 1785, pensionnaire,
sorti le 26 décembre 1787.
MICHON de VOUGY, né le 21 mars 1767, à Roanne,
diocèse de Lyon, reçu le premier octobre 1781, pension-
naire, sorti le 28 décembre 1783, est entré sous-lieu-
tenant dans les Cuirassiers.
MICHON de VOUGY, né le 10 juillet 1772, à
Vougy, diocèse de Besançon, reçu le 24 septembre
1786, pensionnaire, sorti le 24 mars 1788.
MICOUD (de , né le 10 août 1772, à Tîle Sainte-
.
1 10 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
Lucie, reçu le 9 octobre 1785, pensionnaire, sorti 1
i5 mars 1788.
*MIEULET de la RIVIÈRE ( Léonard-Etienne-
Pascal de ) , né le 29 mars 1766, au diocèse de Mon-
tauban, a fait ses preuves le 11 septembre 1781. Ch. p.
MILON de M ESN E, né le 11 mars 1766, à Ville-
perdue, diocèse de Tours, reçu le 6 janvier 1781, pen-
sionnaire, remis à ses parents le 7 mars 1782.
MINTIER (de), né le 17 juillet 1771, à Rennes,
reçu le 22 septembre 1786, élève de Pontlevoy, sorti le
27 mars 1788, est entré sous-lieutenant dans le régi-
ment de Pont-à-Mousson.
MINTIER ( le chevalier le ), né le 3 septembre 1772,
à Rennes, reçu le 26 septembre 1787, élève de Pont-
levoy, sorti le 27 mars 1788, est entré sous-lieutenant
dans le régiment de Pont-à-Mousson.
*MIQUEL de SAINTE-GEMME (Jean-François
Henri de ) , né le 5 janvier 1767, au diocèse de Com-
minges, a fait ses preuves le 19 juin 1783. Ch. p.
MIQUEL d'OSTON de SAINTE-GEMME (Joseph-
Antoine-Ovide de ) , reçu le 3 1 décembre 1785.
*MIRAMONT de CHADEBEC ( Gabriel- Joseph
de ) , né le 29 mars 1763, au diocèse de Limoges,
fait ses preuves le 19 mars 1785. Ch. p.
MISCAULT (de ) , né le 18 novembre 1765, à Briey,
diocèse de Metz, reçu le 7 janvier 1780, élève de Pont-
à-Mousson, sorti le 2 mars 1782, est entré sous-lieu-
tenant dans le régiment de Rohan-Soubise.
M ITRY ( François de), de Lorraine, reçu à Brienne,
le 3i décembre 1786.
MOISSON de PRÉCORBIN ( Charles- Alexandre-
Félix ) , reçu à la Flèche, le i3 août 1775.
*MOLORÉ de SAINT- PAUL (François-René de),
né le 4 février 1767, au diocèse du Mans, a fait ses
preuves le 20 décembre 1782. Ch. p.
IPOUR LE SERVICE MILITAIRE. x x T
MONDIONd'ARTIGNY (Louis-Auguste de), né
10 avril 1768, au diocèse de Poitiers, a fait ses preu-
le 18 septembre 1784. Ch. p.
*MONDION de CHASSIGNY ( Louis-Joachim de),
né le 20 février 1766, au diocèse de Tours, a fait ses
preuves le 24 juillet 1782. Ch. p.
MONESTAY de CHAZERON (de), né le 17 août
1770, à Commentry, diocèse de Bourges, reçu le 18
octobre 1784, pensionnaire, sorti le 2 mars 1787, est
entré dans les gardes-du-corps du Roï.
MONGEOT-d'AQUILLECOURT (de), né le 20
juillet 1769, à Trouhaut, diocèse de Dijon, reçu le 27
septembre 1787, élève d'Auxerre, sorti le 27 mars 1788,
1 est entré sous-lieutenant dans le Régiment de Pont-à-
Mousson.
* MONGEOT d'HERMONVILLE (Henri -Nicolas
de), né le 27 juillet 1770, à Reims, a fait ses preu-
ves le 3o juillet 1785. Ch. p.
MONT (Antoine du), reçu à la Flèche, le i3 août
1775.
* MONT de la FONTELAYE ( Isaac - Gabriel - Au -
guste du), né le premier octobre 1764, au diocèse de
Rouen; ( Isaac - Antoine - Auguste ) , frère du précé-
dent, né le 24 septembre 1765, ont fait leurs preuves
le 26 février 1783. Ch. p.
MONT de la FRANCONIE (Jean du), reçu à la
Flèche, le i3 août 1775.
MONTAGNAC (de), né le 11 mai 1769, à Ne-
vers, reçu le 5 octobre 1784, à Auxerre, sorti le 19 no-
vembre 1787, est entré sous-lieutenant dans l'artillerie.
♦MONTAGNAC de CHAUVANCE (Gilbert -Claude
de), né le 23 septembre 1759, au diocèse de Bourges,
a fait ses preuves le 2 décembre 1784. Ch. p. ,
MONTAGNAC de CHAUVANCE ( Raimond-Aimé
de), recule 3i décembre 1785.
MONTAINAC (de), né le 29 décembre 1764, à
ï ! 2 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
Riom, diocèse de Clermont, reçu le 2 octobre 1779,
pensionnaire, remis à ses parents le premier octobre
1781.
MONTALEMBERT de CERS ( Nicolas- Prosper de)
reçu à la Flèche, le i3 août 1775.
MONTARBY de DAMPIERRE (de), né le 10 août
1769, à Dampierre, diocèse de Langres, reçu le 22 oc-
tobre 1784, élève de Brienne, sorti le i3 août 1787,
est entré sous-lieutenant dans le régiment Royal, dra-
gons.
MONTAULT SAINT-SIVIER (Augustin-Louis de),
né le premier août 1776, reçu à la Flèche au mois de
février 1785.
MONTBEL (de), né le 2 janvier 1772, à Ver
sailles, diocèse de Paris, reçu le 12 octobre 1786, pen-
sionnaire, sorti le 25 mars 1788.
* MONTBEL de la CROIX ( François-Esprit-Mai
de ) , a fait ses preuves le premier mai 1784. Ch. p.
MONTGHENU de THODURE (de), né le
mai 1765, à Thodure, diocèse de Vienne, reçu le 2!
mai 1779, pensionnaire, sorti le 17 avril 1782, est entr
dans les carabiniers,
MONTEYNARD (de), né le 16 mars 1770, à Paris
reçu le 3o octobre 1783, pensionnaire, sorti le 9 sep
tembre 1785, est entré sous-lieutenant dans les cara
biniers.
MONTEYNARD (le chevalier de), né le premi*
juin 1770, à Montfrin, diocèse de Nismes, reçu
2 avril 1784, pensionnaire, sorti le 21 octobre 17É
MONTFORT (Antoine-Anne de), de la généralit
de Champagne, reçu à la Flèche, le 5 octobre 1753.
*MONTHEROT de MONTFERRANT ( Jean-Baj
tiste-Marie de) , né le 7 février 1767, à Lyon, a fa
ses preuves le 20 septembre 1783. Ch. p.
* MONTIGNY (Gabriel-Marie-Thérèse de), a
ses preuves le 21 mars 1782. Ch. p.
POUR LE SERVICE MILITAIRE. 1 13
MONTJON (Louis de), reçu le 3i décembre 1785.
* MONTLEZUN CAMPAGNE (Louis-Elisabeth de),
né à Paris le premier septembre 1767, a fait ses preuves
le 4 décembre 1781. Ch. p. -
Il est entré sous-lieutenant dans le régiment de
Conti, dragons.
MONTMORENCY LAVAL (de), né le 25 août
1767, à Paris, paroisse de Saint-Sulpice, reçu le 23
mars 1780, pensionnaire, remis à ses parents le 23 mars
1783.
MONTMORENCY LAVAL (de), né le 25 juin
1772, à Paris, reçu le 10 novembre 1784, pensionnaire,
remis à ses parents le 4 mars 1786.
*MONTOZON de l'ESQUILLAC (Jean de), né
le 28 avril 1759, au diocèse de Périgueux, a fait ses
preuves le 3i juillet 1784. Ch. p.
MONTSAULNIN (de), né le 4 janvier 1771, à
Bourges, reçu le i^> octobre 1786, pensionnaire, remis
à ses parents le premier décembre 1787.
* MORAND du DERON de CALLAC (Louis-Marie-
François), né le 3o décembre 1764, au diocèse de
Vannes, a fait ses preuves le 26 février j 785. Ch. p.
MORCENG de TOURVILLE (Antoine-Marie de),
de la généralité de Rouen, reçu à Beaumont, le 3 1 dé-
cembre 1786.
* MOREL de BONCOURT ( Louis- François -de -
PauleJ, né le 29 novembre 1767, à Amiens; (Louis-
Jacques-Joseph), frère du précédent, né le premier
octobre 1768, ont fait leurs preuves le 11 juillet 1785.
Ch. p.
MOREL de FOUCANCOURT (Marie- Jean -
Edouard) j né le 6 mai 1772, à Peronne; (Charles-
Jean-Claude), né le 25 juin 1774; (Marie-Jean
Claude), frère des précédents, né le 2 janvier 1767,
ont fait leurs preuves, les deux premiers le 2 mai 1783,
et le dernier le 27 janvier précédent. Ch. p.
* MOREL de ROGUERIE ( Léonard-Maric-Charlcs),
j I4 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
né le 4 juillet 1 766, à Coutances, a fait ses preuves le 1 9
mai 1784. Ch. p.
* MOREL de THAN ( Jacques-Gaspard de ) , né à
Caen, le 3i mars 1769, a fait ses preuves le 6 juin 1784.
Ch. p.
* MORGAN de BELLOY (Adrien -Marie- Jean-
Baptiste- Joseph- Rose ), né le 3o janvier 1766, à
Amiens; ( Marie- Joseph- Jean - Baptiste) , frère du pré-
cédent, né le 23 décembre 1772, ont fait leurs preuves
le premier août 1785. B.
MORGUES de SAINT-GERMAIN , ( Malthe- Ga-
briel-Frédéric ) , reçu le 3i décembre 1785.
*MORIN de SENDAT ( Pierre - Barthélemi de),
né le 18 janvier, 1768, au diocèse de Bazas; (Jean-
Henri), frère du précédent, né le 28 août 1769,
ont fait leurs preuves le i3 septembre 1782. Ch. p.
MOROT de GRÉSIGNY (de), né le 26 octobre
1767, à Dijon , reçu le 24 octoÉ*e 1781, élève de
Brienne , sorti le 10 janvier 1785, est entré sous-lieu-
tenant dans le génie.
*MORY d'ELVANGE (François de), né à Nancy,
le 18 mai 1767; (François-Etienne), né le 6 juillet
1768; (Charles-François), né le 3 mars 1774; ( Léo-
pold-Henri-François ) , frère des précédents, né le 12
septembre 1775, ont fait leurs preuves, le premier, le
25 mai 1782, et les trois autres le 6 juin suivant.
* MOSNIER de THOUARÉ (Jean ) , né à Nantes, le
2 avril 1770; (Joseph), né le 28 avril 1771; (Augus-
tin), né le 5 juin 1777; (Louis), né le 26 novembre
1778, (François), frères des précédents, né le 2 mai
1782, ont fait leurs preuves, les deux premiers, et le
dernier, le 8 juillet 1785, et les deux autres le 20 d
même mois. B.
MOTTE BARACÉ (de la), né le 8 avril 1773,
Angers, reçu le premier octobre 1786, pensionnaire
sorti le 20 mars 1788.
'MOUCHERON de PENNANCE (Jean -Guillaume-
POUR LE SERVICE MILITAIRE. I 1 5
[arie de), né le 22 avril 1764, au diocèse de Quim-
;r, a fait ses preuves le 3i août 1782. Ch. p.
MOUCHET de LAUBESPIN ( du ) , né le premier
:tobre 1765, à Arinthos, diocèse de Besançon, reçu
28 novembre 1779, pensionnaire, sorti le 11 mars
1782, est entré sous-lieutenant dans les carabiniers.
MOUILLEBERT de PUISSEC ( Charles - Marie -
[arc de), né le i5 mars 1766, en l'évêché de la Ro-
îelle; ( Marie- Auguste- Armand ) , né le premier juin
[767; ( Marie- Henri- Louis) , frère des précédents, né
premier février 1769, ont fait leurs preuves, le pre-
lier, le 5 septembre 178 1, le second, le 27 du même
mois, et le troisième le 25 janvier 1785. Ch. p.
MOULIN des CONTANCERIES (de), né le 17
mars 1770, aux Contanceries, diocèse de Limoges, reçu
le i5 septembre 1784, élève de Pontlevoy, sorti le i5
mars 1788, est entré sous-lieutenant dans le régiment de
Brienne.
MOURET de MONTROND (de), né le 20 février
1769, à Besançon, reçu le i3 avril 1782, pensionnaire,
sorti le 23 avril J784.
MOURET de MONTROND (le chevalier de), né
le 16 août 1770, à Besançon, reçu le 14 avril 1784,
pensionnaire, remis à ses parents le 1 1 avril 1786.
*MOUSIN de ROMECOURT ( Charles - Just de),
né le premier mars 1774, à Bar-le-Duc, a fait ses
preuves le 10 mai 1783. Ch. p.
MOUTIS de la CHEVALLERIE ( des ) , né le 26
février 1 77 1 , à Aunon-le-Faucon, diocèse de Séez, reçu
le 18 septembre 1786, élève de Beaumont, sorti le pre-
mier avril 1788, est entré sous-lieutenant dans les chas-
seurs des Alpes.
* MOYRIA de VALOGNA (César-Marie-Gabriel de),
né à Bourg, en Bresse, le 2 5 août 1770, a fait ses
preuves le 1 1 novembre 1784. Ch. p.
* MOYSEN de PAS ( Louis - Philippe de ) , né à
EUVES
a fait ses
ï ,6 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
Pers, au diocèse de Poitiers, le 29 mars 1768,
preuves le 17 décembre 1782. Ch. p.
MUSNIER de la CONVERSERIE (de), né le 18
janvier 1766, à Longueville , diocèse de Boulogne,
reçu le 22 août 1780, élève de Tiron, sorti le 7 mars
1783, est entré sous-lieutenant dans le régiment de Pié-
mont.
* MUSNIER de la CONVERSERIE ( Louis-Florent ) ;
( Thimoléon-Florent, et Charles-Florent-Thimoléon du ) ,
frères, ont fait leurs preuves le 7 décembre 1782. Ch. p.
MUYSSART de CHEVRESIS ( Auguste - Joseph -
Louis-César de ), reçu le 3i décembre 1785.
MYRE ( Alexandre -Joseph -Gabriel de la), né le
2 3 avril 1771, à Thibermesnil, diocèse de Rouen, reçu
le 2 octobre 1784, pensionnaire, sorti le 8 octobre
1786.
MYRE ( Antoine-Louis-Gabriel de la), né le 5 juin
1773, à Thibermesnil, diocèse de Rouen, reçu le 6
octobre 1786, pensionnaire, sorti le 16 mars 1788.
N.
NAJAC(de), né le 3i décembre 176g, à Carman,
diocèse de Toulouse, reçu le premier octobre 1784,
élève de Sorèze, sorti le 28 octobre 1785, est entré
sous-lieutenant dans l'artillerie.
NAJAC ( Jean-Maximilien-Bruno de), reçu le 3 1 dé-
cembre 1785.
*NAGUET de SAINT GEORGES (Alexandre de),
né le 5 octobre 1 767 ; ( Alexandre ) , frère du précédent ,
né le 5 septembre 1770, ont fait leurs preuves le 21 oc-
tobre 1783. Ch. p.
NARBONNE-PELET (de), né le 24 juin 1771, à
Fontanès, diocèse d'Uzès, reçu le 5 octobre 17.., pension-
naire, remis à sa famille le 3o septembre 1787.
* NARBONNE-POMARET ( Charles- François de) ,
POUR LE SERVICE MILITAIRE. x x 7
né le 5 août 1766, au diocèse d'Uzès, a fait ses preuves
le 19 avril 1783. Ch. p.
*NAYS de CANDAN ( Jean-Alexandre-Louis-Fran-
:ois, de ) , né à Pau, le 3i juillet 1765; ( Mathias-Fran-
:ois), frère du précédent, né le 23 août 1769, ont fait
leurs preuves le 12 avril 1785. Ch. p.
* NELLE de LEZINGHEM ( Georges-Eugène-Fran-
çois de ) , né le 24 mai 1769, au diocèse d'Arras, a fait
ses preuves le 28 avril 1784. Ch. p.
NEPVEU de BELLEFILLE, né le 3 septembre
1768, au Mans, reçu le i5 septembre 1782, élève de
Pontlevoy, sorti le 16 mai 1786, est entré sous-lieute-
nant dans le régiment royal de Lorraine, cavalerie.
NEPVEU de BELLEFILLE (Alexandre-Henri), de
la généralité de Tours, reçu à Pontlevoy, le 3i décembre
1786.
NEPVEU de CARFORT ( Jean-Louis le ) , reçu le
3i décembre 1785.
