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Full text of "Revue mensuelle de la Société entomologique namuroise"

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DE LA 


ocieté Entomologique Namuroise 
FONDEE LE 16 HOUT 18% 


DOUZIÈME ANNÉE 


Labor improbus 
Omnia vincit. 


COMITÉ DE RÉDACTION : 


Messieurs J. Poskin, G. VREURIOK, 


À 


RP CT Nr 
/.Q/ 7.3 


4 
D' A. Donmaz, L.-J. LaAmBiILLioN, 


F. Pirsour, A. DorrePppe & J. Sierre. 


238 
N° 1 — JANVIER 1912 
Prix : 50 centimes. 


Abonnement : 6 frs. par an, port compris 


Æs correspondances et les diverses communications doivent être adressées 
L G. VREURICK, 146, chaussée de Waterloo, Saint-Servais, secrétaire-tréso- 
‘ de la Société. 


Namur. — Imp. etlith. LampeRt-De RoïsiN, rue de l’Ange.28 


216 


La collection d’insectes indigènes de feu M.le PROFESSEUR 
PLATEAU, de Gand, est à vendre. Elle se compose de plus de cing 
mille six cents spécimens dont voici le dénombremert approximatif : 

Papillons du pays (Diurnes et Nocturnes, nombreuses chenilles 
préparées, chrysalides et cocons), environ 586 exemplaires. 

Libellules : environ 119 exemp. — Diptères : 982 ex. — Hymé- 
noptères : 1107 ex. — Pyralides : 49 ex. — Tinéides : 86 ex. — 
Tortricides : 85 ex. — Gyrinides-Hydrophilides : 67 ex. — Orthop- 
tères :.42 ex. — Staphyliniens, Birrhides, Meloe : 125 ex. 

Curculionides déterminés : 173 ex. — KElatéridés : 51 ex. — Chry- 
somélides — Coccinellides : 247 ex. — Lamellicornes : 147 ex. — 
Hémiptères : 156 ex. — Tenebrioniens, Cantharidiens, Nitidulaires : 
230 ex. — Carabiques : 546 ex. — Cerambycides, Criocères : 110 ex. 
— Dytiscides : 1795 ex. — Scarabéides, Silphides, Histérides : 133 ex. 
Varia : 105 ex. 

Tous ces insectes sont déterminés scientifiquement et en parfait état 
de conservation. 

Pour les conditions de vente. s'adresser à Madame PLATEAU, 


chaussée de Courtrai, 136, à Gand. 


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Liste de Goléoptères exotiques et paléarctiques, 


spécialement des Gicindèles. 32 pages. 
_ Liste de Livres entomologiquet. 20 id. 
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” ilioneus. . .… D 2 50 ” 2 — » 1 50 » — 80 

n  prometheus 
(sebr fein !). ” 6 — n” 4 50 » 3 — n 2° — 
» oberthüri . . ® FUME S » 15 — » 10 — D — — 
» oileus 5 CU ” 83 — » 2 — » 1 50 » — 80 
»  epimetheus. . » & — TRS Tres »' 2 — ni 80 
Eryphanis lycomedon. » 3. — » 2 50 » 1 50 MT un 


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C. oberthüri. 


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Le tout en cornet. Les spécimens serort vendus jusqu’à épuisement 


du lot. 
Pour la commande d’une douzaine, on recoit 13 pièces. 


Morphidæ, femelles simples d’après convenance 


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Naturhistorisches Institut, Zeidlerstrasse 948/2 


REVUE MENSUELLE 


DE LA 


Société Entomologique Namuroise 


DISZAC 


e &3 LS + 


La Société entomologique Namuroise tient 
ses Séances le deuxième dimanche de chaque 
mois, à cinq heures du soir, au Palais de Jus- 
ice, à Namur. 

La cotisation annuelle des membres effec- 
tifsrest'hrée trs MTancs. 

Les membres donateurs ont la faculté d’as- 
sister aux séances et payent une rétribution 
annuelle de dix francs ; 1lS reçoivent gratuite- 
ment les publications de la Société. 

Pour faire partie de la Société entomolo- 
gique Namuroise, il faut adresser, par écrit, sa 
demande à un membre de la Commission et 
étrecprésenté par deux sociétaires. 


Avis très important. 


Nous rappelons aux membres de la Société entomo- 
logique Namuroiïse, à ses correspondants et aux lecteurs 
de ses publications que, d’après l’article 32 du règlement, 
la Société entomologique décline toute responsabilité 
quant aux travaux publiés dans sa Revue. Le Comité de 
rédaction veille, avant tout, à ce qu'il n’y ait pas, dans 
les travaux qui lui sont présentés, d’erreurs manifestes 
ou d'expressions à tendance politique ou de critiques 
personnelles blessantes. 

Notre publication étant ouverte à la controverse scien- 
tifique, les acteurs qui avancent des théories nouvelles, 
peu ou pas encore admises par la généralité des savants, 
ne doivent pas oublier qu'ils s’exposent à la critique. 


REVUE MENSUELLE 


DE LA 


Soeieté Entomologique Namuroise 


FONDEE LE 16 AOUT 1896 


DOUZIÈME ANNÉE 


Labor improbus 
Omnia vincit. 


COMITÉ DE RÉDACTION : 


Messieurs J. PoskiN, G. VREURICK, 
D' A. Dormaz, L.-J. LaMmBiLrioN, 
F. Prrsour, A. Dorreppe & J. SIBILLE. 


, 


N°, 1.— JANVIER 1912 


Prix : 50 centimes. 


Abonnement : 6 frs. par an, port compris 


Les correspondances et les diverses communications doivent être adressées 
à M. G. VREuRICK, 146, chaussée de Waterlon, Saint-Servais, secrélaire-tréso- 
rier de la Société 


Namur. — Imp. étlith. LamBErT- DE Rorsin, rue de l’Ange, 28 


Histoire Naturelle et Mœurs 


DE TOUS LES 


PAPILLONS DE BELGIQUE 


DESCRIPTION COMPLÈTE DE CHAQUE ESPÈCE : 


Inseete parfait, Œuf, Chenille, Ghrysalide 
Plantes nourrieières, Epoque d'éelosion, Localités 


Distribution géographique, ete., ete. 


OUVRAGE PRÉCÉDÉ DE RENSEIGNEMENTS 


anatomiques ‘et biologiques 
ET D'UNE 
LISTE DE /PAPIELONSLFOSSICES 


par L.-U.-L. LAMBILLION 


VICE-PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE NAMUR 


PREMIER VOLUME 


comprenant les 103 premières espèces avec toutes les variétés connues 
Prix : Cinq francs 


En envayant un mandat-poste de 5 francs on reçoit franco, pour 
toute la Belgique, le volume par retour du courrier. Ajouter 60 cen- 
times en plus pour les autres nays d'Europe. 

S'adresser à l'auteur, rue des Cotelis, 55, à Jambes 


REVUE MENSUELLE 


DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE NAMUROISE 


NC: TS 25 danvier 1912. 


Extrait du procès-verbal de la séance du 14 Janvier 1912. 


La séance est ouverte à 17 heures, sous la présidence de M. Poskin, 
président 

MM. Havelaar, le baron de Crombrugghe de Picquendaele, Pirsoul, 
empêchés, font excuser leur absence 


Première partie. — Questions diverses. 


Le procès-verbal de la dernière séance est lu et approuvé. 


IL est procédé au ballottage : 

1° De M. Louis Massart, étudiant à l’Institut agricole de l'Etat, Place 
Elisabeth, 6, Namur. présenté par MM Poskin et Vreurick ; 

2° De M. Lamarchs, Richard, quai de Fragnée, Liége, présenté par 
MM. Sibille et Lambillion — Ils sont admis à l’ananimité. 

M Massart, s'occupe d’entomologie générale et M. Lamarche, des papil- 
lons du globe. 

M. Dotreppe nous fait savoir qu'il ne pourra continuer ses fonctions de 
trésorier à la société, étant appelé à un poste supérieur en Hollande; il sera 
provisoirement remplacé par M. Vreurick, secrétaire. 

Reçu : le n° 24 de Deutsche Entomologische National Bibliothek. Désormais, 
cette revue paraîtra sous le titre d’'Æntomologische Milleilungen en douze 
numéros par an (32 pages) en grand-8'. Reçu le n° 1 da janvier 1912, de 
cette revue. | 

2° Six brochures de l’{astitut catalan d'Histoire naturelle de Barcelone. 

3° Le n° 5, vol. III, décembre 1911, de lPomona collège, journal of 
entomology, Californie. — Remerciments. 


L'échange de notre revue mensuelle avec la revue « Smithsonian insti- 
tution-United States national museum. Washington. D C. » est décidé. 

Nous rappelons aux sociétaires que les quittances pour 1912, seront 
envoyées dans la première quinzaine de février. 


Il est ensuite procédé au tirage de la tombola, qui comprenait neuf beaux 
lots de papillons. 


ss de 2 


Deuxième partie. — Questions scientifiques. 


Lecture est donnée : 1° d’une note de M. l’avocat Bray, de Virton, sur 
l’hémiptère « Rhaphigaster griseus. Fab » qui semble nouveau pour notre 
faune. L’impression en est décidée. 

20 De la lettre suivante : « M. Paul Noel, directeur du laboratoire 
» régional d’entomologie agricole de la Seine inférieure, route de Neuf- 
» châtel, 41, Rouen, désirant publier un travail sur la propriété qu'ont 
» certaines femelles d'insectes de pouvoir attirer de fort loin les mâles, 
» serait très reconnaissant aux entomologistes qui voudraient bien lui 
» citer quelques faits bien observés, relatifs à cette attirance, il enverrait 
en échange quelques-uns de ses travaux entomologiques et l'ouvrage en 
question, aussitôt son impression. » = 
La séance est levée à 18 h. 30. 


= 
= 


= 
3 


Le Secrétaire, 
C. VREURICK. 


Nous avons appris avec le plus vif plaisir que notre savant et vénéré 
collègue, M. le chanoine de Dorlodot, a été promu officier de l'Ordre de 
Léopold. LE CoMITÉ DE RÉDACTION. 

Rhaphigaster griseus Fabr. 
(Hémiptères pentatomiens ) 


Je possède quatre exemplaires de cette espèce, dont le Manuel de la Faune 
de Belgique, de Aug. Lameere, ne fait aucune mention. J’ignore donc si 
l’iasecte a dejà été signalé dans notre pays 

Je les ai déterminés au moyen de la F'aune de l'rance, d’Acloque. 

Selon cet ouvrage, le genre Xhaphigaster, de Laporte, se caractérise par 
la présence, à la base de l'abdomen, d’une longue pointe dirigée en avant 
et atteignant les hanches antérieures ; la tranche abdominale est entrecoupée 
de jaune et de noir. Cette pointe abdominale existe également dans le genre 
Piezodorus Fieber (Lameere, t. II, pp. 203 et 205), mais elle est beaucoup 
plus courte, n’atteignant que les hanches istermédiaires. 

La seule espèce du genre Æhaphigaster décrite par Acloque est LA. griseus 
Fabr., à antennes noires avec les trois derniers articles blancs ou jaunâtres 
- à la base, 

L’un de ces exemplaires a été capturé, le 22 août 1900, dans le bois de 
Bampont, voisin de Virton; un autre a été trouvé vers la mi-novembre 1902 
dans le corridor de ma maison; les deux autres, en assez mauvais état, pro- 
viennent également des environs de Virton, Tout le dessous du corps est 
chez les quatre, d'un jaune plus ou moins rougeâtre, ponctué de noirûtre ; 
le dessus du thorax et de la partie cornée des hémélytres varie du jaune- 
brunätre au brunâtre, plus ou moins densément moucheté de taches bruues 
ou noiratres; la membrane est mouchetée de gris-brunätre; le dessus de 
l’abdomen est noir, avec les bords entrecoupés de jaune Antennes comme 
décrit ci-dessus. L. Bray. 


D r— 


Captures et observations à Lamorteau-Torgny-lez-Virton 
au cours des deux étés derniers 


par JULIEN SIBILLE. 
(Suite.) 


Lycæna Argiades, 6 mai et 14 juillet au 6 août, champs et terrains vagues 
le long des bois, pas rare. 

L. Argus, 15 juin au 21 juillet, champs et terrains vagues, c. 

L. Astrarche, 8 juillet, prairies et terrains vagues, pas rare. 

L. Icarus avec ab. Cerulea et Zcarinus, 14 mai au 23 juin, 14 au 21 juillet 
et le 22 août, le long des chemins, dans les trèfles, prairies et terrains 
vagues, c. Se pose sur les plantes basses. 

L. Coridon avec ab. Albicincta et Syngrapha, 16 juillet au 22 août (mêmes 
endroits et mœurs que le précédent), abondant. 

L. Minimus, 22 mai au 30 juin et 30 juillet au 22 août (mêmes endroits et 
mœurs que le précédent), abondant. 

L. Semiargus, 22 mai au 15 juillet et 21 juillet au 22 août (mêmes endroits 
et mœurs que le précédent), c. 

ZL Cyllarus, tout le mois de mai au 23 juin (mêmes endroits et mœurs que 
le précédent), pas rare. 

ZL. Arion, 14 au 30 juillet (mêmes endroits que le précédent, mais ne se 
pose et ne s'amuse guère), c. 

Cyaniris Argiolus, le 6 maï, vole dans les bois, pas rare. 

Pamphila Palemon, 22 mai au 15 juin, dans les prairies et Les terrains 
vagues le long des bois, c. Se pose sur les fleurs. 

Adopæa Lineolu, 8 juillet au 6 août, terrains vagues et clairières des bois, 
pas rare. Se pose sur les fleurs. 

A. Thaumas, le 6 août (mêmes endroits et mêmes habitudes que le pré- 
cédent), pas rare. 

A. Acleon, 30 juillet au 6 août, dans les chemins et les terrains vagues, 
c. Se pose à terre et sur les plantes basses 

Augiades Sylvanus, 8 juin au 14 juillet, terrains vagues et lieux plantés 
d’arbustes, abondant. Se pose sur les plantes basses et les arbustes 

Carcharodus Alcee, le 30 juillet (mêmes endroits que le précédent), ce Se 
pose sur les plantes basses. 

Hesperia Carthami, 30 mai au 21 juillet. terrains vagues et talus bordant 
les routes, Virton et Saint-Léger, c. Se pose sur les plantes basses. 

IT. Sao, 8-15 juin, prairies et terrains vagues, pas rare. Se pose sur les 
plantes basses. 

H. Serratule, 22 au 30 mai et 8 juillet (mêmes endroïits et mœurs que le 
précédent). 

H. Malve avec ab Taras, tout le mois de mai au 23 juin (mêmes endroits 
et mêmes mœurs que le précédent) 

Thanaos Tages, tout le mois de mai au 23 juin, le long des chemins, lieux 
plantés d’arbustes, c_ Se pose à terre. (A Suivre.) 


46 = 


Liste des captures de Lépidoptères en 1911. 


par Eom. Hiprert. 


Thecla W album pris le 21 juin à Auderghen, dans l’agglomération des 
maisons. Il semble être rare dans la localité. — Chrysophanus Phlaeas, 
3 exemplaires capturés dans notre jardin, à Schaerbeek, le 23 juillet. — 
Lycœna Icarus. Une femelle prise dans notre jardin le 27 juillet de cette 
année. C’est la première fois que je remarque ces deux espèces dans les 
jardins des grandes agglomérations. — Adopæa Thaumas capturé le 
14 juillet dernier à Vlesenbeek. Je n’en aï vu qu’un seul exemplaire dans 
la localité. 

Dilina tiliw. Une var. femelle, la tache ordinaire n’atteint pas le bord de 
l’aile supérieure. Prise à Watermael le 22 juin 1911. Cette espèce semble 
étre très rare dans la lotalité — Odonestis Pruni. Cette espèce a été prise à 
Schiplaeken (près de Malines) par une personne de la localité; elle y est 
très rare. Je ne l’ai plus jamais rencontré au bois de la Cambre ou je la 
prenais autrefois, — Deprana Falcataria. Un mâle pris à Vlesenbeek le 
14 juillet dernier. L'espèce est rare dans la localité. — Spilosoma Lubricipeda. 
Une femelle prise dans un jardin à Schaerbeek, le 2 septembre. Elle était 
de grande fraîcheur. Cependant je n’ai jamais pris cette espèce en août ni 
en septembre. — Spilosoma Urtice. Un seul exemplaire mâle, pris à Water- 
mael, le 11 juin, où l’espèce semble être rare. — Zithosia Complana. Un 
exemplaire pris à Vlesenbeek le 16 juillet; elle y est rare. — //epialus 
Sylvina. Une femelle prise le 14 août à Schiplaeken C'est la première fois 
que je l'observe dans la localité. 

Cucullia Umbratica. Un exemplaire pris à Watermael. Espèce très 
répandue, mais plus ou moins rare. — Miana Strigilis ab et var. Latruncula 
prise à \Watermael où elle est rare. — //adena Rurea ab Alopecurus. Un 
exemplaire pris à \Watermael le 20 juin dernier. Elle y est rare Acronicta 
Megacephala. Un exemplaire pris à Watermael où l’espèce est rare. — 
Pelilampas Arcuosa. 3 exemplaires pris à Boitsfort gare où l’espèce n’est pas 
très rare, mais introuvable ailleurs. — Mamestra Serena Un exemplaire à 
Watermael où elle est rare. — Miana Bicoloria ab. l'uruncula. Exemplaires 
pris à Schaerbeek (Parc Josaphat), Elle n’y est pas commune 

Cymatophora Oclogesima. Pris à la lumière à Elewyt, par une personne du 
château de Schiplaeken. Cette espèce est très rare dans la localité. — 
Leucania L album. Un exemplaire pris au boulevard du Régent, à Bruxelles. 
C'est la première fois que je trouve cette espèce dans la ville. — Bison 
Hirtaria. Un mâle pris dans notre jardin, à Schaerbeek C'est la première 
fois que je trouve cette espèce dans un jardin. 

Larentia Montanata Exemplaires pris à Boitsfort où l’espèce semble rare. 
— Acidalia Avcrsala. Capturée à Watermael où elle est rare. — Abrauus 
Sylvata pris à Viesenbeek. Semble y être rare. — Angerona Prunaria ab. 
femelle Sordiata. Tache des ailes supérieures confluente avec la bande du 
milieu. Capturée à Vlesenbeek où la var. est rare. — Ænnomos Quercinaria. 
Un mâle pris à Schaerbeek (vallée de Josaphat). Ubservée pour la première 


ee. 


fois dans la localité. — Zarentia Quadrifasciaria Un mâle de fort petite 
taille pris dans ma chambre, à Schaerbeek, — Tephroclystia Nanata pris 
dans notre jardin à Scharbeek. — T. Satyrata pris à Watermael où l’espèce 
est rare — Nymphula Nympheata. Un exemplaire dans notre jardin. C'est 
la première fois que j’observe ce micro à Schaerbeek, — Cerostoma Xylostella, 
Un exemplaire pris à Boitsfort. C’est la première fois que j'observe ce micro 
qui semble être très rare partout. — Platyptilia Gonodactyla. Pris au bois de 
la Cambre ou je ne l’y avais jamais vu. — Péerophorus Monodactylus Pris à 
Schaerbeek dans la maison. 

Pionea Olivalis. Pris à Watermael ou il est assez rare ; je ne connais qu'un 
endroit où on le trouve. Plus rare à Boitsfort, un seul exemplaire pris à 
la gare. 

Schaerbeek, novembre 1911. 


Synopsis des Névroptères de Belgique. 
Par le R. P. Loncin Navas, S. J. 
(Suite ) 

6. Famille Myrméléonides. 

54. Ginre Myrmeleon L. 


Caractères de la famille, Éperons plus courts que le premier article des 
tarses. Plusieurs vénules radiales avant le secteur aux deux ailes. 

118. Myrmeleon formicarius L. (formicalynx Fab., innotatus Ramb.) Ailes 
sans taches, stigme blanc, réseaux varié de brun et de blanchâtre. 


Arlon (Sélys) Virton et Ethe, vallé de Rabais (Bray). J'ai vu un échan- 
tillon cédé généreusement par M. Bray. 


119. Myrme:leon nostras Fourcr. (europæus Max Lachl). Réseau des aïles 
varié de brun et de blanchâtre. Plusieurs taches (6 ou 7), brunes, petites à 
l’aile antérieure, 3 ou 4 sur le tiers antérieur de l’aile postérieure. En outre 
à l’aile antérieure plusieurs vénules bordées de brun. 

Lieux sabloneux, Campine, Bruxelles, Flandre occidentale, Marche-les- 
Dames (Sélys) Brabant et Limbourg (Albarda, P. PâqueS. J.). Vallée de 
Rabais (Bray). 


7. Famille Osmrylides. 
55. Genre Osmylus Latr. 


120. Osmylus fuloicephalus Scop. (chrysops auct. nec L , maculatus F.). 
Corps brun, tête rouge testacée; ailes à réticulation dense, brune; les anté- 
rieures avec plusieurs taches brunes, les postérieures seulement à la région 
stigmatique. Long. 12 mm.; aile ant. 22 mm. 

Commun sur les petits ruisseaux, surtout dans les lieux ombragés depuis 
la mi-juin jusqu’à la fin de juillet (Sélys). Enghien (P. Saz), Vallée de 
l’'Hermeton, 9 août (Tonglet), Warnaït, vallée de la Molignée, 7 août 1910 
(ipse), 17 août 1910 (Tonglet). 


=+ 0" 


8. Famille Hémérobides. 
TABLEAU DES GENKES 


1. Veines souscostale et radius corfluentes et confondues à la fin en une 
seule veine (tribu Sisyrins); vénules costales simples ; un seul secteur du 
radius à l’aile antérieure, avec 2 ou 3 branches fourchues 1 Sisyra Burm. 

— Veines souscostale et radius séparées dans toute sa longueur; quelques 
vénules costales fourchues (tribu Hémérobins). . . . . . . . 2 

2. Champ costal de l’uile antéricure ample à la base, avec une vénuls 
récurrente ou se dirigeant en arrière, cconscrivant une cellule allongée. 4 

— Champ costal étroit à la base, sans vénule récurrente. . . . . 3 

3. Vénules costales presque toutes simples; un seul secteur du radius, 
fourchu, la branche antérieure courant parallèle au radius; très petit. 

2. Psectra Hag. 

— Plusieurs vénules costales fourchues; 1-6 secteurs du radius à l'aile 


antérieure, petits . . . He CPS . 3. Micromus Kb. 
4. Piusieurs secteurs du pr 8 51% moins; branche antérieure du eubitus 
ramifiée, simulant plusieurs secteurs . . . . 4. Drepanvpteryx Leach. 
— Moins de 8 secteurs du radius à l’aile antérieure . . . PEER 


5. Aile antérieure avec 4 sccteurs; champ costal de la même con ES 
ment élargi à la base, la veine costale formant un arc bien prononcé. 
5 Megalomus Ramb. 
Au plus 4 secteurs du radius à l’aile autérieure, généralement moins, 
champ costal peu dilaté à la base, la marge costale formaut un arc très 
larges.) Me La te ; “rater Lt 
6. Deux secteurs du ns ie fois 3) à j'aie ain le premier relié 
au procubitus par une vénule Sans vénules externes en gradins à l’aile pos- 
térieure, 4 ou moins à la même série de l'aile antérieure 
8 Sympherobius Banks. 
— Aile antérieure avec 3 ou 4 secteurs, plus de 4 vénules en gradins à la 
série externe, qui existe aussi à l’aile postérieure . . . Sn S Ce D 
7. Une vénvule reliant le premier secteur du radius au pr oeubitus, près de 
la base, à l’aile antérieure; 4 secteurs . . . . . 7. Boriomyia Banks. 
Sans vénule reliant le premier secteur du radius au procubitus près de 
la base, à l'aile antérieure; 3 secteurs. . . . . . . 6. Hemerobius L. 


Tribu 1. Sisyrins. 
56. Genre Sisyra Burm 


TABLEAU DES ESPÈUES. 


1. Ailes antérieures uniformément coloriées, sans taches plus obscures. 2 
Ailes antérieures pâles. teintes de brun-jaurâtre, réticulation jâle 
aussi, mais les vénules et l'extrémité de quelques veines bruvies, donnant 
un aspect tacheté aux «iles . . . ! . «1. Dale Mac Eagnk 
2 Ailes antérieures pâles, avec la ol n jàle; antennes noires, 
jausâtres ou blarchâtrs vers l'extrémité. . . . . 2. terminalis Cart. 


ME 


Ailes antérieures brunies uniformément; réticulation foncée ; antennes 

CNET OHIGRT DOIEOS 0, AR CA <<. 4:00. . 3 fuscata F. 

120bis. Sisyra Dalei Mac Lachl. Enverg 12 mm. 

Oa la trouve en Angleterre jusqu’en Espagne; mais je ne la connais pas 
encore de Belgique. 

121. Sisyra terminalis Curt. Enverg. 13 mm 

Bouillon, Dinant (Sélys). 

122. Sisyra fuscata F. Enverg. 13 mm. 

Commun sur les bords des étangs, en juin, juillet et au commencement 
d’août (Sélys). Enghien, 21 juillet (P. Saz). 


Tribu 2. Hémérobins. 


56bis. Genre Psectra Hag. 


1922bis Psectra diptera Burm. Enverg. 6-7 mm. Ailes antérieures du 
mäle souvent très courtes. 
Se trouve en Angleterre et en Allemagne. 


57 Genre Micromus Ramb. 
TABLEAU DES ESPÈCES. 


1. Deux secteurs du radius à l’aile antérieure, qui est aspergée de petites 
taches. Ailes postérieures hyalines, avec des taches brunes vers l’extrémité. 
1. variegatus F. 

— Plus de 2 secteurs du radius à l’ai'e antérieure . . . . . . . 2 
2. Quatre secteurs du radius à l’aile antérieure, qui est teinte d’un brun 
jaunâtre pâle à cause des points des veines et des vénules, qui sont bru- 
pâtres, mais sans taches ni lignes . . . . . . . 2 aphidivorus Schr. 
— Aile antérieure avec 5-5 secteurs du radius ; veines pâles, pointillées 
de brun; vénules brunes ; membrane croisée de lignes et d’ombres brunâtres. 


3 paganus L. 
123 Micromus variegatus F. Env 13 mm. 


Très rare. Laeken (Sélys). Taviers-sur-Méhaigne, 20 mars 1911. (P. de 
Hennin.) 

124. Micromus aphidivorus Schrark. Euv. 13 mm 

Environs de Bruxelles, Liége, Avennes (Sélys). 

125. Micromus paganus L. Env. 20-22 mm. 

Vielsalm (Sélys). 


58 Genre Drepanoptervx Leach 


126. Drepanopteryx phalenoides L Env. 26 mm Ailes antérieures avec la 
marge externe excavée; 11 secteurs du radius; 2 lignes obliques brunes. 
Très rare. Bruxelles, Longchamps sur Geer, Uccle (Sélys). 


59. Genre Megalomus Ramb. 


127. Megalomus hirtus L Env. 18 mm. Aile postérieure hyaline, avec 
2 petites taches brunâtres sur la marge postérieure, 1 à l'extrémité et 1 à la 


région stigmatique. Aile antérieure avec 6 secteurs du radius; veines PE 


sapoudrées de brun. 
Très rare. Freyr près de Dinant, Bruxelles (Sélys). 


60. Genre Hemerobius L,. 
TABLEAU DES ESPÈCES. 


1. Une seule vénule entre le cubitus et son rameau à l’aile antérieure 
(2 cellule postcostale ouverte, Fr autres auteurs); la même aile 
DACIGIE REP FAO, ERP CR ss Maty eo Te Dee 2 FONERS 

— Aile antérieure plus ou moins Fe de brun, avec 2 vénules entre 
le cubitus et son rameau postérieur (2° cellule postcostale d’autres fermée) 3 

2. Front noirâtre; corps brunâtre; aile antérieure d’un gris rougeûtre, 
les veines pointillées de brun ; stigme rougeôtre . . . . 1. nitidulus F. 

— Tout le corps aile antérieure et stigme jaunes; veines pointillées ; 
vénules en gradins brunes, 8 à la série externe, 6 à l’interne. 2, micans Oliv. 

3. Thorax brun, abdomen brun rougeätre; aile antérieure teinte d’un 
brun rougeâtre pâle, avec une bande marginale brunâtre; les veines poin- 


tillées ; les vénules en entier brunes . . . . . . . 3. strigosus Zett. 
— Thorax jaune, brun/sur les COCÉS.2 EN ON MMS MEET 
4: Front d'un noir brillante 1:06, ue TS CONNAITRE 
Front pale ON JAUNATE LUE CORTE CT 


5. Thorax brun sur les côtés; ailes antérieures avec les veines striées de 
brun et bordées, de même que les vénules, d’une ombre nuageuse brune. 
4. atrifrons Mac Lachl. 
Thorax brun violet sur les côtés; ailes antérieures avec quatre bandes 
transversales interrompues brunes. . . . . . . 5. fasciatus Güzsy 
6. Aile antérieure large, avec les marges postérieure et extérieure 
marquées de grosses taches d'un brun pâle, sans bande brunâtre; vénules 
en gradins 8 à chaque série, brunes; stigme jaunâtre; abdomen d’un jaune 


Née eu nl : De TS CRC OC RGTPIATISS DIR 
— Aile antérieure aie marquée aux marges extérieure et postérieure 
de taches grises; une vénule noire à la base. . . . . . . . . . 7 


7. Aile antérieure presque incolore; veines pâles, pointillées de brun; 
vénules en gradins brunes, 7 à la série externe, 6 à l’interne; abdomen d’un 
jaune pâle. . . . RES ap: . 7. lutescensK. 

— Aile antérieure be Le veines on de brun, les vénules, chez 
les échantillons bien coloriés, bordées de brun, les deux inférieures de la 
série interne en ligne droite; aile postérieure avec une bande marginale 
postérieure foncée . .  , !. .., 4 . Il ue. 8.umuitrL 

128 Hemerobius nitidulus F. Enverg. 14 mm. 

Bruxelles, Vielsalm (Sélys). 

129 Aemerobius micans Oliv. Enverg. 10 mm. 

Rruxelles, Liége, Calmpthout, Halloy-sur-le-Bocq, Longchamps-sur-Geer. 
Commun Sélys). Maredsous (ipse), Taviers-sur-Méhaigne (P. de Hennin). 
Enghien (P. Saz). 


AT Eee 


130 Hemerobius strigosus Zett. (limbatus Br.). Enverg. 12-16 mm. 

Environs de Bruxelles, très rare, sur les Conifères; Calmpthout (Sélys). 

131. Æemerobius atrifrons Mac Lachl. Enverg. 11-16 mm. 

Barraque Michel (Sélys). 

132. Hemerobius fasciatus Gô:zy. Enverg. 11-16 mm. 

Longchamps sur-(Greer (Sélys). 

133. Æemerobius marginatus Steph. Enverg. 16 mm. 

Weillen (Tonglet). Taviers-sur-Méhaigne, 28 avril 1911 (P. de Hennin}, 
Enghien (P. Saz). 

134. Hemerobius lutescens F. (humuli Rostock). Enverg. 16 mm. 

Très commun partout dans les bois et les jardins (Sélys). Taviers-sur- 
Méhaigne, avril 1911 (P. de Hennin). 

135. Hemerobius humuli L. (orotypus Rostock). Enverg. 16-18 mm. 

Belgique (Sélys) 

61. Genre Boriomyia Banks. 
TABLEAU DES ESPÈCES. 


1. Pattes postérieures cylindriques ; corps ochracé, le front plus obscur; 
ailes antérieures ochracées, avec 4 secteurs; les veines pointillées de brun, 


les vénules bordées ; 2 vénules cubitales . . . . . 1. concinna Steph. 
— Jambes postérieures fusiformes; ailes antérieures d'ordinaire avec 
3 secteurs du radius. . . . st 


2, Deux vénules cubitales à l’aile antérieure, les veines et les vénules 
brunes, ombragées de brun; front d’un noir brillant; thorax noirâtre aux 
côtes; cuisses, jambes et tarses des pattes antérieures annelées de brun 

2. subnebulosa Steph. 

— Tête et thorax ochracés, le thorax noirâtre aux côtés, avec une fine 
ligne longitudinale noire au milieu; jambes des pattes antérieures tachéas 
de brun extérieurement, sans former des anneaux; ailes plus obscures que 
chez l’espèce antérieure; une vénule cubitale . . . . . 3 nervosa F. 

156. Boriomyia concinna Steph. ‘cylindripes Br.). Env. 20 mm. 

Rare. Calmpthout, Barraque Michel, Bruxelles, Averbode (Sélys). 

137. Boriomyia subnebulosa Steph. Env. 17 mm 

Ostende (Sélys) Enghien (P Saz). 

138. Boriomyia nervosa K. Env. 20 mm. 

Env. de Bruxelles. Rare (Sélys) 


62. Genre Svmpherobius Banks 


159. Sympherobius elegans Steph. (pygmæus Ramb }). Corps brun ou obscur; 
réseau de l’aile antérieure brun, interrompu par de petits points ronds 
pàles; membrane parsemée de points bruns. 

Halloy (Sélys). 

140. Sympherobius inconspiuus Mac Lachi. Tête entièrement noire, le 
reste du corps noirâtre, thorax plus pâle au milieu; ailes antérieures brunes 
uniformément, à réseau brun, sans interruption; 3 secteurs; vénules en 
gradins 4 à la série externe, 5 à l’interne. 

Calmpthout (Sélys). (À suivre), 


CARE — 


VARIA. 


Notre jenne et actif collègue, M S. Somers, a pris à Malines, l’été der- 
nier, l’ab. mâle Berolinensis Heyne, de Cosmotriche Potatoria L. Cette belle 
aberration, un peu plus petite que le type, a le fond des ailes d’un blanc 
jaunâtre aussi pâle que les plus claires fomelles. Elle est nouvelle pour 
notre faune. 

Ag 

M. Jules Druet, notre jeune et sympathique collègue, de Thines-lez-Ni- 
velles, actuellement étudiant à l'Ecole normale de Couvin, emploie ses loisirs 
à étudier cette riche contrée au point de vue entomologique. Il nous écrit : 

« La région de Couvin est riche en papillons On capture communément : 
Papilio Podalirius, Leptidia Sinapis, Apatura Iris, Limenilis Sibilla, Vanessa 
Antiopa, Araschnia Levana, Melitea Cinxia 

» Pour ma part, j'ai rencontré maintes fois Smerinthus Ocellala, Amorpha 
Populi, Hyloicus Pinastri. Drepana Falcataria est très commune. 

» Zephirus Belule, Hemaris F'uciformis, Dilina Tilie, Endromis Versicolora 
sont assez rares. 

» Je possède une monstruosité singulière de Gonepteryx Rhamni : l'aile 
inférieure droite est d'un tiers plus petite que la symétrique, sans que la 
forme de ses contours soit modifiée, Ce spécimen a été capturé en liberté. » 

PA 

M. Alex Guiart, notre excellent collègue de Wyneghem (Anvers), nous 
écrit : 

« J'ai pris, cette année, dans ma région, l’admirable ab Obsoleta Clark, de 
Dilina Tilie L. Elle est caractérisée par l'absence, complète, de la bande 
médiane sur les ailes supérieures. » — Elle a déjà été renseignée de Bel- 
gique, il y a quelques années, par un naturaliste allemand, M. Bartel. 

« J'ai trouvé aussi 7 chenilles de Cirrhœædia Xerampelina sur les troncs de 
frênes à Wyneghem. Elles s'élèvent facilement avec les fleurs de cet arbre, 
et même avec les feuilles; j'en ai fait l'expérience avec une chenille tardive 
et qui s’est chrysalidée au moins 15 jours après. 

» J'ai capturé également Zophopteryx Camelina ab. Girafina Hb ; Zasio- 
campa Trifolii (14 chenilles); Mamestra Dentina ab. !atenai Pier. 

» Larentia Fluctuata L. ab © Rosata n. ab. Le fond des ailes supérieures 
est rosé, notre collègue, M. de Henin, en a pris une semblable à Maredsous, 
en 1910 (p. 66 de la Revue) » 

M. Guiart a encore pris d’autres aberrations de Lépidoptères, fort intéres- 
sautes, evtre autres des abs. d'Anthrocera Filipendule provenant d’un millier de 
chrysalides, récoltées en 1911 Nous les publierons dans une prochaine Xevue. 

xx 

Notre aimable collègue, M. le professeur P. Schammel, a élevé, ab 0v0, 
avec succès, l'an dernier, Séauropus Fagi L ; Acronicla Menyanthidis View; 
Mamestra Glauca Hb. Il a eu la grande amabilité de me donner des chenilles 
soutllées de ces rares espèces, provenant des Hautes-Fagnes. 

L.-J. LAMBILLION. 


Société Entomoilogique Namuroise. 


LISTE DES MEMBRES EN 19/2 


Feu M. Modeste BIOT 


PREMIER MEMBRE DONATEUR DE LA SOCIÉTÉ 


Président d'honneur. 
M. le baron GEORGES DE CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE. 


Vice-Président d’honneur. 


M. HENRI DE QUEBEDO %, Major en retraite du 1e" Lanciers, Villa 
Malisoux, à Erpent. 


Membres honoraires. 
MM. 

BURR, MALCOLM, Dr. Sc., Castle Hill House, Dover (Angleterre) : 
Orthoptères et Dermaptères, etc. 

FASSL, A. H., naturaliste, à Teplitz (Bohème), Autriche, Zeïdlerstr. 
948/2 : Lépidoptères. 

FRIONNET, M. C. (abbé), professeur de sciences naturelles au Collège 
de Saint-Dizier (Haute-Marne), France : Lépidoptères, etc. 

GILLMER, MAX, naturaliste, à Cüthen (Anbalt), Allemagne : Lépi- 
doptères. 

JOANNIS, LÉON (abbé de), professeur, 4, rue Richemont, Vannes 
(Morbihan), France : Lépidoptères du monde. 

JOANNIS, JOSEPH (abbé de), docteur en philosophie, ancien président 
de la Société Entomologique de France, 7, rue Coëtlogon, Paris 
(France) : Lépidoptères du monde. 

LONGIN NAVAS (abbé), professeur, Colegio del Salvador, apartado 
nüm. 32, à Saragosse (Espagne) : Névroptères. 

MÉDULFE (frère), professeur, Institut Saint-Jean-Baptiste, à Wavre : 
Lépidoptères, principalement les chenilles. 

OUDEMANS, J.TH., Dr., à Amsterdam (Hollande) : Lépidoptères, etc. 

PAQUE (abbé), professeur au Collège Saint-Michel, 14, rue des Ursu- 
lines, à Bruxelles : Faune des insectes microscopiques du monde. 

POTTIEZ, CHARLES, pharmacien-chimiste, à Fontaine-l'Évêque : 
Entomologie générale. 

PROOST, ALPHONSE %, directeur général du Ministère de l’agricul- 
ture, professeur à l’Université de Louvain, 13, rue Marie de 
Bourgogne, Bruxelles : Entomologie générale. 

STICHEL, H., naturaliste, Schüneberg bei Berlin (Allemagne), Neue 
Culmstrasse, 3 : Lépidoptères, etc. 


46 Æ 


Membre donateur. 


M. DE KERKHOVE DE DENTERGHEM, sous-lieutenant au re' Lanciers, 
14, Boulevard d'Omalius, à Namur. 


Membres effectifs. (') 
MM. 

ANGELROTH, HENRI, étudiant à l'Institut de Gembloux, 5, rue 
Bosret, Salzinne- Namur : Entomologie géaérale. 

BODART, CHARLES, docteur en médecine, 130, rue Grande, à Dinant : 
Lépidoptères. 

BOXHO, RODOLPHE, coiffeur, 63, rue de Sclessin, Liége : Lépidop- 
tères de Belgique. 

BRABANT, ÉDOUARD, naturaliste, château de Morenchies, par 
Cambrai, Nord (Frarce) : Lépidoptères. 

BROWN, HENKI, 19, rue Scribe, Paris (France) : Lépidoptères. 

CABEAU, CHARLES (abbé), professeur au Collège St-Joseph, à Virton : 
Lépidoptères et Coléoptères du monde, particulièrement les variétés 
et aberrations des papillons diurnes de Belgique. 

Castin Félix £, industriel, 40, rue de lä Cayauderie, Charleroi : 
Entomologie générale. 

COLLARD, LEON, étudiant, 119, rue Grande, à Dinant : Lépidoptères 
du monde, principalement ceux de Belgique. 

CORBEAU, LOUIS, naturaliste, rue des Cotelis, 53, à Jambes : ento- 
mologie générale, 

CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE (baron Geoiges de), 35, rue du 
Châtelain, à Ixelles : Faune des Lépidoptères de Belgique. princi- 
palement les Micro. 

DEHENEFFE, ÉMILE, architecte à Flawinne : Entomologie générale. 

DELOS, ALBERT, ingénieur agricole, agronome de l'Etat, 25, avenue 
de Salzinnes, à Namur : Entomologie générale. 

DELVIGNE, PAUL, étudiant à l’Institut agricole de l'Etat à Gembloux, 
17, rue Godefroid, Namur : Entomologie générale. 

DERENNE, FRANZ #, industriel, licencié en sciences commerciales, 
agent consulaire de S. M le roi d'Italie, 10, Boulevard d'Omalius, 
à Namur : Lépidoptères de Belgique. 

DORLODOT, HENRY, (chanoine de) x, professeur de paléontologie 
à l’Université catholique, membre du Conseil de surveillance du 
Musée royal d’histoire naturelle, 44, rue Bériot, à Louvain : Ento- 
mologie générale. 

Dotreppe, Auguste, employé à Selzaete, place de l'Eglise : Lépi- 
doptères de la faune européenne. 

DORMAL, ALPHONSE, docteur en médecine, 12, Boulevard Ernest 
Mélot, à Namur : Lépidoptères d'Europe. 

DRUET, JULES, à Thisnes (lez-Nivelles), étudiant, à Couvin : Ento- 
mologie générale, 


(1) Les noms imprimés en caractères gras sont ceux des membres fondateurs, 


mia 


DUFAUX, JOSEPH, natu:aliste, 53, rue des Cotelis, à Jambes : Ento- 
mologie générale. 

DUFRANE, ABEL, ingénieur des mines, à Frameries (Garde) : Lépi- 
doptères d'Europe, principalement ceux de Belgique. 

EVERARD, GEORGES $#, ingénieur agricole, député permanent, chà- 
teau de Bauregard par Rochefort : Entomologie générale. 

FRANCK, GUSTAVE, garde forestier, à la Croix-Noire, à Membach : 
Lépidoptères. 

GÉRARD, J., rue des Prémontrés, à Liége : Entomologie générale. 

GOETGHEBUER, MAURICE, docteur en médecine, 7, rue de la Tour- 
Rouge, à Gand : Lépidoptères et Coléoptères d'Europe. 

GUIART, ALEX., propriétaire, à Wyneghem (Anvers) : Lépidoptères, 

HACCOUR, adjoint du génie militaire, camp de Beverloo, Bourg- 
Léopold : Apiculture et Coléoptères. 

HALFANTS, LAURENT (abbé), directeur au Collège Notre-Dame, à 
Tirlemont : Lépidoptères de Belgique. 

HAMOIR, J., médecin-vétérinaire, à Bois-Borsu : Lépidoptères de 
Belgique. 

HAMOIR, ADELIN, rue St-Aubain, 1, Namur : Entomologie générale. 

Havelaar, W., directeur de la Société des Eaux, à Haarlem (Hol- 
lande) : Lépidoptères de la faune eurcpéenue. 

HAYOT (abbé), professeur de mathématiques supérieures au Collège 
de Belle-Vue, à Dinant : Lépidoptères de Belgique. 

HENNIN (dom GUY DE), professeur à l'Abbaye de Maredsous : Lépi- 
doptères. 

HENNIN, EMMANUEL (de Boussu-Walcourt de), avocat près la Cour 
d'appel, 56, rue de l’Activité, à Bruxelles : Lépidoptères. 

HIPPERT, EDMOND, 33, avenue Rogier, à Schaerbeek-Bruxelles : 
Lépidoptères de Belgique. 

HYE DE CROM, ALBERT, négociant, 8, Coupure, à Gand : Lépidop- 
tères et Coléoptères du globe. 

KAISIN, FÉLIX, docteur en sciences, professeur à l’Université de 
Louvain : Entomologie générale. 

LAMARCHE, RICHARD, quai de Fragnée, à Liège : Lépidoptères du 
globe, 

Lambillion, L.-J.-L., naturaliste, 55, rue des Cotelis, à Jambes 
(Namur) : Lépidoptères de la faune européenne. 

LANGE, ANDRÉ, étudiant à l’Institut de Gembloux, 47, rue du Col- 
lège, Namur : Entomologie générale. 

LARDINOIS, F., %, inspecteur des voiries, 18, rue de Dave, à 
Jambes : Lépidoptères d'Europe. 

LAURENT, LOUIS, pharmacien, 121, rue Grande, à Dinant : Coléop- 
tères du monde. 

LAURENT, LOUIS, étudiant, 18, rue de Bruxelles, à Namur : Ento- 
mologie générale. 

LENOIR, JOSEPH (R. P.), à Baudouinville (Tanganika) par Dar-el- 
Salam, Tabora, Kamera (Afrique orientale allemande). 


TN 


MAIRLOT, MATHIEU, docteur en médecine, à Theux : Entomologie 
générale, principalement les Lépidoptères et les Coléoptères. 

MALFLIET, V., représentant de la Société anonyme « Texas », 8, rue 
du Mouton, à Gand : Entomologie générale. 

MASSART, LOUIS, étudiant à l’Institut agricole de Gembloux, 6, 
place Elisabeth, à Namur : Entomologie générale. 

MOFFARTS, PAUL (baron de), château de Botassart, par Noirfon- 
taine : Hyménoptères. 

MOFFARTS, KARL (baron de), château de Beaugnée par Nandrain; 
de janvier à fin mai, place Saint-Paul, 11, à Liége : Lépidoptères. 

NICOLAS, J. (abbé), révérend curé, à Robelmont (Meix-devant- Virton) 
(province de Luxembourg) : Lépidoptères de la région Jurassique. 

PIRSOUL, FERNAND, conservateur au Musée forestier, 24, rue Fran- 
cois-Dufer, à Salzinnes-Namur : Lépidoptères et Coléoptères du 
monde. 

POSKIN, ARTHUR, ingénieur agricole et forestier, assistant à l’Institut 
de Gembloux : Entomologie appliquée. 

POSKIN, JULES, %, docteur en sciences, professeur à l'Institut agri- 
cole de l'Etat, à Gembloux : Entomologie appliquée. 

POSKIN, PAUL, docteur en sciences, professeur à l’Institut agricole 
de l'Etat, à Gembloux : Entomologie appliquée. 

Radiguès, Henri (de Chennevière de), 88, rue Louvrex, à Liége : 
Lépidoptéres de Belgique, principalement les Micro. 

RENAULT, R., ingénieur agricole, régisseur des bois de la Haute- 
Marlagne, à Bois-de-Villers : Entomologie générale. 

RONDELET, ALBERT, étudiant en médecine et en sciences, à Bertrix : 
Entomologie générale. 

SCHAMMEL, PIERRE, professeur au Collège Notre-Dame, 26, rue 
Neuve, à Tirlemont : Lépidoptères de Belgique. 

SCHOOFS, GASTON-EMILE-JEAN. #, capitaine du génie au camp de 
Beverloo : Lépidoptères de Belgique. 

SCRIBE. RENÉ. étudiant, 40, Coupure, à Gand : Lépidoptères et 
Coleopteics du globe. 

SEELDRAYERS, EMILE. artiste peintre, 85, rue Van Aa, à Bruxelles : 
Lépidoptéres du monde 

SÉLYS-LONGCHAMPS, EDGARD (baron de), ingénieur agricole, à 
Ciney : Entomologie générale. 

SIBILLE, JULIEN, naturaliste, à Hannut : Lépidoptères de Belgique. 

SLÉGERS, PAUL, à Ortho : Lépidoptères de Belgique. 

SMITS, ALBERT, ingénieur civil, 23, rue Colbrant, à Lille (France) : 
Lépidoptères. 

SOMERS, SYLVAIN, 7, iue du Ruisseau, à Malines : Lépidoptères. 

THIROT, EDOUARD, &. 305, chaussée de la Hulpe, à Boisfort : 
Lépidoptères de Belgique. 

TINANT, JULES, adjoint d'état-major, 168, rue de Bomel, à Namur : 
Lépidoptères. 

VAN KERCHOVE, EMILE, ingénieur agricole, chef des travaux chi- 


"#40 LE 


miques au Laboratoire d’Analyses de l'Etat, rue des Ecoles, à 
Mont-Saint-Amand (Gand) : Entomologie générale. 

VAN ZUYLEN VAN NYEVELT, RAOUL (baron). du 15 décembre au 
15 mai, 50, rue du Luxembourg, à Bruxeiles ; du 15 mai au 15 dé- 
cembre, Les Aubépines, a Oostcamp (Flandre occidentale) : Lépi- 
doptères et Coléoptères. 

VREURICK, GEORGES, %, capitaine en second adjudant-major au 
1er Janciers, 146, chaussée de Waterloo, à St-Servais : Coléoptères. 

WARNAU, LOUIS (abbé), professeur au Collège Notre-Dame, à Tirle- 
mont : Lépidoptères. 

WAUTERS, AMÉDÉE, 40, rue du Jardin des Arbalétriers, à Anvers : 
Lépidoptères. | 

WAUTIER, FRANCOIS, rentier, rue Basse, à Lourdes (France) : 
Lépidoptères du monde. 


Membres correspondants. 
MM. 

BRAY, LUCIEN, avocat, contrôleur de l’Agence de la Banque Arlo- 
naise, à Virton : Lépidoptères de la région jurassique. 

DESCHANGE, EMILE, officier de l’Instraction publique, à Longuyon 
(Meurthe-et-Mosellej, France. 

HEYNE, ALEXANDRE, naturaliste et libraire, Berlin-Wilmersdorf 
(Allemagne), Landhausstrasse, 26d : Lépidoptères et Coléoptères du 
monde. 

MARÉCHAL, PAUL, étudiant en sciences, 54, rue de Dave, Jambes : 
Lépidoptères, etc. 

SANCHEZ NAVARRO Y NEUMANN, EMILIO (Don), docteur en sciences, 
cale de Santa Inès, 12, 20 [zeta Cadix (Espagne) : Coléoptères 

SEVERIN, GUILLAUME, conservateur du Musée royal d'histoire natu- 
relle de l'Etat à Bruxelles, 75, Avenue Nouvelle, à Etterbeek lez- 
Bruxelles : Entomologie générale. 


Abonnés; Naturalistes; Sociétés scientifiques, etc , 


qui font l'échange de leurs publications avec celles de la Société. 


La Bibliothèque du Musée archéologique de Namur (don). 

La Société Entomologie de Belgique; 89, rue de Namur, à Bruxelles 
(échange). 

M. PAUL NOËL, directeur du Laboratoire entomologique de Rouen 
(Seine inférieure), France (échange). 

Bibliographie de Belgique, avenue de la Brabancçonne, 12, à Bruxelles 
(échange). 

Ecoles chrétiennes de Salzinnes-Namur (don). 

La Bibliothèque du Collège N.-D. de la Paix, à Namur (don). 

M. l'abbé GUIGNON, révérend curé à Vulaine-sur-Seine, par Avon, 
Seine-et-Marne (France) (abonné) 

M. R. FRIEDLANDER UND SOHN, Berlin, NW, 6, Carlstrasse, 11 
(Allemagne) (abonné). 

Der Kaiserlichen Léopoldinisch-Carolinischen Deutschen Akademie 
der Naturforscher, Zu Halle a. Saale (Allemagne) (échange). 


ENT = 


Institutio Catalana d’historia natural, Paradis, 10 1°", 2 a, Barcelona 
(Espagne) (échange). 

O. Entomologista Brasileiro, rua Calvao Bueno, 6, à S. Paulo (Brésil) 
(échange). 

M. D' HERBERT HAVILAND FIELD, directeur du Concilium Biblio- 
graphicum, à Zurich, Holstrasse, 49 (Suisse) (échange). 

Société Générale des Etudiants, [Institut de Gembloux (don). 

D. O. Staudiuger & A. Bang-Haas Blasewitz by Dresde (Allemagne). 

Pomona Journal of Entomology, C. F. Baker, Managing Editor, 
Pomona College, Claremont, California, U. S. A. (Amérique). 

Cercle des Entomologistes liégeois, C. Mostart, ingénieur, Secrétaire, 
7, quai Mativa, Liége (échange). 

Faculté des Sciences de Rennes, Laboratoire de Zoologie, Station 
Entomologique, à Rennes (Iie-et-Vilaine, France) (échange). 

Société d'études et de Vulgarisation de la Zoologie Agricole, Institut 
de Zoologie, Cours-Saint-Jean, Bordeaux (France) (échange). 

R. SCUOLA SUPERIORE DI AGRICULTURA, Laboratorio di Zoologia 
generale et agraria, in Portici (Italie). 

ENTOMOLOGISCHE MITTEILUNGEN, Berlin-Duhlem, Grossler-Str., 
20, (Allemagne) (échange). en 

M. Dr MAX NASSAUER (Entomologische Zeitschrift), Frankfurt. 2508 
M., Rheïinstrasse, 26 (Allemagne) échange) 

M. JOSEPH LACROIX, chirurgien-dentiste, 2, place du donjon, à Niort 
(Deux-Sèvres), France (abonné). 

M.ALFRED KERNEN, 7, Poststrasse, Stuttgart (Allemagne), (échange). 

M. FÉLIX DAMES, libraire, Steglitz, 12, Berlin W. 62, Allemagnés, 
(échange). "+ 

Smithsonian Institution, United States National Museum, Washing- 
ton, D. C. Amérique (échange). 

Entomologist’s Record and Journal of Variation, HENRY J. TURNER, 
F. E, S., Editorial Secretary, 98, Drakefell Rd., New-Cross, S."E7""# 
London (Angleterre) (échange). È 


Membres décédés : 


MM. JW. TUTT (Angleterre). FÉLIX PLATEAU (Gand). 
P. C. T. SNELLEN (Hollande). 


Composition du bureau pour 1912. 


Président : MM. Jules POSKIN. 
Vice-Président : L.-J.-L. LAMBILLION. 
Secrétaire- Trésorier : Georges VREURICK. 
Bibliothécaire : Fernand PIRSOUL. 
Secrétaire-adjoint : Louis CORBEAU. 


Comité de rédaction pour la Revue mensuelle. 


MM. Jules POSKIN. Georges VREURICK. 
Dr Alph. DORMAL. Aug. DOTREPPE. Julien SIBILLE. 
Fernand PIRSOUL.  L.-J.-L. LAMBILLION. 


she prochaine séance 


Pre la Société est fixée au dimanche 11 février 1912, 
à cing ‘eures du soir, au Palais de Justice, à Namur. 


Ordre du jour : 


«. Lecture et approbation du procès-verbal de la der- 
nière séance; 


2. Travail de M. Lambillion sur les papillons de Bel- 
gique; 
3, Communications diverses. 


M. H. BROWN, 19, rue Scribe, à Paris, désire 
échanger des papillons du midi de la France, contre 
.. espèces ou variétés du nord de la France ou de 
la Belgique. S'adresser à M. Brown. 


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Rouen (France) désirerait recevoir des dessins et gra-. 


vures d'insectes ou ayant trait à l'entomologie, coupés 


dans des livres ou brochures, ainsi que des photogra- 


phies entomologiques. 
Il enverrait en échange des gravures et dessins simi- 


laires ayant trait à la zoologie, la botanique, l’histoire, 
la géographie, etc , etc., ainsi que des insectes rares de : 


tous les ordres, notamment des goliathides du Cong, 
Echangerait volontiers des publications entomologiqt j) 
illustrées pour des publications similaires. 


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Societé Entomologique Namuroise 
FONDÉE LE 16 HOUT 1896 


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COMITÉ DE RÉDACTION : 


Messieurs J. PosriN, G. VREURICK, 
D' A. Dormaz, L.-J. LaMairriow, 
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Les correspondances et les diverses commumications doivent être adressées 
à M. G. VREURICK, 146, chaussée de Waterloo, Saint-Servais, secrétaire-tréso- 
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La Société entomologique Namuroise tient 
ses séances le deuxième dimanche de chaque 
mois, à cinq heures du soir, au Palais de Jus- 
tice, à Namur. 

La cotisation annuelle des membres effec- 
tifs est fixée à six francs. | 

Les membres donateurs ont la faculté d’as- 
sister aux Séances et payent une rétribution 
annuelle de dix francs ; 1lS reçoivent gratuite- 
ment les publications de la Société. 

Pour faire partie de la Société entomolo- 
gique Namuroise, 1l faut adresser, par écrit, Sa 
demande à un membre de la Commission et 
être présenté par deux sociétaires. 


Avis Lrés important. 


Nous rappelons aux membres de la Société entomo- 
logique Namuroise, à ses correspondants et aux lecteurs 
de ses publications que, d’après l’article 32 du règlement, 
la Société, entomologique décline toute responsabilité 
quant aux travaux publiés dans sa Revue. Le Comité de 
rédaction veille, avant tout, à ce qu'il n’y ait pas, dans 
les travaux qui lui sont présentés, d'erreurs manifestes 
ou d'expressions à tendance politique ou de critiques 
personnelles blessantes. 


Notre publication étant ouverte à la controverse scien- 
tifique, les acteurs qui avancent des théories nouvelles, 
peu ou pas encore admises par la généralité des savants, 
ne doivent pas oublier qu'ils s’exposent à la critique. 


DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE NAMUROISE 


REVUE MENSUELLE 


Ne 2. 25 Février 1912. 


Extrait du procès-verbal de la séance du 11 Février 1912. 


La séance est ouverte à 17 heures, sous la présidence de M. Poskin, 
président. 

MM. Havelaar, le baron de Crombrugghe de Picquendaele, Tinant, 
Collard, Dotreppe, empêchés, font excuser leur absence. 


Première partie. — Questions diverses. 


Le procès-verbal de la dernière séance est lu et approuvé. 

Il est donné lecture d’une lettre de M. Massart qui remercie pour son 
admission comme membre de la société. 

Reçu : 1° De M. l'abbé J. de Joannis, une brochure traitant du genre 
Eaconista et ses alliés ; 

2° De MM. E -L. Ragonot et L. de Joannis, un extrait du volume 
LXXIX,an 1910, traitant de trois espèces de Microlépidoptères paléartiques; 

3° Du R P. Longin Navas, S J., une série de tirés à part sur les 
Névroptères. 

4 Ua catalogue bibliographique des Coléoptères de M. l'éditeur Junk, 
de Berlin; 

5 Le n° 2 de février 1912 de Æntomologische Mitteilungen. 

Tous nos remerciments à ces Messieurs. 

L’échange de notre Revue avec celle de la société entomologique améri- 
caine, Logan Square, Philadelphie et Coleopterologische rundschau, Verlag : 
Wien, XIV, nobilegasse, 20, est décidé. 


Weuxième partie. — Questions scientifiques. 


Il est présenté au Comité de rédaction : 
1° Un travail de notre éminent président d'honneur, M. le baron de 
Crombrugghe de Picquendaele, sur des variétés de Lépidoptères; 
2° Uu travail de M. Abel Dufrane, sur des variétés et aberrations de 
Piérides 
L’impression en est décidée. 
La séance est levée à 18h 30. 
Le Secrétaire, 
C. VREURICK. 


pp 


Le 2 février dernier, notre excellent collègue de Liége, M. Jules Gérard, 
a eu la grande douleur de perdre sa femme. Nous prenons la plus vive part 
à ses peines et nous lui présentons, ainsi qu’à sa famille, nos plus sincères 
compliments de condoléance. LE COMITÉ DE RÉDACTION. 


Remarque sur les Lycènes belges. 


Ea comparant mes captures de Lycènes, je remarque que les exemplaires 
de Semiargus, Coridon, Astrarche, Icarus et Argiolus capturés à droite de la 
Meuse, ont une taille moyenne inférieure à celle des exemplaires capturés 
dans les Flandres et le Brabant. 

Tutt place la taille moyenne de Semiargus entre 27 et 30 mm , la femelle 
parfois plus grande étant généralement de même taille que le mâle. Je pos- 
sède 3 mâles et 3 femelles de Virton dont l’envergure est de 23 à 24 mm. et 
le plus grand pris au-delà de la Meuse, à Poix, u’atteint que 26 mm d’en- 
vergure. La taille de l’espèce dans les plaines de Brabant oscille entre 26 et 
30 mm. Parmi les mâles pris à Virton, il en est dont les deux points ocellés 
inférieurs de la rangée sousmédiane du verso des ailes antérieures sont 
oblitérés et une femelle n’a en tout que deux points au verso des ailes anté- 
rieures. Je crois devoir rattacher ces exemplaires à la forme Paucipuncta 
Gillmer, « Int. Ent. Zeiïts », II, p. 313 (1909) Dans ce cas, Tutt qui ne 
s'exprime qu’en termes dubitatifs faute d’avoir eu semblables exemplaires 
sous les yeux a fait erreur en considérant cette forme comme synonyme de 
l’ab Argopoei Bergstr., « Nom », II1, p. 19, pl. XI, fig 5-6 (1779). Dans 
cette dernière ab., en effet, le nombre de points de la rangée sousmédiane 
de la femelle est réduit à 5 aux ailes antérieures et ici il est réduit à 2, Aux 
ailes postériéures, Argopoei a 6 points, tandis qu'ici le nombre est normal. 

Tutt place la taille moyenne de Lycena coridon Poda entre 32 et 42 mm. 
Cette année, je n’ai rapporté de Torgny qu’un seul Coridon Il n’a que 
24 mm d’envergure et appartient donc à l’ab. Winutissimus Tutt. En août 
dernier, Coridon volait nombreux à Han-sur-Lesse. La taille de ces exem- 
plaires était légèrement inférieure à celle de la plupart des exemplaires que 
j'ai pris dans le temps à Fontainebleau. 

Outre les ab. Decipiens Cromb. et Minutissimus Tutt, j'ai relevé les formes 
suivantes : 

ab. Cuneata Tutt pris à Han-sur-Leese et à La Hulpe. (Points surmontés 
intérieurement de traits noirs aux ailes inférieures) 

ab. Minor Ckil. pris à Han-sur-Lesse, Fontainebleau et Velthem. (25 à 
32 mm. d'envergure.) 

ab. Subocellata Tutt, ©, Fontainebleau. (Points marginaux peu distincts 
bordés légèrement de grisâtre.) 

ab. Albolunata Tutt. Pas d’étiquette. (Lunules bordés intérieurement de 
blanc aux ailes postérieures.) 

Je possède une femelle prise à Lardy dont le dessous appartient à gauche 
à l’ab. Semiarcuata Tutt. (Points au-dessus du bord interne aux ailes anté- 
rieures réunis en un trait arqué) et à droite à l’ab. Parisiensis Gerh. 
(Comme chez Semiarcuata, maïs le trait arqué interrompu.) 


met le dub aude d'un Dubsé. 


AT 


Chez Astrarche Bgst. Je rencontre une différence de taille plus considé- 
rable encore. Un exemplaire des dunes a 27 mm. d'envergure. Ceux cap- 
{urés à Hastlères, à Poix et à Han-sur-Lesse oscillent entre 18 et 24 mm. 
Un exemplaire de Groenendael mesure 24 mm. 

J'ai peu d'exemplaires de Cyaniris argiolus L.; mais ici je rencontre encore 
une différence notable. Deux mâles de la forêt de Soignes ont chacun 27 mm. 
d'envergure, un mâle d'Allemagne en a 28. Un mâle de Virton mesure 
22 mm Une femelle de Virton mesure 25 mm. 

Des observations faites sur un plus grand nombre d'exemplaires confir- 
meront probablement celles que je viens d'exposer. 

Ixelles, 7 février 1912. 

Bot pe CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE. 


Piérides de Belgique. 
par Abel DürRAnE. 


Pieris Brassice L. ab. Plasschaerti n. ab. — 1 S' pris par nous, à 
Frameries, le 28-5-11. — Bien plus petit que le type, de moitié taille. An- 
tennes bien plus noires. Ailes antérieures très pointues à l'angle apical; 
teinte blanche beaucoup moins prononcée que chez le type, comme lavée; 
angle apical grandement noir, ainsi que la côte qui est largement bordée de 
noir sur toute sa longueur. En-dessous, les ailes antérieures sont d’une teinte 
blanche paraissant également lavée; l'angle apical est à peine teinté de 
jaune, simplement quelques atômes d’un jaune pâle, surtout à la côte; le 
point noir discoïdal supérieur est presqu’aussi grand que chez le type, 
malgré la différence de taille, tandis que l’inférieur est beaucoup plus petit. 
Les ailes postérieures, en-dessous, sont fortement saupoudrées d’atômes 
noirs, surtout les nervures qui paraissent presque noires, ce qui donne à ces 
ailes, un aspect spécial. 

Dédiée à notre ami, M. Eugène Plasschaert, en reconnaissance des nom- 
breux papillons qu’il nous a procurés pour notre collection. 

Pieris Napi L — Daus la Rev. Mens. de la Soc Ent. Nam. (1910, p. 47), 
dans un article intitulé Pieris Napi L. et ses var. en Belgique, nous avons dit 
que Seitz, par erreur, décrivait la var. Subellice de Sélys, comme le type de 
Napi et que le véritable type de Napi était décrit sous le nom de var. Zmpune- 
tata Nous ne poseédions pas alors le grand ouvrage de Seitz sur les AMacro- 
lépidoptères du Globe et c’est à la suite de renseignements demandés à un de 
nos amis, possesseur de l'ouvrage de Seitz, que nous avons imprimé ce qui 
est cité plus haut Depuis la publication dé cet article, nous avons acheté le 
magnifique ouvrage de Seitz et nous devons nous faire un devoir de dire 
que, non seulement J. Rüber (qui traite du genre Pieris dans l'ouvrage de 
Seitz) ne confond nullement le type avec Sabellice, mais qu'il est en tous 
points, de notre avis. C'était notre ami quit avait mal lu et tout confondu. 

Nous devoss ajouter ici que Sabellice n’est pas de de Sélys, comme le dit 
M Lambillion dans son Catalogue des Lépidoptères de Belgique et dans son 
Histoire naturelle et Mœurs de lous les Papillons de Belgique. Sabellice est de 


94 — 


Stephens : ZUustration of British Entomology, etc., Haustellata, I, p. 21 
(les 4 parties de l'ouvrage ont paru de 1827 à 1835). — Sebellice Steph. est 
synonyme de Wigrovenosa de Sélys : Enumération des Insectes Lépidoptères de 
la Belgique, p. 29, ouvrage paru en mai 1844 

La véritable forme Sabellice Steph., bian caractérisée, est plutôt rare : 
nous en avons pris une belle ©, à Frameries, le 26-5-10, Mais on classe sous 
ce nom, les papillons dont les veines du dessous des ailes postérieures, sont 
fortement saupoudrées de noir. 

J. Rôber cite 30 formes, var. et ab. de Napi, en décrivant beaucoup de 
formes nouvelles, et ce n’est pas complet; car, il y à encore Vapella Lmbll. 
(EH. N. M., p. 18) et Minor Crombgg. (Ann S. Ent. Belg., T. 46, p. 20, et 
Rev. Mens. $. Ent. Nam., 1900, p. 47), l'ab. Nana Rôüber ne pouvant se 
rapporter à aucune de ces deux formes naines, non plus qu’à la var. naine 
Lambillioni que nous avons décrite dans l’article cité plus haut, donc après 
l'apparition de l’article de Rüber (XI, 07). 

A la page 31 de la Rev. Mens. de la S. Ent. de Namur, 1909, M. Sibille 
nous dit que Püieris Napi et son ab. Zmpunctata sont communs partout. IL y a 
certainement confusion. Il s’agit du type (à propos de Zmpunctata) et de sa 
variété Sabellice (appelés ici type P. Napi). Cependant, l’ab. Impunctata 
Rôber (Seitz, Macrolép. du Globe, I, p. 48) existe en Belgique, mais elle 
n’y est pas commune. Nous en possédons en collection, un exemplaire pris 
à Frameries par nous. Cette ab. est caractérisée par le dessus qui n’a pas 
d’autres dessins noirs que l’apex normal et la base des ailes, et les taches 
discoïdales du dessous des ailes antérieures qui manquent aussi plus ou 
moins complètement. C’est donc encore une nouvelle ab pour la faune belge. 

Pour nous résumer, nous donnons ci-dessous, la liste des formes de Napi 
trouvées en Belgique, jusqu’à ce jour. 

a. Type Napi L. (Faun. Suec., p. 271) : 38 à 40 mm. — C' sans point noir 
en dessus des ailes antérieures; dessous des ailes postérieures jaune pâle 
avec des veines d’un noir verdâtre. — Commun. 

b. var. Napace Esp. (Schmett. Abb. I (2), T. 106, avec figure). — Géné- 
ralement plus grande, dessins du dessus mieux marqués, mais dessous plus 
clair (ailes postérieures) n'offrant qne quelques veines courtes, noirâtres. 
— Rare. 

c. ab. Zmpunclata Rôber (Seitz, Macrolépidoptères du Globe, I, p. 48). — 
38 à 40 mm. — C;' dont le dessus n’a d’autres dessins noirs que l’apex nor- 
mal et la base des ailes et chez qui les taches discoïdales du dessous des ailes 
antérieures manquent également plus ou moins complètement. — Rare. 

d. var. Sabellice Stph. (Ill. Brit. Haust., I, p. 21, avec figure) — Nigro- 
venosa de Sélys (Enum. Ins Lép. Belg., p. 29). «' avec point noir discoïdal 
et © dessins très marqués en-dessus des ailes antérieures ; ailes postérieures 
fortement veinées de noir en-dessous. — Rare. 

e. var, Zambillioni Dufrane (Rev. Mens $S. Ent. Nam., 1910, p. 48). — 
32 mm Couleurs très vives; C' sans point discoïdal en-dessus des ailes anté- 
rieures, apex, nervures, base large et presque toute la côte, très noirs; ner- 
vures en-dessous des ailes postérieures, fortement chargées de verdâtre 
foncé. — Rare. 


POS ue 


[. var. Minor Crombgg. (Ann. Soc. Ent. Belg., T. 46, p. 20, et Rev. 
Mens. Soc. Ent. Nam., 1910, p. 47). 30 mm. Couleur pâle sans point discoï lal 
au-dessus des ailes antérieures. -— Rare. 

g. var. Napella Lmbli. (4. N. M., p. 18, et Rsv. Mons Soc. Ent. Nam., 
1910, p. 47). — 28 mm. Couleur pâle et comme efficée avec un petit point 
noir discoidal au-dessus des ailes antérieures. — Rare. 


Captures et observations à Lamorteau-Torgny-lez-Virton 
au cours des deux étés derniers 


par JULIEN SIBILLE. 
(Suite.) 


J’ai été assez surpris de ne pas rencontrer Zephyrus Belule qui vole à 
partir de fin juillet dans le nord-ouest de la Gaumachie(Marbehan-Tintigny). 

Heperia Alveus, le 8 juillet, prairies et terrains vagues, rare. Se pose sur 
les plantes basses. 

Smerinthus Populi, le 28 juin sur graminées dans un terrain planté d’ar- 
brisseaux, un seul exemplaire. 

Hyloicus Pinastri. le 21 juin sur tronc pin, un exemplaire. 

Cherocampa Elpenor le 5 juillet, au bois, à la miellée où il butinait sans 
ge poser, un exemplaire. 

Macroglossa Slellatarum, le 28 juillet, champ de trèfle, r. 

Pheosia Tremula, le 30 juin, sur tronc peuplier, un exemplaire. 

Lophopteryx Camelina, le 21 juil., sur tronc des ormes de la grand’route, r. 

Darychiru Pudibunda, du 22 mai au 15 juin, sur murs de clôture et sur 
graminées le long des bois, pas rare. 

Porthesia Similis, du 15 juin au 4 juillet, sur tronc des arbres de la route, 
commun. 

Lymantria Monacha, la chenille, le 23 juin, sur le tronc d’un pin; chrysa- 
lide, le 29, elle a donné un papiilon © le 16 juillet suivant. 

Lasiocampa Quercus, du 30 juin au 21 juillet, vole le jour dans es bois et 
* les terrains vagues, c. 

Cosmotriche Potatoria, du 18 au 25 juillet, au réflecteur, c. 

Saturnia Pavonia, les chenilles, du 26 mai au 20 juillet, sur les plantes 
basses, le prunellier et le saule marceau. 

Aglia Tau, le 6 mai, bois, r. 

Drepana Falcataria, du 8 au 30 juillet, vole dans les bois, pas rare. 

D. Lacertinaria, le 8 juillet, sur les arbustes dans les bois, r 

Acronicta Leporina, le 21 juillet, à la miellée, r. 

A. Megacephala, du 29 juin au 14 juillet, miellée, c 

A. Tridens, du 14 juillet au 6 août, sur tronc des arbres et à la miellée, c 

A. Psi, le 18 juillet, sur tronc des arbres, r. 

A. Auricoma, les 6 maï, 15 juin, 8 au 21 juillet et 22 août, à la miellée, c 

À Rumicis avec ab. Marginaia, 22 août, sur tronc des arbres et à la 
miellée, c 


=: ARE 


Craniophora Ligustri, le 14 juillet, miellée, r. 
Agrotis Interjecta, le 22 août, miellée, r. 


bb Eh bi à À À à D à 


Augur, du 15 juin au 30 juillet, miellée, c. 


. Pronuba, du 1° juin à fin août, miellée, c. 


Orbona, du 30 juillet au 22 août, miellée, r. 
Triangulum, le 20 juillet, pris au bois de Virton, par M. Bray. 


. C'Nigrum, dernière quinzaine d’août, miellée, c. 
. Xanthographa, dernière quinzaine d’août, miellée, c. 


Umbrosa, du 30 juillet au 14 août, miellée, pas r. 


. Plecta, le 24 mai et le 22 août, miellée, r. 

. Simulans, le 21 juin, miellée, un seul exemplaire. 

. Putris, le 30 juin, miellée, r. 

. Exclamationis, du 8 à fiv juin et le 21 juillet, miellée, c. 
. Corticea, du 23 juin au 21 juillet, miellée, c. 

. Segelum, du 15 au 30 juin, miellée, c. 

. Saucia, du 30 juin au 8 juillet, miellée, c, 


Epineuronia Popularis, la dernière huitaine d’août, réflecteur, c. 
Mamestra Leucophea, le 22 mai, tronc des arbres, r. 


M. 
M. 
M 

M. 
M. 
M. 
M. 
M. 


Nebulosa, du 23 juin au 8 juillet, miellée, r. 

Brassice, du 23 juin au 8 juillet, miellée, c. 

Persicarie, le 23 juin, miellée, r. 

Oleracea, du 8 juin au 21 juillet, miellée, r. 

Greniste, le 15 juin, miellée, r. 

Thalassina, le 15 juin et le 14 juillet, miellée, pas r. 

Reticulata, le 23 juin, mieliée, r. 

Serena, le 22 mai et le 16 juillet au 25 août, sur tronc des arbres, c. 


Dianthoccia Nana, le 19 juin, sous un frêne à Virton, un seul exemplaire. 


D. 
Mi 


Cucubali, le 26 juillet, miellée, r. 
ana Strigilis avec ab. ZLatruncula, du 15 juin au 21 juillet, à la miellée, 


abondant. 


M. 


Bicoloria, du 20 au 23 juillet, à la mieillée, pas rare. 


Bryphila Perla, du 23 au 30 juin, sur les murs de clôture, à Virton, r. 
Celena Matura, le 25 juillet, sur graminées. r. 
Hadena Funerea, le 17 juillet à la miellée, un seul exemplaire, nouveau 


pour 


DUR NR 


août, 


uotre faune. 
Monoglypha, du 23 juin au 21 juillet, à la miellée, c. 


. Lithozylea, du 30 juin au 22 août, à la miellée, r. 

. Rurea, du 15 juin à fin juillet, miellée, c. 

. Basilinea, du 20 au 23 juin, miellée, pas r. 

. Secalis avec ab Reticulata, Secalina et Leucostigma, du 23 juin à fin 


miellée abondant. 


Trachea Atriplicis, dn 23 juin au 21 juillet, miellée, pas r. 
Brotolomia Meticulosa, du 20 au 25 août, miellée, pasr. 

Naenia Typica, du 15 juin au 30 juillet, miellée, pas r. 

Luceria Virens, ke 11 juillet, sur les graminées, un seul exemplaire. 


(A suivre.) 


DA" 0 


Synopsis des Névroptères de Belgique. 
Par le R. P. Loan Navas, S. J. 
(Suite.) 


9. Famille Chrysopides. 


TABLEAU DES GENRES. 


1. Aile antérieure avec la cellule 3° procubitale divisée par une ligne à 
peu près parallèle aux cubiti en deux cellules ou aréoles presque égales, trape- 
zoïdales (1° tribu : Nothochrysini). . . . . 1. Vothochrysa Me. L. 

— Troisième cellule procubitale de l’aile antérieure divisée par une vénule 
oblique en deux aréoles très différentes, l’antérieure petite, la postérieure 
grande (2° tribu : Chrysopini) . . . . . EL. 

2. Cellule procubitale typique (la petite de la ie . Fr one cel- 
lule procubitale) triangulaire c’est-à-dire vénule divisoire droite; onglets 
simples non dilatés à la base. . . . . « . . 2. Æypochrysa Hag. 

— Cellule procubitale typique en ou véuule divisoire (branche ou 
rameau du procubitus) courbe; onglets généralement très dilatés à la base. 3 

3. Cerci du mâle non visibles extérieurement derrière l'abdomen; 
vénules en gradins au disque de l'aile en général peu nombreuses, moins 
de 10 à chaque série . . . . . . . 3, Chrysopa Leach. 

— Cerci du mâle nee Crbes, très visibles derrière l'abdomen, 
plaque sousgénitale du même arquée; vénules en gradins nombreuses, plus 
del) chaque gérie. 451: 20, V5, ee sun 04, Nineta Nav:(). 


Tribu 1" Nothochrysins. 


63. Genre Nothochrysa Mac Lachl. 


141. Nothochrysa fulviceps Steph. Enverg. 44 mm. 

Tête rouge; dessus du thorax jaunâtre bordé de brun; ailes allongées, 
réticulation en grande partie noirâtre, onglets dilatés à la base, 

Très rare. Jette, Halloy, Liége, Gileppe, Campine (Sélys). 

142. Nothochrysa capitata Fabr. Enverg. 30 mm. 

Tête orangée; abdomen noirâtre, rouge au bout; réticulation des ailes, 
qui sont larges et arrondies, entièrement d’un brun rougeûtre. 

Hestreux, Spa (Sélys). 


Tribu 2° Chrysopins. 
64. Genre Hypochrysa Hag. 


143. Hypochrysa nobilis Heyden. Enverg. 19-23 mm. 
Corps jaune; palpes, antennes, une strie sur chaque côté du clypeus et 
aux joues, une ligne médiane longitudinale sur toute la tête et le prothorax 


(1) On décrit ce nouveau genre dans la revue Br'oteria. 


ne 


et des deux côtés de ce dernier, deux lignes sur le 1°" article des antennes, 
des taches au méso- et métathorax et aux segments du ventre, noires. 
Belgique (Sélys). 


65. Genre Chrysopa Leach. 


TABLEAU DES ESPÈCES. 


1. Tête sans taches entre les antennes (section 17e Pure). . . . . 2 
— Tête ayant quelque tache noire ou brune entre les antennes (section 
AN (15 11105) PHECRRRRES af, AL CRE 


2, Cellule procubitale téique hbrsié ou Ie C 'est-à -à- de re la première 
vénule qui va du secteur du radius au procubitus arrive à celui-ci en dehors 
de la cellule procubitale typique, ou pas en dedans ; couleur verte, une raie 
dorsale jaune de la tête au bout de l'abdomen . . . . 1. vulgaris Schn. 

— Cellule procubitale typique reliée, c’est-à-dire que la première vénule 
qui va du secteur du radius au ie moe aboutit en dedans de la cellule 
procubitale typique. . . IH T50 TES 

3. Veine costale marquée d un Den Doi ou tél bah à la base; tête 
jaune, avec un trait rougeâtre entre l’œil et la bouche, le reste du corps 
subitement vert clair avec une bande dorsale jaune sur le prothorax et le 
thorax ; réticulation des ailes verte, les vénules costales noires aux extré- 
mités, celles en gradins en entier. . . . . . . . 4. flavifrons Brau. 

— Veine costale verte, sans aucun vestige de point ou destrie à la base. 4 

4. Plus grande, aile antérieure de 12 mm.; d’un vert pâle, la tête et les 
pieds blanchâtres; vénules costales et autres de l’aile antérieure entièrement 
noires. . . Pa sut foah: 

— Plus de. AE) ou de 7 mn ; Fe une ligne plus pâle supé- 
rieure tout le long du corps; vénules Gbstules de l’aile antérieure noires 
seulement aux extrémités . . . . ….. 4: 8 tenella Schu. 

5. Tache entre les antennes punctiforme SE des autres, plus ou moins 
AETONQIO. +" . 2. : FIV ERREUR 

— Tache entre ls nn Done en ie de Y ou a de X, plus ou 
moins continuée par devant des antennes et sur le vertex . . . . 10 

6. Cinq taches noires sur la tête : une entre les antennes et deux stries 
de chaque côté, sur les joues et au côté du clypeus (quelquefois deux petits 
points sur la partie postérieure du vertex); réticulation en grande partie 
verte; vénules en gradins et quelques autres de la base de l’aile en entier 
noires à l’aile antérieure, d’autres en partie; enverg. 25-30 mm. 

5 prasina Burm. 

— Plus de cinq taches noires au devant de la tête . . . . fi 

. Grande, enverg 32-40 mm.; 7 points sur la tête, 1 entre les nn. 
1 Rae devant de chaque une (quelquefois effacé), 1 aux joues, 1 strie 
aux côtés du Hs ; à l’aile antérieure les vénules costales et celles de la 


base noires . . Sie. SÉGUBET “punciala Wesm. 
— Pius petite, ets 94. 30 mm. ; 9 mr” sur la tête; 7 devant à peu 
près comme la précédente et deux sur le vertex . . . Re 


8. Ailes et stigme verts; à l’aile antérieure les vénules te et quelques 


DA", ee 


autres de Ja base noires en entier, les radiales au commencement ; antennes 
sans taches . . . . «+ . . 7. phyllochroma Wesm. 
— Antennes ne Hoi noir à 1 Les deuxième article noir. . . 9 
9. Aïles raccourcies, larges, vertes, stigme vert, peu de vénules de la 
base noires, les costales et les radiales seulement à leur insertion sur la 
souscostale et le radius respectivement; 1°’ article des antennes marqué 
d’un point noir intérieur ; une ligne transverse noire à l’occiput. 
8. abbreviata Curt. 
— Sans tache à l’article basilaire des antennes; marges du prothorax 
noirâtres; à l’aile antérieure les vénules costales, celles en gradins et 
quelques-unes de la base noires en Mon AN d’autres seulement au commen- 


cement- 2 0 . . . . 9. formosa Brau. 
10. Aïles EEE rentes en Hate partie verte, stigme vert, les 
vénules en gradins et d’autres de la base noires . . . er el A | 


— Ailes larges, arrondies, réseau noir presque en ne les veines d’un 
vert foncé, stigme noirâtre; vertex, côtés du thorax, dessous et côtés de 
l'abdomen en grande partie noirs. . . SE  lAmneria Er 

11. Côtés du thorax et de l’abdomen verte és de celui-ci noir au 
centre; veine souscostale verte, vénules radiales noires seulement aux 
extrémités . . . 00,14 10. ventralis Curt. 

— Bords du Hors 4 côtés 4 Pa bionon noirs; à l'aile antérieure la 
veine souscostale est noire, du moins en partie, les vénules costales, radiales 
et celles en gradins noires; dessous de l'abdomen vert . 11 dorsalis Burm. 


144. Chrysopa vulgaris Schn. Type. Ailes vertes entièrement sans aucune 
marque noire; une tache rouge entre l’œil et la bouche. 

Vraiment vulgaire partout; il est superflu d'indiquer des localités. Espèce 
hivernante. 

Var. microcephala Brau Un trait noir entre l'œil et la bouche; à l’aile 
antérieure les vénules costales noires à l'insertion sur la souscostale, quelques- 
unes de la base en entier. 

Il est très probable qu’on la trouvera en Belgique. 

Var. namurcensis Nav. (fig. 2) Une ligne noire sur les côtés du prothorax» 


Fig. 2. 
Chr. vulgaris Schn. var. namurcensis Nav. 
a. Prothorax, vu de dessus — b. Abdomen, vu de côté. 


une latérale le long de l’abiomen et une strie oblique latérale brune sur le 
dos de chaque segment de celui-ci, 

Namur, bords de la Meuse, 10 août 1910, 

145. Chrysopa alba L. 

Assez commune çà et là : Longchamps, Halloy, Bruxelles, Bouillon, 
Dinant, Hainaut, Hautes-Fagnes (Sélys); vallée de La Molignée, Weillen, 
Houx (Tonglet); Enghien (P. Saz); Taviers-sur-Méhaigne (P. de Hennin). 


HE 


146. Chrysopa tenella Schn. 

Sans doute rare. Belgique (Sélys). 

147. Chrysopa flavifrons Brau. 

Peu commune. Longchamps, Vielsalm, Bruxelles (Sélys). 

148 Chrysopa prasina Burm Type. Vénules costales à l’aile antérieure 
noires en entier. 

Commune et généralement répandue (Sélys). 

Var. adspersa Wesm. Vénules costales de l’aile antérieure noires seule- 
ment aux extrémités. 

Se trouve généralement mêlée au type. Je ne l’ai pas vue de Belgique. 

Var. Zelleri Schn. Deux points noirs sur le vertex et un point allongé 
extérieur sur l’article basal des antennes. 

Je ne l’ai pas vue citée de Belgique, mais il est probable qu’elle s’y 
rencontre. 

Var. punctigera Sel Un point noir sur l’article basal des antennes. 

Belgique (Sélys). 

149. Chrysopa septempunclata Wesm 

Assez commune (Sélys). 


Var. pallens Ramb. (5-punctata Schn.). La tache de devant des antennes 
effacée. 


Belgique (Sélys). 

190. Chrysopa phyllochroma W esm. 

Assez rare et locale : Halloy, Arlon, Spa, Viel-Salm, Comblain-au-Pont, 
Ostende, Bruxelles, etc. (Séiys). 

151. Chrysopa abbreviata Curt. 

Dunes des environs d'Ostende et de Knocke (Sélys). 

152. Chrysopa formosa Brau. 

Je crois l’avoir reçue d’'Enghien (P. Saz). Elle se trouve dans d’autres 
nations d'Europe. 

155. Chrysopa ventralis Curt. 

Belgique (Sélys); Weillen (Tonglet). 

154. Chrysopa dorsalis Burn. 

Très rare. Arlon, Rodenhoff, Calmpthout (Sélys). 

155. Chrysopa perla L. 

Commune partout (Sélys); Vallée de la Molignée et de l Hermeton 
(Tonglet); Enghien (P. Saz); Taviers-sur-Méhaigne (P. de Hennin). 


66. Genre Nineta Nav. 


196. Ninela flava Scop (vittata Schn.). 
Enverg 45 mm. Bord costal de l’aile antérieure concave au milieu; pre- 
mier article des antennes gros, oval. Couleur verte, avec une raie pâle sur 


le thorax et l'abdomen; plaque sous-génitale du mâle obtuse et pileuse à 
’extrémité. 


AN — 


Généralement répandue (Sélys); Enghein (P. Saz). 

157 Nüineta vittata Wesm. (Hemerobius proximus Ramb.). 

Euverg 45 mm. Bord costal de l’aile antérieure convexe; premier article 
des antennes cylindrique, beaucoup plus long que large Couleur verte ; une 
raie jaune sur le thorax et l'abdomen; plaque sousgénitale du mâle aigüe à 
l'extrémité et fortement tournée en haut. 

Beaucoup moins commuve que la /lava. Barraque Michel, Halloy, Long- 
champs, Bruxelles (Sélys); Enghien (P. Saz ; Taviers-sur - Méhaigne 


(P. de Hennin). (A suivre.) 
VARIA. 
Notre éminent Président d'honneur, M. le baron de Crombrugghe de 
Picquendaele, nous écrit à la date du 7 février 1912 : « .. J'ai découvert ce 


matin une nouvelle tortricide pour la faune belge. Mademoiselle B... 
m'avait confié des micros pour les déterminer. J'y ai trouvé Æpiblema 
semituscana Stph. L’exemplaire G a été obtenu d'éclosion le 24 juin 
d’une chenille prise sur le saule marceau en mai. Je n'avais jamais trouvé 
cette espèce et ne soupçonnais pas son existence en mes parages et la voilà 
découvirte dans la forêt de Soignes » 

* 

* * 

M. Abel Dofrane a pris à Frameries, dans les premiers jours de février 
de cette année, un Macroglossa Stellatarum vivant, mais engourdi par le 
froid. C’est une nouvelle preuve que cette espèce peut hiverner en Belgique, 

D 

M. J. Hamoir a fait l’an dernier de belles et intéressantes captures de 
lépidoptères à Bois-Borsu et dans les environs, surtout parmi les noctuelles. 
I! a pris la bel'e et rare Æadena Adusta Esp. et une fort intéressante 
forme de Cucullia Umbratica qui paraît nouvelle et demande à être étndiée 
avant de la publier. Il a aussi remarqué que l’Æepialus Humuli est, en 
général, commune dans sa région. — À Namur, cette espèce est introuvable. 


x *% 

Conférence sur les Lépidoptères. — Notre excellent collègue 
et ami, M. le D' Alph Dormal, a donné au cercle « l'Emulation » de Namur, 
jeudi dernier à 8 heures du soir, devant un public nombreux et choisi, une 
belle et intéressante causerie sur les lépidoptères qu’il avait intitulée : Une 
incursion dans le domaine des chenilles. 

Le jeune et brillant conférencier, qui n’en est plus à ses débuts - c’est 
la cinquième conférence qu'il donne sur ce sujet si varié, depuis trois ans — 
a vivement intéressé ses auditeurs. Après avoir montré l'anatomie d’une 
chenille, avec plusieurs figures en projection, il explique les fonctions de ses 
différents systèmes : musculaire, nerveux, circulatoire, etc. Il initie son 
auditoire aux mœurs étranges de certaines chenilles, surtout celles qui 
passent leur vie au milieu des fourmis dont elles sont les hôtes et comme les 
vaches laitières - les fourmis étant fort avides d’un liquide sucré qui 


D) — 


exsude de glandes particulières que portent certaines espèces de chenilles, 
à l'instar de quelques coléoptères et pucerons. — Il fait voir comment les 
fourmis entourent de soins les chenilles d’une espèce de Lycaenide de l'Inde, 
les transportant avec mille précautions d’une branche d’arbre à une autre 
pour leur procurer de la nourriture fraîche; les préservant des attaques de 
leurs ennemis naturels, les mouches et les ichneumons; poussant les soins 
jusqu’à leur préparer une place en terre, au pied de l'arbre nourricier, pour 
y effectuer leurs nymphoses ; montant même la garde auprès de leur précieux 
dépôt jusqu’au moment de l’éclosion des papillons. 

Après avoir montré (en projections) les différentes formes des chenilles, 
leurs moyens d’existence, l’utilité de quelques espèces qui produisent de la 
soie, etc., il parle du plus grand nombre qui sont nuisibles et des moyens 
d’enrayer leurs ravages. 

Le sympathique orateur rencontre aussi dans sa causerie les chenilles qui 
causent l’urticaire. Il parle des expériences faites par Fabre, avec des poils 
et des déjections des chenilles dites urticantes et autres; des résultats éton- 
nants que l’illustre observateur a obtenu en les traitant par l’éther. La thé- 
rapeutique pourrait peut-être, comme le dit Fabre, tirer parti d’une subs- 
tance rivalisant d'énergie avec celle de la cantharidine. 

Des applaudissements unanimes ont accueilli la fin de cette belle et savante 
conférence, dont ce petit compte rendu n’est qu’un pâle résumé. 

* 
* * 

M. l’abbé J. de Joannis a publié cette année dans la Revus £rotéria, 
vol. X, un magnifique travail de 28 pages, avec planches, sur le genre 
Enconista Led. et ses alliés. Grâce à ses savantes études sur la nervulation 
des ailes et autres caractères anatomiques, il est parvenu à classer scienti- 
fiquement sept espèces de phalénides du midi qui ont voyagé dans plusieurs 
genres, depuis au moins soixante ans, sans pouvoir être fixées. Ces espèces 
sont : 

Dans le genre Ænconista Led., Miniosaria Dup., Exrustaria Stgr., Amori- 
laria Püng. 

Dans le genre Onychora Meyr , Agaritharia Dard., Mauretanicaria Stgr. 

Dans le genre Paronychora Joann , Oberthüri Vazq. 

Dans le genre Scodionista Joann , Amoritaria Püng. 

Les lépidoptéristes liront avec fruit ce savant et intéressant travail 

*k 
+ * 

M. VV. -Junk., Berlin WW. 15, Kurfürstendamm O1, 
vient de publier un volume relié de 146 pages, au prix de 1 Mark, conte- 
nant : Bbliographia C'oleopterologica avec une planche donnant la photogra- 
phie des principaux coléopiéristes, la liste de tous les ouvrages et Revues 
entomologiques du monde, etc., etc. 

L'auteur se charge de fournir au plus vite les ouvrages ou mémoires ento- 
mologiques qui lui seront demandés, sur n'importe quel espèce d'insectes, 

L -J. LamBiLrioN,. 


La prochaine séance 


de la Société est fixée au dimanche 10 mars 1912, 
à cing feures du soir, au Palais de Justice, à Namur. 


Ordre du jour : 


t. Lecture et approbation du procès-verbal de la der- 
nière séance; 

2. Travail de M. Lambillion sur les papillons de Bel- 
gique; | 

3. Communications diverses. 


M. H: BROWN, 10, rue Scribe, à Paris, désire 
échanger des papillons du midi de la France, contre 
des espèces ou variétés du nord de la France ou de 
la Belgique. S'adresser à M. Brown. 


Entomologisch Special-Druckerei 


(Einzige der Welt) J Hl R \ Fe H (Eiuzige der Well) 


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BERLIN S. 42 _ Mathieustr. 2 


Échanges 


| 


Les Membres de la Société entomologique peuvent 


faire insérer gratuitement des communications con- 
cernant les échanges. 


AVIS 


M. Alex. Guiart, propriétaire à Wyneghem (Anvers), 
serait heureux de trouver un amateur qui voudrait faire 
pour lui un élevags des Deilephila Gallii et Euphorbiae. 
Il donnerait en échange des Xy/ima Lamda var. Zickedi. 


; 
M. Paul Noël, directeur du laboratoire régional 
d'Entomologie agricole, route de Neufchatel, 41, à. 
Rouen (France) désirerait recevoir des dessins et gra-. 
vures d'insectes ou ayant trait à l'entomologie, coupés 
dans des livres ou brochures, ainsi que des photogra-. 
phies entomologiques. | 
Il enverrait en échange des gravures et dessins simi-. 
laires ayant trait à la zoologie, la botanique, l’histoire, 
la géographie, etc , etc., ainsi que des insectes rares de. 
tous les ordres, notamment des goliathides du Congo. 
Echangerait volontiers des publications entomologiques 
illustrées pour des publications similaires. 


M. Derenne désire échanger À. Menyanthidis et M. 
Glauca non étalés contre des lépidoptères belges. 


AVIS 


2 


La collection d’insectes indigènes de feu M.le PROFESSEUR 
PLATEAU, de Gand, est à vendre. Elle se compose de plus de cinq 
mille six cents spécimens dont voici le dénombremert approximatif : 

Papillons du pays (Diurnes et Nocturnes, nombreuses chenilles 
préparées, chrysalides et cocons), environ 586 exemplaires. 

Libellules : environ 119 exemp. — Diptères : 982 ex. — Hymé- 
noptères : 1107 ex. — Pyralides : 49 ex. — Tinéides : 86 ex. — 
Tortricides : 85 ex. — Gyrinides-Hydrophilides : 67 ex. — Orthop- 
tères : 42 ex. — Staphyliniens, Birrhides, Meloe : 125 ex. 

Curculionides déterminés : 173 ex. — Elatérides : 51 ex. — Chry- 
somélides — Coccinellides : 247 ex. — Lamellicornes : 147 ex. — 
Hémiptères : 156 ex. — Tenebrioniens, Cantharidiens, Nitidulaires : 
230 ex — Carabiques : 546 ex. — Cerambycides, Criocères : 110 ex. 
— Dytiscides : 175 ex. — Scarabéides, Silphides, Histérides : 133 ex. 
Varia : 105 ex. 

Tous ces insectes sont déterminés scientifiquement et en parfait état 
de conservation. 

Pour les conditions de vente. s'adresser à Madame PLATEAU, 
chaussée de Courtrai, 136, à Gand. 


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Epingles, Tourbe & tous les Ustensiles 
et Livres entomologiques 


Gratuitementet affranchi sur demande : 
Liste de Goléoptères exotiques et paléarctiques, 
spécialement des Gicindèles. 32 pages. 


2 Listes de Livres entomologiques. 24 id. 


” DEN PT TS US PU VS OS RE ENS ENTIER TE 


Liste d’ustensiles entomologiques. 4 id. 


Offres et Envois au choix 
sur demande 


Éd “<<, 


Échanges 


L 


Les Membres de la Société entomologique peuvent 
faire insérer gratuitement des communications con- 
cernant les échanges. 


AVIS 


M. Alex. Guiart, propriétaire à Wyneghem (Anvers), 
serait heureux de trouver un amateur qui voudrait faire 
pour lui un élevags des Deilephila Gallit et Euphorbiae. 
jl donnerait en échange des Xy/ima Lamda var. Zickedi. 


M. Paul Noël, directeur du laboratoire régional 

d'Entomologie agricole, route de Neufchatel, 41, à 
Rouen (France) désirerait recevoir des dessins et gra- 
vures d'insectes ou ayant trait à l'entomologie, coupés 
dans des livres ou brochures, ainsi que des photogra- 
phies entomologiques. ‘ 
_ Il enverrait en échange des gravures et dessins simi- 
laires ayant trait à la zoologie, la botanique, l’histoire, 
la géographie, etc , etc., ainsi que des insectes rares de 
tous les ordres, notamment des goliathides du Congo. 
Echangerait volontiers des publications entomologiques 
illustrées pour des publications similaires. 


M. Derenne désire échanger À. Menyanthidis et M. 
Glauca non étalés contre des lépidoptères belges. 


AR Le 


La Société entomologique Namuroise tient 
ses séances le deuxième dimanche de chaque 
mois, à cinq heures du soir, au Palais de Jus- 
tice, à Namur. | | 

La cousation annuelle des membres effec- 
tifs est fixée à six francs. 

Les membres donateurs ont la faculté d’as- 
sister aux séances et payent une rétribution 
annuelle de dix francs ;:1lS recoivent gratuite- 
ment les publications de la Société. 

Pour faire partie de la Société entomolo- 
gique Namuroise, 1l faut adresser, par écrit, sa 
demande à un membre de la Commission et 
être présenté par deux sociétaires. 


Avis très important. 


Nous rappelons aux membres de la Société entomo- 
logique Namuroise, à sés correspondants et aux lecteurs 
de ses publications que, d’après l’article 32 du règlement, 
la Société entomologique décline toute responsabilité 
quant aux travaux publiés dans sa Revue. Le Comité de 
rédaction veille, avant tout, à ce qu'il n’y ait pas, dans 
les travaux qui lui sont présentés, d’erreurs manifestes 
ou d'expressions à tendance politique ou de critiques 
personnelles blessantes. 

Notre publication étant ouverte à la controverse scien- 
tifique, les auteurs qui avancent des théories nouvelles, 
peu ou pas encore admises par la généralité des savants, 
ne doivent pas oublier qu’ils s’'exposent à la critique. 


REVUE MENSUELLE 


DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOROCIQUE NAMUROISE 


= 


N° 3. 25 Mars 1912. 


Extrait du procës-verbal de la séance du 10 Mars 1912. 


La séance est ouverte à 17 heures, sous la présidence de M. Lambillion, 
vice-président. 
. MM. Havelaar, le baron de Crombrugghe de Picquendaele, Poskin, 
Sibille, Dufrane, Dotreppe, Pirsoul, empêchés, font excuser leur absence 


Première partie. — Questions diverses. 


Le procès-verbal de la dernière séance est lu et approuvé. 

Il est ensuite procédé au ballottage de M. J. Habran, ingénieur agricole, 
à Burdinne, présenté par MM. Lambiilion et Vreurick. — Il est admis à 
l'unanimité. — M. Habran, s'occupe d’entomologie générale. 

La Bibliothèque Royale de Belgique s’est abonnée à notre Revue. 

Reçu le n° 3 (mars 1912) de Zatomologische Mitteilungen. 


Deuxième partie. — Questions scientifiques. 


Lecture est donnée : 
1° D’un travail sur les Lycénides de Belgique par M. l’abbé Cabeau; 
2° D'une liste de captures de Coléoptères faites, en 1911, par M. Vreurick. 
La séance est levée à 18 h. 30. 
Le Secrétaire, 
C. VREURICK. 


Lycènes belges. 


J’ai lu avec un vif intérêt la « Remarque » de notre éminent Président 
d'honneur sur nos Lycènes, À mon humble avis, la question des tailles ne 
sera résolue que par de nouvelles observations faites, en une année normale, 
dans la basse êt dans la haute Belgique. Pendant les étés secs et chauds, 
comme celui de 1911, les coteaux sont grillés, en terrain calcaire surtout; 
et beaucoup de chenilles ne peuvent se développer d’une manière régulière 

J'ai fait la revue de tous mes spécimens de Semiarqus, Argiolus, 
Astrarche et Coridon, de PAVERRNCE virtonnaise et capturés pour la plupart 
de 1900 à 1908. 


ri — 


Lycæna Semiarqus. Exemplaires de Virton, quatre mâles ont 28 mm., 
28 mm., 28 mm , 27 mm.; quatre femelles, 28 mm., 28 mm., 27 mm , 27 mm. 

Pour la même espèce, M. de Crombrugghe a trouvé des spécimens de 
23 mm. à 24 mm. (Virton) et 26 mm. (Poix). 

Cyaniris Argiolus. de Virton : un mâle, 29 mm., une femelle, 29 mm , une 
autre 31 mm. 

M. de Crombrugghe pour la même espèce : un mâle 22 mm., une femelle 
25 mm. (Virton); deux mâles de la forêt de Soignes 27 mm , un mâle d’Alle- 
magne 28 mm. 

Lycena Astrarche : un seul exemplaire de Virton, 26 mm.; un de Flo- 
rennes, 28 mm, 

M. de Crombrugghe a trouvé des exemplaires de 18 mm. à 24 mm. 
(Hastières, Poix et Han-sur-Lesse); un exemplaire des dunes a 27 mm. 

Lycæena Coridon. Spécimens de Torgny : trois mâles ont 32 mm , 35 mm., 
36 mm.; quatre femelles, dont trois ab. A/bicincta, 31 mm., 33 mm. 33 mm,, 
34 mm.; une dernière femelle, petite, 29 mm., n’a pas de fauve dans les 
taches ocellées au recto des ailes inférieures. 

M. de Crombrugghe a trouvé pour la même espèce (un seul exemplaire 
de Torgny), 24 mm. 

Nous sommes loin des tailles minimes trouvées en 1911 par M. de Crom- 
brugghe. 

Cependant, comme les chevaux, les moutons, les lapins, les cogs, etc., 
atteignent, dans les Flandres, des dimensions extraordinaires, il est possible 
qu'il y ait dans les tailes des Lycènes, une certaine différence entre la 
basse Belgique et la haute Belgique. La même différence se retrouverait, 
semble-t-il, dans toutes les espèces de lépidoptères, dans les coléoptères, etc 

Ainsi que notre savant Président d'honneur, je pense que cette intéres- 
sante question demande et mérite de nouvelles observations. 


C. CABEAU. 


Captures et observations à Lamorteau-Torgny-lez-Virton 
au cours des deux étés derniers 


par JULIEN SIBILLE. 
(Suite.) 


Leucania Pallens, du 15 juin à fin août, miellée, c. 

L. Conigera, du 15 au 30 juin, miellée et sur les graminées, pas r. 
L. Albipuncta, du 26 juillet à fin août, miellée, pas r. 

L. Lythargyria, du 20 au 24 juillet, miellée, pas r. 

Grammesia Trigrammica, du 8 au 23 juin, miellée, c. 

Caradrina Quadripunctata, le 30 juin et le 30 juillet, miellée, pas r. 
C. Alsines, du 23 juin au 30 juillet, miellée, pas r. 


À, E-à 


Rusina Umbratica, du 20 juin au 4 juillet, miellée, pas r. 

Amphipyra Tragopoginis, du 30 juin à fin août, à la miellée, c. 

A. Pyramidea, le 22 août, à la miellée, pas c. 

Cucullia Verbasci, la chenille, le 8 juillet, sur la scrofulaire. 

C' Scrophularie, la chenille, le 22 juin, sur bouillon blanc. 

C. Umbratica, du 8 au 21 juillet, sur tronc des arbres de la route aux 
endroits élevés, Virton, pas r. 

C. Lactucæ, la chenille, le 2 juillet, au jardin, sur les salades, nouveau 
pour notre faune. 

Acontia Luctuosa, le 30 iuillet, terrains incultes ou plantés d’arbustes, r. 

Erastria Deceptoria, du 22 mai au 23 juin, terrains incultes ou plantés 
d’arbustes, c. 

E. Fasciana, le 23 juin, terrains incultes ou plantés d’arbustes, r. 

Rivoula Sericealis, du 20 juin au 4 juillet, terrains incultes ou plantés 
d’arbustes, pas r. 

Prothymnia Viridaria, le 22 mai et le 30 juillet, terrains incultes ou plan- 
tés d’arbustes, r. 

Scoliopteryz Libatrix, le 21 juillet, miellée, r, 

Plusia Chrysitis, le 30 juin et du 20 au 25 août, au filet le soir et au 
réflecteur, c. 

Euclidia Mi, du 22 mai au 23 juin, dans les prairies et les terrains vagues 
ou plantés d’arbustes, c. 

E. Glyphica, du 6 mai à fin juillet, dans les prairies et terrains vagues ou 
plantés d’arbustes, abondants. 

Catocala Nupta, la dernière semaine d’août, sur le tronc des arbres et à la 
miellée, r,. 

(À suivre.) 


Synopsis des Névroptères de Belgique. 
Par le R. P. Lonan Navas, S. J. 
(Suite.) 

10. Famille Raphidides. 


N'ayant vu aucun échantillon de Belgique, je me bornerai aux citations 
de Sélys et à la clé d’Albarda dans sa « Révision des Raphidides », 1891. 


67. Genre FRaphidia L. 


Caractères de la famille. Stigme divisé par une à trois vénules. Une 
rangée de cellules procubitales. 


TABLKAU DES KSPECES. 


1. Stigme d’un brun plus ou moins foncé, divisé par une ou deux 
M MS De à ele dd, ‘Ua Te 
— Stigme jaunâtre, divisé par une seule vénule. . . . . . . . 4 
2Stiemedtvisé par deux vénules :, 0, 1,0. ,, , , 48 


— Stigme divisé par une seule vénule, simple, non fourchue; tête 
subovale, graduellement rétrécie vers le cou; pronotum sans poils appa- 


ronts. 0.016 . À Be tente 292100 MONS 
3. MTébotheras chere an noir ; PA re cellules discoïdales entre 
le stigme et le procubitus. . . . sise eo dl. ‘#0{0ta F'abr, 


— Mésothorax ayant son cp Pose avec deux petites taches bru- 
nes ; trois cellules discoïdales entre le stigme et le procubitus. 2. #4j0r Burm. 
4. Première vénule apicale de l’aile antérieure (extrémité du radius) 
aboutissant à la marge antérieure, avant le bout de l'aile, toujours 


simple . . . . . . . 4 macullicolis Steph. 
— Première EURE nine île l'aile antérieure après le stigme souvent 
fourchue, aboutissant à la marge extérieure. . . CT «0 


5. Troisième vénule apicale simple; pronotum Due de jaune sur les 
côtés; souscostale rejoignant la costale avant le stigme à une distance égale 
au quart de la longueur de celui-ci. . . . . . . D. cognata Ramb. 
. — Troisième vénule apicale n’existant pas; VAE cellule discoïdale 
commençant presqu’au même point que le stigme; tête sans taches rou- 
MERETES:: ie dd mbtioue esute,t ce 6.canthostigma Sohus 


158. Raphidia notata F. pa mâle, 26 mm.; femelle, 29 mm. 
Angleur, Musdael, Marcinelle. 


159. Raphidia major Burm. Enverg. mâle, 28 mm.; femelle, 29 mm. 

Neufchâteau, Halloy (Sélys, sub. À. laticeps Wall.). 

169. Raphidia ophiopsis L. Enverg. mâle, 13-17 mm; femelle, 17-22 mm. 

Virton. 

161. Raphidia maculicollis Steph. Enverg. mâle, 16-17 mm; femelle, 
17-23 mm. 

Bloemendael, Diest. 

162. Raphidia cognata Ramb. Enverg. mâle, 15-18 mm.; femelle, 16-21 mm. 

Longchamps-sur-Geer, Orval. 

163. Raphidia zanthostigma Schummel. Enverg. mâle, 9-15 mm.; femelle, 
17-21 mm. 

Belgique. 

11. Famille Sialides. 


68 Genre Sialis. 


164. Sialis lutaria L. Enverg. 22-32 mm. Ailes enfumées, réticulation 
forte, noire; aile antérieure à veine costale pâle à la base; vénule sous- 
costale proche de l’origine du secteur du radius. 

Commune (Sélys); Bouvignes (Tonglet); Taviers (P. de Hennin). 

165. Sialis fuliginosa Pict Enverg. 22-28 mm Aïles plus obscures que 
l’antérieure, surtout à la base; vénule sous-costale placée au milieu de la 
première cellule radiale ou entre le radius et son secteur. 

Moins répandue que la /utlaria Longchamps, Ha!lloy, Arlon, Vielsalm, 
Vadémont, Lanaeken-(Sélys); Weillen, Haut-le- Wastia (Tonglet); Enghien 
(P. Saz). 


, en — 


12. Famille Conioptérygides. 


Pour l’étude de ces petits Névroptères voir la monographie d’Enderlein, 
Jéna 1906. 
TABLEAU DES GENRES, 


- 1. Procubitus et eubitus de l’aile postérieure très voisins dans les trois 
quarts de leur étendue, de sorte qu’ils semblent confondus dans une seule 
veine (Tribu Aleuropterygini) . . VAN Pa) 4 

— A l'aile postérieure le procubitus et ï bte sont visiblement 
séparés dans toute leur étendue. . . . AE 5 cd. 
2. Ailes postérieures très petites; Lionlationt dés mêmes très simple 
(Tribu Conwentzini) . . . «+ + . 1. Conmentzia Enderl. 
— Ailes postérieures Hiriéas bi développées. à réticulation normale 
(Tribu Coniopterygini) . . . BU nt Hé 
3. Procubitus à l’aile postérieure sde non fourcba (il n’y à qu'une 
fourche apicale à l’aiie postérieure, celle du secteur). 2. Coniopteryx Curt. 
— Aile postérieure à procubitus fourchu (il y a Mine fourches apicales, 
celle du secteur et celle du procubitus) . . . . . 3. Semidalis Enderl. 
4, Rameau postérieur du cubitus à l’aile antérieure presque droit ; fourche 
du secteur à l’aile postérieure longue, recevant la vénule radiale. 
4. Helicoconis Enderl. 
— Aile avtérieure à rameau du cubitus flexueux, ou très fortement 
courbé avant le bout; à l'aile postérieure la fourche du secteur courte, et la 
vénule radiale aboutit au pédoncule de cette fourchette. 5. AZewropteryx Lüw. 


Tribu 1e Conwentzins. 
69. Genre Conwwentzia Enderl. 


166. Conmwentzia psociformis Curt. La vénule radiale aux ailes antérieures 
tombe au dedans de la fourche radiale, c’est-à-dire sur la branche antérieure 
du secteur ; ailes blanchâtres ; pattes et antennes presque blanches, celles-ci 
de 30-43 articles. 

Assez commune : Liége; Bruxelles (Sélys). 

