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Full text of "Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes"

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RECUEIL 


DE 


TRAVAUX  RELATIFS 

A  LA 

PHILOLOGIE  ET  A  L'ARCHÉOLOGIE 

ÉGYPTIENNES  ET  ASSYRIENNES 
POUR  SERVIR  DE  BULLETIN  A  LA  MISSION  FRANÇAISE  DU  CAIRE 

Vol.  VIII.  Liv.  1  et  2. 
fubli:k  sous  il. a.  uirtcction  dk 

G.  MASPERG 

MEMBRE  DE  L'INSTITUT,  PROFESSEUR  AU  COLLEGE  DE  FRANCE,  DIRECTEUR  DÉTUDES  A  L'ÉCOLE  PRATIQUE  DES  HAUTES  ÉTUDES. 


paris; 

F.  VIEWEG,  LIBRAIRE-ÉDITEUR 

67,  Rue  de  Richelieu,   67. 
M  DCCC  LXXXVT. 


El 


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OUVRAGES 

RELATIFS  A  LA  PHILOLOGIE  ET  A  L'ARCHÉOLOGIE  ÉGÏPTIENNES  ET  ASSÏRIENNES 


EN    VENTE    A    LA    MEME    LIBRAIRIE. 


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de  grammaire.  1  vol.  gr.  in-S**.  12  fr. 

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*  Syrie,   en  Phénicie,   en  Palestine,  etc.,  au  xiv^  siècle  avant  notre  ère.  gr.    in-S".   1   fr. 

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populaires,  publiés  avec  une  traduction  française.  in-S".  bi\  8  fr. 

GUIEYSSE  (P.).  Rituel  funéraire  égyptien,  chapitre  64'.  Textes  comparés,  traduction  et  commen- 
taires d'après  les  papyrus  du  Louvre  et  de  la  Bibliothèque  nationale.    1   vol.  in-4°,  pi. 

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INSCRIPTIOS'S  hiéroglyphiques  copiées  en  Egypte  pendant  la  mission  scientifique  de  M.  le  vicomte 
E.  de  Rougé,  publiées  par  M.  le  vicomte  J.  de  Rougé.  4  vol.  in-4°.  120  fr. 

LEFÉBURE  (E.).  Le  Mythe  Osirien.  Première  partie:  Les  Yeux  d'Horus.  1  vol.  in-4».         20  fr. 

Deuxième  partie  :   Osiris.   1  vol.  in-4°.  20  fr. 

LEPSnJS  (C.-R.).  Les  métaux  dans  les  inscriptions  égyptiennes,  traduit  de  l'allemand  par  W.Berend, 
avec    notes  et  corrections  de  l'auteur.  in-4°,  avec  2  pi.  12  fr. 

LIEBLEIN"  (J.).  Index  alphabétique  de  tous  les  mots  contenus  dans  le  Livre  des  Morts  publié 
par  R.  Lepsius  d'après  le  papyrus  de  Turin.    1   vol.  petit  in-8°.  12  fr. 

MARIETTE-BEY.  Deiiderah,  Description  générale  du  grand  temple  de  cette  ville.  Tomes  I  à  IV 

et  supplément.   5  vol.  in-f  contenant  339  pi.  ace.   d'un  volume  de  texte  in-4°.   390  fr. 

Le  volume  de  texte  se  vend  à  part  60  fr. 

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Une  visite  au  musée  de  Boulaq  ou  description  des  principaux  monuments  conservés  dans 

les  salles  de  cet  établissement  (en  langue  arabe").    1  vol.  in-8°,  relié  demi-toile.     5  fr. 

Monuments  divers  recueillis  en  Egypte  et  en  Xubie.    Se  publie  par  livraisons  de  4  pi.   ou 

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Les  papyrus  égyptiens  du  musée  de  Boulaq,  publiés  en  facsimilé.  Tomes  I  et  II,  Papyrus 

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publiés  d'après  le  manuscrit  de  l'auteur  par  G.  Maspero.  Livr.  I  à  VIII.       98  fr.   50 

MASPERO  (G.).  Des  formes  de  la  conjugaison  en  égyptien  antique,  eu  démotique  et  en  copte. 
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Essai  sur  l'inscription  dédicatoire  du  temple  d'Abj'dds  et  la  jeunesse  de  Sésostris.  15  fr. 

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Une  enquête  judiciaire  à  Thèbes  au  temps  de  la  xx'  dynastie.  "Etude  sur  le  papyrus  Abbott. 

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Cette  publication  a  lieu  par  volumes  de   20  feuilles  d'impression    divisés   en  fascicules 

paraissant  à  des  époques  indéterminées. 
Le  4'  volume  est  en  cours  de  publication.  —  Aucun  fascicule  n'est  vendu  séparément. 


RECUEIL 


DE 


TRAVAUX  RELATIFS 

A  LA 

PHILOLOGIE  ET  A  L'ARCHÉOLOGIE 

ÉGYPTIENNES  ET  ASSYETENJSTES 
POUR  SERVIR  DE  BULLETIN  A  LA  MISSION  FRANÇAISE  DU  CAIRE 

PTTBr.lfî    sous   LA.    DIRECTION    DE 

G.  MASPERO 

MEMBRE  DE  L'INSTITUT,  PROFESSEUR  AU  COLLÈGE  DE  FRANCE,  DIRECTEUR  DÉTUDES  A  L'ÉCOLE  PRATIQUE  DES  HAUTES  ÉTUDES. 


HUITIEME  ANNÉE. 


PARIS, 

F.  VIEWEG,  LIBRAIRE-ÉDITEUR 

67,   Rue  de  Richelieu,   67. 
M  DCCC  LXXXVT. 


VIEÎTOE  —  TÏP.  ADOLPHE  HOLZHAUSEK. 

IMPKIMEDB  DK  LA  CODR  I.  &  R-  ET  DE  L'UNIVERSITE 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


On  et  Onion  (avec  quatre  planches),  par  E.  Brugsc^-Bey 1 

Fragments  de  la  version  thébaine  de  l'Ecriture  (Ancien  Testament),  par  E.  Amélineau  (suite)  ...  10 

Inschriften  ans  der  saïtischen  Période,  von  Dr.  A.  Wiedemann 63 

La  découverte  des  statues  de  Meïdoum,  par  Daninos 69 

A  propos  de  l'article  de  M.  Wiedemann,  par  le  Dr.  Karl  Piehl 74 

Les  Ilim,  par  G.  Maspero 84 

La  pyramide  du  roi  Pepi  1°'",  par  6.  Maspero  (suite  et  iîn) 87 

Textes  historiques  d'Ipsamboul,  par  Paul  Guieysse 120 

Zu  der  sogenannten  saïtischen  Formel,  von  Dr.  A.  Wiedemann 143 

Nouvel  essai  de  restitution,  de  traduction  et  d'explication  du  texte  de  la  troisième  tablette  de  Seu- 

kereh  (avec  une  planche),  par  A.  Aurès ]50 

Petits  monuments  et  petits  textes  recueillis  en  Egypte,  par  U.  Bouriant 158 

Deux  petits  textes  provenant  de  Thèbes  (avec  une  planche),  par  Philippe  Virey 169 

Einige  griechisch-demotische  Lehnworter,  von  Max  Muller 172 

Notes  sur  différents  points  de  grammaire  et  d'histoire,  par  G.  Maspero 179 

Nummuli  (avec  une  planche),  par  M.  de  Rochemonteix 192 


RECUEIL 


DE  TRAVAUX  RELATIFS  A  LA  PPIILOLOGIE  ET  A  L'ARCHÉOLOGIE 
ÉGYPTIENNES  ET  ASSYRIENNES. 

Vol.  VIII.  Fascicules  I— IL 

Contenu  :  1)  On  et  Onion,  par  E.  Brdgsch-Bey.  —  2)  Fragments  de  la  version  thébaine  de  l'Ecriture  (Ancien  Testament),  par 
E.  Améliseau  (suite).  —  3)  Inscbriften  aus  der  saïtisclien  Période,  von  De.  A.  WIEDEMA^'5.  —  4)  La  découverte  des 
statues  de  Meidoum,  par  Daninos.  —  A  propos  de  l'article  de  M.  Wiedemann,  par  le  Du.  Karl  Piehl.  —  6)  Les 
Ilims,  par  G.  Maspero. 

ON  ET  ON^IOK 

PAR 

E.  Brugsch-Bey. 

A  environ  34'''"  du  Caire,  sur  la  ligne  de  chemin  de  fer  de  Zagazig,  se  trouve  la  station 
de  Chibin  el  Cauater  (le  Chibin  des  ponts)  où  l'on  descend  pour  se  rendre  aux  ruines, 
indiquées  sur  les  cartes  sous  le  nom  de  «Tell  el  Jaboudi»,  c'est-à-dire  :  «colline  des  juifs ».- 
Cet  endroit,  peu  connu  et  encore  moins  visité  jusqu'en  1869,  devint  tout  à  coup  l'objet  d'un 
certain  intérêt  et  d'une  curiosité  malbeureusement  trop  grande,  car  elle  causa  la  perte  et  la 
dispersion  d'un  genre  de  monuments  presque  unique  jusque  là.  Ma  première  visite  à  ces 
ruines  remonte  à  lété  de  1870.  En  traversant  le  village  de  Chibin  el  Canater,  je  trouvai  dans 
le  magasin  d'un  épicier  grec  des  fragments  de  plaques,  formées  d'une  terre  ressemblant  à 
de  la  porcelaine  grossière  et  couverte  d'émaux  de  diflférentes  couleurs,  ainsi  qu'une  quantité 
de  disques  ronds  de  diverses  grandeurs  et  du  même  travail.  Sur  ma  demande  le  propriétaii*e 
me  raconta  que  ces  objets  provenaient  d'une  colline  située  au  milieu  des  ruines  de  Tell  el 
Jahoudi,  et  que  les  Arabes,  en  y  cherchant  le  sebah  (espèce  d'engrais  pour  leurs  terres) 
en  trouvaient  en  grandes  quantités.  M'étant  rendu  à  l'endroit  indiqué,  je  pus  me  con- 
vaincre du  fait,  eu  voyant  sortir  sous  mes  yeux  un  certain  nombre  de  petits  disques,  ainsi 
que  des  fragments  de  plaques  couverts  d'hiéroglyphes  et  de  différents  dessins,  tous  en 
émaux. 

A  mon  retour  au  Caire,  je  fis  part  de  ce  que  j'avais  vu  à  M.  Mariette  et  lui  deman- 
dai la  permission  d'installer  des  fouilles  au  dit  endroit.  Malheureusement  nous  fûmes  forcés, 
pour  différentes  raisons,  d'ajourner  les  travaux  jusqu'à  l'automne  ;  alors  seulement  je  pus  me 
mettre  à  l'œuvre,  ayant  une  cinquantaine  d'ouvriers  à  ma  disposition.  Mais  ce  retard  avait 
suffi  pour  faire  disparaître  une  quantité  considérable  de  ces  monuments  curieux,  aujourd'hui 
dispersés  dans  les  différentes  collections  de  l'Europe. 

Les  ruines  se  trouvent  à  une  distance  de  3  à  4''™  de  la  station  de  Chibin  el  Canater, 
sur  la  lisière  du  désert.  Pendant  les  fouilles  je  n'avais  pas  malheureusement  les  instruments 
nécessaires  pour  relever  un  plan  exact,  et  je  suis  forcé  à  l'heure  actuelle  de  donner  grosso 

Recueil,  VIII.  1 


On  et  Onion. 


modo  une  descriptiou  de  l'ancienne  ville.  Les  ruines  forment  un  rectangle,  dont  le  grand  " 
côté,  de  l'Est  à  l'Ouest,  parallèle  au  terrain  cultivé  et  le  bordant,  a  environ  900"  et  le  petit 
côté,  du  Nord  au  Sud,  de  400  à  500™.  Le  tout  est  entouré  d'une  enceinte  d'une  hauteur 
variant  de  8  à  12"^  et  d'une  contre-appi'oche  de  4  à  5™,  séparées  par  un  fossé  de  3  à  4" 
de  largeur.  Les  matériaux  employés  sont  des  briques  crues,  de  dimensions  moyennes,  comme 
du  reste  dans  toutes  les  villes  de  l'ancienne  Egypte.  A  peu  près  sur  le  grand  axe,  à  quel- 
ques centaines  de  mètres  de  l'enceinte  Ouest  se  trouvait  une  colline  de  sable  de  7  à  8™  de 
hauteur  et  coupée  par  une  tranchée  ou  plutôt  une  voûte,  faite  probablement  par  les  fellahs 
pour  le  transport  de  leur  engrais. 

C'est  là  que  les  Arabes  avaient  trouvé  une  certaine  quantité  de  piliers,  colonnes  octo- 
gones, bases  de  colonnes  et  plusieurs  statues  en  granit,  plus  ou  moins  brisées,  ainsi  que  les 
fragments  et  disques  eu  terre  émaillée.  Vers  l'Est  et  assez  près  de  l'enceinte,  s'élevait  une 
autre  colline  formée  de  sable,  de  briques  crues  et  de  fragments  de  pierres,  provenant  de 
constructions  antérieures.  Quelques-unes  de  ces  pierres  que  j'ai  pu  examiner,  portaient  des 
hiéroglyphes  d'un  travail  très  soigné,  et  une  entr'autres  laissait  reconnaître  encore  la  partie 
inférieure  d'un  cartouche  avec  les  signes  :  m^\ 

La  hauteur  de  cette  colline  était  à  peu  près  de  8  à  10".  Dispersés  sur  tout  le  teiTain 
étaient  des  débris  de  colonnes  et  des  blocs  de  granit  provenant  de  diverses  constructions, 
mais  presque  toujours  sans  hiéroglyphes  ni  ornementations. 

La  première  colline  a  été  soigneusement  étudiée  par  moi  avant  la  mise  en  train  des 
fouilles.  Sur  la  couche  supérieure,  formée  de  sable,  reposaient  encore  des  blocs  d'albâtre 
oriental,  ayant  servi  de  dallage,  d'un  très  beau  grain  et  d'un  poli  extrêmement  fin;  d'autres 
étaient  renversés  et  avaient  roulé  au  pied  de'  la  colline.  Certains  endroits  du  dallage 
portaient  encore  les  premières  assises  des  murs  d'élévation,  ceux-ci  en  blocs  de  calcaire 
avec  de  faibles  traces  de  peinture.  Malheureusement  l'ensemble  était  tellement  bouleversé, 
qu'il  n'y  avait  plus  moyen  de  reconnaître  ni  la  grandeur  ni  la  disposition  de  la  construction 
ancienne. 

Près  de  là  se  trouvaient  des  bases  de  colonnes  eu  granit  rose  portant  des  inscriptions  i, 
qui  semblent  avoir  fait  partie  de  la  construction,  érigée  sur  la  colline,  mais  provenant  d'une 
bâtisse  antérieure.  Sur  le  même  niveau  que  le  dallage  en  albâtre,  et  à  une  distance  de 
7  ou  8"  de  celui-ci,  était  posé  un  énorme  bloc  rectangulaire  en  pierre  calcaire.  L'intérieur 
était  creux  et  un  petit  escalier,  taillé  dans  le  bloc  même,  conduisait  au  fond.  Les  dimensions 
et  le  dessin  sont  publiés  dans  :  Transactions  of  the  Society  of  Bihlical  Archœology,  vol.  Vil, 
part  2. 

Des  débris  de  constructions  relativement  modernes  étaient  entassés  sur  le  dallage  en 
albâtre,  le  tout  formaut  un  conglomérat  de  pierres  cassées,  briques,  sable  et  fragments  de 
tuiles  et  disques  émaillés. 

Le  premier  travail  était  de  nettoyer  le  dallage,  en  ayant  soin  de  ne  pas  toucher  aux 
débris  des   murs   d'élévation.    L'ouvrage   fut   terminé   en    18  jours,    mais   le    résultat   était 


1)   Zeitschrift,  1871. 


On  et  Onion. 


malheureusement  peu  satisfaisant  et  seulement  compensé  par  le  nombre  des  fragments  de 
tuiles  et  autres  objets  en  terre  émaillée  trouvés  pendant  ce  temps.  Les  fouilles  sur  d'autres 
points  du  Tell  n'ont  donné  que  quelques  statues,  plus  ou  moins  brisées,  en  granit  rose,  et  des 
blocs  de  différentes  matières,  mais  tellement  dispersés  qu'il  était  impossible  d'en  tirer  un  parti 
quelconque.  Ces  statues  ont  été  décrites  dans  le  ZeitscJirift,  1871  et  dans  :  Transactions  of 
ilie  Society  of  Bihlical  Archœology,  vol.  VII,  part  2. 

Mon  séjour  à  Tell  el  Jaboudi  durait  deux  mois,  et  en  le  quittant  je  fus  convaincu  d'avoir 
enlevé  tout  ce  qui  restait  d'une  construction  jadis  unique  dans  son  genre. 

Vouloir  reconstituer,  même  approximativement,  le  plan  de  l'édifice  ancien,  serait  une 
chose  impossible;  tout  ce  que  j'ai  pu  conclure  c'est  que  le  temple  ou  plutôt  la  chapelle  érigée 
sur  la  colline  était  de  dimensions  modestes  et  bâtie  sur  des  constructions  plus  anciennes  qui 
avaient  servi  de  base  à  la  colline  artificielle. 

Avant  de  parler  du  genre  de  la  consti-uction  même,  je  donne  ici  la  liste  des  objets 
ramassés  pendant  les  fouilles  et  qui  se  trouvent  actuellement  au  Musée  de  Boulaq  : 

2300  disques  ronds  en  terre  émaillée,  voir  pi,  I,  dessin  n°  1 ,  les  plus  grands  de  0.09™, 
les  plus  petits  de  0.015™; 

1300  disques  ronds  en  terre  émaillée,  voir  dessin  n°  2,  les  plus  grands  de  0.06™,  les 
plus  petits  de  0.017™. 

L'épaisseur  des  disques  varie  de  0.002  à  0.01™.  Sur  une  couche  de  porcelaine-biscuit 
très  grossière  sont  appliqués  des  dessins  en  émail  d'une  épaisseur  d'un  demi-millimètre  à 
3  millimètres,  suivant  la  grandeur  des  disques;  les  émaux  de  différentes  couleurs,  blanc- 
rosâtre  et  gris-rosâtre,  alternativement  incrustés  l'un  dans  l'autre,  portent  au  milieu  une  espèce 
de  clou  en  émail  jaune  clair.  Ces  clous  sont  remplacés  quelquefois  par  des  clous  en  bronze, 
probablement  par  suite  d'une  restauration. 

En  examinant  les  3600  disques,  j'ai  trouvé  sur  le  dos  de  83  du  dessin  n°  1  les  marques  :-- 


2  disques  portant  C 


5 

» 

1  disque  portant 

1 

» 

1 

» 

3  disques 

» 

2 

» 

1  disque 

» 

2  disques 

» 

1  disque 

» 

7  disques 

» 

19 

» 

15        » 

» 

21 

» 

M 


© 


A 

X 

O 


4  On  et  Onion. 


Sur  35  disques  du  dessin  u°  2  : 

4  disques  portant  I 

1  disque        »        Y 
1        »  »         A 

3  disques       »        E 


10 

» 

o 

5 

» 

A 

11 

» 

X 

27  morceaux  du  dessin  n°  3  dont  : 

1 

portant  "]• 

2 

» 

+ 

3 

» 

A 

1 

» 

l" 

1 

» 

0 

Émail  rouge  sur  fond  jaune  clair;  bleu  foncé  sur  bleu  clair,  ocre  foncé  sur  ocre  clair. 
16  fleurs  de  lotus  du  dessin  n°  4  en  émail  rouge,  bleu,  vert  et  jaune  : 

o 

1  portant  I 

1  »        A 

2  »        I 

26  morceaux  du  dessin  n°  5  en  émail  jaune,  vert,  bleu,  blanc  et  gris  rougeâtre  dont  : 

3  portant  X 

1  »  °o 

1  »  Ci 


t 


Les  dessins  n"'  4  et  5  étaient  arrangés  en  frise  ayant  été  collés  sur  les  murs;  égale- 
ment les  morceaux  du  dessin  n°  3.  Deux  morceaux  du  dessin  n°  6  en  émail  multicolore, 
portant  les  cartouches  de  Ram  ses  III. 

Environ  150  morceaux  de  fragments  de  tuiles  avec  inscriptions  hiéroglyphiques,  qui  se 
divisent  en  quatre  parties,  savoir  : 

1.  Les  inscriptions  sont  en  creux,  rempli  de  stuc,  n°'  10  et  11,  pi.  II. 

2.  En  émail  appliqué,  n°  12,  pL  U. 

3.  En  relief,  n°  13,  pi.  IL 

4.  Des  hiéroglyphes,  coulés  à  part  et  puis  incrustés  dans  les  murs,  n°  14,  pi.  H. 
Une  centaine  de  morceaux  représentant  des  débris  de  figurines,   têtes,   pieds,  torses; 

pieds  et  têtes  d'animaux,  etc. 

Les  figurines  représentent  des  prisonniers  asiatiques  et  nègres,  la  corde  au  cou  et  les 
bras  liés  (voir  dessin  n°  7,  pi.  I). 

Un  millier  de  morceaux  de  mosaïque  en  albâtre  des  dessins  8,  pi.  I;  les  plus  petits 
0.0 1"»,  les  plus  grands  0.08"^. 

Quatre  oiseaux  du  dessin  9,  pi.  II,  en  émail  blanc  sur  fond  bleu. 


â 


On  et  Onion. 


Une  base  de  colonne  eu  albâtre  oriental.  Sur  le  pourtour 


B 


^ 


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Deux  demi  bases  de  colonnes,  ayant  servi  probablement  d'autels,  incrustées  de  disques 
et  de  fleur  de  lotus  ^ 

Une  quantité  considérable  de  ces  tuiles  a  été  ramassée  par  des  particuliers  et  envoyée 
aux  différents  musées  en  Europe,  toutes  portant  des  dessins  pareils  et  ayant  fait  partie  de 
la  décoration  de  la  cbapelle  susmentionnée. 

Maintenant  se  pose  la  question  :  quand  et  dans  quel  but  cette  chapelle  a-t-elle  été  cons- 
truite? Les  lettres  grecques  (surtout  l'alpha)  qui  se  trouvent  sur  les  fragments  et  disques  ne 
laissent  aucun  doute  que  le  travail  a  été  exécuté  pendant  les  derniers  siècles  de  l'Empire; 
égyptien  et  probablement  aux  temps  des  Ptolémées;  mais  la  chose  devient  plus  difticile,  sij 
nous  nous  demandons,  qui  était  l'auteur  de  cet  ouvrage.  Un  fait  à  remarquer  est  que  les 
fragments  provenant  d'inscriptions  hiéroglyphiques  ou  de  tableaux  de  composition  purement 
égyptienne,  autant  que  j'ai  pu  le  constater,  ne  portent  que  des  marques  exclusivement  égyp- 
tiennes, pendant  que  les  disques  et  autres  objets  d'ornementation  sont  marqués  pour  la 
plupart  de  lettres  grecques. 

Il  paraîtrait  par  là  que  les  tuiles  contenant  des  textes  hiéroglyphiques  étaient  fabriquées 
par  des  ouvriers  égyptiens,  pendant  que  le  reste  des  ornements,  une  fois  modelé  et  marqué, 
a  été  confié  à  des  ouvriers  d'origine  étrangère. 

L'ensemble  des  tableaux  scellés  aux  murs  de  la  chapelle  était  une  espèce  de  glorification 
du  roi  Kamsès  III  dans  le  style  des  tableaux  de  Médinet-Habou,  le  tout  accompagné  de  textes 
ne  contenant  du  reste  que  des  phrases  assez  banales. 

Pour  résoudre  plus  facilement  la  question  à  qui  le  monument  doit  être  attribué,  il  fau- 
drait connaître  le  nom  ancien  des  ruines.  Malgré  toutes  mes  recherches  je  n'ai  pu  découvrir 
la  moindre  trace  du  nom  de  la  ville  ancienne.  Les  inscriptions  trouvées  ça  et  là  nous  mènent  I' 
jusqu'à   la  XX*^  dynastie  au  règne    de  Eamsès  III,    et  le  seul  nom  qu'on  y  rencontre  est| 
toujours  celui  de  On  et  encore  joint  aux  titres  du  roi.    Quant  au  nom,    comparativement 
moderne  des  ruines  «Tell  el  Jahoudi»,  il  était  naturel  de  supposer"  que  l'endroit  devait  être  |( 
l'ancien  Onion,  mentionné  dans  la  Bible,  surtout  si  l'on  se  réfère  au  récit  donné  par  Flavius 
Josephus.  Malheureusement  ici  se  présente  une  difficulté,   quant  à  la  position  géographique 


1)   Transactions  of  tltt  Societi/  of  Bihlical  Archœology,  vol.  VII,  part  2,  plate  IV,  n°  1. 


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On  et  Onion. 


de   la  ville   qui   fut  demandée    par   le   prêtre  Onias   pour  la    construction   d'un   temple  ou 
d'une  chapelle. 

Flavius  Josephus  dit  que  la  ville  choisie  par  Onias  était  Léontopolis,  éloignée  de  180  stades 
de  Memphis,  et  que  le  temple  devait  être  bâti  sur  l'emplacement  d'un  ancien  sanctuaire  de 
la  déesse  Diane.  Ici  il  me  faut  noter  un  fait  assez  important.  Pendant  mon  séjour  à  Tell  el 
Jahoudi  j'ai  rencontré  les  débris  de  deux  ou  trois  statues  de  la  déesse  Pacht,  provenant, 
comme  presque  toujours,  du  temple  de  Moût  à  Karnak.  Sans  avoir  besoin  de  tenir  compte  du 
nom  de  Léontopolis,  je  serais  tenté  de  croire,  qu'on  avait  construit  à  Tell  el  Jahoudi,  à  une 
époque  plus  ou  moins  reculée,  un  sanctuaire  dédié  à  la  déesse  Pacht;  peut-être  y  avait-il 
une  quantité  considérable  de  ces  statues  et  ont-elles  été  enlevées  ou  brisées.  La  position  des 
ruines  s'est  prêtée  malheureusement  trop  bien  aux  ravages  de  toute  sorte,  et  même  le  change- 
ment du  terrain  des  ruines  depuis  16  ans,  occasionné  par  la  recherche  du  sébah,  est  telle- 
ment grand,  qu'à  ma  dernière  visite,  il  y  a  à  peine  un  an,  j'ai  eu  la  plus  grande  peine  à 
reconnaître  l'endroit  du  temple  d'où  provenaient  les  tuiles  émaillées. 

La  distance  de  Memphis  à  Onion,  donnée  par  Flavius  Josephus,  est  de  180  stades, 
soit  à  peu  près  33'^™;  celle,  donnée  par  Sir  G.  Wilkinson,  de  Memphis  à  Tell  el  Jahoudi  est 
de  29  milles  angl.,  soit  46-66'^™.  Une  erreur  si  peu  importante  est  possible.  Outre  le  stade 
olympien  de  185™  nous  en  connaissons  un  autre,  le  stade  philétérieu,  qui  est  de  213™  ce  qui 
donne  38-34'^™.  Le  stade  philétérieu  a  été  employé  surtout  pour  les  contrées  orientales  et  fut 
introduit  vers  le  3*^  siècle  av.  J.-Ch.  En  acceptant  celui-ci,  l'erreur  serait  réduite  à  un  mini- 
mum d'environ  S'^™. 

La  découverte  de  quelques  inscriptions  hébraïques  eut  été  d'un  grand  poids  en  faveur 
de  la  supposition  que  Tell  el  Jahoudi  fût  identique  à  l'Onion  de  Josèphe.  Une  seule,  trouvée 
par  M.  Lanzoni,  a  été  perdue,  malheureusement  sans  qu'on  ait  eu  la  précaution  d'en  avoir 
pris  une  copie.  Ayant  parlé,  il  y  a  à  peu  près  un  an  à  M.  le  professeur  Sayce  de  ce  fait, 
il  a  eu  l'obUgeance,   de  me  donner  les  notes  suivantes,  qui  offrent  un  assez  grand  intérêt  : 

«  D""  Grant  has  a  small  fragment  of  stone  from  Tell  el  Jahoudi  with  the  following  letters 
upon  it 

Evidently  .   .  .  Tipo;  .  .  . 
(e£)w  'Mc{-m) 

the  like  applied  in  Hellenistic  Greek  to  the  God  of  the  Jews. 

«In  Décembre  1879  I  noticed  a  pièce  of  stucco  at  Tell  el  Jahoudi  of  which  the  following 
is  a  copy: 


H^     Hère  we  seem  to  hâve  the  two  old  Hebrew  characters  (z|  (■::)  and  <\  (î7). 

«  On  returning  to  Shibin  I  was  unable  to  tind  the  fragment  again.  Cau  the  Greek  letters 
on  the  barks  of  the  tiles  be  intended  to  form  the  name  MEAX?  Melkhos,  Melkhias  and 
Melkhion  were  grecised  forms  of  Hebrew  proper  names  derived  from  '^ht2  mehk  «king». 

J'avais  espéré  trouver  dans  des  auteurs  anciens  des  descriptions  plus  ou  moins  détaillées 
des  ruines  de  Tell  el  Jahoudi,  mais  mes  recherches  sont  restées  sans  résultat,  Pococke  est 
le  seul  qui  en  fasse  mention,  mais  sans  donner  aucune  information  de  quelque  valeur. 


On  et  Onion. 


Je  suis  tout  à  fait  disposé  à  croire  que  le  temple  d'Onias  a  dû  exister  à  Tell  el  Jahoudi, 
et  qu'il  a  été  érigé  sur  l'emplacemeut  d'un  ancien  sanctuaire  bâti  i)ar  Ramsès  III,  peut-être 
même  par  Ramsès  II  et  son  père  Seti  F""  et  qui  était  tombé  en  ruines  ou  avait  été  détruit 
pendant  l'invasion  des  Perses.  Onias,  soit  par  reconnaissance,  soit  que  le  roi  Ptolémée  Philo- 
métor  lui  ait  imposé  cette  condition,  aura  probablement  fait  une  réparation  ou  plutôt  une 
reconstruction  analogue,  quoique  de  dimensions  plus  modestes,  à  celle  du  sanctuaire  ancien, 
car  les  débris  des  statues  et  les  pierres  de  constructions  épars  sur  tout  le  Tell,  indiquent 
bien  que  l'ancien  édifice  était  bien  plus  majestueux  que  le  temple  fait  au  temps  des  Ptolémées. 

Dans  le  papyrus  Harris,  Ramsès,  s'adressant  au  dieu  Tum,  paraît  faire  une  description 
du  temple  en  question  en  disant  :  «J'ai  fait  une  grande  maison  au  Nord  de  «On»  en  faisant 
suivre  une  description  assez  détaillée.  Tell  el  Jahoudi  me  paraît  le  seul  endroit  qui  étant 
situé  au  Nord  de  «  On  »  puisse  répondre  à  la  description  mentionnée. 

Comme  je  l'ai  remarqué  plus  haut,  malgré  toutes  mes  reclierclies  je  n'ai  jamais  pu  trouver 
un  autre  nom  que  celui  de  «Ou».  Les  statues  en  granit,  eu  partie  encore  gisant  sur  l'ancien 
sol,  les  piliers  et  autres  pierres  de  constructions,  tous  ces  monuments  portaient  le  seul  nom 
de  la  ville  de  On.  Je  n'hésiterai  point  à  prétendre  que  On  était  le  véritable  nom  de  cette 
ville  connue  aujourd'hui  sous  le  nom  de  «Tell  el  Jahoudi».  Héliopolis,  détruite  et  ravagée  par 
les  Hyksos,  paraît  avoir  cessé  d'assez  bonne  heure  d'être  une  grande  ville.  Probablement  le 
temple  est  resté,  mais  la  ville  a  été  transférée  à  un  autre  endroit  qui  me  paraît  être  Tell  el 
Jahoudi. 

Strabon,  dans  sa  géographie,  faisant  la  description  d'HéUopolis,  dit  :  âvTaûOa  S'èaTÎv  y;  -cou 
'HXîou  TcsXtç  ItzI  yéy.a-oç  à^ioXÔYou  y.£t[;.£VY],  c'est-à-dire  :  sur  une  colline  considérable  (artificielle?). 

En  visitant  HéHopolis  on  verra  que  la  ville  était  au  niveau  du  terrain  environnant;  la 
base  de  l'obélisque  même,  qui  est  encore  debout,  se  trouve  à  peu  près  à  1"50™  au-dessous  de 
la  terre. 

A  Tell  el  Jahoudi  le  terrain  est  rapporté  et  il  y  a  5  ou  6  ans  encore,  on  pouvait  voir 
des  collines  artificielles  d'une  hauteur  considérable,  toutes  couvertes  de  constructions  anciennes. 
Précisément  parmi  le  sable  et  la  terre,  formant  les  collines  ou  plutôt  la  colline  artificielle, 
car,  autant  que  j'ai  pu  en  juger,  presque  toute  la  ville  était  bâtie  sur  une  hauteur  considé- 
rable, j'ai  vu  beaucoup  de  fragments  de  pierres,  portant  des  débris  des  noms  de  Ramsès  II 
et  de  Ramsès  III  et  d'autres  avec  des  traces  du  nom  de  Seti  F''.  Quand  on  a  vécu  long- 
temps au  milieu  des  temples  et  des  tombeaux,  on  ne  se  méprend  pas  facilement,  et  la  belle 
gravure  du  règne  de  Seti  se  reconnaît  de  loin. 

Je  sais  d'avance  que  mes  idées  seront  sévèrement  attaquées,  et  j'ai  réfléchi  longtemps 
avant  de  les  publier;  mais  les  fautes  que  j'aurai  pu  commettre  serviront  peut-être  à  attirer 
l'attention  sur  «On  et  Onion»  et  pour  éclaircir  la  position  géographique  de  ces  deux  villes 
ou  plutôt  de  cette  ville. 

Certaines  raisons  m'ont  empêché  jusqu'à  présent  de  publier  le  fait  suivant  qui  servira 
pour  appuyer  mes  suppositions.  Il  y  a  quinze  ans,  un  voyageur  américain,  l'honorable  M.  Shaw 
(de  la  Californie)  avait  acheté  une  pierre  (grès  compacte  rougeâtre)  portant  sur  le  devant  et 
les  deux  côtés  des  inscriptions  et  sur  la  surface  le  plan  gravé  en  creux  assez  profond,  du 
temple  d'Où.  J'étais  forcé  moralement,  de  m'abstenir  de  toute  publication.  Aujourd'hui,  que 
M.  Shaw  lui-même  a  fait  une  description  grosso  modo,  et  comme  j'ai  appris  que  la  pierre  a 


8 


On  et  Onion. 


été  vendue  ou  donnée  à  un  musée  de  New -York,  je  ne  veux  pas  tarder  plus  longtemps  à 
la  publier  d'après  les  dessins  faits  par  moi  autrefois.  Le  plan  même  du  temple  est  donné 
par  la  planche  III.  La  longueur  de  la  pierre  est  1-12™,  la  largeur  OSG""  et  l'épaisseur  0*28'"  ; 
le  creux  du  dessin  est  à  peu  près  de  0-06".  L'escalier  double  x  est  taillé  en  pente  ainsi  que 
les  trois  rampes  ?/,  ?/,  ?/'.  Toute  la  partie/  est  de  5  à  6^™  plus  basse  que  le  reste  du  plan 
et  par  suite  le  creux  de  a  et  h  plus  bas  que  c,  à  et  e.  L'ensemble  du  plan  est  assez  facile 
à  comprendre,  mais  bien  moins  les  détails;  les  seules  parties  qui  me  paraissent  se  présenter 
clairement,  sont  :  a  représentant  le  sphinx,  h  une  statue  et  c  l'obélisque.  Moins  facile  devient 
l'explication  de  à  et  e. 

La  largeur  de  l'obélisque  à  sa  base  est  de  1-88™  ce  qui  donne  pour  le  plan  les  dimen- 
sions suivantes  : 

Long.  tôt.  35-18™; 

larg.  tôt.  26-94">; 

long,  de  la  base  du  sphinx  a  ô"64™; 

long,  de  la  base  de  la  statue  h  2-82™; 

long,  de  d  6-24°i; 

long,  de  e  6 •58",  épaisseur  4-36"; 

long,  de  l'escalier  8-72'",  long,  des  marches  'i-^^'^-^ 

larg.  des  marches  0-87'". 

La  longueur  35*18"  en  proportion  à  la  largeur  26-94"  me  paraît  insuffisante  et  me 
fait  supposer  que  la  pierre  telle  qu'elle  existe  ne  forme  que  la  partie  antérieure  du  temple 
gravé  sur  la  surface.  Tandis  que  les  deux  côtés  et  le  devant  portent  les  inscriptions  données 
par  la  planche  IV,  le  dos  est  hsse  et  soigneusement  travaillé,  ce  qui  permet  de  croire  qu'une 
pierre  semblable  était  rapprochée  de  celle-ci,  donnant  ainsi  le  reste  du  temple.  De  l'autre 
côté  l'inscription  est  assez  complète  en  elle-même  et  ne  parle  que  de  constructions  et  des 
parties  du  temple  indiquées  sur  le  plan. 


Côté  A. 


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le  roi  offrant 


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Vient  le  roi  Ra  ma  men  vers  toi  Toum,  Cheper 
Ra,  Harmachis;  il  vous  remplit  de  l'huile,  sortie  de 
l'œil  de  Horus. 


raIC^^!]e^! 


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le  roi  offrant. 


Que  vienne  le  roi  Ra  ma  men 
vers  toi  ô  Toum,  vers  ton  autel. 


1)  Dans  la  stèle  de  Piankhi  le  roi,  racontant  sa  visite  à  Héliopolis  dit,  qu'il  a  monté  l'escalier  du 
sanctuaire.  S'agit-il  du  temple  ou  plutôt  de  l'escalier  tel  qu'il  est  représenté  sur  le  plan"? 


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ci 


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Planche  II. 


N-IO. 


N-IS. 


N°  13. 


N-U. 


N'W. 


On  et  Onion. 


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Q   n  ni  I  lUi©^  a_ï 


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Côté  B. 


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J^PI.^^^^ 


fOl      P==^   JJ  CT]   I     ^W^AA    1 

Au-dessous  le  roi  faisant  des  offrandes 


à  Harniaehis  et  Toura. 

«Le  dieu  bon  a  fait  ce  monument  à  son  père  Toum,  Cheper  Ra  en  lui  faisant  un 
sanctuaire  auguste  autant  que  l'horizon  du  ciel,  un  vrai  reposoir  du  double  horizon  pour  les 
maîtres  d'On  lorsqu'ils  se  reposent  eu  elles  comme  Atoum  au  ciel.» 


Côté  C. 


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I    I    i_Bî^L|i    I    I 


:^^.  AU- 


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dessous  le  roi  faisant  des  offrandes  à  Toum  et  Cheper  Ra. 

«Le  dieu  bon  a  fait  ce  monument  à  sou  père  Ra  Harmachis  en  lui  faisant  un  temple 
de  bonne  pierre  de  taille,  deux  pylônes  en  pierre  blanche,  deux  portes  en  bronze,  deux  bases 
(de  statues)  en  pierre  de  taille,  deux  obélisques  en  granit,  établissant  dans  On  l'horizon  du 
ciel;  les  esprits  dOn  se  réjouissent  en  les  voyant.» 

La  pierre  même  a  été  trouvée  près  de  Tell  el  Jahoudi  à  quelques  mètres  en  dehors 
de  l'enceinte  Ouest,  où  elle  a  servi  de  pont  à  un  des  petits  canaux  voisins.  Elle  a  été  tirée 
par  les  fellahs  de  l'intérieur  du  Tell  même,  mais  on  n'a  pu  m'indiquer  l'endroit  exact. 

Je  ne  peux  croire  que  la  pierre  ait  été  trouvée  à  Héliopolis  et  transportée  de  là  à 
Tell  el  Jahoudi,  ni  qu'il  s'agisse  d'un  temple  de  ce  genre  construit  dans  ce  dernier  endroit; 
je  reviens  plutôt  à  l'idée  que  la  ville  de  Héliopolis  a  été  abandonnée  après  les  campagnes 
des  Hyksos  et  transférée  à  Tell  el  Jahoudi  et  cela,  autant  qu'on  peut  le  voir  par  les  monuments, 
trouvés  en  place,  probablement  au  temps  de  la  XIX''  dynastie.  Seti,  l'auteur  du  plan,  aura  fait 
les  réparations  et  constructions  nouvelles  devenues  nécessaires  au  vieux  sanctuaire  et  déposé 
la  pierre  comme  table  commémorative  dans  le  temple  ou  palais  fait  par  lui  à  Tell  el  Jahoudi. 

L'extension  des  ruines  à  Héliopolis  n'est  pas  très  considérable,  et  la  ville  en  dehors  du  sanc- 
tuaire paraît  avoir  contenu  seulement  les  maisons  des  prêtres  et  autres  employés  du  temple. 

Pour  savoir  si  le  temple,  ou  une  partie  du  temple,  tel  qu'il  est  dessiné  sur  la  pierre, 
a  réellement  existé,  il  serait  de  toute  utilité  de  faire  des  sondages  près  de  l'obélisque  encore 
debout  à  Héliopolis.  Une  fouille  de  3  à  4™  de  profondeur,  et  à  une  distance  égale  autour  de 
l'obélisque  suffirait  pour  amener  un  résultat.  Actuellement  on  voit  encore  de  grands  blocs  en 
grès  gisant  sur  l'emplacement  de  l'ancien  temple.  Malheureusement  les  fouilles  ne  peuvent 
être  entreprises  au  moment  où  j'écris  ces  lignes.  Il  faudrait  attendre  encore  4  ou  5  mois  pour 
éviter  les  infiltrations  qui  sont  réduites  à  leur  minimum  pendant  l'étiage  du  Nil. 

La  communication  précédente  et  les  idées  y  développées  sont  faites  sans  prétention; 
que  des  personnes  plus  savantes  que  moi  l'étudient  et  tâchent  d'en  faire  ressortir  des  faits  plus 
positifs  et  de  nature  à  déterminer  exactement  la  position  géographique  de  la  plus  ancienne 
capitale  religieuse  de  l'Egypte. 


Le  Caire,  décembre  1885. 


Recueil,  VIII. 


Emile  Brugsch-Bey. 
•2 


10  Fragments 


FRAGMElSrTS 


DE  LA 

VERSION  THÉBAINE  DE  L'ÉCRITURE  (ANCIEN  TESTAMENT). 

PAR 

E.  Amélineau. 

(Suite). 

EXODE. 
Chap.  XIL 

1.  ne2fi.«k.q  2s.e  n.s'i  natoeic  A\.JA.aiTCHC  jA.n  eve^pcon  cçpe^i  om.  UKôkO^  iiRHMe  e'^aco)  m.m.oc. 

2.  ace  ncicûOT  Tdwp3(^H  «.hth.  ne  çti  neûoT  nre  poM.ne. 

3.  «jo^ace  ^n  TCirjiA.rûH'H  THpc  iiKU}Hpe  ja-rihA.  CRatto  avmoc  ace  opô>^i  ç^ti  cot  a\.ht  MneicûOT 
jAôwpe  nOTôk  noTôk  aci  enoivGCOOT  chhi  M.n.  o-vecootr  cnni  AvneqcifaJT. 

4.  eujcon  a^e  cccêok  (^m.  nHi  otocTe  CTAV-pajuje  enecooT  eqeaci  nAV.AV.è».q  j^neqxeiqe  eT^iTOirûiq 
RCkTôw  Tene  ntiptoMC  nptoujc  .M.noTr&.  ncqwn  êçotto  hcttccoott. 

5.  aci  hhth  noirecooTr  nreAioc  gavïi  acÊin.  ç^Kocoq  «.ooott  nOTpojA.ne  TernatiTq  eÉioA.çn.  neoieiÊ 
JA.K  JA.Jw.e>.c  n6ôwA..w.n£  nTCTtiaciTq. 

6.  stTeTftçevpeci  epoq  nHTti  lye^  §.?*•'  ecoT  MiiTiy.qTe  .>A.neicÛ0T  neeROnc  MAVoq  ^ipAV.  npo  itTCTna^- 
ï^ajt'H  «.(Ti  nw.HHUje  THpq  ittiujHpc  jA.niHA.  jA.nnôw-y  iipOToe. 

7.  nTCTtiaci  cÊoXoM.  nt^cnoq  nTÊTiioiTC  jA.A\.oq  eo^pe>.i  eatn.  TOTs^ccî'pco  cêhtg  evTto  eç^pô^i  eacAV 
TxeTO^ôw  coupes. I   on  khi. 

8.  ctgthottûija.  jAAv.oq  eo^peki  h^htot  ncGOTtoA».  iines.q  c'^'gtujh  eira'Hcr  o«.  oivcdkTC  nTCTnoTCUM 
nçn  ô.«^A.6  eacH.  on  ciujc. 

9.  nn.£TOirwJ^v.  eûoAnOHTOTs*  eqOTrfoT  ottc^c  eqnoce  qti  otmott  *.AAôw  cyCHfj'  ^n  cô«.t£  Tiv.ne  2s.c 
A\.n  itOTrepHTe  j*.ït  neTA^neqoo-rn. 

10.  nncTniyûJî^Ti  (sic)  eÊoAn^HTOir  u|&.  çtootg  is.Ts-(a  nitCTncTOuiq  novRivc  cfioAnçHTOT  enTHpq 
à>.Tto  neTtiôwCeeiiG  a^^c  efeoAn^HTOT  u|&.  otootg  eTCTncpORÇ^OT  çn  oycivTt. 

11.  eTeTH.&.oirojA.q  «.Tti^c  cpe  neTn'^'nG  A\.Hp  epc  neTnTOOire  npdwTTHTTTii  cpe  THCepoofi  (sicj  qn. 
i\eTn<yia£.  n.TeTn.OTra>A\.  jAAVOq  on  OTCnOTî^H  ace  mMs.cy^is.  ne  Muacoeic. 

12.  ac-c  A.noR  -^-nKir  GÛoAçji  RHM.e  nTCiOTHujH  fsîcj  tô>.j*.oo-s"t  nujpn  jA.jA.ice  niJA.  o.s\.  nRdkO^  nRHMe 
2£.in  paJAV.e  uj&.  nTÛnn  nTA.eipe  noTRÊôk  çn.  noTTe  (sicJ  THpoiv  nRHA\.e  neace  nacoeic. 

13.  RTe  neqcnoq  u}ûjne  nnrn  nOTrjw.A.ein  cç^pe^i  eacn  neTnni  ne^i  nT<OTn  eTCTno'oiA.e  noHTOT 
nT&.nô>.T  enecnoq  nTô-CRenew^e  jA.A\.toTn  nTex.».  rA-tk^h  u|a>ne  nHTn  eqeT  THirm  efeoA^n  O'^m.ot  ace 
eindwU}ek.d^pc  nRd..^  nRHA\.e. 

14.  ewTOi  nre  neiçooir  nevi  ujoine  nHTn  npnM.ee^*c  nxcTneipe  jA.jA.oq  nu|&.  A\.nac.oeic  nactoj*. 
jA.nncû3Tn  eTeTne^&.q  nujA.  jA.na£-oeic  noTôk.  ncejA.A*.e  nu}A.  eneo 

Chap.  XV. 

19 nujHpe  a».e  jw.niH?y.  dw-racioop  nTcpir«^pô>.  «^ôkAô^ccdw  «kTOCDJA.  nneTOirepHTe  om.  h.w.ootj' 

is.TOi  A.  nGTatôk2ce  tojAC  cnecHT  enno-yn  qM.  nu}iR  njrt.jA.ooT  n^^ôkAivcceiw  ôwTû)  ace  Av.ixGi^Tr.w.noc  nTeiwa^^H 
eTracû)  ja.ja.oc  ace  Av.ek.pnaca)  enacocic  ^n  OTeoOT  iTA.p  &.qaci   eoOT. 


DE   LA   VEKSION    THÉBAINE    DE    L'ÉCRITURE    (AnC.  TeST.). 


11 


20.  et  21.  Lacune. 

22.  MtoTCHC  s^c  tttiujHpe  (sic)  M.niHA.  efioAç^n  TcpTr^pdw  ^e^Xe^ccev  «k^eine  mmoot  cç^pe^i  erepHAvoc 
ncioirp  A.TPA«.oou|c  uçooir  (sic)  ç^i  n:îcek.ie  j,v.nOTr^e  cavoot  eco). 

23.  Okvci  2k.e  cç^peu  CAVTppA.  AvnoTPCUjcrMtyoAV  iiccA\.ooTj"  cûoA  (^u*A\.j«.Tpp«k  (sic)  3C€  neqcôkUjc  T'evp 
ne  CTÊc  ne^i  «wTtavottc  cuAvev  eTMA\.«wTj'  atc  cnciujc. 

24.  &,qKpMpAi  2».e  na'i  nAe^oc  iiujHpc  j>vi\iiiA  eç^pôki  escu  Av.a>TCHC  eirac-a)  mmoc  atc  mvdkCC  ot  (sic). 

25.  MtùTCHC  3k.e  e>.qaci  u}h&k  Ë^p&.i  enatoeic  «kToi  nîïtoeic  dw^TOToq  CTriyc  A,f4ivoT2te  AVAvoq  eç^pa^i 
enAvooT  ««.TTO)  akqçAo(T'  mri  nAv.ooT  ç^m  havc^  CTA\.A*.fvTr  «^rjCAVinc  nA.q  iiçtt  2k.iRev.iOi)M.ek  mu  ^gav  ç^i\n  &.Ta> 
ÇM  itMCk  eTAVAve^TV  A.qnipdk3c  MAvoq. 

26.  CT2t<o  (sic)  M.A\.oc  ace  eujwne  çit  otccotav  eKuj<s.iictoTA\.  eneç^pooT"  AViiacoeic  neRiiOTTe  JiT»&.pe 
A».TieTp«kn«kq  Mneq.KVTO  cÊoA  m^ç^e^peç^  eiieqnToAn  Tupotr  j.vit  neq2>-iReviûJAVA.  «yicoue  hiav.  ivTe>.in.TOTr 
e^p«ki   eacK  npM  iiKHAve  miakCiiTOT  eç^p^i   eacwK  o>.iioh  v&.p  ne  nscoeic  TreTTôkAts'o  avavor. 

27.  ôwirei  2».e  eç^p*.i  eeAeiAv  iieTrvyoon  2k.e  çav  iTMis^  CTAVMek.^  nc'i  mhtchoovc  Mmri^H  mmott  ja.« 
u^Êc  «Rd^q  nènite  «wTOij-eç^  ivà^T  :^e  ç^av  njA.ek  eTAVM&.ij'  eç^pAi  eacAv.  nAvoOTj-. 

Chap.  XVL 

1.  &.TrTû)OTrii  ix.e  eÊoA^iv  eAeiAV  ««.ctcooth  A.cei  ws'i  TCirneik^w^H  Tnpc-  miujHpe  AV.niHA  eo  pôwi 
enatôwic   iicm  ne^^i   ernTAVHTe  iiciii  ç^p«v^i    -^^e   çji   cott  avuth   Mn^veç^  cnew    iieûoT  iiTepoirei  eûoA  oav 

nRA.Ç^  tlRHAVe. 

2.  CkCRpAvpM.  iia'i  TCirnOkX^fOT^H  niiu|Hpe  Av.niHA  eç^pe^i  eocAV  moittchc  aviv  dkevpton. 

3.  &.Trû)  neaccwir  nôkTV  ikti  iiujHpe  AvninA  ace  nakUOTTC  edkttAV.OT5*  eç^pdwi  ç^av.  hrô^ç^  itRHM.G  eôkvujoocrn 
eÊoAç^iTOOTq  Mnacoeic  nc^Aiooc  eç^pev.i  eocu  tie;x!*^^'^'0'^  "^^-^  a-irto  noTreM.  oeiR  eTcei  ace  ôkTeTiisvTn 
eÊoA  eneiacokie  eMOOTTn  Avn  TeiCTrjt&.^ûjrH  Twpc  ^av  noTÛwcon 

Chap.  XXVI. 
24 eoç^t  iiA.Tr  eis'ujHuj  avk  iieTrepH^. 

25.  jtTeujMOiyu  nCTTrAoc  ujcone  «^ts-co  AVtiTen.ce  n6ey.cic  avmoot  wç^t  é&.cic  cutc  AVTioivd».  noTd^ 
eneqcnip  cna^TS'  «^Troi  Êd^cic  citTe  Avnoiro..  noirèw  eneqcnip  cne^TP. 

26.  eReTdwA\.io  a^e  nç^eit  avo;)(^Aoc  gûoAçji  «jeu  uje  eAveirpacocAec  \o^  avavo;)(;Aoc  enecTvAoc 
eu"cnip  noTûJT  h.tc  crhrh. 

27.  «kTO)  Re'YOTf*  AVJA.o^Aoc  enecTirAoc  enAveç^  ciievTS'  ncnip  iiTecRHiiH  ekirco  -^ot  mavo^Aoc  eni- 
cttAoc  erç^i  ira^^oir  M.necnip  nxe  crhiih  erç^M.  hca.  ii«^&.AekCCôk  eneMUT. 

28.  nMO;)(;Aoc  a.e  eTçii  TMHTe  eqevyoine  eqactoTe  ot^tûiott  nnecTTs^Aoc  eÉoA  AvnOTCk  cnip  enRecnip 

29.  kccttAoc  ;^e  eRe(T'ooAoTr  nnoTT  (sic)  eqcovn  &.t5"ûi  neTJ"pèk«.ni  eReTèkAviooTj*  n«oirû  wtKi  eTeRn«w 
nOTrate  eçovn  cpooiv  iijw.mo5(;Aoc  t>.T(à  }\M.oy^oz  eRecj'ooAoïs"  nitOTÛ. 

30.  uT^TôwÇ^o  epOkTC  Rxe  crhuh  rô>.ta.  htivroc  eiiTevTrTc(e>.)ÊOR  epoq  çav  titoot. 

31.  eReTôwAMO  3^e  on  ivoT5'RekTekT\eT<!kCAv&.  eûoAtjii  OTv^T«wRm«oc  avu  OTacHcre  A\.n  ottrorroc  eqcKT 
eq^oce  Av.n  otujrc  eqcHT  nçcoô  ttcto^e  «iT^AvonRq  eqo  HÇô>.peio  ne. 

32.  ivcTdkAoq  eç^pe».!  eocn  cjTOOTr  iïcttAoc  eAveTrpacooAec  eTO'ooAc  nitOTÊ  iicT5'Ret|>ôkAHC  eiro 
nnOTÛ  i<TF<a  xeqqTO  n6&.cic  eiro  r^ô^t. 

33.  n^^RO)  A\.nRe>.TôkiieT&.CA\.ev.  ç^iacii  iiecTTcAoc  à^-^ui  «.x^aci  ençOTit  MnRdkT&.neT<yCAV.&.  rt^iûcotoc 
(sic)  MTiMRTpe  RTe  nRdwTe>.neTôwCMA.  •^ottcouj  (sic)  rhtr  ottc  nAves.  eTOirowOkfi  &.i5"Co  OTTe  itma.  A^.ireTOis'dwdkÊ 

nneTOTCôk&Ê. 

2* 


12  Fragments 


34.  ucç^coÊc  j*.nRekTekT\£Td>.cjA.A.  iiTO'iÊûiTOC  .svnjA.nTp£  ÊT^n  n£TOT«kA.fi  nneTOTrA.ôkfi. 

35.  nr'CM.nic   nTtTpevTie^A.    nûoA   M.m^tKTiKnf.'viKC.M.is.   attûj  TAir^tvie».  «ç'RA.en.c  M.neAVTO  cÊoA.  iit€- 
xpô^ne^dk  ncôw  cnip  iiTCKeKTrivH  eT^ô>.pHC  fsicj  {kT(ù  Tcrpôwnc^ôw  eKCK&&c  cacM.  necnip  ivre  crhuk  eTC&..w.^HT. 

36.  eae  tam.io  a^c  noyçoûc 

Chap.  XXIX. 

1.  ATto   I1A.I  nuTtouj  ÊTCRnè^Tr    (sic)   ctûêoott  eTpc-trujA\.u}c  iiô-i   eReaci  jvottrthp    iiottûjt    efioAçn 
neçooTT  d^T(o  oiAe  CK&.Tr  AVA\.nDciii  jiçhtot. 

2.  ôwirto    ç^n  ociR  n&.«^ôk6   £TroTroiyM   ^i    riHÇ^  ôkTto   oiv   opûe   tiô.«^dwfi    ctcottoujav.   ç^i    neç^  owcdkM.iT 

£ÊoA.Çtt.    nCOTTO    nr^TôkM-lOOTT    qi    llô>.I  • 

3.  iiK^Rûi  A\.AV.ooTr   eç^pôw5    caciv   OTVRe>.«.on   uottûit    «.t^htou*  e^oij-ïi   ç^iacM   nRdk.tt(ott   M.n.   ncRTHp  jA.n. 

I\OlA.C    CniKT. 

4.  ô.Trû3  d^ei^ptoii  jk\.n.  iieqvyHpe  eRtiiTOTr  epAvnpo  n.TecRH«H  JA.nA».tiTpe  in:'2c.ORA\.OTr  k  «.cr'iôw&.ir  (sic) 

eÊoXçH.    OTAV.OOTT    nX^OTTÛ)  • 

5.  nT:'2ci    nuecTOÀH   nT^Tek.A.T   ç^itoûiq    iteik&.pa>tt   neRCOn  JA.n   Teu}THn   cto   nekireitt&.Tdkit  M.n.  nçûc 
nes.çfi  jA.li  nÀoi:'ion  ««.ttco  nAonon  eRexotyq  eçoTTit  en^ûc  «.«^oû 

6.  ekTTto    TJW.iTpesw    nfReve^c   ç^iacn.   Tcq^kne    ôwItco    i\ncTôwA.Oïi    h    nnoRq   iuiottû   ja.iitûûo    CReR&.&q 

e2£.n    TJA.ITpôw. 

7.  d^TOi  £Re2CLi  cûoÀçjA.  n«.HÇ^  A\.nTCoçc  nx'OTOTÊGq  eacH.  Teq«wne  jiT^TdwÇ^tq  . 

8.  jn.iv  nqRfe^Hpe  ««.tod  crctôw^oott  epô^TOTs*  nT:"^  ç^icuoir  nncirç^Êcaj 

9.  dwTroi  iix^A\.opoTr  nîieirj«.02fi.o^  nç^RO)  çj2c.û>otj*  !\OTr<T'iT&.pïC  (sic)  iit€  n«>.i  ujconc  nô^i  CTvgAi^e  n«ki 
ujes.  cncç 

LEVITIQUE. 

Chap.  VIL 

34 iidwi  (nekdwpfoti)  noivHHfi  jw^n  ntqujHpe  GTitOMiAvon  u}d>.  cntç^  iiTOOTOir  nitufHpe  xhikA.. 

35.  Tôki  T£  TC3(;picjc  it&.ô.pa>ïi  dwirto  T£;)(^picic  miequjHpc  eûoîV.^n.  !i£(3'?V.iA.  JAnacoGic  cm  nfiçooir 
eT£Ttien.TOTr  £hu}ja.u|£  JA.n2co£ic. 

36.  Rd>.TA.   «^£   llTev.  n»LO£IC  OV£^C«kÇtV£    £'\^    I«!k.1P  OJA.    n£ÇOOir  IVTèkqTevÇCOTT  JITOOTOT  itnu|Hp£  MniHA 

noTrnojAiJAOM.  u|&.  eiv£Ç  £n£TJi^£it£a>.. 

37.  ne>.i  i\£  ï\noj«.oc  nn£<rAiA.  j«.ïi  iv£«^tciô.   ç^&.    n.ofi£    mîi    T£«^ircidk    nTMtvTCOOTPJV    Mit    Tt^^TPCia». 

MTlTÛfeo    eiv-yCO    TE^^TS^Cies.    MIlOTrac^dkl. 

38.  RA.TÔk     <y£    ÏVTA.     nDtOEIC     ^Oil\      €TOOTq     JA.M.(OVCHC     ^M     HTOOTS'     £nCin.&.     (sic)     CM    H€ÇOOTJ"    IlTOq 

n.TA.qçû)ii  £TOOTOTr   nniyHp£   muihA    £Tp£-yTdkÀo   cç^pe».!    nncira^topott   mhemto  £ÛoA.  Mnacoeic   çit  tê- 
pKMoe  £ncin&.  " 

Chap.  VIII. 

1.  i^Tûi  &.  nacoeic  ujàw2«L£  mu  moitchc  £qDcûi)  mmoc  ïiôw-t  (sic). 

2.  ac£  2£.i  n&.&.p(oit  m«.  u£qujKpe  dwirto  n£qcTo7V.K  mu  ïm£Ç^  mu  nTto^c  ^k.1Vû>  nMôwCe  exfic  nno&£ 
èwirtù  i\oi?V.£  cnôk.Tr  d>.Tû>  i\R«>.tt.(oji  nô>.«èk^£i. 

3.  &.Ts-ia  Te.Trn.iKT?(ax^H.  THpe  uccootçc  ficOTn.  £pM  (sic)  iipo  nT€  crttuk  MnMd^pTTrpiort. 


DE   LA    VERSION    THÉBAINE   DE   L'ÉcRITURE    (AnC.  TeST.). 


13 


4.  iKTùi  JW.WTCHC  e^q^iwate  mm  TCTnCkt^H  fsicj  THpc  cqato)  avmoc 

5.  2C.C  ncki  ne  nuiA.oce  iitôw  natoeic  OTeç^teiwçnc  CTÛHHTq 

6.  awTûJ  AV.<OTCHC  d^qeinfe  neve^ptotv  M.ti  iiequjHpc  e>.qacORAV.otr  qn.  ot^ootj* 

7.  &T6)  «kq"\'  ç^itotoq  nTCUjTHn  ekqMopq  ht^ûiiih  evro)  e^cj-^-  ç^itooi^  Mnç^Tn02>.TTHC  &.qKû)  nrc 
nojA.ic  tacn  neq  iie^ofi 

8.  à>.-r(ù  ek.qAv.opq  Re^T*.  n-NVOTivr^  axe  nOMic  ô>.qcojA.TC  cç^oim  epoq  a^Tbi  A.qRai  ç^iactoq  Av.nA.O'cioit 
htï^hAcdchc  Av.li  tcAt^^ia.  • 

9.  i^-yûi  A.qRa)  uTAVHrpA.  oiiïttt.  Tcqewne  «wTOj  &.qR(o  ç^iacii  TAv.iTp«k  ç^ioh  AV.AV.oq  AvnncTdkA.O!i  nnoirfi 
iiT&.TT6fioq  eqoTrek.&.û  RA.Tek.  ^e  ht*,  natoeie  ^oj».  GTOoxq  av-avoïtchc. 

10.  dkTûj  ek.qati  n<ri  avûjtchc  efioA^Av.  nneo^  AvnTCoçc. 

11.  &.qT<oç^(i  RTÊCRTiiH  Av.n  ncTii^HTC  THpOT  dvqTÊÊoc  ô^Tto  ô^qo^pô^nTi^e  cfioÀnÇHTq  eacAv.  nc«^T- 
cieskCTHpioji  ncekUjq  ucon  ek.qTa)OC  Aviie«^TCie<CTHpion  e^qTÛûoq  Avn  RcqcRCTH  THpOT  &.tûj  nAoTTHp 
Av.li  Teqfi&.cic  A.qT6ÉOT. 

12.  iKS-bi  Av.toTCHC  ek.qnajOT  eûoA.ç^AV  nneç^  Av.nTûi^c  cacii  To^ne  it&e^pcoR  e^qTCooc.  AVAVoq  ô>.tû>  «wqTÛÛoq. 

13.  ôkTTto  AvtoTTCHC  e>.qeiiie  nnvyHpe  nûkè^pton  ewq'X  ç^itotoq  (sic)  n^en.  ooire  «kqAv.opoT  n^en  n^totiH 
faicj  d^Tûi  d^qRco  ç^isctoo^  n^cn.  er'iab.ek.pic  rô^tôw  «^e  n.T&.  nacoeic  çom  CTOOTq  avavwitchc. 

14.  e».Trfo  AvcoTCHC  «^qeinc  AvnAv.ek.ce  eTÊe  nnofie  e^ô^pcoii  av.i\  nequjHpc  rô^tootott  esciv  TA.ne  Av.nAVô>.ce 
eTOTPiiekTô.A.oq  eop&.i  odw  nofie  ek.7ru|toûJT  Av.Avoq. 

15.  dwirco  ô>.q2ci  nc'i  avcotchc  efioA^AV  nccnoq  A.qRto  çav.  ncqTHHÛc  catn  nTà^n  Av.nc«^TrciôkCTHpion 
eqKCOTe  ô.qRek«&.pi5c  Av.neeTCiô^cTH(pion)  ôwTto  necnoq  dkqnôkÇrq  eacn.  TÛdwCic  Av.ne«^Trci«wCTHpioii  ek.qT- 
ÊÊoq  eTpe-yconc  (o^i)ûjtoq. 

16.  dkTOj  &.q3ci  nCi  AVWTCHC  AV.(n(OT)  THpq  CTO^iacn  iies.noOTn  à^Ttù  nA.ofioc  ïiTeRAevRs^dk  eTÇ^iscAV. 
nçirna^p  e^ircù  ne^XoiT  ciien.Tr  a*.ii  ntoT  eT^iactooir  eikqTe!k.ÀooTr  eacAV  ne«^7rciôkCTHpiou. 

17.  dwTroj  nAVdwCC  Av.n  nequ|ek.ek.p  Avn  neqevû  (sicj  Av.it  TcqROnpoc  evqpOROOT  on  OTce^Te  nÊoX 
tiTn&peAV.ÊoA.H  ReiwTes.  «^e  rta.  natocic  çton  eTOOTq  AVAifoircHC. 

18.  &.Ta)  AVOiTCHC  A.qcine  AvnoiAc  A^necAïA.  e^dk^pcon  Avn  avojtchc  nev  tootot  eos-n  Te^ne  Av.noiA.c  '. 

Chap.  IX. 


6.  ncace  avûittchc  ndwT  ace  ne^i  ne  nuie^ate  iitô^  nacoeic  acooq  tTpeTeTnekewq  ei^Tto  neooir  AV.n3c.oeic 
ndwOTrûinç^  c6o?V.  on  TeTrtAVHTe. 

7.  «kTû)  neacc  av.6dtchc  nes^e^pcon  ate  "^^  AvneROtroi  eçoirn  ene^^TrciewCTHpion  nx^eipe  nTeR«^Trci&. 
Ç&.  nennoÊe  Avn  neROoAoRè^TrTûiAveik  n^TWÊç^  eacoiR  ôkTû)  cacAV.  nenni  e^Tû)  cReeine  nen2..topon  Av.nA.dwOC 
n^Tûjfiç^  eç^pôwi  cattoOTT  Rei^TA.  «^e  nTes.  natoeic  oire^ce<one. 

8.  e^Taj  dwevpcon  '^^  AvneqOTroi  (sic)  e^oirn  enc«^Trci&.CTHpion  A.qiytù£OT  Av.nAve!wC6  qts.  neqnoÊt 

9.  ô.Tûi  nujnpe  ne^ei^pcon  dw-y^ton  e^OTPn  epoq  Av.necnoq  dk.qc<on  AvneqTHHÛc  çav.  necnoq  e».qReike!kq 
eacn  nTei^n  Av.ne«^T5"ci&.CTHpion  . 

10.  «kTOJ  nûJT  Avn  necAoOTe  Avn  nAoÊoc  nTCRAe^na^ô».  exo^racAV.  n^nnevp  AvncnTewTTei>.èkq  oe».  noue 
«>.qTdwA.«kOT  eacT  ne 

11  à  19.  Lacune  d'un  feuillet. 


1)  L'intervalle  a  été  publié  par  M.  Ebmau  d'après  des  manuscrits  de  Tattam  maintenant  en  possession 
de  Lord  Cbawfobd. 


14  Fragments 


20 TK«^Hiiioii  (sic)  «kTO)  ncoT  d>.qTek,AooT"  eatJA.  nc^TCiiik.CTHpion. 

21.  ewTûi  ncCTH«^Tiiion  M.n  nco'poi  nOTrnekAV.  dwes.pa)n  qiTOT  rt(&.î|)AipcA\.ek)  Mnejw.TO  €Êo\  Mnocoeic 
Kd>.Tû>.  «^e  (iiTA.)  natoeic  çton  (ctoot^)  .M.A\.toTCHC. 

22 rtdkqcoT cq c. 

23.  i%.-y(a i».   .  .  .  .   n.   .  .  c  eTG    c(RHrt.K  k  Av.n)   A\.ek.pTTpion  («ktrco)  nTcpoTCi  3».c  efio'.\ 

(«kTc)MO-y  eiriAikOC  THpq  dk^vto  neooir  ja-ttscogic  ei.qoTûjnç^  eÊoA  enAe^oc  THp'^. 

24.  dkTto  OTROJÇT  d>.qei  eÊoAo^iTM  natoeic  ^k.'^^OT(a^^.  nucTÇ^iacM  ne-eTciôkCTHpion  itoo'\oK&TT(OJM.& 
M.11  TitoT  «kTû>  nAôkOC  THpq  «swqndkT  «>^^€p  u}nHpc  ek.-rrnôwÇTOT  eo^pdki   eacAV  i\£Tr^o  ôk.TOTrtoujT  A\.n2c.oeic. 

Chap.  X. 

1.  &.TÛJ  nujHpe  cn&.ir  iiôk«.pû>n  eik2».ek.6  fsicj  ja.ii  AÊiOTa^  ô».  noTCk.  nOTe^  aci  nxequiOTpH  A.ivTôwA.e 
oiOTÇ^Hue  eacûJOT  ek^acei  fsicJ  gçottii  «.otroj^t  itvyAVAv.o  MneAVTO  cêoA  Avnac-oeic  tjiA.nc  nacoeic 
OT£^ce>.otte  Jtôkir  eTÉHHTq. 

2.  dkivû)  cvKCoçT  evqei   eÉoAo^iTAv.  natoeic  ôw^otavim  Av.jA.oo-r  &.t(o  ei.Tj*.OT  AvneA\.TO  e6oA  jA.n2coeic. 

3.  evirci)  neace  Av.anrcHC  n&.&^pto»v  ace  ne^i  ne  nuie^acc  i\tô^  natocic  atoo'^  e'^acco  av^jaoc  scg  ner^Hn 
eçoTn   cpoi    «c  '^ives.TÛÊo   hçhto^   a^-yoi   htô».  "^^  eoOT  nô>.T  ç^ii  TCiriid».  1:^01x5 h  THpc  ô^iroj  &.'tjm.k&q  hçht. 

4.  ûkTû)  èk  MtùTCHC  A\.OTTG  £M.ices.a^&^i  Aviv  eAicôk'^dkH  itujHpe  iio^ihA  tiu|Hpe  j*.Ttcott  Jw.ncia)T 
n&&p(on  cqatto  a^avoc  adwir  ace  êcok  iiTeTiiqi  nncTiiciiHT  ç^i«^h  ivrt£T0Td>.cy.6  enÊoA  nTnOkpeAi.ÊoAH. 

5.  dk.u'ûj   ôwTÊWR   ôkT'iqiTOu"  ç^pôwi  çn   neTii^oiTC  fsicj  nûoA  nrnivpeAvûoAH  RA.Tek   ^ç.  «.Tdv  nacocic 

2C.OOC    JA.JA.COVCHC. 

6.  Okirco  AViOTTCHC  TT£2Cd>.q  ttik.is.p£Oït  ji\.tv  cAedk^ôwp  M.n  i^ài.M.iK'p  nequjHpc  neiiTATCecne  atc  TÊTHewne 
j«.TiepçoRC  OT2>.e  M,ncpu}oûc  e>.Trfaj  jAncpuaiç^  nncTitooiTe  2ceR«w.c  rrctjvm^otot't  eoira'fùtoT  ('«ic^  vyùine 
£DC!V  OTCtrtiek.t'ajr^H  THpc  neTrtcnHT  2k.£  gt£  nni  THpq  ne  MninA  eTepiA\.G  enpojRÇ^  eT«kU*u}û>nc  nç^HTOT 
ç^M.  nRCoçT  RTA.  nucoeic  poR^oir. 

7.  ew-TO)  nneTïipoRÇ^  (çja.  npo)iiTecRirH.H  (jv.njA.e>.p)TTpion 

8 ei>.d..p&)it  eqacco  a\.avoc. 

9.  ace  oirnpn  M.n  oirciRepek.  nneTncootj  ivtor  avii  rt£RUjHp£  £Tnjv.M«kR  eTeTtiuj&.ttno-y  eûcoR 
£ÇOTrR  GTecRHRH  A\.njA.dwpTTrpioit  H  eTeTnen.-^-  itcTROiroi  c^otth.  enc^^TCiiwCTHpioii  o^TOi  n.TeTiiekM.OT  Ait 
neski  ou'itojA.iJA.Ott  ne  ujev  £it£ç^  £tt.£TH.rGii£e!k.. 

10.  ôwiro)  £Rentop2c  ^r  ta\.ht£  tineTOTJ'dwôi.û  d^Tto  çn  TJVHxe  nueTCOoq  e>.Tiù  ^n  TMHTe  niteTatev^M 
&.T(o  ^n  TAV.HTe  RiteTTÛfenir. 

11.  à^Tbi   eRCTce^ûe   nujnpe   AvninA    eRinoA\.iJA.on    THpoTP    eaTis.    nacoeic    TôkiroOT    eÉioAçiTOOT^q 

AV-A^tOTTCHC. 

12.  <vTû)  AvtoTCHC  neac«kq  nriakevpajn  fsicj  Mit  ucAeek^e^p  f.stcyi  mh.  le-oe^M^vp  nujHpe  n.ek.dkp(dit 
enTôkTce£n£  £qacco  avmoc  n.t>.T  ace  aci  RTeeTrciôk  enTft-cceene  eûoAon  neirAiA  Mnatoeic  iiTeTitO'yû»j«. 
nf^cn  nesw^ôk^fi  (sic)  çiv^Te  ne^ircidkCTHpioii  n£TOTdw«>.û  itTe  iieTOTôkAÛ  ite. 

13.  A.Ta>  eTeTneOTCûJA  ja.jm.oc  çja.  njA.«k  CTOij'ôkôkû  otiioja.ija.oiv  x^e^p  iv&.r  ne  nevi  ek.TOi  ottromimor 
ne  iineRujHpe  eTpequjûine  rhtr  cÊoAç^it  netrAiA  jA.nacoeic  ta.i  t'A.p  tc  «e  iiT«k'4ç<on  eroOT. 

14.  {kTùi  necTT«^Hnion  A\.nnaipac  e6oA  ô^ttûi  neiTÊoi  jw.n&.'^eK.ipej«.fik.  eTeTReOTOjA.oir  cm.  nj^d^ 
eTOT&.dwû  RTOR  &,Trco  iiCRujHpe  njA.j^\.&R  A\.it  neRHi  THpq  OTROAViMOR  x^e^p  ne  nes.R  avr  RCRUjHpe  RTevTTdkek.q 

RHTR    eûoAç^n    Re«^TCI«k    JA.nOT2C«kl    RRHUje    fsic)    JA.niHA. 

15.  neiTûoi  Mne^'^ôkipcAVA.  ewto  nccTH^^iniOR  eTRHÇ^  eûoA  eacR  R£<rAiA  rrûjt  eTcenrq  enntopat 


DE   LA    VEKSION   THÉBAINE   DE   L'EcRITURE    (AnC.  TeST.),  15 

ç.txo'K  nOTrakÇ\>&.ipeMek  MncAV.TO  eÊoA.  jA.nacoeic  ace  eqcujconc  nek.H  mu  neKU|Hpe  mu  nenuiecpe  eTiiMMe^R 
ciriiOAV.iJA.oii  iy«k  civeç^  eiieTtix^encek.  Re^TA.  «c  iire^  nscotic  acooc  MMOitrcHC. 

16.  &.Trto  nÊe^JvM.  hçooitt  ç»t  OTiyiitc  e^  MOiTCHC  ujine  nctoq  «wirto  n&.i  ekTpoRÇ5i  è^TW  m.û>tckc 
«kqo'ûjnT  e£?V.edi.3ôkp  jw.n  i«ekM.ek.p  uu|Hpe  newô^ptoii  enTè>.irce£ne  cq^cw  mmoc  n&.Tr. 

17.  ace  exûe  otc  AvneTiiOTrtojA.  MÊdk*.jA.ne  çe<  nofic  cm.  nMev  eTOTS"&.&.fi  ace  neTOTVôwôkû  ivc  ntie- 
TOTj'&.ekfi  n«ki  eik  nacoeic  Tô.A.q  rhtii  eTpeTCTUOTOMq  ace  RCTeTnqi  (sic)  mm&.t  MnnoÊe  e!iTCTrn&.T?û)t=H 
iiTtTivTefiç^  eope^i  eactooT  mhcmto  eûoA  MTiacoeic. 

18.  Mnoiraci  CA.p  efioA.ç^M  nectioq  e^oirit  enMes.  eTOi5*ôk.eiwû  ujôwnTeTiiOTrtoM  MMOq  MneqMTO  efcoA. 
^M  nM&  eTOTCèk^èwÊ  n«^e  iiTe»,  nacoeic  ^ton  ctoot. 

19.  à^TTia  cik&p(oii  d..qu|ev.ace  Mtv  mûittchc  eqac(o  mmoc  ace  eue  Mnooiv  nTô>.iveinc  nitcir«^Trcidw 
^e».  no&e  nTA.Tr  Mn  iteTrcA.iA.  mrcmto  efioA.  MTiacoeic  attco  a  jiai  ujcone  mmoi  èk.T<o  "^tiAOTrûiM  ime- 
«u-ciek.  ÇA.  nnoÊe  (Mnooir)  mh  rai  qpAHAq  Mnrscoeic. 

20.  ATÛ)    A    MtOirCHC    COJTM    en^tOÊ    ATVOJ    AqpAHAq. 

Chap.  XI. 

1.  ATO)  A  Tïacoeic  ujA2c.e  MU  mûittchc  Mil  AApton  eqacû)  mmoc  tiATT. 

2.  ace  u|A2ce  mu  nujnpe  MniHÀ  ereTnacto  mmoc  hatt  ace  iiai  ne  nTÛnooire  CTeTiiAOTOMOTC 
efioAçn  nrûnoOTre  TnpoTj*  exçisscM  itraç^ 

3.  TÛitH  iiiAV  epe  pATq  itotc  atcd  eqTATC  eieiÊ  efeoîV.  Air<o  eqcATÛc  ç^it  «.TÛïvooTe  haï  ne  tct 
nco-o-OMOTT. 

4.  nÀHn  nncTHOiTtoM  cÊoAç^n  nAi  e6oA.on  nercATÛe  Aivto  eÊoA.çii  nercpe  pATO^r  nOTC  at<o 
feTTTAire  eieiû   efeoA   KeyAMOirA.   ace  haï  Men  catêc  pATq  as.€   nOTC  An  haï  ottara^^aptoh  uhtk  ne. 

5.  ATTû)  n:^AC^nOTC  h  TiCTepe  pATq   pHT  ace  itai    Men   catêc    eç^pAi    pATq   2k.e   hotc  An  itai 

OTTARA^ApTOn    ttHTn    HC. 

6.  ATTÛJ     nCApAcytoOTUJ     acC     IIAI      M6rt     TCAÊC      COpAI     CpATq     C^C     HOTC     AH     HAI      OTTARA^ApTOn 

nHTn  ne. 

7.  ATTtù  npip  ace  pATq  M.Ç:n  itotc  atvûj  qTAtce  eieife  efioA.  haï  ssi^e  nqcATÊe  An  neiRe  oivara- 
«^ApTon  nHTH  ne. 

8.  nneTOTTtOM  eÊoAon  neirAq  atw  nnernacûiç^  encTMOOTVT  nç^HTOir  nAi  nARA^^Apxon  nHTn  (ne). 

9.  ATû)  nAi  neTeTnAOTTOMOtr  e6o?V.çn  ncTujOon  THpoT  ç^ti  nMOirneiooTre  enRAniM  epe  Tn^ 
MMOOTJ"  Airto    lynqe   mmoott  ^n    nMOTneiooTe  atû>  ^n  nee^AA.ACCA  aitûj  çn  ne^iMApoc  nAi  CTCTne- 

OirOMOT. 

10.  Airto  enRA  niM  CMn  THnç^  mmoo^  OTra^e  CMn  ujHÛe  ç^icooir  çn  nMneiooTre  h  çn  ne«^AA.ACCA 
H  çn  ne3(^iMApoc  eÊoAçn  neTeujApe  mmooti"  tattooit  efeoA.  THpoT  a-vû>  eÊoA  ^n  \yir3(;H  niM  econç 
çn  nMMOOTT  TAi  OTTÊOTe  Te  ATTO)  eircuiiùnc  nHTn  nÊOTe. 

11.  nncTnOTPfOM  eûoA.<^n  neiTAÊ  atto)  ncTMOOivT  nçHTOT  cTCTnefioTOiv. 

12.  ATTûj  enRA  niM  CTCMn  THno  mmoot  OTra^^e  Mn  ujhêc  ç^ioiott  nM  MOTneiootre  nAi  otêotc 
nHTn  ne. 

13.  ATTûj  nAi  CTeTneqoTOT  eÊoA^n  nen^A?V.ATC  nTeTnTMOTTOMOij"  a?V.Àa  nceu)a>ne  nfioTe  nACTOc 
eTC  nAç^a>toAv.e  ne  at<o  nerpir'vy  Mn  neTpe. 

14.  Mn  TnoTrpc  Mn  ncTTnTton  epooir  atû)  haêcor  m.».  neTTnTton  epoq. 

15.  Aivfù  nacAac  Mn  nex^AATTROC  Mn  nA.Apoc  Mn  neTTnTton  epooT. 


IG        •  Fragments 


16.  ivTfo  nÊHO'  M.»  iteTTUTtoii  epo'^. 

17.  ekTO)  niiTTRTiRopek^  ^"^^  nfie^i  ne  AV.rt  nR«kTivpA,RTHC  ewT(o  ç\>i6aji. 

18.  M.n.  nRiTRiioc  ewira)  nneAcRô^n  exe  ncç^piAV  ne  Avit  nnopr^ipitoti. 

19.  «kTTûj  nepwa^ioc  ère  neAfftoÊ  ne  CwT^to  ne;)(^«w'x.pioii  ja.ïï  tieTTivTtotv  epo'4  «wirto  nenonc  M.n. 
TUTTRTepic  eTe  Td'ino'AtoTe. 

20.  e^iTû)   neTTiiTton   mpoT   c«^awA&.Te   er^HiV.   ïieTMOOuje   eacit  rjTO   norepHTe  cTegjtone  itHTit 

RÊOTe. 

21.  èkA-Ack  iid.1  neTeTJtekOTTOMOu*  çn  iieTTiiTton  cji<^ôkAd>.TC  iieTAvoouje  eacn  qro  noTepHTc  itCTcpe 
ç^pû  ^n  Tne  npô^TOu*  eirqtoo'c  kohtott  ^i3ca\.  nRe^ç^. 

22.  ««.-Tto  «&.I  neTeTn«kOTPOM.OTr  eûoA  nçHTO^s*  ne  6pOTr;)çoc  Avn  jieTTtiTwn  epoq  «kTû>  nevyate  j*.ii 
neTTUTtott  cpoq  &.t(û  ne^<^ioM.d^^He.  M.n  neTxnTûin  epc-j. 

23.  lïRek  itiJA.  eqo  ncjA.OT  it^is.?y.HT  cpe  qTO  noTepHTe  ^^.M.ooT  CTeu}(one  fsîcj  hhth  nûOTe. 

24.  e^irû)  CTeTnôk2c.toçAV  çn  nd>.i  o^f-ott  hiav.  eTiie^actoç^  eneTM.ooTT  h^htot  qitCkUjwne  eqacOkÇjA. 
ujôw  ntiiKV  iipoTTtj^e. 

25.  A.Tra>  otou  nij*.  eTito^qi  Çrt  neTMOOirT  nt^HTOT  cqcujcojA.  nncq^oiTe  e^irto  eqeu|0)ne  eq2£.(â^jw. 
u}&.  nnôkis'  npoT^e. 

26.  à^TFùi  çn  nTÛttooirc  mpoir  nexepe  p&.Tq  nOTC  atto»  e^Ta^ire  eieifi  eôoA.  ewqcowTÊe  a^e  i^ii 
cireujtùne  eirasLdwÇM  uhtii  otoïi  iviav  eTitCkactoç^  cneTMOOis-T  h^htotv  cqeujcone  equcôk^M  uje^  ntiakU* 
npoTçe. 

27.  ôwTM  jiRà.  nijA.  eTJA.oou}e  (jiatn  ner^d'iac.  ^n  iic«^Hpion  THpoTP  ctaiooujc  catji  qxo  jtOTepHTe 
CTÊUjûJne  n2e.d1.CAV.  nHTii  oiroit  hiav  <LrniKoe.(a<^  eiteTMOOTT  n^HTOT  er.jeiycone  eq3c.A.OJA.  uja  nitôw^ 
npoTT^e. 

28.  &.Tt>j  neTnoi.qi  imeTAvooTs^T  nçHTOv  e'^eujwJA.  iincqç^oiTC  a.t5*û>  eqctgtone  ecjatewÇAV  uja».  nna^T 
npoTT^e  11A.1  eTeujtone  n«.evRôw«^ôipTOrt  nHTit. 

29.  ôkTTto  ndki  eveuiGine  eiraca.^.»*.  nxocTTHTTrt  a.tco  eÊoA.^«  ïiac.d>.Tqc  eTAicouje  ç^iacM  nR&^ 
tra.Ah  JA.n  nniïi  &.Trû)  ncMcevç^  nescno  A\.nR&.^. 

30.  d^TTOi  TAVTro^ôi.AH  fsiVJ  H  nôwAiA  Av.n  ne;)(^e>.MeAeajit  a.v(o  n^e^RAq  Avtt  edkq?V.eeAe  Avn  necnOkAek^. 

31.  nd>.i  eireigajne  eTrace^ÇAV  nHTit  cûoA^n  iieTAV.ooiye  THpOT  ^lacM.  nRôwÇ^  otoii  iiiai  eTitôkatcoç^ 
GïteTA\.ooT5"T  ttÇHTOT  eqeujcone  eqacaw^.sv  u|a.  nnew  npoTçe. 

32.  A.irto  jiRo»,  niM  eqtiev^e  cç^p&.i  eatoiOT  neiiT&.TAVOT  nç^HTOT  eqeu|a>ne  cqatakÇ^Ai  eûoA^n 
CReiroc  tiiM.  nu}e  h  ois'UjTHn  nu]es.«kp  n  ovcor  CReoc  (sic)  ïiiav  GTqndkp^ojÊ  Ç_p*<'  nçHTq  eTcçopnq 
on  OTTAVoou"  «kTto  eqeujtone  e^aca^ç^Kv  lya.  nnôLir  npoTçe  A.is'to  eqeTÉÊo. 

33.  à^TFià  CReoc  (sic)  n.iM.  nûAAsce  nerepc  oivon  n«wi  ne^^e  eç^p^vi  epoq  eqMnçoTn  M.nHi  eTt- 
U|(one  eT3t&.çjA,  e^ira)  nTOiois'  eTeovoujqOT. 

34.  à^TOi  trinoTaiAv.  niJA.  eujOkTO-roMq  epujAn  nR&.  nTCiJ«.inc  ûojr  cç^pA.i  eaccoq  eqeu](one  eq- 
-.icèkÇAv.  &.TÛJ  nRA.  niJA.  e«|A.TCOoq  ^n  ne^n^wn  nijw.  eqcu)(one  eqacOk^M^. 

3.5.  &.Traj  nRes.  niAV  cpaje^n  oiron  qn.  nM  eTMOOirT  ^e  eç^pôwi  epoq  eqeiyaine  eqrxLôkÇM.  ^en  Tpip 
OkTj*û>  çen  ç^ptû  eireujpuicopon'  cfioA.  2S.C  ccacevÇM  &.Tj"a>  eTCiytone  eTr2C-&.çjA.  nwTn. 

36.  uj«kTn  oirnHiTH  avav.oou'  m.i\  otujhi  &.tû)  otcoot(jc  a\.moot  GTeujtune  eTTÛÊHT  ncTna^attoç^ 
3^e  eneTJA^ooTT  nçHTOu*  eqeujojne  eq2fi.&.^JA.. 

37.  cpu)dwn  OTTon  s^e  qn  môlI  ctavcott  nç^HTOir  ç^e  eç^pivi  eatn  o'pos'  niAi  eujevTatoq  eqeujwne 
e  qTfiÊHT. 


DE   LA  VERSION   THÉBAINE   DE    l'EcRITURE   (AnC.  TeST.).  17 

38.  eTt^ewiinc^T  moott  2».c  cssmv  o'poa'  miav  e^TW  utc  otou  ç^it  uctmoott  ii^htot  «j^c  cç^pes.i 
esctaq  eqeuycone  eqtîtik^jkv.  hhth. 

39.  €puj&,tt  OTOn  2k.c  jA,o-r  cûoAçn  iiTÊnoOTC  cqujoon  nHTit  epcTiiOTOMrj  n€TiiA.!îc.a>ç^  citcnTikir- 
MOT  nç^HTOT  cqcuaconc  e-^3tA,ÇA\.  uje».  niiA.T  npOToe  evTto  neTii&.OTaij«.  cûoA.çn  KcnTA.TMOT  hçiitot 
eqeojcoAV.  ntieqçoiTC  «vTto  eqeu](one  eq^te^ç^AV.  u|a.  nna^T  npov^e. 

40.  A-Tto   n€TivA,qi    cfioA.^ii    tt.CTAv.ooTT    KÇ^HTOT    eqeujcuAV    nncqçoiTC    «\-i2c(0HJA  ^n  ota\.oot  ek,Tti> 

41.  e>.Tû>  ac.ek.Tqe  niM  eqMOOUie  ç^iacAV.  iTRé>.ç^  ne^.!  eqeujtonc  itHTit  nfioTC  &.tû>  i\neT«tOTroj*.q. 

42.  &.Tû>  nues.  n.\j\  cqj.\.oouje  eatn  ÇttTq  ô-tw  «h^  hiav.  eqMOOUjc  nOTOCiui  cqj«.ooyaG  ç^iatn  qTO 
noTcpHTe  eqou)  nOTcepHTe  çn  natekTqc  THpoT  ctavoquic  ç^iacM.  nR&.ç^  nn£TOTOjw.q  atc  otûotê  nHTit  ne. 

43.  ik-Ttû  KjteTtiqeT  neTiv'vins'^H  ^«  n2£.&.Tqe  TnpoT  ctavooujc  ^iscm  nR&.ç^  nneTtt2tA.ç^  nTHTTH 
çn  çn&i  «wTTto  nneTitu](one  eTCTno  «ekRêk«^ev.pTOC  ç^p«^i  kç^htott. 

44.  ace  &n0K  ne  natoeic  neTttnoivTe  t<T(a  eTeTticTÊÊe  THTTn  nTeTnujcune  eTeTnoTj^ivû  i^e 
&noK  'YO'''**^*'^  neTjinoTTe  e^Tto  ntt.eT2c<02M  nncT«^\yTv;x!"  Ç."^  «late^Tqe  THpoT  ctrija.  ç^p&.i  ç^iatjw.  hkaç^. 

45.  ace  e^noR  ne  nacoeic  nenTc^qn  thtth.  eç^pa^i  ç^av.  nRdwÇ^  tiRHMe  eTpa^ujûine  nnTtt  tioiTTe  «wtoi 
eTeTneujcone  eTeTnou>ek.ô>,6  atc  ek.noR  '^OTè^ik.Ê  natoic. 

46.  n«ki  ne  nnoAvoc  eTÊe  «iTÊtiooTe  jA.n  naeekqTC  Avn  «q&.A*.Te  Avn  \yiy^H  nijw.  eTAVOOiye  on 
M.Jw.ooTr  eTfie  V5rT3(;H  n\M.  eTj«.oou}e  o^iac.jw.  nRa^o. 

47.  entopat  itTAVHTe  nneT2c«>.«jAV.  ek.T<o  çn  tavhtc  nneTnceacaw^.vv  &.n  «^ttoi  tiTMHTe  tineTTeikttOO  h 
neTatno  njveTOTn«wOTroj*.OTj'  «iTto  nTJW.HTe  nneTTô^n^o  nneacno  nneTncenawOTOMOT  à.n. 

Chap.  XII. 

1.  «kTto  natoeic  Ckqujewate  av.jv  jA.tOTCHC  cqatw  jiv.moc  ii&,q. 

2.  atc  Ui^kate  M.n.  nujnpe  AvniHÀ  eRacco  av.a\.oc  ïi&.Tr  ace  OTCÇ^iJ^e  ecnjôknoci  c'pocj'  itctoo^  ncatne 
OTOOOTT  eceiyûine  eco  nttdwR«k«^ôkpTOC  (sic)  tvcôkUjq  nçooir  Re>.Tdk  nTCoui  ttTecvypo)  ecate^çAv  «Civujq  nçooir. 

3.  à^T(a  ^j«.  nj«.eç^  vaM.OTn  nçooT  ececfeûc  nTce^pg  nTeqAVttTA.Tcfifie. 

4.  «wTûi  ecep  Av.&,6  u|OjA.Te  nçooTc  ec^M.ooc  çja.  necnoq  nTec&.Re<«<\pciek  ntiecatcùç^  eA&.o>.Tj" 
eqoT&&Ê  ekTto  nnecfitOR  eçoTii  enj«.ev  eTOirok*.Ê  uie^nTOTracwR  eÊoA.  tiCi  ne^ooT  AvnecTÛÊo. 

5.  eu}(one  a^e  OTUicepe  tc  ttT&.C2cnooc  eceujojne  ecace^ÇM  AvnTc^qTe  n^ooT  RevTes.  nTcou}  riTec- 
ujpco  «wTTCû  ceTCwCC  ttÇOOT  eceA.A.T  çija.  nccn^oq  jA.necac.a)^M. 

6.  «wTûj  eTU|dkM.ac.G>R  efioA.  ns'i  tteçoOT  j*.necTfi6o  eacn^  OTujnpe  h  cacn  OTU}eepe  cceeme  hotç^i- 
ei6  no^poMne  €Mn  acfiin  nç^HTq  eT&.?V.oq  eç^pe^i  iktAiA  «kTW  itOTMivc  ntr'pooAv.ne  h  OT5'pj*.nui«kiv  Çi\ 
nofie  epAv  npo  nTecRHun  jw.nAve^pTTpion  epe^Tq  .KvnOTHHÊ. 

7.  CwircD  eqciiTq  JA.neA\.TO  eÊoA  Mnatocic  UTe  no^nnû  tcoêç^  eatojc  &.tci>  eqeR&.«^ekpï5e  mavoc 
cfioAçM.  Tnni^'H  jw.neciioq  ney.i  ne  nnoMOC  jtTecç^iM.e  ecnô^acne  otç^oott  h  OTCÇ^j^e. 

8.  ece^(one  as^e  jitootc  nek<ntve  A.n  AvnTaïuj  Mneç^ieiû  eceaci  tt(rpjA.nu}ekU  cttawTr  h  mc^c  cnakT 
ns'poojA.ne  OT<j'pM.nujaktt  eT2oA.ORdwTTûjj«.&.  is.T<û  ReoTA.  ^«k.  «to6e  «iTe  nOTHHÛ  tcoûç^  eactoc  ncTÊfeo. 

Chap.  XIII. 

1.  «kTOJ  nacoeic  «kqujôkace  avh  MtOTCHC  Av.n  nokfkpain  (sic)  eqatto  avmoc  ne^T. 

2.  ate  OTpû)j«.e  epui&n  otAh  ujtone  ^m  nu}ekev.p  jM.neqca>M.&  nOTM^vein  eqoTOÛui  «kTOi  nqujwne 
çj«.  nu]ekdk.p  j«.neqcû>AVA.  nc'i  OTÇ^pû  ncwûç^  eTeiiTO  cpevTq  nA-ôkpa)(rt^)  no^nnÊ  h  €pA.Tq  m^ota-  «rteq^npc 

eTO    ItOTHHÛ. 

Recueil,  Vin.  3 


18  Fragments 


3.  ô.irû)  epe  hots'hhû  •\'ÇTHq  eiiopû  eTç^Av.  niyA.<s.p  JA.neqccùA\,ev  &.Tra3  nxe  nqco  u|iÊe  nqoirûewui 
e^Tùi  hMivcin  jA.nç^pÉi  eq^^feûiHir  h  cnea'ûjÊ  ^ja.  nu]ek.&p  j^neqcûJM*^  o^o^pû  tictoÊç^  ne  e<T(ù  epc  noir- 
HHÊ  '\-OTHq  cpoq  «.q3Cèk.ÇA\.cq  h  n.qcoûç5J. 

4.  euycone  cpe  nM.&ein.  ottoêuj  ew-ôLTe  qM.  nu^^A^p  jA.ncqca>M&.  is.T(ù  nç^pÊ  ^êêihiv  h  cnctrcoÊ 
e£ioA.  ç^Jw.  n£qu|^<s.p  i^TTOi  CMne  iieqqto  uji6e  CTrqto  eqoipoûui  nivi  a^c  eqRpjA.pa)M.  h  eqTC^TûJç  cpe  nOT- 
hh6  ntopac.  efcoÀ  Av.neqopÉi  ncA.ujq  hçoott. 

5.  f<Ts-ùi  TiOTTHHÛ  cqen&.-y  enç^pÉ  AvnMeç^  c&.ujq  hooot  a.t5"(o  eic^HHTC  nopÊ  a'e.e.r  h  cqc,M.onT 
Av^ncqMTO  eÊoX  CMnc  nç^pfi  u|i£te  <^  nuy«vev.p  Mncqcto^ek  Ckirto  noiTHHÛ  cqenoprx-q  otv  cêoA.  krê- 
ce^uiq  n^ooiv. 

6.  Ckiraj  epe  hotthhû  "x  OTHq  epoq  j«.njA.co  cek.ujq  n^ootr  ncen  ctiCkT  &.tû)  cjc^hhtê  epe  n^pft  o 
nKpMpcoM.  H  eqTCç^TCoç^  eMHC  nç^pû  ujiÊc  «^m.  nu]<s.&p  AvneqctojAôw  *>.-îrto  epe  tiothhê  Kek^&pi^e  M.M.oq 
OTTAVdweirt  x^ô-p  ncTO^itoojq  «kiroj  eqe^ûijw.  niieqooiTe  nqTÛÊo. 

7.  cujwnc  ;>..e  ç^ii  OTrujiûe  equjôknujiûc  n<s'i  nj«.&.eiii  ç^m.  n^ek.&.p  jA.neqccojA,ek.  j«.njvcATpe  nçiepeTC 
AioujTq  iiqR«w«Èwp!5e  jA.Avoq  eqeei  jahmcç^  ccn  ciiùkir  !«ie.ç^p«>,q  jAnoirRHÊ  h^ts-cù  epe  no^iepeTC  na^T  epoq 
e^TTCD  eicçHHTc  ik  îiMe>.eiH.  ujiûe  ^av.  nujCkôkp  JAncqcajjrt.e^. 

8.  epe  n^iepcTTC  2£.ek^A\.eq  ne^i  ottcûiêo^  ne. 

9.  ôkîTW  OTTÇ^pû  ncûJÊç^  equ)&niya>ne  noyptojA.e  eqeei  epe>.Tq  AMiç^iepeirc 

10.  en.Tr<o  cpe  nç^iepcTTC  AvoujTq  i<.Tbi  cic^HHTe  OTroirA.H  eqoiroÊuj  ekCU|a>nc  oj«.  nu)dw<s.p  JAneqctoMA 
&.-^0i  tiTOC  «kCTpe  nqto  o^Éi&.uj  e£iO?V.  JA.neMTO«.  nTce^pg  CTOTroac  ç^p«^i  ^ti  totA.h. 

11.  oircwÊç  cqn«ktocK  ne  çja.  nu|fik&p  j^neqc<UA\.ôk  ô^ttû)  epc  no^iepcivc  acekÇJ*.eq  nqnopatq  cÊoX 
ace  qo  ïinA.Rôw«e>.pTOC. 

12.  cujoinc  !5».e  q\i  oirnipe  equ]e>wtinipe  eÊo\  na'i  nc(ofiç^  çj«.  nuieses^p  jA.neqc6>jM.ei>.  \t<û  «.Te  nc<oftç^ 
^û)Êc  A\.nujek.«kp  THpq  jA.neqcajM«v  acin  TGq*.nc  ujô.  ueqoirepHTe  KA.Tfk  nn&.T  xnpq  jkvnç^icpeirc. 

13.  cpe  niepcTre  (sic)  ^  çTnq  cpoq  «..-yto  cic^hhtc  ev  ncwÊç^  ^wÊc  efioA.  ciïslm  nvy&.&p  tnpq 
JM.neqc(OJM.d^  epc  nç^iepcTC  Kdw^^evpi^c  j«.ncajÊç^  ace  e.qnûjajiie  Tnpq  cnOTÊekU}  qo  UKe^^^e^pon. 

14.  &.T5"û)  çj*.  ncçooT  eTqitewO:rû>H.ç^  cûoA.  ^lûitoq  nCi  OTrA.v«k,tt.  cqonç^  h  eqoiroac.  eqea£.(a^M.. 

15.  dkTc&>  nç^icpcTC  eqc^"  çrnq  enekirA.n  eqoiyoac.  A.Tra)  niv^ve^n  CTOToas.  h  CTonç  eqe2e.&^JM.eq 
OTewKdw^dwpTOC  iT^e^p  ne  cÊoA  ace  oitcûjêç^  ne. 

16.  epu|d>.n  nekir«k.K  a^e  eTOTroac  h  ctoiiç^  tJrt.nTq  e^Troj  uTe  neTOTOÊvy  ^lÊc  eqeei  epa^Tq 
Avnç^icpcTrc. 

17.  nTc  no^icpcTTC  jw.oujTq  ûkivto  cicçjihtc  «<  nç^pÊ  ujiÊe  cnoTÊ&.u}  «^Tto  epe  nç^iepeirc  K«k«^ek- 
pi^e  Jw.ncqo^pÉi  nqujojnc  «.Rek.«^ivpoii. 

18.  ek.Trto  cpui*^"  o^s^cô^pg  h  OTPCpe.q  h^cAroc  ujtonc  om  nujekevp  jA.ncqc<OM&.  A.irû)  HqM.Ton. 

19.  à^TOi  Hcujoine  qj*.  nM.i^  jA.ncfvuj  na'i  ottottAh  ccoTroÊuj  h  ecnopc  cc'\^OTrû&.u|  h  ccTpeujptoui 
cqcci  iiue>.ç^pjA.  nç^icpcTrc. 

20.  nTC  nç^icpcTTC  j«.ou|Tq  A.Trto  cicçhhtc  neqç^pû  ^ûêihtt  enu}&.&.p  M.neqco>Mek  €«k  neqqoi 
n(o(one  ekqOTr£i&.ui  epe  nç^iepeirc  acô.ÇA*.cq  ace  OTrctofiç^nc  nT&.qujtone  cm  ncA.uj  cnTôwqnipe  eûoA  oicocoq. 

21.  epujdkrt  n^iepcirc  a^c  iie^Tr  epoc  CwTO)  cscohhtc  JA.nc  qto  cqoTcoûuj  u}<«>ne  noHTC  i^TCù  M.ne  ç^pû 
♦6ÛIHT  JA.eçce  çjw.  nu)&«.p  MneqccaA\.&.  eviroj  htoc  toitAh  cCKpM.p(0AV.  cpe  n^icpcTC  nopatq  efioA 
nca^vyq  ii^oott. 

22.  ecu|&nnb)(onc  a^e  efioAçj*.  nuj&&p  Mncqcû>M.&.  noicpcirc  eqeat&.OAveq  oirç^pfe  nctoûç^ nenTi^q- 
nipe  ÇM  ncqce^uj. 


DE   LA   VERSION   THÉBAINE   DE   L'ÉcRITURE    (AnC.  TeST.). 


19 


23.  epu}<<it  nM.A.eiii  rï».c  s'en  «j^av  ne^ctOAvev  A.Ta)  n-^TAV.n(op2t  cûoA.  ototAh  Mne'jCdkUj  Te  epe 
nç_i€peTC  Rik^ô^pi^e  mmo^j. 

24.  is.T(a  epu]&.n  OTC^p^  ujionc  cm.  nuje^ikp  A^ncqctoAv.*.  natOT-^  jiKto^T  ô^tu)  nq^tonc  ç^p*^«  ç^av 
nequîcwikp  n<ri   hmc^  Av.n2to-rq  etiTôkqjA.TOit  cqo  MM&eitv  cqoij'OÊuj  eqTpcujpûiuj  h  eqccK  e<T&.u  eqoTOÊiy. 

25.  cpc  nç^icpcTC  «o>.t  cpoq  à^T(a  eic^HHTe  «kqnoxotie  niTi  nqo)  eqovofiui  enMe<  eTO  MMe^ein 
flkTto  ncqç^pfi  c^^fiÊiHT"  cêoA^m  nequj«kA.p  OTCCùÊi^  ne  Tt&,i  eiiT&.qnipe  e6oA«^M  nstOT-^  epe  nç^iepCTC 
scco^M.  MJA.0'4  AirçtoÊ  ncûJÊç^  ne. 

26.  epu]&n  nç^icpe-rc  as^e  na^T*  epoq  Cw-rco  cicç^HHTe  ii^ujoon  A.«t  (^m.  nM&eiit  eTnoope  na'i  OTqw 
eqoTOÊ^  &.T(o  tMit  M«wïn  (sic)  cq«^6ûiHTr  eâoA^M.  nu)&&p  MneqctoAvek  nroq  2s.e  eqKpMpoiJM.  cpc 
nç^icpe-vc  nopatq  efioA.  «iCA.u}q  n^oor. 

27.  «wTûi  epe  Txç^iepeTPC  mouit'4  Mn.w.e^  cekiyq  iiooo-r  on  OTntopuj  :^e  equjevnntopui  cfioAç^M^ 
nui&d^p  j*.neqcû>JA.«k  epe  nç^iepeTC  actoçM.  AVM.oq  otçwû  nctofiç^  ncnTe^'^nipe  eÊoAçA*.  neqacOTq. 

28.  epu]&n  tto  s^e  nOT<oÊu|  (l'ai  j«.necM.dw  ivTû)  iiCTAV.n6i)puj  eÊoAç^JA  nuj&jvp  tô^i  a^e  iicira)  ecRpM- 
ptoM.  eTC  TOTyOTTÀH  Mncqatoiyq  Te   epe  nç^iepeTC  Kôw^a^pi^c  MMOq  nine  x^e^p  j^neqacOTq  ne. 

29.  «kTû)  e^T^ooTT  H  OTCÇiJsve   nerpe  ç^pû    nctoûç^  n«kUj(OTxe    n^uxq  ç^tt    Teq<)kne  h  (^n.  TeqMopx. 

30.  epe  nç^iepeTc  kô^t  enç^pÊ  ek.T^to  eic  neqcAv.OT  «^êûikt*  enujowdwp  AvncqctoMik  epe  OTqto  2».c 
eqMopui  ujoon  tt^HTq  eqtjAAv.  epe  iiç^iepeTC  actoçM.  mmo'-j  ace  otcouj*^  ne  ncoifiç^  uTeqekne  ne  h 
nctoûç^  jiTeqjAopT  ne. 

31.  OlTS-kù  epujdkit  nç^iepeTC  ««>.^  enç^pfi  MncqOTCouiq  ô^tcù  eic«j^HHTC  ne'^ine  neq^ûfeiHT  «.h 
enu)«k&p  JM.neqc(ajM.&  <vTa>  OTqa>  eqMopui  nqujoon  A.n  hç^ht'^  n^iepe-rc  e^enoip^c  e6o\  Mnç^pÊ 
Mneqoirajuiq  nc&u{q  nçoon*. 

32.  e^Tûi  eic^HHTC  JA.ne  ne^OTtoiy^  noipat  efeoA  ej«.n  q<o  eqMopu}  ujOon  nç^H(Tq)  e^TW  nçpô 
M^neqou^toujq  nq«^MiHi5"  ôwk. 

33.  enufâ^a^p  MncfjCfajAiak  eqeçooRcq  efioA  neqoTrtovyq  ai.e  nncRÇOoneq  e^TO)  epe  n^icpe^c 
nopotq  efeoA  nc&.U]q  nçoo-v  j«.nji,\.eç^  cen  cnek-y. 

34.  «kTto  nç^iepeîTC  eqenûkU'  cneqoirûiujq  ^av  n.svcç^  ce^uiq  nçooTP  &.tw  eicç^HHTe  Avne  neqotrtoiyq 
ncopvy  efioA  ^m.  nuje>.Ap  Mneqc<OM.ô.  JA.nnce<  TpeqçooReq  efioA  awirûi  nine  Jw.neqOTajuïq  neq«^É6iHTP 
akrt  enu|&dkp  j\neqctojA.ak  n«^iepeTC  cqeRek«^ekpi3e  AVA*.oq  owTto  erjciyaiM  tii\eqçoiTe  nquiûine  eqTÊÛiHTj*. 

35.  ^n  OTHOipu}  î^e  equjeswiintopuj  efioA  «îTi  neqOTtoujq  qM.  nu|<)k&p  A\.neqca)Mev  Mnnc<v  neqTÛÊo. 

36.  epe  nç^iepeirc  kô^t  epoq  ATto  eicçHHTe  e>.qntopu}  ito'i  noTwujq  ^p&>  ÇJ«-  nuie^e^p  M.neqc(«)M.& 
nite  n^iepeT*c  AvoujTq  exfie  nqto  eqM.opu|  2c.c  ne^i  «^qactûÇAv. 

37.  cqu|ewH(j'û>  :^c  iijt&.o^pn  neqûe^A  na'i  nOTtoiyq  cm.  neqctoMCk  aiTco  nxe  ou*q<û  eqRHM.  "^otw 
€Ç^p«ki  ttç^HTO-v  no-vû)U}q  dk^TÊBoq  epe  npoiMe  u}a)ne  eqTÊfiHf  (sic)  a.t<o  nç^ieperc  eqeR«k-e&.pi3e  MMoq 

38.  ôkTtù  ov^ooTT  H  OTCç^iMe  ecu}«kjiuj(one  ^ja.  nu}&.Ap  iiTeqcôwpg  it<î'«  otto  eqo-yoÊui  ecM.OTÇ^efioA. 

39.  epe  n^iepe-rc  h«wt  epoq  ewTcto  eicçHHTC (lacune  d'un  feuillet). 

Chap.  XIV. 


8 MMoq  eqeujCDjM.  nneqçoiTe  a.tû)    eqeçwtoRe   Mneqqto    Tnpq    nqatoRMeq  ç^r\    otmoott 

nquioine     eqTÛÊiHT    ô^-rca    A\.mic«k     neki    eqeÊtoR    eçoTn    eTna^peMÊcAH    ekxoj    nqa'w    MnÊoA    MneqHi 
ncskuiq  ïiçooT. 

9.  ôkTcaj  <^M.  nM.eç^  CflkUjq  nçooT  eqe^<o(ORe  M.neqqto  THpq    Teqewne  jw.n  Teqj*.opT  M.n  iteqjAeativç^ 

3* 


20  Fragments 


eqo  nRd>.«dwpoc. 

10.  dwTVtù  çy*.  njA.e2^  u}jA.OTrji  itçooT  eqcaci  jiç^icifi  c«.&.Tr  ej«.n  acÊin  nç^HTOT  eirnekp  OTpoj*.ne 
6<T(a  OTTCCOOTT  CM-ti  utûiii  ii^HTq  c^nes^p  OTrpoxne  e^u^fo  ois'ujojA.n.T  tipcMHT  ncewJA.iT  eT«^ircièk  eqoTOUjj*. 

11.  èkiTûi  n^icpeirc  CTiiewTÊfio  eqeTèwço  epevTq  M.Tip(OM.e  eTOtrnekK&^^&pi^e  M.Moq  M.n.  nciRe- 
cias^oe  A\.ncJA.TO  cÊoA  A\.n2e.oeic  ç^ipAV.  npo  tiTCCRHjvH  Mn^e^pTirpioii. 

12.  dwTTfo  H.TC  nçiepe^c  aci  muoitôw  nneç^ieiÊ  nqTek.çoq  epa^Tq  tTÊe  nnoûe  j«.«.  nAoK  tine^  nq- 
nopatOTT  eÊoA  iiOTrekf^opiCA\.ek.  jA.nejATO  cfioA.  j*.n2coeie. 

13.  ôwTvto  GTTCUjûJtoT  Avnemeiû  ^ja.  njA.ek.  CTOTrnu}toa)T  ti^HTq  imc^^TCie».  ça».  noÊe  &.t6i>  ntTOTiwiwawq 
ncoAoRA.TrTujJA.6k.  ïiceRekdkq  çja.  njA.es.  CTOTè^ek^Ê  neTOTrrt.eikU}is.A.Tq  t'&.p  çev  tvoÊe  cqo  ii«^e  JA.neTOTJ"tvekTèkekq 
^«k  TAvnTô.TcooTS'H.  CTpeq^tone  JAnç^icpcirc  «.nÊTOTrô>.d>.Éi  nneTOTdwdkÊ. 

14.  e^TTto  no^icp£Trc  eqesci  cêoÀçja.  nccnoq  JAneTOirndwôLq  ç«k  noÊe  utc  n^iepcTC  Re^e^q  eatn  OTHq 
jAnjA.ikA.3ce  H.OTrnô>.AV  JAneTOTnie>.Rdk«&.pi5e  JAMOq  ti^Trûi  cacn  çthc  n.TcqiS'iac  noTit^M.  attû)  catn  çthc 
nTtqoTPepHTC  HOTs^n^jA. 

15.  à^TFiù  cpc  nç^iepeirc  aci  cêoAçja  hAor  nneç^  jiqnwçT  eatn  Td'iac.  iiç6ou*p  jw.nç^iepeirc. 

16.  ekTj"ûJ  epe  nç^iepeire  cûjïi  js^neqTHHÊe  noTJtevjA.  eÊoAçM.  ntitç^  ctç^idch.  Teq<j'i2c  nçfiOTp  «l.tû> 
eqeç^pAiiTi^e  ça\.  neqTHHÛe  ncAujq  ncon  xTieJATO  efioA  J\.n2c0£ic. 

17.  ntieç^  2^e  eiiTAqccene  ^«.  Teqa'iDc  epc  n^iepe-rc  rôwôwt  eocn  ç^rnq  .w.nM.ewA2fi.e  noTrn.eii.Av. 
jA.n€TOTnô>.RA^ek.pi5e  AVJAoq  attco  cacn  çthc  nTcq<yi2c  noTrndwJA  ATto  eatn  çthc  nTeqoirepHTC  noirnAJA 
efioAçAV.  necnoq  JA.neTOTrnATes.ivq  oa.  noue. 

18.  nneç^  2>.c  cnTAqeeene  eTç^iDcn  Td'iac.  j^n^iepeTTC  epe  nç^iepeTrc  RCsAq  ^latj*.  (sic)  T«^ne 
jA.neT0TrnA.RA^Api5e  JAMoq. 

19.  A.Troi)  epe  n^iepcTvc  Ttoûo^  cacojq  jA.nej«.TO  eûo\  jAnacoeic  es-TTO  epe  nç^iepeTre  eine  Av.neTOTr- 
nATA.Aq  ^A  noÊe  nTe  nç^icpeTrc  tcoêç^  eacM  neTOTvnARA^^Api^e  j«.JAoq  efioA^Jw.  neqnofie  a.u"(o  jAnneA 
nAi   epe  n^iepeTre  ujtotoT  AvnçoAoRA.TrTûjxA. 

20.  esTVO)  epe  nç^iepeTrc  ta^Ao  cç^pAi  Mn2^oÀORA.TrT<oAVA.  M.n  tc^^ttcia  eacM.  ne«^TrciACTKpion 
jA.ncjA.TO  eÊoA.     jAnacoeie  nTe  n^iepeTrc  tojûç  eoc-wq  nqRA.«^Api5e. 

21.  eu]Cone  ;^e  eqoTTÇHRe  enTOOTq  nA^e  neTqnesTAAq  An  eqeati  nOTOieiÊ  noTTfOT  A\.nenTAqp 
jAncjATO  eûoA.  jAnacocic  UTe  nç^iepeTrc  Twfiç^  esctoq  nqRdweA.pi3e. 

21.  euioine  a^e  eqoTrçHRe  enTOOTq  nA^e  ncTqnATAAq  A.n  eqeoti  nOTj-ç^ieiû  nOTtoT  Av.nenT«sqp 
no£te  eTÊHHTq  eTrAi^epejAA.  çwcTe  ctwûç^  eoctoq  esTvto  OTrn  c.«.ht  nuji  ncAM.HT  eqoirouiM.  ^i  neç^ 
eTv«^TCiA.  ATTto  ottAor  nne^. 

22.  iis.Tr<o  <3'pjA.n^An  cnA.Tr  h  jaac  cnATT  n<j'poOA\.ne  nenTA  TOOTq  ta^oot  attû)  OTrcj'pMnujdwn 
CT5"CTek«wq  çi«s  noÊe  nneOTTA  2s.c  eTrçoAoRATTTOJMA.. 

23.  A.Trû>  eqenTOTT  ^ja.  njACÇ^  ujjAOTrn  n^ooTr  eTÊe  RA^^Api^e  JA.w.oq  epATq  A\.noirHHÛ  epjA  npo 
nTecRHnn  A\.nMApTTrpion  JA.neMTO  eÊoA.  j.vn2£.oeie. 

24.  A.Traj  epe  nç^iepeirc  sci  jAneç^ieiû  eTOTnATAAq  ^a^  noÊe  m.ïi  nA.OR  nneç^  nTe  nçiepeirc 
TA.A.OOTJ"  eç^pAi  nOTreni«^ejAA  h  noTTTAAo  Av.nejA.To  eÊoA  jAnocoeic. 

'25.  A.Trfù  eqeujtotoT  jAne^ieiÊ  ^a  noue  nTe  noiepeîrc  2ci  eûoA^A^  necnoq  Av.neçieife  ç«k  noue 
nqRO»  jA.M.oq  eacjA  njAAAote  nOTvnAjA  jAneTOTrnARA^Api^e  AV^JAOq  attûj  eatn  orne  nTcqo'iac.  nOTrnAJA 
dsTTto  c:>c.n  ÇTHC  nTeqoTrepHTC  nOTrnAJA.. 


DE   LA    VERSION   THÉBAINE    DE    L'ÉcRITURE    (AnC.  TeST.). 


21 


26.  «wirto  epe  nç^ieptTC  noiçr  efioAoM  niveç^  cac^n  Teqffiac  n^fioTp. 

27.  iiTe  n^icpcTC  ^pe^nri^e  ç^m.  ncqTHHÊe  uotcu&.ja.  cûoA.^ja.  nivcç^  CTçn  Tcqcj'iat  n^fioirp  nc&vyq 
ncon  jA.ntJ«.TO  e6o?V.  Mnatocic. 

28.  &.TÛ)  epe  îx^iepeirc  Rto  eÊoA.  o^m.  niveç^  ero^ii  TeqcTiac.  catn  ^THq  A\.nMôk,«.2c.e  iiOTriiCkAv.  jA.ne- 
TOTritdkRek«^&.pi5e  MMOq  e^Troi  eatn  çthc  tiTeqa'ioc  iioTtv&.j«.  d>.T£o  eatn  ç^thc  nTeqoirepHTe  ivotivô>.av 
e2£.M.  nj«.ôw  j*.necnoq  A\.neiiTA.TrT«k&,q  ça.  noue. 

29.  neitT^q  ceene  2>^e  çja.  nneç^  eTçn  TcTiat  A^nç^icpcTrc  eqeH.&.&.q  ç^itx-ii  T&.ne  xnciiT&.irR&.^a>.pi3e 
M.jM.oq  ATTto  epe (lacune  de  deux  feuillets). 

Chap.  XV. 

25 eic  «.TeCRdw^ôkpciek  ttciycone  ecacLA^M.. 

26.  ATto  AVJM.&.  urotr  THpq  eTCttA  «.rotr  ç^iacouq  nneçooir  THpoTr  «.Tecç^pTTCic  eqeu}(one  hac 
RATA.  n>\.A.  nROTR  nTecuipo)  A.TS'ta  CReTOC  niM.  eTCtiA^MOoc  ç^ias-toq  eireiytone  eTvscAçjA.  rô^ta.  ûkRdw^&pci& 
itTecuipco. 

27.  oiron  hija.  eTii^actoç^  epooir  eqe^tone  eqacAÇj'*  attco  eqeujtoM  ntieqçoiTe  itqei&  neqctoMe». 
efioAç^n  otvavoot  «.qjgtone  eqo  rvARdi.^ekpTOc  uja  imAir  npoirçe. 

28.  ecujô'ït  RA^^Api^e  î2i.e  efioA^n  xecç^pTCic  ececon  n^c  nCAujq  nç^ooir  atcû  MitnCA  kai  ece- 
uycone  ecTÛÛHir. 

29.  ixTOi  ^M.  nAveç^  ^a\.otji  nçooir  eceati  hac  n<3'pM.nu)&ti  chaiv  tva'poojA.ne  ncrvTOTV  ep^Tq 
M.n^iepeTC  epA\.  npo  nrecRHiiH  jw.nMô>.pTTrpion. 

30.  e>.Trû)  epe  nçiepeire  tôwAvio  av-iiots-a  mmcots"  ça  tioûe  attûi  nReoiTA  eTÇO?V.ORATTtojw.A  tixe 
nç^icpeirc  tûjêç^  eacwc  jAiieMTO  eÊoA.  j«.nacoeic  eÊoAç^rt  Teo^pircic  JiTecARA^ApciA. 