NERVO (de), né le 18 septembre 1765, à Paris,
paroisse Saint- Eustache, reçu le 3 février 1780, pen-
sionnaire, sorti le i5 juillet 1781, est entré aspirant
garde-marine à Brest.
* NEUFCHÈZE (Joseph-Marie de), né le 25 mars
1767, au diocèse de Nevers; ( Edme-Paul-Bernard ) , frère
du précédent, né le 10 juillet 1778, ont fait leurs
preuves le 5 septembre 1783. Ch. p.
NEYON de SOISY (de), né le 18 avril 1768, à
Esvres, diocèse de Verdun, reçu le i5 octobre 1784,
élève de Pont-à-Mousson, sorti le 26 mars 1787, est
entré sous-lieutenant dans le régiment de Barrois.
NICEVILLE ( Stanislas- Auguste de), reçu le 3i dé-
cembre 1785.
NOAILLES (de), né le 14 février 1771, à Paris,
reçu le 6 octobre 1785, pensionnaire, sorti le 7 mars
1787.
* NOËL (Jean-Baptiste-Charles de), né le 12 jan-
i i 8 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
vrier 1760, au diocèse de Toulouse, a fait ses preuves le
3 septembre 1781. Ch. p.
NOGARET (de), a produit en 1753.
*NOIR de LANCHAT (Charles le), né le 22
mars 1773, au diocèse de Sèez ; ( Louis-François-Ber-
nard ) , frère du précèdent, né le 3o janvier 1765, à
Alençon; ont fait leurs preuves le 27 septembre 1782.
Ch. p.
* NOIRAT de PLATTEVILLE ( Charles-Nicolas
de), né le 28 janvier 1762, au diocèse de Sens, a fait
ses preuves le i5 juin 1785. B.
NOLLET (François-Paul de j , reçu le 3i dé-
cembre 1785.
NONANT de RARAY ( Le Comte de), né le 21 fé-
vier 1765, à du Pin, diocèse de Lisieux, reçu le 3
mai 1779, pensionnaire, sorti le 3 mai 1781, entré
dans le régiment Colonel-Général, cavalerie.
NORMAND de BRETEVILLE (Julien - Charles -
Nestor le ) , reçu le 3 1 décembre 1785.
NORMAND D'ETIOLES ( le ) , né le 2 juin 1767,3
Paris, reçu le 18 janvier 1781, pensionnaire, sorti le 3o
janvier 1783.
NORMAND de LOURMEL (Amateur-Joseph-Jean-
Baptiste le ) , reçu à la Flèche, le 1 3 août 1775.
*NORMANT de CHAMFLE (Louis-Charles le),
né au diocèse d'Amiens, le 16 novembre 1766, a fait ses
preuves le n novembre 1782. Ch. p.
NOUE (de), né le 10 octobre 1772, à Villers, dio-
cèse de Laon, reçu le i3 octobre 1785, pensionnaire,
sorti le 3o septembre 1786, est entré sous-lieutenant
dans le régiment du Roi, infanterie.
NOURY de la GRIGNARDIÈRE (le), né le 6
novembre 1771, à Craconville, diocèse d'Evreux, reçu
le 3o septembre 1785, élève de Beaumont, sorti le 27
mars 1788, est entré sous-lieutenant à Pont-à-Mousson,
POUR LE SERVICE MILITAIRE. 1 19
* NOYEL de VIEUXBOURG ( François - Marie -
Marc- Antoine de), né à Lyon, le i5 août 1776, a fait
ses preuves le 27 novembre 1781. Ch. p.
* NOYEL de BERINS ( Marc -Antoine de), né à
Lyon, le 19 décembre 1762, a fait ses preuves le 14
août 1781. Ch. p.
O
ORCEAU de FONTETTE (d), né le 12 janvier
1766, à Paris, paroisse de Saint - Sulpice , reçu le i3
janvier 1779, pensionnaire, sorti le 23 juillet 1781 ,
entré aux Gardes-Françaises.
ORCONTE (Antoine d'), né le 26 août 1768, à Bla-
mont , diocèse de Besançon, reçu le 21 octobre 1782,
élève de Brienne, remis à sa famille le 9 février 1786.
*ORFEUILLE de SAINT - GEORGES ( Charles -
Louis- Marie d' ) , né le 27 juillet 1756, à Saint -
Maixant de Poitiers, a fait ses preuves le 8 mars 1783.
Ch. p.
* ORGLANDES de BRIOUSE ( Nicolas - François -
Camille d'), né à Argentan, le 10 février 1767, a fait ses
preuves le 10 janvier 1783. Ch. p.
ORGY de MALMY ( Pierre - Louis d' ) , en Cham-
pagne, reçu à Rebais le 3i décembre 1786.
* ORIOLE ( Louis - François -Jean - Baptiste - Augustin
d'), né à Perpignan, le 10 octobre 1768, a fait ses
preuves le 28 juin 1782. Ch. p.
* ORIVAL de CREIL ( Vulfran - Jean - Baptiste d' ) ,
né le 3 août 1766, à Estouteville, au diocèse de Rouen,
a fait ses preuves le 4 février 1785. Ch. p.
* ORSELTY (Philippe), né à Lucques, en Toscane,
le 17 juin 1759, a fait ses preuves le 4 février 1785.
Ch. p.
* OSBERT de PRÉMONT ( Guillaume - François -
Henri), né le 12 mai 1766, au diocèse de Coutances ,
a fait ses preuves le 27 octobre 1784. Ch. p.
I 20 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
OUDAN , né le n novembre 1767, à Lorient , dio-
cèse de Vannes , reçu le 7 octobre 1782 , élève de Re-
bais, sorti le 5 mars 1785, est entré sous-lieutenant dans
le régiment royal, infanterie.
P.
PAG AN Y (de), né" le 29 mai ijjo,k Corbigny ,
diocèse d'Autun , reçu le 6 octobre 1783, pensionnaire,
remis à ses parents, le 25 juillet 1785.
*PAILLOT de FRASLINE ( Jean - Michel ) , né à
Troyes, le premier mai 1767, a fait ses preuves le 8 avril
1783. Ch. p.
* PALLET d'ANTRAISE ( Louis- Alexis- Jean ), né
le 17 février 1766, au diocèse de Saintes; (Jean-Baptiste-
François-Marie), frère du précédent, né le 10 septembre
1770, ont fait leurs preuves le 21 février 1783. Ch. p.
* PANDIN de BIARGE ( François- Alexis- Gabriel)
né à Nismes, le 14 mars 1771; (Ceren-Philippe) , né
Saint-Hippolyte , le 28 septembre 1774, frère du précé-
dent, ont fait leurs preuves le 22 mars 1783. Ch. p.
* PANDIN de TONNAY - BOUTONNE ( Charles -
Pharamond), né le i3 mars 1767, au diocèse de Saintes
a fait ses preuves le i5 janvier 1784. Ch. p.
PANTIN de LANDEMONT, né le 18 septembre
1765, à Angers, reçu le premier janvier 1780, élève de
Vendôme, mort à l'hôtel, le 24 décembre 1781.
PANTHOU (Charles -Auguste- Marie de ) , de la gé
néralité"de Caen, reçu à Auxerre, le 3i décembre 1786.
*PARDIEU d'AVERMENIL ( Louis - Joseph - Cen -
turion de), né à Paris, le 8 octobre 1767; (Charles-
Gabriel), né le 2 décembre 1768; ( Christophe - Valen -
tin- Marie), né le 3 février 1770; ( Victor - Antoine -
Elisabeth) , frère des précédents, né le 6 mai 1772, ont
fait leurs preuves le 24 avril 1784. Ch. p.
PARFOURU de JOU VEAUX (Jacques-Marcel de),
reçu à la Flèche, le i3 août 1775.
POUR LE SERVICE MILITAIRE. 12i
'PARISOT de LAUVEREY, ( Nicolas - Charles -
Georges de) , a fait ses preuves le 10 janvier 1783. Ch. p.
PARRA de LIEUCAMP-de-SALGUES (de), né
le 23 juin 1769, à Aunac, diocèse de Rhodes, reçu le
i5 août 1783, élève de Tiron, sorti le 28 septembre
1784, est entré sous-lieutenant dans l'artillerie.
*PASCAULT de POLÉON (Gaspard- Marie- Jean -
Charles-Henri), né le 28 juillet 1772, au diocèse de la
Rochelle; ( Charles-Auguste-Emmanuel ) , frère du pré-
cédent, né le 23 février 1775, ont fait leurs preuves le
29 septembre 1786. B.
* PASSAC de PINCHAT ( Pierre -Alexandre- Adrien
de), né le 3o janvier 1761 , au diocèse de Tours;
( Philippe -Jérôme- Gaucher ), frère du précédent, né
le 3o septembre 1765, ont fait leurs preuves le 17 avril
1784. Ch. p.
* PASSE de la LOUBÈRE ( Antoine -Bernard- Louis
de la), né le 29 août 1768, au diocèse de Lombes;
( Louis- Roger ) , frère du précédent, né le.12 juillet
1774, ont fait leurs preuves le 29 janvier 1785. Ch. p.
PATRIZY (César-Louis-Justin de), de Provence,
reçu à Tournon, le 3i décembre 1786.
* PAVANT ( Charles-Louis-Marie de ), né le 1 3 avril
1767, au diocèse de Reims, a fait ses. preuves le 4 mai
1782. Ch. p.
* PAVIOT de NANTELOIS ( Jacques de) , a fait ses
preuves le 17 avril 1782. Ch. p.
* PAYEN de CHAVOY ( Hugues-Jean-Baptiste-
Roland ) , né le 3o octobre 1769, à Avranches ; ( Raoul-
Gustave-Martial) , frère du précédent, né le 20 octobre
1772, ont fait leurs preuves, le premier, le i3 novem-
bre, et le second, le 4 décembre 1784. Ch. p.
* PAYEN de la BUCQUIÈRE ( Charles-Procope ) ,
né le 18 octobre 1765, au diocèse d'Arras, a fait ses
preuves le 3 août 1782. Ch. p.
PEIROU de BAR (del), né le 18 juin 1766, à
I22 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
Servières, diocèse de Tulles, reçu le u septembre
1780, élève d'Effiat , sorti le 7 mars 1783, est entré sous-
lieutenant dans le régiment de Piémont.
* PELISSIER des GRANGES ( Joseph - Marie - Au -
guste de ) , a fait ses preuves le 5 octobre 1784. Ch. p.
PELLETIER de MOLANDE, ( Guillaume - Hervé -
Pierre le ) , reçu à la Flèche, le i3 août 1775.
PELLETIER de SAINT -FARGEAU (le), né le
premier octobre 1767, à Paris, paroisse Saint-Paul, reçu
le 14 octobre 1780, pensionnaire, sorti le 21 avril 1783,
est entré sous-lieutenant dans le régiment de Lorraine,
dragons.
PELLEY de la HOUSSAYRIE ( Charles - Marie
de ) , né à Valogne, le 2 1 mars 1767, a fait ses preuves
le 7 août 1784. Ch. p.
* PENFENTENIOU (Amand- Louis -Marie- Urbain
de ) , a fait ses preuves le 22 novembre 1782. Ch. p.
PERCIN ( François-Marie-Paulin de ) , né le 20 mars
1774, reçu à la Flèche, au mois de février 1785.
PERCIN de MONTGAILLARD - de-la-VALETTE
(de) , né le 8 août 1767, à Toulouse, reçu le ^'no-
vembre 1780, pensionnaire, sorti le 26 mai 1783, est
entré sous-lieutenant dans le régiment Royal, dragons.
* PERCY ( François-Ambroise de ) , né à Vire, le
28 mars 1768, a fait ses preuves le 7 octobre 1784. Ch. p.
* PERIERS de FRESNES (Esprit-Louis-Gustave
de), né àOrbec, le 23 octobre 1764, a fait ses preuves
le i5 septembre 1781. Ch. p.
PERRACHE-d'AMPUS (de), né le 3 mai 1767, à
Seyne, diocèse d'Embrun, reçu le 12 octobre 1783,
élève d'Effiat, sorti le 17 mai 1785, est entré sous-lieu-
tenant dans le régiment Soissonnais.
* PERRAULT de la BERTRANDIÈRE ( Pierre-
Michel) , né le 24 juillet 1768, à Angers; ( Claude-
Marie), né le 3i août 1771, ont fait leurs preuves le
7 novembre 1782. Ch. p.
POUR LE SERVICE MILITAIRE. ,23
PERRAULT de la MOTTE - de-MONTREVOST
( Jean-Gabriel ) , de Bourgogne , reçu à Auxerre, le
3i décembre 1786.
PERRIN (Antoine-Charles de), reçu le 3i décem-
bre i785.
'PERRIN (Louis-Charles de), né à Arles, le 17 no-
vembre 1780, a fait ses preuves le 18 février 1783. Ch. p.
PERRIN de CABRILLES-de-LENGARY (de),
né le 8 avril 1770, à Lautrec, diocèse de Castres, reçu
le 25 septembre 1785, élève de Sorèze, sorti le 5 avril
1788, est entré sous-lieutenant dans le régiment de
Normandie.
* PERRIN de JONQUIÈRES (Pierre-Nicolas-Cyrille
de), né à A.rles, le 18 mars 1768; ( Charles-Elzëar ) ,
frère du précédent, né le 28 septembre 1772, ocît fait
leurs preuves le 18 février 1783. Ch. p.
* PERRIN de PRECY (Christophe), né à Semur,
le 29 mai 1769, a fait ses preuves le 10 mai 1784. Ch. p.
* PERROCHEL de GRANDCHAMPS (Charles-
Noël de), né le 25 décembre 1767, au diocèse du
Mans, a fait ses preuves )e 26 mars 1785. Ch. p.
PERRON (Gabriel -Antoine du), reçu le 3i dé-
cembre 1785.
•PERROTIN de BARMOND ( Claude- Léopold ) ,
né le 18 janvier 1764, à Paris, a fait ses preuves le
21 novembre 1781. Ch. p.
PERSON de GRANDCHAMP (Charles), reçu à la
Flèche, le i3 août 1775.
PERUSSE-d'ESCARS* ( de ) , né le i3 septembre
1765, à Roquebrou, diocèse de Saint-Flour, reçu le
7 janvier 1779, pensionnaire, remis à ses parents «le
7 novembre 1780.
'PETIT de BOIS-d'AUNAY (Antoine -Charles -
Etienne) , né le 18 mai 1767, au diocèse de Baveux , a
fait ses preuves le 6 octobre 1781. Ch. p.
12. ag
! 24 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
PETIT de la BORDE ( François-Jacques ) , de la
généralité de Paris, reçu à la Flèche le 5 octobre 1753.
PETIT delà BORDE - de -MEZIÈRES (Jacques),
reçu le 3i décembre 1785.
* PETIT de BRAUVILLIER ( Jean-Baptiste-Pierre ) ,
né le 7 juin 1767, à Chalons-sur-Marne, a fait ses preuves
le 24 novembre 1784. Ch. p.
"PETIT de DRACY ( Antoine-Bénigne -Hyacinthe -
Thomas], né le 2 mars 1760, au diocèse de Sens, a
fait ses preuves le 1 1 août 1785. B.
* PETIT de VAUX-la-PETITE (Antoine le), né
le i3 mars 1767, au diocèse de Verdun, a fait ses preuves
le 24 novembre 1784. Ch. p.
* PEYRAND de la CHÈZE ( Mathieu -François),
né le 3 mai 1767, au diocèse de Poitiers, a fait ses preuves
le 18 avril 1782. Ch. p.
* PEYRUSE (Armand de), né le 7^ octobre 1768,
au diocèse de la Rochelle; (Jacques), né le 25 octobre
1769 ;( Louis-David ) , né le 24 janvier 1771 ; (Pierre)
frère des précédents, né le 25 octobre 1775, ont fait leur
preuves, le premier et les deux derniers, le i3 avril
1782, et le second, le 27 mai suivant. Ch. p.
PEYTES de MONTCABRIÉ (de), né le 3 juir
1771, à Toulouse, reçu le 23 septembre 1787, élève d<
Sorèze, sorti le 27 mars 1788, est entré sous-lieutenan
dans le régiment de Pont-à-Mousson.
PICARD de PHELIPPEAUX (le), né le ier avri
1767, à Angle, diocèse de Luçon, reçu le 29 septembr
1781, élève de Pontlevoy, sorti le 27 octobre 1785, es
entré sous-lieutenant dans l'artillerie.
* PICOT de CLOS-RIVIÈRE ( Michel ) , né le 2 fé-
vrier 1767, à Nantes; (Joseph-Pierre), frère du précé-
dent, né le 4 novembre 1768, ont fait leurs preuves, le
premier, le 3i janvier 1782, et le second, le 17 juillet
de la même année. Ch. p.
PICOT de MORAS, né le 24 janvier 1768, à Mont-
POUR LE SERVICE MILITAIRE. I25
mirel-le - Château , diocèse de Besançon, reçu le 10 oc-
tobre 1783, élève de Brienne, sorti le 26 novembre
1786, est entré sous-lieutenant dans le génie.
PICOT de PECCADUC, ( Pierre -Marie -Auguste ),
né le i3 février 1767, à Fougeray, diocèse de Nantes,
reçu le 4 septembre 1781, élève de Tiron, sorti le 3o oc-
tobre 1785, est entré sous-lieutenant dans l'artillerie.
