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REVUE MYCOLOGIQUE
Recueil trimestriel illustré, consacré à l'Etude
des Champignons et des Lichens
DIRIGÉ PAR
Le Commandeur C. ROUMEGUËÈRE
Avec la collaboration de MM. ArpissoNE, professeur de Botanique à
l'Ecole supérieure d'Agriculture de Milan ; ArxoLD (Fr.) prési-
dent de la Société des sciences naturelles de Munich ; BERLÈSE
(D'N.-A.), Adjoint à la Direction du Jardin Botanique de Padoue;
Mmes Bommer et Rousseau, de la Société royale de botanique
de Belgique ; Boxer (Henri), Lauréat de l'Institut ; E Boupnter,
président de la Société mycologique de France ; l'abbé BrésavorA,
auteur des Fungi tridentini; Major BrraRD; Giov. Briost ; Bru-
NAUD (Paul), de la Société de Botanique de France ; Frid. CAVARA ;
Cowes(0.), prof. de Botanique à l'Ecole supérieure d'agriculture de
Portiei; Dr Max. Cornu, professeur de culture au Musèum ;
DaxGEear», D'P. A. chef de travaux de Bot. à la Faculté de Caen,
D' du Botaniste; D' W. Farrow, prof. à l'Université de Cam-
bridge ; F, FaurTrey ; D' Réné Ferry, membre de la Soc. myc. de
France ; FLAGEY (C.); D' Ed. FiscHer ; Gizcor (le D' X.) de Ja
Soc. Bot. de France ; HARIOT (P.), attaché au Muséum ; HECKEL
(D' EL), prof. de bot., a la Faculté des sciences de Marseille ;
KaARsSrTEN (D' P.-A.), auteur du Mycologia Fennica; LAGERHEIM
- (Dr G. de), collaborateur du Bof. notiser ; Le BRaTON (A), Secré-
taire de la Société des A mis des Sciences de Rouen; D’ LAMBOTTE,
de Verviers ; MaGniN (D' Ant.), prof. de Bot. à la Faculté des
sciences de Besancon ; Mirzarper (D' A.), prof. à la Faculté des
sciences de Bordeaux ; Mixcxs, (D. A.) Lichenologne ; MuLLER
D'ARGOVIE (le D'J:), directeur du Jardin. prof. de Bot. à l'Uni-
versité de Genève ; N1eL (Eug.), président de la Soc. des Amis
des sciences, à Rouen; PasseriINt (le D' G.), directeur du
Jardin, prof. de bot. à l'Université de Parme : PatTouILLARD, (N.)
l’harmacien, Lauréat de l'Institut ; Parrips (W.), collaborateur
du Grevillea, éditeur des ÆZelvellacei Brit. PLancHox (Dr L.) fils,
à Montpellier ; Quérur (le Dr L.), prés. hon. de la Soc. myc. de
France ; Ricuarp (O0. d.), lichénologue, à Poitiers ; SaccarDo
(le Dr P.-A.), prof. à l'Université de Padoue, auteur du Sylloge ;
SoROKINE (le D' N.\, professeur à l'Université de Kazan ; SPEGaz-
ziNt (D' Ch}, de la Soc. cryptogamique italienne, éditeur des
Decaues mycologiques ; Toxt (D°. P.de), adjoiat au Jardin Bot. de
Padoue, rédacteur dun Notarisia. P. VuiLLemiN, D'en médecine ;
Zimmermax«x (le D' O.), président de la Soc. des sciences naturel-
les de Chemnitz, etc., etc.
TOULOUSE
BUREAUX DE LA, REDACTION
97, Rue Riquet, 37.
PARIS BERLIN
J.-B. BAILLIÈRE ET FILS (ARS FRIEDLANDER & SOHN
19, rue Hautefeuille, 19 | N. W. Carlstrasse, 11
18391
( PU TROT EN RE L'ART ANR 2 DA AUOT PALETTE NT AN POUETOUE K'PAAT LE AN
ARS DE CN CORRE DEN Re ON AT A TM MAT
À UMA
ca
TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES
DE L’ANNEE 1891
Pages
ARNOLD (Dr F.) Zur Lichenen flora von Munchen.....…. Je Hors : 20 HR
BayLey-BaLrour. Botanieal neerology for 1889......,......... 151
BERLÈSE fe -N.) L’altération des racines du mürier.............. 69
Bitter(Dr, A.).-Recoït.un prix de l'Institut. SP MERE 98
Bommer (Mme E.) et Rousseau (Mme M.). Contributions à la Flore
Inycoiorique;de BEST EU QU ER ARPAUTEN TE POP 199
Bommer (le Dr). Le sclérote du Polyporus umbellatus. .......... 199
Boupier (E.). Note sur une anomalie morchelloide du Cortinarius
SOUL IEUS EN Run te Ent cat en RESTE A CS 87
BourqQuELoT (Em.). Les Hydrates de carbonne chez les Champignons. 43
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RANCE Re UT RE ER QUE NE ne ES EE Re 44
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(1010 RS ARR ARR EP RE RE TS 0 M PCR 20
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— Contributions à la Flore mycologique de St-Thomé... 65
BriarD (Le-Major). Champignons nouveaux II, 145. — Note sur le
Sphaerella Celtidis Br. et Har. 48. — Rectification synony- .
mique (Phyllosticta Trmbalis P'}.i FLN DRE ENNUE S T 156
— et Harior (P.). Mycetes aliquot novos..........L!....... 153
Briosi (G.). Ancora sul coine defendersi dalle Peronospora..... 93
— et CAVARA. J. funghi parassiti dalle piante coltivate ad
MAUR ASC NES cet 20 NE ER GR PRES 89
BRISSON DE LENHARÉE. Etude lichenographique au point de vue des
dlimats EichenstdAmeéne.{(Pyr20r tenais tres 33
BRüuNAUD (Paul). Sphéropsidées récoltées jusqu’à ce jour dans la
Éharente-Pnfénienre er DR Rs RQ LES ANA 45
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— Nouvelles observations sur la présence du Gibellina Cerealis 203.
trunghi pomacolicontribs IL LRU Le RER 203
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— Du rôle des noyaux dans la fécondation chez les Oomycètes, 53.
— Délimitaticn des genres Chytridium et Rhizidium, 134. —
Note sur les Mycorhyzes endoiFophiqes...0#, ea NCA 149
DELAGROIX (G.). Quelques espèces nouvelles françaises de Champi- <
NON UNTETIEUTS EE ERCR CAErn TS LME MNT EN Re PRE 88
DELOGNE (H.). Note sur le Polyporusincendiarius, 43. Découverte du
Polyporus umbellatus adhérent à son sclérote, 199, — Les
Eactario Russulés dede Beloiques is, sn 203
DieTEL (P.). Une nouvelle Puccinie du Saxifraga elatior.. ....... 155
Durour (L.). Atlas des Champignons comestibles et vénéneux.. 447-201
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virons de Bagnères-de- Due Sen set LUE Re Ma ter RSR ER 151
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— New species of Uredinèae..5! 11 enr 92
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LE
4
DATE
EN ONU 0 RP
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52 150 NN PA ORNE Se a US ns Sets ds «sas ce 07
BORNE AS A MODE, SL Le 3 LA benie Soc cles à 4 51
GAILLARD (A.) Etude de l'appareil conidifère ‘dans le genre ‘Meliola 174
GaALLOWAY. Perennial mycelium (caeoma nitens)........ 92
GrARD (A.). Sur un /saria parasite du ver blanc, 148 = Nouvelles
recherches sur le champignon parasite du hanneton vulgaire, 196.
— Sur les Cladosporiées Entomophytes.,...,...,,............ 197
GiLLor (Dr X.) et le Capitaine Lucanp (L:): Catalogue raisonné des
champignons supérieurs du département de Saône-et-Loire... 195
GouLouMEz (J.). Signale une morille monstrueuse.,...,..... 7408
Harior (Dr P.). Reçoit un prix de l'Institut, 98. — Céntributions à
la Flore des Ustilaginées et Urédinées de PAuverone) 46, ANA
ma rp (betcardinal Louis).:Saï mort... 2... 0.5.0 en se ce RAOD
Journal of mycology n° IT, 48 ; IFL.................. at bi 1
KaRSTEN (P. A.). Fragmenta mycologica XXX............. sut 47
LAGERHEIM (G. de) Les Urédinées comestibles... ... HET 101
LamBoTTE (Dr E.). Etudes sur le mycelium du Sphaerotheca Cas-
tagner x. Humili et du Pleospora herb. v. Galii............ 1
Le BRerox (André). Signale la réapparition en France du Dilo-
DROSDOPA ITAMAMS , » LAS. de ere are ae REC AU
Lesournp (Dr Ernest). Nommé Chevalier de la Légion d’ honneur. 98
Maaxix (Dr Ant.). Sur la castration androgène du Muscari comosum
PRLUsUago Vaillant, JE. LENS ee 41
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idmauenon rie delineates, Sin ee MS rene aée. 59
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Normandie par À. Malbranche et E. Niel............:......:. 153
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PLancHon (Dr Louis). Empoisonnement mortel causé par l'Amanita
citrina, 92-144. — Idées émises pour la vulgarisation des espè-
ces bonnes et mauvaises de Champienons rs CNE SN 445
PRILLIEUX (Ed.). Traitement des maladies parasitaires des Arbres
fruitiers, 52. — La pourriture du cœur de la betterave,
149. — Champig non nouveau sur le grain du seigle.. 155
— et DELA‘RoIx. Sur deux parasites du sapin pectiné, 87.
— Sur quelques champignons parasites nouveaux, 88.
— Sur l’Hendersonia Cerasella...................... 151
Rex». Kryptog. flora von Deutsch. Pilze. Lief. SORARE e 89
Rico (Dr Ch.) Listes et figures des genres mycologiques. (Organes
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AO PER EEE TS DA gs de ie ee à A MA SAS ROULE
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— NOUVIÉLES ame se AA» ds .... b1-97-455-206
RoussEAU (Mme M.). Notice sur Persoon DRE A SPA ra Rte Ia te Mr SA
SACCARDO (P. A.) et BRESADOLA (J.). Pugillus mycetum aus-
traliensium, 49. — Conseils aux mycologues descripteurs, 70.
— Chromolaxia, 71. — Fungi aliquot mycolog. romanae add.
- determinavit, 94. — Hedwig précurseur de l'analyse microsco-
pique des ascomycètes, 104. — L'invenzione del microscopio
composto, 143, — Récompense extraordinaire décernée au Syl-
loge, 1. — Dothideacea Nova... ,.,,.,.:.,.,,,... 5e eue IV
AT PNR AE VAT
SARRAZIN(E SA Morte TE 4e LAON MRRNEEUN NS AE
SEYMOUR (A. B.) and EARLE (F. S.). Economic fungi Il.......:./10 WOOD
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MOSCOLACOLTONL de RUE pe da does eine e 0e CU SNS
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de HA SUBde Es 0 ca TIRER UTUX RS Le DAMES WA
THaxTER (Rolland). Oedocephalum, Rhopalomyces and Sigmoideo-
MAN ECS EE PAL LANDE ER
Natnon GA "SA Mort NET AE SA denis Seb JO
VuiLLEMIN (D. P.). L'Exouscus Kruchii sp. n....
WaIN10 (Ed, A.). Etude sur les lichens du Brésil
_...... CRC PC CC
— RÉCOMPENSE AGCORDÉE A L'AUTEUR DU SYLLOGB. — La célèbre Académie 1%
Royale des Lincei de Rome vient d'accorder son grand prix de morpholo= | =
gie végétale, d’une valeur de 5.000 fr., à M. le professeur P. À. Saccardo, REP
à l’occasion de la publication du Sylloge fungorum, entreprise sigantes= | "A
que qui a occupé, on le sait, pendant huit années notre savant collaborateur … Cr
et ami et qu’il a heureusement menée à sa fin l’année dernière. Nous NH
joignons nos humbles et bien sincères félicitations aux légitimes félicita- "_
tions des nombreux correspondants de l'auteur qui parviennent à cette "!
heure à la direction du Jardin de Padoue. |
Une lettre de l’estimable M. Saccardo, datée du mois dernier, nous
apprenait qu'il avançait la 1re partie du supplément du Sylloge, qui pour nn
rait être livrée aux souscripteurs vers le commencement d'octobre, c’est-à-
dire très incessamment. La 2e partie de ce dernier Supplément, répondant
au tome X de l'ouvrage, paraîtra dans le courant de l’année 1892. Il con- Si
tiendra : 4° la bibliothèque botanique ; 2" la distribution de toutes Les, NO
espèces du Supplément d’après leurs supports ; 3 une table alphabétique
des familles, genres et sous genres de tout l’ouvrage. “ PR
DOTHIDEACEA NOvA ex insula Taiti. Legit CL. GasT. BRUNAND ; descrip= "UN
sit P. A. SAGCARDO. — PHYLLAGHORA PERISPORIOIDES Sacc. Sp. nOV. —Str0-
matibus maculiformibus, subcircularibus, epiphyllis, piceo-nigris, nitidulis, |"
3-6 mm. diam. ; loculis seu peritheciis glohoso hemisphæricis, prominen- 9
®tibus, astomis sed sæpe papillatis, 414 mm. d. demum circumscissis et
cavitatem ostendentibus ; contextu minute celluloso, fuliginco ; ascisobovatis,”
crassis apice rotundatis, subsessilibus, 4!=35 octosporis; paraphysibus
filiformibus paucis ; sporidiis distichis vel subtristichis, ovoideis 49-22=—9-11,
inæqualiter 2 nucleatis, guttulatisque, hyalinis, | (eu
Hab. In foliis Palmarum ({Phænicis ?) in Insula Mahé ubi legit el. Gast. nn
Brunaud illius Tribunal super. præsidens, apr. 1891. — Socia adest Didy-
mosphæria nubecula Pass.
BIBLIOTHECA BOTANICA. Nous appelons l'attention sur la nouvelle publica-
tion de MM. William Wesley et Son, libraires, 28 Essexstreet, Strand Lon-
don (Angleterre), qui a pour titre The natural hystory and scientific Book
cireular : nos 106-109. Ils’agit du catalogue avec prix de plus de 5,000 ou-
vrages répartis dans les divisions suivantes : I. Géographie botanique; I
Botanique phanérogamique ; LE. Gryptogamie ; IV. Bot. médicale, Agri- |
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Just Published, in One Volume, 8vo, cloth, 200 pages, 5,000 Works
Price Two Shillings and Sixpence post free. ur
13° ANNEE N° 49 REVUE MYCOLOGIQUE 1*JANVIER 1891
RéDAcTION : 37, RUE RIQUuETr, 37, TouLouse
Etudes comparatives sur le mycelium du Sphærotheca Casta-
gnei v. Humili et de ses protospores et du Pleospora her-
barum v. Galii aparinis et de ses protospores, par le
D' E. LAMBOTTE.
D'une part la disposition toute superficielle du mycelium du
Sphaerotheca, d'autre part la finesse remarquable de l'écorce du
Galium Aparine, et l'ampleur de l'espace libre laissé entre les
fibres qui la composent m'ont déterminé à choisir ces deux cham-
pignons comme sujets de mes études, le mycelium de chacun d’eux
pouvant être facilement étalé sur le porte-objet du microscope.
I. — Mycelium du Sphaerotheca et de ses protospores.
Ce mycelium se compose d'un grand nombre d’hyphes transpa-
parentes, arborescentes, droites, courbées, ondulées, tortueuses,
septées et ayant en moyenne 6 y. de large. Ces hyphes s’anastomo-
sent, s’entrecroisent, s’enchevètrent, et s’accolent très souvent les
unes aux autres.
Malgré de nombreuses préparations microscopiques, je n’ai pu
découvrir des signes distinctifs appelés à différencier ces hyphes.
Bientôt cependant ces mêmes hyphes produisent trois espèces de
fructifications bien distinctes, elles possèdent donc trois modes fonc-
tionnels, il y a la trois espèces d’hyphes mais dont la nature intime
échappe à nos sens.
A. — Premières taches blanches ou hyphes blanches sur la
feuille de HouBLon.
La première fructification qui se développe est celle de la conidie
ou de l’Oidium erysiphoïdes. Les spores de conidies reproduisent
des hyphes avec formation de nouvelles spores identiques aux pre-
mières. C’est l’élément femelle qui pousse de nouvelles séries d’élé-
ments ‘femelles comme dans les animaux inférieurs, les pucerons
p. ex. Ainsi donc les hyphes qui portent l’oïdium sont femelles.
B. — Deuxièmes taches grises, (elles sont plus tardives, les hyphes
sont légèrement couleur d'olive). |
Comme chez les pucerons, quand l’élément femelle a épuisé son
excès de puissance fécondatrice l’élément mâle reprend une nou-
velle vigueur et il pousse également à une espèce de fructification.
C’est alors qu’apparaît la spermogonie ou le Cicinnobulus. Celui-ci
domine la scène, et l’Oidium devient de plus en plus rare. Dans ce
cas, les spores ne sont plus nues, mais elles sont renfermées dans
ua conceptacle. Les spores du Cicinnobolus ressemblent aux grains
polliniques, ELLES GERMENT SANS DONNER DE NOUVELLES SPORES, à
l'instar des boyaux polliniques. Les hyphes mâles se boursouflent
en de nombreux endroits, les boursouflures ovoides ou rondes for-
ment à l’intérieur, un tissu cellulaire qui produit les spores. Quel-
quefois, dans des conditions spéciales, le Cicinnobolus ou élément
Pt, RU
mâle a une telle puissance fécondatrice qu'il finit par remplacer
l'Oidium (M. F. Fautrey).
Mais le plus souvent les taches, comme je l’ai souvent observé
cette année, sont composées des trois éléments, 10'idium le Cicin-
nobolus et le Sphaerotheca.
Dans le remarquable travail de Tulasne frères (Selecta fangorum
carpologia I le tabl. III fig. 2, représente exactement la disposition
du Cicinnobolus des feuilles recueillies par M. Fautrey; le tabl. IV
fig. I représente la disposition des fructifications trouvées par moi ;
ainsi le Sphaerotheca Castagnei suit la même marche, quant aux
protospores, que le Sphaerotheca pannosa (figures de Tulasne).
C. — Troisièmes taches d'un sombre brun, les plus tardives, et
formécs par le SPHAEROTHECA.
Quand le Sphaerotheca débute, l’hyphe fécondée se contourne et
se divise en cellules de plus en plus serrées, diaphanes d’abord, puis
sombres, pour former le périthèce.
Jusqu'à cette heure, malgré mes nombrenses recherches, je ne
suis pas parvenu à déterminer le moment de la conjugation. Il est
cependant bien évident, que parmi ces hyphes, qui entourent les
noyaux des périthèces futurs, il en est qui ont dû subir une modi-
fication spéciale etintime, pour que, à un moment donné, ces hyphes
se transforment plutôt en Sphaerotheca qu'en Cicinnobolus ou en
Oidium.
Dans l’état actuel de nos connaissances, nous savons qu’un être
ne peut être complet ou parfait s’il n’a au préalable subi l’action de
la fécondation.
Le Sphaerotheca étant la forme la plus complète de la sèrie, il
faut que l’hyphe femelle productrice, qui s’est une première fois
montrée sans conceptacle, sous forme d'Oïdium, ait subi une modi-
fication profonde en recevant la matière fécondante de la deuxième
forme qui se caractérise par la présence da conceptacle. Aussi dans
cette succession de formes, il nous est aussi difficile d'admettre la
forme parfaite sans fécondation préalable que de la fumée sans feu.
Le Sphaerotheca apparaît déjà lors des premières taches, elle est
surtout abondante à l’époque des deuxièmes taches alors que
l'élément femelle a perdu de son excès de puissance fécondatrice et
que l’élément male manifeste surtout sa force d'activité. Les hyphes
tendent à disparaître à la maturité complète des Sphaerotheca.
Au printemps, quand le houblon étale ses feuilles, les spores-
graines, qui ont passé l'hiver au pied de la plante grimpante ou dans
les fissures des anciennes tiges volubiles, tombent sur ces feuilles
et produisent l'Oidium. Les spores de celui-ci s’éparpillent partout,
germent, et bientôt l’oidium infeste toute la plante en produisant
les premiéres taches. Après un certain épuisement de l'élément
femelle ou conidien le: hyphes mâles prennent à leur tour un sur-
croît d’activité, les taches deviennent grisâtres, le Cicinnobolus
apparaît et c’est probablement vers cette époque qu’à lieu la fécon-
dation et que les périthèces ascospores sont en plein mouvement
de formation.
IT. — Mycelium du Pleospora herbarum et de ses protospores sur
les tiges mortes du Galium aparine.
Ce mycelium comme celui du Sphaerotheca Castagnei se com-
ne =
pose d’un grand nombre d’hyphes, surtout droites, assez raides,
arborescentes, d’abord transparentes, puis de couleur foncée, seu-
lement les cloisons sont rapprochées au point de simuler des chat-
nes de cetlules, celles-ci ayant de 6 à 12 p. de long et de 4 à 12 ».
de large.
Ces chaines de cellules s’anastomosent, s’entrecroisent, s’enche-
vètrent et s’accolent souvent les unes aux autres comme pour le
mycelium du Sphaerotheca.
Aucun signe distinctif ne m'a permis de différencier ces hyphes
en chaïinettes, seulement celles-ci forment trois espèces de fructifi-
cations, il ya donc trois sortes d’hyphes a fonctions toutes spécia-
les, qui constituent le mycelium.
A. — Au commencement de l'hiver apparaît l’ètat conidien ou le
Cladosporium herbarum, spores 1-2 septées de 8=6 y et de 1458 p.
Celles-ci en germant reproduisent les spores de Cladosporium.
B. — Bientôt après se montrent les Phoma herbarum réunis en
plaques plus ou moins étendues, ou éparpillés entre des Pleospora
herbarum.
La spore du Phoma est identique à celle du Cicinnobolus ; ayant
6=4 y et germant de la même manière et en boyau pollinique. Les
chaînettes mâles ou hyphes mâles se subdivisent en cellules de
plus en plus nombreuses et serrées pour former le périthèce qui
doit renfermer les spores.
Le Cicinnobolus, vivant l'été, est un véritable PAoma à parois
minces, tendres et celluleuses; tandis que le PAhoma du Galium,
vivant l'hiver, est à parois d'une texture charbonneuse et noire.
A la loupe, on distingue le Phoma par les filets noirs, arbores-
cents des hyphes males qui se rendent au périthèce. Ces arborescen-
ces d'hyphes sont beaucoup moins distinctes autour du Pleospora
herbarum.
C. — C'est surtout vers la fin de l’hiver, alors que le Phoma est
dans toute sa puissance d’activité, qu’apparaît spécialement le
Pleospora herbarum.
Lorsque le Pleospora approche de sa maturité complète, le Phoma
et surtout le Cladosporium tendent à disparaître. L'hyphe fécon-
dée forme un nœud circulaire de cellules de plus en plus serrées et
sombres; identiquement comme pour le Sphaerotheca ; et c'est dans
ce conceptacle , que les spores renfermées dans des thèques, devien-
dront des spores-graines qui, l'hiver de l’année suivante, germeront
en Cladosporium sur de nouvelles tiges mortes de Galium aparine
Comme pour le Sphaerotheca, l'hyphe femelle, qui a d’abord produit
le Cladosporium, doit avoir subi une modification profonde, par
l'action de la matière fécondante de la deuxième forme (Phoma)
pour donner naissance à la forme ultime du Pleospora herbarum.
C’est en cherchant à fixer à chacune des protospores le rôle qn’elles
ont à jouer dans les différentes phases qu’elles subissent avant de
devenir champignon complet, que je suis arrivé à déterminer les
éléments sexuels du mycelinm et qui ont été décrits dans les préli-
minaires de mon deuxième supplément de la flore mycologique de la
Belgique. J'y disais : « Nous sommes prêts à modifier nos vues, si
de nouveaux travaux nous démontrent que nous avons fait fausse
CR
route ». Depuis lors, deux années d’études microscopiques dirigées
sur le mème sujet, n’ont fait que confirmer notre maniére de voir.
Fig. I. — Hyphe femelle d'Oidium en fructification.
Fig. II. — Hyphe femelle de Cladosporium en fructiflcation.
Fig. II. — (a) Hyphe mäle de Cicinnobolus en mouvement de fructification. (b) Cicin-
nobolus formé (environs de Verviers).
Fig. IV. — (a) Hyphe mâle de Phoma du Galium formant son périthèce (b) Hyphes
males, arborescentes, portant leur Phoma et vus à la loupe.
Fig. V. — Spores de Cicinnobolus et de Phoma germées artificiellement.
Fig. VII. — (a) Début de Sphaerotheca Castagnei v. Sencèio sarracenicus (b) pro-
bablement hyphes fécondées.
Fig. VII. — (a) Début de Pleospora herbarum v. Galii (b) (hyphe fécondée. 000)
fibres de l'écorce du Galium aparine.
C. RoumeGuëre. Fungi exsiccati precipue Gallici. Centurie LVIe,
publiée avec le concours de MeS RENÉ FERRY et ANGÈLE RoUME-
GuÈR&, et de MM. F. FauTrey, CH. FouRGADE, W. KELLERMAN, et
des Reliquiae de J. THERRY.
5501. Znocybe brunnea Quelet, Bulletin de la Société des Amis
des sciences naturelles de Rouen. 1879, Tab. 2. A. Mougeot et
René Ferry, Champignons des Vosges (1887), p. 70, — Sacc. Syl-
loge, V, p. 796.
Sapinières de la montagne de la Bure, près de Saint-Dié (Vosges),
24 juillet 1890. Anna Ferry.
D502. — Clitocybe splendens, Pers. Syn., p. 452 (Agar), Fr.
Epic. f. 70. Sub. A. Güilvo, Icon. T. 44, f. 1. — Hym. Eur. p. 96.
Sacc. Syll., 5, p.172. A. Mougeot et René Ferry. Les Champignons
des Vosges, p. 237. Stat. V. T. II.
Au pied des sapins, environs de Satnt-Dié (Vosges), automne 1890.
Anna Ferry.
5503. Marasmius ramealis (Bull.) Fr. Epic., p. 381, Hymen.
Eur, p. 474. — Sacc. Sylloge, 5, p. 7, 531.
Sur brindilles diverses. Environs de Précy (Côte-d'Or), dans les
bois, juillet 1890. F. Fautrey.
5504. Marasmius scorodonius, Fr. Epic., p. 379. Hym. Eur., p.
479, Sverig. H1. Svamp. T. 32, Berk. Ontl., p. 220. Sacc. Syll. 5;
p. 525. A. Mougeot et René Ferry. Les Champignons des Vosges,
p. 469. Stat. v. t. II.
Dans les gazons au bois de Lormont. près Saint-Dié, août 1890.
Anna Ferry.
5505. Fomes Salicinus (Pers), Fr. Syll. Mye. T, p. 376. — Sacc.
Syll. 6, p. 184.
Sur les troncs pourrissants du Salix Caprœa, Noïdan, juil-
let 1890. EF, Fautrey.
5506. Séereum purpureum Pers. Obs. Myc. 2, p. 92. — Frics
Hym. Eure, p. 639. Sacc. Syll., 8, p. 563.
f. Ribis.
Sur les branches mortes du Groseiller cultivé. Saint-Dié (Vosges).
Eté 1890. Anna Ferry.
5507. Stereum sanguinolentum (A. et S.) Fr. Epic. 549. Hym.
Eur., p. 640. Var. Rigens Karst. Symb. Myc. Pers, p. 64. Sacc.
Syll., p. 565,
”
Mg
Sur l'écorce morte du Pinus Abies. Environs de Saint-Dié
{ Vosges), automne 4890, Anna Ferry.
9908. T'helephora diffusa, Fr. Syst. Myc., I, p. 443. — Hym.
Eur., p. 635, Ic. Tab. 196, f. 4. — Sacc. Sylloge VI, p. 529,
Celle éspèce a été fréquemment réume comme variété au T. Palmata (Scop). Fr.;
mais son mode de végélation et la forme de ses spores qui sont aculeolées et de 8 p de
diamètre l'en éloignent : De plus, comme le fait remarquer l’auteur du Sylloge, cette
espèce forme bien le passage de la section erectae à la section suivante : Sulcatae
Sapinière près d'Epoisses (Côte-d'Or), août I*90. F. Fautrey.
5509. Corticium sulyhureum, Fr. Epic., p. 561. Hym. Eur.
p. 650, B-rk. out. p. 274. Sace. Syll. b, p. 612. — T'helephora
citrinr Secret. no 36. — Hypochnus Schroct. Schles. | 6
Sur les feuilles et les brindilles pourrissantes dans les sapinières
des euvirons de Saint-Dié(Vosges). La Bure, les Molières, etc., etc.),
août 1890. é Anna Ferry.
510. Grardinia cruslosa (Pers), Fr. Epic. Hym. Europ.
p. 627. — Gill. Ch. Fr. e. icon. — Sacc. Syll. VI, p. 502.
Sur la toiture en bois de pin d’un vicux pavillon rustique à Saint-
Dié (Vosges), août 1890. Anna Ferry.
M. Saccardo |. e. suppose que celte Hydnacée est l’état avorté de l’Aydnum farina-
ceum ou encore de l'A. sfipatum (cfr. Weirm, p. 367.)
9911. Dacryomyces phragmitis West. in Kick FI. Fland. I, p.
415. Sacc. Syll. 6, p. 803.
Sur le zhizome du Phragmites communis, Bas ports du Rhône à
Lyon, octobre. Reliquiae Theryanue.
5912. Uredo Caricina D.C. F1, Fr. III, p. 60. Sacc. S\1l. 7, p.625.
Sur Carex acuta.
Canal de Bourgogne, à Pont-Royal (Côte-d'Or), 1er juillet 1890.
F. Fuutrey.
9913. Ustilago longissima (Sow.) Tul. Mem. Ustil. in Ann. se,
nat: 1847, p. 76. Sacc. Syll. 7, p. 451.
Forma Festucae fluitantis L. Dans une mare à Montagnerot
(Côte-d'Or), 26 mai 1890. F. Fautrey.
5914. Æcidium Pentstemonis Schwein Syn. Carol., p. 68,
n° 499. Burril Parasitic Fungi of Illinois, p. 233. Sace. Syll. 7,
p.814.
Sur les feuilles vivantes du Pentstemon grandiflorus.
Manhattan Kansas (Amériq. sept.), mai 1889. W. 4. Kellerman.
5515. Phragmidium Sanguisoï bae(D.C)Scheroet. Piiz. Sehll. p.
392. — Sacc. Syll. 7. p. p. 742, Phragmidium Poterii Fkl. Symb.
Myc.
Sur les feuilles vivantes du Poterium muricatum. Environs de
Lyon (Rhône) septembre. Reliquiae Therryanae.
0916. Peronospora calotheca de Bary Dev. Cham, par. p, II1.
Sacc. Syll. 7. p. 245.
f. Asperulae odoratae.
Forêt de Charny, (Côte-d'Or), 22 juin 1890. F. Fautrey.
9917. Plasmopara viticola (Berk et Curt.) Berl. et de Toni. Syl-
loge, 7, p. 239. Peronospora viticola (Berk et Curt.) De By. in
Ann. sc. n. 1863, p. 125. Botrytis viticola B. et C. apud Caspary.
Monats. Berl. Acad. 4855.
Sur les feuilles vivantes d’un Vitis sp. cultivé var « Concord ».
Fi Do
Manhattan-Kansas. Amérique septentrionale, 17 septembre 1889.
W. Kellermann.
0018. Cyathus vernicosus (Bull.) De Cand. FI. Fr. Il., p. 270.
Tul. Monog. Nid. 1844. — Sacc. Sylloge, T. 7. p. 98.
forma Medicaginis.
Sur de vieilles racines de Luzerne. Environs d’Epoisses (Côte-
d'Or), 30 août 1890. F. Fautrey.
5519. Didymium farinaceum Schrad. nov. Plant. I, gen. T. 8,
le SR monog., p. 154. — Cooke Myx. p. 31. Sacc. Syll. 7.
p. :
var. rufipes.
Sur les herbes sèches et les brindilles tombées. Parc de la Tête-
d'Or. Lyon, automne. Reliquire Therryanae.
5520. Didymium hemisphacricum. Fr. Syst. Myc. III, p. 115.
D. farinaceum Schrad nov. plant. 1 gen T. 3, f. 6. Rost. Mon.
p. 154. Sacc. Syll. 7. p, 881. f. hemisphaerica.
Sur les feuilles pourrissantes. Dans les bois mêlés aux environs de
Saint-Dié (Vosges), automne 1890. Anna Ferry.
5521. Helotium pallescens (Pers), Fr. Sum. Veg. Scand° p. 855.
— Sacc. Sylloge 8, p. 216.
f. elongata Schum. Saell. p. 429. Sace. I. c.
Sur les brindilles tombées du Solidago et des Salix. Pare de la
Tête-d’Or, à Lyon (Rhône). J. Therry.
5522. Chlorosplenium aeruginosum (Pers).Ful. Carp. T. IT,
p. 187, pl. XX, f. 15-19.
Etat mycelien Voir : E. Prillieux sur la coloration en vert du bois
mort. Bull. Soc. Bot. de R., 1877 p. 167.
Tronc de hêtre mort. Montagne du Donon (Alsace), août 1890.
Anna Ferry.
5523. Pyrenopeziza atrala (Pers). Fuch. Symb. p. 294. — Sace.
Sylloge. v. p. 354.
f. Epilobii (sp. 13=2).
Sur tiges mortes d’Æpilobium spicatum. Rochers de Noidan
(Côte-d'Or). Juillet 1890. F. Fautrey.
5524. Heterosphaeria patella (Tode). Grév. Scot. crypt. Flora.
T. 103. Sacc. Syll. T. 8, p. 775.
f. Galii.
Cupules érumpentes, souvent restant sous l’épiderme crevassé, fertiles. Thèques cylin-
dracées claviformes, brièvement stipitées, octospores, 60, 80 X 8, 10. Paraphyses
filiformes Spores unisériées, obliques ou distiques, oblongues, plus ou moins atténuées,
. droites, hyahnes, continues, pourvues de 4 à 3 gouttelettes grosses (quelquefois 4),
16, 25 + 3, 4. (spores parfois atrophiées).
Sur les tiges sèches de Galium aparine et de Galium Mollugo.
Château de Charny (Côte-d'Or). Juin 1890. F. Fautrey.
5525. Pseudopeziza repanda (Fr.) Karst. Rev. p. 161. Sacc. Syll,
VIII, p.721.
‘f. Vernalis (Fk1.) Sacc. L. c. Sp. 10X 4 ovées, à gouttes.
Sur tiges du Galium mollugo. Noidan (Côte-d'Or). Juin 1890.
F. Fautrey.
5526. Lecanidion atratum (Hedw) Rabenh. Crypt. F1. 1,
p. 342. Sacc. F. Ital. n° 1372. Pat. Tab. an. f. 72, Sacc. Sylloge8,
p. 795. Berlese Fungi Moricolae.
CRT ES
Sur bois de sapin pourrissant. Environs de Noidan (Côte-d'Or).
Eté 1890. F. kautrey.
5527. Erysiphe Martii Lev. Ann. Sc. Nat. 1851. T. VX, p. 166.
140/f:34. Sace. Syil. Lp. 19.
forma fructuum.
Sur les fruits du Galium Aparine. Environs de Précy (Côte-
d'Or). Juillet 1890. F. El utrey.
5928. Laestadia cylindrasca. Sacc. et Speg, Mich. I. 369. Syil. [,
p. 422 Réuni au L. Venetla Sacc. et Speg. Myc Venet, n° 1266.
Sylloge 1. c
A la face inférieure des feuilles tombées du Platane d'Orient.
Luchon (Haute-Garonne). Automne 1889. Ch. Four cade.
Et Precy (Côte-d'Or). 8 août 1890. F. Fautrey.
5529 Laestadia Vinceloæici Sp. n. Périthèces couverts, mélés à
Glæosporium Vinceloæici (F. Gal. n° 5178). Thèques ventrues.
Spores hyalines, granuleuses, con‘inues, oblongues, arrondies, 15,
19=4, 6.
Sur les tiges de Vinceloæicum officinale. Friches de Charny
(Côte-d'Or). Mai 1890. F. Fautrey.
5930. Laesladia Fraxini, Sp. n.
Périthèces phyllogènes, nombreux, réunis en tâches sous les feuilles, érumpents par
l’oshole allongé noir. Ces périthèces paraissent de bonne heure sous la feuille verte ; à la
chute des feuilles, ils ne contiennent ner encore de précis ; en mars, on voit des thèques
en rosace, Sans paraphyses, 45, 5510. Spores hyalines, simples, fusoïdes, courbées à
gouttes, 95 - 21=92-3;
Forêt de es (Côte-d'Or). Mars 1890. F, Fautrey.
Ad Laestadia fraxinicola (Gurt. et Peck). Sacc. proxime accedens ; speridia hujus
speciei 12 - 15 4-5, etc.
6531. Onleria Clematidis, Sp. n
Périthèces incrustés dans l'écorce en suivant les fentes; ostioles divers ; thèques très
longues, cylindriques Spores unisériées obliquement elliptiques obtuses, régulières,
3 septées ; les 2 loges du milieu futigineuses et ocellées ; les 2 loges extrêmes hyalines,
à goutte, 15-18 — 5- -6 (spores se partageant en deux, par le milieu, à la maturité).
Réuni au AXabentischia unicaudata B. et Br. (Fung. Gall,
n° 4857).
Sur vieux sarments de Clematite. Forêt de Charny (Côte-d'Or).
Mai 1890. e F. Fautrey.
5532. Diplodia Juniperi West, Bull. T. Belg. II. Ser. T. 12.
n° 7. — Sacc. de M. IT p. 3°5.
forma Sabinae. (Souvent avec Pestalozzia funerea).
Sur les rameaux de Juniperus Sabina. Vieux jardins, anciens
parcs ; environs de Précy. Août 1890. F. Fautrey.
0033. Leplothyrium Pini Austriacae, Sp. 1
Périthèces épars sur la partie externe et sur la partie interne de la feuille, adnés,
aplatis, umbonés, 1110 millimètre de diamètre. Spores cylindriques, arrondies, droites.
une goutte à chaque extrémité, 6, 8 X 1, à 1 112.
Sur les aiguilles tombées de Pinus Austriaca. Morvan Cotedo-
rien. Janvier 1890. F. Fautrey.
5534. Aulographum Filicinum Lib. Ard. p. 27. Sace. Svll. II,
p. 731. forma Polypodii.
Spores oblongues ARS hya'ines, 4 seplées, resserrées au milieu ou à peu près, à
4 gouttes, 18-20 = 6-7
Sur POLE dryopteris. Eboulis calcaires de Thorey (Côte-
d'Or). 4 Mai 1890. F. Fautrey
FMeS JE
5535. Pleospora media Niessl. Note p. 28. T. IV, f. 12. Sacc.
Sylloge Pyr. II, p. 244.
f, Centaureae Cyani.
Sur vieilles tiges de Centaurea Cyanus. Noidan (Côte-d'Or).
Avril 1890. F. Fautrey.
5536. Leptosphaeria convidea de Not. Mier. Ital. Decad. IX f. 7.
Sacc. Sylloge IT. p. 14. — Sphaeria Helenae Curr.
f. Angelicæ (Sp. 18-20=5-6).
Sur tiges sèches d'Angelica sylvatica. Forêt de Clamercy (Côte-
d Or). Septembre 1890. F. Fautrey.
5937. Leptosphaeria Lathyri Sp. n.
Périthèces épars ou rapprochés, assez gros, érumpents par l’ostiole allongé ; spores
olivâtres, cylindriques atténuées, droites ou peu courbées, 8 à 12 septées, resserrées à la
2e ou à la 8e cloison, 50-60 = 4.
Sur Lathyrus sylvestris. Noïdan (Côte-d'Or). Eté 1890.
F, Fautrey.
5938. Leptosphaeria modesta (Dmz) Sacc. II p. 40.
forma Digitalis lutec.
Thèques 88-140 X 10-12. Spores, 34-36 X4-5, septées 5.
Sur les tiges sèches. Noidan (Côte-d'Or). Mai 1890. F. Fautrey.
5539. Leptosphaeria modesta (Dmz) Karst Myc. Fen. IT, p.106.
— Sacc. Syll. IE. p. 40. — Leptosphæria Passerini Sacc. 1. ce.
forma Succisae.
Environs de Pont-Royal (Côte-d'Or). Juillet 1890.
Sur tiges sèches de l’année précédente. F. Fautrey.
5540. Leptosphaeria Ogilviensis (B. et Br.) Ces. de Not. Schema
p. 64. — Sacc. F. Ital. T. 490. — Sylloge IT. p. 34.
forma Myrrhis odorata: Spores 32-36=4.
Rive gauche de l’Armancon, friches granitiques entre Normier et
Clamercy (Côte-d'Or). 48 mai 1890. F. Fautrey.
5541. Sphaerella minor, Kart. Myc. Fan. Il, p. 1471. Sylloge
PyrÆ"p: 319;
forma Galii Sace. Mich, I, p. 381.
Très petits périthèces disséminés, épiphylles, subastomes noirs, souvent garnis de q. q.
hyphes à la base. Thèques cylmdracées, moy. 30 X 8. Speres 1 septées, 6, T X 2.
Sur feuilles sèches de Galium cruciatum. Noidan. Mai 1890.
F. Fautrey,
5542. Sphaerella lineolata (D 12). Sacc. Sylloge I, p. 531.
Périthèces très petits, en lignes. Thèques 45 Z 2-4. Spores fusoides, hyalines, 1
septées à 2 loges inégales, 15-20 = 3 gouttes à 4.
Sur gaînes d’'Arundo phragmites, avec Pleospora vagans, plus
rare et Hendersonia phragmitis. Dmz, à Pont-Royal, Canal de
Bourgogne. Mai 1890. F. Fautrey.
5543. Sphaerella aquilina (Fr.) Auersw. myc. Eur, Pyr. p. 20.
Sylloge IT, p. 532.
forma Polypodii. Filix mas L.
Très petits périthèces 1110 de millimètre épars sur les feuilles. Thèques 30 X 6 en
moyenne. Spores 4 septées 10-12 X 2.
Bois des Roches, à Noïdan, 3 mai 1890. F. Fautrey.
5544. Sphaerella polygramma Fr. Niessl — Sace. Syll. T. II,
page 521.
forma Betonicae.
Lis ANNE Le}
NOR
Périthèces très petits sous l’épiderme subastomes. Thèques ventrues, sessiles en
roselte, 20-23 X 10-12. Spores claviformes, uniseptées, à loges inégales, 12-14 Z 2.
Sur les tiges de Betonica officinal/is, (avec Pleospora vulgaris).
Forêt de Clamercy, 18 mai 1890. F. Fautrey.
5045. Spharella compositarum Auersw, Myc. Eur. Pyr. p. 15,
fig. 105. Sacc. Sylloge I, p. 515.
Sur tiges desséchès des Cichorium intybus, Noidan (Côte-d'Or),
3 avril 4890. F. Fautrey.
9946. Phyllosticta Ulmi Westend. Bull. etc. Belg. Il. Série XIT,
vol. 7. Sacc. Sylloge III p. 33.
Sur les feuilles mortes de l’Ulmus campestris. Forêt de Charny
(Côte-d'Or). Août 14890. F. Fautrey.
0947. Phyllosticta Japonica, Sp. n.
Tâches arides irrégulières, parithèces très petits (1 dixième de millim.), pâles, puis gris,
disseminés sur la tâche; sporules 8 2 112 -3, avec 2 grosses gouttes à chaque
extrémité.
Sur les feuilles de l'Humulus Japonicus. Jardin de Noidan (Côte-
d'Or). Eté 1890. F. Fautrey.
9948. Phoma Lebiseyi Sacc. Mich. [, p. 257. — Sylloge. T. IIT,
RE j
Sur les branches sèches de l’Acer negunde. Environs de Tou-
louse. Eté 1890. Angèle Roumeguère.
9949. Phoma mullipunctata Sacc. Mich. II, p. 271. Syll. HIT.
page 130.
forma major. Su. 5-8X 2-8.
Sur tiges sèches de Lamium album. Noidan (Côte-d'Or). Eté
1890. F. Fautrey.
9990. Si-ococeus strobilinus Preus, Fungi Hoyersw. n° 306. —
Sacc. Syll, INT, p. 217.
Sur écailles de cônes d'Abies. Sapinière près de Précy (Côte-
d'Or). Septembre 1890. F. Fautrey.
5901. Rhabdospora Succisac, Karsten et Fautrey.
Périthèces rassemblés assez gros, noirs, sous cutanés, à papille perçant l’épiderme.
Spores filiformes, droites ou diversement courbées, aiguës surtout d’un bout,
50-65 X 1 112.
Sur tiges de Seabiosa succisi. Forêt de Clamercy, 16 mars 1890.
| F. Fautrey.
5552. Rbabdospora nigrella Sacc. Mich. [. p. 194 (Septoria) —
Sylloge III, p. 588.
f. Antirrhini, Sace. 1. c.
Sur tiges d'Antirrhinum majus. Jardin de Noidan (Côte-d'Or),
septembre 1890, F. Fautrey.
5553. Diplodia rudis. Desm. et Kickx. Recherch. cent. IV,
p. 27 1849. — Sacc. Syll. 3, p. 337 (forma Juniora).
Sur les jeunes branches du Cytisus Laburnum. Jardins des en-
virons de Toulouse. Eté 1890. Angèle Roumeguère.
5554. Diplodia Abrotani Fuckel Symb. p. 394. — Sace. Syl-
loge IIT, p. 568.
Périthèces gros, épars ou rassemblés en lignes coniques tronqués ou difformes, crevant
l'épiderme; spores brun-olivâtre, cylindriques, arrondies, peu resserrées à la cloison,
20-24 10-12.
Sur des rameaux coupés et séchés d’'Artemisit Abrotanum 1.
Jardin de Noiïdan (Côte-d'Or), août 1890. F. Fautrey.
5555. Diplodia Aparines Briard. Revue, 1889, p. 16.
Sur tiges de Galium Aparine, Noidan (Côte-d'Or), 20 septem-
bre 1890. F. Fautrey.
5556. Diplo lina Antirhini, sp. n.
Sp. 10-12=—=3-4, uniseptées, un peu resserrées, oblongues, arrondies, hyalines.
Sur tiges vertes d'Antirrhinum majus L. 20 mars 1890. Jardin
de Noidan (Côte-d'Or). F. Fautrey.
Périth. couverts, érumpents, plus tard dénudés, bien papillés.
5557. Stagonospora Typhoidearum (Desm.) Sacc. Syll. III,
p. 451. — Hendersonia Typhoidearum Desm. Ann., se. nat. 1849,
Sur T'ypha angustifolia.
(Sp. 36-40—5-6, triseptées, pluriguttulées) Noiïdan (Côte-d'Or). Eté 1890.
F. Fautrey.
5558. Phoma Filaginis. West. Kickx, F1 Flandr. I, p. 442,
Sacc. Syll. III, p. 148.
Sur tiges sèches du Gnaphalium sylvalicum. Bois du Morvan
Côtedorien, avril 1890. F. Fautrey.
6559. Phoma revellens Sacce. (cfr. Syll. I, p. 673), et III, p. 99.
(Spermogonie du Diaporthe revellens).
Sur rameaux desséchés du Corylus avellana basides fasciculées.
Spores subelliptiques, 8-10X2 de 2 à 4 gouttes, Noïdan /Côte-d'Or). Eté 1890.
F. Fautrey.
5560. Phoma Juglandina (Fuck). Sacc. Mich. I. p. 521, Syl-
loge IIL, p. 96.
Sur les branches tombées mais recouvertes encore de l'écorce du
Juglins regia. Château de Charny (Côte-d'Or), 24 août 1890.
F. Fautrey.
5561. Phoma Glaucii, Therry in Herbor. cryptog. iued.
Sur les siliques sèches du Glaucium luteum. Anduze (Gard), sur
les rocher: au-dessus de la ville, avril. keliquiae Therryanae.
5562. Hendersonia diversispora (Preuss), Sacc. Sylloge IIT,
p. 431. Sporocadus diversispora Fr. Fung. Hoyersw. n. 152.
Sur tiges sèches de Senecio Jacobaea, Noidan, (Côte-d Or), juil-
let 1890. F. Fautrey.
5563. Ascochyta Althaeina Sace. et Bizz. Fungi gallici novi
no 2240. — Sylloge III, p. 399.
Sur les feuilles languissantes de l’Afhaea officinalis. Noïdau
(Côte-d'Or). Eté 1890. F. Fautrey.
5564. Ascochyta Laburni, Sacc. Mich. I. p. 530, Sylloge IIT,
p. 395.
forma Viburni Lantanae.
Sur jeunes rameaux tendres, Noidan (Côte-d'Or), avril 1890.
F. Fautrey legit.,
5565. Ascochyta graminicola, Sacc. Mich. I, p. 127. Syll. IT,
p. 407, forma S{ipae.
Petits périthèces cachés dans le pli.de la feuille. Spores oblongues, hyalines, droites
2 à 4 gouttes, uniseptées, 14-16X3-4.
Feuilles de Stipa pennata L. Noidan, avril 1890.
F. Fautrey legit.
Nous avons publié (F. Gallici ne 1712), la forme Ciliolata Sacc. quest la 2° men-
tionnèe par le Sylloge, la 1r+ est celle du Holcus, le type ayant été observé sur l’Arre-
natherium) toutes différent par la forme et les dimensions des sporules, des organes
vérifiés dans la forme nouvelle que nous publions actuellement,
ee © y Mes
0566. Coniothyrium conorum Sacc. et Roum. Mich II. p. 624. —
Syll. III. p.314.
Sur écailles d'Abies exæcelsa. Noidan (Côte-d'Or), 28 juin 1890.
F. Fautrey
5967. Coniothyrium olivaceum Bonn. in Fuckl. Symb. Myc. I.
p. 377. Sacc, Sylloge 3, p. 305.
f. Genista sagittalis. Spores 5—4.)
Sur Genista sagittalis. Environs de Noidan (Côte-d'Or). 15 mai
1890. F. Fautrey.
5568. Fracchiaea heterogena Sacc. Mich. Ven. sp. p. 115. —
Sylloge I. p. 93.
Sur les écorces vivantes de l’Aesculus hippocartanus. Parc de la
Tête d'Or à Lyon (Rhône) automne. J. Therry.
5569. Phlyctaena vagabunda Desm. Ann. sc. nat. 1847, p. 16.
— Sacc. Sylloge III, p. 594. (Type).
Sur tiges sèches du Tamus communis. Noidan (Côte-d'Or).
Septembre 1890. ( F. Fautrey.
5570. Septoria Ornithogalea Oud. Aanw. Fl.mye. Hederland VI,
p. 6. — Sacc. Syll. III, p. 571.
forma Ornithogali pyrenaici. Sp. 50-7053, 1-3 septées, souvent
amaincies.
Montagne de Noidan (Côte-d'Or), 29 mai 1890. F. Fautrey.
5571. Septoria Scillæ Kest. in Wicket Flore Fland. I. p. 423. —
Fki. Symb. myc. p. 389 — Sacc. Syll. III p. 571.
A l'extrémité des feuilles mortes du Scilla bifolia. Bois des
Roches, à Noiïdan (Côte-d'Or), 1e mai 1890. F. Fautrey.
5572. Leptostroma Spireæ Fr. Syst. Myc. IL. p.599. Sacc. Syll. 3
p. 646.
Au voisinage des Pseudohelotium scrupulosum Karst. Sacc.
Syll. 8, p. 293. — Helotium scrupulosum, Karst. Myc. Fen. IT,
page 152.
forma Caulium, Sacc. I. c.
Sur les tiges desséchées de la Spirée ulmaire. Noidan (Côte-
d'Or). Juin 1890. F. Fautrey,
OBsERYATION. — Cet Helotium a été obtenu de la maniêre suivante : Après avoir élé
plongées durant une heure dans l’eau, des tiges sèches de Spirée, bien garnies de
Leptostroma Spireæ, ont été mises au soleil. En quelques heures, le Leptostroma était
changé en Helotium. On pouvait suivre à la loupe la transformation ; le Leptostroma se
ressemblant en points sphériques pour devenir Helotium. Ainsi, le Leptostroma Spireae
est la spermogonie de Helotium scrupulosum. FF.
5573. Gloeosporium fructigenum Bkl. Gard. Chron. 1856,
p. 245. Sace. Syll. ILE, p. 748.
f. Cydoniae.
Tâche circulaire se développant largement ; acervules érumpents, rose pâle, cirrhe
blanc ; conidies cylindriques arrondies, courbes granuleuses, non septées, 20-25 X3-4.
Sur Coings gâtés. Noidan (Côte-d'Or). Nov 1889. F. Fautrey.
5574. Glœosporium umbrinellum B. et Br. Ann. H. N. 1866,
N. 1144. T. HI, f. 5. — Sacc. Syll. III, p. 714.
A la face inférieure des feuilles de chêne. Forèt de Charny.
Août 1890. F. Fautrey.
5575. Coryneum pulvinatum, Kunze et Schm. Mykt Helt. I. T.II,
f. 19. — Bonord. Handb. T. 12, f. 240, Sace. Syll. III, p. 777.
Sur Tilia platyphylla. Noidaa, avril 1890. F, Fautrey.
1 —
0976. Sporocybe atra (Dmz), Sacc. Sylloge IIT, p. 608. Réunis
avec Periconia atra P. et Goniosporium puccinioides, K et S.
Sur les feuilles sèches de Carex glauca. Noidan (Côte-d'Or).
Août 1890. F. Fautrey.
99717. Libertella Betulina Denn.In. Ann. FI. Nat. 1880, XIX,
p.276 T. VI. f. 4. — Sacc. Syll. II, p. 745. Nœmaspora aurea Fr.
Syst. Mye. III, p. 478.
Sur l’écorce sèche du Betula alba. Noïidan (Côte-d'Or). Septem-
bre 1890. F. Fautrey.
99178. Myxosporium quercinum, Lambotte Flore Mycol. Belge, 11°
supp. p. 197.
(Sp. 12-14 X 2 droites ou un peu courbées).
Sur l'écorce subvivante du chêne. Noidan (Côte-d'Or). Eté 1890.
F.,. Fautrey.
9019. Cryptosporium Neesii Corda in Sturm. Kr. Flr. II,
p. 109. — Sacc. Sylloge IIT, p.740.
f. Betulina, Sacc. 1. ce. Conidies : 50—4-5).
Sur l'écorce morte du Betula alba. Environs de Précy (Côte-
d'Or). Juillet 1890. F. Fautrey.
980, Scolecotrichum maculicola E et S$.
Sur les feuilles subvivantes du Phragmites communis. Manhat-
tan-Kansas. Amérique Septentrionale. Septembre 1889.
W. À. Kellerman
9b81. Oïdium Erysiphoide Fr. Syst. Myc. II, p. 432. Sace. Syl-
loge IV, p. p. 41.
f. Potentillae.
Feuilles vivantes du Potentilla vulgaris. Pentes du Donon (Al-
sace), dans les prairies qui s'étendent derrière la maison forestière,
20 août 1890. Anna Ferry.
9082. Ovularia primulana Karst. Fragm. Mycol. VI, 7. — Sacc.
Sylloge IV, p.143.
Hypophylle. Taches rousses en dessous, jaunâtres, puis brunâtres en dessus. Hyphes
60-80X3, rameuses, souvent bifurquées. Conidies ovales, 12-1478.
Feuilles de Prinula elatior. Bois des Roches à Noidan (Côte-
d'Or), 14 juin 1890. F. Fautrey.
9983. Ramuluria mercurialis ;erennis, Sp. n.
Hypophylle. Feuilles de Mercurialis perennis. Après la dispari-
tion de la Cercospora. Sp. cyl. 15-25=2,3. à gouttes, puis 1, 2,3
septées.
Bois des Roches, à Noidan (Côte-d'Or), automne 1889.
F. Fautrey.
9584. Ramularia brunnca Peck. 30% Rep. st. mus. p. 55.—Sace,
Syll. IV, p. 209.
Taches brunes, inégales, suborbiculaires, parfois confluentes. Hyphes occupant les taches
les plus grandes, épiphylles, cendrées, petites, délicates, Conidies cylindriques hyalines,
très inégales en longueur 12-403 (en chapelets assez longs).
Sur les feuilles vivantes du Tussilago farfura. Pont-Royal
(Côte-d'Or), juillet 1890. F. Fautrey.
0089. Remularia Plantaginis, E. et M. Am. Nat. Déc. 1889,
p. 1005. — Sace. Sylloge IV, p. 214. Journal of Mycologie, T.I.,
p. 74, |
— 13 —
A la face inférieure des feuilles du Plantago major. Environ de
Noidan (Côte-d'Or), 29 juin 1890. F. Fautrey.
5586. Ramularia Ajugae (Niesel), Sace. Fung. Ital, T. 1009. —
Sylloge IV, p. 212.
A la face inférieure des feuilles languissantes d’Ajuga reptans L.
Forêt de Charny (Côte-d'Or), 20 juillet 1890. F. Fautrey.
0987. Cercospora Drimulae sp. n.
+
Amphigène. Taches grises, entourées d’un halo jaunâtre, s'élendant de plus en plus et
devenant informes et ferrugineuses. Hyphes 40-503. Conidies cylindracées, obtuses,
arrondies, 8-9 septées, 60-1054. La plupart 724.
Feuiles de Primula elatior. Bois des Roches, à Noidan (Côte-
d'Or), 10r juin 1890. F. Fautrey.
5588. Cercospora Fabae, n. sp.
Taches tormées de cercles concentriques, souvent confluentes, d'un pourpre nofr, dis-
que central gris. Hyphes stériles envahissant le parenchyme d’un réseau inextricable et
destructeue, hyphes fertiles dressées, fasciculées, ép'phylles, violacées, dentées; les gran-
des 606. Conidies 7 à 9 septées, souveni alténuées d’un bout, 60-110=5-7.
Sur feuilles de Fabae minor Clamerey (Côte-d'Or), 29 juin 1890.
F. Fautrey.
5989. Coscospora Ampelopsidis Peck. 30e Rep. St. Mus. p. 55. —
Sacc. Syll. IV, p. 459.
Sur les feuilles de lAmpelopsis quinquefolia, Toulouse. Jardins,
21 octobre 1890. Angèle Roumeguère.
0590. Cercospora Gymnocladii F. ei K. Bull. Torr. Bot. Club.
XI, p. 115. — Sacc. Sylioge IV, p. 464.
Sur les feuilles vivantes de Gymnocladus canadensis, Manhattan-
Kansas (Amérique Septentrionale). Juin 1887. W. À. Kellerman.
5591. Cladosporium diaphanum Thumen in litt.
Sur les feuilles maladives du Photinia glabra. Lyon, Pare de la
Tête-d'Or. Automne. Reliquae Therryanae.
9992. Fusicladium dendriticum (Waltr). Fackl. Symb. Myc.
p. 397. — Sacc. Syll. IV, p. 341.
forma m#microsperma (Conidies simples, à gouttes, puis 1 septées,
20=7-9).
Sur les feuilles du pommier sauvage dans les haies à Noidan
(Côte-d'Or). Août 14890. F. Fautrey.
5993. Acrotheca catenulata Sp. nov.
Hyphes en touffes alignées sur toute la longueur du support, olive foncé se décolorant
vers la pointe, simples, seplées ; conidies assises au bout de chaque hyphe, médiocres,
hyalines, un peu courbées, en chapelet.
Sur Polypodium Filix Mas, L. Bois des Roches à Noidan (Côte-
d'Or. 3 mai 1890. F. Fautrey.
5594. Stagonospora Caricis (Oud), Sacc. Syll. T. IV, p. 452.
Périthèces très petits disséminés, couverts. Spores cylindriques arrondies, 5 septées,
6 grosses gouttes, 32-406.
Feuilles de Curex pallescens L. Forêt de Clamercy (Côte-d'Or).
Juin 1890. F. Fautrey.
9995. Macrosporicum Magnoliae Therry in Herbor. Cryptog.
ined. (affine du M. Martindalii El et Mart).
Sur feuilles tombées et pourrissantes du Magnolia grandiflora.
Lyon, Parc et Bas-Port du Rhône. Juillet. Reliquiae Therryanne.
5596. Macrosporium cladosporioides Dmz Plant. crypt. 1857,
p.3 et XXIV, p. 3. Sacc. Syll. IV, p. 524.
— 14 —
forma Allii Cepae.
Jardins potagers de Semur (Côte-d'Or), 25 août 1890.
F. Fautrey.
5597. Sphacelia Segetum Leveillé Mem. Soc. Lin. v. p. 578
(1827)., Tul. Ann. sc. nat. 1853, p. 46, T. IT, f. 4. — Sacc. Syll.
IV, p. 666.
f. Festucae Loliaceae (conidies oblongues, 8-13=4).
Sur le Sclerotium clavus de Festuca Loliacea Hud. Noidan (Côte-
d'Or), août 1890. F. Fautrey.
5598. Volutella gilva (Pers) Sacc. Mich II, p. 298. — Sylloge
IV, p. 686.
f. Solidaginis.
Sporodochies rousses, étalées. Poils septés. Conidies cylndracées, 10-122. gouttes 2.
Sur tige sèche du Solidago Virgaurea. Noïidan (Côte-d'Or), Mai
1890. F. Fautrey.
5599, Fusarium Fuckelii, Sacc. Syll. IV, p. 695 (état conidifère
du Nectria Desmazieri). Sur rameaux morts de Buaus sempervi-
rens. Noidan (Côte-d'Or), Eté 1890. F. Fautrey.
5600. Tubercularia Abrotani, Sp. n.
Tubercules très petits érumpents et restant enchassés dans l'écorce. Conidies hyalines,
simples, oblongues, 8-10 2-2 112.
Sur rameaux secs d’Artemisia Abrotanum. Haies aux environs
d’Epoisses (Côte-d'Or), Août 1890. F. Fautrey.
Sur un nouveau genre de Tuberculariée
par l’Abbé J. BRESSADOLA.
M. le Professeur W. Krieger a récolté dans les environs de Nos-
sen (Saxe) sur les feuilles de l’ Eriophorum angustifolium un
champignon très intéressant, qu'ila bien voulu nous soumettre pour
la détermination. J’ai trouvé des caractères bien curieux, que je
n’avais pas jusqu'ici observés dans aucun autre production fungi-
que, et pour les quels je crois pouvoir constituer un nouveau genre,
que je dédie au savant inventeur, très connu des mycologues par
son important Exsicata, les ‘ Fungi Saxonici ‘‘, dontil a édité
récemment le XI fascicule. Voici le dagnose:
KRIEGERIA Bres. nov. gen.
Sporodochia subinnata, mox superficiala, tremellinea laete colo-
rata ; conidia clavato-cylindracea, e continuo pluriseptata, ex spo-
rophoris simplicibus, stipitem constituentibus, oriundis, apice, et
ad septa conidiola simplicia vel subfasciculata gerentibus ; coni—
diola oblonga, vel clavata, fertilia, scilicet conidiola ipsis conformia
germinantia. Hyphae myceliales e conidiis septatis oriundae.
Kriegeria Eriophori Bres. nov. sp.
Sporodochiis subinnatis, mox superficialibus, subpulvinatis, in
series lineares juxta foliorum nervos parallele dispositis, tremelli-
cis, succineo-coloratis ; conidiis cylindraceo-oblongis, primo conti-
nuis, dein 3-septatis ; ad septa demum leniter constrictis, chlorino-
hyalinis, granuloso-farctis, 45-50=9-11y. , apice vel ad septa coni-
diola oblonga aut clavata simplicia vel fasciculata (1-5) gerentibus ;
conidiolas sessilibus, quoque conidiola ïipsis conformia demum
germinantibus ; sporophoris simplicibus, filiformibus, stipitem
conidiorum constituentibus, 15-25=1y.
— 15 —
Hab. In foliis Eriophori angustifolii propre Nossen Saxoniae
(Leg. W. Krieger).
Obs. Species admodum, praesertim formatione conidiolorum at-
tenta, memorabilis. Conidiola enim et hyphae myceliales e conidiis
3-septatis oriuntur, more Uredineïrum ; conidiola vero a conidiis
sejunceta alia conidiola generant, more Saccharomycetum.
EXPLICATION DES FIGURES DE LA PLANCHE CXIII
Portion de feuille de l'Eriophorum avec le champignon de grandeur naturelle.
Conidies à l’état jeune.
Conidies à l’état mùr.
Conidies développant de petites conidioles.
Conidioles développant d’autres conidioles.
peer»
Champignons nouveaux. III.
par M. le major BRrARo.
Troyes, 16 octobre 1890.
CRYPTOVALSA TEREBINTHI (Cesati) Briard et Hariot; Sphaeria tere-
binthi Cesati mss.
Périthèces nombreux, serrés, noirs, globuleux, 3/4, 4 mill. diam.,
entièrement p'ongés dans le bois, atténués en un col plus ou moins
long, terminé par un ostiole ponctiforme, obtus, faisant un peu
saillie au dehors, et rendant l’épiderme rugueux; thèques cylindra-
cées-claviformes, brièvement stipitées, polyspores, 40-60-7-9 pour
la part des spores ; celles-ci conglomérées, oblongues, un peu atté-
nuées vers les extrémités, inéquilatères, obtusiuscule:, diluées-
fuligineuses, 8-10=3-4.
Sur le Pistaeiu terebinthus. Italie, Cesati in herbier Montagne.
CRYPTOVALSA CLEMATIDIS, Briard et Hariot.
Périthêces nombreux, plus ou moins rapprochés, noirs, globuleux,
1/3, 1/2 mill. diam. entièrement plongés dans l’écorce, et atténués
en un col plus ou moins long; ostiole ponctiforme, obtus, perçant
l’épiderme et faisant un peu saillie au dehors ; thèques cylindracées-
claviformes, brièvement stipitées, polyspores, 64-80=8-9 pour la
part des spores ; spores conglomerées, cylindracées, un peu atté-
nuées vers les extrémités, légèrement courbées, obtusiuscules,
diluées-fuligineuses, 7-9=2 1/2-3.
Sur tige morte d’une Clematite, à Loudun (Vienne) Delastre, in
herb. Montagne.
WALLROTHIELLA SALICIS, Hariot et Briard.
Périthèces suverficiels, épars ou rapprochés, irrégulièrement
globuleux 1/3, 1/2 mill, diam., bruns, déprimés, rugueux, souvent
la partie supérieure est cratériforme; paraphyses cohérentes;
thèques cylindracées, sessiles, octospores, 60-80-10-12 ; spores dis-
tiques ou unisériées obliques, ovales, hyalines, 14-1628.
Sur un osier dépouillé de son écorce, à Loudun (Vienne), Delastre,
in herb. Montagne.
SPHAERELLA BELLADONAE, Briard et Hariot.
Taches blanches, oblongues, irrégulières, à contours anguleux,
3-7 mill, diam. dans leurs dimensions les plus grandes, circonscrites
par une ligne brune; périthèces épiphylles, innès, sous épidermi-
ques, épars, plus ou moins rapprochés, ponctiformes, bruns,
1/5, 1/4 mill. diam. thèques cylindracées-claviformes, brièvement
HR Vs
stipitées, octospores, 52-60=12-14 pour la part des spores ; celles-ci
distiques, elliptiques-fusiformes, obtusiuscules, 1-septées, retrécies
à hauteur de la cloison, à loges à peu près égales, hyalines,
20-24=6-8.
Septembre 1890, sur les feuilles vivantes de l'Atropa belladona,
à Pont-sur-Seine (Aube). P. Hariot.
L1Z0NIA JACQUINIAE, Briard et Hariot.
Périthèces snperficiels, globuleux, très petits, 90-100 micro.
diam. noirs, agglomérés, formant des petits groupes à la face supé-
rieure de la feuille, qni paraissent a l’œil nu, ne former qu’un seul
périthèce de 1/3 mill. diam.environ ; thèques ovales, sessiles, octos-
pores, 24-28=12-14; spores conglomérées, oblongues- -cylindracées,
Â-septées, obtuses, hyalines, peu ou pas rétrécies à hauteur de la
cloison, 12-13=3.
A la face supérieure d’une feuille de Jacquinia armillaris, à la
Jamaïque. Berkeley.
ZIGNOELLA POPULINA, Briard et Hariot.
Périthèces épars où groupés, un peu immergés dans l'écorce,
globuleux-coniques, légèrement rugueux, noirâtres, à ostiole papilz
leux, 4/2 mill. diam.; thèques clav iformes, arroudies au sommet et
atténuées vers la base en un stipe plus ou moins long, octospores,
92-108-18-20 pour la part des spores; paraphyses nombreuses, fili-
formes; spores distiques, fusiformes, 5-7 septées, à loges pourvues
d’une grosse gouttelette réfringente, obtusiuscules, droites ou un
peu courbées, hyalines, une ou deux loges intermédiaires plus
grandes que les autres, 32-44=8-10.
Septembre 1890, sur écorce de peuplier, à Méry-sur-Seine (Aube).
Obs. Cette Sphérie a l’aspect du Trematosphacria errabunda
(H. Fabre),:mais la couleur des spores et le nombre de leurs divi-
sions ne permettent pas de les identifier.
MICROPELTIS OLEANDRI, Briard et Hariot.
Périthèces ponctiformes agglomérés, serrés, superficiels, noirs,
percés d’un pore, 1/5 mill. “diam. ; thèques ovales-oblongues où
cylindracées-claviformes, sessiles ou brièvement stipitées, octospo-
res, 36-48=12-16 ; spores distiques ou inordinées, elliptiques, régu-
lières, 3-septévs, non ou peu retrécies, hyalines, 12-16=5-6.
Septembre 1890, sur une ramille: morte du Neriwm oleander. à
Ville-sur-Terre (Aube), mélangé au Fumago vagans. (P. Hariot).
PHoma ALSATICA Briard et Hariot.
Périthèces nombreux, serrés, rugueux, déprimés, souvent con-—
fluents, noirs, 4/6,1 1/5 mill. diamètre en longues séries parallèles
sur le support; sporules un peu oscillanies, cylindriques, obtuses,
hyalines, 4 1/2- “6-1 1/2.
24 juin 1890, sur les tiges sèches du Peucedanum Alsaticum, à
Riom (Puy-de-Dôme). Frère Héribaud.
DiPLOoDIA OBLONGA, Hariot et Briard.
Périthèces innés, noirs, oblongs, lancéolés, se faisant jour à tra-
vers les fibres du bois, 1/2 à { mill. de longueur sur 1/6, 1/5 mill.
de largeur; sporules oblongues, arrondies aux extrémités, 1-septées,
à loges 1-guttulées, peu ou pas retrécies à hauteur de la cloison,
brun-chatain, 24-28-9-10.
Sur un osier dépouillé de son écorce, à Loudun (Vienne), Delus-
tre in herbier. Montagne.
ds Ld
ASCOCHYTA GRAMINICOLA (Sacc. Syll. 3.407). Var. CAERULEA,
Briard et Hariot.
Périthèces innés, noirs, ponctiformes ou oblongs, de forme
variable, déprimés ou percés d’un large pore ; sporules cylindracées-
fusiformes, pourvues à chaque extrémité, d’un appendice gros et
court peu apparent, 4-septées, hyalines, 16-22=3 1/2-4 1/2.
Septembre 1890, sur les chaumes secs du Molinia caerulea, à
Droupt.-Saint- Basles (Aube). Paul Hariot.
ASGOCHYTA VITALBAE Briard et Hariot.
Périthèces petits 1/6, 1/5 mill. diam., innés, sous-épidermiques,
erumpents, noirs ponctiformes, nombreux, plus ou moins rapprochés
sporules oblongues-fusiformes, obtusiuscules, Â-septées, peu ou pas
rétrécies hyalines, 10-1224.
Sbtembre 4890, sur les ramilles sèches du C/emalis Vitalbae,
à Droupt-St.-Basles (Aube) P. Hariot.
HENDERSONIA TORMINALIS. (Saccardo) Var. ar1A Briard et Hariot.—
Taches épiphylles, irrégulières, de forme généralement circulaires,
brun-marron, non limitées, 5-7 mill. diam. ; périthèces épars, lin-
ticulaires, peu nombreux, noirs 1/6, 1/5 mill. diam. ; sporules ova-
les-oblongues, obtusiuscules, 3-septées, peu ou pas rétrécies, à
loges centrales brunes, les extrêmes plus claires, subhyalines,
14-16-5-6.
Septembre 1890. à la face supérieure des feuilles du Sorbus aria,
à Frenay (Aube) P. Hariot.
STAGONOSPORA RHOINA Briard et Hariot.
Périthèces épars, orbiculaires ou pontiformes, un peu irréguliers,
aplatis, semi-immergés, noirs, 4/5, 1/3 mill. diam. ; sporules
oblongues-cylindracées, quelquefois légèrement claviformes, obtu-
ses, 3-4- septées, rétrécies à hauteur des cloisons, hyalines-guttu-
lées 14- 18,=6-7.
Septembre 1890, sur l'écorce du Rhus typhinum, à Clermont
Ferrand ( Puy-de- Dôme) frére /Téribaud.
Obs.Ce champignon, parses formes, se rapproche del’ Æendersonia
pauciseptata.B. ct CG, ma s la dimension de ses sporules l'en éloigne.
STAGONOSPORA FRAGARIAE Briard et Hariot.
Tachesépiphylles, brunes, irrégulières, plus ou moins grandes,
de coulenr uniforme dans toutes leursparties, peu marquées à la
face inférieure de la feuille ; périthèces épars, innés, ponctifor-
mes, noirâtres, très petits, 80-100 micro. diam., peu apparents ;
sporules cylindracées, obtuses, droites ou un peu courbées-flexu-
euses, 3-septées, peu ou pas rétrécies à hauteur des cloisons, hya-
lines, farcies de petites goutelettes peu nombreuses, 32-40=6-8
Septembre 1890, sur les feuilles des fraisiers, à Ville-sur-Terre
(Aube)L. Hariot.
RaAMULARIA BRUNELLAE. Briard et Hariot.
Taches blanc-grisätre, apparentes des deux côtés de la feuille,
plus ou moins orbiculaires, entourées par une ligne ochracée-päle ;
hyyphes fasciculées hypnophylles, cylindracées, hyalines, continues,
16-32=2 1/2-3 ; conidies cylindriques ou ovales-oblongues, acumi-
nées aux extrémités ou obtusiuscules, droites, simples, hyalines,
16-22=4-6.
Septembre 1890, sur une feuille de Brunella vulguris, à Pont-
sur-Seine (Aube) P. Hariot.
2
M Se
SEPTOCYLINDRIUM RANUNCULI ’Peck): Sacc. Syil. 4, p. 293 ; Var.
VERONICAE Briard et Harint.
Tâche blane grisâtre. affectant les deux cotés de la feuille obs-
eurément iimi ée; hyphes hypophylles,hyalines, septées, a cloisons
éloignées. non rétrécies. droites ou} euflexueuses, 30-60=4-5 ; coni-
dies chlongues cu cylindriques, obtuses, 1-3 septée*, hyalines- gra-
nulées, les didymes un peu contractées au milieu, à cloison bien
visible ; dans les autres qui sont 1bs Tlumentecylindriques, les divi-
sions sont un peu chscures, en raison de l'abondance des granula-
tions, 16-28-5-7.
Septembre 1890, sur les feuilles malades du Veronica agreslis,
a Ville-sur-Terre (Aube) P. Harint.
ALTERNARIA BRASSICAE (Berk.?) Sacc. 4 546. Var. SOMNIFERUM
Briard et Hariot. —
Hyihes couries, toruleuses, fasciculées, serrécs, 30-40=627, 1-2
septé:s, fuligineuses ; conidies oblongues-claviformis, un peu
attéuuées vers l’extrémité supérieure, 5-9 seplées,rétrécies à
hanteur des cloisons, divisées parure ligne verticale qui cou; e deux
ou plusieursloges, olive-clair, 52-80=14-20, lougucment pédicellées.
Sur le fruit du Papaver somnifer um, Paris; Jardin Eotanique
du Muséum P. HJariot.
NOTE RECTIFICATIVE:
Sphaierella Caslagnci Hariot et Briarû;
Sphaecrella Cettidis Briard et Hariot. Revue Mycologique, octobre
4890, page 177.
Il y avait déjà un Sphaerell: Cellilis de Passerini, dans la
Revue Mycologique d'octobre 1889. page 196, n° 5043, dont la pu-
blieation nous avait échappé. Notre Sphacerella et celui de Passerini
appartenant à deux espèces différentes, et celui de M. Passerini
devant avoir la priorité, nous avons pen<é qu'il convenait de
changer le nom spécifique du nôtre, pour év ter une confusion tou-
jours regrettable dans la nomenclature. Magor BRIaRD.
Note sur un Coprin sclérotoide observé à Moïtana,
par J. B. ELris et BENJAMIN EVERHART (1).
La famille des Agaricinées à laquelle appartient le gene Coprinus
est l’une des plus intéressantes et dont la dispersion est des plus
étendues. Elle présente un nombre de formes tout aussi considé-
rable que celes déja observées dans toutes les autres familles des
Hyménomyeëtes. Le représentant le plus connu de cette famille est
le vulgaire Agaricus camprstris. Toutes les autres espèces sont
connues en langage vulgaire sous le nom de « Toud stools », bien
que parmi celles-ci il en est dont la saveur et les bonnes qualités
alimentaires sont supérieures à celles du champignun de couche.
Le genre Coprinus se distingue des autres agarics par ses spores
noirâtres et ses feuillets déliquescents. Quelques espèces de Coprins,
comme par exemple le vulgaire, GC. ephemerus, prennent tout leur
accroissement dans une seule nuit, et se flétrissent le jour suivant.
Le nom de Coprin vient, on le sait, du mot grec kopros qui signifie
fumier, parce que la plupart des espèces de ce genre vivent sur les
(1) Traduit du texte anglais par notre collaborateur, M. O0. Debeaux.
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famiers, et dans le nombre se trouve un champignon de Montana
qui a été découvert en juin 1889, par M. F. W. Anderson, près de
Great-Falls, sous un hangar à brebis, Ce Coprin qui commençait
déjà à prendre une teinte noire vivait sur un Sclerotium ayant la
forme d’une petite noix, et paraissant enfoui dans ur paquet de
fumier elos de toutes parts. Mis a découvert, le Sclorotium est inéga-
lement ridé à sa surface plus ou moins irrégulièrement-subglobau-
leux, et de 1/2 à À centimètre de diamètre. L'extérieur est noir,
tandis que la partie interne offre un tissu serré, blanchâtre, et ayant
une saveur agréable de noisette. De ce Sclerotium s'élève directe-
ment ainsi que le montre la figure B, (Tab. CXIIL), soit le stipe sup-
portant le chapeau à son sommet, soit le plus souvent encore des
fibres blanches, grèles, qui sont de vraies racines (Fig. C et D), et
qui poussent à la surface externe du Sclerotium. Dans ce cas celles-
ci prennent naissance à la base du stipe à sa jonction avec les fila-
ments ou racines primaires {Fig. D). Lorsque les filaments ou
fibres du Sclerotium se fietrissent, le stipe supportant le chapeau
s'arrête dans son développement avec ses propres racines entière-
ment dé'achées du Scelerotium flétries et vidées en partie après
avoir cédé leur propre substance au petit champignon, qui produit
alors des racines aériennes pour les besoins de sa nutrition.