31.  ATTto  ni^Tpe  çoTe  ujtone  «.nuîHpe  Av.niHA  eÊoîV.çrt  neirARA^^ApciA  n.ce.TM.M.OT  exfie  neu"- 
AR&«ApciA  ÇJA.  nTpeiracûiÇM.  tiTACRHnn  eTujoon  nçHTOir. 

32.  T\A!  ne  nnoMOC  Mnew-TO  (sic)  itT^otioç^pirHC  a^ts^ûj  nerepe  cnepAi.A  «Aei  eÊoA.  jAMoq  eTractoç^M. 
M.M.A  titiROTR  €TpeqDc<oçj«.  ç^pAi  uj^HTq  A.Tra>  iiTepe  necnoq  ujooir  av.a\.oc  çti  Tecuapû» 

33.  ATû)   neTO  n^Oïioç^piTHC   ç^n  Teqç^pTrcic   nçooTT   h  Tecç^iJA.e   atto)   np(OM.e   eTtiAHROTR    xn 

neTO  itujpco. 

Chap.  XVI. 

1.  ATTCù   nasLoeic   AqujADce   j«.nncA    tt.cej«.OTr   na'i    nujHpc   cmatv   tiAApcùtt  çim   nrpeTTAAo  eç^pAi 

tlOTTRtOÇT    ItUyM.JW.0    AVUeAVTO    CÊoA    A\.IT2COeiC. 

2.  ATJ'û)  neace  nasLOïc  fsicj  eçoirn  çjw.  MûiTCHt  eqatû)  mmoc  HAq  ace  u|Aace  M.n  itAApwii  fsic) 
neRCon  nqTJw.ficùR  eçoirn  ïuiat  nijw.  eixMA  eTOTAAÊ  encA.  «çoTtï  «.nRATAneTACMA  enço  A».nç^i?V.ACTH- 
pion  haï  CTÇ^iacn.  tCiêûïtoc  j«.nA\.ApTTrpion  at^ù  nquAMOU"  au  emdw  oirtûivç^  x?Ap  eûoA.  çn  TeRÎV.ooA.e 

eatJA.    Il2^lAA.CTKpiOIl. 

3.  A.Tto  TAi  Te  «^e  eTepe  AApcott  nAÛcoR  eçoim  enw.A  eTOTVAAÛ  çn  OTj>AV.Ace  eÊoÀçn  tveçooir 
ç«k  noue  ATTO)  oiroiAe  eirçoAoRATrT<oM.A. 

4.  ATûj  OTiyTHn  neiAAT  ecoTAAÛ  eqeTAAC  ç^Kotoq  A.Trû>  oirnepieReÀion  neiAAT  cqeujûjne 
eacjw.  ^eqc(o.^^.A  atvco  eqejA.opq  noiven^tonH  neiAAU*  «wtûj  OT3'i2..Apic  nçÊoc  eqeRAAC  ç^iattoq  çen 
çoiTe  T^Ap  ne  eTvoTs^AAÛ  atûi  eqeeicu  efioA.  A*.neqc(OMA  THpq  çn  OTrjA.ooir  nqTAAir  ç^iûMoq. 

5.  Au-oj  eqeati  nTOOTC  nTCT5'nAr(»ix:^H  nnujnpe  avrihA  nÊAA,M.nçooTrT  cnAir  efioA.çn  nÛAAMne 
ÇA  noÊe  ATûJ  OTOiAe  noirtoT  eirçcÀORAiTTûiMA. 


22  Fkagments 


G.   &.1VÛ)  Ok&.pci>n  eqecine  A\.ncqAv.«kCe  çe^  itoÊe  nqTwûç^  eacto^  ja.ii  ncqHi. 

7.  a.Trfa)    cq£3ti    j\n£ii>.6^j\nc   ciiewT  nqT&.çoOTr  ep&.TOT  MncA\.TO    efioA  Mnococic  çd^çre  npo  jtTe- 

CKHnK    JA.nAVô.pTTS'piOtl. 

8.  jiTC  «kO^pcon  Rfo  eotn  fsicj  T\ÊidkôkA\.ne  cne^v  it^cn  KAHpoc  OTTRÀHpoc  JA.n2coeic  e^Tû)  ottkAhpoc 
j«.neTOirjw.OTTG  epoq  ate  nA.noA\.nôkioc  exe  neTOTrit&.OTrOTq  eûoA.  ne. 

9.  i^TFOi  cpe  ivôwpwti  eine  AiiiÊ*.ôkM.nc  T1&.1  cuta.  neRÀHpoc  Aviracocic  ei  cç^pèki  eue-wq  iiqTekA.oq 
eç^pot.!  çow  «ofie. 

10.  ek.T(a  nKeÊ<s.&Mne  cutôw  tichAhpoc  ci  eç^p&.i  cutwq  MndkHOjAndwioc  CTe  neTOTrii&.0T0Tq 
eÊoA.  ne  eqeT^swÇoq  ep&.Tq  eqonç^  M.nç.M.TO  efioA  jw-nacocic  eTpcqTtoBç^  eactoq  çtocTe  eatooTq  eûoA 
evMôv  uOTrtotoTe  eÉoA  ti^Rôka^q  qn.  TcpHj\.oc. 

11.  ekTro)  epc  «wa^pton.  ci  new.  Mivce  çcw  noue  iiqTtoôç^  eatcoq  «k-rtù  eatn  ixeqHi  tiquîtotoT  j*.neqj«.ivce 
çdk  noue. 

12.  dk-TO)  eqeaci  «.Tigo-rpH  ecMeç^  itscôiÊûcc  iikwçt  cûoAçja.  nc«^-TCidkCTHpioit  eTj«.ncM.TO  efioîV. 
Mnrîcoeic  a^irû)  eqcjAOïrç^  nreqiriac  çav  iiujOirçHne  MncTcoptr  excoTn  nqiXLi  JAMOq  ence^  nçoirn  AinRôwTek.- 
neTek.CA*.ew. 

13.  «kT(o  eqeTôkAc  ujoirçHive  escM.  hrcoç^t  j*.neAVTO  e6o\  j*.n2SLOeic  &,Ta>  epc  nR«i.nitoc  M.nu}OTP- 
ç^Htic  ^ojûc  Jwnç^iA.«>.CTHpion  ncTç^iacit  km.  jA.ôwpTT5"piojt  3C.C  tincqMOTT. 

14.  ôkTû)  cqcati  cfioA.ÇM  necnoq  amtmô.cc  itqç^p&.nri'jc  MneqTHHÊc  eacM  nç^iAckCTHpion  RCkTôi  itp«kti 
ujow  JATipH  cqcç^pakttTi^e  MiTejw.TO  cÊoA  A^^nç^iAe^CTHpion  nc&.ujq  ncon  çja.  neqTHHÊc  e6oA.ÇjM.  nccnoq. 

15.  Okirto  cqcujaifOT  j*.nMôkCC  ctûc  ntioûc  MnAô>.oc  AvncMTO  eûoA  Avnscoeic  akiro)  cqcaci  cçoTctv 
eûoAçAi.  ncqcnoq  cnçoTti  j«.TiR&.T&.ncT&.cjA.èk  a^irtû  cqceipe  JA.neqciioq  n«^c  enT&.q&.ivq  Avnccnoq 
j«.nMeskCe  ev.iPto  cqcç^peknTi^c  Av.neqcnoq  cacn  nç^iAôkCTHpion  MnçoT  eûoA.  Jw.nçiA.«kCTHpion. 

16.  &.Trcij  eqcTtofiç^  ctûc  jtCTOirakdwfi  eûoA.çïi  KdkRes.^dwpci&^  nnu}Hpc  avrihA  a.toi>  eÊoAçtv  neu-- 
(yijiaconc    Jw.n    ncTrnofic    THpoir    TCki    tc    «^c    CTRnowôkC    htccrhiih    A\.nAv.dwpTTrpion    TcnTawtrcoitTC    ç_pû>^i 

K^HTOTV    çn    TM.HTG    HTCTes.Re>.^ekpCIOk. 

17.  «kiTûJ  nTGTnptoMC  niM.  attoç^  eTCCRHiiH  jA.TXj«.ekpTTrpion  cqn&ÊoiR  eço-rn  extofiç^  cm  nM.<s. 
CTOiro.ek.fi  ujflkitTqci   efioA.  e^TW  eqcToifiç^  cacwq  ûkTa>  cacM  ncqni  ûwira)  catn  TCTi\«kT^a>T'H  THpc  ttniyHpe 

M.TXIHA. 

18.  AT6i  eqcci  cfioA.  cssiJA.  ne^^ircidwCTHpion  eTMnej«.nTO  cfioA  Avnacocic  nqTtofiç^  ç^iactoq  ekTû) 
eqe2£.i    efioAçM  necnoq  jA.nAvewCe   Airto   cfioAçw.  nccnoq   MnûakCkMnçooirT    nqRivekq  ç^iacn   nre^n   Mnc- 

«^TCI<S.CTHpiOn    cqRCDTC. 

19.  ATVû)  eqcç^pdwnTi^c  catoiq  ^j\  neqTHHfic  ncek.ujq  ncon  efioA^M  necnoq  nqRd^^^ekpi^c  MMOq 
nqTÊfeoq  efioA^n  ndkRôk^ikpciô.  nnujHpc  MniHA.. 

20.  «kivû)  eqeatCDR  efioA  eqvfofiç^  ^m  n^ôw  CTOTOkô^fi  A\.n  TCCRHnn  MnAVi^pTirpion  M.n  nc^irciak- 
CTHpion  iKTùi  eqcK«>.pi5c  (sic)  ^ts.n.  oirHHfi  «^tï-oj  eqeeinc  Mnfiôw^KMnc  CTon^. 

21.  nTc  dkO^pton  Ra^  Teqtr'isc.  cnTC  catn  Te^nc  AvnfiAôkAvnc  CTOnç^  ikTta  cqcTATO  cactoq  nn&nOM.i«^ 
THpoiv  nnujHpc  MniHÀ  «.ira)  ncTratimyonc  THpOT  jw.n  neivnofic  THpou*  e^TW  cqcRôk«kT  catn  ra^ne 
xnfi&A.M.ne  eTonç^  «>.tû)  cqcatooTrq  efioAçn  TOOTq  noirptoMC  cqcfixûjT  cTcpHMOC. 

22.  nTC  nfi&&Avnc  ati  eç^pô^i  cactoq  nncTTôwï^iRiaw  THpoT  cfioA.  CTrRCkÇ^  CMCTTMOOuie  n^HTq  ik.T<a 
eqcatooTT  M.nfi&&M.nc  cûoA.  CTcpHMOc. 

23.  nTe  &&pcdn  ûûjr  eçoirn  CTeCRHnn  MnAvakpTHpion  nqRawik.q  rô^^ht  nTCCToA»  nçûooc  enTa^q- 
T&&C  ç^i<o(oq  cqn&.  cçoirn  cnM.&  CTOirawawfi  nqRek.a>.c  cç^pa^i   ç^m.  nj«.«k  eTJA.M.akT. 


DE    LA   VERSION   THÉBAINE   DE    L'ÉcRITURE    (AnC.  TeST.).  23 

24.  !iqeie>-  jA.ueqccDM&.  e6oA.^ii  ou-mootp  ^n  otta^a.  eqoTrA.&,6  w^^  ç^ioitoq  nTeCToAn  nqei  eÊoA. 
nqeipe  JA.ncqçK>?V.ORak.pn<oM&.  >^nA.&.oc  nqTûiÊç^  eaccùq  &.Tto  neqHi  tK-roi  eacM  i\Aa.oc  n«^c  eatn  noiTHHÛ. 

25.  A.s'ta  ntùT  ç&.  nofee  eqeT&.A.oq  eocjM.  nc^ivcuskCTHpioii. 

26.  Avcù  eqeacooir  eÊoA  Mn6ik.e>.Mne  enTA.ivnop2cq  cÊo\  eTTRtû  cfioA  eqeu]ù)M.  nitcqçoixe  ô-ttcù 
eqeeico  Mneqcûjj^«k  ^n  OTrjA.ooTr  Mni\cei>.  tnvi  cqcûtoR  eçoim  cTn&.pejA.ûoAH. 

27.  ATTûj  nM«kC£  ÊTÊe  tioÊe  n&.i  enTô^qoci  AvneTCiioq  cçottu  enMJk.  GTOTPàk.dkÉi  eTtofiç^  uç^Kxq 
eqctiTOTT  enc&^n.ÊoA  enÊoA  wTnekpcMÊoAH  nceptoRÇ^nncTruiOkôkp  çji  otvrwçt  «k-rto  neTa^q  mu  TcirRonpoc. 

28.  ncTne^poRÇOir  o^^e  eqeiyCDM  tineq^oixc  nqattoRjkv,  MTieqcûiMdk  qn  OTrM.oOTr  à^Tta  jw.nnc«k  iieki 
eqeâcoR  e^orcit  eTnci^peMÉioAH. 

29.  uTe  nôki  u}(onc  nuTit  eu-nojAiMOn  ujeiw  eitcç^  ç^m  njA.eç^ cekjyq  nncÊOT  hcotmht  Av.nefiOT  txeTn- 
e^ÊÊie    neTJAVyTTjÇH  (^«icj  n^-yia   çwû  nij*.  ntieTHeik&.TP   npM.  ii'\"Jrt.e    «kirto   nenpocirAHTOc    exiyoon    hoht- 

THITTH. 

30.  ç^A*.  neiçooTT  ï»&.p  eqnôwTWÊç^  eotn  TK^rxit  eR6>.«ei«.pi5c  ja.ja.(otii  eÊoAoti  ncTiinoûe  THpoT 
eTpfeTnTfeûo  jAntMTO  cÊoA  jA.n2c.0e1c. 

31.  ^cn  c&.Ê£i&.Ton  ncek66d>.TOn  CTrcujfone  itHTn.  rtneknekn&.Trcic  «kirto  CTeTnc«^fiûie  nTj«.\yTr3CK  C^i<^J 
OTrnoMiMon  u|e>.  cneo  ne. 

32.  nre  nç^iepeirc  tûjêç^  eoctorn  neroivnewTikÇcq  «^tw  neTOTrn«k2tû>R  efeoA  nneqo'iat  eTpequ|jA.^e 
M.nn.c&  ncqeiûJT  cqe'\"  ^itocoq  nTecToAn  n.ciôw«kir  ottctoAh  ccoT«ke»,û. 

33.  «wtrtù  cqeTtofe  MneTOTTô^ôwÊ  nncTOtrdk«k6  a^Tto  TeCRHnn  jAnMc^pTirpioit  evipto  ne«^u"Ci«wCTHpion 
eqeTwfiç^  u^htott  ô.t<o  cacn  nReoTHHÛ  &.Trtù  eqeTûiûç^  eatn  TCTrttèk.^û>rH  Tnpc. 

34.  n.Te  n&.!  ujcûne  «.nm  eirttOA\.iAvo«.  U}ô>.  eneç^  eTOiÊç^  eutn  nu|Hpc  MninA  efioA^n  neirnoûc 
THpoT  nOTvcon  Tepo>A.ne  cireeipc  j«.nô.i  Rô>.Te>.  «^e  cnrek.  natoeic  çtott  CTOOTq  jw.j*ûjtckc. 

Chap.  XVIL 

1.  is.TS'ûi  nacoeic  ek.qu}ôk3ce  M.n.  avoitchc  cq^cto  j«.jn.oc  n.e>.q. 

2.  ace  u|«wos.e  Mti  iteke^pcon  (sic)  ««.ttco  M.n.  ncqujKpe  A.Tai  jA.n  nu|Hpe  TKporr  MninA  in:'ac.ooe  u&.^- 
atfe  nôki  ne  nu}&.2£.e  enre^  nacocic  çoin  eTÉiKHTq  cqscûJ  a\.a\.oc. 

3.  2te  np(OM.e  npa>A\.e  ^ti  ttujnpe  A\.niHA  h  çn  ncnpocrAHTOC  ncTjtàkUjcutoT  nOTrjA.ô.ce  h  OTS'ecooTr 
H  OTTÊakOkMne  çii  TnowpeMÊoAH  ivTW  neTnd>,u|(oa)T  j«.n6oA  nTnôwpeM.ÊoAH. 

4.  iiqT>A.nTOT  cpM  npo  ïiTecRHiin  MnA\.dkpTTpiott  eTpeirTô^Acq  eç^pe».!  CTrçoAoRekTrTOi)JA.fi>.  nOTracA.! 
equjHn  eirc'^'noTrqe  «>.Trto  neTiid>.ujûj£OT  ç^rÊoA  nqTAtnTOTr  epM.  npo  nTecRHiiH  jM.njM.&pTHpion  ere^^Ae 
:^(apon  eç^pe>.i  A^.n3coeIe  jw.neA\.TO  eèoA  nTecRHttH  j«.nM«kpTTpion  nèk.i  eireonq  eTCnoq  enpcoMe  ctm.- 
MCkT  OTCiioq  nenTôkqne^^Tq  eûoA  Te\^Tr;xi"  eTAVMôwT  e^eqoTC  eÊoAçM.  necAe^oc. 

5.  2£.eR&dkC  nujnpe  M.niHA  e^eine  niieT«^Tj*ci&.  eTOivitôwTtûU}  utootott  euiôwe^To^  ^it  MCtouje  (sic) 
«icenTOT  ep«wTq  Mnacoeic  epjA.  npo  tiTecRHiiH  jk^nA\.d.pTTrpion  epô>.Tq  MnoTTHHÛ  nceujô-TOTr  noir^^Trciek 
nOTraten.!  mavôwÇ^  nacocic. 

6.  ek.TCo  epe  noTVHHÊ  noiçr  M.ne  cnoq  escM.  nc^irciek.CTHpiO!i  MneAVTo  c&oA  jA.n2c.0e1c  ^e^rn 
npo  tiTecRHjtH  A\.nM.dkpT7rpioii  eqeTA.Ao  eç^pô^i  jA.ncoT  eTC^^tioiJ^qe  jaja.«v.ç^  nacoeic. 

7.  ncerejAROTOu*  eu|(â(OT  ntveT«^TCieik  n.M.  neruioireiT  hûwI  eTOirnopticire  njA.jM.&7r  eTOTrnç^  tictoois- 
ndki  cqeiycone  tinxit  uje».  eneç^  e«.eTïi^ene&.. 

8.  0.TC0  eReotooc  na^T  ace  npoiAve  np(OJM.e  eûoA^n  nujnpe  Jw-ninA  attcù  eûoAç^rt  nujHpe  Avnpo- 
citAhtoc  nev.1   enrekirton  eptoT«  neTnek.eme  noTÇoAoRek.trT<0JA.«k  noT^TCie^. 


24  Fragments 


9.  jiqvMtiT^  cpjA.  Tipo  nrecRHiiH  A\.nA\.A.pTTpioii  eTdwAoq  eç^p*.!  mmôwÇ^  nacoeic  npcujAG  eTMJ«.a>.T 
CTreqcûTC  jn.j.\.oq  cfioA^j*.  TieqAA.oc. 

10.  «>.Tû)  np(OMe  np<OAV.e  ^n  nu]Hpe  mrshA  h  ç^«  ivujnpe  nnenpocTA.HTOc  enTCwToin  epoiTii 
equjôwKOTCA*.  Ae^cwT  ncnoq  '^iiawT&.^c  itik.ço  cpèwTq  eucn  TevyT;)(;H  eTndkOTCj*.  A.«k«wT  ncitoq  ht&tawKOC 
eÊoAoAV  TiecAivoc. 

11.  TeV^fT^H  Ti^a^p  Hcakpg  niM.  ne  neqcitoq  ôwTpo)  ô>.ivor  ô>.i"\"  AVMoq  nHTti  eacAv  nc«^TCiôkCTHpioit 
ertùfiç^  G2cn  neTA\.'vyT;)(^H  necnoq  x:'«>.p  ecjneikTOifiç^  nçHrq  crma.  nTe\yT3(;H. 

12.  ÊTÊc  newi  «kiacooc  ttnujHpe  ja.t\ihA  ace  ■vyTr;)(;H  eÊoA  nçHTTHiTTn  nitecoTej*.  cnoq  à>.T(ù  ne- 
npocHA.TTOC  Mit  n€nTek.qûJTi  eptoTii  JineqoTrejA.  cnoq. 

13.  &.TW  npa>A\.e  npoiAve  ^n  nujHpe  jarihA.  a^Tto  çn  nujHpe  nnenpocHXTTOc  eivT&.-vû)n  epwTn 
TiGTniva'topfr  ccTtone  noTT^^Hpion  h  OTçei.A.HT  eu|ewU"OM.q  eqentoçr  efioA  Avneqctioq  e^Ttû  eqeccR  RdkÇ^ 
eotoiq  nqçoficq. 

14.  Te'vyT3(;H  x'ôkp  nce>.p2  n\M.  ne  neqcnoq  e^TTOi  eswiocooc  nnujHpe  AvniHA.  ute  nTCTHOTCJW.  cnoq 
nAakakT  nce^p^  ace  TC\yT3(|H  ncôwp^  «im  ne  neqcitoq  otoi\   iwm.  eTn&.OTûJA^  nToq  neTOTrndwqoTq  efioA.. 

15.  «..Tto  Te'vyiv5(^H  eTna^oirejA.  itReq^ooTT  (sic)  h  nenTôw  OT^^npiott  qwd'e  epoq  çn  iipjA.  n'^'jw.e  h 
0!t  nenpocHA.TTOc  eqeujtoj*  ntveq^oiTe  «kTto  eqeacORMeq  ç^n  ottavoot"  ekiyto  eqed'oi  eqscdw^M.  u}«w  ntiivr 
npoirçe  «wTrû>  n^TÛfeo. 

16.  eqTMUjûJAv  s^-e  nneqçoiTe  «kTCù  nqTM.2ceRj«.  neqcû)>*.èk  çn  otmoot  eqesti  nTeq&nojM.i&.  cacLwq. 

Chap.  XVIII. 

1.  dkTû)  nacocic  neatô^q  cço^tt  e^tv  Avto itchc  (sic)  eqacûi  m.m.oc  nivq. 

2.  2K.e  u}ak!x.e  j«.iv  nu|"P^  nAiinA  CRatto  mmoc  nivr  ace  à^nOR  ne  natoeic  neTtinOTTe. 

3.  nneTïieipe  Rôk^Tè^  neç^ÊHTe  j«.nRes.ç^  nRHAve  enTdn.Tïis'oiAe  epoq  OT3!L.e  nnexKeipe  Ri^TA.  neçÛHTe 
M.nR&.0  n;)Cô>na.A.n  nev.i  ô^nOR  e-^-ne^aci  THTTit  eç^OTK  epoq  A.Ta>  neTTCOinT  nneTnA».oouje  n^HTOTj". 

4.  «d>.RpiJiA.ak  eTeTwa^ewT  e^Tû)  nA.npocT&.rjiA.aw  eTeTneçivpeç^  cpooT"  ejACOuye  h^htot  «wttOR  r«wp 
ne  nofi-Oeic  neTiinoTTe. 

5.  eTeTneockpeo  ena.npocTekT»jw.&,  xnpoT  Avn  tt&RpiAv&.  TnpoT  nTeTnakô^T  na^i  epc  npoûAve  ne>.&.T 
(xic)  itqûinç^  nç^HTOir  e^nOR  ne  natoeic  neTunou-Te. 

6.  npojAve  np6i)j«.c  ottok  niM.  eqo  rtpjA  nni  eTe^ce^pg  ère  CTT^x^eiiHC  nTdwCj  ne  nneq-\-  neqOTOi 
eçoTii  epoc  eTpeq(T'ajAn  eûoA.  nTecfs.C3(;HJA.ocTnH  &.nOR  ne  nacoeic. 

7.  Tdk.cx"-^^ocTitH  AvneReiûJT  a.Tra)  T&.cx"-w^ocirnH  nTeRjA.&.A.iv  nncR(T'oA.nc  efioA  TeRM.ek&.T  f ô.p 
Te  nneRd'toA.n  efioA  nTecik.C3(;HMOCîrnH. 

8.  T&.cx"J^ocTnH  n^viAve  Av.neReiû>T  nneR<T'oA.nc  eÊoA  TewC^CHMOCTiiH  T5&.p  AvneReitoT  xe. 

9.  T&.cxK-'^ocTJ'nH  tvTeRCCone  nu|nei(OT  h  nu|HA\.A.ô.v  nT&.R  eT2c.no  nçoTn  re  h  OTacno  nfioA.  Te 
HiteRcTwAn  efeoA.  ttTecekC3(;HMOCTrtH. 

10.  TA.cx«-w-OCU'«.H   itTujeepe   j^neRUieepe  h  TOjecpe   nTCRUieepe   tineRcrtoAn   cûoA.  nTecik.cxK- 

JA.OCTIVH  ace  TeR«kC;x!"J*^o<^'''*^"  ''"^• 

11.  TJs.cxH-'^oCTnH  iiTuje  ïn&iM€  MneReiûiT  nnGR(yoA.nc  eûoA  TeRCtone  rcy.p  nvyneKOT  Te  nneR- 

ctoAn  efeoA  nTGC«wc^Hj«.ocTtiH. 

12.  Tek.cx"J*oc-rnH  nTCwne  jw.neReiûJT  nneRiToAnc    gêoA  toirioc   x^A.p  h  nTCtune  .«.neReitoT  Te. 

13.  Ta-c^cHMOCTHn  KTCtone  nTeRM&.&.iy  itneRO'oAnc  efioA  toirioc  T^i^p  h  itTCwne  uTeRAi.ak&.T  Te. 


DE   LA    VERSION   THÉBAINE   DE   L'ÉcRITURE   (ANC.  TeST.).  25 

14.  T&.c^HMOCin\H    A\.ncou    AvneKCitoT    uncRO'oAnc  cûoA  e<TU)  ttneKÊicdK    uj<v  tcç^coia^-C  nencTrï'- 

15.  T«wC^HMOCTj"nH   tiTtuvyeAeeT  niicuo'oAnc   eÊoA  ^iavc   pe^p  MneRujHpc   Te   nneRCwAn   cfioA 

nTeUôkC^HMOCTIVH. 

16.  TôkC;)(^HMOCvnH  jieiMC  MncKCon  ntiCKO'oAnc  eûoA  ta.c;)(;ha».octhh  r^e^p  MncKCOii  ne. 

17.  Tewc;)(^HA\.ocTï'nH  «iottcç^imc  Mit  Tcciyccpe  nnewiroAnc  eûoA  Tiyeepc  Mnecu}Hpe  h  iiTujeepe 
iiTecuieepe  imeRatiTc  ei^toAn  eûoA  tiT€C«<c3(;HA^ocTrnH  iicroirioc  h  ncRpoiMe  i^&.p  i\e  à^vca  otî-jaut- 
^d^qTe  Te. 

18.  OTCç^iAvc  e2c.n  Tecctùtie  nneRatiTC  eco  uroiçc  ctpcritwAti  efioA  nTecekC5(;HjAOCirnH  e^ccoc 
cTi  UTOC  econ^. 

19.  dkTTto  nneR^Y  MT\eKOi"oi  e^ots^n  eivcç^iAve  cco  «irgca  ^u  TCcekRe^eekpciôk  ecrtoAn  eÊoA  iiTec- 
«<C5(;HAVocu'nH. 

20.  ôkTûj  tvneR^nTR  c^ijac  AvneTç^iTOTrtoR  enROTR  kjamôvc  eTpcRoctoç^Av  nAVA^A.c. 

21.  is.TM  nneR-^"  eÊoAçM.  neRCTicpM.ek  MneTii&.ujM«a£  «lOis'en.p^ajn  Cwivû)  nneROcto^jM.  M.n&p&n 
eTOTvakèkÊ  ace  ivnoR  ne  nDcocic. 

22.  «kirto  nneRjiROTR  avu  otv^ooitt  ja.av&  nnKOTR  novcç^iMe  otvûotc  x>&,p  Te. 

23.  iKT(ù  nneR^HTR  c^oirtt  eAd^i^^v  iitêhh  h  euROTR  nMMJkq  e'^'  cnpepA\.d>  epoq  eotto^j».  nM.Mft.q 
dkirw  nnecç^iAve  TdkôkC  nA&.&.-y  htêiih  eotoiÇM  jiMA^ô^q  ois'vyAouj  f a^p  i\e. 

24.  eTpeTiiceecj  thittu  çn  n«wi  THpoiv  itTe>.T2tiikÇJw.o-5*  x5A.p  ç_u  ïv«ki  Tupois"  n.<T\  ti^e^noc  nd^i 
«ktiOR  C'\"n«wno2c.oir  cÊoA  ç^i   ç^h  avavwtk. 

25.  èkiva)  HRdkÇ^  ôwqDctoçM  Od^pooir  eiiTtotoÊe  tt^v  iiTeTrcw2».iRiô>.  eTÛHHTq  «^tto)  nRdwÇ^  «^qqeT 
neTÇ^MOOc  ç^iattoq. 

26.  eTeTne^e>.pcç^  en&.noAMMon  THpoTV  atw  nekOive^cevç^iie  THpo^r  HTCTUTMeipe  eûoAç^rt  neiÊOTe 
THpOT  OTr2».c  npj«.  iv\-M.e  OTV2k.e  neiApocHAiTTOC  cnTivqajn  eptoTn. 

27.  neifioTC  x^&p  THpOT  ev^èke^TJ"  nCi  ttpci>M.e  M.nRek.ç^  estT&.is'iywne  ç^iac^ojq  ç«k  tctuç^h  «wT^oj  hrôiÇ^ 

28.  2s.e  nne  nR«kÇ^  qeT  thttii  çtoTTKTTU  çav  nTpeTiioc^k^Meq  Re^TA.  «e  enTôwqqeT  niçeenoc 
etvTàkTS'ujtone  çe^  TeTitçH  ace  ovon  him.  eTivô>.eipe  eûoAç^ti  neifioTc  THpoi5»  cen&.qû>Te  eÊoA  iute'v\nr3(;H 
eTn6.eipe  nne^i  eûoA^it  TA\.HTe  MneT^AôkOc. 

29.  à^TFiù  eTeTne^èkpeç^  ene>.r^irAen.t«Men.Tiv.  ace  tiTCTneipc  efeoA^it  nctoiiT  cnTdkiqoTOTr  €nT«kTrujtonc 
çôk   TeTnç^H  «wivûj  nneTiiacivÇM.  th^tth  nçHTOir  ace  &^nOR  ne  natoeic  TieTjtnOTPTe. 

Chap.  XIX. 

1.  ôwTto  natoeic  e^quie^ace  Mn  mcottchc  eqatco  M.M.oe.  n«wq. 

2.  ace  uj«k2ce  Av.n  TCTTiiôkT'ajt'H  THpc  njiujHpe  mhjhA  tt^'atooc  itcvir  ate  ujcone  eTeTito^è^ivÊ  atc 
&itOR  '^-OTTôk&û  na£.oeic  TicTnnoTCTe. 

3.  nOTT-ôw  noTTôw  A».ôwpeqp  ç^OTe  ç^HTq  AvneqeiWT  m«  TeqAvek*.T5"  à^via  udvCôwÊÊcvTon  CTeTite^&peç 
epooTT  ace  e^noR  ne  natoeic  neTnnoiTTe. 

4.  nncTHOTreç^THirTH  ncei^  iieia».<oAon  «kTto  nncTuOTj-toTÇ^  hhtii  nç^en  itOTTTC  o^noR  t'Ap  ne  natocic 
neTiiHOTPTe. 

5.  «k^vto  eTeTiiu}eknuï(oci>T  noiv^^TCiCk  nOTy-^TS-cio^Csic)  noTacivi  Mnatoeic   eTeT«eTô.Aoc  eç^pe».!  ccujnn 

Kficucil.  Vlll.  4 


26  Fragments 


6.  Avne^oOTT  eTCT«.«kUj&.evTC   eTeTneoTtoAv   mavoc   ek.T(o   AV.neqHcpeikCT£   i>.T(a   cpuj&n.  OTOit  u)(02£.n 

CHMCÇ^  VgOM.H.T    nOOOT    eTÊTnepORÇOT    ^«.    OireèwTC. 

7.  ^n  OTOiM.  (sic)  2s.c  eiru|&.iio:rojA.c  jA.nM.cç^  ujoalut  nooo"5"  kot^^tcia.  &.ii  Te  nueTPnekpdka>.e^e  m.m.oc. 

8.  neTaevOTTOMC  a^t  qiie>.2ci  Mncqaoûc  catw^  eÊoA  2tc  jieTOTdw&.û  A\.n2coeic  dkqDs.«iÇjM.OT  «^tw 
n.c\|fT^H  ÊTiKvotrwAv.  nnèki  cetiivqoTOT  cêoA^av  neTr?Vek.oc. 

9.  d^TFùi  eTeTnewtooc  Avnto^c  jA-neTiiRev-ç^  nueTnacLCUR  cÊoÀ  jivncTntoç^c  ctçii  neTticwuie  eTpeTnoçcq 
&.TÛJ  ncTnew^fe  enKôwÇ^  eûoAçM  ncRto^c  ntiCRRûJTq  av.ja.ooi5-. 

10.  &.Tr<rt  neRA\.&.  neAooAc  ».neROTivç^M.CR  epoq  eactocuAt  JA.jA.oq  oiya^e  hêAéiAc  uneAooAe  JA.neR- 
jA.dk  nc?V.ooA.e  niveRRtoxq  ja.jaoot5-  h^hrê  avu  n£npocHA-TTOc  CReRekôkir  iiè>.T  0.11OR  K'iv.p  ne  nacoeic  iie- 
TiinoTTe. 

11.  itneTnacioTre  oiri^e  nneTiiati  o'oA.  OTra^^c  mieTnmAdk  hotta.  noT«k  e  ncTO^iwtoq  ('«ic^. 

12.  e^Ts-to  nn£Tn(opR  j.\.nèkp&.n  eacn  OTrac-ins'on.c  e>.Tr(o  uneTiiaccu^Av.  Mnpekn  A\.n£TmiOTTe  &ttOR  ne 
nacoeic  neTitnoirTe. 

13.  nneR2£.i  ncyotic  jAneTO^iTOirtoR  «.neRTtopn  ô^ttoi  «.tic  nûeRe  ^vn^sievi  ÊeRe  (Xoi  iitootr  ujiv  niiAiv 

nÇTOOTTC. 

14.  ntieRT&.Tre  ois-ujivQce  eqoooTr  11C&.  oirptoMe  niiô.A  fsîc)  i,.T(ù  nneRRCo  no'iJ'CRekn.a».dk'\.oii  mhêmto 
eûoA  noTr£iAîV.e  «wTto  eRep  çoTe  ^HTq  A\.TieK«.OTTe  à.nOR  ^^ô^p  ne  ncs-oeic  neTivnOTTe. 

15.  rnieTnp  çtoÊ  naci  na'onc  çn  OTÇd>.n  nneR^ci  nço  Jw.nçiKRe  OTra^-e  tineRp  lynnpe  jA.nço  HOTra».Tr- 
nevCTOc  eReRpiïte  jA.neToiTOTrtoT  011  oiv;^iRekiocirn.H. 

16.  nneRj^voouje  ^n  ott 

34 T  .  .  .  -reRce  csce  ATCTiip  npocTrA.HTOC  h  ewTeTtvp  u)m.m.o  ç^wtthttu  ^ja.  nR&ç^  n.RHM.e 

dkKOR  ^ek.p  ne  natocic  neTnnoTTe. 

35.  nncTtip  OTrçfofi  ndwC!s.iROïi  çii  OTrçA.n  on  ç^en  d>.ne  ek.Trû>  on  ^cn.  uji. 

36.  ô.Trfai  (^n  ç^cn  JAevvye  Cvtoj  çen.  uji  na^iRôkion  «^ttcù  o^en  rottc  UDs.JRek.iOrt.  eTeujtone  nHTn  &noK 
ne  n3£.oeie  neTtin^OTTe  netvTek.qert.  thtttii  eûoAçAv  nRen.ç^  nRHM.e. 

37.  ATto  eTeTney.ç^\pe2^  cne>.noJAOC  THpq  nreTneipe  nttôkOircçcdkÇ^ne  THpoTS*  &noR  ne  nacoeic 
ïieTnnoTTTe. 

Chap.  XX. 

1.  ts.TS'Oi  nDcocie  AqtyAate  avu  AV-toircHC  eqattù  av..m.oc  ne>.q. 

2.  ace  U}ôk2ce  JA.n  n.u|Hpe  j^vniH?V.  eRacw  av.j^voc  ace  epuie^n.  oirôk  e6oA.ç^ti  tiiyHpe  JAninA  h  eÊoAçn 
«.enpocirAHTOC  nTô.Tr6)n  cninA  cqu|ôkU'\-  eÊoAçj*.  neqcncpjA.«w  nOTdkp3(;am  çn  oi3>Av.OTr  JA&.peqMOT  n^e- 
♦noc  eT^i2£.M  nRôkO  eireçi  wne  epoq  ç«.  çe«.  (une.. 

3.  à^Tiù  iwnoR  çûi  "\'n&.Tô2tpe  nek.oo  eatJA.  npûiA\.e  eTMMA.Tr  eTek(Roq)  eûoAoM  nAskOC  efioA  ace  h-^^ 
nOT5"ek.p;X;tort  fsicj  eûoAçjA.  neqcnepJA«w  ace  «neq^tto^JA.  n.n&.JA.&  eTOTrA.«kû  e^Tû)  n^qcûJtoq  jAnpe^n  nneTa^i- 
TÛÛOOTT   n&.i. 

4.  çn  OTCoÊvy  2>..e  eTry^ô^noûiyoT  tia'i  npM  tf^Me  jahrô^ç^  enptoMe  eTjAJAivTP  cm.  nTpeq'^"  e&oAçM. 
neqcnepjAôL  iioi5-ôk,p3ç<on. 

5.  '^■nikTeii.rscpe  nck^o  eacAv  npoi>jA.e  eTM.jA.A.T  o>.Tra)  eTeqcTrT^r^eniA.  iiTiwTôkRoq  mm.  otoïi  «ija.  eTqi 
n.JA.JA&q  ^tocTe  eTpeTs-nopiicTre  eÊoA^jA.  neTcnepjAô^  jArt.  rt.eTe^p5(^£on. 

6.  i^Tûj  Te\yTr3(^H  eTiiôwOireswÇC  nCA.  çen.  peqenROjcoc  eç^OTti  h  ne*,  ^en  peqMOTTe  eTpeirnopneTe 
^i  nikÇOTr  MMOK  (sic)  '^'tviwTekac.pe  nei^ço  eacn  Te\yTr3(;H  eTJAe^d>.Tr  tô^tô^roc  eûoAgJA  nccAekOC. 


DE   LA   VERSION   THÉBAINE    DE   L'ÉcRITURE    (AnC.  TeST.). 


27 


7.  tiTCTiiiyaine  eTeTUOTe^e^fi  ace  <yuoK  OTOirfvjvÛ  nacoeic  ntTmvOTTe. 

8.  èkirto  eTeTiiikOôkpeç^  eneknpocTewx:'Av.ek.  THpoiv  iiTeTue^e^K  ate  e^noK  ne  nDtocic   ctÊûo  m^moitii 

9.  eujcone  OTpwMe  equje>.n3cc  ne^ooir  ivcdw  nec^eioiT  mu  Tcq^ve^e^T  qi\  otavot  jsv«wpeqMOT  «kf^ate 
ne«oOT  nc&.  nc^eiiox  h  TeqAVdkàkT  cqcujtonc  cqo  iieno;)(^oc  chmot. 

10.  OkTû)   oiyptojw.c    cqujôkiip  noeiR  e^iMC  «on"ptoA\.e  h  ncTue^p  itoeiH  eoiAve  MneTÇ^iTOTtooicj  <^\\ 

OTTMOT    MCkpOT^MOTTOTT    MnCTO    IltVOClH    «wITtO    TÊTOTTOn    IlOCIKC    fsicj     CpOC. 

11.  «kTTto  nCTndktvHOTR  Mtt  «^iMC  MneqtitoT  t^wc^hmochiih  AvneqeiwT  Te  tiTivf^fs'oAnc  eÊoA  ç^n 
OTJW.OT  jw.ekpoTPAv.oOTTOT  OTTit  ttofee  epooTî"  AvnecnevTr. 

12.  dwTO)  neTne^tiROTR  avk  TequjeAeex  ^n  ottmott  Mô^poTyMOvOTTOTs»  M.nç.cn.is.T . 

13.  dkTTfai  neTncMiROTR  av.ii  ots^çoottt  MnecMOT  noiTMik  «.hrotr  ncç^iAve  OTÛOTe  Te  tiT«wq«kûwC  rtoot 

Ç^l    OTPCOn    M.\^OTFM.OOTTOT    CCAVTT^e^    M-RAVOIT. 

14.  neTn&2£.i  nou-cç^iAie  Avn  TecMAevr  OTvekiiOMiev  tc  Mdwpou*pORÇ^'-\  qn  OTce^Te  nM^M.ek.Tr  iitctm 
&noMi&  '^tone  nçHTTHTTn. 

15.  CklVCO    neTHèkltROTR    MK    OITTÛHK    Çn    OTVAA.OTV    A\.dkpOTA\.00:5"Tq    «wTûi    nReTÊllK    eTtTJtekM^OOTTTq. 

16.  ôkirto  OTCÇ^iMe  ecu}«wt\'\"  av. 

Chap.  XXL 

17 iine<'4"\^  neqoTTOi   .  .  .  e^oim  eTô^Ao  cç^p*.!   Avna^ojpon  AvneqnoivTe. 

18.  pcDAve  niAv.  eTe  OTit  acfeitt  ncotoq  niteq'x  neqoTfoi  eçoTn  e  OTppcoAve  nÊAAe  h  eiv(T'A.\e  iiepe 
ujOkdknTq  coAn  h  eqcoÊR  nepe  ncqAvekdkîx.e  coAtt. 

19.  K  OTpwAve  epe  OTtoigq  çti  TcqoirepHTe  h  oirto^q  iktisc. 

20.  H  eqo  itRei^poc  h  eqo  eAnc  h  epe  OTvçikTdwiÀe  ^iv  neqfeôkA.  h  OTrptoAve  epe  OT\ytopew  n- 
«kï'pion  ^itoftiq  H  OTAveacntoiic  h  OTTAVOnop^ic  eT&.i  oivacoeiT  «.otvûjt  ne. 

21.  poiAie  tïiAv  epe  OTrscÊm  ujoon  ç^itowq  eûoA  qM.  ncc(nep)Av.fv  nek.«kp(Ort  (noT5'H)H6  tmeq^H(Tq  e- 
çoT)n  eT«kA.e^'r(ciA.)  Av.neqivoiv(Te  eTÛe  ace  o)t5"2c6i«  ç^itowq  ita^copon  Avneqnois-Te  nncqç^tiTq  eçou*« 
eTdkAoois'  eç^p&i  Av.neqno^Te  iteTOi5"&.ik.Ê  «.Te  HeTOTr«k.ekfi. 

22.  «wTto  eqeoTvfOA».  eÊoA  qn.  rteTOTrA.ôkfi  THpoiv. 

23.  ivneq-^-  neqoT5*oi  î^e  eçoirn  enRdwTdwneT&.CAVdk  Js.Trco  ivneqçjiTq  eç^ovn  ene«^TrciOkCTHpion  ace 
oirac.fein  ^itoojq    iiwTrûi    uneqataiÇAV.   Av.neTOT5'«k«kû   Av.neqiiOTî"Te   ste  dwji^   oij'ekt'ioc    ô^tiOR  nacoeic  neTÊÊo 

AVAVÛiTrt. 

24.  «kirtù  AVCOTTCHC  «kqaîek2c.e  Ain  Owei^pcon  a.t5"<o  av.»  nequjnpe  e^is^to  avk  u|Hpe  THpoT  Av.nicp<vHA. 


Chap.  XXII. 

1.  eskTto  «k.  nocoeic  <vqu|<y!sc.e  avh  avwtvchc  eqato)  avavoc   na^q. 

2.  3s.e  èwacic  neikô^pton  Ain  nequjHpe  ncc"\"^Hi5*  cpooir  eÊoA  ^it  neTOTdkekû  nnuinpe  AvniHÀ  nce- 
TAV2CWÇM.  Avndkpekjt  eTOTTô^èkô  çn  neTOTrn  e^TÊficoir  nTOOTr  ne>,i   ô^uor  ne  nacoeic. 

3.  dk2tic  iidkTr  e«eTiirene«>.  pcoAie  hiav.  eqjtiv^  neqoTOi  eçoiyn  eÊoA^AV  neTticnepAva.  THpq  eue 
TOTS'ôwdk.fi  neTOTs^ndkTÊfeoou'  h  neTOTttôkepHT  AVAvooTy  na'i  ivvyHpe  AvninA  Avnscoeic  epe  Teq^kRCk^ApciSk 
ç^iatûjq  Te\\fTV"^H  eTAVAVCkT  eis^eûoTC  cÊoA  avmoi  ek.ttOR  ne  natoeic. 

4.  ixTbi   OTrptoAve    eÊoA^AV   necnepAv*.    nivA.p(on    ho-thhû   n^M    eqcofiç^    h    eqo    in^onoç^pTTHC   (sic) 

4* 


28  Fragments 


itneqorrtojA.  ç.do'K  on  neTOTA.&Êi  A\.nrx.oeic  ^ewitTcqRôk^^dwpi^e  e^Tto  neTni.2c.(oo  eôwR<^e«k.pci&.  nij*.  mx^t^j^^h 

H    OTpOJMC    CpUJdk.nOU'îXLCDÇjM.    (^M.    M.M&    UTRCT    CÊoA.    ^A^.Oq. 

5.  H  neTjiucwç^  cace^TÉc  n\M.  itARôk^e^pTOn  nèki  eqn&.2t&.çjA.eq  k  nqaccaç^  eTfp<0MC  ^ja.  ncTnew- 
!^(0^M.   tlÇHTq   KèkTev   Teq&.Rev«^A.pcieik. 

6.  T£VyivD(;H  CTnek2c^(ooG  epoq  eceuitont  eco  n«kRè>.^A.pTOc  ujiv.  nna^-r  npoT^e  n.nGqOTû>j*.  e&oÀ 
çti  neTOT&.ek.fe  nqTJ«.eiek  neqcto^A.  cÊoAon  OTj*.ooTr. 

7.  n.Te  npH  êûjr  cni^toTn  nqujcune  eqo  nôwRôk«^e>.pTOC  CkTO)  eqeOTrtoj*.  eÊoAça  iteTOT&.<vû  ace  nc- 
qoeiR  TTC 

8.  OTH.   ee^qj^-OT  evTto  ....  tTT&.«^Hpion nneqoîraiM it^HTq  e acd^ç^JA 

eq 

Chap.   XXIII. 

5.  ç^p*<i  o^M.  neÊOT  tvujopn  «.coT5".w.tTTekqTe  ALneûOT  atiit  TTiiôkT  tipoirç^e  M-nmi^c^is.  Mnatoeic. 

6.  ôkTû)  ç^iT  coTrjAitTevqTe    ja-ttcicêot  noirtoT  nu|ei>.  ne  n.tie>.«^ô.Ê  jA.TTacoeic  c&.u|q  nçooir  eTeTnOTPe- 

7.  «k-Tto  iTUjopTT  nçoov  TeMOTxe  epoq  oce  eqoiviK&.fi  nHTti  HTernp  A.«k«wTr  nocd&  nu}MU|e. 

8.  &.Ttù  nTeTtieine  iTneooAoRA.TrT<ojA.«k  eTô>.A.ooT  eç^po^i  j«.TT!XLoeie  nce^uiq  nçooT  &.Tto  neçooT 
MMeç^  cewvy^  eireMOTTe  epoq  ate  eqou'A.«k6  khtii  tineTtipA.ekAT  n^toÊ  nçKTq  ace  eqoT<v«kû  M.natoeic 
eqTÔLeiHir. 

9.  is.T(a  nacoeic  e^quiôw^ce  a\.«i  MtoivcHC  eqocto  mmoc  nai.q. 

10.  ace  u}A.ace  avu  nujHpe  JA.niH?V.  nr^acooc  iTA.ir  ace  eieTtiujivnÉûiR  eçoim  enRc^ç^  haï  &n.OR 
AitOR  (sic)  ^\n.à^T^^à<^  ïiHTti  iTTeTnaiçc  ^^.TTeqtoç^e  «.TeTtieme  nOTRn&.dkir  neknekp5(^H  qM.  TTeTiiwçc  p«>.Tq  (sic) 

JA.nOU"HK6. 

11.  iiqTekîV.o  AvneRtrevewTT  eç^p&.i  AvneMTO  eÊoA  MiTacoeic  erpequjtone  equ}Hn  iiktii  eTeTiieine 
.\^.A».oq  MnpekCTe  Mniyopn  nçoOTr  epe  hothrê  TivAoq  e^pcwi. 

12.  ekTS'to  eTeTii(«kp)  MneçooT  eTeTH&.eitte  j^neRne>.A,i5"  nOTecoOTr  ej*.n  acÊin  «^Hxq  eqçti  oirpoM.ne 
c&«wq  nço?V.ORdk.TTtoMA.  MTTacoeic 

Chap.  XXVI. 

15 actoû)  pe  eÊoA  iiTd.;^iàk«HRH. 

16.  &noR  ç(o  ■^■tidk.eipe  iihtit  ç^i  n&.i  Ti^eine  eactr  itthittii  M.nu)(06DT  ewirw  TeT^top*.  M.tt  niycotte 
tiiRTepoc  eqç^iOTS'e  ncck  «reTnûekîV  nre  nu}{oû)T  TA.Re  neTA\.\yTr3(;H  iiTeTtraco  ntieTno'ptotoff'  enacitvacH 
nre  HeTnacd^ace  otoja^ott. 

17.  6.^03  '\-nekTA.2cpe  tt&.^o  eacn  th^tk  nTern^e  nd>.o^pivv  niieTii2c&.ace  nxe  (ne)TMOCTe  >».M^ûiTn 
itTeTirntoT  (sic)  e.M.n.  nernHT  irca.  TKTPTti 

18.  dkTOi)  eacn  nô.i  eTeTnu|ôwnTj«.cû)TJ«.  ncûji  "^^nekOTtoç^  eTOOT  enea..CTe  m.m.(ùtm.  ^ti  c&.u)ûe 
jA.iTA-irT^H   eacn  neTtitioûe. 

19.  ôwTCo  "^nakOTPtoujq  mitccou)  h  nu|OTU|OT  nTeTïiMnTacôkCi  ç^ht  A,ir(o  "^-na^Tpe  Tne  ujtone  MnetiiTTe 
eatûjTn  «kTca  neriiRikÇ^  "^'itôkTpcqp  çoAiitT. 

20.  nTCTeTn(T'ojA.  ujcoire  cnacinacH  tiTerj*.  ttraç^  "V  nHTit  Av.ncqo'pos'  e^irto  nujHii  nTeTncoiiye 
nqT;«.'\-  M.neqRik.pTTOc. 


DE    LA   VERSION   THÉBAINE   DE   L'ÉcRITURE    (AnC.  TeST.).  29 

21.  i^Tûi  AvimCA.  iiAi  eTCTnujôktiMOOuje  on  ivtctuuihuj  &ii  {s.Tùi  iiTeTiiM.OTa>u}  eccoT^  ucûii  ■\'wôk- 
OTûJÇ^  n.c«wU]Êe  js*.nA.TPCH  e-stn  thittu  Rô^Taw  neTtinoûe. 

22.  ôwTro)  '^ttèkTnnoon*  cçotk  cptoTn  nnceHpioti  iKvt'pioii  M.nKdkÇ  nccoirwjA.  mmcotii  nceç^Niidk- 
AiCKC  ncTiiTÛnooTe  iiccTpeTncfiOR  n.TC  neTn^iooTc  p  oce^iG. 

23.  C3c.n  nd>.i  2».c  on  CTCTnuj«wnTM.ne2».eTvc  e^We^  nTeTnMOO^e  cç^otu  cpoi   nTCTnu}Huj  a^n. 

24.  &.noK  qui  ^m<M.oo^e.  nAV.AVHTn  ç^ii  oir^^irMoc  «kTCD  ç^n  oiruitou}  o^n  nTdwn«wTdkCce  MJ^coTn 
^û>  HC&iyq  ncon  cnAv«>.  nneTnnoûc. 

25.  awu*û>  "^nOkCine  nOTCHqG  eatn  thitth  nccn&2ciHÊ&  MMCorn  noTr^e^n  enos^ie^^^HKH  à.TFùi  ctc- 
Tne&6)K  eçoTrn  cneTM.no?V.ic  nTCkTnnou"  (sic)  eçoirn  cpwTn  noi5"A\,oir  «wTW  '^'naknekpekr^ias.oir  mmcoth 
eTOOTOT  nneTnatiaceeTE. 

26.  cTpc^^Aiûe  M.^\(ùrn  ÇAt  nTpcc«^M.Re  thitth  nsj'i  oirç^pc  noeiR  is.T(à  av.ht  ncç^ijrt.e  cireTaxj' 
HneTjiociR  ^n  OTrxpip  nou^oiT  ncc^"  nnernoeiR  ç^i  oiv^i   nTCTnois'ûJjA.  nTtTKTAVcei. 

27.  eacn  nôwi  a^e   on    eTeTnu}«knTJ«.CûiTA*.   nctoi    A.AA&.  nTCTnM.oouje    eçOTPn  epoi   nTeTnujHU}  e^n 

28.  &noK  çto  '^■no.JA.oo^c  nxMHTn  çn  ot«^tj*moc  «kTrto  çn  ou"COOirTn  e^n  a.Tû)  '^-newneavCTe  AVMOJTn 
ncekUjÊ  ncon  ç«w  neTnnoûe. 

29.  nTtTnoiraiJrt.  nnc<vp2   uncTnujHp^  a^ts-oj  nce^pg  nnexniyecpe  nTeTnOTOA\.OT. 

30.  ncTncTir?V.H  "^-nAAir  en2CA.ie  ô.Tvto  ■^ne^ûOTC  efioA  nncTneienuje  A».JW.OTrnr  no'iac.  «vtû)  '^•nèwRûj 
nnujôwT  nncTncûJMdk  eatn  nu|A.Tr  nneTnei2k.û>Aon  nTe  Tô>.\yT^H  Jw.ecTe  THTTn. 

Chap.  XXVIL 

15 nTdwqxûûoq  2k.e  encnTA.qepHT  MM.oq  '^'ctùTC  A\.neqHi  cqeoTûiç^  A\.noirHn  '^■ot  MnçeskT 

nreq'^M.H  eç^p&.i  tocûiq. 

16.  nqujtone  nô>.q  cptyo^n  nptoAve  :^c  epHT  Jrt.nacocic  e£ioA.çn  TCtouje  nTtqRA.HponOMidw  t-^ja-h 
feCfeujtonfe  R&.T&.  nec«'pO(3'  nuji  neitoT  çj\  TOkioir  nc&Tcepe  nç&.T. 

17.  eiycone  a^e  stin  T£poj«.nc  jA.nR{o  efioA.  tqujôknTÊÛo  nTeqc<ou|c  eqecj«.nTC  R&.T&.  Ttq'^-jw.H. 

18.  eiycone  2k.e  nçAC  jA.nnc&.  nRto  e6o?V.  tqujô^nTÊfio  nxeqcwiye  Ro^Tèk  Teq'\^j«.H  ept  nç^icpeivc 
cm  (ep)oq  «.neqçakT  cnRccec(n)e  npojA.ne  lyek.  ç^pe^i  £TepoM.ne  js\.nRù)  eûoîV.  ekTO»  eqetycùstÊ  tfcoA 
nT€q'\'A».H. 

19.  çn  oirccDTe  a^^e  cqu|A.n'\-  ccotê  nTcqcûiuje  nCi  ne  nTivqTfifioq  eqenpotTH«^ei  jA.noTvcn  n'^'o^r 
JA.nÇdkT  catn  Teq-^-A^H  nqu|(one  «.«vq. 

20.  eqTA^'\-  Cû>Te  i^e  nTcqcwuje  &.AAew  nq-^-  tccù^c   cûoA.   nRcpûij«.G    nncqROxq  e'^  coire  ja.j«.oc. 

21.  Ô.AA.&.  TCCDiye  cpu|«.n  TepojA.ne  AvnRO)  cûoA  ei  eceujcone  ccOTr&.ekû  A*.n2c.oeic  n«^c  A\.nROi.ç^ 
enTdkTnopatq  eÉoA  ncoin  enois'HHÛ  CTpcqp  Qs.oeic  cactuc. 

22.  eiyfone  e£ioA^n  tcûjujc  nTekqTOOivc  cnoT  cûoA.  e^n  tê  çn  TCtouje  nT€qR'A.HpoiiOJA.iew  equ|«wn- 
tpHT  xnocoeic. 

23.  epe  nç^iepeTC  con  epoq  jA.nTcAoc  rt'^-jah  eûoA.  nrcpo^ne  jA.nRû)  cÊoA.  nq'^"  ht'^'aih  Mne- 
çoou"  eTMM.ek.Tr  ecoT5"A.eK£i  A\.nî5£.ocic. 

24.  «kTûj  çn  TepoMne  M.nR(û  cfioî^  eqe'\"  nTctouje  jA.npù)M.e  j«.nenTA.qTooTrc  nTOOxq  neTepe 
nnsk^  nTeqR2V.HponojM.idk  çiTOTrwq  CkTrw  ^m.h  kim  j«.neTnA,uj{one  nô>.q. 

25.  TCOwTeepe  ecciyotne  nocOTrûir  nçoÊoAoc  nniyi   eTOTrewakfi. 

26.  d^TOi  ujpï^  Mice  KiM.  eTnowU|û>nG  ^n  ncRTÛnooire  cqeujtone  Mnotocic  nneA.«kôkTr  TÉûoq  h  epnx 
MMoq  euiùine  otrAVô^ce  ne  euyoïne  oivecooTr  ne  eqeujœne  Mnocoeic. 


30  Feagments 


27.  eujaine  2k.c  cûoA  ç^ii  nTÊnooire  CTatCk^M  cqcujûrq  KevTe».  tê^-^mh  d^Tto  eqeois'foç^  e!x.(oq 
AvnoTS'en  n'^'oir  nqujtone  nc^q  cqTAVcoTq  2k.c  eireTiy&.q  eûoA  udwTiv  ncAvniyev  nxeq-^-AVH. 

28.  &n&^ejA.&.  tiiAV  cpe  np(OM.e  sies^Tôke^q  jiepHT  Mnatoeic  ettuev  iviav  exuioon  ne^q  atin  pcoM.e 
ujA.  TÊitH  dwiTû)  2cin  TCûiu}c  itTeqRAHponoAMA.  nïveqT&.ôwT  efioA  OTa^e  iineqcoiTe  mav.ooiv  &.n&.'eeA\.&.  tiiM. 
eTeuïtùne  GTOivèkôwfi  Mnacoeic. 

29.  &.TÛ)  enK&,  hiav.  eTcpe  npa)M.e  K&.&nek.«^i  M.M.oq  nneTCWTe  M.JM.oq  aÎV.A.0».  çn  otjaot  jw.&.peqjw.o-5". 

30.  peA\.HT  niM.  CÊOA.ÇAV  TiROkÇ^  ^Av  iTCO'pos'  JMiRôkÇ^  cwTO)  cfeoAç^j*  nR<kpnoc  Avnujc  n&.  natoeic  ne 
eis-e^tonc  CTOTj'&.ewfi. 

31.  eujWTic  2s^c  çn  ovctoTe  epu|&n  npcoMC 


LIVRE  DES  NOMBRES. 

Chap.  L 

40 tlHI     tVtlCTndkTpidw     Rd>.Tdk    THRC     HnCTypôklt     RiVTdk    TCTe^HC    ÇOOTS^T    tlIAV.    DCIK    OCOTTÛiTe 

npoMTie  eTne  otpoïi  niA^  eTrtHT  efioÀ  ç^pe^i  çn  tCom  cÊoA^it  Tct^TÀH  ii&.CHp. 

41.  &.  neTPiTM  nuîittc  eipe  iiçmê  otvc  tiuio  Avit  qTOTU}e. 

42.  ôkTTto  nujHpc  itnct|)«^ekA.ei  uô^Tôk  iteirpeikit  rô^tôw  neT2».HM0C  RôwTôk  i\hi  nncTnekTpiaw  Ra^Te». 
THiic  itneu'pôkn  Rdi.T«sw  TCTi^we.  çoott  niAV  stitt  atOTtoTe  npoA\.Tie  cthc  ottok  hia*.  CTjtHT  cêoA  ç^pe^i 
^n  To'ojA.  eÊoA  ç^rt  tc'^ts'Ah  jtïief5>-»akAei. 

43.  ixeu's'M  nujiite  ek.qeipc  iiTakiOT  ujomtc  nu}©  mk  qTOTUjc. 

44.  neTrirAv  nujitte  enTAtTAv  nequ}ine  ncfi  aicotî^chc  ami  ne^d^pcon  dw-rw  iiowp^x^toit  avrihA  «te  AVitTC- 
aooTT  (sic)  nptoA^e  ne  OTpcoA».e  RikTa^  c^tAh  nOTtoT  Revra^  nc^TAooire  nitHi  nneivnûkTpiA. 

45.  ôwTrto  ô>.qeipe  n<ri  «(S'a».  Txu|ine  THpq  jxnujHpe  amiihA  avh  tc^^o'om.  Dcin  2fiLOT5*û>Te  npoAine  exne 
OTS'on  VLiM.  eTnHiv  cûoA  cep  avA«wO  cûoA  ç^p&^i  çja.  tiihA. 

46.  ceTuie  «.vyo  a\.«  u|avt  u|0  Mit  qTe-rujc  Avn  tôwiots*. 

47.  n^Hpe  a^e  nAe^vci  efioAçit  Te<5>'5'AH  «re  TCTrnôwTpidk  AvnoT(rA\.  ne-rniyijte  çn  itu|Hpe  A\.niHA. 

48.  ik  ixatoeic  u|&2£.e  nna^ç^pM  avoits^chc  eqscto  ava\oc. 

49.  2te  ôkHôw-tr  exec^TAH  itAeTrci  hkcrCav  necujine  d^Tto  nneRDci  TCTHnc  ç^tt  TAVHxe  nittynpe 
avhihA. 

50.  awTto  rtTOR  Tôwço  cpcwTOT  nnAeiTeiTHC  cç^pcki  eactt  TecRHiiH  AviTAiHTpe  a^Tûi  eç^p&i  escn 
itecReiTH  THpoTj*  dkTOj  cç^pcwi  e2cn  nR«wnn«L  cTujoon  ttdwc  utoot  iteeTwOTj^n  ç^j^  TeCRHKH  A\.n  neccReTH 
THpoTT  ÎITOOT5"  ott  nceu)A\.u|e  ç^pe^i  h^htc  jtccu|û)ne  çav  nRtoTe  nTecRHnn. 

51.  dwT5"fa>  cpe  TccRHitH  ndwAvoouic  nccOTe^çc  eûoA  na'i  Aci'cithc  iKfCù  ccitôwCco  ntj'i  tccrhiih 
ncexôkçoc  ep«>.TC  iiujavavo  3s-e  nevi  CTnek.*^  neqovoi  cooTn  epoc  AVôwpeqAiOT. 

52.  ôkTûi  nceoTTCç^  «e^T  nCi  nujHpe  aitiihA  nptoAve  Ç^pc^i  ^n  TcqTôwgic  à^TOi  np(OA\^e  Re^Tek  Tcq- 
ÇH^CMûjniA.  A\.n  Te.T(s'oj\. 

53.  jïAevciTHC  :^e  AvekpoTreçna.T  fsicj  MncA^TO  eÊoA  A\.nRajTC  htccrhivh  Av.nAi«Tpe  uTecRHnK 
AvnAvnrpc    «.tcta^    noûc    ujtone    ç^p«wi    ^n    nujHpc   AvninA    «ceçen.p6Ç  ns'i  «Actcithc  utootc  eTOirp  u|c 

IITCCRHIIH    AVnAV.KTpC. 

54.  (dkirw  «wT)cipc  ntri  nu}Hpe  avtiihA  R«i,Tek  ç<o6  hiav  (n)ewi  enT&.  natocic  ^ojn  avavoott  CTOOTq 
A^AVOiTTCHC  Ain  n&di,p(on  t«wI  tg  «e.  enTe^TakôkC. 


DE    LA    VERSION   THÉBAINE   DE    L'ÉceITURE   (AnC.  TeST.).  31 

Chap.   II. 

1.  n;x.oeic  a^-C  &.qu}ek.ïic€  Knev.ç^pM  MtoTCHt  m.\\.  n&ekpcou  eqscto  jamoc 

2.  ace  npû>Av.e  eqa'Hn  Re^Tô.  neqT&.cM.ô>,  HewT&.  ueu"j«.fii,ciii  Ke^TA.  uhi  iuveTrn&.Tpiô.  Ave^poTroT^cç 
ivekT  n(j'i  itujHpe  jA.niH7V.  jA.ncAVTo  cêoA.  Mnatore  itTecRHiiH  A».JA.nTpc  ncenoatOT  «vo^i  nujHpe  MniHA. 

3.  i>^T(û  ueTivôkÇAvooc  nujopn  ç^i  ncA.  Avnpnc  M.nejA.TO  êûoA.  M.M.&.  niy&.  nTA,o».&.  ne  nTn<kp&M.£toAH 
tt.io:r;^«k  M.n.  TeTCOJW.  ù^tùh  nekp5(;<oii  niiujHpe  iiioiros.ôk  nd^ekcccoit  nujHpe  ti&Miti&A&û. 

4.  xeqtJ'OM  ne^i  eiiT&,T<rM  neiriyirvc  CTCipc  nujqe  Te^ujTe  nu|o  M.n  ceTvye. 

5.  «kTW  nernOkUiCDnc  ç^iToirtoq  tc^^ttA-h  niecôk;x!*'P  *>^^<«>  nAp5(;a>n  nniyHpt  nicceik;)Cdkp  n&^&n&HA. 
nu}Hpe  itc(oc&p. 

6.  TcqiTOJw.  nôki  etiTô^TrCA^.  ncTS'ujin.c  CTCipe  uta.iotv  Tfk^qve  iiujo  Avn  qTOirujc. 

7.  dkTûJ  eTndkOJAOOc  ç^iTois^toq  tê^ivAh  re.  n^a^ûotrAwii  «kTO  nô^p^oiii  itnujHpe  it^evÊOTÀton 
eAiekû  nu}Hpe  n^cdwiAtoit. 

8.  TeqffoAv.  noki  ç.ma^Tya'M.  ncTUjine  CTeipe  nT&.iOT  côwiyqe  nujo  M.n  qTOTuje. 

9.  OTTOïi  tiiAv.  «1&.I  CKTdk.Tj'tfM.  neTvujine  eûo?V.«jn  Tn&.peA\.6oAH  iiiOTr2s.ek.  eireipc  ^A*.e  ne  Testée  nujo 
JA.«.  qTOTTjae  AV.H.  Te^TO'OM.  nceTCoOTrn  ejA.oou}e  nujopn. 

10.  à^TFtù  nTôkÇ'Jrt.ôk  nTnd^peMÛoÀH  itiiujHpe  ti^poTTÊHii  nceujwne  ^i  iic&.  cjw.enT  m.»,  tctfs'om.  e^Tto 
nckp^^ûin  ntvu{Hpe  nç^poTrÊHii  eAicoirp  nuynpe  n.ce2k-io^p. 

11.  Teqs'ojA.  n«wi  ç.mtKTs-a'M.  ncT^ine  exeipe  nçjA.e  Te^ce  nujo  avu  qTOTruje. 

12.  ôk.T<o  i\eTK&.^M.ooc  ç^iTOTtoq  Ter5>T'A.H  Te  ncT^Metùn.  evis^û)  n&.p^a>n  ntiiyHpe  ncTMeton.  cô-Ae^- 
mihA  nujKpe  n.coTpp!Cdwi2^ey.i. 

13.  Teqa'oj*.  n«wi  e.aTà^ira'M.  ncTciyine  creipc  nTikioir  >Jric  nujo  j*.n  ujJA.nT  uje. 

14.  ewTûj  neTnCkUjcùne  ^iTOu*(oq  tc^^ts^Ah  Te  nt'ô.iï».  ôkiyco  iTekp3(;a)n  nntgnpe  nx^e^Ok.  eAicevt5>  nujnpe 
nç^p&.x^OTrHA. 

15.  Teq(roj«.  n&.i  enTdkTnyjA.  neirujine  eTeipe  n^jA.eTH  nujo  A\.n  ceiruje  j«.n  to^iot. 

16.  OTvon  niA*.  enTA-TrCJ*.  ne^iyme  eûoAçjA.  Tndwpej«.ÊoAH  etreipe  niye  Tt^iots-  nujo  M.n  qTeiruje 
j*.«  TôkiOTT  nceTWOTn  Mn  TeiTŒ'OAV.  e  Moouje  ctto  j«.j«.eç^  cnewT. 

17.  ôkTvto  TecKHnH  Mn^nTpe  nceqi  çe^poc  epe  Tue^pcMÉioAH  nnAe-reiTHC  ç^n  TJA.HTe  nM.  nô.pej«.- 
&oAh  n^e  eTOTvndkOTveç^ndwTS'  nceTtoo^n  «wn  eMOOtye  nxeiçe  epe  OT«k  ^.iTOtrn  nou^c^  iva^Te^  neir^H- 
cejA.<oni&.. 

18.  ôkT6)  nTdk.K'j^ek  nTn«>.pejA.£ioAK  nneti^powiM  eAicckMA.  nujupc  nnejkViOTc^. 

19.  Teqff'ojA.  n«ki  enTawT5'(j'j«.  neiruiine  eTeipe  n^M.e  nujo  A».n  qTo^ruje. 

20.  Ck-Tû)  neTnek^jA.ooc  ^iTOTn  newi  Ter5>T5'AH  Te  MMevn&.ccH  e<T(ù  ne^^y^tùn  nnujnpe  AVMevnev.ccH 
x^«kJ*.dwAiKA  niyupe  J«.^ek2».e>.ccoTp. 

21.  TeqCOM  nevi   ç.n.Ti^^s'M.  neirujine  eTeipe  AV.Me».e^6  cnoOTrc  nujo  Av.n  ujht. 

22.  &.T5>to  neTnewujtone  ^iTOTrn  n«>.i  Te^^is^AH  Te  nûenid^Min  ù^tcù  nà.p5(^ton  nnujupe  nfieniôwniA». 
&Êi:^&n  nujupe  nr^ei^^toniev. 

23.  Teqd'OA».  ne^i  enTôw^ffA^.  neTrujine  eTeipe  MM«kdw£i  th  nujo  j«.n  (qTOTr)nuje. 

24.  OTPOn  niM  nivi  enTôkTTfj'A*.  neirujine  efioAçn  TnôkpeMÛoAu  nneif|>pOkijA.  eTreipe  nuje  avu  ujj«.OTrn 
nujo  à^Tiù  uje  nceTûJOTvn  Avn  Te-rCoA».  ej«.oouje  eTro  A\.JA.eç^  ujOAvnT. 

25.  «kTto  iiTôkrAvek  nTnèkpejw.ÊoAH  na^^e^n  nceujcone  ç^i  ncô^  n^ç^iT  M.t\  TeTtrox  e^Tto  nô.p^cùH 
nnujupe  na^ewn  «^(^lecep  nujupe  nnô.A\.iedka.<v.i. 


32  Fragments 


26.  Ttqa'OM.  nen  ctiT&.u-fj'^  ne-Tujine  ereipe  ncecnooTC  nujo  M.n.  c&uiq  n^e. 

27.  ^kTûJ  «CTnmv  ç^itoth  ncki  Te<i^Tr\H  ai^e  fsic)  it&CHp  èkirto  iieikp;)(;ton  nnu]Hp&  «  &CKp  '^awtrcHA. 
nujHpe  ne^pe^. 

28.  TcqïroM.  iidwi  cnT&.T(3'M.  ncToiine  eTeipc  hçmc  ovc  niyo  mh  qTOTUjc. 

29.  cwTto  neTnûk.u}a)ne  eTOirwq  fsicj  Te«^Tr2V.H  Te  iiet5>^«kï^ci  r***^/*  «wu^w  ndkp3(;ûin  nnujHpe  ne05>«-«k- 
\ei  (sic)  &.y^ifi%.i  nujHpc  nndk.in&ii  ('«icj. 

30.  Tcqo'OM.  «e^i  cnTôkTU'M.  netr^ine  cTcipe  nTewiou*  tyoMTe  niyo  M.n  qTOiruie. 

31.  ovon  tiiM.  enT&.T<yM  neTUiine  cÊoA^it  TnevpeMÛoÀH  ni^CkK  e-reipe  nuje  T«kiOTr  c&uje  naio 
jA.!t  cevuje  nceTtoOTvn  nccAiooigc  n^CwecT  na^Tek  neTTûkT5M.&.. 

32.  nevi  ne  hcm  nu|iKe  nntynpe  MninA  rô^tèw  hhi  nncTndwTpiev  na'M.  nu|ine  THpq  M.n.  j«.n&.pcj*.- 
Êo?V.H  AV.It  neTs-crojA.  e^eeipe  nceiruje  nu|0  M.n  iyOA*.nT  nu|0  Avn  qTOTru}c  TdkiOT. 

33.  nAeveiTHC  a^e   M.nOTS'M.  ne-ruiine   cç^pcki    hç^htoit    Ra^Tèk.    ^e    chta.    notocic    çton    CTOOTq 

M.M.OiTFQ.HÇ.. 

34.  e^Tco  eikvcipc  ns'i  nujHpc  jkvniH?V.  «.tojui  him.  ne^i  cuta.  natocic  toujot  mmiottchc  itCTCCop 
eÊoA  ne  tiTCiç^e  RekTCi.  ncTTôwT^Ave».  ek.T<o  !ictav.oou}6  iiTCiç^e  noTe^  noTes.  ^itoth  ncircpHiv  kcwTA.  iteir- 
2».HMOC   RikTA^  nHi    tvneivi\à>.Tpi«k. 

Chap.   III. 

1.  ôkTO)    iidki    «.e  ncatno  i\n«>.dkp(oii  fsicJ  M.n  avojtchc   Ç^pe^^i    ^av.  neç^oou*  enTèw  natocic  u]&2£.e  j*.n 

MtOTCHC    Ç^pôwl    i^M.   nTOOTT    ncinik. 

2.  «kTTCo    ntki    itc   tipe^n    ttnu|Hpe   nttf^pcoit   niypn   AVAVice   ne    ae^i^evÊ  «^irio  ôwÊiOTrii..    M.n    eA.e&.3ek.p 

AVn    I«^dwM&p. 

3.  haï   ne  np«k.ji  nnujHpe  nô^e^pton  noTTHHÊ  ndki  ne  etiTdkTTevçcou"  ndwi  enTe>.iv2c.a)R  eÊoA.  iHieiro'iae. 

CTpe^p    OTTHHÊ. 

4.  ôwTj-to  cwqMOTs*  ncri  ndk.C!k.&Ê  j«.n  «wfiioiva.  A\.neAV.TO  e£io\  Mnocoeic  uTepoTeine  tiOTRtoçr  niyM.M.o 
MnejA.TO  eûoX  Avnacoeic  ç^pe^i  ^n  TepHAV.oc  ncitiek  ô^Tto  neM.nu)Hpe  ^oon  mvir  ne  e<T5-(a  e^qp  othhê 
nCi   eA.e&.3d^p  Mit  i«&JM.&p  Avti  ôk&.ptott  ne-reioiT. 

5.  dkTOj  nacoeic  «>.qaiek2ce  ttrtd^ç^pjA.  jaûjttchc  eqacûj  avavoc. 

0.  ace  3C.I  nTec]>ivAH  nAetrei  rt^Te^ço  av.avooiv  epô^TOU"  MncAVTO  efioA  nnekikptoit  nOTHHÊ  ncea]M.^e 
ite^q  nce^a^peç^  eiteqoirpuje. 

7.  jA.tt    noTpuie    itniyHpe    Av.niHA    j«.neAVTO   efioA.  itTecRHttn   Av.nA\.itTpe   erpcT^p   çtoû   eiteçÊnve 

ilTCCRHIlH. 

8.  &.TCO   ttceçA^pe^  ciiecRCTH  TnpoTv   uTecRHitH   MnMtirpe   M.n.   noTrpuje    nttiyHpe   MninA   r&t& 

Ite^fiHTre    TKpOT    IlTeCKHIlH. 

9.  eik-rto  nA.eTeiTHC  nx^TôkôkH'  n&&p(dn  à>.T<a  itequ}Hpe  rothhû  ç^(t  ottto  eu-TO  nô^i  its"!  ncki  efeoT^çit 
itujHpe  A\.nsHA. 

10.  dwiraj  «ke^pion  A\.n  nequjnpe  in^Te^çooT  epe^Tov  eacn  TecRHitH  MiiAv.n.Tpe  nce^&peç^  eTeTM.iv- 
TOTHHÊ  iKTOi  H.R<v  RiM  ct^ôlTH  t^ht  MnçoTit  jw.nRivT&,neTewCMA.  nujMAv.o  o^e  eTrten.3c.(»)Ç^  epooT 
qnek.MOT. 

11.  eik-yoj  «k'^vy». 


DE    LA   VERSION   THÉBAINE   DE   l'ÉCRITURE    (AnC.  TeST.).  33 


ClIAP.    IX. 
G ç^AV.  ncçooT  eTMM.AU'. 

(>)An)pcDA\.€  jA.ncpTpeii(p  ç^)«ke  «^(e)  en  Ka^wpon  a^ava.ç^  nacocic  u«kT<^   neq(o;roe)iu|   çii  Tj«.HTe   nnu)Kpe 
avhihA. 

8.  e<TW  ncDce^^  nivTr  n<n  MOiTCHC  dcc  «k.^epev.T  thittii  AvnciMis.  tj^cwtm  ote  ot  ne  exepe  ni^oeic 
ue^ç^wii  MAvoq  eTOOT  exÊe  Tii-rT«. 

9.  nscoeic  A.qujCk2ce  im&.ç^pM   mûjtchc  eqatw  ja.moc. 

10.  ace  (uï«k)2c-e  mu  nuiHpe  muihA.  enscû)  avavoc  ute  npoiAve  (neT)iiek.uja>ne  (eq'scô>.çjiA.)  otu  ot 
^11  OTÇ^iii  ecoTTHT"  MAVWTii  H  ç«\  iieTiv^eiiCA.  eqeeipe  AvnnA.c^&.  Mnocoeic. 

11.  ^AV.  nAveo  ciiA.7r  ueÊOT  opA.i  ^n  coot  AviiTivqTe  AvneèOT  eooTit  çav^  ntte^Tr  npoTÇ^e  ereipe 
AVMO'4  eTeoTûiM  AVAVoq  Ç^pô'i  o^iocn  ^eti  ev«^ô>.6  avu  ç^en  ciujc. 

12.  niteTVRto  eniwçoT  efioA  nçHTq  uje^  çiTOOive  e^TW  OTReec  nne-voTOcî'nq  efioA  nçHxq  Rek.Tew 
nnOMOC  Av.nnekC;)ce^  ei^eeipe  AVAVoq. 

13.  e^-ro)  OTptoAve  eujcone  eqTÛÊH^  ikT(ù  enq  çn  otç^ih  evit  ecoTHir  nqp  ^e^e  ep  iinek.c^«k  re- 
■v\fT5(^H  eTMAVikij'  e-reÊOTc  eûoA.  ^ja.  necA&.oc  ace  Avneqii  nss^opton  Mnatoeic  (Ri\Te<  neqoiroeiiy  eqe- 
•3s.\  M)ne'4(tio6e  nt^i  npû>Av.e  eTMA\.evT). 

14 nutoeic  HATev   nitOMOC  A\.nnev.C5(^<v   &.tco   Re^Tô^  neqTOJU} 

eqeeipe  AVA^oq  oîpiioavoc  uottcot  eqeujwne  itHTtt  ami  nenpocis'AHTOc  avïi  npwAve  A\.nR<<^. 

15.  e^TûJ  <iM.  TieoooT  ntKi  nTe^cek^epi^TC  nçjiTq  ntî'i  TecRirnii  AvnAMiTpe  &.  TCRAooA.e  owÊc  tiTe- 
CRTtiH  AVHHi  A\.nA».nTpe  es.Tr(o  Avniièkiv  npoToe  nequjoon  ne  ç^iacii  tccrtiih  n^e  nOTeine  URtoor  uje^. 
op«ki  eçTOOire. 

16.  TA.»  Te  «^c  eu|&.cu}ûjne  itOTroeiuj  niAV  tcrAcoAc  ne  nccotoÊc  avavoc  AvneçoOTr  &.tûj  oireine 
ivcRtoçT  npoTT^e. 

17.  iiTcpccci  çpôki  ^ith  TecRtruH  iks'i  TeRAcoAc  iveujupc  avrihA.  iieu|&.Tnû)(one  eÊoA  «>.irco  ^av 
iiAV*.  n(e)  e(Teq«kÇepèk)TC  n^nrq  itcn  (xeRAocAe)  neuie^TikÇ^epe^TOis'  AV.A\.ekir  ntri  nujHpe  avrihA. 

18.  efioAç^iTA*.  noTeocikOnc  Mnotoeic  iteuîevTroTeç^rtevT  n<3'i  tiu|iipe  avuihA  a.tû>  eûoA^iTAV  t\ot- 
eçceikÇne  A*.n3coeic  tte^ôv-TTûiOTyii  on  (eA\.oo)ujc  çoot  niAV  ita^i  euie^cp  ÇjMÊec  ttçHTOT  ns"!  TeRAooAe 
oiatn  TecRTnH  neuje^.irs'to  n<j'j    niyitpe  a».t\ihA. 

19.  ôkTûi  (e)c(ujô.n)(3'ûj  ntj'i  TeRAooAe  eatn  TecRi^nn  neçooTr  ene^uiaiou'  «jèkTP^èkpeç^  nec((^i\peç^ 
ns'ï)  nvynpe  avuihA  e(oT)piye  AViinoi^TC  (rt)ceTA^T£oov(n). 

20 pe  CkTCo  ...  ne  ecto TCRAooAe ou* 

Chap.  XIII. 

18 3c.e  fioiR  eç^pèki  (e)nci3c.«k!e  itTeTnÊWR  eç^peiwi  cnTOOT. 

19.  nTeTttn«k.T5*  enR«wÇ^  ace  oirne  «^ttû)  TiAô^oc  eTOAv.ooc  ç^p^^i  ^lacûiq  sce  enc  OTscûJCope  ne  ace 
lie  OTo'cofi  ne  ace  ne  cecoÊR  ace  ne  ceoiy. 

20.  ôkTto  ace  ott  ne  nR«<ç^  no^i  nTOOir  eTOTr^A\.ooc  ç^peM  ç^iaccuq  ace  n«knOTq  ace  qçoOT  e^TOi  ace 
OT  ne  AvnoAic  n6.i  nTOOT  eTdwTOTrnç  ç^pe».!  n^HTOT  ace  ne  ou^n  otcoût  avav.oot  ace  ne  A\n  cofex  avavoott. 

21.  dk.TTft)  ace  OT  ne  nRc^ç^  ace  ne  qRiwoT  ace  ne  qaci^aca)  ô^tû)   ace    ne   OTn  u|Hn  ^p&i    n^wTq 

Recueil,  VIII.  5 


34  Fragments 


nujpn  TôkTO  eÊoA  AvntAooAe. 

22.  e^TTO  nTcpOTÊODK   tç^pôwi    dkTnôiis'   enKdkO^  acm    TcpHMOC   «.cein.   ujôw   çpewi  c^pcocoâ   eTit&ÊcoR 

23.  ôwirto  ô^TTÛtoR  eç^pA.1   cnacô^ic  e^irei  ç^pe^.!   c^eÊpcoii  &.t5"(o  qMA\.&.ir  hCi  ;)(^iMe>,ii  ami  ceccei  j«.ii 
<>e\eikAvi   miactojrt.  iienô.;)(;  &.Trto  ^eûpwn  ç^ii  cô>.iyqe  npoAvuc  ô^ttrotc  ç^eveH  jiacôwiviic  nT€  rkmc. 

24.  is.T<a  «wTTCi  jrt.(MôkTrV)   enci(ev)  jA.ncc(jA.ft.ç^) ii n.  .  .  .  .  ç^cn 

....  eûoA^n  nçcpAVèkiv  M.n  cfioA^n  iirutc. 

25.  nciA.    tTMMôkT   ôkiTAVOTTC   epoq   2£.c   neie^  A\.n£CAV.&.ç  ctêc   nccM^vç^  hôwi    iiT«kT^awàkTq  M.M.ts.TF 
«lyi   tiujHpe  jA.niHA 

Chap.  XIV. 

29 e)niCRonH  av.ii  ncT&.Traci  Hne  mmoov  iitcthittii  acin  ocot^th  tipoM.ne  ctuc  nd^i 

tlTJ>.TRpAV.pA\.    eopô.1     C2C.C01. 

30.  2c.£    cueTeT».&.6coR   utojtii   cçotii.  eniv«i.ç^  nd^i    nT«kicOTrTii   Tdwcr'iac.    efioA.   eç^p&i  tactoq  erpe- 
TeTnoiraiÇ^  ç^iactoq  ôwAAe^  ^d.A.eû  nujHpc  Hict^oiiH  Avn  ihcotc  nujnpe  «mewiTH. 

31.  A.?raj  ncTtvujHpc  110.1  ïiTôk.Te(M2co)oc  (sic)  ace  cenôw(u}û>ne)  eirTûjpn 

32 — 36.  Lacune. 

37 nTô.Tr2£.û)  nç^cu  ne»oOT  iicô^  tirowÇ^  Ç.P^'  Ç.»^  TenAirre   JA.neM.TO  eÊoTV.  M.nt2e.oeic. 

38.  iHCOTTC  2>.e  nujHpe  »n&.irH  ja.ii  ;)(^A.ÀeÊ  nujHpe  iiic<:^onH  «kTOinç^  cfioAç^i  itp(0JA.e  eTJA.j*.«kip 
n.iKi  HTàkTVÊWR  eç^pèki   eiiè^TT  enRd.^. 

39.  A.TJ"û)  è>.qujek.2£.e  na"!  JAtoTrcHC  imciyô.2£.£  H.Mô>.(ç^pjA.  ii)ujHpe  THpoT  (jarihA.)  nAe^oc 

40—41.  Lacune. 

42 TCTnew^e  (MneM)TO  efeoA.  (rtiieTn2tek)2ce. 

43.  2SLC  nivJAeikA.HR  avii  ne[)(^A.iviSkn.iiôwioc  jtVAVôkT  ç^i  ç^ih  j.\.JA.toTii  eÊoA.  eTeTiio  Hiv.Tii&.ÇTe  enatoeic 
iiqnewU}(one  e^iv  o^p*.!   iiç^htthivtii  ws'i  nacoeic. 

44.  dvirco    iiTepoiTJA.ORc^O'r   a.is'ê&jr   cç^pa^i    eatn  Td^ne  JAnTOOir  triêwtoc  nT2s.iek«^irHH  (n.Te)  «aco- 

CIC    AVIl   A\.a>(T5'CHC)    AVllOTTRIM.    (AV.AVOOT    cÊoA.)^».   TndwpeAV.ÊoA.H. 

45.  evTTto  ô^qci  e(ueeHT) 

Chap.  XVI. 

14 ^11  TC<ou|e  Avii   ç^Gii  AVôk  iveAooAc  n6ô>,A  iiitp(OM.e   ç.TM.M.is.T  iteKn&nopKOTr 

ne  nTniiHir  e^n  eç^p&.i. 

15.  «ku-co  e^qç^po^  iiç^ht  CAV&.Te  iicî'i  a\.û>ivchc  e^Ts-Oi  neacô^q  iid^ç^pAv.  nacoeic  ace  Mnpnpoce;)(^e 
eTeT«^TCie<  OTrenieTrjAei&.  eTa>.A&.ewir  aimcot  tc  Mniaci  jajaoc  OTros^e  Av.ni«^AV.Re  Aô^e^T  AV.AV.ooir. 

16.  &.Trai  ncacô^q  myi  av^wttchc  n&.ç^pn  Ropc  ace  têûo  uTeRCTii&.t'aii^H  uTeTuiytonc  eTexncÊTtoT 
AV.njA.TO  eÊoA  JAnacoeic  iitor  ii.AVAv.evTr  evirco  evô.p&)ii  iipè^CTe. 

17.  evTco  uTeTiiaci  noTrev  noTA.  tiTeqtyoTpH  ivTeTHT&.Ao  e^p&i  eactoOT  iiOTiyOTÇ^HHe  iiTeTiiitTOir 
A».ncAV.TO  eÉioA  jAnacocic  hottô».  noirà».  itTequjOTrpH  ujht  taiot  nujoirpH  «^ivto  utor  Av.n  ev&pton  noiTA 
noTTik  iiTequjOTpH. 


DE   LA    VERSION    THÉBAINE   DE   L'ÉcrITURE    (AnC.  TeST.).  35 

18.  «kirto  ev.  no^5•^v  no-re^  os-i  iiTequjOTrpn  MrTft.Ao  copA.i  eaccùOT  nOTruoiOT  evTto  cv-5"ta.Ao  Gstcoo^r 
iioiru|OT5"^Hiv€  «k.Ta>  evT«kO€pev.TOT  ocvTiv  npo  nTecRTJvH  .v\.n.v\^iiTpe  uiTi  ja.wtciic  ji\.«  e^«<pa>n. 

19.  dkTCo  &.  ROpe  T<\ço  epevTC  nTcqCTrnA.iTa)i^H  THpc  eopA.i  coc.ojotj'  ^a.tm  npo  htêcktiiii  Av.n- 
MUTpe  e^TTCo  cwqoTtonç^  eûoA.  no"!  neooT  Avn^tocic  CTcvncvrtox^H  Tupc. 

20.  ev.Trto  a.  natoeic  jy^^ace  ii&.ç^pAV.  aviottchc  j.\.i\  ei>.<s.p(on  eqatw  avmoc. 

21.  Qce  ncpoc  th^tii  eûoAç^n  TJA.HTe  tiTeiCTiie^rto^H   nT^oacnor  iiOTCon  iiotwt. 

22.  dkTTCo  ek.Tn&.OTOir  eopevi  cacAV.  neiroo  ne!5c-ô>,ir  ace  nuoTS^Te  iinOTTC  iiiienniv  avii  CAp-z  niM 
cu|2c.e  OTpûJMfe  nOTOiT  *.^p  nofee  epe  TOp^K  AVTirstocic  nn-y  eatn  TCTiiew^'aji^H  THpc. 

23.  cwirto  èk  nacoeie  uje^ace  .^^.n  avojtchc  eqacûj   avmoc  atc    uj*.3c-C   M.n  TCTiieviTwcH   euacto  M.M.oe.- 

24.  ace  ce^oe  thttu  cûoA.  AvnHcoTe  ïixtcitiev.ï'wc^H  uKopc  Avti  i>..ek-eevi\  avii  ei^Êeipcûit. 

25.  ekTto  e^qTtoOTTn.  n.s'\  av.cotciic  «k.q6(0R  uj<\  2».e<-©-ôwii  avii  e^Êipcon  «^tco  iwfiwR  tiMAvcvq  THpoT 
no'ci  (sic)  itcnpecÊTTcpoc  muihA. 

26.  is-s-oi  dk^^ujcvace  newoptt  TCTrncs.t'cot^H  eqoc-co  mavoc  ace  nepac  th^tth.  nnecRirnH  n.neip(OM.e 
ÊTiiekUjT  e^Tù)  Avnpacwo^  eA.evevT5"  oii  tieTujoon  nA.TV  AV.n6pTpeTeTiiTA.R0  nMAv*.Tr  opA.i  on  noÊc  n.iM.  uTesk^r. 

27.  «kTTOj  A.TrcewOtoOTr  eûoA.  AvnROJTe  nTeCRtrnH  nnope  2^dk«^&.n  a>.e  Avn  e^Êipcon  ev^rei  efioA.  ôwTdw- 
ç^ep*k.TOTJ*  oe^Tn  npo  nTecRTnn  ivTO)  neTro^iOAV.e  Mn  neirujHpe  Avn  TeTAnocRe^H. 

28.  dkTû)  Tieac&.q  no"!  Av.co-rcHC  ssce  ç^av  nevi  TeTn<s.eiA\.e  ace  nacoeic  eK.qTnnooT  a\.av.oi  eep  nei- 
oÊHire  THpoiy  ace  n^<\poi  e^n  ne. 

29.  eujace  R&.Tek  hmot  npoiAve  niAv.  cene^Avo^r  n.(S'\  nivi. 
30 — 42.  Lacune,  sans  qu'il  y  ait  lacune  du  ms. 

43.  ivTûJ  ev^ÊcoR  cooTn  n.(T\  avûjtchc  A\.n  e\.e^.pcon  AvneAV.TO  eÊoA.  nTecRTnH  AvnAvnTpe. 

44.  iSkTto  dwqiyevace  n.<y\  nacoeic  n^vç^pAV  avûittchc  Avn  evô^pton  eqacû>  av.av.oc. 

45.  ace  nepac  THTTTn  eÊo?V.  nTAVHTC  nTeiCTvnei>.t:'cox^ii  T0>.O2cnOTr  noT'Con  noirtoT  ivTûi  ô-T^nek^TOTS" 
eacAV.  ncirço. 

46.  dwTOj  neace^q  no"!  Av.a>?rcHC  ne>.o^pn  «vdvpcon  ace  aci  nTUjOTpit  nfTôkAo  copek.i  eacojc  nOTRCooT 
cÊoAçjw.  ne«^7rcie<CTHpion  e>.Tû>  nt«TA.A.o  eo^pôwi  eactoc  noyvyoT^Hne  ncaciTC  on  oiva'enH  cçoTn  ct- 
u«wpeAv.ÊoAK  n^Td>.A.o  eç^pe^i  oi\pooTr  ivcci  ^A.p  eÊoA.  no"!  oirop^H  Av.neAv.TO  eÊoA  Avnacoeic  e^coiTOOTC 
coTûiujq  AV.nAA.oc. 

47.  CkTOi  evqaci  nCi  A.ev.pton  ra.ta.  -oe  nTC^  Av.toTrcnc  u}A.ace  nAVAVAq  «kqnwT  eTCTnA.ca>^H  e^Tw 
nak.K  neèk.qç^iTOOTq  ne  no"!  noirtouiq  Ç^p*^i  ÇjW.  nAe».oc  A.Tra>  a.cj'Y  eç^pA.i  Avnujotroime  nqT<\Ao  eç^pevi 
i^ôk  nA.ekOC. 

48.  A.T(o  ivqôkOepATq  on  tavhtc  nncTono^  Avn  neTAV.ooTT  Aqo  poR  n(yi  noyoïiHq. 

49.  nenTA.TrAvo^  a^-e  ç^pe^i  ^av.  nOTrwujq  A.irp  Av.nT&.qTe  niyo  Av.n  cô>.vyq  nuje  nÊA.  nenTdkTrAV.oi" 
CTfie  ROpe. 

50.  dkTVto  èw^RToq  no"!  &ci>.pb)n  ^es.  avoittchc  epAV.  npo  nTe  CR^nn  Av.nAvnTpe  e^qç^ppe  non  noTtoujq. 

Chap.  XVII. 

1.  «kTû)  A.  nacoeic  ujAace  avh  avoittchc  eqacw  av.avoc. 

2.  ace  ujAace  Av.n  nujnpe  Av.niHA.  ni^aci  efioA^iTOOTOir  noTfyepaiû  OTCepcoÊ  ra.tô>.  nni  nnn^TpiA. 
efioA.ç^iTn  «wp^ton  niAv.  nTikU"  ra.ta.  nni  nneTrnA.TpiA.  AvnTcnooirc  ncTepcoû. 

3.  A.T(o  C(^A.i  Avnpe^n  Avno^e^  noir^v  eç^pev.!  eacAV  n(T'epcoû  nÀCTes  OTtr'eptoû  ^^è^p  noTtoT  ne  e^^e-^ 
RA.TA.  c^tAh  nTe  nni  nneTrndkTpi*.. 


36  Fragments 


4.  £R€i\ekes.ir    ç^pô^i   Oïl   xecRTriiH   AviTAvurpe   AvneAV.TO    eûoA.   AVîiAv.iiTpe    çji    uô.i    "^iio^ottoiiçt   efeoA. 

5.  i^Ts-cù  c^.^^.u}aJne   HptoA\.e  nô^i    G-\-nô.cû)Tn  AVMoq  neqtycpwû  u&.-\-  otûj  attûi   "^-iie^qi   e.ÉioK  m.m.ov. 

MneKpjA.pAV.    nuVyHpC    AVIIIhA.    IieTOTKpA\.pA\.    AV-AVCOTT    ÊÇ^p«kI    CDC-ûlTll. 

0.  ikirto  «k  Av.toTrcHC  u}&.2£.c  avji  iiujHpe  avuihA  ôwtcoj  jw-^-  H.&.q  THpOT  ««ri  ne-rd^p^foii  OTO'epaifi 
cnoTPdk  ekp;)(|a)ii  OTr(yep<oû  i\&.T<ik.  Jsp;)(^toiv  kô^ta.  hhi  ivn.e-îrnA.Tpi&.  aviitciioottc  «Kyepwfi  &.-yiJi  ncrepoiÊ 
ttit&Awpton.  oiv  TAVHTÊ   nn<rcpto6. 

7.  «kircD  ô.   AvtoTrcHC  Re^.  «lo'epooû  Avn£w.TO  eÊoA.  Avnatoeic  ç^p^M   on  TtCRHUH  AvnAVJVTpc. 

8.  e^TW  èwcujojnc  A\.nqpcvCTe  A.qÊaiR  cç^ottii  rcTi  av.cdttchc  avii  <s.è>p<oji  eTecRHiiH  Av.njAH.Tpe  a^TOi 
eico^HHTe  «^q'V  OTTO)  ncTi  ncj'cpwû  rti\*.ôwp<»ii  eiTHi  ivAeirei  ô.qTA,Tro  eûoA  rott-^^  oto)  evqTeRopHpe  eÊoA 
dkqTewTTO  eûoA.  nçn  RC^poiA.. 

9.  evTW  ik  AvcoTCHC  eiRe  eûoA  Huo'epooû  THpoir  .vvneAVTO  eÊoA  Aviiacoeic  nô^opeR  RujHpc  THpOT 
Av.niHA  A.7r&)  eviTRe^TT  epooir  en.q3c.i  niTi  noire».  noTdw  Avnqs'epajÊ. 

10.  cvTTCo  neatè^q  rci  nstoeic  Rû^ç^pAV.  avûittchc  ace  Res.  niTeptoû  eç^peM  R^a^ptoR  AvncAVTO  eûoA 
AvnAV.RTpe  eTCÇA.peç^  epoq  ROTAVô>.eiR  RiiujHpc  Riie^TctoTAV  RTe  nevRpAvpAV  Ao  macaji  RceTAVAV.OTr. 

11.  èkTtO  èkqeipC    RCI   AVûITTCHC    AVR  ôkôkpOJR    Ris.T*v  -Oe  RTô>.  nOCOeiC  ÇOJR  eTOOTq    AVAVtOTCHC  Tôkl  Te  -ôe 

RTôiirekik.c. 

12.  ôkTTto  neocOkH'  ro'i  Rvynpe  AvninA  cçottr  çav.  Av.(OTrcHC  ace  eic^HHTe  d>.R(02cR  «kUTd^RO  ôkir- 
acoR  eÊoA. 

13.  OTVOR  RiAv  eTactoç^  eTecRiTRH  Avnacoeic  ^avott  iyôkTAv.AVOTr  ujô.ûoA. 

Chap.  XVIII. 

1.  nc2CA,q  Rcfi  nacoeic  Revç^pR    &es.p(OR   eqDccu    av.avoc  ace   rtor  avr  RCKUjHpe  «kirto  nni  RTeRRôw- 

TpiiS.    TeTRev2sL!     RROÛe    RReTOT5"A.d>.Ê. 

2.  RTOR  JSV.R  ReRUjnpe  TeTRô^uci  RRROÊe  RTeTRAVRTOTTHHÊ  &.TV(ù  ReRCRHTP  Tec^TrAn  nAeTTCi  nai.H- 
Avoc  RTe  neReicùT  côwÇûjott  e^oiTR  epoR  AVô^poirew^OTr  epOR  RccAiTOTs-pfei  rôwr  &.t(o  rtor  av.r  RCKUfHpe 

RAV.AV&R    AVneAVTO    CÊoA    RTeCRTRH    AVnAVRTpC. 

3.  ô.TrûJ    Rceçe».pcç^  CReROTrepuje    avr    noirepiye    RTecRTTRH   nAnR   rccrcth    eTOTA.ekÊ    avr  neeir- 

CIÔkCTHpiOR    RReTT-^-    neTTOTOI    epOOTT    2CC    RReTAVOTP    R<T'I    ReiROOTÏ"e    RAVAVHTR. 

4.  AVivpoTôkÇOTT    epoR   Rce(^ô.peç^  noTrpuje    RTecRiTRH    AvnAVRTpe    ka.tô.   AiTOTpt'iek   riav.   RTe   tc- 

CRTTRH    nUJAVAVO    2^e    RRCqCI    e^OTS'R    U}&.pOR. 

5.  &.T3-C0  eTCTReç^e^peç^  ROTrp^e  RReTOTTôkô^É  avr  ROTrpiye  Avne^^TCidwCTHpiOR  RTeTAVcroiRT  vytone  or 

Opôkl    O^lt    RUJHpe    AV.niHA. 

6.  e<ROR    2».e    &.12S11    RRCTRCRIITS'    RAcTPeiTHC    eûoAOR  TAVHTC  RRUJHpe    JAninA    ROTT-Y    cqTO    Av.n2c.oeic 

CTpeTAiTOTpi'ei   RRAViie>.vyRe  (sic)  RTecRtrRH  Av.nAVRTpe. 

7.  es.TrtO  RTOR  avr  JieRUJHpC  RAVAV&.R  eTCTRe^ô.peÇ^  tTeTRAVRTOTTHHÊ  RÔ.TA.  CAV.OT  UIAV  RTe  ue^T- 
ClôwCTHpiOR  AVR  ReTJA.  nOOTPR  AVRRdkTA.neTdkCAVôi.  ô^TUi  eTeTReAlTOTpï'ei  RRAeiTOirp^Iôw  AV-n"^  RTeTR- 
AVRTOTHHÛ    nUJAVAVO    2s.e    eTRÔ^    AVOOUje    eÇOTTR    epOOTS"    qRÔ.AVOTr. 

8.  e^Tto  A.  n^fi-oeic  ujivace  iiô-ç^pR  «kô^poiR  eqaco)  avjaoc  ace  eic^HHTe  ôwROr  ôwi-y  rhtr  Av.no&.peo 
RRô>.nevp;)i^H  efioAoR  rrcv  riav.  ra.i    RTe^irTÛÊiooTr   ne».!   Rtri    RUjnpe  AvniHA   evi^V  avavoot  RôkK  eiTTôkio  av.r 

ReRUJHpe    AVRRCtOR    ROTHOAVIAVOR    R^dk.    eRCO . 


DE   LA    VERSION   THPÎBAINE   DE   L'ÉcRITURE    (AnC.  TeST.).  37 

9.  i!kTû)  iii^i  Mèkptqiytonc  ivhtii  eÊoAçii  iiHawpnoc  eTOtrevc^Éi  ne^i  UT«k.TTfi£ioOTr  efcoA^u  uetr!>..{i>- 
pon  THpOT  dk.Tto  eûoA^iv  uoÉe  niAV  iita.tp  ncTOTriic\Tek.A,ir  ue^i  eûoA^K  iveTOTTAô^û  Tupoir  CTPiièkUjto- 
(ne) 

10—20.  Lacune  :  il  manque  un  feuillet  du  ras. 

21 çn  TCCHTivH  A\.nAvnTpe. 

22.  d..Tj"û>  une  uujnpe  j^vuihA.  ûwh  tooirji   aciu   tcivott  eTecmrnH   jAiiMiiTpe   aci    nOTriioÊe  m.m.o-t. 

23.  nAeirciTHC  a^e  JiToq  eqeAiTOTrpK^ei  UTAiTOTJ'pr'Ciew  jiTecRiriiH  jM.njA.itTpe  tK-yoi  iitoott  eTreati 
iiiieTiioÊe  OTUOAV.iA\.0!i  iiujCk  cïicç^  eneTraccoAV  ô^ttcù  Ç^P^^i  ç^rv  tavutê  niiu^Hpc  jaiaihA  iiucTruAupoiiOMei 
noTrHAHpouoAveidw. 

24.  CTÛe  att  npeAVô<TC  (u«i)u}Hpe  A\.mHA. ttii  Anop  .  .  .  A.  ç^ii  ot efeoA 

eTA.ekir  (Mnscoei  V)c  &.iT&.(d>.Ti'  «vn)Ac^ciTHC  (ç^iv  OTrRA)Hpoc  ctêc  ne^i  d^iacooc  \id<iy  ace  Ç_P*>.ï  on  nujnpc 
MninA  nneTRAHponoAv.ci  nOTRAupoc. 

25.  awTTtù  ôk  natoeic  uj^^ace  neskOpA\.  avcditchc  cqacoj  avavoc. 

26.  ace  nAeirciTHC  oûiott  CR£ujôk2£.e  nA\.AV.&.TV  ni^acooc  ne^ir  ace  eTeTnujis.n2£.i  eÊoAç^ixn  nujHpe 
JA.niHA  AvnpeAVHT  nôk»  nTô>.iô.A.q  nnxn  efioAç^iTOOTOir  oii  ottrAhpoc  nTtOTn  ç^toTTHTTTn  eTevneqi  efioA 
n^Hxq  nOTTUtopac  eûoA  CT&.<vq  Avnatocic  noTrpeMHT  eûoA^n  oirpeAVHT. 

27.  dwiroi)  neTnntopac  eûoA  cenô^onoir   epcoTii  jie^e   nOTTCoivo  eÊoA^n  OTrac.noOTV  Avn  otpqi   eÊoAçn 

OTÇ^pûJT. 

28.  nxwTn  ^cotthtvtu  eTeTnentopac  eÊoA  nrei^e  cÊoAç^n  nJW-ntopac.  e6oA  UTe  nacocic  eûoÀ^n 
neTupeAVdkTe  THpoir  nô>,i  eTeTH<s.aciT0T5"  eÊoAç^iTn  nvyHpe  aviiihA  UTeTn-^^  eûoA  n^HTOir  nnô>.n&^p^H 
AVTiacocic  eTôwôwTT  uei>.&pa>n  noTHHÛ. 

29.  ncTTO  KHTn  THpoTc  ereTneqi  eÊoAnçiHTOU'  noTr&.nôip^H  eTe^ei^c  Avnatoeic  h  eûoAoïi  ôknû>,p^H 
niAv.  neiVTèkTj-TÊÊoq  efeoAnç^KTq. 

30.  «kTTOJ  encacooc  nôwir  ace  eTCTnujA.nqi  nTivT\evp;)(^H  eÊoAnç^Hxq  cenek.onc  nAeireiTHC  (sic)  n^c 
nOTT^ennHAVA.  eÊoAoïi  OT(a£.)nooir  ekTW  u-©e  noTr'enHA\.à>.   eÉoAçji  oirç^ptoT. 

31.  iKTM  eTeTncOTTûJAV  AVAvoq  Ç^pûi.1  ÇAv  Av.èk  niAV  UTtorn  Avn  nexnujHpe  ace  OTrûene  tiô^i  UHTn 
enM.&  nneTnAeiTOTrpTMôk  tià,\  eTç^pes^i  çiv  TecRTnn  AvnAvnxpe. 

32.  «kiTûJ  nTeTne^aci  «^n  ne  erÊHHTCj  noirnoÊe  eTeTnujôwnaci  nTeqôkndk.p;)^H  efcoAnç^HTq  n^irûi 
neTOTTôwôkÊ  nTe  nuynpe  A\.niHA  nneTnac&.^AvoTv  aceKdkC  (nneTu)A\.OTr. 

Chap.  XIX. 

1.  A.  nacoeic  uje^acc  nô^ç^pAV.  avcottchc  Avn  ekevpwn  eqacto  m.j*.oc.. 

2.  ace 

Chap.  XX. 

1.  «kTvtù  Aireine  nCi  n^npe  AvninA  A\.n  TCirn&.r'ûix^H  Tnpc  eç^pô^i  erepHAVOC  ncjne»,  cm  nujopn 
neûOT  dwirto  e.qo'fo  na'i  nAd^oc  eç^pes.i  çn  Rêk.a.HC  «^  AVèkpi^&.AV.  avott  çav.  nM.à>.  eTA\.AV.A.Tr. 

2.  ô>.TTOA\.cc  AVA\.d>.Tr  dkiTû)  neA^n  avoott  ne  nTCTncw^^co^^K  &.t(û  «kU-Cûioirç^  eçpok^i  eacn  Av.ûiij"CHC 
A\.n  A,&po)n. 

3.  &.  nAôkOC  CA.çoTr  nnewç^pAv.  moj^chc  eqacto  a\.a\.oc  ace  ene  Tnoqpe  Te  enenTè^nAVOTr  eç^pe^i  çj*. 
htaro  nnencnHTT  AvneA\.TO  efeoA  Avnacoeic. 


38  Fragments 


j*n  ntiTÊnooTre. 

5.  dwTCo  OTT  ne  nuj«k.Tr  Mne^i  ace  «wTCTnitTn  cÊoA.^n  khavc  CTpenei  cç^pe^i  cneiM.&  e^^ooir  ott  ne 
ne^i  nceoco  MM.oq  &n  «^irto  A\.n  Êù>  tiKitre  çi  Eco  neAooAe  o^i  doi  noepM&n  o^:^e  Mit  juioott  ^oon 
eTpencto. 

6.  «kTTOJ  dk^ci  nci  MtoTTCHC  jA.It  «wô^pton  A\.neAVTO  eûoA.  ttTCiriiekfait'H  cpAV.  npo  «.TecRHitH  m.i\- 
MtiTpc  CwTTto  ek.TPnes,^TOTr  copA.i  cacj*.  ne:roo  t^Tyia  A.qou'coiiç^  eûoA  ikTi  neooir  Mnacoeic  nnekÇ^p&.Tr. 

7.  &.Trûj  nacoeic  uj&.!sc.e  nue^opAt  mûittchc  eqîîc<o  m.m.oc. 

8.  sce  2C.I  Avno'cptoÊ  nx^cooTs^o^  (sic)  eçOTit  eTCirn.e^t'tot'H  utok  j\n.  «^ivpcon.  MneRCOit  (sic)  ikTûi 
u]&!x.e  M.n.  Tnexp*.  AtneTMTO  cfeoA  ecitCk-^-  tinecAtooT  tiTeTïtrco  nTCTrnes«.xTcot^H  Atn  neTTrûnoo^e. 

9.  &.  AvcùTCHC  Cl  Av.no'epaiÊ  nis.i  eTAvncAVTO  eÊoA  jivnacoeic  RSkTev  •»£  itTe».  nacoeic  dcooc. 

10.  «k-yto  ewqctoOTTO  eço^rit  nCi  avwtchc  jau  A.e!kpa>it  nrcT'iies.TTtoT^H  AtnovTO  cfeoA.  «TncTpa.  &,tûj 
necstô^q  «e^ir  sec  ccdtja.  epoi  ite^TCtoTJA.  m.h  Titneiweitie  «.nTii  eÊoAç^tt  -^-nerpek.  noivAtooT. 

11.  i!<Tùi  A.  MtoTCHC  qei  eç^pcki  nreqs'iat  ekqpwor  itTneTpdk  eo^p&.i  oav.  ncepcoÊ  tvcen  cnakT  «^qi 
eÊoTV.  nd  Atooir  fsicj  etiek.uj(ûq  &.ccû)  nci  TCTJ"nek.iTû)TTH  Atn.  ncTTÊnooire. 

12.  «wirco  neate^q  nCi  natoeic  nn*.ç^pAV  AtonrcHC  JA.n  ek.A.p<on  ace  exûe  ace  AvneTitniCTCTj'e  eTÊÛo 
JA.MOI  AtneMTO  eÊoîV.  miiyHpe  AtniHA  exÊe  nc>.i  !iTeTrt.&.as.i  Art.  rvTtoTti  nTeiCTtiekfûn^H  cootm.  eniv&ç_ 
ndki  tiTek.iTô<ekq  ite^Tr. 

13.  ne^i  ne  nAvooir  nTewif^Xot^ieik  ace  «vTrcewOOT  ntri  ttu|Hpe  JA.niHÀ  Mne^tTO  eÊoTV.  Atnatoeic  CwTfo 
«LqTfiÊo  eç^pcki  n^HTq. 

Chap.  XXIV. 

13 ace  n&,acoOT  .  .   .  .  iic(?)  "^ite^Tô^iroOTr. 

14.  &.TÛ)  TenOTT  '^-ttek.ntoT  eopA.i  enes.jA.&.  AAtOTr  Tc^aci  lyoacne  na^R  ace  epe  neiA.&.oc  nek.p  ot  jA.neR- 
A&.OC  çrt  -enkK  ttitecoOTT. 

15.  «wirto  tiTepeqRTOq  eTeqnekpôkÊoAn  neacivq  ace  neace  n«kAikÇô<JA.  niynpe  n&etop  neace  npcoAte 
eTiûjpç^  oit  OTJ"jw.e. 

16.  eTC<0T.M.  eittyewoce  AtntioirTe  eTCoois-Tn  ito^rcÊûi  eÊoAç^iTAV  nexacoce  eTitciir  e'S'çop&.cic  ttTe 
niio-yTe  on  oiro^inHÊ  epe  iteqfiôkA.  coAn  eÊo\. 

17.  '^it&.Tes.TToq  t^Ts-oi  TenoTS"  oit  '^ttôkCMOTs*  e^ira)  itqnôkÇtoit  eçoirit  dkit  oivit  ou'Cioij'  nekUîSk.  cfioAçit 
le^ROiÊ  ekTTW  oiyit  oypaiAte  ite^TtooTrit  efioAoït  hihA  qnôkOTrtoiyq  nrtekp[)(^H\TOC  JAMtoe^fi  qitôwUjwA  ititoïKpe 

THpOTT    ltCH«^ 

18.  eau^ûJAt  qtte>.u|a)ne  itOTRÀHpottOAtiôk.  Hcekir  ncqacek.2ce  qnôk^wne  ttOTRA.HpoitOM.i&,  (ninA.)  2>.e 
<\qei  eo^pek.1  on  OTrcojkV.. 

19.  qnek.TWOTrn  eûoAçn  i&rcdê  nqTARO  MneTnCkOTraceki  efioAçn  TnoAiç. 

20.  àkU>û>  nTeqnekTT  (sic)  en«^M&.A.HR  A.qROTq  eTcqnei>.pôkfioAH  neac&.q  ace  ottô^p^h  nve  n^e^noc 
ne  ndkM.&A.HR  neTcnepAVA.  nikT&,RO. 

21.  «kTTto  nTepeqndwTc  CRdkiueoe  ô^qROTq  eTeqn&p&âoAn  nc2CA.q  ace  qacoop  ncri  neKAt&  noTtoo^ 
iKTùi  eRU|&.nR&.  neùiyHpe  opis.i   ^n  ou^neTpA.. 

22.  ATTCû  eTUjAnujcone  nfeecup  nd  oen  u)Hpe  AtHAnoirp^oc  nACCirpioc  n&.A.i^AV.ek\û>TeTPe  jm.jm.or. 

23.  ATto  AqROTq  on  CTeqnApAÉioAH  neace^q  ace   tooj   nij*.  neTnô>.iyû)ne  €puj&.n  nnoTTTe  Re^  n&.i. 


DE    LA    VERSION    THÉBAINE    DE   L'ÉcRITURE    (ANC.  TeST.).  39 

24.  i^Tû)  qnHT  cfioA  on  ncrioc  cno'iak.pcwc  (sic)  jicc<&avko  «.ôkCCOirp  cctl^SkMCHÇ^  iiç^eÊp&ioc  a.u'W 
nTOOTT  ç^i    oircon  ccn«>.T&.KO. 

25.  nTcpe  fi&,AA.ç^îkM  a^e  Ttooirn  ci>.qfi<OK  A.qRTOq  £Ç^p&.i  eneq^e^  Ê&7V.dkK  çojtoq  ^^.qKToq  £ç^p&.i 
eneqHi. 

Chap.  XXV. 

1.  Ckirto  oihA.  OTtoç^  Ç.P*^'  ^  cevas^Titi  e^  n\«wOc  ie.(a<p\  enopiitirc  M.n  nujccpe  M.^A.Oie>.&. 

2.  «wiTfo  «wTS'Tôk^JA.ou"  eç^pA.1  C2cn  ne^^TCiew  nnGTreisi.toAon  a^  nÀa^oc  oirwM.  efioA^tv  iieT^^TrciCk  dwirto 
ô^qOTtùujT  nacTeiQ^toAon. 

Il  «w  niH?V.  ujj«.u!c  itûecA«5>Gr'ûip. 

4.  ni^ocic  î^e  ekqa'ûjriT  ^n  oira'totiT  eç^peki  eacj*.  hihA.  dwirw  ncacc  natoeic  AVA\.(oircHC  ste  aci 
tie^p^HTOC  niJ«.  lire  nA&.oc  !tvnd>p&.TH5A\.«kTi5e  M.M.ooTr  .«.nscoeic  Ai.neAVTO  eÉoîV.  Mnpn  «kU"<o  Top^H 
j«.n<r(oiiT  nawRTOC  cÊoA  MninA. 

5.  &.-y(ù  neate  jacottchc  nrtGÇ\>T5'ÎV.ooTj*e  avhihA  dcc  AVA.pe  noirôw  noTro».  m-O^ott  AvncqpAV  tiHi  neu- 
Ti^qujtonc  (cqujjA.uj£  n)fi££A.<:5*^^"P' 

6.  (à^Tia  cic)  oirptoMC  eÊoAçji  nujHpe  avhihA.  d>,q(G)iiq  CAV^iiEqcoii  ami  ottc^img  gêoAçm.  Ave^ai^i^dwAV 
j«.nejA.TO  cÊoA.  AVJAonrcHC  ewo)  j«.nçoTC  cfioA  tiTCT5-ndkT^<»n«H  THpc  nnujnpe  muihA.  nTOOir  :^e  ncTs-piAïc 
ne  çèkTM  npo  nTCCKTPitH  j.v«MiiTpe. 

7.  fvivto  iiTepeqnA.Tr  n<yi  ç|)eincec  n^Hpe  neA.e&.3dwp  nujnpe  n^e^pcon  hotthhê  «wqTWOTrn  eûoAçn 
txhtg  nTCTndkT:'£i>^H  e^qati  noire iptoAVô.CTHC  ç^po^i  on  Teqo'iac. 

8.  e^qÊ(OK  cçoirn  eTeopco  ç^i  nevçou"  AvnptoMe  mepôwHÀiTHC  e^quoncoT  A^necnôwir  i\ptoM.e  nicp«wH- 
AiTHC  Avn  Tecç^iA\.e  efioA^n  TecooTe  tKiFOi  «w  Topi^H  Ao  eÊoAçin  nujKpe  jahihA. 

9.  nenTdwTMOTT  a^-e  eç^po^i   ^n  Te  hAttch  d>.T5"p  acoiTTôkqTC  niyo 

Chap.  XXVII. 

19 ç^£o(n   eTOOTq)   MneA^.TO  eÊoA  nTCTrnowi^tovH  THpc  ôkU^to  ncç<on  eTOOTOir  eTÛHHTq 

jA.neTJw.TO  eÊoA. 

20.  ôwiraj  CRe-\'  gêoAçav  neneoûTr  6op&.!  eaccoq  aceRekC  CTrecûiTM  ncwq  n.a'i  nujnpe  j^ninA. 

21.  ek.T(ù  nqneke^^epekTq  MneAVTO  efioA  ncAed^^d^p  nOTHHÛ  «kU-fo  eTeacnoirq  en^è^n  noirûinç^ 
eÊoA  Mnew.TO  efioA  Avnatoeic  €Tn&.ei  eÊoAç^AV  nujôwate  nTeqTd^npo  nceÊWR  eçou-n  on  oi  nujè>.3ce 
nTeqTe^npo  nToq  mu  niynpe  AvninA  Avn  TCTrnekr(ox»H  Tnpc. 

22.  èkTû)  «wqeipe  n.a'i  Av.(oircHC  ra.ta.  ^e  nTd».  nacoeic  ç<on  CTOOTq  ts.TS'Oi  nTepeqaci  niHCOTC 
«wqT&çoq  epA.Tq  AvneA\.TO  eÊoA  neAed^^èkp  noivHHÛ  Jw.nçoT  eÊoA  nTCTna^x^to^^n  Tnpc. 

23.  ôk-Tto  «kqTewAe  nequ'iac  eç^pô^i   eactoq  ek.qcTvnçiCTôw  AVMoq  RdkTôw  «e  rtcv  natoeic  «j^wn  eTOOTq 

MM-iù-yCHC. 

Chap.  XXVIII. 

1.  e^Tto  «k.  natoeic  lye^atc  nA.op.KV  avcùtchc  eqato)  a\.m.oc. 

2.  Dste  (ocijn)  gtootot  nnujnpe  AvnsHA  nr^atooe  uatt  eRaccoMMOc  ace  (ndk)ak.(opon  ue^T^eio  (nô>.)- 
RApnoc  eTCTOi  nc^notPÊe  GTeTneTô.Aooir  haï   eç^peM  on  n&.^A.. 

3.  ekiTûJ  eRcacooc  m«^t  ace  nAi  ne  nR^pnoc  eTeTnenTOT  Mnacoeic  ç^ieife  cn^T  ep  otrpOAvne  eji*.n 
acÉin  ^itooiv  eneç^ooir  eTr<rAiA  ^i  OTr.w.OTrn  eÊoA. 