* PICOT de PLEDRAN ( Michel-Jean), né le 19 no-
vembre 1770, à Saint-Brieux ; ( Charles-Michel ) , frère
du précédent, né le 16 novembre 1771, ont fait leurs
preuves le 28 mai 1783. Ch. p.
PICQUET de la HOUSSIETTE, né le 3 juillet
1770, à Rouen, reçu le 3o septembre 1785, élève de
Beaumont , sorti le 1 5 août 1787, est entré sous-lieu-
tenant, dans l'artillerie.
PIERRE de FREMEUR ( Armand - Louis de la),
né le premier janvier 1768,8 Paris, paroisse Saint-Paul,
reçu le premier mai 1780, pensionnaire, sorti le 3r dé-
cembre 1783, est entré sous-lieutenant aux Gardes -
Françaises.
PIERREPONT (de), né le 3o août 1767, à Pierre-
pont, diocèse de Bayeux , reçu le 7 septembre 1783,
élève de Beaumont, il est mort à l'hôtel.
' PIERREPONT de DODAINVILLE( Charlesr Louis
de) , né le 26 mai 1768, au diocèse de Coutances, a fait
ses preuves le 21 juillet 1784. Ch. p.
PIERREUX ( Antoine - Joseph - Denis-Thibault de ) ,
reçu le 3i décembre 1785.
*PI*ÎS( Antoine de ) , né le 21 janvier 1759, au dio-
cèse de Condom, a fait ses preuves le 28 octobre 1781.
Ch. p.
* PILLON de la TILLAYE (Antoine de), né le
3 août 1771, au diocèse de Lisieux; (Charles), frère
du précédent, né le 24 avril 1768, a fait ses preuves , le
premier, le 3 août 1784, et le second, le i3 juillet sui-
vant. Ch. p.
I26 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
P1LLON de BOSREGNOULT ( Michel- Pierre de ) ,
né le 21 novembre 1770, au diocèse de Lisieux; ( Charles-
Alexandre) né le 24 mars 1772; ( Balthazard ) , frère
des précédents, né le 6 décembre 1774, ont fait leurs
preuves le 25 juin 1785. B.
*PIN de SAINT-BARBAN ( Claude - Gilbert du),
né le 24 avril 1759, au diocèse de Limoges; (Jean-
Etienne), frère du pre'cédent, né le 25 juin 1760, ont
fait leurs preuves le 27 novembre 1782. Ch. p.
PINAULT de BONNEFONDS( François), reçu à la
Flèche, le i3 août 1755.
PINAULT de BONNEFONDS, né le 8 mars i765 ,
à du Blanc, diocèse de Bourges, reçu le 4 octobre 1779
élève d'Efhat, sorti le 4 mars 1782, est entré sous-lie
tenant dans le régiment de Lorraine, infanterie.
*PINDRAY d'AMBELLE ( Pierre -Simon - Loui
de ) , né le 27 avril 1769, au diocèse de Poitiers, a fa
ses preuves le 28 juin 1784. Ch. p.
PINEAU de VIENNAY, né le 16 mars i765, a
Val-Pineau, diocèse du Mans, reçu le 3 1 octobre 1778
pensionnaire , sorti le 3 avril 1781.
* PINEL de la TAULE ( Antoine- Jacques -Xavie
de), né à Carcassonne, le 11 décembre 1765, a fait se
preuves le 26 juillet 1785. B.
* PINTEVILLE de CERNON ( Antoine de ) , né
16 juin 1769, au diocèse de Châlons- sur- Marne; ( Fra
çoisj, frère du précédent, né le 2 avril 1762, ont fa;
leurs preuves , le dernier, le i3 août 1781, et le premier
le 24 décembre 1784. Ch. p.
PIQUOT de MAGNY (Augustin de), reçu le 3i de
cembre 1785.
*PLANTIN de VILLEPERDIX (Joseph-Marie-Frar
çois-Regis de), né le 23 mars 1766,. au Saint-Esprit,
a fait ses preuves le 2 octobre 1783. Ch. p.
*PLAS du BUISSON (Jean -Pierre -René des), né
le 14 février 1757 , au diocèse de Cihors , a fait
preuves le i3 janvier 1785. Ch. p.
POUR LE SERVICE MILITAIRE. 12y
PL AS ( Bertrand- Madelaine- Jean - Louis- Marie -
rrançois- Rose des), de la généralité de M ontauban ,
;u à Sorèze, le 3i décembre* 1786.
* PLATEL du PLATEAU ( Nicolas-Hyacinthe de ) ,
fait ses preuves le 5 février 1785. Ch. p.
PLEIX de CADIGNAN (du), né le ri mai 1767,
Paris, paroisse Saint-Roch, reçu le 23 juin, pension-
lire, sorti le 22 juin 1782, est entré sous- lieutenant
tns le régiment dArtois.
PLESSIS d'ARGENTRÉ de PONTESTAN ( Pierre-
[arie- Alexis du) , reçu à la Flèche, le i3 août 1775.
* PLOEUC de KERHADO ( Nicolas- Jean - Marie de ) ,
né le 25 avril 1765 , au diocèse de Quimper ; ( Alexandre-
Jean-Sébastien ) , frère du précédent , né le 5 novembre
1766, ont fait leurs preuves lé 16 juin 1785. Ch. p.
PLUVIERS de SAINT-MICHEL (de), né le 3 no-
vembre 1767 , à Montpellier, reçu le 26 octobre 1783 ,
élève de Tournon , sorti le 2 5 octobre 1786.
* POCRIST de PORTBAIL ( Adrien -Bernardin -
Louis de), né le i3 avril 1768, à Valognes; ( Auguste-
Hervé-François- Luc ) , trère du précédent, né le 7 oc-
tobre 1769; ont fait leurs preuves le 6 décembre 1783.
Ch. p.
POILVILAIN deCRÉNAY (de), né le 28 novembre
1767, à Paris, reçu le 16 janvier 1781, pensionnaire;
sorti le 3i décembre 1784, est entré sous -lieutenant
dans les carabiniers.
POLERESKI ( Jean - Baptiste - Joseph - Frédéric de ) ,
de Lorraine, reçu à Brienne, le 3 1 décembre 1786.
POLIGNAC ( de ) , né le , reçu le 7 août
1786, pensionnaire, sorti le 1 1 janvier i7#7-
PONS (de) , né le 22 avril 1771, à Cûsset, diocèse
de Clermont, reçu le 1" octobre 1785, pensionnaire,
remis à ses parents le 23 août 1787.
* PONS de la BASTIE ( Richard- Louis-Marie de ) ,
I28 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
né le 3 octobre 1771, au bailliage de Briançon, a fait ses
preuves le 28 août 1784. Ch. p.
* PONTAVICE ( Louis-Marie- Alexandre du), né le
9 septembre 1763, au diocèse d'Avranches , a fait ses
preuves le 24 août 1782. Ch. p.
PONTAVICE ( Edouard -Julien- Marie du)', de la
généralité de Caen, reçu à Tiron, le 3i décembre 1786.
PONTAVICE des RENARDIÈRES ( du ) , né le 9
février 1764, aux Peruchesses, paroisse de Montours,
diocèse de Reims, reçu le 5 mars , élève de Beaumont ,
sorti le 4 mars 1782, est entré sous-lieutenant dans le régi-
ment de Brie.
PONTBRIANT(de), né le 3 avril 1767, à Bollène,
diocèse de Saint-Paul-trois-Châteaux, reçu le 16 octobre
1782, élève de Tournon, remis à ses parents le 8 no-
vembre 1782.
PONT-du -CHAMBON (du), né le 9 août 1766, ;
Chalais, diocèse de Saintes, reçu le 7 septembre 1781
élève de l'école de Beaumont, sorti le 20 avril 1784, es
entré sous-lieutenant dans le régiment de Touraine.
PONT du CHAMBON de MÉZILLAC, (du) né le 1
janvier 1768, à Rochefort, diocèse de la Rochelle, reçu
le 29 septembre 1783, élève de Pontlevoy, sorti le 29
mars 1788, est entré sous-lieutenant dans le régiment
Boulonnais.
PONT du CHAMBON de MÉZILLAC (bu), né 1
3o septembre 1769, à Saint-Martin de l'île de Ré, reç,
le 26 septembre 1787, élève de Pontlevoy, sorti le 29
mars 1788, est entré -sous lieutenant dans le régimen
Boulonnais.
PONT de COMPIÉGNE(du), né le 6 août 1771,
Fontainebleau , diocèse de Sens , reçu le 3o septembi
1786, élève de Rebais, sorti le 23 novembre 1787, e
entré sous- lieutenant dans le régiment de Berry, infai
terie.
$
* PONTE d'ALBARET ( Gabriel - François - Marie-
Ange de), né à Perpignan, le 24 septembre 1766, a
fait ses preuves le 22 février 1785. Ch. p.
POUR LE SERVICE MILITAIRE. T 2g
PONTEVEZ (Joseph-Etienne-Marguerite de), reçu
le 3i de'cembre 1785.
PONTUAL de la VILLEVAULT ( Nicolas-Auguste
de ) , de Bretagne, reçu à Auxerre le 3 1 de'cembre
1786.
* PORCQ. de CHAMPARD ( Charles - Eugène - Fran-
çois le), né le 28 novembre 1764, au diocèse de Bou-
logne-sur-Mer, a fait ses preuves le premier août 1781.
Ch. p.
PORET de BLOSSEVILLE, né le i5 mars 1768, à
Rouen, reçu le 7 avril 1783, pensionnaire, sorti le 28
mars 1784, est entré sous-lieutenant au régiment Mestre-
de-Camp général, dragons.
* PORTE de BEAUMONT (Gaspard-Armand de
la), né le 10 mai 1766, au diocèse de Saintes; (Louis-
Jean), frère du précédent, né le 4 octobre 1768, ont
fait leurs preuves, le premier le 16 août 1783, et le se-
cond le 7 février 1784. Ch. p.
* POSNEL de VERNEAUX (Jean), né le i5 no-
vembre 1768, à Lyon, a fait ses preuves le 26 sep-
tembre 1783. Ch. p.
* POSTE L du COLOMBIER ( Louis-César- Albert ) ,
né le 26 mars 1766, à Evreux, a fait ses preuves le i5
avril 17S5. Ch. p.
* POTIER ( Louis-Jérôme ) , né le 3o novembre 1766,
à Versailles, a fait ses preuves le 21 mars 1782. Ch. p.
'POTIER de'RAYNANS (Jean-Charles), né le 12
juillet 1769, à Nancy; (Claude-Jean-Baptiste), frère du
précédent, né le 25 mai [772, ont fait leurs preuves le
3i mars 1784. Ch. p.
POUJOLS de la FERRIÈRE (de), a produit en
1753.
* POULAIN de la FONTAINE -SAINT- PIERRE
(Auguste -François-Félix), né le 11 janvier 1767, a fait
ses preuves le 20 novembre 1784. Ch. p.
, 3o GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
* POULAIN de la GUERCHE de la MARSAU-
LAYE ( Charles- François ) , né le 9 mars 1770, à An-
gers, a fait ses preuves le 3i mars 1785. Ch. p.
POULAIN de MAUNY (Ferdinand-Joseph), de
Bretagne, reçu à Tiron, le 3i décembre 1786.
'POULPIQUET de LAUVEQUEN ( Charles-Jo-.
seph de), né le 21 mars 1769, à Quimper; ( Jean-
Marie-Corentin ), né le. 26 mai 1770; ( Jean- Vincent
Marie), né le 24 juin 1774; ( Alexandre-Marie ), né le
10 juillet 1775, frère des précédents, ont fait leurs
preuves le 10 août 1785. B.
POURROY de QUINSONAS (de) , né le 9 octobre
1766, à Grenoble, reçu le i3 avril 1780, pensionnaire,
sorti le 7 janvier 1783, est entré sous-lieutenant aux
Gardes- Françaises.
PRA de PESEUX (de), né le 6 mars 1766, à St-
Martin de Grandvillars, diocèse dé Bâle, reçu le 16
août 1780, pensionnaire, remis à ses parents le 3o août
1782.
* PRAT ( Jean-François-Marie de ), né le i5juin 1764,
au diocèse de Toulouse, a fait ses preuves le 6 septembre
1782. Ch. p.
PREISSAC (de), né le 6 janvier 1769, à Léogane,
diocèse de Saint- Domingiie, reçu le 21 mars 1783, pen-
sionnaire, remis à ses parents le 4 avril 1785.
PREISSAC (Henri-Julien de), reçu le 3i décembre
i785.
♦PREVOST (Louis-Nicolas de), ^ né le i3 mai
1766, à Montargis, a fait ses preuves le 25 octobre
1785. Ch. p.
* PREVOST de BONNEZEAUX ( Louis- François ),
né le 18 octobre 1765, au diocèse d'Angers, a fait ses
preuves le 27 septembre 1782. Ch. p.
♦PREVOST de la CROIX ( Louis- Anne) , né le 4
mai 1750, au diocèse de Québec; (Charles-Auguste),
frère du précédent, né le 19 avril 175 1, ont fait leurs
preuves le 9 juillet 1784. B.
POUR LE SERVICE MILITAIRE. { 3r
* PREVOST de GAGEMONT ( Armand-Charles ) ,
né le 16 janvier 1759, au diocèse de Poitiers, a fait ses
rreuves le 28 décembre 1781. Ch. p.
* PREVOST d'IRAY (Louis-Jacques le j , né le 7
octobre 1766, au diocèse d Evreux, a fait ses preuves le
21 mars 1782. Ch. p.
PREVOST de TRAVERSAY, né le 8 août 1770, à
Rochefort, diocèse de la Rochelle, reçu le 24 septembre
1785, élève d'Effiat, sorti le 14 mars 1788, est entré
sous-lieutenant dans le régiment Isle-de- France.
* PROUST de la GIRONNIÈRE ( Nicolas-Charles-
Hilarion ) , né le 17 mars 1768, à Nantes, a fait ses
preuves le 14 juin 1784. Ch. p.-
* PRUDHOMME du ROC ( François-Louis ) , né à
Fons, diocèse de Cahors, le 29 août 1769, a fait ses
preuves le 3i mars 1784. Ch. p.
PRUS JABLONOWSKI, né le 25 octobre 1769, en
Pologne, reçu le 25 février 1783, pensionnaire, sorti
le 20 février 1786, est entré soys-lieutenant dans le régi-
ment Royal-Allemand, cavalerie.
PUCH de MONBRETON ( de ) , né le 3i juillet 1762,
à Saint-Martin-de-Lerm, diocèse de Bazas, reçu le 10
janvier 1778, élève de Sorèze, sorti le 4 janvier 1781.
Elève du Gai, à Mezières.
PUCH de PAILLAS ( César-Victor du ), reçu le 3i
décembre 1785.
PUECH de COMEIRAS ( del ) , né le 10 octobre
1767, à Saint-Hypolite, diocèse d'Alais, reçu le 12 sep-
tembre 1782, élève d'Effiat, remis à ses parents le 10 dé-
cembre 1784.
*PUIGUION de la GANNERIE (Jean-Pierre de) ,
ni le 7 février 1766, au diocèse de Poitiers, a fait ses
preuves le 2 5 novembre 1784. Ch. p.
PUJOL ( de ) , né le 5 janvier 1773, à Lyon, reçu le
5 octobre 1786, pensionnaire, sorti le 27 mars 1788.
'PUN1ET dk CAVENSAC (Marie-Henri de ) , a
fait ses preuves le 1 1 mars 1784. Ch. p.
l32 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
PUNIET de CAVENSAC ( de ) , né le 24 mai 1768,
à Moncuq, diocèse de Cahors, reçu le 26 octobre
1783, élève de Tournon, sorti le 7 janvier 1786, est
entré sous-lieutenant dans le Génie.
PUTTECOTTE de RENNEVILLE (Pierre-Charles-
Alexandre de), de Dauphiné, reçu à Tournon, le 3i
décembre 1786.
* PU Y dWUBIGNAC (Pierre du), né le 17 no-
vembre 1769, au diocèse d'Alais, a fait ses preuves le 6
août 1785. B.
* PUY de MUSSIEU (Pierre-Germain), né le 19
mars 1772, à Montbrisson, a fait ses preuves le 28
décembre 1782. Ch. p.
QUARREde CHELERS, né le premier janvier '1768,
à Noyon, reçu le premier octobre 1783, pensionnaire,
remis à sa famille le 24 mai 1785.
* QUARRÉ de REPAIRE ( César-Antoine- Philippe ) ,
né le 25 avril 1765, à Arras, a fait ses preuves le pre-
mier septembre 1782. Ch. p.
QUELEN du PLESSIS (de), né le i3 avril 1789, à
Pommerit-le-Vicomte, diocèse de Tréguier, reçu le pre-
mier octobre 1783, pensionnaire, remis à sa famille le
premier octobre 1785.
QUERELLES ( de ) , né le 29 novembre 1765, à
Montpellier, reçu le 6 octobre 1780, élève de Sorèze,
sorti le 9 mars 1784, est entré sous-lieutenant dans le
régiment de Touraine.
