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Full text of "Photomicrographie en cent tableaux pour projection"

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ACTUALITÉS  SCIENTIFIQUES 

ÉES    PAR   M.    L'ABBÉ  MOIGNO. 

Nouvelle  Série 
cours  de  science  illustrée 


PHOTOMIGIlOGRÀPniË 


EN  CENT  TABLEAUX  POUR  PROJECTIONS 


TEXTE  EXPLICATIF 


Par     M.    «Iule»  ClIRALlt» 


PARIS 

AU  BUREAU  DU  JOURNAL  LES  MONDES 

1  1  ,  RUE  BERNARD  PALISSY 

ET  CHEZ  M.  GAUTHIER-VILLARS,  IMPRIMEUR-LIBRAIRE 
55,  quai  des  Grands-Angustins 

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ACTUALITÉS  SCIENTIFIQUES 

PUBLIÉES    PAR   M.    L'ABBÉ  MOIGNO, 


Nouvelle  Série 
cours  de  science  illustrée 


PH0T09IICR0GRAPHIE 

EN  CENT  TABLEAUX  POUR  PROJECTION 

TEXTE  EXPLICATIF 

Par    M.    «Iules  GIRARD 


PARIS 

AU  BUREAU  DU  JOURNAL  LES  MONDES 

1 1  ,  RUE  BERNARD  PALISSY 

ET  CHEZ  M.  GAUTHIER- VILLARS,  IMPRIMEUR-LIBRAIRE 
55,  quai  des  Grands-Augustins 


1872 


PRÉFACE 


Ce  petit  volume  servira  de  texte  à  l'un  des  cours  illustrés 
de  mes  Salles  du  Progrès  dont  je  trace  ici  le  programme. 

F.  Moigno. 


SALLES  OU  PROGRÈS 

SOIRÉES  ET  MATINÉES  DE  SCIENCE  ILLUSTRÉE, 


J'ai  donné  à  mes  salles  le  nom  de  Salles  du 
Progrès,  parce  que  leur  but  principal  est  :  de 
promouvoir,  sous  toutes  ses  formes,  le  progrès 
réel  et  bienfaisant;  de  donner  le  plus  grand  et  le 
plus  prompt  essor  possible  aux  inventions  et  aux 
découvertes  de  la  science  et  de  l'industrie,  expres- 
sions les  plus  vivantes  du  progrès  ;  de  combattre 
énergiquement  les  deux  ennemies  inexorables  du 
progrès,  des  découvertes  et  de  l'invention,  l'igno- 
rance qui  les  tue  dans  leur  germe  ou  les  tient 
plongées  dans  le  néant,  la  routine  que  leur  oppose 
le  cercle  infranchissable  de  l'inërtie. 

Paris  et  les  grandes  villes  vont  multipliant  sans 


cesse  sous  les  pas  de  leurs  habitants  les  moyens 
de  dépenser,  en  dehors  du  foyer  domestique, 
dans  les  Cafés -Concerts,  une  somme  de  1  fr.  50  à 
2  fr.,  le  pain  sacré  de  la  famille,  au  sein  d'une 
atmosphère  nauséabonde,  agitée  par  les  vents  de 
toutes  les  mauvaises  passions,  sans  qu'il  leur  soit 
possible,  même  en  payant  plus  cher  encore,  de 
rencontrer  un  seul  asile  où  ils  puissent,  en  se 
reposant  des  fatigues  du  jour,  se  récréer  à  la  fois 
et  s'instruire. 

C'est  ce  vide  homicide  que  je  veux  combler, 
c'est  à  ce  fatal  abandon  que  je  veux  suppléer. 

Instruire  et  récréer,  c'est  tout  le  programme 
des  Salles  du  Progrès. 

Le  seul  moyen  efficace  d'instruction  est  la 
mise  sous  les  yeux  v  par  des  expériences  ou 
par  des  tableaux  vivement  éclairés,  de  tous  les 
faits  de  la  nature,  de  la  science,  de  l'industrie 
et  des  arts. 

En  outre  des  expériences  faites  avec  les  in- 
struments les  plus  perfectionnés,  l'illustration 
de  chacune  des  branches  des  Siences  et  des 
Arts  appellera  donc  à  son  aide  une  série  de 
tableaux  reproduits  ou  par  l'impression  ou  par  la 
photographie  sur  verres  transparents  et  projetés 
à  la  lumière  électrique  ou  oxhydrique  sur  un 
vaste  écran  visible  de  toutes  les  parties  de  la  salle. 


Le  rôle  du  démonstrateur,  exercé  et  spécial,  sera 
d'animer,  de  décrire,  de  commenter  l'expérience 
ou  le  tableau  mis  sous  les  yeux  des  auditeurs  aussi 
clairement  et  aussi  succinctement  que  possible. 

Voici  l'énumération  rapide  des  branches  des 
sciences  pures  et  appliquées  qui  seront  tour 
à  tour  illustrées  par  expériences  ou  par  ta- 
bleaux. 

Sciences  mathématiques  et  physico-mathématiques. 
Arithmétique.  Géométrie.  Mécanique  Physique  : 
Statique;  Cinématique;  Dynamique;  Balistique; 
Hydrostatique  ;  Hydrodynamique  ;  Aérodyna- 
mique. 

Sciences  physiques.  Acoustique.  Thermique. 
Electricité.  Magnétisme.  Météorologie.  Chimie. 

Sciences  cosmiques.  Astronomie  Physique.  Cos- 
mographie. Géographie. 

Sciences  naturelles.  Minéralogie.  Géologie.  Pa- 
léontologie. Botanique.  Zoologie.  Anatomie  gé- 
nérale et  comparée.  Anthropologie.  Ethnologie 
et  Ethnographie.  Zootechnie.  Hippologie,  etc. 

Sciences  médicales.  Hygiène.  Clinique  médicale. 
Clinique  chirurgicale. 


—  VIII  — 

Sciences  de  la  forme  ou  Beaux-Arts.  Dessin. 
Peinture.  Sculpture.  Architecture. 

Sciences  appliquées  ou  pratiques.  Arts  indus- 
triels. 

Arts  naturels  :  Agriculture,  Horticulture.  — 
Arts  mécaniques  :  Filature,  Tissage,  etc.  —  Arts 
physiques  :  Céramique,  Verrerie,  etc.  —  Arts  chi- 
miques :  Métallurgie,  Teinture,  Sucreries,  Distil- 
leries, Amidonneries,  etc. 

Sciences  historiques.  Histoire  générale.  Histoires 
particulières.  Archéologie.  Biographie,  etc. 

Ces  sciences  illustrées  seront  passées  succes- 
sivement en  revue  chaque  année  ;  et  l'avantage 
incomparable  de  ce  mode  de  démonstration  est 
que  chaque  tableau,  complet  par  lui-même, 
n'exige  en  aucune  manière  ceux  qui  ont  précédé 
ou  qui  suivront  :  ce  seront  des  soirées  qui  n'im- 
poseront pas  une  présence  de  tous  les  jours 
plutôt  que  des  leçons. 

L'ignorance  en  France,  il  faut  bien  le  dire, 
s'étend  à  tout,  à  la  littérature  et  à  la  musique, 
comme  aux  sciences  et  aux  arts  ;  le  programme 
de  nos  soirées,  dont  la  règle  générale  est  Futile  et 
l'agréable,  l'instruction  et  la  récréation,  s'étendra 


—  IX  — 


donc  dans  le  domaine  des  belles-lettres  et  de  la 
musique  à  ce  quelles  ont  d'essentiel,  à  ce  qu'il 
n'est  permis  à  personne  d'ignorer.  En  outre,  et 
c'est  une  condition  essentielle  d'initiation,  tous 
les  morceaux  chantés  ou  joués  seront  signalés 
par  une  annonce  lumineuse  ou  orale. 

Voici  notre  programme,  monotone  dans  sa 
forme,  varié  à  l'infini  dans  le  fond  ; 


Programme  .des  soirée»  de  tous  les  .jours, 


1°  Ouverture  musicale  jouée  sur  l'orgue,  l'har- 
monium ou  le  piano;  résumé  des  pièces,  opéras 
ou  opérettes,  qui  sont  considérées  universellement 
comme  des  chefs-d'œuvre.  Il  résultera  de  cette 
audition  successive  une  première  initiation  à  la 
mélodie  et  à  l'harmonie  du  monde  entier. 

2°  Revue  des  nouveautés..  Enumération  avec 
modèles,  expériences  ou  tableaux  projetés  à  la 
lumière  électrique  ou  oxhydrique,  et  description 
orale  des  découvertes  et  inventions  du  jour. 

2°  Démo7istration  de  science  illustrée,  d'une 
heure  environ. 


5°  Intermède  d'un  quart  d'heure  au  plus.  Chant 
d'un  grand  air,  ou  déclamation  d'un  morceau 
de  prose  ou  de  poésie,  choisis  parmi  les  chefs- 
d'œuvre  de  la  littérature  ou  de  la  musique,  et 
formant  des  recueils  imprimés. 

5°  Revue  d'histoire  ou  de  géographie.  S'aidant  de 
laprojection  d'un  certain  nombre  de  tableaux,  un 
démonstrateur  ou  causeur  exercé  fera  passer  sous 
les  yeux  des  spectateurs,  avec  les  explications  né- 
cessaires et  suffisantes,  tantôt  les  lieux  mémora- 
bles ou  les  beaux  sites  d'une  contrée  célèbre  ou 
pittoresque,  d'une  station  d'eaux  ou  de  bains, 
etc.;  tantôt  les  portraits  des  hommes  illustres; 
tantôt  enfin  les  plus  belles  œuvres  de  la  peinture, 
de  la  sculpture,  de  l'architecture. 

6°  Bouquet.  On  terminera  par  quelques  jeux 
d' optique  )  f  antascope,  chromatrope,  éidotrope,  etc. 

7°  Sortie.  On  jouera  un  des  airs  ou  chants  na- 
tionaux des  divers  peuples. 


Soirée»  du  Dimanche 

Le  dimanche,  la  démonstration  de  science  il- 
strée  aura  pour  sujet  les  merveilles  de  la  créa- 


—  XI  — 

tion  ;  les  leçons,  les  beautés,  les  harmonies  de  la 
nature;  l'accord,  constaté  parles  faits,  de  la  ré- 
vélation et  de  la  science,  de  la  foi  et  de  la  raison. 
Elle  sera  suivie  d'un  concert  religieux  compre- 
nant quelques-uns  des  chefs-d'œuvre  de  la  musi- 
que sacrée,  ancienne  et  moderne. 


Les  Salles  du  Progrès  devront  pouvoir  contenir 
au  moins  400  personnes  pour  que  le  prix  des  pla- 
ces soit  le  moins  élevé  possible,  et  qu'on  puisse 
mettre  chaquejour  un  certain  nombre  de  billets 
à  la  disposition  des  Sociétés  de  secours  mutuels 
ou  des  OEuvres  paroissiales  et  communales.  On 
fera  de  temps  en  temps  pour  les  classes  ou- 
vrières des  séances  entièrement  gratuites,  ou 
dont  les  frais  seront  supportés,  soit  par  l'admi- 
nistration de  la  salle,  soit  par  quelque  ami  géné- 
reux du  progrès. 


Les  séries  de  tableaux,  de  50  à  100  pour  chaque 
science  illustrée,  seront  réunies  dans  une  boîte 
spéciale,  accompagnée  d'un  livret  ou  album  ren- 
fermant, avec  la  photographie  ou  gravure  sur 
papier  du  tableau,  sa  description,  de  telle  sorte 


—  XII  — 


qu'en  l'absence  d'un  professeur  exercé  rensei- 
gnement illustré  puisse  être  donné  par  un  pré- 
parateur et  un  lecteur  intelligents.  Les  boîtes  de 
tableaux  et  les  livrets  seront  mis,  avec  un  léger 
bénéfice  au  profit  de  rétablissement-mère,  à  la 
disposition  de  ceux  qui,  à  Paris,  en  province, 
ou  à  l'étranger,  voudront  suivre  mon  exemple 
et  organiser  des  cours  illustrés. 


matinées  scientifiques. 

Consacrées  à  l'instruction  attrayante  de  classes 
particulières  de  la  société ,  les  jeunes  filles  et  les 
jeunes  garçons,  les  aspirantes  et  les  aspirants  au 
brevet  d'instituteurs  et  d'institutrices,  les  élèves 
d'un  lycée,  d'un  collège,  d'une  institution,  ou 
d'un  séminaire,  les  petits  enfants,  etc.,  elles 
auront  leur  programme  particulier. 


La  collection  de  ces  épreuves  positives  sur 
verre  se  trouve  chez  MM.  Laciienal  ,  Favre 
etCie,  72,  boulevard  Sébastopol,  et  au  bureau 
des  Mondes,  11,  rue  Bernard-Palissy. 

Prix  de  chaque  épreuve  :  1  fr.  50  c, 


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PHOTOMICROGRAPHIE 

ILLUSTRÉE 

PAR  CENT  TABLEAUX  POUR  PROJECTIONS 


Naturam  nusquam  magis, 
quam  in  minimis  tota  est.  » 

(Pline  ) 

I.  —  Notions  préliminaires. 

Le  microscope  solaire  était  anciennement  une  des  plus 
curieuses  expériences  de  physique ,  il  semblait  faire 
faire  pénétrer  dans  des  mondes  étranges  inconnus  à  la 
science.  Le  microscope  à  gaz  oxhydrique  nous  a  également 
émerveillés  par  ses  représentations  des  infiniment  petits. 
11  a  été  détrôné  par  le  microscope  photo-électrique  qui 
atteint  des  grossissements  bien  supérieurs. 

On  projette  avec  ces  instruments  des  préparations  dispo- 
sées sur  verre,  et  introduites  devant  le  très-petit  objectif 
microscopique  qui  forme  les  images.  11  résulte  du  fai- 
ble diamètre  de  ces  lentilles  et  de  l'opacité  quelque- 
fois très-forte  du  sujet,  que  la  lumière  le  pénètre  dif- 
ficilement. L'éclairage  étant  notablement  diminué ,  ta 
projection  est  limitée  à  un  développement  très-circonscrit. 