M. Anderson à qui nous devons sur ce sujet un dessin excellent,
fait counaitre les dimensions suivantes de ce champignon : stipe,
« 1-4 pouces» de hauteur et «1/4à 3/4de ligue » d'épaisseur, ordinaire-
ment droit dans sa partie supérieure, et plus ou moins flexueux dans
le bas. Chapeau paraïssant d’abord ovale ou ovale-oblong, noirâtre
et a sommet coloré avec une teinte blanche, ayant « 1 à 2 lignes » de
long, etatteignantensuite « 1/4 à 1/2pouce » de hauteur et «1/4 à 1/2
pouce » en largeur.
Le stipe est creux; la portion aérienne est lisse à l’exception de
sa base qui est parfois velue, et dont les parties qui s’en détachent
sont subtomenteuses et flocconeuses et comme recouvertes de farine.
Le bord du chapeau est recourbé en dedans et non entièrement
dévéloppé avant la maturité ; les feuilles qui rayonnent verticale-
ment en dessous du chapeau, sont très nombreux, très étroits, et
d'environ 4 millim. d'épaisseur avec leur extrémité touchant seule-
ment, mais pas attachée au stipe. Ceux-ci ne paraissent pas entrer
en deliquescence aussi promptement que dans plusieurs autres
espèces de Coprins. Les deux surfaces des feuillets, comme cela
existe dans tous les agarics, sont garnies de nombreuses proëémi-
nences, ayant une forme subcylindrique, terminée en massue, et
portant à leur sommet deux cornes, grèles et courtes (sterigmates)
de chacune desquelles s’échapre des spores opaques ovales ou iné-
galement elliptiques et mesurant 8-10-5-6 mic. en grosseur (fig, E).
On trouve en France une autre espète de Coprinus le C. tube-
rosus Quélet décrit comme naissant d’un Selerotium (1). Celui-ci
(1) L'espèce française décrile par M. le Dr Quélet (Bulletin de la Soc. Pot. de
France 1878, p. 289, lab. TT, f. 2,) analogue aux Cop niveus et cineratus, est de très
pese taille. Le chaneau ne dépasse pas en largeur « 3-5 mm. » tandis que eclni de
lontana représenté (fig. A.) avec un agrandissement du double, atteint en réalité à
2 centimètres de diamètre environ. Voici du reste la diagnose de l'auteur : Pileo-mem-
branaceo ellipsoïdeo, striolato pulverulento, ; Ibo-griscolo; velo e vesicuhis granulato-acieu-
latis hyalinis efformato ; slipite subliliforuii, flexnose vill so ex albido hyaliuo € tuberculo
brunneo-atro oriundo; lamellis angustis, atro-violaceis; sporis ellipsoideis, 12 p dianr.,
atris.
PL RE | ad D ou VOS PE AG AE JA ELA AN
L'op'te
croît sur les substances végétales en décomposition et sur l’humus,
et il est dit qu’il a le chapeau de 3 à 5 millim. de diamètre. Ses
spores sont longues de 12 microm. et son stipe est velu. Le cham-
pignon de Montana, dont la taille élevée, les spores en petit nom-
bre, son stipe et son habitat le diflérencient suffisamment, ne peut
être rapporté a l'espèce de M. Quélet, et nous l'avons nommé pro-
visoirement Coprinus sclerotigenus (nov. spec.) jusqu’à ce qu'il soit
définitivement étabii que celui-ci en est réellement distinct.
Il devenait intéressant de savoir si le champignt n tubéracé du
Sclerotium d'où nzît le petit coprin est comestible. M. Anderson a
reconnu que la substance du sclerotium a une saveur agréable,
analogue à celle de la noix, d’où il a pu conclure que très probable-
meut il était bon à manger, cela se {rouvant d’ailleurs en concor-
dance avec les faits observés parmi les tuberacées, dont la structure
et leur habitat ressemblent beaucoup à ceux du Sclerotium, et dont
plusieurs espèces sont également très estimées comme alimentaires.
EXPLICATION DE LA PLANCHE, CXIII.
A. — Coupe par le centre du chapeau ‘-t de la tige montrant linser-
tion de celle-ci sur le Sclerotium, grossie d’un diamètre.
F. — Section des spores, considérablement grossie.
Champignons de la Hongrie, récoltés en 1886-S9 par M. le profes-
seur V. GRESCHIK, étudiés par l’abbé G. BREsADOLA (1) (fin).
210. Hypocrea citrina (Pers.) Fr. var. Fungicola Karsten Myc.
Fenn. Il, p. 204. Hypocrea fungicola Sace. Syll. IT, p. 528. Win-
ter Die Pilze IT, p. 141.
Hab. Sur l’hymenium du Po/yporus pinicolu; environs de
Leutschau,
Obs. Les spécimens de la Hongrie sont un peu différents des spé-
cimens récoltés dans les Alpes du Trentin, dé:rits dans les Mycro-
mycetes Tridentini, p. 53, mais plus voisius de lÆypocrea citrina
avec lequel on ne peut pas spécifiquement les séparer. Ces deux for-
mes sont très variables, si on considère le stroma, qui bien déve-
loppé, est dans la var. fungicola également charnu, et souvent plus
charnu dansl’/7. citrina ; les spores:et les thèques sont bien peu dif-
féreutes les unes des autres. Dans les spécimens de la Hongrie, les
HAE mesurent 70-80=4 1/2, 5 1/2 p; les articles des spores ont
4 1/2 5
DE ES Trifolii(Pers.) Fuck. Symb. Myc. p. 218. Sacc.
Syll. IT, p. 6143. Winter Die Pilze, IT, p. 902. Sphaeria Trifolii Pers.
Syn. p. 30, :
Hab. Sur les feuilles du Trifolium....; environs de Leutschau.
Obs. Ces exemplaires contiennent aussi la forme spermogonifère
avec des spermaties ovoides, 3=1 1/2 4 non arquées.
212. Dothidella thoracella {Rustr.) Sacc. Syll. IT, p. 689. Winter
Die Pilze II, p. 905, Sphaeria thoracella Rustr. Disser. Crypt.' p.17.
Hub. Sur les tiges et les feuilles du Sedum maximum ; environs
de Leutschau.
213. Dothidea Sambuci (Pers.) Fr. Syst. Myc. Il, p. 551. Sacc.
Syl. IT, p. 639. Winter Die Pilze IT, p. 908. Sphaeria Sambuct
(4) Voir Revue mycologique, pages 101 et 179.
— 2% —
Pers. Syn. p. 14.
Hab. Sur les branches de Sambucus nigra et de Cylisus supinus,
environs de Leutschau,
var. Syringrie Sacc.l. ce. p. 640?
Ha. Sur les branches de Syringa vulgaris ; envir. de Leut-
chau.
Obs. Dans les exemplaires de la Hongrie la configuration du
stroma est identique à celle du type ; mais la GAS plus grande
et nullement plus petite comme le dit Saccardo |. ce. pour la var. Sy-
ringar de l'Italie. Thèques et spores comme dans À type.
DiscoMYCETEAE. Fr.
214. Hysterium pulicare Pers. Syn. p. 98. Sacc Syil. IL. p.743.
Rehm Discomycetes in Rabenh. Deutsch. Krypt. Flora, Pilze IIT,
. 45.
: Hab. Sur l'écorce du Betula alba; environs de Leutschan.
Obs. Thèeque< claviform s 110-130=16-18 hp; spores 3-septées,
rarement 5-seplées, 25-30=8-9 p., paraphyses filiformes supérieure-
ment rameuses et a glutinées.
215. Hy:terographium Fraxini (Pers.) De Not. Pir. Ister. p. 22.
Sace. Syll. IT. p. 776. Rehm Discomyc. p 19. Hysterium Fraæini
Pers. Syn. p. 98.
Hab. Sur les branchts du Fraæinus rrcelsior ; environs de Leuts-
chau.
216. Rhytisma sal:cinum (Pers ) Fr. Syst. Mye. Il, p. 568. Sace.
Syll. VII. p. 753. Rehm Discomycctes, p. 84. Xyloma salicirum
Pers Dis. p.91: 2,f, 4:
Hab. Sur les feuille: de Saliæx relusa ; Gruner lec. dans les Car-
pathes.
Obs. Cette espèce croit sur toutes les espèces de saule ; dans les
Alpes Trideutines elle est très commune dans la zone glaciale, sur
les feuilles de Sa/ix herbacea.
247. CGlith”is que cina (Pers.) Fr. Syst. Myc. IT, p. 189. Rehm
Discomycetes, p. 102. Hyste ium quercinum Pers. Syn. p.100.
Colpoma quercinum Sacc. Syil. IT, p. 803.
Hab. Sur les branches de chêne ; environs de Leutschau.
Obs. Remarquable est dans cette espè-e la disposition des apo=.
thécies ; tantôt elles son! trav:rsales et forment comme des bourre-
lets, qui entourent presque? complètement les branches du chêne,
tantôt elles sont longitudinales et ne dépassent pas la longueur de
4 mm. Cette dernière forme est la plus rare. Généralement ces deux
formes se montrent toujours séparées ; elles possèdent des thèques
et des spores semblables.
218. Xylographa parallela (Ach.) Fr. Sist. Mye. IT, p. 1497.
Sacc. Syll. VIIT, p. 664. Rehm Discomyce. p. 153. Lichen parallelus
Ach. Prol. Lich. p. 23.
Hab. Sur le bois de l’Abies ercelsa; Trombitoska près Leuts-
chau, 1225",
219. Sricris HYPODERMIA. Pres. n. sp.
Ascomata snbsolitaria, vel 3-4 aggregata, profunde immersa, bene evoluta urceolata
extus nigra, disco cinereo albida, hmbo elevato, candido, tomentoso cincta, 3/4 mm. cir-
citer. lala; asci cylindracei, substipitati, octospori. Jodo haud lineli, 400-6008-11 p ;
paraphyses filformes, ascos superantes, ramulosae 1-1 1/2 g, latae; sporidia hyalina, fili-
formia, flexuesa, pluriguttulata, ascorum longitudinem fere aequantia, 1-1 1/2 p. lata.
— 995
Hab. Sur les branches de l’U/mus campestris près des Stroma du
Cryptosporella hypoderinia sur lesquels il semble parasiter ; envi-
rons de Leutschau (n° 178).
Ob+. Cette espèce est voisine du Stictis radiata dont elle diffère
par le bord entier et non incisé, par le disque blanchâtre, et par des
thèques et des spores deux fois plus longues.
220. Scleroderris Ribesia (Pers.) Karsten Myc. Fenn. I. p.279:
Sace. Syll. VIII, p. 594. Rehm Discomyc. p. 209. Peziza Ribesia
Pers. Tent. p.35. Cenangium Ribis Fr. Syst. Myc. IT, p. 179.
Hab. Sur les branches des ÆRibes rubrum et alpinum ; environs de
Leutschau (n° 2 et 794).
Obs. Dans notre exemplaire, la forme ascophore est accompagnée
de la forme pycnidifère (Fuckelia Ribis Bon.)
221. Karschia lignyota (Fr.) Sacc. Syll. VII, p. 779. Peziza
lignyota Fr. Syst. Myce. IT, p. 150. Pa/ellaria patinelloides Sacc.
et Roum. Rev. Myc. p. 189. Pat. Tab. An. f. 74. Sacc. Fungi italici
n° 1410 (omnino!) Syll. VIII, p. 780.
Hab. Sur le bois des conifères : ; environs de Leutschau.
Obs. Ascomata sessilia, superficialia, gregaria, plano-patellata, margine tumido margi-
nata, nigra, 1/2 mm. diam. circiter; aset clavat breviter stipitati. 40-45=10-12 p. Jodo
caerulescentes ; paraphyses septatae, apice capitulo fusco subrotundo termninatae ; spori-
dia distichä ellipsoidea, interdum subeurvula, jiemea seplata ad septum non vel leviter |
constricta biguttulata 10-14=4-5 1/2 p.
Cette espèce est très commune dans les Alpes sur le vieux bois de
sapin, de picea, etc... Je crois qu’elle repond bien au P. lignyota
de Fries, indiqué comme abiéticole. Elle concorde exactement avec
le Æarschia patinelloides. Sacc. et Roum. I. ce. (Karschia lignyota
Sace. ibid.) Je la considère une forme des mêmes, car j'ai ohservé
aussi chez mon espèce, les paraphyses presque hyalines à l’état
jeune et à peine enflées au sommet.
291. Lachnella flammea (Alb. et Schw.) Fr. Summ. p. 365.
Quel. Enchir., p. 314. Sacc. Syll. VIT, p. 392. Pez. flammea Alb.
etischwp..319; 1. TL. 17.
Hab, Sur le bois du Pirus malus ; environs de Leutschau.
Obs. Thèques claviformes atténuées en stipe court, 80-100=10-12 »;
paraphyses Jinéaires non point renflées au sommet, 2-3 y ; spores
hyalines cylindriques souvent arquées, enfin 1 _3 septées, 12-15-3- 4 p;
poils de la cupule jaunâtres, fauve-granuleux, septées 3 y de
HeQuR
2922. Lachnella barbata (Kunze), Fr. Summ. p. 365. Quél.
Enchir. , p. 313. Sacc. Syll. VIII, p. 392. Peziza barbata Kunz. in
Er. Syst. Myc. Hp, 99.
Hab. Sur les branches du Lonicera nigra; environs de Leutschau.
Var. pellita Pers. Myc. Europ., p. 264.
Hab. Sur les branches du Lonscera nigra; environs de Leutschau.
Obs. Cupule sessile, globuleuse, connée, tomenteuse cendrée puis
fuscidule. Théques cylindriqnes subelaviformes, 70-90=5-7 L; para-
physes cuspidées, septées, 4-5 u, plus longues que les thèques;
spores hyalines, subfusiformes 12-15=2-3 p ; poils septés, jaunâtres,
hyalins au sommet, ayant 3-4 p de longueur.
Les caractères de la fructification concordent avec ceux du Lach-
nells barbata, desquels nos spécimens diffèrent uniquement par la
couleur gris-blanchâtre de la cupule.
oi
223. Dasyscypha bicolor (Bull.) Fuck. Symb. Myc. p. 305. Sacc.
Syll. ‘VIII, p. 459. Peziza bicolor (Bull) Champ. p. 243, tab. 410.
f. 3. Fr. Syst. Myc. Il, p. 92. Erinella bicolor. Quel. Enchir.,
P::903.
Hab. Sur les branches de chêne; environs de Leutschau,
Obs. Cette espèce est très commune dans les Alpes du Trentin,
sur les branches du Coryllusavellana, et aussi très fréquente sur les
branches de chène, du bouleau, de laure, du hêtre, du tremble, de
la ronce, du Rhododendron, ete. La spor: est fusiforme 7-1221 1/2-2p.
224. Dasyscypha calicina (Hedw.) Fr. Syst. Mye. Il, p. 9f.
Octospo a Hedw. Muse, frond, IT, p. 64, Pesiza calicina Fe
F1. Saell. p. 424. Peziza subtilissima Cooke in Grev. p.121, 1. 167.
Dasyscypha, Sace. SYIL. VIT, p. 438. Helo'ium Abielis re
Myc. Fenn. 1. p. 156. Disyscypha bruyeriensis Sace. Mich. IT,
p. 330. Dasysypha Abie'is Sace. |. e.
Hub. Sur les branches de lAbies ercelst; environsde Leutschau.
Obs. Thèques claviformes 50-65=5-7, paraphyses ua peu renfiées
au sommet où non plus longues que les thèques 80=1 1/2-2 »;
spores ovoides allongées ou subfusiformes, droites, 7-12=22-2 1/2 p;
poils 190-14023-4 u
Philipps dans son Manual of the British Discom.. suivi par Sae-
cardo dans le Sylloge |. e, considère le Pesiza Wilkomii Hartig.
comme le type du Peziza culicina Sch'm. et du Peziza colicina
(Hedw.) Fr. On le refère à Peziza sublilissima Cook. Le Pezizt
WilkomitiKarst. est une espèce qui a été seu ement observée Jusqu'ici
dans la partie centrale de l'Europe. Je ne crois pas qu'elle ait oté
observée dans la Séelande, ét il est au moins douteux de pouvoir
la re‘érer à Peziza calicina Schum L'Octospora calicina Hedw.
antérieur”, à été au contraire interprétée par Fries dans le S nsque
nous l’entendons., Par ces raisous Je crois devoir conserv-r le nom
d'Hedwig pour le Peziza pris sons ce nom qui à été indique
par les auteurs anciens, et le nom de Pezizw Wilk:nnii jour Pes-
pèce récemmeut observée par Willkom sur les branches du £urir,
dans les Alpes centrales, Cotte dernière espèce est très “ommune
daus les Ales du Trentin, et jel’aitonjaurs Fr neontrée sur les bran-
ches du Meleze. Elle offre d’abord des différences notables ave les
caractères du Pezizs calicin , différences qui n'auraient certaine-
ment pas été négligées par les anciens auteurs s'ils lrussent ren-
contrée. Le Dasyscypha Abietis (K.) Sace. n'offre pas de caractères
assez €instants, pour le sépar-r spécifiquement du Dusyscypha cali-
cina.
225. Mollisia cinerea (Bats:h) Karst. Myc. Fenr.r p. 189: Sacc.
Syll. VII, p. 336. Peziza cinerea Batsch. Cort. 1, p. 196, f. 137.
Fr. Syst. Myc. IT, p 142.
Hub. Sur le bois du Sorbus fucuparie; environs ce Leulsehan,
296. Mollisia caësiella Rres. Funzi. Trid. p. 29.1. XXX, f
Pirottea Bresadolae Sace. Mich. Il, p. 336, Fungi Ital. f. 1393,
Syll. VIT, p. 384.
Hab. Sur les tiges du Lavatera thuringiaca:; environs de Leuts-
chau.
Obs. Cette espèce a la eupule molle coume le Wollisia typique;
en outre elle est tout à fait glabre, seulement ‘es dernières cellules
du bord de la cupule ont une forme plus allongée, subclaviforme,
#8
— 91 —
comme on observe chez plusieurs espèces de ce genre, mais je n’ai
pas vu de vrais poils comme en portent le Pirottea venela, ete.,
pour cela je ne crois pas justifié son éloignement du genre Mollisia.
227. Tapesia Rosae (Pers.) Fuck. Symb. Myc. p. 301. Sace.
Syll. VII, p. 374. Peziza Rosue Pers. Obs. II, p. 28. Fr. Syst.
Myc. IL, p. 109.
Hab. Sur les branches du Rosa canin; environs de Leutschau
(n° 137).
Obs. Cette très intéressante espèce rassemble à l’état sec, à une
Herpotrichia, ou à la première vue au Rosellinia aquilu.
228. Pyrenopeziza Rubi (Fr.) Rehm Ascom. n° 416. Sace. Syll.
VII, p, 261. Excipula Rubi Fr. Syst. Mye. II, p. 190, — Mollisia
Rubi Qué. Enchir. p. 318. À
Hab. Sur les tiges du Rubus Idaeus; environs de Leutschau
(n° 185).
229. Phialea Scutula (Pers.) Fr. Syst. Myc. IT, p. 123. Sacc.
Syll. VII, p. 266. Peziza Scutula Pers. Myc. Europ I, p. 284. Helo-
tium Scutula Karsten Myc. Kenn. I, p. 110. Calycella Scutula
Quél. Enchir. p. 305
Hab. Sur les tiges de l'Urtica dioica; environs de Kesmark
(n° 50).
230. Spathularia clavata (Schoeff.) Sacc. Mich. IT, p. 77, Syll.
VII, p. 48. Elvella clavata S:hoeff. tab. 149. Spathularia flavida
Pers. Comm. Fung. clav. p. 34. Fries Syst. Myc. I, p. 491. Cook
Mycogr. f. 342. Mitrula spathulata Fr. Summ. p. 583. Quélet
Enchir. p. 209.
Obs. Forêts de conifères parmi les mousses; environs de Leuts-
chau (n 763).
GYMNOASCACEAE Baranetz. |
231. Exoascus borealis (Johans.) Taphr. Il, p. 14, f. 1-2. Sacc.
Syll. VII, p. 816. Taphrina Sadebekii Johans. var. borealis
Johans. Vet. Ak. Forh. 1885, p. 39, tab. I, f. 3. Æroascus epiphyl-
lus Sadebeck Exoasc. p. 120, v. IV, f. 26. Winter Die Pilze IF,
p. 10. Taphrina Sacc. 1. c., p. 816.
Hab. Sur les feuilles de l’A/nus incanus ; environs de Leutschau,
(n° 872.)
TUBERAGEAE Vittad.
232. Chæœromyces meundriformis Vitt. Monagr. Tub. p. 51, t. II,
f. 4, et tab. IV, f. 10. Sacc. Syll. VII, p. 900.
Hab. Sous les mousses dans les forêts de conifères; environs de
Menhard. ï
MYxoMYceTEAE Wallr.
233. Reticularia Lycoperdon Bull. Champ. Fr., p. 95, t. 446, f. 4.
Sacc. Syll. VIE, p. 418.
Hab. Sur le tronc des conifères; parasite du Polyvorus pinicola;
environs de Leutschau.
934. Trichia fallax Pers. Obs. I, p. 59, t. III, f. 4-5. Sacc.
Syll. VIL, p. 439.
Hab. Sur les troncs de chêne ; environs de Leutschau. :
235. Trichia chrysosperma (Bull.) De C. FI. Fr. n. 673. Sace.
Syll, VIT, p.448. Sphærocarpus chrysospermum(Bull.; tab. 417, f. 4-
Hab. Sur le bois de chêne; environs de Leutschau.
2 Es
SPHAEROPSIDEAE Lev. reform. Sacc.
236. Phyllosticta aesculicola Sacc. Mich. I, p. 134. Syll. Vol. IT,
. &
; Hab. Sur les feuilles de l’Aesculus Hyppocastanum ; environs de
Leutschau. \
Obs. Spore ellypsoïde ou cylindracée, biguttalée, 4=1 p.
237. Phyllosticta platanoidis Sacc. Mich. I, p. 860. Syll. Vol, ITT,
. 15.
: Hab. Sur les feuilles de l’Acer platanoïdes ; environs de Leuts-
chau.
238. Phyllosticta quernea Thüm. F. Austr. n° 81. Sacc. Syll. IT,
30.
à Hab. Sur les feuilles de chêne ; environs de Leutschau.
239. Phoma cryptica (Nits.) Sacc. Mich. I, p. 521. Syll. III, p. 69.
Hab. Sur l'écorce du Lonicera caprifolium; et sur les ramilles
décortiquées du Lonicera nigra; environs de Leutschau (n° 486, 256).
Obs. Je ne trouve pas de différences essentielles parmi la forme
de l’écoree et la forme des ramilles décortiquées et sèches.
240. Phoma Xylostei Cooke et Harkn. in Grev. 1881, p. 82.
Sacc. Syll. III, p. 70.
Hab. Sur les branches du ZLonicera Xylosteum; environs de
Leutschau.
Obs. Spore «Ilipsoïde au subeylindracée, bigu'tulé, 6-7=3 y.
244. Phomu foveolaris (Fr.) Sacc. Mich. IF, p. 94. Syli. IT,
p. 70. Sphaeria foveolaris Fr. S. M. IT, p. 499.
Hab. Sur les branches de l'£vonymus europeus ; environs de
Leutschau.
242. Phoma padina Sace. SYIl. I, p. 619, IIT, p. 70.
Hab. Sur les branches du Prunus spinosa ; environs de Leutschau.
Obs. La spore est plus grande que dans la forme des Prunus
padus; mais je ne crois pas pouvoir s‘parer cette forme du type,
les autres caractères étant identiques; spore ellipsoide ou ovoiïde,
ou aussi subreniforme 10-15=4=6 v.
243. Phoma Ruborum. West. Exs. n° 1234, Sacc. Syll. III, p. 76.
Hab. Sur les branches du Rubus fructicosus; environs de Leuts-
chau. (n° 215-217.)
Obs. Spore hyaline, en arquée 5-6=1 1/2
244. Phoma sepin:ola (Kickx) Sace. Syll. II, p. 77. Sphaero,sis
sepincola Kickx FL Fr, I, p. 400.
Hab. Sur les branches du Rosa canina ; environs de Leutschau,
Obs. Spore hyaline, allongée, biguttulée, 3=4=1 p.
245. Phoma depressa (Lev.) Sace. Mich. If. p. 94. Syll. INT, p. 82.
Sphaeropsis depressa Lev.
Hab. Sur les branches du Syringa vulgaris; environ de Leutschau.
Obs. Spore hyaline, allongée, biguttulée 7-1033 pe.
246. Phoma Corni Fuck. Symb. Myc. p. 207. Sacc. SyIl. III, p. 86.
Hab. Sur les branches du Cornus sanguine; environs de
Leutschau.
247. PHOMA AUCUPARIA D. SP.
Peritheciis subcutaneis, majuseuhs, gregariis, vel interdum caespitosulis, 1/3-1/2mm.
latis, contextu parenchymatico, re e subglobosis depressis, ostiolo conico pertusis;
spor ulis oblongis hyalin,. 8-10=3 1/2-4 1,2 w
AU TE
— 26 —
Hab.Surlesbranches du Sorbus aucuparia; environs de Lentschau.
248. Phomx longissima (Pers) West. Not. ILE, p. 13 (1854).
Sacc. Syll. TTL, p. 125, Sphaeria longissima Pors. Syn. p. 31.
Hab. Sur les tiges du Sese/i glaucum ; environs de Leutschau.
(no 250.)
Os. Spore hyaline ovoiïde, allongée, biguttulée, 3-4=1 1/2 y.
249. Phoma Arthemisiae Kalchbr. et Cook in Grev. IX, p. 18.
Sac STI p.195:
Hab. Sur les tiges de l’Artemisit vulgaris ; environs de Leuts-
chau.
250. Phoma complanata (Tode) Desm. Exs. Sacc. Mich. Il,
p. 397, Syll. LIL, p. 126. Sphaeria complanata Tode Meck. IF, p.21.
Hab. Sur les tiges de l'Anthriscus sylvestris; environ de Leuts-
chau.
251. Phoma Spireie Desm. Observ. Crypt. 1839 n. 13. Sacc.
Sy Ep 192
Hab. Sur les tiges du Spirea aruncus; environs de Leutschau.
Obs. Pentheciis minimis dense gregariis, maculis elongals nigris insidentibas ; ostiolis
prominulis, subacutis ; Sporulis fusoïdeis 8-10Z3 p., hyalinis,
252. Phoma herbarum West. Exs. 965. S:ce. Syl!. IE, p. 133.
Hub. Sur les tiges du Turrilis glabra, du Verbascum Thapsus,
du Lavatera thuringiana et du Sedum maximum ; environs de
Leutschau.
253. Phoma exigua De vw. Exs. n. 1809. Sacc. Syll. III, p. 134.
Hab, Sur les tiges du Sambucus nigra; environs de Leutschau.
254. Phoma nebulosa (Pers.) Mont. Sacc. Syll. HE, p. 135.
Sphaieria nebulosa Pers. Syn. p. 31.
Hub. Sur les tiges du Pastinaca sutiva; environs de Lentschau.
255. Phoma m2laent (Fre.) Mont. et Dur. Alger. Sacc. Syll. TEE,
p. 135. Sphaeria melaena Fr. Syst. Mye. IT, p. 431 pp.
Ha. Sur les tiges de PAstragalus glyciophyllos et du Pup ver
somn.fert; environs de Leutschau (n° 13%, 861.)
256. Phoma superflua Sacc. Mich. I, p. 522. SyIL. IIT, p. 139.
Hub. Sur les tiges du Scubiosa Columbar ia; euvirons de Leutschau.
297. Phoma Urtica: Schulz. et Sacc. Syll. ITE, p. 140.
Hab. Sur les tiges de l’Urtica dioïcau; environs de Leutschau.
Obs. Cotte espèce n'est qu’une des nombreuses formes du Phoma
herbrrum.
259. Phoma olivaeen Sace. Mich. I, p. 91. Syll. III, p. 435,
Hab. Sur les tiges du Scrophularia nodosa; environs de Leuts-
chau.
259. Phoma «trobiligena Desm. var. mycrospora Sacc. Bel.
Lib. V, n° 69. Syll. TITI, p. 150.
Hab. Sur les côn:s de Pinus sy/vestris ; environs de Leutschau.
260. Dndrnphomx Convallarinae Gavara in Revue Mycologique,
Toulouse 1889, p. 188.
Hub. Sur les feuilles du Convallaria majalis; environs de Leuts-
* chau (n° 720).
261. Sphaeronema spin-lla Kalchbr. in Bot. Zeit. 1862, p. 199,
Sacc. Syll. II, p. 191.
Hab. S r les branches du S«lix cinerea ; environs de Leutschau,
Obs. Spore cylindracée, arquée 3-4=1-1 1/2 y. hyaline ; basides
SITE EE
simples, ou bi-trifourchées, comme elles ont été indiquées par Sac-
cardo |.
262. Vermicularia Dematium (Pers.) Fr. Summa Sy. se. p. 420.
Sacc, Syll. IT, p. 225. Sphaeria Dematium Pers. Syn. p. 88.
Hab. Sur les tiges du Laserpitium latifolium et du Rudbecchia
laciniata; environs de Leutschau.
963. Vermicularia Liliacearum West. FI. Bat. Fung. II, p. 413.
Sacc. SylL IIT, p. 233. .
Hab Sur les tiges du Lilium Mar tagon, et du Funkia...; Leuts-
chau.
Obs. Chez la forme du Lilium Martagon, la spore est 2023 y; et
dans la forme du Funkia elle est 1-sepiée avec l’âge.
264. Dothiorella pyrenophora (Karsten) Sacc. Syll. IIT, p. 238.
Dothiora pyrenophora Kars en Symb. Myc. Fenn. XIII, p. 9.
Hab Sur les branches du Pyrus Mulus; environs de Leutschau.
Obs. Spore allongée, subcylindracée , quelquefois arquée
3-4=1-1 1/2 p. ,
265. Placosphaerirx Onobrychidis (DG.) Sacc. Mich. IT, p. 832.
Syll. ITE, p. 245. Rhytisma Onobrichitis DC. Mem. Mus. [IT, p. 324.
Hab. Surles feuilles du Lathyrus tuherosus; environs de Leutsch: U.
266. Cytospora Massariana Sace. Syll. IE, p. 253.
Hab. Sur les branches du Sorbus Aucuparia ; environs de Leuts-
chau.
267. Cytospora microspora (Corda) Rabenh. Deutsch Crypt. FI.
p. 147. Sacc. SylL. IL, p. 253. Naemaspora microspora Corda Ie. IT1.
p126; 12.069,
Hab.S rles branches du Cydonia vulgaris; environsde Leutschau.
268. Cytospora Oxyacanthae Rabenh. Boit. Zeit. 1858, p, 503,
no 754. Sacc. Syll. IT, p. 255.
Hab. Sur les branches du Crataequs Oxyacantha; environs de
Leutschau.
Obs. Spore hyaline allongée, cylindracée, subarquée, 1024 ».
269. Cytospora rhoina Fr. Syst. Myc. IL, p. 546. Sacc. Syll. IIT,
p.:257.
Hab. Sur les branches du Rhus typhina ; environs de Leutschau.
Obs. Stroma tuberculosum, diù tectum, dein epidermide rimose
rupta apice denudatum, pluriloculare, 3/4 mm. diam. extus atrum,
intus olivaceo -fuscidulum; sporulae allantoïdeae, hyalinae,
0-6=1-1 1/2
270. CyTosPoRA GRESCHIKII n. SP.
Stromañbus uni-plurilocularibus, conico-truncatis, gregariis, subcutaneis, 3/4 mm.
diam., disco erumpente, creulari, albo, ostiolo centrali, nigro, subprominente; sporulis
cylindraceis, curvulis, hyalinis 82 1., basidiis iterate furcatis suffultis
H 6. Sur ls branches du Tamarix germanica; environs de
Leibitz.
Obs. G:tte espèce e-t affine du Cylospora niven.
271. Cytospora nivea (Hoffm.) Sacc. Mich. IT, p. 264. Syll. IT,
p. 260. Sphaeria nivea Hoffm. p. p.
Hab. Sur les brauches du Populus nigra; environs de Leutschau.
272. Cytospora dolosa Sacc. Syll. IIT, p. 260.
Hab. Sur les branches du Sa/ix...; environs de Leutschau.
Obs. Spore cylindracée, arqué, hyaline 822 p.
273. Cytospora translucens. Sacc. Syll. II, p. 261.
Et DR
Hab. Sur les branches du Salix amygdalina; environs de
Leutschau.
274. Cytospora incarnala Fr. Syst. Mÿc. Il, p. 542. Sacc.
SUITE p.265:
Hab. Sur les branches da Salix cinerea ; enviruns de Leutschau.
Obs. Stroma orbiculatum, vel ellypticum, depressum, atrum, epidermide nigrificata
tectum, 1-2 mm. latum. multiloculare, ostiolo centrali collo brevi erumpente perlusum ;
sporulae cylindraceae, curvulae, 6-81 1/2 x.
275. Cylosport guitifera (DC.) Fr. Syst. Myc. IT, p. 545. Sacc.
Syll. III, p. 264. Sphaeriïa guttifera DC. F1. Fr. VI, p. 436.
Hab. Sur les branches du Quercus pcduntulala; environs de
Leutschau.
Obs. Spore hyaline, cylindracée, arquèe 6=1 1/2 p.
276. CYTOSPORA LANTANAE D. SP.
Stromilibus conoïdeo-depressis, uni-plurilocularibus, subeuteneis, 1/2-2/3 min. latis
ostiolo centrali s-bprominente, nueleo olivaceo-fuliginco; sporulis cylindraceo-eurvulis
hyalinis 1-81 1/2-2 12, basidiis simp icibus, irregulariter ramo-is, vel verticiltate-ramosis,
25-35—2-3 1/2 pu. suffultis. ;
He. Sur ies branches du Fiburnum Lantana; environs de
Leutschau. |
277. Cytospora flavo-virens Sacc. Syll. IT, .p. 268.
Hab. Sur les branches du Prunus uvium ; énvirons de Leutschau.
Obs. Spore hyaline, cylindracée, arquée, 6-7=1 1/2 p.
278. Cytospora Curreyi Sace. Mich. IT, p. 265. Syll. IIT, y. 269.
H 6. Sur les bran hes d1 L'rœeuropea ; environsde Leutschau,
Obs. Spore hyaline, cylindracée, arquée, 5 4/2-6 1/2=1 1/2 p.
279. Cytospora Ribis Ehrenb. Svlv. Berol. p. 28. Sacc:
Syll. IL, p.273.
Hab. Sur les branches du Ribes grnssularia, toujours en société
avec Dothidea ribesia Pers.;: près de Leutschau.
280. Cytospora ambiens. Sace. Mich. I, p. 519. Syll. TITI, p. 268.
Hub. Sur les branches de l’Acer pseudoplatanus et du Populus
tremulu ; environs de Leutschau (n° 168-169).
281. Cylospora Corni West. Lambotte FI. Belge. II, p. 372. Sace.
Syll. Additamenta, [-IV, p. 319.
Hab. Sur les branches du Cornus sanguinea; environs de
Leutschau.
Obs. Spore hyaline, eylindracée, arquèe 6-7-1 1/2 p.
982, Conothyrrum cytisellum (Pass. et Thum.) Sacc. Syll. WE,
p. 308. Phoma cytisella Pass. et Thüm. Contr. Myc. Lus. n° 561.
Hab. Sur les branches du Cytisus supinus; environs de Lentschau.
983. Conot 'yrium caespitosulum. Sace. Mich. I, p. 206. Syll. IT,
p. 9311.
Hab. Sur les branches du Tamarix germarica; environs de
Leutschan,
284. Diplodia atrata (Desm.) Sace. M. V. n. 1204. Syll. II,
p. 331. Sphaeria atrat: Desm. Not. IX, p. 15, 1842.
Hab. Sur les branches de l’Acer Negunto, environs de
Leutschau. -
285. Diplodia Pruni Fuck. Symb. p.169. Sacc. Syll. IE, p. 339.
Hab. Sur les branchesdn Prunus insititia : environs de Leutschau.
286. Diplodia Mori West. Bull, Soc. Bot. Bel. IL, p. 244. Sacc.
Syll, TIT, p.351: |
\! SAN
*
BAR: ee
Hab. Sur les branches du Morus alba ; environs de Leutschau.
287. Diplodir Epilobii Brun in Revue. Myc: 1886, p. 141. Sace.
Syll. Addit. I-IV, p. 828.
Hab. Sur les tiges de l'Epilobium angustifolium ; environs de
Leutschau.
288. Hendersonia arundinacea (Desm.) Sace. Mich. I, jo Là
Syll. IT, p. 436 Syhaeria arundinicea Desm. Obser. sur le Sphær.
arund, et Godini 1846, p. 46.
Hub. Sur les tiges du Phraginites communis; environs de
Leutschau.
289. Camarosporium Cylisi B rl. et Bres. Mycromycetes Tri-
dentini, p. 74 n, 198.
Hab. Sur les branches du Cylisus supinus ; environs de Leutschau.
290. Camarosporium Robiniae (West,) Sacc. Syll. III, p. 459.
Hendersonia Robiniae West. Crypt. clap. p. 375.
Hab. Sur les branches du Robinia pseudoacacia ; environs de
Leutschau. |
291. Camarosporium Lycir (Hazs!.) Bres. Clinterium Lycii Hazsl.
Sph. Lyc. p. 451,t. XIV, fig. 9-12, Ejusdem Hendersonia, 1. c.
p 449,t. XV, f. 19-21. Camirosporiun Lycüi. Sacc. Syll. II,
p. 241, et III, p, 467. Ejusdem Camarosporium quaternatum
(Hazs1.) Sacc. 1. e.
Hub. Sur les branches du Lyciuim barbarum; environs de
Leutschau.
Obs. Sporae ohovato-elliplicae, demum elliptico-cuboïdeae, flavo-fuligineae 3-septatae,
ad septa subconstrictae, 25-3510-13 pu. Le Camarosporium quaternatum n’est que
l’état adulte du Camarosporium Lyci et nullement une espèce distincte ; il est donc légi-
time de réunir les deux prétendues espèces.
292. CAMAROSPORIUM EVONYMI, n. Sp.
Perithecïs gregariis, minimis, subentaneis, globoso-depressis, nigris, contextu parenchy-
matico, osholo vix prommente pertusis, Sporulis oblongo-ovoideis 3-septato-muriformibus,
ad septa subeonstrictis, 18-2010 p., basidis brevibus suffulus.
H 6. Sur les branches de l’Evonymus europeus; environs de
Leutschau.
Obs. Cette espèce croit avec le Cucurbiltaria Evonymi Cooke,
dont elle doit constituer certainement la pycnide; nous avons pu
observer quelques perithèces seulement du Cucurbilaria, mêlés a
ceux du Camarosporium.
293. Septoria cornicola Desm. Exs. n. 342. Sacc. Syll. II, p. 492.
Hub. Sur lesfeuilles du Cornus sanquinea ; environs de Leutschau,
294. Septoria pallens Sacc. Syil. IL, p. 489.
Hab. Sur les feuilles du Prunus avium; environs de Leutschau.
Obs. Pentheciis dense gregariis, orbicularibus, depressis, luteo-
aureolis, vel luride aureis: sporulis hyalinis filiformibus, curvatis
vel flexuosis 15-28=1 1/2 p.
295. Septoria pastinacina Sacc. Mich. IT, p.102. Syll. III, p.528.
Hab. Sur les tiges du Pastinaca sativa avec Phoma nebulosa :
environs de Leutschau (n. 204).
296. Septoria intybi Passer. F. Parm. (Sept. n. 81,) Sace.
Syll. IT, p. 551.
Hab, Sur les tiges du C’chorium Intybus; environs de Leutschau.,
Obs. Spore hyaline, souvent arquée, guttulée, 24-30=1-1 1/2 p.
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297. RHABDOSPORA GRESCHIKII N. SP.
Peritheciis dense gregariis globoso-depressis, minuus, atris, subeutaneis poro rotundo
central suberumpente pertusis 100 & diam. circiter; sporulis bacillaribus, hyalinis, 5-
septalis, 42-60—4-5 ., basidis filiformibus brevior bis suffullis.
Hab. Sur les tiges de l’Artemisia scoparia réuni au Dichorema
acquivoca ; environs de Leutschau.
298. RHABDOSPORA ACHILLEAE, n. Sp.
Maculis nullis; peritheciis gregariis, elongato-subellynsoïdeis, epidermide velatis, ostiolo
centrali, erumpenti pertusis, 70-90 u. diam.; sporuls filiformis, areuatis, gultulatis
hyalinis 25-301 1/2 {., basidis ampaliformibus 10-15=4-5 u.
Hab. Sur les tiges de l’Achillea millefolium ; environs de Leuts-
chau.
299. Phlyctena vagabunda Desm. Ann. Se. Nat. 1847, p. 6.
Sace. Syll. IIE, p. 594.
Hab. Sur les tisces du Vincetoæicum vulgare, de |’ Anemone pul-
salilla, et du Clematis recta ; environs de Leutschau (n. 246, 251,
252).
Obs. Peritheciis gregariis inferne incomplete evolutis, eentro
poro majuseu'o rotundo pertusis, rufo-fuligineis; sporulis cylin-
draceis, eurvatis 25-35=2-3 1/2 y, basidiis brevibus cylindraceis
6-83 p.
300. Micropera Drupacearum Lev. Ann. Sc. Nat. II, 5 p. 283.
Sacc. Syll. IT, p. 605.
Hab. Sur les branches du Prunus Avium et du Prunus Cerasus;
environs de Leutschau.
LEPTOSTROMACEAE. Sacc.
301. Leptothyrium vulgare Fr. Sacc. Mich. JE, p, 113. Syll. INT,
p. 631. Leplostroma vulgare Fr. Syst. Mye. IT, p. 599.
Hab. Sur les tiges du Cimicifuga foëtida; Drevenyik pres de
Sz. Veiralja (Zips. )
302. Melasmia acerina Lev. Ann. Sé. Nat. 1846, p. 276. Sacc.
Syll. ITT, p. 637.
Hab. Sur les feuilles de l’Acercampestris; environs de Drevenyik.
303. Leptostroma Pteridis Ehrenh. Sylv. Berol. p. 27. Sacc.
Syll. IT, p. 645.
Hab. Sur les tiges du Pteris aquilina ; environs de Leutschau.
304. Leptostromella hysterioides (Fr.) Sacc. Syll. II, p. 659.
Leptostroma hysterioides Fr. Syst. Myc. L., p. 599.
Hab. Sur les tiges de l'Zuphorbia Cyparissias etde l'Orobrychis
sativa; environs de Leutschau.
Obs. Spore hyaline, cylindracée subfusiforme, pluriguttulée
25-30=2-3 y.
ExciPULACEAE Sacc.
305. Dothichiza Sorbi Lib. in Roum. et Speg. Rel. Lib. I, p. 627,
Sace. Syll. III, p. 671.
Hab. Sur les branches du Sorbus Aucuparit; environs de
Leutschau.
306. Discella carbonacea (Fr.) B-rk. et Br. Ann. Se. Nat.
Hist. n. 426, t. XII, f. 8. Sacc. Syll. III, p. 687. Phacidium cur-
bonaceum Fr. Syst. Mye. IT, p. 574.
Hab. Sur les branches du Salix caprea ; environs de Leutschau.
Obs. Le spore est souvent 3-septée, et aussi étranglée à la cloison.
RACE
MELANCONIEAE Berk.
307, Gleosporium torluosum (Thüm. et Pass.) Sace. Mich. IT
DATES LIL, p. 716.
Hab. Sur les branches da Vitis vinifera ; environs de Leutschaw.
308. Myrosporium prunico/um Sace. et Roum. Reliq. Libert.
Ser. IV, n. 170, f. 49. Sacc. Syll. IIT: p. 722.
Hab. Sur les brauches de Prunus Avium ; environs de Leutschau.
Obs. Conidie subfusiforme, guttulée, 13-9023 1/2-4 1/2; baside
acieulare 15-20=1 1/22 2p
309, Cryplosporium An Corda in Stum. Kr: FITIE p.109;
f. 51. Sacc. Syll. IT, p. 740.
{Tab. Sur les branches de l'A/xus ircana ; environs de Leutschau.
#10. Melanconium juglandinum Kunze in Fic. FI. Dresd,
p.260. -Sacc. Syll. FIL, p. 758.
Hab. Sur les bran: he *s du Jug/'ans regia ; environs de Leutschau.
911. Melanconium bicolor Nees Syst. Pilz. p. 32, f. 27 Sauce.
Syll. III, p. 755.
Hab. Sur les 9ranches du Betula alba ; environs de Lentschau.
912. Melanconium betulinum Schm. et Kunze Crypt. Exs.
n. 208. Sacc. Syll. IIT, p. 756.
Hab. Sur les branches du B-tula alba; environs de Leutschau.
313. Coryneum microslictum Berk. et Br. Not. of. Br. Fung.
n. 451. Sacc. Syll. III, p. 775.
Hab, Sur les branches du Rosa canina; environs de Leutschau.
314. Pestalozzis truncata Lev. Ann. Sc. Nat. 1846, V, p. 285.
Sace. Syll. III, p. 794
Hab. Sur les tiges ds Atragene alpina; environs de Leutschau.
315. Pestlalozzia seindioides Sace. Syll. IT, p. 799.
Hd. Sur les branches du Rosa canina ; environs de Leutschau.
916. Pestalozzia eompta Sacc. Mich. II, p. 542, f. Rosa
ALPINAE. à
Hab, Sur les branches du Rosa alpina ; environs de Leutschau
Obs. Diffère du qi par des conidies plus grandes, savoir :
317. Sleganospor ium piriforme (Hoffm.) Corda Icon. Fung. I,
p. 23. Sacc. Syil. IIT, p. 802.
Hab. Sur les branches de l’Acer Pseudoplatanus ; environs de
Leutschau.
y
HYPHOMYcETEAE Martius emend, Sacc.
918. Oidium erysiphoides Fr. Syst Myc. IIT, p. 432. Sace. Syll.
p. 432.
Hab. Sur les feuilles de l’Heracleum Spondylium, du Lycium
barbarum, et du Ballota nigra; environs de Leutschau.
919. Oidium leucoconium Desm. Ann. de Sc. Nat. 1829. XIII,
p:102: Sace, Sy IVX p.41.
Hb. Sur les feuilles du Rosa... ; environs de Leutschau.
319. Sporotrichum aureum Link. Obs. I, p. IT. Sace. Syll. IV,
p. 103.
Hub, Sur les bois pourris dans une cantine à Leutschau,
321. Trichothecium sublulescens (Peck) Sacc. Syll. IV. p. 180.
Dactylium sublutescens Peck Rep. on St. Mus.
Hab. Parasite sur une Sphœæriacée indéterminable, vivante sur
les branches du Populus canescens ; environs de Leutschau.
#
SR PE PE RSR DR TA FA RS
Ego
Obs. Cette espèce constitue à peine une f.rme du 7richothecium
roseum, dont elle diffère uniquement par des conidies un peu plus
grandes, savoir : 25-35=9-12 pe.
322. Ramuluria monticolz Speg. in Mich. If, p. 286. Sace.
Syll. IV}: p.200:
Hab. Sur les feuilles de l'Aconitum mollavicum; Montagne
Tatra (Zips).
Obs. Conidie 20-40:3-3 1/2 ; Hyphes 60-80=2-3 7.
323. Ramularia variabilis Fuck. Symb. Myc. 'p. 361. Sacc.
Syil. IV, p. 212.
Hab. Sur les feuilles du Verbascum Lychnitis ; environs de Leuts-
chan (n. 776).
324. Ramularia Ajugae (Niesel) Sacc. Fung. Ital. t. 1000. Syll.
IVAp212:
Hab. Sur les feuiiles de Ajuga pyramidalis ; Kesmark.
825. Periconia pycnospora Fres. Beitz. p. 29. t. IV, f. 1-9. Sace.
SYLAID p.271.
Hab. Sur les tiges de l'Urlica dioica ; environs de Leutschau.
326. Fusicladium dendriticum( Wall.) Fuck. Symb.Myc. p. 857.
Sacc. Syll. IV, p. 345.
Hab. Sar les feuilles du Pirus communis; environs de Leuts-
chau.
327. Cladosporium herbarum (Pers.) Link Observ. Myc! IT,
. 37. Sacc. Syll IV, p. 350.
“Haë. Sur les Faurles du Betula alba, du Populus tremula, et du
Cylisus Laburnur ; environs de Leutschau.
328. Cladosporiurm fasciculare Fr. Syst. Myc. III, p. 370 Sace.
Syll. IV, p. 367.
Hab. Sur les tiges de l’Æernerocallis fulva ; environs de Leuts-
chau.
329. Helminthosporiun Tiliae ; F. Syst. My:. II, p. 370. Sace.
Syll. IV, 408.
Hab. Sur lés branches du Tilia europea ; environs de Lentschau.
330. Helminthosporium macrocarpum Grev. Scol. t. 148. Sace.
F. it. t.825. Syll. IV, p. 412:
Hab. Sur lés branches de l'Acer pseudoplatanus ; environs de
Leutschau.
331. Cercospora radiata Fuck. Symb. Myc. p. 354. Sacc. Syll.
IV, p. 438.
Hab. Sur les feuilles de l’Anthyllis vulnerarit ; environs de
Leutschau.
Hbs. Hyshes jaunâtres 20-30=3-4 p ; conidies claviformes, quel-
quefois cylindracées arquées 1-9 septées 20-70=3-4 p, hyalines.
332. Coniothecium effusum Corda Ieon. I, p, 2,t. I,f. 21. Sace.
Syll. IV, p. 508.
Hab. Sur le bois mort du Pinus, du Qucrcus, etc.; environs de
Leutschau.
333. Fumago vagans Pers. Mÿe. Europ. I, p. 9. Sace. Syll. IV,
p. 547.
Hab. Sur les feuilles du Tilia europea, Cydonia vulgaris, et
Symphoricarpus racemosus; environs de Leutschac.
334. Tubercularia vulgaris Tode Meckl. I, p. 18, t. IV, f. 30.
Sacc. Syll. IV, p. 638.
RU UN
Hab. Sur les branches du Prunus padus ; environs de Leuts-
chau.
330. Fustrium aurantiacum (Link) Sacc. Syll. IV, p. 7920. Fu-
sisporium aurantiacum Link Obs. I, p. 17.
Hab. Sur les tiges de l'Urtica dioica; environs de Leutschau.
3306. STRUMELLA ELONGATA N. SP.
Sporodochüs gregariis vel confluentibus, erumpenti-superficialibus, subpulvinatis, afro
olivaceis, 4-6 mm. longis, 2mm. latis, ex hyphis simplicibus, vel subramosis, septatis,
olivaceis, fascieulatis 5-6 p. latis ; conidiis obovato-elongatis, septatis, vel demum spurie
3 septatis, 12-18Z5-6 112 x.
Hab. Sur les tiges du Sambucus nigra ; environs de Leutschau.
337. Exosporium Tiliae Link Obs. I, p. 8, tab. I, f. 8. Sacc.
Syll. IV. p. 759.
Ha#. Surles branches du Tilia europea ; environs de Leutschau.
MYCELIA STERILIA
338 Sclerotium durum. Pers. Syn. p. 121.
Hab. Sur les tiges du Saxwifraga crassifolia ; environs de Leuts-
chau.
339. Sclerotium clavus DC. Mem. Mus. p. 416, t. 14, f. 8.
Hab. Sur les grains du Festuca..; environs de Leutschau.
EXANTHEMATA
340. Erineum fagineum Pers. Myc. 2, p. 102.
Hab. Sur les feuilles du Fagus sylvatica ; environs de Leutschau.
EXPLICATION DES FIGURES
I. Metasphaeria Aquilegiae gr. nat. a port grossi, b thèques, c spores.
Il. Metasphaeria constricta gr. nat. à port et coupe grossis, b thèques, € spores.
II. Shetis hypodermia gr. nat. a coupe grossie, b thèques, € spores.
IV. Phoma aucupariae gr nat. à port et coupe grossis, b spores.
V. Cylospora Greschiki gr. nat. à coupe grossie, b spores
VI. Cytospora Lantanae gr. nat. & coupes grossies, b basides, c spores.
VIT. Camarosporium Evonymi gr. nat. a basides et spores.
VUL. Rhabdospora Greschiki gr. nat. a port ef coupo grossis, b spores et basides.
IX. Rhabdospora Achiileae gr. nat. a port et conpe grossis b spores et basides
X. Strumella elongala gr. nat. & hyphes, b conidies.
Etude Lichénographique au point de vue des climats. — Lichens
des environs d'Amélie (Amélie-Palalda), par T. P. BRissoN DE
LENHARRÉE.
INTRODUCTION
La commune d'Amélie-les-Bains est située dans les Pyrénées-
Orientales au pied méridional du Canigou (mont. de 2,800 mèt.
d’alt.) et sur les ver-ants des montagnes qui se terminent à Port-
Vendres. Ces hauts massifs montagneux servent, sur un assez grand
espace, de frontière entre la France et l’Espagne (1),
Vu des hauteurs qui le dominent, le territoire d'Amélie se pré-
sente sous l'aspect général d’une cuvette délimitée par une ligne
circulaire de montagnes escarpées dont l'altitude varie de 300 à
600 mètres. Les montagnes qui entourent ce cirque sont formées de
(1) Amélie se trouve dans la vallée du Tech, à une distance de 38 kilom de Perpi-
gnan, 9 kilom. de Céret, 4 kilom. d’Arles-sur-Tech. Cette localité dont la population est
d'environ 1.400 habitants, possède trois établissements d’eau thermale : les thermes de
hôpital, Pujade et Péreire; elle est de plus considérée comme une station mvernale.
Le village de Palalda s'étale en amphithéâtre sur le versant méridional de l’un des
contreforts du Canigou, côte opposé d'Amélie. C’est sur ce vaste ternitoire que portent
mes principales excursions lichénographiques.
3
a DA ent
granits, de grés rouges et de calcaires, mais en plusieurs endroits
ces roches subissent dans leurs éléments constitu_ifs de très grandes
modifications.
Ce qui caractérise le climat de cette région, c’est que le vent
(Tramontane) est moins violent que dans la plupart des autres
contrées du midi (1). Parti d'Amélie par un temps presque calme,
le voyageur commence à sentir quelques bouffées de ce vent au-delà
de Céret; mais dès qu’il est arrivé sur le plateau du Boulou, un
soufle continuel le poursuit jusqu’à Perpignan. Si au contraire on
part d'Amélie du cô‘é opposé, pour aller sur Arles (Ouest), on est
saisi par un froid vif, surtout si les : ourants d’airs viennent des
glaciers du Canigou (Nord-Ouest).
BOTANISTES QUI ONT VISITÉ LA FLORE DES PYRÉNÉES-ORIENTALES
La flore des Pyrénéces-Orientales offre des richzsses im ….enses,
les montagnes ou val ées de ce département ont été considérées de
tout temps comme une terre privilégiée pour la science des fleurs ;
a ce titre, elles out tixè l'attention des savants et attiré les bota-
nistes de toutes 1 s nations : T'ournefurt, Gouan, Broussonet, De
Candole, Pourret, Duby, Montagne, Schærer, Schimper, Entrès,
Petit. J. Gay, Bentham, ete. Qu -Iques Roussillonnais ont également
enrichi la srience de leurs découvertes : Carrère, Barrera, Bona-
fos, Aimé Massot, Xatart, Coder et Companyo. Ce dernier seul a
fait un ouvrage d'ensemble sur la flore des Pyrénées-Orientales.
En 1873, le savant Suédois bien connu en lichénographie a éga-
lement visité ces contrées : M. Nylander a exploré Força-Réal, la
Preste-Costabonne, la Massane, Collioure et Perpignan. I] signale
816 lichens, dont 54 nouveaux. M. C Roumeguère, a également
visité quelques contrées du Roussillon, et fait quelques nouvelles
découvertes (2).
Il semblerait que les environs d Amélie-les-Bains ont offert peu
d'intérêt à tous ces botanistes, puisqu'ils n’ea font pas mention dans
leurs ouvrages, du moins que ie sache (3).
Je suppose que l’aspect de cette région, produit en pariie par son
climat sec, leur a paru un pays aride, et peu fertile en plantes
rares ou nouvelles, Il peut v avoir du vrai pour certaines classes
du règne végétal, mais on sait que chaque pays fournit son monde :
Les Lichens saæicoles ne font pas défaut.
OBSERVATIONS. SUR LA VÉGÉTATION DE CETTE FLORE
Les plantes de cette région appartiennent à la flore de la
4re et 2e zone des Pyrénées-Orientales, mais si l’on dépasse les
basses montagnes (1° zone ou 400 mètres d’altitude), on voit cette
flore se modifier et faire place peu à peu aux plantes de la flore
pyrénéenne proprement dite (4). s
(4) 11 s’agit principalement du climat d'hiver.
(2) Voir notamment le Bulletin de la 8ociélé Agricole et scientifique des Pyrénées-
Orientales.
_(3) Tournefort a parlé des environs d'Améhe-l s-Bams, mais au point de vue archéolo-
gique.
(4) Je citerai une forme de 1 Andropogon hirlum L., très répandue sur les coteaux
arides de Mont-Bolo, je la désigne sous le nom de A. hirtum var. Coeruleo-viscosum Br.
SEE, variété est caractérisée par des épis bleuâtres et surtout très visqueux avant la des-
siccalion.
CAL NE d'aletn\e ERAE dites
7 Sa
Comme arbres forestiers, c’est le Chêne-Vert (l’Yeuse), qui
domine dans ce sol aride et rocailleux des coteaux. On cultive éga-
lement le micocoulier et le châtaignier surtout, le premier sert à
faire des manches à fouets, dits Perpignans, le dernier est exploité
pour la fabrication des futailles.
Parmi les arbres fruitiers, les Pommiers et les Poiriers surtout
font triste figure dans les contrées d'Amélie et de Palalda, ils sont
d'un mince produit. Cependant au-delà de la région qui nous
occupe, par exemple dans la vallée d'Arles on rencontre des vergers
d’un certain rapport. On remarquera dans les observations de la
ftore lichénographique que ces arbres à fruits sont d'accord avec les
Lichens corticoles pour la station. Où le Pomm'er ne se plaît pas,
les Lichens corticoles font presque défaui; tandis qu’on les retrou-
_ve où ces arbres prospèrent. Aussi dans les environs d'Arles, les
Lichens corticoles commencent à se montrer sur les Pommiers,
dans toute leur beauté (parfait développement); et les arbres eux-
mêmes ont l'air bien portants tout en procurant un habitat à ces
petits êtres, d’ailleurs les Lichens ne peuvent être considérés
comme des parasites, attendu qu’ils n'empruntent rien à leur subs-
tratum. Cependant il ne faudrait pas qu’un arbre reçoive trop de
ces hô'es (principalement les grandes et belles espèces qui sont plus
génantes que les petites), vu que la vie des vègétaux correspond
avec l’air ambiant, non-seulement par ses feuilles, mais aussi par
toutes ses parties vertes. En cela les arbres sont semblables à tous
les êtres de la création : pour conserver la santé, il faut que les
individus puissent respirer librement par les moyens qui leurs sont
propres.
FLORE LICHÉNOGRAPHIQUE
Le climat d'Amélie dont l'air est sec et pur, presque sans brouil-
lards et sans humidité, se continue dans la vallée de l'Est jusqu’à
Céret (8 à 10 kilom.); aussi la flore lichénographique de cette con-
trée offre les mêmes plantes sur tout son parcours. Les Lichens
saxicoles sont fréquents, tandis que les espèces corticoles sont rares
ou mal développées, même les espèces des genres Graphis, Ope-
grapha et Arthonia (1). Dans la vallée d’Arles-sur-Tech (Côté
Ouest), tout change. Sorti des limites d'Amélie, au-dela du Fort,
on se croirait dans certaines montagnes des Vosges ou de la Suisse,
l’air est plus froid et plus humide, aussi les Lichens corticoles sont
mieux développés et sy montrent en plus grand nombre (2).
La nature a privilégié les êtres de cette classe, en leur offrant de
prendre leur nourriture dans l'air atmosphérique le plus pur.Aussi
les Lichens sont très rares dans les grandes villes, notamment à
Londres (3). Les Lichens r. cherchent avant tout les lieux les mieux
exposés pour leur procurer la fraicheur, une certaine humidité, un
air vifet pur, circonstances atmosphériques qui leur donnent le
nécessaire pour une vie confortable, pour un parfait développement,
(1) Dans certaines contrées de la Cochinchine ou le climat est encore plus chaud, mais
très humide (terrains marécageux), les Lichens ne sont pour ainsi dire représentés que
par les genres lirelliformes (lettre de M. Berland, directeur de l'Ecole de Sontag 1887.)
(2) Dans la Champagne où l'air est assez humide et pur, les arbres en sont couverts.
(3) Les Lichens constituent pour ainsi dire, le criterium de la salubrité des contrées
qu'ils habitent. Voyez Cryptogames cellulaires comparés à une nation, p. 27 à 30, 1859,
par T. P. Brisson,
2 Cab
aussi ils choisissent, dans la contrée qu'ils ont adopté, l'habitat qui
leur est le plus agréable. C'est ce qui fait que certaines espèces
quittent parfois la station corticole pour se fixer sur les rochers,
afin de se soustraire à un air trop see produit par les vents arides :
et les rayons brûlants du soleil (4). De plus, il semblerait que les
Lichen< de cette région aiment le calme et la tranquilité, ils recher-
chent les lieux peu accessibles, sauvages, ivhabités, aussi la plupart
appartiennent au groupe des espèces rustiques à thalle c ustacé.
EXCURSIONS LICHENOGRAPHIQUES DE L'AUTEUR
J'ai visité le versant des montagnes qui dominent la vallée du
Tecb, à nue altitude qui varie entre 220 et 450 mètres, sur un par-
cours de {rois kilomètres vers Céret, et un kilomètre du côté d’Ar=
les-sur-'Teeh. Mais parmi les contrées Is mieux explorées et aussi
les plus riches en espèces et en sujets, Je citerai les montagnes de
Serrat-d'Enmerle au pied de laquelle sourdent les eaux sulfurenses;
du Puig-d’'Olou, derrière l'hôpital] militaire’: et celle du Mrsgriffe
qui s'étend du côté de Céret jusqu'a à la Tourmente et du massif
qui domine la vallée jusqu'à la Montagnole. J'ajouterai que l'on
peut rencontrer dans ces trois lieux dits, à peu près tou'es les
espèces saxicoles que j'ai récolté sur le versant d s montagnes envi-
ronnantes (2).
Si je me suis renfermé dans un rayon aussi restreint, c'est que
ma santé m’3 obligeait. En voyant de loin le point culminant que
je désirais explorer, j'éprouvai un certain plaisir qui me donnait des
forces pour gravir le ffane de cette montagne, mais arrivé sur le
plateau du contrefort de ce pie, Je m’appercevais, an licu de me
mettre à la recherche de ces charmants petits êtres, qu’il était temps
de retourner sur mes pas pour éviter un refroidissement qui pouvait
m'êt'e fatal. C’est qu’en effet une jou née d’uiver est bientôt passée
(de midi à trois heures). Aussi pour cette raison, j'ai abandonné,
non sans regrets, la récolte d’un certa'n nombre d'espèces, notam-
ment celles qui eroissent sur le granit, si difficiles à récolter. D un
autre côté, une flore spéciale de cette région n’est pas sans intérêt,
puisqu'elle est caractérisée par son climat et vice-versa. Tandis que
si je m'étais dirigé plus loin et à une altitude plus élevée, par
exemple, sur les massifs qui servent de contreforts au Canigou et
même sur les sommets élevés de ce geant de montagnes. Je ren-
trais dans la flore générale des Pyrénées-Orienta'es.
Mais en dehors de la flore spéciale que je viens d'esquisser, les
lichénophiles qui viendront après moi, s'ils peuvent étendre leurs
excursions sur un rayon de 7 à 8 kilomètres Reynés, les bords du
Mondoni, Montalba, Saint-Féréol, Montbolo, Arles et une partie
du Canigou), ils augmenteront certainement la flore lichénographi-
que des environs d'Amélie, de 150 espèces et peut-être plus.
(1) La présence ou l'absence des Lichens corticoles peut donc Jaire reconnaître
un air sec ou humide d'une région.
(2) Les montagnes de Puig-d’Olou et Serrat-d'Enmerle sont séparées par une vaste
vchancrure, creusée entre deux massifs de roches, de l'aspect le plus grandiose; c'est
par celle fente que débouche le torrent du Moudoni qui se précipite en une imposante
cascade. connue sous le nom de Douche-d'Annibal.
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TABLEAU INDIQUANT LE NOMBRE D'ESPÈCES PAR GENRE
Genres. Espèces Genres Espèces
Saxicoles Corticoles Saxicoles Corticoles
Collema 5 { =. Pannaria 1
Leptogium 7 5 | Lecanora 59 4
Bæomyces 2 2 À Pertusaria 9
Se’eocaulo : 1 2. / Urceolaria 8
Cladonia d) 5 | Lecidea 70 ]
os ! Opegrapha 2
selraria Endocarpon 4
Parmelia 10 Verrucar ia 2 3
Slictina 3 : ; Se
Péltidéa 1 Espèces saxicoles. ... 228 15
Pelt.gcra 2 Id. corticoles... 15
Xanthoria 2 1 TOTAL CNRS
pre À " | Espèces el variétés nouvelles 30
mar toutes suivies di signe *
On voit par ce tableau, que la flire lichénographique des envi-
rons d'Arélie est représeutée principalement par des’ Lichens
saxicoles.
Les genres qui renferment en grande partie des espèces corti-
coles font défaut, notamment les Calictum, Sphaerophoron. Usnea,
Alécioria, Evernia, Grapliis, Arthonia, ete.
Les esp ces apparlenant aux genres Ramalina, Cetraria, Umbi-
licaria, Cladonia, Oyegrapha, ete, sont Lrès rares et souvent mal
dévelosupées. Aussi la tribu ‘es Lecrno-lecidéés renlerme a elle
seule 162 espèces et varérés.
Les espèces des genres Collema et Leptogium se rencontrent au
Musgrifle et au Puig-d'Olou. Les Pannaria sur Serrat d'Enmerle,
et le chenin de Montalbu. Les Pertusaria, Ur -eolaria et Lecanora
au Masgriffe; le sons-œenr+ Caloplaca au-dessus des vignes de la
Petite-Proverce (Sous-Mortbolo) et le Puig-d'Olou ; le sous-wenre
Biatorella derriére l'hôpital. Les Lecidea se trouvent à peu près
partout, mais surtout au Muxgriffe; les espèces du sons-zenre
Buellia se montrent prin: ipalement sur un mamelon v'rs< la Tour-
mente; le Lrcidea pelidna dans le petit jardin de | hôpital situé
près de la cascade; le Lecidea squalida Var. nigro-viidula, près
du chemin de Montalba à un kilon, de ce village, Les Verruearia
re terchent souvent les rochers pourvus d'une certaine humidité.
L'Endocarpon miniatum est fréquent sur le bord du Montdoni,
derrière l'hôtel Pujade et pres de La route de Céret en face le pont
de Palalia.
Daus un lieu inculte de la vallée des diamants (M syriffe), on
trouve des Squamaria, Baccidia, etc. L'Umbili urit m'nima
semble rechercher les rayons brûlants du soleil, il est fréquent sur
les rochers situés Sous-Pulalda, ete. Le Crtraria acuicata se
moutre au Puig-d'Olou à une altitude de 450 mètres; c’est à partir
de cette élévation que l’on commence à rencontrer les grandes et
belles espèces. Aussi à uue altitude de 500 mètres et au-lessus, il
doit y avoir une belle moisson à faire sur les massifs éleres du
Puig-d’Olou, et d'autant plus qu'ils sont boisés, principalement
parmi les Ramalodés et les Phyllodés.
12.
cale as srl el
Len
ENUMÉRATION DES LICHENS
Genre I. Collema
. cheileum Ach.
. pulposum À ch. ?
auriculatum Hoffm.
. flaccidum var. abreviatum Fr.
. nigrescens Ach. (saxic. et corti.
. albo-ciliatum Nyl.
Il. Leptogium
. lacerum Fr.
. pulvinatum À ch.
. scotinum Nyl.
. palmatum Mont.
. tremelloides Nyl.
. pusillum Br. *
NON QQ
Croît sur les rochers dépourvus de
mousse. Spores du L tenuissimum Hepp,
ne 241, mais il en diffère par son thalle
moins divisé, à lobes du pourtour appli-
qués, rayonnants.
3. L. terrenum var. coronala Br. *
Thalle presque nul. apothécies cou-
ronnées par de peties feuilles thallines
disposées en astérisque.
14.
15.
31.
38.
39.
40.
III. Bæœomyces
B. rufus DC.
B. roseus Pers.
IV. Stereocaulon.
. S. pileatum Ach.
V. Cladonia
. C. cervicornis Schær.
. C. alcicornis F/k.
. C. furcata Hoffm.
. C. pungens Ach.
. C. pixidata Fr.
VI. Ramahna
. R. polymorpha Ach.
VII. Cetraria
. C. aculeata Fr. — alt. 450 m.
VIII. Parmelia
. P. caperata Ach.
. P. conspersa Ac.
. var. stenophylla Ach.
. P. perlata Ach.
. P. tiliacea Ach.
. P. revoluta F1.
. P. cetrarioides Del.
. P. prolixa Ach.
. P. subaurifera Nyl.
. var. isidioidea Nob.*
IX, Stictina
. St. fuliginosa Nyl. P.-d'Olou.
. St. limbata Nyl. — id.
. var. denticulata. — id.*
X. Peltidea
P.aphthosa Ach. P.-d'Olon.
XI. Peltigera
P. canina FH. P.-d'Olou.
P. polydactyla. — id. 450 alt.
P. horizontalis. — id,
XII. Xanthoria
41. X. chrysopthalma DC. cort.
42, X. parietina Fr.
43. var. rutilans. ,
XII. Physeia
44. P. aquila Fr. RR.
45. P. stellaris Fr. — cort.
46. P. cœsia Nul. — C.
47. var. albinea Nyl. — R.
48. var. lribacia SchϾr.
49. P. obscura F7.
50. P adglutimata Nyl. — sax. et cort.
51 P. ulothrix Myl.
XIV. Umbilicaria
52. U. polyphylla var. minima Br.*
XV. Pannaria
. rubiginosa Del.
. mycrophylla Sw.-R.
. brunea Mass.
. nebulosa Nyl.-C.
97. Var coronata Flk.
98. P. tryptophylla var. cœsia.
09. P. nigra Huds.
XVI. Lecanora
Sect. 1. — Squamaria (DC).
60. L. crassa Ach.
61. var. cœspitosa Schær.
62. L. lentigera Ach.
63° L. saxicola Ach.
64. L. diffracta
65. L. circinata Ach.
66. var. subcircinata Nyl. .
Sect. 71. — Placodium (DC).
67. L. murorum Hoffm.
GE. var. subsoluta Nyl.
69. L. pusilla var. microspora,
Hepp, 397.
. L. callopisma var. sympagea.
71. L. cirrochroa Ac.
12. L. teicholyta Ach.
Sect. II. — Caloplaca Th. Fr.
73. L. erythrocarpia Ach.
74. var. subradiosa Br.*
15. L. erythrella Ach.
76. L. suberythrella Nyl.
7. L. ferruginea Huds.
78. var, festiva Ach.
19. — festivella Nyl.
80. — flavens Br. (forme du fer-
ruginascens Nyl1.*
81. L. fusco-ferruginea Br. (forme du
L. lamprocheila DC).*
82. var. minuscula Br.
83. L. cerina Ehrh, (sax. et cort).
#4. L. cerinella Nyl. (cort. c. sur les
arbres de la route de Céret).
85. L. hœmatites Ch. (cort).
86. L. pyracea Nyl. (sax et cort).
87. var. pyrihroma Ac.
88. — fusco-rubens Br. (apothécies
très foncées, thalle noir).*
Obs. — J'en aï récolté un échantillon sur
une bande de cuir,
or
D
"DT ST
VUX
À:
nu x hd CUVE : 74
t
UT
89. L. luteo-alba Nyl. (sax. el cort).
90. L. calva var. irrubata Ach.
91. L. aurella SchϾr. (forme de Gy-
alolechia nivalis Mass).
92, L. xanthostigma Nyl.
93. L. variabilis Ach.
Sect. IV. — Rinodina Ab.
94. L. exigua Ach.
Sect. V. — Lecanora Ach.
95. L. subfusca Ach. (sax et cort).
96. var. campestris Schæer. Fréquent
97. — argentala Ach.
98. — albocoronata Br. (support de
la seutelle eutouré d'unecol-
lerelte d’un blanc de neige).
. Subearnea Ac.
100. L. glaucoma Ach.
Ke]
Te)
EX
401 angulosa Ach. (cort).
102 sambucina Nyl. (cort).
103 atra Ach.
104 L. parella Ach.
105. cincrea om.
106 intermutans Nyl.
gibbosa Nyl.
subdepressa Nyl.
eæsio-cineres Vyl.
contorta Ack. — Fréquent.
. var. viridula. — id.
. Calcarca Th. Fr.
113. var. Hoffinanii Ach.
414. — albo-pruinosa Br. *
415. — albo-radiosa Br.*
Sect. VI. — Acarospora (Ærb).
116. L. squamulosa Th. Fr.
117. var. fusca,
118. L. cineracca Nyl.
119. L. glaucocarpa WA.
120. L. depauperata Ærb.
Sect. VII. — Biatorella (Th. Fr.)
1. L. privigna Nyl.
2. L. cyclocarpa var. sulcata Br.
(apothècies d’un brun rougeà-
tre, ridées en réseaux) *
XVII. Pertusaria
123. P. cemmunis var. rupestris Ærb.
124. P. dealbala Nyl.
125. P. corallina Th. Fr.
126. P. Westringi Ach.
127. P. sp lomantha Nyl.
123. P. monogona Nyl.
129. P. sulfurea (var. rupicola schær).
130. var. variolosa (Waulfenti var. Fr.)
431. — citrina Br.*
XVIII. Urceolaria
132. U. seruposa Ach ? Tres rare.
133. U. scruposa var. scruposula Nyl.
(facies du Lecanora gibbosa).
1434. U. ocellata DC.
435. U. bryophila Ach.
136. U. pixidata.
437. U, acunostoma Pers.
13%. var. cœsio-plumbea Nyl.
139. U. clausa FUk.
3
=
|
XIX. Lecidea
Sect. 1. — Gyalecta Ach.
140. L. exanthematica sm.-C.
Sect. 11. — Baccidia (Krb.)
141. L. pelidna Ach.
Sect. Z11. — Psora et Toninia (Auct.)
142. L. squalida var. nigro-viridula Br. *
Sauames d'un vert-foncé ou noirälre ;
apothécies noires, assez grandes, d'abord
concaves puis planiuseules : spores du
Lecidea squalida, mais un peu plus :ci-
cilures.
143. L. aromatica Ac.
144. L. opantioïdes DC.
Squames brunes assez grandes légère-
ment aplaties, droites, rapprochées.
145. L. candida Ach.
146. L. subacervulata Br.
Sq'ames planes roussâtres dépassant à
peine l'ap hécie ; spo es elhpsoides étroi-
tement all ngées, de 1 à 3 cloisons, loges
un peu brouillées.
147. L, fuliginosa Th. Fr. var. frisepnla
Br. (spores du L. subacervulata Br)
148. L. lurida Ach.
149. var. furvescens Pr.*
150. L. globifera Ach. var. pyreniuca,
151. L, decipiens Ach. .
152. L. subdecpiens Br."
Squames rousstres subarrondies .
pourvues de pyendes au lieu d'apothéer s.
Sect. IV, — Gatilaria 7h. Fr.
153. L. anomala Ach. (lerrie. et cor.)
154. L. manuta Schær (id.)
Sect. V. — Eulecidea (Auct).
155. L. coare ata Nyl.
156. L. calcivora Nyl.
157. var. subsordida Br.*
158. L. meiocarpa Nyl.? (minuta? Xy1.?)
159. L. Oolithma Nyl.
160. L. parasema Ach. (glomerulosa D )
161. var. elæchroma Schær. (eurt.)
162. L. latypea Ach.
163. var. latypiza Nyl.
164. L. granulusa Schær. (Hepp, 271).
165. var. esearñt ides Æhrh.
166. L enteroleuca Ach.
167. L. mont cola (Malb.)
168 L. pungens Nyl.
463. L. silacea Ach.
170. L. lapieida Ach.
171. L. contigua Fr.
172. L. platyea pa Ach.
173. L. crustulata Nyl.
174. L. eonfluens var. aernstarer,
175. L. ochraceo-flavens Br .*
Cetle espèce se rapprôche du L. coare-
tata par ses spores el la couleur de l'apo-
thécie, mais elle <’en éloigne prut Fapo-
thécie qi est franchement léridéine,
disposée quelquefris en lignes concentri-
ques var. concenirica ; par Son halle
assez mince gélatineux ochracé, jaunâire.
ze
D'un autre côté, elle se rapproche du
groupe L. contiqua, par l'intérieur de
l’apothécie qui est pourvu, en dessus
d'une ligne blanche-cendrée.
176. L. griseo-alba Br.*
177. L. speirea Ach.
178. var. farinosa Br .*
1179. L. lithophila Ach.
180. var. cyanea Nyl.
181. L. polycarpa F/k.
182. L. plana Lahm.
183. L. fumosa WAl.
184. var. intricata Br.
185. — fusco-atra ? Ach.
486. — grisella F/k.
487. L. psoroides, Anzy (Hepp, no 724)
188. L. sarcogynoides Xrb.
189. L. subsarcogynoïdes Br.*
Sect. VI. — Buellia Xrb.
190. L. atro-virens Ach.
191. var. luteo-festiva f. subradiata Br.”
492. L. Montagnei FIk.
493. L. geminata FUk.
194. L.. petræa? FIk.
195. L. lavata Nyl.
196. L. excentrica Nyl.
197. var. concentrica Nyl.
498. L. umbilicata Ram.
199. L. albo-atra. Schær.
200. var. eoncentrica Br. (forme du
L. Laineae Ach?)
201. Var. murorum Neg.
202. — venusta Krb.