QUEUX de SAINT-HILAIRE ( de ) , né le 25 jan-
vier 1766, à Bordeaux, reçu le n septembre 1780,
élève d'Effiat, sorti le 3o mars 1783, est entré sous-
lieutenant dans le régiment Auxerrois.
R.
RADO ( Alexandre-Marie ) , de Bretagne, reçu à
Auxerrele 3i décembre 1786.
POUR LE SERVICE MILITAIRE. t33
RAGUET de FOSSÉ (de), né le n octobre 1765 ,
au Quesnoy, diocèse de Cambray, reçu le 24 septembre
1780 , élève de Rebais , sorti le 12 mars 1783 , entré
dans le régiment de Languedoc, infanterie.
RAGUET de LIMAN ( Louis - Antoine - Noël de),
reçu à la Flèche, le i5 septembre 1775.
* RAIGECOURT de GOURNAY ( Charles - Louis -
fPlaikard de), né le 16 avril 1766, à Nancy, chambel-
lan de l'empereur d'Autriche; (Anne-Bernard-Antoine),
frère du précèdent , pair de France , maréchal-de-camp ,
né le 10 février 1763, ont fait leurs preuves, le premier
le 9 avril 1783, et le second le premier avril 1784. Ch. p.
RAIMOND delà NOUGARÈDE (de), né le i5
mai 1767, à Castelnaudary, diocèse de Saint -Papoul, reçu
le 20 septembre 1782, élève de Sorèze, sorti le 29 septem-
bre 1784, est entré sous-lieutenant dans l'Artillerie.
* RAIMOND de SAINT- AMAND (Jacques - Marie
de), né à Trévoux, le 7 septembre 1768, a fait ses
preuves le 3 novembre 1781. Ch. p.
RAITY de VITREY (de), né le i5 février 1771, à
Poitiers, reçu le piemier octobre 17..., pensionnaire
remis à ses parents le' 22 septembre 1787.
* RAM PAN ( Victor - François - Léonard de ) , né à
Bayeux, le i5 janvier 1768, a fait ses preuves le 17 mars
1785. Ch. p.
* RANCHIN de BURLAS ( Philippe - Henri) , né à
Puylaurens, le 24 octobre 1765; ( Marc - Philippe- Au-
gustin ) , né le 14 décembre 1766; ( Philippe - Henri -
Paul), né le 27 février 1768; ( Henri - Rose ) , né le
dernier juillet 1769; ( Marie -«Hypolite - Frédéric ), né le
4 octobre 1777; ( Casimir - Philippe - Auguste ) , frère
des précédents, né le 22 mars 1784, ont fait leurs
preuves , le premier , le second et le cinquième , le 16
octobre 1783; le troisième, le quatrième et le sixième,
le 1 1 juin 1784. Ch. p.
* RANDON de MASSANS ( Marc - Antoine) , né le
19 août 1765, au diocèse de Nîmes; (Jean), frère du .
,34 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
précèdent, né à Lyon, le 24 mars 1767 , ont fait leurs
preuves le 9 août 1783. Ch. p.
RANFREVILLE des NOYERS (Jacques de ), reçu
le 3i décembre 1785.
* RAOULX - RAOUSSET ( Henri - Emile - Charles -
Louis - Michel de), né le 29 septembre 1763, à Avi-
gnon, a fait ses preuves le 4 juin 1782. Ch. p.
* RAPPIN de THOYRAS (François), né le n oc-
tobre 1765, au diocèse d'Agen ; (Pierre-Jean-Baptiste),
né le 29 septembre 1767; ( Jean -François , et autre
Jean- François ) , nés le 10 février 1769, au diocèse de
Montauban; ont fait leurs preuves, le second, le 24 juillet
1782, le premier, le 20 août 1783, le troisième, le 12 oc-
tobre 1784. Ch. p., et le quatrième, le 9 août 1785. B.
* RAVINEL de DOMJULIEN ( François - Dieudonné
de), né le 4 juin 1768, au diocèse de Toul \ (Antoine-
François- Dieudonné) , né le 6 juillet 1769; ( Charles -
Erard), né le 3i octobre 1771; ( Claude -Joseph- Fran-
çois ), né le 4 juin 1773; (Etienne-Louis), frère des
précédents, né le 11 mars 1778 , ont fait leurs preuves
le 6 mai 1783. Ch. p.
RAY de BONNEVAL ( Jean - Pierre de), reçu le
3i décembre 1785.
* RAYMOND des RIVIÈRES ( François - Auguste -
Frédéric de), né à l'île Saint-Domingue, le 21 janvier
1764, a fait ses preuves le 6 juin 1783. Ch. p.
* RAYNAL ( François- Joseph -Auguste de ), né le 2
juillet 1768, à Toulouse, a fait ses preuves le 12 sep-
tembre 1782. Ch. p.
♦RECOURT de CHEREL ( Jean - Antoine de), né
le 28 février 1770, à Reims; ^François), frère du pré-
cédent, né le 9 décembre 1772, ont fait leurs preuves
le 3o août 1783. Ch. p.
* REGNAULT de TAPONNAT ( François-Stanislas ) ,
né à Angoulême, le 7 mai 1765, a fait ses preuves le 10
mars 1784. Ch. p.
* REGNIER (Jacques - Philippe ) , né à la Rochelle,
POUR LE SERVICE MILITAIRE. x 35
le 20 août Éy65, a fait ses preuves le 11 septembre [782.
Ch. p.
* RELY de BELLEV1LLE (François de), né le ô
juillet 1767, au diocèse de Lisieux, a fait ses preuves le
16 juin 1785. B.
RÉMONT de SAINT-LOUP (de), né le 14 janvier
1772, à Arnicourt, diocèse de Reims, reçu le 3 sep-
tembre 1786, élève de Rebais, sorti le 27 mars 1788,
est entré sous-lieutenant dans le régiment de Pont-à-
Mousson.
* RENAULT (Etienne), né le 3o janvier 1771, à
Nancy; (Charles-Louis), frère du précédent, né le 7
avril 1777, ont fait leurs preuves, le premier, le 3o juin
1785, et le second, le 5 juin suivant. B.
RESTE de LENTIVY (Charles-François-Antoine de ) ,
de Lorraine, a été reçu à Pont-à-Mousson le 3i dé-
cembre 1786.
* RETZ de BRESSOLLES (Antoine-Louis-Augustin
de), né à Chanac, au diocèse de Mende, le 27 août
1764, a fait ses preuves le 28 août 1781. Ch. p.
* REVEAU dk BIARD (Charles-Louis) , né à Saint-
Varend, au diocèse de la Rochelle, le 16 novembre 1760;
(Alexfs), né le 3o mars 1764; ( François-Victor-Joa-
chim ) , né le 8 juillet 1766; (René), frère des précé-
dents, né le 17 octobre 1767, ont fait leurs preuves, le
premier, le 1 1 septembre, et les trois autres, le 5 oc-
tobre 1782. Ch. p.
* REVERONY (Antoine), né à Lyon, le i5 mars
1752; ( Pierre - Joseph ) , né le 23 novembre 1754;
(Paul), né le i3 mars 1766; ( Jacques-Antoine) , né le
5 mars 1767; (François), né le 3 août 1769; (Jacques),
né le 12 décembre 1771 ; (Camille-Joseph), frère des
précédents, né le i5 février 1774, ont fait leurs preuves
le 22 mai 1783. Ch. p.
* REVILLE (René-Marie de), né à la Ferté-Macé,
au diocèse du Mans, le 21 juillet 1773, a fait ses preuves
le 17 avril 1784. Ch. p.
l36 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
* REY de RARON ( Dominique - Henri - Agricole
Augustin de) , né à Vaurcat , au Comtat- Vënaissin , le
19 mai 1768; (Louis-Augustin), né le 1 6 juillet 1769;
( Marie -Tancrède- Victor- Hypolite ), né le 28 juillet
1771 ; (Augustin-Isidore-Hyacinthe), frère des précé-
dents, né le 5 octobre 1773, ont fait leurs preuves, les
deux premiers, le 2 5 octobre, et les deux derniers, le
29 novembre 1783. Ch. p.
REYNAUD de MONTS (de) , né le 17 décembre
1770, à Montferrand diocèse de Clermont, reçu le pre-
mier octobre 1786, élève d'Effiat, sorti le i5 mars 1788,
est entré sous-lieutenant dans le régiment de Brienne.
* RIBEYRE de NEBOUZAT (Paul de), .né à Cler-
mont-Ferrand, le 16 janvier 1768; (Paul-Antoine ),
frère du précédent, né le 3o mars 1771 , ont fait leurs
preuves le 4 décembre 1784. Ch. p.
* RICHARD de BELIGNY (Jacques -Charles -Gus-
tave), né le 3i mars 1760, au diocèse de Besançon, a
fait ses preuves le 5 juin 1782. Ch. p.
RICHARD de BUTILLY, aîné et cadet, ont produit
en 1753.
RICHARD de CHASTELNAU (de), né le 3i juillet
1769, à Angers, reçu le i5 août 1783, élève de Tiron,
sorti le 2 novembre 1785, est entré sous-lieutenant dans
l'artillerie.
*RICHETEAU de la COINDERIE (Paul-Esprit-
Marie) , né le i3 novembre 1759, au diocèse de la Ro-
chelle; ( Louis- Alexandre-François ) , né le 4 mars 1766 ;
(Joseph-Marie), né le 1 5 août 1767; (René-Louis),
frère des précédents, né le premier septembre 1768, ont
fait leurs preuves, le premier, le 1 1 juin 1783 ; le second,
le 18 du même mois, et les deux derniers, le 4 juillet
1783. Ch. p.
*RICOUARD d'HÉROUVILLE ( Alexis- Madelaine -
Charles de), né à Meaux, le 28 novembre 1763, a fait
ses preuves le 27 novembre 1781 Ch. p.
* RIEU de MENADIER ( Louis du ) , né à Serignac,
au diocèse d'Agen, le 2 juillet 1761, (Jean), frère du
POUR LE SERVICE MILITAIRE. , 3y
précédent, né le 26 mars 1760, ont fait leurs preuves
le 6 février 1784. Gi.p
* RIGAUD du MARCHET (Pierre de), né le 12
août 1765, à Sainte-Foy, a fait ses preuves le 26 avril
1784. Ch. p.
RIGAUD de VAUDREUIL ( de ) , né le 12 juin
1769, à Marquein, diocèse de Mirepoix, reçu le 25 oc-
tobre 1781, pensionnaire, sorti le 25 mai 1784, est entré
sous-lieutenant dans le régiment du Roi, dragons.
* RIGOLEY d'OGNY ( Claude-Elisabeth ) , né le 23
avril 1767, à Paris, a fait ses preuves le 29 novembre
1782. Ch. p.
*RIOULTd'OUILLY (Jacques-Etienne de), né le
29 novembre 1766, au diocèse de Lisieux, a fait ses
preuves le 10 septembre 1781. Ch. p.
* RIOUX de MESSIMY (Jean-Baptiste-Marc des) ,
né à Trévoux, le 26 avril 1769, a fait ses preuves le 8
avril 1785. B.
* RIVERIEULX de VARAX ( Jean-Jacques de ) , né
à Lyon, le 18 mars 1767, a fait ses preuves le 11 sep-
tembre 1781. Ch. p.
RIVIÈRE (delà), né le 25 avril 1769, à Paris,
reçu le i3 octobre 1782, pensionnaire, remis à ses pa-
rents le r5 août 1784.
* RIVOIRE de la TOURETTE ( Marie-Louis-An-
toine-Roman de la), né le 28 septembre 1764, à
Tournon, a fait ses preuves le 6 octobre 1781 . Ch. p.
* ROBERT d'AQUERIA ( Armand-Joseph-Marie de) ,
né à Avignon, le 9 janvier 1762, a fait ses preuves le i5
mai 1784. Ch. p.
ROBERT du CHATELET ( de ) , né le 23 septembre
1765, à Rimogne, diocèse de Reims, reçu le premier
décembre 1780, élève de Beaumont, sorti le 14 juillet
1783, est entré sous-lieutenant dans le régiment maré-
chal de Turenne.
ROBERT d'HURCOURT ( Nicolas-Gédéon ti ) ,
reçu le 3 1 décembre 1785. '
:
^8 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
*ROBIEN de TREULAN ( Paul-Julien-Malo de)
né le 25 juillet 1766, au diocèse de Vannes, a fait se
preuves le 18 juillet 1782. Ch. p. .
* ROBINAULT du BOISBASSET ( Auguste-Jean ) ,
né le 6 avril 1708, au diocèse de Saint-Malo; (Marie
Paul-Eugène), frère du précédent, né le 27 août 1772,
ont fait leurs preuves le 28 novembre 1783. Ch. p.
ROBIOU de TROGUINDY, né le premier décembre
1768, à Lannion, diocèse de Tréguier, reçu le 23 sep-
tembre 1785, élève de Vendôme, sorti le 12 novembre
1787, est entré sous-lieutenant dans le régiment Royal-
Vaisseaux.
* ROCHE (Philibert de la ) , a fait ses preuves le 24
avril 1784. Ch. p.
* ROCHE (Joseph-Eugène de la), ni à Lisieux, le
3o avril 1 768, a fait ses preuves le 8 mai 1 784. Ch. p.
ROCHE-AYMON (de la) né le 4 août 1767,
Saint-Martin-du-Bois, diocèse de Bordeaux, reçu le 17
septembre 1782, élève de Tournon, sorti le i3 août 1783
est entré sous-lieutenant dans le régiment de Forez.
* ROCHE la CARELLE { Claude-Marie-Antoine-
Zacharie-Arnoux de la ) , a fait ses preuves le 24 février
1782. Ch. p.
ROCHEBLAVE ( N... de ) , a fait ses preuves en 1753,
ROCHEFOUCAULD (delà), né le 26 août 1767,
à Paris, reçu le 26 août 1781, pensionnaire, remis à
ses parents le 4 août 1782.
* ROCHEMORE SAINT -COME ( Anne-Joachim-
Joseph de), né le 24 juillet 1766, à Nîmes, a fait ses
preuves le 22 mars 1782. Ch. p.
ROCHENEGLI de CHAMBLAI ( Pierre- Louis de la ) ,
de Languedoc, reçu à Pont-à-Mousson le 3 1 décembre
1786.
ROCHE-PONCIER (François de la), reçu le 3i
décembre 1785.
POUR LE SERVICE MILITAIRE. T 3g
* ROCHER (Jean-René- Yves-Marie du), né le 19
mars 1768, à Domfront; ( Vallery-Marie ) , frère du
précédent, né le premier août 1771, ont fait leurs
preuves le 17 avril 1784. Ch. p.
* ROCHER de BEAUREGARD ( Jérôme-Corentin
du ) , né à Josselin, au diocèse de Saint-Malo, le pre-
mier décembre 1769, a fait ses preuves le 12 mars 1782.
Ch. p.
ROCHER de COLLIÈRES ( Marie du ) , né le 19 mai
1768, à Domfront, diocèse du Mans, reçu le i3 sep-
tembre 1783, élève dé la Flèche, sorti le 29 septembre
1784, est entré sous-lieutenant dans l'artillerie.
* ROCHER de RIVEUL (Victor-François-Amateur
du ) , né le 2 février 1769, à Lamballe, a fait ses preuves
le 28 juin 1785. B.
* ROCHES de CHASSAYE (Louis des ) , a fait ses
preuves le 29 septembre 1781.
* ROCHES De CHASSAYE (N.... des), a fait ses
preuves le 4 mars 1782. Ch. p.
ROCHETTE de SALBA (Antoine delà.), reçu le
3i décembre 1785.
* ROCQUES de MONTGAILLARD ( Jean-Gabriel-
Maurice), né le 16 novembre 1761, à Montgaillard en
Lauragais, au diocèse de Toulouse; ( Bernard-François-
Xavier } , frère du précédent, né le 1 1 novembre 1764,
ont fait leurs preuves, le second, le 5 janvier 1782, et
le premier le 28 janvier 1783. Ch. p.
ROHAN-GUÉMENÉE ( de ) , né le 20 octobre 1768,
à Versailles, diocèse de Paris, reçu le 23 novembre 1782,
pensionnaire, sorti le 3o mars 1785, est entré sous-lieu-
tenant dans l'artillerie.
* ROIG ( François-Jean-Didace ) , né à Perpignan,
le 1 3 novembre 1704; (Joseph-François-Thomas), frère
du précédent, né le 9 mars 1767, ont fait leurs preuves
le 17 juillet 1784. Ch. p.
ROLLAND de RENGERVÉ (Félix-Marie), reçu à
la Flèche, le i3 août 1775.
,40 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
* RONADE ( Louis-Jean-André de la ) , né à Ali-
cante, en Espagne, le 20 décembre 1765, a fait ses
preuves le 14 aoûl 1784. Ch. p.
* RONCHEROLLES ( Anne- Charles- Léonor de),
né le 2 mars 1766, au diocèse de Rouen, a fait ses preuves
le 1 1 juin 1784. Ch. p.
* RONSSAY de la BARBELINIÈRE ( Jean-Pierre et
Vincent-Louis du ) , frères, ont fait leurs preuves le
25 février 1785. Ch. p.