En  outre  tous  les  objets  ne  sont  pas  susceptibles  de  donner 
de  bonnes  images,  dans  cette  projection  directe  ;  les  objets 
non-transparents  ou  épais  se  laissent  difficilement  repré- 


Fig.  2. —  Lanterne  pour  les  projections  à  la  lumière  oxhydrique, 
montée  sur  pied  mobile  et  munie  du  sac  à  gaz  oxygène, 

senter.  Il  faut  aassi  faire  entrer  en  ligne  de  compte  les 
altérations  inévitables  causées  par  la  chaleur  que  les 
préparations  subissent  au  foyer  des  objectifs.  Contenues 
dans  des  liquides,  coilées  au  baume,  ou  très -déliques- 
centes par  elles-mêmes,  elles  sont  fatalement  brûlées  et 
perdues,  si  l'exposition  dure  quelque  temps  avec  une  lu- 
mière vive. 

Ces  obstacles  sont  facilement  surmontables  par  la 
photomicrographie;  l'agrandissement  des  vrais  infiniment 
petits  gagne  ainsi  énormément.  Si  pour  les  objets  qui 
sont  incapables  de  supporter  un  fort  grossissement,  on  a 
quelquefois  intérêt  à  les  projeter  directement,  sans  avoir 
recours  à  la  photographie ,  il  est  plus  prati  que  d'en 


faire  d'abord  une  épreuve  destinée  à  la  lanterne.  La 
projection  prend  alors  des  dimensions  beaucoup  plus 
grandes,  puisque  l'amplification  première  est  soumise  à 
un  second  agrandissement.  D'ailleurs,  l'image  que  l'on 
place  sous  le  regard  des  spectateurs  est  toujours  d'une 
vérité  incontestable,  puisque  la  lumière  qui  l'a  seule  tra- 
duite ne  saurait  dénaturer  les  merveilles  de  délicatesse 
des  charmantes  conceptions  et  des  délieâts  travaux  de 
la  nalure. 


Fig.  3.  —  Appareil  pbotomicrograpbique  monté  dans  un  cabinet 
obscur  servant  de  laboratoire. 


On  obtient  la  photographie  des  sujets  infiniment  petits 
en  combinant  la  chambre  noire  avec  le  microscope.  Cette 
combinaison  se  fait  de  différentes  manières,  mais  la  plus 
simple  et  la  plus  pratique  est  celle  qui  consiste  à  adapter 
un  microscope  ordinaire  inclinant  sur  la  tête  d'une  cham- 


bre  noire.  On  les  place  tous  deux  sur  une  table  près 
d'une  fenêtre  qui  reçoit  le  soleil  pendant  une  partie  no- 
table de  la  journée.  Les  rayons  solaires  sont  renvoyés  par 
le  miroir  de  l'instrument  à  travers  l'objectif  et  la  prépa- 
ration du  sujet  à  reproduire.  Le  reste  des  opérations  pho- 
tographiques se  fait  comme  dans  les  procédés  ordinaires. 
Il  faut  de  toute  nécessité  choisir  des  sujets  qui  puissent 
faire  atteindre^  par  leur  nature  même,  une  grande  perfec- 
tion de  détails,  car  la  lumière  ne  peut  accuser  que  ce  qu'on 
lui  présente;  et  elle  est  parfois  même  assez  brutale.  Les  plus 
patites  défectuosités  sont  grossies  par  le  microscope  et 
sont  irrévocablement  fixées  sur  l'épreuve. 


Le  négatif  d'un  objet  microscopique  agrandi  sert  à  don- 
ner un  positif  sur  verre  pour  la  projection  à  la  lanterne. 
11  ne  peut  être  lui-même  d'aucun  usage  puisqu'il  est  le 
contraire  de  l'image  :  ce  qui  est  noir  apparaît  blanc  et  ré- 


J.ÛJfiARD 


Fig.  4.  —  Microscope  inclinant  adapté  à  la  chambre  noire. 


ciproquement  ;  de  plus  il  est  développé  dans  des  conditions 
qui  sont  tout  à  fait  impropres  à  produire  la  transpa- 
rence nécessaire.  Le  positif  et  le  négatif  sont  cependant 
intimement  dépendants  l'un  de  l'autre.  On  ne  ferait  pas 
un  bon  positif  avec  un  mauvais  négatif. 


au  il  iUr/iii 


Fig.  5.  —  Prinoipales  catégories  de  préparations  microscopiques 
à  l'aide  desquelles  on  obtient  les  épreuves  positives  sur  verre. 

La  couche  sensible  dont  on  recouvre  le  verre  du 
positif,  destiné  à  être  tiré,  consiste  en  albumine,  laquelle, 
quand  elle  est  sèche,  est  appliquée  deirière  le  néga- 
tif. Ce  procédé^  qui  exige  une  certaine  habitude  de 
manipulation,  est  celui  qui  donne  la  meilleure  transpa- 
rence. On  doit  éviter  les  noirs  trop  intenses  qui  empêche- 
raient la  lumière  de  passer,  et  favoriser  d'autre  part  les 
détails  délicats  qui  réclament  un  fouillé  prononcé.  Une 
teinte  douce  dans  l'effet  général,  avec  un  fond  bistré,  est 
préférable  aux  contours  trop  durs.  On  évite  ainsi  l'em- 
pâtement qui  est  un  grand  préjudice  à  la  pureté  des 
projections.  Les  fonds  ont  besoin  d'être  aussi  translucides 
que  le  verre  lui-même. 


Quand  le  positif  est  terminé,  on  e  recouvre  d'un 
verre  mince,  protecteur  de  la  couche  qui  contient  l'image; 
les  deux  verres  sont  réunis  au  moyen  d'une  bandelette 
de  papier.  Le  modèle  commercialement  adopté  est  le  for- 
mat demi-stéréoscope  (0,085  sur  0,100).  Au  moment  de  la 
démonstration,  on  les  introduit  dans  des  châssis  en  bois 
pour  avoir  une  plus  grande  facilité  de  les  manier  et  plus 
de  sécurité  dans  leur  conservation. 

Tous  les  sujets  d'anatomie  animale  ou  végétale  ne  sont 
pas  également  reproductibles  pour  ê're  projetés.  L'examen 
microscopique  est  très -différent  des  qualités  requises  pour 
la  photographie.  Une  vue  imparfaite  est  quelquefois  suf- 
fisante pour  permettre  une  bonne  interprétation,  quand 


Fig.  6.  —  Table  de  micrographe  avec  les  instruments. 


l'attention  supplée  au  défaut  de  forme.  Mais  pour  offrir 
une  image  destinée  à  être  agrandie  à  la  lanterne,  l'opé- 
rateur se  trouve  en  face  de  certaines  difficultés  d'opacité, 


de  relief  des  corps,  de  colorations,  qui  sont  insurmon- 
tables. Aussi  cette  nomenclature  explicative,  disposée 
avec  une  apparence  de  classification,  ne  présente  que  des 
exemples  pris  dans  des  conditions  photographiques  accep- 
tables; les  sujets  choisis  sous  cette  obligation  n'ont  au- 
cune disposition  qui  soit  coordonnée  pour  un  enseigne- 
ment suivi.  Ils  ne  peuvent  pas  non  plus  comporter  un 
grossissement  déterminé,  puisqu'il  est  variable  suivant 
1  eloignement  de  l'écran  et  la  dimension  de  l'objectif. 


II.  -—Objets  microscopiques  d'origine  animale. 


1.  Sang  humain  et  sang  de  Salamandre.  —  Soumis  au 
microscope,  le  sang  n'est  pas  ce  liquide  coloré  qui  se 
caille  au  contact  de  l'air,  il  présente  une  infinité  de 
globules.  Quand  il  est  frais,  ces  corpuscules  sont,  en 
quelque  sorte,  empilés  les  uns  sur  les  autres  ;  ce  chapele 
se  détache  au  bout  de  quelque  temps,  et  ils  sont  rendu 
indépendants.  Le  sang  des  animaux  contient  des  cor- 
puscules qui  sont  tantôt  sphériques  comme  ceux-ci,  et 
tantôt  affectent  des  formes  différentes.  Ainsi  une  gout 
du  sang  de  salamandre  a  été  mise  à  dessia  en  regard, 
pour  montrer  la  différence.  Ses  corpuscules  sont  allongés, 
de  forme  ellipsoïdale,  avec  une  matière  amorphe  au 
centre.  Le  grossissement  est  le  même  pour  les  deux,  afin 
d'établir  le  rapprochement  d'ur.e  manière  plus  appré- 

I. 


—  10  — 


ciable.  L'examen  microscopique  du  sang  est  pour  la  mé- 
decine un  précieux  diagnostic,  permettant  d'apprécier  la 
composition  normale  de  ses  éléments  constitutifs.  Pour  le 
préparer,  il  suffit  d'en  mettre  une  goutte  sur  le  porte- 
objet  et  de  le  recouvrir  ensuite  d'un  verre  mince  après 
dessiccation. 

2.  Coupe  transversale  d'une  dent  molaire.  —  On  divise 
la  dent  en  deux  parties  :  la  supérieure,  qui  est  le  corps  ou 
couronne,  et  l'inférieure,  la  racine.  Le  corps  est  composé 
de  l'émail  qui  peut  être  considéré  comme  Técorce  de  la 
dent  par  sa  situation  extérieure.  La  partie  interne  est 
appelée  os  dentaire;  l'émail  est  d'une  composition  cris- 
talline prismatique  dont  la  base  repose  sur  l'os  dentaire; 
on  regarde  l'émail  comme  étant  formé  de  matières 
salines,  surtout  de  phosphate  calcique  et  de  phosphate 
magnésique.  Cette  coupe  très-mince  est  prise  à  l'endroit 
où  commence  la  racine  ;  au  centre,  la  petite  perforation 
dont  chacune  des  branches  radicales  est  pourvue  était 
occupée  par  une  pulpe  molle.  Autour,  la  matière  osseuse 
qui  forme  la  dent  est  composée  de  radiations  analogues 
aux  rayons  médullaires  dans  les  végétaux  ;  l'émail  est 
distinct  et  enveloppe  chaque  section  comme  d'une  écorce. 

3.  Coupe  d'un  fanon  de  baleine.  —  Les  bords  de  l'im- 
mense cavité  qui  constitue  la  bouche  de  la  baleine 
renferment  des  tiges  nombreuses,  dont  la  propriété  élas- 
tique est  utilisée  fréquemment  dans  certaines  fabrications. 
Cette  coupe  présente  deux  parties  distinctes  :  un  faisceau 
central  osseux,  rempli  de  cavités,  avec  les  bords  garnis 
d'un  tissu  cartilagineux  plus  épais  ;  ensuite  les  bords  de 
la  tige  qui,  de  chaque  côté,  ont  la  même  apparence  de 


—  H;— 


texture  homogène.  La  difficulté  photomicrographique, 
dans  ces  sections  des  organes  semi-opaques,  consiste  à 


(Coupe  d'un  fanon  do  baleine.) 


couper  le  corps  en  tranches,  ni  trop  épaisses,  ni  trop 
minces;  dans  le  premier  cas,  la  lumière  ne  peut  passer 
et  exprime  mal  le  sujet;  dans  le  second,  la  trop  grande 
diaphanéité  dénature  le  caractère  de  la  structure  interne. 

4.  Tissu  épidcrmique  de  la  vessie  de  grenouille.  —  La 
grenouille  sert  fréquemment  dans  les  études  histologiques 
à  cause  de  la  facilité  qu'elle  offre  pour  la  dissection.  Cette 


membrane  est  recouverte  de  vaisseaux  sanguins  et  de 
libres  qui  ne  seraient  pas  mis  en  évidence  d'une  manière 
suffisante,  s'ils  n'étaient  au  préalable  injectés,  soit  avec 
une  solution  de  bleu  de  Prusse,  soit  avec  du  vermillon. 
Le  liquide  pénétrant  dans  les  artères  capillaires  y  rem- 
place le  sang  qui  se  corromprait  rapidement,  et  agit 
comme  préservatif. 

5.  Injection  de  poumon  de  crapaud.  —  Même  remarque 
pour  la  préparation  que  sur  le  sujet  précédent.  Le  pou- 
mon est  enveloppé  dans  une  m  mbrane  séreuse ,  la 
plèvre  ;  il  se  compose  d'une  multitude  de  petites  cellules 
ou  vésicules  dans  les  parois  desquelles  existe  un  riche  ré- 
seau capillaire  ;  chacune  de  ces  petites  vésicules  reçoit  un 
conduit  aérien  ;  ces  conduits  se  réunissent  en  branches 
de  plus  en  plus  grosses,  veinées  ;  ces  branches  débouchent 
dans  la  trachée-artère.  La  photographie  montre  sur  le 
fon1  du  tissu  cellulaire  très-ténu  le  réseau  des  capil- 
laires. 

6.  Puceron  du  poirier  (Tingris  piri).  —  C'est  ce  puceron 
qui  dévore  les  jeunes  fleurs  du  poirier  au  printemps.  Cet 
Orthoptère  offre  un  exemple  de  la  disparité  des  reproduc- 
tions photomicrographiques.  Les  ailes  sont  nettement 
perceptibles,  tandis  que  le  corps  n'est  accusé  que  par  son 
contour.  La  teinte  jaunâtre  et  le  peu  de  transparence, 
malgré  Timbibition  prolongée  dans  l'acide,  a  produit  ce 
contraste.  Les  parties  plus  ténues,  telles  que  les  pattes, 
sont  exemptes  de  cet  inconvénient. 

7.  Larve  du  puceron  du  poirier  (Tingris  piri).  —  Ces  or- 
thoptères ont  des  métamorphoses  incomplètes.  Le  larve 


—  13  — 


ne  diffère  de  l'insecte  parfait  que  par  l'absence  d'ailes. 
Le  corps,  beaucoup  moins  avancé  dans  son  développe- 
ment, ne  présente  pas  l'inconvénient  inhérent  à  l'insecte 
parfait,  il  est  plus  perméable  à  la  lumière,  et  les  carac- 
tères principaux  se  discernent  plus  catégoriquement.  La 
tête  munie  de  ses  appendices  cornus  est  plus  visible  que 
dans  le  cas  précédent. 