40  Fragments 


4.  CKCTôkMie  nOTTôv  ç^ieiè  corooTe  ekTrcu  eRCTe>.M.io  (sic)  havcç^  cnivir  uç^ieiè  AvnnivT"  npou*^e. 

5.  e^TOj  eneTA.jA.ic  npeMHT  jA.nu|i  «icamit  e'^TAAV.in-p  on  OTrpe>.'^TtooT  nuji   nneo. 

G.  enea'AiA  ^nxoTru  cÊoA.  eTeivcie^  tôwi  eTiv&.vya>nG  ope^i  çav  rtoot  nciitA  cttctoi  nc^'iiOTÛe 
jAnacocic. 

7.  e^ircù  Teqcnona.H  np^'^TOOTr  M.niyi  enOT&.  ç^ieiÊ  op*.'  ç^  neTOTôkAÉt  ene  otûitii  eÊoA  ïiot- 
cnons^^H  n(ci)ucpon  jA.n2cocic. 

8.  ôwiTû)  eucTôwMie  n^eç^  citAT  nç^ieifi  amaiiat  npoTçe  rô>.ta.  Teî^«^ivciew  e^trû)  u&Td^  Tcqcnoivî^H 
CTCTiieTAMioq  CTTCTOi  nc^'UOTTÊe  JA.n2coejc. 

9.  dkTto  ç^pcki  ÇAv.  TieçooTT  nncA.6ÊATOii  creTnen  o^icifi  cnô«.Tr  CT^it  o^poMne  nekTacûm  dwTû) 
pejA.HT  CHAT  rvcAMiT  eqTOkMiHT  ç^i  tieç^  eT«^TCi«k  ATûi  Tecnonai^H. 

10.  «kTTto    nçoA.OHATTWMdk   nncAÊûdwTOîi   op^i    on   «.CAÉiÛATOit   ç^iacAV   Txe<rÀiA.  nOTOCiuj  «ijrt.  J«.n 

TC'4CTTOn2!^H. 

11.  A.ira)  çpA.1  çn  ncOTi^^  eTernen  ottitAiA.  Avnacoeic  Avance  cnôwT  eûoA.^ii  ne^ooT  OTroiA.e  c&u|q 
tiQ^ieiÊ  noTrpoAvne  cjaii  atfiin   ç^icdott. 

12.  u}OM.nT  npeM.HT  ucam.it  cqTAM.iHTr  ç^i  neç^  enoTVA  a*.acc  ^Tta  chat  npcMHT  ncAAViT  eqTA- 
Aviiiir  ç^i  neç^  cnoirA.  oiAe. 

13.  A,Trû>  oirp€W.HT  iiCAMiT  eqTAMiHv  ç^i  ncç^  enoTA^  ç^ieiÊ  OTtrAiA  iictoi  i\c-\'noTÛe  CTRApnoc 
jAU'XLOeic. 

14.  A.TJ'O)  TeTTCnonai-H  thaujc  Avnvyi  nAujtone  enoivA  MAce  a.tî'Oi)  npeu|OjA.nT  (sic)  Av.nu]i  nAUjcone 
enoiyôk  oiAc  A.irû>  nTpcqTOOT  JA.nu]i  tiAiycone  enotrA.  ç^iciê  «iai  ne  n^oAoRATTTûJAVA.  eTeûOT  efeoAç^it 
oirefioT  eneÛJVTe  uTe  pOAvnc. 

15.  «kirco  OTO'ie  cûoA^n  nÊAAMne  ^a^  tioûe  ç^pAi  ç^iacAV.  necAiA  noTOeiu}  niA».  eireTAAVioq  j*.t\ 
Tericnoiiîs>.H  jA.nocoeie. 

16.  t^iFUt  ç^pAi  ^Av  niyopn  ueûOT  ncOT  MnTACjTe  JA.nefioT  nnAc;>(^A.  ne  A\.n2C-Oeic. 

17.  A.Trû>  COU"  AMiTH  AvneÊOT  ne  t\u|a.  iiTeTneOTeAv  a^a6  ncAujr_j  n^ooT. 

18.  «kU'to  nujopn  iiçoott  tiA^cone  noiTTOiçAV  e'^OTAAÛ  nuTn  «meTnp  Aaav  hçcoê  nu}MU|e. 

19.  CTeTneen  ^en  çoAoRATrT<rt>M.ek 

Chap.  XXXII. 

11.  ...  t\.tKTF  enRAÇ^  iTAi  enTik.iû)pR  Jw.M.oq  ltAÊpA^AA^.  Avn  ica.ar  M.n  iarcdê  MnoTAÇOT  (sic)  ^a^p 
ncwi  ^i  nAÇ^ov  avjm.oi. 

12.  nÀHit  ^AA.efi  nu}Hpe  nic«\)onH  nenTAr^ntopac  eÊoA.  JA.n  ihcotc  nujHpe  nnATH. 

13.  ace  A^oiTAOOT  ncA  natoeic  ç^i  tia^ot  ja.ja.O'^  atco  a  nacoeic  (TcuitT  (^n  OTO'ûjtiT  eç^p&i 
eacM  niHÀ  Aqac-O  AVAV.ooTr  eûoîV.  opAi  ç^n  TepiiJAOC  n^Ave  npoMne  ujAnTCoiacn  ikTi  TircneA.  THpc  ne^i 
CTeipe  AvnnoiiHpoti  jw.neA».TO  eÊoA.  xnacoeic. 

14.  eic^HHTe  A.TeTJtTûJOirit  enM.dk  nneTueiOTe  noTCOOir^c  nptoMe  npeqp  itoÊe  eoTCo^  on  escAV. 
ntytortT  eTOpcH  Avnacocic  eTÇ^pAi  eacAV  ninA. 

15.  2te  TeTnARTe  THTTn  efioTV.  a\.m.O'4  eoTtoç^  eTOOTTHTTn  eRA.A^q  nccoTn  ç^pAi  ç^i  nscAie  nTGT- 
HAnAAVi  e^OTrn  eTeiCTnAfto^n  Tnpc. 

10.  ATûj  AT-\-  A\.neTOTroi  epoq  ne-scakU"  ace  ^en  pfee  necooir  TnnAROTOv  A».neiAVA  nnTÔnooire 
«wTW  çen  noA.ic  A^n  enAnocReiTH. 


DE    LA    VERSION    THÉBAINE   DE    l/ÉCEITURE    (AnC.    TeST.).  41 

17.  tkiF(ù  tkWOtt.  Tn\\tKOOO\K\\  MiiOTppiye  Ç^i^»  nuujiipc  amiihA.  ujA.iiTeHDc.jTOTr  cooirn  ci\eT.vvei^  tuua.- 
110CR6TH  a^^c  eceOTTCûo  ç^p».!   ^rt  o^e«  noAic  eircoÊT  avavoov  eTÛc  iieTOirnç^  o^av  iika.o. 

18.  i\Tiii\«kRTOiv   A.»   eiifeUHi    uj«>.n.TOTn£ûU|    eattooir  iicri  iiujiipc  A\.niii\   iiotc^   tiotô^   «iTequAMpo- 

19.  {s.T(ù  ivTnnôkRAHpoitOMi  (fc  ew.rtOii  o^p^^i  u^htot  atiu  ncRpo  Mmop?».A.UHC  j^ttoj  .«.vnncw^  2c.t 
«kKit  iteRAHpoc  ç^pA^ï  ç^i  ntRpo  A\.niopa..ô.unc  ^a\.  avav.^.  nui<^. 

20.  neacG  Av.toTrc»c  iiô^t  atc  eTeTUiyewiicipG  rcvta.  neiu}&,2ce  CTeTnuj;vii^eK  thttiv  AvneMTO 
efioA.  MiAîX-Ocic.  , 

21.  eiiuoA.eAvoc  utê  oonAiCTHC  hiav  «.tootthtvtii  uacioop  j»\.iiiopcs.*.uHC  Avne.vvTO  eÉoX  Avn^toeic 
uiCkiiTe  neq3c.is.3ce  OTroiujq  AV.T\eqMTO  cfio\. 

22.  ncep  scoeic  en(R)ivo  M.n^M.TO  efeoA.  Avnacoeic  ewto  Muitcdk  nôki  iiTeruRTe  THimi  TeTnekUjtone 
nii«kTtvo6e  «.ticmto  gûoA.  amiscoic  av.k.  i\ih?V.  a^tto)  neiRe^ç^  nev.^(onc  nuTii  Av.n  uot.xv.&.  nôkAV».ÇTe  AvneAVTO 
eûoA  .«.nacocic. 

23.  eTeTRTAveipc  a>.e  «^i  nè>,i  TGTnA.p  iioÊe  Av.ne.\v.TO  eÊoA  Mnacoeic  e>.Tra>  T£THd>.coTru  «eTitnoÊe 
ne  epu|&.n.  (jA.nG«^ooTr)  T«k.ç^c  thitth. 

24.  («kipto  !iTeTii)R6>T  a^e  «.htii  AVAV«k^T&.T  THiTTii  ii^eit  noAic  nTeT!\d>.nocR€irH  à^Tùi  çcrt  pcooire 
ntïeTtvTfittooTce  ôk-vo)  neTi^mr  eÊoAçji  TGTivTe>.npo  eTeTive<ye>.q. 

25.  neaca^Tj"  ntri  iiujHpe  nçpoTcÊHti  av.ii  iiu|Hpe  jiT'&.a».  nnevç^pM  j.vtùTCHC  eTraco)  av.av.oc  ace  n.eRÇAV.2ô>.A 
ite^eipe  Re^TA.  «^e  ère  neiiacoeic  otoii  eTooTii. 

26.  Timi^nocReTTH  avii  nenç^iOAve  avii  neRTÛuoOTe  TiipoT  ive^ujcon  on  AvnoAic  ïn»ôkAawek.ak.. 

27.  iteROAV.oew^  a».e  i\.A.acioop  THpois"  eir^HR  evi^'W  etrTiiui  AvneAVTO  eûoA  Avnacoeic  ennoAeAvoc 
n«^e  erepe  nocoeic  acco   a\.av.oc. 

28.  «kTOi  ô.  AvcoTCHC  ctthç^icta.  Hôkir  iieAeiv^ôkp  noiTHHÛ  avu  ihcotc  nujHpe  u»i&.irH  av.ïi  nôkp;)(^ton 
itA\.ndkTpiew  imer^TTÎV.ooTJ'e  Av.niHA  ««.tto)  neacc  avûjtchc  n&.T. 

29.  ace  epiy&rt  niyHpe  u^pOTÛHU  avu  ituinpe  nx'A.ai.  acioop  iiAVAVHTn  Av.niopa^dwnHC  otor  uiav. 
erçHR  ennoAeAvoc  AV.ncAVTO  eÊoA  Avnacoeic  «wTO)  «iremp  acocic  enuevç^  AvneTRAVTO  efioîV.  eTeTiie(TekdkW 
AvnRdwÇ^  Rï'A.A.èk.ôk;^  {n.\T)  no:rAv.dk  nivAVd.ÇTe. 

30.  (eTeT«.)TA».atioop  a».e  eir^HR  rav.av.htm.  ennoÀeAvoc  AvneAVTO  eûoA  AV.nacoeic  acioop  RTeT- 
AnocReiTH  AV.R   RGTÇ^iOAve   e^TTOi   neivTÊnooTe  nujopn    eptoTii   eooTTR    enRivo^  R;)(^ô.Rô.d<R  RceRÀHpoROAVi 

Ç^pCkl    nÇHTTHTTR    ÇAV.    nRivO^  n5(^evRes^dkR. 

31.  dkTOiraïujÊ  nci  nujwpe  RÇpoirÉHn  av.r.  RU|Hpe  nr^e^î^  eiracûj  av.avoc  ace  nerepe  nacoeic  acûi 
AVAV.ooTr  RueqçAvo<\A  Tnn&.dkir  RTeiçe. 

32.  a,ROR  Tnnek.acioop  eR<^HR  AvneAVTO  efioA.  Av.nacoeic  eçoirn  enR&.2^  r^XI^"*'*'"^  ô^ttûj  eTeTR&.'X 
nùkR  AV.neAvek  Res.AV.&.ÇTe  ç^p&.i  oav.  neRpo  Avniopa>.e.RHC. 

33.  dwTTto  RU|Hpe  nï«&.a^  av.r  RU|Hpe  nç^poTS'fiHii  avr  Tnc^uje  avc^itAh  AVAv.èwR*>ccH  nxe  R^npe  riûjch'^ 

«k,    AV.(OTCHC    "^    Hd<T    RTAV.nTepO    RCHÛJR    nppO    HRe^AV.Oppes.IOC    AVR    TAVRTepO    RCOXT    nppo    RT£lÔLC&.n    nRÔ.0^  AVrt 

AV.noA.ic  AV.R  HeqTOig  AV.noÀic  AvnRôkO  eTRtoTe. 

34.  i<T(a  es.  RU|Hpe  Rit^es^a».  rûjt  rsi^cûcùr  avr  es.c^dwpa)«^  avr  ô^ponp. 

35.  AV.R    CtOC^dvp    AV.R    leik^Hp    d^lVaCÔ^CTOTT. 

36.  AV.R  d.ûp«s.R  Avn  Êeki<yA.p&.R  t^GR  noAic  GiracocG  ewTOi  ç^gr  pûe  rrccoot. 

37.  à^TFCa  i<  RUjHpe  rç^potvêhr  rwt  ReceèwR  auv  eAcekAn  avr  ^ô.pid^ie&.Av. 

SS.AVRÛGgAaVWR  eiTROlTe  AVR  CeÊdwAVe.  «.TTOI  Rd«.Td>.  HG^p««.R  ikTAV.OTrTG  GRpàkR  RAVnoAlC  RÔ.I  6Tik.TROTOir. 

Becueil,  VIII.  6 


42  Feagments 


39.  e^Tfiù  A.q6a)K,  na'i  nujnpe  AVA\.*k;)(;ip  nujnpe  AVA\.e>.iiis.ccH  ePô>.AA.&.2>.  «kqrsci  a\.a\.oc  Ck^Tc^RO  Avn«w- 

AVOppA.lOC    eTOTllO^  Ç,?*^'     H^HTC. 

40.  &.Tto  Mev^x'P  njyHpe  AVA\.eviiA.ccH  «V  MtoTTCHC  •\'  uivv   nr'è>.Aek.dk2^    &.qoTrtoç^  oav  hmà^   ctja.av&.-j'. 

41.  i\T(û   eiekCip   TTUjHpe  AV^AViMie^ccH  ô.q6ojR   A.q2c.i    nneu-noAic   A.qAV.OTrTc   epoo^r   atc   nepcooTC 
na^dweip. 

42.  es.ir(o  &.  iicikfi&.Tr  ûtoR  e^t^jati    nRes.n.*k«^  Mn   necTAVc  (sic)  e^^MOiTTC   epoo-r  Dte   newÊû>«  efeoAçj* 
neqpey^n. 

Chap.  xxxiii. 

1.  Ck.i'a)  nck.!   U6  Av^AVôv.  na'oiAe  iin^Hpe  jw.TiiH't\.  nTepOTCi  eûoAç^AV.  t\ra.o^  iiRHA\.e  avii  TCTO'ojrt.  opivj 
0»l   TO'IISC-   A\.A\.t015'CHC    A\.n   ti*.&.pûjn. 

2.  iKTia  «w   AVWTCHC  ccç^  tt.evA\.A.  A\.Avooiyc   Avti   neTTAVA.  ncj'oiA.c  eÊoAmTAi.  niy&.2£.c  Avnujek.oc.€  fsic) 
M.niie.oe.\c  ôwttû)  ne^i  iic  A\.A\.e<  ncfoiAc  mtctoih. 

3.  A.TrT(ùOTrH.  eÉoAoîi  ç^pevA\.eccH  ^m.  niyopïi  neûoT  ncoiTMivT  .vv^n  Tiu|opT\  ncÊOT  oav^  TTCcnCkTr  M.n- 
nA.c^ek.  Ck.  iiujHpe  avrihA  ei   eûoA  ç^pô>.i   on.  OTs-Ciac  ecacoce  a\.ticav.to  cÛoA  nnpAv  n.RHA\.G  THpoT. 

(4.)  npjA.  H.RHAve  :^e  ncTPTWAV.c  ne  no's'Oii  kiav  e&.qAv.o^  cêoAhohtot    iia.i   utis.  T\!5tocic  n&.TA.ccc 
AV^AVOOTT  u)pn  AVAVice  niAV.  ç^p^^i   çav.  nRcv.o^  t\RHAV.G  ivirco  es.  nacoïc  cipe  on  A^.n2ci  R6«k  Ç^P*-i  o^i  neimoirTe. 

5.  ôkira)  ek.  nujHpe  AvninA  tmoth  cÊoAon.  o^pe^AvcccH  A.Tei  cç^pisi  ccoï'5(^u)«^. 

6.  ô>.ivTa)OTrH.  cûoAon  cor^^to«^  <s."rci  to^pev.1   e  £!OT«^^)kll  îiiM  OTAvepoc  ne  iiTe  n2C-&.je. 

7.  èk-tPTtooTn  eûoAon  £iOT-e-A.n  e^vei   eo^pi\i   eac.sv.  TTCvnpo  n&.eipa)«-  nd.»   exe  jA.nej«.TO  cêoA  nÊeA- 
cenç^fûti  èkirOTveo^  hcst  AvneAVTO  cfioA  m.kv&.x^c^coA. 

8.  dw^TTûioirn  A\.neAv.TO  e6oA  ïidkeipw«^  e^Tracioop  nTAVHxe  n«^&.AekCcv\  eooTn  enacivie  A-irto  e^TÊcûR 
rtOTT^iH  n.ujOA\.nT  noooTS"  eûoAo^iTAV  nacokie  utoot  a.u"CI  eç^pek.i  eiieTCô>.uj6. 

9.  dwTTfoOTTïi   eûoAon  nciiye  fsic)  ek."rci  eo^pewi   eAiA*.  fsicj  «wtoi  iieoTH  A\.n.Tcnoovc  nçonfie  ja.jia.oot 
Avn  u|ûe  «Re>.A.q  nÊime  o^p*.i   on  n*.iAiA\.  A.ira)  ôk-po-reo  kcvtt  .«.vn.vvA.  eTAv^A\.ô.Tr  ocvtav.  havoctp. 

10.  evTTOJOTTti  eûoAoïi  nA.iAiA\.  «wirei  eo^p&.i  eacn  TepT^pa^  «&.AewCcek.. 

11.  «kiTTajOTcn  efioAoti  TepT«^p&.  «^è>.A<\ccOk  ivrei  eo^pe^i  crepHAVoc  ncin. 

12.  &.ivTûioTcn  cÊoAoti  TepHAVoc  ncin  &.Tei   eopA.i  e2k.ek.<:^evT«&.  fsicj. 

13.  d.Tï'TtooTn  eûoAoït  c^A.f^&.x'ek.  ô-tpci  eo^p*.i  e&.iAiAv.. 

14.  eviTTCooTii  efeoAon  ne^iAïAV  e>.Tei  eo  p&.i  eo  p&.'^i2^m  A."rto  ne  Avn  avoot  ne  AV.A\.e>.ir  erpe  nAa^oc  cûj. 

15.  A.TTTtoOTj'n  eÊoAo^n  o^pev'^i2>.in  *.tgi  eope^i  enatc^ie  ncin^. 

16.  A.Tj'TtoOTn  eûoAo^Av.  natô-ie  ueindw  ô^irois-eo^  niMs*  on  nAvoewik^Tr  nxe  ni«^TA\.ie<. 

17.  es.TTTtoOTJ'ji  eÊoAon  nAvçj\ô>.T  nre  ni^^TAViCw  dwTOircç^  ndwir  ç^n  «^ccpoe. 

18.  dkTTtoOTn  eûoA^n  ^v.cepoe^  cvirei    eop^i   epesAv.o«^. 

19.  ôkTTOiOTrn  cÊoAon  p*.«^ôwAVft.  e>.Tei   eopevi   epeA\.Avcon  ç^<\.pcc. 

20.  «wi5>Tû>OTrn  eûoAo^n  peAv.Avain  '^evpec  i\Tei  eopA.i   eAeÊwne^. 

21.  dwTTtoOTn  GÊoAon  AeÊojnes.  ek.Tei  eo^p*.i   Cî^eccA.. 

22.  ekTTtooTTH  eÉoA^n  neos^ecc».  evrei  eopevi  eA\.«vi^eAA&.«^. 

23.  &.irTû)OTn  eûoAon  A\.ikt«eAAek.«^  ivTei   eo^pcvi   ec&.f\>ek.p. 

24.  ô-TTûiOTn  eÊoA^n  cey.'^cvp  A.Tei   eo^pe>.i   e^cvpe>.2s.&.«^. 

25.  &.irT(oOTrn  eèoAon  ^».pis.iï».ek.«^  ivirei   eç^pa^i   eAve^RuAto^^. 

26.  «LTCTtoOTn  eÊoAon  AVARnAo-e-  ev.Tei  eopei^i  eR&.TT&.&.-o-. 


DE    LA  VERSION    THÉBAINE    DE    L'ÉcRITURE    (AnC.  TeST.).  48 


28.  ek^TûiOTTii  cûoAmi  t<\&.«^  «k.Trei   topôki   eMo^a^CKKA.. 

29.  iVTTTajOTrn  cfioÀou  A\.<va^eKRe<  evirci   cç^powi   cccAMtoniv. 

30.  e^TTTWOTTu  cÉioA.on  ccAw.toito>.  «kiTGi   £ope>,i   eM&.coTppoTj'^y. 

31.  ew-TTûJOTu  cûoAoïv  A\.ek,coi5>po:r<y  cvttcj   cç^pivi   eû^nek,!;^. 

32.  A.TS'TûJOTrii  tfioA.011  6A.nA.iA.  A.Trci   eç^pe^i   êiitoott  nx^Aa^T^A^a^. 

33.  A.TTTÛlOTJt    CÊoAç^M.    nTOOTT    n^Ak!X.X«A2>.  A.irei     CÇ^pA.1    eas.AkÛA.^Jk. 

34.  ekU"T(oOTrti  eÊcAon  ai^GÊe^^A».  (sic)  A.Tvei   co^pA.i   eÊpcotiA^. 

35.  AkTrTtoOTCH.  eûoAç^ii  eûpomA.  A.Trei   eç^pAi   cx^eciw  nx^A.Êep. 

3G.  CkiTTCooiru  eÉoAçn  t'ecico  nx^A.6ep  A.irei  co^pAi  eTepnAvoc  ncin  A.irTC0Oîriv  gêoAo^av.  n2CA.iG  ncin 
A.Trei   eç^peki   eTcpHMOc  j.\.r\)A.pA.«v  xe^i  tg  iias^hc. 

37.  A.irTWoirn  eûoAçjii  ra.2s.hc  a^itgi   eopA.i   etop  rtoott  ç^iTotrn  nRA^ç^  iiug^s^ùjav.. 

38.  e^TTto    A.A.pa>n.   noTHHÛ    êêoAçitav    noTr£ocA,ç^iie   Avn^coejc    «k,qûa)R    eç^pAi    gava^tt    AqA\.OTr    on. 

TMGÇ^  ÇAV.G    upOMnG    AV.ni     GÛoA    (sic)    tttlUJKpG    .NVRIhA.    GÛoAon    nRA>.Ç^  It(RH.XV.G)    OAV    IlUJOpn    nG(£lOT    njCOTTA 

jw.ne6oT  (■^otv). 

39.  (cwirto)  AkAwp(on  tiGq^nujG  avïi  uiomut  scottûitg  iipoAvne  eTeqiievAv.OTr  ç^pA^i   ^n  t»p  iitoott. 

40.  A.v<o  A.qctûTAV  ntri  ^«k.ivekiiic  nppo  n.A.pA.2s.  A.ir(o  i\a.i  HGqoiTHÇ^  i\g  ^av.  ukaç^  n^A.nA.A^n  cpG 
nujHpe  miiihA  nCkÉiODR  gçoth. 

41.  A.irtù    A.TPTCOOTS'n    GÊoAçn    top    nTOOTV    A.irei     GÇ^pA.I    6CeAMC0\lA.. 

42.  A.TrTa)OTrH.  GÊcAç^re  CGAAV.tonA.  a^ttgi   GÇ^pA.i   g   ç^i«.û>. 

43.  A.-TTajoTm  GÊoA^n  c^mw  fvTTGi  GÇ^pe^i   g^ojûûj^^. 

44.  dkTTTtOOTTH.    GÊoA^ïl    CfalÊCOR    (sic)    A^TTG!     GÇ^pd.1     G^A.1     G    HGRpO    G2CH    ItTOUJ    A\.MÛJA.6. 

45.  A.TrTûlOTr«.    GÛoA^tl    Ç^A.!    A.irG!     GÇ^pA.1     G2^GÛû>    ïl^Aa.. 

46.  A.T5"T(ooirii  GÛoA.ç^ii  a^GÊw  n^A^a».  A.irei   Gç^pA.i   gx^gAmoik  ti2s.G6AA^A^iAv.. 

47.  ekiTTcooTm  gûoAçji  T:^eÀA\.a3n  n2^GÛA.A.«A.iAV  a.ttgi  GÇ^pA.i  g^cav.  ïitoitgih  nA.6ApiAV.  a\.t\gmto 
GÛoîV.  nnA.£iA^Tr. 

48.  A.irT0i)O7rti  eûoA^n  utoitgjh  jiAÊApiAV  a.i5"gi  eç^pA^i  Gscn  avava.  n^wTn  avavcoaê  ç^iscav  niopak^dwiiHC 
js\.iiGJA.TO  GÊoA.  nç^iGpi;x!'^' 

49.  A.TS'ûj  evTO-rGonA^ir  oa.tav  niop2..A.tiHC  UTAV.HTe  tiieciAvto«^  uja.  opAi   gEgAca.  gtça.th  ma\.a.  «çtoTn 

A\.JA.(Odkû. 

50.  A.TrûJ  Aw  T13C.OGIC  U}A.aC-£  IlrtA.Ç^pA\.  MtOTTCHC  O^iatïl  AVAV.A.  «^tOTlX  AVAVCOA.Ê  ^A.TA\.  niOps^A^tlHC  JA.nGMTO 

GÛoA  tiç^iGpi;)(^to  Gq2ca>   m.avoc. 

51.  2C.G     U}Ak2siG     MSI     ïlUJHpG     AVIIIhA.     lH»2COOC     JlOkTT    2CG     ilTWTn.    TeTIlAw2C.IOOp    AV.llIOpîi».A.n.KC    GÇOTll 

GHRAkÇ^  n;)(^A.nA.ekn. 

52.  i^TfOi  GTGTJlGTA.RO  ntlGTOTTHtJ^  THpOTT  «3AV.  IIRAÇ^  MHGTïlAVTO  GÛoA.  GTGTllGqûJTG  GÊoA.  nilGTnA.ÇT£ 
rteTeia>.û)A.On    nOirCOTÇ^  THpOU"    GTGTtVGTA.RO    AVAVOOTT    JVGTTCThAh    THpOTT    GTGTStGqiTOir    MAVA.Tr. 

53.  à^Tdt  neTOTTHÇ^  THpOTS"  OAV  HRAÇ^  GTGTnGTAROOIV  A.Tr(0  tVTGTIVOTtOO^  ÎP*^'  IV^HTq  0^1'^  TTAp  KHTÏV 
^HeTRdkO^  Ç^JV    OTTR^HpOC. 

54.  GTGTIVGrAhPOIVOAVI  AVRCTRAÇ^  Ç«l  OITRAupOC  RATA.  IVGTlvr\>vAoOirG  llGTOVy  GTGTIVGTAUJO  tVAtT 
AVneTPAVA.  IVA.AVAÇTG  A.va>  IveTCOÊR  GTGTWGCÛRO  IVA-TV  AVHGTVAVA.  JVA.AVA.ÇTG  HAVA.  GTG  IVGqpA^tV  IVAÊûJR  GÊoA 
Gpoq    GCJtVAp    ntOVy    GTGTIVes.RAHpOIVOAVI    T?^Ap    RôkTôk    IVGTIV'^tAoOTG    IVtVGTlVnA.TpiA. 

55.  GTGTlveTARO    2^G    IVIVGTOTTHO^  Ç.?**^'    O^iacAV    nRA.0^  AVIIGTIVAVTO    GÊoA  CGUAUJûinG  «(Tl    llGTGTtVUJOSC- 

6* 


44  Fragments 


nOT  eÊoA.  uohtotj"  ncpÊiiiic  Ç. P»!^!  Ç.'^  ïiernûevA.  *.Ta>  ncooTC  ç^pA.i  ç«^  ncTUTUcnipoove  (sicj  ivccp  2£<i>.2£.e 
opewi  ç^iacAv.  nKi\o^  ne».!  «TOiTii  eTiic^OTtoo^  o^itjtûjfj. 

56.  i<TU>  ciw^ointL  RivTèk  «^e  ejiTen.icoTra>uc  eokek.1v  mavoc  '^iiek.&.c  «.hth  ne. 

Chap.  XXXIV. 

I.  es.  nc!£.oeic  uje^ace  iinev.op.Kv.  .kvcottchc  cqato)  av.\voc. 

"2.  ace  oûm  eTOOTOir  nitu]Hpe  .kv.hih'X  atooc  fs/cj  iie^ir  ace  «.TOiTiv  TeTiiA.ÉiûJR  e^OTti  ennei^ç^  *^X*^' 
nevekii  nevi  uevujtoiie  uhtu  eirRAHponoA»  le».  nue^ç^  »i^ekiie>.e>.«.  avii  ne^TOUj. 

3.  evTw  ctievujwne  iihth  jkj'i  TR^ace  A\.i\cek.  j.vti€avjit  Dciit  jiTcpHA\.oc  ncin  ujev  reTÇ^iTOTii  e^^toM 
à.T(ù  eeuekUjw  ne  «ht»  ncyi  rtouj  AvneAV.«.T  acin  AvnAvcpoc  ti«^ekAe».ccek  a\.av.?V.ç^  acin.  AVAve^  nvydk. 

-t.  es.Ta>  cenes.Ra)Te  eptoTn  n<ri  nTOvy  acin  neAvnx  iiotj*^ih  nei  eç^pevi  eek.Rpek.Ein  ekTto  qnèknekpdk^e 
n&i  cennekR  evTto  ciiek.uja)ne  ikTi  Teqo^in  ç^i  neMUT  !iRek2s.HC  Êekpim  ekirto  qiiôwÊcoR  eTepcci  nCkpôkCs. 
tiqnes.nek.pekr'e  nivekCeAVAVwnev. 

5.  ekT5*(o  qjiekRioTe  ejiTOU}  Dtm  ekCeAV.wtoiièk  nc^iAvevppoc  nRHA\.e  nre  ^ôkA.dkCcek  ujcone  n^in  iièkq. 

6.  dkTTû»  ïiToui  n^^ev'A.A.ccek.  nekiycone  «htii  tc  «ô-AôkCcek  noa'  ôktrco  rtouj  ne  neki  eTiidkUjwne  nHTii 
uto^  H^ekAskCcek. 

7.  ekTO)  ïiek(i  q)nek.ujajne  tiTOiy  (iihtii)  encek.  jineAv.^iT  Dcin  ^ekAôkCcek  is.oa'  eTCTneiyi  rktu  ^ojt- 
THTTn  oevpekTq  Av.nTOOT. 

8.  ekTto  atiti  AvnTOOTT  enTOoir  eTeTiieuji  siktii  eÊOR  eçOTrn  eHM.ek«^  evirto  cneik^Cûne  tia'i  Teqç^iH 
eJiTOuj  ncôk2^ekpekR. 

9.  ek.TCO  JiqûtoR  e^OTo.  eivTOiy  iiiiec^p<Oïiek  ekTOi  ciiekUjwne  iia'i  requin  c<vcep»iôkem  neki  ti£kU}<one 
«.HTn  RTOuj  2tin  neAv.ç^iT. 

10.  ekTûj  eTeTiicuji   ïiktji  .svekTevekT  thtt»  ïiiitouj  UAVAvek.  ivujôk  aciii  ei^cepnekien  eenr^ivAVdkp. 

II.  ekTto  cenevei  enecHT  ns'i  rtouj  H.cenr\)evA\.ekp  ÈnîVek.  sslih.  AVAvek.  nujô>  eç^pA.i  eatn  noonûc  dkTO) 
ïiceei   enecHT  «.cri  utouj  6h*V  o_ics£.av.  nioAV.  3(;eivcpe«^  2cm  .K\.A\.ek  niyeik. 

12.  evTOj  Hceei  enecHT  n^i  iixou}  cç^pek.i  eacAv.  niopi^ekivHC  ôw^ûj  iic^cone  iva'i  Te^in  «.xe  «^«k- 
Àe^ccek.  .\\..svA.o^  neiRCkÇ  nckiytoue  uhtii  avii  iteqTOvy  exRWTe. 

13.  ekTOo  ek.  AV.(OTrcHC  otoii  ctootot  imvyHpe  A^ninA  eqacaj   ma\.oc  ace  ne^i  ne  nReikO^  erex 


DEUTERONOME. 

Chap.  I. 

13 ç^eu  iieTn'-^TAn   iiTeT5'Rek(<vi)cT0k  MA\.ootr  khtïi  nekp;)(;oim  eacji  THTxn. 

14.  ek.TW  ek.TexnoTS'WUjÉ  ne^i   ereTii  acco  a\.avoc  ace  nakiiOTJ"  nujakace  cnTdkRatooq  eakiikq. 

15.  eskvaj  ekiaci  eûoA.  ji^htthtttii  iioeii  ptoAve  «tcoc^oc  npAV  ncÊw  «kirco  iipAV  «içht  ekiKdk«^iCTOk  M.M.00T 
eTpeTiyojne  eacii  thttu  uoejv  eknujo  avii  ocii  eik«»u}e  Av.n  ^eii  e^HTôkiOTr  avu  ^cn  «kUAVHT  èkirto  ^e«  c«kÇ 
npeqaci  Av.oeiT  oe>.  (TeTivo^H). 

16.  ek.Traj  ekTOcoii  eTOOTOT  ni\eTupeq'\"  çek.n  aux.  eTOeiuj  eTAv^ew  eqacoj  AVAVoe  ueikTV  ace  cojtav.  uTMHTe 
no^en  cnnT  o\  otcoii  jv.TeTi\R(pi)iie  a..iRek.i(oc  iitavhtc  uoTpcDAve  avm.  TAvnre  noircon  avu  TAVHTe  uoirpA». 
nis'oiA.e. 


DE   LA   VERSION   THÉBAINE   DE   L'ÉcRITURE    (AnC.    TeST.).  45 

17.  JlCeTAVrStl  ÇO    Çll    OTOôkU    Ri^Tdk    UUOTI   à>.fU>  Ke^Tiv.    HI\0<J'    EHe'Y  Oôkll    JH'TA\.'\"CO    C3CI    IIÇO    npOJAVC 

!x.e  noi<n   ha.  nnoirTe   ne.  ô>.Tto   nuj«w!x.e   eTUè^ujoine   eqiii^iyT    ivne^opiiTii   eTeTivenrq   cpe^T    TdwCOiT^v 
epoq. 

18.  ew.TCO  e^iooiii  ctootth^t»  Avueirociiy  eT.KV..vvôkTr  imu}A.!>te  TiipoT  eTÊTinvcou'. 

19.  A.nT(0OTn  €6oA.on  ^fopHÊ  «kttAvooiye  M.nnos'  THpq  ni2£.&ie  ts.^Oi  cqç«k  çiOtê  ciiTeTnn«kT  cpoq 

TCÇ^IH    A\.nTOOT    AVnikAVOppCwlOC    CÊoAas^C    Ck.    H2COCIC    nnOTT£    ^tOll    eTOOT(u)    e^Tûl    &.IVCI    UJÔ.  Ç^pa^I   €Ri\2s.HC 
Ê&pt\H. 

20.  e^irto  jm^slooc  uhtiv  ace  i\TeTu(ci)  eacjA.  iitoot  A\.ndkAvoppèkJOC  iiôwi  erepc  uacoeic  hivottc 
udkT&.ek.q  iiHTii. 

"21.  A.ui\T  c^e  eivTA.  nDcocic  ncimOTTG  "^  URevo^  Ç.'Ç."  avavûjtk  eTpcTivfiojR  c^pôk.i  ckAhpoiioavi 
j\Avoq   Av.ncMOT  enT&.q2cooc   jihtiv    iicyi    natoeic   tiiiottc   uueTiieiOTC   JA(npp)^OTC   o-ya^e.   Avn(pjvou'^)n 

22.  e^TO)  (iiTtolTn.  THpTii  A.TeTU'^  .vvncTJiOTOi  eoOTii  epoi  ««.TCTncsLOOc  2ce  AVd^pnacooT  iiç^eu 
p<ojM.e  o^ïÇ^H  AVAVotv  nccAvciyT  HRdkÇ^  ndkiv  nceT«k.Tro  epon  Av.neiiMTO  iitg  o^io^k  eTime^Avcouje  ii^htc  t^TOi 
MnoAic  CTtiiiewûtoR  eooTii  tpooTJ*. 

23.  ev^TW  nujew^cG  eTevTeTuatooq  &qpdwn<M  ôw-tw  «wiaci  eÊoA  nOHTTHiTTn  Jrt.jk\.nTCivooTC  ivpûJA\.e 
OTrptoAv.e  RCwTOk  c^tAh. 

2-t.  cikT'RTOOT  ev^TTÊtoR  cç^pô.1  ciiTOOT  ikTre^i   u}&.  opô^i   e^^^^  AvntCMôwÇ^  A.T3"MeujT  itra.^. 

25.  ev.Ta)  e^Taci  q\\  ucTrffiac.  (gêoAoav  ii)Rekpnoc  AviiRè^ç^  (es.Tû>  &.-yqi)  cpevTii  CT2ca>  avja.oc  iiôwH  3ce 
n«knoT  nR&.o  n^vi   CT£pe  nscoeic  nciviiOTTG  nèkTô^e^'^  uôk.\i. 

26.  dk-yo)  jivneTnp  (ç^)uhtii  eÊa>R  copewi  ev.AAes.  ekTtTJip  «^tcûitav.  nce^  nu|&.îïcc  j«.n3c.O£ic  nCTiv- 
nOTTe. 

27.  A.Tfa)  C!kTeTnKpAV.pA\.  ou  ueTnCRHJiH  CTCTiiac-Oj  AVAVoc  ste  eÊoAscc  n!îc.oeic  A\.ocTe  jivm.oii  nre^q- 
iiTtt  eûoAçjA.  iiRikÇ^  nRHMe  CTÈkJvn  €ç^p*.i  ctootot  nii«>.Avoppe>.ioc  eqoTn  efeoA. 

28.  e^non  ejuiiv  eopA.i  gtco«i  ueTticnHir  a>.e  ek.Tncvyc  ueTtio^HT  eT2£.fa)  .\v.avoc  3cc  A.uiiekTr  £TUO<r 
iioc«^iioc  eiievu}(o"4  a.ts'co  GqDtoop  cpoii  <\t(o  oeii  iiOcT  a\.i\oAic  gtrtht  iicoêt  ujô.  op6.i  ctiiê  es.A.A.d>. 
nRÊUjHpe  unnr'is.c  OknnakTf  cpooTr  jkVAV&.-p. 

29.  èkiatooc  2^e  uhtu  ace  AMipujTopTp  OTî^e  Av.npp  o^otc  oa.  tgtç^h. 

30.  natoeic   x^&.p    neT«\iiOTTe   neTAv.oou}e   oio^k   .<a.av.coth.   nxoq    nCTn^'^"  havavhtii   eAviuje  ivavavat 

RATew.    IVCÇÊHTe    THpOTT    nTCv.qA&.T    JlO^HTTHTTtl    ^AV.    URAO^  IVRHAVG. 

31.  ATto  OAV  jieiacAie  on  iicjiTATGTiniATr  cpooir  n^e  eitTA  nacocic  ncRnoTTC  c&.iiou'UiR  Avnc(c)- 
A».OT  ii.OTptoAV£  cqcAuuj  AV.Ticqu|Hpe  Oïl  Ttç^iH  THpc  enTCTiiAioouje   noHTC  ujAnTGTiiei  eç^pAi  enciAVA. 

32.  ATto  on  OAV  nciujAocc  A».nGTunev.OTC. 

33.  neTAVoouj£  oio^h  AVA\.on  oi  tgo^ih  eTpeqctoTii  uhtii  jvotav.*.  eqctoR  ^a2ccùtiv  jitctujh  oiv 
OTRWOT  eTAAvcoTii  cTco^iH  eTeTji&.Av.oovy £  «t^HTC  ATûj  OAV  ïieooo-T  o"rRAooA.e. 

34.  à^TFùi  A.  nacoïc  ctoTAV  eneopooir  imeTnujADce  atû>  ç.sv  ïieq(T'co«.T  AqtopR  cq3tû>  avavoc. 

35.  3C.C  cive  OTiv  A-aats"  uiveiptoAve  itAnA-r  GnGiRèwO^CTnA.ivoTq  îiai  eivT&.iù)pR  CTÊHHTq  niveirciOTe. 

36.  ujATcn  2ÇA\cfi  ntynpe  tvie'-^oivH  haï  neTiiAUAT  cpoq  atû>  nToq  nc^iiA.'^^  ne^q  avhrao 
etiT&qÊioR  e^OTiv  cpoq  aviv  ivcqRcujHpc  cêcAocg  qoTHO  uca  tv2s.ogic. 

37.  ATTûi  A  nococic  cj'toRT  cpoi  ça>  ctêc  thtttiv  eqsco)  .kvavoc  2cc  ivtor  owûjr  ujv^ivaêûir  &iv 
cçom  ei\Av&.  ctavavatt. 

38.  iHCOTC  niyHpc   uivdk'yH  «CTCk^o^cpATq  avttcravto  c6o'\  110.1  ncTivAÊWR  cootu  c 


46  Fragments 


Chap.  III. 

5 (mrA)H   ô^TO)   (mavo)'J(;Aoc   (u})a.tii   MnoAic  imcf^epô.i3eoc  iieTne^ujOiOTr  cm&.tc. 

6.  ee>.iiTdkROOir  n«£  t«.T&.nA.dwC  «icHOiii  nppo  ueceÊcon  «^tûi  es.nT&.KO  iiA\.noAic  Tnpo-r  eTAv^ve^ir 
iy.Tr(ù  iievç^iOAve  avii  ntTrujHpc. 

7.  ^^.\l  iieTTÊiiooTTG  av.«i  iiiyoAc  i\jA.noAjc  ôwuaciTOTr  ii&.n. 

8.  ôwTTûJ  Ckuaci  A*.neTOCiuj  eTMM.«k-cr  A\.nK«kÇ^  ktoototp  Avnppo  ciicv  uekjA.opp«wiOC  uewi  encir^oon 
ç^i  ncKpo  ^niop2s.&.nHC  rsciii  nc^i.M.«>.ppoc  iid^piicoii  ujô».  ope^i   eA.epAva)n. 

9.  iiiiecJ>oini2  (sic)   dkirAVOTTe  ces.pu(on  ace  c&.ii!û)p   Cvirto   nô^Avoppevioe   es.f4J^voirT£   nToq   cpoq  ace 

Cdwllip. 

10.  A\.noAic  THpOT  JA.JA.sctop  ô.ir(o  TTTÔ.AA.Ô.2S.  THpc  j\\i  T6d>c&.ti  THpc  ujdk  çpôki  eccA.5(;^Sk  M.n 
çcak^pckein  «.noAic  iiTMiiTcpo  ncov^  çii  TÊÈkC&.ti. 

11.  es.AA«k.  wr^  nppo  nT6e!kC&.ii  dw  neç^p&.'^dwcin  Rdkev.<"4  endw^ois*  cic  ncqa'A.o<T'  oi5"(5'A.o<î' Av.ne!iiTie  ne 
eic  TiAi  q^u  ttTOU}  niiujHpc  ji&.A*.A\.dkii  e&.  \\ric  ja.a\.ôi.^c  ne  ne^^vyievei  e<T<o  qTOOT  AVMdik^e  ne  neqOTr<ûU}C 
uoTTJAA.çe  npoiAve. 

12.  A.T6J    nKdkÇ     eTAVAVdkT    ek.n.RA.HpOïtOA\.I    AV.MO'4    JA.neOTOCÏU}    eTAVMôkT"    2Cin    llè>.pO(Hp)    ndkl    CTU|OOn 

(^d^TM.  neccnoTOTT  (sic)  Mne5(^iA».dwppoc  nô^pucoiv  ôitvco  TnikUje  MnTooir  iiRôi.A.ek*k!^  ja.ii  neqnoAic  dwiTa^ôk^ 
nç^poirfiHit  MU  (i?'ôwî^). 

13.  d^Tùi  Tnes-vye  A^nrooTS"  ji'c&.A.ô.dkîx.  JA.ti  tÊô^cô^ii  xnpc  exe  TAVivTepo  xe  jiû>'c:=  ekiTè>.ôk.T5"  iiTnèkiyc 
nTct^ivAH  jAAV.eik.nes.ccH  evirto  Tnepi^topoc  THpc  ttei>.pfioH  nT£ie)kCô.u  THpc  eTAV.A\.ei>.Tr  CTVTiiTConc  enR&.ç 
iiç^pa^^eveiii. 

14.  eviTûi  lô^eip  nujHpe  jA.Aves.iies.ccH  esqaci  iiTnepi3(^(opoc  THpc  iies.pÊOR  vydw  ç^pe^J  eitTOOï  iw^a^p- 
T'es.ciit  ô-TTO)  OAVo;)(;&.«^ei  f«icj  ôw^Avoi^Te  epoq  Avneqpo>.n  ace  TÊesce>.«.  &.Ta>  ies.eip  uje^  ç^pesi   enooir  hçoot. 

15.  esiro)  Ave>.^ip  e^i-^^  n.ei>.q  nt'es.Aes&.ak.. 

IG.  ô^Tûj  o^pOTTÊHn  Avit  tr^esa^  ôwi-^^  nesir  aciii  ivx^es.?V.ev«kQ^  u|&.  ne3(^iAV«kppoc  iia^pntorv  HTAVHTe  Av.ne5(;i- 
Ave^ppoc  neTnek.ujcone  rtoui  es.Tra)  lyes.  çpe<i  eiesÊOR  nc;xi'''*^*>^PPO'^  neTii&.ujcone  iiTOiy  iinu|Hpe  ne)wAV.AV.estt. 

17.  es.Trûj  Tespesûes.  av.ii  mopak-awitHC  ne  lutTOiy  AV.AV&.^dknope>w«^  ('«ic^  d^TCù  u|&Te  ^aw(?V.A.c)cak  n&p&Ê& 
Te  «^dkC^eikCces.) 

Chap.  IV. 

1.  (Tenoir  «re  ninA.)  ccotav  enQk.iRA.icùAvey.  esiraj  n^ei^n  nes.i  «>.noR  e'^nesTC&.ÊtoTn  epoov  Avnooir 
eTpcTne^esT  accKôkC  eTCTnetonç^  nTeTne».iyevi  eAv.es.Te  ô^irai  iiTeTiiûtoR  eçoirn  nTeTnRA.HponoAv.i  AinRc^ç^ 
nevi    eTcpe  nacoeic  nnOTTe  nncTneiOTe  nevTes.d>q  ivHTn. 

"2.  nneTnoTwo^  eacAv.  najevace  nô.i  e^noR  e-\-çojn  avavo-j  eTeTHVTii  (sic)  evirto  nncTiiqi  eÊoA.  nçHTq 
eTpeTnçeikpeç^  eneivToA.H  Avnacoeic  nennOTTTe  nes.i   es.noR  e'^nes.oonoTr  CTCTHTTn  Av.nooTr. 

3.  neTnfies.A  evTrnes.ir  eçoiû  niAV.  enTô».  natocic  nennOTTe  ôweiw^r  n6eeA.'\>ecûjp  ace  pcoAve  niAV.  nTd^q- 
oirdkÇ!^  nces.  ÊeeAr^e^top  a.  natoeic  nennoTTTe  Ta^ROq  cfeoA.  çn  TeTnA».HTe. 

4.  iiTWTn  is>.e  neTOTHO   nces.  nacocic  neTiinoîfTC  TeTnonç^  fsicj  THpTn  çav  nooT  nçoOT. 

5.  'Y  ÇTHTH  ace  es.iTces.ûû)Tn  e^en  os.iRô..icoAves.  Avn  çcn  oesn  Res.Tes.  -©^e  enTA.  nacocic  Ofon  av.av.oot 
eTOOTn  (sic)  eTpeTneses.-r  qj   newi   (^m.  nuesç^  CTeTnevÊtoR  nTiOTn  e^o^n  epo'^  eRAnponoAvi   avavO'j. 

6.  evTW  eTCTneOA.peo  epooT  nTeTne>.eisT  ace  Tes.i  tc  TeTnco'\)ies.  evvto  Tes.i  tc  TeTnAvnTpe  AV.neAV.TO 


DE   LA    VERSION   THÉBAINE    DE    L'ÉcrITURE    (AnC.  TeST.).  47 

eÊoA  niiç^c«uoc  THpoir  nerjvTAve  Hei2^iKfki(0Av&  (nie)  THpOT  ôwitû)  cciie^atooc   at£  cic  OTA.uk.oc  uco''J)oc 
i^irto  caecÊtotoq  (nen   ne  n)\vo<3'  ii^e^iioc. 

7.  ute    iv(ui)    ne    ukgiioo'  no^eetioc    eTCOTiiTq   niiOTTc    AVAVA.Tr  eq^mi   cpoq  ii(^<>e)  Avnstoeic  iiea- 

nOTTC    ^11    0(06    UIM    CTim*.CllIKA.A.I    AVAVOq    h^utot. 

8.  i^TW  ekvy  ne  iiHcwo<y  n^c«^iioc  eTnrevq  AVAVivTr  noeu  tviRekitùMCk.  Avn  o^cn  oe^n  \i2>.iRi^ion  kô^ta. 
ncmOMOC  Tiipq  iiai   aiiok  e-^UATA^q  uhtu  avuootp. 

9.  '^^  OTHR  epOH  «H:«ÇekpCÇ^  €AVA.TC  CTeR\\'T^H  AVlipp  ncofiiy  ï111UJA.QC.€  TUpOT  HAÏ    eUTA  HCKÛaA.  IIAT 

epooTT  ATTto  AvnprpcTrp  iiûoA  AvneROHT    nneçoOT    THpoir    AvneHCDiio^  Airto    eReTCAÉe    neuujHpe    epooT 
ATTto  itu)Kpe  niieRUjHpe. 

10.  cTÛc    ncoooT  nTCHRAHCiA  iiTcpe    nacoeic   atooc  uai  dcc  ccootç^  haï   cçottu  Avn£RA.AOC  atc 

CTCCûiTAV     CllAUJA2te     llCfeCÛCD     cp     OOTe     Ç^HT     nUGÇOOT    THpOTT    eTOTTHAIlATT     (CUAI     THipOT     Ç^IDCAV     HRAO 
UTOTTCAÊe    ueTTRCUJHpG    AVnOOT. 

11.  ATtO    nTGTn"^    AVnCTnOTOl    eOOTll    ATÊTltAO^epAT    THTTR    IVOTCOn    OApATq    AVnTOOT  ATû)  HTOOT 

iieqAVOTTO^  çii  OTCATe  oa  ç^pAi   CTne.  epc  OTRARe  ujoon  avu  otcj'ocav  avu  ottoathiv  (sic). 

12.  ATûJ  nacoeic  AqujA^ce  uavavhtk  e6oA.^ii  taviitc  rtcatc  iiTtoTii  atgtiicojtav  eneç^poOT 
unu]A2£^e  AvncTiiivAT  2k-c  eç^pÊ  nivOTTe  aAAa  iieopooT  ne  jiTATeTivcoiTAV  epoq. 

13.  ATtO    A^TAirO  epOlTll    KTeqDs.IA^HRH  TeiVTAqÇtoll  AVAVOC  CTeTHTVTH  CTpCTllCipC  AVUAVHT  «lUJASce 

ATû)  Aqc^AicoT  enÀAT   CHTC  nwnc. 

14.  ATO)  A  H2COeiC  AqOtOll  tTOOT  AVRÊTOeiiy  GTAVAVATT  eTCAÊCûTJl  eOtU  a^lRAIOJAVA  AVtl  (J^EU  OAU 
GTpGTïVAAT    Ç^iatAV    TIRAO^  ITAl     ÊTeTllAÊWR    CÇOTlt    Cpoq    feRA.HpOllOAV!    AVAVOq. 

15.  ATtO  CTCTMGÇApeO^  GAVATG  eiVeTAV\yT[)(^H  3CG  .V\neTllH.AT  CniIlG  AVnacOeiC  ^AV  neÇOOT  CH- 
TAqU|A2CC    UAVAVHTtl    «^rt.    ^WpHÛ    OAV    nTOOT    CÊoAoïl    TAVHTC    IVTCATe. 

16.  AvnpAnOAVi  atw  MnpTAAVic  x^Atiitoii  HHTiv  enme  (noiTRon)  niiic  hotooott  h  ottcç^iavc. 

17.  ninc  nTÊH-H  niAV  iieTujoon  macAV  nRAO  mne  nçA'A.HT  uiav  npe.qotoA.  eqçHA.  ÇApoc  uTne. 

18.  niivG  nsc-ATqe  jiiav  CTAVoouje  o^iacAV  îiraç^  unie  ivtêt  juav  eTAvoouje  Çii  avavot  eiooTre  OA.poq 

AVnRAO. 

19.  ATTÛJ  AVnpqiACITR  CÇ^pAI  tTHC  nCrtAT  GnpH  AVll  I\00^  AVH  UCSOTT  AVU  IIROCMOC  THpq  nTllC  ni^nAARA 

ivx^OTWUjT  nAv  ATfti  nr'ujAvuje  !iAT  uAi   e«TA  natoeic  iieRiioTTe  raat  iinçe-oiioc  THpoir  exçApoc  ivTnc. 

20.  nroiTti  ïs^g  a  nnOTTe  oti  thttu  atw  Aqa  thttu  cêoAoji  Ttopco  Avneivine  êtg  hrao  iirhavg 
ne  erpeTnuiûine  jvAq  nR^npoivcAviA  «ee  AvnooTr  noooir. 

21.  ATto  nosLOeic  Aqo'ûJiiT  epoi  e«^ûe  neTiiujAace  eTeTiicscto  avavoot  aitûj  AqojpR  aceRAC  eiiiiAÛCDR 
eçoTn  enRAÇ^  nAi   exepe  nas-oeic  kataa^  kar  n.RA.HpoROAViA. 

22.  AUOR    r'Ap    ■^■llAAVOTr    Ç^AV    neiRAO^  ATTtO    ll'\-nAatIOOp    Ail    AVniOpc^AllHC    MTfOTll    2v.e  TeT 

23—43.  Lacune. 

44 ivnujnpe  Ainin'X. 

45.  iiAi  ne  AVAViiTAiiiTpe  Avn  ii2s.iraiûja\.a  aviv  jiençAn  eiiTA  avcotchc  tatoot  eniyKpe  AvninA. 
on  TepHAVoc  iiTepOTei   eÊoAçAV  hrao^  iiRHAve. 

46.  çAv  neRpo  Ain lopa^. Anne  oai  iiia  eTmiii  eoovn  enni  AV^or^wp  ^av  iirao  iiCHton  nppo  ura- 
AvoppAioc  nA!  eneqOTHO^  on  necefiton  nciiTA  avojtchc  nATACce  AiAvoq  Avn  iiujnpc  AvninA.  iiTepou-ei 
efioîV.  çAv  nRAO  iiRHAie. 

47.  ATto  ATPRAnpoiiOAVi  AvneqRAÇ^  attûi  nRAÇ^  iitor^  nppo  iitêacau  nppo  cuatt  nnAAVoppAioc 
neTÇ^i  neRpo  Avniopa..AUHC  rata  avaia  huja  Ainpn. 


{ 


48  Fragments 


48.  2C-I11  iv«.poiip  TÊTÇiatAV  nccnOTOTs-  A\.Tic;)(;iAV&.ppoe  n&.pit.(»iv  i^Tto  ^13ca\.  titooi"  nCHCon  exe 
uToq  ne  evcpAVûJii. 

49.  T&.p«kÊiev  Tiipc  Av«  n£Rpo  niop2s.d>tiHC  Kô^Td^  AVAvek  nu}e<  Av.npH  aciii  «kC!i2».foo^  têthcçihoç^. 

Chap.  V. 

1.  AVtOTTCHC  2S.6  e^qA^-OTS^TC  e  TIIH^  THpq  lT€2tdkq  H^MT  2C.C  C(ÙTJ\  HIhA.  en!^IK<Via>M&.  AMt  KÇôwTI  ItCwI   C"^- 

nA,TiMvoOTr  ctteTnAVôk<\2ce  ç^pc^^i  ç^m.  itoott  k^ootp  accKCvc  eTCTitccèo  cpooir  à^irùi  nTeTn^i\peç^  epooT  Côkôwir. 

2.  TT3COCIC  neTntvOTTTC  &.qcAvinc  noiva^!èi.^HKn  n.\vAVHTn  ^n  ^<opH6. 

3.  htjk.  natoeic  CA\.mc  is^u  uTeias-idk^^HRH  avii  neTiiGiOTC  ôkA.A«k  iiT&.qcMiiTC  nM.AVHTïi  nTWTii 
TupTiv  TeTnonç^  fsicj  av-hoott  AvneiAVô».. 

4.  noo  ç^i  ço  e>.  natoeic  ujivace  kavavhtii  ç^m.  utooiv  ^it  tm-htc  H.Tcek.TC. 

5.  «kiioR  qiù  neiev.^cpA.T  çti  tavhtg  Avnacocie  ekirto  TeTiiJA.HTe  AViieTPOeJUï  eTAVA^e^is"  eTpèwTôwTO 
eptûTrt  nuiûk-JC-C  AVTTcsc-oeic  atc  i\TeTnp  ootê  ^«^«^h  Jivnscocic  tKTOi  avrctuêûir  eç^pa^i  enTOOir  eqacûi  m.jm.oc. 

6.  2CG   «kiiOR   ne   nac-oeic   neRnois'Te  Ck.iïtTR  efioA^Av.  nRiv^  iiRHAve  eÊoA^AV  nni  nTeRM.tt.TÇAvçdwA. 

7.  nneTS'ujûJiie  uô.r  na'i  oere  ReitoiTTe  AvnekMTO  efioA. 

8.  nneRTô^Avic  r<XTnTOn  \t«vR  OT!'2s..e  avutotii  nAis.ek.Tr  jmeTUjoon  q\  Tnc  urne  AVii  neTiyoon  qM. 
nR<\ç^  AvnccHT  evTPCo  iteTujoon  oav  WAVoireiooTe  o<\poq  AvnRdvç^. 

9.  tttveRO^coujT  Hèkir  OT2>..e  nneRU|Avoe  nevT  2C-C  istiOR  ne  nacocic  neRiioiTTe  OTivOTTe  nperjRto^ 
eujôkiTûJWÊe  nnnoÊe  nneiOTe  easLti  nujnpe   eiscn  ujOA^xe  «.troi  eacit  qro  nii^enee».  nneTM.ocTe  m.m.oi. 

10.  e^irco  u|^«eipc  tiOTitd».  iivyo  nt^eiiccv.  nneTAve  av.avoi  avu  ncT^ôwpeç^  en.«LOu*6ÇCôkÇne. 

11.  miCR2ci  np&.R  Av.n2coeic  neRivoiTTe  eacii  noiv^tofe  (sic)  eqiyoTeiT  natoeic  x:^«kp  tiqnôkRû)  a^K 
eÊoA  A^neTiiivQci  Avneqpi^n  cac^n  niotofi  CTigoTreiT. 

12.  ç^îs.peç^  ene^oOTT  nRCe<ÊÉi&.Ton  eTÊÊoq  RCvTev.  «^e  eiiTi^.  natoeic  neRnoTTe  çwn  eTOOTR. 

13.  cooTT  noooTJ"  CRe<\ô>.Tr  eRp   owê  csirto  eReeipe  n^HTOTr  nneRÇÊmre  TnpoTV. 

14.  ÇAv  nMeç^  Cô^ujq  2s.e  n^ooir  ncd>.6Êes.T0n  ne  Av.n3coeic  neRnoiTTe  nneRp  Aewe^T  n^coÊ  nçHTCj 
UTOR  Avn  neRUjnpe  Avn  TeRU|eepe  neRÇ^AVçekA  nçooTTT  Avn  TeR^AV-Od^A  ncç^iAv.e  neRA\.ôkCe  Mtt  neRq&.i  ns^çÊ 
{<T(a  Tfinn  niAV  nTevR  es.ir(o  nenpocTî'AHTOC  eTAVc^Joirn  nneRmrAH  3ceRA.c  epe  neR^M.ç«wA  Av.n  TeRÇA^ça^A 

AVTOJl    AVMOOTT    nXCRÇ^e    ÇûJWR. 

15.  ô.Trû)  eRep  nA\.ceTe  iste  neRO  n^MÇj\.A  ne  oav  nR<\ç^  nRHAve  à^TfOi  is.  nastoeic  neRnoi^Te  nTR 
eûoAç^M.  nMe<  eTA\.M.è>.ir  ^n  ot<j'I2c  ecacoop  Mn  ots'ûoj  eqîscoce  erèe  ms.\  ts.  natoeic  neRHOirTe  ^wit 
eTOOTR  eTpeR^Ckpeç^  cncoooTr  nncevÊ6A.Ton  «^tw  nv^TÊÊoq. 

16.  T*.ic  ncReitoT  Avn  TeRAV&.&.Tr  n«^e  enT«k  ncscoeic  neRnoTTe  ç(on  eTOOTi\  accRd^c  epe  nnex- 
nivnoTrq  ujcone  a\.a\.or  evirw  2«:e  eTeTneeipe  noTrnO(y  noiroeiu}  qjo^M.  nRe^^  na^i  eTepe  natoeic  neR- 
noTTTe  nA.Tô>.ev.q  nek.R. 

17.  nneRp  ïioeiR. 

18.  nneR^WTÛ. 

19.  nneRaci  OTS^e. 

20.  nneRp  A\.nTpe  nnoTcac  cneTÇiTOTtoq  (sic)  nnOTAV.nTpe  (sic)  nnoTas.. 

21.  nneRenj«^Trjw.i  e«^iAve  AmeTO^iTOirtoR  nneReni«^TrA\.i  enni  AvneT^iTOTtoR  OTa^^e  Teqcûiiye 
OT!^e  neqçAv^ikA  OTi^e  TeqçAvçik^A  OTS-as^e  neqAve>.ce  OTrak^e  neqq«ki  ne^^Ê  OT-i^c  TÊnn  niM.  mts.^  OT2k-e 
Aôkô^TT  eqigoon  A\.neT(^iTOTC0R. 


1 


DE   LA   VERSION   THÉBAINE   DE   L'ÉcRITURE    (AnC.  TeST.).  49 


22.  ttfki  ne  itujAate  eiiT&.  nscocic  acooip  CTeTtiCTuekX^wvH  Ttipc  ^jw.  htoov  eÊoA.^n  TJkVHTC 
iiTCATC  cev^KCvRe  ujtonc  Avn  oto'oc.m.  ami  otçcs-tht  .vvii  ivotuo<j'  (sicj  iiç^pooT  «vTto  jia.uot(oo  f.iicj  cujojue 
^vTû)  <k.qco*.icoTr  c2tAv  nAev;;  ctiTC  nitûine  A.qTikA.T  11&.1. 

23.  es.^to  ^kCUjoine  uTepcTHCCOTAV  ctccavh  €ÛoA.oii  TAviixe  ivtca.tc  &.Ttii  t\toot  iie^MOTO  on  ot 
CATC  OkTeTii-^-  AvneTnoTTOi  epoi   iiA,p^û)ii  itncTii'^TAii  .\\.\i  iictiiçA.Aoi. 

24.  eTCTiv2c(o  AVAVoc  n^vi  atc  cic^hhtc  a,  nacocic  neuitOTTe  Tcevfeon  cneqeooT  a.tg3  neqç^pooT 
ivnctOTJA  cpo'4  elQoA^ïv  TA^^nTe  nTcevTC  ç^p».»  noOT  iiooo-r  iMii\T  2ce  njiOT^Te  ne^uje^ace  av^u  pa).*A.e  ntjtono. 

25.  TcnoT  <ye  ace  uneMAVOT  «.Te  Teiitos'  nc«v.Te  qoTii  eÊoA.  eivujA.noTûJÇ^  f^iioiv  eTOOTii  ectoTAV.  011 
eTCCAVH  Mnatoeic  neitnOTTe  Timô^AvoT"  ne. 

26.  &.u|  x^A.p  ncivp2  H  niAV  ne  nTô.qc(OTA\.  eTeCAVH  AvntiOTTe  eTOuo^  e^uje^ate  eÊoAoïi  ta\.ht€  «TCJvTe 
iiTen^e  d^Tto  e<q(on^. 

27.  -^  TicROTOi  (Te  tiTOR  eooTit  nx5CûiTAV  eneTqiievDcooT  nevR  ikTi  nacoeic  neRnoTTC  cvtco  utok 
u^u|ek2C-C  uAVAVA.n  Ra.TA.  ofa)6  «iav  eTqji<\2cooTr  ne<R   nCi    natoeic  nennOTTTC  «.thcoitav  epooT  iiTMew*.T. 

28.  &.Trto  ii3coe«c  evqccoT.'A.  CTreo^pooTr  HneTiiuj*.2c.e  eTeTnsstto  ava\.oot"  nevi  iiccx-e^q  i\iM  iitri  nistoeic 
3tc  ikicwTAV  eneç^poo^  nivujewate  AvneiA&.oc  nenTekTacooT  !ïa.r. 

29.  rvivnoT  iiu}es.2ce  TupoT  «.Te>,T2c.oo-r  ïiiav.  neTn^.'j  Avne-rçHT  eTpeTUjtone  ç^i  ne».!  hohtot  expeTp 
^OTe  ^HT  f^iTûj  ncGO^^peo  enevenToA.H  ïmeT^ç^ooT  THpoir  ssccrôvC  epe  TineTiie^jiOTq  u}(oi\e  a\.avoot  Avn. 
neTReujHpe  uja.  etie^. 

3<'.  nTA.TA\.oou}e  (sic)  iiratooc  itak.v  ace  Rxe  THirTtt  tiTtoTit  enexHAVA.  iiujcone. 

31.  lïTOR  a^e   A^cpATR  A\.TieiA\.ek   nA\.A\.&.i   ace    eiexATO  epOR  H.neiiToA.H  av.».  «.î^irakoavcs.  ï\a.i  eT- 

RtlôkTCAÊOOTT    epOOT"    eTpe-TA^T    OAV    HRAO    HAI    C'\"l\Ô.TA&.q    Jiey.T>    nRA.HpOn.OA\.lA. 

32.  ^K^s•(û  eTCTne^Èk-peç^  eeipe  rata  necAVOT  enTA  natoïc  neRtiovTe  ^om  eTOOTR  AV.AVoq  uneR- 
pATR   (sic)    eOTHAAV   OTa^G    eoÊOTp. 

33.  aA.Aa  rata  TeRO^iH  THpc  enTA  nacoeic  ixeRHOTTe  oton  avavoc  eTOOTR  eTpGRA\.oouje  noHTC 
uceRAC  eqc^"  A\.Ton  nAR  «Te  nneTnAiiOTq  ujcine  ava\.or  «TeTiteipe  noTAVHHUje  n^ooT  çi^iatAv.  tirao 
haï  eTeTnARAHponoAVi  AVAVoq. 

Chap.   VI. 

1.  ATO)  nAi  ne  nenToAn  Avn  n2^iRAiû>AV.A  Avn  noAn  enTA  nacoeic  irennoTTe  own  avavoot  eTOOT 
eTCAÊûJTn  epoon"  eTpeTnepe  avavoit  (sic)  ç^i  haï  ^av  uraç  rai  nTtOTn  eTeTnAÊcoR  eooTn  epoq  eRAn- 
ponoA\.i    AV.A\.Oq. 

2.  2C.CRAC  eTeTnep  ootg  ÇHTq  A\.n2c.oeic  nennOTTe  eçApeç^  eneqa^iRAicoAVA  TnpoT  Av.n  neqenToAH 
nAi  AnOR  e-^'nATAAtr  eTOOTR  avtioott  nTOR  Avn  neRUjnpe  attw  niynpe  nneRujHpe  nneooOT  THpo-r 
AVTTeRtonç^  î3ce  eTeTneeipe  noTA\.HHUje  nç_ooT". 

3.  cwTAV  (Te  ninA  nr^^Apeç^  eeipe  aceRAC  epe  nneTnAnoirq  ujcone  avavor  atûj  aceRAC  eT€Tne. 
AU|Ai  eA\^ATG  RATA  «^e  enTAqu|A3ce  nAVA\.AR  n(n  Tiacoeic  nno^rTe  nneReiOTe  eTpeq-^  nAR  novRAO 
equ}OTe  eptoTe  efioA  01  eûito  nAi  ne  nci^iRAitoAVA  Avn  n^Aii  enTA  Av.a)TrcHC  çwn  avav.oo7p  eTOOTOT 
nnujHpe  a^rihA  o^n  TcpHAVoc  nTepOTei  efeoAi^A*.  urao^  nRHAve. 

4.  ctoTAV  tiihA  TTotoeic  nenno^TTe  ot^a  ne  natoeic. 

5.  ATTû)  CReAvepe  nacoïc  neRnoTTe  eûoA^AV  hgroht  THpq  Av.n  neRAV.eeive  THpq  at<o  q\i  TeRV^fT^n 

THpc    ATûi    GÊoAon    TCRcyCAV.    THpC. 

6.  Av.n   neiujAace   e-^-çcon    avavoot  eTOOTR   Avnooiy  Av.ApoTUjcone   çav.   hcr^ht  attoj  ^n  TeRV^T^^^rt. 

Recueil.  Vni.  7 


50  Fragments 


7.  CTpeRTCA^ÛC     UCHU}Hpe     CpOOT    A.T(0     2C.CKCV.C     eKeU}&.3ce     IIÇ^IITOT    tHOAVOOC     OAV    nCKHI    «kTO)    CK- 

Mooujc  on  TeHOiH  .vviv  ç^pevi   ç^jacn  neuAVè>.  imuOTK  A.7ra>  aviv  neRjiekTtooirn. 

8.  cTpeRCOiMCOT  on  CTrAve>.cin  eacn  TCRCiac  ato)  eiTTek.îïtpHH'  AvncAVTO  e6o\  nncRÛa^A. 

9.  {i^TTOi  eKCCOiMCOT  cneTncirA.  nn£TnHi  ja.u  nooivn  nncrnAvek.  nu}(onc. 

10.  A.Tva>  ecuj«k.nuja>ne  nq^ciTR  eooTn  ns"!  natotic  ncRnoTTTC  cnRCkO^  enTè^  natoeic  ncRnoTTe 
topR   eTÛiiHTq    nneReiOTC   e>.6pev.ç<vAV   Av.n    iCJk&R  j.vn  le^KcoÊ  CTpe^-y  ne^R  no^cn  noir  miio\ic  e^Ttu  cniv- 

nOTOTT    nA.1    CTG    MURROTOTT. 

11.  oen  Hi  eTjrt.GO  nne^i^ew^on  niM.  (sic)  imki  CTCMnRAvekÇOT  çcn  u}hi  circrHac.  nôwi  CTCJA.nRO'oac.OTr 
ôwTto  oen  Av.ek.  ncAooA.£  A\.n  ocn  Ujnn  nacoeiT  nCki   eTAmRTOcoT. 

l'2.  ivTto  eRujA.noirioAV  nccei. 

13.  -y  ^THR  epoR  CTAvp  iitoÊu}  A^n^cocic  ncRnoTTTC  nenTflwqnTR  efioAç^M.  nue^ç^  nKHM.e  cêoAçja. 
HHi  nTCRJ^^.nTO.^vo^^A.  nacocic  nennoiTTG  CRcp  ç^OTc  OHTq  «wirto  CRU}Av.u}t  na^q  OT<vewq  «wirto  eHCTOiTR 
cpoq  nT^topR  A\.ncqpiy.n. 

14.  nn.eTnûa>R  eoTeo^  thitth 

Chap.    VIII. 
11 ndki  AnoR  f\"ça)n  avavoott  htootr  AvnooTr. 

12.  jA.Hnb)C  ncoirwAV.  m'ai  t<T(ù  nr^RtoT  n^n  hi  en^knoTroir  ekTûi  encctoOT  ni^OTrwo^  nOHTOT. 

13.  ev.Tû>  ncRCCOOT  Av.n  neRcçooir  nccèkUîôwi  u&.r  ava\a.tc  &.Tto  nqevuy&i  nA,R  ncTi  nça^T  jw.n  nnoTÛ 
A.TS'Ui  nRek,cw^  n.\M.  eTujoon  ne^R  nc£A.ujeM. 

14.  nt^acicc  OJw.  kcroht  n^cp  ncoÊGvy  enacocic  ncRnOTTTe  ncnxôwqnTn  e6o?V.^j«.  iiRevç^  nRHAVc 
cÊoA.ç^AV  nni  nTCRA\.nT^j,v.OçevA. 

15.  nenTCvqnTR  cûoAon  '^noiT  ncpHAVoc  CTMAve^T  ekTOi  cto  nooTe  nM.«k  exe^oq  eqAoKC  oi  OTOOÇ^e 
qi   eiÊe  ej^n  .svooiv  lyoon  noHTq  ixcnTdwqeinc  nciwR  cfioAon  OTneTpes.  ccnfvuiT  noirnTï'H  m.avoot. 

16.  nenTe^qTAVOR  (sic)  jkvnAV<vnn&.  ^n  T£pT.M.oc  Tiis.i  nc£cooTn  AVMoq  <vn  nCi  ncRioxe  aceR^kC 
tÉc«^AVAVOR  fsicj  iMTto  uq2ci3cniT  AVAVOR  AvnnctoR  on  nqep  imeTncvnOTrÊ  (sic)  nMAves.R  ^n  tcr^a.h. 

17.  cikTCo  .vvncpacooc  oav  hcrcht  3ce  xcknoAVTe  cvTto  iiTek3fi.po  nTes.(Tic!t  evireipe  n&.i   n-^noo'  niroM. 

18.  ev.-y<û  CReciA\.e  oav  ncRÇHT  n^ep  nAv.ec^c  .svnacoeic  ncRnOTTC  ace  ne^i  ne  îiCTTdkQcpo  .m.jm.or 
eTpeiyoAV  ujconG  ne^R  accRikC  cqndi.T&.oo  epe^TC  nTeq-s^iek^^ivRH  iiTèk  nacocic  (opcR  gtêhhtc  nncRioTC 
n^e  AvnooTT  nooOTr. 

19  —  Chap.  IX,  V.  24,  publiés  par  M.  Erman. 

Chap.  XI. 

28 ^SkTTto    nTCTnnÀekRôk    eûoAoïi   tcoih  tcki  MTCkiown  av.\voc  nTCTHTxn 

eôkTCTnÊtoR  euyMvye  non  uenoTTC  nT£TncoOTrn  .M.AvooTr  A.n. 

29.  ecu}&.nu}(on£  a^e  nxe  nacocic  ncRnoTTe  atiTR  eçoirn  enRa^ç^  n«ki  CTCRnèkacioop  eçoTn  epoq 
eRA.HponoJM.1  MAv.oq  eRe'^;"  M.ne.Ci\OT  eatn  titoott  nRevpi^in  <v-r(o  nce^çoiv  eacM  ïitoot  ni^akifie^A.. 

30.  eic  OHHTC  T^evp  ccoav  ncRpo  Av.niopa^cvnHC  ç^i  nA.(^oir  jitc  ç^ih  eaci  j.\^Mek  nocoTn  enpH  oai  hh&ç^ 
n^^CkHCkôwn  neTujoon  efioA.  on  nciv  AvncAvnT  eTOnn  cooirn  cï'oAki'oA  OivTn  nu)Hn  CTatoce. 

31.  nTûJTn  i;^A.p  ncTneyatioop  Aviriopa^^i^nHC  nTeTnètoR  eçOTn  eR^HponOM.!  amir<vo^  n«wi  CTcpe 
nacoeic  ncTnnOTTTC  ncvT^Okq  nnxn  on  OTRA-rpoc  nncTn^ooTT  THpoir  tKTiû  nTCxnoTWÇ^  ç^ioctoq. 


1 


DE   LA    VERSION   THÉBAINE   DE   L'ECRITURE    (AnC.  TeST.).  51 


th^th  M.nooT. 

Chap.  XII. 

1.  ii«ki  ;^e  nnoTC^cckOnc  jau  nç^B^n  CTCTn&."\'  OTHTtt  cpoou*  e«k.akir  ç^iacM.  nRc^ç^  na^i  excpe  natoeic 
«iiOTj*Te  nntHiOTe  nek.TA.e^q  iiivH.  o«i  OTRAi"poc  nitcçooTr  Tiipoir  n^i   CTCTneiL«kA.iv  iiTiOTn  CTeTnoiveo  fsjc, 

2.  ^n  OTTTOkKO  CTeTneTA,HO  nneTrA\.«k  THpoîr  tie^i  nTc^irujMujc  hç^htott  nncTnoTT£  nTi  nçe«^!ioc 
i\&.i  iiTtoTii  eTCTn<vKA.TponoMi  JIA.J1VOOT  GujevT5"Te<Ae  ■©TCie*.  eopcvi  eacn.  utotik  CTacocc  ev.Tûi  oiaci\ 
ncRptooTT  is.T(a  OivpajOTr  cticnigHii  gto  no&.iÊcc. 

3.  neTU|HTC  tTCTiiG^pvywpoTS"  neTCTirAH  CTeTneoTOo'noTr  neis'Reeieç^iyHn  eTCTncROopoT  neT- 
«^Au*nTOii  nne^noTTe  ereTticpoROOT  on  OTrc&.T£  nTCTnûtoTe   cÊoA   Mneirp&.n  cêoAoav   nAVdk.    ^TM.M.tKT. 

4.  nucTneipc  ^i  tti^i   Avn2s.ocic  neTittioiTTG. 

5.  AÎV.A.aw  OJkV  HAV.i^  eT£qiifs.coTT\q  na'i  natocie  ncTïnioiTTe  çji  oirei  micç^TAii  eTpeTTe^ive  ncqpekii 

<^    nM.à>.    CTAVMe^TT    dwTJ'tù    IlCecniRCkAl    M.JA.o(i    (sic)    IVTeTJl'^    OTTOI    nTCTnûtOR    C^Olvn    CHMA.    GTAVAV.ev:!'. 

6.  nTCTnsci  AvMCwTS"  nneTtKTÀiA.  Avn  ncTn«^HCiiv  Avn  «eTJii\ni\p;X!"  -^^^  «GTnpeAvtiT  A\.n  neTncirtoiy 
CkTûJ  nujHpe  nAvicc  (sic)  nti.eT«.£oooT  AV.n  «.emccooTS'. 

7.  îVTeTii  OTTûJAV.  OA*.  nAvc^  eTAVAV.ûkTS'  AvnAVTO  efeoA.  Avn2s.0Gic  ncTnnoTTG  nTeTi\eTrç\)pèkne  £2£.jv 
neç^ÛHire    THpoir    £T£Tne>.^i    toot    xiiirTn    Gpootr  £ev&.Tr  utoitr    avu    «VGTn.ujHp£   2s.£  nacoEic  n£Rtt.OTrT£ 

neswCAVOTS'    GpOR. 

8.  Illl£TH£ip£    n^ûiq    niAV    £T£Tn£ip6    A\.A\.OOTr    llTftJTIl    AVniAVe^    AVTIOOIT    nOTiV  nOTre».  AVT\GT£pjMievfi  (sic) 

A\.n€qA\.To  eÊoA. 

9.  A\.ndkT£Tn£I    15&.p    Ujew,    TEnOir    GÇ^OTH    £n£TnA^A.    ltAV.TOn    &.TtO    fi^Oim    £T£RA.T5"pOnOAV.I0k    TCkl    £T£pG 

U2COGIC  nGTnnoTTTC  nôi.TAe>.c  nHTw. 

10.  «k^rtO  nTGTUDCIOOp  AVniOp2».«HlHC  ttT£TtlOTrû>Ç^  Ç^IUC-AV  nRevÇ^  Ildwl  €T£p£  n2C^O£!C  neTnnOTVTG 
n«kT«k«kq  IlHTIl  IH^A-irpOROAMCiL  «kTTtO  UqAV£Tn  THTVTR  fiÊoAo^ll  n£TR2t in3C££Tre  THpOT  R^I  £TOAV  n£TnRÛ>T£ 
liTGTIl    OTTÛiÇ^  Ç^13CA\.    HRÔkO^  ^11    OITÛjpGîSt. 

11.  dkira>    ncuj(on£    ^av.   hav^a.    £T£p£   n2c.o£ic   i\£TH.tt.OTT£   ne^coTnq    £Tp£irTekT£    n£qp««.it    nç^nT'4 

£T£TI\£aC.I  AVnAVè».    £TAV.A\.ôkTr    HrtRe^    «.lAV    ItivI    £"YOCO«.    AVAVOOT    nT£THTTn.    AVnOOT?^  n£TncrA.lA    AVtl    «.£Tn-e-TCie>. 

M.n.  nGTiipGAvnT  dwirto  ne>.nowp;)(^H  niifiTsicyiac.  evis^oi  ttRô^d».  niAV.  ctcoth  oji  n€Tiva.copoii  £T£Tiiôk€pnT  avavoot 

THpOTT    AinnnOTTG. 

12.  6T£Tlt££ir(|>pevnG  MT\A\.TO  fiÊoA.  AVn3CO£IC  n£TnnOTrT£  HTCûTlt  AVn  n£TnU}Hp£  AVtl  n£Tïtuje£pG 
A\.IÏ     n£TItÇ^A\.^d>.?V.    n^OOTTT     Mtl    n£TtlOAV^A.A.     nCO^IAV£     e<TVCù     nA.£T£lTnC     £TÇn     n£TH.UTAH     3C-G     AMI      A\.£p!C 

vyoon  n^q  07r2!.-£  RA.Trpoc  on  ii£TnAV<\  nu}(on£  nAVAVHTrt. 

13.  "^  ÇTHTtt  a».£  ep(OTit  £TA\.nTp£RTA,Ao  £ç^peki  KneRtrAïA.  ç^AV  Avevi<  (sic)  niAV  £T£Rn;knekTS"  epooq  (sic). 

14.  eKAA.eK.  çav  itavô».  £T£p€  n!S£.0£ic  neRnoivT£  n«>.coTq  (sic)  (^\  07r£ï  i\nGKnoA.ic  GR£T«k.A.o  Gop^M 
ç^A^.    nAve».   GTAVAve^TJ*   njt£R<rA.iA.   dwirto   CRiiA.cip£   A\.nA\.dk    £TAV.AV&.Tr    ttçtoq   niAV   e-jne^otoiv   ai^avoots"    utooth 

AV.nOOT. 

15.  ôwA.Aek.  ^AV    T\£RO^û>UI    THpq    £R£UJW(OT    nK^OT£A\.    «lÊ    (sic)    RA.TA.    n£T£Ç^H£    UT£R'V^'T5'5(;H    RdwTev.    HC- 

cj*,o^   A^n2£.o£ic   neRrt.OTT£   Tiôwi    «.TdkqTeka^q   ndkR  çn.  ncRnoAic  THpoT    n£T2cis.(^Av  2i.£    GTiiAVAvev.R    c\.tco 

nGTTÊÛO    dkTW    £TTÛÊHTr    ÊTTGOTûlAV    Ç^l    ïlGTepHT    lt-»£    HOTTO'pOC    GTrOTTÛJAV    MAt.OC    H    OTGIOItA.. 

IG.  i\Ahïi  necnoq  nn£TnoTroA\.£  ô.AA.dk  £T£Tn£nooiicq  £fioîV.  ç^^dcav.  nRa^ç^  ii«e  kotta^^oots". 


52  Fragments 


^ 


17.  niiHeKe^OTTOiAv  0}\.  itennoAic  THpoir  AvupcAveppT  (sic)  avucrcotto  avu  ncunpcn  jaji  ncKiieç^ 
nujeepc  nAv.ice  nueKCÇooir  Avti  nei^ecooTS'  tK-rcù  nepHT  THpou"  CTÊTiicepHT  JAAv.ooTr  m.h  neTnooj«.oA.ot»iev. 
iv.Trto  nA.ni\p;)^H  nncTutriat. 

18.  <\A"\a.  eKncv.OAVOTr  f.sù-j  mh.wto  cûoA  enscoeic  neRnOTTTe  (^m.  nAVA.  eTivi\coTq  iiqcoiTnq  i\ak  n.<s'\ 
natoeic  neKn.OTT£  nT*.R  av^m  nenujHpc  ja.h  iiCK-ujeepe  A\.ti  r£r^a\.ç&.A  Avn  TtR^Jrt.çôk'A.  ôwttci)  ncnpocirAHTOC 
nevi  CT^n.  neRTioAic  iix5£TC^pis.«tc  avuavto  cûoA.  Avnacoeic  neRtiOTTc  cacn  çtoq  «.iav  eTeRna.^!  tootr  epoq. 

19.  "^  OTHR  2^c  epon  êtavro)  ncoiR  jA.nAcTj-eiTHC  jiv.nco:roei^  Tnpcq  eTCRne<eik.q  CRoncç^  ç^iatM.  i\Kd>.^. 

20.  epujA.ti  natoeic  is^e  «eRn.ois'TC  OTtoigc  eÊoTV.  nneRTOui  R«k.Tev.  ^e  iiTevqiyA.2ce  tij>VM.&.K  ek.Tto 
nr^Dcooc  2t£  eiiievOTrcAv.  cvé  cpuj^^n  TCR\yTr;)(;H  eny^^HAVi  ce^q  on.  TenTr«^HAiiôw  THpec  nTeR\\rir^H  CRe- 
OTÊAV  &.q. 

-l.  Gujcone  2^c  nAV&.  otvhtt  avavor  nCki  nTCw  natocic  ncRtioiTTe  corq  (sic)  CTpeTPTikire  neqp*.iv 
iii^HTq  OAv.  RAvew.  eTA\..svek^7r  eRCUjtotoT  eÊoAon  ncRcçooTT  e^iroi)  eÊoAçn  neRecoOTS*  «.cpc  nacocjc  ncRUO^TTe 
ïvekTa.ek.ir  na^R  AvnecAVOT  nTi\qo£oii  êtootr  Ck.Tra>  crcottcùav  ^it  ncRnoA.ic  ra.t&.  Tcmr^HAvidk  nTeR\yTr;^H. 

22.  n«>c   noTCo*.c    nuj^TOTOAvec   «mtco    oireiOTrA  tô>.i    tc   ^e.  GTGRnewOTroAvo^  neT2£.ô>.^AV   iiA\.j.\.ekR 

*.Tû>    ITGTTÛÛHV    eTTOTfaJAV    Ol    II&.I. 

23.  "^^  OTHR  cpOR  eAVivTC  GTAvOTTCAV  Cïioq  eÊoAocc  necuoq  Teq\yTS'^H  tê  nncrnoirtoA».  ffe  nTe\yTJ"^ii 
xn  nc*.l2. 

24.  nH.£TtiOTro.weq  cTeTiie  ne^orq  cscav^  iiro^o^  h.^£  noirAVOoir. 

25.  ntiGROTCCAV  A\.MOq  aceRC^c  epe  nneTivevnoTÊ  u|(oiig  a\.avor  Av.n  «leRujHpe  Av.nnca)R  eRUj*^neip£ 
2s.e  AvnneTncvtioyû  cvttû)  neTpevticvq  A\.n2£.oeic  iieRivo^Te. 

20.  nAnn  neRcpHT  n&.i  erncvuicùTiG  ne^R  ats^w  sieTOTrA.ô.Ê  nTOR  CRcaciTOTr  eopd>.i  enjA.&  CTeqna.- 
coTnq  tii\R  no'i  nacocic  neRnOTTC  GTpGT)'eiiiRivAi  Avn£qpi\ii  oav  ï\AV.ûk  cTAVAVA.Tr. 

27.  c«.Ta)  GRCceqTe  (sic)  neR<rA.iA  ivA.q  cs.g  n^i'T&.AooTr  eopCki  estjA.  ne^TrciCwCTHpioii  Avnacocic 
neRttOTTTe  i\eciioq  !i..e  niieR^vHci^v  CR£ni\^Tq  Çj\Tn  tû&.cic  Av^e«^^^CIô.CTHpIOn  AVïiacocie  ncRitoiTTC 
nc>.q  3».e  eReoTOAVOT. 

28.  ocvpeo  f^e  ô^ttcu  jik^ccùtav  nï^eipe  n.nu}cs.2C-e  THpoir  «.e^i  &.nOR  e'^own  avavoott  gtootr  Mnooir 
:x.eRi\c  epe  nneTn^k^noirÊ  ujwne  avavor  avu  tienujHpe  lyos.  eneç^  eRujcikiicipe  i>>.g  AvneTepawiidwq  ô.t(o 
iineTii<MtOTÛ  AvncqAVTO  eÊoA.  .wncs^oeic  neRnOTTTe. 

29.  epuj&u  nacoeic  a^e  neRnOTS'TC  ficoTe  elào'A.  niio^e^noc  THpoTr  jtd>.i  gtor  fsicj  eTeRiiô.Êû)R  coottu 
epooTT  eTpeRRA-TcpoitCAVi  Avneu'RA.ç^  AvneirAVTO  eÊoTV.  A.Tra>  jh^rAttpojioavj  avavoott  &.ira)  in^oirtoç^  oav  ne-VRAÇ^. 

30.  ^y  ÇTiiR  2s.e  epOR  eTAVTpeRRCoTe  nccoOT  avjvjvca.  Tpeis-ÛOTOTr  eûoA  <^\oh  avavor  AvnpRtùTC  nce^ 
neiTïtOTTe  GR2ta>  avavoc  ticvv  c>ce  epe  nio^e^iioc  eipe  neviy  iicavot  nneTrii.OTrTe  eTpiveipe  oto. 

31.  jineReipe  o^i  ncvi  Avnacoeic  ncRitoiTTe  iiÊOTe  t?^ek.p  itTô».  nacoeic  AvecTCoOTr  iiT&.T>"e>.ekTP  imetr- 
uOTTTe  ace  ueTUjHpe  Avtt  neTTReujHpe  (sic)  cepcoRO  avavooit  çja.  iircoçt  avav&.ç^  tieu^noTTe. 

32.  u}dk2s:e  iiiAv  e'^'ç^Mti  avavoott  ctootr  Avnooir  neki  neTeRndw  ÇA.peo^  epoq  eTpcRCka^q  nueROTOJç^ 
eç^pôki   eatfoq  ot2s.c  nneRÊi  fsicJ  ti^HTq. 

Chap.  XIII. 

1.  epujcvw  OTrnpof\)HTHC  a^e  TtooTrn  jiçvitr  h  OTS'peqneepepekCOT  jiq'^-  iiô^r  nOTAV*.ein  h  o:j*u|nHp. 

2.  H  nAvev.eui  jiTeujnupe  nTA.qacooiv  n&.R  eqacto  avavoc  ace  Ave^pon  «.thujavujav  (sic)  non  RenoTTe 
nCki  nTÊTncooTn  avavoot  «^n. 


DE   LA  VERSION   THÉBAINE    DE   l'EcRITURE    (AnC.  TeST.).  53 


3.  nTCTivctûTA^  uce^  ii^*v2tc  AVT\€npc»f\)HTHC  eTMAVA.Tr  II  npeqnccpcpe^coT  atc  eûcacistitiT  (sic) 
MAVtûTJi  iitj'i  nacoeic  ncrnuo^TC  CTpeTCTiiOTtoïieç^  cûoA.  atc  tctuavc  Avnatoeic  nemnOTTC  gûoA.oav 
neTn^HT  Tiipeq  A.Ta)  efioAoïi  TCTii\yT3(]ii  THpec. 

4.  eTeTneoveç^  thttii  iicôw  iiatocic  iicTimoTTC  A.7rto  iiToq  u£TeTttiy.ep  ooTe  ^HTq  CTeTiio<\pco 
cncqnD>uoA.H  (sicj  e^vco  nTtTiictoTjkv  nce».  iieqç^pooy  UTernOTCO  thtttii  epoq. 

5.  A.Trûi  ncnpoç\)HTHC  (LTM-M-O^tf  h  npeqnecpep&.cOTj"  cûejw.OT  fsicj  litc  nTe^qv^ewoce  CA.p  enAek.n& 
MJM.OIV  cfioA.OJA.  nscoeic  ncRtiOTJ*Te  nnTCkqnTÇ'  fsicj  e6oA.OAV  nRei.ç^  nTCKAViiTAVO«kA  epc  nn  oiyciy  iioacR 
eÊoA.^11  TeoiH  tiTe^qocoii  avavoc  ctootr  no'i  nacoeic  neKtiOTTC  crpeR^oo^c  hoktc  atou  eTeTii&.TekRe 

nnOHHpOC    OR    TeTRAVIlTC. 

6.  cqu}A.nc€ncoiiR  ss^e  ivtri  neRCOii  nujii  lûiT  h  uiyti  jA.ev<v.Tr  h  neRujHpe  h  TCRUjeepe  h  TeRCOi.sv.e 
eTitMAV&R  H  neRvyÛHpe  gtrhtt  cohtr  eqcs-w  avmoc  r<\r  ncscioirc  ace  AVApon  ivTRUjAvuie  ror  rcrottc 

RT^COOTR    AVAVOOTT    CvR    RTOR    JA.R    RCRIOTC. 

7.  C^R     eûoAçR     ROTVTe     RRÇG^ROC     R«M     CTÛAV     nCRRfOTe    RCTÇHR    CpOR    J.VR     RCTOTTHir    eÊoA     MMOR 

3S.IRC  actoq  mïtr*.©  uja.  acoiq  AvnRev.o. 

8.  nncRni^e  Rivq  fwû>  rrêrccotja.  RCtoq  rrc  neRÊd^A  "^co  cpoq  cv^to  RReRAvepiTq  ot5"2..c  rrcr- 
oton  caccoq. 

9.  OR  OTS"TA.MOOTV  CRCTfkAvooT  CTÊHHTq  d^Tbi  ept  TeRcTiat  vycone  ç^iactoq  cAVAVooirTq  RUjopcn 
A.Ta)  AVRRCtoR  cpc  TiA.ôkOC  THpq  CRTOOTq  cacûiq. 

10.  Rceç^i  WRC  cpoq  ^r  o^r  oiRe  Rq^voir  cfeoAace  A.qRa>Te  rca.  ^e  rêith  Rcek.ÊoA  .vvnacocic  ncR- 
ROTTÊ  ïiRTdkqRTR  eÊoAçAv.  nRCkO  RTeRAVRTOAvoe^A  ek.Trûj  eûoA-OjM.  nRô.o  rrhavc. 

11.  èk-rû)  niH^  THpeq  cqujA.RCa>TAv  qRA.£p  ootc  ts-iroi  RCCRivOTOjç^  ev.R  eTOOTOTî*  ecipc  rohtthtttr 
Rek.T«w  niujikSSLC  c«^ooir. 

12.  CRO)  ôkR  RCtOTAV  a^C  ROTVtl  RReRROA.IC  ÏIO».!  CTCpe  HatOeiC  nCRROTTe  R&.TÛkA.TT  RA.R  CTpROTtOO^ 
Ç^AV    RAVA.    CTAVAVivV    eR2S.C0    AVAVOC. 

13.  ace  ex.  o^r  pwAvc  Avnôwpe>.ROAVoc  ei  eÊoAROHTR  ô-tco  ace  Oirne^c  r^ht  RReTO^HO  THpotr  çii 
ReT5"RoA.ic    eTatûj   avavoc    r&.tt    ace    A\.c».pRÊaiR    rtrujmuja».    (sic)   ror   ReROiTTe    ra.5    rtû>tr    RTeTRCOOTR 

AlAVOOT    ôkR. 

14.  eRCkOepevTR  RPUjiRe  Rec-^-  oiroi  «virto  rï^çotçt  A\.AV&.Te  élirai  eic^HHTe  RdwAve  Riye^ace  OTTAve 
ne  <v  TeifioTe  2s..e  ujune  rç^htthttr. 

15.  ÇR  OTAVOTOTTT  eReAV-OTTOTT  RRCTOTHO^  THpOTT  0!l  TnoA.lC  CTAV.AVCV15"  OR  OTTÇOJTÛ  R^HÛe  (sic) 
{K-Pùi    OR    OTÊCOTC    £TeTReû(OTe    eÊoA.    RRpCOAlC    AV.R    ReTOTTHÇ^  THpOTT    ROHTC 

IG.  ekTûù  ReciytoA.  THpou*  eRccooTrootr  e^OTR  eReco^iooTC  RX5pa»RO  rtroAic  oii  TCA.Te  a\.r  RecujwA. 

THpO^    AVR     nCTROHTC     AVRAV-TO     CÊoA.    AVROS-OCIC    ReRROTVTC    RCUJtOne    eCUJHfi    (siCj    UJôk    CRCÇ    dklTtO    RCCTAV- 
ROTOT    CROTC. 

17.  RRcAokdkT  '\a)2£.  ce  RReqCiac  cûoAoav  Ri<(.RC>.«eA\.;v  !K.eRev.c  epe  ncstoeic  RToq  eÊoA.OA\.  ntr'fajRT 
RTcqopr^H  Rq-^-  ne^R  Roirnek  ô^ttûi  RqRAô.  r&.r  RqTèkUjOR  AvnecAVOT  RTCk.  «atoeic  ojpeR  RRCRiOTe. 

18.  ace   ^R   OTvcwTAV  eRUje^RCODTAV   RCCk  neopoOTT  Mnatoeic    neRROTTTe   eTpeRO<\pco  eReqRa».o\K 

pou*    fsicj     Rôk.1     &HOR    e'\'^<OR    AVAVOOiy    CTOOTR    AVROOIT    CTpCRCipe    A^nnCTRô^ROTÛ    AV-RA^TO    cûoA.    AVRacoeic 
neRROTTC. 


54  Fragments 


CiiAp.  XIV. 

1.  UTCTii  nujHpe  MntiOTTTe  nncTitep  ujocit  OTra>.G  uncTiioircç^  fio)  catji  OTrp€6jw.ooTVT    (sic). 

2.  2CG  nTKOTrA.ek.oc  cûois^ôwdkÊ  Avnacocic  ncunoiTTe  is.t(ù  nTOR  natoeic  nnoiTTE  CkqcoTnR  CTpeR- 
ujûine  ii&.q  noirAôkOc  cqcoTn  cêoAçk  ii^g^hoc  THpoir  nevi  GTiyoon  oiacAV  nRe^ç^ 

3.  nilCTllOTTAV.    (sic)    7^ls.is.TS-    rtfiOTG. 

4.  noki  s>.c  rniTÛtiooTTG  eTeTneoiroM.OTr  ou^avô^^g  e6o7V.^ii  neçooir  ois'eçeiciû  efio\çii  necooij*  oir- 

5.  oireicioirA.  &.-rto  OTr<T'055e  Avit  oiru|Oiy  mu  OT2».pokKeeA.dk6oc  (sic)  M.n.  OTrmPK^èkpr-oit  J«.n  OTopHi?dw 
j»vii  OTS^Ç'ewiiirA.one^pas.ekAïC  (sic). 

6.  ô-TTO)  TÛtiH  niAv  epe  pevTq  nOTC  encqeiû  «.ttùa  eqcis.Tfee  çji  tiTÊnoOTre  iievi  a^e  n£Tïvev.0AV.0Tr  (sic). 

7.  is.T(a  i\A.i  2S.C  çtùOTT  Ort  iieTeTivivOTOMOTr  iwii  çii  iveTcev.TÛe  evirû)  cpe  ncircifi  noTC  e^n  iTff'fvjrt.oirA. 
Cki5"to   HQk.dkCinoTS'c    «wt^o)  ncek.pe^cT'too^vuj   oce   ccca.t6g   mk   hgtêiû   î^e   nccnoTC    &.it  qn  pd>.TOir  noki  as^c 

tVCfeTÊÊHTS"    A.R    IlIlTIl. 

8.  à^TF(à  npip  iiiiCTnoTrOAVcq  atc  nôwi  avk  ueqeifi  noTC  ticqcc>.T6e  a.e  «kSi  n«ki  DCdkÇJrt.  iiHTn  nneTii- 
OTTûiM.  cÊoAçn  iicqA.fi  d>.irûj  iiucTtiacwo^  GJieTeiyiMrA\.OTr  n^iiTOU". 

9.  A.TS'ùi  newi  «.G  neTnô>.07roM.OT5*  cêo?V.^«  iieTujoon  Tiipoir  q\\  m.m.ots'  nioOTre  tût  n.\M.  eTepe  cmot 
ivTGïieç^  AVAVOOTT  o^i  ujcitqe  GTCTtieOTroMOTr. 

10.  ek.Trfa)  TÊT  niAV  eTeAvn  caiot  «.Ttnco  jA.AV00Tr  oira^G  ujtifie  nneTiiOTroMOy  nè^i  a^^e  ccatewçjsv.  iiktii. 
n.  çô>.Aht  tiiAv  cqoTTi^i^fi  GTCTJieoTTOAveq. 

12.  e^TTto  nevi  «.CTtTnekOTVOAVoir  e^u  efioA  ii^htotp  i\ive2>.oc  evirto  ntRpTxy  d^Tcto  ndk2k.iC2».oc. 

13.  ewTTto  Tiioirpe  M.n.  neTpe  w.ti  ne-^-jvG  MJAofi. 

15.  is.TFùi  w'3s.is.'3£.  ft.Trto  ncRAôkiTROC  Mil  r|>ifioi  t^TP(a  n^e^puj^HT  avk  tiêhct'  j\n  ne-^sic  M.M.O&. 

17.  is.-y(û  nenoVy  ami  wSuki  '. 

18.  Mil  TieopiAv  Mil  n£[)(^ekpev.2».ioti  m»  nc'^'UG  MMofi  mu  nept^Tvpion  mïi  TtrincAûi. 

19.  n«ki  a>.c  THpOTT  çti  iiç^îvAa.t£  nceOT5"i\es.6  au  hhtii  niieTiiOTrcuM  efioA  iiç^htoit. 

20.  ^aÀht  niM  eqOTTAA.fi  CTeTneoTcoMtq. 

21.  «kTTOi  tiRAA  wiM.  eqAVOOTVT  niiGTii  OTOMefi  (sic)  ncTA^q  mhujmmo  haï  gt^ii  tiGRTioAic  nfioiro- 
Mtfi  II  «ii^T&.A.q  MneTCRCOOTTii  MMoq  ôkR  ace  iitr  ottAcwOc  eqOTCwdwfi  Mnacocic  ncRtiOTTe  tincRni^e 
woireçi^icifi  ç^ii  TepwTC  tiTeqM«wA.Tr. 

22.  cRe"^  MnpcMiiT  hrjmiihavos.  iiim  iitg  ntRO'poiî'  vni^eiiitMis.  nTCRC(oia£  CTCpoMne. 

23.  iiqoTTOMGq  (sic)  aviimto  efioA.  Miiacoeic  ncKtiOTTTe  om  iimc».  eTcqnevcOTnq  ne^q  (sic)  ikTi  «atocic 
ucRnoiTTe  CTpcTTRèkAi  MneRpewiv  (sic)  ii^HTq  eTCTiicenie  AinMi^  eTMM&.Tr  MnpcMJiT  MncRCOTO  e^irto 
iieRticç^eviTû)  iiujiipe  ïiMice  imeRCçooTr  mu  neRecooir  2£.eR0k.c  eRtcûo  ecp  çotc  ^HTq  Mnacocic  neRiiOTTe 
oii  iicçooir  TupoT. 

24.  eu|(OTie  3>.e  tcç^ih  otviitj"  mavor  ».TF(a  in'ne>.eu|2c.iTOi5"  es^u  enM&.  eTMMô^u"  atc  hma.  otht  mmor 
TTiM  eTcpc  natoeic  neTimOTTTC  iie>.TA.«>.q  iihtii  CTpeqcoTiiq  CTpc^rTe^oTe  neqpek.ti  MnMiv  CTMMewTr  atc 
ivnOR  TiG  natocic  ncTnnoTTC  nuOTTe  cavoit  cpOR  (sic). 

25.  eReTCvevû  (sic)  cfioAoe».  ^omut  tKVCù  cReaci  Mnç^OMiiT  çii  iieRtriat  ni^MOOigc  eç^pe».!  chmô». 
ÊTcpe  iiacoeic  iieRiioirTC  iidwCOTnq. 


1)  Les  versets  14  et  IG  manquent. 


DE   LA   VERSION   THÉBAINE   DE   l'ÉcRITURE    (AnC.  TeST.).  55 

26.  in"\-  OOMUT  ^ew  ttK&«^  itiAV  nik.1  tTcpe  TeK>4"r^H  n<vcnieHjA.i  epooT  cacn  o«  eçooT  h  c:x^m 
^11  ccooT  H  estti  OTHpcn  H  escii  OTCinepes.  h  e^itit  itH&e^  hiav.  CTcpe  TCK'vyT^H  n&enieH  (xic)  cpoo-r 
&T(D  ncoTOAiOTT  çjw.  HAVA.  CTAVA».&.T("  AvnM.TO  eûoA  Avnacoeic  nCRtiOTTC  nceTr^pi^ne  iitor  J*.n  ncKiyHpe. 

27.  &.Tto  nAcTtiTHC  nivi   ct^h  neKnoA.ic  2s.€  avh  Avcpic  cu}Oon  n&.-^  iimmjvk  ot2».g  uA-rpoc. 

28.  Av^nncèk  ujoavtc  ss-e  npoA\.iic  CKeeiiie  e6o\  Mnpc.vviiT  xnpcq  nnenKenHAVis.  nxe  poMne  eTAVMA,T 
iHTRAi^q  eop«wi  on  ncKnoXic. 

29.  dk-rto  qn«k£in.e  ii<ri  nAcTreiTHC  ct^ii  nennoAic  ctûg  ate  Avn  Mcpic  OT2».e  m.\\  Tt'^RA^pot 
nMJA&K  awTW  nenpocu"AHTOc  ami  Tiop'^e^noc  Avit  T£^Hpew  êtoii  ncRnoAic  nceOTtoAV.  nccci  oceH&c  cpc 
natocic  neRnoTxe  ca\.ot  epoK  ^n  ntROÊmrc  TnpoTr. 

Chap.  XV. 

1.  ç^iTH.  CikUiqe  npoAvnc  CKecipe  noTr^to  ^sicj  e&oA.. 

2.  ATûi  Tivi  Te  -ee  AvncnpoCTeski^Aves.  A\.nï'to  eÊoA  crcxto)  os^g  eûoA.  Av.neTGTirTi^K  epoq  nco&i 
nij*.  nooAM\T  cÊcpoÊ  fsic)  Av.neTO^iTOTrû)R  à^TO)  neivcoii  nneRujivTq  atc  OTTewiyeoeiuj  npcqro)  eûoA  ç^itav. 
nocoeic  neRitoiTTe. 

3.  nujAVAVo   a^e    CRCiyiVTq   MnexeimTè^R  epoq  hgrcoii  a^e  cRcr^to  nA.q  eÊoA.  Av.ïieTeTnTe<R  epoq. 

4.  ace  niicqujwn£  uohtr  ikTi  nGTep  lypoiç^  ace  CTÊe  niujôkate  eqiiA.CAV07r  epoR  iicTi  nc^oeic  neR- 
noTTe  OA\.  TXRôkÇ^  erepe  nacoeic  neRiiOTTC  nôk.TA.A.q  nô>.R  ^n.  OTRA.Tpoc  eTpeRRA-rpoHOAVi  AV.A*.oq. 

5.  çn  OTrcû>TA\.  a^e  eTeTnujA.iic<ûTA\.  «.ce»,  neopooir  A\.n2coeic  neTimoTTe  e^e^pe^  A.irai  eeipe 
nne^na^oAH  TKpoT  tvi^i  e^noR  c^ohh  ava^^oot  eroOTR  Avnooir  ace  iiacoeic  ncRuoTTC  nACA\.OT  epOR  Rc^Te». 
■ee  n.Tekquj&.acc  n.AV.Mek.R. 

6.  «kTto  eRcy  o<vT  eA\.Hce  nnetiçooT  ene^ujoiOT  h.tor  ai^e  ntieRaci  eaccoR  £A*.Hce  ô^to)  eReep  ek.p^a)ii 
eacn.  OTAVHH^e  nç^e^noc  iitor  a».c  ïitieRep  acoeic  (sic)  eactoR. 

7.  epu]<s.n  OTiv  ak.e  nncRCtiHir  u}(one  eqecpajo^  iiohtr  on  OTei  nn.eRTioA.ic  ^av.  uRakO  eTepe 
Tiatoeic  nnoTTe  nàkTA.ivû  ne^R  iviro)  nneRTee  (sic)  neRO^HT  eÊoA  AVAVoq  OTî^e  nneROeacn  tootr  eneRCon 
H  TieTep  trpto^. 

8.  on  OTOTTton  eReoirton  utootr  ne^q  eReav.i  (sic)  tt&.q  eAVHce  AvneTeqn&.ô>,oe  nô.q  Rô^xeiw  ncqorpûjç^ 

9.  "^  OTHR  Ce  epoR  MnpTpe  OTvyjkace  eqo^Hn  ujwne  ça\.  TieROHT  OTUjôvate  n&.nOAMek  eRacto  ava*.oc 
ace  TA\.eç^  iHOA*.Te  npoA^.ne  A^nrto  eÊoA  evcown  a>.e  eooîrn  erpe  neRÊôkA  nonupeTe  eneRCon  eTp  crptoo 
n^TA^.'X  n«kq  e^ivû)  ncjtouj  eope^i   enacoeic  neRnOTTe  eTÊHHTq  nqujwne  nevR  no-s-noT  nnoÊe. 

10.  &.AAeik.  on  ot'y  eRe-\-  n*w6  a.tûj  qn.  OTTTCAVHce  (sic)  CRe-^"  nA.q  avav.hc6  Av.neTeqncik&.o^e  nA.q  a.tû> 
nneRA».R«kO^  noHT  eRnes.-^-  ne^Ê  ace  eTÊe  niujdwace  epe  nacoeic  iieRnoTxe  nôkCA^oir  epOR  on  neRÇÛHTre 
THpOT  «kTto  on  çcoÊ  niAv.  eTCRnewç^i  tootr  epoois'. 

11.  nneqtoacn  x^e^p  ner'i  np(oA\.e  eqe<ypa)Ç^  oa*.  neRRekÇ^  eTÊe  TTe«.i  ô.noR  "joton  ctootr  eTpeRcipe 
A\.niu|«kace  eiacto  avavoc  nô.R  ace  ^n  OTOin  (sicj  eReoTCin  nTOOTR  Av.neRCon  uoiiRe  A\.n  neTp  (Tptoo  oiac.vv. 
neRRôk^. 

12.  eRui^n-^  a».e  n&.R  AvneRCon  n^Êpe>.ioc  eTpeRujonq  h  TÇ&.iÊp<MOC  eqeep  ^avça.A  «ûwr  nco 
npoAMie  on  TA*.eç^  cek.vyÊe  Te  npoAvne  eRcacooirq  eÊoA  ava\.or  eqo  npAv^e. 

13.  eRU]dwn  OTOTq  a^^e  eÊoA  ava\.or  eqo  npA\.oe  nneRRA.«s.Ê  (sic)  a^e  equjOTeiT. 

14.  çii  OT-^  eRe'^'  nis.Ê  A*.iieTeqnek,d>.oe  ne>.q  efioAoïv  neRecooT  «vroi  eÊoA^.sv.  neRCOTO  ekirto  eÊoAon 
TCRÇ^ptûT  ROkTôk  -oe  nT^kqeA^.OT  epoR  ne'i  nacoeic  ïieRnoTTe  eRe-^  n^û. 


56  Fragments 


15.  &.Ta)  CRecp  nAvccire  sscg  hcko  n^M.ç«kA.  ojiv  nHek.ç^  urkmê  ôkTW  «v.  n!2toeic  ncRriOTTC  coxnR 
e6oA.OAV  HAV-A.  CT^Ave^TT  CTfie  nèki  «Te  «^«or  "\"çcii«.  ctootr  CTpcRcipc  Avniu}ev.2£Le. 

IG.    cqujiMiacooc   (fc   it&.R   dcg  "^^ne^ep   neRÊoA.   d^ii   eÊoAacc   «wiAvepiTR   ô^tco   d^iAvepe   hcrhi    ote 

^AVOTn    OA.THR. 

17.  £RC2ci  AvnrtR<\  ROT^WTÊ  AvnGqMCk.is.3ce  oipAv.  T\po  A.T&>  nqep  çav^ôwA.  iiei>.R  ujev  encç^Cwirto  CRceipe 
nevc  RCvTcv  necAvoT  nTeR^A\.o^&.A. 

18.  uneRTpe  notoq  tiujoT  rtiiev^o^pe>.R  cts^iiô^Ékor  gêoA^itootr  ctto  npAvo^e  ace  uTevqep  ÇAv^i^A.  ne^R 
Hco  npoAvne  n«^e  nxa'inowTp  noirpAv  tt&eRe  eqçorp  TepoAvne  ekTtù  nacoeic  neRiioivTe  «iôwCavots*  epoR 
on  otoq  niAV  eTeRnA.ik.ek.Tr. 

lit.  \yepn  A\.ice  iiiAV.  eTOTitevacnooT  nivR  ^n  neReoooT  h  o\\  ucrccoot  hçoott  a^e  eReTÊÛOT 
Avnacoeic  neRnOTTe  tineRcp  çtocj  om.  neRAVik^e  nujepn  Avice  nneRecooTT-. 

20.  ek.A.Aek  eReoTOAveq  avïiavto  eÉoA  A^nococic  neRiiOTTe  onm  poAv.ne  poA\.ne  çav  nAvek.  eTeqnekCOTnq 
nevq  ïio'i  nacoeic  neRiiOTTC  nTOR  avk  ncv  neRHi  ots^c  nneRçcocoRe  Avnvyepn  Avice  niteRecooT. 

21.  cujtone  2s,e  epc  OTracÊiti  oitocuq  OTcr'ikAee  ne  h  ovûAAee  ne  h  (TeAekdkT  uacÊiti  cqçooTT  ttive- 
RCke^q  n^HciA.  Av.n2coe!C  neRtioirTC. 

22.  ek.AAck  eReoTOAveq  nTOq  on  ncRnoAic  neacckO^Av  f-iic)  CTnAVAvevR  Avn  neTTÉÊms"  tTeOTfOAV  otaoT 
oi  nCki  n-oe  noTifooc  eTrOTûiAV  avavoc  h  oviottA  (sic). 

23.  nAnn  2s.e  necnoq  nneROiroAvÊ  eRenekOrq  î^e  eacAV  nRJs.^  n^e  nOTTAvooT. 

Chap.  XVI. 

1.  eRCOCkpeo^  a^^e  eneûoT  nûppe  eReeipc  Av.nnek.C3(^ek  Avnscoeic  neRnoivTe  ace  ç^p&.i  oav  niefioT 
iiÊppe  HTevRei  cêoAoa».  nRe^o^  nRHAve  n^nxq. 

2.  eReujwwT  A\.nnekC3(;*.  Avnacoeic  neRuoiTTe  on  ecooTS"  Avn  ^u  e^ooT  oav  nAvek  exepe  nacoeic 
neRnoTS'Te  nckCOTnq  ndkq  eTpeiTTekirc  neqpek.n  ^av  nAvek   eTAVAvekir. 

3.  nneRO-5"eAV  i\.«^ek.Ê  oiroeiR  avavoroc  acnTc^TCTnei  efioAçAV.  nRi\o  URHAve  çn  o^ujTOpTp  aceRôkC 
eTeTneep  ootto  oav  np  nAveeire  A\.neoooTr  nTCkTexnei  eÊoAoAv  nRdkÇ^nRHAve  nne^oOT  Tupoir  A\.neTnû>neç. 

4.  nn.e-6-ik.Ê  vytone  nnek0^pek.R  on  neRTOU}  THpoT  ncckUjq  noooT  evTa»  nneq«kq  ujcuacn  enev^OT 
eûoAçn  nèkq  n».i  6TeRnckUj&.ôkTOTr  Av.nnoTr  npoTOe  Avniyopn  nooov  Avnnek.T  norooTre. 

5.  nneRtyAvCOAV.  ciycotoT  MnnekC^A.  on  OTei  nneRnoAic  ndki  exepe  nacoeic  neRnOT^TC  nekT«kek-y  ne<R. 

6.  *k.AAek  OAV  nAVd.  exepe  nacoeic  neRnoTTe  n^kCornq  na-R  eTpeirTekire  neqpekn  n^HTq  eRnekU}towT 
AvnnekCX*^  oa^  "■'**^  eTAV.AVôkiv  Avnnoiv  h  Av.nnes.T'  npotroe  AvnotoTn  Avnpn  AvncOToeiu}  nr^Rei  eÊoA 
noHTq  ÇAV  nROkO^  nRH.w.e. 

7.  «kTto  eReni^e  (sic)  nv^arùna'  nx^oircoAV  çav  nAV<s.  eTeRnA.coTnq  ncTi  nacoeic  neRnoTxe. 
8 — 15.  Lacune. 

16.  lyoAvnT  noToeiuî  on  TcpoAvne  epe  çoottt  niAv.  nTc^R  &.oepdkTOTr  MneRAVTO  (sic)  efioA  Avnacocic 
nRnou-Te  oav  nAViv  erRn^coTnq  (sic)  nek.q  no'i  nacoeic  ncRnOTTe  oav  nAva.  (sic)  nniv«^ek.6  ek.Tû>  niy&. 
(ivn)c«k^q  Avn  nujdk  (n'iCRHnonn^iek  nneR^kÇepft-TR  AvneAVTO  eûoA  Avnacoeic  neRnoTTC  eRUjOTCiT. 

17.  noTTCk  noTôk  RCkTdk  nCOAV.  UTeqCiac  RC^Tes.  necAvou-  Avnacoeic  nennoT^TC  nTA.qTek&.q  n<vR. 

18.  nexnq^  o*.n  (sic)  Avn  npeqctoR  OHTTHTTTn  on  tccêûi  eRGRSk^MCTes.  avav.oot  eacwR  çji  neR- 
noAic  THpoTT  n«k.i  exepe  nacoeic  neRAvoTTC  nek.Tô>ôk-r  ndkR  RA.Tik  '\>tAh  e>.T(à  iLir-j  oek.n  cnAe^oc  çn 
OTTÇAn  AVAve. 


DE   LA  VERSION   THÉBAINE   DE   L'ÉcRITURE   (ANC.  TeST.).  57 

19.  iiiteT<rcejw.e  cnoi^n  nncToti^o  OTra^c  nitcTr^cj  s^^copon  iia^ojpoji  t'^vp  uj^ttcom.  uit(!!&.A  imccv- 

20.  ej\e-^  ÇTHH  cp  oe^n  on  otmê  atCRikC  CTemetonç  e^irto  nTCTiifitoR  cç^oth  iiTCTURAuponOMCi  AvnRewo 
n*ki  CTcpe  natocic  neRiiOT^TC  ne».T«k«kq  ne^R  R&.Ti\.  c\>tÀh  e^iroi  eTCRpinc  AvnXe^oc  ç^ii  OT^e^n  M.M.e^. 

21.  niteRTwa'e  ii«wR  no^reieç^  u}Hn  çji  vy"»^  m-*^  ÇjJvta^.  n^iici<vCTnpioiï  Mnstotic  neRUOTxe. 

22.  iineRTdkJAio   ne^R    qi    wà^i    tiit(cR)TekÇO    epekxq  fuirj   iaotocit   na^i    iiTdw'4A\.ecTû)OT   «kTi    nocoeic 
neRitOTPTe. 

Chap.  XVIL 

1.  nneK^6)ù>T  M.M.à^<^  natoeic  ncRnOTTTe  nou'AvekCe  h  otgcoot  tpe  OTatèivi  ujoon  ii^HTq  uje^otc 
KïM.  MnottKpon  çit  ÊûiTe  ne  jiA.nac.ocic  ncRtioiTTC 


LIVRE  DE  JOSUE. 

Chap.  V. 

10 Ckvaj    «k.TCipc  M nnôkC ;)(;&.  no"!   nujHpc   AvniHA  on  cott  jiv.nTek^Te  MncûoT  jA.nn&.T 

npoT^c  f^n  nciv  nMnÇûiTn  (sic)  ç^m.  ncRpo  j^niopa^ei^niic  qn  TCtou|e. 

11.  i^TOTCùM.  MnccoTTO  cÊoA  OM.  nRôwÇ^  non  à^^à^d  nociR  n6ppe. 

12.  &.ir(o  cç^poki  OM.  nciçooTV  eiw^ojasin  nefi  nM^knniv  nccoT^toj*.  cêoA^m  nccoTO  A\.T\RekÇ^  6<tp(ù  ncMn 
jA.&nn«k  lyoon  nnujnpc  a^ttihA.. 

Chap.  X. 

39.  . liccRcppo. 

40.  i^TS'Oi  IHCOT5"  &.qnôkTekCcc  Jrt.nRekÇ^  THpcj  nd^opinn  uRivo^  cracoce  otoç^  rrô^ç^  jivncjA.nT  j«.n  iTRek.ç^ 
nTCtoUjC  ïTRôkO  GTon  TMHTC  Ck^Tûi  T&.CHa..to^  M.n.  ncccpûiOT  j«.nOTrRèk  AûkikTr  cnevçoT  noKTOT  cevqovDceki 
A.TF(a  nRdk  niM  cirn  niÊc  nconç^  h^htoit  &.TrqoTOTr  cÊoA.  rô^tô^  «^c  HTeswqçton  0.(^1  nacocic  nnoirTC. 