* ROQUARD d'ANGE ( Pierre-Aignan de ) , a fait
ses preuves le 10 septembre 1781. Ch. p.
ROQUE ( de la ) , né le 18 octobre 1770, à Bordeaux,
reçu le 4 octobre 1784, pensionnaire, remis à ses parents
le 10 octobre 1786.
* ROQUE du BUCHERON ( Jean de la), né à
Orange, au diocèse de Clermont; (Antoine) , frère du
précédent, né le i5 février 1764, ont fait leurs preuves
le 6 novembre 1782. Ch. p.
* ROQUE de BU DOS (Charles- François-Armand
delà), né le 16 décembre 1762, au diocèse de Bor-
deaux, a fait ses preuves le 2 mai 1782. Ch. p.
* ROQUE de CAHAN (Charles- Eugène -Narcisse
de la ) , né le 2 janvier 1765, au diocèse de Bayeux, a
fait ses preuves le 7 septembre 1781. Ch. p.
* ROQUE du PONT (Jacques-Joseph de la ), né à
Esclassan, en Vivarais, le 17 juin 1759, a fait ses preuves
le 16 août 1781 . Ch. p.
ROQUE de SÉVERAC ( de la ) , né le 8 septembre
1770, à la Chaise-Dieu, diocèse de Clermont, reçu le
premier octobre 1786, élève d'Effiat, sorti le 27 mars
1788, est entré sous-lieutenant dans le régiment de
Pont-à-Mousson.
* ROQUEFEUIL ( Pierre de ) , né au Fraisse, diocèse
de Saint- Flour, le 26 mars 1767, a fait ses preuves le
27 mai 1784. Ch. p.
ROQUEFEUIL (de), né le 11 août 1767, à du
POUR LE SERVICE MILITAIRE. ,4I
Truel, diocèse de Rhodes, reçu le 20 septembre 1782,
élève de Sorèze, sorti le 29 septembre 1785.
ROQUEFEUIL d'AMEER ( François - Marie- Hypo-
lite-Casimir de), de la généralité de Montauban, reçu
à Sorèze, le 3i décembre 1786.
* ROQUEMAUREL de MONTEGUT (Jourdain-
Etienne-Bernard et Jean- François- Marie- Hypolite
de ) , frères, ont fait leurs preuves le 6 mars 1784. Ch. p.
* ROQUIGNY de CRASVILLE (Louis-Pascal de),
né à Rouen, le 3i mars 1766, a fait ses preuves le 7 dé-
cembre 178 r. Ch. p.
* ROSIÈRES d'EUVEZIN (Charles-Joseph de), né
à Nancy, le 26 novembre 1765; ( Camille - Alexandre
de), frère du précédent, né le 14 février 1769, ont fait
leurs preuves le 5 juillet 1784. Ch. p.
ROSIÈRES deSORANS(de), né le 12 janvier 1768, à
Besançon, reçu le 3 novembre 1783, pensionnaire, remis
à ses parents le ^décembre 1785.
* ROSNAY de MONTAIN ( Antoine-François Do-
minique), né le 17 novembre 1767, à Châlons - sur-
Marne, a fait ses preuves le 8 février 1782. Ch. p.
* ROSNAY de VILLERS ( André-Marie-Memier ) ,
frère du précédent, né à Châlons-sur-Marne, le 6 décem-
bre 1765, a fait ses preuves le 7 septembre 1781. Ch. p.
ROSSET de FLEURY, né le 25 avril 1770, à Paris,
reçu le premier mai 1783, pensionnaire, remis à ses
parents le premier juin 1785.
ROSSET de FLEURY ( le Chevalier de ) , né le
4 juillet 177J, à Paris, reçu le premier octobre 1784,
pensionnaire, sorti le 19 novembre 1787.
* ROSTAING de CHAMPFERRIER (Henri-Paulin-
de), né à Valence, le 12 septembre 1770, a fait ses
preuves le 26 avril 1781. Ch. p.
* ROTON (Louis), ne le 14 avril 1761, à Verdun,
a fait ses preuves le 9 août 1781. Ch. p.
,42 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
ROTOURS (Félix- Victor des), reçu le 3i décem-
bre iy85.
ROTOURS de la CHAUX f ( Charles-Henri des),
de la généralité d'Alençon, a été reçu à Vendôme, le
3 1 décembre 1786.
ROUCY (Henri-Joseph de), a été reçu le 3i dé-
cembre 1785.
ROUEN de BERMONVILLE de VALLIQUER-
VILLE (de), né le 29 avril 1774, à Rouen, reçu le
3 octobre 1787, pensionnaire, sorti le 27 mars 1788.
* ROUGE de KERSENANT (Joseph - Benjamin -
Marie- Vincent-Michel le), né le 11 mai 1767, au dio-
cèse de Tréguier, a fait ses preuves le 6 août 1785. B.
ROUGEAC ( Alexandre-Ferdinand de ) , de la géné-
ralité d'Amiens, reçu à Rebais, le 3 1 décembre 1786.
* ROUGEAT de PLOUVIERS (Victor-François de),
né le 12 mars 1772, à Montreuil - sur - Mer, a fait ses
preuves le 12 octobre 1784. Ch. p.
ROUGIER, né le 24 mai 1764, à Neuil, diocèse de
la Rochelle, reçu le 27 décembre 1779, élève d'Etrîat,
sorti le 12 août 1782, entré sous-lieutenant dans le ré-
giment de Gatinais.
ROUILLÉ du COUDRA Y, né le 23 février* 1765, à
Paris, paroisse Saint- Paul, reçu le 21 août 1779, pen-
sionnaire, sorti le i5 janvier 1782, entré dans le régi-
ment Languedoc, dragons.
* ROUOT de FLIN ( Athanase-Ernest ) , né à Nancy,
le 27 octobre 1766; ({Jean- Baptiste-Flavien ) , frère du
précédent, né le 19 février 1770, ont fait leurs preuves1
le 19 août 1782. Ch. p.
ROUSSEAU de ROSENCOAT ( Julien - Claude -
Joseph le), reçu le 3 1 décembre 1785.
ROUSSEAU de SAINT-AIGNAN, né le 10 février
1767, à Nantes, reçu le 28 novembre 1781, pension-
naire, sorti le 10 mars 1784, est entré sous-lieutenant
dans le régiment du Roi, infanterie.
POUR LE SERVICE MILITAIRE. I43
* ROUSSEL (Claude de ) , né à Paris, le 19 mars
1771; (Adrien-Pierre), frère du précédent, né le 1i6
novembre 1772, ont fait leurs preuves le 23 novembre
1782. Ch. p.
* ROUSSELOT HÉDIVAL ( Joseph-Bruno de) , né à
Nancy, lej j6 octobre 1769, a fait ses preuves le 27 no-
vembre 1782. Ch. p.
ROUSSET de la BATISSE ( Antoine-François du ) ,
reçu le 3i décembre 1785.
j ROUX d'ARBAUD (de), né le 3i octobre 1764,3
Saint-Pierre de la Martinique, reçu le 20 février 1779,
élève de Rebais, sorti le 26 avril 1782, est entré aspirant
garde-marine à Toulon.
ROUX d'ARBAUD (de), né le premier octobre
1768, à Saint-Pierre de la Martinique, reçu le 7 oc-
tobre 1782, élève de Rebais, sorti le 23 juin 1785, parti
avec M. de la Peyrouse.
ROUX de BONNEVAL ( Pierre-Joseph-Hypolite
le ) , reçu le 3i décembre 1785.
* ROUX du FOUGERAY ( Baltazar le), a fait ses
preuves le 19 mars 1785. Ch. p.
ROUX du FOUGERAY de RICARVILLE (le) ,
né le 23 janvier 1768, à Neufchâtel en Bray, diocèse de
Rouen, reçu le 7 septembre 1783, élève de Beaumont,
sorti le 10 janvier 1785, est entré sous-lieutenant dans
les dragons d'Orléans.
ROUX de MORGES ( de ) , né le' 21 juillet 1766, à
Grenoble, reçu le 28 avril 1781, pensionnaire, remis à
sa famille le 6 mai 1783.
* ROUX de la PALISSE (Charles), né le 11 sep-
tembre 1761, au diocèse de Limoges, a fait ses preuves
le i5 janvier 1782. Ch. p.
ROUX du ROGNON de ROCHELLE, né le 16 fé-
vrier 1767, à Lons-le-Saulnier, diocèse de Besançon,
reçu le 3o octobre 1 781, élève d'Auxerre, sorti le 3i dé-
cembre 1783, est entré-sous-lieutcnant dans le génie, à
Mézières.
,4i, GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
ROUX du ROGNON de ROCHELLE ( Claude-
Gaspard j , de Franche-Comté, reçu à Auxerre, le 3i dé-
cembre 1786.
* ROUX de la ROUTIÈRE ( Pierre-Auguste-Benin
le), né le 10 juillet 1766, au diocèse de Luçon, a fait
ses preuves le 18 septembre 1782. Ch. p.
* ROUYN de ROGEV1LLE ( Antoine-Joachim-
Nicolas de 1 , né le 9 novembre 1767, à Bar-lt-Duc, a
lait ses preuves le i5 janvier 1785. Ch. p.
* ROY de BURY (Joseph le) , a fait ses preuves le
6 juillet 1782. Ch. p.
ROY de BURY d'AUTHECOURT (Claude-Fer-
dinand le ) , de la généralité d'Amiens, reçu a Beau-
montle3i décembre 1786.
ROY de la CHAISE ( Claude-Sébastien ) , delà
généralité de Moulins, reçu à Effiat, le 3i décembre 1786.
ROY de GRANDVAL ( le ) , a produit en 1753.
ROY de LENCHÈRE rLE), né le 16 août 1767,3
Bonneuil, diocèse de Saintes, reçu le 21 septembre
1782, élève de Pontlevoy, sorti le 3i décembre 1784
est entré-sous-lieuienant dans le régiment de Béarn.
ROY de la TOUR ( Pierre- Augustin le), né le 27
février 1754, au diocèse de Poitiers, a fait ses preuves
le 18 janvier 1783. Ch. p.
ROY de la TROCHARDAYS ( Armand-Auguste-
Marie le ) , reçu le 3 1 décembre 1785.
* ROYÈRE de PEYRAUX ( François-Dominique
de ) , né le 29 mai 1769, au diocèse de Périgueux, a fait
ses preuves le 18 juin 1784. Ch. p.
ROYS ( des ) , né le 16 mai 1769, à Mauriac, diocèse
de Germent, reçu le 27 septembre 1785, élève d'Auxerre,
sorti le i5 mars 1788, est entré sous-lieutenant dans le
régiment de Brienne.
ROZET de la GARDE ( Louis-Jean-Paul de ) , reçu
à la Flèche, le i5 septembre 1775.
POUR LE SERVICE MILITAIRE. I43
* ROZEY de VILLARD (Alexis-Jacques du), né le
i5 août 1758, au diocèse de Lisieux; ( Gabriel- Louis ) ,
frère du précèdent, né le 28 août 1765, ont fait leurs
preuves, le premier, le 3 mars 1782, et le second, le
i5 mai 1784. Ch. p.
RUAULT (Jean- Pierre- Bonaventure de), reçu à la
Flèche le i3 août 1775.
RUEL des LANDAIS (du), né le 5 décembre 1764,
à Rouen, reçu le 7 septembre 1781, élève de l'école de
Beaumont; sorti le premier mai 1782, est entré aspirant
garde-marine à Brest.
* RUEL des LANDAIS ( Pierre- Joseph du), né à
Rouen, le i3 mars 1767, a fait ses preuves le 17 octobre
i783. Ch. p.
* RUELLE de la CHAUME (Jean - Baptiste de),
né le 29 mars 1766, au diocèse de Bourges, a fait ses
preuves le 3o avril 1785. Ch. p.
* RUELLE du GUET (Louis de), né le 16 juin
1766, au diocèse de Bourges; (Louis-Pierre de), frère
du précédent, né le 3o juin 1774, ont fait leurs preuves
le 18 décembre 1784. Ch. p.
*RUTAN de SAULXURES (André - Pierre - Léopold
de ), né le 24 février 1769, à Saulxures, au diocèse de
Toul, a fait ses preuves le i5 septembre 1784. Ch. p.
•SACHY de CAROUGE ( Baptiste - André - Nicolas
de), né le 17 février 1765, au diocèse de Reims, a
fait ses preuves le 27 octobre 1781. Ch. p.
,*SADE de MAZAN ( Louis - Marie de), né à
Paris, le 27 août 1767, a fait ses preuves le 3i mars
1783. Ch. p.
*SAIN de BOIS-le-COMTE (Noël- François), né
le i5 février 1767, à Tours, a fait ses preuves le 28 mai
1783. Ch. p.
I46 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
* SAINT - ALDEGONDE de GENECH ( Charles -
Eugène-Joseph-Maximilien), hé à Lille, le 4 avril 1768,
a fait ses preuves le 9 novembre 1784. Ch. p.
SAINT-CRICQ, né le 21 janvier 1771, à Arthès,
diocèse de Lescar, reçu le 29 septembre 1785, élève de
Pontlevoy, sorti le 21 février 1788, est entré dans les
gardes-du-corps du Roi.
* SAINT - GYR ( Antoine - Charles - Léonard de ) , a
fait ses preuves le 26 mars 1785. Ch. p.
SAINT - GEORGES de FRAISSE (Sylvain - Olivier
de), né le 3i juillet 1752, au diocèse de Limoges, a
fait ses preuves le 10 octobre 1782. Ch. p.
SAINT- GERMAIN (de), né le 24 avril 1768, à
Courlans, diocèse de Besançon, reçu le 23 septembre
1785, élève de Vendôme, sorti le*^ septembre 1786,
est entré sous-lieutenant dans le régiment Royal - Cra -
vatte, cavalerie.
SAINT -GERMAIN de HOULME (François de),
né le 8 janvier 1769, à Fougères, en Bretagne, a fait
ses preuves le 1 1 septembre 1 78 1 . Ch. p.
* SAINT -GIRON ( Marie - Joseph - Antoine de), né
le 16 décembre 1767, au diocèse de Clermont-Ferrand,
a fait ses preuves le 8 septembre 1781. Ch. p.
SAINT -GRESSE (de), né le 5 mai 1770, à Dor-
dan , diocèse d'Auch , reçu le 25 septembre 1785 ,
élève de Sorèze, sorti le 28 novembre 1787, est entré
sous-lieutenant dans le régiment de Foix.
"SAINT -JEAN de POINTIS (Jacques de), né le
7 septembre 1768, au diocèse de Comminges, a fait
ses preuves le 27 octobre 1784. Ch. p.
SAINT-LÉGER (de), né le 6 août 1772, à Saint-
Omer, reçu le 3o septembre 1787, élève de Rebais,
sorti le i5 mars 1788, est entré sous-lieutenant dans le
régiment de Brienne.
SAINT -LÉGIER de da SAUSSAYE (de), né le 18
janvier 1769, à Saintes, reçu le 7 novembre 1782,
POUR LE SERVICE MILITAIRE. I47
élève d'Auxerre , sorti le 2 avril 1786 , est entré sous-
lieutenant dans le régiment de Provence.
# *SAINT-MALON ( Jean - Baptiste • Maurice -
Alexandre de), né le, 23 septembre 1766, au Cap-
Français, île Saint-Dominique, a fait ses preuves le 24
janvier 1784. Ch. p.
SAINT-MAURIS (de), né le 4 janvier 1772, à
Lons-le-Saulnier , diocèse de Besançon, reçu le 26 sep-
tembre 1786, élève d'Auxerre, sorti le 12 mars 1788,
est entré sous - lieutenant dans un régiment de Mon-
sieur, infanterie.
SAINT-OURS (Pierre de), reçu le 3i. décembre i785.
SAINT-PASTON (de), né le 16 juin 1766, à
Sarriac, diocèse de Tarbes, reçu le 23 juin 1781 , pen-
sionnaire, remis à ses parents le 27 août 1783.
SAINT-PRIVÉ ( Joseph - Léopold de), de Lorraine,
reçu à Brienne le 3 1 décembre 1 786.
SAINT-SIMON (de), né le 3o juillet 1769, à Berny,
diocèse de Noyon , reçu le premier octobre 1782, pen-
sionnaire, sorti le 23 juin 1784.
SAINT-SIMON-ROUVROY-SAUDRICOURT (de) ,
né le 12 août 1765, à Berney, paroisse de Saint- Wast,
diocèse de Noyon, reçu le 3o septembre 1778, pension-
naire, sorti le 3i mars 1782, entré dans le régiment de
Flandre.
*SAISSEVAL de NEUVILLE (Chrétien-Joseph de),
né le 16 février 1758, au diocèse d'Amiens, a fait ses
preuves le 7 mai 1782. Ch. p.
SALIN de NIAR ( François- Urbain de), reçu à la
Flèche le i5 septembre 1775.