8.  Aile  du  même  puceron.  —  Ce  détail  montre  l'aile 
membraneuse  avec  toutes  ses  nervures.  Quelques  en- 
droits offrent  des  taches  noirâfres  informes  produites 
par  une  épaisseur  plus  forte  de  la  membrane,  par  con- 
séquent plus  colorée  en  jaune.  Quelques  ramifications 
fibreuses  indéterminées  n'ont  pas  la  netteté  des  autres; 
cela  provient  de  la  différence  de  niveau  ;  les  unes  ont  pu 
être  saisies  entièrement  dans  le  plan  de  l'objectif,  les  images 
desautresnesesontpas  formées.  Remarquez  la  constitution 
du  réseau  fibreux  qui  sert  de  charpente  à  la  membrane 
trop  translucide  pour  être  vue  à  travers  ces  interstices  : 
quoiqu'irrégulier ,  il  offre  à  la  bordure  une  certaine 
symétrie  dans  sa  disposition  ;  le  reste  est  subordonné  aux 
exigences  de  la  ramification  avec  les  nervures  prin- 
cipales. 

9.  Thrips  des  fleurs.  —  Insecte  remarquable  par  le  peu 
d'importance  de  ses  ailes,  peu  en  rapport  avec  son  corps,  et 
Texiguité  de  ses  pattes.  On  voit  franchement  accusées  les 
antennes  et  les  mandibules,  quoique  l'opacité  du  corps  et 
du  thorax  soit  un  obstacle  à  la  perception  distincte  de 
l'intérieur. 

10.  Larve  d'Hémiptère.  —  Les  Hémiptères  présentent 


des  métamorphoses  incomplètes,  comme  les  lépidoptères 
ou  papillons.  Les  pattes  apparaissent  sur  l'épreuve  à  l'état 
rudimentaire,  et  leur  nombre  déjà  visible  restera  le 
même  pendant  toute  la  période  du  développement  subsé- 
quent. La  tête  et  les  mandibules  sont  déjà  presque  com- 
potes. Les  anneaux  qui  composent  le  corps  sont  fortement 
accentués. 

\  1 .  Trompe  d'abeille.  —  C'est  avec  cet  organe  de  pré- 
hension que  les  abeilles  vont  puiser  dans  le  calice  des 
fleurs  les  sucs  qu'elles  convertissent  en  miel.  Il  est 
garni  de  poils  qui  font  fonction  de  brosses  autour  de  la 
trompe  qui  est  très-flexible.  A  l'extrémité,  une  sorte  de 
spatule  sert  de  ventouse  ou  de  suçoir  ;  elle  est  dépen- 
dante d'un  vaisseau  intérieur  qui  produit  l'aspiration. 

12.  Palte  d'abeille.  —  L'extrémité  est  garnie  de  deux 
organes  distincts  :  1°  deux  crochets  qui,  se  rapprochant 
comme  les  pinces  des  crabes,  peuvent  s'attacher  aux  as  * 
pérités  des  plantes  ;  %°  d'une  ventouse  qui  leur  permet 
d'adhérer  aux  surlaces  lisses  sur  lesquelles  les  crochets 
n'auraient  pas  de  prise.  Suivant  les  cas,  un  organe  se  con- 
tracte pour  ne  pas  gêner  l'autre  dans  sa  fonction.  L'action 
combinée  des  appareils  doubles  des  pattes  el  de  la  trompe 
donne  aux  abeilles  la  faculté  connue  de  se  grouper  les 
unes  sur  les  autres  en  grappes  adhérentes. 

13.  Aiguillon  d'abeille. 

1  i.  Palte  de  la  mouche  commune  (Musca  domeslica).  — 
Plus  petite  que  celle  de  l'abeille,  sa  terminaison  est  la 
même;  elle  est  munie  des  mêmes  appendices.  C'est 


—  15  — 

avec  cette  petite  ventouse  que  les  mouches  ont  la 
faculté  de  marcher  sur  les  glaces  et  autre  surfaces  verti- 
cales et  unies ,  où  leurs  crochets  ne  pourraient  pas 
trouver  d'adhérence.  On  a  cru  à  un  moment  qu'elles  sé- 
crétaient dans  cette  cavité  un  liquide  gluant  au  moyen 
duquel  elles  collaient  leurs  pattes  aux  surfaces  sans  au- 
cune aspérité;  mais  le  défaut  de  traces  apparentes  après 
leur  passage  a  détruit  ce  raisonnement. 

15.  Fragment  d'aile  de  la  mouche  commune.  —  La 
constitution  de  l'aile  de  la  mouche  se  compose  d'une 
membrane  très-mince  en  môme  temps  que  très-résis- 
tante ;  elle  est  tendue  sur  une  sorte  de  charpente  ferme., 
représentée  par  les  nervures,  qui  s'étalent  dans  diffé- 
rentes directions  pour  procurer  la  plus  grande  solidité 
possible.  La  membrane  est  revêtue  de  poils  ou  petites 
pointes  multipliées,  inclinées  dans  la  mémo  direction 
descendante.  La  membrane  de  l'aile  résiste  à  l'action  des 
acides. 

16.  Partie  d'aile  de  mouche  détaillée.  —  Les  poils  sont 
rendus  plus  saillants  ;  il  est  à  remarquer  que  leur  répar- 
tition est  loin  d'être  régulière  et  leur  direction  uniforme. 
Près  des  nervures,  ils  forment  une  arête  sensible,  et  dans 
les  milieux  uniquement  membraneux,  ils  sont  répartis 
en  sillons  longitudinaux,  parallèles  aux  nervures.  Sur 
quelques  points,  ils  sont  dirigés  dans  le  sens  des  cour- 
bures de  la  membrane  ;  c'est  même  le  seul  indice  qui 
permette  de  juger  de  ces  ondulations,  qui  autrement  se- 
raient invisibles  sans  le  microscope. 

17.  Intestins  de  mouche.  —  La  délicatesse  exigée  par  ce 


genre  de  préparation  exclut  une  dissection  détaillée. 
Elle  permet  cependant  de  voir  distinctement  les  vaisseaux 
trachéens  avec  leur  ramifications,  leurs  soudures  et  quel  • 
ques  intestins.  Une  partie  du  système  respiratoire  est 
jointe  au  mécanisme  de  la  digestion. 

18.  Tête  et  bouche  de  la  mouche.  —  Préparation  entomo- 
logiqua  montrant  l'appendice  qui  garnit  la  tête  de  la 
mouche.  Elle  est  composée  d'un  remarquable  réseau  de 
vaisseaux  tubulés  et  de  poils  symétriquement  disposés. 
L'opacité  et  l'applaiis^ement  des  parties  postérieures 
forment  obstacle  à  la  perception  des  organes  de  la  tête 
proprement  dits. 


Fig.  8.  —  Bouche  de  mouche  commune  (Musca  domestica). 

19.  Tête  et  bouche  de  la  mouche.  —  Grossissement  plus 


_  17  — 

fort,  montrant  les  spirales  dont  les  vaisseaux  tubulés  sont 
formés. 

20.  Aile  entière  de  mouche.  —  Une  amplification  de  30 
à  40  diamètres  est  très-suffisante  pour  montrer  le  sys- 
tème complet  des  nervures  qui  constituent  la  mem- 
brane. Leurs  ramifications  sont  de  plus  en  plus  resserrées 
à  mesure  qu'elle  se  rapprochent  de  l'articulation.  Les 
poils  qui  la  revêtent  sont  presque  invisibles  ;  leur  multi- 
plicité, sans  être  définie,  forme  par  la  ponctuation  une 
teinte  générale  sur  toute  la  surface  de  la  membrane. 

21.  Antennes  de  la  mouche.  —  Les  parties  opaques  n'ont 
pu  donner  qu'une  silhouette.  Les  deux  antennes  seules, 
avec  leurs  plumules.  sorîeot  de  chaque  côté;  ces  plumules 
sont  fort  délicates;  sous  un  grossissement  plus  fort  on  les 
verrait  elles-mêmes  encore  ramifiées. 

22.  Polyxène  lagure.  —  Sorte  de  larve  dépouillée  de  son 
enveloppe  qui  a  une  ressemblance  prononcée  avec  les 
myriapodes,  Elle  n'est  pas  encore  arrivée  à  l'état  par- 
fait. 

23.  Punaise  commune.  —  La  préparation  rend  Té- 
preuve  très-transparente;  on  distingue  aisément  les  dé- 
tails du  corps,  les  articulations  et  les  poils  qui  recouvrent 
les  pattes  et  le  thorax;  la  tête  est  armée  d'un  appareil 
perforateur  en  forme  de  trompe. 

24.  Puce  (Pulex  irritans).  —  Remarquez  la  constitution 
de  cet  insecte  nuisible,  si  commun  :  les  pattes  sont  toutes 
à  la  partie  antérieure  du  corps,  tandis  que  la  partie  pos- 


—  18  — 

térieure  en  est  privée.  Cette  répartition  inégale  lui  donne 
la  faculté  de  sauter,  en  s'appuyant  sur  ses  longues  pattes 
de  devant,  tandis  que  l'extrémité  postérieure  du  corps, 
qui  fait  bascule,  forme  ressort  par  son  poids  au  mo- 
ment où  celle  ci  s'élaoce.  La  tête  est  garnie  d'un  perfo- 
rateur très-petit ,  mais  très-résistant ,  ici  caché  par 
les  pattes  qui  prennent  naissance  sous  la  tête  même. 

25.  Pou  de  tête  (Pediculus  capitis).  —  Les  six  pattes  qui 
sont  attachées  au  thorax  sont  garnies  à  leurs  extrémités 
d'ongles  très-pointus,  qui  servent  à  l'animal  pour  se 
fixer.  A  l'extrémité  il  existe  un  ongle  recourbé  mobile 
exerçant  une  pression  sur  un  autre  plus  petit  et  fixe.  La 
coloration  jaunâtre  du  corps  donne  lieu  en  photographie 
à  des  taches  noires  qui  dénaturent  le  caractère.  Le  corps 
est  revêtu  d'une  enveloppe  membraneuse  avec  des  poils. 

26.  Parasite  du  mouton  [Malophagus  ovinus).  —  Cet  in- 
secte vit  uniquement  sur  le  mouton.  Il  se  nourrit  de  sa 
propre  substance,  comme  d'autres  parasites  le  font  chez 
beaucoup  d'autres  animaux.  Latêteest  détachée,  les  yeux 
à  facettes  sont  saillants,,  la  bouche  est  garnie  de  deux  for- 
tes mandibules  poilues.  Les  poils  s'étendent  du  reste  sur 
toute  la  surface  du  corps  ;  sur  le  thorax,  ils  sont  plus 
proéminents.  L'épreuve  photographique  est  combinée 
pour  mettre  en  évidence  tous  les  caractères. 

27.  Parasite  du  mouton  (id.). — Autre  nature  de  prépa- 
ration: Le  thorax  est  plus  opaque.  L'extrémité  du  corps 
accuse  nettement  les  pilosités  dont  il  est  garni.  On  voit 
sur  le  pourtour  des  taches  ou  ouvertures  qui  ne  figurent 
pas  dans  l'autre  sujet. 


—  19  — 

28.  Pou  de  cheval  {Tricodecte).  —  Insecte  remarquable 
par  la  petitesse  de  ses  pattes  peu  proportionnées  à  son 
corps  volumineux.  Elles  sont  garnies  de  crochets  comme 
celles  des  autres  parasites.  Le  thorax  où  elles  sont  em- 
manchées est  également  très-peu  développé.  Le  corselet 
l'est  au  contraire  démesurément.  La  tête  est  épaisse,  sans 
détails  accusés.  Ce  parasite  se  fixe  sur  Tépiierme  du 
cheval. 

29.  Parasite  de  la  Chauve -souris  (Nictérinia  bï-articulata). 
—  Sa  constitution  est  toute  contraire  à  celle  du  précédent; 
les  pattes  sont  démesurément  fortes  relativement  aux  pro- 
portions du  corps.  Elles  sont  remarquables  par  la  disposi- 
tion des  crochets  qui  sont  emmanchés  au  bout  d'un  appen- 
dice fibreux,  prolongement  de  la  patte,  ce  qui  les  fait 
paraître  indépendants.  La  tête  est  petite  et  renfoncée 
dans  le  thorax. 

30.  Parasite  de  la  chauve-souris  (d°).  —  Préparation 
d'une  nature  différente.  Elle  offre  les  mêmes  caractères; 
Jes  appendices  des  pattes  sont  plus  sensibles;  le  ligament 
fibreux  qui  précède  les  crochets  apparaît  anneié.  Le  cor- 
selet est  pourvu  de  poils. 

31.  Parasite  du  serpent  boa  (îodex  Gervaisii).  —  La 
famille  si  nombreuse  des  parasites  s'étend  à  toutes  les 
classes  d'animaux  ;  elle  prend  possession  de  Tépiderme 
des  mammifères,  comme  de  celui  des  reptiles.  L'aspect 
général  de  ces  insectes  qui  ne  peuvent  vivre  qu'au  détri- 
ment d'animaux  de  plus  grande  taille,  a  les  mêmes 
caractères  dans  ses  principales  acceptions;  les  dé'ails  seuls 
changent. 


32.  Parasite  (7 ricocephalus  crenalus).  —  La  partie  an- 
térieure du  corps  parait  ici  très- épaisse,  elle  contient 
des  anneaux  qui  forment  l'unique  appareil  digestif. 
La  partie  postérieure,  qu'on  peut  considérer  comme  la 
queue  est,  au  contraire,  plus  déliée  et  rou^e  en  spirale. 


Fig.  9. Anguillules  de  la  colle  de  pâte  représentées  sous  des 
grossissements  variés,  pour  mettre  en  évidence  les  phases  de  for- 
mation . 

33.  Anguillules  de  la  colle  de  pâte,  —  Qaand  on  laisse 
fermenter  de  la  colle  de  pâte  quelque  jours  dans  une  tem- 
pérature douce  et  humide,  elle  donn3  naissance  à  d>s 
anguillules  par  le  fait  de  la  corruption.  Elles  sont  Sabord 
fines  comme  une  pointe  d'aiguille,  puis  Missent  par  être 
suffisamment  grosses  pour  être  perceptibles  à  l'œil  nu; 
leur  défaut  de  fermeté  est  cause  qu'elles  se  replient  faci- 
lement formant  des  nœuds,  comme  on  le  voit  dans  la 
photographie.  Examinées  sous  un  plus  fort  grossissement, 
on  distingue  facilement  les  petites  anguillules  logées 
dans  l'intérieur  des  plus  grosses. 