41.  ^j^l^.  ç^pcki  CRivTHC  Ê&pnH  u|ô>.  ç^p&^i  GT:'«k'jek  TIR^^ç^  THpq  nfocon  uiis.  ç^p&.i  ci^ôwÊevfon. 

42.  ncpaiou*  THpOT  JA.n  ncTRe^ç^  ev.  ihcot  atiTOir  (n)côk  ncvcpHT  ace  nacocic  nnoTTC  ncqAt.iigc 
cacM.  hihA. 

Chap.  XL 

1.  nTcpcqcûJTA\.  2k.c  niTi  d^fiic  nppo  n&ccop  «>.q3c00T  cpd>.Tq  niûiûe>,û  nppo  AVM&ppon  e^TOi  cpe^Tq 
Av.nppo  no-5'JA.oton  ô.irû>  cpô^Tq  M.nppo  nciç\). 

2.  ôkTto    cpskTOTT   nncptoOT   CT0&.Tn    Tnofy   ncia^ton   cç^pe^i    CTopinn   nRev^o    cxacocc    e^TOi  co^pe^i 

Cdkp&Êdk     TCTJA^njA^TO     cfioA     n^CnCpC«^     «.TCO     CÇ^pe^I     CTCCOUJC     A\.nRewÇ^    GTÇn     TAV.HTC     &.-raj     C^piM     C'^A- 

n&.(c)nT£op. 

3.  iKTiù  co^pe».!  enew  TnApçdwAidk  nnc;)(;ô.nèknôkioc  acin  A^.AV.dk  nujc<  e^Tto  co^pa».!  cnô>.  TRcnes.po^fvAiew 
nne^M.opp&.ioc    J«.n    nc^icpccevioc    M.n   nCT^e>.!OC    evivûi    neicÊOTCAioc   ncTO-vv.  htoot  ôwTtûj  nc;)(^CTTdi.ioc 

ndkl    CTOn    TCpHMOC    ^A\.    HTOOT    CÇ^pd^I    GJ*.A.CC;XIGAV.. 

4.  «kirto   UTOOT  ôkTci    cÊo?V.  Avn  nc^RcppaiOT  nAVJA.«kT  c^ouj  n«c  Avnujton  «&.?V.ekCC&.  çn  TCTek.u|H 

ç^en  ^TOitop  M.\i  ocn  çô^pAviv  ene^ujûiOT  GA\.e<Tc. 

Recueil,  VIII.  8 


58 


Fkagments 


5.  A.-ya)   «kTCtooTO^  eoOTU   ns^i    jieipwOTP   THpoT  on   ntirepHTr  e^Tei    £2tAv   iitoot  Av.Mi\ppû>ii  (e)p 

HOA.TAVOC    AV.tl    HIhA. 

6.  i).Tùi  nacoeic  neacA-q  iiihcot  ace  .svnpp  ooxe  ohtot  eûo'\c!c.c  nciiie^Tr  npdkCTe  •^nivnôkpivSi.iak.OTr 
MM.ootr  CTtyoTu  oiOH  j«.nm\  ivtor  Ds.e  ivcTOTCotop  ÛA.  neivRcoûo^  ôkirto  ne^rçe^pAVA.  CRcpoHOOT  ^n  OTCe^TC. 

7.  CkTO)  iHCOT  ô^qci  jrt.iv  nAevoc  THpq  npcqAV.iuje  cç^p<M  eas-oiOTr  o«i  oiriycnc  eacM.  nM.ooTj*  A\.AV.ôkp- 
pwn   «kqntoT   eope>.i   eaccooT  o^n 

Chap.  XIV. 

1.  «wtrco  iiev.1  ocoOT  n£nTev.TrRAHpott.OAV.G!  on  nujHpe  ja.tiihA.  oav.  «Rd^o^  n;)(^A.ndk.e!kn  nè>.!  nTa^q-^  rAh- 
ponoAv.ei  nôwTT  niTi  eAeô.5&.p  uothhû  A.Taj  ihcot  nujnpe  n».TrH  (xicj  evTfaJ  n&.p;x;'^"  n.<A..sv.nT£jWT  \\.n.e.- 
'^t\h  nnvynpc  avuihA. 

2.  R&.T&.  ntTrRA.Hpoc  «vTrRA.HponoAV.ei  ra.ta.  ^£  nTô.  nacoeic  OTCOccvonc  on  t<5'i3C-  avavwtchc 
n.TÊ'vyiTC  .wt^TrAn  fi>.Tto  Tevek.uje  avv^tAh  atn  AvneRpo  .\vTiiopsï.^A.nHC. 

3.  cvTto  nAe^eiTHC  .svneq-^-  RAHponoA\.Gi   nèk^r  opû>^i  noHTOir. 

4.  eûoAace  nujHpt  nicocH'^  cto  jkV.'^TAH  cnTC  .\vek.ncvCCH  fsicj  Avn  e^pe^iAV  e^Tcto  Avnou"^  jA.epoc 
nèkTT  OA\.    nRik.0^  ô-AAô.    oav.  noAic  eTpe^oira)©^  fsicj  noHTOir  e^Tcto  ncTTRectoujc  cthh  cptoou^  M.n.  ne^TTÛ- 

UOOTC. 

5.  Re>.TA  «c  nTcy.  nacoeic  ocon  CTOOTq  av-nvco^chc  t<m  tg  «g  nTivrrA,e>.CAV  fsicj  n<ri  niyHpe  avtiihA. 
ek.Tto  ôk^TTicu}  nR&.o^  eactooT  on  OTcrcnK. 

G.  ôvirto  nujHpe  niOT2>.es.  «vtt-^-  neT^oiroei  gihcot  ^n  x:'evA^is.Aô.  ô^ttùi  n£2ccv.q  ne^q  ncTi  ^evAtè 
nu}Hpe  niei^cunK  nr'enejA.ioc  cqacoi  avmoc  atc  rtor  Rcoo^n  av.tiu|ô>.2C-ê  ints.  natoeic  îscooq  avavwtchc 
npojAvc  AvnnoTPTe  ctûhht  çn  r&.thc  nxe  ÊJvpnn. 

7.  nei  o^n  ç^Ave  ^^ivp  npo.\v.n6  nTepeqcsc-OOTT  \\ar\  Av.to-ycHC  no^AV-ÇCvA  AvnnOTs^Te  efioA^n  Rek2».HC 
nre  Êd^pnH  tAveujT  nR&o^  ev^pw  cvitèvI'o  epoq  noT^ivatc  RevTev  neqç^HT. 

8.  nevCRHT  2s.e  nTô-Tei  eopivi  n.vv..svèki  evyneujc  rçi^ht  aviiAô^oc  evnoR  as.£  ^MTe^e^T  AVù^T&.d.T  eTp«v- 
ovdkOT  ne*.  ïiacoeic  ne^noTTG. 

9.  t<Tùi  Avco^CHC  A.qûjpR  AviiGoooT  GTAVAvevT  eqacco  avavoc  2cg  nR«!k.ç^  nT«vRÛ<oR  GOOTn  Gpoq  (ne^)- 
ujcone  n&.R  in^RAHpoc  >v.n  nGRUjnpG  lyck.  GnGO^  GÊoAacG  evRTevcvR    CTpeROTTô^OR  ncev  natOGic  ncnnoirTC. 

10.  à^Tùi  TGnOT  iiatOGic  evqcôvnOTujT  RC».Ti\  «^e  nTi^qatooc  tavgo  oavgth  npoAvnG  tg  Tes.i  atin 
jA.nGOOOT  nTA.  nacoGic  as-W   Av.nGi    ujo-acG    gavcdtchc  i\Tra)  ô.qAvoou}G  nce».  hihA  on  TtpHAVoc  TGnoT  o'g 

IC^HHTG    "Von    qTOOTT    naSLOTTtOTG    AV.n    '^^G    npOAVnG    ^«v    ^OTTn    GnOOTT. 

11.  CkTTOi)  OTn<yoAV  OTn  M.M.Oi  R«k.Tdw  ncOTOGiiy  nujopn  nT&.qac^oo'yT  nCi  avûitchc 


Chap.  XVII. 

1.  is.-T(a  evcujconG  /^sicj  nCi  nTOUj  nTG^^xAn  nnujHpG  AV.AVownA.ccH  GÛoAacG  nevi  ne  niypn  ava^icg 
niûiCHC^  Avev^jp  2s.G  nujpn  avavicg  AVAvevnivccH  ivgkot  n^'ô^AiN.ùwrv  ncTpcoAVG  ï^A.p  nG  npcqAviujG  ^av  nue^ç 
nxTek.?V.«i>.ôwa».  evTco  ^av  nR*kO  HTÊ*».c<s.n. 

2.  A.T'ûj  ivTujwne  nc'i  nvynpG  AVAve>.ncvCCH  nuvytoacn  rô«.t*.  ncTa^HAVoc  nnvynpG  nncôkir  à^-y(a  nu|HpG 
n5C6AG;)(;  evrco  nujHpe  ncpinA.  à^TOi  nvynpG  jvcg;)(^gav  cvTto  nujnpc  ncoTAve^piAV  evTOi  nvynpG  no'^Gp 
nA.1  ne  nujHpG  noooTT  rc^tô.  nGTa>.HAVoc. 


DE   LA  VERSION   THÉBAINE    DE   L'ÉcRITUliE    (AnC.  TeST.).  59 

3.  «kTTW  ccvAnCk^A  nu)itp£  uo(|)ep  «ve  miv  vyiipc  ujoon  ivA.q  jvc<v  oc«i  vyeepe  iicçiMC  is.T(ù  iie^i   ive 

4.  ATTO)     «A.!     Ô^Tik^CpekTOTT     A\.HA\.TO      CÛoA     UcA.C&.'jekp      IlOTHHÛ     is.-y(a     AV.HA\.TO     cfioA.     IlIHCOir     ôlTOJ 

AVHMTO  cfioA  iiiicv.p;)(;û)iv  JA.nA.evoc  eTDco)  avmoc  2tc  iuiotttc  «vqoTTCÇcikÇnc  efioA^iTOOTq  M.M.<aTCHC.  ç.\ 
xiis.n.  itOTRÀnpoiiOMiew  0^11  TAviiTC  n(n£)iicitHTï*  evTTto  (K)ôkTek  iio^e^ccikÇiie  avi\c!c.O£ic  fvî("^  iidkTT  iiotvrAh- 
ponoAviJk  <^\.  neciiinr  AvncTeicùT. 

5.  eKTTûJ  ncTTTOuj  ikqujtoue  acin  iteiwCCôw  dkivai  Tccovyc  «lAiva^eÊ  e6oA.ç^Jw.  hrô^ç^  «iï^ôkA.dkdw2>-  ne^i  ct^m. 
ncKpo  j«.niopi>^evu!ic. 

6.  cûoA.Dce  nTôwTTRAHpOiT  jiOTKAnpoc  ^n  tavht£  miCTrciiHTT  HHe^ç^  a».£  m:'&.Aôkà.2k.  dwqiycone  uituyHpe 

A\.M.«wliekCCI{    n£ïlTi\TCU}(02Cn. 

7.  dwirujtone   ncj'i    nTOuj    iiii^Hp£    AVAVô..in)kCCH    &.Tri>>.dkn  re^i    £TAvn^toT£    £6o\  iionek.»   d^Tto  cc&hk 
£Ç^p&i    £ativ  jiTOiy  iiu\AV.£ni  A.Trto  eopeki   £icvchê  A.Trû)  eacii  tiittch  ii^ik6£^£. 

8.  c«ie<ui(on£  AVjA.ik!i*.ccH  CV.TÛJ  ^ek.^G^£c  o^iscji  jiTOvy  A\.Av«knek.ccH  nnvyHp£  nG^^ipe^i^v. 

9.  ôkTJ'CO     llTOVa     C£«lô>.£I     £Ç^pôkI     €2tM     Uldw     lll(Res.)pôwllû>.     £n£AVJl(T)     £2CAV     Hlôk      !lô>,pA.HA     IIUJIIT     fsic) 
Tep£AMIl«OC    nilU|Hp£    n£'^pJVIAV    £q^lV  TAV.HT£    tVTnoAlC    AV^AVÛkltèkCCH    £n£AVÇ^JT  £Ç^pô.I    en£;)(^I AVei>.ppOC  ôwTTCO 

neq€i  cÊoA.  £qn0kU)(on£  £T£  «^a.\cv.ccôw  t£. 

10.  atiji  Mn£A\.nT  n€(^pik.iM.  ^mto)  £2cav  n£A\.^iT  AVAv.dkitekCCH  à^TTta  T£  ««k.A&.ccev  iiTOC  TeTiiis.uja>n£ 
niK-y  n.TO«}  ôkTrto  c£ïiô.Ç(on  e^ottu  £!i\CHp  £n£MÇ^iT  eviroi)  icc^^ô^p  acin  jw.jw.«k  iivydw. 

11.  ewTO)   AveiviveskCCH    €q£iycon£   q».  iecv.5(^e<p  A.TVto  o«i  en.CHp6A.s*cekH  m.ii  ïi£TrR£TJA£  ôwTco  iieto^hç^ 

^n    3^(0p    AV-tl    tl£CR£(T)jA.£    (ekTr)û)    nOTTll    nujOAVT    {M.M.iK)^lTeK    M.{n    n£)CR£TAV€. 

12.  A».noTï'£uji3'AV(3'OA\.  ud"!   jiujHpc  ^AV-ôkiiô^ccH    eqoiTe   £ÊoÀ  uii£inoÀic   THpoTT  A-iPOi  neuj&.q£i  Ji<yi 
ne3(;dknd>.nA.ioc  eOTs-toç^  ç^v  nRA.ç^. 

13.  ôwirûj  A.ciyû)n£  £ÛoA2£.£  ô.  tiu]Hp£  AvniHÀ  o'mo'oav.  ô.TrTtooTvn  fiacii  u£;)(;A.n.ÔLiiekioc  <vTr«^ÊÛiooi5" 
çn  ou*qcoT£  a».£  jivnoTrqoTOir  £Êo?V.. 

14.  IlU}Hp£    î^£    !IIÛ1CHC|)    Ô.TS'ôkÇ^epôkTOTJ*    GJHCOIT    n£2cevîr    Hô.q    DCG    eTÊC    OTT    OTR^HpOC    nOTVOJT   n£T- 

u|Oon  «.&.II  «>.uoR  a^£  OTA&.OC  £qou}  £TUjoon  nen.ii  e^ira)  ntiOTrT£  cvqcAVOTr  £pon. 

15.  n£2ce  iHCOTP  iio>.Tr  2£.£  utr  ottAc^oc  £q(ouj  êwr  £op6.i  €nA\.ek  KujHti  iicTÛÊoq  nôkR  eu|2£.£  rtooip 

n£C^pd>.IM.    O'ûJOir    AVMOR. 

16.  n£2côkTr    n&.q  ace  i\qpes.u}Tjv  A.11  nc^i   iitoot  iv£f^pd..iAV.  ivirto  ^£i\   çroxo  (sic)  £TVCOTn  ô^tto)  ot- 
îxen.in£   £n.ôkUjcoq    C£ujoon   Avne^ôkneviiA.ioc    n£TOTrHÇ^  oii    ûd.i^Cô.u   hktfm   çn   neCTAve  çav  nie».  avrihA. 

17.  «kirOJ    IHCOTS*    n£2CJS.q    niV^Hp£    IIICOCH^  £UJ2C.e  UTR  OTtAôwOC    £qO^    Ô^TÛI  OTIlTiiwR    AVAV.dk TT  ItOTmOCf 

no'OM  n.ii£  OTTRÀHpoc  noirtoT  u](oiie  ue^R. 

18.  dwirta  eR£T£iÊoq  tiu](on  £pOR  exToa  £RiyA.nqt>jT£  eÊoA  Mii£2(^ôkiiôwivd>.ioe  on  ç^En  çrtowp  ettcotu 
ceou]  ç'ôkp  ne^q  ktor  K:'&.p  rs'ja.o'oav  nço^ro  epoq. 

Chap.  XVIII. 

1.  ATTûi  TCTTnA.r'Cûi^H  THpc  nniyHp£  jAniHÀ  es.Trca>OTrç^  £90Trn  £chA.oi)  ô^ircAMne  ^(av)  nA\.(ew)  £TAVAVôkT5* 

KTCRHItH    AV(nA\.ôwp)TTrpiOn    (gh)2C.0£JC    A^TOi    llRdkÇ 


8* 


60  Fragments 


Chap.  XXIV. 

29 TH)poTr  une  npecÊTTTepoc  rt&.i  nT^wTpeipe  MnCTOTOciu}  M.n.  ihc  fsicj  «ktr<o  itRCOTe 

nTek^TUôk.-T  CrtCOÊHTTC  THpoT  jA-nacOÊic  ne^i  nTe^qôkakT  M.n.  ninA. 

30.  &.Traj  «kCUjtonc  j«.i«ic«k  iteçoo^r  eTjA.A\.ev-ir  &.qM07r  ikt"!  ihc  n^Hpc  «makTTHH  nç^M.ç«k\  Mnacocic 
cqçn  uje  M.n.  m-htc,  npoA^ne. 

31.  d^Tfà     iS.-TTOM.Cq    Çlt    tlTOUJ    AVÏIGqRA.HpOC    Ç^rt    «^d>.MnivCôk5(;«kp    ÇAV.    IITOOT    HC'^pôwIAV.    nCd».    nCMÇ^IT 

AvnTOOT  nT^&^A.e>.d..a..  a^TOi  &.-tr<o  o^k^THq  cm.  neM.^&.&.T  titTo.TTOM.cq  ii^HTq  nncHqe  MneTpev  iiTik.ircûûe 
tiOHTOT  nnu}HpG  mhihA  qn  x^evAx'e^Aek  tvTcpcqnTOT  eÊoAon  rkmc  ues.Tdk  «c  iiTSk.  ixacocic  qcùn.  ctootot 

*>.Tû)    CCOM    nMdk.    eTMMdkT    Uje^O^pekt    CTIOOTV    ItÇOOT. 

32.  evTto  nHcec  iticocnr^  eiwTcnTOv  cope^i  h.o'i  nujHpe  MniHÀ  cÊoAç^ti  hhmc  A.Tfa>  ôkTTOMCO-r  ç^ti 
cicj'iMôk  (sicj  çn  TMcpic  htccoujc  t«k.i  nTA.qTOOTrc  tKTi  le^Rtofi  htootot  nn«vMopp<vioc  kctothç^  ^m 
nue^ç^  nCKTiMA.  ^e>.  ujC  nç^iciû  hccoot  «k^-yto  a«.qTev.&.c  uitocHr^  ^n  ottto  nRAHponOA\.i<!k. 

33.  &.TCO  «kcvatoiic  Mnncôk  ne^^i  eAcdw^d^p  nujnpc  Mev.&.ptoit  n<vp;)(^icpcTC  e^q^vo-r  ôwtw  e^TTOMcq 
qn  v^à^de^ts.^  nari  ujinccc  ncqujHpe  tô^i  itTekqTA.ôkC  itôwq  oav  htoott  tie';\)p«kiM  cm.  nc^ooT  CTMMawT 
AT3C.I  it<ri  nujHpe  MnicpeikHTV.  iiTRificûToc  MnnoirTe  A.irRû)Te  nMMA,c  ç^pe>^i  ii^htott  ô^T^ia  c^incec  e^q^ci 
HTMnTOTTHHÛ  HMèw  eAe&.3«kp  (sic)  TTcqcitoT  ^ivnTqMOiT  ewTûi  «wTPTOMCq  çn  ^è>,fi«wakp  nTc  neqRAÇ^  nu}Hpc 
î^c  MniHÀ  «.TPÛtoR  nOTTôk  noTôk  MMOOTT  cç^pôki  encqMô».  t^TOi  eç^pe«.i  CTcirnoAic. 


LIVRE  DES  JUGES. 

Chap.  I. 

10 ak.qfi(OR  ccr^cp  a.t(û  a. iviyo accrut  nceci    Mit   &.^iM&.«kît  Mn  «^oAmci  ncacno  nerta^R. 

11.  d>.TrnûJûJiie  e6oA.^M  nMCk  ctmmô^tt  cpdwTOT  nucTOTHO^  ow  a>.ew6HC  npekit  2k.c  nTen.6ip  niyopn 
ncTPMOivTe  epoc  ace  RôkpidkCO'^xSkp  ctc  tcwI  tc  troAic  nnecç^M. 

12.  à^T(a  neote  ^èk.A.e6  oce  neTnôkT\ô>,Te>.cce  tiTnoAic  nnec^ivi  nqaciTC  qitA.-^  n«kq  nnec^aw  T&.ujeepe 
CTpecuîcone  «èk.q  ncoiMC. 

13.  a^Tto  x50^fotiiHA  najHpe  in^cncc  ncon  n^^^AcÊ  hroti  epoq  e^q^ci  hthoAic  &.Tto  ^&.A.e6 
«wq-^  itô^q  ivTequ}cepc  CTpccujfone  nô^q  ncç^iMe. 

14.  ek.cu|a)ne  a^e  eciiHir  efioA  dwqTWÊc  mmoc  eTpece^iTei  nOTCûiiye  uTOOTq  MneceiWT  a.t(o 
^vCRpMpAv  &.C2C!  ujRôvR  eÊoA  ccç^iacM  nqd>.i  iieskÇÊ  ace  tiTo.RT&.ik.T  enR&.ç^  Mnpnc  eRe-\-  iievi  nOTrctoTC 
MMOOTï"  ATû)  •^hJKçlÙ  Aq'^"  ne..c  RevTik,  TiecoHT  noTrctoTC  nneTococc  &.Ta)  otc(otc  nneT«^Ê6iHT. 

16.  T\TOOTr  Mit  itcTHn  epoq  d>.Tûi  ^m  ncik.  MniiiÛT  e^Tto  itujHpe  jti<o&.Ê  nRinn&^ioc  ôkTûi  n^OM. 
MMûjTj'CHC  ivTrei  eopis.1  q\\.  Tno?V.ic  nner\)oini5  Mit  tt^Hpe  nioira^e>.  eÊoA  eTepwMOC  TCTe  MnpHC  niOTak.&. 
TCTÇii  TCÇ^iH  jtei  enecHT  n&.pdka..  «wtottûiç^  Mit  TtAe^oc  Mne^Mô^ÀHR. 

17.  d^TTCo  iOTra..ek.c  ôkqÊûjR  Mit  ciTMecoit  neqcoii  ek^otOTÛ  A\.Txe^ôk\tdkites.ioc  neTOTHÇ^  ç^it  cec^eR 
A.TÊOTC  cfioA.  &.vfv«.e  n&.He>.^eMe<  e^Tto  ô.vMO-rTC  enpA.it  itTnoAic  ate  Ait^eeMev. 

18.  iKTbi  iOT2^A.c  MneqRÀHpoiiOMei  uia^a  OTî>^e  ueCTOuj  OTa.e  AcAwit. 

19.  ATW  I12C.OGIC  itequioon  Mit  iot!>^a  e^qR^npoiiOMCi  AtuTOOT  oce  Mtto-reujtJ'Mff'OM  CRA.HpoitOMei 
niteTOiTHÇ^  ÇM.   iieiA   ace  ç^pH;)(^AÛ    ACTOipîsc.  ite>.u"  efeoÀ  atoi  itcu-ujocn  itAU"  ikti  çii  ^&pM&  M.neitine. 


DE   LA  VERSION   THÉBAINE    DE   L'ÉcRITDEE    (AnC.  TeST.).  61 


«.IH  nj«.ft.  €TAVAv.e>>-r  TujO-^v^Te  avttoAic  iiuujupe  iteue^K,  a-ttûotoiv  cÊOtV. 

21-2G.  Lacune. 

27 weTOTHO    oii   ÊekA^K    otîs^c    iictrûitc  cpoc  OTra^c  neCTA\.e  oxa^c  hêtotthç  q\\ 

I&A.&&.AV   OT2i^c    iiGTHtoTC    cpoc   OTCS.C   ii£CTA\.£  ekTOj  ivqevp;>çei  iKTi  nc;)(;cknA.ncvioc  eOTrcoç^  çav  nciKô^ç^. 

28.  &cu)b>ne  2».c  uTcpc  niiiA  Cja.o'oj.v  *.-qnaj  AVTie^evnek.ioc  fsicj  CTpcq-^-  c\)opoc  A.Tra)  oit  OTqci 
j*.neqq6iTq  jAAveiwT. 

29.  e^Tta  cc^pa-iAV.  Avncqqei  avmcviv  A\.ne;x!^'^*'"*^'o<^  iictottiio^  oii  T^&.5cp  a.AAa.  nG3(;ekii«kJiA.ioc 
a^qo-Ttoo  ÇK  xeqMHTC  ^n  t^e^^ep  «^quiwnc  eq-x  '^opoc. 

30.  A.7PÛ3  '^fvûoTrAûm  JA^ncq-jci  av.ava.t  iiueTO-rnç^  oii  Rca^ptou  OTas.e  neTOT^HÇ^  ^it  AevAv^v  ô^ttod 
ne^cckHdkioc  (sicj  is.qoirûjç^  q\\.  TeqMKTC  ivqiywnG  ii<ri  nc^ekiiakiie^ioc  feq'V  c^opoc  n.e<^. 

31.  A.Tto  JîkCHp  Av.neqq£i  jiVAV«>.7r  tiivcTOTTHÇ^  oti  ce^v.y^oi^d^  dkA.A«>.  «kqujwne  eq-^-  ç^opoc  ne^q  a^ts^oj 
neTOiTHÇ^  çn  as-wp  ja.h  neTOiTHÇ^  çk  ciak-ton  A.Tra>  iictottho^  on  a^ôwAcwe  mu  is.c.yiis.11  dwivto  3(^cc^pen.it  jw.11 

32.  ewTO)  ikCHp  A.qOTVfoç^  q\\  TA\.HTe  Av.ne^«>.iievKekioc  neToiTHÇ^  oa\.  nue^ç^  cêoAqcg  .w.neqeiytj'AV- 
a'OM.  cqeiTq  MA^e^ir  «v^rto  <\.qu|Wi\e  eq-^  «\>opoc  n&^q. 

33.  is.Tiù  ncç|)«^dkAiAV.  j.vneqqei  AVAVis.Tr  ivneTOTTHç^  mi  ÊG^CA.AVTrc  ot2».c  nCTOTPHÇ  ç^n  êô^i^ôwIavc^ 
dkTvoj  mn\  e^qoTrajo  on  TAVHTe  jA.ne;^!*'"^'^"*^'**'^  nGTOi'HO  oav  nRô^ç^  kêtothç^  :x.6  çiv  6e«^cekM.Trc  AVii 
fi«ki«^ekiAve«-  ô.TUîajne  ctt-j  <:\)opoc  ««vt. 

34.  e^TTO)   nes.Avopp«s,ioc   &.q«^j.vRC    iiujupe  ns^A.»  co^pô.i   enrooTs^  GÊoAacc  AVTiOTRd>.d>.T"  ee  (sic)  cne- 

CHT    mis.. 

35.  e>.-Taj  n«kAvopp&.ioc  «>.q2cwiiT  eoToio^  ghtoott  tTO  itÊeAocc  h  i\eT2£^&.2fi.€o  ntTepe  «le^pg  itOHTq 
MU  tvÊdwU]op  «v-ro)  ÇAV  iTAVirpcuvcoivH  OAV  nTOOTT  ïiAVAvypciiiH  çji  ccAêiïi  (sic)  dwivûj  TcTiat  Avnni  niwcecj» 
&CQjf>ou|  €2CAV  ndkAvoppd>.ioc  &.quj(one  eq-^-  c^opoc  n&.q. 

36.  «kTûj  HTOUj  Avnok.jA.oppcs.ioc  e«.q<j'û>nG  acm  TôkivôkÉics.cic  ivessRpdwÊiii  aci»  TnGTpev  eç^pev.i. 

Chap.  il 

1.  eviro  TTdki^i^eAoc  Aviracoeic  eç^pe^i  ç^ii  x^&.At'A.A  eo^pe».!  GnAvew  AvnpiAvc  evTto  eop^vi  cûe>.i^HA 
neat*.q  iitiu]Hpe  avrihA  eqacoi  avavoc  rcvit  2ce  nô^i  iiCTcpe  nacoeic  atco  avavoott  ace  ô.in  thtttiv  eopevi 
<^i  RHAVC  es.Tr6i>  Aiaci  thtttii  eooTii  cnRe^o  neiiT«s.itopR  ivivGTsteioTe  eTÛHHTq  CTpôwTesivq  rhtiv  cvTroj 
A.12C.OOC  iiHTti  ace  K-YivA.qei  AVAvew  0.1V  ïV^ii«s.ac.co(op£  es.n  eÊoA  RTô.as.idw^HRH  êtiiavavhtïv  ly*.  eiieo. 

2.  ôsTCD  iiTcoTiv  mveTiiCAvn  as-iev^^HRH  aviv  ivtTOAVooc  oiacAV  nciRA.©^  oxsï^e  iieTrnoiTTG  iiiieTiiOTVOivyT 
i\«kir  CkAAis.  iveTi^A^nTon  eTCTives.OToa'noTS'  ek.vûj  iiCT^TTCidkCTHpiojt  CTeTivckvypujojpoTr  A.7ra>  avuctivccotav 
itcôw  ndkO^pooT  cvTto  cÊoAacG  iksi  ô-TeTiid^iw. 

3.  JV.UOR  ç^co  iv'^^nôwOTWç^  osii  gtoot  cncjcûivG  gêoA  avtiA*.oc  iiGivT&.iacooc  GTÛiiHTq  eivoacq  efioA 
tv^rtdkqiTq  (?£  e<Ji  avavôsT"  avugtiiavto  géoA  0.AA0.  cen&.u}û)iie  ivhtiv  eoeiv  ctî-iio3(^k  gogiv  npoq  à^Tia 
neTRGiiOTTe  ceives^ytone  iihtii  G-5'CRek.iia>.A.Aoii. 

4.  ô.cujajne  a^e  ivTepc  nô«.ï^i^£t\oe  Avnacoeic  ta.to  i\iveiu|&.acc  eivujKpe  THpoT  avuikA  nAcvOC 
àkqqci  ç^poq  eûoA  &.qpiAvc. 

5.  eTÊG  HA.!  ôkVAVOTTe  enp*.n  avhava  eTAVAVA.Tr  ace  neRAATOAvojii  exe  hava.  ne  AvnpiAve  atûj 
ATUjoiwT  AvnAVA  eTAVAVAT  tvOT-OTCiA  Avnacoeic. 


62        Fragments  de  la  veesion  thébaine  de  l'Ecriture  (Anc.  Test,). 


6.  «wTTCiJ  iHCOTC  evqacooT  eÊoA.  AMiAeikOC  «kU-to  d^TÛtoR  nCi  n^Hpe  a^uihA  *>.  noirek  noirôk  ûojr 
eTpe?iRAHpo\iOAVi&.  eTpeqH'A.npoiiojA.ei  MmeqRôwÇ^. 

7.  ô.irto  iiAe^.oc  e^^qp  ^mç^ô.A.  Avriucotic  nncçooir  THpOT  jiihcottc  &.t5>ûj  ^ii  ucocott  THpoT  mienpcc- 
ûiTTepoc  n&.i  ivTôLirp  OTriioo'  uOTroeiuj  jaiv  ihcotvc  neiiTevircoTS'n  nno<T'  ii^tofi  AV.n2c.oeic  nà.i  tiTdkqô>.ekq 
OAv.  ninA. 

8.  es.Trto  ôwqMOTT  ncj'i  ihcotc  nu|Hpc  iinA.TH  nçM.çè>.A.  Mnacoeic  OTp(0JA.e  cqçit  ujCA^ure  (sic)  npo^ne. 

9.  A.Tfai  A.TTTûJJA.cq  ÇM  ïiToui  nTeqK?V.HpoïioJA.iew  ^11  «^ôkMiidwCdw5(;ô>^p  çjA.  nTOOTT  n.ec^pfi>.iM.  nCTÇM 
neJAÇ^iT  AVTiTOOir  nx:'ôk3ô.. 

10.  ô.irûi  Tf  ene&.  THpc  ctj«.av&.iv  iv.cAvoTr  e>.-yOTekÇOTr  une^ç^pn  «icts'Ciotc  ek.cn.cç^C€  eç^poki  ns'i  ne- 
r^eneow  Muuctooir  nd.i   GTeMnoTrcOTTJi  TT2fi.ocic  is.Ts-(ù  neqçoiÊ  \vTA.qeK^ei>,q  s^m.  niH'\. 

11.  à.irû>  uujnpe  avitihA  &.Tr£ipG  j«.ni\onHpon  m.i\ç,m.to  cêoA  Miiacoeic  ekTru}jA.u}£  imÊik^ekAiM.. 

12.  ôkis'Ra)  ivccDOTT  j«.n:x.ocic  miOTVTe  nncTs-ciOTC  nciiTôkqH.TOTr  cûoAç^w.  nRà^ç^  iikhavc  CkirÊûiR 
es.TTOirevç^OTS'  iic&.  ii<^eii  RcnoirTe  cÊoA^iv  ivjiotttc  iui^e«^noc  eTROive  epoo^r  «kVOirtoujT  iiikir  «wirco  ewir'\'  (ywtiT 

AVn2£.0£IC. 

13.  e».Ts-Revô.q  ïicûiott  «wirujMuje  M.ndtKqis.'X  ja.ii  iie<CTA.pTH. 

14.  dwTrto  nscocic  dwqnou'a'c  ç^ii  OTJ'O'ûinT  C2c.ii  iiujnpc  avttihA.  ewqTôkôkT  c^pôki  «tootott  n.ncnTA.Tr- 
vyo'A.OT  ô.Tru}a>A.  avj«.oov  ô.irto   eiwqT&.dwT  cç^powi  ctootott  micii2ci2CGCTJ'C  ctçja.  iicttroitc  d^TCo  MnOTrcuj- 

(J'JAO'OAV.    CqCI     C2C(OOTr    CÇ^p&.l    Jk\.n£MTO    CÛOA    llïlCTr2CI2t£Cir£. 

15.  on  oojû  uiJA.  £TOTrjvv.oou}£  n^HTOT  A.TÛ)  Ta'i2£.  Av.n2£.o£ic  ivcciyoon  ç^i2c.coOTr  ccc.ii  nc-eooT 
H.ô>.Tr  RikTôw^c  iiTdk.  nscocic  ûjpR  ne^TT  e^q^^AiÊc  ja.avoots'  ca\.ô.t£. 

10.    ôkirto    n2cO£ic   d>.qTOTrn.cc   ç^cii   RpiTHC    csccùott  ««.ttcù   ôl   nacocic   iiô.<^ootp  iiTOOTOir  nncTUitoA. 

MMOOTT    UCITRCRpiTHC    OU    JATlETTCtOTM.    llCtOOTT. 

17.  £ÛoA2CG  ôwTÛtoR  d>.Trnopn.£Tr£  ^i  nô>.ç^OTr 


LIVRE  DE  RUTH. 

Chap.  il 

11.  &.qOTr£ouj6  wa'i  ûohc  £q2cûi  avjaoc  ncwC  2£.£  ^u  oittôlTO  «wirT<y.iro  £pO!  imcç^ÊHirc  itTA.ekèkT  C^icJ 
j\n.  TOiriyconc  (sic)  ewt»  Aviiucek.  Tpc  ïtotçô.1  mott  «>.Tr(o  ii^c  iiTô.pRQi  iicco  jauottckot  avii  TOTrA\.&.evU"  JA.n 
nR&.o  uTevTr2c.no  ii^HTq  pcûcoR  cpes.Tq  nOTrAôkOC  nTccooirn  jA.JA.oq  &.iv  itcû.û  fsicj  ja.uiic&  iiu}Oj.\.u.Te  noooiv. 

12.  cpc  natocic  TCotoÊc  ne  j«.nOTJ"Çûiû  ts^TOi  epc  nOTcÊCRC  u|(onc  cq2CHR  eûoA.  iiTOOTq  JA.n2cocic 
nnOTTTC  AvniH'A.  ncnTô^p'^^  jw.noTOi   £ÇOTn  cpoq  iiTpn&.ÇTC  ^&.  ncqTiiç^ 

13.  uTOC  a^c  ne2cèkC  occ  n2cocic  dwia'n.  ;x;*^P'<^  imôkÇ^pen.R  2cc  ekRcAca>A.T  a^TS-a  &.RU{&2cc  c^p&i 
cnôk(^HT  cicç^HHTG  '^■nô.ujajnc  n«c  noirci   nncRÇMÇivA. 

14.  nc!x.c  ÊOHC  hôvC  2cc  Ha^-H  iv  nnivTr  iiottûjja  ^(onc  cÊoA.^11  nociR  A.Trû>  iiccTpccR  (sic)  TOirAdkRAV. 

^AV    n^A\.2C. 

(A  suivre.) 

E.  Amélineau. 


Inschriften  aus  der  saitischen  Période.  63 


mSCHRIFTEN  AUS  DER  SAITISCHEN  PERIODE. 

VON 

Dr.  a.  Wiedemann. 

Vor  einiger  Zeit  veroffeiitliclite  ich  in  dieser  Zeitschrift  eine  Reihe  vou  Inschriften  aus 
dem  Muséum  des  Vatikan,  welche  das  Eine  genieinsam  liatten,  dass  sie  insgesamint  aus  der 
sogenanuten  saitischen  Période  stammten.  Als  eine  Art  Erganzung  dieser  Arbeit  mochte  ich 
an  dieser  Stelle  eine  Reihe  von  Denkmalern  aus  der  gleichen  Zeit  publicieren,  welche  sich 
in  verschiedenen  Sammlungen  zerstreut  voi'fiuden.  Nur  durch  eine  Zusammenstellung  eines 
reichen  Materiales  scheint  es  zu  erhoffen  zu  sein,  einen  EinbHck  in  das  vervvickelte  Titel- 
wesen  und  in  die  interessanten  staatlich  organisirten  Beamten-  und  Priesterverhàltnisse  der 
betreflfenden  Epoche  zu  gevrinnen.  Dièse  Zustânde  miissen  aber  von  besonderer  Bedeutung 
erscheiuen,  da  sie  es  sind,  auf  denen  sich  das  glanzend  eiuheithche  System  des  ptolemaischen 
Staates  aufgebaut  bat.  Nur  im  Vergleich  mit  den  ihr  vorauf  gegangeuen  Einrichtungen  ist 
dièse  Verfassung  verstandlich.  Zu  einem  solchen  Vergleiche  die  Sammlung  des  unumganghch 
uothigen  Materiales  zu  beginnen,  war  der  Zweck  des  Aufsatzes  iiber  die  saitischen  Texte 
des  Vatikans  und  ist  die  Veranlassung  der  vorliegenden  Arbeit.  Bei  der  Auswahl  der  Texte 
ist  ein  Hauptgewicht  auf  solche  gelegt  worden,  welche  durch  die  auf  ihnen  erscheinendeu 
wenig  bekannten  Titulatureu  sich  auszeichneten;  doch  sind  daneben  auch  einige  durch  sonstige 
wichtigere  Augaben  bedeutendere  Texte  gegeben  worden.  In  dièse  Kategorie  gehoren  gleich 
die  beiden  an  erster  Stelle  besprochenen  Inschriften. 

1.  Torso  einer  Brouzestatue  von  mittleren  Dimensiouen  in  stehender  Stellung,  das  eine 
Bein  Avar  vorgestellt.  An  dem  Giirtel  und  auf  dem  vorderen  Gewandstreifen,  der  von  einem 
erhabeu  gearbeiteten  Pantherkopfe  gekrônt,  zwischen  den  beiden  Beinen  herablauft,  finden 
sich  einfache  Linienornamente  und  Inschriften  mit  Goldplattchen  aufgelegt. 

Auf  dem  Giirtel  steht  die  Gruppe  (  i^ioi^i"^ — ^'l'Tzi^'^ÏÏA  ni  ^^"®  Zusammenstellung 
der  Vor-  und  der  Nachnamenscartouche  eines  agyptischen  Herrschers.  —  Die  Inschrift  des 
Vorderstreifens  lautet  Mgf oj  ^  ^Ml'^SC^  ^ff ^ff ^1  «^^^r  Konig  von  Ober- 
und  Unteragypten,  der  Herr  beider  Liinder  Ra-user-Maâ-setep-Amen,  der  Sohn  der  Sonne, 
der  Herr  der  Diadème  Àmen-mer-Pe-tu-Bast-sa-Bast. »  —  Das  Monument  behndet  sich  in  der 
hiibscheu  Sammlung  des  Grafen  Stroganoff  im  Muséum  zu  Aachen  (Nr.  81). 

Der  Name  dièses  Konigs  ist  unbekannt.  Ich  selbst  [Handhuch  der  dgypt.  Gesckichte,  S.  561) 
hatte  auf  Gruud  des  Nachnameus  allein,  der  sich  im  Katalog  der  Sammlung  fand,  augenommeu, 
derHerrscher  sei  identisch  mit  dem  als  erster  Konig  der  XXIII.  Dynastie  (^Petubastis)  betrachteten 
Pe-tu-Bast.  Dièse  Ansicht  erweist  sich  durch  den  Voniamen  als  irrig.  Dieser  Petubast  hat, 
wie  ein  Text  im  Louvre  (S.  A,  849;  vgl.  Lepsids,  K'ônigshuch,  Nr.  612)  beweist,  den  Vornamen 
(®P<^>'^1  welcher  auch  sonst,  auf  einem  Holzstiick  in  Bologua  Nr.  2135  in  der  Form 
0~dTO  auftritt.  Der  Vorname  des  Aachener  Herrschers  ist  dagegen  Ra-user-Maâ-setepAmen, 
was  an  den  Vornamen  Ramses  IV.  oder  Osorkon  IL  erinnert;  der  Nachname  ist  dem  des 
Petubast  des  Louvre  sehr  ahnlich.  Wahrend  die  griechischen  Listen  der  agyptischen  Kônige 
nur  einen  Petubastis  kennen,  liegen  demnach  zwei  Cartouchen  vor,  welche  diesem  Herrscher 


64  Inschriften  aus  der  saitischen  Période. 

eutsprechen  kônneii  und  ist  es,  so  lange  kein  reiclieres  Material  vorhandeu  ist,  unmoglicli 
zu  entsclieiden,  welche  die  zu  wahleude  ist,  ob  die  von  Lepsius  aufgenommene  oder  die  auf 
iinserer  Statue  neii  auftretende.  Ebenso  wenig  ist  es  moglicli  den  zweiten  Konig  des  Namens 
eiuzuordnen.  Form  des  Namens,  Styl  der  Monumente,  Art  der  Inschriften  weisen  auf  die 
Période  von  der  XXII.  Dynastie  an  abwârts  bis  in  die  saitisclie  Zeit  hineiu  hin,  in  eine 
dieser  Djnastien  geliort  also  aucli  der  neue  Herrscber.  Sein  Auftreten  ist  wieder  ein  Beweis, 
wie  wenig  wir  selbst  von  dieser  ansclieinend  so  woblbeglaubigten  und  monumentenreicben  Zeit 
wissen  und  wie  geratbeu  es  ist,  sicb  aucb  liber  dièse  vor  weitgebenden  Seblltssen  zu  biiten. 

2.  Menatfragment  in  der  Sammhmg  Stroganoff  in  Aacben  (Nr.  84\  Das  Stiick  ist  voll- 
kommen  im  Style  der  gleicbartigen  Monumente  ans  der  Zeit  der  XXVI,  Dynastie  gearbeitet, 
trjigt  aber  eine  auffnllende  Inscbrift.  Dieselbe  lautet  auf  der  Vorder-  und  Riickseite  identiscb 
T^(  ^  5^'  i  li^^l  •  -^^^^^  dieser  Konig  Ne-ba-ka-u  ist  unbekannt.  Man  bat  ibu  mit  Xecbo  II. 
identilicieren  wollen,  da  jedoch  in  dessen  Namen  stets  das  ba  feblt,  so  muss  auf  dièse  Gleich- 
setzung  wobl  verzichtet  werden.  Aus  dem  Styl  des  Exemplares  gebt  mit  Sicherheit  hervor, 
dass  dasselbe  in  die  saitiscbe  Epocbe  gebort.  Hiervon  ausgebend  lassen  sicb  zwei  Hypotbesen 
aufstellen,  einmal  die,  dass  wir  es  hier  mit  einem  atbiopiscben  Konige,  einem  sonst  nicbt  ge- 
nannten  Nacbfolger  Tabarkas  zu  tbun  baben,  oder,  und  dies  erscbeint,  da  das  Denkmal  aus 
Aegyptea  selbst  zu  stammen  scbeint,  wabrscbeinlicher,  dass  wir  bier  den  agyptiscben  Xamen 
des  ersten  Necbo,  des  Necbao  der  Griecben,  des  Ni-ku-u  der  Assyrer,  vor  uns  baben.  Die  Sylbe 
ba  ware  dann  bei  der  Transcription  unterdriickt  worden,  was  bei  den  Griecben  sicb  durcb 
die  Aebnlicbkeit  des  bekannten  Herrscbernamens  Necbo  leicbt  erklaren  lassen  wlirde.  Wie 
dem  aber  aucb  sein  mag,  jedenfalls  ist  dies  Fragment  eines  der  interessantesten  Stiicke  der 
Aacbener  Sammlung. 

3.  Libationstiscb  in  Form  einer  runden,  nacb  oben  sicb  verdickenden  Saule,  welcbe 
auf  einem  viereckigen  Postament  stebt;  oben  ein  Locb  um  Wasser  binein  zu  giessen.  Basait. 
In  Kairo  in  einer  Niscbe  der  Grabmoscbee  des  Sultan  Bêbars  Gascbinkir  (707  d.  H.)  stebend. 
Vorn  an  der  Siiule  eine  Inscbrift  in  zwei  von  recbts  nacb  links  sicb  folgenden  Vertikalzeilen. 


mh 


^^     °    7^ 


^AAA/'.'^     A^AA^^  ^~.     / 1   t =~^   «lY    AAAAAA 


■*  ^     ■'    ^  t^  _  Yf  /WWV\    ^y    AAA^^V\    fl  j-,        JL 


I        I        I 


CT^Ki^ci       I 


Der  Verstorbene,  dem  dieser  Altar  angeborte,  der  Palastvorsteber  Pef-nif-â-Neit,  der  Sohn 
der  Xân-s-Bast  ist  uns  sonst  unbekannt,  aucb  sein  jedenfalls  bei  Mempbis  oder  Hehopolis 
gelegenes  Grab  bat  sicb  bisber  nicbt  gefunden.  Der  religiose  Text,  den  er  bier  verzeicbnen 
Mess,  ist  nicbt  obne  Interesse;  er  zeigt,  ein  wie  grosses  Gewicbt  in  der  Lebre  von  der  Auf- 
ei*stebung  zeitweise  auf  die  Milcb  der  Gottin  Nut  gelegt  wurde.  Sie  war  es  nacb  dem  Texte, 
welcbe  dem  Todten  Leben,  Gesundbeit  und  Kraft  verlieb  und  seine  Beine  kriiftigte,  so  dass 
er  zu  seinem  Vater  Seb  gelangen  konnte,  der  ibn  dann  mit  seinen  Armen  umting  und  seine 


Inschriften  aus  der  saitischen  Période.  65 


Glieder,  sein  Herz  und  scinen  ncuen  Wohnort  in  dcr  Unterwclt  salbte.  Hierdurch  gewaun 
der  Todte  neues  Lebeu.  Dcr  Ansicht,  dass  die  Gottincu  den  Sterblicheu,  besonders  den 
Kônigen,  ihre  Brust  reicben,  begegnen  wir  hâufig,  so  wird  dies  z.  B.  in  Luqsor  ausflibrlicb 
von  Amenopbis  III.  berichtet;  des  Einflusses  der  Gottermilcb  auf  die  Auferstehung  wird 
dagegen  weit  seltcncr  gedacht,  seine  Erwabnung  macbt  diesen  Altar  bemerkenswertb. 

4.  Eine  intéressante  Statue  aus  der  saitiscben  Période  besitzt  die  Bibliothek  zu  Frank- 
furt  a/M.  Es  ist  dies  ein  bockendes  Granitbild,  dessen  Kopf  abgebrocben  ist;  liber  den  Handen 
stehen  oben  die  Cartoucben  |  T  [oT'O' j  ^^^^^  ■ ■(  '"'Pl^^^l  ""^^  zeigen,  dass  das  Monu- 
ment aus  der  Zeit  Psammetich  I.  stammt.  Eine  lângere  Inscbrift  findet  sicb  in  neun  von 
rechts  nach  links  laufenden  Horizontalzeilen  auf  der  Vorderseitc  der  Statue.  Dieselbe  lautet  : 


■^-^i^^.^r^® r^  ^  I^^^f], J]_t^;  ®  ®0 — UL'.^'^\V^  I 


<2>- 


AAA/^A 


C^  I 


^°dsl'-l 


«Der  Propbet  des  Araon,  der  Stadtvorsteber  und  Gouverneur  Nas-xep-en-Sexet,  der 
Selige  (2)  spricbt  :  Oh,  die  Ihr  die  Stadte  bewohnt,  die  Ihr  heute  geboren  wurdet  und  die 
Ihr  kommt  (3)  nacb  mir!  Icb  bezeigte  meine  Liebe  dem  Amon,  der  die  Kraft  liebt!  (4)  Euere 
Hâuser  sind  voll  Ueberfiuss  an  Fiille,  weil  er  sieh  genabt  bat.  (5)  Dieweil  icb  mein  Herz  mit 
ihm  (mit  Amon)  erfiillte,  veranlasste  er,  dass  icb  geliebt  ward  (6)  bei  dem  Konige.  '  Ibr 
Priester  aile,  die  Ibr  preist  Amon,  die  Ibr  sebt  seine  Scbonbeiten,  sprecbt  in  gleicher  Weise  : 
Kôniglicbe  Opfergabe  sei  der  Person  des  Stadtvorstebers  und  Gouverneurs  Nes-xep-en-Se^et, 
des  Seligen,  des  Sohnes  der  Hausberrin  Sep-Amen-tas-pet.  » 

Die  Personlicbkeit  des  bier  dargestellten  Mannes,  welcber  wohl  Gouverneur  von  Mem- 
phis  war,  ist  uns  unbekannt,  obwobl  er  durcb  seinen  eigenartigen  Naraen  aucb  in  andereu 
Texten  leicbt  erkennbar  sein  wiirde.  Er  scbeint  ein  angesebeuer  Mann  gewesen  zu  sein, 
welcber  besonders  Amon  verebrte.  Auffallend  ist  es,  dass  dabei  regelmiissig  der  einfacbe 
Amon,  uicht  die  sonst  weit  baufigere  Miscbform  Amon-E,a  erwabnt  wird;  es  handelt  sicb 
dabei  wobl  nur  um  eine  gesucbt  arcbaisirende  Form,  wie  solcbe  in  der  Saitenperiode  baufig 
angewendet  werden.  Der  Text  triigt  ein  originelles  Gepriige  und  driickt  eiuen  sicb  sonst  in 
den  âgyptiscben  Inscbriften  selten  findenden  Gedanken  aus,  dass  der  Manu  seine  Stelluug 
am  Hofe  nur  seiuer  Frommigkeit  und  der  Gottbeit  zu  verdankeu  babc.  —  Die  Form  der 
Hieroglypbeu  auf  der  Statue  ist  eine  sehr  scbone,  ibre  Ausfiibrung  sauber  und  kunstvoll. 

5.  lîockende  Statue  aus  Syenit  von  sebr  scboner  Arbeit,  die  vordere  HJilfte  ist  ab- 
gebrochen.  Muséum  zu  Agram.  Die  Inschriften  finden  sich  in  zwei  Vertikalzeilen  von  rechts 
nach  links  auf  dem  Kiickenpfosten  und  in  zwei  Horizontalzeilen  auf  der  Basis. 


1)  Die  Zeilen  5  und  6  dièses  Textes  hat  Brugsch,  Hierogl.  Gramm.,  §  357  citirt-,  dabei  wird  das  Monu- 
ment in  Folge  eincs  Verschens  als  aus  der  Zeit  Psammetich  II.  stammend  bezeichnet,  die  Cartouchcn  weiscn 
vielmehr  auf  Psammetich  I.  hin. 

Recueil,  VIII.  9 


66  Inschripten  aus  der  saitischen  Période. 


.  j  Basisinscbrift  (jede  Zeilc  ist  aiii  Anfunge  und  am  Ende  verstummelt)  :  i ^"^.-^ 


Welcher  Gottesname  am  Anfauge  der  ersteii  Zeile  zu  erganzen  ist,  ist  schwer  zu  cut- 
sclieiden,  da  zwei  Nomen  (14  und  21)  in  Oberâgypten  den  Namen  (^SS)  fiihren.  Der  itbrige 
Text  gewiihrt  mit  seineu  Ortsangaben  keinen  Anhalt,  da  dièse  Beamten  ihre  Priesterthiiraer 
hilufig  an  ganz  verschiedenen,  weit  von  einander  eutfernten  Orten  besassen,  ohne  dieselben 
tbatsilcblicb  zu  verwalten.  Ob  in  der  Vertbeihnig  der  Stellen  ein  gewisses  System  obwaltete, 
oder  ob  dieselbe  ganz  willkiirlicb  war,  wird  sicb  erst  an  der  Hand  eines  reicheren  Materiales 
verfolgen  lassen.  Den  Schluss  der  Riickeninschrift  bildet  die  gewobnlicbe  Saitenformel  (vgl. 
Rec,  VI,  p.  119  sq.).  Der  Inbaber  der  Statue  selbst  T'et-Ptab-àuf-âuy.  war  im  Wesentlichen 
priesterlicber  Beamter  und  scheint  keine  Staatsamter  bekleidet  zu  haben. 

G.  Basis  einer  Granitstatue  von  sehoner  Arbeit,  Muséum  zu  Agram.  Die  Inscbriften  sind 
schon  ausgeflihrt  und  die  Reste  zeigen  noch,  dass  sie  einem  Monumente  sehr  guten  Styls 
angeborten.  Der  Haupttext  liluft  um  die  Basis,  deren  Vorderseite  fehlt.  Er  begaun  in  deren 
Mitte  und  lief  nacb  recbts  und  links  um  binten  in  der  Mitte  zu  enden.  Mit  der  Vorderseite 
feblt  aucb  der  Anfang  beider  Halften  der  Inscbrift :  a)  (Links) l )   '   Q'^     ï'ÏÏn 

^    ±   (=  r  >   Q  ^AAAAA -^  >>Tn    n    |    1    1     I  H      0         PI  I\        D     <: 7  ^     \    LA   L\ 

™J^__^^^]J  (binten)   ^^f  []]]  ^J^  □    ^^ 


/.;  (Recbts, — |.    p^/(---â^  ^  nn "5"-^  (hmten) 

J      r^ tJ  .  X-.    1  I 


D 

D 


Ausserdem  sind  einige  Inscbriftsreste  an  den  Beinen  erbalten,  bei  weitem  der  grosste 
Tbeil  der  Texte  ist  jedocb  mit  der  Statue  selbst  verschwunden.  An  dem  Riickenpfosten  stehen 
nacb  binten  die  Reste  von  drei  von  recbts  nacb  links  sich  folgenden  Vertikalzeilen  :   i 

^-?^A^  ? f\    to-2:-n.   113 ^    ICj}^.  An  der  linkcn  Seite  laufen 

vier  Vertikalzeilen  von  links  nacb   recbts:      /wwv%1   M  i  .  .  .  .   1  A 


I 

AAAA/W     I 


Die  biograpbiscben  Augabeu  dièses  Textes  ergiinzen  sicb  durcb  die  Angaben  eines  Sarko- 
pbages,  dessen  Brucbstiicke  sicb  in  London,  Oxford  und  Neapel  befinden  (vgl.  die  Publikationen 
bei  NiEBUHR,  Keisebeschreibwig,  l,  pi.  31 — 35  und  Sharpe,  Inscr.  I  Ser.  40  f.;  Sec.  Ser.,  76. 
Vgl.  LiEBLEiN,  Dict.  des  noms,  Nr.  759  und  1257  und  Piehl,  Recueil,  l,  p.  198),  nacb  diesen 
fubrte  der  Vater  des  °  ""~^fl  ^^^"  ^amen  ^^[Tl,  seine  Mutter  den  ^^[j-  Letzterer 
Name  ist  deranacb  auf  dem  Riickenpfosten  Z,  3  zu  ergiinzen. 

Die  religiijse  Formel  an  der  Basis  ist  eine  nicbt  gewobnlicbe,  wenn  aucb  ibr  Inbalt  an 
auderen  Stellen  wiederkebrt  und  sicb  die  Wiinscbe,  dass  die  Persou  des  Todten  unter  die 
Verklarten  und  Volikommcnen  gelange,  dass  sein  guter  Name  auf  Erden  ewiglicb  bestandig 
bleibe  u.  s.  f.  auf  den  Todteustelen  und  in  abnlicben  Texten  baufig  ausgesprocben  fiuden. 

Das  eben  erwabntc  Sarkopbagfragmcnt  in  Neapel  zeigt  einige  scbon  gezeicbnete  Scenen 


Inschriften  aus  der  saitischen  Période.  67 

ans  der  Lebre  vom  Am-tuat,  begleitct  von  erkljircnden  Inscbrifton,   docb  bieten  dieselben 
kein  besondcres  Intéresse  dar. 

7.  Statue  eines  aiif  scinen  untergescblagenen  Beineu  bockenden  Mannes.  Muséum  zu 
Berlin  Nr.  2291  (287).  Auf  dem  Scburz  zwiscben  l)cidcn  Armen  der  Statue  laufen  von  recbts 
nach  links  vier  Horizontalzeilen  ;   ■  n  1\  I  V^  Il    '=^    "  J  L  ^     ï     v^^ 


^I^^Jl  ,  I     H    ^.  Dann  folgt  eine  Inscbrift  um  deu  Sockel  (vorn)  :   ^  [1 

Beacbtenswertb  ersebeint  in  dem  Texte,  abgeseben  von  den  Eiufiibrungsworten  der  sonst 
verbaltuissmassig  selten  auftretende  Titel  des  Amon,  dessen  Priestertbum  der  Sobn  des  Sta- 
tueuinbabers  inné  batte.  Anderweitige  Erwâbnuugen  dièses  der  Neitb  dieuenden,  daber  wobl 
in  Unter-Aegypten  ansassigen  Mannes  scbeinen  zu  feblen.  Der  Eigenname  der  Mutter  Keres- 
er-Neith  (nicht  Keres-rep,  vrie  Lieblein,  Bict.  des  noms,  Nr.  1262  angiebt)  ist  ein  sebr  seltener; 
die  anderen  erwabnten  Namen  dagegen  gewobnlicbe. 

8.  Knieende  Statue,  welcbe  in  den  Hânden  einen  Kasten  mit  dem  Bilde  des  Osiris 
hait.  Museo  nazionale  in  Neapel.  Die  Statue  war  friiber  im  Palazzo  Farnese  zu  Rom  und 
ward  von  Kircher,  Oedipus,  III,  p.  496  in  freilicb  sebr  ungeniigender  Weise  pubHzirt;  citirt 
wurde  dieselbe  ferner  gelegentlicb  von  Piehl,  Aeg.  Zeitschr.,  1879,  S.  147.  Die  Inscbrift  findet 
sicb  in  zwei  vortrefflicb  eingegrabeuen  Vertikalzeilen  von  recbts  nacb  links  laufeud  auf  der 

I  ®  ..^  .,^_j]  .^S^S     ^^1    \c^     I  lUM    o    ^^=^^=^IJ^T rp   ©<c=>^^OAW 


Die  Statue  stellte  demnacb  einen  sebr  boben  Wlirdentrager,  Erbfursten,  einzigen  Freund, 
Vorsteber  der  Tempel  in  Ober-  und  Unteragypten,  u.  s.  f,  Râ-uah-àb,  deu  Sobn  der  Ta-Kernet 
dar.  Derselbe  bekleidete  u.  a.  ein  Priestertbum  des  Horus  und  es  ist  intéressant  zu  ver- 
folgen,  ein  w^ie  grosser  Prozentsatz  der  boberen  Beamten  dieser  Période  ein  derartiges  gewiss 
eintraglicbes  Propbetentbum  als  Nebenamt  versab. 

9.  Statue,  unten  abgebrocben,  im  Museo  nazionale  zu  Neapel.  Inscbrift  auf  der  Riick- 
seite  in  zwei  Vertikalzeilen,  liber  denen  als  eine  Art  Einfiibrung  eine  doppelte  Horizontalzeile 
stebt.  Dieselbe  lautet:    rl'^^         ^~^  Q^ 

Dann  folgen  die  Vertikalzeilen  :  ^  flèH  IP  ^J^k1  □  Z^^k^k^ 


i^P  I  Kn,  '^/v^  (I     ^  ^  s    Kr^^  AA,AAAA    2<i^_  Ak         ^m.  Wir  baben  bier 


m 

einen  boben  priesterlicben  Wiirdentrager  vor  uns,  der  besonders  in  dem  Neitb -Tempel  zu  Sais 
beschâftigt  gewesen  zu  sein  scbeint.  Sein  Haupttitel  «  Scbreiber  der  Recbnung  iiber  aile  Dinge, 
das  beisst  wobl  «Controlbeamter»,  im  Tempel»  ersebeint  aucb  sonst  ofters  in  Bezug  auf  andere 
Tempel.  So  war  ein  General  Hor  unter  anderem  Scbreiber  der  Recbnung  iiber  aile  Dinge  im 
Tempel  zu  Mempbis.  Der  Deckel  des  scbônen  Basaltsarkopbages  dièses  Mannes,  welcber 
durcb  die  auf  ibm  angefiibrten  priesterlicben  Titel  wicbtig  ist,  ward  bereits  von  Lepsius, 
Denkm.,  III,  277  a  publizirt;  er  befindet  sicb  jetzt  im  Hofe  eines  Hanses  (Bureau  des  H.  Pe- 
lizaus)  in  der  Gamsaui  zu  Kairo.  Der  Hauptwertb  seiner  Inscbriften  liegt  darin,  dass  sic  zeigen^ 
wie   Hor   priesterlicbe  Wiirden   an   verscbiedenen   Orten,    im    16.   und   18.   oberagyptiscben 

9* 


J^-^^ 


\ 


68 


Inschriften  aus  der  saitischen  Période. 


[,C'\.^ 


Nomos  und  in  Mempbis  bekleidete.  Hieraus  geht  hervor,  dass  es  sich  hier  nicht  um  that- 
siicbliche,  sondern  nur  um  uominell  verwaltete  Aemter  handeln  kann,  eine  Sitte,  welehe  iu 
der  Ptolemaischen  Monurcliie  ziiin  conséquent  durcligefillirteu  Système  geworden  ist.  Es  war 
dies  ein  ]\Iittel  nm  die  Einkiinfte  einzelner  hoher  Wiirdentrâger  zu  vermehren  ohne  ihnen 
darum  mehr  Arbeitslast  aufzuerlegen.  Von  einer  liistorisclien  Rolle,  welcbe  der  General  Hor 
gespiclt  batte,  ist  nicbts  bekannt;  ein  General  gleicben  Namens,  weleber  ebenfalls  zur  Zeit 
der  XXVI.  Dynastie  lebte,  darf,  da  seine  Mutter  anders,  Nefru-Sebek,  biess,  nicbt  mit  ibm 
identifizirt  werden. 

10.  Brucbsttiek  einer  kleiueren  Statue  im  Museo  nazionnle  zu  Neapel.  Inscbriften  auf 
der  recbten  und  bnken  Seite  in  je  einer  Vertikalzeile  und  binten  in  drei  von  recbts  naeb 
links  laufenden  Linien.   Der  Text  erinnert  in  der  Scbreibart  an   die  ira  Rec,  VI,  p.  121 


besprocbene  Statue  aus  dem  Vatikan.  Recbts:    '    |  ]  |  .1     y  .       "^  R  ^    "^  ^  Ll    "^  < 


la 


)^ 


Die  Statue  stellt  den  Nes-ueb-iri,  den  Sobu  des  Pe-tu-neb-iri  und  der  Bast dar, 

einen  boben  AViirdentrager  am  agyptiscben  Hofe,  der  uns  sonst  nicbt  bekannt  ist.  Die  Formeln 
entsprecben  in  Form  und  lubalt  dem  Style  der  saitiscben  Période,  wabrend  die  Ausfubrung 
der  klein  und  nicbt  sebr  sauber  ausgearbeiteten  Hieroglyphen  mebr  auf  die  Ptolemâerzeit 
binweist;  aus  der  Uebergaugszeit  von  einer  dieser  Perioden  zur  anderen  stammt  demnach  w^ohl 
dièse  Statuette.  Der  Text  entbalt  die  Namen  und  die  Titel  des  Mannes,  weleber  unter  anderem 
Priester  der  Bast  und  Hatbor  war;  Wlinscbe  fiir  sein  langes  Leben  in  Annebmlichkeit  und 
zum  Scblusse,  wie  es  scbeint,  Bemerkungen  liber  seine  Stellung  im  Altér  in  Mitten  der 
Freunde,  als  Grosser  an  Ebreu  vor  dem  Herrn  der  Lander  des  Nordens  und  Siidens,  u.  s.  f. 
Leider  ist  derselbe  nur  zu  baufig  durcb  Lticken  unterbrocben,  obne  dadurch  jedoch  sein 
Interesse  ganz  einzubitssen. 

11.  Bemalte,  oben  abgerundete  Holzstele  im  Muséum  zu  Agram.  Oben  gefiUgelte  Sonnen- 
scbeibe.  Darunter.  links  der  sperberkoptige  Gott  Ra  mit  der  Sonnenscbeibe,  durcb  die  sich 
die  Urausscblange  windet,  auf  dem  Haupte,  in  den  Handen  Geisel  und  Stab.  Vor  ibm  der 
Stab  mit  Fell,  das  gewobnlicbe  Symbol  des  Osiris  nnd  das  Zeicben  ^.  Davor  Altar  mit 
Gaben    und   opfernder   Mann.    Dariiber  secbs  Vertikalzeilen.    Zwei  liber  dem  Gotte: 


^nnr 


zrz  (sic) 
III    iLn 


^m         m        .=J_j] ,  Vier  iiber  dem  Todten  : 


n  I 


ù — ûi  I  I ^  n 
Der  Gott  Ra-Harmachis  fiibrt 


hier  die  Symbole  des  Osiris  und  ist  dadurcb  mit  diesem  in  der  saitiscben  Période  als  Gott 
der  Unterwelt  und  der  Unsterblicbkeit  -/.ax'  .i^oyr,'i  betracbteten  Wesen  als  gleicbberechtigt 
bebandelt.  Die  Stèle  stammt  den  Texten  zufolge  aus  Oberagypteu,  wabrend  sonst  Ra-Har- 
macbis  meist  auf  heliopolitaniscben  Stelen  zu  erscheinen  pfiegt.  —  Der  Name  des  Todten 
Kemalen  ist  auffallend  und  von  unâgyptiscbem  Geprage.   Man  konnte  an  einen  semitiscben 


1)  Im  Originale  ist  hier  und  in  der  folgenden  Zeile  das  Zeichen 
geschrieben. 


quer  durch  das  Zeichen  Q 


Inschriften  aus  der  saitischen  Période.  69 

Ursprnng  (vgl.  z.  B.  hebr.  '''pb|  oder  SsîîSp)  denken  iind  annelimeu,  dass  der  Mann  einer 
Familic  augehiirte,  -welche  iliren  Ursprung  von  einem  der  assyrischen  Eroberer  Aegypteus 
herleitete.  Der  ursprlinglich  semitiscbe  Name  wiire  dann  freilich  etwas  âgyptianisirt  worden. 

12.  Trotz  ibres  fragmentirten  Zustandes  konnen  die  folgenden  beiden  Texte  gelegent- 
licb  ziir  Ergilnziing  anderer  Inscbriften  von  Interesse  sein,  Zunjichst  ein  Granitfragment  in 
der  Sammbmg  Grant  zu  Kairo:  Ein  stebender  Konig  wird  von  einem  Manne  adorirt,  iiber 
dem  man  die  Reste  zweier  Vertikalzeilen  liest  :  1  ....  a^aaaa  '^  ^  Ï  •  •  .  ■  "]     x . 

Wir  baben  hier  das  Brucbstlick  eines  der  Monumente  vor  uns,  welche  den  Ment-envba,  der 
zur  Zeit  Tabarka's  als  Gouverneur  von  Tbeben,  besonders  als  Wiederbersteller  des  Mut- 
Tempels  zu  Karnak,  eine  grosse  Rolle  spielte  (vgl.  Wiedemann,  Handhuch,  p.  595),  nenneu. 
Das  Grab  des  Mannes  befand  sicb  im  Assassîf  (Eisenlohr,  Aeg.  Zeitschr.,  1885,  S.  55),  aus 
diesem  stammt  wobl  eine  kleine  Granitgruppe  dreier  sitzender  Statuen  im  sogenannten 
frânkiscben  Haus  in  Luqsor,  auf  der  er  als    ]  y  M  -^^^  bezeicbnet  wird.  Ferner 

stammen  daber  zabb-eicbe  Grabkegel  des  Mannes  i  vgl.  Maspero,  Recueil,  IV,  p.  144,  Wiede- 
MANN,  Cônes  funéraires  in  Actes  du  Congres  des  Orient,  de  Leyde,  Nr.  I,  1,  2;  II,  2;  IV,  1,  6; 
bier  wird  aucb  der  auf  der  Granittafel  erscbeinende  Vater  ^M.  fH  8  m?*  erwabnt)  ;  V,  5 
(nennt  seine  Gattin  □  oA\).  Aucb  Uscbebtis  desselben  sind  erbalten  geblieben,  so  in 
London   (vgl.  Lieblein,  Dict.  des  noms,  Nr.  1354),  in  Stuttgart   (Altertb.  Muséum),  u.  s.  f. 

Der  scbon  gearbeitete  Kopf  einer  Granitstatue  derselben  Epocbe  befindet  sicb  im  Muséum 
zu  Bern.  Die  Riickseite  zeigt  die  Anf  ange  zweier  sicb  von  recbts  nach  links  folgenden  Ver- 

tikalzeilen  :  i    |        ^m.  T  l I  '  1\  ^^.  Die  Inscbrift  bildete  demnacb  ein  Exemi)lar  mebr 

der  gewôbnlicben  Saitenformel. 

Bonn. 


LETTRE 

DE  M.  DANINOS-BEY  A  M.  G.  MASPEKO,  DIRECTEUR  GÉNÉRAL  DES  FOUILLES  ET 

MUSÉES  D'EGYPTE. 

AU  SUJET  DE 

LA  DÉCOUVERTE  DES  STATUES  DE  MEIDOUM. 

Le  Caibe,  le  30  avril  1886. 
Monsieur  le  Directeur  Général, 

Vous  avez  bien  voulu  me  demander  quelques  renseignements  sur  les  fouilles  que  j'ai 
été  cbargé  de  faire  exécuter  en  1871,  à  Meïdoum.  Ces  renseignements  ayant  été  consignés, 
par  moi,  dans  des  rapports  adressés  alors  à  M.  Mariette,  c'est  seulement  d'après  quelques 
notes,  que  j'ai  retrouvées  dans  mes  papiers,  et  d'après  les  souvenirs  que  j'ai  pu  en  conserver 
que  je  vais  essayer  de  vous  les  fournir  aussi  complets  que  possible. 

Des  ouvriers  au  service  de  M.  Vigne,  négociant  d'Alexandrie,  qui  avait  obtenu  du  gou- 
vernement égyptien  l'autorisation  de  cbercber  des  ossements  d'animaux  dans  les  anciennes 
nécropoles,  mirent  à  découvert,  au  mois  de  décembre  1871,  au  baut  d'un  monticule  de  sable, 
situé  au  nord  et  à  très  peu  de  distance  de  la  pyramide  de  Meïdoum,  une  stèle  en  pierre 


70  La  découverte  des  statues  de  Meidoum. 

calcaire  de  cinq  mètres  de  longueur,  sur  trente  centimètres  de  largeur.  Elle  venait  à  peine 
d'être  tirée  de  terre  que  le  principal  Cliéikli  du  village  de  Meïdoum  fit  suspendre  les  travaux 
et  télégraphia  directement  à  S.  A.  le  Khédive  Ismaïl-Pacha,  pour  l'informer  de  la  découverte. 
M.  Mariette,  très  occupé  alors  des  préparatifs  de  la  représentation  de  l'opéra  d'Aïda,  ne 
pouvait  s'éloigner  du  Caire;  sur  sa  proposition,  je  fus  désigné  par  le  Khédive  pour  diriger 
les  fouilles.  Son  Altesse  daigna  m'informer  qu'elle  venait  d'envoyer  l'ordre  au  moudir  de 
Béni-Souef,  de  m'attendre  à  la  station  d'El-Ouasta,  à  l'entrée  du  Fayoum,  avec  mille  ouvriers 
qui  devaient  être  entièrement  à  ma  disposition  pour  les  fouilles  à  entreprendre  à  l'endroit 
où  l'on  venait  de  découvrir  la  stèle. 

Service  de  conservation 
(les  Antinuités  de  TÉgypto. 

Fouilles 

BouLAQ,  le  21  décembre  1871. 
Mon  cher  Daninos, 

Je  suis  chargé  par  S.  A.  le  Khédive  de  vous  envoyer  à  Meïdoum  où,  paraît-il,  on  a 
trouvé  un  édifice  souterrain  inconnu  jusqu'à  ce  jour. 

Les  instructions  que  j'ai  à  vous  donner  sont  les  suivantes  : 

1°  Vous  vous  assurerez  scientifiquement  de  la  nature  de  l'édifice  découvert;  vous  verrez 
si  cet  édifice  est  un  temple,  un  palais  ou  un  tombeau;  à  quelle  époque  il  remonte.  Vous  en 
ferez  un  plan  provisoire,  et,  s'il  est  possible,  vous  m'apporterez  un  estampage  des  hiéro- 
glyphes. 

2°  Vous  prendrez  vos  mesures  pour  que  pas  une  pierre  ne  soit  touchée,  ni  enlevée.  Il 
est  indispensable  que  tout  reste  en  son  état  primitif  jusqu'à  nouvel  ordre.  Si  par  hasard  des 
statues  s'y  trouvent,  elles  doivent  être  laissées  scrupuleusement  en  place. 

Vous  savez  aussi  bien  que  moi  que  l'intérêt  d'une  découverte  réside  surtout  dans  la 
possibilité  de  constater  la  place  où  tout  se  trouve.  Il  y  a  là  des  remarques  scientifiques  à 
faire  qui  sont  souvent  fécondes  en  résultats. 

Je  suis  l'interprète  de  S.  A.  le  Khédive  en  vous  transmettant  ces  ordres. 

Ainsi  donc  vous  n'avez  qu'à  aller  à  Meïdoum,  voir  de  quelle  nature  et  de  quelle  époque 
est  l'édifice  retrouvé,  prendre  des  mesures  pour  que  tout  reste  à  sa  place  antique,  et  puis 
revenir. 

Agréez,  mon  cher  Daninos,  l'expression  de  mes  amitiés. 

Le  Directeur  du  service  de  conservation 

des  antiquités  de  l'Egypte, 

A.  Mariette. 

S.  A.  crut  devoir  m'adjoindre  un  de  ses  aides-de-camp,  Youssef  Bey  Chouhdi,  pour  faire 
exécuter  mes  ordres,  par  les  autorités  de  la  province.  Aussitôt  arrivé  sur  les  lieux,  je  me 
rendis  compte,  par  le  contenu  de  l'inscription  gravée  sur  la  stèle  et  par  la  forme  des  carac- 
tères, qu'il  s'agissait  d'un  tombeau  de  l'ancien  empire,  que  les  personnages  qui  s'y  trouvaient 
enterrés  se  nommaient  Râ-hotep  et  Nofret,  et  qu'ils  appartenaient  tous  deux  à  une  famille 
royale.  Immédiatement  au-dessous  de  cette  stèle,  vers  le  milieu,  se  présentait  une  ouverture 
carrée  d'environ  quatre-vingt-quinze   centimètres  de  côté  sur  cinquante   de  profondeur;  le 


La  découverte  des  statues  de  Meidoum.  71 


fond  en  était  bouché  par  deux  blocs  de  pierre  calcaire,  parfaitement  ajustés  et  scellés.  Je 
fis  commencer  le  déblaiement  en  cet  endroit.  Il  dura  deux  jours  et  mit  à  découvert  un 
magnifique  mastaba  en  briques  crues  recouvertes  de  pisé,  avec  façade  à  l'est  en  belles 
pierres  calcaires  d'appareil  fort  soigné.  Le  mastaba  entièrement  déblayé  mesurait  51'"  50  de 
largeur  sur  27'"  70  de  profondeur  et  8  mètres  de  hauteur;  il  n'offrait  aucune  ouverture, 
si  ce  n'est  celle  dont  je  viens  de  faire  mention,  et  qui  se  trouvait  alors  à  plus  de  se])t  mètres 
au-dessus  du  sol  ancien.  Je  fis  venir  des  échelles  et  un  casseur  de  pierres  pour  briser  les 
deux  blocs  qui  la  bouchaient.  Quand  ils  furent  retirés,  nous  nous  trouvâmes  en  présence  de 
deux  autres  derrière  lesquels  s'en  présentèrent  successivement  six  autres  disposés  deux  par 
deux.  Dès  que  ce  premier  travail  fut  achevé,  nous  constatâmes  la  présence  d'une  petite  ouver- 
ture carrée  mesurant  dix  centimètres  sur  dix.  Nous  y  introduisîmes,  très  lentement,  un  nabout, 
long  bâton  d'environ  deux  mètres  de  longueur,  que  portent  habituellement  les  fellahs;  il  disparut 
presque  entièrement  sans  rencontrer  d'obstacle.  On  continua  donc  à  enlever  les  blocs  qui  se 
présentaient  toujours  deux  par  deux,  en  suivant  bien  strictement  la  recommandation  de  ne 
laisser  aucun  fragment  dans  l'intérieur  du  couloir,  qui  offrait  alors  un  parcours  d'environ 
quinze  mètres.  Ce  travail  devenait  extrêmement  pénible  pour  le  casseur  de  pierres  qui  ne 
pouvait  se  tenir  que  dans  la  position  horizontale,  car  l'ouverture  conservait  toujours  la  dimen- 
sion de  quatre-vingt-quinze  centimètres  carrés  et  ce  n'était  guère  qu'en  rompant  en  avant  ou  à 
reculons  qu'il  pouvait  opérer. 

Quand  les  deux  derniers  blocs  furent  en  fragments  et  jetés,  fort  heureusement,  suivant 
ma  recommandation,  au  dehors,  le  casseur  de  pierres  m'avertit  qu'au  cours  de  l'opération,  il 
avait  senti  des  bouffées  de  chaleur  insupportable  provenant  d'un  vide  qui  se  trouvait  par 
derrière.  Nous  lui  passâmes  une  bougie  sur  sa  demande,  et  il  disparut  de  nouveau  dans  le 
couloir.  Quand  il  reparut,  quelques  minutes  après,  sa  physionomie  exprimait  la  terreur,  et  il 
s'empressa  de  descendre.  Il  me  raconta  alors,  qu'arrivé  au  fond  du  couloir,  il  s'était  trouvé 
en  présence  de  deux  têtes  d'êtres  vivants  dont  les  yeux  braqués  sur  lui,  l'avaient  tellement 
épouvanté  qu'il  avait  cru  un  instant  ne  jamais  plus  pouvoir  regagner  la  sortie.  Voulant  me 
rendre  compte  par  moi-même  de  ce  qui  avait  pu  l'impressionner  si  fortement,  je  gravis 
l'échelle  et  m'engageai,  à  mon  tour,  dans  le  couloir.  Quelle  ne  fut  pas  ma  stu])éfaction  de 
me  trouver  en  présence  de  deux  têtes  admirablement  modelées,  dont  les  yeux,  éclairés  par 
la  lumière  que  je  tenais,  avaient  le  regard  si  animé  qu'il  inquiétait  réellement.  Une  enveloppe 
de  bronze,  représentant  les  paupières,  enchâsse  le  globe  formé  d'un  fragment  de  quartz  blanc 
adroitement  veiné  de  rose,  au  centre  duquel  un  morceau  de  cristal  de  roche,  à  la  surface 
un  peu  bombée,  représente  la  prunelle.  Sous  ce  cristal  est  fixé  un  clou  brillant  qui  détermine 
le  point  visuel  et  produit  ce  rayonnement  faisant  croire  à  la  persistance  de  la  vie.  Je  m'ex- 
pliquai parfaitement  alors  l'épouvante  de  mon  casseur  de  pierres.  Je  plongeai  les  regards  et 
j'éprouvai  une  immense  satisfaction  en  constatant  que  ces  têtes  appartenaient  à  deux  statues, 
en  calcaire  peint,  presque  de  grandeur  naturelle,  et  que  le  tout  était  intact.  Ma  recomman- 
dation de  jeter  soigneusement  tout  en  dehors  avait  été  fort  heureusement  suivie  très  atten- 
tivement, car  le  moindre  fragment  des  deux  derniers  blocs  tombant  sur  les  têtes  les  aurait 
brisées  ou  tout  au  moins  mutilées. 

Il  ne  s'agissait  plus,  dès  lors,  pour  pouvoir  faire  sortir  les  statues,  que  d'enlever  tous 
les  blocs  de  pierre  qui  remplissaient  jusqu'au  plafond  la  chambre  au  fond  de  laquelle  ils  se 


72  La  découverte  des  statues  de  Meidoum. 

trouvaient,  et  que  par  mesure  préservatrice  on  avait  ainsi  accumulés  jusqu'à  leurs  pieds.  Il 
y  avait  là  une  soixantaine  de  blocs  au  moins,  et  l'opération  n'était  pas  des  plus  faciles. 
Je  me  rendis  au  Caire  pour  donner  avis  de  la  découverte  :  M.  Mariette  après  en  avoir  référé 
à  S.  A.  le  Khédive,  m'ordonna  de  repartir  immédiatement  par  la  lettre  suivante  : 

Service  de  conseiTation 
des  Antiquités  de  l'Egypte. 


Vendredi  soir  (26  décembre)  1871. 
Mon  cher  Daninos, 

S.  A.  le  Vice-Roi  vient  de  me  charger  à  l'instant  de  vous  prier  de  retourner  à  Meïdoum 
demain  matin  et  de  l'y  attendre. 

Les  instructions  sont  les  mêmes.  Laisser  tout  scrupuleusement  en  l'état.  Emportez  un 
peu  de  linge  pour  envelopper  tout  au  moins  les  statues. 

J'ai  parlé  de  vous  au  Vice-Roi  et  il  m'a  témoigné  de  sa  satisfaction  de  votre  zèle. 

Votre  très  dévoué, 
A.  Mariette. 

Je  revins  donc  à  Meïdoum  et  me  mis  à  l'œuvre.  Nous  parvînmes,  fort  heureusement, 
à  enlever  tous  les  blocs  sans  rien  détruire  et  nous  aperçûmes  alors  que  les  murs  du  couloir 
et  les  parois  de  la  chambre  étaient  couverts  de  scènes  et  d'inscriptions  hiéroglyphiques,  en 
bas-rehefs  peints,  du  plus  beau  style;  plus  tin  que  celui  du  tombeau  de  Ti,  à  Sakkarah.  ' 
Nous  fîmes  sortir  les  statues,  qu'on  enveloppa  dans  des  centaines  de  mètres  de  toile  et  qu'on 
transporta,  à  dos  d'homme,  jusqu'au  musée  de  Boulaq.  A  la  suite  de  cette  découverte,  M.  Ma- 
riette, accompagné  de  M.  Vassalli-Bey,  conservateur  du  musée  de  Boulaq,  vinrent  me 
rejoindre  à  Meïdoum  et  nous  continuâmes  les  fouilles.  Nous  découvrîmes  une  dizaine  de 
tombes,  malheureusement  toutes  déjà  violées  à  une  époque  qui  ne  peut  être  déterminée. 
Elles  appartiennent  au  type  des  mastaba  si  nombreux  dans  les  nécropoles  de  Sakkarah  et 
de  Ghizeh.  Elles  rappellent,  comme  plan  et  disposition  générale,  les  tombes  trouvées  par 
Mariette  près  de  la  pyramide  à  degrés  de  Sakkarah,  et  par  lui  rangées  dans  la  catégorie 
des  monuments  appartenant  aux  trois  premières  dynasties.  Ci-contre  le  plan  de  la  tombe 
de  Ra-hotep  qui  donnera  une  idée  des  autres.  Cependant  elles  offrent,  dans  la  décoration 
extérieure,  des  particularités  qu'on  ne  retrouve,  ni  à  Sakkarah,  ni  à  Ghizeh.  La  plus  grande 
d'entre  elles,  celle  de  Nefer-Mat,  mesure  cent  cinq  mètres  de  façade  sur  soixante-quinze  de 
profondeur.  La  façade  principale,  construite  en  belles  pierres  calcaires,  parfaitement  ajustées, 
est  décorée  de  scènes  sculptées  en  creux  assez  profond  et  remplies  de  pâte  émaillée  de  diverses 
couleurs.  Quelques-unes  des  figures  sont  représentées  en  grandeur  naturelle.  Un  long  couloir 
aboutissant  à  l'entrée  du  tombeau  est  décoré  de  fresques  en  partie  détruites.  M.  Vassalli-Bey 
a  pu,  avec  une  patience  et  un  soin  merveilleux,  en  retirer  un  unique  fragment  resté  intact, 
et  représentant  des  oies  admirables  de  naturel  et  de  coloris.  Ce  fragment  est  conservé,  comme 


1)  Cette  chambre  et  les  bas-reliefs  qu'elle  renfermait  a  été  publiée  par  Mariette,  Monuments  divers, 
pi.  17—20. 


La  découverte  des  statues  de  Meidoum. 


73 


vous  le  savez,  au  musée  de  Boulaq.  Au-dessus  de  la  porte  d'entrée  du  tombeau  de  Ncfer 
Mat,  j'avais  relevé  une  inscription  arabe  dont  je  remis  la  copie  à  M.  Mariette.  Cette  ins 


^ — 


MB 


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I 

5-22 


Jn 


K--^lt* 


Chamhre  dit  Sud-Est. 


Chambre  du  Nord-Est. 


cription,  en  caractères  cursifs,  tracés  à  la  pointe,  faisait  mention  d'un  nommé  Saïd  qui  avait 
conseillé  de  faire  des  fouilles  dans  ce  tombeau  pour  y  découvrir  des  trésors.  Mais,  comme 
on  n'y  trouva  absolument  rien,  la  tombe  ayant  été  déjà  violée,  le  fouilleur,  qui  avait  pro- 
bablement dépensé  une  certaine  somme  inutilement,  se  donna  la  satisfaction,  à  la  tin  de 
l'inscription,  d'accabler  de  malédictions  le  nommé  Saïd  qui  l'avait  trompé  par  ses  fausses 
indications. 

Veuillez  agréer,  monsieur  le  Directeur,  l'expression  de  mes  sentiments  tout  dévoués, 

Daninos.' 

1)  La  lettre  de  M.  Daninos  est  le  premier  récit  authentique  qui  ait  jamais  été  publié  de  la  découverte 
des  admirables  statues  de  Meidoum.  Elle  détruit,  comme  on  voit,  la  légende  d'après  laquelle  les  fellahs 
auraient  voulu  mutiler  les  monuments  à  peine  trouvés,  et  Mariette  aurait  été  obligé  de  mettre  revolver 
au  poing  pour  empêcher  cette  profanation.  G.  M. 


Recueil,  VIII. 


10 


74  A  PROPOS  DE  l'article  de  m.  Wiedemann. 


A  PROPOS  DE  L'ARTICLE  DE  M.  WIEDEMANN.' 

l'AK  LE 

D^  Karl  Piehl. 

Plus  on  s'occupe  d'égyptologie,  moins  on  se  sent  disposé  à  blâmer  les  erreurs  dans 
lesquelles  tel  égyptologue  ou  tel  autre  est  tombé.  C'est  qu'ici  s'appliquent  tout  aussi  bien 
qu'ailleurs  les  paroles  du  vieux  classique  «Nemo  sine  vitiis  nascitur»,  et  que  les  savants,  les 
plus  mérités  en  égyptologie,  ne  sont  quelquefois  pas  plus  exempts  de  bévues,  que  les  novices, 
les  plus  inexpérimentés  de  la  science.  Tout  invite  donc  à  montrer  de  l'indulgence,  tant  que 
l'on  ne  peut  prétendre,  soi-même,  à  l'infaillibilité. 

Par  cette  remarque,  nous  ne  voulons,  bien  entendu,  nullement  nier  l'utilité,  ni  la  né- 
cessité d'une  critique  fi-anche,  en  égyptologie  comme  en  d'autres  sciences;  car  la  critique 
qui  porte  sur  les  faits,  est  un  promoteur  des  plus  efficaces  du  développement  de  la  science. 
Ce  que  nous  voudrions  désavouer,  c'est  cette  forme  de  la  critique,  où  l'on  confond  la  per- 
sonnalité avec  le  fait;  car  elle  n'est  guère  propre  à  faire  prospérer  la  science. 

Par  cela,  nous  croyons  avoir  indiqué,  quelle  est  notre  acception  de  la  critique  scienti- 
fique. Nous  tâcherons  d'eu  profiter  dans  les  remarques  qui  suivent. 


Dans  le  mémoire  de  M.  Wiedemann,  l'auteur  a  attiré  l'attention  des  égyptologues  sur 
plusieurs  monuments,  restés  inédits,  du  Vatican;  et  par  là  il  a  acquis  des  titres  bien  légitimes 
à  notre  reconnaissance.  Mais  le  savant  allemand  ne  s'est  pas  borné  à  publier  des  textes 
inédits.  Il  en  a  aussi  donné  quelques-uns,  qui  avaient  été  publiés  par  nous  dans  des  années 
antérieures  du  même  Recueil.  Cette  dernière  circonstance  paraît  justifier  quelques  mots  de 
notre  part,  par  lesquels  nous  espérons  faire  voir  que  nos  copies  ne  sont  point  si  mauvaises 
qu'il  aurait  fallu  républier  les  originaux  in  extenso,  surtout  lorsque  le  nouvel  éditeur,  M.  Wiede- 
mann, n'a  en  aucun  point  réussi  à  mieux  rendre  les  textes  en  question  que  nous  l'avions  fait. 
Nous  prendrons  la  liberté  de  montrer  à  la  même  fois  que  l'interprétation  que  nous  avions 
donnée,  il  y  a  bientôt  sept  ans,  d'une  formule  qui  couvre  le  dossier  de  certaines  statues 
égyptiennes  de  l'époque  saïte,  ^  peut  toujours  se  soutenir,  malgré  l'opinion  divergente  de 
plusieurs  de  nos  confrères  et  particulièrement  celle  de  M.  Wiedemann. 

Nous  commençons  par  le  petit  texte  qu'a  publié  M.  Wiedemann  à  la  page  116.  C'est 
le  même  qui  se  retrouve  à  la  page  30  du  vol.  II  du  RecueiU  Les  différences  qui  existent 
entre  les  deux  reproductions  sont  presque  nulles.  Le  déterminatif  du  mot  nechu  qui  dans 
ma  publication  est  .= d,  doit,  selon  M.  Wiedemann,  être  corrigé  en  s — o.  Ici  M.  Wiedemann 


1)  Voir  Becueil  de  Vieweg,  vol.  VI,   p.   115 — 125,    Die  saitischen  Monumente  des  Vatikans,  par  A.  Wie- 
demann. 

2)  Zeitschrift  fur  dgypt.  Sprache,   1879,  p.    147—149. 

3)  M.  Wiedemann  renvoie  très  exactement  à  ce  volume  du  Recueil  (1.  1.). 


A   PROPOS   DE   l'article   DE   M.  WlEDEMANN. 


75 


a  parfaitement  raison.  Ma  copie  manuscrite  porte  aussi  ■; — o.  L'erreur  est  dû  au  compositeur. 
Mais  quant  au  signe  ë  que  nous  donne  la  copie  Wiedemann  dans  le  groupe  cliorp-ha-t,  il  est 
fautif  et  doit  être  corrigé  en  y,  ce  que  donne  ma  pul)lication  du  monument  (\c\x  Iîrugsch, 
Dict.  géogr.,  p.  1288  où  l'auteur  nous  fait  voir  la  vraie  lecture  du  titre  de  l'archiprctre  de 
Sais).  De  même,  le  nom  de  la  déesse  Sechet  s'écrit  avec  le  signe  y  et  non  pas  avec  ^j 
comme  le  pense  M.  Wiedemann.  Finalement  il  y  a,  dans  l'une  et  l'autre  des  deux  publi- 
cations, une  erreur  commune  :  la  partie  finale  du  groupe  chorp-ha-t  doit  s'écrire 


pas 


et  non 


.  Comme  on  voit,  la  publication  de  M.  Wiedemann  a  écarté  une  erreur,  que  j'avais 
involontairement  commise,  tandis  qu'elle  en  a  ajouté  deux,  qui  n'existaient  point  dans  la 
mienne.  A  quoi  bon  alors  la  réimpression  du  petit  texte?  A  l'effet  de  faire  mieux  comprendre 
la  traduction?  Mais  est-ce  que  la  nouvelle  traduction  est  plus  exacte  que  celle  que  nous  avions 
donnée,  il  y  a  bientôt  sept  ans?  Nous  eu  doutons  fortement.  L'explication  de  M.  Wiedemann 
donne  naissance  à  un  nouveau  mot  -I  /i-l  i]  dont  il  dit  lui-même  qu'il  «sicb  sonst  kaum  zu 
finden  scheint  und  sicli  daher  nur  in  hypothetischer  Weise  (!)  erkliiren  liisst.  Vermutlilich  » 

M.  Wiedemann  n'aurait  point  besoin  d'hypothèses   s'il  aurait  voulu  accepter  ma 

traduction  :  «  Un  génie  protecteur  est  debout  »  (=  9  .-^  n  D.  d'après  l'écriture  de  la 
XVIIF  dynastie),  traduction  qui  repose  sur  le  fait  du  dictionnaire  et  qui,  en  même  temps, 
rend  compte  du  «  Parallelismus  der  Glieder».  Je  m'adresse  aux  confrères  et  je  leur  pose  la 
question  que  voici  :  Laquelle  des  deux  traductions,  celle  de  M.  Wiedemann  («Es  spricht 
Haha  hinter  Dir  :  Es  steht  Dein  gottlicher  Brader  hinter  Dir,  er  steht.  Nicht  vernichtet  er 
Deinen  Schutz»),  ou  la  mienne  («Parole  :  Un  génie  protecteur  est  debout  derrière  toi, 
ton  frère  divin  est  debout  derrière  toi,  l'immobile ^  est  derrière  toi»)  est  plus  conforme  aux 
lois  de  la  grammaire  égyptienne,  quand  il  s'agit  de  rendre  l'expression  suivante  : 


n4^  4^1^1-11^1, 


yf 


"U^^^-t^^^  '"  '• 


Y  a-t-il  des  analogies  en  faveur  de  la  traduction  «  er  steht  »  de  l'expression  i  .= a  ?  Peut- 
on  réellement  supprimer  le  suffixe  verbal,  et  néanmoins  traduire  avec  une  phrase  entière? 


Le  texte  communiqué  par  M.  Wiedemann,  à  la  page  117  du  'Recueil,  et  qui  provient 
du  dessous  d'un  sarcophage  de  granit,  a  également  été  publié  par  nous.  ^ 

Les  différences  qu'il  y  a  entre  les  deux  éditions,  ne  sont  guère  notables,  à  une  ou  deux 
près.  Ainsi,  la  mienne  contient  une  faute  évidente 


^^'llf^zii^^  au  lien  de  I^a   (^7Cnf\/\/^ 
etc.,   faute  qui  est  contre-balancée  par  une  bévue  qu'a  commise  plus  loin  M.  Wiedemann, 


1)  «L'indestructible»  rend  peut-être  mieux  le  sens  du  groupe  en  question.  Dans  la  suite,   j'ai  par 
mégarde  rendu  Q.f|^<  '^s^"^. «  par  «ton  âme  ne  sera  pas  anéantie»,  traduction  qui  grammaticale- 

ment peut  se  soutenir,  bien  qu'il  soit  plus  naturel  de  traduire  la  phrase  en  question  de  la  manière  suivante 
«tu  ne  seras  pas  anéanti»,  vu  que  ^^  est  un  déterminatif  fréquent  du  mot  lietem  qui  y  apparaît  déjà 
dans  les  textes  des  pyramides  de  Sakkara  (voir  Becueil,  V,  p.  161, 1.  21  du  texte  de  Pepi  l").  Comp.  pour- 
tant Champollion,  Notices,  II,  p.  591  :  Q  |j  a  ^^:  *^-=—  et  ih.,  II,  p.  499  :  Q  [l  ij  ^1^  n  "î^^  I  H   \ 


2)  Recueil  de  Vieweg,  vol.  III,  p.  70,  71. 


10* 


76 


A   PEOPOS   DE   l'article   DE   M.  WlEDEMANN. 


^ -^AAAAAA  /V 

~wvAA  .  au  lieu  de 


lorsqu'il  a  lu  ^  ~wvaa  ^  au  lieu  de  ^  a^v^  cî^^ce  que  douue  ma  copie  (la  publi- 
cation  du  Recueil,  III,  71  douue  à  tort  une  tête  d'oiseau.  Le  sigiie  doit  probablement  repré- 
senter une  tête  de  cynocéphale.  L'hiéroglyphe  de  cette  dernière  bête  avait,  entre  autre,  la 
valeur  de  henet.  Cfr.  Buugsch,  Dict.  hiérogl.).  Le  reste  des  variations,  que  présentent  les 
deux  copies,  ne  sont  point  de  nature  à  forcer  des  diversités  de  traduction.  Les  voici  :  au 
lieu  de       (Wiedemann)  «président»;  (}  au  lieu  de  Orl-'''  (voir  ci-devant);  & q  au  lieu 


au  lieu  de  yrrH  (voir  ci-devant);  i 
de  ^ û  (^déterminatif  de  1^  |v  )  ;  ^  au  lieu  de  '0  ;  ^^  '^^^  lieu  de  ^^,  tous  les  deux  peut- 
être  à  remplacer  par  l'hiéroglyphe  représentant  une  tête  de  cynocéphale.  La  publication  Wie- 
DEMANN  apporte  ici  quelques  corrections,  sans  que  toutes  les  diversités  que  présente  celle-là 
comparée  à  la  mienne,  soient  des  rectifications  de  ma  copie. 

Quant  à  la  traduction  qu'a  donnée  M.  AViedemann  de  notre  texte,  elle  aurait  sans  doute 
été  plus  conforme  aux  lois  d'interprétation  hiéroglyphique,  telles  qu'elles  ont  été  acceptées  par 
l'école  de  Champollion,  si  le  savant  en  question  se  serait  donné  la  peine  de  jeter  un  coup 
d'œil  sur  mon  arrangement  du  texte.  Dans  ma  publication,  je  m'étais  dispensé  de  traduire 
le  texte,  qui,  à  un  passage  près,  '  ne  renferme  point  de  mots  nouveaux  et  par  conséquent 
dut  facilement  se  traduire,  quand  le  mouvement  général  des  phrases  aurait  été  relevé.  Et  voilà 
précisément  ce  que  j'ai  fait,  en  arrangeant  en  lignes  séparées  toutes  les  parties  du  texte 
que  le  parallélisme  des  membres  indiquait  comme  des  phrases  entières.  Les  textes  religieux 
emploient  très  souvent  l'allittération,  moyen  par  lequel  la  redondance  et  l'emphase  sont  ample- 
ment nourries,  sans  que  rien  soit  ajouté  au  fond  de  la  composition  littéraire.  Les  plus  anciens 
textes  funéraires,  ceux  de  la  caisse  de  Menkarâ,  comme  les  inscriptions  des  pyramides  nous 
fournissent  de  très  bonnes  preuves  de  cet  usage,  qui  de  même  a  été  observé  dans  notre  texte 
du  Vatican.  Malheureusement  M.  Wiedemann  n'a  pas  reconnu  ce  fait,  d'où  est  résulté  que 
sa  traduction  nous  donne  une  idée  fausse  de  l'original. 

Pour  mettre  le  lecteur  à  même  de  juger  de  la  différence  qu'il  y  a  entre  la  manière 
de  traduire,  adoptée  par  M.  Wiedemann,  et  la  mienne,  je  vais  maintenant  donner  les  deux 
traductions,  mises  en  regard  l'une  de  l'autre.  La  mienne  repose  entièrement  sur  la  division 
en  phrases,  que  j'avais  faite  suivant  l'allittération,  dans  mon  article  précité  du  Recueil. 

Voici  les  deux  traductions  : 


Celle  de  M.  Wiedeuank  : 

«Preis  sei  dir  Mutter,  Herrin  des  Lebens, 
Nut,  du  Grosse,  welche  weilt  in  Mendes.  Deiu 
Sohn  ist  das  Ebenbild-  des  Osiris,   der  Erb- 


La  nôtre  : 

«Salut  à  toi.  Moût,  maîtresse  de  la  vie, 
Nout,  la  grande,  qui  préside  à  Meudès.  Ton 
fils,  c'est  l'Osiris,  le  prince  héritier,  trésorier, 


1)  Ce  passage,  qui  se  trouve  vers  la  fin  du  texte,  m'était  incompréhensible,  et  M.  Wiedemann  a  dû, 
lui  aussi,  abandonner  la  tâche  de  le  traduire. 

2)  La  traduction  «Ebenbild»  est  inadmissible.  D^  J^J„  est  un  pronom  composé,  ou  bien  c'est  la 
composition  du  pronom  D  \>.  var.  D  y)-  (J  0'  '^t  du  verbe  substantif  J 1  .  Nous  connaissons  de  même  la 

forme  c.v\nn    I    I  (Golenischeff,  Zeitschrift,  1876,  p.  79),  var.    n    n  îl    1 1  (von  Beegmann,  Pa- 

nehemisis,  p.  9).  Cette  dernière  prouve  l'impossibilité  de  la  traduction  :  Celui  qui  est  et  celui  qui  est  immobile 

du  groupe  AS^     Xx  '^^    ^^    r)  ("Maspero,  Becueil  de  Vieweg,  vol.  V,  p.  32,  note  2). 

//M\\  T  T  t=bvi ^_ 

3)  Cfr.   "^^     ^     ^"^'^^^^^  '^        "^      Lepsius,  Benkm.,  Abth.  III,  Bl.  271,  d. 


A/VVW\    AA^AAA 


A   PROPOS   DE    l'article   DE    M.  WlEDEMANN. 


77 


fiirst,  der  Siegelbewahrer,  (1er  eiiizige  Freiind, 
der  Tcmpclvorsteher  Auf-âa,  mit  Beiuamcn 
Ea-nefer-àb-mer-Neit. 

Du  streckst  Dicb  aus,  ihii  fcstbaltend  in 
Deiiiem  Namen  «Rubcriu,  obue  etwas  iiber 
ibr»,  festbaltend  Deineu  Sobii,  deii  Vorstebcr 
aller  NordiJiuder  N.  in  Dcincni  Namen  als 
«Grosse  Oberiu  des  Herzens»,  festbaltend  den 
Osiris  N.  in  Deinem  Namen  als  «Herriu  der 
Tapferkeit»  um  abzuwebren  die  Feinde  des 
Osiris  N.  in  Deinem  Namen  als  «Diejenige, 
welcbe  sicb  belindet  im  Nabrgemacb  des  Ko- 
uigs  {d.  b.  Osiris)  mit  Lebeusnabrung-  »  ;  in 
Deinem  Namen  als  «Nabreriu»,  welcbe  bildete 
sein  (des  Osiris)  Haupt;  in  Deinem  Namen 
als  «Grosse  Bildnerin».  —  Heil  sei  Osiris, 
dem  Tempelvorsteber  Àufâa,  mit  Beinamen 
Ra-nefer-àb.  —  Es  wird  umbiillt  Dein  (des 
Todten)  Haupt  von  Deiner  Mutter  Nut,  sie 
beug't  sicb  zu  Dir,  ihrem  Sobne,  wegen  Deiner 
Worte » 


l'ami   unique,    préposé   des    temples,   Aufâa, 
surnommé  Rci-nefer-àh-mi-Nit. 

Tu  t'étends  sur  lui  en  ton  nom  de  «lieu 
de  repos»;  tu  ne  t'éloignes  })as'^  de  ton  bis 
rOsiris  Râ-nefer-àb-mi-Nit  en  ton  nom  de 
«ciel»;  ton  cœur  est  grand  auprès  de  (c'est-à- 
dire  :  tu  es  miséricordieux  envers)  l'Osiris  Râ- 
nefer-àb-mi-Nit,  en  ton  nom  de  «la  grande»; 
tu  fais  rage^  contre  les  adversaires  de  l'Osiris 
Rà-nefer-àb-mi-Nit  eu  ton  nom  de  «fu- 
rieuse» (?);  tu  le  nourris  de  vie  auprès  de  toi 
en  ton  nom  de  nourrice;  tu  protèges ^  sa  face 
eu  ton  nom  de  «  grande  protectrice  » . 

Ô  r  Osiris  Râ-nefer-àb-mi-Nit,  ta  tête  est 
étreinte  3  pour  toi  par  ta  mère  Nout;  elle  pleure 
sur  toi,  son  lils »  •* 


J'espère  que  la  traduction  que  je  viens  de  donner  soit  trouvée  plus  confonue  aux  lois 
de  la  grammaire  égyptienne  que  celle  qui  a  été  fournie  par  M.  Wiedemann.  Or  dans  ce  cas, 
je  crois  avoir  prouvé  l'inutilité  de  cette  dernière,  attendu  que,  comme  j'ai  fait  remarquer  ci- 
avant,  ma  traduction  n'est  qu'un  mot-à-mot  fait  sur  le  texte  égyptien,  tel  qu'il  a  été  publié, 
coupé  en  phrases,  dans  le  volume  IIP  du  Recueil  Vieweg. 


Je  passe  maintenant  aux  remarques  qu'a  énoncqps  M.  Wiedemann  au  sujet  du  n°  3  des 
sarcopbages  du  Vatican  (p.  118).  Le  groupe  qui  ici  a  été  reproduit  sous  la  forme  de  ^^^  Iaaawv 
doit  se  lire  ^^:5  Iaa^. 

Parmi  les  titres  du  défunt,  M.  Wiedemann  relève  particulièrement  celui  de  f  ^  etc., 
qui,  selon  lui,  doit  se  lire  nefer-hâ  etc.  («das  <==>  stebt  bier  nur  ans  grapbiscben  Griiuden 
liber  der  ganzen  Gruppe  und  ist  nur  als  Complément  zu  nefer  zu  betracbten»).  Dans  le 


1)  On  pourrait  peut-être  traduire  de  la  manière  suivante  :  «tu  fais  approcher  le  moment  {at  pris 

absolument,  quelquefois  =  «  moment  de  carnage,  de  destruction  »)  pour  les  adversaires  de  l'Osiris en 

ton  nom  de  «  celui  qui  préside  au  moment  »  ;  mais  cette  traduction  me  paraît  moins  raisonnable.  —  Le  groupe 
final  de  cette  phrase  a  été  mal  lu  par  M.  Wiedemann. 

2)  Voir  Maspero  dans  le  Recueil  de  Vieweg,  vol.  V,  p.  17.S,  note  1. 

,  3)  La  valeur  phonétique  de  ce  groupe  est  ||    ^  -,  voir  Hec^a,  m,  p.  71,  note  2. 
4)  Dans  les  mots  finals  de  notre  texte,  j'avais  introduit  un  changement  que  m'a  suggère  le  texte 
de  Necht-Hor-mench  du  Vatican.  Celui-ci  donne  effectivement  ^,vwv.  "^  V  *^*  ^'*^^  ^^  /wwsa  '^^  \)>  (J  du  texte 
de  Aufcia^  surnommé  Ra-nefer-ab-mi-Nit.  J'aurais  dii  par  une  note  faire  connaître  cette  correction,  qui  me 
semble  toujours  de  mise. 


78  A   PKOPOS    DE   L'AETICLE   DE   M.  WlEDEMANN. 

mémoire  plusieurs  fois  mentionné  (p.  72),  nous  avons  montré  que  le  groupe  en  question  doit 
se  lire  r-nefer-liâ,  «témoins  des  variantes  comme  "fv/rl"'^)    ^    ji"i'  ®*^** 

Du  reste,  le  dit  titre  a  été  mal  copié  et  traduit  par  M.  Wiedemann.  Au  lieu  de  <=>\ 
_S^\\  1  '^  ô  ^^^^  donne  l'original  suivant  nous,  M.  Wiedemann  a  lu  ]  mtji^l  "^  p  ce 
(lui  a  été  rendu  par  (Titel)  «emes  Ersten  der  konighclien  Grunst»  (!).  Un  peut  consulter 
Brugsch,  Wôrterbuch,  VI,  p.  670  pour  trouver  l'explication  exacte  de  notre  titre. 

M.  Wiedemann  se  montre  ici,  comme  ailleurs  assez  souvent,  un  innovateur  très  zélé. 
Ainsi,  par  exemple,  le  titre  ^^11  a  été  rendu  par  «Priester  der  beiden  Gottheiteu  (doch 
icohl  Horus  und  Uat')».  J'ai  cru  que  les  deux  serpents  désignèrent  deux  divinités  fémi- 
nines :  l'une  celle  du  Nord,  l'autre  celle  du  Sud,  chacune  ayant  son  siège  sur  les  deux 
couronnes  d'orientation  égyptiennes  {Uat' et  sur  celle  du  Nord  et  Nechenet  sur  celle  du  Sud). 
J'ignorais  et  j'ignore  toujours  que  Horus  ait  été  représenté  par  un  serpent,  c'est-à-dire  par 
la  bête,  dont  son  adversaire  Set  revête  très  souvent  la  forme. 

Le  texte,  publié  et  commenté  aux  pages  119  et  120,  renferme  la  formule  saïte,  dont 
j'ai  traité,  il  y  a  longtemps,  dans  la  Zeitsclirift  (1879,  p.  146  et  suiv.).  M.  Wiedemann  tâchant 
de  démolir  complètement  l'édifice  que  j'avais  érigé,  je  me  vois,  bien  malgré  moi,  forcé  de 
montrer  que  M.  Wiedemann  ne  sait  point  de  quoi  il  s'agit  ici,  ou  qu'en  d'autres  mots  il  se 
bat  contre  des  moulins  à  vent,  lorsqu'il  croit  avoir  écarté  l'interprétation  que  j'avais  pro- 
posée  pour  la  formule  qui  débute  par    ]    . 

I  ©  Cl  © 

M.  Wiedemann  commence  (p.  120)  par  nous  communiquer  que  le  groupe    ]     se  retrouve 

I  © 
toujours  au  début  de  la  formule,  sauf  sur  un  seul  monument,  à  savoir  celui  qu'il  explique, 

monument  qui  selon  lui  donnerait  ici  seulement  i^.  Je  suis  en  mesure  d'affirmer  haute- 
ment que  M.  Wiedemann  s'est  trompé,  et  que  le  monument  à  l'endroit  en  question  porte  très 
distinctement  ^^  ,  forme  qui  n'est  qu'une  variante  de  j  (le  déterminatif  ^  du  mot 
I  a  été  exprimé  par  exception  dans  cet  exemple).  Le  texte  de  Fsemtekseneb,  dont  il  s'agit  ici, 
m'était  parfaitement  connu  lorsque  j'ai  étudié  la  formule  saïte  et  M.  Wiedemann  aurait  cer- 
tainement dû  douter  de  l'exactitude  de  sa  lecture  ^^,  s'il  s'était  donné  la  peine  de  lire 
sérieusement  mes  articles,  où,  du  reste,  le  monument  du  Vatican  se  trouve  cité. 

Cette  fausse  lecture  de  M.  Wiedcmann  écartée,  je  me  demande  ce  que  veut  dire  ce 
savant  quand  il  prétend  que  |  «  wie  Naville  iiberzeugend  nachgewiesen  bat,  nichts  weiter 
als  «die  Statue,  das  Ebenbild»  bezeichne».  L'article  où  M.  Naville  a  soutenu  cette  thèse 
{Zeiischr.,  1880,  p.  24  et  suiv.)  a  été  réfuté  par  moi  iihid.,  p.  64)  avec  force  exemples  que 
je  pourrais  augmenter  considérablement,  si  je  ne  croyais  pas  que  les  preuves  données  suffi- 
raient. Cette  dernière  opinion  me  semble  partagée  par  M.  Naville  qui  sans  doute  aurait 
allégué  de  nouvelles  preuves  en  faveur  de  l'opinion,  soutenue  par  lui,  s'il  en  avait  trouvé. 
Je  me  crois  autorisé  d'expliquer  dans  ce  sens  le  silence  qu'a  gardé  M.  Naville  sur  la  question 
du  sens,  jadis  contesté,  du  mot    |    ,  et  j'avais  cru  que  les  égyptologues  en  général  étaient 

devenus  partisans  de  l'interprétation  que  j'avais  proposée  pour  le  groupe        .  Déjà,  l'an  1880, 

I  © 
M.  MasperoI,  toutefois  sans  nous  citer,  a  accepté  le  sens  «dieu  de  la  ville»  pour  le  dit 

groupe,  et  plus  tard  M.  Brugsch-  s'est  prononcé  eu  faveur  de  la  même  idée.  J'avoue  que 


1)  Atll  del  quattro  congresso  internazionale  degli  orientalisti,  Firenze   1880,  vol.  I,  p.  54. 

2)  Thésaurus,  IV,  p.  714. 


A   PROPOS   DE    l'article   DE   M.  WlEDEMANN.  79 

l'approbation  de  ces  deux  savants  me  semble  offrir  plus  de  garanties  qu'un  mot,  lancé  sans 
preuves,  de  M.  Wiedemann. 

Le  nombre  de  monuments  portant  la  formule  saïte  ([ui  m'était  connu  au  moment  où 
j'ai  écrit  mou  article  de  la  Zeitschrlft,  1879,  n'était  point  très  considérable,  et  je  crus  alors 
devoir  m'exprimer  avec  grande  réserve.  C'est  sous  cette  impression  que  j'avais  écrit  :  «Mes 
matériaux  n'étant  qu'une  fraction  minime  de  ceux  dont  dispose  la  science,  l'essai  reste  néces- 
sairement iucom[)let.  »  En  présence  du  travail  de  M.  AViedemaxx,  je  me  sens  disposé  à  rétracter 
ces  paroles.  En  effet,  M.  Wiedemann  n'a  su  augmenter  que  par  deux  monuments  le  nombre 
de  ceux  que  j'avais  mis  à  contribution,  et  encore  ces  deux  monuments  sont-ils  empruntes  à 
un  travail  de  Kircher,  travail  que  je  n'ai  pas  ici.  Ces  dits  deux  monuments  me  paraissent 
d'une  valeur  douteuse,  peut-être  même  sont-ils  des  reproductions  moins  réussies  de  monu- 
ments déjà  connus.  En  tout  cas,  la  lecture  a  cV::^  que  donne  au  lieu  de  A'^ly,  l'un  des 
deux  textes  en  question,  doit  être  regardée  comme  une  erreur,  et  probablement  comme  une 
erreur  due  au  copiste  moderne. 

Les  variantes  '  et  le  commentaire  dont  M.  Wiedemann  a  accompagné  la  traduction  de 
la  formule  saïte  ne  sont  point  de  nature  à  mieux  faciliter  l'intelligence  du  texte  eu  question 
que  le  soient  les  courtes  remarques  que  j'avais  énoncées  dans  mon  mémoii'e  précité.  Loin 
d'avancer  tant  soit  peu  la  solution  du  problème  —  pour  ma  part  je  le  regarde  comme  résolu 
depuis  longtemps  —  les  notes  et  les  remarques  de  M.  Wiedemann  ne  servent  qu'à  l'em- 
brouiller. 

Comme  résultat  de  ses  élucubrations  M.  Wiedemann  nous  présente  la  traduction  suivante 
du  texte  sus-mentionné  : 

«Die  Statue  des  Osiris  .  .  .  .  N.  N.  Es  wird  ihm  (dem  Todten)  gegeben  seine  Er- 
neuerung,  wenn  seine  gottliche  Persônlichkeit  vor  ihm  ist,  uicht  sollen  festgehalten  werden 
seine  Beine,  niclit  soll  abgewehrt  werden  sein  Herz,  das  des  Àni  namlich,  des  Seligen.  »2 

Voici  la  rédaction  de  la  formule  saïte,  d'après  laquelle  la  traduction  de  M.  Wiedemann 
a  été  faite  : 

'^® nom  et  titres  du  défunt  ^^^  J^  ^u=^- ^  JJ  h^^  ^  ,Ji^  j^||^^ 

En  comparant  la  traduction  au  texte  original,  on  va  constater  l'existence  dans  la  pre- 
mière de  plusieurs  valeurs  qui  ne  concordent  point  avec  celles  des  mots  correspondants  du 
second,  telles  qu'elles  ont  été  établies  par  les  études  des  égyptologues  de  notre  temps  (voir 
les  dictionnaires!). 

Les  voici  : 

1°    ]    .  Pour  ce  groupe,  voir  ci-dessus. 

2°  ^1^  «Erneuerung».  Je  ne  connais  point  de  texte  où  se  trouve  le  groupe  ^i?'  ayant 
la  valeur  de  «Erneuerung».  La  racine  ha  siguitie  suivant  de  Rougé  et  Brugsch''  «se  trouver 


1)  Les  variantes  ne  sont  millement  complètes  de  nombre.  Mais  à  quoi  servent-elles  donc,  quand  elles 
ne  peuvent  nous  apprendre  rien  de  nouveau?  Voir  Le  Page  Renouf  dans  la  Zeitschrlft,  186G,  p.  58  et  Pieul, 
ibid.,  1879,  p.  147,  note  3  (le  signe  i      i  doit  être  corrigé  en    imuj  ,  par  deux  t'ois!). 

2)  Voir  Pvoceedincjs  of  the  soc.  of  hiUical  Arcliœology,   1886,   feb.  p.  90. 

3)  Dict.  Mérogl,  III,  p.  916,  917. 


80  A   PROPOS   DE   l'article   DE   M.  WlEDEMANN. 

en  arrière,  derrière,  rester  en  arrière,  derrier»  d'où  sont  dérivés  les  sens  de  «l'occiput,  côté 
en  arrière,  revers,  embuscade».  Du  sens  originaire  on  en  arrive  aussi  à  des  sens  comme 
«accessoire^  addition,  augmentation»,'  etc.  et  avec  la  préposition  <=>  «en  addition  de,  plus 
cjue»,  etc.  La  plupart  des  mots  qui  s'écrivent  par  "w  "^  4-  une  voyelle  et  beaucoup  d'autres 
encore  s'expliquent  très  bien,  si  l'on  prend  le  sens  de  "W  *^  «être  derrière»,  etc.  comme 
point  de  départ  du  développement  de  signification.  Le  sens  de  «protection»,  Schutz,  est  l'un 
des  plus  originaires  et  de  celui-là  a  dû  être  dérivé  celui  de  «skrine^,"^  «naos  portatif»  qui 
appartient  au  groupe  ^j/f  j  que  l'on  rencontre  sur  la  statuette  naophore  de  y  i  V^,  1 ,  ^  , 
du  Vatican.  Nous  persistons  toujours  à  regarder  le  mot  "w ,  w  "^  de  la  formule  saïte, 
comme  une  variante  ^  du  groupe  "aLP  ||  susmentionné. 

.3"  ihm  dans  l'expression  :  «Es  wird  ihm  (dem  Todten)  gegeben  seine  Erneuerung» 
n'a  pas  de  correspondant  dans  l'original  égyptien.  Il  ne  peut  donc  se  soutenir,  tant  que  l'on 
a  le  droit  d'exiger  qu'une  traduction  rende  —  non  pas  les  idées,  les  hypothèses  ou  les  uto- 
pies de  l'interprète,  mais  —  le  fonds  de  l'original;  et  dans  ce  dernier  cas,  il  n'est  point  indif- 
férent que  la  forvie  du  texte  que  l'on  traduit,  soit  conservée.  M.  Wiedemann  nous  comprendra 
sans  doute,  si  je  lui  explique  ce  que  je  veux  dire,  par  un  exemple.  Il  est  connu  que  l'Institut 
de  France  distribue  tous  les  ans  des  prix.  On  est  donc  autorisé  à  dire  d'avance  :  «Cette 
année,  l'Institut  va  accorder  tel  prix.»  Mais  on  n'est  guère  admis  à  dire  avec  la  même 
prétention  d'exactitude  :  «Cette  année,  l'institut  va  lui  (à  M.  Wiedemann)  accorder  tel 
prix.  »  Ici  lui  (=  ihm)  est  de  trop  et  paraît  de  nature  à  changer  complètement  le  fonds 
et  en  même  temps  la  vérité  de  l'expression.  De  même  dans  la  formule  saïte  que  nous 
étudions. 