166 bis. Conmentzia pineticola Enderl. La vénule radiale aux ailes anté- 
rieures aboutit au pédoncule de la fourchette radiale, tout près de l’axille 
de celle-ci; ailes enfumées; pattes et antennes brunâtres, celles-ci de 
28-34 articles. 

On l’a trouvé en Allemagne, Finlande, etc. 


Tribu 20€ Conioptérygins. 
70. (renre Coniopteryx Curt. 


167 Conioplerya tineiformis Uurt. Vénule sous-costale aux deux ailes plus 
externe que la radiale; fourches du secteur et du procubitus à l’aile anté- 
rieure plus longues que leur pédoncule et étroites; abdomen jaunâtre. 

Spa (Sélys); Warnant (ipse). 


St. du 


167bis. Coniopteryz pygmea Euderl. Vein2s sans pubescence; vénule 


sous-costale à peu près au même niveau que la vénule radiale aux deux 


ailes; fourche du secteur à l’aile antérieure courte et large. 
Allemagne. 


71. Genre Semidalis Enderl. 


168. Semidalis aleurodiformis Steph Vénuls radiale (entre le radius et son 
secteur) aux ailes antérieures terminant en dedans de la fourche radiale, 
c’est-à-dire à la branche antérieure du secteur. 

Longchamps, Spa (Sélys). 

168 bis. Semidalis curtisiana KEnderl. Aux ailes antérieures la vénule 
radiale aboutit plus en dedans de la fourchette du secteur, près de celle-ci, 
dans son pédoncule. 

Allemagne, etc. 


Tribu 2°e Aleuroptérygins. 
71bis. Genre Helicoconmis Enderl. 


168 4er. Helicoconis lutea Wall. Brune, cuisses plus pâles, antennes de 


23-24 articles. La vénule radiale termine dans la fourche du secteur aux 
deux ailes. 


Allemagne, Finlande. 


Tller. Genre Aleuroptervx Lüw. 


165 qualer. Aleuropleryz Lœni Klap. Corps d’un brun obscur, abdomen 
rougeàtre; antennes de 26-27 articles; vénule radiale aux deux ailes abou- 
tissant sur le pédoncule de la fourche terminale du secteur. 

Allemagne. 


13. Famille Psocides. 


TABLEAU DES GENRES, 


1. Ailes grandes, bien développées (quelques femelles aptères). . . 2 
— Ailes rudimentaires ou nulles; tarses de trois articles, sans ocelli; 
antennes de 15 articles ou plus. Très petits . . . . = + PAS ARE 


2. Aile antérieure avec cellule discoïdale; An nom cellule posté- 


rieure reliée au procubitus par une vénule (Tribu Psocini); tarses de 


deux articles . . EN PC Cr LT RS 


- Sans cellule discale: à l’aile antérieure; par Lun 1" cellule 
postérieure reste libre, non reliée au procubitus par une vénule, mais seule- 


ment avec le cubitus (Trlbu Cæcilini). . . ni 
3. Stigme de l’aile antérieure non relié à la Pauuie autonee du secteur 
du'rAGIUSES : - à Rs, | 


— Stigme de l’ ile aaténeure ste à 1. brahche tél du secteur du 
radius par le moyen d’une vénule 2%, 1 LME RES 


ER 


4 À l’aile antérieure le secteur du radius et le procubitus se fusionnent 
dans un trait ou dans un point ; cellule discoïdale à peu près aussi large que 
longue». . AV oete)  c Es0cue Dnte. 

— Secteur du ue ce Le ie HA antérieure distincts, reliés par 
une vénule; cellule discoïdale le double plus longue que large. 

2. Amphigerontia Kolbe. 

5. Ailes sans taches ; veines et marges des ailes ciliées. 3. Séenopsocus Hag. 

— Ailes RUE les marges sans cils, les veines glabres ou à peu 


Dre L: . . . . 4. Graphopsocus Kolbe. 
6. Aile sure SANS SE Le . . . 4. Peripsocus Hag. 
— Avec cellule postérieure à l’aile antérieure 7 
7. Tarses de deux articles . 8 
— Tarses de trois articles . 9 


8. Ailes sans poils; cellule postérieure dues: de iciretiire. 
stigme grand, allongé, arrondi au bout. . . . . . 5. Pterodela Kolbc. 
— Ailes et tout le corps avec une courte pubescence; cellule postérieure 
sémicirculaire, petite ; stigme allongé, oblique ou tronqué au bout. 
6. Cecilius Curt. 
9. Premier article des tarses beaucoup plus long que le deuxième et le 
troisième pris ensemble; femelle avec des ailes abortives ou nulles ; stigme 
allongé, peu dilaté Rs mon cellule postérieure grande, triangu- 
laire, à sommet arrondi . . . . . .« . … 7. Mesopsocus Kolbe. 
— Premier article des tarses un nu ne long que le deuxième et le troi- 
sième pris ensemble; stigme fortement dilaté postérieurement, de la forme 
ordinaire ; secteur du radius et procubitus fondus par un court espace. 10 
10. Cellule postérieure médiocrement élevée, triangulaire, arrondie ou 
elliptique ; dernier article des tarsi du moins trois fois plus long que large. 
8. Elipsocus Hag. 
— Cellule postérieure sémicirculaire, un peu déprimée, médiocre; palpes 
de la femelle avec les deux derniers articles dilatés, le dernier plus court. 
9. Philotarsus Kolbe. 
11. Deux ailes rudimentaires squamiformes ; méso- et métathorax distincts 
(Tribu Atropini); corps convexe; antennes de 18-29 articles ; palpes sans 


cils sur le dos. . . . : nat nid ls tAirenos ch. 
— Sans aucun vestige d'ail es; méso- et Lx fondus ensemble; 

fémurs postérieurs très renflés (Cribu Troctini) . . 12. Troctes Burm, 
(À suivre.) 


Liste de captures de Coléoptères faites en 1911 


par M. VREURICK. 


Camp de Beverloo,  Ahinomacer attelaboïdes Fab. 
juin 1911. Phyllobrotica 4 maculata Lin.; 
Ernobius consimilis Muls.; 
Mantura ambigua Kutsch.; 
Erirrhinus Nereis Payk.; 


— 40 — 


Magdalinus violaceus Länné; 
* Hylastes opacus Erichs.; ; 
Halyzia 10 quttaia Lin. 
Cumptich, mai 1911. Æropideres cinctus FAUE 
Tillus elongatus Lin; 
Bledius tricornis Herbst. 


Saint-Servais. Sciodrepa fumatus Spence, Avril; 
Monotoma longicollis Gyll, id 

Vedrin. Cephennium thoracicum Mall, id. 

Saint-Ser vais, Atheta brunnea Fab. Mai. 


Phytoecia cylindrica Lin. id. 
Clambus minutus Sturm, id. 
Monotoma bicolor Villa, id. 
Zeugophora flavicollis Mark. 
Var. Australis W.$., Juillet. 
Lathridius elongatus Curt, Septembre. 
Laemophloeus ater. Oliv., id. 
Xylodromus depressus Oliv., id. 
Homalota plana Gill, id. 
Bomel. Triplax ænea Schall, Mai. 
(Cette dernière capture faite par le lieutenant 
adjoiut d'état-major Tinant. 


VARIA. 


M. J. Druet, notre jeune et actif collègue de Thines, possède un spécimen 
de Colias Paleno capturé à Sodan en 1908. Un de ses amis, M. O.. qui 
habite Le Cateau en Cambrésis, lui a affirmé que cette espèce était commune 
certaines années dans la région de Sedan-Vireux. 

Si Colias Paleno se trouve aux environs de Sedan, il n’est pas impossible 
qu’on le rencontre aussi dans les Ardennes belges : dans la région de 
Gedinne-Beauraing, par exemple. Ainsi il ne serait pas confiné, comme on 
le croit généralement, dans les seules Hautes Fagnes. Par le fait, M. Hippert 
l’a déjà capturé aux environs de St-Hubert, où, peut-être. il n’est pas rare. 

Une remarquable capture, faite aussi par M Druet à Couvin, en 1911, 
au mois de février, est celle de la belle noctuelle Prachionycha Nubecu- 
losa Esp. 

C’est le deuxième exemplaire de cette remarquable espèce qui est signalé 
en Belgique. L'’insecte à été capturé une première fois par notre regretté 
ami, feu M. O. Castin, dans le bois de Loverval, près de Charleroi, il ya 
une douzaine d'années. 

Voilà une espèce bien établie en Belgique; elle se trouve peut-être dans 
tous les grands bois; elle paraît rare probablement pour la raison qu’on ne 
chasse pas ou presque pas, en février- “Mars, époque de son éclosion. 

L -J. LAMBILLION. 


: La prochaine séance 


de la Société est fixée au dimanche 14 avril 1912, 
à cing ‘eures du soir, au Palais de Justice, à Namur. 
Ordre du jour : 


t Lecture et approbation du procès-verbal de la der- 
nière séance ; 


2. Travail de M. Lambillion sur les papillons de Bel- 
gique ; 
3. Communications diverses. 


M. H. BROWN, 10, rue Scribe, à Paris, désire 
échanger des papillons du midi de la France, contre 
des espèces ou variétés du nord de la France ou de 
la Belgique. S’adresser à M. Brown. 


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La collection d’insectes indigènes de feu M.le PROFESSEUR 
PLATEAU, de Gand, est à vendre. Elle se compose de plus de cing 
mille six cents spécimens dont voici le dénombremerit approximatif : 

Papillons du pays (Diurnes et Nocturnes, nombreuses chenilles 
préparées, chrysalides et cocons), environ 586 exemplaires. 

Libellules : environ 119 exemp. — Diptères : 982 ex. — Hymé- 
noptères : 1107 ex. — Pyralides : 49 ex. — Tinéides : 86 ex. — 
Tortricides : 85 ex. — Gyrinides-Hydrophilides : 67 ex. — Orthop- 
tères : 42 ex. — Staphyliniens, Birrhides, Meloe : 125 ex. 

Curculionides déterminés : 173 ex. — Elatérides : 51 ex. — Chry- 
somélides — Coccinellides : 247 ex. — Lamellicornes : 147 EX. — 
Hémiptères : 156 ex. — Tenebrioniens, Cantharidiens, Nitidulaires : 
230 ex. — Carabiques : 546 ex. — Cerambycides, Criocères : 110 ex. 
— Dytiscides : 175 ex. — Scarabéides, Silphides, Histérides : 133 ex. 
Varia : 105 ex. 

Tous cés insectes sont déterminés scientifiquement et en parfait état 
de conservation. 

Pour les conditions de vente, s’adresser à Madame PLATEAU, 
chaussée de Courtrai, 136, à Gand. 


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J’ai rapporté de mon voyage d'exploration de 4 ans, plus d’un demi-million 
d’insectes de toutes catégories; nous venons d'en commencer la préparation. 
Je prie les collectionneurs et spécialistes de me faire connaître dès ce jour 
leurs désirs. 


Matériaux tout neufs; exactes indications du lieu de trouvaille, le tout ayant 
été collectionné par moi personnellement. 


GRANDE NOUVEAUTE !!! 
Attacus Zacateca Westw., manquant dans toute collection. 


Cette espèce, très rare et précieuse, trouvée par moi-même dans les Hautes- 
Cordillères, est offerte jusqu’à épuisement : 

1re qualité : mâle, M. 80 — femelle, M. 8 5 — la paire, M. 50. 

4re b. qualité : mâle, M. 2 2,5 © —femelle, M. 4 7,5 O—la paire M. 36. 

Exemplaires réparés, mais en bon état : mâle, M. #4 8 — femelle, M. 1 5 
— la paire, M. 80. 
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outes les parties du monde (dont plus de 10, 000 de la faune paléaretique) 
parmi lesquelles les plus grandes raretés. 1 606 chenilles préparées, des 
chrysalides vivantes, ustensiles, livres, de plus 18G Centaries et &ots 
à des prix excessivement bas. 

La table systématique de cette liste riche et peu ordinaire est celle de la 
nouvelle édition (1901) du catalogue des D' Staudinger et Rebel. 

Pour en rendre l’usage plus commode, leur liste est pourvue d'un réper- 
toire complet des genres (aussi des synonymes) pour les espèces euroe- 
péennes et exotiques. 


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betique complet des genres (2,106 et &,000 genres). 


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Orthoptères, europ et exot 3,500 espèces et 50 Centuries de valeur 
bon marché. La liste est encore munie d’un répertoire alphabétique com- 


plet des genres. 
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Envoi des listes contre réception du montant, de préférence par mandat-poste. Cette 
somme sera déduite du montant de la première commande de 5 Mk, net. 
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REVUE NENSUELLE 


DE LA 


Societé Entomologique Namuroise 
FONDEE LE 16 HOUT 1896 


DOUZIÈME ANNÉE 


Labor improbus 
Omnia vincit. 


COMITÉ DE RÉDACTION : 


Messieurs J. Posrin, G. VREURIOK, 
D' A. Dorwaz, L.-J. LaMBiLioN, 
F. Pmsour, A. Dorreppe & J. Sisiise. 


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: Qt son lan lnse 


N° 4 — AVRIL on 
of, 


Prix : 50 centimes. 


Abonnement : 6 frs. par an, port compris 


NAMUR 


. Les correspondances et les diverses communications doivent être adressées 
à M. G. VreuriCk, 146, chaussée de Waterloo, Saint-Servais, secrétaire-tréso- 
rier de la Société. 


Namur. — Imp. etlith. LamBerT- DE RoISIN, rue de l’Ange, 28 


Échanges 


Les Membres de la Société entomologique peuvent 
faire insérer gratuitement des communications con- 
cernant les échanges. 


AVIS : 


M. Alex. Guiart, propriétaire à Wyneghem (Anvers), 
serait heureux de trouver un amateur qui voudrait faire 
pour lui un élevags des Derlephila Gallii et Euphorbiae. 
Il donnerait en échange des Xy/ima Lamda var. Zickedi. 


M. Paul Noël, directeur du laboratoire régional 
d'Entomologie agricole, route de Neufchatel, 41, à 
Rouen (France) désirerait recevoir des dessins et gra- 


OR LATE 
AUX 


vures d'insectes ou ayant trait à l'entomologie, coupés 


dans des livres ou brochures, ainsi que des photogra- 
phies entomologiques. 


Il enverrait en échange des gravures et dessins simi . 


laires ayant trait à la zoologie, la botanique, l’histoire, 
la géographie, etc , etc., ainsi que des insectes rares de 
tous les ordres, notamment des goliathides du Congo. 


Echangerait volontiers des publications entomologiques 


illustrées pour des publications similaires. 


M. Derenne désire échanger À. Menyanthidis et M: 
Glauca non étalés contre des lépidoptères belges. 


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Liste de Goléoptères exotiques et paléarctiques, 
spécialement des Gicindèles. 32 pages. 


. 2 listes de livres entomologiques. 24 id. 


_ Liste d’ustensiles entomologiques. 4 id. 


Offres et Envois au choix 


sur demande 


La prochaine séance 


de la Société est fixée au dimanche 12 mai 1912, 
à cing ‘eures du soir, au Palais de Justice, à Namur. 


Ordre du jour : 
t',-Fectuare’ét ppropeuos du procès-verbal de la der- 
nière séance; 
2. Travail de M. Lambillion sur les papillons de Bel- 
gique; 
3. Communications diverses. 


M. H. BROWN, 10, rue Scribe, à Paris, désire : 
échanger des papillons du midi de la France, contre 
des espèces ou variétés du nord de la France ou de. 
la Belgique. S’adresser à M. Brown. 


Entomologisch Special-Druckerei 


Ste {, ° H R \ ( Il (Eiuzige der . 


JETZ 


BERLIN S. 42 Mathieustr. 2 


(1 
| 


ai 4 (8 | 
ELLE 
DULLLE 


DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE NAMUROISE 


N° 4. 25 Mai 1912. 


Extrait du procès-verbal de la séance du 14 Avril 1912. 


La séance est ouverte à dix-sept heures, sous la présidence de M. Paskin, 
président de la societé. 

MM. Havelaar, B°" de Crombrugghe de Picquendaele, Dotreppe, Sibille et 
Derenne et Pirsoul, empêchés, font excuser leur absence. 


Première partie. — Questions diverses. 


Le procès-verbal de la dernière séance est lu et approuvé. 

Reçu le volume °, n° 1 (février 1912), de Pomona Collège-Journal of ento- 
mology et le n° 4 (avril 1912), de Entomologische Mitteilungen. 

L'échange de notre revue avec celle de « Club de Montanyenc », comte del 
Assalt, n° 26, 1€. Barcelona (Espagne), est décidé. 

Le Baron Van Zuylen Van Nyevelt, habite 2, place Stéphanie, Bruxelles, du 
1‘T janvier au 15 mai et Hoogveld par Z2delghem (Flandre occidentale), l’autre 
partie de l’année. 

M. Massart. Jean, rue Botanique, 40, Bruxelles, nous a fait parvenir son 
superbe ouvrage sur la « Protection de la Nature », dont il est secrétaire de 
la ligue créée à cet effet. Nous l’en remercions bien vivement. 

La ligue belge pour la Protection de la Nature se compose de membres 
effectifs (cotisation : 1 franc par an) et de membres protecteurs; elle a pour but 
la conservation des richesses zoologiques, botaniques et minérales du pays, et 
des sites qui les contiennent. Elle favorisera toutes les mesures pouvant 
concourir à ce but; création de réserves territoriales, protection spéciale de 
certains animaux Ou plantes, organisation de congrès, cosférences, excursions, 
collections, publications, etc., etc. 

Notre société s’est inscrite pour une somme annuelle de cinq francs comme 
membre protecteur. 

Nous prions nos membres habitant l'étranger, de bien vouloir nous faire par- 
venir au plus tôt, leur cotisation pour 1919. 


Deuxième partie. — Questions scientifiques. 


M. Poskin, nous montre des exemplaires vivants de « Agrilus biguttatus » 
grands ennemis du chène, ces insectes qui ont opéré leur transformation dans 
le cabinet de travail de notre président, proviennent des bois de Rumes (France) 


EL 
Br a 


EM TAGS 


dont des échantillons d’écorces, ravegées par eux, lui avaient été envoyés l’an 
passé. 

M. Lambilllon nous annonce que M. Sibille a trouvé à Torgny des larves de 
“ Biston Zonaria ». 

Lecture est ensuite donnée : {o d’une note du Docteur Goetghebuer sur deux 
nouvelles variétés de diptères; 2° d’une note de M. Fassl sur le papillon «Thecla 
episcopalis ». 

L'impression de ces notes est décidée 

Le Secrétaire-trésorier 
C. VREURICK. 


M. L. J. Lambillion, très souffrant depuis de longs mois, ne pouvant plus 
s'occuper d’entomologie d’une façon active et continue, a vendu sa collection 
de Lépidoptères à Monsieur Franz Derenne. En conséquence il prie ses nom- 
breux correspondants de ne plus lui envoyer, jusqu’à nouvel ordre, de papillons 
à déterminer. 

Les membres de notre cercle entomologique pourront toujours consulter la 
dite collection chez notre aimable coilègue, M. Derenne, ancien secrétaire de la 
Société, dont la grande urbanité est bien connue de tous. 


Thecla episcopalis, nov. spec. 
par A. H. Fassz 


Envergure, 25". Par la forme des ailes supérieures et inférieures, ce pa- 
pillon ressemble à T'hecla sito Bd., tandis que la couleur me rappelle certaines 
nuances de T'hecla pholeus Cr., mais avec un ensemb'e tout autre, surtout le 
dessus du thorax qui ne ressemble pas aux autres Théclides. 

Le côté antérieur est d’un vert métallique comme dans T'hecla imperialis. Les 
ailes supérieures ont un ourlet costal noir, d’une largeur de 2 mm., presque 
en ligne droite en dehors. Les ailes inférieures ont le fond amalgamé de blan- 
châtre dans lequel se trouve une tache ovale noire; ligne des franches égale- 
ment noire. Le dos reluit d’un bronzé vert et le disque des ailes supérieures 
est d’un bleu métallique. Le contour noir des mêmes ailes ressort sur le dos 
en moiré brillant qui va jusqu’à la cellule. Les ailes inférieures ave: trois lignes 
noires verticales et d’une égale largeur qui se réunissent à une tache noire; 
parallèle à l'angle anal, deux mêmes lignes noires atteignent la base de l’aile. 
Tout ces dessins noirs des ailes inférieures dosaent un brillant bleu acier sous 
les rayons de la lumière, chatoyant sur la surface en vert bronzé, donnant un 
bel effet de couleur, ne ressemblant que par la beauté du dessus à quelques 
formes de T'hecla imperialis. 

J'ai capturé cette magnifique nouvelle Théclide il y a quatre ans, au nombre 
de trois exemplaires, dans l’ouest des Andes de la Colombie (Rio Aguacatal, 
2,000 m. alt ). Uu spécimen se trouve encore dans m« coilection privée; les 
deux autres dans les collections de M Brabant, de Moreuchies, et de M le prof, 
Courvoisier, de Basel, — L'espèce était difficile à capturer malgré que j'en 
voyais voltiger assez bien d'exemplaires ça et là au soleil du matin, sur les 


4 — 


grands arbres et près des hauts pignons des maisons — On doit trouver ce pa- 
pillon en assez grande quantité sur les sommets des Andes de Colombie, avec 
d’autres espèces des régions tropicales des montagaes. 


Captures et observations à Lamorteau-Torgny-lez-Virton 
au cours des deux étés derniers 


par JULIEN SIBILLE. 
(Suite et fin.) 


Toxocampa Pastinum, du 28 juin à fin juillet, dans les prairies et terrains 
vagues ou plantés d’arbustes, pas r. 

Pechipogon Barbalis, du 12 juin au 21 juillet, dans les orties et à la 
miellée, pas r. 

ÆHypena Proboscidalis, le 8 juin et Le 30 août, dans les orties, pas r. 

A. Rostralis, du 30 juillet au 30 août, sur les murs de clôture et à la 
miellée, pas r. 

Habrosyne Derasa, du 5 au 21 juillet, sur tronc des arbres et à la miellée, 
pas rare. 

Thyatira Batis, le 21 juillet, miellée, r. 

Cymatophora Or, le 20 juin, miellée, r. 

Geometra Papilionaria, le 5 juillet, bois de Virton-Saint-Léger, r. 

Thalera F'imbrialis, dernière quinzaiue de juillet, terrains incultes, c. 

T. Lactearia, tout le mois de mai au 12 juin, le long des bois, c. 

Acidalia Similata, le 5 juillet, terrains arides peu arborés, r. 

A. Virgularia, le 21 juillet, sur tronc des arbres, r. 

À Humiliata, du 235 juin au 21 juillet, terrains incultes, c. 

À. Aversala avec ab Spoliata, du L4 juillet au 6 août, le long des bois pas r. 

A. Remutaria, ie 4 juillet, le long des bois et des haies, pas r. 

A Zmmutala, le 23 juin, terrains incultes, r. 

A. Strigilaria, du 23 juin au 21 juillet, le long des haies et des bois, pas r. 

A. Ornata, du 26 mai à fin juillet terrains incultes, c. 

Ephyra Pendularia, du 22 inaïi au 14 juillet, bois, r. 

E. Amulata, le 14 juillet, bois et terrains incultes, pas r. 

E. Punctaria, le 12 juin, bois de Virton, r. 

E. Linearia, du 15 juin au 8 juillet, bois, pas r. 

Rhodostrophia Vibicaria. le 15 juiv, terrains incultes ou plantés d’arbustes,r. 

Timandra Amata, du 14 juillet au 6 août, vole le soir dans les jardins et 
terrains incultes, ec 

Ortholitha Plumbaria, du 6 au 22 mai, terrains incultes, c. 

O. Limitata, du 30 juin à fin juillet, lieux boisés, c. 

O, Bipunctaria, le 22 mai et les 21 au 30 juillet, terrains incultes, c. 

Minoa Murinata, du 6 mai au 8 juillet, bois, Torguy, c. 

Odezia Atrala, du 8 juillet au 6 août, bois et terrains incultes, c. 

Anaîtis Plagiata, du 8 au 23 juin, terrains iacultes, c 

Lobophora Halle: ata, le 22 mai, sur tronc des arbres, r. 

Eucosmia Undulata, le 23 juin, bois de pins, r. 


PIN 


Lygris Prunata, le 8 juillet et du 14 au 22 août, dans les haies d’épines, r. 
Larenta Dotata, le 14 juillet, le long des haies, un seul exemplaire. 
L. Ocellata, le 30 juillet, le long des bois le soir, r. ; 
L. Variata, le 30 juin dans les bois, pas r. 
L Truncata, du 12 au 18 juin, dans les haies d’épines, c. 
L. Viridaria du 2+ juin au 8 juillet, dans les bois, r. 
L. Fluctuata. tont le mois de mai et le 8 août, dans les buissons et sur les 
murs de clôture, c. 
L. Montanata, du 14 mai au 15 juin, sur tronc des arbres et à la soirée, 
le long des bois, c. 
L. Ferrugata, du 14 mai au 15 juin, dans les terrains incultes et les 
prairies, C. 
L. Sociata, tout le mois de mai jusque fia juillet dans les jardins et les 
terrains plantés d’arbustes, c. 
L. Unangulata, le 8 juillet, sur tronc des arbres, r 
L. Albicillata, du 8 juin au 8 juillet, sur tronc des arbres et à la soirée, 
le long des bois, r. 
. Procellata, le 30 juin, comme le précédent, r 
. Tristata, du 20 an 25 mai, dans les jardins et le long des bois, c. 
. Alfinilata. le 12 juin, terrains plantés d’arbrisseaux, r 
Albulata, du 6 an 22 mai, prairies et terrains incultes, c. 
. Testaceala, du 8 juin au 8 juillet, dans les bois, r. 
. Obliterata, du 23 juin au 30 juillet, dans les bois, c. 
PBilineata, du 15 juin à fin août, dans Les bois, les buissons et les haies, c. 
. Autumnalis, du 8 au 23 juin, sur tronc des arbres, r. 
Asthena C'andidata, tout le mois de mai jusqu’au 23 juin dans les bois, c. 
Tephroclystia Succenturiata, V. Subfulvata, le 8 juin, sur tronc des arbres, 
Virton, un seul exemplaire. 
Chloroclystis Retangulata, le 20 juillet, sur mur de clôture, jardin, un seul 
exemplaire. 
Abraxas Grossulariata, du 21 juin au 21 juillet, dans les haies et le soir, 
au filet, c. 
A. Syvala, du 13 juin au 24 juillet, dans les bois, pas, r. 
A. Marginata,avec v, Pollutaria du 8 juin au 21 juillet, dans les bois, pas,r. 
Bapta Bimaculata, du 22 au 30 mai, dans les buissons d’épines, pas r. 
B Temerata, du 22 mai au 23 juin, mêlé au précédent pas r. 
Deilinia Pusaria, du 22 mai au 14 juillet, dans les bois, c 
D. Exanthemata, du 6 au 10 juin, dans les bois, pas r 
Numeria Pulveraria, le 8 juin, terrains plantés d’arbustes, r 
Metrocampa Maryaritata, du 23 juin au 14 juillet, dans les broussailles, ie 
long des bois, etc 
Emomas Quercinaria, les 21 et 22 juillet, le long des bois, r. 
Selenia T'etralunaria, le 20 juillet, terrains plantés d’arbrisseaux, T'orgny, 
un seul exemplaire. 
Crocallis Elinguaria, le 21 juillet, au filet le soir, r. 
Angerona Prunaria avec ab. Sordala, du 12 au 23 juin, dans les brous- 
sailles Le long des bois, le soir dans les bois et les prairies, et au réflecteur, c. 
« 


SRSRSTSESRSRTRS 


19 — 


Opisthograptis Luteolata, le 10 juin et la 2° quinzaine d’août, le long des 
haies, le soir et au réflecteur, c. 

Semiothisa Alternaria, le 8 juillet, bois de pins, r. 

Amphidasis Betularia, le 8 juillet, sur tronc des arbres, pas r. 

Boarmia Cinctaria, le 22 mai, sur tronc des pins, r. 

B. Secundaria, le 26 juillet fin d'août, sur tronc des arbres, pas r. 

B. Repandata, le 12 juin, sur tronc des ormes de la route, r. 

B. Consortaria, du 8 au 15 juin, comme le précédent r. 

B. Crepuscularia, du 30 juin au 14 juillet, comme le précédent, r. 

B. Consonaria, le 22 mai, sur tronc des arbres, r. 

B. Punctularia, du 6 au 22 mai et le 23 juin, sur tronc des arbres, c. 

Tephronia Sepiaria, du 30 juin à fin juillet, sur tronc des arbres, r. 

Ematurga Atomaria, tout le mois de mai jusqu’au 23 juin et le 30 juillet, 
terrains incultes et bois, c. 

Bupalus Piniarius, le 8 juin, bois de pins, r. 

Thamnonoma Wauaria, le 21 juillet, terrains plantés d’arbrisseaux, r. 

T. Brunneata, le 6 juillet, bois, r. 

Phasiane Clathrata, du 22 mai au 23 juin et la 2° quinzaine d’août, champs 
et terrains incultes, c. 

Aspilates Giloaria, le 30 juillet, terrains incultes, pas r. 

Spilosoma Mendica, le 22 au 30 mai, sur les graminées, r. 

S. Menthastri, du 25 au 30 mai, sur les graminées, pas r. 

Phragmatobia Fuliginosa, 2° quinzaine d’août, au réflecteur, c. 

Diacrisia Sanio, le 13 au 16 juin, terrains plantés d’arbrisseaux, c. 

Arctia Caja, la chenille le 26 mai. 

Hipocrita Jacobasae, du 27 maï au 15 juin, terrains incultes où croît 
Senecio Jacobaea, c. 

Endrosa Irrorella, du 8 juillet au 6 août, terrains incultes, c. 

Cybosia Mesomella, du 8 au 14 juillet, terrains incultes, c. 

Lihosia Lurideola, le 14 juillet, terrains incultes, pas r. 

Anthrocera Purpuralis, du 3 juillet au 6 août, terrains incultes et abrités 
le long des bois, c. 

A. Achilleae, du 8 au 30 juin, mêmes endroits que le précédent, r. 

A Meliloti, du 28 juin au 6 août, mêmes endroits que le précédent, c. 

A. Trifolii, avec Ab. Minoides, Basalis et Glycirrhizae, du 1% juin au 6 
août, prairies et terrains incultes, c. 

A. Filipendulae. du 8 juin au 21 juillet, mêlé au précédent, c. 

A Transalpina v. Astragali, du 4 juillet au 6 août, prairies et terrains 
incultes, c. 

A. Carniolica, du 8 juillet au 6 août, terrains incultes et abrités le long 
des bois, c. 

Procris Giobulariae, du 93 juin au 21 juillet, prairies et terrains incultes, r. 
 Sesia Conopiformis, le 10 juin sur euphorbe le long de la route, Virton, 
un seul exemplaire. 

Cossus Cossus, du 15 au 21 juillet, sur tronc des ormes de la route, pas r. 

Hepialus Humuli, du 30 mai au 14 juillet, à la tombée du jour, prairies et 
vieux chemins, c. 


AB 


A. Silvina, le 14 juillet, sur tronc des arbres de la route, Virton-Etalle, 
abondant. 
H. Hecta, le 6 août, bois, Virton, pas r. 


Note sur quelques diptères des environs de Virton. 
par le Dr M. GogTGnEBuER. 


Si la région virtonnaise est actuellement bien connue au point de vue des 
lépidoptères, il en est autrement de certains groupes d'insectes et en parti- 
culier des diptères. 

Les vallées du Rabais, du Chou, de la Claireau et d’autres, présentent 
une faune assez spéciale, où abondent certaines espèces dont les larves 
vivent dans la terre humide et les eaux courantes Tout entomologiste qui 
a parcouru ces régions en juin et juillet. sait, pour avoir subi leurs cruelles 
piqüres, combien nombreux sont les Z'abanus, les Chrysops, et surtout les 
Hæmatopota et les Simulium, qui viennent l’assaillir et le tourmenter durant 
les heures les plus chaudes de la journée. 

Ces jolies vallées sauvages, bien exposées au soleil et abritées contre les 
vents, tapissées de prairies marécageuses, réunissent un ensemble de con- 
ditions très favorables au développement de beaucoup de larves de diptères 
Némocères. Il fallait s'attendre à y rencontrer des espèces intéressantes et 
ces prévisions ont été confirmées par les quelques captures que j'ai faites au 
cours d’une excursion en juin de l’année dernière. Une première remarque 
concerne la rareté relative des Culicides, fait qui ne doit guère étonner, 
puisque les larves se développent pour la plupart dans les eaux stngnantes. 
Je n’ai rencontré, malgré des recherches minutieuses, que quelques spéci- 
mens de Culex cautans Meig, nemorosus Meig, et pipiens Lin. et un exemplaire 
unique de Aedes cinereus Meïig. Je n’ai relevé aucune trace d’Anopheles, qui 
doivent pourtant se trouver dans la région. 

La famille des Chironomides est richement représentée dans la vallée du’ 
Rabais. J'ai capturé en grandes quantités le charmant Chironomus for- 
mosus sp. nov. dont j'ai donné la description daus le n° 12 de la présente 
Revue, 1910, page 96 La larve vit dans l’eau courante. 

Une autre espèce, très rare partout, est le Chironomus pedestris Meig. 
qui est nouvelle pour notre faune. Cette forme est voisine de CA. pedellus 
Meig. Contrairement à ce qui se présente chez cette dernière espèce, chez 
pedestris les genoux de toutes les pattes ne sont pas noirs, les tarses sont 
entièrement jaune-verdâtre, la moitié distale des fémurs antérieurs est 
seule colorée en noir, l'extrémité des balanciers est noire; les articles de 
la pince génitale sont larges et plus longs que le segment anal. 

J'ai pris au vol deux exemplaires de Bezzia flavipes Meig appartenant 
à la variété à ailes entumées à l'extrémité. C’est la première fois que cette 
espèce est signalée en Belgique. Culicoïdes pulicaris Lin. se rencontrait par 
milliers au bois du Rabais, volant au crépuscule. 

Parmi les Tipulides je mentionne le P/ychoptera lacustris Meig. qui est 
assez répandu, et une acquisition nouvelle pour notre faune : la rare Ephelia 


AT — 


marmorata Meig. J'ai pris un exemplaire de Dixa nebulosa Meig.; 
cette espèce n’est pas signalée dans le catalogue Jacobs. Enfin à la tombée 
du soir, j'ai capturé Diva maculata Meig. exécutant en un essaim serré, ses 


danses aériennes. 
Les Simulies, ces désagréables moucherons, sont très abondants et sont 


représentés par deux espèces, également communes : Similium reptans Lin. 
et S. maculatum Meig. 


Synopsis des Névroptères de Belgique. 
Par le R. P. Loncin Navas, S. J. 
(Suite.) 
Tribu 1" Psocins. 
7. Genre Psocus Latr. 

TABLEAU DES ESPÈCES. 
1. Antennes beaucoup plus longues que les ailes, noires, les trois premiers 
articles jaunes ; palpes jaunes, les deux derniers articles noirâtres, le dernier 


seulement deux fois plus long que large; ailes hyalines, à peine tachées. 
1. longicornis K. 


— nues Ebnle de ARE 3- 1 fie ri long que larges: © 2 
2. Ailes en grande partie ou totalement grisâtres ou brunâtres. . . 3 
— Ailes en grande partie hyalines, Fa avec un léger nuage ou avec 
quelques taches . . . . ui A AA À 


3. Ailes entièrement re (mâles) ou es à veines largement 

bordées de brun; stigme entièrement noir; corps brun ou brunâtre . 
! 2. nebulosus St. 

— Cr juunôtre hotes Envies noir brillent: e un peu enfumées, 
stigme noir . . . . . 3. morio Latr. 

4 Aile antérieure avec six «petites Ah près “ Dani apicai 
D « 4, se: nn. tn 

— Moins ie six He AT ni a Di apical de l’aile antérieure. 5 

5. Abdomen jaune et noir ; une grosse tache brune au stigme ; aile anté- 
rieure avec quelques taches . . . . . . . 5. quadrimaculatus Latr. 

— Abdomen jaune, avec cinq points noirs dessus en série; stigme avec un 
petit point noir au commencement et une grosse tache noire par derrière. 
ND OA -andina-en) nadi qe rte 6. bipunciatus L.. 

169. Psicus longicornis F Long. 7-8 mm. 

Commun sur les tilleuls, les châtaigniers, ete. (Selys). Enghien 14 et 
21 août 1910 (P. Saz.). 

170. Psocus nebulosus Steph. Long. 6-7 mm. 

Laeken, paraît peu répandu (Sélys). Maredsous, 7 août 1910 (ipse), 
23 septembre 1910 (P. de Hennin). 

170 bis. Psocus morio Latr. Long. 3-5 mm. 

Hollande (Sèlys). 

171. Psocus sexpunctatus L. Long. 4,5-5 mm. 

Longchamps, Dinant (Sélys . Enghien, 21 juillet et 14 août 1910 (P Saz). 


2 A9 


171 bis. Psocus quadrimaculatus Latr. Long. 3,5-4,5 mm. 
Hollande, Allemagne, etc. 
172. Psocus bipunciatus L. Long. 3,5-4,5 mm. 
Rare. Longchamps, Louvain (Sélys). 
73. Genre Amphigerontia Kolbe. 
TABLEAU DES ESPÈCES. 
1, Ailes antérieures densement tachetées sur toute leur étendue; réticu- 
lation brune et Lu stigms jaunâtre à l’intérieur, brun à l'extérieur . 
1. variegata Latr. 


nr _. ou à ve ae Tr. RE  : 
. Aile antérieure avec trois bandes brunes annee les deux exté- 
rieures réunies sur la marge externe . . . 8 378; jasciials 


Ailes hyalines, les antérieures avec deux Pod brunâtres transverses, 
souvent presque effacées; stigme brun, blanc à la base. 3. bifasciata Latr. 
173. Amphigerontia cariegata Latr. Long. 4,5-5 mm. 
Longchamps-sur-(reer (Séiys), Enghien, 14 août 1909 (P. Saz). 
174. Amphigerontia fasciata F. Long. 5-5,5 mm. 
Arlon, Bruxelles. Paraît rare (Sélys). 
175. Amphigerontia bifasciata Latr. Long. 4,5-5,5 mm. 
Commun sur les chênes (Sélys). Vallée du Bocq. 31 août 1910 (Tonglet). 


74. Genre Stenopsocus Hag. 
TABLEAU DES ESPÈCES, 
1. Ailes immaculées, stigme à peine dilaté postérieurement, allongé; corps 
jaunâtre pâle, thorax brun châtaigne supérieurement 1. immaculatus Steph. 
— $Stigme bien dilaté postérieurement . . . . 1 RE 
2. Corps jaunätre ou verdâtre, thorax d’un brun Ne supérieure- 
Doné ailes hyalines, és vert ou jaune, dilaté postérieurement en angle 


ObÉRS es NT” 2. sligmaticus Imh. 
— Corps FA 0 ou ne A Pianiens obscur, noir à l'extrémité; ailes 
hyalines, avec une teinte brunâtre; réticulation brune . . 3. ZachlaniK. 


176 Stenopsocus immaculatus Steph. Long. 5-5,5 mm. 

Commun sur les tilleuls, hêtres, bouleaux, charmes, etc. (Sélys) Warnant, 
7 août 1910 (ipse); Weiïllen, 29 septembre 1910 (Tonglet); Maharenne, 
(P. de Hennin) 

177. Stenopsocus stigmaticus Imb. Long. 4,5-5 mm. 

Commun en juillet, août et septembre, surtout sur les chênes et les chà- 
taigniers (Sélys). Enghien, 21 juillet 1910 (P. Saz). 

177bis Stenopsocus Lachlani Kolbe Long. 5-5,5 mm. 

Allemagne; je doute si je l’ai vu en Belgique. 


75 Genre Graphopsocus Kolbe, 


178 (Graphopsocus cruciatus L. Long. 3,5-4 mm Corps gris rougeàtre ou 
blanchätre, thorax d’un brun noirâtre brillant supérieurement; ailes 
hyalines, les antérieures avec quatre taches obscures, les deux au bord 
postérieur et les deux autres sur celles-ci. 

Commun dans les jardins et les bois (Sélys). Warnant, 7 août 1910 (ipse). 


1) 49e — 


Tribu 2. Cécilins. 
76. Genre Peripsocus Hag. 


TABLEAU DES ESPÈCES, 


Le 


. Ailes d’une teinte uniforme, grisâtre ou brunâtre, sans dessins. . 2 
— Ailes avec quelques dessins plus ou moins manifestes . 
2. Corps d’un jaunâtre pâle, le thorax un peu obscur par Fée le 
ne d’un gris brunâtre, le champ apical avec des poupilles; au champ 
procubital une tache grise, entourée d’ua cercle blanc; angle interne de la 
cellule discale ouverte d'environ 60° ; la base de la fourche première est plus 
proche à la première branche du procubitus. . . 2. subpupillatus M L 
— Corps d’un brun obscur; aïles semblables à celles de l’espèce précé- 
dente, dessins moins marqués ; angle formé par les deux branches du pro- 
cubitus d'environ 45°; la base de la fourche première est plus voisine à la 
deuxième branche du procubitas . . . . . . 1. a/boquitatus Dalm. 
3 Corps et ailes d'une teinte brune; stigms allongé, noir; pétio!le de la 
fourche première plus long que celle-ci . . . . . . 3 pheoplerus St. 
— Corps brun, ailes hyalines grises; stigme plus court, obtus à l’extré- 
mité; pétiole plus court que la fourche première . . . . 4 paroulus K 
179. Peripsocus alboguttatus Dalm Long. 2,8 mm. 
Weillen, 23 septembre 1910 (Tonglet). 
180 Peripsocus subpupillatus Me Lachl. Long. 3 mm. 
Rare. Longchamps (Sélys); Warnant, 17 août 1910, abondant (ipse); 
Weillen, 20 août, 29 septembre 1910 (Tonglet). 
181 Peripsocus pheopterus Steph. Long 3,5 mm. 
Rare. Longchamps, Halloy (Sélys); Weillen, 28 août 1910 (Tonglet). 
182. Peripsocus paroulus Kolbe. Long. 2,3 mm. 
Weillen, 29 septembre 1910 Tonglet). 


[Le] 


77. Genre Pterodela Kolbe 


153. Pierodela pedicularia L. Long. 2 mm Corps brunâtre ou noirûtre, 
ailes hyalines, réticulation forte, brune, les ailes antérieures avec deux 
points noirs, l’un à la base du stigme, l’autre vers la moitié de la marge 
postérieure, à la fin de la veine posteubitale; cellule postérieure petite, 
elliptique. 

Commun dans les habitations de la fin d'août au 15 octobre; aussi sur les 
épicéas, les charmes, les bouleaux (Sélys. Warnant, 7 août 1910 (ipse); 
Enghien, 14 août 1909 (P Saz). 

183 bis Plerodela quercus Kolbe. Long 2 5 mm. Corps rougeûtre, vénation 
fine, noirätre à la base, brune le reste, deux points comme chez l'espèce 
antérieure; cellule postérieure grosse, presque sémicirculaire. 

Allemagne. 

78. Genre Cæcilius Ourt. 
TABLEAU DES ESPÈCES. 
1. Corps brun brillant ou noir; ailes hyalines, avec des stries larges 


brunes longitudinales . . . . . . . . . . . 1. fuscopterus Latr. 
= DER QT CAP RERRSETT E E 


— 50 — , 


2. Tête, pattes et abdomen jaunâtres, thorax jaune, par dessus brun 
brillant; ailes antérieures hyalines, jaunâtres; vénation forte, brunes 
souvent bordée de brun . . . . . . . . . . . 4. flavidus Cart. 

— Corps grisâtre ou brunâtre. . . . : 5 = CRE 

3. Corps brunâtre, thorax brun nie he dent un peu 
plus obscur que l'aile; péliole plus long que Fes fourche qui est courte; 
cellule postérieure petite, large, peu déprimés . . . 2. Burmeïsteri Br. 

— Corps grisâtre, thorax plus obscur supérieurement, noirâtre; aile anté- 
rieure jaunâtre, le stigme plus obscur; fourche apicale longue, plus que son 
pétiole, ou égale; cellule postérieurs moyenns, déprimée . 3. obsoletus St 

184 Cecilius fuscopterus Latr. Long. 45 mm. 

Longchamps, Halloy, Spa (Sélys). 

185. Cecilius Burmeisteri Br. Long. 2,5 mm. 

Bruxelles (Sélys). 

186. Ceæcilius obsolrtus Steph Long 3 mm. 

Commun depuis ls commencement de septembre jusqu'au 20 octobre, à 
Longchanps, Halloy, Spa, etc. sur les pins et les sapins (Sélys). 

187. Cecilius flavidus Steph. Long 3,5-4 mm. 

Commun, Longchamps, Halloy, Bruxelies (Sélys). Warnant, Maredsous 
(ipse). 

79. Genre Frichopsocus Kolbe (1). 


188. T'richopsocus hirtellus Mc Lachl. A peins 2 mm. de long. Veines de 
l'aile antérieure avec uue tache bruns apicale. 
Laeken (Sélys). 
80 Genre Mesopsocus Kolbe. 


189. Mesopsocus unipunctatus Müll. Long. 5 mm. Tête jaunatre, front 
Jaune ou pâle, strié longitudinalement de noir; antennes aussi longues que 
les ailes, noires, les deux premiers articles jaunâtres, thorax noir brillant 
par dessus; ailes hyalines, sans taches. 

Spa, Poix, Longchamps Sélys). 


81. Genre Elipsocus Hag. 
TABLEAU DES ESPÈCES. 


1. Tête avec le vertex très large et les yeux globuleux, très saillants : 
palpes blanchâtres, dernier article noir; ailes hyalines, sans taches, veines 
non ner er fortement dilaté postérieurement, noir à la base. 

; - 1. laticeps Kolbe 

— Tête avec fs veriex 0 C4 yeux ee Fi forme ordinaire, yeux saillants 
médiocrement ; vénation finement bordée de brun. . . . . . . . 2 


(1) Dans le tableau des genres de la p. 39 on a omis ce qui va suivre, qu’il faut ajouter 
sous le n° 9 : 

— Ailes et tout le corps à longue pubescence; cellule postérieure déprimée, élargie, 
petite: stigme allongé . 2? 1 0, 2 * © OT Trichonsocus ROIDDR 


ES pr 


2 Corps jaunâtre; yeux d’un bleu obscur; dernier article des palpes 
court et gros ; ailes hyalines, saus taches; stigme pâle hyalin. 

: ; 2. cyanops Rost. 

— Cr dune Momnce DruuIs des palpes fn: ailes plus ou moins 
PROMO Ms Mi) (4 et CES 

3. Ailes hyalines, les no es avec une Ponte Here interrompue 
brune près de la base, un nuage le long du bord externe, deux taches sur 
le disque; stigme blanchâtre à la base; pétiole aussi long que la fourche 

: 3. westooodi M. L. 

—- Ailes nee, Die. ne Ne noir ou noirâtre . . 4 

4. Aile antérieure avec quelques bandes brunâtres; cellule postérieure 
triangulaire, aussi longue que hante; fourche longue, son pétiole aussi long 
ou plus court. . . . . DU A ARR US EE. 

— Aile antérieure avec une Pas Dom brune près de Ia base 
cellule postérieure grande, plus large que haute, a vertex arrondi; fourche 
courte; son pétiole aussi long ou plus long . . . . . . . 5 abielis K. 

189 bis. Ælipsocus laticeps Kolbs Long 5 mn. 

Trouvé en Allemagne et en Angleterre, cité avec doute par Sélys de 
Belgique 

189 éer. Elipsocus cyanops Rost. Long. 2,5 mm. 

Allemagne, Angleterre, etc. 

190. Ælipsocus Westwoodi Mc. Lachl. Long. 3,5 mm. 

Bruxelles, Uccle, Stalle (Sélys) Enghien, 31 juillet 1910 (ipse). 

190 bis. Elipsocus hyalinus Steph. Long. 3-3,5 mm. 

Cité de l’ouest de l'Allemagne. 


82. Genre Philotarsus Kolbe. 


191. Philotarsus flaviceps Steph. Long. 3,5 mm. Corps mêlé de jaune et de 
brunâtre; ailes antérieures tachetées de brun et de blanc; stigme brun, 
hyalin au milieu. 

Assez commun. Longchamps, Halloy, Spa (Sélys) 

(A suivre.) 


VARIA. 


Notre excellent collègue, M. Julien Sibille, a pris à Torgny, en juillet 1911, 
des chenilles (en nombre) de Biston Zonaria Schiff En mars 1912ila 
obtenu des éclosions des papillons des deux sexes. Getle intéressante phaiène 
est nouvelle pour notre faune. 

Déja en 1906, à la pege 332 de mon Catalogue des Lépidoptères, j'avais indi- 
qué en note de pied, que cette espèce se trouverait vrobablement en Belgique. 


* * 
l'abbé Cabeau, notre savant col'ègue de Virton, a pris à Torgay, le 4 août 
1908, un beau spécimen hermaphrodite de Lycaena Coridon Poda. L’exem- 
plaire, parfait de forme, a la teinte ordinaire d’un mâle typique; mais il a 
comme deux corps superposés, avec deux ouvertures genitales nettement sé- 
parées par des poils ; l’ouverture f-melle se trouve en-dessous. 


j QE: +, CE 

M. l'abbé Cabeau a aussi examiné les spécimens de Z. Coridon recueillis par 
moi, et il a trouvé un exemplaire montrant la même anomalie. - Mon spéci- 
men a été pris à Warnant, le 24 juillet 1900. 

On peut regarder ces deux étranges papillons comme ayant les caractères du 
vrai hermaphrodisme : ia gynandromorphie, comme le sens du mot l'indique, 
doit se rapporter particulièrement à la forme et à la teinte des ailes réunissant 
les caractères des deux sexes. 

Deux aberrations, de Lycaena Coridon, nouvelles pour notre faune, ont 
aussi eté prises par M. l’abbe Cabeau dans la région jurassique. Voici leurs 
noms avec la description sommaire : 

ab. Unicolor Tutt, Brit. Butt., vol. IV (1910), p. 14. Femelle complète- 
ment noire, ne portant pas de traces de lunules orangées sur le dessus ni sur 
le dessous des ailes. Prise à Torgny, le 10 août 1908. 

ab. Subaurantiaca Tuit, Brit. Butt., vol. IV (1910), p. 14 Femelle 


entièrement noire avec des lunules orangécs seulement aux ailes inferieures. 


Prise à Torgny, le 10 août 1908. 
Ea examinant ses Lycaena Icarus capturés en 1910, M. l'abbé ÇCabeau a 


observé qu’il s’y trouvait l’admirable aberration © A methystina Gill. prise à 


Torgny le 24 mai 1910. 

Cest M. le baron de Crombrugghe, notre éminent Président d'honneur, qui a 
signalé le premier la présence en B:igique de cette intéressante aberration prise 
à Bergh en août 1908. Il en a donné la description dans la Revue de novembre 
19114,p 95. 

es 

Notre excellent et sympathique Collègue, M. F. Wautier, qui habite Lourdes 
depuis l’automne dernier, nous a écrit à la date du 22 fevrier les enchantements 
du climat des Hautes Pyrénées : 

…. © Il y a queiques semaines je vous ai donné des nouvelles vous disant 
que nous avions excore le bon temps; maintenant la seule variation c’est que 
nous avons déjà le bon temps. Jusqu'en janvier nous avons eu des fleurs et des 
papillons tardifs et après un hiver de 4 ou 5 Jours nous sommes dans les fleurs 
et les papillons printaniers. Les Vanesses sont nombreuses, les Macroglosses 
volent, j’en ai pris deux dans ma chambre et en ai vus sur les fossés. Les Pié- 
rides et les Rhodocera naturellement ont aussi fait leurs apparitions, et fia jan- 
vier je commençais à revoir bien frais et dispos des Satyres mâles et les Colias 
Edusa, bien nouveaux aussi. Je n'ai pas de filet et ma vue ne me permets pas 
de reconnaitre les petits individus qui volent nombreux sur les pentes des 
montagnes. » 

Des exemplaires de Colias Edusa et de Pararge Meguera, fraîchement éclos, 
accompagnaient la lettre. L.-J LAMBILLION. 


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La Société entomologique Namuroise tient 
ses séances le deuxième dimanche de chaque. 

mois, à cinq heures du soir, au Palais de Jus- 
ice, à Namur. 

La cotisation annuelle des membres effec- 
tifs est fixée à six francs. 

Les membres donateurs ont la faculté d’as- 
sister aux séances et paÿent une rétribution 
annuelle de dix francs ; ils reçoivent gratuite- 
ment les publications de la Société. | 

| Pour faire partie de la Société entomolo- 

gique Namuroise, il. faut adresser, par écrit, sa 
demande à un membre de la Comimission et 
être présenté par deux sociétaires. 


Avis très Important. 


Nous rappelons aux membres de la Société entomo- 
logique Namuroise, à ses correspondants et aux lecteurs 
de ses publications que, d’après l’article 32 du règlement, 
la Société entomologique décline toute responsabilité 
quant aux travaux publiés dans sa Revue. Le Comité de 
rédaction veille, avant tout. à ce qu'il n’y ait pas, dans 
les travaux qui lui sont présentés, d'erreurs manifestes 
ou d'expressions à tendance politique ou de critiques 
personnelles blessantes. 

Notre publication étant ouverte à la controverse scien- 
tifique, les acteurs qui avancent des théories nouvelles, 
peu ou pas encore admises par la généralité des savants, 
_ne doivent pas oublier qu'ils s'exposent à la critique. 


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noptères : 1107 ex. — Pyralides : 49 ex. — Tinéides : 86 ex. — 
Tortricides : 85 ex. — Gyrinides-Hydrophilides : 67 ex. — Orthop- 
tères : 42. ex. — Staphyliniens, Birrhides, Meloe : 125 ex. 

Curculionides déterminés : 173 ex. — Elatérides : 51 ex. — Chry- 
somélides — Coccinellides : 247 ex. — Lamellicornes : 147 ex. — 
Hémiptères : 156 Fr re Tenebrioniens, Cantharidiens, Nitidulaires : 
230 ex. — Carabiques : 546 ex. — Cerambycides, Criocères : 110 ex. 
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N° 5 — MAI 1912 
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Abonnement : 6 frs. par an, port compris 


NAMUR 


Les correspondances et les diverses communications doivent être adressées 
à M. G. VREURICK, 146, chaussée de Waterloo, Saint-Servais, secrétaire-tréso- 
rier de la Société. 


Namur. — Imp. etlith. LawBerT-DERotisiN, rue de l’Ange,28. 


Échanges 


Les Membres de la Société entomologique peuvent 
faire insérer gratuitement des communications con- 
cernant les échanges. 


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serait heureux de trouver un amateur qui voudrait faire 
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d'Entomologie agricole, route de Neufchatel, 41, à 
Rouen (France) désirerait recevoir des dessins et gra- 
vures d'insectes ou ayant trait à l'entomologie, coupés 
dans des livres ou brochures, ainsi que des photogra- 
phies entomologiques. | 

Il enverrait en échange des gravures et dessins simi 
laires ayant trait à la zoologie, la botanique, l’histoire, 
la géographie, etc., etc., ainsi que des insectes rares de 
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La prochaine séance 


de la Société (excursion) est fixée au dimanche 23 juin 


1912, voir les heures de départ du procès-verbal. 


Ordre du jour : 


« Lecture et approbation du procès-verbal de la der- 


nière séance; 


2. Travail de M. Lambillion sur les papillons de Bel- . 


gique ; 
3, Communications diverses. 


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échanger des papillons du midi de la France, contre » 
des espèces ou variétés du nord de la France ou de 


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È— 


DE LA SOCIÈÊTÉ ENTOMOLOGIQUE NAMUROISE 


N° 5. 25 Mai 1912. 


Extrait du procès-verbal de la séance du 12 Mai 1912. 


La séance est ouverte à dix sept heures sous la présidence de M. Poskin, 
président, MM. Havelaar, baron de Crombrugghe de Picquendaele, Do- 
treppe, Pirsoul, Dufrane, Derenne, empêchés, font excuser leur absence. 


Première partie. — Questions diverses. 


Le procès-verbal de la dernière séance est lu et approuvé. 

Reçu les numéros 1 à 4 inclusivement du Volume XXIII de Æ'ntomological 
Nes de Philadelphie et le n° 5 de Æntomologische mitteilungen, remerciements. 
Uue excursion tenant lieu de séance aura lieu — à la demande de plusieurs 
membres empêchés d’y assister plus tôt — le dimanche 23 juin prochain, 
dans la vallée de la Molignée. — Départ de Namur à 8 h. 16 Arrivée à 
Denée à 10 heures. 

En conséquence un retard d’une quinzaine de jours sera apporté à l'envoi 
de la revue mensuelle. 


Deuxième partie. — Questions scientifiques. 


M Poskin, nous entretient longuement sur les ravages causés par une de 
nos Auobiines « le Ptilinus pectinicornis-Lin. » Il nous rappelle entre autre 
que ces insectes parvenaient même à percer des lamelles de plomb. 

MM. Lambillon et Sibille nous montrent ensuite divers échantillons de 
Lépidoptères rares, entre autres, le CG‘ et la © aptère de Pision sonaria 
Schiff dont il a été question dans la Revue d’Avril. 

La séance est levée à 18 h. 20. 


Le Secrétaire-trésorier, 
G. VREURICK. 


ERRATUM 


Une erreur fort regrettable a passé inaperçue à la correction, dans la 
Revue d’Avril dernier; la première page porte : « N° 4,25 Mai 1912 ». 
C’est naturellement 25 avril qu’il faut lire. 


= Are 


La défense de la Fagne. 
Lique pour la protection des siles et monuments naturels (Verviers) 


Lundi 27 mai. — Excursion dans l’'Hertogenwald. — Départ de Verviers- 
Ouest, à 6 h. 55 du matin; de Verviers-Est, 7 h. 02. — Coupon jusqu’à 
Dolhaïn. — Vicinal de Dolhain à Eupen, à 7 h 40; prix : 0,15. — Vallée de 
la Helle et de la Soor. — Retour par Hestreux et Béthane. — Trajet à pied, 
18 kilomètres. 

Se munir de vivres pour la journée. 

Dimanche 16 juin. — Excursion et assemblée générale sur la Fagne. — 
Départ de Verviers-Ouest à 6 h. 10 du matin pour Hockai (aller et retour). 
On traversera la Fagne belge à l’aller et la Fagne allemande au retour : 
floraison des plantes alpines; éclosion du Colias paleano — Trajet à pied 
20 kilomètres environ. — Séance à la Baraque Michel. — Se munir de 
vivres pour la journée et d’hahillements de laine. 

Cartes vues. — Deux carnets de cartes vues de la Fagne et de l’Herto- 
genwald sont sous presse. 

Prix du carnet (pour les membres), 0.60 (12 cartes). 

Les membres qui n’ont pas encore payé leur cotisation pour 1912, sont 
priés d'envoyer un bon postal de 1 fr., à M. Henri Angenot, bibliothécaire 
communal, à Verviers. 

Histoire naturelle et mœurs de tous les papillons de Belgique 
par L.-J, LamBiLion. 
(Suite.) 
(Voir la Revue mensuelle de septembre 19144, p. 79. 
Macroglossa Stellatarum L. 


A sa sortie de l'œuf, la larve a environ 2 mm. de long. Elle est d’un 
magnifique vert jaunâtre et se distingue par cette teinte de presque toutes 
les autres Sphingides d'Europe. En généra! elle est courte et trapue, avec 
la tête assez développée portant quelques poils noirâtres. La corne du 
11° segment est assez forte, courte, droite, de teinte noirâtre avec une 
nuance de pourpré. À cet âge la larve se tient le plus ordinairement sur le 
haut des tiges de (ralium et mange particulièrement les fleurs non ouvertes 
et les jeunes pousses; elle a la faculté de se suspendre par un fil de soie 
quand on veut la faire tomber. Après trois ou quatre jours d’existence, elle 
mue pour la première fois. Dans l'intervalle de la 1'° à la 2° mue, la chenille 
arrive à une taille de 5 ou 6 mm. de long, parfois plus. Les lignes caracté- 
ristiques du corps commencent à se développer. 

Après la 2° mue le corps est garni de poils noirs, courts, rigides, bifides 
à l'extrémité, peu visibles dans l’ensemble. Ces poils sont portés par de 
petits mamelons jaunâtres. La tête est relativement petite et les poils qui 
la garnissent semblent plus nombreux La corne du 11° segment est plus 
svelte, toujours d’un vert sombre pourpré, avec de nombreux petits poils 
bifides La couleur générale est le vert brillant avec une légère teinte 


glauque, produite probablement par la présence des petits mamelons 
jaunes. Les lignes sous dorsales, placées au-dessus des stigmates, sont d’un 
jaune pâle, elles partent de la tête et se terminent, en faisant un léger 
coude, à la base de la corne anale. A cette époque de leur vie, les chenilles 
se cachent, le plus souvent, pendant le jour au pied de leurs plantes 
nourricière, attendant la fraîcheur de la soirée pour prendre leur repas. 

M. l’abbé de Joannis à aussi observé que la chenille de 4. Siellatarum 
n’est aucunement lucifage dans les premiers temps de son existence, elle le 
devient quand elle est plus grande. 

Dans l'intervalle qui sépare la 2€ de la 32 mue, et parfois avant, il arrive 
souvent que certaines larves, d’un même élevage, changent de couleur; 
elles deviennent d’un vert foncé noirâtre et conservent cette teinte jusqu’à 
leur transformation tandis que d’autres restent vertes jusque peu de temps 
avant la nymphose. Après la 3° mue, vers la fin, la chenille peut mesurer 
une longeur de 20 à 27 mm. On remarque peu de changement dans la teinte 
ordinaire du corps. Das cet intervalle les lignes sous dorsales sont un peu 
plus jaunes dans certaines chenilles, plus blanches dans d’autres. La corne 
auale conserve ordinairement sa teinte et sa forme. Les chenilles, en liberté, 
ont une tendance de plus en plus marquée à se cacher pendant le jour 

Après la 4 mue la chenille devient adulte. Le dessus du corps est d’un 
vert pâle (dans la forme verte), le dessous d’un vert plus glauque. La tête 
est petite, verte ; les segments du thorax sont plus allongés; l’ensemble de 
la chenille est plus svelte; les bandes sous dorsales sont blanches, bordées 
supérieurement de vert foncé; la ligne dorsale est plus visible, d’un vert 
foncé. Vers les stigmates on remarque une fine ligne jaunâtre. 

Peu de temps avant la nymphose, quand elle est arrivée à son complet 
développement, la larve mesure 50 à 60 mm. de long. La teinte du fond 
est toujours d’un beau vert chagriné de très petits points blancs. La corne 
anale est d’un vert bleuâtre. Quelques heures avant de se métamorphoser 
(moins de 24 heures, à dit Réaumur), elle prend une teinte d’un brun 
viseux foncé, et les lignes ou bandes blanches deviennent rosées. Durée de 
la vie larvaire : 18 à 27 jours. 

Nous avons toujours trouvé les chenilles de J/acroglossa Stellatarum sur le 
Galium verum, mais plusieurs naturalistes l’ont trouvée sur d’autres espèces : 
Galium aparine, G. sexalatile, G. palustre, Epilobium, Stellaria, Rubia tinc- 
lorum, etc. 

La chenille de ce petit Sphinx n’est pas à l'abri des insectes parasitaires ; 
Tatt donne une liste des principales espèces qui l’attaquent : Crytus 
migrator K., Alisia breviventris Gour , Apanteles Slellatarum Bé Apanteles 
glomeratus L. 

On trouve les larves de 17. Stellalerum du commencement de juillet à la 
fin de septembre, principalement; dans certaines années exceptionnelles 
on les rencontre jusqu’en novembre. Elles affectionnent les lieux arrides 
où pousse /e (ralium verum : sur les côteaux calcareux, les talus des chemins 
de fer, les bords des rivières, ete. On les trouve parfois en nombre. 

{krysaïide. — Le moment: est arrivé pour notre intéressante larve 


EG = 


d'abandonner sa vie errante et aventureuse sur les plantes. Poussée par une 
force instinctive dont elle n’est pas maître, elle doit chercher le lieu favo- 
rable pour ce mystérieux état de repos qui est, en quelque sorte, une 
seconde incubation. L'endroit est vite trouvé, pourvu qu'il soit sec et pas 
trop exposé. En quelques heures elle a vite fait de rassembler des brins de 
mousse, de feuilles sèches, des brindilles, de débris quelconques de plantes, 
et parfois de grains de sable ou de petites mottes de terre, qu’elle relie par 
des fils de soie, formant ainsi un grossier abri qui va devenir la demeure 
nymphale. Ce pseudo cocon est, le plus souvent, placé sur le sol, au pied de 
la plante nourricière ; plus rarement (comme l’a observé Réaumur) un peu 
enfoncé en terre. 

Sur la grève de Plouharnel, en Bretagne, où l’espèce est fort commune, 
M. l'abbé L. de Joannis a remarqué souvent la chrysalide, nue, dans le 
sable, ou presque sans cocon; dans un léger cocon quand la chenille se mé- 
tamorphose en terre. 

La chrysalide a de 29 à 36 mm. de long; elle est un peu renflée dans le 
milieu, vers la base des ailes, courbée légèrement vers la tête, et portant 
une pointe anale, courte et forte. La teinte générale est le sépia clair, avec 
des nuances plus foncées dans les intervalles des segments. Dans la région 
des ailes et vers la tête on remarque souvent une teinte d’un jaune grisâtre. 
Mais la couleur n’est pas constante : certaines chrysalides sont fort foncées, 
souvent d’un brun noirâtre; d’autres sont d’un vert nuancé de bleuatre ou 
de jauvnâtre. Vers la tête, la place des yeux est bien marquée en teinte fon- 
cée sur une légère proéminence. Toutes deviennent plus ou moins noires 
deux ou trois jours avant l’élosion. 

Le peau de la chrysalide, contrairement aux autres sphingides, est mince 
et fort délicate. Est-ce un signe qu'elle ne peut hiverner dans cet état ? 

Poulton a décrit et figuré d’une façon splendide la chrysalide de cette 
espèce (Æzt Morph Lep. Pupa, p. 205, pl. X X, fig. 24, 25), et Tutt, dans 
son admirable livre sur les lépidoptères britanniques, en a donné une des- 
cription longue et détaillée. 

On m'a rapporté maintes fois, au cours de ces vingt dernières années, 
que des chrysalides de M. Slellatarum avaient donné leurs papillons après 
10 ou 12 jours de chrysalidation, (1) à l’époque la plus chaude de l’année. 
Le fait n’est pas impossible, mais je ne l’ai pas constaté moi-même. Quoi 
qu’il en soit, la durée la plus ordinaire de la vie nymphale (dans ce pays) 
est de 20 à 40 jours. 

On trouve assez facilement des chrysalides de cette espèce, particulière- 
ment dans les années d’abondances de l’insecte, auxs pied des (alium, ou 
dans la mousse du voisinage de ces plantes; mais une fois qu’elles ont été 
dérangées, sorties de leur milieu naturel, il est rare qu’elles éclosent, sur- 
tout en confinement. 


(4) Cannaviello dit : Contributo ad una Monagrafia sul yenere Macroglussa, 1901, que 
l’état de chrysalide dure de 17 à 19 jours, en Italie. 


UT — 


Insecte parfait, mœurs, localités, etc. — Etant donné que 
notre Macroglosse hiverne à l’état parfait, il est fort difficile d’assigner une 
date, même approximative, à sa première apparition au printemps, en Bel- 
gique ou dans le nord de l’Europe. Dans les années chaudes et hâtives on a 
vu l’insecte visiter les premmeres fleurs en février; et à partir de cette 
époque, on le trouve au vol jusqu’à la fin de l’automne. Eu 1900, par une 
belle après- -midi de décembre (le 5), jai vu à Yvoir, sur une corbeille de 
géranium qui portait encore quelques fleurs, un Macroglosse butinant 
comme en pleine saison. 

Dans le midi de l’Europe, en Afrique et dans certaines régions chaudes 
de l'Asie, M. Stellatarum vole toute l’année. On le trouve en pleine activité 
en décembre et janvier à Jérusalem, Tanger, Gibraltar, Malte, etc. Canna- 
viello dit qu’on le trouve pendant toute l’année en Italie. M Proost l'ob- 
serve pendant tout l'hiver à Nice, sauf dans les rares journées de mistral. 

(A suivre). 


Synopsis des Névroptères de Belgique. 


Par le R. P. Lonain Navas, S. J. 
(Suite.) 
Tribu 3. Atropins. 
83. Genre Atropos Leach. 


TABLEAU DES ESPÈCES, 


LD 


1. Corps pâle, blanchâtre ou grisâtre . 
— Corps brun ou noirâtre, ailes rudimentaires, Hoi one 
3. inquilina Heyd. 
2. Pattes annalées de br un, yeux bruns, antennes annelées de brun. 
2. annulata Hag. 
— Pattes pales, non annelées ; antennes M ailes rudimentaires 
aussi longues que larges. . . TR eue DO PUISUIOrMEL. 
192. Atropos pulsatoria L. Dog 2 mm. 
Assez commun dans les maisons, les caves, etc. (Sélys). 
192 bis. Atropos annulata Hag. Long. 1,8-2 mm 
En Hollande (Sélys). 
192 ter. Atropos inquilina Heyd. Long. 1 1/3 mm. 
Angleterre, Autriche, etc. 


Tribu 4. "Froctins. 
84. Genre ‘Æroctes Burm. 
193. T'roctes divinatorius Müll. Long. 1 mm. Abdomen oval; fémurs pos- 
térieurs très renflés; tête ovale, yeux petits, noirs. Corps allongé, blan- 
châtre ou grisâtre. 


Commun dans les vieux papiers, livres, collections de végétaux et d'in- 
sectes (Sélys). 


SES — 
13 bis. Famille Fermitides. 


153 bis. Calotermes flavicornis F. Long. 4-7 mm ; aile ant. 10 mm Brun, 
prothorax jaune. 

135 ter. Termes lucifugus Rossi. Long. 5 mm.; aile ant. 2 mm Brun; ailes 
d’un brun uniforme, à reflet d’un rouge pourpre. 


14. Famille Panorpides. 
TABLKAU DES GENRES 


1. Tête sans ocelli; ailes très rudimentaires ou semblant manquer; femelle 
avec oviscapte. Petits, habitant sur la neige ou sur les mousses en hiver 
(Tribu 1re Boreint) . ": Mat. Borents Latr: 

— Trois ocelli; ailes bien développées, ie étroites ; abdomen de la 
femelle parfois aminci au bout, mais sans oviscapte distinct. . . . . 2 

2. Ailes rectiformes pendant le repos, non tachées de brun ; éperons longs ; 
tarses à un seul onglet, long ; veine souscostaie n’arrivant qu’à la moitié de 
la costale (Tribu 2° Bittacini) . . . . . . 2. Biltacus Latr. 

— Ailes horizontales pendant le repos, en Entre plus ou moins tachées 
de brun où de noir ; tarses à deux onglets dentés (Tribu 3° Panorpini) . 3 

3. Souscostale n’arrivant qu’à la moitié de la costale aux deux ailes; 
stigme aux deux ailes limité intérieurement par une vénule oblique, allant 
du radius à la costale, . . . L 41,143 AulopsHadese 

— Souscostale arrivant au ne à Fo antérieure, seulement à la 
moitié de la costale à l’aile postérieure ; stigme sans vénule le limitant inté- 
rieurement à l'aile antérieure, limité par une vénule intérieure à l’aile 
postérieures lutins NON. 2 DS LINEAR PR RES 


Tribu 1e, Boreins. 
85. Genre Boreus Latr. 


154 Boreus hirnalis L Long. 3-4 mm. Couleur bronzée; ailes du mâle 
très étroites, subulées, arquées, celles de la femelle très petites; plaque 
sousgénitale du mâle triangulaire, convexe latéralement, arrondie elliptique 
au bout 

Chaudefontaine, Rouge Cloître (Sélys). 

134 bis. Boreus Westroodi Hag. Prosostome, antennes, pattes, cerci du 
male, oviscapte de la femelle jaunes; plaque sousgénitale du male trapé- 
zoïdale, à côtés latéraux et postérieur un peu concave. 

Allemagne, etc. 

Tribu 2°, Bittacins. 
86. Genre Bittacus Latr. 


189. Bitlacus italicus Müll. (tipularius auct ). Enverg. 32-55 mm. Rou- 
geatre, abdomen cylindrique, peu renflé à l’extrémité ses le male; ailes 
testacées, réticulation non bordée de brunûâtre. 

Bruxelles, Vivier, Fallais sur la Méhaigne (Sélys). 

196. Biltacus Higeni Brau Semblable au précédent. Abdomen clavi- 
forme, dilaté vers le bout; ailes à réticulation bordée de brunâtre. 

Ronquières (Sélys). 


E 


NL — 


Tribu 3°. Panorpins. 


87. Genre Aulops Enderl. 


197. Aulops alpina L. Enverg. 25 mm. Ailes presque sans taches, excepté 
une petite marque brune aux deux bouts du stigme; onglets des tarses 
quadividentés; 3° segment de l’abdomen du mâle prolongé en dessus au 
milieu où il est redressé en gouttière, La femelle est parfois un peu plus 
tachée aux ailes 

Condroz, Ardennes et pays de Herve, bois de la Cambre, près de Bru- 
xelles (Sélys). Weilien, Celles-lez-Dinant, Sommières, Petitfays, Warnant 
(Tonglet); Enghien (P. Saz). 

88. Genre Panorpa L. 
TABLEAU DES ESPÈCES, 


1. Onglets des tarses tridentés; ailes peu tachées, le noirâtre se réduisant 
en général à une tache au stigme, un limbe étroit au bout des ailes et à 
4-5 petits points dont deux alignés vers la tache du. stigme ; secteur prin- 
cipal une seule fois fourchu après le stigme; 3° segment de l’abdomen du 


mâle prolongé en dessus au milieu . . . NN Li verrait 
— Onglets des tarses Se 3° sezment de l’abdomen non pro- 
longé au milieu en dessus . . . APN 2 


2. Ailes peu tachées, les taches non eo en Lee n Pt d’autres 
marques gris-brunâtre qu’un commencement de bande transverse partant 
du stigme, dont elle occupe la moitié basale et ne traversant que la moitié 
de l’aile, puis le bout extrême des ailes, où cette nuance plus pâle est sou- 
vent précédée d’un arc grisâtre; 6° et 7° segments de l’abdomen du mâle 
épais et renversés au bout . . . . « . . 2. cognata Ramb. 

— Ailes plus tachées; les taches Fe en bandes transverses plus ou 
moins complètes, ou fourchues; à l'aile antérieure 2-3 petits points entre la 
base et le stigme; une bande transverse Dr flexueuse ou fourchue 
par derrière. . . : 140: cc mA 

199. Panorpa au in nverel 93- 96 mm. 

Commune en juin et juiilet (Sélys). Warnant (ipse, 7 août 1910); Haut- 
le- Wastia, vallée de l'Hermeton, vallée de la Molignée, Sorines, Gochenée, 
Weillen (Tongiet); Enghien (P. Saz, mai 1910). 

209. Panorpa cognata Ramb. Enverg. 27 mm. 

Peu commune. Halloy, Longchamps, Groenendael (Sélys) ; Warnant (ipse, 
7 août 1910), Haut-le- Wastia, vallée de l’Hermeton, vallée de la Molignée, 
Weillen, Sorines, Gochenée (Tonglet) ; Enghien (P. Saz, mai 1910). 

201. Panorpa communis L Enverg. 27 mm. 

Type. Les taches des ailes sont nombreuses et forment des bandes bien 
marquées. 

Commune partout en juin et juillet (Sélys). Vallée de la Molignée, Weillen, 
Houx, Sorinne, Bocq, Houx (Tonglet); Warnant (ipse); Enghien (P Saz). 

Var. culgaris Imh Une baude forte par derrière du stigme, les autres 
taches isolées sans former bande. 

Commune depuis le mai jusque la fin de juillet, parfois au commencement 
d'octobre (Sélys). Vallée de l’Hermeton, Weillen (Tonglet). (A suivre). 


ED. 
VARIA. 


Notre excellent collègue, M. Franz Derenne, nous a signalé la capture à 
Tongres, le 7 avril dernier, de Abrazas Adustata Schiff., plusieurs exem- 


plaires fraîchement éclos 
Cette espèce paraît être en avance de 15 jours sur les années ordinaires. 


* 
* *# 

M. G. Franck, notre jeune et actif collègue, nous a fait parvenir des 
Hautes Fagnes plusieurs séries de belles et rares aberrations de lépidop- 
tères. Nous en avons déjà publié quelques unes et nous en donnons la suite 
aujourd’hui; nous continuerons à publier les autres au far et à mesure de 
leur détermination. 

Pieris Napi L. ab. Impuetata Rôüber. 

M. l'ingénieur Abel Duafrane a donné la description de cette aberration 
dans la Revue de février de cette année. Il l'indique comme rare. C’est 
probablement la première fois qu’elle est signalée en Belgique. 

Vanessa Jo Li. ab. Joides O. 

Déjà signalée en Belgique par M. Dufrane qui la prise à Frameries. On 
l'obtint facilement d'élevage en laissant affamer les chenilles; mais dans la 
nature elle est toujours rare. 

Polyploca Flavicornis L. ab. Finmarehica Schüyen. (Scotica Tutt). — 
Cette aberration est caractérisée par le dessus des ailes qui est beaucoup 
plus foncé que dans la forme typique, et par les dessins toujours mieux 
marqués. Eile est nouvelle pour notre faune. 

Orrhodia Vaccinii L. ab. Suffusa Tutt (Décrite dans le Cat. des papil. de 
Belgique, p. 182). 

Hybernia Leucophaearia Schiff. ab. Hvrkmpf. (Décrite dans le Cat des 
papil. de Belgique, p. 324) 

Anthrocera Trifolii Esp ab. Orobi Hb. — Cette aberration n’est pas rare 
dans le pays, mais elle est souvent confondue avec le type. Elle est carac- 
térisée par une taille ordinairement plus petite et surtout par les taches 
rouges des ailes supérieures qui sont nettement séparées : dans la forme 


typique, les deux taches rouges médianes sont réunies. 
L -J. LAMBILLION. 


Demandez à MM. Slaudinger et A. Bang-Haas, Blasemitz by Dresden 
(Allemagne), la nouvelle liste des Lépidoptères, Coléoptères et autres in- 
sectes du monde, ainsi que des lots au choix à des prix avantageux. 


On peut demandez à NM. A. A Fassl à Teplit: Bohème (Autriche), la 


liste des Lépidoptères diurnes de l'Amérique du Sud. Cette liste comprend 
un grand choix d’espèces rares et d’une grande richesse de couleur. 


P ("2 
LA 


is Société Ho alon ue Namuroise tient 


“A séances le deuxième dimanche de chaque 


mois, à cinq heures du soir, au Palais de Jus- 
tice, à Namur. 

La cotisation annuelle des membres effec- 
_tifs est fixée à six francs. 

Les membres donateurs ont la faculté d’as- 
sister aux séances et payent une rétribution 
annuelle de dix francs ; ils reçoivent gratuite- 
ment les publications de la Société. 

Pour faire partie de la Société entomolo- 
gique Namuroise, il faut adresser, par écrit, Sa 
demande à un membre de la Commission et 
être présenté par deux sociétaires. 


A vis très important. 


Nous rappelons aux membres de la Société entomo- 
logique Namuroise, à ses correspondants et aux lecteurs 
de ses publications que, d’après l’article 32 du règlement, 
la Société entomologique décline toute responsabilité 
quant aux travaux publiés dans sa Revue. Le Comité de 
rédaction veille, avant tout, à ce qu'il n’y ait pas, dans 
les travaux qui lui sont présentés, d'erreurs manifestes 
ou d'expressions à tendance politique ou de critiques 
personnelles blessantes. 

Notre publication étant ouverte à la controverse scien- 
tifique, les auteurs qui avancent des théories nouvelles, 
peu ou pas encore admises par la généralité des savants, 
ne doivent pas oublier qu'ils s'exposent à la critique. 


LE 


Merveilleux Papillons d'Amérique du Sud!! 
De retour de Colombie : 


J’ai rapporté de mon voyage d'exploration de 4 ans, plus d’un demi-million 
d’insectes de toutes catégories; nous venons d’en commencer la préparation, 
Je prie les collectionneurs et spécialistes de me faire connaître dès ce jour 
leurs désirs. 

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été collectionné par moi personnellement. 


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Cordillères, est offerte jusqu’à épuisement : 

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PLATEAU, de Gand, est à vendre. Elle se compose de plus de cing 
mille six cents spécimens dont voici le dénombremerit approximatif : 

Papillons du pays (Diurnes et Nocturnes, nombreuses chenilles 
préparées, chrysalides et cocons), environ 586 exemplaires. 

Libellules : environ 119 exemp. — Diptères : 982 ex. — Hymé- 
noptères : 1107 ex. — Pyralides : 49 ex. — Tinéides : 86 ex. — 
Tortricides : 85 ex. — Gyrinides-Hydrophilides : 67 ex. — Orthop- 
tères : 42 ex. — Staphyliniens, Birrhides, Meloe : 125 ex. 

Curculionides déterminés : 173 ex. — Elatérides : 51 ex. — Chry- 
somélides — Coccinellides : 247 ex. — Lamellicornes : 147 ex. — 
Hémiptères : 156 ex. — Tenebrioniens, Cantharidiens, Nitidulaires : 
230 ex. — Carabiques : 546 ex. — Cerambycides, Criocères : 110 ex. 
— Dytiscides : 175 ex. — Scarabéides, Silphides, Histérides : 133 ex. 
Varia : 105 ex. 

Tous ces insectes sont déterminés scientifiquement et en parfait état 
de conservation. 

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chaussée de Courtrai, 136, à Gand. 


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outes les parties du monde (dont plus de 10, O0 de |a faune paléarctique) 
parmi lesquelles les plus grandes raretés. 1 +609 chenilles préparées, des 
chrysalides vivantes, ustensiles, livres, de plus 186 Centuries et Lots 
à des prix excessivement bas. 

La table systématique de cette liste riche et peu ordinaire est celle de la 
nouvelle édition (1901) du catalogue des D' Staudinger et Rebel. 

Pour en rendre l’usage plus commode, leur liste est pourvue d’un réper- 
toire complet des genres (aussi des synonymes) pour les espèces eure- 
péennes et exotiques. 


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Centauries de haute valeur. Cette liste est munie d’un répertoire alpha- 
bétique complet des genres (2,469 et 8,000 genres). 


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(76 pages) d'Hyménoptères, Diptères, Hémiptères, Neuroptéres, 
Orthoptères, europ et exot #,5300 espèces et 50 Centuries de valeur 
bon marché. La liste est encore munie d’un répertoire alphabétique com- 


plet des genres. 
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sonme sera déduite du montant de la première commande de à Mk. net. 
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REVUE MENSUELLE 


Societé Entomologique Namuroise 
FONDEE LE 16 AOÛT 1896 


ee een 


DOUZIÈME ANNÉE 


Labor improbus 
Omnia vincit. 


COMITÉ DE RÉDACTION : 


Messieurs J. Posrinw, G. VReuRIer, 
© Dr A. Dormar, L.-J. LamBririoN, 
F. Prrsouz, À. Dorrépre & J. Sim, 


N° 6 — JUIN 1912 
Prix : 50 centimes. 


Abonnement : 6 frs. pat an, port compris Re} 


fe TANT 4 ÿ y" ape 
& |. wUL 13 
Ne y. | 3 


Les correspondances et les diverses communications doivent être adressées 
à M. G. VReuRicKk, 146, chaussée de Waterloo, WSaënt-Servais, secrélaire-tréso- 
rier de la Société 


Namur. — Imp. etlith. LAmpertT- DE Roïsin, rue de l’Ange, 28 


Échanges +. 


Les Membres de la Société entomologique peuvent 
faire insérer gratuitement des communications con- 
cernant les échanges. 


AVIS 


M. Alex. Guiart, propriétaire à Wyneghem (Anvers), 
serait heureux de trouver un amateur qui voudrait faire 
pour lui un élevags des Derlephila Gallii et Euphorbiae. 
Il donnerait en échange des Xy/1ma Lamda var. Zickedi. 


M. Paul Noël, directeur du laboratoire régional 
d'Entomologie agricole, route de Neufchatel, 41, à. 
Rouen (France) désirerait recevoir des dessins et gra-. 
vures d'insectes ou ayant trait à l'entomologie, coupés : 
dans des livres ou brochures, ainsi que des photogra- 
phies entomologiques. | 

Il enverrait en échange des gravures et dessins simi 
laires ayant trait à la zoologie, la botanique, l’histoire, 
la géographie, etc . etc., ainsi que des insectes rares de 
tous les ordres, notamment des goliathides du Congo.… 
Echangerait volontiers des publications entomologiques. 
illustrées pour des publications similaires. | 


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M. Derenne désire échanger A. Menyanthidis et M. . 
Glauca non étalés contre des lépidoptères belges. 4 


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spécialement des Gicindèles. | 82 pages. 

2 Listes de Livres entomologiques. 24 id. 

Liste d'ustensiles entomologiques. 4 id. 


Offres et Envois au choix 
sur demande 


La prochaine Séance, 


de la Société est fixée au dimanche 14 juillet, à | cinq 
heures du soir, au Palais de Justice, à Namur. 


Ordre du jour : 4 


«. Lecture et approbation du procès-verbal de la. der- 
APMIÈTe SÉance; 


2. Travail de M. Lambillion sur les papillons de Bel. 
gique ; 
3. Communications diverses. 


A VENDRE 


1° Encyclopédie d'Histoire Naturelle par le D' CHENU (2 volumes papillons 
diurnes et nocturnes). 

2 Dernière édition de l’ouvrage complet d’Arnold SPuLER, papillons et chenilles À | 
avec textes et planches. : 30 

3° BERGÉ’s Schmetterlings’ Buch (relié). 

4° Ouvrage complet de Berce, en 6 volumes (relié). 


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REVUE MENSUELLE 


DE LA SOGIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE NAMUROISE 


TC AS 25 duin 1912. 


Extrait du procès-verbal de l’excursion du 23 Juin 1912. 


Partis par un soleil radieux, qui ne pouvait manquer de nous procurer les 
plus belles captures, nous ne tardâmes pas à déchanter, quand en cours de 
route, un orage violent éclata, et c’est par une pluie battaute que nous débar- 
quâmes à Denée-Maredsous. 

Là, nous attendaient déjà MM. Poskin, président; Lambillon, vice-nrésident,; 
Dufrane et le père Dom Guy de Henin, professeur à l'Abbaye de Maredsous, qui, 
très aimablement nous proposa, pour nous dédommager, une visite de cette 
admirable abbaye. Successivement, il nous montra l’église, les classes, réfec- 
toires, musée et collections d’insectes, toutes choses des plus intéressantes, 
dont nous conserverons tous le plus agréable souvenir et pour lequel nous 
remercions encore vivement notre si aimable et si affable cicerone. 

A midi, nous quittions cet édifice majestueux et après un léger repas, nous 
nous mettions en chasse. 

Triste chasse s’il en fut, car à part M. Dufrane, qui prit quelques papillons 
intéressants dont il nous communiquera plus loin la liste, nous revinmes vers 
la gare, aussi pauvres en insectes qu’au départ. 

Personne, cependant n’a regretté cette excursion qui nous a permis de nous 
retrouver, en très petit nombre il est vrai, et d'admirer ensemble les magni- 
fiques sites de ce coin de notre pays. 

MM. Havelaar, baron de Crombrugghe de Picquendaele, Dotreppe, Sibille 
et Massart ,empêchés avaient fait excuser leur absence. 

Au cours de l’excursion, le procès-verbal de la dernière séance fut lu et 
approuvé. 

Il fut ensuite décidé qu’une seconde excursion, pour fêter le XVIe anniver- 
saire de la Société aurait lieu le 15 août prochain, à Waulsort. 

Les membres qui désireraient assister à cette réunion, sont priés de le faire 
savoir au secrétaire-trésorier, avant le 8 août. 

Les heures de départ et d'arrivée seront communiquées ultérieurement. 


M: Angenot, bibliothécaire communal à Verviers, secrétaire de la défense de 
la Fagne, a fait hommage à la Société de son « Guide de la Fagne ». 
. Nous l’en remercions bien vivement. 


Reçu : 1° N° 6, de « Entomologische Mitteilungen ». 


Las VUE 


Reçu : 20 N°S 10 à 12 inclusivement de « Entomologische Rundschau ». 
»n 3° NoS 91 à 95 inclusivement de « Insektenbôürse ». 
» 4° Nos 41 et 19 du Journal de la Société Entomologique Internationale. 


Le Secrétaire- Trésorier, 
VREURICK. 


M. l'ingénieur Abel Dufrane, écrit qu’il a déterminé les principaux lépidop- 
tères capturés à notre excursion du 23 courant, à Denée. En voici les noms : 
® Diacrisia Sanio L. — Coleophora Onosmella Brahm. 2 GG. — Douglasia 
Ocnerostomella Si. 1 (jusqu'ici renseignée seulement de Rochefort) où 
M. le baron de Crombrugghe de Picquendaele l’a capturée pour la première fois 
en 4907). — Conchylis À leella Schulz. 2 G' (était assez commun). 


Le deuxième Congrès International d'Entomologie aura lieu cette année 
(1912), à Oxford, sous la présidence du professeur E B. Poulton, Dr. Sc. 

Les personnes qui voudraient faire partie du dit Congrès, sont priées de se 
faire inscrire sans retard, chez notre excellent collègue, M. G. Severin, conser- 
vateur du Musée Royal d'Histoire naturelle, à Bruxelles. 

En payant une cotisation de 25 fr., les membres recevront toutes les publi- 
cations du Congrès. 

Les personnes qui voudraient verser la somme de 250 francs, seraient 
considérées comme membres à vie et recevraient toutes les publications du 
présent et des futures Congrès internationaux d'Entomologie. 

Des questions de la plus haute importance, au point de vue de l'Entomologie, 
seront discutées au cours de ce Congrès. 

Des entomologistes éminents de tous les pays se sont fait inscrire; ils y 
présenteront des travaux et prendrons part aux débats M. Oberthür, de Rennes, 
le savant lépidoptériste français, présentera un travail sur la question, si 
discutée, de dénomination d'espèces nouvelles. 


Quelques remarques biologiques sur la Sésie du groseillier 
(Sesia tipuliformis CI.) 


por L.-J.-L. LAMBILLION. 


La Sésie tipuliforme, ceite jolie espèce, a été d’une abondance toute parti- 
culière cette année; à partir du à juin il en volait par essaims dans mon jardin 
du bord de la Meuse, à Jambes, sur les quelques pieds de groseilliers noirs 
qui s’y trouvent. Mes groseilliers noirs (Ribes nigrum) sont à côté des groseil- 
liers rouges; chose étrange, beaucoup moins de Sesies sont sorties de ces 
derniers. 

Le papillon semble éclore vers sept heures du soir. Je dis semble éclore, car 
je n’en ai vu aucun sortir directement de sa chrysalide. Il monte assez haut sur 
jes branches du groseillier pour se sécher les ailes, ce qui est vite fait, alors il 
se pose sur le dessus d’une feuille avec les ailes à demi déployées. 


ET 


Pendant huit jours, au moment de la plus grande abondance, j’ai observé les 
papillons. Jamais je n’en ai vu un seul butiner sur les fleurs, cependant abon- 
dantes et variées dans le voisinage des groseilliers. Toujours je les ai vu 
voltiger au soleil au-dessus des groseilliers ou posés sur les feuilles. 

Près de la plintation des ÆRibes poussent, en buissons, plus ou moins élevés, 
diverses essences d'arbres et d’arbustes. Il était intéressant de savoir si ces 
bestioles avoient des préferences autres que leurs plantes nourricières pour se 
poser sur les feuilles. Le noyer, le sureau noir, le sumac, semblent particulie- 
rement recherchés : on en voyait plus rarement sur le cornouiller sanguin, le 
frène, le tilleul; aucune ne s’est posée sur le chêne, le lilas, le cornouiller 
mâle, le marronnier d’Iade, essences poussant tout à côté des groseilliers et 
pas plus élevés que les espèces précitées. Il est à remarquer que le noyer, le 
sureau, le sumac sont des essences à odeurs fortes comme le groseillier noir. 
Est-ce une raisen pour qu’elles soient recherchées ? 

Le papillon vole à peu d: hauteur : 2 ou 3 mèêtres tout au ptus. Son vol est 
léger et gracieux; on le voit souvent tourbillonner au-dessus des petits 
arbustes, en compagaie des Tipules, nombreuses aussi sur les groseilliers, 
quand le soleil est ardent. Au repos, il se tient étalé sur le dessus d’une feuille 
(plus rarement sur le dessous) les ailes à demi étendues et un peu relevées 
obliquement. Sur un noyer taillé en buisson, un spécimen a été observé posé à 
environ 2 mètres de haut. 

L'insecte paraît absolument diurne; jamais je ne l’ai vu voler après sept 
heures du soir, à moins d'être dérangé. A ce moment de la soirée, on le prend 
aisément au tube verre. 

Au début de juin, nous avons traversé une courte période de temps pluvieux ; 
souvent le soir, les feuilles des arbres et arbutes étaient toutes mouillées. Cette 
circonstance ne paraissait nullement contrarier nos insec es; ils ne cherchaient 
pas à s'abriter. C infiants dans l’imperméabilité de leurs merveilleuses tuniques, 
is restaient indiff:rents sur les feuilles chargées d'eau où ils passaient la nuit 

En a:cune occasion je u’ai vu ces Sésies chercher l1 moindre nourriture. Se 
contentent-elles de humer quelque peu les gouttelettes de rosée perlant le 
matin sur les plantes ?.. (A suivre). 

Synopsis des Névroptères de Belgique. 
Par le R. P. Lon@iN Navas, S. J. 
(Suite ) 


Sous-ordre Trichoptères. 


La têle de ces insectes porte des antennes filiformes, pluriarticulées; les 
yeux sont médiocres, les ocelli en nombre de trois manquent souvent; sur 
le vertex il y a des verrues caractéristiques, poilues; les palpes chez la 
femelle sont toujours de 5 articles, chez le mâle de 2 à 5. 

L’abdomen porte un appareil génital compliqué et d’une grande importance 
taxonomique : il y à à distinguer les cerci ou cerques, supérieurs et inférieurs, 
l1 plaque sous-génitale, la plaque supérieure ou processus particulier et le 
copulateur avec son étuis ou valves qui le protègent. 


pi 


Les paltes ont aux tibias des éperons de diverse couleur que les poils et les 
épines, en nombre de 0-4. Pour en exprimer le nombre on se sert d’une 
formule; par exemple, 0, 3, 4, signifie qu’il n’y a aucun épéron aux tibias 
antérieurs, 3 aux moyens et 4 aux postérieurs. 

Les ailes sont quatre (excepté la femelle du genre Znoicyla, aptère), dont 
il faut remarquer bien la veination (fig. 3). 

Les veines sont : 1. Costa, ou veine costale ; 2 Souscostale ; 3. Radius avec 
son secteur et ses divers rameaux; 4 Procubitus (media); 5. Cubitus; 
6. Axillaire, une ou plusieurs Ces veines di visent l’aile en plusieurs champs 
(areæ) que nous rommerons ainsi : 1. Costal, derrière la costa ; 2. Souscostal ; 
3. Radial; 4. Intermédiaire ou moyen, entre le secteur du radius et le pro- 
cubitus; 5. Cubital; 6. Axillaire ; 7. Postérieur, tout le long de la marge 
postérieure derrière la deuxième axillaire à l’aile antérieure. 


CSC v sr pr cu à da 


Fig. 3. 
Ailes du genre Hydropsyche 
c. Veine costale, costa. — sc. souscostale. — 7. radius. -- sr. secteur du radus — pr. 
procubitus. — cu. cubitus. — a, a? axillaire première, deuxième, etc. — cc. champ 
costal. — csc. champ souscostal. — er. champ radial. — ci. champ intermédiaire, — 
ccu, champ cubital. — ca. champ axillaire. — cp. champ postérieur. — cd. cellule 
discale, — cm. cellule moyenne, — cb. cellule basilaire ou basale. — 1, 2, 3, 4, 5. — 
fourches apicales. — 1, Il, III... cellules apicales — €, thyridium. — cé. champ thyri 


dial ou du thyridium. — Mêmes dénominations aux deux ailes 


Il y a peu de véaules, qui forment quelques cellules particulières : 1. cel- 
lule discale entre les branches du secteur du radius; 2. cellule médiane, entre 
les branches du procubitus; 3 cellule /hyridiale ou champ thyridial, derrière 
du thyridium, petite tache pâle à la bifurcation du procubitus; 4. cellules 
basilaires près de la base de l'aile, entre les veines axillaires, et 5. agpicales, 
nommées Ï, 11, IIL. etc. 

L'ensemble des vénules discales externes {orme l’anastomose. 

IL faut également distinguer les fourches apicales formées par les rameaux 
des veines, appelées 1, 2,3, 4, 5. 

Les larves vivent dans les eaux dormantes ou courantes et se fabriquent 


165 -— 


des étuis très divers, dans lesquels elles passent la nymphose. Toute bonne 
collection de Trichoptères doit contenir aussi les étuis des larves, mais ici on 
omettra en général leur description pour attendre principalement aux images. 

Pour la systématique nous suivrons en grande partie l'excellent ouvrage 
de M. Ulmer, Die Süssioasserfauna Deutschlands, Trichoptera, Jena 1909. 


TABLEAU DES FAMILLES. 


1. Palpes maxillaires avec un nombre différent d'articles chez les deux 
sexes, 5 toujours chez la femelle, 2-4 chez le mâle (1'e section : Inéqui- 


palpes) . , . . che ASS HE 2 
— Palpes nes d naire SnHebles. 2. 5 Fine des les deux 
ne. (2e section : Équipalpes) . . : AMIDA, =. F4 


. Tête sans ocelli (excepté le genre Benin), Pie maxilléirés très 
Fo 0 chez les deux sexes, ceux du mâle très velus ou écailleux, de 
2-3 articles, s'appliquant à la face en forme de masque; ailes d'ordinaire 
ovales, à anastomose incomplète; tibias antérieurs avec 2 éperons (excepté 


le genre Thremma avec un seul). . . . . + . . 3. Séricostomides. 
— Tête avec trois ocelli; palpes Manilhires du mâle de 3-4 articles, sem- 
blables chez les deux sexes, légèrement pubescents . . . . . . . 5 


3. Palpes maxillaires du mâle avec 4 articles; antennes aussi longues ou 
plus courtes que l’aile antérieure; éperons 2, 4, 4; ailes en général arrondies 
à l'extrémité, l’antérieure sans cellule médiane; cellule thyridiale longue; 
anastomose divisée en 2 parties, antérieure et postérieure. 1. Phryganides. 

— Palpes maxillaires du mâle à 3 articles; antennes à peu près de la 
longueur de l'aile antérieure; ailes arrondies ou tronquées à l'extrémité, 
l’antérieure sans cellule médiane; anastomose divisée en pis parties; aile 
postérieure plus courte et plus large . . . . . . 2. Limnophilides. 

4 Dernier article des palpes maxillaires Eva c'est-à- ne non composé 
de plusieurs plus courts . . . AS dr 0 

- Dernier article des palpes lee nl À Ten en forme de 
fouet, composé de plusieurs articles. . . . RTE 

5. Très petits, semblant à des CT AE ER je poilue: antennes 
courtes et fortes ; ailes très étroites et aigues; franges ou poils marginaux 
très longs; aile bre toujours sans cellule discale; étui des larves 


libre, membraneux, semblant une sémence. . . . . 11. Æ/ydroptilides. 
— Sans l’ensemble de ces caractères . . . Re 
6. Sans ocelli;, palpes maxillaires d'ordinaire cle murs générale- 
ment plus longues que les ailes. . . . AN Le A 


— Avec des ocelli; palpes maxillaires tee AE les deux pre- 
miers articles courts, le troisième beaucoup plus long et plus grêle; tibia 
D. avec 2-3 éperons, Les médians avec 4 . . . 12. Ahyacophlides. 

. Cellule discale présente aux deux ailes; aile antérieure sans cellule 
anne et avec une vénule entre le radius et le premier secteur; antennes 
fortes, plus longues que les ail:s, dentées intérieurement. 5. Odonlocérides. 

— Aile antérieure toujours sans cellule médiane, la postérieure presque 
toujours sans cellule discale . ati MAG. S 


66 — 


8. Ailes sans cellule discale et médiane, densement pubescentes ; éperons 

2, 4, 4 ou 2, 2, 4; antennes aussi longues ou plus longues que les ailes 
; sis . . . 4. Molannides. 
— FRE fines à en ne 2. 2 1 [2 ee longues que l’aile antérieure ; 

celle-ci avec cellule discale; épérons généralement 2, 2, 2, rarement 1, 2 2 

ou 0, 2, 2; palpes du très poilus, le dernier article long, mais non 

AFHICHIÉ AN 42 À. …. 7 . 6: Zeplocérites. 
9. Tête avec des Dolls un 2, à 4 (le . Chimarrha 1, 4, 4); 

tibias moyens de la femelle dilatés; ailes antérieures ovales, sr AES ou 

elliptiques à MS cellules discale, médiane et thyridiale fermées . 

é HP ONE 7. Philopoalmides. 

— Tête sans AT AE EU 8e ‘LPO 

10. Epérons 3, 4, 4; cellules Has médiane ” Hedae fermées à 
l’aile antérieure; avec Le fourches apicales 1, 2, 3, 4, 5 à la même ailef :. 

. sa. LÉ nd ut et 8. Polycentropides. 
A pee OL, +R TAË à ARC 
11. Sans fourche apicale 1 aux te Fr re -Ci D Een les posté- 

rieures plus étroites que les antérieures; femelle avec un oviscapte. 

. 9. Psychomydes. 

— De Me io. avec De. De ae 1, 2, 5, 4, 5, les posté- 
rieures plus larges, avec les fourches 1, 2, 3, 5; antennes minces, d'ordinaire 
plus longues que les ailes ; femelle sans oviscapte . . 10. Æydropsychides. 


Première section. Inéquipalpes. 
15. Famille Phryganides. 
TABLEAU DES GENRES. 


1. Ailes antérieures brillantes, sans poils ou très finement poilues. . 2 
— Aile antérieure densement poilue, non brillante ou très peu, parabo- 


lique à l'extrémité . . . “. e. de PMYGARER 
2. Aile antérieure courte dé Re ne avec une vénule costale addition- 
nelle avant l'extrémité de la souscostale . . . . . 2. Neurronia Leach. 


— Aile antérieure étroite et longue, sans cette vénule additionnelle . 

dr tee ler ee 3. Agrypnia Curt. 

89, Genre Phryganea L. 
TABLEAU DES ESPÈCES. 


1. Les rameaux 2 et 5 des veines axillaires à l’aile antérieure s'unissent 


vis-à-vis de la base de la cellule discale . . . . L tra 
— Les mêmes rameaux à l’aile antérieure 8 nue ee en cine de la 
base de la cellule discale . . . . . 2111 SRRTENRIES 
2 Abdomen noirâtre par dessus ; ébAle dal d ge du màle 
non visible. . . . Net 3. obsolela Hag. 
— Abdomen brun désses ue dr du 9 segment du mâle 
grande, profondément échancrée postérieurement. . . . . 4 varia K. 


3. Taille grande, envergure 33-60 mm.; cerci supérieurs du mâle très 
longs. uses ue de ae vélo Man ht: OOREUIEIENNERRES 


Len — 


— Taille petite, moins de 30 mm. d'envergure; cerci inférieurs du mâle 
grands, les supérieurs très petits . . . tre Ge De NAUE CUEL 

4. Cerci supérieurs du mâle droits, à Postrémit un peu rente et poilus, 
courbés en dehors . . . AS NN) Aer tn (EE 

— Uerci supérieurs CHERS en ans à ne renflés à l'extrémité 

. 1. grandis L. 

201. re ae Fos Deer. 40-60 mm. 

Observée dans presque toutes nos provinces (Sélys). 

202 Phryganea striata L. Enverg 33-57 mm 

Campine, Liége, Spa, Hautes-Fagnes (Sélys) 

203. Phryganea obsoleta Hag Enverg. 21-36 mm. 

Genck (Sélys). 

204 Phryganea varia F. Enverg. 27-34 mm. 

Campine (Sélys) 

205. Phryganea minor F. Enverg. 18-26 mm. 

Probablement rare. Schimpen (Sélys). 


90, Genre Neuronia Leach. 


TABLEAU DES ESPÈCES. 
1. Ailes en entier noirâtres, sans taches, réticulation très saiilante. 


. 1. ruficrus Scop. 
— A Dabtes, je PATATE avec es réticulations obscures, la 
cellule discale plus courte que son pétiole; les ane avec une tache 


ou une bande obscure . . . A PEN AIRE 
2. Pattes noires, seulement de be de en antle partie jaunes 
ou brunâtres . . . A NT SE RÉOU TE T5. 


- Pattes jaunes ou ndtiés. ste abue In base des cuisses noirûtre. 


à ARE ë . 3. Chlatatra Kol. 
206. Neuronia ruficrus Scop. Enverg. 29-40 mm. 


Ardonves, Spa, Hautes-Fagnes, Arlon, Virelles, Entre-Sambre-et-Meuse 
(Sélys). 
207. Neuronia reticulata L. Enverg 25-55 mm. 
Campine en avril (Sélys). 
208. Neuronia clathrata Kol. Eaverg 27-34 mm. 
Campine (Sélys). 
91. Genre Agrypnuia Curt. 


209 Agrypnia picta Kol. Enverg. 29-33 mm. Corps noirâtre, antennes 
obscures; ailes antérieures avec des dessins obscurs bien visibles. 

Allemagne. 

210. Agrypnia pagetana Curt. Enverg. 23-33 mm. Tête et poitrine jaunes; 
antennes pâles; ailes antérieures sans dessins, tout au plus avec la réticu- 
lation obscure vers le sommet 

Arlon, Moresnet, Campine (Sélys). (À suivre). 


ERRATA — A la page 58, se sont glissées plusieurs erreurs : 


Ligne 10, au lieu de S. Borens, il faut lire 1. Boreus. 
Id:°27, id. hirnalis, id. hiemalis. 


‘ PS | + EUR 
VARIA. 


Agrotis Endogasa B. — Ea août 1911, M. Paul Maréchal, notre jeune et 
actif collègue, à pris à Arion cette belle et rare noctuelle. Elle a été déterminée 
par M. l'abbé J. de Joannis, de Paris. Elle ressemble bien à la figure qu’en donne 
Spuler dans son bel ouvrige sur les papillons d'Europe. planche 28, figure 21 
et non f. 14, comme il est indiqué par erreur dans le texte; la f. 11 repré- 
sente (A. AXollari Ld.) ; 


La patrie de cette espèce est la Corse et la Sardaigne; il n’est pas à notre 
co.naissance qu’elle ait été signalée ailleurs. Comment s'estelle trouvée à 
Arlon? Mystère !... « Aurait-elle pris le Grand Expresse » Brindisi à Arlon? 
endormie sur un train?! On le comprendrait pour une espèce continentale, 
mais pour une espèce insulaire dont la chenille vit en terre comme la chry- 
salide! Il est vrai qu’on a déjà pris en Belgique maintes espèces méridionales, 
tant en chenilles qu’en papillons, dont la présence dans le pays n’aurait jamais 
été soupçonnée. 

Il faudrait faire la miellée dans la région, vers l’époque de la capture; 
essayer de prendre de nouveaux spécimens pour savoir si l'espèce est réelle- * 
ment établie dans le pays, ce qui serait merveilleux. 


ON MP NUE CR 7 4 


%k 
* *# 

Un nouvel ennemi de la Pomme de terre. — Le Bulletin d'avril 1912, de la 
Zoologie agricole de Bordeau, contient des articles du plus haut intérêt : Les . 
données nouvelles sur le Phylloxéra (P. Marchal et Dr. J. Feytaud); Les 
Diptères parasites des Céréales (H. Carrier); et, surtout, une note biologique 
sur la Teigne des Pommes de terre (F. Picard). 


Phthorimoea operculella Z. — 11 y a déjà plusieurs années qu’on a parlé de 
ce petit papillon, d'introduction américaine, attaquant les Pommes de terre 
dans le midi de la France. On y avait pas fait grande attention. Mais voici que 
ce Microlépidoptère s’est tout à coup multiplié d’une façon inquiétante, au 
point de détruire complètement, l’an dernier, la récolte de précieux tubercule 
dans la commune de Bormes dans le Var. 

M. F. Picard donne de bonnes figures de la chenille, du cocon, du papillon : 
et des tubercules attaqués. Le papilion a 45 mm. d'envergure; il est de teinte 
grisâtre. La chenille à 11 mm. de long au moment de la nymphose ; elle est 
blanche et parfois rosée. Elle creuse des galeries dans les pommes de terre, 
même quand celles-ci sont rentrées en cave. Elle mine aussi les feuilles de ja 
plante. Les tubercules atiaqués sont complètement perdus; les déjections que 
les larves laissent dans les galeries, communiquent aux pommes de terre un 
goût si détestable, que les animaux même refusent de les manger. 

Dans des conditions favorables, l’insecte peut produire cinq générations par an. 

L'auteur dit qu’il n’est pas douteux que ce microlépidoptère peut vivre dans ÿ 
le nord de la France (ei par conséquent en Beigique), étant acclimaté en 
Tasmanie et en Nouvelle Zélande, où les hivers sont plus froids qu’en Angleterre. 

Voilà une raison pour que le Département de l’agriculture en Belgique, prenne « 
toutes les mesures nécessaires pour empêcher l'introduction de cet insecte dans. 
le pays. Ici, où la pomme de terre tient une si grande place dans l’alimentation | 
publique, la présence d’un ennemi aussi redoutable dans les cultures serait un 
vrai désastre. ; 

Le savant travail de M. F. Picard devrait être lu par tous les cultivateurs. 


L -J. LAMBILLION. 


_ La Société’ entomologique Namuroise tient 
ses séances le deuxième dimanche de chaque 
. mois, à cinq heures du soir, au Palais de Jus- 
_tice, à Mamur. 

La cotisation annuelle des Er effec- 
tifs est fixée à six francs. 

Les membres donateurs ont la faculté d’as- 
sister aux séances et payent une rétribution 
annuelle de dix francs ; ils reçoivent gratuite- 
ment les publications de la Société. 

Pour faire partie de la Société entomolo- 
sique Namuroise, il faut adresser, par écrit, sa 
demande à un membre de la Commission et 
être présenté par deux sociétaires. 


Avis très important. 


Nous rappelons aux membres de la Société entomo- 
logique Namuroïse, à ses correspondants et aux lecteurs 
de ses publications que, d’après l’article 32 du règlement, 
la Société entomologique décline toute responsabilité 
quant aux travaux publiés dans sa Revue. Le Comité de 
rédaction veille, avant tout, à ce qu'il n’y ait pas, dans 
les travaux qui lui sont présentés, d'erreurs manifestes 
ou d'expressions à tendance politique ou de critiques 
personnelles blessantes. À 

Notre publication étant ouverte à la controverse scien- 
tifique, les acteurs qui avancent des théories nouvelles, 
peu ou pas encore admises par la généralité des savants, 
_ne doivent pas oublier qu'ils s’exposent à la critique. 


. 


Merveilleux Papillons d'Amérique du Sud!! Li 


De retour de Colombie : 


J'ai rapporté de mon voyage d'exploration de 4 ans, plus d’un demi-million 
d’insectes de toutes catégories; nous venons d'en commencer la préparation. S. 
Je prie les collectionneurs et spécialistes de me faire connaitre dès ce jour ÿ! 
leurs désirs. 

Matériaux tout neufs; exactes indications du lieu de Louve, le tout ayant 
été collectionné par moi personnellement. il 


GRANDE NOUVEAUTE!!! k 
Attacus Zacateca Westw., manquant dans toute collection, Ç 


Cette espèce, très rare et précieuse, trouvée par moi-même dans les Haules- 
Cordillères, est offerte jusqu’à épuisement : 

17e qualité : mâle, M. BO® — femelle, M. 8 3 — la paire, M. 50. 

are b. qualité : mâle, M. 2 2,5 © — femelle, M. 4 7,3 O6 —la paire M. 36. 

Exemplaires réparés, mais en bon état : mâle, M. #8 $ — femelle, M. 45 
— la paire, M. 30. 