34.  Chelifer  cancroïdes.  —  Cet  insecte  est  remarquable 
par  rénorme  proportion  de  ses  pince  s -mandibules  ;  elles 
sont  plus  longues  que  le  corps  et  les  pattes  paraissent  à 
côté  bien  insignifiantes.  La  proportion  relativement  grande 
de  ces  pinces  articulées  semble  indiquer  que  toute  l'éner- 
gie de  l'insecte  est  portée  sur  ces  membres. 


Héliogravure. 

Fig.  10.  —  ÉpicUrme  d  une  larve  de  Tipule. 


.35.  Epidémie  de  la  larve  de  la  Tipule.  —  La  Tipule  est 
un  insecte  qui  éclôt  au  mois  de  mai  dans  l'eau  des  rivières 
et  voltige  aussitôt  après  sa  naissance.  Elle  sert  d'appât  à 
une  pêche  spéciale.  La  photographie  de  la  peau  de  son  large 
abdomen  est  curieuse  par  la  régularité  avec  laquell 
sont  réparties  certaines  protubérances  cornues,  disposées 
à  la  surface  extérieurs  de  répiderme. 


36.  Epidémie  de  la  larve  de  la  Tipule  plus  grossie.  —  Cet 
épidémie  se  prêtant  aisément  à  la  compression,  sans  subir 
de  détérioration,  peut  subir  une  ampUfication  plus  forte 
sans  exclure  la  vision  nette.  On  distingue  la  ponctuation 
placée  entre  les  protubérances  cornues  perforées  de  sto- 
mates, on  voit  aussi  la  répartition  des  saillies  épidermi- 
ques. 

37.  Trachée  du  Ver  à  soie.  —  Il  existe  chez  ces  vers 
un  appareil  vasculaire  ;  il  est  clos,  composé  devais- 
seaux  disposés  longitudinalement  le  long  du  corps,  et  re- 
liés entre  eux  par  quelques  branches  transversales.  Il  n  y 
a  pas  de  cœur,  mais  les  parois  des  vaisseaux  sont  con- 
tractiles, et  mettent  ainsi  le  sang  en  mouvement.  Les  vais- 
seaux striés  sont  représentés  de  différentes  grandeurs 
plusieurs,  parmi  ceux  qui  convergent  au  noyau  central, 
se  subdivisent  en  ramifications,  à  peu  de  distance  de  leur 
point  de  départ. 

38.  Aile  de  papillon  (Zygena  Alexis).  —  Pour  obtenir 
une  impression,  on  dépose  une  aile  de  papillon  sur 
le  porte-objet  et  Ton  exerce  une  légère  pression.  Les  plu- 
mules  se  déposent  dessus  et  sont  visibles  par  transparence  ; 
ce  qui  n'existerait  pas  autrement,  à  cause  de  la  mem  • 
brane  qui  les  porte.  Ces  écailles  ou  plumules  sont  dis- 
posées symétriquement  par  rangées.  Les  unes  sont  pres- 
que incolores,  les  autres  ont  une  teinte  foncée  qui  se  traduit 
en  noir  opaque  dans  la  photographie.  Cette  agglomération 
de  Cumules  teintées  forme  les  tons  chatoyants  que  Ton 
remarque  sur  l'aile  des  papillonSc  Ces  organes  si  délicats, 
plus  fortement  grossis,  présentent  une  texture  striée. 

39.  Fragment  de  la  langue  du  Limaçon  terrestre.  —Le 


—  23  — 

palais  et  la  langue  du  Limaçon  sont  constitués  de  façon 
qu'il  puisse  ronger  facilement  les  feuilles  ou  fruits  qui 
Lui  servent  de  nourriture.  Il  y  a  d'abord  un  réseau  de 
stries  parallèles  entre  elles,  un  peu  inclinées  vers  une 
ligne  médiane.  Cette  disposition  présente  une  certaine 
analogie  avec  une  lime  ou  râpe.  L'appareil  est  complété 
par  les  aspérités  dentelées  et  pointues,  alignées  le  long  de 
toutes  ces  stries;  avec  un  grossissement  un  peu  fort,  on 
voit  nettement  leur  forme  aiguë.  Les  matières  végétales 
ainsi  réduites  à  l'état  de  pulpe  par  l'insecte,  sont  toutes 
préparées  pour  la  digestion. 

40.  Coquillage  (Cyclostoma  patulum)  .—La  sonde  ramène 
du  fond  de  la  mer  une  multitude  de  coquillages  et  de 
Foraminifères  aux  formes  curieuses.  Un  grand  nombre  se- 
raient invisibles  sans  le  secours  du  microscope.  Leur  repro- 
duction photographique  est  contrariée  par  le  relief, 
l'épaisseur  et  l'opacité,  qui  empêchent  de  mettre  exacte- 
ment l'objectif  au  foyer  ;  l'éclairage  ne  pouvant  se  faire 
directement  par  transparence,  on  e3t  obligé  de  condenser 
les  rayons  solaires  dessus  au  moyen  d'une  lentille.  L'in- 
cidence ménagée  des  ombres  concourt  à  rehausser  l'effet 
des  saillies  et  les  contours  du  coquillage. 

41 .  Écaille  de  sole.  —  Dans  les  écailles  de  poisson  qui  se 
superposent  les  unes  sur  les  autres,  la  partie  recouverte  est 
différente  de  celle  qui  fait  saillie.  Ici  elle  est  armée  de 
piquants  âpres  au  toucher,  que  Ton  sent  quand  on  passe 
la  main  dans  le  sens  de  la  queue  à  la  tête. 

42.  Coàpe  transversale  d'un  piquant  d'Oursin  de  mer 
(Echinus).  —  Coupe  remarquable  par  la  régularité  avec 


Fig.  11.  —  Coupe  transversale  d'un  piquant  d'oursin  de  mer 

(Echinus), 


laquelle  les  cellules  et  les  vaisseaux  concentriques  rayon- 
nent vers  le  centre.  L'extension  est  graduellement  crois- 
sante, comme  le  serait  le  système  ligneux  d'une  plan'e. 

43.  Coupe  transversale  d'un  second  piquant  d'Oursin  de 
mer.  —  Au  lieu  d'être  tous  régulièrement  circulaires 
quelques  piquants  sont  légèrement  aplatis  à  leur  base. 
Les  zones  suivent  cette  dépression  sur  tout  le  contour. 
Cette  seconde  coupe  est  plus  amplifiée ,  et  montre  une 
organisation  cellulaire  différente  de  la  précédente.  Chaque 
période  de  croissance  de  cette  partie  annexe  de  l'animal 
semble  limitée  à  l'espace  d'une  zone. 

44.  Polypier.  —  Les  Polypiers  se  trouvent  en  grande 
quantité  sur  les  rochers  des  côtes.  Les  ramules  sont  une 
suite  d'articles  emboîtés  les  uns  dans  les  autres.  Deux 
utricules  qui  en  sortent  représentent  les  organes  repro- 
ducteurs. 


45,  40  sujets  d'entomologie  groupés  en  mosaïque.  -*  Gett  : 
épreuve  résume  toutes  les  précédentes.  C'est  un  assem- 
blage d'images  photomicrographiques  de  divers  objets, 
tirées  sur  papier,  découpées  et  groupées  ensuite  sur  un  car- 
ton dans  la  disposition  que  l'on  voit  sur  la  figure.  La  plu- 
part des  insectes  entiers  y  sont  représentés  réduits  aux  pro- 
portions qu'ils  avaient  isolément.  En  diminuant  ainsi  un 
tableau  qui  était  plus  de  dix  fois  grand  comme  cette 
épreuve;  on  obtient  une  netteté  en  harmonie  avec  les  exi- 
gences des  projections. 

46.  Même  sujet. 


£ig,  21.  —  Disposition  de  l'appareil  de  polarisation  microscopique 
adapté  à  la  photographie» 


Uh  —  Structure  intime  de  quelques  cristaux. 

47.  Cristallisation  de  l 'acide  Galliqne  (lumière  polarisée). 
—  L'acide  galliqùe  est  employé  en  photographie  comme 

2 


Fig.  13.  —  Cristaux  de  sulfate  de  cuivre  vus  à  La  lumière  réfléchie. 

révélateur  pour  faire  apparaître  l'image  latente.  Les 
cristaux  blancs  diaphanes  seraient  invisibles  sur  l'é- 
preuve, si  la  lumière  polarisée  n'intervenait.  Elle  rend  le 
fond  noir  et  fait  apparaître  les  cristaux  lumineux,  avec 
quelques  lames  colorées.  Ils  varient  d3  grandeur  suivant 
le  degré  de  concentration  de  la  lumière. 


Fig.  14.  —  Cristaux  cta  sulfate  de  cuivre  vus  à  la  lumière  polarisée. 

48.  Cristaux  cVAsparagine.  —  L'Asparagine  est  une 
substance  que  l'on  extrait  de  l'asperge  par  distillation. 
Elle  a  un  système  cristallin  bien  déterminé  et  elle  est 
très-sensible  à  la  lumière  polarisée.  A  première  inspec- 


Fig.  15.  —  Cristallisation  de  l'asparagine,  aspect  produit 
par  la  lumière  polarisée. 

tion,  la  cristallisation  semble  confuse,  mais  par  un 
examen  plus  approfondi,  on  remarque  que  partout  il  se 
forme  un  point  central;  le  rayonnement  part  de  là  et  s'a- 
vance jusqu'à  ce  qu'ayant  rencontré  un  autre  centre  sem- 
blable en  voiede  formation,  il  s'arrête,  formant  une  ligne 
de  démarcation. 

49.  Cristaux  de  Cyanure  de  magnésium. —Ces  cristaux  of- 
frent dans  leur  état  naturel  des  colorations  rouges  et  jaunes, 
qui  sont  intraductibles  et  donnent  dans  quelques  cir- 
constances un  aspect  faux  par  la  photographie.  Ils  sont 
reproduits  avec  l'aide  de  îa  lumière  polarisée. 

50.  Cristaux  de  salicine.  —  Acide  extrait  du  saule  doué 
de  facultés  polarisantes  très-remarquable?,  intraduisibles 
parla  photographie.  Quand  cet  acide  se  dessèche,  il  se  forme 
un  point  central  duquel  émanent  des  rayons  avec  zones 
concentrique?,  qui  finissent  par  produire  des  bordures 


périphériques  non  interrompues.  D'autres  parties  ont  un 
mode  de  cristallisation  différent,  s'accomplissant  dans  les 
lacunes  intermédiaires. 


Fig.  16.  —  Cristaux  de  sel  marin  (chlorure  de  sodium). 


IV.  —  Objets  microscopiques  d'origine  végétale. 

1°  Diatomées. 

Les  diatomées  sont  de  petites  plantes  aquatiques  ou  al- 
gues microscopiques,  formant  une  cellule  générale  unique, 
investie  d'un  épidémie  siliceux  ou  silico-gélatineux.  Elles 
abondent  dans  les  eaux  douces  et  salées,  croissent  en 
parasites  sur  d'autres  plantes  d'un  ordre  supérieur  ou 
même  sur  de  simples  matières  étrangères.  Le  micrographe 
s'y  attache  avec  prédilection.  Objet  d'études  fort  in- 
téressantes ,  elles  sont  d'une  délicatesse  infinie  où  se 
manifeste  l'expression  de  la  structure  la  plus  parfaite  des 
infiniments  petits.  Leur  constitution  se  rapproche  le  plus 
souvent  des  formes  géométriques  régulières,  aussi  four- 
nissent-elles de  très-  jol5s  sujets  d'épreuves.  Elles  offrent 


Fig.  17.  —  Motilité  des  diatomées  et  d'infusoires  divers,  d'après 
des  épreuves  photographiques  instantanées. 

des  gradations  d'obstacles  divers  dans  l'expérimentation 
des  objectifs,  qui  en  font  unsujetd'autant  plus  remarqua» 
bîe  qu'elles  peuvent  supporter  de  forts  grossissements.  La 
surface  se  compose  de  stries,  de  ponctuations,  de  cellules 
invisibles,  si  Ton  n'atteint  pas  les  limites  extrêmes  de 
l'amplification. 

Elles  possèdent  pendant  quelque  temps  une  certaine 
motilité  qui  les  a  fait  souvent  classer  parmi  les  infusoires. 
Ces  évolutions  sout  attribuées  à  un  phénomène  d'endos- 
mose de  l'endochrome,  substance  qui  en  émane  et  desti- 
née à  la  reproduction. 

51.  Fragment  de  valve  de  Dialomée  (Coscinodi'iciis). 
Cette  diatomée  appartient  à  la  catégorie  des  Discoïdes  ou 
diatomées  rondes.  L'épreuve  n'est  qu'une  portion  agrandie 
du  centre  :  au  milieu  il  existe  quelques  cellules  tra- 
pézoïdales qui  forment  le  noyau  d'où  partent  des  files 
de  cellules  hexagonales  sur  les  bords,  avec  fond  circu- 

2e 


—  30  — 

laire.  Ces  files  vont  directement  du  centre  à  la  circonfé- 
rence; mais  d'autres  files  prennent  naissance  dans  les 
espaces  intersticiels,  sans  détruire  l'harmonie  et  la  régu- 
larité, grâce  à  la  fusion  des  cellules  à  la  rencontre  de  deux 
files  rayonnantes.  La  surface  est  convexe,  ce  qui  procure 
une  plus  grande  netteté  à  la  partie  centrale,  qu'à  celles 
qui  s'en  éloignent. 

52.  Coscinodiscus  entier.  — »  Les  cellules  sont  moins  dé- 
taillées ;  la  convexité  est  plus  sensible.  Le  sujet  n'a  qu'un 
dixième  de  millimètre  de  grandeur  réelle,  et  contient 
25  000  cellule?,  qui  ont  été  facilement  comptées  sur  une 
épreuve  positive.  La  transparence  trop  grande  des  diato- 
mées oblige  d'employer  la  lumière  oblique  dans  les  pho- 
tomicrographies, pour  rendre  le  relief  plus  sensible. 