4°  ivenv.  Cette  valeur  du  groupe  hiéroglyphique  ""^-^^  dans  l'expression  *i^=^  J^r^  ¥\  i 
«wenn  seine  gottliche  Persbnlichkeit  vor  ihm  ist»,  pourrait  peut-être  se  défendre  au  point 
de  vue  de  la  logique.  Pourtant,  le  langage  et  la  logique,  étant  deux  choses  indépendantes, 
quelquefois  et  très  souvent  même  deux  choses  diamétralement  opposées,  il  est  de  toute  néces- 
sité de  citer  des  exemples  analogues  au  sus-dit,  si  l'on  veut  démontrer  l'exactitude  de  l'inter- 
prétation donnée.  Malgré  des  recherches  très  soigneuses,  je  n'ai  point  réussi  à  en  trouver. 
Les  cas  où  ^^^^^^  m'est  connu  dans  la  valeur  de  conjonction  «quand,  lorsque»  («als,  wenn»), 

Ci 

le  présentent  toujours  dans  une  phrase  à  verbe  fini.  M.  Brugsch  paraît  avoir  eu  la  même 
expérience  que  nous,  car  il  se  prononce  à  ce  sujet  de  la  manière  suivante  :  ^^^=^  bezeichnet 
als  Conjunction  «als,  wenn»,  indem  es  dem  Verbum  finitum  des  Satzes  vorhergeht. ^ 

Cette  circonstance  nous  amène  très  naturellement  à  proposer  pour  le  mot  '^^=^  du  pas- 
sage  en  question  la  valeur  d'une  préposition.  Alors  le  sens  de  «avec,  à  côté  de»  me  paraît 
le  plus  convenable.'^  C'est  aussi  la  valeur  qu'a  le  groupe  ^^^^  dans  le  Livre  des  morts,  par- 


1)  Ihid.,  p.  917,  918.  —  M.  Brugsch  vent  rattacher  "W  V\  ^1  «Vermehrung,  Zimahme»  à  la  racine 
5  (j  (j  A  «steigen»,  mais   cette  dernière    est  plutôt  à  dériver  de  ^TP  «derrière». 

2)  Le  Page  Renouf,  Records  of  the  past,  X,  p.  5.3.  —  Voir  aussi  Piehl,  Petites  études  égyptologiques,  p.  38. 

3)  Cfr.  Le  Louvre,  A  94  :  'è^>r  i  ^ y  «préposé  des  naos  de  tous  les  temples». 

4)  Hiérofjl.  Gramm.,  p.  93,  §  315. 

ô)  Brugsch,  Hierogl.  dem.  Wôrterh.,  p.   1079. 


A   PROPOS    DE   l'article    DE   M.  WlEDEMANN. 


tout  où  le  dit  mot  joue  le  rôle  de  préposition.'    Sous  ce  rapport,  il  se  rapproche  beaucouj), 
en  fait  de  sens,  du  groupe  9 

Comparez,  par  exemple,  les  deux  passages  suivants,  tirés  du  Livre  des  morts  : 

1°  Chap.  148,  ligne  18  :   j^    ^       ^*il=^      |  «C'est  l'homme  qui  i)arle  à  (litt.  avec)  Ea.  ■> 

2°  Chap.  125,  ligne  40  :^^^"^I^8  Ql)^^  «L'âne  parle  au  (litt.  avec  le)  chat.» 

Ici  =<-=--  du  premier  exemple  a  à  peu  près  la  même  valeur  que  y  du  second. 

a  ®  ^-= ^ 

Cette  acception  de  2^.=^  de  notre  formule  a  été  employée  dans  nos  articles  antérieurs, 
concernant  la  matière  en  question,  et  il  n'y  a  point  de  quoi  nous  changerions  d'avis,  à  plus 
forte  raison  que  les  vues  de  M.  Wiedemann,  ici  comme  en  d'autres  points  de  la  discussion, 
sont  bâties  sur  le  sable. 

5°  Festhalten.  Ce  sens,  conféré  à  h  ,  est  nouveau.  Néanmoins,  M.  Wiedemann  se  dis- 
pense  de  citer  des  preuves  en  faveur  de  son  interprétation.  C'est  qu'il  n'y  en  a  pas.  Ici,  on 
se  sent  disposé  à  demander  à  M.  Wiedemann  s'il  veut  introduire  dans  la  science  de  Cham- 
poLLiON  et  dans  l'interprétation  des  textes  hiéroglyphiques  un  régime  de  l'arbitraire,  appliqué 
suivant  les  caprices  des  différents  savants,  comme  remplacement  de  la  méthode  inaugurée 
par  Champollion  et  adoptée  par  ses  disciples,  j'entends  celle  qui  veut  que  l'interprétation 
des  textes  se  fasse  à  l'aide  d'un  dictionnaire,  bâti  sur  des  données  et  des  preuves  emprun- 
tées aux  textes  égyptiens  eux-mêmes.  —  Le  sens  du  groupe  A  "^  est  «ausstrecken»,  d'où  est 
dérivé  celui  de  «durchlaufen»,  «reisen»,  donné  à  la  forme,  déterminée  avec  ^^,  du  même 
radical.  ^  C'est  la  même  acception  que  nous  avons  proposée  pour  le  groupe  A      de  l'expression 

h  \(\<K^^  («ses  jambes  ne  marchent  pas»;  litt.  «ne  s'étendent  pas,  ne  se  lancent 
pas»)  dans  nos  articles  de  la  Zeitschrift,  1879  et  1880. 

6"  Abioehren.  Ce  sens  du  groupe  '^^  est  bien  connu.  Mais  le  mot  en  a  d'autres.  Ainsi 
celui  de  «remuer,  bouger»  est-il  bien  établi,  suivant  l'indication  des  textes.'^  C'est  probable- 
ment du  sens  de  «bouger,  se  remuer»,  etc.  que  dérive  la  forme  \2^  -^    de  notre  racine. 


1)  Comparez  V Index  très  utile  de  M.  Lieblein,  sous  l'art.  '^^=—,  et  les  passages  suivants  du  Livre  des 

Ci 

morts,  à  savoir  :  17,41;  99,28-,   100,7;  140,12;  147,4;  147,  2C;  148,18. 

2)  Brugsch,  Hierogl.  W'orterb.,  VII,  p.  1389;  voir  aussi  à  la  page  88  du  vol.  V  du  même  ouvrage  et 
GooDwiN,  Zeitschr.,  1873,  p.  105.  —  Comparez  encore  von  Bergmann,  Hieroçjl.  Insclir.,  p.  2,  où  plusieurs 
remarques,  très  exactes  et  très  sagaces,  ont  été  avancées  au  sujet  de  la  formule  dont  nous  nous  occupons. 
Sur  quelques  points  nous  divergeons  de  l'opinion  du  savant  autrichien,  comme  nous  l'avons  fait  remarquer 
dans  nos  articles  antérieurs. 

3)  VON  Bergaiann,  Hierogl.  Inschr.,  p.  2,  note  5.  —  Au  rituel  de  l'embaumement,  il  y  a  un  passage 
où  se  trouve  le  mot  ^'^^^  dans  le  sens  de  «bouger,  toucher,  remuer,  se  remuer».  C'est  le  suivant  :      pi^ 


I  ii  I  ^\    Ç    1^ j  /f\  «Elle  saisit  ton  bras  ;  (puis)  elle  touche  ta  main  et  manie  tes  doigts  avec  lui 

-'-'    _B^  v_^  <=>  \l[ 

(le  phylactère).  Tant  que  ta  main  ne  se  remue  pas  vers  lui,  la  marche  vers  le  ciel  ne  se  passe  pas.  »  L'in- 
terprétation qu'a  donnée  M.  Maspero  de  ce  passage  {Pap.  du  Louvre,  p.  36)  diifère  sensiblement  de  la  nôtre. 
La  voici  :  «grâce  à  lui  elle  accueille  ton  bras,  se  met  en  face  de  ta  main,  protège  tes  doigts;  tant  que  ta 
main  n'est  pas  écartée  de  ce  phylactère,  ta  marche  vers  le  ciel  supérieur  n'est  pas  entravée.»  Je  ne  vois 
pas  bien  comment  cette  dernière  traduction  puisse  se  soutenir.  —  Pour  le  vrai  sens  de  l'expression,  souvent 

méconnue,   V\  \  ^V'.    a^wv -r"  «passer  à  la  vie,  rejoindre  la  vie»,  c'est-à-dire  mourir,  voir  mon  second 

article  sur  le  Dict.  hierogl.  de  Brugsch,  (Le  Muséon,  I,  tascicule  4). 

Recueil,  VIII.  H 


82  A  PROPOS  DE  l'article  de  m.  Wiedemann. 

Du  reste,  les  significations  de  «éloigner,  écarter»  et  celles  de  «bouger,  remuer»,  etc.  peuvent 
se  déduire  les  unes  des  autres.  Cf.,  par  exemple,  les  différentes  valeurs  du  copte  him. 

Le  parallélisme  qu'il  y  a  entre  les  deux  phrases  ^ju-  i  '^  ^^  *i-=--  .^ju.  "^^  "^  de  la 
formule  saïte,  prouve  du  reste  que,  le  verbe  de  la  première  phrase  ayant  le  sens  de  «s'é- 
tendre, se  promener»,  celui  de  la  seconde  doit  avoir  un  sens  analogue  au  sus-dit. 

Comme  le  lecteur  a  dû  voir  par  ce  qui  précède,  M.  Wiedemann,  au  sujet  du  sens  des 
mots  de  la  formule  saïte,  s'est  trompé  en  six  cas.  Toute  la  formule  ne  comprenant,  si  l'on 
excepte  les  suffixes  pronominaux,  qu'une  douzaine  de  groupes  hiéroglyphiques,  il  est  évident 
que  l'interprétation  de  M.  Wiedemann  doit  être  regardée  comme  complètement  manquée. 
Elle  n'a  même  pas  le  mérite  d'avoir  apporté  de  nouveaux  matériaux,  propres  à  augmenter 
nos  connaissances  de  la  question.  Car  ce  qui  est  vrai  dans  la  discussion  de  M.  Wiedemann, 
n'est  point  nouveau,  et  le  nouveau  qu'il  y  a  là-dedans,  n'est  nullement  vrai.  M.  Wiedemann 
aurait  mieux  fait  de  constater  l'acception  de  ses  devanciers  et  d'en  critiquer  les  vues,  si 
cela  lui  aurait  été  possible.  De  cette  façon,  il  aurait  eu  le  droit  de  croire  que  la  partie  par 
nous  examinée  de  son  travail,  eut  quelque  utilité  pour  la  science,  à  quoi  maintenant  il  ne 
peut  pas  le  moins  du  monde  prétendre. 

Les  remarques  qui  précèdent  ont  dû  montrer  que  nous  maintenons  toujours  l'interpré- 
tation que  nous  avons  proposée,  en  1879,  pour  la  petite  formule  qui  couvre  le  dossier  de 
certaines  statues,  toutes  datant  de  l'époque  saïte.  La  voici  : 

«Le  dieu  de  la  ville  de  N.  N.,  dont  le  naos  avec  son  image  sont  placés  devant  lui 
(le  défunt),  et  dont  les  jambes  ne  marchent  pas,  et  dont  le  cœur  ne  bouge  pas,  c'est  Ani, 
le  triomphateur.  » 

Cette  traduction  donne  la  description  exacte  de  l'extérieur  des  statues  égyptiennes,  sur 
les  dossiers  desquelles  la  plupart  de  fois  on  rencontre  la  formule  eu  question.  Eu  d'autres 
mots,  les  statues  qui  renferment  le  dit  texte,  représentent  en  général  un  homme  i  portant 
ou  appuyant  les  bras  contre  un  naos  d'Osiris.  Cette  pose  est  aussi  celle  de  la  statue  de 
Ut' a  -  Hor  -  resent  du  Vatican,  et  quoique  notre  formule  ne  soit  pas  tracée  sur  le  dossier  de 
ce  monument  qui  est  recouvert  de  textes  historiques  et  religieux,  un  petit  texte  du  devant 
du  naos  nous  décrit  pourtant  la  pose  de  la  statue,  et  ce  dernier  texte  emploie  justement 
pour  désigner  le  naos  et  son  image  d'Osiris  les  mots  "vF  [    |  et  jj j  (voir  ci  -  dessus).    Le 


1)  Cette  règle  souffre  quelques  exceptions.  En  premier  lieu,  il  faut  noter  à  cet  égard  la  statue  de 

Jj^  ^^\   j=&=i,  publiée  par  Sharpe  {E(/.  Ins.,  I,  16).  Le  naos  que  soutient  ici  le  défunt,  renferme  l'image 

de  la  déesse  Neith,  suivant  l'observation  de  SHAK^fc  {Egyptian  Antiquities,  j).  103),  observation  que  vient  de 
corroborer  une  communication  fort  obligeante  de  M.  W.  Budge,  attaché  au  service  du  British  Muséum.  — 
Un  second  cas  d'exception  présente  une  statue  du  Louvre  qui,  tout  en  portant  la  formule  sur  le  dossier, 
néanmoins  n'a  jjoint  de  naos.  Cette  dernière  particularité  pourrait  s'expliquer  par  l'existence  d'autrefois 
d'im  naos  indépendant,  adossé  contre  le  devant  de  la  statue,  naos  qui  aurait  disparu  au  moment,  où  l'on  a 
enlevé  la  statue  en  question.  —  Le  nombre  de  cas  où  le  naos  d'Osiris  se  voit  représenté  sur  les  monu- 
ments dont  nous  traitons,  est  pourtant  trop  grand  pour  permettre  que  des  doutes  subsistent  sur  ce  point 
de  la  question.  On  peut  dire,  ce  me  semble,  que  l'intention  originaire  a  été  de  munir  ces  statues  de  naos 
renfermant  l'image  d'Osiris,  quand  même  cette  intention  ait  été  plus  tard  quelquefois  oubliée.  A  quoi  a 
pu  fort  bien  contribuer  l'usage  d'adosser  les  statues  contre  un  mur,  où  la  formule  sus-dite  a  été  cachée 
aux  regards  des  passants. 


A   PROPOS   DE   l'article   DE   M.  WlEDEMANN.  83 

témoignage  de  la  statue  de  Ut' a  -  Hor  -  resent  est  parfaitement  concluant,  à  ce  qui  me  semble, 
et  je  m'étonne  qu'on  n'en  a  pas  voulu  accepter  le  vote. 

Comme  une  dernière  preuve  en  faveur  de  mon  acception  de  la  formule  saïte,  je  me 
permettrai  de  citer  la  variation  qu'en  donne  un  monument  de  Boulaq,  publié  par  Makiette. 
Celle-là  a  déjà  été  mentionnée  dans  mou  article  de  la  Zeitschrift  de  1880,  ^  quoiqu'elle  n'ait 
point  eu  la  chance  d'être  appréciée  à  sa  juste  valeur,  par  une  raison  bien  naturelle  :  l'ai-ticle 
n'ayant  pas  été  lu  par  M.  Wiedemann,  on  ne  peut  demander  qu'il  en  connaisse  une  plus  ou 
moins  grande  partie. 

Voici  le  dit  texte  de  Boulaq  : 


Si  l'on  applique  à  ce  petit  texte  les  règles  que  j'ai  proposées  pour  l'explication  de  la 
formule  saïte,  on  a  un  sens  qui  est  parfaitement  saisissable.  En  adoptant  la  manière  de 
voir  de  M.  Wiedemann,  on  n'aboutit  à  rien.  Je  laisse  le  choix  entre  les  deux  à  quiconque 
s'intéresse  au  problème.  ^ 

Avant  de  terminer,  j'ai  à  rendre  à  mes  devanciers  les  hommages  qui  leur  sont  dus. 
A  M.  Le  Page  Renoue  nous  devons  de  connaître  les  variantes  principales  de  la  formule 
saïte.  A  M.  Ernst  von  Bergmann  nous  sommes  redevables  du  premier  essai  de  traduction  de 
notre  formule.  Ces  deux  savants  m'ont  donc  facilité  la  tâche,  et  si  mon  essai  a  quelque 
valeur,  je  la  dois  eu  bonne  partie  à  ces  deux  savants  distingués.  Je  m'estimerais  très  heu- 
reux, s'ils  voulaient,  l'un  et  l'autre,  se  prononcer  sur  les  points  de  la  matière  qui  pourraient 
leur  paraître  moins  bien  expliqués  dans  les  remarques  que  nous  venons  d'énoncer.  ^ 

Upsala,  mai  1886. 

Le  Dr.  Karl  Piehl. 


1)  Page  68. 

2)  Dans  sou  excellent  ouvrage  :  Der  Gralpalast  des  Petuamenapt  (II),  M.  Dumichen  propose  de  tra- 
duire par  «Stiitze^-,  ajjpui,  le  groupe  l\a}\\  de  notre  formule  saïte;  groupe  qu'il  regarde  comme  variante 
de  ]7.  Une  pareille  interprétation  ne  peut  pourtant  pas  s'appliquer  à  la  forme  A  A  o  \\  que  présentent 
plusieurs  statues,  là  où  d'autres  en  ont  Ao  v^.  Il  est  donc  évident  qu'en  traduisant,  il  faut  choisir  pour 
Aci  v\  un  sens  verbal  et  non  pas  un  sens  substantif,  et  le  groupe  en  question  ayant  en  beaucoup  d'autres 

textes  la  valeur  de  «donner,  mettre»,  etc.,  je  ne  vois  pas  pourquoi,  eu  ce  cas  particulier,  on  abandon- 
nerait ce  sens  si  bien  établi. 

3)  Après  avoir  terminé  la  lecture  des  épreuves,  je  vois  par  mes  notes  lexicographiques  que  l'ex-    \ 
pression    2^|7|?  (voir  plus  haut,  p.  78)  s'écrit  aussi     ^   cisra  ^'^^^^^  I '=' f/« //«  (Champollion,  Notices,  I,  p.  829) 

ou      "^    1 1       „    ^è\  I  o  1^^^  ^^^  (Maspebo  dans  la  Zeitschrift,  1881,  p.  116).  Ces  variantes  doivent 

servir  à  enlever  les  doutes  que  l'on  pourrait  garder  au  sujet  du  sens  de  la  forme  saïte  du  dit  groupe. 


11* 


84  Les  Ilim. 


LES  ILIM 

PAR 

G.  Maspero. 

Le  nom  du  peuple  dont  les  chefs  sont  représentés  à  Déir-el-Baharî  (Mariette,  pi.  6, 
registre  mutilé,  en  haut  de  la  planche)  en  compagnie  des  chefs  de  Pount,  est  écrit  <2>-^ 


La  transcription  n'en  soulèverait  aucune  discussion,  si,  depuis  quelques  années,  l'habitude  ne 
s'était  introduite  de  rendre  le  signe  ■<s>-  dans  un  certain  nombre  de  noms  étrangers  par  mrx, 
mar,  mal,   et  non  plus  par  ari,  iri,  ili,  comme  on  avait  fait  jusqu'alors.  Chabas,  le  premier 
si  je  ne  me  trompe,  a  désiré  retrouver  le  mot  chameau  dans  le  groupe    'K    ^s>-  0  i]  ^  V 
et  ne  pas  retrouver  le  nom  d'Hion  dans  le  groupe  \  2^^  •  ''^  ^  donné  à  -<2>-  la  valeur 

mar  dans  le  premier  cas,  m,a  dans  le  second,  et  a  obtenu  de  la  sorte  un  chameau  et  des 
Méoniens  dans  les  textes  d'Egypte.  M.  Chabas  partait  de  ce  principe  que  «les  Egyptiens, 
qui  ont  de  si  bonne  heure  commercé  et  guerroyé  en  Syrie  et  eu  Arabie,  ont  dû  connaître 
le  chameau,  même  dès  les  temps  de  l'Ancien  Empire»  [Etudes  sur  l'Antiquité  historique, 
2®  édit.,  p.  411).  11  avait  cru  rencontrer,  au  Papyrus  Anastasi  n°  I,  «une  forme  syllabique 
à  voyelles  pléonastiques  du  mot  que  le  copte  a  conservé  sous  la  forme  5es.Mis.Tr7V.,  Kamaul  » . 
C'est  donc  un  simple  raisonnement  à  priori  qui  lui  a  fait  admettre  que  "r  û  û  v  ^ 
était  une  variante  de    "^    JKV)  ^  (1  v\  X  ,  qui  du  reste  n'est  pas  un  seul  mot  signi- 

.M^     _jT^_Si*      1    _££^       I       1      I      I  -C2>-  ^'^'"'^^ 

fiant  chameau,  et  donner  à  Vœil  la  valeur  ma^  mar.  Pour  ik  A^,  son  motif  principal 
semble  avoir  été  le  désii*  de  substituer  une  lecture  nouvelle  à  celle  (['Arouna,  Iliouna  qu'avait 
découverte  M.  de  Kougé.  Le  motif  accessoire  qui  a  été  ajouté  depuis,  que  -«S5-  ne  reçoit 
jamais  dans  ce  nom  le  complément  <=>,  qu'il  devrait  prendre  s'il  était  lu  iri,  que  par  con- 
séquent il  faut  chercher  une  autre  lecture  et  par  suite  lire  Maa,  Maouna,  ne  me  semble  pas 
être  valable.  Le  verbe  faire  se  rencontre  des  milhers  de  fois  dans  les  textes,  sous  la  forme 
^cs5-,  ,  -c5=^  [1  [1  sans  <rr>  complémentaire,  et  on  ne  lui  conteste  i)as  pour  cela  la  pro- 
nonciation iri,  er,  ar  :  la  valeur  du  signe  -css^  en  ce  sens  était  assez  connue  pour  qu'on 
n'eût  pas  besoin  d'y  joindre  le  complément  <=:>  r.  D'ailleurs  la  même  objection  s'appliquerait 
à  la  lectm'e  Kamaliou  du  groupe  "Çx  ^s>-  [1  M  V  pour  laquelle  aucun  des  exemples  cités  ne 
donne  le  complément  <=z=>  derrière  -c2>-.  L'opinion  de  Chabas  a  été  adoptée  sans  discussion 
par  beaucoup  d'égyptologues.  Comme  on  voit,  elle  me  paraît  ne  s'appuyer  sur  aucun  fait. 
Elle  va  même  contre  une  des  habitudes  les  pins  générales  du  système  graphique  égyptien  : 
un  signe  polyphone  n'est  guères  employé  couramment  sans  complément  phonétique  que  dans 
celle  de  ses  valeurs  qui  est  la  plus  fréquente,  au  moins  sur  les  monuments  antérieurs  à 
l'époque  ptolémaïque.  Dans  les  textes  courants  le  syllabique  -cs>-  est  toujours  le  verbe  iri, 
faire,  et  non  le  verbe  maa,  voir  :  lorsqu'il  a  ce  dernier  sens,  c'est  comme  idéogramme  et  il 
n'est  jamais  employé  isolé  à  ma  connaissance,  mais  le  mot  est  écrit  en  toutes  lettres  ^^  %^^^' 
autour  de  l'œil.  Le  groupe            dans  le  sens  des  deux  yeux,  celui  de  avec  la  valeur 

à!œil,  sont  des  idéogrammes  :  la  lecture  miriti,  miri-t,  qui  y  est  attachée  est  spéciale  au  mot 
œil  et  n'a  plus  sa  raison  d'être,  quand  ^:s>-  ne  signifie  plus  odl,  mais  est  un  syllabique 
inséré  dans  le  corps  d'un  mot.  De  même,   pour  le  groupe  ^\  .  où  l'œil  a  le  rôle, 


Les  Ilim.  85 

ou  d'un  détenuiiiatif  de  sens,  ou  d'un  idéogramme.  La  règle  d'orthographe,  à  laquelle  je 
faisais  allusion,  n'est  pas  absolue,  mais  elle  est  assez  généralement  observée  par  les  scribes, 
pour  quou  fasse  bien  de  ne  s'en  départir  que  pour  des  raisons  i)robantes  :  jusqu'à  présent 
ces  raisons  manquent  dans  le  cas  spécial  qui  nous  occupe,  car,  s'il  n'est  pas  prouvé  que 
'^^  Q  1  v  ^  signifie  mulet,  il  est  encore  moins  prouvé  qu'il  signifie  chameau,  et  la  sub- 
stitution des  Méoniens  à  Ilion,  parmi  les  peuples  qui  assistèrent  à  la  bataille  de  Qodshou,  ne 
répond  pas  à  l'objection  qu'on  a  soulevée  contre  une  intervention  des  nations  riveraines  de  la 
Mer  Egée  dans  les  affaires  de  la  Syrie  et  de  l'Egypte.  Si  même  on  examine  la  manière  dont 
les  Égyptiens  ont  rendu  les  noms  étrangers,  on  ne  pourra  s'empêcher  de  remarquer  combien 
il  est  peu  vraisemblable  qu'ils  aient  cherché  à  compliquer  la  difficulté  qu'ils  éprouvaient  déjà 
à  transcrire  intelligiblement  pour  tous  un  mot  exotique,  de  celle  qui  serait  résultée  de  l'intro- 
duction de  signes  pris  avec  des  valeurs  difterentes  de  celles  qu'on  leur  attribuait  dans  l'usage 
journalier  de  la  correspondance  et  de  la  composition  littéraire.  Toutes  les  lettres  égyptiennes 
qui  ont  été  employées  à  traduire  des  noms  comme  Khiti,  Magidi,  Jopou,  Tyr,  Sidon,  Damas, 
etc.,  sont  prises  dans  leur  valeur  usuelle  :  je  ne  vois  pas  pourquoi  ou  aurait  été  chercher 
des  valeurs  ])eu  ordinaires  pour  celles  qui  ont  servi  à  traduire  des  noms  comme  "r  <g>-  M  [1 
V        '  \  cÀî'  ^^  d'autres  ternies,  je  ne  vois  pas  pourquoi  <s^  aurait  été  choisi  pour 

exprimer  le  son  mar,   mal,   ma,   quand  son  usage   le  plus  fréquent  indiquait  forcément  ])our 
lui  la  prononciation  iri,  ili,  ère,  eh,  el,  comme  dans  <or^  Cïpe?  ipi?  faire,  dans  (i 
epwTC,  lait,  dans  M  <=r>  lôôP  eAOOAe,  raisin  et  dans    r|  J|  Osiri.  Je  lirai  donc  jusqu'à  nouvel 
ordre    katri,    kaïli ,    mulet,    Iliouna,    iriouna,    Ilion,    et   dans    le   nom    du   peuple   éthiopien 
•<s>-^|\  Irim  ou  Ilim,  non  point  Mar-m-à  ou  Mal-m-à  comme  fait  Brugsch  (Die  alt- 

àgyptische  Volkertafel  dans  les  Mémoires  du  V''  congrès  international  des  Orientalistes,  2^  partie, 
première  moitié,  section  africaine,  p.  47).  Le  t — r  serait  ici,  non  pas  un  à,  comme  le  pense 
Brugsch,  mais  le  syllabique  mi,  indiquant  une  vocalisation  finale  en  i  :  Ilimi  ou  Ilimmi. 

Le  nom  ainsi  obtenu  est  assez  curieux.  On  dirait  la  transcription  exacte  d'un  mot  usité 
dans  une  des  langues  de  la  région  éthiopienne,  le  Galla.  Là,  en  effet,  le  mot  ihn,  eulm 
signifie  le  fils,  les  fils  :  les  Gallas  s'appellent  Ilmorma,  ou  Eulmorma,  les  fils  d'Orma.  Le  nom 
Ilim,  les  fils,  pourrait  être  l'abréviation  d'un  nom  analogue.  Je  ne  veux  pas  en  conclure  que 
les  Ilim  sont  les  ancêtres  des  Gallas  :  l'indice  serait  par  trop  insuffisant.  Mais  les  Gallas 
appartiennent  à  une  race  de  peuples  qui  a  été  assez  remuante  et  assez  répandue  au  moyen 
âge,  celle  que  les  géographes  arabes  nomment  les  nations  des  Zendjes,  et  je  ne  vois  rien 
qui  nous  empêche  d'admettre  que  des  langues  de  même  type  et  de  même  origine  que  le 
Galla  actuel  aient  été  parlées,  dès  le  temps  des  anciens  Egyptiens,  vers  le  détroit  de  Bab-el- 
Mandeb.  Le  nom  du  chef  de  Pount  A^  Dl  'p,.  paraît  se  rattacher  à  l'arabe  q;i,  lœtus, 
hilaris  fuit,  et  indiquerait  une  origine  arabe  pour  une  partie  de  la  population,  celui  de  la 
nation  des  Ilim  se  rattacherait  à  une  souche  purement  africaine.  Tout  ce  qui  a  rapport  à 
l'Ethiopie  et  aux  côtes  de  la  Mer  Rouge  est  tellement  incertain  jusqu'à  présent  que  même 
une  conjecture  aussi  incertaine  n'est  pas  à  dédaigner.  L'identification  proposée  par  Mariette 
avec  l'Amara  (Les  listes  géographiques  des  pylônes  de  Karnak,  p.  53  —  54),  exige  une 
inversion  de  lettres  qui  suffit  à  la  fiiire  écarter.  Celle  que  Brugsch  a  cru  pouvoir  établir 
avec  les  Blemmyes  repose  sur  cette  lecture  Mal-m-à  que  j'ai  rejetée.  Les  renseignements  que 
fournissent  les  textes  égyptiens  ne  permettent  guères  d'être  très  affirmatifs  sur  la  position 


m 


86  Les  Ilim. 

qu'il  convient  d'attribuer  au  peuple.  Les  représentations  de  Déïr-el-Bahari  ayant  été  sculptées 
pour  commémorer  une  expédition  navale,  et  les  chefs  d'Ilimi  ou  Ilimmî  étant  placés  à  côté 
de  ceux  de  Pount,  il  est  probable  que  le  pays  était  situé  soit  sur  la  côte  même,  soit  non 
loin  de  la  côte  de  la  Mer  Rouge.  Sur  les  listes  de  Tboutmos  III,  lUmi  figure  au  n°  11  entre 
Berheroti  et  [    j^^\  <:rr>   Tekarôou,  Dekarôou,  Dekalôou,  d'une  part   Z5  y) 

Gouroses  et    \^  Arok,  Alok  de  l'autre.  Brugsch  {Die  aegyptische  Volker- 

tafd,  p.  46—47)  identifie  les  deux  premiers  noms  à  Berber  et  à  Dongolab.  Dongolah  est 
entre  Napata  et  l'Egypte.  Berber  est,  comme  Dongolah,  dans  un  territoire  qui  avait  été  colo- 
nisé par  les  Égyptiens,  faisait  partie  de  la  vice-royauté  de  Nubie  et  Ethiopie  et  était  diWsé 
en  nomes  analogues  aux  nomes  de  l'Egypte.  On  ne  comprendrait  pas  pourquoi  Thoutmos  III 
porterait  sur  les  listes  des  peuples  étrangers  des  noms  de  localités  qui  étaient  comprises  dans 
les  limites  régulières  de  son  royaume.  Cette  seule  considération  me  porterait  donc  à  rejeter 
rideutifîcatiou  de  Brugsch,  quand  même  la  juxtaposition  à'Ilim  avec  Berberoti  et  Tekarôou  ne 
nous  forcerait  pas  à  rechercher  ces  places  dans  le  voisinage  de  la  mer.  Les  listes  de  Ramsès  II, 
copiées  par  Taharqou,  paraissent  n'être  que  des  extraits  des  listes  de  Thoutmos  III  (Mariette, 
Karnak,  pi.  45,  a  2).   Elles  mettent  également  -cs5-  ^^  t — r   à  côté  de  S  p  •   En 

descendant  à  l'époque  ptolémaïque,  on  trouve  sur  la  stèle  de  Ptolémée  Soter  conservée  à  Boulaq 

la  mention  d'une  expédition  de  ce  prince  contre  des  ^^  ^,  que  Brugsch  avait  d'abord 

placés  en  Marmarique  (-<p>-  =  3Iar  et  t — r  =  mar),  mais  qu'il  a  transportés  depuis  au  bord 
de  la  Mer  Rouge  et  assimilés  aux  Ilim  de  la  reine  Hatshopsitou  (loc.  l.,  p.  47).  Cette  assimilation 
ne  s'accorde  guères  avec  la  lecture  Malm-a  qu'il  a  mise  en  avant  pour  -<s>-  v\  ,  et  où  ^s>- 


=  Mal,  ^v    ==  m,  T — r  =  à  :  ^^  manquant  dans  ^^  ^,  il  conviendrait  de  lire  ^2>-  = 

Mal,  1 — r  à,  \\    ti,  soit  Mal-à-ti-ou.  Je  ne  serais  pas  éloigné  pour  ma  part  de  lire  Ilmitiou 

i.<25-  =  iri,  s — r  =  mi,    \\   ^  ti\  et  de  voir  dans  le  mot  un  ethnique  égyptien  en  v\    ti, 

llmi-ti,  dérivé  de  Ilimi,  comme  ^^^^^  i^  f^■^^^^  Pounti  est  tiré  de  Pounit.  Cependant  la  liste  de 

Taharqou  mentionne  immédiatement  après  Ilim  et  Goursses,  une  tribu    -r     \>     i  dont  le  nom 

pourrait  bien  n'être  qu'une  variante  de   ^^cX)?  auquel  cas  la  lecture  serait  Iliti  ou  llitim. 

Les  Ptolémées  se  sont  toujours  efforcés  d'avoir  entre  les  mains  le  commerce  de  l'Arabie  et  de 

l'Ethiopie,  et  par  suite,  de  tenir  dans  une  sujétion  plus  ou  moins  effective  les  riverains  de 

la  Mer  Rouge  :  la  stèle  égyptienne  nous  aurait  alors  gardé  le  souvenir  d'une  expédition  du 

premier  d'entre  eux  contre  les  tribus  que  les  Grecs  appelaient  du  nom  d'Ichthyophages  et  de 

Trogodytes,  et  que  les  Égyptiens  auraient  nommées  lUtim,  Ilimtiou.  C'est  là  une  hypothèse  sur 

laquelle  il  ne  convient  pas  encore  de  trop  insister,  car  le  qualificatif  de   que  Ptolémée 

donne  au  pays  des   V\  [X]  semble  marquer  un  pays  analogue  aux  nomes  de  l'Egypte 

et  non  une  côte  stérile  et  à  moitié  déserte.  Peut-être  après  tout,  est-ce  d'un  peuple  de  même 

nom,  mais  situé  dans  d'autres  régions  qu'il  s'agit  dans  ce  passage  de  la  stèle  égyptienne. 

Les  homonymies  ne  sont  pas  rares  dans  le  désert  africain,  et  les  mouvements  des  tribus 

nomades  les  expUquent  naturellement.  Il  y  avait  peut-être  des  llitiou  au  temps  de  Ptolémée  F"", 

sur  quelque  point  de  la  Cyréuaïque  ou  du  désert  syrien,  comme  il  y  en  avait  aux  bords  de 

la  Mer  Rouge,  au  temps  de  Thoutmos  III  et  de  Taharqou.  L'expédition  dirigée  contre  eux 

exigea  une  flotte,  de  la  cavalerie,  de  l'infanterie,  comme  celle  que  le  satrape  d'Egypte  avait 

menée  auparavant  contre  la  Syrie. 

G.  Maspero. 


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et  précédé  d'une  introduction  mythologique,  par  T.  Dcvéria,  avec  la  traduction  du  texte 

par  M.  Pierret.  gr.  in-f,    12  planches  et  9   pages  de  texte.  50  fr. 

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FIERllET  (P.).  Etudes  égyptologiques  comprenant  le  texte  et  la  traduction  d'une  stèle  éthiopienne 

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publié  sous    la  direction  de  M.  G.  Maspero.  Prix  de  souscription:  Paris  fr.   30,  Union 

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généraux  de  sa  mission  en  Egypte.  1  vol.  gr.  in-4''  accompagné  de  8  pi.  dont  5  doubles.  20  fr. 
SAULCY,  (F.  DE).  Dictionnaire  topographique  abrégé  de  la  Terre  Sainte.  1  vol.  in-S".  G  fr. 
SCHACK.  (Gr.  V.).  Die  Unterweisung  des  Konigs  Amenemhat  I.   1'"  u.   2'^  Hiilfte.  Paris   1883. 

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BIBLIOTHEQUE  DE  L'ECOLE  PRATIQUE  DES  HAUTES  ETUDES,  publiée  sous  les  auspices 
du  Ministère  de  l'Instruction  publique  par  les  professeurs  et  les  élèves  de  l'École. 

1.  La  Stratification  du  langage,  par  Max  Miiller,  traduit  par  L.  Havet.  —  La  Chronologie  dans  la  formation 

des  langues  indo-germaniques,  par  G.  Curtius,  traduit  par  A.  Bergaigne.  4  fr. 

2.  Études  sur  les  Pag;  de  la  Gaule,   par  A.  Longnon.    l"^''^  partie:   l'Astenois,  le  Boulonnais  et  le  Ternois, 

avec  2  cartes.  Epuisé. 

3.  Notes  critiques  sur  CoUuthus,  par  Ed.  Tournier.  1  fr.  50 

4.  Nouvel  Essai  sur  la  formation  du  pluriel  brisé  en  arabe,  par  Stanislas  Guyard.  2  fr. 

5.  Anciens  glossaires  romans,  corrigés  et  expliqués  par  P.  Diez.  Traduit  par  A,  Bauer.  4  fr,  75 

6.  Des  formes  de  la  conjugaison  en  égyptien  antique,  en  démotique  et  en  copte,  par  G.  Maspero.  10  fi'. 

7.  La  Vie  de  Saint  Alexis,  textes  des  xi°,  xii%  xm"  et  xrv®  siècles,  publiés  par  G.  Paris  et  L.  Pannier.  Epuisé. 

8.  Études   critiques  sur  les    sources  de  l'histoire   mérovingienne,   l^""*  partie.  Introduction.  —  Grégoire  de 

Tours,  Marins  d'Avenches,  par  M.  G.  Monod,  et  par  les  membres  de  la  Conférence  d'histoire.        6  fr. 

9.  Le  Bhâminî-Vilâsa,  texte  sanscrit,  publié  xivec  une  traduction  et  des  notes  par  A.  Bergaigne.  8  fr. 

10.  Exercices  critiques  de  la  Conférence  de  philologie  grecque,  recueillis  et  rédigés  par  E.  Tournier.       10  fr. 

11.  Études  sur  les  Pagi  de  la  Gaule,  par  A.  Longnon.  2*  partie:  Les  Pagi  du  diocèse  de  Reims,  avec  4  cartes. 

7  fr.  50 

12.  Du  genre  épistolaire  chez  les  anciens  Egyptiens  de  l'époque  pharaonique,  par  G.  Maspero.  10  fr. 

13.  La  Procédure  de  la  Lex  Salica.   Étude  sur  le  droit  Frank  (la  fidejussio  dans  la  législation  franke;  —  les 

Sacebarons;  —  la  glose  malbergique),  travaux  de  M.  R.  Sohm  traduits  par  M.  Thévenin.              7  fr. 

14.  Itinéraire  des  Dix  mille.  Étude  topographique  par  F.  Robiou.  6  fr. 

15.  Étude  sur  Pline  le  jeune,  par  Th.  Mommsen,  traduit  par  C.  Morel.  4  fr. 

16.  Du  C  dans  les  langues  romanes,  par  Ch.  Joret.  12  fr. 


17.  Cicéron.  Epistolas  ad  Familiares.  Notice  sur  un  manuscrit  du  xn®  siècle  par  C.  Thurot.  3  fr. 

18.  Études  sur  les  Comtes  et  Vicomtes  de  Limoges  antérieurs  à  l'an  1000,  par  R.  de  Lasteyrie.  5  fr. 

19.  De  la  formation  des  mots  composés  en  français,  par  A.  Darmesteter.  Epuisé. 

20.  Quintilien,  institution  oratoire,  collation  d'un  manuscrit  du  x^  siècle,  par  É.  Cliâtelain  et  J.  Le  Coultre.  3  fr. 

21.  Hymne  à  Ammon-Ea  des  papyrus  égyptiens  du  musée  de  Boulaq,  traduit  et  commenté  par  E.  Grébaut. 

22  fr. 

22.  Pleurs  de  Philippe  le  Solitaire,  poème  en  vers  politiques  publié  dans  le  texte  pour  la  première  fois  d'après 

six  mss.  (le  la  Bibliothèque  nationale  par  l'abbé  E.  Auvray.  3  fr.  75 

23.  Haurvatât  et  Ameretâ^  Essai  sur  la  mythologie  de  l'Avesta,  par  James  Darmesteter.  4  fr. 

24.  Précis  de  la  Déclinaison  latine,  par  M.  F.  Bûcheler,  traduit  de  l'allemand  par  L.  Havet,  enrichi  d'additions 

communiquées  par  l'auteur,  avec  une  préface  du  traducteur.  8  fr. 

25.  Anîs  el-'Ochchâq. -Traité  des  termes  figurés  relatifs  à  la  description  de  la  beauté,  par  Cheref-eddîn  Râmi, 

traduit  du  persan  et  annoté  par  Cl.  Huart.  5  fr.  50 

26.  Les  Tables  Eugubines.  Texte,  traduction  et  commentaire,  avec  une  grammaire  et  une  introduction  histo- 

rique, par  M.  Bréal.  Accompagné  d'un  album  de  13  planches  photogravées.  30  fr. 

27.  Questions  homériques,  par  F.  Eobiou.  Avec  3  cartes.  6  fr. 

28.  Matériaux  pour  servir  à  l'histoire  de  la  philosophie  de  l'Inde,  par  P.  Eegnaud.  1"  partie.  9  fr. 

29.  Ormazd  et  Ahriman,  leurs  origines  et  leur  histoire,  par  J.  Darmesteter.  12  fr. 

30.  Les  métaux  dans  les  inscriptions  égyptiennes,  par  C.  E.  Lepsius,  traduit  par  W.  Berend,   avec  des  addi- 

tions de  l'auteur  et  accompagné  de  2  planches.  12  fr. 

31.  Histoire  de  la  ville  de  Saint-Omer  et  de  ses  institutions  jusqu'au  xiv®  siècle,  par  A.  Giry.  20  fr. 

32.  Essai  sur  le  règne  de  Trajan,  par  C.  de  la  Berge.  12  fr. 

33.  Études  sur  l'industrie  et  la  classe  industrielle  à  Paris  au  xm'^  et  au  xiv®  siècle,  par  G.  Fagniez.      12  fr. 

34.  Matériaux  pour  servir  à  l'histoire  de  la  philosophie  de  l'Inde,  par  P.  Eegnaud.  2®  partie.  10  fr. 

35.  Mélanges  publiés  par  la  section  historique  et  philologique  de  l'École  des  Hautes  Études  pour  le  dixième 

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36.  La  religion  védique  d'après  les  hymnes  du  Jîig-Véda,  par  A.  Bergaigne.  Tome  V".  12  fr. 

37.  Histoire  critique  des  règnes  de  Childerich  et  de  Chlodovech,  par  M.  Junghans,   traduite  par  G.  Mouod, 

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38.  Les  monuments  égyptiens  de  la  Bibliothèque  nationale  (Cabinet  des  Médailles  et  Antiques),  par  E.  Ledrain, 

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39.  L'inscription  de  Bavian,  texte,  traduction  et  commentaire  philologique,  avec  trois  appendices  et  un  glossaire 

par  H.  Pognon,  1*'^'=  partie.  6  fr. 

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42.  L'inscription  de  Bavian,  texte,  traduction  et  commentaire  philologique,  avec  trois  appendices  et  im  glos- 

saire, par  H.  Pognon,  2'  partie.  6  fr. 

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47.  Les  monuments  égyptiens  de  la  Bibliothèque  nationale  par  E.  Ledrain.  2®  et  3®  Livraisons.  25  fr. 

48.  Étude  critique  sur  le  texte  de  la  vie  latine  de  Sainte-Geneviève  de  Paris  par  Ch.  Kohler.  6  fr. 

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51.  Les  principaux  monuments  du  Musée  égyptien  de  Florence  par  W.  Berend.  l*""»  partie  :  Stèles,  Bas-reliefs 

et  Fresques.  Pet.  in-fol.  br.  avec  10  pi.  photogravées.  50  fr. 

52.  Les  lapidaires  français    du  moyen  âge   des  xii%  xin«  et  xiv«   siècles    par  L.  Pannier.   Avec  une   notice 

préliminaire  de  G.  Paris.  10  fr. 

53  et  54.  La  religion  védique  d'après  les  hymnes  du  Jîig-Véda  par  A.  Bergaigne.  Tomes  II  et  III.         27  fr. 

55.  Les  établissements  de  Eouen  par  A.  Giry.  Tome  I".  15  fr. 

56.  La  métrique  naturelle  du  langage  par  P.  Pierson.  10  fr. 

57.  Vocabulaire  vieux-breton  avec  commentaire  contenant  toutes  les  gloses  en  vieux-breton,  gallois,  comique, 

armoricain  connues  par  J.  Loth.  10  fr. 

58.  Hincmari  de  ordine  palatii  epistola.  Texte  latin,  traduit  et  annoté  par  M.  Prou.  4  fr. 

59.  Les  établissements  de  Rouen,  par  A.  Giry.  Tome  IL  10  fr. 

60.  Essai  sur  les  formes  et  les  effets  de  l'affranchissement  dans  le  droit  Gallo-Franc,  par  M.  Fournier.     5  fr. 
61  et  62.  Li  romans  de  Carité  et  Miserere  du  Eenclus  de  Moiliens,  publ.  par  A.  G.  van  Hamel.  2  vol.  20  fr. 

63.  Études  critiques  sur  les  sources  de  l'histoire  mérovingienne,  2"  partie.  Compilation  dite  de  «Frédégaire» 

par  G.  Monod  et  par  les  membres  de  la  conférence  d'histoire.  6  fr. 

64.  Études  sur  le  règne  de  Eobei't  le  pieux  (996—1031),  par  C.  Pfister.  15  fr. 

65.  Nonius  Marcellus.  Collation  de  plusieurs  manuscrits  de  Paris,  de  Genève  et  de  Berne  par  H.  Meylan.  Suivi 

d'une  notice   sur  les  principaux  manuscrits  de  Nonius  pour  les  Livres  I,  II  et  III  par  Louis  Havet. 

66.  Le  livre  des  parterres  fleuris.  Grammaire  hébraïque  en  arabe  d'Abou  '1-Walid  Merwan  Ibn  Djanah  de  Cor- 

doue,  publiée  par  J.  Derenbourg.  25  fr. 

67.  Du  parfait  en  grec  et  en  latin,  par  E.  Ernault.  6  fr. 

68.  Stèles  de  la  XIP  dynastie  au  Musée  égyptien  du  Louvre,   publiées  par  E.  Gayet,  fasc.  1  et  2,  pi.  1  à  60. 

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Vienne.  —  Typ.  Adolphe  Holzhausen,  Imprimeur  de  la  Cour  I.  &  R.  et  de  l'Université. 


RECUEIL 


DE 


TRAVAUX  RELATIFS 

•     A  LA 

PHILOLOGIE  ET  A  LIRCHÉOLOGIE 

ÉGYPTIENNES  ET  ASSYEIENNES 

POUK  SERVIR  DE  BULLETIN  A  LA  MISSION  FRANÇAISE  DU  CAIRE 

Vol.  VIII.  L IV.  3  ET  4. 

PUBI^IïT:    sous    LA.    DIRTCCTIOlSr    DK 

G.  MASPERO 

MEMBRE  DE  LINSTITUT,  PROFESSEUR  AU  COLLÈGE  DE  FRANCE,  DIRECTEUR  DÉTUDES  A  L'ÉCOLE  PRATIQUE  DES  HAUTES  ÉTUDES. 


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PARIS, 

F.  VIEWEG,  LIBRAIRE-ÉDITEUR 

67,  Rue  de  Richelieu,   67. 


M  DCCC  LXXXVT.  ,     <g^^ 


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OUVRAGES 

KELàTIFS  A  LA  PlIlLOLOfiiE  ET  A  L'ARCHÉOLOGIE  ÉGÏPÏIENNES  ET  AmRIENNES 

EN    VENTE    A    LA    MÊME    LIBRAIRHE. 


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E.  de  Rougé,  publiées  par  M.  le  vicomte  J.  de  Rougé.  4  vol.  in-4°.  120  fr. 

LEFÉBURE  (E.).  Le  Mythe  Osirien.  Première  partie:  Les  Yeux  d'Horus.  1  vol.  in-4°.         20   fr. 

Deuxième  partie  :   Osiris.   1  vol.  in-4''.  20  fr. 

LEPSItJS  (C.-R.).  Les  métaux  dans  les  inscriptions  égyptiennes,  traduit  de  l'allemandpar  W.  Berend, 

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LIEBLEIN  (J!).  Index  alphabétique  de  tous  les  mots  contenus  dans  le  Livre  des  Morts  publié 

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G,  Maspero.  Vol.  I  avec  un  atlas  in-f  et  un  supplément.  .55  fr. 

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publiés  d'après  le  manuscrit  de  l'auteur  par  G.  Maspero.  Livr.  I  à  VIII.  93  fr.  50 
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l'étude  des  textes  cunéiformes.   1   vol.  in-4°.  12  fr. 


RECUEIL 


DE  TRAVAUX  RELATIFS  A  LA  PHILOLOGIE  ET  A  L'ARCHEOLOGIE 
ÉGYPTn:NNES  ET  ASSYRIENNES. 


Yol.  vni. 


Fascicules  III— IV. 


Contenu  :  1)  La  pyramide  du  roi  Pepi  1*='',  par  G.  Maspero  (suite  et  fin).  —  2;  Textes  historiques  d'Ipsamboul,  par  Paul 
GoiEYSSE.  —  3)  Zu  den  sogeuannten  saitisclien  Forineln,  von  À.  Wiedemank.  —  4)  Nouvel  essai  de  restitution, 
de  traduction  et  d'explication  du  texte  de  la  troisième  tabk-tte  de  Senkereh  (avec  une  planche),  par  A.  Aukès.  — 
5)  Petits  monuments  et  petits  textes  recueillis  en  Egypte,  par  U.  Bodriant.  —  6)  Deux  petits  textes  provenant  de 
Thèbes  (avec  une  planche),  par  Philippe  Virey.  —  7)  Einige  griechischdemotische  Lehnworter,  von  Max  Mïjllër. 
—  8)  Notes  sur  différents  points  de  grammaire  et  d'histoire,  par  G.  Maspero.  —  9)  Nummuli  (avec  une  planche),  par 

M.   DE   ROCHEMONTEIX. 


LA  PYRAMIDE  DU  ROI  PEPI  I"^ 

PAR 

G.  Maspero. 

(Suite  et  fin.) 

La  chambre  qui  précède  le  couloir  des  herses  était  entièrement  couverte  d'hiéroglyphes, 
mais  d'un  travail  moins  tin  que  celui  des  chambres  intérieures;  on  dirait  que  les  ouvriers 
ont  été  pressés  par  le  temps  et  ont  eu  hâte  d'achever  leur  travail. 

La  paroi  Sud,  du  milieu  de  laquelle  débouche  le  couloir  des 
herses,  a  été  endommagée  :  l'un  des  montants  est  presque  entière- 
ment détruit,  et  l'autre  a  perdu  le  bas  des  lignes.  Le  premier  texte 
qu'on  y  lit  renferme  une  prière  analogue  au  chapitre  XLII  du  Livre 
des  Morts  : 


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La  tête  de  ce  Pepi  est  d'un  épervier;  il  sort  donc  et  s'élève  au  ciel.  —  Le  crâne  de 
ce  Pepi  est  l'Oie  divine,  il  sort  donc,  [il  s'élève  au  ciel.  —  La  nuque  de  ce  Pepi  est]  le 
crâne  (?)  de  Xou;  il  sort  donc,  il  s'élève  au  ciel.  —  La  face  de  ce  Pepi  est  Ouopouaïtou; 
il  sort  donc,  il  s'élève  au  ciel.  —  Les  deux  yeux  de  Pepi  sont  les  deux  Grandes  parmi  les 
Esprits  de  On;  il  sort  donc,  il  s'élève  au  ciel.  —  Le  nez  de  ce  Pepi  est  Thot;  il  sort  donc, 
[il  s'élève  au  ciel.  —  La  bouche]   de  ce  jMirirî  est  le  Grand  golfe;  il  sort  donc,   il  s'élève 


1)  Cfr.   Livre  des  Morts,  ch.  XLII  et  Navillk,  La  Litanie  du  Soleil,  I,  p.  96. 
Recueil.  VIII. 


12 


88 


La  pyramide  du  koi  Pepi  F'\ 


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au  ciel.  —  La  langue  de  ce  Pepi  est  le  maître-baux  (?)  de  la  barque  de  Vérité  ;  il  sort  donc, 
il  s'élève  au  ciel.  —  Les  dents  de  ce  Pepi  sont  les  Esprits  de  On;  il  sort  donc,  il  s'élève  au 

ciel.  —  Les  lèvres  de  ce  Pepi  sont ;  il  sort  donc,  il  s'élève  au  ciel.  —  Le 

menton  de  ce  Pepi  est  Khri-Khont  Sokhmou  ;  il  sort  donc,  il  s'élève  au  ciel.  —  Les  vertèbres 
de  ce  Pepi  sont  [le  taureau]  Sami;  il  sort  donc,  il  s'élève  au  ciel.  —  Les  deux  épaules  de 
ce  Pepi  sont  Sit;  il  sort  donc,  il  s'élève  [au  ciel.  —  La  poitrine]  de  Pepi  est  Bibod;  il  sort 
donc,  il  s'élève  au  ciel.  —  Le  cœur  de  ce  Mmmî  est  Bastit;  il  sort  donc,  il  s'élève  au  ciel. 
—  Le  ventre  de  ce  Mirirî  est  Nouit;  il  sort  donc,  il  s'élève  [au  ciel.  —  Les  reins  de  ce 
Pepi  sont]  la  double  neuvaine  des  dieux;  il  sort  donc,  il  s'élève  au  ciel.  —  Le  fondement  de 
ce  Pepi  est  Hikit;  il  sort  donc,  il  s'élève  au  ciel.  —  Les  deux  fesses  de  ce  Mirirî  sont  la 
barque  Somktit  et  la  Mâït;  il  sort  donc,  il  s'élève  au  ciel.  —  Le  phallus  de  ce  Pepi  est 
Hapi;  il  sort  donc,  il  s'élève  au  ciel.  —  Les  deux  cuisses  de  ce  Mirirî  sont  Nit  et  Selkit; 
il  sort  donc,  il  s'élève  au  ciel.  —  Les  deux  jambes  de  ce  Mirirî  sont  les  deux  âmes  jumelles 
au  pays  de  T'orou  ;  il  sort  donc,  il  s'élève  au  ciel.  —  Les  deux  plantes  de  ce  Pepi  sont  la 
double  barque  Mâït;  il  sort  donc,  il  s'élève  au  ciel.  —  Le  talon  (?)  de  ce  Pepi,  c'est  les 


La  pyramide  du  roi  Pepi  I''". 


89 


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esprits  de  On;  il  sort  donc,  il  s'élève  au  ciel.  —  C'est  ce  Pepi,  le  Dieu,  fils  du  Dieu;  il  sort 
donc,  il  s'élève  au  ciel.  —  C'est  Pepi,  le  fils  de  Râ  qui  l'aime;  il  sort  donc,  il  s'élève  au 
ciel.  —  RA  a  éjaculé  Pepi;  Pepi  sort  donc,  il  s'élève  au  ciel.  —  Râ  a  conçu  Pepi;  Pepi 
sort  donc,  il  s'élève  au  ciel.  —  Râ  a  enfanté  Pepi;  Pepi  sort  donc,  il  s'élève  au  ciel.  —  Ce 
talisman  [qui  appartient  à  Râ]  est  les  intestins  de  Mirirî;  Mirirî  sort  donc,  il  s'élève  au  ciel. 
—  C'est  Mirirî,  le  grand  Emblème  dans  la  Grande  Enceinte  de  On;  il  sort  donc,  il  s'élève 
au  ciel.  —  [Pepi]  navigue;  il  sort  donc,  Pepi  s'élève  au  ciel.  —  Pepi  est  Hor  nourrisson, 
enfant;  il  sort  donc,  ce  Pepi  s'élève  au  ciel.  —  Nouït,  elle  n'a  point  subi  ses  embrassements, 
elle  nejin  a  point  tendu  la  main;  cependant,  il  sort,  ce  Pepi  s'élève  au  ciel.  —  Sib,  il  n'a 
point  tiré  ses  filets  (?);  cependant,  il  sort,  Pepi  s'élève  au  ciel.  —  Tous  les  dieux,  ils  ne  sont 
|)oint  montésjm:s  ce  Pepi;  cependant  il  sort,  il  s'élève  au  ciel.  —  Quand  même  il  ne  par- 
fumê~pas  son  sanctuaire,  quand  même  il  ne  se  lave  pas  dans  le  vase  de  l'autel,  quand  même 
il  ne  flaire  pas  la  cuisse,  quand  même  il  ne  transporte  pas  la  cbair,  quand  même  il  n'a  pas 
labouré  la  terre,  quand  même  il  n'a  pas  apporté  l'offrande,  cependant  il  sort,  ce  Pepi  s'élève 
au  ciel.  —  Ce  n'est  certes  pas  ce  Pepi  qui  vous  dit  ces  choses,  ô  dieux,  c'est  Hika  qui  vous 

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La  pykamide  du  roi  Pepi  I"^". 


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dit  ces  choses,  ô  dieux;  c'est  Pepi  le  gardien  du  support  qui  est  sous  Hika';  il  sort  doue,  il 
s'élève  au  ciel.  —  Tout  dieu  monte  vers  ce  Pepi;  il  sort  donc,  il  s'élève  au  ciel.  —  Tout  dieu 
lui  fournit  son  siège  dans  sa  barque;  il  sort  donc,  ce  Pepi  s'élève  au  ciel.  —  Il  a  labouré 
la  terre,  il  a  apporté  l'offrande,  il  a  transporté  solennellement  le  chaudron  [plein  de  sang],  il 
a  respiré  la  cuisse,  il  pnsse  la  viande;  il  sort  donc,  ce  Pepi  s'élève  au  ciel.  Tout  dieu  aide 
ce  Pepi  à  monter  au  ciel,  pour  qu'il  aille  à  la  demeure  d'HoR  qui  est  au  Qobhou,  et  que 
son  double  soit  juste  de  voix  auprès  de  Sib. 

IL 

Ce  Pepi  est  venu  auprès  de  son  père,  il  est  venu  à  toi,  Osmis;  il  t'a  apporté  ton 
double,   celui-là  même  que  .......  de  sa  mère  Nouit,  le  haut  de  son  front  t'a  soulevé 

et  tu  es  muni.  On  t'ouvre  la  bouche,  et  c'est  le  Laboureur  habile  qui  réside  dans  Shenâït. 
On  t'ouvre  la  bouche,  et  c'est  la  Grande  Etoile  du  Matin  dans  Panoub;  on  t'ouvre  la  bouche, 
et  ce  sont  les  deux  statues  qui  sont  dans  Hât-Hesmon;  on  t'ouvre  la  bouche  et  c'est  Hor 
de  son  petit  doigt  avec  lequel  il  a  ouvert  la  bouche  de  son  père,  avec  lequel  il  a  ouvert  la 
bouche  d'OsiRis.  C'est  Pepi  ton  fils,  c'est  Pepi  Hor,  c'est  Pepi  le  fils  ami  de  son  père  en  son 
nom  de  fils  aimant  son  père;  tu  es  pur  en  [tout]  ce  qui  t'enveloppe,  car  Pepi  te  revêt  de  ton 
linge,  et  tes  mille  étoffes  de  fin  lin,  tes  mille  tissus  que  Mirirî  apporte,  il  te  les  confère  à  jamais. 


.^ 


1)  Un  des  étendards  divins  s'appelle  çr^  ou   ?  i 1  :  Pepi  en  est  le  gardien  ou  le  porteur. 


La  pyramide  du  roi  Pepi  I"^^''.  91 


597 


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iii. 

Ô  race  d'HoR,  Hapi,  Douamoutf,  Amsit,  Qobhsonouf,  accomplissez  le  charme  de  vie  sur 
votre  père  Osiris  Mirirî;  quand  paraît  cela  [?  ou  le  non],  faites  qu'il  survive  par-devant  les  dieux, 
car  lorsque  Sit  combat,  ce  Pepi  défend  Osiris  contre  lui  jusqu'à  l'aube,  et  lorsque  Hor  l'emporte 
c'est  ce  Mirirî  lui-même  qui  défend  son  père  Osiris.  Donc  ce  qu'a  fait  [votre!  père,  gloritiez-le. 

IV. 

Cet  Hor  il  est  venu,  il  juge  son  père  Osiris  Pepi,  il  a  proclamé  le  rescrit  royal  (?)  sur 

les  places  d'ANUBis  et  quiconque  entend  cela  il  ne  vit  plus,  mais  Thot  te  tue  (?)  avec  [cet 

écrit];  à  tout  appel  du  père,  Thot  arrive  et  te  voit;  à  la  dictée  (?)  du  père  [Thot]  écrit  ce 

qu'il  a  proclamé. 

V. 

L'OsiRis  Mirirî  est  venu;  l'Osiius  Pepi  t'a  ai)porté  les  victimes;  qu'il  ne  sorte  pas  [loin] 

de  toi!  L'Osirls  Pepi   t'a  apporté  les  victimes  pour  qu'il  fasse  son  parcours   [à   ta   suite]! 

L'OsiRis  Pepi  t'a  apporté  les  victimes  tranchées  en  pièces. 

VI. 
Ô  race  d'HoR,  il  est  venu  cet  Osiris  Pepi.   Ô  race  d'HoR  quand  votre  fils  passe  sous 
cet  Osiris  Mirirî,  ne  l'écartez  point  de  vous,  portez-le! 

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La  pyramide  du  roi  Pepi  I'-''. 


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Cet  OsiRis  Pepi  t'a  apporté  les  victimes  en  pièces  pour  qu'il  fasse  son  parcours  [à  ta 
suite].  0  race  d'HoR;  Hapi,  Tioumoutf,  Amsit,  Q.obhsonouf,  portez  votre  père,  cet  Osiris  Pepi, 
guidez-le,  cet  O.sniis  Pepi,  faites  qu'il  survive,  qu'il  ouvre  la  bouche,  qu'il  se  tienne  debout. 

VIII. 

Je  suis  NouiT,  j'introduis  cet  Oj-iris  Pepi,  je  le  place,  je  le  serre  dans  mes  bras. 

IX. 

0  mon  père,  Osiris  Pepi,  tu  m'as  fait  entrer;  ô  Osiris  Pepi,  tu  m'as  apporté  vers  .  .  . 

X. 

La  terre  a  ouvert  la  bouche  à  cet  Osiris  Pepi  et  Sib  lui  a  parle,  et  ce  Pepi  est  grand 
comme  un  roi  régnant,  comme  le  soleil.  La  double  neuvaiuc  des  dieux  a  passé  en  paix  vers 
ce  Pepi,  Celui  dont  les  doubles  sont  cachés  lui  a  ouvert  la  porte  orientale  du  ciel,  Nouit  la 
Grande,  à  la  large  hanche,  aux  mamelles  ballantes  lui  a  tendu  les  bras,  elle  allaite  ce  Pepi, 
mais  sans  le  gorger  [de  nourriture  humaine];  elle  l'élève  au  ciel  et  ne  le  rejette  pas  à  la  terre, 
mais  elle  fait  aljorder  ce  Pepi  en  la  Région  des  deux  rives,  et  il  descend  dans  la  barque  comme 
Râ,  sur  les  berges  du  Lac  ue  l'Autel,  ce  Pepi  manœuvre  dans  la  chaloupe,  il  y  rame  vers 
cy'^    les  régions  du  Nenti,  vers  ce  cap  de  la  région  d'iALou;  Râ  l'accueille,  Toum  lui  lève  la  tête, 


La  pykamide  du  roi  Pepi  I'''. 


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Isis  marche  devant  lui,  Nephthys  soutient  ses  derrières,  Qobhti  le  met  sur  sa  chevelure; 
elle  l'enrôle  i)armi  les  fermiers  {?),  parmi  les  bergers  de  ses  veaux. 


XL 
Arrière  Bibiou  (Sit),  à  l'oreille  rouge,  aux  reins  bariolés,  quand  tu  as  passé  la  chair  [de 
ce  Pepi?]  ou  bien  tu  lèveras  ta  face  (?). 

XII. 

Arrière,  Grand  Noir,  qui  lutte  dans  la  ville  de  Kiiri-Aiiout,  avant  qu'ils  ne  t'y  battent  (V). 

La   paroi  de  l'Est  a  été  démolie  par  les  chercheurs  de  trésor  :  vingt-deux  lignes  des 
textes  dont  elle  était  couverte  subsistent  seuls  auprès  de  la  paroi  de  la  porte. 


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1)  Les  lacunes  de  ce  chapitre  sont  comblées  d'après  le  texte  de  Mirirî. 

2)  (=^  gravé  stir  un  ^^-c:^. 


La  pyramide  du  roi  Pepi  V'^\ 


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La  paroi  de  TOuest  est  assez  bien  conservée  dans  la  partie  voisine  du  couloir  des  herses  : 
une  fente  des  blocs  a  pourtant  fait  disparaître,  vers  le  milieu  des  lignes,  quelques  signes  quïl 
m'a  été  aisé  de  rétablir,  d'après  les  duplicata  conservés  dans  les  autres  Pyramides.  Les  der- 
nières colonnes  du  côté  du  couloir  montant  sont  d'un  style  négligé  et  ont  beaucoup  soutfert. 


Recueil,  VIH. 


13 


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La  pyeamide  du  roi  Pepi  P^^ 


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II. 

S'ouvrent  les  portes  du  ciel,  sont  béantes  les  portes  du  Qobhou  pour  Hor  des  Dieux, 
et  il  sort,  il  se  lave  dans  le  Pays  d'iALou;  —  s'ouvrent  les  portes  du  ciel  pour  ce  Pepi,  sont 
béantes  les  portes  du  Qobhou  pour  ce  Pepi,  et  il  sort,  il  se  lave  dans  le  Pays  d'iALou. 

S'ouvrent  les  portes  du  ciel,  sont  béantes  les  portes  du  Qobhou  pour  Hor-Shosti,  et 
il  sort,  il  se  lave  dans  le  Pays  d'iALou;  —  s'ouvrent  les  portes  du  ciel  pour  ce  Pepi,  sont 
béantes  les  portes  du  Qobhou  pour  ce  Pepi,  et  il  sort,  il  se  lave  dalîs  le  Pays  d'ÏAucu. 

S'ouvrent  les  portes  du  ciel,  sont  béantes  les  portes  du  Qobhou  pour  Hor  I'Oriental, 
et  il  sort,  il  se  lave  dans  le  Pays  d'iALou;  —  s'ouvrent  les  portes  du  ciel  pour  ce  Pepi,  sont 
béantes  les  portes  du  Qobhou  pour  Pepi,  et  il  sort,  il  se  lave  dans  le  Pays  d'iALou. 

S'ouvrent  les  portes  du  ciel,  sont  béantes  les  portes  du  Qobhou  pour  Hor-Khouti,  et 
il  sort,  il  se  lave  dans  le  Pays  d'iAuou;  —  s'ouvrent  les  portes  du  ciel  pour  ce  Pepi,  sont 
béantes  les  portes  du  Qobhou  pour  ce  Pepi,  et  il  sort,  il  se  lave  dans  le  Pays  d'iALou. 

S'ouvrent  les  portes  du  ciel,  sont  béantes  les  portes  du  Qobhou  pour  ce  Pepi,  et  il  sort, 


La  pyramide  du  roi  Pepi  I''''\ 


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il  se  lave  dans  le  Pays  d'iALou;  —  quand  sort  sortie  Hor  des  dieux  et  qu'il  se  lave  dans 
le  Pays  d'iALou,  sort  sortie  ce  Pepi  et  se  lave  dans  le  Pays  d'iALou. 

Quand  sort  sortie  Hor-Shosti  et  qu'il  se  lave  dans  le  Pays  d'iALOu,  sort  sortie  ce  Pepi 
et  se  lave  dans  le  Pays  d'iALOu. 

Quand  sort  sortie  Hor  I'Oriental  et  qu'il  se  lave  dans  le  Pays  d'iALou,  sort  sortie  ce 
Pepi  et  se  lave  dans  le  Pays  d'iALou. 

Quand  sort  sortie  Hor-Khouti  et  qu'il  se  lave  dans  le  Pays  d'iALou,  sort  sortie  ce  Pepi 
et  se  lave  dans  le  Pays  d'iALou. 

Quand  ce  Pepi  a  pris  ses  pagnes,  et  que  ce  Pept  sort  au  ciel,  comme  le .  sol  [de  la  terre] 
est  étendu,  [lui  le]  mâle,  sous  ton  ventre,  ô  Nouit,  sous  le  flux  du  dieu  qui  est  dans  ta  mère, 
Pepi  c'est  Hor  le  flux  du  dieu  qui  est  dans  ta  mère,  ô  Nouit,  tu  l'as  reçu  ce  Pepi  comme 
tu  as  reçu  ton  fils  divin.  '  Hapati,  Hapati,  Haneni,  Hanbni,  amenez-le  avec  vous,  établissez  ce 

Pepi  parmi  vous mère  des  dieux,  donne  ta  main  à  ce  Pepi,  voici  pour  toi  son  bras 

vivant,  tire-le  au  ciel,  comme  tu  as  tiré  Osiris  au  ciel.  Haneni,  Haneni,  Hapati,  Hapati, 
amenez  ce  Pepi  avec  vous,  établissez  ce  Pepi  parmi  vous. 

Je  me  lave,  je  me  lave  dans  le  bassin  d'iALou.  Râ  se  lave  dans  le  Bassin  d'ÏALou,  et 


1)  Je  crois  voir  dans  cette  phrase  une  allusion  aux  représentations  d'après  lesquelles  le  dieu-terre 
(SiBou)  est  couché  sous  le  ventre  de  la  déesse-ciel  Nouït,  qu'il  féconde.  Pepi  paraissant  au  ciel  est  le  fils 
de  Nouït,  Osiris  ou  le  Soleil,  ou  Horus. 

2)  Voir  dans  Odnas,  1.  411—415  une  formule  presque  identique  à  notre  paragraphe  III. 

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ce  Pepi  lui-même  se  laAe  dans  le  Bassin  cVIalou.  Shou  se  lave  dans  le  Bassin  d'iALOu,  et 
ce  Pjspi  lui-même  se  lave  dans  le  Bassin  d'ÏALou.  Shou  s'élève  et  porte  ce  Pepi  vers  le  ciel; 
ô  NouiT  tends-lui  tes  mains 


C'est  Pepi  [le  pur  ;]  ^  quand  il  est  allé  au  ciel,  ce  Pepi  y  est  établi  au-dessus  des  hommes, 
ce  Pepi  se  manifeste  aux  dieux.  Ce  Pepi  s'est  levé  avec  El  en  son  lever,  et  alors  ceux  qui 


1)  Le  paragraphe  IV  est  dans  Ounas,  1.  484 — 489. 

"2)  Corriger  la  traduction  d'OuNAs  :  «Le  père  Toum  a  tendu  la  main  à  Odnas  (ajouter  d'après  notre 
texte  :  «eu  vie»)  et  il  le  met  au  nombre  de  ces  dieux  parfaits». 

3)  Combler  la  lacune  du  texte  d'OoNAs  (1.  488)  :  I  J  (/  Q  ^'^  traduire  :  «0  mère 
«d'OuNAS,  déesse  Api,  donne  ta  mamelle  à  cet  Ounas,  qu'il  la  porte  à  sa  bouche  et  qu'il  suce  ton  lait  blanc, 
«auguste,  charmant  cette  terre  là  où  vient  Ounas. » 


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ce  qui  permet  de  compléter  le  texte  de  Pepi  P''. 


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sont  avec  lui,  lui  fout  service;  un  est  derrière  ce  Pepi,  un  est  devant  lui,  un  lui  donne  de 
l'eau,  un  lui  donne  des  sables,  et  ce  Pepi  se  hausse  devant  toi,  ô  Shou,  comme  Râ  se  hausse 
devant  toi,  car  ils  ont  trouvé  tous  les  deux  ce  Pepi  avec  les  deux  Uraîus  maîtresses  de  cette 

terre  assises  en  face  de  lui,  et  Nouit  se  réjouissant  en  face  de  ce  Pepi 

Selkit  a  tendu  sa  main  à  ce  Pepi,  elle  a  approché  sa  mamelle  de  la  bouche  de  ce  Pepi, 
la  grande  Etoile  du  matin  a  rasé  ce  Pepi;  Sopti  a  donné  la  main  à  ce  Pepi,  quand  il  est 
né  en  ce  jour.  0  dieux,  ce  Pepi  ne  connaît  point  sa  mère  qui  la  première  l'a  connu,  mais 
c'est  XouiT  qui  a  enfanté  ce  Pepi  avec  Osiris. 

VI. 

Ce  Pepi  passe  avec  toi,  Hor,  Thot  l'amène  sur  ta  griife.  C'est  Sokari  dans  la  barque 
Mlït,  ce  n'est  pas  Hor  qui  est  couché  dans  la  tombe;  ce  n'est  pas  Thot  qui  repousse,  ce 
n'est  pas  Homou  qui  repousse  ce  Pepi,  c'est  Pepi  avec  I'Œil  de  Hor. 

vn. 

Eâ  s'est  lavé  dans  le  Pays  d'iALou,  Hor  s'est  lavé  dans  le  Pays  d'iALou,  ce  Pepi  s'est 
lavé  dans  le  Pays  d'iALou,  et  là  s'élève  ce  Pepi,  ô  Nouit  tends-lui  ta  main 


100 


La  pyramide  du  roi  Pepi  I^^. 


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VIII. 

Quiconque  passe  passe  avec  son  double.  Em-Khont-miriti  passe  avec  sou  double,  ce 
Pepi  passe  avec  son  double  au  ciel,  il  a  dressé  l'échelle  et  il  entre  sur  elle  en  son  nom  de 
Celle  qui  entre  au  ciel;   il  a  embarqué  sur  leur  barque  les  sceptres  des  Indestructibles 

et  il  passe  aux  bassins  des  Tiaout,  0  ce  Pepi,  tu  ne  t'abats  pas  à  la  terre, 

car  ce  Pepi  a  dressé  les  deux  sycomores  qui  sont  de  ce  côté-là  du  ciel,  quand  il  arrive  ils 
le  placent  de  ce  côté  oriental  du  ciel. 

IX. 

[Pepi]  '  connaît  ton  nom,  Pepi  n'ignore  pas  ton  nom.  An-t'er-ef  est  ton  nom,  Oirirti 
le  nom  de  ton  père,  et  ta  mère  Hotepit  qui  t'a  enfanté.  A  repousser  la  progéniture  de 
Ant'eref  dans  l'horizon,  tu  repousses  ce  Pepi  qui  vient  au  lieu  où  tu  es.  A  repousser  la 
progéniture  de  Selkit,  tu  repousses  ce  Pepi  qui  vient  au  lieu  où  tu  es.  A  repousser  les  deux 
berges  de  Hor,  tu  repousses  ce  Pepi  qui  vient  au  lieu  où  tu  es.  A  repousser  la  progéniture 
d'ORioN,  tu  repousses  ce  Pepi  qui  vient  au  lieu  où  tu  es.  A  repousser  la  progéniture  de 
SoTHis,  tu  repousses  ce  Pepi  qui  vient  au  lieu  où  tu  es.  A  repousser  les  deux  Serpents  de 


1)  Ce  paragraphe  se  retrouve  un  peu  plus  loin,  mutilé,  dans  Pepi  P"  (1.  715 — 730)  et  dans  MraiNRt 

coi^lç^c  te^de  MxKXNKÎ  :  \  ^  (^M^J  CS^]  ^  '^^  Ckkl^] 
(  ]  wywv  offrant  un  sens  meilleur,  je  l'ai  suivi  dans  ma  traduction. 


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Râ,  dont  les  deux  âmes  aiment  la  venue,  '  tu  repousses  ce  Pepi  qui  vient  au  lieu  où  tu  es. 
A  repousser  la  ])rogéniture  d'OuAPouAÏTou  dans  Pa-Khonou,  tu  repousses  ce  Pepi  qui  vient 
au  lieu  où  tu  es.  A  repousser  les  hommes  du  roi  fils  du  Dieu,  tu  repousses  ce  Pepi  qui 
vient  au  lieu  où  tu  es.  A  repousser  tes  manœuvres  qui  sont  les  Indestructibles  de  ta  navi- 
gation, tu  les  repousses  de  faire  descendre  Pepi  dans  ta  barque.  A  repousser  les  hommes 
des  morts,  tu  repousses  les  descentes  de  ce  Pepi  dans  ta  barque.  C'est  toi  [ô  Pepi]  "^  le  dieu 
SoKSEN,  le  messager  de  Râ,  et  ce  Pepi  n'est  pas  repoussé  du  ciel,  mais  la  déesse  Matit  tend 
ses  mains  à  ce  Pepi,  le  portier  du  ciel  l'a  admis,  le  Dieu  dont  la  face  est  la  nuque,  le 
marinier  du  Lac  de  l'autel  ne  repousse  pas  ce  Mirirî,  on  n'impose  pas  de  limites  ^  à  ce 
Pepi,  car  Pepi  est  l'un  de  vous,  ô  dieux.  Ce  Pepi  vient  vers  toi,  ô  Râ-Ant'eref,  ^  il  te  pilote. 


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3)  Litt.  :  «  Ne  sont  point  faites  stèles  de  ce  Pepi». 

4)  Pepi  P'  (1.  729)  et  MirinrÎ  donnent  ^\f     ©.  ^  j^  \>W/^my 


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protège  (le  son  charme  magique,  ce  Pepi  t'aime  de  [tout]  sou  sein,  ce  Pepi  t'aime  de  [tout' 
son  cœur. 


1)  Ce  paragraphe  se  retrouve  très  mutilé  dans  Pepi  I"""  (1.  743 — 784)  et  dans  Mirxnrî.  J'en  remets  la 
traduction  au  moment  où  je  publierai  le  texte  de  Mirinrî. 


La  pyramide  du  roi  Pepi  I^^ 


103 


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0  gardien  [de  l'endroit]  où  est  la  mère  de  Pepi;  habitant  du  Nouït,  ce  Pepi  naît  et 

Recueil,  Vni.  14 


104 


La  pyramide  du  roi  Pepi  I"^^. 


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sou  père  est  Toum^  quand  il  n'y  avait  pas  encore  de  ciel,  qu'il  n'y  avait  pas  encore  de  terre, 
qu'il  n'y  avait  pas  encore  d'iiomme,  que  les  dieux  n'étaient  pas  encore  nés,  qu'il  n'y  avait 
pas  encore  de  mort,  puis  ce  Pepi  raccourcit  son  jour  sous  [le  fait  de]  la  mort,  comme  Sit 
raccourcit  son  jour  sous  [le  fait  de]  la  mort,  et  ce  Pepi  est  [destiné]  à  vos  vases  [funéraires] 
ô  dieux  du  Nouït,  [vous]  que  ne  frappent  pas  leurs  ennemis,  et  ce  Pepi  n'est  pas  frappé,  il  n'a 
pas  d'ennemis,  [vous]  qui  n'avez  pas  la  mort  d'un  roi,  et  ce  Pepi  n'a  pas  la  mort  d'unjoi,  [vous] 
qui  n'avez  pas  Ja^  mort  de  tout  mort,  et  ce  Pepi  n'a  pas  la  mort  de  tout  mort.  [Ce]  Pepi  est 
un  Indestructible  [au]  ciel  grand  qui  est  dans  Hat-Selkit,  car  Râ  a  transporté  ce  Mirirî 
au  ciel,  ce  Pepi  vit  comme  vit  celui  qui  entre  à  l'Occident  du  ciel  et  qui  sort  à  l'Orient  du 
ciel.  €e  Pepi  a  ordonné  à  Ami-honti-f  et  à  Ami-sopti-f  d'acclamer  ce  Pepi.  C'est  Pepi  l'étoile 
et  la  vertu  magique  de  Râ,  et  sur  ce  Pepi  la  vertu  magique  de  RA  ne  s'appuie  pas,  sur  ce 

Pepi il  attribue  ce  Pepi  à  Shou ô  Râ,  tends  ta  main  à  ce  Pepi,  ô 

dieu  Grand,  donne  ton  bâton  de  commandement  à  ce  Pepi  qu'il  vive  à  jamais. 

1)  Voir  dans  Ounas,  1.  584 — 591.  '«Heureux  ceux  qui  voient,  en  paix  ceux  qui  contemplent»,  disent- 
ils,  disent  les  dieux,  «la  sortie  de  ce  dieu».  Cfr.  Pepi  l",  1.  199—202.  Ici  il  faut  traduire:  «Heureux  ceux 
qui  voient,  en  paix  ceux  qui  contemplent»  dit  Isis,  «quand  ce  dieu  sort  au  ciel». 


La  pyramide  du  roi  Pepi  I'^'^ 


105 


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XIII.  ' 

Tu  veilles  en  paix,  Hesmonou,  en  paix!  Tu  veilles  en  paix,  [Hor  Oriental], 2  en  paix! 
Tu  veilles  en  paix,  Ame  de  l'Orient,  en  paix!  Tu  veilles  en  paix,  [Hor-Khouti],  en  paix! 
Tu  te  couches  dans  la  barque  Semktit,  tu  veilles  dans  la  barque  Maït,  car  c'est  toi  qui  vois 
par-dessus  la  tête  des  dieux,  et  aucun  dieu  ne  voit  par-dessus  toi.  0  père  de  Pepi,  El,  tu 
as  transporté  ce  Pepi  avec  toi,  vivant,  auprès  de  ta  mère  Nouït,  et  les  portes  du  ciel  sont 
ouvertes  à  ce  Pepi,  les  portes  du  Qobhou  sont  ouvertes  à  Pepi,  pour  que  ce  Pepi  soit  ton 
compagnon  et  que  tu  le  vivifies.  Tu  as  ordonné  que  ce  Pepi  soit  assis  à  côté  de  toi,  écarte 
l'Etoile  du  matin  de  l'horizon,  ô  père  de  Pepi,  Râ,  ordonne  à  cette  Grande  Ourse  qui  est 
à  côté  de  toi  qu'elle  cherche  une  place  à  ce  Pepi  à  côté  de  la  Grande  Jambe  qui  est  sous 
le  Qobhou.  [Pepi]  ordonne  à  Onkh,  fils  de  Sotiiis,  qu'il  parle  sur  la  tête  de  ce  Pepi  et  il  a 


1)  Ce  paragraphe  se  retrouve  dans  la  pyramide  de  Mirinr!,  ce  qui  m'a  permis  de  corriger  plusieurs 
fautes  de  notre  texte. 

2)  J'ai  suivi  ici  la  version  de  Mirinrî,  qui  donne  un  enchaînement  plus  probable  de  noms  divins  : 

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établi  pour  ce  Pepi  uu  siège  au  ciel.  Ce  Pepi  ordonne  à  Oir-Shopsif,  l'aimé  de  Phtah,  le  fils 
de  Phtah,  qu'il  parle  sur  la  tête  de  ce  Pepi  et  il  assure  à  ce  Pepi  l'abondance  pour  son  logis 
qui  est  sur  terre,  car  Pepi  est  un  de  ces  quatre  dieux,  Amsit,  Hapi,  Tioumoutf,  Qobhsonouf 
qui  vivent  de  Vérité  et  s'appuient  sur  leurs  sceptres,  les  éveillés  (?)  du  pays  du  midi,  et  il 
vole,  il  vole  avec  vous,  ô  hommes,  comme  les  oies,  il  délivre  ses  mains  de  vous  comme 
l'épervier,  il  vous  arrache  son  corps  comme  l'aigle  :  délivrez  ce  Pepi  du  Am-ouâk  qui  est 
sur  terre,  arrachez  ce  Pepi  de  Am-tot. 


1)  Le  paragraphe  XIV  est  dans  Teti,  1.  185—200. 


La  pyramide  du  roi  Pepi  l'-' 


107 


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1)  Le  paragraphe  XV  est  dans  Odnas,  1.  591 — 600. 

2)  Des  variantes  qu'on  rencontrera  plus  loin  donnent   M     et  m     [I  (1.  690—691),  ce  qui  force  à 

traduire  «Onien,  citoyen  de  On»  :  «L'Onien  c'est  Ounas,  ô  dieu!  ton  Onien,  c'est  Ounas,  ô  dieu!  etc.» 

3)  Corriger  la  traduction  d'OuNAs  comme  il  suit  :  «Ounas  lui-même  est  les  deux  Oniens,  nés  tous 
»deux  dans  On,  à  savoir  RA  à  la  tête  de  la  double  neuvaine  des  dieux,  à  la  tête  des  êtres  intelligents, 
»et  NoFiRTouM,  qui  n'a  point  de  second,  la  chair  de  son  père  Sib.  Tout  dieu  lui  tend  sa  main,  parce  que 
»  la  face  d'OuNAs  est  vers  toi,  il  t'adore,  il  t'appelle.  »  Cette  prière  me  paraît  donner  une  explication  plau- 
sible de  la  formule  des  statues  d'époque  saïte  :  n  [J  [J  D  v>  «  il  est  les  deux  Oniens  justes  de  voix  », 
c'est-à-dire  Râ  et  Nofiktoum. 

4)  Quelques  lacunes  ne  me  permettent  pas  pour  le  moment  de  traduire  le  paragraphe  XVI. 


108 


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XVII. 

«  Le  voilà  qui  vient,  le  voilà  qui  vient  !  »  dit  Sehapou,  «  Voici  le  fils  de  Rà  qui  vient, 
l'ami  de  Râ  qui  vient»,  dit  Sahapou;  «Laisse  venir,  laisse-le  venir»,  dit  Hor. 

«  Le  voilà  qui  vient,  le  voilà  qui  vient,  qui  vient  !  »  dit  Sahapou,  «  Voici  le  fils  de  Râ 
qui  vient,  l'ami  de  Ri  qui  vient»,  dit  Sahapou;    «Laisse-le  venir,  laisse-le  venir»,  dit  Sit. 

«Le  voilà  qui  vient,  le  voilà  qui  vient,  qui  vient!»  dit  Sahapou,  «Voici  le  fils  de  Râ 
qui  vient,  l'ami  de  Râ  qui  vient»,  dit  Sahapou;    «Laisse-le  venir,  laisse-le  venir»,  dit  Sib. 

«Le  voilà  qui  vient,  le  voilà  qui  vient,  qui  vient!»  dit  Sahapou,  «Voici  le  fils  de  Râ 
qui  vient,  l'ami  de  Râ  qui  vient»,  dit  Sahapou;  «Laisse-le  venir,  laisse-le  venir»,  disent  les 
Esprits  de  On  et  les  Esprits  de  Pa, 

«Gloire,  ô  Râ»,  c'est  ce  que  disent  les  hommes  qui  se  tiennent  à  côté  de  ce  Pepi  sur 
terre,  «Voici  que  tu  te  lèves  à  l'Orient  du  ciel,  tends  la  main  à  Pepi,  transporte-le  avec  toi 
»à  la  partie  orientale  du  ciel.» 

«Gloire,  ô  Râ»,  c'est  ce  que  disent  les  hommes  qui  se  tiennent  à  côté  de  ce  Pepi  sur 


La  pyramide  du  roi  Pepi  F^. 


109 


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terre,  «Voici  que  tu  te  lèves  au  Sud  du  ciel,  tends  la  main  à  Pepi,  transporte-le  avec  toi 
»  à  la  partie  méridionale  du  ciel.  » 

«Gloire,  è  Eâ»,  c'est  ce  que  disent  les  hommes  qui  se  tiennent  à  côté  de  ce  Pepi  sur 
terre,  «Voici  que  tu  te  lèves  au  milieu  du  ciel,  tends  la  main  à  Pepi,  transporte-le  avec  toi 
»au  milieu  du  ciel,  où  est  ce  qu'on  lui  apporte  de  tes  tributs,  ce  qu'on  passe  de  tes  biens.» 

XVIII. 
«Qu'on  place  Osmis  à  côte  de  Pepi»,  dit  son  frère  Sit.  «Que  l'habitant  de  Nadit 
«accoure  et  qu'il  lève  sa  tête»,  dit  Râ.  «Il  abomine  le  sommeil,  il  hait  l'immobilité,  ce  Pepi 
»ne  se  pourrit  pas,  il  ne  se  détruit  pas  (?),  il  n'est  pas  tenu  enchaîné»,  disent  vos  sem- 
blances,  ô  dieux.  «Tu  veilles  en  paix,  et  Osiris  veille  en  paix,  l'habitant  de  Nadit  veille 
»en  paix  levant  sa  tête»,  dit  Râ.  «Son  parfum  est  celui  de  l'urseus,  et  il  lève  la  tête  de 
»Pepi»,  dit  Râ.  «Le  parfum  de  Pepi  est  celui  de  l'uraius,  et  ce  Pepi  ne  se  pourrit  pas,  ne 
»se  détruit  pas,  n'est  pas  tenu  enchaîné»,  disent  vos  semblancev  ô  dieux.  «Pepi  est  la 
«semence  d'Osiris,  répandue  en  toi,  Sothis  en  ton  nom  de  Hor  qui  est  dans  la  Grande 
»Verte,  Hor  parmi  les  Lumineux,  et  ce  Pepi  ne  se  pourrit  pas,  ne  se  détruit  pas,  n'est  pas 
»tenu  enchaîné»,  disent  vos  semblances,  ô  dieux.  «Pepi  sort  de  sa  maison,  actif  comme 
»  Hor,  muni  [de  charmes]  comme  Thot.  La  mère  de  ce  Pepi  est  ton  Onienne,  ô  dieu,  le  père 
»de  Pepi  est  Onien,  Pepi  lui-même  est  ton  Onien,  ô  dieu.  Râ  a  conçu  Pepi,  Râ  a  enfanté 
»Pepi,   c'est  Pepi  la  semence  d'OsiRis  répandue  en  toi,  Sothis,  en  ton  nom  de  Hor  parmi 


110 


La  pyramide  du  eoi  Pepi  P^', 


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»les  Lumineux,  d'étoile  qui  traverse  la  Grande  Verte,  et  Pepi  ue  se  pourrit  pas,  ne  se  dé- 
»truit  pas,  n'est  pas  tenu  enchaîné»,  disent  vos  semblances,  ô  dieux.  «Pepi  est  un  de  ces 
»  quatre  dieux,  fils  de  Sib,  qui  parcourent  le  Midi,  qui  parcourent  [l'Orient],  qui  s'appuient 
»  sur  leurs  sceptres,  qui  sont  parfumés  de  leurs  essences,  qui  sont  parés  de  leurs  étoffes,  qui 
»  vivent  de  figues,  qui  boivent  du  vin,  et  ce  Pepi  se  parfume  de  ce  dont  vous  vous  par- 
»  fumez,  ce  Pepi  se  pare  de  ce  dont  vous  vous  parez,  ce  Pepi  vit  de  ce  dont  vous  vivez,  ce 
»Pepi  boit  de  ce  dont  vous  buvez.  Pepi  navigue  avec  vous,  il  vit  de  ce  dont  vous  vivez, 
»  donnez-lui  sa  portion  de  ce  que  Sib  vous  a  donné  si  bien  que  vous  n'avez  plus  eu  faim  et 
»  que  vous  ne  vous  êtes  point  dégoûté  de_  cela;  aidez  ce  Pepi  vivant,  élite  des  bien-odorants, 
«assemblez  les  os  de  ce  Pepi,  serrez  ses  chairs,  que  ce  Pepi  siège  au  milieu  de  sa  maison, 
»et  il  ne  se  pourrit  pas,  il  ne  se  détruit  pas,  ce  Pepi  n'est  pas  tenu  enchaîné»,  disent  vos 
semblances,  ô  dieux.  «Pepi  est  venu  vers  toi,  ô  mère  de  Pepi,  il  est  venu  vers  Nouit,  tu 
>fais  entrer  Pepi  au  ciel,  tu  culbutes  pour  lui  les  étoiles,  son  odeur  est  l'odeur  de  ton  fils, 
»issu  de  toi,  l'odeur  de  Pepi  est  l'odeur  d'Osmis,  ton  fils,  issu  de  toi.  0  Nou,  Pepi  a  élevé 
»  son  bras  au  ciel,  il  régit  la  terre,  car  tu  lui  as  donné  qu'il  sorte,  qu'il  s'élève  au  ciel,  qu'il 


La  pyramide  du  rot  1*epi  !'■" 


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=nifs-flK(iî]^ivstxff 

>soit  le  favori  de  Râ  et  de  Hor  parmi  les  Lumineux.   0  élite  des  bien-odorants,   tu  veilles 

»en  paix,  et  Râ  veille  en  paix;  tu  veilles  en  paix  et  Madi  veille  en  paix,   et  ce  Pepi  est 

»  comme  lui,  ô  élite  des  bien-odorants.  » 

XIX. 

Lorsqu'apparaît  Osmis  pur,  image  haute,  maître  de  vérité  au  commencement  de  l'année, 
maître  de  l'année,  Toum  est  en  paix,  sont  en  paix  Snou  et  Tafnouït,  est  en  paix  Osiris 
sur  son  trône,  sont  en  paix  Sit  et  Nit,  sont  en  paix  tous  les  dieux  célestes,  sont  en  paix 
tous  les  dieux  terrestres  et  tous  ceux  des  eaux,  sont  en  paix  tous  les  dieux  du  Midi  et  du 
Nord,  sont  en  paix  tous  les  dieux  de  l'Ouest  et  de  l'Est,  sont  en  paix  tous  les  dieux  des 
districts,  sont  en  paix  tous  les  dieux  des  villes,  de  ])ar  ce  décret  très  grand  sorti  de  la  bouche 
de  Thot  à  Osiris 

Recueil,  VIII.  15 


112 


La  pyramide  du  roi  Pepi  I^^ 


Le  reste  du  texte  est  coupé  de  petites  lacunes  qui  m'empêchent  d'en  saisir  le  sens  pour 
le  moment. 


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114 


La  pyramide  du  koi  Pepi  P^\ 


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La  paroi  septentrionale  est  détruite  entièrement.  Le  couloir  incliné  qui  s'ouvrait  au 
milieu  était  écrit  sur  toute  sa  longueur,  mais  ne  conserve  plus  que  des  lambeaux  des  ins- 
criptions dont  il  était  couvert.  Il  a  été  sculpté  sans  doute  quelques  jours  à  peine  avant  le 
jour  des  funérailles;  le  dessin  des  liiérogl3q)lies  est  lâclie  et  l'exécution  à  peine  ébauchée. 
Il  semble  d'ailleurs  que  les  prêtres  n'eussent  plus  de  textes  originaux  pour  la  décoration  de 
cette  partie  de  la  tombe.  La  plupart  des  formules  ne  sont  que  la  répétition  mot  pour  mot 
de  textes  déjà  employés  dans  une  des  chambres  ou  dans  un  des  couloirs  précédents. 

La  paroi  occidentale  est  celle  que  les  voleurs  ont  respecté  le  plus.  On  y  lit  encore, 
entre  la  porte  de  l'antichambre  et  la  première  herse  en  granit,  une  soixantaine  de  ligues  plus 
ou  moins  mutilées  : 


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h^tî'^^¥7^^:=.\-'^ŒM-='iysm 


1)  Lacune  d'un  quart  de  ligne  environ. 

2)  Ce  paragraphe  dans  Pepi  P"",  1.  646 — 652. 


La  pyramide  du  roi  Pepi  P^*. 


115 


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1)  Ce  paragraphe  est  dans  Pepi  I",  l.  631 — 637. 


116  La  pyramide  du  roi  Pepi  P^ 


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Douze  lignes  entières  ont  été  complètement  enlevées.  Après  quoi,  le  texte  reprend  vers 
la  ligne  757,  à  la  fin  du  même  chapitre  : 


-^^(Mrn^ihro°\]Z(M}r:\hk^.''\s\ 


1)  Ce  paragraphe  est  dans  Pepi  P'',  1.  652—663. 


La  pyramide  du  roi  Fepi  P-''. 


117 


772 


773 


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779 


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D    ^  785 


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Au-delà  de  ce  point  la  paroi  ne  porte  plus  que  des  fragments  presque  illisibles  : 


791  p 


1)  Le  lion  est  en  deux  morceaux.  —  2)  Ici  s'arrête  le  texte  de  ce  chapitre,  dans  la  pyramide  de  Mikikrî. 


118 


La  pyramide  du  roi  Pepi  I^^. 


79.H^ 


J(^^[)[)jn^  et  plus  loin 


Les  testes  gravés  sur  la  paroi  de  l'Est  ne  sont  pas  aussi  considérables  par  l'étendue 
/  .  v^  que  ceux  qu'on  lit  encore  sur  la  paroi  de  l^Jist.  La  partie  située  dans  le  voisinage  immédiate 

1  de  la  chambre  est  de  beaucoup  le  mieux  conservée  : 


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ii]^' 


'  t'  '  ^^i^' aT  ^'^^  r^   ^^  ^*^  paragraphe  dans  Teti,  1.  86-^87^^  avec  une  variante  à  la  fin. 

(iCA^i        -  ^f  l    ^Ti  r'*  "^^  ^®  paragraphe  est  dans  Teti,  1.  96—97.  Dans  le  texte  de  Teti,  corriger 

■('f«^^'      Ci.fc^*^  0     SîtV?   ^^  traduisez  :   «O  toi  dont  le  double  est  grand,  substance  (?)  de  Hor!» 


au  lieu  de 


[V* 


a)  Ce  paragraphe  est  dans  Teti,  1.  335—3.36. 
4)  Ce  paragraphe  est  dans  Teti,  1.  336. 


La  pyramide  du  roi  Pepi  P^. 


119 


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Au-delà  de  la  herse,  on  ue  distingue  plus  que  les  restes  de  dix  lignes  :     T  ^^pV:^ 


1)  Ce  paragraphe  est  dans  Teti,  1.  98 — 100,  mais  mutilé  :  notre  texte  ne  comble  probablement  qu'une 

►       partie  de  la  lacune. 
2)  Ce  paragraphe  est  dans  Teti,  1.  336—338. 

3)  Ce  paragraphe  est  dans  Ocnas  et  dans  Teti. 

4)  Ce  paragraphe  est  dans  Teti,  1.  332—333. 
ô)  Ce  paragraphe  est  dans  Teti,  1.  333. 

6)  Ce  paragraphe  est  dans  Teti,  1.  333  sqq. 

16 


120 


La  pyramide  du  eoi  Pepi  V 


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Ou  rencontre  autour  de  la  pyramide  beaucoup  d'éclats  de  pierre  portant  quelques  hiéro- 
glyplies.  Ces  débris  i)roviennent  probablement  du  couloir  ascendant  et  de  l'auticliambre. 

SiouT.  le  19  mars  1886. 


TEXTES  HISTORIQUES  D'IPSAMBOUL/ 


Paul  Guieysse. 

Le  grand  temple  d'Ipsamboul  est  actuellement  le  monument  le  plus  parfait  dans  son 
ensemble  qui  nous  reste  de  Kamsès  IL  Champollion  le  premier  le  lit  connaître,  du  moins 
d'une  façon  fructueuse  pour  la  scieuce,^  mais  si  la  description  qu'il  en  tit  est  exacte,  les 
textes  copiés  par  des  dessinateurs  à  leurs  débuts  sont  trop  souvent  tronqués  ou  manifeste- 
ment entachés  d'erreurs.  Lepsius  a  publié  les  parties  les  plus  importantes  du  monument,  et 
nous  pensons  rendre  service  aux  égyptologues,  en  passant  en  revue  et  essayant  de  recons- 
tituer dans  la  limite  du  possible,  non  les  textes  des  tableaux  religieux  qui  sont  sans  grand 
intérêt,  mais  ceux  ayant  trait  à  des  événements  historiques,  et  particulièrement  le  grand  texte 
si  bien  désigné  par  M.  de  Rougé  sous  le  nom  de  Bulletin  de  la  bataille  de  Kadesch,  préface 
du  Poème  de  Pentaour. 

Nous  rappellerons  brièvement  la  disposition  générale  du  temple;  quatre  colosses  gigan- 


1)  Extrait  des  leçons  faites  en  1886  au  Collège  de  France  en  remplacement  de  M.  Maspero. 

2)  Voir  Notices  manuscrites,  p.  56  —  79  et  Monuments  d'Egypte  et  de  Nubie,  pi.  10  —  38,  et  Lepsius, 
JDenkm.,  pi.  185—191.  Comparez  Roselijki,  Monumenti  storici,  ouvrage  dont  les  planches  concernant  Ipsam- 
boul  ne  sont  guères  que  la  reproduction  des  dessins  de  Champollion. 


Textes  historiques  d'Ipsamboul.  121 

tesqucs  de  Ramsès  II  assis  décorent  l.a  façade  taillée  dans  la  colline  le  long  du  Nil,  façade 
surmontée  par  un  entablement  de  cynocéphales  consacrés  à  Thot,  dieu  protecteur  de  la  région 
entre  la  première  et  la  seconde  cataracte.  Les  cartouches  monumentaux  de  Ramsès  décorent 
la  corniche,  et  au-dessous  la  frise  est  ornçe  d'une  inscription  dédicatoire  à  Ammon-Râ  et  à 
Râ-Hor-Khuti,  les  deux  divinités  aux(iuelles  le  temple  est  consacré.  Au  milieu  s'ouvre  la  porte 
surmontée  d'une  grande  statue  de  Râ-Hor-Khuti,  flanquée  à  droite  et  à  gauche  d'une  représen- 
tation beaucoup  plus  petite  de  la  déesse  Ma  et  du  sceptre,  de  manière  à  reproduire  le  prénom 
Ra-user-ma;  de  chaque  côté,  Ramsès  fnit  au  dieu  une  offrande  de  l'image  de  la  déesse  Ma.  ' 
Cette  représentation  indique  que  Râ  est  le  dieu  principal  du  temple. 

Sur  le  bandeau  de  la  porte  se  trouve  un  double  tableau  dédicatoire;  dans  celui  de 
gauche,  le  roi  coiffé  de  la  couronne  blanche,  tenant  d'une  main  une  sorte  de  longue  mesure 
et  de  l'autre  une  espèce  d'équerre,  s'adresse  à  Ammon-Râ,  assisté  de  la  déesse  Mont,  qui 
lui  accorde  la  vie,  la  sta1)ilité,  etc.  Sur  le  tableau  de  droite,  la  même  scène  est  répétée  avec 
Râ-Hor-Khuti,  seigneur  de  la  Nubie,  assisté  de  la  déesse  léontocéphale  Ur-hekau.^ 

La  grande  salle  dans  laquelle  on  pénètre  est  ornée  sur  tout  son  pourtour  de  magnifiques 
tableaux  de  mythologie  et  de  bataille,  et  contient  huit  énormes  piliers  formant  avenue,  le 
long  des  faces  internes  desquels  se  dressent  des  statues  colossales  de  Ramsès-Osiris;  les  faces 
des  piliers  sont  ornées  de  scènes  d'offrandes  à  diverses  divinités,  principalement  de  Nubie, 
dans  lesquelles  Ramsès  est  une  fois  remplacé  par  la  reine  Neferari  et  une  autre  fois  par  sa 
fille  Bat-anta;  c'est  entre  deux  de  ces  piliers  que  se  trouve  la  belle  stèle  de  Ptah-totunen,^ 
oii  se  trouve  ce  passage  caractéristique  pour  Ipsamboul  —  «Roi  Ramsès,  je  t'accorde  de 
sculpter  les  montagnes  en  statues  hautes,  élevées,  éternelles,  etc.  »  Des  représentations  ana- 
logues, et  deux  scènes  d'offrande  d'encens  par  Ramsès  et  la  reine  aux  baris  d' Ammon-Râ  et 
d'Horus,^  se  continuent  dans  les  salles  suivantes  jusqu'au  fond  du  sanctuaire,  où  se  trouvent 
les  quatre  statues  d' Ammon-Râ,  d'Horus,  de  Ptah  et  de  Ramsès  divinisé;''  les  salles  latérales 
décorées  de  la  même  façon,  mais  en  général  inachevées,  n'offrent  aussi  qu'un  intérêt  secondaire; 
on  y  voit  plusieurs  représentations  de  Ramsès  divinisé  recevant  les  hommages  de  Ramsès-roi. 

Pour  en  revenir  à  la  grande  salle  où  se  concentre  le  principal  intérêt  du  temple,  on 
remarque  d'abord  au-dessus  de  la  porte  la  longue  inscription  dédicatoire  qui  se  développe 
symétriquement  de  chaque  côté  "  des  images  d'Ammou-Râ  et  d'Horus.  «  L'Horus,  taureau  puis- 
sant aimé  de  Ma,  le  seigneur  des  diadèmes,  protecteur  de  l'Egypte,  destructeur  des  peuples, 
l'Horus  vainqueur,  riche  d'années,  grand  eu  victoires,  le  roi  de  la  Haute  et  de  la  Basse- 
Egypte,  le  maître  des  deux  pays,  Râ-user-ma  Setep  en  râ,  fils  du  soleil,  Ramsès  Meriamon, 
a  fait  cet  édifice  pour  son  père  Râ-Hor-Khuti,  dieu  grand,  seigneur  de  la  Nubie.  » 

Dans  la  partie  symétrique  de  l'inscription,  Horus  est  remplacé  par  Ammon-Râ  roi  des  dieux. 

Ces  inscriptions  sont  gravées  avec  soin,  dans  chacune  d'elles,  le  groupe  -^ — a  «protecteur» 


1)  Champollion,  Not.,  p.  57.  Lepsius,  Denkm.,  ])].  185. 

2)  Leps.,  Denkm.,  p.  185  et  Champ.,  NoL,  p.  60  pour  Ic  tableau  de  gauche. 

3)  Champ.,  NoL,  p.  610  et  Mon.,  pi.  38;  —  Leps.,  Denkm.,  pi.  lO-t;  une  copie  rectifiée  en  a  été  donnée 
par  M.  Naville,  ainsi  qu'une  traduction  complète  dans  les  Tran-tactions  of  the  Society  of  hihlkal  arclmology, 
vol.  VII,  partie  I,  1880. 

4)  Leps.,  Denkm.,  pi.  189. 

5)  Leps.,  Denkm.,  pi.  189  —  Champ.,  Not.,  p.  72. 

6)  Leps.,  Denkm.,  pi.  187  a  et  b. 

16* 


122  Textes  historiques  d'Ipsamboul. 

a  été  d'abord  écrit  daus  la  forme  J^^  ^^zips  qui  produisait  un  moius  bou  effet  dans  une  ins- 
cription horizontale.  Dans  la  dédicace  à  Ammon-Râ,  on  lit  sous  les  derniers  groupes  les  mots 

effacés  ^A  (mia  Y  I  ^^^^  0^  —  il  a  fait  ce  monument  en  bonnes  pierres  blanches  de  grès  — 

_M^      ÀO  cz^:p  min!  .  i  e 

phrase  qui  se  trouve  dans  la  formule  ordinaire  des  dédicaces  de  temples  bâtis,   mais  qui 

n'avait  pas  de  sens  à  Ipsamboul  dans  un  temple  creusé  dans  le  roc. 

De  chaque  côté  de  la  porte,  sur  la  paroi  Est  se  trouvent  deux  grands  tableaux  symé- 
triques, représentant  Ramsès  levant  une  masse  d'armes  sur  un  groupe  de  prisonniers  age- 
nouillés, dont  il  tient  les  têtes  réunies  par  les  cheveux  ;  dans  le  tableau  à  droite  de  l'entrée, 
entre  la  porte  et  l'angle  N.  E.,  ^  Horus  lui  présente  la  harpe,  dans  le  tableau  de  gauche  du 
côté  de  l'angle  S.  E.,-  c'est  Ammon. 

Dans  chacun  des  tableaux,  l'étendard  personnifié  avec  la  devise  ordinaire  :  «Taureau 
puissant  aimé  de  Ma»  est  muni  de  deux  bras  dont  l'un  tient  un  glaive  en  forme  de  -^^^ 
et  l'autre  un  sceptre  terminé  par  la  tête  royale  surmontée  de  [JJ;  entre  l'étendard  et  Ram- 
sès on  lit  :  «Le  royal  double  vivant  du  maître  des  deux  régions,  résidant  dans  la  tombe, 
résidant  dans  le  monde  inférieur.  »  Au-dessus  du  roi  est  la  légende  :  «  Le  Roi  de  la  Haute- 
et  de  la  Basse-Egypte,  l'Horus  justicier,  le  maître  du  glaive,  le  maître  accomplissant  les  actes.» 

Tableau  de  droite.  —  La  légende  du  roi  est  assez  mal  transcrite  dans  les  copies  de 
Champollion  et  de  Lepsius,  mais  est  facile  à  rétablir  : 


«Vive  le  dieu  bon,  vaillant,  tête  vigilante,  l'unique!  5is;  il  n'a  pas  son  pareil!  il  guide. 

le  passage  vers  ....  frappant  les  révoltés  pour  atteindre  le  but terrassant  les  révoltés 

du  pays  de  Kousch.» 

Légende  des  vaincus  : 

«(II)  foule  aux  pieds  les  chefs  de  toutes  les  nations  et  les  anéantit.^» 

Première  légende  d'Horus  : 

«  Dit  Râ-Hor-Khuti  :  prends  ■'  la  harpe,  frappe,  massacre  les  chefs  de  toutes  les  nations, 
par  la  vaillance  de  ton  père  Râ-Hor-Khuti  de  Pa-Ramsès.  Il  (t')a  transmis  la  force  et  la 
vaillance.  » 

Deuxième  légende  d'Horus  : 

«Je  te  donne  de  gouverner  le  nome  de  Coptos,*"'  et  de  l'administrer^  en  tranquillité. > 


1)  Chajmp.,  Not.,  p.   61   et  Leps.,  Denkm.,  pi.   186. 

2)  Champ.,  pi.  XL 

3)  Champollion  indique  un  signe  douteux  après  ~i  -^^,  peut-être  faut-il  lire  ~1  =,        cœur  vigilant, 
il  donne  aussi  par  erreur      |      pour      i     ,  et  Lepsius  lit  ensuite  ^Dlh  ce  qui  n'a  pas  de  sens. 


et' 


^^"T',^=^, 

5)  Ce  mot  dans  toutes  les  inscriptions  analogues  est  exprimé  par  '^^^  ;  dans  ce  texte  comme 

dans  celui  du  tableau  symétrique,   Champollion  l'a  exprimé  par  un  signe  tracé  en  pointillé  et  se  rappro- 

\         chant  de  (^^"^  ;  Lepsius  donne  à  ce  signe,  qui  à  lui  seul  forme  le  mot  entier,  la  forme  0=i?,  c'est  un  signe 

^MV"  I  t\     f\  — " —      X       I  — •* — 

<^  '^-^  nouveau.  —  6)  J^V  J^V.  —  7)    I  ^naaa  ggg  règlements. 

'\  ''  °^  '^  I    s\    I ,    •-'   I  I  I     I     I 


Textes  historiques  d'Ipsamboul.  123 

Au-dessous  de  cette  scèue  se  trouvent  représentées  plusieurs  princesses  filles  de  Ramsès.  ■ 

Tableau  de  gauche.  —  Légende  du  roi  :  «Vive  le  dieu  bon,  dominant  les  opposants, 
frappant  les  pays  du  Sud,  foulant  aux  pieds  ceux  du  Nord,  roi  victorieux,  combattant  avec 
son  glaive,  amenant dans  ses  frontières  tous  les  pays,  toutes  les  régions.» 

Légende  d'Ammon  :  «  Dit  Ammon-Râ,  seigneur  des  trônes  des  deux  régions  :  prends 
la  harpe,  frappe  avec  ellel  je  te  donne  la  puissance  sur  le  Sud,  la  domination  sur  le  Nord 
et  l'écrasement  des  chefs  vils  de  tout  pays;  étends  les  frontières  de  l'Egypte  jusqu'aux  sup- 
ports du  ciel  au-dessus  d'elle.  2» 

Au-dessous  de  cette  scène  sont  aussi  représentés  plusieurs  princes  fils  du  roi.'* 

La  paroi  Sud  est  divisée  en  deux  registres;  le  supérieur  est  rempli  par  cinq  tableaux 
religieux,  décrits  succinctement  par  Champollion,  ^  scènes  d'offrandes,  présentation  de  pri- 
sonniers, l'arbre  de  vie,  etc. 

Le  registre  inférieur  contient  trois  tableaux  militaires;  le  premier  à  gauche^  repré- 
sente le  roi  sur  son  char  au  galop  lançant  des  flèches  sur  les  défenseurs  d'une  forteresse 
asiatique,  dont  le  nom  n'est  pas  indiqué,  et  vers  laquelle  fuient  un  homme  et  des  bestiaux; 
il  est  suivi  de  trois  de  ses  fils  sur  leurs  chars  conduits  par  des  écuyers,  Ammon-hi-Kopesch-f, 
Ramessu  et  Râ-hi-ament-f.  En  avant  du  roi,  se  trouve  la  légende  suivante  : 

«Dieu  bon,  fils  d'Ammon,  vaillant "^  maître  du  glaive,  protecteur  de  ses  soldats,  glaive" 
des  combattants,  vaillant  connaissant  la  place  de  sa  main,  ferme  sur  son  char  comme  le 
seigneur  de  Thèbes,  seigneur  victorieux  coml)attant  des  myriades,  taureau  fort  contre  les 
multitudes,  balayant  les  coalisés  ^  (contre  lui),  écrasant  les  révoltés  sur  leurs  montagnes,  en- 
trant dans  leurs  vallées  comme  les  sauterelles!  tu  fais  la  destruction  des  demeures  de  tes 
ennemis  '■'  et  de  leurs  subsistances,  ô  roi  au  glaive  valeureux.  » 

Le  second  tableau'"  représente  Ramsès  foulant  aux  pieds  un  Asiatique  et  en  perçant 
un  autre  de  sa  lance;  c'est  la  reproduction  d'un  tableau  montrant  Séti  F""  dans  la  même 
action.  '  ' 

Première  légende  du  roi  : 

«Dieu  bon  massacrant  les  neuf  arcs,  écrasant  les  pays  du  Nord,  (détruisant)  les  pays 
du  Sud,  fort  sur  les  nations,  frappant  du  glaive,  vaillant  comme  Mentu,  amenant  les  nègres 
vers  les  pays  du  Nord,  et  les  Amous  vers  les  pays  de  Kousch,  il  a  placé  les  Shasas  dans 


1)  Voir  les  noms,  Champ.,  Not.,  p.  62. 

2)  Lr>.     1  i  ^^1"^^  "11^  scène  semblable,  Spéos  d'Hathor,  Cuamp.,  pi.  VIII,  se  trouve 
..^  I  I  M  "^    I    w  ^=zi^  <=>  D  û  .a  S=nî^^ 

la  même  phrase  avec  la  variante  ^    ^  ^-— ^  «jusqu'au  ciel  qui  s'élève  au-dessus  d'elle». 

v3 — D|  i j    I  Q      I    o 

3)  Voir  les  noms,  Champ.,  NoL,  p.  63. 

4)  Champ.,  NoL,  p.  64.  —  Voir  une  de  ces  scènes  Leps.,  Denkm.,  pi.  188. 

5)  Champ.,  Mon.,  pi.  XII.  XIII.  XIV. 

6)  /\  au  lieu  de 

7)  Signe  idéographique   très  bien  repi'ésenté   comme  un  glaive  dans  sou  fourreau,    surtout  dans 

ROSELLINI. 

I  Ci   \>  / 

9)  Litt.  de  leurs  demeures  de  tes  ennemis. 

10)  Champ.,  Mon.,  pi.  XVII. 

11)  Champ.,  NoL,  II,  p.  98. 


124  Textes  historiques  d'Ipsamboul. 


le  pays  de et  établi  les  Taheniioii  dans  les  lieux  élevés,  remplissant  le  temple 

des  victoires  qu'il  a  bâti,  des  prisonniers  saisis  par  sa  vaillance,  massacrant  du  glaive,  (domi- 
nant) les  Syriens,  perçant  les  peuples  étrangers  étendus  sous  ses  coups.  '  » 

Deuxième  légende  : 

«Maître  du  glaive,  maître  des  deux  régions,  maître  vaillant,  accomplissant  les  actes. 
Eamsès  etc.,  donnant  la  vie  comme  Râ  éternellement,  roi  de  la  Haute-  et  de  la  Basse-Egypte, 
Horus  justicier,  maître  du  glaive,  accomplissant  les  actes,  vaillant,  maître  victorieux,  maître 
de  tous  les  pays  et  de  toutes  les  nations,  tu  as  terrifié  leurs  cœurs!» 

Troisième  tableau  :2 

Ramsès  sur  son  char  au  pas,  est  précédé  d'une  double  rangée  de  captifs  nègres  et 
nubiens;  ses  chevaux  empanachés  sont  tenus  par  un  Egyptien,  leur  nom  est  à  côté  :  «les 
grands  chevaux  de  choix  de  Sa  Majesté,  Victoire  à  Thèbes».  Cette  légende  plus  ou  moins 
développée  se  retrouve  chaque  fois  que  le  char  du  roi  est  représenté. 

Légende  entre  les  chevaux  et  les  nègres  :  «  Vive  le  dieu  bon,  'dominant  les  opposants, 
frappant  les  nations  du  Sud,  écrasant  celles  du  Nord,  roi  valeureux,  combattant  de  son  glaive, 
ramenant  (les  peuples)  des  frontières  !  ^> 

Légende  entre  le  roi  et  les  chevaux,  accompagnant  les  cartouches  :  «  Franchissant  ses 
frontières,^  Sa  Majesté  va  vers  les  nations,  dispersant  les  multitudes,  renversant  les  peuples 
du  Sud.» 

Légende  derrière  le  roi  : 


AAAAiVN    AAA/NAA 


AAAAAA   , 
AAAAAA 

'      I  I         AAAAAA    ^-<=* —    If       '^      il  «iO  1_V         Jj    l      <i:lJ  t^  AA/VNAA  I  III         \I7 


m:r:p\^.:^^'W^Mm^'mm' 


cr~zi 


/WNAAA 

I    I    I  I   "J^i^N^»; -ûjd"   I  I    I    I  2<^=^c=:=''  JI'  I  I  f^-^^^^"*  I  0   \  _M?$>   A       fJI  ë^^^'i}  A 

AAAAAA   P"^^^     I 

«Étant  l'essence  pure  de  Râ,  il  fait  cesser  les  révoltes  de  ceux  dont  la  bouche  s'oppose 
à  sou  nom,  0  s'en  empare,  massacre  leurs  chefs,  il  fait  dire  aux  nègres  :  il  est  comme  une 
flamme,  quand  elle  s'élance;  il  n'est  pas  au  pays  de  Tennou!^» 

La  paroi  Ouest  est  occupée  par  deux  tableaux  de  consécration  de  prisonniers. 


1)  Voici  la  fin  du  texte  de  cette  légende,  les  signes  modifiés  ou  suppléés  étant  entre  crochets,    ^ 

rWJ\/\r,  vnj,  /VAAAA  [^_Q,_a   OCrX      AAAAAA  t Q  S      PVO  r Q  ^'^7-~,"fl,  Z]         ®       D       't  ^   AA'\AAA    ^ ~,  £j— = 


LU- 

•2)  Champ.,  Mon.,  pi.  XV,  XVI,  XVI  hh. 

^^/^^^    />  c     o     s   '^ 

4)  Restitution  des  deux  premiers  mots  _,       \<  i    i    i. 

5)  Lacune  de  ce  signe  dans  Champollion,  2  dans  Roselltni. 

6)  [1  restitué  au  lieu  de    I. 

7)  Mot  choisi  sans  doute  par  homophonie  avec  -^  y  yll  «flamme»  et  X|-i|[M^,  pays  habité 

par  des  races  nègres. 

8)  Partie  maritime  de  la  Judée. 


Textes  historiques  d'Ipsamboul.  125 


Tableau  de  gauche.  ^  —  Ramsès  couduit  des  captifs  africains  et  les  offre  à  une  triade 
composée  d'Ammon-Eâ,  Ramsès  divinisé  et  Moût,  dame  d'Asher,  qui  accordent  au  monarque, 
selon  les  formules  ordinaires,  la  vaillance,  la  victoire,  la  vie,  etc.;  au-dessus  des  prisonniers 
se  trouvent  deux  légendes  dont  voici  la  première  : 

«(II)  amène  les  présents  à  son  père  Ammon-Râ,  seigneur  des  trônes  des  deux  régions,  après 
sa  marche  victorieuse  vers  le  pays  de  Kousch,  2  en  combattant  les  nations  révoltées,  foulant 
aux  pieds  le  pays  des  nègres  ^  dans  leurs  demeures,  en  fait  d'argent,  d'or,  de  kesbet,  de  mafek,  • 
de  minéraux  précieux,   parce  qu'il  lui  a  donné  le  pouvoir  et  la  victoire  sur  tous  les  pays.» 

Deuxième  légende.  —  «Le  chef  vil  de  Kousch,  emmené  par  Sa  Majesté  de  force  du 
pays  de  Kousch,  pour  remplir  le  temple^  du  père  auguste  Ammon-Râ,  seigneur  des  trônes, 
parce  qu'il  lui  a  donné  le  pouvoir  sur  le  Sud  et  la  victoire  sur  le  Nord  éternellement.  » 

Tableau  de  droite.  ■'  —  Les  prisonniers  conduits  par  Ramsès  sont  des  Asiatiques,  et  la 
triade  divine  est  composée  de  Râ-Hor-Khuti,  de  Ramsès  et  d'une  déesse  léontocéphale,  dont 
le  nom  paraît  être  Glaive  de  flamme,  régente  de  OnJ'  Les  dons  des  dieux  sont  analogues 
aux  précédents,  et  la  première  légende  des  prisonniers  est  aussi  la  même,  sauf  que  Ammou 
est  remplacé  par  Horus,  le  pays  de  Kousch  par  celui  de  Khéta,  et  les  nègres  par  les  Amous. 
De  la  seconde  légende,  on  ne  distingue  que  le  premier  groupe. 