203. — ambigua.
. stellulata Tayl.
205. L. modica Nyl., Lamy, no 501.
206. L. ocellata F1k.
207. L. spuria Schær.
L
L
L
L
. L. atro-albella Nyl.
209. L. lactea Schær:. (Hepp, 751).
L. minutula Hepp, 313.
L. superans Nyl. (saxorum Leïght)
L. nigritula var. saxicola Br.*
L. opegraphoides Br.*
L. glomerata Br. (groupe L saxa-
tilis.
Les apothécies de ce Lichen paraissent
appartentr à une espèce parasite, elles
naissent agglomérées (5-15) et simulent
une grosse apolhécie et d'autant plus
qu'elles croissent quelquefois les unes sur
les autres.
Thalle épais cendré-fonce, fendillé-aré
ole, verruqueux-granuleux apothécies
réunies en un tubercule plus ou moins
déforme ; ‘spores brunes fortement res-
serées aumilieu.
XX. Onegrapha
215. O. saxicola Ach. (0. lutulenta Nyl)
216. O. saxigena Tayl. (en société du
verrucaria caleiseda).
XXI. Endocarpon
217. K. mniatum Ach,
218. F. pusillum Val.
219. E. hepaticum Acz.
220. var. rufescens SchϾr.
XXZI. Verrucaria
221. V. Garovaglii Mont.
222. V. tephroides var. mtermedia Br.*
Cette varièté se rapproche du Verru-
caria crenulata Nyl. par le faeies; d’un
autre côté aucune spore n’est cloisonnée,
de plus, elles sont disposées sur un seul
rang.
223. V. polysticta Borr.
224. V. nigrescens Pers.
225. var. fusca Pers.
226. V. fusco-nigrescens Nyl.
227. V. vindula Schrd. Hepp,
228. V. virens Nyl. sur les grés rouges.
229. V. macrostoma Duf.
230. V. plumbea var. Endocarpi Br.”
281. V. margacea Ach.
232. V. œthiobola Win.
233. V. hydrella Ach.
234. NV. acrotella Ach.
235. V. rupestris DC.
236. V. calciceda DC.
237. V. integra Nyl.
233. V. ruderum f. acrustacea.
239. V. truncatula Nyl.
240. V. chloratica Ach.
241. V. epidermidis Ach. — Cort.
242. NV. lactea Garou. — Cort.
V
. cerasi Schrad. — Cort.
BIBLIOGRAPHIE
P. A. DanGearo. Recherches histologiques sur les Champi-
gnons (Le Botaniste, 2° série, 2e ct 3° fascicule, PI. ILE, VI).
Sous ce titre, M. Dangeard, chef des travaux de botanique à la
Faculté de Caen, vient de publier un travail sur l'histologie des
champignons : il donne d’abord quelques indications sur la techni-
que à employer, et expose un aperçu assez complet des travaux
publiés sur ce sujet.
M. Dangeard aborde ensuite l’étude de la structure des noyaux ;
il étudie leur dispersion dans tous les organes de la plante : Mycé-
lium, sporanges, kystes, oospores et note les modifications qu'ils
subissent : une attention spêciale est accordée à la reproduction
— Ab —=
sexuelle. Chemin faisant, M. Dangeard décrit un nouveau genre
Resticularia aont l'espèce type À. nodosa attaque les Zyrqgbia : 1
nous fait connaître aussi la formation d’oospores dansles Rhizidium.
On pourra juger de l'importance de ce mémoire en sachant que
les investigations de l’auteur out porté sur les espèces suivantes
comprises dans les groupes Là VIT :
Spumella alba, Syrchytrium Teraxaci, Woronina polycistis,
Rozel!a septigena, Olpiviopsis Saprolegniue, O: Aphanomuycis,
Rhizidium intestinum, Ancylistes Closterii, Resticularix no tosa,
Saprolegnia Thureti, S monoica, Aphanomyces, sp. Deptomitus
lacteus, Pythium monospermum, P. yroliforum, Cystopus ‘candi-
dus, C. cubicus,, Bremia gangliformis, Phylophthoru infestuns,
Plasmopara niver. Plasmopara densu.
La première partie est consacrée à la descript on proprement
dite : une deuxième partie résume les résultats acquis : on y trouve
une discussion des travaux d'Hartog, de Fisch, de Chmilewskij, de
lWager. Ce travail sera consulté par tous ceux qui s'intéressent à
ca structure intime des champignons et à leur biologie; cinq plan-
ahes en gravure facilitent la lecture du texte ; de plus, l'auteur met
la disposition des mycologistes des séries de dix préparations,
fin, dit-il, « de faciliter la vérification des principaux résultats »;
‘est une initiative qui mérite d'être encouragée.
Sur la castration androgène du « Muscari comosum Mill. >»
par l’Ustilago Vaillantii Tul., et quelques phénomènes re-
marquables accompagnant la castration parasitaire des
Euphorbes, par M. ANr. Mani (Comples rendus Acad,
2 juin 1890).
I. L'altération, par l'Ustilago Vaillantii Tul., des fleurs ste-
riles qui forment la houppe terminale de l'inflorescence du Muscari
comosum Mill, a été signalée depuis longtemps, mais d'une manière
inexacte, par M. Grognot (1); c’est avec raison que M. Giard, dans
une Note récente (2), a fait des réserves sur l'interprétation donnée
par ce botaniste et soupconné qu'il s'agissait ici d’une castration
parasitaire.
On sait, en effet, que, dans les pivds sains du M. comosum, les
tleurs de la houy pe sout absolument dépourvues d'étamine et
d’ovaire, les plus extérieures seules pouvant présenter des tr. ces à
peine visibles de ces organes.
Or, dans les plantes envahies par l'Ustilago, la houppe termi-
nale existe, mais plus où moins modifiée : si la p'ante est fortement
atteinte, la plupart des fleurs de cette houppe, surtout les extérieu-
res, sont envahies par le parasite; leur corolle est, comme celle des
fleurs complètes, pleine de spores ; mais, si l’on énlève, avec soin,
cette masse pulvérulente, on constate la présence d’étamines aussi
volumineuses que celles des fleurs complètes formant le reste de
l'inflorescence. Ces fleurs mâles ustilaginisées sont déformées; leur
pédicelle est plus court, plus épais, plus étalé qu'à l'ordinaire ; un
(1) Plantes crypltogames cellulaires du département de Saône-et-Loire, p. 159;
1863 : « L'Ustilago empêche, dit-il, le développement des houppes qu el les
fleurs. »
(2) Bulletin scientifique de lu Krunce et de la Belgique, 3e série, 2e année, fascieu-
les I-IV, p. 156; 1589.
LRO de
examen superticiel peut alors faire croire à l’absence de la houppe
normale, ce qui explique l'erreur dans laquelle est tombé Grognot;
on trouve, du reste, tous les intermédiaires entre les houppes com-—
plètement transformées et celles où quelques-unes seulement des
fleurs extérieares sont atteintes, les pédicelles des autres fleurs
conservant lescaractèresde lon ruenr, d'amineisséement, de coloration
et de direction des pélieelles des fleurs stériles des plantes saines,
D’antre part, il n'y a pas retour complet de ces fleurs stériles à
l'état normal : la ffeur mäle ustilaginisée reste ‘oujours de petite
taille, et l'auteur n’a pu, jusqu'à préseut, y observer d’ovaire, quoi-
que les mycologues indiquent cet organe comme un de ceux dans
lesquels l” Ustilago produit ses spores.
C'est done bien, dit M. Maguin, un nouveau cas, remarquable
par sa netteté, de castration parasitaire absolument androgene.
IT. La castration gonotome de l'Euphorbia cyparissins L. par
l'_Æcidium de l'Uromyces l’isi de Bars est aussi bien connue;
cependant, l'examen de nombreux sujets, parmi lesquels plusieurs
portaient des fleurs, malgré la présence du parasite, a permis à
M. Magnin de constater des faits intéressants résumés dans les
conclusions suivantes :
« Lo Outre les altérations produites dans l'appareil végétahf, élongation et épaississe-
ment de l’axe, déformation et épaississement des feuilles, ete,, la présence du parasite
détermine ordinairement l'avortement complet de l'infloreseence ; on peut cependant ren-
contrer des pieds parasités fleuris, mais dont toules les parties de l'influrescence, axes
primaires et secondaires, bractées, sépales, glandes en croissant, ovaires el styles, sont
plus ou moins déformées et couvertes de péridiums et surtout de spermogonies (1), je
signale particuhèrement l'allongement et l'épussement de l'entre-nœud situé entre les
bractées et le périanthe, l'épaississement et la régidité du pédicelle de l'ovaire, l'avorte-
ment des étamines ; ce dernier fait montre que l’action aborlive du parasite s'exerce prin=
cipalement sur l'organe mâle.
« 20 Dans les plantes dépourvues d'inflorescence, les péridiums et les spermogonies
* deviennent le siège d’une sécrélion qui est produite, dans les plintes saines deuries, par
les glandes en croissant du périanthe ; cette sécrétion est facile à constuer dans les in-
florescences, surtout à certains moments de la journée, dans des conditions favorables de
milieux (humidité, température, éclanage), où elle est aldrs révélée, même à distance,
es une forte odeur miellée tout à fait carae'éristique : cette odeur devient vireuse quand
la plante est arrachée et conservée à l'obscurité. Or, les pieds d'Euphorbes dépourvus
d'inflore:cence, mais couverts de péridiums et de spermogonies (2), donnent une séere
tion identique, présentant les mêmes caractères. les mêmes variations d'intensité el
d'odeur, survenant sous les mêmes influences que celles qui modifient la sécrétion des
glandes en croissant. Il est superfiu d'ajouter que les Euphorbes saines, non fleuries, ne
présentent rien de semblable. C’est là un fit très remarqueble ; car aucun des rôles que
l’on a attribués aux nectaires ne peut être invoqué ici, fécondation par les inseetes, nutri-
lion du fruit on des ovules, cette sécrétion par les spermogonies parait être une sorle de
fonction-lémoin, conservée pour répondre à une habitude physiologique de la plante et
s'effectuant par un appareil reproduelenr parasitaire, qui supplée ainsi la glande absen'e,
siège normal de la fonction. »
(1) Quand le para-ite développe des appareils reproducteurs dans Îles fleurs, ce sont
surtout des spermogonies qi apparaissent, ainsi que la constate M. Magnin pour les
sépales et les carpe les des Eaphorbes, les sépales pétaloïdes des Anemone nemorosa el
ranunculoïdes.
(2) M. Magnin a vu le même phénomène sur des pieds d'Euphorbia cyparissias et
d'E. verrucosa ne portant que des spermogonies.
Edo AO A der 1 ARE MENT Se 5 à DE
M NMUCrOE LÉ ? | + DE
Î
Note sur le Polyporus incendiarius Bongç., par M. H. DELOGXE.
(Comp. rend. Soc. Roy. Bot. de Belgique, 11 octobre 1890).
Cette rare espèce est récoltée de temps immémorial comme co-
mestible aux environs d'Olloy, d’où M. E. Marchal en a rapporté
des spécimens. Kille se développe dans les bois montueux, sur les
vieilles souches atteintes par le feu quelques jours après qu'on a
brûlé les ramilles sur le sol pour y semer du grain. Ce Polypore
est connu à Olloy sous les noms d«Obusson de Kwaitia » et se pré-
pare à la cuisine comme c'est l'usage pour la chanterelle comestible,
Afin que cette espèce rare soit reconnue sur d’autres points de la
Belgique, où l’on brûle des ramilles sur le sol, après l'exploitation
des coupes de bois, M. Delogne donne la description suivante :
Chapeau entier, charnu coriace, lisse, glabre convexe, déprimé ou infundibnlifor me non
zoné, blanc, large de 5-12 eentim.; stipe eentral, glabre, b'ane, droit ou court, long de
2-6 cent., espacé de 5-9 millim., pores déeurrents sur le stipe, grands, en exagones irré-
guliers, inégaux, dentés, blanes|; spores blanches.
Le Polyporus incendiarius Bong. Fries Hym. Eur. p. 327 et
Saccardo Sylloge, vol. VI, p. 70, n'était signalé que dans la petite
Russie, où il est abondant par places, sur le bois pourrissant après
l’incendie des forêts.
Les Hydrates de carbone chez les Champignons, par M. Em.
BouRQtELOT (Suite). Bulletin dc La Soc. Mycol. de France 4890.
(3e fase.)
L'auteur continue dans ce nouveau mémoire l'exposé de ses
recherches sur les matières sucrées chez les champignons, intéres-
santes recherches dont la Revue s'occupait das le dernier numéro
(v., page 192). Les faits rapportés par M. Bourquelot concernent
d’abord la nature des sucres que l’on peut rencontrer dans le Lactu-
rius piperatus et le Boletus aurantiicus. Ils démontrent que si l’on
voulait avoir une connaissance exacte des matières sucrées renfer-
mées dans les champignons en cours de végétation, il fallait les
soumettre immédiatement à l’action de l'eau bouillante et s'astrein-
dre à opérer séparément sur des individus jeunes et des individus
adultes ou avancés. ;
1 n'est }as toujours facile de savoir si un champignon donné est
jeune ou adulte. Avec certaines espèces de Lactaires, de Russules,
de Clitocybe, on est souvent embarrassé. Avec ies Amanites et
nombre de Bolets, au contraire, la période de jeunesse, période
préparatoire en quelque sorte, est nettement indiquée. Chez es
Amanites, le chapeau est enfermé dans le volva; chez beaucoup de
Bolets, il est appliqué contre le stipe. En faisant porter l'analyse
exclusivement sur des échantillons présentant ces derniers carac-
tères, M. Bourquelot a presque toujours isolé du trehalose. C’est
ainsi qu’il l'a rencontré dans les B. scaber (4 gr. p. 00/00), rersi-
pellis (4 gr. 1 p. 00/00), aurantiacus, tessellatus, edulis (2 gr.
7 p. 00/00), et crythropus, dans l'Am. muscaria. dans les Ph. ra-
dicosa et spectabilis et dans l'Æypholomu fasciculare. Si le
champignon est plus avancé, on trouve à la fois de la Mannite
et du Tréhalose; c'est ee qu'il a observé avec le 3. scaber,
le B. erythropus et le B. aurantiacus. Si le champighon est
encore plus avancé, on ne trouve plus que de la mannite :
B. sublomentosus, erythropus, Ph. radicosa et Am. mappa. De
même, si le champignon a été desséché à basse température : B, |
aurantircus (8 gr. 0/01. Hyph. fiusciculare et A. muscaria. | FEV EAN L
M. Bourquelot sizuale, en oùtre, ce fait que le sic de plus teurs
sortes de champigaons pris à l'état jeune, ns réduit pas la liqueur 1
cupro-potassique, tandis qu'il devient réducteur lorsque le champi=
gnon vieillit ou lorsqu'il est desséché & basse rempérature (B14u=" #
rantiacus, L. pip-ralus). Eufiu il insiste sur la grande proportiOR us
de mannite qu'on peut rencontrer dans les Russules (R: CyANOTAMEONNONS
tha, 18, 3 p. kilogr. — A. nigricans, 16, 5 p. 0/0.) ARE LE
Dans un tableau placé à la fin de son travail, M. Bourquelot per: MR
met de faire pour les Bolets, une ‘omparaison similaire à celle que ‘à
le lecteur a pu faire avec le tableau final de sa précédente étude des -
Lactaires, On sera certainement frappé de e+ fait que chez és" "UN
Bolets, le Tréhalose 2 été rencontre 8 fois sur 12 e- pèces examinées.
tandis que chez les’ Lactaires, il n'a êté trouvé qu'une fois sur + 2m
40 espèces. Peut-êire même, dit l’auteur, sera-t-on tenté de con-
clure que les Bolets sont d'une façon générale, caractérisés par la ee
présence plus fréquente du Tr halose. IL cinviènt pourtant d'être "RN
réservé sur ce point. À l’époque où Pauteur à fait ses recherche
sur les Lactaires, son attention n'avait pas encore été attirée surdab” *# %
rapidité avec laquelle le Tréhalose peut d'sparaitre dans une espèce. FO
donnée. ARE
M. Bourquelot poursuit ses recherches, et il annonce devoir ‘Éy #
montrer prochainement que chez d'autres genres que le. genre +4
Bolet, la présence du Tréhalose peut être t:ut ans-1 fréquente. M,
Les champignons comestibles et vénéneux de la France, par |
Léon Boyer, avec 50 planches en couleurs, par @. GAUEARDE NN
4 vol. gr. in 8° 160 pages, Paris 1891, prix 28 f. chez JB, Air
Baillière et fils, 19, rue Hautefemlle, Paris. ERA
L'étude des champignons a pris dans ces dernières anné»s un tel UM "
développemint tant au point de vue purement sciealififue qui
raisou du raug de plus en plus tinportant que prennent chaque jour SAR
ces végétaux dans l'alimentation, que l'auteur a supposié qu'ily "M
avait-encore de la place pour un ouvrage simple, pratique, à la
portée de toutes les intel igences : t dé nature à facilite” aux com— v |
mençints, autant par une exacte repr 'duction de la n ture que par là UN"
description elaire et précise des caractères botaniques, l'étude des APRES :
connaissances indispensables à la distinction des :spèces. M. Léon IN
Boyer n'a pas la prétention d’avoir fait une œuvre absolument nou- LR
velle dans son genre, il le déclare dans la préface de son livre ; son
but a été de faire surtout un livre ut le. I a voulu contribuer à Ja "NM
diffusion de la science mycologique, en vulgarisant les études et les
iravaux des maîtres, et en cherchant à répandre dans toutes les
classes de la société, le goût de cette science; ses efforts dans cette voie
ne peuvent manquer ce réussir.
La 1e partie del’onvrageest consacrée à desdétails intéressants sur
la na'ure et la structure des champignons, leur habitat, leur ger-— Les
mination, les pro’édés usuels de culture da récolte et de conserva- 3
tion, les règles qui peuvent servir à distinguer les bonnes espèces #
des mauva ses, ainsi qu'à quelques rec ttes sur la mauière de :
les apprêter pour la consommation. — La 2 partie comprend la Foie
description des espèces représentées par les planches (caractères
particuliers à chaque espèce, explications des qualificalions scienti-
fiques employées pour désigner les formes des champignons, les
diverses parties dont ils se composent et leurs qualités propres)
Voici la liste desespèces représentées par des chromolithographies
d’une exécution très satisfaisante :
Amanila cœsarea, A. muscaria, À. rubescens, A. Pantherina, A. vaginala, A
Phalloides, Lepiota excoriala, Armallaria mellea, Pholhota mulabilis, P squar-
rosa, Hypholoma faseiculare. I. sublaleritium, 1. aprendiculata, Tricholoma al-
bellum, T. decastes, T. sulphureum, T. nudum, T. gramnopodium, T. lrisle, T.
oreina, T. uslale, lsalliola eumyestris, P. arvensis, Clitocybe infundibutiformis,
C inversa C nebularis, Hygrophorus puniceus, H. pudorinus, 1. agothosmus,
Lactarius piperalus, L. volemus, L. deliciosus, Russula virescens, R. emelica, Co-
prinus comatus C. alramentarius, Clitopilus orcella, Marasmius oreades, Collybia
dryophila, Cantharellus cibarius, Hydnum repandum, Bolelus œreus, B. edulis,
B. aurantiacus, B: luridus, B. fluwus, B granulalus, Craterellus cornucopioides,
Morchella esculenta, M. conica.
l'impression est soignée comme toutes celles qui sortent de Ja
librairie J. B. Baillière et fils. Un papier de luxe et nn élégant car-
tonnare en toile anglaise, avee ers spéciaux, ajoutent à la séduction
qu'offre cet excellent onvrage à tonsles amis des champignons, no-
tamment aux débutants et aux gens du monde,
Sclerodepsis nov. genus by. M. C. Cooke (Grevillea) n. 90, 1890).
Le savant cryptogamiste anglais propose une coupe dans le vaste
cenre Zramites de Fries, rétimissant 4 espèces antiennes, les 7.
coliculosa, T. Silers lepsis, T lobalu et T. Beyrichii. C'est à l'aide
de ces espèces qu'il constitue son nouveau genre Selerodepsis fondé
priucipalement sur la consistance de la marge aigu et amincie du
chapeau, les pores à -ommet aïgu (jamais épais-ni arrondi) quelque-
fois denté, caractères qui s'éloiznent totalement de ceux assignés
au genre Trametes dont les pores sont « nhfue etenliers ». Voieï la
diawnose originale di genre proposé : « Pileus flattened, usually
seutate at the base, hard, wiodv, thin; margin acute; substance
of pileus thin, continuoes with the hyineninm; pores large, rotnded
or angular; sometimes confluent and elongated, not stratose, edge
acute, sometimes den ate. »
Sphaeropsidées récoltées jusqu'à ce jour dans la Charente-
Inférieure, par Paurz BRuNauD. Saintes, 1890, 90 pages in-8°.
Le zèlé mycologue de Saintes a réuni dans ce mémoire étendu
qui comprend environ 950 numéros, 10on-seulement les espèces
diverses de Sphéropsidées que depuis un grand nombre d'années, il
a observées dans ses pérégrinations fréquentes sur le sol varié de
la Charente-Inférieure, celles qu'il a étudiées et décrites dans
divers recueils spéciaux, maîs 40 nouveautés (espèces, variétés ou
formes), dont il donne les diagnoses pour la première fois,
Voici ces nouveantés, toutes sont des environs de Saintes ou des
cultures du Jardin Botanique de Rochefort :
Phyllosticta Pittospori P. Brun. sur les f. du P. tobira. — Ph, Padi: sur les feil-
les du Prunus .padus. — Ph. Saliaifolia, feuilles da Melrosideros. salicifolia. — Ph.
Saxifragae, sur les F du Suxifraga Geuin. — Ph. Hedericola v. Araliae, F:de l'A.
Siéboldi. — P. neglecta, F. du Camellia Japonica. — Ph. Clemalidis, f. lang. du
Clematis vilalba, — Ph. Anemones, feuilles de l’Anem. Japonica. — Ph, Begoniae,
— 46 —.
feuilles d'un Besonia tuberculeux. — Ph. Zinniae, feuilles lang. du Z. elegans. —:
Ph. Falcariæ, sur les f. da Falearia Rivini.—Ph. Euphorbiaecola, f. de l'Euph. Amyg-
daloïdes. — Ph. Dioscoraecola, f. du Dioscorea batatus, — Phoma Genistae sur
ityes mortes de G. finctoria. — P. Cytisi, sur pelites branches du C. sessilifolius. —
P. Evonymella, sur branches mortes di Fusan d'Europe. — P. Padi, branches
mortes du Prunus palus. — P. lirelliformis, formes nouvelles : Spiracae, Evonynu
et Gonyrae. — P. Tamnaricella © Santonensis, sur branches du Tamarix anglica. —
P. Paviae. petiole. du P. macrostachya. — P. Hyperici, liges mortes de l'A. perfo-
ualum. — P. Vinceloæicola, sur les fruits desséchés du: Vincetoæicum laxum. —
Vermicularia petiolicola, petioles tombées de l’Aïlante. — Cytospora Oxyacanthae f.
monogynae, sur br. mortes du Cralaequs monogynae. — Diploda indigoferae, sur
br nches mortes de l’Ind. Dosna. — D. Camelliaecola, sur branches mortes du Ca-
mellia Jap. — D. herbarum f. Conyzae sur [nula conyza. — Ascochyta Gruris-
Galli, sur feuilles lang. du Crataequs Crus-Galli. — A. Alfhaeina v. major, sur f.
lang. de l'A. of. --- Camarasporium caulium, sarments morts de l’'Aumulus Cupulus.
-- Septoria Pittospori, f. du Piltosporum Tobira. -- S. Vihicola, sur les f. de la
viyne cullivée. --- S. Maclurae, sur f. ou Maclura aurantiaca. --- S. Garryae f.
Rupefortensis, f. du G elliptica. -- S. Gei f. immarginata, sur les f. du G. wrba-
num ---S. Lychindicola f. du Lychnis flos-cuculi. ---"S. Henriquesi f. Santonensis,
sur les f. lang. du Malthiola incana.-- S. Intermedia, sur f. de l’Anemone Japonica:
== S. Rivini. sur les Ê. lang. di Falcaria Rivini. S. Petrosalini, f. seyetum, sur les
f. du P. segelurn. --- S. Dyssenteriae, sur les f. laug. de l'{nula dyss.--- S. Muscari,
sur les f. du A. Comosum.
Etude sur la classification naturelle et la morphologie des
Lichens du Brésil, par le D' Epouarp A: Wainio. Helsinfors
1890, 1 vol. in-80.
Ce livre est après le Synopsis du D' Nylander, les études anatomi-
ques du D' Miuks, et les récents travaux descriptifs du Dr Arnold
et du Dr J.Muller, l’ouvrage le plus marquant qui ait paru, et celui
qui nécessite peut-être aussi l'examen le plus sérieux. Son titre est
pour ainsi dire le programme de l’ordre que l’auteur s’est proposé
de suivre dan: l'exposé de la division systématique de ses espèces et
aussi del’étude de chacune d'elles, au nombre de 582, qu’il a toutes
analysées.
Il s'agit dans la partie introductive de ce travail d’un exposé sys-
tématique sur un plan original qui renverse jusqu'à un certain
point les idées que la Revue a souvent émises et défendues comme
étant les plus exactes, bien que M. Wainio déclare ne pas vouloir
faire la critique « des groupements tels, par exemple, que celui du
système de Nylander, où d’après une idée bien passée de mode, on
tend à relier les Lichens en une chaîne ininterrompue, en les ratta-:
chant d'un côté aux champignons, et d’un autre côté aux algues,
groupement présentant maintenant un manque de caractères pro=
pres à un système naturel.» L'auteur ne vise pas seulement ce
côté de la classification, il trouve que «tous les autres systèmes
actuellement admis par les lichénologues reposent sur la fausse
hypothèse concernant l’origine des gonidies, et menant partout à
des conséquences qui ne sont pas d'accord avec des faits constatés
aujourd’hui, » Pour M. Wainio «les Lichens sont des plantes
complexes, formées d’Ascophytes (Ascomycètes) qui vivent en sym-
biose sur des algues. »
En attendant que nous puissions reprendre et discuter les bases
du système de Lichens, comme l’établit M. Wainio, nous nous
bornerons à indiquer les seuls titres des divisions de son introduc-
tion :
4. Les Lichens forment-ils un groupe naturel bien distinct des
D A Sa En dé A
LAN
Ascomyceles ? — 2. Formes intermédiaires entre les Lichens el les
Axcomycetles. — 3. Evolution analogue du thalle et des spores dans
différents groupes. — 4. Grou. ex crractérisés par ls Gonidies. —
5. Disposition des Gonidies. — 6, Pseudost ome d's Lichiens
(pour les distinguer des s/romes des champienons, M Wainio
nomme lseudostromes les « excipula adhérents). » — 7. Groupes
caractérisés par les paraphyses. — 8. Caractères chimiques. —
9. Systema suivi dans la nouvelle étude (1).
La partie descriplive et analytique des espèces selon le programme que s’est tracé
l'auteur « les principaux contours d'un nouveau système basé sur les résultats actuelle-
ment admissibles de la morphologie et de la classification » occupe deux parties fort éten-
des. La première remplit 248 pages, et la 2e 250. Une table aljhab. des genres, sous
genres et espèces termine le livre.
L'auteur à choisi pour les recherches de détail nécessaires au but démonstratif qu'il
s'est proposé, une collection de Lichens récollée dans 1700 loedités environ, pendant un
voyage qu'il fit en 1885, dans les élats des Mines et de Rio de Janeiro. C’est à cette col-
lection que se rapportent les analyses des 582 espèces et variétés qu'il prèsente dans son
ouvrage. Déduction faite des Cladonies qu'il à commencé à traiter dans un autre ouvrage
(Monographia Cladoniarum universalis. Voir Revue 1888, page 150), la collection du
Brésil, actuellement étudiée comprend 240 espèces nouvelles pour là science.
Fragmenta mycologica XXX, auctore P. A. KaRsTEN. (Hedwigia,
1890, Heft. 4.)
L'infatigable mycologue de la Finlande fait connaître avec leurs
diagnoses spéciales les {2 hyménomycètes nouveaux dont les noms
suivent :
Clitocybe raphanio!lens, espèce des sapinières affine du C, #7eta-
chroa, sauf son odeur caractéristique, — C. pallens, chapeau et
chair blanchâtres, insipide, odeur nuïle, Sur la terre des jardins, —
Leptonia pallens, chapeau carné. Bois mixtes. — /nocybe curvi-
pes, sur les terres fumées. — Cortinsrius (Phlegmacium) sobrius,
voisin du C. largus, inodore, sans saveur, se développant cnlignes.
— Bjerkandera collivulosa, au tronc de l’aulne. Assez comparable
au B. trabea, mais plus ferme, entièrement blanc, saveur
très amère. — Trametes inarqualis, sur les troncs morts de
l’aulne, — Dacryomyces radicellitus, sur lécorce du tronc du
bouleau blanc, affine du 2). lutescens. — Rhychostoma rubrocinctum,
espèce remarquable par la coloration rouge qu’ildonne à son support
Vieux bois du bouleau. — Zygodesmus st rcorarius Sp. n. Sur le
fumier de cheval — Coniosporium phyllophilum sp. n. A la face
Supérieure des feuilles vivantes du Po/ystichum proliferum, Dra-
cena, Aralia, ete., etc. cultivés.
(4) Voici le système proposé par M. Wainio, en ce qui concerne les espèces Brésiliennes
étudiées :
ASCOPHYTA Th. Fr. --- f. GYMNOCARPEAE Wain. DiSCOLICHENES (DISCOMYCETES,
A. Pilocarpeae Wan Gyrophoraeae Gray. Parmeliae Wain ARoccellae Nyl)
Thamnolieae Mass. Slereocauleae N. et H. Lecanoreae Wan. Pertusarieae Mass.
Tlochsteae Norm. Buellieae Wain. Pelligereae Kée. Sleteae Mass. Pannarieae
Mass. Heppieae Mull. Arg. Collemeae Gray. Lecideae Win Coexoyonieae Lk.
Gyuleeleae Mass. Urceolarieae Waïin. Thelotremeue Mull. Chrysothrieene Wain.
Pilocarpeae Wain. Lecanactüleae Wain. --- C. Graphideae Eschw. C.
Coniocarpeae Mey. Sphacrophoreae Fr. Calicieae Fée.
11. PYRENOCARPEAE Wain. PYRENOLICHENS (PYRENOMYCETES). --- A ppen dix.
Lichenes imperfecti , Cora, Siphula, Leprocaulon, Leproloma, Lepraria, ete,
$
\
ÿ
À
PAPE
Sphœropsideæ hucusque in Fennia observatæ, recensuit P. A.
KaARSTEN (Helsingfors 1890). 86 p, in 8.
L'auteur repartit systématiquement dans ce travail d'ensemble (J.
Nectrioideae. TI. Sphaerioideue. LIL. Leptostromaceæ. 1 V. Excipula-
ceae) les espèces qu'il a déjà dé rites dans divers recueils et celles
encore inéd tes dont il donne les diagnoses. C'est la suite, mise au
courant des découvertes les plus récentes et aussi la revision des
contributions que M. Karsten à déjà produites et ne cesse de four-
nir pour la connaissance complète de la mycologie de la Finlande.
Voici les nouveautés que nous rencontrons :
Camarosporium multi orme Kart. Sp. n. sur les branches écoréèes
du pommier. — #endersonit punctoidea Kart. Sp. n. sur les écor-
ces lisses du Bouleau blanc, espèce vois ne de Z7. exigua Ck. —
Dothiorellu populina Kart. sp. n.sur les rameaux desséchés du
peuplier noir. — D. Corylina Kart. Sp. n. sur les branches mortes
du noisetier. (Spermogonie de l'Otthia corylin. Kart.) Phoma cras-
sicotlis. Kart. sp. n. sur les feuilles mortes du pin sylvestre.— PA,
Crepini Kart. sp. n. sur les branches desséchées du Lycopodium
annotinum. (Spermogonie du Leptosphaeria Crepini West.— Sphae-
ropsis fuliginea Kart. sp. n. Sur les branches sèches du saule Mar-
ceau — Leutothyrium exiguum Kart. Sp. n. sur les feuilles lan-
guissantes du Pinus Cembra — Dothichiza ViburniKart. sp. n.sur
les branches sèches du Viburnum opu'us.
À provisional Host-Index of the Fungi of the united states
by W. G. FarLow and. À. B. Seymour, Pars IL. Gamopetalar-
Apetal-e. Cambridge. Septembre 1890.
Les deux savants professeurs de l'Université Harward nous
donnent la suite de Pimportant travail dont nous avons annoncé
les ‘débuts dans la Revue de 1888, Lage 214. C’est la nomenelature
systématiquement distribuée dans chaque division mycologique, des
champignons parasites des plantes américaines. On à conservé una
pagination continue, et la 2e partie actuellement éditée, comprend
(pages 53 à 133), l’importante série des Gaprifoliacées aux Empé-.
tracées. Cette œuvre de patience intéresse tous les mycologues, Ceux-
ei ont déjà pu apprécier, parles premières pages, combie: cet impor-
tant relevé des stations naturelles des champignons facilite leurs
études. Nousfélicitons sincèrement les auteurs de leur persévérance,
et nous leur demandons d'accomplir rapidement leur tâche. Ce qui
nous à séduit dans l’examen des très nombreuses listes des plantes-
supports, c'est le soin que MM. Farlow et Seymour ont pris de consi-
gner, au passage, dans chaque division spéciale , les découvertes
mycologiques le plus récemment faites dans les diverses contrées de
Amérique du Nord, qui, on le sait, comptent un grand nombre de
mycologues très laborieux et très instruits.
The « Journal of Mycology ». Vol. 6, n. 11 1890.
Voici les principaux articles de ce fascicule :
À new Hollyhock disease by E. A. Soulh worth. Il s’agit d’une
Mélanconiée nouvelle, le Co/lacotrickum Althœae dont les ravages
dans les cultures des Passe-Roses. ont été convenablement arrêtées
à l’aide des traitements par la Bouillie Bordelaise, et dont l’auteur
— 49 —
donne la diagnose ainsi qu'ure planche analytique, grossie ct très
complète.
À few new Fungi. by J. PB Ellis and. S. M. Tracy. Ces auteurs
font connaitre avec les descriptions, 10 nouvelles espèces de cham-
pisnons américains : l#yllachora stenostonta, sur fenilles du Pa-
nicuin brizanthemuamn. Fusarium Cellidis., sur le fruit du Celtis
tceidentalis ; Cladosporton celutimum, sur Phalaris Canariensis ;
Puce inia apocrypta. sur Asprella hystrix; Uredo perid rm'ospora,
sur Spartint glabra ; U. Nysseæ, sur N. capilala ; Cintractie
Avenæ, sar Av, elatior; Sorosporium. granulustum, dans léji du
Stipa viridula ; Ustilago Hilariae, dans Pépi du 4. Jamesi'; U.
Oralidis, dans les Ovaires de l'Oxaltis stricte.
Mucronoporus Anderson) n. sp. by /. B. Ellis et BR. Everhart,
espèce nouvelle observée à New-Ficid, par M. Anderson, sous
l'écorce morte du chêne.
Pugillus mycetum australiensium auctoribus J. BREsaDoLA et
P. A. SaccarDo (Malpighia. Vol IV, fase. VII (c. tab.) 1890.
Les champignons quifont le sujet de cette notice furent recueillis,
il y a quelques années, aux environs de « Gracemere », par P. A.
O’Shanesy et de « Rockhanyston », par A. Thozet: Ils font partie
de l’herbier de l’Institut botanique de Rome. Les HÿYménomycètes
avaient tout d'abord été déterminés par M. l’abbé Brésadola. Sur
83 numéros, 8 représentent des nouveautés que nous rappelons ci-
après :
Russula subalbida Bresad. de la section des Fragiles, voisin de
R. Chameleontina. Ochracé concolore. — Ganode’ma arculatum
Bresad. forme du G. australe dont il diffère par des bords épaissis
areuliformes, — Hypoxylon (Macroxylon) s{ralosum. Sacc. (repré-
senté par son stroma de grandeur naturelle, et sa coupe grossie,
ainsi que les sporidies), belle espèce des écorces, ayant quelques
affinités avec les H. Petersiiet ovinum. H. haemalostroma, Mont.
f, haematogonum. Sacc. subsp. nov. sur le bois mort. (Figuré avec
les mêmes détails que lespèce précédente), — Xylarit polymor-
pha P. f. Pachystroma. Sacc. (mêmes figures analytiques). —
Ombrophila bulgarioïides. Sace. Sur le bois mort. Voisin de O. col-
lemoides Rehm., mais à conceptacle différamment coloré et à thè-
ques à sporidies plus allongées. — (Avec détails analytiques). —
Dothiorella pericarpica. Sacc. Sur le fruit du Macrozamia Denis-
sonti. (également étudié analytiquement, fig. 5.)
Diagnosi di Funghi novi. Nota IV, del D' G. PasseriNi, 1-100
(Reale Acad. dei Lincei Roma 1890).
Cette autre centurie de champignons nouveaux récoltés aux envi-
rons de Parme ou comme parasites des cultures du Jardin Botani-
que de cette ville, ont été étudiés par M. le D'G. Passerini, et conti-
nuent les précédentes notices de l’auteur qui ont paru également
dans les Actes de l’Académie Roy.le des « Lincei » de Rome. Une
diagnose latine complète pour chaque espèce, comprend les mesures
moyennes des divers organes reproducteurs,
Roselliniæ rimincola Rehm var. cicatricum Pass. sur les rameaux morts du Tamarix
gallica. --- Sphærella Symphoricarpi Pass. Branches vivantes du S. racemosus. -—- S.
Periplocae Pass. Branches sèches du P graeca. S. capreolata Pass. Feuilles languis-
santes du Bignonia capreolata. --- S. Celtidis Pass. sur les feuilles desséchées du €.
4
Rob ARS Fe
australis. — Didymella Euryalae Pass. ranilles sèches de la noix. — Malanopsamnia
hypophlea Pa:s. Ecorce Sèche des branches du Pinus auslriaca. — Didymosphaeria
7
{
buxina Pass. Petites branches mortes du bus. — Delitschia vaecina Pass. Sur le.
crottin de vrebis.— Leplosphaeria aculeorum Pass. sur les épines du Rosa canina: —
Leptosyhaeria Poterii Pass. Tiges du P. sançquisorba. — L Molluginis Pass. tige
sèche du Galium mollugo L. striolata Pass. sur tiges sèches dn Scirpus Holos-
chœnus. — L. grisea Pass chaume tombé du Sorghum vulg. — L. recessa Pass.
sur chaume de l’Arundo donax. — Sporormia evallala Pass. sur excréments des
troupeaux. Kalmusia munda Pass. sur vieux bois de chêne. — Melasphaeria perider=
mii Pass. sur l'écorce vivante du Prunus avuum. M. caninae Pass. sur les épines du
Rosa canina. — M. platyspora Pass. tiges sèches du Goitonoplasium angustif. —"
Ziquoella herbana Pass. sur là vieille écorce de l'olivier. — Pleospora herbarum P:
var. Symphoricarpi Pass. Branches vivantes du S. raeemosus. — Pyrenophora coro-
nata (Niessl), V. Ævonymi l'ass. Fouilles sèches du l'E. japonicus. — Teichospora
parasilica Pass. Sur branches sèches du chataignier. T. crotonoides Pass. sur l’ecorce
morte du « Pioppo », — Ophiobolus surculorum Pass. rameaux desséchés du Suréan
noir. — 0. clavisporus Pass. Tiges ,sèches du Cirse lancéolé. — Ophioceras Sam
buci Pass. Branches sèches du sureau. — Calospora ambiqua Pass. Sur branches
mortes du chêne. — Nectria nulliaria Pass. Brindilles desséchées de l'Ormeau. —
Mcrothyrium anceps Pass. Feuilles mortes des Pins. Phacidium Phylireae Pass.
Feuilles malidives du Phylirea variabilis. — Exoascus Emmliae Pass. Feuilles du Cel-
tis australis. Ce nom rappelle la fille du savant mycologue de Parme. — Phyllosticta
microspila Pass Sur les feuilles de la vigne sauvage. A quelques rapports, mais diffère
par ses caractères du Ph. vilicola Thum. P. sardoa Pass. Keuilles langui-santes de
l’Evonymus Japonica. — P. pirisedu Pass. Feuilles da Pyrus comimunis espèce bien
différente des P. pirina Saec. et P. piricola Sacc. — Phoma arcuata Pass. Feuilles
mortes de Ævonymus Jap. P. Polerii Pass. Tiges sèches du Poferium sang. — P.
Hyssopi Pass. Branches sèches de l'A, officinalis. — P. Aloysiæ Pass. Branches de
VA. citriodora. — Aposphaeria longipes Pass. Sur la tranche transversale des
branches du Chimonianthus fragrans. — Macrophoma Tamaricis Pass. Rameaux
du Tamarix gallica. M. sinensis Pass Feuilles sèches du Cuninghamia sinensis, —
Chaelophoma Sollae Pass. Feuilles du Quereus pub. Espèce dédiée au professeur
Solla. — Vermicularia microchaela Pass. Feulles vivantes du Camellitæ Jap! —
Dothiorella Chimonantii Pass. Sur les petites branches arides du G. fragrans. Cytos-
porella aculeorum Pass. Sur épines du Rosa carina. — Cytospora Eronymella
Pass. Feuilles tombées de l'Evonymus lap. Sphaeropsis viticola Pass. diffère du S.
fabaeformis par ses spores régulières, très étroites. Sur les sarments sees de la vigne
cultivée — S. Xylostei Pass. Sur le bois see el dénudé du Lonicera Xyl. — S. Aer-
cola Pass. Feuiles tombées du pin d'actriche. S. sxbdola Pass: Sur tiges sèches du
Geitouoplesium. — Diplodia centrophila Pass. Aiguillons du Rosa canina. — D.
tarentina Pass. Ramilles sèches du Myrte, — D. Opuli Pass. Sur rameaux du Vibur-
num. — D. aparines Pass. Tiges mortes du Galium aparines. D. Rosmarini Pass.
Branche-s sèches du Romarim officinal. — 1). discriminanda Pass. Tiges sèches du
Geilonoplesium. — Ascochyta heterophraymia Pass. Sur les feunles languissantes du
Camellia du Japon. — A. Evonymi Pass. Feuilles viv. du EKusain du Japon. — 4.
Symphoricarpi Pass. Petites branches du S. racemosus. — À. lacustris Pass. Sur les
chaumes du Scirpe des marais. — /endersonia helerospora Pass. Sur les gaines,
mortes du roseau à balais. — F1. Punicae Pass. Sur les ramilles du Grenadier. — H:
sarmentorum West, v. Galiicola Pass. Sur tiges sèches du Galium aparines — H:ypo="
pulina Pass. Feuilles lang. du peuplier blanc. — 71. Asparagi Pass. Pyenire du Zep=
to;:h. punetoïdea Karst. Sur tiges de l’Asperge cultivée. — Stayonospora Dulcamarae
Pass. Pyenide d'un Gibberella? Sur les tiges mortes de là Douceamère. — Camaros=
porium Cneori Pass. Ramilles desséchées du Cneorum tricoccum. C. aculeorum
Pass. Aiguillons du Rosa canina. — C. Polerii. Pyenide du Pleospora Passeriniana
Berl.? Sur les ram. du Poter. Sanguisorba. — C. Helichrysi Pass. Sur les tiges”
sèches de l'Hel. Staechas. C. affine Pass. Sur les petites branches mortes du Morus
alba, — C. Geilonoplesii Pass. Sur tes tiges sèches du Get. anguslif — Septoria
evonymella Pass. Feuilles sèches du Fnsain en Jep. — S. Alaterni Pass, Feuilles iv.
de l'Alaterne. — fhabdospora Polerui Pass. Branches sèches du P, sanguisorbu —
DiLoPeztis on. Gen. (Leptostromaceae, phaeodidymae) Perithe cix dimidato-seutata,,
parenchvmäatieo — radiosa cenro umbonala, pertusa, sporae didymae fuscae. D. Sparti
Pass. (Pvenide du Seyaesia coronae Pass,) Sur les ranulles ou Spartium junceum. —
Acirofthyrium Holoschaeni Pass. Sur chanm $ sees de Scirp. Holosch. — Amerospo-
Sun Âlens;ermi Pass. Ram ses du M. canadense. — Gloeosporium Magnoliae
Pass. Sur tes fiv. du W. fuscala — G. campestre. Pass. Sur lesf viv. de l'Acem
campestre. — {. nubilosum Pass. Sur les f. lang. du Phoen. dactylifera. — Didy-
mosporium sepullum Pass, Sur les rameaux du Huhlembeckia complex«.
£
D
EM PE
NOUVELLES
- MorT nE CHARLES FOURGADE. — Nous avons la douleur d'annoncer Ja
mort inattendue d’un ami tendre de nos études Le botaniste pyrénéen
Charles Fourcade s’est éteint à Bagnères de Luchon (Haute-Garonne) le
30 octobre dernier, à l’âge de 65 ans, après une courte maladie qui avait
obligé à résigner ses fonctions de conservateur du musée d'histoire. na-
turelle. Depuis plus de trente ans, il navait cessé d'explorer les Pyrénées
central-s comme botaniste et comme géologiste. Tous les bryologues con-
naissent son exsiccata des Muscinées da Luchon qui suppléait à
l'important recueil devenu très rare, formé jadis par M. Richard Spruce.
La Revue Briologique de M. Husnet a souvent mentionné diverses dé-
couvertes heureuses de Fourcade et, nous même, avons eu lPoccasion de pré-!
ciser ces découvertes à propos de la traduction du livre, peu connu en
France, les ?” Pyrenearnas mos végétation ” du regretté Zetterstedt.
Les Fungi galliei exsiccati recevaient un apport soutenu de Fourcade
depuis le commencement de leur publication en 1879. Cet infatisable bo-
taniste avait écrit dans la Revue mycologique une intéressante notice
sur le champignons des galeries souterraines des Bagnères de Luchon.
Bien que les champignons et les mousses fussent le mobile de ses cour-
ses, Fourcade donnait une notable portion de son temps à la préparation
de divers ouvrages de vulgarisation scientifique. Après avoir édité une
Flore médicale en échantillons naturels et une Flore agricole également
appuyée de la plante elle-même, publication récompensée à l'avant der-
nière Exposition internationale de Paris, le naturaliste pyrénéen entreprit
des ” Eléments de botanique ” sur un plan original. Il intercalla dans
son livre, dont le texte appartenait à son ami le docteur Gourdon,
les organes végétaux en nature. En employant l’objet lui-même pour ses
représentations et la justification du texte (les racines, les tiges, les feuil-
les, les parties diverses de la fleur et du fruit jusqu'aux tissus de la_ plante
herbacée et de l'arbre), il espérait, non sans raison, tant les soins qu’il
avait pris répondaient à son attente, rendre ses exemples plus saisissants
pour. l’élève qu’un dessin même bien exécuté.
Les naturalistes, toujours nombreux, que la Flore Pyrénéenne attire
chaque année à Luchon, connaissaient tous Fourcade pour avoir mis sou-
vent sa parf+ite complaisanes à contribution. Ilse faisait un plaisir de
guider les néophytes et de les initier à ses petits secrets. Il s’effaçait
toujours volontiers et faisait généreusement profiter les amis des plantes
des espèces rares que sa grande perspicacité et ses courses continuelles lui
avaient permis d'observer. Sa mort va laisser un vide parmi les excursion
nistes habitués à herboriser dans nos montagnes, mais son souvenir bien
sympathique restera dans la pensée et s’alliera aux profonds regrets de
tous ceux qui ont été en relations avee lui.
Morr pe CH. VEULLIOT. — Nous enregistrons une autre perte non
moins sensible pour la mycologie. Ch. Veulliot, membre de la Société
botanique de Lyon, l’un de nos collaborateurs, qui a fourni de 1882 à 1890
bon nombre de communications intéressantes à la Revue et quirevit dans
le Nectria Veulliotiana. Sacc. et Roum., est décédé à Lyon le 28 octobre
dernier. Veulliot était né le 2) mai 4829 à Chaumes (Côte-d'Or) I n’était
donc âgé que de 61 ans et aurait vécu longtemps encore sans une opéra-
tion chirurgicale peut-être intempestive et qu'ileut pu éviter, en tous ras,
s’il eût consalté ses amis, [l a fourni plus de cinquante notices mycologi-
ques plus ou moins étendues, au Bulletin de la Société botanique de
Lyon. On retrouvera la liste complète et détaillée de ses travaux dans la
sympathique notice que M. le Dr Ant. Magnin, secrétaire général de la S0-
ciété savante Lyonnaise, et professeur à Li Faculté de Besançon, vient de
consacrer à notre regretté confrère(séance du 25 novembre 1890). Veulliot
laisse divers manuscrits et _entr'autres les matériaux d’une Statistique
régionale des champignons supérieurs. Ces matériaux consistent : 10 em
dessins et aquarelles (1712 dessins au frait, et 2752 dessins coloriés) ;
LNROE
9c en notes statistiques sur la fréquence, l'habitat, les limites l'étendue,
et les expériences sur les qualités comestibles et vérnéneuses de ces
végétaux. Il est à désirer que ces importants documents soient utilisés
par la Société Botanique de Lyon.
PRÉSIDENCE DE LA SOCIÉTÉ MYCOLOGIQUE. — M. E. Boudier, qui a été
pendant quatre ans président de la Société Mycologique de France, a dé-
siré se retirer et M. E. Prillieux, l’un des vice-présidents actuels, n'ayant pas
voulu que sa candidatere soit posée, la Société, sur la proposition du bureau,
a porté à la présidence de la Société M. Patouillard, 2 vice-président.
TRAITEMENT DIS MALADIES PARASITAIRES DES AIBRES FRUITIERS. — (Celles
produites par l'invasion du Fusieladium dendrilicum, sur le pom-
mier, du Fusicladium. pyrinum, sur le poirier, de lAscospora
Beigerinckii sur les cerisiers). Ces maladies sont utilement com-
battues par la Bouillie bordelaise, soit préveutivement, soit curativement,
comme la Revue a eu l’occasion fréquemment de lPindiquer, mais ük
serait tout à fait inopportun, même pernicieux, d'employer pour combattre
ces parisites une solution de sulfate de fer, car ce produit acidé par la
décomposition du sel qui le constitue, corrode et brûle les feuilles. C’est
remarque qu'en a fait M. Ed. Puillieux dans une des récentes réunions de
la Société mycologique. « Des envois fréquents faits au laboratoire de
pathologie végétale, dit M. Ed. Prillieux, de feuilles de pommier et de
poirier, le prouvent surabondamment. Des feuilles de vigne qui avaient
recu les éclaboussures du liquide destiné à des porumiers, feuilles indem-
/ nes d’ailleurs, présentaient les taches noires caractéristiques de ce traite
ment ; si bien que Pagriculteur les avait envoyées au Laboratoire et deman_
dait qu'on voulut bien d’iagnostiquer le parasite qu’il supposait y exister! à
\
PUBLICATION DES LICHENS DE L'ALGÉRIE — Notre ami et savant collabo-
rateur M. G. Flagey, qui s’est avantageusement fait connaître des liché-
nologues par sa belle publication en nature des Lichens de la Franche-
Comté et par le texte développé et si instructif qui l'accompagne, va en-
treprendre l'£Exsiccala des Lichens de l’Algerie. La première centurie
paraîtra dans le courant du mois de janvier prochain, au prix de 15 fr.
L'auteurnous promet un bon choix de spécimens. Il fait, de son œuvre, un
très petit tirage et ne se propose, selon la lettre amicale qu'il vient de
nous adresser, que de couvrirses seuls déboursés,. On peut s'adresser pour
souscrire aux bureaux de la Revue où à M. G. Flagey, au domaine d’Azeba
(canton de Mila), près Constantine.
ACCIDENT MORTEL CAUSÉE PAR L’AMANITA CITRINA Pers — Les journaux
de Nîmes ont cité, au commencement d'octobre dernier, trois empoisonne-
ments suivis de mort causés à Saint-Jean du Gard. par ” des champignons ?.
Comme toujours, en pareille circonstance, le journaliste n’indiquait pas l'es-
pèce nocive qui avait été imprudemment consommée. Pour répondre à no-
tre prière, notre obligeant correspondant M. le Docteur Louis Planchon, de
Montpellier, voulut bien demander quelques renseignements. Il ne püût
rien obtenir touchant les symptômes de l’empoisonnement, mais 311 reçut
du docteur qui avaitsoigné les malades un spécimen du champignon fata-
lement consommé. Il reconnut aussitôt l’Amanita citrina Pers. Cétait
là ua cas dans lequel le champignon coupable était parfaitement déter-
miné. On sait que M. le Dr. L. Planchon soutient dans son livre : (Les
champignons comestibles el vénéneux de la région des Cévennes
au point de vue économique et médical) que dans la région méridionale
du moins, les empoisonnements mortels sont toujours ou presque tou-
jours imputables à cette espèce. Le fait actuel a donc pour les médecins et
les mycophages beaucoup d'intérêt.
Le Rédacteur en Chef-Gérant :
C. ROUMEGUÈRE
Toulouse. — Imp. Marqués et Cie, boulevard de Strasbourg, 22.
143: ANNEE N° 50 REVUE MYCOLOGIQUE 1 AVRIL 1891
Répacrion : 37, RUE Riquer, 37, TouLousE
Du rôle des noyaux dans la fécondation chez les Oomycètes,
par M. P. A. DANGEARD.
Chef des Travaux de Botanique à la Faculté de Caen.
Si l'on sait maintenant, grâce surtout aux beaux travaux de Gui-
enard, comment se comportent les noyaux des éléments sexuels
chez les Phanérogames, il est loin d’en être de même chez les Cryp-
togames cellulaires et en particulier chez les Champignons.
Même dans ce dernier groupe, alors que les études de Morpholo-
gie et de développement se complétaient peu à peu, on n’avait que
peu ou point de renseignements, il y a quelques années, sur l’exis-
tence mème des noyaux et leur structure; à plus forte raison
ne pouvait-on soupçonner ce qui se produit dans les phénomènes de
la reproduction sexuelle.
Depuis lors, les travaux de de Bary (1), Schmitz (2), Strasbur-
ger (3). Fisch (4), E‘dam (5), Vuillemin (6), Rosenvinge (7), Chmie-
lewskij (8), Wager (9), Hartog (10), Dangeard (11) permettent de
se faire actuellement une idée assez complète de la structure des
noyaux et de leur distribution dans les diverses familles de Champi-
gnans. .
Il sera possible, avec cet ensemble, de se livrer désormais à l’é6-
tude de quelques points particuliers : la nature générale des noyaux,
leurs principaux caractères étant fixés, on n’aura plus à craindre
autant de tomber dans des confusions regrettables ; en particulier
on pourra rechercher le rôle des noyaux dans la-fécondation.
Jusqu'ici les résultats énoncês étaient bien con'radictoires. Fisch
annonçait que la reproduction sexuelle était caractérisée par la fu-
sion des noyaux mâles de l’anthéridie avec les noyaux femelles de
l’oosphère, Chmielewskij arrivait à la même conclusion mais avec
un pointde départ, totalement différent. Ainsi pour lui, les nombreux
noyaux vus par Fisch dans l’anthéridie et dans l’oosphère n'étaient
que des-granulatious de protoplasma : il n°y aurait eu qu'un noyau
unique et dans l’anthéridie et dans l’oosphère : c’est dans la fusion
de ces deux noyaux qu’aurait consisté le Lhénomène intime de la fé-
condation ; on voit par là quelle distance séparait les deux auteurs !
Wager décrit, chez le Perenospora densa, la fusion préalable de
deux noyaux de l’oosphère en un seul, auquel viendrait se joindre
probablement un noyau de l'anthéridie. Enfin, Hartog nous fait
entrevoir chez les Saproléguiées une réunion des noyaux de l’oos-
(1) De Bary. Vergleichende Morphologie und Biologie der Pile. 1884
(2) Schmitz. Sitzungsberichle d: Niederrh. Gesellschaft in Bonn, 4 août 1879 et 7
juin 1880.
(3) Strasburger. Das bolanische Practicum.. ;
(4) Fisch Versammlung deutscher naturforscher und Aerxte in Strassburg, 1885
(5) Eïdam. Basidiobolus eine neue Gatiung der Entomophthoracées (Cohn's Beitraeg
zur Biologie der Pflanzen, t. V. 1886).
(6) Vuille : in. Æfudes biologiques sur les Champignons.
(7) Rosenvinge. Annales d. se. nat. Bot. 7e Série. tome IT,
(8) Chmelewskij. Consulter : Bot Gentrablat, 1889.
(9) Wager. Annals of Botany, 1889.
(10) Hartog. Comptes rendus Ac Sc. 1889.
(11) P. A, Dangeard. Recherches histologiques sur les Champignons (Le Botaniste,
2e Série, 1889).
CU RAEE
porange en un certain nombre de noyaux composés : ces derniers, à
leur tour, se fusionneraient en un noyau unique dans les oospores.
J'ai montré à quoi tiennent ces divergences d’opinion etles rai-
sons probables des erreurs d'interprétation qui ont dù être faites ;
nous n’y reviendrons pas; mais nous voudrions essayer de dégager
le plan général qui préside à la formation del’œuf chez les Champi-
gænons et soulever même prématurément un coin du voile qui nous
masque l'essence du phénomène.
Tout d’abord, on devra distinguer avec soin deux cas, -elon que
ces éléments sexuels sont uninucléés ou plurinucléés.
Le premier cas nous est offert par le Basidiobolus Ranarum, dont
toutes les cellules, végétatives onu reproductrices, ne contiennent
qu'un noyau, ainsi qu’il résulte d’un beau travail d'Eidam. On peut
conclure des recherches de ce dernier, ainsi que de celles de Chmie-
lewskij, que, dans ce cas, les deux noyaux sexuels se fusionnent
réellement.
Ce fait s'accorde bien avec ce que nous savons de la fécondation
chez les algues à structure uninucléée telles que les Conjuguées
d'une part, les Chlamydomonadinées de l’autre ; ainsi, dans cette
dernière famille, nous avons signalé dans l'œuf, chez le Chlamydo-
monas Reinhardti(1) la fusion en un seul des noyaux des gamètes :
plus tard cette rusion a été suivie avec plus de détails dans le Cor-
bierea vulgaris (2); à propos de cette espèce, il est bon de remar-
quer que dès ce moment, nous montrions que la fusion ne portait
pas sur les chloroleucites ; Vincent Chmielewskij vient de confirmer
le fait sur les zygospores des Spirogyra (3), où déjà la fusion des
noyaux avait été observée par Overton (4) et Klebahn (5).
Le second cas est beaucoup plus fréquent chez les Champignons ;
les cellules végétatives et les cellules reproductrices sont plurinu-
cléées.
lei l'observation devient fort complexe : les noyaux des oosphè-
res sont faciles à mettre en évidence jusqu’au moment où la com-
munication avec l’anthéridie va s'établir : ils disparaissent alors
dans le protoplasma, soit qu’ils servent à la formation de l’oospore
et à celle du globule oléagineux soit que les caractères nouveaux du
protoplasma les masquent à l'observateur ; le premier mode existe
certainement chez plusieurs espêces sinon chez toutes : il y a des-
truction de la plupart des noyaux et utilisation de leur substance
par le protoplasme pour ses réserves et ses enveloppes.
Un peu plus tard, à la vérité, on retrouve bien dans le proto-
plasma, entre le globule oléagineux et la membrane, plusieurs
noyaux : ils paraissent en voie de multiplication : provien-
nent-ils d'un noyau unique résultant de la fusion d’un noyruw
seæuel particulier de l'antheridie avec un noyau de même
nature de l'oosphère ? C’est bien. possible : la chose est
(4) P. A Dangeard. Recherches sur les alques inférieures (Ann. des sciences naturelles.
Te Série «ot. Tome VII p. 132).
(*) P. A. Dangeard Mémoire sur les Alques (le Botaniste 1e Séiie, p. 148).
(3) Chmielewskij. Zine notiz über das Verhallen der Chlorophyllbander in der Zy-
golen der Spirogyraarten (Botanische Zeitung 1890, n° 48).
(4) Overton. Über den Conjugations vorgang bei Spürogyra (Berichte der deuts-
chien bot. Gessellschaft, 1888, Band VI, Heft 2).
(5) Klebahn. Ueber die Zygosporen einiger Conjugaten (Berichte der deuts. bot,
Ges. 1888. Band VI, Heft. À). :
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même rendue probable d'après ce que l’on sait du premier cas ; mais
des observations nouvelles s'imposent. Les noyaux en se muitipliant
par division fournissent à la germination les noyaux des zoospores
ou du filament germinatif. \
Un mot pour terminer sur le globule oléagineux des oospores :
nous avons démontré que ce corpuscule, bien que se colorant quel-
quefois par l’hématoxyline et le carmin, ne pouvait être confondu,
comme on l'avait fait, avec un noyau ; cette opinion était corrobo-
rée par l'étude de son développement et de son évolution (1).
Nousretrouvons dans un travail fortintéressantdu D'Henneguy (2)
un cas analogue et qui servirait à justifier, s'il en était besoin, nos
conclusions.
Les spores de Monocystis renferment un noyau et leur contenu
se partage en plusieurs corps falciformes, nucléés entourant une
masse centrale, désignée sous le nom de »oyau de reliquat de
Schneider, Or, le D' Henneguy montre que ce noyau ne se colore
pas par les réactifs colorants, qu’il est déjà visible alors que la spore
ne possède encore que deux noyaux. Le terme de noyau ou nuclèus
est donc impropre, carce corps ne présente aucune des réactions ca-
ractéristiques d’un noyau: il est constitué par une masse plus fine-
ment granuleuse et plus refringente que le reste de protosplama de
la spore ; Son origine et son évolution n'étant pas encore bien con-
nues, il conviendrait, dit le D' Henneguy, de le désigner provisoi-
rement sous le nom de globule central. .
Ce globule central me paraît jouer dans les spores de Monocystis
exactement le même rôle que le globule oléagineux des oospores
dans les Champignons: c'est une substance de réserve destinée à
l’évolution de la cellule.
Lichenum generis Cyrtidulae species nondum descriptae aut
non rite delineatae. Auctore Arrntr Mixxs.
CyrripuzA Mks.
Beitr. zur Kenntn. des Baues und Lebens der Flechten, 1. Verb. d. k: K' z00l. - hot,
Ges. in Wien, Bd. XXVI (1876), p. 36 (519).
Thallus endophloeodes, occultus vel plus minus indicatüs, raro
liberatus, gonidemate demum chroolepideo.
Apothecia simplicia, solitaria vel aggregata, vere disciformia,
habitu quidem haud raro plus minus pyreniodeo, primitus vel
demum libera vel semper substrato velat», excipulo destituta, sed
tegumento superiore lacunoso, cyrtidio, obtecta, rima regulariter
vel irregulariter circumeurrente vel percurrente aperta, Semel ac
penitus evaeuata. Hvpothecium e thallo ortum sterigmatibus vix
vel bene distinctis. Thalamium paraphysibus nunquam liberis, sed
inter se et cum reti hyphoso cyrtidii semper conuexis. Thecae ejus-
dem apothecii polymorphae, e sterigmatibus juxta paraphyses
ortae, Thecasporae simplices, unicellulares, gonidio sive blastidio
primum per transversum fisso dy-, tri-, tetra-, pleoblastae, demum
per longitudinem fisso polyblastae.
Lichenum ex omnibus novis characteribus proprium genus exci-
GbiP: A . Dangeard. Le Botaniste. loc. eil.
(2)D'HE F. Honey. Formation des spores de la Grégarine du Lombrie (Annales
de Micogr aphie, T. I, 1888),
n, PA A du A
50" —
pulo deficiente maxime peculiare, structura apothecii interioris ad
Arthoniam Ach. Nyl., cyrtidio ad Verrucarium Ach. Nyl. vergens,
itaque non sola forma apothecii vere intermedium inter Discocar-
pos et Pyrenocarpos, in systemate juxta priorem inter Graphida-
ceorum extrema — ut praetermittam, quod /7ysleriaceos veros
lichenes et a Graphidaceis vix removendos esse declaravi et com
probavi (1) — sante Verrucariareos statuendum est.
Mycoporum elabens Flot. Nyl. prima generis species certissime
typus alius est, quam M. miserrimum Nyl. secunda, quae potius
æeneris novi, Cyrlidulae, jam ante quindecim fere annos propositi,
Praeter hos typos genus Mycoporum Flot. Nyl. etiam alios varios
comprehendit. De speciebus Mycopori a genere Cyrtidula exelu-
dendis serius tractabitur.
Graphidaceorum more etiam Cyrtidulae nonnullae species apo-
theciis aggregatis eminent. Quaas congregationes qui apothecia
composita habet, valde errat.
Globulus hyphosus, initium apothecii, non totum se, sed solum su-
periorem partem tegumento circumdat, quod struetura retiformi ab
excipulo aliorum lichenum non distat, Si maculae retis hyphis rectis
includuntur, cyrtidium, aeque atque excipulam, regulare, si hyphis
contortis et flexuosis, irregulare dicatur. Quum structura eyrtidii
characteres bonos descriptioni atque adeo ad distinzuendas speices
idoneos pracbeat, inspectionem totius superficiei a >othecii negligere
nefas est. Maculae retis hyphosi aut ab agminibus hyphematis au ta
siugulis cellulis vividibus, metrogonidiis, expletae sunt. Nonnulla-
rum specierum cyrtidium extus hyphis secandariis (coloratis) plus
minus dense induci solet. Lacunae cyrtidii minime vera foramina
haberi nec poro pyrenii comparari licet, sed potius sunt partes pal-
lidiores, tenuiores, circuitu ad formam apothecii accommodatae,
quas hi lichenes sine dubio constituunt, ut humores nutricii facilius
expediantur. Caveas antem. ne Cyr'idulam solum genus habeas,
cujus apothecium lacunis praeditum est. 4
Thecae, quas arthonioideas vel arthoniomorphas auctores dicunt,
non solum in eodem apothecio, sed etiam in iisdem congregationi-
bus, qroteunque apothecium Graphidaceorum ae multorum alio-
rum lichenum more complectitur, tigura et couformatione plus
minus variant, quia evolvendae ceyrtidii forma circumseribuntur.
Facile igitur intelliges, altitudinem apotheciorum species descri-
bendi causa negligi licere, eo magis quum thezarum mensura
cognita aestimavi possit. Illis de causis thecae exteriores et con-
gregationum in apotheciis discoideis et apotheciorum pyrenioideo-
rum breviores et crassiores esse solent. Tamen si, quod conformatio
consequitur, inteiligimus, figurae thecar. m speciebus dignoscendis
characteres bonos subjicinnt. Theca octospora esse solet, raro
minus, rarissime 12-16 sporas rompreñendit,
Quamvis membrana sporae adhuc a nullo lichenologo perspecta
semper pallidissime fulvescat, tamen spora obiter visa sine colore
et paucarum modo specierum eflectu serius intelligendo colorata
apparet.
Etiam basis apothecii complurium specierum gonidemate vestita
vel cincta est. Quam ob causam qui et microgonidia in cellulis para-
(1) Symb. licheno-mycol., IT, p. 175 (1882).
. DE sièle .
physum, sterigmatum , blastidiorum perspiciendo et gonidema
thalli videndo iners atque indocilis est, non potest, quin eas qui-
dem veros lichenes agnoseat.
Pleraeque species periderma plantarum lignosarum omissa ma-
gnitudine et altitudine, paucae modo alios lichenes incolunt. Gertis-
sime etiam multae species sunt, quae plantas lignosas non solum
accurate, sed etiam modo et ratione indagantibus manifestae fient.
Itaque spero, enumeratiorem, quae sequitur, primam lichenologos
incitaturam esse, ut his lichenibus investigandis et cbservandis ani-
mos attentos teneant. Species, quarum omnium speeimina authen-
tica perserutatus sum, ad affinitatem mutuam dispositae sunt, sed
stirpes terminandas distuli, usque dum specierum numerus salis
auctus sit.
4. C. FUSCoORUBELLA Mks.
Thallus dilatatus. Apothecia solitaria , dispersa, elliptico — vel
rotundo = difformia, convexa, rarius collapsa, anguste limbata,
levia, velata, rubrofusca, dim. usque ad 1,5 et 1,3mm. Cyrtidium
subirregulare, maculis fere magnis distinetum, fulvum. Thecae gra-
ciles basi dilatata, dim. usque 35 et 4{mmm, creberrimae, paraphy-
sibus sat crassis, raro ramosis, parcis cinctae, Sporae graciles,
cuneatae vel raro fusiformes, raro acqualiter dy -, vel triblastae,
dim. usque ad 13 et 5 mmm.
Incola ramorum Aceris rubri prope New Bedford, Mass., in
America septentrionali (H. Willey, 1889).
Apothecia colorem substrati a peridermate liberati aemulantur.
Lacuna apieis modo visa est. Sterigmata crassa. Sporarum dime-
tientes usque ad 18 et 6 mmm el. Willey in schedula demonstravit.
2. C. sUBPALLIDA Mks.
Thallus dilatatus. Apothecia solitaria, valde dispersa, orbieulata,
convexiuscula, demum deplanata vel etiam collapsa, late limbata,
haud scabra, velata, opaca, subfusca vel pallide fusca, dim. usque
ad 3,5 mm. Cyridium irregulare, maculis parvis distinctum, ful-
vum. Thecae oblongae basi fere cauliformi-angusta, dim. usque ad
40 et 11 mmm. dispersae inter parajfhyses tenerrimas, longiores,
rarius ramosas, creberrimas. Spora+ graciles, suboblongae vel
cuneatae, fere aequaliter dyblastae, dim. usque ad 16 et 5 mmm.
Incola ramorum Sambuci nigrae (ut videtur) et socia Authoniue
dispersae lecta , sed non visa est in Dalslandia Sueciae (ab.
J. Hulting, 1870).
Unica lacuna apicis adhuc visa est, Sterigmata tenera. Species
ultra observanda, quia pauca modo apothecia exstant. Congruit
cum C. limbata affini et apotheciorum et sporarum magnitudine
formaque, sed differt praecipue eyrtidii, thalamii, hypothecii struc-
tura et thecarum magnitudine.
3. C. L1MBATA Mke.
Thallus dilatatus. Apothecia solitaria, dispersa, orbiculata vel
rarius elliptica, late limbata, deplanata. gibberulosa et rugulosa vel
demum collapsa et levia, velata, fera nitida, atrofusca, dim. usque
ad 3,5 mm. Cyrtidium regulare, maculis magnis distinctum. atro-
fusescens. Thecae pyriformi-oblongae basi angusta, breves, dim.
EE de
usque ad 25 et {1 mmm., creberrimae, paraphysibus crassis, diffor-
mibus, parcioribus, fascidulis cinctae, Sporae g graciles, suboblongae
vel cuneatae, inaequaliter vel fere aequaliter dyblastae, dim. usque
ad 13 et 6 mmm.
Incola ramulorum Sassafras officinalis prope New Bedford.
Mass. in America septentrionali (H. Willey).
Cyrtidium aperit apothecium rima circulari centraliqu® et simul
rimis compluribus radiantibus periphericis.
\
4. C. GRAMMATODES Mks.
Thallus dilatatus. Apothecia solitaria et conferta vel aggregata,
lirelloïdea et plus minus longa, recta vel arcuata et flexuosa, raro
rotundo-vel elliptico-difformia, deplanata et rugulosa vel demum
collapsa et levia, singula fere limbata, velata, nitida, atra, dim.
latitudinis usque ad 2 mm. Cyrtidium irregulare, fuscum. Thecae
globosae vel fere globosae basi breviter cauliformi-angusta, dim.
usque ad 35 et 22 mmm, parcae, paraphysibus sat crassis, creber-
rimis, fuscescentibus reconditae. Sporae cuneatae vel rarius oblon-
gae, inaequaliter dyblastae, dim, usque ad 18 et 8 mmm.
,Incoïa ramulorum et ramorum Ligustri vulgaris prope Gossau
(Zürich) Helvetiae (Hegetschweiler, 1876)"
Lacuna unica longitudinali cum ‘forma apothecii congruente fit
habitus arthonioïdeus.
C. GRATAEGINA Mks.
F. Arnold, Lich. exsice, n. 731 (1877).
Thallus dilatatus, Apothecia solitaria , dispersa, elliptico vel
rarius rotundo-difformia, deplanata, gibberulosa et rugulosa, rarius
levia, demum libera, fusco atra, dim. usque ad 2,5 et 1,6 mm. Cyr-
tidium regulare, vel rarius subirregulare, maculis fere magnis dis
tinctum, fulvum. Thecae globosae vel subglobosae vel globoso - dila-
tatae apice sensim angustiore, dim. usque ad 25 et 21 mmm, pau-
cae vel perpaucae, inter paraphyses sat crassas creberrimas saepis-
sime superne fulvescentes dispersae. Sporae fere late cuneatae,
inaequaliter dy-, tetrablastae, demum et mox polyblastae, dim.
usque ad 16 et 8 mmm.
Incola ramulorum et ramorum Cratlaegi oxyacanthae ad decli-=
via solis et ventorum vi exposita prope Stettin Pomeraniae (A.
Minks, m. Jun. et Aug. 1877 — Arn. L. exs. n. 731).
Cyrtidium lacunis compluribus polymorphis praeditum est. Ste-
rigmata sat crassa.
C.. piryoPaiLa Mks.
F. Arnold, Lich. exsiec, n. 769 a, b. (4878)
Thallus vix dilatatus. Apothecia solitaria et dispersa vel rarissime
irregulariter aggregata, elliptica vel elliptico - difformia, raro orbi-
culata, jam primitus deplanata, scabrida et rugulosa vel rarius
_ levia, velata, nitida, demum libera, opaca, atra vel atrofusca, dim.
usque ad 2 et 1,6 mm. Cyrtidium regulare, maculis fere parvis dis-
tinctum, fuscum. Thecae oblongo- difformes apice angustiore, basi
rarius breviter cauliformi - angusta, dim. usque ad 32 et 16 mmm,
crebraë, paraphysibus tenerrimis, saepissime fuscescentibus, cre=
berrimis cinctaé. Sporae fere late cuneatae vel oblongae, mox :
polyblastae, dim. usque ad 16 et 8 mmm,
LR LCR LS 2 TOM LP +
PAR UE DCE AT ne 4 ut
d s Ne *
Incola coniferarum vulgaris, sed saepissime parca et misera esse
solet. Species optime evoluta in summis ramis Abietis excelsae
prope Hoexter Guestphaliae (Beckhaus, 1877 et m. Majo 1878) et
prope Riffersweil (Zürich) H:lvetiae (Hegetschweiler, m. Febr.
1878) lecta est, cujus specimina in Aru. L. exs. n. 769 a, b edita
sunt.
Agmina pauca modo apothecia inter se juncta comprehendere
solent. Cyrtidium lacunis vastis ornatum est. Sterigmata vix dis
tincta, fuscescentia.
7. GC. ipAEICA Mks.
Thallus dilatatus vel fere effusus. Apothecia solitaria et dispersa
vel raro aggregata, orbiculata vel elliptica vel elliptico - difformia,
deplanato - convexa, levia, demum libera, opaca, atrofusea vel
fusca, dim. usque ad 1,7 et 2 mm. Cyriidium maxime irregulare,
fuscum. Thecee pyriformes basi sensim angustiore, brevissimae,
minimae, dim. usque ad 18 et 11 mmm, crebrae, inter paraphyses
sat crassas, valde ramosas, creberrimas dispersae. Sporae fere an-
œuste cuaneatae vel raro oblongae, vix dyblastae, dim. usque ad
40 et 6 mmm.
Incola ramulorum Rubi Idaei prope Hoexter Guestphaliae (Beck-
haus, 1876) et prope Zwischenahn Oldenburgiae (H. Sandstede, m.
Aug. 1890), Sambuci Canadensis prope New Bedford Mass. in
America septentrionali (H. Willey).
Apotheciis humillimis distincta species. Lacuna centralis irregu-
lariter peripheriam versus radians adhuc solum in speciminibus
Americanis observata est. Sterigmata crassa, uberrima,
8. C. occuLTA Mks.
F. Arnold. Lich exsicc. n. 768 (1878).
Thallus effusus. Apothecia solitaria, dispersa, subelliptica vel
difformia vel rarius rotunda convexa, levia vel raro gibberulosa,
demum libera, opaca, atrofusca vel fuscescentia, dim. usque ad 1,6
et 1,7 mm. Cyrtidium irregulare vel subirregulare, maculis fere
parvis distinctum, fulvescens. Thecae late claviformes basisensim
angustiore vel rarissime oblongae, dim. usque ad 35 et 16 mmm,
inter paraphyses crassas, creberrimas dispersae. Sporae obtuso —
fusiformes vel oblongae vel cuneatae, dy-, tetra-, demum poly-
blastae, dim. usque ad 16 et 8 mmm.
Jacola ramulorum et ramorum Amygd.li communis cultae in
oppido Hoexter (uestphaliae (Beckhaus, 1875 et m. Sept. 1877),
Amygdali Persicae eultae prope Mettmenstetten (Zuerich) Helve-
tiae (Hegetschweiler), Pruni spinos1e ad declivia soli et ventorum
vi exposita prope Stettin Pomeraniae (A. Minks, astate 1877 —
Arn. L. exs. n. 768).
Apotheciis quasi periderma perforantibus gonidema copiosum
suppositum est. Cyrtidium lacunis numerosis subrotundis vel subo-
blongis praeditum esse solet, solum parva apothecia uniea sunt
praedita. Sterigmata globoso — diffrrmia.
9. C. POPULNELLA Mks.
Mycoporum populnellum Nyl., Flora 1873, p. 298.
Thallus determinatus ambitn flexuoso vel raro vix dilatatus, ni-
2 CT URL
— 60 —
grescens. Apothecia solitaria, plus minus conferta vel raro dispersa,
orbiculata vel elliptica vel raro difformia, jam priuitus deplanata,
sulcata vel scabriuscula, velata (melius vel optime evoluta) vel
libera, fuscoatra vel atra, dim. usque ad 2,4 et 1,9 mm. Cyrtidium
subregulare, maculis parvis distinctum, fulvescens. Thecae late
claviformes basi sensim angustiore vel raro oviformes, dim. usque
ad 37 et 22 mmm, crebrae, paraphysibus crassis, creberrimis cine-
tae. Sporae late vel rarius angustius clavatae, dy -, tri-, tetra—,
demum polvblastae, dim. usque ad 16 et 9 mmm,
Jncola ramulorum et ramorum Populi nigrae, P. tremulae, P.
pyramidalis prope Asikkala Tavastiae in Finlandia (J. P. Norrlin,
1866), compluribus locis prope Stettin Pomeraniae (A. Minks —
Arn. L. exs. n. 734 a, b), prope Eichstaedt Bavariae (F. Arnold).