53.  Coscinodiscus  Centralis  (autre  épreuve  avec  éclairage 
centrique).  —  Ces  différentes  épreuves  d'un  même  sujet 
ont  pour  but  de  faire  mieux  étudier  la  structure  orga- 
nique des  diatomées.  Celle-ci  met  plus  en  évidence  la 
déformation  progressive  des  cellules  suivant  le  plan  de 
projection  sur  la  face  convexe  du  sujet, 

54.  Exemple  de  trois  grossissements  gradués  d'un  Trice- 
ratium.  —  Le  plus  petit  n'indique  qu'une  masse  avec  son 
contour  triangulaire,  se  distinguant  à  peine  des  matières 
amorphes  qui  l'environnent.  Celui  du  milieu  dessine  plus 
nettement  les  cellules,  quoique  la  convexité  produise  une 
certaine  opacité  sur  l'épreuve,  et  que  celles  de  la  péri- 
phérie soient  déformées.  Le  spécimen  le  plus  grossi  accuse 
la  limite  extrême  que  l'objectif  a  permis  d'atteindre.  Les 
cellules  SGnt  toutes  visibles.  Sur  la  partie  médiane  on 
voit  dans  les  méats  intercellulaires  des  ponctuations  qui 
résultent  des  interférences. 


—  31  ~~ 


55.  Melosira  arenaria,  —  Fossiles  ayant  quelques  points 
de  rapprochements  avec  les  diatomées.  On  remarque  des 
fragments  d'enveiope  tubulaire  composée  d'anneaux  re- 
liés ensemble,  dans  lesquels  se  trouvait  probablement  un 
ver  vivant.  Un  certain  nombre  de  ces  anneaux  sont  dé- 
tachés et  se  dessinent  sous  forme  de  petits  cercles  indé- 
pendants. 

56.  Àmphitetras  vu  à  trois  grossissements  différents.  — 
Cette  diatomée  présente  la  particularité  d'une  surface  on- 
dulée symétrique  :  le  centre  offre  une  protubérance  qui 
subit  d'abord  une  inflexion  annulaire,  et  se  reforme  en- 
suite concentriquement.  Les  cellules  modifiées  montrent 
diverses  combinaisons,  parce  que  les  unes  sont  projetées 
sur  un  plan  horizontal,  tandis  que  les  autres  sont  incli- 
nées. Cet  effet  est  sensible  sur  chaque  épreuve  considérée 
séparément. 

57.  Test  diatomique  groupé  par  Moëller»  —  Un  habile 
préparateur  de  diatomées,  M.  Moëller,  de  Weddel,  a  ima- 
giné de  mettre  à  contribution  celles  qui  sont  reconnues 
comme  étant  les  meilleurs  objets  d'épreuve  (test).  Il  a 
groupé  sur  une  seule  et  même  lamelle  de  verre,  en  plu- 
sieurs lignes  successives,  des  diatomées  graduées  selon  la 
difficulté  qu'elles  offrent  à  la  résolution  optique.  Les 
premières  sont  les  plus  aisées  à  reconnaître  ;  les  der- 
nières, qui  deviennent  très-subtiles,  demandent  un  bon 
objectif  pour  être  nettement  discernées.  Ces  proben-plate 
en  contiennent  un  nombre  variable  ;  celle-ci  en  a  80. 
M.  Moëller  en  a  exécuté  une  qui  en  contenait  700. 

58.  Diatomées  groupées  symétriquement.  —  Le  mérite  de 
cette  préparation  réside  dans  la  disposition  qui  lui  a  été 
donnée,  Chaque  sujet ,  par  lui-même  invisible  sans 


le  secours  d'un  fort  grossissement,  a  été  placé  à  l'en- 
droit qu'il  occupe  avec  une  aiguille.  Malgré  toute  la  sub- 
tilité d'une  pareille  manipulation,  le  symétrie  de  la  figure 
est  régulièrement  obtenue.  Au  centre,  on  a  placé  un  Am- 
phitétras,  autour  sontdes  Navicules,  entourées  d'une  cou- 
ronne d'Actyuocyclus.Les  quatre  Discoïdes  noirs  sont  des 
Coscinodiscus. 


l*ig.  18.  —  Diatomées  groupées  irrégulièrement  :  Arachnoidiscus, 
Aulacodiscus,  Heliopslta,  Coscinodiscus ,  Triceratium,  etc. 

59.  Diatomées  groupées  irrégulièrement  (lre  épreuve).  — > 
Ces  Diatomées  appartiennent  à  la  classe  des  Avéolées.  En 
les  réunissant  ainsi  dans  un  ensemble  factice,  on  a  l'avan- 
tage de  les  projeter  toutes  ensembles  en  une  même  fois, 
et  de  permettre  ainsi  la  comparaison.  Elles  ont  été  d'a- 
bord tirées  sur  papier  dans  des  dimensions  très-supé- 
rieures à  celles-ci,  on  les  a  collées  ensuite  sur  un  carton,  et 


— ■  33  — 


elles  ont  été  copiées  à  la  chambre  noire.  Le  tableau  en 
montre  douze  de  différentes  grandeurs  et  formes. 

60,  Diatomées  groupées  irrégulièrement  (2e  Epreuve).  — » 
Môme  sujet  avec  disposition  différente. 


Fig.  19. —  Exemple  de  corps  siliceux  préparé  au  baume  de  Canada. 
Ancre  de  Synapta  villuta  séparé  du  pédicelle. 

61.  Diatomées  groupées  irrégulièrement  (3e  épreuve]. 
—  On  remarque  dans  un  angle  des  ancres  de  Synapla 
villata ,  groupées  à  la  main.  Ces  corps  siliceux  se 
trouvent  dans  l'épiderme  des  Holothuries.  Les  ancres 
sont  fixées  sous  un  angle  de  35  degrés  dans  le  pédice'ie 

.  qui  les  accompagne. 

62.  hthmia  nervosa.  —  On  trouve  ici  un  exemple  de  la 
constitution  physiologique  des  diatomées;  les  protubé- 
rances sont  nettement  caractérisées  par  le  fait  de  l'éclai- 
rage oblique.  Elles  sont  très-bien  définies  dans  le  milieu, 
et  deviennent  confuses  vers  les  parties  périphériques. 
On  voit  même  dans  le  milieu,  à  cause  de  la  translucidité 


de  la  silice  gélatineuse  de  la  diatomée,  les  naissances  des 
protubérances  sous-jacentes  qui  appartiennent  à  l'autre 
ace  correspondante.  Ce  grossissement  est  très-fort. 


Fig.  20.  —  Navicules  d'eau  douce. 

63.  Navicula  lyra.—  Elle  sert  d'objet  d'épreuve  «  test,  » 
Il  est  à  remarquer  que  les  stries  qui  rayonnent  sur  la 
valve  sont  composées  de  perles.  Dans  la  partie  la  plus 
près  de  la  ligne  médiane,,  elles  sont  très-nettes,  tandis 
que  plus  elles  se  rapprochent  des  bords,  plus  ces  granula- 
tions se  confondent  en  une  seule  file.  Cela  provient  de  la 
convexité  de  la  surface  qui  ne  peut-être  reproduite  si- 
multanément dans  des  plans  différents  à  cause  du  manque 
de  profondeur  des  objectifs. 

64.  Arachnoïdîscus  Japonicus.  —  Remarquons  la  régu- 
larité géométrique  du  système  de  rayonnement,  dans  un 
sujet  qui  est  lui  même  plus  petit  qu'une  pointe  d'aiguille. 
La  forme  circulaire  est  parfaite,  les  espaces  entre  les 
rayons  sont  remplis  d'un  tissu  membraneux  formant  des 
cellules.  Ces  Discoïdes  sont  pendant  leur  croissance  em- 
pilés à  plat  les  uns  sur  les  autres. 


Fig,  21.  ««  Diatomée  discoïde  :  Arachnoidiscus  Japonicus. 


65.  Fragment  de  la  valve  du  Pleurosigma-Angulatum.  — 
Cette  diatomée  a  beaucoup  exercé  la  patience  des  obser- 


Fig.  22.  —  Indication  des  effets  d'interférences  dans  la  traduction 
photomicrographique  :  Pleurosigma  angulalum  employé  ^comme 
test-objet. 


vateurs  comme  épreuve,  à  cause  des  caractères  de  ia 
structure  organique  de  sa  valve.  Elle  est  presque  passée 
l'état  de  type  pour  juger  de  la  valeur  des  objectifs  à 
fort  grossissement.  Tel  qu'il  est  représenté,  il  est  impar- 
faitement traduit,  à  cause  de  l'incidence  des  rayons  lu- 
mineux qui  interfèrent  entre  eux.  Les  hexagones  qui 
forment  des  lignes  parallèles,  dans  l'interprétation  la  plus 
commune,  sont  une  illusion  optique.  Avec  des  lentilles 
grandement  perfectionnées ,  on  reconnaît  que  la  sur- 
face n'est  en  réalité  couverte  que  de  protubérances 
hémisphériques  ou  perles.  Les  ombres  portées,  qui  s'éten- 
dent à  la  suite  les  unes  des  autres,  donnent  une  apparence 
de  stries  ;  erreur  pardonnable  quand  on  est  obligé  de  se 
servir  de  lentilles  qui  n'ont  qu'un  tiers  ou  demi  de  mil- 
limètre en  diamètre  n°  8,  fig.  23). 


1         2  4  6  8 


Fig.  23    «r  Série  graduée  d'objectifs  de  numéros  difïérents. 

60.  Terre  fossite  de  Bissex-Hill  (Barbades).— On  a  trouvé 
dans  des  couches  géologiques  de  cette  localité  des  amas 
considérables  de  ces  Polycystines,  comprenant  plus  de 
150  espèces.  Ces  petits  coquillages,  qui  tiennent  e  milieu 
entre  les  Diatomées  et  les  Foraminifères,sont  une  preuve 
évidente  du  séjour  des  eaux  de  îa  mer  sur  les  montagnes 
où  on  les  a  découverts.  Leur  opacité  les  rend  impro- 
pres à  la  photographie;   on  peut  cependant  juger 


sur  quelques  sujets  privilégiés,  de  la  transparence  et  de  la 
perfection  de  leur  coquille.  A  l'état  vivant,  leur  corps 
mou  était  renfermé  dans  cette  carapace  siliceuse ,  et 
l'extérieur  était  muni  de  cils  ou  pseudopodes. 

67  et  68.  Terre  fossile  de  Bissex-Hill  (Barbades),  —  Spé- 
cimens différents. 

69.  Polycistines  groupées  en  rose.  —  Travail  de  patience 
dans  lequel  il  a  fallu  choisir  d'abord  les  espèces  avec  les- 
quelles chaque  couronne  est  composée,  et  ensuite  les 
placer  suivant  l'alignement.  ^  utant  de  couronnes,  autant 
d'espèces. 


Fig.  24/ —  Coupe  d'épongé  montrant  les  ramifications  couvertes 
des  spicules, 

70,  Fossiles  de  Vile  Mors  (Jutland).  —  Cette  terre  con- 

3 


ient,  ainsi  que  le  montre  la  préparation,  plutôt  des  Po  • 
lycistines  que  des  Diatomées.  Dans  cet  échantillon  il  se 
trouve  plus  de  50  espèces  de  fossiles  microscopiques,  parmi 
lesquels  on  retrouve  des  espèces  habitant  principalement 
les  mers  intertropicales,  qui  ont  probablement  été  appor- 
tées par  les  courants  marins.  On  y  voit  aussi  des  spicules 
d'éponge.  Ces  étonnants  corps  reproducteurs  des  éponges 
sont  fixés  en  quantité  considérable  sur  toutes  les  ramifi- 
cations (ûg.  24\ 

71.  Terre  fossile  de  Moron  (Espagne).  —  Préparation 
obtenue  en  lavant  des  sédiments  vaseux  dans  lesquels  les 
Diatomées  avaient  été  déposées  à  une  époque  où  les  eaux 
couvraient  cette  localité.  Les  restes  de  plantes  microscopi- 
ques qui  ne  peuvent  vivre  que  dans  l'eau  sont  une 
preuve  évidente  pour  la  géologie  de  la  présence  des  eaux. 

72.  Diatomées  de  VElbe  (Cuxhaven).  —  Cette  épreuve 
l'ait  bien  ressortir  la  difficulté  d'obtenir  dans  une  seule 
et  même  image  des  sujets  qui  doivent  être  photogra- 
phiés séparément.  Les  Discoïdes  ne  sont  que  des  points 
noirs  dont  la  texture  est  rendue  invisible.  Les  tricératiums, 
au  contraire,  plus  translucides,  ont  leur  tissu  cellulaire 
appréciable.  Enfin  d'autres  diatomées,  n'ayant  pas  subi  un 
grossissement  en  rapport  avec  leur  petitesse,  qui  les  fasse 
voir  distinctement,  sont  seulement  indiquées  par  des 
points. 

73.  Diatomées  de  VElbe  (Gvxhat/en),  —  Même  épreuve, 
moins  détaillée. 

74  Arachnoïdiscus  divers.  —  Les  arachnoïdiscus,  qui  of- 
frent matière  à  si  belles  épreuves  quand  elles  sont 
grossies  au  degré  voulu,  ne  sont  ici  que  des  ronds  noirs 


—  39  — 


à  cause  de  l'opacité  qu'elles  manifestent  sous  une  faible 
amplification;  les  rayons  ne  sont  pas  perceptibles. 

75.  Licmophora  splendida.  —  Diatomées  représentées  à 
l'état  arborescent,  telles  qu'elles  ont  été  trouvées  dans  leur 
état  décroissance  au  sein  de  l'eau.  Lafigure  donne  une  idée 
exacte  de  leur  formation.  Elles  viennent  aux  extrémités 
des  ramules  qui  leur  servent  de  pédicelie.  Elles  s'en  dé- 


Fig.  25.  —  Sujets  divers  contenus  dans  l'eau  stagnante. 

tachent  à  l'époque  de  la  maturité,  aptes  alors  à  reproduire 
ensuite  d'autres  sujets  semblables.  Les  taches  régulières 


—  40  — 


qui  sont  à  l'extrémité  des  valves,  s'épanouissant  en  forme 
d'éventail,  sont  «  Tendochrome  »  ;  matière  granuleuse, 
très-déliée,  qui  est  en  quelque  sorte  la  graine  donnant 
naissance  à  d'autres  Diatomées.  Certaines  Diatomées,  telles 
que  celle-ci,  ont  été  imprégnées  de  substances  colorantes, 
aniline  ou  fuchsine  pour  fournir  à  la  lumière  des  tons 
photogénique?,  et  éviter  la  trop  grande  translucidité. 