Tous  ces  tableaux  ne  s'appliquent  à  aucun  fait  de  guerre  particulier;  il  en  est  tout  autre- 
ment de  la  grande  composition  qui  occupe  toute  la  paroi  Nord  de  la  grande  salle  d'entrée. 
Cette  vaste  composition  est  relative  à  cet  épisode  si  connu  de  la  guerre  contre  les  Khétas, 
où  Ramsès  surpris  dut  payer  de  sa  personne,  épisode  célébré  dans  le  fameux  Poème  de  Pen- 
taour.  ^  Il  est  superflu  de  revenir  sur  ce  point  si  étudié  de  l'histoire  de  Ramsès,  auquel  la 
scène  d'Ipsamboul  sert  d'illustration,  d'autant  plus  que  le  but  de  cette  étude  est  de  donner 
simplement  quelques  textes  hiéroglyphiques,  sans  entrer  dans  les  discussions  historiques  et 
géographiques  se  rattachant  à  cette  campagne  de  Ramsès.  La  composition  est  divisée  en  trois 
registres;  dans  l'inférieur,  à  gauche  un  coi-ps  de  troupes  égyptiennes,  infanterie  et  cavalerie, 


1)  Champ.,   Mon.,  pi.  XXV  et  XXXVI.  —  Leps.,  Btnkm.,  pi.   188  a. 

2)  Ce  texte  douné  seulement  par  Lepsius  indique,  à  moitié  effacés,  les  signes  „  \\C^^^*  par  paral- 
lélisme avec  le  texte  de  l'autre  tableau,  il  s'agit  évidemment  du  pays  de  Kousch,  mais  peut-être  peut-on 
lire  V>^^  «  opprobre  »  ou  V^  ^^  «ennemi»,  sans  le  déterminatif^%;  mais  ce  serait  un  exemple 
unique  d'une  expression  pareille  déterminée  par  D^^^,  pour  désigner  un  pays  ennemi. 

3)  Ce  texte  porte  |  I  C^^^,  faute  du  graveur  égyiDtien  pour  |  I  ;  |  I  =  V  P ''^""^ 
grande  salle  d'un  palais. 

5)  Champ.,  Mo7i.,  pi.  XXXIV  et  Not.,  p.  GC. 

o^Le  texte  porte  ^1 1  V  ^  ^^IT  Û  ©'  ''"^"^  ainsi  ^  [1  o^  f|;  un  autre  exemple 
de  M^  V^  pour  flamme  sans  déterminatif  se  trouve  dans  la  légende  de  l'offrande  de  l'encens  faite  par 
Ramsès,  Denkm.,  pi.  189. 

7)  De  Eougé,  le  poème  de  Pentaour,  Mém.  acad.  des  inscriptions  et  Recueil  de  travaux,  etc.,  tome  I.  — 
Cours  du  Collège  de  France  de  1867,  partie  historique  analysée  par  M.  Robiou  dans  le  numéro  d'oct.  1868 
de  la  Eevue  contemporaine.  —  Cours  de  1868  et  1869,  comparaison  du  texte  du  Pap.  Sallier  1"  avec  les 
textes  hiéroglyphiques  de  Karnak  et  de  Louqsor;  voir  la  publication  faite  par  M.  Jacques  de  Rodgé  dans 
la  Revue  ér/yptologique,  IIP  vol.  Ce  texte  se  trouvait  aussi  tout  entier  à  Abydos-,  Mariette  en  a  publié  les 
fragments  existants  {Ahijdos,  tome  II,  pi.  455).  Le  temple  de  Beit-ouali  signalé  comme  contenant  ce  texte, 
ne  paraît  rien  avoir  contenu  qui  s'y  rapporte,  d'après  les  publications  de  Champollion  et  de  Lepsius. 


,LCC«^tC 


126  Textes  historiques  d'Ipsamboul. 


est  eu  marche  vers  le  camp  qui  forme  uue  enceiute  can'ée.  A  droite  Ramsès  sur  son  trône 
donne  des  ordres  à  des  officiers;  en  dessous  l'on  voit  des  soldats  de  sa  garde,  Egyptiens 
et  Shardanas,  et  des  espions  des  Khétas  recevant  la  bastonnade,  plus  à  droite  un  combat 
de  chars.  Dans  le  registre  du  milieu,  très  étroit,  a  lieu  un  choc  de  chars.  Le  registre  supérieur 
contient  au  milieu  la  forteresse  de  Kadesch,  entourée  des  eaux  de  l'Oronte,  à  gauche  Ramsès 
sur  son  char,  combattant  et  précipitant  ses  ennemis  dans  les  eaux  du  fleuve;  à  droite  se 
trouvent  retracés  plusieurs  épisodes  distincts,  des  troupes  égyptiennes  en  marche,  des  prison- 
niers amenés  devant  le  roi,  et  le  compte  des  mains  coupées  fait  devant  lui.  La  plupart  de 
ces  scènes  sont  accompagnées  d'inscriptions  trop  souvent  incomplètes  et  mutilées  dont  plusieurs 
se  retrouvent  heureusement  sur  les  monuments  qui  ont  reproduit  ces  scènes  de  combat;  on 
les  trouvera,  ainsi  que  quelques  textes  isolés  se  rapportant  à  la  guerre  des  Khétas,  à  la 
suite  de  l'inscription  du  Bulletin  de  la  bataille  de  Kadesch,  qui  sert  comme  de  préface  au 
Poème  de  Pentaour.  En  voici  le  texte  rectifié  autant  que  possible,  d'après  les  différentes  copies 
publiées.  ^  La  traduction  qui  l'accompagne  ne  diffère  qu'en  quelques  points  des  traductions  très 
anciennement  données  par  MM.  Chabas  et  de  Rougé. '^ 


Inscription  d'Ipsamboul. 


o      I  I       '-^^^  3  CZS=]    o 

Oi    I    i  I 


fj^^|g]^i4^(^°ijl¥(^aël 


1)  Champollion  a  publié  toutes  les  scènes  du  combat  Mon.,  pi.  XXVI — XXXIII;  le  texte  du  bulletin 
occupe  les  pi.  XXVII,  XXVIII  et  XXIX.  Voir  Not.,  p.  65.  Lepsius  a  donné  ce  même  texte  Denkm.,  pi.  187. 
La  même  inscription  se  retrouve  au  Ramesséum,  Leps.,  Denkm.,  pi.  153;  une  copie  en  a  été  publiée  d'après 
BoNOMi,  par  Shabpe,  Inscript.,  2"  partie,  pi.  52.  Quelques  lignes  en  ont  été  données  par  Brugsch,  qui  les  a 
copiées  sur  un  pylône  de  Louqsor  et  publiées,  Rec.  de  Mon.,  pi.  53,  comme  un  fragment  du  Poème  de 
Pentaour-,  cette  inscription  contient  en  effet  quelques  noms  de  peuples,  qui  se  trouvent  seulement  dans 
le  poème,  mais  le  texte  même  est  celui  du  Bulletin  proprement  dit,  sauf  les  1.  12 — 16,  dont  les  quelques 
mots  qui  subsistent  ne  se  trouvent  pas  dans  le  Bulletin.  Les  autres  monuments  qui  représentent  les  mêmes 
scènes  de  combat,  sont  ceux  de  Karnak  (voir  Champ.,  Not.,  II,  p.  119 — 124  et  la  vue  de  la  face  interne 
d'un  des  pylônes  dans  l'atlas  de  la  description  de  l'Egypte,  Ant.,  vol.  III,  pi.  41),  de  Louqsor  et  du  Ra- 
messéum. Le  Ramesséum  est  publié  en  détail  par  Lepsius;  les  pi.  153,  154  et  155  des  Denkm.  représentent 
les  scènes  du  premier  pylône  ouest,  partie  nord;  c'est  la  répétition  de  celles  d'Ipsamboul.  La  pi.  156, 
tableau  symbolique  des  places  conquises,  est  reproduite  dans  les  Mon.  de  Champ.,  pi.  325 — 326,  sous  l'attri- 
bution inexacte  de  Louqsor.  Il  en  est  de  même  des  pi.  de  Champ.  328,  329  et  330  qui  appartiennent  non 
à  Louqsor,  mais  au  Ramesséum;  elles  répondent  aux  pi.  164  et  165  des  Denkm.,  autre  représentation  de 
la  bataille,  sur  le  deuxième  pylône  ouest,  partie  nord,  qui  contient  en  outre  des  scènes  religieuses  pu- 
bliées dans  les  pi.  162 — 164;  le  premier  pylône  ouest,  partie  sud,  reproduit  aussi  des  scènes  de  la  bataille, 
pi.  157  et  158,  et  des  compositions  religieuses,  pi.  159—161.  Enfin  la  pi.  166  représente  le  siège  d'une 
forteresse  donnée  dans  Champ.,  Mon.,  pi.  331  encore  sous  le  titre  inexact  de  Louqsor.  Voir  pour  le  Rames- 
séum, Champ.,  Not.,  I,  p.  578 — 599  et  suppl.,  p.  867 — 907.  Louqsor  n'a  été  publié  que  par  Champollion, 
premier  pylône,  à  gauche,  pi.  323  et  324,  deuxième  pylône,  à  droite,  pi.  327  et  327  Sis.  Les  scènes  du 
combat  sont  plus  condensées  et  ne  présentent  pas  de  légendes.  Dans  la  description  de  l'Egypte,  Ant.,  tome  III, 
1)1.  3  se  trouve  une  vue  assez  exacte  des  pylônes  de  Louqsor,  dénaturée  dans  la  vue  restaurée,  pi.  6.-  Le 
temple  de  Ramsès  à  Abydos  contenait  en  même  temps  que  le  poème  de  Pentaour,  une  grande  représen- 
tation actuellement  mutilée  de  la  bataille.  Mariette  en  a  donné  la  description  avec  les  légendes  encore 
visibles,  Ahydo.t,  tome  II,  p.  10  et  11.  Les  légendes  de  tous  ces  monuments  divers  seront  étudiées  après 
l'inscription  du  Bulletin. 

2)  Voir  Revue  archéol.,  1858,  Chabas,  Inscript,  kiérogl.  d'Ipsamboul,  et  l'article  cité  de  la  Revue  contemp., 
pi.   486. 

3)  AAAAAA  Ram. 


Textes  histoeiques  d'Ipsamboul. 


127 


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[V£\y] 


1)  [1    I  restitué  d'après  Champollion  —  lacune  dans  Lepsius  —  lacune  au  Eam.  —  2)  Ram.   j^  '-'  Q:£^^, 
Sharpe  donne   ft  au  lieu  de  A  Leps.  —  3)  aaaaaa  d'après  Ram.  au  lieu  de  — '^---  Ips.  —  4)  Restitué  d'après  les 


5GX   I 


au  Ram.  —  5)  0  d'après  Ram.  —  6)  Ram.  a  le  pluriel 


Signes  visses  ^J^^J^-^oJ 

au  lieu  de  I  I.  Le  signe  f^f^'l'  a  toujours  cinq  tiges  au  lieu  de   trois  au  Ram.  —   7)   Lacune  —   restit.  de 
AAAAAA  d'après  Champ,  et  Ram.    —   8)  Ram.   "Sa     "^     t  [  •   —  9)  Leps.  Ips.   f    au  lieu    de    y    lu  par 

Champ.,  signe  indiqué  par  le  complément  phonétique.  —  Ram.  v\  Vui  r^T  '  5    ^^   signe     1    est   indiqué 


comme  douteux  dans  Leps.  Sh.  l'avait  lu  y.  Il  faut  lire  probablement 


'5 


,  le  groupe 

ne  s'étant  encore  rencontré  que  dans  des  textes  ptolémaïques,  voir  de  Rougé,  C'hrest.  II,  p.  83  et  Brugsch, 
Gram.,  p.  24.  —  10)  wv^  manque  au  Ram.  —  11)  Ram.     J^  dans  Leps.  au  lieu  de  A^  tlans  Sh.  — 

I  faute, 
acune 


12)  Restitué  d'après  Ram.  et  les  indications  du  style  ordinaire  de  l'inscription.  —  13)  Ram. 

iH    AWV^A    l^*^  I  £/    yj*^    AAAAAA 


-  »)  U)  ^^  .a,„,„e  au  Eam.  ^  ^  |D  ^^  ^  ^     ,     J  %»  ^1  ^^  "  "■•'  ^ 

aa/v\aa 

à   Ips.  restitution  d'après  Rams.  — « —  donné  par  Sh.  —  17)  Ram.  "^IH-  —   1*^)    Lacune    a    Ips.    restitue 

d'après  Ram.  —  19)  D'après  la  lecture  de  Champ,  au  Ram.  .., — d^  V\   v^^^'  '®  déterm.   pris  dans  Sh. 

—  20)  Voir  note  12;  ce  sont  les  deux  seuls  endroits  du  texte  d'ips.  où  manque  ce  groupe  devant        ^ 

ft  ■fi     / epry      ^      f=)  cl         "^     <2  ^  QfV/\>l 

Ram.  Il  V\  Iz?'    tV        ^  ,  forme  analogue  aux  pronoms   ^  etc.    —   21)  Ips.  faute. 


22)  Ram.  endroit  altéré,  If  d'après   Leps.,  lacune  d'après   Sh.   —   23)  Ram.    "^^Jîlj"  ~~  '^^  D'après 

.  —  To)  D'après  Ram.  —  26)  Voir  1.  19.  —  27)   Ram. 


Champ.  Leps.  donne 


_     _  ^AAAAAA 

,^^^:.  au  Ram. 


i 


_j_'>^'  ~  "^^  Lacune  dans  Leps.  depuis     ^   ;  restitution  d'après  Champ,  sauf  ^-^  Ram.  "^TP   ^      voir 
1.  21  et  27.  —  29)  Restitution  faite  en  complétant  les  deux  textes,  où  se  trouvent  indiquées  des  lacunes. 

Recueil,  VIII.  17 


128 


Textes  historiques  d'Ipsamboul. 


ft£^,T^vnfa, 


^^    /\   ^     \v  \>  \  W  r\^"' 


]T 


J  J  I      I      I     H       JI  21  i^m    ^^^/v^A      1      O  1^-/^/^  I      A  I      I      I  ^^"-n  'III  /vww\  À    ill  /wvw  -Il     1      I      Me 


I         ,,  I    -  w  - '    I    r>.\  :^^  ^    ^       ^         A  (S  '    '    '  1  -^  ^  V  ^Jt  (I  ^ 

L.^^- 1    I    U       Jli    I    I  I   //M  A^vwvv  ^  [^^^  H-=—    VAci  <=>  <=r>  i  //>T^  c.    wiîiLHl^ 


16 

I 


"1 


^^^        nAAA^     n      AAAAAAJG     jg 


!SIS^^ 


18 


14  =U=:^  /w^AA^   — « —    g      ^ 

Q     I    I    I  <=:> 


'h 


& 0 


f^-^^^ 


19   20    ^  ^  ri  ^      ^\  20 


s 


_£  I       û     III      Ci     o     W  VI 


22      if       P       ^A(W^^ 

j^  I    I    i: 


iO     III 

ra 


i^' 


AAAAAA 
I         I        I 


I    i    il  I    I    1    I  w  I  o o o  I       u  ooo     <r:r> 


\A 


»#     f> 


Sf?1^T-l.yP«^- 


AAAA/NA    /S^/\A/NA 


""'t 


1)  [j^\  d'après  Sh.  au  lieu  de  (I  ¥\     Leps.  —  2)  Tout  ce  passage  a  été  omis  à  Ipsamboul,  le  gra- 
veur ayant  confondu  les  deux  groupes 


=^.  —  3)  Eam.  §  Is,  fjâ.  Voir  1.  34  —  réunion  de  1'— h— 
causatif  avec  un  signe  idéographique.  —  4)  D'après  Ram.  —  5)  Ram.  [^~^^,  le  ^  d'après  Sh.  —  6)  Au 

t[]       -fX  Q  ooo 

Ci  v\  A^",  le  signe  du  pluriel  manque.  —  7)  Ram. 

D'après  Ram.  petite  lacune  et  lecture  douteuse  de  Champ,  et  Leps.   à  Ips.  — 

.1    I    I 

9)  Champ,  n'a  pas  donné  ce  groupe  qui  manque  aussi  au  Ram.,  le  ^  est  dans  une  lacune  d'après  Leps.  — 


Leps.  et   V\  Champ.   —   11)  ""^"^   Ips. 


Ram.-,  il  faut  pro- 


F^  _ZI  I     I     I      '        I     I     I, 

ne   se  rencontrant  pas  dans  ce  texte.  —  12)  Ram.  _^     — c'est  ici  que 
III  III 

commence  le  texte  de  Louqsor.  —   13)  Ips.  donne  simplement 


10)  ^\     d'après  Ram.   au  lieu  de 
bablement  '>^~>^^  j^  forme 

au  lieu  de  4J|  qui  se  trouve  partout 
au  Ram.  dans  les  endroits  semblables.  —  14)  GroujDes  incomplets  dans  Leps.;  le  signe  ^  est  remplacé 
par  )6K  dans  le  Ram.  —  15)  v= — d  rétabli  d'après  Champ.  —  16)  ^^  rétabli  d'après  Champ.  —  17)  Res- 
titution de  ^vwv^  et  du  pluriel  d'après  le  passage  semblable  1.  12.  —  18)  aww\  manque  au  Ram.  —  19)  Qi!^ 
manque  dans  Leps.  —  Louqsor  donne  une  énumération  plus  complète  quoique  mutilée,  où  l'on  peut  lire  : 


>  A.'WV\A 
I  I  I 
I         I         I 


f^^^, 


AAAAA^ 
AAA/\AA 


f^-/^, 


r\>"^  pour 


C^£^, 


j;  ra    v\  [N^' — '^^mm 

J^^^'^^m^  on  Y  reconnaît  plusieurs  des  noms  des  nations  énumérées  dans  le  Poème  de  Pentaour. 

—  20)  Ram.  \\     D    ^  le  u  d'après  Sh.  —  21)  D'après  Champ,  et  le  Ram.  —  22)  au  lieu  de  f         au 

Ram.  —  23)  Ram.  .  —  24)  Groupe  restitué  d'après  les  signes  visibles  dans  les  deux  textes  qui  pré- 

sentent tous  deux  des  lacunes  en  cet  endroit.  —  25)  Ram.  .  —  26)  Ips.     ,     —  27)  Ram.  Y      ^. 

H,, D  ^  I  '  I-  A^A^       ^  IJVlll 

—  28)  Groupe  omis  au  Ram.  —  29)  Ips.   ^  a%>  ^^  ^^  nécessiterait  l.  —  30)  Ram. 

—  31)  v= — D  manque  à  Ips. 


voir  1.  13. 


Textes  historiques  d'Ipsamboul. 


129 


23   il 


'^ 


I     I 
D    ^  -24 


n 


I         AAAAAA 


^«•io   f 


w       I 


A\: 


[• 


^  1  //M  -vwvvA   <^  Q^^J  Jl  y-k^ Do     III  I      I      J         % 


<^^ 


I  \v  I  n   ^^ 


ooo  I  I    I    I â     A 


f^-^^^ 


f^^^^ 


A/^VSA^    A/.AAAA     O       1     AAAAAA    A/vAAAA    A^^VAA 


I  Ci   \\   ^  Ci   w  //M        '     n  n  T Â I  Ci     1 1   I   I 


/\AA/vAA  91    AA/VvAA 


/WWW    H 1  20    28  fV     °t-=^ 

ÏI      I      11      I      iJ  I  Jï<:=s(     lii    1  O      W  ^^-^ 


\    I  I  ll^    III 


AA/\AAA     .    AAAAAA      Q        i      H  ii5 


n  n  1  fciiî 


1^^ 


Ci      (g   I       I       I 


Ci    vxLJd^^J 


^-|  2i;  29  "^^222^  ^^^^^^  AAAAAA  27  -X^  ^=î^ 
I  I  I    ^    Ci     w       /^ 


1)  Ips.  I  pour  I    —  à  Louq.  manque  tout  le  passage  depuis  û D  jusqu'à    ^^ .  —  2)  Eam.  groupe 

0  (J  AAAAAA -el       III  Ci  C^Sl  <?__  ^ ûl 

indiqué  par  Sh.  —  3)  i   '^  i  manque  à  Ips.  —  4)  Ips.  ^è\     erreur  du  graveur.  —  5)  Eam.  S!s;S\. 


o     \\  _ffi?^  -  Ci   '^^C 

—  6)  Rest.  d'après  Champ,  et  le  passage  identique  1.  27;  lacune  partielle  au  Ram.;  le  signe  A^  ne  s'y 
trouve  pas.  —  7)  D'après  Ram.  Champ,  avait  lu  en  cet  endroit  ."  .  —  8)  Forme  différente  de  celle  de  la 
1.  8.  Au  Ram.  même  forme  que  précéd.  —  9)  D'après  Champ,  et  Ram.  —  à  Louq.  au  lieu  de  la  ville  de 

.e\        AAAAAA -\      f\ 

Khirbu,  on  lit  ^Y^  \  [Jp^''^  tunepta.  —  10)  Leps.  donne  ^^  pour  ^^  lacune  au  Ram.  —  11)  Com- 

plété d'après  Ram.  —  12)  Complété  d'après  Champ.  —  13)  I  I  d'après  Champ,  et  Ram.  —  14)  Passage  in- 
correct dans  les  deux  textes,  où  des  lacunes  ont  donné  lieu  à  des  lectures  différentes  de  Champ,  et  de 


Leps.  faciles  à  restituer.  Louq. 


^ 


de  Leps.  et  d'après  Ram.  —  16)  Ram. 


^^^^P    —  "^^)  Rest.  en  combinant  les  lectures  de  Champ,  et 

.  Voir  1.  13  et  21.  —  17)  D'après  CnAJUP.  et  Ram.  —  18)  Ram. 
lacune  avant  ce  groupe.  —   19)  Ips.  ^  '^  i  au  lieu  de  — m — .  —  20)  D'après  Ram.  A  Ipsamboul» 
le  graveur  a  remanié  le  texte,  qui  présente  deux  couches  de  signes.  Leps.  a  indiqué  comme  plus  visil)le 
les  signes 


■^■^ 


en  indiquant  au-dessous  aaaaaa  1  ;  Champ,  donne 

\^:=:^V  Ci     (^^aaaaaI      I      il    I      I      I 


Le  texte  du  Ram.  semble  être  une  réunion  de  ces  deux  versions;  à  Louqsor,  Brugsch  donne 

-        ,     =l_^^^    AAAAAA    -^<—  .çv         '^^    =i_^^       n        I     AAAAAA    ,■ fl^      ,=3=]    ^^  _  .  W^^. 

22) 


AAAAAA    M         I        _^ 

mmi^  n  'Q 


21)   AAAAAA   omis   au   Ram. 


Ram,  il  y  a  seulement 


manque  au  Ram.  —  23j  Groupe  indiqué  dans  une  lacune  à  Ips.  —  24)  Ram.  .  —  25)  Au 

AAAAAA  .^^^  I  v= D    ,<=^ 

—  26)  D'après  Ram.  lacune  à  Ips.  mterprétée  par  Leps.     o     pour 

Ci  ., D  J?ï>,    <=—=>  I  .      (?-     X 

,  et  (01  par  Champ.  —  27)  Tout  ce  groupe  manque  au  Ram.  —  28)  Au  Ram.  Leps.  indique  l> — ^ 


après  n^*^.  —  29)  D'après  Ram.  et  Louq.  —  30)  D'après  Champ.  —  à  Louq. 


n  n  1  il 


M,  au  lieu  de 

WM    1-* 


130 


Textes  historiques  dIpsamboul. 


1  31 


@  i^T' 


niM-^\ 


I     I     I      I    ^ 


sKTTi:^ 


1.J4 


AAAA.V.  ^ 


c^^^^^ 


/^vw\A  n  AAA^/^A 


I 


^ 


'îîi. 


I    I    I  I 


-|  11  r  i    f\  r\  — X —  / ^^'^^  ^v 


;^ 


[l,^ 


I   ^r-^m  a   lit 


'a' 


I    I    u 


13  35 


o       1  I     I     1      #      è 

T\  I    ' 


êl^^^- 


^^^^'"-n-^^ 


(E  A 


/f^' 


A^v^A^A   *^  Cl) 


(E 


(E, 


a@2ô 


— -    I 


J  ^    0 


=  A 


I  27  ^  ^ Q 

(Si    I    I 


^     III    I    I    |0      U 


AA/V\/VS     n     A.VVVSA 


1)  Ram.  .  —  2)  Ram 

5)  D'après  Ram.  —  6)  Ram. 


3)  Ips.  lacune  complétée  par  Ram.  —  4)  ^AA^AA  manque  à  Ips. 


—  7)  Ram.  S  &.    hSî.  Voir  1.  13  —  Louq.  0  ^^  hSi.  —  S)  Lacune 
à  Ips.  et  signes  lus  différemment  par  Champ,  et  Leps.  Complété  par  Ram.  ;  à  Louq.  et  au  Ram. 
—  9)    V  "'^^*  P'^^  lisible  à  Ips.  —  10) 


manque, 
manque  au  Ram.  —  11)  Lacune  de  deux  ou  trois  signes 


r^-^^^ 


facilement  restitués  à  Ips.;  au  Ram.,  on  lit  simplement  Q  <^4^ 

longue  phrase  a  été  omise  par  le  graveur  à  Ips.  ;  on  y  lit  seulement   i 


AA/"*^A^    n    AA/SAAA 


Ê 


Il      IQ     W 
I      I      I 


- — ".   —  12)  Cette 
au  Ram.  le  premier 


mot  est  complété  d'après  Sh.;  à  Louq.  M  v\'-^~w\  r^■^^  ijg^  de  (1  ^    ^    .  —  13)  Lacune  à  Ips.,  où  Ton 

distingue  pourtant  que  le  graveur  a  répété  deux  fois  les  mêmes  groupes  ;  en  dessous  Leps.  a  distingué  les 

signes  |      \P^.  —  14)  Lacune  partielle  à  Ips.  —  15)  V\  ;^^,  voir  I.  39.  —  16)  ^  n'est 

pas  lisible  à  Ips.,  au  Ram.  /wwv\  n'existe  pas  après    "R     .  —  17)  D'après  Champ.  Leps.  a  lu  n    1;  il  a  aussi 

au  Ram.  une  mauvaise  lecture  / .   —  18)  Groupe  reconstitué  d'après  les  différentes  lectures  de  Champ. 

Leps.  et  Sh.  pour  les  deux  textes.  —  C'est  ici  que  finit  la  partie  du   texte  de  Louqsor  comparable  avec 
les  autres  textes.  —   19)  Manque  au  Ram.   —    20)   Complété    d'après   Champ,    et  Ram.    —    21)   Pour   la 

fin  de  ce  mot,  Leps.  donne    "K  ^;  le  premier  ^  n'est  pas  dans  Champ,  pas  plus  qu'au  Ram.,  où  une  lacune 

ne  laisse  lire  que  MM  ^^  d'après  Leps.  et  (1(1  'R^    d'après  Sh.  —  22)        manque  à  Ips.  —  23)  Au  Ram. 

Leps.  indique  une  lacune,  Sh.  a  lu  \^'A:  peut-être  peut-on  encore  rattacher  à  cette  phrase  la  ligne  12 


=5   (3 

-A 

■^    1 


AAAAAA   '^^ 


L  —  24)  Ram. 


25)  A 


26)  Lacune  dans  les  deux  textes,  facile  à  remplir.  La 


de  L„.„.  :  ^%,<ff'>^^Z:b-] 
Ijjs.  '. c  pour  .= — D.  jImw.  d'après  Sh.  ^* 

I    c 

phrase  commence  au  Ram.  par  9  *l=_.  —  27)    I  pour  t  à  Ips.  —  28)  Ram.  ^^  :^^,  voir  1.  36. 


Textes  historiques  d'Ipsamboul. 


131 


^>^ 


1  2i'   I    I    I çsfi^.    lu  I  iiL ^ 


AAAAAA  7T 
AAAAAA 


m   -   <^ 


A 


A  ^.^ D      1111 


1-'  41  D 

I    (£ 


roM^-'vj'-f^q 


15  <s^  42^1^0     ^    10 


r=ù) 


"iii^ 


'êliî 


Traduction. 


L'an  y,  le  9  Epiplii  du  règ-ne  de  Sa  Majesté,  l'Horiis,  taureau  puissant  aimé  de  la  jus- 
tice, du  roi  de  la  Haute-  et  Basse-Egypte  Ea-ousor-mâ,  Setep  en  Ra,  fils  du  Soleil,  Eamsès 
Meriamon,  donnant  la  vie  éternellement,  voici  que  Sa  Majesté  était  dans  (le  pays  de)  T'alii, 
dans  sa  seconde  campagne  victorieuse.  Bonne  garde  eu  vie,  santé,  force  (était  faite)  dans  le 
camp  de  Sa  Majesté  sur  la  colline  au  Sud  de  Kadesh.  Sa  Majesté  se  leva  comme  le  disque 
de  Ea  et  saisit  les  parures  de  son  père  Mentu;  le  Seigneur  continua  d'avancer  et  Sa  Majesté 
parvint  au  Sud  de  la  ville  de  Shabtuna,  Deux  Shasous  vinrent  lui  dire  :  Nos  frères,  étant 
chefs  des  tribus  (qui  sont)  avec  le  misérable  Khéta,  nous  ont  fait  aller  vers  Sa  Majesté,  pour 
lui  dire  que  nous  sommes  tout  au  service  de  Sa  Majesté  v.  s.  f.,  nous  étant  séparés  du  misé- 
rable Kbéta.  Or  le  misérable  Khéta  est  campé  dans  le  pays  de  Khirbu,  au  Nord  de  Tuuep, 
dans  la  crainte  que  Sa  Majesté  v,  s.  f.,  n'aille  le  rejoindre.  Ainsi  parlèrent  ces  Shasous, 
(mais)  ces  paroles,  ils  les  dirent  à  Sa  Majesté  par  trahison.  Le  misérable  Khéta  les  avait  fait 
aller  pour  voir  où  était  Sa  Majesté,  avant  que  Sa  Majesté  ne  fasse  disposer  ses  troupes  pour 
le  combattre;  et  le  misérable  Khéta  était  venu  avec  tous  les  chefs  de  tous  les  pays,  les  sol- 
dats, les  cavaliers  qu'il  avait  amenés  en  grand  noml)re;  il  se  tenait  prêt,  embusqué  derrière 
Kadesh  la  vile,  et  Sa  Majesté  n'en  avait  pas  connaissance  d'après  leurs  paroles.  Sa  Majesté 
ayant  continué  à  avancer  parvint  au  Nord-Ouest  de  Kadesh  (la  vile;  et  ses  troupes  y  dres- 


2)  Lacune  à  Ips.  —  3)  Petite  lacune  au  Ram.  où  il  n'y  a  de 

par 


1)  Cette  phrase  manque  au  Ram. 

lisible  que  ^^  \)>^2— -°.  Le  signe    f   restitué  d'après  le  groupe  suivant  a  été  lu  (S  par  Leps.  et 

mM;Jl  ^=>->  I  ~t  \L 

Champ.,  qui  a  lu  de  même  le  signe  0.  —  4)  ^=^  au  lieu  de      1/  à  Ips.  —  5)  D'après  Ram.  —   G)  Pas 

de  déterm.  à  Ips.  —  7)  Groupe  existant  après  wvaaa   d'après  Sh.  au  Ram.  —   8)  Ips.  D   1  D     •  —  ^)  Vjt 

manque  à  Ips.  —  petite  lacune  pour  le  comm.  du  mot  suivant.  —  10)  Au  Ram.  on  trouve  partout  'Vn  pour 


i  pour  le  sujet  de  la  1®  pers.  —  il)  A  Ips.  Leps.  a  lu  par  erreur  (J  A  \^.  —  12)  <^^^>  manque  au  Ram. 

13)  Ram.   i      (  v\.  —  14)  Groupe  reconstitué  d'après  les  divers  signes  lus  par  Champ,  et  Leps.  ;ï  Ips.  et 

ceux  visibles  au  Ram.  —  15)  Vrl  d'après  Ram.  au  lieu  de  *^-=—  à  Ips.  —  16)  <=^  d'après  Champ.  —  17)  Ces 

Les  1.  13—16 


derniers  groupes  sont  incomplets,  sui-tout  à  Ips.,  mais  ils  sont  des  plus  simples  à  rectifier. 


de  Louq.  semblent  se  rattacher  à  la  lutte  que  soutient  Ramsès;  1.  13 


I 


1.  14 


[V£>^ 


^^ 


A/VNA/Vv    Z^ 


1.  15 


1.  16 


'MM 

m 


132  Textes  historiques  d'Ipsamboul. 

sèrent  le  camp).  Sa  Majesté  étant  assise  sur  un  troue  d'or,  viureut  des  éclaireurs  d'entre  ses 
serviteurS;  amenant  deux  espions  du  misérable  Kliéta.  Amenés  en  sa  présence,  Sa  Majesté 
leur  dit  :  Vous,  qui  êtes-vous  donc?  Ils  dirent  :  Nous  sommes  au  misérable  Khéta;  il  nous  a 
fait  aller  pour  voir  où  était  Sa  Majesté.  Sa  Majesté  leur  dit  :  Et  lui,  où  est-il,  le  misérable 
Khéta?  j'ai  entendu  dire  qu'il  était  dans  le  pays  de  Khirbu.  Ils  dirent  :  Voici,  le  misérable 
Khéta  se  tient  avec  les  peuples  nombreux  qu'il  a  amenés  avec  lui  en  multitude,  toutes  les 
nations  dans  les  limites  du  pays  de  Khéta,  du  pays  de  Nahariua  et  du  Kati  tout  entier; 
elles  sont  fournies  en  soldats,  cavaliers  avec  leurs  équipements,  aussi  nombreux  que  les  grains 
des  bancs  de  sable,  et  voici  qu'ils  se  tiennent  prêts  à  combattre,  derrière  Kadesh  la  vile. 
Alors  Sa  Majesté  fit  appeler  les  généraux  en  sa  présence,  pour  leur  faire  connaître  toutes 
les  paroles  qu'avaient  dites  les  deux  espions  du  misérable  Khéta  qui  étaient  là.  Examinez 
le  rapport  des  chefs  des  brigades  et  des  commandants  des  pays  où  est  Sa  Majesté  v.  s.  f.  ; 
ils  l'ont  établi  en  disant  à  Sa  Majesté  v.  s.  f.  comme  exact,  que  le  misérable  Khéta  était 
dans  le  pays  de  Khirbu,  qu'il  avait  fui  devant  Sa  Majesté  depuis  qu'il  en  avait  entendu  par- 
ler. Cependant  c'était  leur  devoir  d'informer  Sa  Majesté  exactement.  Or,  voyez  ce  que  je 
(vous)  ai  fait  connaître  à  cette  heure  par  les  deux  espions  du  pays  de  Khéta,  c'est-à-dire 
que  le  misérable  Khéta  est  venu  avec  des  nations  nombreuses,  en  hommes,  chevaux,  nom- 
breux comme  les  sables,  et  qu'il  se  tient  derrière  Kadesh  la  vile;  et  c'est  ce  que  ne  savaient 
pas  les  gouverneurs  de  régions  et  les  chefs,  ceux  qui  ont  les  pays  de  Sa  Majesté  sous  leurs 
ordres.  Ces  choses  leur  ayant  été  dites,  les  généraux  qui  étaient  en  présence  de  Sa  Majesté 
répliquèrent  que  c'était  une  faute  énorme  qu'avaient  commise  les  gouverneurs  des  régions  et 
les  chefs  de  Sa  Majesté  v.  s.  f.,  en  ne  se  faisant  pas  instruire  sur  les  lieux  où  se  trouvait 
le  misérable  Khéta.  Les  généraux  ayant  parlé.  Sa  Majesté  prit  une  décision  en  conséquence, 
et  donna  l'ordre  à  un  officier  de  presser  la  marche  des  troupes  qui  étaient  au  Sud  de  Shab- 
tuna,  pour  les  faire  venir  où  se  trouvait  Sa  Majesté,  Pendant  que  Sa  Majesté  siégeait  eu 
conversant  avec  les  généraux,  le  misérable  Khéta  vint  avec  ses  soldats,  ses  cavaliers  et  de 
même  avec  les  nations  nombreuses  qui  étaient  avec  lui.  Ils  franchirent  le  fossé  au  Sud  de 
Kadesh  et  pénétrèrent  au  milieu  des  soldats  de  Sa  Majesté  qui  étaient  en  marche,  sans  rien 
connaître.  Voici  que  faiblirent  devant  eux  les  soldats  et  les  cavaKers  de  Sa  Majesté,  en  allant 
là  où  était  Sa  Majesté.  Les  vaillants  du  misérable  Khéta  avaient  entouré  les  serviteurs  qui 
se  trouvaient  près  de  Sa  Majesté.  Sa  Majesté  les  aperçut,  rugit  contre  eux  de  colère,  comme 
son  père  Mentu,  seigneur  de  Thèbes,  se  revêtit  de  ses  parures  de  combat,  et  saisit  sa  lance. 
Semblable  à  Baar  à  son  heure,  Sa  Majesté  monta  sur  son  cheval  et  s'élança  rapide,  seul  de 
sa  personne.  Sa  Majesté  pénétra  au  milieu  des  ennemis,  ces  (gens)  du  misérable  Khéta,  et 
des  nations  nombreuses  qui  étaient  avec  lui.  Sa  Majesté  semblable  à  Soutech  le  très  vaillant, 
tuait  et  massacrait  parmi  eux,  les  faisant  tomber  à  l'état  de  cadavres  dans  les  eaux  de 
rOronte.  —  «Terrifiant  les  nations,  je  suis  seul  de  ma  personne;  mes  soldats  et  mes  cavahers 
m'ont  abandonné;  pas  un  seul  d'entre  eux  n'a  tenu  (ferme)  pour  revenir  à  mon  secours; 
mon  amour  est  (pour)  Râ,  ma  louange  est  (pour)  mon  père  Toum  ;  tout  ce  que  je  viens  de 
dire,  je  l'ai  fait  en  vérité,  en  face  de  mes  soldats  et  de  mes  cavaliers.» 

Le  texte  de  ce  bulletin  se  complète  par  celui  du  Poème  de  Pentaour;  «or  le  vil  et 
pervers  chef  de  Khet  avec  ses  nombreux  alhés  se  tenait  caché  derrière  la  ville  de  Kadesh. 
Sa  Majesté  était  seule  de  sa  personne,  avec  ses  serviteurs.  La  légion  d'Ammon  marchait  à 


Textes  historiques  d'Ipsamboul.  133 

sa  suite;  la  légion  de  Phra^  traversant  la  vallée  au  Sud  de  Sbabtuna,  continuait  sa  marche 

La  légion  de  Ptah  était  au  centre,  près  de  la  ville  d'Arnam,  la  légion  de  Soutech 

suivait  la  route.  »  '  La  position  de  l'armée  égyptienne  est  ainsi  bien  fixée,  et  Ramsès  se  fiant 
aux  rapports  de  ses  généraux,  fut  surpris  par  l'attaque  impétueuse  des  Khétas  qui  chargèrent 
la  légion  de  Phra  vers  le  centre  (Pentaour)  et  dirigèrent  probablement  en  même  temps  une 
furieuse  attaque  sur  le  camp.  C'est  pendant  le  désordre  qui  se  mit  un  moment  dans  les 
troupes  égyptiennes  que  Ramsès  dut  payer  de  sa  personne. 

Le  lendemain  ce  fut  lui  qui  porta  la  destruction  dans  les  rangs  des  Khétas,  dont  le 
prince  dut  implorer  la  paix.  Tous  ces  épisodes  sont  représentés  sur  les  grands  tableaux  cités 
précédemment,  avec  beaucoup  d'autres  détails  curieux  à  étudier,  mais  dont  un  simple  examen 
fait  mieux  ressortir  l'intérêt  que  toutes  les  descriptions. 

Le  grand  panneau  d'Ipsamboul  que  nous  avons  décrit  à  grands  traits  se  retrouve 
presque  identique  sur  le  premier  pylône,  massif  de  droite  du  Eamesseum.-  Le  premier  pylône, 
massif  de  gauche  du  même  monument  en  partie  détruit  dans  le  haut,^  contient  des  parties 
communes,  mais  paraît  avoir  été  consacré  principalement  à  des  épisodes  plus  détaillés  du 
combat.  Sur  le  deuxième  pylône,  massif  de  gauche,  entièrement  détruit,  ne  se  trouvent  plus 
que  quelques  lambeaux  d'inscriptions  mutilées.^  Enfin  le  deuxième  pylône,  massif  de  droite, 
à  moitié  détruit,  ne  contient  que  la  portion  du  tableau  à  gauche  de  Kadesh,  dont  la  cita- 
delle occupe  toujours  le  centre  de  ces  compositions.  Les  deux  pylônes  de  Louqsor*^  sont  en 
assez  bon  état,  celui  de  gauche  contient  le  tableau  d'Ipsamboul,  mais  très  condensé  et  n'offrant 
que  des  rares  légendes  écourtées  ;  sur  celui  de  droite  l'on  voit  des  scènes  analogues  à  celles 
de  la  partie  droite  supérieure  du  tableau  d'Ipsamboul,  le  roi  sur  sou  char  au  pas,  présentation 
de  prisonniers  etc.  Quant  au  revers  des  pylônes  de  Karnak,  la  reproduction  de  l'Atlas  de  la 
Description  de  l'Egypte  est  trop  imparfaite  pour  qu'on  puisse  l'analyser  même  sommairement. 

Scène  des  espions.  —  Cette  scène  se  trouve  à  Ipsamboul,  au  Ramesseum,  premier  pylône 
de  droite,  et  à  Louqsor  pylône  de  gauche;  la  légende  mutilée  ou  incorrecte  se  rétablit  comme  suit: 


iz.'Kn-^-t^Mmn:-\-^L^t2i^ 


.-^•^    nn       Itiil.ljr  _ll       I     AAAAAA    /WVWV  ^ 0  1         I         I         Ci         <=:=l        I         I  i/^  «^        W    //>i^ A  Q  f^^^    1      >WS 

«L'arrivée  des  éclaireurs  de  Sa  Majesté  v.  s.  f.  amenant  les  deux  espions  du  misérable 
prince  de  Khéta  ;  on  les  bâtonne  pour  leur  faire  dire  où  est  le  misérable  prince  de  Khéta.  » 

Légende  du  camp.  —  A  Ipsamboul  d'après  Rosellini  et  au  Ramesseum,  premier  pylône 
de  droite  : 


1)  DE  RouGÉ,  Poème  de  Pentaour. 

2)  Leps.,  Denkm.,  pi.  153—155;  Champ.,  Not.,  p.  582  et  870  (le  renvoi  aux  planches  y  est  inexact). 

3)  Leps.,  Denkm.,  pi.  160  et  161;  Chaïip.,   Net.,  p.  583,  584  et  872. 

4)  Champ.,  Not.,  p.  585. 

5)  Leps.,  Denkm.,  pi.  164  et  165;  Champ.,  Not.,  p.  586 — 588. 

6)  Champ.,  Mon.,  pi.  323—324,  pylône  de  gauche,  et  pi.  327— 327  6w,  pylône  de  gauche. 


134 


Textes  historiques  d'Ipsamboul. 


«Les  soldats  d'élite  d'Ammou,  qui  donne  la  victoire  au  roi  de  la  Haute  et  de  la  Basse- 
Egypte,  Ka  user  ma  Setep  en  ra,  qui  donne  la  vie  de  Sa  Majesté  v.  s.  f.,  en  train  de  poser 
le  camp,  » 

Légende  des  troupes.  —  A  Ipsamboul,  à  Louqsor,  pylône  de  droite,  et  au  Kamesseum, 
premier  pylône  de  droite,  entre  le  camp  et  une  légion  égyptienne  en  marche,  se  trouve  de 
l'infanterie  armée  de  piques  et  boucliers,  et  flanquée  de  chars.  Le  texte  d'Ipsamboul  offre 
quelques  lacunes,  complétées  en  partie  par  les  fragments  des  trois  lignes  seules  visibles 
maintenant  au  Ramesseum.  Le  texte  de  Louqsor  très  incorrect  est  beaucoup  plus  court  ;  en 
combinant  ces  données,  on  peut  ainsi  le  restituer  : 


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I  I  I  I 


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-^•^— ,n  n  1  eiij 


•  I  ^  Ail  I 


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AAAAAA 

I     I     I 


xm-t 


r-.     M r\       ^ AAAAAA 

KÎ-l     AAAgAAA    il  A 

I  I   I   i#cini|  t  o 


ioo    ^\  JS\\\±J^xj\ 


© 


«L'arrivée  des  soldats  de  Sa  Majesté  v.  s.  f.  dans  le  pays  d'Amour;  ils  étaient  à  poser 
le  camp  de  Sa  Mnjesté  v.  s,  f.  pendant  sa  marche  vers  l'Ouest,  quand  les  ennemis  et  la 


1)  Lacune  de  trois  mots  environ,  restitution  probable. 

2)  Signe  douteux  dans  une  lacune. 

3)  Toute  cette  phrase  entre  crochets  est  tirée  de  Louqsor. 

4)  Eestitution  probable. 


5) 


pour 


d'après  le  Ram.;  à  Ips.  d'après  Champ,  et  à  Louqsor,  on  est  tenté  de  lire  iÉ  \>\    


I  peut-être  poui-rait-on  lire 

îi  I  —  le  sens  serait  le  même. 

7)  '^«^s^  au  lieu  de        ^  . 

8)  Groupe  altéré;  peut-être  faut-il  lire 


—  dans  la  direction  de  Khirbu. 


1^, 


9) 


au  lieu  de 


0C5D" 


Textes  historiques  d'Ipsamboul.  135 


cavalerie  du  vil  chef  de  Khéta  entourèrent  le  camp  de  Sa  Majesté  v.  s.  f.  Sa  Majesté  était 
seule,  sans  soldats  près  d'elle.  Sa  cavalerie  et  ses  soldats  arrivaient,  mais  la  lé^nou  d'Ammon 
de  Sa  Majesté,  v.  s.  f.  sur  elle!  n'avaient  pas  achevé  de  poser  le  camp,  et  la  légion  de  Ea 
et  celle  de  Ptah  étaient  en  marche;  leurs  ennemis  n'étaient  pas  allés  dans  le  pays  de  Khirbu. 
Les  soldats  entourèrent  les  ennemis  du  vil  et  méprisable  chef  de  Khéta  qui  étaient  entrés 
dans  le  camp  de  Sa  Majesté  v.  s.  f.,  et  les  serviteurs  de  Sa  Majesté  v.  s.  f.  les  massacrèrent, 
sans  en  laisser  échapper  un  seul.  Leur  cœur  était  plein  de  la  grande  vaillance  de  Sa  Majesté 
V.  s.  f.  leur  bon  seigneur  qui  est  derrière  eux  comme  un  bloc  de  pierre,  comme  une  mu-' 
raille  de  fer  à  jamais  et  à  toujours.  » 

Autres  légendes  de  troupes.  —  Ces  légendes  fort  mutilées  se  voient  dans  la  partie  haute 
du  tableau  d'Ipsamboul  à  droite.  Deux  corps  de  troupes  égyptiennes  sont  eu  marche  avec 
leurs  bagages  et  des  troupeaux.   Des  cavaliers  galopent  vers  elles.  La  première  légende  est 

peu  lisible;  il  en  ressort  que  la  légion  de  Ptah  est  en  marche  pour  le  pays  de ,  et 

qu'elle  reçoit  l'ordre  de  rejoindre  Ramsès.  La  seconde  légende  est  moins  incomplète  et  repro- 
duit en  grande  partie  la  première;  la  voici  rectifiée  et  complétée: 

'^'^'^^    />,    I  "-^"^^    <^^^  rS^  1  T 

I   I   iJ  V    1 1   I   I  L        i/M  c:^   w  J  I  n  n  1 


I     I     M      A 


/wwv  "^zz^^j  I  Y         ,^:\(^i<^). 


«Les  éclaireurs  de  Sa  Majesté  v.  s.  f.  allant  pour  hâter  (la  marche)  de  la  légion  de 
Ptah,  disant  :  marchez  devant  vous  vers  l'endroit  où  se  tient  le  Pharaon.  » 

Le  texte  du  bulletin  parle  d'un  officier  ^^  envoyé  dans  le  but  indiqué;  nous  le 
retrouvons  sur  le  pylône  de  gauche   de  Louqsor,   où  se  lisent  ces  mots  :  /^]>^0  ^ 

*^^~^^^^^P^         ^^^^  «l'arrivée  de  l'officier».  ^""^^ 

La  scène  du  combat  où  Ramsès  sur  sou  char,  l'arc  en  main,  précipite  ses  ennemis  dans 
rOronte,  se  trouve  dans  tous  les  tableaux  précédemment  indiqués,  accompagnée  d'une  légende 
plus  ou  moins  développée.  A  Ipsamboul,  il  n'en  reste  rien  de  visible,  mais  quelques  lambeaux 
de  courtes  inscriptions  y  mentionnent  une  force  ennemie  de  6000  chars  et  9000  fantassins 
«  combattant  contre  lui  »  ;  on  constate  aussi  la  présence  près  du  roi,  de  trois  de  ses  fils  dont 
deux  ont  leurs  titres  seuls  conservés  :  Porte -flabellum  à  la  gauche  du  roi,  et  Royal  scribe, 

chef  des  soldats;  du  troisième  on  n'a  que  le  nom       ^  \  r^ n   «Ra  à  sa  gauche»,  ce  qui 

permet  d'y  retrouver  les  trois  princes  représentés  sur  leurs  chars  dans  le  tableau  de  la  face 
sud  d'Ipsamboul.  Un  fragment  d'une  légende  voisine  mentionne  expressément  que  les  princes 
étaient  à  côté  du  roi  1  (T|  M  i  X  - — °  dans  l'attaque  faite  «  sur  la  gauche  du  champ  » .  Si  les 
signes  relevés  par  Champollion  sont  exacts,  /^  ^'^  /^^I^"v''  ^^  serait  tenté  de  les 
traduire  par  cette  phrase  expressive  «lavez-vous  dans  le  sang  des  ennemis». 

Au-dessus  du  roi  sont  les  cartouches  avec  les  titres  ordinaires  qui  les  accompagnent 
et  en  plus  le  qualificatif  «aimé  de  Mentu».  Au-dessus  des  chevaux  on  lit  la  légende  fré- 
quemment répétée  avec  de  légères  variantes  «Les  grands  chevaux  de  Sa  Majesté,  victoire 
à  Thèbes,  '  de  la  grande  intendance  de  Ra-user-ma,  aimé  d'Ammon». 


1)  Ce  n'est  que  dans  le  Pap.  Sallier  I,  que  se  trouve  le  second  nom,  «Noura  satisfaite». 

Kecueil.  Vm.  18 


136 


Textes  historiques  d'Ipsamboul. 


Légende  du  roi  '   : 


îUfl 


= D    I    '^    lii       ^ 


m&Ml^mEmim 


A 


W"^^""^" 


n^i  ^         I  fî        \l  f=^^     -       ^^ 

-M_/i   :     1     o^>|    I    I'  \>       M  Q:£\£l '^^=w-     I       J^A 


f^  />  /^   X-      -'^     X>      I  I        I 


-•^5-  0      (^ 


^       I 


10 


^T^i?" 


^=^  ^^^  1 1  fv. 


m 


12  n   (S  @  *>—  n  >,^  13 


^  III    (E 
I  -^^zz:^  f^-^^^  14  ^cri; 


^     I  Tl  AA/VsAA     n 


«k  J  =5  w«v.  ■=  r./^^  X  ^ — 0  Ijii,  il  1  e  III   I    IV 

AAAAAA    JJ^WSAA      p.    ,ff\  A  C\   jj;  ^,^  >>      H /^  Q     H  ^  .       ^     1  8      P  ^"*=*       fl  >--^  ^^ 1    3     ©  i 


[l 


17  D 


—  I 


I      I      II      I      I 


«Le  dieu  bou,  puissant,  très  vaillant,  grand- victorieux,  redoutable  à  toutes  les  nations, 
roi  de  la  Haute-  et  Basse-Egypte,  Ra-user-ma,  etc.  La  station  que  lit  Sa  Majesté  quand  elle 
s'arrêta  au  Nord -Ouest  de  Kadesh.  Le  roi  entra  au  milieu  des  nombreux  ennemis,  de  ces 
vils  Kbétas;  il  était  seul  de  sa  personne,  aucun  autre  avec  lui.  Il  se  trouva  entouré  de  deux 
mille  cinq  cents  chars  en  quatre  corps  sur  son  chemin.  Il  les  massacra  et  les  amoncela  devant 
ses  coursiers.  Il  massacra  les  chefs  de  tous  les  pays,  les  frères  de  ce  misérable  Khéta,  avec 
ses  grands  chefs,  ses  soldats  et  sa  cavalerie;  il  fut  à  les  immoler,  couchés  sur  leurs  faces; 
il  les  fit  tomber  l'un  après  l'autre  dans  les  eaux  de  l'Oronte.  Sa  Majesté  était  derrière  eux 
comme  un  lion  furieux,  les  massacrant  dans  leurs  places.  Voici  que  le  vil  prince  de  Khéta 
se  mit  à  tourner  ses  bras  pour  implorer  le  Dieu  bon.» 

Le  texte  de  Louqsor  est  beaucoup  plus  concis  : 

«Le  dieu  bon  frappant  les  neufs  arcs,  immolant  de  milliers  en  un  instant,  anéantissant 
les  chefs  des  nations,  massacrés^  dans  leur  sang.  Aucun  autre  n'était  avec  lui.» 

Légende  des  chefs  vaincus. 

Devant  le  char  du  roi,  un  grand  nombre  de  cadavres  sont  étendus;  quelques-uns  même 


1)  Ce  texte  est  celui  du  pylône  de  gauche  du  Ramesseum,  Benkm.,  pi.  165,  complété  par  celui  du 
pylône  droit,  Denkm.,  pi.  160 — 161.  —  Une  copie  de  ce  dernier  texte  est  donnée  dans  Champ.,  Not.,  p.  872. 
—  Les  parties  entre  crochets  sont  restituées. 

2)  L'autre  texte  porte      D  •'-^   . 

^     ^  .  AW.W    ^    f^^^ 

3)  Restitution  probable. 

4)  Toute  cette  partie  manque  par  suite  de  la  destruction  du  monument. 

5)  y    J     ^^?  forme  adoucie  de  ^^- 


Tf:XTES   HISTOEIQUES   D'IpSAMBOUL. 


137 


dans  les  eaux  de  l'Oronte;  le  prince  de  Khirbu  à  moitié  noyé  est  placé  par  ses  soldats,  la 
tête  en  bas;  cet  épisode  qui  ne  se  trouve  que  sur  les  deux  pylônes  du  Kamesseum  a  la 
légende  suivante,  restituée  d'après  les  deux  textes  : 


■J%*^V^^Vf|'J^'kvI[^T'^f'|: 


A/\AAAA 


«Le  chef  vil  de  Khirbu  suspendu  (^litt.  allongé)  par  ses  soldats,  après  que  sa  Majesté 
l'eut  précipité  dans  l'eau.» 

C'est  sur  le  deuxième  pylône  ouest  du  Ramesseum  que  les  noms  des  chefs  et  leurs 
titres  sont  les  plus  complets  et  les  mieux  conservés;  la  liste  suivante  est  dressée  d'après  les 
copies  de  Champollion  et  Lepsius,  et  quelques  noms  du  premier  pylône  du  Ramesseum.  ^ 

Tarkan 


/VNAAAA     WAAAA 


S 


>\   I  I 


Ti     Iq]  p^  {  J       1)  A^  V  ?^     ^^^      Tarkananasa,  chef  de  cavalerie  du  prince  de  Khéta 


idem 


S   I 


asa,  idem. 

Kamat'a,  commandant  des  Tuhers 
Tarkatas'asa,  chef  des  archers  de  Kabesu 
Khirpasar,  scribe  des  princes  de  Khéta 


I        f^^  ^^  Païsa,  chef  de  cavalerie  du  prince  de  Khéta 


^/^^ 


y=u=,  A 


4     f^iyi^r^^  s 


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r^-^^n 


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AAAAAA  AAAAAA\     /T) 

I    I     1  k  là 


AAAAAA   ^A/W\A 


Il     I     I   it\ 


[\y\£l 


Taatur,  chef  de  la  garde  du  prince  de  Khéta 
Aakama,  chef  des  archers  de  Penasa 
Karbatatasa,  conducteur  de  char  du  prince  de  Khéta 

Samaritsa 

Tatar,  commandant  des  Tuhers 
Mat'arima,  frère  du  prince  de  Khéta 
Rebasunana,  chef  des  archers  d'Aunasa 


1)  Benkm.,  pi.  160,  164  et  165;  Champ.,  Not.,  p.  568  et  sq. 

2)  Var.  Denkm.,  pi.  160  :  ^-^  pour  <= 


18* 


138 


Textes  historiques  d'Ipsamboul 


AAAAAA    ^^^VW^ 


Q^r^: 


T'auat'asa,  chef  du  pays  de  Tonisa 


m  s 


V 


^®  D 

AAAAAA  ^^  I      -Mj 


chef  des  archers  de  Khéta 


Khéta 


Champollion  mentionne  en  outre  au  Ramesseum  parmi  les  morts  le  «  fils  du  prince  de 

::i^  ^^^^::i^        1  :^V{?^ V//^>K  L^^J       ^  ;  cependant,  avec  son  déterminatif, 

ce  titre  a  plutôt  une  apparence  de  nom  propre,  et  est  peut-être  le  même  qu'un  nom  lu  par 
Mariette   à   Abydos  '    :    (?\  ÀK  (Cf^  U  }<f  ^^       ^     «  Sapatar,  frère  du  prince  de 

Khéta».  2 

Tous  ces  noms  ont  été  étudiés  par  M.  de  Rougé  ;  ■^  les  titres  sont  tous  connus,  et  n'offrent 
pas  de  difficultés;  le  prince  de  Khéta  avait  une  garde  particulière,  les  dW»i  et  sou  armée 
en  dehors  des  soldats  proprement  dits  comprenait  des  archers  et  des  troupes  d'élite,  les 
"^  V  ^  '  '  ^^^^^  noms  de  pays  sont  indiqués  en  dehors  des  peuples  plus  importants 

cités  dans  le  Poème  de  Pentaour;  ce  sont  ceux  de  «Kabesn,  Penasa,  Annasa  et  Tonisa»  non 
encore  identifiés. 

Légende  de  la  citadelle  : 

La  place  de  Kadesh  (avec  son  titre  de  n  n\>  ^^^^  Q^\  est  entourée  d'eau  de  toute  part; 
dans  une  des  représentations,^  un  chef  prononce  des  paroles,  de  la  légende  desquelles  il  ne 


lAl-l-i-lîîi^l^B-"*^'^'-'.'" 


reste  à  peu  près  que  les  groupes 
cation  au  Dieu  bon  en  disant  .  . 

Des  troupes  plus  ou  moins  nombreuses  suivant  les  tableaux,  sont  rangées  devant  la 
ville.  A  Louqsor  l'inscription  est  fort  courte  :    Af\   m      ^   i         — «—  "^^ 
«  Le  prince  de  Khéta  se  tient  misérablement  en  implorant  par  crainte.  » 

Il  est  en  avant  de  deux  groupes  compacts  des  soldats  ayant  pour  légendes 


AA/SAAA 

A 


AAAAAA        ^^   1^^^ 


«Troupes  d'élite  des  chars  de  la  garde  du  vil  prince  de  Khéta.  » 
«  Guerriers  d'élite  derrière  lui,  neuf  mille.  » 

Au  Ramesseum,  deuxième  pylône  ouest,  le  nombre  n'est  évalué  qu'à  huit  mille  hommes 

A  Abydos,  en  avant  de  l'armée  ennemie,  on  lit  ces 

(les   troupes)   du  vil   prince   de 

.    _     _ .     "  I 

Khéta,  très  nombreuses  en  hommes  et  en  chevaux «.-^ 

Ces  troupes  font  une  sortie  pour  recueillir  les  restes  de  l'armée  vaincue,  mais  le  prince 

1)  Mariette,  Abydos  II,  p.   10. 

2)  A  Ipsamboul,  Champollion  n'a  relevé  qiie  deux  noms  se  rapportant  à  des  chefs  précipités  à  l'eau; 


l'un  d'eux 


D 


est  incomplet  et  sans  titre,  l'autre  semble  incorrect 


^l&l' 


„„,„„., ^  -,  ;  dans  les  copies  d'Ipsamboul  le  a5\    a  été  souvent  remplacé  par  rv^?i  ^t  peut-être  ce 

nom  est-il  le  n;ême  que  celui  d'Abydos,   sous  la  forme  R  Jt/'A^        ^  ^i^* 

3)  De  Rougé,  Cours  du  Collège  de  France,  1869;  Mél.  d'arch.  I,  26-1;  voir  aussi  Chabas,   Voy.  d'un 
Egyptien,  Euten  et  Khéta,  p.  329. 

4)  Denkm.,  pi.   164. 

5)  Mariette,  Ahydos  11,  p.   10. 


Textes  historiques  d'Ipsamboul.  139 

des  Khétas  n'osa  prendre  part  à  l'action,  comme  le  prouvent  les  inscriptions  du  premier 
pylône  ouest  du  Ramesseum  et  celle  d'Ipsamboul;  cette  dernière  ne  contient  à  peine  que 
les  quatre  premières  ligues  des  onze  qui  se  trouvent  au  Ramesseum. 


^  L^,wwvUi    I    I     I    I    I    1^1   \\  ijj   J      I    ;w^/v  <:::>  AAA^^  <;i> 


«Le  vil  et  misérable  prince  de  Kliéta  se  tient  devant  ses  soldats  et  ses  cavaliers,  im- 
plorant pour  son  armée  faiblissant.  Il  n'est  pas  sorti  pour  combattre,  lorsqu'il  a  vu  que  Sa 
Majesté  l'emportait  (sur  les  soldats  du  vil)  de  Kliéta  et  les  chefs  de  tous  les  pays.  Sa  Majesté 

fut  à  précipiter disant  :  Sa  Majesté  est  comme  Set  le  très  vaillant,  et  Baar  en 

ses  membres.  » 

Légendes  des  prisonniers  et  des  vaincus  : 

Lés  épisodes  de  la  fin  du  combat  paraissent  avoir  été  plus  développés  à  Abydos,  d'après 
les  détails  donnés  par  Mariette,  que  dans  les  autres  monuments;  on  y  voit  en  fuite  «les 
Tuhers  et  les  chars(?)  du  camp  du  vil  prince  de  Khéta».*  Des  soldats  égyptiens  saisissent 
les  plus  avancés. 

Sur  le  pylône  de  droite  de  Louqsor,  Ramsès  est  assis  près  de  son  char,  recevant  l'hom- 
mage de  ses  généraux,  avec  la  légende  : 

«  Le  dieu  bon,  grand  vainqueur,  détruisant  les  nations,  faisant  un  grandjoassacre^  parmi 
leurs  chefs.  » 

A  Ipsamboul  et  au  Ramesseum,  Ramsès  est  debout  sur  son  char  et  se  tourne  vers  des 
scribes  qui  font  le  compte  des  mains  coupées  : 

,      I      |<-^=-^  /wwvA  i,^^_        III       '^    ^^^       ^      (?>/ I    2    — fU^  -<2=^0  -Q>         /j/ '   ,  ^  I 

\\   £.  11  -i^S^  i< I  I      _&       A  't^     I 

W    s — ^   '       I       A^^VAAA   "  *^        1    l        -^  J\  ^ 


1    I    r\y\         lM.        <-—>  (f^<!^  ^3E^  ^V{\  ^A^^  ■"        I  7  t^^  wj^j^  "  ^^     I  (L/^  i 


^    III     o        ^111  J      Jr.^.Xjl    L^J    I      loi    ^^^    c^<=:=>W?m    o(^^^^',^Jw^     ra 


1^  c^^:^ 


1)  A  Ipsamboul  [vAT   i  «  combattants  »,  forme  développée    19  'Aï». 

2)  Lacune  au  Ram.;  à  Ipsamboul  groupe  mal  reproduit,  amenant  à  cette  restitution  possible. 

3)  Lacune  restituée  par  analogie. 

4)  M».™,  AH^.  II,  p.  ,1  :  ^'^'Jjgf,pj^^l]ra()„    ,  ^^^.c£.- 

5)  Dans  ce  texte,  quelques  signes  ont  été  rectifiés. 


140  Textes  historiques  d'Ipsamboul. 

«  Le  dieu  bon,  combattant  pour  ses  soldats,  frappant  de  son  glaive  les  peuples  étrangers, 
roi  frappant  les  vaillants;  son  pareil  n'a  pas  été  créé;  il  entre  parmi  les  soldats  de  tous  les 
pays  et  en  fait  des  cadavres.  Compte  fait  pour  lui  des  phallus  des  chefs  des  Khétas  et  des 
\^  \  ,     mains  de  ceux  des  Nah^rTîia.» 

Les  prisonniers  divisés  en  trois  groupes  sont  présentés  au  roi  par  des  chefs  égyptiens; 
c'est  à  Abydos  seulement  que  l'on  trouve  les  légendes  explicatives. 

«Présentation  à  Sa  Majesté  des  prisonniers  qu'Elle   a  amenés  par  la  valeur  de  sou 

glaive  de  ce  vil  pays  de  Khéta,  après  que  fit Sa  Majesté ses  soldats,   sa 

cavalerie,  ses  généraux,  pour  dire les  prisonniers  que  j'ai  faits  moi-même;  j'étais 

seul,  sans  soldats  et  sans  généraux  avec  moi,  sans  cavaliers.» 

«  Reçois  ces  captifs  amenés  par  Sa  Majesté  par  la  valeur  de  son  glaive,  de  ce  vil  pays 
de  Khéta,  de  ce  vil  pays  de  Naharina,  ainsi  que  les  chefs  de  tous  les  pays  venus  avec  le 
misérable  prince  de  Khéta,  à  l'état  de  captifs,  i» 

«Enumératiou  des  nations  des  Amous  massacrées  par  Sa  Majesté,  quand  Elle  était  seule 
de  sa  personne  :  cadavres,^  chevaux  pour  chars,  arcs,  glaives,  équipements». 

Avec  ces  inscriptions  finissent  au  Ramesseum  et  à  Louqsor  les  scènes  et  les  légendes 
qui  se  rattachent  directement  à  la  grande  scène  d'Ipsamboul.  A  Karnak  nous  en  trouvons 
quelques  autres  relevées  par  Champollion,  qui  s'est  borné  malheureusement  à  une  courte 
description  de  ces  représentations  très  mutilées.-^ 

On  y  retrouve  les  éléments  de  tous  les  tableaux  d'Ipsamboul,  le  roi  combattant  à  pied, 
l'attaque  des  forteresses,  le  roi  sur  son  char  accablant  de  flèches  ses  ennemis  en  déroute 
etc.  La  légende  suivante  rappelle  plusieurs  noms  des  pays  confédérés  :  «Le  chef  d'Aritu, 
celui  de  Masa,  le  chef  d'Aruna,  celui  de  Leka,  de  (Tarteni?)  de  Khéta.  Voici  que  Sa  Majesté 
était  derrière  eux  comme  un  griffon.  J'étais  comme  Baar  derrière  eux  dans  leur  sang,  parmi 
tous  les  bons  combattants  du  pays  de  Khéta.  » 

A  Karnak  sont  aussi  représentées  des  scènes  d'offrandes  de  prisonniers  aux  dieux, 
scènes  réduites  à  leur  plus  simple  expression  à  Ipsamboul,  et  ayant  reçu,  au  contraire,  le 
plus  grand  développement  au  Eamesseum,  à  Louqsor  et  à  Karnak.  Après  la  campagne  et 
une  première  paix,  la  guerre  avait  recommencé;  en  l'an  8  plusieurs  villes  furent  prises  par  les 
Égyptiens.^  Ce  ne  fut  qu'à  la  paix  définitive  que  les  temples  reçurent  leurs  décorations, 
représentant  le  triomphe  du  roi. 

Les  fragments  suivants  de  Karnak-^  montrent  que  ces  prisonniers  furent  attribués  aux 
temples  et  aux  domaines  des  dieux,  déjà  enrichis  par  le  butin  fait  sur  l'ennemi. 


!1  0      I 


uzii-m%^p^T.^^"i^^^^ 


1)  Le  groupe    nf^  I  est  pour  \ -rJ?)5 1. 

•2)  (1  V\    (2,    ''^d'^X^  ji  f.-^■^■^^  i-estituer  ^  dans  la  lacune;  le  signe  K-=^  a  été  omis. 

3)  Champ.,  NoL,  II,  p.  119—125. 

4)  Champ.,  pi.  330  et  331-,  Denkm.,  pi.   166.  Voir  plus  loin. 

5)  Champ.,  Not.  II,  p.  123. 


Textes  historiques  d'Ipsamboul.  141 

«  Énumération  des  chefs  cïii  pays  de  Khéta,  amenés  par  Sa  Majesté  comme  prisonniers 
pour  la  demeure  de  son  père  Ammon,  du  pays  de  Tarténi,  de  Pitasa » 


'mj\. 


^"^"^ 


«(Ennemis)  des  pays  du  nord  venus  pour  attaquer  Sa  Majesté,  massacrés  par  Elle; 
leurs  sujets  amenés  comme  prisonniers  pour  remplir  le  domaine  rural  de  son  père  Ammon.  » 

De  même  cette  dernière  légende  : 

«Chefs  des  nations,  amenés  par  Sa  Majesté  après  sa  A'ictoire  sur  le  pays  des  Rotennou. 
pour  remplir  le  domaine  rural  de  son  père  auguste  Ammon-Ra,  roi  des  dieux,  comme  pri- 
sonniers faits  par  sou  glaive  vaillant.» 

Au  Ramesseum,  nous  devons  encore  mentionner  deux  scènes  remarquables  sur  le  premier 
pylône  de  gauche  ;i  dans  la  première,  le  roi  debout,  tient  d'une  main  plusieurs  prisonniers  : 

«Vive  le  dieu  bon,  vaillant  de  son  glaive,  valeureux,  combattant  comme  Meutu  le 
grand  vainqueur,  toutes  les  nations;  sa  vaillance  est  comme  celle  du  fils  de  Xut,  foulant  les 
peuples,  massacrant  leurs  chefs,  les  anéantissant,  et  les  ramenant  prisonniers  pour  Horus  le 
justicier.  » 

Dans  la  seconde,  le  roi  tenant  en  main  un  sceptre,  est  entouré  des  porte  ilabellum. 

«Le  roi  se  lève  comme  Ra  dans  le  palais  qui  est  dans  son  temple.  Le  roi,  maître  des 
deux  régions,  Ra  user  ma  Setep  en  Ra,  est  couronné  comme  roi  de  la  Haute  et  de  la  Basse- 
Egypte  sur  le  trône  d'Horus.  » 

Sur  le  deuxième  pylône  de  droite,  de  grandes  processions  et  scènes  religieuses  se 
déroulent; 2  leurs  légendes  sont  sans  intérêt;  dans  la  salle  hypostyle  sur  les  colonnes,  par- 
tout on  retrouve  des  fragments  de  scène  célébrant  les  exploits  du  roi,  et  rappelant  «qu'il 
était  seul  de  sa  personne».'^ 

A  Louqsor,  Champollion  a  relevé  un  fragment  important  d'une  scène  de  présentations 
de  captifs  aux  dieux.  ^  Le  roi  debout  tient  en  laisse  trois  troupes  de  captifs,  dont  voici  les 
légendes  au-dessus  du  premier  groupe  : 

«Disent  les  chefs  des  peuples,  captifs  de  Sa  Majesté  :  tu  es  le  grand  vaillant,  ô  Roi 
vainqueur,  grand  soleil  de  l'Egypte,  ton  glaive  est  très  puissant  sur  la  colline  de  fer,  ^  tu  es 
redoutable  comme  Set.  Accorde-nous  les  souffles  pour  que  nous  respirions;  c'est  la  vie  pour 
ceux  qui  sont  dans  tes  bras.  » 

Au-dessus  du  second  et  du  troisième  groupe  : 

«Disent  les  misérables  de  Taanauna, «^  les  souffles!  les  souffles!  ô  souverain  bon,  très 


1)  Denkm.,  pi.  159;  Champ.,  NoL,  p.  184  et  873. 

2)  Denkm.,  pi.   162—164.  —  Champ.,  Not.,  p.  589. 

3)  Champ.,  NoL,  p.  880. 

4)  Champ.,   Mon.,  pi.  332. 


Ot 


142  Textes  historiques  d'Ipsamboul. 

vaillant  comme  Mentu  de  Thèbes!  —  Disent  les  misérables  de  Pursata  :  accorde -nous  les 
souffles  à  nos  narines,  ô  roi  fils  d'Ammon.  »  ' 

C'est  à  Abydos  que  le  triomphe  de  Ramsès  à  la  suite  de  la  longue  guerre  avec  les 
Khétas  paraît  avoir  reçu  le  plus  grand  développement.  On  y  trouve  une  longue  liste  des 
peuples  et  des  tributs  du  Nord,  formant  le  pendant  du  triomphe  représenté  à  Beit-Oualy  sur 
les  peuples  du  Sud.  Mariette  a  relevé  tous  les  fragments  de  ce  magnifique  temple  si 
déplorablement  mutilé  de  nos  jours;  le  triomphe  d'Abydos  a,  comme  l'a  fait  remarquer 
Mariette,  un  caractère  tout  différent  de  ceux  des  époques  ultérieures.  Des  soldats  de  toutes 
armes  font  partie  du  cortège  «comme  à  Medinet-Abou  et  à  Deir  el-Bahari,  l'élément  mili- 
taire s'y  joint  à  l'élément  sacerdotal;  2»  et,  détail  curieux,  le  char  de  guerre  attelé  des  chevaux 
favoris  du  roi  fait  partie  du  cortège,  suivant  la  promesse  solennelle  faite  par  le  roi  et  rap- 
pelée dans  le  Poème  de  Pentaour  «ce  sont  ceux  que  j'ai  trouvés  sous  ma  main,  quand  je 
serai  dans  mon  palais,  etc.  » 

A  Abydos,  nous  trouvons  aussi  des  détails  sur  la  divinisation  de  Ramsès,  déjà  cons- 
tatée à  Ipsamboul.  Une  inscription  dédicatoire^  mentionne  l'édification  dans  le  sanctuaire 
d'une  statue  du  roi,  avec  l'indication  des  rites  et  des  offrandes  qui  devaient  lui  être  faites, 
ainsi  que  la  consécration  des  prisonniers  comme  esclaves  du  «domaine  des  divines  offrandes». 
Mais  l'étude  de  ces  documents  nous  entraînerait  trop  loin  du  sujet  primitif  de  ce  travail, 
qui  a  eu  surtout  pour  but  de  donner  des  textes  rectifiés  de  quelques  épisodes  intéressants 

de  l'histoire  de  Ramsès. 

Paul  Guieysse. 

Note  complémentaire.  —  Plusieurs  villes  ennemies  tombèrent  au  pouvoir  de  Ramsès  dans  la  cam- 
pagne de  l'an  8;  leurs  noms  très  mutilés  pour  la  plupart  ont  été  publiés  par  Lepsius  {Denkm.,  pi.  156)  et 
par  Champollion  {Not.,  p.  871);  mais  le  siège  de  l'une  d'elles  dont  le  nom  n'est  pas  complet,  probablement 
Tapour,  a  été  l'objet  d'une  représentation  spéciale  dans  la  salle  hypostyle  du  Ramesseum  {Denkm.,  pi.  166 
et  Champ.,  pi.  331).  Le  roi,  sur  son  char,  lance  des  flèches  sur  une  armée  en  déroute-,  deux  de  ses  fils, 
Sha-em-uas  et  Mentu,  combattent  à  pied  à  ses  côtés,  pendant  que  quatre  autres,  Amon-em-ua,  Séti,  Méri- 
amon  et  Setep-en-ra,  dirigent  l'assaut  contre  la  place,  sur  les  murs  de  laquelle  les  échelles  sont  dressées. 

A  droite  de  la  ville  on  lit  la  légende  suivante  : 

«Disent  les  misérables  de  Khéta  en  invoquant  le  dieu  bon  :  Accorde-nous  les  souffles 

que  tu  donnes,  ô  souverain  excellent,  car  nous  sommes  sous  tes  sandales,  terrifiés  par  toi.  Il  bouleverse 
le  pays  de  Khéta;  son  misérable  chef  est  à  tes  ordres.  Nous  sommes  comme  les  poulains  des  chevaux 
(mis  en  pièce?)  par  un  lion  furieux.» 

L'inscription  de  gauche  a,  en  outre  des  sources  indiquées  précédemment,  été  copiée  et  publiée  par 
Brugsch  {Mon.,  pi.  54)  :  «  Le  dieu  bon,  fort  contre  les  peuples,  cœur  cuirassé  dans  la  mêlée,  ferme  sur  son 
coursier,  gracieux  sur  son  char!  Il  prend  son  arc,  lance  des  flèches,  déployant  sa  force  sûrement,  sans  se 

fatiguer.  Il  saisit  sa  bonne  cuirasse  pour  ....  dans  la  mêlée.  Il  se  joue  (  x  Vô^  j  l  du  misérable  Khéta, 

l'abat,  l'anéantit  comme  la  paille  au  souffle  du  vent.  Il  (le  Khéta)  quitte  sa  ville  par  crainte  de  lui  (du 
roi).  Il  lui  impose  ses  volontés  chaque  jour;  il  s'empare  de  ses  membres  comme  la  flamme.  Taureau  com- 
battant pour  ses  frontières,  s'emparant  de  ceux  qui  s'arrêtent,  il  lui  fait  sentir  la  force  de  sa  main,  sans 
le  quitter.  C'est  un  ouragan  pour  les  peuples,  un  grand  rugissement  sortant  des  nuées  pour  s'emparer  de 

leurs  villes  et  faire  de  leurs  demeures  des  tombeaux  Iu-^-nI         ^^i).  Sa  flèche  est  derrière  eux  comme 

^jjj^       j     Sekhet;  il  s'empare  de  leurs  souffles  et (?)  les  pervers  de  ce  misérable  pays  de  Khéta, 


2)  Mariette,  Abydos  II,  p.   15,   et  pi.   1  —  10. 

3)  H.,  p.  12,  pi.  3. 


ZU   DER   SOGENANNTEN    SAITISCHEN   FORMEL.  143 

qui  sont  parmi  les  ennemis  du  roi  de  la  Haute-  et  Basse-Egypte  Ra-user-ma,  etc.»   La  lacune  de  la  tra- 


duction  répond  aux  groupes  -JU       \V      1  v^*^  '  '^'^P*'^^  Lepsics  et  -=.^       ■^k      1    V 

d'après  Bkugsch.  Sur  une  des  parois  de  la  salle  liypostyle,  Champollion  a  encore  copié  une  inscription  de 
sept  lignes  verticales  mutilées  j)ar  le  haut  {Not.,  p.  888),  qu'a  également  publiée  Brugsch  (Mon.,  pi.  54). 
Le  texte  fait  allusion  à  une  attaque  de  place  forte  par  Ramsés,  mais  se  répète,  comme  si  le  graveur  n'avait 
eu  d'autre  but  que  de  reproduire  les  phrases  de  son  texte  pour  remplir  la  place  qu'il  avait  à  décorer. 

«Le  roi  Ra-user-ma  etc.  donnant  la  vie  royale  lui-même,  dit  :  Mon  amour  est  en  Ra,  ma  louange 
est  pour  mon  père  Tum,  qui  rajeunit  mon  souffle  en  vie  et  en  santé.  (S'était  arrêtée)  Sa  ^lajesté,  étant  le 
(dixième  jour?)  de  l'arrivée,  pour  attaquer  la  ville  des  Khétas  où  se  trouve  la  statue  de  Sa  Majesté.  Sa 
Majesté  fit  (avancer)  ses  soldats  et  sa  cavalerie;  elle  était  en  avant  de  ses  soldats  et  de  sa  cavalerie  (pour 
combattre)  les  vils  Khétas,  qui  étaient  dans  le  territoire  de  la  ville  de  Tunep,   dans  le  pays  de  Naharina. 

Sa  Majesté  fit  prendre  sa  cuirasse le  roi  se  tenait  prêt  à  combattre  la  -ville  de  ces  misérables 

Khétas,  à  la  tête  de  ses  soldats  et  de  sa  (cavalerie) sa  cuirasse.  Le  roi  envoya  prendre  sa 

cuirasse  et  la  fit  placer  sur  lui les  Khétas  qui  étaient  dans  le  territoire  de  Tunep  dans  le 

pays  de  Naharina.  Fut  sa  cuirasse  sur  lui.» 


ZU  DER  SOGEÎsrANNTEN  SAITISCHEN  FORMEL. 

Von 

A.  WlEDEMANN. 

Der  personlich  gereizte  Ton  des  Aufsatzes  von  H.  Piehl  im  letzten  Hefte  clieser  Zeit- 
schrift  und  die  Form,  welche  ihm  der  Verfasser  gegebeu  hat,  wtirden  micli  nach  Massgabe 
des  Beispieles  auderer  Fachgenossen  den  Bemerkungen  des  Verfassers  gegenuber  scliweigeu 
lassen,  wenn  nicht  einige  seiner  sachlichen  Bemerkungen  mir  eine  Entgeguung  zu  fordern 
schienen.  Unter  diesen  Umstilnden  gedenke  ich  im  Folgenden  aiif  einige  Punkte  der  Arbeit; 
besonders  auf  die  die  sogenannte  Saitenformel  betreffenden  Tbeile  insoweit  einzugehen,  als 
die  Erôrterung  der  in  Betracbt  kommenden  Fragen  ein  allgemeineres  Interesse  beansprachen 
ZU  diirfen  scheint. 

H.  Piehl  bat  sicb  dadurch  verletzt  geflihlt,  dass  icb  zwei  Inscbriften,  welche  er  selbst 
zuerst  herausgegeben  batte,  aucb  meinerseits  edirte.  Bisher  pflegte  mau  Eepublicationen  von 
Texten  in  der  Aegyptologie  nicbt  von  diesem  Standpunkte  ans  aufzufassen;  im  Gegentbeil 
hielt  man,  und  dieser  Gedanke  ist  scbon  vor  Jabren  von  Chabas  (Aegypt.  Zeitschr.  1873, 
S.  135  i.)  ausgefiihrt  Avorden,  dieselbeu  flir  sehr  uiitzlich,  da  sicb  ein  spaterer  Gelehrter  auf 
Gruud  zweier  von  einander  unabbiingiger  Copien  die  wahren  Lesarten  des  Originales  mit  weit 
grosserer  Sicberbeit  zu  reconstruiren  vermocbte,  als  dies  an  der  Hand  nnr  einer  Abscbrift, 
liber  deren  Zuverlassigkeit  sicb  ein  Urtbeil  zu  bilden  nur  scbwer  rariglicb  war,  gescbeben 
konnte.  "Wenn  H.  Piehl  hier  anderer  Ansicht  ist,  so  bedauere  icb,  ibn  unabsichtlicb  verletzt 
zu  haben,  muss  es  dann  aber  um  so  auffallender  finden,  dass  unter  allen  Aegyptologen  gerade 
er  derjenige  ist,  welcber  verbaltuissmassig  am  baufigsten  scbon  edirte  Texte,  freilicb  meist 
ohne  Nennung  des  ersten  Herausgebers,  von  neuem  publicirt,  z.  B.  Piehl,  Rec.  I,  p.  201 
(=  NiEBUHR,  Reisebeschreibung  nach  Arabien,  I,  pi.  11  A,  wo  sicb  als  Fuudort  des  Stiickes 
Atbribis  vermerkt  findet.  Ein  analoges  Monument  desselben  Mannes  befiudet  sicb  im  Louvre, 
publ.  PiERRET,   Rec.  d'Inscr.  du  Louvre,   II,  p.    88);   IL  p.  71  ff.   (=   Mariette,    Mon.  div., 

Recueil.  VIII.  19 


144  Zu    DER    SOGENANNTEN    SAITISCHEN   FOEMEL. 

pi.  57;  DE  RouGÉ,  I)7scr.  I,  pi.  41 — 42 1;  p.  129  (=  Pistolesi,  Il  Vaticano  descviito,  IV,  pi.  63; 
Champ.  Not.'ll,  p.  700  sq.;  cf.  Rosellini,  Mon.  st.  III,  1  Tîif.  zu  p.  125,  Nr.  6,  cf.  p.  166 
sq.);  IV,  p.  119  (=  Pierret,  Rec.  d'Inscr.  du  Louvre,  II,  p.  63);  Aegypt.  Zeiischr.  1884, 
p.  37  ff.  (=  Mariette,  Ahjdos,  II,  pi.  54  f.). 

Eine  Republication  vou  Inschrifteu  kaun  niiv  in  dem  Falle  als  iiberflussig  gelteu,  dass 
die  erste  Edition  das  Original  diplomatisch  treu  wiedergiebt  und  die  zweite  uichts  mehr  zu 
verbessern  findet.  Dies  ist  bei  den  in  Rede  stehendeu  Texten  uicht  der  Fall.  Zwar  bebauptet 
der  Verfasser,  dass  es  en  aucun  point  gelungen  wiire  die  Texte  besser  zu  geben  als  es  durcb 
ibu  gescbeben  sei,  alleiu  unmittelbar  darauf  flibrt  er  nicht  weniger  als  zebn  Zeichen  in  den 
nicht  ganz  neuu  Druckzeilen,  welcbe  die  Texte  einnebmen,  auf,  in  denen  seine  Edition  von 
der  meinen  abweicbe,  beziiglicb  seine,  wie  er  selbst  eingestebt,  fehlerhaft  sei.  Dabei  tbut 
er  sicb  freilicb  au  einer  Stelle  Uurecbt.  Das  Zeicben  ha-t  wird  in  der  Tbat,  wie  seine  und 
meine  Publication  angeben,  in  der  ersten  luscbrift 
zweiten,  wie  icb  und  nicht  er  angeben 


gescbrieben,  dagegen  lautet  es  in  der 
' .  —  Mit  Unrecht  greift  er  dagegen  die  Wiedergabe 
des  Namens  der  Gottin  Se/et  an  dieser  Stelle  durcb  f  an.    Man  scbreibt  denselben   zwar 
vielfacb  mit  y,  allein  unser  Sarcopbag  giebt  ein  Zeicben,   welcbes  dem  6    viel    naber   stebt 

ni  _         J 

als  dem  y.  Es  ist  dasselbe  Zeicben,  mit  welchem  er  am  Anfange  lia  gescbrieben  batte,  nur 
dass  bei  Se/et  die  Horizontallinien  innerhalb  der  Trager  bis  ganz  oben  gezogen  sind,  wâhrend 
dieselben  bei  ha  nicht  horizontal,  sondern  schrag  verlaufen  und  etwas  unter  der  Hohe  auf- 
horen;  ausserdem  fehlt  bei  ha  der  lange  Sttitzstab,  den  das  Zeichen  sonst  zu  habeu  pflegt. 
Demnach  giebt  i  die  Originalzeichnuug  weit  besser  wieder,  als  es  dies  y  thun  konnte.  Un- 
verstandHch  ist  niir  die  unmittelbar  vorhergehende  Bemerkung,  dass  der  Titel  yorp  ha-t  mit 
y  gescbrieben  werden  mlisse  (Piehl,  Rec.  II,  30  scbreibt  freilicb  Y)  ^^^^  tler  Verweis  auf 
Brugsch  {Dict.  géogr.  p.  1288).  Brugsch  giebt  an  der  angefiihrten  Stelle,  au  welcher  er  den 
zweiten  Vaticansarcopbag  citirt,  das  Zeichen,  welcbes  in  seiuer  Grammatik  Nr.  425  tragt, 
und  nicht  y;  das  Original  bat  an  dieser  Stelle  ein  Zeichen,  welcbes  auf  den  ersten  Blick 
dem  flir  Se-/et  verwendeten  sebr  ahnbch  sieht;  wahrend  aber  bei  letzterem  die  beiden  senk- 
rechten  Trager  parallel  laufen,  zeigen  sie  bei  ersterem  die  flir  das  Zeichen  ()  charakteristische 
Verjltngung  nach  oben  (von  sieben  auf  vier  Millimeter),  so  dass  hier  sicber  dièses  Zeichen 
gemeiut  ist.  Wenn  icb  hier  iiberhaupt  dieser  Schreibungen  gedenke,  so  geschieht  dies  nur  uni 
zu  zeigen,  wie  wenig  genau  die  Copien  des  H.  Piehl  nach  dieser  Richtung  hin  sind  und  wie 
wenig  er  zu  dem  hier  angeschlagenen  Tone  berechtigt  ist.  Tbatsacblich  ist  es,  so  lange  man 
sicb  agyptischer  Typen  zur  Publication  der  Texte  bedient,  iiberhaupt  unmoglich,  die  zahl- 
losen  kleinen  Varianten  in  der  langen  Reibe  von  ineinander  iibergehenden  Zeichen  wieder- 
zugeben,  man  muss  sicb  mit  moglichst  ahnlichen  Formen  begnligeu.  Wirkliche  Genauigkeit 
lasst  sicb  auf  typographischem  Wege  hier  selbstverstandlich  nicht  erreichen.  Dass  es  mir 
mbglicb  war  bei  der  Edition  der  Inschriften  einen  genaueren  Text  zu  liefern,  lag  daran, 
dass  icb  nicht  nur  nach  einer  Copie,  sondern  nach  einer  solcben  und  nach  Papierabdriicken 
arbeiten  konnte,  welcbe  die  Zeichenvarianten  genau  wiedergeben.  Wie  leicbt  sicb  in  eine 
Copie  Fehler  einschleichen  konnen,  weiss  jeder  Aegyptologe  und  wird  ans  solcben  keinen 
schweren  Vorwurf  erheben  wollen.  "Weit  schwerer  wiegt  es,  wenn  man  willkiirlich,  entgegen 
der  eigenen  Copie,  auf  Grund  einer  Variante  das  Original  jindert  ohne  dies  anzudeuteu,  wie 
dies  H.  Piehl  seinem  eigenen  Gestandniss   zufolge  bei  dem  Schlussworte  der  einen  Formel 


ZU   DER   SOGENANNTEN    SAITISCHEN   FOKMEL.  145 

gethau  li.at.  Ein  solches  Hereiutrageu  personlicher  Ansicbten  in  die  Inschriften  muss  der 
Willkiir  Tliiir  nnd  Tlior  ofifnen  und  dem  Vertraueu  in  die  correcte  "Wiedergabe  des  Urtextes 
—  und  auf  eine  solcbe  kommt  es  hier  einzig-  imd  allein  au,  nicht  darauf  ol)  eine  correction 
semble  de  mise  —  schweren  Abbruch  tbiin.  ' 

Auf  ebensowenig  Zustimmung  wie  zii  solcben  Grnudsatzen  wird  dcr  Verfasser  reclinen 
konnen,  weun  er  behauptet,  Sprachgeftige  iind  Logik  seien  von  einander  unabblingige,  ja 
sehr  oft  diamétral  entgegengesetzte  Dinge.  Insoweit  bat  er  ja  Eecbt,  dass  es  unmoglicb  ist, 
mit  Hilfe  der  Logik  allein  Texte  zu  libersetzen,  ebensowenig  genilgt  aber  dazu  die"  Grammatik 
allein,  sondern  beide  mlissen,  besonders  bei  einer  Spracbe,  deren  Formen  grammatikaliscb 
und  lexicograpbiscb  so  vieldeutig  sind,  wie  die  agyptischen,  Hand  in  Hand  geben.  Ergiebt 
eine  grammatikaliscb  nocb  so  correcte  Uebersetzuug  einen  unlogiscben  Siuu,  so  sind  nur  drei 
Moglicbkeiten  vorbanden  :  entweder  der  Verfertiger  des  Urtextes  war  nicht  bei  Sinnen,  und 
das  wird  man  doeb  nur  in  den  seltensten  Fallen  annebmen  wollen,  oder  der  Text  ist  fehler- 
haft  iiberliefert,  was  auch  nicht  ohne  weiteres  wird  bebauptet  werden  konnen,  oder  endlich, 
der  Uebersetzer  bat  grammatische  Formeu  und  Worte  an  und  fur  sich  zwar  richtig  erklart, 
aber  nicht  beachtet  dass  die  betrefifenden  Bedeutungen  in  diesem  Zusammeubauge  nicht  passen. 
Dieser  letztere  Fall  wird  der  gewohniichste  sein,  er  tritt  besonders  bei  der  Wiedergabe  agyp- 
tischer  religioser  Texte  sehr  hautig  uns  entgegeu  und  beweist  dann  die  Uumoglichkeit  des 
Textinhaltes  die  Unrichtigkeit  der  Wiedergabe  des  Originales.  Bis  zu  einem  gewissen  Grade 
ist  dies  auch  bei  der  Wiedergabe  der  sogenannten  Saitenformel  2  durch  H.  Piehl  der  Fall. 

Nach  demselben  wiire  die  Formel  eine  Art  von  Beschreibung  der  Statuen,  auf  denen 
sie  sich  fiiude  und  besagte  nur,  dass  in  dem  Naos  derselben  der  Stadtgott  des  Verstorbenen 
Ani,  d.  h.  Osiris,  dargestellt  werde.  Letzteres  ist  durchaus  nicht  in  allen  Fallen  richtig.  Wie 
der  Verfasser  selbst  aufithrt,  siebt  man  in  dem  Naos  einer  mit  der  Formel  bedeckten  Statue 
in  Londou  Neith  dargestellt,  d.  h.  die  betreiîende  Formel  enthielte  eine  Unrichtigkeit,  und 
eine  andere  Statue  im  Louvre  —  dasselbe  ist  bei  einer  Statue  der  ehemaligen  Sammlung 
PosNO  (publ.  Revillout,  Rev.  égypt.  II,  p.  62  sqq.)  und  der  von  Kircher  [Interpr.  ohelisci 
p.  140 — 141)  edirten  der  Fall  —  besitzt  gar  keinen  Naos,  d.  h.  die  Formel  sagte  eine  Un- 
wahrheit.  Wenn  der  Verfasser  meint,  man  habe  wohl  urspriinglich  solcbe  Statuen  mit  einem 
Naos  mit  Osiris  verseheu  wollen,  dièse  Absicht  aber  spater  zuweilen  vergessen,  so  ist  es  nicht 
klar,  warum  sich  dann  auf  diesen  monolitben  Statuen  die  betretFende  Inschrift  tindet,  da  man 


1)  Zur  Uebersetzung  der  ersten  Sarcophagformel  bemerke  ich  nur,  dass  selbstverstandlich  hier  ^^ — u 

adverbial  —  vgl.  z.  B.  ^ — aê ^ d  in  dem  Texte  Rec.  IV,  p.  69  —  aufgefasst  ist  und  die  Uebersetzung 

«er  steht»  nur  den  Sinn  wiedergeben  soll.    Dagegen  ist  hervorzuheben,  dass  trotz  H.  Piehl's  Behauptung 
.^ — ^  niemals  «grammaticalement»  mit  «ton  âme  ne  sera  pas  anéantie»  iibersetzt  werden 


■"9    I  P. 


kann,  da   i^^  niclit  die  Seele  bedeutet,  dièse  vielmehr  (*^^  geschrieben  wird.    Ebensowenig   heisst  nen 

sek-f  «l'immobile»,  da  sek  die  Grundbedeutung  «zerstoren»  und  nicht  «sich  bewegen  »  hat.  (Die  Neben- 
bedeutungen:  tbrtzieheu  vom  Schitfe,  iÏÏhren,  leiten,  vgl.  Brugsch,  Did.lY,  p.  1323  sqq.,  konuen  hier  nicht 
in  Betracht  kommen.) 

2)  Zur  Litteratur  derselben  ist  nachzutragen,  dass  ich  bereits  in  meiner  GescJiichte  Aegyptens,  1880,  S.  57 
auf  dieselbe  eingegangen  bin,  was  H.  Piehl  unbekannt  geblieben  zu  sein  scheint.  Weiter  war  zu  erwahnen 
die  ganz  abweichende  Auffassimg  der  Formel  durch  Brugsch,  Bict.  V,  p.  88,  dem  sich  auch  Revillout, 
Rev.  égypt.  I,  p.  184  sq.-,  II,  p.  63  angeschlossen  hat.  Brugsch  erwJihnt  dabei  ausdriicklich  des  ersten  Piehl- 
schen  Aufsatzes. 

19* 


146  ZU    DER    SOGENANNTEX    SAITISCHEN    FOEMEL. 

doch  nicht  zuerst  die  Inschrift  eingeg-rabeu  uud  danu  die  Statue  gefertigt  haben  wird.  Ausser- 
dem  ist  nicht  einzusehen,  wozu  eiue  solche  Besehreibimg  iiberliaupt  dieuen  sollte.  Jeder 
Aegypter  wusste,  weleher  Gott  im  Naos  dargestellt  war,  und  weuu  er  es  nicht  gewusst  hatte, 
so  konnte  man  doch  nicht  verlangen,  dass  er  die  Statue,  welche,  wie  der  Verfasser  ganz 
richtig  bemerkt,  an  eine  Mauer  angelehnt  gestanden  haben  wird,  umdrehte  um  dies  zu  er- 
fahreu.  Eiu  Analogon  zu  einer  solchen  Sitte  ist  mir  wenigstens  ans  dem  iigyptischen  Alter- 
thume  nicht  bekannt. 

Aus  dîesen  und  ahnlichen  logischen  Griiuden  miisste  die  besprochene  Uebersetzung  fiir 
fraglich  gelten,  selbst  wenn  sie  grammatikalisch  und  lexicographisch  auf  Grund  des  jetzigen 
Standes  der  Wissenschaft  die  allein  mogliche  ware.  Dies  ist  jedoch  nicht  der  Fall.  Gleich 
die  Wiedergabe  des  ersten  Wortes  des  Textes  |  '  giebt  zu  Bedeuken  Anlass.  H.  Piehl  hat 
dies  niit  «Gott  der  Stadt»  wiedergegeben.  Dass  dies,  oder  besser  der  «heimische  Gott»  (vgl. 
fiir  die  Form  auch  Erman,  Aegypt.  Zeitsclir.,  1881,  S,  47  f.  ),  die  Grundbedeutung  des  Wortes 
ist,  ist  richtig  und  nie  bezweifelt  worden;^  Kaville  hat  nur  nachzuweisen  gesucht,  dass 
hierfiir  im  Allgemeiuen  der  Nebensinn  «Schutzgott,  Lar»  einzusetzen  ware,  ohne  dass  mir  die 
Existenz  von  Laren  in  der  âgyptischen  Religion  eiustweilen  sichergestellt  erschiene.  Das, 
worum  es  sich  hier  haudelt,  ist  die  Wiedergabe  der  Gruppe  in  unserer  Formel,  und  hier 
hat  Kaville  meiner  Ueberzeugung  nach  mit  vollem  Rechte  die  Bedeutung  «Ebenbild»  ein- 
gefithrt  und  die  spateren  Einwilrfe  des  Verfassers  dagegen  erscheinen  nicht  iiberzeugend.  Die 
Unmoglichkeit  der  Wiedergabe  «Stadtgott»  an  unserer  Stelle  wird  bewiesen  durch  eine  Sta- 
tue  im  Louvre,  welche  die  Inschrift  |  AA^AA^  N.  ohne  jede  weitere  Formel  trâgt.  ^  Die  be- 
treffende  Statue  stellt  aber  nicht  den  Stadtgott  des  genannten  Mannes  dar,  sondern  diesen 
selbst.  Der  Verfasser  sucht  dièse  Eigenthiimlichkeit  dadurch  zu  erklaren,  dass  er  meint,  der 
Fertiger  des  Textes  habe  wohl  die  zweite  Zeile  der  Formel  aufzuzeichnen  vergessen  —  es 
ist  dies  bereits  das  dritte  unter  den  etwa  zwanzig  die  FoiTuel  tragenden  Monumenten,  welches 
der  Verfasser  um  seiner  Deutuug  willen  fiir  fehlerhaft  erklaren  muss  —  allein  dièse  Anuahme 
ist  um  so  zweifelhafter  als  der  Verfertiger  auf  dem  Rilckenpfosten  des  Monumentes  reichlich 
Raum  fiir  die  Formel  besass,  diesen  Raum  aber  fiir  die  Wiederholung  des  Namens  des  lu- 


1)  Als  Variante  giebt  liierflii-  die  Statue  des  Psenitek-seneb    i_m>.  uud  setzt  dabei  unter  die  Stan- 
darte  acbt  Puukte,  welcbe  sich  mit  Hilfe  der  âgyptischen  Typen  nicht  wiedergebeu  lassen.  Vielleicht  sollten 

dieselben  spater  zu       veibunden  werden,  wie  ich  dies  in  meiner  Abschrift  und  wie  es  sclieint  H.  Piehl 

© 
in  der  seinen  gethau  liât,  so  dass  die  Gruppe  ahnlich  ausgesehen  hatte  wie  auf  einera  Statuenfragment  mit 

der  gleichen  Formel  in  Nîmes,  auf  welchem  der  Anfaug      VA.         ^^^wva  lautet.   Jedentalls  zeigt  mein  sehr 

genau  ausgefallener  Painerabdruck  dièse  Verbindung  nicht  und  muss  ich  es  daher  bezweifeln,  dass  man 

koune  «affiixuer  hautement  que  le  mouument  ])orte  très-distinctement   |^ 


2)  Es  war  daher  die  triumphirende  Anfiihrung  von  Maspero,  Atti  des  Florentine)-  Congi-ess,  I,  p.  54,  der 
die  Gruppe  auf  einer  Stèle,  nicht  in  unserer  Formel,  mit  «dieu  de  sa  ville»  wiedergiebt,  ebenso  iiberfliissig 
wie  der  Versuch  denselben  eines  Plagiâtes  an  Piehl  zu  beschuldigen.  Letzteres  um  so  mehr,  als  Revillout 
{liev.  é<iypt.  I,  p.  185)  bereits  auf  eine  iihnliche  Keclamation  des  H.  Piehl  diesen  darauf  aufmerlvsam  ge- 
macht  hatte,  dass  eine  ahnliche  Bedeutung  (dieu  de  son  paj's)  in  anderem  Zusammenhange  bereits  von  de 
RouGÉ  {Bev.  arch.  1851,  p.  45,  cf.  49)  der  Gruppe  gegeben  worden  sei. 

3)  Da  dieser  Text  seiner  Auffassung  vollkommen  widersprach,  so  hatte  Piehl  zuerst  {Aegupl.  Zeitschr., 
1880,  p.  67)  versucht,  die  Richtigkcit  seiner  Publication  durch  Pierret  in  Frage  zu  stellen,  musstc  sie  jedocli 
spjiter,  p.  G9,  anerkennen. 


ZU   DER    SOGENANNTEN   SAITISCHEN   FOKMEL.  147 

liabers  des  Monumentes  verwendete.    In  diesem  Texte  passt  fiir  1      nur  die  von   Navillk 

I© 
hervorg:ebobeue  Bedeutiing-  «Ebenbild,  Statue».   Das  betreffende  Denkmal  ist  aber  aucb  soust 

von  Interesse.  Einmal  stammt  es  nicbt  wie  anscbeiuend  die  mejsten  ttbrigen  âbnlicben  StUcke 
aus  SaiS;  '  sondern  aus  Abydos,  uud  nennt  uns  ein  Mitglied  einer  aucb  sonst  bekannten  Priester- 
famiUe.  Uann  aber  datirt  es  —  wie  aucb  der  Louvre-Catalog  von  de  Rougé  (Rez-de-Chaussée, 
p.  36)  augiebt  —  aus  der  Zeit  Ramses  IL  uud  beweist  damit,  dass  die  Bezeicbnuug  unserer 
Formel  als  einer  Saitisebeu  Formel  miudesteus  incorrect  ist. 

Fraglicb  erscbeiut  weiter  die  Ricbtig-keit  der  Wiederg-abe  des  Wortes  "SIP  durcb  Naos 
(frtiber  gab  es  H.  Piehl,  Aeg.  Zeitschr.  1879,  p.  147  mit  «garde»  wieder;  1880  p.  68  um- 
scbrieb  er  es  nur  mit  ha).  Die  Stelle,  von  der  der  Verfasser  dabei  ausgebt,  findet  sicb  auf 
dem  Naoplioras   to^Vntican'  '^f  ^J^''--M'\Wi^'^\mÀ^^i^^ 

1  -^NJ^cz::^]  t ^w.~^    '^è*^::^::^  i  U  ^~w\aJ^nJ  ^^^iip^w  Ij^cz^^l .  In  dem  ersten  Tbeile  dieser 

Anrufung  wird  auf  die  uaopbore  Statue  selbst  angespielt  uud  gesagt,  der  Todte  lege  seine  Arme 
hinter  Osiris,  iudem  er  scbiitze  dessen  Naos.  Als  Bezeicbuung  fur  den  Naos  ist  dabei  das  Wort 
Ygewahlt,3  welcbes  sicb  in  diesem  Sinne  unter  anderen  bei  Brugsch  {Wb.  S.  1019)  und  Birch 
{Dict.  V,  p.  405)  angefiibrt  findet,  und  nicbt  das  Wort  lia,  wie  man  nacb  den  Auseinander- 
setzungen  des  Verfassers  erwarten  sollte.  Das  Wort  ha  aber,  welcbes  dabei  auftritt,  ist  in 
solcbem  Zusammenbauge  nur  pronominelles  Substantiv,  uud  konnen  aus  seiner  Verwendung 
keine  weitergebenden  Scbliisse  gezogen  werden.  —  Schwieriger  als  die  Erkljirung  dièses  Tbeiles 
des  Textes  ist  die  des  zweiten,  welcber  nacb  Brugsch  (Gesch.  Aeg.,  p.  751;  ibm  folgte  Le 
Page  Renoue,  Eec.  of  the  Past,  X,  p.  53,  und  abnlicb  fasste  aucb  de  Rougé,  Kev.  arcli.,  1.  Série, 
VIII,  1,  p.  41  sq.  die  Stelle)  wiederzugeben  ist:  «Tbue  ibm  ailes  Gute,  gleicbwie  er  es  gethan, 
der  Schirmer  deines  Scbreines  in  Ewigkeit».  Die  Frage  ist,  was  unter  diesem  ha  «Scbrein, 
naos,  sbrine»  der  Uebersetzer  zu  verstehen  ist.  H.  Piehl  siebt  darin  eiue  Bezeicbnung  des 
Naos,  den  der  Todte  in  den  Handen  balt,  allein  da  dieser  eben  als  het'  bezeicbnet  wurde, 
ist  dieser  Namenswecbsel  von  vorneberein  auffallend.  Derselbe  wird  noch  zweifelbafter  da- 
durcb,  dass  das  Wort  "W  in  der  Bedeutung  Naos  in  diesem  Sinne  gar  nicbt  sicber  stebt. 
Die  Lexica  geben  das  Wort   \[/ ^^  hh.'^     «grosser  Raum,  Saal  (Brugsch),  court,  dwelling» 

(Birch,  cf.  "W  cavern,    Birch,   Proc.  Soc.  Bihl.   Arch.,    6.   Mai    1884,    p.    186),    wovon 

man  sebr  wobl  die  Bedeutung  Naos  im  Sinne  von  Tempel,  aber  nicbt  von  tragbarer  Kapelle 
ableiten  konnte.  Als  Beweis  flir  seine  iVuffassung  fiibrt  der  Verfasser  an,  dass  auf  einer 
Statue  im  Louvre  A  94  (publ.  Pierret,  Rec.  d'Inscr.  du  Louvre,  11,  p.  51  sq.)  deren 
Inbaber    unter   auderem    den   Titel    ()  nD12(  '  "^^^    flibre,    was  Vorsteber    der   Naos 

aller  Tempel  bedeute.  Allein  das  bier  auftretende  Ideogramm  ist  nicbt  identiscb  mit  dem 
Zeicbeu  Lj  des  Naopborus  uud  siebt  einem  Naos  durcbaus  uuabnlicb,  eben  so  gut  konnte 
es  eine  Variante  von  |\/~\/|  «Speicher»  sein.  Jedenfalls  bedarf  dieser  Titel  selbst  erst  einer 
Erklarung,    kann    aber    uicbt    zum   Beweis    eines    ueuen   Sinnwertbes    fiir   ein   Wort   Ver- 


1)  Dies  thuu  auch  die  beiden  von  Mariette,  (Mon.  div.)  edirten  Texte  nicht,  diesclben  wurden  (28b) 
beim  Ptali-Tempel  lu  Memphis  und  (77  li)  bei  Saqqarali  gefunden.  Aucli  die  bereits  erwahnte  Statue  der 
Sammlung  Posno  scheint  ihrer  Widiuung  zufolge  aus  Mempliis  zu  stammen,  wo  Osiris  nicht  «Stadtgott»  war. 

2)  Publ.  ViscoNTi  Museo  Pio  Clementino  VII,  pi.  7,  A.  Ich  benutze  ausserdem  einen  Papierabdmck. 

3)  Das  Zeichen,  mit  welchem  das  Wort  auf  dem  Original  geschrieben  wird,  stebt  etwu  in  der  Mitte 

zwischen  den  Typen  Y,   ]  und  0. 


148  ZU    DER    SOGENANNTEN    SAITISCHEN    FOEMEL. 


wendung  tindeu.  Viel  wahi-scheinlicher  ist  es,  dass  das  "W  des  Naophorus  im  Siune  von 
W  ^^k  '\  ^  ^  aufzufassen  ist  uud  von  dem  Todteu  gesagt  wird,  er  sei  der  Schiitzer  der 
Halle,  des  Tempels  des  Osiris.geweseu  {û,  ein  dem  hier  verwendeten  Determinativ  sehr  iihn- 
licbes  Zeichen,  dient  aucb  als  Ideogramm  fiir  Kapelle.  Vgl.  Brugsch,  Aegypt.  Zeitschr.  1870, 
p.  160).  In  diesem  Siune  bat  aucb  Revillout  {Rev.  égypt.  I,  p.  78)  die  Stelle  gefasst,  er 
siebt  in  ibr  eine  Anspielung  auf  deu  Scbutz,  den  der  Todte  dem  Grabe  des  Osiris  babe  an- 
gedeiben  lasseu.  So  ist  denn  die  Wiedergabe  von  ^uP  mit  Naos  im  Siune  von  tragbarer 
Kapelle  in  diesem  Texte  durcbaus  fraglicb,  und  ist  das  Zeugniss  dieser  Inscbrift  nacb  keiner 
Riebtung  bin  «parfaitement  concluant».  Demnacb  darf  aucb  der  Sinn  Naos  nicbt  obne  weiteres 
in  die  sogenannte  Saiteuformel  eiugefiibrt  werden,  wo  vielmebr  ^uP,  wie  mir  jetzt  die  ofters 
auftreteude  Variante  \^^  zu  fordern  scbeint,  in  seiuer  gewobnlicben  Bedeutung  als  «Scbutz» 
aufzufassen  sein  Avird. 

Nocb   fraglicber  als  die  Wiedergabe  dièses  Wortes   erscbeint   die  von  dem  Verfasser 

fiir  *i^=—  gewablte.    Er  balt  dies  fiir  die  bekaunte  Praposition,  iibersetzt  es  durcb  «mit»  im 

Ci 

Sinne  von  «eutbalteud»  (le  naos  avec  son  image)  und  bemerkt,  es  entspriicbe  baufig  dem 
Sinne  nacb  8  .  AUein  ^.=—  bedeutet  ursprllnglicb  nicbt  «mit»,  soudern  «angesicbts»  und 
von  dieser  Grundbedeutung  ist  seine  temporale  ebeuso  wie  seine  prapositionelle  Verwendung 
ausgegangen.  Fast  in  allen  Fallen,  in  deuen  sicb  das  Wort  findet,  liisst  sicb  dièse  Grund- 
bedeutung I  nocb  zur  Anwendung  bringen.  Wo  es  deu  iibertragenen  Sinn  von  «mit»  zu  erbalten 
scbeint,  bewabrt  es  stets  den  Nebensinn   «angesicbts,  vor».   Wenu  es  beisst   ^pl^Cc:^* 


n 


«er  spracb  mit  Ra»,  so  bedeutet  dies  «angesicbts,  vor  Ra»;   dem  9  entspricht   es    bier 

tbuu  wiirde,  obwobl  mau  aucb  dièse  zuweilen 
durcb  «mit»  wiedergebeu  konnte.  Aucb  an  den  von  dem  Verfasser  beigebracbteu  Todten- 
bucbstellen  ist  eine  Wiedergabe  durcb  «mit»  durcbaus  nicbt  erforderlicb,  die  durcb  «ange- 
sicbts, vor»  giebt  den  Sinn  und  ausserdem  die  altiigyptiscbe  Auffassuug  vollig  wieder.  Aber 
selbst  wenu  man  deu  Sinn  «mit»  als  feststebend  annebmen  wollte,  so  ist  es  nocb  ein  grosser 
Unterscbied,  ob  man  «mit»  im  Sinne  von  «in  Begleituug  von»  oder  in  dem  von  «eutbalteud» 
anwendet.  Dieser  letztere  Sinn,  den  H.  Piehl  eingefiibrt  bat,  ^  findet  sicb  meines  Wissens 
fiir  2^^=^  in  den  agyptiscben  Texten  niemals,  er  widerspricbt  der  Grundbedeutung  der  Pra- 
position, welcbe  man  bei  der  Uebersetzung  solcber  Texte  nie  aus  dem  Auge  verlieren  darf, 
uud  ist  um  so  unwabrscbeinlicber,  als  der  Aegypter  fiir  «mit»  im  Sinne  von  «eutbalteud» 
eine  besondere  Praposition  (cf  Brucsch,  Grammatik,  §.  253)  besitzt.    Unter  diesen  Um- 

standen  wird  das  Wort  an  uuserer  Stelle  aucb  fernerbin  als  Temporalpartikel  aufzufassen  sein. 
Weiter  ist  zu  beanstanden  die  Wiedergabe  von  ,-!^^\S^  "^     durcb  «dont  le  cœur  ne 

1)  lu  Folge  dieser  Grundbedeutung  werden  die  mit  *i^=^  eingeleiteten  Siitze  in  syntaktischen  Con- 

structionen  wie  ein  Wort  beliandelt  und  wird  das  Verbum  in  ilmen  im  Allgemeinen  als  ein  als  Substantiv 
gebrauchter  Infinitiv  anzusehen  sein,  aucli  in  den  Fallen,  in  welcheu  demselben  ein  Suffix  augehangt  worden 

ist.  So  wiire  der  Satz  «die  Gotter  lieben  seinen  Geruch»  ^-^.^  sl  0  i^  -         îv^  ^^  wortlich  zu  fassen 

als  «angesichts  seines  Konnnens  aus  Punt»,  d.  h.  wenn  er  kommt.  Beispiele  hietïir  bieten  die  Texte  in  grosser 
Zabi.  Genauer  gcdenke  icli  auf  dièse  und  andere  sicli  daran  anschliessende  Fragen  in  einer  seit  liingerer 
Zeit  vorbereiteten  monographischen  Eehandlung  der  Priiposition  K.£=w-  und  ihrer  Verwendung  einzugehen. 

2)  Auf  p.  80  gibt  er  als  Bedeutung  «avec,  à  côté  de»,   aber  das  Osirisbild  ist  hier  nicht  neben, 
sondern  in  dem  Naos  dargestellt. 


Zr   DER    SOGENANNTEN   SAITISCHEN   FORMEL.  149 

bouge  pas».  Wohl  hat  yesef,  -wenu  aucb  selteu,  den  Sinu  einer  Beweg'img  i  wegbringen,  nacb 
einer  audern  Ricbtung- briiig-en,  n.  s.  f.  vgl.  Brugsch,  Bici.  III,  p.  1134  ff.,  VI,  971  f.),  aber 
im  Todtenbucbe  ist  seine  gewobnliche  Bedeutung  die  vou  «abwehren»  und  speciell  das  /ese/ 
«6,  bcziiglich  '/fisef  hâti  spielt  in  demselben,  besonders  im  Cap.  30  eine  so  bedeutende  Rolle, 
dass  es  obne  die  triftigsten  Griinde  nicbt  zuljissig  ist,  in  einem  religiosen  Texte  dieser  allen 
Aegyptern  geUiutigeu  Redensart  einen  anderen  Sinn  unterzulegen,  dessen  Verwendung  bereits 
im  Altertbume  nur  Missverstiindnisse  batte  erzeiigen  konnen.  Solcbe  triftige  Grande  liegen 
aber  bier  nicht  vor,  denn  der  Hinweis  auf  einen  Parallelismus,  in  dem  dièse  Pbrase  zu  — a^ 
A  ^^2c=^  stande,  was  mit  «dont  les  jambes  ne  marchent  pas»  wiedergegeben  wird,  ge- 
niigt  hieflir  nicbt.  Einmal  ist  dieser  Parallelismus  eine  aprioristiscbe  Hypothèse,  danu  aber 
bedeutet  i  durcbaus  nicbt  nur  «ausstrecken»  und  davon  abgeleitet  «durcblaufen,  reisen», 
wie  der  Yerfasser  bebauptet.   Xeben  anderen  Bedeutungen  bat  es  aucb  die  von  «bear,  carry» 

(BiRCH,  V,  p.  531)  und  kommt  uach  Brugsch  als  Variante  von  f^^^^  ■* ^    «forttrageu, 

tragen,  Trager»  vor.  Dass  dies  letztere  Wort  trageu  in  der  Bedeutung  von  balten  bezeicbnet, 
wie  dies  scbon  de  Eougé  {Athen.  franc.  1855,  p.  960)  bervorbob  (z.  B.  in  t'a-sert,  der  Wedel- 
balter,  nicbt  der  Wedelforttrager ')  ist  bekannt  und  in  diesem  Sinne  glaube  icb  das  Wort 
in  diesem  und  abnlicben  Texten  auffassen  zu  mitssen.  Und  dies  um  so  mebr,  als  neben  dem 
nicbt  abgewebrt  Werden  des  Herzens  die  Moglicbkeit  der  Bewegung,  besonders  die  des 
Scbreiteus,  in  den  religiosen  Texten  als  ein  Hauptwunscb  des  Todten  auftritt. 

Wort  ftir  Wort  wlirde  demnacb  auf  Grund  vorstebender  Ausftibrungen  die  Formel  wieder- 
zugeben  sein:  «Bildniss  des  ....  Es  wird  gegeben  (natiirlicb  ist  hier  ibm,  dem  Todten,  zu 
ergânzen,  da  dieser  das  einzige  Subject  ist,  auf  welcbes  sich  die  ganze  Formel  beziebt)  sein 
Schutz  angesicbts  des  «sein  ka  (ist)  vor  ihm»,  nicht  werden  gehalten  seine  Beine,  nicht  wird 
abgewehrt  sein  Herz,  des  Ani  namlicb»,  und  glaube  ich  nicht,  dass  sich  gegeu  die  Moglicb- 
keit dieser  Wiedergabe,  von  welcher  meine  friihere  Uebersetzung  eine  freiere  Umschreibung 
war,  begriiudete  Einwiinde  werden  erheben  lassen.  Ich  balte  demuach  an  derselben  um  so 
mebr  fest,  als  icb  hoflFe,  durch  obige  Nachweise  gezeigt  zu  haben,  wie  zahlreiche  Punkte  der 
Auffassung  des  H.  Piehl  beanstandet  werden  mlissen  und  wie  wenig  begrltndet  seine  Ein- 
wiirfe  gegen  die  meine  sind.  Wenn  er  zum  Schluss  seiner  Ausftibrungen  als  Beweis  fiir  sich 
und  gegen  mich  die  Formelfassung  auf  einem  Monument  zu  Bulaq  anfiihrt,  welcbes  sich 
nach  meiner  Auffassung  nicht  wiedergeben  lasse,  so  tauscht  er  sich  tiber  den  Wert  dièses 
Denkmales.  Zwar  muss  ich  auf  diesem  Monumente,  um  es  deuten  zu  konnen,  einen  durch 
Wegfall  einiger  Zeichen  entstandeuen  Fehler  annebmen  —  es  ist  dies  das  einzige  Denkmal,  bei 
dem  mir  dies  uothig  erscheint  —  allein  H.  Piehl  muss  hier  —  wie  schon  auf  mehrereu  oben 
erwabnten  Exemplaren  —  dasselbe  tbun,  denn  wenn  selbst  das  Wort  uP  in  der  Bedeutung 
«Naos»  sicherstande,  daun  miisste  es  mit  G  und  nicht,  wie  auf  dem  Bulaqer  Monument  und 
auch  sonst,  mit  ^  determinirt  werden.  Mit  diesen  Bemerkuugen  konnte  ich  noch  lange  fort- 
fahren,  konnte  darauf  hinweisen,  dass  es  mebr  als  auffallend  ware,  wenu  sich  in  der  That 
in  der  Formel  das  Personalsuftix  k-<=^  die  ersteu  beiden  Maie  auf  den  Stadtgott,  das  dritte 
Mal  auf  den  Todten  und  die  beiden  letzten   ]\Iale  wieder  auf  den  Gott  bezôge,   wodurch 


1)  Von  der  Grundbedeutung  «halteu»  ist  auch  die  Bedeutung  von   i       als  «Rest»  bei  der  Subtrac- 

tSia  C 

tion  (vgl.  Bruosch,  Dict.  VIT,  p.  1394  f.)  abzuleiten;  es  ist  das,  was  raan  behâlt,  nicht  das,  was  man  forttragt. 


150  ZU    DER    SOGENANNTEN    SAITISCHEN    FOKMEL. 

(1er  Aiisdruck  im  hochsten  Grade  uuklar  wiirde  (thatsaeblich  beziebt  sicli  das  Suffix  immer 
auf  ciu  nnd  dieselbe  Person,  deu  Todten)  uud  auderes  mebr.  AUcin  icb  fltrcbte  scbon  so 
die  Grenzen,  welcbe  dem  Umfange  einer  Entgeguung  gesteckt  sind,  ubersebritten  zii  haben 
und  bebalte  mir  vor,  auf  andere  Bemerkungen  des  Verfassers,  besonders  iiber  die  Formel 
auf  dem  Sarge  des  Aufâa  an  anderer  Stelle  zuriickzukommen.  Icb  boflfe  aber  durcb  die  vor- 
stebende  Erorterung  einiger  der  von  H.  Piehl  gerade  mit  besonderer  Sicberbeit  vorgebrachten 
Punkte  gezeigt  zu  baben,  dass  derselbe  wobl  daran  getban  batte,  die  einleitenden  Worte  seines 
Aufsatzes  zu  beberzigen,  die  ïbatsacben  unbefangeu  von  eigenen  aprioristiseben  Ansiebten  zu 
priifen  und  den  Ton  seiner  «oratio  pro  domo»  dementsprechend  einzuricbten. 