Port, etc., extra; aux clients inconnus seulement contre remboursement. ï 


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NATURALISTE 
Rue des Cotelis, 53, à Jambes. 4 


La collection d’insectes indigènes de feu M.1e PROFESSEUR 
PLATEAU, de Gand, est à vendre. Elle se compose de plus de cinq 
mille six cents spécimens dont voici le dénombremer.t approximatif : 
: Papillons du pays (Diurnes et Nocturnes, nombreuses chenilles 
préparées, chrysalides et cocons), environ 586 exemplaires. 

Libellules : environ 119 exemp. — Diptères : 982 ex. — Hymé- 
noptères : 1107 ex. — Pyralides : 49 ex. — Tinéides : 86 ex. — 
Tortricides : 85 ex. — Gyrinides-Hydrophilides : 67 ex. — Orthop- 
tères : 42 ex. — Staphyliniens, Birrhides, Meloe : 125 ex. 

Curculionides déterminés : 173 ex. — KElatérides : 51 ex. — Chry- 
somélides — Coccinellides : 247 ex. — Lamellicornes : 147 ex. — 
Hémiptères : 156 ex. — Tenebrioniens, Cantharidiens, Nitidulaires : 
230 ex — Carabiques : 546 ex. — Cerambycides, Criocères : 110 ex. 
— Dytiscides : 175 ex. — Scarabéides, Silphides, Histérides : 133 ex. 
Varia : 105 ex. 

Tous ces insectes sont déterminés scientifiquement et en parfait état 
de conservation. 

Pour les conditions de vente, s'adresser à Madame PLATEAU, 
chaussée de Courtrai, 130, à Gand. 


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toutes les parties du onde (dont plus de 16,000 de la faune paléaretique) 
parmi lesquelles és plus grandes raretés. 1,604 chenilles préparées, des 
chrysalides vivantes, ustensiles, livres, de plus 18G Centuries et Lots 
à des prix excessivement bas. 

La table systématique de cette liste riche et peu ordinaire est celle de la 
nouvelle édition (1901) du catalogue des D’ Staudinger et Rebel. 

Pour en rendre l'usage plus commode, leur liste est pourvue d’un réper- 
toire complet des genres (aussi des synonymes) pour les espèces eure- 
péennes et exotiques. 


Prix de la liste : 1,90 fr. (1,50 Mk.) 


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Centauries de haute valeur. Cette liste est munie d’un répertoire alpha- 
bétique complet des genres (2,406 et &,000 genres). 


Prix : 1,90 fr. (1,50 Mk.) 
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(76 pages) Le nc tères, Hbiptères, Hémiptères, Neuroptères, 
Orthoptères, euron €. exot 3,500 erpèces et 36 Centuries de valeur 
bon marché. La liste #8 encore munie d’un répertoire alphabétique com- 


plet des genres. | 
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Envoi des listes éontre réception du HontanL, de préférence par mandat-poste. Celle 
sonme sera déduite du montant de la première commande de à Mk. net. 
Grand rabais au comptant. Envois au choix consentit. 


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 REMEN MENSUELLE 


Societé Entomologique Namuroise 
FONDEE LE 16 OUT 1896 | 


DOUZIÈME ANNÉE 


Labor improbus 
Omnia vincit. 


COMITÉ DE RÉDACTION : 


Messieurs J. Posrin, G. VREURICK, 
D' A. Dorwaz, L.-J. LammrzLton, 
EF: Prrsour, A. Dorrerpe & J. Sie: 


N° 7 — JUILLET 1912 


Prix : 50 centimes, 


Abonnement : 6 frs. pat an, port compris 


NAMUR 


Les correspondances et les diverses communicañons doivent être adressées 
à M. G. Vreuricx, 146, chayssée de Waterloo, Saint-Servais, secrélaire-tréso- 
rier de la Société 


Namur. — Iinp. etlith. LamBert-DE RotsiN, rue de l’Ange,28, 


Échanges 


Les Membres de la Société entomologique peuvent 


faire insérer gratuitement des communications con- 
cernant les échanges. 


AVIS 


M. Alex. Guiart, propriétaire à Wyneghem (Anvers), 
serait heureux de trouver un amateur qui voudrait faire 
pour lui-un élevags des Deilephila Gallir et Euphorbiae. 
Il donnerait en échange des Xy/ima Lamda var. Zickedi. 


M. Paul Noël, directeur du laboratoire régional 


d'Entomologie agricole, route de Neufchatel, 41, à. 


Rouen (France) désirerait recevoir des dessins et gra- 
vures d'insectes ou ayant trait à l'entomologie, coupés 
dans des livres ou brochures, ainsi que des photogra- 
phies entomologiques. 

Il enverrait en échange des gravures et dessins simi 


laires ayant trait à la zoologie, la botanique, l’histoire, | 


la géographie, etc., etc., ainsi que des insectes rares de 
tous les ordres, notamment des goliathides du Congo. 


Echangerait volontiers des publications entomologiques 


illustrées pour des publications similaires. 


M. Derenne désire échanger À. Menyanthidis et M. 
Glauca non étalés contre des lépidoptères belges. 


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Liste de Goléoptères exotiques et paléarctiques, 
spécialement des Gicindèles. 32 pages. 
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Liste d’ustensiles entomologiques. 4 id. 


Offres et Envois au choix 
sur demande 


La prochaine & séance 00 


de la Société (excursion) est fixée au jeudi 15 août 1912, 
voir les heures de départ au procès-verbal. : 


Ordre du jour : 


€ Lecture et approbation du procès- verbal de la der 
nière séance; 


Travail de M. Lambillion sur les papillons de Bel- 
gique; | 
3. Communications diverses, 


1° Encyclopédie d'Histoire Naturelle par le D° Cnenu (2 volumes papillons » 
diurnes et nocturnes). 4 

20 Dernière édition de l'ouvrage complet d’Arnold SruLer, papillons et chenilles 
avec textes et planches. | 

Jo BERGÉ's Schmetterlings’ Buch (relié). 

4° Ouvrage complet de Berce, en 6 volumes (relié). 


Ecrire : WAUTERS, 40, RUE DU JARDIN DES ARBALÉTRIERS, Anvers. 


BERLINS. 42 Mathieustr. 2 


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Berlin KO, 1S. Landsberger StraBe 109, 18 
Fernsprecher VIT, 101: — Begründet 1902. ’ 
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Anstalt und Geschäftsbücher- ne 


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Schreiben aus 5e 
[élen Weitreilen. 


: Diese AgFfklebepläHchen Kosfen au Kara 
Kataloge, Prospeñte\\  /#kograghierf hd ausgestanz£: 
Zeitschriften 570 Stück Mk. per Franko be; Voreïnsendung des 
BrieFbg.Rechnungen /00 &ctrages. Nechrahme25PFmer 
AUS ka Sade . ; as Bes Béstellung Biffe sih auf are 
70. 9go .» 7.50 Zeitung z4 ezr 6h en. i 


REVUE MENSUELLE 


ALVL 


DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE NEMUROISE 


N° 7. 25 duiliet 1912. 


Extrait du procès-verbal de la séance du 14 Juillet 1912. 


La séance «st ouverte à dix-sept heures, sous la présidence de M. Lambillion, 
vice-président; MM. Havelaar, le biron de Crombrugghe de Picquendaele, 
Poskin J., Dotrepoe, Sibille, empêchés, font excuser leur absence. 


Première partie. — Questions diverses. 


Le procès-verbal de ia dernière séance est lu et approuvé. 

Reçu : 1° Lrs n° 26, 27, 98 de Znsectentürse : 

2° Les n° 13 et 14 de Societas Æntomologica [ntertionalis : 

3° Le n° 13 de Æntomologische Rundschau ; 

4 Le n° 7 de Æntomologische Mitteilungen ; 

5° Le n° 2, vol 5, de Pomona Collège ; 

6° Les no$ I-VII Coleopterologische Rundschau ; 

7° Les n° 1-15 Æntomologische Zeitschrift. — Remerciements. 

M. Jules Gérard nous fait savoir qu'il a transféré son domicile, rue Bodson, 46, 
à Chénée. 

Nous rappelons aux membres de la société que la séance d'août sera remplacée 
par une excursion à Waulsort, le jeudi 15 août. Départ de Namur à 8 h. 10. 
Arrivée à Waulsort à 9 h. 04 


Deuxième partie. -_ Questions scientifiques. 


M. Lambillion nous entretient d’abord sur la poate et les premiers états lar- 
vaires de Macroglhissa Stellatarum, puis continue ensuite son étude sur la sésie 
du groseillier, en nous parlant successivement, de l’œuf, de la chenille, de la 
chrysalide, des mœurs et des dégâts commis par cet insecte. 

La séance est levée à 18 heures 30. 


Lo 


Le Secrétaire- Trésorier, 
G. VREURICK. 


0 


Quelques remarques biologiques sur la Sésie du groseillier 
(Sesia tipuliformis Ci.) 


par L.-J.-L. LAMBILLION. 
(Suite.) 


Le 6 juin, vers midi, le soleil était assez ardent; les Sésies, très affairées, 
étaient rarement en repos; les mâles surtout éiaient fort actifs. On les voyait 
voltiger à peu de distance au-dessus des groseilliers, s’abaisser, se relever, se 
poursuivre d’un vol léger. Il n'était pas difficile de deviner leur intention. 
Quelques femelles nouvellement émergées, étendues paresseusement au soleil 
ça et là sur les feuilles, attendaient de justes épousailles. Il ne fallait pas cher- 
cher d’autres raisons à l'agitation fiévreuse des mâles. 

J'ai été assez heureux d'assister aux préludes d’un accouplement. Une femelle 
brillante de fraîcheur, dans sa tunique de gaze et d'azur, où pas une frange ne 
manquait, était posée sur ie dessus d'une feuille en plein soleil. Un mâle se 
détachant de l’essaim des voltigeurs, vint se poser à même près de ja femelle, 
sur la menue feuille de groseillier qui va devenir leur couchette nuptiale; ils’en 
rapprocha à reculons jusqu’au moment du contact et tout de suite eut lieu 
l’hymen. A peine quelques mouvements spasmodiques des ailes et le couple 
resta immobile. Zn copula, le mâle est tourné la tête dans un sens et la femelle 
dans un autre. 

Un couple ainsi observé est resté en copulation depuis midi jusqu’a sept 
heures quarante minutes du soir. La séparation a eu lieu en ma présence. 
Quelques mouvemenis des ailes chez la femelle et le mâle se détacha; avançant 
ensuite de 2 ou 3 millimètres, sans changer de position, il resta de nouveau 
sans mouvement. Le lendemain à sept heures, neuf heures, onze heures du 
matin, le couple était encore dans la même position. A midi, le mâle s’envola. 
La femelle seule restait, toujours à la même place; je l’observais ainsi jusqu'à 
six heures du soir. A cette heure là, la croyant morte, je la touchais légèrement, 
mais aussitôt elle s’envola. 

Après le 17 juin, les mâles étaient plus rares. Ceux qu’on voyaient posés sur 
les feuilies étaient défraichis, usés, leurs pauvres ailes déchirées, privées de 
franges; ils ne volaient plus que rarement : leur hâtive sénilité faisait peine à 
voir. On vieillit vite dans le petit monde des Sésies. 

Les femelles, moins türbulentes, résistent plus longtems. Elles ont d’ailleurs 
une mission fort importante à remplir : propager l'espèce. Elles vont confier 
au hasard des événements, leurs minuscules œufs sur les branches du groseil- 
lier. Impuissantes à protéger leurs descendants, qu’elles ne verront jamais, 
elles semblent se confier à l’œil vigilant du Maitre de la nature à qui rien 
n'échappe. 

A la date de ce jour (22 juin), il y a encore des femelies. Paresseusement 
posées sur les feuilles, une grande partie de la journée, elles attendent un coup 
de soleil pour se glisser furtivement sur les branches du groseillier et y déposer 
leurs œufs Cette opération se renouvelle plusieurs fois dans la journée, Après 
chaque ponte partielle, la femelle vient se reposer sur une feuille. 


Th = 


Jai pu découvrir des œufs, jusque trois sur une même branche. Ils sont 
déposés dans de légères anfractuosités de l'écorce, et assez bien adhérents; 
toujours sur du bois âgé d'un an ou deux ans au moins. 

L’œuf est fort petit : environ 1 millimètre de long pour un demi-millimètre 
de large. Il est de forme ovale parfaite. Sur la face supérieure, dans le sens de 
la longueur. o8 remarque uae assez forte dépression, comme il arrive parfois 
chez les œufs non fécondés. Il est de teinte jaune légèrement verdâtre. Des 
œufs pondus depuis huit jours ne sont pas encore éclos 

Il est curieux d'étudier les galeries que forment les chenilles de Sésies tipu- 
liforme dans les branches du groseillier. Ces larves se contentent de ronger la 
moelle, attaquant rarement le bois. Les galeries (une seule dans chaque branche) 
Sont plus ou moins irrégulières; par-ci par-là la moelle n’a pas été entièrement 
dévorée. Si l’on observe ces galeries, avec leurs parois noirâtres et les déjec- 
tions brunes qui les remplissent, on remarque qu’elles vont en s’élargissant de 
bis en haut, le plus ordinairement ; les larves accompliraient leur travail inté- 
rieur en remontant vers le j une bois J'ai ici sous les yeux une petite branche 
de groseillier fendue à l'endroit où une chenille a vécu; la galerie n’a que 
4 centimètres de long Fort mince à son début, où une faible partie de la moelle 
est seule rongée, elle s'élargit brusquement après ! centimètre de longueur et 
finit à l'extrémité d'un vieux bourgeon séché, où se voit ja cavité de la nymphe. 
Citts cavité nympha'e a environ 1 centimètre de long sur 3 millimètres de 
large; elle est taillée obliquement vers le bout ménagé pour la sortie du 
papillon, et là, le bois à été rongé jusqu'a l'écorce; le fond en est finement 
tapissé de soie blanche. Au fond de la cavité, du côté interne, à l'extrémité de 
la ligae excrémentielle, se trouve i1 dernière dépouille de la larve. Au bout 
supérieur, par où est sorti l’imago, émerge à demi l'enveloppe nymphale : les 
anneaux seuls de l’abiomen restent engagés dans l'ouverture de sortie. 

La chrysalide a environ { centimètre de long; elle esi assez amincie à son 
extrémité inférieure. avec le bout anal obtus. Les segments du dos ont des 
rebords dentelés qui aident à la marche d2 la chrysalide lors de la sortie du 
papillon. La teint: est le jaune brillant. 

On a beau chercher au moyen de la louoe, on ne peut apercevoir la moindre 
trace par où la cheniile s'est introduite, à sa sortie de l’œuf, dans l'intérieur 
de la branche. Sur toute la surface des parois de la galerie, le bois est parfai- 
tement net et bien blans. Il semb'erait que par son travail d'entrée, de l’œuf à 
l'intérieur de la moelle, la larve aurait dû laisser des traces d’une fine ligae 
noire dans l'épaisseur du bois, mais rien ne se voit! Voili encore un point à 
éclaircir. 

Dans un buisson de groseiliier d'un certain âge, il est rare de trouver une 
branche de deux ou trois ans qui n’a pas été creusée par des larves de Sisie 
Il serait puéril de croire que cette dévastation de la moelle n’est nullement 
nuisible aux arbustes. Il est vrai que la moelle, chez certains végétaux, devient 
inutile quand le bois durcit. Ea tout cas, mes groseillicrs quoique minés dans 
leurs branches, restent bien vigoureux et sont tous les ans chargés de beaux 
fruits. Ce n’est pas la première fois que l’on observe que des arbres et des 
arbustes, rongés par certains insectes, ont une tendance particulière à se mettre 


EUR — 


à fruits. Get affaiblissement des plantes causé par des insectes doit-il être 
considéré comme un bien ?.… 

Plusieurs auteurs ont écrit sur la Sésie du groseillier, leurs études sont plus 
ou moins complèles; mais il est bon parfois de contrôler par de nouvelles 
observations, les remarques de nos devanciers. 

Je voudrais que, dans un avenir rapproché,de jeures observateurs co trôlent 
mes remarques sur la Sésie tipu iforme; corrigent mes erreurs, Loujours pos- 
sibles; cherchent à éclaircir les points qui sont restés sans solution. 


Jambes, le 24 juin 19192. 


Synopsis des Névroptères de Belgique. 
Par le R. P. LonaiN Navas, S. J. 


(Suite ) 
16. Famille Limmophilides. 
TAHLEAU DES GENRES 


1. Eperons 1,2, 4 La veine souscostale à l’aile antérieure se termine 
sur la costale par le moyen d’une vénule af relie le radius à la marge anté- 
rieure (Tribu l'e Apatanini). . . sv legs »0 Lo APUGTGR ON 

— Eperons disposés autrement La veine FEAR de l’aile antérieure 
ge termine directement sur la costale, sans le moyen d'aucune vénale 
(Tribu 2me Re EE UE Te RARES RU e  - 

ADS Éperons 0, 2. 2; aïles sans cellule HER veines \Se fortes ; aile 
antérieure aigüe, avec les fourches 2, 3 seulement. ©. Eperons 1, 2, 2; 
ailes arrondies au bout, avec les fourches 1, 2, 3, 5 et les deux cellules ; 
membrane hérissée de poils . . . . . . . 20 Anomalopteryx Stein. 

— Sans l’ensemble de ces caractères . . ee A POO RS RES 

3. Cellule thyridiale très courte à l’aile ES tres éloignée de la 
vénule basilaire ; la fourche 3 à l’aile antérieure et les 1, 3 à la postérieure 
généralement pétiolées. . . it 4 D'OR 

— Cellule thyridiale très rit à aile ANEORE RE en général 
et parfois surpassant la vénule basilaire; fourche 1 à l’aile postérieure non 
pétiolée. . . . rs tie CPR 

4. Eperons 1, 3. à Aile ractoe avec 4 coneeclale et le radius nor- 
maux; cellule discale à l’aile antérieure plus courte que son pétiole; 
Q'apÔTe - 0. : . + . . 26. Enoicyla Rb 

— Eperons 1, 3, 4 Es Rennes avec la souscostale et le radius nor- 
maux ; cellule discale plus longue que son pétiole. 25. Parachiona Thoms. 

5. Une strie noire à la quatrième veine apicale de l'aile posté- 
rieure; aile antérieure à marge externe non échancrée ou concave; 
éperons 1, 3, € @°. . … + à . . 4 à | 03 OTAMMOAMII EUR 


= = 


— Sans strie noire à la quatrième veine apicale de l'aile postérieure . 6 
6 Marge externe de l'aile antérieure plus ou moins échancrée ou 


CONCAVS. . . . . . . 4, Glyphotelius Steph 
— Marge en de THB ‘antérienre droite ou convexe ou un peu 
concave sous le bout . . . . 1. O0 


7. Aile postérieure nlntérhent échaereb, en dattes spa à la marge 
externe (à la fourche 5); éperons 1, 3, 4, chez le mâle l’éperon du tibia 
antérieur est transformé en une épine noire courte . 2 Colpotaulius Kol 

— Marge externe de l'aile postérieure convexe ou droite, ou légèrement 
concave sous le bout. . . . . . ph TU "6 

8. Une série de petites verrues hote de (up pole noirs hérissés 
à toutes les veines de l’aile antérieure. . . pe Hi 88 9 

— Sans verrues à l’aile antérieure, tout au te doc longs poils 
hérissés à la base de l'aile. . 12 

9. Verrues poilues éparses aussi sur 5 Aehbiéte a l'aile antérieure. 10 

— Sans verrues pilifères sur la membrane de l'aile antérieure; dernier 
article des tarses Es sans fe éperons 0, 3, 3 (mâle), 1, 5, 3 


(femelle) . . . . JO 617 Psilopteryr Stein. 
10. Eperons comme oh 1e genre psitébteri: ailes courtes et larges, 
champ costal élargi, rameau 9 apical très court. . 14. Chetopteryx Steph: 


— Ailes comme chez le genre antérieur ou encore plus courtes et plus 
larges; éperons 0, 2, 2 (mâle), ou 1, 2,2 ssh sans épines au dernier 


article des tarses. . . ASUS 
11. Segment 8 abaoiiat de môle btetént Hrolonte supérieure- 
IRON NU, V4 . . . . 15. Chetopterygopsis Stein. 


— Segment 8 nel ne mêle sans processus supérieur, mais inférieu- 
rement avec une longue épine ch tineuse de chaque côté. 16. Æeliconis Dziedz. 
12. Tibias en. avec'quatre 6purons /. 00786, 91/S0RRS Ju. 8 
Deux ou trois éperons aux tibias postérieurs. . . ANS PISE 

13 Eperons 1, 3, 4; ailes antérieures un peu plus au que les 
postérieures, fortement granuleuses, sensiblement échancrées au bout des 


FAMEAUS ON AE D GPU L, NN NE TER COpIEr 7e Kol; 
— Ailes antérieures pas ou très légèrement granulées, pas sensiblement 
échancrées au bout des rameaux apicaux. . . ALP EEA 


14. Eperons 1, 3, 4; aile antérieure étroite, HNÉUESE) à marge externe 
tronquée obliquement ou légèrement concave; cellule apicale IV de l'aile 
postérieure, souvent aussi à l'aile antérieure, limitée intérieurement par une 
vénule droite, plus courte que celle de la cellule II. 5. Zimnophilus Leach. 

— Aile antérieure large, plus ou moins arrondie au bout, vénale de la 
base de la cellule apicale IV, du moins à l’aile postérieure, souvent aussi à 
l'aile antérieure, plus longue que celle limitant la cellule apicale IT . . 15 

15. Cellule discale très longue aux deux ailes; cellule apicale I à l’ale 
antérieure longue, s’internant dans la cellu'e discale; dernier article des 
tarses postérieurs sans épines noires à la face inférieure. 10. Alophylax Banks. 

— Cellule discale aux deux ailes et cellule apicale I à l’aile antérieure 
plus courtes; dernier article des tarses postérieurs avec des épines noires. 16 


=.) 


16 Cellule discale des ailes antérieures à côté antérieur concave; 
éperons O' 0, 3, 4, © 1, 3, 4; premier article des tarses antérieurs chez 


le ' plus court que le deuxième . . . . . . 12. Micropterna Stein. 
- Premier article des tarses antérieurs chez le mâle plus long que le 
deuxième. . . s actes) RÉ 
17. Eperons mâle 0, 3. 4, Feel 1, 3, 4; “elle Fun de l’aile anté- 
rieure fortement concave antérieurement . . . . 11. Mesophylax M'L. 
— Eperons chez les deux sexes 1, 3,4 . . . . sans den sou iles 
18. Cerci du mâle gros et larges . . . Lo sùth M Si 
— Cerci du mâle petits; côté antérieur de la ce llule deal des ailes anté- 
rieures souvent concnve . . . + « « 9. Slenophylaz Kol. 


19. Aile antérieure grisâtre ou pce très peu arrondis au bout 
8. Asynarchus M'L 
Bones do Aenee nement Penties très arrondie à l'extrémité . 


s acngurn hs tot ne didont el ter San Eee 6 Anal hos ce 
20.-Tibiasimoyens avec(3-éperons! nus: & vu 200 1liy sauce tue BARRE 
— Deux éperons aux tibias moyens . . . . . . ... . . . 23 


21. Dernier article des tarses postérieurs avec des épines noires; éperons 1, 
3, 3; aile postérieure du mâle sans pli en forme de poche. 13. Æalssus Steph. 
— Dernier article des tarses postérieurs sans épines noires. . . . 22 
22. Eperons 1, 3, 3; aile postérieure du mâlo sans poche. 18. Wetanœa ML. 
— Eperons d'ordinaire 1, 3, 3; rarement 0, 3, 3; aile postérieure du mâle 
avec un pli longitudinal en forme de poche. . . . . 19. Drusus Steph. 
25. Eperons 1, 2, 3; aile antérieure presque lisse, sans poils, brillante, 
avec des points jaunes sur un fond obscur; aïle postérieure du mâle avec 
pochemaniféstérssrnsesdhonamodnmmeeret date Silté ANS Kol. 
— Eperons 1,2,2 . . tu are . 24 
24. Aile antérieure avec le ous HR chine raccornlo au 
même endroit, âpre, le radius là-même géniculé, généralement avec 
une vénule entre lui et la eouscostale; aile postérieure du mâle sans 
Poche Mano ; . . … 24, Chilostigma M. L. 
25. Aile neue _. poilue, à PTS discale pas plus longue que 
son pétiole; une tache ovale jaune au thyridium; bord externe de l’aile 


échancré . . sraivise 2x PotamortieseNEle 
— Aile ro re es à cellule or notablement plus 
longue que sou pétiole; bord apical arrondi . . . . Cryptothriz M. L. 


Tribu 1" Apatanins. 
91 bis. Genre Apatania Kol. 


210bis. Apalania fimbriata Pict. Enverg. 13-16 mm 
Allemagne. 
Tribu 2% Kimnophilins. 


92. Genre Colpotaulius Kol. 


211. Colpotaulius incisus Curt. Enverg. 13-21°5 mm. 
Blankenberg, Molenbeek et Rouge Cloître (Séiys). 


Er. 
93, Genre Grammotaulius Kol. 


212. Grammotaulius nitidus Mill. Enverg. 36-48 mm Aile antérieure 
étroite, aiguë, rougeâtre, sans points bruns, excepté parfois au champ 
postérieur. 

Blankenberg (Sélys). 


213. Grammotaulius atomarius F. Enverg. 30-43 mm. aile antérieure plus 
large, presque arrondie au sommet, toute saupoudrée de points bruns, excepté 
au champ costal. 

Généralement répandu : Longchamps, Liége, Condroz, Hautes-Fagnes, 
Campine, Brabant, etc. (Sélys). 


94, Genre Giyphotælius Steph. 


213bis Glypholtelius punctatolineatus Retz. Enverg. 52-58 mm. Secteur du 
radius à l'aile postérieure fourchu beaucoup plus intérieurement que le 
procubitus; aile antérieure à membrane brurâtre, avec des nombreux 
points hyalins et deux séries longitudinales de points bruns à la moitié 
postérieure. 

Allemagne. 


214. Glyphotelius pellucidus Retz. Euverg. 28-38 mm. Secteur du radius à 
l’aile postérieure fourchu au même niveau que le procubitus, membrane 
hyaline, brunie au sommet avec des points pâles: aile antérieure hyaline, 
avec des nombreux points brune formant des taches continues avec deux 
espaces hyalines, à la fenétre (1) et à l’anastomose, plus visibles chez la 
femelle. 

Généralement répandu : Longchamps, Condroz, Brabant, Campine, ete, 
(Sélys). (A suivre). 


VANKIA. 


Papilio Machaon élevé sur le Panais et le Persil. 

Le 9 juillet 1912, un de mes voisins m’a donné des chenilles, encore fort 
petites, de P. Machaon, trouvées dans ses cultures de carottes. Voulant faire 
un essai, j'ai donné à ces petites larves, exclusivement, des feuilles de Panais 
et de Persil cultivés. Elles ont fort bien accepté ces nouvelles (?) plantes nour- 
ricières et elles continuent à se développer normalement; une s’est déjà trans- 
formée en chrysalide. 

+ 

Quelques observations entomologiques effesiuées à Nice et aux environs, 
pendant ihiver 1911-1912, par M. Alph. Proost. 

Le 16 janvier 1912 il a pris à Grasse (320 m. alt.) Polygonia C album. A Nice 
et environs, à partir du mois de mars, les Püieris Brassicæ, Rapæ, Napi et 


(4) Espace hyalin traversant obiiquement le champ thyridial vers le centre de l’aile ou 
plus intérieurement, 


sf es 


Daplidice ; les Euclhoë Cardamines et Eupheno; Pyrameis Atalanta et Poly- 
gonia C album tout l'hiver; les Vanessa Jo, Urticæ; Pyrameis Curdui; les 
Pararge Aegeria, Megæra ; Coenanympha Pamphilus. 

Du 15 au 20 mars : Argynnis Lathonia, Melitæa Cinæia; Papilio Podalirius 
et s2s variétés, à St-Maurie2 (Nice); Gonepteryx Cl-opatra Colias Elusa passe 
l'hiver en papillon 

Fin avril, golfe Juan à 220 m. alt., sur l’arbousier, des chenilles de Charaxes 
Jasius. 

Caipturé au vol le 2 avril 1912 un névroptère sur un coicau aride, Asculaphe 
méridionale. 

Je crois avoir aussi vu voler des Satyrus Semele, des Polyomatus, des Hes- 
peria, des Thanaos Tages, des Syrichtus Malvae. 

Le Macroglosse de la Stellaire vole tout l'hiver comme d'habitude. 

Tout l’hiver on voyait voler les abeilles xylocope (Scyrphus pyrætri). 

Les mouches volent sur les talus dès la fin de février : Pompilides, etc. Les 
Osmies roug.s (Osmia rufa). Diverses Andrènes et Anthophores; Bourdons et 
Guêpes ( Vespa gallica). Vespa crabo (nid énorme près de la mer dans un toit de 
grange). Ce nid fut exposé en ville devant Ja vitrine d’un journal. sous le nom 
de nid de Bourdons ! 

Ce nid avait 40 centim. de large sur 30 centim. de haut. Oa trouve beaucoup 
de ces nids sur les aubépines dans les montagnes des Alpes-Maritimes, de 
Menton à Nice. 

Dans la première quinzaine d'avril, j'ai capturé à Cagnes près d'Antibes, deux 
Saturma Pyri et Carpini femelles, et de nombreux criquets migrateurs venant 
d'Afrique, portés per le Simoun qui souffle en piein hiver et réchauffe brusque- 
ment la température. l 


Phthorimoea operculella 7. 


À propos de ce microlépidoptère parasite des pommes de terre, signalé dans 
Ja Revue de juin dernier, d’après une remarquable étude du Bulletin entomolo- 
gique de Bordeaux, M. Proosi écrit : 

« Je vois que vous signalez la présence du nouveau parasite de la pomme de 
terre à Bormes. Or. je me suis rendu sur place avant de partir de Nice, avec un 
ami. Nous avons constaté les ravages occasionnés par ce parasite et le peu de 
soin apporté jusqu'ici à le détruire, ou à prévenir ses ravages par le sulfure 
de carbone qui constitue un remède puissant lorsqu'il est bien employé, selon 
les procédés indiqués par les directeurs des stations entomologiques. » 

L -J LAMBILLION. 


ê 


Ÿ 


La Sociélé entomologique Namuroise tient 
ses séances le deuxième dimanche de chaque 
mois, à cinq or du soir, .au Palais de Jus- 
tice, à Namur. 

La cotusation annuelle des membres effec- 
tifs est fixée à six francs. 

Les membres donateurs ont la faculté d’as- 
sister aux séances et payent une rétribution 
annuelle de dix francs ; ils reçoivent gratuite- 
ment les publications de la Société. 

Pour faire partie de la Société entomolo- 
gique Namuroise, il faut adresser, par écrit, Sa 
demande à un membre de la Commission et 
être présenté par deux sociétaires. , 


LU A e 
Avis (res important. 

Nous rappelons aux membres de la Société entomo- 
logique Namuroise, à ses correspondants et aux lecteurs 
_ de ses publications que, d’après l’article 32 du règlement, 
la Société entomologique décline toute responsabilité 
quant aux travaux publiés dans sa Revue. Le Comité de 
rédaction veille, avant tout, à ce qu'il n’y ait pas, dans 
les travaux qui lui sont présentés, d'erreurs manifestes 
ou d'expressions à tendance politique ou de critiques 
personnelles blessantes. 

Notre publication étant ouverte à la controverse scien- 
tifique, les ac reurs qui avancent des théories nouvelles, 
peu ou pas encore admises par la généralité des savants, 
ne doivent pas oublier qu’ils s’exposent à la critique 


Merveilleux Papillons d'Amérique du Sud!! 
De retour de Colombie : 


J'ai rapvorté de mon voyage d'exploration de 4 ans, plus d’un demi-million 
d'insectes de toutes catégories; nous venons d'en commencer la préparation. 
Je prie les collectionneurs et spécialistes de me faire connaître dès ce jour 
leurs désirs. 


Matériaux tout neufs; exactes indications du lieu de trouvaille, le tout ayant 
été collectionné par moi personnellement. 


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Attacus Zacateca Westw., manquant dans toute collection. 


Cette espèce, très rare et précieuse, trouvée par moi-même dans les Hautes- 
Cordillères, est offerte jusqu’à épuisement : 

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mille six cents spécimens dont voici le dénombremer:t approximatif : 


Papillons du pays (Diurnes et Nocturnes, nombreuses chenilles 
préparées, chrysalides et cocons), environ 586 exemplaires. 

Libellules : environ 119 exemp. — Diptères : 982 ex, — Hymé- 
noptères : 1107 ex. — Pyralides : 49 ex. — Tinéides : 86 ex. — 
Tortricides : 85 ex. — Gyrinides-Hydrophilides : 67 ex. — Orthop- 
tères : 42 ex. — Staphyliniens, Birrhides, Meloe : 125 ex. 

Curculionides déterminés : 173 ex. — Elatérides : 51 ex, — Chry- 
somélides — Coccinellides : 247 ex. — Lamellicornes : 147 ex. — 
Hémiptères : 156 ex. — Tenebrioniens, Cantharidiens, Nitidulaires : 
230 ex. — Carabiques : 546 ex. — Cerambycides, Criocères : 110 ex. 
— Dytiscides : 175 ex. — Scarabéides, Silphides, Histérides : 133 ex. 
Varia : 105 ex. 

Tous ces insectes sont déterminés scientifiquement et en parfait état 
de conservation. 

Pour les conditions de vente, s'adresser à Madame PLATEAU, 
chaussée de Courtrai, 136, à Gand. 


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Abonnement : 6 frs. par an, port compris 


Les correspondances et les diverses communications doivent être adressées 
à M. G. VREURICK, 146, chaussée de Waterloo, Saint-Servais, secrélaire-tréso- 
rier de la Société, 


Namur. — Imp, étlith. Lampert-DE RotsiN, rue de l’Ange, 28 


Échanges 


Les Membres de la Société entomologique peuvent 
faire insérer gratuitement des communications con- 
cernant les échanges. 


AVIS 


M. Alex. Guiart, propriétaire à Wyneghem (Anvers), 
serait heureux de trouver un amateur qui voudrait faire 
pour lui un élevags des Derlephila Gallir et Euphorbiae. 
Il donnerait en échange des Xy/ima Lamda var. Zickedi. 


M. Paul Noël, directeur du laboratoire régional 
d'Entomologie agricole, route de Neufchatel, 41, à 
Rouen (France) désirerait recevoir des dessins et gra- 
vures d'insectes ou ayant trait à l'entomologie, coupés 
dans des livres ou brochures, ainsi que des photogra- 
phies entomologiques. 

Il enverrait en échange des gravures et dessins simi 
laires ayant trait à la zoologie, la botanique, l’histoire, 
la géographie, etc , etc., ainsi que des insectes rares de 
tous les ordres, notamment des goliathides du Congo. 
Echangerait volontiers des publications entomologiques 
illustrées pour des publications similaires. 


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La prochaine séance 


de la Société est fixée au dimanche 8 septembre, à cn 
heures du soir, au Palais de Justice, à Namur. - 


Ordre du jour : 2e 


t Lecture et approbation du procès-verbal de la der- 
nière séance; 10 

2. Travail de M. Lambillion sur les papillons de Bel- 4 
gique ; 

3. Communications diverses. 


1° Encyclopédie d'Histoire Naturelle par le D' Cnenu (2 volumes papillons 
diurnes et nocturnes). : 

2 Dernière édition de l'ouvrage complet d'Arnold SPULER, papillons et chenilles 
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4° Ouvrage complet de Berce, en 6 volumes (relié). 


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ez/6hen. 


Zeitung zu 


rrespondenz franzüsisch, englisch und ifalienisch. 


REVUE MENSUELLE 


DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE NAMUROISE 


N° 8. 25 Août 1912. 


Température froide, humide, venteuse; ciel bas et incertain, absence de 
soleil. C'est sous ces aspects peu engageants que se levait l'aurore du 15 août. 
Dans des conditions aussi défavorables, et en pleine période de dépression 
barométrique, nous avons décidé, M. Dufrane et moi, de renoncer au voyage 
de Waulsort. Nous n’étions que deux : MM. Poskin, Vreurick, Derenne, Collard 
et Sibille s'étaient fait excuser. 

Pas d’excursion et, par le fait, pas de séance ce mois. 

L.-J. LAMBILLION. 


HENRI FABRE, 


UN SAVANT QUI MEURT DE FAIM ! 


Les journaux de tous les pays sont pleins de détails nayrants sur l’épouvan- 
table détresse dans laquelle se trouve l’illustre entomologiste Fabre, l'observateur 
incomparable des merveilles de la nature, le sublime et vénéré littérateur 
français. 

Le Matin, de Paris, publiait le 24 juillet dernier, un appel émouvant, 
du poète Mistral, en faveur du célèbre entomologiste, Henri Fabre. 

Mistral annonce que Fabre, âgé de 90 ans, meurt littéralement de faim 
et que, par pitié, le percepteur d’Orange-banlieue, M. Giselard, — homme de 
cœur, dont le nom mérite de passer à la postérité — n'ose lui envoyer 
la feuille de contribution, parce que le seul moyen d'en recouvrer le montant, 
serait de faire vendre la vieille maison décrépie et branlante, où le grand 
savant à vécu et écrit pendant tant d'années. 

Ua journal du Hainaut, L'Avenir du Borinage, nous apprend que le Matin 
a envoyé un de ses rédacteurs au vieillard, qui habite une petite maison, à 
Sérignan, en Provence. 

Et le journaliste a découvert qu'Henri Fabre, qui a perdu sa femme au début 
de juillet, qui est aveugle et ne peut plus travailler, était en train de mourir 
tout simplement de faim. Depuis quelque temps, il s’entrainait à ne plus 
manger. Son dénûment était complet. 

Le Matin faisait un chaleureux appel au gouvernement français cn faveur 
du malheureux savant. 


re Loi 


Depuis lors, on a dit que les ministres français s'étaient réunis pour décrêter 
une pension à Fabre. Espérons que c’est un fait accompli. 

Est-il possible, au temps où nous vivons, qu’une chose semblable puisse 
encore se présenter. H-nri Fabre fait partie, comme membre d'honneur, de 
plusieurs sociétés scientifiques d'Europe, sociétés qui comptent parmi leurs 
membres actifs plusieurs millionnaires, voire même des millardaires, et pas un 
de ces personnages fortunés ne s’est jamais informé si l’illustre savant Fabre 
avait du pain. Lui, cependant, qui a plus fait pour l'avancement de la science 
biologique, depuis ces trente dernières années, que toutes les sociétés entomo- 
logiques du monde. Pour s’en informer, il a fallu un poète dépourvu de 
fortune lui-même. 

Comment cela est-il possible, en France, terre classique de tous les dévouemenis, 
de toutes les générosités?.… Seraitil vrai, d’après un mot de Fabre lui-même, 
que les vraies études entomologiques ne conduisent pas à la fortune? 

On pourrait le croire. Il y a peu d'années, un autre entomologiste, moins 
célèbre, mais pourtant bien vénérable, Berce, ancien président de la Société 
entomologique de France, se mourait de faim dans un vieux quartier de Paris. 
A 80 ans il était forcé de faire des travaux de femme, avec sa fille, pour se 
procurer un morceau de pain. Je tiens le fait d'un témoin oculaire, un de ses 
compatriotes encore vivant. 

Les Gouvernements ne peuvent {out savoir, mais les savants doivent tout 
connaître, même la misère d’un des leurs ! 

Où est-elle cette confraternité tant prônée des « scientistes »! L’altruisme, 
remplsçant le mot sublime « charité » qui veut dire amour et non aumône, 
dans la vraie acception, ne serait-il qu’un vain mot sur leurs lèvres glacées ? 
Une vaine pensée dans leurs cœurs figés?.. 

Fabre n’est pas seulement français; ses merveilleuses découvertes en font 
un savant universel que le monde entier doit réclamer. Et i’Europe pourrie de 
richesses, de plaisirs et de vanités, n’a pas su trouver un sou pour récompenser 
cet illustre observateur, ce littérateur sans pareil dont les travaux scientifiques 
et de vulgarisation ont profité à tout le monde. 

Ceci est plus qu’une honte, c’est un crime! 

16 août 1912. L.-J. LAMBILLION. 


Histoire naturelle et mœurs de tous les papillons de Belgique 


par L.-J, LAMBILLION. 
(Suite.) 
(Voir la Revue mensuelle de mai 1912, page 54) 


Ce pelit Macrolosse butine sur une infinité de plantes : Félix Plateau l’a 
observé sur des fleurs qui sont rarement visitees par les insectes. On le voit 
souvent s’élancer sur les fleurs bleues de la grande Clématite qui ne sont 
presque jamais visitées, même par les mouches; mais il ne s’y arrête pas. 
Jamais je ne l'ai vu rechercher les fleurs de pé unia, pourtant si vives de 
couleur, Une de ses plantes de prédilection est le phlox vivace des jardins; 


mn — 


on le voit souvent s’y attarder et y revenir à plusieurs reprises. Il aime aussi 
d’une façon particulière les valérianes, les héliotropes, les zinnia, les géranium, 
etc., etc. 

Dans notre jardin à Jambes, un Macroglosse de la S'ellaire est venu butiner 
sur les fleurs pendant plus de quinze jours; toujours le même, reconnaissable 
à une légère déchirure qu’il portait à l’aile supérieure droite. Il faisait ordi- 
nairement trois apparitions par jour, très courtes; la première vers dix 
heures du matin, la seconde à trois heures de relevée et la dernière à cinq 
heures du soir. On pouvait sortir à ces differentes heures, on était sûr de le 
voir, jamais dans les intervalles. Après une minute ou deux il s’envolait au- 
dessus des maisons. 

C’est en 1911, en septembre-octobre, que ces observations ont été faites. 

Aucuu observateur ne rapporte avoir vu voler l'insecte après huit heures 
du soir. On l’a souvent observé posé dans la soirée sur des murs, des rochers, 
des palissades, etc., où il était apparement pour passer la nuit. 

Il est peu d'insectes qui aient le vol aussi puissant et rapide que ce petit 
sphinx; quand on l’observe il vous arrive, on ne sait d'où, avec la rapidité 
d’un éclair et part comme un trait. En deux ou trois minutes il a visité toutes 
les fleurs d’un jardin, sans jamais se poser; suspendu en l’air par le battement 
de ses ailes, il prélève sa nourriture sur les fleurs sans ralentir ses mouvements. 
Félix Plateau (1) rapporte que le Macroglosse peut visiter 50 fleurs par minute. 
En une occasion il a remarqué qu’un de ces insectes, depuis l’instant de son 
arrivée jusqu’au moment de son départ, a visité 301 fleurs du Phlox paniculata. 

Félix Plateau, notre regretté collègue, a étudié particulièrement le Macro- 
glosse au point de vue de l'attraction des. insectes par les fleurs ou les objets 
vivement coloriés. Ses savantes expériences, malheureusement incomplète pour 
les raisons qu’il en donne dans son ouvrage (déjà cité), ont cependant 
détruit le préjugé de c2rtains observateurs superficiels qui prétendaient que 
ce petit sphinx cherche parfois à introduire sa trompe dans des fleurs peintes 
oubliant que le Macroglosse vole toujours la trompe déroulée. 

Se trouvant à Namur, le 28 août 19)1, Félix Plateau a observé des Macro- 
grosses butinant sur des Centranthus ruber (Valériane rouge), quittant souvent 
ces plantes pour explorer les portions nues de la roche verticale. 

Bien des observateurs ont ainsi remarqué que le Macroglosse avait l'habitude 
d'explorer, en plein soleil, des rochers ou des murs où ne pousse aucune 
plante. Maintenant, il est bien reconnu que cet insecte se repose souvent dans 
la journée sur des surfaces nues, de teinte sombre. — Est-ce un moyen de 
protection ? 

Tutte rapporte qu’on à vu par centaines de fois ce petit sphinx se reposer, 
en plein jour, sur des murs, des rochers et des remblais nus, se laisser 
approcher jusqu’au point de le toucher : le contact seul le faisait partir. 
M Proost, cette année même (1911), dans sa propriété de Mousty, a vu un 
Macroglosse se reposant sur le mur de sa maison, dans une après-midi 
ensoleillée. 


(1) Félix Plateau. Le Macroglosse, Mém, de la Soc. Ent. de Bel., t. XII, 1906. 


Po — 


Il cat hors de doute, cependant, que notre Macroglosse est parfois attiré par 
des fleurs aucunement naturelles : bien des cbservateurs en témoignent. 
M Proost l’a vu, à Nice, voltiger autour des fleurs artificielles qui ornent les 
chapeaux des dames (1) et pousser la gourmandise jusque sucer de sa trompe 
l'eau du ruisseau sur le marché de Nice. Ayant un appétit insatiable, il n’est 
pas étonnant que ce petit goulu aime à se renseigner sur tous les objets 
voyants qui attirent son regard « d'insecte ». , .. (A suivre). 


Synopsis des Névroptères de Belgique. ee 
Par le R. P. Lonain Navas, S. d. 
(Suite.) 
95 Genre Limnophilus Leach. 
TABLEAU DES ESPÈCES 


1. La fourche apicale 3 est pétiolèe aux deux ailes, ou la cellule 5 apicale 
n'arrive pas à l’anastomose; tête rougeâtre ou brune, à grosses verrues ; 
aile antérieure ia jaune, souvent avec des stries longues brunes 


: nue eucenie cs AE CHOISIE 
— Fobrcho 3 non péliolée, c cat. Ni que la cellule die 5 arrive à 
l’anastomose . . . . . . 5 : Re | 
2. Aile antérieure à fond jeunâtre ee he DR avec des stries 
longitudinales pâles. . . . :°. 4. TUE 
— Aile antérieure sans ion 8 lobatadintes Sen. tout au plus avec 
quelques taches plus ou moins arrondies byalines . . . + ER 
3. Tête et abdomen noirâtres supérieurement; aile nee avec des 
stries brunes et hyalines, arrondie au bout. . . . . . 7. elegans Curt. 
— Tête et thorax roussâtres, abdomen jaunâtre ou verdatre; aile anté- 
rieure avec des stries jaunâtres et obscures . . . 8. submaculatus Ramb. 


4 Aile antérieure avec une strie jaunâtre, limitée de brun; les parties 
brunes généralement avec des poin(s jaunätres; espace apical hyalin. . 
: RE . + +: + 7 2 S'ASFCRTAMUREE 
— Fe Detenre sans A longue. . . PR SE 
. Tache hyaline en cadrant à l'extrémité de l'aile ent limitée 
eo de brun; tâches pales de l’anastomose et la fenêtre sen- 
sibles . . . : RE |: 
— Sans taches Le Le sans is à l extr cmt de l'aile antérieure. 7 
6. Tache de l'anastomose interrompue par une vénule brune 
res 3. subcentralis ere 


(4) De ce fait, il ne faudrait pas conclure à la légère que la couleur seule des fleurs 
artificielles attire notre insecte : on sait que les dames, du soi-disant grand monde, 
poussent souvent la coquetterie jusqu'à parfumer d'o leurs, plus ou moins suaves, les fleurs 
qui ornent leurs immenses coiffures. 


— Tache de l’anastomose non interrompue; tachs en cadrant large; 
cellule discale de l’aile antérieure plus longue que sou pétiole. 

6 Zunatus Curt 

7. Scninolt 8 Horn dé l Chien De le Pie droit postérieurement, où 


saillant au milieu, pas échancré en deux lobss . . . . SN re. 1 9 
— Segment dorsal 8 de l’abdomen chez le mâle échancré postérieurement, 
montrant deux lobes latéraux . . CIE He 


8. Echancrure du segment  Hioniaal 8 Len et ohob latéraux aigus, 
avec des épines noires; onglets du segment 10 petits . . 
; ; 20. PER Me ‘Lechl, 

— Dee de 8 ne dbral de l’abdomen chez le mâle petite; 
aussi large que les lobes latéraux, qui sont arrondis; onglets du 10 segment 


très gros . . . . . . 18. bipunctatus Curt. 
9. Segment 8 a mâle nues PHpéricuremont en un appendice long en 
forme de lame; tache stigmale brune, arrondie. . . . 15. stigma Curt. 
— Segment 8 très peu ou pas prolongé . . . Sale 10 
10. Cerci inférieurs du mâle Cr me à l'extrémité en une dent 
dorsale droite . . . bte 183 


— Cerci inférieurs sans en Ne au plus avec une Foie épine . 12 
11. Cerci inférieurs très D les EE digitiformes, petits, arqués 


en-dessous . . . 4 . . + « 16. auricula Curt. 
12. Cerci be nn concaves au bout; corps gris ou noirâtre, 
prothorax et côtés de l'abdomen rougeâtres. . . . . . 17. griseus L. 
— Cerci inférieurs plus petits, pas concaves au bout . . . . . . 15 
13. Cerci supérieurs du mâle allongés, digitiformes, latéraux; onglet du 
10° segment très long, courbé supérieurement . . . . 21./uridus Curt. 
— Cerci supérieurs pas SAR tout au #4 triangulaires, généra- 
lement arrondis ou tronqués . . . res PARA AAA 


14. Cerci inférieurs du mâle avec une Faite Ébie ee droite au bout : 
cerci supérieurs triangulaires; aile antérieure étroite, jaunâtre, sans dessins, 
seulement quelques veines apicales bordées souvent de gris. 10 fuscinervis Zett- 

— Cerci inférieurs du mâle sans épine au bout . . . . . . . . 15 

15. Cerci supérieurs du mâle fortement échancrés inférieurement . 

: 15. afflnis Curt. 
—— De en Fr ou très LEétometé arqués par le côté inférieur. 16 


16. Bord inférieur des cerci supérieurs avec vne dent noire, recourbée 
au bout en haut, paraissant un onglet; l'onglet du 10° segment court. 
A D Te Cr a Rs D Lee PES 4. decipiens Kol. 
— Sans dent en forme d'onglet aux cerci supérieurs . . . . . . 17 
17. Tergite du 8° segment abdominal du mâle très long, surpassant l’appa- 
reil génital ; aile antérieure à stigme très marqué, corné; taches hyalines et 
fenêtre bien marquées, celle-ci formée par deux taches. 23 dispar Me Lachl. 
— Tergite du 8° segment plus court que l’appareil génital, droit ou peu 
prolongé au milieu; stigme de l'aile antérieure non corné . . . . . 18 
18. Aile antérieure avec fenêtre et souvent avec tache claire à l’anas- 
CORTE PET PEER OP 


BD — 


— Sans fenêtre et sans tachà claire à l’anastomose de l’uile antérieure, 


celle-ci paraissant assez uniformément coloriée . . . . . . . . . 22 
19, Cerci supérisurs du mâle très gros. . . et es ce = NT 
— Plus petits; onglet du 10° segment long droit FAAIOLL D, s DONPENCE RER 


20. Cerci supérieurs atténués et arrondis au bout distal; aile antérieure 
jeune brurâtre, souvent plus ob:cure au champ postérieur, avec fenêtre sou- 
vent limitée par plus obscur, ovale où rhombale; tache de l'anastomose 
arrondie, petite tache re bout de l'aile bruni; sans tache stig- 
malos #47 : ape ser Homo 

— Cerci re “net à l'Eté, tronqués ou arrondis; aile 
antérieure jaunâtre, pâle, avec de nombreux points brunâtres, excepté 
à la partie antérieure; sans tâche stigmale sensible, la fenêtre et la tache 
de l’anastomose seulement dans les échantillons bien coloriés; antennes 
jaunâtres, annelées de brun . . . . . . . . . . 2. flavicornis F. 

21. Onglet du 10° segment aigu . . . . . . . 19. despectus Walk. 

— Onglet du 10° segment obtus; aile antérieure toute marbrée de points 
et de taches brunes plus ou moins confluentes, excepté au champ 
costal, plus obscures au champ postérieur; fenêtre rhombale; réticulation 
is sq DS . + . . D. marmoralus Ot 

. Cerci Hfoeutes du mêle fedhmorcs au bout; corps brun noirâtre; 
pus StéMote avec Hey taches brunes, plus ou moins reliées entre 
elles #0, AU UE 1.116122 sparsusCurt. 

— Pas d’ Po. au Pose des cerci on duimâles :: 22 400083 

23, Cerci supérieurs du mâle gros, arqués en-dessous ; partie supérieure du 
corps noirâtre, les antennes presque noires; aile antérieure brunâtre, avec 


un point pâle au thyridium et à l’areulus. , . . 24. fuscicornis Rawb. 
— Cerci supérieurs pas arqués en-dessous. . . . . . . . . . 24 
24 Onglet du 10° segment court et large . nds st dl:ignavus Hans 
— Onglet du 10° segment plus long et mince. , . CARS LE 
25. Cerci supérieurs du mâle . bord postérieur du 8e segment ss 
neux au milieu . :. . . slonlérius 149:sp0/ti{us:Mcnilaaehle 


Cerci supérieures ne minces; bord postérieure du 8 segment pas 
épineux; aile antérieure à cellule discale au moins 2-3 fois plus longue que 
son pétiole, à l'aile postérieure aussi longue que son pétiole. 25 hirustus Pict. 

215. Zimnophilus rhombicus L. Enverg 50-44 mm. 

Awsez commun : Longchamps, Liége, Campine, Bruxelles (Sélys). 

216. Zimnophilus flavicornis F. Enverg 26-37 mm. 

Commun partout (Sélys), Engh in, 22 juin 1909 (P. Saz) 

Limnophilus subcentralis Hag. Enverg 25-36 mm. 

Campine (Sélys). 

217bis, Zimnophilus decipiens Kol. Enverg. 25-38 mm. 

Allemagne. 

(A suivre.) 


185 — 


VARIA. 


Errata. — Plusieurs erreurs se sont glissées dans la communication de 
M. Proost, insérée dans la Revue de juillet dernier. 

Page 76, ligne 14. Au lieu d> : « Toat l'hiver on voyait voler des abeilles 
Xylocopes (Scyrphus pyraetri). — Les mouches volent sur les talus dès la fin 
de fevrier : Pompilides, etc. » il faut lire : 

« Tout l'hiver on voit voler, en dehors, des abeilles Xylocopes Xylocopa 

olacea), et des Syrphides (Syrphus pyrastri notamment). Dans les apparte- 
ments, la mouche ordinaire. Observées sur les talus, dês la fin de février : 
diverses Pompilides, Ammophiles, etc. » 

AE 

Ua entomologiste distingué nous écrit de Liège, à la date du 5 août 1919 : 

« ... Je voudrais spécialement attirer votre attention sur une chisse que j'ai 
faite le 14 juillet dernier, dans le bois de la « Vecquée » (1) près de Liège, 
entre Rotheux et Liège-Seraing ; la route qui traverse ce bois est cotoyée, dans 
une grande partie de son tracé, par un petit ruisseau, que la sécheresse de l'an 
dernier, sans doute, a presque tari dans sa partie supérieure. Le lit de ce 
ruisseau constitue le fond d’une légère dépression marécageuse, large 
de quelques mètres et séparée de la route par un épais rideau d’arbres et 
d'arbustes peu élevés. Plus loin de la route, vers l’intérieur des taillis, il ya 
une grande abondance de fougères (Pteris aquilina L.). Mon itinéraire consistait 
à suivre la dépression susdite. » 

C'est ainsi que j'ai capturé le Chrysophanus Virgaureae L., deux mâles, dont 
un fort frais. À ma connaissance, cette espèce n’a jamais été mentionnée, des 
environs de Liège, qu’une seule fois, il y a une trentaine d'années, par M. le 
pr.nce de Looz, à Fléron. La capture était suspectée, je pense, ce qui justifie 
la façon dont on tenait alors les collections. Celle-ci est iacontestable, et les 
deux spécimens se trouvent dans la collecticn de M Fritz Carpentier, conser- 
valeur de la Société entomologique de Liège. » 

«“ J'ai encore pris Geometra Papilionaria L. (2 exempl ), Apatura Iris L. 
(une femelle assez fruste) Oa voyait voler Argynnis Paphia L. (4-5 exempl.), 
Thecla Ilicis Esp. (assez rare, tous passés), Æpinephele Jurtina L. (Ac.), 
Aphantopus Hyperantus L, élait prodigieusement abondant, ainsi que les 
Pieris et les Gonepteryx; vous voyez que le fond n’était pas très riche. Quant 
aux /Zesperidae, qui sont avec les Arctiüdae, les seuls lépidoptères belges qui 
m'intéressent réellement ; des recherches patientes n’ont abouli qu’à la capture 
de Adopoea Thaumas Hufn. (5 mâ'es et une femelle, frais) et de Augiades 


(4) Il y a dans les provinces de Liège et de Namur trois petites forêts qui portent le nom 
de « Vecquée » et qu’il ne faut pas confondre. L’une se trouve près de Liège, la seconde 
près de Verviers (Hockai) et la troisième à Malonne (ancien pays de Liège), près de Namur. 

L’étymologie de ce nom, donnée par plusieurs auteurs, et particulièrement par le savant 
étymologiste, M le chanoine Roland, de Namur, signifie : « bois de l’Evêque ». Ces bois 
appartenaient dans le temps passé, aux Princes-Évêques de Liège, et le nom ne s'emploie 
ordinairement, que dans le diocèse de Liège. Suivant le chanoine Roland, pour être correct, 
on doit toujours dire « bois de la Vecquée ». 


(Hi — 


Sylvanus Esp. (un mâle tout passé). Callimorpha Dominula L., était assez 
abondant; j'en ai bien vu voler une quinzaine, alors que l’an dernier, deux 
jours de chasse ne m'en avait fait voir que trois : je ne trouve pas cet insecte 
magoifique, três facile à prendre dans ces taillis. » 

« J'ai chassé quatre fois dans ce bois, et n'y ai jamais vu ni Vanessa ni 
Pararge, $i communs ailleurs. » 

“ Si la capture d'un névro)tère peut vous intéresser, ou quelqu'un de vos 
collègues, je puis mentionner le Panorpa cognata qui semble assez estimé en 
Belgique. » 

« Je profite de l'occasion pour vous signaler qu'en juillet 4911, j'ai pris 
Araschnia Levana ab. Prorsa L sur une colline de la rive gauche de l’Ourthe, 
en face d'Embourg, et à Embourg même sur des fleurs bien près de l’Ourthe, 
et Augiades Comma L (1 femelle de chacune de ces deux espèces). Ces deux 
espèces semblent bien difficiles à trouver dans la région. » 

« Ayant eu l'occasion de visiter la collection de M Gérard-Filot, naturaliste 
liégeois bien connu, j'y ai noté la présence de deux Noctuidae intéressantes : 
l'Emmelia Trabealis Sc., capturée à Comblain-au-Pont, près du confluent de 
l'Ourthe et de l’Amblève, par M. Gérard Salme, également de Liège (c’est la 
seule capture de cette espèce dont J'aie connaissance pour la province de Liège; 
elle doit remonter à 15 ou 20 ans), ct un spécimen pris à Stoumont (Amblève) 
d’une espèce dans laquelle je n'ai pu, après un bref examen, reconnaître que 
Heliothis Cardui Hb., ce qui porterait à 5 le nombre des espèces indigènes de 
ce genre’? La capture est datée de fin mai 19:9. > 

Lu 

Notre savant collègue, M. le D' M. Goetghebuer, nous écrit à la date du 27 
juillet dernier : 

“ Au cours d’une excursion à Virton, j'ai capturé une aberration de Arge 
Galathea L. qui mérite, me semble-t-il, d'être signalée. Cette ab. se caractérise 
comme suit : 

Dessus des ailes supérieures et inférieures normal; fond des ailes très légère- 
ment jaunâtre, beaucoup plus clair que chez l’ab Cüitrana Lamb. Il n’y a que la 
côte qui présente une teinte crème très marquée. Dessous des ailes supérieures 
de teinte normale sai f à l'angle apical qui est jaunâire. Dessous des ailes infé- 
rieures sans traces de noir : les dessins et ombres sont de couleur d'ocre plus 
ou moins foncée, sur fond crême. » 

« Nous avons pris, M. Malfliet et moi, chacun une femelle de cette forme à 
Torgay, le 1°’ juillet 1912. Le nom d'aberration flavescens semble convenir 
à cette forme, si toutefois elle n’est pas encore décrite. »(D' M GOETGHEBUER.) 


L.-J. LAMBILLION. 


La Société entomologique Namuroise tient 
ses séances le deuxième dimanche de chaque 
mois, à cinq heures du soir, au Palais de Jus- 
tice, à Mamur. 

La cotisation annuelle des membres effec- 
tifs est fixée à six francs. 

Les membres donateurs ont la faute d’as- 
sister aux séances et payent une rétribution 
annuelle de dix francs; ils reçoivent gratuite- 
ment les publications de la Société. 

Pour faire partie de la Société entomolo- 
gique Namuroise, il faut adresser, par écrit, Sa 
demande à un membre de la Commission et 
ètre présenté par deux sociétaires. 


Avis (très s important. 


Nous rappelons aux membres de la Société entomo- 
logique Namuroise, à ses correspondants et aux lecteurs 
de ses publications que, d’après l’article 32 du règlement, 
la Société entomologique décline toute responsabilité 
quant aux travaux publiés dans sa Revue. Le Comité de 
rédaction veille, avant tout. à ce qu'il n’y ait pas, dans 
les travaux qui lui sont présentés, d'erreurs manifestes 
ou d'expressions à tendance politique ou de critiques 
personnelles blessantes. 

Notre publication étant ouverte à la controverse scien- 
tifique, les a: teurs qui avancent des théories nouvelles, 
- peu ou pas encore admises par la généralité des savants, 
ne doivent pas oublier qu'ils s’exposent à la critique. 


Je pars au commencement du mois d'août 
pour le haut Amazone, et je prie mes corres- 
pondants de bien vouloir réserver leurs com- 

. mandes des papillons de Colombie jusqu’à mon 
retour. Toute ma correspondance me parviendra 
par l'intermédiaire de mon adresse actuelle. 


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mille six cents spécimens dont voici le dénombremert approximatif : 

Papillons du pays (Diurnes et Nocturnes, nombreuses chenilles 
préparées, chrysalides et cocons), environ 586 exemplaires. 

Libellules : environ 119 exemp. — Diptères : 982 ex. — Hymé- 
noptères : 1107 ex. — Pyralides : 49 ex. — Tinéides : 86 ex. — 
Tortricides : 85 ex. — Gyrinides-Hydrophilides : 67 ex. — Orthop- 
tères : 42 ex. — Staphyliniens, Birrhides, Meloe : 125 ex. 

Curculionides déterminés : 173 ex. — Elatérides : 51 ex. — Chry- 
somélides — Coccinellides : 247 ex. — Lamellicornes : 147 ex. — 
Hémiptères : 156 ex. — Tenebrioniens, Cantharidiens, Nitidulaires : 
230 ex. — Carabiques : 546 ex. — Cerambycides, Criocères : 110 ex. 
— Dytiscides : 175 ex. — Scarabéides, Silphides, Histérides : 133 ex. 
Varia : 105 ex. | 

Tous ces insectes sont déterminés scientifiquement et en parfait état 
de conservation. 

Pour les conditions de vente, s'adresser à Madame PLATEAU, 
chaussée de Courtrai, 136, à Gand. 


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Liste de Goléoptères exotiques et paléarctiques, 
spécialement des Gicindèles. 32 pages. 

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PLATEAU, de Gand, est à vendre. Elle se compose de plus de cinq 
mille six cents spécimens dont voici le dénombremert approximatif : 


Papillons du pays (Diurnes et Nocturnes, nombreuses chenilles 
préparées, chrysalides et cocons), environ 586 exemplaires. 

Libellules : environ 119 exemp. — Diptères : 982 ex. — Hymé- 
noptères : 1107 ex. — Pyralides : 49 ex. — Tinéides : 86 ex. — 
Tortricides : 85 ex. — Gyrinides-Hydrophilides : 67 ex. — Orthop- 
tères : 42 ex. — Staphyliniens, Birrhides, Meloe : 125 ex. 

Curculionides déterminés : 173 ex. — Elatérides : 51 ex. — Chry- 
somélides — Coccinellides : 247 ex. — Lamellicornes : 147 ex. — 
Hémiptères : 156 ex. — Tenebrioniens, Cantharidiens, Nitidulaires : 
230 ex. — Carabiques : 546 ex. — Cerambycides, Criocères : 110 ex. 
— Dytiscides : 175 ex. — Scarabéides, Silphides, Histérides : 133 ex. 
Varia : 105 ex. 

Tous ces insectes sont déterminés scientifiquement et en parfait état 


de conservation. 


Pour les conditions de vente, s'adresser a Madame PLATEAU, 
chaussée de Courtrai, 130, à Gand. 


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La Mrochaine séance 


de la Société est fixée au dimanche 13 octobre, à cinq 
heures du soir, au Palais de Justice, à Namur. 


Ordre du jour : 


t Lecture et approbation du procès-verbal de la der- 
nière séance ; 


Travail de M. Lambillion sur les papillons de Bel- 
gique ; 
3. Communications diverses. 


A VENDEE: 


1° Encyclopédie d'Histoire Naturelle par le D' Cxenu (2 volumes PAPINORS 
diurnes et nocturnes). 

90 Dernière édition de l’ouvrage complet d’Arnold SPuLER, papillons et chenilles 
avec textes et planches. 

3° BERGÉ’s Schmetterlings’ Buch (relié). 

4° Ouvrage complet de Berce, en 6 volumes (relié). 


Ecrire : WAUTERS, 40, RUE DU JARDIN DES ARBALÉTRIERS, Anvers. 


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REVUE MENSUELLE 


DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE NAMUROISE 


N° 9. 25 Septembre 1912. 


Extrait du procès-verbal de la séance du 8 septembre 1912. 


La séance est ouverte à dix sept heures sous la présidence de M. Poskin, 
président, MM. Havelaar, baron de Crombrugghe de Picquendaele, 
Dotreppe empêchés, font excuser leur absence. 


Première partie. — Questions diverses. 


Le procès-verbal de la séance de juillet est lu et approuvé. 

Il est ensuite procédé au ballottage de : 

1° M. l'abbé Proost licencié en philosophie, présenté par MM. Proost et 
J. Poskin ; 

20 M. C. Henroz, rentier, présenté par le R. P. Longin Navas et 
M. Lambillion; 

3° M. Van Mellaert, adjudant du bataillon d'administration ; 

4 M. Richard-Masson, professeur à l’école normale de Couviu ; 

présentés par MM. Lambillion et Vreurick. 

Ces Messieurs sont admis à l'unanimité des voix. 

M. l'abbé Proost, qui s'occupe de coléoptères et de lépidoptères, habite 
Louvain, rue des Flamands, n° 1, du 15 octobre au 1° juillet, et le restant 
de l’année à Rillaer par Aerschot. 

M. C. Henroz, habite le chateau d’Erpent-Val par Jambes 
M. Masson habite Couvin et M Van Mellaert, 97, rue du Progrès, Char- 
leroi. 

Ces Messieurs s'occupent d’entomologie générale. 

Reçu : 1° Du Comité de la Ligue belge pour la protection de la nature, 
une brochure de M. Armand de Lattin, intitulée « Voor de Duinen onzer 
vlaamsche zeekust »; 

29 Du docteur Malcolm Burr : « Contribution to our Knowledge of Indian 
Earwigs » ; | 

3° Les n°5 29 à 35 de « Insektenbürse » ; 

40 Les n‘° 14 à 17 de « Entomologische Rundschau ;; 

5° Les n° 15 à 17 de « Societas entomologica » ; 

6° Les n° 8 et 9 de « Entomologische Mitteilungen » ; 

7° Les n° 16 à 23 de « Entomologische Zeitschrift ». 

Tous nos plus vifs remerciments, 


06 — 
Deuxième partie. — Questions scientifiques 


M. Lambillion nous montre une boîte de lépidoptères capturés par 
M. l'abbé Cabeau, entre autre une remarquable aberration de Apatura 
Ilia, ab. Hemisilvia. 

Lecture est ensuite donnée de trois notes, la première émanant de 
M. l'avocat Bray, sur Zeucania scirpi Dup; la seconde de M. Sibillo sur 
Larentia Montanata, et la troisième de M. l’abbé Proost sur des captures 
de lépidoptères et coléoptères ; l'impression de ces notes est décidée. 

La séance est levée à 18 h. 30. 

Le Secrétaire-trésorier, 
G. VREURICK. 


Leucania Scirpi Dup. 


Cette espèce, dont l'existence n’a pas encore été signalée en Belgique, 
n’est pas rare aux environs de Virton A l’époque la plus favorable (mai- 
juin), il m'est arrivé à plusieurs reprises d'en prendre 3 et 4 exemplaires 
par soirée, au moyen d’une lampe électrique suspendue dans l’embrasure 
d’une fenêtre donnant sur la campagne Soit dit en passant, c’est ce mode 
de chasse, si simple et si commode, qui m'a valu, grâce à l’heureuse situation 
de cette fenêtre (au 2% étage!), la presque totalité des espèces rares en 
nouvelles découvertes au cours de ces dernières années. 

Mes premières captures remontent au mois de juillet 1905. Mais à cette 
date les exemplaires ne sont plus de grande fraîcheur; cette circonstance, 
jointe à l'insuffisance des descriptions allemandes que je possédais, fût cause 
que je ne puis les déterminer et que mon regretté ami Fritz Haverkampf 
les rattacha erronément au Z. Zee Dup., nom sous lequel il les signala dans 
cette Revue (sept 1905, p 38) Cette espècs méridionale doit disparaître 
du catalogue de la faune belge. La véritable identité de l’insecte fut établie 
par M. Lambiilion et confirmée, sur le vu de deux exemplaires que je lui 
envoyai dernièrement, par notre éminent membre honoraire, M. l'abbé 
L. de Joannis. 

L. Scirpi se caractérise par la présence aux ailes antérieures d’un petit 
croissant discoïdal blanc anquel est accolé en dedans un petit point roir; 
il existe, en outre, vers le quart extérieur des mêmes ailes, une raugée 
transversale, simple ou louble, plus ou moins visible, de points .noirs. 
Toutefois, certains auteurs allemands ne font aucune mention du point noir 
discoïdal; Berce dit, de son côté, que le point blanc en croissant est « ordi- 
nairement » accolé à un tout petit point noir. Il se peut donc que ce carac- 
tère ne soit pas constant. En tout cas, sur les exemplaires, déjà iombreux, 
que j’ai eus sous les yeux, les deux points et la ligne trarsverse ne font 
jamais défaut; en outre, il existe parfois une légère ombre longitudinale, 
plus ou moins allongée, sur laquelle semblent reposer les points discoïdaux 
Enfin, sur un de mes exemplaires, se remarque une sorte de ligne trans- 
verse basilaire, vaguement dessinée. 


NT 


Mes exemplaires, m'écrit M. l'abbé de Joannis, sont plus foncés que ceux 
de sa collection. Les ailes antérieures sont d’un gris-brunâtre parfois plus 
ou moins puancé de rougeâtre, finement sablées de bruuâtre; chez un seul 
individu le fond est gris-rougeâtre assez pâle Les ailes inférieures sont 
blanc-grisâtre ou grisâtres, à nervures un peu plus foncées et à frange 
blauchâtre La femelle est (tonjours?) plus foncée : premières ailes presque 
brusâtres, secondes gris brunâtre. L Bray, 

Avocat à Virton. 


Nos Nymphalides. 
Nouvelles aberrations observées par M. l'abbé Cagrau. 


(Voir la Revue d’avril 1910, p. 31-36.) 
Apatura Ilia Schif, 


ab. Hemisilvia Cab. (n ab). — Nous sommes ici en présence d’une 
merveille de la nature. L’aberration Æemisilvia montre des caractères des 
plus étonnants ; les ailes droites (supérieure et inférieure), sont de la forme 
typique pour la taille, le fond noir et les taches blanches Mais les ailes 
gauches (supérieure et inférieure), ont le fond d’un riche fauve comme dans 
l’ab. Silvia Cab., et les taches blanches ordinaires à l’aile supérieure, sont 
convertie en fauve très clair, teinte qui tranche bien sur le fond plus 
sombre : les trois taches apicales blanches, si caractéristiques, restent. 
À l'aile inférieure, la bande médiane blanche est remplacée par du fauve 
clair. Toutes les taches du dessus des quatre ailes sont normales : c’est le 
type et la variété réunis sous un même individu. Toutefois, le reflet violâtre 
est moins prononcé sur les ailes gauches. Le dessous des ailes droites est de 
la teinte du type; le dessous des ailes gauches est de la teinte de l’ab. 
Silvia parfaite. 

C’est une aberration mâle Le spécimen a été examiné minutieusement; 
il ne présente aucun symptôme d’hermaphrodisme. D'un autre côté, toute 
idée de monstruosité doit être écartée; l’insecte est parfaitement et régu- 
lièrement constitué : pas d'apparence d’atrophie. 

Soumis au R1 P. Navas, le célèbre entomologiste espagnol, de passage 
chez moi, il a reconnu que ce papillon présentait tous les caractères d’une 
aberration, méritant d’être nommée. 

Ce papillon a dû vivre assez longtemps. Ce qui le prouverait, c’est qu’il 
a été attaqué par les oiseaux : un coin de l’aile inférieure gauche est coupé 
comme avec des Ciseaux. 

Dans le bois de Virton, où M l'abbé Cabeau l’a remarqué, se délectant 
sur la fiente de cheval, au beau milieu du chemin, ce papillon s’est montré 
des plus farouche; à la moindre approche il s'élevait au-dessus des grands 
arbres. Sa capture a demandé près de deux heures de patience et de rase. 
— C'est dans la matinée du 10 juillet 1912 que l’insecte a été pris. 


2 


Dans l’ordre des aberrations de l’espèce 7/ia (pour la faune belge), celle-ci 
doit être placée la dernière dans la série, avant la première de la forme 
Clytie (1). 


Limenitis Populi L. 


ab. Antigone Cab. (n. ab.). — Taille ordinaire des mâles typiques. 
Dessus des ailes supérieures avec les taches fauves apicales plus grandes que 
dans Z. Populi, nellement doubles, les marginales au nombre de 5, dont la 
supérieure arrive jusqu’à la pointe apicale. Aux ailes inférieures, la bande 
fauve antémarginale est large et double; la partie supérieure interne est 
fortement marquée, elle va en se dégradant lègèrement jusqu’au bord anal. 
En dessous des ailes, les taches noires antémarginales sont oblitérées; la 
bordure marginale bleuätre ordinaire est plus étroite ; aux ailes supérieures, 
cette bordure partant de l’angle interne n’arrive qu’en regard de la cellule 
médiane : le tiers supérieur de l’aile en est dépourvu. 

Cette splendide aberration mâle a été capturée à Virton, par M. l’abbé 
Cabeau, le 27 juin 1912. L -J. LAMBILLION. 


Liste de Lépidoptères capturés à Rillaer (près de Thielt) 
et dans les environs, 


par M l'abbé Joseph Proosr, 
licencié en philosophie à l’Université de Louvain. 


Papilio Machaon, commun, mais d'ordinaire d’assez petite taille, dé passant 
rarement 70 mm. 

Aporia Crategi, pas très commun — aux mois de mai et de juin seulement, 
— Inutile de parler de Pieris et de Gonepteryx. 

Euchloë Cardamines, commun la femelle assez rare. 

Colias Edusa, d'ordinaire rare, mais pas cette année; dimanche dernier, 
25 août, mon petit cousin à capturé un exemplaire de petite taille (46 mm ). 

Colias Hyale, assez commun; extrêmement commun en septembre et 
octobre 1911. 

Nous n’avons jamais capturé ici ni Apatura ni ZLimenilis, sauf un exem- 
plaire de Zimenitis Sibilla, en 1907. 

Vanessa Lo, Urtice, Polychloros, très communes, V. Anliopa, n’a jamais été 
aperçue. 

Pyrameis Atalanta. très commune; P. Cardui, commune seulement dans 
l’arrière-saison. 

Polygonia C album est très rare ici; un exemplaire en juillet 1911. 

Nora — Je vois dans la Revue que vous m’envoyez. qu'on signale de 
nouvelles habitations d’Araschnia Levana var. Prorsa Peut-être n'est-elle 


(4) Une planche avec figure photogravée représentant cette étrange variété, est en prépa- 
ration ; si elle réussit, on la publiera sans tarder. 


RS 


pas encore signalée dans les localités où je l’ai trouvée : Bouillon, 25 août 
1910, et abbaye d’Orval (Luxembourg), 26 août 1910 (1). 

Les Melitea et les Argynnis sont extrêmement rares ici sauf en septembre 
Argynnis Lathonia, assez commune et de taille variable (38 à 50 mm.) 
extrêmement commune en septembre 1911. 

Parmi les Satyridee, on rencontre : Satyrus Semele (mâle et femelle), assez 
rare, Pararge Ægeria, P. Megera, très communs, de même que Æpinephele 
Jurtina et Cœnonympha Pamphilus. — Epin. Tithonus et Aphantopus Hype- 
rantus (mâle et femelle), assez communs. 

Aucune 7T'hecla n’a jamais été capturée ici; un exemplaire de Zephyrus 
Betule capturé le 17 septembre 1909. 

Chrysophanus Phleas, très commun; Chrys. Dorilis, assez commun. 

Lycena, très communes, surtout Z. /carus, L. Bellarqus, L. Balon, L. Se- 
miargus et Cyaniris Argiolus (mâle et femelle). 

Augiades Syloanus, commun; Carcharodus Alcee, un exemplaire, 4 sep- 
tembre 1911. 

Deilephila Euphorbie, un exemplaire capturé à Diest (1907). 

Chærocampa Elpenor, assez commun en mai et juin, très nombreux fin 
mai 1909. 

Hyloicus Pinastri, peu commun, plusieurs exemplaires fin mai 1909. 

Protoparce Convolvuli, vol puissant et rapide, ne se posent jamais, ne 
visitent chez nous que les fleurs de tabac odorant (Nicotiata suaveolens) dans 
lesquelles ils plongent leur longue spéritrompe (de 8 à 9 centimètres), yeux 
rouges phosphorescent, ne paraissent que dans les été chauds ; 11 août 1904, 
8 exemplaires; du 10 août au 4 septembre 1911, 8 exemplaires, dont 
3 mâles et 5 femelles — '4 jamais paru les autres années - taille : 110 à 
130 mm. 

S'merinthus Populi, peu commun, femelle rare, taille, 88 mm environ, 


Smerinthus Ocellata, rare — le seul exemplaire, que j'ai, provient de 
l'élevage d’une chenille prise sur le saule, en septembre 1907, chrysalidée 


peu après et éclos le 8 juin 1908. (A suivre.) 


Histoire naturelle et mœurs de tous les papillons de Belgique 
par L.-J, LamBizziox. 
(Suile.) 
(Voir Ia Revue mensuelle d’août 4912, p. 18.) 


La question la plus controversée de nos jours sur la biologie de notre 
Macroglosse, est celle de savoir s’il peut hiverner en Belgique ou dans le 
nord de l'Europe. Certains auteurs sont pour la négative. Les raisons qu'ils 
en donnent reposent sur ce fait que ce sphinx, hivernant à l’état parfait, 
ne pourrait supporter nos hivers, ordinairement longs et rigoureux. Il nous 
est difficile de partager cet avis. De nombreux observateurs, dont les 


(1) L’espèce a déja été signalée dans ces localités, 


UD — 


connaissances et la sincérité ne font pas de doute, ont vu l’insecte vivant dans 
tous les mois de l'hiver, en Belgique ou dans le centre et le nord de l’Eu- 
rope. Notre savant président, M Jules Poskin, a observé, il y a quelques 
années, un Macroglosse hivernant dans une salle de cours de l’Institut de 
Gembloux, où il est resté, parfaitement en vie, jusqu’au printemps. M. l'abbé 
L. de Joannis nous à écrit de Vannes, à la date du 28 septembre 1911, à 
propos du Macroglosse de la Stellaire, les remarques qu'il avait faites sur la 
vie de ce papillon : 

“ j'en ai vu un qui est entré dans un corridor du Collège Saint-Fran- 
çais-Xavier; il s’y trouvait un cadre dont le fond était en velours violet 
presque noir, encadrant un portrait; le Macroglosse se posa à même sur ce 
velours, sur lequel il ne ressortait pas, et il passa tout l'hiver sur ce cadre, 
sans que personne ne le remarquât, sauf moi, je pense J’en ai trouvé dans 
les maisons, pendant l'hiver, 15 ou 20 fois, parfois dissimulé, parfois à l’air 
libre... » 

M. l'ingénieur Abel Dufrane a trouvé, à Frameries, dans les premiers 
jours de février 1912, en pleine rue, un Macroglosse parfaitement vivant, 
mais engourdi par le froid. 

On pourrait multiplier les citations, mais c’en est assez pour avoir la 
quasi certitude que notre Macroglosse peut hiverner sous un climat froid. 
Il peut en périr beaucoup pendant l'hiver, mais il doit en rester assez, 
chaque année, pour perpétuer l’espèce. 

Une question qui est loin d’être élucidée est celle de savoir si les femelles 
sont fécondées avant l'hiver. La copulation de ces insectes hivernant à l’état 
parfait n’aurait-elle lieu qu’au printemps?... D’aucuns prétendent que les 
femelles seules hivernent. Cela n’est pas prouvé 

Cannaviello, dans sa monographie du genre Macroglosse (ouvrage déjà 
cité). parlant des mœurs de ces insectes en général, dit : « Le matin de 
bonne heure, commence leur période de vie active, et le vol devient d'autant 
plus vif et prolongé que le soleil se fait plus ardent. Dans l’état d’imago, ces 
lépidoptères vivent peu de temps, s’accouplent bien vite; la femelle survit 
quelque temps au mâle pour la ponte des œufs | 1). 

» L’accouplement a lieu dès les heures du jour et les préludes de la copu- 
lation sont longs et gracieux; les deux sexes volent quelque temps côte à 
côte, la femelle se repose ensuite sur quelque plarte ou s'attache à quelque 
pierre, rarement sur la terre, avec les ailes déployées en toit, et la portion 
anale poussée au dehors, chatouillant le mâle, qui, excité et fiévreux, tourne 
autour d'elle Durant l’accouplement, les deux sexes restent immobiles, 
agitant par intervalles leurs ailes, avec un mouvement simultané, très léger, 
pour ainsi dire spasmodique, la femelle embrassant avec ses ailes le mâle, 
les corps opposés et sur la même ligne, et les portions anales plus soulevées 
et poussées au dehors. Très souvent, ainsi attachés, le couple plane dans 


(4) Il est clair que l’auteur ne tient pas compte de la période de vie léthargique qui peut 
durer des mois ici en hiver; se prolonge même de novembre à fin mars, certaines années. 


—_ JÙ — 


l'air; le mâle plus fort bien que moins pesant et presque de la même gran- 
deur, traine la femelle retenue en sens inverse, se détachant bientôt. 

» Quelques jours après, la femelle se délivre des œufs; ceux-ci sont allon- 
gés, ovales, jaunàtres ou plus ou moins bruns selon les espèces, et ils sont 
déposés en petits tas peu nombreux, ou bien épars sans aucun ordre, sur les 
feuilles des plantes adaptées à l’espèce. 

» Observés sous un léger grossissement, ces œufs se présentent avec une 
surface glabre, réticulée avec des poils courts et rares, épars (1); et leur 
nombre varie selon les espèces et la fécondité des individus. Dans Stellata- 
rum, il ne dépasse pas la 100°, tandis que dans les autres espèces le nombre 
est très limité » (2) 

Les œufs sont déposés tantôt sur les feuilles de Galium, tantôt sur les 
pétioles ou les tiges, toujours en assez petit nombre. L’œuf est sphérique, un 
peu plus haut que large — à peu près 1 mm. de long pour 0,9 mm de large 
(Tatt); — il est de teinte vert clair, passant au jaunâtre quelques jours après 
la ponte; la surface est légèrement réticulée. La coque est assez transpa- 
rente et laisse apercevoir l'embryon à l’intérieur; eé même les poils bifides 
qui ornent le corps de la chenille en formation. 

Le 8 juillet 1912, ma filleule, Mie Valentine Merny, a pris à Namur, dans 
son jardin, une femelle, un peu usée, de . Séellatarum. Ayant l'excellente 
habitude de me réserver les lépidoptères qu’elle capture, elle m'a aussi 
conservé celui-là. L’insecte était à la fin de sa vie. Enfermé dans une boîte, 
il y a déposé deux œufs avant de mourir. Cette circonstance inespérée m’a 
donné l’occasion d'examiner les œufs à la loupe : ils correspondent en tout à 
la description donnée par Tutt. Mais sur la surface de la ccque on remarque 
des aspérités irrégulières noirâtres, tellement fines qu'on pourrait les 
prendre pour des poils. Elles sont, peut-être, produites par des débris de 
poils provenant du pinceau anal de l’insecte, adhérents sur la surface 
de l’œuf au moment de la ponte, quand celui-ci est encore enduit de matières 
collantes. Cette question reste en suspens : il faudrait examiner l’œuf au 
moyen d’un puissant microscope Cette instrument, coûteux, n’est pas à ma 
portée. (A suivre). 


Synopsis des Névroptères de Belgique. 
Par le R. P. Loncin Navas, S, J. 
(Suite.) 


218. Zimnophilus marmoratus Curt. Enverg. 26-38 mm. 
Longchamps, Campine, Rouge-Cloître, Hainaut, etc. (Selys). 
219. Zimnophilus stigma Curt. Enverg. 25-35 mm. 

Viel-Salm, Genk (Selys). Etang de Sommière, Warnant (Tonglet) 


(1) Les mots en italiques ne le sont pas dans le texte 
(2) Nous devons la traduction de la note de Cannaviello à l’obligeance de notre savant 
ami, M. Maréchal, professeur à l’Athénée royale de Namur. 


200 


220. Limnophilus lunatus Curt. Enverg. 22-32 mm. 

Assez répandu (Selys) Enghien, 24 mai 1909 (P. Saz); Vivier Gaillard, 
26 septembre 1910 Maredsous (P. de Hennin). 

220vis, Limnophilus elegans Curt. Enverg. 26 35 mm. 

On le trouvera sans doute. 

221. Zimnophilus immaculatus Ramb. Enverg. 32’5-40 mm. 

Hautes-Fagnes, Barraque Michel, Hockai (Selys). 

222. Limnophilus politus Mac Lachl. Enverg. 25-39 mm. 

Rodenhotf (Selys). 

229bis. Zimnophilus fuscinerois Zett. Enverg. 24-36 mm. 

Allemagne. 

223 Limnophilus ignavus Hag. Enverg. 20-30 mm. 

Rare : Rouge-Cloître (Selys). 

224. Limnophilus nigriceps Zett. Enverg. 22-30 mm. 

Campine (Selys). 

225. ZLimnophilus centralis Curt Enverg. 17-23 mm. 

Hautes-Fagnes, Spa (Selys). 

226. Limnophilus vittatus Fabr. Enverg. 17-25 mm. 

Hautes-Fagnes, Campine, Longchamps Selys). 

297. Limnophilus afinis Curt. Enverg. 21-29 mm. 

Longchamps, Condroz, Campine, Brabant (Selys). 

228. Limnophilus auricula Curt. Enverg. 17-22 mm. 

Très commun partout (Selys). Taviers-sur-Mehaigne, 23 mai 1911 (P. de 
Hennin). 

229. Zimnophilus griseus L. Enverg. 19-30 mm. 

Rare : Longchamps, Lanaeken, Rouge-Cloître, Laeken, Grammont (Selys). 

230. Zimnophilus bipunctatus Curt. Enverg. 26-36 mm. 

Longchamps et Halloy (Selys). 

230bis, Zimnophilus despectus Walk. Enverg 19-22 mm. 

Allemagne. 

231. Zimnophilus extricatus Mac Lachlan. Enverg. 24-31 mm. 

Longchamps, Lanaeken, Rouge-Cloître, Laeken, Grammont (Sslys). 

232, Limnophilus luridus Curt. Enverg. 23-29 mm. 

Hautes Fagnes et Spa (Selys). 

233. Limnophilus sparsus Curt Enverg. 20-28 mm. 

Assez rare; Calmpthout, Spa, Viel-Salm, Condroz, etc. (Selys). Enghien, 
3 juin 1909 (P. Sar). 

233 bis. Limnophilus dispar Mac Lachl. Enverg. 17-21 mm. 

234. Zimnophilus fuscicornis Ramb. Enverg. 27-38 mm. 

Très rare; Liège, Dinant (Selys). 

234 bis. Limnophilus hirsutus Pict. Enverg. 20-26 mm. 

Allemagne. 


Per 09 = 
96. Genre Anabolia Steph. 


235 Anabolia nervosa Lieach. Enverg 27-34 mm. Partie supérieure du 
corps d’un brun noirâtre; tête et thorax rougeàtres par dessous; antennes 
noirâtres, peu distinctement annelées au tiers basilaire; ailes lavées de jaune 
brunâtre ; une grosse tache au thyridium et une petite à l’arculus jaunâtres ; 
réticulation noirâtre, bien distincte; cerei supérieurs du C' entiers, aigus 
à l'extrémité. 

Commune à la fin d'août et en septembre et octobre (Selys). Houx, 20 sep- 
tembre 1909; Bouvignes, 10 octobre 1909 (Tonglet); Enghien, 2 octobre 
1909 (P Saz). 


235bis. Anabolia levis Zett. Enverg 30-36 mm. Plus claire; cerci supé- 
rieurs du C;, vus latéralement, échancrés largement au bout, presque jus- 
qu’à la base. 

Allemagne. 


97. Genre Phacopteryx Kol. 


236. Phacopteryx brevipennis Kast. Enverg. 17-21 mm. Corps d’un brun 
chatain ; antennes brunes, annelées de noirâtre; aile antérieure brunâtre, le 
bord externe et postérieur plus obscurs; un petit point pâle à l’arculus, un 
autre peu distinct au thyridium et un troisième près du point de la cellule 
III apicale. 

Belgique (Selys). 


98. Genre Asvynarehus Mac Lachlan. 


237. Asynarchus cœnosus Curt. Euverg. 22-28'5 mm. Noir; verrues posté- 
rieures de la tête, pronotum et ligne latérale de l'abdomen testacées; 
antennes noires, peu distinctement annelées de jaune; aile antérieure 
fortement dilatée vers le bout, échancrée postérieurement ; un point hyalin 
au bout du secteur 7. 

Barraque Michel, Hautes-Fagnes (Selys). 


99, Stenophylax Kol. 
TABLEAU DES ESPÈCES. 


1. Aile antérieure uniformément coloriée, enfumée, brillante, granuleuse; 
veines plus obscures; antennes noires; segment abdominal 5 avec une 
prolongation latérale près du bout, en forme de verrue.  1.nfumatus M. L. 

— Aile antérieure pas uniformément coloriée; 5 segment abdominal sans 
prolongation latérale verruciforme. . . . SERA 

2, Antennes noirätres; aîile antérieure Arôtre ou Détètre, avec des 
lignes longitudinales jaunâtres aux cellules; une tache pâle au thyridium. 

— Antennes jaunâtres ; aile antérieure jaunâtre ou brunâtre, aspergée 
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TR 


3. Aile antérieure avec des taches jaunâtres au thyridium et à l’annsto- 
mose ; cellule discale at deux fois plus longue que son pédoncule 
à gs A A TE D NATPESTE UE 
— Atte A ner avec Mes nee D leu à aux cellules apicales; cellule 
discale large, au plus 1 1/2 fois plus longue que son pédoneule. . . . 4 
4. Mésonotum obscur, à écusson jaune, avec deux lignes noires conver-- 
gentes postérieurement ; aile antérieure avec des dessins clairs. . . . 5 
5 T. luctuosus Pill. 
— Nrésondton tenant SAGEE, biêtE: aile antérieure avec des 
dessins peu distincts 
5. Cerci du mâle très longs, Len dont nent en Haut snbeties 
noirâtres, le premier article souvent jaunâtre . . . 4. nigricornis Prit. 
— Cerci du mâle plus larges, plus courts et obtug . . . . . . . 6 
6 Corps rougeâtre ou chatain; antennes obscures, premier article rou- 
geàtre; aile antérieure large, largement arrondie au bout; une tache au 
thyridium et une strie à presque toutes les cellules apicales, jaune; tergite 
8 du mâle avec une tache latérale à épine noire; onglet du 10 segment courbé 


en angle en haut . . … . . . . . . … 3. rotundipennis Brau. 
— Sans ces caractères . : NN 
7. Cerci inférieurs du mâle ALES en Mmassue au one loba externe des 
cerci supérieurs seulement aussi long que l’interne . . 5. stellatus Curt. 


— Cerci inférieurs du © pas dilatés en massue au bout ; 1h externe des 
cerci supérieurs plus long que l’interne, noir à l'extrémité. 6 latipennis Curt. 


8 Cerci supérieurs du ; échancrés. . . SRE CONS 
Cerci supérieurs du c' non échancrés ; nt du 10 bent abdominal 
grêles. . . . . + « … 10 speluncarum M'L. 


9. Cerci He au G' roiondemen échancrés au bord externe ; cou- 
leur du corps jaunâtre ; aile antérieure étroite, saupoudrée de points He 
excepté les champs costal, sous-costal et postérieur; veination brune. 

s 5 . 8. permistus M. Lachl. 

— Cri supérieurs ou s Écuel au bord externe ; ailes semblables ; 
champ radial aussi sans points . . . . LS Te o 


238 Slenophylax infumatus Mac Lachl. Poe we. 28. 39 mm. 
Belgique (Salys). 

239 Slenophylaxz alpestris Kol. Enverg. 21°5-31 mm. 
Hautes Fagnes, Barraque Michel (Sslys). 

240. Stenophylax rotundipennis Brau. Enverg. 27-39 mm. 
Tilff sur l'Ourthe (Selys), 

241. Slenophylax nigricornis Pict. Enverg 27-40 mm. 
Bruxelles (Selys). 

249. Stenophylax stellatus Curb. Enverg. 30-45 mm. 
Halloy, Barisart, Longchamps sur Geer (Selys). 

243 Stenophylax latipennis Curt. Enverg. 27-45 mm. 
Belgique (Selys). 

244. Slenophylax luctuosus Pill. Enverg 38-49 mm. 
Hockai, Arlon, Lac de la Gileppe (Selys); Weillen, 17 août 1910 (Tongle). 


08 


245. Stenophylax permistus Mac Lachl. (concentricus Mac Lachl. nec Zett.) 
Enverg 39-51. 

Bruxelles, Longchamps (Selys). 

245 bis. Slenophylax vibex Kol Enverg. 39.51 mm. 

Allemagne. 

246. Slenophylax speluncarum Mac Lachl. 

Bruxelles (Selys). 


99bis, Genre Mllophylax Banks. 


246bis, AZlophylax dubius Steph. Enverg. 25 mm Corps testacé, abdomen 
plus clair: antennes brunâtres, annelées de pâle; aile antérieure large et 
courte, brunâtre, avec des nombreux points pâles, surtout vers le bout 
Allemagne. 


99ter, Genre Mesophylax Mac Lachl. 


246ter, Mesophylaz impunctatus Mac Lachl. Enverg. 30-44 mm. T'estacé ; 
antennes finement annelées de plus pâle; aile antérieure grisâtre où jau- 
nâtre, avec de nombreux point pâles. 
Allemagne: 
100 Genre Micropterna Stein. 


TABLEAU DES ESPÈCES. 


1. Testacée; antennes, palpes et pattes jaunes; aile antérieure étroite, 
jaunâtre. avec des points peu distincts; veines jaunes, avec des poils courts 
noirâtres; cerei sepérieurs du mâle trilobés; 8 tergite du mâle avec peu 
d’épines noires . . . . . + + L. testacea Gmrel. 

— Testacée ou anale. sn Dar aure bre cerci supérieurs du mâle 
non lobés: tergite 8 du mâle avec de nombreuses épines noires . . . 2 

2. Couleur du corps uniformément jaunâtre; côtés du méso — et du 
metanotum souvent bruns: aile antérieure aspergée de nombreux points 
d’un gris brunâtre ; onglets du 10 segment du mâle excédant le dos du 8 
tergite; côtés du 9 segment de la femelle prolongés en un processus étroit. 
ne 3. nycterobia M. L. 

— Dhylets du 10 nn An G' nt nane pas le dos du 8 segment ; 


côtés du 9 segment de la © pas prolongés en pointe . . . . . . . 3 
3. Prolongation médiane du 8 SE du mâle longue; lobe moyen du 9 
tergite de la © très court . . ._. Use 12. Square 


— Prolongation moyenne de la ee D ur du 8 tergite du mâle plus 
courte ; lobe moyen du 9 tergite de la © très long; aile antérieure à points 
obscurs presque noirs, souvent confluents; veination brune; poils des côtés 
du pronotum noirâtres.. 

247. Micropterna lateralis Steph. Enverg. 32-41 mm. 

Roug»-Cioître (Salys) 

247 bis Micropterna sequaxz Mac Lachl. Enverg. 29-34 mw, 

Allemagne. (À suivre.) 


= 
VAKIA. 


« Larentia Montanala Schiff. est renseignée dans différents ouvrages 
comme volant de mai à juillet. Je l'ai observée dans différentes partie du 
pays sans la rencontrer après le mois de juin. Par contre, j'ai remarqué une 
seconde apparition du 25 août à la mi-septembre. » 

« Des œufs que j'ai récoltés du 6 au 9 juin, sont éclos du 16 au 19, les 
chenilles se sont chrysalidées du 8 au 13 août et les papillons sont sorti du 
25 août au 6 septembre. Il y a douc deux apparitions bien distinctes » 

« Dans un élevage ab ovo de cette espèce, j'ai donné à une partie des 
chenilles des feuilles de primevère et de plantain, toutes sont péries sans 
avoir mangé. À l’autre partie, j'ai donné des feuilles de pissenlit, elles ont 
bien accepté cette nourriture et ont parfaitement réussi. »  JUL1EN SIBILLE 


kX 

M. Van Melaert, notre nouveau collègue de Charleroi, a trouvé à Gand, 
il y à quelques années, Saturnia Pyri Schiff. Et sa femme, Mme Van Melaert, 
a trouvé à Tilff des chenilles de la même espèce portant des tubercules 
rosés|— (ils sont bleus,comme on sait,dans les chenilles normales). Ceslarves 
se sont mises en cocon mais les papillons ne sont pas éclos — Cette teinte 
particulière était peut-être causée par une maladie ou par la piqûre 
d’ichneumons. 


# % 


M A Proost, notre distingué membre honoraire, nous écrit : 

. © J'ai oublié de vous dire que j'avais capturé jadis Catocala Fraæini à 
|: lisière est au bois de la Cambre (en 1861 je crois) Et sur la même lisière 
dns la petite avenue que contourne la remi:e du tram (à gauche en entrant): 

Brachionycha (Asteroscopus) Sphinx (Cassinea). Elle y était assez com- 
mune; elle a disparu avec d’autres espèces, 

Dans la forêt de hêtres, près de l’Espinette, j'ai pris aussi (4% illo tempore), 
plusieurs exemplaires : Ochrostigma (Notodonta) Melagona, Lophopteryz 
Cuculla (Cacullina), et Séauropus Fagi, dont les chenilles sont presque 
tvujours ichneumonées, sur les troncs de hêtre. 

À Boitsfort je prenais dans la petite avenue derrière le champ de course 
actuel, Callimorpha Quadripunctaria (Hera), et Call. Dominula. 

J'ai aussi capturé la belle arpenteuse verte ((eometra Papilionar ia?) dans 
mon jardin à Mousty (1899); idm. Cossus Cossus (Ligniperda), Zeuzera 
l’yrina (Aesculi), et Odonestis Lasiocampa) Pruni 

Je n’en vois plus depuis plusieurs années. Les papillons se font de plus en 
lus rares ici, sauf quelques espèces très communes Cependant j'ai pris 
«ucore dans mon jardin Dilina (Smerinthus) Tulie et Hemaris (Macroglossa) 
Scabiose | Bomby iformis), au mois de juin dernier. »  L -J. LamBirion 


3." 
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RAIN La Société entomologique Namuroise tient 
ses séances le deuxième dimanche de chaque 
mois, à cinq heures du soir, au Palais de Jus- 
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Lifs ‘est. hxéé. à SIX francs. 

Les membres donateurs ont la faculté d’as- 
sister aux séances et payent une rétribution 
annuelle de dix francs ; ilS reçoivent gratuite- 
ment les publications de la Société. 

Pour faire partie de la Société entomolo- 
gique Namuroise, il faut adresser, par écrit, sa 
demande à un membre de la Commission et 
être présenté par deux sociétaires. 

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Avis très important. 


Nous rappelons aux membres de la Société entomo- 
logique Namuroiïse, à ses correspondants et aux lecteurs 
dé ses publications que, d'après l’article 32 du règlement, 
la Société entomologique décline toute responsabilité 
quant aux travaux publiés dans sa Revue. Le Comité de 
rédaction veille, avant tout, à ce qu'il n’y ait pas, dans 
les travaux qui lui sont présentés, d'erreurs manifestes 
ou d'expressions à tendance politique ou de critiques 
personnelles blessantes. 

Notre publication étant ouverte à la controverse scien- 
tifique, les a. teurs qui avancent des théories nouvelles, 
peu ou pas encore admises par la généralité des savants, 
ne doivent pas oublier qu'ils s’exposent à la critique. 


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Rue des Cotelis, 553, à Jambes. 


Échanges 


Les Membres de la Société entomologique peuvent 
faire insérer gratuitement des communications con- 
cernant les échanges. 


AVIS 


M. Alex. Guiart, propriétaire à Wyneghem (Anvers), 
serait heureux de trouver un amateur qui voudrait faire 
pour lui un élevags des Deiïlephila Gallii et Euphorbiae. 
Il donnerait en échange des Xy/ima Lamda var. Zickedi. 


M. Paul Noël, directeur du laboratoire régional 
d'Entomologie agricole, route de Neufchatel, 41, à 
Rouen (France) désirerait recevoir des dessins et gra- 
vures d'insectes ou ayant trait à l'entomologie, coupés 
dans des livres ou brochures, ainsi que des photogra- 
phies entomologiques. 

Il enverrait en échange des gravures et dessins simi 
laires ayant trait à la zoologie, la botanique, l’histoire, 
la géographie, etc , etc., ainsi que des insectes rares de 
tous les ordres, notamment des goliathides du Congo. 
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REVUE MENSUELLE 


DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE NAMUROISE 


N° 10. 25 Octobre 1912. 


Extrait du procès-verbal de la séance du 13 octobre 1912. 


La séance est ouverte à dix sept heures sous la présidence de M, Poskin, 
notre président, qui est vivement félicité pour sa récente nomination au 
grade de Recteur de l’Institut agricole de l'Etat à Gembloux. Cette distinc- 
tion, à laquelle nous applaudissons de tout cœur, est la juste récompense 
d’une vie toute de travail et de science. 

MM. Havelaar, baron de Crombrugzhe de Picquendaele et Dotreppe, 
empêchés, font excuser leur absence. 


Première partie. — Questions diverses. 


Nous apprenons avec regret le décès du père de notre excellent collègue, 
M. Franck; nous nous permettons de lui adresser, en cette triste occasion, 
l'expression de nos condoléances les plus émues. 

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et approuvé. 

Il est ensuite procédé au ballottage de M. Franz Snollaerts, présenté par 
MM. Proost et Poskin, J. Il est admis à l'unanimité des voix. 

M. Snollaerts, qui habite, 42, boulevard de la Cambre, Bruxelles, s'occupe 
de Lépidoptères. 

11 est donné lecture de lettres émanant de MM. Henroz abbé Proost, Van 
Mellaerts, Masson, qui remercient pour leur admission comme membres de 
la société. 

M. Schammel a transféré son domicile, 3, rue des Voyageurs, à T'irlemont 

M. Van Mellaerts habite, 94, rue du Progrès, à Charleroi 

Reçu les n° 18 et 19 de Zntymologische Rundschau et de Societas Entomo- 
ligica, le n° 10 de Æntomologische Milleilungen et les n° 36 à 40 de 7sek- 
tenbürse. 

M. Léon Frédericq, président de la Ligue belge pour la protection de la 
Nature, nous à fait parvenir copie d’un arrêté royal paru au Mouiteur Belge, 
le 2 juin 1912. instituant une section des sites qui fait partie de la commis- 
sion royale des monuments, ainsi que le rapport au Roi qui le précède. 

Il nous prie, dès que nous apprenons qu’un point important pour la géo- 
graphie physique, la géologie, la minéralogie, la botanique ou la zoologie 
est menacé de destruction ou de dénaturation, d’en avertir de suite le secré- 
taire de la Ligue, M. Massart, rue Botanique, 40, Bruxelles et de lui com- 


208 


muniquer tous les renseignements nécessaires, afin qu’il puisse s'occuper 
activement de la défense de ce site. 

M Bray nous a fait parvenir sa photographie pour l’album social (remer- 
ciments). 

Nous prions les membres qui auraient changé d’adresse de nous le faire 
savoir avant la fin de l’année. 


Deuxième partie. — Questions scientifiques. 


Lecture est donnée : 

1° D'une note du capitaine du génie Schoofs, relative à l’accouplement 
de Vespa germanica Fab. 

20 D'une note de M. Hye de Crom sur des variétés et aberrations de 
lépidoptères. 

3° D'une liste de lépidoptères capturés à Rillaer et environs par M. l’abbé 
J. Proost. 

4 D'un article de M. le docteur Feytaud, naturaliste français, sur les 
insectes de l’osier. 

5° D'un travail de détermination, par M. Lambillion, d’aberrations nou- 
velles par M. Franck. 

L'impression de ces différents travaux est décidée — En outre, il paraîtra 
dans la Revue d'Octobre, 2 planches, l’une relative à Apatura Jlia Schiff., 
ab Hemisilvia (abbé Cabeau), l’autre renseignant 2 ab de Angerona Pru- 
naria L. (M. Franck). 


La séance est levée à 18 h. 40 
Le Secrétaire-trésorier, 
G. VREURICK. 


Aberrations de Lépidoptères nouvelles pour la science. 
Angerona Prunaria L. 


ab. Subalpinaria, n. ab. (pl. Il,f 1) — G'. Taille moyenne (37 mm. 
Les exemplaires typiques ont de 40 à 45 mm.) Dessus des quatre ailes d’un 
orangé un peu pâle, sans aucunes stries brunes, la teinte est absolument 
unicolore; trait discoïdal aux aïles supérieures à peine marqué; franges 
entrecoupées de brun. Dessous des quatre ailes d’un beau jaune wxicolore, 
avec le trait discoïdal aux ailes supérieures plus marqué que sur le dessus. 

Cette splendide aberration a été capturée dans la forêt de l’Hertogenwald 
le 28 mai 1911, par notre jeune collègue, M. Franck. 

Il n’est pas possible de comparer cette forme particulière, qui paraît être 
tout à fait nouvelle, ni à l’ab. Spangbergi Lampa, ni à l’ab. A'entearia Stgr. 
Je propose pour cette aberration le nom de Subalpinaria à cause de la 
région qui nous donne beaucoup d'espèces subalpines. 

ab. Franckaria, n. ab. (pl. Il, f. 2). — &. Taille moyenne (33 à 
35 mm.). Dessus des quatre ailes d’un brun noir unicolore, sans aucunes 
stries jaunes, mais avec un /ort léger reflet orangé quand on regarde l’insecte 


où = 


au soleil; franches entrecoupées de blanchâtre; corps et antennes noirs. 
Dessous des quatre ailes d’un brun noir légèrement plus pâle que sur le 
dessus; trait discoïdal aux ailes supérieures complètement effacé sur le dessus 
et le dessous. 

Cette merveilleuse aberration — que l’on peut considérer comme la 
forme extrême noire d'Angenora Prunaria — a été capturée dans la forêt de 
l’'Hertogenwald, par M. Franck, le 24 mai 1911. Je suis très heureux de la 
lui dédier. 

Il serait fort intéressant de savoir si M. Franck, ce jeune chercheur 
incomparable, trouve aussi des femelles de ces deux aberrations dans la 
riche forêt de l'Hertogenwald; car alors on serait en présence de deux 
races locales ou géographiques de l’Angerona Prunaria. 


Jambes, 3 août 1912. L.-J. LaAMBILLioN. 


Variétés et aberrations de Lépidoptères. 


Notre excellent collègue, M. A. Hye de Crom, de Gand, m'a fait parvenir, 
pour les étudier, une série de magnifiques aberrations de Lépidoptères. 
Son envoi, par la poste, quoique recommandé et emballé avec beaucoup de 
soins, m'est parvenu en fort triste état : papillons avec les ailes détachées, 
corps, antennes et têtes brisés, etc Malgré ce malheur, il m'a été facile de 
reconnaître les spécimens : les parties endommagées n’atteignent pas la 
variation. 

Nore. — On connaît de longue date le peu de soin que la poste apporte 
dans l'envoi des colis qui lui sont corfiés; le plus souvent ils sont traités 
comme de vulgaires morceaux de bois. Heureux si au moment même de 
l'envoi, l'employé subalterne n’écrase la frêle boîte, en apposant le cachet. 

Qu'il me soit permis, dans l’occasion, de donner quelques conseils à mes 
nombreux correspondants, pour l’envoi de leurs insectes rares. Car, en vieil 
amateur, amoureux de belles variétés. j'éprouve autant de peine quand des 
papillons m’arrivent endommagés que le propriétaire lui-même. 

Pour faire un envoi de papillons ou d’autres insectes, la petite boîte les 
contenant doit être à son tour emballée dans une caïsse en bois, assez 
grande, remplie de copeaux très fins qui devront entourer de tous les côtés 
la boîte contenant les insectes. Pendant le voyage ces copeaux font office 
de ressorts et amortissent tous les chocs. L'expédition doit se faire, de 
préférence, par chemin de fer : Qui veut la fin veut les moyens 

Celà dit, j'en viens aux aberrations. 


Vanessa Urticæ L. 


ab. Nigricaria K. de Moffarts, Miscell. Entom., oct. 1, 1895, p. 122; 
Lmbli., Hist. nat. et mœurs des papil. de Belg., 1903, p. 14; Haverkampi!, 
Aun. Soc. Ent. Belg. XLVIII (1904), p. 186, pl. 1, n°157; Rev. Reynor, 
Ent. Rec. (1909), p. 6. 


+ 
= 199 


M. A. Hye de Crom a pris aux environs de Gand. le 12 août 1912, cette 
magoifique aberration une des plus belles de l’espèce C’est la troisième 
fois qu’elle est signalée en Belgique, je pense 

Plusieurs amateurs m'ont demandé à diverses reprises, la différence 
existant entre lesabs Nigricaria K. de Moffis , Zchnusa Bon et Zchnusoides 
Sel. C’est le moment d’y répondre. 

Dans l’ab. Nigricaria, les ailes inférieures sont entièrement noires, parfois 
avec quelques traits jaunâtres, peu apparents, au bord marginal. Aux ailes 
supérieures, les deux premières taches costales noires sont réunies, la tache 
costale inférieure détachée, non séparæ par du jaune pâle comme dans le type: 
la teinte fauve est uniforme ; les lunulé£ bleues manquent aux quatre ailes ; 
les deux petits points noirs font défaut. 

Dans l’ab. /chnusoides, les ailes supérieures sont à peu près les mêmes que 
dans l’ab. Nigricaria; mais aux ailes inférieures il reste des traces de la 
bande fauve, plus ou moins prononcées. 

Dans l’ab. /chnusa. le dessus des ailes est d’un fauve plus riche ; aux supé- 
rieures les trois taches noires costales sont les mêmes que dans la forme 
typique, mais la tache noire du bord interne est p'us petite et les deux 
points noirs vers le bord externe manquent Aux ailes inférieures, la bande 
fauve est ordinairement plus large — Je ne pense pas que cette dernière 
aberration a été signalée en Belgique; elle est propre à la Corse et à la 
Sardaigne. 


Vanessa Urtice L. ab. Cæærulapicata Reynor. 


Taille moyenno (40 mm }). Fond des ailes d’un fauve plus terne. moins 
rougeâtre, que dans V. Urtice. Aux ailes supérieures on remarque que les 
trois taches cost:les noires sont réunies swpérieurement, comme pur un trait, 
laissant des espa:es libres inférieurement. Ces espaces ne sont pas jaunes 
comme dans le type; ils diffèrent à peine de la teinte fauve du fond. La 
tache noire du bord interne est de moitié plus petite que dans les exem- 
plaires normaux. Des deux petits points noirs ordinaires, placés vers le 
bord externe, si caractéristiques dans V. Urtice, l’inférieur seul reste et il 
est fort petit. 