Structure  intime  de»  végétaux, 


Le  rôle  principal  du  microscope  dans  l'étude  des  végé- 
taux est  de  considérer  les  détails  des  organes  des  plantes, 
tels  que  tissu  cellulaire,  vaisseaux,  organes  floraux,  etc.  La 
plante  est  un  être  organisé  composé  de  plusieurs  parties 
remplissant  chacunedes  fonctions  particulières. Le  micros- 
cope a  révélé  une  foule  de  détails  intimes  sur  la  structure 
des  plantes,  qui  établissent  la  manière  dont  se  fait  la  vie 
végétale,  la  constitution  organique,  la  circulation  de 
la  séve,  la  fonction  des  organes  reproducteurs.  Les  vé- 
gétaux varient  à  l'infini  de  forme, de  texture;  cependant, 
étudiés  avec  le  secours  du  microscope,  ils  montrent  des 
éléments  anatomiques  fondamentaux  d'une  surprenante 
simplicité  ;  ce  qui  n'est  pas  un  des  moindres  sujets  d'ad- 
miration due  à  la  révélation  microscopique. 

76.  Coupe  d'un  grain  de  café  grillé.  —  Cette  coupe* 
cependant  très-mince,  semble  en  réalité  très-opaque, 
à  cause  du  changement  de  coloration  que  la  torréfaction 
fait  subir  au  tissu  cellulaire  du  café.  Quelques  cellules  sont 


—  41  — 

vides,  les  autres  contiennent  dans  les  interlices  une  cer- 
taine matière  amorphe. 

77.  Fécule  (Arrow-root),  —  Tel  qu'on  l'extrait  des  di- 
verses plantes,  l'amidon  ou  fécule  se  présente  à  l'état  de 
poudre  blanche  formé  de  grains  forts  petits.  Ces  grains 
ont  simplement  été  mis  en  liberté  par  la  déchirure,  opérée 
en  général  mécaniquement,  des  cellules  où  ils  s'étaient 
produits,  et  dans  lesquelles  ils  étaient  disposés  avec  ordre. 
Dans  là  composition  chimique  de  cette  matière  entrent 
du  carbone,  de  l'hydrogène,  de  l'oxygène,  dans  les  mêmes 
proportions  que  dans  la  cellulose.  Chaque  plante  féculi- 
fère  a  des  grains  d'amidon  de  différentes  formes  ;  les 
grains  de  l'amidon  de  la  pomme  de  terre  ne  sont  pas  les 
mêmes  que  ceux  de  l'amidon  retiré  des  graines. 

78.  Coupe  tranversale  de  Poivrier  noir.  —  Les  coupes  de 
tiges  sont  en  botanique  utilisées  pour  faire  l'examen  ana- 
tomique  des  plantes.  Au  centre  on  voit  la  moelle,  masse 
cellulaire  qui  restera  toujours  fixée  dans  l'axe  de  crois- 
sance de  la  tige;  autour,  existe  une  couche  intermédiaire, 
dont  la  disposition  est  souvent  curieuse  au  point  de  vue  de 
l'examen  microscopique  à  cause  de  la  variété  de  consti- 
tution qu'elle  offre.  C'est  la  portion  essentiellement  pro- 
ductrice. La  zone  périphérique  est  la  première  assise 
d'une  formation  qui  bientôt  en  aura  plusieurs,  elle  forme 
l'enveloppe  ou  l'écorce. 

79.  Même  coupe.  —  Grossissement  différent. 

80.  Coupe  de  V arbre  à  cire  (Myrica  cerifera).  Cette  ar- 
buste, qai  appartient  aux  régions  intertropicales,  montre 
une  structure  organique  disposée  pour  la  sécrétion 


Fig.  26.  — -|Coupe  de  tige"de  l'arbre  à  cire  (Myrica  cerifera). 


d'une  substance  analogue  à  la  cire.  Elle  se  forme  au 
centre  de  la  moelle,  où  l'on  voit  deux  masses  cellulaires 
d'une  teinte  jaunâtre;  elle  est  ensuite  sécrétée  par  des 
vaisseaux  jusqu'à  l'écorce,  d'où  elle  s'échappe  quand  on 
pratique  une  incision. 

Si.  Demi-coupe  de  V arbre  à  cire  (Myrica  cerifera).  — 
Elle  a  pour  but  de  mettre  mieux  en  évidence  la  couche 
ligneuse  avec  les  vaisseaux  qui  l'accompagnent. 


—  43  ~ 

82.  Tissu  cellulaire  de  la  noix  de  coco.  —  tissu  se 
compose  de  deux  parlies  distinctes  ;  une  masse  cellulaire 
homogène  formée  de  cellules  groupées  et  adhérentes  les 
unes  aux  autres,  et  de  méats  intercellulaires  remplis  de 
fibres  très-minces  qui,  en  coupe,  semblent  être  de  petits 
granules.  Ils  sont  tombés  de  plusieurs  méats;  quelques- 
uns  seulement  en  ont  conservé  des  fragments.  11  est  en 
outre  à  remarquer  que  les  cellules  qui  aboutissent  autour 
de  ces  vides  se  groupent  symétriquement  comme  les  cla- 
vaux  d'une  voûte  en  pierre. 

83.  Coupe  transversale  de  Chêne.—  La  solidité  du  bois  a 
sa  raison  dans  la  nature  compacte  de  satexture;  plus  elle 
est  serrée,  plus  il  est  résistant  ;  le  bois  de  chêne  est  juste- 
ment apprécié  dans  la  construction  à  cause  de  cette  résis- 
tance. Quoique  perforée  de  vaisseaux^  la  masse  du  tissu  est 
composée  de  fibres  très-rapprochées  les  unes  des  autres, 
au  lieu  d'être  composé  de  cellules,  comme  dans  les  bois 
qui  n'ont  pas  de  consistance. 

M.Coupe  de  Sambucus  nigra  (Sureau  commun). —  Ce  dé- 
tail d'une  pousse  d'un  an  révèle  les  organes  des  trois  par- 
ties qui  composent  la  tige, chacune  nettement  caractérisée  : 
la  moelle  au  centre,  est  un  composé  de  cellules  sphériques 
agglomérées  les  unes  sur  les  autres.  Le  faisceau  libérien, 
qui  est  beaucoup  moins  transparent,  est  formé  principa- 
lement de  fibres  et  de  vaisseaux.  Puis,  autour,  l'écorce 
offre  un  caractère  plus  indéterminé,  elle  est  plus  com- 
pacte que  la  moelle,  mais  moins  fibreuse  que  le  liber. 

85.  Orme  (Coupe  d'Ulmus  campestris  suberosà),—  Le  dé* 


—  44  — 


veloppement  delà  couche  subéreuse  est  analogue  à  celui 
du  liège.  Elle  gagne  assez  fortement  en  épaisseur  pour  for- 
mer une  matière  remarquable  à  la  fois  par  sa  légèreté  et 
son  élasticité.  L'écorce  de  cette  variété  d'orme  a  une  cer- 
taine analogie  avec  celle  du  chêne-liége,  quoique  dans 
des  proportions  plus  limitées. 

86.  Coupe  de  Viburnum  lantana.  —  Cette  plante  offre 
une  exception  à  la  règle  générale  dans  la  structure  de  son 
écorce  :  il  y  a  absence  complète  de  fibres  dans  le  liber# 
Elle  reproduit  en  cela  le  fait  observé  chez  plusieurs  es- 
pèces de  groseilliers.  Quelques  anatomistes  prétendent  que 
les  fibres  qui  caractérisent  la  zone  libérienne  peuvent  se 
trouver  non- seulement  dans  l'écorce,  mais  encore  dans  le 
bois. 

87.  Deux  coupes  :  Lundia  cordata  et  Platanm  occidentale. 
—  Deux  constitutions  opposées  l'une  à  l'autre  :  la  moelle 
est  transparente  dans  Tune  parce  que  le  tissu  cellulaire 
est  peu  compacte,  tandis  que  dans  l'autre,  où  elle  est  plus 
épaisse,  elle  se  traduit  par  une  opacité  plus  prononcée. 
Dans  le  platane  on  voit  les  rayons  médullaires  pren- 
dre naissance  autour  du  polygone  irrégulier  formé  de 
la  moelle. 

88.  Coupe  transversale  de  Sapin.  —  Les  conifères  n'of- 
frent pas  de  vaisseaux  dans  leur  intérieur.  Le  bois  est 
formé  exclusivement  de  fibres  ou  cellules  allongées  de 
prosenchyme,  rangées  presque  toutes  en  une  file  longi- 
tudinale, sur  les  deux  faces  correspondantes  aux  rayons 
médullaire  s.  Au  sein  de  chaque  couche  annuelle  ces  fibres 


ont  des  parois  minces,  avec  ce  ntour  à  peu  près  carré,  dans  la 
portion  plus  interne  qui  s'est  formée  au  printemps.  Leurs 
parois  sont  au  contraire  de  plus  en  plus  épaisses,  à  mesure* 
qu'elles  sont  situées  plus  près  de  la  limite  externe  de  la 
couche. 

89.  Coupe  transversale  d'une  tige  de  Maïs.  —  Dans  les 
graminées  le  parenchyme  vraiment  médullaire  qui  forme 
sans  mélange  la  portion  centrale  de  la  tige  finit  par  dis* 
paraître,  et  laisse  à  sa  place  une  cavité  tubulaire  qui  rend 
ces  tiges  fistuleuses.  A  chaque  niveau  où  naît  une  feuille, 
il  existe  une  cloison  transversale  ferme.  La  bande  annu- 
laire, qui  se  recouvre  d'elle-même  sur  l'épreuve,  est  la 
coupe  de  la  feuille  un  peu  au-dessus  du  point  où  elle  se 
détache  de  la  tige.  Du  côté  opposé  à  son  recouvrement, 
dans  une  encoche  pratiquée  dans  la  tige,  se  trouve  Tex- 
trémité  de  la  base  de  la  feuille,  la  naissance  de  la  feuille 
branchue. 

90.  Différentes  coupes  d'un  fétu  de  paille.  —  Diverses 
tiges  de  chanvre  coupées  ont  été  introduites  les  une 
dans  les  autres.  La  structure  de  la  tige  ne  présente  ici  que 
des  faisceaux  fibro-vasculaires  épais  qui  se  montrent  de 
plus  en  plus  gros,  de  la  périphérie  vers  Je  centre.  La  cavité 
centrale  est  interrompue  à  chaque  nœud  par  une  cloison 
solide  horizontale.  Les  ponctuations  qui  se  trouvent  répar- 
ties de  distance  en  distance  sont  des  faisceaux  fibro-vas  • 
culaires  qui  ajoutent  à  la  rigidité  de  la  tige. 

91.  Coupe  de  Cordyline  congesta,—  Le  Cordyline  est  un 
exemple  d'exception  dans  la  structure  de  la  tige  des  Mo- 
nocotylédons. Les  bourgeons  axiliaires  avortant  généra- 


—  46  — 

lement,  la  tige  reste  simple  comme  dans  le  palmier;  mais 

pour  celui-ci  il  y  a  exception. 
» 

92  Coupe  de  Goree  malee  (bois  des  Indes).  —  Celui  qui  est 
rouge  offre  des  caractères  nettement  tranchés  de  tissu 
fibreux,  avec  des  vaisseaux.  Quelques-uns  sont  divisés 
par  des  cloisons,  s'étendant  sur  toute  leur  longueur.  La 
moelle  n'est  presque  pas  visible  ;  les  vaisseaux  pénètrent 
jusqu'au  centre  de  la  tige. 

93.  Coupe  transversale  de  Pleclocomia  elongata.  —  Cette 
tige  de  monocotylédon  est  remarquable  par  la  disposition 
en  nœud  des  vaisceaux  fibro-vasculaires.  On  ne  trouve 
pas  dans  les  monocotycolédonés  les  zones  excentriques  des 
dicotylédons  ;  on  ne  voit  qu'une  zone  corticale  peu 
épaisse  toute  cellulaire,  et  à  l'intérieur  un  corps  ligneux 
sans  moelle  centrale  nettement  définie.  Ce  corps  diffère 
lui-même  sous  tous  les  rapports  de  celui  des  dicotylédons. 
Il  se  montre  composé  de  faisceaux  épars  que  le  tissu  cel- 
lulaire interposé  réunit  en  une  masse  ligneuse  con- 
tinue. 

94.  Epiderme  à  poils  de  Deutzia  gracilis.  —  La  structure 
des  poils  qui  tapissent  fréquemment  Tépiderme  de  cer- 
taines plantes  devient  quelquefois  assez  irrégulière  ;  leur 
forme  se  complique  souvent  de  plusieurs  branches  qui 
portent  elles-mêmes  des  poils.  Mies  du  Deutzia  sont  à 
quatre,  à  cinq  ou  à  un  plus  grand  nombre  de  branches 
formant  des  étoiles.  Elles  adhèrent  à  l'épiderme  au 
moyen  d'un  pédicule  ou  base. 

95.  Poils  de  l'épiderme  de  VAralia  papyrifera.  —  Cette 
plante  a  une  moelle  qui,  taillée  en  lames,  est  ce  qu'on 


Fig,  27.  —  Poils  étoilés  d'an  pétale  du  Deutzia  gracilis. 


appelle  improprement  le  papier  de  Riz.  Les  poils  rameux  et 
rayonnés  sont  formés  d'une  seule  cellule.  Il  suffit  de 
racler  avec  une  feuille  de  papier  la  tige  et  les  feuilles  de 
cet  arbre  pour  en  avoir  un  grand  nombre.  L'épreuve 
montre  quelques  poils  desséchés  dont  la  pellicule  cellu- 
laire est  déformée  par  suite  d'absorption  du  liquide. 