Confluentibus saepe singulis lichenïbus facile deciperis, ut nume-
rosorum thallorum raro extus visibilium loco unicum et effusum
videre credas. Apothecia rarissime adeo collapsa sunt, ut marginem
spurium videas. Lacuna unica vel binae per longitudinem apo-
thecii, saepius autem irregulariter dispositae sunt. Sterigmata fere
uberrima. Si apothecia maxima thallo magis dilatato magisque dis-
persa gignuntur, Arthoniae punctiformis habitus fit.
10. C. sTENospoRrA Mks.
Das Microgonidium, p. 205, Taf, JU, Fig. 33 (1879).
Thallus dilatatus vel fere effusus, macula pallidissime sordido -
lilacina indicatus. Apothecia solitaria, dispersa, orbiculata vel ellip-
tica vel raro difformia, jam primitus deplanata, vix scabriuscula,
demum libera, opaca, nigrescentia vel nigrescenti - fusca, dim.
usque ad 1,6 et 1,4 mm. Cyrtidium tenerrimum, regular , maculis
minimis distinetum, fulvescens. Thecae oblongae basi sensim angus-
tiore vel cauliformi - angusta, vel raro oviformes, dim. usque ad
93 et 16 mmm, parcae, inter paraphvses altiores, tenerrimas, cre-
berrimas dispersae, Sporae per longitudinem inter se appositae,
fere gracillimae, clavatae vel fusiformes, rectae vel paullum curva-
tae, dyblastae, dim. usque ad 22 et 6 mmm.
Incola ramorum summorum Populi pyramidalis prope Eich-
steadt Bavariae (A. Minks, m. Julio 1873).
Cyrtidium interdum quasi lacuna unica paucis modo jugis tenui-
bus, magis coloratis percursa observatur. Thecae 8—16-nas sporas
complectuntur. A C. populnella affini et habitu apotheciorum
simillima, cujus etiam socia observata in speciminibus a cl, F.
Arnold missis, structura interna et praesertim sporis optime dignota
est.
41. C. PreLeones Mks.
… Verrucaria puncliformis var. ptelcodes Ach., Lich. univ. p. 219 (1810), tide Nyl.,
Seand. p. 291 (1861).
Mycosorum elachistoteron Nyl., Scand. p 292 (1:61)
Cyrtidula betulina Mks., F. Arnold, Lich. exsicc. n. 733 (1877).
Thallus determinatus vel vix dilatatus, raro macula nigrescente
indicatus. Apothecia solitaria, conferta vel. rarissime haud dense
aggregata. orbiculata vel elliptica, convexa ambitu deplanato,
demum collapsa, levia, velata, nitida vel libera, opaca, atra vel
fuscoatra, dim. usque ad 2,1 et 1,6 mm. Cyrtidium regulare, macu-
lis parvis distinctum, fulvescens. Thecae oblongae basi, raro apice
— (61 —
sensim angustiore, dim. usque ad 45 et 20 mmm. paraphysibus
crassis, creberrimis cinctae. Sporae late cuneatae, vel oblongae vel
oviformi-oblongae, mox polyblastae, dim. usque ad 20 et 9 mmm.
Incola trunci, ramorum, ramulorum Betulae a'bae late distri-
buta per Europam esse videtur. Fide Nyl. etiam Alrum et Ulmum
incolit
Apothecia minima sive pyrenoidea lacuna unica apieis, magna
autem sive discoidea pluribus (usque ad 7), rotundis vel ob'ongis
vel elliptico - difformibus instructa sunt.:
Quum species valde varishs et mutalilis sit, saepe in eodem
ramulo annuo apothecia polymorpha aut male, aut bene evoluta
una simul invenies. C. betulina optime evoluta sola thecis supra
delineatis praedita est. Thecae enim multo minores et subglobosae
vel oviformes esse solent.
Mycoporum pteleodes €. majusculum Nyl., Flora 1873, p. 41,
.quod non solum M. Anzi (L. Lang. exs. n. 470 b), sed etiam
I. P. Norrlin (prope Karesuanto Lapponiae Tornensis 1867) legit,
a typo separari minime licet. Specimina a cl. Anzi edita plurima
apothecia (optime evoluta) fracida sive jam corrupta praebent,
quare paraphyses solum fuscescentes et fortasse, ut cl. Nylander,
sporas etiam majores observabis.
142: C. TREMULICOLA . Mks.
F. Arnold, Lich. exsice. n. 730 (1877).
Thallus vix-dilatatus, nigrescens. Apothecia plus minus dense
aggregata vel rarius solitaria, elliptica vel oblonga vel difformia,
convexa, mox deplanata, scabriuscula, demum libera, opaca, ater-
rima, dim. usque ad 1,1 et 0,7 mm. Cyrtidiuom subregulare, ma-
culis parvis distinctum, fuscum. Thecae oblongae vel oviformes
basi sensim angustiore vel cauliformi, dim. usque 33 et 14 mm,
creberrimae, paraphysibus teneris, parce ramosis, crebris cinctae.
Sporae oblongae vel oviformes vel anguste cun atae, demum poly-
blastae, dim. usque ad 16 et 7 minm.
Incola ramulorum Populi tremulae prope Riffersweil, Gossau,
Mettmenstetten (Zuerich) Helvetiae Hegetschweiler, 1875 et auc-
tumno 4877 — Arn. L. exs. n. 730) et Salicis purpureue prope
Maschwanden (Zürich) Helvetiae (Hegetschweiler, 4878).
Agmina apotheciorum lineolaria vel elliptica vel oblonga vel
substellaria. Apothecia lacuna unica vel paucis et paraphysibus
superne fuscescentibus ornata sunt.
143. GC. quercus Mks.
Arthopyrenia quercus Mass., Pac. p. 169 (1852). Lich. Ital. xs. n. 168. Rabenh.
L. Furop, exs: n. 202.
Mycoporum PO TE Nyl.. Enum. gén. des Lichens, Extr. p. 145.
Tornasellia (ete Th. Fr , Hcllbom, Nerikes-Lafveg. K. Vet. - Akad Handl,
Stockholm. Bd. 9, p. 26 (1871).
Thallus me dilatatus vei eflusus. Apothecia dense ageregata
vel rarissime solitaria, rotunda vel elliptica, convexa, velata,
nitida, atra, dim. usque ad 1,3 et 1,1 mm. Cyruidium regulare,
maculis parvis distinetum, fulvescens, Thecae globoso-dilatatae vel
oviformes apice aut basi sensim angu-tiore, dim, usque ad 32 et
21 mmm, crebrae, paraphysibus sat crassis, creberrimis cinctae,
ph ee
Sporae oblongae vel ellipticae vel late cuneatae, mox polyblastae,
dim. usque ad 16 et {9 mmm.
Truncos novellos et ramos quereuum haec species maxime
cognita generis per Europam incolit. In Scandinavia etiam incolà
Coryli Av-llanae. Specimina authentica et a el, Massalongo aut a
el. Hellbom lecta et à c'. Nylander explorata perserutatus sum.
Paraphyses fuscescentes. Haec species, C. tremulicola et C.
pteleodes plus minus affines unius sunt stirpis, cujus proprium est,
apothecia singula eo minus evolvere, quo frequentior congregatio
est. Quare, ut duobus modo exemplis utar, specimina a cl. Arnold
(Lich. exs. n. 729) edita, quae extus optime evoluta, sterilia vel
substerilia sunt, specimina autem tenuia et misera a cl. Hellbom
in Nericia (lilla Aspoeni Wettern) lecta structura interna apothecii
optime exculta splendent et praesertim (efr. 1. c.) sporis polyblastis
instructa sunt.
14. C. rErAx Mks.
F. Arnold, Lich. exs. n. 732 (1877).
Thallus effusus. Apotheeia solitaria, conferta, rotundo - vel ellip-
tico-difformia vel raro lincalaefdrmia , convesa, gibberulosa,
libera, nitida, atra, dim. usque ad 1,5 et 1,2 mm. Cyrtidium regu-
lare, maculis magnis distinctum, fuseum. Thecae sat graciles vel
oblongae haud raro apice sensim angustiore, basi cauliformi, dim.
usque ad 35 et 11 mmm, creberrimae, paraphys'bus tenerrimis,
pareis cinetae. Sporae anguste cuneatae vel fusifoimes, dy -, tetra-
blastae, dim. usque ad 45 et 6 mmm.
Incola ramulorum Viburni Opuli prope Hoexter Guestphaliae
(Beckhans, 1876 et 1877 — Arn. L. exs. 732).
Lacunae (2—5-nae) rotundae in gibberulis dispositae sunt. Cli-
nosporangia jam prius (1) descripta in ramis grandioribus obser-
vantur.
15. C. xosTocuiNEA Mks.
Das Microgonidium, p. 205, Taf. Il, Fig. 33 (1879).
Nostoc commune cum fructu, W. ‘Bayrhoffer, Bot. Zeit. 1857, p. 137, Faf. NL. Zw.
Lich. exsicc. n 413.
Thallus dilatatus, Apothecia solitaria, dispersa, fere hemisphae-
rica, levia, velata, vel libera, nitida, atra, dim. usque ad 0,9 mm.
Cyrtidium regulare, fere magnis maculis distinctum, fuscescens.
Thecae oblongae basi cauliformi vel claviformes basi sensim augus-
tiore, dim. 50 et 46 mmm, paraphysibas tenerrimis, perpaucis
cinctae, Sporae plus minus late clavatae, dyblastae, dim. usque ad
18 et {9 mmum.
Incolit Nostoc commune in insula Ragia Pomeraniae (£abel, m
Oct. 1854) et prope oppidum Lorch ad Rhenum situm (W. Bayr-
hoffer — Zw. L. exs. n. 443). /
Jam apothecia dimetiente tantum 0,6 mm thecis fertilibus
instructa sunt, Lacuna apicis haud semper visa est. Specimina
Rugiana apothecia solum libera, altera solum velata praebent.
16. C. Microspora Mks.
Thallus effusus. Apothecia solitaria, conferta vel dispersa, hemi-
Ï , >]
—
(1) Das Microgonidinm, p. 137 (1879).
ES
;, — 03 —
sphaerica vel rarins fere elliptico-convexa, levia, libera, nitida,
atra, dim. usque ad 1 mm. Cyrtidium regulare, magnis maculis
distinctum, fuscum. Thecae graciles vel oblongae vel oblongo-dif-
formes basi saepe caulifrmi, dim. usque ad 24 et 9 mmm, para- :
physibus tenerrimis, paucis, parce ramosis cinctae. Sporae oblongae
vel vix clavatae, dyblastae, dim. usque ad 10 et 3 mmm.
ln Europa incola ramulorum Andromedae polifoliae prope Lipp
springe Guestphaliae (Beckhaus) et in Florä Monacensi Bavariae
(F. Arnold, m. Oct. 1877), in America septentrionali ramulorum
Celetherae alnifoliae et Ilicis verticillalae prope New Bedford
Mass. (H. Willey).
Lacuna unica apicis vel 2-3 saepe longiores et parallelae obser-
vantur. Quamquam lichen Americanus thecis oblongis vel oblongo-
difformibus, rarissime gracilibus et sporis fuscescentibus. Euro-
pâeus autem thecis fere tantum gracilibus et sporis pallidissime, ut
vident auctores quidem, non coloratis praeditus est, tamen species
distinguere non valeo. Lichen Americanus potius satis habet signa,
ut typus dijudicandus sit. In ramulis Andromedae clinosporangia
observavi sporis fusiformibus fuscidulis, serius dyblastis, dim.
usque ad 13 et 5 mmm. repleta.
47. C. PnyscucoLA Mke.
Mycoporum physciicola Nyl. Flora 1873, p. 299.
Thallus dilatatus. Apothecia solitaria conferta vel dispersa, hemi-
sphaerica vel fere globosa apice deplanato, levia, libera, opaca vel
nitida, atra vel atrofusca, dim. usque ad À mm. Cyrtidium irregu-
lare, maculis parvis distinctum, fuscum. Thecae oblongae, saepius
medio dilatatae, rectae vel curvatae, dim. usque ad 40 et 16 mmm,
paraphysibus tenerrimis, parce ramosis, paucis cinctae. Sporae
oblongae vel oviformes, dyblastae, dim. usque ad 14 et 6 mmm.
Incolit thallum et apothecia Physciae parielinae prope Ranton
et St-Laon (Vienne) Galliae (J. O. Richard — Arn. L. exs, n. 962).
Lacuna unica apicis visa est. Gonangiis dehiscentibus, e angio-
gonidiis gonidema chroolepideum ortum observavi.
18. C. EucLINE MKks.
Mycoporum eucline N\l., Flora 1874, p. 317.
Thallus macula irregulari, minima, nigrescente formatus. Apo-
thecia solitaria, maxime conferta, rotunda vel elliptica, convexa,
levia, libera, opaca, atra, dim. usque ad 4,5 et 1,1 mm. Cyrtidium
regulare, magnis maculis distinctum, fuseum. Thecae oblongae vel
clavatae, rectae vel curvatae basi breviter vel longius eauliformi,
dim. usque ad 48 et 16 mmm, paraphysibus sat crassis cinctae.
Sporae fere late cuneatae vel oblongae vel oviformes, dy-tetrabla-
stae, dir. usque ad 17 et 6 mmm.
Incolit thallum sterilem Pertusariae lacteae saxicolae prope
thermas Herculis Hungariae (H. Lojka, 1874 — Coll. 1173 a) et
P. communis arboricolae prope Hoexter Guestphaliae (Beckhaus,
m. Majo 1874).
Thallus, quem stroma peridiorum el. Nylander 1. €. arbitratur.
dim. usque ad 2,5 mm. est, solum coufluentibus compluribus l:tior
apparet. Raro unicum apothecium gignere potest Lacuna apicis
haud semp2r observatur, Sterigmata crassa. Sporae fuseae appa-
rent,
EU
LORS
Nomen C. perlusariicolae, quo olim lichenem Guestphalicum
notavi, certe legibus etymologicis formatum monstro a cl. Nylander
procreato praeferendum sit.
19. GC. sTryenosPiEA Mks:
Thallus macula circulari fere minima fusco-nigrescente formatus.
Apothecia solitaria, fere maxime conferta, hemisphaerica, levia,
libera, opaca, thallo concoloria, dim. usque ad 0,9 mm. Cyrtidium
ir! etulare, parvis maculis distinetum. fulvescens. T hecae graciles,
cylindratae vel difformi-dilatatae, rectae, vel raro curvatae, dim.
usque ad 47 et 11 aut 37 et 15 mmm, paraphysibus sat crassis
cinctae. Sporae graciles, fusiformes vel fere angustissime cuneatae,
dyblastae, dim. usque ad 18 et6 mmm.
Incolit thallum Endocarpi miniali loco udo in monte Untersberg
Salisburgensi (A. Minks, die 16 Junii 1872). .
Thallus dim. 4,0 mm. Lacuna apicis modo visa est. Sterigmata
crassa. Species habitu priori, structura cyrtidii GC. physciicolae,
forma thecarum et sporarum €. macrothceae similis.
20. C. mMacroTHEecA Mks.
Mycoporum elachistoteron forma, Norrlin, Herb. Lich, Fenn. n. 236 b (sallem in
herb. A. Minks).
Thallus valde dilatatus vel cffusus. Apothecia solitaria, dispersa,
rotunda vel fere elliptica vel raro elliptico-difformia, jam primitus
deplanata, convexa, demum interdum fere collapsa, levia, velata,
nitida, nigra, dim. usque ad 4,6 et 1,5 mm. Cyrtidium regulare,
maguis maculis distinctum, fuscum. Thecae fere graciles basi bre-
viter cauliformi, cylindratae, apicem aut basim versus sensim an
gustiores, rectae vel curvatae, dim. usque ad 53 et 44 mmm.
Sporae primum graciles, fusiformes vel angustissime clavatae dy -
tri-, tetrablastae, demum oblongae, dim. usque ad 16 et 5 mmm.
Incola ramorum Sorbi prope Korpilahti Tavastiae pee in
Finlandia ([. P. Norrlin, 1875 — Norrl. Hb. L. Fenn. 236 b),
Sambuci nigrae prope Zwischenahn Oldenburgiae (H. Sato es
m. Aug. 14890), Lycii barburi prope Stettin Pomeraniae (A. Minks,
m. oct. 1890).
Lacuna apicis centralis vel per longitudinem apothecii media.
Sterigmata tenera, solito longiora. Sporae fuscescentes apparent.
Specimina a el, Sandstede lecta una cum apotheciis clinosporangia
sporis fusiformibus, dim. usque ad 13 et 4 mmm. repleta praebent.
21. C. RHYPONTOIDES Mks.
Mycoporum rhypontoides Nyl., Flora 1875 p. 562.
Thallus macula irregulari, minima, atra formatus. Apothecia
singula vel perpauca, solitaria, orbiculata vel fere elliptica, con-
ne demum deplanata vel collapsa, libera, nitida, atra, dim. usque
ad 2,1 mm. Cyrtidium subregulare, maculis fere parvis distinctum,
fulvescens. Thecae longissimae , claviformes basi breviter cauli-
formi, dim. usque ad 65 et 148 mmm, sat paucae, paraphysibus vix
teneris, parce ramosis, creberrimis einctae. Re late cuneatae, :
tetra-, demum polyblastae, dim. usque ad 22 et 10 mmm.
Incola corticis populi in insula Puutsilo. Kareliae Ladogensis
in Finlandia (1. P. Norrlin, 1874).
Thallus dim, usque ad 2,5 mm. Lacuna apieis modo visa est.
*
‘ ais HSE Th Ab Ra RUE p.e3 MA AGE: VE A f Lu QE de 6
— (05. —
Sporae fuscae apparent, sive mixtis coloribus membranarum et mi-
crogonidiorum subolivaceae, ut describit auctor.
22. C. suBcEMBRINA Mks.
Arfhonia pineti f. cembrae Anzi, Lich, rar. L ne exsice. n. 384 (1863).
Arthonia subcembrina Anzi., Symb. p. 22 (1S64). Comm. della soc. Ital criltog. Vol IT.
Thallus dilatatus, vix macula nigrescente indicatus. Apothecia
solitaria, valde dispersa, o“biculata vel ellip'ica, convexa, demum
deplanata vel collapsa., levia, velata, opaca, aterrima, dim. usque
al 3,9 et 2 mm. Cyrtidium regulare, fere magnis maculis distine-
tum, atrofuseum. Thecae oviforines et t difformi-dilatatae vel clavi-
formes basi breviter cauliformi, restae vel arcuatae, dim. usque ad
937 et 49 aut 42 et 16 mimm, sat parcae, paraphysibus crassis,
superne fuscescentibus , creb'rrimis cinctae. Sporae oblongae,
medio vix constrietae, vel oviform?s, mox polyblastae, dim. usque
ad 18 et 8 mmm.
‘ Incola corticis Pi-1 cembrae in valle Farva provinciae Sondrien-
sis in Italia (M. Anzi — L. Lane. exs. n. 384).
Cyrtidium lacuna unica vel perpaucis (2-3) praeditum est.
Quum thalamium altins thecis et etiam hypothecium solito altius
sit, apothecium usque ad 1,2 mm. altum esse solet, Microgonidia
in paraphysibus articulatis et in sterismatibus facillime perspiei
licet, quia mediocria neque densa sunt.
23. CG. PINEA MKks.
Mycoporum pineum Nyl., Flora 1877 p. 251
) Thallus dilatatus. Apothecia solitaria, valde dispersa, hemisphae-
rica, demum iaterdum apice impresso, libera, opaca, nigricantia,
dim, usque,ad 2,1 mm. Cyrtidium faseum. Thecae medio dilatatae
basi cauliformi, dim. usque ad 56 et 24% mmm, paraphysibus vix
crassis, creberrimis cinctae. Sporae primitus fere late cuneatae,
dyblastae, dein oblongae, tetrablastae, dem'um ellipticae, polyblas-
tae, dim. usque al 25. ct 12 minm.
Incola ra norum Pini prope Pieksaemacki Sivoniae mediae in Fin-
landia (J. P. Norrlin, 1876 — Norrl. Herb. Lich. Fenn. n. 237).
Ne eyrtidii structuram accuratius perseruteris, tegunmentum fus-
cum hypharum:secundariarum impedit, Lacuna unica apicis haud
semper observatur. Sporae demum fuscae apparent.
Contributions à la Flore Mycologique de l'Ile de St. Thomé.
Par l’abbéJ. BRESADOLA.
La collection mycologique dont je parle ici a été faite en 1887
dans l’île de St-Thomé par M. Ad. F. Moller, inspecteur du jardin de
botanique de Coimbre. Elle contenait pres de 400 numéros de
Mycromycètes vivant la plupart sur les feuilles dediversas plantes,
mais déjà beaucoup trop dépéris, et vieux, et par conséquent diffi-
cilement déèterminables, notamment les hyphomycètes, qui étaient
les plus nombreux, et chez lesquels on ne distingue seulement que
des taches, le réceptacle ayant entièrement disparu. Après un
examen attentif, je n’ai remarqué de fertiles et déterminables que
26 espèces, dont ie donne ici l’énumération. Quelqu'unes ont été déja
signalées par Winter, dans son mémoire Contribuiçoes para 0 Es-
tudo de la flora d'Africa ; mais j'ai cru utile de les enregistrer de
nouveau pour indiquer la plante nourricière omise par cet auteur,
— 66 —
HYMENOMYCETEAE
4. Nolanea papillata Bres. Fung. Trid. p. 75 tab. LXXXIT. f. 1.
No’anea maminosa Fr. var. minor Fr. Ic. Select. tab. 98 f. 4
Hab. À terre ” Pico de San Thomé ” Nov. 1887 (Leg. Moller)
9 Cralerellus crispus (Sow.) Fr. Epicr. p. 533, Hym. Europ. p:
631. Sace. Syll. VI. p. 517. Helvella crispa Sow. 1 f. 79.
Hab. a terre ” Pico de S. Thomé ” Nov. 1887 (Leg. Moller)
Obs. Sporae luteolae, obovatae, 9-116:8 +. : basidia clavata, flexuoso-undulata, 50-70
—G-8 exacte ut in forma europea — À Cralterello sinuoso Fr. vix specifice distinctus.
3. Favolus brasiliensis Er. El. I p. 44, Epicr. p 498. Sace. Syll
VI, p. 394 ÿ
Hab Sur les souches d'arbres” Pico de san Thomé” (Leg. Moller)
4. Hirneola Auricula-Tudae (Linn.) Berk.Outl. p. 289, Fr. Hym.
Europ. p. 695 Sace. Syll. VI, p. 766. Tremella © auricula-ludae
Linn. Sp. 1625. ch
Lab. Sur les branches ‘” Pico de San Thomé altit. 1950» ” {Leg
Moller ).
Obs. Pili dorsuales faseiculati, hyalini. basi venlricoso-radicati luteoli, 89-1505-6 y.
exacle utin speciminibus europeis.
UREDINEAE
5. Aecidium Cassiue Bres. n. Sp.
Aecidiis hypophyllis in greges suborbieulares collectis, 2-3 mm. diaum.; pseudoperidiis
dense gregaris, adpressis, cupulatis, margine subfimbriato, pallide aurantiacis, mtus
flavids ; aecidiosporis flavidis subgloboso-angulalis, 20-307-20-22 y.
ab. Sur les feuilles du Cassia occidentalis ” Monte Café, Sua-
dade, nova Moka ”. (Leg. Moller).
6. Uredo Vignae Bres. n. sp.
Soris minutis ; pustuliformibus, hypophyllis, rarissime amphigenis, luride refescentibus,
in maculis concoloribus, suborbicularibus, disposilis, primo pseudoperidio diu persistenti
tectis ; uredosporis membrana achroa, laxe aculeolata praeditis, subsphæroïdeo-angulatis,
29-24—18-90 . vel obovato-elongatis, 2012 {1 paraphysibus nullis.
Hab.“Sur les feu Iles du Vignea lutea St. Thomé (L. Moller)
Obs. Cette espèce présente l'Æabitus d'un Melampsora pour la
forme des sores et pour le pseudoperidium persistant ; mais je
n’ai pas trouvé des paraphyses ni l'état téleutosporien pour décider
si elle est vraiment un Me/ampsora. :
DiscoMYCETEAE
7. Coryne sarcoides (Jacq.) Tul. Carp. INT p. 190, f. XVIT f. 4-10.
Sacc. Syil. VE, p. 642. Lichen sarcoides Jacq. Mise. 2 f. 20.
Hab. Sur les souches, St.-Thomé (Leg. Moller)
Obs Les spécimens de St.-Thomé répondent exactement soit pour
les forme et couleur, que pour les caractères carpoiogiques aux
spécimens récoltés par moi dans le Trentin.
PYRENOMYCTEAE
8 Eurotium herbariorum (Wigg.) Link. Spec. Plant. I p. 79:
Sacc. Syll. I p. 26. Mucor herbariorum Wige. ”
Hab. Sur les feuilles du Sophora tomentosa St.-Thomé ad littora
(Moller) (0
0. Asterina tenuis Winter in Hedw. 1886 p. 94 Sacc. Addit. ad. *4
Syll. p. 394. | |
Hab. Sur les feuilles du Turrac& Vogelii” Roca Rio do Ouro *
S.-Thomé (Moller)
. ñ
4
— 07 — ;
10. Meliolu clavulata Winter in Hedw. 1886, p. 98. Sacc. addit.
p. 397.
Hab. Sur les feuilles de lOrmncarpus verrucosus St.-Thomé
(Moller)
41. Meliola anastomosans Winter in Hedwigia 1886, p. 96.
Sace. Addit. p. 397.
Hab. Sur les feuilles du Desmodium Scalje ” Lagoa Amelia
altid. 1400 $S. Thomé (Wo/ler)
42. Meliola asterinoides Winter in Hedwigia 1886, p. 96. Sicc.
,
_addit. p. 399
Hab. Sur lesfeuilles du Piper Motleri” Bacia de rio Contador ”,
altit. 1300m St, Thomé (WMo/ler) ,
13. Meliola velutina Winter in Hedwigia 1886, p.97. Sace, addit.
p: 399 é
.. Hab. Sur les feuilles du Symphonia globulifera ” Bon successo ?
1090 St. Thomé (Moller)
44. Meliola coronata Speg. Fangi Guar. Pug.I n. 179. Sacc.
addit. p. 17.
Hab. Sur les feuilles du Luhea divaricata S. Thome ??
Obs. Thèques ellipsoïdes substipitées, 40-45220 1 : spores ellip-
soïdes, ou subcylindriques,,4-seplèes, avec l’âge légèrement étran-
glées.aux cloisons, 50212 y. Cette espèce n'a eté communiquée sans
indication du lieu de la provenance et du swbstra lan ; mais compa-
rée avec des spécimens authentiques du /eliola coronata, je trouve
qu'elle est identique avec celui-ci et que la plante nourricière est le
Luhea divaricata. De plus, on trouve sur les mêmes feuilles le
Phyllacho:a paraguaja Sp. l'est done douteux qu'elle soit recol-
tée dans l'ile de San Thomé (1).
45. Xylaria involula (Klotzsch) Cooke in Grev. XI p. 89 Sacr.
addit. ad vol. Ip. XV; Spheæ ia involuta K1. in Herb. Xylaria
Telfairii (Berk) Sacc. Syll. [, p. 320. X, labacina Kickx.
Hab. Sur les souches St- Thom, (Moller) Spores 20-2227-8 u.
16. Xylaria nigripes (Klotzsch) Cooke in Grev XI, p. 89. Sace.
,
add. ad vol. I, p. XV. Xylasia escaroidea Berk. not. f. herb. Brit.
Mus. p. 389. Xyl. piperifurmis Dec. 481. Xylaria mutabilis, et
flagellijormis Curr. ex Cookel. c.
Hab. Sur les souches St. Thomé ”’Angolares” (Moller). Spores
5-6-3 1/2-4 pu.
17. Xylaria polymorpha (Pers.) Grev. F1 Edimburg. p. 35.
Sace. Syll. I, p. 309. Sphæria polymorpha Pers. Comm. p. 17.
Hab. Sur les souches ; St. Thomé ’Angolares” (Leg Newton).
48 Xylaria scruposa (Fr.) Berk. var : bifida Bres. n. var.
Caespitosa ? ; stipite subdeformi, sursum compresso, ruguloso, nigro, leproso-tomentoso,
13 nm. longo, 3-5 mm. crasso, infus griseo-fulig' neo, apice bifido, sc. in duas clavulas
abeunte ; clavulis sublinguiformibus, ruguloso-scruposis, velmedio canaliculatis, e peritheciis
tubereulosis, undique ferulibus, apice bifico, obluso praeditis, mtus suberosis, griseis,
solidis ; peritheciis confertis stromali immersis, sed superficie tuberculosd emergentibus.
obovatis; vel mutua pressionne subangulatis, oslio!o papilliformi, prominulo, notatis, 1/3
mm. circiter latis; aseis cylindraceis basi attenuato-stipitatis, 130-15028-10 1, stylosporis
reniformibus, fuseis 10-12=6-8 y ; asrosporis monostichis, subnav eularibus, uno latere
applanatis, vel subeurvaulis, fusers 20-26=6-9 1.
Hab. Sar les souches S'. Thomé (WMoller).
{1) Une portion des récoltes actuelles de M. Moiler, reçues par G. Winter durant sa
dernière maladie et qu'il n'avait pu étudier, furent renvoyées à Lisbonne après la mort de
ce dernier.
L'ose SE
Obs. N'ayant observé qu'un spécimen unique de ce champignon,
et n'ayant pas vu le Xylaria scruposa pour pouvoir le comparer,
je le réunis à cette espèce comme variété, quoiqu'il offre, d’après les
diagnoses, des différences assez remarquables ; peut-être que mieux
étudié sur plusieurs exemplaires, il constituera ane espèce autonome.
49. Daldinir concentrica.{Bolt.) Ces. var. Eschscholzii Ehremb. ee
Fung. Cham. p. 59, tab. XVIII f. 8. 3
ab. Sur les souches, St. Thomé (Moller).
Obs. Diffère du Daldinia concentrica typique par les périthèces
plus allongés et par les ostioles à peine saillants et visibles seule-
ment avec la loupe. Thèques et spores comme dans le type.
20. Melanomma Henriquesianum Bres et Roum. n. sp.
Perithechs pulvinatis, vel subhemisphaericis, basi applanatis, superficialibus apparentibus,
sed epidermide nigrificata et eum peritheciis concrela velatis, atris, nitidulis, carbonaceis,
cortice erasso præditis, 2pice poro pertusis, 2/3-1 mm. latis; aseis cylindraceis, basi
attéenuato-slipitatis, jodo hand finelis, 120-140213-16 4, paraphysibus filifo: mibus, ascos
superantibus convallatis ; sporidiis ellipsoideis 4-guttulatis, et 4-septatis, ad septa leniter
consiriclis, luteolis, 22-30=9-12 1.
Hab. Sur l'écorce de Theobroma Cacao ” Mongo ” St, Thomé,
altitud. 500% 6/85 (Leg. Moller).
21. Melogramma Irpex (Berk. et Br.) Sacc. Syll. IF, p. 145.
Diatrype L'pex Berk. et Br. Fung. of Ceyl. n° 1083. de
Hab. Sur écorce d'arbres. St. Thomé (Moller).
Obs. Dans notre spécimen j’ai observé seulement la forme preni-
difère avec stylospores hyalines, allantoidées, 3-4=1 . La forme du
stroma est presque identique avec celle du Melogramma spiniferum:
dont il diflère cependant par les ostioles plus allongées, plus minces
et tordues.
SPHAEROPSIDAE
22. Phylloslicla Ormocarpi Bres. n. sp.
Maculis amphigenis, albis, rufo-lateritio-cinetis, circularibus, vel oblongis ; peritheciis
epiphyllis, laxe gregariis, parcs, mgris, subglohosis, vel lenticularibus, 100-150 x, con-
textu lixe parenchymatico ; sporuhs obovatis, hyalinis 3-4=1 1/24
Hab: Sur les feuilles de l’Ormocarpum sesamoides St. Thomé
” Benefiea ” altitud. 370" (Moller).
23. Phyllosticta F'ici Bres. n. sp.
Maculis amphigenis, candidis, zona fusca marginalis, cireularibus ; peritheciis eniphyl-
Hs, marginalibus, apice prominenhibus, nigris, ohovoideis, 150-200 & contextu parenchy-
matico, Sporulis cylmdraceis, ad latera subcompressis, hyalmis, 2 guttulatis, 2 1/2-3 1/2=
0,5-0,8 y.
Hab. Sur les feuilles du Ficus macrophylla St. Thomé (Quintas).
24. Seploria Molleriana Bres. et Roum, n. sp.
Maculis ampligenis, pallidis, zona rufa marginatis, cireularibus ; peritheciis laxe greganiis
os
imnalo-prominentibus, subsphacroïdeis, nigris 70-80 y. ; contextu narcnchymatico, sporulis
hyalinis, cylindraceis, utrinque altenuato-oblusis, curvulis 3-septatis 25-303-4 pu.
Hab. Eur les feuilles du Canavalia oblusifolia St Thomé ” pr.
S. José ” (Moller).
MELANCONIEAE. |
25. Pestalozzia conglomerata. Bres. n. sp.
Superficialis, acervulis dense gregariis, paneliformubus, applanatis, atris, in tomento alba
pidulantibus ; conidiis oblongo-fusoideis, 5-locularibus, ad septa subconstrictis, loculis 3
interioribus fuseis, 2 extimis hyalinis, conoideis, 25-307-8 x, apice cilñis 2-5 recurvis,
10-150,7-1 pu. ornats ; basidiis filiformibus, hyalinis, 12-201 1/2 &., mox deciduis,
et in conidiis immaturis tantum conspicuis.
Tab. Sur le péricarpe de l’Onona St. Thomé ‘’Suadade” (Moller).
Obs. Cette espèce croît à la superficie du péricarpe de fruit de
]
— 69 —
Onon«, qui apparait entièrement couverte d'un tapis blanchätre
parsemé de petites taches noires dans lesquelles on trouve les conidies
mûres du Pestalozzia, tandis que ce tapis, observé au microscope,
donnelesmêmes eonidies à l’état jeune etencoreincolores. La forme de
ces organes répond exactement à celle des conidies du Pestalozzia
funerea Desm.; mais les basides sont plus allongées, et la manière
dont il se développe éloigne notre champignon de cette espèce.
Peut-être doit-il à des circonstances accidentelles ce mode de végéia-
tion et la prolongation des basides, ou il est seulement une forme
anormale du Pestalozzia funerea.
HYPHOMYCETEAE.
26. Cladasporium herbaruim (Pers.) Link. Obs. Myc liner
Sace. Syll. IV, p. 350.
ITab. Sur les feuilles du Tephrosia Vogelii St. Thomé (Moller).
L'altération des racines du Mürier.
note du professeur À. N. BERLESE.
Tous ceux qui ont vbservé des racines vivantes de Mürier auront
vu qu’elles présentent çà et là dans un bon nombre de cas, des gon-
flements pustulaires variables dans leurs formes et leurs dimensions.
Ces pustules sont proportionnées à la grosseur des racines : elles
atteignent circulairement un à deux centimètres de largeur dans
les racines les plus grosses, et elles ont une coloration jaunâtre ou
bien une teinte violette brillante. Les premières sont jeunes, c’est-
à-dire qu’elles conservent encore la pellicule qui, en se détruisant
ensuite, permet de voir une poudre brillante de coloration violacée.
Vue au microscope, cette poudre se montre formée par un grand
nombre de cellules détachées dont la membrane est très épaisee.
De Cesati étudia, le premier, cette production et croyant qu'il
s’agissait d’un champignon, nomma ses celiules Proltomyces viola-
ceus. M. Saccardo changea ensuite le nom générique par celui de
seudo-protomyces. Cependant, dès l’année 1874, le professeur Gi-
belli a démontré que le Profomyces-violaceus de Cesati était une
altération ou une hypertrophie des lenticelles qui se forment dans
le liège des racines du Mürier.
J'ai traité cette question dans mes ouvrages : Le malattie del
.(relso prodotte dai parassili vegetale, et Studi anatomici del Grelso,
et je suis parfaitement d'accord avec M. Gibelli. L'opinion qui tend
à faire croire à l'existence d’un champignon, dans les productions
étudiées n’est pas encore entièrement rejettée, car après la publica-
tion de nos propres travaux (ceux dont je viens de rappelerles titres},
j'ai reçu plusieurs fois et encore récemment des raeines de Mûrier à
examiner. Il n'est peut-être pas hors de propos de reprendrel’argu-
mentation de M. Gibelli et de la rapprocher de mes propres obser-
vations.
Voici comment M. Gibelli explique la formation des pustules sur
la racine : « Il se manifeste tout d’abord une fine pellicule sous l’ap-
parence d’une petite tache jaunâtre plus pâle que la couleur propre
du liège qui l'entoure. Les cellules violacées se forment dans les cel-
lules mêmes du liège, en se développant, elles soulèvent la pellicule
et finissent par déchirer leliège supérieur et en sortent. « Selon moi,
les pustules ne sont pas seulement une hypertrophie des lenticelles,
9
UE
comme croit M. Gibelli, mais encore une altération du tissu du liège.
Voila ce qui résulte de mes observations. Dins les Jeunes racines
où le tissu subéreux est formé de plusieurs assises, on ne rencontre
pas toujours des traces extérieures d'altération. Des sections trans-
versales cependant nous montrent que l'assise placée supérieure-
ment à l’assise génératrice se détache facilement. [Il me semble que
cette séparation est déterminée par un soulèvement cupuliforme des
membranes cellulaires. A vrai dire, si nous observons une racine
jeune sectionnée dans une place où une pustule est en train de se
former, nous voyons les assises supérieures à celle qui recouvre im-
médiatement l’a sise géneratrice, separées d'elle, et les membranes
cellulaires de l'assise inférieure à celles qui se sont séparées et celles
de l’assise qui demeurent adhérente à la génératrice, bombées en cu-
pule. Le soulèvement doit done déterminer la séparation des assises.
Lorsque ces assises se sont détachées, nous voyons qu'il se forme
dans les cellules restées adhérentes à l’assise génératrice, des corps
ovoïldes qui en croissant remplissentlescellulss et finissent par déchi-
rer la membrane de la cellule mère et en sortent.
Ce développement des cellules se prolonge encore pendant quelque
temps. Cependant l’assise génératrice produit une autre assise de
liège laquelle forme, dans son intérieur, denouvell.s cellules viola-
cées qui se comportent comme les premières. De cette sorte d'évo-
lution, on remarque après un certain temps, non point un tissu su—
béreux, mais une accumulation de cellules violacées plus grandes
que celles de ce dernier tissu (le liège). La conséquence de cet ac-
croissement de. toutes les cellules violacées de la racine, c'est que
ces cellules doivent exercer une faible pression dans les parois su-
périeures et inférieures de la voûte dans laquelle elles se trouvent.
Plus tard, avec la formation des cellules violacées, la paroi supé-
rieure se déchire et la surface de la pustule devient à son tour colo-
rée et poudreuse. Cependant il peut arriver que la formation des
cellules violacées s'arrête temporairement et que l’assise du liège
produise simplement du liège. Au-dessous d'une ou de plusieurs as-
sises du liège, il se forme une assise de cellules, qui développent d°s
corps violacés, Dans ce cas, nons avons observé une lame de liège
qui sépare les deux cavités renfermant les cellules préciées. De ces
lames, nous en avons compté jusqu'a vingt et plus encore. Les cel-
lules violacées sont toujours pousiées au dehors par l'accroissement
de celles qui se forment dans les assises inférieures. Dans les vieil-
les racines, les pustules sont très grandes puisque l'assise qui produit
les cellules tend à augmenter toujours la surface de génération.
Il n'est pas rare encore de rencontrer deux où plusieurs pus-
tules confluentes, Ea résurhé, nous affirmons que les pustules colo-
rées es racines du Mürier ne sont pas une produrtion mycolugique
de nature parasitaire, comme on a pu le croire, mais bien une prc-
duction particulière du tissu même du liège.
Padoue, le 30 janvier 1891.
Note de M. le Professeur P. A. Saccardo pour les Mycologues
descripteurs.
Nous publions ci-après une note de notre savant collaborateur
M. le professeur Saccardo, qui doit intéresser vivement tousles-
amis des champignons par les sages préceptes qu’elle renferme. Il
DR AL VAN
s’agit de l'adoption de règles précises dans la rédaction des diagno-
ses qui permettront, à l'avenir, l’uniformité si désirable dans l'étude
de l’espèce mycologique, uniformité qui fait défaut, on ne le sait que
trop hélas! dans la plupart de nos livres usuels, même modernes.
Nous faisons des vœux pour que la parole autorisée de l’auteur du
Sylloge soit entendue. Elle le sera, nous le croyons d’autant plus
fermement que notre vue, se faisant souvent l'interprète de desi-
derata du même genre émis par divers amis du progrès, a aussi pu-
blié plusieurs travaux témoignant que leurs auteurs étaient depuis
quelque temps entrés dans la bonne voie,
Nous sommes heureux de rencontrer au cours des conseils de M.
Saceardo la promesse qu'il fait d’une Chromotaxie qui nous manque.
Quand nous ouvrons un livre mycologique, quel qu'il soit, ancien ou
récént, pour étudier les grandes espèces charnues, les Hyÿméno-
mycètes par exemple, qui attachent surtout les débutants par le
nombre et la diversité des formes et des couleurs. nous sommes cons-
tamment frappés par l’abondance et l'ambiguité des termes employés
pour préeiser les couleurs du réceptacle. M. Saccardo prépare, dit-il,
une « #omenclature définie » Bravo, mais nous attendons mieux
de son grand savoir : c’est une concordance des termes latins déjà
employés pour préciser les couleurs dans les phrases descriptives des
auteurs classiques qui sont dans toutes les mains, ceux de Fries no-
tamment textu-llement rapportés dans le Sylloge sans interpréta-
tion ou redressement. La Revue Mycologique a abordé un jour cet
important sujet de la romenclature des couleurs de Fries (1885
p. 497) (1) à propos d'une communication de M. #. T. Warthon au
Walhope-Club, et elle a publié les premières lignes d’un remarqua-
ble travail de son collaborateur M. le D' René Ferrv, Ce dernier,
comme M. Warthon.a apporté au labeur scientifique projeté une
part utile. Paisse M. Saccardo couronner bientôt ce labeur en nous
donnant, à l'appui de son texte, une gamme de couleurs suffisamment
étendue et qui, établie par un tel maitre, sera facilement compréhen-
sible. Répétons ce que nos collaborateurs disaient comme conclusion
du mémoire que nous venons de rappeler : ce sujet est difficile et mé-
rite de nouvelles études. Il est d'autant plus à désirer queces études
soient entreprises et qu’elles aboutissent à l’ordre et à l'unité, que
les noms de couleurs se retrouvent infiniment plu: souvent sous la
plume des mycologues que sous celle des autres botanistes, et
que la nomenclature des couleurs est devenue une partie fonda-
mentale de la mycologie. C. ROUMEGUËRE,
Padoue (Italie), 15 février 1891.
« La longue expérience que j'ai acquise dans l'élaboration de mon
Sylloge Fungorum omnium m'a convaincu de lutilité, je dirai
méme de la nécessité, de suivre dans la description des plantes cer-
taines règles qui sont trop souvent négligées. Voici ces recomman-
dations :
1. il est nécessaire que les botanistes qui décrivent des espèces
nouvelles en les traitant au point de vue de la morphologie et de la
biologie, avec des détails très minutieux et {rès comp'iqués, y joi-
(1) L'examen des diagnoses contenues dans les Hyménomuyceles Europæi (1874) fait
essortir 200 noms divers de couleurs franches et 840 environ de couleurs composées !
72 —
gnent des diagnoses spécifiques ou génériques (préférablement en la-
tin) coneiseset comparativesselon les règles phytographiques. En effet
ilest très difficile et souvent très ambigu de choisir dans la foule
des détails les caractères essentiels et différentiels.
9. La phrase spécifique ou diagnose est, pour certains auteurs par-
ticulièrement eryptogamistes, excessivement détaillée et prolixe et
trop laconique pour d'autres. Une bonne phrase spécifique doit don-
ner, en forme assez concise et claire, seulement des caractères es-
sentiels et différentiels. Toute observation de détail doit être relé-
guée après la diagnose. Il est encore nécessaire pour les espèces
nouvelles d'indiquer son affinité avec les autres connues plus pro-
chaines. Celui qui détermine des espèces nouvelles sait combien de
temps il doit perdre pour la détermination s'il a à faire avec des diag-
noses très prolixes et sans notions d’aflinité.
3. L'expérience a déjà démontré, du moins dans la cryptogamie,
qu’il est très utile, pour la désignation de la paternité d'une espèce,
d'indiquer entre parenthèses l'auteur quia le premier décrit sous
d'autres genres cette espèce. Il est toujours nécessaire d'ajouter le
nom de l’auteur qui a transporté l'espèce du genre primitif a unau-
tre, car sans cela on devrait entendre que l’auteur de l'ouvrage où
la combinaison des noms est citée, est également l’auteur de cette
combinaison (1).
4. En décrivant les cryptogames parasites, il faut citer les plantes
ou les animaux nourriciers avec la nomenclature technique latine.
Les noms vulgaires (anglais, italiens, etc.) sont souvent diflciles à
étre identifiés.
5. Pour les mesures des organes tant microscopiques que macros-
copiques, il est nécessaire d'adopter une mesure unique, savoir
celle métrique ; pour les mesures microscopiques, laissant de côté
toute fraction, on devra préférer les micromillimètres ou microns
(micra y). Les différentes mesures et les fractionnaires sont très
souvent cause d’errenr ou de doute.
6. Pour désigner brièvement les dimensions des organes micros-
copiques il convient (comme du reste plusieurs le font) d'indiquer
d’abord le chiffre de la longuevur et ensuite celui de la largeur plus
grande avec le signe = entre l'unet l’autre en se passant du signe Lu:
si l'organe est comprimée on pourra ajouter encore le chiffre de l’é-
paisseur, par ex. : spore 45=4 signifie spore longue 15 y. et épaisse
hu ; spore 15=4=2 signifie spore longue 15u. large Au et épaisse
2u. Plusieurs auteurs au lieu du si: ne ÿ (que j'ai proposé et suivi
depuis 1572) emploient les —, :, X qui pour les mathématiciens
ont une signification différente et définie. Pour les organes macros-
copiques on devra indiquer la qualité de la mesure, savoir m., Cm.,
mm. et la partie mesurée.
7. Dans la désignation de tous les groupes des plantes en général
on emploie des noms féminins (Dicotyledones, Ranunculaceæ, Are-
(L) Nous trouvons par exemple dans les écrits de Winler des noms semblables : Sphae-
rella conrexula (Schwein). Syn. Sphaeria convexula Schwein. St nous n'ajoutons pas
le nom Thûmen après la parenthèse nous devrions croire que Winter est l’auteur de Ha combi-
naison ; et alors nous aurons d’après les règles d’autres hotanistes les deux notations Ssui-
vantes : Sphaerella conveæula (Sehwem). Wint. ou Sphaereila convexula Wint, qui
sont toutes les deux fausses. Mais si nous disons Sphaerella conveæula (Schwein) Thüm.
nous avons la notion très exacte que Schweinitz a créél'espèce et que Thûmen la rappor-
gée à son juste genre.
— 73
moneæ, ete:; on devra faire de même pour les Cryptogames ; ainsi,
sinous disons Sphæriaceæ, Mucedinecw, Hydnecæ etc., nous devrons
nécessairement dire aussi: lyrenomuyceteæ, Hyphomuyceleæ, Hy-
menomycetecæ ei non Pyrenomycetes, Hyphomycetes, Lrymenomiy-
celes, comme voudraientheaucoup d'auteurs.
8. Les couleurs des plantes et particulièrement celles des corolles
des Champignons, des spores etc. sont souvent décrites avec des
noms de signification incertaine. Il serait bien d'employer une no-
menclature définie appuyée par la citation d'échantiHons normaux.
Je vais publier à cet effet une chromotaæie qui sera, je l'espère, de
grande utilité.
9, Pour ce qui concerne la nomenclature des conceptacles et des
spores des Champignons, il serait utile d'employer seulemertla sui-
vante, qui au reste est adoptée par la plupart des mycologues :
Hymenomuyceleae : Pileus (auelle forme qu'il soit); basidia ; slerigmala ; sporae ;
cystidie.
Gasteromyceteae et Myromyceleae : Peridium ; gleba ; capillitium ; flocci ; sy orae ;
Uredineae : Sorus ; uredosporæ ; leleutos;orae ; mesosporæ ; pseudoperidium ; ae-
cidiosporae; paraplyses.
Usthilagineæ : Sorus ; Sporæ.
Phycomyceteae : Oogonia ; oosporæ ; antherudia ; spermalia ; :yyosporæ ; azygos-
pr ; x00sporangia ; :00$p0r@.
Pyrenomyceleæ et Phymalosphæriaceæ … Stroma; perilhecium ; loculus ; aseus ,
sporidia ; paraphyses.
Discomycete: et Tuberoideæ : Ascoma ; gleba; aseus ; sporidia ; paraphyses.
Schuzomyceleæ ; Filamenta ; baculi; cocci ; endosjoreæ ; arthrosportæ.
Sphseropsideæ : Perithecium ; basidia; sporulæ.
Melanconies : Acervulus ; basidia; conidia (et non jonidia, nom qui doit être 1é-
servé aux Lichens).
Hyphomyceleæ . Cæspitulus ; Sporcdochium ; hypha ; Spor.
Obs. Si la spore germe, il se forme le promuycelium qui généralement prod it les spo-
ridiole.
P. A. Saccarpo.
C. RoumeGuËrE. Fungi exsiccati precipue Gallici. Centurie LVIIe
publiée avec l’aide de ME. Bommer et RoussEav, FAUTREY, et
ANGÈLE ROUMEGUÈRE, et de MM. B. BaraxsA, L. BOYER, J. BRiosi
et CaAvara, F. FaAuTREY, Cu. FourcADE. W, KRIEGER, N. MARTIA-
NoF, E. Noëz, PauL VeiLLon, et des Reliquiae de J. 'TnERRY.
9601. Collybia distorla-Fries Epic. p.8#, Hym. Eor. p. 113. Icon.
2063 1NCouke MIT /2892%SaccSylt, X$ p: 209:
.…. Ea troupe au pied des sapins, à la base du Donon (Alsace), Juillet
1890. Fmile Noel.
5602. Hydnuin erinaceus Bull. T. 34. Fr. Syst. Myc. I. p. 407.
— Hym. Eur. p. 608 — Gill. Ch. Kr. Icon. — Sace. SvIl. V, p. 449.
Euvirons de Toulouse, à Périole, au tronc d'un Robin'er faux
Acacia, 26 novembre 1890. Paul Veillon.
0503. Trametes nilida sp. ncv. Patouillard, Journ. de Bot, 1890.
Sur les troncs morts. Forêts du mount Bavi, au Tonkin. Décem-
bre. B Balansw.
2694, Melampsora Lini (DC.)Tul in Ann.scienc, nat, 1854. p. 95.
Sacc. Syll. VII, p. 588. Uredo Lini DC. EI. Fr. If, p.234.
Sur Linum caltharlicum, montagne de Noidan (Côte-d'Or). Sep-
tembre 1890. F. Fautrey.
1" NME ERNE
— 74 —
0605. Coleosporium Euphrasiæ (Schum.\W int. Die Pilze, p. 246-
Sace. Syll, VIL p. 754. (Uredospores.)
Sur les feuilles et les tiges de l’Euphrasia ofjicinalis L. Bois de
Laroche ; près de Bruxelles. Juillet 1889.
E. Bommer et M. Rousseau.
0606. Puccinia Tanaceti DC. fi. fr. Il, p. 222. Sacc. Syll. VI,
p. 637. Î. Artemisiae
Sur les feuilles et lestiges de l’Ar!emisia glauca. Minusinsk
(Sibérie). Leg. Martianoff.
5607. Puccinia bullata (Pers). Schrot. Pilz. Schles.p. 335. Sacc.
Syll. VII, p. 634. f. Acthusae
Réuni a l’Uredo Cynapii DC. F1. Fr. II, p. 226.
Taillis frais dans la Côte-d'Or, sur Aethusa cynapium. Septembre
1890. M®% Fautrey.
5008. Uredo A grimoniae (DC) Schroet. Pilze, p. 374. Sacc. Syil.
VIT, p. 839. U. A grimonia Eupatoriae Wint. Die Pilze, p. 252.
Sur les feuilles languissantes de l’Agrimonia Eup. Groenendael,
près de Bruxelles. Octobre 1889. E. Bommer et M. Rousseau.
0609. Peridermium conorum Thum. Monog. p. 313 — Sacc. Syil.
VIL. p. 836 — Acidium cree Piccae Rees in Abhand nat. Fe
Zu Halle XI, p.102. T. II. f. 1-4. non Peck.
Peridiums rouge-brun, rassemblés, ce par brisure irrégulière. Spores pâles eu
orange ; épispore épais hérissé : irrégulières 30=20 ou 2814.
Au bas des écailles de cones d’ Abies, sur les deux faces. Forêt de
Charny (Côte-d'Or). 15 Juin 1890. F. Fautrey.
9610. Ustila go utriculosa (Nees) Tul. Ustil. p. 102, T. IV. f. 2-Gs
— Sacc. Syll. VIL, p.476. — U. persicariae Chr. Mentz. p. 324.
Dans les ovaires et Les étamines du Polygonum persicaria. Groe-
nendael, près de Bruxelles. Juillet 1890.
E. Bommer et M. Rousseau.
0611. Uslilago violacea (Pers), Fkl. Symb. mue p. 39. — Sacc.
Sy ONTI 1. YA, — Uredo antherarum DC. fl:fr. VI; p. 79.
f. Melandrii
Dans les anthères du Melandrium diurnum. Groenendael (envi-
rons de Bruxelles) Belgique.2juin 1890. Æ.BommeretM.Rousseau.
9612. Ustilago segetum (Bull. D. C. f. III. 67. T. 33. Saec. Syll.
VIT, p. 461. f. Arrenatheri
Panicules de l’Arrhenaterum do Pelouses du parc de Térvue-
ren, près Bruxelles. Juin 1889. . Bommer et M. Rousseau.
5613. Ustilayo hypodites (Schlechb Fr. Syst. myc. III, p. 518.
Sacc. Syll. VII, p.453. f. Ampelodesmi
Sur feuilles sèches de l’'Ampelodermos. Jardin de Noidan {Côte- É
d'Or). Juillet 4890. F. Faulrey.
5614. Plasmospara nivea (Unger) Schroet Krypt. Flor. Schles.
Pilze, p. 237. Sacc. Syll. VIT, p. 240. Peronospora umbelliferarum
Casp. Berl. Acad. 1855
f. Angelicae sylvestris
Bords de l’Armançon (Côte-d'Or;. Octobre 4890. F. Fautrey.
5615. Peronospora radit De Bary in Hedw. 1864, p. 138. Sacc.
Syll. VII, p. 254.
Sur les rayons des fleurs du Matricaria Chamomilla dans un
champ en friche à Groenendael (Belgique). 1 juin 1890.
E, Bommer et M, Rousseau.
AAA ©
ét
=
— 7 —
9616. Ielerosphaeria patella (Tode) Grev. Sace. Syll, VII,
D710 f. Seseleos
Sur les tiges sèches du Sessili montanuim [L. Noidan. Eté 1890.
FF, Fautrey.
2617. Felerosphaeria patella(Tode) Sace. Syll, VITE, p.775. Sphae-
ria penetrans f. patella Tode Fung. Meckl. II, p.45, T. XV. 191.
f. alpestris Fr. Elench. F. IL p.138.
Sur les tiges sèches de l’Heracleum spondylium, environs de
Saint-Béat. Pyrénées Centrales. Automne 1889. Ch. Fourcade.
9018. Pezizella leucost'igmoides Sace.\ Rehm. Ase. n°555 — Sp
Sy. VIIL, p. 277. Calloria leucostigmo des Sacc. Mich. II, p.
Sur les tiges sèches de l'Urtica dioica. Groenendael, près tale
Avril 1889. E. Bommer et M. Rousseau.
9619. Phialea vitellina (Rehm) Sacc. Syll. VIT, p. 262. — Zelo-
tium. vilulinium Rhem. Ascom. n° 513
* Sur les tiges sèches de Spiraca ulinaria. Prairies humides, aux
environs de Précy (Côte-d'Or). Novembre 4890. E. Fautroy.
9070. Sphacronema spu'ium(Fr.) Sacc. Syll. II, p. 186. Ce: a-
tostoma spurium Fr, Obs.IT, p.338
Sporules filiformes-fusoïdes, courbées hyalines. Pyenide du Cerauçgium prunastri Fr.
Sar l’écorce d’un prunier cultivé, languissant. Environs de Tou-
jouse. Hiver 1890. Angèle Roumeguére,
9621. Melasmia Salicina Lev. Ann. Sc. nat. 1846. p. 276. Sace.
MicheIl, p. 9:
Spernogonies du Æhylisoma salicinum (Pers), Er. conidies 4-63.
Sur feuilles du Salix cayrea. Noïdan Côte-d'Or). Eté 1890,
f. Fautrey.
9622. Sphacrotheca Castagnei Lev. in Ann. se. nat. 1851, T. XV,
p. 139. T. 6. f. 9 et 10 —Sacc. Syll: Pyr.'L"p. 4.
f. Humuli Japonici
Sur les deux faces des feuilles vivantes. Jardin de Nuidan (Côte-
d'Or.} Automne 1890, F. Fautrey.
0623. Sphurerella Tassiana, De Not. Sfer. Ital. p. 87 ct Tab. ys.
—Myc. Fen. I, p. 169. — Sacc. Syll. Pvr. I, p. 539.
f. Festucae
Sur chaumes morts de lestuca heterophylla. Forêt de Charny,
(Côte-d'Or). 15 juin 1890. F. Faulrey.
0624. Valsa pustulata Aw. in Nits Pvr. Germ. p. 211. Sace,
Sy. Pyr:1, p.135. f. microsporu
Sur les branches sèches du Hètre. Environs de Bruxelles, à Poix
(Belgiquei. Automne. E. Bomme: et M. Rousseau.
9625. Valsa sordidu Nits. Pyr. Germ. 203. Sace. M. V. spec. T.
XIIL. fig. 8-10 — Syll. Pyr. I, p. 1420 Valse amiens Auet. pr. p.
Sur rameaux du Populus nigra L. Noidan (Côte d'Or’. Novembre
1890. F. laulrey.
5626. Valsaria campestris Faut. et Roum. Sp. n
Thèques polyspores, sessiles. Spores valsiformes 10-1022
Sur branches sèches de l’ormeau. Environ d'Epoisses (Côte-d'Or .
E. Fautrey.
5627. Capnodium Ilicinum Thum. Mycoth. univ. n° 1536. —
Sacc. Sylloge I, p. 20.
Spores variables : arrondies #, oblongues uniseptées 5-74, ellipsoides 572,5.
0 —
Sur les feuilles vivantes du Quercus Ilex. Marseille, automne
1889. L. Boyer.
9628. Phomatospora Berkeleyi, Sacc. Syll. I, p. 432.
f, Elymi
Sp. 83-102.
Sur les feuilles de l'Ælymus avenarius L. Jardin de Noidan, août
1890. F. Fautrey.
5629. Welanopsamina numerosa sp. nova.
Périthèces nombreux, superficiels, épars ou rassemblés en las, sphériques d'abord,
noirs ruguleux, puis affaissés, concaves, cupulaires.
Thèques lancéo'és, à enveloppe fragile. Spores cylindriques, arrondies, hyalines, 1-sep-
tées, à 4 gouttes, 15-1773 — Se rapproche de M. pomiformis, mais bien distincte,
surtout par la forme et la dimension.
Sur bois écorcé de charme, dans les clôtures. Noiïdan, été 1890.
FE. Fautrey.
5630, Bertia moriformis \Tode) De Notaris. Saccardo Sylloge, E,
D-:082: f. Sérobilorum
Thèques lancéolées, 80-10018-20. Spores 40-456-7.
Sur cones désséchés du Pinus sylvestris. Bois des environs d'E-
poisses (Côte-d'Or). 31 août 1890, F. Fautrey.
5631. Meliola clavispora Pat. n. sp. Journal de Botanique 1890.
n° 3-4,
Sur feuilles vivantes d’un Æugenia ? Tu-Phap (Tonkin). Janvier
1889. B. Balansa.
5632. Diaporthe (Chorcstate) Robergeana (Desm). Niessl. in
Rabh. F. Eur. n° 2222, — Sacc. Syll. Pyr. I, p.616. — Sphaeria Ro-
bergeana Desm. Not. 19. 1851, p. 11.
Sur les branches sèches du Staphylea pinnata. Environs de Bru-
xelles (Belgique), automne 1890, E,. Bommer et M. Rousseau.
9633. Diaporthe (Chorostate) fibrosa (Pers) Fukl. Symb. myc.
p. 204 — Sacc. Myc. Ven. p. 106. T. XIII, f. 33-35 — Sylloge Pyr. I,
p. 618. — Sphaeria fibrosa Syn. p. 40.
Sur les branches sèches du Æhamnus catharticus. Environs d’E-
poisses (Côte-d'Or). Eté 1890. F, Fuutrey.
5634. Diaporthe (Chorostate) strumella (Fries) Fuck. Symb.
myc. p. 269.— Sacc. Syll. I, p. 613. — Sphaeria strumella. Fries,
Syst. Mye. Il, p. 365. — Diatrype strumella Fr. Sum. p. 385.
Sur ramilles sèches de Æibes Uva-crispa. Bois de Fontangy
(Côte-d'Or). 15 octobre. 1890. F. Fautrey.
5635. Diaportle (Chorostate) Leiphaema (Fr). Sacc. Myc. Ven.
Spec. p. 135. T. XIII, f. 26-28 — Sphaceria Leiphaema Fr. S. M.
19D.009:
Sur branches de chêne. Au bois des Roches, à Noidan (Côte-
d'Or). Novembre 1890. FF. Fautrey.
5636. Otthia Aceris Winter in Hedw. 1871, p. 162, Sacc. Syil.
Pyr. Ep: 789.
Périthèces érumpents par groupes entre les fissures de l'écorce, noirs, globuleux diffor-
mes. Thèaues cylindracées, spores monostiques inclinées, longtemps hyalines, puis bruni-
ssant, elhpsoides, resserrées à la cloison, 20-2510-12.
Sur les branches sèches de l’Acer campestre. Noidan (Côte-d'Or),
Automne 1890. F'. Fautrey.
5637. Metasphaeria Sparganium Sp. n.
Périthèces petits, épars, érumpents par l’ostiole. Thèques 80-1007-10-12. Paraphyses
ARE den 2 fee 4]
ha L'ANNÉE CNE IS SANS NE MP TS LA Éd Rs LE Li he Ré
LUE, 'ENRR
septées ; spores hyalines, fusiformes, courbées, 3-septées; cellule 2e plus grosse, mais
moins longue, 20-254.
Sur Syargarium erectum. Rivière de l'Armancon (Côte-d'Or).
Juin 14890. FE. Fautrey.
9638. Didymella superflua (Fkl) Sacce.Mich. IT, 316. — Sylloge
Pyrp ba: f. Viciae
Sporid. 12-14=5-6.
Sur Ficia cracca L. Noidan (Côte-d'Or). 1890, F. Fautrey.
5639, Didymella Epilobii (Fuck) Sace. Syll. Pyr. I, p. 556. —
Sphaeria Epilobii FkI. Symb. mycol. p. 113,
Sar tiges sèches de l’£pilobium spicatum. Noidan (Côte-d'Or).
Septembre 1890. F. Fautrey.
9640. Sporormia intermedia Awersw. Hedw. 1868, VIIT, p. 67,
LIEN SaccrSyi: Pye TL :p: 126.
Sur le crottin de lièvre. Montagne de Noïdan( Côte-d'Or). Septem-
bre 1890. ÆE. Fautrey.
0641. Pyrenophora coronata (Niessl). Sacc. Syil Pyr. IT, p. 2834
— Pleospora coronata Niessel. — Not. Pyr. p. V, 6, T. IV, f. 2.
Spores 20-22—10-12.
Environs de Précy (Côte-d'Or). Juillet 1890. F, Fautrey.
5642. Pyrenophora phaecomoides. Sacc. Syll. Pyr. IL. p. 280 —
Syharria phaecomes. Berk. et Br. Brit. fung. n°207, et Niessl. nec
Reb. Neom. p. 358.
Sur les calices et les tiges du Ceraslium glutinosum. Montagne
de Noidan (Côte-d'Or;. Septembre 1890. FF. Fautrey.
9643. Phyllachora Bonariensis Speg. Fung. Arg.!, p. 185 —
Sacc. Syll. Pyr. II, p. 605.
V. Tonkinensis
Feuilles vivantes d’une Bambusée. Les marais à Dong-Dong.
(Tonkin). Février 1889. B. Balinsa.
0644. Lasiosphaeria hispidula Sacc. et Speg. Mich. I, p. 406 —
Sacc. Syll. IT, p. 199. f. Brachypodii.
Périthèces éparpillés, superfiaels, couverts de longues soies septées, fuligineuses. Spore
rnt courbes, hyalmes, à gouttes, 5-septées, 2e article plus court et grossi. Spoi®
Sur les gaines du Brachypndium sylvaticum. Forêt de Charay
(Côte-d'Or). Juin 1890. F. Fautrey.
5645. Ophiobolus herpotrichus (Fr). Sacc. Reliq. Lib. IT, n° 444,
T. XX. f. 16, Syll. Pyr. IT, p. 352 — Sphaeria herpotricha Fr. S$S.
M. II, 504. f. Caricis. sp. 100-130=4.
A la base des feuilles du Carexriparius. Environs de Noidan
(Côte-d'Or). Automne 1899. F, Fautrey.
5646. Lophiostoma arundinis (Fr.) Ges. et de Not. Schema Sfer.
p. 220. Sace. Syll. Il, p. 699 — Sphaeria arundinis Fr. S. M. IT,
p. 510 f. Baldingerae
Périthèces labiés, en longues séries érumpentes parallèles. Thèques en massue très al-
ténuées de la base, 80-120Z12. Spores baccillures, courbes, six loges, savoir : les deux
premières égales, un peu longues ; la 3° plus grosse, juste at milieu de la spore; les 3
dernièrès égalant en longueur les 2 premières ; une goutte dans chaque loge 31-3375.
Sur chaume sec de Baldingera. Rives del'Armancon (Cote-d’Or),
septembre 1890. F. Fautrey.
9647. Melanomma fuscidulum Sace. Syil. Pyr. Il p, 99 —
Fung. Ital. n° 294. forma Carpini
Suores : 42-114, d’abord hyalines à gouttes, puis sombres,
Î 14, } 0) »[
Ve
MAR: EURE
Sur les branches écorcées de Carpinus belulus, Noidan (Côte-
d'Or). Juillet 1890. F. Fautrey.
5648. Nectria slilbospora Tul. Carp. III, 71 T. XI. Sace. Syli.
Pyr. IT, p. 489.
Sur l'écorce du Carpinus belulus. Environs de Bruxelles (Bel-
gique), automre 1890. Z, Bominer et M. Rousseau.
0649. Lisea Buxi (Fuckl) Sacc. Syll. IE, p. 518. — Gibbera Buxi
FkI. Symb. app. IT, p. 32.
Sp. {-septées, 12-155-6.
Sur Buœus sempervirens L. (Côte-d'Or), automne F. Fautrey.
9650. Leptosphaeria cu'mifraga Fr.Ces. et de Not. Schem. Sfez.
p. 61 — Sacc, Syll. Pyr. IL, p. 79.
{. Ampelodesmi
Spores 28-325-6, 5-septées.
Sur feuilles de l’Ampelodesmos lenax. Jardin de Noidan (Côte-
d'Or. Novembre 1890. F. Fuutrey.
5601. Lepltosphaeria microscopica Kaxst. Fung. in Spetsb. et
Beer. Eil. p. 102. Sace. Sylloge IT, p. 59.— L. culmorum Auersw.
LÉbyLerTae
Spores jaune d'or 1-septées, à goultes, ressérées, courbées, régulières, 28-3278-10.
Sur les gaines et les feuilles du érl/yceriu aquatica et de quel-
ques autres graminées. Bords de l’Armancon (Côte=d Or), automne
1890. FE. Fautrey.
5652. Leplosphaeria Michotii(West.)Sacc. Fung,. Ital. Tab. 279 —
Sylloge Pyr, Il. p. 58 — Sphaeria Michotii West. 6, Not..in Bull.
Acad. Bel. If. Ser. T. III. ZLeptosphacriæ Trimera, Sacc. Fungi
Veneti, p. 308 àvec Pleospora vagans Niessl.
forma Brachypodii
Eu dedans desglumes de B. pirxnatum. Bois des Roches, à Noi-
dan (Côte-d'Or), 16 novembre 1890, F, Fautrey.
9693. Leptosphaeria pellita (Rabh. et KI). Sacc. Mich. I, p. 63
— Sacc. Pyr. IL, p. 41.
Hyphes nombreuses à la base des périthèces ; spores 40-436 de 9 à 12 scptées : 4me
loge enflée, parfois styluspores hyalines, 12 à 15 septées, 60775.
Sur gaines de Phagmites arundinacea. Noidan (Côte-d'Or),
automne 1890. F. Fautrey.
9054, Vermicularia Clarkiae, sp. n.
Taches orbiculaires, devenant irréguhères ou confluentes, ocracées, bordées de rouge-
Périthèces en éerele sur la tache, innés, proéminents, astomes, garnis de peu de poils suz
bulés, raides, divergents. Spores eylindriques-arrondies, simples, hyalines, granuleuses,
18-205-6.
Epiphylle. Feuilles de Clarkia elegans, Jardin de Noidan (Côte-
d'Or), 2? septembre 1890. F. Fautrey.
5655. Phoma Epilobii Preuss. Hoyersw. n° 282. — Sacc. Syll.
II, p. 134. ls SDTCAR
Sp. 6-83 cllipsoides à 2 grosses. gouttes ; basides crochues 25-3071.
Sur tiges d'£pilobium spicalum. Noiïidan (Côte-d'Or). Automne
4890. F. Fautrey.
5656. Phoma minutella Sace. et Penz. Mich. Il, p. 618. Sylloge
Hp te
Sur légumes secs de Haricot cultivé (Phaseolus vulg.)
Environs de Noidan (Côte-d'Or), automne 1890 F, Faulrey.
9657. Phoma Robergeana Sacc. Mich, I, p. 520, Sylloge, IIT,
— 79 —
p. 89. Fréquen ment réuri au Diaporthe Rob. dont il représente
la spermogonie,
Sur les branches sèches du Staphylea pinnata. Bruxelles (Bel-
gique), automne 1890. E. Bommer et M. Rousseau.
0698. Ascochyla parietariae Roum, et Faut. sp. n.
Taches noires, circulaires, irrég. souvent confluentes, percant la feuille. Périthèces très
Does, immergés. Sporules hyalines, oblongues, d'abord simples, puis uniseptées
Sur feuilles de Parielaria ofjicinalis, vieux remparts de Beaune
(Côte-d'Or), Juillet 1890. F. Faulrey.
9909. Ascochyta Clarkiae Faut. et Roum. sp. n.
Epiphylle. Taches grises, entourées d’un cercle pourpre. Périthèces innés, aplalis, pa-
pillés, bien ouverts. Sp. nombreuses, hyalines, oblongues, 1 septée, 8-11Z3 1/2.
Feuilles de Clarkia elegans. Jardin de Noïidan (Côte-d'Or), juillet
1890. F. Fuutrey.
_ 5660. Ascochyta parasita Sp. n.
Spores 6-9=3,5-4.
Les groupes de Puccinia, nès sous les feuilles de la Rose trémière
forment, à la face supérieure, une tache blanchâtre ; sur cette tache
sont enfoncés les périthèces et ceux des espèces suivantes: Sphae-
rella parasita (Revue n° 46 p. 64) Phyllosticta destructliva et Sep-
toria parasite.
Noïidan (Côte-d'Or), septembre'1890. F, Fautrey.
5661. Ascochyla Cucumis Faut. et Roum. sp. n.
Taches circulaires devenant irrégulières, grises, { centimètre de diamètre, entourées
d'un cercle j unâtre. Périthèces assez gros, disséminés sous ou sur la tache, pamilés,
bien ouverts. Snores très nombreuses, hyalues, cylmdracées, umseptées, 8-11 3.
Feuilles de Cucumis salivus, varièté de la Chine, cultivée au Jar-
din de Noïdan (Côte-d'Or), septembre 1890. F, Fautrey.
9662. Diplodia Allhæae Speg. Mich. 4, p. 485.-— Sacc. Syll. IIT,
p. 566.
Sur les tiges mortes et pourrissantes de !l’Al{hcæa ofjicinalis.
Noidan (Côte-d'Or), novembre 1890. FE. Fautlrey.
9663. Diplodia Carpinea Thuw. in Mycoth. Un. n° 1984.
Th chpaoier a IRpeses. arrondies aux deux bouts, {-septées droites, brunes, opaques,
2-24—1-9. à
Sur l’écorce subvivante du Carpinus betulus. Environs de Lyon
Reliq. J. Therry
966%. Seploria parasila Sp. nov.
Spores 30-40=3,5-4. Chaque tache porte plusieurs Sphacropsüidées et Mucédinées.
Sur Puccinia Malvacearum des feuilles sub-vivantes d'Alcea ro-
sea. Jardin de Noiïdan (Côte-d'Or), septembre 4890. Æ°. Fautrey.
9665. Septoria curvata (Rab et Br.) Sace. Syll. IT, p. 484. S'ep-
Losporium curvatum Rabeuh. et Braun. Krankb. d. Pflanz. p. 14,
T, 1, 1, A. — Briosi et Cavara. I. Fungi parassiti delle piante colti-
vate od utili, n° 142. :
Sur les feuilles de Æobiniu pseudo-Acacia L. Environs de Pavie
(Italie). Eté 1890. D Briosi et Cavaru.
0666. Septoria curvata (Bab. et Br.) Sacc. Syll. ITT, p. 484.
f. diversispora
Le lype a été observé en Allemagne et le Sylloge ne mentionne que le seul habitat des
euvirons de Berlin. Les spécimens de France montrent des spores plus longues, plus
étroites et plus divisées Ces organes dans la forme de la Côte-d'Or, qui est très fertile,
mesurent en moyenpe : 45-903-#4ct sont 1 à 3 septés,
LS Va
Dans les spécimens d'Italie, le type a des spores 1-3 septées mesurant : 30-60—4-6
suivant l'observation de MM. Briosi et Cavara. Le Sylloge avait indiqué : 40-305-6,
Hypophylle sur Robinia pseudo-acacia. Forêt de Charny (Côte-
d'Or), juiliet 1890. F. Fautrey.
5667. Septoria Levistici West. Bull. Acad. R. Belg. II, Ser.
T. XIIT, n° 7 — Sacc. Sylloge IE, p. 531.
Sur les feuilles subvivantes du Ligusticum Levisticum. Jardin de
Noidan (Côte-d'Or). Septembre 1890. F. Fautrey.
5668. Septoria Quercicola Sacc. Mich. I, p.174. Svil. ITE, p. 174.
— Sept. incondita Rob. var quercicola Desm.
; f. macrospora
Sp. 4024, 3-septées.
Sur les feuilles subvivantes du Quercus pedunculata. Forêt de
Charny (Côte-d'Or), automne 1890. F. Fautrey.
0669. Septoria Lathyri sp. n.
Taches indéfinies ou obsolètes. Périthèces pales, gros, mous, proéminents, parsemés en
grand nombre sur les taches. Sporules hyalnes, fili‘ormes, flexueuses, 3,4 septées, 80-
100=3-4.
Epiphylle. Feuilles subvivantes de Lafhyrus sylvestris. Sapinière
près d’'Epoisses (Côte-d'Or), août 1890. F. Fautrey.
5670. Septoria Xylostei Saec. et Wint. Hedwigia 1883, p. 181 —
Sylloge IT, p. 492 ‘
A la face supérieure des feuilles subvivantes du Lonicera Xylosteum
Noidan (Côte-d'Or), 5 octobre 1890. FE, Fautrey.
5671. Septoria Calystegiae West. Exsicc. 642 (1851). Sace. Syl-
loge IIT, p. 537 — Seploria sepium Desmaz. XX[° not. p. 4.
Sur les feuilles et les tiges mortes du Convolvulus soltdanella.
Dunes de Middelkerke (Belgique). Septembre 1889.
EÉ. Bomimer et M. Rousseau.
5672. Septoria Cytisi Dmz. 14, note 6, p. 24 — Sacc. SyiL I,
p. 489
Sur feuilles du Cylisus labur. Forêt de Charny. (Côte-d'Or).
Septembre 1890. | F, Fuutrey.
0073. Septoria Rhamnella Oudem. Matériaux pour la FI. Mycol.
de la Néerlande, IT, p. 22. — Sacc. Syll. IIT, p. 481.
Taches noir de poix ; périthèees peu nombreux, pelits, concolores, brillants. Spores di-
versement courbées, à gouttes, 20-3072.
Epiphylle. Feuilles de Rhamnus Frangula. Environs de Pont-
Royal (Côte-d Or), août 1890. F, Fautrey.
5674, Rhabdospora rubescens Karst. Symb. myc. XV, p. 19.
(avec d’autres espèces en plus petit nombre. Variétes du P. Pleospo-
roides) Sacc.Sylioge [IT, p.587. forma Digitalis
Périthèces noirs luisants, sous-cutanés, entourés d’une tache rouge-brun, érunipents par
lo üole. Sporules cylindracées, hyalmes, pluri-guttulées, arquées, obtuses, 22-3272.
Sur tiges sèches du Digilulis lutea, Noidan (Côte-d'Or), 13 juillet
1890. F. Fautrey.
9675. Rhabdospora Rutae Faut. et Roum. (Sur Auta gravcoleus.
Jardin de Noidan. Juillet 1890. F. Fautrey.
Périth. petits, serrés, nombreux, s’ouvrant en disque. Sporules filiformes, hyalines, sin-
ples, 14-25=2-2 1/2.
5676. (locosporium Tremulae (Lib.) Pass. in Rabenh. F. Eur.
n° 1886 et Hedw. 1874, p. 187. Sacc. SyIL. IT, p. 712. Leplothyrium
Tremulae Lib. Exs. n° 161.
Var, longispora.
LORS
Sp. 20-98 ct même 3071,5-2.