Mais ce qu'il y a de plus merveilleux dans cette aberration, c’est que /a tache 
apicale blanche a disparu : elle est remplacée par du bleu pâle On dirait qu’un 
peintre divin a passé un coup de pinceau sur cette tache blanche ancestrale, 
qu’on retrouve chez presque toutes les Nymphalides, qui persiste même 
dans les aberraîions les plus foncées : Nigricaria, Ichnusoides, Atrebatensis, 
etc. Les macules bleues du bord marginal sont d’un bleu violâtre, ce qui 
fait paraître la tache bleue apicale plus pâle qu’elle n’est en réalité 

Aux ailes inférieures, la seule variation qu’on observe, c’est que les 
lunules bleues du bord marginal sont plus grandes que dans V. l’rtice type, 
et d’un bleu plus argenté. 

Le dessous des quatre ailes est légèrement plus foncé que dans les exem- 
plaires normaux. 

Cette magnifique aberration, nouvelle pour notre faune, a été prise aux 


— 101 — 


environs de Gand, en août 1912, par notre distingué collègue, M A. Hye 
de Crom. Je crois pouvoir rattacher cette intéressante forme à l’aberration 
Caerulapicata, décrite sommairement par le Révd. G. H. Reynor. dans The 
Entomologist's Record (1906), p. 298, et cataloguée par lui, dans le même 
journal (1909), p. 5. 

Dans un prochain article, je donnerai les autres aberrations de lépidop- 
tères de M. Hye de Crom. 

8 octobre, 1912. L.-J, LaMBiLLioN 


Histoire naturelle et mœurs de tous les papillons de Belgique 
par L.-J, LAMBILLION. 
(Suite.) 
(Voir Ia Revue mensuelle de septembre 1912, pp. 89-91.) 


C’est probablement cette circonstance qui a trompé Cannaviello — si 
toutefois il s’est trompé? -— dans ses observations avec une loupe imparfaite ; 
car aucun auteur ne parle de poils sur la surface des œufs de Macroglosses. 
— Il y a tout de même quelques espèces de lépidoptères qui ont des œufs 
velus, mais ce n’est pas le cas que je sache, pour H. Stellatarum. 

Durée de l’état d'œuf : cinq à quinze jours, suivant la température, 

La vie de l’insecte parfait semble être, en Belgique, de plus longue durée 
(en été) que ne l’a observé Cannaviello dans son aire d'observation en Italie. 
L'an dernier (1911), la chaleur anormale que nous avons subie de juin à 
novembre à été fort favorable à l’évolution de ce petit Sphinx. Le Macro- 
glosse a été surtout abondant de juillet à novembre, et nombreux ont été 
les papillons dans notre jardin, et, par le fait, d'observation facile. Par le 
degré de fraîcheur des ailes, qui allait en diminuant tous les jours, on pou- 
vait juger de la longueur de la vie du papillon qui peut être évaluée à au 
moins 15 jours. 

Le Macroglosse de la Stellaire est répandu dans toute la Belgique, sur les 
montagnes, dans les vallées et dans les plaines ; il est plus ou moins abondant 
suivant les années. ; 

Avec un peu d’adresse, on le capture aisément au filet. 

Distribution géographique.— Wacroglossa Slellatarum est répandu 
dans toute l’Europe, la région polaire exceptée; il est plus ou moins abon- 
dant suivant les localités : plus commun dans le midi que dans le nord. Sa 
limite extrême, dans les régions boréales, semble être marquée par l’Ecosse, 
la Suède et Norvège (Christiana), la Finlande et les régions de l'Amour. 
Dans le sud, il remonte jusqu'aux Canaries qui semble être sa limite extrême 
en Afrique. — On dit l'avoir trouvé au Congo, mais le fait n’est pas certain. 

En Asie, on le trouve en abondance à Jérusalem et dans les pays circon- 
voisins; on le rencontre dans une partie de la Chine, en Corée, au Japon 
et dans l’Inde. 

En Afrique, il est très répandu en Algérie, au Maroc et dans les contrées 
circonvoisines : Açores, Canaries, Madère, etc. 


— 102 — 


D'après Walker, on le trouve aussi en Océanie, dans l’archipel de la 
Polynésie : îles Sandwich, Tahiti, etc. 

On le rencontre parfois dans le nord de l'Amérique, mais il semble qu'il y 
soit ayporté par des navires et qu’il ne s’y propage pas 


= 


Liste de Lépidoptères capturés à Rillaer (près d'Aerschot) 
et dans les environs, 


par M l'abbé Joseph Proosr, 
licencié en philosophie à l’Université de Louvain. 


(S'uile.) 


Je n’ai jamais vu dans la région : Acherontia Atropos, Sphinx Ligustri, 
Dilina Tilie (mes deux exemplaires proviennent l’un de Bruxelles l’autre de 
Louvain). Metopsilus Porcellus, etc. 

Macroglossa Stlellatarum : assez commun certaines années. — 52 à 60 mm. 

Jamais RS dans la région aucune Æemaris, ni aucune S'esia, sauf un 
exemplaire de S. Asiliformis (août 1907). 

Anthrocera (/ygæna) : assez commune en juin et juillet, surtout A. Loni- 
ceræ et A. Trifolu. 

Hipocrita (Euch: ia) Jacobee : rare, un seul exemplaire (juillet 1907). 

Arciia Coja : commune certaines années — ni les autres espèces du genre 
Arctia ni les Callimorpha n’ont été rencontrées ici. 

Phragmatobia Fuliginosa : commune; Spilosuma Lubricipeda, moins com- 
mune, S. Menthastri, rare. 

Cassus Cossus (Ligniperda) : chenille très commune, surtout dans les troncs 
de peuplier du Canada (Populus Canadensis). — Papillon moins commun. 

Zeuzera Pyrina ( Æsculi) : très rare. 

Malacosoma À eustria : assez commun — arbres fruitiers de petite taille 
(papillon : 50 mm.). 

Les Lasiocampa sont ici extrêmement rares — un seul exemplaire de 
L Quercus, femtlle de 70 mm. (7 août 1908). 

Les Saturnides n’ont jamais été rencoutrées dans le canton — les seuls 

exmpairce que je possède d’Aglia Tau proviennent de la forêt de Soignes, 
entre Boisfort et N -D -au-Bois, où ils volaient extrêmement nombreux le 
22 avril 1912. 

Les Z'haumetoywa Processionea sont peu communes. 

Pheosia Tremula (Dictæa) : assez commune certaines années (48 à 65 mm.). 
— Notodonta Ziczac. rare. 

Phalera Bucephala, rare - un exemplaire (juin 1907). 

Orgyia Antliqua rare. 

Lymantria Dispar (mâle et femelle), commune surtout certaines années. 

Stilnoptia Salicis male et femelle), commune, parfois extrêmement abon- 
dante (juillet et août 1909), par centaines sur les peupliers du Canada 
(Populus Canadensis). 


— 103 — 


Lymantria Monacha, rare : un seul exemplaire (1907). 

Porthesia Similis (Auriflua), commune. 

Parmi les Noctuelles : les genres Mamestra Agrotis, etc. extrémement 
communs et largement représentés. 

Epineuronia Popularis : extrèmement commune certaines années (1909). 

Agrotis Janthina : rare — un seul exemplaire (22 août 1908), 

Amphipyra Pyramidea et A. Tragopoginis, communes. 

Brotolomia Meticulosa : assez rare ; 3 exemplaires (août 1909; septembre 
1911). 

Trachea Atriplicis : assez commune. 

Hadena (Xylophasia) Monoglypha (Polyodon) : assez commune. 

Acronicta Psi : assez commune 

Plusia Gamma : extrèmement commune, (surtout en 1909 et 1912). 

P  Festuce : rare, un seul exemplaire (17 août 1911). 

Catocala très rares, sauf C. Nupla : commune. 

Scoliopteryx Libatrix : extrêmement commune, surtout à la fin de l’hiver, 
en mars et avril. 

Hypena Rostralis : assez rare. — Æ Proboscidalis : extrêmement commune. 

Parmi les Phalènes, etc., très communes : Zarentia Bilineata, les Hydrio- 
mena (?) — Opisthograptis (Rumia) Zuteolata (Crataegata). Rhodostrophia 
(Pellonia) Vibicaria, — Abraxas Grossulariata, ete., moins communes : S'elenia 
Lunaria. — Crocallis Elinguaria. — Cheimatobia Brumata. — Anaitis Plagiata. 


— Venilia Macularia. — Hybernia Defoliaria mâle) — Phrasiane Clathrata. 
— Rares : Ematurga (Kidonia) Atomaria. — Lytria P'urpuraria. — Angerona 
Prunaria. — Ourapterix (Urapteryx) Sambucaria. — Pseudoterpna Pruinaria. 
x % 
Coléoptères. 


Cicindela campestris et hybrida : communes. — Jamais rencontré C. ger- 
manica (1). — Procustes coriaceus : assez commun — j'en ai 2 exemplaires. 

En fait d’autres carabiques, j'ai : 

Notiophilus semipunctatus 

Leitus spinibarbis et ferrugineus. 

Carabus : catenulalus, monilis, arvensis, purpurascens, nemoralis, auralus, 
nilens. 

Loricera pilicornis. — Panagaeus Crux-major — Callistus lunatus — 
Calathus ambiquus et melanocephalus — Anchomenes : angusticollis. prasinus, 
seæpunctatus, marginalus. 

Feronia : cupraea, var. vercicolor, dimidiata, lepida madida, menaria, 
vernalis. 

Amara similala. — Zabrus gibhres — Broscus cephaloles. — Harpalus : 
aeneus, fulvipes, laties. 


(4) J'ai capturé GC. Germanica à Ceroux, à Florival et Louvain. Alph. Proost. 


— 104 — 


La région est extrêmement pauvre en Longicornes; je n'ai que : Æ/ylo- 
trupes bagulus : commun — Séenopterus rufus. — Acanthocineas ædilis 
(Ædilis montana) : sur l'écorce des sapins. — Saperda carcharias. — Leptura 
tomentosa.  Aromia moschata est inconnue ici (1). 

Quant aux Courtillières, il y en a assez bien, de taille variable. 


Synopsis des Névroptères de Belgique. 
Par le R. P. Lonan Navas, S. J. 
(Suite.) 


101. Genre Halesus Steph. 
TABLEAU DES ESPÉCES, 


1. Aile antérieure signalée par des lignes obscures longitudinales à la 
moitié externe, en partie bordant les veines, en partie placées dans les 
cellules. . . . él Me 

— Sauslignes digititormes A l'aile tro cale -Ci Pran saupoudrée 
no taches plus pâles. . . . is HOME 

2. Corps testacé; seulement rs EI bO TRE ee ins obscur aux 
côtés ARR mu soan l.0digitatus Schke 

— Tête et ne Hi toines côtés d (is tête et du mésonotum noirâtres ; 
abdomen par dessus d’un gris noirâtre . . . AA S'AE 

3. Cerci inférieurs du mâle lancéolés, aigus; Ie du rie tergite 
chez la femelle courts, larges. . . . .  . 2, tessellatus Ramb. 

— Cerci inférieurs du mâle larges au Doit avec une échancrure large et 
deux petites ; lobes du neuvième tergite chez la femelle longs, étroits 

, 3. interpunclatus Zett. 

a Tout É ie noir, Po js rime et les palpes; le pronotum 


parfois avec une teinte brunâtre . . . . . 5.guttatipennis Mc Lachl. 
— Corps noir, abdomen plus pâle A ve verrues postérieures 
ls la tête et prothorax rougeñtres. . . . . . . 4, auricollis Pict. 


249. Halesus digitatus Schrk. Enverg. 36-50 mm. 

Halloy, Campine (Sélys). Maredsous, Sosoye (P. de Hennin) 
249bis. Halesus tlessellatus Ramb. Enverg. 36-59 mm. 

Cité d'Allemagne et d’autres régions. 

250. Halesus interpunctatus Zett. Enverg. 36-50 mm. 

Très commun à Halloy ; Campine et Longchamps (Sélys). 
250bis. Halesus auricollis Pict. Enverg. 22-36 mm 

A trouver en Belgique. 

251. Æalesus quitatipennis Mac Lachl. Enverg. 28-33 mm. 
Fr sur le “he CR 


(4) Elle est commune aux environs de Louvain, Alph. Proost. 


— 105 — 


102. Genre Chætopteryx Steph 


959. Chetopteryx villosa F. Enverg. 13-26 mm. Cerci inférieurs du mâle 
Hongés, étroits, triangulaires, sans aucun appendice ; lobes du dixième 
ergite de la femelle aigus, séparés entre eux par une échancrure semicir- 
ulaire. 

Commun dans les bois en octobre et novembre (Sélys). 


102 bis. Genre Chætopterygopsis Stein. 
2592 bis. Chetopterygopsis Maclachlani Stein. Enverg. 12’5-16 mm. 
Allemagne. 
102{er. Genre Heliconis Driedz. 


252 ter. Heliconis thuringica Ulm. Enverg. 175-24 mm. 
Allemagne. 


102 quater. Genre Psilopteryx Stein. 


252 quater. Psilopteryx Zimmeri Mac Lachl. Enverg. 19-27 mm. 
252quinquies Psiloteryx prorsa Kol. Enverg. 17-21,5 mm. 
Les deux espèces sont peu communes en Allemagne. 


103. Genre Drursus Steph. 


253 Drursus annulatus Steph. Enverg. 18-25 mm. Aile antérieure jau- 
nâtre; secteur du radius à l'aile postérieure fourchu très peu avant le 
procubitus. 

Dinant (Sélys). 

253bis. Drursus trifidus Mach Lachl. Enverg. 15-20 mm. Aile antérieure 
brune, avec un ton légèrement jaunâtre; à l’aile postérieure le secteur du 
radius se bifarque beaucoup plus intérieurement que le procubitus ; corps 
noir, le pronotum à peine plus pâle. 

Allemagne. 


103bis. Genre Anomalopteryvx Stein. 


2531er. Anomalopterix chauvianiana Stein. Enverg. 11-16 mm. 
Silésie, Bavière. 


1034er. Genre Crypthothrix Mach Lachl 


253 quater. Cryptothrix nebulicola Mac Lachl. Eaverg. 18-21 mm. 
Baden. 


103 quater. Genre Potamorites Mac Lachl. 
253quinquies Potamorites biguttatus Pict Enverg. 22-30 mm 
Bavière. 

104. Genre Eclisopteryx Kop. 


254. Eclisopleryx quitulata Pict, Enverg. 17-30 mm. Corps obscur, noi- 
râtre; pronotum et partie moyenne du mésonotum rougeûtres ; aile antérieure 


— 106 — 


obscure, avec des taches claires au thyridium et à l’arculus et avec plusienrs 
points blanchâtres épars. 
Belgique (Sélys). 


104bis. Genre Chilostigma Mac. Lachl. 


254 bis Chilostigma Sieboldi Mac. Lachl. Enverg. 16-26 mm. 
Dantzig. 
104 fer. Genre Parachiona Thoms. 


254. ter. Parachiona picicornis Pict. Enverg. 14-21 mm. 
Dans plusieurs régions d'Allemagne. 


105. Genre Enoicyla Ramb 


255. Enoicyla pusilla Burm. Enverg. 11,5-15,5 mm. Corps, inclus les an- 
tennes, noir, brillant ; aile antérieure allongée, d’un brun jaunâtre, veination 


forte; aile postérieure plus pâle. 


Barisart, La (réronstère, forêt de Soignes (Sélys). 
17, Famille Séricostomides. 
TABLEAU DES GENRES 


1. Tibias moyens avec 2 ou 3 éperons . 
— Eperons 2, 4, 4 Mai 

2. Eperons 2, 4, 4 (Tribu 1re serleostominh 
— Tibias postérieurs avec 2 ou 3 éperons; nombre des ne D Gore 
mentt genr l'hremma), 2, 2 ou 2, 3,3, 3 (Tribu 2° Brachycentrini. 9 
. Cellule discale ouverte à l'aile postérieure; cerci inférieurs du mâle 


© Œ D 


un nt échancrés à la marge postérieure . . . . 1. Sericostoma Latr. 
— Cellule discale fermée à l’aile postérieure; cerei inférieurs du mâle non 
échancrés , . . …. 2 PRE UE 
4 Aile antérieure nie ot Has . + t4024ÆcisméschinEe 
— Aile antérieure plus courte et plus large, noire . 3 ANotidobia Steph. 
5. Tête avec des ocelli; éperons 1, 3,3. . . . 4. Thremma Me Lachl 
— Sans ocelli; 2 éperons aux tibias antérieurs . . . , . . . . 6 
GO perons.2, 2 00: A TL Es re LAN JÉORen 
— Eperons 2, 5,3 . . CRE: 5 Prat Cart. 


7. Radius de l'aile A neretne etude courbé en arc au tiers apical; 
à l'aile postérieure de la femelle les fourches apicales sont 1, 2, 3, 5; 
pue maxillaires du mâle aussi courts que chez le Prachycentrus . 

48 sfr 6 Oligoplectrum Mc. La 
—- Rodiue de l'aile He pas fortement courbé avant le bout; aile 
postérieure de la femelle sans les fourches apicales 2 et 3; palpes maxil- 
laires du mâle très longs, généralement jusqu’au bout Fa 1‘" article des 
antennes . . . . + …. =. 7. MicrasemarMc. LachE 
8. Aile An avec di on 3 (Tribu 3° Goevini) . .. . #9 
— Sans la fourche 3 à l’aile postérieure (Tribu 4° Lepidostomini) 11 


—— 107 — 


9, A l'aile antérieure le champ procubital (derrière de la cellule 
thyridiale) s’élargit subitement en arc de cercle au bout distal qni est 


glabre . … . 5 PES 100. C0 10oera leach: 
— Pas de En à Pensennte a Rap ie derrière de la 
cellule du thyridium . . . RE 2 0 
10. Aile postérieure du HE avec un “ie Dan comme une bourse, 
garnie aux côtés de gros poils . . . So) Curt. 
— Sans poche longitudinale à l'aile nue du mâle; celle-ci 
lisse . . . Er crée os LE Lähaz Mo FE. 
11. Sans Che MHOE à AE Dent (ou cellule discale ou- 
porte) . . . NT 11 Crunecia Me. Lachl. 
— Aile See di avec UE de (ou cellule discale fermée). . 12 


12. Cellule discale courte aux deux ailes; aile postérieure du mâle avec une 
longue poche (ou la membrane plissée en forme de poche); article basilaire des 
antennes chez le mâle aussi long que le mésothorax. 12. Lasiocephala Costa. 

— Cellule discale longue aux deux ailes, plus encore à l’antérieure; aile 
postérieure du mâle sans poche; article basilaire des antennes un peu plus 
long que la téte; palpes maxillaires du mâle gros, avec de longs poils et 
des écailles. . . . NE OL epidostona Ranb: 

(A suivre.) 


VARIA. 


Dans le dernier Bulletin de la Société de zoologie agricole de Bordeaux 
| (août 1912, n° 4 , M le Dr J. Feytaud, le savant naturaliste français, publie 
| un article très intéressant et des plus documenté, sur les insectes de l’Osier 
| en général, et particulièrement sur l’Æarias chlorana L., lépidoptère de la 
famille des Nyctéolides. Son étude est illustrée de magnifiques planches 
photogravées et de figures dans le texte. 

L'histoire naturelle, les mœurs et la biologie de ce petit « Bombycien » 
| sont traitées de main de maître. Le D' Feytaud montre combien ce papillon 
| est nuisible à l’osier blanc (Salix viminalis) dont les pousses sont coupées 
| par les chenilles, parfois fort abondantes dans les oseraies 
| Au cours de son travail, l’auteur rencontre aussi les différentes maladies 
} cryptogamiques qui atteignent les feuilles de l'Osier. Il indique les meilleurs 
| traitements des plantes infestées au moyen des bouillies et des liquides 
insecticides dont il donne la composition. 

Ce travail intéressant à tous les points de vue, est surtout précieux pour 
les propriétaires d’oseraies; l’Æarias chlorana est aussi parfois abondante 
| chez nous. 

L'étude du Dr Feytaud est à lire et à retenir. 


*# 
* *X 


M. l’abbé Joseph Proost signale la capture, dans les prairies du Démer, 
le 7 septembre 1911, d’un exemplaire mâle tératologique, de Colias hyale. 
L’aile inférieure gauche est d’un tiers plus petite que la symétrique de droite, 


Ù 0.” 


EE 


Nous sommes très heureux de ce renseignement. D'ordinaire les natura- 
listes négligent ces captures qui sont cependant si importantes au point de 
vue de la biologie des espèces. 


x * 

Nous avons appris avec plaisir que la partie des collections d'insectes de 
M. Félix Plateau, notre regretté collègue, qui a trait au mimétisme et à la 
coloration protectrice, à été acquise par le Musée royal d'Histoire naturelle 
de Bruxelles. Le reste a été donné par Madame Plateau à l’Athénée royal 
d’Ixelles. 

Grâce à ces mesures, les collections que M. Plateau s'était donné tant de 
peine à réunir ne seront pas trop dispersées IL est surtout heureux que ces 
collections ne quittent pas le pays 


* 
* * 


Accouplement de Vespa germanica Fab 


Le 26 septembre, vers 10 heures du matin, par un beau so'eil, j'ai assisté 
aux derniers moments de l’accouplement de V. germanica à Overpelt 

Les insectes, d’un vol lent, passèrent devant moi à deux mètres de 
hauteur, la femelle dans la position ordinaire, le mâle soudé, ayant le ventre 
en haut Je crois que la femelle seule utilisait ses ailes et entraïnait le mâle. 
Ils se posèrent sur ure haie; quelques secondes après le mâle s’envolu 
n’abandonnant pas, comme chez Apis mellifera L., une partie de ses organes 
génitaux; la femelle, après s'être lissé les yeux tél instants, 8 "#nvola 


dans une autre direction. (8) G. ScHoors. 
+ 
Au dernier moment, nous apprenons que notre aimable membre corres- 
pondant, M. Paul Maréchal, de Jambes, est passé docteur en sciences 
chimiques avec distinction. Au nom de tous nos coliègues de la Société 
entomologique de Namur, nous lui présentons nos plus vives félicitations. 


*# 
* * 


NOTA. — Dans la Revue de septembre dernier, que'ques fautes d’im- 
yression ont échappé à In correction. Aneune ne change la portée scientifique 
‘les articles, tout le monde à pu le remarquer. 11 nous semble inutile de les 
-ignaler. 

L J LamBiLrioN. 


“ 


La prochaine séance 
de la Société est fixée au dimanche 10 novembre, à cinq 
heures du soir, au Palais de Justice, à Namur. 


Ordre du jour : 


« Lecture et approbation du procès-verbal de la der- 
nière séance; 

2. Travail de M. Lambillion sur les papillons de Bel- 
gique; 

3. Communications diverses. 


A VENDRE; 


1° Encyclopédie d'Histoire Naturelle par le D' CHeNu (2 volumes papillons 
diurnes et nocturnes). 
2 Dernière édition de l'ouvrage complet d’Arnold SPULER, papillons et chenilles 
avec textes et planches. 
30 BERGÉ s Schmetterlings Buch (relie). 
4° Ouvrage complet de Berce, en 6 volumes (relié) 
Ecrire : WAUTERS, 40, RUE DU JARDIN DES ARBALÉTRIERS, Anver.. 


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N° 11 — NOVEMBRE 1912 


Prix : 530 centimes. 


Abonnement : 6 frs. pat an, port compris 


Les correspondances et les diverses communications doivent être adressées 
à M. G. VreuricK, 146, chaussée de Waterloo, Saint-Servais, secrélaire-tréso- 
rier de la Société 


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Échanges 


Les Membres de la Société entomologique peuvent 
faire insérer gratuitement des communications con- 
 cernant les échanges. 


AVIS 


M. Paul Noël, directeur du laboratoire régional 
d'Entomologie agricole, route de Neufchatel, 41, à 
Rouen (France) désirerait recevoir des dessins et gra: 
vures d'insectes ou ayant trait à l'entomologie, coupés 
dans des livres ou brochures, ainsi que des photogra- 
phies entomologiques. 


Il enverrait en échange des gravures et dessins simi 
laires ayant trait à la zoologie, la botanique, l’histoire, 
la géographie, etc . etc., ainsi que des insectes rares de 
tous les ordres, notamment des goliathides du Congo. 
Echangerait volontiers des publications entomologiques 
illustrées pour des publications similaires. 


M. Derenne désire échanger A. Menyanthidis et M. 
Glauca non étalés contre des lépidoptères belges. 


La Société entomologique Namuroise tient 
ses séances le deuxième dimanche de chaque 
mois, à cinq heures du soir, au Palais de Jus- 
tice, à Namur. + | 

La cotisation annuelle des membres effec- 
tifs est fixée à six francs. 

Les membres donateurs ont la faculté d’as- 
sister aux séances et payent une rétribution 
annuelle de dix francs ; 1lS reçoivent gratuite- 
ment les publications de la Société. 

Pour faire partie de la Société entomolo- 
gique Namuroise, 1l faut adresser, par écrit, sa 
demande à un membre de la Commission et 
ètre présenté par deux sociétaires. 


Avis très important. 


Nous rappelons aux membres de la Société entomo- 
logique Namuroise, à ses correspondants et aux lecteurs 
de ses publications que, d’après l’article 32 du règlement, 
la Société entomologique décline toute responsabilité 
quant aux travaux publiés dans sa Revue. Le Comité de 
rédaction veille, avant tout, à ce qu'il n’y ait pas, dans 
les travaux qui lui sont présentés, d’erreurs manifestes 
ou d'expressions à tendance politique ou de critiques 
personnelles blessantes. 

Notre publication étant ouverte à la controverse scien- 
tifique, les acteurs qui avancent des théories nouvelles, 
peu ou pas encore admises par la généralité des savants, 
ue doivent pas oublier qu’ils s’'exposent à la critique. 


REVUE MENSUELLE 


DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE NAMUROISE 


— a — 


N° 11. 25 Novembre 1912. 


Extrait du procès-verbal de la séance du 10 novembre 1912. 


La séance est ouverte à dix sept heures sous la présidence de M. Poskin, 
président de la société. 

MM. Havelaar, baron de Crombrugghe de Picquendasle, Dotreppe et 
Sibille, empêchés, font excuser leur absence. 


Première partie. — Questions diverses. 


Le procès-verbal de la dernière séance est lu et approuvé. 

M. Snollaerts remercie pour son admission comme membre de la société. 

Reçu : 1° Une brochure du R. Père Paque, $. J., sur l’Ævolution dans les 
deux rèqnes organiques. Nous le prions de recevoir tous nos vifs remerciments. 

2° Les n°% 20, 21 de Æntomologische Rundschau; 41 à 45 de Znsehten-Borse; 
20, 21 de Societas Entomologica; 11 de ÆEntomologische Mitieilungen. — 
Remercîments. 

Les membres de la société sont instamment priés de nous faire connaître, 
avant le 1 décembre prochain. leur changement d’adresse, pour nous per- 
mettre l’établissement de la liste des membres au 1° janvier 1913. 

Il nous revient que certains entomologistes emploient, pour dénommer 
des espèces d'insectes nouvelles, des appellations qui sont de nature à 
froisser le sentiment individuel. Nous réprouvons ces procédés peu courtois 
qui ne peuvent que nuire à la science qui n’en peut mais. 


Peuxième partie. — Questions scientifiques. 


M. Proost, directeur général honoraire de l’agriculture, actuellement à 
Nice, nous fait savoir qu'il nous enverra sous peu une note sur les Lépidop- 
tères hivernant dans le Midi. 

M.Van Mellaerts nous annonce qu'il à capturé à Loverval, une ab. Helice 
de Colias edusa. 

Lecture est ensuite donnée de différents travaux élaborés par : 

M. le capitaine Schoofs, sur une liste de captures d'insectes et une descrip- 
tion d’aberration. 

R. Père Paque, notes sur la courtillière et le puceron lanigère. 

M. le baron de Crombrugghe de Picquendaele, observations entomolo- 
giques faites au cours de l’an 1912. 


— 110 — 


M. Lambillion, 4) Compte-rendu des opérations du 2° Congrès interna- 
tional d’entomologie; 8) Aberrations de lépidoptères nouvelles pour la 
science; c) Faut-il réglementer les principes qui régissent actuellement 
l’entomologie? 

L’impression de ces divers documents est décidée. 


La séance est levée à 18 h. 30. 
Le Secrétaire-trésorier, 


G. VREURICK. 


Observations entomologiques faites au cours de l’année 1912. 


Epinephele jurtina L. Le 24 juillet 1912, j'ai capturé à Velthem un exem- 
plaire femelle présentant les particularités suivantes : l’aile supérieure 
gauche a la bande jaunâtre prolongée vers l’apex et elle est blanchâtre 
dans ce prolongement. L’aile gauche présente une grande tache blanchâtre 
couvrant presque tout l’espace entre la cellule discoïdale et le bord externe 
et une liture blanchâtre le long de la côte. Les ailes à droite sont normales 
sauf qu’à l’aile inférieure le rameau postérieure de la médiane (nervure III5) 
est surmonté vers son milieu d’un trait jaunâtre peu apparent. 

Acidalia bisetata Hufn. Certains auteurs semblent révoquer en doute la 
seconde génération de cette géomètre fort commune au commencement de 
juillet. Pendant tout le mois de septembre j'ai constaté l’apparition de cette 
seconde génération. Les papillons fraîchement éclos étaient posés sur les 
marronniers de l’avenue Louise. 

G'alleria mellonella L. En élevant cette espèce qui m’a donné des papillons 
presque journellement depuis la fin d'avril jusqu’à la fin d'octobre, j'ai 
obtenu dans le nombre quelques chenilles différentes du type. Elles sont 
blanchâtres et l'anneau du cou est à peine teinté de jaunâtre. Ces chenilles 
de Mellonella vivaient avec celles bien moins nombreuses d’A chroia grisella F. 
dont j'ai eu les éc'osions en juillet. La couleur et la taille du papillon de 
Mellonella varie beaucoup. La taille varie de 18 à 32 millimètres d’'enver- 
gure et les petits exemplaires sont souvent fort pâles. IL me reste en ce 
moment au commencement de novembre de nombreux cocons, mais les 
éclosions sont interrompues. 

Acalla hastiana L. J'ai élevé jadis la chenille sur du prunelier et du 
tremble. Cette année je l’ai trouvée sur le bouleau à Verrewinkel le 29 août. 
J'en ai obtenu le papillon à la fin de septembre. 

Cacæcia xylosteana Li. La chenille de cette espèce présente une forme 
curieuse que j’ai rencontrée parfois à Bergh et dans la forêt de Soignes. 
Jusqu'ici je n’en avais pas obtenu le papillon. Ayant trouvé cette chenille 
le 24 juin dans la forêt de Soignes sur un Pinus abies, je remarquai qu’elle 
était prêt à chrysalider. D’un vert sombre cette chenille avait la tête et 
l'écusson jaunes; l’écusson et le clapet étaient dépourvus des dessins carac- 
téristiques de la chenille de Xylosteana. Aussi je fus fort surpris d'obtenir 
d’une chenille différente à ce point de la chenille typique le papillon de 
Xylosteana le 9 juillet suivant. 


— 111 — 


En 1905 une autre forme de cette chenille a éfé décrite dans l’Zris par 
H. Disqué. La tache noir du clapet manquait et la couleur du fond était 
gris très pâle presque blanchûâtre. 


Hemimene simpliciana Hw. D'après les auteurs on trouve la chenille dans 
les racines de l’armoise depuis octobre jusqu’en mai. J’ai constaté une fois 
de plus qu’en cette région l’espèce est un peu plus tardive. On trouve, il 
est vrai, la chenille pendant tout l'hiver, mais n’ayant qu’à peine la moitié 
de sa taille. Ce n’est qu’en juin qu’elle atteint son développement qui est 
alors rapide. Elle vit sous l’écorce de la racine. Cette espèce était fort 
abondante jadis entre le bois de la Cambre et Boendael, mais depuis que 
ce terrain a servi d'emplacement à l'exposition de 1910, je ne connais plus 
d’endroit où l’on puisse chercher la chenille avec certitude de la trouver. 
Je ne trouve plus cette espèce qu’isolément 


Depressaria propinquella Tr. La chenille a été fort abondante cette année. 
Je l’ai trouvée depuis l’époque habituelle à la mi-juin. Je croyais son appa- 
rition bien terminée lorsqu’à ma grande surprise le 16 août je la trouvai à 
l'endroit où se trouvait l’entrée principale de l’exposition. À cet endroit et à 
Verrewinkel je la capturai jusqu’au 17 septembre. Sur 53 chenilles capturées 
une a l’écusson évidé dans le milieu et plusieurs ont la plaque de l’écusson 
formant la transition entre cette forme et le type. J’ai trouvé cette chenille 
en ces deux endroits et à Jette en juin sur le Cirsium arvense et le Cirsium 
lanceolatum aux bords des chemins. 


Depressaria ciliella Stt. J'ai élevé cette chenille en nombre. Je l’ai trouvée 
non seulement sur l’Angelica sylvestris, sa plante préférée mais sur les feuilles 
et sur les graines de la Pémpinella saxifraga, les feuilles de Æeracleum sphon- 
dylium, et celles de Daucus carota. Dans son jeune âge la chenille est jaune 
avec la tête et l’écusson noirs. Quelquer-unes conservent la tête noire jusque 
vers la fin de leur complet développement. L’anneau du cou de la chenille 
adulte est orné de deux plaques noires latérales épaisses. Les éclosions com- 
mencent à la fin de juillet et se prolongent jusqu'à la fin de septembre. Le 
papillon a été souvent confondu avec celui de Depressaria applana F. Ordi- 
nairement les franges des ailes inférieures chez Ciliella sont rougeâtres à 
leur extrémité, mais ce caractère n’est pas constant. Il n’y a qu’un seul 
caractère différentiel bien apparent que j’ai toujours observé jusqu'ici, c’est 
la présence de cinq lignes traversant les franges des ailes inférieures. 


Depressaria douglasella Stt. figure par erreur dans mon catalogue des 
microlépidoptères de Belgique; il faut lire : Depressaria pulcherrimella Stt. 
Ces deux espèces se ressemblent beaucoup, mais le papillon de Douglasella 
a une teinte jaunâtre et celui de Pulcherrimella a une teinte rougeûtre 
J'observe fréquemment la chenille dans les bois marécageux sur la Pémpi- 
nella saxifraga Cette année je l’ai capturée le 28 juin à Jette-Saint-Pierre. 

Ixelles, 4 novembre 1912, 

B°2 pe CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE. 


— 112 — 


Aberrations de Lépidoptères nouvelles pour la science. 
Melitæa Athalia Rott. 


ab. Leucophana Cab , n. ab. (pl. III, f. 1). — Mâle. Taille moyenne 
(34 à 36 mm.). Aux ailes supérieures, en dessus, on remarque que les taches 
fauves ordinaires sont d'un blanc très légèrement jaunûâtre, comme rosé, sauf 
les trois taches de la base qui restent fauves. Aux ailes inférieures les taches 
sont fauves; mais les sept du milieu du disque, formant la bande médiane, 
sont plus pâles que celles de la double ligne marginale. Le dessous des quatre 
ailes est plus pâle dans toutes ses parties. 

La figure photogravée que nous donnons de cette forme merveilleuse, en 
rend bien l’étonnante variation. 

En photographie, comme on sait, le fauve est rendu en noir, ou en gris, sui- 
vant son intensité. Lei nous avons du blanc : la photographie ne peut mentir. 

La variation est commune aux deux sexes; peut être un peu moins pro- 
noncée dans les mâles que dans les femelles. 

M. l’abbé Cabeau a capturé plusieurs exemplaires de cette remarquable 
aberration, dans les environs de Virton, le 23 juin 1912. L'avenir nous 
apprendra si nous sommes en présence d’une forme locale ou accidentelle, 


*k 
* *# 


Argynnis Selene Schiff 


var. Chlorographa Cab, n. var. (pl. IV, f. 1-2). — Taille ordinaire 
des grands exemplaires de A. Selene (40 mm.). Dessus des ailes d’un fauve 
jaunâtre, beaucoup plus clair que dans le type, surtout chez certains spéci- 
mens. Aux ailes inférieures, comme on peut le voir dans les figures de la 
planche IV, les deux espaces entre les nervures inférieures sont d’un jaune 
blanchâtre, ainsi que les petites taches marginales aux quatre ailes. À la côte 
des ailes supérieures, vers l’apex, il y a aussi un espace blanchâtre ou jau- 
pâtre. Le dessous des quatre ailes est sensiblement plus pâle. 

Cette variété remarquable et d’une grande beauté, vole en juin avec le 
type. dans les environs de Virton. Elie n’y est pas rare; M. l’abbé Cabeau 
en a capturé plusieurs exemplaires, les 12 et 16 juin 1912. La variation se 
remarque dans les deux sexes, légèrement plus prononcée dans les femelles 
que dans les mâles. Les deux figures que nous donnons sort des femelles. 

La variété Chlorographa de l'Argynnis Selene semble bien former une race 
particulière et géographique dans la zone jurassique belge, si riche en 
Lépidoptères. 

4% 
Cheimatobia Stph. (Operophthera Hb.) &rumata L. 

ab. Unicolor, n. ab. — Mâle Taille ordinaire 30 mm.). Les ailes 
supérieures sont d’un blond clair, absolument wnicolore; ce n’est que par 
transparence que l’on peut apercevoir un soupçon de ligne médiane plus 
foncée. Point discoïdal à peine marqué. Franges concolores. Aïles inférieures 
d’un blond très pâle, sans aucune ombre ou ligne plus foncée, même en les 
regardant par transparence. Un point discoïdal noirâtre sur la nervure 


— 113 — 


médiane. Dessous des quatre ailes d’un blond érès pâle sauf la pointe apicale 
des supérieures qui est de la teinte du dessus des mêmes ailes. 

M J. Sibille a obtenu plusieurs exemplaires de cette forme intéressante, 
dans un élevage, ab ovo, en 1906 Les éclosions ont eu lieu à partir du 17 no- 
vembre, et les spécimens sont d’une grande fraîcheur — On trouve aussi cette 
forme dans les environs de Namur, dans les années de grande abondance. 

Nota. On a beaucoup parlé, dans ces derniers temps, de la nécessité 
d’une bonne figure pour rendre un nom de papillon (ou d’un autre insecte) 
valable. Qu'est-ce donc qu’une bonne figure? 

L'occasion se présentait, pour la description de l’aberration ci dessus, de 
comparer la forme typique de Cheimatobia Brumata aux figures données par 
quelques bons ouvrages d’entomologie On trouve les figures du mâle dang 
les ouvrages suivants : 

Berce, pl. 55, f 5; Berge vt de Joannis, pl. 48, f 25c; Spuler, pl. 66, f. 23 a 

Aucune de ces trois figures ne ressemblent à Cheimatobia Brumata type; 
tous ceux qui possèdent ces ouvrages peuvent s’en rendre compte. Dans 
Berce, on remarque que la figure a les ailes supérieures d’un gris blanchâtre, 
avec des lignes et des ombres tres larges, fortement marquées, d’un brun noi- 
râtre qui fait penser à une //ybernia. Une forme semblable serait, chez 
Ch. Brumala, une aberration fort rare et qu’on a probablement jamais 
rencontrée. 

Dans Berge, la figure est meilleure, mais elle est trop grande. Les lignes 
et bandes sont peu accentuées comme dans le type, mais la teinte, d’un blond 
rosé est vicieuse : on ne rencontre jamais cette teinte dans C4 Brumata type. 

Dans Spuler, la figure est franchement mauvaise : on ne trouve jamais 
dans cette espèce des lignes et des points noirs si accentués. La teinte du 
fond seule est passable, et encore! . 

Que d’erreurs on trouverait si l’on faisait l'analyse de figures de bien 
d'espèces de lépidoptères, surtout dans certains groupes de Phalénides et de 
Noctuelles, dans les meilleurs ouvrages d’entomologie! Les artistes, dans 
leurs dessins, ne tiennent pas assez compte de la description originelle des 
auteurs. Le plus souvent ils représentent, non pas la forme typique, mais 
une forme plus ou moins aberrante, quand elle n’est pas un peu fantaisiste. 

Des figures semblables sont faites plutôt pour dérouter que pour aïder à 
une détermination; aucune ne vaut une bonne description. 

La seule figure qui pourrait faire autorite, serait un: figure photogra- 
phique. Elle représenterait au moins un vrai papillon, celle-là, avec ses 
défauts et ses qualités Malheureusement, la photographie, à l'heure pré- 
sente, rend mal certaines teintes et en confond plusieurs autres. Cependant, 
plusieurs espèces de papillons peuvent être parfaitement rendus par la pho- 
tophie, même ceux de teinte fauve : les artistes anglais excellent dans ces 
reproductions. 

Quand nous aurons la photographie en couleur, à des prix abordables, 
tout sera trouvé. 

30 octobre 1912. L.-J, LaAmBiLLioN. 


mo hi? = 
Le deuxième Congrès international d’Entomologie. 


Les principales publications scientifiques des deux mondes donnent un 
aperçu des travaux du deuxième Congrès international d'Entomologie qui 
s’est tenu cette année à Oxford (Angleterre), du 5 au 9 août 

La séance d'ouverture a eu lieu à dix heures et demie du matin, le 5 août, 
sous la présidence du professeur Pouiton, dans la salle de lecture du 
Museum de l’Université. Le Vice-Président était le D' G. Horvath, de 
Budapest, et le secrétaire-général, le D' Malcolm Burr, de Douvres (absent 
à la première séance). 

Le nombre des membres adhérents était de 201, dont 172 étaient 
présents, représentant 23 différentes nationalités 

La B:lgique était représentée par neuf membres : MM Ball, Clavareau, 
Kerremans et Me Kerremans Lumeere, Orchymont, Schouteden et 
Me Schouteden, Ssverin. 

Dans la première séance, M. de Rothschild a plaidé avec énergie, la 
nécessité des « Réserves naturelles », en Angleterre et en Irlande, pour la 
préservation des plantes et des animaux. 

Les principales questions traitées dans les séances successives ont été : 
Pathologie; Heleroptera et Tripide comme ennemis des pommes ; Systématique et 
distribution; Morphologie et Anatomie; Nomenclature; Evolution et Mimétisme ; 
La ncessilé d'écrire les descriptions en langue latine; Comment les insectes 
voyent-vis le monde? Aphides altaquant les pois cullivés; Formation d'un Comité 
internalional permanent, etc., etc. 

A la séance de nomenclature M Kerremans, de Bruxelles, a proposé de 
remplacer par des chiffres Les noms de variétés et aberrations. 

M. Ch. Oberthür, de Rennes, a lu un travail intitulé « Pas de bonne 
figure à l’appui d’une description, pas de nom valable ». 

M. Horn, de Berlin : « Protestation contre l’idée de changer la loi de la 
priorité des noms ». 

Révd. Père Longin Navas : « Protestation contre l’idée de remplacer les 
noms de variétés par des chiffres ». 

A la dernière assemblée générale, un Comité international de « Nomen- 
clature Entomo'ogique » a été formé Il se compose : de MM. N Banks 
(Amérique): C J Gahan (Angleterre); K. Kertesz (Hongrie), K Ris 
(Suisse), S Sch nkling (Allemagne); H Schouteden (B:lgique); Y. Sjüstedt 
(Suède); K Jor.lan (Angleterre) 

IL a été décidé que le prochain Congrès international d'Entomologie aura 
lieu à Vienne, en 1915. 

A la séance de clôture, le président Poulton a adressé aux congressistes 
ses chaleureux remercîments et ses félicitations sur l’heureuse issue du 
Congrès 

Le samedi 9 août, dans la matinée, sur l'invitation de Monsieur Walter 
de Rothschild, un grand nombre de congressistes se sont rendus, par train 
spécial, à Tring. au domaine du richissime baron où se trouve son splendide 
Musée de zoologie. Après la visite des collections — surtout l’incomparable 


— 115 — 


collection des Ornithoptères uniques au monde — et du merveilleux parc, 
M. de Rothschild a réuni ses invités dans la salle « Victoria » où un « lunch » 


royalement servi, les attendait. 
L J. LamBiLrion. 


Faut-il réglementer les principes qui régissent actuellement 
l’Entomologie ? 


par L-J. LamBirion. 


Avant d'écrire les lignes qui vont suivre. je tiens à déclarer que je prends, 
seul, la responsabilité des idées que j’avance; elles sont absolument person- 
nelles D’un autre côté, il n’entre pas dans mes intentions de faire la critique 
d’une personnalité, d’une société, d’un groupe de savants. d’une publication 
scientifique, etc. Je veux rencontrer, dans une critique générale, les propo- 
positions qui ont cours aujourd’hui, au point de vue de l’Entomologie et de 
la Nomenclature. 

Est-ce clair! 

Æ x 


Les loïs de la nomenclature des Insectes 
La priorité des noms, etc. 


Il est un fait patent, qui ne peut échapper aux regards des vrais obser- 
vateurs de la nature. aux penseurs sages et modestes qui ne vivent ni 
d'illusions ni de bouleversements, que le vrai Progrès et la vraie Science, sa 
compagne, marchent depuis toujours d’un pas fort lent, que rien ne peut 
activer ni retarder. Leur moyen de locomotion c’est l’antique Char du 
Temps Si vous voulez le pousser, il recule; et si vous mettez des entraves 
à sa marche, au moment où vous vous y attendez le moins, il bondit en 
avant. C’est que « Monsieur » le Progrès et « Madame » la Science sont 
sourds aux clameurs des foules, aux verbiages des savants, aux conceptions 
orgueilleuses des potentats 

L'histoire est là qui le prouve Non pas l’histoire écrite, peut-être? mais 
l’histoire évidente des faits de tous les jours, de tous les temps, de tous les 
âges! Si dans une époque il se réalise un grand progrès, un de ces progrès 
qui révolutionne, qui foudroie, retournez en arrière et vons verrez que l’idée 
en à été émise depuis longtemps, par de modestes pionniers du vrai progrès ; 
mais leurs efforts ont été paralysés par une force déprimante qui en a 
empêché la réalisation immédiate. Le progrès n’a rien perdu : en un instant 
il a repris son avance 

Si d’un autre côté, vous entendez les cris de certains savants, entonnant 
un chant de victoire, pour une pseudo-découverte qui semble donner raison 
à leurs théories scientifiques du jour, demain, peut être, un fait nouveau se 
produira anéantissant leur espoir ; ce sera comme une tuile tombant dans la 
mare aux grenouilles. Les savants auront fait avancer le char du Progrès, 
mais dans un sentier de travers; il faudra reculer pour prendre de nouveau 
la voie droite C'est l’histoire de tous les jours dans toutes les branches de 
l’activité humaine. 


— 116 — 


Mais pour que le Progrès et la Science continuent leur marche ascendante, 
lente et majestueuse, mais sûre, il faut la vraie Liberté. La Liberté, c’est 
comme l’avant-garde de nos deux premiers voyageurs : c’est elle qui trace 
la route, aplanit les sentiers. Mettez des entraves à la Liberté, du coup vous 
immobilisez le Progrès et la Science. 

C’est ce que l’on perd trop souvent de vue aujourd’hui. Dans notre siècle 
de névrose, on veut tout à l’obligatoire : c’est la maladie du moment, Il eût 
été étonnant que l’Entomologie échappa à la pollution de ce dangereux 
microbe. 

Je suis obligé de m’étendre longuement dans des considérations générales ; 
car les points litigieux que je veux rencontrer sont nombreux et importants. 
D'un autre côté, arrivé comme je le suis à la fin de ma carriére entomolo- 
gique, j'ai l'autorité que me donne l’âge comme le désintéressement. 

Le système de Linné a été la base et le fondemené de la classification et de 
la nomenclature des papillons (je laisse de côté les autres insectes). Ce sys- 
tème,épuré lentement et mis au point avec les données actuelles de la science 
a contenté, ou à peu près, tout le monde jusqu’à présent De ce système, 
sont sorties des lois qui se sont imposées d’elles-mêmes, comme toutes les 
lois justes et naturelles, sans discussion, sans ententes préalables pour ainsi 
dire. Une de ces lois, la plus belle, c’est celle qui régit la priorité des noms. 
Elle devrait être sacrée pour tous les entomologistes. Elle empêche toute 
confusion, toute injustice. C’est par elle et à cause d’elle que nous connais- 
sons ces premiers pionniers de l’entomologie, dont les écrits peu nombreux 
et peu répandus, à cause de l’époque où ils ont paru, et, surtout, par suite 
du peu d'amateurs d'insectes existant alors, sont cependant vénérables et 
pleins de remarques de grande valeur. (A suivre.) 


Synopsis des Névroptères de Belgique. 
Par le R. P. Lonan Navas, S. J. 
(Suite.) 

Tribu 1e, Séricostomins. 

106. Genre Sericostoma Latr. 
TABLEAU DES ESPÈCES. 


1. Palpes maxillaires du mâle très prominents . . . . . . . . 2 
— Palpes maxillaires du mâle pas très prominents, bruns extérieurement 
avec des longs poils jaunes en dedans; cerci supérieurs du mâle petits, lis 
inférieurs très gros, divisés au bout, ailes antérieures avec des poils blancs 
à l'extrémité du 7° secteur apical; souvent aussi quelques poils formant des 
taches blanchâtres . . . . . . . 1. pedemontanum ML. 
2. Epine supérieure HUE Pre courte et plus grosse, rarement 
aussi longue que l’inférieure; corps noir ou noirâtre, les antennes noirâtres 
non annelées . . . . . . . 2 personatum Spence. 
— Dent supérieure SAC de tire que l’inférieure ; corps plus pâle ; 
antennes jaunâtres ou brunàtres, non annelées. 3. {urbotum Me Lachl 


nr re 


255 bis. Sericostoma pedemontanum Mc. Lachl. 

Allemagne, etc. 

256. Sericostoma personatum Spence. Enverg. 20-33 mm. 

Spa, lac de la Gileppe, Comblain-au-Pont-sur-l’Ourthe, Ronquières (Sélys). 

257. Sericostoma turbatum Mc Lachl. Enverg. 20-33 mm. 

Assez commun (Sélys). Weillen, vallée de la Molignée, vallée de l’'Herme- 
ton, Fonds-de-Leffs (Tonglet). Maredsous (P. de Hennin). 


107 Genre OEcismus Mc. Lachl. 


258. (Œcismus monedula Hag. Enverg. 23,5-30. Tête et pronotum avec 
des poils grisâtres et noiràtres ; antennes du mâle jaunes, celles de la femelle 
obscures, surtout à la base, et annelées de jaune. 

Bouillon (Sélys). 

108. Genre Notidobia Steph 

259. Notidobia ciliaris L. Enverg. 21-24 mm. Tout le corps d’un noir 
intense ; seulement les tibias et les tarses moyens et postérieurs bruns. 

Assez répandue : Longchamps, Liége, Hasselt, Lanaecken, Hastière, etc. 
(Sélys). 

Tribu 2. Brachycentrins. 
108bis. Genre Thremma Mc. Lachl. 


259 bis. T'hremma gallicum Mc Lachl. Enverg. 12,5-13 mm D'un brun 
obscur, l'abdomen jaunâtre ou blanchâtre, antennes brunes. 
France et Allemagne, 


108/er. Genre Brachycentrus Curt,. 


Les espèces Brachycentrus subnubilus Curt. et Brachycentrus montanus Klap. 
en Allemagne. 
109. Genre OGligopectrum Me Lachl. 


260. Oligoplectrum maculatum Fourcr. Enverg. 11-16 mm. Tout le corps 
noir, tête et poitrine avec des poils d’un gris jaunâtre; aile antérieure grise, 
avec des poils bruns ou grisâtres et de nombreuses taches jaunes dans les 
cellules. 

Vielsalm et Coo, Libin (Sélys). 


110. Genre Micrasema Mc Lachl. 
TABLEAU DES ESPÈCES. 


1. Aile antérieure assez large, fourche 3 de la même sessile ou très briè- 

vement pétiolée . . . . PS RE 
— Aile antérieure étroite 1 bide fobréhe: ie 3 de la même lon- 

Haement pétiolée:: .,...N: . . « . 1 longulum McLachl. 
2. Antennes obscures, non Frdor ou très légèrement à la base. . 3 
— Antennes pâles, nettement annelées de plus obscur. 2. seliferum Pict. 
3. Aile postérieure très Fi chez la femelle manque la fourche 5. 
: 7 ta 4. minimum M. L. 
— LME postérieure comme FOR avec la fourche 5 chez la 

femelle . . . . . . . 3. nigrum Brau. 
Une espèce de ce TR terne, A. es par Sélys. 


hf. 


Tribu 3. Goerins. 
111 Genre Goera Leach. 


265. (roera pilosa F. Enverg. 18-25 mm Corps noirâtre, verrues de la tête 
pâles, antennes brunes; Aile sntérieure à poils iaunes 
Poix, Bouillon, Dinant, Halloy, Maestricht (Sélys). 


112. Genre Silo Curt 
TABLEAU DES ESPÈCES 


1. Fourche 1 de l’aile postérieure plus longue que la 2€, 3 nigricornis Pict. 
— Fourche 1 de l’aile postérieure plus courte que la2 . . . . . 2 
2. Poche de l’aile postérieure forte chez le mâle; chez la femelle la 
fourche 1 de l’aile postérieure est beaucoup _ courte que la 3 ; 
1. pallipes F “a 
— DT de l'aile Rasa bee l mêle . visible ; chez la femelle la 
fourche 1 de la même aile est aussi longue que la 3 . . . 2 piceus Brau. 
262 Silo palipes F. Enverg 13-19 mm. 
Vielsalm, Bouillon, Dinant (Sélys). 
263. Silo piceus Brau. Enverg. 15-22 mm. 
Vielsalm, cascade de Coo (Sélys). 
264. Silo nigricornis Pict. Enverg. 15-22 mm. 
Lanaeken, Halloy, Dinant (Sélys). 


112bis. Genre Lithax Mac Lachl. 


264 bis. Lithax niger Hag Enverg 16-21 mm Noir, à poils noirs; cellule 
discale de l’aile antérieure et fourche 1 aux deux ailes très longues : fourche 3 
sessile. 

264 ter. Lithax vbscurus Mag. Enverg. 13-15°5 mm. Corps noir, poils du 
mâle jaunâtres, ceux de la femelle noirâtres; cellule discale à l'aile anté- 
rieure et fourche apicale 1 aux deux ailes courtes, celle-ci à peine plus 
longue ou même plus courte que la fourche 2. 

Les deux espèces en Allemagne. 


1124er. Genre Crunæcia Me Lachl. 


264quater. Crunœcia irrorata Curt. Enverg. 11-14 mm. Corps jaunâtre ou 
brunâtre, abdomen noirâtre à la moitié apicale; aile antérieure avec des 
poils bruns dorés. 

Sans doute existe en Belgique. 


113. Genre Lasiocephala Costa. 


265. Lasiocephala basalis Kol. Enverg. 19-22 mm, Corps hoirâtre par 
dessus, jaupâtre par dessous, le mâle plus obscur que la femelle; ailes d’un 
gris jaunâtre, la poche costale de l'aile antérieure du mâle avec des poils 
gros, noirâtres. 

Commune en Ardenne et en Condroz (Sélys) Vallée de la Molignée, 
Weillen (Tonglet), Maredsous (P. de Hennin). Je l'ai prise en abondance à 
Warnant et Maredsous les 7 et 8 août 1910. 


— 119 — 


114. Genre Lepidostoma Ramb. 


266. Lepidostoma hirtum F. Enverg. 15-20 mm. D'un brun châtain, le 
mâle plus obscur que la femelle ; aile antérieure du mâle grise, couverte de 
petites écailles, avec de longs poils raides noirs à la base de la costale et du 


radius. 
Poix, Bouillon (Sélys). 


Deuxième section : Equipalpes. 
18. Famille Molannides. 
TABLEAU DES GENRES. 


1. Eperons 2, 4, 4; palpes maxillaires avec deux articles basilaires très 


courts (Tribu 1'e Molannini) : ae - NPA 
— Eperons 2, 2, 4: palpes RES avec un AE Phare très court, 
le deuxième à peu près égal au troisième (Tribu Beræini) . . . . 3 


2. Aile antérieure très étroite et très longue ; veination différente chez 
les deux sexes: secteur du radius à l’aile antérieure sans fourche; cellule 
thyridiale férihée Mess .. . . L1 Motarna Cnrt. 

— Aile antérieure plus ré aeter Je chez les deux sexes ; secteur 
du radius à l’aile antérieure fourchu; cellule thyridiale ouverte (ou sans 


cellule thyridiale) . . . . . . « . 2. Molannodes Mc Lachl. 
3. Aile antérieure arrondie au Dont: veination des ailes différente chez 
les deux sexes. . . s … + + 9. Béreu Sleph: 


— Ailes à bout très . non 14 “ke égale chez les deux sexes. 
4. Bereodes Eat. 


115, Genre Molanna Curt. 


267. Molanna augustata Curt. Enverg. mâle 18-26 mm., femelle 26-31 mm. 
Tête noirâtre, verrues postérieures jaunâtres; thorax brunâtre, abdomen 
noirâtre ; aile antérieure blanchâtre hyaline, avec des poils jaunâtres ou 
obscurs. 

Tubize (Sélys). 


115bis. Genre Molannodes Me Lachl. 


267 bis. Molannodes Zelleri Mac Lachl. Enverg. 16-17,5 mm. Tête et 
poitrine noires, à poils jaunâtres; antennes noirâtres; aile antérieure avec 
la membrane obscure; poils bruns et plusieurs taches jaunes. 

Allemagne. L (À suivre.) 

CRE 


ERRATA du n° d'octobre. 


Page 105. Drursus Drusus 
Eclisopteryx Kop.  Celisopteryz Kol. 
» 106. Æcismus Œcismus 


Goevini Goerini 


END 
VARIA. 


Monsieur le baron de Crombrugghe de Picquendaele, notre éminent 
président d'honneur, nous écrit : | 
«.… Cette année, j’ai observé un spectacle qui m'a vivement intéressé. 
Je me trouvais dans un potager le 13 (ou 14?) septembre lorsque je remar- 
uai une quinzaine de Pyrameis atalanta sur un monceau de fruits gâtés. 
ar moment arrivait un frelon qui se mettait en devoir de percer de son 
dard un de ces papillons dont quelques-uns avaient succombé. Le maître du 
jardin qui m’accompagnait écrasait de son talon les frelons qu'il accusait de 
tuer semblablement les abeilles de ses ruches. Pour ma part j'ignorais com- 
plètement les instincts si meurtriers du frelon ..….. » 
L'observation est fort importante; elle n’a probablement jamais été 
signalée. 


* 
&k % 

Au mois d'août de cette année (1912), notre aimable collègue, M. Franz 
Derenne, se trouvait en villégiature à Ostende avec sa famille. Vers la * 
soirée du 22 (ou 23?), étant en promenade avec ses enfants sur la digue, il 
a observé que toutes les fenêtres, les portes, les murs des maisons et des 
hôtels, les vitrines des magasins, etc , étaient littéralement couverts de 
Plusia Gamma : il en était de même à l’intérieur de la ville. IL convint avec 
ses enfants de venir le lendemain de fort bonnes heure passer la revue des 
fenêtres avant que les employés aient nettoyé les vitres, pour s’assurer si 
parmi ce nombre incalculable de P. Gamma il ne se trouverait d'espèces moins 
communes. Mais le matin du jour suivant grande fut sa surprise de ne plus 
voir aucun papillon : tous avaient disparus comme par enchantement, envolés 
dans d’autres régions. 

C'était, à ne pas douter, une de ces migrations communes à l’espèce Il 
est fort possible que ce jour là, les ?lusia Gamma étaient passés sur les 
côtes d'Angleterre. 

x + 

Notre excellent collègue de Charleroi, M. Van Mellaerts, a trouvé.cette 
année quelques formes de lépidoptères qui méritent d’être étudiées. 

Aujourd’hui, nous nous contenterons de signaler la capture à Loverval, 
le 8 août 1912. d’un splendide exemplaire de Colias Edusa (Crocea) ab. 
femelle Æelice Hb. Le spécimen est de toute fraîcheur et d’une taiile remar- 
quable (45 mm.). 

#4 

M. G. Franck, notre jeune et actif collègue de la Croix Noire (Membach), 
nous écrit que l’aberration #rancharia de l’Angerona Prunaria. que nous 
avons décrite dans la Revue d'octobre 1912, a été capturée trois fois par lui, 
dans sa localité, depuis 1904. IL fait remarquer que cette forme otre est . 
fort difficile à poursuivre au crépuscule. Elle paraît assez farouche. Elle se 
tient parfois sur les grands arbres : il en a trouvé un spécimen suspendu 
sous une feuille de hêtre. 

M. Franck nous promet de rechercher activement, en mai prochain, les 
deux intéressantes formes d’Angerona Prunaria que nous avons signalées. 


* 

x *X 
Le Révd. G. H. Reynor nous écrit d'Angleterre que l’aberration de 
Vanessa Urtice. capturée à Gand par M Hye de Crom. et signalée à la 
page 10 : de la Revue d'octobre 1912 doit absolument se rapporter à l’ab 
Cærulapicata Reyn. Les légères différences qu’on trouve entre la forme 


anglaise et la forme belge sont de mineure importance; la variation capi- 
tale étant la tache blanche de l’apex changée en bleu. L.-J. LAmBILLION. 


a ha Diochaine séance 
a, Ja Société est fixée au dimanche 8 décembre, à 
onze heures du matin, au Palais de Justice, à Namur. 


Ordre du jour : 


1. Rapport annuel du Président; 

2. Rapport annuel du Trésorier; 

3. Indication de la règion à explorer au point de vue de 
l’'entomologie pendant l'exercice 1913; 

Election pour le renouvellement du Bureau et du 
Comité de rédaction de la Revue. 


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La Société entomologique Namuroise tient 
ses séances le deuxième dimanche de chaque 
mois, à cinq heures du soir, au Palais de Jus- 
tice, à Namur. 

La cotisation annuelle des membres effec- 
tifs est fixée à six francs. | 

Les membres donateurs ont la faculté d’as- 
sister aux séances et payent une rétribution 
annuelle de dix francs ; ils reçoivent gratuite- 
ment les publications de la Société. 

Pour faire partie de la Société entomolo- 
gique Namuroise, il faut adresser, par écrit, sa 
demande à un membre de la Commission et 
être présenté par deux sociétaires. 


_ Avis très important. 


Nous rappelons aux membres de la Société entomo- 
logique Namuroise, à ses correspondants et aux lecteurs 
de ses publications que, d’après l’article 32 du règlement, 
la Société entomologique décline toute responsabilité 
quant aux travaux publiés dans sa Revue. Le Comité de 
rédaction veille, avant tout, à ce qu'il n’y ait pas, dans 
les travaux qui lui sont présentés, d'erreurs manifestes 
ou d'expressions à tendance politique ou de critiques 
personnelles blessantes. 

Notre publication étant ouverte à la controverse scien- 
tifique, les acteurs qui avancent des théories nouvelles, 
peu ou pas encore admises par la généralité des savarts, 
ue doivent pas oublier qu'ils s'exposent à la critique. 


REVUE MENSUELLE 


DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE NAMUROISE 


N° 12. 25 Pécembre 1912. 


a 


Extrait du procès-verbal de la séance du 8 décembre 1912. 


La séance est ouverte à onze heures sous la présidence de M, Poskin, 
président de la société. 

MM. Havelaar, baron de Crombrugzhe de Picquendaele, Dotreppe, 
Henroz, Dufrane, empêchés, font excuser leur absence. 


Première partie. — Questions diverses. 


Le procès-verbal de la dernière séance est lu et approuvé. 

Conformément aux statuts, M. le président Poskin, nous donne lecture de 
son rapport annuel. Il est vivement applaudi. 

M. Vreurick, trésorier, rend compte de sa gestion financière qui est 
approuvée. 

Il est décidé que l’excursion annuelle aurait lieu l’an prochain, dans la 
région d'Hastière, à une date qui sera fixée ultérieurement. 

Les membres constituant le bureau et le comité de rédaction ont été 
réélus pour une période d’un an. 

Reçu les n°S 46 à 48 de « Insektenbürse » — n°‘ 22-23 de « Societas ento- 
mologica » — n° 12 de « Entomologische Mitteilungen » — un catalogue 
général renseignant le prix d'objets d'histoire naturelle de MM. F Fukai, 
Konosu, Saitama, Japon — de M. le Docteur Malcolm Burr, un travail sur 
les Dermaptères. — Remerciments. 

M. le Docteur Oudemans, a transféré son domicile d'Amsterdam à 
Schovenhorst-Grutten. (G ) Hollande. 

M. F. Derenne, habite 12, Boulevard d’Omalius, Namur. 


Deuxième partie. — Questions scientifiques. 


Il est donné lecture : 1° d’un travail de M. l’abbé Cabeau, intitulé : 
« Quelques observations sur le parasitisme »; 2° d’une liste de captures de 
M. Hippert. — L'impression de ces documents est décidée. 
La séance est levée à 12 h. 30 m. 
Le Secrétaire-trésorier, 
[ G, VREURICK. 


4% 


ERRATUM 


A la page 112 de la Revue de novembre dernier dans la description de la 
var. Chlorographa de l’Argynnis Selene, ligne 4, une coquille a échappé à la 
correction Aux ailes inférieures, etc. C’est aux ailes supérieures qu'il 
faut lire. 


Par suite de l’abondance de matières, plusieurs notes intéressantes ne 
pourront paraître dans la Revue de ce mois, ainsi que des listes de captures. 


Nous prions les auteurs de patienter un peu. 
Le Comité px RÉDACTION. 


Rapport du Président. 


En compulsant les numéros de la Revue où je vais puiser les éléments qui 
me permettront de dresser le présent rapport, je suis amené à faire quelques 
observations qui, je l'espère, ne se trouveront pas déplacées en tête de ce court 
aperçu de la modeste histoire de notre Société pendant l’exercice 1912. 

Et d’abord je constate que j’usurpe les fonctions de président depuis tantôt 
12 ans; il vous semblera sans doute, comme à moi, que cela n’a que trop duré 
et qu’en bonne justice distributive semblable honneur revient de droit à celui 
qui, en fait, assume les charges et jusqu’à certain point la responsabilité de 
ces fonctions. 

Je constate ensuite qu’à n’en juger que par l’assuidité des membres à nos 
réunions mensuelles on serait tenté de croire au peu d'activité de ceux-ci; à }a 
réflexion il faut pourtant bien reconnaître qu’avec les ressources restreintes 
dont nous disposons c’est miracle de nous voir arriver à faire paraître régulie- 
rement, sur nos seules ressources et par des interventions exclusivement origi- 
nales notre petite Revue, laquelle, soit dit en passant, arrive à sa treizième 
année d'existence. 

Je constate enfin qu'il suffit le plus souvent à un organisme, à une Société, 
pour être rendue viable et même prospérer, de posséder dans son sein un 
homme, une bonne volonté, une énergie propulsive; nous avons l’heureuse 
fortune, en ce moment, de pouvoir compter sur deux unités actives, notre vice- 
président, M. Lambillion, et notre secrétaire-trésorier, M. le capitaine Vreurick, 
auxquels ne manquent ni la volonté de faire bien, ni l’energie nécessaire pour 
vouloir toujours faire mieux; nous ne pourrions trop leur savoir gré du dévoue- 
ment dont ils font preuve et je vous propose de leur en manifcster, une fois de 
plus, notre vive reconnaissance. 

J'ai sous les yeux le relevé dressé par moi des interventions respectives de 
nos differents membres pendant l’année sociale qui va finir; j'y vois figurer en 
bonne place et par continuation des noms que j'ai proposés, maintes fois déjà, 
à nos acclamations, et d’abord celui de notre président d'honneur : M. le baron 
de Crombrugghe de Picquendaele continue à se révéler à nous comme le cher- 
cheur infatigable, l'autorité la mieux établie dans le domaine des microlépi- 
doptères dont, sans préjudice d’autres préoccupations, il continue à dresser le 
catalogue belge tant enrichi par ses soins. 


— 123 — 


J'y vois figurer ensuite le nom de M. Lambillion, déjà cité, qui sans doute va 
protester encore de son innocence et pourtant chaque année récidive de plus 
belle avec une insouciance digne de tous nos éloges; l’œuvre de notre vice- 
président est déjà respectable; non content d’être pour les macrolépidoptères 
ce qu'est pour les microlépidoptères notre président d'honneur, M. Lambillion 
est la vedette avancée signalant à l’attention du monde savant tout ce qui, dans 
notre faune belge, peut être considéré comme s’écartant de la forme type, 
toujours admirablement connue par lui; sa déjà longue expérience des choses, 
sa parfaite connaissance du terrain à l’étude duquel il a consacré le meilleur de 
sa vie en font, en quelque sorte et dès à présent, l'autorité toute désignée pour 
contrôler toute vélléité d'introduction dans les rangs encombrés de nos variétés 
et aberrations; c’est le canal obligé par lequel passent volontiers d’ailleurs, nos 
jeunes recrues et nos vieux chercheurs, les uns, pour leurs déterminations 
difficiles, les autres, pour faire résoudre des cas litigieux ou douteux; c’est 
enfin lui-même un observateur attentif aux choses de la nature, épiant les 
manifestations de l’instinct, avide de pénétrer à fond les secrets d’une biologie 
parfois mystérieuse et compliquée. 

J'y vois en outre faire bonne figure, que dis-je, jy vois bel et bien briller le 
nom d’un de nos distingués membre d'honneur, névroptérologiste de marque, 
celui du R. Père Longin Navas; notre Revue publie depuis un an, un remar- 
quable travail dont il a bien voulu lui réserver la publication; l’organe de la 
Société en reçoit un nouveau lustre et acquiert de ce chef un redoublement 
d'intérêt dont nous ne pouvons que faire hommage au savant auteur. Grâce à 
ce travail qui met les Névropières à la portée de tous, cet ordre d'insectes, peu 
en honneur dans nos rangs jusqu’à ce jour, va sans doute y recruter des ama- 
teurs ardents et nous pourrons bientôt peut-être coopérer, à notre tour, à une 
meilleure et plus parfaite connaissance de ce monde tant intéressant qui peuple 
le plus souvent les espaces couvert d’eau. 

Je crois devoir réserver une mention spéciale à M. le capitaine Vreurick dont 
le rapport présidentiel constatait l’an dernier déjà la competence remarquable 
dans le domaine relativement exploré chez nous des Coiéoptères et Hémiptères, 
des Coléoptères surtout. M. Vreurick devient pour la Société ce que sont sur 
le terrain de leurs respectives compétences, MM. Lambillion et Dufrane, c’est-à- 
dire le collègue indispensable auquel aboutissent toutes les déterminations 
quelque peu laborieuses à effectuer ou à contrôler et cela en ce qui concerne 
les Coléoptères et bientôt aussi sans doute les Hémiptères hétéroptères. Mais 
ce n’est pas tout : à ses fonctions de secrétaire que M Vreurick remplissait et 
continue à remplir avec une ponctualité toute militaire il a consenti généreuse- 
ment à laisser s'ajouter la charge de trésorier que le départ regretté de notre 
collègue M. Dotreppe avait privée de titulaire ; ces nouvelles et pourtant ingrates 
fonctions se trouvent en si bonnes mains, M. Vreurick s’en acquitte avec telle- 
ment de tact et si peu d’effort apparent que je me garderai bien de vous 
proposer de rien changer à la situation actuelle. 

Nous venons de citer le nom de M. Dufrane; c’est un de nos membres dont 
nous regrettons le plus l’éloignement ; non pas que nous ayions à nous plaindre 
de sa rareté à nos séances et excursions dont il est au contraire, somme toute, 


— 124 — 


une des unités les plus assidues; il n’en est pas moins regrettable, et c’est là 
je l’avoue un regret égoïste, que M. Dufrane ne soit pas plus rapproché de 
notre centre social où il rendrait tant de services par sa remarquable connais- 
sance des Lépidoptères en général, celle des microlépidoptères en particulier. 
Quoi qu’il en soit nous lui savons le meilleur gré du dérangement qu’il consent 
à s'imposer pour se réunir à nous chaque fois qu’il y est sollicité par l’occasion 
comme aussi des notes autorisées qu’il nous fait parvenir régulièrement mais 
trop rarement à notre gré. 

Pour s'exercer à un moindre degré et sur un terrain moins ardu, en tout cas 
mieux exploré, l’activité de M, Sibille mérite aussi égard et attention; ce 
membre de notre Société est de tous le plus assidu malgré son éloignement; 
c’est aussi le chasseur le plus acharné, l'éleveur le plus ardent, le chercheur le 
plus convaincu ; il est toujours au poste, parfois aussi à l’honneur et il m'est 
agréable de le faire constater. 

Mais M. Sibille n’est pas une exception dans notre petite société; c’est, 
comme bien d’autres que nous allons citer, que nous devons citer, un amateur 
de la belle nature pour qui rien n’est si ne sont pas présents le rayon de soleil 
qui vivifie les choses, le papillon qui anime la plaine et les coteaux, la chenille 
qui broute le taillis, le micro qui éclot dans une touffe d'herbes. C’est en outre 
un pérégrinant ; chaque année il va s'établir dans un coin nouveau et alors ce 
n’est que de loin en loin, le plus souvent à l’occasion d’une réunion mensuelle 
qu’on entend parler de lui ou qu’on le voit réapparaître, raconter ses prouesses, 
décrire ses trouvailles, avouer aussi ses déboires et l’ennui des longues 
journées de pluie. 

D’autres peuvent être plus heureux que lui dans leurs recherches; nul n’est 
plus ardent, plus convaincu. 

Je le disais tantôt, nous comptons cependant parmi nous des membres égale- 
ment épris des belles choses que fait éclore chaque année, dans le coin favorisé 
de leurs promenades assidues, la bonne saison quand celle-ci s’avise de mériter 
son qualificatif, qui n’ont pas de cesse qu’ils n’en aient relevé, fait connaitre et 
adairer les richesses inconnues sans se laisser arrêter par la crainte d'y faire 
affluer la cohorte des amateurs, envieux eux aussi de prendre part à la curée. 
Que n’ont pas fait pour la région de Virton, MM. l'abbé Cabeau, le savant pro- 
fesseur du collège Saint-Joseph, et M. l’avocat Bray, dont les communications 
sont -ceueillies avec tant de faveur par les lecteurs de notre Æevue et aussi 
sans doute par le monde entomologique belge. 

C'est sur la foi des belles trouvailles claironnées par ces heureux mais infa- 
tigables chercheurs, qu’'attirés sur leur territoire de chasse, de nos membres 
et notamment MM. le docteur Goetgebuer et Sibille, ont réussi à glaner encore 
et y signaler leur passage par l’une ou l’autre découverte intéressante. 

Qu'il nous soit permis en passant, de regretter la rareté des communications 
du docteur Goetgebuer ; il nous avait habitué à ses notes invariablement frappées 
au bon coin et révélant l’ardent désir de faire progresser la science; on lui 
saurait un gré infini de ne pas laisser se perdre les bonnes traditions. 

Il nous est survenu en ces derniers temps du pays d’Aerschot dont jamais il 
n'avait été fait mention dans nos annales, une jeune recrue qui se révèle comme 


— 125 — 


devant à bref délai nous familiariser avec la faune entomologique de cette 
région et prendre d’emblée une place prépondérante parmi nos plus zélés 
investigateurs; nous adressons à M. l'abbé Proost nos bonnes félicitations et 
recommandons à sa sollicitude notre petite Revue. 


Il est intéressant de posséder ainsi aux quatre coins du pays des correspon- 
dants autorisés, des collègues avides de chercher et trouver ; chacun tire avan- 
tage des échanges de vue auxquels donnent lieu les communications des uns et 
des autres ; ainsi souvent s’ébauchent même des relations durables et haute- 
ment profitables. Nous ne pouvons que nous féliciter du concours que ces 
membres nous apportent. 

M. l'abbé Proost est venu compléter avantageusement une série de socié- 
taires dévoués auxquels nous sommes redevables chaque année de précieux 
renseignements locaux ; nous y comptons en bonne place M. le garde forestier 
Franck, pour qui la faune un peu spéciale des Lépidoptères de l’Hertogenwald 
n’a plus de secret ; nous espérons beaucoup également de M. Druet, lequel 
nous confirme la richesse entomologique du pays de Couvin, richesse signalée 
autrefois par M. Verheggen, que la mort nous a enlevé depuis. 

Nombreuses sont les communications reçues à l’un ou l’autre propos de 
collègues ainsi éloignés ou rapprochés de notre siège social, mais réunis avec 
nous dans un même désir d'élargir les limites de notre faune, de la faire mieux 
connaître ; citons au hasard de nos notes, MM. Derenne, Hippert, Lardinois, 
Somers, Guiard, Schammel, Hamoir, Maréchal, Van Mellaerts, Schoofs, Hye de 
Crom; nous leur adressons nos vifs remerciments pour leurs toujours intéres- 
sants renseignements. 

M. le D' Dormal reste le conférencier attitré de la Société; on connaît les 
nombreux et loyaux succès que remporte chaque année notre distingué 
collègue dans ses intéressantes causeries avec projections, causeries ayant pour 
but de familiariser le public avec la science entomologique. 


On nous ferait avec raison grief de ne pas réserver à notre sympathique 
bibliothécaire M. Pirsoul l'hommage de nos meilleurs remerciments; c’est 
moins en raison des fonctions officielles qu’il remplit à la satisfaction de tous 
d’ailleurs qu’en faveur des services officieux qu’il veut bien rendre en s’occu- 
pant chaque mois de la mise au point de notre Revue que nous estimons avoir 
à remplir envers lui un devoir de reconnaissance. 


Nous constations tantôt la grande part prise par un de nos membres 
d'honneur dans la rédaction de notre Revue; le R. Père Longin Navas n’est pas 
le seul auquel doivent aller nos sentiments de gratitude; nous avons été 
honorés à diverses reprises, de la part du savant Directeur de l’agriculture 
M. Proost, de communications intéressantes auxquelles il a bien voulu promettre 
des compléments dès son retour de la Côte d'Azur où il va chercher des hivers 
plus cléments; nous sommes redevables également au Rd Père Paque de notes 
d’entomologie appliquée concernant le puceron lanigère et la courtilière, à 
M. Malcolm-Burr et à M. l’abbé de Joannis de gracieux hommages, à M. Fassl 
d’une note pleine d'intérêt; la Société leur en témoigne aussi volontiers sa 
reconnaissance. 


— 126 — 


Constatons en terminant que notre service d'échanges tend à prendre une 
extension de plus en plus importante; il nous donne d’ailleurs complète 
satisfaction. 


Quelques observations sur le parasitisme 


Le 13 juin, je trouve à Virton, sur un jeune aulne, une chenille d’Arctiine 
dont je ne puis d’abord déterminer l’espèce. 

Elle ressemble à celle de l’Arctia Schrk Caja L. : elle a le même facies, les 
mêmes touffes de poils roux sur les côtés et au niveau des trois premiers 
anneaux du corps; mais les longs poils hérissés du dos sont entièrement d’un 
blanc pur au lieu d’être, comme sur la chenille citée, noirs à pointes blanchâtres. 

J'emporte ma trouvaille afin de l’élever, et de la déterminer par le papillon. 

Le 15 juin, un aulne du bois de Saint-Mard me donne un deuxième exemplaire 
de la chenille inconnue. Les deux bestioles ont la même longueur 15 mm. 
environ. 

Je leur présente des plantes basses de toutes espèces : elles refusent de 
manger. J'essaie des feuilles d’aulne, de prunier, de pommier, de saule... La 
chenille de Virton meurt au bout de huit jours, sans avoir voulu prendre la 
moindre nourriture. 

Celle de Saint-Mard finit par accepter les feuilles de saule; mais elle mange 
peu et ne se développe que lentement. 

Le 27 juin, lors de ma visite quotidienne, je trouve dans la boite à éducation 
une grosse pupe de diptère (1). A peu de distance gît la chenille d’Arctiine. 
Elle a le côté gauche ouvert par une plaie béante de plus de deux millimètres 
de large et où perle encore une goutte de sang. Les poils qui entourent la plaie 
collés entre eux, et le dessous du corps, qui est tout humide, montrent que 
l’hémorragie a été abondante. 

Chose étrange, la malheureuse chenille n’est pas morte. Je la conserve, 
bien qu’elle demeure immobile et inerte pendant cinq jours. Le 2 juillet, je 
constate qu’elle a rongé une feuille de saule. A partir de ce moment, les forces 
lui reviennent ; elle s’allonge et se développe d’une manière sensible. 


Cependant, la plaie faite par la larve de mouche reste plus ou moins ouverte 


jusqu’au 16 juillet, et il en tombe de temps à autre une petite goutte de sang. 

Ce n’est pas sans anxiété que j'attends la mue, la dernière mue; mais elle 
s'opère heureusement. 

Le 29 juillet, je vois dans un coin de la boite une vieille peau abandonnée 
par l'occupant; puis, sur une feuille, ma chenille toute pimpante, avec le dos 
hérissé de poils noirs à pointes blanchâtres, et devenue une chenille bien 
authentique d'Arctia Caja. Le mystère est donc éclairci : la précédente colo- 
ration blanche des poils était accidentelle. 

Revenue maintenant à son état naturel, la petite bête mange des plantes 
basses et les préfère aux feuilles de saule. Elle passe bientôt à la nymphose. 


(1) Je l’ai prise pour une pupe d’Echinomyia. Comme elle s’est desséchée, je n’ai pas eu 
l’insecte parfait qui m'aurait permis une détermination certaine. 


. 
| 
À 
| 


— 127 — 


Le 12° septembre, le papillon sort de sa chrysalide : il est de belle taille, sans 
variation et sans atrophie. 

J'ai aussi recueilli cette année deux chenilles typiques d’Arctia Caja : la 
première, prise très petite et qui n’atteignait pas 15 mm. le 13 juin, me donna 
l’insecte parfait le 28 juillet; la dernière, prise à maturité, confectionna aussitôt 
une coque dans laquelle je n’ai point trouvé de chrysalide, mais huit pupes de 
mouches T'achinines. 

Nous savons que les larves parasites appartenant à certains diptères s’oppo- 
sent dans un but providentiel à la tros grande multiplication des papillons. 

Les chenilles habitées échappent quelquefois à la mort : nous venons de 
voir un cas remarquable de guérison. Le lépidoptère obtenu est normal, bien 
que la chenille ait été contrariée et retardée de plus d’un mois dans son 
développement. 

Mais je soupçonne fort l’hôte malfaisant d’avoir causé chez notre bestiole la 
coloration blanche des poils du dos. 

Que faut-il penser de la chenille de Virton qui a refusé de manger? N’était- 
elle pas, elle aussi, habitée ? N'avait-elle pas subi une influence analogue? Je n’ai 
malheureusement pas fait l’autopsie parce que j'étais loin de deviner que j'avais 
une chenille extraordinaire d’Arctia Caja. 

D'un autre côté, les chenilles qui logent des larves conservent souvent leur 
coloration typique. La variation ne se produirait donc que dans certaines cir- 
constances. Quelle pourrait être la loi naturelle du phénomène? 

On admet que les larves parasites qui vivent cachées dans le corps de leur 
victime, consomment d’abord le tissu adipeux formant une masse considérable 
jaunâtre autour du tube intestinal et renfermant les matériaux de réserve néces- 
saires à l’évolution future de l’insecte. 

Si, lors d'une mue, la chenille n’a plus assez de tissu adipeux pour produire 
du pigment, les poils seront sans pigment, c’est-à-dire blancs; si elle n’en sait 
produire que peu, la coloration sera affaiblie; si la réserve est encore impor- 
tante, il n’y aura aucune dégradation dans les teintes. 

La chenille de Saint-Mard a pu, avant la dernière mue, reconstituer son 
tissu graisseux : aussi a-t-elle repris sa coloration spécifique. Ch. CABEAU. 


Faut-il réglementer les principes qui régissent actuellement 
l’Entomologie ? 
par L.-J, LAMBILLION. 
(Suite.) 


Quand on trouve dans un de ces vieux ouvrages un papillon bien décrit (ou 
reproduit par une figure parfaite), reconnaissable, ne pouvant être confondu 
avec aucun autre, portant ces deux noms latins ou latinisés, suivant les règles 
établies par Linné, ce nom doit rester toujours, éternellement! 

Si l’on substitue, volontairement, un nom plus récent à ce nom primitif, on 
commet un acte malhonnête, indigne d’un savant, un véritable vol d’auteur. 
De plus, une méthode semblable, si elle était adoptée, jetterait la confusion et 
l'anarchie dans la nomenclature future. Au lieu de supprimer ou de diminuer 


— 128 — 


la synonymie, elle l’aggraverait : il ne faut pas être grand prophète pour le 
prévoir. 

Il est évident qu’il y a des limites à la recherche de la priorité des noms 
d'insectes; car alors il faudrait, pour certaines espèces, remonter jusqu’à Pline, 
jusqu'aux Égyptiens! Mais ici encore il y a, depuis de longues années, un 
accord tacite entre les entomologistes de tous les pays qui n’a pour ainsi dire 
jamais donné lieu, avant ces derniers temps, à aucune contestation. « N’étaient 
considérés comme valables que les noms de papillons donnés postérieurement 
à l’apparition de la dixième édition de Linné, en 1758. (Systema Nature. 
Editio decima.) » Mesure juste et pleine de sagesse qui aurait dû rallier tout le 
monde. 

Si l’on voulait rester fidèle à ce principe, il suflirait de patienter encore 
quelques années, la durée d’une génération, peut-être? et tous les anciens 
auteurs auraient été fouillés; tous les noms primitifs trouvés ; ce serait la 
stabilité dans la nomenclature, le coup de pied final à la synonymie. 

Mais allez contenter tout le monde et son père! Beaucoup de personnes 
font consister le savoir dans les changements et les modifications. Ne pas être 
de l’avis des anciens, c’est le suprême du genre; c’est s’octroyer un brevet de 
science. 

Il y a donc des entomologistes qui sont mécontents de cet état de chose 
ancien qui dérange plus ou moins leurs petits calculs Pour eux, les piocheurs 
de vieux livres d’entomologie sont des rats de bibliothèque, des maniaques, des 
antiquaires qui ne méritent aucune considération. On a fait la remarque — un 
peu malicieusement — que les plus grands adversaires des lois de la priorité 
des noms, se trouvent parmi les naturalistes qui connaissent peu les langues 
étrangères. 

Quoi qu’il en soit, les novateurs en entomologie sont nombreux de nos jours; 
ils forment une faction remuante et tapageuse, qui sous prétexte de science — 
c’est toujours le vieux cliché — veut tout changer, tout réglementer, tout 
accaparer : nomenclature, priorité des noms, restriction de noms de variétés et 
d’aberrations, etc., etc. Rien ne peut échapper à son activité décadente. 

Aux partisans d’une réforme aussi funeste pour les études entomologiques, 
je dirai : Prenez garde! Vous allez créer un dangereux précédent, vous allez 
engager l'avenir ; vous allez ouvrir la porte à l’arbitraire. Quand vous aurez 
touché à la loi sur la priorité des noms, vous aurez sabré par sa base l’entente 
internationale de l’avenir. (À suivre.) 


Synopsis des Névroptères de Belgique. 
Par le R. P. Loncin Navas, S. J. 
(Suite.) 
116. Genre BerÆæa Steph. 
268. Berea maura Curt. Enverg. 9-10°5 mm. Entièrement noire ; antennes 
brunâtres au bout; aile postérieure sans poche, secteur du radius et procu- 


bitus avec une fourche simple, quelque peu courte. 
Coo, Bouillon, assez commune (Sélys). 


— 129 — 


269. Berea pullata Curt. Eaverg. 10-12°5 mm Noire; les genoux et les 
tarses pâles ; ailes du mâle très obtuses au bout ; secteur du radius avec une 
longue fourche; aile postérieure chez le mâle avec une poche, chez la 
femelle avec une double fourche au cubitus. 

Longchamps sur Creer (Sélys). 


116bis. Genre Beræodes Etn. 


269bis. Beræodes minuta L. Enverg. 8’5-10’5. Corps entièrement noir, 
antennes noirâtres, pattes brunâtres, latéralement un peu jaunâtres. 
Allemagne. 


19. Famille OGdontocérides. 
117. Genre Odontocerum Leach 


270 Odontocerum albicorne Scop Enverg. 24-39 mm. Corps noirûtre, 
abdomen plus pâle, avec une ligne latérale et la marge postérieure des 
segments abdominaux brunes; tête et poitrine avec des poils gris; aile anté- 
rieure avec la membrane grisâtre et des poils courts et serrés d’un gris 
jaunâtre. 

Commun sur les bords du Bocq, etc (Sélys) Weillen (Tonglet). 


20. Famille Leptocérides. 
TABLEAU DES GENRES 


1. Sans la fourche apicale 5 à l’aile postérieure . . . . . . . . 6 
— Aile postérieure avec la foarche apicale 5. . . . Ha 
2. Marge costale de l’aile antérieure échancrée avant 1e bout; palpes 
maxillaires plumeux, c’est-à-dire avec des poils denses. 3 Mystacides Latr. 
— Sans échancrure à la marge costale de l’aile antérieure avant le bont ; 
palpes maxillaires poilus comme d'ordinaire, pas plumeux . . . . . 3 
3. Deux éperons à chaque tibia; aile postérieure très large à la base; 
aile antérieure avec les fourches 1, 5 chez le mâle, 1, 3, 5 chez la femelle. 
‘ 1. Zeptocerus Leach. 
— Hpbrons l 2, 9 (mâle), 0, 9, 9 (Melle) : aile postérieure pas aussi 
large à la base (excepté le genre Zomilia), fourches 1,5 chez les deux sexes 
à l’aile antérieure . . . AU PNE SPANRS 
4. Procubitus de l’aile AAA ane, otrent And à la marge. 
: : 7. Œcetis M’L 
- PÉncnbieus ie Pate encore one AAA oi 
5. Ailes larges, la postérieure plus large encore que Pan neue ; 
3 . 2. Homilia M’ 1 
— Ailes Éruites, la postérieure Sue oie que Pantemeercs : 
8. Selodes Ron 
6. Fe nouint sans Cllule tone = avec la fourche 2 visible . 
. : 4. Trienodes M’L. 
— Aile robes avec dÉlInte ne et sans la fourche 2 . . . 7 


— 130 — 


7. Aile antérieure très densement poilue; veinules de l’anastomose en 
ligne droite; aile postérieure plus petite que l’antérieure; cerci du mâle 


OOUÉUS T7, CURE AUS QURR, EEE, ULRCUS, SNMP ER ERP EEE 

— Aile antérieure pas densement poilue; veinules de l’anastomose pas en 

ligne droite ; cerci du mâle prominents . . . . . . 5. Ærotesis M'L. 
(A suivre.) 


La Courtilière. 


Un étudiant, encore tout ému de sa découverte, vient me présenter « un drôle 
d'animal... qu'il n'avait jamais vu. » — C'était une Courtilière ou Taupe-Grillon- 

L'idée me vint d'élever l’insecte pour étudier ses mœurs. C'est ce que j'ai 
fait pendant plusieurs mois. 

L'Orthoptère en question qui a 8 centimètres de long et qu’en Belgique, on 
nomme parfois (mais erronément) Scorpion, n’est pas précisément d’un exté- 
rieur fort attrayant. Son abdomen long et volumineux, jaunâtre en-dessous; 
son corselet qui simule une massive cuirasse; ses pattes antérieures élargies 
en disgracieuses palettes; 8es ailes excentriques; ses allures gauches et 
balourdes produisent un effet plutôt répulsif. Aussi les visiteurs exécutaient-ils 
d'ordinaire un mouvement de recul, quand ils voyaient que j'allais saisir mon 
pensionnaire entre le pouce et l’index, pour le poser sur la main. Arrivé là, 
il cessait de se débattre et semblait se délecter à chauffer son gros et froid 
abdomen au contact de la peau. Mais, il n’en fut pas ainsi dès le commence- 
ment. Les premières semaines, il se montrait récalcitrant et était de mœurs 
sauvages ; il ne cherchait qu’à s’enfuir et à disparaître dans quelque cachette. 
Peu à peu, il commença à se civiliser et, les bons traitements aidant, il devint 
même très familier. 

Son logis consistait en une caisse, recouverte d’une glace et remplie, en 
partie, de terre de jardin. Ua godet plein d’eau, placé dans un coin, faisait 
office d’abreuvoir. Je dois dire que, de temps en temps, le maître de céans le 
détournait de sa destination primitive et se payait le iuxe d’y prendre... un bain 
partiel ! Faut croire qne l’hydrothérapie jouit aussi d’une certaine vogue chez 
la gent courtilière! 

Pendant le jour, notre insecte vit sous terre, où il se creuse des galeries, à 
la façon des taupes. Il semble marcher, avec la même aisance, en avant et en 
arrière. Les racines qu’il rencontre sur son chemin sont coupées, au grand dam 
des plantes intéressées. — C'est le soir que la vie commence. On quitte la 
tanière, on déambule, on court, on saute, on se permet même des vols, mais 
de courte durée. Pendant les nuits chaudes, on peut entendre le chant du mâle, 
qui a quelque ressemblance avec celui du Grillon. 

Abandonnée à son instinct, la Courtilière se montre insectivore et vermivore. 
Daos le milieu artificiel où nous l’avons placée, son meau fut plus varié : feuilles 
de laitue (salade) et de graminées; pain mouillé, mouches privées de leurs ailes, 
vers de terre, etc.; ce qui témoigne évidemment d’un estomac assez accommodant. 

Un voyage de quelque durée, qui nous éloigna de Bruxelles, causa le trépas 
de notre intéressant pensionnaire et mit fin à nos observations. KE. PAQUE,S. J. 


— 131 — 


VAKRIA. 


M. Sibille, notre aimable collègue, écrit : 


“ Notre éminent Président d'honneur nous fait connaitre dans la revue du 
mois de novembre une seconde génération, en septembre, de Acidalia Bisetata 
Hufo.» 

« Cette géomètre vole tout le mois de juillet et d'août; rien d’étonnant à ce 
quelle ait êté trouvée, même fraiche; en septembre dernier, les lépidoptères 
étant très en retard cette année.» 

« J'ai récolté deux années de suite une ponte de cette Acidalia en juillet ; 
les chenilles ont fait trois mues avant l’automne et deux au printemps suivant. 
J'en ai eu le papillon dans le seconde quinzaine de mai. Les À. Bisetata trou- 
vées en septembre ne doivent donc être que des exemplaires sortis tardive- 
vement ; s’il y a deux générations, le première devrait se trouver en mai.» 

“ Convions nos coliègues à rechercher À. Bisetata en mai, pour tâcher d’en 
obtenir une ponte ; je me chargerais volontiers de l'élevage, le cas échéant.» 


J. SIBILLE. 
Far 

Notre savant collègue M. l’abbé Ch. Cabeau, nous écrit de Virton : 

« . J'ai eu cette année six papillons visités sur les étaloirs par la guêpe 
commune ( Vespa Vulgaris). Les ailes étaient abandonnées et le corps emporté. 
J'ai fini par surprendre l’hyménoptère qui, sous mes yeux, a coupé les ailes à 
un Colias Edusa presque sec et étalé ». 

+ 

Notre excellent collègue, M. Van M:llaerts, a pris à Wellin, le 17 août 1919, 
un bel exemplaire mâle de Colias Hyale L. ab. OGbsoleta Tutt Eile diffère 
du type en ce que les ailes inférieures ne sont pas bordées de noir ; il ne reste 
de cette teinte que de faibles traces. 

Cette aberration est nouvelle pour notre faune ; elle a été décrite par Tutt en 
1896, dans son livre des papillons d'Angleterre, page 253 (British Butterflies). 
+. 

M. Van Mellaerts a aussi pris des exemplaires remarquables, des deux sexes, 
de Pararge Megaera à Loverval, en août 1912. Les uns portent sur le dessus 
des ailes supérieures un petit point noir au-dessus de l’œil apical, les autres en 
sont dépourvus. Tous ces exemplaires rentrent dans la forme typique. La pré- 
sence ou l’absence de ce petit point noir ne peut coustituer une aberration ; 
cela rentre dans la variation individuelle. Quoi qu’il en soit, il est toujours 
intéressant de signaler ces variations. 


*# 
* *X 


M. Julien Sibille a pris à Virton, le 4 juillet 1919, Æpinephele Jurtina L. ab. 
Wautieri Lmbll. décrite et figurée dans la revue mensuelle de notre Société en 
1905, p. 19, et reproduite dans le Catalogue des Papil. de Belg., p. 420. 

Dans le spécimen de M. Sibille, on remarque que la tache blanche aux ailes 
inférieures est plus grande que dans l’aberration typique; mais c’est bien le 
même mode de variation aux quatre ailes. 

C’est le troisième exemplaire pris en Belgique de cette forme étonnante 
d’Epinephele Jurtina; la première capture a été faite à Taviers par M. F. 
Wautier et la deuxième à Anvers par M. Wauters. L.-J. LAMBILLION. 


Table alphabétique des matières 


9 


Janvier à Décembre 1912. 


PAGES 

Aberrations nouvelles de Lépi- 
doptères 98, 112 
Agrotis Endogaea 68 
Arge Galathea ab. Flavescens 84 


BISLONMZONATIAMEENNT E 51 
Captures à Lamorteau, are 7 95. 34,43 


Colias Edusa ab. Hélice 120 
Id. Hyale ab. Obsoleta. 131 
Id. Palaeno ! 40 

Colcoptères. 39, 103 

Conférence sur les Lépidoptéres 31 

2e Congrès int. d'Entomologie 114 

Courtilière ; 130 

Defense de la Fagne. 54 

Epiblema semifuseana . . . . 31 

Errata j 53, 83, 122 

Extraits des PROCÈS: verbaux : 

Séance de Janvier . . . 5 
Id. Février e0t.#. 21 
Id. Mars . ; 33 
Id AVRIL ER 41 
Id. Marti nesre Tr. 53 
Id. TON NL AT 2 61 
Id Juillet k 69 
Id. Septembre . 85 
Id. Octobre . . 97 
Id. Novembre . 109 
Id. Décembre 121 


Faut-il regl. les lois de la nomen- 
elature ; 116 4127 
Heliothis Cardui . 


AL CG 84 

HENCIPRADIeN CERN PEN AE 77 

Hermaphrodisme. : 52 
ilistoire naturelle et mœurs des 

papillons belges . 54, 78, 89, 101 

Insectes de l’osier : , 107 


EEE 


PAGES 
Leucania Scirpi 86 
Listes de captures (Coléoptères) 39, 103 


Id. (Lépidoptères) 8, 88, 102 
Liste des membres . . . . . 15 
Lycaena Coridon ab. Unicolor et 
ab. Subaurantiaca. 52 
Nos Nymphalides. . . , . 87 
Note sur qq Diptères de Ve 46 
Nouvel ennemi des pommes de 
terre 68, 76 
Observation Éttonolus en 1912 110 
Id. sur le parasitisme 126 
Panorpa cognata 84 
P. Machaon élevé sur le panais, 75 
Piérides de Belgique 23 
Piéris Napi ab Impunetata 60 
Plusia Gamma. , … , 120 
Poly. Flavicornis ab arc niEn 60 
Pvrameis Atalanta et le Frelon - 120 
Rapport du Président :. 499 
Remarque sur les Lycènes belges 22 


Id. sur la Sésie du groseil- 
lier 


62, 70 
Rhaphigaster griseus 6 


Saturnia Pyri . 96 
Synopsis des None de Bel- 
gique it hé AIT 
35, 47, 57, 63, 72 80, 91, 104, 198. 
Tératologie 107" 
Thecla episcopalis +: 42 
Varia, on 14, 31, 40, 
52, 60, 75, 83, 96, 107, 116, 120, 131. 
Variétés et aberrations de Lépi- 
doptères 99 
Vespa germanica 108 
RPEVUISATIS RE PRIE 131 


<< 


Pre 


Apatura Ilia Schift 


ab. Hemisilvia Cap. 


Rev. Soc. Ent. Nam. 1912. 


i 


Frs "Y sr 
RL HA 


Pr ele 


Angerona Prunaria L. 


1, ab. Subalpinaria Lmbll. 
2, ab. Franeckaria Lmbll 


Rev Soc. Ent. Nam 1912. 


D nee Vs see 


‘LUN 
Dis 


Melitæa Athalia Rott 


1 ab. Leucophana Cab, n. ab. 


Rev Soc Ent. Nam. 1912. 


Pr 


III. 


Argynnis Sclene Schil. 


1 et 2 Var. Chlorographa Cab, n. 


Revo Soc Ent Nam 1912. 


var. 


fère 


te 
4 


La prochaine séance ne 
_ de la Société est fixée au dimanche 12 janvier à cinq 
‘heures du soir, au Palais de Justice, à Namur. 

Ordre du jour : 


« Lecture et approbation du procès-verbal de la der- 
| nière séance; 
2. Travail de M. Lambillion sur les papillons de Bel- 


gique ; 
3, Communications diverses. 
6 


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Les Membres de la Société entomologique peuvent 
faire insérer gratuitement des communications con- 
cernant les échanges. 


AVIS 


M. Paul Noël, directeur du laboratoire régional 
d'Entomologie agricole, route de Neufchatel, 41, à 
Rouen (France) désirerait recevoir des dessins et gra- 
vures d'insectes ou ayant trait à l'entomologie, coupés 
dans des livres ou brochures, ainsi que des photogra- 
_ phies entomologiques. 


Il enverrait en échange des gravures et dessins simi- 
laires ayant trait à la zoologie, la botanique, l’histoire, 
la géographie, etc , etc., ainsi que des insectes rares de 
tous les ordres, notamment des goliathides du Congo. 
Echangerait volontiers des publications entomologiques . 
illustrées pour des publications similaires. 


M. Derenne désire échanger A. Menyanthidis et M, 
Glauca non étalés contre des lépidoptères belges. 


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Je pars au commencement du mois d'août 


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pondants de bien vouloir réserver leurs com- 
mandes des papillons de Colombie jusqu’à mon 
retour. Toute ma correspondance me parviendra 
par l’intermédiaire de mon adresse actuelle. 


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À Societé Entomologique Namuroise 
FONDEE LE 16 AOUT 1896 


TREIZIÈME ANNÉE 


Labor improbus 
Omnia vincit. 


COMITÉ DE RÉDACTION : 


Messieurs J. Poskin, G. VREURICK, 
Dr À. Dormar, L.-J. LamgiLcioN, 
#. Prrsourz, A. DorrgPpe & J. SiBizre. 


N° 1 — JANVIER 1913 


Prix : 50 centimes. 


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NAMUR. NA muse 

Les correspondances et Les diverses communications doivent être éaste 
à M. G. VREURICK, 146, chaussée de Waterloo, Suint-Servais, secrétaire-tréso- 


rier de la Société 


Namur. — Imp. etlith. LAMBERT-DE RotsiN, rue de l’Ange, 28 


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mois, à cinq heures du soir, au Palais ‘de | 
tice, à Mamur. | 


La cotisation annuelle des membres effec- ! 


tifs est fixée à six francs. 


Les membres donateurs ont la faculté d’as- . 
sister aux séances et payent une rétribution « 
annuelle de dix francs ; ils reçoivent gratuite- 


ment les publications de la Société. 


Pour faire partie de la Société entomolo- 4 


gique Namuroise, il faut adresser, par écrit, sa « 


demande à un membre de la Commission et « 


être présenté par deux sociétaires. 


A vis très important. 


Nous rappelons aux membres de la Société entomo- 
logique Namuroise, à ses correspondants et aux lecteurs 
de ses publications que, d’après l’article 32 du règlement, 
la Société entomologique décline toute responsabilité 


quant aux travaux publiés dans sa Revue. Le Comité de. 


rédaction veille, avant tout, à ce qu'il n’y ait pas, dans 


les travaux qui lui sont présentés, d'erreurs manifestes 
ou d'expressions à tendance politique ou de che 


personnelles blessantes. 


Notre publication étant ouverte à la controverse scien- 
tifique, les acteurs qui avancent des théories nouvelles, 


peu ou pas encore admises par la généralité des savants, î 


ne doivent pas oublier qu'ils s'exposent à la critique 


ÿ à, 


Les Membres de la Société entomologique peuvent 


faire insérer gratuitement des communications con- 
 cernant les échanges. 


AVIS 


_ M. Paul Noël, directeur du laboratoire régional 
d'Entomologie agricole, route de Neufchatel, 41, à 


_ Rouen (France) désirerait recevoir des dessins et gra- 
_vures d'insectes où ayant trait à l'entomologie, coupés 


dans des livres ou brochures, ainsi que des photogri- 
_ phies entomologiques. 


Il enverrait en échange des gravures et dessins simi 


_ laires ayant traït à la zoologie, la botanique, l’histoire, 
_ la géographie, etc , etc., ainsi que des insectes rares de 


SN ET ÉN siustuiec di té = 1 lots." À 2 
; 


tous les ordres, notamment des goliathides du Congo. 
_ Echangerait volontiers des publications entomologiques 
| illustrées pour des publications similaires. 


M. Derenne désire échanger 4. Menyanthidis et M, 


. | Glaucanon étalés contre des re belges. 


La prochaine séance 


de la Société est fixée au dimanche 9 février à cinq 
heures du soir, au Palais de Justice, à Namur. 


Ordre du jour : 
« Lecture et approbation du procès-verbal de la der- 


nière séance; 


2. Travail de M. Lambillion sur les papillons de Bel- 


gique ; 


3. Communications diverses. 


Alexander HEYNE 


Naturalien und Buchhandlung 
Landhaus-Strass, 25 à, BERLIN-WILMERSDORF 


offre les lots suivants à des prix exceptionnellement bas 
à 42 fr. 50 c. chaque : 


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land ese). 
125 Coléoptères de l'Afrique occiden- 
tale (Congo belge, Kamerous). 
60 Coléoptères de Rhodésia. 
125 id. de l’Afrique orientale 
allemande. 
15 Coléoptères de Chine méridionale 
et du Japon (genre paléartique). 
75 Coléoptères des Indes orientales. 


195 id. de Ceylan. 
50 id. des iles Indo-Austra- 
liennes. 


100 Coléoptères de l'Amérique boréale 
et du Mexique. 
100 Coléoptères de Grèce, Italie, Es- 


pagne. 
100 Coléoptères d'Algérie et Maroc. 
15 id. d'Egypte et Abyssinie. 


15 Cicindéles exotiques. 

50 CGarabides id. grandes espèces. 
100 id. id. petites id. 
25 Lucanides id. 


Tous ces lots ne contiennent que des espèces presque toutes nom- 
la moitié sont des espèces différentes. 


mées et de bonne qualité; 


100 Coprophagides exotiques 


60 Mélolonthides, Rutélides et Dy- 
nastides exotiques. 


100 Cétoines id. 

50 Briprestides id. 

195 Fénébrisnides id. 

125 Curculionides et Brenthides exot. 

15 Cérambycides exotiques. 

125 Chrysomélides et Coccinellides 
exotiques. 

50 Insectes divers intéressants, exot. 

30 Lédidoptères étalés dè Formose. 


50 id en papillotes id. 
aB:r:::14 africains étalés. 

40 id. id. en papillotes. 
30 id indiens étalés. 

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30 id étalés de l'Amérique 


méridionale, jolies espèces. 
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Société Entomologique Namuroise. 


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La Société entomologique Namuroise tient . 
ses séances le deuxième dimanche de chaque 
mois, à cinq heures du soir, au Palais de Jus- 
tice, à Mamur. 

La cotisation annuelle des membres effec- 
tifs est fixée à six francs. 

Les membres donateurs ont la faculté d’as- 
sister aux séances et payent une rétributuon 
annuelle de dix francs ; ils reçoivent gratuite- 
ment les publications de la Société. 

Pour faire partie de la Société entomolo- 
gique Namuroise, il faut adresser, par écrit, sa 
demande à un membre de la Commission et 
étre présenté par deux sociétaires: 


Avis très important. 


Nous rappelons aux membres de la Société entomo- 
logique Namuroise, à ses correspondants et aux lecteurs 
de ses publications que, d’après l’article 32 du règlement, 
la Société entomologique décline toute responsabilité 
quant aux travaux publiés dans sa Revue. Le Comité de 
rédaction veille, avant tout, à ce qu'il n’y ait pas, dans 
les'travaux qui lui sont présentés, d’erreurs manifestes 
ou d'expressions à tendance politique ou de critiques 
personnelles blessantes. 

Notre publication étant ouverte à la controverse scien- 
tifique, les acteurs qui avancent des théories nouvelles, 
peu ou pas encore admises par la généralité des savants, 
ne doivent pas oublier qu'ils s’exposent à la critique 


[REVUE MENSUELLE 
Société Entomologique Namuroise 


FONDEE LE 16 AOUT 1896 


TREIZIÈME ANNÉE 


Labor improbus 
Omnia vincit. 


COMITÉ DE RÉDACTION : 


Messieurs J. Posrin, G. VREURICK, 
D' A Dormaz, L.-J. LamMmBIzLioN, 


F. Prrsouz, À. DorrePrPe & J. SIBILLE. 


N° 1 — JANVIER 1913 


Prix : 50 centimes, 


Abonnement : 6 frs. par an, port compris 


NAMUR 
Les correspondances et les diverses communicahons doivent être adressées 
à M. G. VREURICK, 146, chaussée de Waterloo, Saint-Servais, secrélaire-tréso- 
rier de la Societé 


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S'adresser à l'auteur, rue des Cotelis, 55, à Jambes 


DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE NAMUROISE 


N° 1. 25 danvietr 1913. 


Extrait du procès-verbal de la séance du 12 janvier 1913. 


La séance est ouverte à 17 heures sous la présidence de M. Lambillion, 
vice-président de la société. 
MM. Havelaar, baron de Crombrugsghe de Picquendaele, Pirsoul, 
Poskin, Sibille, Dotreppe, empêchés, font excuser leur absence. 


Première partie. — Questions diverses. 


Le procès-verbal de la dernière séance est lu et approuvé. 

IL est procédé au ballottage de M. A. Richard, étudiant, rue Godefroid, 
Namur, présenté par MM. Derenne et Lambillion. [Il est admis à l’unani- 
mité M. Richard s'occupe des lépidoptères, principalement ceux de 
Belgique. 

Les quittances pour l’année 1913, seront lancées dans la deuxième quin- 
zaine de février, nous prions les membres habitant l'étranger de bien 
vouloir nous faire parvenir leur cotisation par mandat postal. 

Reçu le n° 24 (1912) et n° 1 (1913) de « Societas entomologica » — les 
n° 23. 24 (1912) et 1 (1913) de « Entomologische Rundschau », les n°‘ 49 
à 52 (1912) et 1, 2, (1913) de « lasektenbürse » — le n° de Novembre de 
“ Pomona College » — le n° 1 (1913) de « Entomologische Mitteilungen ; 
— le n° 1 (1913) de « Entomological News, de Philadelphie ». 


Deuxième partie. — Questions scientifiques. 


M Lambillion nous donne lecture : 

1° De deux de ses travaux, l'un traitant de lépidoptères nouveaux pour 
la faune belge; l’autre, d’aberrations de lépidoptères, nouvelles pour la 
science. 

2° D'une note de M. Derenne intitulée « Une incursion dans la botanique ». 

L'impression de ces documents est décidée. 

La séance est levée à 18 h. 40 m. 

Le Secrétaire-trésorier, 
G. VREURICK. 


LR LEE 


AVIS. 


Il a été décidé dans la séance du 12 janvier 1913. qu’à l'instar de ce qui 
se passe dans les autres sociétés scientifiques, un scrutin serait ouvert pour 
recueillir les votes pour ou contre la stricte priorité des noms d'insectes. 

Tous les membres de notre Société s’occupant d’entomologie, sont priés 
de répondre à notre appel. 

Le scrutin restera ouvert une grande partie de l’année. IL sufhra 
d'envoyer au Secrétaire une simple carte, avec son adresse et sa profession, 
et l'indication de ses études entomologiques : lépidoptériste, coléopté- 
riste, ebc., et la mention : « Je vote pour l’absolue priorité des noms d’in- 
sectes » Ou bien : « Je vote contre l’absolue priorité des noms d'insectes «. 


POUR la stricte priorité CONTRE la stricte priorité 
des noms d'insectes, des noms d'insectes. 
L.-J. Lambillion. naturaliste-lépidop- 
tériste, 55, rue des Cotelis, Jambes 


G Vreurick, capitaine au 1er lanciers, 
a Namur, coléo optériste, 146, chaussée 
de Waterloo, St-Servais. 