* SALIVET de FOUCHECOURT (Jean -François -
Louis-Marie-Marguerite de), né le 9 ■ novembre ijSq ,
au diocèse de Besançon; ( Louis- Auguste - Marguerite -
Antoine- François ) , né le 25 janvier 1764; ( Louis-
François- Xavier ) , né le 19 juin 1771; (Joseph de),
frère des précédents, né le 27 mars 1780, ont fait leurs
preuves au mois dc*mai 1785. Ch. p.
,48 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
* SALLE de ROCHEMORE (Joseph de la), né
le 29 mai 1770, au diocèse de Clermont, en Auvergne,
a fait ses preuves le 17 août 1785. B.
* SALLEN de la QUIÈZE (Jacques- François- Jo-
seph de), né le 27 février 1766, au diocèse de Bayeux,
a fait ses preuves le 21 juin 1783. Ch. p.
*SALLMARD de MONTFORT ( Godefroi de),
né le 11 août 1766, au diocèse de Vienne en Dauphiné,
a fait ses preuves le 11 mars 1785. Ch. p.
SALM-SALM ( de ) , né le 12 juillet 1772, à Luxem-
bourg, diocèse de Trêves, reçu le i5 octobre 1785, pen-
sionnaire, sorti le 4 janvier 1787.
* SALPERWICK de GRIGNY ( Eugène - Louis -
Philippe de ), né le 4 mars 1765, au viel Hesdin , a
fait ses preuves le 3 mars 1785. Ch. p.
* SALUCES (Charles- François de), né le 23 jan-
vier 1766 , au diocèse de Poitiers, a fait ses preuves le
29 septembre 1781. Ch. p.
* SAMPIGNY d'ISSONCOURT ( Gabriel - François -
Rehès de ) , né à Saint-Laurent-d'Aubenas , le 9 août
1774, a fait ses preuves le 21 décembre 1789. Ch. f.
* SANDRE de FRIANON ( Charles-César- Marie-Jo-
sué), a fait ses preuves le 18 septembre 1781. Ch. p.
SANGUIN de LIVRY, né le 28 janvier i765, à Pa-
ris, paroisse Saint-Eustache , reçu le 1 1 novembre 1778,
pensionnaire, sorti le 28 novembre 1780.
SANZILLON ( de ) , né le 7 décembre 1768 , à
Bussière , grand diocèse de Limoges, reçu le 7 octobre
1785, élève de Tournon, mort chez ses parents.
SANZILLON (de), né le 20 novembre 1769 , à
Ladignac, diocèse de Limoges, reçu le 5 octobre 1784,
élève de Rebais, sorti le 4 octobre 1786, est entré sous-
lieutenant dans le régiment de Ségur, dragons.
* SAPINAUD de BOISHUGUET ( Jean- René- Pros-
per- Félicité ) , né le i3 décembre 1766, à Montagne-
POUR LE SERVICE MILITAIRE. x^g
sur-Sèvre, en Poitou, a fait ses preuves le 8 octobre
1783. Ch. p.
* SAPINEAU de NOUES ( Louis-Casimir ) , né le
11 octobre 1765, au diocèse de la Rochelle, a fait ses
preuves le 8 mars 1783. Ch. p.
SAPORTA (de), né le 6 juin 1771, à Apt, reçu
le 3o avril 1784, pensionnaire, sorti le 28 mai 1786, est
entré sous-lieutenant dans le régiment de la Roche-
foucauld, dragons,
* SAPORTA de MONTSALLIER (Auguste-Louis),
a lait ses preuves le 14 juillet 1784. Ch. p.
SARCÉ ( René-Alexandre de ) , reçu le 3 1 décembre
i785.
SARCÉ (de), né le premier octobre 1770, à la
Flèch.e, diocèse d'Angers, reçu le 22 septembre 1786,
élève de Vendôme, sorti le 27 mars 1788, est entré
sous-lieutenant dans le régiment de Pont-à-Mousson.
SARRAZIN du CHAMBONNET (de), né le 9
juin 1771, à Pontels, diocèse d'Uzel, reçu le 24 sep-
tembre 1786, élève de Sorèze, sorti le 27 mars 1788,
est entré sous-lieutenant dans le régiment de Pont-à-
Mousson.
* SÀRRON ( Etienne- Horace- Gabriel de), né à
Lyon, le 27 novembre 1770, a fait ses preuves le 3 août
i785. B.
* SARS de la MOTTE ( Gaspard-Alexandre-Joseph
dé] , a fait ses preuves le 6 octobre 1784. Ch. p.
SARTIGES (de), né le 23 octobre 1767, à Saint-
Amand-de-Sourniae, diocèse de Clermont, reçu le 2
mai 1782, sorti le 5 mars 1784, est entré sous-lieute-
nant aux Gardes-Françaises.
* SAULT de la MIRANDE (Henri du), né le 29
novembre 1768, au diocèse de Saintes, a fait ses
preuves le 25 juin 1785. B. |
SAULZET(du), né le 2 août 1767, à Fournol,
diocèse de Clermont, reçu Je 28 septembre 1783,
, 5o GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
élève d'Effiat, sorti le 4 décembre 1785, est entré sous-
lieutenant dans le régiment Lyonnais.
SAUVAN-d'ARAMON (de), né le n mars 1768,
à Aramon, diocèse d'Uzès, reçu le ïo août 1780,
pensionnaire, sorti le 29 août 1782, est entré sous-
lieutenant dans le régiment deConti, dragons.
SAUZAY (Pierre de), reçu à la Flèche, le i3 août
i775.
* SAVATTE de la MOTTE ( Augustin de ) , reçu
à la Flèche en 1770.
*SAVONNIÈRES (Jacques -Jean -Baptiste -Louis de),
de la généralité de Tours, reçu à Vendôme, le 3i dé-
cembre 1786.
SAXE ( le chevalier de ) , né le 23 août 1767, à
Dresde, reçu le 20 avril 1781, pensionnaire, sorti le 17
mai 1782, est entré sous-lieutenant dans les carabi-
niers.
* SCÉPEAUX du BOIS-GUIGNEAUX ( Marie-
Paul- Alexandre-César de), né le 19 septembre 1768, à
Angers, a fait ses preuves le 2 juillet 1785 . B.
SGOURION de BEAUFORT (Jean-Charles), delà
généralité de Tours, reçu à Pontlevoy, le 3i décembre
1786.
SÉGUIN-DE-PIÉGON (de), né le 20 juin 1770,
à Chinon, diocèse de Tours, reçu le 2 3 septembre 1785,
élève de Vendôme, sorti le 5 septembre 1787, est en-
tré sous-lieutenant dans le régiment de Lorient.
*SÉGUR de PITRAY (Joseph-Claude de), a fait
ses preuves le 19 juin 1784. Ch. p.
* SELLE du MESNIL SAINT-DENIS (Charles-
Pierre de ) , né le 2 1 octobre 1 769, au diocèse de Pa-
ris, a fait ses preuves le 16 avril 1785. Ch. p.
SENAULT (Théophile -Hyacinthe de ), de Cham-
pagne, reçu à Auxerre, le 3r décembre 1786.
POUR LE SERVICE MILITAIRE. l$l
SÉNÉCHAL de CARGADO de KERGUISÉ ( Jac-
ques-Alexandre-Innocent le), né le 26 septembre 1769,
à l'île ^ Saint- Domingue; ( Laurent- Jean- Léger), frère
du précédent, né le 17 juillet 1771, ont fait leurs preu-
ves le 14 décembre 1784. Ch. p.
SENS ( Louis-Victor le ) , de la généralité de Rouen,
reçu à Tiron, le 3i décembre 1786.
SENS de MORSAN ( de ) , né le 5 avril 1770, à Pa-
ris, reçu le premier avril 1783, pensionnaire, remis à
ses parents le 3 1 mars 1785.
J SERAN'(de), né le premier janvier 1773, à Paris,
reçu le i3 octobre 1785, pensionnaire, remis à ses pa-
rents le 4 juin 1787.
SERAN d'AUDRIEUX (de), né le i3 janvier 1771,
à Audrieux, diocèse de Bayeux, reçu le 22 avril 1783 ,
pensionnaire, remis à ses parents le 20 avril 1786.
'SERREAU de COURCILLON ( Jean- Joseph- Ma-
rie du) , a fait ses preuves le 25 mars 1785. Ch. p.
* SERREY de CHATOILLENOT (Félix-Louis de ) ,
né le premier juillet 1764, à Langres, a fait ses preuves
le 24 novembre 1784. Ch. p.
*SEVERARD de SÉGUR ( Jean -Antoine), né
le n février 1762, a fait ses preuves le 8 mars 1783.
Ch. p.
* SEVIN de SAINT-GERDAIS ( Pierre - François ) ,
né à Saint-Pater, au diocèse du Mans, le 14 août 1762,
a fait ses preuves le 3o juillet 1782. Ch. p.
* SEVIN de SÉGOUGNAC ( Pierre-Phœbade de),
né à Agen, le 3o avril 1767, a fait ses preuves le 3i
octobre 1783. Ch. p.
* SEYTURIER de SERRIÈRE (Marie-Alexandre
de ), né le 2 juin 1759, à Bourg en Bresse, a fait ses
preuves le 11 mars 1784. Ch. p.
* SIFFRÉDY (Antoine-Claude de), né le 9 août
1770, à Salins, a fait ses preuves le 17 novembre 1781.
Ch. p.
,52 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
SIFFRÉDY ( Frédéric -Madelaine- Victoire de), reçu
le 3 i décembre 1785.
* SIGNIER (Jacques-Alexandre), né le 6 mars
1768, à Laon ; (Alexandre-Jean-Gaspard), frère du
précédent, né le 3o janvier 1770.
SIGNIER d'HOURY ( Alexandre- François -Magloire
de ), frère des précédents, zé le 14 mai 1775.
SIGNIER de MARCY ( Alexandre -Charles de) ,
frère des précédents, né le 26 mars 1778; ont fait leurs
preuves le 6 juillet 1782. Ch. p.
* SIMON de GENESTEL ( Charles-François-Hervé-
Gille) , né le 24 février 1765, au diocèse de Coutances,
a fait ses preuves le 18 décembre 1784. Ch. p.
SIREDEY de GRANDBOIS, a dû produire en i753.
SIMONI de PETRICONI (Jean-Laurent), reçu U
3 1 décembre 1785.
SOCHET des TOUCHES, né le 3 avril 1771, à
Luçon, reçu le i3 octobre 1784, pensionnaire, remis à
ses parents le 8 octobre 1787.
SOLAGES (de), né le 10 novembre 1772, à Cordes,
diocèse d'Alby, reçu le 29 octobre 1787, pensionnaire,
sorti le i3 mars 1788.
*SOLIER (Anne- Pierre- Victor) , né le 25 mai
1766, à Agde, a fait ses preuves le 3i juillet 1784.
Ch. p.
* SOLLIER-d'AUDONCE (Jean-Henri-Regis du),
a fait ses preuves le 23 mars 1785. Ch. p.
*SOLMINIAC du CHAUNE (Arnaud de), a fait
ses preuves le 5 mars 1784. Ch. p.
*SOUALAC de FONTALARD (Jean), né le 19
août 1760, au diocèse de Clermont en Auvergne, a fait
ses preuves le 23 mars 1782. Ch. p.
SOUCHET d'ALVIMART, né le i3 mai 1770, à
Paris, reçu le 28 septembre 1784, élève de Rebais, sorti
POUR LE SERVICE MILITAIRE. l53
le 29 mars 1788, est entré sous-lieutenant dans le ré-
giment de la Reine, dragons.
SUAREZ-d'AULAN (de), né le 20 août 1767, à
Avignon, reçu le premier novembre 1780, pensionnaire,
sorti le 16 janvier 1783, est entré sous-lieutenant aux
Gardes-Françaises.
SUC de SAINT- AFFRIQUE (Antoine- Marie- Jo-
seph-Mathieu de), de la généralité d'Orléans, reçu à
Tiron, le 3i décembre 1786.
* SUEUR des FRESNES (Jean-François le), né
le i8 août 1756, au diocèse de Bayeux; ( Jean -Charles-
Mathieu ), frère du précédent, né le 21 septembre 1767;
ont fait leurs preuves, le premier, le 6 mars 1784, et
le second, le 29 janvier précédent. Ch. p.
* SULLEAU ( Louis -Nicolas -Marie ) , a fait ses
preuves le 20 janvier 1783. Ch. p.
* SUREMAINS de FLAMERANS ( Antoine- Bé-
nigne), ne' le 28 janvier 1767, au diocèse de Dijon;
( Edme-Marie ), frère du précédent, né le 22 mars 1773 ,
ont fait leurs preuves le 23 juin 1784. Ch. p.
SUZANNET (de), né le i3 février 1772, à Cha-
vagne, diocèse de Poitiers, reçu le 6 octobre 1785, pen-
sionnaire, sorti le 21 mars 1788.
*TAFFIN de BROEUCQ ( Romain- François- Jo -
seph ) , a fait ses preuves le 17 mars 1782. Ch* p.
*TAFFIN du HOCQUET ( René- Pierre- François et
Simon-Louis-François), ont fait leurs preuves le 26 mai
1783. Ch. p.
* TAFFIN de la MOTTE ( Hector- François ) , a fait
ses preuves le i5 juillet 1782. Ch. p.
TAHUREAU (de), né le 9 mars'1771, au Mans,
a été reçu le 19 octobre 1786, pensionnaire, sorti le
12 mars 1788.
154 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
TALARU (de), né le premier septembre 1769, a
Paris, recule 3i mars 1783, pensionnaire, remis à ses
parents le 28 mars 1785.
*TALOUR de la VILLENIÈRE ( Guy-Barthélemi-
Toussaint ) , né le 9 janvier 1769, au diocèse d'Angers,
a fait ses preuves le 12 mars 1775. Ch. p.
TANE(de), né le 7 juin 1769, à Authezat, diocèse
de Clermont, reçu le 22 avril 1782, pensionnaire, remis
à ses parents le 20 mars 1786.
*TARADE (François-Sébastien de), né à Péronne ,
le 24 mai 1762; (Louis-Nicolas), né le 17 novembre
1764; (Jean-Baptiste-Odile), frère des précédents, né
le 29 novembre 1769, à Châlons- sur- Marne, ont fait
leurs preuves le 5 mars 1782. Ch. p.
* TARDIF de VAUCLAIR (Victor-Pierre), né à
Coutances, le 5 mars 1768, a fait ses preuves le 19 mars
1784. Ch. p.
TASSAUX ( de ) , aîné et cadet, ont produit en 1753.
* TAUZIA de MONTBRUN ( Simon de), né le 8 jan-
vier 1769, à Sainte- Foy- sur- Dordogne, au diocèse
d'Agen, a fait ses preuves le 1 1 août 1785. Ch. p,
* TAVAU de MORTEMER ( Jean-Marie ) , né le
12 juin 1763, à Montmorillon, au diocèse de Poitiers,
a fait ses preuves le 23 juin 1781. Ch. p.
* TELLIER de MONTAURE (Isidore-Céleste le),
né le 5 décembre 1767, à Beaucoudray, diocèse de Cou-
tances, a fait ses preuves le 21 juillet 1784. Ch. p.
TERMES (de), né le 28 septembre 1763, à Voyzi-
gnac, diocèse de Périgueux, reçu le 5 novembre 1*779,
élevé de Sorèze, sorti le 20 août 1781, est entré sous-
lieutenant dans les Carabiniers.
*TERNISIEN d'OUVILLE (René), né le 3 avril
1765, a fait ses preuves le 9 juillet 1784. Ch. p.
TERRASSON (de), né le i5 mai 1770, à Saint-
Simeux, diocèse d'Angoûlême, reçu le 23 septembre
POUR LE SERVICE MILITAIRE. i55
1785, élève de Vendôme, sorti le 8 juillet 1787, est
entré sous-lieutenant dans le régiment de Bassigny.
*TESTARD de CAMPAGNE ( Charles - Joseph ) ,
né le 8 novembre 1763, au diocèse d'Amiens, a fait
ses preuves le i5 mars 1782. Ch. p.
* TESTARD de la NEUVILLE ( Jean- François-Marie) ,
frère du précédent, né le 6 juillet 1765, a fait ses preuves
le i5 mars 1782. Ch. p.
TEXEROTde SÉGONZAC, admis en i753.
TEYSSIÊRES de MIREMONT (de), né le 10 mars
1769, à Burcé, diocèse de Périgueux, reçu le 5 octobre
1784, élève d'Auxerre, sorti le 27 décembre 1787, est
entré sous-lieutenant dans le génie.
TEYSSONNIÈRE, aîné ( N de la), reçu à la
Flèche, le 5 octobre 1753.
THÉZAN de LUC (de), néie" 11 décembre 1770, à
Florensac, diocèse d'Agde, reçu le 22 septembre 1786,
élève de Pontlevoy, sorti le 3 1 mars 1788, est entré sous-
lieutenant dans le régiment de Franche-Comté, cavalerie.
* THIBALLIER ( Antoine-François de ) , né le 6 oc-,
tobre 1754, à Nancy, a fait ses preuves le 7 novembre
1782. Ch. p.
THIBALLIER de DOMMARIE ( de) , né le 2 mars
1772, à Mirecourt, diocèse de Toul, reçu le 25 sep-
tembre 1787, élève de Beaumont, sorti le i5 mars 1788,
est entré sous-lieutenant dans le régiment de Brienne.