Sur les feuilles du Peuplier tremble. Environs de Noidan (Côte-
d'Or). Automne. F", F'autrey.
©6077. Cytospora ribis. Ehremb. Sylv. Berol. p. 28. Fr. S. M. II.
p. 545. Sacc. Sylloge III, p. 273.
Sur les branches mortes du Æibes alpinum. Bois des Roches, à
Noidan (Côte-d'Or). Automne 1890. F. Fautrey.
9678. Stagonospora hortensis. Sace. et Malbr. Mich. IT, p. 629.
Syll. IUT, p. 446. f. Leguminosarum.
Spores 20-285.
Sur vieux légumes du Phaseolus vulgaris. Noïdan (Côte-d'Or).
19 juin 1890. F, Fautrey.
5679. Cylindrosporium Brassicae. Faut. et Roum, sp. n.
Taches nombreuses, irrégulières, grandes, blanc-sale. Pas d'apparence de péuthèces.
Conidies entassées dans le parenchyme, Hhyalines, sans gouttes, drotes ou cowbées,
80-120—3-4 devenant 1 à 3 septées.
Sur feuilles de Brassica Napobrassica Vilm. Cultures à Noidan
(Côte-d'Or). Août 1890. F, Fautrey.
9680. Cylindrosporium Myosotidis Sacc. Mich. I, p. 533. Syll.
INT: p: 738. faBorragintis.Sacc.l:c.1p.489;
Spores filiformes, aiguës, à gouttes, 30-152.
Sur feuilles subvivantes de Borrago officinalis L,, réuni à l'En-
tyloma serotinum Noidan (Côte-d'Or). Avril 1890. F. Fautrey.
D681. /eleropatella laceru. Fuckel Sym. mye. Il, p. 54. f. 51.
Sacc. Syll. IT, p. 670.
Pycinde de l’ÆZeterosphaeria patella, placée dans des périthèces
à part.
« Basides rameuses, conidies hyalines a'guës du bout supérieur, courbées, 2-septées,
15-22=3-4 ».
Sur les tiges sèches du Seseli montanum L. Noidan (Côte d'Or).
Eté 1890. F, Fautrey.
5682. Ramularia Leonuri Sacc. et Penz. Mich. IT, p. 638. Syll.
IV. p. 213. f.sStachydis.
Conidies eylindrique:, obtuses, 28-30 3-4.
Sous les feuilles de Séachys annua L. Noidan (Côte-d'Or)
Août 1890. FE, Fautrey.
9683. Ramularia Bryoniae Faut. et Roum. sp. nov.
Taches grandes, irrégulières, arides. Spores en chapelets, hyalines, oblongues, chtuses,
un peu courbées, simples ou 1 septées, 14-18 #-5.
Sur les feuilles subvivantes de Bryone dioïque. Noidan (Côte-
d'Or), juin 1890. F', F'autrey.
0681. Ramularia Scrophulariae. Favt. et Roum. sp. nov.
Taches poupres, puis pâlissant. Hyphes épiphylles, en nombreux groupes dressée,
pointues, 15-3073. Conidies en longues chaineltes, siples, cylindriques, atténuées brus-
quement, lrès-variables 6-20773-4.
Sur les feuilles subvivantes de Scrophularia aquatica. Noiïdan
(Côte-d'Or). 2 juillet 4890. F. Fautrey.
5689. Ramularia Malvae Fack. Symb. mye. p. 360. Sace. Syll.
IV, p. 204. form. Malvae Alceae.
Taches grisätres sur lelimbe et au bord des feuilles. Hyphes droits, où en forme de bayon-
nelte à la pointe, 40-754-5. Conidies hyalines, cylindriques, arrondies, 1-scplées,
29-354 7. |
Sous les feuilles de Malva Alcea. Forêt de Charny, 10 août 1890.
FF, Fautrey.
AU 0 A USA ES LE LAN Gb gd pe ml ré Lois
MSN UD
5686. F'usarium Rutaecolum. Faut. et Roum. sp. n.
Sporodochies roses, érumpentes, assez grosses, confluentes, en lignes suivant les fissu=
res de l'écorce. Conidies arquées, aiguës, 1 à 3 septées. 40-50774-6. Basides rameuses.
Sur rameaux coupés à l’automne de ÆRuta graveolens. Jardin de
Noidan (Côte-d'Or). Juillet 1890. F, Fautrey.
5687. Fusarium Ampelodesmi sp. n.
Spordoches amorphes, élalées, minces, blane sale. Comdies fusoides, très aiguës,
courbées, 5-septées, 30-4073.
Sur feuilles de l'Ampelodesmos tenax. Jardin de Noidan (Côte- :
d'Or), juin 1890. l, F'autrey.
5688. Scolecotrichum Roumeguerii Cavara sp. n. in Fungi paras-
site delle piante coltivate od utili, n° 112.
Sur les feuilles maladives du l’hragmi'es communis. Environs de
Toulouse. Automne 4890. Angèle Roumeguère.
5689. Scolecotrichum Iridis Faut. et Roum. sp. n.
Hyphes fasciculés, olive, pellueides, simples, droits, oblus, 50-6028-10, sur des
taches oblongues. Couidies en forme de gland avec sicupule, msérées du gros bout, pleu-
rogènes, hyalines, hérissées de papilles, 1-septées, resserrées à la cloison, 40-4220-22.
Sur feuilles vertes d’Zris germanica.: Jardin de Noiïdan (Côte-
d'Or) Juillet 1890. F Fautrey.
5690. Seplocylindrium aromaticuin Sace. in Mich. If, p. 639. —
Syll. IV, p. 224. Rriosi ct Cavara [, Fungi parassiti delle piante
coltivate odutili, n° 158.
Sur les feuilles languissantes de l’Acorus calamus. Jardin bota-
nique ds Prvie (Italie). Eté 1890. DS Briosi el Cavar «.
5691. CercosLora Fraxini (DCG.) Sacc. Syil. IV, p. 471. — Aste-
roma Fraæini (DC.) EL fr. IV, p.163. — Dothidea Fraxini Fr.
S. M. II, p. 561. foim.microspora.
Conid. 18-204.
Sous les feuilles languissantes du lraxinus excelsior. Noïdan
(Côte-d'Or). Antomne, 1890. F. Faulrey.
5692. Cercospora F'rarini (DC.)Sace. Syll. IV, p. 471. Asteroma
FrazxiniDC.f.fr. VI, p. 163. — Septoria l'raxini Fr. EL. IT, p.119.
f. longisnora
Sur les feuilles subrivantes du Fraæinus excelsior. Environs de
Noidan (Côte-d'Or). EF". Fautrey.
5693. Cercospora Violae sylvalicae, n, :p. Oud. Micromycètes
nouveaux, 1890, p. 12.
Amphigène, taches presque orbiculaires, desséchées, devenant pâles, mycélium caché
dans le parenchyme des feuilles, très compact, compose de hyphes de couleur fuligmeuse,
tiès rameuses, cloisonnées. Hyphes fertiles, se dressant sur des plaques de hyphes mycé-
liennes, cylindriques, brunätres, courtes, cloisonnées. Conidies hyalines, cylindriques, à
3-7 cloisons, courbes, très obluses à l'extrémité antérieure, tronquées à la base, 45-707
4 2/3. Oùd.! c.
Sur les feuilles de Viola sylvalica, sapiniére aux environs d'Epois-
ses (Côte-d'Or), juillet 1890. F', Fautrey.
5694. Cercospora Lythri (West.) Niessl. in Hedwigia. Sacc. Fung.
Ital. T. 668. Sylloge IV, p. 652. — Cladosporium Lythri West.
not. IV, p.15, T.10. -- Cercospora sanguinea FkI. Symb. myc. p.354.
A la face inférieure des feuilles du ZLythrum salicaria, commu-
nément dans la Côte-d'Or. Août. F, Faultrey.
5695. S'tigmella dryina (Gord.) Lev. in Dem. Voy. p. HI, T. 5.
f. 5. Sacc. Syll, IV, p. 507. Dicoccum dryophilum Cord. Ic. 1. 6.
La 10%:
—— 63 —
Acervules très nombreux, hypophylles, disséminés dans des fiches mdéterminées, occu-
pant une grande partie de la feuille. Ces acervules sont adnés, coniques, noirs, Inisants ;
,
humectés, ils se dissolvent en une grande quantité de spores d’un bleu fuligineux ; ces
spores affectent toutes les formes : oblangnes, arrondies, anguleuses, cunéiformes, 3-7
seplées, où rayonaantes ; murales par une cloison longitudinale ; 12-20710-12.
Sous. feuilles vivantes de chène. Forêt de Charny (Côte-d'Or)
Septembre 1890 F F, Fautrey.
5696. Cerco:porella Triboutliann. Sacc. et Letendre. Mise.
Mye. F, Gall. no 2178. — Sylloge IV, p. 218.
f. Centaureae amarae.
Conid. 16-40=3-5 ; le plus souvent 16-28—3,5.
Feuilles languissantes. Pont-Royal (Côte-d'Or). Juillet 1890.
I. Fautrey.
9697. Sporochisma insigne. Sacce.Rouss. et Bomm. F1. mye. Belg.
p. 287. Svil. IV, p. 487.
Sur du vieux bois pourrissant. Environs de Bruxelles (Belgique).
Autom. 4887. E. Bonumer el M. Rousseau.
5698. Arieageria Eriophori Bresad. Revue mycologique. Janvier
1891. Tab. CXIIT. et Krieger Fungi Sax. n° 647.
Sur les feuilles de l'Æriophorum angustifolium. Fnvirons de
Nossen (Saxe). Août 1890. Comm. &. W, Xrieger.
5699. Phylomira legumarosarum (Frank) Schroet. Krypt. Flora
Schles p. 131. Sacc. Syll. VIT, p. 465. — Schinsia leguminosarum
Frank in Bot. Zeit. 1879.
Sur les racines du Pismm salicuim. Jardin de Noidan (Côte-d'Or).
Juillet 1890. F. l'autrey.
Et sur les racines du Trifolium incarnilum. Environs de Tou-
luuse. Août 1890. Ang. Roumegubère.
91700. Bacillus Sorghi W. À. Kellerman in Exper. station, of the
Kansas State Agricult. Bull. 5. 1888, p. 291. Tab. IV, f. 1-8. —
Sacc. Syll. VIII, p. 984.
Sur les chaumes et les feuilles de l’/Zolcus sorghum L. Jardin de
Noidan (Côte d'Or). Septembre 1890. F. Fautrey.
Lichenes algerienses exsiccati
Depuis quelques années l'étude des lichens exotiques a pris un
développement considérable. MM. Nylander, Arnold, Stitzenberzer
et surtout J. Muller ont étudié la tlore lichénologique d'un grand
nombre de régions d'Amérique, d'Océanie, d'Asie et d'Afrique.
L'Algérie, ce prolongement de la France, est peut-être encore le
pays le moins connu à cet égard. Depuis Montagne et Darieu de
Maisonneuve, il n’y a guère que MM. Balansa et Norlinn qui aient
visité sérieusement nos provinces à ce point de vue spécial et qui
aient augmenté le nombre des espèces recueillies par les précédents
explorateurs. |
Dans son «Prodromus lichenographiae {ralliae et Algeriae», M. le
D' Nylander indique 189 lichens comme appartenant à l'Algérie.
Les «<é_udes sur les lichens de l'Algérie » et les « Symbolte quaedam
ad lichenographiam Sahariensem > du mème auteur accroissent ce
chiffre de 20 et 28; ce sont done 237 espèces Il faudrait un peu
augmenter ce nombre d'après M. Stitzenberger (Lichenaea Arricana
Pars prima); mais c'est encore bien au-dessous de la vérité et on
pourrait actuellement porter de 450 à 500 le nombre des lichens
connus dans les provinces d'Oran, Alger et Constantine,
— 970
Il est aujourd'hui excessivement difficile de consulter les types
recueillis par nos prédécesseurs, c’est ce qui m'a engagé à publier
mes récoltes en quelques exemplaires d’'Exsiccaa.
J'ai été obligé de créer une certaine quantité d’espèces et de
variétés nouvelles ; plusieurs ont été nommées et décrites phr M. le
D' Stitzenberger qui a vu une grande partie de mes échantillons et
les a signalés dans ses Lichenaea Africana. L'excellent et savant
M. Arnold a bien voulu vérifier encore toutes mes déterm'nations
et s'assurer que les espèces que j'avais nommées étaient réellement
nouvelles ; je suis heureux de leur exprimer ici l'assurance de ma
profonde gratitude.
Je crois utile de faire précéder la liste de mes exsiccata de quelques
mots de botanique géographique, en prenant surtout pour exemple
la province de Constantine. L'espace m'étant mesuré, je serai
forcément très laconique.
C. FLAGEY.
L'Algérie se divise en deux parties bien distinctes : le Tell au
nord, le Sahara au sud, Le Tell se subdivise à son tour en deux
zones parallèles au littoral : le Sahel et les hauts plateaux. La lar-
ceur de chaque zône varie avec les provinces, mais elles existent de
la Tunisie au Maroc. +
Le Sahel s’étend depuis le littoral sur une profondeur moyenne
de 80 à 400 kilom. C'est une région accidentée formée presque exclu-
sivement de montagnes et de vallées qui se succèdent, celles-ci
augmentent d'altitude à mesure qu’elles s’éloignent de la mer. Dans
la province de Constantine les principaux sommets du Sahel sont :
les Babor (env. 4700%) entre Sétif et Bougie, le pic de Tumesguida
(1633%) près de Djidjelli, le Djebel Khal (1200°) près de Mila, le
Djebel Edough (1000) près de Bône : c’est la région de l’oranger,
d : l’amandier, de l'olivier et de la vigne. Au point de vue gé)logi-
que et par conséquent lichénologique le Sahel se compose de deux
bandes parallèles au l'ttoral, de pro‘ondeur très inégale.
La première n’a que 25 kilom. environ à Bougie, 60 au cap de
Bougarone, 50 à Philippeville et 80 à Bône. Le sol est partout sili-
ceux et formé en général de grés nummulitiques, entre Djidjelli et
Philippeville, altérnant pour moitié au moins avec des gneiss et
micaschistes souvent {alqueux qui se retrouvent près de Bône et au
cap üe (rarde.
Les plages de Bougie, Djidjelli, Philippeville et la grande plaine de
Bône sont constituées par des terrains lacustres formés d’argiles
rougeûtres et de cailloux roulés. Joignons à cela quelques îlots plu-
toniques à Bougie, au cap Cavallo, à El Milia, Filfila, ainsi que
tout le cap Bougarone sur une profondeur de 25 kilom. et le cap de
fer, puis quelques roches métamorphiques qui fournissent les marbres
du Filfila; nous aurons une idée assez exacte de la composition
géologique du sol.
Les rhaines de montagne sont ordinairement couvertes d’arbustes
peu élevés ; lentisques, myrtes, caroubiers etoliviers sauvages ; par-
ci par-là cependant quelques belles forêts de chênes-liège et de
chênes-zéens.
— 85 —
Au point de vue lichénologique, nous ne trouvons dans les forêts
ni Usnées, ni Alectoriées, quelques Parméliées, peu de Peltigérées.
Les Physciées abondent et sont trés variées. Les Lécanorées et les
Lécidées sont représentées sur les rochers par les Lecan. parella,
subfusca, atra, sulphurea, trachytica, urceolaria, actinostoma,
etcñ etc. Pertusaria dealbata ; Lecidea latypea, platycarpa,
fumosa, atro alba, geographica etc., etc., peu de Graphidées,
quelques Verrucariées, un certain nombre de Collémacées Collema
nigrescens, flaccidum, Leptogium lacerum, corniculatum etc., etc.
La deuxième bande comme profondeur est l'inverse de la première,
presque 80 k.perpendiculairement à Bougie, presque nulle perpendi-
culairement à Bône. Dansles vallées, ontrouvegénéralementleterrain
lacustre ; les montagnes, aussi fréquentes que sur le littoral, appar-
tienneent aux terrains crétacés inférieurs, moyen et supérieur.
A l'Ouest seulement, quelques surfaces appartiennent au Suessonien
et au miocène. Le terrain est aussi accidenté, nous venons de le dire,
que surles bords de la Méditerranée, ce n'est que montagnes, vallées
et ravins, mais pas un arbre, par même un buisson ; de la terre ou
des rochers dépourvus de végétation aussi loin que la vue peut
s'étendre.
Ici, pas de lichens corticicoles ; c’est la patrie d'élection des Pla-
codium, Caloplaca, Rinodina, Lecanora calcarea, Acarospora
percnesioides, Urceolaria actinostoma v. calcarea. En plus quel-
ques Lécidées, puis Lithoicia lecidioides et fuscella, Verrucaria
calciceda, Endocarpon monstrosum, tel est le fond de la végéta-
tion. Pas d’Opegraphées, quelques Collemacées (Collema et Ompha-
laria) sur les grands rochers humides. Les roches sont souvent telle-
mentcouvertes de lichens qu’on n’apercoit plus la pierre; les récolles
sont abondantes et variées comme on le verra sur notre énuméra-
tion. Nous avons surtout exploré la partie centrale de cette zone
comprise entre Constantine et Mila (1).
Partant d’un point quelconque du littoral et marchant vers le sud,
nous traversons le Sahel que nous venons de décrire ; tous les filets
d'eau coulent du S. au N. se perdent dans des ruisseaux un peu
plus considérables qui vont à la mer. C’est le bassin méditerranéen ;
mais bientôt la configuration du sol se modifie, on franchit une ligne
de partage des eaux, la direction S. N., devient brusquement N.S.
On entre dans la région des hauts plateaux.
Les hauts plateaux sont d'immenses cuvettes s'étendant de la
Tunisie au Maroc sur une profondeur variable et coupées par de
petits chainons peu élevés; si nous prenons pour exemple la ligne
Philippeville-Biskra, cette nouvelle région commencerait à Ain
Mlila pour finir à El Biar un peu au-delà de Batna, sur un parconrs
d'environ 80 kilom. Pendant que nous franchissons le bord septen-
trionalde cettecuvette,lesruisseaux coulent dansla direction N.S. pour
reprendre la direction S. N. quand nous arrivons au bord opposé.
Les eaux n’ont pas d'écoulement, elles se réunissent au milieu duns
la partie la plus basse où elles forment d'immenses Chotts ou lacs
salés ; l’un d’eux le chott el Msila à 70 kil. de long sur 19 à 20 de
large. Ces immenses surfaces ne sont pas absolument unies, elles
sont parsemées de petits chainons appartenant au crétacé inférieur
(1) La liste des numéros publiés donnera des renseignements complets sur les lichens de
chaque zone, nous abrégeons donc ici autant que possible,
3
pendant que les plaines sont uniquement formées par le terrain
lacustre. lei plus d'orangers, plus de vignes, le blé lui-même vient.
mal, l'altitude dépassant 1029 mètres à Batna et atteignant presque
4100 dans les plaines de Sétif; l'orge y réussit au contraire très
bien. Dans les immenses espaces incultes paissent de nombreux
troupeaux, c'est la région de l’Alfa. C’est un pauvre pays pour le
lichénologue ; quelques rares lichens silicicoles sur les cailloux
roulés;, sur les Saillies calcaires, les espèces trouvées dans le Sahel,
mais moins belles et moins abondantes.
Arrivés à l'extrémité des hauts plateaux nous retrouvons de lon-
gues chaînes de belles et hautes montagnes qui dans la province de
Constantine forment la chaîne de l’Aurès dont le pic le plus élevé
le Chelia a 2310"! L’Aurès appartient au terrain crétacé moyen et
supérieur. Sur le versant nord les pentes sont abruptes très souvent
couvertes de forêts de cèdres et de chênes, les eaux se rendent dans
les chotts qui forment le bassin intérieur; sur le versant sud les
pentes-sont plus douces, aboutissent à des vallées de plus en- plus
hasses jusqu'a Biskra (110 alt.). À partir de El. Biaz commence le
versant sud, les eaux reprennent la direction N $S., c’est le bassin
Sabharien, les cours d’eau disparaissent dans les sables perméables,
forment une nappe souterraine d’où jaillissent les nombreux puits
artésiens qui fécondent les oasis. Nous retrouvons ici de charmantes
excursions botaniques a faire, outre les lichens calcicoles des envi-
rons de Constantine, nous récolterons sur les cèdres et notamment
sur ceux du Djebel-Tougourt, montagne située à 5 kil. de Batna et
dont les sommets atteignent plus de 2000", des Usnées, Alectoriées,
Ramalinées et Peltigérées qui manquaient ou étaient peu abondan-
tes dans les zones du littoral.
Nous arrivons enfin à Biskra; sur les sables on récoltera : Le
canora esculenta, plusieurs Peltula, des Æeppia ete., etc., c’est, le.
terme de notre voyage en attendant que le transaharien nous per-
mette d’aller herboriser à Tougourt, Ouargla et sur les bords du
lac Tchad.
Le peu d'espace que « la revue » pouvait mettre à notre disposi-
tion nous a obligé à être laconique, souvent au détriment de la clarté
nous résumerons donc ces quelques pages en indiquant dans le voyage
de Philippeville à Biskra par chemin de fer, les terrains traversés,
les altitudes des localités, ainsi que les différents bassins.
DE PuiLiPPEVILLE A BISKRA EN SUIVANT LA LIGNE DU CHEMIN DE FER
Commencement du Sahel. — De Philippeville (alt. 0) a Saint-
Charles. Distance 12 kilom. A droite et a gauche de la voie gneiss
ou micaschistes parfois un peu talqueux comme à Stora. Les “bords
immédiats
Charles (alt. 43) au col des Oliviers. Distance 32 kilom. : — Grès
numulitiques. Du col des Oliviers (alt. 414) au Hamma. Distance 34
kilom : Terrain lacustre avec rochers appartenant au terrain cré-
tacé à droite et à gauche. — du Hamma (alt. 551 à Constantine. Dis-
tance 9 kilom. : Grands rochers de Sidi Mécid appartenant au ter-
train crétacé inférieur. — De Constantine (alt. 580) à Ain Mlila par
le Kroub, les Ouled Rahmoun et El Guena. Distance 49 kilom. :
Terrain lacustre avec monticules de crétacé inférieur et supérieur.
Commencement des hauts plateaux. — D'Ain Mlila (alt. 771) à
du Saf-saf sont de terrain lacustre. — De Saint-.
bg à VAE
Batna. Distance 70 kilom. : Terrain lacustre avec chotts, toutes les
éminen es appartiennent au crétacéinférieur. — De Batna (alt. 1020)
à El-Biar. Distance 6 kilom. : Terrain crétacé moyen. — D'El-Biar
(alt. 1025) à EI Kantara. Distance 55 kilom. : Terrain crétacé supé-
rieur et moyen. — D’El-Kantara (alt. 538) à El-Outaia. Distance
89 kilom. Terrains miocènes.
Commencement du Sahara. — D'El-Outaia (Alt. 266) à Biskra
(alt. 111). Distance 35 kilom. : Terrain à Cardium edule du Sahara,
sauf la petite traversée du col de Sfa qui appartient au terrain
crétacé moyen. (À suivre).
BIBLIOGRAPHIE
Note sur une anomalie morchelloide du Cortinarius scutulatus
Fr., par M. E. Boupier (Bull. soc. mycolog. de Fr.; 1890. p. 169).
La forme morchelloide d’un Agaric est un fait qu’on observe rare-
ment et celui que M. Boudier a décrit à la suite de la dernière ex-
eursion de la Société mycologique à Fontainebleau est un exemple in-
téressant à citer. «Le chapeau, large d'environ cinq centimètres bien
qu'encore fermé, était un peu ouvert d’un côté et laissait entrevoir
des lamelles. De forme irrégulièrement arrondie, plus large que
haut, il était remarquable par sa surface entièrement revêtue jus-
qu'a la marge même, de pores larges et irréguliers ou plutôt de
petites alvéoles de deux à quatre millimètres de diamètre sur envi-
ron cinq de profondeur, qui lui donnaient son aspect morchelloide.
Les cloisons qui se trouvaient entre ces alvéoles étaient plus ou
moins ondulées, de sorte que les arrêtes qui les séparaient étaient
sinueuses, comme on le remarque chez certaines Morilles. La marge
tenait encore au pédicule par une cortine filamenteuse, blanchâtre,
semblable à celle des Cortinaires, sauf sur le côté entr’ouvert, et de
plus sur les bords de chaque alvéole, se voyaient quelques autres fi-
laments tout à fait identiques, qui donnaient au chapeau une appa-
rence un peu fibrilleuse. Les alvéoles avaient leur intérieur recou-
vert d’une poussière fauve ferrugineuse produite, comme il résulte
de l'examen microscopique, par des spores, ce qui rendait l'ensemble
du chapeau d’une teinte an peu fauve, le fond en étant primitive-
ment d’une couleur violacée un peu obscure. Les lames que l’on en-
trevoyait d’un côté, en dessous, aboutissaient directement aux alvéo-
les sans intermédiaire bien sensible de marge. » — Le pied ne diffe-
rait en rien de celui d’un Cortinarius scutulatus normal.
Une planche représentele champignon de grandeur naturelle, une
coupe du même, une parcelle de la partie alvéoiée grossie 3 fois, les
spores prises sur l'hymenium des alvéoles grossies à 250 diamètres.
— M. Boudier pense que la curieuse anomalie qu’ilsignale doit être
considérée comme produite par la transformation d’hyphes habituel-
lement stériles en filaments fertiles qui ont produit un hymenium
qui a dû modifier profondément sa forme pour garantir sa maturation.
Sur deux parasites du Sapin pectiné : lusicoccum abielinum
Prillieux et Delacroix et Cytispora Pinastri Fr., par MM. PRILLIEUX
Er DeLcacroix (Bull. soc. myc. Fr. T. VI, fasc. 4, 1890).
Depuis une première étude quiremonte au mois de février der-
nier, MM. E. Prillieuxet Delacroixayanteu àleur disposition des spéci-
mens frais du Phoma Abietina que M. Hartig avait fait connaître
rs” la 1 ;* CERF PQ EN" Ni ut) a à AURAS pe nt ee HI
Ê ? EN ET EN TE MOREL à g À è PET r A
HARAS (+ # UM “
— 88 —
comme étant la cause dans les forêts de la Bavière d’une maladie du Li
sapin blane, encore nouvelle, et dont la Revue a parlé (1890, p. 87},
ces sagaces observateurs ont cru reconnaitre que le champignon des
sapins “du Lac de Gerardmer dont il a été question dans une commu-
nication de M. Mer à la Société botanique de France à peu près con- 1
temporaine de leurs premières études, était la même espèce que Pa
celle des sapins de la Bavière. Ils voient dans le Phoma en ques- 4
tion, que M. Hartig a incomplètement analysée, un Fusicoccum, let"
c'est sous le nom de F. abietinum (Phoma abielina Hart. ) qu te
en donnent une diagnose : int
Stromata atra, Conica, subgregaria, in peridermio tumido apice que perluso AE RE
400-600 p cireiter ; intus pluriloc Ila, centralibus disseptis tenuibus, dilutè fulvo olivaceis ÿ S
sporulis hyalinis fusoideis, utrinque acutis, rectis, pluriguttatis, 12-14—5-6p ; basidus “3
acutatis, 10-15=1,5-2 11. ; #0
Les feuilles desséchées du sapin montrent une autre production"
spermogonifère que les auteurs de la notice ont rapportée « d’une fa-
con certaine » au Gylispora pinastrideFries, qui est commun sur les ÿ
aiguilles desséchées d’A bies et de Pinus et ils croient, sans hésitation
a la relation de ce dernier parasite avec leur Physalospora abietina
qu’ils ont décrit précédemment sur les rameaux des sapins observés |
jadis par M. Mer et dont nous avons parlé (I. e. p. 194).
Sur quelques champignons parasites nouveaux, par MM.
Prixrieux et DELacroix (ibidem).
Il s’agit d’abord d’un Phoma nouveau qui s'est montré aux envi-
rons de Paris sur la tige, puis sur les feuiiles de la Pomme de terre
cultivée (variété Richters Imperator }, le Phomu Solanicola sp. n.
dont voici la diagnose proposée :
« Multa ampla candida vel subluteola ; perithecia gregaria, subrotunda, immersa, colle
napilato, prominulo, 150-145u2110-115 x ; sporulis ,ovatis, hyalinis, utroque summo, ="
uniguttatis, 7,53 pu. » u
Sur les macules stériles jaune-fauve (Phyllosticta ?) des feuilles
maladives du Prunus Lauro- per s’est montré un Coryneum
nouveau, le C. Lauro-cerasi sp.
« Maculae amphigense, fulvae vel ochraceae, saturatius marginatae tandem a folia dehis
centes ; acervula minuta, atra, primum tecta dein erumpentia ; conidiüis 7-sept. oblongis Se
summo aftenuatis, parte inferiori obtusinseulis, dilute fuscis, 60-8015-154 ; PAS
septatis, fuseis, flexuosis, intertextis, 18076-7 {1. » |
Des feuilles de Pommier venant de Lorient (Morbihan) ont offert
sur leur face supérieure, un parasite nouveau qui n’est pas sans cau-
ser quelques dommages : Phyllostica Mali:
« Maculae parvae elongatae vel subcireulares, primum brunneo-ochraceae, demum sordide
griseae, margine fusca, paulum à de je aa: parca, 130-170100-120 pu, poro
pertusa ; sporulis ovoideis 6,5-8,54-4,5 11.
Quelques espèces Po aides nouvelles de champignons
inférieurs, par M. G.DsLacroix (ibidem). AN
Ovularia rigidula sp. n. feuilles vivantes du Polygonum avicu-
lare. Diffère des O. Bistortae et obliqua par la forme et la dimen-
sion de ses spores. Cytospora vinosa sp. n. Feuilles desséchéés du ES
Fucca, voisin du C. foliicolu. Massaria Eryngiana sp. n. Feuilles
et tiges de l'£. campestre. Neopechia quercina sp. n. Bois desséché
Es Qu el tee po EU ina ie PP ii
t»
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90 au FT V
du chêne. Lasiosphaeria Sphagni sp. n. Surf. de Sphagnum, diffère
du L. muscicola De Not. Ceuthospora abietina sp. n. à la face sup.
: des aiguilles du sapin associé au Cylispora pinastri. Phoma Eryn-
giana n. sp. Tiges sèches de l'E. camp. Coniothyrium Hellebori
sp. n. face sup. des f. de l'ÆZell, wirid. Cylospora Fraxini n., sp.
écorces sèches du F. excel. Nemaspora Tiliae n. sp. Ecorce du Til-
leul.
Kryptogamen Flora von Deutschl. etc. Pirze Lief. 834. Leipzig,
mars 4891.
A Ca nouveau fascicule, pages 401 à 46%, concerne la suite des Disco-
mycetes (Pezizaceae) par le D' H. Rehm. Nous retrouvons les gen-
res Calicium Pers. et Stenocybe NyL., puis la tribu des Arthonieae :
Ÿ comprenant les 6 genres suivants; Phacopsis, Conida, Celidium,
Lecideopsis, Arthonia et Ar thothelium et la 56° fam. Bulgariaceue,
réunissant 2 tribus. Les Callorieae (Genres: Agyrium, Orbilia,
Calloria et Stammaria), et les Bulgariaceae. Le fascicule s'arrête
à la description des premières espèces du genre Calloria. Il men-
tionne une espèce nouvelle l’Agyrium flavidum Rehm.
Voici les figures analytiques très développées que nous rencon-
trons avec Hans agrandisseme nts pour tous lesorganes de l'espèce,
qui est aussi représentée de gr:ndeur naturelle : Phacopsis vulpina,
Conida nephromiaria, parasite sur le Solorina saccat1 (dessins ori-
… | ginauxde l’auteur). Celidium Stictarum(d'après Tulasne), Lecideop-
sis dispersa (dessins originaux d’après nature), Ar thonia puncli-
formis (idem), Arthothelium spectabile (idem), , Agyrium rufum
(idem), Orbilia vinosa, Orb. coccinella et O. curvatispora
(idem); les spores de l’avant-dernière espèce, d’après le récent mé-
moire de M. Costantin). Calloria fusarioides, C. ersythrostigmoi-
des et Slamnaria Equiseti, toujours d’après nature, dessins inédits.
Ce nouveau fascicule soutient grandement le mérite d’une œuvre
qui n’est plus à louer et dont le concours du savant mycologue
M. Rehm garantit l’heureuse et prochaine terminaison.
Briost er CAvARA.Ifunghiparassiti dellepiantecoltivateodutili. ,
Fase. VI. Pavie 1891
Les n° 126 à 150 de cette intéressante publication en nature, ac—
compagnée dé précieux dessins analytiques complets, continue une
œuvre qui obtient partout, en Italie notamment, un grand succès.
Ce succès est légitimement dû aux soins des auteurs et au bon choix
qu'ils font de leurs types instructifs. Voici du reste la consistance
de ce 5° fascicule :
126. Plasmodiophora Brassicae Woron. Myxomycete qui occasionne, en Jlahe, au prin-
temps et à l'été, l’hernie où Tuberculose meurtrière des choux cultivés. Les détails ana-
lytiques sont en partie dus à M. Cavara ou puisés dans le travail de M. Woronin. — £
127. Ustilago Crameri Korn. qui envalut les Selaria des praries et dont la destruction
est celle conseillée depuis longtemps pour l'U. destruens.—128. Puccinia coronata Gord.
… Urédinée très répandae sur la plupart de nos céréales. Les dessins très nombreux per-
mettent de suivre le cycle complet de la végétation du champignon (uredospore, teleatos-
pore, aecidiospore) — 129 Puccinia Caricis Sch. mêmes détails analytiques complets
pour cette autre uredinée dont la forme aecidiospore couvre l'Ortie. — 130 Phragmidium
Rubi-idaci P. — 131 Gymnosporangium Sabinae Dicks — 132 Taphrina amentorum
(Sadb). Br. et Cav. Les intéressants délails analytiques des auteurs montrent l'hypertrophie
des fleurs femelles de l’Aulne et les organes reproducteurs du champignon qui l occasion-
— 90 —
nent. — 133 Exoascus UlmiFkl. — 134 Heterosphaeria patella Tod. Sur tiges de diverses
Ombellifères — 135 Meliola Penzigi Sacc. (La fumagine des Orangers) — 136. Anthos- .
tomella Pisana Pass Sur les feuilles vivantes du Chamerops humilis — 137 Oidvum Tu
cheri Berk. — 138 Septocylindrium aromaticum Sacc. Sur feuilles de l'Acorus cala-
mus. — 139 Hadrothricum Populi Sac. — 140 Fusicladium dendriticum Wallr. —
141 Phylloshicta Prunicola Op. — 142 Septoria curvata Rab. et Br. — 143 S. Pe-
troselini Desm. — 144 S. Petroselini. f. Apii Cav. forme nouvelle dont les détails ana-
lytiques permettent d'apprécier les caractères différents de l’espèce-type. — 145 Polystig-
mina rubra f. amygdali Desm. — 146 Entomosporium Mespili DC. L'analyse des organes
reproducteurs amènent MM. Briosi et Cavara à réunir cette espèce à l'Ent. maculatum Lev-
— 147 Glæosporium Populi-albæ Desm. — 148 G. Robergei Desm. — 149 Marsonia
Populi Lib. — 150 Pestalozziu Guepini Desm.
Economic Fungi. A. B. Seymour and F. $. Earle. II, 1891.
Le fascicule 2e de cette collection en nature renferme les espèces
suivantes :
91. Cintractia Junci {(S.) Trél. — 52. Uromyces Junci Sckr. — 53 Puccinia obs-
cura Schr. — 54. P. angustata Peck. — 55. Ustilago Caricis P. — 56. Schizonella
melanogramma DC. — 57. Puccinia Caricis Sch. — 58-59. P. emaculata S. — 60 P.
flaccida B. et Br. — 61-62. Piricularia grisea (Che) sur Seteria et sur Panicum. —
63. Ustilago Rabenhorstiana Kuchn. — 64. Peronospora graminicola Sace. — 65.
Ustilago neglecta Niess!. — 66. U. Syntherismae S (inflorescence du Cenchrus tribolor-
des). — 67-68. Uromyces Spartinae Farl. — 69-70. Puccinia Phragmitis Sch. — 71.
Ustülago Maydis DC. — 72. Puccinia SorghiS. — 73. Helmnthosporium inconspicuum
GC. et E. — 74. Sorosporium Everhartii £ll. et Gall. ovaires de l'Andropogon Virg. —
75. Puccinia Andropogi S. — 76-77. Tilletia siriœformis Wesf. — 78, Puccinia coro-
nata Cda. — 79. Tilletia lœvis Kuchn. — 80-81-82-83. Ust. segetum Bull. — 84-
85-90. Puccinia graminis P — 85. Aecidium Berberidis Gmel. — 91-95. Puccmia
Rubigo-vera DC. — 96 Frysiphe graminis DC. — 97. Oidium monilioides Lk. — 93.
Urocystis occulta Wallr.. — 69-100. U. Agropyri Preuss.
Illustrations of British Fungi. Supplementari (n° LXXV), bi
M. C. Cooke. London 1891.
En même temps que ce fascicule supplémentaire de l'Atlas des
champignons anglais nous parvient, nous recevons le n° 91 (mars)
du Grevillea contenant, hors pagination, l'Zndex (pages 385-398) des
espèces décrites dans le texte de l'Atlas entier. Voici les espèces
actuellement figurées, toujours avec le soin délicat qui distingue
toutes les iconographies de cette belle publication :
1175. Agaricus pellucidus Bull. et Ag. muscorum Fr. — 1176. Ag. catarius Fr. —
41717. Ag. areolatus KZ. Variété très remarquable de la belle espèce lignicole que
MMwes Bommer et Rousseau ont observé récemment dans les bois de Groenendael, près de
Bruxelles. — 1178. Cortinarius angulosus Fr. — 1179. Lepiota Ligmophora B. et Br. —
1180. L. Hispida Lasch. — 1184, Armillaria Citri Jn2. — 1182. Tricholoma cireum-
tecta C. et M. — 1183. Clitocybe opipara Fr. — 1184. C. occulta. Belle et grande
espèce, à chapeau livide, noirâtre au centre, observée en 1883 à Chingfort et qui n’est
pas inscrite au Sylloge. — 1185. Collybia eustygius Cooke, autre nouveauté, absente
encore dans le Sylloge. — 1186. Mycena consimilis Cooke (même remarque). — 1187.
Naucoria lugubris Fr. — 1188. Stropharia merd. var major Fr. — 1189. S. scobinacea
Fr. — 1190. Phlegmacium testaceum Cooke, nouveauté très curieuse à chapeiu rouge
brique à lames et à spores jaunâtres, à stipe napiforme rayé de rouge et à chair blanche
sanguinolente. Observé à Whitfeld en octobre 1390.
Bidrag Till. Kann. om Sveriges ascomycetflora of KarL
SrargAck Stockholm. 1890.
L'auteur étudie anatomiquement et donne les diagnoses de plu-
ne
— 91.—
sieurs Pyrénomycètes et Discomycètes rares où nouveaux de la
Suède avec des figures détaillées, soigneusement présentées, avec
des agrandissements variant de 60 à 630 diam. Voici les nouveau-
tés que nous rencontrons :
Melanopsamma Grevillii Rehm. n.sp. in litt. sur les rameaux
du Prunus padus — Diaporthe Rehmiana Starb. n. sp. sur bran-
ches de Ulmus montana. — Leptosphæria lasiosphæroides Starb.
et Grev. n. sp. sur les tiges sèches de l’Aconilum. lycoctonum. —
Herpotrichia mucilaginosa Starb et Grev. n. sp. sur les feuilles
mortes du Juniperus communis. — Cryploderis oligotheca Starb.
et Grev. n. sp. sur tiges desséchées du Thalictrium alpinum. —
Sphoerulina Dryadis Starb. n. sp. Face sup. des feuilles du Dryas
octop. k
Starbackia pseudotriblidioides Rehm. n. gen (1) etn.sp. (in litt.)
sur bois induré de Pin. Aceltabula Riederi Sacc. sur la terre des
jardins. Sont encore étudiées et représentées avec détails analyti-
ques les espèces suivantes: Leptosph. dol. v. subdisticha. Pyreno-
phora chrysospora et var polaris. |
The Journal of mycology. 1890, n° 5.
Ce fascicule contient plusieurs mémoires originaux tous suivis au
point de vue pratique c’est-à-dire des essais préventifs ou curatifs
des maladies occasionnées par la présence de certains champignons, de
l’avis du secrétariat du comité d'agriculture (M. B. T. GazLoway,
chef), sous la responsabilité duquel le journal est publié.
1° ANTHRACNOSE OF COTTON. By E. A. SOUTHWORTH
Il s’agit d’une mélanconiée jadis mal connue (elle avaitété publiée
a l’état peu développé encore sous le nom de (laeosporium carpo-
genuin Ck. et Hk. et distribuée dans les Fung. N. Am. de M. Ellis),
le Colleitotrichum Gossypii n. sp. (2) qui-apparait sur les capsules
du Cotonnier en pleine végétation et cause par son évolution des
dommages considérables. C'est encore la Bouillie bordelaïse dans
ses divers modes d'emploi qui semble devoir en atténuer sérieuse-
ment les regrettables effets. Des dessins dans le texte (groupe de
basides sporifères sur la euticule du fruit montrant le premier degré
de l’apparition du champignon ; formation du mycelium ; germination
des spores détachées et les mêmes organes plus développés après
leur séjour dans l’eau) et une planche entièrement consacrée aux dé-
tails analytiques du champignon accomplissant tous les degrés de sa
dévastation sur le support qu’il endommage et la culture artificielle
du parasite,
(4) Diag. Gen. : Apothecia erumpenli-sessilia, primilus clausa, marginibus demde
ruguloso-gibberis patescentir. Asei eylindrici. Sporae continuae, hyalinae, Paraphyses ramo-
sae, ascos superantes. Une seule espèce constitue ce genre voisin du G. Pseudophacidium .
(2) « Sori orbicular, dark colored, or covered witha pink powder. Acervuli erumpent, dis
tinct on ly when young. Spores irregulary oblong, usually with a light spot in the center,
oflen acute at one end, colorless singly, flesch-colored in mass, borne on Khort basidia or
long setae. Basidia colorless varying in length at least longer than the mature.Spore, very-
rarely branched, borne on à stroma of varying thickness, 11-2875 y. Solie occurring sin-
gly or in tufts, more abundant in older specimens, dark brown at base, but nearly color-
less at the apex, septate often irregular in outline, straight or flexuose, rarely branching,
often bearing spores. Mycelium seplate, intra and intercellular, usually colorless producing
secondary dark colored spores, especially when it hass simply the form of a germ tube.
Stroma of vai ying thickness, often penctrating the plant tissues for some distance, becoming
darck colored with age or where setae are borne. »
.
— 92 — .
2° PERENNIAL MYCELIUM OF THE FUNGUS OF BLACKERRY RUST. By
F. CG. NewcoMee. 7
L'auteur a constaté dans le Rubus villosus, dont les feuilles sont
habituellement envahies par une Urédinée, le Caeoma nitens Schw.
la permanence de végétation du mycelium du champignon. (Deux
planches de dessins analytiques montrent les conceptables érès
agrandis, les spores isolées et ces derniers corps germant à l’inté-
rieur du support). Gette circonstancè de la continuité de végéta-
tion du mycelium dans toutes les parties de la plante explique
l'étendue du dommage et les soins qu’exige l’application d'un remède
curatif.
Une note de M. Galloway concerne les essais entrepris à ce sujet.
30 NEW SPECIES OF UREDINAE AND USTILAGINEAE By J. B. Ezuis and
B. M. EVERHART.
Schroeteria annulata n.s. dans les ovaires de l’Andropogon an-
nulatus. — Schizonella subtrifida n. s. sur les fleurs du Cirsium
ochrocentrum. — Ustilago diplospora n. s. ovaires du Panicum
sanguinale — U, montaniensis n. sp. sur le Muhlembergia glome-
rala. — Æcidium micropunctum n. sp. sur le Castillea. — Æ, Eu-
rotiae n. s. sur Eurotia lanata. — Uromyces scaber n. s. sur les
feuilles d’une herbe innommée. — Puccinia Arabiaca n. s. sur une
espèce d’Arabis. — P. Araliae n. s. sur le Panax trifolium. —
P. Xantiifolium n.s. feuilles de l’Iva Xanthiifolia. — P. consimilis
n. s. Feuilles du Sisymbrium linifolium.
43° Annual Report of the State Botanist of the St. n. York. By
Cu. Peck. Albany 1890.
Cet intéressant document annuel comprend deux contributions
importantes, fournies par le savant mycologue d’Albany. D’abord,
un Synopsis des Armillaria de l'Etat de New-York ; ensuite les
nouveautés en nombre fondues dans la description systématique des
espèces étudiées par M. Ch. H. Peck. Nous signalerons parmi les
nouvelles espèces, les suivantes à peu près toutes représentées avec
des détails analytiques dans les 4 planches jointes au « Report », et
un genre nouveau de la tribu des Discomycètes. (G. Underwoodia).
Thricholoma grave sp. n. belle espèce qui rappelle au premier abord le T. Colossus,
mais bien différent ; Clitocybe multiceps sp. n. intermédiaire par ses caractères entre les
C. tumulosa et aggregata ou GC. Illudens ; Coprinus Brassicae sp. n. développé sur
des vieilles tiges de choux, affine des C. phaeosporus, C. Friesù et C. Tigrinellus ;
Cortinarius (Phegmacium glutinosus) sp. n. ; C. (Inoloma) annulalus sp. n. espèce
participant des caractères des C. callisteus et tophaceus ; C. (Dermocybe) paludosus
sp. n. ; Lactarius subinsulsus sp. n.; L. mulabilis sp. n. affine du Z. subdulcis ;
Marasmius albiceps sp. n. port de l'Omphalia fibula ; Poria aurea sp. n. sur l'écorce
de l’Erable à sucre , affine du P. xantha ; Irpex rimosus sp. n. sur Betula lutea ;
Corticium mutatum sp. n. sur Populus tremuloides, voisin du C. laeve, dont il différe
par la couleur et la forme des spores ; C. subaurantacum sp. n. sur le Picea nigra
à le faciès du Merulius subaurantiacus ; C. basale sp. n. sur le Frêne et le Tilleul
d'Amérique ; Peniophora unicolur, sur bois pourrissants, espèce incomplète (stérile) ;
Clavaria similis sp. n. conserve quelques ressemblances avec C. muscoides ; Comatri-
cha longa sp n. brindilles du Saliy Babilonica ; C. subcaespiltosa sp. n. sur le bns
du Tsuga Canadensis, espèce rappelant par sa couleur le Sfemonitis fusca ; Phyllos-
ticla bicolor sp. n. sur les feuilles du Rubus odoratus ; P. Prini sp n. feuilles de
l’'Ilex verticillata ; P. Siüenes sp. n., feuille du S. anthirhina ; Phoma allantella,
écorce du Quercus rubra ; Plasmopara Viburn sp. n. feuilles du Vib. lantana ;
=
ON LP NE ONE 1e te ! Vite Dh PR LPS TAC EU
| — 93 —
Sporotrichum cinereum sp. n. bois décomposé ; Goniosporium Polytrichi Sp. n. sur
les capsules sèches du P. Juniperinum ; Slachybotris elongata sp. n. sur branches de
l'Acer rubrum ; Demalium parasilicum sp. n. sur l'Hydnum carbonarium ? ; Fusi-
cladium destruens sp. n. sur les feuilles de l'Avoine cultivée ; Macrosparium Polytri-
chi sp. n. capsules du P. Junip. ; ge Le carpoiena sp. n. fruit desséché du
Rubus villosus ; Fusarium sclerodermatis sp. n. sur le peridium d'un Scleroderma ;
Gleosporium leplospermum sp. n. frondes F4 Pteris aquil. — Underwoodia, nou-
veau genre d'Helvellacée, de forme très singulière, celle d'une corne recourbée, à circonfé-
rence sinueuse et percée circulairement dans toute la longueur de la colonne d'une dou-
zaine de cavités. Une seule espèce, le U. columnaris sp. n. provenant de « Kirville »
où elle a été observée à terre sur les feuilles sèches. Æelolium mycetophilum sp. n. sur
le Polyp. fomentarius ; Hemalomyces faginea sp. n. sur le tronc du hêtre ferrugi-
neux ; Eutypella longirostris sp. n. sur les branches de l’Ormeau d'Amérique.
Ancora sul come difendersi dalle Peronospora. Lettre adressée
à M. le professeur %. Raineri à Plaisance par M. G. Briosi, direc-
teur du laboratoire de botanique cryptogamique de Pavie. Janvier
1891. (Traduction de notre collaborateur M. O. DesrauUx).
Dans cette lettre rendue publique, l’auteur se propose de répon-
dre à diverses objections qui lui ont été adressées à l’occasion d’une
conférence sur les moyens à employer pour préserver les vignes du
Peronospora. La récolte des feuilles malades de la vigne n’est pas
la fin de la maladie, mais un simple moyen de guérison. La fin con-
siste dans la destruction des spores hivernantes, car il vaut mieux
empécher la formation et la maturité de celles-ci. C’est la théorie
que M. Briosi s’efforce de développer dans sa lettre à M. le profes-
seur Raineri.
Mais est-ce bien le seul moyen à employer ? Non certainement ;
toutefois, d’après l’auteur, celui-ci est non seulement efficace, mais
il est encore peu coûteux et d’une facile application. S'il était possible
deconserverintacte, au printemps, la surface des feuilles etdes parties
vertes de la vigne recouvertes au préalable desulfatedecuivre, ainsi
que des plantes voisines, sur lesquelles les paFasites se développent,
il est évident que l’on pourrait réussir la mème année à se préser-
ver du Peronospora. Les organes reproducteurs du chan pignon ne
trouveraient plus, en pareil cas, qu’un terrain intoxiqué et devraient
par conséquent périr entièrement. Voici d’ailleurs ce que M. Briosi
écrivait au mois deseptembre dernier à M. le Ministre de l’agriculture :
« En général, cette année, ie Peronospora a été combattu vigou-
reusement et victorieusement sur toutes nos collines et pour ainsi
dire partout. Je crois seulement qu’il serait très utile de faire un
traitement de plus, surtout vers la fin du mois d’août, et dirigé
non pas pour préserver les produits déjà assurés, mais pour
garantir lessarments de nouvelle formation sur les feuilles des-
quels le champignon parait arrêter la vitalité. C'est sur ces der-
nières que se reproduisent la plus grande partie des spores hiver-
nantes, qui occasionneront ensuite l'invasion de la plante au
prochain printemps. Le traitement d'automne, suivi de la récolte
des feuilles malades, pourra servir très utilement pour nous déli-
vrer une bonne fois de tant de désastres ».
M. Cavazza et plusieurs autres agronomes ont approuvé ce trai-
tement tardif ; ils ont même désiré qu'il fut général et appliqué
aussitôt après l’époque de la vendange. Ce .conseil est évidemment
inspiré par l’idée de combattre le mal à sa racine. Mais, il semble-
RAARARARARAR À À À À
0e
rait plus utile, ajoute M, Briosi, si l’on veut pratiquer un seul trai-
tement tardif (plusieurs coûteraient trop cher), de faire celui-ci
d'abord 15 à 20 jours avant et non après la vendange, sur les ra-
meaux les pi.s jeunes de la vigne qui sont une proie facile pour le
parasite en ayant soin toutefois de ne pas toucher aux raisin.
Après la vendange, le remède aurait le danger d'arriver trop tard,
parce qu’à cette époque, les feuilles sont déjà maladives, peut-être
même desséchées, et imprégnées en majeure partie de spores biver-
nantes ou en voie de formation.
Parlant ensuite de la bouillie bordelaise, l’auteur ajoute que son ex-
périmentation peut donner de très bons résultats, mais il doit avertir
que pour exercer son action toxique, le sulfate de cuivre doit rester
sur la surface de la vigne et être répandu à l’époque de la g'ermina-
tion des spores d'hiver, c’est-à-dire au printemps, pendant ou aus-
sitôt après la sortie des bourgeons, Le sel cuivreux qui, avec les
feuilles tombant à l’automne, se mélera par le labour à la terre
superficielle du sol, se transformera plus ou moins rapidement en
silicate de cuivre et autres sels peu ou point solubles, et par suite,
sans aucune action sur les spores du champignon.
M. Briosi termine sa lettre par deux autres observations. Dans la
première, il dit que les spores hivernantes arrivées à maturité
se rencontrent dans les parties sèches des feuilles, et se détachent
facilement par le choc le plus faible ; d’où, il recommande de faire
la récolte des fenilles infectées avec les plus grandes précautions,
de les transporter ensuitehors du vignoble et de les brûler. En opérant
autrement, on ferait un travail inutile. La d’uxième observation a
pour objet d'attirer encore une fois l'attention sur importance qu’il
y a de faire le traitement qu’il préconise sur les parties vives de Ja
vigne, même sur celles qui n’ont pas encore produit de raisin, Per-
sonne et surtout les viticulteurs ne négligeront ce moyen; ils doi-.
vent guérir absolument leurs vignes, avec une égale diligence, s’il
ne veulent pas que ce qui sort par, la porte ne rentre par la fenêtres
Fungi aliquot mycologiæ Romanæ addendi determinavit P. A.
SAGCARDO (Extrait de l’Annuario dei. R. Irstituto botanico di
Roma.1890).
La nouvelle étude descriptive du savant mycologue de Padoue
est puisée dans les herbiers de l'Institut botanique de Rome que le
Professeur R. Pirotta a mis à sa disposition. Voici les nouveautés
décrites et représentées, avec leurs détails anatomiques grossis, dans
une planche coloriée: Cryptosphaerella parca, Sacc. sp. n. Sur
branches sèches du Spiraeae Lindleyanae cultivé. — Anthostoma
Pamphiliana Sace. et Gub.sp.n. Sur rameaux desséchés de Chêne
ou d'Ormeau. — Phoma Pritchardiue Sace. n. s. spec. et Ph. Phae-
nicis Sacc. n. s. sp. Sur les feuilles d’an Phaenix cultivé. — PA.
atrocincta Sace. n. sp. Sur feuilles mortes du Ficus elastica — Ma-
crophoma Phaenicum Sare. n. sp. Feuilles mortes, — W. bolbo-
phila Sacc. n. sp. Sur les squames des bulbes d’un Crinum —
D, afjinis Sacc. n. sp. feuilles languissantes de Theophrasta — Cen-
thospora australis S. n. sp. Feuilles sèches du Cneorumtricoccum —=
Seploria transversalis Sacc. n. sp. Feuilles languissantes de l'Aspi-
distrum elatior. — S. Aracearum Sacc. n. sp. Feuilles lang. du
« — 95 EE
Philodendrum pertusum. — S. Palmarum Sacc, sp. n. Feuilles
demi-sèches du Latanier. — Vermicularia herbarum f, Palmarum
Sacc. Feuilles mortes du Morrenia Lindenii — Gloeosporium oblu-
sipes Sacc. sp. n. sur jeunes branches du Buuhinix glandulosw.
New species of Montana Fungi J. B. Erxzis and F. W. ANDERSON
(Extrait du Botanical Gazette, février 1391)
Nous trouvons dans cette notice accompagnée d’une planche très
utile pour l'étude complète de la plante, les diagnosesde douze espêces
nouvelles de champignons des environs de Montana.
Lentinus pholiotoides, sur Peuplier mort. — /Æelotiun Monta-
niense, sur vieux bois. — lhoma Ilicina, sur : feuilles d’un Je. —
Coniothyrium Ilicinum, même support que le précédent. — Dothio-
rella Nélumbi, sur le réceptacle d’un Nelumbium. — Volutella
occidentalis, sur branches tombées d’an As/ragalus. — Sporides-
mium sorisporioides, sur bois sec d'un Bigelovia. Æcidium
Liatridis, sur feuilles du Liatris punctata. — Æ. Obs, surf. du
Cleome integrifolia — Æ. Chrysopidis, sur f. du C. villosa. —
Pestaloziella Andersoni El. et Everh. Sur feuilles d’un Apocinée.
Histoire de la découverte de la sexualité végétale, par le Prof.
Léon MARcHAND, Paris 1891.
Cette étude est le résumé de la brillante lecon de réouverture du
cours de cryptogamie que l’auteur professe a l'Ecole supérieure de
pharmacie de Paris et qui attire toujours, on le sait, une foule très
sympathique d'auditeurs. Avee l'autorité qui s ’attache à toutes res
démonstrations, M. le D' Marchand fait d’abord l'historique de
« la découv erte des sexes chez les plantes » et s'applique a suivre
cette importante révélation à sa naissance, dans ses progrès jusqu’à
son acceptation finale durant les « quatre périodes » de la science.
(1°e œuvres d'Aristote et de Théophraste ; 2 Moyen âge ; 3° Renais-
sance finissant à Linné qui donne un corps à toutes les idées émises
avant lui et crée la Cryptogamie en en faisant la 24° classe de son
système. Enfin la 4° période marquant, au début, par les efforts faits
pour refondre le système artificiel de Linné dans une classification
basée sur d’autres caractères que ceux tirés de la seule considération
des organes sexuels).
Après avoir rappelé les deux embranchements (M. Marchand dit
Sous Règne)durègne végétal proposés par M.Ad.Brongniarten 1843,
le savant professeur s'arrête aux nouvelles divisions du régne végé-
tal avancées par MM. Sachs (1868), Caruel (1877) et Muller (1879)
et déclare, quant à ces derniers divisions, « qu’une semblable manière
de voir a le défaut de consacrer le démembrement de la Cryptoga-
mie et d'aller à l’encontre des raisons qui ont amené la création de
la chaire qu’il occupe. » Il croit plus logique d'élever « à la dignité
de Sous-Règne les deux embranchements admis par Ad. Brongniart
et de réunir dans le Sous-Règne des cryptogames, sous le titre de
Classes et avec la termination phyles (qui nous a paru, dit-il, pré-
férable à celle de gamées) les quatre divisions admises par les savants
précédemment cités ».
Voici comment l’auteur comprend le Sous-Règne :
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NOUVELLES
Mort de M. le Capitaine F. SARRAZIN
Nousavons la douleur d'annoncer une perte qui nous à frappé au cœur,
à celle d’un ami, d’un collaborateur de la première heure, de l'excellent
ÿ capitaine Frédérie Sarrazin. Notre ami est décédé à Se nlis, sa résidence,
à Le 3 février dernier, après une longue maladie. Il était âgé de 66 ans.
ÿ M. Sarrazin appartenait à la Société botanique de France et à la Société f
mycologique depuis sa création. De 1880 à 1886, il fournit à la Revue un
erand nombre de notices. Chacune de nos centuries en nature, réunit,
durant cette période, une contribution considérable de sa part. Nos lec-
teurs n’ont pas oublié les diverses observations que son goût persévérant
ÿ pour Pétude du genre Morchella lui suggcérait, ni cette étude populaire
! qu'il écrivit dans un but essentiellement humanitaire touchant la récolte
jet l'emploi des grands champignons charnus de nos forêts, étude qui con-
& tribua partout où elle parvint à utiliser une ressource alimentaire souvent
H inconnue, à éviter aussi des méprises funestes pour la santé.
Tant que ses forces le lui ont permis, notre regretté confrère est de-
{ meuré le chercheur infatigable, lobservateur intelligent, récoltant et pré-
Sd parant sans cesse avec un soin jaloux quantité de plantes rares ou inté-
{ ressantes qu'il offrait généreusement à ses correspondants. Il était parvenu
] par des courses continuelles autour de Senlis à connaitre à fond la végéta-
tion spontanée de l'arrondissement. Secondé par les agents forestiers et
par quelques amis des champignons, mieux encore par sa dévouée compa-
one, Madame Sarrazin et, quelquefois aussi, par sa chère fille, Madame
4 Paillard, l’une et Pautre gagnées par un bien sympathique exemple aux
à études botaniques, M. Sarrazin avait pu réunir une collection très complète
| des cryptogames et observé tous les parasites des cultures utiles de sa con-
à trée. Ainsi marchaient de front, sa principale étude : la Ælorule crypto-
gamique des environs de Senlis, qui était prête pour l'impression quand
il s’alita, et ses Tableaux des champignons parasites qui lui avaient valu,
| une année avant sa maladie, la médaille d’or de la société d’ Horticulture
{ de l'Oise et une juste récompense du gouvernement, Les palmes acadé-
miques étaient récemment venues & "ajouter aux croix de la Légion d’hon-
neur et du Nicham de Tunis anciennement accordés à ses services militaires.
Le capitaine Sarrazin était un esprit éclairé, enthousiaste de la mycolo-
gie et très fortement épris des beautés de la nature. Il s'était proposé en
composant une bibliothèque scientifique et en formant ur grand herbier
d'aider à l'instruction de ses petits enfants qu’il chérissait et dont 1l se
réjouissait de pouvoir noter les progrès dus à ses conseils de botaniste. Il
se complaisait encore dans les rapports qu’il avait noué avec un petit
nombre d'amis pris parmi des hommes voués aux mêmes études que les
siennes et, dans ces relations ou la science et l’amitié s’harmonisaient, il
avait rapidement su se faire apprécier et estimer. Parmi ses correspon-
dants, c'était entr’autres M. E. Boudier, le savant monographe des Disco-
mycètes à qui notre ami soumettait fréquemment ses récoltes critiques, et
un de ses anciens frères d’armes, un autre zélé mycologue, M. le Capi-
taine Lucand qui peignait parfois, dans ses belles Zcones, les espèces rares
ou nouvelles que M. Sarrazin savait si bien dénicher dans les forêts
de Hallate et de Chantilly.
Notre ami était doué d’une grande sensibilité, de cette sensibilité qui
fait les hommes vertueux, bons. généreux, celle qui sert le mérite, secourt
l'esprit et entraîne Ja persuasion à Sa suite. Il ne méconnut jamais un
bienfait, il eut pardonné une ingratitude ; aussi tous ceux qui l’ont connu
l'ont aimé, tous le regrettent bien sincèrement à cette heure. Nul ne
l’oubliera !
Voici les principales notices de M. Sarrazin publiées dans la Revue Mycologique :
Apparilion du Cantharelus aurantiacus v. alba. 1880. p. 5. — Remarques Sur
la maludie des melons. 1881. p. 9. — Morilles monstr ueuses. 1881. p. 15. — N,_
— 98 — :
tice populaire sur les champignons comestibles ou vénéneux.{882. p.39. - Les Morillesdes.
environs de Senlis. I8N2. p. 138. — Un procès inattendu fait aux Morilles. 1882. p.
46. — Découverte du Polyporus vulpinus dans l'Oise. 1882. p. 171 — Refulation
de l'opinion du D' Engel sur l’Amanila muscaria. 1886. p. 1. — Anomalies obser-
vées sur les agaricinées des environs de Senlis. 1886. p. 98 — L'anguillule du blé.
re tie ie
Une des dernières études de M. Sarrazin, fort originale en ce qu’elle rappelait l’His-
toire d'un morceau de bois, a pour titre la Botte de foin. Une de ses constatations qui
est restée en pratique est la dessiccation prompte des champignons charnus à l’aide du pé-
role qui permet la conservation des couleurs de ces végétaux.
Les dédicaces de l'amitié ne lu ont pas fait défaut. Sa mémoire est conservée dans
le Sylloge et dans là Revue Mycologique par diverses découvertes qui lui sont propres.
(Elammaula Sarrazin’ Roum., Galactinia SarraziniBoud., Orbilix Sarraziniana Boud.,
Valaria Sarraziniana Sacc. et Roum., Leptosphaeria Sarraziniana Sacc. et Roum. etc.)
GC. ROUMEGUËÈRE.
— Nous apprenons avec le plus vif plaisir la nomination de chevalier de
la Légion d'honneur de M. le docteur Ernest Le Sourd, directeur de la
Gazette des Hôpitaux, notre savant collaborateur. Cette distimction est la
juste récompense d’une vie toute consacrée à l'étude. La lourde charge
de la rédaction de la Gazette fut acceptée par M. Le Sourd, il y a plus
de vingt ans. Cet organe spécial était alors le plus ancien en France. Le
zèle et les lumières de son nouveau directeur lui donnèrent un développe-
ment et une influence qui, s’accentuant chaque année davantage, ont permis
de ranger de nos jouisla Gazette au nombre des Périodiques de premierordre.
Toutes les matières spéciales discutéespar les corps savants de divers pays,
toutes les découvertes ou les expériences d'actualité qui intéressent et pas-
sionnent même les hommes de Part et les amis de l'humanité, sont expo-
sées et étudiées largement dans la Gazette, qui analyse aussi toutes les
publications nouvelles ayant trait à l'hygiène et à la médecine. Il n'y a
qu’une voix de par le monde pour louer à cette heure le tact, la sagesse
de vues et la haute impartialité de la rédaction de la Gazette, tout comme
pour reconnaître l’enseignement permanent qu’elle procure aux praticiens
en général.
M. le docteur Le Sourd avait encore d’autres titres à l’attention publique.
Chez lui le médeein est doublé du botaniste et de l’agronome. Le genre
botanique Lesourdea notamment, rappelle un côté qui n’est pas le moins
sympathique pour nous des études de notre savant confrère. Les importan-
tes collections formées de longue date par l’associé distingué de la Société
Botanique de France, collections bien connues de tous les naturalistes qui
en ont toujours le facile accès, ont pu tempérer les regrets que firent éprou-
ver jadis aux travailleurs parisiens la dispersion du cabinet Delessert, pour
ainsidire ressuscité chez le directeur de la Gazette des Hôpitaux.
— Dans sa séance du 29 décembre dernier, l'Académie des sciences a
décerné les deux prix Montagne à nos savants collaborateurs MM. P. Hariot
et Dr À, Billiet. Nous offrons à l’un et à l’autre nos plus vives félicitations.
M. Hariot avait présenté divers travaux sur les algues, notamment sa Mo-
nograplhie du genre Trentepohlia, et qui, dit le rapporteur du concours,
« justifférait à elle seule la récompense que lui décerne la section de Bota-
nique pour l’ensemble de ses publications. »
M. le docteur Billiet a été récompensé pour sa « Contribution à l'étude
de la morphologie et du développement des Bacteriacées » appuyée de
nombreux et magnifiques dessins analytiques publiés dans le récent Bul-
letin scientifique de M. le Prof. A. Giard et dont nous entretenions na-
guère nos lecteurs (Voir Revue mycol. 1890 p. 187.
— Notre savant collaborateur, M: N. Patouillard vient d’étretchargé par
le Ministère de l’Intruction publique d’une mission en Tunisie, principale-
ment en vue de l'étude de la Flore mycologique de cette contrée.
— Nous recevons trop tardivement pour en rendre compte iei le récent
mémoire de M. le Dr Saccardo que nous avions annoncé plus haut pag. 70,
_— 99 —
Il a pour titre: Chromotaæia seu nomenclator colorum polyglottus
additis speciminibus coloratis ad usum botanicorum et zoologorum.
Padoue 1891, 22 pag. in-80 avec 2 tables comprenant 50 couleurs types.
Prix 2 fr. Ce travail est du format du Sylloge et peut lui être annexé ; au
reste, une note de l’auteur annonce, et nous sommes heureux d’en relater
la promesse, que « le Supplementum Sylloges paraïtra pendant l’année
1891. »
— M. J. B. Barla, directeur du musée d'histoire naturelle de Nice et
éditeur de la Ælore Illustrée des champignons de Nice, en cours de
publication, nous annonce la mort de son collaborateur M. Vincent Fossat.
Voici la terminaison de sa lettre datée du 10 mars : « Cette perte irrépara-
ble m’a plongé dans la plus grande afflction, car Vincent Fossat était pour
moi non seulement un collaborateur qui avait contribué à enrichir mes
collections de nombreux dessins qu'ilrcproduisait en chromo-lithographies
mais il était aussi un loyal et mcien ami; aussi sa mort m’enlève lespoir
que j'avais de mener à bonne fin mon ouvrage. La presque impossibilité
de retrouver une autre personne ayant à la fois les talents du peintre aqua-
relliste et du dessinateur lithographe m’oblige à susprendre cette publi-
cation. ... » Nous partageons les regrets de M. Barla, mais nous voulons
espérer qu'il ne tardera pas à retrouver un aulre praticien capable de Pai-
der à continuer son œuvre Si méritoire qui ne peut pas rester inachevée!
— Norrs pu DirecTEUR DE LA Norarigia. « Je prie vivement tous les
botanistes qui publient dés travaux sur les Algues de vouloir bien m'en-
voyer un exemplaire (et s’il est possible deux) deleurs travaux pour que je
puisse en rendre compte dans mon journal. Les auteurs recevront le nu-
méro de la Notarisia ou un extrait du compte rendu de Pouvrage envoyé.
— La Notarisia publie aussi tout oblata et desiderata, toute sorte de
communication qui peut intéresser les amateurs d’Algues (nominations,
congrès, exploration, nouvelles diverses, etc.) On recommande de
s’adresser toujours à M. D. DAVID LEVI-MORENOS Piscina S. Samuele
34292. Venise (Italie).
La Notarisia s’est amplifiée à commencer de l’année 1891 en se trans-
formant en un journal mensuel qui, à l’étude générale des Algues, unit
celle de la mer et de ses organismes. Pourtant on continuera à donner la
partie alsologique en livraisons séparées, sous le titre : La Notarisia,
commentario ficologico generale, parte speciale della Rivista Neptunia.
L'énumération des pages, pour plus de commodité dans les citations,
sera continuée aussi comme auparavant, « La Notarisia » paraîtra tous
les deux mois, avec nos mêmes et fidèles collaborateurs qui serontencore
augmentés de nombre. La vecchia Notarisia continuera donc renforcée
d’un nouveau sang vivificateur. Lorsque nous avons entrepris la direction
de la Notarisia, nous écrivions : « Nous ne faisons pas de program-
me, développer en améliorant toujours, voilà notre devise. »
Peu de mois se sont écoulés, et nos lecteurs peuvent reconnaitre que
nous avons tenu nos promesses.
— CarcuLAIRE DE M. G. Bucree. (60, stanhope Street.Newecastle Street.
London), J'ai fait une spécialité de collectionner et de réunir en sémes les
quelques rares exemplaires qui restent d’une importante publication pé-
riodique anglaise ayant pour titre : Gardenex’s Chronicle et Agricul-
tural Gazette, qui a été établie en 1841, et rédigée par Lindley, Masters
et Moore.
Cette publicatien donne un rapport détailléet complet de tous les évé-
nements des dernières cinquante années, dans les Ressorts du Jardinage,
de l'Agriculture, de l’'Horticulture, de la Butanique, etc., laquelle est du
plus grand mtérêt pour tous ceux qui sont intéressés dans les branches
de ces connaissances utiles. Elle est illustrée de beaucoup de gravures
sur bois, de planches coloriées, et contient, en outre, de nombreux et très
interessants suppléments. À cause de l'extrême rareté de beaucoup de
400 LS
volumes, les grandes maisons de librairie ont trouvé presque impossible …
de fournir des séries complètes, malgré la grande deniande, Depuis bien
des années, une seule série a été vendue à une vente publique, savoir l’an-
née dernière à la vente de Puls, à Gand, en Belgique, où une série com- -
plète a réalisé la somme de 930 francs. La plus importante maison de
Londres a coté un exemplaire dans son dernier catalogue au prix de
Liv. 36. Après bien de recherches, je puis maintenant vous offrir quel-
ques très belles et complètes séries à un prix variant entre Liv. 20 et Liv. 25
d'après la reliure, prix net et au comptant, à Londres. Comme il est trés
peu probable qu’on puisse procurer d’autres séries, toute Bibliothèque
publique ou tout Jardin Botanique qui désire obtenir une série de ce jour-
nal important trouvera son intérêt à profiter de la présente opportunité. Les.
acheteurs étrangers peuvent s'adresser à moi directement ou par leurs
agents de Londres. - È G. BuckLE
60, Stinbope Street, Newcastle Street. London.
— M. Emile Deschamps, chargé par M. le Ministre de l’Instruction pu-
blique, sous les auspices du Muséum d'histoire naturelle, d’une mission
scientifique aux Iles Laquedives, est de retour de son voyage d’exploration
exécuté pendant les années 1889 et 1890. Ce naturaliste déjà connu par
ses recherches antérieures sur la Zoologie de la Turquie d'Europe, de
l’Asie-Mineure (Syrie et Palestine), se propose de publier au cours de la
présente année le résultat de ses observations dans l'ile de Ceylan. Cet
ouvrage, divisé en deux parties, comprendra les chapitres ci-après : Colombo
et Kandy — Promenades dass les villages — Tableaux à la plume — Mœurs
et coutumes — Anciennes Jois Kandyennes — Faune et Flore — Les Rho-
dias — La province d’Uva — Chez les Veddas — Les villes mortes de
Ceylan, etc. Il sera en outre illustré de 200 gravures environ insérées
dans le texte, d'après les photographies et les croquis de l’auteur.
Le prix de cet ouvrage pourra varier de 3 fr. 50 à 7 fr. Selon qu’il sera
publié en un ou deux volumes, ce qu'il n’est pas possible de préciser en
ce moment.
Les adhésions à la réception de cette intéressante publication seront
reçues au bureau de la Revue Mycolosique, qui les transmettra à M. E.
Deschamps, actuellement à Antibes (Alpes-Maritimes).
— Nous recevons trop tard pour les publier ou les analyser ici les inté-
ressants travaux ci-après dont nos lecteurs prendront connaissance dans
notre prochain numéro :
D' LaGERHEIM. Les Æcidium comestibles.
Dr F. ArNozp. Lichens des environs de Munich.
Dr J. Murter. Lichens du Japon, récoltés /par Miyosh et communiqués
par le prof. Yatabe.
Dr C. Vox Tuseur.” Generations und Wirth. u. e. Gymnosporan-
gium-Arten, etc.
J. B. Ecuis et B. Evernantr New North american Fungi.
ROLAND THaxrer. Nouvelles Laboulbeniacées américaines.
À. Rex. Description de trois nouveaux Myxomycètes.
The Missouri Botanical Garden.
Le Rédacteur en Chef-Gérant :
C. ROUMEGUÈRE
Toulouse. — Imp. Marqués et Cie, boulevard de Strasbourg, 22,
143: ANNEE N° 51 REVUE MYCOLOGIQUE 1 JUILLET 1891
RépacrTioN : 37, RUE RIQUET, 37, TOULOUSE
EE
Les Urédinées comestibles
Par M. G. de LAGERHEIM.
Pendant ces dernières années, le fait curieux qu’il y a des Urédi-
nées comestibles a été mentionné à plusieurs reprises dans les jour-
naux et mémoires botaniques. C’est pour cette raison que j'ai sup-
posé qu’un compte-rendu sur ce sujet ne manquerait pas d'intérêt
pour les lecteurs de la Pevue mycologique. Je vais prendre la liberté
d'ajouter quelques mots aux faits relevés par les auteurs dont je
rends compte.
Le premier qui ait attiré l'attention sur une Urédinée comestible
est le botaniste suédois M. 4. N. Lundstrüin, à Upsal, qui a fait
Ja remarque suivante sur l'étiquette de l’Aecidiui coruscans Fries,
distribué dans l’exsiccata de M. ÆEriksson « Fungi parasitici Scan-
dinavici exsiccati » fase. IV N° 182 : Certaines années j'ai trouvé
en Vesterbotten assez peu d’Aecidium coruscans, tandis que d'au
tres, plus abondamment, partout dans les forêts de sapin, tant près
de la côte que dans l’intérieur du pays. Du reste je l’ai vu en Jâmt-
land, en Helsingland (Forssa), dans l'archipel à l’entrée de Stoc-
kholm (Elfsnabben) et en Smaland (Boarp). En Vesterbotten, les
Aecidies sont développées à la fin juin, et les nouvelles pousses
atteintes du champignon, qui sautent facilement aux yeux étant
d'un jaune brillant, sont appelées dans le pays mjôlkomror ou
mjôlkumrer, Dans plusieurs parties de cette province on les mange,
et moi-même étant enfant j'en ai récolté souvent et en ai mangé
d'assez grandes quantités (un demi-litre à un litre) sans m'’en
trouver le moins du monde indisposé. Elles ont un goût acidulé de
térébentine (cependant pas aussi prononcé que les jeunes pousses
saines du sapin) et sont farineuses comme des dattes. Je ne les ai
mangées que crues.» Aux localités indiquées par M. Zundstrôm, je
peux ajouter que C. J. Johanson a trouvé le champignon dans une
autre partie de Smaland et que M. Æriksson l’a récolté à l’école
d'agriculture près Stockholm. Il y a quelques années que je trouvai,
à Uggleviken, près Stockholm, cette même Urédinée assez nom-
breuse ; je suis donc à même de confirmer ce que dit M. Lundstrôm
concernant les propriétés savoureuses de ce champignon. J’ignore
si on a jamais essayé de le faire cuire ou de le préparer d'une ma-
nière quelconque. Le mot suédois « mjôl » signifie farine ; j'ignore
la signification du mot « komror » ou « kumrer», patois de la pro-
vince de Vesterbotten. Pour ce qui concerne l'histoire et la morpho-
logie de cet intéressant champignon, je renvoie mes lecteurs aux
mémoires de M. Rostrup (1).
Avant de poursuivre, je tiens à faire remarquer que dans l’'Hima-
laya il y a une Urédinée, Aecidium Thomsoni Berk., sur lAbies
Smithiana Forb., qui ressemble énormément à l’Aecidium corus-
cans Fries et qui probablement est aussi comestible ; c'est une ques-
tion que M. Barclay devra trancher. M. Barclay a publié (2) de
(1) Nogle nye lagltagelser angaaende heteroeciske Urcdinecr (Overs. over. d. K. Vi-
Selsk. Forh. (1884), pag. 7, tub. I, fig. 1-7 ; Revue mycologique 1884, Oct., pag. 209,
tab. XLIX, fig. 1-7.
(2) Uredine affecling the Himalayan Spruce — fir (Abies Smithiana, Forbes) (Repr.
Journ. of the Asiatic Sociely of. Bengal, Vol. LV, Part II, Ne 1, 1886, Calcutta).
— 102 —
jolies photographies de ce champignon, et en les comparant aux
figures de l’Aecidium coruscans Fr. dans les mémoires de M. Ros-
trup, on est frappé de la grande ressemblance qui existe entre ces
deux Aecidies. Même les spores des deux espèces. sont presque iden-—
tiques. Par contre le péridium de l’Aecidium Thomsoni Berk. dif-
fère beaucoup de celui de l'Aecidium coruscans Fr. à en juger!
d’après les figures et la description de M. Barclay. En plus l'Aeci-
dium Thomsoni Berk. possède un autre état de spores très curieux
(téleutospores”?); pour plus de détails je renvoie au mémoire inté-
réssant de M. Barclay. Je me borne à recommender expressément
aux mycologues scandinaves de rechercher un état pareil chez l’Ae-
cidium coruscans Fr. En terminant je prends la liberté de faire re-
marquer quelques lignes du mémoire de M. Barclay qui jeiteront
quelque lumière sur certaines particularités de l’Aecidium corus-
cans Fr. M. Barclay démontre (1. c. p. 6) que les canaux de résine
ont entièrement disparu dans les aiguilles attaquées par le champi-
gnon:; l’Aecidium coruscans Fr. doit produire le même effet sur les
aiguilles de l’Abies excelsa, ce qui expliquerait le goût si peu téré-
bentineux des «mjolkomror».