Bonn,  10.  November  1886.  A.  Wiedemann. 


NOUVEL  ESSAI 

DE  RESTITUTION,  DE  TEADUCTION  ET  D'EXPLICATION  DU  TEXTE 

DE  LA 

3^  TABLETTE'  DE  SENKEREH. 

PAR 

A.    AURÈS. 

Je  me  suis  cru  autorisé  à  dire,  dans  l'un  des  premiers  cbapitres  de  mon  Essai  sur  le 
système  métrique  assyrien,  -  que  les  indications  de  la  3®  tablette  de  Senkereh  ne  correspon- 
daient pas,  d'une  manière  exclusive,  comme  M.  Offert  semble  le  croire,  dans  son  Etalon,^  aux 
mesures  linéaires  assyriennes,  mais  convenait,  au  contraire,  aussi  bien  et  mieux  peut-être,  aux 
mesures  pondérales  qu'aux  mesures  linéaires,  puisque,  en  effet,  une  dracbme  contient  6  oboles, 
comme  une  canne  contient  6  empans,  et  comme  un  qanu  contient  6  U;  puisque  un  sicle 
contient  2  dracbmes  et  12  oboles,  comme  une  percbe^  contient  2  cannes  et  12  empans,  et 
comme  un  SA  contient  2  qanu  et  12  U;  puisque  un  décadrachme  contient  5  sicles  ou  60  oboles 
(1  sosse  d'oboles),  comme  un  décacanne  contient  5  percbes  ou  60  empans  (1  sosse  d'empans), 
et  comme  5  SA  contiennent  60  U,  (1  sosse  d'U);  puisqu'une  mine  faible  contient  60  dracbmes 
ou  360  oboles,  comme  un  U-gagar  contient  60  cannes  ou  360  empans,  et  comme  un  demi-US 
contient  60  qani  ou  360  U;  puisqu'une  mine  forte  contient  60  sicles  ou  720  oboles,  comme 
un  stade  contient  60  percbes  ou  720  empans,  et  comme  un  US  contient  60  SA  ou  720  U;  et 
puisque  enfin  un  talent  contient  30  mines  fortes,  180  sicles,  360  dracbmes  ou  21.600  oboles. 


1)  En  admettant  que  la  1^''^  et  la  2"  sont  celles  qui  contiennent  les  carrés  et  les  cubes  de  la  série 
dos  nombres  entiers  depuis  1  jusqu'à  60. 

2)  Inséré,  en  1882,  dans  le  présent  Recueil,  vol.  III,  p.  170. 

3)  Etalon  des  mesures  assyriennes  fixé  par  les  textes  cunéiformes,  aux  pages  22  et  24. 

•4)  Je  continue  à  donner  à  cette  mesure  le  nom  de  Perche  que  M.  Oppert  s'obstine  à  appeler  Toise, 
parce  que  sa  longueur,  qui  est  de  plus  de  3  mètres,  est  beaucoup  plus  grande  que  celle  d'une  Toise. 


TABLETTE  DE  SENKEREH. 


AVKC  UN  l'KOJEÏ  DIS  RESTITUTION  IIES  l'ARÏIES  UÈTKUIT 


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Nouvel  essai,  etc.  151 


comme  une  parasange  contient  30  stades,  180  perches,  360  cannes  ou  21.600  empans,  et 
comme  un  KAS'BU  contient  30  US,  180  SA,  360  qanu  ou  21.600  U. 

Quelques  années  après  cette  première  publication,  un  membre  de  l'Institut,  M.  Antoine 
IIéron  de  Villefosse,  a  bien  voulu  déposer,  en  mon  nom,  sur  le  bureau  de  l'Académie  des 
Inscriptions  et  Belles-Lettres,  '  un  manuscrit,  eu  date  du  26  juin  1886,  sous  le  titre  de  Nouvelle 
explication  des  indications  de  la  tablette  de  Senkereh,  dans  lequel  j'ai  cherché  à  établir  que 
cette  tablette,  au  lieu  de  coiTespondre  à  des  mesures  assyriennes  proprement  dites,  doit 
être  rapportée,  de  préférence,  h  la  circonférence  et  à  se§  divisions  en  degrés,  minutes  et 
secondes. 

Dans  cette  hypothèse,  l'U  de  la  tablette  correspond  à  une  minute,  les  Sussi  y  repré- 
sentent des  secondes,  le  qanu  et  le  SA  sont  des  arcs  de  cercle  de  6  et  de  12  minutes,  5  SA 
correspondent  à  60  minutes,  c'est-à-dire  à  un  degré,  l'US,  égal  à  60  SA,  est  un  arc  de  cercle 
de  12  degrés,  5  US  con*espondent  à  60  degrés,  c'est-à-dire  à  l'arc  sous-tendu  par  le  rayon, 
ou  en  d'autres  termes,  au  6®  de  la  circonférence,  et  enfin  le  KAS'BU,  égal  à  30  US,  correspond 
à  360  degrés,  c'est-à-dire  à  la  circonférence  entière. 

Mais  il  est  facile  de  reconnaître,  quand  on  y  réfléchit,  que  cette  nouvelle  solution,  aussi 
bonne,  sans  le  moindre  doute  que  les  précédentes,  ne  l'emporte  pas  à  proprement  parler  sur 
elles,  parce  que  les  indications  de  la  tablette  de  Senkereh  conviennent  nécessairement,  avec  la 
même  exactitude,  à  toutes  les  quantités  quelles  qu'elles  soient  que  l'on  peut  compter  par  dou- 
zaines. 

Je  me  regarde,  en  conséquence,  comme  parfaitement  autorisé  à  soutenir  dès  à  présent 
(jue  les  chiffres  écrits  sur  la  tablette  de  Senkereh  ne  conviennent  pas  plus  à  une  quantité 
concrète  qu'à  une  autre  et  doivent  correspondre  tous  à  des  nombres  purement  abstraits, 
comme  ceux  qui  sont  écrits  sur  les  autres  tablettes  trouvées  en  même  temps  que  celle-ci  et 
dans  le  même  tombeau. 

Il  me  semble  néanmoins  nécessaire  de  revenir  ici  sur  ma  première  traduction  et  de  la 
modifier  un  peu,  en  me  plaçant,  d'une  manière  exclusive,  à  ce  nouveau  point  de  vue,  parce 
que  la  nouvelle  traduction  que  j'obtiendrai  de  la  sorte  contribuera,  je  l'espère,  à  compléter 
la  démonstration  de  ma  thèse,  et  m'aidera  ainsi  puissamment  à  la  faire  accepter  enfin  par 
tous  ceux  qu'une  semblable  étude  peut  intéresser. 

Voici  d'abord,  d'une  manière  incontestable,  comment  il  faut  traduire,  en  y  rétablissant 
les  parties  perdues  sur  le  côté  gauche^  : 

1°  Le  texte  des  15  dernières  lignes  de  la  1"*  colonne  : 

Ligne  46  —  [1  unité] ^1  sosse  de  sussi       soit    60  sussi 

Ligne  47  —  [1  unité  '/g] =  1  sosse    2  dizaines  soit    80  sussi 

Ligne  48  —  [1  unité  V2] =  1  sosse    3  dizaines  soit    90  sussi 

Ligne  49  —  [1  unité  2/3  J =  1  sosse    4  dizaines  soit  100  sussi 

Ligne  50  —  [2  unités] =2  sosses  de  sussi     soit  120  sussi 


1)  Dans  la  séance  du  30  juillet  1886. 

2)  Voyez  le  texte  de  la  tablette  de  Senkereh. 

Recueil,  vm.  20 


150  ZU    DER    SOGENANNTEN    SAITISCHEX    FORMEL. 

(1er  Aiisdruck  im  hochsten  Grade  imklar  wiirde  (thatsiiehlich  bezieht  sich  das  Suffix  immer 
auf  eiu  imd  dieselbe  Person,  den  Todten)  imd  anderes  mehr.  Allein  ieli  fiirchte  schon  so 
die  Grenzen,  welche  dem  Umfange  einer  Entgeguung  gesteckt  sind,  uberschritten  zu  haben 
und  behalte  mir  vor,  auf  andere  Bemerkungen  des  Verfassers,  besonders  iiber  die  Formel 
auf  dem  Sarge  des  Âufâa  an  auderer  Stelle  zuriickzukommen.  Ich  hoffe  aber  durch  die  vor- 
stehende  Erorterung  einiger  der  von  H.  Piehl  gerade  mit  besonderer  Sicherheit  vorgebrachten 
Punkte  gezeigt  zu  haben,  dass  derselbe  wobl  darau  getban  batte,  die  eiuleitenden  Worte  seines 
Aufsatzes  zu  beherzigen,  die  Thatsacben  unbefaugen  von  eigenen  aprioristiseben  Ansiebten  zu 
priifen  und  den  Ton  seiner  «oratio  pro  dorao»  dementsprechend  einzuricbten. 

Bonn,  10.  Xovember  1886.  A.  Wiedemann. 


NOmŒL  ESSAI 


DE  KESTITUTION,  DE  TRADUCTION  ET  D'EXPLICATION  DU  TEXTE 

DE  LA 

3^  TABLETTE*  DE  SENKEREH. 

PAK 

A.  AURÈS. 

Je  me  suis  cru  autorisé  à  dire,  dans  l'un  des  premiers  chapitres  de  mon  Essai  sur  le 
système  métrique  assyrien,-  que  les  indications  de  la  3^  tablette  de  Senkereh  ne  correspon- 
daient pas,  d'une  manière  exclusive,  comme  M.  Offert  semble  le  croire,  dans  son  Etalon,^  aux 
mesures  linéaires  assyriennes,  mais  convenait,  au  contraire,  aussi  bien  et  mieux  peut-être,  aux 
mesures  'pondérales  qu'aux  mesures  linéaires,  puisque,  en  effet,  une  drachme  contient  6  oboles, 
comme  une  canne  contient  6  empans,  et  comme  un  qanu  contient  6  U;  puisque  un  sicle 
contient  2  drachmes  et  12  oboles,  comme  une  perche^  contient  2  cannes  et  12  empans,  et 
comme  un  SA  contient  2  qanu  et  12  U;  puisque  un  décadrachme  contient  5  sicles  ou  60  oboles 
(1  sosse  d'oboles),  comme  un  décacanne  contient  5  perches  ou  60  empans  (1  sosse  d'empans), 
et  comme  5  SA  contiennent  60  U,  (1  sosse  d'U);  puisqu'une  mine  faible  contient  60  drachmes 
ou  360  oboles,  comme  un  U-gagar  contient  60  cannes  ou  360  empans,  et  comme  un  demi-US 
contient  60  qani  ou  360  U;  puisqu'une  mine  forte  contient  60  sicles  ou  720  oboles,  comme 
un  stade  contient  60  perches  ou  720  empans,  et  comme  un  US  contient  60  SA  ou  720  U;  et 
puisque  enfin  un  talent  contient  30  mines  fortes,  180  sicles,  360  drachmes  ou  21.600  oboles. 


1)  En  admettant  que  la  l*""'  et  la  2*  sont  celles  qui  contiennent  les  carrés  et  les  cubes  de  la  série 
des  nombres  entiers  depuis  1  jusqu'à  60. 

2)  Inséré,  en  1882,  dans  le  présent  Recueil,  vol.  III,  p.  170. 

3)  Etalon  des  mesures  assyriennes  fixé  par  les  textes  cunéiformes,  aux  pages  22  et  24. 

4)  Je  continue  à  donner  à  cette  mesure  le  nom  de  Perche  que  M.  Offert  s'obstine  à  appeler  Toise, 
parce  que  sa  longueur,  qui  est  de  plus  de  3  mètres,  est  beaucoup  plus  grande  que  celle  d'une  Toise. 


152 


Nouvel  essai,  etc. 


Ligue  51  —  [3  unités] =  3  sosses  de  sussi  soit  180  sussi 

Ligne  52  —  [4  unités] =  4  sosses  »  soit  240     > 

Ligue  53  —  [5  unités] =  5  sosses  »  soit  300     » 

Ligne  54  —  [1  sixaiul =^  6  sosses  »  soit  360     » 

Ligne  55  —  [1  sixain]  1  unité =  7  sosses  »  soit  420     » 

Ligne  56  —  [1  sixain]  2  unités =  8  sosses  »  soit  480     » 

Ligue  57  —  [1  sixain]  3  unités =  9  sosses  »  soit  540     » 

Ligne  58  —  [1  sixain]  4  unités =  10  sosses  »  soit  600     » 

Ligne  59  —  [1  sixain  5]  unités =  11  sosses  »  soit  660     » 

Ligne  60  —  [1  douzaine] =  12  sosses  »  soit  720     » 

et  2°  Celui  de  la  2^^  colonne  depuis  la  ligne  28  jusqu'à  la  ligue  36  inclusivement. 


Ligne  28  —  [20  douzaines] 

Ligne  29  —  [25]  douzaines 

Ligne  30  —  [30]  douzaines 

Ligne  31  —  [35]  douzaines 

Ligne  32  —  [40]  douzaines 

Ligne  33  —    45  douzaines 

Ligue  34  —    50  douzaines 


4  sosses 

5  sosses 

6  sosses 

7  sosses 

8  sosses 

9  sosses 
10  sosses 


soit  240  unités 

soit  300  y> 

soit  360  » 
soit  420 
soit  480 

soit  540  » 

soit  600  V 

soit  660  » 
soit  720 


Ligne  35  —    55  douzaines     =  11  sosses    . 

Ligne  36  —    1  US  (60  douzaines)    =  12  sosses    . 

En  second  lieu,  voici  comment  le  texte,  aujourd'hui  totalement  perdu  des  27  premières 
lignes  de  cette  2"  colonne,  semble  susceptible  d'être  restitué,  avec  la  plus  entière  confiance, 
en  admettant,  par  des  raisons  de  symétrie,  que  les  chififres  qui  étaient  écrits,  sur  le  côté  droit, 
de  la  ligne  21  à  la  ligne  27  inclusivement,  y  étaient  identiques  à  ceux  qui  existent  encore 
aujourd'hui,  dans  la  même  colonne,  de  la  ligne  45  à  la  ligue  51,  à  la  condition,  bien  entendu, 
de  reculer  ces  derniers  chiffres  d'un  rang  vers  la  droite  : 


Ligne 

1  — 

1 

unité . 

....=: 

1. 

Ligne 

2  — 

2 

unités 

.  .  .  .  = 

2. 

Ligue 

3  — 

3 

unités 

.  .  .  .  = 

3. 

Ligne 

4  — 

4 

unités 

.  .  .  .  = 

4. 

Ligue 

5  — 

5 

unités 

.  .  .  .  = 

5. 

Ligne 

6  — 

sixain 

.  .  .  .  = 

6. 

Ligne 

7  — 

sixain 

1 

unité 

.  .  .  .  = 

7. 

Ligne 

8  — 

sixain 

2 

unités 

.  .  .  .  = 

8. 

Ligne 

9  — 

sixain 

3 

unités 

.  .  .  .   = 

9. 

Ligne 

10  — 

sixain 

4 

unités 

.  .  .  .  = 

10. 

Ligne 

11  — 

sixain 

5 

unités 

.  .  .  .  = 

11. 

Ligne 

12  — 

douzaine 

.  .  .  .  = 

12.1 

1)  Ces  premières  lignes  de  la  2'  colonne  sont  une  reproduction  textuelle  des  dernières  lignes  de  la 
!*'■«  colonne,  avec  cette  différence  cependant  que  les  chiffres  placés  à  droite  représentent  des  sosses  de 
sussi  sur  la  1^'^^  colonne  et  des  unités  simples  (ce  qui  est  absolument  la  même  chose)  sur  la  2". 


Nouvel  essai,  etc. 


153 


Ligne  13  —  1  douzaine  2  unités =     14. 

Ligne  14  —  1  douzaine  4  unités —     16. 

Ligne  15  —  1  douzaine  1  sixain =     18. 

Ligne  11)  —  1  douzaine  1  sixain  2  unités  .  .  .  =     20. 

Ligne  17  —  1  douzaine  1  sixain  4  unités  .  .  .  ^     22. 

Ligne  18  —  2  douzaines    =     24. 

Ligne  19  —  3  douzaines     =     36. 

Ligne  20  —  4  douzaines     =     48. 

Ligne  21  —  5  douzaines    =  1  sosse  ou  60. 

Ligne  22—6  douzaines =  1  sosse  et  12  soit     72. 

Ligne  23  —  7  douzaines =  1  sosse  et  24  soit     84. 

Ligne  24  —  8  douzaines    =  1  sosse  et  36  soit     96. 

Ligne  25  —  9  douzaines =  1  sosse  et  48  soit  108. 

Ligne  26  —  10  douzaines =  2  sosses.  .  .  soit  120. 

Ligne  27  —  15  douzaines ^3  sosses.  .  .  soit  180. 

On  est  ainsi  conduit  à  fixer  très  exactement  à  60  le  nombre  des  lignes  de  la  2°  colonne 
identiquement  comme  sur  la  tablette  qui  contient  la  série  des  carrés  des  nombres  entiers,  et 
cette  circonstance,  qui  sans  doute  n'est  pas  fortuite,  fournit,  ce  me  semble,  un  nouvel  argu- 
ment en  faveur  du  système  de  restitution  que  je  propose  : 

Les  trois  traductions  qui  précèdent  suffisent  déjà  pour  montrer  que  les  chiffres  placés, 
du  côté  gauche,  sur  la  tablette  de  Senkereh,  ne  sont  pas  écrits  suivant  le  même  système  de 
numération  que  ceux  qui  sont  placés  du  côté  droit,  parce  que  ces  derniers  reproduisent  pure- 
ment et  simplement  le  système  régulier  de  la  numération  sexagésimale  dans  lequel  les  unités 
TT)  sont  comptées,  d'une  manière  exclusive,  par  dizaines  (^),  par  sosses  (|  |  »  »),  par  ners 
r/ >  I  »  »V  par  sars  (T  »  »  [  »  »)  etc.  et  jamais  autrement,  tandis  que,  au  contraire,  dans 
l'autre  système,  ces  mêmes  unités  sont  d'abord  groupées  par  sixains  et  par  douzaines,  au  lieu 
d'êti-e  groupées  par  dizaines,  et  sont  ensuite  comptées  par  douzaines,  sans  aucune  interruption 
depuis  une  douzaine  (1  SA)  jusqu'à  60  douzaines  (1  US  ^=  720),^  par  conséquent  sans  s'ar- 
rêter, comme  dans  le  système  sexagésimal,  ni  au  sosse  =  5  douzaines  =  60,  ni  au  ner 
=:  50  douzaines  =  600,  d'où  il  résulte,  en  définitive,  que  les  unités  étaient  comptées,  dans 
ce  système  particulier,  par  US  de  60  douzaines,  à  peu  près  comme  nous  les  comptions  autre- 
fois en  France  par  grosses  (groupes  de  12  douzaines). 

La  tablette  de  Senkereh  suffit  ainsi  pour  constater^  chez  les  Asiatiques,  l'existence  simul- 
tanée de  deux  systèmes  de  numération  qu'elle  place  eu  regard  l'un  de  l'autre  et  si  elle  les 
compare  ainsi  entre  eux,  c'est  très  probablement  parce  que,  à  un  moment  donné,  l'un  de  ces 
deux  systèmes  a  été  substitué  à  l'autre  qui  a  cependant  continué  à  être  employé  pendant  un 
temps  plus  ou  moins  long. 


1)  L'attention  des  assyriologues  devra  porter,  d'une  manière  spéciale,  sur  cette  valeur  de  l'idéogramme 
SsT  que  la  tablette  de  Senkereh  fait  correspondre  à  12  sosses  =  720,  parce  que  cette  valeur  une  fois 
admise  ne  permet  plus  de  continuer  à  considérer  les  deux  signes  ^yy<y  et  ^yy  T  comme  des  variantes  d'un 
seul  et  même  idéogramme,  puisque,  en  effet,  d'une  part,  ^yyKj  =  1  US  =  720,  quand,  de  l'autre,  ^yy  | 
=  un  sosse  =  60. 

20* 


154  Nouvel  essai,  etc. 


Mais  quel  est  celui  qu'il  faut  considérer  comme  le  plus  ancien?  Ce  ne  peut  être,  si 
je  ne  me  trompe,  que  le  système  où  les  unités  sont  comptées  par  douzaines  et  par  US. 

En  raison  d'abord  de  son  extrême  simplicité  et  des  emprunts  qu'il  fait,  d'une  manière 
très  peu  scientifique,  tantôt  au  système  duodécimal  et  tantôt  au  système  sexagésimal,  ce  qui 
lui  donue  un  caractère  hybride  excluant  toute  idée  de  régularité  mathématique; 

En  second  lieu,  parce  que  ce  système  est  incontestablement  celui  dont  les  Assyriens  se 
servaient  quand  ils  ont  réglé  les  premiers  détails  de  leur  système  métrique  dont  les  unités 
principales  sont  : 

1°  Parmi  les  mesures  de  longueur,  la  canne,  la  perche  et  le  stade  égaux,  la  première 
à  un  sixain,  la  2^  à  une  douzaine  et  le  3®  à  un  US  d'empans; 

et  2°  parmi  les  mesures  de  poids,  la  drachme,  le  sicle  et  la  mine  forte  égaux,  la  première 
à  un  sixain,  le  2^  à  une  douzaine  et  la  3®  à  un  US  d'oboles; 

En  3®  lieu,  parce  que  le  système  sexagésimal  est  trop  parfait,  trop  régulier  et  l'on 
peut  même  dire  trop  scientifique  pour  pouvoir  être  considéré  lui-même  comme  un  système 
primitif; 

Et  en  4^  lieu  enfin,  parce  qu'il  me  reste  à  faire  remarquer  maintenant  que  le  système 
auquel  la  tablette  de  Senkereh  se  rapporte  ne  s'arrêtait  pas  à  l'US  et  se  prolongeait,  au 
contraire,  jusqu'au  KAS'BU  égal  à  30  US  ou,  en  d'autres  termes,  à  21.600  unités. 

Voici,  en  effet,  ce  qu'on  trouve,  dans  le  bas  de  la  2®  colonne,  après  la  36^  ligne  : 

Ligne  37  —  1  US  10  douzaines  =  14  sosses  soit  840 

Ligne  38  —  1  US  20  douzaines  =:  16  sosses  soit  960 

Ligne  39  —  1  US  30  douzaines  =  18  sosses  soit  1.080 

Ligne  40  —  1  US  40  douzaines  =  20  sosses  soit  1.200 

Ligne  41  —  1  US  50  douzaines  =  22  sosses  soit  1.320 

Ligne  42  —  2  US =  24  sosses  soit  1.440 

Ligne  43  —  3  US =  36  sosses  soit  2.160 

Ligne  44  —  4  US =48  sosses  soit  2.880 

Ligne  45  —  5  US  ....=:  1  sar  (60  sosses)  soit  3.600 

Ligne  46  —  6  US  .  .  .  .  =  1  sar  12  sosses  soit  4.320 

Ligne  47  —  7  US  .  .  .  .  =  1  sar  24  sosses  soit  5.040 

Ligne  48  —  8  US  ....=;  1  sar  36  sosses  soit  5.760 

Ligne  49  —  9  US  .  .  .  .  =  1  sar  48  sosses  soit  6.480 

Ligne  50  —  Vs  KAS'BU  (10  US)  .  .  .  .  =  2  sars soit  7.200 

De  sorte  que  les  US  étaient  comptés,  dans  ce  système,  depuis  1  jusqu'à  10,  sans  aucune 
interruption  et  sans  s'arrêter  au  sar  =  5  US  =  3.600,  comme  les  douzaines  y  étaient  pareille- 
ment comptées  sans  interruption  depuis  1  jusqu'à  10,  sans  s'arrêter  au  sosse  =  5  douzaines 
=  60. 

En  résumé,  la  douzaine  une  fois  formée  y  était  l'unité  principale  et  on  la  comptait  : 
d'abord  par  sosses  (60  fois  12)  =  1  US  =  720,  et  enfin  par  ners  (600  fois  12)  =  10  US 
=  7.200,  suivant  les  règles  de  la  numération  sexagésimale. 


Nouvel  essai,  etc.  165 


Mais  pourquoi,  dans  ce  système,  ne  continuait  -  on  pas  à  compter  ensuite  les  US  par 
sosses  ou  ce  qui  est  la  même  chose  les  douzaines  par  sars  (60  US  =  1  sar  de  douzaines 
=  3.600  X  12  =  43.200)  et  pourquoi  y  avait- on  introduit  une  nouvelle  irrégularité  en 
s'arrêtant  de  préférence,  comme  la  tablette  le  constate,  au  KAS'BU  =  6  sars*=  21.600 
=  30  US  =  1.800  douzaines,  au  lieu  de  ne  s'arrêter  qu'à  60  US  =  un  sar  de  douzaines 
=  3.600  douzaines  =  43.200? 

Il  semble,  au  premier  abord,  difficile  de  le  dire. 

On  peut  cependant  faire  remarquer  que  les  plus  anciens  habitants  de  l'Asie  n'ont  pas 
eu  seulement  à  créer  leur  premier  système  de  numération  et  leur  premier  système  métrique 
déduit,  comme  on  l'a  déjà  vu,  de  leur  premier  système  de  numération,  mais  qu'ils  ont  eu 
à  inventer  aussi  un  système  de  division  de  la  circonférence  en  degrés,  minutes  et  secondes  ; 
ce  qu'ils  ont  fait  probablement  en  partant  de  la  division  naturelle  de  toutes  les  circon- 
férences en  6  arcs  égaux,  sous-tendus  chacun  par  un  rayon. 

Cette  6*  partie  de  la  circonférence  leur  a  d'abord  servi  d'unité  principale,  et  ils  l'ont, 
en  conséquence,  partagée,  comme  toutes  leurs  autres  unités,  en  60  sussi,  auxquels  nous  don- 
nons aujourd'hui  le  nom  de  degrés;  de  sorte  que  c'est  ainsi  que  la  circonférence  entière  a 
été  divisée  par  eux  en  360  degrés. 

Plus  tard,  lorsqu'une  plus  grande  précision  leur  a  été  nécessaire,  ils  se  sont  décidés  à 
diviser  encore  chaque  degré  en  60  minutes,  ce  qui  revient  à  dire,  en  d'autres  termes,  non 
seulement  qu'ils  ont  considéré  la  circonférence  entière  comme  contenant  exactement  21.600 
minutes,  (un  KAS'BU  de  minutes),  mais  encore  qu'il  leur  était  alors  à  peu  près  impossible 
d'agir  autrement;  et  c'est  là  sans  doute  ce  qui  les  a  conduits  à  ajouter  aussi  à  leur  système 
de  numération  le  KAS'BU  =  21.600  =  30  US,  de  préférence  au  double  KAS'BU  =  43.600 
=  un  sosse  d'US,  malgré  l'irrégularité  évidente  qu'ils  introduisaient  de  cette  façon  dans  ce 
système.  Mais  il  semble  permis  de  croire  qu'ils  se  préoccupaient  fort  peu,  à  cette  époque 
reculée  de  leur  histoire,  d'un  semblable  défaut  de  régularité. 

On  voit  en  même  temps  que  c'est  après  avoir  introduit  le  KAS'BU  dans  leur  système 
de  numération,  qu'ils  ont  introduit  la  parasange  et  le  talent  dans  leur  système  métrique,  en 
réglant  la  parasange  à  30  stades  seulement,  c'est-à-dire  à  un  KAS'BU  d'empans  et  le  talent 
à  30  mines  fortes,  c'est-à-dire  à  un  KAS'BU  d'oboles;  et  l'on  peut  même  aller  jusqu'à  con- 
clure de  cette  seule  observation  : 

En  premier  lieu,  que  cette  mine  forte  est  la  plus  ancienne  des  mines  employées 
en  Asie, 

Et  en  second  lieu,  que  c'est  le  talent,  une  fois  réglé  à  30  mines  fortes  seulement  qui  a 
conduit  à  compléter  le  système  métrique  primitif  en  y  introduisant,  à  la  fois,  une  mine  faible 
égale  à  la  60^  partie  de  ce  talent,  et  une  drachme  égale  à  la  60"  partie  de  la  mine  faible. 
Mais  le  sicle  et  la  mine  forte  ont  pu  se  trouver  ainsi,  le  premier,  double  de  la  drachme  et 
la  seconde,  double  de  la  mine  faible,  sans  que  cette  circonstance  puisse  autoriser  aujourd'hui 
les  assyriologues  à  admettre,  comme  ils  le  font  ordinairement,  que  la  série  des  mesures  pon- 
dérales assyriennes  était  composée  autrefois  de  deux  séries  distinctes,  ayant  tous  leurs  termes 
exactement   doubles   les   uns   des  autres.   Ce   serait   comme  s'ils   voulaient  dire  aujourd'hui 


156  Nouvel  essai,  etc. 


qu'en  France,  notre  série  monétaire  est  composée  de  deux  séries  distinctes,   parce  qu'on  }■ 
trouve  : 

1"  des  pièces  de  cuivre  de  5  centimes  et  de  10  centimes, 
2"  des  pièces  d'argent  de  1  franc  et  de  2  francs,  et 
3°  des  pièces  d'or  de  10  francs  et  de  20  francs. 

Lorsqu'on  voulait  écrire  en  chiffres  cunéiformes  un  nombre  quelconque  énoncé  dans  le 
système  de  numération  de  la  tablette  de  Senkereh,  on  ne  pouvait  le  faire  qu'en  y  rempla- 
çant Va  KAS'BU  par  10  US,  '/,  KAS'BU  par  15  US,  Va  KAS'BU  par  20  US  et  Ve  KAS'BU 
par  25  US,  et  en  mettant  ensuite  les  chiffres  qui  correspondaient  aux  KAS'BU  dans  la 
1*^'^  colonne  à  gauche,  ceux  qui  correspondaient  aux  US  dans  la  colonne  suivante,  ceux  qui 
con-espondaient  aux  SA  dans  la  3®  colonne,  et  ceux  qui  correspondaient  aux  unités  dans  la 
4*^  et  dernière  colonne.  C'est  ainsi,  par  exemple  qu'on  devait  représenter  le  nombre  38.657 

par  y    <<yy|  |  ^^y  i  ^,  puisque,  en  effet,  1  KAS'BU     =  21.600 

puisque  23  US  =  23  X  720  =  16.560 

quand     41  SA  =  41  X     12  ^  492 

et  quand  5 =  5 

ce  qui  donne  en  total 38.657 

Lorsqu'on  n'avait  à  faire  que  des  additions  ou  des  soustractions,  ce  système  était  aussi 
commode  que  le  système  ordinaire  de  la  numération  sexagésimale,  mais  il  n'en  était  plus  de 
même  lorsqu'on  avait  à  opérer  soit  une  multiplication  ou  une  division,  soit  surtout  une  ex- 
traction de  racine  carrée  ou  cubique,  et  ces  divers  calculs,  qui  sont  tous  d'une  grande  sim- 
plicité, quand  on  emploie  le  système  sexagésimal  ordinaire,  devenaient,  au  contraire,  d'une 
extrême  complication  dans  le  système  de  numération  de  la  tablette,  et  même,  on  peut  le 
dire,  devenaient  alors  à  peu  près  impossibles,  dans  la  plupart  des  cas.  D'où  il  est  évidem- 
ment nécessaire  de  conclure  que  c'est  pour  faire  disparaître  ces  difficultés  que  les  Chal- 
déens  ont  imaginé  de  substituer  le  système  régulier  de  la  numération  sexagésimale  au 
système  primitif  et  populaire  que  la  tablette  de  Senkereh  nous  a  conservé  dans  tous  ses 
détails. 

On  comprend  aussi  sans  peine  que,  pendant  une  longue  série  d'années,  le  défaut  d'ins- 
truction du  peuple  et  sa  routine  l'ont  empêché  d'apprécier  toute  l'importance  de  ce  change- 
ment, et  que  les  deux  systèmes  sont  ainsi  restés  très  longtemps  en  présence,  le  premier  ser- 
vant toujours,  dans  la  plupart  des  cas,  et  le  second  emi)loyé  seulement  par  les  personnes 
instruites,  qui  se  trouvaient  ainsi,  à  chaque  instant,  forcées  de  traduire,  en  chiffres  sexagé- 
simaux, des  nombres  énoncés  ou  écrits  suivant  le  système  primitif  et  populaire,  lorsqu'elles 
avaient  à  en  tenir  compte  dans  leurs  calculs.  Or  c'est  là  précisément  ce  que  la  tablette  de 
Senkereh  leur  permettait  de  faire  sans  peine  et  sans  calculs  compliqués,  parce  qu'on  voit 
aisément  que  lorsqu'ils  voulaient  exprimer  eu  chiffres  sexagésimaux  un  nombre  quelconque 
exprimé  à  la  manière  ancienne,  et  par  exemple  le  nombre  y  ^^yyy  1  ^  1  fj  =  38.657  dont 
j'ai  parlé  tout-à-l'heure  et  qu'on  énonçait  en  disant  :  1  KAS'BU  ^3,  3  US,  41  SA  et  5  U, 
ils  trouvaient  sur  la  tablette  : 


Nouvel  essai,  etc. 


157 


T 

« 

»  » 

»  » 

ouTl!Î#^^^- 

=-< 

»  » 

»   » 

=  10  sars     ou  36.000 

TTT 

»  » 

»  » 

on]]]^' 

= 

«<?R 

»   » 

=  36  sosses  ou    2. 160 

a 

»  » 

ou<<<<n 

= 

W 

»   » 

=    8  sosses  ou       480 

Y 

»  » 

on' m 

= 

<■■■■ 

=  12  unités  ou         12 

TTT 
TT 

=  38.657 

= 

W 

=    5  unités  ou           5 

En  total  y:  «m 

«T 

«I 

TTT 
TT 

=  <_ 

«m 

«T 

<\v 

= 38.657 

La  2"  colonne  de  la  tablette  de  Senkereli  n'était  donc,  à  proprement  parler,  qu'un 
Barème  qui  devait  se  trouver,  on  peut  le  dire,  entre  les  mains  de  tous  les  calculateurs,  parce 
qu'ils  avaient  besoin  de  ce  barème,  toutes  les  fois  qu'ils  voulaient  introduire  dans  leurs  calculs 
un  nombre  déjà  exprimé  dans  le  système  populaire,  et  parce  qu'ils  en  avaient  alors  besoin 
autant  et  plus  peut-être  que  du  tableau  des  carrés  ou  de  celui  des  cubes,  lorsqu'ils  voulaient 
extraire  une  racine  carrée  ou  cubique.  C'est  même  très  probablement  pour  cela  que  ces  trois 
tableaux  ont  été  trouvés  ensemble  dans  un  seul  et  même  tombeau. 

En  dernier  lieu,  et  pour  achever  de  montrer  que  l'ancien  système  de  numération  dont 
la  tablette  nous  a  conservé  les  détails  est  bien  certainement  plus  ancien  que  le  système 
sexagésimal  ordinaire,  je  crois  nécessaire  de  rappeler  et  de  faire  remarquer  ici  que,  dans  le 
premier  de  ces  deux  systèmes,  les  cbiiïres  4,  7,  8  et  9  sont  toujours  écrits,  sur  les  parties 
encore  conservées  de  la  tablette,  sous  la  forme  ^y.  '^.  y^}}  et  Y^n,  tandisque,  dans  le 
second,  on  les  a  toujours  écrits,  au  contraire,  sur  les  mêmes  parties,  sous  la  forme  ^,  x^,  ^ 
et  T^,  beaucoup  moins  archaïque  que  l'autre. 

Malgré  l'extrême  longueur  des  détails  dans  lesquels  je  viens  d'entrer,  je  n'ai  encore  rien 
dit  ni  du  projet  de  restitution,  ni  de  la  traduction  de  la  1"«  partie  de  la  1"^  colonne.  Mais 
cette  omission  peut  être  aisément  réparée,  parce  qu'il  est  évident  que  les  unités  devaient  être 
écrites  sans  lacunes,  dans  la  colonne  des  sussi,  d'abord  depuis  1  jusqu'à  30  et  ensuite,  en 
ne  conservant  que  les  nombres  pairs,  depuis  30  jusqu'à  58,  comme  on  le  voit  sur  mon  projet 
de  restitution. 

Il  est  vrai  que  cette  hypothèse  a  l'inconvénient  de  réduire  à  59  le  nombre  des  ligues 
de  la  1"'^  colonne,  quand  il  en  existe,  en  fait,  60  dans  la  seconde.  Mais  puisque  la  dernière 
ligne  de  cette  2^  colonne  contient  un  texte  que  les  assyriologues  ne  sont  pas  encore  par- 
venus à  traduire,  il  semble  naturel  de  croire  que  la  1"^  ligne  de  l'autre  colonne  devait  con- 
tenir au^i  un  texte  aujourd'hui  perdu  avec  toute  la  partie  supérieure  de  la  tablette  et  qui, 
par  suite,  ne  pourra  jamais  être  rétabli  avec  certitude,  à  moins  qu'on  ne  découvre  un  jour 
une  seconde  copie  de  la  même  tablette.  ^ 

En  adoptant  l'hypothèse  que  je  viens  d'émettre,  la  tablette  de  Senkereh  avait  autrefois 
60  lignes,  dans  sa  partie  gauche,  aussi  bien  que  dans  sa  partie  droite,  et  il  ne  semble  pas 
difficile  de  dire,  après  cela,  quelles  étaient  les  indications  écrites  sur  le  côté  gauche  et  dans 
le  haut  de  la  1"'^  colonne;  car,  puisque  le  côté  droit  de  cette  colonne  contenait  toute  la  série 
des  fractions  sexagésimales  exprimées  en  sussi  depuis  1  jusqu'à  58,  il  est  évident  que  le  côté 
gauche  devait  contenir  les  mêmes  fractions  exprimées  à  la  manière  ordinaire,  c'est-à-dire, 
comme  sur  mon  projet  de  restitution,  de  la  ligne  2  à  la  ligne  45,  où  je  n'ai  pu  écrire  cepen- 
dant, en  caractères  cunéiformes,  qu'un  petit  nombre  de  fractions  dont  les  idéogrammes  me 


158  Nouvel  essai,  etc. 


sont  connus,  mais  où  j'ai  été  malheureusement  forcé  d'écrire,  en  chiffres  arabes,  toutes  celles 
dont  j'ignore  la  forme  assyrienne. 

Il  est  pourtant  impossible  de  savoir  à  priori  si  on  lisait,  comme  je  l'ai  admis, 
à  la  ligne     9,  i/,o  d'unité  et  2  sussi 
et  à  la  ligue  10,  '/lo  d'unité  et  3  sussi 
ou  si  on  n'y  avait  pas  mis  de  préférence  : 

à  la  ligne     9,   '/,„  -j-  Vso  d'unité 
et  à  la  ligne  10,   '/jq  +   'Ao  d'unité. 

Mais  puisque  le  premier  de  ces  deux  systèmes  se  trouve  employé,  en  fait,  de  la  ligne  .41 
à  la  ligne  45  où  le  nom  du  sussu  se  voit  encore  aujourd'hui  5  fois  ^le  suite,  il  est  incontes- 
table que  ce  même  système  avait  été  employé  également,  non  seulement  aux  lignes  9  et  10, 
mais  encore  aux  lignes  15,  18,  19  et  20,  de  la  ligne  23  à  la  ligne  30,  de  la  ligne  33  à  la 
ligne  35  et  de  la  ligne  37  à  la  ligne  39. 

Pouvait-on  lire,  après  cela,  sur  la  ligne  41  :  ^/r,  d'unité  =  50?  Non,  sans  le  moindre 
doute,  puisque  la  tablette  y  porte  encore  aujourd'hui  la  fin  du  mot  sussu.  On  ne  pouvait 
donc  lire  sur  cette  ligne  que  Vs  d'unité  et  10  sussi  =  50,  par  suite  la  même  série  se  con- 
tinuait jusqu'à  la  ligne  45  où  il  faut  lire  :  Vs  d'unité  et  18  sussi  ==  58. 

On  peut  même  conclure,  ce  me  semble,  de  tout  ce  qui  vient  d'être  dit  que  dans  le 
plus  ancien  système  asiatique,  comme  dans  le  système  égyptien,  toutes  les  fractions  étaient 
exprimées,  de  manière  à  ne  présenter  jamais  que  l'unité  à  leurs  numérateurs,  à  l'exception 
de  la  fraction  ^f^,  et  des  fractions  exprimées  en  sussi. 

Dans  tous  les  cas  et  quelle  que  puisse  être  la  vérité  sur  ce  dernier  point,  il  n'en 
demeure  pas  moins  démontré,  si  mon  illusion  n'est  pas  complète,  que  la  tablette  de  Senkereh, 
considérée  dans  son  ensemble,  n'est  et  ne  peut  être  qu'un  Barème  servant  : 

1°  dans  sa  première  colonne  à  traduire  en  sussi,  dans  le  système  sexagésimal,  toutes 
les  fractions  ordinaires  écrites  suivant  les  règles  du  système  primitif  de  numération  et  tous 
les  nombres  entiers  de  la  première  douzaine; 

et  2°  dans  la  seconde  colonne,  à  exprimer  suivant  le  même  système  sexagésimal,  c'est-à- 
dire  en  dizaines,  sosses,  ners,  sars,  etc.,  un  nombre  entier  quelconque  exprimé,  suivant  l'an- 
cien système  national,  en  douzaines,  US  (60  douzaines)  et  KAS'BU  (30  US). 


PETITS  MONUMENTS  ET  PETITS  TEXTES 

RECUEILLIS  EN  ÉQ-YPTE. 

PAR 

U.   BOUEIANT. 

26.  —  Calcaire  compact.  Trouvé  à  Thèbes  en  février  1886,  aujourd'hui  à  Boulaq.  — 
Crocodile  rampant,  brisé  par  le  milieu;  d'un  joli  travail.  De  chaque  côté  de  l'animal  se  trouve 
une  inscription,  dont  la  première  moitié  est  détruite,  celle  de  gauche  écrite  de  droite  à  gauche 
est  ainsi  conçue  :  PO  ™ ^  fT  11  A  £S  ^  1  ™» 


AAAftAA       I    ^AAAA^i 


Petits  monuments,  etc. 


159 


Celle  de  droite  écrite  de  gauche  à  droite  se  lit  :  i 


-2^ 


S<^  (2   © 


27.  —  Calcaire,  haut.  0.09  centimètres.  —  Statuette  brisée  aux  reins,  rei)résentant  la 
déesse  Moût  assise  sur  un  trône  chargé  d'ornements  semblables  à  ceux  que  l'on  trouve  sur 
les  stèles  qui  représentent  Horus  sur  les  crocodiles.  Trouvée  à  Thèbes  en  mars  1886,  aujour- 
d'hui à  Boidaq. 

Le  dos  du  siège  était  orné  de  la  même  manière,  mais  les  figures  sont  un  peu  trustes, 


la  quatrième  ligne  seule  est  lisible  et  contient  le  nom  du  dédicateur  :    l"^^  v^        "j)  [1  ■¥-. 

Sur  les  deux  montants  du  siège,  à  droite  et  à  gauche,  est  écrite  une  inscription.  Celle 

,1e  droite  est  nimi  conçue  :  Y',±^^i\^il^^l^ly-%!^^ '^K 

cène  ce  gauche  :  Hl^^  ^  ^f  :5°i4^>è  ^  "  ^^  =i 

28.  —  Musée  de  Boulaq  (n°  d'inventaire  26.053).  —  Statuette  en  calcaire  représentant 
un  personnage  nu,  agenouillé  et  tenant  devant  lui  un  naos  fermé.  La  partie  supérieure  de 
la  porte  de  ce  naos  forme  trois  panneaux,  celui  de  gauche  et  celui  de  droite  ont  le  même 
ornement,  une  maison  1  dans  laquelle  sont  inscrits  les  signes  ]  et  #;  le  panneau  central 
représente  le  dessin  ordinaire  des  portes  0.  La  partie  inférieure  de  la  porte  est  occupée 
par  une  inscription  de  quatre  lignes  horizontales  écrites  de  droite  à  gauche  : 


^  Uâ D   I    _Ùf 


Uj 


^    D     ^ 


Sur  le  toit  du  naos,   deux  lignes  verticales  d'hiéroglyphes,   écrites  aussi  de  droite  à 


«^"^^^^^  M  Uû  J1 1 03]^  î  ^^ 


^ 


Sur  le  dos  de  la  statue  inscription  verticale  en  deux  lignes,  écrites  de  droite  à  gauche 


1  =qf\  ©^ 

M^®  î 


V 


n     I  o    D     o 


t\f^^ 


('^^"^ 


>.vA- 


m 


Enfin  autour  du  socle  court  une  inscription  divisée  en  deux  parties  : 

U         .      .j      /VVV^^A        Ç,  ^  /VVAAAA   p  m         j-]        <?  IZ^  <?  ^__^^ 


D 


^    D 


5  fi 


29.  —  Akhmim.  —  Table  d'otfrande  dont  toute  la  partie  droite  est  effacée.  Ce  monu- 
ment, ainsi  que  tous  les  objets  de  même  provenance  énumérés  dans  la  suite  de  cet  article 
(n°=  29 — 43)  a  été  découvert  en  décembre  1885,  et  est  aujourd'hui  au  Musée  de  Boulaq. 


Recneil,  VUI. 


21 


) 


tt'^Vv^" 


y^ce*^ 


Pc-'Cc 


160 


Petits  monuments,  etc. 


hV- 


,c^ 


,^^ 


Le  champ  de  la  table  est  divisé  en  deux  registres  encadrés  dans  une  inscription  qui 
fait  le  tour  du  monument.  Cette  inscription  dont  le  commencement  et  la  fin  manquent  se  lit  : 


«=^ 


1^ 


Mm\mmm\m^^ 


A 


^ 


I     (NAAAA'     ^— — ^ 

^AAAA^     /VSAAAA 


AAAAAA  1 

'  AA/VAAA    AAAAAA 


1 


Le  premier  registre  se  composait  de  trois  tableaux,  celui  de  droite  a  disparu.  Le  tableau 
central  représente  la  série  des  offrandes  figurées  par  une  fleur  de  lotus  épanouie  et  recevant 
l'eau  que  déversent  deux  vases  y.  Entre  la  fleur  et  chacun  des  vases  est  creusé  un  petit 
bassin  c — 3i.  Au-dessous  de  la  tige  de  lotus  sont  rangés  huit  vases  surmonté  chacun  d'une 
ligue  d'hiéroglyphes  donnant  le  nom  de  l'offrande  : 


1  I    w    I 


'l 


A  4 

=0=1 


^  I  L«  1  i 


Le  tableau  gravé  à  gauche  nous  montre  le  dieu  Nil  debout,  coiffé  de  la  touffe  de  papyrus 
et  portant  les  offrandes  ordinaires  :  fleurs  de  lotus,  vases,  pains.  Une  inscription  est  gravée 
devant  le  dieu  : 


>    D' 


'^-=^, 


O    ^^* — " —    *^- M         I         I    A/WVV\ 

Deuxième  registre.  —  Au  centre  inscription  de  dix  lignes;  les  cinq  lignes  gravées  à  droite 


semblent  être  la  répétition  de  celles  tracées  à  gauche  qui  sont  ainsi  conçues 


L'inscription  se  continue  au  tableau  de  gauche  dans  lequel  le  défunt  est  représenté  assis, 
recevant  l'eau  que  lui  verse  la  déesse  dans  le  Sycomore. 


Q. 


^^^AAAA   AAAA/V\;' 


më  e  1$^ 


Xn 


K^T\^ 


30.  —  Akhmim.  —  Stèle  cintrée  en  calcaire.  —  Le  tableau  est  brisé  et  des  sept  lignes 
que  contient  l'inscription  on  ne  voit  plus  que  le  commencement. 


mm 


Petits  monuments,  etc. 


161 


31.  —  Akhmim.  —  Stèle  cintrée  en  calcaire. 

Dans  le  cintre  le  disque  ailé  surmontant  le  chacal  :s^^    accompagné  des  hiéroglyphes 

n 

Le  tableau  représente  la  défunte  en  adoration  devant  Osiris,   debout  couvert  du  grand 
manteau  droit,  et  suivi  d'Isis  et  de  Nei)hthys. 

Au-dessous,  inscription  en  cinq  lignes  horizontales,  écrites  de  droite  <à  gauche  : 


Ci    Ci 


Ci     Ci  Ci  ■ 

Qyx£]©. 


.)  MJ>^ 


?îiis^ii:^i 


^     D 


V^v 


(.■ûc) 


AAAAAA     ^^      '    ■ 


o 


32.  —  Akhmim.  —  Stèle  cintrée,  eu  calcaire  compact. 

En  haut  le  disque  ailé  surmontant  le  tableau  dans  lequel  le  défunt  est  représenté  ren- 
dant hommage  à  Osiris,  Isis  et  Nephthys. 

Au-dessous,  inscription  horizontale  en  cinq  lignes,  écrites  de  droite  à  gauche  : 


Ci      Ci 


(2 


î?VTi^ 


V     n 


I  CiCi 


33.  —  Akhmim.  —  Table  d'oifrande  en  calcaire. 

Un  tableau  placé  au  centre  représente  deux  fois  le  défunt  debout  recevant  l'eau  répandue 
par  la  déesse  du  Sycomore.  Inscription  écrite  de  droite  k  gauche  : 


^^ç.   l). 


^_SSi   C£^Ci     o  jl 


r^  I 


ra 


=1 


"iriiii^iitijiinii 


D 


[\£\^ 


,."^:^    iiiiiiiii    iiiiiii!!    c:^_^    iiiiiiiii    imiiiii 


O      I 


Ji=l^±i^^^^ 


^^^' 


.rL](^ 


>c^ 


34.  —  Akhmim.  —  Stèle  cintrée,  en  calcaire;  travail  très  soigné. 
Cette  stèle  est  divisée  en  cinq  registres  : 


21* 


162 


Petits  monuments,  etc. 


iJ 


c 


Au  premier  registre  est  représenté  le  disque  ailé  avec  les  deux  uraeus  suspendues;  celle 
de  gauche  coitfée  de  la  couronne  rouge,  celle  de  droite  portant  la  couronne  blanche.  Le 
disque  est  accompagné  de  la  légende  :     |  2.  (j  y-  Devant  chacune  des  ura3us  se  tient 

accroupi  un  chacal  ^^    tenant  devant  lui  le  sceptre  ^,   le  chacal  de  gauche  se  nomme 

Deuxième  registre.  Sous  un  ciel  semé  d'étoiles  naviguent  deux  barques,  celle  de  gauche 
occupée  par  ^^,  Û  ^^  &  devant  lesquels  est  prosterné  le  défunt  j^'^  ()  @^1  []  j-  Daiis 
la  l)arque  de  droite  Nes-Khem  est  en  adoration  devant  le  disque  m  placé  entre  Thot  et  Horus. 
Entre  les  deux  barques  s'élève  un  support  rectangulaire  sur  lequel  est  assis  ^  '  di). 

^AAAA^  AAAAAA  Jj 

3^  registre.  Tableau  divisé  en  deux  scènes  :  à  gauche  le  disque  rayonnant  gardé  par 
deux  déesses  agenouillées  sans  aucun  attribut.  —  A  droite  le  dieu  Su  élève  sur  sa  tête  le 
disque  dans  lequel  est  représenté  un  scarabée.  De  chaque  côté  du  dieu  un  épervier  à  tête 
humaine  perché  sur  un  support,  rend  hommage  au  disque,  derrière  chacun  de  ces  éperviers 
se  tient  debout  le  cynocéphale  adorant.  Les  éperviers  portent  le  titre  :  ^^^  ^^^-^ 
Près  de  chacun  des  cynocéphales,  se  voit  la  légende  ^^  _     .Jr- 

JTHE  debout,- le  dieu  f,^:^J^^ 
également  assise,  reçoivent  les  hommages  de  : 


4^  redstre.  Le  dieu 


^=1^ 


xP        I 


s  \l^,  assis  et  la  déesse  jj 


O' 


-^iT^^u%:-ii^, 


pr,ùi:^]' 


et2-de^(]raj 


^r 


5*"  registre.  Inscription  en  sept  lignes  : 


5?7k' 


^^^\ 


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D     ïl^ 


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r^-^^/1  Ao 


ici    D- 


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t   °^^  6  f/^    D 

îmmJiw  I  w  f=^ 


mmmi 


35.  —  Akhmim.  —  Stèle  cintrée  en  calcaire. 

Eu  haut  le  disque  ailé  et  les  deux  chacals.  —  Au-dessous,  tableau  représentant  le  défunt 
en  adoration  devant  Osiris,  Isis  et  Nephthys. 

Inscription  en  sept  lignes  horizontales,  écrites  de  droite  à  gauche  : 


Petits  monuments,  etc. 


163 


Ufsfîli^^^jr^T^iîl 


'^''F.':M^^nii:â=un:^n=n:xw^^h 


0' 


U     AAAAAA      I 


a^  O    |_    _j      A       A  c^  p«=^    A/vwvs  ^    ^  jSX>^/^ 


I  ril       I    Ci    Q       W    ïï  f\^     I 


n     I 


36.  —  Petite  stèle  cintrée  acquise  à  Sohag,  mais  provenant  certainement  d'Akhmim. 
En  haut  le  disque  ailé  sous  lequel  sont  tracés  à  la  peinture  rouge  les  signes  X 
Au-dessus  du  tableau  principal  une  ligne  en  démotique  : 

vbvl»/;Vbsi^:2/dC^I«.^/;/AIK^2: 

Le  tableau  représente  la  défunte  en  adoration  devant  Osiris,  Isis  et  Nephthys. 
Inscription  en  cinq  lignes  horizontales,  écrites  de  droite  à  gauche;  très  mal  gravée  : 


^  3 


1 


^   D 


j:^7î^i5^ 


z^   %^  û    o    jci  5 


(sic) 


37.  —  Table  d'offrandes  en  calcaire  provenant  d'Akhmim;  très  mutilée. 

Au  centre  deux  tableaux  accolés  représentent  le  défunt,  la  tête  surmontée  de  ^^v , 
recevant  l'eau  versée  par  la  déesse  du  sycomore. 

Tout  autour  de  ce  double  tableau,  en  marge  du  monument  court  une  inscription  divisée 
en  deux  parties;  chacune  d'elles  commence  au  milieu  de  la  ligne  supérieure  et  se  termine 
au  milieu  de  la  ligne  inférieure. 

Celle  de  droite  écrite  de  gauche  à  droite  est  ainsi  conçue  : 


(l±1l^-im/l^^^ra 


iT^'PSi 


0   rLI  Cr-3    ^^^:^     '0'     AA^A^^     ©^^ 

Celle  de  gauche,  plus  mutilée,  se  lit  :  PD 


AAAA/VS     r^        ^2^ 


y 


°^\ 


i    D 


•S) 


38.  —  Akhmim.  —  Stèle  cintrée  en  calcaire;  très  mal  gravée. 

Dans  le  cintre,  le  disque  ailé  sous  lequel  naviguent  deux  barques  séparées  par  un  sup- 
port rectangulaire  sur  lequel  est  assis  Horus  enfant.  L'une  des  barques,  celle  de  gauche,  est 
occupée  par  un  bélier  accroupi  sur  un  support  '"^";  l'autre  par  un  scarabée. 

Le  tableau  principal  représente  1°  le  défunt  en  adoration  devant  ^^,  et  2°  le  même 
défunt  présentant  une  table  d'offrande  à  Osiris,  Isis  et  Nephthys  dont  le  nom   est  ortho- 


164 


Petits  monuments,  etc. 


^' 


graphie  J  ^TT  ;  derrière  ces  trois  divinités  vient  une  barque  occupée  au  centre  par  le  disque 
solaire  peint  en  rouge  et  placé  entre  Thot  et  Horus. 

A  l'avant  de  la  barque  se  tient  debout  Lis  la  grande. 

Inscription  en  deux  lignes  horizontales  écrites  de  droite  à  gauche  et  séparées  l'une  de 
l'autre  par  un  trait  profond  et  ])eint  en  rouge  : 


Uf^j^ff^l 


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A D  o.    D 


I         Ci        Ci 


A/V\AAA 


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Ci       O       O      O 


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D    ^, 


39.  ^  Akbmim.  —  Stèle  cintrée  eu  calcaire;  de  bon  travail. 

Dans  le  cintre  le  disque  ailé  ^=^^  portant  les  titres  :     \\     ^    ()  )•   Entre  le  disque  et 
le  tableaU;  ornement  composé  d'une  suite  d'Khakerou  ME,  occupant  toute  la  largeur  de  la 

stèle.   Le  tableau  représente  l'Osiris  -o^-  v>  i  Cjf  suivie  de  la  déesse  "S^  "^^^^  ^^ 

adoration  devant  Horus  et  Isis  aux  ailes  déployées,  suivis  des  quatre  génies  funéraires. 
Inscription  en  quatre  lignes  horizontales,  écrites  de  droite  à  gauche  : 


Ci      Ci 


i^îjri:i:^,^?ni 


AAAAAA     O    I         I         I 

Si  a 


'î:^ji*^ 


,    0    ,  I     I     I  '=u=,^    3  111  il^^^  ^5ci 


1)  Les  signes  domotiques  placés  entre  (  )  sont   reproduits  dans  le  sens  même  de  l'inscription,  c'est- 
à-dire  de  droite  à  arauche. 


Petits  monuments,  etc. 


165 


40.  —  Akhmim.  —  Stèle  cintrée  en  calcaire. 

En  haut,   le  disque  ailé  et  un  chacal  accroupi.  Au-dessous,   tableau  représentant  deux 
femmes  en  adoration  devant  Osiris,  Isis  et  Nepbthys. 

Inscription  en  quatre  lignes  horizontales,  écrites  de  droite  à  gauche  : 

41.  —  Akhmini.  —  Stèle  cintrée  en  calcaire.  Sous  le  disque  ailé  est  gravé  le  tableau 
représentant  le  défunt  en  adoration  devant  Tum  à  droite,  devant  Horus  à  gauche. 

Inscription  en  quatre  lignes  : 


^,^-.  ^:g=-  ^?^  4^ 

^  --•  Jl  I  i 


niÉ^TMzm^ 


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a 


J3A^j:I 


42.  —  Akhmim.  —  Stèle  cintrée  en  calcaii-e.  Le  haut  est  brisé  ainsi  que  Fangle 
inférieur  gauche  de  la  stèle.  Du  tableau  on  ne  voit  plus  qu'une  femme  en  adoration  devant 
Osiris;  les  autres  dieux  ont  disparu. 

Inscription  en  treize  lignes  horizontales,  écrites  de  gauche  à  droite  : 


D  7 


0   ^ 


1  i\      AA/W^ 

I     ^r    I    I 


166 


Petits  monuments,  etc. 


43.  —  Dra'  abou'l  Neggah.  —  Statuette  funéraire  en  bois  de  sycomore  complètement 
vermoulu  découverte  eu  janvier  1886,  et  aujourd'hui  au  Musée  de  Boulaq.  Il  n'en  reste  que 
la  partie  antérieure;  les  pieds  et  le  dos  manquent. 

Cette  statuette  haute  d'environ  0™  25  représente  une  femme.  Les  chairs  sont  peintes 
en  jaune;  la  perruque,  colorée  en  bleu,  descend  jusqu'aux  seins.  Un  collier  de  sept  rangs 
alternativement  bleus  et  rouges  et  séparés  l'un  de  l'autre  par  une  bande  jaune  couvre  la 
poitrine,  sur  laquelle  sont  croisés  les  bras.  Dans  chaque  main  la  statuette  tient  un  vase  y. 
La  robe  est  peinte  en  blanc  ;  sur  le  devant  se  détache  une  inscription  de  cinq  lignes  à  l'encre 
noire  sur  fond  jaune  : 


MùTfS 


(Xr  dynastie?) 


f 


44.  —  Qournah.  —  Stèle  cintrée  en  calcaire,  gravée  et  peinte;  une  sorte  de  vernis 
jaune  recouvrait  toute  la  surface  de  la  stèle.  Le  monument  a  été  découvert  en  février  1886, 
et  est  aujourd'hui  au  Musée  de  Boulaq.  Il  est  divisé  en  quatre  registres. 

Le  registre  supérieur,  bien  que  très  mutilé,  permet  encore  de  voir  qu'il  se  divisait  en 
deux  tableaux  accolés.  A  gauche  le  dieu  Ra  à  tête  d'épervier  et  coiff'é  du  disque  est  assis 
devant  une  table  d'offrande  que  lui  présente  un  personnage  debout  dans  la  posture  de  l'ado- 
ration. Le  texte  qui  accompagnait  cette  scène  a  presqu'entièrement  disparu;  on  ne  voit  plus 

que  le  commencement  des  deux  premières  lignes  :   i  ^  g  - — °  ^^^^  I  VJ     fii    

^^.  Devant  le  personnage  en  adoration,  petit  texte  en  une  ligne  verticale  :  [1  QA^z:^^  (1  >/ 

^'    ■■     -■    AAA/W\      1    AA/NAAA    U  ^^       U    ,UJ.      r       i 

Le  tableau  de  droite  représente  le  même  personnage  offrant: Tdes  fleurs  de  lotus  à  un 
dieu  assis  qui  semble  être  Osiris  momie.  Le  texte  qui  accompagne  cette  partie  du  tableau 
se  compose  de  huit  lignes  verticales  et  d'une  ligne  horizontale 


û   D 


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D    ^ 


I    w    II— ^^— I 


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:ëi(itri. 


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-X    AAAAA^  A  ' 

=etJÎ^V 


o    D 


Deuxième  registre.  —  Inscription  horizontale  en  seize  lignes,  écrites  d^TlToite  à  gauche  : 


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M^^mn'së 


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I      ^ 


Petits  monuments,  etc. 


1G7 


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^  .      ^..V^     ^    __^^    ^W^    j__j    ;j__j.     ^    ; 


r^^ 


Troisième  registre.  —  Il  comprend  deux  tableaux  accolés.  A  gauche  û  û ,  le  tils 

de  Neferhotep,  vêtu  de  la  peau  de  panthère,  fait  la  cérémonie  de  VAp-ro  à  la  momie  de 
son  père,  placée  debout  devant  une  table  d'offrandes.  Aux  pieds  de  la  momie,  la  fille  du 
défunt  I  J]  est  accroupie  et  se  frappe  la  tête  en  signe  de  deuil.  Derrière  la  momie  se 
tient  debout  un  autre  fils  de  Nefer  hotep,         i^-  ^^  tableau  est  accompagné  du  texte 


suivant 


V  "^^^T^ 


Ci   a  X 


^    D 


AAAAAA 

Recueil,  VIU 


•û     D 


22 


168 


Petits  monuments,  etc. 


^  ^,  également  fils  de  Neferhotep,  tient  dans  ses  mains 


Dans  le  second  tableau, 
élevées  un  vase  Q  duquel  sort  l'eau  lustrale  qui  va  se  répandre  sur  trois  groupes  de  divinités 
debout.  Le  premier  groupe  comprend  Isis  et  Neplithys;  le  second,  les  quatre  génies  funéraires, 
et  le  troisième,  les  deux  déesses  Neit  et  Selk.  Le  texte  gravé  au-dessus  de  cette  scène  est 
un  peu  mutilé  au  commencement  des  lignes  : 


^\^ 


oooP       I  \y  A^'^  <=>|  I  f 


Ci       I      c^ 


1 


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—  V 

OOOCi  X 


Quatrième  registre.  —  Le  défunt  et  sa  sœur 


n    1 


§>[]  sont  assis  l'un 
près  de  l'autre;   leur  fils  1  '         "=^  Mt";  vêtu  de  la  peau  de  panthère,  accomplit  la  céré- 


monie  des  offrandes 


Ôf    J=0=i  o 

1    Ar\fV\/\A    \) 


D    0 


D     û 


/VWNAA       '    A^V^AAA 


^    D 


Derrière  User-hat  sont  agenouillés 


quatre  personnages  de  la  famille  de  Neferhotep  :  1°   '^  J^^  (j^]  1)  ^i  2°  ^5 

4°  ^ 


45,  —  Qournah,  —  Statue  découverte  en  janvier  1886,  aujourd'hui  à  Boulaq.  Le  per- 
sonnage, accroupie,  est  complètement  enveloppé  dans  la  robe  funéraire,  les  mains  croisées 
sur  les  genoux.  Il  est  coiffé  d'une  perruque  nattée  dont  toutes  les  tresses,  partant  du  sommet 
de  la  tête,  rayonnent  vers  le  front  et  l'occiput  :  f^^  Sur  le  devant  de  la  statue  cinq  lignes 
de  texte  formant  deux  inscriptions  affrontées  : 


d]^; 


n^ 


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PIK  ;^AJ-1îâtl!qTW«° 


i^    I 


AAAAAAJg^  n 

I    I    I  D  ^_Z1  I    I    I 


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A 


''Z\ 


.û      I 


Au  dos  de  la  statue  sont  gravées  cinq  lignes  verticales  dans  lesquelles  le  défunt  est 
déclaré 


\^^ 


^   rv/^/iJi         Ha/7w\a-&^ 


AAAAAA  - 


puis 


puis 


Dii\'i' 


et 


Petits  jionuments,  etc. 


169 


46.  —  Dongola.  —  Colonne  carrée  ou  obélisque  en  granit  noir,  signalée  en  1882  par 
M.  Insinger,  transportée  au  Musée  en  1883,  retaillée  sur  les  angles  pour  être  employée 
comme  colonne  dans  une  église  nubienne;  inscriptions  sur  les  quatre  faces;  mais  la  partie 
supérieure  a  été  enlevée. 


1^ 


^^^^■■mjKm'^\m(i^dJi¥(MMi 


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47.  —  Musée  de  Boulaq.  —  Statue  en  calcaire  jaunâtre,  représentant  un  prêtre  debout, 
la  tête  nue,  tenant  devant  lui  un  naos  dans  lequel  est  représenté  Osiris.  La  robe  tombe 
jusqu'à  la  cheville;  les  pieds  manquent  ainsi  que  la  fin  des  deux  colonnes  d'inscriptions 
gravées  au  dos  du  personnage. 


^=z:  ^==  I  =i_^  ^(3  CZD  ^^^^ 

** r        ^       >    i  ])      \C\  /^AAAAA 

I         I        I    ^       D    I    X 1     J&^    I         I         I    AWWS       I 


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^ 


DEUX  PETITS  TEXTES  PROVENANT  DE  THÈBES. 


Philippe  Virey. 


L  UN  CALENDRIER  RELIGIEUX. 

Le  premier  des  deux  textes  dont  je  présente  le  fac-similé  est  écrit  sur  une  tablette  de 
bois  brisée  par  le  milieu.  La  cassure  est  ancienne,  et  l'on  avait  disposé  entre  les  deux  frag- 
ments des  chevilles  destinées  à  les  faire  coïncider  pour  faciliter  la  lecture,  mais  sans  les 

•22* 


170 


Deux  petits  textes  provenant  de  Thèbes. 


raccommoder  autrement.  Il  convient  donc  sans  doute  d'appliquer  ici  l'observation  que  M.  Mas- 
PERo  a  faite  au  sujet  de  l'ostracon  oîi  il  a  retrouvé  le  début  des  mémoires  de  Sinouhit.  On 
avait  volontairement  brisé  cette  pierre  pour  la  tuer,  afin  de  l'envoyer  dans  l'autre  monde 
servir  à  l'usage  du  défunt;  la  cassure  de  la  tablette  doit  avoir  la  même  cause.  Le  petit  texte 
qu'elle  porte  permettait  au  défunt,  un  prêtre  de  Khem  sans  doute,  de  continuer  dans  l'autre 
vie  l'exercice  de  son  ministère  sacerdotal;  c'est  en  effet  une  sorte  d'ordo  ou  de  calendrier 
religieux. 


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Le  supérieur^  des  mystères  de  Khem,  taureau  de  sa  mère. 

Le  (pur)  22(''K  Hor-si-Isit. 

Le  choépliore^  d'Ounnofré, 

Ankbew. 

Elévation  d'Horus  à  la  place  de  son  père. 

Le  (jour)  26('>. 

Faire  la  procession   dans  ses  parvis,'^  à  la  chapelle  auguste. 

Le  dernier  jour.  Pekhroudenmaut. 


IL  UN  INVENTAIRE  DE  MOBILIER. 

L'ostracon  qui  porte  l'inventaire  de  mobilier  m'a  été  donné  par  M.  Davidson,  professeur 
à  Oxford.^ 

Le  texte  est  complet,  d'une  bonne  écriture  de  la  XX*"  dynastie.  Il  est  divisé  en  deux 
parties  par  une  ligue  noire;  le  premier  côté  est  réservé  à  la  liste  des  meubles  en  bois,  sièges 

X     I 


1)  J'aurais  voulu  pouvoir  ti-aduire  ordre  des  mystères;  mais     ^    \, J  C3di  ^  "^^  '  i   est  une 

expression  bien  connue  qui  désigne  un  dignitaire  de  l'ordre  sacerdotal. 

2)  La  transcription  du  premier  signe  n'est  pas  certaine;  la  traduction  m'est  suggérée  par  M.  Maspeko. 

d'I^  I  -^^ 

3)  «Circuler,  dans  son  péristyle,  ses  parvis»  -^^  serait  une  forme  abrégée  de  T  "^^  • 

4)  C'est  M.  Davidson  qui  déjà,  l'année  dernière,  m'a  signalé  le  manuscrit  sur  cuir  que  j'ai  publié  dans 
les  Mémoires  de  la  Mission  archéologique  française  au  Caire,  3*^  fascicule,  1887. 


£, 


UN  CALENDRIER  RELIGIEUX. 


UN  INVENTAIRE  DE  MOBILIER. 


Deux  petits  textes  provenant  de  Thèbes. 


171 


ou  coffres;  les  objets  désignés  dans  l'autre  liste  sont  des  cassettes  en  hennout^  ou  pegmatite 
et  une  plaque  de  la  même  matière. 


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^     r sj  A/SAAAA    ^     n\ 

1    l]  f\f\f^A/\f-^ 

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EEl 


O' 


Première  liste. 
Ce  mot  est  généralement  traduit  par  traîneau. 
-^.  Fauteuil  ou  trône  (à  une  ou  deux  places).  ^ 


ra 


AAAAAA 
AAAA^VA 


(?) 


Escabeau,  tabouret,  banquette.  M.  Brugsch,  au  supplément  de  son 


dictionnaire,  cite  les  formes  plus  récentes  Ji^X^  et  '    '^"ft"- 
^^.   Lit,  banc  de  repos,  natte. 


f\^^^^.  C'est  le  mot  précédent,  avec  l'addition  du  déterminatif  -p|-,  qui  re- 
présente un  coffre.  Un  siège  formé  d'une  natte,  avec  un  coffre,  pourrait  être  un  divan,  qui 
se  compose  ordinairement  d'une  caisse,  couverte  d'un  tapis  et  de  quelques  coussins.^ 


1)  Je  connais  du  mot  bennout  deux  autres  exemples  qui  se  trouvent  au  Papyrus  Ebers  et  au  Papyrus 


Prisse  : 


rrirm 


o  II    D 


•^-1^'^lCP%fT,iîJS\-i '— 


« remèdes  qui  conservent  les  dents. 

\^  l^>^  T  V^I^l^   K^^"^ °  .  il  ^\    «poudre  de  bennout,  argile,  miel-,  en  frotter  la 

dent»  (Papyrus  Ebers,  LXXXIX,  3). 

S  ^Ml  -  î'^^       ._  ,__.     ._  _ 

est  plus  difficile  à  trouver  (mot- à-mot  :  «est  cachée  la  bonne  parole  plus»)  que  l'émeraude,  car  celle-ci, 
ce  sont  des  esclaves  qui -la  découvrent,  parmi  le  bennout  (Papyrus  Prisse,  V,  10). 

On  sait  que  l'émeraude  est  généralement  disséminée  dans  la  roche  appelée  pegmatite,  composée  de 
feldspath  et  de  quartz.  On  l'en  retirait  par  un  triage,  et  cette  opération  était  confiée  à  des  femmes,  comme 
l'explique  le  Papyrus  Prisse. 

La  pegmatite  se  trouve  avec  le  granit,  le  gneiss  ou  le  micaschiste,  et  l'aspect  brillant  de  ces  roches 
fait  comprendre  que  les  Égyptiens  en  aient  fabriqué  des  coffrets  ou  des  cassettes. 

M.  Bbugsch,  en  notant  le  mot      ]    D  \\       au  supplément  de  son  dictionnaii-e,  cite  comme  variante 
-?    I  ^'^^'^  aa;9!aa    _zi  nniD 

la  forme   f^^  (nED,  qui  se  rencontre  au  Papyrus  Harris,  74,  7. 

2)  Voir  WiLKiNSON,  Manners  and  customs,  1878,  vol.  I,  p.  409,  note  2. 

3)  Voir  dans  Wilkinson,  vol.  I,  fig.  189,  à  la  page  415,  des  modèles  d'ottomanes. 


172 


EiNIGE    GKIECHISCH-DEMOTISCHE   LeHNWÔRTER. 


l^v,::^^^.   Je  ne  connais  pas  ce  mot;   d'après  le  déterminatif  ^,  il  s'agit  peut-être 
d'un  meuble  portatif,  siège  ou  coffre  ;  peut-être  encore  d'un  marchepied.  ' 

-~:^-^.  Les  variantes  ^°^ÇI^,  i^>=^  7n?  indiquent  bien  un  coffre. 


Seconde  liste. 


'^Ù)' 


-pl".  Je  ne  connais  pas  d'autre  exemple  de  cette  expression.  En  la  décom- 
posant, on  trouve  meter  «. arranger -d,  Met  <i chose»]  cette  désignation  conviendrait  bien  à  une 
cassette.  Il  en  est  de  même  de  l'expression  suivante,  l^^i  "Pl"  (assurance  du  bien  être. 

"TS"  <=>  v\  -pj-  indique  un  meuble  portatif  que  je  ne  puis  déterminer  d'une  manière  précise. 
Quant  au  terme  bennout  qui  termine  la  liste, 
l'ai  examiné  à  la  note  1  de  la  page  171,  La  piei 
désigne  peut-être  une  plaque  ou  un  couvercle. 


J   0^        «ceci  (?)2  (en)  bennout»,  je 
l'ai  examiné  à  la  note  1  de  la  page  171,  La  pierre  bennout  citée  après  le  meuble 


'^ft 


ETNIGE  GRIECHTSCH-DEMOTISCHE  LEHNWÔRTER. 


Von 


Max  Mûller. 

Es  ist  eine  liingst  festgestellte  Thatsache,  dass  viele  Texte  in  demotisclier  Schrift  eine 
grosse  Anzahl  griechischer  Worter  euthalten,  vgl.  z.  B.  Brugsch,  Rev.  Egypt.  II,  170.  ^  Dièse 
zu  sammeln,  Aviire  sicher  eine  lohnende  Aufgabe,  allein  vor  der  Hand  lâsst  sich  aus  dem 
bisher  verofifeutlichten  geringen  Material  nicht  viel  gewinnen.  Uni  nun  einstvveilen  einige 
Vorarbeiten  zu  diesem  fur  Aegyptologen  wie  Hellenisten  interessanten  Kapitel  zu  liefern, 
beschrânke  ich  mich  hier  vollig  auf  die  Hauptquelle  fur  griechische  Lehnworter,  den  bertihm- 
ten  gnostischen  Papyrus  in  Leyden.  Dieser  —  eine  der  jiingsten  demotischen  Handschriften 
(IL  Jahrh.  n.  Chr.  ?)  —  ist  ein  Sammelwerk  fiir  allerlei  medizinische  und  magische  Vorschriften, 
und  die  in  ihm  enthaltenen  Zauberformeln  gehen  zum  Theil  auf  die  18 — 20.  Dynastie  zurlick, 
d.  h.  sie  siud  in  dieser  redigiert  worden,  zum  Theil  sind  sie  erst  in  griechischer  Zeit  ent- 
standen,  wie  ja  auch  schon  rein  griechische  Stiicke  sich  finden.  Der  verbindende  und 
erkliirende  Text  aber  und  die  meisten  Rezepte  zeigen  die  Vulgârsprache  des  ersten  nach- 
christlichen  Jahrhunderts  in  verhaltnissmassig  grosser,  nur  durch  baroke  Orthographie  manch- 


1)  Cette  deruière  hypothèse  m'est  suggérée  par  M.  Maspero. 

■1)  Il  faudrait  peut-être  lire  J    0  y^      >  ce  qui  modifierait  le  seus. 

r£^    JlWSi 


AAAAAA  A/VVAAA 


3)  Zu  der  dort   nachgewiesenen  interessanten   Hieroglyphengruppe  sauns  {sôunas'^)  =  aûwao;  (auch 
Worterb.  S.  1349)  trage  ich  die  Stelle  Ruind  13,  6  nach: 

«0  du  herrliclics  Kind  der  Gcitter  und  Gottinnen  (hierogl.  sauëns),  du  Konig  der  Gotter»,  die  an  Dcutlich- 
keit  nichts  zu  wiinschen  iibrig  lasst. 


EiNIGE    GRIECHISCH-DEMOTISCHE    LeHNWÔRTER.  173 

mal  getriibter  Reiuheit,  imd  es  ist  somit  griecliiscbes  Sprachgut  hier  nicht  auffallend.  Brugsch 
bat  UïDg'st  Worter  wie  -/.'.acâ;,  Xa^iziç,  [jLavopaYâpa,  p^jcyvy;;  odcr  [^a^v-rjcia  etc.  in  seineni  Worter- 
bueh  notiert,  '  Revillout  z.  B.  psimitsi,  rev.  6  =  tl^iV.pL'jOo;. 

Unricbtig  bestimmt  scbeint  mir  dagegeu  das  folgende  Wort,  rev.  4,  14. 

(von  der  Pfianze  xe<paXéxYj  wird  gesagt:  «du  zerreibst  es^  wenn  es  trocken  ist  .  .  .)  und  du 
macbst  es  zu  ksëron  und  du  tbust  es  auf  jede  Wnnde,  bis  sie  beilt».  (Brugsch,  Worterh.  232 
«jedes  taube  Obr»,  allein  das  alte  ^    kopt.  cco^  miisste  docb  mit^3  M  V  niebt  mit  dem 

wie  ly  gesprocbenen  ^^  (®)  gesclirieben  werden.  Es  kann  nur  das  kopt.  cô.uî  «Wunde» 
bier  vorUegen,  vgl.  Brugsch,  Worterb.  1286,  wo  sicb  aus  den  Beispieleu  der  Unterscbied 
ergiebt,   dass    i  «Scblag»  féminin,    I     s — o  «Wunde»  maskulin  ist,  vgl.  aucb  das  unserem 

Beispiel  abnlicbe  aus  Pap.  med.  5,  8.  Das  aus  Pap.  Ebers  zitierte  1  mocbte  icb  nicht  be- 
stimmt damit  identiiizieren.)  Die  dritte  Gruppe  las  Brugsch  kestrân  =  «betonica  officinalis», 
allein  ganz  abgesehen  vom  Sinn,  der  gar  nicht  zu  der  vielgebrauchten  Formel  <r=>  ^  (so 
noch  im  gnost.  Pap.  z.  B.  rev.  14,  10,  meist  aber  eipe  n.)  passen  will,  stebt  hier  ganz  deutlich 
ksëron.  Icb  glaube,  die  Gleichheit  mit  dem  griechischen  çr^piv  springt  sofort  in  die  Augeu. 
Da  die  Formel  es  als  eiue  bestimmte  Gestalt  des  Médicaments  bezeichnet,  libersetze  icb  es 
«trocknes  Pulver  zu  Umschlâgen».  Dièse  Bezeichnung  wird  dadurch  gerechtfertigt,  dass  fast 
aile  anderen  Heilkrauter  in  Oel,  Wein,  Milch,  Honig  etc.  aufgelost  feuclit  aufgelegt  wurden. 
Icb  fiige  noch  hinzu  rev.  7,  4 

«du  bringst  eine  neue^  lups,  du  thust  zehn  Schopfkrlige  alten,  siisseu  Wein  auf  sie».  Nach 
dem  Determinativ  bezeichnet  lups  ein  Gefàss,  oifenbar  von  grosseren  Dimensionen,  und  da 
der  Wein  auf  sie  (epoc),  nicht  in  sie  (eâOTrnc)  gegossen  wird,  ein  ganz  tlacbes  Gefiiss, 
eine  Schiissel.  Schon  das  Fehlen  des  im  gnostischen  Papyrus  hochst  selten  weggelassenen  Fe- 
mininaldeterminativs  bei  weiblich  determiniertem  Artikel  deutet  auf  ein  Fremdwort.  Also  wohl 
das  griechische  Àozâç  «Schiissel».  Dass  das  a  der  Endung  nicht  ausgeschrieben  wird,  hangt 
mit  der  orthographischen  Regel  zusammen,  dass  à  nach  dem  emphatischen  •::  fast  immer 
wegbleibt,  vgl.  die  demotischeu  Schreibungen  zu  ï\OTruoTrc|>evT  uud  '/.x[j.T.iz  bei  Brugsch, 
Worterbuch. 


1)  Das  kupi-ë  (lies  kupér)  —  KOTrncp  =  -/.'jT-poi  gehort  nicht  in  dièse  Reihe,  da  es  direkt  auf  eine 
Bildung  wie  das  semitische  "1S3  zuriickgebt,  von  der  die  griechischen  und  lateinischen  WUrter  ihrerseits 
abgeleitet  sind.  Ob  das  kuprë  iibrigens  «Cypergras»,  /.J-Eipov,  zÛTZEipo;,  «cyperus»  oder  «cyprus  arbor» 
bezeichnet,  ist  nicht  so  ganz  sicher. 


2)  '^^'^'^  ^^x^  V^         •  Dieser  hiiufige  Ausdruck  wurde  von  Maspeeo  in  seiner  schonen  Ausgabe  des 
Pariser  gnostischen  Papyrus,  welcher    ^/oiH^X  schreibt,  langst  erkannt,  aber  das  abenteuerliche 

nemdir  «Kupfer»  ist  noch  immer  nicht  ausgerottet.  Vgl.  die  Uebersetzung  von  veo;  A-.o'vjcto;,  Young  H.  74,  B. 


174 


EiNIGE   GRIECHISCH-DEMOTISCHE   LeHNWÔRTER. 


Ein  merkwurdiges  Wort  bietet  die  Stelle  gn.  rev.  3,  4: 


i 


^KMfc- 


<^^np?.fà:S'fy) 


«çt^xXtjç,  ein  weisser  Stein  ist  das  wie  Garbaua.  Es  giebt  aueh  (Re)  einen  Stein,  man  pflegt 
ihn  zu  macbeu'  aus  sgëuë  ms.  Die  Art,  von  ibm  zu  wissen,  ob  er  ecbt  ist:  du  zerreibst  ein 
wenig  auf  Wasser  iind  du  scbmierst  es  auf  die  Haut  eiues  Menseben  eine  kurze  Zeit,  \so) 
pflegt  es  wegzunehmen  die  Haut.» 

Dièse  Beschreibung  giebt  die  gauze  Erklarung.  Sie  kauu  nur  auf  gebranuten  Kalk 
passen.  Dass  dieser  ay.sji^  gebeisseu  batte,  kanu  icb  aus  keinem  griecbiscben  Worterbucb 
belegeu,  alleiu  die  Erklarung,  dass  '^v.tur,  die  Zuriistimg  fiir  den  Mauerstein,  d.  h.  deu  Mortel 
und  dann  uberbaupt  dessen  Hauptbestandteil,  deu  Kalk,  bezeicbnet,  ist  wohl  nicht  allzu 
gezwungen. 

Nur  kurz  erwiibue  icb  13,  25   (^^^^j^-^^^P^  3  ^-p^9é>  worin  man  '::Av;vt-  «Wunde» 

leicbt  erkenneu  wird.     Auf  die  iuteressanten  Varianten  dièses  Wortes  werde  icb  anderswo 
zuriickkommen.    Revillout  {Setna,  Einl.  S.  18)  iibersetzt  «blessure,  plaie»,  aber  aucb  «mor- 
sure de  serpent»,  was  dem  Zusammeubang  nicbt  eutspricbt.    Ob  Eevillout  das  Wort  in  gleicher 
Weise  ableitet,  ist  nicbt  zu  sagen,  da  er  nicbts  biezu  bemerkt. 
Sebr  scbwierig  ist  gn.  20,  25: 


^^^^.il^^JK-f^-^i/i  -^it^2^^^é^1 


& 


p 


aSO} 


È!i^^\)ï:b^  =  x7^>l3l7 


« [wennj  du  bringst  eiuige  Bliiten  von  .  .  .  auge  \hël  n  .  .  .,  Zeicben  in  der  baufigen  G-eheim- 
scbrift  des  Gnostikers),  wenn  du  sie  bemerkt  bast  auf  dem  Orte  des  sptrmus  ,  so  bringst  du 
sie  (berbei,  Solange)  sie  (uocb)  zart  sind  i^und  tbust  sie  in  ein  Log  //  etc.).»  Was  soll  s:r:p|xo; 
beisseu?  Der  Anlaut  a-  und  die  Enduug  [xo;  zeigen  auf  griecbiscben  Ui-sprung,  allein  eine 
solcbe  Konsonantenbâufung  ist  fiir  griechiscbe  wie  agyptiscbe  Zungen  ein  Unding. 


1)  Die  Erklamng  dieser  Form  gebe  ich  in  einer  demnachst  erscheinenden  Arbeit. 


EiNIGE    GEIECHISCH-DEMOTISCHE   LeHNWÔETER.  175 

Wir  rallssen  uns  nun  vor  Augen  halten,  dass  im  gnostisehen  Papyrus  keine  Originnl- 
schrift  vorlicg-t,  sondern  eine  Abscbrift,  deren  Schrciber  nur  dns  Lob  eines  musterliaften 
Kalligraphen  verdieut.  Ich  werde  nocb  oft  darauf  zuriickkonimen  miisseii,  dass  er  (odev  sclion 
friihere  Abschreibcr)  vicie  grammatischc  und  orthographische  Feinheiten  des  Gruudtextes 
fast  ganz  verwischte.  Dass  die  griechischen  Glossen  in  ibm  nicht  vom  Verfasscr  stamnien, 
ist  ganz  klar,  denn  der  Dialekt  dcsselben  ist  etwa  untersahidisch,  wabrend  wir  in  den  Glossen 
nieistens  die  Aussprache  des  Fajumisclien  finden,  i  und  dann  verrathen  sie  —  so  werthvoU 
sie  auch  fiir  uns  noch  immer  sein  mogen  —  eine  sehr  gesunkene  Kenutnis  des  Demotischen. 
Vom  letzten  Abschreiber  riihren  sie  al)er  iramerhin  nicht  lier,  das  beweisen  Fehler  wie  r^zy. 
fur  vTa  7,  5.  Hieran  mochte  icli  meine  Ansicht  liber  die  in  jiingster  Zeit  ofter  besproclienen 
Texte  des  Pariser  Zauberpapyrus  kniipfen.  Sie  stammen  wohl  aus  derselbeu  Sammlung,  der 
wir  die  verschiedenen  in  den  Museeu  zerstreuten  Zauberschriften  (gnost.  Leyden,  Paris,  Lon- 
don  und  Lp.  Rttckseite)  verdankeu.  Allein  sie  zeigen  indirekt,  dass  ihren  Lesern  und  auch 
wohl  ihrem  Verfasser  die  glossierten  demotischen  Texte  nicht  mehr  gelaufîg  waren.  Mag 
ihre  urspriinghche  Form  nun  auch  durch  Abschreiber  gewaltig  verstiimmelt  sein,  soviel 
konnen  wir  noch  erkennen,  dass  sie  auch  wirklich  von  sehr  geringeu  Kennern  des  De- 
motischen stammen.  Da  dieselben  noch  dazu  keine  Uebersetzung  in  die  moderne  Sprache 
geben  wollten,  sondern  die  vermàntliche  Aussprache  des  fiir  sie  altehrwiirdigen  Textes, 
der  ja  auch  in  einem  archaistischen  Stil  geschrieben  war,  erzielten  sie  eiu  ganz  unnatiirliches 
Gemisch,  das  zu  der  Klarheit  der  demotischen  Originale  einen  unangenehmen  Gegensatz 
bildet.  Einige  ihrer  falschen  Umschreibungen  werde  ich  spâter  behandeln  raiissen,  uni  zu 
zeigen,  dass  die  angedeutete  Tendeuz,  die  sie  bei  genligender  Bildung  der  Verfasser  unschatz- 
bar  gemacht  hâtte  (vgl.  Aeg.  Zeitschr.  83,  90  Z.  8),  sie  mehr  zu  einem  Kuriosum  als  zu 
einem  brauchbaren  Mittel  zur  Erforschung  der  alten  Sprache  stempelt. 

Um  nun  wieder  auf  uiiser  sptrms  zuriickzukommen,  so  glaube  ich  also,  dass  wir,  selbst 
wenn  die  Lithographie  hier  richtig  ist,  ruhig  eine  Verbesserung  vornehmen  ditrfen.  Ich  kann 
keinen  anderen  Ausweg  finden  als,  das  t^  <  t  in  ^r  f  o  zu  andern,  wodurch  wir  o~ôç)\>.zc, 
erhalten.  Der  Zusammenhang  kennzeichnet  nun  den  Ausdruck  Mô^MnecnopMCC  als  Be- 
nennung  des  Ortes,  wo  die  betreflfende  Pflanze  wâchst.  Also:  Saatfeld.  Vgl.  das  spatgriechische 
•cà  GTi6piij.a  «die  Saatfelder».  Das  Substantiv  TiecnopMoc,  c7côp(t)[ji,oç,  bei  deni  der  verschluckte 
Vokal  wohl  keine  Schwierigkeit  bildet,  bezeichnet  demnach  das  Ausscien.  Ist  dies  griechisch 
nicht  gebrauchlich,  so  mlissen  wir  bedenken,  dass  die  agyptische  Grazitiit  immer  mehr  oder 
weniger  barbarisch  war.  So  auch  im  folgenden  Wort. 

18,  30  heisst  es  von  verschiedenen  Ingredienzien: 


M^  >4^-^ly-^  J2i:^  ^y 


c^j;»- 


«du  zerreibst  sie,  du  thust  sie  in  ein  arlda  3,   du  stellst  es  in  dein  Haus».    Dièse  Bezeich- 
nung  eines  Gefàsses  fur  trockene  Gegenstande  scheint  mir  auf  das  lateiuische  «arca»  zuriick- 


nrd         7^  S. 


1)  Z.  B.  9,  5  und  18,  34  wird        yC)  S.  (e)pooi5'  B.  (c)p(ooT  mit  ).o,  ).to  umschrieben.    Das  e  ist  mit 


dem  vorhergehenden  e  oder  w  verschmolzen,  das  {ifko  sclieint  eine  sehr  vulgare  Kontraktion  der  fajnmischen 
Form  eA.&.T5". 

Kocueil,  Vm.  23 


176  EiNIGE    GEIECHISCH-DEMOTISCHE    LeHNWÔRTEE, 


zugehen.  Das  Griechische  eutlehnt  dies  Wort  uur  mit  verauderter  Bedeutung,  allein  die 
spateste  Période  kennt  auch  die  Bedeutung  «Kiistclien»  in  dem  Dimiiiutiv  àpvJ.o^/.  Dass  nun 
der  Aeg-ypter  beide  Formeu  vennengt  batte,  kauu  ich  nicht  auuehmeu,  da  man  dann  doch 
weibliclies  Gesclilecht  erwarteu  Aviirde.  Ich  glaube  vielmehr,  dass  die  ganze  Stelle  aus  dem 
Griechiselien  iibertragen  ist,  imd  der  Uebersetzer  flir  phir.  àp/.îa  den  Siugular  mit  falscher 
Beibebaltung  der  Pluraleiiduug  scbrieb.  Dass  18,  23 — 37  wirklieb  ein  griecbisches  Original 
batte,  erkennt  man  leicbt  aus  dem  ganz  modernen  und  elegauten  Satzbau,  unserem  Lebn- 
wort,  seltsamen  Ausdriickeu  wie  nnecnev-y  (Z.  27  und  28)  etc. 

Aebnlicb  sind  die  folgenden  Worter  zu  erklaren:  5,  1  ^  ^C)'^H>'^yç7^   P  Jjy^ 

h'êimhalsmnu  in  einem  Liebestrank-Rezept,  griecbiscbe  Glosse  dariiber  r{r.o'^oL<j<x\i.o'^,  nicht  r,T.z- 
|3a5aixov,  wie  Leemans  liest.  Was  flir  eine  Art  Balsam  gemeint  ist,  lâsst  sich  nicht  sagen. 
Der  Nomiuativ  steht  freilich  auch  in  rein  griechischen  Recepten  vor  Massangaben.  Vgl.  aber 

rev.   14,   5    /\[/f»  ^^    saf'èru  in  ganz  gleichem  Gebrauch.    Ich  glaube,  aa-upov  «Satyr- 

kraut»  hierin  zu  sehen. 

Weiter  das  von  Brugsch  schou  erkannte   j}-  ]'yn^^^)^  7)-^'  3    '  t  =^=P  17,    17: 


«Saft  von  mantraguru»  (das  hieratische  Zeichen  wohl   |ii^   ma't'd  «Ausgepresstes»?j  wo  [o-av- 

^pa'icpa  zum  Neutrum  geworden  ist.    Rev,  2,  6.        >^^    ^^^^<*^*^f^  y      grinathëviu, 

ein  Wort,  das  Z.  3  in  griechischen  Buchstaben  ebenfalls  y,p'.vâO£ij.ov  mit  der  flir  das  Aegyp- 
tische  charakteristischen  Verschluckung  des  n  vor  ^Lauten  heisst. 
Nur  zogernd  vergleiche  ich  12,  11: 


«Heil  ihm  (bis),  dem  (?)  ahlu  ^,  dem  (?)  goldenen  Bêcher  (2s.(0,  seltsame  Schreibung)  des 
Osiris».  Das  e  ist  hier  sehr  unklar.  Aus  Determinativ  und  Parallelismus  ergiebt  sich  fur 
ahlu  die  Bedeutung  «Krug».  Griechisch  ware  à.S),ov  natlirlich  nicht,  allein  es  konnte  immer- 
hin  durch  das  Griechische  iibermittelt  sein. 

Man  sieht,  aile  dièse  Wôrter  sind  Neutra,  denn  die  charakteristische  Endung  s;  behielt 
der  Aegypter  bei,  wo  es  nur  giug.  Nach  der  allgemein  iibereinstimmenden  Schreibung  kann 
man  aber  nicht  an  eine  Endung  ov  mit  abgefallenem  v  denken,  also  miissen  hier  wirkliche 
Genetive  stehn,  die  bei  den  ersten  vier  Beispielen  dem  Sinn  nach  ganz  klar  sind.  Bei  diesen  ist 
somit  ein  griecbisches  Vorbild  anzunehmeu,  was  eine  Priifung  der  Sprache  iiberall  bestatigt. 
Am  klarsten  ist  dies  bei  rev.  14,  5,  wo  auch  die  unnatiirliche  Wortstellung  der  letzten  Zeile 
auffalleu  rauss,  und  bei  rev.  2,  5.  Dieser  Annahme  widerspricht  auch  nicht  17,  10 — 26 
(Z.  26  beginnt  dagegen  eine  alte  Formel)  und  5  obère  Halfte,  auf  welche  freilich  mit  Z.  14 
ein  wiist  archaistisches  Stiick  folgt,  dessen  spâthieratisches  Vorbild  iiberall  leicht  erkennbar  ist. 

Seite  5  dagegen  und  l)esonders  der  Mittelsatz  stammen  aus  so  alter  Ueberlieferung, 
dass  ein  griecbisches  Lehnwort  hier  sehr  sonderbar  wàre;  ich  verzichte  also  gerne  auf 
das  letzte  Beispiel.  Uebrigens  muss  ich  auf  die  bisher  noch  gar  nicht  beriihrten  Schwierig- 
keiteu  aufmerksam  machen,  welche  die  Kritik  derartiger  Sammelschriften  bietet. 


EiNIGE   GRIECHISCH-DEMOTISCHE    LeHNWÔETER.  177 

Das  Wort  cà-rjpsv  bringt  uus  aiif  eiue  ^Aeg.  Zeitschr.  1882,  124;  1883,  1,  110)  viel 
besprocheiie  Frage.  Ohne  hier  auf  deren  eigentlichen  Kern  einzugelien,  bemerke  ich  zu  (1er 
y*  Frage  Naville's  (1883,  7),  warum  die  Aegypter  das  r,  iu  Bspcvty.y;  und  Wpzcjir,  mit  "^^  aus- 
driickten,  wenn  sie  es  î  sprachcD,  dass  wir  im  Demotischen  i^imd  cbeuso  auch  im  Hiero- 
glyphischeii)  die  Verlialtnisse  des  Griechischen  einfach  iibertrageu  fiuden.  Dass  der  lotazismiis, 
der  in  Nordgriechcnlaïul  begann,  in  deu  hellenistischeu  Landern  sebr  bald  berrscbte,  ist 
sicher,  i  iind  es  wird  durch  manche  agyptische  Variante  bestiitigt  (  V^W  1  (1  []  (J-rsinoi  etc.),  dass 
man  wirklich  Berenikî  und  Arsinoî  sprach.  Alleiu  die  Schreibung  des  Altgriechischeu  galt 
bis  in  die  spâteste  Rômerzeit  fttr  massgebend,  und  fiir  das  Auge  umschrieb  man  y;  in  gâter 
demotischer  Orthographie  immer  mit  a  oder  ë,  so  dass  sich  bieraus  keiu  direkter  Schluss 
ziehen  liisst.  So  behandelt  auch  der  Gnostiker  durchgjingig  das  r,  als  e  und  driickt  es  durch 
denselbeu  Buchstabeu  wie  t  ans  (die  Uuterscheidung  von  Lange  und  Kiirze  ist  tiberhaupt 
ira  ganzen  Demotischen  wenig  beachtet).  Dass  dies  aber  gegen  die  Vulgiiraussprache  geschah, 
beweisen  die  zahlreichen  Fehler.  So  verwechselte  er  hier  das  ^  gesprochene  u  mit  dem  gleich- 
falls  i  gesprochenen  y;  und  schrieb  ë.  Der  namUche  Fehler  erscheint  in  den  Beschworungs- 
worten  rev.  15,  3  p'èrigthon  përipëganëks,  iiber  denen  die  Glosse  zjpt/Swv  TOpm-^iYavu;  (!  lies 
-r,Ç)  steht  nnd  in  Ajy.ossp  19,  9. 

Als  griechisches  Lehnwort  konnte  man  vielleicht  auch  den  oben  erwahnten  Namen 
eines  Steines  «garbana»  betrachten  und  mit  7,ap;Savo;,  v.ip^T/  «fremd»  (ursprUnglich  wohl  ein 
Volkername)  zusammenstellen. 

Aus  den  hâufigen  Pflanzennamen  kanu  ich  wegen  meiner  botanischen  Unwissenheit 
wenig  Gewinn  ziehen  und  muss  ihre  nâhere  Bestimmung  Anderen  uberlasseu.   Zu  den  oben 

genannten  luge  ich  hmzu  7,  23:       ^       \  y^     trimiamatos         (m  emem 


] 

Rezept  fiir  einen  Wohlgeruch)  «Dreifleck».  Ebendort    Kc~-:^0<V^/>D  j^  Xl!)    '^^  vffM 


ein  ë  zerstort  ist,  also  amuniakë,  àiJ.ov:x/:fi,  anscheinend  gleich  mit  der  rev.  4,  15  ausfiihrlich 
beschriebenen  Pflanze  zx[).o'n<xy:r,  (griechisch  geschrieben  mit  agyptischem  Artikel). 

14,  18.  iU  Ol^'T^V^  r  _^^    f/rugus        ist  /.pcxiç  «Safran»,  wenn  meine  Lesuug  der 

etwas  zerstorten  Zeichen  richtig  ist.  Fiir  Revillouts  Erklârung  i^Setna,  S.  23)  «canelle» 
kann  ich  keinen  Grund  finden. 

Was  fiir  ein  griechisches  Wort  dagegen  in  dem  rev.  3,  17  stehenden  p)samkun  (?)  ° 
und  in  der  rev.  10,  1  erwahnten  Fusskrankheit  os(?)takrun  'c^  —  einer  aus  dem  Latei- 
nischen  entlehnten  Bilduug  (oder  =  podagra  ?  )  —  enthalten  ist,  kann  ich  nicht  sageu,  da  die 
Lithographie  hier  die  ersten  der  winzigen  Buchstaben  nicht  deutlich  wiedergiebt.  Ich  iiber- 
gehe  noch  zwei  bis  drei  allzu  fragliche  Worter  und  ein  paar  geographisché  Namen,  aber 
ausserdem  darf  das  vorstehende  Verzeichniss  wohl  auf  Vollstandigkeit  Anspruch  machen. 

Ueber  die  jiingeren  Zauberformeln  mit  ihrem  Gemengsel  von  semitischem,  griechischem, 
agyptischem  und  auch  wohl  athiopischem  Gallimathias  darf  ich  wohl  kurz  hinweggehen. 
Worter  wie  |j.ax57:v£jy.a  7,  16,  i^iy'^^  7,  8,  [xâîtiY^  7,  8,  à'va;  7,  9,  ■rupr/ôwv,  Tïup'.-ïjvav^^;  (s.  o.), 
zup'.sa-r]  9,  3,   èwv  (=  alwv)  9,  3,   Osoij  9,  1,  2,  Zeu  10,  18,  -xT-^îp   10,  6,   (âap^apaîOou  9,  6,  Tuavco- 


1)  SI  fiir  r,  vg].  auch  Rosettana,  Z.  11  x£Oc(/.£v. 

23* 


178  EiNIGE    GRIECHISCH-DEMOTISCHE    LeHNWÔRTER. 

■/.pâxcop  etc.  siud  meistens  von  Leemans  uud  letztbiu  von  Revillout  {Cours  de  l.  démot.  II) 
gesammelt  worden.   Intéressante!'  ist  aber  ein  Beispiel  dièses  sogenaunten  Griecbiscli,  21,  1, 

das  auf  S.  20,  Z.  35  ausdriickbcb  als    |M7/jô<.J;;»-«i.»i5-^*A-^ —^~^  «Anrufuug  in   grie- 

chiscber  Spracbe»  bezeicbuet  wird:  anoJc  •;:v£,S[i3:V  cptio'.y.fjxei  sonatsir  episkhes  epimme  etc.  Das 
Uebrige  ist  gauz  sinnlos,  der  Anfang  aber  ist  unverkennbar  zu  lesen:  à-icysç  irl  \).t  «komm 
zu  mir»  als  Uebersetzung  des  gewbbnUcben  1JI03  <  ^  jy  es.MOT  (Pariser  Zaubei-pap. 
eMOTT,  sicber  falscbe  Deutung  des  /)  nô^i.  Die  Verdoppelung  in  \>.\i.t  fur  i\).i  ist  ecbt  àgyptiscb. 
Nocb  merkwurdiger  aber  ist,  dass  in  den  Zaubersprticben  oft  gut  agyptiscbe  Worter  ans 
Verseben  die  Scbreibung  des  fremdeu  Gallimatbias  bekommen  baben,  in  welcber  sie  daun 
meistens  scblimm  entstellt  werden.  Vgl.  ap;i-/;0  (^'-^  ^'^)  ^'  -^^5  ^^'  ^^5  ^aïvouGi  (^^1 
vgl.  Manetbos  B'vwOp-.c  "it^' 1<^\  10,  11;  (fôa/  9,  27^o'jy.  13,  29  {\\    ^    ^?);   aprav/vous 

(P\  I  '\,'^  0  ^^^^^^^  t  ^  ~  y  I  >  /^/^"fk  ^^-^  ^  '\ 

\^  r>S.  \     ^   k         M^^  6  ;  •^vs,Si3aï     )i<  \\   sA  ;1^  )  s.  0.  nnd  viele  andere. 

Ans  deni  von  Kevillout  veroffentUcbten  «Livre  d'incantations»  fiige  icb  das  Kuriosum 

bei,  dass  mitten  in  einem  agj'^ptiscben  Satz  eine  griecbiscbe  Formel  in  demotiscbeu  Bueb- 

staben  abnlicb  wie  obeu  auftritt  : 

«zeige  dicb  diesem  Kuaben  obne  Scbeu,  obue  Trng,  in  Wabrbeit».  Die  griecbiscbe  Glosse 
wird  scbwerlicb  àço.jw-  «^euîtioç  â-zXr/Je'.a  lauten,  wie  Revillout  angiebt.  Das  àçs^^ç  ist  ganz 
uugewobnlicb,  aber  das  œhvjQ-nàz  ii:  à\rfiv.y.  ist  genaue  Uebertraguug  der  bâufigen  demotiscben 
Formel  ^  /  ^ 

gn.  7,  16;  11,  21;  22,  12  etc. 

In  dem  leider  sebr  fragmentierten  Pariser  gnostiscbeu  Papyrus  (éd.  Maspero)  finde 
icb  blos  rev.  3: 

0y  ,uv  u.-)-  [.  ^  o^yf^.j  ^î^Mjy  ^  T^m^vfcr^ 

«boren  auf  deine  Boten,  bei  (?)  welcben  ist  ....  in  der  Hand .  .  .  .».  Mit  Ergiinzung  eines 
Bucbstaben  lèse  icb  a-^-^Cko:,.  Der  Gebraucb  dièses  Wortes  scbeint  nicbt  zufàllig,  sondern  auf 
jiidiscben  oder  eber  cbristlicben  Einfluss  zuruckzufubren. 

Man  muss  sicb  durcb  die  verbaltnissmassig  grosse  Zabi  der  bier  angefiibrten  Lebn- 
worter  nicbt  zu  allzuweit  reicbenden  Scbllissen  verleiten  lassen,  denn  der  Volksspracbe  ent- 
stammen  die  wenigsten,  es  muss  vielmebr  wiederbolt  werden,  dass  sie  fast  aile  durcb 
griecbiscbe  Vorlageu  bereingekommen  sind.  Hiemit  soU  freilicb  nicbt  geleuguet  werden,  dass 
bereits  die  Spracbe  der  Ptolemaerzeit  vom  Griecbiscben  sebr  viel  entlebnte,  woruber  icb  eiu 
andermal  eine  Zusammenstellung  zu  briugen  boffe. 


Notes  sur  différents  points  de  grammaire  et  d'histoire.  179 

NOTES 

SUR 

DIFFÉRENTS  POINTS  DE  GRAMMAIRE  ET  D'HISTOIRE. 

PAR 

G.   Maspero. 

N.  —  L'an  mil  huit  cent  quatre  vingt-six  et  le  neuf  juin,  correspondant  au  sept  de 
Ramadhâu  treize  cent  trois  de  l'Hégyre, 

En  présence  de  MM.  le  Général  Stephenson,  commandant  l'armée  anglaise  d'occu- 
pation, Gaknier  de  Heldewier,  Agent  et  Consul-Général  de  Belgique  en  Egypte,  le  Général 
Comte  Della-Sala  Pacha  et  Madame  Della-Sala,  Eugène  Grébaut,  Directeur  Général  des 
Fouilles  et  Antiquités  de  l'Egypte,  Dr.  Fouquet  de  la  Faculté  de  Médecine  de  Paris,  Insinger, 
Hervé  Bazil, 

Par  les  soins  de  MM.  Gaston  Maspero,  ancien  Directeur  des  Fouilles  et  Antiquités  de 
l'Egypte,  Emile  Brugsch-Bey,  Conservateur  et  Urbain  Bouriant,  conservateur-adjoint  du  Musée 
de  Boulaq,  il  a  été  procédé,  dans  la  salie  dite  Salle  copte,  au  dépouillement  des  deux  momies 
qui  portent  au  catalogue  imprimé  les  n"'  5227  et  5232  et  proviennent  de  la  cachette  de 
Déir-el-Bahari. 

La  momie  n°  5227,  extraite  la  première  de  sa  cage  en  verre,  est  celle  du  roi  Soquounrî 
Tiouâqen,  XVIF  dynastie  thébaine,  ainsi  qu'il  résulte  de  l'inscription,  tracée  sur  le  couvercle 
du  cercueil  à  l'encre  rouge,  puis  retouchée  à  la  pointe.  Deux  grands  linceuls  en  toile  grossière 
mal  attachés  la  revêtaient  des  pieds  à  la  tête,  puis  on  rencontra  quelques  pièces  de  linge 
négligemment  roulées  et  des  tampons  de  chiffons,  maintenus  par  des  bandelettes,  le  tout  gras 
au  toucher  et  pénétré  d'une  odeur  fétide.  Ces  premières  enveloppes  une  fois  levées,  il  nous 
resta  entre  les  mains  une  sorte  de  fuseau  d'étoffe,  long  d'environ  1,82  et  tellement  mince  qu'il 
semblait  impossible  qu'un  corps  humain  pût  y  trouver  place.  Les  deux  dernières  épaisseurs 
de  toile  étaient  collées  l'une  à  l'autre  par  les  parfums  et  adhéraient  étroitement  à  la  peau  : 
ou  les  fendit  au  couteau  et  le  corps  entier  parut  au  jour.  La  tête  était  renversée  en  arrière 
et  inclinée  fortement  sur  la  gauche,  de  longues  mèches  de  cheveux,  éparses  sur  le  front, 
cachaient  à  demi  une  large  plaie,  qui  traversait  la  tempe  droite  un  peu  au-dessus  de  l'ar- 
cade sourcilière.  Les  lèvres,  grand  ouvertes,  étaient  rétractées  de  manière  à  former  un  anneau 
presque  rond,  à  travers  lequel  sortaient  les  dents  de  devant  et  les  gencives;  la  langue  était 
prise  et  mordue  entre  les  dents.  Les  traits,  contractés  violemment,  portaient  encore  une  ex- 
pression d'angoisse  très  recounaissable.  Un  examen  minutieux  révéla  l'existence  de  deux 
autres  blessures.  L'une,  faite  par  une  massue  ou  par  une  hache  d'armes,  avait  entamé  la  joue 
gauche  et  brisée  la  mâchoire  inférieure  :  les  dents  de  côté  étaient  à  découvert.  L'autre, 
dissimulée  par  les  cheveux,  s'ouvre  au  sommet  de  la  tête,  un  peu  au-dessus  de  la  blessure 
du  front  :  un  coup  de  hache,  dirigé  de  haut  eu  bas,  avait  détaché  un  énorme  copeau  d'os, 
et  produit,  dans  la  boîte  du  crâne,  une  longue  fente,  par  laquelle  une  partie  du  cerveau  avait 
dû  s'écouler.  La  position  et  l'aspect  des  blessures  permettent  de  rétablir  d'une  manière  presque 
certaine  la  scène  finale  de  la  vie  du  roi.  Tiouâqen,  atteint  une  première  fois  à  la  mâchoire, 
tombe  étourdi;  les  ennemis  se  précipitent  sur  lui,  et  deux  coups,  portés  tandis  qu'il  est  à  terre. 


180  Notes 

l'un  de  hache  au  sommet  du  crâne,  l'autre  de  lance  ou  de  dague  au-dessus  de  l'œil,  l'achèvent 
presque  aussitôt.  Nous  savions  qu'il  avait  fait  la  guerre  aux  Pasteurs  :  nous  ne  savions  pas 
qu'il  fût  mort  sur  le  champ  de  bataille.  Les  Égyptiens  sortirent  vainqueurs  du  combat  qui 
s'engagea  autour  de  leur  chef,  puisqu'ils  réussirent  à  le  relever  et  à  l'emporter.  Le  corps, 
momifié  rapidement  sur  place,  fut  expédié  à  Thèbes,  où  il  reçut  la  sépulture.  Ces  détails  nous 
expliquent  et  l'aspect  saisissant  qu'il  présente  et  les  irrégularités  qu'on  remarque  dans  l'em- 
baumement. La  poitrine  et  les  côtes,  serrées  à  outrance  par  des  gens  pressés,  se  sont  brisées 
et  ne  forment  plus  qu'un  paquet  de  débris  noirâtres,  au  milieu  duquel  les  vertèbres  sont 
éparses.  Le  bassin  est  en  pièces,  les  bras  et  les  jambes  sont  désarticulés.  La  décomposition 
avait  dû  commencer  déjà  au  moment  où  les  embaumeurs  se  mirent  à  l'œuvre  :  une  large 
plaque  blanchâtre  entoure  la  plaie  du  front,  et  semble  n'être  qu'une  masse  de  cervelle  épandue 
et  mortifiée.  La  momie,  préparée  à  la  hâte,  n'a  pas  bien  résisté  aux  influences  destructrices 
du  dehors,  les  vers  eu  ont  percé  l'enveloppe,  et  des  larves  de  nécrophore  ont  laissé  leur  coque 
dans  les  tresses  de  cheveux.  Tiouâqen  avait  environ  quarante  ans  quand  il  succomba.  Il 
était  grand,  élancé^  d'une  vigueur  remarquable,  à  en  juger  par  ce  qui  reste  des  muscles  de 
l'épaule  et  du  thorax.  Il  avait  la  tête  petite  et  allongée  en  tonneau,  bien  garnie  de  cheveux 
noii-s,  minces,  ronds,  frisés  en  longues  mèches,  l'œil  était  large  et  enfoncé,  le  nez  droit  et  large 
à  la  racine,  les  pommettes  proéminentes,  la  mâchoire  forte,  la  bouche  moyenne,  un  peu  avancée, 
garnie  de  dents  saines  et  d'un  bel  émail.  L'oreille  a  disparu  et  l'on  voit  quelques  traces  à 
peine  de  barbe  et  de  moustache  :  Tiouâqen  s'était  rasé  le  matin  même  de  la  bataille.  Tout 
compte  fait,  il  devait  ressembler  singulièrement  aux  Barabras  d'aujourd'hui,  et  appartenir  à 
une  race  moins  mélangée  d'éléments  étrangers  que  celle  des  Ramsès. 

Le  cercueil  n°  5232  renfermait  la  momie  de  Séti  l",  troisième  roi  de  la  XIX^  dynastie 
et  père  de  Ramsès  II,  comme  en  fout  foi  les  procès-verbaux  de  l'an  VI  et  de  l'an  XVI  de 
Hrihor,  de  l'an  X  de  Pinotmou  F"",  enregistrés  sur  le  couvercle.  L'appareil  de  bandelettes  et 
de  linceuls  qui  l'enveloppait  était  disposé  de  la  même  façon  que  celui  que  nous  avons  découvert 
précédemment  sur  la  momie  de  Ramsès  IL  A  moitié  environ  de  l'épaisseur  totale,  une  inscription 
hiératique  en  deux  hgnes,  tracée  à  l'encre  noire,  nous  apprit  que  l'an  IX,  le  deuxième  mois  de 
«Pirit,  le  16,  fut  le  jour  où  on  rhabilla  le  roi  Menmârî  (Séti  l")  v.  s.  f.  »  Une  autre  inscription, 
tracée  sur  une  des  bandelettes,  ajoute  que  le  linge  employé  à  l'emmaillotement  avait  été 
fabriqué  par  le  premier  Prophète  d'Ammon,  Menkhopirrî,  en  l'an  VI,  ce  qui  nous  donne  la  date 
de  la  dernière  restauration  subie  par  la  momie.  Le  corps  présente  à  peu  près  le  même  aspect 
que  celui  de  Ramsès  II,  long,  décharné,  jaune-noir,  les  bras  croisés  sur  la  poitrine;  les  parties 
génitales  ont  été  détachées  à  l'aide  d'un  instrument  tranchant.  La  tête  était  couverte  d'un 
masque  épais  de  toile  fine,  noircie  par  le  goudron,  et  qu'on  dut  enlever  au  ciseau.  M.  Ale- 
xandre Barsanti,  chargé  de  cette  délicate  opération,  fit  sortir  de  cette  masse  informe  la 
plus  jolie  tête  de  momie  qu'on  ai  jamais  vue  au  Musée.  Les  sculpteurs  de  Thèbes  et  d'Abydos 
ne  flattaient  pas  Séti  F""  quand  ils  lui  donnaient  ce  profil  délicat,  doux  et  souriant,  que  les 
voyageurs  admirent  :  la  momie  a  conservé,  après  trente-deux  siècles,  la  même  expression 
qu'avait  le  vivant.  Ce  qui  frappe  tout  d'abord,  quand  on  la  compare  à  celle  de  Ramsès  II,  c'est 
la  ressemblance  étonnante  du  père  et  du  fils  :  nez,  bouche,  menton,  les  traits  sont  les  mêmes, 
mais  plus  fins,  plus  intelligents,  plus  humains  chez  le  père.  Séti  I"  est  comme  le  type  idéalisé 
de  Ramsès  II.  Il  dut  mourir  vieux;  les  sourcils  sont  blancs,  l'état  du  corps  accuse  la  soixan- 


SUE   DIFFÉRENTS    POINTS    DE    GRAMMAIRE    ET    D'HISTOIRE.  181 

taine  et  bieu  passée,  ce  qui  confirme  l'opinion  des  savants  qui  lui  attribuent  un  très  long 
règne.  Le  corps  est  sain,  vigoureux,  pourtant  les  doigts  noueux  portent  des  traces  évidentes 
d'arthritisme  :  les  deux  dents  qu'on  aperçoit  sous  la  pâte  qui  emplit  la  bouche  sont  blanches 
et  bien  entretenues. 

0.  —  Un  de  mes  correspondants  d'Egypte  vient  de  me  signaler  l'existence  de  feuillets, 
provenant  du  même  manuscrit  qui  nous  avait  déjà  fourni  les  fragments  d'une  version  de  la 
Bible,  en  dialecte  d'Akhmîm  et  des  nomes  septentrionaux  de  la  Haute-Egypte.  ^  Il  avait  essayé 
de  les  acheter,  mais  le  possesseur,  après  l'avoir  leurré  longtemps  de  vaines  promesses,  a  fini 
par  les  vendre  récemment  à  des  touristes  de  passage.  Heureusement,  il  avait  eu  le  temps 
d'eu  faire  exécuter,  par  un  prêtre  copte  de  Sohag,  une  copie  qu'il  m'a  envoyée.  La  copie  est 
très  grossière,  très  incomplète,  et  le  texte  qu'elle  fournit  est,  eu  certains  endroits,  presque  dés- 
espéré. Néanmoins,  je  crois  utile  de  la  publier.  L'attention  une  fois  attirée  sur  notre  manus- 
crit, le  propriétaire  actuel,  qui  peut-être  ne  connaît  pas  toute  la  valeur  de  l'acquisition  qu'il 
a  faite,  se  décidera  peut-être,  soit  à  le  donner  à  un  musée,  soit  à  le  confier  à  quelque  égyp- 
tologue,  qui  pourra  les  étudier  à  loisir  et  en  donner  une  édition  correcte. 

Les  feuillets  dont  j'ai  reçu  copie  sont  au  nombre  de  quarante-quatre,  et  sont  assez  bien 
conservés,  à  l'exception  de  trois  ou  quatre.  La  pagination  de  plusieurs  d'entre  eux  est  encore 
lisible  :  nous    avons  de  la  sorte  les  pages  porv-poe  (Abdias),  po^,  poH,  poe^,  pn,  pue.,  pnû, 

pnr^,  pnak.,  pne  (JonaS^   pqc-pqs  (Michée),    cna».,  cnc,  en  s,  enn,  ci\«^,  cq,  cqô-,  cqÊ,  cq^,  cqa,.    (Za- 

charie).  Les  textes  qu'ils  contiennent  appartiennent  tous  au  recueil  des  petits  prophètes.  Le 
catalogue  en  est  malheureusement  bientôt  dressé.  C'est  eu  les  classant  dans  l'ordre  habituel  : 

r  JoEL ch.  I,  14-20;  ch.  n,   1—19. 

2°  Abdias    .  .  .  v.   16—21. 

3°  JoNAs  .  .  .  .  ch.  I,  5—16;  ch.  H,  1—7;  ch.  HI,  3-8. 

4°  Michée   .  .  .  ch.  H,  3—8;  ch.  V,  8-11. 

5"  Nahum    .  .  .  ch.  HT,  11—14. 

6°  Habacuc  .  .  ch.  I,  4-7;  ch.  II,  2-5,  7-17. 

r  Zacharie  .  .  ch.  I,  1—4;  ch.  IV,  6—14;  ch.  V,  1—4;  ch.  VI,  1—15;  ch.  VII,  2—14. 

Voici  ce  que  j'ai  pu  déchiffrer  sur  la  copie  qui  m'a  été  envoyée  :  ce  qui  est  illisible 
ou  incompréhensible  est,  somme  toute,  assez  peu  de  chose. 

JOEL. 

Chapitre  I. 

14 gii  nKA.ç^  dw^OTTn  «i,.nHi  Jrt.n2cek.e1c   ncTn«.oirT£   TeTnek^<yô.n  ôwÛô.A  JAniak 

d..^pHi   ô^noce^eie. 

15.  2£.e  oireswï  ncï  OTPe>.ï  neï  e>.  c^ooirc  Av.n2c.ôwCie  ace  q[g^]Hn  è^goirti  n.(f\  c^ooire  A».n2cekeic  is.OT5* 
qiiôkC  ïiT^e  nOTJ"TewA.6wintopio>.  A.ûi!kA  çn  OTrTô^Aè^inwpiôk.^ 


1)  BouRiANT,  Les  Papyrus  d'Akhmîm  (Fragments  de  manuscrits  en   dialectes  bachmotirique  et  thébain)  dans 
les  Mémoires  de  la  Mission  Française,  t.  I,  p.  243 — 304,  et  dans  les  Mémoires  de  VInstitut  Egyptien,  t.  IL 

2)  Le  scribe  du  papyrus  avait  passé  une  partie  de  ce  membre  de  phrases  et  n'avait  écrit  que  que^e 
n.TÇ^c  noTTôw?V.ekin(opie>..  S'étant  aperçu  de  sa  méprise,  il  a  rétabli  le  texte  comme  il  suit  : 


182  Notes 

OTpeuje. 