•THIBAULT d'ALLIRET ( Jean -Baptiste -Gabriel-
Salomon ) , né le premier novembre 1769, à Poitiers, à
fait ses preuves le 2 août 1783. Ch. p. ,
* THIBAULT de MONTBOIS ( Charles- Gabriel-
François et Hyacinthe ) , frères, ont fait leurs preuves le
28 juillet 1785. B.
* THIBOUST de FLEURY ( Pierre-Henri) , a fait ses
preuves le 23 août 1782. Ch. p.
•THIEFFRIES de LAYENS (Henri-Louis de), né
12. 3i
! 56. GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
le 3 juin 1766, au diocèse de Cambray; (Alexandre-
Louis), frère du précédent, né le 22 juin 1768, ont
fait leurs preuves, le premier, le 20 juillet 1782, et le
second, le 4 juillet 1783. Ch. p.
THIÉRY delà COUR, né le 2 avril 1768, à Ligny,
en Barrois, reçu le 7 novembre 1783, élève de Pont-à-
Mousson, sorti le 24 novembre 1786, est entré dans les
gardes du corps du Roi.
THIEULIN (de), né le 3o juin 1764, à Strasbourg,
paroisse Saint-Pierre-le-Jeune, reçu le 2 mars 17 .... , élève
de Tiron, sorti le 5 octobre 1782, entré dans l'artillerie,
à Metz.
*THOLEMER de la FORTIÊRE (César-Gabriel-
François) , né le 23 septembre 1765, au diocèse de Li-
sieux, a fait ses preuves le 1 1 "janvier 1783. Ch. p.
* THOMAS de BARD1NES ( Antoine-Gabriel-Mé-
lanie ) , né le 9 mai 1767, au diocèse de Limoges, a fait
ses preuves le 28 avril 1784. Ch. p.
'THOMASSIN d'HENNAMENIL (Charles-François
Marie de), né à Nancy, le 3i mars 1775, a fait ses
preuves le i5 mai 1784. Ch. p.
* TILLET f de MONTRAMÉ (Charles -Louis-Al-
phonse du), né le 17 septembre 1766, a fait ses preuves
le 17 juillet 1781. Ch. p.
*TILLETTE de BUIGNY (Jean et Marie-Joseph
de), nés à Abbeville, le 29 avril 1769, ont fait leurs
preuves le 20 décembre 1782. Ch. p.
TILLY (de), né le premier janvier 1766, au diocèse
du Mans, reçu le 22 août, élève de Tiron, sorti le
28 mars 1783, est entré sous-lieutenant dans le régiment
de Bourgogne.
TILLY (Clément de), né le 3 février 1769, au dio-
cèse du Mans, recule 24 septembre 1787, élève de Tiron,
sorti le i5 mars 1788, est entré sous-lieutenant dans le
régiment de Brienne.
TILLY ( Louis-Stanislas- Xavier-Elisabeth-Marie de),
POUR LE SERVICE MILITAIRE. j57
né le io juin 1778, de la généralité d'Alençon, reçu à
Tiron, le 3t décembre 1786.
TIMBRUNE de VALENCE (de;, né le 28 juillet
1766, à Toulouse, reçu le 4 novembre 1779, pension-
naire, sorti le 25 avril 1782, entré sous-lieutenant dans
les Carabiniers.
TINGY de MESMY, né le 12 janvier 1773, à Fon-
tenay- le -Comte, diocèse de la Rochelle, reçu le premier
octobre 1787, pensionnaire, sorti le 22 mars 1788.
TIRCUY de CORCELLES (de), né le premier
novembre 1768, reçu le premier octobre 1784, pen-
sionnaire, sorti le premier avril 1785, est entré sous-
lieutenant dans le régiment des Chasseurs ardennais .
TIREMOIS (de) , né le 21 avril i773, à Gentilly,
diocèse de Paris, reçu le 3o septembre 1787, élève de
Rebais, sorti le 27 mars 1788, est entré sous- lieutenant
dans le régiment de Pont-à-Mousson.
TIREMOIS (Louis de), reçu le 3i décembre 1785.
* TISSEUIL d'ANVAUX (François de), né le 17
mai 1763, au diocèse de Limoges; (Guillaume-
Alexandre), frère du précédent, né le i5 juin 1764,
ont fait leurs preuves, le premier, le 5 avril 1782 , et le
second, le 12 juin de la même année. Ch. p.
TOUCHE de la GUILLONNIÈRE (Louis-Jacques
de la) , de la généralité de Tours, reçu à Pontlevoy , le
3i décembre 1786.
* TOUCHE de SAINT-USTRE (Bernard-François -
Charles de la), né le 26 août 1770, à Ingrande, a
fait ses preuves, le 22 mai 1783. Ch. p.
* TOUCHET de BENAUVILLE (François - Aimé
de), né le 3o janvier 1764, à Caen; (Gabriel-Joseph),
ni le 23 août 1766 ; (Charles- Michel), frère des précé-
dents, né le 21 novembre 1773, ont fait leurs preuves,
le premier et le dernier, le 28 décembre 1782, et le se-
cond, le 17 juillet 1784. Ch. p.
ï58 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
TOULOUSE - LAUTREC de MONFS (de), né
le 28 novembre 1771 , àRabastens, diocèse d'Alby, reçu
le 9 octobre 1786, pensionnaire, sorti le...
TOUR-du-PIN-MONTAUBAN (de la), né le 18
janvier 1772, à Grenoble, reçu le 3i octobre 1785,
pensionnaire , remis à ses parents le 20 août 1787.
TOUR de SAINT-IGEST (de la), né le i3 juin
1771, à l'Isle - de - France , reçu le 24 septembre 1786,
élève de Sorèze, sorti le 29 mars 1788, est entré sous-
lieutenant dans les Chasseurs à cheval du Gévaudan.
*TOUR de VARRAN (Joseph de la), né le i5 no-
vembre 1768, au diocèse de Lyon; (André-Joseph),
né le i5 juin 1770 ; (Dominique - Barthélemi) , frère des
précédents, né le 29 juillet 1771 , ont fait leurs preuves
le 12 octobre 1782. Ch. p.
*TOURNELLY des AULNAIS (François - de - Paule
de), né à Laval, le 10 mai 1764; (Jean - Pierre) ,
frère du précédent, né le 2 3 août 1768, ont fait leurs
preuves le premier, le 6 décembre 1782, et le second,
le 14 février 1784. Ch. p.
* TOURNEMIRE (Pierre de) , né à Tourniac, au dio-
cèse de Clermont en Auvergne, le 20 mai 1770, a fait
ses preuves en 1788. Ch. f.
* TOURTOULON de la SALLE (Alexandre - Fran -
cois de), né le 9 juin 1765, à Montpellier, a fait ses
preuves le 19 janvier 1782. Ch. p.
* TOUSTAIN de BAUDREVILLIERS (Charles-
François de), a fait ses preuves le 8 juin 1782. Ch. p.
TOUSTAIN dd RICHEBOURG (de), né le i5
juillet 1773, à Augan, diocèse de Saint-Malo , reçu le
3o septembre 1787, élève de Rebais, sorti le 27 mars
1788, est entré sous-lieutenant dans le régiment de Pont-
à-Mousson.
TOYTOT ^ { Nicolas - Hyacinthe - Philippe ) , de
Franche - Comté, reçu à Pont - à - Mousson , le 3 1 dé-
cembre 1786.
POUR LE SERVICE MILITAIRE. !5g
* TRANCHANT de la VERNE .(Léger-Marie-Phi-
lippe de), né le 24 octobre 1765, au diocèse de Besan-
çon, a fait ses preuves le 5 octobre 1782. Ch. p.
TREDERN (Vincent-Joseph de), né le 3 août 1764,
à Saint-Paul de Léon; (Louis-Annej, né le 7 août 1765;
(Joseph -Jacques), né le 5 octobre 1766; ( Jacques -
Etienne], né le 19 août 1768; (Sébastien-Joseph), né
le 21 juin 1774; (Bertrand-Thomas), né le i3 août
1777; (Zacharie-Joachim-Joseph) , frère des précédents,
né le 18 octobre 1780, ont fait leurs preuves le 2 sep-
tembre 1784. Ch p.
y
TREMAULT (de), né le 22 octobre 1770, à Lunay,
diocèse du Mans, reçu le 22 septembre 1786, élève de
Vendôme, sorti le 1 5 mars 1788, est entré sous-lieu-
tenant dans le régiment de Brienne.
* TRÉMIGON (Etienne- César -Pierre de), né le 3
mars 1772, à Dinan, a fait ses preuves le g août 1785. B.
* TREMOLET de la CHESSERIE (Louis- Annet,
François- Annet , Jean-Baptiste et André- Alexandre) ,
frères, ont fait leurs preuves, les deux premiers, le 19
mars, et les deux derniers, le 27 mai 1784. Ch. p.
TREMOLET^ de la CHESSERIE (Jean- Baptiste
de), recule 3i décembre 1785.
* TREMUEJOULS du CLAYLA (Marie- Jacques -
Louis de), né le 2 5 septembre 1766, au diocèse de
Rodez; (Marie -Jean- Joseph) , frère du précédent, né
le premier octobre 1769, ont fait leurs preuves le 20
juillet 1785. B.
* TREYVER (Jean- Baptiste- Christophe de), né le
18 décembre 1770, à Saint-Chamond, au diocèse de
Lyon, a fait ses preuves le 5 novembre 1783. Ch. p.
TRIE de PILLAVOINE (de), né le 6 juillet 1764,
à Chavigny, diocèse d'Evreux, reçu le 10 octobre 1780,
élève de Beaumont , sorti le 5 janvier 1784, est entré
sous-lieutenant dans le régiment Royal, infanterie,
* TRUCHIER de CHAMPIER (Joseph- Frédéric
, 60 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
de), né le 21 décembre 1764, à Piolenc, au diocèse
d'Orange, a fait ses preuves le premier mai 1784. Ch. p.
TRYON de MONTALEMBERT (Louis- François -
Joseph-Bonaventure de), né le 18 octobre 1758, reçu
à la Flèche, d'après le certificat de ses preuves, faites
devant M. d'Hozier de Sérigny, du 29 août 1768.
TSCHOUDY (le Chevalier de), né le 12 juin 1765,
à Metz, reçu le 24 septembre 1780, élève de Rebais,
sorti le 25 avril 1782, est entré aspirant garde-marine,
à Brest.
TSCHOUDY (de), né le 3 avril 1764, à Metz reçu
le 11 janvier 1780, élève de Rebais, sorti le 12 janvier
1782, est entré sous-lieutenant dans le régiment Cas-
tella, suisse.
TULLES de VILLEFRANCHE (Joseph-Fay-Louis-
Hercule-Dominique de), né le 25 septembre 1768, à
Looz, diocèse de Sens, reçu le 24 juillet 1781, pen-
sionnaire, sorti le premier juin 1784.
TURPIN de CRISSÉ, né le 26 juin 1766, à Paris,
paroisse Saint-Eustache, reçu le 8 décembre 1779, Pen~
sionnaire, remis à ses parents le i5 décembre 1781.
TUSSEAU ( Charles- René- Jacques de), reçu le
3i décembre 1785.
* TUSSEAU de MAISONTIERS ( Henri - Alexis
de); né le 12 juillet 1767, au diocèse de Poitiers, a
fait ses preuves le 24 mai 1784. Ch. p.
TUTIL de GUÉMY (de), né le 7 juillet 1766, à
Samer, diocèse de Boulogne, reçu le 24 octobr: 1781,
élève de Rebais, sorti le 18 avril 1784, est entré sous-
lieutenant dans le régiment de Foix.
UHART (Jean-Bernard d'), né le 19 juin 1765, à
Uhart, diocèse de Bayonne, reçu le 29 octobre 1779,
pensionnaire, sorti le 17 octobre 1781, est entré sous-
lieutenant dans Belsunce, dragons.
POUR LE SERVICE MILITAIRE. 161
* ULMES de MONTISSAULT (Charles des), né
le 9 juillet 1742, à Baulon, au diocèse de Nevers, a
fait ses preuves le 18 octobre 1782. Ch. p.
* URRE de la CAPELLE (Jean-Pierre-Louis d' ) ,
ne le 18 août 1771, à Milhau.
URRE de SANCHES ( Pierre-Honoré-César ) , né le
20 novembre 1768, frère du précédent, ont fait leurs
preuves le 20 janvier 1783. Ch. p.
URVOY de CLOSMADEUC (Victor-Denis-Jean),
né le 20 mars 1768, à Lamballe, a fait ses preuves le
9 février 1784. Ch. p.
V.
* VAILLANT des MARETS (Charles-François le) ,
né le 19 juin 1756, au diocèse de Rouen, a fait ses
preuves le 21 avril 1784. Ch. p.
*VAL de BONNEVAL (Charles-François-Gui du),
né à Rouen , le 5 mars 1769, a fait ses preuves le 23 mars
1785. Ch. p.
*VALENTIN de VRIMEUIL ( Jean -Christophe
de ) , a fait ses preuves le 12 août 1785. B.
* VALLÉE de HOUSSEVILLE (Charles-François),
né le 26 juin 1765, à Neufchâteau, diocèse de Toul, a
fait ses preuves le 26 juillet 1782. Ch. p.
* VALLÉE de PIMODAN ( Adélaïde - Charles - Jo-
seph de ), né le 3 avril 1768, à Paris, a fait ses preuves
le 26 août 1784. Ch p.
VALLÉE de PIMODAN (de), né le 5 mars 1764,
à Paris, paroisse de Saint-Sulpice, le 26 mars 1778,
pensionnaire, sorti le 12 mai 1781, est entré dans Béry,
cavalerie.
*VALDIÈRE (Henri-Louis de), né à Paris, le
i5 mai 1767, a fait ses preuves le 12 septembre 1782.
Ch. p.
'VALLIN de CHATEAUVILLMN (Louis-Henri-
,62 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
François de), né à Lyon, le 10 août 1768, a fait î
preuves le 4 janvier 1783. Ch. p.
* VALLON du BOUCHERON d'AMBRUGEAC
( Alexandre- Charles -Louis de ) , né à Paris, le 12 juin
1770, a fait ses preuves le 5 octobre 1784. Ch. p.
VANEL ( de ) , né le 9 décembre 1771, à Soissons,
reçu le 2 3 octobre 1786, élève de Pont-à-Mousson,
sorti le 23 novembre 1787, est entré sous-lieutenant
VARENNES ( de ), a produit en "i753.
* VASSAL de la GARDE ( Thomas-Gabriel de ) ,
né à Thermans, diocèse de Cahors, le 21 décembre
1762, a fait ses preuves le 3o avril 1785. Ch. p.
VASSAL de REIGNAC ( Henri de ) , reçu le
3i décembre 1785.
*VASSEUR de CERIZY ( Alexandre- Céleste - Hy -
polite le), né le 28 mars 1772, à Valogne; ( Armand-
François-Léopold ) , né le 19 avril 1774; ( Anicet ) , né
le premier décembre 1 777 :
'VASSEUR d'HIERVILLE (Louis-Joseph le),
né le 19 septembre 1767, à Varneville, au diocèse de
Coutances, frère des précédents, ont fait leurs preuves
le 27 décembre 1782. Ch. p.
*VASSOIGNE de BEAUCHAMP .( Elie de), né à
Grussac, au diocèse d'Angoulême, le 26 mars 1769, a
fait ses preuves le 7 août. Ch. p.
*VAUBOREL de BOISFERRAND (Charles-Fran-
çois de), né le 8 novembre 1771 , à Bion , diocèse
d'Avranches, a fait ses preuves le 16 juin 1785* Ch. p.
* VAUDRETS d^ALIQUERVILLE ( Marie- Alexan-
dre-Camille de ) , né à Aliquerville, diocèse de Rouen,
le 3o avril 1759, a fait ses preuves le 21 janvier 1783.
Ch. p.
*VAUDRICOURT fn'ALLENAY (Antoine-Eugène
de), né à ^Saint-Quentin , au diocèse de Rouen, le
POUR LE SERVICE MILITAIRE. 1 63
20 octobre 1760, a fait ses preuves le 14 février 1783.
Ch. p.
VAUFLERY de la DURANDIÈRE ( Jean - Félix-
César ) , reçu le 3i décembre 1785.
VAUGRIGNEUSE (de), né le 5 octobre i765, à
Paris, reçu le 11 septembre 1781, élève d'Effiat, sorti
le 26 septembre 1784, est entré sous-lieutenant dans
l'artillerie.
*VAULTIER d'ANFREVILLE (Nicolas -Philippe ) ,
né le 21 août 1766, à Longueville, diocèse de Bayeûx,
a fait ses preuves le 18 juin 1784. Ch. p.
*VAULTIER de MOYENCOURT (Jean-Henri),
né le i5 février 1775, à Montreuil-sur-Mer, a fait ses
preuves le 14 août 1784. Ch. p.
*VAULTIER de MOYENCOURT ( Charles-Tho-
mas ), né le premier janvier 1767, à la Guadeloupe;
( Charles-François ) , frère consanguin du précédent, né
le 26 août 1779, ont fait leurs preuves, le premier, le
16, et le second, le 2 3 juillet 1785. Ch. p.