Ce même M. Barclay, botaniste anglais à Simla (Himalaya,) a
découvert les deux autres Urédinées comestibles connues jusqu'a
présent. Il a décrit l’une d’elles en 1887 et l’a nommée Aecidium Urti-
cea Schum. var. kimalayense (4). Ce champignon, qui est en rela-
tion génétique avec une Duccinis sur le Carez seligera Don., occa-
sionne sur la tige de l'Urtica parviflora Roxb. de grandes excrois-
sances très semblables à celles qu'occasionne l’ Aecidrum du Puccinia
Caricis (Schum.) sur l’Urtica dioica partout en Europe. Ce
sont ces excroissances qui sont comestibles et desquelles M. Barclay
dit (1. c. p. 2): « Ces tumeurs atteignent souvent de grandes di-
mensions; l’une, nullement la plus grande qu’on puisse trouver,
mesurait 2,8 cm. de long sur 2 cm. de large et 1,2 cm. de profon-
deur. Ces parties, extraordinairement hypertrophiées, contiennent
une abondance de matière nutritive d’amidon queles montagnards
mangent avec délices, les récoltant justement avant la maturité des
Aecidies. Ils l’appellent khriri(un concombre), à cause de la ressem-
blance de leur goût à celui de ce légume».
A propos du champ'gnon qui cause ces tumeurs, je ferai les re-
marques suivantes. M. Barclay ne considère son champignon que
comme une variété de l'Aecidium Urticae Schum, et du Puccinia
Caricis (Schum.) de l'Europe, mais mon opinion est que le champi-
gnon, si bien décrit par M. Barclay, difilère tellement de l’espèce
européenne qu’il doit être considéré comme une espèce propre. Les
Aecidiospores de l'espèce de l'Himalaya sont plus petites que celles
de l’espèce européenre. L'urédo et les téleutospores de l’espèce de
l'Himalaya se trouvent à la partie supérieure des feuilles, tandis que
ceux de l’espèce enropéenne se trouvent à Ja partie inférieure des
feuilles. Les urédospores de l'espèce indienne sont plus petites que
celles de l’espèce européenne et sont pourvues de paraphyses, ce qui
manque à l'espèce européenne. Les groupes de téleutospores de
l’espèce indienne sont petits, isolés et ronds, tandis que ceux de
(4) On Aecidiwm Urticae Schum. var hymalayense. (Repr. Scient. Mem. by Med.
offic. of the Army of India, Calcutta 1887).
Aty
— 103 —
l'espèce de l'Europe ont l'aspect de longues rangées parallèles. Le
pédicelle des téleutospores de l'espèce de l'Himalaya estlong de 56y,
tandis que celui du Puccinia Caricis(Schum.) Rebent. est long de seu-
lement 20. Les téleutospores de l'espèce de l'Himalaya germent im-
médiätement après leur maturité, tandis que celles de l'espèce euro-
péenne nécessitent un certain temps de repos avant de germer, Ces
différences suflisent pour les faire considérer comme des espèces dif-
férentes ; l'espèce de M. Barclay devrait être appelée Puccina hi-
malayensis (Barcl.).
Comme je l'ai déjà fait observer, les tumeurs occasionnées par
l’'Aecidium du Puccinia himalayensis (Barcl.) sur l'Urtica parvi-
-flora, sont presque identiques à celles occasionnées par l’Aecidium du
P. Grricis, sur l'Urtica dioica ; pour cette raison je conseille à mes
confrères, en Europe, d'essayer si les tumeurs Aecidiennes sur l’ortie
commune ne seraient pas aussi comestibles. À Quito, cette Urédinée
brille par son absence.
Il me reste maintenant à parler d’une troisième Urédinée comés-
tible qui, tout dernièrement, a été découverte aussi par M. Bar-
clay (1). Ce champignon, Aecidium esculentum Barcl. croitsurl’ Aca-
cia eburrea Willd. dans l'Himalaya et fait venir sur cette plante
des hypertrophies bizarres. Les Aecidies qui ont un 1 mm. de haut
sur À mm. de diamètre se développent en grande quantité et for-
ment des eroûtes épaisses. Surtout dans le district de Poona, on
prépare ces croûtes de Ja manière suivante : après les avoir râpées
des branches de l’Acacia on les fait bouillir et réduire en purée
qu'on mange assaisonnée d'épices. C’est un mets très appécié par
les indigènes.
En comparant ces trois rouilles comestibles, nous verrons que,
chez la première, on mange le champignon pleinement développé
ainsi que la partie hypertrophiée de sa plante nourricière ; dans la
seconde on mange le champignon avant sa maturité avec la partie
affectée de la plante ; dans la troisième, on ne mange que le cham-
pignon.
Il n’est pas pobable qu'avec ces trois espèces la liste des Urédinées
comestibles soit complète. En Europe, il y en a sans doute encore
plusieurs, et j’attirerai l'attention spécialement sur les suivantes et
j'engage mes collègues à les essayer.
I. Aecidium Clematidis DC :
Dans l’Europe méridionale, cette espèce est assezcommunesur les
Clematis. Elle occasionne, sur les feuilles, de grandes exrroissances
qui ressemblent énormément à celles occasionnées sur les espèces
d’'Urtica par les Aecidium mentionnés ci-dessus, Dans les tumeurs
de l'Aecidium Clematirtis DC, il se trouve aussi les cellules remplies
d'amidon. En général ces trois Aecidium se ressemblent tant, que je
suis disposé à croire à une relation génétique entre l’Aecidium Cle-
malidis DC. et un Puccinia sur un Carex. Si le Clematis ne con-
tient pas des substances dégoûtantes comme beaucoup d’autres Re-
noneulacées, on devrait voir si l'Aecidium sur cette plante n’est
pas comestible.
2. Aecidium du Puccinia Tragopogonis (Pers.) Corda.
Cette Aecidie se présente dans toute l’Europe sur le 7ragopogon
(4) Descuiption of a new Fungus, Aecidium esculentum nov. sp.,on Acacia eburnea
Wild. (Journ. of the Bombay Nat. Hist. Soc. Vol. V, 1890).
+104.
pratensis, dans certains endroits, en grande abondance, Son mycé-
lium hiverne et les feuilles, qui au printemps sortent de la partie
infectée, sont couvertes d'Aecidies et de spermogonies. Je ne mets
pas en doute que ces feuilles, récoltées avant l’éclosion des Aecidies,
ne fournissent un légume savoureux. Etant enfant, je me souviens
d'avoir souvent mangé crues les jeunes pousses du Tragopogon
pratensis et de leur avoir trouvé un certain rapport de goût avec
les asperges; je m’imagine, à cause de cela, que les pousses remplies
du mycélium de l'Aecidium du P. Tragopogonis doivent être très
tendres et contenir des substances nutritives et d’un goût peut- être :
piquant. N
3. Aecidium Magelhaenicum Berk.
Cette Aecidie n’est pas aussi commune que les deux espèces pré-
cédentes, mais là où elle se présente on la trouve généralement en
grande abondance. Elle cause la formation de grands « balais de
“sorcière « sur le Berberis vulgaris, et a un mycélium persistant.
Les feuilles qui poussent sur ces branches transformées sont plus
tendres et plus charnues que les feuilles saines, et à la partie infé-
rieure, sont couvertes d’Aecidies. Il vaudraitla peine d'essayer de se
servir de ces feuilles comme légume.
4. Puccinia suaveolens (Pers 5J'Rpstir
Ce champignon, qui pousse sur Le Circium arvense, est une des
Urédinées les plus communes de l'Europe. La première génération
du Puccinia suaveolens se compose de spermogonies et d'urédo qui
couvrent la surface inférieure de toutes les feuilles d’une pousse.
Ces feuilles sont plus petites que les feuilles saines ; elles sont d'un
vert pâle, tendres et exhalent un parfum agréable qui rappelle celui
de chocolat. Le mycélium est persistant, et à cause de cela, chaque
printemps développe les pousses infectées du champignon. Si l’on ré-
coltait ces pousses pendant que les spermogonies ont atteint leur
plus grand développement, je crois qu’on pourrait en faire un lé-
gume savoureux.
Je pourrais citer encore plusieurs exemples, maïsje m'en tiendrai
aux Urédinées mentionnées ci-dessus et j'espère que quelqu'un de
mes collègues osera les essayer.
L
Jardin botanique de Quito, le 20 janvier 1891. ,
G. Hedwig précurseur de l'analyse microscopique des
Ascomycètes.
Par le Docteur P. A. Saccarpo (1).
Les champignons appartenant au groupe si vaste et si distinct des
Ascomycètes sont représentés, comme on le sait déjà, soit par des
formes assez grandes, visibles à l'œil nu, soit par d’autres beaucoup
plus petites que l’on ne peut observer qu’à l’aide d’uñe loupe ou du
microscope. Parmi les premières, nous citerons les espèces très
nombreuses du genre Pezi:a démembré en ce moment, puis les
Helvella, Morchella, Geoglossum, etc. qui font partie de la famille
des Discomycètes, et aussi les genres Xylaria, Hypoxylon, Ustu-
lina de la famille des Pyrénomycètes. Les botanistes savent très
bien que les Ascomycètes possèdent des organes particuliers de
(1) Traduit de l'italien par notre zélé collaborateur M. O DEBEAUX.
— 105 —
fructification, formés de tubes ou sacs (asques), contenant les spori-
dies. Les sporidies ont notamment une valeur taxonomique indis-
cutable, mais elle ont aussi des proportions très exiguës qui néces-
sitent un grossissement de 100 à 400 diamètres, selon le e cas, pour
les distinguer d’une manière convenable.
Vers la fin du dix-septième siècle et au commencement du dix-
huitième, plusieurs habiles observateurs ont fait leur apparition en
Italie et autres pays, tels que Micheli, Battara, Vaillant, Dil'enfus,
Tode, etc., lesquels ont décrit et figuré quelques Ascomycètes supé-
rieurs, et ont même publié une analyse microscopique de leurs fruc-
tifications. Il y a plus encore, des cryptogamistes distingués qui sont
venus le siècle suivant et principalement dans le dix-neuvième et
nous citons parmi ces derniers Bulliard, Schaffer, Persoon et Fries,
n’ont donné qu'une idée pour ainsi dire incertaine des asques et des
sporidies et ne se sont pas occupé de la taxonomie. [l nous faut par-
venir à la période qui s'écoule de 1834 à 1844 pour y trouver quel-
ques observateurs laborieux qui, s’aidant du secours si précieux du
microscope, ont commencé à nous faire connaître la forme, la taille,
la couleur et les organes remarquables de reproduction d’un nombre
considérable de champignons i inconnus jusqu'alors, ou à peine connus
d’une manière superficielle. Nous sommes heureux de rappeler ici,
pourles honorer, les noms de cesinfatigables travailleurs: C. Montagne
(1834), J B. Desmazières (1836), J. Berkeley (1838), T. Corda
(1837), de Notaris (1844), ce dernier surtout qui a publié les pre-
miers essais vraiment parfaits d'analyse microscopique. Qu'il nous
soit permis d'ajouter que de Notaris a observé avec une rare perspi-
cacité les divers caractères qui distinguent les genres et les espèces
des Sphaeriacées (Pyrénomycètes), et qu'il a attribué la principala
valeur aux caractères que l’on peut tirer de la forme et de la struc-
ture de leurs sporidies.
Si nous remontons d’un demi-siècle le chemin déja parcouru de-
puis l’époque signalée par les travaux de Notaris jusqu'a l’année
1789, nous trouvons un exemple isolé remarquable, éclatant mais
également tombé dans l'oubli, et qui n’a pas eu d’imitateurs parmi
les mycoiogues jusqu’à l’année 1834. Cet exemple nous est offert
par Giovanni Hedwiz, professeur de botanique à Leipsig, né a Krons-
tadt en 1730, mort à Leipsig en 1799 et que l'on peut appeler le
vrai créateur de la méthode analytique microscopique pour l'étude
des cryptogames et des mousses particulièrement. [l est un fait cer-
tain, c'est que nous devons à G. Hedwig une analyse microscopique
des Ascomycètes, si parfaite et accompagnée de dessins tellement
accomplis, qu’il est difficile de penser qu'ils ont été exécutés il y a
bientôt un siècle. Et cependant c'était dans l'étude des mousses
qu'excellait ën maitre le célèbre Hedwig, et non dans celle des
champignons dont il s'est à peine occupé. L'ouvrage capital
d'Hedwig est intitulé « Descriptio etadumbratio microscopico-Ana-
lytica muscorum frondosirum, necnon aliorum vegelintium e
classe cryptogamica Linnei », imprimé à Leipsig de 1787 à 1797 ct
formant quatre volumes in-folio avec 440 planches coloriées avec
soin. Parmi celles-ci, qui servent à illustrer des mousses en grande
partie, nous trouvons dans le deuxième volume (1789) quatre plar-
ches de Lichens et dix de Discomycètes appartenant tous au genre
Octospora de Hedwig, genre qui n’a pas été adopté par Persoon et
— 106 —
par Fries, ceux-ci ayant préféré le nom de Pezi:a antérieurement
crée par Dillenius.
Voici les noms et les synonymes modernes des espèces d'Octos-
pora dont l'illustration a été faite par Hedwig :
Tab. TT, Oclospora scutellata — Lachnea scutellata (L.) Gill.
DD » hirta — » hirta (Hedw.) Gil.
>) AU AIVE » leucoloma — Iuinaria leucoloma (Hedw.) Sace.
DA ND) » fasciculata — Lachnea hemispherica (Hotfm:) Gill.
DAUNNE » rhizophora — Rhisina lœvigata Fr'A
DLLD) » hœmastigma— Pyrenoma hœæmastigma (Hedw.) Sacc.
DA) » applanata — Pexiza applanata (Hedw.) Fr.
DETENTE » pustulata — Pezxisa pustulata (Hedw.) Pers.
DM) » viridans — Hunaria viridans (Hewd.) Sacc. j
DD) » minula — Mollisia...…....
D a) » varia — Humaria varia (Hedw.) Sace.
DÉLEUD » elastica — Bulgaria inquinans (Pers) Er.
» VI, » porphyrospora — Ascobolus porphyrosporus (Hedw.) Fr.
> LD) » carnea — Helotium carneum (Hedw.) Er. —
» VIT, » violacea — Ombrophila violacea (Hedw.) Fr.
DB) » cilrina — Helolium citrinum (Hedw.) Er.
DANS » nana — Helotium nanum (Hedw.) Er.
DATE » albidula — Phialea cyalhoidea Bull. var albidula.
RE) » lutescens — Helotium lutescens (Hedw.) Fr.
DT AXS » piriformis — Phialea pyriformis (Hedw.) Gil. ;
DD) » tuberosa — Sclerotinia tuberosa (Hedw.) Fuck.
D AD 7) bulbosa — Macropodia bulbosa (Hedw.) Sacc.
» XXIT, » purpurea — Cenangium purpureum (Hedw.) Sace.
PASS) » calyciformis — Dasyscipha calycina (Schum.) Fuck.
D) » discolor — Lachnellula chr'ysophtalma (Pers.) Karst.
Si nous examinons maintenant avec un peu d'attention les plan-
ches dont il vient d’être question, nous verrons reproduits avec fidé-
lité et un art admirable les conceptacles (ascoma) soit grossis,
soit de grandeur naturelle, ceux-ci entiérs ou sectionnés;
nous pourrons voir également les soies articulées ou non, :eshyphes
du mycélium, le tissu du chapeau et de l’hyménium, les asques, les
paraphyses, les saoridies sous leurs divers aspects de forme et de
couleur ; nous verrons chez l’Ascobolus les asques se faisant jour à
travers le disque, les sporidies granuleuses dans le Lachnea hirta,
et lisses dans le Lachnea scutellata. En tenant compte de la gran-
deur naturelle des sporidies de cette dernière espèce, et de celles:
de l’Ascobolus porphyrusporus et du Bulgaria inquinans, et les
comparant avec les figures représentées par Hedwig, il est certain
que cet auteur a adopté pour ses obsorvations un grossissement de
450 à 200 diamètres, ce qui est déjà assez important pour cette
époque.
En.ce qui concerne les contemporains ou ceux qui sont venus
après la publication de l’œuvre magistrale d'Hedwig, nous avons
d’autres travaux non moins remarquables en Mycologie, tels que
les Zcones fungorum de Schaffer (1762-1774), l'Herbier de France
de Bulliard (1780-1793), les Zcones el descriptiones fungorum
minus cognilorum de Perso.n (1798-1800) et du même auteur les
Icones pictae rariorum fungorum (1798-1803), les Fungi meklen-
burgenses de Tode (1790), les Observationes mycologicae de Fries
\
RE PAPA RER CR os SRE aff LL a,
— 107 —
{
{1815), le System der Pilze dé Nées (1817), le Scottish cryptoga-
mic flora de Gréville (1823-1828), et puis encore le premier et uni-
que fascicule des Observationum botanicarum de R. A. Hedwig, fils
du botaniste dont nous nous occupons en ce moment. Mais ce qui
est vraiment à déplorer dans ce dernier ouvrage, c’est que l’analyse
microscopique fait souvent défaut, ou bien est insuffisante et de
beaucoup inférieure à celle de son père. Comment pouvons-nous
expliquer la cause d’un semblable retour en arrière ? J'ai lieu de
penser que pour quelques-uns des auteurs déja cités, il faut admet-
tre l’absence d’un bon microscope, chose qui à cette époque était
assez rare , et je crois aussi que l’on était influencé par cette fausse
idée que les caractères microscopiques, ceux qui sont tirés per
exemple de la tructification, sont sujets à varier, et par suite devoir
être négligés ou n'avoir aucune valeur taxonomique.
Nous nous poserons maintenant cette question : Si Tode, Bul-
liard, Persoon, Kries avaient suivi l'exemple d'Hedwig , et avaient
reproduits les dessins de Ja structure carpologique des nombreux
champignons qu'ils ont décrit, quel immense avantage cela aurait-il
procuré à la science mycologique ! Il est probable que Fries, dans
son classique S'yslema muycologicum (1821-1832), aurait pris une
autre voie pour la disposition et la distinction des Pyrénomycètes,
des Sphaéropsidées et des Hyphomycètes. Cet auteur a fait un essai
digne d’éloges dans son Sumnma vegetahiliumn Scandinaviae (1849),
lorsque déjà, quelques années avant, il s’est vu dans l'impuissance
de nommer à l’aide du microscope une masse énorme de champi-
gnons inférieurs, d’où le travail qui en est résulté est inégal et in-
certain. Je ne doute pas que si l'exemple remarquable donné par
Hedwig eut été suivi aussitôt après lui, la mycologie aurait devancé
d’un demi-siècle les progrès qu’elle a fait depuis.
Dans la période qui s'écoule de 1789 à 1834, nous n'’observons
aucun fait se rapp rtant à l'analyse microscopique et c'est seule-
ment depuis cette dernière année qu'ont apparu les travaux de
Montagne, de Desmazières, de Corda, de Berkeley, de Notaris, ete.,
lesquels ont ouvert pour la deuxième fois, et pour ne la fermer
jamais plus, la voie des recherches analytiques microscopiques. Le
Sylloge fungorum omnium publ'é par l'auteur de cette notice de-
puis l’année 1882, jusqu'en 1890, et renfermant {a diagnose de 32,000
espèces de champignons, aurait pu être établi un demi-siècle plutôt,
si Hedwig eut trouvé des imitateurs aussitôt après lui. Nos regrets
sont inutiles en ce moment, mais c’est pour nous un devoir sacré
d'élever une voix d’admiration devant le génie d'Hedwig qui, entre-
voyant avec un œil de lynx l'importance de l'analyse microscopique
des Ascomycètes, a devancé de cinquante ans l'état actuel de la
science.
Jardin Botanique de Padoue. Décembre 1890.
C. Frey. Lichenes Algerienses
1. Cladonia endiviaefolia Fr. L. E. p. 212; Stitz. L A. p. 24.
Toujours stérile.
C. Sur la terre; stérile dans tous les environs de Constantine.
\
— 108 —
. Cladonia alcicornis FIk. Clad. p. 23; Arn. Jur. p. 38; Stitz.
a Abe Dog:
(Cilia ad oras lobarum desunt).
Sur la terre siliceuse au phare d’Afa, 9 kilom. de Djidjelli.
3. Cladonia furcata v. squamulosa. Schaer. En. p. 202; Arn.
Jur. 22 {forma podetiis parum evolutis)
Toujours stérile et R. R. dans les bois de pins du Mansoura près
US
. Cladonia rangiformis f. nivea Ach. méth. 1803 p. 354 Arn.
. p:24 : Stitz. L.’Afr.
Sur la terre sablonneuse au phare d’Afia, prè: Djidjelli.
9. Cladonia pungens v. foliosa, Nyl. Scand. p. 56; Rœhm Clad.
exs. 27; Sutz. Lich: Afr. p. 27.
À. C. Sous les pins du Mansoura, à Constantine.
6. Cladonia pyxidatu €. pocillum Ach Méth. Nyl. Syn. p. 19;
Arn: Jur. p.31: Sttz. LAAfr. p.24:
Forma meridionalis, verruas cavitatis Scyphi albicantibus.
Sur la terre siliceuse à Azeba, autour de Mila.
7. Ramalina maciformis. Nyl. Syn. p.297; Stitz Lich. Afr;
Parmelia macifor mis Delile FI. de l'Egypte p. 388,
Planta juvenlis
R.R. sur deux blocs de grès au Djebel-Ouach et au col de Fdulès.
8. Nephromium lusitanicum (Schaer. en 323) Nyl. 1870 et in
Hue p. 50 ; Arn. Jur. p. 65; Stitz. Lich. Afr. p.-69.
Medulla thallina K+ rub.
Sur les chênes zéens, au col de Fdulès.
9. Peltigera rufescens Hffm. L. G. p. 107. Var. wlophylla, Wallr;,
aut innovans Flôt.
Planta sterilis.
À. R. Sur les rochers siliceux, au col de Fdulès.
10. Parmelia caperata (f. saxicola). Ach; Nyi. Syn. 376; Stitz.
L2"A° p: 46.
Medull. K—C—. Sporae 17-20X7-10. Spermatia acicularia, utroque apice fusiformi-in-
crassatula. Sterigmata 2-5 afticulata.
Sur les grés nummulitiques au Djebel-Ouach, près Constantine.
41; Parmelia tiliacea, var. carporrhizans. Tayl: Ny1. 1866 p. 200
et in Hue p. 41
Thallus K+-C= Sporae incoloratae, ellipsoideae, 19-11 5-7.
R. au Djebel-Ouach près Constantine, plus commune à Fdulès.
12. Parmelia glabrizans Flagey (nova species sensu celeb. Ny-.
lander, teste celeb. Arnold.)
Thallus C=.
R. R. dans les fentes des rochers calcaires a Sidi-Mabrouk près
Constantine.
13. Parmelia Delisei, Dub. Bot. gall. 602; Nyl. Scand. 102, in
Hue p. 44 ; Stitz. L. Afr. p. 59.
Thallns KZ ; K+CaclÆ.
Rochers siliceux au phare d'Afa, près Djidjelli ; se trouveaussi à
Constantine et Azeba.
AO
144, Xanthoria parietina (type) Arn. Jur. p. 75; Physcia parietina.
Nyl ; Stitz Lich. Afr. p. 72.
C. C. sur toutes les écorces en Algérie.
45. Xanthoria parietina f. imbricata Mass. Sched. 1856; Arn.
Jur, p. 77. °
Thallus imbricatus, viridi-flavus.
R. R. à la base de quelques amandiers, sur la route de Philippe-
ville.
46. Xanthoria parietina, f. aureola Avrn. Jar. p. 77; Physcia pa-
rietina. v. aureola Nyl. in Hue p. 51.
Sur de petits cailloux siliceux à Djidjelli, au bord de la mer, éga-
lement à Constantine sur les calcaires.
47. Physcia villosa. Schær. En. ; Nyl. Prod. p. (305); Stitz, L. À.
p. 11: Parmeliavillosa. Fr. L. E. p. 27.
Thallus KT.
Sur différents arbres à la Maeta, département d'Oran.
Leg. D' Trabut.
18. Anaptychia ciliaris. forma angusta Mass. Sched. 1855, Arn.
Jur. p. 55.
Medulla K—, C—. Spores brunes 1-septées, 30-10 X10-15.
R. au Djebel Ouach, plus commune sur les chênes zéens au col
de Fdulès.
19. Physcia tenella (Scop) (Arn. Jur. p. 57); Nyl. in Hue 53;
Stitz. L. Afr. p. 76 (forma typica).
Thallus K+. Sporae oblongae, fuscae, 1-septatae 18-52 X9-10.
A. C. Sur les arbres du Djebel Ouach près Constantine.
20. Physcia tenella. Scop. (Arn. Jur. p.57); Nyl. in Hue 53;
Stitz. L. Afr. p. 76. Var. saxicola.
Thallus KE, Sporae sicut in typo.
A. R. sur les coteaux calcaires d’Azeba.
921. -Physcia leptalea (Ach. Prod. 108) ; Nyl. Syn. p. 425; Arn.
Jur. p. 56; Stitz. Lich. Afr. 76.
Thallus KÆ. Sporae oblongae, fuscae, 23-24 12-14.
A. R. sur quelques jeunes arbres du Djebel Ouach, près Constan-
tine.
22. Physcia aipolia (Var. ?) (Ach. Prod.); Nyl. in Norrl. p. 180;
Arn. Jur. p. 56 ; Stitz. Lich. Afr. 77.
Thallus K+, Sporae oblongae fuscae 21-23X 11-12.
A. R. sur quelques arbres du Djebel-Ouach, près Constantine.
23. Physcia pulverulenta (f. meridionalis ad argyphaeam ver-
gens) Ach. Un. 1810 ; Nyl. Scand. 109 ; Arn. Jur. 59.
Thallus KZ, albido pruinosus, Apothecia concoloria. Sporae oblongae, fuscae 1-septatae,
18-24 X 10-12.
C. C. sur diverses essences d'arbres dans les environs de Cons-
tantine.
24 Physcia pulverulenta Ach. Un. 1810; Nyl. Scand. 106 Arn. ;
Jur. 59.
Thallus KZ, pruinosus auf nudus, apothecia rara. !Sporae fuscae 1-septatae 18-
24 X 10-12 ad. Physciam detersam vergens.)
R. sur divers arbres au Djebel-Ouach.
— 110 — à
25. Physcia subvenusta. Ny1. Pyr. Or. p. 31 ; in Huec p. 52. Arn.
Jur. p. 59. (forma Corticola).
Thallus KZ, Apothecia pruinosa, receptaculo basi coronato.
C.C. sur des Oliviers à Mila, et des Frênes à Bellala, près du
col de Fdulès.
26. Physcia subvenusta. Nyl. Pyr. (forma silicicola).
Ne diffère guère de la précédente que par le support.
Sur des cailloux siliceux à Bellala, près de Fdulés.
27, Physcia grisea. f. pylirea (Ach. Prod..124). Nyl. Prodops 62:
Stitz. Lich. Afr. p. 76. Parmelia pytirea. Arn. Jur. 60.
Sporae sicut in Physc. pulverulenta.
R. sur les rochers calcaires de Sidi-Mocid et en un seul endroit.
28. Physcia caesia. Fr.; Nyl. 1869 p. 322 et in Hue p. 54; Par-
melia caesia Arn. Jur. p. 57.
Thallus K_Llav. Sporae oblongae, fuscae, 1-septatae, 18X7. Spermatia ob'ongo-cylin-
drica, sterigmata pluri-articulata.
R. sur les rochers maritimes de Djidjelli.
29. Payscia obscura v.chloantha. Ach. Syn.; Nyl. Scand. p. 112.
Arn.Jur. ip: 6:"Stitz MA "D. 78.
Thallus KT cinerascens, pallidior, orbiculari-lobatus. Sporae oblongae, fuscae, {-septa-
tae 18-24X 10-12.
À. C. sur diverses espèces d'arbres au Djebel-Ouach, près Cons-
tantine.
830 Physcia obscura v. cycloselis Ach. Prod. 1798; Nyl. Scand.
412 ; Parmelia obscura v. cycloselis. Arn. Jur. p. 61. FÉ
Thallus K=. Sporae oblongae, fuscae, 1-septatae 18-24X 10-12.
A. C. sur divers espèces d’arbres au Djebel-Ouach, près Constan-
tine.
31. Physciaobscura v.cycloselis. Ach. Prod. 1798 ; Nyl. Scand. 112.
Thallus K=, a forma corticicola paulum differt.
R. sur quelques rochers calcaires d'Azeba. ,
32. Physcia obscura var. virella (forma sorediüfera) Nyl. in
Norrl. Tav. Flora p. 180 ; Th. Fries Se. 143; (Arn. Jura 61).
R. sur les Aïlanthes, dans les environs de Constantine.
33. Physcia virella (forma vulgaris) (Ach. Prod. 1798, 108; Th.
Fr. Sceand. 149 ;'Stitz.Lich-"Afr..78(Arn. Jur. 64).
Sporae sicut in Physcia obscura chloantha.
A. C. Sur divers arbres, au Djebel-Ouach, près Constantine.
34. Psoroma crassum. Mass. ric. 17 ; Arn. Jur. p. 98; Lecanora
crassa Ny'. in Hue, 64.
Sporae ovoideae, simplices, incolores, 12X6. Spermatia arcuata. Sterigmata simplicia
(Ny1.)
C. sur les rochers calcaires d'Azeba.
35. Psoroma crassum. Mass. rich. (forma thallo bulloso).
Sporae sicut in precedente, sed fere semper s'erilis.
A. R. Sur les rochers calcaires d’'Azeba et Constantine.
36. Psoroma crassum, dealbatum, Mass. Sched. 1856. Arn. Jur. 98.
(Sporae et spermatia sicut in typo, forma separatione vix digna dixerunt Massal. et
Arnold).
Fentes des rochers calcaires du Mansoura, près Constantine.
\
— 111 —
37. Psoroma gypsaceum. J. Mull. Class. p.378. Lecanora gypsa-
cea. Stitz. Lich. Afr. p. 88.
R. sur les rochers calcaires des environs d’Azeba.
38. Psoroma lentigerum. Mass, ric. 20 ; J. Mull. Class. 378 ; Arn.
Jur. 98 ; Lecanora lentigera Stitz L. Afr. p. 88.
‘Sporae ellipsoideac, smnplices, incolores 15X6. Spermatia areuata.
A. R. sur la terre siliceuse à Azeba.
39. Psoroma fulgens. Hepp. J. Mull. Class. 378 ; Arn. Jur. 99.
Lecanora fulgens. Ach. Stitz. Lich. Afr. p. 90.
Sporae incoloratae, simplices 11X5. Spermatia, minuta 3X 1 (Th. Fr.) sterigmatibus
multiarticulalis.
A. G. dans les fentes des rochers calcaires aux environs de Cons-
tantine.
40. Psoroma galactinum, 3. Mull. Class. p. 378. Squamaria ga-
lactina Nyÿl. Scand. 134.
Thallus distincte lobatus, suborbicularis.
Sporae simplices, incoloratae, ellipsoideae, 11-12X 5-7.
A. C. sur les calcaires et Les cailloux siliceux du terrain lacustre à
Constantine.
41. Psoroma Renauldianum. Flagey. Species nova.
Thallus K—, G—; rigidus, ambitu distinetissime lobatus.
Apothecia margine crenulata. Sporae ovoideae, incoloratae, simplices, 12-15 X5-6.
Rochers calcaires de Sidi Mecid, et en un seul endroit.
42. Psoroma saæicolum. J. Mull. Class. Squamaria saæicola Ny1.
Scand. 133. Placodium murale. Arn.Jura. Lecanora saxicola Stitz.
Lich. Afr. p. 89.
Sporae ellipsoideae, simplices, 13X6. Spermatia areuata 20-22 long.
Peu commun sur les grès nummulitiques et les calcaires dans les
environs de Constantine.
43. Psoroma saæicolum. J. Mull. v. versicolor. Pers. Squamaria
saæicola v. versicolor; Nyl. L. Scand. 133; Placodium murale
versicolor. Arn. Jur. Lecanora saxicola versicolor, Stitz. Lich. Afr.
p. 89.
Sporae ellipsoideae, simplices 13X6. Spermatia arcuata 20-22 long.
C. C. sur les rochers calcaires d’Azeba et Mila.
44. Psoromasaxicolum v.diffractum. Psoroma murale v. diffruc-
tum Ach; Arn. Jura. 97; Lecanora saxicola v. diffracta, Stitz.
Lich. Afr. p. 89.
Sporae et spermatia sicut in typo.
A. C. sur les grès nummulitiques à Fdulès, nul sur les calcaires.
45. Psoroma Reuteri. Kærb.J.Mull. Class. 378 ; Lecanora Reu-
teri. Schaer. En. 69 ; Stitz. Lich. Afr. p. 89,
Sporae incolores, simplices. Spermatia arcuata,
Par ci, par là, sur les grands rochers de Sidi-Mecid.
46. Psoroma pruiniferum ; Lecanora pruinifera. Nyl. Lux. p.368.
Stitz. Lich. Afr. p. 90.
Thallus C+. Sporae incolores, simplices 11X6. Spermatia areuata 17 X0,6.
C. C. sur les rochers calcaires de Constantine et Mila.
47. Psoroma alphoplacum. Placodium alphoplacum. Ny1. Prod.
p. 319. Lecanora alphoplaca. Stitz. Lich. Afr. p. 140.
(forma lobis crassioribus, non albidis). Thallus K+ rub. Sporae incolores, ellipsoideae
12X8. Spermatia recla, cyhndrica 1X1. Sterigmata simplicia (Th. Fr.),
Dent, 9 pt RON A af LG te 6 PR TT IN MT A DE
M RAR
— 112 —
À. C. sur les calcaires et surtout sur les grès à Constantine et
Azeba. :
48, Psoromacircinatum. Placodium circinatum et Nyl. Prod.
318. Lecanora circinata Stitz. Lich. Afr. p. 410. (forma meridio-
nalis lobis turgidioribus). (
NT Apothecia sæpe urceolata. Spermalia recta brevia. Sterigmata simplicia.‘
(Eh. Fr.)
Peu commun sur les calcaires d'Azeba et de Constantine, égale-
ment sur les grès,
49. Psoroma circinatum (forma vulgaris) Placodium circinalums
Nyl. (non radiosum. Arn.)
Thallus K—. Apothecia minus urceolata quam iu precedente, caeterum typice non differt.
C. C. sur tous les calcaires de Constantine, Azeba et Mila.
00. Placodium callopismum Mérat; Amphiloma callopisma
J. Mull.; Physcia callopisma. Arn. Jur. 79; Lecanora callopisma.
Ach.
Sporae incolores, polaribiloculares, 12XS8. Spermatia oblonga.
C. C. sur les calcaires, à Constantine, Azeba et Mila.
51. Placodium granulosum ; Amphiloma granulosum, J. Mull.
Class. p. 380; Physcia granulosa Arn. Jur.p. 83; Lecanora gra-
nulosa, Stitz. ‘Lich. Afr. p. 92.
a ellipsoideae polaribiloculares, 13X6. Spermatia bacillaria, aut subellipsordea.
C. sur tous les calcaires de Constantine, Azeba et Mila.
02. Placodium....?
Non callopizum (Ny1.) quod est elegans var. biatorinum.
Non granulosum. J. Mull. sed juxta ponendum, sat sæpe D
est centro granuloso leprosus,
A. C. près du fort de Sidi-Mecid, environs de Constantine.
93. Placodium Heppianum (J. Mull. Class.) Lecanora sympagea
Nyl. Pyr.-Or. 1883, p. 107; Stitz. Lich. Afr. p. 92 ; Physcia auran-
ia. Arn.Jur.
Sporae incolores, quadrangulares, polariloculares 16X8. Spermatia bacillaria .
À. R. sur les grands rochers calcaires de Sidi-Mecid, près Cons-
tantine.
94. Placodium aurantio-murorum. Flagey.
de ñ
Thallus lobis magis applanatis quam in Plac. murorum.
Sporae 16-18X8-9, latiores quam in PL. murorum et vergentes ad speras Phisc. au-
rentiae (Arn.)
Rochers humides de Sidi-Mecid et seulement la.
55. Placodium murorum Hoffm. Var. congestum. Klagey.
Sporae ovoideue, polariloculaies, 15-18X6-7 vulgo 8.
Thallus glebosus, congestus.
R. R° Surles grands rcchers de Sidi-Mecid près Constantine.
56. Placodium decipiens Arn. Flora 1867. forma compactum.
Arn. in litt. ad Flagey. |
Forma præcipue eentro compacta. Sporae polaribiloculares, ovoideae, apice paulo atte-
tenuatae 13-14X 7-8.
R. R. sur un bloc calcaire au moulin Lavie-Constantine,
57. Placodium decipiens. Arn. Flora 1867. f. leprosa cum singulis
lobis. Arn. monac.
Sporae polariloculares, ovoideae, 14-15 X7-8
_ 113 —
A. R. sur des pierres ombragées et humides au Bardo, près Cons-
tantine.
58. Placodium pusillum. Mass. Flora. 1852. Nyl. in Hue; PAys-
cia pusilla Arn. Jura 82; (non var. »icrospora Hepp. nec Martin-
dale).
Sporae incolores, polariloculares 13-14X5, raro 6,oblongae. In placod. murorum sunt
ovoideae 14-15X7, vulgo 8.
A C. sur les rochers calcaires d’Azeba.
59. Placodium pusillum. Mass. Flora 1852. Nyl. in Hue (forma)
Sporae 13-14X6, oblongae.
Sur les grands rochers humides de Sidi-Mecid, près Constantine.
60. Placodium pusillnm. Mass. planta corticola.
Sporae 15X6 plus minus oblongae. Cœtera sicut in Plac. pusillo saxic.
R. R. sur de jeunes arbres au Bardo, près Constantine, égale-
met sur de vieilles palissades près du Lycée.
G1. Placodium lobulatum Hepp;J. Mull. En : Lecanora lobulata.
Nyl. 1883 etin Hue p. 66. Stitz. Lich. Afr. p. 91. Placod. oblitera-
tum Smmft. ?lacod. marinum. W edd.
Sporae oblongae, polariloculares 136. Spermatia oblonga 3X0,6. Nyl.
A. C. sur les rochers calcaires d'Azeba et Constantine.
62. Placodium lobulatum. Hepp. J. Mull. En. Placodium mari-
num. Wedd. (forma).
Thallus ambitu vulgo lobatus, nonobliteratus, coeterum non differt a precedente. Sporae
13-14X 6-7.
R. au sommet de Sidi-Mecid, près du fort et seulement la.
63. Placodium saxorum Flagey. nov. sp. Lecanora saxosa. Stitz.
Lich. Afr. p. 90.
Sporae rapiformes, aut oblongae ; {-septatae, septo sæpe obliquo 18-20X9. Spermatia
bacillaria 3-3,5 X 1-1,5.
A. C. sur tous les rochers calcaires de Sidi-Mecid et du Mansoura,
près Constantine ; également à Azeba.
64. Placodium citrinum Hepp. Nyl. Scand. p. 136. Lecanora cr-
trina Ach. Syn. Stitz. Lich. Afr.p. 93.
Sporae incoloratae, polariloculeres 13-14X 7-8.
Peu commun à la base des murs dans les lieux humides etombra-
és.
65. Placodium teicholytum. DC. FI. Fr; Lecunora teicholyta.
Ach; Stitz. L. A. p.93. Caloplaca erythrocarpia Th. Fr. Scand. 181
Thallus K—, ambitu sublobatus. Sporae ellipsoideae 15X9.
A. C. sur les grès et les calcaires à Azeba et Constantine.
66. Placodium arenarium. Hepp. Eur. Flecht. Blastenia arena-
ria. Kærb.; Lecidea erythrocarpiu v. arenariu. Schaer.
Thallus ambitu, non lobatus, K—. Sporae elhpsoideae 15 X9.
A. R. sur les cailloux siliceux roulés de Constantine.
67. Caloplaca Lallavei (forma calcicola) ; Caloplaca erythro-
carpa. Th. Fr. Seand. p. 181 ; Lecanora Lalluveï Nyl. Prod. p. 77;
Stitz. Lich! Afr. p. 93.
Sporae incolores, ellipsoideae, polariloculares 138.
C. C. sur tous les calcaires des environs de Constantine, Azeba et
Mila.
68. Caloplaca Lallavei (forma silicicola) vix differt a forma cal-
cicola.
Sur les grès nummulitiques à Azeba. 650" alt.
— 114 —
69. Caloplaca cerina v. haematites. Th. Fr. Scand. Lecanoïa
haematites (Ghaub.) Nyl. Pyr. Or. 32; Stitz. L. Afr. p. 100.
Sporae incolores, polariculares, 15-17X8-9.
A. C. sur diverses espèces de jeunes arbres dans les environs de
Constantine.
70. Caloplaca lamprocheila D, C.)
Sporae incolores, 1-septatae, sporoblast. valde approximat.
A. R. sur les grès nummulitiques du Djebel-Ouach, près Constan-
tine.
71. Caloplaca quercina Flagey. nov. sp.
Thallus K—. Sporae ellipsoideac, polariloculares 16X9. In ealoplaca salicina (Ach.)
Thallus K+ viol. (plus, minus).
Sur les chênes zéens, au col de Fdulès.
C'est à regret que je fais cette nouvelle espèce si rapprochee du
Cal. salicina.
72. Caloplaca aurantiaca. v. Africana Flagey.
Thallus intense coloratus. Sporae oblongae, incolores, polariloculares, latiores quam in
typo. 15X10.
À. R. sur les rochers calcaires de Constantine et Azeba.
73. Caloplaca aurantiaca v. rubescens Th.Fr. Scand. 178. Leca-
nora auranliaca d. rubescens. Schaer.
Sporae incoloralae, -seplatae, polariloculares 15 X8-9. \
A. C.sur les rochers calcaires depuis Constantine à Mila.
74. Caloplaca pyracea Th. Fr. Scand. p. 178. Callopisma pyra-
ceum. Arn. Jur. p. 89; Lecanora pyracea. Nyl. Scand. (planta cor-
ticola normalis)
Sporae ellipsoideae, polariloculares. 15X7.
Sur différents arbres dans les environs de Constantine.
75. Caloplaca pyracea. Th. Fr. Scand. p.178; Callopisma pyra-
ceum Arn. Jur. p. 89; Lecanora pyracea. Nyl. Se. p. 145.
Sporae ellipsoideae, incolores, polariloculares 15 X7. Spermatia recta. Slerigmata articu- |
lata.
Sur les grès près de la tribu arabe d’Azeba.
76. Gyalolechia lactea. Mass. Sched. 1856 ; Arn. Jur. p. 91.
Thallus K+ ; sporae oblongae, inco'ores, 1-septaltae, loculis approximatis, 18X7.
À. C. sur les rochers caleaires d’Azeba, et Constantine.
77. Pyrenodesmia Agardhiana Avn.Jur. p. 95. Lecanora À gar-
dhiana. Nyl. Lich. Scand. 139. Stitz. Lich. Afr. 118.
Sporae incolores, oblongae, polariloculares 15 X9.
C. sur les grands rochers calcaires de Sidi-Mecid près Constantine.
78. Pyrenodesmin variabilis. Arn. Jur. p. 94. Var. candida Leca-
nora variabilis v. candida. Stitz. Lich. Afr. p. 101.
Sporae et spermalia sicut in typo. Epith. K+ viol.
C. sur les rochers calcairos d’Ain-Tinn et Azeba.
79. Pyrenodesmia variabilis Arn. Jur. p. 94. (forma thallo verru-
coso-bullato).
Sporae incolores, demum biloculares aut polariloculares 16-18X6-7. Hypoth. incolorat
A. C. surles rochers calcaires du Djebel Khal à Ain-Tinn.
= OPA
_ 115 —
80. Candelaria medians. Lecanora m2dians Ny1,1881. p. 454et in
Hue p. 77; Stitz. Lich. Afr. p. 104; Physcia medians, Arn. Jur.
p. 83.
Thallus K— C—. Sporae incolores 14X6. Spermatia recta 3X1. Slerigmata longa,
simplicia (Nyl1.).
C. C. sur les rôchers calcaires des environs de Constantine.
81. Candelaria epixantha. (Nyl.) Lecanora epixantha Nyl. Lapp.
p. 127; Stitz. Lich. Afr. p. 104; Gyalolechia aurella et Arn. Jur.
92. (forma calcicola).
K—. sporae 15-18 X6. 8nae oblongae, 1-septatae.
A. R. sur les rochers calcaires d’Azeba,.
82. Candelaria epixantha (Nyl.) Lecanora epiæantha Nyl. Lapp.
p. 129. (forma silicicola).
K— Sporae oblongae, 8nac, [-septatae. Snermatia recta; sterigmata simplicia.
Vix differt a precedente.
À. C. sur les grès nummulitiques à Fdulès et Constantine.
83. Candelaria reflexa. Nyl. Soc. Bot. Fr. 1866; Stitz. Lich.
Afr. p. 104.
Thallus K—. Sporae aul simplices, aut -scptatae, 13X5. Spermatia recta ; sterigmata
longa, simplicia (Nyl.)
R. R.sur l’Aïlanthe glanduleux, route de Batna, environs de Cons-
tantine.
84. Xanthocarpia ochracea. Mass. Sched. 77. Arn, Jur, p.92; Le-
canora ochracea Schaer.
Sporae incoloratae, 1-seplatae el polariloculares, aut saepe 3-septatae, oblongae
16-18X5-6.
A. C. sur les grands rochers calcaires de Sidi-Mecid, près Cons-
tine.
85. Ricasolia candicans. Mass. mém. p. 47: Lecanora candicans
Schaer. en. p. 59; Arn: Jur. p.96; Stitz. L. Afr. p. 102.
Sporae incolores, simplices, deinde biloculares, Sperm: tia recla, arthrosterigmatibus in-
fixa 3X0,5.
Le type a les apothécies nues. Beaucoup de nos échantillons de-
vraient faire une var. prurnosa, nouvelle,
R. R. sur les roches calcaires d'Azeba et Constantine.
86. Ricasolia liparina. Lecanora liparina. Nyi. in Lamy; in
ue, p. 74 ; Stitz. Lich. Afr. p. 102.
Apothecia rara, sporae oblongae, incolores, 16X4. Spermatia bacillaria, 30,5. Ar-
throsterigmata. (Ny1.)
A. C. à la base des rochers calcaires humides de Constantine et
Azeba.
87. Pannaria craspedia. Kærb. Par. p.45 ; Nyl. Lapp. Or. p.125;
Arn. exs. 934.
Thallus squamulo microphyllinus, cervino-fuseus, squamulis imbricalis crenatis (Kærb.)
P.. à la base des chênes zéens au col de Fdulès.
88. Rinodina Bischofjii. Kærb. Par. 5. 75. Arn. Jur. p. 104;
Lecanora Bischofii Stitz. L. Afr. p. 107.
Sporae ellipsoideae, fuscae, biloculares, in medio latiores et obscuriores 18X 11. Sper-
matla recla.
C. C. sur les murs et les calcaires de Constantine.
— 116 —
89. Rinodia Bischoffii, var. mediterranea Stütz. Lich. Afr. p.107.
Apothecia fusca vel rubro-fusca, vulgo sessilia. Sporae 1-septatae, fuscae, ovoideae,
medio non contrictae 17-18X 10-12. «
. A, C. sur les rochers calcaires humides de Sidi-Mabrouk, en des-
sous de la caserne des chasseurs.
90. Rinodina controversa. Mass ; Arn. Jura, var; terricola Fla-
Sey-
Epith. fase. K—. Sporae 17-18X 9-10 fuscentes 1-septatae medio fere semper constrictae.
R. sur la terre sablonneuse à la Mechta d’Azeba.
91. Rinodina calcarea Arn. var. nummulitica. Flagey.
Sporae 1-septatae, fuscae, mediolatiores, ellipsoideae 17-18—10-11. A typo differt apo-
theciis obscure fuscis et sporis magis ovalibus
R.R. sur les grès nummulitiques à Aïn Tinn, canton de Mila.
92. Rinodina milvina (Wenbg.) Nyl. Scand; Leight. L. G. B.
216.
Thallus K+- flav. C+ rub. Sporae 15-20X8-12 ; fuscae oblongae, 1-septatae.
R. R. sur des grès nummulitiques au Djebel-Ouach et au col de
Fdulès.
93. Rinodina subconfragosa. Lecanora subconfragose ; Nyl. Pyr.
Of.'p 20.
Thallus C—, K— ; Fpith. K—. Sporae oblongae, fuscac 18X9. Spermatia generis.
R. sur'les calcaires d’Azeba. -
94. Rinodina subconfragosa (Ny1.)
(forma.)
Sporae {-septatae fuscae, medio saepe nonnihil constrictae 18-19X10-11 a typo differt
thallo crassiore et apotheciis gibbosis.
À. C. sur les grands calcaires tes de Sidi-Mecid.
95. Rinodina ; pyrina Th. Fr. Seand. 201; Arn. Jura 106.
Margo apoth. K—. Sporac 1-:eplatae-fuscae oblongae aut reniformes 15-17 X6-7.
C. C. dans tous les environs de Constantine.
96. Rinodina colobina. Th. Fries Ssand. 205 ; Arn. Jur. 405, Le-
canora colobina. Ach. Univ. p.358.
Sporae obtusae, fuscae, 1-septatae 18-20 X7-9 Epith. K optime violase.
R. sur des chênes verts au Djebei-Ouach.
97. Rinodina ocellata. (Ach. Prod.) Arn. Jur. p. 403 Rinodina
lecanorina. Mass. rie. p. 41 ; Th. Fr. Scand. 204.
Thallus K—, C—. Epith. K—. Sporae 1-septatae, fuscae, medio paulum constrictae,
utrmque obtusae 12-16X7-S.
Disséminées sur les rochers calcaires de Constantine et Azeba, mais
toujours peu abondante.
98. Rinodina crustulata. Mass. Sched. p.161 ; Arn. Tir. 21; Le-
canora cruslulata. Stitz. Lich. Afr. p. 109,
Epith. K+. Sporae tenuiores, fuscae, medio constrictae 15X6.
À. C. sur les rochers calcaires de Constantine et d’Azeba.
99. Lecania syringea. Th. Fr. Seand. 290 ; Arn. Jur. 128. Nyl.
in Lamy. Stitz. L. Afr. 125.
Apothecia pruinosa. Sporae incoloratae, oblongae saepe curvulae, 3-septatae 15-16X5-6.
Spermatia arcuata. Sterigmata simplicia.
À. C. sur diverses essences d'arbres aux environs de Constantine.
— 117 —
400. Lecania Mansourae Klagey. Lecanora syringea v. man-
sourae. Stitz. Lich. Afr. p. 125.
Apotheeia fusco-rubella. Sporae tri-septatae 14-16X5-6. Spermatia arcuala 11—0,5.
Sterigmata simplicia.
Abondante sur quelques pins du Mansoura près Constantine, mais
seulement la.
Contributions à la Flore des Ustilaginées et Urédinées de
l'Auvergne.
Les Ustilaginées et Urédinées qui suivent ont été recueillies prin-
cipalement aux environs de Clermont par les frères Adelusinien et
Héribaud. Quelques unes d’entre elles sont intéressantes. Je citerai
tout particulièrement : Ustilago subinclusa ; Uromyces proeminens,
Cacaliae ; Puccinia Soldanellae, Plantaginis, Veratri, Corrigiolae,
argentata ; Thecopsora Pirolae ; Aecidium elatinum ; Peridermium
coruscans,etc.J'aieula bonne fortune d’y rencontrer une espèce nou-
velle l'Uromyces Poiraulti qui vit, aux environs d’Ambert, sur les
rameaux de l’Ulinaria. P. Harior.
USTILAGINEAE Tul.
UsrTiLAGo Pers.
4. U. grandis Fries. Sur Phragmites : Gezzat.
2. U. segetum (Bull.) Dittm. Sur l’Avoine et l'Orge : Chanturgues,
Sarlièves, Orcival, etc.
3. U. Caricis (Pers.) Fuck. Dans les fruits de divers Carex: Kglise-
neuve, Aulnat, Romagnat.
4. U, Vaillantii Tul. Dans les fleurs du Muscari comosum et du
Scilla Lilio- Hyacinthus : Clermont, bois de la Hugère.
5, U. subinclusa Kornicke. Dans les fruits du Carex riparia à
Marmillat. Cette espèce peu commune a été récoltée à la localité in-
diquée, en 4849, par Lamotte. Je l’ai recueillie, en septembre 1890
dans le département de l’Aube.
6. U, Maydis (D.C.) Corda. Puy de Crouel.
7. U. violacea (Pers.) Fuck. Dansles anthères des Séellaria holos-
tea et Cantalica : Combelimagne (Cantal), etc.
8. U, Scabiosae (Sow.) Wint. Dans les fleurs du Knautia.
9. U. utricolosa (Nees) Tul. Dans les fleurs du Polygonum persi-
caria: Clermont.
10. U. Tragopogi (Pers.) Schroet. Dans les capitules du Trago-
pogon pratensis.
TizzerTiA Tul.
41. T. Tritici (Bjerk.) Wint. Dans l'ovaire du Blé: Aulnat.
42. T. decipiens (Pers.) Kornicke, Dans les fleurs de l’Agrostis
stolonifera : Mt Dore (Lamotte). Abondant au Plomb du Cantal,
Sourcesdel’Allagna. La plante parasitée, reste naine et forme l’A gros-
tis pumila.L.
GRAPHIOLA Poit.
13. G. Phaenicis (Moug.) Poiteau. Sur les feuilles du Dattier à
Clermont.
UREDINEAE Brongn.
Uromyces Link.
44. Ur. Fabae (Pers.) de Bary. Sur fève et Orobus tuberosus:
Puy de Crouel, Beaumont, Lezoux.
2
FE ages
15. U. Limonii (D. C.) Lev. sur Armeria maritima : Clermont.
16. U. Polygoni (Pers.) Fuck. Polygonum aviculare : Durthol.
17. U. Silenes (Sclecht.) Fuck. Silene nutans : Villars.
18. U. appendiculatus (Pers.) Link. Feuilles de Haricots : Saint-
Saturnin.
19. U. Geranii (D. C) Otth et Wartm. Geranium dissectum:
Royat, Chanturgues, Gergovie.
20. U. Betae (Pers.) Kuhn. Feuilles de Betterave : Royat, Aulnat,
Durthol.
21. U. Valerianae (Schum.) Fuck. Sur Valeriana officinalis : Aiï-
gueperse, Nohanent. C’est bien à cette plante qu'appartient l’Uredo
Valerianue de Desmazières et celui du Botanicon gallicum sur Va-
leriana tripteris.
29. U. Dactylidis Otth. La forme Aecidium sur la Ficaire (Aeci-
dium Ficariae (Pers.): Ceyrat, Clermont.
23. U. Junci (Desm.) Tul. Sur Juncus obtusiflorus : Pont de Dôre.
24. U. Pisi (Pers.) de Bary. Sur Pisum et Lathyrussylvestris : Ro-
magnas? L’Aecidium se développe sur Euphorbia Cyparissias.
25. U. lineolalus (Desn.) Schroet. Sur Scirpus maritimus : Ma-
rais de Cœur.
26. U. Rumicis(Schum.) Wint. Sur divers Rumex: Riom, Lezoux,
plaines de la Limagne.
27. U. Genistae-tinloriae (Pers.) Fuck. Sur Onobrychis, Labur-
num, Genista sagiltalis : Chanturgues, Romagnas, Clermont, Butte
Montpensier {avec Darluca filum Cast.)
28. U. scutlellatus(Schr.\ Lév. Euphorbia verruccsa : Puy de Dôme:
29. U. proeminens (Duby) Lév. Sur Euphorbia cyparissias : Cey-
rat, Puy de Dôme. Espèce souvent confondue avec la précédente et
facilement reconnaissable à ses téleutospores verruqueuses.
90. U. Ononidis Pass. Sur les feuilles de Ononis procurrens.
31. U. Cacaliae (D.C) Unger. Adenostyles cubifrons: Puy de
Dôme (Lecoq in herb. Mus. Par.)
32. U. Aconiti-Lycoctoni (D. C) Wint. Sur Aconitum Lycocto-
num : Mont-Dore.
33. U. Erythront (D. C.) Passer. Feuillesd'£rythronium : Mont
Dore, Bourgheade ; Ussel (Corrèze).
‘84 U. Scillarum (Grev.) Winter. Scilla bifolia: Royat. Sur les
feuilles de Scilla verna, à Limoges (Lamy).
35. U. Ornithogali (Schlecht.) Lév. (inclus. U. acutlatus Fuck.)
Sur le Gagea arvensis : Tallende.
36. U. Ficariae (Schum.) Lév. Sur feuilles de Ficaire : Ceyrat,
Herbet, Boisset (Cantal).
37. U. Alchemillae (Pers.) Fuck. Feuilles d'Alchemilla vulgaris
à Royat et au Puy de Dôme.
38. U. Poiraultii nov. sp. Surlestigessèches du Spiraea ulmaria,
a Ambert.
Soris teleutosporiferis primum sparsis, rotundatis vel oblongis, intus epidermide bullata
tectis deinde epidermide fixa et exfoliata confluentibus plagas que late large que expansas
efficientibus, atro-fuscis, pulvinalis, caulicaulis, in utroque latere caulium dispositis, teleutos-
poris difformibus, pro more oblongis, ellipticis, vel subclavatis, dilute castaneis, subtiliter
punctulatis, episporio sat tenui, apice valde incrassatis, calyptratis, calyptra frequentius ad
latus dejecta obluse-conoidea, laevi, 8 x adaequante, basi leviter attenuatis vel plus minus
abrupte truncatis, 20-32—12-20 u ; pedicello hyalino ad basim valde attenuato, flagelli-
M
7
— 119 —
formi, apice dilatato eudem fere diametro ac basis teleutosporarum in qua lateraliter ali-
quando impressum, persistent, 40-50 k longo. — Teleutosporae tantum notae, quamobrem
forsan Lepto-Uremyces,
La nouvelle espèce que je dédie à mon savant ami G. Poirault,
investigateur zélé du développement des Ustilaginées, est remar-
quable par les coussinets épais quelle forme sur les tiges de la Spirée
Ulmaire qu’elle ne déforme cependant pas. À première vue, elle pré-
sente quelque ressemblance avec un Ærineum. Les spores, de forme
et de dimension très variables, sont recouvertes à leur sommet d’un
capuchon qui peut atteindre jusqu’à 84 d'épaisseur. Elles sont dispo-
sées côte à côte en amas très serré et de teinte brune. Sous l’action
de l'acide lactique et à chaud, on distingue très nettement les fines
granulations de leur surface, qui sont persistantes. Le même réactif
permet également de se rendre compte des pores germinatifs. Le
mycélium de l’Uromyces Poiraultii pénètre assez profondément dans
les tissus de l’écorce qui présentent une teinte brune dans les par-
ties attaquées.
MELaAMPsorA Castagne
39. M. Helioscopine Pers. Cast. Sur les Euphorbia Cyparis-
sias, falcata, Peplus : Clermont, Montferrand.
40. M. Lini (D. C) Tul. Sur Linum catharticum : Beaumont.
41. M. Salicis Caprene (Pers.) Sur Salix Capraea: Ambert, etc.
. 49. M. Vitellinae (D. C.)Thümen. Sur Salix fragilis et pentandra:
Ste Marguerite, etc.
43. M. Tremulae Tul. Sur les feuilles du Tremble: Villars.
L44. M. Æcidioides. (D. C) Schroet. Sur Populus canescens :
45.M. populina (Jacq.) Lév. Surles Populus monilifera et fasti-
giata : Clermont, Chamalières.
46. M. Hypericorum (D. C) Schroct. Sur Androsemum et Hype-
ricum quadrangulum : Puy de Dôme.
47. M. Betulina (Pers.) Tul. Sur le Bouleau: Royat, Durthol,
Puy de Dôme.
48. M. Quercus (Brondeau) Schroet. Sur les feuilles du chêne.
MerampsorA Schroeter.
49. M. Cerastii(Pers.) Schroet. Sur les feuilles du Cerastium ar-
vensis.
CRONARTIUM Fr.
50. C. Asclepiadeum ( Wind.) Fr. Chanturgues.
PucciniA Pers.
51. P. Galii (Pers.) Schw. Sur Galium aparine, Crucianella
angustifolia (avec Darluca filum) : Royat, Bellerive.
D2. P. Asparagi D. C. Clermont.
53. P. Thesii (Desv.) Ghaill. Sur le Thesium divaricatum, a Vil-
lars, Puy Long, Puy du Var.
54. P. Calthae Link. La Croix Morand (M‘ Dôre).
55. P. Gentianae (Strauss) Link. Sur les feuilles et le calice du
Gentiana Pneumonanthe : Clermont, Laschamp.
56. P. Silenes Schroet. Sur Silene inflata, Lychnis sylvestris et
dioica : Royat, Montadoux.
57. P. Prenanthis (Pers.) Fuck. Sur Chondrilla et Prenanthes pur-
purea : Royat.
— 120 —
58. P. Lampsanae(Schultz) Fuck. Bellerive, Beaumont, Clermont,
St-Amand, Tallende.
59. P. Violae (Schum. ) D. C. Sur Viola odorata et suavis: Cey-
rat, Clermont.
60. P. Bupleuri (Opiz?) Rud. Sur le Bupleurum rotundifolium :
Clermont, plaine de la Limagne.
61. P. Convolvuli (Pers. ) Cast. Sur Calystaegia saepium, à Sainte-
Marguerite.
62. P. Adoxae Hedwig : Royat. "
63. P. Primulae (D. C.) Duby. Sur Primula officinalis.
64. P. Pimpinellae(Strauss.) Link. Sur Chaerophytllum
EryngiiD. GC: Ciermont, Puy-Giroux,la Roche blanche, Gravenoire.
65. P. Menthae Pers. Sur Mentha | Pulegium, Clinopodium, etc. à
Riom, Clermont, Beaumont, Sainte- Marguerite, etc.
66. P, Soldanellne (D. C) Fuckel. Sur les feuilles du Soldanella
alpina : Mont-Dôre.
67. P. graminis. Pers. Abondant sur les feuilles et les chaumes
d’un grand nombre de graminées. L’Æcidium(_Æ. berberidis Gmel.) .
à Chanturgues, Loradoux, etc. 3
68. P. coronata Corda. La forme Æcidium (Æ. Rhamni Gmel.)
Surles feuilles des Rhamnus cathartica et Frangula à Royat, Bois
du Puy de Dôme.
69. P. rubigo-vera (D. G.) Winter. L’Æcidiumn (Æ. Asperifoli
Pers.) Sur le Lycopsis et l’'Echium: Clermont, Enval, la Route
blanche.
70. P. Poarum Nielsen Æcidium (Æ. Tussilaginis Gmel.) Sur
le Tussilago, à Effiat, Gravanches. Les spermogonies sont parasitées
par le Dar luca Filum Cast.
71. P. Caricis (Schum.)Rebent. Sur divers Carex : Puy de Craul,
Marmillat, Bellevire, Enval. La forme Æcidiospore (Æ. Ur ticae
Sch.), à Ceyrat, Loradoux, Fontmaure.
72. P. Phragmitis (Schum.) Kornicke. Crouel, Durthod, Mar-
millat. L'Æcidium (Æ. rubellum Gmel.) Sur les Rumex, à Crouel.
73. P. Magnusiana Korn. Sur Arundo Phragmites, aux environs
de Clermont.
74. P, suaveolens (Pers ) Rostr. Sur le Cirsium arvense.
75. P. Hieraci (Schum) Martius. Sur les feuilles et les tiges des
Centaurea, Cersium, Crepis, Cichorium, Lappa, Hieracium, Tara-
æacum, etc: Clermont, Gergovie, Marmillat, Royat, etc. Les espèces
ont êté multipliées dans la famille des Composées; il est probable
que la plupart d’entre elles devront être réunies au P. Æieracii.
76. P. Oreoselini (Strauss) Koni‘ke, Sur les feuilles du Peuce-
danum Oreoselinum à Champeix.
77. P. bullata (Pers.) Schroet. Sur Conium, Æthusa, Peuceda-
num, Cervaria, Apium: Clermont, Chanturgues, etc. Le P. Apri
graveolentis Cast. sur Apium (Salins de Clermont) ne peut être dis-
tingué du P. bullata)
78. P. Polygoni Pers. Sur Polygonum amphibium, convolvulus
dumetorum : Clermont, Montferrand, Bellerive, Corent, bords de
l'Allier.
19. P. Rumicis-scutati (D. G.) Wint. Sur le Rumex scutatus à
Lezoux, Cournon.
- .. — 124 —
80. P. Tanuceti D. C. Sur la Tanaisie et l'Absinthe, à Clermont,
Saint-Flour. (Cantal).
81. P. Stachydis D. GC. Sur le Stachysrecta à Chanturgues, Mon-
todoux.
82. P. Bistortae (Strauss) D. C. Narse d'Espin»sse,
83. P. argentata (Sehultz) Wint. Sur l’Zmpatiens noli tangere à
Royat.
84. P. Pruni Pers. Abondantsurles Prunusspinosa et domestica.
89. P, Plantaginis West. Sur les feuilles du Plantago major à
Dollet. — Espèce 1are qui ne paraît avoir été signalée ailleurs qu'en
Belgique.
86. P. Allii (D. C.) Rud. Tiges et feuilles d’A//ium sphaerocepha-
lum: Crouel.
87.P. Veratri Niessl. Sur les feuilles du Veratrum album, au Lio-
ran, au Plomb du Cantal. Espèce déja recueillie dès 4842 dans les
Montagnes de la Lozère par Salleix qui laconsidérait comme nouvelle.
88. P, Asphodeli Duby : Ytrac, Sansac (Cantal).
89. P. Sii-Falcariae (Pers.) Schroet. Sur le Falcaria Rivini, à
Crouel, Chanturgues.
90. P. Bunii(D.C.) Wint. Sur Carum Bulbocastanum, à Clermont,
Boisset (Cantal).
91. P. Liliacearum Daby. Sur les feuilles de l’Zedymion nutans.
92. P. Tragopogonis (Pers.) Corda. Sur Tragopogonet Podosper-
mum : Royat, Gravanches, Rabanesse.
93. P. fusca Relhan. Sur l'Anemone nemorosa. L’Æcidium (Æ.
leucospermum D.C.) à Royat, Pontgibaud.
: 94. P. Arenariae (Schum.) Schroet. Sur Slellaria media et nemo-
rum, Malachium aquaticum, Dianthus barbalus, à Clermont, Bel-
lerive, au Lioran (Cantal).
95. P. Corrigiolae Chevallier. La Baraque, bords de la Dore sous
Dorat.
96. P. Veronicae (Schum.) Wint. Sur les feuilles du Veronica
-spicata, à Chanturgues.
97. P. Valantiae Pers. Sur le Galium cruciata, à Aulnat.
98, P. Malvaczarum Mont. Sur les feuilles des Malva, Lavatera
trimestris. etc. : Clermont, Pont du Château.
99. P. Circeae Pers. Feuilles des Circea alpina et inlermedia, au
Mont-Dore.
400. P. Buxi D. C.) fréquent en Auvergne : Puy de Dôme, Monjoli,
Boisset, Plomb du Cantal.
404. P. Glechomatis D. C. Sur le Lierre terrestre, à Royat.
402. P. grisea (Strauss) Wint. Sur le Globularia vulgaris.
103. P. annularis (Strauss) Wint. Sur les feuilles du Teucrium
Scorodonia, à Chanturgue:.
104. P. Jasmini D. C. Sur Jasminum ofjicinale : Clernont.
105. P. Vincae Cast. (incl. P. Berkeleyi Passer.).Sur les feuilles
du Vinca major.
GYMNoSPORANGIUM Hedwig.
106. G. Clavariiforme Jacq. Sur les rameaux du Genévrier, à Pra-
dayrols, Boisset, Courbelimagne (Cantal). L'Æcidium (Æ, lacer«-
tumm Mérat). Sar Aria et Cralaegus oxyacantha, à Royat, Chantur
gues.
— 122 — 3
107. G. Juniperinum (L.) Fr. Sur Genévrier, à Maure. La forme
æcidiosporée (Æ. cornutum Fr.) sur Amelanchier et Aucuparia, à
Royat, Laschamp.
108. G. Sabinae (Dicks.) Wint. L’_Æcidium (Æ. cancellatum
Rebent.) sur les feuilles du Poirier, à Lezoux. :
PHrAGMipruM Link.
109. P. Fragariastri(D.C.) Schroet. Sur Potentilla fragariastrum :
Royat, Ceyrat.
110. P. Sanguisorbae (D.C.) Schroet. Sur Poterium : Crouel,
Beaumont.
111. P. Potentillae (Pers.) Karst. Sur les feuilles des Pot. verna
et argentea : Clermont.
112. P. violaceum (Schultz) Wint. Sur le Rubus discolor : Cler-
mont, Royat, Villars. ;
113. P. Rubi (Pers.) Wint. Sur les feuilles du Rubus fruticosus,
à Durthol, Royat, Maurs (Cantal). |
114. P. subcorticium (Schranck) Wint. Sur diverses espèces de
Rosiers : Royat, Clermont.
115. P. Rubi Idaei (D.C.) Karst. Sur les feuilles du Framboisier à |
Royat, au Plomb du Cantal.
CozrosporiuM Léveillé
116. C. Senecionis (Pers.) Fr. Sur les tiges et les feuilles des Se- -
necio. L'Æcidium (Peridermium oblongisporum Fuck.), au Lioran,
sur les aiguilles du Pinus sylvestris. RL.
117. C. Sonchi (Pers.) Lév. Sur Tussilago, Petasites, Sonchus,
Adenostrles : Clermont, Crouel, les Martres, bords de l'Allier, Mont-
Dore, Roches du Pas de Rollanä (Cantal). |
118. C. Campanulae (Pers.) Lév. Sur diverses Campanules, Spe-
cularia, Phyteuma : Royat, etc. Vals (Haute-Loire).
119. C. Pulsatillae (Strauss) Fr. Sur l’Anemone montana, à Dur-
thol.
120 C. Euphrasiue (Scham.) Winter. Habiteles tiges et les feuil-
les des Æuphrasia, Odontites, Melampyrum, Rhinanthus.
PucciNiAsTRuM Otth.
121. P. Epilobii (Chaïll.) Otth. Sur divers Epilobium, a Royat.
THecoPpsorA Magnus
122. T. Vacciniorum (Link) Karsten Sur le Vaccinium myrtil-
lus, au Mont-Dore.
123. T.? Pirolae (Gmel.) Karsten. Sur les feuilles du Pirola ro-
tundifolia au Mont-Dore.
ENpoPHyLLUM Lév.
124. E. Sedi (D.C.) Lév. Sur les feuilles du Sedum pruinatum, à
Montaudoux.
125. E. Euphorbiae-sylvaticae (D.C.) Winter. Sur Euphorbia
amygdaloides, au Mont-Dore,
TRIPHRAGMIUM Link.
126. T. Ulmariae (Schum.) Link. Sur l'Ulmaire : Royat, la Croix
Morand.
127. T. echinatum Lév. Sur les tigeset les feuilles du Meum mu-
tellina : Mont-Dore. |
ar
— 123 —
ÆaipiuM Persoon.
498. Æ, Clematidis D. C. Sur Clematis vilalba : Durthol.
199. Æ. Thalictri flavi (D.C.) Wint. Surles feuilles du Thalic-
trum majus, à Crouel. Le nom donné par de Candolle a été sans
raison valable changé par M. Johanson en celui d’Æ.Sommerfeltii.
130.Æ. punctatum Pers. Sur l'Anemonae Ranunculories, à Mon-
joli, Royat. Abondamment développé en 1891 sur l’Anénione corona-
ria à l’Orphelinat de Fleury (Seine-et-Oise).
431 Æ. Ranunculacearum D.C. Sur Ranunculus acris, à Beau-
mont. Je ne puis distinguer cette plante de l'Aecidiumquientre dans
le cycle évolutif du Puccinia Caricis. Ne serait-ce pas une seule et
même plante?
132. _Æ. Aquilegiae Pers. Sur les feuilles de l’Ancolié: Royat,
Puy de Dôme.
133. Æ. Grossulariae Schum. Sur le Ribes grossularia : Royat.
434. Æ, PericlymeniSchum. Sur les feuilles de Xylosteum à Koyat.
435. Æ. elatinum Alb. et Schw. Sur les feuilles de l’Abies pec-
tinala au Mont-Dôre et au Lioran.
436. Æ. Ari Desm. Sur l’Arum maculaltum : Gondolle (Lamotte),
Durthol,
PERIDERMIUM Lév.
137. P. coruscans Fr. Sur l’Abies pectinata : Bois de Côme.
UrEDo Persoon.
438. U. Agrimoniae (D.C.) Schroet. Sur l'Agrimoine : Clermont,
Puy de Cournon.
439. U. Polypodii(Pers.) D.C. Surle Cyptopteris fragilis : Mau
riac (Cantal).
140. U. (Caeoma) Saxifragarum (D.C.) Sclecht, Feuilles et cali-
ces du S. granulata à Beaumont, fontaine du Berger.
141. U.(Caeoma) Evonymi (Gurel.) Schroet. Sur Evonymus : Dur-
thol.
142. U. (Caeoma) Mercurialis (Mart.) Link. Sur les feuillos du
Mercurialis perennis, à Royat, Solignat.
C. RoumeGuËre. Fungi Gallici exsiccati. Centurie LVIII* publiée
avec le concours de Mes E. Bommer, M. Rousseau, A. FERRY,
ANGÈLE ROUMEGUÈRE, et de MM. F. FauTRey, CH. FOURCADE,
Pauz HartorT, G. MacnaDoO, EuGÈNE NieL, P. VEILLON, et à l’aide
des Reliquiae de À. LiBERT, À. MALBRANCHE et de G. WINTER.
5701. Cantharellus tubaeformis Fr. S. M. I, p, 319 — Sacc. Syll.
VI, ». 489. v. lutescens Bull. Tab. 473. — Champ. des Vosges in Sta-
tistiq. T. IT, p. 467. “
Sur la terre. Bois humides des environs de Saint-Dié (Vosges).
Octobre 1890. Anna Ferry.
5702. Puccinia Adoxae Hedw. in DC. F1. Fr. II. p. 220. — Wint.
Die Pilze, p. 211 — Sacc. Syll. VIT, p. 612. Puccinia Saxifraga um
Link. in Linn. pr. p. Uredo Adoxae Auersw. in Klotz.
Sur les feuilles et les tices de l’Adoæa moscatellina. Bois des en-
virons de Luchon (Haute-Garonne), Eté. Ch. Fourcade.
5703. Puccinia Ph agmitis (Schum.) Korn. in Hedw. 1876, p. 179
— Wint. Die Pilze, p. 179 — Sacc. Syll. VII, p. 630.
— 124 —
Surles feuilles vivantes du Phragmites communis. Bords du Touch,
près Toulouse. Eté 1890. Angèle Roumeguère.
5704. Puccinia Menthae Pers. f. caulium — Sacc. Syll. VII, p.
617.
Sur les tiges du Mentha piperita. Jardin de Noidan (Côte-d'Or). 10
février 1894. F. Fautrey.
5705. Aecidium Convallariae Schum. Enum. Plant. Saell. IT, p.
224 — Sacc. Syll. VIT, p. 828 — Caeoma convallariatum Link.
Sur les feuilles subvivantes du Convallaria majalis. Bois des en-
virons de Toulouse. Eté 1890. Angèle Roumeguère.
5706. Tilletia separata Kunz. Fung. Sec. n. 29 — Wint. Die
Pilze, p. 411 — Sacc. Syll. VII, p. 483.
Dans les ovaires de l'Aspera spicaventi. Zurich (Suisse).
Reliquiae Winterianae.
5707. Helotium amaenum sp. n.
Réceptacles sub-sessiles, très nombreux, pressés, blancs ou verdâtres ; hyménium Sen
convexe, marge aiguë, thèques claviformes 80X 10. Spores subdistiques, 4 à 8, logées au
haut de la thèque, hyalines, simples, fusoides, courbées, 4 gouttes 13,15X3.
Sur Aspidium Filix-Mas, dans les bois de la Côte-d'Or. Octobre
1890. F. Fautrey.
5708. Phialea albida (R. et D.) Gill. Dic. p. 105. Sace. Syll. VIIT,
p. 254. Helotium Pat. Tab. 382.
f, microspora (sp. 10,12X 2).
Sur pétioles de feuilles de Frêne. Forêt de Charny (Côte-d'Or).
Octobre 1890. F. Fautrey.
5709. Pitya Cupressi (Batsch) Fuckel Symb. I, p. 317 — Sace.
Syll. VII, p. 209 — Peziza Cupressi Batsch. Elench. p. 119.
Sur brindilles tombées de Juniperus sabina. Noidan (Côte-d'Or).
Automne 1890. F. Fautrey.
5710. Mollisia Caricina sp. n.
Ascomes très petits, très nombreux, blancs à bords roulés en dedans, puis étalés;
hyménium gris perle. Thèques cylindriques 20,25X4,5. Spores cylindriques, un peu cour-
bes, 4,6X1.
Sur Carex hirta. Noidan (Côte-d'Or). Automne 1890.
F. Fautrey.
5711. Humaria Leporum (Fuck) Cooke Myc. f. 75 sub. Peziza.
— Sacc. Syll. VII, p. 138 — Ascobolus leporum Fkl. Symb. p. 288.
Sur Les erottes de lièvre. Saint-Béat (Haute-Garonne).
Ch. Fourcade.
5712. Ryparobius polysporus (Krast.) Sace. Mich. II, p. 571 —
Sylloge VIILI, p. 539 — Pezizula Karst. Myc. Fen. I, p. 82.
Sur des excréments de Cobaye. Luchon (Haute-Garonne.
Ch. Fourcade.
5713. Pyrenopeziza denigrata (Kunze) Rehm Ascom. n. 353 —
ne Syll. VIIL, p. 368 — Niptera denigrata Kunze Fung. Scce. IT,
180.
Sur les feuilles pourrissantes de l’'Arnthriscus sylvestris. Luchon
(Haute-Garonne). Ch. Fourcade.