17.  ewcRpiTCkHe  ncTi  nûô^cçc  o^iacn  nora^Avc  «v-ttcko  «kTi  neujcop  nopoT  ey.Tg^p§topoT  ate  An- 
C0T[ek]  toacne. 

18.  ivoTT  &.'yûjuj(î'ôkn  ns'i  nTÊncTrc  ôkTpiAve  nnceveiiy  ueçcT  es.6A.A  ute  j^vii  MSkji.vA\.A.Jte  §oon  t\e[T] 

19.  ii3c.&.eic   •^ïtek.tovy    e^ç^pHi    e^pe^R    sec    «^TceTC    otwav    nnpojT    .svnacevie   •   evov    fvyigekOe    poo^ 

tinUJKtt    THpOT    UTRÔkie. 

20.  A.Trtou}  dkÇ^pHJ    e^pdwR   ate  o>.  «A\.Avev.n'^Ave<T    ujooT'e   &.ot  otcctc   «^[cOTJajAV  iitiptoT  j,vn2cev[ie]. 

Chapitre  IL 

1.  [c]^t\.ni5e  itOTCek.A[nix^2]  o^rt  cioin  TCTUTô^ujeckCiu}  TeTïipekO-ro)  (?)  ivÊikA  gn  nre^T  eTOTive^Ê 
ceiiek,ujTek[pT]pe  nCi  OTvert.[niûc]   (j^v  nRev[ç]  os-C  &.qci  n<3"i  r^ooTr[e]  Av[n]2ce^eic. 

2.  2C.C  qo^Hrt  is.go[Trii]  na'i  OTroooiTG  krcrg  ç^i  o'&.c.kvg  otoootc  ttRA.oAe  ç^i  RpAvre  '  qttivntopo 
is.ûek.A  «.TgG  Avnno  ngopn  èw2C-n  nrOTiGH  n.o'i  otA«voc  eqô>.\y«k.OT  c^TevacpHOTG  Avne  OT&.ti  ^cone  eqeinc 
AVAVivq  24.111  ngô.pn  ôkOir  on  jA.tinee  tte»  av«  OTdk  «ekOwne  itTq^e  ujev  ^eitpAv.nGOTC  it^GnaccjM  natcoAv. 

3.  ôk  Tqçopôwceïc  îït^c  nOTCCTC  êcotcoav  A.OT  TqoevH  ïit^g  noTiyevç^  eqDcpo  enRivç^  cic  «t^g 
noTnè^pôka^-Gicoc    «rpT^c^H    ç^iTGg^i    ji\..K\.«kq    &.ot    nGTne^^oT    j.vAv.ev4   iiT^e   «^GnR«k[çJ   htgro    gavji   rgt- 

H.&.OT3C.GÏTe    H.Gq. 

4.  G  Tq^pdkCGÏc  CGitôkïiajT  A\.n  ....  «tog  nçGnïnnGTC. 

5.  CGjidkff'iq&.asLC   ht^g    Avnç^pdwTr    iiÇGtiçekpj.\.ek  ç^i2s.n   nacocG   hiitotigh   tiTge   Av.nçpi<T    nOTU}A.o 

IIRO^T    GqOTTÔkJrt.    tlO-J-pGÏOTTG    «kOT    IlTg^G    nOTrndkO'    A\.AV.IGIUJG    GqactOpG    GqCpj.vAeSk.0^  OkÊivA    HOTnoA.GAVOC. 

6.  AVMiGiuje  nA.gû>ujq  ^itgç^i  Avj.v.i\q  ew^o[v  go]  niA\.  ne^pT^G  jA.n2C-0TH  (?)  nOTS'ek.A.akÇT. 

7.  CGne>,ntoT  itT^G  iinpeqj*.igG  d>.OTr  CGnes,TakAo  iwg^pHi  d^acn  rtc&.ÊT6  it^c  iinpûJM.G  tiattopG  nore 
noTG  Hdwj*.evg^G  g^i  neq^OM.  cgiuvtvûjcç^  en  noTMes.A\.JAevg^e. 

8.  èkOT  nOT5*G  nOTTG  nôwCGCOTT  (?)  ôwÊik^A.  .svn[q]cev.n  "  CGne^Av^v^e  GT^OTPtyo-y  mmo^tt  ^n  nOTÇOTtA.OH 
«kOTT  CGnô>^Gï  çn  OTrc&.Te  ceTAVwacnG. 

9.  CGn&ÊcoR  A.g^pHi  go».  TnoA.ic  CGnevu}[e]  ev2cn  ncCkÛTG  CGne«.6ûJR  e^g^pHi  {vnHï  Ck.OT  cenewÊtoR 
«LgOTH  nntgoTPUjT  nTg^e  ngenpGqacioivG. 

10.  ôlOtt   qnA.CTCi>T    ncri    hrô^ç^  gnTeç^i    AV.M.evcj  ■  ev.OT   Tne    ne^nevine    npi    Mn   nooo^  na^pRCA^.   e^OT 

nCIOTT    CGndwTGAV    MTTOTdkGin    ivÊôwA   (?) 

11.  Ti2Cd.eic  nev^  Avnqg^pekTj*  M.nj\ro  d.SuJX  nTqceiAV  acG  ne^uîG  Tqn«vpGAv6o*V.H  Mnojev  CkOiv  nçÛH^c 
nnGqu}G3SLG  ceT&.2cpHT  2CG  OTiiakfj'  HG  ITÇ^OOTG  .»A.nDce».eïc  ekOT  OTnivff'  nG  GqoTivng^  e^fievA.  M.nu|&  «kOu* 
niAV  nGTn&.goiiG  nGq  n^iRô^noc. 


_ô,ÊoAgnOT 


qnè>.GnTgenoT5"Td>.A&.infopi&.,  comptant    sur   l'intelligence  de  son  lecteur  pour  rétablir   la  véritable 

leçon.  Au  verset  suivant,  même  erreur.  Le  scribe  n'avait  mis  que ii&.o^pGGne».6&.AgnnHï 

Mnemno-TTG,  et,  pour  comble  de  malechance,  le  copiste  moderne  a  reproduit  indistinctement  le  texte 
ancien.  Une  partie  de  la  lacune  est  facile  à  combler  au  moyen  d'un  membre  de  phrase  j«.nGTnj«.To«k.6&.A/// 
que  le  scribe  a  rétabli  au  bas  de  la  page,  mais  le  commencement  du  verset  manque  encore.  Je  l'ai  rétabli 
d'après  la  version  memphitique  et  les  versets  10 — 11  du  chapitre  V  de  Michée. 


SUR   DIFFÉRENTS   POINTS   DE    GRAMMAIRE   ET   D'HISTOIRE.  183 

12.  evOTT  Ti\o  tiacoTr  AVAve^c  n<ri  n-x.ts.e.ic  ncTimoiVTe  îscc  ^têtiihc  ^A.pi\ï  a.6a.A  ç^m.  neTiioHT  thow 
on  othkctia.  ami  OTpiAve  A\.tt.  otriie^nc. 

13.  T€Tiin(oç^  ivncTiiç^KT  &.OTP  neTit^&.iTC  en  ■  TernuTCTHne  &.n3c*.cic  ncTnnotPTe  ace  OTrndwHT 
i<ou"  nuia^n^THq  ne  cn&.iyc  nGqn&.c  [«kOir]  qp^mq  e^acn  nK[e^]Ki<k. 

14.  n.\M.  neTcevTrne  ace  qRT&.q  qpgrnq  qujtoatn  ç^inA-çoTT  A\.A\.&.q  uottcavott  owOt  OTr^^Trcie^  Avn 
OTWTne  eiwÊe>.A  Mnace^eic  nnnoirfTe]. 

15.  CôkAni^c  noTrcekAnn?[2]  ^n  cicdn  TeTnTfi6oTs*o  noTnHCTie».  TCTnTekUjc*.6iiH  noTj"vaj«.^[e]. 

16.  TGTnctoOTPg^  ôwgoTn  nOTrAevOC  TeTnTÛÊOTro  noTvei\[RAH]ci«k  TCTnccooirg^  e^^oirn  njto'XAev:  e^oir 
nu]Hpe  ^HM  eTacïRiûe  •  M&.peqci  <s,ÊdwA.  ntri  oirTi[ek.T]iyeAc[eT]  «wû&A.  ^n  ncjROiTton  evoir  o^rujeAeeT 
<\ftdi,A  qj\  ncj«.ôwnw|eÀeeT. 

17.  ^n  TAVHTe  nTRpnnic  Avn<yTrci&.CTHpion  ceni^piAve  nci  noirseiÊe  ncTujj^viye  AvnnOTs-Te  ô.ots' 
cen&acooc  ace  nace^cic  "^co  e^nnAewOc  ô.OTr  A^np-^-  nTRRAHponoAviiv  e>.ir[u}wu|]  htc  n^e«^noc  p2CA.cic 
tk^ss-iaoT  acnnoTratoivc  q\\  n^e^^noc  ace  A.q  To[n]  noirnOTrTe. 

18.  «kOT  Tiatevcic  evqRO»  ^e».  nqRdwÇ^  evq'^'co  ôwnqAôwOc. 

19.  e^ov  na£.ev.6ic  èwqoTrcDujÊe  eqacOTT  avm<s.c  A^nq?V.d>.oc  ace  ecTe  «w 


ABDIAS. 

16 nOTvnpn  noTô^eiiy  niM  ■  cen^wcoir  ceei  e^ç^pni  cep  T^e  nneT^oon  en. 

17.  noiracei  a».e  qnekgtone  ^n  nT&.Tr  nciton  <kOT5>  qnewgwne  eqOTr<\e^Êe  «.ott  cenôwRA.HponoMei 
niT'i  nH[ï  nï«k]R[<oÊ]  nneTôwTrpRA[H]p[on]oM.ei  jA.AVdkT. 

18.  «kOTT  nH[ï  nï*.Raj6]  qn^^pr^e  noT5"[R]o^T  •  es.OTr  nnï  nitoCHi^  nrg^e  noTru|&.ç^  rrchi  as.e  nHCdkTj» 
qne^pT^e  nois'&.peïoTre  es.OTr  cenA.ac.epe  ô^goirn  A.pe^ir  ceOT^WM  ma\.ô«.tp  reTAVReoire  ^œne  eTqi  noivRCwor 
^n  nnï  nHcevTj"  ace  nacekCic  nexô^quieace. 

19.  dwOT  neT  ^nce^pnc  cend.pR?V.HponoMeï  JAnTCwir  nHCA.T5«  èk.©!}»  neT  ^n  cef^nAA*.  nev?V.A.Of^ir\oc 
cepRA.HponoA\.ei  ei^p&.HeM.  nnR&.ïc  nTCA.AVô>.pidw  A\.n  Êen[ïôi.]Avein  Avn  r:dwA.ei.A.îv. 

20.  &.oir  Tcï  Tc  Te>.p;x!"  AvirAVô-ngtone  nniynpe  AvninTV.  ««.nRo^ç^  nn;)(^«kn*vni<ioc  uji^ç^pn'i  CkC^^pcnTA. 
dkOTS'  nnoirne  «wÊ&A.  niA.HJ«.  Uîe^ç^pm  «weç5>p*.^«^  a^ott  cenekpRA.HponoAv.eï  AvnRd^ie  nd>.^e6. 

21.  «wOu"  cenevei  ô^ç^pm  no'i  ^enptoAve  eis.Troiraccï  ^n  nTA,ir  ncic^n  «kacinfie^  M.nTà,.-y  ecdwir  ■  evoir 
TJ«.nTppo  n«w^(one  «knacA.eic. 


JONAS. 

Chapitre  I. 

5 nncReiTH  eT  gn   nacdwï   A.ç^pHi  fk.-»ivAevccev.   nTC   nacô.ï 

ecieci  &.pdi.ir  ia)n&.c  ive  e^qûoiR  &.ç^pHï  A.noir[cn]T  M.rv^e.dJi  A.qnR&.Te  d^qg^pg^pc. 

6.  «vOTT  A.qci  A.çoTrn  MM*.q  iiari  nneeqe  Av.nac*>ï   eqacoTr  ava\.&.c   neq    ace    erÊe   o   nT&.R  Rg^pg^pe 
Ttone  peniRev.Àei  evnRnoTVTe  2ceRôwek.c  dkqewTOTrae.d>.n  i\<Ti  nRnOTTC  TnTM.M.OT. 

7.  eik[oTr]  nek.acc  noive  nOTS'e  jw.neTç^iTOTrfa>q  ace  CkAvnine  Tn'^nA.Hpoc  Te^pn^v^e  ace  eTÊe  o  nç^wfe 

'XRakRiik  cacwn  a.iv^'rAhpoc  a.otj'  e^  ttrAhpoc  ei   e^acn  ïtondkC. 

Recueil,  VIII.  24 


184  Notes 

8.  n6.2CÊTr  iieq  2cc  o  Te  Tnie^nc  ô^ots-  n«wÊek.A.  (?)  Ttoii  dwKitd^Êcotv  ô^tot  (V)  «kOTr  e^ûe^A.  iiTd>.R  gn  eg^ 

9.  &.OTr  ndk2ceq  uctt  ace  dkn[6.H]  n^jiA.^eA.  Mn2£-ôkC[ic]  ô.oir  n2s.ô.eic  niiOT5>[Te]  nrnc  ^s>.ïu}M.U|e  ne[M] 
ô-ne^R  Tieï  eTôi.qTfs.A\.[ie)>.]  «►A.A.ekCCd^  ami  neT^oirtoOTr: 

10.  is.OTr  dwTp^i«oa>^€  utyi  tipcoMC  ^n  OTritô.[<ï']  n^ntotog^e  ndkaceir  n.eq  2£.e  eTÛe  o  ôwKp  neïeni 
*.-trjs\.j«.e  «cj'i  «ipcoMÊ  2c£  sies.qntoT  ^«k.  n^o  A^n2c*s.£ic  &.ûôkA.  sec  ôk.qTA.MeikT. 

11.  n&.2fi.eiv  iicq  ace  o  «k.TeTiiiidweeq  neR  2c[eRô>.d>.c  «^]A.ÎV.d>,ccôk  nts.'Kika'ç. '  «w6&.A 

Dce  [ek«^]&.A.e<ccôk  nd^CTOinc  K.T&.cii[dk.]2stce  H.0T5'[ndw(j']  n^j^evie. 

12.  négoce  ï<otiô>.e  [ive]Tr  ace  qiT  '  TeTtiTCRT  [ev.«^]ô.AôkCC&.  «wOtt  jA.ii[n]cce  nç^e^ie 

13.  [iv^oir]  ne^Treipe  nè>.TOOTOTr  nis'i  npajAve  d^RTevir  «.nRevç^  èwOir  A\.noir^RTekir :  ôwÊCwA.  ace  «^dkAokCca». 
n&cp^M.&.ie  JA.nuja.  ô^ssctooTr. 

14.  ô.OTr  «kirtouj  fSkûeikA.  &.§^pHÏ  ekiiacA.eic  evacoTS"  mmôwC  ace  MiipcytonT  e^pe^n  nac&eic  m.h  tj\a\.ot 
eTÊe  T\^T5(^H  AvniptojAG  Aviipe[!i  e>.ç^pHj  «.JacoiJi  nOTrcnô.q  n[as.i]R«kioiv  0.Û0.A.  ace  Tge  eTôwROTVd^ge 
T\acik.eie  «.Rô>.eeA..  ^ 

15.  ôwOTT  ôkiTTeRTq  &.[g^]pHi  ôk«^ivAevCC«k  a  «^ei>.?V.d.ccey.  a^e  (V) 

16.  e^OTT  npoiAve  iSkvp^ntocog^e  ^HTq  jA.nacek.eic  ^it  OTrti«w(j'  nçntùto^c  dwTiyo^T  iiOTr-&Trciô>.  >».nacev.cic 

Chapitre  IL 

1.  ôkOTT  dw  nacekCic  A.qOTrek«jCô.^iie  nOTr[u&.]a'  jirhtoc  &.q<0A».[K  ii]ïajii&.c  e>.oir  n&pc  ïûi[«.]ôwC  ïiçHTq 

JA.nRHTOC    •    ÇÔ.JA.T    !l^OOT5*C    AVïl    Ç6.MT[n.OTr]g^l. 

2.  ôkOir  èkqu|A.HA  n[<y]i   ïton&.c   ôk^pnj    ô^nacèkCic  Tiqnois'Te  eq  nçHTq  MnRHTOC. 

3.  eqacoTV  M.M&.C  ace  ôwïe».iy(y'd>.ii  ewÊek,A  ^n  TA.«^2V.ivyït  ôwg^pHÏ  es^nacivcsc  nac&.eic  ne^noi^Te  èwqccùTAie 
i\.peki  dvicoiy  e^fiô^À  ^it  ÇHTq  nô.A\.nTe  a-Otc  a.Rca)T.M.e  A.n[e>.]g^pèk.ir. 

4.  ô.RTeRT  ôkg^pHi  dkiivyiR  Avci^HT  «.e&.Aô.ccô.  ûwOTT  iiiep<oOTr  R(oTe  e^pâki  ■;  neR^rvtotoge  THpoT  M.a. 
iiCR^AVikie  èkirei  evg^pHi  &.acaji. 

5.  evnô.[R]    çoTS'T    iviacooc   ace   ey.Tr[o]iT    à^ênJK   avur^o   &.pek.   "^«.ôwOTtog^  d>,TOOT    «\cû>ut    dwnRpneïc 

tTOTÔkdkÊe. 

6.  isw  ^eMM.ô.ir  actoTC  neï  uje.  T&.'v\nr5(;ii  ev.  nnoTrii  nçevô.  rcotc  Cw  TA^.OTreAoc  rcotc  CwTûkdkne. 

7.  dkïûcOR    èkg^pHÏ    ûkROTtOUa 

Chapitre  III. 

3.  .  . nacô^eic  ecuô^p  oirço  ii^c>,avt  uçooîre  nM.&&§e. 

4.  ôwOTT  e^qocoiiiT  na'i  itoiid^c  &Û(or  ôwÇOTvn.  ô^thoAic  «.oirç^ooTe  njAd^Ck^e:  ivo^r  ivq[R]HpTCce  cqacou" 
AVMôkC  ace  cTi  Re  [ç^]dkM.T  nçooTre  neiieirH  [c]enôkTei\[ndk]c. 

5.  evOTT  RpojMe  iinineTTH  ewirn.eCTeirc  ôkUnoirTC  '  «wTRHpTCce  noTruHCTiew  ekiv'^'Ç^Koou'C  n^encï'dkOU*- 
iie  aciR  TiOTriiô^<T'  uja.  itotrotti: 

6.  Ô.OT  nujeace  ô>.qncoç^  lyôk  nppo  niimeTTH  dkOT  &.qT(on.c  a^êinJK  ç^iacM.  nq^ponoc  ek.qRôwdkq  RdkOHO^ 
nTqcToAn  ■  A.qcTôiôkAeq  ROTr(j'&.irRe  e^qç^AvecT  oiacii  OTrRpA\.e. 


1)  Le  texte  est  illisible  :  on  peut  y  lire  soit  u&?V.e>.  ecee &. soit  n.A.ÎV.Aa'c  ec  .  .  .  .  &.. 

2)  Leçon  douteuse. 


SUi:i   DIFFÉRENTS   POINTS   DE    GRAMMAIRE   ET   d'HISTOIRE.  185 

MM&c  ace  iiptoMe  mh  itTÛncire  M.n  ne.^[iKT]  M.n  i\ece<iv  [w-TiOTTne  e!^]?y.&.«».Te  OTr3k.e    [avrot   ^ennH]TO:r 
M.nu}&  &§^pHi  «knîic.«kCic  «wOTT  «k.qRTe<q  n.<s'i  noive 


M  I  C  H  E  E. 

Chapitre  IL 

3 acoTT   M.M.A.Tr  ace  cctc  ewtt&.R  •^n&.u}«k3s.iie  ek^cnnc«^*.T  &.atrt  t'^tj'Xh 

CTeTna^qi  atûJTnc  en  d^§^pHi  ç&.pe>.Tr  «kO^r  ^n  OTr^ere  [Tc]T««vMôkÇe  e[n  c]TCTn<j'a>.AR  evÊCkA  ace  ottc^ciu} 
jA.nonHpoit. 

4.  ^n  ç^ooire  eTJ*.MO  cena^aci  ei^acnTHiie  noTnekpôkûoA.K  «kOv  nOTTivciT  no^Ttoiye  (?)  dratoir 
MMôkC  ace  çn  OTT&.Aekinû>pi«w  «kCpTekAd^intopei  TMepic  nnekA.ekOC  d^vg^iTC  ^n  OT5'[tiOTj'ç^  d^oir  iteJMtt 
ne[T]  .  dkive  MAv<vq  «kTiycToq  (?)  e^oiv  neTiiRekie  «wTnHU}. 

5.  exÊc  neï  qn&,^û)nc  neR  eti  §n  TeRR^HCiô^  Avnaceveic  iio"!  neTCCop  kovrotç^  dwÊe^A  ^n  ot- 
nA.Hpoc. 

6.  M.nppijA.e  ^n  npAMCire  ■  oirak^c  MnpTOTrpiAve  «wacn  neï  «(Ti  neTnûeA.  qnA.-^RCCe^T  en  dwûdkA. 
nticTim«k(j'ne(r  neTacô^-r  MMe^c. 

7.  ace  nni  nÏJVRCoÊ  «wq-^noirRC  Mnnnow  A\.nacôkeic  «e  çett  -^-Mine  neq^ÊHTe  jah  nequjeace  ««knoTS* 
en  neM.eq  •  «wirMA^e  eTrcoTTTCkn. 

8.  iiwOT  itôk^ikOc  r-cm  nç&.pTi  «wTûiç^e  «^peTOT  eskirj«.nTac«kace  .... 

Chapitre  V. 

8 [^npHTe]  nOTrjA.ec  a^avotï  çti  ^ene^^e  nec^vT.  M^npHTe  CTe^pe  nacivpoir  ewÊd^A.  qTwpn 

reTMTej*  (?)  oirc  qinTOorq. 

9.  TR(J'iac  n&acice  «^acn  neTp«^?V.i6e  av.a\.&.r  «kOir  neRaciaceOTre  Twpoiv  cenekTeRen.Tr. 

10.  CkOir  cndkgûinc  gM.  nçoo-ye  eTAVJW.o  n&ace  nacCkCic  '^^ne^qoiTe  «wÊ&A.  nneRçrcop  gn  TRJA.HTe 
iB^TCRO  nneR^&pMJK. 

n.  CwOT  "xnôkTeRO  nnTio?V.ic  MURe^ç^  T«wqi  Avn  on  (?)  neRj«.«w  THpov  era^pacèkO^  •^nA.TCRO  nn€R- 
j«.nTpeqpnôi,ç^pe  ewÊe^A. 

NAHUM. 

Chapitre  III. 

11 gTKOT    e^poi  •  dkOT  nTO    xenevRWTe   nOTma^gre   ne   ôwÊdwA    ^n 

iteac&ace. 

12.  ncMSk  THpoT  eTA.pacôwvc  nxç^e  nç^cnÊOT  nRnTe  ct[c]  n§e  nce-^'^itooTe  e^irujdwRiM  cen&^eie 

«kÇ^pKï  &p6>q  MneTndwOTekMOiv. 

24* 


186  Notes 

13.  aceic  nc^ieiuie   ô^qe   ht^ê   RÇ^en^i*>Av.c   A.g^pHÏ   uçhtê  iiu-vA.h  nneHô^ç^  ^n  OTrcitOTen  m.j«.a.t 

14.  jA.OTrç^  ti£  noTrA\.ekir  cqce^Trç^TC  coç^e  d^pcxe  e^acn.  neM.d>.  eT&.p2cdkTrc  (?)  û<ûk 


HABACUC. 

Chapitre  I. 

4 (J'orne  Mn2s.iHA.ioe  gtêc  nei  ç\>en  ii.is.ei  à.û«kA.  cqo'&.ôijw.e. 

5.  no    iteTpRekT&.'^potïei    TCTn.'^'gTHTnc    TGTnpjA.ek5Ç^G   uçciiAV.A.i^e    tctutcko    ste    ot^wê    &it&K 
^n.«keïpc  j«.Md>.q  gn  ncTnçoove  ncï  eTiiek.niCTeTre  [ejn  ôwp&.q  ek^iyetw  oire  acoTC  èk.p<0TMe. 

6.  ace  eexe  ekiid^R  "^iteikTOiriie  n^^^evAa^dwioc  npeqAvi^e  n^e^noc  eTce».ç^e  ivoir  eTecitoOT  neTj*.dk^e 
ekrxL[n]  noTWcg^  j«.TiRewÇ^  d^pR^HponOMiô».  ii^enjA.dk!ig(one  euûjq  en  ne. 

7.  OT^nûj[to^e] 

Chapitre  II. 

2 JA.ôkC  neï  ace  c^ei  nOTÇ^op&.cic  R«>.A.(oe   dkivmr^ion   aceRek.d>.c   &.qdwi\a)T 

^HTOTT  a.a'i  neTcou}  A\.M.ôkTr. 

3.  ace  ^opôkCJC  eTôkCgoon  «n.TrOTrev.eiuj  &.Oîr  cnev.OTr6ung^  AÊeikA   &,Trgdwe i  tkùtJK 

ate  qn&.ei  &.qnTOOTre^  tavwcr. 

4.  e^qu}d>.nekp2cq   d>.6ik.À   T«».\ifu'5(;H    nA.coR    en  ng^pHi    ngHTq   it:^ir&.ioc   2».e  qndwOTWnç^  &.ÊdwA  ^n 

TIIICTIC. 

5.  nexacocen^HT  eqe  nRes.T&.c^ponnTHC  nujôkUjo  neqactoR  ôkTV.ôwTj'c  ô>.£id>.?V. 

7 jA.M.ô.q  e^OTT  cenô.3coirujTniç^i  ^  ncTi  ne[R]eni£iOTrA.oc  Rgtone  neir 

«wTTTCOpn. 

8.  ace  nTôwR  ««.Rg^pg^pe  g<v^  ne«^noc  &.i5"nen.ga)A.R  (?)  no'i  nA.A.oc  eTe^ivceene  erfie  ncnooq  nnpaiMC 
Ain  TM.nT^cq[Te  ja-urJô^^  nTnoX[ic]  w.n  nexOTTHO  [n^njTC. 

9.  dkOtr   neTacin(7'A.[n]c   nOTracincTAnc   eqçooir  (V)   &.cûi)Otç^  A*.TiqMH^e  (0   g^w^   nacice   A.TqnOTgA».i 
nTOOTOir  n^cnne^ikT. 

10.  evRiyô^acne    nOTrujd>.acne    eq[çA.]o-T    A\.nRHi    ô^Ractotope^    ô-ûe^A.    n^enA.ô.oc    en&.u|tooTr    ev.OT   dw 
TRi5fTj*3(;H  n&.£Le. 

11.  ace  oirn  tone  nA.ûJiy  ù^SmJX  ^n  oij'acô.ie  ôwOT  oirn  OTrçôkôkîVi  nô>.acôkir  en.fiô.A.  gn  oiv^e. 

12.  OTdkï  MneTRWT  nOTTnoAic  ^n  ^cncnooq  es.ois'  eqce^ÉiTe  noirnoîV.ic  ^n  ^enacintro^nc. 

13.  M.e^\  ^en   ivfidwA   en   ne  ^m.  nace^eic   nna^nTORpcTcop  •  «v-rtoacne   nCi    ^en?V.ôwOC    endwUjtoou'  gn 
nROJOT  ikOTT  g^eno^e«^noc  enôkUjtoOTr  ek.Trpnd.£ig^HT. 


TJA.        n^è».     A.        Tge 

1)  Ma  copie  donne  ici  la  suite  de  lettres  suivantes  icno  çton^quip  ges.e£oçe  dont  je  ne  sais  quelle 
leçon  je  dois  tirer.  Les  caractères  placés  dans  l'entreligne  sont  tracés  en  surcharge  des  caractères  au- 
dessus  desquels  je  les  ai  mis,  soit  qu'il  en  fût  ainsi  dans  le  manuscrit  original,  soit  que  le  copiste  moderne 
ait  voulu  corriger  de  la  sorte  une  erreur  de  transcription  qu'il  avait  faite. 

2)  C'est  la  lecture  de  ma  copie. 

3)  Le  scribe  qui  avait  passé  ne»,  et  mal  tracé  le  m  de  nic5>i,  a  écrit  au  haut  de  la  page  cen&.  et  ni. 

4)  La  copie  permet  aussi  de  lire  acoTro-ype. 


SUR   DIFFÉRENTS   POINTS   DE    GRAMMAIRE   ET   D'HISTOIRE.  187 

14.  ÎX.6  TiRa^ç^  qn«w7V.u|eï •  JvcoTtùn.  nce«>T  Avn3CA.€ic  htç^c  i\otj«.&.-t  cqrtA.ç<ij6c  n«-ei>.X&,cca>. 

15.  èkOTe^ï    ncTTCO    <vnncTÇ^iTOTû>q    lioT^Tekprpc    ngnoxo^e   &&dkA.   ^n   tierqueoTeti   akp^kT   «kOT 

16.  ek.RM.oç^(?)  nujcoc  (V)  e.Ê».A  &.nRees.T  cot  o[o]tk  (?)  ^m !M.Ma.K  ïtocot  itToritcM 

jM.n2CL&cic  dkqRûiTc  «k.pikR  A.TU}(oc  coiOTç^  ekgo-rn  ek3c.n  nueikT. 

17.  &Ê£kA.  2CC  TJA.nT^eqT  jA.nAjfies.noc  n&.g^ôi.ficR  &.OT  TTes.A.ôkin(opi&.  !tnTfi[neTe]  .... 

Chapitre  I. 

1.  ç^i   HMô-ç^gMOTn    n€Êd.T    &.o-r   on   TpjA.nc    cuve    ç^i    T&.pioc  nuiesc^e    j*.nasL&.eic    &.q^a)ne    uja. 
•jek^dkpiCkC  nujHpc  Hfeek.pA.^iewc  nujHpc  neik2>.!^aj  nnpo'^HTHC  cqscOT  M.M.à.e.. 

2.  2te  ïiOTRC  nate^cic  §ek  nc[TneiA.Te]  gn  oth&.o'  iiopx^H. 

3.  «kOTT  dsRôk3cooc  iiCT  ace  neï  neTqacoT  JA.JA.is.T  ikti    nateseic  nnA.ïiTORpà.Ta)p  ace  RTeTuc  ^&.p£kï 
nikatc  nate^cic  nnôsiiTORpei>.Ta>p  a.ot  '^n«kRTekï  «kpwTn£. 

4.  TCTH  j«.TipTçe 

Chapitre  IV. 

6 cqacoT  ja.ja.«sC   ncï   ace   nci    ut    nu}e3ce  j^nacd^eic  n&.ç^pii 

30poû&.6cA.   eqacoT   Â\.Meke   as-C   §^rt    OT[yA\.]cre».JA.    en    ottc    o^n    OTnôssjc    en    nn«s.MT'e    A.A.A.dw   ^n    nes^nnë! 
nû^ate  n2cek.eic  nndk.nTORpA.Taip. 

7.  nTR   niM.  nTôsR  nnekS"  nTôsU*    ncTJA.nM.TO   A.Êd>.A.    n^opofiôkficA.  A.coooe  (?)   dspek.q  ôsOt   •^■Hà>.cïne 
j*.nû>nc  nTRAHponojA.idk.  cTc;)(^A.pic  ^n  gtoi  Tc;)(;&.pic. 

8.  ôlOt  nu|cacc  j^nacivctc  dwqgoinc  u)dsp&.ï  eqotOT  jw.xek.c. 

9.  ace  nCiac  [nJ^opoÊe^ficA.  A.-vcJA.ncnTe  jA.n&.Hï   •   &.ot  neqa'iac  neTne^!x.A.Rq  a.fien.(\.  ô>.ot  Rnô.AVM.e 
ace  nac.ak.eic  nn&.nTORpàsTû>p  neïVTek.qTnne>.TT  u|di.p&.R. 

10.  ace    niM.    n6TA.q-\-    ujtoiy    neR    no^ençooTre    ^hj*.   aott   cen&.peu)c    ceno    e^ntone   nÊA.cnis'   ^n 
niTiac.  n5opofi«k.fieA.  nce^gq  nfieA  Av.nacôseic  ne  neï  CTCA-nT  d^acM.  nRôsÇ^  Tnpq. 

11.  ôkOT  ev.ïoTtûU}fie  eïacOT  j\.Md>.c  neq  ace  o  ne  -^^fiOT  nacà>.eiT  cnTC   ncTCCTnej*.  nTÀ-y^nie».  ç^i 

C&.nO'Êip    MM.&C. 

12.  ek.ïacno-yq    &.n  jA.nJA.&.ç^cek^ncno   eïacoT  ja.a\.ôsC  ncq  ace  o  ne  niRAiva^oc  eno  nfioT  nacA.ciT  ncT 
§^rt  TOOTOU"  MnjA.ekn-\-ce<A  cno  nnoTÊ  ncTOTûJTÊe  ô^ot  nc'^'ne  CsÇ^pHi  nngAoon  nnoTÊ. 

13.  nd>.ac6q  neï  ace  RCôsTne  en  ace  o  nei  ne  nivacei  ace  Av.j«.d>.n  naceveic. 

14.  ndsaceq    neï    ace    nicno    niynpe   ne   nTfioT"   naciTnoTTM.e   CTèsÇc   ô^pcTOT    Ànfid..    Avnacd«.eic 
MnRôsO   THpq. 

Chapitre  V. 

1.  èkOT  Ckiqï  ÏCT  ev^ç^pnï  &.ino  ô^ot  eic  OTCsCg^  eqçnA. 

2.  nô^aceq  neï  ace  e^Rno  nT&.R  evO  ne^acei  ace  evïno  e^Tevco^  eqonA  eqniv.p  acOTCUT  j«.AV.AOe  noici 

dwOT    JA.HT    M.A\.ek.Oe    nOTÛiCO. 


1)  On  pourrait  lire  également  qnA.*.ujcï  sur  la  copie  qui  m'a  été  transmise. 

2)  Ce  titre  est  dans  le  manuscrit. 


188  Notes 

3.  nik.3c.cq  ncï  ate  neï  ne  neei>.çoT  ctiiho-t  &.Ê&A.  dkacn  nço  JA.nRek,ç^  THp'4  èw6ak.A.  atc  peqatiOTC 
rtiM.  &.Ttt.dk2£.iR6ei>.  JAJA.A.T  çti  nei  ujcw  e^g^pHi  a^nMOT  «kOu*  otôwH  nifie  eic  pA.n«kg^  riitoi'ac.  &Tn&!2e.eiHÊ«k 
M-M-à^TF  ^n  nci  u|^  §.P"J  «>.njA.OT. 

4.  ôkOT  •^itikiiq  «wûdkA  nôk2ce  nace^feic  nnektiTORpè^Ttop  qècoR  «v^oth  ô^tthi  MnpcqotiOTC  ôwOt 
awQOTrii  &.nHÏ  A\,neTpA.KA.g^  ïi«ot2c  Kne^po^n  èkOcn  o-racitKTeiknc  qoTOç^  ^n  TjA.HTe  AvnqHï  èkÇqac.iicq 
M.n  neqRe^e  awOir  neqwne. 

5.  ôkOT»   «k^ei    «wÊâkA.   iva'i    ndkX:'r^cA.oc   ctujcsci  lig^pHï  iï^ht  nak.3teq  tiei  ace  qci  ïctr  «wg^pHï  Rtio 

«klXCÏ    ÊTtlHOT    d.(làj\. 

6.  ndk2s.e!  2C.C  o  ne  naces^eic  nô>.!X.eq  iiei  ace  n§^i  exitHOT  Cwûev^  e^OT  nei  ne  nOTDcinrifj'ôwHC  ^e^ 
ni\«wg^  THpq. 

7.  &.OTJ*  eic  OTO'ittCwp  tt.T&.i^T  exqi  M^ve^q  aoit  eic  OTCO^i^e  n.A.c^M.dwCT  ^n  TJA.HTe  j*.ng^i. 

8.  na>.aceq  ace  Tei  Te  T«>,noj«.ie>.  dkOTS"  ôwCTeRC  e^TM-HTe  ^n^i  ôkOis*  «kC*^  r6  Ancâtie  lÏTôk^r 
èk^OTn  d>,pa>c. 

9.  dkïcji  nnôkûeA.  dkg^pHi  evmo  ek.OT  eic  co^iJA.e  CJtTe  eTruHOT  &.ÊÔ.A.  neoTïi  OTnnô>.  qn.  tiOTTiio 
èkOT  tiTdkT  neOTrà  çejiTnç  jA.AV.okT  iiT^e  no^etiTitç^  lieno'v^  ek,TTCOMe  «kO^pHÏ  Ang^i  OTTe  ta^htc  ÀnR«kO 
ekOTT  OTTe  TJkVHTe  tiTne. 

10.  nekaceï  MnCki^x^eAoc  eTUjeace  ng^pHÏ  koht  ace  ek,  nei   nekaci  nio^i  dkTOti. 

11.  nekaceq  nei  ace  ekRtoT  tieq  kothï  on  nKdkO^  ivTÊakfiTA.ûJtt  «kOT  dkCÛTCùTq  e^OT  ceitekRekôkq 
ÀnMôk  eTJA,Av.o  ç^i  nqcdkÛTe. 

Chapitre  VI. 

1.  «kOT  dkiRTôkï  ekïqi  nnikÊeA  ôk^^pHi  Ckino  eikOT  eic  qTôkT  nçdkpAvck  eTtiKT  ekûdkA.  gn  Tj«.HTe  nTik,T 
cno  CkOT  nrOT-eiHe  oenTekT  iig«kA\.T  ne. 

2.  dkOT  n^&.pn  noekpjktek  neo-yn  oençTe  T^kpuj  no^iiTq  a.ot  nMdkÇcno  n^ôkpjA.&.  neoTn  ^ençre 
R«kM.e  n§HTq. 

3.  ôkOT  njk\.dk^gekJiA.T  n^eskp^Jk.  neOTn  ^en^Te  OTWÛg^  n^HTq  «kOT  nMôk^^TCkT  n^«kpM.Ok  ndkTn  gen- 
^Te  neoTeneoTen  n^HTq  neoTen   nnin. 

4.  ôkOT    «kiOTtoujÊe   eïacOT   ^JA.ôkq   AvnSkfiii'eîV.oc    CTUjeace   ng^pHï   n^HT    ace  niM.  ne  neï  nacdkeic. 

5.  ôkOT  ôk^OTtoiyÊe  neï  no"!  nek.x^T'eAoc  eTujeace  [ng^pHï]  n^HT  ace  neï  ne  nqTôkT  nTHOT  nTne 
eTiiHir  ek6ô.A.  ektooe  A.peTOT  jA.nÊfik  A\.nacekeic  AvnRivç^  THpq. 

6.  «k  n^«kpA\.dk  eTe  nçre  RdkMe  ngHTq  e^Tei  «kÊekA.  &.nRek.ç^  .«.n^ç^iT  '  «kfievA.  ncoiOT  neTe  neoren 
eoiren  ôkTei  «kÊCkA.  CknRdkÇ^  j«.npHC. 

7.  «wOT  neOTen  Av.nin  èkTei  dkÊdkA.  «kOT  nôkT'xngjHT  eikA\.«k^e  ikOT  fkJk\.o-rujT  nR«kÇ^n«kaccq  neT  ace 
6û)R  «kÊikA.  JA.nR«k.ç^  «kOT  evTÛûJR  «kfièkA.  nnRôkÇj- 

8.  «k^toui  ôkÊôkA.  equ}eace  neA\.ei  eqacov  j«.jkvd>.c  ace  eic  neTnnoT  «kèèkA  ekÇ^pni  AvnRèkÇ^  Jw.nM.ç^iT 
«kTRdk  nikcrco  j«.T«kn  [^n]  nRdkÇ^  AvnM^iT.^ 

9.  nujeace  j«.nacôkeic  ekqgwne  uj&p^kï  eqacOT  jA.AV.ekC. 

10.  !^e    aci    nnakT«ki3CJ«.«kA^toiciek    nTOOTOT    nnekp^x^ton    &.ot    nTOOTOT    on    nnec5(;pHCiAVOC    èkOT 

1)  Le  copiste  moderne  a  passé  ici  une  ligne  entière  qui  doit  se  rétablir  ainsi  :  [e^oT  noTcuÊg^  «k-rei] 
dkftdkA  ncûJOT. 

2)  Le  membre  de  phrase  fitoR  ikûek\  n'est  pas  très  lisible  sur  ma  copie. 

3)  Ce  dernier  membre  de  phrase  est  de  lecture  douteuse  sur  ma  copie  :  RCk  et  nek^cu  ne  sont  pas 
bien  nettement  écrits. 


SUR   DIFFÉRENTS   POINTS    DE    GRAMMAIRE   ET    d'HISTOIRE.  189 

UTOOTOTT  nneTekiTCOTrwiic  rêûjk  ek.goTr«t  §^11  ç\>ootc  eTMMo  is^nnï  nïa)ciA.c  nu}Hpc  iico^oniô>.c  ncTdwqei 
&.Ê&.\  ^n  Tfi«>.6T5«A.(on. 

11.  R2CI  noTrç^ÊT  M.ti  tiOTTiiOTÛ  RTA.JA.IO  n^cjiRAe^jA.  itïHCOTc   nu}Kpe  nïû>ceos.cH   TTiiôwO'  nOTTiciÊe. 

12  1V2C.OOC  iicq  2C£  neï  iiexq^tOTr  M.AV.evTr  atiKTi  naciwcic  Tin&.nTORpe>.TCop  ace  eic  OTpcoMe 
€T*kii«kToA.H  ne  nqpen  e^oiv  ^n  TA.2s.0Trcg^  (?)  ncqiKvnpi  eqRWT  MnHï  A\,nDc&.eic. 

13.  «kOTT  itTe^q  qiiek.!x.ï  lioTdwpeTH  qp«vp;x!'^'^  q[ç^]Av.eCT  o]i2cii  nq«^poiioc  tc  noTrïeiÊe  ^conc 
ccccoirncjw.  [j«.]jA.ekq  tc  OTru}ek3c.ne  ttç^ipHitiKOtt  gcinc  ^jt  to^^j^htc  ç^i  OTrcek.Ti. 

14.  nKA.ek.M.  a^e  qnek^tone  imeTiïôkpirnoMine  jwi  n£c;)(;pHciAv.oc  Avit  iieTi^ircoTrantc  dwTppnjA.eOTre 
dwOir  &.  ^eïi3CA.pic  MnujHpc  ncot^oiiniek.c  &.ot  oir'vyek.AMoc  qjA.  nnï  M.n^x.eKÇ.ic. 

15.  ôkOTT  neTOTTHOTJ"  JA.M&.T  cenek.ci  C£hûjt  ^m.  nnï 

Chapitre  VII. 

2.  .  .  .  jrt.jrt.A.c  tinoTicifie  ct  qn.  nnï  M.nos.is.e^ic  nTièk!iTORpe>.Tû>p  ô^ot  Avnpoi^HTHC  eqrscoir  AVJW.èkC 

3.  sîteiit  &.  HTÛÛOTS'O  ei  ôwiiiMiv  gn  TiMek.ç;^OTr  tieÊA.T  rô^tôw  rqe.  eTôwTs^eipc  jA.ncTô.-triidwir2cq  dwû&A. 
Hi^H  £ic  çôkÇ^  npôkunc. 

4.  dkOTT  nu|C2c.e  MnacCkeic  e^q^tonc  uj^^pe^i  cqcitOTr  a\.a\.«>.c. 

5.  ace  A.2C.IC  A^.^A^^oc  M.nRey.ç  d>.OTr  noirïeiÛG  crocott  Av.[Avevc]  neu*  2ce  dwUjôkTeTnnHCTCtrc  h 
TeTJincçne  §}i  ï\'\-o-v  h  ncô>.§jq  &.OTr  eic  ^êc   npô>.nne  a\.h  evTCTiipnHCTeij'C  neï  noTrttHCTies.. 

6.  CkOTT    A.Uje^TCTttOU'tûAl    TCTrtCOTT    rtTtOTriG    Cïl    eTOTTOlM.    e^OTT    ÊTCOTT. 


7.  neï  en  ne  nuieace  eTiSk  n2CA.eic  acooTre  ^n  toototv  nMnpo^KTHC  n^A.pn  A\.nOTvek.eiu}  c«hA.hj^ 
<j'«wp<î'  ôkOTS"  ecoTrdwdwîV.e  e^OTr  nccRcnoAic  ex  ^n  nCRWTe  Mn  nTopinn  Mn  Tnea^^inn  eTs^u'Apo': 

8.  ixujeace  j*.n2coweic  dwqgtùne  ujes.  5ek;x;&.pidkC  eq^coir  jkvjw.A.c. 

9.  ace  neï  neTq'atOTr  jA.JA.okTr  ni^i  naceikeic  nnôknTORpô>.T(op  ace  oir^en  MM.e  pRpine  Av^ve^q 
TeTneipe  noirneke  .w.h  oivMnTujôkn^THq  noire  noire  jA.n  nqee>.n. 

10.  dkOir  OT5'5([Hpd>.  jA.n  0'B*opc|>èknoc  M.n.  OTnpocHÀ-îTTOC  jA.n  OTOHR  eTeTnTjA.aciTOiv  na'di.nc  Tern- 
Tj*.j«.60U"e  e^TVRekRie».  g^ti  neTng^HT  noTre  noire  ev^Oîrn  evnqcôk.n. 

11.  «kOT  A\.nOTrûJ^e  '  ôw'yoTHO'ir  •  &.TRTô>,tr  &.nc>.çoT  être  nek.T^HT  &,ot  ek.TÇûjacT  nnoTjA.eeace 
ekTj«.ctoTJ«.e. 

12.  e^OTT  &.TPTeg^  o  ô^peTq  Av.nOTro^HT  ôkTjA.nûkÇTe  e^TMCWT^e  eneknojA.oc  Av.n  nujeace  CTA.qacdkis'Coir 
nCi  nacè^eic  nnô^nTORpô^Ttop  ç^n  nnn*.  ^n  tootott  nnnpo^HTHC  n^e^pn  "  ««.ott  es.trnôkff'  nop^^n  ^cone 
çïTn  naciveïc  nn&.nTORpivT(op. 

13.  «kOiv  cn&.^ajne  jA.npHTe  eTA.qjAOTrTe   d^o-o*  jAnoîrccoTJAe  «vpjvq  tcï  Tg^e 

eTHAAuao'evn  i^Êô^îV.  n&.acc  nacô^eic  nn«>.nTORp«kTtùp  TôkTJA.ca>T.M.e  &.pen,Tr. 

14.  AOTJ"  o  "^ndwaciTOTr  ôw£ia.A  «kn^e^^noc  Tnpoir  neï  exe    AvnoircOTrfonOTr   e^oir    nR&ç^  e 

Comme  tous  les  fragments  de  même  origine  qu'on  a  signalés  jusqu'à  présent,  nos  papyrus 
nouveaux  ne  me  paraissent  pas  pouvoir  remonter  plus  haut  que  le  V^  siècle  de  notre  ère. 
J'aurais  désiré  y  joindre  un  glossaire  contenant  tous  les  mots  nouveaux  qu'ils  renferment. 
Mais,  comme  je  l'ai  dit  au  début,  la  copie  que  je  possède  est  fort  mauvaise,  et  je  n'ai  pu 
partout  rétablir  le  texte  :  il  convient  donc  de  prendre  patience  jusqu'au  moment  où  le  pro- 
priétaire encore  inconnu  des  originaux  les  publiera  avec  plus  d'exactitude  que  je  n'ai  pu  le 


190  Notes 

faii'e.  Pour  la  même  raisou,  j'attendrai  encore,  avant  de  donner  le  travail  grammatical  auquel 
je  me  suis  livré  sur  les  fragments  du  même  genre  que  Bouriant  a  publiés  dans  les  Mémoires 
de  la  Mission  française  et  dans  ceux  de  l'Institut  égyptien,  et,  en  général,  sur  tous  les  textes 
conçus  dans  un  autre  dialecte  que  le  thébain  et  le  mempbitique.  Cette  étude  m'a  confirmé 
plus  que  jamais  dans  l'opinion  que  je  m'étais  formée  au  début  sur  le  dialecte  bashmourique, 
quand  j'affirmais  que  loin  d'être  un  patois  incorrect,  il  renfermait  des  éléments  plus  anciens 
que  les  deux  autres  dialectes  et  offrait  des  traces  plus  considérables  de  l'ancienne  vocali- 
sation égyptienne.  Je  me  bornerai  pour  le  moment  à  relever,  dans  les  fragments  en  dialecte 
d'Akhmîm,  quelques  points  qui  me  paraissent  mériter  une  certaine  attention. 

1°  Le  pronom  pluriel  de  la  deuxième  personne  est  écrit  thg,  Tnne,  à  la  tin  des  mots 
AptoTuc,  RTCTHne  et  dans  la  forme  absolue  iiTtoTnc.  Le  e  final  du  copte  a  succédé  souvent 
à  un  (3,  v\,  ainsi  ne  de  D  v\  :  nous  sommes  donc  ramenés  par  l'orthographe  d'Akhmîm, 
comme  par  l'orthographe  «^huots-  M.,  thuot,  T.  des  autres  dialectes,  à  une  prononciation  t^nou, 
c'est-à-dire  à  celle  que  M.  Golenischeff  a  signalée  sur  le  sarcophage  de  S^  Pétersbourg 
'^    \>,  V*^  ^®  '   '   '  ^^^  pronoms  n'est  donc  pas  une  marque  purement  idéographique 

du  pluriel,  mais  l'indice  d'un  pluriel  en  ou,  attaché  à  la  consonne  a^ws.  Il  y  a  grand'  chance 
pour  que  le  pluriel  des  pronoms  doive  se  rétablir  comme  il  suit,  parallèlement  au  duel  : 

I     I     l'   1     I     I  '  Il     ' 


A'^vAAAj  V\   TENOU,    -«^HrtOT,    -THIIOT,    -THne,    -TtlC    w-^^r^,     T^NI 

I         I         I         AAAAAA    _Z1  I    I 

SENOU  I             ,    SENI 

III  I        II     ' 

A/V^AA^  ^\         A/VAAAA 

OUNOU  V:>            ,    OUNI 

III  -JI       II 


^ 


Je  réserve  la  question  de  savoir  si  la  voyelle  intercalée  entre  les  deux  consonnes  était 
un  ou,  un  i  ou  un  e. 

2°  J'avais  toujours  pensé  que  le  c  qui  paraît  souvent  entre  une  racine  copte  et  le  pronom 
régime,  dans  les  formes  comme  eqciidi.<^j«.ec,  salvabit  eam,  nn«k.çû£q,  jugum,  était  la  survivance 
de  l'ancien  <2,^  qu'on  trouve  en  égyptien  dans  ^\  »   \.  Q  J  '  ^*  ^^^^  fallait 

admettre  pour  tous  les  mots  de  ce  type  l'existence  d'une  forme  absolue  :  nahme,  nouhme, 
NAHBE,  NouHBE,  cutrc  Ic  copte  ndwçû  T.,  noTçÂi.  T.,  et  l'antique  :  Nahmou,  nochmou,  nahbou, 
NOUHBou.  Le  dialecte  d'Akhmîm  nous  montre  l'existence  régulière  de  cette  forme  : 

coacrtc,  deficere,  cessare,  perdei-e  (Joël,  I,  17,  Habacuc,  11,  181,  toacn,  T.  oacne,  cum  suff. 

cevoTuc,  cognoscere,  scire  (Joël,  II,  14;  Zacharie,  IV,  13),  cooT-n,  T.,  cwo-rn,  M. 

OTtoTHG  ft.ûewA.,    libatio,  pofio   (Joël,   II,    14),   o-tojtk,  T.,   o-rtoTen  cÊoA.,   M. 

oTrtoujûc,  respondere  (Joël,  II,  19;  Zacharie,  IV,  11,  VI,  4,  b\  otwuîê,  T.  oTtoujfie,  c.  suff. 

oird.ô.ûe,  picrus  (Abdias,  17;  Jouas,  U,  b),  oTd^ekfi,  T.,  oTôkÊ,  M. 

Ttone,  surgere  (Jouas,  I,  6,  III,  6),  twk,  M.  B.,  tcooth,   t.  M.  B. 

oTôw^e  1^ Jouas,  I,  14),  oTto^c  (Zacharie,  VII,  11),  telle,  oTtovg,  ot».u},  oive^,  T.  M.  B. 

ctoTAv.e,  audire,  exaudire  (Jonas,  II,  3),  cûjtj*.,  T.  B.,  cwTeA\.,   M. 

^Tè^pTpe,  perturhatio,  tumultus  (^Habacuc,  III,  15),  ujxopTp,  T. 


1)  Miscellanea  dans  la  Zeitschrift,  1875,  p.  74 — 75,  §  4. 


SUR   DIFFÉRENTS   POINTS   DE   GRAMMAIRE    ET    d'HISTOIRE.  191 


ovcûTÛe,  effundere  (Zacharic,  IV,  12),  otctê,  oivcxq,  T, 

noTTMc,  diilcis,  suavis  (Zacliarie,  IV,   14),  kotav,  hottav,  T.  M. 

OTïeific,  sacerdos  (Zacharie,  VI,  11,  13),  othhû,  T.  B.,  otthê,  M.,  otccê,  B. 

Tous  ceux  de  ces  mots  dont  le  prototype  existe  eu  égyptien  y  ont  un  (2,  v\  final  : 

Nous  avons  donc  la  dégradation  suivante  :  Ouotenou,  otodtuc,  oirtoTH;  ouôshbou,  oTwujÊe,  oirtoiyfi; 

OUÂBOU,   oire.iyfie,    OTr&.A.fe;   OUÎBOU,   oirïeific   (ouîîbe),   othhê   (ouîîb);   tonou,   Ttotve,   tcoh,   etc.   Un 

nom  comme  />^\\  o  ¥>"    ^  ^  passé  par  trois  états  au  moins  de  prononciation  Païnotmou, 

Païnotme,  Païnotm  (Païnotem),  pour  le  second  élément. 

3°  Cette  règle  de  dégradation  appliquée  à  un  mot   comme  ^ot,   le  jour,  peut  nous 

montrer  de  quelle  façon  il  est  sorti  de  l'égyptien  v\o  correspondant.  Le  terme  o 

en  o  <^^^-ïi  <^^> 

s'écrit  souvent  <=»     avec  deux  (2  (2,   même  au  singulier  :  il  était  donc  assez  naturel  de 

S  (SI 
supposer  que,  le  <rz>  une  fois  tombé,   les  deux  (S  qui  subsistent  sont   ceux  qu'on  retrouve 

en  copte  dans  ^ooiv.  L'orthographe  ^ooTe  que  fournit  notre  dialecte  pour  le  singulier  (Jouas, 

III,  4)  nous  oblige  d'envisager  autrement  la  question.  On  ne  l'avait  trouvée  jusqu'à  présent 

que  dans  la  forme  bizarre  nooTc,  T.  çcn,  rj[jipat,  où  le  c  pouvait  être  simplement  la  marque 

du  pluriel.  La  forme  du  singulier  çootrc  nous  ramène  à   une  forme  plus  antique  *hoouou, 

en  (S  . 

c'est-à-dire  à  celle  que  pourrait  présenter  o,   une  fois  le   <=>  tombé,   si   an  suppose 

que  le  ^^.  du  en  initial,  est  devenu  là,  comme  souvent  ailleurs,  un  o  dans  la  langue 
moderne  :  le  troisième  ou  sera  devenu  g,  puis  aura  disparu.  La  suite  des  formes  serait  donc 
Harou,  Harouou,  Haouou  (cfr.  cn^\  ^o)?  Hoouou,  ^ooive,  ^oo^r  {(^cns-,  B.)  et  dans  les  com- 
posés çoT  (çoTMice,  T.,  natalitius  dies). 

4"  On  peut  pourtant  se  demander  si   çooire  et  çoou-  ne  seraient  pas  deux  doublets, 

en  (â 
dérivés  chacun  directement  de  ,  le  premier  de  la  façon  que  je  viens  de  dire,  le  second 

[J-j     (0 

de  façon  différente.  Le  mot  o,  Harouou,  Haroou,  devient  par  chute  de  <cz^  Haouou, 

Haoou.  Hors  a,  se  combinant  avec  ou,  peut  donner  o  en  égyptien.  La  découverte  du  dialecte 
d'Akhmîm  a  mis  ce  fait  en  pleine  lumière  :  là,  en  effet,  on  a  «.mo,  je  vis,  pour  «.mei.^,  eTMMo, 
pour  eTMJA.Èwiv,  cno,  deux,  pour  cna.T,  etc.  Haouou  traité  de  la  sorte  devient  nécessairement 
Hoou,  çooTT.  C'est  par  cette  même  loi  que  j'explique  l'existence  en  copte  de  la  forme  o,  w, 
esse.  Le  verbe  O^,  0'2,  prononcé  probablement  aou,  est  à  o.  S.,  ce  que  cnevu»,  snaou  est 
à  ciio,  SNO.  Les  formes  *.  et  e  du  même  mot  sont  trop  connues  pour  qu'il  soit  besoin  de  les 
expliquer.  Mais  je  dois  faire  remarquer  que  les  textes  des  pyramides  nous  donnent,  comme 
variante  fréquente  de  0^,  le  mot  00(1,  où  la  vocalisation  eu  ^  est  remplacée  par  la 
vocalisation  en  [][].  Ces  mêmes  textes,  en  employant  l'orthographe  capricieuse  0    q    pour 'j    E, 

semblent  prouver  qu'à  l'époque  où  ils  furent  écrits  [1        ,  il  est,  sonnait  de  même  que  (1    q  , 

viande.  Or,  le  mot  (1  q  a  une  orthographe  pleine  i]^  o  ,  conservée  par  tradition  en 
démotique  <y^^,  qui  nous  explique  cette  confusion  d'orthographe,  (l  v\^^^=^,  il  est,  se  pro- 
nonçait jadis  Aouv,  comme  0  p  ç  ,  chair,  et  si  plus  tard  (1  ^  n  est  devenu  eu  copte 
ewq,  iv6,  caro,  c'est  de  la  même  manière  que  4  ^  est  devenu  ô.q,  cq,  il  est.  Si  donc  l'ortho- 
graphe [1  û  répond  à  une  orthographe  pleine  \\  v\  ^<-=--,  on  peut  se  demander,  et  on  est 
en  droit  de  se  dire,  que  l'orthographe  (1  (1  (1  répond  à  une  orthographe  pleine  (]  \>  0  0   aoui. 

Recueil,  VIII.  25 


192 


NUMMULI. 


Aouï  serait  uu  doublet  de  aou,  comme  oi  est  un  doublet  de  o,  et  les  formes  'v\\  1]'^) 
seraient  des  variétés  dialectales,  comme  le  «.i  bashmourique  à  côté  du  oi,  o  thébain  et  mem- 
phitique  :  oi  répond  eu  effet  à  [1  U^l  [1  (1  Aouï  de  la  même  manière  que  o  répond  à  U  ^. 
5°  Le  passage  de  «.tt  en  o  se  retrouve,  bien  que  rare,  dans  quelques  mots  appartenant 
aux  dialectes  thébain  et  mempliitique  :  ainsi  dans  ^tid^T,  çnôwewT,  T.  çjio,  T.  n,  vas,  instru- 
mentum  quodvis,  c&.t  T.  M.  (en  composition  dans  cevivHpn,  T.  n,  vint  potator,  pcA.THpn,  M.), 
cw,  T.  M.,  bihere.  Si  on  compare  le  copte  à  la  langue  antique,  on  reconnaîtra  aisément  que 
beaucoup  des  mots  en  o,  to  tinal  qui  n'ont  plus  de  variante  en  -e^u-,  répondent  à  des  mots 
terminés  par  [1  (2,  ^\  ,  même  : 


(^ 


^(J' 


(?   X 


(S    X 


saoïi 


aqaou, 


<£    M^,  îaou,  eiâou, 


Cd^tr-,  co),  co,   c.   suf. 
[t]ô.ro,  m.   t.,  perdere. 
eiû),  T.   lû),  M.  asinus, 


pour  ne  citer  que  ceux  là.  Le  même  phénomène  se  produisait  dans  l'intérieur  des  mots,  car 
cûtoR,  M.  -ni,  milvus  répond  à  Jj  -^^^  haouJcou.  Si  d'autre  part,  on  songe  que  w,  o  copte 
a  été  traité  comme  ^,  (2,  de  l'ancienne  langue  et  passe  aisément  à  e,  cw,  ce,  acoi,  oce,  on 


peut  établir,  comme  il  suit,  l'histoire  d'une  partie  des  mots  en 

l'égyptien.  D'abord  le  son  diphthongue  aou,  ô.ir,  puis  o,  to,  enfin  c  : 
ctù,  ce.  Dans  d'autres  mots  (1  (â  tourne  vers  e.. 


e 


final  ou  médial  de 


A-\AAAA 
(^    AAAA/VA 


saou^  CA.T, 


NUMMULI. 

PAR 

M.    DE    ROCHEMONTEIX. 

§  L  —  Aegyptos  et  Danaos.  —  La  lutte  entre  Set  et  H'or  obsédait  la  pensée  des  Egyp- 
tiens; dans  tout  l'univers  ils  retrouvaient  les  frères  ennemis;  elle  symbolisait  en  particulier  pour 
eux  l'opposition  entre  la  région  du  Nord  et  la  région  du  Midi;  elle  leur  rappelait  aussi  les 
compétitions  entre  les  familles  qui  prirent  le  pouvoir;  elle  est  venue  se  greffer  sur  une  tradition 
très  vivace  à  l'époque  grecque,  dont  Hérodote  ^  et  Manéthon  ^  nous  ont  conservé  deux  versions, 
et  dans  laquelle  je  retrouve  un  écho  des  passions  qui  se  déchaînèrent  lorsque  la  famille  de 
Ramsès  \",  venue  probablement  du  Nord,  se  substitua  aux  héritiers  des  Pharaons  de  la 
XVIIP  dynastie;  ces  passions,  il  semble,  n'étaient  pas  encore  calmées  sous  la  XX^  dynastie. 
Dans  Hérodote,  c'est  Sesostris  le  Grand  qui  échappe  aux  embûches  de  son  frère.  D'après 
Manéthon,  Setos-Ramsès  à  son  refour  des  pays  du  Nord,  étouffe  une  conspiration  fomentée 
par  son  frère  Armais  et  l'exile;  Armais,  c'est  H'or-me-hib;  les  noms  de  Setos  et  d' Armais 
amènent  immédiatement  une  assimilation  avec  Set  révéré  surtout  au  Nord,  et  H'armachi,  grand 


1)  HisL,  II,   107.  Cfr.  Maspero,  Hist.  des  peuples  d'Orient,  4*  édit.,  p.  271. 

2)  Manéthon  dans  Joseph  C.  Appion,  liv.  I,  §  15. 


NUMMULI.  193 


dieu  au  Midi.  Manéthon  donue  un  renseignement  de  plus;  selon  lui,  Setos,  c'est  Aegyptos, 
Armaïs  est  Danaos.  Les  Grecs  de  la  Basse-Egypte  auxquels  était  contée  la  légende  reconnurent 
en  eux  ces  frères  qui  se  faisaient  la  guerre  dans  le  sein  maternel  ;  Aegyptos  et  Danaos  devinrent 
les  prototypes  de  Prsetos  et  Acrisios.  Danaos  lui-même  avait  régné  à  Argos  et  était  clief  de 
lignée  grecque,  et  comme  héros  solaire  (s'il  faut  en  croire  les  mythologues),  il  avait  passé 
par  le  midi.  Les  Grecs  prirent  donc  pour  leur  compte  le  mythe  égyptien. 

Des  deux  noms  cités  par  Manéthon,  nous  connaissons  la  signiti cation  du  premier, 
Aegyptos;  c'est  une  désignation  du  sanctuaire  de  Memphis,  la  métropole  du  Nord;  l'autre, 
Danaos  est-il  aussi  un  nom  topique?  Je  le  crois  pour  ma  part,  et  je  vois  là  une  des  appella- 
tions principales  de  l'Egypte  «le  pays  du  sycomore  rn  0  0  i  *;  trône  d'Horus.  L'hiatus 
ao  du  grec  appelle  en  égyptien  une  aspiration,  le  m  par  exemple  et  la  coloration  des  voyelles 
dans  Danaos  se  recompose  au  moyen  du  copte  noir^e  «sycomore».  D'autre  part,  les  gens 
de  Memphis  avaient  constamment  à  faire  une  distinction  entre  «le  sycomore»,  le  quartier 
.de  la  nécropole,  séjour  favori  d'Hathor,  d'une  part,  et  le  sanctuaire  de  Ptah  Ei-Kou-Ptah, 
d'autre  part;  enfin,  pour  eux  encore,  le  Midi,  c'étaient  les  nomes  voisins  A  f|||^  et  (]  ^,  avec 
la  métropole  j— ,     A®. 

Hérodote  '  a  fait  naître  Danaos  à  Chemnis  évidemment  comme  ancêtre  de  Persée  ;  or, 
le  dieu  Chmin  porte  le  titre  de  Pehreru  ou  Peh'resu  dans  lequel  M.  Maspero  a  déjà  reconnu 
l'assonance  du  nom  du  héros  grec;^  peut-être  les  interprètes  de  l'ancienne  histoire  retrouvaient- 
ils  un  souvenir  de  Danaos  dans  un  emblème  ordinairement  placé  derrière  le  dieu  ithyphallique, 
pi,  le  het  T  Ll  (het-nahiâ)  d'où  s'échappent  un  lotus  et  deux  sycomores.  Toutes  les  déductions, 
tous  les  jeux  de  mots,  étaient  permis  alors  comme  aujourd'hui  aux  commentateurs  de  mythes. 

Quant  à  la  raison  pour  laquelle  c'est  ici  Set  qui  est  le  vainqueur,  contrairement  à  tous 
les  usages,  elle  provient  de  la  dévotion  que  professait  pour  Set  la  famille  dont  les  membres 
ou  les  partisans  occupèrent  bien  longtemps  le  trône  d'Egypte  et  en  éliminèrent  pour  toujours 
le  parti  d'Armaïs. 

§  2.  —  Le  Pharaon  Osumanduas.  —  Letronne  a  consacré  au  tombeau  d'Osumanduas 
décrit  par  Diodore  (I,  47—49),  un  long  mémoire^  dans  lequel  il  étabht  : 

Que  ce  monument  a  été  identifié  à  tort  par  les  membres  de  la  commission  d'Egypte,^ 
par  Champollion,  ^  au  temple  aujourd'hui  appelé  Ramesseum,  lequel  ne  porte  que  les  car- 
touches de  Sesostris  le  grand; 

que  tout  en  rappelant  le  Ramesseum  et  le  Memnonium  de  Ramsès  III,  par  la  disposition 
générale  du  plan  et  par  la  décoration,  il  en  diffère  par  des  détails  scrupuleusement  discutés; 
que  les  mensurations  rapportées  par  l'auteur  grec  ne  sont  applicables  à  aucun  des  édifices 
de  Thèbes  actuellement  existants; 

qu'enfin  l'Osymandyeum  a  été  inventé  par  les  prêtres  égyptiens  jaloux  de  «frapper 
»  l'imagination  par  la  peinture  d'un  monument  qui  surpassait  tout  ce  que  les  Grecs  admiraient 
»  à  Thèbes  » . 


1)  Hist.,  II,  91. 

2)  Maspero,  Hist.  des  peuples  d'Orient,  p.  22. 

3)  Œuvres  choisies^  coll.  Fagnan,  tome  I,  p.  222  sqq. 

4)  Descr.  de  Thèbes  et  PI.  antiq.  II. 

5)  Lettre  XIV  dans  les  Lettres  écrites  d'Egypte  et  de  Nubie. 

25* 


194  NUMMULI. 

Toute  rargumentation  de  Letronne  repose  sur  cette  idée  que  le  narrateur  qui  a  fourni 
à  Diodore  la  matière  de  sa  description,  Hécatée  d'Abdcre,  s'il  est  le  coupable,  voyageait  une 
roulette  à  la  main,  et  ne  s'aventurait  à  parler  d'un  édifice  religieux,  qu'après  avoir  contrôlé 
ses  propres  mesures  chez  l'arcliiviste,  pénétré  au  fond  des  sanctuaires,  entendu  les  révélations 
du  pontife.  Il  faut  comprendre  autrement  les  touristes  de  cette  époque;  ils  ne  voyaient  pas 
mieux  les  temples  que  nous  autres  Européens  ne  voyons  aujourd'hui  les  mosquées  d'Egypte. 
Quand  des  savants,  des  souverains  pénètrent  dans  la  mosquée  de  Saiedna-1-Hosèn,  ou  dans 
l'université  d'El-Azbar,  au  Caire,  ni  le  Sheikb-ul-Islam,   ni  même  l'imam  particulier  ne  se 
dérangent  pour  leur  en  faire  les  honneurs  :  les  gens  de  service  seuls  se  mêlent  au  cortège  et 
luttent  de  bavardage  et  de  niaiserie  avec  les  effendis,  les  drogmans  et  les  cawas,  et  la  tournée 
s'achève  au  bruit  des  siffiottements  des  étudiants  et  des  fidèles.  La  morgue  des  anciens  collèges 
sacerdotaux  ne  le  cédait  en  rien  à  celle  du  clergé  actuel.   De  plus,  dans  la  vieille  Egypte, 
l'accès  des  sanctuaires  était  rigoureusement  interdit  aux  impurs.  Ceux-ci  pouvaient  circuler 
dans  le  téménos,  faire  leur  offrande  à  l'animal  sacré,  mais  ils  ne  pouvaient  dépasser  les  cours 
intérieures,  en  tout  au  plus  l'Usex.^  De  là,  l'interprète  qui,  pour  son  métier,  avait  surtout 
fréquenté  les  Grecs,  leur  décrivait  l'intérieur,  leur  expliquait  les  croyances  locales  par  des 
noms  empruntés  aux  divinités  de  l'Olympe,  répondait,  au  milieu  d'un  cénacle  de  sous-diacres 
et  de  servants,  à  toutes  leurs  questions,  avec  l'indifférence  gouailleuse  de  l'Egyptien  pour  les 
idées  qu'il  prête  à  celui  qui  le  paie,  et  finalement  recommandait  le  secret  aux  curieux  et  aux 
tenaces  comme  Hérodote.  Strabon  nous  donne  une  idée  de  la  classe  et  de  la  dignité  des 
prêtres  auxquels  on  avait  affaire  :  «  nous  trouvâmes  le  monstre  étendu  sur  la  rive,  les  prêtres 
»  s'approchèrent,  et  tandis  que  les  uns  lui  écartaient  les  mâchoires,  un  autre  lui  introduisit  dans 
»  la  gueule  le  gâteau,  puis  la  viande,  et  réussit  même  à  lui  ingurgiter  l'hydromel.  Après  quoi, 
»le  crocodile  s'élança  dans  le  lac  et  nagea  vers  la  rive  opposée;  mais  un  autre  étranger 
»  survint  muni  lui  aussi  de  son  offrande,  les  prêtres  la  lui  prirent  des  mains,  firent  le  tour 
»  du  lac  en  courant,  et,  ayant  rattrapé  le  crocodile,  lui  firent  avaler  de  même  les  friandises 
»  qui  lui  étaient  destinées.  »  ^ 

La  visite  du  géographe  aux  colosses  d'Amenophis  «en  compagnie  d'Elius  Gallus  et  de 
»  sa  nombreuse  cohorte  d'amis  et  de  soldats  »  (XVII,  46),  rappelle  les  parties  de  nos  modernes 
voyageurs.  En  somme,  les  premiers  amateurs  grecs  d'antiquités  égyptiennes  n'étaient  ni 
archéologues,  ni  architectes;  ils  n'avaient  ni  le  coup  d'œil,  ni  l'exactitude  de  l'homme  de 
métier;  leurs  descriptions  sont  généralement  vagues,  et  si  celle  du  tombeau  d'Osumanduas 
affecte  plus  de  précision,  elle  laisse  l'impression  d'une  composition  littéraire  à  effet,  où  s'entre- 
mêlent les  remarques  personnelles  et  les  quiproquos  du  premier  rédacteur,  les  explications  de 
ses  guides. 

Je  crois  donc  qu'il  faut  se  placer  à  un  tout  autre  point  de  vue  que  Letkonne  pour 
chercher  la  solution  de  ce  problème  dit  du  «tombeau  d'Osumanduas»  qui  a  captivé  les  éru- 
dits  les  plus  éminents.  Bien  qu'il  ait  perdu  un  peu  de  son  intérêt,  on  me  permettra,  par 
respect  pour  leur  mémoire,  d'en  reprendre  sommairement  l'examen.  Ci -contre,  p.  195,  je 
présente  tout  d'abord  le  plan  indiqué  par  Diodore  (cfr.  texte  et  trad.  dans  Letronne,  1.  1., 
p.  274  sqq.). 


I 


1)  Cfr.  Hérodote,  II,  148. 

2)  Strabon,  Géog.,  XVII,  38.  Tr.  Tardieu,  tome  III,  p.  443. 


NUMMULI. 


195 


ï^L^N  DU  tom:bh:^xj  D'OSUM:A.Mr)XJA.s 


D'APRES  DIODOEE. 


r 


PEINTS— TOUS-LES— ANIMAUX 


Eh 

o 
m 

I 

o 


r 


o 


PQ 

o      Images 

DE 
TOUS     LES     DIEUX 


MONTE SUR LE TOIT 

SALLE  DE 
JUPITER,  JUNON, 

ET 

OSUMANDUAS 

'pouvant  contenir 
vingt  lits 


~\ 


BIBLIOTHÈQUE 


1 

O 

> 
o 

I 


H- 
Images     B 

DE 
TOUS    LES    DIEUX 


Chambres 

DU 
TRÉSOR 


PROMENOIR 


Chambres 

POUR    LA 
PRÉPARATION 
DES    ALIMENTS 


SALLE  HYPOSTYLE 

Statues  de  plaideurs. 

Sculptures  représentant  les  30  juges. 

2'  PÉRISTYLE. 

Statues  colossales. 

Sculptîires  représentant  :  la  guerre  de  Bactriane; 
quatre  corps  d'armée^  —  l'assaut  d'une  forteresse; 
le  roi  et  son  lion;  le  défilé  des  prisonniers  privés 
de  leurs  parties  sexuelles  et  de  leurs  mains  ;  —  le 
cortège  triomphal  du  roi. 

AUTEL  HYPÈTRE. 

2^  PYLÔNE  EN  GRANIT 
1"  PÉRISTYLE. 

Statues  colossales. 

Sur  les  côtés,  piliers  avec 
statues 

en 
dosseret. 


1"  PYLÔNE  EN  GRANIT. 


196  NUMMULI. 

Je  ne  reviendrai  pas  sur  les  comparaisons  jadis  établies  entre  les  pylônes  et  les  péri- 
styles du  «tombeau  d'Osumanduas»,  et  les  parties  correspondantes  du  Ramesseum  :  le  lecteur 
voudra  bien  se  reporter  à  la  Description  générale  de  Thebes  et  aux  Lettres  de  Champollion 
déjà  citées.  Je  ferai  seulement  remarquer  avec  Letronne  que  les  identifications  proposées 
s'appliquent  aussi  bien  au  monument  de  Ramses  III  à  Medinet-Abou  (cfr.  Champollion,  Notices 
publiées,  tome  I,  p.  344 — 373,  708 — 740),  sauf  qu'on  n'y  a  point  vu  les  colosses  dont  les  débris 
peuvent  d'ailleurs  être  encore  enfouis  sous  les  décombres  du  premier  péristyle. 

Sur  la  seconde  moitié  des  deux  édifices,  on  a  dû  se  borner  à  des  conjectures;  les  sanc- 
tuaires du  Ramesseum  sont  ruinés.  Il  reste  à  examiner  les  salles  rendues  à  l'étude  par  les 
déblaiements  de  Mariette  à  Médinet-Abou.  A  cette  intention,  je  reproduis  ici  la  notice  rapide 
et  le  plan  que  j'en  fis,  lors  de  ma  première  visite,  en  1876. 

Salle  hypostyle  :  Une  partie  des  sculptures  du  registre  supérieur  est  détruite;  mais 
on  peut  se  faire  une  idée  suffisante  de  la  décoration  :  elle  comprenait  la  scène  bien  connue 
de  l'introduction  du  roi  devant  les  dieux  par  Tehot  et  Chonsu,  des  adorations  aux  divers  types 
de  la  triade  thébaine,  un  grand  tableau  des  objets  précieux  conservés  dans  le  trésor.  ^ 

Différentes  chambres  se  dégagent  dans  cette  salle.  Deux  portes  donnaient  accès  à  celles 
du  Sud.  La  première,  en  allant  vers  le  fond  du  temple,  conduit  au  trésor  composé  de  cinq 
pièces  et  suffisamment  décrit  par  Champollion  ^  et  Dûmichen.^ 

Chapelle  de  Chmin.  —  On  y  pénètre  par  la  seconde  porte.  Sur  la  paroi  Est,  le  roi 
coiffé  du  casque  avec  disque  solaire  présente  l'encensoir  et  fait  une  libation  devant  un  naos 
à  l'intérieur  duquel  est  une  barque  ornée  à  la  proue  et  à  la  poupe  de  têtes  humaines 
coiffées  du  cupuchon  et  surmontées  du  diadème  atef,  qui  figurent  Amon-Râ  '^''O'Qt;  au-dessus 

de  k  bavque,  on  lit  :  ^  (1^  |^^V(3E3  SÏ©-.-  ^-»"0"-'-  D™- 
mare  précédé  de  Thoth  portant  à  la  main  la  palme  des  panégyries  accomplit  la  même 
cérémonie  devant  un  naos  sous  lequel  Amon  assis  respire  le  parfum  d'une  gerbe  de  fleurs; 
derrière  le  dieu,  Khonsu  et  Ramsès.  —  Paroi  du  fond  :  Offrande  du  yj  à  Chmin. 

En  face  s'ouvrent  quatre  salles  que  je  désignerai  par  l'appellation  de  Chapelles  de 
Ptah-Sokar-Osiris,  et  I'Abattoir  : 

1°  Chapelle  d'Usurmâre.  —  Sur  la  paroi  Ouest,  les  fils  du  roi  font  des  offrandes 
à  leur  père  #  suivi  de  la  reine.  Une  scène  semblable  occupe  la  paroi  Est  :  les  princesses 
sont  devant  le  roi  casqué  et  tenant  le   [.  Le  fond  de  la  chambre  est  démoli. 

2°  Chapelle  de  Ptah  de  Medinet-Abou.  —  Le  tableau  de  la  porte  représente  le  roi 
casqué  offrant  ^  à  Ptah  de  Medinet-Abou,  le  corps  enveloppé  de  bandelettes  et  coiffé  du 
serre-tête.  —  Paroi  Est,  deux  tableaux  :  1°  Le  roi  offre  le  vin  à  Amon  et  à  une  déesse 
léontocéphale,  coiffée  de  l'atef ;  2°  il  oint  le  front  de  Ptah  de  Medinet-Abou  accompagné  de 
So/jt  Â\,  dans  un  naos.   —  Paroi  Ouest  :  1°  Offrande  ®  <=i  à  Amon  et  Mut;  2"  encens  à 

TT  w  n  A  o  OO  o 

Ptah    ^  M    y    "^""^^   emmaillotté,   les  deux   plumes  ma   g^^    sur  la  tête,  dans  un 


1)  Prisse  d'Avesnes,  L^art  égyptien,  planches  des  arts  industriels. 

2)  Notices  publiées,  p.  365  et  399. 

3)  Le  trésor  de  Rampsinit,  Hist.  Inschr.,  p.  I,  pi.  XXX— XXXIV. 


NUMMULI. 


197 


naos,  et  à  Hathor.  —  Paroi  du  fond  :  Offrande  du  ^  à  Ptah  dans  ses  bandelettes  et  à 
la  déesse (nom  et  emblèmes  effacés). 

3°  Chapelle  des  animaux  sacrés.  —  Sur  le  tableau  de  la  porte,  le  roi  reçoit  la  vie  d'un 
dieu  debout.  —  Paroi  Ouest  :  1°  Le  roi  casqué  offre  le  jj>  à  une  figure  dibis  juchée  sur 
un  socle;  2°  il  tend  l'encensoir  et  libe  devant  une  figure  de  chacal  (Ap-Watu  du  Sud)  accroupi 
sur  un  socle,  derrière  laquelle  la  déesse  Sentait,  à  tête  de  vache,  coiffée  des  deux  plumes 
ma  /Yy  se  tient  dans  l'attitude  de  la  protection.  —  Paroi  Est  :  1°  Le  roi  casqué  oint  un 
épervier  sur  un  support;  2"  coiffé  du  serre-tête,  il  offre  les  ®  q  à  un  chacal  (Ap-Watu  du 
Nord)  couché  sur  un  coffre,  au  milieu  d'un  naos;  la  déesse  qui  se  tient  derrière  l'animal  a 
la  tête  enveloppée  du  capuchon  et  surmontée  du  disque  entre  les  cornes  de  vache  ^>.  — 
Paroi  du  fond  :  Offrande  ®  o  à  Osiris  nef  heh,  heq  zota,  en  gaîne,  avec  les  emblèmes  de 
Sokar,  assis  dans  un  naos. 

4°  Chapelle  de  la  barque  de  Sokar.  —  On  y  pénètre  par  une  porte  à  deux  battants. 
—  Paroi  Est  :  V  Le  roi  encapuchonné  offre  le  \in  au  dieu  ibiocéphale  assis  dans  un  naos: 
2°  casqué,  il  présente  le  ^  à  Nofre-Tum  à  tête  humaine  (diadème  effacé),  également  dans 
un  naos.  —  Paroi  Ouest  :  Le  roi  casqué  est  dans  un  naos,  tendant  l'encensoir  et  libant 
devant  la  barque  de  Sokar.  —  Paroi  du  fond  :  Série  Ouest,  le  roi  CQ  offre  le  ^~.^  à  Ptah 
de  Medinet-Abou,  coiffé  du  serre-tête,  dans  un  naos;  série  Est,  il  offre à  Ptah  en 

o  OO  o 

gaîne,  ayant  le  diadème  ^i^ . 

Ainsi,  ces  quatre  chambres  orientées  vers  le  Nord  étaient,  on  le  voit,  sous  l'invocation 
de  divinités  funéraires  parmi  lesquelles  domine  le  type  du  dieu  de  Memphis,  Ptah,  dans  sa 
forme  souterraine,  avec  le  nom  local  de  «  Ptah  de  Medinet-Abou  »  :  la  première  était  plus 
spécialement  consacrée  à  Usur-mâ-Re,  Eamses  III,  le  roi  éponyme,  identifiable  dans  cette 
chapelle  à  Ptah-Sokar,  dont  il  prend  le  diadème  jAV§^;  la  deuxième  à  Ptah  de  Medinet-Abou; 
la  troisième  abritait  les  images  de  trois  des  animaux  dans  lesquels  s'incarnent  les  grands 
dieux  infernaux,  l'épervier,  l'ibis  et  le  chacal  et  celles  des  déesses  de  l'Ament,  Sentait  et  Hathor, 
sous  la  présidence  de  l'Osms  «maître  des  durées  indéfinies»;  la  quatrième  enfin  servait  de 
dépôt  au  h'onnu  ^^^^ryM^  de  Ptah-Sokar,  ^  le  dieu  qui  occupe  la  place  d'honneur  sur  la  paroi  du 
fond,  en  sa  forme  locale.  Ce  résumé  justifie  la  dénomination  que  j'ai,  pour  plus  de  commo- 
dité, donnée  au  groupe  de  ces  quatre  chapelles.  Les  grandes  fêtes  dont  ils  recelaient  les 
accessoires,  se  tenaient  au  début  de  l'année  agricole,  dans  le  temps  des  semailles,  comme 
celles  de  la  chapelle  de  Chmin,  en  face,  du  côté  Sud,  se  célébraient  pour  la  moisson. 

Abattoir.  —  C'est  là  qu'on  immolait  les  victimes  destinées  aux  sacrifices.  Il  comprend  : 
1°  une  cour  dont  le  côté  Ouest  est  bordé  par  une  petite  galerie  soutenue  par  un  piher  et 
couronnée  par  la  corniche  égyptienne;  2"  une  salle  où  l'on  pénètre  par  une  porte  située  à 
l'angle  Nord-Ouest  de  la  galerie. 

Cour.  —  Le  tableau  de  la  porte  montre  le  roi  casqué  entrant  dans  l'attitude  et  avec 
les  emblèmes  de  rigueur  pour  les  grandes  offrandes  :  W  il  amène,  dit  l'inscription,  des  bœufs 
destinés  au  sacrifice.  Dans  l'intérieur  de  la  cour,  le  roi  accomplit  la  cérémonie  du  feu  (en 
brûlant  l'encens)  et  de  l'eau,  et  fait  des  offrandes  de  toutes  natures  en  l'honneur  de  Chmin 
et  de  la  triade  thébaiue;  dans  chaque  série  se  reproduit  la  présentation  de  quatre  bœufs  du 


1)  Voir  Beugsch,  Revue  égypt.,  I,  p.  46. 


198  NUMMULI. 

rituel.  La  paroi  Nord  se  divise  en  quatre  registres  :  dans  celui  du  bas,  des  serviteurs  tenant 
la  plante  sacrée  T  à  la  main,  amènent  quatre  bœufs  très  gras  et  accolés  de  l'emblème  _^ 
qui  symbolise  les  idées  de  renaissance;  au  2^  registre,  on  a  figuré  l'abattage  et  le  dépeçage 
des  victimes,  auxquels  assiste  un  prêtre  élevant  l'encensoir  et  faisant  la  libation;  plus  haut, 
dans  le  3®,  les  servants  emportent  les  pièces  vers  la  salle  bypostyle;  enfin  le  4^  registre 
contient  des  actes  d'adoration,  l'oflFrande  des  quatre  bœufs  immolés  à  Harmacbi,  Tum  et 
Amon.  —  Le  pilier  de  la  galerie  est  décoré  de  tableaux  représentant  le  roi  embrassé,  du 
côté  Nord,  par  Amon  et  Chonsu,  du  côté  Sud,  par  Montu  et  Tum. 

Dépôt  annexe.  —  C'est  la  paroi  Sud  qui,  au  point  de  vue  de  la  décoration,  en  foime 
le  fond.  Amon  y  est  représenté,  enveloppé  de  bandelettes,  avec  les  attributs  d'Osiris,  recevant 
l'hommage  de  la  libation.  Sur  les  autres  murailles,  le  roi  répète  la  libation  en  présence  de 
la  triade  thébaiue  et  offre  entrautres  cinq  animaux  immolés.  Cette  chambre  servait  probable- 
ment à  conserver  les  ustensiles  nécessaires  aux  cérémonies  qui  s'accomplissaient  dans  l'abattoir. 
On  remarquera  (voir  le  plan)  que  la  cour  est  bien  étroite  pour  que  les  sacrificateurs  y  puissent 
à  l'aide  faire  leur  office;  dans  les  grandes  occasions,  on  devait  se  contenter  d'y  contrôler 
les  marques  des  animaux,  de  les  consacrer,  d'y  accomplir  certains  rites  sur  les  quartiers  de 
viandes  dépecés  au  dehors;  le  plus  souvent,  on  se  bornait  à  des  simulacres  et  comme  au  siècle 
dernier,  en  s'asseyant  à  une  table  modestement  servie,  on  réjouissait  sa  vue  des  victuailles 
figurées  sur  les  trumeaux  de  la  salle  à  manger,  de  même,  là,  les  dieux  pouvaient  s'imaginer 
à  la  moindre  sollicitation,  qu'ils  assistaient  aux  sacrifices  royaux  sculptés  sur  les  murailles 
devant  leurs  images. 

Chapelle  de  Chonsu  infernal.  —  A  côté  de  l'abattoir,  dans  l'angle  Nord  de  la  paroi 
Ouest  de  la  salle  hypostyle  s'ouvre  une  chambre  dont  il  ne  reste  que  les  fondations;  elle 
mène  au  réduit  réservé  au-dessous  de  l'escalier  conduisant  aux  terrasses  ;  deux  Niis  en  sortent, 
un  grand  lotus  à  la  main;  le  roi,  sur  le  tableau  de  la  porte,  oint  le  dieu  Chonsu  dans  ses 
bandelettes,  et,  à  l'intérieur,  il  est  représenté  entre  Mut  et  Chonsu  devant  Amon.  —  Il  est 
probable  que  ces  deux  salles  placées  du  côté  du  temple  qui  appartient,  comme  on  le  verra 
plus  bas,  au  dieu  Chonsu,  se  rattachent,  sous  le  rapport  des  cérémonies  et  des  idées,  au  groupe 
désigné  sous  le  nom  de  chapelles  de  Ptah-Sokar,  on  y  révérait  le  3*^  personnage  de  la  triade 
dans  son  rôle  infernal.  Au  point  de  vue  mystique,  tout  cet  ensemble  correspond  à  la  région 
du  ciel  nocturne  dans  laquelle  le  dieu  prépare  sa  réapparition  à  l'horizon  oriental,  comme  la 
graine  pousse  hors  du  sol  qui  la  recouvre  une  verdure  nouvelle. 

De  la  grande  salle  hypostyle  on  monte  par  quelques  marches  à  une  seconde  salle  sou- 
tenue par  huit  colonnes,  maintenant  arasée  à  quelques  centimètres  du  sol,  et  qui,  par  sa 
situation  dans  le  plan  de  l'édifice,  me  paraît  correspondre  à  |^|<=â=,e=^  la  salle  des 
offrandes  d'Edfou  et  de  Denderah. 

Dans  l'angle  Ouest  de  la  paroi  Nord  une  porte  conduit  à  une  sorte  de  passage  dans 
lequel  le  roi  assis  reçoit  l'hommage  de  YAn-mut-ef;  derrière  lui  sont  six  personnages,  «tous 
les  Horus  qui  sont  dans  le  ciel».  —  Ce  passage  donne  accès,  du  côté  Nord,  à  I'escalier 
des  terrasses;  du  côté  Ouest,  à  un  service  composé,  exactement  comme  l'abattoir,  d'une  cour 
avec  galerie  et  d'une  annexe,  et  réservé,  je  crois,  pour  la  Fête  du  nouvel  an  : 

Cour.  Pai-oi  Sud  :  quatre  tableaux  dans  chacun  desquels  le  roi  fait  une  offrande  à  une 
divinité  criocéphale  assise,  savoir  : 


a 


^-ucst 


-k 

^ 


A 

lAfposùfU-.  _  a,,h,c,d,,  e-  'Jhésor . 

B 

Sath     tUs  Chaudes 

C 

ViidiuZt    central 

B 

Granjy Sartre** ft t'rc  ^'Ânufn--' 

E,t/c,vCrypiss    d'Ain^rt^  .                  1 

f 

Ca  .  sneii    ^i.n4/c>cah*'n.     cle 

'"TUTiA^ny.  —  T>cy3<'L  Ui^  ItL-  />af^. 

^le.  ds-   I^nj&S  ^a/iMTve 

3 

a,..cu2loL 

L 

a    <L..  PtaJL  &.^ 

V 

lA  4e-  tOsotiS  infi.zjïa£. 

CXrLJenJZ^t.:^.  ss-ct^s  ■ 

J 

HcfiâL  ik<.n^n,ruc-   (utiruaa 

Uc-    SokiW, 

C   I      CÂ^.  Ofi-rieJCe 

fît..       CÂ..6i'us  Ctrtt/ocalion.  <ie.   (Jitnuu 


NUMMULI.  199 


1.  Coiffé  du  klaft,      '      il  offre  les  pains  à     "^ûfl'IJ 

2.  -      -serre-tête, le       g     -    ^|y| 

3.  _      -casque, ®     -    ^  ^,  Z  lm|j 


4.     — 


klaft,       g  -  ^^i||m 


Dans  la  série  Nord,  l'offrande  des  pains  se  fait  aux  divers  Horus  également  assis.  Au 
registre  supérieur  sont  figurés  les  cynocéphales  et  autres  génies  en  adoration  et  la  barque 
de  Chmin,  —  La  paroi  Ouest  montre  le  roi  agenouillé  devant  Harmachi  ;  une  longue  inscription 
mutilée  est  gravée  devant  lui.  —  Sur  Yarchitrave  qui  supporte  la  corniche  de  la  galerie,  la 
barque  de  Tum  navigue  vers  le  Sud;  les  divinités  qui  la  montent  s'inclinent  pour  recevoir 
l'hommage  du  roi  agenouillé,  suivi  des  cynocéphales.  —  Enfin  sur  le  pilier,  le  roi  est  embrassé 
d'un  côté  par  Amou  et  Tum,  de  l'autre  par  Amon  et  Harmachi. 

Toute  la  décoration  de  la  cour  converge  vers  la  porte  située  dans  l'angle  N.-O.  de  la 
galerie,  au-dessus  de  laquelle  on  lit  :  q  g  -4-  0  è/  V  J[         •  ^^^^'  ^®  taUeau,  adoration 

à  Harmachi.  —  C'est  vers  la  pai^oi  Sud  de  l'annexe  que  sont  dirigées  les  représentations  ;  elle 
est  occupée  par  Chmin  recevant  l'offrande  du  vin.  Des  libations  à  divers  dieux,  Harmachi, 
Tum,  Amon,  décorent  les  autres  parois;  mais  Harmachi  et  Tum  sont  plus  souvent  figurés. 
Sur  la  paroi  Nord,  le  ma  est  présenté  à  Tum;  au-dessus  de  la  porte,  deux  scènes  montrent 
l'une,  le  roi  reçu  par  Tum,  l'autre,  le  roi  reçu  par  Harmachi. 

De  la  deuxième  salle  à  colonnes,  on  monte  à  une  troisième  qui  corresiiond  au    '■^'^ 
«VESTIBULE,  salle  du  milieu »i  des  autres  temples.  La  paroi  Nord  est  percée  de  deux  portes  : 
la  plus  orientale  conduit  à  deux  cellules  dont  il  est  difficile  de  préciser  l'affectation  ;  dans  la 
seconde,  sur  la  paroi  Nord,  deux  personnages  figurant  le  dédoublement  de  la  personne  royale 
maintiennent  l'hiéroglyphe  gigantesque  de  l'Est. 

Par  l'autre  porte,  on  pénètre  dans  une  série  de  chambres  :  —  Dans  la  première,  ou  voit 
le  roi  présenté  à  Amon  par  Mut  et  Montu.  —  Sur  les  montants  de  la  porte  de  la  salle 
suivante,  le  roi  est  représenté  pénétrant,  comme  dans  le  groupe  précédemment  décrit  «daus 
la  chambre  deux  fois  pure»;  sur  le  ^ahleau,  il  adore  Amon;  contre  chacune  des  parois  Sud 
et  Nord  de  cette  chambre  sont  disposées  cinq  niches  dont  une,  celle  de  l'angle  Nord -Ouest, 
est  sans  fond  et  sert  de  porte  à  la  S*'  salle.  Il  reste  donc  neuf  niches  destinées  à  recevoir 
les  images  des  divinités  composant  vraisemblablement  la  part  des  parèdres  principaux;  la 
paroi  du  fond  est  décorée  par  deux  libations  symétriques  à  Amon-Sonter  criocéphale  avec 
le  disque  solaire  en  diadème.  —  Salle  3®  :  La  muraille  du  fond  est  détruite.  Paroi  Ouest  :  le 
roi  agenouillé  et  suivi  de  déesses  protectrices  présente  l'anagramme  de  son  nom  à  Harmachi 
et  Su.  Paroi  Est  :  il  reçoit  l'emblème  des  panégyries  d'Amon,  Mut  et  Chonsu. 

La  3^  salle  hypostyle  ou  vestibule  sert  de  dégagement  au  triple  sanctuaire  dont  les  portes 
s'ouvrent  dans  la  paroi  du  fond.  Le  sanctuaire  du  Nord  contenait  la  barque  de  Chonsu,  et  à 


1)  Ce  nom  désigne  les  passages,  les  salles  intermédiaires  entre  deux  parties  différentes  du  temple. 
—  Il  ne  reste  rien  de  la  décoration  de  cette  salle,  ni  de  la  précédente.  Il  y  a  tout  lieu  d'admettre  qu'elle 
était  composée  d'après  les  mêmes  principes  que  les  salles  correspondantes  du  Ramesseum  (cfr.  Lepsius, 
Denkm.,  vol.  VI,  pi.  170 — 171,  Champollion,  1.  1.,  I,  p.  594  et  sqq.).  Le  vestibule  correspond  à  la  salle  qu'on 
a  identifiée  à  la  Bibliothèque  d'Osumanduas  par  une  erreur  analogue  à  celle  du  guide  égypto-grec  de 
l'auteur  de  la  description  du  tombeau  (v.  ci-dessous,  p.  200,  note  2). 

Recueil,  VIII.  26 


200  NUMMULI. 

en  juger  par  les  autres  temples,  celui  de  la  droite  du  temple,  était  consacré  à  Mut.  Dans  le 
SANCTUAIRE  CENTRAL,  quatrc  pilicrs  décorés  de  cynocéphales,  en  adoration,  supportaient  quelque 
emblème  consacré  à  Amon-Ra,  peut-être  la  barque  du  grand  dieu.  Suivant  l'usage  et  d'après 
un  plan  moins  heureux  (pie  le  plan  élaboré  par  les  constructeurs  d'Edfou  et  de  Denderah, 
le  sanctuaire  central  se  continue  et  se  subdivise  en  une  série  de  salles  qui  se  disposent  au 
fond  du  temple,  et  que  je  comparerai  aux  chambres  «mystérieuses»  et  aux  cryptes  des 
temples  ptolémaïques.  La  première  forme  un  couloir  transversal  dans  lequel  les  hiéroglyphes 
sont  sculptés  en  relief,  et  qui,  du  côté  Nord,  aboutit  à  deux  petites  pièces  en  enfilade  : 

Chambre  P"^.  —  Paroi  Est  :  1°  offrandes  à  Amon  Â  dans  un  naos;  2°  libation  à  ^ 
Amon  ^- — D  ^  suivi  de  la  déesse  Amon-t  faisant  le  sa  du  dieu;  les  divinités  sont  dans  un 
naos.  —  Paroi  Ouest  :  V  adoration  à  une  divinité  criocéphale,  avec  le  disque  solaire  en 
diadème,  assise  dans  un  naos,  le  bras  levé  vers  le  ne/e/.  (pose  de  Chmin);  2°  offrandes 
diverses  et  libation  au  type  de  Chmin. 

Chambre  2^  —  Paroi  Est  :  encens  et  libation  à  un  dieu  criocéphale,  portant  le  diadème 
atef;  c'est  Amon-Harma/i ;  il  est  suivi  de  Baste  léoutocéphale.  Paroi  Ouest  :  même  scène; 
le  dieu  est  Amon-Ra. 

Les  représentations  nous  montrent  de  quelle  nature  étaient  les  principales  images,^  naos, 
etc.  etc.,  contenus  dans  ces  chambres,  comme  dans  les  cryptes  de  Denderah;  en  même  temps, 
elles  font  comprendre  le  point  de  vue  particulier  sous  lequel  Amon,  le  dieu  de  Thèbes,  y 
était  invoqué;  c'est-à-dire,  comme  la  personnification  de  l'ardeur  génésiaque,  des  énergies 
de  la  vie,  des  forces  qui  maintiennent  l'ordre  cosmogonique  et  empêchent  la  désorganisation. 
N'oublions  pas  que  nous  sommes  ici  dans  la  partie  gauche  du  temple,  celle  qui  correspond 
à  la  région  du  ciel  où  est  l'horizon  oriental,  où  réapparaît  le  soleil. 

Derrière  le  couloir  est  un  autre  couloir  parallèle  avec  lequel  il  communique  par  une 
petite  baie  pratiquée  dans  le  soubassement  à  l'angle  Nord-Ouest  ;  les  décombres  ne  permettent 
pas  de  constater  s'il  existait  d'autre  entrée.  Une  longue  chambre  confine  à  ce  second  couloir, 
du  côté  Nord,  et  est  décorée  d'adorations  à  la  triade  thébaine  laquelle  résume  en  somme 
toutes  les  puissances  invoquées  en  détail  dans  le  reste  du  temple.  —  Les  adorations  du  cou- 
loir s'éloignent  de  cette  chambre. 

Toute  l'aile  occidentale  du  temple  est  détruite  ou  enfouie  sous  les  décombres. 

Des  débris  de  statues  gisent  encore  dans  les  cours  et  les  salles  hypostyles. 

Le  lecteur  a  pu  juger  par  cette  notice  de  la  mesure  dans  laquelle  l'Osumaudueum  est 
comparable  à  Medinet-Abou.  En  rapprochant  le  plan  qui  y  est  joint  de  celui  de  Diodore,  il 
accordera  néanmoins  que  la  disposition  générale  du  temple  de  Ramses  III  a  pu  inspirer  l'au- 
teur premier  de  la  description,"^  surtout  si  celui-ci  n'a  vu,  comme  je  le  crois,  cette  partie  du 
monument  que  de  la  porte  qui  conduit  du  2°  péristyle  à  la  grande  salle. 


1)  M.  A.  Rhoné  me  fournit  la  note  suivante  écrite,  en  1865,  à  Medinet-Abou,  sous  la  dictée  de 
Mariette  :  «  Dans  la  chambre  de  l'angle  droit  (en  regardant  le  fond  du  temple)  on  trouva  un  nombre  con- 
sidérable de  statuettes  en  bois  dont  les  pieds  avaient  été  détruits.  Plusieurs  étaient  d'une  exécution  remar- 
quable. »  Cfr.  Maspero,  Guide  du  visiteur  à  Boulaq,  p.  174,  l'Osiris-momie  en  bronze  n"  2210.  —  Il  s'agit  sans 
doute  de  la  salle  Y  du  plan  décrite  ci-après. 

2)  La  Bibliothèque  ne  se  retrouve  pas  à  Medinet-Abou  (voy.  note  1,  p.  199  ci-dessus)  parmi  les 
chambres  dont  les  bas-reliefs  existent  encore;  mais  contrairement  à  l'opinion  avancée  dans  les  Lettres  de 
Champollion  (1.  1.,  p.  236),  il  ne  paraît  pas  permis  de  comparer  «l'officine  de  lame»  à  la  Salle  du  Ra- 
messeum  où  sont  figurés  Telwt  et  Safech  avec  des  ka.  Dans  les  scènes  décrites,  les  deux  divinités  se  chargent. 


NUMMULI. 


201 


Cette  dernière  ne  renferme  pas  trace  de  la  scène  de  la  psycliostasie  à  laquelle  Diodore  ' 
fait  allusion,  et  qui  n'y  serait  pas  à  sa  place;  je  crois  que  le  cicérone  chargé  de  l'explication 
s'est  laissé  entraîner  par  le  nom  même  des  hypostyles,  usey^,  qui  est  aussi  celui  du  tribunal 
où  Osiris  et  ses  42  assesseurs  tenaient  leurs  assises,  et  il  a  traité  de  plaideurs  suppliants  les 
hauts  personnages  dont  les  statues  agenouillées  subsistaient  encore.  Mais  si  le  touriste  grec  a 
dû  se  contenter  de  descriptions  plus  ou  moins  vagues,  ces  descriptions  ont  pris  pour  lui  un 
grand  caractère  de  netteté,  lorsqu'on  lui  en  a  montré  les  éléments  dans  les  tombes  de  la 
vallée  des  rois  alors  accessibles  aux  visiteurs.  C'est  ainsi  qu'il  a  pu  voir  plusieurs  exem- 
plaires du  Jugement  de  l'âme,  que  dans  les  premières  chambres  du  tombeau  même  de  Ram- 
ses  III,  il  a  constaté  comment  «étaient  exécutées  toutes  sortes  d'aliments  agréables  au  goût»,^ 
de  quelle  forme  étaient  les  lits  du  sanctuaire  où  Osumanduas  était  associé  comme  le  Pharaon 
éponyme  de  Medinet-Abou  à  la  triade  thébaiue;  qu'après  avoir  admiré  les  salles  funéraires 
où  sont  figurés  les  astres,  ^  considéré  les  grands  calendriers  des  murs  extérieurs  de  l'édifice 
même  qu'il  décrit,  il  a  pu  se  faire  une  idée  de  l'usage  du  grand  cercle  d'or  placé  sur  les 
terrasses^  dont  le  module  est  l'unité  de  mesure  sacrée,  et  qui  rappelle  la  sphère  des  astro- 
logues égyptiens.^ 

L'identification  du  temple  funéraire  de  Medinet-Abou  avec  le  tombeau  d'Osumanduas 
rencontre  une  difficulté,  la  première  parmi  celles  que  soulève  Letronne,  l'absence  d'un  car- 
touche qu'on  puisse  comparer  avec  celui  de  ce  Pharaon  imaginaire.  Mais  il  ne  faudrait  pas 
s'étonner  que  Hécatée  fût  tombé  dans  le  piège  tendu  aux  voyageurs  ignorants  de  la  langue 
égyptienne,  et  qu'il  ait  pris  «le  nom  d'un  port  pour  un  nom  d'homme»  comme  certains  com- 
prenaient  que  les  colosses  des  mennun  étaient  les  statues  de  jLwvv,  c'est-à-dire  de  Mamnon, 

comme  Pline  rapportait  que  le  Labyrinthe,  le  monument  du  nome  de  I ^  2ou/,  pe  tôs  Sukh 

ou  pe  to  Sukh  />^^^'^  était  le  monument  du  (Pharaon)  Petesukhi,'^  d'autant  plus  que  ce 
nom  rappelait  à  l'oreille  ^g^,  désignation  du  crocodile  sacré,  incarnation  de  Sukh,  et  nom 
d'homme  à  la  mode  au  Fayoum  sous  les  dernières  dynasties.* 

Ce  roi  Osumanduas  ne  semble  d'ailleurs  avoir  été  mentionné  par  les  auteurs  grecs  qu'à 
l'occasion  de  sou  tombeau.^  Tzetzes  qui  se  prétend  familier  avec  l'antiquité  grecque 


en  échange  des  offrandes  que  le  roi  consacre,  de  faire  revivre  son  nom  ici-bas  par  le  talent  des  scribes, 
sans  doute,  mais  surtout  pendant  des  milliers  de  panégyries  par  la  connaissance  des  choses  divines  qu'il 
va  acquérir  dans  le  sanctuaire.  Ces  représentations  sont  fréquentes;  isolées  comme  ici,  elles  n'annoncent 
nullement  un  dépôt  de  traités  religieux.  —  A  Edfou,  l'offrande  des  divers  ustensiles  de  scribe,  l'intervention 
des  divinités  de  combat  promettant  la  victoire  sur  Typhon  par  les  textes  sacrés,  forment  les  sujets  des  bas- 
reliefs  de  la  Bibliothèque.  Celle-ci  n'est  d'ailleurs  qu'une  sorte  d'armoire  en  pierre,  placée,  comme  à  Esneh, 
dans  le  Pronaos,  et  renfermant  un  nombre  limité  d'ouvrages,  à  la  main  de  l'officiant,  lorsqu'il  va  commencer 
les  premières  cérémonies. 

1)  «Ceux-ci  (les  juges)  étaient  sculptés  au  nombre  de  30,  sur  une  des  parois,  avec  le  grand  juge  au 
milieu  d'eux  .  .  .  .»  Trad.  Letronne,  1.  1.,  p.  276. 

2)  C'est,  sans  doute,  la  destination  que  le  cicérone  "donnait  à  I'abattoir  où  étaient  préparées  les 
\iandes,  à  la  salle  des  offrandes  où  on  disposait  tout  ce  dont  se  nourrissent  les  dieux. 

3)  Champollion,  Not.  pub.,  7.  p.  490  sqq. 

4)  La  terrasse  qui  symbolise  le  ciel  supérieur  était  le  théâtre  de  cérémonies  astronomiques  régulières. 
Cfr.  le  petit  temple  hypéthre  des  terrasses  de  Denderah,  les  stations  d'Edfou. 

5)  Pap.  Gr.  de  Leyde,  II,  1885,  pap.  V;  Berthelot,  Journal  des  savants,  1886,  avril,  p.  214. 

6)  Brdgsch,  Dict.  géogr.,  p.  681.  —  7)  Pline,  Hist.  nat.,  XXXVI,  84. 

8)  Pap.  Casati  dans  Brugsch,  Lettre  à  M.  le  vie.  de  Rougé,  p.  13.  Voy.  aussi  Ulrich  Wilcken,  Zeitschr. 
fiir  eg.  Spr.,  1884,  p.  136  et  sqq. 

9)  Diodore  le  place,  il  est  vrai,  avant  un  certain  Uchoreus,  fondateur  de  Memphis. 


202  NUMMULI. 

K-f,aaç  xaV  'Hpôocxo;,  Atéowpo;  -/.al  Aitov, 

Kal  KaAXicôévv;;  cuv  aùioTç,  l'.[ji.6-/,paT;p  -/.al  àXXsi,  i  .... 

déclare  que  toute  Thistoire  d'Osumanduas  tient  dans  ces  trois  vers  : 

0'r;p'!ov  v.yz  Xésvta,  ■rrîXéjxc'.ç  ■::apa3TâTf,v, 
Av6'  (bv   èçéôpî^c,  /âp'.TOç  [A£;j.v/;[;,£vov.  ' 

Letronne  rapproche,  il  est  vrai,  son  nom  de  celui  du  Pharaon  Smendes  (îtjjxâvBrjç)  men- 
tionné par  Strabon  comme  enseveli  dans  la  pyramide  du  Labyrinthe;  mais  M.  Tardieu,  le 
traducteur  de  Strabon,  adopte  comme  lecture  Imandes;  on  trouve  aussi  la  variante  MaîvSr;;; 
et,  étant  donnée  la  prononciation  mal  assurée  de  Vr  égyptien,  je  suis  très  tenté  de  reconnaître 
dans  ce  nom  celui  d'Amenemha  III,  Ma-n-re,  i  O'^^^^i^  J.^  Toutefois,  Strabon  frappé  de  l'asso- 
nance d'Imaudès  avec  un  second  nom  de  Memnou,  «  comme  quelques-uns  l'affirment,  le  même 
prince  que  les  Egyptiens  appellent  Ismandès  dans  leur  langue»,  émet  cette  hypothèse  que  le 
labyrinthe  «  ne  serait  lui  aussi  qu'un  memnonium,  œuvre  de  la  même  main  qui  a  élevé  les 
monuments  d'Abydos  et  de  Thèbes».^  Ramsès  II  était  donc  appelé  par  le  vulgaire  Ismandès; 
et  de  fait,  rien  n'empêche  que  nous  n'ayons  là  une  notation  grecque  de  la  prononciation  de 
O  I  %j]  Osurmcirë,  le  héros  des  contes  populaires.  ^  'Oa'j|j.avB'j3:ç  ou  'Osuj^-avcâvr^c,  '  comme  écrivent 
les  auteurs  grecs,  suivant  les  dialectes  qu'ils  parlent,  est  de  la  même  famille;  mais  le  nom 
est  conservé  sous  une  forme  moins  contractée  qu'Ismandès  et  avec  un  élément  final  en  plus  dont 


il  faut  tenir  compte.  Ce  nom,  il  se  lit  sur  tous  les  murs  de  Medinet-Abou     oiift!]^^^|o 
«la  demeure  de  «szi('r^7na('re  yjmnn^e /?e/j  (vulg.  en  grec  osiimândue  ou  usumânden-è-)^,^  avec 
les  variantes  du  type  [  o~| i^ ''^    '®1    T     ^^^^  attirent  la  terminaison  uas,  oës  d"0Tj[j.av2ua;,  et 
c'est  celui  du  temple  de  Eamses  IIL'^ 


1)  Tzetzes  ChiL,  III,  99. 

2)  Tzetzes  qui  avait  la  passion  du  Syrien,  fait  d'Osumanduas  et  de  Sesostris  des  rois  assyriens  ou 
syriens,  efr.  ChiL,  III,  83. 

.3)  Tzetzes,  ChiL,  III,  892  et  sqq. 

4)  Cfr.  dans  Diodore  I,  61  le  Pharaon  .Msvor)ç  nommé  aussi  Alâppoc,  constmcteur  du  labyrinthe.  — 
Le  prof.  Lauth  (1.  I.)  a  fait  le  même  rapprochement,  Mendes-Marros-Mara-Amenemhe  III. 

5)  Strabon,  tr.  Tardieu,  t.  III,  p.  445. 

6)  Maspero,  Contes  égypt.,  le  conte  de  Satni  Xamdis,  p.  47. 

7)  Tzetzes,   ChiL,  III,  892. 

8)  Les  aspirées  disparaissent  pour  le  grec,  et  dans  la  prononciation  usée  du  groiipe  par  les  Egyptiens, 
r  tombe,  t  au  voisinage  de  n  devient  o,  les  voyelles  colorées  des  syllabes  faibles  passent  aux  syllabes 
accentuées. 

9)  Au  moment  de  corriger  les  épreuves  de  cet  article,  je  reçois  communication  d'un  mémoire  du 
professeur  Lauth,  Busiris  et  Osymandyas,  que  je  n'avais  pu  me  procurer.  Ce  savant  auquel  on  doit  tant  de 

vues  ingénieuses,  en  identifiant  Osymandyas  à  Eamses  II,  compare  le  groupe  Osyma-ndycts  à  O  |  ïj,    |  A 

Œri)-Vesu-Mà  nuti  aa,  avec  rejet  du  mot  Ka  qu'il  prononce  au  commencement  du  cartouche,  et  addition 
de  l'épithète  «dieu  grand». 


r 


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Sacebarons;  —  la  glose  malbergique),  travaux  de  M.  R.  Sohm  traduits  par  M.  Thévenin.  7  fr. 

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28.  Matériaux  pour  servir  à  l'histoire  de  la  philosophie  de  l'Inde,  par  P.  Eegnaud.  1"=  partie.  0  fr. 

29.  Ormazd  et  Ahriman,  leurs  origines  et  leur  histoire,  par  J.  Darmesteter.  12  fr. 

30.  Les  métaux  dans  les  inscriptions  égyptiennes,  par  C.  R.  Lepsius,  traduit  par  W.  Berend,   avec  des  addi- 

tions de  l'auteur  et  accompagné  de  2  planches.  12  fr. 

31.  Histoire  de  la  ville  de  Saint-Omer  et  de  ses  .institutions  jusqu'au  xiv®  siècle,  par  A.  Giry.  20  fr. 

32.  Essai  sur  le  règne  de  Trajan,  par  C.  de  la  Berge.  12  fr. 

33.  Etudes  sur  l'industrie  et  la  classe  industrielle  à  Paris  au  xiii®  et  au  xiv®  siècle,  par  G.  Fagniez.      12  fr. 

34.  Matériaux  pour  servir  à  l'histoire  de  la  philosophie  de  l'Inde,  par  P.  Eegnaud..  2®'  partie.  10  fr. 

35.  Mélanges  publiés  par  la  section  historique  et  philologique  de  l'École  des  Hautes  Études  pour  le  dixième 

anniversaire  de  sa  fondation,  avec  lu  planches  gravées.  .  15  .fr. 

3G.  La  religion  védique  d'après  les  hymnes  du  JRig-Véda,  par  A.  Bergaigne.  Tome  1".  12  fr. 

37.  Histoire  critique  des  règnes  de  Childerich  et  de  Chlodovech,  par  M.  Junghans,   traduite  par  6.  Monod, 

et  augmentée  d'une  introduction  et  de  notes  nouvelles.  ■  6  fr. 

38.  "Les  monuments  égyptiens  de  la  Bibliothèque  nationale  (Cabinet  des  Médailles  et  Antiques),  par  É.  Ledrain, 

1*'<=  partie.  '12  fr. 

39.  L'inscription  de  Bavian,  texte,  traduction  et  commentaire  philologique,  avec  trois  appendices  et  un  glossaire 

par  H.  Pognon,  1*'"^  partie.  .6  fr. 

,40.  Patois  de  la  commune  de  Vionnaz  (Bas-Valais),  par  J.  Gilliéron.  Accompagné  d'une  carte.  7  fr.  50 

41.  Le  Querolus,  comédie  latine  anonyme,  par  L.  Havet.  '  12.  fr. 

42.  L'inscription  de  Bavian,  texte,  traduction  et  commentaire  philologique,  avec  trois  appendices  et.  un  glos^ 

.saire,  par  H.  Pognon,  2®  partie.      _  6  fr. 

43.  De  Saturnio  Latinorum  versu.  Inest  reliquiarum  quotquot  supersunt  sylloge,  scripsit  L.  Havet.         15  fr. 

44.  Études  d'archéologie  orientale  par  Ch.  Clermont-Gahneau.  Tome  I.  1^™  Livraison.  Avec  nombreuses  gra- 

vures dans  le  texte.                                                                                                                 ,  10  fr. 

45.  Histoire  des  institutions  municipales  de  Senlis  par  J.  Flammermont.  8  fr. 

46.  Essai  sur  les  origines  du  fonds  grec  de  l'Escurial  par  Ch.  Graux.  15  fr. 

47.  Les  monuments  égyptiens  de  la  Bibliothèque  nationale  par  E.  Ledrain.  2"  et  3®  Livraisons.  25  fr. 

48.  Étude  critique  sur  le  texte  de  la  vie  latine  de  Sainte-Geneviève  de  Paris  par  Ch.  Kohler.  6  fr. 
.49.  Deux  versions  hébraïques  du  livre  de  Kalîlâh  et  Dlmnâh  par  J.  Derenbourg.  20  fr. 

50.  Eecher'ches  sur  les  relations  politiques  de  la  France  avec  l'Allemagne  de  1292  à  1378  par  A.  Leroux. 

7  fr.  50 

51.  Les  principaux  monuments  du  Musée  égyptien  de  Florence  par  \V.  Berend.  1"°  partie  :  Stèles,  Bas-reliefs 

et  Fresques.  Pet.  in-fol.  br.  avec  10  pi.  photogravées.  .50  fr. 

52.  Les  lapidaires  français'  du  moyen  âge   des  xii%  xiii'=  et  xiv*   siècles    par  L.  Pannier.   Avec  une  notice 

préliminaire  de  G.  Paris.  10  fr. 

53.  et  54.  La  religion  védique  d'après  les  hymnes  du  jRig-Véda  par  A.  Bergaigne.  Tomes  II  et  III.  27  fr. 
55.  Les  établissements  de  Eouen  par  A.  Giry.  Tome  I"".  15  fr. 
5C.  La  métrique  naturelle  du  langage  par  P.  Pierson.  10  fr. 

57.  Vocabulaire  vieux-breton  avec  commentaire  contenant  toutes  les  gloses  en  vieux-breton,  gallois,  comique, 

armoricain  connues  par  J.  Loth.  10  fr. 

58.  Hincmari  de  ordine  palatii  epistola.  Texte  latin,  traduit  et  annoté  par  M.  Prou.  4  fr. 

59.  Les  établissements  de  Eouen,  par  A.  Giry.  Tome  IL  .10  fr. 

60.  Essai  sur  les  formes  et  les  effets  de  l'affranchissement  dans  le  droit  Gallo-Franc,  par  M.  Fournier.  5  fr. 
61  et  62.  Li  romans  de  Carité  et  Miserere  du  Rendus  de  Moiliens,  publ.  par  A.  G.  van  Hamel.  2  vol.  20  fr. 

63.  Études  critiques  sur  les  sources  de  l'histoire  mérovingienne,  2"  partie.  Compilation  dite  de  «Frédégaire» 

par  G.  Monod  et  par  les  membres  de  la  conférence  d'histoire.  6  fr. 

64.  Études  sur  le  règne  de  Robert  le  pieux  (996—1031),  par  C.  Pfister.  15  fr.- 

65.  Nonius  Mareellus.  Collation  de  plusieurs  manuscrits  de  Paris,  de  Genève  et  de  Berne  par  H.  Meylan.  Suivi 

■    d'une  notice  sur  les  principaux  manuscrits  de  Nonius  pour  les  Livres  I,  II  et  lïl  par  Louis  Havet. 

66.  Le  livre  des  parterres  fleuris.  Grammaire  hébraïque  en  arabe  d'Abou  '1-Walid  Merwan  Ibn  Djanah  de  Cor- 

doue,  publiée  par  J.  Derenbourg.  25  fr. 

67.  Du  parfait  en  grec  et  en  latin,  par  E.  Ernault,  6  fr. 

68.  Stèles  de  la  XIP  dynastie  au  Musée  égyptien  du  Louvre,  publiées  par  E.  Gayet,  fasc.  1  et  2,  pi.  1  à  60. 

15  fr. 

69.  Gujastak  Abalish.  Relation  d'une  conférence  théologique  présidée  par  le  Calife  Mâmoun.   Texte  pehlvi 

publié  pour  la  première  fois  avec  traduction,  commentaire  et  lexique,  par  A.  Barthélémy.      3  fr.  50. 

70.  Études  sur  le  papyrus  Prisse.  —  Le  livre  de  Kaqimna  et  les  leçons  de  Ptah-Hotep,  par  Philipise  Virey.  8  fr. 

71.  Les  inscriptions  babyloniennes  du  Wadi  Brissa,  par  H.  Pognon.  Ouvrage  accompagné  de  14  plaiîches. 

Vienne.  —  Typ.  Adolphe  Holzhausen,  Imprimeur  de  la  Cour  I.  &  R.  et  de  l'Université.