F. Derenne, agent consulaire d'Italie, 
lépidoptériste, 12, boulevard d’'Omalius, 
a Namur. 

Jules Poskin, docteur en sciences, 
recteur de l’Institut agricole de l'Etat, 
à Gembloux. 


RARE GRR TRES BON RER QE SL ORNE IE ES SRE RS NE VMS 
NÉCROLOGIE. 


La vie envisagée par son seul côté matériel, est plutôt triste : il est 


rare qu’il se passe un jour dans l’année sans que nous ayons à déplorer 
la perte d’un parent, d’un ami ou d’un savant. Depuis seize ans que 
notre petite Société entomologique existe, que de membres éminents 
la mort nous a ravis! que de figures aimées et sympatiques sont dis- 
parues à jamais! . Aujourd’hui encore, à l’aurore de 1913, c’est par le 
deuil et les regrets que nous commençons. Notre petite Revue encadrée 
de noir, portera à tous nos collègues et à tous nos lecteurs, la doulou- 
reuse nouvelle du décès d’un de nos confrères. Notre éminent et savant 
collègue de France, M. BRABANT, est disparu de la scène du monde. 

Monsieur (GrorGes-CÉLEsTIN-Enouar BRABANT est mort à l’âge 
de 63 ans, après une courte maladie, en son château de Morenchies, 
à Saint-Roch, lez-Cambrai, le 29 novembre 1912. 

Depuis quelque temps, il se plaignait de grande faiblesse, il mani- 
festait ses regrets l’an dernier de ne pas avoir chassé les papillons 
comme il le désirait. Toujours dans son parc il avait des arbres miellés 
qu'il ne manquait de visiter tons les soirs; beaucoup d’espèces de 
lépidoptères rares ou inconnues dans le nord de la France ont été 
prises et signalées par lui. 


HT 


M. BRABANT a passé sa prime jeunesse et son adolescence en 
Angleterre, et après de brillantes études dans cette terre classique 
des sciences, il est rentré dans son pays pour administrer sa fortune 
et pour s'occuper d’entomologie, son étude favorite. 

M. BRABANT faisait partie de plusieurs sociétés savantes; il était 
membre des sociétés entomologiques de Londres et de France. Depuis 
le 13 octobre 1901, nous avions le bonheur de le compter parmi nos 
membres effectifs. Ses notes sur les Lépidoptères ne sont pas très 
nombreuses; mais toutes elles sont marquées au coin du bon sens et 
de la vérité. Il ne s’aventurait à écrire ses observations qu’au moment 
où il était sûr de ne pas se tromper Depuis quelques années, il s’oc- 
cupait de dresser le catalogue des Lépidoptères du Nord de Ja France, 
et son travail était déjà avancé il y a un peu plus de deux ans, quand 
il est venu me voir ici pour la dernière fois. Il faut espérer que ses 
précieuses observations sur la faune lépidoptérologique du Nord ne 
seront pas perdues pour la science. 

Tous ceux qui ont eu le plaisir de chasser les lépidoptères avec lui, 
ont. pu remarquer sa grande expérience, son coup d'œil de maître : il 
était bien rare qu’une espèce ou une forme ; articulière échappät à ses 
regards. 

Il n’y à pas longtemps encore, M BRABANT a fait un séjour au 
Canada pour capturer sur place des papillons de cette intéressante 
contrée. 

Dans les relations du monde, M. BRABANT était un parfait gentle- 
man; sa conversation, aisée et pleine d'intérêt, charmait tout le 
monde. Il appartenait par sa famille et par celle de sa femme, Madame 


Brabant, née de Jacomel de Couvigny, aux plus illustres maisons de 


France. 
La perte de M. BRABANT sera vivement ressentie par tous les 
entomologistes et par les nombreuses personnes qui étaient en rapport 


avec lui, et tout particulièrement par ses collègues de la Société ento- 
mologique de Namur. 

Puisse sa mémoire vivre éternellement parmi nous. 

Puissent aussi ces quelques lignes apporter un peu de consolation à 
Madame Brabant et à son aimable fille, Madame Guy de la Motte 
Saint-Pierre, et à toute sa famille. L.-J. LamBiLLion 


Aberrations de Lépidoptères nouvelles pour la science. 
Argynnis Pales Schiff (forme Arsilache Esp) 


ab Hoœæmatodes, n, ab — Sub alis posticis tribus faciis rubicundis 


vix ferrugineis. 


Le dessus des quatre ailes est d’un fauve bien plus rouge que dans 


el 


Ja 


US = 


forme ordinaire. Mais ce qui constitue la variation, c’est le dessous des aïles 
inférieures; les taches nacrées sont réduites de moitié ; les points nacrés de 
la bande antémarginale ont disparu; les trois bandes ferrugineuses ordinaires 
sont d'un rouge assez vif, la marginale est fort large, elle envahit le quart 
extérieur de l'aile; les espaces jaunés, fort amoindris, sont teintés de rouge 
clair. A l’apex des ailes supérieures, en dessous, les deux taches jaunes sont 
teintées également de rouge. (Collection de M. Franck ) 

Cette forme, d'une grande beauté, n’est pas rare dans l’Hertogenwald, 
en juillet; M. Franck en a capturé plusieurs exemplaires depuis 1911. 
Jusqu’à présent la variation n’a été observée que dans les mâles. 


N. B. — A partir de ce jour, sur l’avis de notre excellent ami, M. l’abbé 
Cabeau, qui veut bien nous aider de sa grande érudition, les variétés et 
aberrations nouvelles, publiées dans notre Revue, seront décrites sommai- 
rement en latin. La description latine sera suivie d’une autre plus détaillée 
en langue vulgaire 


* 
*X *X 


Chærocampa Dup. (Eumorpha Hb) Elpenor L. 


ab. Alboradiata, n. ab. — Alis posticis superne alboradiatis. 

Nous sommes ici en présence d’une aberration peu banale. Les ailes supé- 
rieures n’ont rien de particulier, si ce n’est qu’elles sont plus foncées en 
dessus dans toutes leurs parties. Mais aux ailes inférieures on trouve un 
mode de variation bien rare dans le groupe des Sphingides; les espaces 
entre les nervures sont rayés de blanc. Ces rayons, qui ont environ un milli- 
mètre de large, partent du bord interne (dans l’espace noir) e{ aboutissent au 
bord marginal saus toucher les franges; ils sont aussi marqués sur le dessous 
des ailes, mais plus faiblement. 

C’est une femelle de taille ordinaire, parfaitement développée, ne présen- 
tant aucune atrophie. Elle a été obtenue d’éclosion à Gand, en 1912, par 
M. Hye de Crom. Malheureusement, le spécimen a perdu les antennes dans 
l'accident de la poste que nous avons rapporté dans la Revue d'octobre 
1912, p. 99. (Collection de M. Hye de Crom.) 

Dans l’histoire naturelle de C4. Ælpenor (Voir la Rev. mens, de la Soc. 
Ent. de Nam. 1910, pp. 87-8), nous avons donné, d’après Tutt, les formes 
connues de ce petit sphinx. Si l’on considère l'aire immense de dispersion 
de cette espèce, on est surpris du peu de variation qu’elle présente dans 
nos contrées. Le fait pourrait s'expliquer par cette circonstance que des 
migrateurs du sud viennent tous les ans régénérer les formes locales. Quoi 
qu’il en soit, il est d'autant plus intéressant de signaler les variations d’une 
espèce qu'elle est plus stable dans sa forme primitive. 


Er 
Lépidoptères nouveaux pour la Faune belge. 
Espèces, variétés el aberrations. 
Pieris Brassicæ L. 


ab Nigronotata Jachont. — Cette merveilleuse aberration mâle est 
caractérisée par la présence d'un point noir allongé, sur le dessus des ailes 
supérieures. La taille est sensiblement la même que dans le type. 

L'exemplaire a été pris à Virton en juillet 1912, par M. l’abbé Cabeau; 
il est d’une grande fraîcheur, — Cette aberration, fort rare, est nouvelle 
pour notre faune. 

Cette forme se trouve en mai et juin près de Nijnii-Novgorod (D' Seitz). 


* 
x *X 


Argynnis Adippe L. 


var. Intermedia Tutt. — Apex du dessous des ailes supérieures sans 
taches nacrées — Tutt dit qu’elles sont présentes dans son aberration —. 
Dessous des ailes inférieures avec toutes les taches nacrées et la série de points 
nacrés entourés de rouge; mais les lunules marginales nacrées manquent 
complètement, il ne reste que de faibles traces d’un brun ferrugineux. 

Cette forme n’est pas plus rare que le type à Virton, en juillet : M l’abbé 
Cabeau la capture communément tous les ans. La variation se présente 
dans les deux sexes. 

Par son abondance, cette variété doit constituer une race locale bien 
établie. 


* 
* # 


Hadena Unanimis Tr. — Cette espèce est plus ou moins répandue 
dans tous les pays d'Europe; Staudinger en exceptait la Belgique. 


Aporophyla Nigra Hw. - Espèce répandue en Angleterre, en 
France, en Allemrgne et dans quelques autres contrées d'Europe, mais 
toujours assez rare C’est la première fois qu’elle est signalée en Belgique. 


Nonagria Geminipunceta Hatchett — C'est la première fois que 
cette noctuelle «st signa ée en Belgique. Eile «st connue de l'Europe 
centrale, de la Suède m., de la Livonie, de l'Italie s., de l’Andaiousie, de ja 
Russie m., etc , etc. 


Nous sommes redevables à notre excellent collègue, M. Emm. de Hennin 
de Boussu-Walcourt, de la découverte de ces trois rares espèces de noc- 
tuelles qui sont d’un apyort précieux pour notre faune de lépidoptères Il 
les a prises à Molenstede, lez-Diest, en 1912. 


eo 


Faut-il réglementer les principes qui régissent actuellement 
l’'Entomologie ? 


par L.-J. LAMBILLION. 
(Suite.) 


(Voir la Revue mensuelle de novembre et décembre 1912.) 


Les Anglais ont un proverbe d’une vérité profonde qui devrait être médité 
par tous les savants : « 7x Art and Science, things always right themselves » 

Oui, les choses s’arrangent toujours d’elles-mêmes, en Art et en Science, 
sinon en tout! quand on leur en donne le temps; quand l’homme n’y met 
pas de malencontreuses entraves. 

Cela est aussi vrai pour tout ce qui touche aux lois de la nomenclature et 
de la priorité des noms. 

On a fait depuis peu cette singulière proposition : « Tous les noms d'insectes 
qui sont familiers aux naturalistes depuis 25 ans doivent seuls rester, quand ils y 
en auraient de plus anciens. » 

On croit rêver! 

Parce qu’il y a 25 ans qu’un nom est erroné il doit être maintenu? Etrange 
théorie!.. Une erreur est toujours une erreur, quand elle aurait mille ans 
d'existence. Si le temps peut assagir les hommes et bonifier le vin, on n’a 
pas d'exemple qu’il peut faire d’un mensonge une vérité. 

D'autres ont proposé que les noms d'insectes en usage courant dans les 
manuels d'enseignement, avant 1900, seraisnt seuls maintenus, mais après 
un triage fait par une commission spéciale qui jugerail sans recours (!?). 

On se demande quels sont ces manuels et dans quels pays ils sont en 
usage Est-ce en Amérique, en France, en Allemagne, en Angleterre? 
Sont-ils les mêmes pour tous les pays? 

— Nous verrons bien plus fort dans la suite de cette note critique; mais 
n’anticipons pas. 

C'est par de semblables moyens qu’on veut faire avancer les sciences 
entomologiques !… 

Avant d'aborder la question des noms fautifs ou absurdes, il est intéressant 
de reproduire quelques objections, que l’on trouve au hasard de ses lectures, 
contre les principaux articles de la loi sur la priorité des noms : 

« La loi sur la priorité des noms n’a pas donné la stabilité qu’on en 
attendait. » 

Avec le temps elle l’aurait donnée. En abandonnant cette loi, aurons-nous 
la stabilité ? 

(A suivre.) 


tt tn x à 


at 


Synopsis des Névroptères en Belgique 
Par le R. P. Lonan Navas, S. J. 
(Suite.) 

118. Genre Leptocerus Leach. 
TABLEAU DES ESPÈCES. 


1. Veines des ailes antérieures très visibles, noires, formant des lignes 


longitudinales sur le fond gris jaunâtre . . . . 1. nigronervosus Retz. 
— Aile antérieure non striée de noir, les veines moins saillantes sur le 
Ronde pee nr Re ne 
2. Aile Merise avec dès tbHes ou àès Hlneë IÉnnverees blanchâtres 
ou jaunâtres . . . PRE AT ES 9 
— Sans de telles nent ou Clés à l'aile nombre ET Re OU À 
3. Poils de l’aile antérieure d’un gris brunâtre; aile avec plusieurs taches 
peu sensibles blanchâtres ou jaunâtres. . . . . . . 2. cinereus Curt. 
— Aile antérieure à poils noirs ou noirâtres, avec des lignes transver- 
sales blanches. . . . D ur Les tés Ve EMPIRE 01 | 
4. Tête et poitrine à Po DONS OR AE RER ineaius" Li. 
— Tête à poils blancs ou jaunâtres . . . ES NP 
5. Tête et premier article des antennes avec dès AE d’un blanc de 
neige . . jé bec EL 


— Vertex à Lo nuntrens D au in un PR blanef rente des an- 
tennes avec5 ou 6 articles entièrement d’un blanc argenté. 4. commutatus M'L. 
6. Abdomen Le aile antérieure tbe pattes brunes, tarses 
annelés. . . . SOMMES Ta TE run TE 
— Abdomen vert; 1 erne trs noire; pattes blanches, tarses très 
visiblement annelés de blanc et de noir . . . . . 6. interjectus M’L. 
7. Antennes jaunàtres, obscures aux articulations, et souvent avec une 
tache obscure à la base de chaque article dans la première partie. . . 8 
— Antennes noirâtres ou noires, annelées de blanc à la base. . . . 9 
8. Aile antérieure à pubescence d’un jaune doré; réticulation bien visible, 
la veinule discale plus distante que les deux autres. qui sont placées en ligne 
droite; aile postérieure grisâtre, presque transparente . . 7. fulous Kb. 
— Aile antérieure d’un brun jaunâtre ou grisâtre, les veines peu 
apparentes, les trois veinules de l’anastomose séparées; aile postérieure 


noirâtre. . . . LT) 98 sentis) Burm. 
9. Corps noir, tôt à bois Brass. FREE de l’aile antérieure noire ou 

d’un brun rougeûtre; aile postérieure noirâtre . . . 9. aterrimus Steph. 
— Poils de la tête blancs ou grisâtres . . . PPT ARE AIO 


10 Franges du bord apical de l’aile antérieure Denhce les autres très 
obscures; tête et thorax noirâtres; abdomen pâle du moins inférieurement, 


souvent noirâtre. . . . . . . « 10. aunulicornis Steph. 
— Corps noirâtre en His nr de l'aile antérieure obscures 
partout... . PUCOOS LEUR 


11. Les trois nee de nee Le très obhquement. en 


—(ps- 


— Les trois veinules de l’anastomose de l'aile antérieure en ligne 


(1140) (1e ECS . . . . 11. alboquitatus Hag. 
12. Pubescence de l'aile Nate TO UE brdne! plus bourse au bout, plus 
pâle à la base. . . . . . . =. 12. dissimilis Steph. 
— Pubescence de BE re es partie apicale plus bru- 
nâtre. 2. . « . . 13 riparius Alb. 


271. PR NU runerc oies Retz. Enverg 29-29 mm., la femelle d’ordi- 
naire plus petite. 

Montagne-Saint-Pierre, Campine (Sélys) 

272. Leptocerus cinereus Curt. Enverg 20-24 mm., femelle un peu plus 
petite. 

Commun à Coso, Liége, Dinant, Campine (Sélys). Bouvignes, vallée de 
l’'Hermeton, Hastière, Lavaux (Tonglet). 

273. Leptocerus bilineatus L. Enverg 17-19 mm., femelle plus petite, 

Spa, Bouillon (Sélys). 

274. Lepiocerus commutatus Mc Lachl. Enverg. 17-21 mm., la femelle un 
peu plus petite. 

Sur la Salm (Sélys). 

275. Leptocerus albifrons L. Enverg 17-20 mm., la femelle un peu plus 
petite. 

Aywaille, Bouillon (Sélys). 

276. Zeptocerus interjectus Me Lachl. Enverg. 17-20 mm. 

Bouillon (Sélys). 

277. Leptocerus fulvus Ramb Enverg 22-28 mm , la femelle un peu plus 
petite. 

Brabant septentrional (Sélys). Houx (Tonglet). 

278. Leptocerus senilis Burm Enverg. 22-28 mm., femelle un peu plus 
petite. 

Longchamps, Ronquières, Genck (Sélys). 

279. Leptocerus aterrimus Steph. Enverg. 17-22 mm., la femelle un peu 
plus grosse. 

Longchamps, Spa, Halloy, Campine (Sélys) Jambes (Ipse). 

280. Leptocerus annulicornis Steph. Enverg.20-24 mm , femelle 18-19 mm. 

Smermaes (Sélys). 

281. Leptocerus alboquttatus Hag. Enverg. 22-28 mm., la femelle un peu 
plus petite. 

Liége, Bouillon (Sélys). Houx (Tonglet). 

282. Leptocerus dissimilis Steph. Enverg. 18-21 mm., femelle plus petite. 

Liége et Dinant (Sélys). 

282 bis. Leptocerus riparius Albard. Enverg 18-19 mm., la femelle plus 
petite. 

Duché de Limbourg. 


119 Genre Homilia Me Lachl. 


283. Homilia leucophæa Rb. Enverg. 14-18 mm. Corps noirâtre, abdomen, 
du moins inférieurement, plus pâle. 
Liége et Dinant (Sélys), 


PT AUES 
120. Genre Mystacides Latr. 


TABLEAU DES ESPÈCES, 


1. Aile antérieure noire, à reflets métalliques . . . ARE A 2 
— Aile antérieure d’un jaune doré, avec des bandes traverses obscures ; 
antennes blanchâtres, annelées de brun à la base . . 3. annulicornis L. 
2 Aile antérieure presque glabre, d’un reflet bleu d'acier, avec des 
bandes transverses noiratres pe tarses moyens blanchâtres annelés 


de noir. . . JD, 040702, acurea -L. 
— Aile sh oticnsd Soie! avec une Bande thanbvotse brune peu sensible; 
tarses moyens non blancs . . . de ang 20) cr2iwigraE: 


283 Mystacides nigra L. avr: 17-20 mm. 
Longchamps, Villers, Coo, Tubize, ete (Sélys). 
284 Mystacides azurea L' Enverg. 14-16 mm 
Commune : Spa, Bouillon, Campine (Sélys). Houx, Bouvignes (Tonglet). 
285. Mystacides longicornis L. Enverg. 16-20 mm 
Lonchamps, Ostende, Ronquières, Campine (Sélys). 

(A suivre.) 


VARIA. 


Dans ses captures de lépidoptères à Loverval, en août 1912, M. Van 
Mellaerts a trouvé de belles formes de Gonepteryx Rhamni Un spécimen est 
fort petit (environ 43 mm) — On pourrait appeler ab Minor les exem- 
plaires en dessous de 45 mm. d'envergure. — Chez un autre spécimen, 
d’une taille moyenne, on remarque aux ailes supérieures que le point dis- 
coidal orangé est complètement oblitéré sur le dessus de l'aile et faiblement 
indiqué sur le dessous. 

A ce propos, M Sibille m’écrit que le D' Seitz, dans son livre des papil- 
lons de la faune européenne, rapporte cette forme à l’ab. Cleodoxa Tutt. On 
se demande où le Dr Seitz a trouvé une aberration de ce nom décrite par 
Tutt? A la page 263 de son livre des papillons de l'Angleterre (British 
Butterflies, 1896), Tutt dit, en parlant du petit point orangé : “ ... Occasio- 
nally, this is so small as to be almoste obsolele, al otherlimes, il originales an 
orange flush suggestive of ils lovely neighbour, G. Cleodoxa. » 

Est-ce que G. Cleodoxa n’est pas mis ici par erreur? N'est-ce pas (r. Cleo- 
patra que Tutt a voulu dire ? On remarque que Tutt ne dit pas ab. Cleodoxæ1, 
mais (Gr. Cleodoxa. 

En tout cas, la première partie du texte de Tutt ne peut se rapporter à 
G. Cleodoxæa Voici la traduction littérale : « Occasionnellement, ce point est 
si petit qu’il est presque oblitéré, d'autre fois, il se produit une teinte d'un 
rouge orangé qui fait penser à sa jolie voisine, (r. Cleodoxa. » G. Cleodoxa 
est bien donné ici comme espèce et non comme variété, et sa + jolie voisine » 
ne peut être aucune autre espèce que (. Cleopatra. — Si Tutt a décrit 
ailleurs une ab. Cleodoxa de Gonepteryx Rhamni, je serais fort heureux si un 
de mes correspondants voulait me l'indiquer. 


Er ne 


Mais si la forme de Gonepteryxæ Rhamni sans point orangé sur le dessus 
des ailes supérieures n’est pas nommée, on pourrait lui donner le nom de 
ab Obsoleta. 

Par 

Le Bulletin mensuel des Naluralistes des Alpes-Maritimes, que nous avons 
reçu de notre distingué collègue, M. Proost, a publié dans son n° 4 de 1919, 
une remarquable note sur les insectes volant en hiver à Nice et dans les 
environs. En voici quelques extraits : 

« Dans le courant du mois de décembre dernier, nous avons reçu, des 
mains de M. Proost, le distingué directeur de l’agriculture de Belgique, 
qui vient tous les ans se chauffer à notre soleil d'hiver, une belle libellule 
(Æshne) et une sauterelle à ailes bleues (Acridium Caœruleum). Il avait re- 
cueilli ces bestioles aux Baumettes, à l’ouest de Nice, et s’étonnait de les 
-voir encore vivantes à cette époque de l’année. Sous notre climat excep- 
tionnel il n’est pas rare de trouver des insectes de toutes espèces pendant 
les mois d'hiver et l’on peut recueillir, dès que les rayons du soleil réchauf- 
fent l'atmosphère à un degré qui leur procure la possibilité d'exercer leur 
activité, les Vanessa Atalanta L. et Curdui L., le Pieris Brassice L. et le 
Macroglossa Stellatarum, l'Argynnis Lathonia. Rhodocera_Cleopatra. papillons 
bien connus et aussi les coléoptères suivants : Timarcha Coriaria F. — Cicin- 
dela Campestris L. — Capnodis Tenebrionis L — Chalcophora Mariana Lap. 

» La Vanessa Atalanta (Vulcain) a été prise dans Nice même, au commen- 
cement de janvier, sur les lierres qui ornent les villas. » 


* 
+ % 


Remarqué dans la collection de M A. Richard les captures suivantes, 
faites en 1912 : 

Pieris Daplidice L., un exemplaire capturé à Bouge au mois d’août. 

Agrotis Lucipeta F., un exemplaire capturé à la lumière électrique à 
Namur au mois de septembre. 

Cette dernière capture paraît surtout remarquable. 


Une incursion dans la botanique. — L'hiver 1913 est telle- 
ment peu rigoureux que nous avons pu cueillir, le 5 janvier, à la promenade 
des digues à T'ongres, des violettes sauvages, remarqué aussi en abondance 
et bien fleurie, l'herbe à Robert, « Geranium Robertianum ». Le 8 janvier, 
constaté dans la tranchée de la ligne ferrée de Namur à Bruxelles, vers 


Gronendael, des ajoncs en fleurs. — Ce sont là des observations notables, 
nous passons sous silence les floraisons des rosiers, myosotis pensées, etc, 
vues dans de nombreux jardins. F. DERENNE 

*x 

*k *% 


The Entomologists Record, du 14 décembre 1912, contient une étude 
remarquable de M. J. Turner, sur plusieurs espèces de microlépidoptères 
du genre Coleophora, avec une belle planche représentant des œufs de 
C. Viminetella, et la description de chenilles de quelques espèces. 

Dans « Entomological News », de janvier 1913, n° 1, on trouve une note 
fort intéressante, sur la capture, le montage et la conservation des « Micro- 
Diptères » L'étude est à recommander aux entomologistes qui s'occupent 
de ces sortes d'insectes. L-J. LamBiLL1oN. 


Société Entomologique Namuroise. 


LISTE DES MEMBRES EN 1913 


Feu M. Modeste BIOT 


PREMIER MEMBRE DONATEUR DE LA SOCIÉTÉ, 


Président d'honneur. 
M. le baron GEORGES DE CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE. 


Vice-Président d’honneur. 


M. HENRI DE QUEBEDO #, Major en retraire du 1°" Lanciers, Villa 
Malisoux, à Erpent, 


Membres honoraires. 
MM. 

BURR, MALCOLM, Dr Sc., Castle Hill House, Dover (Angleterre) : 
Orthoptères et Dermaptères, etc. 

Castin, Félix &, industriel, 40, rue de la Cayauderie, Charleroi : 
Entomologie générale. 

FASSE, A. H., naturaliste, à Teplitz (Bohème), Autriche, Zeidlerstr. 
948/2 : Lépidoptères. 

FRIONNET, M C. (abbé), professeur de sciences naturelles au Collège 
de Saint-Dizier (Haute-Marne), France : Lépidoptéres, etc. 

GILLMER, MAX, naturaliste, Côthen (Anhalt), Allemagne : Lépi- 
doptères. 

JOANNIS, LÉON (abbé de), professeur, 4. rue Richemont, Vannes 
(Morbihan), France : Lépidoptères du Monde. 

JOANNIS, JOSEPH (abbé de), docteur en philosophie. ancien président 
de la Société Entomologique de France, 7, rue Coëtlogon, Paris 
(France) : Lépidoptères du morde. 

MÉDULFE (frère), professeur, [Institut Saint-Jean-Baptiste, à Wavre: 
Lépidoptères, principalement les chenilles. 

NAVAS, LONGIN (abbé), professeur, Colegio del Salvador, apartado 
nûüm, 32, à Saragosse { Espagne) : Névroptères. 

OUDEMANS, J. TH., Dr., à Schovenhorst-Gutten (G) (Hollande) : 
Lépidoptères, etc. 

PAQUE (R. P.) s. J., professeur au Collège Saint-Michel, 14. rue des 
Ursulines, à Bruxelles : Faune des insectes microscopiques du 
monde. 

POTTIEZ, CHARLES, pharmacien-chimiste, à Fontaine-l'Evèque : 
Entomologie générale. 


(1) Les noms imprimés en caractères gras sont ceux des membres fondateurs, 


— 10 — 


PROOST, ALPHONSE , directeur général du Ministère de l’agri- 
culture, professeur à l’Université de Louvain, 13, rue Marie de 
Bourgogne, Bruxelles et à Mouety (Ottignies) : Entomologie 
générale, 

Radiguès, Henri (de Chennevière de), 88, rue Louvrex, à Liège : 
Lépidoptères de Belgique, principalement les Micro. 


STICHEL, H., naturaliste, Schôüneberg bei Berlin (Allemagne), Neue « 


Culmstrasse, 3 : Lépidoptères, etc. 


Membre donateur. 


M. DE KERKHOVE DE DENTERGHEM, sous-lieutenant au 1€ Lanciers, 
14, Boulevard d’'Omalius, à Namur. 


Membre effectifs. 
MM. 

ANGELROTH, HENRI, étudiant à l’Institut de Gembloux, 5, rue 
Bosret, Salzinnes-Namur : Entomologie générale. 

BODART, CHARLES, docteur en médecine, 130, rue Grande, à Dinant: 
Lépidoptères. 

BOXHO, RODOLPHE, coiffeur, 63, rue de Sclessin, Liége : Lépidop- 
tères de Belgique. 

CABEAU, CHARLES (abbé), professeur au Collège St-Joseph, à Virton: 
Lépidoptères et Coléoptères du monde, particulièrement les variétés 
et aberrations des papillons diurnes de Belgique. 

COLLARD, LÉON, étudiant, 119, rue Grande, à Dinant : Lépidoptères 
du monde, principalement ceux de Belgique. 

CORBEAU, LOUIS, naturaliste, rue des Cotelis, 53, à Jambes : ento- 
mologie générale, 

CROMBRUGGE DE PICQUENDAELE (baron Georges de), 35, rue du 
Châtelain, à Ixelles : Faune des Lépidoptères de Belgique, princi- 
palement les Micro. 

DEHENEFFE, ÉMILE, architecte à Flawinne : Entomologie générale. 

DELOS, ALBERT, ingénieur agricole, agronome de l'Etat, 25, avenue 
de Salzinnes, à Namur : Entomologie générale. 

DELVIGNE, PAUL, Ingénieur agricole et forestier, 17, rue Godefroid, 
Namur : Entomologie générale. | 

DERENNE, FRANZ %#, industriel, licencié en sciences commerciales, 
agent consulaire de S. M. le roi d'Italie, administrateur du Comptoir 
d'Escompte de la Banque nationale de Belgique, 12, Boulevard 
d'Omalius, à Namur : Lépidoptères de Belgique. 

DORILODOT, HENRY (chanoine de) % professeur de paléontologie 
à l'Université catholique, membre du Conseil de surveillance du 
Musée royal d'histoire naturelle, 44, rue Bériot, à Louvain : Ento- 
mologie générale. 

Dotreppe, Auguste, employé à Selzaete, place de l'Eglise : Lépi- 
doptères de la faune européenne. 

DORMAL, ALPONSE, docteur en médecine, 12, Boulevard Ernest 
Mélot, à Namur : Lépidoptères d'Europe. 


His Cécsdniis én 


Re 


DRUET, JULES, à Thisnes (lez-Nivelles) : Entomologie générale. 

| DUFRANE, ABEL, ingénieur des mines, à Frameries (Garde) : Lépi- 
doptères d'Europe, principalement ceux de Belgique. 

EVERARD, GEORGES %:, ingénieur agricole, député permanent, chà- 
teau de Beauregard par Rochefort : Entomologie générale 

FRANCK, GUSTAVE, garde forestier, à la Croix-Noire, à Membach : 
Lépidoptères. 

GÉRARD, ]., 46, rue Bodson, à Chénée : Entomologie générale. 

GOETGHEBUER, MAURICE, docteur en médecine, 7, rue de la T'our- 
Rouge, à Gand : Lépidoptères et Coléoptères d'Europe. 

GUIART, ALEX , propriétaire, à Wyneghem (Anvers) : Lépidoptères. 

HABRAN, JULES, ingénieur agricole, à Burdinne : Entomologie 
générale, 

HALFANTS, LAURENT (abbé), directeur du Collège Notre-Dame, à 
Tirlemont : Lépidoptères de Belgique. 

HAMOIR, J., médecin-vétérinaire, à Bois-Borsu : Lépidoptères de 
Belgique. 

Havelaar, W., directeur de la Société des Eaux, à Haarlem 
(Hollande) : Lépidoptères de la faune européenne 

HAYOT (abbé), professeur de mathématiques supérieures au Collège 
de Belle-Vue, à Dinant : Lépidoptères de Belgique. 

HENNIN (dom GUY de), professeur à l’Abbaye de Maredsous : Lépi- 
doptères. 

HENNIN, EMMANUEL (de Boussu-Walcourt de), avocat près la Cour 
d'appel, 56, rue de l’Activité, à Bruxelles : Lépidoptères. 

HENROZ, CAMILLE, château d’Erpent-Val, par Jambes : Entomologie 
générale. 

HIPPERT, EDMOND, 33, avenue Rogier, à Schaerbeek-Bruxelles : 
Lépidoptères de Belgique. 

HYE DE CROM, ALBERT, négociant, 8, Coupure, à Gand : Lépidop- 
tères et Coléoptères du globe. 

KAISIN, FÉLIX, docteur en sciences, professeur à l’Université de 
Louvain : Entomologie générale. 

LAMARCHE, RICHARD, quai de Fragnée, à Liège : Lépidoptères du 
globe. 

Lambillion, L.-J.-L., naturaliste, 55, rue des Cotelis, à Jambes 
(Namur) : Lépidoptères de la faune européenne. 

LANGE, ANDRÉ, étudiant à l’Institut de Gembloux, 47, rue du Col- 
lège, Namur : Entomologie générale. 

LARDINOIS, F. %, inspecteur provincial des voiries, 18, rue de Dave, 
à Jambes : Lépidoptères d'Europe. 

LAURENT, LOUIS, paarmacien, 121, rue Grande, à Dinant : Coléop- 
tères du monde. 

LAURENT, LOUIS, étudiant, 18, rue de Bruxelles, à Namur : Ento- 
mologie générale. 

MAiRLOT, MATHIEU, docteur en médecine, à Theux : Entomologie 
générale, principalement les Lépidoptères et les Coléoptères. 


UD LE 


MALFLIET, V., représentant de la Société anonyme « Texas », 8, rue 
du Mouton, à Gand : Entomologie générale. 

MASSART, LOUIS, étudiant à l’Institut agricole de Gembloux, 6, 
place Elisabeth, à Namur : Entomologie générale, 

MASSON, RICHARD, professeur à l’Ecole normale, à Couvin : Ento- 
mologie générale. 

MOFFARTS, PAUL (baron de), château de Botassart, par Noirfon- 
taine : Hyménoptères. 

MOFFARTS, KARL (baron de), château de Beaugnée par Nandrain; 
de janvier à fin mai, place Saint-Paul, 11, à Liège : Lépidoptères. 

NICOLAS, J (abbé), révérend curé, à Robelmont (Meix-devant-Virton) 
(province de Luxembourg) : Lépidoptères de la région jurassique. 

PIRSOUL, FERNAND, conservateur du musée forestier, 24, rue Fran- 
cois-Dufer, à Salzinnes-Namur : Lépidoptères et Coléoptères du 
monde. 

POSKIN, ARTHUR, ingénieur agricole et forestier, assistant à l’Institut 
de Gembloux : Entomologie appliquée. 

POSKIN, JULES, t, docteur en sciences, recteur à l’Institut agricole 
de l'Etat, à Gembloux : Entomologie appliquée. 

POSKIN, PAUL, docteur en sciences, professeur à l’Institut agricole 
de l'Etat, à Gembloux. 

PROOST, JOSEPH (abbé), licencié en philosophie, du 15 octobre à 
juillet, r, rue des Flamands, à Louvain; de juillet au 15 octobre, 
à Rillaer par Aerschot : Lépidoptères et Coléoptères. 

RICHARD, A., étudiant, rue Godefroid, à Namur : Lépidoptères de 
Belgique. 

RONDELET, ALBERT, étudiant en médecine et en sciences, à Bertrix : 
Entomologie générale. 

SCHAMMEL, PIERRE, professeur au Collège Notre-Dame, 3, rue des 
Voyageurs, à Tirlemont : Lépidoptères de Belgique. 

SCHOOFS, GASTON-EMILE-JEAN, $, capitaine du génie, au camp de 
Beverloo : Lépidoptères de Belgique. 

SCRIBE, RENÉ, étudiant, 40, Coupure, à Gand : Lépidoptères et 
Coléoptères du globe. 

SEELDRAYERS, EMILE, artiste peintre, 85, rue Van Aa, à Bruxelles : 
Lépidoptères du monde. 

SÉLYS-LONGCHAMPS, EDGARD (baron de), ingénieur agricole, à 
Ciney : Entomologie générale. 

SIBILLE, JULIEN, naturaliste, à Hannut : Lépidoptères de Belgique. 

SLÉGERS, PAUL, à Ortho : Lépidoptères de Belgique 

SMITS, ALBERT, ingénieur civil, 23, rue Colbran, à Lille (France) : 
Lépidoptères. 

SNOLLAERTS, FRANZ, 42, boulevard de la Cambre, à Bruxelles : 
Lépidoptères. 

SOMERS, SYLVAIN, 7, rue du Ruisseau, à Malines : Lépidoptères, 

THIROT, EDOUARD, %, 305, chaussée de la Hulpe, à Boisfort : 
Lépidoptères de Belgique. 


MA 


TINANT, JULES, adjoint d'état-major, 168, rue de Bomel, à Namur : 
Lépidoptères. 

VAN KERCHOVE, EMILE, ingénieur agricole, chef des travaux chi- 
miques au Laboratoire d’Analyses de l'Etat, rue des Ecoles, à 
Mont-Saint-Amand (Gand) : Entomologie générale. 

VAN MELLAERTS, L., adjudant du bataillon d'administration, direc- 
teur du magasin à fourrages, 94, rue du Progrès, à Charleroi : 
Lépidoptères de Belgique. 

VAN ZUYLEN VAN NYEVELT, RAOUL (baron), du 1*% janvier au 
15 mai, 2, place Stéphanie, à Bruxelles; du 15 mai au 1° janvier, 
à Hoogveld par Zedelghem (Flandre occidentale) : Lépidoptères et 
Coléoptères, 

VREURICK, GEORGES, %, capitaine en second adjudant-major au 
1°" lanciers, 146€, chaussée de Waterloo, à St-Servais : Coléoptères. 

WARNAU, LOUIS (abbé), professeur au Collège Notre-Dame, à Tir- 
lemont : Lépidoptères. 


Membres correspondants. 
MM. 


BRAY, LUCIEN, avocat, contrôleur de l’Agence de la Banque Arlo- 
naise, à Virton : Lépidoptères de la région jurassique. 

DESCHANGE EMILE, officier de l’Instruction publique, à Longuyon 
(Meurthe-et-Moselle) France. 

HEYNE, ALEXANDRE, naturaliste et libraire, Berlin-Wilmersdorf 
(Allemagne), Landhaustrasse, 261 : Lépidoptères et Coléoptères du 
monde. 

MARÉCHAL, PAUL, docteur en sciences chimiques, 54, rue de Dave, 
à Jambes : Lépidoptères, etc. 

SANCHEZ NAVARRO Y NEUMANN, EMILIO (Don), docteur en sciences, 
cale de Santa Inès, 12, 2° Izeta Cadix (Espagne) : Coléoptères. 

SEVERIN, GUILLAUME, conservateur au Musée royal d'histoire natu- 
relle de l'Etat, à Bruxelles, 75, Avenue Nouvelle, à Etterbeek lez- 
Bruxelles : Entomologie générale. 


Abonnés ; Naturalistes; Sociétés scientifiques, etc. 


qui font l'échange de leurs publications avec celles de la Société. 


La Bibliothèque du Musée archéologique de Namur (don). 

La Société Entomologie de Belgique, 89, rue de Namur, à Bruxelles 
(échange). 

M. PAUL NOËL, directeur du Laboratoire entomologique de Rouen 
(Seine inférieure), France (échange). 

Ecoles chrétiennes de Salzinnes-Namur (don). 

La Bibliothèque du Collège N -D. de le Paix, à Namur (don). 

M l’abbé GUIGNON révérend curé à Vulaine-sur-Seine, par Avon, 
Seine-et-Marne (France) (abonné). 

M. R. FRIEDLANDER UND SOHN, Berlin, NW, 6, Carlstrasse, 11 
(Allemagne) (abonné). 

Der Kaiserlichen Léopoldinisch-Carolinischen Deutschen Akademie 
der Naturforscher, Zu Halle a. Saale (Allemagne) (échange). 

Institutio Catalana d'historia natural, Paradis, 10 1e", 2 a, Barcelona 
(Espagne) (échange). 


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O, Entomologista Brasileiro, rua Calvao Bueno, 6, à S. Paula (Brésil) 
(échange). 

M. Dr HERBERT HAVIDAND FIELD, directeur du Concilium Biblio- 
graphicum, à Zurich, Holstrasse, 49 (Suisse) (échange). 

Société Générale des Etudiants, Institut de Gembloux (don). | 

D. O. Staudinger et A. Bang-Haas Blasewitz bei Dresde (Allemagne). 

Pomona Journal of Entomology, C. F. Baker, Managing Editor, 
Pomona College, Claremont, California U.S, A, (Amérique). 

Cercle des Entomologistes liégeois, C. Mostart, ingénieur, secrétaire, 
7, quai Mativa, Liége (échange). 

Faculté des Sciences de Rennes, Laboratoire de Zoologie, Station 
Entomologique, à Rennes (Ile-et-Viiaine, France) (échange) 

Société d’études et de vulgarisation de la Zoologie Agricole, Institut 
de Zoologie, Cours-Saint-Jean, Bordeaux (France) (échange). 

R. Scuola Superiore di Agricultura, Laboratorio di Zoologia generale 
et agraria, in Portici (Italie). 

Entomologische Mitteilungen, Berlin-Dahlem, Grossler-Str., 20 
(Allemagne) (échange). 

M. D' MAX NASSAUER (Entomologische Zeitschrift), Frankfurt-a.- 
M., Rheinstrasse, 26 (Allemagne) (échange) 

M. JOSEPH LACROIX, chirurgien-dentiste, 2, place du Donjon, à 
Niort (Deux-Sèvres), France (abonné). 

M. ALFRED KERNEN, 7, Poststrasse, Stuttgart (Allemagne) (échange). 

M FÉLIX DAMES, libraire, Steglitz, 12, Berlin W., 62 (Allemagne) 
(échange). 

Smithsonian Institution, United States National Museum, Washing- 
ton, D. C. (Amérique) (échange). 

Entomologist's Record and Journal of Variation, HENRY J. TUTNER, 
F.E S., Editorial Secretary, 98, Drakefell Rd., New-Cross, S. E., 
London (Angleterre) (échange). 

American Entomological Society-Fhe Academy of Natural Science. 
Logan Square, Philadelphie (Amérique), (écharge). 

Coleopterologische Rundschau, Nobilegasse, 20, Wien, XIV, (Au- 
triche), (échange). 

Club Montanyene, Comte del Assalt, n° 26, 1°, Barcelona (Espagne), 
(échange). 


Membre décédé : 
M. EDOUARD BRABANT (France). 


Composition du bureau pour 1913. 


Président : MM. Jules POSKIN. 
Vice-Président : L.-J.-L. LAMBILLION. 
Secrétaire- Trésorier : Georges VREURICK. 
Bibliothécaire : Fernand PIRSOUL. 
Secrétaire-adjoint : Louis CORBEAU. 


Comité de rédaction pour la Revue mensuelle. 


MM. Jules POSKIN. Georges VREURICK. 
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Fernand PIRSOUL. L.-J.-L. LAMBIILION. 


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ment bas. (Nous ne vendons plus de chrysalides vivantes.) 

: La table «systématique de cette liste riche et peu ordinaire est celle de la - 
nouvelie édition (1901) du catalogue des D' Staudinger et Rebel. 

Pour en rendre l’usage plus commode, leur liste est pourvue d’un réper- 
toire complet des genres (aussi des synonymes) pour les espèces euro- 
péennes et exotiques. 


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bétique complet des genres (?,406 et 3,000 genres). 


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bon marché. La liste est encore munie d’un répertoire alphabetique com- 


plet des genres. 
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sonme sera déduite du montant de la première commande de 5 Mk. net. ; 
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FONDEE LE 16 AOUT 1896 


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» Les correspondances et les diverses communications doivent être adressées 


à M. G. VreuricKk, 146, chaussée de Waterloo, Suint-Servais, secrétaire-tréso- 
| rier de la Société. 


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Namur. — Imp. et lith. LAMBERT- DE RolsiN, rue de l’Ange,28 


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Fa 
La Société entomologique Naouri he 


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ses séances le deuxième dimanche de chaque 


mois, à cinq heures du soir, au Palais de Jus- 
tice, à Namur. 

La cotisation annuelle des membres effec- 
tifs est fixée à six francs. 

Les membres donateurs ont la faculté d’as- 
sister aux séances et payent une rétribution 
annuelle de dix francs ; ils reçoivent gratuite- 
ment les publications de la Société. 

Pour faire partie de la Société entomolo- 
gique Namuroise, il faut adresser, par écrit, Sa 
demande à un membre de la Commission et 
être présenté par deux sociétaires. 


e A] e ñ ; 
Avis (res important. 

Nous rappelons aux membres de la Société entomo- 
logique Namuroiïse, à ses correspondants et aux lecteurs 
de ses publications que, d’après l’article 32 du règlement, 
la Société entomologique décline toute responsabilité 
quant aux travaux publiés dans sa Revue. Le Comité de 
rédaction veille, avant tout, à ce qu'il n’y ait pas, dans 
les travaux qui lui sont présentés, d'erreurs manifestes 
ou d'expressions à tendance politique ou de critiques 
personnelles blessantes. 

Notre publication étant ouverte à la controverse scien- 
tifique, les acteurs qui avancent des théories nouvelles, 


peu ou pas encore admises par la généralité des savants, ; 


ne doivent pas oublier qu'ils s’exposent à la critique. 


Échanges 


Les Membres de la Société entomologique peuvent 
faire insérer gratuitement des communications con- 
cernant les échanges. 


AVIS 


M. Paul Noël, directeur du laboratoire régional 
d'Entomologie agricole, route de Neufchatel, 41, à 
Rouen (France) désirerait recevoir des dessins et gra- 
vures d'insectes ou ayant trait à l'entomologie, coupés 
dans des livres ou brochures, ainsi que des photogra- 
phies entomologiques. 


Il enverrait en échange des gravures et dessins simi 
laires ayant trait à la zoologie, la botanique, l’histoire, 
la géographie, etc , etc., ainsi que des insectes rares de 
tous les ordres, notamment des goliathides du Congo. 
Echangerait volontiers des publications entomologiques 
illustrées pour des publications similaires. 


M. Derenne désire échanger À. Menyanthidis et M. 
Glauca non étalés contre des lépidoptères belges. 


La prochaine séance 


de la Société est fixée au dimanche 9 mars à cinq 
heures du soir, au Palais de Justice, à Namur. 


Ordre du jour : 
« Lecture et approbation du procès-verbal de la der- 


nière séance; 


2. Travail de M. Lambillion sur les papillons de Bel- 


gique; 


3. Communications diverses. 


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et du Japon (genre paléartique). 
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15 id. d'Egypte et Abyssinie. 


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100 id. id. petites id, 
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100 Goprophagides exotiques 

60 Mälolonthides, Rutélides et Dy- 
nastides exotiques. 

100 Cétoines id. 

50 Buprestides id. 

125 Ténébrionides id. 

195 Curculionides et Brenthiies exot. 

15 Cérambycides exotiques. 

195 Chrysomélides et Coccinellides 
exotiques. 

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REVUE MENSUELLE 


DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE NAMUROISE 


N° 2. 25 Févrietr 1913. 


Extrait du procès-verbal de la séance du 9 février 1913. 


La séance est ouverte à 17 heures, sous la présidence de M. Poskin, président 
Ont fait excuser leur absence, MM. Havelaar, baron de Crombrugghe de 
Picquendaele, Dotreppe et Derenne. 


Première partie. — Questions diverses. 


M. Richard, remercie pour son admission comme membre de la Société. 

Mme ve Ed. Brabant, remercie la Société et particulièrement M. Lambillion 
pour les marques de sympathie qu’ils lui ont témoigné à l’occasion du décès 
de son regretté époux. 

Reçu les n° 2 et 3 de « Societas entomologica »; 3 à 6 de « Insektenbürse »; 
2 et 3 de « Entomologische Ruundchau »; les publications de juin 1911 à 
novembre 1912 inclus, de « Bulleti de la Institucio Catalana d Historia natural »; 
les n° de décembre 1912, de « Pomona Collège » et de « l’Institut de Zoologie 
de Bordeaux »; le no de fevrier de « Entomologische mitteilungen »; le « Bul- 
letin mensuel des naturalistes des Alpes màritimes de janvier et de fevrier 1913. 


Deuxième partie. — Questions scientifiques. 


Lecture est donnée des travaux suivants : 

« Diptères intéressants capturés en Belgique », par le Docteur Goetghebuer. 

« Note sur la Nepticula aurella. Sit. », par le baron de Crembrugghe de 
Picquendaele. 

« Faut-il réglementer les principes qui régissent actuellement l’entomologie ». 
(Suite), par M. Lambillion. L'impression de ces documents est décidée. La 
séance est levée à 18 h. 30. 

Le Secrétaire- Trésorier. 
G. VREURICK. 


AVIS. 


Il a été décidé dans la séance du 12 janvier 4913, qu’à l'instar de ce qui se 
passe dans les autres sociétés scientifiques, un scrutin sera ouvert pour recueillir 
les votes pour ou contre la stricte priorité des noms d'insectes. 

Tous les membres de notre Société s’occupant d’entomologie, sont priés de 
répondre à notre appel. 

Le scrutin restera ouvert une grande partie de l’année. Il suffira d'envoyer 
au Secrétaire une simple carte, avec son adresse et sa profession, et l'indication 


de ses études entomologiques : lépidoptériste, coléoptériste,etc.,et la mention: 
« Je vote pour l’absolue priorité des noms d’insectes ». Ou bien :« Je vote contre 
l’absolue priorité des noms d'insectes ». 

Jusqu’à ce jour, nous n’avons pas reçu de voix contre la loi de priorité des 
noms — trois membres seuls se sont abstenus de voter. — Pour cette raison et 
pour gagner de la place, nous supprimons la colonne de droite, quitte à la 
rétablir le mois prochain s’il y a lieu. 


POUR la stricte priorité des noms d'insectes : 


Ch. Cabeau (abbé), lépidoptériste-coléoptériste, protesseur au Collège St-Joseph. 
à Virton. 

Baron G. de Crombrugghe de Picquendaele, microlépidoptériste, 35, rue du 
Châtelain, Ixelles-Bruxelles. 

A. Dufrane, ingénieur des mines, lépidoptériste et ornithologue, à Frameries 
(Garde). 

F, Pirsoul, conservateur au Musée forestier de Namur, lépidoptériste et bota- 
niste, 24, rue François Dufer, Namur. 

P. Maréchal, D' en sciences chimiques lépidoptériste et botaniste, 55, rue de 
Dave, Jambes. 

Alex Guiart, lepidoptériste propriétaire à Wyneghem, (Anvers). : 

E Paque, S.-J , entomologiste et botaniste, professeur au Coflège St-Michel, 14, 
rue des Ursulines, Bruxelles. 

Dr M. Mairlot, lépidoptériste et coléaptériste, à Theux. 

Dr M. Goetghebuer, diptériste et lépidopteriste, 7, rue de la Tour rouge, à Gand. 

Dr Ch. Bodart, lépidoptérisie, coléoptériste et ornithologue, rue Grande, à 
Dinant. 

Dr Alph Dormal, lépidoptériste, 12, boulevard Ernest Mélot, Namur. 

Ch. Pottiez, pharmacien-chiniste, entomologie générale, à Fontaine-l’Evêque. 

G. Schoofs, capitaine du genie, lépidoptériste, au camp de Beverloo 

G. Franck, lépidoptéeriste et coléoptériste, à la Croix Noire (Membach). 

A. Hye de Crom lépidoptériste et coléoptériste, S Coupure, à Gand 

J Proost (abbé, licencié en philosophie, lépidoptériste et coléoptériste, 1, rue. 
des Flamands, Louvain. 

Aug Dotreppe, lépidoptériste, à Selzaete, place de l'Eglise. 

E. Hayot abbe). professeur de mathématiques supérieures au Collège de Belle- 
Vue, lepidopteriste, à Dinant. 

Emm de Hennin de Boussu-Walcourt, avocat près la Cour d'appel, lépidopté- 
riste, 56, rue de l’Activité, Bruxelles 

J. Sibille, lépidoptériste et ornithologue, à Hannut. 

L. Corbeau, ornithologue, 53, rue des Cotelis, Jambes. 

J. Hamoir, médecin-vétérinaire, lépidoptériste, à Bois-Borsu. 

L. Navas, S -J., professeur, Colegio del Salvador, névroptériste, à Saragosse 
(Espagne). 

P., Schammel. professeur au Collège Notre-Dame, lépidoptériste et coléopté- 
riste, 3, rue des Voyageurs, à Tirlemont. 


END 


Faut-il réglementer les principes qui régissent actuellement 
l'Entomologie ? 
par L.-J. LAMBILLION. 


(Suile.) 
(Voir la Revue mensuelle de janvier 1913.) 


« La loi de priorité a été désastreuse pour les études entomologiques ». 

Ua peu avant, dans la même publication, on affirmait que les études entomo. 
logiques avaient plus progressé en dix ans qu'auparavant en un demi-siècle. 
Sous le même régime de la loi de priorité, voilà deux faits difficiles à concilier. 

“ Les noms d'animaux ou de plantes ne sont pas fait pour les seuls spécia- 
listes, les taxonomistes, les systématistes, etc., ils sont aussi pour les anato- 
mistes, les physiologistes, etc ». 

D'accord. Mais pourquoi ces derniers ne peuvent-ils s’accommoder de la loi 
de priorité ? 

« Ua inse:te ne doit pas trainer éternellemen. après lui sa vieille dépouille 
de larve et sa coque de nymphe (lisez son nom primitif), un nom d’insecte doit 
« évoluhonner » (1) avec la science ». (!!!) 

Sans commentaires, n’est-ce pas ?.. 

On est heureux de trouver la note contraire : c’est par la que je finis. 

« Vous allez chang r les lois de priorité; vous allez remattre tout dans le 
chaos! Mus quand on aura constaté le desastre cause par vos reformes, on 
reviendra aux lois sages de Ia stricte priorité. Seulement, que de temps pre- 
cieux on aura perdu! » 


* 
* * 


Les noms fautifs, absurdes, etc. 


Il serzit désirable que dans la plupart des noms d'insectes, latins ou latinisés, 
on puisse trouver une siguification caracterisant l'espèce, rappelant sa forme, 
sa teinte, ses mœurs, sa patrie. Ce serait un puissant moyen pour se rememorer 
le nom, parfois si difficile à retenir: la bestiole porterait en quelque sorte 
l'etiquette de ses caractères specifiques. B:aucoup d'auteurs ont suivi cette 
methode rationnelle, et nombreux sont les lepidoptères portant des noms par- 
faits D’autres, pour des raisous qu'il serait difficile d'analyser, ont donné des 
noms baroques sux papillons qu'ils ont décrit, et sont descendus jusqu’au non- 
sens et à l’absurdité. — Oa connait beaucoup de ces noms impossibles; il est 
préferable de ne pas les citer. 

Certains noms sont incorrects au point de vue de la langue latine. Ici, cepen- 
dant, il ne faut pas se montrer trop sévère, surtout quand ces noms fautifs 
sont le résultat d’une faute d'impression. Ii est si facile de laisser échapper 
une erreur typographique dans la correction des épreuves; les plus savants 
auteurs ont eu de ces désagréments qu’on ne pourrait attribuer à leur manque 
de connaissance du latin. 


(4) Lisez évoluer. 


—— 94 — 


La scienee entomologique n’a rien à souffrir de ces erreurs. Un nom, quel 
qu'il soit, sert avant tout à désigner un objet ou un être vivant, le reste est de 
mineure importance. Combien d'hommes ont des noms patronymiques absurdes, 
ridicules même, et on y pense pas; parce que un nom est un nom et rien 
de plus! 

En tout cas, un nom d'’insectc, quelque erroné qu'il puisse être, une fois 
publié, répandu dans le public, appartient à la science : l'auteur lui-même, en 
aucune occasion, ne peut plus le corriger. 

On a fait état de nom d'insectes qui portent des lettres inconnues dans 
l'alphabet latin : des W, des K. Ils sont le plus souvent, tirés des langues du 
Nord; ils se rapportent aux noms propres, en les dénaturant ils n'auraient plus 
la même signification dans l’esprit de ceux qui les ont donnés. 

Encore une fois, qu'est-ce que la science entomologique a à voir en tout 
cela ?.… 

Mais il y a des noms d'insectes qui ne devraient jamais être admis, ce sont 
ceux qui sont une insulte à la morale, à une personnalité, à une institution, à 
un pays, etc. Un écrivain naturaliste qui mêle des questions politiques, reli- 
gieuses, personnelles ou immorales, dans des noms d'insectes, n’est pis digne 
du qualificatif de savant; il oppose sur son propre travail le cachet de l'igno- 
rance et de la stupidité. N'y a-t-il pas assez de causes de discorde dans le 
monde sans qu’il faille y mêler les insectes? Jamais dans aucun livre, dans 
aucun journal ou revue scientifique un auteur semblable ne devrait être cité. 
Jamais un de ces noms idiots n’y devrait être admis. Point n’est besoin de 
légiférer pour cela. Malheureusement si l’on peut adopter cette mesure pour 
le présent et l'avenir, on est impuissant pour le passé : quelque stupide que 
soit un nom, il faut qu'il reste tel. 

Voici en substance ce que disait, il n’y a pas longtemps, un des plus grands 
naturalistes d'Europe, en parlant de priorité et de noms absurdes. 

« … J'accepte la doctrine de priorité jusqu’à ce point qu’un nom une fois 
donné doit être immuable; il ne peut subir aucune correction; nous devons 
en assumer la responsabilité latine. Si au point de la dérivation donnée par 
l’auteur, ce nom apparaît d'un latin impossible, nous devons nous dire qu'il a 
une dérivation qui nous est inconnue, et alors nous devons le considérer 
comme bon... J'accepte absolument un nom absurde, dans ce sens que du 
moment qu'il est donné, il désigne la chose pour laquelle il est créé et à ce 
point de vue il ne peut plus être absurde... » (A suivre). 


Note sur la Nepticula aurella Stt. 


Le 17 janvier dernier j'ai obtenu une éclosion en chambre chaude de Vepti- 
cula aurella Si... Le papillon a la tête brun-foncé. Pareille aberration ne m'a 
nullement surpris. Ea eff:t elle se rencontre chez Nepticula gei Wk. et depuis 
longtemps je considère Vepticula aurella et nos Nepticula minant lé Geum 
urbanum comme ne formant qu’une seule espèce. Les papillons, les mines et 
les chenilles sont en tout semblables. Il est bien vrai qu'ordinairement les 
cocons de Wepticula aurella sont d’un brun-pâle tandis que celles vivant sur le 


107 D 


geum forment ordinairememt des cocons vert-pâle, mais ce n’est pas une règle 
invariable. D’après Stainton le cocon d’Aurella varie du vert pâle au brun pâle. 
D'après mes observations ces cocons peuvent être d’un blanc pur ou d’un brun 
foncé et ces couleurs se rencontrent également chez les Nepticula du Geum. 
La Nepticula qui vient d’éclore sortait d’un cocon blanc et je possède un autre 
cocon blanc dont j'attends l’éclosion J'ai lu dans Tutt que Wood considère les 
Nepticula aurella, gei et fragariella comme ne formant qu’une seule espèce. 

Jusqu'ici ce n’était que chez Nepticula gei que j'avais rencontré l’aberration 
ayant le sommet de la tête brun très foncé, presque noir avec le collier noir. 
J'en ai des exemplaires belges et allemanis. 

La taille des papillons ne diffère guère parmi mes exemplaires d’'Aurella et 
de Gei. L’envergure oscille entre 5,5 et 6 mm. En Allemagne Aurella doit 
atteindre une tailie supérieure, car Spuler lui attribue une envergure de 7,5 
à 8 mm. 

Aurella et Gei ne peuvent pas non plus se différencier par la couleur des 
boucles des antennes ; chez les deux la couleur varie du blanc pur au blanc 
jaunâtre. 

Aurella ne mine pas seulement les feuilles de la ronce et du Geum mais 
encore celles de l’aigremoine. J'ai élevé de l’aigremoine des Aurella qui ne 
diffèrent en rien de celles de la ronce. Il est impossible de les confondre avec 
Nepticula nitens Fologne qui est plus petit (4 mm.) et a des reflets verdâtres à 
la partie basale des ailes supérieures. 01 ne peut encore moins les confondre 
avec les Vepticula agrimoniae Frey et aeneofasciella Hs. qui en diffèrent comple- 
tement. Les chenilles et les cocons étaient aussi semblables à celles d'Aurella. 


B°" DE CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE, 
Ixelles, 4° février 1913. 


Diptères intéressants capturés en Belgique. 
par le D° M. GOETGHEBUER. 


Au cours de l’été de l’an dernier, j'ai fait quelques captures intéressantes au 
point de vue de la faune des diptères de notre pays. Je ne signalerai aujourd'hui 
que les Nématocères que j'ai recueillis aux environs de Virtoa, dans les Hautes- 
Fagaes, à Diepenbeek en Campine et aux environs de Gand (1). 

Culicides : Je n'ai rencontré qu’une seule espèce nouvelle : Culex 
ornatus M:ig. à Diepenbeek. Cette espèce est voisine de C. lateralis Meig. 
qui, peut-être, n’est qu’une variété de celle-là. 

Tendipédides : 7'endipes viridicollis V. d. W. :' © dans un bois de 
pins à Diepenbeek. 7°. formosus Goetgh. toujours très abondant à Virton en juin 
et juillet. Procladius nervosus Meig. à Diepenbeek. Diamesa Walt Meig. à 
Hockai. Pelopia signata Zett. à Francorchamps; P. nigropuncetata 
Slaeg. rès abondant dans la vallée du Rabais;, P. falcigera K: f. e: Zany- 
larsus ellipsoïdalis Kieff. à Gand, Corynoneura celeripes Winn. à 


(4) Les espèces non signalées dans le « Catalogue des Diptères de Belgique » de 
GC. Jacobs, ou nouvelles pour notre faune sont marquées en caractères gras. 


= do — 


Bellem, à Gand et Overmeire. Disons en passant, que l'étang d'Overmeire 
constitue un champ de chasse idéal pour celui qui s'applique à l'étude des 
espèces qui vivent dans l’eau à l’état larvaire, telles que les Tendipédides 
beaucoup de Tipulides, les Phryganides, etc. 

Palpomyia tibialis Meig. à Tronchiennes, Bezzia bicolor Macq. à 
Overmeire. En outre trois espèces nouvelles : Culicoides puncticollis 
Goetgh. à Dstelbergen-lez-Gand, Bezxia tenebricosa Goetgh. et Tricho- 
cladus montivagus Goetgh à Hickai, dont j'ai donné la diagnose dans les 
Annales de biologie lacustre, tome V, 1912 

Tipulides : Dans un article précédent (2), j'ai sigaalé Æpheliu marmorata 
Meig, comme nouvelle pour notre faune; c’est une erreur. J. Meunier dans 
un travail paru dans les Annales scientifiques de Bruxelles en 1905, intitulé 
« Contribution de la faune diptérologique des environs d'Anvers déclare avoir 
capturé cette espèce à Contich. Mais une trouvaille que j'ai faite dans cette 
même vallée du R bais à Virton où j'ai pris Ævh. marmorata Meig, est celle 
Ephelia mundata Lo:w espèce b aucoup moins répandue et plus localisée 
que la première. Une autre espèce à ailes gracieusement tachetées est Zdioptera 
fasciata Lin. que j'ai découverte à Diepenbeek. Æutonia barbipes Meig. 
Poecilostola punctata Schin., P. pictipennis Meig et P. angustipennis Meig. 
sont quatre espèces communes dans les prairies des environs de Gaod. Gono- 
myia lateralis Micq n’est pas rare au Rabais à Virton. J'ai rencontré 
Ertptera murima M ig., à Boilem et E. atra Mg. caractérisé par la 
brièveté de ses ailes, a Hockai, Au début de mai, j'ai recueilli a Vinderhaute 
(F1. or.), la nymphe de Phalacrocera replicata S'humm. qui m’a donné 
l'insecte parfait. Ua seul exemplaire de Dicranomyia morio F b. trouvé à 
Gand : Pachyrrhina ftavipalpis Mig. et quadrifaria M :g. à Viaderhaute. 
P. analis S‘humm et Vephrotomia dorsalis Fab. ne sont pas rares aux environs 
de Gand. Efin Zipula caesia S:humm capturé au filet-fiuchoir dans les 
prairies du Rabais, a Virton. 

Bibionides 3: Scatopse recurva Loew, à Gand. 

Mycétophilides : Anachma nemoralis Meig en grand nombre à 
Huku; Sxptona nigra Mig. un seut exemplaire à Virton, Phronia 
nitidiventris V d. W. à Destelbergen. Platyura atrata Fib. à Hockai et 
Gand, Pi marginata M ig. daus les bois d'Eecloo. 


Synopsis des Névroptères de Belgique 
Par le R. P. Loncin Navas, S. d. 
(Suite ) 
121. Genre Friænodes Mc Lachl. 


286 Trienodes bicolor Curt. Enverg. 13,5-20 mm. Tête et aile antérieure 
avec pubescence fauve; tête et thorax noire; aile antérieure très étroite; 
antennes jaunâtres. annelées de noir à la base. 

Calmpthout, Longchamps, Rouge-Cloître (Sélys). 


(2) Bull, soc. ent. Namur., 4912, p. 46. 


SC LES 


286 bis. Triænodes conspersa Curt. Enverg. 14-21,5 mm. Tête et thorax 
noirâtres, avec des poils jaunâtres; abdomen brunâtre, avec des lignes 
latérales plus pâles; pubescence de l’aile antérieure grisâtre saupoudrée de 
points noirâtres. 

Allemagne. 


121 bis. Genre Erotesis Mac Lachl. 


286 ter. Erotesis baltica Mac Lachl. Enverg. 15-17 mm. Noirâtre ; abdomen 
avec des lignes latérales plus pâles. 
Allemagne, etc. 


122. Genre Adicella Machl. 


287 Adicella reducta Mac Lachl. Enverg. 11-15 mm Tête. thorax, pre- 
mier article des antennes et aile antérieure rougeâtres; abdomen plus 
obscur, avec des lignes latérales plus pâles. 

Divant et Spa (Sélys). 

288. Adicella fllicornis Pict. Enverg. 12,5-14 mm Corps noir, abdomen 
noirà're. avec des lignes latérales et marge postérieure des segments plus 
pâles; aile antérieure à pubescence noirâtre. 

Wolferdange, Campine (Sélys). 


123. Genre OEcetis Mc Lachl. 


TABLEAU DES ESPÈCES. 


1. Cellule apicale V de l'aile antérieure pétiolée  . . . . . . . 92 
— Cellule apicale V de l’aile antérieure sessile, ou arrivant à l’anosto- 
mose, .  . DU SM EAD RES 


2. Aile FAR à Doi Don bngei au Fu Costa les trois veinules de 
l’anastomose cisposées en ligne oblique; abdomen vert, le reste du corps et 
pubescence de l’aile antérieure ochracée . . . . . . 5. testacea Curt. 

— Aile antérieure gri-âtre, avec trois points noirs ; marge antérieure de 
la même poi ue, mais pas très longuement, les trois veinules de l'anastomose 
largement séparées entre elles . +. . ! 40. . 5. tripunctata F. 

3. Aile antérieure à marge co-tale es longuement poilue, avec des 
dessins obscurs à l’anastomose et à l’arculus . . . . . 4 notata Ramb. 

— Aile antérieure à marge costale brièvement poilue; sans dessins, ou 
peu sensibles . . . . Le FO 26 4 

4. Eperons 1; 2,2: From le de Us rie plus court 
que le premier; cellule apicale 1 n’arrivant pas d'ordinaire à l’anasto- 
mose. . . - HR l"ocHracea Cart. 

-- Eperons 0, 2 2, 2, ae Atile db es maxillaires plus long que 
le premier ; cellule ee 1 arrivant toujours à l’anostomose . . . . 5 

5. A l’aile antérieure les deux dernières veinules de l’anastomose forment 
une ligne droite; marge costale de l’aile postérieure visiblement concave 
au-delà de la moitié. . . . . s 0,018. lacustris Pict, 

— À l’aile antérieure les deux Toeres ne de l’anastomose séparées 
entre elles; le bord costal de l’aile postérieure à peine concave. 2. furva Rb. 


PORT 


289. (Ecetis testacea Curt. Enverg. 21-29 mm. 

Hasselt (Sélys). 

290 Œcetis furoa Ramb. Enverg. 15'5-20"5, la femelle plus grande. 

Longchamps (Sélys). 

291. Œcetis lacustris Pict. Enverg. 13’5-15 mm., la femelle un peu plus 
grande. 

Longchamps, Campine (Sélys). 

292 (cetis notata Ramb. Enverg. 16-175 mm., la femelle un peu plus 
grande. 

Liége et Dinant (Sélys). 

293. Œcetis testacea Curt. Enverg. 15-17 mm. 

Bouillon (Sélys). 

294. Œcetis tripunctata F. Enverg. 13-16 mm., le mâle plus grand. 

Liége (Sélys). 

(A suivre.) 


VARIA. 


En réponse à ma demande de renseignement sur Cleodoxæa, comme ab. de 
Gonepteryx Rhamni, M. Dufrane m'écrit que c’est bien une erreur dans le 
livre de Seiiz; mais corrigée plus loin dans la suite de l'ouvrage. 

Comme je le supposais, « Cleodoxa » est mis pour « Cleopatra » dans le 
livre de Tutt. C'est une erreur que le grand auteur anglais n’a pas vue; elle 
n'est pas corrigée à la fin de son ouvrage. 

Voici la rectification que donne le D' Seifz, à la page 61 de ses corrections : 

.… « Cleodoxa, d’après Tutt est, dans son ouvrage, un lapsus calami pour 
Cleopatra; l'attribution systématique du nom de Cleodoxæa à une forme qu’il 
defiait, étant faite par J. Rôber, celui-ci doit en être consideré comme l’auteur 
et le texte ne doit plus attribuer à Tutt que l'ab Zntermedia (Armand Janet). » 

De tout ceci, il appert que la forme de G. Rhamni sans point orangé sur le 
dessus des ailes supérieures, doit s'appeler, de son nom de fortune, ab. Cleodoxa 
Rôher : c’est la règle. 

Natureilement le nom d'Obsoleta que je proposais, sous toute réserve, tombe 
de lui-même, il ne peut pas être considéré même comme synonyme. 


L.-J. LAMBILLION. 


ERRATA. 


Dans la Revue de janvier 1913, quelques erreurs typographiques ont échappé 
à la correction. 

A la page 7, en bas « Hoematodes » est mis pour Æaemotodes, et « faciis » 
pour fascus. 

À la page 8, il faut lire albo radiatis, au lieu de « alboradiatis ». 


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Nous rappelons aux membres de la Société entomo- 
logique Namuroiïise, à ses correspondants et aux lecteurs 
de ses publications que, d’après l’article 32 du règlement, 
la Société entomologique décline toute responsabilité 
quant aux travaux publiés dans sa Revue. Le Comité de 
rédaction veille, avant tout, à ce qu'il n’y ait pas, dans: 
les travaux qui lui sont présentés, d'erreurs manifestes 
ou d'expressions à tendance politique ou de critiques 
personnelles blessantes. 

Notre publication étant ouverte à la controverse scien- . 
tifique, les auteurs qui avancent des théories nouvelles, 
peu ou pas encore admises par la généralité des savants, 
ne doivent pas oublier qu'ils s’'exposent à la critique. 


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Les Membres de la Société entomologique peuvent 
faire insérer gratuitement des communications con- 
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Rouen (France) désirerait recevoir des dessins et gra- 
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phies entomologiques. 


Il enverrait en échange .des gravures et dessins simi 


laires ayant trait à la zoologie, la botanique, l’histoire, 


la géographie, etc., etc., ainsi que des insectes rares de 


tous les ordres, notamment des goliathides du Congo. 
_Echangerait volontiers des publications entomologiques 


illustrées pour des publications similaires. 


M. Derenne désire échanger À. Menyanthidis et M. 
Glauca non étalés contre des lépidoptères belges. 


La prochaine séance 


de la Société est fixée au dimanche 13 avril à cinq. 
heures du sotr, au Palais de Justice, à Namur. 


Ordre du jour : 
Lecture et approbation du procès-verbal de la der- 


nière séance; 


2. Travail de M. Lambilhon sur les papillons de Bel- 


gique ; 


3, Communications diverses. 


GR was TES 
Alexander HEYNE 
Naturalien und Buchhandlung 
Landhaus-Strass, 25 a, BERLIN-WILMERSDORF 


offre les lots suivants à des prix exceptionnellement bas 
à #2 fr. 0 c. chaque : 


50 Coléoptères d'Australie (Queens- 
land ese). 


125 Coléoptères de l'Afrique occiden- 
tale (Congo belge, Cameroun). 


60 Coléoptères de Rhodésia. 


125 id. de l'Afrique orientale 
allemande. 


15 Coléoptères de Chine méridionale 
et du Japon (genre paléartique). 


75 Coléoptères des Iades orientales, 


195 id. de Ceylan. 
50 id. des iles Indo-Austra- 
liennes. 


100 Coléoptères de l'Amérique boréale 
et du Mexique. 


100 Coléoptères de Grèce, Italie, Es- 


pagne. 
100 Coléoptères d'Algérie et Maroc. 
75 id. d'Egypte et Abyssinie. 


15 Cicindèles exotiques. 

00 Carabides id. grandes espèces. 
100 id. id. petites id. 
25 Lucanides id. 


ICO Coprophagides exotiques 


60 Mélolonthides, Rutélides et Dy- 
nastides exotiques. 


100 Cétoines id. 

50 Biprestides id. 

125 Ténébrionides id. 

125 Curculionides et Brenthides exot. 

15 Cérambycides exotiques. 

195 Chrysomélides et Coccinellides 
exotiques. 

»0 Insectes divers intéressants, exot. 

30 Lépidoptères étalés de Formose. 


50 id. enpapillotes id. 

95 id africains étalés. 

40 id. id. en papillotes. 
30 id indiens étalés. 

50 id. id. en papillotes. 
30 id élalés de l'Amérique 


méridionale, jolies espèces. 

8 beaux Séricigènes étalés. 

6 ads HE id. 
CoCcons. 


avec 


Tous ces lots ne contiennent que des espèces presque toutes nom- 


mées et de bonne qualité; 


la moitié sont des espèces différentes. 


Localités exactes. Chaque lot avec de rares et belles espèces. Prix 
élevé avec plus de raretés ou en considérant des désirs spéciaux. 


ÉVENTUELLEMENT A VUE pe 


REVUE MENSUELLE 


DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOROGIQUE NAMUROISE 


N° 3. 25 Mars 1913. 


Extrait du procès-verbal de la séance du 9 mars 1913. 


La séance est ouverte à 17 heures, sous la présidence de M. Poskin, président. 
Ont fait excuser leur absence, MM. Havelaar, baron de Crombrugghe de 
Picquendaele, Dufrane, Dotreppe, Pirsoul et Sibille. 


Première partie. — Questions diverses. 


Le procès-verbal de la dernière séance est lu et approuvé. 

La société entomologique de Belgique vient de fêter le 59° anniversaire, 
comme trésorier, de M. Fologne. Nous adressons au très sympathique jubilaire, 
l'expression de nos plus cordiales félicitations. 

M. Massart, vient de nous faire parvenir son excellent ouvrage : « La 50e 
herborisation générale de la société royale de botanique de Belgique sur le lit- 
toral belge ». Nous le prions de recevoir tous nos remerciments. 

Reçu également de M. le D' Malcolm-Burr, le fascicule II : Orthoptère, des 
collections zoologiques du Baron E. de Slys-Longchamps ; et du R. P. Longin- 
Navas, des notes sur quelques névroptères d'Afrique avec figures et dix tirés 
à part divers. Tous nos remerciments. 

M. P. Schammel nous fait savoir qu’il a transféré son domicile, 16, rue du 
Lombard, à Tirlemont. 


Deuxième partie. — Questions scientifiques. 


Il est donné lecture des documents suivants : 

Notes sur les géomètres de ma collection, par le Baron de Crombrugghe de 
Picquendaele. 

Liste de captures de lépidoptères effectuées au camp de Beverloo de 1910 à 
1912 par le capitaine Schoofs. 

Liste de Lépidoptères capturés à Rillaer et environs par M. l’Abbé Proost. 

Le Puceron lanigère par le R. P. Pâque. 

Faut-il réglementer les principes qui régissent actuellement l’entomologie 
par M. L. J. Lambillion (suite). 

Liste de Lépidoptères capturés en 1919 par M. Vau Mellaerts. 

Liste de lépidoptères capturés aux environs de Bruxelles par M. E. Hippert. 

L'insertion de ces documents est décidée. 

La séance est levée à 18 h. 30. 

Le Secrétaire- Trésorier, 
G. VREURICK. 


LE AE 
ANUS, 


Le fascicule 28° du catalogue des papillons de B:lgique (Addenda) par 
L.-J. Lambillion, est sous presse, il paraîtra Gans quelques jours. 

C2 fascicule sera envoyé à tous les membres de notre Société, qui en feront 
la demande au Secrétaire, au prix de 50 centimes. 


sk 
* % 

Il a été décidé dans la séance du 12 janvier 1913, qu’à l'instar de ce qui se 
passe dans les autres sociétés scientifiques, un scrutin sera ouvert pour 
recuoillir les votes pour ou contre la stricte priorité des noms d'insectes. 

Tous les membres de notre Société s'occupant d’entomologie, sont priés de 
répondre à notre appel. 

Le scrutia restera ouvert une grande partie de l’année. I! suffira d'envoyer 
au Secrétaire une simple carte, avec son adresse et sa profession, et l'indication 
de ses études entomologiques : lépidoptériste, coléoptériste, ete , et la mention : 
« Je vote pour l’absolue priorité des noms d'insectes ». Ou bien : « Je vote 
contre l’absolue priorité des noms d'insectes ». 

Jusqu'à ce jour, nous n’avons pas reçu de voix contre la loi de priorité des 
poms — trois membres seuls se sont abstenus de voter. — Pour cette raison 
et pour gegner de la place, nous supprimons la colonne de droite, quitte à la 
rétablir le mois prochain s’il y a lieu. 


POUR la stricte priorité des noms d'insectes : 


Emile Van Kerchove, ingénieur agricole, chef des travaux chimiques au Jabo- 
ratoire d'analyses de l'Etat (entomologie générale), rue de l'Ecole, à Mont-Saint- 
Amand (Gand). 

Dom Guy de Hennin, professeur à l'Abbaye de Maredsous, lépidoptériste. 

4, Van Mellaerts, adjudant du bataillon d'administration, lépidoptériste, 94, rue 
du Progrès, à Charléroi. 

V. Malfiet, représentant de commerce, lépidoptériste, 8, rue du Mouton, à Gand. 

Arthur Poskin, ingénieur agricole et forestier (Entomologie appliquée), profes- 
seur à l’Institut agricole de l'Etat, à Gembloux. 

Pau! Poskin, Dr en sciences (Entomologie appliquée), professeur à l'Institut 
agricole de l'Etat, à Gembloux. 

Franz Snollaerts, lépidoptériste, 42, boulevard de Cambre, Bruxelles. 


Note sur les Géomètres de ma collection. 


En procédant au classement de mes géomètres, j'ai remarqué deux espèces 
peu communes dont une n’a pas encore elé signalée en Belgique, je crois : 

Lareniia unidentaria Haworthe. J2 possède deux exemplaires : à Boitsfort, 
95.5. 1896; © de Saint Job, 22.5. 1900. J'ai souvent observé celte géomètre 
près de Bruxelles. M. le D' Bodart l’a prise à Dinant en 1906. 

Fephroclystia eallumae Speyer, Je possède un exemplaire & de Heide. 
19.5. 190i. L’epoque d'apparition est de juin jusqu’en août. La capture précoce 
que j'ai faite doit être attribuée à la chaleur du mois de mai en 4901. Il est 
probable que cette géomètre a été parfois confondue avec Tephr. absinathiata CI. 


RE 


dont elle difière surtout par les ailes supérieures notablement prolongées à 
l’apex. Elle est à rechercher en Campine où elle n’est peut-être pas rare. 

Outre ces deux espèces je possède plusieurs formes dont je n'ai pas trouvé 
de mention dans nos publications, ni dans Le Catalogue Lambillion. 

Il en est deux relativesà Codonia linearia Hb.Cette géomètre fortcommune dans 
la forêt de Soignes présente trois formes. Outre le type, il y a la forme estivale 
Strabonaria Z. ordinairement plus petite, d’une teinte plus vive, aux dessins 
moins marqués, parfois en partie oblitérés. Il y a de plus la variété signalée 
par La Harpe ayant un omicron aux quatre ailes (Berce, V., p. 118). Ces trois 
formes se relient par des exemplaires formant transition. C'est ainsi que parmi 
la var. de La Harpe on trouve des exemplaires typiques et des Strabonaria. 
L'apparition dure de mai jusqu’en juillet. 

Parmi mes Larentia truncata Hufo, je possède les aberrations suivantes Wedio- 
rufaria Fuchs (Espaces basilaire et terminal des ailes supérieures noirâtres, 
espace médian jaune-roussâire orné d’un point). Boitsfort. 50 octobre 1897 — 
Elle a été capturée une première fois en août 4907, à Spa, par M. P. Boland, —- 
et Nigerrimata Fuchs (ailes supérieures d’un noir fuligineux et à dessins 
oblitérés, espaces basilaire et terminal parsemés d’atomes brun-roussâtre). 
Forêt de Soignes, 5 octobre 1911. 

Parmi mes Ænnomos quercinaria Hufn. outre l’aberration Carpinaria Hb. je 
possède trois exemplaires de l’ab. Kquestraria F. de la forêt de Soignies 
(parties basales et terminales des ailes supérieures d’un brun violacé sombre). 
Cette forme et Carpinaria Hb. ne sont pas rares en juillet. 

Je saisis celte occasion pour signaler quelques espèces auxquelles il a été 
fait une réputation de rareté. 

Nemoria viridata L. vole parfois nombreux sur la bruyère dans la Campine 
anversoise. 

Tephroclystia abietaria Güze et succenturiata sont peu rares dans la forêt de 
Soignes. 

Tephroclystia plumbeolata Hw. volait en nombre à Bergh en juin 4900. La 
plante nourricière Melampyrum sylvaticum Y pousse en abondance. 

Tephroclystia nanata Hb. abonde dans les bruyères de la Campine anversoise 
en juillet-août. Je l’ai pris plusieurs fois dans la forêt de Soignes. 

Tephroclystia exiguata Hb. est assez fréquent sur les hêtres de la forêt de 
Soignes. 

La chenille de Chloroclystis debiliata Hb. abonde en mai dans toutes les 
parties de la forêt de Soignes où poussent les myrtilles. Il n’y a littéralement 
qu’à se baisser pour en prendre. 

Selenia bilunaria Esp. est assez commun dans la forêt de Soignes et son 
ab. J'uliaria HW n’est pas plus rare que le type. J'ai pris aussi la chenille de 
Juliaria au bois d'Héverlé et j'en ai obtenu le papillon © le 15-7-03. 

Les Semiothisa notata L. et Liturata CI, sont fort communs dans la forêt de 
Soignes, bien que les Annales de la Soc. entomol. de Belgique renseigaent le 
contraire; il est vrai que depuis lors la forêt a été complètement transformée. 

Boarmia roboraria Schiff. n’est pas rare dans la forêt de Soignes et l’ab. 
Infuscata Stgr. est aussi fréquente que le type. En revanche les Boarmia 


consonaria Hb., Angularia Thnbg. et Lichenaria Hufn. semblent avoir complé- 
tement disparu; en vingt ans je n’en ai pas rencontré un seul exemplaire, 

F'idonia limbaria F. est fort commun près de Bruxelles partout où il reste 
du genêt, 

Phasiane petraria Mb. est commun dans la forêt de Soignes et probablement 
partout où Pteris aquilina pousse en abondance. 

Ixelles, 11 février 1913. 

B°n DE CROMBRUGGHE DE PIEQUENDAELE. 


Faut-il réglementer les principes qui régissent actuellement 
l’'Entomologie ? 
par L.-J. LAMBILLION. 
(Suile.) 


(Voir la Revue mensuelle de février 1913.) 


Quand on touche inconsidérément aux fondations d’un édifice, le monument 
est fort compromis et bien près de s’écrouler. 

IL était facile de prévoir que le tollé poussé depuis quelques années contre 
les lois de priorités des noms, cachait un prétexte pour avancer des réformes 
plus radicales et non moins insensées. On ne pouvait s'arrêter en si beau 
chemin. Ne faut-il pas évoluer envers et contre tout! D2s questions qui 
demandereient vingt années d’études et de discussions sages et réfléchies, sont 
aujourd’hui résolues hâtivement et fiévreusement, quitte à revenir sur ses pas 
le lendemain. 

Le côté le plus grave de l'affaire, c’est le discrédit que l’on rêve de jeter sur 
certaines catégories de publications et de livres, n’épargnant ni les anciens ni 
les modernes, sous prétexte qu'ils n’ont eu ou ne peuvent avoir aucune 
influence sur la science. L'adoption d’une semblable mesure serait un véritable 
attentat contre la liberté individuelle; la suppression de toute initiative privée; 
ce serait faire de la science zoologique une sorte de clan fermé où n'auraient 
accès que certains personnages privilégiés ; les spécialistes et les amateurs 
seraient traités en profanes et frappés d’ostracisme. N'est-ce pas révoltant ?..… 

Voici une proposition qui vous fera mieux comprendre : 

L'amour des découvertes vous a poussé à faire de longs voyages. Vous êtes 
allé dans les régions de l’extrême Nord; vous avez traversé le grand désert de 
Gobi ou visité le plateau du Pamir ; vous avez escaladé les hauteurs du Gauri- 
sankar, au péril de mille fois votre vie. En dépit des dangers, des fatigues et 
des privations sans nombre, vous êtes heureusement rentré au pays, rapportant 
de nombreux et précieux matériaux zoologiques et botaniques. Arrivé chez 
vous, vous avez étudié vos trouvailles, vous les avez classées, mises en ordre. 
Vous y avez trouvé de nombreuses nouveautés, en insectes, en plantes, en 
fossiles, etc. Vous leur avez donné des noms. C'était votre droit. Vous avez 
publié vos découvertes dans le supplément scientifique d’un grand journal 
quotidien, dans une encyclopédie, une revue populaire ou de vulgarisation, un 


bulletin horticole, un journal d'entomologie appliquée. etc., etc.; ou bien vous 
avez préferé tout simplement publier votre journal de voyage. 

Quelie malencontreuse idée vous avez eue! Mais vous allez perdre tout le. 
fruit de votre travail, de vos périlleuses recherches. Vous ne savez donc pas 
que ces sortes de publications sont discréditées, interdites, mises à l'index! 
Elles n’ont aucune isfiuence sur la science — affirmation fort élastique — 
c’est ainsi que certains savants en ont décidé. Mais consolez-vous, vos décou- 
vertes ne seront pas perdues ; un jour ou l’autre des naturalistes de cabinet, 
dans la douce quiétude du chez soi, rebaptiseront vos insectes, vos plantes, 
etc. Ils leur donneront des noms mieux appropriés, plus corrects, au point de 
vue du latin, plus scientifiques ! C’est la nouvelle méthode pour simplifier la 
nomenclature, pour supprimer la synonymie ! A vous le travail, aux autres la 
moisson ; chacun son métier ici bas, et les . .. Je vous laisse finir le proverbe. 

Ceci est fort; mais ne serait-ce pas la conséquence inévitable d’une telle 
mesure, si elle était adoptée ?. (A suivre). 


Liste de lépidoptères capturés aux environs de Bruxelles. 
par M. Edm. HiPperr. 


Notre excellent collègue, M. Hippert, un vétéran de l’entomologie, nous 
sigoale les lépidoptères suivants qu’il croit rares ou peu répandus dans les 
localités où il les a pris en 1912. 

Pyrameis Atalanta capturé à Watermael et à Boitsfort. Et dans cette dernière 
localité : P. Cardui. 

Dilina Tiliae pris à Boitsfort et à Watermael, avenue L. Wieuner, ainsi qu’une 
variété de la même espèce. Ge papillon ne se rencontre ordinairement dans la 
localité qu’à l’endroit dit : « Villa des trois Tilleuls ». 

Dasychira Pudibunda. Un mâle capturé à Boitsfort. — Spilosoma Urticae à 
Watermael. — /7ippocrita J'acobaeae à Boitsfort. — Grammesia Trigrammica à 
Watermael. — Mamestra Brassicae à Boitsfort. — Acronicta Leporina var. 
Bradyporina à Watermael et À. Aceris à Boitsfort. 

Cucullia Umbratica à Boïtsfort. — Diphtera Alpium Watermael, aux Trois 
Tilleuls. — Plusia Jota idm. — Leucania L album à St-Josse. 

Amphidasis Betularia var. Doubledaiaria capturé dans la maison le 22 avril 
1912 C’est la première fois que j’observe cette variété à Schaerbeek — Tephro- 
clystia Nanata prise dans mon jardin; — 7”. Castigata à Watermeel et 7°. Oblon- 
gata dans mon jardin. — Chloroclystis Rectangulata à Watermael. 

Amphidasis Betularia ab. Insularia au bois de la Cambre. — Abraxas Mar- 
ginata à Boitsfort. — Acidalia Aversata à Uccle. — ÆHylophila Prasina à 
Boitsfort. Pterophorus Monodactylus au bois de la Cambre. 

M. Hippert dit que l’état anormal de sa santé ne lui permet plus de chasser 
au loin comme autrefois. Nous le regrettons ; car M. Hippert a fait au cours de 
ses nombreuses chasses de belles et rares découvertes entomologiques. 


— 34 — 


Liste de captures de Lépidoptères effectuées au Camp 
de Beverloo de 1910 à 1912 


par le capitaine G. Schoofs. 
(Les espèces sont citées dans l’ordre des captures). 


Opisthograptis Luteolata, très commune en 1910. — Phalera Bucephala, c. 
— Hemithea Strigata, e. — Acronicta À ceris, À exemp. — Æpione À piciaria, 
2 exemp. — Angerona Prunaria, pas très c. — Larentia Albicillata. — Sco- 
liopteryx Libatrix, c. — Timandra Amata, ©. — Larentia Bilineata, c. — 
Phragmatobia F'uliginosa, pas commun. — Cosmotriche Potatoria, 1 exemp. — 
Selenia Tetralunaria, très c. en 1919. — Bourmia Crepuscularia et ab. Defes- 
saria, ©. — Thamnonoma Wauaria, assez rare. — Lophopteryx Camelina,c.— 
Hadena Monoglypha, très ce. — Agrotis Orbona, 3 exemp et A. Baja (miellée). 
— Papilio Machaon, — Pararge Aegeria. — Satyrus Semele. — Semiothisa 
Liturata, assez r. — Notodonta Z'iczac (une chenille) — Dipterygia Scabrius- 
cula, très c. à la miellée. — Æypena Rostralis, ce. — Geometra Papilionaria, 
2 exemp. — Larentia Comitata, assez, r. — ÆEphyra Punctaria, c. — A mphi- 
pyra Pyramidea et A. Tragopoginis, c. — Characas Graminis (exemplaires 
foncés avec les dessins très nettement marqués Fort différent du type repré- 
senté par Lampert). — C’est très probablement l’ab. ÆWricuspis Esp.,nouvelle 
pour notre faune. 

Ennomos Autumnaria, ©. — ÆEpineuronia Popularis, très c. au réflecteur. 
— Orrhodia Rubiginea, 2 exemp. au réflecteur. — Æybernia Leucophaearia, 
mâles communs et 77. Murginaria idem. — Scopelosona Satellitia, Orthosia 
Circellaris, Taeniocampa Gothica, T Pulverulenta et T. Gracilis, très c. à la 
miellée. — Anisopteryx A escularia, très c. — Biston Hirtaria et B. Strataria, 
communs en 1911, au réflecteur. — Selenia Bilunaria, { exemp. au réflecteur. 
-— Pygaera Anachoreta. — Dasychira Pudibunda, pas c. — Larentia Corylata. 
— Cyaniris Argiolus, assez ©. — Æuchloë Cardamines, ce. — Larentia Fluc- 
tuata. — Bupalus Piniarius (avec nombreuses variations), très c. — Abrostola 
Triplasia et Brotolomia Meticulosa. ce, — Semiothisa Notala, très c. — Xeliaca 
Tenebrata, 4 exemp. — Cilix (ilaucata, assez ©. — Drepana Binaria, assez r. 
— Grammesia Trigrammica. très c. — (au réflecteur automatique). — Æemaris 


L'uciformis, 1 exemp. — Tephroclystia albipunctata et Oblongata. — Sesia 
Conopiformis, 1 exemp. — /Zyloicus Pinastri. — Stauropus Fagi, 1 exemp. — 
Acidalin Virgularia. — Larentia Populata, — Caradrina Morpheus, ec. — 


Agrotis Prinulae, A. Augur. A. Putris, A. Simulans(?) — Hylophila Bico- 
lorana, 1 exempl. au réflecteur automatique. — Laspeyra Flexula, 2 exempl. 
réflecteur. — Crocallis Elinguaria. 1 exemp. — Jemas Corgli, 1 exemp. — 
Drymonia Querna, c. 

Acidalia Famata. (Stph). —Cette espèce est nouvelle pour notre faune. 

Catocala Nupta. — Hoporina Croceago, 1 exemp. au réflecteur automatique. 
— Drymonia Chaonia, assez r. — Lithosia Sororcula, 1 exemp. — Mamestra 
Persicariue, M. T'halassina, M. Trifolü, M. Chrysozona. — Panolis Griseo- 
variegata, nombreux le 12 mai 1912. — Cossus Cossus, 1 exemp. — Melitaea 


RE SR 


Cinxa, { exemp. — Acidalia Violatu, var. Decorata. — Phibalapteryx Tersata, 
{ exemp. — Macroglossa Stellatarum, asscz c. en 1912. 


Leucania Impura. assez ©. — Æyinephele Tithonus, assez ©. — T'rachea 
Atriplicis, c. en 4912. — Luceria Virens, 1 exemp. — Drepana Lucertinaria. 
— Lithosia Griseola, ©. — Pygaera Curtula, ce. — Lemonia Dumi, 1 exemp. 
le 17 octobre 1912 — Xylomyges Conspicillaris (détermination douteuse), 


2 exemp. dont { du 18 octobre. 
N. B. — L'époque d'apparition de cette noctuelle est de mars à mai. À moins 
d'une seconde génération qui n’a jamais été signalée dans le nord de l'Europe? 
Camp de Beverloo, le 30 octobre 1912. 


Liste des captures de lépidoptères en 1912. 
par L. VAN MELLAERTS. 


Euchloë Cardamines, assez abondant à Wellin, en mai; un exemplaire de 
l’ab. Minora. . 

Leptidia Sinapis, en juin, clairières des bois des environs de Wellin assez 
rare. 

Culias Hyale, fort abondant à Wellin dans les champs de trèfles et de luzernes, 
en août; un exemplaire de l’ab. © Gbsoleta Tutt, nouvelle pour notre faune. 

Colias Edusa, même endroit que le précédent, mais plus rare, en août; un 
exemplaire mâle plus petit que le type. — Capturé à Loverval le 3 août 1912, 
un magnifique exemplaire de la var. © Helice. 

Gonepteryx Rhamni, très abondant à Wellin en septembre 1912; un bel 
exemplaire femelle de l’ab. Cleodoxa ÆRüÿer, nouvelle pour notre faune. 

Limenitis Sibilla, assez abondant en juillet dans le bois de Loverval, se pose 
sur le feuillage et sur les chemins humides. 

Capturé à Lorée (Liège) un bel exemplaire mâle de Vanessa Antiopa, en août. 

Polygonia C album, commune à Wellin en septembre dans les jardins. 

Argunnis Lathonia, environs de Wellin en août sur les accotements empierrés. 

Erebia Aethiops, en août, dans les bois des environs de Wellic. 

Captures abondantes de Pararge Megera dans le bois de Loverval, en août, 

Caipturé un exemplaire femelle de Lycaena Baton, le 17 août, champs de 
luzernes des environs de Wellin. 

Lycaena Icarus le 17 août, Weliin. — Lycaena Astrarche, même date, mais 
très abondant. 

Cyaniris A rgiolus, assez abondant en juillet dans le bois de Loverval. 

Hesperia Malvae, côteaux ensoleillés à Wellin, le 16 septembre. 

Dasychira Pudibunda, capturé à Charleroi, Le 12 juin dans mon jardin. 

Drepana Fulcataria, bois de Loverval, en juillet, assez commun. 

Capturé le 3 août, dans le bois de Loverval, Geometra Papilionaria ©, l’exem- 
plaire était de toute fraîcheur, il venait d’éclore. 

Ortholitha Plumbaria, capturé à Wellin, le 17 acût, terrains vagues. 

Ortholitha Bipunctaria, à Wellin, même date. 

Parasemia Plantaginis, ab. femelle Aatronalis, capturé à Loverval, le 10 
juillet, très rare. 


Charleroi, 46 janvier 1913. 


70e 


Liste de Lépidoptères capturés à Rillaer (près d’Aerschot) 
et dans les environs, 


Par M l’abbé Joseph Proosr. 
licencié en philosophie à l'Université de Louvain. 
(Liste supplémentaire.) 


Colias Edusa (Crocea). — Femelle aussi rare que le mâle. — 2 exemplaires : 
17 août 1911 et 29 août 1912 (prairies du Démer). 

Pyrameis Atalanta, d'ordinaire très commun ici, a été celte année d’une 
abondance extraordinaire ; par contre, Vanessa Polychlaros a été très rare. 

Lyeaena Astrarche, asscz commune (1911-1919). 

Leucania Pallens, assez commune (août 1911). 

Orrhodia Vacciniü, pas rare (octobre 1908). 

Orthosia (Xanthia) F'ulvago : rare (1 exemplaire 27 septembre 1911). 

Dianthoecia Capsincola : assez commune (surtout août 1909). 

Brotolomia Meticulosa : type rare (Lexemplaire, 31 août 1912). — Ab. Pallida 
Tatt; assez commune (août 1909); 2 exemplaires (6 septembre 1911); 1 exem- 
plaire (30 août 1919). 

Euclidia Mi : capturé pour la première fois en mai 1912. Rare. 

Plusia Chrysitis ab. Juncta Tutt : rare, 1 exemplaire (14 septembre 1911). 

Parmi les Géomètrides : Acidalia Incarnaria (1). 

Hydriomena (Larentia) Ocellata : assez commune (août 1914 et 1912). 

Melanippe F'luctuata : pas rare (31 mai 1909). 

Parmi les Microlépidoptères : 

A dela Dagerella : commune et en grande abondance (juillet 1908). 

Pterophorus Pentadactylus : assez commun. 

Orneodes Hexadactylus : assez commun (juillet 1911). 


Synopsis des Névroptères de Belgique 
Par le R. P. Lonain Navas, S. d. 
(Suite.) 

124. Genre Setodes Ramb. 

TABLEAU DES ESPÈCES. 


1. Aile antérieure à cellule apicale IV sessile, aile SN avec un 


secteur additionnel sur la fourche 5 . . . . . 2 
— Aile antérieure à cellule apicale IV  Shclene Sans nes en 
à r fourche 5 de l’aile postérieure . . . + | MAIS 


. Poils de la tête et du thorax d’un re) ete. aile antérieure à 
Rp grise, avec des points brunâtres sur les veines. 1 Zineiformis Curt. 
— Tête, thorax et aile antérieure à pubescence noire ; la même, cette aile 


(4) Si c’est l’Acidalia Incarnaria HS. elle est nouvelle pour notre faune; mais il serait 
étonnant que cette espèce du midi puisse se trouver en Belgique. OR EU re 


Vo DE 


avec des dessins d’un blanc Le formant des bandes transverses . 
ë 7. 2. interrupia F. 
3. rene de la têto af en no 40 re d’un blanc de soie . 4 
— Pubescence de la tête, les palpes inclus, et du thorax d’un jaune d’or; 
aile antérieure avec pubescence d’un bruni:re doré, avec 5 ou 6 points d’un 
blanc d’argent en série longitudinale. . . . . 5. argentipunctella M'L. 
4. Avec des points argentés à l’aile antérieure, qui est entièrement jau- 
nâtre, la marge postérieure inclus; sans points noirs. . . 3, punctata F. 
— Points argentés de l’aile antérieure pas ou peu sensibles; marge pos- 
térieure de la même blanche, avec une série d’au moins 5 points noirs aux 
cellules apicales. . . . ue 1 + 4 viridis Fourer. 
295 Selodes tincifornis sel es 13. 17 mm. 
Longchamps, Laeken (Sélys). 
296. Setodes interrupta F. Enverg. 13-15 mm. 
Longchamps, Liége, la Lesse (Sélys). 
297 Setodes punctata K. Enverg 14-155 mm. 
Boverie, sur la Meuse et l’Ourthe (Sélys). 
298. Setodes viridis Fourcr, Enverg 13-14 mm 
Laeken (Sélys). 
299. Setodes argentipunctella Mac Lachl Enverg. 12 mm. 
Bouillon (Sélys). 
21. Famille Philopotamides. 
TABLEAU DES GENRES. 


1. Fourches apicales 1 2, 3, 4, 5 à l'aile antérieure . , . . . . 3 
— Aile antérieure avec ie fourches apicales 1, 2, 3,5. . . FD 
. Eperons 1, 4, 4; aile antérieure avec une cellule glabre dbertets le 
seutéur du radius ; douce article des palpes maxillaires beaucoup plus 
ee que le premier . . . . , «+ . 4 ChimarrhaLeach. 
- Eperons 2, 4, 4; sans ae eee à l’aile antérieure; deuxième 
as des palpes nenibieer seulement aussi long que le premier. : 
SRE 3. Wormaldia M Fi 
3. LA one à Do enr de Fi cellule discale anguleux ; dernier 
article des cerci supérieurs du mâle simple, la femelle avec un long ovis- 
capte ; 5° article des BE maxillaires aussi long que le Fi ‘ 
Ê : me \ me 
—— Bord “Héens de la. Se ae de l’aile ENALeS normal, pas 
anguleux ; dernier article des cerci supérieurs du mâle clairement fourchu ; 
femelle sans long oviscapte; 5° article des palpes maxillaires aussi long que 
les deux précé lents pris ensemble ; ailes brunâtres, les antérieures avec des . 
nombreux points jaunes . . . . . . . . . 1. Philopotamus Leach. 


125. Genre Philopotamus Leach. 
TABLEAU DES ESPÈCES. 


1. Antennes noirâtres, plus ou moins nettement annelées: 
(A suivre). 


HER TE 


VARIA. 


C'atocala Sponsa L. — M. Emm. de Hennin de Boussu-Walcourt m'écrit à la 
date du 45 février 1913, qu’il a capturé cette noctuelle le 14 août 1893, à Bure 
(province de Luxembourg), dans un bois de vieux chênes. Le papillon volait 
très nombreux, sous bois, au commencement de l’après-midi. Le soleil luisait. 
Ces insectes venaient sucer la sèvre suintant des plaies des arbres. Quand ils 
étaient dérangés, ils revenaient vite à leurs endroits favoris. 

Le renseignement est précieux au point de vue biologique. C’est probable- 
ment la première fois que cette espèce est signalée volant, Zibrement, pendant 
le jour. 

M. de Hennia de Boussu-Walcourt écrit également qu’il possède dans sa 
collection une aberration de Pieris Napi nouvelle pour notre faune : ab. 
Posteromaculata Reverdin. Bull. Soc. Ent, de Genève, vol. IL, fase. 1 
(juin 1910). 

Caractères spécifiques : la présence aux ailes postérieures sur le dessus,d’une 
petite tache grise dans la cellule 3, un peu plus près de la cellule discoïdale 
que du bord de l’aile. Son aberration porte l'étiquette : Bruxelles, ex larva, 
5-8-1893. 

… 

L'Aporophyla Nigra Hw. signalée dans la Revue de janvier dernier, a été 
capturée trois fois à Molenstede : le 24 septembre et le 14 octobre 1909, et le 
27 septembre 1911. 

“a 

Dans le tome 56 des Ann. de la Soc. Eat. de Belg. (2 août 1919), M. F. Ball 
a publié une remarquable étude sur Colias Palaeno et ses variétés. Et une note 
très intéressante, sur une nouvelle aberration de l’Argynnis Aphirape Hb. qu'il 
nomme « Haverkampfi », en mémoire de notre regretté collègue, feu F. Haver- 
kampf. Cette forme nouvelle de l’Argyn. Aphirape a été prise (plusieurs exem- 
plaires). à Hockaïi, en premier lieu par M. Haverkampf (1906) et en 1912 par 
MM. Bail et Severin. 

Le Puceron lanigère. 

Tout le monde connait ce terrible ennemi du pommier et les nombreux 
moyens de destruction qu’on a essayés, jusqu’à ce jour. 

Nous lisons dans la publication flamande « De Toekomst », que M. R. Gee- 
rinckx, d’après les indications d’un conseiller horticole de l'Etat, a employé, 
avec grand succès, le traitement au Carbolineum. 

Voici le mode d'emploi. Oa écrase et on enlève les pucerons, partout où il 
s’en rencontre et, à l’aide d’un pinceau ou d’une brosse imbibée de carbolineum, 
on lave soigneusement la place qu'ils occupaient. On procède de même pour 
les plaies cancéreuses déjà existantes, en prenant soin de faire pénétrer le 
liquide dans les recoins et les fentes qui pourraient se rencontrer. 

Comme nous le disions plus haut, ce procédé paraît des plus recommandable. 
— Le carbolineum, à l'état liquide, est dans le commerce et se trouve chez 
tous les droguistes. 


* 
* * 


Pad 


Ua autre procédé, plus scientifique et par là même moins à la portée des 
simples mortels, est celui que M. Léop. Le Moult a expérimenté en France. Il 
a appliqué aux pucerons la méthode de destruction de certains insectes au 
moyen de parasites végétaux, qui avait déjà été employée par MM. Metchnikoff 
et Krassilschik. en Russie, par le D' Suowv, aux Etats-Unis et par lui-même en 
France. 

En septembre 1911, il traita des pommiers malades, à l’aide de cultures 
microbiennes de Sporotrichum globuliferum et de Botrytis bassiana (petits 
champigrons de la catégorie des Moisissures) ; le puceron n’a pas reparu au 
printemps sur les pommiers traités. 

Même succès, durant l’été de 191%, pour d’autres pommiers traités par les 
mêmes cultures ou par des cultures d’Zsaria densa. 

L'auteur essaie actuellement ie même procédé contre le Phylloxera. 

E. PAQUE, S. J. 


Revue des Revues. 


Le « Bulletin de la Zoologie de Bordeaux », (février 1913, no 1), publie une 
étude du plus haut intérêt sur le Puceron des céréales (Toxoptera graminum) 
et ses invasions aux Etats-Unis. Ea 1907, dans le centre du Texas, la récolte 
du blé et de l’avoine a été diminuée, du fait de ce puceron, de 18,000,000 
d’hectolitres. 

On à remarqué que le Toxoptera graminum à, heureusement, de nombreux 
ennemis naturels. Le plus important serait un minuscule Hyménoptère 
l’'Aphidius testaceipes : la femelle dépose ses œufs dans le corps du puceron 
déprédateur. Quand la larve parasite a presque achevé son dévelcppement, 
elle transforme en quelque sorte, le corps de sa victime en chambre nymphale 
où elle 2ccompiit sa transformation. Les Coccinelles à l’état de larve et 
d'adultes, font aussi un grand carnage de ce puceron malfaisant que Îles 
Américains appellent « green bug ». — L'article est signé : A. WUILLET. 


* 
* % 


Dans le même Bulletin on trouve également une note fort intéressante sur 
le Moineau; elle est due à la plume de M. Henri Kebrig. 

Il y a quelques années un vol de sauterelles s’abattit sur la ville de 
Bordeaux, l’auteur remarquât un Moineau enlevant une des plus belles et 
s'enfuir. Après le curage du cours d’eau du jardin publique (ville de Bordeaux), 
des Moineaux fouillaient les crevasses des talus cimentés pour y prendre des 
insectes. 

On a vu des Muineaux picorant des fourmis ailées dont un vol venait de 
s’abattre sur un trotioir. En mai 4912, dans un jardin de Bordeaux, des 
Moineaux débarrassaient les rosiers des pucerons qui dévoraient les jeunes 
pousses. 

Ea Indo-Chine, M. A. d'André, inspecteur de l’agriculture, a vu les produits 
de son jardin détruits par une invasion de hannetons. Des Moineaux qu'il fit 
venir de la côte, détruisirent les insectes la deuxième année, au point qu'ils 
r’étaient Llus un danger pour les récoltes. 


TM 


Au département de l’agriculture aux Etats-Unis, après l’examen de nombreux 
estomacs de cet oiseau, il résulte que dans ce pays, sa nourriture se compose 
de 25 p. c. d'insectes et de 50 p. c. de graines de mauvaises herbes. 

Je peux ajouter à ces intéressantes observations, qui sont bien faites pour 
réhabiliter le Moineau, qu'ici dans mon jardin, il ne se passe pas une année 
sans que je fasse la remarque que des moineaux détruisent en nombre des 
Piérides du chou, des araignées, des hannetons, des pucerons et beaucoup 
d’autres insectes nuisibles. L. J. LAMBILLION. 


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Papilio maackii, femelle . . Vans VaDdaris EC le Etes GO) 
»  raddei, mâle . 5 » xanthomelas . . . . . . — 25 
»  xu‘thus, mâle . 5 PARNODA SE PU Ra eee D 
»  xuthulus, mâle , Mel. plotina, mâle. . .  . . 1 25 
» v. asiatica, femelle . 2 Arg. v' fortuna, mâle. , . . . — 50 

Parn, bremeri, mâle . 2 » v. paulina, mâle. . . . . — 70 
» nomion, mâle . 6 »- V, neopaphia, mâle. , . . — 40 
» v. venusi, mâle. 5 Slel halimede, mâle . . . . . — 50 
» y. virgo, male . , . “ » femelle:55:5"67%271 50 
»  felderi, mâle . . . . D, VADDSCULICL AS AS EME NR 07 FE) 
» » : mâle Sat:.v. sibirica, mâle. ;=. 1, — 20 
» stubbendorfii, mâl Par. v. achinoïdes, mâle . . . . — 00 
» » femelle . 


Zephyr. orientalis, mâle . . . . 250 


Apor. cratsægi, femelle Rhapala arata , . . 


» hippia, mâle. Lyc. v. euphemia, mâl 20 
Pier. melete, mâle. . » » femelle. 50 
Gon, aspasia, mâle PAS ER PA Fhan. montanus, mâle 60 

» DEN femelles rs ve 6 » , femeile . 

Apat. nycteis, mâle . . . 2 Had. jankowskyi, mèle 

» iris, mâle 3 Synt. germana . 


»  v. substituta, mâle. 


Lim, v. ussursiensis, mâle 2 » pr. femelle Are EU 
» y. latefasciata, mâle 6 Rhyp. amurensis, mâle 

Nept aceris II. Gén., mâle 3 » » femelle. 
» philyroides, mâle 8 Pseudopsyche oberthüri, mâle . 


| |=mnn|nmenne]neopniwmmecwmpes 


D |, = 
ISSsSslssslulalllIlIssesl ssl 


2 

1 

1 

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RS AURR 2 RM RRES | 
Dion:-niveus-:male. 240 0 VE 
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nouvelle édition (1901) du catalogue des D' Staudinger et Rebel. 

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FONDÉE LE 16 AOUT 1896 


TREIZIÈME ANNÉE 


Labor improbus 
Omnia vincit. 


COMITÉ DE RÉDACTION : 


Messieurs J. Poskin, G. VREURICK, 
D' A. Dormaz, L.-J. LaAMBILLION, 
#'. Prmsour, A. Dorreppe & J. SiBire. 


N° 4 — AVRIL 1913 
Prix : 50 centimes. 


Abonnement : 6 frs. par an, port compris 


NAMUR 


Les correspondances et les diverses communications doivent être adressées 
à M. G. VREuRICK, 146, chaussée de Waterloo, Saint-Servais, secrélaire-tréso- 


rier de la Societé À 


© Namur, — Imp. etlith. Lamsert- DE Rotsin, rueg-dél’Ange, 28. 


Ag 


Échanges 


Les Membres de la Société entomologique peuvent 
faire insérer gratuitement des communications con- 
cernant les échanges. | FR 


AVIS 


M. Paul Noël, directeur du laboratoire régional 
d'Entomologie agricole, route de Neufchatel, 41, à 
Rouen (France) désirerait recevoir des dessins et gra- 
vures d'insectes ou ayant trait à l'entomologie, coupés 
dans des livres ou brochures, ainsi que des PRÉRIE 
phies entomologiques. 


Il enverrait en échange des gravures et dessins simi 
laires ayant trait à la zoologie, la botanique, l’histoire, 
la géographie, etc., etc., ainsi que des insectes rares de 
tous les ordres, notamment des goliathides du Congo. 
Echangerait volontiers des publications entomologiques. 
illustrées pour des publications similaires. 


M. Derenne désire échanger À. Menyanthidis et M. : 
Glauca non étalés contre des lépidoptères belges. 


AT OR 
D: 


DEAR LOT a rÈ? | { FL ER 
et ae LIRE 
* 


1 La. do entomologique Rise tient 
É ses séances le deuxième dimanche de chaque 
mois, à cinq heures du soir, au Palais de Jus- 
\hice, à Mamur. 