0714. Pseudo-pezisa repanda Fr. Karst. Rev. p. 161. — Sacc.
Syll. VII p. 727.
Sur tiges desséchées du Lythrum salicaria. Environs de Noïdan
(Côte-d'Or). Mai 1890, F. Fautrey.
- Jouse. Eté 1890.
= A0
5715. Naevia Adonis Fkl. Symb. mye. p. 249 sub Cryptodicus
— Rehm. Die Pilze. IT, p. 145. — Sacc. Syll. VIII, p. 659.
Sur les tiges et les feuilles de l’Adonis vernalis. Environs de Tou-
Angèle Roumeguère.
5716. Eutypa lejoplaca (Fr.) Cooke Handb. n. 2400 — Sacc. Syll.
I, p. 170 — Sphaeria lejoplaca Fr. syst. myc. II, p. 370.
Sur les sarments du Lierre. Saint-Aubin près Bernay (Eure), mars
1891. Eug. Niel.
9717. Nectriella Artemasiae sp. n.
Périthèces superficiels, globuleux, papillés, jaune pâle ; Thèques à slipe filiforme, spores
entassées, hyalines, contiuues, naviculaires 26,30X 12,14.
Sur tiges de l'Anthemis vulgaris. Noidan (Côte-d'Or) Eté 1890.
F. Fautrey.
9718. Didymella Bryoniae (Fkl) Rehm. Saec. Syil. I, p. 597 —
Sphaeria Bryoniae Auersw. Myc. Eur.
(Type). Nous avons donné sous le no 4652, la forme Astragalinae Rehm.
Sur les sarments et sur vrilles du Bryonia dioica L. Haies, dans
la Côte-d'Or. Février 1891. F, Fautrey.
0719. Sphaerella pinicola sp. n.
Périthèces très nombreux, appliqués, ouverts 1/10. diam. Thèques ventrues, difformes,
20,30X 10,15. Spores oblongues, hyalines verdàtres 9,11X2, 1/2, septées 1, resserrées,
_ - 4 gouttes.
Sur feuilles de Pinus Austriaca. Environs d'Epoisses (Côte-d'Or)
Sept. 1890. F. Fautrey.
9720. Sphaerella Galatea Sacc. F. ven. Ser. IT, p. 304 — Sylloge
E, p. 520. f. Valerianellae
, Périthèces épars, petits, sous-cutanés, érumpents, noirs; sphéroides, aplatis, papillés,
Thèques cylindriques, bossuées par les spores, 50,60X8,10. Spores monostiques, obliques.
_hyalines, fusoides, aiguës, resserrées à la cloison, 10,12X3,31/2.
Tiges sèches de Valerianella olitoria Jardinde Noiïdan (Cbte-d’Or)
_ Octobre 1890. F, Fautrey.
5721. Sphaerella Schaenoprasi Auerswald Myc. Eur. Syn. p. 19.
— acc. Syll. p. 522. T. 5. f. 70.
RÉ 0
Sur les feuilles desséchées sur pied de l’A//iumm porrum. Cambrai
(Somme) Comm. P. Hariot.
91722. Sphaerella Winteri J. Kunz. in Fung. Sel. 64. (non S.
Winteri (Pass.) Sacc. Syll. I, p. 36.)
Sur les tiges sèches du Melampyrum crislatum. Bois de Laramet
près de Toulouse. Juillet 1890. Angèle Roumeguère.
9723. Cryptosporella populina (Fuck) Sacc. Mich. I, 509 — Syll.
I, p. 467. Cryptospora populina Fukl. Symb. myc. p. 193.
Sur les branches mortes du Populus pyramidalis. Bois de Schwe-
ningue près Bruxelles (Belgique) Octobre 1890.
Legt. M®S Bommer et M. Rousseau.
9724. Cryptosporella Chondrospora (Ges.) Rhem. Ascom. n° 35,
et Diagn. — Sacc. Syll. I, p. 467 — Sphaeria Chondrospora Cesati
Hedw:-LT:TE, p.11.
Sur l'écorce du 7/,a platiphylla. Jardin de Périole à Toulouse.
* Eté 1890. Paul Veillon.
as AT | ME PERRET UN DAS 4 4 CT Re DANA Re r 1e gr a RENE
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5725. Laestadia carpinea (Fr.) Sacc. Sylloge I, p. 426. —
Sphaeria carpinea Fr. M. II, p. 523.
f. macrospora (sp. 18,20X5,6).
Sur feuilles de Carpinus betula, cueillies au printemps (jeunes)
et sèchées à l’ombre, décembre 1890. Noidan (Côte-d'Or). F. Fautrey,
5796. Gnomoniella ner visequia (Wallr.) Fkl. Sacc. Syll. I, p. 415.
f. Carpini
Périthèces nombreux, très rapprochés, couverts, pustuleux ; ostiules longs, 150,200X
25, bruns, hyalins au sommet, tortueux. Thèques ellipsoides, spores entassées, fusiformes,
allongées, hyalines, simples, 14,15X<2.
Sur les feuilles de Charme. Bois et haies dans la Côte-d' Or, décem-
bre 1890. F. Fautr EPA
5727. Valsaria rubricosa (Fr.) Sacc. Mich. I, p. 509. — Syil. I,
p. 743. — Sphaeria rubricosa Fries Elench. II, p. 63. — Myrmae-
cium rubricosum (Tul.) Fuckl. symb.
f. Fagi sylvaticae 3 :
Forêts de Charny (Côte-d'Or) février 1891. F.Fautrey. %
9728. Valsa sepincola Fuckl. symb. Myc. App. IL, p. 35. — SRE
Pyr. I, p. 134. f. Conti
Sur ramilles de Cornus sanguinea. Bois des Roches, à, Noïdan
(Côte-d'Or), novembre 1890. F. Fautrey.
9729, Diaporthe (Euporthe) Orthoceras (Fr.) Nitz. Pyr. Germ, p.
270. — Sacc. Myce. Ven. spec. p. 142. — Sylloge I, p. 651. :
Surlestiges mortes de l’Arfemisia vulgaris. Environs de Toulouse,
automne 1890 Angèle Roumeguère.
9780. Diaporthe (Tetrastaga) insularis Nitz. Pyr. p. 294. —
Sacc. Sylloge I, p. 672. $
Sur les jeunes branches du Chêne pédonculé. Environs de Montré-
jeau (Haute-Garonne). Automne. Ch. Fourcade.
9731. Diaporthe (Tetrastaga) occultata (Fr.) Sacc. Syll. Pyr. I,
p. 675. — Sphaeria occultata Fr. Elench. IL, p. 72. — Sphaeria
rugosa Wallr. Crypt. n. 3765.
Sur les branches sèches du Syringa vulgaris. Jardin de Périole,
à Toulouse. Eté 1891. P. Veillon.
0132. Diaporthe (Chorostate) Syngenesia (Fr.) Fkl. symb. Mye.
p. 204. — Sacc. Syll. I, p. 626. — Sphaeria Syngenesia Fr. syst.
Myc. IL, p. 382.
Sur rameaux morts de Rhamnus frangula. Forêt de Clamerey
(Côte-d'Or), février 1891. F. Fautrey.
9733. Amphisphaeria ? acicola (Cooke) Sacc. Syll. [, p. 727. —
Lasiosphaeria Cooke Grevillea VII, p. 87. -
f. Juniperi sabinae
Périthèces charbonneux, épars, superficiels, incrustés à la base, coniques ou coniques
tronqués ou même cylindro-coniques. Thèques en massue renflée, sessiles, 90,190 X 18,20.
Spores entassées, jaunes, puis fuligineuses, ovales oblongues. 1-septées resserrées,
24,28X8,10.
Sur rameaux jeunes desséchés de Sabine, au jardin de Noidan,
février 1891. F. Fautrey.
0734. Amphisphaeria Sabinae sp. n.
Périthèces incrustés dans les feuilles. Thèques cylindracées 60X6- pores jaune clair, | ‘
cylindriques, un peu courbées, distigees, 4-seplées, resserrées, 12, 16X2
ro
ps Æ
+
PRE DONS 5? ES CPE pee ie 4 NUE TE
— 197 —
Sur feuilles de Juniperus Sabina, jardins et pares (Côte-d'Or)
novembre 1890. F, Fautrey.
9735. Melanomma brachytele (B. et Br.) Sacc. Syll. II, p. 411. —
Sphaeria brachytele B. et Br. Not. Brit. fung. 877. T. 10, f. 24.
f. Æederae
Périthèces noirs, enfoncés un peu dans le bois, papillés. Thèques cylindracées sessiles.
Spores fusoides, courbées, plus grosses d’un bout, olive, 3,5 et multiseptées, resserrées
aux cloisons, 25,32X4,5,
Sur vieux bois de Lierre. Noidan (Côte-d'Or) mai 1890 F', Fautrey.
5736. Melanomma disjectum (Karst) Sacc. Syll. II, p. 403, —
Sphaeria disjecta Karsten Myc. Fen. II, p. 92,
f. Hederae
Sur branches sèches de lierre. Noidan (Côte-d'Or), novembre
1890. F, Fautrey.
5737. Melanomma Nielii sp. n.
Sur branches mortes de chêne partiellement décortiqué —
Bois de Clères (Seine-Inférieure), mars 1891. Eugène Niel Legit.
Cette sphériacée, dédiée par nous à notre sympathique correspondant qui a eu la
complaisance de nous la communiquer en nombre, se rapproche du M. pulvis-
pyrius quoique les mesures des thèques et des spores diffèrent. (Th. 80X6 ; sp.
12X3, au lieu de 105X6,9 p. les thèques et le 16,18X4-6 p. les spores). Les spores du
M. pulvis-pyrius ne sont pas guttulées tandis que celles de la nouvelle espèce sont 4
guttulées comme celles du M. fuscidulum, mais ne devenant par 3-septées comme dans
cette dermère. Le M. Nielii est donc intermédaire entre [EE deux espèces que nous ve-
nons de citer et près desquelles il doit être placé.
9738. Thyridium lividum (Pers) Sacc. Syll. IT, p.324 — Sphaeria
hivida Pers. Trichospora livida Karst. myc. Fen. If, p, 68.
Sur les rameaux secs du lierre. Noidan (Côte-d'Or) automne 1890.
F. Fautrey.
9739. Cucurbitaria Sorbi Karst. myc. Fen. II, p. 62 — Sacc. Syl-
loge I, p. 314. f, Sorbitorminalis (sp. 20,15X10)
Bois de Clères (Seine-Inférieure) mars 1891. Eug. Niel.
9740. Ophiobolus Cytisi-Laburni sp. n.
Périthèces inscrustés dans le bois, traversant l'écorce par un ostiole court, obtus, Spo-
res 240X 1 1/2, (Plusieurs pénithèces renfermant des spores ayant 150X2 1/2).
Sur brindilles sèches de Cytisus Laburnum. Observé quelquefois
dans la Côte-d'Or, septembre 1890. F, Fautrey
5741. Ophiobolus brachystomus Sacc. Syll. IT, p. 344. (Rhaphi-
dospora. Michel. II, p. 67) Malbr. et E. Niel. Ess. Monogr. Ophiog.
p. 26. f. Cirsii (sp. 85X4)
Sur tiges desséchées du Cirsium arvensis. Environs de Rouen
(Seine-Inférieure). Relig. Malbranchionae. Comm. Eug. Niel.
5742. Ophiobolus porphyrogonus (Tode) Sace. Syll. IT, p. 338. —
O. Stenosporus Karst. Hedw. 1883. — Berl. et Vegl. Syll. add. p.
187 — Malbr. et E. Niel. Ess. Monog. Oph. p. 54.
Sur les bractées desséchées du Dipsacus sylvestris. Environs de
Rouen (Seine-Inférieure). Legt E. Niel.
5743. Ophiobolus Choetophorus (Crouan) Sacc. Syll. IT, p. 353
— Sphaeria Cr. F1. Finist. p. 28 — Malbr. et E. Niel Ess. mon.
Ophiob. p. 61.
Sur les feuilles sèches du Carex riparia. Parc du Quevilly près
— 1928 —
Pouen (Seine-Inférieure) ÆRelig. Letendrianae. comm. £Eug. Niel.
5744. Giberella Saubineti (Mont.) Sace. Mich. I, p. 513. — Syll.
IL. p. 594. v. Juniperi Sabinae €
Périthèces disséminés par groupes de 2 à 20, sphériques, à contexture blene. Spores 3 :
septées, 16X8.
Sur ramilles et feuilles sèches de Juniperus sabina, dans les Jar-
dins de la Côte d'Or. Septembre 1890. FE. Faulrey.
9749. Pleospora infectoria Fuckl. symb. mye. p. 1432 tab. II, p.
23. Sacc. Syll. Pyr. II, p. 265.
f,. Poae sudeticae.
Sur chaumes de Poa sudetica cultivé au Jardin de Noidan (Côte-
d'Or). Janvier 1891. F. Fautrey.
5746. Pleospora Scirpicola (D.C.) Karst. mye. Ken. II. p. 72 —
Sacc. Syll. IT, p. 265.
f. palustris (sp. 45X16, olive fuligineux).
Sur tiges maladives d'Æleocharis palustris. Etangs et ruisseaux
dans la Côte-d'Or. Janvier 1891. -_. F.-Fautrey.
5747. Pleospora socialis Niessl et Kunz. in Niess.. Not. p. 26 —
Sacc. Syll. IT. p. 264.
Sur les tiges sèches de /’Allium Cepa. Pétiole près Toulouse.
Automne 1890. Angèle Roumeguère.
9748. Pleospora Armeriae (Cord) sub sphaeria in Icon. Fung. IV,
p. 41 tab. 393 f. 8. — Plospora herbaruin Pers. f. Armeriae Sace.
sylloge II p. 247- ;
(sp. 42X91 ; thec. 150X40 « Ob sporidia ampliora forte distingnenda species » dit
Saccardo.
Sur les tiges sèches de l’Armeria vulgaris. Environs de Carcas-
sonne (Aude) septembre 1890. Angèle Roumeguère.
1749. Pleospora oblongata Niessl. Not. p. 17. IV, f. 3 — Sace.
Syll. II, p. 245.
Sur les tiges mortes de l’Achillea millefolium. Ferrières, près
Broglie (Eure), automne. Eug. Niel.
0700. Metaspharia Cumana (Sace. et Speg.) Syll. IT, p. 177
f. Macrospora
Périthèces disséminés, nichés dans les cellnles de la feuille, moyens, noirs, ovoides, os-
tioles èmergeant un peu. Thèques claviformes à téguments épais. Spores fusoides, droïes
ou courbées, hyahnes, à larges gouttes, 3 (rarem. 5) septées, très resserrées au milieu,
36,42X6,8.
A la base des feuilles de Carex riparia. Canal de Bourgogne, juin
1890. F. Fautrey.
9791. Leptosphaeria limosa sp. n.
Périthèces assez gros, couverts, rassemblés, alignés noirs, fragiles, subglobuleux coniques.
Thèques cylindracées, 150,180 X 10,15. Paraphyses nombreuses, filiformes, septées. Spores
fusoides, obtuses, courbées, 5-septées, resserrées aux cloisons, 1-4 gouttes dans chaque
loge, fuligineux-clair, submonostiques, inelinées, allernes, 30,32X 6,8.
Sur tiges sèches d'Equisetum limosum. Environs de Beaune (Côte-
d'Or) Septembre 1890. (Réuni à Stagonospora Equiseti Fung. Gal.
n° 5385). F. Fautrey.
9792. Leptosphaeria melanommoides sp. n.
Périthèces épars ou rapprochés, globuleux, ostiole conique ; sous-cutanés, bientôt super-
e Sd e
ficiels par la chute de l'écorce pourri: et simulant alors un Melanomma. Thèques allon- :
gées, 90,100 X9,10, à pied très court. Spores distiques, fusiformes, inéquilatérales, 3-sep- =
tées, retrécies légèrement aux cloisons, fuligineux-clair, 20,25 X5 1/2,6.
Sur vieilles tiges pourrissantes de Persil (en société avec Pleospora
herbarum, moins fréquent et d'autres espèces) Jardin de Noidan
(Uôte-d’Or) 2 tévrier 1891. F. Fautrey.
9793. Leptosphaeria (rillotiana Sacc. et Bomm. in Revue mycol.
4883. p. 236 — Tab. 40 p.9. — Sace. Syll. Addit. p. 1437.
f. Salix capreae (Spores nettement res-
serrées ; thèques très longues cylindriques.)
Noidan (Côte-d'Or novembre 1890. F, Fautrey.
9794. Leptosphaeria insignis Karsten Fung. Spetsb. p. 100, —
DAC SIL. Ep.-11 --Aïrae cespitosae
Périthèces globuleux en séries, immergés dans la feuille. Thèques en massue, attenuées
dans le haut, pied court, à onglet, 90,105X 10,12. Paraphyses septées. Spores fusoides,
courbées, subdistiques, 7,8 septées, la 3e loge plus courte et plus large, olive, 30,36X4,5.
Sur feuilles d’Aira Re cultivée au Jardin de Noidan (Côte-
: d'Or) nov. 1690 F, Fautrey.
0799. Leplosphaeriu culmifraga (Fr ) Ces. et de Not. Schem, Sfer.
p. 61 — Sacc. Syll. IT, p. 75 — Sphaeria culmifraga Fries Syst.
Myc. IE, p. 510. f. Poae
Très petits périlhèces noirs, couverts, érumpents par une papille conique, plus ou moins
longs. Thèques subsessiles, oblongues, atténuées du bas en un pied renflé, 80X10,12. Spo-
res fusiformes, peu courbées, entassées souvent en 2 parts de chacune 4; 6 septées, res-
serrées aux cloisons, 3° loge plus courte, mais plus grosse, olive-clair, 32,35 X4.
Sur le rachis des panicules des vieux chaures de Poa sudelica,
cultivé au jardin de Noiïdan (Côte-d'Or) Janvier 14891. F. Fautrey.
97906. Leptosphaeria lucina Sacce. Fung. Ven. Ser. Il, p. 311. —
Syll. IE, p. 52 — ÉATaMULTS
Sur ramilles de Cytise des Alpes. Noidan (Côte-d'Or) septembre
1890 F. Fautrey.
0707. Leptosphaeria Ailanthi Karst. et Hariot. Journ. de Botani-
que 14889. p. 206.
Sur les petioles tombées de l’Ailante. Vire (Calvados)
(Reliquiae Lenormandianae Comm. P. Hariot,
_ 5708, Leplosphaeria monilispora (Fuckl) Sacc. Syll. Pyr. IT.
p. 79. Pleospora monilispora Fkl. Symb.mye. p. 138.
. Sur les feuilles maladives du Juncus glaucus, à Ferrières, près
Broglie (Eure) août 1890. Eug. Niel.
9709, Microthyrium Juniperi (Desm.) Sacc. Mich. I, p. 351 —
Sy. Pyr. Il, p. 664 — Dothidea Juniperi Desm.
f. ramulorum
Périthèces adnés, en bouclier, umbonnés, à large pore, fibres rayonnantes. Thèques ses-
siles, en massue, souvent courbées, 60,75 X12,15. Spores oblongues, cylindriques, arron-
dies, d’abord hyalines à 4 goulles, puis fuligineux-clair, {-septées, 16,20 X5,7.
Sur petits rameaux et feuilles de Juniperus Sabina. Jardin de Noi-
dan (Côte-d'Or) Février 1891. F, Fautrey.
5760. Dothidella appendiculuta (De Lacx.) Har. et Briard. —
Dothidea appendicuïata Delacroix Nouv. faits etc. p. 22 (1857).
Sar les tiges sèches du Chondrilla Juncea. Saint-Romain (Vienne)
(Reliq. Lacroixianae) Comm. P. Hariot,
100
5761. Phyllachora Ulmi (Duv.)Fuckl. Symb. myc. p. 218 — Sacc.
Syll. II, p. 594 — Sphaeria Ulmi Duv. in Hoppe B. Tasch. 1809,
p. 105.
Sur feuilles de l'Ulmus campestris. Noïdan (Côte-d'Or) Janvier …
1891. F, Fautrey.
5762. Melanopsamma numerosa Fautr. Revue myc. 1891. p. 76
f. Juglandina (spores plus petites de moitié, 8X2.)
Sur vieille branche dénudée de Juglans Regia. Noidan (Côte-
d'Or). Décembre 1890. F. Fautrey.
5763. Phoma muralis. Sace. Mich. IF, p. 91; Syll. IT. p. 139. .
Sur tiges mortes du Sedum. album croissant sur les murs, à Fer-
rières près Broglie (Eure). Mars 1891. Eug. Niel.
Les spores de nos spécimens diffèrent quant aux mesures (5X2) avec la description
du Sylloge indiquant pour ces organes 6X5. Cette espèce avait élé déterminée sur des
échantillons de la Seine-Inférieure récoltés par M. Malbranche. La forme de l’Eure pour-
rait constituer la variété minor.
5764. Phoma Asparagi. Sacc. Mich. I, p. 257. Sylloge IIT, p. 162.
f. Tami (spor. bi-gutt. 4X6.)
Sur tiges sèches du T'amus communis. Ferièrres près Broglie
(Eure). Eug. Niel.
5765. Phoma Humuli Japonici n. sp.
Périthèces nombreux rassemblés, couverts, érumpents, gris, arrondis, papillés percés,
à noyau rose. Sporules adultes 10,13X3 1/2,4.
Sur tiges sèches de l’Jumulus Japonicus. Jardin botanique de
Noidan (Côte-d'Or). Décembre 1890 et février 1891. F'. Fautrey
5766. Phoma nervisequa (Cooke) Sacc. Sylloge III, p. 108.
Sphæropsis Cooke in Grevillea.
f. Quercus pedunculatae
Périthèces noirs, hystéroides, allongés, sillonnés, fendues au millieu. Basides droites fas-
ciculées, épaissies au sommet, 8X3/4; conidies ovoides (hyalines) simples 3.X2. La
forme et les dimensions de ces derniers organes différent du type spécifique américain,
observé sur Quercus Catisbeyi ; 1ls pourraient peut-être motiver la création d’une es-
pèce européenne distincte.
Sur la nervure médiane de feuilles de Quercus pedunculata. Noi-
dan (Côte-d'Or), décembre 1890. F. Fautrey.
5767. Phoma linearis (Thum.) Sacc. Syll. IT, p. 166. Coniothy-
rium Thum. Fung. Am. Trig. sp. 12.
Î. Glyceriae
Périthèces nombreux, innés, alignés suivant les nervures, globuleux, papillés, violet-
noir, contexture extérieure aréolée, formée de fils entrelacés. Spores oblongues, hyalines
10,12X4.
Feuilles et gaines de Glyceria spectabilis, cultivé au jardin de
Noidan (Côte-d'Or). Janvier 1891. F, Fautrey.
5768. Phom' Epilobii Preus. Hoyers 282. Sacc. Syll. III, p. 134.
f, Clarkiae
s Ë à A
Les basides fusiformes, 20X2, sont {rès remarquables ; elle se détachent, nagent libres
dans l’eau du porte objet et simulent ainsi des sporules de Rhabdospora.
Sur tiges sèches de Clarkia pulchella. Jardin de Noidan (Côte-
d'Or), 12 février 1891. F. Fautrey.
=
— 131 —
5769. Phoma complanata (Tode) Desmaz. Exs. — Mich. II, p.
337 — Sacc. Syll. III, p. 126.
f. Pastinacae sylvestris I.
. Périthèces assez gros. subsuperficiels, noirs, comprimés, papillés, ostiole ouvert, con-
tenu blanchâtre. Spores oblongues, droites ou un peu courbes, 6,6X2.
Sur Panais sauvage. Noidan (Côte-d'Or). Janvier 1891.
L F. Fautrey.
9770. Phoma bacillaris Sace. Mich. I, p. 273 — Sylloge III, p.
134 avec Phoma anceps Sacec. L. c.
Sur tiges sèches de Medicago sativa. Noidan, 10 fév. 1891.
F. Fautrey.
Nota. Nous avons fait une étude longue et consciencieuse de ces deux Phomas. D'a-
près nos observalions, Phoma anceps, aux périthèces plus gros et aplatis, est Phoma
bacillaris vielli. Rien à tirer des spores : Dans les 2 formes, elles sont cylindriques, à
2 ou 4 gouites, et dépassent, pour un grand nombre, la longueur de 16 u
9771. Camarosporium Xylostei Sacc. Sylloge IIT, pr. 461, — Di-
dymosphaeria Xylostei (Stat. macrostylops.) Fkl. Symb. p. 4141.
Sur rameaux morts ou languissants de ZLonicera Caprifotium.
Noidan (Côte-d'Or). fév. 1891. F. Fautrey.
5772. Vermicularia relicina Fr. Sum. veg. Scand. p. 420 —
Sacc. Syll. JTE, p. 234. F. Fautrey.
f. Airæ fleæuosae
Bois de Cleres (Seine-Inf.), 27 février 1891. Eug. Niel,.
5773. Vermicularia Lolit sp. n.
Groupes de soies formant longue série, de 1 à 10 sies par groupes, divergentes, cour-
bées; spores fusoides, aiguës, courbées, 22; 26X5,6. — Réuni au Puccinia coronata
Cord. et à l’Ur'edo de cette dernière espèce (Styluspores jaune-clair, épispore lisse, épais ;
26202 ).
_ Sur tiges et glumes de ZLolium perenne. Noidan (Côte-d'Or), 15
octobre 1890. F. Fautrey.
5774. Ascochyta Sempervivi sp. n.
Spores oblongues, obtusiuscules des deux bouts, septées, 10X2, hyalines.
Sur les tiges sèches du Sempervivum tectorum. Saint-Aubin, près
Bernay (Eure), mars. Eug. Niel.
5775. Diplodia melaena Lev. Ann. Sc. Nat. 1846, p. 292. — Sacc.
Sylt IT , p. 349.
Sur branches mortes de l’Ulmus campestris, réuni à Valsa am-
biens f. octospora, 20,26X5,7. Noidan (Côte-d'Or), février 1891.
F, Fautrey.
5776. Diplodia Veronicae sp. n.
Périthèces assez gros, charbonneux, aplatis, émergents entre les déchirures de l’écorce,
Spores oblonges, arrondies 1-septées, fuligineuses, 2,6X10.
Sur une Véronique ligneuse exotique indéterminée. Jardin de Noïi-
dan (Côte-d'Or), novembre 1890. F. Fautrey.
5777. Sevtoria Bromi Sacc. Mich. I, p. 194. — Syll. IT, p. 625.
f. minor (sp. 40X2.)
Sur les feuilles du Bromus commutatus, Saint-Aubin près Bernay
(Eure) mars 1891. Eug. Niel.
5778. Haplosporella caespitosa (B. et Br.) Sacc. Syll. III, p. 323.
— Diplodia B. et Br. Ann. N. H. n° 409.
— 132 —
Sur bois de Lierre décortiqué. Noidan (Côte-d'Or), mai 1890.
1e Fa
5779. Coniothyr um fuscidulum Sace. Mich. T, p. 205 — Syll.
LLLp-2307
Sur jeunes rameaux décortiquès de Sambucus nigra. Bois de la
Côte-d'Or, Janvier 1891. F, Fautrey.
5780. Rhabdospora pleospor oies Sacc. Mnich. I, p. 128 Ce
toria) — Sylloge IIT, p. 588.
f. Saponariae
Périthèces éparpillés, moyens, sphériques puis aplatis, noirs luisants, à papille perçant w*
l’épiderme. Spores linéaires, droites, atténuées, aiguës, 50,60 X2.
Sur tiges sèches de Sayonaria officinalis. Environs de Noïidan
(Côte-d” Or), octobre 1890. F, Fautrey.
5781. Rhabdospora pleosporioides Sacc. SyIl. ITT, p. 588.
f. Intybi (sp. uncinulées, 25,30X1, 1/2,9)
Sur tiges de Cichorium Intybus. Noidan (Côte-d'Or). Janvier 1891.
F, Fautrey.
5782. Rhabdospora nebulosa (Desm.) Sace. Syll. III, p. 289. ser
toria Desmaz 10° not. 1843, p. 7.
f. Picridis (sp. uncinulées, 30,35 X 1.)
Sur les tiges sèches de Picris hieracioides L. Noidan (Côte-d’ Or).
Friches. Juillet 1891. F. Fautrey.
5783. Leptothyrium vulgare Fr. Sacc. Mich. Il, p. 113. Syll.
III, p. 633. f. Medicaginis
Spores allongées, obtuses des deux bouts, droites, 8X2 (non Zeptothyrium medica-
ginis Pass. dont les spores sont bi-plurinucléolées )
Sur les tiges sèches du Medicago sativa. Saint-Aubin près Bernay
(Eure), mars. Eug. Niel.
, 5784. Myxosporium deplanatum (Lib.) Sacc. Mich. III, p. 354 —
Sacc. Syll. ITT, p. 725 f. Evonymi
Acervules rassemblés, alignés, èrumpents, conidies cylindriques ou elliptiqués, droites,
obtuses ; 10,14X4.
Surrameaux d'Evonymus Europaeus. Forêt de Char | Côte-d'Or),
octobre 14890. F. Fautrey.
9785. Myxosporium rimosum Sp. n.
Acervules sous-cutanés, érumpents par une multitude de crevasses, la plupart longitu-
dinales. Conidies adultes, oblongues, atténuées, obtuses, 10,14X5,5 1/2
Sur les ramilles de Populus Tremula, dans les coupes hivernales
des taillis marécageux de la Côte-d'Or. Janvier 1891. F. Pape
0786. Myxosporium pallidum sp. n.
Acervules sous-cutanés, gros, érumpents en un cirrhe épais, blanc sale, conidies cylin-
dracées atténuées, 8,10X2.
Sur rameaux de Chêne. Noidan, novembre 1890. - EF. A à
5787. Myxosporium Aquifolii sp. n.
Tas épars, érumpents, eutourés de l’épiderme rompu et dressés, couleur noirâtre. Coni-
dies, ovales, oblongues, 12,15X4,5.
Sur des branches coupées vertes et desséchées de Zlex aquifolium.
Noiïdan (Côte-d'Or). Décembre 1890 F, Fautrey.
— 133 —
5788. Didymosporium ? macrospermum Gord. Ie. p. 5. f. 17 —
Sacc. Syll. ITT, p. 765. f. Hederae
Conidies sombres, 1-septées, partie grosse et partie petite, ayant chacune une goutte
ocellée, 12,14 6,8.
Sur vieux bois de Lierre. Noidan (Côte-d'Or). Automne 1890,
k F, Fautrey.
5789. Cytospora Belulicolu sp. n
E-umpent en travers. Loges ovoides hyalines, 8 autour d'un ostiole noir, aplati, tron-
qué. Spores courbes 5X 1, Basides très rameuses ; rameaux bi-trifides, subulés.
Sur brindilles du Betulus alba. Noïidan, 16 octobres 1890.
F,. Fautrey.
5790. Cytospora ambiens Sace. Mich. I, p.519 — SyILIIL, p.268.
f. Ulmi, sp.4,6X1; basides ramcuses 25,30 X 1).
Sur brindilles d'Ulmus campestris L. Environs de Noidan (Côte-
d'Or). Janvier 1891. F. Fautrey.
5791. Cytosporella populi Ondem. Contrib. à la Flore myc. des
Pays-Bas, XIII, p. 1890.
Sur les branches sèches du Peuplier, réuni au Cryptospora po-
pulina FkI. — Bois de Schweningue, près de Bruxelles (Belgique).
Automne 1890. E. Bommer et M. Rousseau.
5792. Stagonospora re Sacc. Mich. I, p. 210 — (sub
Hendersoni:). Syll. IT, p. 454.
f. Poae sudelicae
Spores de la forme du type, mais plus petites 18X3.
Sur les tiges et les gaines du Poa sudelt'ca. Forêt de Charny
(Côte-d'Or). Novembre 1890. F. Fautrey.
5793. Glaeosporium leguminis Cooke et Harkn.
var. RobiniaeKarsten et Hariot Joura. de Bot. 1891. p.360.
Sur les légumes secs du Æobinia. Vire (Calvados),
Reliqg. Lenormandianue. Comm. P. Hariot.
5194. Ramularia Sonchi o/eracei sp. n.
Taches arescentes noires, entourées d’un cercle jaunâtre, irrégulières, limitées souvent
par les nervures. Hyphes délicates, hypophylles, rendant la tache veloutée. Conidies nom-
breuses, hyalines, à gouttes ou 1-septées, eylindiiques, 10,122, 1/2
Sous les feulles du Sonchus oleraceus. Taïillis humide de la
Côte-d'Or). Septembre 1890. F", Fautrey.
9795. Fusidium parasiticum West. Bullet, Acad. Bruxelles 1851,
- p. 412. — Sacc. SylL. IV, p. 31.
f. microconidia (10,12X3,31/2 au lieu de 20X5).
Sur Xylaria cornuta. Noidan (Côte-d'Or, novembre 1890.
F. Fautrey.
0796. Torula ignobilis Karsten et Hariot. Mss.
Sur les vieux troncs d’Ormeau. Mery-sur-Seine (Aube), 8 avril
1891. P. Hariot,
9197. Oidiumn monilioides Link. sp. [, p. 122. — Sacc. Syll. IV,
p. 46. — Acrosporium monilioides Nees.
Sur feuilles de Festuca loliacea, cultivé au Jardin botanique de
Noiïdan. Cueilli sous la neige le 9 janvier 1891. F. Fautrey.
0798. Cladosporium Phaenicis sp.n
w Là , | . ®
Groupes épars, alignés, épais, oblongs ou ovales sur 1 n sub‘{ratum couleur de poix; hy-
phes dressées, noduleuses, parfois fourchues, olive clair ; conidies concolores cylindracées
9
LAS
arrondies, subapiculées, 1 à 3 septées, un peu verruqueuses, 20,25 X8,10. — Celle inté-
réssante forme a quelques affinités avec le C. Kniphofiae Cooke, mais en diffère notam-
ment par les hyphes rameuses et les aspérités des conidies.
Sur les feuilles desséchées (après la gelée) du Phaenix lenuis,
oultivé à Toulouse, Hiver 1891. GC. Machado.
5199. Pseudo- -protomyces Mali Sace. et Roum. Revue mycol.
1881. n° II, p. 58.
Sur l'écorce morte de Pyrus malus. Environs de Malmedy (Ar-
dennes). (Reliquine Libertianae.)
5800. Pseudo-prolomyces violaceus (Ces.) Gibelli 1873. Protonry-
ces violaceus Gesati in Cnmment. Soc. Bot. Ital.) Saccardo Cat.
Fung. Ital. 1884. — A. N. Berièse, Revue mycologique 1891. p. 69.
Sur lesvieilles racines vivantes encore du Morus alba. Environs
de Toulouse, à Périole, avril 1891. P, Veillon,
Note sur la délimitation des genres Chytridium et Rhizidium
par M. P. A. DANGEARD
Dans la délimitation des genres, il serait injuste de ne pas tenir
un compte rigoureux du sens qui a élé altribué à ces genres par.
ceux qui les ont créés ; à condition bien entendu que cela ne porte
aucun préjudice à l’exactitude scientifique et aux droits de priorité.
Or, il me semble que l’on est en train d'apporter des modifications
regrettables dans la manière de comprendre les deux genres CAytri-
dium et Rhisidium.
Si l’on se reporte au travail fondamental de Braun (1), on voit que,
dans l’ensemble, les Chytridium sont caractérisés par une cellule
de forme variable qui se transforme en sporange ; Braun n'avait pas
vu Jes filaments nourriciers qui partent de cette cellule et vont
puiser la nourriture : mais, au point de vue qui nous occupe, la
chose n'a pas d'importance. Dans le genre Æhizidium, dont le type
est le Rhizidium mycophilum Br., le sporange montre à sa base un
renflement, une sorte de cellule végétative de laquelle se détachent
les filaments nourriciers.
Ainsi donc, on a, d’une part, le genre Chytridium dans tequel
les filamen's partent directement du sporange ; d'autre part, le
genre Rhizidium, dont les filaments nourriciers, les rhizoïdes, se
détachent d'une cellule basilaire du sporange : c’est la une distinc-
tion simple, commode.
La position du sporange, par rapport à l'hôte, est indifférente : on :
ne saurait sérieusement proposer des distinctions génériques fondées
sur le fait que certaines espèces sont endophytes alors que d'autres
sont partiellement épiphytes.
Le mode de sortie des zoospores ne saurait également servir qu’à
caractériser les espèces et à les grouper : ainsi on pourra réunir.
ensemble les espèces dans lesqu Iles le sporange ne possède qu’une
ouverture terminale pour la sortie des zoospores : on pourra même
distinguer dans ce groupe le cas où louverture, au lieu d’être un
simple pore, se trouve fermée par une sorte de couvercle. Un autre
groupe comprendra les espèces qui possèdent des sporanges à plu-
(1) À. Braun. Ueber Chytridium eine Gattuny einxelner Schmarol auf algen und
Infusorien (Monats-beritcht d. Kæœnig. Preuss. À Kad. d. Wissens. zu Berlin,
1855-1856).
z
sieurs ouvertures. Enfin, on pourra encore réunir ensemble les es-
pèces dans les quelles les filaments nourriciers peuvent partir de
différents points du sporange.
C’est d’après ces indications que j'ai été amené à établir trois
sections dans le genre Chytridium, après avoir étudié un grand”
nombre d’espèces :
Première section. Le sporange possède plusieurs filaments nour-
-riciers partant de points différents de la surface.
Deuxième section. Le sporange ne possède qu'un filâment nour-
ricier qui part de la base.
Troisième section. Plusieurs ouvertures au sporange, filament
nourricier simple ou ramifié (1).
Or, si l’on adopte notre manière de voir, voici que'ques espèces (2)
qui devront rentrer dans le genre Chytridium.
19 Rhisophylon agile Zopf. C'est une espèce parasite du Chroo-
coccus turgidus : sa description permet de la placer incontestable-
ment dans la 2° section. |
2 Rhisophyton gibbosum Zopf. Parasite des Cylindrocystis, Pe-
nium, ete; une forme à dimensions plus grandes vit sur les œufs de
Rotifères ; cette espèce. est un véritable Chytridium appartenant à
la 2e section.
J'en dirai tout Fe ze genre Septocarpus Zopf : l'espèce qui a
servi à le caractériser cause une véritable épidémie sur les Prnnu-
laria : c'est également un Chytridium de la 2° section.
Il faut bien remarquer d'ailleurs que Zopf, eu créant le genre
Seplocarpus, n'est pas aflirmatif, car 1l dit en parlant ce l'espéce
« diese ganze eigenthumliche KEativickelung d&s extra matrikalem
Theiles aus der zoospore weicht von der verwandten Rhizidiaceen
so scharb das es vielleicht ange zeigt ist, ein neues Genus zu bilden
(loc. cit. p. 348).
En ce qui concerne le Rhizidium Braunii Zopf., voici les remar-
ques qui peuvent être faites : d’après l’auteur, cette espèce serait
très voisine du Æhyzidium mycopl ylum Braun. L'absence d'un
renflement basilaire au sporange, c’est-à-dire du caractère d'stinc-
tif du genre ne peut laisser aucun doute : on a affaire à un CAytri-
dium. Cette espèce vit au mil‘en des Diatomées : elle possède des
filaments qui partent d’un ou plusieurs points du spor nzcet vont
péné'rer par leurs ramifications à l’intérieur des Diatomées : elle
appartient à la 1r° section. À
En suivant ces mêmes principes, il y aurait lieu de faire rentrer
dans le genre Chytridium (2 section) l Zarpochytrium Hyalothecae
Lagerheim, tandis qee très probablement l’Ach/yella Flahnultii,
malgré quelques particularités intéressantes obsorvées dans la sor ie
des zoospores appartient au genre Rhïzidium (3).
Quelques espèces nouvelles de champignons extraeuropéens.
par N. PATOUILLARD.
1. Lepiora ScnimPERI. — Chapeau campanulé convexe, lisse,
roux, couvert de débris épais, écailleux, blanchâtres provenant d'un
(1) P. A. Dangeard. Mémoire sur les Chytridinées (Le Botaniste, 1e Serie).
(2) Zopf. Zur Kenntniss der MañérrénReten niederer Thiere u. Pflauzen
(Nova Acta L. Carol vol. LI Halle 1885).
(3) Lagerheim Aarpochytrium et Achlyella, deux nouveaux genres de Chylridiicèes
(Hedwigia, 1890, Het 3).
= 136 put ce +
voile général. Stipe libre, cylindrique, blanc, renflé brusquement à
la base en un bulbe allongé, plein, lgneux, écailleux, au pourtour
supérieur duquel s'insère la membrane qui recrouvre la surface du
chap'au ; la partie inférieure du bulbe diminue d'épaisseur et se
rolonge en une longue racine fusoïde, glabre et très dure. [ ames
blanches, libres. Spores ovoïdes, incolores, lisses (6-8 X 4-5 p.).
Plante robuste, croissant sur les nids de thermites. Abyssinie
(Schimper, Herb. Mus. Par.)
Chapeau large de 12 centimètres, haut de 7 ; partie cylindrique
du stipe longue de 8 centimètres, épaisse de 2; bulbe long de 6,
large de 4, racine atteignant 15 centimètres de longueur.
2, Mycena GyNErRH. — Chapeau campanulé convexe, puis plan
avec le centre proëminent, lisse ou à peine striolé vers la marge,
uniformément brun, entier ou déchité-lobé sur les bords, très mince
et très fragile; diamètre 8-10 centimètres, Lames nombreuses,
tenues, étroites (2-3 millim.), atteignant le sommet du pied. Stipe
cylindracé, égal, atténué vers le haut, long de 5-15 centimètres,
épais de 5-8 millim. ., radicant.
Habite les vieilles tiges florales de Gynerium argenteum. Brésil
(Glaz iou n° 148120).
. Gette plante est très remarquable par sa Sr Lorsque les üiges
mortes de Gynerium sont à moitié ponrries mais encore en place,
que les inflorescences ont été cassées par les vents, le mycelium du
champignon monte dans la cavité centrale de la hampe sous forme
de cordons blanchâtres, qui finissent par se réunir et donner nais-
sance au réceptacle qui vient s'épanouir à la place de la panicule.…
8. PLUTEUS ARENARIUS. — Chapeau orbiculaire, convexe puis
plan, légèrement concave avec le centre un peu relevé, glabre,
blanc nacré brillant, à peine vergeté par quelques fibrilles branâtres,
lisse, très mince ; diamètre 2-3 cent:mètres. Lames d'un rose sale,
molles, libres, laissant un sillon circulaire nu, autour du sommet du
pied. Spores lisses, ovoides, apiculées à la base, d’un rose jaunâtre
pâle, contenant des gouttelettes et des granulations ; pore germi-
natif nul, 12-15X8-10 w. pied blanc, long de 2 à 3 centim., épais
de 5-6 millim., séparable du chapeau, creux, renflé à la partie infé-
rieure et prolongé en une racine incrustée de sable.
Plaine desertique au N. E. de S‘hughra, Arabie {A. Deflers, 2e
voyage n° 362). Mars. $
4. Pozyporus SavoyANUs. — Chapeau mince, sec, coriace, glabre,
ou à peine pubérulent à la loupe, dressé, cyathiforme, sinueux à la
marge qui est aiguë, droite ou un peu incurvée en dessous, brun roux
intense, fauve pâle près des bords, concentriquement zoné par des
lignes plus foncées. Hymenium en cône renversé, blanc cendré. Pores.
arrondis, entiers, excessivement petits ; cloisons épaisses ; tubes
très courts, nuls près des bords et au voisinage du sommet du pied.
Tissu ferragineux. Pied élancé, grê.e, cylindracé, égal, fragile,
villeux à la loupe, brun ocre, gris d'acier brillant au sommet;
radicant.
Habite Pimichim, Vénézuela, entre San Fernando d’Atabapo et
San Çarlos de Rio Negro ; novembre (Z. Savoye).
Cette espèce varie à chapeau uni latéral, réniforme, non marginé
en arrière.
Stipe long de 8-10 centimètres sur 3 millim. d'épaisseur ; chapeau
— 137 —
- haut de 2 centim. environ, large de 3 centim. et épais de 2 millim.
(dont 4 millim. pour les tubes). La partie marginale fauve päle a 3
- millim. de largeur.
Parfois on observe sur l’hyménium une ou deux lignes concentri-
ques gri<âtres et étroites.
Espèce voisine de ?. renatus et de P. Parmula.
D. POLYPORUS MULTICEPS. — Tronc commun stiptiforme, velus
ocre fauve, ligneux, dur, fibreux, long de 15 millim., épais de 1
centimètre, blanc en dedans, divisé au sommet en un grand nombre
de chapeaux dressés, coriaces, membraneux, minces, rigides, flabel-
liformes, incisés digités, glabres, fauves brunâtres, vaguement zonés
_de brun, rayonnés rugueux par de fines stries ; marge très aigué,
lacérée ; tissu blanc. Hyménium brun noir ; pores petits, anguleux,
allongés, disposés en séries ; tubes très courts (1/2 millim.) ; lobes
du chapeau longs de 2 centim. environ, épais de { millim., très
nombreux. Basi'es tetrasporcs ; eystides nulles ; spores incolores,
lisses.
Sur les vieux trones aux environs de Caracas, Vénézuela, -
6. PoLYPORUS TURBINATUS. — Conique, pendant, inséré par le
sommet, haut de 10-15 millim., base hymenifère cireulaire, 15 mil-
lim. de diamètre ; croûte glabre, mince, luisante, brune fauve ;
sillonnée pectinée, sillons nombreux. Hymenium plan, fauve pâle ;
pores entiers, ronds où hexagonaux ; cloisons entières. Tubes très
allongés, flexueux, pâles, atteignant presque la pellicule du chapeau.
Tissu pâle, épais de Ÿ millim. Spores abondantes, ovoïdes, tronquées
à la base, obtuses au sommet, incolores (sub lenie), 13-15X8-9 y
Sur les branches pourries, H:ut Orénoque (Vénézuéla)
Espèce voisine de Pul. ochroleucus, mais bien distincte par sa
fcrme, la longueur de ses tube:, la ténuité du tissu, ete,
7. Pozyporus LeveiLzel. — Favolus crassus Lev. mser. Herb.
Mus. Par. Dimidié, semi-orbiculaire, onguliforme, imbriqué con-
crescent, dur, roux intense ; creûte Juisante, rugueuse subécailleux,
non zonée. Tissu pâle, à peine plus étroit que la longueur des tubes,
dur. Hymenium convexe, fauve rougcâtre foncé ; pores entiers, ré-
guliers, anguleux ; tubes longs de 2, 3 millim. Spores ovoïdes, tror-
quées en avant, hyalines, 14-15 X<8-1011.
Troncs d'arbres. Abyssinie (Herb. Mus. Par.)
Plante large de 2 centimètres environ ; voisine de Pol. ochroleu-
cus et de la précédente, distincte par sa consistance, son imbrication,
l'épaisseur du tissu, etc.) Polyporus lurbinalus Pat. Pol. Leveillei
Pat. Pol. ochroleucus Berk. Pol. Leæianus Berk, (Trameles chioen-
sis Bk.) et quelques autres, forment un groupe très naturel dans les
Polypores leucosporés, exactement. correspondant à (ranoderma
dans les chromosporés.
8. HEXAGONA OBVERSA. — Chapeau sessile, dimidié, plan, semi-
orbiculaire, glabre, légèrement radié-rugueux, sillowné concentri-
quement, bords entiers, aigus, Tissu mince (4 millim.) fauve. Alvéo-
les cannell.s, glabres, subhexagovuales, à cloisons ténues, papyracées,
aiguës, entières, larges de 5 millim. atteignant à peine 3-5 millim.
de profondeur près des berds du chapeau et mesurant 15 millimètres
au point d'insertion en arrière.
_ Sur lestroncs. Fouta Djallon (Herb. Mus. Par.) Chapeau large de
— 138 —
6-12 centimètres et long de 3-6. Le tissu a partout la même épais-
seur. à
9. ASTERINA PENICILLATA. — Taches épiphylles, superficielles, ir-
régulières, grumeleuses, minces, brunes olivacées, éparses ou con-
fluentes. Mycelium conidifère grêle, olivacé, septé, rameux ; myce-
lium fructifère, épais (8-10u) couché, rameux dendritiqne. brun, ri-
gide, portant des hyphopodies alternes , Stipité s, ovoïdes allongées,
bicellulaires (15X10u). Soies partant du mycelium conidifère,
uressées (300-400X20-30y) composées d’un grand nombre de fila=
ments accolés, brunes souvent pénicillées au sommet, cylindracées -
plus ou moins renflées à la base. Conidies brunes o-oïdes, suba'gués
aux deux extrémités, 1-3 septées, plus ou moins étranglées aux-
cloisons, stipitées, naissant sur les filaments rampants du myeelium
grêle et aussi du sommet des soies, Périthèces arrondis, déprimés,
petits Qu 1004), épars, celluleux, bruns. Thèques claviformes,
HOX12-15u, sans paraphyses. Spores 8, incolores, cylindracées,
droites ou un peu courbées, uniseptées, longues de 24 u sur 4 de.
large ; elles sont un peu atténuées à une extrémité et les deux lo-
ges sont inégales. L'iode estsans action sur les thèques.
Sur des feuilles coriaces. Brésil ((G/aziou n° 18,113).
10. Hypocrea Lixir. — Orbiculaire, convexe ou déprimé, en
forme de bouton, brun, à peine ponctué par les ostioles ; large de
2-4 milimètres, épars ou groupé. Les loges des périthèces sont dis-
posées à la face supérieure du stroma ; elles sont noires, ovales et
mesurent 150 X 120 y. Tissu stromatique rosé vineux, charnu, 16 spo-
res par thèques, elles sont d’une couleur olivacée » erdätre et non
brune, très transparente, d’abord cuboïdales puis subglobuleuses
(8X7 4).
Sur l'hymenium d'un Ganoderma pourri. Nouvelle Guinée (Liæ.
1890.) — Espèce remarquable, analogue à /7. epimyces Sacc. et Pat.
mais bien distincte de toutes ses congénères par la forme et la colo-
ration de ses spores. Es
D' Cu. Ricuon. Liste alphabétique des principaux genres myco-
logiques (une espèce typique) dont lesspores, sporidies et coni-
dies sont représentées fortement amplifiées avec l' indication
de leurs dimensions réelles. (lab. 1 à 10).
4 Acetabula FX! (A. acetabulum). 22 Anthracobia Boud. (A. melaloma).
2 Acremonium Sacc. (A. alternatum). 23 Antromyces Fres. (A. copridis).
3 Acrocylindrium Succ. (A. Cordae). 2% Aposphaeria Bk. (A. pinea).
4 Acrospermum Tod. (A. compressum). | 25 Arcyria All. (nutans).
5 Acrostalagmus Cd. (A. einnabarinus). 26 Armillaria (). (A. mellea).
6 Acrothecium Suce. (A. obovatum). 27 Arthrinium Æz . (A. caricicolum).
7 Actinospira Cd. (A. chartarum). 23 Arthrobotryum Ces. (A stilboideum).
8 Æcidium P.(Æ. Tragopogonis). 29 Ascobolus Pers. (A. furfuraceus).
9 Ægerita P. (Æ. candida). 30 Ascochyta Lib. (A. Philadelphi).
10 Æthalium Z#. (Æ. septicum). 31 Ascophanus Boud. (A. carneus).
11 2 Aglaospora de N. (A. profusa). 32 Ascotricha Bk, (A. chartarum).
12 Aleuria Fr. (A. vesiculosa). 33 Ascozonus Boud. (A. c'nicularis).
13 Alternaria Nees. (A. lenuis). 34 Aspergillus Mick. (A. glaucus).
14 Amanita Quel, (À muscarta). 35 Asterina Leu. (A. Scabiosae).
45 Ambliosporium Fres. (A. album). 36 Asteroma Je. C.(A. Hyperici).
46 Amerosporium Speg. (A. caricinum). 37 Asterophora Ditm. (A. agaricicola).
17 Amphisphaeria Ces. (A. umbrina). 38 Asterosporium Aze. (A Holfmanni).
18 Angioridium /r. (A. sinuosum), 39 Aulographum Zib. (A. Juncinum).
19 Anixia Fres. (A. perichaenoides). 40 Auricularia Fr. (A. mesenterica).
20 Anthostoma Sacc. (A. gastrina). 41 Bactridium ze. (B. flavum).
21 Anthostomella Sacc. (A. limitata). 42 Badhamia Bk. (B. pallida).
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43 Bertia de N. (B. moriformis). 111 Cordiceps Lk (G. ophioglossoides)
44 Bispora Cd. (B. monilioides). 112 Corefnium Lk. (GC. glaucum).
45 Boletus Düill. (B. scaber) 113 Cornularia Arst. (C. Boudieri).
46 Bombardia Fr, (B. fasciculata). 114 Corticium Æ. (G. quercinum).
* 47 Botryodiplodia Succ. (B. juglandicola}, 115 Cortinarius fr. (CG. violaceo-cin.),
48 Botryosphaeria Ces. (B. adv na). 116 Coronophora Fkl. (CG. annexa).
49 Botryosporium Cd! (B. pulchrun). 117 Coryne Tul. (G. sarcoïdes).
50 Botrytis Mich. (B cinerea). 118 Corynella Boud. (C. atro-virens).
119
120
51 Brachysp rium Cd.(B. stemphylioides).
52 Bulgaria Fr. (B. inquinans).
53 Coelosphaeria Sacc. (G. eupuliris).
54 Calocera Fr (G. viscosa).
55 Calonectria de N. (G. Richoni).
56 Calloria Fr. (C. fusa oides).
57 Caloseypha Boud. (GC. FE
58 Calosphaeria Tul. (C. vibratilis).
99 Calycella Boud. (CG. citrina).
69 Cunirosporum Sch. (C. Berberidis).
61 Camptoum Zk. (G. curvalum).
62 Canthurellus Fr. (CG. cibunius).
63 apnodium Mtyn. {G. sulicinum).
Gt Capronia Sacc. Ce Junij.eri).
65 Carcerina > Jumaroides).
66 Catenularia a de aba):
1 SOU Le De
6% Cenangium Ækl. (C. Re
68 Cephalotheca Fkl. (G. sulfurea).
69 Cephalosporium Cord (G. acremonium).[137
70 Cephalothecinm Cord. (UE. lelrasporum).!138
136
T1 Ceralium A/b. et 5. (G. Hydnoides). 139
72 Ceratosphaeria Miss!. (C. Lampadophora). [119
3 Ceratosloma Ces. (U. Rosue). 111
74 Ccrato-tomella Sace. (G. rostrata). 142
To Cercospora ‘res. (C. Ds
76 Geriospora Miessl. (CG. X'intha)
717 Clhactocladium fres. (CU. Jonesii).
78 Chaetomium Æge. (CG. chartarum)..
79 Chaelophoma Che. (G. Antirrhini).
50 Cliielopsis Grev.(G. grisea).
81 Chaetosphaeria Tul. (C. callimorpha).
82 Chaetostroma Cd. (CG. atrum).
83 Chalara Cd. (CG. strobilina).
8t Choilymenia Boud. (G. stercorea).
89 Chlorosplenium Fr. (GC. æruginosum).
86 Chromosporium Cd. (C. roseum)
87 Caiboria {hl. (C. amentacea).
88 Cicinnobolus Æhr. (G. Gesali).
89 Ciliaria Quel. (G. scutellala).
90 Ciliciopodtum Cd. (G. sanguneum).
91 Circinotrichum Mees. (C. iaculiforme) .
92 Cladosporium Lk. (CG. herbirum).
93 Cladotrichum Cd. (C. Anna
94 Claste Rue Sc. (CG. faseiculire).
95 Claudopus Quel. (G. variubilis).
95 Clavaria L (CG. bolrytis).
97 Claviceps Zul. (C. purpurea). 165
93 Clitocybe Quel. (G. suavcolens) 166
99 Clitopilus Quel. (C. orcella).
te CS I =
160
161
162
163
164
|
|
10) ciypeosphaëria PE (G. Notarisit). 168
101 Coemansiellx Sace. (G. alabastrina). [169
102 Coleosporium Leo. (C. miniatum). 170
103 Collybia Q (C. velutipes). 171
104 Colpoma Walbr. (G quercinum’. 172
05 Coniosporium Sace. (C. Rhizojhilum). [173
106 Coniothecium Cd. (G am nacearum). [174
107 Coniothyrium Le (CG. Fuekeli). 175
108 Coprinus P. (GC. lagopus). 176
109 Coprobia Boud. (C. AL ). 111
110 Garon Fr, (G. merdaria).
Coryneum Nees. (G. Notarisianum).
Craterellus Ær. (G. cornuconio des).
Cralerium Fr. (G. Leucocephalum).
Cropidotus Q. (CG. mollis).
Cribaria Sehr. (G vulgaris).
. Cronartium Tul. (CG. Pagoniae).
5 Cryplosphaeria Gren. (G. populina).
ie Tul. (C. suffusa).
Gryplosporella Sacc. (0. Hypodermia).
Cryptosporiun Cd (GC. Ncesi).
2 Cryptosiictis Fkl. (CG. cynosbati).
SAUÉ isa Ces. (C. Pruni).
Cucurbitaria Gry. (G. elongata).
32 Cyathicula De N. (C. coronata).
Gyathus Hall. (C. striatus).
Cylindrium Bon. (CG. flavo-virens).
5 Cylindrocella Bon. (CG. dubia).
C ylindrosporinm Ung. (CG. Ranuneuli).
Cy'indrotrichum Bon. (CG. oligospermun).
Cynoyhallus Fr. (GC. caninus).
Cyphella Fr. (CG. muscigena).
Cystopus 5y. (G. candhdus).
Cytospora £hr. (G. leucosperma).
Cylosporella Sacc. (C. conspersa).
Cylosporina Sace (GC. heteracan'ha).
Cystolricha Z. et Br.(G. striola).
5 Dacrymyces Nees. (D. fragifors is).
Dedalaea fr. (D. unico!or).
Dctylium Nees (D. dendroides).
Daldinia De N.(D. concentrica).
Darluca Cast. (D. vagans).
Dasyseypha Boud. (D. paléarum).
Delitschia Auersw. (D. Auersvaldit).
Dematium P. (D.-hispidulim).
Dendrodochim Pon. (D. citrinum).
Dendrophoma Sace (D. pruinosa).
Dendryphiunr Walbr, (D. atrum).
) Depazca Fr. (D. Tremulaecola).
7 Dermatea Fr. (D. furfuracea).
Diaporthe Mits. (D. quercina).
Diatrype Fr. (D. acericola).
Diatrypella Ces, (D. minuta).
Dichaena Fr. (D. strohilina).
Dichomera Coke (D. Tiliac).
Dicoccum Cord. (D. uniseptatum).
Dictydium Schr. (D. umbilitatum),
Dictyosporium Gord. (D. clegans).
Diderma P. (D. globosum).
Didymopsis Sace (D. spicata).
Didymella Suce. (D Bryoniae).
Didymium Schr. (D. hemisphaericum).
Didimosphacria Sace. (Y."aerina).
Didymosporium Sauce. (D. Carpini).
Dilophospora Desm. (D. griminis).
Dinemosporium Sace. (D. graminis).
Diplochidium Bon. (D. minus).
Diplococcium Grev. (D. pulchrum).
Diplodia Fr. (D. populina).
Diplodiella Ars£. (D. fibricol).
173 Dislodina Wesf. (D. sahcis).
FR
À Fa
be
479 Discella Sacc. (D. c.rhonacea).
480 Disciotis Boud. (D. venosa).
481 Discosia Lib. (D. artocreas).
182 Dothichiza Lib. (D. populea).
483 Dothidea Sacc. (D. puccinio des).
184 Dothiorella Sacc. (D advena).
1*5 Ecchyna Fr. (E. faginea).
186 Kchynobotrium Cd. (E parasitans).
187 Eccilia Q.(E. polita).
488 Elaphomyces Tul. (E. aculeatus).
19 Enchuoa Fr. (E. Fniesi).
190 Enchnosphaeria Fuckl. (E. pinelorum).
191 Endophyllum Leu (E. Persoonii).
192 Entoloma (. (E. Rhodopolium).
193 Entomosporium ZLev. (E. Mespili),
194 Epichloe Tul. (E Typhina).
195 Epicoccum Link. (E neglectum).
196 Epidochium Fries. (E. alro-virens).
197 Erineum P. (E. alneum).
197 bis Eriosphacria Sace. (E: alligata).
198 Erysiphe Lev. (E. umbelliferarnm).
199 Eurotium Lk (E. epixylon).
200 Eulypa Tul (E. aspera):
201 Eutypella Nits. (E. prunastri).
202 Exidia Fr. (E. recisa).
203 Exoascus De By. (Æ. Alni).
204 Exosporium Lk. (E. Tiliae).
205 Fenestella Tul. (F. Princeps).
206 Fistulina Bull. (E. hepatica).
207 Flammula (.(F. conissans).
208 Fuckelina Sauce. (F. microspora).
209 Fumago Pers. (F : vagans).
210 FKusarium Link (F. roseum)
211 Fusicladium Bon. (F. pyriaum).
212 Fusicoccum Cd. (F. Kunzeanum).
213 Fusicolla Bon. (F. Phragmites).
214 Fusidium Lk. (F. parasiticum).
215 Galac!inia Cooke (G. succosa).
216 Galera Quel. (G. Lener).
217 Geaster Mich. (G. hygrometricus).
218 Geoglossum P. (G. glabrum).
219 Gibberella Sacc. (G. cerealis).
220 Gloeosporium Desm. (G. Phaseoli).
221 Globaria P. (G. gigantea).
222 Gloniopsis de N. (G. biformis).
223 Glonium Mich. (G. pygmeum). :
224 Gnomonia Ges. (G. ischnostyla).
225 Gnomoniella Sace. (G. tubiformis).
226 Godronia Moug. (G. Muhlembeckii).
221 Godroniella Karst. (G. juncina).
228 Gomphidius Fr. (G. viscidus).
229 Gonatubotrys Cd. (G. flava).
230 Goniosporium Lk. (G. puccinioides).
231 Gonytrichum Nees. (G. caesium).
232 Grandinia Fr. (G. crustosa).
233 Graphiola Poct. (G. Phacnicis).
284 Graphium Cd. (G. rigidum).
235 Gyroceras Cd. (G. plantaginis).
236 Gyromitra Fr. (G. esculenta).
237 Habrosiclis Fkl. (H. aurca).
238 Hadrotrichum Fkl. (H. Phragmitis).
239 Hainesia EL. (H. Rubi).
240 Haplaria Lk. (H. grisea).
241 Haplographium Br. (H. toruloides),
242 Haplourichum Zk. (H. capitatum).
243 Harpographrum Sacc. (H. fasciculatum).
244 Hebelo.na @.(H. crustuliniformis).
245 Helicosporium Vees. (H. Mulleri).
246 Helicomyees Lk. (A. roseus)
247 HelminthosporiumZk.(H.aupendienlatum)
248 Helminthosphacria Fkl (H.elavariarum).
249 Helolium Fr. (H. alniellum).
250 Helvella L. (H. crispa).
251 Hendersonia Bkl. (H. Syringae).
252 Heteropatella Fkl. (H.. lacera).
253 Heterosphaeria Grev. (H. patella).
254 Hercospora Tul. (H. Tiliae).
255 Heterosporium Xl{s. (H. Ornihogali).
256 Heyderiàa Fr, (P. cucullata). :
257 Hydnum ZL.(H. crinaceum).
258 Hygrophorus Fr. (H. virgineus).
259 Hirneola Fr. (H. auriculi-Judae).
260 Hornmmactis Preuss. (H, alba),
261 Hormiscium Xze. (H. vermiculare).
262 Hermodendrum Bon. (H. olivaceum).
263 Humaria Fr. (H. leucoloma).
264 Hyalina Boud. (H. crystallina).
265 Hyaluseypha Boud. (H. dentata).
266 Hymenogaster Vifé. (H. Lepton.)
267 ANA Sacc. (H. ellipsospora).
268 Hymenula Fr. (H. rubella).
269 Hypholoma Quel. (H. fascicularis).
270 Hypochnus Fr. (H. ferrugineus).
271-Hypocopra Fkl. (H. maxima).
272 Hypocraea Fr (H. gelatinosa).
273 Hypoderma DC. (H. virgaltorum).
274 Hypomyces Tul. (H Lateritius).
275 Hypospila Fr. (H. pustula).
276 Hypoxylon Bull. (H. coccineum).
277 Hysteritum Tod. (H. angustatum).
278 Hysterographinm Cd. (H. Fraxini).
279 Illosporium Wart. (I: coccineum).
280 Inocybe Q. (EL. Dulcamara)-
231 Irpex Fr. (L. fusco-violaceus).
282 Isaria P. (1. farinosa).
283 Kalmusia ssl. (K. hypotephra).
284 Lachnea Fr. (1. mollissima)
285 Lachnella Fr. (L. prasma.
286 Lactarius Æ. (L. volemus).
281 Laestadia Auersw. (L. carpinea).
288 Lamprospora de N.(L. Wright).
289 Lasiobolus Zoud. (L. pilosus).
290 Lasiosphaeria Ces. (crinita).
291 Lecanidion Rabh. (L. atrum).
292 Lentinus Fr. (L. tigrinus).
293 Lentomila Miss!. (L. Auerswaldii).
294 Leocarpus P. (L. vernicosus).
295 Leolia Bull, (L. lubrica).
296 Lepivta (. (L. procera).
297 Leptonia (. (L. euchlorus)..
293 Leptopodia Boud. (L. elastica).
299 Leptoglossum Che. (L. olivaceum).
300 Leptosphaeria Ces, (L. culmifraga).
(La fin au prochain numéro).
1
;
à
MO D 7 OU EE
+
dr) Ba
nf
— 14 —
L'Exoascus Kruchii sp. nov., par M. Paul VurrLEMIx.
On connait diverses maladies causées par les Æxoascus, aux
arbres fruitiers, à l'Aune, au Bouleau, etc. Le chêne vert est égale-
ment sujet aux attaques d’une espèce de ce geure. M. Kruch (1)vient
de donner des détails très précis surles altérations provoquées, en Ita-
lie, par ce parasite. Ces altérations consistent surtout dans la rami-
fication anormale connue sous le nom de balai de sorcière et dans le
dessèchement des rameaux déformés. Ayant recueilli ceparasite, en
1888, aux environs de Montpellier, en herborisant, aux garrigues
de La Valette, sous la direction, toujours si fructueuse, de mon sa-
vant ami, M. le Professeur Flahault, je suis à même de compléter
‘la diagnose de l’espèce à laquelle je donnerai le nom du savant qui
en a si bien élucidé la biologie. Sur l’action du parasite, je n’ai rien
. à ajouter aux descriptions du botaniste italien, si ce n’est que les
ramcaux malades fleurissent fort bien. Naturellement, les jeunes
- fruits sèchent comme leur support ; mais il n’y a pas, à proprement
parer, de castration parasitaire.
L'Exoascus Kruchii sp. nov.se rattache an groupe d’'Exoascus
caractérisé par un mycélium exclusivement subcuticulaire et par les
thèques dépourvues de cellule-support. |
La thèque présente une base aplatie en pied de verre, logée sous
la cuticule, et une portion exserte, rétrécie en col au point d’émer-
gence, renflé légèrement en massue au sommet. Sa membrane at-
_ teint la plus grande épaisseur au niveau du collet. Sous l’action de
la potasse, elle se gonfle au point d’éclater. Alors toutes les spores
s'échappent et la cavité est oblitérée. La thèque mesure 72-804 de
longueur, sur un diamètre de 21-23u4 dans le renflement terminal
de 11-12 y au collet. Les spores, au nombre de 8 par thèque, sont
sphériques et mesurent 4 de diamètre. A la maturité, les spores
sont presque toujours remplacées par des sporidies, tantôt éparses,
tantôt et plus souvent entassées dans toute la cavité et atteignant
a:ors le nombre de 500 à 800 par thèque. Les sporidies sont ellipti-
ques, longues de 2u.,5, larges de 2u, parfois plus petites, ou beau-
coup plus grandes si elles sont plus disséminées. Dans certains cas,
elles s’allongent dans la thèque en un filament ayant 64 sur 14,8 ;
ou bien, restant ovoides, elles émettent, à l'extrémité amincie, un
ilament très grêle. Ailleurs elles sont presque sphériques, avec un
diamètre d'environ 2y.. Elles sont bien plus granuleuses qué les as-
cospores.
L'Exoascus cœrulescens, décrit par Montagne et Desmazières sur
le Quercus coccifera et par Sadebeck sur les Quercus pubescens et
Robur, n’est pas très éloignéde l'E. Xruchii. Il a aussi un mycélium
subeuticulaire, des thèques sessiles, bourrées à la maturité de ger-
mes et localisées. à la face inférieure de la feuille. Montagne et
Desmazières prêtent à la thèque du parasite du Kermès une base
presque toujours tronquée, un sommet quelquefois élargi et cons-
tamment arrondi. Winter signale, il est vrai, chez l'hôte du Q. pu-
bescens une thèque dont la base, souvent amincie, pénètre parfois
jusqu’à 254 entre les cellules épidermiques.
La différence la plus apparente entre les deux espèces résulte de
1. O0. KkucH, Sopra un caso di deformazione (Scopazzo) dei rami dell Elce.
(Malpighia, t. IV, 1891 ; page 424),
‘ l’on observe chez deux individus appartenant à des espèces voisines
la distribution des fructifications qui, chez le Quercus Ileæ, oceupent.
entièrement la face inférieure de toutes les feuilles du balai et qui,
chez les autres, se localisent en taches circonscrites sur des feuilles
isolées. Mais ce contraste ne suffit pas à justifier une dinstinction
spécifique. On sait que lÆxoascus alnitorquus, dans ses attaques
vernales, déforme dans toute leur étendue toutes les feuilles de la
pousse envahie, tandis qu'en automne il provoque. seulement des.
boursouflures partielles du limbe. =
A plus forte raison, un même champignon pourrait-il manifester
diversement son action sur des feuilles différant beaucoup de forme
et de structure, Quand on voit côtesà côte, au Buillon d'Alsace par
exemple, les Vaccinium Myrtillus et F 5 idær chargés d'Exoba--
sidium Vaccinii, le premier avec toutes les feuilles entièrement :
minces, rosées, presque translucides, le second avec des excrois-
sances charnues, disséminées sur les tiges et les feuilles, on a lime 72
pression d’un contraste bien plus saisissant que si l’on compare les
rameaux parasités du Chêne vert à ceux du Chêne pubescent. ee
“La coloration bleuâtre qui a valu à l’un des £xoascus son nom -
spécifique est aussi sans valeur ; car elle est due aux tissus altérés
de la feuille et disparait devant les progrès du parasite. Non moins ”
étendues sont les différences de teintes produites par l'Exsobasi=
dium. J'ai vu à l’'Eggishorn des feuilles de Vaccinium uliginoswm
rendues seulement un peu grisätres, au lieu d’être blanches ou rou=
ges, comme le sont les parties attaquées du Vitis 1dæœa. Fax
Le véritable caractère spécifique qui distingue l£xoascus Kru-
chii de l'E, cœrulescens est la dimension des thèques, quiatteignent
seulement 504, d'après Desmazières et Montagne, 55-70 d° "après de
Sadebeck.'Les mensurations de ces auteurs sont assez concordantes, ë,
surtout sj l’on tient compte de l'approximation dont on se contentait.
en 1848. Cependant, si l’on considère la différence indiquée dans las
forme et l'enfoncement des thèques, on pensera volontiers que
l'identification des parasites du Quercus cocciferu et du Q. pubes= =
cens demande confirmation. Gelui-la est peut-être plus voisin de …
l’'Exoascus Kruchii que celui-ci.
L'Exvonscus de l'Yeuse et celui (ou ceux) du Chêne pubescent et 1
du Kermès sont des formes parasitaires douées du même degré de
parenté que leurs hôtes ; phénomène qui se retrouve souvent, d’ail-
leurs, par exemple chez les Trichoscypha des Conifères et les
Sclerotinia des Vacciniées. Ce parallélisme morphologique indique
vraisemblablement un parallélisme entre l’évolution des plantes su=.
périeures et l” évolution des cryptogames qui ont trouvé sur celles-ci
un terrain approprié à leurs besoins. C’est là un fait notable dans
la biologie des parasites et sur lequel je crois devoir attirer l'atten-
tion. Un parasite est, à l'égard de son hôte spécial, dans une dépen- 4
dance comparable à celle qui enchaïine les parties d’un même corps. =
Les modifications corrélatives et le balancement des organes que
“1
seretrouvent chez deux complexes biologiques dont chaque crue
a des affinités avec l’un des associés de l’antre.
— 143 —
BIBLIOGRAPHIE
L'invenzione del microscopio composto. Dati e commenti di P.
A. Saccardo (1). (Extrait du Ma/pighia, fase. Il, 1891).
Dans une foule de traités de microscopie et de micrographie qui se
trouvent entre les mains des gens studieux, et aussi dans plusieurs
histoires de la Science, on lit que le microscope composé — cegrand
auxiliaire du naturaliste — a été inventé à Middelbourg en Hollande
en 1590 par Jean et Zaccarie Janssen, père et fils, ou plutôt selon
d’autres par le seul Zaccarie. Il arrive toutefois decette multiplicité
de notices, quelles que soient les matières qui s’y trouvent traitées
même sur cette que:tion de l'invention du microscope, qu’il n’y a
eu qu’un seul ou un tout petit nombre d'écrivains qui soient re-
montés aux sources premières prouvant la découverte, et qu’ils ont
ensuite publié les résultats obtenus augré de leur propre jugement.
Les autres publicistes qui sont venus après n’ont fait que répéter
d’une manière identique, ouen termes différents, cettemémehistoire
de la découverte racontée par le premier écrivain. Peut-on dire en-
suite qu’elle soit vraie cette même histoire ? Oui, répondra-t-on en
chœur, parce qu'ils sont trèsnombreux les savants qui l'ont affirmée;
mais non, si l’on remarque avec attention que ces voix ne sont que
l'écho d’une seule voix.
Maintenant que la nob'e et savante Belgique se propose de fêter
le troisième anniversaire de cette découverte qu’elle attribue sans
aucun doute à Janssen, et comme d’un autre côté notre très regretté
compatriote Govi l’attribue à Galilée, il m'a paru nécessaire d'exa-
miner sans prévention les documents originaux et essentiels sur les-
quels sont fondées l'une et l’autre assertion , j'ai trouvé de plus
qu’il était de meilleur conseil de reproduire ces documents, de les
discuter ensuite, mettant ainst le lecteur en état de juger par lui-
même cette question.
En ce qui concerne l’histoire du microscope composé, lesécrits an-
ciens ou modernes où ce sujet est plus ou moins traité, sont assez
volumineux. Il serait par suite inutile d’en faire l’exposé et la eriti-
que parce que nous serions dans l'obligation de les parcourir avec
les soins les plus consciencieux, mais je peux aflirmer qu'il nous
reste trois dncuments touchant la découverte présumée par Janssen,
et que d'un autre côté il n’est pas possible de rien dire de plus que
ce qui a été recueilli par Pezzi, par Favaroet par Govi, en faveur de
lamême découverte attribuée à Galilée. La monographie de Govi,
traduite récemment en anglais dans le Journal de la Societé de mi-
croscopie de Londres, est si compiète et a une telle importance, que
par moment je jugeais inutile de revenir sur son argumentation.
Q'oique la découverte de Galilée (microscope à un oculaire con-
cave) soit célèbre et fort utile à la Science, puis celle de Drebhel
(microscope à un oculaire convexe) on ne saurait réfuter (comme
chose tout-a-fait inattendue) les trois documents dont j'ai déjà parlé
et qui ont élé produits vers la fia du X VITE siècle par les Hollandais
en faveur de Janssen. Et maintenant c’est parc: que Harting, dans
sa vaste et savante histoire du microscope, cherche à reporter. sur
son compatriote Janssen tous les titres à cettedécouverte, que je suis
(1) Traduit de l'italien par notre dévoué collaborateur M, O, Debeaux,
f2F SE, : 147
— 144 —
LI
venu avec l’intention de reproduire en entier comme je l'ai, déjà dit,
certains documents écrits soit en langue latine, soit en version ita-.
lienne. À ceux-ci je ferai suivre mon interprétation et dans le même
but, j'extrairai des travaux de Govi, de Rezzi et de KFavaro les notes
les plus essentielles en faveur de l'invention du microscopeattribuée
à (ralilée et à Drebbel. Le lecteur impartial verra ce qu'il faut pen-
ser de l'argumentation, mais il pourra cette fois fonder son jugement
encore en suspens sur des principes positifs, et non sur des arga-
ments ou des reproductions plus-o ou moins mutilées par les com-
pilateurs.
M. Saccardo fait suivre sa préface de la série complète des textes dont il vient de parler
ce qui n’occupe pas moins de 17 pages in-8e. Puis il formule les conclusions suivantes qui, -
on le devine, sont loutes favorables à l'immortel Galilée
4° Les attestations publiées par Pierre Borelen faveurde l'inven-
tion du microscope par Janssen, ne peuvent avoir, par la raison ex-
posée plus haut, aucune valeur comme documents; et d'autant plus
que des savants très cmpêétx nts et même nos contemporains tels que
Peiresc, Gassendi, Galilée, de Rheita, Sirturo et Huygens, en rai-
sonnant du microscope et du télescope, n’ont jamais parlé de Jans-
sen, encore moins de sa renommée.
Ces attestations ont perdu certainement tout crédit, parce que
compilées et publiées plusieurs années après la mort des vrais in-
venteurs du microscope composé (Galilée et Drebbel), ceux-ci ne -
pouvaient plus défendre leurs droits.
2° Les documents p:bliés par Guvi prouvent que le premier in-
venteur du microscope composé (au moyen d'un oculaire concave et
à vision directe) fut (alilée en l'an 1610, ce qui est confirmé en 1614
par le document Tarde publié par Favarel.
3° Les documents publiés par Rezzi, et en parfait accord avec les
écrits de (rassendi et de Huygens, prouvent que Cornelius Drebbel
fût le réformateur du mieroscope de Galilée, ou si l'on veut le pre-
mier inventeur en 1620 on 1621 du microscope composé selon Kep-
pler (c’est-à-dire avec des lentilles toutes convexes et à vision ren-
LEO
4° Le nom de « microscope » fut inventé a Rome en 1625 par Gio-
vani Faber, médecin et pharmacien de Sa Sainteté.