96.  Epiderme  de  prêle  (Equisetum).  —  Les  cellules  qui 
composent  cet  épiderme  font  régulièrement  disposées  : 
Elles  offrent  des  lignes  doubles  de  «  stomates  »  et  de 
«  nodules.  »  Les  stomates  sont  de  petits  appareils  envisa- 
gés d'une  manière  diverse  par  plusieurs  botanistes.  Ce 
sont  des  vides  laissés  dans  le  tissu  épidermique  du  cuti- 
cule, multipliés  à  l'infini.  Tantôt  considérés  comme  glan- 
des, tantôt  comme  destinées  à  la  respiration  végétale, 
elles  jouent  un  rôle  important  dans  fês  fonctions  des 
feuilles. 

97.  Epiderme  inférieur  d'une  feuille  de  buis  (Buxus  Sem- 
pervirens).  —  Les  petites  ponctuations  qui  le  recouvrent 


—  48  — 

sont  les  stomates  ;  ici  elles  sont  irrégulièrement  réparties. 
Elles  .n'existent  qu'à  l'épiderme  inférieur  des  feuilles  : 
l'épiderme  supérieur  en  est  généralement  privé.  Leur 
grandeur  n'est  que  de  quelques  centièmes  de  millimètre. 
Les  cellules  qui  les  composent  sont  intimement  unies 
entre  elles. 

98.  Nervure  de  la  feuille  de  buis.  Les  fibres  et  les 
vaisseaux  qui  sortent  de  la  tige  se  séparent  pour  former 
des  faisceaux  qui  constituent  les  nervures,  et  leur  arran- 
gement forme  la  nervation  de  la  feuille.  Elles  se  sépa- 
rent en  divergeant  faiblement  dès  la  base  du  limbe, 
se  dirigent  de  là  vers  le  sommet  en  restant  droites 
et  un  peu  arquées,  également  espacées  entre  elles  à  tous 
les  niveaux,  et  émettant  de  leur  côté  de  faibles  ramifi- 
cations. La  nervure  médiane  ou  la  côte  diminue  d'épais- 
seyr  à  mesure  qu'elle  s'approche  du  sommet.  Les  ner- 
vures s'en  écartent  et  finissent  par  s'anastomoser  et  de  là 
résulte  le  réseau  de  très-petites  mailles  ressemblant  à  de 
la  dentelle  fine. 

99.  Pollen  de  Rose  trémière.  — •  Le  pollen  est  la  poussière 
fécondante,  qui  se  présente  sur  l'antbère.  Les  granules 
observées  au  microscope  montrent  cbacun  une  organi- 
sation remarquable.  Ceux  de  la  rose  trémière  sont  sphé- 
riques  et  sont  armés  de  pointes  tout  autour.  Chaque  plante 
offre  des  grains  de  pollen  différents,  quoique  la  majorité 
incline  vers  la  forme  spbérique. 


100.  Coupe  d'agate.  ■—  L'observation  microscopique 
des  minéraux  demande  au  préalable  un  rôdage  à  l'émeri, 
et  la  division  en  lamelles  minces  des  pierres  qui  offrent  des 


—  49  — 


Fig.  28.  —  Agate  avec  arborescence  réduite  en  lamelle  par  rodage  ? 

caractères  intéressants  à  examiner.  L'agate  présente  des 
veines  ou  couches  qui  sont  particulièrement  remarqua- 
bles par  les  tons  que  la  coloration  naturelle  leur  donne* 


Fig.  29.  —  Infusoires  divers, d'après  des  épreuves  photographiques. 


TABLE  DES  MATIÈRES 


Pages. 

ïi      Notions  préliminaires;  projection  des  objets  micros- 


copiques •  «...  1 

Photomicrographies,  moyen  de  les  obtenir   3 

11.  —  Objets  microscopiques  d'origine  animale.   9 

1.  Sang  humain  et  sang  de  salamandre   9 

2.  Coupe  transversale  d'une  dent  molaire   10 

3 .  Coupe  d'un  fanon  de  baleine   10 

4.  Tissu  épidermique  de  la  vessie  de  grenouille   11 

5.  Injeotion  de  poumon  de  crapaud   11 

6.  Puceron  du  poirier  (Tingris  piri)   11 

7.  Larve  du  puceron  du  poirier  (Tingris  piri)   11 

8.  Aile  du  môme  puceron   13 

9.  Thrips  des  fleurs  ,  .*..'....   13 

10.  Larve  d'Hémiptère   13 

H.  Trompe  d'abeille     14 

12.  Patte  d'abeille   14 

13.  Aiguillon  d'abeille..   14 

14.  Patte  de  mouche  commune  [Musca  domestica)   14 

15.  Aile  de  la  mouche  commune  (fragment)  «  ,  15 

16.  Partie  d'aile  de  mouche  détaillée....,   15 

17 .  Intestins  de  mouche  ,   15 


18 .  Tête  et  bouche  la  mouche» .  ,...•«,,......,•<.•,,  ,  16 


—  52  — 


19 .  Tête  et  bouche  de  la  mouche  , , , , ,  t , ,  «, , ,  s ,,,,,,«  »  16 

20.  Aile  entière  de  mouche  •••••••  17 

21.  Antennes  de  la  mouche  .............  17 

22 .  Polyxène  lagure  ,   17 

23.  Punaise  commune   17 

24 .  Puce  (Pulex  ir rit  ans)   17 

25.  Pou  de  tête  (Pediculus  capitis)  ,  ,   18 

26 .  Parasite  du  mouton  [Malophagus  ovinus) ............   18 

27 .  Parasite  du  mouton   18 

28.  Pou  de  cheval  (Tricodecte)   19 

29.  Parasite  de  la  chauve-30uris  (Nicterinia  bi-ari  iculata)   19 

30.  Parasite  de  la  chauve  souris  (id.)   19 

31.  Parasite  du  serpent  boa  (Iodex  Gervaisii)  e   19 

32 .  Farasite  (Tricocephalus  crenatus)   20 

33.  Anguillules  de  la  colle  de  pâte   20 

34.  Ghelifer  cancroïdes   21 

35.  Epiderme  de  la  larve  de  la  Tipule   ,  •   21 

36.  Epiderme  de  la  larve  de  la  ïipulo  plus  grossie. .  22 

37.  Trachée  du  ver  à  soie  ,   22 

38.  Aile  de  papillon  (Zygena  Alexis)  i.,   22 

39.  Fragment  de  la  langue  du  limaçon  terrestre..   22 

40.  Coquillage  (Cyclostoma  patuium)   23 

41 .  Ecaille  de  sole   23 

42    Coupe  transversale  d'un  piquant  d'Oursin  de  mer  (Echinus).  23 

43.  Coupe  transversale  d'un  second  piquant  d'Oursin  de  mer. .  24 

44.  Polypier   24 

4p.  Sujets  d'entomologie  groupés  en  mosaïque    25 

IU.  —  Structure  intime  de  quelques  cristaux...  r   25 

46.  Même  sujet   25 

47.  Cristallisation  de  l'acide  Gallique   25 

48.  Ciistaux  d'Asparagine   26 

4  9 .  Cristaux  de  Cyanure  de  magnésium   f ... .  27 

50,  Cristaux  de  Salicine.   27 


—  53  — 

IV.  —  Objets  microscopiques  d'origine  végétale.— 


1°  Diatomées   28 

51.  Fragment  de  valve  de  Diatomée  (Coscinodiscus'   29 

52.  Coscinodiscus  entier  >   30 

53.  Coscinodiscus  centralis  (autre  épreuve  avec  éclairage  cen- 

trique)...  ,  ,   30 

54.  Exemple  de  trois  grossissements  gradués  d'unTricératium.  30 

55 .  Melosira  arenaria.   30 

56.  Amphitetras  vu  à  trois  grossissements  différents   31 

57.  Test  diatomique  groupé  par  Mceller   31 

58.  Diatomées  groupées  symétriquement   31 

59.  Diatomées  groupées  irrégulièrement  (lre  épreuve)   32 

60.  Diatomées  groupées  irrégulièrement  (2e  épreuve)   33 

61.  Diatomées  groupées  irrégulièrement  (3e  épreuve)   33 

02 .  Isthmia  nervosa   33 

63.  Navicula  lyra   34 

64.  Arachnoïdiscus  Japonicus   34 

65.  Fragment  de  la  valve  du  Pleurosigma-Angulatum   35 

66.  Terre  fossile  de  Bissex-Hill  (Barbades)   36 

67.  Terre  fossile  de  Bissex-Hill  (Barbades)   37 

68.  Même  sujet  e  .<,«.... „   37 

69.  Polycistines  groupées  en  rose   37 

70.  Fossiles  de  l'île  Mors  (Jutland)   37 

71 .  Terre  fossile  de  Moron  (Espagne)   38 

72.  Diatomées  de  l'Elbe  [Cuxhaven) .  . . ,  ,   38 

73 .  Diatomées  de  l'Eibe  (Cuxhaven).t  ,  38 

74.  Arachnoïdiscus  divers     38 

75.  Licmophora  splendida  ,  ,   39 

2°  Structure  intime  des  végétaux* 

76 .  Coupe  d'un  grain  de  Café  grillé  •   41 

77.  Fécule  (Arroio  root) . .  «   41 

78.  Coupe  transversale  de  Poivrier  noir   41 


79 .  Même  coupe.  —  Grossissement  différent  .*,..*,,«...•....  41 


—  54  — 

80 .  loupe  de  l'arbre  à  cire  (Myrica  cerifera)..   42 

8! .  Demi-coupe  de  l'arbre  à  cire  [Myrica  cerifera)*,,   43 

82.  Tissu  cellulaire  de  la  noix  de  coco  ,   43 

83.  Coupe  transversale  de  Chêne     43 

84.  Coupe  de  Sambucus  nigra  (Sureau  commun)   43 

85.  Orme  (coupe  d'Uimus  campestris  suberosa)   44 

86.  Coupe  de  Viburnum  lantana   44 

87.  Deus  coupes  :  Lundia  cordata  et  Platanus  occidentali3. . . .  44 

88.  Coupe  transversale  de  Sapin   44 

89.  Coupe  transversale  d'une  tige  de  Maïs.  -,   45 

90.  Différentes  coupes  d'un  fétu  de  paille. ,   45 

91.  Coupe  de  Cordyline  congesta.  .........   40 

92.  Coupe  de  Gorée  Ma'ée  (bois  des  Iodes)... . .   4  G 

93.  Coupe  transversale  de  Plectocomia  elongata  t   4  G 

94.  Epiderme  à  poils  de  Deutzia  gracilis   46 

95.  Poils  de  l'épiderme  de  l'Aralia  papyrifera   47 

9G,  Epiderme  de  prêle  (.Equiseium)    47 

97.  Epiderme  inférieur  d'une  feuille  de  buis  [Bùrus  Semper- 

virens).                 •  «...  48 

98.  Nervure  de  la  feuille  de  buis   48 

99.  Pollen  de  Rose  trémière   48 

100.  Coupe  d'agate   49 


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Par  M.  l'Abbé  MOIGNO 

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et  formant  chaque  année  3  forts  voh  de  près  de  800  pages» 

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ception de  la  8*  année  qui  n'a  que  2  vol. ,  et  dont  le  prix  n'est  que  de  17  fr.). 


COSMOS,  revue  encyclopédique  hebdomadaire  du  progrès  des  sciences  et  do 
leur  application  aux  arts  et  à  l'industrie,  par  M.  l'abbé  Moigno.  —  Depuis 
son  origine,  juillet  1852,  jusqu'au  31  décembre  1862,  21  vol,  grand  in-8% 
brochés:  125  fr. 


ACTUALITÉS  SCIENTIFIQUES 

PUBLIÉES  PAR  M.  L'ABBÉ  MOIGNO. 


PREMIERE  SÉRIE 

I.  SUR  LA  RADIATION,  par  M.  John  Tyndall,  traduit  de  l'anglais. 

Brochure  in- 18  jésus.  1  fr.  25 

IL  SUR  LA  FORCE  DE  COMBINAISON  DES  ATOMES,  par  M.  A.-W. 

Hofmann;  traduit  de  l'anglais,  aveo  un  aperçu  de  philosophie  chimique. 

In-18  jésus..  1  fr.  25 

IIL  ANALYSE  SPECTRALE  DES  CORPS  CÉLESTES,  par  M.  William 

Huggins,  traduit  de  l'anglais.  In-18  jésus.  1  fr.  50 

IV.  LA  CALORESCENCE  —  INFLUENCE  DES  COULEURS  ET  DE  LA 

CONDITION  MÉCANIQUE  SUR  LA  CHALEUR  RAYONNANTE, 

par  M.  John  Tyndall,  traduit  de  l'anglais.  In-18  jésus.         1  fr.  50 

V,  LA  FORCE  ET  LA  MATIÈRE.  —  LA  FORCE.  —  DEUX  CONFÉ- 

RENCES de  M.  Tyndall,  traduites  de  l'anglais,  avec  appendice  sur 
la  nature  et  la  constitution  intime  de  la  matière.  In-18  jésus.  1  fr.  50 

VI.  LES  ÉCLAIRAGES  MODERNES.  Conférences  de  M.  l'Abbé  Moigno. — 

Éclairage  aux  huiles  et  essences  de  pétrole.  —  Éclairage  au  magné- 
sium. —  Éclairage  au  gaz  oxhydrogène.  —  Eclairage  à  la  lumière 
électrique.  —  Régulateur  de  la  pression  du  gaz.  —  In-18  jésus.  2  fr. 
VIL  SEPT  LEÇONS  DE  PHYSIQUE  GÉNÉRALE,  par  Augustin  Cauchy, 
aveo  un  appendice  sur  les  rapports  de  la  science  avec  la  foi. 
In-18.  1  fr.  50 

VJII.  PHYSIQUE  MOLÉCULAIRE.  Ses  conquêtes,  ses  phénomènes  et  ses 
applications.  In-18  jésus.  2fr.  50 

IX.  SIX  LEÇONS  SUR  LE  CHAUD  ET  LE  FROID,  faites  à  un  jeune  au- 
ditoire pendant  les  vacances  de  Noël,  par  M.  J.  Tyndall,  traduites  de 
l'anglais.  In-18  jésus.  2  fr. 