La cotisation annuelle des membres effec- 
tifs est fixée à six francs. 

Les membres donateurs ont la faculté d’as- 
sister aux séances et payent une rétribution 
annuelle de dix francs ; ils reçoivent gratuite- 
ment les publications de la Société. 

Pour faire partie de la Société entomolo- 
aique Namuroise, il faut adresser, par écrit, sa 
demande à un membre de la Commission et 
être présenté par deux sociétaires. 


Avis très important. 


Nous rappelons aux membres de la Société entomo- 
logique Namuroise, à ses correspondants et aux lecteurs 
de ses’ publications que, d’après l’article 32 du règlement, 
la Société entomologique décline toute responsabilité 
quant aux travaux publiés dans sa Revue. Le Comité de 
rédaction veille, avant tout, à ce qu'il n’y ait pas, dans 
les travaux qui lui sont présentés, d'erreurs manifestes 
ou d'expressions à tendance poRnque ou de critiques 
personnelles blessantes. 

Notre publication étant ouverte à la controverse scien- 
tifique, les atteurs qui avancent des théories nouvelles, 
peu ou pas encore admises par la généralité des savants, 
ne doivent pas oublier qu'ils s'exposent à la critique. 


La prochaine séance 


de la Société est fixée au dimanche 4 mai à cinq 


heures du soir, au Palais de Justice, à 
Ordre du jour : 


à Namur. 


t Lecture et approbation du procès-verbal de la der- 


nière séance; 


2. Travail de M. Lambillion sur les papillons de Bel. 


gique; 


3, Communications diverses. 


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125 Coléoptères de l'Afrique occiden- 
tale (Congo belge, Cameroun). 
60 Coléoptères de Rhodésia. 


125 id. de l’Afrique orientale 
allemande. 


15 Coléoptères de Chine méridionale 
et du Japon (genre paléartique). 
75 Coléoptères des Indes orientales. 


195 id. de Ceylan. 
50 id. des îles Indo-Austra- 
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100 Coléoptères de l'Amérique boréale 
et du Mexique. 


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100 Coléoptères d'Algérie et Maroc. 
15 id, d'Egypteet Abyssinie. 


75 Cicindèles exotiques. 

90 Carabides id. grandes espèces. 
100 id. id. petites id. 
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la moitié sont des espèces différentes. 


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60 Mélolonthides, Rutélidès et Dy- 
nastides exotiques. 


100 Cétoines id. 

0 Buprestides id. 

125 Ténébrionides id. 

125 Curculionides et Brenthi les exot, 
15 Cérambycides exotiques. 


125 Chrysomélides et Coccinellides 
exotiques. 


90 Iasectes divers intéressants, exot. 
30 Lépidoptères étalés de Formose. 


d0 id. en papillotes id. 

25 id, africains étalés. 

A0 vd, id. en papillotes. 
30 id indiens étalés. 

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REVUE MENSUELLE 


DE LH SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE NAMUROISE 


N° 4. 25 Avril 1913. 


Extrait du procès-verbal de la séance du 13 avril 1913. 


La séance est ouverte à dix sept heures, sous la présidence de M. Lam- 
billion, vice-président de la Société. 

MM. Havelaar, baron de Crombrugghe de Picquendaele, Dotreppe, 
Poskin, empêchés, ont fait excuser leur absence. 


Première partie. — Questions diverses. 


Le procès-verbal de la dernière séance est lu et approuvé. 


M. Lambillion nous annonce que notre vice-président d'honneur, M. le 
major de cavalerie de Quebedo, a fait don à la Société de la magnifique col- 
lection des 10 volumes richement reliés : Zes souvenirs entomologiques, de 
Fabre. Ces œuvres, vrai joyau de bibliothèque, ont été reçues avec grand 
plaisir et nous prions le major de Quebedo, de recevoir l'expression de nos 
plus vifs remercîiments et de notre reconnaissance. 

Reçu également de M. l'abbé J. de Joannis, 55 tirés à part de ses divers 
travaux, parus pour la plupart dans les annales de la Société entomologique 
de France, et de M. le D' Malcolm Burr, 4 fascicules traitant des névrop- 
tères. Tous nos remerciments, 

Il est procédé au ballottage de M. Guérin, habitant Saint-André-lez-Lille 
(Nord), France, — présenté par MM. Smits et Guiart. — IL est admis à 
l'unanimité, comme membre effectif, 

Les membres qui constateraient des omissions dans les fascicules du cata- 
logue sont priés de le faire savoir à M. Lambillion. — Le fascicule 29° paraï- 
tra incessamment. 

Nous prions les membres habitant l'étranger, qui ne nous auraïent pas 
encore envoyé leur cotisation pour 1913, de nous la faire parvenir par 
mandat international, 

M. l’abbé L. de Joannis nous fait part de son changement d’adresse. Il 
habite, 37, rue Richemont, à Vannes (Morbihan), France. 

M. Félix L. Dames, libraire, a transféré son domicile à Berlin-Lichter- 
felde, Lorkingstrasse, 10, (Allemagne). 


Ho 


Deuxième partie. — Questions scientifiques. 


Lecture est donnée : 

1° D'une note de M. le baron de Crombrugghe de Picquendaele sur 
Nepticula salicis ; | 

20 De la suite du travail : Faut-il réglementer les principes qui régissent 
actuellement l'entomologie? par M. L. J. Lambillion; 

3° D'une note relative au Congrès de zoologie de Monaco. 

M Lambillion nous signale ensuite des captures nouvelles pour notre 
faune. Quatre de M. de Hennin de Boussu-Walcourt et une variété nouvelle 
de Pyrameis Cardui ab. Melanosa de M l'abbé Cabeau. 


La séance est levée à 18 h. 30. 
Le Secrélaire-Trésorier, 


G. VREURICK. 


Par suite de la Pentecôte qui tombe le 11 mai, la prochaine séance de 
notre Société est avancée de huit jours. Elle aura lieu le dimanche 4 mai, 
à l'heure habituelle. 


Deux aberrations de Lépidoptères ont été oubliées dans le fascicule 28° du 
catalogue des papillons d' Belgique : l'ab Berolinensis Heyne, de Cosmo- 
triche Potatoria, et lab. Zuphrasie Bramb., de l'Acronicta Euphorbie. Elles 
paraîtront en tête du fascicule 30€. 


A VIS. 


Les fascicules 28° et 29° du catalogue des papillons de B2lgique (Addenda) 
par L.-J  Lambillion, ont paru. 

Ces fascicules seront envoyés à tous Les membres de notre Société, qui en 
feront la demande au Secrétaire, au prix de 50 centimes chacun. 

Se 

Il a été décidé dans la séance du 12 janvier 1913, qu’à l'instar de ce qui 
se passe dans les autres sociétés scientifiques, un scrutin sera ouvert pour 
recueillir les votes pour ou contre la stricte priorité des noms d'insectes. 

Tous les membres de notre Société s’occupant d'entomologie, sont priés de 
répondre à notre appel. 

Le scrutin restera ouvert une grande partie de l’année. Il suffira d'envoyer 
au Secrétaire une simple carte, avec son adresse et sa profession, et l’indi- 
cation de ses études entomologiques : lé, idoptériste, coléoptériste, ete., et 
la mention : « je vote pour l’abso'ue priorité des noms d'insectes ». Ou bien : 
« Je vote contre l’absolue priorité des noms d'insectes ». 

Jusqu'à ce jour, nous n’avons pas reçu de voix contre la loi de priorité 
des noms — trois membres seuls se sont abstenus de voter. — Pour cette 
raison et pour gagner de la place, nous supprimons la colonne de droite, 
quitte à la rétablir le mois prochain s'il y a lieu. 


nd —— 


POUR la stricte priorité des noms d'insectes : 


M. Gérard, J , lépidoptériste, coléoptériste et ornithologue, 46, rue 
Bodson à Chéné: (Liége). 


Note sur la Nepticula salicis Stainton. 


Nepticula salicis stainton ab. februella Crombrugghe. 


(Voir la Revue mensuelle de 1907, p. 44.) 


Cette forme que j'ai décrite sous le nom de F'ebruella et qui diffère de ce 
que je considérais à cette époque comme le type par l’oblitération de la 
bande est signalée dans Heinemann (Die Schmetterlinge Deutschlands, 
II Abt., p. 761). D'après cet autaur cette forme est rare. Mais d’autre 
part la description de Nepticula salicis par Stainton se rapporte à cette 
forme qui doit dès lors être considérés comme la forme typique, en dépit de 
sa rareté (Stainton, Znsecla brilannica, p 302) Mon aberration ne peut donc 
être maintenue 

Snellen (De olinders van Nederland, p. 999) affirme que Stainton a con- 
fondu Weplicula salicis avec Neplicula vimineticola Frey. A l’époque où 
Staiuton décrivait Salicis, Vimineticola était encore inconnue et une confu- 
sion entre ces espèces voisines était toute naturelle. D’après mes lectures la 
bande chez Vémineticola peut présenter des rétrécissements. C'est là une 
ressemblance de plus entre ces deux espèces pourtant bien distinctes. 


Ixelles, 24 mars 1913, 
B" pe CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE. 


Une aberration de Rhopalocère nouvelle pour la science. 


Pyrameis Cardui L. 

ab Melanosa Cab, n. ab. — Mullo obscurior, alarym maculis nigris 
majoribus, alis posticis nigro conspersis 

Taille ordinaire des grands exemplaires mâles (52 mm.) Dessus des ailes 
supérieures d’un noir {ès foncé, avec les taches noires presque toutes con- 
fluentes; espace fauve très restreint; taches blanches apicales réduites. 
Dessus des ailes inférieures voilé de noir, avec les taches noires très grandes, 
les trois antémarginales supérieures confluentes et plus grandes que dans la 
forme typique ; espace fauve très réduit et d’un fauve voilé de noir. Dessous 
des quatre ailes sensiblement plus foncé que dans la forme ordinaire. 

Plusieurs exemplaires des deux sexes de cette aberration remarquable 
ont été capturé, en acût 1912, à Virton, par M. l'abbé Cabeau. 

Cette forme est très caractéristique. Placée au milieu d’une série de 
P. Cardui, elle forme tache, si l’on peut s'exprimer ainsi, et paraît exotique. 

L.-J. LamBiLcion. 


TASSE 


Lépidoptères nouveaux pour la faune belge. 
ESPÈCES ET VARIÉTÉS. 


Notre éminent collègue, M. Emm. de Hennin de Boussu-Walcourt a 
capturé en Campine les Lépidoptères suivants qui sont nouveaux pour notre 
faune : 

Leucania Gbsoleta Hb. 

Dyschorista Li. Suspecta Hb. 

Chilo Zk Phragmitellus Hb, (Molenstede, 14 juillet 1910). 

Euzophera Bigella Z. (Molenstede, 31 juillet 1909). 

La détermination a été confirmée par M. l’abbé de Joannis. 

Le genre Chilo est nouveau pour la Bslgique. 


es 
Dans les dernières déterminations des Lépidoptères de notre excellent 
Col:ègue, de Gand, M. A. Hye de Crom, nous trouvons les aberrations 
suivantes do Pieris Napi L. 
ab. Subalba 
ab. Sabelice. 
Nous prions nos deux aimables Collègues de recovoir toutes nos félicita- 
tions pour leurs boiles et rares découvertes qui enrichissent splendidement 
notre faune. L.-J. LaMBizuio. 


Faut-il réglementer les principes qui régissent actuellement 
l'Entomologie ? 


par L.-J. LammiLrtox. 
(S'uile.) 
(Voir la Rerue mensuelle de mars 1913) 
Variétés et aberrations. 


Pour connaître les merveilles de la Nature, il faut en étudier toutes ses 
manifestations dans les formes les plus minimes. 

La question des variétés dans les Lépidoptères — et même dans tous les 
insectes — a été fort discutée depuis quelques années. Des publications 
spéciales ont été créées dans le but unique de rcchercher et d'étudier les 
formes diverses et multiples que certaines espèces affectent dans les lieux 
et situations qui sont encore mal définis. C’est que les lois qui régissent la 
variation sont complexes et peu connues : il y à trop de facteurs qui sont en 
cause. Ici, on fait intervenir l'humidité la sécheresse, le froid, la chaleur; 
là, on l’attribue au mimétisme, à a ressemblance protectrice, au séruggle for 
life, ele , etc. La diversité dans la nourriture des larves, au moins pour la 
p'upart des espèces, n’a pas donné ce qu'on en attendait. Desfchenilles, nul- 
lement polyphages, élevées sur des végétaux les plus disparates ont donné, 
au point de vus de la variation, des résultats à peu près négatifs. 


=D — 


On le voit, les lois de variation chez les insectes ne nous ont pas encoré 
livré tous leurs secrets, il s'en manque beaucoup. À côté de quelques petits 
points lumineux, que d'ombre il reste encore !... Des savants, il est vrai, ont 
obtenu des résultats merveilleux dans c-rtaines directions. Ils ont créé tout 
d’une pièce, si l’on peut s'exprimer ainsi, des aberrations que l’on aurait pas 
soupçonnées, mais c'est par des moyens tous artificiels et dans des conditions 
de température qu’on ne rencontra plus dans la nature. La variation des 
espèces, à l'âge actuel de la Terre, obéit à d’autres lois, ccla ne peut faire 
aucun doute, mais il faut les connaître! 

Le travail cst ardu. le problème est complexe, mais les piocheurs sont 
nombreux et plein de zèle : la victoire appartient aux persévérants. 

Il est de fait que si ces études avaient été entreprises depuis cent ans, 
toutes les observations consigrées minutieusement, toutes les formes nou- 
velles, vraies, décrites et nommées, au fur et à mesure des découvertes, les 
lois de la variation seraient mieux connues aujourd’hui. 

IL est à remarquer que dans toutes les questions difficiles, la petite huma- 
nité apporte toujours ses entraves — il faut peut-être que les choses »illent 
ainsi”... — On aime bien plus à faire dominer son système qu’à faire avancer 
la Science Deux camps se sont formés Dans le premier, vous trouvez des 
naturalistes acharnés à nommer tout ce qu'ils trouvent. à sublivicer toutes 
les Familles, les-Genres, les Espèces, les Variétés, les Aberrations! Ils ne 
vous font pas même grâce des aberrations individuelles, pourvu qu'ils atta- 
chent leurs noms à une nouvelle division ou à un nouveau système. Quand 
vous avancez une modeste observation, ils se redressent dans toute la fatuité 
de leur importance, ils vous regardent du haut de leur grandeur et vous 
crient que vous ne connaissez rien à la science... 

Dans le second camp, vous trouverez des exagérations non pas moindres. 
Ici, on ne veut rien nommer; les espèces seules auront des noms, les formes 
variables qui les accompagnent porteront des lettres alphabétiques ou des 
numéros! 

Voyez comme ce serait facile : 

Nous avons dans Zycena Icarus, pour ne citer qu'un exemple, plusieurs 
centaines de formes différentes (si l’on prend l'espèce dans toute son aire de 
dispersion) auxquelles on a donné des noms. L’aberration « Zivida Gillm. » 
correspondrait au n° 27 (actuellement), et l’aberration « Pallida Tutt » au 
n° 28. Quand vous écrirez à un de vos amis, après une chasse fructueuse 
de Zycena Icarus, vous lui direz : Je viens de trouver à Louvain, à Virton, 
ou ailleurs (peu importe la localité), le n° 27 de Zycena Icarus, et de plus, 
3 formes intermédiaires qui porteront, naturellement, les n°S 27 bis, 27ter, etc, 

Comme ce serait plus simple! plus scientifique !! plus poétique!!! 

Si cette méthode était mise en pratique et universellement adoptée, la 
science zoo'ogique ferait du coup un bond formidable en avant! N'est-ce 
pas votre avis”. (A suivre ) 


Lee 


Le Congrès de Zoologie de Monaco 
ouvert du 25 au 29 mars 1913 


Un correspondant de Monaco nous écrit à la date du 29 mars : 

« Le Congrès ouvert le 25 se divisa en sept sections ; après on en a ajouté 
une huitième pour l’entomologie. 

» Les trois jours : 26, 27 et 28, j'ai assisté seulement à la VIT section : 
Nomerclature, qui m'intéressait davantage. Les discussions ont été longues 
et soutenues, le premier jour de 9 heures à midi. Plusieurs ont parlé en 
faveur de la loi de la priorité, surtout MM, Hartert, Rothschild, Hoyle, Stiles, 
d’autres pour introduire quelques exceptions, surtout MM. Brauer (Basrlin), 
Poche (Vienne) Mo:ticelli (Naples), Cotte (Marseille) Dès le premier jour 
on avait distribué plusieurs imprimés relatifs à la question. J'ai aussi parlé 
le 27 en faveur ds la loi, mais conseillant, par suite de l'excitation des 
esprits, d'ajourner la résolution à un temps plus propice et plus calme. 

» Finalement, les allemands, voyant la forte opposition qui se faisait à 
leur introduction, ont commencé à céder et à rédiger quelques bases de 
conformité avec la partie adverse. 

» Les français et les italiens qui avaient parlé un peu en faveur des 
exceptions, ont retiré leurs propositions, et alors on a présenté la nouvelle 
rédaction, très adoucie, qui a été acceptée, et qu’on votera ce soir, je pense, 
dans la séance plénière. Voici le texte en français : 

» Aux règles de la Nomenclature on ajoutera à la suite de l’article 31. 

» Des exceptions à la loi de priorité sont permises : 

» 1° Quand un nom de genre ou d'espèce doit être transféré à un autre 
genre ou à une autre espèce déjà existant. 

» 20 Quand un nom a été appliqué d’une façon prédominante à un genre 
déterminé pendant 50 ans avant 1890 dans les travaux scientifiques (Mono- 
graphies, Mémoires, Catalogues, etc.). 

» 9° Quand un nom d’un genre qui est le plus ancien, d’après la loi de 
priorité, n’a pas pénétré dans la systématique. » 

« Chaque exception doit être soumise à la Commission internationale de 
Nomenclature. Celle-ci doit publier chaque cas aussitôt que possible et le 
soumettre à l'examen d’une des sous-commissions de spécialistes nommées 
par le Congrès et qui pourront se compléter. Les décisions des sous- 
commissions devront être confirmées par la Commission internationale de 
Nomenclature qui en publiera le texte et le soumettra au prochain Congrès, 
avec l'avis motivé des sous-commissions afin d’en obtenir la confirmation. 

» Vous voyez qu'on parle de permission et qu'il s’agit de cas assez rares 
et dificiles, et qu’on met assez de restrictions au caprice de chacun 

» Le Congrès a été très intéressant et très varié » 

La Bslgique était représentés par MM Gilson, directeur du Musée royal 
d'histoire raturelle de Belgique, Ball, président de la Société zoologique de 
Belgique, Schouteden, conservateur du Musée du Congo et le R. P. Navas 
qui représentait, en même temps que l'Espagne, la Société de Namur. 

L.-J. Lammicrton. 


ATEES 


Synopsis des Névroptères de Belgique 
Par le R. P. Lonan Navas, S. J. 
(Suite.) 

125. Genre Philopotamus Leach. 
TABLEAU DES ESPÈCES. 


1. Antennes noirätres, plus ou moins nettement annelées; fourche des 
cerci superieurs du mâle à branche SpPS er beaucoup plus grosse que 


l'inférieure. . . : : : RE 
— Antennes a Jaunes ou Pertauées. benne Ponte 
des cerci supérieurs du mâle grêles, presque égales . 3. variegatus Scop. 


2 Fourche 4 de l'aile antérieure pétiolée; antennes obscurément annelées 
de noir à la base; branche supérieure des cerci du mâle plus courte que 
l'inférieure, concave supérisurement . . . . . . l. Zudificatus M’L. 

— Fourche 4 de l’aile antérieure sessile; antennes brunes, nettement 
annelées; cerci supérieurs du mâle à branche supérieure aussi longue que 
l’inférieure, convexe supérieurement en forme de bec, . ‘2. montanus Don. 

295. Philopotamus ludificatus Mac Lachl. Enverg. 20-28 mm. 

Bouillon, Barisart (Sélys). 

296. Philopotamus montanus Don. Enverg. 18-20 mm. 

Bouillon, Spa, Coo, Brabant, Louette-St-Pierre (Sélys). Weillen, 17 avril, 
Houx, 15 juin (Tonglet). 

297, Philopotamus varieyatus Scop. Enverg. 21-29 mm. 

Bouillon (Sélys). 


125 bis. Genre DBolophilus Mac Lachl. 


Les espèces D. copiosus Me Lachl. (enverg. 13-16 mm.) et D. pullus Me 
Lachl, (enverg. 11-12 mm,) se trouvent au centre d'Europe. 


126. Genre WWormaldia Mec Lachl. 
TABLEAU DES ESPÈCES. 


1. Bord postérieur du 8° tergite abdominal du mäle droit, cu très légère- 
ment échancré; corps noirâtre; pubescence d’un jaune doré; verrues de la 
tête et du on Jaunes Pr» 44 * 99% Gti nan Pict. 

— Tergite 8 abdominal du mâle schtabré au “oillee du bord postérieur. 2 

2. Echancrure largement triangulaire, le reste comme chez occipi- 


(1171 À SET CORTE + 0.0. 2. triangulifera M'L. 
— Roue le Re a ne corps noir; pronotum 
et verrues de la tête plus pâles . . . . . . . . 3. subnigra ML 


298. Wormaldia occipitalis Pict. Enverg 13- 16 mm. 
Bouillon, Dinant, Penant (Sélys). 


— 491 


208 bis. Wormaldia trianqulifera Mac Lachl. AE 12,5-16 mni. 
Pas encore trouvée en Belgique. 

298 ter. Wormaldia subnigra Mac Lachl Eaverg. 11,5-13,5 mm. 
Dans les régions voisines à la Belgique. 


127. Genre Chimarrha Leach. 


299. Chimarrha marginata L. Enverg. 11,5-18 mm Corps noir, l'abdomen 
chez la femelle jaunâtre et de la même couleur le front, les verrues de la 
tête et le pronotum; pubescence de la tête et du pronotum d’un jaune doré ; 
aile antérieure noirâtre, avec une ligne jaurâtre longitudinale au radius et 
au procubitus. 

Bouillon, Dinant (Sélys). 


29, Famille Polycentropides. 
TABLEAU DES GENRES. 


1. Aile postérieure large, l’antérieure avec deux veinules costales, ou avec 
une veinule additionnelle au champ costal (manquant chez le Neureclipsis); 
deuxième article des palpes maxillaires gros, autant ou à peine plus que le 
premier (Tribu l'e Polycentropini) . . ; Er bi © 

— Aile postérieure plus étroite qe l'attérieures ee Fu de celle-ci 
avec une seule veinule, ou sans veinule Lie deuxième article des 
palpes maxillaires beaucoup plus long que le premier, presque aussi long 
que le troisième. (Tribu 2° Ecnomini) . . . . . 6 Æcnomus M'L. 

2 Sans cellule discale aux deux ailes; l’antérieure sans lu fourche apicale 1 
et avec le champ PERS étroit; l’aile postérieure avec les fourches 2, 5 

; 5. Cyrnus Steph. 
ee. ere avec 1 re See let le ue postérieur très 


larges «. . ! RE | 
3. Aile es sans (a SEE EE Dante au ue costal; aile 
postérieure avec les fourches apicales 1, 2, 3,5 . . 1. Neureclipsis M’L. 


— Aile antérieure avec la veinule additionnelle au champ costal; aile 
postérieure sans la fourche 3, possédant les 1, 2, 5 ou seulement les 2,5. 4 
4. Aïle postérieure avec celiule discale, ou callule discale de l’aile posté- 
rieure fermée. . . RE 
— Sans cellule disoale à l'aile Nantes SE même Se avec les fourches 
apicales 1, 2,5; une veinule unissant les deux premières veines axillaires 
vers la note de Vadlert] ris nexsssndute 2etiRdee si Polycentropus Curt. 
5. Aile postérieure avec les fourches 1, 2,5. . 2. Plectrocnemia FAR: 

— Seulement les fourches apicales 2, 5 à lailo AR 
4. Holocentropus Ne fe 


Tribu 1" Polycentropins. 
128. Genre Neureclipsis Mac Lachl, 


300. Neureclipsis bimaculata Li. Enverg. 12-21 mm. Corps noirâtre, abdo- 
men brunâtre par dessous; pubescence des ailes d'un gris de souris, avec 
deux taches jaunes, souvent évanouies chez la femelle. 

Belgique (Sélys). 


id 


129 Genre Plectrocnemia Steph, 


301. Plectrocnemia conspersa Curt. Enverg. 21-29 mm. Corps noirûtre, 
abdomen ochracé par dessous; ailes antérieures à membrane grise et à 
pubescence jaurâtre, avec quelques taches obscures vers les cellules médiane 
et thyridiale et vers la région co.tale et apicale; cerci inférieurs de mâle 
grèles et allongés. 

Dinant, Liége {Sélys). 

302. Plectrocnemia geniculata Mac Lach. Enverg. 21-27 mm. Semblable à 
la précédente, mais les parties jaunes de l’aile antérieure sont blanchâtres 
et les cerci inférieurs du mâle très larges à la base, ensuite subitement 
alténués. 

La Hulpe (Sé'ys). 


130. Genre Polxcentropus Curt. 


303 Polycentropus flavomaculatus Pict Enverg. 13-21 mm. Corps noirûtre, 
abdomen souvent plus pâle par dessous; pubescence dorée, mêlée de noi- 
râtre aux côtés de la tête et du pronotum; aile antérieure noirâtre, à pubes- 
cence noirâtre saupoudrée de points jaunes dorés; fourche 3 d'ordinaire 
sessile, rarement avec un court pétiole; cerci supérieurs du mâle plus courts 
que les inférieurs. 

Snermaes, Longchamps, lac de Gileppe, Bouillon, Dinant (Sélys). 

804. Polycentropus mulliguttatus Curt. Enverg. 15-22 mm. Semblable à 
l'antérieur ; fourche 3 de l'aile antérieure toujours pétiolée; cerci supérieurs 
du mâle beaucoup plus lorgs que les inférieurs. 

Campive, Brabant septentrional (Sélys). 


131. Genre Holocentropus Mac Lachl. 
TABLEAU DRS ESPÈCES, 


1 Fourche 1 de l'aile antérieure souvent manquant ou très petite; 


fourche 2 de l’aile postérieure souvent pétioiée. . . . 3 slagnalis Alb. 
— Aile antérieure avec la fourche apicale 1; aile PO vas avec la: 
fourche apicale 2 sessile . . . . UE À FES 


2. Cellule discale de l’aile Re on De de bord antérieur 
interrompu par la veinule; fourche apicale 3 sessile ou à peine pétiolée; 
chez le mâle l’écaille dorsale du 10° segment tiès longue et courbée 
en arc; cerci supérieurs longuement poilus, courbés en S, les inférieurs 
CURMEUR LT ee 1 1 0... I Gdubius Stéph- 

— Cellule Ale de le Meter dira courte, non interrompue 
antérieurement ; fourche apicale 3 nettement pétiolée; chez le mâle l’écaille 
dorsale du 10° segment de l’abdomen est presque droite, atténuée en 
arrière, à bord À haute échancré ; cerci infèrieurs gros, longs, atténués 
AMIDOUE, + NA . . . 2 picicornis Steph. 


305 orne Lan Steph. nes 14. 19 mm. 
Vielsalm, Campine (Sélys). 


60 = 
305bis. Holocentropus ricicornis Steph Enverg. 11,5-18 mm 
A chercher en Belgique. 
305ter. Holocentropus stagnalis Albarda Enverg 10,5-15 mm. 
Pas encore trouvé en Belgique. 
132. Genre Cyrnus Steph 
TABLEAU DES ESPÈCES. 


1. Antennes nettement crenelées intérieurement de la be au bout; aile 
antérieure saupoudrée de grosses taches en général rondes, blanchâtres ou 


hyalines sur un fond grisâtre. . . s! + .108. CrénuhCornis RO 
— Antennes crenelées tout au r à ie je apicale; aile antérieure 
sans taches. . . . Sn RAT 


2 Aile antéricure jaune, ae et Ébroiles rS PER apicales 3 et 4 
arrivant presque au même niveau ivtérieurement; aile postérieure d’un gris 
blanchâtre . . . .. 16! 09 farrdus MPE 

-— Aile antérieure dbrcure Fe trie Hobrdhé apicale 4 arrivant beau- 
coup plus à l’intérieur que la 3; pubescence noïâtre avec quelques points 
d’un jaune doré, celui de luriulls plus gros; aile postérieure d’un gris 
obscurs": TRUC QU NON MIO MEGA AICRINIUS CURE 

(A suivre). 


VAKIA. 


Au début d'avril, les avenues et les talus bordés de peupliers du Canada 
(Populus Canadensis) sont littéralement couverts de chatons rouges tombés 
du haut de ces arbres. Si l’on recueille une quantité de ces chatons, les plus 
frais et les plus rouges, et si on les examine sur une feuille de papier blanc, 
on ne tarde pas à découvrir des petites larves qui, par leurs formes et leurs 
teintes, rappellent à s'y méprendre les chanilles de certaines espèces de 
Piérophorides En examinant les pattes, on reconnaît sans tarder des larves 
de névroptères, probablement du groupe des Phryganides. Toute petite, la 
larve est jaune, vermiforme, avec la tête et l’écusson brunätre. Pius tard, 
elle devient rouge, avec une ligne dorsale plus claire. Elle se cnfond si 
bien avec la teinte rouge des chatons du peuplier, qu'il est difficile de l’aper- 
cevoir sans le secours d’une loupe. Elle se tient dans les chatons, au milieu 
des étamines dont elle mange les anthères, Actuellement, elle a de 5 à 
6 mm de long. 

Au bout de quelques jours, elle perd sa couleur rouge et revêt une teinte 
de violet foncé ou pourpré et la ligne dorsale se perd dans la couleur du 
fond Cependant quelques larves conservent la teinte jaunâtre du premier 
age. 

La première découverte de ces larves est due à Mademoiselle Bobée, artiste 
peintre, de Bruxelles, et confirmée par M. le baron de Crombrugghe de 
Picquendaele, notre éminent président d'honneur. Moi-même, j'ai trouvé 


les larves en nombre, samedi dernier (12 avril) dans des chatons de peuplier, 
à Bouge près de Namur. 


il = 


Les larves trouvées à Bruxelles par M. le baron de Crombrugghe sem- 
blent plus avancées en général qu'ici à Namur : quelques-unes ont au moins 
10 mm. de de long. Il a remarqué aussi une grande variation dans la teinte. 
Il y en a de blanches, de rouges-pourpres, de violettes, de lilas, etc, 

Est-ce une nouvelle découverte? Est-ce une larve non connue? Le Rév. 
Père Navas, un savant spécialiste en Névroptères, pourra sans aucun doute 
nous renseigner à ce sujet. 

Au dernier moment, je reçois de M le baron de Crombrugghe, un dessin 
représentant six larves différentes de teinte et de taille, Ce dessin est dû au 
pinceau de Mademoiselle Bobée, artiste peintre bien connue. Les petites 
larves sont magnifiquement représentées en couleur, d’une grande ffnesse 
d'exécution et d’un naturel saisissant. 


* 


M. Alfred Sich publie dans The E'ntomologist's Record, n° 4, p. 109, la 
description d’une nouvelle ab. d'Argynnis (Dryas) laphia Cette aberration a 
été capturés près de St-Aguan, dans le département ds l'Yonne, en France, 
en juillet 1907. La description est accompagnée d’une magnifique figure 
représentant le spécimen dans toute sa splendeur. 

L'auteur ne donne pas de nom à £on aberration; il partage sans doute 
l'erreur de croire qu'il y à des formes uniques dans la nature. En tout cas, 
ce n’est pas le bon moyen pour ss rappeler cette nouvelle forme de 
l'Argynnis Paphia. 

Se 


A propos du Moineau. 


L 


une question sur les moineaux et les insectes, m'écrit ca qui suit : 

« J'ai vu nombre de fois des moineaux et des pinsons prendre des insectes 
au vol, au premier printemps surtout, et en particulier des hannetons. — 
Le moineau qui voit voler un hanneton, essaie de le saisir avec son bec, mais 
souvent son bec glisse le long de l’ablomen corné du hanneton, le moineau 
revient à la charge, et le plus souvent le hanneton replie ses ailes et se laisse 
tomber de frayeur sans doute Le moineau alors se pose par terre près de lui 
et commence par lui casser toutes les pattes en le saisissant successivement 
par chacune d'elles, et le secouaut sudement, puis il lui casse les élytres, et 
alors il lui mange l'intérieur, et laisse par terre un cadavre vidé. 

Le moineau fait la chasse aux araïgnées; on le voit voleter le long des 
murs et visiter toutes les anfractuosités, toutes les pierres qui font saillie, et 
sous lesquelles les araignées se cachent, et très souvent on le voit saisir la 
bête à travers les toiles. 

Il mange aussi les noctuelles posées contre les murs, mais je n’ai qu’un 
souvenir iccertain pour les papillons au vol Je crois pourtant me rappeler 
avoir vu un vieux Æpineph. Jurtina, à moitié estropié, volant à peine, saisi 
par un moineau. — Je ne suis pas certain de ne pas me tromper... » 

L.-J. LamBiLLiow, 


Notre éminent membre honoraire, M. l'abbé L de Joannis, répondant à 


* 
* *X 


nd PE 


« Une de nos belles distractions d'amateurs de papillons, est en ce mo- 
ment-ci d’enfermer en volière au jardin, tous les gros cocons du Bombyx 
Carpini femelle (Saturnia pavonia) puis de laisser en liberté tous ceux plus 
légers du mâle. 

» Aux premières journées ensolei lées d'avril, vers le 20, dès 10 heures de 
la matinée, toute notre petite colonie va s’animer; les femelles écloses en 
captivité se suspendront aux parois de leur cage; les mâles en liberté s’en- 
voleront dans l’espace, puis reviendront en rasant le sol, comme de vulgaires 
vanesses, à la recherche des femelles. 

» Il ne faut pas alors laisser les mâles s’épuiser en vains efforts autour de 
la cage des femelles, il faut leur faciliter l'entrée : les accouplements se 
produiront immédiatement. 

» Ceci pour dire que cette espèce de Bombyx est essentiellement de jour, 
tout comme Quercus, Aglia Tau et Versicolora, malgré l'opinion contraire 
de certains auteurs (voir Seitz et André, ouvrage des Sericigènes sauvages. 
Les mâles volent par matinées chaudes, les femelles seules attendent la 
soirée et à ce moment se décident à se déplacer pour opérer leur ponte et 
jamais bien loin. 

# » Voilà le résultat d'observations sur Bombyx pavonia élevé en colonie 
depuis plus de 20 ans. » 


St-André-lez-Lille, 20 mars 1913. 
J. GUÉRIN. 


Revue des Revues. 


Dans l'excellente publication mensuelle de Vienne, Coleopterologische 
Rnndschau, n° 3, mars 1913, le D'L Melichar décrit une espèce et un genre 
nouveau de Staphylin : Wicromalium caucasicum. L'espèce habite à Teberda, 
dans le nord-ouest du Caucase. La description est accompagnée d’une ma- 
gvifique flgure représentant cette nouvelle forme de Staphylin. 

Dans le même numéro, MM. J Ammapn et H. Knabl, continuent le 
Catalogue de Coléoptères du Tyrol. 


* * 

Dans le n° 52 (29 mars 1913) du journal Zntlomologische Zeitschrift, on 
trouve une étude fort intérestante sur Cynips Aollari, avec plusieurs figures 
dans le texte. 

#4 

L’Entomological News, de Philadelphie n° 3 mars 1913, contient, comme 
toujours, des études du plus haut intérêt. M. L W Mergel y publie (p. 112), 
une nouvelle espèce d'Erycioide de l'Amérique du Sud : ermathena quin- 
quemaculata Ce papil on vit à Neiva en Colombie. 

Dans la même publication, p. 124, Victor Shelford, de Chicago, publie une 
étude très approfondie sur le variation des élytres de Cicindèies. Il montre 
une série de dix figures d’élytres de différentes espèces de ce genre dont les 
dessins varient du tout au tout. L. J_Lamsinion. 


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N° 5 — MAI 1913 


Prix : 50 centimes. 


Abonnement : 6 frs. par an, port compris 


NAMUR 


Les correspondances et les diverses communications doivent être adressées 
à M. G. VREURICK, 146, chaussée de Waterloo, Saint-Servais, secrétaire-tréso- 
rier de la Société. 


bamur. — Imp. etlith. LamBert- DE Roisin, rue de l’Ange,28. 


Échanges 


Les Membres de la Société entomologique peuvent 
faire insérer gratuitement des communications con- 
cernant les échanges. 


AVIS 


M. Paul Noël, directeur du laboratoire régional 
d'Entomologie agricole, route de Neufchatel, 41, à 
Rouen (France) désirerait recevoir des dessins et gra- 
vures d'insectes ou ayant trait à l'entomologie, coupés | 
dans des livres ou brochures, ainsi que des photogra- 
phies entomologiques. | 


Il enverrait en échange des gravures et dessins simi 
laires ayant trait à la zoologie, la botanique, l’histoire, 
la géographie, etc., etc., ainsi que des insectes rares de 
tous les ordres, notamment des goliathides du Congo. 
Echangerait volontiers des publications entomologiques 
illustrées pour des publications similaires. 


M. Derenne désire échanger A. Menyanthidis et M. 
Glauca non étalés contre des lépidoptères belges. 


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de la Société est fixée au dimanche 8 juin à Hastière. 
Voir au procès-verbal pour l'heure du départ. 


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tale (Congo belge, Cameroun). 


60 Coléoptères de Rhodésia. 


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15 Coléoptères de Chine méridionale 
et du Japon (genre paléartique). 


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100 Coléoptères de l'Amérique boréale 
et du Mexique. 


100 Coléoptères de Grèce, Italie, Es- 


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100 Coléoptères d'Algérie et Maroc. 
15 id. d'Egypte et Abyssinie. 


15 Cicindèles exotiques. 

50 Carabides id. grandes espèces. 
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25 Lucanides id. 


100 Coprophagides exotiques 


60 Mélolonthides, Rutélides et Dy- 
nastides exotiques. 


100 Cétoines id. 

»0 Buprestides id. ‘ 

195 Ténébrionides id. 

195 Curculionides et Brenthides exot. 
15 Cérambycides exotiques. 


495 Chrysomélides et Coccinellides 
exotiques. 


50 Insectes divers intéressants, exot. 
30 Lépidoptères étalés de Formose. 


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25 id. africains étalés. 

40 id. id. en papillotes. 
80 id. indiens étalés. 

50 id. id. en papillotes. 
30 id. étalés de l'Amérique 


méridionale, jolies espèces. 
8 beaux Séricigènes étalés. 
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cocons. 


Tous ces lots ne contiennent que des espèces presque toutes nom- 
mées et de bonne qualité; la moitié sont des espèces différentes. 
Localités exactes. Chaque lot avec de rares et belles espèces. Prix 
élevé avec plus de raretés ou en considérant des désirs spéciaux. 


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REVUE MENSUELLE 


DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE NAMUROISE 


N° 5. 25 Mai 1913. 


7” 


Extrait du procès-verbal de la séance du 4 mai 1913. 


La séance est ouverte à dix-sept heures, sous la présidence de M. Poskin, 
président de la Société. 

MM. Havelaar, baron de Crombrugghe de ot dles Dotreppe, 
Dufrane, Pirsoul, empêchés, ont fait excuser leur absence. 


Première partie. — Questions diverses. 


Le procès-verbal de la dernière séance est lu et approuvé. 

M. Guérin remercie pour son admission. 
. M. Fologne remercie pour les félicitations qu’il a reçues de la société à 
l'occasion de son jubilé. 

L’excursion annuelle aura lieu le 8 juin à Hastières, Départ de Namur à 
8 h. 10. Arrivée à Hastières-Lavaux à 9 h. 13. Cette excursion tiendra lieu 
de séance. 


Deuxième partie. — Questions scientifiques. 


M. Vreurick nous annonce que dans une chasse qu'il a faite, le 27 avri!, 
à Lives, dans un marécage d’une centaine de mètres carrés, et où croissait 
en abondance Caltha palustris, il à pris notamment en nombre, sur cette 
plante, Æydrothassa hannorerana Fab. et Prasocuris phellandrii Lin Iln’avait 
jamais rencontré ces deux espèces à Namur et environs. 

Lecture est donnée d’un travail de M. Guérin et intitulé : Comment on 
recherche les chenilles de « Nonagria geminipuncta » et celles d’autres espèces. 
L’impression de ce document est décidée. 

M. Lacroix, de Niort (France), nous a envoyé cinq tirés à part sur les 
Névroptères. Nous lui adressons tous nos remerciments. 

La séance est levée à 18 h. 30. 

Le Secrétaire-Trésorier, 
CG. VREURICK 


RATES 


HA'V.IS. 


Les fascicules 28 et 29e du catalogue des papillons de Belgique sas 
par L.-J. Lambillion, ont paru. 

Ces fascicules seront envoyés à tous les membres de notre Société, qui en 
feront la demande au Secrétaire, au prix de 50 centimes chacun. 

Il a été décidé dans la séance du 12 janvier 1913, qu’à l’instar de ce qui 
se passe dans les autres sociétés scientifiques, un scrutin sera ouvert pour 
recueillir les votes pour ou contre la stricte priorité des noms d'insectes. 

Tous les membres de notre Société s’occupant d'entomologie, sont priés de 
répondre à notre appel. 

Le scrutin restera ouvert une grande partie de l’année. Il suffira d'envoyer 
au Secrétaire une simple carte, avec son adresse et sa profession, et l’indi- 
cation de ses études entomologiques : léidoptériste, coléoptériste, etc., et 
la mention : « je vote pour l’absolue priorité des noms d'insectes ». Ou DE 
« Je vote contre l’absolue priorité des noms d'insectes ». 

Jusqu'à ce jour, nous n’avons pas reçu de voix contre la loi de priorité 
des noms — trois membres seuls se sont abstenus de voter. — Pour cette 
raison et pour gagner de la place, nous supprimons la colonne de droite, 
quitte à la rétablir le mois prochain s’il y a lieu. 


POUR la stricte priorité des noms d'insectes : 


M. Lacroix, J., névroptériste, 2, place du Donjon, à Niort (Deux-Sèvres) 
France. 


Comment on trouve les chenilles de Nonagria Geminipuncta 
et celles d’autres espèces 


par J. GuÉRIN. 


Quand nous traversons le moindre comme le plus grand cours d’eau de 
notre région, notre attention est toujours attirée par le grand nombre de 
Fragmites (roseaux à balais) poussant dans de vastes étendues de prairies 
inondées. C’est l'endroit de prédilection des Nonagria Geminipuncta. 

Si nous descendons dans ces marais pour nous livrer à la recherche de 
cette espèce de papillon et si nous voulons avoir un prompt résultat, voici 
les précautions que nous devons prendre : 

1° Ne faire cette chasse qu’au début de juillet, au moment de la chrysa- 
lidation de la chenille; 

2° Choisir autant que possible les plantes de F’ragmites isolées en bordure 
d’un ruisseau et mieux à la « queue de l'étang », suivant l'expression de 
Berce; 

3° Examiner vivement les extrémités avortées et comme desséchées des 
tiges. Plus de doute, la tige a été habitée! mais la chenille, avant sa méta- 
morphose, a quitté sa demeure pour aller se loger dans une tige voisine 


Les 


paraissant encore intacte. Le merveilleux, c’est cet instinct de la petite 
chenille de fermer l'ouverture qui lui a livré passage dans la nouvelle, puis, 
avant sa métamorphose à l’endroit même où elle doit se produire, de prati- 
quer un orifice par où sortira l’insecte parfait au moment de son éclosion. 

Cette précaution est poussée jusqu’à cette extrême limite, de laisser sur 
cette nouvelle sortie le derme da la tige formant comme une mince pellicu'e 
que le papillon brisera facilement à la sortie de la chrysalide. 

Reconnaissons ici l’œuvre de la Providence voulant assurer la protection 
de ses moindres créatures et admirons-la dans une de ses petites et ponriné 
bien tangible manifestation. 

Cette chasse donne toujours de bons et abondantes résultats, cette Nonagria 
étant excessivement répandue. La question est de ne pas craindre l'humidité 
des marais ni les dangers des trous profonds dont ces endroits sont toujours 
parsemés 

Le papillon vole dès lo 15 juillet Avis aux amateurs de frapper alors les 
longues tiges de Fragmites dans le parapluie, la Geminipuncta s’y trouve 
souvent dissimulée, mais les conditions de chasse sont alors changées et si le 
résultat peut être obtenu, il sera plutôt maigre par ce dernier moyen. 

Les Nonagria Tyrhe sont particulièrement communes dans 7’ypha angusti- 
folia et latifolia de nos marais. 

Les N. Alge, alias Canne, plus localisés dans les tiges des latifolia. 

Les N. Spargantii dans les tiges de Zatifolia; les Calamia Lutosa dans les 
grosses racines creuses de #ragmiles 

Les Chilo Fragmilellus sont multitude dans les Fragmiles. 

Les Schoenobius dans le cœur des Glyceria et Carex ea juin. 

Les Orthotelia Sparganella dans l’intérieur des Snarganium en juin. — 
Papillon es juillet. 

La chenille d'Arsilonche Albovenosa, très commune dans nos marais, donne 
l'illusion de la chenille de Pieris Brassice — deux générations. - Son cocon 
gris est souvent mélangé aux cocons blancs de Plusia Festuce — sur les 
Glyceria. 

Je me rappelle avoir signalé dans la Rovue la Vyssia (Biston) Zonaria dans 
la forêt de Raismer, pays frontière. — Je prends plaisir à indiquer une autre 
espèce particulièrement intéressante capturée sur les pins de cette même 
forêt la Panthea Coenobita Esp. 

Les Ællopia Prosapiaria, nombreux dans cette même forêt, du 20 mai au 
1 juin, y sont verts, roses et gris de perle. — Je ne connais pas de 
2e génération, 

Saint-André-lez-Lille, 24 avril 1913 


= 662 


Faut-il réglementer les principes qui régissent actuellement 
l’'Entomologie ? 


par L.-J. LammiLrion. 
(Suite.) 


(Voir la Revue mensuelle d'avril 1913) 


IL faut donner des noms à toutes les aberrations vraies d'insectes — mais 
pas aux aberrations individuelles! — c’est le seul moyen de les consigner 
dans les archives de la science Les numéroter ou les indiquer par des lattres 
alphabétiques est de la dernière absurdité; c’est embrouiller la question au 
lieu de le simplifier. Un nom n'est-il pas plus facile à retenir qu’un numéro 
ou une lettre de l’alphabet grec? 

On dit souvent ceci : « Vous donnez des noms aux formes d'insectes qui 
se présentent unc fois par hasard et qu'on ne rencontrera peut être plus 
jamais. » Quel est celui qui peut affirmer qu'il y a des formes uniques dans 
la nature?.. Et s’il en était ainsi, ce ne serait pas encore uns raison pour 
les négliger. Pour une aberration que l’on trouve dans une localité, pendant 
une heure de chasse, combi:n d’autres peuvent échapper! Pour suivre 
l’évolution d’une espèce et de ses variétés dans une localité spéciale, il fau- 
drait au moins dix aunées d'observations constantes pendant toute la durée 
de l’éclosion. 

Il y a quelques années, un de nos éminents lépidoptéristes trouve une 
forme merveilleuse de Vanessa Urtice, lab Nigricaria, présentant un mode 
de variation unique dans c3 groupe da Nymphalides Dapuis lors elle a été 
retrouvée deux fois dans différentes régions du pays. Peut-on effirmer que 
les trois spécimens connus sont les seuls qui aient existé en B2lgique, dans 
le cours de ces dernières années? le penser, même, serait absurde. 

Ce qui est vrai pour cette espècs pourquoi ne le serait-il pas pour les 
autres? En tout cas, l’ab Nigricaria quoique fort rare, est acceptée par tous 
les lépidoptéristes et reproduite dans tous les grands ouvrages traitant des 
papillons. Mais le fait n’est pas isolé; c’est par centaines qu'on pourrait 
compter les espèces dont la première variété a été décrite et nommée sur le 
vu d’un seul exemplaire. 

Quand Milliére a décrit et nommé, en 1869, la variété Boubledayaria de 
l’'Amphidasis Betularia, cette forme était rare, presque introuvable, et main- 
tenant dans certaines régions elle est beaucoup plus commune que le type, 
même à Namur. — Ceci pour répondre à ceux qui trouve étrange qu’une 
forme typique puisse être plus rare que sa variété. 

Un naturaliste faisait naguère un voyage aux Indes pour étudier sur place 
certains groupes de Rhopalocères. Il observa particulièrement une espèce 
d’une étonnante instabilité au point de vue des couleurs et des dessins. — 
Je m’abstiens de la désigner pour ne pas faire de personnalité. — Sa con- 
clusion était : « Heureux papillon de te trouver aux Indes; si tu habitais 


notre vieille Europe, que de noms baroques on donnerait à tes différentes 
formes! » 


- 

Ce bon naturaliste, ennemi des variétés, s’est attiré une volée de bois vert, 
administrée de main de maître, par un des plus grand naturaliste du monde, 

Notre voyageur des Indes n’est pas seul : il a beaucoup d’adeptes, surtout 
parmi les « patriciens » de l’entomologie. Ceux-ci crient au mercantilisme 
quand vous donnez un nom à une nouvelle forme d’insecte. Ils ne sont pas 
tant que cela ennemis des noms nouveaux, oh! non! Ils ont tant décrit de 
variétés en leur vie, tant baptisé de nouvelles formes qu'ils se croient les 
seuls spécialistes en la matière : ils voudraient qu'ont leur laisse le soin de 
publier toutes les nouvelles variétés. 

« Petit manant, petit naturaliste de troisième ordre, vous vous mêlez de 
donner des noms aux variétés, aux aberrations ! Mais c’est du mercantilisme, 
ça! Ce n’est pas une idée scientifique qui vous fait agir ainsi; ce nom que 
vous donnez à une aberration d’insecte, c’est simplement une étiquette que 
vous lui collez dessus pour lui donner plus de valeur, pour tacher de la 
vendre plus chèrement. Mercantilisme, mercantilisme! ; 

“« Nous n’amettons pas cela, nous. Le soin de nommer les variétés, 
comme les nouvelles espèces, nous incombe ; nous avons les moyens, l’auto- 
rité que donne la considération ; nous avons à notre disposition de grandes 
publications scientifiques, richement illustrées, que nous verdons fort cher. 
Nous ne faisons pas da mercantilisme, nous (!!!), nous travaillons pour la 
science. » 

N'est-ce pas la traduction fidèle de l’esprit qui règne chez ceux qui ne 
veulent plus de noms pour les variétés et aberrations ? 

Une variété nommée a-t-elle plus de valeur qu’une autre ne portant pas 
de nom? Quel est le spécialiste, l'amateur possé lant une rare aberration 
d'insecte qui consent à s’en défaire? Et s’il la vendait, même à un prix 
élevé, qu'est-ce que la science y perdrait? 

Quand un savant trouve un sérum contre une des nombreuses maladies 
qui affectent notre pauvre humanité, il le vend ordinairement au poids de 
l'or. A-t-il moins mérité de la science, pour cela? (A suivre.) 


Synopsis des Névroptères de Belgique 
Par le R. P. Lonain Navas, S. J, 
(Suite) 
306. Cyrnus trimaculatus Curt. Enverg. 11’5-17 mm. 
Longchamps, Bouillon, Dirant, Liége (Sélys). 


306 bis. Cyrnus flavidus Mac Lachl. Enverg, 13-16°5 mm. 
Allemagne. 


306 ter. Cyrnus crenaticornis Kol. Enverg. 11-15 mm. 
Allemagne. 
Tribu 2° Ecnonins. 


133. Genre Ecnomus Mac Lachl. 


307. Ecnomus tencllus Mac Lachl. Enverg. 9-13 mm. Corps brun ou 
brunâtre supérieurement, jaunâtre inférieurement, à pubescence d'un blanc 


ER 7 


jaurätre ; cerei supérieurs du mâle longs, atténués graduellement et courbés 
en dessous; les inférieurs courts, peu visibles. 
Dinant et Bouillon (Sélys). 


308. Ecnomus deceptor Mac Lachl. Très semblable à l’antérieur. Cerci 
supérieurs du mâle courts, presque oblongs, à l'extrémité avec plusieurs 
épines internes ; les inférieurs beaucoup plus longs, poilus, larges, lancéolés, 
aigus, coubés en dedans. 

Bouillon, Dinant (Sélys). 


23. Famille Psychomyides. 
TABLEAU DES GENRES, 


1. Troisième article des palpes maxillaires plus long que le deuxième ; 
tibias moyens de la femelle non dilatés; cerci supérieurs du mâle longs et 
poilus, les inférieurs larges, généralement divisés et accompagnés de dents 
ou d’épines . . . .…... . 1: Tinodes Leach. 

— Troisième RS de “et pee plus court ou tout au plus aussi 
long que le deuxième; tibias moyens de la femelle dilatés . . . . . 2 
2 Aile antérieure Res au bout; cerci inférieurs du mâle longs . . 
; . 2. Zype M'L. 
mA ne très aiguë au en cerci Donne du mâle petits . 
. 3 Psychomyia Latr. 


118. Genre ‘Tinodes Leach. 


TABLEAU DES ESPÈCES. 


1. Cerci supérieurs du mâle très larges ; aile antérieure noirâtre, avec 
quelques grosses taches rondes ou ARR dorées ou argentées. 

: : 3. dives Pict. 

— Cor Hhérere ie mâle pas aussi HS ; Cerci inférieurs avec deux 
courts onglets au bout ; aile antérieure sans de pareiiles taches. . . . 2 

2. Sans écaille dorsale au 10 segment de l'abdomen. . 2. wuicolor Pict. 

— 10° segment de l’abdomen avec une écaille dorsale longue, lancéolée . 
BA las 2 es à di AR CCR RE 1. Veneri L. 

309. Tinodes Veneri L Enverg. 125-18 mm. 

Bouillon, Longchamps, Campine (Sélys); Weillen (Tonglet), Enghien 
(P. Saz), Warnant (ipse). 

310. Tinodes unicolor Pict. Enverg 10-12 mm. 

Très abondant à Dinant (Sélys). 

310 bis Tinodes dives Pict. Enverg. 10-13,5 mm 

Pas encore cité de Belgique, non plus que les espèces aureola Zett., assi- 
milis Mac Lachl., pallidula Mac Lachl , Losiocki Mac Lachl., de l'Allemagne. 


135. Genre Lype Mac Lachl. 


311. Lype pheopa Steph Enverg. 9-13 mm. Noirâtre, d’un brun jaunâtre 
inférieurement, du moins à l'abdomen; pubescence noirâtre; chez le mâle, 
le 9° tergite est noir à la base, ensuite subitement atténué et recourbé. 

Belgique (Sélys). 


=D 


3110is. Lype reducta Hag. Semblable à l’antérieure; pubescence de la tête 
Jaune doré au milieu; chez le mâle, le 9 tergite à peine est plus large à la 
base qu’au bout, et droit ou à peine courbé. 

Il est probable qu’elle existe dans cette région. 


136. Genre Psychomryia Latr. 


312. Psychomyia pusilla F. Enverg. 8,5-11,5 mm. Tête et thorax bruns, 
à poils d’un blanc jaunâtre; abdomen d’un brun rougeûtre. 
Maestricht, Bouillon, Dinant, Liége (Sélys). 


24. Famille Hydäropsychides. 
137. Genre Hydropsyche Pict. 


Antennes très fines, d'ordinaire plus longues que l’aile antérieure; celle-ci 
allongée, un peu étroite; tibias moyens de la femelle dilatés; onglets exté- 
rieurs du mâle transformés en un amas de fil. 


TABLEAU DES ESPÈCES 


1. Petite, moins de 16 mm. d'envergure; antennes jaunâtres à la base, 
largement annelées de brun, sans ER noires obliques ; sans cellule médiane 
à l’aile postérieure . . . . + . * 10. fepida Pict. 

— Plus grande, plus de 17 mm. Ton cne: antennes à la base plus ou 
moius avec des lignes noires obliques; avec cellule médiane à l'aile posté- 


a dE C M Etre Rte 
. Ecaille dérsale du 10° sbrent tr osl Fe led avec un long appen- 

je latéral biarticulé incliné en-dessous : . . . . . . . . , 3 
— Sans ce long appendice. . . ALI RM ARE 
3. Pubescenca de la tête et du a te Fe ‘fes obus; pattes 
fauves, les fémurs plus obscurs . . . …  T. fulvipes Curt. 


— Pubescence de la tête et du one Hlanchaiee. ailes pâles; 
copulateur non dilaté au bout, avec une dent latérale aiguë avant le 
(NN PATIORSATE . . . . 8. inslabilis Curt. 

4. Yeux très Bros chez k Sue ee ee mine du vertex résultant 
carré ou allongé et non transversal, comme d'ordinaire; plaque dorsale du 
10e segment échancrée postérieurement ; copulateur renflé au bout, précédé 
d’un cou, et dilaté latéralement vers le milieu . .« . 9. exocellata Duf. 

— Yeux du mâle normaux. . . AR 4 USED 

5. Copulateur relevé au bout, eue avec une Fe dent latérale 
aiguë avant la fourche; aile antérieure avec quelques tâches jaunes à la 
marge postérieure alternant avec d’autres brunes. Grande, la plus grande 


du genre: ;, V4. ..: . . . . 2. pellucidula Curt. 
— Copulateur He ou très légèrement relevé au bout, sans forte dent 
latérale: s" Ur. er iaise 


6. Bord Hire F0 10 tergite à er tele ru un angle 
droit avec la plaque dorsale du même, vue de côté; copulateur noirâtre, 
brillant, dilaté vers la moitié, à bout lobé, obtus. . 3. angustipennis Curt, 


NOT 
ha 4 


— Sans angle entre le bord postérieur du 10° tergite et la plaque dorsale 


fu même ...,- à 3100 CO 
7. Copulateur avec une faible dilatation not avant le bout, qui est 
divisé has stores LeSAU0MCRINTEN: 
— Manet sans dent D Fe ts ere C1 ronfl8 ...… 4/4 DR 
8. Copulateur cylindrique, non dilaté avant le bout, celui-ci presque: 
sphérique, dilaté en dessus et en dessous. . . . . . 3. bulbifera M'L. 


— Copulateur grossi avant le bout ; celui-ci seulement dilaté en-dessus. 9 

9. Le processus du 9 tergite forme avec la plaque dorsale une large con- 
cavité; cotte plaque aussi largement échancrée au bout . 5. orxatula ML. 

— Le processus du 9° tergite forme avec la plaque dorsale une petite 
concavité; cette plaque au bord postérieur est profondément échancrée 
en fer de cheval, les bords de l’échancrure prolongés en épine étroite, aile 
antérieure grisâtre avec plusieurs taches dorées, dont deux plus grandes à 
la marge postérieure et une longue entre elles; franges alternant grises et 
JAUNES". + + + soi » à pied ee ESS NU RTE 

(A suivre). 


VARIA. 


A propos du Moineau. 


M. Jos. Lacroix m'écrit : « J'ai vu à Niort même, dans le jardin de la 
Brèche (la date m'échappe), un moineau essayer de s'emparer, au vol, d’un 
Pieris rape. Ce dernier volait comme à l'habitude, vigoureusement. Après 
p'usieurs essais infractueux l'oiseau eut raison du lépidoptère qui fut 
emporté dans les branches d’un marronnier et bien certainement dévoré. 

« Cette observation est rigoureusement exacte et j'en garantis l’authen- 
ticité. » 

Niort (Deux-Sèvres). France, le 25 avril 1913. 


* 
*k 


« Le 10 mai les chenilles de Xasthia Cilragos ont très faciles à prendre 
dans le parapluie, dans la forêt de Raismer. Ds mêmes 7'hecla W' album sur 
les ormes même forêt, ls 20 mai, en chenille, route de Vicoigne. Le 20 mai 
on trouve le petit Cochylis Schribersiana sur l'écorce des ormes, même ronte, 
très abondant. 

» Le 20 mai, la chenille de Calymnia Pyraliia, très commune sur les 
ormes de Vertinghem. C’est une aussi à indiquer sur l’aubépine. La ©. 
Difinis y existent nombreuse également. Les chonilles de C. Trapezina, sur 
le frêne et la tilleul, donnent un papillon rose, presque rouge. 

« Le 20 mai. — Balle chasse dans la forêt de Balenghe sur le tronc des 
chênes, le matin avant 10 heures, de phalènes, Cidaria Silaceata si jolie. La 
chenille vit plus tard sur les fleurs du lotier salicata dont elle prend la 
couleur rose » 

30 avril 1913. J Guérin. 


de: La Soëiété. entomologique Nanorbise tient 
_ ses séances le deuxième dimanche de chaque 
mois, à cinq heures du soir, au Palais de Jus- 
tice, à Namur. : 
La cotisation annuelle des membres effec- 
tifs est fixée à six francs. 

_ Les membres donateurs ont la faculté d’as- 
sister aux séances et payent une rétribution 
annuelle de dix francs ; ils reçoivent gratuite- 
ment les publications de la Société. 

Pour faire partie de la Société entomolo- 
gique Namuroise, il faut adresser, par écrit, Sa 
demande à un membre de la Commission et 
être présenté par deux sociétaires. 


. tin,e 

:. Avis tres important. 

Nous rappelons aux membres de la Société entomo- 
logique Namuroise, à ses correspondants et aux lecteurs 
de ses publications que, d’après l’article 32 du règlement, 
la Société entomologique décline toute responsabilité 
quant aux travaux publiés dans sa Revue. Le Comité de 
rédaction veille avant tout, à ce qu'il n'y ait pas, dans 
les travaux qui lui sont présentés, d'erreurs manifestes 
ou d'expressions à tendance politique ou de critiques 
personnelles blessantes. 

. Notre publication étant ouverte à la controverse scien- 
tifique, les acteurs qui avancent des théories nouvelles, 
peu ou pas encore admises par la généralité des savants, 
ne doivent pas oublier qu’ils s'exposent à la critique 


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pondants de bien vouloir réserver leurs com- 
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retour. Toute ma correspondance me parviendra 
par l'intermédiaire de mon adresse actuelle. 


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Societé Entomologique Namuroise 
FONDÉE LE 16 AOÛT 1896 | | 


TREIZIÈME ANNÉE 


Labor improbus 
Omnia vincit. 


COMITÉ DE RÉDACTION : 


Messieurs J. Posrin, G. VREURICK, 
D' A. Dormaz, L.-J. LamBirLioN, 
#', Prrsour, A. Dorreppe & J. Srmizre. 


N° 6 — JUIN 1913 


Prix : 50 centimes. 


Abonnement : 6 frs. pat an, port compris 


NAMUR 


Les correspondances et les diverses communications doivent être adressées 
à M. G. VreuricKk, 146, chaussée de Waterloo, Suint-Servais, secrétaire-tréso- 
rier de la Société 


Namur, — Imp, etlith. LaAmBeRT-DE Rotsin, rue de l’Ange,28. 


Échanges 


Les Membres de la Société entomologique peuvent 
faire insérer gratuitement des communications con- 
cernant les échanges. 


AVIS 


M. Paul Noël, directeur du laboratoire régional 
d'Entomologie agricole, route de Neufchatel, 41, à 
Rouen (France) désirerait recevoir des dessins et gra- 


vures d'insectes ou ayant trait à l'entomologie, coupés 


dans des livres ou brochures, ainsi que des photogra- 
phies entomologiques. 


Il enverrait en échange des gravures et dessins simi 
laires ayant trait à la zoologie, la botanique, l’histoire, 
la géographie, etc, etc., ainsi que des insectes rares de 
tous les ordres, notamment des goliathides du Congo. 


Echangerait volontiers des publications entomologiques 


illustrées pour des publications similaires. 


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Parn. bremeri, mâle . 
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». V. virgo, mâle . 
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‘Apor. cratægi, femelle 
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Dion. niveus, mâle. 

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La prochaine séance 


de la Société est fixée au dimanche 13 juillet : à om 


heures du soir, au Palais de Justice, à Namur. 


< Ordre du jour : HE Une Re 
. Lecture et approbation du procès- -verbal de la der- 


nière séance; 


2. Travail de M. Lambillion sur les aie de Bel. 


gique ; 


3. Communications diverses. 


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125 Coléoptères de l’Afrique occiden- 
tale (Congo belge, Cameroun). 
60 Coléoptères de Rhodésia. 


125 id. de l’Afrique orientale 
allemande. 


15 Coléoptères de Chine méridionale 
et du Japon (genre paléartique). 
75 Coléoptères des Indes orientales, 
195 id. de Ceylan. 
d0 id. des îles Indo-Austra- 
liennes. 
100 Coléoptères de l'Amérique boréale 
et du Mexique. 


100 Coléoptères de Grèce, Italie, Es- 


pagne. 
100 Coléoptères d'Algérie et Maroc. 
15 id, d'Egypte et Abyssinie. 


15 Cicindèles exotiques. 

50 Carabides id. grandes espèces. 
100 id. id. petites id. 
25 Lucanides id. 


100 Coprophogides exotiques 


60 Mélolonthides, Rutélides et Dy- 
nastides exotiques. x 


400 Cétoines id. 

50 Buprestides id. 

125 Ténébrionides id. 

1925 Curculionides et Brenthi les exot. 
15 Cérambycides exotiques. 


195 Chrysomélides et Coccinellidcs 
exotiques. 


50 Insectes divers intéressants, exot, 
30 Lépidoptères étalés de Formose. 


50 id en papillotes id. 

95 id africains étalés. 

49 id. id, en papillotes. 
30 id indiens étalés. 

90 id. id. en papillotes. 
30 id. + étalés de l'Amérique 


méridionale, jolies espèces. 
8 beaux Séricigènes étalés. 
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Tous ces lots ne contiennent que des espèces presque toutes nom- 


mées et de bonne qualité; 


la moitié sont des espèces différentes. 


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élevé avec plus de raretés ou en considérant des désirs spéciaux. 


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REVUE MENSUELLE 


DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE NAMUROISE 


N° 6. 25 duin 1913. 


Extrait du procès-verbal de l’excursion du 8 juin 1913. 
à Hastière. 


Deux membres seulement assistaient à l’excursion, le docteur Bodart et 
moi; MM. Poskin, Lambillion et Sibille, partisans habituels de ces réunions, 
ayant été obligés de se faire excuser, pour des raisons majeures, 

Cependant, nous étions plus de deux, car M. le docteur Bodart avait 
emmené l’un de ses fils et j'étais accompagné de ma femme et de mes deux 
gamins. 

Le temps n’était pas favorable, loin de là, il ventait, pleuvinait de temps 
à autre et le soleil ne daigna faire une courte apparition que vers midi. 
Aussitôt les insectes en profitèrent pour quitter leurs abris et pour se mettre 
en quêts de leurs fleurs favorites. Nous profitâmes de cette courte exode 
pour opérer quelques bounes captures, M Bodart en micros (il en commu- 
niquera la liste), moi en coléoptères. 

Parmi les plus intéressants, ja citerai : PAylodecla Linnæana Schr. avec 
ges variétés, decostigma Duft; nigricollis Westh et satanas Westh. Catte der- 
nière n’a pas encore, je crois, été signalée en Belgique. 

Æmeops collaris L.; Hydrocyphon deflexicollis P. Müll.; la variété coerulea 
W.S de Phyllodecta tibialis, Suffe ; Agathidium seminulum L.; Rhopalodontus 
perforatus Gy1l.; ZLeplura elhiops Poda; Synaptus filiformis Fab ; (Œdemera 
flavipes Fab ; Rhagonicha fuscicornis O1, Enfin à 14 h., nous atteignons la 
gare d’Agimont et pouvions nous restaurer à l’hôtel Franco-Belge où on est 
fort bien servi. Le restant de la journée fat perdu, le temps s'étant remis 
à la pluie. | 

En somme, bonne journée en tant que captures, mauvaise comme temps. 
Les rives de l'Hermeton m'ont paru un excellent terrain de chasse, il mérite 
d'être exploré à fond, c’est ce que je me propose de faire sous peu. 


Première partie. — Questions diverses. 


M. W. Juok, à Sachsi chs-Strass, 68, Bsrlin-W. 15 nous a fait parvenir : 
Bibliographia Lepidopterologica 11 vend cet ouvrage 1 fr. 75. 

M. Pierre Delcour, artiste-peintre, Froidfontaine-Heusy-lez-Verviers, 
présenté par MM.Vreurick et Lambillion, est admis comme membre effectif 
de la société, 


LE 


Deuxième partie. — Questions scientifiques. 


L'impression des documents suivants est décidée : 

1. Note sur Acronicta Alni par M. L. Van Mellaerts. 

2. Les Hesperia de Belgique par M Em. de Hennin de Boussu-Walcourt. 

3. Faut-il réglementer les principes qui régissent actuellement l’entomo- 
logie? par M. L.-J. Lambillion (suite). 


4. Une liste de captures par M. Vreurick. 
Le Secrétaire-Trésorier, 


G. VREURICK. 


ERRAT A. 


M. J. Guérin demande les rectifications suivantes à sa note, page 60, de 
la Revue de mai 1913 : 
Ligne 2 : au lieu de Raismer, lisez Raismes. 
» 4 : au lieu de C. Schribersiana, lisez Schreibersiana. 
» 7: au lieu de Vertinghem, lisez Verlinghem. 
» 10 : au lieu de Balenghe, lisez Phalempin. 
» 12 : au lieu de lotier salicata, lisez osier fleuri (épilobe). 


AVIS. 


Les fascicules 28€ et 29e du catalogue des papillons de Bslgique (Addenda) 
par L.-J. Lambillion, ont paru. 

Ces fascicules seront envoyés à tous les membres de notre Société, qui en 
feront la demande au Secrétaire, au prix de 50 centimes chacun. 

* 
+ * 

Il a été décidé dans la séance du 12 janvier 1913, qu’à l’instar de ce qui 
se passe dans les autres sociétés scientifiques, un scrutin sera ouvert pour 
recueillir les votes pour ou contre la stricte priorité des noms d'insectes. 

Tous les membres de notre Société s’occupant d'entomologie, sont priés de 
répondre à notre appel. 

Le scrutin restera ouvert une grande partie de l’annés Il suffira d'envoyer 
au Secrétaire une simple carte, avec son adresse et sa profession, et l’indi- 
cation de ses études entomologiques : lé. idoptériste, coléoptériste, etc., et 
la mention : « je vote pour l’abso ue priorité des noms d'insectes ». Ou bien : 
« Je vote contre l’abso ue priorité des noms d'insectes ». 

Ju:qu’à ce jour, nous n’avons pas recu de voix contre la loi de priorité 
des noms — trois membres seuls se sont abstenus de voter. — Pour cette 
raison ct pour gagner de la place, nous supprimons la colonne de droite, 
quitte à la rétablir le mois prochain s'il y à lieu 

POUR la stricte priorité des noms d'insectes : 
MM. 
Camille Henroz. lépidoptériste, château d'Erpent-Val, par Jambes. 
M. C. Frionnet (abbé), lépidoptériste, professeur de eciences naturelles au 

Collège de Saint-Dizier (Haute-Marne), France). 

F. Lardinois, lépidoptériste, inspecteur provincial des voiries, 18, rue de 

Dave, à Jambes. 


"GR 


Les Hesperia de Belgique. 


Types des collections de M. Emm. de Hennin de Boussu-Walcourt et de 
son frère, le Rév. Dom Guy, professeur à Maredsous, révisés et déterminés 
par le célèbre spécialiste, M le professeur Reverdin, de Genève. 

1. Æesperia Alveus Hb., seulement 2 exemplaires dont le 2° est même 
douteux : le 1° capturé par mon frère, Dom Guy, le 12 août 1905; le 2e pris 
par moi à Bure, le 13 août 1893 (douteux). 

2. Hesperia S'rratulae Rbr., 5 exemplaires capturés à Denée : un le 14 juin 
1900, trois le 5 juin 1901, et un Le 9 juin 1910. Les quatre premiers exem- 
plaires ont été pris par moi et le dernier par mon frère. 

3. Hesperia Cirsi Rbr , 1 exemplaire capturé par moi à Sosoye, le 24 
août 1900. 

4. Hesperia Onopordi Rbr., 1 exemplaire capturé par moi à Bure le 13 
août 1893. 

5. Hesperia Armoricanus Obth., 6 exemplaires : un capturé à Bure, le 
13 août 1893. un à Ostende, le 9 septembre 1896, deux les 12 et 13 août 
1896, un à Danée, le 28 août 1900, par moi, et un pris à Sosoye, le 20 acût 
1895, par mon frère. 

Le professeur Reverdin, qui détermine les //esperia par la forme des 
appareils génitaux, fait des espèces distinctes des variétés Cirsii, Onopordi 
et Armoricanus. 

- Ce sont donc trois nouvelles espèces de papillons diurnes à 2jouter à notre 


faune. 


Molenstède, le 5 juin 1913. 
Em. pe Henxin DE Boussu- WaLcourt. 


Note sur Acronicta Alni L. 
par L. Van MELLAERTS. 


J'ai obtenu cette noctuelle d’une façon bien inattendue. 

Au mois d'août de l’année dernière en examinant un saule au bord du 
ruisseau de notre jardin (Wellin), je vis sur une feuille une petite chenille 
d’un blanc sale, marbrée d’un brun clair; elle se tenait d’une façon coudée, 
ce qui donnait l'illusion complète d’un excrément d'oiseau. 

Iatrigué par sa forme singulière, je l’ai capturée et nourrie; lorsque 
quelques jours après sa capture, à la suite d’une mue, elle changea com- 
plètement de forme et de couleur, elle devint d’un noir mat et sur chaque 
segment se trouvait une lunule june surmontée de chaque côté d’un poil 
noir en forme de massue. J’ai èté bien surpris de reconnaître Acronicta Alni. 

La chrysalide d’un brun mat s’est formée au dehors de terre le 21 sep- 
tembre. Quant au papillon — un superbe mâle — il est éc'ôs le 11 mai 1913 
vers le crépuscule. 


UT 


J'oubliais d’sjouter qu’à un moment donné, n'ayant pas de saule, je lui 
ai servi des feuilles de rosier dont elle s’est parfaitement accommodée. 

J'ai tout lieu de croire cette espèce très rare, car malgré mes recherches 
je n’en ai pas découvert d’autres exemplaires et jamais je ne l’xi rencontrée 
antérieurement. 

Charleroi, 12 mai 1913. 


Faut-il réglementer les principes qui régissent actuellement 
l’'Entomologie ? 


par L.-J. LamBicrion. 
(Suile.) 


(Voir la Revue mensuelle de mai 1913.) 


Ceux qui ont étudié de près certains groupes de lépidoptères, pendant 
quelque vingt ans, ont pu se rendre compte que beaucoup d'espèces varient 
presque toujours dans la même direction. Tantôt on remarque une grada- 
tion de couleur depuis la teinte normale et typique jusqu’au mélanisme 
complet; d’autre fois c'est la tendance vers un parfait albinisme qui se 
manifeste. Il faut ajouter à celà des variations locales et saisonnières, soit 
de teinte, de taille ou de forme. 

Pour ces différentes catégories d’aberrations il serait hautement désirable 
qu’on s'accorde pour ne leur donner que des noms rappelant, autant qu'il 
se peut, ler caractères qui les différencient de la forme tipique. Rien n’em- 
pêche que toutes les espèces (quand il y a lieu!) aient leur aberration 
major, minor, alba, fulva, brunnea, etc., etc , suivant le cas et le genre latin 
du nom de l'espèce. 

Cette méthode de donner des noms aux aberrations de Lépidoptères 
rappelant leurs caractères de variation n’est pas nouvelle; elle a été mise 
fort en honneur par l’illustre entomologiste, Tutt, dans ses célèbres ouvrages 
sur les Lépidoptères britanniques, et elle est suivie par bon nombre de ses 
compatriotes. Beaucoup de naturalistes objectent que c'est trop multiplier 
le même nom, que cela pourrait occasionner de la confusion dans l'énuméra- 
tion des variétés. Rien n’est plus faux ; jamais on ne signale une aberration 
sans la faire précéder du nom de l’espèce à laquelle elle appartient; alors 
toute confusion est impossible, 

Mais à côté de ces variétés ordinaires, caractérisées par la couleur ou la 
taille, il y a les aberrations merveilleuses, revêtant des teintes et des confi- 
gurations qui déroutent, qui semblent dans leur hétéromorphie n’obéir 
qu'aux caprices de la nature — si toutefois la nature a des caprices? — 
Ces aberrations forment un groupe à part qu'il ne faut pas négliger. Pour 
celles-là il faut des noms choisis. On fera bien de leur donner le nom de la 
localité où elles ont été trouvées, comme cela se fait ordinairement et avec 
raison, ou celui de l’auteur de la capture, ce qui est une justice et un encou- 
ragement. Dans des cas spéciaux, on peut choisir un nom mythologique 
approprié; jamais des noms baroques, injurieux ou indécents ! | 


OR 


Une série de Lépidoptères accompagnés de toute la gamme des variétés 
et aberrations pour chaque espèce, convenablement décrites et nommées, 
serait déjà dort scientifique, quoi qu’on en dise, et quelle facilité ce serait 
pour les études biologiques de l’avenir ! | (A suivre ) 


Synopsis des Névroptères de Belgique 


Par le R. P. Loncin Navas, S. J. 
(Suite.) 


313. Hydropsyche pellucidula Curt. Enverg. 22-37 mm. 

Commune sur l’Amblè ve, l’Ourthe, le Bocq (Sélys) Weillen, Vallée de la 
Molignée (Tonglet). 

313bis. Hydropsyche saxonica Mac Lachl. Enverg. 24-25 mm 

Allemagne. 

314. Æydropsyche augustipennis Curt. Enverg. 18-27 mm. 

Lanaeken, Rouge-Cloître, etc. (Sélys). 

314bis. Hydropsyche bulbifera Mac Lachl. Enverg. 20-225 mm. 

À trouver encore. 

315. Æydropsyche ornatula Mac Lachl Enverg. 18-26 mm. 

Maestricht (Sélys). 

316. Æydropsyche quitata Pict. Enverg. 175-24 mm. 

Liége ou Longchamps, Halloy (Sélys); Vallée du Bocq, Houx, Dinant 
(Tonglet). 

317. Hydropsyche fulvipes Curt Enverg. 18-28 mm. 

Spa, Bouillon (Séys). 

318. Hydropsyche instabilis Curt. Enverg. 23-30 mm. 

Fonds de Quareux, Bouillon, Coo, Spa (Sélys). 

319. Æydropsyche exocellata Duf. Enverg 18-23 mm. 

Surevuræs (Sélys). 

320. Hydropsyche lepida Pict. Euverg. 13-155 mm. 

Très commune : Bouillon, Dinant, Liége, Maestricht (Sé'ys). 


137 bis. Genre Diplectrona Westw. 


320bis Diplectrona felixz Mac Lachl Enverg. 13'5-18’5 mm. 

Antennes plus courtes que les ailes, dentées à la partie apicale, brunûtres, 
anpelées de noir; corps noitâtre; abdomen plus pâle inférieurement ; radius 
fortement courbé avant le bout aux deux ailes; fourches apicales comme 
chez Hydropsyche aux ailes antérieures, les 1 et 3 courtes, longuement: 
pétiolées. à 

Sans doute existe en Belgique. 


rep 
95, Famille Hydäroptilides. 


Cette famille est sans doute la moins étudiée en Belgique à cause de la 
petiterse des échantillons, et celle des Trichoptères qui offrira plus d'espèces 
intéressantes aux entomologistes belges qui rechercheront soigneusement ces 
insectes. 


TABLEAU DES GENRES 


1. Aile antérieure arrondie au bout, avec toutes les fourches apicales 1, 2, 
3, 4, 5 et la cellule discale ; aile postérieure sans les fourches apicales 1, 4 et 
sans cellule discale; éperons 1, 3, 4; avec des ocelli . . 1. Péicolepus Kol. 

— Aile antérieure à bout plus ou moins un quelque fourche faisant 
défaut ; sans cellule dicca'e . . . PT 

2. Les fourches apicales 1, 2, 3 s'eleutes aux the EEE É 1 de l’aile 
antérieure très longue; éperons 0, 3, 4; avec des ccelli; aile antérieure peu 
aiguë . . . . . . 2. Agryalea Curt. 

— Moins dé bros fotrekes node à rs DOBTÉTIEUTE. 5" . #7". RS 

3. Aile postérieure avec deux fourches, l’antérieure très aiguë, avec les 
fourches 1, 2, 3; sans ocelli; éperons 0, 3.4. . . . 6 Orthotrichia Eat. 

— La fourche apicale 1 manquant toujours à l’aile antérieure . . . 4 

4. Eperons 0, 3, 4; avec.des ocelli,. 4 +: 14.21 516 lemnotets 000 

— Deux éperons aux tibias moyens. . - | EVE AIG 

5, Ailes très étroites et très aiguës au bout, saus AE CRU apicale. 

. Pi vb sy e à . Oxyethira Kat. 

= he moins ro d moins aiguës, avec les se apicales 2, . à 
l'aile antérieure, 2 à la postérieure . . . . . . . 4 Zthytrichia Ea 

6 Avec des ocelli; éperons 1, 2, 4; sans fourche 2 à l’aile antérieure. 

: : . 5. Slactobia M’L 

— Sans Ce Der 0, 2. ae. avec la cerene 2 à l’aile antérieure 

. 5. Aydroptila Dalm. 


158. Genre Pticolepus Kol. 


321. Pticolopus granulatus Pict. Euverg. 8-95 mm. Corps totalement d'un 
noir foncé, seulement l’aile postérieure un peu plus pâle, fortement irisée; 
une tache hyaline à l’arculus et au thyridium de l'aile antérieure. 

Bouillon (Sélys). 


139. Genre Agryalea Curt. 


922 Agryalea multipunclata Curt. Enverg. 7,5-9 mm. Corps entièrement 
noir ; aile antérieure avec plusieurs points jaunes. 

Longchamps (Sélys). 

322 bis. Agryalea pallidula Mac Lachl. Euverg. 7,5-8 mm. Corps jaune ou 
jaunâtre ; aile postérieure blanchâtre avec des franges blanchâtres. 

On la trouvera sans doute. 


7, 
140. Genre Hydroptila Dalm. 


TABLEAU DES ESPÈCES. 


1. Aile antérieure noirâtre avec des dessins blanchätres. . . 2 
— Sans dessins blancs à l’aile antérieure; cerci inférieurs du UE Rte 
ment courbés, copulateur très long, courbé au bout; plaque dorsale du 


Le. segment du mäle lancéolée ou fourchue . . . . DE. ” JDN 
2. Plaque dorsale conique; copulateur très long; D brunâtres, les 
fus noirâtres, avec des poils gris . . . . . . . 4. femoralis Kat. 
— Plaque dorsale très large, RE RARE copulateur plus court; cerci 
inférieurs droits; pattes jaunâtres . . . dans le sparsa Curt. 
3 Antennes brunes à la base, blanches au FH de la moitié; plaque dor- 
sale lancéolée; courbé en bas au bout  . . . ,. 2. pulchricornis Pict. 
— Antennes brunes annelées de blanc vers le bord; plaque dorsale four- 
chue; copulateur grossi au bout et tourné en haut. . . 3 forcipata M’L. 


323. Hydroptila sparsa Curt. Enverg. 5,7-6,7 mm. 

Bruxelles (Sélys), 

823bis Hydroptila pulchricornis Pict. Enverg. 5-5,5 mm 
3231er. Hydroptila forcipata Mac Lachl. Enverg. 5,5-6,5 mm. 
323 quater. Hydroptila femoralis Eat. Enverg. 5,5-6,5 mm. 
Ces trois espèces très probablement existent en Belgique. 


140 bis. Genre Æthytrichia Eat 


o23quinquies. Lthytrichia lamellaris Eat. Enverg. 7-7,5 min. Tête et thorax 
testacés; abdomen verdätre en vie; aile antérieure noirätre avec des dessins 
blanchâtres. 

A chercher. 


1401er. Genre Stactobia Mac Lachl. 


Les deux espèces Sfactobia eatoniella Mac Lachl., avec une bande trans- 
verse noire avant la moitié de l'aile antérieure et la Sfactobia fuscicornis 
Schnei., avec deux taches noires à l'aile antérieure, de 3,7-4 mm. d’enver- 
gure, se trouvent dans les ruisseaux du centre d'Europe. 


141, Genre Orthotrichia Eat. 


324. Orthotrichia augustella Mac Lachl. Enverg. 8 mm. Pubescence de la 
tête et du thorax jaunâtre ; aile antérieure noirâtre, avec des dessins jaunes. 

Belgique (Sélys). 

324bis. Orthotrichia Tetensi Kolbe. Enverg. 6-8 mm. Pubascence de la tête 
et du thorax, taches de l’aile antérieure blanches, 


Allemagne. 
(A suivre.) 


= LS 


Quelques captures intéressantes faites en 1913 
par M G. VreurioKk. 


Staphylinides. — Æomalota scapularis Sahll., Malonne, 15-5. 
Amarochara umbrosa Er., Saint-Servais, 29-4. 
Oligota atomarra Er., id. 
Heterothops previa Er., id 3: 
Ocalea castanea Er , Bricoiot, 25-5. 
Chrysomélides — Prasocuris junci Bram., Brieniot, 15-5. 
Prasocuris phellandrii Lin., Lives, 27 4. 
Hydrothassa hannoverana Fab., 27-4. 
Phytodecta olivacea (var. nigricans) W.S., Malonne, 15:5. 
Ochrosis salicarie Payk., Jambes, 25-5. 
Cerambycides — Phyloecia cylindrica Lin., Bricniot, 155. 
Curculionides. — \ylocleptes bispinus Daft, Lives, 27-4. 
Orobytis cyaeneus Lin., Malonne, 15-5. 
Rhynchite purpureus Lin.. Bricniot, 25-5. 
Apion rufirostre Fab., Saint-Servais, 25-5. 


Silphines. — Colon brunneum Liat., Malonne, 15-5. 
Dascillides, —  Ælodes marginata Fab, Bricniot, 25-5, et une variété à 
élytres entièrement noires. 
Byrrhides. — Syncalypta setigera Ilig., Bricniot, 25-5. 
Carabides. — Harpalus honestus Daft , femelle, Malonne, 15-5. 
VAKIA. 


A propos du Moineau. 


J'ai été, moi aussi, témoin de la capture d’un papillon par un moineau. 
Le papillon attaqué était un Agrotis pronuba. C'était dans le courant de 
l'été 1893 ou 1894. J'habitais alors Bruxelles. Par une fenêtre donnant sur 
le jardin, je vis l'oiseau s’élancer sur l’insecte, qui volait lourdement, en 
en pleine lumière, à peu de distance du sol (et peut-être déjà blessé). A la 
deuxième ou troisième attaque, le papillon tomba ; l'oiseau s’abattit sur lui, 
puis s’envola en emportant le corps de sa victime, dont les ailes restèrent 
sur le sol, déchiquetées, mais encore aisément reconnaissables. Toutefois, 
mes souvenirs ne sont plus assez précis pour me permettre de dire si l’oiseau 
les avait détachées délibérément après la chute de l’insecte et sa capture. 

Virton, 28 mai 1913. 

L, Bray. 
* 
La Mésange et les chenilles d’Arctia Caja. 


Au printemps de l’an dernier (1912), M. Lardinois, notre aimable collègue 
de Jambes, avait dans sa serre à vignes tout un nid de chenilles d’Arctia 
Caja, vivant en liberté sur une planche de Ciaytone de Cuba (vulgairement 


EN ES 


pourpier d'hiver); il attendait merveille de cet élevage. Par un moment de 
pluie la porte de la serre étant restée ouverte, un couple de mésanges 
pénétra dans la place et y séjourna une grande partie de la journés Ces 
genti's oiseaux furetèrent dans tous les coins, visitèrent toutes les plantes 
et particulièrement la planche de Claytone. Fort de l’idés que les Coucous 
seuls mangent les chenilies velues, M. Lardinois ne s’inquiéta pas de ses 
Arctia Caja Mal lui en prit : le lendemain il ne trouva plus que les peaux 
déchiquetées de ses petites bêtes, pas une n’avait échappé. 

Le fait que les mésanges s’attaquent aux grosses chenilles velues n'est pas 
banal et mérite d’être rapporté. 

y 
La Sésie du groseillier (Sesia Tipuliformis CI.). 
(Voir les Revues de juin et juillet 1912.) 


Les premières Sésies du groseillier se sont montrées c:tte année le 29 mai 
dans mon jardin. à Jambes; Le 3 juin l’éclosion battait scn plein. 

Ce jour-là, par un beau soleil, avec 20 degrés au-dessus de zéro, à 9 heures 
da matin, j'ai vu deux Sésies du groseillier butinant sur la grande margue- 
rite (Zeucanthemum vulgare) dont une touffe fleurie se trouvait à peu de 
distance des groseilliers. J'ai parfaitement vu avec la loupe le mouvement 
de la trompe plongeant dans le réceptacle de la fleur, circonstance que je 
n’ai pas observée l’an dernier. Les jours suivants, jusqu’au 7 juin, j'en ai 
encore vu plusieurs couples butinant dans les mêmes conditions. En une 
seule occasion. j’en ai vu une posée sur une ombelle du Sureau noir (Sam- 
_bucus nigra) non ouverte. Il y avait à côté de celle-'à d’autres ombelles en 
pleine floraison, mais aucune Sésie n’y butinait, celle que j'ai observée pre- 
nait, sans doute, simplement un bain de soleil. Pour la première fois, j'en 
ai vu posées sur les feuilles d’un petit chêne poussant près des groseilliers. 

Pendant l'espace de cinq bonnes minutes, j'ai observé tout à mon aise, au 
moyen de la loupe, un mâle posé au soleil sur une feuiile d’arbuste, faisant 
sa toilette matinale, vers Les 9 heures du matin; il 8e lissait les antennes de 
la base à l'extrémité, avec les pattes de devant. 

Assister pour la première fois à la toilette d’une Sésie!.. quel événement 
dans la vie d’un vieil observateur! Bien plus important que celui d’être 
présent au lever d’un roi. L.-J. LamBiLLion. 


Bibliographie. 


Katalog der paläarktischen Hemipteren Catalogue des Hémi- 
ptères paléarctiques). Von B O:hanin-Berlin, R Friedläinder et Sohn, 1912. 
Prix : 15 francs. 


La publication de ce Catalogue était nécessaire. Depuis la 4° édition du 
catalogue de Paton en 1899 un grand nombre d’espèces et de variétés ont 
été décrites; plusieurs noms ont été changés d’après la loi de priorité, que 
l’auteur suit généralement. À cet effet il constate l’année de la publication 
des noms qu'il cite, tant des valables que des synonymes. 


ee, 


Ce Catalogue étant la mise au point de nos actuelles connaissances sur la 
systématique des Hémiptères, il est indispensable pour l’arrangement 
méthodique des collections et pour corriger quelques noms communément 
admis et qui souvent deviennent des synonymes. 

Les Hétéroptères, les Homoptères-Auchenorrynches et les Psyllides sont 
énumérés dans ce Catalogue. On ne comprend pas ici les familles des Aphi- 
dides, Aleurodides et Coccides. Les méthodes de chasse. de conservation et 
d'étude de ces trois groupes étant très différentes de ceux des autres Hémi- 
ptères, il est rare qu’un hémiptérologiste les comprenne également dans sa 
collection; d’où cette énumération leur serait de peu d'utilité. 

L'auteur donne un peu plus d’étendue qu'on ne le faisait à la région palé- 
arctique, en y comprenant la Chine septentrionale eë centrale, où on a 
trouvé grand nombre d’espèces. De cette sorte, le nombre total de celles-ci 
est de 5 476, dont 3 564 appartiennent aux Hétéroptères, les autres aux 
Homoptères. 

Pour l’arrangement des familles l’auteur suit les idées de Reuter et 
d’'Horwath. Il admet 41 familles pour les Hétéroptères et 14 pour les 
Homoptères. L.N 


Fréquence du mélanisme chez les Lépidoptères du nord-ouest 
de la France. 
(Extrait de la euille des Jeunes Naturalistes, p. 13-75.) 


Notre excellent Collègue de Lille, M. l'ingénieur Albert Smits, nous 
envoit une magnifique liste de variétés de lépidoptères, atteintes de méla- 
nisme, que nous reproduisons à titre documentaire, certains qu’elle intéres- 
sara vivement les lecteurs de notre Revue. 


* 
k 


Ayant remarqué dans les collections de notre région le grand nombre 
d'espèces atteintes de mélanisme, je crois utile de donner une liste des 
sujets observés, mais uniquement pour la région indiquée, 

La cause de ces cas fréquents doit probablement être attribuée aux hivers, 
en général très humides, que nous avons. 

Nous savons que les pays à longues époques de sécheresse, nous donnent 
des exemplaires pâles, il s’en suit que, inversement l'humidité doit nous 
donner des sujets foncés ou envahis par les couleurs noires, grises, enfumées 
ou brunes. 

Dans la liste qui suit, pour indiquer le plus ou moins de rareté, nous avons 
employé les abréviations courantes. Les collections sont désignées par les 
abréviations ci-après : 


Collection Ancelet. . . . , .. Col. A. 
—" . Foucart. ..: 4.43. CHAR 
— Gnérin … 1. 1:44 VS Ole 
—,  Lemfire,. .: 4:41 NOM MCE 
=. Paux. 2.520, 19 M COCA 


= 2 Snits à de SU ORNE 


en 


La collection Paux a été acquise par la ville de Lille pour son Musée 
’histoire naturelle; les Microlépidoptères de la collection Foucart avaient 
té acquis par Paux qui l’a introduite dans sa collection, alors que les 
Tacrolépidoptères ont été achetés par M. Brabant, de Cambrai, dont nous 
éplorons la mort récente. Je n'ai pu en conséquence, être renseigné sur les 
ujets de sa collection, la plus riche de notre région. 


MACROLÉPIDOPTÈRES, 


Papilio Machaon L., ab. Nigrofasiatus Rothke TR — Col $. 
Pieris Napi L , ab. Bryoniae O. R. - Col. A et P. 
Polyommatus Phlacas L , ab ailes presque toutes noires. T. R.— Col F. 
Apatura IliaS V.ab Zliades Mitis. T. R. — Col P et$. 
Limenitis ETS L , ab. Tremule Esp. À R. — Col P.etS 
— ab Nigra, R — Col. P. 
— Sibylle L, ab. Nigrina Wetm. R. — Col F., L et P. 
Vanessa Levana L , ab. obscura Frunst. T. R — Col 8. 
—  C. album AN ab. très biune. — Col. P. 
Melitaca Aurinia Rott.. ab. obscura Krul. R — Col. G. et 5 
—  Athalia Roil., ab Nacarira Sélye Long. R — Col, P. 
Argynuis Selene S V, ‘ab. noire. T.R — Col. P. 
—  PaphiaL ,ab. Valesina Esp. C. 
Epinephele Janira LÉ , ab. noire. T. R. — Col A. 
Sphinx Pirastri Lab. Unicolor Tutt. T. R. — P.:ts. 
Hepialus Lupulina L , ab Dacicus Carad. T. R. — Col A. 
Liparis Monacha L . ab Æremita O T. R. — Col. F. 
-  Dispar L.. ab. Erebus Th. T. R. — Col. A. ct G. 
Bombyx Crataegi L, v. Ariae Hb. À R — Ci F. 
Pygæra Anastomosis L . ab Trista Stgr T R. — Col $. 
Lophopterya Camelina L., ab. Girafina Hb. R. — Col. K. et P. 
Asphalia Ridens F., ab. brun uniforme R — Col. G etS. 
Acronycla Rumicis L., ab Salicis Curt. T. R. — Col S. 
Bryphila Muralis Forst., v Par Hb C. 
Xylophasia Rurea F., ab. Alopecurus Esp P. R. 
Agrotis Exclamationis L , ab Nigra R — Col. P.et S 
—  Tritici L,ab noire. A. R. Col. P 
—  Segetum Schiff., ab. noire À R — Col. A et $ 
Mamestra Brassice 1, , ab très enfumé R — Col. S 
Percicaria L . ab Unicolor Sigr T. R. — Col. G. 
Hadena Didyma Esp , ab ZLeucostigma Esp. C 
—  Strigilis C., ab. Aethiops Hw. C 
—  Bicoloria Vill., ab Z'uruncula Hb C 
Nonagria Typhe Thnbg . ab. Fraterna Tr P.R 
— Geminipuncta Hatch ,ab Nigricans Stgr P.R 
Cucullia Chamomille Schiff , ab Chrysanthemi Hb. R — Col. K et P 
Abraxas Grossulariata L ab aïles sup presque noires R. Co! A ,L et P, 
Venilia Macularia Li, ab. Fuscaria Sigr. R — Col P. 
Biston Hirtaria Ci, ab Fumaria Hw. T R. — Col. S 
Amphidasis Betularia L , ab Doubledayaria Mill. C. 
Boarmia Roboraria S:hiff., ab. Znfuscata Schift R — Col. G et P. 
— Crespuscularia Hb., ab. Abietaria Hw. T.R Col. G. 
Thephrosia Punctularia Hb , ab Obscuraria T. R. - Col. P 
Emartuga Atomaria L , ab. Obsoletaria Zett. T. R — Col. G. 
Eubolia Bipunctaria Schiff., ab brun foncé. T. R. — Col P. 
Cidaria Truncata Hufn., ab. perfuscata Hw A. C. 
—  Diutata S. V, ab. obscurata Stgr R — Col. P. et S. 
Bomolocha Fontis Thnb , ab T'erricularis Hb. À R — Col. P, 


— 


MicROLÉPIDOPTÈRES 


Teras Hastiana L., ab. Aquilana Hb. P R. — Col. P 

—  Logiana Schiff, ab Germarana Froel C. 

—  Contaminana Hb., ab Dimidiana Froel. T. C. 
Tortrix Ministrana L , ab. Subfasciana Stph. T. R. — Col. P. 
Cochylis Zephyrana Tr., ab Margarotana Dup. A C 
Prays Curtisellus Don., ab Rustica Hw. A. R. — Col. G , P.et S. 
Cerostoma Vitella L.. ab Carbonella Hb A R. — Col. P. 
Chimabache Fagella F.. ab. Dormoyella Dup. C. 
Tachyptilia Populella CL, ab Tremulella Dap C. 
Lyonetia Clerkella L , ab Aereella Tr. A. R. — Col. P. 
Cacoecia Podana Sc , v. Sauberiana Sorph. R. — Col. G. et S. 


J'ai trois remarques à faire au sujet de ces aberrations : 

19 Argynis Paphia, ab. Valesina, il y a une douzaine d’années, environ, 
me trouvant en août dans la forêt d’Ardelot, près de Boulogne-sur-Mer, je 

n’y ai rencontré que l’aberration, et ce, en 4 ou 5 sujets capturés en 2 heures 

environ, malheureusement la saison étant déjà avancée, les sujets étaient 

passés. 

2. Amphidasis Betularia, ab. Doutledayria, dans cette même revue, en juin 
1906, j'ai signalé que les deux tiers de l’espèce appartiennent à l’aberration; 
il y a quelques jours encore, un amateur de la région me sigoalait que sur 
la récolte de dix chrysalides recueillies aux pieds des arbres, sept ont 
donné l’aberration, les trois autres étaient du type. 

3. T'eras Hastiana, ab aquilana. Paux a fait à l'espèce une chasse effrénée 
(4.000 à 5.000 sujets capturés) supposant qu’elle était particulière aux dunes 
et vivant sur le saule rampant, alors que nous la rencontrons communément 
sur nos saules ordinaires des environs de Lille; cette chasse intense, en tout 
cas, a procuré à l’auteur toutes les aberrations signalées par Staudinger, 
plus cinq autres bien caractérisées, qui sont inédites. 

Lille. Albert Suirs. 


Revue des Revues. 


M. le baron G. de Crombrugghe de Picquendaele, notre éminent président 
d'honneur, publie dans les Annales de la Sociité Entomologique de Belgique, 
livraison du 2 mai 1913, page 101-7, une note sur quelques microlépidop- 
tères de la faune belge. Dans son énumération, il rencontre 57 espèces, plus 
10 variétés ou aberrations, nouvelles ou omises, depuis l’apparition de son 
Catalogue raisonné en 1906. 

Tous les lépidoptéristes so réjouiront de la publication de cette nouvelle 
liste. C’est un heureux complément de son bsau travail sur les Microlépi- 
doptères de Belgique. L -J. LamBinrtoN. 


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La Soul, entomologique Namuroise tient 


ses séances le deuxième dimanche de chaque 


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MOIS, à cinq heures du soir, au Palais de Jus- 
tice, à Mamur. 

La cotisation annuelle des membres effec- 
tifs est fixée à six francs. 

Les membres donateurs ont la faculté d’as- 
sister aux séances et payent une rétribution 
annuelle de dix francs; ils reçoivent gratuite- 
ment les publications de la Société. 

Pour faire. partie de la Société entomolo- 
gique Namuroise, il faut adresser, par écrit, Sa 


demande à un membre de la Commission êt 
être présenté par deux sociétaires. 


A vis très important. 


Nous rappelons aux membres de la Société entomo- 
logique Namuroise, à ses correspondants et aux lecteurs 
de ses publications que, d’après l’article 32 du règlement, . 
la Société entomologique décline toute responsabilité 
quant aux travaux publiés dans sa Revue. Le Comité de 
rédaction veille, avant tout, à ce qu'il n’y ait pas, dans 
les travaux qui lui sont présentés, d'erreurs manifestes 
ou d'expressions à tendance politique ou de critiques 
personnelles blessantes. 

Notre publication étant ouverte à la controverse scien 
tifique, les à teurs qui avancent des théories nouvelles, 
peu ou pas encore admises par la généralité des savants, 


ne doivent pas oublier qu'ils s’exposent à la critique 


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 Agrias lugens, femelle. Caligo hippolochus, mâle et femelle, 
Id. thusnelda, mâle et femelle. Ancyluris mira. 
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ment bas. (Nous ve vendons plus de ehrysalides vivantes.) : 

La table systématique de cette liste riche et peu ordinaire est celle de la 
nouvelie édition (1901) du catalogue des D' Staudinger et Rebel. d 

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toire complet des genres (aussi des synonymes) pour les espèces eure- 
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bétique complet des genres (2,400 et 5,000 genres). 


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FONDÉE LE 16 AOUT 1896 


TREIZIÈME ANNÉE 


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Omnia vincit. 


COMITÉ DE RÉDACTION : 


Messieurs J. Poskin, G. VREURICK, 
Dr A. Dormaz, L.-J. LaMBiLrioN, 


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N° 7 — JUILLET 1913 
Prix : 50 centimes. 


Abonnement : 6 frs. paf an, port compris 


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Les correspondances et les diverses communications doivent être adressées 
à M. G. VREURICK, 146, chaussée de Waterloo, Saint-Servais, secrélaire-tréso- 
rier de la Société. 


Namur. — Imp. etlith. LAmBent- Dr RoïgIN, rue de l’Ange, 28 


Échanges 


Les Membres de la Société entomologique peuvent 
faire insérer gratuitement des communications con- 
cernant les échanges. 


AVIS 


M. Paul Noël, directeur du laboratoire régional 
d'Entomologie agricole, route de Neufchatel, 41, à 
Rouen (France) désirerait recevoir des dessins et gra- 
vures d'insectes ou ayant trait à lentomologie, coupés 
dans des livres ou brochures, ainsi que des photogra- 
phies entomologiques. 


Il enverrait en échange des gravures et dessins simi 
laires ayant trait à la zoologie, la botanique, l’histoire, 
la géographie, etc., etc., ainsi que des insectes rares de 
tous les ordres, notamment des goliathides du Congo. 
Echangerait volontiers des publications entomologiques 
illustrées pour des publications similaires. 


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La prochaine séance 
de la Société est fixée au dimanche 10 aoùt à cinq 
heures du soir, au Palais de Justice, à Namur. 


Ordre du jour : 
«. Lecture et approbation du procès-verbal de la der- 


nière séance; 


2. Travail de M. Lambillion sur les papillons de Bel- 


gique; 


3, Communications diverses. 


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125 Coléoptères de l’Afrique occiden- 
tale (Congo belge, Cameroun). 
60 Coléoptères de Rhodésia. 


125 id. de l’Afrique orientale 
allemande. 


15 Coléoptères de Chine méridionale 
et du Japon (genre paléartique). 
75 Coléoptères des Indes orientales. 


125 id. de Ceylan. 
50 id. des iles Indo-Austra- 
liennes. 


100 Coléoptères de l'Amérique boréale 
et du Mexique. 


100 Coléoptères de Grèce, Italie, Es- 


pagne. 
100 Coléoptères d'Algérie et Maroc. 
15 id, d'Egypte et Abyssinie. 


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100 id id. petites id. 
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nastides exotiques. 


100 Cétoines id. 

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125 Curculionides et Brenthi les exot. 
15 Cérambycides exotiques. 


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mées et de bonne qualité; la moitié sont des espèces différentes. 
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REVUE MENSUELLE . 


DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE NAHUROISE 


N° 7. 25 duiliet 1913. 


Extrait du procès-verbal de la séance du 13 juillet 19138. 


La séance est ouverte à 17 heures, sous la présidence de M. J. Porkin, pré- 
sident de la société. 

MM. Havelaar, le baron de Crombrugghe de Picquendaele, Vreurick, Dotreppe, 
Sibille et Pirsoul, empêchés, font excuser leur absence. 


Première partie. — Questions diverses. 


Le procès-verbal de la dernière séance est lu et approuvé. 


Il est procédé au ballottage de trois nouveaux membres : 

1° M. Léon Herbecq, de Dinant, 

90 M. l’abb: Botin, révérend curé à Miécret, 

30 M. l'abbé Trigne, révérend curé à Jeneffe, 
présentés par MM. le Dr Ch. Bodart et Lambillion. Ils sont admis à l’unanimité 
comme membres effectifs. Ils s’occupent de la faune entomologique du pays. 
M. le Secrétaire est chargé de les avertir officiellement de leur admission. 

Nous avons reçu : 

1° Un exemplaire de Annuaire de la station agronomique de l'Etat, à Gem- 
bloux, de M. J. Poskin, notre éminent président ; 

20 Quatorz: tirés à part de differents travaux du R. P. L. Navas; 

3° Note sur quelques Microlépidoptères de la faune belge, de notre vénéré pré- 
sident d'honneur, M. le baron de Crombrugghe de Picquendarle; 

4° Deux tirés à part sur des Coléoptères nouveaux, du D' K. Absolon, de 
Vienne. 

Tous nos remerciments. 


Deuxième partie. — Questions scientifiques. 


Il est donné lecture des documents suivants : 

1° Une liste de captures de Lépidoptères effectuées en juin dernier, dans le 
bois de Kinkempois, par MM. Gérard et Sibille, 

20 Une liste de captures de Lépidoptères effectuées à l’excursion du 8 juin 
dernier, à Hastière, par M. le Dr Ch. Bodart, 

3° D: la suite du (ravail : Faut-il réglementer les principes qui régissent actuel. 
lement l’entomologie ? par L.-J. Lambillion, 


£ETA 


4 Une note sur la Sésie Crabroniforme, par M. J. Guérin, 

5° Une note sur une nouvelle aberration de Parascotia (Botetobia) F'uligi- 
naria L., par M. J. Guérin. Cette aberration. que l’auteur nomme Braban- 
taria, en mémoire du regretté M. Brabant, un maitre de l’entomologie dans 
le nord de la France, a le dessous des quatre ailes uniformément blanc, seuls 
les dessins sont en relief et comme passés légèrement au crayon Elle sera 
publiée plus complètement, avec sa description latine et les détails de sa capture» 
dans la Revue d’août prochain. 

La réunion continue par une remarquable causerie de M. Poskin sur les 
insectes nuisibles aux oseraies. 

Le président lève la séance à 18 h. 30. 

Le Secrétaire-A djoint, 
Louis CORBEAU. 


AVIS. 


Les fascicules 28° et 29° du catalogue des papillons de Belgique (Addenda) 
par L.-J, Lambillion, ont paru. 

Ces fascicules seront envoyés à tous les membres de notre société, qui en 
feront la demande au Secrétaire, au prix de 50 centimes chacun. 

Fg" 

Il a été décidé dans la séance du 12 janvier 1913, qu’à l'instar de ce qui 
se passe dass les autres sociétés scientifiques, un scrutin sera ouvert pour 
recueillir les votes pour ou contre la stricte priorité des noms d'insectes. 

Tous les membres de notre société s’occupant d’entomologie, sont priés de 
répondre à notre appel. 

Le scrutin restera ouvert une grande partie de l’année. |] suffira d'envoyer 
au Secrétaire une simple carte, avec son adresse et sa profession, et l’indi- 
cation de ses études entomologiques : lépidoptériste, coléoptériste, etc., et 
la mention : « Je vote pour l’absolue priorité des noms d'insectes. » Qu bien : 
« Ja vote contre l’absolue priorité des noms d'insectes. » 

Jusqu’à ce jour, nous n’avons pas reçu de voix contre la loi de priorité des 
noms — trois membres seuls se sont abstenus de voter. — Pour cette raison 
et pour gagner de la place, nous supprimons la colonne de droite, quitte à la 
rétablir le mois prochain s’il y a lieu. 


POUR la stricte priorité des noms d'insectes : 


MM. 

Castin, Félix, lépidoptériste et coléoptériste, 40, rue de la Cayauderie, à 
Charleroi. 

Somers, Sylvain, lépidoptériste, 7, rue du Ruisseau, à Malines. 


Er + 


Note sur la Sésie Crabroniforme. 
(Frochilium Crabroniformis L'win) 


Avec le mois de juillet quelques notes sont de circonstance sur un papillon 
nouveau pour notre faune du Département du Nord (France), la Sésie Crabroni- 
forme. 

Crabro-frelon est le mot étymologique de cette S$sie; elle en a l’apparence, 
Ja livrée, pour mieux dire. 

Afin de distinguer mieux cette Sésie de sa voisine, la Sésie Apiforme, je crois 
utile d’en exposer ici les differents caractères : 

1° D'abord la Sésie Crabroniforme a le corselet complètement noir, un léger 
liseré jaune sur le cou, alors que l’Apiforme a le dos divisé par trois bandes, 
celle du milieu noire, les deux latérales jaunes. L’abdom:n en diffère com- 
plètement. 

20 L’habitat de la chenille n’est plus le même. La chenille de 7. Crabroni- 
formis nait dans l'écorce du saule common, alors que T° Apiformis ne se ren- 
contre que dass le peuplier. 

Cette chenille de Crabroniforme établit son logement généralement à l’extré- 
mité rerflée des saules têtards et souvent à un ou deux mètres du sol, alors 
que celle de l’Apiforme creuse ses galeries au pied même des peupliers. 

Ii existe d’autres caractères moins saillants pour l'utilité de notre démons- 
tration : la teinte dorée des nervures, l’aspect plus vitré des ailes. 

L'évolution de la chenille dure deux ans. 

La première année les déjections produiles par celle-ci sont faibles, mais la 
deuxième année, cette sorte de sciure est particulièrement abondante en avril 
et en mai. C'est l’époque où il est facile de remarquer les arbres atteints placés 
en délimitation des champs de culture, arbres si nombreux chez nous qu’il faut 
surveiller. 

Plus tard nous avons un indice qui ne trompe pas, mais qu'il faut saisir bien 
subitement : la sortie de la chrysalide vide à ce même point des déjections. 
Dès dix heures de la matinée l’insecte parfut sort vivement d:: la coque brisée 
de la chrysalide et gagne quelque aspérité offerte par l'écorce même de l'arbre 
— un ®@.l exercé l’aura vite iroavé. Le plus souvent nous le découvrerons sur 
quelque branche de l’arbre où il se tient renversé de manière à développer 
complètement ses ailes encore toutes humides et à peine formées. 

L'an dernier, M. Brabant, dont vous avez déploré la mort, et pour qui j'avais 
un culte particulier, a assisté à l’éclosion de six exemplaires de cette Sésie. 
Quelle joie manifestait-il à cette occasion! — La mention de ces captures 
doit être portée à son journal des Lépidoptères du Nord. 
= Pour compléter cette étude je pourrais indiquer quelques Sésies rencontrées 
dans notre région, sans préjudice de celles indiquées par d’autres confrères. 
J: remets à d’autres occasions le soin d'entrer dans plus de développement 
pour ces diverses et intér'ssantes cspèces : Apiformis, Tubaniformis, Spheci- 
formis, Tipuliformis, My pæfvrmis, (Myopiformis), Tuliciformis, Empiformis, 
Bembecia Hylaeiformis, etc. 