VAULX (de ) , né le 20 août 1767, à Mézières, dio-
cèse de Reims, recule 7 octobre 1782, élève de Rebais,
décédé le 10 janvier 1784.
VAULX (Jean-Baptiste-René de), d'Auvergne, reçu
àEffiat le 3i décembre 1786.
'VAUMESLE d'ENNEVAL (Pierre de), né le 26
décembre 1768, au diocèse de Séez, a fait ses preuves le
29 janvier 1785. Ch. p.
VAUQUETIN de VRIGNY ( de ) , né le 7 octobre
1762, à Paris, paroisse Saint-Eustache, reçu le 12 juin
1779, pensionnaire; sorti le 3o juin 1781, est entré sous-
lieutenant dans le régiment Commissaire-général, cava-
lerie.
VAUSSAY de CONFLANS (Etienne-François-Phi-
libert de ) , reçu le 3 1 décembre 1785.
* VAUX de DOLIGNON ( Charles-Evrard de), né
^4 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
Je 6 juillet 1762, à Beiding, terre de l'Empire, au dio-
cèse de Metz, a fait ses preuves le 11 mars 1782. Ch. p.
VEAU de PONT de RIVIÈRE, né le 24 janvier 1767,
à Chinon, diocèse de Tours, reçu le 8 avril 1782, pen-
sionnaire, sorti le 20 août 1784', est entré dans le régi-
ment Commissaire-général, cavalerie.
VEILHAN (de), né le 11 mars 1771, à Sainte-
Saulge, diocèse de Ne vers, reçu le 24 septembre 1785,
élève d'Effiat, sorti le i5 mars 1788, est entré sous-lieu-
tenant dans le régiment de Brienne.
VEISSIÈRE de la VERGNE ( Jean-Frédéric de la ) ,
reçu le 3i décembre 1785.
*VELLAIN dd la PALAISIÈRE (Jacques-Gabriel
le), né le 4 juillet 1763, au diocèse de Lisieux, a fait
ses preuves le 3i janvier 1782. Ch. p.
* VENDES (François-Augustin de), né à Bayeux,
le 29 décembre 1763; (Louis), né le 6 février 1765;
( Alexandre) , frère des précédents, né le 19 janvier 1766,
ont fait leurs preuves le 7 mai 1782. Ch. p.
VENDEUIL ( de) , né le 2 septembre 1769, à Paris,
reçu le premier avril 1784, pensionnaire, remis à ses
parents le 20 avril 1786.
VENDIÈRES de GAUMONT ( Marie-Gabriel-Léo-
pold de ) , reçu à la Flèche, le i5 septembre 1775.
* VENOIS d'HATTENTOT ( Louis-François-Elisa-
beth de) , né le 12 février 1766, à Fécamp, diocèse de
Rouen ; ( Stanislas ) , frère du précédent, né le 7 mai
1770, ont fait leurs preuves, le premier, le i3 août
1782, Ch. p. ; et le second, le 3o juin 1785. B.
VERDELON (de), né le 11 novembre 1770, à
Rouannes, diocèse de Saint-Flour, reçu le 25 septembre
1787, élève d'Effiat, sorti le i5 mars 1786, est entré
sous-lieutenant dans le régiment de Brienne.
* VERDONNET (Jacques de), d'Auvergne, a fait
ses preuves le 26 mars 1785. Ch. p.
* VERG1ER de KERHORLAY ( Bonaventure-Marie-
POUR LE SERVICE MILITAIRE. i65
Joseph du), né à Quimperlé, le 21 mai 1767, a fait
ses preuves le 28 avril 1785. Ch. p.
*VERGNE de CERVAL (Pierre de la), né le 20
août 1769, au diocèse de Sarlat, a fait ses preuves le 16
novembre 1784. Ch. p.
* VERINE de SAINT-MARTIN-le-Man ( François-
Jean-Antoine de ) , né à Laval, le 7 avril 1765, a fait
ses preuves le 18 octobre 1784. Ch. p.
VERNIER de BYANS, né le 11 janvier 1772. à Sa-
lins, diocèse de Besançon, reçu le 23 septembre 1787,
élève de Tournon, sorti le i5 mars 1788, est entré sous-
lieutenant dans le régiment de Brienne.
VERNOU de BONNEUIL (de), né le 24 mars
1769, à h Guadeloupe, en Amérique, reçu le 26 oc-
tobre 1784, pensionnaire, remis à ses parents le 21 jan-
vier 1786.
VICOMTE ( le ) , né le 23 décembre 1769, à Rennes,
reçu le 10 septembre 1783, élève de Vendôme, sorti le
27 septembre 1784, est entré sous-lieutenant dans l'ar-
tillerie.
VICOMTE (Paul le), de Bretagne, reçu à Vendôme
le 3i décembre 1786.
VICOMTE de BLANGY (le), né le 23 juillet 1766,
à Caen, diocèse de Bayeux, reçu le 19 mars 1781, pen-
sionnaire, remis à ses parents le 19 mars 1783.
VICOMTE de la VILLEGOURIO (le), né le 3o.
décembre 1769, à Morieux, diocèse de Saint-Brieux, reçu
le 29 septembre 1785, élève de Pontlevoy, sorti le pre-
mier avril 1786, est entré sous-lieutenant dans le régi-
ment de Bretagne.
*VICOSE de la COUR SAINT-PIERRE (Gui-
Marie), né le 24 juillet 1767, à Clairac, diocèse d'Agen,
a faitses preuves le 14 janvier 1783. Ch. p.
VIDRANGES ( Jean - Baptiste- Ferdinand de), de
Lorraine, reçu à Brienne le 3 1 décembre 1786.
* VIEUVILLE de SAINT-CHAMOND (Charles-
ï66 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
Louis de) , né le 6 juin 1766, à Paris, a fait ses preuves
le 6 mai 1782. Ch. p.
* VIGIER de la VERGNE ( Eustache-Bertrand-Fran-
çois de), né à Troyes, le 3o décembre 1767; (Louis-
Gabriel-Bertrand), frère du précédent, né le 10 mai
1 770, ont fait leurs preuves le 28 juin 1 782. Ch. p.
VIGIER, né le 10 septembre 1768, à Thouars, dio-
cèse de Poitiers, reçu le 6 décembre 1784, élève de Ven-
dôme, sorti le i5 mars 1788, est entre sous-lieutenant
dans le régiment de Brienne.
VIGNES de DAVAYÉ (des), né le 25 décembre
1768, à Mâcon, reçu le 26 octobre 1783, élève de
Tournon, sorti le 29 novembre 1786, est entré sous-
lieutenant dans le régiment Bourbonnais.
* VIGNY du TRONCHET (Alexandre-Pierre-Hya-
cinthe-Marie de) , né le 22 mai 1771, au diocèse de
Chartres, a fait ses preuves le 24 décembre 1783. Ch. p.
VIGUIER de GRUN ( de ) , né le 22 juillet 1770, à
Rhodes, reçu le premier octobre 1785, pensionnaire,
remis à ses parents le 3 avril 1786.
_ VILLÈLE (de), né le 18 janvier 1764, à LCaraman,
diocèse de Toulouse, reçu le 16 mars 1779, élève de
Tournon, sorti le premier mars 1782, entré sous-lieu-
tenant dans le régiment de Foix.
VILLELONGUE de NOVION (de), né le 25 avril
1771, à Corrobert, diocèse de Soissons, reçu le 21 oc-
tobre 1785, élève de Brienne, sorti le 20 janvier 1788,
est entré sous-lieutenant dans le régiment de Normandie.
VILLENEUVE d'AUTERIVE (Maurice-Jean de),
né à Saint- Pons de Thomières, le 5 avril 1767, a fait
ses preuves le premier décembre 178 1. Ch. p.
* VILLENEUVE de la CHATRE (Jean-Baptiste-
Marie-Louis de), né le 22 juin 1768, frère du précé-
dent, a fait ses preuves le 5 mars 1785. Ch. p.
* VILLÉON ( Hyacinthe-Louis de la ) , né le 9 juil-
let 1767, à Lamballe, a fait ses preuves le i3 octobre
1781. Ch. p.
POUR LE SERVICE MILITAIRE. , Sj
* VI LLÉON (Charles-Pierre de la), a fait ses preuves
le 27 mars 1784. Ch. p.
* VILLÉON des MARAIS (Charles-Pierre de la) ,
né le 23 décembre 1766 , au diocèse de Nantes, a fait
ses preuves le 3o juillet 1784. Ch. p.
VILLERAUT ( Pierre-Jean-Louis de), reçu le 3i
décembre 1785.
* VILLEREAU (Jacques - René de), a fait ses
preuves le 16 mars 1782. Ch. p.
* VILLEREAU (Pierre-Frrançois de) , a fait ses preu-
vers le 20 février 1784. Ch. p.
VILLEREAU (de) , né le 5 avril 1772, à Esperrais,
diocèse de Séez , reçu le 25 septembre 1787, élève de
Beaumont , sorti le i5 mars 1788, est entré sous-lieu-
tenant dans le régiment de Brienne.
VILLEREAU (Louis-François-Marie de) , reçu à la
Flèche, au mois de février 1785.
* VILLERS au TERTRE (Albert-Alphonse-Jean-
Baptiste-Joseph de), né à Cambrai, le 12 janvier 1767.
* VILLERS au TERTRE de LYHOVE (Charles-
François-Joseph de) , frère du précédent, né le 8 mars
1769; (Louis-Joseph-Marie), frère des précédents, né
le i5 août 1770, ont fait leurs preuves le 29 juillet
1782. Ch. p.
VILLERS au TERTRE (de), né le 26 mars 1772,
à Manières, diocèse de Cambrai, reçu le 20 octobre
1786, pensionnaire, sorti le 26 mars 1788 .
VILLERS au TERTRE de WAVRIN (de), né le
3 août 1763, à Houplines-sur-la-Lys, diocèse de Tour-
nay, reçu le 24 septembre 1778, pensionnaire, sorti
le 3i mars 1781.
VILLERS au TERTRE de WAVRIN ( de ) ,
né le 6 octobre 1766, à Vaux, paroisse Saint-Martin,
diocèse de Cambray, reçu le 25 juin 1779, pensionnaire,
sorti le 3i mars 1781, est entré dans les Gardes-Wallones.
!68 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
* VILLETTE (Guillaume-Anne de) , a fait ses preuves
le premier mai 1782. Ch. p.
VILLIERS (de), né le 16 septembre 1769, à Hellon,
diocèse du Mans , reçu le 3o septembre 1784, élève de
Beaumont, sorti le 22 novembre 1786.
VILLIERS d'HERBIGNY (Charles - Marie- Hubert
de), de Champagne, reçu à Auxerre , le 3i décem-
bre 1786.
VI NTI MILLE du LUC (de) , né le 17 décembre
1765, à Paris, paroisse Saint-Eustache , reçu le 10 oc-
tobre 1779, pensionnaire, remis à ses parents le 26 dé-
cembre 1781.
. * VIOLET de MYARD (Antoine - Louis - François) ,
né le 12 mars 1769, à Viteaux, au diocèse d'Autun , a
fait ses preuves au mois de juin 1785. B.
VION de GAILLON (de), né le 3 juillet 1767, à
Gaillon, diocèse de Rouen, reçu le 4 octobre 1781 ,
pensionnaire, remis à ses parents le i5 octobre 1783 .
VIRIEU de BEAUVOIR (de), né le 19 juillet 1766,
à Tîle. Saint-Domingue, reçu le 2 décembre 1780, pen-
sionnaire, sorti le 2 5 mai 1782, est entré sous-lieutenant
dans le régiment de Monsieur, infanterie.
VIRGILLE (de) , né le 20 novembre 1772 , à Tazilly ,
diocèse d'Autun, reçu le 3o septembre 1787, élève de
Rebais, sorti le 27 mars 1788, est entré sous-lieutenant
dans le régiment de Pont-à-Mousson.
VISDELOU de BRÉDÉE, né le 10 janvier 1769, à
Rennes, reçu le 12 octobre 1784, pensionnaire, remis
à ses parents le i3 octobre 1786.
VISDELOU du LISCOUET, né le 17 novembre
1770, à Quintin, diocèse de Saint-Brieux, reçu le 26 sep-
tembre 1786, élève d'Auxerre, sorti le 20 mars 1788.
VISSAGUET ( de ) , né le 20 décembre 1771, à Riom,
diocèse de Clermont, reçu le 2 5 septembre 1785, pen-
sionnaire, remis à ses parents le 16 juin 1787.
POUR LE SERVICE MILITAIRE. 169
* VOISINS d'ALZAU (Pierre-Joseph de), né le
i5 novembre 1766 , à Voisins, au diocèse de Carcas-
sonne, a fait ses preuves le 6 février 1782. Ch. p.
* VOISINS de BRUGAIROLLES Jacques de),
né le 28 février 1768, à Brugairolles, au diocèse de Nar-
bonne;( Jean-François), né h 17 novembre 1771, frère
du précédent, ont fait leurs preuves, le premier, le
9 août 1783, et le second, le premier mars 1785. Ch. p.
VOSSEY (de), né le 28 juin 1765, à Josselin, dio-
cèse de Saint-Malo, reçu le 4 novembre 1782, élève de
Pontlevoy, sorti le 9 avril 1785, est entré sous-lieutenant
dans le régiment d'Artois, infanterie.
w.
* WAREN (Jean-Baptiste-François-Joseph de), né
à Livourne, en Italie, le premier septembre 1769;
( Patrice- Edouard de ) , frère du précédent, né à Porto-
Férajo, le 28 septembre 1767, ont fait leurs preuves, le
premier, le 23 mai 1783, et le second, le 19 mars de la
même année. Ch. p.
*WARENGHIEN de FLORY (Louis-Philippe-
François de), né le 5 août 1771, à Douay ; ( Florimond-
Joseph de), frère du précédent, né le 11 décembre
177a; ( Adrien -Lamoral -Jean-Marie ) , frère des précé-
dents, né le i3 février 1778, ont fait leurs preuves le
26 avril 1783. Ch. p.
WAROQUIER ( François - Augustin - Gédéon de ) ,
reçu à la Flèche, le i5 septembre 1775.
' WAROQUIER de MÉRICOURT ( Louis-Charles-
de ) , né le 20 juin 1757, à Saint-Affrique, au diocèse
de Vabres, en Rouergue, a fait ses preuves le 18 sep-
tembre 1781. Ch. p.
"WAVRANS de BOURSIN (Charles-François-Marie
de ) , né à Paris, le 23 septembre 1771, a fait ses preuves
le 19 février 1785. Ch. p.
* WICQUET de RODELINGHEN ( Louis-Alexan-
I70 GENTILSHOMMES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES
dre de), né le 18 mars 1766, au diocèse de Boulogne-
sur-Mer, a fait ses preuves le 19 juillet 1781. Ch. p.
Y.
YPRES (N.... d1), a été reçu à la Flèche, le 5 oc-
tobre 1753.
* YVICQUEL de LESCHY ( Jean-Baptiste, Jean-
Philippe-René et Louis d' ) , frères, ont fait leurs preuves
le 2 juillet 1785. B.
ZURLAUBEN ( Jean - Baptiste- Jacques - Marie - Ange
de), reçu à la Flèche, le i5 septembre 1775.
Elèves de l'école royale militaire, nommés chevaliers de
Saint-Lazare et de Notre-Dame de Montcarmel.
Messieurs,
ij décembre 1779. Du Chassan.
De Puch.
D'Alphonse.
18 décembre 1780. De Foville.
De Villelle.
16 juillet 1782. Court de la Grainville.
D'Ancel de Pierreville.
Du marché.
16 juillet 1783. Roux du Rognon de Rochelle.
De Vaugrigneuse.
Colas de la Bâronnais.
16 juillet 1784. Le baron de Croizat.
D'Hédouville.
Champion de Nansouty.
POUR LE SERVICE MILITAIRE. !7I
Messieurs,
22 juillet 1785. Picot de Peccaduc.
Nepveu de Bellefille.
Le Picard de Phélipeaux.
Chevaliers admis, et non encore reçus en 1786.
Messieurs,
De Carbonnières.
De Boudens Vanderbourg.
D'Hélie de Saint-André.
De Coigne.
Fin du Catalogue des Gentilshommes.
IMPRIMERIE GÉNÉHALE DE CHAT1LLON SUR SEINE, J. »OBERT.
12. te
LIBRAIRIE ANCIENNE ET MODERNE
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On ne peut souscrire au Nobiliaire universel de Saint-Allais qu'à la con-
dition de s'engager pour l'ouvrage complet.
Il paraîtra un demi-volume vers le ier et le ib de chaque mois.
Les souscripteurs ne payeront qu'après réception de chaque demi-volume
le prix de 5 francs afférent à ce demi -vol urne, qui devra nous être envoyé
en un mandat sur la poste.
Les souscripteurs qui voudront payer d'avance le montant de l'ouvrage
complet, qui sera publié en un an, auront droit à un escompte de 10
pour ioo.
Ils n'auront donc qu'à nous adresser en un mandat, ou autre valeur sur
Paris, la somme de 180 francs.
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