X.  FARADAY  INVENTEUR,  par  M.  John  Tyndall,  traduit  de  l'anglais» 
In-18  jésus.  2fr. 

XL  SACCHARIMÉTRIE  OPTIQUE ,  CHIMIQUE  et  ME LASSI MÉTRIQUE, 
in- 18  jésus.  3  fr.  50 

XII.  MELANGES  DE  PHYSIQUE  et  DE  CHIMIE  PURES  ET  APPLI- 
QUÉES. In-18  jésus.  3  fr.  50 

XIII.  SCIENCE  ANGLAISE.  Son  bilan  en  août  1868.  Réunion  de  Norwich. 

In-18  jésus.  2fr.50 

XIV.  SCIENCE  ANGLAISE.  Son  bilan  en  1869.  Réunion  à  Ex eter  de  l'Asso- 

ciation britannique  pour  l'avancemenl  des  sciences,  in-18  jésus  de 
416  pages.  3  fr.  50 

XV.  LES  ALIMENTS,  quatre  Conférences  faites  à  la  Société  des  Arts  de 
Londres,  par  M.  le  docteur  Letheby,  traduites  de  l'anglais.  In-18 
jésus,  3  k* 


XVL  ESQUISSE  HISTORIQUE  DE  LA  THÉORIE  DYNAMIQUE  DE  LA. 
CHALEUR,  par  M.  Peter  Guthrie  Tait,  professeur  à  l'Université 
d'Edimbourg.  Traduite  de  1  anglais.  Un  vol.  in-18  jésus,       3  fr.  50. 

XVII.  CONSTITUTION  DE  LA  MATIÈRE  et  ses  mouvements  ,  nature  et 
cause  de  la  pesanteur,  par  le  P.  Leray,  de  la  congrégation  des  Eu- 
distes,  avec  une  préface  par  M.  l'abbé  Moigno.  In-18  jésus,  orné  de 
figures,  2  fr. 

Vrill.  THÉORIE  DU  VÉLOCIPÈDE.— SUR  LES  LOIS  DE  L'ÉCOULEMENT 
DE  LA  VAPEUR,  par  M.  Macquorn  Rankine,  professeur  à  l'Univer- 
sité de  Glascow.  Traduction  par  M.  J.-B.  Viollet,  revue  par  M.  l'abbé 
Moigno.  Br.  in-18  jésus.  1  fr.  25 

XIX.  LES  MÉTAMORPHOSES  CHIMIQUES  DU  CARBONE.  Leçons  faites  à 
un  jeune  auditoire  dans  Royal-Institution,  par  M.  William  Odling. 
In-18  jésus.  2  fr. 

XX.  GÉOLOGIE  DES  ALPES  ET  DU  TUNNEL  DES  ALPES,  par  M.  Elie 

de  Beaumont.  Nouvelles  observations  géologiques  sur  les  roches  antlira- 
cif ères  des  Alpes,  par  M.  Sismonda,  traduit  de  l'italien  par  M.  l'abbé 
Moigno.  Un  volume  in-18  jésus,  orné  d'une  carte  géologique  du 
Tunnel  des  Alpes.  2  fr. 

XXI.  LES  PHÉNOMÈNES  ET  LES  THÉORIES  ÉLECTRIQUES,  programme 

d'un  cours  en  sept  leçons  ,  par  M.  le  professeur  Tyndall,  traduit 
de  l'anglais.  In-18  jésus.  1  fr.  50 

XXII.  LA  LUMIÈRE,  notes  d'un  cours  de  neuf  leçons.  —  Sur  le  Rôle  scien- 

tifique de  l'Imagination,  par  M.  John  Tyndall,  professeur  à  Royal- 
Institution  ,  traduit  de  l'anglais  par  M.  l'abbé  Raillard,  revu  par 
M.  l'abbé  Moigno,  accompagné  d'un  Appendice  sur  l'arc-en-ciel,  par 
M.  l'abbé  Raillard.  In-18  jésus  de  184  pages.  2  fr . 

XXIII.  RECHERCHES  SUR  LES  AGENTS  EXPLOSIFS  MODERNES  et  sur 

leurs  applications  récentes,  recueillies  et  résumées  par  M.  l'abbé 
Moigno.  In-18  jésus  de  144  pages.  2  fr. 

XXIV.  RELIGION  ET  PATRIE  vengées  de  la  fausse  science  et  <b  l'envie  hai- 

neuse, par  M.  l'abbé  Moigno.  In-18  jésus  de  144  pages.  1  fr.  50 

XXV.  ÉLÉMENTS  DE  THERMODYNAMIQUE ,  par  J,  Moutier ,  ancien 

élève  de  l'Ecole  polytechnique.  In-18  jésus.  2  fr.  50 


DEUXIEME  SERIE 
COURS  DE  SCIENCE  ILLUSTRÉE 


I.  L'ART  DES  PROJECTIONS,  par  M.  l'abbé  Moigno.  Avec  103  figures 
interc.  dans  le  texte.  In- 18  jésus.  2  fr.  50 

II.  LA  PHOTOMICROGRAPHIE  en  100  tableaux  pour  projection,  texte 
explicatif,  par  M.  Jules  Girard,  In-18  jésus.  fr.  50 


LEÇONS  DE  MÉCANIQUE  ANALYTIQUE,  rédigées  principalement  d'après 
les  méthodes  d'Augustin  Cauchy  et  étendues  aux  travaux  les  plus  récents, 
par  M,  l'abbé  Moigno.  —  Statique.  —  Un  fort  vol.  in-8°,  avech'g.        12  fr. 

PRINCIPES  FONDAMENTAUX  D'APRÈS  LESQUELS  DOIVENT  SE 
RÉSOUDRE  AU  MOMENT  PRÉSENT  LES  DEUX  GRANDES  QUES- 
TIONS :  1°  Des  rapports  de  l'Eglise  et  de  l'État;  2°  de  la  liberté  de  l'organi- 
sation de  l'enseignement,  par  M.  l'abbé  Moigno.  In-8°,  br,  1  fr.  50 

LE  SON,  par  M.  John  Tyndall,  professeur  à  l'Institution  royale,  traduit 
de  l'anglais  et  augmenté  d'un  appendice  par  M.  l'abbé  Moigno.  Un  beau 
volume  in-8,  orné  de  171  figures  dans  le  texte.  7  fr. 

LA  CLEF  DE  LA  SCIENCE  ou  les  phénomènes  de  tous  les  jours,  par  le  doc- 
teur Brewer,  traduit  de  l'anglais  par  M.  l'abbé  Moigno,  4e  édition,  revue, 
corrigée  et  augmentée,  1  volume  in-18  anglais,  avec  figures.  3  fr.  50 

RECHERCHES  SUR  LES  CAUSES  ET  LES  LOIS  DES  MOUVEMENTS  DE 
L'ATMOSPHÈRE,  par  le  P.  J.  M.  Sanna  Solaro.  —  Vents  rectilignes .  —  Un 
très-fort  volume  in-8.  9  fr. 

RECHERCHES  SUR  LES  MEILLEURES  CONDITIONS  DE  CONSTRUC- 
TION DES  ÉLECTRO-AIMANTS,  par  M,  le  comte  Th.  du  Moncel.  1  vol- 
în-8.  3  fr. 

LA  THÉORIE  GÉOGÉNIQUE  et  la  science  des  anciens,  par  M.  l'abbé  Choyer, 
chanoine  honoraire  d'Angers.  1  vol.  in  8,  broché.  2  fr. 

PHYSIONOMIE  DE  NOS  CONTRÉES  ET  PARTICULIÈREMENT  DU 
BASSIN  DE  PARIS  avant  et  pendant  la  première  apparition  de  l'homme, 
par  M.  le  docteur  Eugène  Robert.  In  8.  1  fr. 

LA  DIFFUSION  de  M.  Jules  Robert,  fabricant  de  sucre  à  Gr.  Seelowitz  (Mo- 
ravie, Autriche).  Comptes  rendus,  rapports,  communications,  jugements,  etc., 
relatifs  à  ce  nouveau  procédé  d'extraction  du  jus  de  betterave?,  recueillis  par 
M.  Joseph  Adler,  à  Vienne  (Autriche).  Traduit  de  l'allemand.  In*8.  3  fr.  50 


Pour  paraître  en  août 


LES 

SPLENDEURS  DE  LA  FOI 

ACCORD  PARFAIT  DE  LA 

RÉVÉLATION  ET  DE  LA  SCIENCE 

DE  LA 

FOI  ET  DE  LA  RAISON 

PAR 

M.  l'abbé  MOIGNO 

BEAU  YOL.  IN-8°. 
TYPOGRAPHIE  WALDÊ9  *  RUE  BONAPARTE,  44. 


PUBLICATIONS  DE  M.  L'ABBj|XiOIGNO. 


LES  MONDES 


REVUE    HEBDOMADAIRE    DES  SCIENCES 
ET  DE  LEURS  APPLICATIONS  AUX  ARTS  ET  A  L'INDUSTRIE, 

p*RlS   $5  fr.  I  ÉTRANGER  

DEPARTEMENTS   3©  If.  |  PAYS  D?OUTRE-MËR  


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45  fr. 


BILAN  DE  LA  SCIENCE  ANGLAISE  AU  MOIS  D'AOUT  1868. 


MELANGES  DE  PHYSIQUE  et  DE  CHIMIE  PURES  ET  APPLIQUÉES. 


SUR  LA  RADIATION,  par  M.  John  Tyndall,  traduit  de  l'anglais.  Brochure 
In  18  jésus.  1  fr.  25 

SUR  LA  FORCE  Dii  COMBINAISON  DES  ATOMES,  par  M.  A.-W.IIofmann; 
traduit  de  l'anglais,  aveo  un  apsrçu  de  philosophie  chimique.  hi-13.    1  fr.  25 

ANALYSE  SPECTRALE  DES  CORPS  CÉLESTES,  par  M.  William  Hnggins, 
traduite  de  l'anglais.  In- 18.  1  fr.  50 

LA  C  A  LORESCENCE  —  INFLUENCE  DES  COULEURS  ET  DE  LA 
CONDITION  MÉCANIQUE  SUR  LA  CHALEUR  RAYONNANTE,  par 
M.  John  Tyndall,  traduit  de  l'anglais.  In-18.  1  fr.  50 

LA  FORCE  ET  LA  MATIÈRE.  —  L  V  FORCE.  —  DEUX  CONFÉRENCES 
de  M.  Tyndall,  traduites  de  l'anglais,  avec  appendice  sur  la  nature  et  la 
constitution  intime  de  la  matière.  Iu-18.  1  fr.  50 

SEPT  LEÇONS  DE  PHYSIQUE  GÉNÉRALE,  par  Augustin  Cauchy,  avec  un 
appendice  sur  les  rapports  de  la  science  avec  la  foi.  In-18.  1  fr.  50 

LES  ÉCLAIRAGES  MODERNES.  Conférences  de  M.  l'Abbé  Moigno,—  Éclai- 
rage aux  huiles  et  essences  de  pétrole.  —  Éclairage  au  magnésium.  —  Eclai- 
rage au  gaz  oxhydrogène.  —  Éclairage  à  la  lumière  électrique.  —  Régulateur 
de  Ja  pression  du  gaz.  —  Irf-18  jésus.  2  fr. 

PHYSIQUE  MOLECULAIRE.  Ses  conquêtes,  ses  phénomènes  et  ses  applica- 
tions. In-18.  2fr.  50 

SIX  LEÇONS  SUR  LE  CHAUD  ET  LE  FROID,  faites  à  un  jeune  auditoire  pen- 
dant les  vacances  de  Noël,  parM.  J.  Tyndall,  traduites  de  l'anglais.In-18.  2  fr. 

FARADAY  INVENTEUR,  par  M.  John  Tyndall,  traduit  de  l'anglais  par 
M.  l'abbé  Moigno.  In-18  jésus.  2  fr. 

LES  ALIMENTS,  quatre  Conférences  faites  à  la  Société  des  Arts  de  Londres, 
par  M.  le  docteur  Letheby,  traduites  de  l'anglais. In-18  jésus.  3  fr. 

SACCHARIMÉTRIE  OPTIQUE,  CHIMIQUE  et  MELASSIMÉTRIQUE, 
in  18,  Prix:  3  fr.  50 

CONSTITUTION  DE  LA  MATIÈRE  et  ses  mouvements,  nature  et  cause  de  la 
pesanteur,  par  le  P.  Leray,  de  ]a  congrégation  des  Eudistes  ,avec  une  préface 
par  M.  l'abbé  Moigno.  Un  vol.  in-18  jésus,  orné  de  figures,  2  fr. 

ESQUISSE  HISTORIQUE  DE  LA  THÉORIE  DYNAMIQUE  DE  LA  CHA- 
LEUR, par  M.  Peter  Guthrie  Tait,  profezseur  à  l'Université  d'Edimbourg. 
Traduite  de  1  anglais  par  M.  l'abbé  Moigno.  Un  vol.  in-18  jésus,       3  fr.  50. 

THÉORIE  DU  VÉLOCIPÈDE.  SUR  LES  LOIS  DE  L'ECOULEMENT  DE 
LA  VAPEUR,  par  M.  Macquorn  Rankine,  professeur  à  l'Université  de 
Glascow.  Traduction  par  M.  J.-B.  Viollet,  revue  par  M.  l'abbé  Moigno. 
Br.  in-18  jésus,  1  fr  25 

LES  MÉTAMORPHOSES  CHIMIQUES  DU  CARBONE.  Leçons  faites  à  un  jeune 
auditoire  dans  Royal-Institution,  par  M.  William  Odling.  In-18  jés.       2  fr. 

LES  PHÉNOMÈNES  ET  LES  THÉORIES  ÉLECTRIQUES,  programme  d'un 
cours  en  sept  leçons,  par  M.  le  professeur  Tyndall.  In-18  jésus,       i  fr.  50 

SCIENCE  ANGLAISE.  Son  bilan  en  18G9.  Réunion  à  Exeter  de  l'Association 
britannique  pour  l'avancement  des  sciences. 


Réunion  de  Norwich.  In  18. 


2fr.50 


In-18, 


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Paris,  —  Typographie  Walder,  rue  Bonaparte,  44.