St-André-lez-Lille, le 30 juin 1913. J. GUÉRIN. 


76 


Faut il réglementer les principes qui régissent actuellement 
l’'Entomologie ? 
par L.-J, LamiLrion. 
(S'uite.) 


(Voir la Revue mensuelle de juin 1913.) 


On remarque avec plaisir que certains écrivains naturalistes ont pris la 
louable habitu le, bien avant qu’on en ait conseillé la règ'e, d'écrire en toutes 
lettres le nom de genre dans l’énumération des insectes; même quand le genre 
comprend plusieurs espèces, celui-ci est répété en entier. 

C'est une méthode qui devrait être adoptée par tout le monde. Moins un 
ouvrege comporte d’abréviations, plus il est parfait, plus il est artistique et 
littéraire — ce qui ne nuit jamais à son côté scientifique. — Et dans Pavenir, 
pas de confusion possible; l’auteur a suivi le système binaire dans toute sa 
perfection, la « binommination » latine, comme disent certains naturalistes du 
Nord. 

J'ai ici sous les yeux un bel ouvrage d’entomologie, œuvre d’un savant natu- 
raliste de notre époque, écrit sur quelques groupss d'insectes, où le nom de 
genre est toujours donné en toutes lettres pour toutes les espèces, même quand 
celles-ci sont nombreuses dans le même groupement. Celà n’ôte rien à la beauté 
esthéthique du livre, au contraire. Et combien cette heureuse mesure facilite 
la mémoire des noms! 


*k 
* % 


Il est un autre point sur lequei on a beaucoup discu'é et dont on est loin 


d’être entièrement d'accord; c’est celui de sav. ir comment on doit écrire le 
nom d'auteur. Est-ce par une abréviation ? 

Il y.a souvent différentes abrévialions pour désigaer le même auteur ; d’autres 
fois, une même lettre peut signifier deux auteurs diffirents, c2là dépend du 
caprice.de l'écrivain. Souvent c'est une cause de confusion regrettable. On 
trouve parfois F. pour Fubricius et aussi F. pour Fischer, pour ne citer qu’un 
exemple. Les cas sont heureusement rares 

Il a été question d’une entente internationale sur l'emploi des abréviations, 
et-d’aucuns ont préconisé d'écrire le nom d’auteur en toutes lettres. Cette der- 
nière méthode est si rationnelle, qu’elle devrait rallier tout le monde, Pourquoi 
d’ailleurs toutes ces abréviations? Est-ce que l'impression d’un livre est moins 
coûteuse parce que l’on supprime quelques centaines de carac'ères ? 

Aussi, on constate avec plaisir que depuis deux ou trois ans, quelques alu- 
ralistes, abandonnant la vieille ornière, sont entrés bravement dans la voie du 
progrès : dans leurs études ou énumérations d'insectes, ils écrivent en toutes 
lettres le nom d'auteur. | 

Puisse cette heureuse innovation se généraliser. Mais qu’on ne s’arrêle pas 
en si beau chemin : il y a encore bien des réformes à faire. 

Quand on publie une étude scientifique sur une espèce ou variété d’ insecte, 
relativement nouvelle, peu connue des spécialistes, pourquoi ne donnerait-on, 


= Yy — 


entre parenthèses, à la suite du nom d'auteur, la date, l’année et le nom de 
l'ouvrage ou du journal dans lequel elle a été publiée? Ua auteur qui prendrait 
cette heureuse initiative (quelques-uns l’ont déjà fait), rendrait son travail 
parfait, et combien il éviterait des recherches et des correspondances à tous 
ceux qui ne sont pas au courant de la littérature universelle des insectes. Fa 
ouvrage ne doit pas être exclusivement écrit pour consigaer des faits dans les 
archives de la science, mais aussi pour initier et pour instruire. (A suivre.) 


Liste des Lépidoptères capturés à l’excursion de la Société 
le 8 juin 1913. 


Melitæa Cinæxia L. — Argynnis Euphrosyne L. — Augiades Sylvanus Esp. — 
Venilia Macularia L — Parasemia Plantaginis L. S — Minoa Murinata S:. 
— Olethreutes Arcuella Cl. — Anisotænia Ulmana Hb. Grapholitha Dupli- 
cana Zett. — Ypsolophus Limosellus Schläg. — Cette dernière espèce nou- 
velle pour notre faune. 

.. 
Captures de Dinant et environs : 


Agrotis Strigula Thnb. — Agrotis Punicea Hb. — Tæniocan:pa Munda Esp. 
Très abondant cette année au début du printemps. 

Hepialus Humuli L. Fréquent à Miécret. 

Epiblema Lacteana Tr. (espèce non renseignée au Catalogue du Biron 
de Crombrugghe, ni dans son supplément de 1913). 

Antispila Pfefferella Hb Nombreux en chenille et papillon cette année sur le 
Cornus sanguinea. 

Dinant, 16 juillet 1913. Dr Ch. Boparr. 


Liste des Lépidoptères capturés dans le bois de Kinkempois 
les 27 et 28 juin 1913. 


Ayant accepté la gracieuse invitation de notre collègue, M. Jules Gérard, de 
Chénée, nous sommes allés chasser dans le bois de Kinkempois l’après-midi et 
le soir à la miellée, les 27 et 28 juin dernicr. 

Nous avons trouvé beaucoup d’espèces avec trois belles variétés, mais il faut 
dire que nous étions deux chasseurs, et cela malgré une pluie continue. 

Monsieur Gérard, avec ses 68 ans, ne céderait pas pour un homme de 40 ans. 
Le second jour nous ne sommes rentrés qu’à minuit et demi. 

Voici nos captures : 

Agrotis Strigula Thub — Agrotis Augur F S.E. — Agrotis Pronuba L.S. N. 
— Agrotis Primulæ Esp. — Agrotis Brunnea F. Mant. — Agrotis Exclama- 
tionis L. S. N. 

Mamestra À dveaa F. Mant. — Mamestra Brassicae L S. N. — Mamestra 
Oleracea L. S. N. 


> 7er 


Miana Strigilis ab. Latruncula Hb. et ab. Æthiops Hw. 

Hadena Moncglypha Hufa. et ab. Zufuscata Buch. 

Caradrina Quadripunciata F. S.E — Rusina Umbratica Goez°. 

Acidalia À duersata L. S. N. et ab. Spoliala Stgr. — Ephyra Porata F.S E. 
— Larentia Bilineata L. S. N. — Abraxas Marginata L. S. N. — Deilinia 
Pusaria L.S. N — Semiothisa Liturata Cl. — Boarmia Repandata L. S. N. — 
Boarmia Roboraria Schiff. 

Thamnonoma Brunneata Thabg 

Quelques micros non encore déterminés et un coléoptère à la miellée : 
Calosoma Sycophanta L. 


Hannut, {1 juillet 1913. J. SIBILLE 


Synopsis des Névroptères de Belgique 
Par le-R. P. Lon&ix Navas, S. J. 
(Suite.) 

142. Genre Oxyethira Eat. 
TABLEAU DES ESPÈCES. 


1. Sternite 8 du mâle avec 3 ou 4 grosses épines de chaque côté, et le 10 
petit, profondement échancré au bord postérieur . . . . 2. Frici Klap. 
— Sans épines au bord du & sternite du mâle, tout au plus une dent. 2 


2. Sternite 9 du mâle avec une échancrure postérieure large arrondie; au 


dessus avec deux grosses dents . . . . not dit Ad odiahsnCust 
— Sternite 9 du mäle avec une one profonde aiguë; sans dents 
dorsales. . . . . …. Le) 8. tFagesitGuin, 


325. Oxyethira Dial Curt. nur 7-7,5 mm. 
Brabant septentrional (Sélys). 


895 bis. Oxycthira Frici Klap. Euverg. 7-7,5 mm 
Allemagne. 


325 ter. Oxyethira Fagesi Guin. Enverg. 4,5 mm 
Allemagne. 


26. Famille Fhyacophilides. 
TABLEAU DES GENRES, 


1. Eperons 5, 4, 4; sans cellule discale aux deux ailes (Tribu 1'°, E&&èhya- 


cophilini) . . . . . . 1. Rhyacophila Pict. 
-— Eperons 2, 4, je aile Hé es avec Scahole discale (Tribu 2€, Glos- 
sôsomini) te AE cou 2 
2 Sans cellule Mons à rene es bre ee 3. A He Ourt. 


— Aile postérieure avec cellule discale. . . . . 2. Glossosoma Curt. 


= 79 


Tribu 1e. Rhyacophilins. 


143. Genre Rhyacophila Pict 
TABLEAU DES ESPÈCES. 


1 Aile antérieure longue et étroite, obscure, avec des taches dorées de 
la pubescence; bord costal de l’aile antérieure chez le mâle avec des poils 
plumeux ; sans prolongation au 9€ tergite du même . . . . . . . 2 

— Aile antérieure plus courte et plus large, jaune, avec quelques dessins 
obscurs, mâle avec le bord costal de l’aile antérieure sans poils plumeux, 
le 9% tergite avec prolongation postérieure; bord apical de l’aile antérieure 


anguleux ; cerci supérieurs visibles. . . . ALT) te 
2. Cerci supérieurs du mâle grêles à la base, ent dilatés au bout; 
bord anal droit; tont le corps noirâtre. . . . . . . . 7. tristis Pict. 
— Cerci supérionts du mâle également dilatés partout, le bout arrondi; 
une tache stigmale obscure aux deux ailes . . . . . 8. pubescens Pict. 
3. Prolongation du 9° tergite large, cachant en dessous les cerci supé- 
rieurs en partie ou totalement . . . . NS RER 
— Prolongation du 9 tergite plus éboie, nt ou moins en forme de 
bande 6MrPio "ou DOIDTUe Au: DORE EMMA LU ACRNENN PMP ER QUE 


4. Le prolongement dorsal du 9 tergite cache entièrement les cerci 
supérieurs; dernier article des cerci inférieurs profondément échancré au 
bout, de sorte que la branche inférieure est beaucoup plus large que la 
supérieure. . . PR. . . . 6. obliterata ML. 

— Cerci ieieat pas éteint sAoues sous le processus dorsal du 
9 tergite du mâle; dernier article des cerci inférieurs à peine ou légèrement 


échancré . . . . Us 0 DHONOIMTav ie 
5. Prolongement élaie au doté et ina PAUL UC RALE S 
-— Ce prolongement atténué au bout; marge latérale den cerci supérieurs 
dentée. . . . Ut 5 Npremorsa NE. 


6 D npemenb 4 ge utpnt aussi one que les cerci supérieurs ; aile 
antérieure en général réticulée, rarement avec trois bandes travsverses 
obscures . . . . . . . 4. septentrionis ML. 

— Processus in 7 ge ne He long que les cerci; aile antérieure 
iaunâtre, avec réticulation brune et souvent trois bandes transverses 


obscures. . . HAE Marat Has 
7. Processus SE core que ee cerci el dernier article des cerci 
inférieurs presque droit au bout, à peine échancré . . . 2. nubila Zett. 


— Processus plus long que les cerci supérieurs, mais pas le double, 
atténué au bout ; corps noirâtre, testacé en dessous ; aile antérieure jaunâtre 
avec pubescence noirâtre et dorée: réticulation fine, brune; tache posté- 
rieure hyaline grande et très visible . . . . . . . 1. dorsalis Curt 

326. Rhyacophila dorsalis Curt. Enverg. 21-29 mm. 

Commune (Sélys). Weillen, Vallée du Bocq, de la Molignée (Tonglet), 
Sosoye et Maredsous (ipse). 

326 bis. Rhyacophila nubila Zett. Enverg 21-29 mm. 

Assez répandue ailleurs. 


0 = 


326 ter. Rhyacophila fasciata Hag. Euverg. 27 mm. 
Allemagne. 
327. Rhyacophila septentrionis Mac Lachl. Enverg. 225-30 mm 
Lac de la Gileppe, Vielsalm, Dinant (Sélys). 
328. Rhyacophila premorsa Mac Lachl. Enverg. 24-26 mm 
Spa (Sélys). 
329. Rhyacophila obliterata Mac Lachl Enverg 245-28 mm 
Spa, Halloy (Sélys). 
339. Rhyacophila tristis Pict. Enverg. 15-19 mm. 
Dinant (Sélys). 
331. Rhyacophila pubescens Pict. Enverg. 15°5-20 muw. 
Dinant (Sélys). 

Tribu 2%e Glossosomins. 


144 Genre Glossosoma Cart. 


332. Glossosoma vernale Pict. Enverg 145-19 mm. Jaunâtre; antennes 
brunâtres à la moitié basilaire, annelées de noir, noirâtres à la moitié api- 
cale; aile antérieure grisâtre, avec des points jaunes à l’anastomo3s et à 
l'arculus; aile postérieure grisâtre ; cellule apicale 2 aiguë et brièvement 
pétiolée, la 5 longuement pétiolée. 

Coo (Sélys). 

332bis. Glossoma Boltoni Cart. Enverg. 17-20 mm. Semblable à l’anté- 
rieur; aile postérieure à cellule apicale 2 obtuse, cellule apicale 5 sessile ou 
brièvement pétiolée. 

Je ne l’ai pas vu de Belgique, où il existe sans doute. 


145. Genre Agapetus Curt. 
TABLEAU DES ESPÈCES, 


1. Radius de l’aile postérieure avec uue courte fourche apicale; prolon- 
gation du 6 sternite chez le mâle court . . . s2 rs CRE 
— Sans fourche apicale au radius de l'aile ES tonenrS protsngation du 
6 sternite chez le mâle très long. . . ;, DO MUON Aprétpes CURE 
2. Les longs appendices chitineux du 10° segment du mâle droits; cerci 
inférieurs avec une dent droite au bout . . . . . . 2 comalus Pict. 
— Les longs appendices chitineux du 10° segment du mâle courbés en 
dessous et en dehors, avec une dent interne au bout; carci inférieurs plus 
courts que ces appendices, fortement courbés en dedans, avec une forte 
dent interne au milieu . . . Jo GRH SMIC 


333 Agapetus fuscipes Curt. DH 8- 10 n mm 

Bouillon, Libramont (Sélys:. 

334 Agapetus comatus Pict. Enverg 8-10,5 mm. 

Belgique (Sélys). 

330. Agapetus laniger Pict. Enverg. 9-11 mm. 

Longchamps (Sélys). (A suivre) 


VARIA. 


D maechie dernier (6 juillet), j'ai aperçu un papillon, Æemerophila Abrup- 
taria, sur le tronc d’un frêne, derrière l’établissement thermal de Saint-Amand- 
les-Eaux. Le papillon est allé se poser en plein chemin où il m'a été possible 
de l’examiner tout à mon aise. Le mauvais état de mon filet ne m’a pas permis 
d'essayer d’en faire la capture. | 

Nos captures intéressantes ici près de Lille, entrée de juillet, sont de magni- 
fiques chenilles couleur poil de souris, à l'extrémité des branches d’aubépine 
dont elles dévorent, le soir, vivement les feuilles avant la métamorphose. 

Et celles des chenilles d'Acherontia Atropos fin de juillet, le soir, à RER 
mité des tiges, dépouillées de leurs feuilles, de pommes de terre. lu 

Le soir d> notre fête nationale, le 14 juillet, vers les 8 heures du soir, nous 
prenons en grand nombre le papillon Celæna (Cerigo) Matura sur les fliurs de 
caillelait (Galium) des hauteurs du chemin de fer à Fervere près de Wattigüies. 

Nous avons également, entrée de juillet, un bel endroit de capture pour - 
Apatura Iris, à la gare même de Libercourt près de Douai. — M. Guiart y a 
pris un rare spécimen femelle de cette espèce. 

Le Limenitis Populi existe encore à la forêt de Raismes à la mi-juin malgré 
les hécatombes faites par le D' Paux. S2s amorces étaient des déchets d'abattoir 
qu'il y enfouissait préalablement. 

C’est le 20 juin que nous prenons en bel état de fraicheur le papillon de 
Geometra Papilionaria nombreux à Verlinghem. La capture en est faite le matin 
dès la première heure, de 6 à 8 heures, en battant fortement les baliveaux de 
noisetier et d’aulne. J. GUÉRIN. 

Pa U 

Notre savant et aimable collègue, M. l'avocat L. Bray, de Virton, constate 
avec désolation que notre merveilleuse station botanique £t entomologique de 
Torgay est à peu près perdue. Voici quelques passages de la lettre qu’il m’écrit 
à la date du 95 juin : « .. J'ai cependant eu l’occasion d'aller à To”gny, la 
semaine dernière, avec M. Massart, directeur de l'Institut botanique de Bruxelles. 
Je n’y ai rien trouvé d'intéressant (un Melilæa Aurelia et deux Anthrocera 
Filipendulæ pour tout butin!) ni M. Massart non plus, au point de vue floral. 
Et nous avons été d'accord pour reconneître — avec infiniment de regrets — 
que celte merveilleuse station était à peu Prés ORPAPEERS perdue Pare suite 
des progrès du reboisement.. 

N'est-il pas profondément dent de constater qu’en Belgique, ce coin de 
l'Europe le plus avancé en civilisation, on ne peut obtenir de nos administra- 
tions la réserve de quelques hectares de terrain vague pour les études si bien- 
faisantes de l’histoire naturelle! Nous avions là une petite localité, unique dans 
le pays, qui faisait l'admiration de tous les connaisseurs, où se {trouvaient des 
plantes et des insectes — nullement malfaisacts — que l’on ne rencontre que 
dans le midi de l'Europe. Et de gaieté de cœur on la détruit en faveur de quel- 
ques rachitiques baliveaux qu’on s’obstine à y faire pousser. Dans notre époque 
de décadence, on a de faveur que pour les sports idiots qui sont une cause de 

dépression physique et intellectuelle, quand ils sont poussés à l'excès, 


= ge 


N'est-ce pas dans ces courses pédestres dans les champs et les bois, où les: 
poumons se dilatent et se foriifisnt en respirant un aic pur et bienfaisant, qu'on 
trouve la santé? Il est d'ailleurs reconnu par les savants spécialistes que le vrai 
sport nécessaire au bon développem nt des muscles et au parfait fonctionne- 
ment de tous les organes, c'est la marche. Dans la marche tout le corps est en 
mouvement, non seulement les muscles des jambes, mais aussi ceux de la 
poitrine et de tout l'organisme. Les longues marches sont de plus en plus 
reconnues nécessaires au fonctionnement régulier du cœur, de l’estomac, des 
reins et de la vessie. Au contraire, l’abus des sports modernes conduit rapide- 
ment ceux qui s’y livrent à la dégénérescence physique.Demandtz aux médecins 
combien l’on trouve de victimes de Ja tuberculose chez les fervents de l’auto- 
mobilisme et du cyclisme! 

L'entomologie et toutes les sciences naturelles, sont comme un stimulant qui 
force à sortir les personnes sédenteires, parce qu’elles trouvent dans les études 
de la nature un intérêt captivant. D: grâce, alore, qu’on leur lasse quelques 
coins dans le pays où elles puissent se livrer à leurs recherches scientifiques. 

L. J. LAMBILLION. 


Revue des Revues. 


Les numéros 7 et 8 de l'excellent j urnal d’entomologie, The Entomologist's 
Record and journal of variation, vient de nous parvenir. Comme toujours, il est 
rempli d'articles du plus haut intérêt scientifique, où se retrouvent les noms 
des sommités de l’histoire naturelle 

Le Dr T. A. Chapman y continue son admirable étude sur les premiers états 
de Libythea Celtis, cette étonnante espèce, unique en Europe, qu’on ne sait 
trop où placer. Le D' Chapman a suivi la larve depuis sa sortie de l'œuf jusqu’à 
la nymph se; il l’a étudiée minutieusement dans les intervalles de ses mues, et 
il a illustré son travail de magnifiques photogravures Il compare la chenille à 
celles des Pierides et des Eu:lhcë par son aspect général et par ses mœurs. 
L’imago et la nourriture de la larve (le Celtis australis) comme la coloration 
des ailes, semblent la rapprocher des Vanessides, tandis que la chrysalide la 
rapproch2 des Nymphalides et des Danaides. L'œuf est plutôt celui d’une 
Vanesside. 

MM E. A. Cockiyne et F. W. J. Jackson donnent une remarquable note sur 
le « flirtage » de l’Æepialus Hecta. Ici, contrairement à tous les usages, c'est 
la femelle qui prend toutes les initiatives. Le mâle est au repos avec les bourses 
(ou plumets) senteurielles ouvertes; la femelle vient se poser près de lui, le 
tiquine, s'envole, revient plusieurs fois à la charge ; le mâle s’agite, s'élève, et 
finalement la copulation a lieu en l'air. 

Dans le même journal, M. G W. Colthrup continue ses notes sur la ressem- 
blance protective, et le R1 G Wheeler publie une intéressante étude sur le 
prob'ème de la coloration. — Ceci en réponse aux théories d’un autre auteur 
sur le même sujet. 

Miss Rosa Page fait un plaidoyer, très humoristique, en faveur de la conser- 
vation de l’Æuchloë Cardamines et des principaux papillons diurnes, qui sont 


190 


comme les fleurs vivantes de la nature, qui animent les champs et les prairies, 
et que la rage des collectionneurs tend à exterminer complètement en 
Angleterre. 


* 
* * 


Dans les derniers numéros d> la Revue anglaise de l’entomologie appliquée 
(The Revien of Applied Entomology), on trouve des études et des questions du 
plus haut intérêt. Il suffit d'en indiquer les titres : . 

Armatures génitales des Glossina — Les Moustiques et la diffusion de la 
lèpre. — La d-struciion des mouch>s — La diffusion du bacille de Hansen par 
les mouches domestiques. — La maladie du sommeil dans le nord du Congo 
belge. — Opérations contre les larves de moustiques au Sénégal. — Les 
mouches domestiques où « Mouches typhoïles » — La mouche léopard à 
New-York, etc., etc 

x x 

L'Entomologische Zeitschrift, dans les numéros de ces derniers mois, publie 

des articles très intéressants pour les entomologistes. Nous y trouvons princi- 


palement : 
La préparation des chenilles vertes. — Des notes sur Pyrameis Atalanta. — 
Uue nouvelle «b. de Cymatophora Or, ab. Albingensis Warnecke. — Pararge 


Achine S:op. ab. Vindobonensis Kimmel, prise aux environs de Vienne — Une 
nouvelle forme de Zyguena (Anthrocera) Carniolica, la var. Eximia K. Heyn, 
arec figure. — Colias Hyale ab. Simplex Neuburger — ab Æmarginata Rüber. 
— Lycaena Icarus var. Menahensis S\auder. 

* 

*k x 

Daos le numéro de juin de Culeopterologische Rundschau, le D' K Absolon 
publie deux longues etudes, {rès intéressantes, sur un genre et un sous genre 
_ nouveaux, et deux espèces nouvelles de Coléoptères : Antrophilon primitivum 
(Coleop era cavernicola Silphidie) et Scotoplanes arenstorffianus (Coleootera 
Carabidæ). 

Son étude est illustrée de d:ux magnifiques figures dans le texte, représen- 
tant les deux nouveaux insectes, et d'une vue d’un paysage agreste, montrant 
l'entrée d’une caverne cù À. primitivum a été trouvé. Pius deux figures de 
magnifiques et é‘ranges bêtes : Antroherpon Apfelhecki et Hadesia Vasiceki. 

L. J. LAMBILLION. 


Bibliographie. 


Bon nombre de nos collègues sont déjà en possession des premières parties 
du fameux ouvrage de Seitz : Les Macrolépidoptères du Globe. Les deux pre- 
miers volum’s des paléarctiques ont paru : les Rhopalocères et les Sphisgides 
et Bombycides. 

L'ouvrage complet renferme, outre la faune paléarctique, les faunes améri- 
caine, indo-australienne et africaine; il comprendra 16 volumes, plus un 17° 


— 82 


pour la morphologie, la biologie, la géographie et les suppléments aux parties 
principales. Il sera orné de 1,000 planches représentant plus de 49.0 O papil- 
lons. Les plan:hes ont 34 centimètres sur 95; les figures sont d'un coloris 
parfait et d’une ressemblan :e merveilleuse. Les principales variétés et aberra- 
tions pour chique espèce sont aussi représentées en couleur. 

“On pourra acquérir séparément les différents volumes Le premicr, magtifi- 
quement relié en deux parties, coûle 75 francs; le deuxième, également relié, 
«57 francs. 

La partie scientifique de ce merveilleux ouvrage, unique cn son genre, est 
des plus soignée. Le Dr S i‘z a choisi s°s collaborateurs parmi lee sommités 
entomologiques de l'Europe : Auriviliiue, de Stockholm; Birtel, de Nuremb rg; 
E fiog»r, de Francfort-s/M.; Frubhslorfer, de Genève; G ü:bberg, de B rliv; 
Haensch, de Berlin; Janet, de Paris ; Jordan, de T:icg (Angleterre); Mabille, de 
Paris; Pftzner, de Sprottau ; Prout, de Londres; Rüber, de Dresde; de:Roth- 
schild, de Tring (Angleterre); Standfuss, de Zurich ; South, de Londres; Strand, 
de Berlin; Warren, de Tring (Angleterre); Weymer, d'Elberfeld. C8 auteurs 
sont parmi les plus grands spécialistes du monde. 

Oa peut demander des planches spécimens à la librairie Alfred K rnen, à 
Stuttgart, Poststrasse, 7 (Allemagne). | 

Les plus grandes publications entomologigues d'Europe ont fait un cloge 
bien mérité de ce magnifique ouvrage, indispensable à tous ceux qui se ‘ivrent 
aux belles études ds Lépiloptères : Le Cosmos, L’Iris, L’ Annuaire entomo- 
logique pour 1912, L'Observateur Zoologique de Francfort s|M., Zeitschrift The 
Entomologist's Record, The Entomologist's Monthly Magazine, ete , ete. 

Daus le dernier numéro de The Entomologist's Record (juillet). Me. H nry-J. 
Turner, le secrétaire-éditeur du journal, un savaut spécialiste, fait ie plus 
grand éloge du 2 volum: (Sphingides et Bombycid s) qui vient de paraitre. 
Il consacre presque deux pages de cet exceilent journal à la revue de l'ouvrage 
du Dr Seit!z. 

Un des membres éminents de notre Socièté nous a promis, sous peu, une 
note bibliographique sur la partie scientifique de l'ouvreg”. Nous ia pubiierons 
avec infiniment de , laisir. 

L -J. T'AMBILLION. 


DRE AS SE FAR 


La Société entomologique Namuroise tient 
ses séances le deuxième dimanche de chaque 
- mois, à cinq heures du soir, au Palais de Jus- 
tice, à Namur: | +. 

La cotisation annuelle des membres effec- 
HHS est 'hxéet Six Tancs. 

Les membres donateurs ont la faculté d’as- 
sister aux séances et payent une rétribution 
annuelle de dix francs ; ils reçoivent gratuite- 
ment les publications de la Société. 

Pour faire partie de la Société entomolo- 
gique Namuroise, il faut adresser, par écrit, sa 
demande à un membre de la Commission et 
être présenté par deux sociétaires. 


Avis très important. 


Nous rappelons aux membres de la Société entomo- 
logique Namuroise, à ses correspondants et aux lecteurs 
_ de ses publications que, d’après l’article 32 du règlement, 
la Société entomologique décline toute responsabilité 
quant aux travaux publiés dans sa Revue. Le Comité de 
rédaction veille, avant tout, à ce qu'il n’y ait pas, dans 
les travaux qui lui sont présentés, d'erreurs manifestes 
ou d'expressions à tendance politique ou de critiques 
personnelles blessantes. 

Notre publication étant ouverte à la controverse scien 
tifique, les a: teurs qui avancent des théories nouvelles, 
peu ou pas encore admises par la généralité des savants, 
_ ne doivent pas oublier qu'ils s’exposent à la critique 


_# 


RETOUR DE BOLIVIE: 


J’offre les plus rares Lepidoptères de ce pays et prends 
déjà des commandes, dès maintenant, pour l'envoi des 
Insectes de Colombie dont voici une première liste à 
fournir de suite : 


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Prepona xenagoras, mâle. Selenophanes andromeda, mâle. 
Id. garleppiana, mâle. Eryphanes zalvizora, femelle. 
Agrias lugens, femelle. Caligo hippolochus, mâle et femelle, 
Id. thusnelda, mâle et femelle. Ancyluris mira. 
Id. boliviensis, mâle. Oryba robusta. 
Morpho aurora, femelle. Arsenura sylla. 


Id. electra, femelle. 


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à M. G. VrReurICk, 146, chaussée de Waterloo, Saint-Servais, secrétaire-tréso- 
rier de la Société. 


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Les Membres de la Société entomologique peuvent 
faire insérer gratuitement des communications con- 
cernant les échanges. 


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d'Entomologie agricole, route de Neufchatel, 41, à 
Rouen (France) désirerait recevoir des dessins et gra- 
vures d'insectes ou ayant trait à l'entomologie, coupés 
dans des livres ou brochures, ainsi que des photogra- 
phies entomologiques. 


- Il enverrait en échange des gravures et dessins simi 
laires ayant trait à la zoologie, la botanique, l’histoire, 
la géographie, etc., etc., ainsi que des insectes rares de 
tous les ordres, notamment des goliathides du Congo. 
Echangerait volontiers des publications entomologiques 
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Parn, bremeri, mâle . 
» nomion, mâle . 
» v. venusi, mâle. 
» V. virgo, mâle . 
» felderi, mâle 
» » mâle 
» . stubbendorfii, mâle 


» 5 femelle . 


Apor. cratægi, femelle 
» hippia, mâle. 
Pier. melete, mâle. 
Gon. aspasia, mâle 
» » femelle . 
Apat. nycteis, mâle 
» iris, mâle : 
» v. substituta, mâle. 
Lim, v. ussursiensis, mâle 
» v. latefasciata, mâle 
Nept aceris Il. Gén., mâle 
» philyroïdes, mâle . 
»  thisbe, mâle. 


Et d’autres espèces diverses Prix à meilleur marché en prenant 


Van, v. polaris . 


Had. jankowskyi, mâle 
Synt. germana . à 
Dion. niveus, mâle. 


ODA, N 


RÉ amurensis, mâle . 
» femelle, 


Q0 C9 Où 


. 8 — 
. 4650 » xanthomelas . 
10 AE » antiopa 
. 8 — | Mel. plotina, mâle. 
. 4 20 | Arg. v: fortuna, mâle. 
124020 » v. paulina, mâle. 
44:60 » v. neopaphia, mâle. 
. 250 | Slel halimede, mâle . 
. 2 — “ Ù femelle 
. & — » v.obscurier . 
. 6 — | Sat.v sibirica, mâle . . 
. 4 — | Par. v. achinoïdes, mâle. 
. 2 — | Zephyr. orientalis, mâle . 
. —15 | Rhapala arata . : 
. 4 — | Lyc. v. euphemia, mâle . 
5.4 25 ) » femelle. 
4 — | Fhan. montanus, mâle 
1 60 » = femelle . 
1 20 
. — 30 
. 2 — 
420 
:L4 60 
. — 80 
. — 80 
4: 


» » femelle 


grandes quantités ou de seconde qualité. 
A VUE SUR DEMANDE. 


RU ele 


FR oberthüri, mâle Î 


[en N 
o LIT EEE] 


GRAND CHOIX 


LÉPIDOPTÈRES 


Européens et exotiques 


a des prix très réduits 


PAPILILONS POUR CADRES 
Chrysalides, Cocons, Œuis de Lépidoptères 


EMILE DESGHANGE 
A LONGUYON (Meurthe et Moselle), France. 


SAR. 
La prochaine séance JAI TRS 
le la Société est fixée au dimanche 14 septembre à cinq | 
heures du soir, au Palais de Justice, à Namur. 
Ordre du jour : 


« Lecture et approbation du procès-verbal de la der- 
nière séance; 

2. Travail de M. Lambillion sur les papillons de Bel- 
gique ; 

3. Communications diverses. 


Alexander HEYNE 
Naturalien und Buchhandlung 
Landhaus-Strass, 25 a, BERLIN-WILMERSDORF 


offre les lots suivants à des prix exceptionnellement bas 
à 42 fr. 50 c. chaque : 


50 Coléoptères d'Australie (Queens- | 100 Coprophagides exotiques 
land ese). 60 Mélolonthides, Rutélides et Dy- 


195 Coléoptères de l'Afrique occiden- 
tale (Congo belge, Cameroun). 
60 Coléoptères de Rhodésia. 


125 id. de l'Afrique orientale 
allemande. 


15 Coléoptères de Chine méridionale 
et du Japon (genre paléartique). 


75 Coléoptères des Indes orientales. 


195 id. de Ceylan. 
50 id. des îles Indo-Austra- 
liennes. 


100 Coléoptères de l'Amérique boréale 
et du Mexique. 


100 Coléoptères de Grèce, Italie, Es- 
pagne. | 

100 Coléoptères d'Algérie et Maroc. 

1 id. d'Egypteet Abyssinie. 

15 Cicindèles exotiques. 

90 Carabides id. grandes espèces. 

100 id. id. petites id. 

25 Lucanides id. 


nastides exotiques. 
100 Cétoines id. 
50 Buprestides id. 
195 Ténébrionides id. 
125 Curculionides et Brenthi {es exot. 
15 Cérambycides exotiques. 


195 Chrysomélides et Coccinellides 
exotiques. 


50 Insectes divers intéressants, exot, 
30 Lépidoptères étalés de Formose. 


50 id. en papillotes id. 

25 id africains élalés. 

40 id. id. en papillotes- 
30 id indiens étalés. 

90 id. id. en papillotes. 
30 id étalés de l'Amérique 


méridionale, jolies espèces. 
8 beaux Séricigènes étalés. 
(SHNQE à id. id. 


avec 
cocons. $ 


Tous ces lots ne contiennent que des espèces presque toutes nom- « 


mées et de bonne qualité; 


la moitié sont des espèces différentes. 
Localités exactes. Chaque lot avec de rares et belles espèces. Prix 4 


élevé avec plus de raretés ou en considérant des désirs spéciaux. 


ÉVENTUELLEMENT A VUE 


REVUE MENSUELLE 


DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE NAMUROISE 


N° 8. 25 Août 1913. 


Extrait du procès-verbal de la séance du 10 août 1913. 


La séance est ouverte à dix-sept heures, sous la présidence de M. Lambil- 
lion, vice-président de la Société. 

MM Havelaar, baron de Crombrugghe de Picquendaele, Poskin, Sibille, 
Dotreppe, Dormal et Pirsou!, empêchés, ont fait excuser leur absence. 


Première partie. — Questions diverses. 


Le procès-verbal de la dernière séance est lu et approuvé. 


Weuxième parbie. — Questions scientifiques. 


Reçu une note de M. Guérin sur une nouvelle aberration de Boletobia 
luliginaria. 

M. Lambillion nous fait part d’une excellente capture faite par M. le 
D' Bodart dans le tond de Leffe, près de Dinant, le Aeropsyche Atra Le 
genre et l’espèce sont nouveaux pour notre faune. 

Lecture est donnée de la suite du travail de M. Lambillion, sur aut-il 
: réglementer les principes qui régissent actuellement l'entomologie? 

La séance, après une très intéressante causerie de M. Lambillion, sur les 
Lépidoptères en général, est levée à 18 h. 30. 

Le Secrélaire-Trésorier, 
CG. VREURICK. 


ERRAT A. 


Notre aimable collègue, M J. Guérin, demande les rectifications suivantes 
à ses notes de la Revue de juillet 1913 : 
Page 74, ligne 5 : au lieu de dessous des ailes, lisez dessus des ailes. 
75, » 927: au lieu de subitement, lisez subtilement. 
CHAN” » 94 : ajoutez 6 et 7 juillet 1912, dates de captures. 
» » 41 : au lieu de Z'uliciformis, lisez Culiciformis. 
» 81, » 13 : au lisu de Fervere, lisez Ferrière, 


2 VOS 
AVIS. 


Les fascicules 28° et 29e du catalogue des papillons de Belgique (Addenda) 
par L.-J, Lambillion, out paru. 

Ces fascicules seront envoyés à tous les membres de notre sociélé, qui en 
feront la demande au Secrétaire, au prix de 50 centimes chacun. 

* 
*X * 

Il a été décidé dans la séance du 12 janvier 1913, qu'à l'instar de ce qui 
se passe daos les autres sociétés scientifiques, un scrutin sera ouvert pour 
recueillir les votes pour ou contre la stricte priorité des noms d'insectes. 

Tous les membres de notre société s’occupant d’entomologie, sont priés de 
répondre à notre appel. 

Le scrutia restera ouvert une grande partie de l’année. 11 suffira d'envoyer 
au Secrétaire une simple carte, avec son adresse et sa profession, et l’indi- 
cation de ses études entomologiques : lépidoptériste, coléoptériste, etc., et 
la mention : « Je vote pour l’absolue priorité des noms d'insectes. » Ou bien : 
« Je vote contre l’absolue priorité des noms d'insectes. » 

Jusqu’à ce jour, nous n’avons pas reçu de voix contre la loi de priorité des 
noms — trois membres seuls se sont abstenus de voter. — Pour cette raison 
et pour gagner de la place, nous supprimons la colonne de droite, quitte à la 
rétablir le mois prochain s’il y à lieu. 


POUR la stricte priorité des noms d'insectes : 
M. 
Guérin, J , lépidoptériste, à Saint-André, lez-Lille (France). 


Une aberration de Lépidoptères nouvelles pour la science. 


(Voir la Revue mensuelle da juillet 14913, p 74.) 
Parascotia (Boletobia) Fuliginaria L — ab. Brabantaria Guérin, n. ab. 


Caractères de variation. — Alis superne albis uniformiter. — Dessus 
des quatre ailes wni/ormément blanc, les écailles des ailes bien blanches, 
seals les dessins sont en relief et comme passés légèrement au crayon. 
Jusqu'à ce jour un soul exemplaire, mâle. 

Caractères généraux. — Antennes fortement pectinées du mâle. Ailes 
supérieures blanches légèrement aspergées de bruin entre la coudée et la 
ligne basilaire. Lignes noires très dentées: l’extrabasilaire courbe, dentée, 
la coudée fortement contournés et dentée, la subterminale moins bien mar- 
quée, dentée. Toutes ces ligaes légèrement dessinées correspondent avec 
celles des ailes inférieures. — La frange des quatre ailes «st blanche, entre- 
coupée de légers points noirâtres. 

Le dessous des ailes est blanc, traversé par des bandes sinueuses avec 
points cellulaires grisâtres. 


2087. 


Je la nomme Brabantaria pour rappeler le nom du Maître vénéré qui le 
premier à décrit les mœurs et fixé les caractères d'une espèce bien peu 
connue jusqu'ici. 

Cette teinte blanche pour une espèco franchement noire, fuliginaria, ne 
prouve-t-elle pas la dégénérescence d’un papillon qui, après avoir été très 
abondant à St André, tend depuis quelques années à y disparaître com- 
plètement ? 

C’est à mon frère que je dois la découverte de cette aberration blanche 
trouvés au milieu d'autres Bolétobies brunes, sous les futailles de notre 
brasserie. 

Lors de la découverte, mon impression fut que je me trouvais en présence 
d’un spécimen décoloré et taché par des gouttes de pluie. Après examen, 
je dus reconnaître que le sujet était de toute première fraîcheur et Pre 
tant un cas d’aibinisme bien prononcé. 

Très souvent les Bolétobies que nous trouvons sont noires sur fond j jaune 
(rouille), d’autres cependant sont noires sur fond blanc. Nous rencontrons 
également toute la gamme des noires. 

Ce sont toujours des Fuliginaria, c’est-à-dire des Bolétobies couvertes de 
suie, tel que le nom l'indique; de même pour la chenille qui est noire. Cette 
teinte les dissimulent complètement au milieu des moisissures dont ils se 
nourrissent et parmi lesquelles ils se tiennent habituellement. 

Ceci paraît ignoré des auteurs et la manière de la chenille de former son 
hamac lors de sa transformation. L' 

Je n’entrerai pas d’en plus de détails cette fois-ci au sujet de cette inté- 
ressante espèce, me promettant d’y revenir une autre fois, beaucoup plus 
longuement. 

St-André-lez-Lille, 31 juillet 1913. J. GuÉRIN. 


A propos de Acronycta Leporina Lin. ab. Bradyporina. 


Acronycta leporina Linné est une espèce assez commune en Belgique : elle 
se rencontre souvent appliquée sur le tronc des peupliers le long de nos 
routes. Malgré les nombreux exemplaires que j’ai pu récolter, jamais je n’ai 
eu l’occasion d'observer la forme typique aux environs de Gand. Tous 
les spécimens, sans exception, ont les ailes estompées de noir et appar- 
tiennent à l’aberration Bradyporina Tr. 

D'autre part, un lépidoptérologiste très érudit m'a assuré que dans le 
pays d’Alost, Ac. leporina type ne constitue pas une rareté; l’ab. Bradypo- 
rina y est commune. 

M. Lambillion, dans son Catalogue des Lépidoptères de Belgique, page 92, 
signale l’ab. Bradyporina comme très rare : cette indication concerne très 
probablement le pays de Namur et, en tous cas, les provinces situées à l’est 
de la Belgique. M. Malfliet a trouvé plusieurs fois l'espèce en question aux 
environs de Liége et moi-même je l’ai rencontrée dernièrement à Tilff, mais 
exclusivement la forme typique. Remarquons encore que l’ab. Bradyporina 


HEBLS 


no figure pas sur la liste pub'iée par M À Smile, Fréquence du inélanisme 
chez les Lé:idoptères du Nord-Ouest de la France Feuille des jaunes Natu- 
ralistes, pp 73-75) et qui a paru dans le Pull. de la Soc. Ent Namur, 
juin 1915, pp. 70-72 

Cet'e aberration est donc irrégulièremenut distribuée dans notre pays. 

Faut-il penser que ces différentes aberrations plus ou moins entachées:de 
mélanisme provi-nnent du croisement entre le type et la forme extrême de 
Bradyporina ainsi que Oudemans (D J. Oudemans : De Nederlandsche 
Insecten, 1900, p 486) l’admet pour les variétés intermédiaires entre la 
forme typique de À mphidasis betularia et l'ab Doubledayaria ou bien s'agit-il 
d’une transformation lente de Zeporina type en variétés de plus en plus 
foncées? Dans cette dernière hypothèse, il faudrait croire que dans les 
régions occidentales de la Belgique où le type Leporina semble avoir disparu 
ou est devenu très rare et où l’ab. Bradyporina est la règle, l'espèce a subi 
une évolution plus avancée que dans l:s régions moyenne et orientale du 
pays où cette forme a plutôt conservé les caractères ancestraux. 

Il serait très intéressant de multiplier le nombre des observations sur la 
distribution de ce lépidoptère dans notre pays; d'établir la fréquence rela- 
tive de la forme typique et des abarrations d'après les régions; de recher- 
cher l’isfluence de l'alimentation et d'autres facteurs physiques sur le 
développement des aberrations, etc 

Ce problème, nous semble-t-il. mériterait d’être étudié. 

Gand, 7 août 1913. D' M GorrenkBuer 


Faut il réglementer les principes qui régissent actuellement 
l’'Entomologie ? 
par L.-J LAMBILLION. 
(Suite) 
(Voir la Revue mensuelle de juillet 1913.) 


Dans la préface de son Catalogue des Lépidoptères d'Europe, 2° édition 
(1871), Staudinger annonçait le grand désir qu'il avait d'écrire indistincte- 
ment tous les noms d'espèces avec des majuscules. Il donnait toutes les 
raisons qui militaient en fiveur de s1 réforme ; il répondait d'avance à 
toutes les objections qu’on pouvait fire. Son collaborateur et ami,:le 
D' Wocke, qui avait en partage la deuxième partie de l'ouvrage, compre- 
nant les microlépidoptères ne partageait pas son avis. Le grand auteur 
allemand dut abandonner son idée. 

Mais dans la 3° édition (1901), en collaboration avec le D' Rebel, de 
Vienne, Stauding: r a réalisé son désir tous les noms d'espèces sont écrits 
avec des majuscules daps son catalogue. 

Les hommes de bon sens ont été unanimes à approuver une réforme qui 
simplifiait tout le système, qui unifiait tous les noms, qui supprimait d’un 
coup toutes les ridicules exceptions. Ils reconnaissaient qu’un nom une fois 
donné deit être pris substantivement, qu’elle que soit son origine. 


ou 


Mais dans un autre camp quel tollé, grand Dieu! On aurait pu croire que 
toute la science entomologique était menacée de sombrer dans un irrépa- 
rable désastre. Aussi une réaction tellement grande se produisit chez 
certains naturalistes, qu'ils étaient tentés d'écrire les noms d’espèces en 
caractères microscopiques, de crainte que la première lettre du nom ne fut 
prise pour une majuscule. Des directeurs de publications entomologiques 
posèrent aux auteurs la condition si%e qua non, pour l'acceptation des 
manuscrits, que tous les noms d'espèces devaient être écrit avec une 
minuscule. 

Vous n’y pensez pas! Ecrire avec une majuscule des noms composés 
ou formés d’adjectifs latins! Mais ce serait détruire toutes les règles établies 
par les anciens pontifes de la science ; c2 serait se mettre en contradiction 
avec la grammaire latine; ca serait tomber dans le « germanisme » ! Haro 
sur Staudinger et ses imitateurs!  O sainte routinel.… 

Voilà où en est la question. En attendant mieux, les fervents du « minus- 
culisme » continuent à produire leurs incohérences Dans une narration 
historique ils écriront : Hector, Paris, Machaon, etc Dans une énumération 
d'insectes on trouvera  Papilio hector, paris, machaon, etc Agrotis 
Ledereri, Graslinii, ete Lederere et Grasliu sont des noms d'homme, c’est 
vrai; mais Hector, Paris, Machaon sont-co des noms de chameau? Dérivant 
de l’histoire ou de la légende, ces noms anciens ne sont pas moins des noms 
propres. 

Que diraient les lointains chevaliers du papyrus, s'ils revenaient de nos 
jours, en voyant les noms de leurs héros aussi sottement défigurés, eux qui, 
dit-on, n’employaient dans leurs écrits que des majuscules. À moins qu’en 
passant à travers les siècles, ces noms aient perdu leurs grandes lettres! 
Cela fait penser au refrain d’une vieille chanson populaire : 

On perd tout en vieillissant. 

Oh! je connais les objections à l'emploi de majuscules dans les noms 
d'insectes ; elles sont nombreuses, savamment étayées d'arguments spécieux. 
Je ne les trouve pas moins rilicules : je n’y répondrai pas. 

Ecrire les noms d'espèces avec une majuscule est un progrès, une marche 
en avant sur la vieille routine. C’est former un vrai nom plutôt qu’une 
simple appellation ; c’est le rendre plus élégant, plus conforme aux règles du 
bon sens : c’est le poétiser! 

Mais qui peut espérer de faire admettre du premier coup une réforme 
quelle que juste et véridique qu’elle puisse être? Il ne faudrait pas connaître 
l'esprit frondeur des humains Staudioger a vu juste, il a scruté l’avenir ; 
son idée est lancée. elle fera son chemin. Sa méthode, vilipendée, couverte 
de mépris, triomphera dans un temps plus ou moins long : ce sera sa 
revanche et sa gloire Le temps est un agent puissant; il mürit les hommes 
et change les idées. Telle chose qui paraît absurde aujourd’hui est reconnue 
bonne demain. Comme je l’ai dit dans d’autres circonstances, la vérité est 
toujours maîtresse du monde, elle domine, elle s'impose, et tôt ou tard ses 
adversaires sont ralliés ou réduits à l’impuissance. (A suivre ) 


+00 


Synopsis des Névroptères de Belgique 


Par le R. P. Lonain Navas, S. J. 


(Suite.) 


FABLEAU SYSTÉMATIQUE. 


1€! SOUS ORDRE. 
Névroptères propres 
ou Lioptères. 
Première section. — OGdonates. 
1, Famille Libellulides. 
TRiBu LIBELLULINS 


1. Genre Libellala |. 
1. Libellula depressa V. 
2. Genre Leptetrum Newm. 


1. Leptetrum quadrimaculatum 1. 


DA —_ fuloum Müll. 
3. Genre Orthetrum Newm. 
1. Orlhetrum brunneum Fonsc. 
2, — carulescens Fab. 
4. Genre Crocothemis Brau 
1. Crocothemis erythrea Brull. 
Genre Sympetrum Newm. 
1. Sympelrum scoticum Don. 
2. _ pedemontanui AI. 
sanguineum Müll. 


(| 


4, -- depressiusculum Sel. 
E — JMaveolum L. 

6. — Fonscolombei Sel. 

(re —_ meridionale Sel. 

8 — 


striolatum Charp. 
vulgatum 1. 
6. Genre Leucorrhinia Brit. 

1. Leucorrhinia dubia N. d. 1. 
— r'ubicunda L. 
— pectoralis Charp. 
— albifrons Burm. 
— caudalis Charp 
— Var 2nmn4- 
culata Sel. 
Var. apic«- 
lis Sel. 


9, — 


O1 RO © 1 


Frisu Corpus 


7. Genre Cordulia Leach 
1. Cordulia ænea L 


S (Genre Somatochlora Se]. 

1 Somalochlora metallica Sel. 
arctica Zeit. 

3 flavomaculataN AL. 
9, Genre Epitheea Charp. 

1. Epitheca bimaculata Charp. 


2 — 


2. Famille Eschnides. 
TriBu EscHinins. 


10 Genre Æschna Fabr. 
1 Æschnacyanea Müll. 


2 — _ juncea L. 

3 —  afinis N.d.L 
4 —  mnixta Latr. 

5 —  isosceles Müll. 
6. — _ grandis L. 


11. Genre Anax Leach. 
1. Ana imperator Leach. 
2 —  Parthenope Sel. 
12. Genre Cyrtosoma Se]. 
1 Cyrlosoma cphippigerum Burm. 
13 Genre Brachytron Evans. 
1. Brachytron pratense Müll. 
14 Genre Cordulegaster Leach 
1. Cordulegaster annulata Latr. 
2 — bidentata Sel. 


TriBu GOMPHINS. 


15. Genre Gomphus Leach. 
1 _ Gomphus vulgatissimus L. 
— simillinus Sel. 
pulchellus Sel. 
16 Genre Gnychogomphus Sel 
1. Onychogomphus forcipatus 1. 


© 


3. Famille Agrionides. 
TriIBU AGRIONIM 


1 Genre Agrion Fab. 
1 Agrion virgo 
2. — splendens Harr. 


10 


m'dbre 


TriBu CŒNAGRIONINS 


. Genre Lestes Leach. 


1. Lestes viridis NV. d. L. 


2 —  Dryas Kirby. 
3. —  sponsus Hans. 
4, — virens Charp. 
5. —  barbarus Fab. 


. Genre Sympecema Charp. 


1. Sympecma fusca NV. d. L. 
Genre Platycnemis Charp. 

1. Platycnemis pennipes Pall. 
Genre Pyrrhosoma Charp. 

1. Pyrrhosoma nymphula Sulz. 

2: — tenellum Vill. 
Genre ÆErythromma Charp. 

1. Erythromma Najas Hans. 

2 — viridulum Charp. 


. Genre Cœnagrion Kirb. 


1, Cœnagrion puella L. 


27 — pulchellum N. d. L. 
4, — lunulatuin Charp. 
4, — hastulatum Charp. 
Gi. _ scitulum Ramb. 

6. —  . mercuriale Charp. 


Genre Cerecion Nav. 
1. Cercion Lindeni Sel. 


. Genre Nehalennia Sel. 


1. Nehalennia speciosa Charp. 
Genre Enaïlagma Sel. 
1. Enallagma cyathigerum Charp. 


11. Genre Æschnura Charp. 


1. Zschnura pumilio Charp 

var. aurantia- 
ca Sel. 

elegans Charp. 

var. aurantiaca 
Sel. 

var.violacea Sel 

var. z'ubida Sel. 


Deuxième section. — @xynates. 
1. Famille Ephémérides. 


TriBt EPHÉMÉRINS. 


. Genre Ephemera |. 


1. Ephemera vulgata L. 

danica Müll. 

Genre Potamanthus Pict. 
1 Potamanthus luteus 1, 


9 Les 


. Genre Choroterpes Eat. 


1. Chorotcrpes Picteti Eat. 


x 


où { 


Trigc EchyuRINs. 


Genre Epeorus Eat. 
1 Æpeorus assimilis Eat. 


. Genre Keptagenia Walsh. 


1. Heptagenia sulphurea Müll. 


. Genre Ecdyurus Eat. 


1. Ecdyurus insignis Kat, 

D} — Huminum Pict. 

3 — venosus Fab. 
Genre Rhithrogena Eat. 

1. Rhithrogena semicolorata Curt. 

D — aurantiaca Burm. 
Genre Bætis Leach. 

1. Betis pumilus Burm. 


9. — binoculatus L. 
3. — Rhodan Pict. 
4. — niger L. 


Genre Centroptilum Eat. 
1. Centroptilum luteolum Müll. 


TriBu CLOEONINS. 


10. Genre Cœnis Steph. 


11 


Li 


LS] 


1 Cœnis dimidiata Steph. 
2. —  halterata Fab. 
Genre Cloeon Leach. 

1. Cloeon dipterum L. 

2. — sinile L. 

3. —  rufulum Müll. 


2. Famille Perlides. 
TriBu PERLODINS. 


Genre Perlodes Banks. 

1. Periodes microcephala Pict. 
Genre Esogenus Newm. 

1. Zsogenus nubecula Newm. 


TriBu PERLINS. 


3. Genre Dinoeras K]lap. 


1. Dinocras cephalotes Curl. 
Genre Perla Geofr 

1. Perla abdominalis Burm. 

2 — bicaudata L. 

3 —  marginata Panz 
Genre Marthamea Klap 

1. Marthamea Selysi Pict. 


. Genre Chloroperla Newm. 


1, Choroperla grammatica SCOP. 
griseipennis Pict. 
rufescens Pict. 


DR — 


3. = 


7. Genre Æsopteryx Pict. | Trisu NÉMOURINS. 
1, Zsopteryx serricornis Pict. 10 Centre Nemude Tate 
2, — tripunctata SCOP. 


1 Nemura variegata ON. 


MR RE 
3, = apicalis Newm. Mer Or 


= 


TrIBU TÉNIOPTÉRYGINS. 3 .—  dateralis Pict. 
4, —  humeralis Pict. 

8. Genre Tæniopteryx Pict. 5. inconspicua Pict. 

1. Tœniopteryx tréfasciata Pict. ; 

9. Fa pulata Newm. TriBu LEUCTRINS. 
9, Genre Nephelopteryx Klap. 11. Genre Leuetra Steph 

1. Nephelopteryx nebulosa L. 1. Leuctra geniculata Steph. 

2, — pretezta Burm. 2. — fusciventris Steph. 

(A suivre.) 
VAKRIA. 


M. J. Guérin écrit : « Je prends plaisir d'indiquer, pour notre région, 
deux espèces méridionales : Zmmelesia Stephens Decolorata Hübuer (Larentia 
Flavofasciata Thunberg), commune, le 20 mai, dans les prairies de la Deule, 
à 4 kilomètres de la Lys, délimitant la Belgique et la France, et Acidalia 
Tmitaria Hübner, indiquée du midi par Millière, dans nos marais. » 


* 
*k * 


M. le D' Ch. Bodart a pris, en juillet dernier, dans les fonds de Leffe 
(Dinant), un exemplaire mâle d’une Psychide nouvelle : MAeropsyche 
Speyer Atra Linné (Plumigera Ochsenheimer). L’espèce et le genre sont 
nouveaux pour notre faune. 

Le D' Bodart a remarqué que le papillon volait nombreux, maïs la cap- 
ture en était rendue difficile par suite de la taille menue de l’insecte et les 
difficultés du terrain. L.-J. LamBILrION. 


Un Baromètre naturel. 


(Voir la Revue mensuelle d'août 1914.) 


Et la « Plante qui pleure », comment se comporte-t-elle cette année? 

Telle est la question qui m'est posée par plusieurs de mes correspondants. 
Je vais leur répondre en donnant un supplément d'observations effectuées 
au cours de ces deux dernières années. 

Mes plantes de Gingembre ont beaucoup souffert au début du printemps. 
Obligé de les tenir en appartement ox chauffé à partir de la fin de mai, 
elles ne sont entrées en végétation que bien tard en juin. Les pauvrettes 
réclamaient la serre chaude que je ne pouvais leur donner. Habituées dans 
leur patrie privilégiée aux douces eflluves de chaleur que leur prodigue 
sans compter l’orgueilleux Phébus, — lui si parcimonieux cette année pour 


107 — 


no8 brumeuses régions — elles ne pouvaient s’accommoder de la tempéra- 
ture spitzbergienne dont nous avons été si amplement gratifié en juin et 
juillet. 

Comme je l’ai dit dans ma note du 25 août 1911, quand notre Zäingiber 
oflicinale n'est pas en végétation active, il ne marque aucune sensibilité 
atmosphérique. Force m'était d'attendre. C'est ce que j'ai fait. 

26 juillet 1913 — Le matin à 4 heures, à mon lever, le temps est s mbre 
avec fort brouillard; le baromètre est haut. sans tendance à la baisse; le 
thermomè re marque 16 degrés centigrades au-dessus de zéro; pas de vent, 
une légère brise souffle du Nord. Je cours examiner la « Plante qui pleure ». 
An bout de plusieurs feuilles et sur des parties de limbe, de grosses 
gouttelettes se montrent annonçant une forte pluie 

Que va-t-il arriver ?.….. 

Le temps s’éclaireit à partir de 7 heures; le soleil luit par longs inter- 
valles; le thermomètre monte lentement et arrive avant midi à 23 degrés 
centigrades (maximum de la journée); le baromètre reste stationnaire. Il 
est 1 heure de relevée, le temps n’a pas changé. Ma plante est en défaut... 

Ah! mais non! 

A 5 heures du soir le tonnerre gronde ; les nuages s'accumulent; le vent 
s'élève et saute brusquement au S S. E. A 6 heures pluie diluvienne !.… 


Je ne parlerai pas des petites observations, nombreuses en cette année 
néfaste où les cataractes du ciel semblent être constamment ouvertes, cela 
ne ferait qu’allonger la prose sans rendre la question plus intéressante. 


Pour la même raison, je ne mentionnerai pas les remarques ordinaires de 
l’an dernier. Mais il y en a une que je dois absolument relater. 

Le lundi 22 juillet j'étais invité à passer la journée à Seilles, sur la ligne 
de Liége (18 kilomètres de Namur), chez les parents de mon excellent 
ami, M. le D' Dormal C'était la fête du village. On m'avait bien recom- 
mandé d'apporter la petite plante de Ging:mbre promise depuis longtemps. 
Je n’avais garde de manquer. Parti le matin par un temps splendide, j'ai 
atteint la jolie localité sans encombre à l'heure réglementaire, 

À mon arrivée, on a installé majestueusement l’intéressante plante sur la 
fenêtre du salon, pour être facilement observée. La journée s’est passée 
dans une délicieuse intimité Après le café, vers 4 heures, la température 
était devenue subitement lourde et orageuse. M. Dormal, père, nous dit : 
« Si nous allions voir la plante? » On passa au salon. Et tous les invités — 
nous étions au moius onze — s’empressèrent d'examiner les feuills Rien! 
“ Mais si, dit le jeune docteur. ja vois de fort petites larmes, grosses à peine 
comme des têtes d’épingles : une, deux, cinq, dix! » Et ces gouttelettes 
grossirent ra idement; bientôt quelques-unes tombèrent sur la tablette de 
la fenêtre. On était émerveillé. Pleuvera-t-il?... On ne sait 

Le temps passe, il est 5 heur. 8; lo vent soulève en tourbillon la poussière 
de la rue; de larges gouttes de p'uie tombent comme au début d’un orage, 
mais ne durent pas. À 6 heures, le ciel se charge de gros nuages, la pluie 
tombe, menue d'abord, mais bientôt abondante : elle ne cesse plus! 


594 


Lo soir, à 9 heures, en reprenant le train pour Namur, nos parapluies 
nous abritent à peine de la tourmente. 

Dans le train, je suis mécontent, fort mécontent : j'ai une double raison de 
l'être. Le matin, au lever du jour, j'ai examiné ma plante chez moi; elle 
n’annonçait rien. Ensuite, à ma desc-nte à Namur, j'ai plus de 30 minutes 
de chemin à faire à pied avant de rejoindre le logis. Dans la nuit, par un 
temps pareil ce n’est pas régalant. 


Où errive, on sort do la gare... Mais quoi? tout est sec, la place est 
poussiéreuse : il n'a pas plu! On s’informe Il n’est pas tombé une goutte 
d’eau de toute la journée à Namur. La petite plante n’a rien annoncé iei le 
matin : elle n'avait pas à le faire. Du coup, ma mauvaise humeur s'éva- 
nouit, et un acte de gratitude monta de mes lèvres vers l'Eternel, 


Une remarque est nécessaire. Il arrive souvent qu’on voit le matin vers 
5 ou 6 heures, quelques gouttelettes d’eau sur l’intéressante plante, et 1l ne 
pleut pas pendant la journée. Maïs voici qu’un ami vous arrive et vous dit : 
« Nous avons failli avoir de l’eau; le matin vers 3 heures, quand je suis 
sorti il tombait des gouttes » Ceci s'est reproduit plus de dix fois depuis 
deux ans. Dans d’autres occasions, occupé qu’on est par un travail d'inté- 
rieur, On ne remarque pas un nuage qui crève et les quelques gouttes 
d’eau vite absorbées par la poussière et la chaleur du jour. Que de fois j'ai 
accusé ma pitite plante! .. Ce n’était pas elle qui était en défaut, mais bien 
moi-même par mon manque d'observation. 

On ne doit pas oublier que les gouttelettes d’eau que l’on peut voir le 
soir, ou le matin de fort bonne heure, tantôt sur une ou plusieurs feuilles, 
tantôt sur d’autres, sont vite réabsorbées par la plante. Sauf dans de rares 
occasions, à 7 ou 8 heures du matin plus rien ne paraît. 


Pour cette raison. certains observateurs superficiels qui ont l’habitude de 
paresser tard dans leurs lits, se sont moqués de mes observations — C’est 
ma plante qui s’est tout simplement fichée de votre mollesse sybaritique ! 


On dit que les plantes, à l'instar des hommes et des animaux, ont une 
sorte de sommeil pendant la puit, un demi-repos encore mal défini. Mais 
comme les animaux — non pas comme la plupart des hommes! — elles 
s’éveillent à l'aube et entrent dans toute leur activité; c’est alors qu'il faut 
surtout les étudier. Vous, noctambules, qui faites de la nuit le jour et du 
jour la puit, au grand mépris des lois sages de la naturs; pendant qua les 
oiseaux gazouillent dans la ramée ou prennent soin de leurs couvées depuis 
l'aurore, que les boutons de fleurs s’épanouissent aux premiers baisers de 
l'astre lumineux, vous ronflez sous vos couvertures jusqu’à 9 ou 10 heures 
du matin. 


Ce n’est pas à ces heures-là qu'il faut venir examiner ma plante; il est 
trop tard, elle a réabsorbé ses gouttelettes d’eau, livré ses secrets. Allez 
dormir ! LAMBILLION. 


I 


ÉD RÉ Sn 


— 95. 


Revue des Revues. 


Dans le Bulletin de la Socist# d'Etude et de Vulgarisalion de la Zoologie 
agricole, de Bordeaux, n° 3 (juin 1913), M. Henri Kehrig publie un chaleu- 
reux plaidoyer en faveur de la protection des petits oiseaux. Il montre l’état 
actuel de la question en France. Plusieurs préfets des départements du 
Midi refusent des permis aux oiseleurg et aux chevaliers de la carabine qui 
compromettent les intérêts de l’agriculture par leurs tueries et leurs mas- 
sacres idiots de petits oiseaux La Société d'agriculture de la Gironde, 
secondée par M. l'inspecteur d'académie Alliaud, fait parvenir à tous les 
instituteurs de ce département, une affiche protectionniste destinée à attirer 
l’attention des enfants. Elle est ainsi conçue : 

Ceux qui détruisent les petils oiseaux et leurs nids sont les pires ennemis de 
l'agriculture. 

Plusieurs tribunaux français se sont montrés impitoyables dans la répres- 
sion des délits; des peines sévères ont été prononcées 

L'auteur passe en revue les moyens qui sont mis en usage dans les autres 
pays pour la protection des oiseaux. 

En Hollande, le phare de l’île Terschelling a été muni avec succès d'un 
dispositif de M Thijsse qui protège les oiseaux sans diminuer l'intensité de 
la lumière. 

En Angleterre, la Société Royals pour la protection des oiseaux a égale- 
ment expérimenté l’appareil de M. Thijsse, sur le phare de l’île de Wight 

Le Canada importe d'Angleterre des milliers de rouges-gorges, d’alouettes, 
de chardonnerets, de linottes, etc. 

Aux Etats-Unis, la Société Zoologique de New-York a adressé un appel 
aux amis des oiseaux pour qu'ils les aident à combattre le carnage (sic) d'oi- 
seaux sauvages qui servent aux modistes. D'autre part, le nouveau tarif 
douanier américain veut prohiber l'importation du p'umage de ces oiseaux. 

M. Kehrig donne quelques extraits de grands auteurs, amis des oiseaux. 

Fabre. — « Mangeurs de grains, mangeurs d'insectes, gros becs et becs 
fins, qui plus, qui moins, nous viennent tous en aide. Les hommes sont fous 
et commettent un crime en tuant les petits oiseaux, joie de la campagne et 
sauvegarde de nos récoltes » 

Cunisset-Carnot. — « Qu'un misérable qui crève de faim attrape ce qu'il 
peut, fut-ce une hirondelle, pardonné, c’est entendu. Mais qu’un citoyen 
qui à dans son porte-monnaie ce qu'il faut pour se payer à déjeuner choisisse 
une brochette de rossignols, non, ceci ne peut se concevoir. La loi ne je 
permet pas. Non pas seulement la loi écrite au Code - oh! celle-là! — mais 
la loi humaine, la loi du bon sens, de raison, la loi de douceur et de pitié! » 

Puisse le travail de M. Kehrig être lu entièrement par tous les amis de 
l’agriculture. Il y a plus de 400 espèces d'oiseaux insectivores disparus à 
peu près complètement des régions du nord depuis vingt ans. Il est douteux 
que tons les beaux écrits et les éloquents plaidoyers les fassent revenir. 
Rien ne sera fait tant que les lois barbares et moyennageuses qui régissent 
la chasse existeront en Europe. Tant que les hâbleurs de tous les parlements 


mer 


réserveront leurs faveurs à une poignée de Nemrod dangereux et inutiles 
qui, sous prétexte de sport, canardent tous les petits et gros oiseaux insecti- 
vores, au plus grand détriment de l’agriculture qui nourrit presque exclu- 
sivement les masees de la population pauvre ou moyenne. 

On pourrait aussi enseigner aux enfants des écoles publiques et privées 
que les vrais ennemis de l'agricullure sont les « canardeurs » d'oiseaux. 

Il est hautement désirable de voir s'établir à Namur, le plus tôt possible, 
une section active, de la Société protectrice des petits oiseaux. 


* 
*X x 


Dans le Bulletin du Musée national de Washington {Proceeding of the 
United States National Museum, Smithsonian Institution), M Harrison, 
G. Dyar, conservateur des Lépidoptères au dit Musée, donne le résultat de 
l'expédition péruvienne de 1911 au point de vue des Lépidoptères. 
242 espèces, nouvelles ou peu connues, ont été capturées. Des papillons ont 
été pris jusqu’à 17,000 pieds d'altitude. 

La liste est pleine d'intérét et de renseignements précieux pour Les collec- 
tionneurs de papillons exotiques. Les nouvelles espèces sont décrites en 
anglais. — La publication porte la date du 22 juillet 1913. 


* 
* % 
Dans Societas entomologica, no 15 (2 août 1913), M. Walter Reum publie 
une note, pleine d'intérêt, sur la biologie de Cynips scutellaris H. avec de 
nombreuses figures dans le texte. 


* 
* * 


Le Bulletin mensuel des Naturalistes des Alpes-Maritimes, n° 20, juillet 1913, 
publie une note sur quelques Urédinées nouvelles. Elle est signée par 
M. Georges Poirault. 

Dans le n° 19 du même bulletin, on trouve une intéressante communica- 
tion de M Pélagaud, du château de la Pinède au Cap d'Antibes, sur les 
G'uépiers. Il rapporte que le 30 avril 1913, au soir, un vol d’une cinquantaine 
de ces jolis oiseaux s’est abattu sur les arbres très élevés de son domaine. 
C'étaient de magnifiques guépiers de l’Afrique tropicale. Ils sont restés trois 
ou quatre jours bien tranquilles autour de chez lui. Ils descendaient des 
arbres prendre au vol les miettes de pain qu'on leur jetait des fenêtres du 
château... « Et puis, comme cela arrive toujours ici, les voisins, dès qu'ils 
se sont aperçus de leur présence, se sont mis à les attaquer à coups de fusil, 
bêtement, sottement.. » 

Les hommes sont partout les mêmes avec leurs instincts de Gorille. 


L.-J LAMBILLION 


| | La Société entomologique Namuroise tient 

ses séances le deuxième dimanche de chaque 
‘mois, à cinq heures du soir, au Palais de Jus- 
tice, à Mamur. 

La cotisation annuelle des membres effec- 
Lis est fixée à six francs. 

Les membres donateurs ont la faculté d’as- 
sister aux séances et payent une rétribution 
annuelle de dix francs ; ils reçoivent gratuite- 
ment les publications de la Société. 

Pour faire partie de la Société entomolo- 
gique. Namuroise, il faut adresser, par écrit, sa 
demande à un membre de la Commission et 
ètre présenté par deux sociétaires. 


Avis très important. 


Nous rappelons aux membres de la Société entomo 
logique Namuroiïse, à ses correspondants et aux lecteurs 
de ses publications que, d’après l’article 32 du règlement, 
la Société entomologique décline toute responsabilité 
‘quant aux travaux publiés dans sa Revue. Le Comité de 
rédaction veille, avant tout. à ce qu'il n’y ait pas, dans 
les travaux qui lui sont présentés, d'erreurs manifestes 
ou d'expressions à tendance politique ou de critiques 
personnelles blessantes. 

Notre publication étant ouverte à la controverse scien 
tifique, les a. teurs qui avancent des théories nouvelles, 
peu ou pas encore admises par la généralité des savants, 
ne doivent pas oublier qu'ils s’exposent à la critique. 


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rier de la Société, 


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La prochaine séance 
de la Société est fixée au dimanche 12 octobre à cinq 
heures du soir, au Palais de Justice, à Namur. 


Ordre du jour $ 
u Lecture et approbation du procès-verbal de la der- 


nière séance; 


2. Travail de M. Lambillion sur les papillons de Bel- 


gique; 


3, Communications diverses. 


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à 42 fr. 50 c. chaque : 


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195 Coleoptères de l'Afrique occiden- 
tale (Congo belge, Cameroun). 


60 Coléoptères de Rhodésia. 


125 id. de l'Afrique orientale 
allemande. 


15 Coléoptères de Chine méridionale 
et du Japon (genre paléartique). 


75 Coléoptères des Indes orientales. 


195 id. de Ceylan. 
50 id. des îles Indo-Austra- 
liennes. 


100 Coléoptères de l'Amérique boréale 
et du Mexique. 


100 Coléoptères de He Italie, Es- 
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100 Coléoptères d’ Algérie et Maroc. 

1 id. d'Egypte et Abyssinie. 

15 Cicindèles exotiques. | 

90 Carabides id. grandes espèces. 

100 id. id. petites id. 

25 Lucanides id. 


100 Coprophagides exotiques 
60 Mélolonthides, Rutélides et Dy- 
nastides exotiques. , 


100 Cétoines id. 

50 Buprestides id. 

125 Ténébrionides id. 

125 Curculionides et Brenthides exot. 
15 Cérambycides exotiques. 


195 Chrysomélides et (Coccinellides 
exotiques. 


50 Insectes divers intéressants, exot,. 
30 Lépidoptères étalés de Formose. 


50 id en papillotes id. 

25 id africains étalés. 

49 id. id. en papillotcs. 
30 id indiens étalés. 

50 id. id. en papillotes. 
30 id étalés de l'Amérique 


méridionale, jolies espèces. 
8 beaux Séricigènes étalés. 
6 id. id. - id. 

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Tous ces lots ne contiennent que des espèces presque toutes nom- 


mées et de bonne qualité; 


la moitié sont des espèces différentes. 


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élevé avec plus de raretés ou en considérant des désirs spéciaux. 


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REVUE MENSUELLE 


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DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE NAMUROISE 


N° 9. 25 Septembre 1913. 


Extrait du procès-verbal de la séance du 14 septembre 1913. 


La séance est ouverte à dix-sept heures, sous la présidence de M. Poskin, 
président de la Société. 

MM Havelaar, baron de Crombrugghe de Picquendaele et Dotreppe, 
empêchés, ont fait excuser leur absence. 


Première partie. — Questions diverses. 


Le procès-verbal de la dernière séance est lu et appr: uré. 

Le R. P. Longin Navas nous a fait parvenir un superbe ou\rage de 
98 pages avec planches colorié:s sur les Névroptères, ainsi que 4 tirés à 
part d’autres travaux. Nous lui adressons nos plus vifs remercîments. 


Deuxième partie. — Questions scientifiques 


Lecture est donnée des travaux suivants : 

1° Quelques captures intéressantes de Papilis Machaon L. en Belgique, 
par M. l'ingénieur Abel Dufrane ; 

2° Microlépidoptères ennemis des Azalées, par M. l'ingéoieur Ab.l 
Dafrane ; 

3° A propos d'évolution, par M. A. Proost; 

4 Faut-il réglementer les principes qui régissent actuellement l’entomo- 
logie? par M. L -J. Lambillion; 

5° Nos nymphalides : Les Apatura de Virton par M. L-J Lambillion, 

6’ Acronita Leporina et ab. Bradyporina, par M Guiart 

L'impression de ces documents est approuvés. 

La séance est levée à 18 h. 30. 

Le Secrétaire-Trésorier, 
G. VREURICK. 


AVIS. 


Les fascicules 289 et 29° du Catalogue des papillons de Belgique Addevda) 
par L.-J. Lambillion ont paru. 

Ces fascicules seront envoyés à tous les membres de notre societé qui en 
feront la demande au Secretaire, au prix de 50 centimes chacun. 


* 
* * 


= of 


Il a été décidé dans la séance du 12 janvier 1913, qu’à l'instar de ce qui 
se passe dacs les autres sociétés scientifiques un scrutin sera ouvert pour 
recueillir les votes pour ou contre la stricte priorité des noms insectes. 

Tous les membres de notre société s’occupant d’entomologie sont priés de 
répondre à notre appel. 

Le scrutin restera ouvert une grande partie de l’année. ]l suflira d'envoyer 
au Secrétaire une simple carte, avec son adresse et sa profession, ct l’indi- 
cation de ses études entomologiques : lépidoptériste, coléaptériste, etc., et 
la mention : « Je vote pour l’absolue priorité des noms d'insectes. » Ou bien : 
« Je vote contre l':bsolue priorité des noms d'insectes. » 

Jusqu'à ce jour, nous n'avons pas reçu de voix contre l1 loi de priorité des 
noms — trois membres seuls se sont abstenus de voter. — Pour celte raison 
et pour gagner de la place, nous supprimons la colonne de droite, quitte à la 
rétablir le mois prochain s’il y a lieu. 


POUR la stricte priorité des noms d'insectes : 


MM. 
Alphonse Proost, directeur de l'Agriculture, professeur à l’Université de 
Louvain (Entomologie générale), à Mousty (Ottignies). 


Ed. Thirot, lépidoptériste et coléoptériste, 305, chaussée de La Hulpe, à 
Boistort. 


Nos Nymphalides : Les Apatura de Virton. 
(Noir la Revue mensuelle d'avril 1910, pages 31 à 36.) 


L'année 1913 comptera parmi les plus désastreuses an point de vue des 
papillons diurnes — le seul envisagé ici. — De mémoire d'homme on a pas 
vu les mois de juin et de juillet aussi froids et aussi humides. Pendant plus 
de six semaines, du 5 juin à fin juillet, nous avons, ici à Jambes, enregistré 
des températures moyennes de 12 et 13 degrés centigrades au-dessus de 
zéro, et des minima le matin de 4 à 6 degrés au-dessus de zéro; il a même 
gelé en juillet, à ce qu’on m’a dit, sur les hauteurs des environs de Namur. 

Aussi les papillons ont été tellement rares dans la région namuroise, que 
c'était un phénomène d’en voir voler un dans les courts moments de soleil. 

Dans d’autres régions du pays, où les espèces sont plus répandues et plus 
abondamment distribuées, le mauvais temps n’a eu pour conséquence que 
de retarder plus ou moins les éclosions. A Virton, à la fin de juillet, les 
Apatura ont été fort abondants, et M. l'abbé Cabeau en une occasion a pu 
capturer 11 spécimens d’un seul coup de filet. Pendant les rares moments de 
loisir que lui laissent les travaux absorbants du professorat, il a pu en faire 
une riche moisson. Toujours préoccupé de rechercher les formes aberrantes, 
et soucieux de faire connaître les merveilles de notre faune des insectes de 
la région jurassique, il nous présente une nouvelle série d'aberrations qui 
continuent la gamme de transition du type aux formes extrêmes 


On verra par les beaux types décrits ci-dessous que ses recherches celte 
année encore n'ont pas été vaines. 


—_ — 


Apatura Ilia Schiffermiller et Denis. Formes Clrytie. 
ab Leucothea Cabeau, n ab. 


Caractères principaux de variation. — Clylie similis, sed modo Iliae 
cum fasciis el maculis qualuor alarum aibis nec luleis. 

Ressemble à Clytie, mais les bandes et les taches des quatre ailes sont 
blanches comme dans Ilia et non pas d’un brun jaunâtre 


Caractères généraux. — Le dessus des quatre ailes est d’un brun 
jaunâtre bien plus clair que dans Ilia. La banie submarginale aux ailes 
supérieures est bien marquée et d’un fauve jaurâtre pâle ainsi que la côte; 
la tache costale inférieure est également d’un /auve jaunûâtre cumme daus 
Clytie et non pas brune comme dans Ilia. Aux ailes inférieures la bande 
marginale fauve est large, liserée extérieurement de fauve brunâtre; la 
bande médiane blanche est large dans presque toute sa longueur, et légère- 
ment voilée de jaurâtre dans les trois cellules inférieures; l’œil apal est 
grand, bien entouré de jaune fauve et légèrement pupillé de blanc; un 
autre œil plus petit, mais bien visible, dans la cellule qui précède. 

Aux ailes supérieures la bande médiane blanche maculaire et les taches 
apicales sont aussi plus grandes que dans Jia. Le refl-t bleu est aussi 
prononcé que dans les plus beaux spécimens de Clytie. Le dessous des 
quatre siles est sans variation sensible. 

C'est un exemplaire mâle capturé à Virton par M l’«bbé Csbeau. le 
27 juillet 1913 — En même temps que ce type bien caractériré, il a pris 
plusieurs spécimens de transition. 

Collection de M. l’abbé Cabeau. 


ab. Semialba Cabeau, n. ab. 


Caractères principaux de variation. Clytie similis, sed ritu [liae 
cum fasciis et maculis anteriorum alarum albis nec luleis. 

Ressemble à Ciytie, mais les bandes et les taches des ailes antérieures sont 
blanches comme dans Ilia et non pas d'un brun jaunâtre. 

Cette aberration ressemble à la précédente, ab Leucothea, pour le dessus 
des ailes supérieures ; mais le dessus des inférieures reste franchement de ln 
forme Clytie dans toutes ses parties. 

Un mâle capturé à Virton par M l'abbé Cabau, le 27 juillet 1913 — 
Piusieurs exemplaires moins caractérisés ont été pris en même temps que 
cette forme intéressante. 

Collection de M. l’abbé Cabeau. 


ab Subalbata Cabeau, n ab. 


Caractères principaux de variation. — (/ylie similis, sed cum fasciis 
et maculis quatuor alarum subalbatis 

Ressemble à C:ytie, mais les bandes et les taches des quatre ailes sont 
blanchâtres. 


Caractères généraux. — Le fond des quatre ailes est d’un noir presque 
aussi foncé que dans Ilia, mais cetto teinte est comme voilée ds fauve. Aux 


— 100 — 


ailes supérieures la bande antémarginale est bien marquée en fauve comme 
dans Clytie, depuis la pointe apicale jusqu’à l’angie interne où elle est plus 
large. La côte est légèrement fauve; la tache costale inférieure est d’un 
fauve riche comme dans Clytie. Aux ailes inférieures la bande marginale 
est d’un beau fauve liseré d’une teinte plus foncée. L’œil anal est petit, 
largement entouré de fauve; les points qui le surmontent dans les autres 
cellules sont fauves. La bande médiane des quatre ailes est d’un blanc 
jaunûâtre voilé de fauve; les trois taches apicales des ailes supérieures 
restent bien blanches. Le reflet bleu est très vif. Le dessous des ailes est 
sans variation appréciable. 

Plusieurs exemplaires mâles capturés à Virton par M. l’abbé Cabeau, le 
13 juillet 1913. 

Collection de M. l'abbé Cabeau. 


Forme Silvia ab. Alceste Cabeau, n. ab 


Caractères principaux de variation. — Ut Silvia; sed cum fasciis 
omnibus et maculis, praeter apicales ochraceis nec luteis. 

Ressemble à Silvia, mais toutes les bandes et les taches à l'exception des 
apicales sont jaunes d’ocre et non d’un brun jaunûtre. 

Caractères généraux. — Ici on est en présence non seulement d’une 
belle aberration, mais d’une vraie merveille. Il reste si peu de brun sur les 
ailes que c’est à peine si l’on peut considérer cette teinte comme étant celle 
du fond ; et encore ce brun est voilé de jaunâtre. Aux ailes supérieures la 
bande antémarginale jaune d’ocre envahit toute la pointe apicale, et infé- 
rieurement tout l’espace compris dans la région de la tache ou œil marginal. 
Cette bande est bordée de brun clair dans sa partie supérieure jusqu’en 
regard de l’œil marginal. La tache costale inférieure est large, d’un jaune 
d’ocre comme la bande médiane maculaire ; la côte est d’un jaune brunûtre; 
les trois taches apicales restent blanches. 

Aux ailes inférieures la bande marginale jaune arrive jusqu’à l’ombre 
médiane; celle-ci légèrement marquée entre les nervures. L'œil anal est 
réduit à un fort petit point brun, portant dans son milieu un soupçon de 
bleu. En dessous de ce point, dans le même espace, un fin trait transverse 
bron, bien apparent sur le fond clair. Dans les cinq autres espaces inter- 
nervuraux, une ligne de points bruns, bien plus gros que l'œil anal et 
ressortant fortement sur l’espace jaune. Bande médiane jaune d'ocre, 
d’égale largeur d'un bout à l’autre. A la base brune de l'aile une éclaircie 
jaune. Reflet bleu brillant sur les parties sombres. Dessous des quatre ailes 
beaucoup plus clair dans toutes les parties. 

Un mâle de cette forme merveilleuse a été pris à Virton par M. l’xbbé 
Cabeau, le 23 juillet 1912. 

Collection de M. l’abbé Cabeau. 


Nemeobius Lucina Linné. 
ab. Leucodes Cabeau, n. ab. 


Caractères principaux de variation. — Quatuor alarum maculis suyra 
non fulvis sed subalbis. 


— 101 — 


Sur le dessus des quatre ailes les taches sont blanchâtres au lieu d’être 
fauves. 


Caractères généraux. — La teinte du fond des quatre ailes en dessus 
est d’un brun fauve. Aux ailes supérieures on remarque que les sept lunules 
marginales sont d’un blanc presque pur, légèrement frotté par places de 
jaunâtre; les macules formant les deux bandes médianes sont d’un blanc un 
peu plus jaunâtre. Aux ailes inférieures les lunules marginales sont d’un 
jaune blanchâtre avec le point central bien marqué dans toute la série; les 
sept traits irréguliers qui forment une sorte de bande médiane, sont d’un 
blanc pur. Sur le dessous des ailes supérieures toutes les taches sont blan- 
châtres comme sur le dessus. Le dessous des ailes inférieures n'offre pas de 
variation. 

Un exemplaire femelle capturé à Virton par M. l'abbé Cabeau, le 
25 mai 1913. 

Collection de M l'abbé Cabeau. 


ab Constellata Cabeau, n. ab. 


Caractères principaux de variation. — Alarum posticarum maculis 
mediis supra non fulois sed subalbis. 

Sur le dessus des ailes postérieures les taches mélianes sont blanchâtres 
au lieu d’être fauves. 

Caractères généraux. — Dessus des quatre ailes d’un brun légèrement 
fauve comme dans le type. Aux ailes supérieures les macules fauves qui 
forment les deux bandes médianes (ou bande médiane double) sont fort 
larges, en grande parti: confluentes ; les espaces bruns qui les séparent sont 
fort réduits. Aux ailes inférieures les sept macules ou traits qui constituent 
la bande médiane sont d’un blanc légèrement jaunâtre et non pas fauves 
comme dans le type Dessous des quatre ailes sans variation appréciable. 

Un exemplaire femelle de grande taille capturé à Virton par M. l’abbé 
Cabeau, le 8 juin 1906. 

Collection de M. l'abbé Cabeau. 

2 septembre 1913. L.-J. LamBiuton. 


Quelques captures intéressantes de Papilio Machaon L., 
en Belgique. 
par A8ez Durranx. 


Nous avons pris, l’an dernier, quelques formes de Papilio Machaon L., 
intéressantes à signaler. Nous devons ajouter que, contrairement à ce qui 
se passe en 1913, P. Machaon était très commun, aux environs de Mons, 
en 1912. 

ab Asiatica Mén. (Eaum. Corp. Mus. Petr. I, p. 70) : 1 G pris par 
nous, à Frameries, le 11-8-12 — D'après Seitz (Les Macrolépidoptères du 
Globe I, p. 12), on range maintenant sous cette forme, les exemplaires mis 
dans le commerce, sous le nom de Sphyrus Hbn. (Eur. Schmett , t. 155 
figure). Ce sont des exemplaires dont la bande noire des ailes postérieures, 


— 102 — 


atteint presque l'extrémité de la cellule, tandis que le Sphyrus (dont lo nom 
vient d’une figure sans texte de Hübner) présente seulement uno teinte 
générale un peu plus sombre que la moyenne des /achaon, et ra bande 
noire des ailes postérieures, s'approche à peine plus de la cellule que chez 
la plupart des exemplaires de l'Allemagne du Sud. — Asiatica qui peut se 
trouver isolée dans tous les points de la partie Nord de l’habitat, est la race 
locale habituelle dans tout le Maroc, l'Algérie et la Tunisie, ainsi qu’en 
Syrie et en Perse. Elle est nouvelle pour la faune be'ge. 


ab. Burdigalensis Trim. (Cat. Lép. Gironde, p. 10) : C'est une forme 
de transition entre le type et l’ab. Aurantiaca Speyer. Elle a été prise en 
juillet, par Trimoulet, sur les côteaux de Fargues et de Bonnetan, dans les 
terrains incultes Cette forme se distingue du type par la couleur ocrée des 
ailes. — Elle est nouvelle pour la Belgique : nous en avons pris 2 (x à 
Frameries, un le 20-8-12 et un autre le 30-8-12. 

Ea plus de ces 2 formes nouvelles pour uotre faune, nous devons sigvaler 
1 ab Bipunclata Eim. - (et non Bimaculatus comme on l'écrit souvent) 
— (Artbild. Schmett. IL, p 101 avec figure) pris par nous, à Frameries, 
le 11-8-12. 


Microlépidoptères ennemis des Azalées. 


par ABEL DurRANE. 


M. V. Vandeweghe, horticulteur et spécialiste en azalées, à Loochristy 
(lez Grand), nous a envoyé, à M. le baron de Crombrugghe de Picquendaele, 
M. Poskin et moi, en 1910, 1911 et 1912, des feuilles d’azalées attaquées 
par des chenilles dont les éclosions nous ont donné plusieurs espèces. C'est 
le résultat de ces éclosions que j'ai lo plaisir do donner ci dessous. 

3 espèces de microlépidoptères sont sorties des chenilles d'azalées : 2 Tor- 
tricides : Acalla Schilleriana F,. et Cacaecia Rosana L. et 1 Tiveide : T'achyp- 
tilia Populella CL. 


Acalla Schalleriana K. : Outre le type, il y a eu 2 var. : Comparana Hb. 
(baron de Crombrugghe de Picquendaele) et Confluana Bang-Haas; celle-ci 
nouvelle pour la Belgique (baron de Crombrugghe de Picquendaele et 
Poskin). Cette espèce est renseignée comme commune en beaucoup d'endroits: 
Louvain, forêt de Soignes, Verrewinkel, ete Ici, aux environs de Mons, 
nous ne l’avons jamais trouvée. Comme nourriture de la chenille, on 
renseigne le saule, le framboisier, la ronce, le myrtille, le Symphytum offici- 
nale et le Comarum palustre. Eu somme, je pense que cette chenille est 
polyphage. Aux environs de Bruxelles la chenille vit en mai et juin et le 
papillon ne vole qu’en juillet ; mais ceux de l’azalée, ayant subi l'influence 
des serres, ont avancé leur éclosion de presque deux mois Les papillons de 
l’azalée peuvent représenter en Belgique, In première génération qui fait 
défaut sous notre climat. — La chenille diffère peu de l'espèce suivante. 
Elle a la tête brun päle et l’écusson est concolore (parfois avec un point 
foncé de chaque côté), donc vert, comme tout le corps. 


— 103 — 


Cacuecia R'sana L : C'est la plus commune des 7'ortricides et elle est 
abondante partout en Belgique. Le papillon vole en juin et juillet, et il 
varie beancoup comme teinte. La chenille, dans son jeune age, vit en 
société ; adulte, elle vit isolément et se nourrit, en mai, juin, de la plupart 
des essences forestières et de plantes basses, entr’autres le Vaccinium uligi- 
nosum, le framboisier et l’ortie. Nous l’avons souvent élevée du peuplier. 
La chenille a ordinairement l’écusson brun clair, ce qui la fait distinguer de 
celle d’Acalla Schalleriana; cependant, il y a toute une variation depuis 
l’écusson presque concolore (verdâtre) jusqu’au brun, et on s’y trompe 
souvent pour les chenilles non bien caractérisées. La chenille chrysalide 
dans ses amas de feuilles agglomérées. La chrysalide a les ptérygodes 
verdâtres, de même que celle d’Acalla Schalleriana, ce qui augmente encore 
la confusion. 


Une éclosion à laquelle je ne m'attendais nullement, est celle de Tachyp- 
tilia Populella CL qui est très commune partout sur les peupliers et les 
bouleaux, de juillet à septembre. On trouve la chenille en mai et juin, dans 
les feuilles roulées du peuplier, du saule et du bouleau. Elle est très 
différente des deux précédentes ; entièrement verdâtre clair avec la tête et 
l'écusson d’un noir intense et luisant; trapézoïdaux noirs, bien marqués; 
clapet brun. 


Faut il réglementer les principes qui régissent actuellement 
l’'Entomologie ? 
par L.-J LampiLcion. 
(Suile.) 
(Voir la Revue mensuelle d'août 1913.) 


Le regretté P. S T. Snellen, dont on à connu la science et tous les 
mérites, me disait, il y a une vingtaine d'années, qu'il y avait environ qua- 
rante mille espèces de Lépidoptères (macros et micros compris) connues 
dans la faune du globe. Que si l’on comparait l’étendue de l'Europe, où la 
faune lépidoptérologique est mieux étudiée, aux autres parties du monde, 
où «le nombreuses régions n’ont pas encore été explorées au point de vue 
des insectes, on pouvait affirmer que la faune générale des papillons com- 
porte plus de cent mille espèces! 

Quelque soit le nombre de papillons nouvellement connus depuis lors, on 
est loin encore des cent mille. Les découvertes futures ne manqueront pas 
à l’activité des chercheurs. 

On sait, d’ailleurs, que certains lépidoptères, des micros principalement, 
vivent dans des conditions to'lement particulières et ont des habitats si ret- 
treints que bien souvent ce n’est que le hasard qui les fait découvrir. Il y a 
encors bien de par le monde de petites localités inexplorées où se multi- 
plient de menues espèces, depuis des siècles, dans une sécurité ralative, 
dont on ne connait ni le genre, ni la famille Par la grande extension que 
prennent les cultures dans les régions les plus reculées du monde, il est fort 


— 104 — 


probable que bon nombre d’espèces disparaitront sans qu’on en ait soupçonné 
l'existence. Quoi qu'on dit que les microlépidoptères sont moins nombreux 
dans les pays chauds que dans les régions tempérées, ce qui est une erreur. 

Les méthodiques ch:rcheurs devisnnent de plus en plus nombreux; les 
steppes les plus arides sont fouillées; les marais sont explorés; les déserts 
parcourus; les plus hautes montagnes escaladées Tous les jours de nouvelles 
espèces de papillons sont connues et des noms nouveaux nous arrivent par 
douzaines. 

Tous ces noms resteront-ils? Pour qu’un nom soit valable que faut-il faire ? 

Des naturalistes d’un mérite incontesté ont dit : « Pas de nom valable 
sans une bonne figure accompagnant une description » 

La question retournée aurait plus de valeur : « Pas de nom valable sans 
une bonne description accompagnée d’une figure. » 

Une bonne description, scientifiquement faite, aura toujours le pas sur 
une figure quelque parfaite qu’elle puisse être. On peut donner dans une 
description des caracières précis, de minutieux détails qu’une figure ne peut 
reproduire ou ne peut qu’effleurer. Combien convaît-on de figures de papil- 
lons dans les Atlas colorés qui n’ont qu’une lointaine ressemblance avec les 
espèces qu’elles sont sensées représenter? Et dans les Atlas non accompagnés 
de texte, œuvre de grands maîtres des sciences naturelles, cependant, ne 
connaît-on pas des figures merveilleusement exécutées, dont où n’est jamais 
parvenu à savoir quelles espèces ou variétés elles représentaient, surtout 
dans des figures de Lycænides? 

C’est que pour exécuter une bonne figure d’insecte, de Lépidoptère parti- 
culièrement, il faut un artiste doublé d’un entomo'ogiste : les deux talents 
vont rarement de paire. 

Est-ce à dire qu’il ue faut pas de figures? Le penser serait une absurdité. 
Une description accompagnée d’une figure sera toujours la perfection; mais 
si un texte descriptif peut se passer d’une figure, une figure ne peut se 
passer d’une description pour la valeur d’un nom d’insecte. Voilà ce qu’on 
ne devrait pas oublier. 

Naturalistes, spécialistes, amateurs, continuez à rechercher les nouvelles 
espèces d'insectes, les variétés les formes aberrantes; décrivez-les minutieu- 
sement, nommez-les dans toutes les règles établies ; vos noms resteront, s'ils 
ne sont pas des synonymes S'il se trouve un auteur ou un groupe de savants 
qui n’en tiennent pas compte, soyez assurés que plus tard des naturalistes 
sérieux, des partisans du bon droit, les rétabliront et vous rendront justice. 
On escamotera moins facilement un nom d’insecte qu'on a escamoté, à ce 
qu’on dit, deux squelettes d'hommes préhistoriques normaux, couchés côte 
à côte avec un squelette phénoménal, dans la même couche de limon de la 
fameuse caverne de Spy. L'avenir est à la priorité desnoms! (A suivre) 


A propos d’évolution. 


Je viens de capturer exfin un exemplaire de la Volucelle zonaria sur les 
feuilles du grand Polygonux à fleurs blanches qui s’épanouit en ce moment 
dans mon jardin (P. orientalis). 


— 105 — 


On a discuté la valeur de la mimique des Volucelles dont plusieurs espèces 
paraissent parfaitement déguisées pour pénétrer dans les nids des guêpes 
ou des bourdons. Ce qui est certain, c'est que, pour ce qui concerne la 
V_ zonaria, l'homme et les oiseaux s'y trompent comme pour la sésie apiforme 
et la sésie crabroniforme, qua M Guérin a décrites dans notre Revue de 
juillet dernier. Les paysans n'auraient garde de prendre à la main, comme 
nous le faisons, ces trois insectes. D'ailleurs les cas de mimique sont telle- 
ment nombreux et évidents dans le règne animal que la cause intentionnelle 
n’est pas ziable pour des observateurs qui ne sont pas de parti pris; les 
matérialistes niant toujours la causes première à priori, au nom de la 
méthode à posteori. font sourire les naturalistes, comme les philosophes qui 
cherchent humblement la vérité dans l’étude de la nature. Huxley lui-même 
s’est moqué avec beaucoup d’humour de ces disciples de Haekel qui 
préfèrent falsifier les faits et dénaturer les images, que de se rendre à 
l'évidence. 

À ce propos, je me rappelle un phénomène qui m'a beaucoup frappé 
depuis mon enfance et dont la portée philosophique paraît échapper encore 
à beaucoup d’entomologistes. 

Dans le tome I de la Société de Belgique publié en 1857, p 75, on 
constate que le papillon de l’Acronicta Psi. assez rare aux environs de 
Bruxelles diffère tellement peu de celui de l’espèce commune (A. Tridens) 
qu'il faut élever leurs chenilles respectivement — si extraordinairement 
dissemblables — pour être certain de ne pas les confondre 

Il est facile de vérifier ces faits attestés par un groupe d’entomologistes 
éminents, qui ont rédigé ce premier Catalogue sous la présidence de feu 
M le baron de Selys Longchamps. 

Singulier et troublant problème au point de vue de la doctrine de l' Evolution 
que ces deux parures larvaires différentes (1), aboutissant à un même 
état parfait. 

C’est bien le cas de répéter avec feu le savant Dr Brevyer, l'un des fonda- 
teurs de Ja Société : « Quand la Nature a fait les organismes vivants elle 
n'avait pas de #anuel ni de système! » 

Oa pourrait ajouter qu’Elle s’est complue à poser à l'Esprit humain des 
problèmes insolubles : Z'{ tradidit mundum disputationibus eorum. 

A. PRoosT. 


Variétés et aberrations de Lépidoptères nouvelles 
pour notre faune. 
Pyrameis Cardui Linné. 


ab. Carduelis Schultz. — « Les exemplaires chez qui les parties noires 
sont remarquablement pâles. surtout l'aire apicale qui prend une couleur 
gris blanchâtre, forment l’absrration Carduelis Schultz » — H. Stichel. 
(Dans l'ouvrage de Seitz.) 

Un exemplaire mâle capturé à Virton, par M. l'abbé Cabeau, le 8 août 1906. 


* 
*%X * 
Dilina (Mimas) Tiliæ Linné. 
ab. Virescens-transversa Tutt — « Fond des ailes supérieares 
entièrement vert ou faiblement teinté, vers le milieu, de rose. » — Tutt. 


Ailes inférieures jaunâtres voilées de vert, avec les ombres et les taches 
ordinaires plus foncées. 


(1) J’ai capturé le 2 septembre une chenille de Psi sur mes rosiers; elle se distingue à 
première vue de celle de Tridens par la belle bande jaune dorsale qui s'étend de la tête aux 
derniers anneaux et qui blanchit avant la chrysalidation. 


— 106 — 


N. B. — Il est bien entendu que la teinte verte des ailes supérieures est 
distribuée en plusieurs tons, toujours plus pâle dans l’aspace médian, et que 
la pointe apicale reste blanche. : 


Un exemplaire mâle obtenu d’éclosion, par M. l’abbé Cabeau, le 23 février 
1913. 


Tutt donne 6 aberrations dans le groupe de spécimens à fond des ailes vert. 
L.-J. LamBiLrioN 


Synopsis des Névroptères de Belgique 
Par le R. P. Loncin Navas, S. J. 
(Suite.) 


3, Famille Myrméléonides. 


1. Genre Myrmeleon L. 
1. Myrmeleon formicarius L. 
2 nostras Fourcr. 


. — 


4, Famille Osmylides, 
1. Genre Osmylus Latr. 
1. Ossnylus fulvicephalus Scop. 
>, Famille Hémérobides. 
TRIBU SisYRINS. 


14. Genre Sisyra Burm. 
1. Sisyra terminalis Curt. 


0] 


2, — fuscalaK. 


Trigc HéMÉROBINS 


2 


2. Genre Miecromus Ramb. 
1. Micromus variegatus \. 


5) 


3. _ paganus L. 
3. Genre Drepanopteryx Leach 
1. Drepanopteryx phalwnoides L. 
4. Genre Megalomus Ramb. 
1. Megalomus hirtus L 
». Genre Hemerobius |. 
1 Hemerobius nilidulus K. 


2 = micans OI. 

3. — strigosus Zetl 

4 —— atrifrons M'L. 

D. — lasciatus GÜSZY. 
6. _ marginatus Steph. 
7: — lutescens K. 

GE — 


humuli L. 
6. Genre Boriomyia Banks. 

1, Boriomyia concinna Steph. 
— subnebulosa Steph. 
— nervosa F. 


2. 
3, 


7. Genre Sympherobius Banks. 
1. Sympherobius elegans Steph. 
2. — unconspicuus ME. 
6. Famille Chrysopides. 
TriBu NoTHOCHRYSINS. 
1. Genre Nothochrysa M'L. 
1. Nothochrysa fulviceps Steph. 
2, _ capitata Fabr. 
Trisu CarysoPins. 
2. Genre Hypochrysa Hag. 


1. Hypochrysa nobilis Hevd. 
3. Genre Chrysopa Leach. 


6 — aphidivorus Schrank. 


1. Chrysopa vulgaris Selm. 

Var. #2icr'0ce- 
phala Brau. 

Var. Anamui'- 
censis Nav. 


— alba L.. 
—— tenella Schn. 
flavifrons Brau. 

—  prasina Burm. 

var. adspersa 
Wesm 

var. , Zelleri 
Schn. 

var. punclige- 
ra Sel. 

seplempunctala Wesm. 

var. pallens 
Ramb. 

vhyllochroma Wesm. 
abbreviata Curt. 
formosa Brau. 
ventralis Curt. 
dorsalis Burm 

perla L. 


Ot & © t© 
. . . 


4. Genre Nineta Nav. 


1° 


1. Vinela flava SCOP. 
2 —  viltala Wesm. 
7. Famille Raphidides 

Genre Raphidia L. 

1. Raphidia notata Y. 

2, major Burm. 

3. —  ophiopsis Burm. 

4, —  maculicollis Steph. 
5. —  cognata Rampb. 
æanthostigma Schumm. 


6, — 


8 Famille Sialides. 


. Genre Sialis Latr. 


1. Sralis lutaria L. 
2, — fuliginosa Pict. 


9, Famille Conioptérygides. 


TriBu CONWENTZINS. 


. Genre Conwentzia Enderl. 


1. Consventzria psociformis Curt. 


Trigu CONIOPTÉRYGINS. 


. Genre Coniopteryx Curt. 


1 Conmopteryx tineiformis CGurt. 
Genre Semidalis Enderl. 
1. Semidalis aleurodiformis Steph. 


10, Famille Psocides, 


Trigu Psocins. 


. Genre Psocus Latr. 


1. Psocus longicornis K. 


2. —  nebulosus Steph. 
3.  — sexpunctatus L. 
4. —  bipunctatus L. 


. Genre Amphigerontia Kolbe. 


1. Amphigerontia variegata Latr. 

2, fasciata K. 

de bifasciala Latr. 
Genre Stenopsocus Hag 

1. Slenopsocus tinmaculatus Steph. 

2. — stigmaticus Imh. 
Genre Graphopsoeus Kolbe. 

1. Graphopsocus cruciatus L. 


Trigu CÉCILINS. 


». Genre Peripsocus Hag. 


1. Peripsocus albogquttatus Dalm. 
subpupillatus Mac Lachl. 
—  pheopterus Steph. 
parvulus Kolbe. 


H C5 1 


107 — 


6. 


[2 


d. 


10. 


1e 


1. 


4, 


1e 


Genre Pterodela Kolbe 
1. Plerodela pedicularia \.. 
2. quercus Kolbe. 
Genre Cæcilius Curt. 
1. Cecilius fuscopterus Latr. 


2. —  Burmeisteri Brau. 
se —  obsoletus Steph. 
4 —  {lavidus Steph. 


Genre Trichopsoeus Kolbe. 
1. Trichopsocus hirtellus Mac Lachl. 
Genre Mesopsocus Kolbe. 
1. Mesopsocus unipunctatus Müll. 
Genre Elipsocus Hag. 
1. Elipsocus Westivoodi Mac Lachl. 
Genre Philotarsus Kolbe. 
1 Philotarsus flaviceps Steph. 


TRIBU ATROPINS. 


. Genre Atropos Leach. 


1, Atropos pulsatoria L. 


Trigc TROCTINS. 


. Genre Troctes Burm. 


1. Troctes divinatorius Müll. 
11, Famille Panorpides. 
Trigu BoRéINs. 
Genre Boreus Latr. 
1. Boreus hiemalis L. 


Trigu BITTACINS. 


. Genre Bittacus Latr. 


1. Bittacus ilalicus Müll. 
2. —  Hageni Brau. 


TriBu PANORPINS. 


. Genre Aulops Enderl. 


1, Aulops alpina L. 
Genre Panorpa |. 
1. Panorpa germanica 1. 
cognata Ramb. 
communis L. 
var. vulga- 
ris Imh. 


3. — 


0) 
“. 


2mC SOUS:ORDRE. 
Trichoptères. 


Première section. — Knéquipalpes 


1. Famille Phryganides. 


Genre Phryganea [ 
1. Phryganea grandis L. 
A —— striata L. 


8. Phryganea obsoleta Hag. 
4, — varia F. 
5. _ minor F. 


. Genre Neuronia Leach. 
1 
) 


où fe — 


2 Genre Glyphotælius Steph. 
1. Glyphotelius pellucidus Retz. 
3. Genre Limnophilus Leach. 


1 


. Limnophilus rhombicus L. 


. Neuronia ruficrus SCOP 2. flavicornis F. 
| —  r'eticulata L. 3 subcentr'alis Hag. 
3. —  clathrata Kol. 4. marmoratus Curt. 
3, Genre Agrypnia Curt. 5. stigma Curt. 
1. Agrypnia picta Kol. 6 lunatus Uurt. 
2. —  pagelana Curt. 7 immaculatusRamb 
2. Famille Limnophilides. 8; dE piapriers Mac Lachl. 
2 9. — ignavus Hag. 
lriBu LINNOPHILINS. 10. il nigriceps Zett. 
1. Genre Colpotaulius Kol. 11. — centralis Curt 
1. Colpotaulius nitidus Müll. 12. — vittatus Kab. 


atomarius F. 


2 _— 


(A suivre.) 


A propos de Acronicta Leporina Lin. ab. Bradyporina. 


Dans son article paru dans la Revue d’août dernier, notre savant collègue, 
M. le Dr Goetghebuer. constate que l’ab Pradyporina ne figure pas sur la 
liste publiée par M. l'ingénieur Smits dans la Feuille des Jeunes Naturalistes 
sur la fréquence du mélanisme chez les Lépidoptères du nord-ouest de la 
France. 

Comme il pourrait être tiré argument de cette constalation au point de 
vue de la distribution des espèces dans le pays, je crois devoir signaler que 
cette aberration existe dans cette région et qu’elle y est même assez 
commune. M. le D' Paux, dans sou catalogue des Lépidoptères du nord de 
la France, le déclare nettement et moi-même je l’y ai maintes fois capturée. 

Leporina, au contraire, y est rare et le même D' Paux le reconnait 
implicitement en déclarant n'avoir jamais capturé que 3 exemplaires. 

Il est vrai que M. Le Roi dans le catalogue qu'il a aussi dr: ssé des Lépi- 
doptères du département du nord, signale Leporina comme espèce commune 
et qu'il ne fait aucune mention de Zradyporina; mais il est plus que probable 
qu'il a pris l’aberration jour le type, la description donnée par Berce qui, 
à cette époque, faisait autorité, étant de nature à faciliter cette erreur. 

Dans la région anversoise, malgré toutes mes recherches et mon désir 
ardent d’en faire la capture, je n'ai encore pu trouver Zeporina, mais en 
revanche l’ab Bradyporina y est commune 


Wyneghem, 8 septembre 1913. A. Guiarr. 


.. 
Au sujet de la note de M. le Dr M. Gosetghebuer parue dans notre Revue 
d'août dernier, dans ma liste de juin sur la fréquence du méianisme chez 
les Lépidoptères du nord-ouest de la Francs, cette forme n’y a pas été 


indiquée, ayant pensé, peut-être à tort, que cette aberration n’était pas 
atteinte suffisamment de mélanisme. 


— 109 — 


Quoiqu'il en soit, Bradyporina est communs ans notre région, alors que 
le type y est plus rare. 

Si nous parcourons les divers catalogues publiés en France, nous remar- 
quons que l’aberration devient très rare pour l’est, le centre et le sud, 
Foucart dans son catalogue des environs de Paris donne déjà cette ab. 
comme T. R. 

C’est à tort, en tout cas. que le catalogue de Staudinger sur les Lépidop- 
tères de la faune Pa!éarctique, ne mentionne pas la France ni la Belgique 
comme habitat de l’aberration. 

Eu somme et comme conclusion nous pouvons dire que l’ab. Bradyporina 
est commune dans le nord-ouest de la France, alors que le type y est plus 
rare, et qu’en cela nous sommes dans les mêmes conditions que l'Angleterre, 
comme nous le sommes également pour Amphidasis Belularia ab Double- 
dayaria et aussi, probablement, pour bien d’autres espèces atteintes de 
mélauisme, ce qui forait supposer, comme je le disais, que nos hivers 
humides y sont peut-être pour quelque chose. 

Liile, 15 septembre 1913 ALB. SMITs. 


VARIA. 


Notre éminent m:mbre honoraire, M. Proost, nous écrit : 

“ Ne pensez-vous pas qu'il serait intéressant de comparer les renseigne- 
ments fournis par nos membres sur les éclosions de cette année, exception- 
nellement pauvre en lépidoptères ? 

» Je vous ai écrit que je n’ui guère vu de Vanesse. Je constate en ce 
moment qu'il n’y a pas do Lycénides dans mon jardin et chemins des bois 
ou des champs. 

» Je n’ai pas encore aperçu un Sphinx ni un Wacroglossa stellatarum, alors 
qu'ils volaient en quantité à pareille époque l’an dernier et il y a deux ans 
dans mon jardin avec les Vanesses : Urtice, Atalanta, C album. 

» Il ya 14 jours seulement, une unique chenille de V. Polychloros s’est 
chrysalidée contre mon mur. J'attends son éclosion. 

» Je n'ai pas revu les hépiales du houblon (kumuli et lupulina) que j'ai 
capturé plusieurs fois les autres années à Mousty — Trouvé par terre une 
aile de Thyatira (Häbrosine) Derasa, très rare dans ce pays, et plusieurs 
Leucania et Plusia. 

» J'ai constaté aussi qu’on avait obtenu une éclosion de Zeuzera æsculi 
(pyriva) dans un morceau de bois d’£rable. Un saule marceau a été détruit 
dans mon jardin par les longicornes (Aromia moschata) dont j'ai recueilli 
plusieurs échantillons. 

» En ce moment les fipules des prés abondent dans la région et sont cap- 
turés en quantité par plusieurs espèces d’arachnides. 

» J'ai revu en août sur les fleurs de l’Eupatoire à feuilles de chanvre, la 
femelle de Volucella (Zonaria aut) Crabroniformis dont la ressemblance avec 
la guêpe frelon est si frappante; mais je n’ai pas réussi à la capturer. C’est 
un des cas de mimique les plus curieux et les plus évidents à invoquer en 


— 110 — 


faveur de la doctrine des causes intentionnelles, car ce diptère profite de 
son déguisement, comme ses congénères, pour pénétrer et pondre dans les 
nids des frelons (Lepelietier de Saint-Fargeau et Audinet Serville). — On 
signale encore un autre curieux parasite des nids de frelons ; c’est un grand 
coléoptère Staphylin : le Velleius dilatalus (rare). — Les f:melles des Volu- 
celles pondent dans les gâteaux et leurs larves sont cuirassées contre l’ai- 
guillon des guêpes; très voraces, elles dé vorent bon nombre de jarves des 
hymésoptères en question; comme les Chrysides aux cuirasses rutilantes 
dévorent les larves d’apiens et de vespiens. — On sait que les Chrysides sont 
des hyménoptères térébuants à abdomen pédiculé, forme de pasrage entre 
les aiguillonnés et les térébuants proprement dits. 

» J’ai oublié de vous dire la semaine dernière que j'avais capturé au flanc 
du bois des étoiles (terres noires), le Loup des abeilles (Philanthus apivorus) 
hyménoptère de la grande famille des guëpes solitaires, ri bien étudiées par 
H. Fabre et qui, certaines années, a exercé de véritables ravages dans les 
colonies d’abeilles, sans pénétrer jamais dans les ruchers de ce pays-ci. 

» Je crois avoir été le premier à les signaler régulièrement dans cette 
région en appelant sur elles l’attention des apiculteurs en même temps que 
sur l«s diverses modes de reproduction des guêpes sociales : frelons 
(V. crabro), vespa vulgaris, germanica, sylvestris et midia qui s’attaquent non 
seulement aux abeilles, mais à nos meilleurs f'uits 

» Cette année elles sont heureusement rares, sans doute grâce aux pluies 
prolongées de ces deux dernières années, mais gare à l’an prochain. 

» Il faut donc appeler l'attention des lecteurs sur le meilleur moyen d’en- 
traver leur reproduction qui consiste à tuer les grosses femelles voltigeant 
dans les jardins et vergers, avant et après une heure. 

» Si tous les enfants des écoles rurales étaient initiés à cette chasse, sans 
danger quand on s’y prend habilement, on aurait bientôt raison de ces 
monstres redoutés des apiculteurs comme des amateurs de jardins et de 
raisins. 

» Je n'ai encore aperçu dans ces derniers jours qu'une seule Vanesse 
polychloros, une V. afalanta (si commune les autres années dans mon jurdin, 
un seul (album, un seul Bombyx quercus. Il n’y a que les Piérides qui sem- 
blent s'être reproduites normalement cette année; jamais je n’ai vu pareille 
disette de lépidoptères diurnes et nocturnes. » 


* 
* % 


Dans les premiers jours de ce mois de septembre, j'ai trouvé une demi- 
douzaine de chenille d’une Spilosoma (espèce non encore déterminée) dévo- 
rant les feuilles de mes fougères mâles (Polystichum filix-mas). Ces chenilles 
sont au moins à leur troisième muco; elles continuent à manger, do fort bon 
appétit, les feuilles criac:s de fougère que ja leur donne. 

J ; serais heureux da savoir si qu-iqu'un do nos cilègucs ou de nos cor- 
respondants ont déjà trouvé des ch:niles de Spilosoma s+ nourrissant de 
feuilles de fougère dans les mêm s coulition.. L -J. LAMBiLLION. 


— 111 — 


Revue des Revues. 


Le Bulletin de la Société Entomologique de Belgique du 5 septembre 1913, 
contient de remarquables travaux : 

Etudes sur les Myrmicine, par C. Emery, avec description de nouvelles 
formes dans les genres des Attini, et de nombreuses figures de caractères et 
d’armures génitales, dans le texte. 


Description d'une //exagonia nouvelle (Æ elongata) par le commandant 
Paul Dupuis, provenant de Formose. 

Des notes, par le même, sur les Carabiques des Iles Philippines et 
description d’une nouvelle espèce : Casnoidea Bakeri. 

Notes sur Sizeonotus luteiceps, etc, par O. M. Reuter. 

“+ 

Dans le Bulletin du Musée national de Washington (Proceedinqg of the 
United States Naticnal Museum, Smithsonian Institution), du 23 août 1913, 
M. A. C. Morgan publie une longue étude (55 pages) sur des nouveaux 
genres et des nouvelles espèces de Thysanoptera. Ce remarquabie travail est 
orné de 9 magnifiques planches (hors texte). 

M T.D A Cockerell donne la description de nouveaux Hyménoptèies 
parasitiques, du genre Eiphosoma. 

M. Frederick Kuab, conservateur des Diptères au Museum national de 
Washington. publie une remarquable note sur les Psychodide (Moth -flies), 
élevées des Broméliacées, des Liliacé-s et autres plantes. 


* 
* *% 


Nous lisons dans The Entomologist's Record n° 9, septembre 1913 : 

1 Une note très remarquable de M H J. Turner sur la terminologie des 
variations L'auteur critique — avec infiniment de raison - la détestable 
méthode qui tend à s'ivtroduire dans la littérature entomologique et qui 
consiste à multiplier le même nom. Il se trouve des auteurs qui écrivent : 
Papilio polalirius podalirius podalirius, Pieris napi napi napi, ou Zygæna 
carniolica appenina calabrica intermedia cingulata; toute cette kyrielle de 
noms pour indiquer qu’une forme appartient à une espèce, race, variété, 
aberration, etc. 


On ne saurait êtro trop sévère pour une telle méthode, qui pue son 
« futurisme » à deux pas. 

2 Une excursion parmi les régions volcaniques de l’Est-Java, par le 
D: E. A Cockayne, avec deux magnifiques vues des montagnes parcourues. 

L'auteur donne une intéressante description du pays visité; il décrit les 
merveilles de la végétation de cette terre du soleil, patrie de l’Affacus atlas 
dont il a vu un couple au repos; il énumère les nombreux spécimens de 
Rhopalocères et d'Hétérocères qu’il y a capturés, dont plusieurs espèces 
sont nouvelles pour la science. 

3° Une note de notre éminent membre honoraire, M. le D' Malcolm 
Burr sur une remarquable espèce d'Oithoptère exotique trouvée en Angle- 
terre : Diestrammena mormorata Haan, originaire du Japon. 


*# 
*k *# 


— 112 — 


Dans les n° 24 et 25 (1913) du journal entomologique Æntomologische 
Zeitschrift on trouve des articles très remarquables. 

1° Une étude de M. A. M. Schmidt, de Francfort-s/Mein sur des formes 
de Pieris napi « Neue, seltene Arlen von Pieris napi n ab. Hibernica Sch. et 
ab. Schmidtii Sch 

2 Une note de M. Fritz Hoffmann eur Æriogaster arbuscule Frr. 

30 Une étude sur une nouvelle forme de Satyrus, avec figures, de 
M. Nicolai Ugrjumow. 

“ns 

Dans les derniers numéros de l’important journal d’entomologie Æntomo- 
logische Mitteulungen, de Barlin, des remarquables travaux sont publiés : 

Fritz Wagner, de Vienne, donne une longue étude sur les Lépidoptères 
des montagnes de l’Asie centrale. Un grand nombre d'espèces impafaite- 
ment connues des genres Coenonympha, Chryophanus, Lycena, Thecla, ete , 
sont particulièrement étudiées. 

M. G. Warnecke, d’Altona, publie une note sur le mélanisme (avec 
figures) de Cymatophora Or, dont un spécimen est entièrement noir. 

M. Ernest Olivier, de Moulins, une étude sur les Lampyridæ (Coléoptères) 

M. Esben Pertersen continue son important travail sur les insectes de 
Formose, particulièrement les Névroptères On y trouve plusieurs espèces 
nouvelles dans les genres Chrysopa, Panorpa, ete De nombreuses figures de 
caractère ornent le texte. 


* 
* * 


Dans le Pullelin mensuel des Naturalistes des Alpes-Maritimes, le comman- 
dant Caziot publie une liste révisionnelle des Bythinelles du département 
des Alpes-Maritimes et une note sur les B:lgrandia, avec une planche 
montrant les différents types. 

M. G. Raymond écrit une note intéressante sur « Un cas de reconnais- 
sance chez les oiseaux ». C’est une observation très touchante sur un couple 
de Rossignols. 


* 
x * 


Le commandant Caziot nous a aussi fait parvenir des cartes intitulées : 
« Pourquoi tuer? », « Pourquoi détruire? » destinées à être répandues 
dans le public, pour montrer l'intérêt que nous avons à protéger certains 
oiseaux, petits mammifères et insectes qui sont si utiles à l’agriculture. IL 
montre la somme d'argent que ces petites bêtes — accusées, par ignorance, 
d’être nos ennemies — nous épargnent chaque année par la destruction des 
insectes nuisibles à nos récoltes Une chouette dévore par an plus de 
6000 souris ! L.-J. LaMkiLLioN. 


| 2‘ et 
NUS] 


La Société entomologique Namuroise tient 
ses séances le deuxième dimanche de chaque 
mois, à cinq heures du soir, au Palais de Jus- 
tice, à Namur. | 

La cotisation annuelle des membres effec- 
lifs est fixée à six francs. 

Les membres donateurs ont la faculté d’as- 
sister aux séances et payent une rétribution 
annuelle de dix francs ; ils reçoivent gratuite- 
ment les publications de la Société. 

Pour faire partie de la Société entomolo- 
gique Namuroise, il faut adresser, par écrit, sa 
demande à un membre de la Commission et 
être présenté par deux sociétaires. 


Avis trés important. 


Nous rappelons aux membres de la Société entomo 
logique Namuroïse, à ses correspondants et aux lecteurs 
de ses publications que, d’après l’article 32 du règlement, 
la Société entomologique décline toute responsabilité 
quant aux travaux publiés dans sa Revue. Le Comité de 
rédaction veille, avant tout, à ce qu'il n’y ait pas, dans 
les travaux qui lui sont présentés, d'erreurs manifestes 
ou d'expressions à tendance politique ou de critiques 
personnelles blessantes. | 

Notre publication étant ouverte à la controverse scien 
tifique, les a. teurs qui avancent des théories nouvelles, 
peu ou pas encore admises par la généralité des savants, 
ne doivent pas oublier qu'ils s'exposent à la critique 


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Les Membres de la Société entomologique peuvent 
faire insérer gratuitement des communications con- 
cernant les échanges. 


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M. Paul Noël, directeur du laboratoire régional 
d'Entomologie agricole, route de Neufchatel, 41, à 
Rouen (France) désirerait recevoir des dessins et gra- 
vures d'insectes ou ayant trait à lentomologie, coupés 
dans des livres ou brochures, ainsi que des photogra- 
phies entomologiques. 


Il enverrait en échange des gravures et dessins simi 
laires ayant trait à la zoologie, la botanique, l’histoire, 
la géographie, etc., etc., ainsi que des insectes rares de 
tous les ordres, notamment des goliathides du Congo. 
Echangerait volontiers des publications entomologiques 
illustrées pour des publications similaires. 


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La prochaine séance 
de la Société est fixée au dimanche g novembre à cinq 
heures du soir, au Palais de Justice, à Namur. 
Ordre du jour : 


rt Lecture et approbation du procès-verbal de la der- 
nière séance; 


2. Travail de M. Lambillion sur les papillons de Bel- 
gique; 
3, Communications diverses. 


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125 Coléoptères de l’Afrique occiden- 
tale (Congo belge, Cameroun). 
60 Coléoptères de Rhodésia. 
125 id. de l’Afrique orientale 
allemande. 
15 Coléoptères de Chine méridionale 
et du Japon (genre paléartique). 
75 Coléoptères des Indes orientales, 


195 id, de Ceylan. 
50 id. des îles Indo-Austra- 
liennes. 


100 Coléoptères de l'Amérique boréale 
et du Mexique. 


100 Coléoptères de Grèce, Italie, Es- 


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100 Coléoptères d'Algérie et Maroc. 
15 id. d'Egypte et Abyssinie. 


15 Cicindèles exotiques. 

50 Carabides id. grandes espèces. 
100 id. id. petites id. 
25 Lucanides id. 


100 Coprophagides exotiques 


60 Mélolonthides, Rutélides et Dy- 
nastides exotiques. 


100 Cétoines id. 

50 Buprestides id, 

125 Ténébrionides id. 

125 Curculionides et Brenthi les exot. 
15 Cérambycides exotiques. 


195 Chrysomélides et Coccinellides 
exotiques. 


50 Insectes divers intéressants, exot. 
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50 id. en papillotes id. 

25 id. africains étalés. 

40 id. id. en papillotes. 
30: 1d, indiens étalés. 

50 id. id. .en papillotes. 
30 id. étalés de l'Amérique 


méridionale, jolies espèces. 
8 beaux Séricigènes étalés. 
6 id. id. id. avec 
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REVUE MENSUELLE 


DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOCIQUE NAMUROISE 


N° 10. 25 Octobre 1913. 


Extrait du procès-verbal de la séance du 12 octobre 1913. 


La séance est ouverte à dix-sept heures, sous la présidence de M. Poskin, 
président de la Société. 

MM. Havelaar, baron de Crombrugghe de Picquendaele, Dotreppe et 
Sibille, empêchés, ont fait excuser leur absence. : 


Première partie. — Questions diverses. 


Le procès-verbal de la dernière séance est lu et approuvé. 

La défense de la Fagne, Ligue pour la protection des sites et des monu- 
ments naturels et ayant son siège à Verviers, porte à notre connaissance 
que : « La commune de Jalhay veut livrer les tourbières de la Baraque 
Michel à une société allemande qui les exploiterait individuellement; ce 
serait la destruction de l’îlot glaciaire si remarquablement étudié par 
L. Frédéricq, et du paysage merveilleux qui déroule ses plateaux de 
bruyères sur le sommet de la Haute-Belgique. 

» Nous ne pouvons laisser perpétrer cet acte de vandalisme et nous 
adjurons tous les amis de la Fagne de signer la présente pétition qui a pour 
but la reprise par l'Etat de la région menacée et sa constitution en domaine 
national intangible. ; 

Approuvant hautement les démarches tentées pour sauver d’une destruc- 
tion prochaine, l’un des plus beaux sites de notre pays et ne pouvant, vu 
l'urgence, faire circuler parmi tous nos membres la liste qui nous a été 
envoyée pour recueillir les signatures des pétitionnaires, nous prions vive- 
ment ces derniers, de faire parvenir sans retard, leur acquiescement à 
M Angenot, secrétaire, 6, rue du Gymnase, Verviers. 


Deuxième partie. — Questions scientifiques 


Il est donné lecture : 

1° D'une note de M. l’avocat Bray sur Acidalia Umbelaria ; 

2° D'une note de M. le D' Goetghebuer sur Acronita Leporina L. «t 
ab. Bradyporina; 

3° D'une liste de captares de M. l’abbé Proost ; 

4 De la suite du travail de M. L.-J. Lambillion sur Faut-il réglementer 
les principes qui régissent actuellement l’entomologie ? 


— 114 — 


M. l'ingénieur Smits, de Lille, nous prie de rectifier comme suit sa note 
parue dans la Revue de septembre dernier, page 109, ligne 5, il faut lire : 
environs de Douai et non de Paris. 


La séance est levée à 18 h. 30. 
Le Secrétaire-Trésorier, 


G. VREURICK. 


Acidalia Umbelaria (r. Umbellaria) Hübner. 


(Espèce omise dans le Catalogue Lambillion). 


Trouvée à Virton, Ethe (vallée du Chou), Torgny; — pas trop rare 
certaines années. 

Cette espèce a été signalée par moi dans les Anuales de la Société Ento- 
mologique de Belgique tome XLVI (1902). - Je crois avoir envoyé un tiré 
à part à la Société. 

La détermination a été faite au Musée de Bruxelles sur un de mes 
exemplaires et vérifiée ensuite par fou M. Haverkampf et moi ici même. 
J'ai donc tout lieu de la croire exacte. Si l’on avait des doutes, je pourrais 
en communiquer un exemplaire pour contrôle ; j'en possède 4 spécimens. 

Virton, 11 octobre 1913. L. Bray. 

LL 

Acidalia Umbelaria vole fin juin et en juillet « dans les prairies boisées, 
les pentes chaudes, les taillis ; (Berce). 

D'après la plupart des auteurs, la chenille vit depuis le mois d’août 
jusqu’en mai sur beaucoup de plantes basses et, particulièrement, sur le 
Dompte-venin (A sclepias vincetoxicum). 

M l'abbé Frionnet (Chenilles de Macrolépidoptères français, page 118) 
donne une bonne description de la larve de cette espèce et dit, d’après 
Rogenhofer, que la chrysalide, qui se trouve renfermée dans une toile 
lâche, est de teinte brun-jaune; extrémité anale arrondie et terminée par 
deux longues épines droites et deux petits crins de chaque côté. 

L.-J. LAMBILLION, 


Note sur Acronycta leporina Lin. 


J’ai lu avec intérêt les notes publiées, dans la Revue de septembre, par 
MM. Guiart et Smits, au sujet de Acronycta leporina Lin. 

Aïnsi que le signale judicieusement M. Smits, les hivers humides consti- 
tuent peut être un facteur de la fréquence du mélanisme présenté par 
l’espèce que nous considérons. Toutefois cette cause n’a qu’une importance 
secondaire. 

D'une part, depuis les années déjà nombreuses que je m'occupe d’ento- 
mologie, jamais je n’ai rencontré Zeporina type dans la banlieue de Gand, 
même durant les étés précédés d’un hiver rigoureux et sec (anvées 1890 et 
1891 par exemple). 

D'autre part, dans certaines régions voisines de celles qui servent princi- 
palement de terrain à mes observations, où la température et les conditions 


— 115 — 


hygrométriques sont sensiblement les mêmes, tel le pays d’Alost, on trouve 
Leporina type Je ne doute pas que la principale cause déterminante du 
mélanisme doit être cherchée ailleurs. 

Il faudrait au préalable être suffisamment documenté sur la distribution 
de l’espèce, particulièrement en Belgique où cette forme est irrégulièrement 
représentée par le type et par l’aberration, connaître exactement les régions 
où apparaît le type et établir la rareté relative de l’aberration par rapport 
au type dans ces mêmes régions. 

C’est ainsi qu’on pourrait diviser le pays en quatre zones : 1° Zone où 
existe exclusivement l’aber. Bradyporina. La région anversoïise, d’après la 
note de M. Guiart doit être rangée, avec la région gantoise, dans cette 
catégorie; 2 Zone où le type Leporina apparait à titre exceptionnel; 3 Zone 
où le type 8e rencontre aussi fréquemment que l’aberration; 4° Zone où 
l’aberration se trouve exceptionnellement. 

Je recevrai avec plaisir communication des observations que mes collègues 
pourraient me fournir à ce sujet. 

Gand, 9 octobre 1913. D' M, GokTGHEBUER. 


Faut il réglementer les principes qui régissent actuellement 
l’'Entomologie ? 
par L.-J, LamBiLriox. 
(Suite) 


(Voir la Revue mensuelle de septembre 1913.) 


La synonymie. — Le mal épure le bien, dit le proverbe. IL est de fait 
que ce que nous appelons « le Mal » — peut-être bien un peu arbitrairement 
— dans ses effets physiques, et même moraux, a souvent pour résultat un 
plus grand bien : il n’est pas rare de voir la température se modifier et 
s'améliorer après une grande perturbation atmosphérique N’en est-il pas 
de même dans le domaine politique? Il sera toujours vrai de dire que les 
extrèmes se touchent. 

La synonymie, au point de vue général, est comme une nécessité chez les 
humains; il n’est pas rare, en effet, qu’un objet porte plusieurs noms. 
L'homme se complait malicieusement à multiplier les appellations pour une 
même chose; les individus de son espèce n’y échappent pas Beaucoup de per- 
sonnes ne sont-elles pas mieux connues par leurs sobriquets ou leurs noms 
de guerre, que par leurs noms patronymiques? Toutetois, il est bien entendu 
que la synonymie des insectes a une autre origine. 

Au temps où les communications étaient lentes et difficiles, il arrivait fré- 
quemment qu’une même espèce d’insecte était décrite et publiée dans difté- 
rents ouvrages sous plusieurs noms, avec une entière bonne foi des auteurs. 
Mais il y a eu des cas — malheureusement nombreux — où des savants en 
décrivant une nouvelle forme et en la baptisant savaient pertinemment bien 
qu'elle était nommée. En lui donnant un nouveau nom, ils n’obéissaient 
qu’à leurs caprices ou à leurs vanités, faisant fi des ouvrages des autres; 


— 116 — 


partois ils étaient influencés par des questions de nationalité ou de rivalité. 
Ces auteurs sont inexcusables. 

La synonymie existe, elle est la peste de la nomenclature; elle entrave 
les études entomologiques; elle est une cause d’erreurs et de décourage- 
ments. Sans la synonymie, le progrès dans les sciences naturelles avancerait 
à pas de géant : c’est le cri de la plupart des naturalistes Il est de fait que 
si elle n'existait pas, tout marcherait à souhait et comme sur des roulettes : 
ce serait la perfection. l’âge d’or de la nomenclature. 

Envisagée dans ce sens, la synonymie n'aurait aucun beau côté; ce serait 
un monstre hideux dont il faudrait se débarrasser au plus tôt. Mais pour 
supprimer la synonymie, hydre aux milliers de têtes, il faudrait un nouvel 
Hercule bien plus fort que l’ancien; car au moment où on lui couperait un 
chef, dix repousseraient à droite ou à gauche. 

Vouloir la perfection dans une b‘anche des études de la nature cela équi- 
vaut à demander l'impossible, puisque la perfection n’est pas de ce monde, 

La synonymie existant, c’est un mal avec lequel il faut compter, entrer 
en composition Prenons donc ce bloc effrayant et tachons de le retourner 
sur toutes ses faces pour lui trouver ne fusse qu'un semblant de qualité. 

La synonymie a eu pour premier effet de faire rechercher les œuvres des 
anciens auteurs qui, sans elle, auraient couru le risque de pourrir dans la 
poussière de l'oubli. L'étude approfondie de ces vieux ouvrages d’entomo- 
logie nous a appris bien des choses; on a trouvé dans ces écrits des obser- 
vations scientifiques qu'on n’aurait pas soupçonnées. Ils nous ont fait con- 
naître des insectes dont on était loin d’être d'accord sur les mœurs et la 
provenance; nous avons su qu'il y avait eu des espèces communes ou rela- 
tivement abondantes dans le passé et qu’on ne retrouve plus de nos jours. 

Aujourd’hui les communicatlons sont nombreuses et rapides; les publica- 
tions entomologiques des parties les plus reculées du monde nous arrivent 
en peu de temps; les intéressés se complaisent à tout lire, à se tenir au 
courant de nombreuses découvertes Et cependant il se produit encore des 
cas de synonymie — et il s'en produira toujours bien que plus rarement, — 
Il n’y a pas bien longtemps, un mêne insecte était décrit simultanément 
dans deux journaux différents, naturellement sous des noms dissemblables. 
Et ne voilà-t-il pas que ces deux publications paraîssent le même jour! 
C'était un cas embarrassant pour la priorité du nom. Cette difliculté a été 
tranchée par un jeune savant bien connu : il est parvenu à savoir que l’une 
des deux publications avait été livrée au public à dix heures du matin et 
l’autre seulement à midi. 

Des cas semblables, ou moins compliqués, arriveront encore : la syno- 
nymie n’est pas prête à mourir. 

Si la synonymie n’est pas un épouvantail aussi effrayant qu’on se complait 
à le dire elle n’en est pas moins un mal qu’il faut enrayer autant qu’on le 
peut. Depuis longtemps déjà j'ai préconisé un moyen que s'il était mis en 
pratique réduirait la synonymie future à de minimes proportions. Dans la 
plupart des pays d'Europe et d'outre-mer, il y a au moins une grande 
Société entomologique qui fait l'échange de ses publications avec celles de 


— 117 — 


toutes les Sociétés similaires. Il est donc facile de se renseigner rapidement ; 
il est aisé de connaître en un espace de temps relativement court, toutes 
les nouveautés en insectes publiées dans le monde, ou particulièrement 
celles de la faune paléarctique. S'il y avait quelques Revues entomologiques 
qui voudraient assumer la tache de publier tous les mois la série des 
espèces, variétés ou aberrations nouvelles, décrites dans toutes les publi- 
cations du monde, donnant seulement les noms des espèces et ceux des 
auteurs, le nom du journal et la date de la publication, aussi brièvement 
que possible, ce serait fort précieux. Ces renseignements ne seraient pas 
seulement d’une grande utilité pour tous ceux qui s’adonnent aux étades 
entomologiques, mais ce serait surtout un puissant moyen d’enrayer la 
synonymie. (A suivre.) 


Liste de Lépidoptères 
capturés pour la première fois dans les environs d’Aerschot. 
par M. l’abbé Joseph Proosr. 


N. B. — Les espèces dont la localité n’est pas indiquée ont été capturées à Rillaer-lez- 
Aerschot. 

Gonepteryx Rhamni ab. Minor, rare, 1 ex., 44 mm., 1909. 

Colias Edusa, femelle, non encore signalé, je crois, à Diest, 6-9-1913. 

Pyrameis Atalanta, 1 petit ex., 52 mm. (1), 9-9-1913. 

Acronicta Rumicis, commun, capturé 6 ex. à la miellée en août et au 
début de septembre. 

Agrotis Orbona Hufn. (— Comes Hb.), assez c., 3 ex. à la miellée en 
septembre. 

Agrotis Ypsilon, très c., 17 ex. à la miellée en septembre. — 1 ex. atteint 
de mélanisme, 28-9-1913. | 

Agrotis C' nigrum, ©, 6 ex. au réflecteur et à la mieillée en août et 
septembre. 

Agrotis Plecta, r., 1 ex , 12-8-1913. 

Polia Flavicincta, r , 1 ex., 26-9-1913, à la miellée. 

Miselia Oxyacanthae, r , 1 ex., 26-9-1913, à la miellée. 

Dipterygia Scabriuscula, r , 1 ex , 23-9-1913, à la miellée. 

Mania Maura, r., 1 ex , 30-8-1913, à la miellée. 

Hydroecia Nictitans, pas c , 2 ex. à la miellée en août et septembre. 

Leucania Albipuncta, assez r., 2 ex. en août. 

Hoporina Croceago, r., 1 ex., Becquevoort (Ouenberg), 18-9-1909. 

Orrhodia Vaccinii, type r , 1 ex., 25-9-1913, à la miellée. — Var. Polita, 
moins rare, 1908, 

Calocampa Vetusta, assez c., 3 ex. à la miellée en septembre. 

Cucullia Gnaphalii, assez r., 2 ex à la miellée en septembre. 

Scoliopteryx Libatrix, 1 ex. mâle atteint de mélanisme, 29-8-1912 = ab. 
Suffusa Tutt. 

Abrostola Triplasia, pas r., 2 ex. 1912, 3 ex. 1913, au réflecteur et sur les 
fleurs de tabac odorant, en août. 


(1) J’ignore si cela constitue une aberration. 


— 118 — 


Euclidia Glyphica, c. dans les prairies du Démer et de la Laorbeek à 
Messelbroeck, capturé 8 ex., août 1913. 

Timandra A mata, commun. 

Larentia Dotata, r , 1 ex. à la miellée, 29-8 1913. 

Hepialus Hecta, c. en 1909; très c. en 1912, capturé 13 ex. fin août ; 
r. en 1913. 

Aglossa Cuprealis, pas r., juillet et août. 

Botys (Sylepta) Ruralis, c.; très c. en 1912. 

Pionea Forficalis, c., capturé 6 ex. 

Trichophaga (Tinea: Tapetzella L. (Tapezella Hb.). 


Synopsis des Névroptères de Belgique 
Par le R. P. Loncin Navas, S. J. 
(Suite et fin.) 


13. Limnophilus afinis Curt. 12 Genre Eclisopteryx Kol. 


14. — auricula Curt. 1. Eclisopteryæ guttulata Pict. 
15. — griseus L. 13 Genre Enoïcyla Ramb. 
16. — bipunctatus Curt. 1. Znoicyla pusilla Burm. 
17. _ extricatus Mac Lachl : 
18. a ridus Curt 3, Famille Séricostomides, 
19. Fa Elu Curt. TRIBU SÉRICOSTOMINS. 
20. — fuscicornis Ramb. 
4. Genre Anabolia Steph. 1. Genre Sericostoma Latr. 
1. Anabolia nervosa Leach. 1. Sericostoma personalum Spex. 
5. Genre Phacopteryx Kol. 2. _ turbatum Mac Lachl. 
1. Phacopteryx brevipennis Curt. 2 Genre Œcismus Mac Lachl. 
6 Genre Arynarechus Mac Lachl : l. Œcismus monedula Hag. 
1, Asynarchus cœnosus Curt. 3. Genre Notidobia Steph. 


7. Genre Stenophylax Kol 
1. Slenophylaz infumatusMac Lachl 


1 Motidobia ciliaris L. 


2, —  alpestris Kol. TRIBU BRACHYCENTRINS. 
8. _ rotundiipennis Brau. 
4 ee Fr ts “ sit ‘ÿ 4 Genre Oligoplectrum Mac Lachl. 
5 Et Re pe an Cürt ; 1 OligoplectrummaculatumFourer. 
ER Fa nets Curt 5. Genre Mierosema Mac Lachl. 
u is I èce indéterminé 
ent Pl Une espèce indéterminée 
8. — permistus Mac Lachl. Tripu GOERINS. 
9. —  speluncarumMac Lachl 
8. Genre Micropterna Stein. 6, Genre G&oera Leach. 


1. Microptlerna lateralis Steph. 
), Genre Halesus Steph. 
1. Halesus digitatus Schrk. 


— 


1. Goera pilosa V. 


. Genre Silo Curt. 


1. Silo pallipes F. 


2. —  inlerpunctatus Zett. 2 — piceus Brau. 
3. —  guttatipennis Mac Lachl. 3. — nigricornis Pict. 
10. Genre Chætopteryx Steph. 8. Genre Lasiocephala Costa. 
1. Chetopteryx villosa K. 1. Lasiocephala basalis Kol. 
11. Genre Drusus Sieph. 9, Genre Lepidostoma Ramb. 


1. Drusus annulatus Steph. 


1. Lepidostoma hirtum F, 


1 


+ MO = 


Deutième section. — Equipalpes. 
4. Famille Molannides. 


. Genre Molanna Curt. 


1. Molanna angustata Curt. 
Genre Beræa Steph. 

1. Berea maura Curt. 

2, —  pullata Curt. 


5. Famille Gdontocérides. 


. Genre Odontocerum Leach. : 


1. Odontocerum albicorne Scop. 


6. Famille Leptocérides. 


. Genre Leptocerus Leach. 


1, Leplocerus nigronervosus Retz. 


2. — cinereus Curt. 
3. — bilineatus 1. 
4. _— commutatus Mac Lachl 
5. _ albifrons L. 
6 —- interjectus Mac Lachl. 
7 — fulous Ramb. 
Sn senilis Burm. 
9. — aterrimus Steph. 
10. — annulicornis Steph. 
1n — alboquttatus Hag. 
12. — dissimilis Steph. 


. Genre Homilia Mac Lachl. 


1. Æomilia leucophea Ramb. 


. Genre Mystacides Latr. 


1, Mystacides nigra 1. 
2, _ azurea L. 
8. — longicornis L. 


. Genre Triænodes Mac Lachl. 


1. Triæenodes bicolor Curt. 


. Genre Adieella Mac Lachl. 


1. Adicella reducta Mac Lachl. 
D —  filicornis Pict. 
Genre Œcetis Mac Lachl. 
1. Œcetis ochracea Curt. 
—  furva Ramb. 
8. —  lacustris Pict. 
4. —  nolata Ramb. 
1 
5 


2 


—  Lestacea Curt. 
—  tripunctata K. 


€ 

1 

2. — inlerrupta Fab. 

3. — punclata Fab 

4  —  viridis Fourcr. 

5. — argentipunctella Mac Lachl 


7. Famille Philopotamides. 


1. Genre Phiiopotamus Leach. 
1. Philopotamus ludificatus Mac Lachl 
2. — montanus Don. 
8: — variegatus SCOP. 
2. Genre Wormaldia Mac Lachl. 
1. Wormaldia occipitalis Pict. 
3. Genre Chimarrha Leach. 
1. Chimarrha marginata 1. 


8. Famille Polycentropides. 


‘TRiBu POLYCENTROPINS. 


1. Genre Neureelipsis Mac Lachl. 
1 Neureclipsis bimaculata 1. 
2. Genre Plectrocnemia Steph. 
1. Plectrocnemia conspersa Curt. 
2, — geniculata Mac Lachl. 
3. Genre Polycentropus Curt. 
1 Polycentropus flavomaculatus 
Pict. 
2, _ multiguttatus Curt. 
4, Genre Holocentropus Mac Lachl. 
1. Holocentropus dubius Steph. 
5. Genre Cyrnus Steph. 
1. Cyrnus trimaculatus Curt. 


Trigu ECNOMINSs. 


6. Genre Eenomus Mac Lachl. 
1. Æcnomus deceptor Mac Lachl. 


9, Famille Psychomyides. 


1. Genre Tinodes Leach. 

1. Tinodes Veneri L. 

DE —  unicolor Pict. 
2. Genre Lype Mac Lachl. 

1. Lype pheopa Steph. 
3. Genre Psychomyia Latr. 

1. Psychomyia pusilla Fab. 


10. Famille Hydropsychides. 


1. Genre Hydropsyche Pict. 

1. Hydrosyche pellucidula Curt. 

2. — angustipennis Curt. 
— ornatula Mac Lachl. 


3. 

4. — guttata Pict. 
5. — fulvipes Curt. 
6. ce instabilis Curt. 
(- _— exæocellata Duf. 
8. — lepida Pict. 


— 120 — 


11. Famille Hydroptilides. 12. Famille Rhyacophilides. 

1. Genre Pticolepus Kol. 1. Genre Rhyacophila Pict. 

1. Pticotepus granulatus Pict. 1. Rhyacophila dorsalis Curt. 

2. Genré Agryalea Curt. . — septentrionisMac Lachl 
1. Agryalea multipunctata Curt. 3. —  præmorsa Mac Lachl. 
| 4, —— obliterata Mac Lachl. 

SCORE PURE 5. — éristis Pict. 

1. Hydroptila sparsa Curt. 6. is Due ns Piel 

4, Genre Orthotrichia Eat. 27 Genre Glossosoma Curt. 

1: Orthotrichia angustellaMac Lachl 1: Gilossosoma vernale Pict. 

5. Genre @xyethira Eat. 3. Genre Agapetus Curt. 

1. Oxyethira costalis Curt. 1. Agapetus fuscipes Curt. 
2, — comatus Pict. 


3. laniger Pict. 
Saragosse, 1°’ janvier 1913. 


Les Moineaux. 


Les moineaux sont des oiseaux insectivores par excellence. Pour nous en 
convaincre suivons ces oiseaux dans toutes leurs évolutions : 

D'abord, dès le printemps, nous les trouvons sur nos chemins occupés à 
mettre en pièces les hannetons dont ils sont si friands. 

Puis, à la naissance de leurs petits remarquons-les voletant le long des 
murailles, cherchant sous les abris et cordons de briques les araignées qui 
doivent servir de première nourriture à la jeune nichée. 

En même temps nous les trouvons épuçant les arbres de leurs chenilles, 
avec quel soin! 

Plus tard nos moineaux s’en prendront aux octuelles auxquelles ils font 
une guerre sans merci, et, le comble de la dérision, c’est que ces mêmes 
oiseaux que nous accusons de déprédations dans les récoltes, sont au 
contraire leurs préservateurs par la chasse impitoyable qu'ils font aux 
Hadènes destructeurs des racines et des tiges du blé. 

Pour nos jardins les moineaux sont également d’une bien grande utilité. 

Nous les voyons arrêter dans leur vol les fourmis ailées lors de leur 
esssimage, puis les fipules (grands moucherons à longues pattes) dont la 
larve est si terrible pour nos cultures maraîchères. 

Que deviendraient nos jardins sans cette surveillance incessante ce soin 
de préservation que s'imposent les moineaux ! 

A l’appui de ce que j’avance je tiens à citer un fait qui montre en quelle 
erreur grossière nous tombons lorsque nous les chargeons de méfaits qu'ils 
ne commettent pas et que nous leur imputons souvent bien à tort. Voici : 

En avril dernier le jardinier vint se plaindre de déprédations commises 
dans ses semis de petits pois. Il en accusait fortement les moineaux. 

Sans plus de réflexion je lui conseille de mettre des treillages à mailles 
très serrées suspendus au-dessus de ses pois de manière à empêcher 
l'approche des oiseaux. 


— 121 — 


Travail inutile ! Peine perdue ! les semis sont encore dévorés, les petits 
pois mis en pièces comme précédemment. 

Que faire? Après réflexion je recommande au jardinier de mettre des 
trappes à trous pour souris. J'avais jugé que les voleurs devaient être 
autres que les oiseaux. 

Le résultat ne s’est pas fait attendre : au lieu de moineaux comme le 
supposait le jardinier, les déprédateurs pris aux pièges furent des surmulots 
(souris rousses spéciales aux jardins) Le jardinier n’en prit pas une ou deux, 
mais plusieurs familles et débarrassa pour le coup ses plantations mises à 
mal par un ennemi qui opérait la nuit 

Voici la preuve que nous sommes bien souvent dupes d'illusions. Nous 
accusons les moineaux de fautes commises par des ennemis invisibles. Un 
peu de circonspection nous serait ici très utile. 

A l’avenir ne vilipendons plus nos moineaux, reconnaissons leurs services 
et si nous avons quelquefois à nous plaindre quelque peu, tachons d’étudier 
à fond avant de nous prononcer ce sera le moyen de ne pas nous tromper 
sur le cas de ces auxiliaires de toutes nos cultures. 

Saint-André, lez-Lille, 14 octobre 1913. J. GUÉRIN. 


VARIA. 


Au début de juillet dernier, notre aimable collègue, M. l’avocat Emm de 
Hennin de Boussu-Walcourt, a bien voulu m'envoyer des œufs de la belle 
noctuelle, Trachea Atriplicis, qu’on a pas encore signalée à Namur. 
L'occasion était belle pour vérifier les diverses plantes, soi-disant nourri- 
cières, indiquées par bon nombre d'auteurs : Polygonum, Atriplex, Rumex 
et différentes espèces de Convolvulus. Dans leur premier âge j'ai présenté à 
ces petites chenilles des feuilles de deux espèces de Convolvulus qui poussent 
dans mon jardin : C. arvensis et C. sepium. Jamais elles n’ont voulu y toucher, 
même en les laissant affamer; il en a été de même pour les feuilles d’Atri- 
plex. Après chaque mue, j'ai représenté ces mêmes plantes sans plus de 
succès. Elles ont mangé de l’oseille (Rumex acetosa); mais leurs plantes de 
prédilection paraissent être les Polygonum. Je les ai nourries presque exclu- 
sivement avec le P persicaria Il est vrai qu’elle ont mangé avec avidité du 
Faux-Liseron; mais le Faux-Liseron est un Polygonum et non un Convolvulus. 
En ceci, les chenilles, par leurs instincts, ont montré une fois de plus qu’elles 
s'entendent mieux en botanique que certains naturalistes. 


* 
*% * 
Nous lisons dans J'he Entomologisl's Record n° 10, page 257, une observa- 
tion très curieuse effectuée par Le savant D' Chaman en août 1913, au bourg 
d’Aru, dans la vallée Vénéon. L'auteur observa des Pyrameis Cardui, 


fraîchement écloses, qui volaient assez nombreuses au bord d’un chemin où 
poussait un pied d’Eryngium, peut-être campestris. Il trouva sur cette 


— 122 — 


plante de nombreuses traces de chenilles de l'espèce en question; et après 
de minutieuses recherches il découvrit une larve vivante de P. Cardui 
arrivée à son dernier stage. 

Comme on sait que les chenilles de la Vanesse du Chardon vivent 
presque exclusivement sur certaines Composées, le D' Chaman s: demande 
malicieusement si P. Cardui ne trouverait pas des caractères de Composées 
aux Æryngium que les botanistes placent dans les Ombellifères peut-être 
bien erronément. Ce ne serait pas la première fois, d’ailleurs, que des 
chenilles — que leurs instincts ne peuvent tromper — donneraient une 
leçon de botanique aux savants. 

Allons, les Botanistes, étudiez de nouveau les ÆZryngium! Ces plantes 
ont bien plus l’aspect général des Composées que des Ombellifères : les 
chenilles ne peuvent se tromper. 

L.-J. LamBiLLion 


Revue des Revues. 


Dans le n° 4 (août 1913) du Bulletin de la Société d'Etude et de Vulgarisa- 
tion de la Zoologie Agricole de Bordeaux, le savant D' J. F<ytaud publie une 
note des plus intéressante sur la Vanesse du Chardon (Pyrameis Cardui). 
A la fin du printemps de cette année, des plantations entières d’Artichauts 
de la région d’Hyères ont été complètement dévastées par les chenilles de 
cette Vanesside. « On en comptait des centaines sur chaque pied rongeant 
toutes les parties vertes, ne respectant que les grosses nervures des feuilles 
et les hampes florales. ; 

Après avoir dépouillé un champ, elles passaient dans un autre rapproché 
pour poursuivre leur ravage ; les Chardons et les Bardanes rencontrés sur 
leur chemin étaient également dévorés. 

« Vers la fin de juillet, tout avait disparu; il ne restait plus que quelques 
chrysalides qui donnèrent, en août, un nombre restreint de papillons. » — 
Les insectes parasites avaient aussi accompli leur œuvre d'équilibre. 

Le méme Bulletin, dans ses « Variétés » publie des études pleines 
d'intérêt : Le Puceron de la Betterave; Les maladies microbiennes des Insectes : 
les Cocobacilloses. « Sur l'emploi de l'arséniate de plomb en agriculture. » 


* 
+ % 

Dans un des derniers numéros du Journal of Entomology and Zoology, de 
Claremont (Californie) M. August Buck, du département entomologique de 
Washington, publie la description de huit espèces nouvelles de microlépi- 
doptères de Californie Ces espèces sont comprises dans les genres Coleophora, 
(relechia, Ethmia, Semiocopis et Hypoplesia. 

M. A. A. Girault, dans le mème journal, publie une longue liste d'Hymé- 
noptères nouveaux, en genres et espèces, de la famille des Æulophide, pro- 


venant d'Australie. 


* 
* *# 


— 123 — 


Entomologische Mitleilungen, no 10 ‘octobre 1913), contient une longue 
étude du Dr L. G. Courvoisier, de Basel, sur de nombreuses variétés nou- 
velles de Lycæna, se rapportant aux espèces Argus, Ægon, Balon, Orion, 
Lycidas, Damon, Cyllarus, Arion, etc. et un hybride entre Z. Bellarqus et 
Hylas. 

Dans le même numéro, M. E. Meyrick, de Marlboroug, publie une liste 
de microlépidoptères de Tunis dont plusieurs espèces nouvelles. 

Et M Hans Wagner, de Dahlem (Berlin), décrit une nouvelle espèce 
d’Apion (Coléoptère) des Philippines : Apion strongylodontis. 

24 

Le Bulletin du Musée National de Washington (Proceeding of the United 
States National Museum Smithsonian Institution) du 30 septembre 1913, 
publie une note sur les Odonates (Dragonflies) de Bumping Lake (Washing- 


ton), avec 8 planches hors texte. Cette note est signée par Clarence 
Hamilton Kennedy. 


* 
* *% 

L'Entomological News de Philadelphie, n° 8, 1913, sous la signature de 
R. A. Leussler, publie une merveilleuse liste de papillons capturés à 
Omaha (Nebraska). Le nombre d'espèces se monte à 92. 

Dans le même numéro, M. F. H Wolley, publie une liste de noctuelles, 
peu connues, de l'Amérique du Nord. Un y trouve une espèce de notre 
faune : Mamestra tincia Brahm. 

. 

Dans le journal Coleopterologische Rundschau de Vienne, numéro d'octobre, 
on trouvre des listes de Coléoptères nouveaux de Bosnie et de la péninsule 
des Balkans. 

.… 

The Review of Applied Entomology numéro de septembre 1913 (vol. I, 
série B), publie une longue note, traduite du Russe, sur Æyponomeuta mali- 
nellus Zell.; sa biologie, ses ravages et les méthodes de destruction. Cette 
intéressante étude est due à la plume de M. Mokrzecky (Simferopol, 1913, 
avec 17 figures). L'auteur montre les grands ravages que cette espèce 
cause en Russie dans les plantations de pommiers. Son cycle périodique 
d’invasion graduelle s’accomplit dans un espace d’une dizaine d'années, où 
elle arrive à son apogée, pour diminuer lentement les années qui suivent, 
au fur et à mesure que ses ennemis parasitaires se multiplient. Ces parasites 
sont heureusement fort nombreux. On en compte 3 espèces dans les Z'achi- 
nidae, 12 espèces dans les Zchneumonidae et 3 espèces dans les Chalcididae. 
Après une grande invasion de ces chenilles, il arrive que des arbres ne 
portent pas de fruits pendant deux ans et ont besoin de grands soins et 
beaucoup d’engrais pour se remettre. 

Pour conserver les précieux parasites, l’auteur conseille de recueillir les 
cocons des Hyponomeutes, de les laisser éclore dans des boîtes spéciales et 


— 124 — 


de détruire les papillons après la mise en liberté des Ichneumons. La 
récolte des cocons est facile, étant donné que ces chenilles se métamor- 
phosent en nombreuses colonies. 

Quant aux insecticides ils ne sont efficaces que dans le premier âge des 
larves; plus tard il faut des solutions trop fortes qui pourraient nuire aux 
arbres. — L'auteur donne plusieurs formules d’insecticides employés dans 
les vergers de Crimée. 

E 

Le numéro IX du tome cinquante-septième des Annales de la Société 
Entomologique de Belgique contient une remarquable note de M. J. Bondroit, 
sur des S'aphylinidae paléarctiques. L'auteur passe en revue et met au 
point plusieurs espèces du genre Pledius ; il en décrit un nouveau type de 
Tunisie. Dans le genre Meotica, il décrit une nouvelle espèce de Belgique : 
M. Soniae. Un exemplaire a été pris dans la Forèt de Soignes, vers Woluwe, 
un autre a été capturé au vol à Yvoir par M. Guilleaume, le 20 mai 1909. 


“+ 
Le journal Æntomologische Rundsehau, n° 18 et 19, publie, sous la signa- 
goature de K. Grünberg, une liste d'espèces nouvelles de Zusiocampidae de 
la faune Indo-Australienne. 
Dans la même publication, le D" Seitz continue sa remarquable étude sur 


la faune des papillons égyptiens. 
L.-J. LamBiLLion. 


R La Société entomologique Namuroise tient 

ses séances le deuxième dimanche de chaque 
mois, à cinq heures du soir, au Palais de Jus- 
tice, à Mamur. | 

La cotisation annuelle que membres effec- 
tifs est fixée à six francs. 

Les membres donateurs ont la faculté d’as- 
sister aux séances et payent une rétribütion 
annuelle de dix francs ; ils reçoivent gratuite- 
ment les publications de la Société. 

Pour faire partie de la Société entomolo- 
gique Namuroise, il faut adresser, par écrit, sa 
demande à un membre de la Commission et 
être présenté par deux sociétaires. 


Avis très important. 


Nous rappelons aux membres de la Société entomo 
logique Namuroise, à ses correspondants et aux lecteurs 
de ses publications que, d’après l’article 32 du règlement, 
la Société entomologique décline toute responsabilité 
quant aux travaux publiés dans sa Revue. Le Comité de 
rédaction veille, avant tout, à ce qu'il n’y ait pas, dans 
les travaux qui lui sont présentés, d'erreurs manifestes 
ou d'expressions à tendance politique ou de critiques 
personnelles blessantes. 

Notre publication étant ouverte à la controverse scien 
tifique, les a: teurs qui avancent des théories nouvelles, 
peu ou pas encore admises par la généralité des savants, 
ne doivent pas oublier qu'ils s’exposent à la critique. 


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encore des raretés de premier ordre comme Amplypterus donysa, Pro- 
tambulyx eurycles, Euryglottis dognini, Pachylia darceta, Pholus 
cissi, Xylophanes pyrrhus, Hemeroplanes acuminata, Neceryx hipo- 
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Abonnement : 6 frs. par an, port comptfis 


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Les correspondances et les diverses communications doivent être adressées 
à M. G. Vreurick, 146, chaussée de Waterloo, Saint-Servais, secrétaire-tréso- 
rier de la Société. 


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REVUE MENSUELLE 


DE LH SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE NAMUROISE 


NOT 1 25 Novembre 1913. 


Extrait du procès-verbal de la séance du 9 novembre 1913. 


La séance est ouverte à dix-sept heures, sous la présidence de M. Poskin, 
président de la société. 

MM. Havelaar, le baron de Crombrugghe de Picquendaele, Dotreppe, Sibille, 
empêchés, font excuser leur absence. 


Première partie. — Questions diverses. 


Le procès-verbal de la dernière séance est lu et approuvé. 

Nons apprenons, avec plaisir, la nomination, au grade de lieutenant-colonel, 
du major de Quehedo, notre vice-président d'honneur ; nous lui envoyons nos 
plus chaleureuses félicitations. 

M. l’abbé Proost nous fait savoir qu'il a transféré uniquement son domicile, 
rue du Lac, 6{, Bruxelles. 

L'échange de la revue Mitteilungen der Münchner Entomologischen Gesell- 
schaft, e, v, avec la nôtre est décidé. 


Weuxième partie. — Questions scientifiques. 


Après lecture, l'impression des documents suivants, est décidée : 

{. Les papillons ont-ils le sens de l’ouïe? par M. Derenne; 

2. Note de M. Guérin, sur les Corbeaux ; 

3 Aberration nouvelle de Lépidoptère pour notre faune : Chrysophanus 
Amphidamas ab. Derennei; 

4. Faut-il réglementer les principes qui régissent actuellement l’entomologie ? 
(suite), par M. Lambillion; 

5. Liste de Coléoptères intéressants par M. Vreurick. 

La séance est levée à 18 heures 30. 

Le Secrétaire- Trésorter, 
G. VREURICK 


Aberrations de Lépidoptères nouvelles pour la science 
Papilio Machaon L ab. Symmelanus, n, ab. 


Caractères principaux de variation. — Supra alas anteriores macula 
cellulana nigra et macula costahs proxima ex magna parte conjunguntur. 

Sur le dessus des ailes supérieures la tache noire de la cellule et la tache costale 
suivante sont en grande parlie réunies. 

Caractères généraux. — Taille légèrement plus petite que dans la forme 


— 126 — 


typique. Dessus des ailes supérieures avec les deux taches costales noires, la 


cellulaire et la suivante, presque entièrement réunies, ne laissant entre elles, 
et même entre la dernière tache supérieure, qu’une faible trace de jaune; il ne 
reste à la côte que ‘espace jaune entre ia base de l’aile et la tache noire cellu- 
laire, et cet espace est lui-même assez réduit. Les nervures sont largement 
noires dans toute leur longueur. La bande noire du bord externe est de moitié 
moins sablée de jaune que dans Machaon type, ainsi que la base de l’aile. Aux 


ailes inférieures, la bande noire du bord externe est large, beaucoup moins « 


chargée de bleu que dans les exemplaires normaux ; les lunules marginales, 
supérieure et inférieure, portent quelques traces de rouge. L'ensemble de ces 
caractères donne un aspect noir très foncé à cette forme extraordinaire. De Jà 
le nom de Symmelanus (noir ensemble) qu : nous lui donnons. 

Cette aberration a été obtenue d’éclosion cette année, à Gand, par notre 
excellent collègue, M. A. Hye de Crom. 

Un exemplaire mâle. — Collection de M. Hye de Crom. 


Colias Hyale L. ab. G' Mellaertsi, n. ab. 


Caractères principaux de variation. — Minor, superne citrina et sublus ; 
posticas supra alas macula media mire aurantiaca, et limbo externo a cellula usque 
ad angulum analem recte secto et maculis nigris marginalibus orbato. 

Plus petite, de couleur citron au-dessus et au-dessous ; aux ailes postérieures, le 


dessus a la tache discoïdale orange foncé, et le bord externe depuis la cellule jusqu'à 


l'angle anal est coupé en ligne droite et dépourvu de taches noires marginales. 

Caractères généraux. — Taille un peu plus petite que dans les mâles 
typiques. Dessus des quatre ailes d’un jaune citron foncé; les ailes inférieures 
ont la tache discoïdale large, d’un jaune orange foncé; le bord externe depuis la 
cellule jusqu’à l’angle anal est coupé en ligne droite et dépourvu de taches 
noires marginales; les franges des quatre ailes sont d’un rouge carmin foncé. 
Le dessous des ailes inférieures et la pointe apicale des supérieures sont d’un 
jaune orange très foncé; l’espace discoïdal des mêmes ailes est d’un jaune citron 
foncé comme sur le dessus. 

Cette aberration mâle, tout a fait remarquable, a été prise à Wellin par notre 
excellent collègue, M. L. Van Mellaerts, le 29 juin 1913. Nous la lui dédions 
avec plaisir. 

Un exemplaire. — Collection de M. Van Mellaerts, de Charleroi. 


Pyrameis Atalanta L. ab. © Hyensis, 1h. ab. 


Caractères principaux de variation. — Alarum anteriorvm regione 
apicali, et posticarum regione marginali media subtus flavescentibus. 


En dessous, l'apex des ailes antérieures et le milieu de la région marginale des w 


ailes postérieures sont jaunûtres. 

Caractères généraux. — Dans cette forme toute la variation se trouve 
sur le dessous des ailes. Aux ailes supérieures, l'apex est largement jaune, 
plus brunâtre vers la tache blanche costale; la tache jaune externe, qui fait la 
bande transverse rouge, est plus grande et plus pâle que dans la forme 
typique. Aux ailes inférieures, la région marginale, dans le milieu, est d’un 


jaune pâle ainsi que la tache du bord supérieur; le disque est largement marbré Ë 


de jaune brunâtre : l’ensemble est d’aspect vraiment remarquable. 


ET 1 US 


FN __. 


— 127 — 


Cette aberration femelle a été prise à Gand, en août dernier, par M. Hye de 
Crom. Nous avons le vif plaisir de la lui dédier. 

Un exemplaire. — Collection de M. Hye de Crom, de Gand. 

N. B. — M. l'abbé Cibeau fait remarquer, d’après l’ouvrage du Dr Scitz : 
« P. Atalanta ne donne guère de formes géographiques : on peut cependant 
réunir sous le nom d’Ztalica Stichel les exemplaires du sud et du centre de 
l'Italie. Cette forme se caractérise par la bande rouge des ailes antérieures réduite 
en largeur, ce qui conduit souvent à l’apparition de l’ab. Fracta; les taches les 
plus en arrière de la bande marginale rouge des ailes  ostérieures montrent des 
écailles bleues ; en dessous l’apex des ailes antérieures et le milieu de l'aire mar- 
ginal sont iaunâtres. » — L'auteur ne parle pas des ailes postérieures surtout en 
cause dans notre aberration. — « Ilalie méridionale et centrale jusqu'aux Mts. 
Albains et aux Abruzzes, puis vers le N. en transitions avec la forme typique. » 


Chrysophanus Amphidamas Esp. ab. © Derennei, n. ab. 


Caractères principaux de variation. — Alis anterioribus supra cum 
duabus fascus fulvis, una marginali distincta, altera antemarginali latissima 
cum linea maculata mediana maculae cellulanae proxima ; et cum regione mediana 
caeruleo et nigro conspersa. 

Le dessus des ailes supérieures avec deux bandes fauves, l’une marginale bien 
limitée, l'autre antémarginale très large avec la ligne maculaire médiane fort 
rapprochée de la tache cellulaire; et avec l'espace médian chargé de bleu et de noir. 

Caractères généraux. — Le spécimen aberrant que nous avons sous les 
yeux de cette jolie espece, une des gloires de notre faune, est d2 taille légère- 
meut plus grande que celle observée dans la majorité des f-melles typiques. 
Le dessus des ailes est de teinte normale; cependant on observe que le fauve 
est un peu plus pâle que d'ordinaire. Les ailes supérieures portent en dessus 
deux bandes fauves bien marquées : la premiêre est marginale, située entre la 
ligne maculaire de points noirs et la bordure noire qui précède les franges ; la 
bande fauve ordinaire (bande antémarginale) est ici fort large de la côte au 
bord interne, de sorte que la ligne maculaire médiane se trouve fort rappro- 
chée de la tache cellulaire ; l’espace médian, depuis la ligne médiane maculaire 
jusque près de la base de l’aile, est très foncé, la teinte fauve a presque 
disparu ; cet espace est sablé de noir et de bleu violâtre, ce qui produit un 
reflet comme dans les mâles, mais plus terne. Les ailes inférieures ne 
présentent pas de variation. Le dessous des quatre ailes est normal. 

Cette remarquable aberration, très caractéristique, a été prise dans la Haute- 
Fagne par M.F. Derenne, le 1er juin 4903. J2 me fais un vif plaisir de la lui dédier. 

Ua exemplaire. — Collection de M. Derenne. 

C'est à notre estimé collègue, M. Francis-J. Ball, de Bruxelles, que nous 
devons d’avoir observé cette forme remarquable. Etant lui et moi les hôtes de 
M. Derenne jeudi 30 octobre dernier, nous admirivns sa belle collection de 
Lépidoptères diurnes; M Ball, savant spécialiste en Rhopalocères, remarqua 
bien vite cette belle aberration; il nous conseilla de la signaler et de Ja décrire, 
élant donné que l’espèce a peu d’aberrations connues et aucune pour la Belgique. 

Jambes, 8 novembre 1913. L.-J. LAMBILLION. 


— 128 — 


Faut-il réglementer les principes qui régissent actuellement 
l'Entomologie ? 


par L.-J. LamirLion. 
(Suite.) 


(Voir la Revue mensuelle d'octobre 1913.) 


Récapitulation et conclusion. 


Dans une série d'articles plus ou moins humoristiques, je crois avoir ren- 
contré les principaux points litigieux des lois de la nomenclature et de la priorité 
des noms dans le domaine de l’entomologie. J'ai montré qu'il était dangereux 
de vouloir activer trop rapidement le progrès dans les sciences naturelles comme 
dans toutes les sciences du monde. Le vrai progrès ne marche pas à la baguette 
ni au caprice des savants; sa marche doit être lente et réglée comme celle du 
temps; vouloir le pousser, c'est lui donner une impulsiou de recul. Tout arrive 
à son temps pour celui qui sait attendre. L'invention de la locomotive à vapeur 
aurait été peu utile à l'humanité avant qu’on ne connût l’usage du fer et de la 
houille, ou celle de l’automobile avant qu’il n’y eût des routes. Mais s’il est indu- 
bitable que la progression dans le domaine des sciences se fait lentement, comme 
dans celui des idées, ce n’est pas une raison pour que nous soyons inactifs ni 
emportés; la torpeur et la violence sont également funestes, dit la sagesse des 
nations. 


Quant aux lois sages qui régissent actuellement l’entomologie, œuvre de nos . 


savants devanciers, nous ne devons pas les modifier en y introduisant le fer et 
le feu, mais en nous servant de la lime, si nous voulons faire besogne durable, 
La science entomologique n’est pas encore ass'z avancée pour que nous puis- 
sions reconnaître positivement dans quelle mesure nous pouvons modifier et 
remanier les lois établies. Aucune de ces lois ne pourrait être changée ou dé- 
truite qu’elle n’ait été d’abord condamnée par l'intérêt général et par le bon 
sens des naturalistes. Pour servir vraiment la science entomologique — comme 
toutes les sciences en général — il ne faut pas qu’une institution ou un corps 
constitué marche à la remorque d’une coterie, fut-elle composée de savants 


véritables. Il faut d'abord respecter ce qui est établi et préparer progressive- 


ment ce qu’on pourrait transformer dans l'avenir. Oo ne doit jamais perdre de 
vue qu'ici-bas les choses s’arrangent le plus souvent d’elles-mêmes, en sciences 


db on. À - 


naturelles comme en sciences politiques, par les influences extérieures et le 


progrès constant des découvertes. 

Les études des merveilles de la nature sont à peine commencées; des milliers 
d'espèces d'insectes sont encore à découvrir. À ces espèces ou variétés on don- 
nera des noms de plus en plus corrects, ce qui sera facilité par la grande 
expansion actuelle des ouvrages d’entomologie et des nombreuses publications 
périodiques lesquelles, pour la plupart, sont rédigées par des savants réputés. 

Il faut laisser une grande latitude aux initiatives privées ; il ne faut contrarier 
aucune bonne volonté. Il n’est pas rare de voir des jeunes, des commençants, 


faire des découvertes qui émerveillent les anciens. A cela rien d'étonnant. Ceux 


qui débutent dans l'étude d’une science n’ont pas encore l'esprit farci d'idées ? 


— 129 — 


préconçues, la cervelle bourrée d’un fatras d'hypothèses accumulées par certains 
savants; ils observent la nat ire simplement comme il faut l’observer. 

Il ne faut mépriser aucune publication entomologique quelque modeste 
qu’elle puisse être : on trouve souvent des choses intéressantes dans des 
ouvrages d'importance secondaire. Négliger, mettre à l'index certaines publica- 
tions d’études naturelles, sous prétexte qu’elles n’ont pas d'influence sur la 
science, c’est faire œuvre de potentat; c’est étaler son orgueilleuse impuissance : 
la vérité scientifique doit sortir de la multiplicité des idées. Il faut une place 
au soleil pour tout le monde. N’a-t-on pas de multiples moyens de combattre 
les erreurs? 

Les variétés seront mieux étudiées dans tous les groupes des insectes : on 
ne maintiendra que celles qui présentent un intérêt tout particulier; avec les 
aberrations elles serviront de base aux études futures des lois qui régissent la 
formation des espèces, lois dont on soupçonne à peine les principes. 

Bien avant la publication de ces notes, j'ai fait remarquer l'importance scien- 
tifique qu’il y aurait à étudier les Lépidoptères — et même tous les insectes en 
général — dans leurs modes de variation. Plusieurs ont pensé comme moi : 
dans des ouvrages parus récemment, et dans d’autres en préparation, on réserve 
une place considérable aux variétés et aux aberrations. (A suivre.) 


Les Corbeaux. 


Les corbeaux nous arrivent par bandes nombreuses vers la Toussaint, alors 
que dans leurs grands bois de sapins ils vivaient en familles isolées. 

Comme pour tous les oiseaux, les accouplements finis, c’est le rassemble- 
ment ; et le besoin de divagalion les prend forcément. 

Tous les oiseaux obéissent à cette loi de l’émigration sans qu’il y ait pour 
eux besoin de nourriture, d> chaleur ou autre nécessité; c’est une loi établie 
par le Créateur en vue de leur préservation, dont les moyens d'action échappent 
complètement à notre observation. 

L'apparition des corbeaux est pour nous le signe avant-coureur des grands 
froids ; aussi la venue de ces oiseaux fait-elle tout autre impression que celle 
de l’arrivée des hirondelles. Mais n08 campagnes seraient-elles plus gaies sans 
le vol de ces noirs corbeaux? La neige donve l'impression d’un blanc linceul 
et serait bien autrement triste si nous ne remarquions pas un peu de vie dans 
ce spectacle de la désolation. 

Quel est le rôle utilitaire de ces corbeaux ? 

Comme insectivores nous remarquons les corbeaux dans les prairies où par 
le seul enfoncement de leur énorme bec ils produisent la sortie de nombreux 
lombrics dont ils font leur nourriture 

En même temps, nous les voyons suivre les chevaux lors des labourages, et 
leur avidité pour les vers est telle qu’ils oublient toute précaution et s’exposent 
‘imprudemment aux coups de feu du chasseur. 

Pourquoi faut-il qu’on les accuse de déprédations dans les blés? La faute en 
est ici au manque de prévoyance du cultivateur qui expose ses ensemencements 


— 130 — 


tardifs au gel, aux inondations, à la dent des rongeurs et au bec des oiseaux 
affamés. 

Le corbeau n’est pas difficile sur le choix de sa nourriture : Dieu qui l’a créé 
pour vivre souvent de priv:tions lui a donné la robustesse de son estomac. 
La nourriture la plus répugnante suffit souvent à sa fringale et nous le voyons 
alors faire le service d'assainissement qui est dévolu en partage à cet oiseau. 

Où il me plaît de montrer les services que rendent les corbeaux est dans 
l’ardeur qu’ils mettent à pourchasser les éperviers, grands voleurs et destruc- 
teurs de nos petits oiseaux. 

Je me rappelle avec plaisir, les corbeaux apprivoisés que nous remarquons 
quelquefois dans les échoppes des sabotiers ou les forges des maréchaleries. 
Le corbeau s’y montre d’une familiarité étonnante rappelant le perroquet à la 
livrée si riche; mais lui, pauvre déshérité, dont la parure est toute de deuil, 
servira de nourriture aux malheureux le jour des pires privations. 

Dieu l'y a destiné. 

Saint-André lez-Lille, 30 octobre 1913. J GUERIN. 

se 

A la suite de l’intéressante note de M. Guérin sur les Corbeaux, grands 
mangeurs d'insectes, qu’il me soit permis d'ajouter ici mes propres observations 
sur ces précieux auxiliaires de l’agriculture. 

Les campagnards ont l’habitude de désigner sous le nom générique de 
Corbeaux, les Freux, les Choucas, les Corneilles, elc Les trois espèces men- 
tionnées, quoique differentes de mœurs et d’habitats, sont également très 
utiles pour protéger nos récoltes — quoiqu’on en dise — contre leurs nombreux 
ennemis, les insectes et les petits rongeurs (mulots, campagnols, etc). 

A l’époque des grands froids, quand le sol est durci par les gelées, les 
cultivateurs profitent de l’occasion pour transporter dans les champs les 
umiers, les terreaux, les composts qui doivent être erfouis au printemps. 
C'esl alors aussi que les corneilles nous arrivent de Russie et de l'Extrême-Nord, 
où elles nichent à la bonne saison, pour chercher sous nos climats un séjour 
moins rigoureux. On les voit s’abattre en nombreuses volées dans les champs 
sur les petits tas de fumier. Que viennent-elles y faire? Purger les terreaux des 
nombreuses larves de Cétoines, si dangereuses pour les racines des plantes 
agricoles, des vers, des chrysalides de mouches et d’une multitude d'insectes 
malfaisants. Elles mangent aussi, naturellement, les graines perdues dans les 
fumiers. Est-ce un mai? 

Au printemps et à l’automne, à l’époque des labours, comme le fait remar- 
quer M. Guérin, les freux, les choucas, suivent la charrue pour manger les 
terribles vers blancs (larves de hanneton) et beaucoup d’autres insectes. 
Partout, ils recherchent les terres labourées, ne montrant pas de préference 
spéciale pour les terres ensemencées. 

Dans le Kent, eu Angleterre — et probablement dans tout le pays — on pro- 
tège les corbeaux. J'en ai vu des nids sur les arbres des avenues, en pleine ville 
de Canterbury, édifiés sur des branches basses. On pouvait les prendre à la maip, 
mais personne n’y touchait : on connaît là-bas trop bien leur valeur comme 


— 131 — 


insectivores. Aussi, si les corbeaux y sont communs, en revanche, les hanne- 
tons brillent par leur absence — conséquence naturelle —. Sur huit années de 
séjour dans ce beau pays, je n’en ai vu qu’un seul! 

À la campagne, au moment d:s semis et à l'époque des moissons, un gamin 
suffit à la garde d’un champ de dix acres pour éloigner les corbeaux. Dès 
l’aube, il est au poste jusqu’au coucher du soleil, relayé par un camarade à 
l'heure des repas. Quand une volée de ces oiseaux s’abat sur le sol, il pousse 
un cri perçant, particulier, inimitable! qui éloigne les corbeaux. J'en ai été 
témoin pius de vingt fois. 

_ Ne pourrions-nous imiter les Anglais ? 

Les corbeaux ont peu d'ennemis; leur trop grande propagation pourrait 
devenir nuisible. Aussi, nos voisins d'Outre-Manche ont prévu le cas : pendant 
une quinzaine de jours à l'époque de la sortie des nids, on peut prendre les 
jeunes à la main partout où la chose est possible. Tendres alors, ils peuvent 
être préparés en mets succulents : les Anglais en font des salmis fort appréciés 
des gourmets. 


(A suivre.) L.-J, LAMBILLION. 


Quelques captures intéressantes de Coléoptères. 
faites par M. VREURICK. 


Heterocerus (Augyies) hispidulus. Kiesw. Yvoir, 15-6-13. 
Riolus subviolaceus. Müller. Frizet, 30-10-13. 

Carabus auro-nitens. Fab. Bricniot, 24-9-13. 

Bembidium lunulatum. Fourc. Yvoir, 15-6-13. 

Tachyusa coarctata. Erichs. Yvoir, 15-6-13. 

Scolytus rugulosus. Ralzb. Saint-Servais, 21-8-13. 
Plinthus caliginosus. Fab. Bricniot, 24-9-13. 

Stenus pallipes. Grav. Bricniot, 7-8-13. 

Quedius ochripennis. Ménét. Namur, 18-10-13. 

Homoeusa acuminata. Maerk. Malonne, 6-10-13 et Saint-Servais, 5-09. 
Apion pallipes. Kirby. Bricniot, 17-8-13. 

Syncalypta setigera. Il]. Bricniot, 25-5-13. 

Hydrocyphon deflexicollis. F. Müll. Hastière, 8-6-13. 


VARIA. 


Un Bourdon attiré par la couleur des fleurs. 


La fenêtre de ma salle à manger donne sur une cour étroite, entourée de 
murs assez élevés à droite et à gauche. Elle est tournée tout à fait au nord et 
ne reçoit jamais le moindre rayon de soleil, même aux plus longs jours de 
juin. Sur la tablette de cette fenêtre, à l’intérieur, se trouvent quelques plantes 
ornementales qu’on peut cultiver sans soleil : Begonia, petit palmier, 


2e 118 | 


fougères, etc. et spécialement une belle touffe de Primevère de Chine à fleurs 
d'un rouge carmin, constamment épanouies. — Il est à remarquer que la 
fenêtre de ma salle à manger est toujours hermétiquement close, pour 
empêcher l'invasion des mouches domestiques, souvent nombreuses dans mon 
voisinage. 

Ces indications me paraissent nécessaires pour montrer l'importance de 
l'observation qui va suivre. 

Le mardi 21 octobre 1913, vers deux heures de relevée, un Bourdon est 
venu à trois reprises différentes pour s’élancer sur les fleurs de Primevère à 
travers le carreau. J'étais debout dans la place et je l’observais, jamais il n’est 
allé du côté des plantes vertes, mais Zoujours vers les fleurs de Primevère. La 
température était douce : 18 degrés centigrades au-dessus de zéro; vent léger 
soufflant du sud-est; ciel un peu nuageux, mais avec de longs intervalles de 
soleil. 

Il est difficile d'admettre que notre Bourdon fût gaidé par un autre sens que 
par celui de la vue; l’odeur peu pénétrante des fleurs de Primevère de Chine 
ne pourrait, à mon humble avis, se faire sentir à travers ies vitres d’une 
fenêtre bien fermée, pas même pour un Bourdon! 

Cette observation est en contradiction avec les expér ences qu’on a faites 
il y à quelques années; mais quoi qu’on en dise, j'ai toujours pecsé que la 
teinte brillante de certaines fleurs ne pouvait être attribuée au fait de pur 
hasard dans la nature. 

3 novembre 1913. L.-J. LAMBILLION. 


+ 
# *% 
Les papillons ont-ils le sens de l’ouïe ? 


Me trouvant au tir communal de Dinant, le 10 juillet dernier, j'aperçus vers 
10 heures, à la fenêtre-créneau, endormi, un Æ. Monoglypha Hufa.; toute la 
journée je pris intérêt à sa présence ; plus de cinq cents coups de feu furent, 
au minimum, tirés à cette fenêtre-créneau; ce ne fut que vers 17 heures que 
je me décidai à capturer ce dormeur et il fallut insister pour le faire entrer 
dans la boîte. D'où ma question : les papillons on!-ils ie sens de l’ouïe ? 

A côté de ce fait, je dois en rapporter un autre : me trouvant, en juin, ily 
a deux ans, au stand du tir aux pigeons de l’Ile de la Plante (Namur) par un 
temps couvert, je remarquai que malgré l'abondance des coups de feu (une 
trentaine de tireurs se disputaient la coupe de la Ville de Namur et ils se 
succédaient rapidement sur la planche), les hirondelles persistaient à venir 
voler au-dessus du champ de tir, rasant le sol dans la ligne de tir, plusieurs 
furent victimes de cette incroy:ble insouciance et cependant les hirondelles 
paraissent avoir le sens de l’ouie ! | 

Octobre 1913. F  DERENNE 


NET Pi 
la 


AE 


Fe D'odhaine séance 


de la Société est fixée au dimanche T4 décembre à onZe 
heures du matin, au Palais de Justice, à Namur. 


Ordre du jour : 
1. Rapport annuel du Président; 


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tale (Congo belge, Cameroun). 
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15 Coléoptères de Chine méridionale 
et du Japon (genre paléartique). 
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60 Mélolonthides, Rutélides et Dy- 
nastides exotiques. 


100 Cétoines id. 

50 Buprestides id. 

195 Ténébrionides id. 

195 Curculionides et Brenthides exot. 

15 Cérambycides exotiques. 

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tambulyx eurycles, Euryglottis dognini, Pachylia darceta, Pholus 
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La prochaine séance 


L' 49. Le 2 e: 
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de la Société est fixée au dimanche 11 janvier à cing 
heures du soir, au Palais de Justice, à Namur. 


Ordre du jour : 
rt Lecture et approbation du procès-verbal de la der- 


nière séance ; 


2. Travail de M. Lambillion sur les papillons de Bel- 


gique ; 


3. Communications diverses. 


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exotiques. 


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REVUE MENSUELLE 


DE.hA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE NAMUROISE 


N° 12. 25 Wécembre 1913, 


Extrait du procès-verbal de la séance du 14 décembre 1913. 


La séance est ouverte, à onze heures, sous la présidence de M. J, Poskin, 
président de la société. 

MM. Havelaar, le baron de Crombrugghe de Picquendaele, Lambillion, 
Dotreppe, empêchés, font excuser leur absence. 


Première partie. — Questions diverses. 


Le procès-verbal de la dernière séance est lu et approuvé. 

Conformément aux statuts, M. le président Poskin nous donne lecture de son 
rapport annuel. Il est vivement applaudi. Nous le prions également de recevoir 
ici, n’en déplaise à sa grande modestie, les plus vifs remerciments de tous pour 
la bonne grâce qu’il met à bien vouloir continuer la présidence d’une société 
qu'il dirige si magistralement depuis tant d'années. 

M.Vreurick, trésorier, rend compte de sa gestion finarcière qui est approuvée. 

L’excursion annuelle sera déterminée à la prochaine séance. 

Les membres constituant le bureau et le comité de rédaction ont été réélus 
pour une période d’un an. 

Il est ensuite procédé au ballottage de M. Provis, Edouard, ingénieur agricole, 
demeurant rue Henri Lemaître, 59, à Namur, présenté par MM. Poskin, prési- 
dent, et Vreurick. ]l est admis à l’unanimité. M. Provis s'occupe d’entomologie 
générale. 

Les tirés à part du catalogue descriptif des névroptères de Belgique, par le 
R. P. Lougin Navas S. J., réunis en un charmant volume, comprenant 97 pages, 
sont mis en vente au prix de 1 fr. 50 le volume. Les membres désireux de se 
procurer cet ouvrage de choix sont priés de s'adresser à M. Lambillion ou au 
secrélaire-trésorier. 

M. le docteur Oudemans, J.-Th , nous prie de rectifier comme suit son 
adresse : Schovenhorst, Putten, Geld, Hollande. 


Weuxième partbie. — Questions scientifiques. 


Il est donné lecture de notes de M Smits, sur les Corbeaux; de M. Guérin, 
sur le Bombyx Populi; de M. le baron de Crombrugghe de Picquendaele, sur 
quelques microlépidoptères; de M. Lambillion, sur : Faut-il réglementer les 
principes qui régissent actuellement l’entomologie? et enfin d’une liste de 


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captures de lépidoptéres de M. Hippert, cette dernière paraîtra dans la Revue 
de janvier, vu l'abondance des matières. 
L'impression de ces divers documents est décidée. 


La séance est levée à 12 h. 30. 
Le Secrétaire-Trésorter, 


G. VREURICK, 


La Sténographie est apprise sans peine avec les “ Leçons-Grimaud ” 
(voir aux annonces). 


Rapport du Président. 


En me faisant l'honneur de me continuer les fonctions de président de la 
Société Entomologique Namuroise vous m'avez également imposé la mission 
de vous résumer, à la veille de l’année nouvelle, les faits principaux qui ont 
retenu votre attention au cours de l’exercice écoulé. 

Mon premier devoir sera de vous inviter à reporter notre pensée vers un de 
nos membres, disparu à la fin de 1919, M. Brabant; M. Lambillion, notre 
distingué vice-président, lui a consacré, dans notre revue de janvier 1913, un 
article nécrologique où étaient exprimés, en termes émus, ses sympathiques 
regrets que la société a fait siens 

Envisagée au point de vue entomologique l’annêe 1913 est bien la plus 
déplorable que nous ayons subie depuis longtemps; les éclosions étaient en 
retard et les éclos rares; dans ces conditions les chasses ont été peu agréables 
et les produits de celles-ci peu abondants; dans ces conditions aussi, par 
contre, les trouvailles ont plus de prix et il en revient plus de mérite aux 
heureux chercheurs. 

La grande préoccupation de nos membres semble toujours être de réunir le 
plus possible de matériaux de nature à fixer la richesse de notre faune 
générale et spéciale; à ce point de vue la Société Entomologique Namuroise 
aura certes bien mérité de la science. Car sont d'importance numérique déjà 
considérable les espèces, variétés et aberrations décrites ou signalées dans les 
colonnes de notre revue et dont la découverte doit être mise à l’actif de nos 
membres. 

Nous retrouvons toujours au premier rang de nos infatigables chercheurs 
notre vaillant et estimé président d'honneur, M. le baron Georges de Crom- 
brugghe de Picquendaele; une note émanant de sa plume autorisée et publiée 
par la Société Entomologique de Belgique dont il fut président, met au point 
la liste des micros reconnus faire partie de notre faune depuis la publication 
de son inestimable catalogue qui date de 4906 ; des communications toujours 
du plus haut intérêt et périodiquement insérées dans notre journal nous 
permettent de considérer notre savant président d'honneur comme restant, 
malgré son éloignement du siège social, en constante relation avec nous, ce 
dont la société se trouve honorée et reconnaissante. 

Comme on le sait, les Lépidoptères ont parmi nos collègues de nombreux et 
compétents amateurs ; longtemps notre société fut même une réunion de 


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lépidoptérisies où se remarquaient les noms bien connus dans les annales 
entomologiques de MM. Castin frères, de Radiguès, Havelaar, Lambillion, etc.; 
à l'heure actuelle et à côté de M. de Crombrugghe figurent en bonne place, 
par continuation, M, l'abbé Cabeau auquel nous devons une connaissance 
presque parfaite de nos richesses jurassiques en ce qui concerne les papillons, 
et dont les remarquables trouvailles, les notes intéressantes les concernant 
ne sont plus à compter ; M. Hippert le chercheur acharné qu'aucun territoire 
de chasse n’a laissé désintéressé; M. Sibille dont les soins de récolte et 
d'élevage absorbent tous les instants; M. Derenne dont on connait la remar- 
quable collection et les chasses autrefois si remarquablement productives; 
M. de Hennin Emm. dont nos annales rappellent si fréquemment les heureuses 
trouvaiiles et rapportent les toujours judicieuses observations; M. l'avocat 
Bray, notre distingué membre correscondant, qui connait aussi à fond notre 
faune des Lépidoptères du jurassique et, avec M. l’abbé Cabeau, n’a pas peu 
contribué à en relever et signaler les richesses; M. l'ingénieur Dufrane que 
d'absorbantes occupations et l’éloignement tiennent malheureusement écarté 
de nos réunions, ce dont évidemment nous ne pouvons et voulons lui faire 
grief, mais nous aurions à nous plaindre si cela lui faisait oublier notre revue 
avec laquelle nous tenons à lui voir conserver des relations suivies dont elle 
n’a que du bien à retirer. 

De nouvelles recrues soni venues, en ces dernières années, renforcer le 
bataillon des lépidoptéristes, et promettent de marcher vaillamment sur la 
trace de leurs collègues aînés et devanciers ; citons ici les noms déjà autorisés 
de MM. Gérard, Guérin, abbé Proost, Schoofs, Van Meliaerts dont nous atten- 
dons une active et toujours progressive collaboration. 

Depuis quelque temps déjà et d’ailleurs heureusement pour la société, sont 
venus s’adjoindre, à nos amateurs de Lépidoptères, des membres qui se sont 
spécialisés ailleurs; c’est ainsi que le capitaine Vreurick est devenu notre 
grand arbitre en ce qui regarde les Coléoptères dont il possède une remar- 
quable et riche collection, rassemblée en très grande partie par ses propres 
moyens ; on connait assez aussi, par des publications attestant une compétence 
d’ailleurs partout acceptée et dont le savant a bien voulu faire profiter notre 
revue, la notoriété que s’est acquise, sur le terrain des Névroptères, notre 
distingué membre d'honneur, professeur-abbé Longin Navas. 

Il en est aussi parmi nous dont l’activité ne s’accommode pas de limitcs 
étroitement fixées et ont été amenés à partager leurs faveurs entre divers ordres, 
avec un égal succès; votre secrétaire, M. le capitaine Vreurick, se trouve déjà 
dans le cas; M. le D' Goetghebuer, très versé en Diptérologie, s'occupe volon- 
tiers et en amateur fort autorisé des Lépidoptères; M. le D' Bodart ne se désin- 
téresse, pour ainsi dire, d'aucun ordre d'insectes tout en manifestant cependant 
des préférences et une grande compétence vis-à-vis des Lépidoptères et Coléop- 
tères indigènes qui n’ont guère de secrets pour lui; la science entomologique, 
comme à MM. Bray et Cabeau en ce qui concerne le pays de Virton, lui devra 
une connaissance plus parfaite des éléments de la faune particulièrement riche 
du pays de Dinant; chaque année il nous apporte tout un contingent d’heureuses 
trouvailles dont nous ne sommes pas seuls à profiter. 


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Notre Revue se trouve aussi très honorée des communleations de M. Proost, 
le distingué directeur général honoraire de l'Agriculture, que la société est fière 
de compter parmi ses membres d'honneur. 

Fort malheureusement distrait de ses occupations scientifiques par les devoirs 
professionnels de l'inspection générale, puis de la direction générale de l’Agri- 
culture, M. Proost, docteur en sciences, professeur à l'Université de Louvain, 
n’a jamais perdu de vue pourtant les inoubliables impressions que lui avaient 
laissées les études et récréations entomologiques de ses jeunes années; biolo- 
giste avant tout, il a collectionné sans doute et maints établissements d’ensei- 
gnement peuvent en témoigner éicquemment, mais il a davantage encore 
observé et nous lui devons, dans cet ordre d'idées, que ne refuserait pas de 
signer l’illustre Fabre, des études charmantes, marquées au bon coin, telles 
que : « les Hôtes de mon talus », « le Loup des abeilles », etc. 

Nous lui sommes particulièrement reconnaissants de ses envois qne nous 
souhaitons nombreux. 

Nous avons aussi la bonne fortune de posséder des membres distingués que 
leurs occupations ne laissent pas libres de se dévouer à la chose commune 
nons avons cité déjà M. l'ingénieur Dufrane; nous pourrions en dire autant de 
M. le D' Dormal qui, d’ailleurs et à l’occasion, sait se dépenser sans compter 
dans l'intérêt de la société, mais que nous voudrions plus régulier dans ses 
manifestations. 

Au moment où M. l'abbé Longin Navas vient de terminer, sous les auspices 
de la société et dans notre revue, son remarquable travail sur les Névroptères 
de Belgique (1) nous tenons à lui manifester, d’une façon toute spéciale, notre 
sincère admiration ei notre vive reconnaissance. 

Nous savons aussi le meilleur gré à MM. les abbés de Joannis, Malcolm Burr 
et P. Paque, nos trois éminents membres d’honneur, d’avoir bien voulu faire 
don à notre bibliothèque des tirés à part de leurs dernières et savantes 
publications, ou adressé au comité de rédaction d’intéressantes communica- 
tions ; nous sommes très honorés de leur attention et nous nous recommandons 
à leur bon souvenir. 

Désirant, en interprête fidèle de la Société Entomologique Namuroise, 
m'acquitter de semblables devoirs de reconnaissance vis-à-vis de tous ceux 
qui, à l’un ou l’autre titre, ont bien mérité d’elle, pendant l'exercice 1913, je 
vous propose aussi des remerciments à M. Massart, pour hommage gracieux 
de « La 50% herborisation générale de la Société royale de Botanique de 
Belgique sur le littoral beige », travail digne du maître et supérieurement 
documenté ; à M. le lieutenant-colonel de Quebedo, notre distingué vice-prési- 
dent d'honneur, pour don à notre bibliothèque des souvenirs entomologiques 
de Fabre; à MM. le D' Absolon de Vienne et Lacroix de Niort, pour l’hommage à 
la socièté de leurs intéressantes publications. 

Vous m'en voudriez certainement si je m’arrêtais en si bon chemin ; il me 
reste des tâches à remplir, des dettes plus importantes à liquider, d'ordre plus 


(1) Synopsis des Névroptères de Belgique. Namur, impr. Lambert-De Roisin. 


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intime celles-la et partant plus attrayantes, mais tout aussi impérieusement 
réclamées. 

Si nous avons le plaisir de compter parmi nous tant d’unités auxquelles la 
Société entomologique namuroise doit des égards en raison de services rendus, 
nous pouvons affirmer qu'aucune de ces unités ne l’emporte en mérite, vis-à-vis 
de nous, sur notre vice-président, l’âme de la société, et sur notre secrétaire- 
trésorier, cheville ouvrière de celle-ci. 

A eux deux, sans contestation possible, ils incarnent cette activité utile, le 
dévouement de toutes les heures qui sont nécessaires mais suffisent pour main- 
tenir prospères des associations comme la nôtre, où la notoriété, la vaillance 
des chefs a autant d'importance que le nombre des soldats. 

Ce qu’il y a d’admirable en eux ce n’est pas tant, à mon avis, et il est bien 
louable pourtant; ce n’est pas tant, dis-je, le dévouement dont ils font preuve 
envers la société qui leur en est certes très reconnaissante, mais c’est la façon 
toute naturelle avec laquelle, sans ostentation et sans phrases, ils acceptent et 
mènent à bien des tâches ingrates qui, dans une société doivent être remplies 
sans doute, mais pourraient paraître devoir êlre davantage partagées ou assu- 
mées à tour de rôle, en un mot, moins personnelles. 

Fondateur de la société, toujours sur la brêche depuis la naissance de celle-ci, 
M. le vice-président Lambillion a fait pour elle plus que n’ont pu réaliser 
ensemble tous les membres passés et présents; il continue vaillamment à se 
dévouer, soigne tout, songe à tout; tout à la société et à ses membres, et aussi 
à la science entomologique qui lui devra maints progrès, maintes trouvailles 
et des travaux de grand mérite. 

M. le capitaine Vreurick, digne secrétaire-trésorier d’une société dont le 
vice-président est M. Lambillion, émule de celui-ci quand il s’agit de dévoue- 
ment généreux à la société et à ses collègues, brillant amateur des Hémiptères 
et maître autorisé en coléoptérologie, remplit ses fonctions avec une bonne 
grâce, une ponctualité, un tact, que tous nos éloges ne pourraient assez mettre 
en relief, que notre gratitude ne saurait assez reconnaître. 

J'ai l'honneur de vous proposer, en faveur de ces deux membres d’élites, dût 
leur modestie bien connue en souffrir, de spéciales et confraternelles manifes- 
tations de notre légitime et chaleureuse reconnaissance. 

En terminant, je propose égaiement de chaudes et sympathiques félicitations 
à nos jeunes membres, élèves de l’Institut agricole de Gembloux, MM. Angel- 
roth et Massart, qui ont obtenu aux examens de fin d’année un franc et légi- 
time succès. 


Observations entomologiques faites au cours de l’année 1913, 


Phalonia (Conchylis) Badiana Hübner et Cnicana Doubleday. 


Les entomologistea qui persistent à voir dans ces deux formes deux espèces 
distinctes allèguent que Badiana a l’écusson plus marqué que Cnicana, et que 
les points latéraux remarqués sur les anneaux de Cnicana manquent chez 
Badiana. Or, dans les deux formes je remarque des chenilles ayant l’écusson 
concolore. Dans les deux formes les chenilles ont en général l’écusson 


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représenté par deux points à l'intersection du second et du troisième anneau. 
Sur 10 chenilles de Cnicana et 15 de Badiana je ne remarque aucune difference 
appréciable sous le rapport de l’écusson. Dans les deux formes la tête varie du 
brun pâle au brun foncé. Quant aux points latéraux remarqués chez Cnicana, 
ils consistent en trois points superposés aux cinquième anneau et suivants; ils 
sont plus gros et non superposés aux premiers anneaux. Ces points sont bien 
visibles quand la chenille est en vie et tendent à disparaître quand ia chenille 
est soufllée. De ces trois points celui du milieu est de beaucoup le mois gros. 
Sur 15 chenilles de Badiana je n'ai constaté l’absence de ces points que sur 
une seule chenille. Les différences entre les imago sont plus ins 2 et plus 
constantes qu'entre leurs larves. 

Badiana et Caicana ont la même façon de vivre. En septembre on trouve la 
chenille de Badiana dans les capitules des Lappa minor et celle de Cnicana 
dans les capitules de Cirsium oleraceum. Plus tard quand ces capitules ne 
peuvent plus leur fournir de nourriture, ces chenilles se retirent dans les 
tiges et les racines de leur plante respective. Ayant retiré une chenille de 
Badiana du calice d’une fleur de Lappa, je l'ai introduite dans une fleur de 
Cirsium oleraceum. Elle s’en est fort bien accommodée et a continué à se 
nourrir. 

Platyptilia Gonodactyla Schiffermüller et Denis. 


Les larves du printemps varient beaucoup. Tutt (British Lepidoptera, vol. V, 
p. 211) décrit quatre formes. Je les ai capturées toutes les quatre. J'ai 
remarqué de plus que quelques chenilies ont la tête jaune. Mademoiselle Bobée, 
artiste-peintre, qui a également observé les quatre formes, en a capturé 
quelques-unes ayant la tête jaune foncé. J'en ai capturé une à tête jaune pâle. 
J'ai trouvé ces chenilles en avril et mai dans les fleurs et dans les tiges du 
Tussilago farfara. Elles étaient adultes à partir du 24 avril. Ce qui s'accorde 
avec les renseignements recueillis par Tutt. Il n’en est pas de même pour les 
chenilles de la seconde génération. Tutt, mentionnant des observations faites 
dans l’été de 1888, indique le 19 aoùt comme l’époque à laquelle la chenille a 
acquis sa croissance. Me reposant sur ces indications, j'ai commencé mes 
recherches à la fin de juillet. Bien loin d’avoir devancé la date je m'y suis pris 
beaucoup trop tard. Le 31 juillet je trouvai sur un talus à J:tte 9 Gonodactyla 
dont 7 chrysalides, 1 chenilie sur le point de chrysalider et 1 chenille ichneu- 
monée qui chrysalida bien avant d’avoir atteint sa taille normale et qui me 
donna un ichneumon le 20 août. 

Les chenilles de la seconde généralion sont remarquablement pâles, presque 
sans dessins; ce qui forme l'exception pour les chenilles du printemps. Il y 
aurait encore des observations à faire sur la chenille, surtout dans là période 
d’hibernation. Malheureusement les stations dans la banlieue de Bruxelles où 
les recherches peuvent encore s'effectuer disparaissent bien rapidement. Les 


trois stations où j'ai capturé mes chenilles ont été détruites de fond en comble 
dans l’espace de quelques mois. 


Stenoptilia Pterodactyla Linné. 


D'après 0. Hoffman la chenille de ce Ptérophore atteint une taille de 10 mm.; 
de 10 à 12 d’après Tutt. J'ai observé une taille beaucoup plus considérable 


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pour bon nombre de chenilles capturées en mai écoulé dans la forêt de 
Soigues. Leur taille oscillait entre 10 et 18 mm. Nos chenilles appartiennent à 
la forme pâle (vert-jaunâtre). C'est à tort que Tutt (British Lepidoptera, vol. V, 
p. 379) n’admet pas la seconde génération de ce Ptérophore mentionnée par 
les auteurs allemands. Je possède une chenille prise à Spire par M. H. Disqué, 
le 7 juillet 4895 sur la Gratiola officinalis. Elle appartient à la forme foncée et 
a une longueur de 13 mm. Non seulement ce Plérophore a une double géné- 
ration dans le midi, mais il se peut qu'il en soit de même en Belgique au 
moins certaines années. En octobre 1898 j'en ai trouvé des exemplaires non 
encore entièrement passés. L’éclosion a eu lieu cette année à partir de la 
mi-juin. Le 45 juin j'ai eu 3 éclosions. Un de ces exemplaires n'a que 19 mm. 
d'envergure. A la frange du lobe inférieur des ailes supérieures le premier 
point fort dilué est peu apparent et le second absent. L’exemplaire est plus 
foncé que le type. Des deux points qui précèdent la fissure, il ne subsiste que 
le point inférieur. Cet exemplaire se rapproche donc de la forme Paludicola 
Wallengren. D2s exemplaires intermédiaires sont aussi moines par Tutt 
(British Lepidoptera, vol. V, p. 365). 


Coleophora Vacciniella Herrich-Schäffer. Correspondenzblatt für Sammler 
von Insekten. Regensburg, 1861, p. 135. 


J'ai découvert cette espèce nouvelle pour la faune belge en octobre écoulé 
sur les myrtilles de la forêt de Soïgnes. Après des jeûnes intermittents les 
deux chenilles capturées ont cessé de se nourrir à la fin d'octobre. 

Les auteurs sont en désaccord sur le point de savoir si les chenilles se 
nourrissent de nouveau au printemps. C'est ce que je me propose de vérifier. 

Cette chenille se nourrit tout autrement que celles des autres Coleophora. 
Au lieu de miver le dessous des feuilles elle en ronge la face supérieure. 

Ixelles, 8 décembre 1913. B°7 DE CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE. 


Faut-il réglementer les principes qui régissent actuellement 
l'Entomologie ? 
par L.-J, LamBiLrion. 
(Suite et fin.) 
(Noir la Revue mensuelle de novembre 1913.) 


La synonymie, épouvantail tant redouté de certains naturalistes, diminuera 
de plus en plus par suite de la connaissance plus approfondie des espèces et 
des ouvrages dans lesquels elles ont été décrites. Il arrivera un temps où les 
{ypes seront si bien connus, qu’il ne sera plus nécessaire de faire suivre les 
noms d'espèces de toute la kyrielle de leurs synonymes; ces énumérations 
seront réservées aux ouvrages scientifiques spéciaux ou à ceux d'histoire de 
l'Entomologie. 

Oa remarque que ceux qui crient le plus fort contre les inconvénients de la 
synonymie sont les remanieurs des systèmes des autres; incapables de faire 
mieux que leurs devanciers, ils se contentent de changements et de boulever- 


—='10"= 


sements. Tout en nous rabattant les oreilles de leurs doléances, ils (âchent de 
nous faire avaler les couleuvres de leurs innovations intempestives. Si on les 
écoutait, au lieu de quelques malencontreux synonymes, que nous sommes 
tous à déplorer, nous n’aurions plus qu’un vaste brouillamini de noms nouveaux 
où personne ne pourrait plus se retrouver. 

Il faut veiller au grain; il faut se méfier de tous ces novateurs qui, pour 
masquer leur insuffisance, ont toujours au bout des lèvres ou de la plume le 
mot Science : « Dans l'intérêt de la Sciesce.... La Science demande ceci; la 
Science dit cela... Vous ne connaiss2z rien à la Science..., » comme s'ils en 
avaient le monopole. « La Science ne parle pas, a dit un des plus grands philo- 
sophes de nos jours, ce sont les savants qui lui prêtent un langage... De tous 
temps la Science a vécu d’hypothèses : l’une remplace l’autre, et après un certain 
nombre d'années il n’est pas rare de voir reparaître l’ancienne. » 

La loi sur l'absolue priorité des noms d'insectes triomphera dans l'avenir, 
parce que la priorité des noms est l’expression de la vérité et de la justice, ct 
que la vérité et la justice finissent toujours par s’imposer en dépit des obstacles. 
La priorité des noms est aussi une nécessité dans l’étude des insectes; sans 
elle nous tomberions dans l’incohérence et le chaos. Ce n’est pas à dire qu’elle 
ne sera plus combattue par ses adversaires les plus obstinés. Malgré les règles 
que pourront établir les Congrès internationaux, les partisans d'un principe 
quelque mauvais qu’il puisse être ne désarmeront pas facilement ; ils trouve- 
ront bien dans les règles acceptées quelque fissure par où infiltrer leurs nom- 
breuses exceptions. 

Le moment est venu de répondre clairement à la question, titre de cette 
série d'articles : Faut-il réglementer les principes qui régissent actuellement 
l'Entomologie ? 

Si l'on doit se montrer modéré quant à ia modification des lois établies et n’y 
toucher qu’à bon escient; on doit être impitoyable quant aux règles et systèmes 
nouveaux qui éclosent journellement sous la plume de certains rêveurs, dont 
l'unique souci est de faire triompher leurs idées. Aucun nouveau système ne 
devrait être admis que de l'avis unanime des principaux naturalistes et des 
spécialistes, Peut-on permettre l'entrée dans la littérature entomologique d’une 
cacophonie de noms comme : Pieris napi napi napi et autres choses semblables? 
Ou est la science dans ce langage barbare? L'énumération des formes, variétés 
ou aberrations, comme on l’a toujours fait, ne vaut-elle pas cent fois mieux? 
Nous avons déjà de nombreux exemples du décadent futurisme, dans la litté- 
rature, la musique et la peinture; allons-nous le voir aussi en entomologie? 


* 
* *% 


Les Congrès internationnaux de Zoologie produiront des effets bienfaisants 
dans tous les domaines des études entomologiques tant qu’ils ne sortiront pas 
des limites qui leur sont imposées. Mais ce qui fera surtout autorité dans le 
monde des entomologistes, ce seront les ouvrsges de plus en plus sérieux qu’on 
publiera sur les insectes. Le bon sens, qui est l'apanage du public universel, 
s’y raliera en dépit de toutes les règles qu’on pourra établir. 

Jambes, le 2 décembre 1913. 


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Le Bombyx Populi. 


La lecture des ouvrages des différents auteurs nous rend rêveurs lorsqne 
nous y découvrons si peu de précision dans la description des mœurs du papillon 
et de ja chenille de Bombyx Populi. 

L’un des amateurs nous découvre la chenille sur le peuplier blanc, en juin! 
un autre, sur le chêne. 

L'auteur, qui me paraît le plus complet, comme aussi le plus exact, est 
Berce qui nous indique la chenille a toute sa taille fin de mai. Son indication 
de la rareté du papillon est également conforme; mais pourquoi passe-t-il sous 
silence la description de la chenilie? 

Le D' Paux en a un souvenir peu précis. Leroy n’en dit rien. 

La vérité eat qu'ils se souviennent confusément sans oser se prononcer. 

Le papillon. — Le Bombyx Populi est un papillon que nous rencontrons 
bien rarement à cause de son apparition à la morte-saison, et aussi à cause de 
la vivacité de son vol qui le rend insaisissable. 

Les seules captures obtenues sont faites au moyen de réflecteurs ou autour 
des foyers de lumière de nos lampes électriques, quelquefois par hasard sur le 
tronc des peupliers au moment de l’éclosion du papillon. 

C’est généralement en septembre et même en octobre et novembre que nous 
le prenons. 

Ceux nés en captivité sont très vite inutilisables pour nos collections. 

Le chenille. — La chenille est très rare pour beaucoup de collectionneurs 
dont les plus privilégiés l’ont découverte une fois ou deux dans ioute leur 
existence. 

L'arbre qui la nourrit est généralement le peuplier entre les rides de l’écorce 
duquel eile se dissimule. Mais, si le peuplier est l'arbre de choix, comme le 
nom l'indique, le tilleul est bien celui sur lequel nous le rencontrons plus 
facilement. 

Voici comment je fus amené à réussir cette capture de chenille sur le tilleul : 

C’est en pratiquant la chasse des chenilles de Xanthia Citrago, vers le 10 mai, 
que le hasard me fit faire une de ces rencontres comme il s’en produit souvent 
en entomologie. 

Les chenilles de Xanthia tombaient drues dans mon parapluie et mon attention 
fut attirée par une belle chenille grise que je reconnus immédiatement. C'était 
Populi! 

L’éclosion du papillon confirma en tous points ma supposition et depuis lors, 
chaque année, je me livre à cette chasse avec certitude de trouver au milieu de 
nombreux Citragos une ou deux chenilles de Bombyx Populi arrivées à leur 
entier développement. 

C'est vers le 10 mai que nous devons pratiquer cette chasse de la chenille. 
Pour la découvrir, les yeux ne suffisent pas, c’est à un solide bâton que nous 
devons faire appel; une large nappe mise sur le sol et un bras vigoureux pour 
battre les branches de l’arbre auront tôt fait de nous donner un résultat. 

Pourquoi ne trouvons-nous pas plus facilement cette chenille? M’est avis que 
nous la cherchons mal. La période de croissance de la dite chenille est très 


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courte, du {°7 au 20 mai. Passé ce délai, la métamorphose commence et cette 
recherche devient alors presque inutile, 

Pour compléter cette étude du Bombyx Populi, voici les caractères auxquels 
nous pouvons reconnaitre la chenille : 

Belle chenille longue et grise, ressemblance à celle des Catocala, le dos gris 
pointillé de jaune, le ventre marqué de taches noires comme les Catocala mais la 
particularité est la ligne de longs cils placés de chaque côté de la chenille qui la 
fait reconnaitre immédiatement. Ea somme belie chenille pour un petit papillon. 

Le tileul est donc un de nos arbres précieux que nous devons visiter souvent. 
Voici par ordre d'importance les nombreuses chenilles que nous pouvons y 
rencontrer : Sphinx Tiuliae, Aglia Tau, Bombyx Populi, Laria L nigrum, Stau- 
ropus F'agi, Cosmia divers, Amphipyra Pyramidea, Ennomos Antumnaria, etc. 

Pour nos micros : le brillant Chrysoclista Linneella, spécial à Lambusart-lez- 
Lille, pays de l'ami M. Guiart. puis les fourreaux des Coleophora Ledi et 
Anatipennella. 

Saint-André lez-Lille, 4 décembre 1913. J. GUERIN. 


Les Corbeaux. 
(Suite.) 


Il n'y a pas que les Anglais qui savent apprécier les services que peuvent 
rendre à l’agriculture les corbeaux; en Belgique, quoique plus rarement, nous 
avons des cultivateurs intelligents qui connaissent {oute leur valeur comme 
insectivores. Naguère, un fermier des environs de Namur, locataire d’une ferme 
modèle, faisait, à l’époque des semis d'automne, une tournée dans ses champs 
accompagné d’un de ses voisins. Après l'inspection des terres ensemencées, le 
fermier lui dit : « Je ne suis pas satisfait de mes semis, j'aurai une mauvaise 
levée ; les corbeaux ne sont pas venus celte année. » Et comme le voisin (culti- 
vateur lui aussi) se scandalisait, disant que les corbeaux venaient manger les 
graines, le fermier répondit : « Oui, les graines non recouvertes, qui par le fait 
ne germeraient pas; celles-là, je veux bien leur abandonner en compensation 
des milliers d'insectes et de petits rongeurs qu’ils dévorent. » 

En 1904, en juin, mon neveu Louis et moi étions les hôtes de M. l'abbé 
Cabeau, à Florennes. Nous chassions aux insectes dans la grande forêt voisine. 
Je faisais remarquer à notre savant collègue le nombre considérable de corbeaux 
(Choucas) qui se trouvaient sur les arbres, lui demandant s’il en était toujours 
ainsi. « Les corbeaux, me dit-il, viennent rarement dans cette région, sauf en 
hiver; ce sont des habitants des rochers de la Meuse. Mais voyez! la plupart de 


n0s arbres forestiers sont dévorés, cette année, par les chenilles, particulière- 


ment de la Tortrix verte (7. Viridana); les corbeaux en font un carnage sans 

merci. Quand les chenilles auront disparu, ils abandonneront la contrée. » 
Sans sortir de mes limites habituelles d'observation, je remarque ici à Jambes, 

tous les ans, les nombreux corbeaux qui explorent la Meuse pendant des jour- 


| 
‘ 


— 143 — 


nées entières, surtout par le mauvais temps (époque des crues). C’est un va-et- 

vient continuel d’une rive à l’autre, des plongeons sur la surface des ondes. 
Longtemps je me suis demandé pourquoi nos corbeaux venaient ainsi visiter 

le fleuve; pourquoi ils quittaient les bois, les rochers et les champs pour voler 


au-dessus de la Meuse. 
(A suivre.) L.-J. LAMBILLION. 


Bibliographie. 


Pour paraître pnochainement : 


Les Insectes nuisibles à l’agriculture, à l’horticulture et à la sylvicul- 
ture et les Insectes utiles par Em. VAN KERCHOVE, ingénieur agricole, 
chef des travaux chimiques au laboratoire d'analyses de l'Etat à Gand, 
membre de la Société Entomologique Namuroise. — Un volume in-8°, 
prix : 12 fr. 50. 


Le prix de cet ouvrage qui comportera environ 650 pages avec plus de 300 figures dans 
le texte sera porté à 15 fr. dès que l’ouvrage aura paru. Voir la page spécimen. 


Le succès inespéré et les encouragements officiels obtenus par son ouvrage 
« Nuttige en schadelijke inlandsche insecten » (1) ont engagé l’auteur à en 
faire paraître une édition en langue française. Celle-ci comprendra la descrip- 
tion de tous les insectes et autres parasites qui se rencontrent en Belgique et 
dans les régions environnantes (Nord de la France, Grand-Duché, etc.), ainsi 
que les moyens de destruction, à appliquer dans chaque cas et reconnus les 
plus pratiques à ce jour. 

Cet ouvrage comprendra aussi la description des principales espèces utiles 
et celle de certaines espèces remarquables par leurs métamorphoses, dont la 
connaissance, longtemps ignorée, est due principalement aux magistrales 
observations et expériences du savant entomologiste français, J.-H. Fabre. 

Ce livre est destiné aux élèves des écoles d'agriculture et d’horticulture, aux 
cultivateurs, aux horticulteurs, aux pépiniéristes, aux propriétaires de vergers, 
aux forestiers, etc. et aussi aux amateurs d’insectes débutants. 

On est prié de demander le bulletin de souscription et de le renvoyer, 
dûment affranchi, à l’auteur, rue de l'Ecole, 39, à Mont-Saint-Amand. 


(4) Gette édition flamande a été complètement épuisée eu peu de temps. Elle a obtenu 
des médailles d’or au Concours agricole régional de Bruges en 1903 et à l’Exposition 
universelle de Bruxelles en 14910. Elle a, en outre, été recommandée par le Conseil de 
perfectionnement de l'Enseignement primaire : 

1° Comme manuel destiné aux distributions de prix et aux bibliothèques des Ecoles 
d'adultes ; 

20 Comme ouvrage destiné aux bibliothèques des Conférences cantonales d’instituteurs 
et aux bibliothèques des Ecoles normales. 

Elle à enfin été honorée de souscriptions du Ministère de l’Instruction publique et du 
Ministère de l'Agriculture. 


Table alphabétique des matières 


==I10E—- 


Janvier à Décembre 1913. 


PAGES 
Aberrations de Lépidoptéresnou- 
velles pour la science 7, . Me 125 
Acidalia Umbelaria . 114 
Acronicta Alni . 63 
Id. Leporina ab. Bradypo- 
rina : , 108, 114 
Apatura [ia ab. Alceste 100 
Id. ab. Leucothea 99 
Id. ab. Semialba . 99 
Id. ab. Subalbata 99 
Aporophyla Nigra 9 
A propos d'évolution ; 104 
Argynnis Pales ab. Haematodes. 7 
Id. Adippe var. Intermedia 9 
Baromètre naturel ART 92 
Bibliographies. 6, 83 143 
Bombyx Populi 141 
Bourdon attiré par les fleurs . 131 
Captures de Coléoptères . . 68, 131 
Id. de Lépidopteres. 34. 36, 117 
Chaeroc. Elpenor ab. Alboradiata 8 
Chilo Phragmittellus. 44 
Chr. Amphidamas ab. Derennei 127 
Colias Hyale ab Mellaertsi 126 
Congrès de Zoologie de Monaco. 46 
Dilina Tiliae ab. Virescens- trans- 
versa . où 4 : 105 
Diptères de Belgique 25 
Dyschorista Suspecta cire 44 
Errata : 28, 62, 114 
Euzophera Bigella 4 44 
Extraits des Procès-verbaux : 
Séance de Janvier G] 
Id. Février 21 
Id Mars 29 
Id Avril . 41 
Id Mai 53 
Id Juin 61 
Id. Juillet 73 
Id. AOÛT 85 
Id. Septembre . 97 
[d. Octobre . 113 
Id. Novembre 125 
Id. Décembre 133 
Faut-il régl. les princ. qui régist. 
actuel. ÉRAMogiet 102880; 


44, 56, 64, 76, 
Hadena U nanimis 
Hesperia de Belgique 


88, 103, 115, 198, 139 


9 
63 


PAGES 
Lépidoptères des environs de 
Bruxelles... 33 
Lépidoptères nouveaux pour a 
Belgique. . 9, 44 
Les papillons ont- ils le sens de 
l’ouie ? ù SU PANRIES 
Les Corbeaux . . 129, 142 


Liste de captures LA ARE 35 


Id des membres, etc. 15 
Id. deLépidopteres(Dinant, etc.) {nl 
Leucania Obsoleta . . 44 
Mélanisme des Lépidoptères du 

Nord de la France . 70 


Mésanges et chenilles d° Arct. Caja 68 


Microlépidoptères des Azalées 102 
Moineaux . . 61, 60,68, 120 
Nécrologie . . 49h 5 
Nemeobius Lucina abs . 100 
Nepticulaaurelii ES 24 
Id 2salicis 25 CO RIRES 43 
Nonagria Geminipuneta . . . 9 
Nos Nymphalides. . 98 
Note sur les Géomètres de “ma 
collection . 30 
Observations entomologiq. faites 
au cours de l’année 1913 S Hor 
Papilio Machaon ab. Asiatica . . 101 
Id. id. ab.Burdigalensis 102 
Id. id. ab. Symmelanus 125 
Paras. Fuliginaria ab. Brabantaria 86 
Pieris Brassicae ab. Nigronotata. 9 
Id. Napi abs supaise el ab. 
SAabellicae eee : 44 


Priorité des noms . 
6, 22, 30, 438, 54, 62, 


‘74, 86, 98 
Puceron laniger : : 38 


Pyram. Atalanta ab. ‘Hyensis . 126 
Id. Cardui ab. Carduelis. 105 
Rapport du Président . 134 


Kevue des Revues 39, 52, Lo 96,111,122 


Sésie du groseillier . . . : 69 
Id. Crabroniforme. . 2 75 
Synopsis des Névroptères de Bel- 
gique . : 
1106, 36, an, 57, 65, 78, 90, 106, 118 
Narnia LE 13, 28, 38, 
50, 60, 68, 81, 92! 109, 121, 131, 138 


Variétés de Lépid. nouv. pour à 
Belgique . . . 105 


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DE 5 » 
La Société A holaniuel Namuroise tient 


ses séances le deuxième dimanche de chaque 


mois, à cinq heures du soir, au Palais de Jus- 


tice, à Namur. 
La cotisation annuelle des membres effec- 


| tifs est fixée à six francs. 


Les membres donateurs ont la faculté d’:- 
Sister aux séances et payent une rétr 
annuelle de dix francs ; ils reçoivent e, 
ment les publications de la Société. 

Pour faire partie de la Société ento'x, 
gique Namuroise, il faut adresser, par écrits 
demande à un membre de la Comimissiqu ft 
être présenté par deux sociétaires. s 


tp: F4 


Avis très important. 


Nous rappelons aux membres de la Société entomo 
logique Namuroise, à ses correspondants et aux lecteurs 
de ses publications que, d’après l’article 32 du rèelement, 
la Société entomologique décline toute responsabilité 


_ quant aux travaux publiés dans sa Revue. Le Comité de 


rédaction veille, avant tout, à ce qu'il n’y ait. pas, dans 


_les travaux qui lui sont présentés, d’erreurs manifestes 


ou d'expressions à tendance politique ou de critiques 
personnelles blessantes. 

Notre publication étant ouverte à la controverse scien 
tifique, les a: teurs qui avancent des théories nouvelles, 
peu ou pas encore admises par la généralité des savants, 
ne doivent pas oublier qu'ils s’exposent à la critique. 


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