Sur un cas d'empoisonnement par l'Amanita citrina Pers. par
M. le D'L. Prancuon. (Bull. soc..myc. de Fr.T. VII, 1 fase. 1891
Le mémoire qui complète la note de l’auteur publiée par nous
(Revue, 1891, p. 52) concerne l'espèce la plus meurtriére de notre
contrée (Amanita mappa Fr. Ag. bulbosus Bull. qui sont des syno-
nymes de l'An. citrina de Persoon). Voici laconclusion du savant au-
teur : «{°L'amanitecitrine est unchampignon éminemment toxique,
d'autant plus redoutable qu'il est facilement digéré, et que, s’il n’y
a pas une heureuse indigestion concomittante, il pourra s’écouler,
comm > dans le cas présent plusieurs heures entre le repas et le dé-
but des accidents, d'où le peu d’effisacité du traitement ; 2° les symp-
tômes observés nous paraissent être plutôt ceux des poisons narco-
tico-àâcres que ceux dela strychnine ; 3° la mort chez tousnos mala-
des a paru résulter d’une action spéciale du poison sur le système
ganglionnaire du cœur,
Après avoir fait appel au zèle de ses collègues pour obtenir d'eux
les observations médicales que pouvaient leur suggérer les empoi-
sonne. ents qu’ils auraient à traiter, M. le D' L. Planchon avoue
qu'il est préférable de prévenir la maladie que d’avoir à guérir le
malade ! &IL faudrait apprendre d’abord et enseigner ensuite autour
de soi à bien connaitre les espèces toxiques ». [l est certain que le
jour où ce bon conseil sera suivi et bien exécuté, il y aura moins
-d’accidents à redouter (1).
Nsuvelle Flore des champignons pour la détermination facile de
toutes les espèces de France, avec 3842 figures par MM. J. Cos-
TANTIN et L. Durour. 1 vol. in-12, Paris, 1891. .
Dans les prospectus de ce nouvel l'ouvrage, l'éditeur, M. Paul
Dupont, 4, rue du Bouloi, à Paris, disait avec à propos : « Depuis
longtemps, les personnes qui s'intéressent aux champignons récla-
ment un livre leur permettant de trouver facilement le nom des
espèces qu'elles rencontrent partout dans les bois, Elles demandent
un ouvrage d’un format commude qui puisse, en excursion, se glisser
dans la poche, et qui contienne toutes les espèces de France. »
Nous avons aujourd'hui ee livre dans les mains et nous n’hésitons
pas à dire que MM. Costantin ct Dufour ont cherché à répondre à
toutes ces demandes et qu'ils y ont réussi. Les ouvrages élémen-
taires de mycologie ne sont pas précisément à l’état de lacune dans
la littérature botanique ; au contraire ils sont nombreux puisque,
chaque année, pour ne parler que des publications françaises, nous
saluons à cette place même, l'apparition d’un, quelquefois de deux
ouvrages se recommandant par un côté original et toujours utile,
que ne manquent pas d'apprécier les étudiants et les gens du monde
et dont personne ne songe à contester le mérite plus ou moins du-
rable. La Nouvelle Flore des champignons” ne fera pas oublier
”l’Enchiridion” de M. Quélet, l'Atlas de MM. Roze et Richon, ni
le très interressant ” Trailé de mycologie” de M. J. Moyen, mais
la ” Nouvelle Flore des champignons" offrira cet avantage, qu'a un
prixtrès modique (5 fr. 50) ledébitantmycolozae aura anlivre portatif
donnant la description bien que sommaire, mais une description
suffisamment complète pour reconnaitre l'espèce et la figure (port,
(1) Voici comunent M. le Dr Planchon explique son excellente idée : «Ilfaudrait pour
être pratiqie, savoir se borner à quelques espèces et ne pas vouloir trop faire à la fois.
Citons pour exemple l’Amanila citrina : &’est elle, nous le savons, qu'il unporte le plus de
connaître dans l'Hérault. Pourquoi ne pas s'occuper d'elle d'abord. On pourrait en faire une
chromolilliographie à bon marché, et surtout exacte, que l'on distribuerait à profusion, ac-
compagnée d'une petite notice indiquant ses caractères bien nets, son action malfaisante,
et faisant bonre justice des préjugés qui poussent à la cuaillir. Plus tard, on en ferait au-
tant pour une autre es:èce Je ne fais là qu'indiquer un moyen: il s'en trouverait bien
d’autres du même genre. Les écoles primaires penvent beaucoup pour cela, avec leurs
planches murales, et surtout avec des exercices pratiques qu'on devrait rendre de plus en
plus nombreux. La Société mycologique, dont le but n’est pas uniquement la science pure,
peut beaucoup aussi et de bien des manières Les frais seraient fort peu de chose pour un
résultat bien important. D'ailleurs les conseils généraux ou les communes pourraient sou-
vent prendre à leur charge une publication dont le prix <erait en somme minime, et la gé-
nérosité de certains particuliers trouvérat là un moyen de s'exercer utilement. Chacun de
nous à le devoir de travailler pour sa part à conjurer ces épouvanfables catastrophes qi
fonterouler en quelques heures tout le bonheur d'une famille, et laissent, comme dans le
cas actuel, une malheureuse femme privée en deux jours de son père, de sa mère,
de son fils et de son mari! Quelle œuvre plus utile que de prévenir ne serait-ce qu'un
- seul de ces malheurs tous les ans? Et ne scrait-on pas récompensé de tous les efforts
qu'on aurait pu tenter par la conviction d’avoir fait quelque bien ? »
Be : LT
coupe, individu jeune et individu adulte) du plus grand nombre
d'espèces françaises, même européennes, de champignons charnus,
c'est-à-dire des grandes espèces d’hyménomycètes et de discomycètes.
L'intérêt du livre consiste dans l’ingéniosité des descriptions présen-
tées avec beaucoup de clarté, dans une imgortante série de tableaux +
dichotomiques et dans la représentation de plus de 3800 espèces. Dans
la plus part des Flores, qu’arrive-t-il lorsqu'on les consulte pour
déterminer un champignon et qu’on arrive au genre? On est
alors, dans les flores purement descriptives, en présence de 10 ou
30 espèces ; il faut opter entre elles, les passer toutes en revue,
comparer et opposer leurs caractères. C’est ce travail long et rebut- =
tant que MM. Costaniin et Dufour se sont proposés d’éviter a leurs :
lecteurs. À l’aide de leur clef, ils ont mis en parallèle, deux a deux,
certains caractères, en choisissant ceux qui sont les plus saillants SNA
st les plus faciles à saisir. Ils ont fait plus ; ils ont représenté ces
caractères et figuré presque toutes les espèces avec un luxe inusité
de figures. Le seul reproche qu’on pourrait faire à cette nouvelle Ge
publication serait peut-être la réduction de taille des sujets repré-
sentés, bien que les estimables auteurs aient donné les dimensions
réelles, des champignons dans la phrase descriptive de chacun d’eux,
et que la planche des dessins ait toujours une échelle graduée des
réductions. Comment concilier ce besoin de produire un livre élé- |
mentaire complet, de petit format, c’est-à-dire portatif et à bon
marché, donnant cependant l’image bien faite de 3800 espèces,
avec le desiderata d’une iconographie à peu près de grandeur de
nature ? La chose n’était pas réalisable et en cette circonstance cet
axiome très vrai trouve son application : Le mieux esl parfois
l'ennemi du bien! Les auteurs vont dans leur préface au devant des
objections qu’on pourrait leur adresser : « Nos dessins disent-ils, pour-
ront, non pas remplacer les Atlas classiques, mais donner une idée
exacte et précise des espèces qu'ils représentent. » En eftet, grâce à
l'échelle de couleurs (40 teintes principales) placée à la fin de l’ou-
_vrage et aux symboles correspondants placés à côté des figures, le=
lecteur arrivera au bout de peu de temps à lire facilement la teinte
d’un champignon. Le papier a d’ailleurs été choisi de facon que
l'on puisse colorier soi-même les dessins si on le désire.
Voici les principales divisions de l’ouvrage : Premières notions
sur les champignons. — Usage des tableaux illustrés. — Clef des
familles et des genres. — Tableaux illustrés servant à la détermi- |
nation des espèces. — Conseils sur la récolle et la conservation des ;
champignons. — Vocabulaire des mots employés pour les descrip- |
lions. — Table alphabétique des noms d'espèces, avec indications =
des synonymes et l'élymologie des noms des genres. — Table alpha-.
bétique des noms vulgaires, — Enfin, Tableau des couleurs.
C'est au débutant que cet ouvrage utile et bien conçu s’adresse,
car il est destiné à lui faciliter l’abord parfois ingrat de l’étude des
champignons. Nous croyons que le mycophile herborisant qui
voudra en faire usage en excursion, pourra déterminer séance. te-
nante beaucoup d’espèces. MM. Costantin et Dufour ont voulu faire
une œuvre utile de vulgarisation scientifique que nous croyons ap-
pelée à un certain succès. Ce résultat facile à prévoir sera laré- -
compense de leurs louables efforts.
7:
Let
DR eye
| d UE ART
Atlas des Champignons comestibles et vénéneux (80 planches
_ coloriées représentant 200 champignons communs en France), par
‘L. Durour. Paris, gr. in-8°, 1891. à la Librairie dessciences naturel-
les, Paul Klincksieck, éditeur, 52, rue des Ecoles.
Cet atlas, accompagné d'un texte exrlicatif comprenant, en outre
des notions générales sur les champignons, la principale manière de
les apprêter et de les conserver pour la consommation, ainsi que des
remèdes à employer pour guérir lesempoisonnements qu'ils peuvent
oceasionner, est spécialement rédigé pour servir de complément à
, la Nouvelle Flore des Champignons de MM. Costantin et Dufour.
L'ouvrage sera publié en 10 livraisons, chacune de 8 planches
avec 8 pages de texte. Nous avons recu les 4 premières et le com—
plément sera distribué dans nn mois et demi, c'est-à-dire avant les
grandes vacances. M. Klincksieck est un habile éditeur et aussi un
ami de la Botanique qui était bien à même de seconder le savant
auteur de l'Atlas. IL a compris qu’il manquait un ouvrage avec un
texte court, simple et clair et surtout de bonnes et nombreuses figu-
res coloriées, de grandeur de nature, destiné à vulgariser l'étude
de ces intéressants végétaux. C'est là le but du présent atlas dontle
prix a été établi de façon à permettre aux petites bourses de se le
procurer. Pouvoir livrer au prix de 42 fr. un ensemblede 80 plan-
ches coloriées, représentant 200 espèces de champignons, de gran—
deur naturelle, comestibles et vénéneux, répandus en France et de
très bonnes planches, c'est avoir accompli non seulement une opé-
ration difficile qui ne s'explique que par un ‘immense tirage, mais
encore une œuvre très louable de vulgarisation scientifique.
Notre ami, M. le docteur Louis Planchon,.entretenait naguère la
Société mycologique d'un eas d'emroisonnement malheureusement
trop fréquent dans noscontrées par l'usage inconscient de l'Amanita
‘citrina et faisait appel au zèle des mycologues philanthropes
pour apprendre d’abord et enseigner ensuite autour d'eux à bien
connaître les espèces toxiques et, comme moyen pratique entr'autre,
il signalait l'urgence d'une Iconographie en couleur à bon marché et
surtout eæacte que Fon distribuerait & profusion avce une brève no-
tice descriptive : ce desiderata semble atteint d’une façon on ne peut
mieux satisfaisante. Aussi appelons-nous, pour cet objet surtout, sur
le livre de M. Dufour toute l’attention et l'intérêt des amis des cham-
pignons. L'amateur qui étudie ces végétaux au point de vue unique
de la science pure aura encore dans les planches de l'Atlas une re-
présentation bien réussie qui ne le cède en rien, comme belle exécu-
tion et image fidèle, aux planches des grands ouvrages classiques les
plus recommandables.
Voici l'énumération des espèces représentées dans les livraisons
qui ont déja paru :
fre LIVRAISON: Amnanila vernæ (Chaque nom latin est suivi du nom spécifique
français et de la précision d'espèce vénéneuse ou comestible. Un numéro d'ordre ‘où des
lettres spéciales rattachent la figure aux descriptions de la Nouvelle Flore des Champi-
pignons des mêmes auteurs et expliquent, à l’occasion, les dimensions de l'espèce qui au
surplus €st le plus fréquemment représentée de grandeur naturelle — 2 A. vvoidea
- — 3 (Les planches 2 et 5, relenucs par l'éditeur pour une retouche nécessaire, seront
jointes à la livraison 9). — 4 A .muscaria — 5 A. phalloides. 6 A. curina v. mappd.
9 A. vaginata. 10 Lepiola procera. 41 L. excoriata. 12 L. granulosa, 13 Armil-
larla melleu. 14 À, bulbigera. 15 A. robusta v. caligata. 2e LIVRAISON : 16 Tricho- Fe ;
loma rutilans v. varieg. 17 T. sulphureum. 18 T. equestre. 19 T. Georgü et var. -
alb. graveolens. 20 T. saponaceum. 21 T. vaccinum. 22 T. virgatum. 23 Col
lybia dryoplala. 24 C. fusipes. 95 C. radicata. 26 C. velutipes. 27 Laccaria
laccata. 28 Clytocybe nebuluris. 29 G. suaveolens. 30 C. infundibuhformies.
31 C. inversa v. flaccida. 32 C. viridis. 33 C. cyalluformis. 3e LIVRAISON :
34 Mycena galopus. 35 M. epipterygia. 36 M. polygramma. 37 M. pura. 38 Om-
phalia fibula. 39 Pleurotus ostreatus. 40 P. Eryngü 41 Hygrophorus eburneus.
42 H. niveus. 43 H. pratensis. 44 IH. coccineus. 45 H. conieus. 46 Cantharellus
cibarius. 47 C. aurantiacus. 48 C. lubaeformis. 49 Laclarius vellereus. 50. L:.
piperalus. 51 L. torminosus. 52 L. rufus. 58 L. lactifluus. 54 L. subdulcis. 55 L.
camphoralus. 56 L. deliciosus 57 L. Thejogalus. — 4e 1ivRAISON : 5$ L. scrobicu=
latus. 59 L. plumbeus. 59 L. pl. v. turpis. 60 L. pyrogalus. 61 Russula aurata.
62 R. Xerampelina v. alulacea. 63 R. emelica. 63 idem var. fragilis. — 64 R, ru= s
bra. 65 R. faetens. 66 R virescens. 67 R. furcata. 63 R. nigricans 69 Maras-
mius rotula. 10 M. alliatus. T1 M. oreades. T2 Panus sliplicus. 13 Volvaria gloio-
cephalus. 74 Pluteus cervinus. re 3 :
Sur un Isaria parasite du ver blanc, par M. A. Grarp. (Extrait
des Compte-rendus des séances de la société de Biologie 14
avril 4891.) #
L'abondance des hannetons qui désolent à cette heure les cultures
fruitières du nord de la France et surtout du centre de l’Allemagne(i)
donnent un vif intérêût d'actualité à la récente communication de M. =.
À. Giard, qui poursuit toujours, on le sait, ses études sur la destruc-
tion des insectes nuisibles par les champignons entomophytes. Le
savant professeur vient d'essayer avec succès la culture d’un Zsaria
sur divers milieux artificiels, après avoir vérifié que les spores, coni-
dies de cet Zsaria (une espèce peut être identique à l’/saria farinosa
Fries ou Z. crassa Persoon) (2) communiqueaient rapidement la
maladie aux vers blancs et aux larves du Tenebrio molitor (3). Mais
pour l’utilisation pratique dans les champs et prairies, il serait
très désirable de pouvoir faire des cultures sur milieux liquides des-
tinés à l'irrigation des territoires ravagés par le ver blanc. M. Giarda
commencé des essais dans ce sens, soit à l’aide du moût de bière dont
l'emploi a été préconisé par Metscknikoff, soit a l’aide dedécoctionsde
crottin de cheval que M. le professeur J. Cos'‘antin emploie avec
(1) Onlit dans la Gaxe Le du Nord : « Toute la Silésie et la haute Posnanie sont ravagées
par les hannetons. 4
Leur nombre est si considérable que dans certaines régions la floraison, les feuillages
naissants et les pousses des arbres ont été littéralement dévorés, les arbres fruitiers sont
complètement dépouillés et présentent l'aspect lamentable qu'ils ont au mois de janvier.
Une chasse passionnée est faite à ces insectes. C’est par quintaux qu'on les enfermer
dans des tonneaux où l'on verse de la chaux vive pour les détruire, sans que leur nombre
en paraisse amoindri malheureusement. » : ’
(2) Les diverses espèces d'/saria sont encore très imparfaitement décrites et il est im-
possible dans l’état actuel de la science d'arriver à une détermination certaine avec les.
descriptions des anciens auteurs. Des cullures comparatives et des expériences d'infesta=
tion artificielle pourront seules permettre une spécification sérieuse de ces cryptogames =
dont plusieurs présentent une forme supérieure de fructification. (Cordiceps).
(3) Contrairement à ce qui a lieu pour les Eutomophthorées, les cultures d'Isaria, dit
M. Giard, réussissent assez facilement. Le savant expérimentateur a obtenu particulière-
de bons résultats sur agar peptonisé ordinaire au bouillon de veau’ ou au bouillon de che-
val. Le champignoa se développe avec une extrême rapidité, surtout si on place les tubes
à culture dans une chambre humide. Même si la culture présente quelque impureté, le =
.plus souvent l'/saria envahit les autres cryptogames et les fait périr. Le Penicellium
glaucuin seul peut latier avec avantage.
succès pour la culture de divers champignons saprophytes. L'Isaria
du ver blane est sans doute plus répandu qu’on nele pense, et il
faut peut être attribuer à ce eryptogame la disparition momentanée
du hanneton dans des localités où il avait longtemps existé en abon-
dance. Cette dispartion ne peut en aucun cas être causée par le
froid ou les agents atmosphériques comme on l'a souvent admis
sans aucune preuve sérieuse. M. Giard a pas’assurer q.e les vers
blancs peuvent supporter sans en souffrir des températures très
basses : ils savent d'ailleurs se mettre à l'abri, en s'enfonçant dans le
sol-pendant la mauvaise saison. De plus, cet /saria parait se déve-
lopper en toute saison.
Note sur les Mycorhizes endotrophiques, par P. A. DANGEARD,
(Le Botaniste, 1 mai 1891).
Dans son étude sur les #ycorhizes, M. P. Vuillemin (1890) dis-
tingue ces champignons en eæotrophiques (restant à l’état de gaine
superficielle) ou exdotrophiques (habitant l’intérieur des tissus).
C'est à cette dernière catégorie qu'appartiennent les espèces nou-
velles qui habitent le rhizome des Tnesipleris et que fait connaître
en ce momentle savant directeurdu Botaniste, Ils'agit : 1° d’une Chy-
tridiacée que l’auteur rapporte au genre Cladochytrium sous le nom
de C. Tmesipleridis sp. n.; 20 d’une autreespèce, probib'ement un
Ascomycète, qui furme de grosses pelotes dans les cellules de l'écorce.
Le Gladochytrium Tmrsipteridis se distingue à son mycelium de
“couleur brune, toruleux; ses filaments unicel'ulaires traversent-
l'écorce en tous sens; c'est dans les amas peletonnés dece mycelium
que se trouvent en grand nombre les sporang»s et les oospores. La
plupart des sporanges sont vides ; ils sont terminaux ou interca-
laires ; leur forme est sphérique. Les oospores sont moins nom-
breux ; on les distingue des sporanges à leur double membrane ; une
extérieure, et la seconde entourant directement le protoplasma à
quelque distance de la première. Une planche représente l’anato-
mie de ces organes. L'auteur suppose que le rôle de son nouveau
champignon est comme celui des Chytridiacées, essentiellement des-
tructeur. Il croit qu'il agit en parasite (contrairement à l'opinion
d'Hartig, favorable au parasitisme, les Mycorhizes seraient, pour
Frauk,indispensab'es à la nutrition des Cupulifères),etcette manière
de voir lui est suggérée par l’absence d’amidon dans le rh'z me et
aussi par la facon dont les filaments myceliens perforent les parois
des cellules en tous sens.
La seconde espèce, que l’auteur figure avec détails, rappelle par
les pelotes mycélienres quelle forme, celles que Wallich a étudiées
chez les orchidées et qu'il a rapportées au genre Nectria. Al'inverse
des Cladochytrium, M. Dargeard suppose que le rôle de l'espèce
voisine des Nec/ria dans le rhizome où elle se développe est d’être
utile à la nutrition des Tmesipteris ; leur association lui parait en
tout semblable à celle des autres mycorhizes endotrophiques.
La pourriture du cœur de la betterave par M. E. PriLrieux,
(Bulletin Soc. mycol. de Fr.Tqne VIT, 1891, fase, 1.)
La pourriture du cœur de la betterave qui gagne toutesles feuilles
et les noircit, signalée depuis longtemps en Allemagne et que Fuckel
L
rium du Sylloge), vient a être chsetrés et éindiée à nouveau cette sus
année par l’auteur. C’est à Mondoublean (Loir-et-Cher , au com-
mencement de septembre, que la malsdie a fait de grands l'AVag es MeeEe
dans un champ de betterave,d'unetrès belle venvcet qui promettait +
une très belle récolte. M. Prillieux a constaté qu’une sphéropsidée RE
non encore décrite se montrait à la face supérieure de la teuille, le …_
long du pétiole et presque dansle bas de la nervure médiane, précés
3 FE
dait l’'envahissement par l’hyphomycèle, c'est-à-dire le noircissement Mere
et le dessèchement des petites feuilles du cœur a enant veloutées ER,
par la présence du Sporidesmium. = nr
L'auteur a suivi l’évolution complète de l’organisme cause primi- ee
tive du mal. Il s’agit d’un PAyllosticta dont nous donnons plus bass ns
la diagnose et il conseille les moyens suivants pour arrêter à l'avenir.
son développement : « Dès que l’on verra les feuilles de betterave
s’abaisser vers le sol d'une façon insolite, il faut couper toutes celles = ;
qui présenteront de grandes taches blanchâtres à Ja surface de leur =
pêtiole. On évitera sinsi, si l’opératien est faite à temps, que le mal EE
ne gagne le corps même de la plante et on empêchera la pourritares, DS
de se produire. » 22 ASE
Phyllostiela tabifica nov. sp. Prillicux. Peräihocia immersa, fusca, rotundata vel sub = ="
y I , É LS
applanala, densiaseule gregaria, 180 4 lala circiter j oro papillato 18-20g lalo praedita, = __"
mycelio parenchymatem pelioli inferciente ; sporuhs hyalinis, ovelibus, egultulatis, 5-7X | É
3,5-4 pu; basidiis non vel vix conspicnis. In maculam dealbatam fere Loti paginam super «
reu pelioli Betae vulgaris cullae occapanten ; raro in maculis e albido luesteentibus pagi= =
nae superioris folit cadem Betae vulgaris. RS
Dans eu Complément à l'étude dla maladie du cœur de late
" a L
. p.28), MM. Prillieux el Delacroix font connaître que-les
<e,s
terave (À.
pétioles d. feuilles attequees et tuées par le PAy/lostieta labifica *
présentent bientôt, au bout d'uñ certain temps, un certain nombre es
de saprophytes dont quelques-uns nouveaux pour la S-ience. - RE NE
Un Sphrerella (4) dont le Phyllosticta tabifica paraît être la pye=
nide.; et trois sphéropsidées saprophytes: 2 Ascochyta (2),un Diplo=
dia (3) qui n'avaient pas apparu au début de la maladie et dévelop- vas
pés comme le Syherella toujours sur les pétioles atteints et au
voisinage de diverses Mucedinées communes sur tous les végétaux <Re
morts (CZadosporium herbarum, Alernaria lenuis, Macresporitm ARMES
commune, Periconia pycnospora et Epicoccum nigrum, ete. des
(1) Sphaerella tabifica n. sp. Prill. et Delac. Perithecia rofunda, fusca, erumpentia, LR
150 & lata, poro payilato, 35 g lalo, ascis oblongo-clavatis, .obluse “stipitalis, 60x12 w
aparahysatis : sporulis hyalinis, didymis, loculo” superiore ovato rotundato, Ai oEEl
augusliore, leviler _atlenuato septo unico infra medium conslriclis, in asco biserälis,
s-
granulato-guttulahs, 21X7,5 pe DEL à
(2) Asrochyla Belae n. sp. Prill. et Delac. P. fusco olivaeca, rotanda, 120-130 & lata,
poro papillato, 45 ge lato pracdite ; sporulis hyalinis, primtim conlinuis, ovalis, granulalis,
dein uniseptatis ovato cylindraceis, medio non constriclis, 4X2,5,3 42.
Ascochytæ beticola n. sp. Paill. et Delac, P. semi immersa, rolunda fusea, 165
d'ametro, poro 204 lato circiter ; sporuhs hyalinis uniseptals, medio consirielis, utrin- RES
que obtusè aflenuatis, 14AXÆ 1. - : ARE
(3) Diplodia belicola sp.n. Pril. el Delac. P. vix immersa, rotundata, poro 304 lato | PAR
perlusa, fusco olivacea, 180.p. diametro, sporulis dilute fuseis, utrinque attenuatis. unisep- :
lalis, vix constriclis, 16-20X 6-9 # LL à
-.
| — 151 —
. Sp., par MM. Prizureux et DELAGROIx
(idem. p. 21.) {
Des feuilles de cerisier venant des environs de Beaune et qui por-
taient des taches concentriques dues à l’action du Coryneum Beije-
rinchii ont offert sur ces macules des périthèces d'une espèce d’Hen-
derconia non décrite, dont les auteurs donnent la diagnosesuivante :
_ Hendersonia Cerasella n
« Perithecia fusea, 135 & circiter poro papillato, 1542 lato prædila, mycelio endophyllo,
parce, hyalino ; sporulis dilate fuscis 4 septatis, ulrinque rolundatis, rec is vel paulum
curvalis, ad septa consirictis, 22-24 9-10 4 ; bagdiis minulis. »
Botanical necrology for 4889. (Extrait des Ann, o/ Botany
: vol. IF, n°-XIL:.)
Nous avons reçu le 20 mai dernier de M. le Professeur Bayley
Balfour la nouvelle notice qu'ilka consacrée à la mémoire des nota-
bilités botaniques décélées dans le courant de l'année 1889. Comme
il l’a fait pour les anné2s précédentes, le zélé directeur du Jardin
royal d'Edimboürz s'est appliqué, d'aprèsdes informations prises aux
meilleures sources, à donner la liste complète et exacte des œuvres
imprimées laissées par les savants dont il écrit la biographie.
Nous retrouvons enti’autres, parmi les cryptogamistes regrétés, les
suivants : M. J. Berckeley, N. A Leighton, Leo Lesquereux, S. O:
Lindberg, G. Meneghini, J. A. Mougeot, et J, E. T, Woods.
>
Illustrations of British Fungi (Hyménomycètes) by CG M.C. Cooke
Supplément, fase. LXXVI, in-8, 1891.
Ce fascicule, qui sembie clôturer le magnifique Atlas des Champi-
gnons charnus de l'Angleterre,est suivi:4° d’un Index systématique
des divers suppléments ; 2° d'un Index général des espèces qui com-
posent l'Atlas, c’est-à-dire du n°4 au n° 1498 : 3° du titre du volu-
me VII (le dernier) sasplément 1839-1891. Cette illustration des
Hyméromycètes est la plas étendue qi'e nous. possédions à ce jour.
Voici les espèces représentée: : PL 4194. Cortinarius n'lidus Fr.
— 1192 C. lucoruim Fr. — 1193 C. croceo-fulvus Ki. — 1194 Lac-
tarius involulus Soppit. nouveauté du grouyse de Pperiles, de
moyenne taille et entièrement blanche lutescente, à chair blanche,
observée sur la terre, à « Bolton Woods (Yorks) » — 1195 L. squa-
lidus Kromb. — 1196 Russula cochroleuca var, laroflava Grove —
4197 R. virginea C. et M. belle espèce entièrement blanche, à stipe
long. et renfié à la base, de la section des Furcalae, récoltée à
« Burnham B2echer » en octobre 1890. — 4193 Ag. (Gollybia) mu-
rinus. Fr.
La partie descriptive de ce fascicule fait parlie, avec une pagina-
tion spéciale. du dernier numéro du Gr.villez.
Note sur quelques champignons des environs de Bagnères-de-
Bigorre, par MM. C. ErissaGuE et F. Tessier. (Extrait du Pul-
letin de la Société Ramond. Tome 26, 1891).
Cette nolice, propre à éclairer les mycophages d2 l'arror.diss ment
de Bagnéres, est consacrée à la description de 40 espècés d'hyméno-
mycètes prises parmi celics qui, vénéneuses ou comestibles, se ren-
contrent le plus fréquemment dans les bois de cette portion «es
- hautes Pyrénées. Les autcurs ont fait là une œuvre louable qu'ils
ou
À
ni
x
+
= po
ont le projet de reprendre et continuer tant au point de vue de
l'alimentation et de la santé que sous le rapport de la botanique
pure. Ils constatent dans leur préface que ies espèces comestibles
apportées sur le marché de Bagnères sont les suivantes : Le cepe
d’automne (Bolelus edulis), le cepetête denègre (B.aer eus), le mous-
seron (Tricholoma (Georgii), la girole (Cantharellus cibarius), la
verdette (Russula virescens), la morille (Mo:’chella esculenta),
l’oronge (Amanita Gesarea), les caralloïdes (Clavaria cl'va et quel-
quefois formosa indigeste et à rejeter de la consommation. Quant
aux Amanites fausse oronge et Panthère, MM. ELlissague et F
Tessier disent avoir fait manger à plusieurs reprises des doses de
50 gr. de ces espèces nocives à un cochon d Inde, sans qu’il en
ait été incommodé. Parlant avec quelques développements de l'Aga-
ricus melleus, les auteurs de la notice ajoutent : « [ei est très com-
mun dans les forêts de sapins. Il pousse à l'automne par bouquets
sur les souches des arbres: morts ou exploités, ou sur la terre, à
quelque distance, produit par des cordons de Rhizomorpha éma-
nant de ces souches, mais il ne semble pas qu'il attaque les arbres
en pleine végélation, et ses dégâts me sont d’aucune importance.
Parmi les arbres fruitiers, il tue très rapidement les cerisiers et les
pruniers. Pour arrêter ses ravages, il faut extirper les souches et
les racines des arbres qu'il a tués et de ceux quileur sont contigus.»
Notice sur Persoon par le D' F£e, traduction de M”e M. RoussEAU,
(Extrait du Bulletin de la Société Royale de Botanique de Bruæel-
les, 1891.)
Le Docteur A. Fée, qui avait particulièrement connu Persoon
dès son arrivée à Paris où il vécut pendant de nombreuses années
(il mourut le 17 février 1837), publia en 1846, une notice biogra-
phique en langue italienne dans le journal de Philippe Parlatore
(Giornale boltanico Italiano). Gette notice étendue, et très intéres-
sante, fut peu connue en France. On la considéra comme le seul docu-
ment biographique et anecdotiquesurle savant mycologue hollandais,
car elle est beaucoup plus complète, plus exacte sans doute aussi,
que celle de Callisen (Schrifst Lexicon) utilisée dans la Mouvelle
biographie universelle du D° Heæfter (1862). Nous devons des remer-
ciments à la laborieuse associée de la Société de Botanique de Bel-
gique pour nous avoir rappelé et mieux fait connaître l'éerit dans
lequel le regretté professeur de Strasbourg raconte avec autant de
cœur que d'esprit, les bizarreries de caractère, les souffrances et les
mérites du pauvre Persoon, écrit qui reste encore comme une page
très intéressante des débuts de la mycologie au commencement de ce
siècle. Persoon, misanthrope mais désintéressé comme touslessavants
dignes de cenom, vivait misérablement, à Paris, dans un galetas’
privé d'air et de lumière. Aigri par les privations de toute sorte
dont il s’appliquait à cacher l'étendue, il se montrait parfois et mal-
gré lui, revêche dansses relations épistolaires. J.B Mougeot parlant
de lui à Nestler l’appelait «l'Hottentot.» Fée s’appliquait à lui procurer
quelques ressources, mais Persoon s’obstinait à lesrepousser. Cepen-
dant le malheureux botaniste se prêta à la négociation qui devait lui
assurer une modique pension jusqu'à la fin de sa vie. Grâce à Fée,
le gouvernement hollandais donna asile, à Leyde à son Herbier en,
échange d’une dotation viagère. La traduction de M"e M. Rousseau
— 153 —
est suivie d’une liste complète des œuvres mycologiques de Persoon,
dressée par M. le professeur P. À. Saccardo.
Mycetes aliquot novos descripserunt A. Brrarb et P.Harror
(Journal de Botanique). n° 11, 1891.
Voici les nouveautés de cette importante notice: 1. Dothidella ap-
pendiculata (De Lacr.) Har. et Br., dont nous publions les spéci-
mens types dans notre récente centurie. Sur les tiges du Chondrilla
Juncea. — 2. Phoma Iellebori Br. et Har. Sur les tigesde l’Z7. feti-
dus. Clermont (Puy-de Dôme). — 3. Pyrenochaela Briardi P.
Har. Sur tiges sèches du Rubus Idasus. Mery-sur-Seine (Aube),
non Pyrenochaeta Rubi-Idaei Cavara. — 4, Placosphaeria Clypeata
Br. et Har. Sur tiges sèches du Spiraea Ulmariae. Droupt Sainte-
Marie (Aube). — 5. Diplodia Osyridis (Cist.) Har. et Br. Sur ti-
ges de l'O. alba. Aix. In herb. Castagne sub. nom. Sphaeria —
6: Stagonospora deplanala Har. et Br. Tiges arides du Genlania
lutea. Clermont. — 7. Camarosporium Laureolue Br. et Har. feuil-
les mortes du Daph. Laureola. Clermont, — 8. Seploria Linnene
(Ehrb.) Br. et Har. Sur feuilles du Linnea bo*eulis (Herb. Mus. Pa-
ris) — 9. Leptostroma Ludoviciana P. Har. Trones gelés du Fi-
gœuier. Mery-sur-Seine — 40. Pestalozsia nummulariae Har..et Br.
Sur feuilles maladives du ZLysimachia num. Mery-sur-Seine. —
11. P. alnes Har. et Br. Sur feuilles languissantes de l’Auve glu-
tineux. Ville-sur-Terre (Aube). — 12. Ramularia didymarioides
Br. et Har. Sur feuilles du Siene inflala. Allibaudières. (Aube). —
13. Hymenula Urticae Har. et Br. Tiges sèches de l’U. droica.
-Mery-sur-Seine. — 14. S{rumella strobiline Br. et Har. Strobiles
du Pin sylvestre. Clermont.
Essai monographique sur les Ophiobolus observés en Norman-
- die, par A. Malbranche et Eug. Niel. (Extrait du Bulletin de la
Socièle des Amis des sciences naturelles de Rouen, 1° trimestre
1890.
Les éléments de cette importante étude descriptive, synonymique
et analytique ébauchés par le regretté A. Malbranche ont été com-
plètés et pieusement mis au jour par son habile confrère ct ami
M. Eugène Niel. Il s'agit du genre Ophiobolus que Riess créa en
4853 aux dépens d’une partie des anciens Sphaeria de Tode et de
Persoon, Raphidospora de Fries et Montagne et Riapidophora de
Notaris, dont la Normandie réunit 16 espèces distinctes et plu-
sieurs formes ; de ce premier nombre une espèce propre au dépar-
tement de l'Eure et à laquelle l’auteur du Sylloge a imposé le nom
de son habitat, l'O. Eburensis. M. E. Niel a étudié comparative-
ment les Ophiobolus de la Normandie avec les caractères des espèces
décrites dans le Sylloge et il a tiré de l'analyse anatomique des
organes de reproduction de ses propres types une argumentation
appuyée de figures qui jette un jour nouveau sur les espèces locales.
Voici les espèces particulièrement étudiées et dont les détails organi-
ques sont consignés dans une belle planche : O. porphyrogonus,
O. Eburenis, O. Cirsii, O. brachystomus, O. incomptus, O. Eus-
porus, O: fructicum, O. camptoporus, O. herpotricus, O. pellilus,
O. penicellus, O. chactoy horus.
Un côté intéressant de la monographie de M. E. Niel est la cons-
+4
— 154 — à
tatation des stations naturelles des 16 espèces normandes. Il s' agit
de 50 plantes support environ, sur lesquelles il a observé le genre
Ophiobo’us. =
Oedocephalum Rhopalomyces and Sigmoidenmyces n. g. ROAD
Taxrer (The Botanical Gazette, Janv. 1891) =
Ceite notice, accompagnée de deux planches représentant les
champignons et leurs divers organes considérablement amplifiés
(232 diam. à 464 et 696) est un appoint très important à la récente
publication de M. le D'Costantin: Les Mucedinées simples. L'auteur,
après avoir décrit et figuré anatomiquement les Oedocephalum glo-
merulosum (Bull.) Sacc. et Ded. patlidum(B.et Br.) Cost. dontil
complète, au sens de ses observ ations, la svnonymie, fait connaître
deux espèces nouvelles du mêmegenre : 0. verticillatum, développé
sur du fumier récent, et O. echinulatum, observé sur des fromages
ou sur du papier ayant renfermé ce produit. M. Taxter étüdie-en-
core à nouveau-deux Rhopalomyces de sa contrée (À. elegans CGord.
ct Cucurbilarum Bk. et Rav.) et indique une nouveauté remarqua=
ble, le À. sérangulatus, issu d'anciens débris de poissons ou d'autrés
matières animales ; enfin il propose un genre nouveau affine des @.
Oecephalum et Dispira, le genre S'igmoideomyces (4) pour une nçu-.
veauté, le S. Dispiroides, qui recouvrait du bois pourri. |
Zur Licheneïflora von Munchen. von D". F. ArNoLo. grand in- So
Munchen, 1891, 148 p.
Voici le premier inventaire de la lichénographie Re
nymique et descriptif complet, que nous possédons. H appartenait.
au savant auteur des Lich. Frank. Jura, des Lichenogische frag-=
monle et des Lichenogische Ausfluge in Tirol, de rafraichir et com-
pléter les études sur les l'chens de cette vaste ‘et féconde contrée, la
Bavière, groupés par divers bo'anistes dans la longue période d’une
demi-siè:le, depuis le Æ/ora Monacen:is de Schrank (1739) jus-
qu'aux pubiications de Krempelhuber (1851). ee
La Flore spéciale de M. F. Arnold comprend 110 genres, 452
espèces et un nombre égal sinon plus considérable de variétés et
formes toutes présentées avec une diagnose particulière. Les para=.
sites : (Pseudo-lichenes) ; Fungilli Korb., clôturent le. travail avec
ne table alphabéti qe r«isonnée remplissant ‘ 22 colonnes d'impres=
sion. La nature de ce travail ést peu susc2ptible d'analyse puisque
il est lui-même, apr l'énoncé systématique et les diagnoses, une
sorte d'inventaire, une œuvrede tres nombreuses citations etrecher--
ches utiles pour grouper près de l'espèce tout ce qui a été accepté:
et proposé au point de vue d’une synonymie chatiée et complète.
Nul ouvrage, nul exsiesata où les espèces de lichens propres à la Ba-
vière est cité ou représenté, n’a échappé la mention de l’auteur, et
l’on doit reconnaître, au point de vue de cette richesse du travail, 5
que nulle Flore des Lichens n’est mieux RS
(1) Sigmoideomyces nov. gen. « Fertile hyphae erect, septite, growing in sigmoid curves,
ue ately branched, the main, branches subdichotomous or falsely dichotomous, tbe ulli-
male branches sterile. Spores solitary, tbick walled, borne on the surface of spherical heuds.
Heads borne at the apex of short lateral branches ich arise from opposite sides of cer rail s
cells in the continuily of the liyphae.
cs
LUS
PT
ÉA à
à = 155 Le
_ Beschreibung einer neuen Puccinia auf Saxifraga von P, Diérer,
(Hedvigia 1891, Hef. 2). : |
Il s'agit d’une Puccinie nouvelle sur une Saxifrage (le S. elatior
M. et K.) sur laquelle on n'avait pas observé la Puccinie qui est
asstz commune surdiverses espèces du même genre, le ?, saxifraga.
Voici la diagnose de la nouvelle espèce dédiée au savant mycologue
de Reudnits-Leipzig, qui le premier l’a récoltée :
Puccrxia PazsenkEer nov. sp. Acervuli in foiorum pagina superiore, rariores et mi-
nores etiim in pagina inferiore, mediocres, elliplicr, vel cireulares, epidermide vesieulo <a
cincli. Sporae oblongae, medio constriclae, utrinque rotandatae, raro basi cuneatae,
verlice non vel parum incrassilac, brenneac, membrana (in sicco) irregulariter verrucosa
praeditae, pedicello brevi fragili suffullae, 28-36 & latae. — In foliis Saxifragae elatioris
M. et K. prope Franzens hohe in'ra jugum Slelvianum (Tyroliae) aug. 1887 Legit Dr 0.
Pazschke.
! T a PU ù
NOUVELLES
Ba MÉDAILLE DE LINNÉ DÉCERNÉE A UN BOTANISTE FRANÇAIS. — La
Société Linnéenne de Londres vient de décerner la médaille d’or, dite
Médaille de Linné, à M. le Dr Bornet. On sait que cette distinction instituée
- par la Société en 1888, à l'occasion du centenaire de sa fondation, est accor-
_dée chaque année alternativement à un botaniste et à un zoologiste. Les
-botanistes qui en ont déjà élé honorés sont M. J Hooker et M. Alphonse
de Candolle.
CHAMPIGNON NOUVEAU SUR LE GRAIN DU SEIGLE. — M. le prof. Ed. Prillieux
a communiqué le 20 avril dernier à l'Académie des Sciences une note sur
le seigle enivrant. Des effets toxiques se sont manifestés chez des personnes
et des animaux, après ingestion de pain üe seigle, effets différents de ceux
produits par l'Ergot. Ils étaient dus à la présence d’un champignon dont
le mycelium envahit la couche externe de l’albumen. Par son organisation,
ce champignon répond au genre Lendrodochium et par la formation de
ses spores, il se rapproche du Sporochisma paradoxum, observé par
M. de Seynes sur le fruit pourrissant de l’Ananas. Cette organisation a paru
justifier la création d’un genre nouveau, lé genre Endoconidium. Dans
Pespèce qui envahit le tégument du grain de seigle (En. temulentum
Prill.), les spores sont produites à l’intérieur des rameaux fructifères. Le
plasma qui remplit le dernier article des rameaux se différencie à son
extrémité et s'organise en une spore qui s’isole complètement, puis sort
par une ouverture qui se fait au sommet du tube qui la contemit; plusieurs
spores sortent successivement de la même manière, trois ou quatre, du
même rameau générateur.
MORILLE MOXSTREEUSE. — Le journal La Presse du Lot, qui parait à Cahors
a imprimé uaps le n° du 13 mai dernier, le fait suivant qui nous rappelle
une récolte analogue faite il y a quelques années aux environs de Senlis,
par M. le capitaine Sarrazin :
« Un Cryptogame phénoménal. Il à été cueilli, ces jours derniers, à
Saint Cirq-Madelon, une Morille mesurant 27 centimètres de hauteur et
30 centimètres de circonférence de tige. M.Gouloumez, médecin vétérinaire,
à qui ce champignon a été donné, le conserve soigneusement dansl’alcool.»
Ayant demandé quelques renseignements au détenteur de ce champignon ‘
de taille anormale, voici ce que M. J. Gouloumez nous a fait l'honneur de
nous répondre : « Gourdon, le 2% mai 1891. Il s’agit bien de la Morchella
esculenta. Elle a été touvée dans un endroit où il y a des espaliers de
vigne et au pied d’un grand chêne. Le terrain estsablonneux. Tous les ans,
à peu près à la même époque, le propriétaire y trouve une Morille comes-
tible très forte ainsi que d’autres de moindre volume; jamais cependant,
m'a-t-il dit, il n’en a cueilli d’aussi grande que celle que je conserve. Mon
spécimen mesure du bas du pied à la cime du chapeau 27 centimètres,
et le pied a 30 centimètres de circonférence. Le chapeau était déformé,
probablement parcequ'une pierre aura dû gêner son développement, ce qui
l’a obligé à dévier sur le côté. Si Ja tête avait pu évoluer perpendiculaire
ment en proportion du pied qui s’est trouvé à son aise, le champignon
aurait eù de 30 à 35 centimètres de hauteur. »
M. Gouloumez, bien que zélé mycophile, termine sa lettre par cette offre
généreuse que nous reproduisons volontiers « Si ma Morille en bocal peut
être utile à un musée, je la mets volontiers à la disposition de l’établisse-
ment publie qui me la demandera. » ve
RECTIFICATION SPÉCIFIQUE. — M. le Major Rriard, ayant reçu en com.
munication et étudié l'échantillon type du Phyllosticta limbalis de .
l'Herbier de Persoon, du Musée Royal de Leyde où se trouve cet herbier,
et de M. Patouillard, l'échantillon type du Sphærella Patouillardi qui
sont Pan et l’autre identiquement les mêmes que ceux du Sphærella
Briardi, a bien voulu nous adresser en nombre pour notre exsiecata une
provision de l'espèce ainsi complétée par la synonymie qu'il convient d'ad-
mettre :
Sphærella Patouillurdi Sacc. Sy. I-IV, p. 407; Sphærella Briurdi,
Revue mycol. 1890, p: 177; Phyllosticta limbalis (Pers) Sacc. SYATITE
p. 24; Depazea Buxicota? Fries. (Le Phoma Mirebelii est fréquemment.
mélangé au Sphærella | Le
CuromoraxiE. — L'abondance des matières de ce numéro nous oblige
+
à retenir pourle prochain numéro de la Revue le nouveau mémoire de …
M. le Dr René Ferry qui a pour titre : Contribution à l'étude des noms
de couleurs. "18
ami M. Patouillard est rentré depuis quelqués jours à Paris après avoir
accompli la mission scientifique dont l’avait chargé M, le Ministre de
l'Instruction publique. Du 25 février au 5 avril dernier l’habile mycologue
de Fontenay a parcouru une bonne partie de la Régence, mais il a dû
négliger cependant les forêts de la Kroumirie, car la neige était encore sur
toutes les hauteurs. Il a exploré les environs de Tunis, Carthage, puis
<
«
MISSION GRYPTOGAMIQUE DE M. PATOUILLARD EN TUNISIE. — Notre savant :
ceux de Sousse, la ligne Sousse-Kairouan et de Kairouan à Gabès par
Hadjeb-el-Aïoum, Djelma, Sbeitla, Kasserine, Feriana, Gafsa, Ouderey et
Gabès; au retour ceux de Sfax et Monastir. #
M. Patouillard a fait, paraît-il, des récoltesabondäntes dans tous les ter-
rains, et l'étude des végétaux qu'il a rapportés, comprenant de très inté-
ressantes nouveautés, est à peu près terminée. Il remettra incessament
sos travail officiel au Ministère qui doit le publier.
La Phanérogamie de cette portion septentrionale de l’Afrique à été à peine.
ébauchée. Ce que nous en savons, ne date guère que des voyages récents
ee
#
vis
accomplis par le regretté D' Cosson, car les explorations d'Hebenstreit et 7
Ludwig (4731) et celles de Desfontaines, (1783), celles-ci à propos du Flora
altantica, tiennent une bien petite place, mais pour la cryptogamie et, en
LUN
particulier pour l’étude des champignons, il n'y avait encore rien ou à peu .
près rien d’acquis saufle mémoire peu connu de Baguis, Fungi Tunitani,
qui date de 1877 et qui concerne l'examen des récoltes faites par le
marquis Antinori, deux années auparavant, dans le Sahara Tunisien.
. . nl . , ‘ « Le J/ \
M. Patouillard gardera le mérite d’avoir été à peu près le premier et le
AR { QC |
seul sérieux explorateur cryptogamiste de la ‘l'unisie. Il nous tarde de
pouvoir parler de ses récoltes.
LiertENs DE L'ALGÉRIE PUBLIÉS par M.C. FLAGEy. — Notre zélé collabo=
rateur nous écrit d’Azeba, à fadate du 10 juin, qu'iladressera aux souserip-
teurs de sa collection, les centuries 1 à 2 réunies, vers lafin de septembre
ou au commencement d'octobre, parce que le poids de ceséchantillons ne
comporte pas l'usage du colis-postal ordinaire. On sait que le prix de la
centurie est fixé à 15 fr. Il reste encore quelques exemplaires à placer.
On peut s'adresser à M. G. Flagey ou à la direction de Ja Revue.
Le Gérant, Rédacteur en chef :
G. ROUMEGUÈRE.
Pr a ————<—— 2
Toulouse. — Imp. militaire MARQUÉS et Cie, boulevard de Slrasbourg, 22.
Réfutation des « Remarques historiques et mycologiques » de
M. Feuilleaubois.
LETTRE À M. L’ABBÉ MARÇAIS ({)
Toulouse, le 6 mai 1891.
M. Feuilleaubois a envoyé à la Revue de Botanique de M. l'abbé
Marçais (mai 1891), sous le titre trompeur de &« Remarques histori-
ques et mycologiques », une critique de mauvais goût comme on en
rencontre rarement dans un recueil scientifique, touchant les travaux
laissés par M. le Capitaine Sarrazin, travaux dont j'avais fait la sym-
pathique appréciation dans la Revue mycologique (avril 1891).
Le critique, qui va s’essayer à être méchant, entre doucereuse-
ment en matière : « La notice nécrologique, dit-il, renferme quel-
ques ineraclitudes. Nous pensons que l'honorable directeur de la
« Revue mycologique » nous saura gré de nos rectificalions ».
Nous n'acquiescons pas à cette espérance. Nous avons hâte de rè-
futer les injustes reproches en apparence scientifiques que le critique
fait entendre, tort en négligeant les injures que l'Editeur a publiées
sans avoir lu le manuscrit (2).
1° L'article Morilles monstrueuses « qui parut en 1888 est ainsi
finalement apprécié : « proportionnellement à son poids, la Morille
de Senlis devait avoir p'us de 80 centimètres de haut. Nous n'avons
jamais vu un canard aussi colossal. »
Nous n'avons jamais douté que M. Feuilleauboiïs n'aie pastout vu,
mais il nous semble singulier qu’il ait attendu quatre ans pour nous
débiter sa plaisanterie et qu'il ait choisi le lendemain de la mort de
l'honnête homme, qui l’a toujoursobligé, pour déverser sur lui le ri-
dicule. J’ai eu quelquefois dans les mains des Morilles de belle gros-
seur, mesurant 14 et 16 centimètres en hauteur, qui au lieu d'être
creuses et légères, comme sont les spécimens ordinaires, étaient ar-
rondies, déformées, à pied plein, épaissi et très charnu à la base sur-
tout, encore solidifié: s à l’intérieur (M. le Dr Ed. Heckel a étudié,
d’après les communications de M. Sarrazin, des Moriiles qui avaient
développé dans leur cavité plusieurs individus emboités l'un dans
l’autre), ce qui permettait à ces spécimens anormaux de représenter,
comme poids, plus de douze Morilles ordinaires. Le type exception-
nel trouvé une fois par M.Sarrazin et pesant 1 k. 235 gr. rentrait
certainement dans la catégorie des développements innsités que Je
rappelle. Sans m’arrêter à l'évaluation fantaisiste de « 80 centimè-
tres de hauteur », malicieusement supposée par M. Feuilleaubois, je
n'hésite pas à croire à la s ncérité de la déclaration écrite de la main
de M. Sarrazin. :
29 « La variélé du Cep bronzé à tubes blancset celle à tubes jaunes
(dont parle M. Sarrazin dans sa Notice poyrulaire, etc.) ne peuvent
exister que dans l'imagination d'un mycoloque inexz érimenté. »
(4) J'avais résolu de ne pas répondre à l'attaque ridicule de M. Feuilleaubois, en tant que
portée à la connaissance des lecteurs de la Revue de Botanique, mais jar changé d'avis,
quand, ayant recu un tirage à part de son factum, j'ai appris aussi qu'il l'avait répandu
arbr et orbi.
(2) Cette déclaration formelle nous a été faite par l'honorable M. Marcçais.
A qui le critique fera-t-il croire qu'il pouvait donner des leçonsde
botanique à M. le CAD AN CA AEAIES ? Cedern'er savaittrès bien et de
longue date, que la Sarface hyménifère des Bolets en général, change
de couleur avec les phases successives de la croissance du Champi-
gnon, [Il a pu dire, sans crainte d’être repris, même après sa mort,
qu’il avait trouvé dans la forêt de Romorantin une forme du Cep
bronzé « à lub's jaunes > de couleur plus persistante que ceile d’une
forme voisine & à tubes blancs » passant à la couleur ochracée sale.
Voici, du reste, une sagace distinction que M. Sarrazin connaissait
bien quoiqu ‘il ne l’ait pas relatée dans sa notice réduite à un simple
résumé, et que le critique actuel de son œuvre me permettra de lui
rappeler. Cette distinction appartient à une autorité bien connue, à
Jean Kickx, l'auteur de la Concordance des Planches de Bulliard
avec la nomenclature de Fries. Voiei ce que dit cet estimable
auteur, dans la Flore cryptogamique des Flandres, I, p. 246: « Le
Boletus Aeneus Fries Epic. quiestle Bolelus Aereusde Roques n’a pas
Les tubes blancs muis jaunes, devenant verdâtres à la fin, tandis que le
Boletus Aereus de Balliard, Tab.385 (dont Kickx fait laforme B du
Bolet précédent) a les tubes d’abord gris blunchätres, puis sales-
jaunûâtres. » Voila les deux forms rencontrées par M. Sarrazin
et de il a bien fait de mentionner.
3° Quant au cep comestible, le critique trouve « exagéré» que
M. Sarrazin ait dit à propos d’une année fertile pendant laquelle
cette espèce était répandue dans les bois de Clamart : « Le bois en
était tellement plein qu’il fallait des précautions pour ne pas les fou-
ler aux pieds. >» Un mycophyle, quele besoin de contredire n’aiguil-
lonnerait pas, conviendrait, tout enétant d'accord avecles personnes
diverses qui ont parlé de la récolte de ce champignon dans les bois
des environs de Paris, que « l'apparition du Boletus edulis n’est pas
très régulière ; que certaines années on n'en voit que quelques in-
dividus isolés, mais que dès que les conditions atmosphériques favo-
rables à son développement se manifestent, on Le trouve en très
grande quantité. » (Voir L. Boyer. Les Champignons, ete. J.-B.
Baillière, Paris, 1891).
Touchant cette même et précieuse espèce qu'un éminent botaniste,
le Colonel Bory, regrettait un jour devant M. Sarrazin de ne pas
voir mieux utilisée, aux portes de la capitale (à Paris cette espèce
est demeurée moins appréciée que dans le Midi de la France où elle
acquiert peut-être un arome plus prononcé et où elle est constam-—
ment très abondante), le critiquesoupconneux insinuequeM. Sarrazin
faitunrécitimaginaire.[lsedemande«enquelleannéele Colonel Bory,
mort en 1846, pouvait herboriser avec M. Sarrazin? » Si M. Feuil-
Jeaubois m'eüt fait part de son inquiètude à ce sujet, j'eusse pu le
rassurer à l’aide des notes écrites par mon regretté confrère : M.
Sarrazin avait 22 ans lorsque le Colonel Bory mourut à Paris au
mois de décembre. Il préludait depuis quelques années déja, en
compagnie de son savant et respectable ami, à ces promenades bo-
taniques suburbaines, qui restèrent constamment depuis dansses goûts
et qu’il poursuivit plus tard, dans toutes les stations où sa carrière
l’amena. Quoique dise le critique, il faut non seulement croire,
mais remercier M. Sarrazin de nous parler encore de ses souvenirs
de 1864, de ses courses dans le parc de Versailles, à côté du général
Henrion. (Le général Henrion, qui vit heureusement encore et qui
FEUX ca
RAY
aime la science, reçut de M. Sarrazin sa « Notice populaire » dès sa
publication). Mais ces citations de « notcriétés militaires » déplai-
sent à M. Feuilleaubois, pourquoi grand Dieu !
4° La persistance que le critique met à faire des citations tron-
quées ou des interprétations injustes m’amène à regret à aborder
des sujets bien simples pat eux-mêmes. Ainsi il trouve que M. Sar-
razin a eu tort d'écrire que « le Trièéholomua albellum a des fenillets
blanes à leur naissance, puis d’un léger incarnat, » lorsque 4 pages
plus loin, à l’occasion d’une opposition qu'il fait des caractères essen-
tiels de cette espèce avec un autre Agaric & à feuillets roséolés de-
venantcouleur desuie, >M. Sarrazin dit: «lesf-wllets du Tricholoma
albellum restent blaucs. » Il n'y a certes point la une contradietion.
La couleur blanche des feuillets est la couleur normale, celle du dè-
but de l’évolution et de l’état adulte de la plante, la coloration qui
suit est le commencement de la décrépitude. [Il suffit de lire toute la
phrase de l’auteur, qui est suffisamment claire, pour ne conserver au-
eun doute sur ce qu’il veut expliquer. Le critique prétend encore, à
l’occasion de l'Amnanita ovoidea Kr., rare de nos jours, pour M.
Sarrazin, aux environs de Paris, que cette assertion est inexacte par
ce que Bulliard (celui-ci écrivait au commencement de ce siècle),
accuse la présence fréquente de l’Oronge blanche dans la Forêt
de Fontainebleau. Le critique nous parle bien à l’appui de ses
dires de Meratet de Chevalier dont les Flores remontent seulement à
un demi siècle, mais il ne nous dit pas s’il a pu trouver lui-même
l’A. Ovoidea dans ses anciens sites.
D0 Parlant, en quelques mots, de Ja culture du champignon de
couches, M. Sarrazin a cité l’usage que l’on peut faire du fumier de
la race ovine, et son méticuleux contradicteur dit : « C’est précisé-
ment Te seul qui ne soit pas employé. » Le critique ne sait pas tout.
Lui, qui ne pardonne pas à M. Sarrazin d’avoir étudié l'ouvrage de
Roques, pour lequel il montre cependant une certaine tendresse,
ferait bien de lire la page dans laquelle ce bon auteur indique
comme il suit le procédé qu’il incrimine : « Tous les fumiers char-
gés de cerottin de nos animaux, rotamment de la race bovine ou
ovine, lorsqu'ils sont un peu consommés et blanchis, ou moisis par
la privation d’air, produisent, en peu de temps, l’Agaric comesti-
ble. > M. Sarrasin n’a pas prétendu faire l'historique des champi-
gnonnières parisiennes formées, tout le monde le sait, par du blanc
de champignon associé à des couches de fumier de cheval, ni celles
des industries belge et anglaise qui ont adopté l’emploi des fumiers
des races bovine et ovine avec arrosage d’eau chargée de nitrate de
potasse. IL s’est borné à une simple citation, celle, hélas ! qui
déplaît au Maître !
6° La dernière information de M. Feuilleaubois porte sur le
Peridermium pinivar corticola, récolté en 1886 pour notre eæsiccata
par M. Sarrazin et appuyé d’une intéressante note très complète de
l’obligeant collecteur (Revue, 1886, p. 185). En citant des fragments
de phrase, le critique altère le texte, se complaît à faire dire à
l’auteur ce qu’il n’a pas dit et à lui reprocher de ne pas avoir indiqué
dans sa note des faits acquis qu’on y retrouve. M. Sarrazin a été
le premier à proclamer l’ingéniosité des expériences de M. le Pro-
fesseur Maxime Cornu, pour constater l’origine du parasite. Oui,
c’est bien depuis, comme le dit M. Sarrazin, que l’on sait que le
NA 2 TNA LE PAT DER
D
Ja0
M ESS
Dompte-venin est la plante hospitalière du champignon généra'eur
du Peridermium de l'écorce du pin, que l’on s'explique la rareté
relative de cette firme distincte et l’abondance de la forme des
aiguilles, celle-ci due aux spores d'une espèce bien plus répandue,
l'Uredo du Senecon. M. Sarrazin n'a pas nié que le pollen des coni-
fères charrié par | s vents ne soit un des élèments de la pluie de
soufre du vulgaire, mais il a constaté et d’autres avec lui, ce que
M. Feuilleaubois ignore, paraît-il, que cette pluie, que les vents
soulèvent et transportent souvent très loin, renferme beaucoup de
spores, notamment celle du Peridermium du pin, d'apparence tout
a fait semblables aux grains du pollen échappé des mêmes arbres.
Voila ce que j'avais à répondre à la poriion saisissable des « Re-
marques historiques ». Quant aux insinuationsplus ou moins déso-
blizeantes dont le critique, à bout d'arguments sérieux, orne son
factum, je ne pense pas que cette portion de son œuvre atteigne M.
Sarraziu ni sou biographe. Je me rappelle avoir lu quelque part
cette exacte définition : «L'injure, on le sait, n’sten générallapa-
nage que des gens sans éducation, qui faute de bonnes raisons n’ont
rien de mieux à j-ter au visage de ceux à qui ils en veulent. » M. le
capitaine Sarrazin restera le botaniste aimable, consciencieux et très
regretté ‘te toutes les personnes qui l'ont connu. J'en appelle aux
souvenirs de tous ceux qui ont eu des relations avec lui, surtout aux
sentiments d’estim que lui accordaient à bon droit ses confrères
de la Société mycologique de France, pour espérer qu’on improuvera
la forme etle fond des attaques dont sa mémoire est l'objet de la
part d'un esprit chagrin...
C. ROUMEGUÈRE
(Extrait de la Revue de Botanique, du 1€ juin 1891.)
#
L
4
#
13 ANNEE. N°52. REVUE MYCOLOCIQUE 1° OCTOBBE 1891,
LE PE & RÉDAGTION : : 37, Rue Riquer, 37, TouLouse
DE Notice sur le genre Pachyma.
- Depuis longtemps, on connait en Mycologie certaines formations
- tubériformes, qui, par leurs grandes dimensions et par leur structure,
ont souvent attiré l'attention des observateurs, Elles ont été d'écri-
tes sous le nom de Pietra fungaja, Sulerotium stipilabunt, Tuber
regium, Mylilta et Pachyma. I s'agit d'objets d'ass: z différente na-
ture. Nous savons que la Pietra fungaja est le mycelium du Pu/y-
porus tubéraster Jacq. entremélé de terre, de fragments dé bois,
ete (1j., le Sclerotium SU (2), par contre, me sembls être
une fructifieation insomplèlement développée d’an champignon, En-
fin les récentes recherches de MM. Cohn et Schræter (3) semblent
démontrer que les Zuber regium et les Mylitta sont de vrais sclé-
rotes : déja Rumphius (4) et, dans ces dernier rs temps, M Murray (5)
avaient décrit des Lentinus croissant sur le Tuler regium, MM. Coùu
et Schrater ont vu sortir 6 exemplaires de Lentinus d'un Pachyma
Woermanni (selérote qui ressemble beaucoup au Tuber regium),
qu’ils avaient planté dans la terre et, de même, ils observèrent un
Omphalia (O0. lapidescens (Horaninow) Cohn et Schrôt.) sur un
— Mylilia lapidescens cultivé dans de la terre de son pays'natal,
Dans un travail que j'ai publié dernièrement dans l'Æedwigia, je
—_ me suis occupé plus spécialement du Pachyma Cocos ainsi que d’un
grand sclérote sar lequel'était développée la fructification d’un Po-
lyporus.
a | s Il
Le Pachyma Cocos croit sur des racines d'arbres ; il habite la Ca-
roline et la Virginie, ainsi que la Chine. En Europe, il a été trouvé
pour la première fois en Suisse dans les environs de Berne (6) (où
d’ailleurs ii n’a pas été retrouvé depuis) ; dernièrement il a été dé-
couvert en France: à Saint-Palais-sur-Mer dans la Charente-Infé-
rieure (7). ;
Il s’agit de corps tubériformes, irréguliers, ordinairement plus ou
moins arrondis, dans lesquels on distingue une écorce brunâ ro as-
sez mince qui entoure une substance homogène de couleur blancheou
jaunûtre et de structure assez singulière : lorsqu'on examine au mi-
eroscope une coupe de cette substance on y trouve premtèrementdes
corpuscules très refringents, de forme très irrégulière, souvent pour-
(4) Voir DE Banx : Vergleichende Morphologie und Bioloyie der Pilxe 1884, p
et V. Favon : P@4rome d'une hislowe naturelle des Ayaricinés (Ann. des sciences
nat. 70 Sér. Tome 9; p. 211).
(2) Voir BerkeLey : dans les Lennean Transactions Vol. XXI, p. 91 et Curney et
- Hangurx l: c. p. 93.
(3) Untersuchangen über Pachyma und Hylitla. Abhandlungen des naturwissensch«Mil
Verins in HaueurG Bd, XI, Heft 2,
(4) Herbarium Amboinense Pars, 6, Lib XI, Cap. XVI, p, 120.
è (5) Transact. o[ Linnean Society of London 2 nd. Ser. Botany Vol. IL pars. 11
- Sept. 1886.
(6) Voir : Ofth Künfler Nachtr«g zum Verzeichniss schweiserischer Pilze. Mit-
theilungen der naturforschenden Gesellschaft in Bern aus dem Jahre 1865 pag. 170.
1 CG) Piizueux : Le Pachyma Cocos en France. Bulletin de la Société botanique de
France T. 36, 1889, p. 433 ff.
— 158 —
vus de courtes ramifications épaisses ; secondement on y trouve des
masses plus grandes, arrondies, rayées et non moins réfringentes
que les premières ; ces deux élèments enfin sont entremêlés d'hy-
phes assez minces. -
Berkeley (1), Currey et Hanbury (2) ainsi que MM. J.-L. Kel-
ler (3) et Schrenk (4) ont pensé que les corpuscules réfringents dont
il vient d’être question étaient des produits de transformation des
cellules du bois des racines sur lesquelles on trouve le Pachyme ;
mais dernièrement M. Priilieux (5) a démontré que cette manière de
voir n’est pas exacte; qu’au contraire les corpuscules réfringents
(corps coralloides) sont de nature fongique : « Quand on fait bouillir
pendant quelque temps une coupe comprenant l'écorce et une petite
portion de la masse pour l’amollir et en rendre la désagrégation
plus facile, on peut observer les passages des hyphes filiformes aux
corps coralloides. On voit des tubes minces et déliés se gonfler par.
leur extrémité d’une façon assez inégale, présenter des saillies cour-
tes et des branches trapues plus ou moins ramifiées, La transition
de l’un des éléments constitutifs du tubercule à l'autre est incontes-
table. »
J'ai étudié en détail les différents éléments qui constituent le Pa-
chyma Cocos et j'ai été amené à confirmer sous tous les rapports les
vues de M. Prillieux.
Les corpuscules réfringents ou corps coralloides, comme nous vou-
Jlons les nommer avec M. Prillieux, diffèrent &es hyphes par leur ma-
nière de réagir : Lorsqu'on ajoute de la potasse caustique a la prépa:
ration, ils se gonflent énormément et il n'y a que leur couche péri-
phérique qui résiste et qui reste ordinairement conservée en forme
d’une pellicule très mince : quelquefois aussi les couches intérieures .
et le contenu dont nous parlerons plus bas restent conservés. — Les
corps coralloides sont en outre colorès très fortement par le bleu de
mèthylène (tandis que les hyphes restent incolores) et par le violet
de methyle, mais non pas par la safranine. Souvent ils laissent voir
une cavité étroite renfermant des restes du contenu protoplasmati-
que ; ce dernier est coloré en jaune par l’iode, en vert par le vert de
methyle et en rouge par la safranine.
La où les corps coralloïdes sont ramifiés, leur cavité aussi montre
parfois des ramifications ; dans d’autres cas, la cavité a complète-
ment disparu.
Si déjà l'existence d’une ramification des corps coralloïdes et de.
leur cavité rend peu vraisemblable qu'il s’agit ici d’un produit de
transformation des cellules des racines, leur continuité avec les
hyphes donne la preuve absolue de leur nature fongique. Avec
l’aide du bleu de méthylène, j'ai pu observer très clairement le
mode de transition de l’un des éléments à l’autre ; on voit apparai-
tre à certains points de la membrane, sous sa couche périphérique
des hyphes, une substance soluble dans la potasse caustique et se
colorant dans le bleu de méthylène. Cette substance augmente de plus
(1) Gardeners Chronicle 1848, p. 829.
(2) Linnean Transactions Vol. XXII, 1860, p. 93 fr.
(3) American Journal of Pharmacy 1876, p. 553-558. g
(4) Bulletin of Torrey botanical Club Vol. XI, 1884, p. 1 ff.
():L."c: :
271
= — 159 —
en plus, mais n’atteint pas une épaisseur égale ; par conséquent,
l'hyphe, ou la partie de l'hyphe ainsi transformée obtient la forme
irrégulière que nous avons décrite plus haut pour les corps coral-
loïdes ; lorsque la transformation a lieu dans une partie ramifiée
d'une hyphe le corps coralloïde qui en résulte sera naturellement
ramifié lui aussi. La couche périphérique de la membrane ne se
transforme pas et semble être dilatée sans se déchirer ; il en ré-
sulte qu’elle reste reconnaissable sous forme d’ une pellicule mince,
dont nous avons déja parlé.
Les corps coralloïdes sont donc à considérer comme des produits
de transformation de la membrane des hyphes. Il en est de même
pour les masses plus grandes, arrondies et rayées que nous avons
mentionné comme faisant aussi partie de la substance du Pachyma.
Il est probable que ce sont des états encore plus avancés de la trans-
formation des hyphes.
J'ai encore eu l’occasion d'étudier les rapports qui existent entre
les éléments ds Pachyma et les racines auxquelles il est attaché :
j'ai été amené à admettre qu’il s’agit d'un parasite qui détruit le
bois. Il faut nous représenter que les hyphes s’introduisent dans les
tissus de la racine, se répandent ensuite dans le cambium, le phloëme
et le bois et se transforment la en corps coralloïdes. On peut facile-
ment retrouver ces derniers en examinant des coupes transversales
et longitudinales du bois d'une racine qui porte le Pachyma : les
éléments du tissu liberiforme, les vaisseaux et les cellules des
rayons médullaires en sont remplis. Dans d’autres coupes, j'ai
trouvé les membranes cellulaires amincies, brunies; enfin il y a des
places où el'es ont complètement disparu et où ils ne reste plus que
les éléments du Pachyna.
En résumé, nous avons vu que le Pachyma est une formation pu-
rement fongique, et qu’il s'agit d’un champignon qui détruit le bois.
Il nous reste enfin à nous demander quelle est la place que le
Pachyma doit occuper dans le système. Pour cela, il nous faudrait
connaître sa fructification qui, malheureusement, jusqu'ici n’a jamais
été observée. Nous ne pouvons à cet égard qu'établir des probabili-
tés : nous allons faire connaître toute à l'heure un sclérote d’une
structure qui ressemble à celle du Pachyma, sur lequel se développe
un Polyporus ; cela nous porte à penser que le Pachyma lui aussi
pourrait être le sclérote d’un hyménomycète.
IT
Dans plusieurs cas, j’ai eu l'occasion d'étudier des échantillons
d'un beau Polypore à stipe central, le Polyporus sacer (et peut-être
aussi d'espèces voisines), qui croissaient sur de grands selérotes, La
structure de ces derniers corresnond à celle du Pachyma Malac-
cense décrit par Cohn et Schræter(l.c.) et ressemble à celle du Pachyma
Cocos : on y distingue une écorce brune et un tissu intérieur blan-
châtre qui est formé essentiellement par des hyphes et des corpuscules
réfringents plus ou moins arrondis. Ces corpuseulss ont une surface
corrodée et souvent ils laissent voir une stratification concentrique
qui leur donne une grande ressemblence à des grains d’amidon. Ils
segonflentdansla potasse caustique, ne Jaissant subsister que la mince
pellieule qui forme leur surface. [ls se colorent dans la safranine et
dans le vert de méthylène, mais non pas dans le bleu de méthylène,
Sand fus sd
res Va
Has — 160 — A 4e Ç
Cela posé, il s’agit de savoir quelles sont les relations qui existent | À
entre le Polyporus et le sclérote. Car le fait d’un. champignon SOT—
tant d’un sclérote ne prouve pas à lui seul que le premier soit Fe F (I TES
fructification de ce dernier. Au contraire, nous nous trouvons devant
les alternatives suivantes : RUE 10
4 Le Polyporus est la fructification du sclérote; ER 5
2° Le Polyporus croit en parasite sur le sclérote. DR -
Dans le deuxième cas fout le sclérote (Hyphes e' corpuscules FO AS
fringents) peut être l'hôte, ou an contraire PE hyph:s peuvent appar
tenir au Polyporus et les corpuscules réfringents seuls être les restes . 4 #3
de la plante support. Il fallait doné examiner : | : À ‘1
4° Siles hyphes contenues dans le sclérote appartiennent au Po. AE
lypore ou non; À
2° Si les corpuse ules réfringents sont en rapport génétique avec Les
les hyphes.' <
Une coupe nous montre que la base du stipe du Polÿpore est sé.
parée du sclérote par l'écorce brune de ce dernier, mais une examen LR
soigneux au microscope fait voir queles hyphes du stipe traversent
cette écorce pour alier se joindre directement aux hyphes du selérote. =
Quant à la continuité des hyphes avec les corpuscules réfringents,
il ne:m'’a pas été possible d'en donner une preuve incontestable : ;
mais. surtout en comparant le Pachyma Cocos, il est fort peu pro-
bable que ce soient là des éléments différents. Nous pouvons donc Re
conclure ainsi : les hyphes contenues dans le sclérote appartiennent
au Polypore et les corpuscules réfrinzents sont très probablement PRES
en rapport génétique avec elles. Le Poiypore serait donc vraiment
la fructification du sclérote. :
Nous connaissons done maintenant plusieurs grands selérotes qui e3
produisent des fructifications d'Hyménomy cètes : :les T'uber regium,
sont les sclérotes de différentes espèces de Lentinus, la Mylilta "N
lapidescens celui d'un Omphalia et enfin le sclérote que nous ve-
nons de décrire et qui ressemble beancoip au Pachymna Malaccense =
est le sclérote du Polyporus sacer (et d'espèces voisines?). La
fructification du Pachyma Cocos par contre reste encore inconnue,
quoi qu’il soit probable qu'ici aussi il s’agit d’un sclérote d° Hyé-
homycète. Ed. FISCHER. À
Berne, le 18 juillet 1894... RS ne
“
FN
D' Ca. Ricaox. Liste alphabétique des principaux genres myco= —
logiques (une espèce typique) dont lesspores, sporidiesetconi-
dies sont représentées fortement amplifiées avec l'indication :
de leurs dimensions réelles. (Tab. 4 a 10). (Suis et fin). 22
301 Leptosphaerites Rich. (L. Lemoinii). 315 Lophiodermianm Chev. (L. Arundin).*
302 Leptostroma Ær: (L. scirpinum). 316 Lycogala Hich. (L. epidendron). ME
303 Leptostromella Sacc. (L. Junci). 317 Macrop odia Fuck. (M. macropns). 45
304 Leptothyrium ze. (L. protuberans). 318 Macrosporium Fr. (M. Lagenariac). ARE
305 Letend aea Sace (L eurotivides). 319 Marasmius 7. (M. urens).
306 Leucoscypha Boud. (L. leucotricha’. 320 Marsonia Fisch, (M. Potentillae}.
307 Libertella Desm. (L. faginea). 321 Massaria De N. (M. pupula).
308 Linospora Fkl. (L. capraea). 322 Massarina Sacc. (M. churnea).
309 Lophidium Sacc.'(L. FOOD 329 Mazzantia Mont. (M. Gal).
310 Lophiosphacra Trev. (L. Fuckelii). 324 Melampsora Tul. (M. Lini). L
ce Lophiostoma Ces. (L. quadrinuel.). 225 Melanconiella Sacc. (M. spodiaca). 2
312 Lophiotrema Sace. (L. crenatum). 320 Melanconis Tul. (M. Alni). | TT
215 Lophiotricha Rich. (L. Viburni). 327 Melanconium Link. (M. ramul).
314 Lophium >, (L. Myulinellum. 328 Melanomma Nits. (M. Vile). 4
329 Melanopsamma Niessl. (M. pomiformis)
— 830 Melanospord Cd. (M. vervecina).
334 Melmostroma Cd, (M. minutum).
> A
032
M2 -233
. 334
335
336
337
338
339
240
341
42
305
396
Melasmia Lev. (M. Accrina).
M lastiza Boud. (M. miniata).
Melogramma Tul. (M. vigans).
Melomastia Nits: (M. Fmesii).
Menispora P. (M. ciliata).
Merulivs fr: (M. lacrymans).
Metasphaeria Sauce, (M. saepincoh).
Microglossum Sace. (M viride).
Micropera Lev. (M. drupaccarum).
Microsphaera Lev. (M. Grossulariac).
Microstwoma Nies!. (M. albur).
: Microthyrium Des. (M. Visci).
Mitrophora Lev. (M. semilibera).
Mollisia Fr. (M. cinerea).
ÿ Monilia P. (M. fructigena).
7 Monotospora Cord. (M. sphaeroc.).
Mrchella Dill. (M eseulenta),
Mortierella Coem. (M. polycephala).
"Mucor Zy. M. mucedo).
Mycena Quel. (M. galericulata).
Mycogala Rost. (M parictinum).
Mycogone Dit. (M. rosea).
Myroihecium Tod. (M: cmclun)
Mystrosporium Cd. (M. Stemphyl.).
Myxosporium Lk. (M. deplanat).
Myxotrichum Axe. (M. chartarum).
Naucoria Quel. (N. melinoides).
Nectria Fr. (N. sinopiea).
) Nectriella Sace. (N. Rouss: ana)
Naemaspora P. (N: microspora).
Nolanex Fr. (N. pascua).
3 Nummularia Tu, (N. Bulliardi).
e Nyctalis Fr. (N. asterophora).
5 Œdocephalum Preuss. (Œ. agaricin.).
Oidinn L. (0. Tuckeri).
Ombrophila Fr. (0. purpurascens).
Onygena P. (0. Corvima).
Omphalia @. (0. fibnla).
Oogaster Cd. (0 cibarium).
Oomyces P. et Br. (0. carn. alb)
Oospora Walhr. (0. cpimyces).
Oplhrobolus Riess. (0. Hyperici).
Ophioccras Sacc. (0. Gorxi).
» Orbilia Fr. (0. Rozei).
Ostropa Fr, (0. cinerea).
Olhdea Fil. (0. onotica).
OUhia Nés. (0. Brunaudiana).
Ovularia Sace (0. Lami).
Panacolus Q. (P. papillionaceus).
Panus Fr, «P, rudis) |
Passalora Mont. (P. baccilligera).
Paxil'us Fr, (R. atro-lomentosus).
Peniciilium Lk. (P. glaucum).
Perichaena Fr. (P, populinay:
Periconia Bon. (P. atru).
1 Peridermium Tul. (P. Pini).
3 Periola Fr. (P: tomentosa).
Perisporium #7. (P. fimeti).
Peronospora de By.{P. viticola).
Pesialozzin de N°: (P. funera).
Pezicula Fuck. (P. Crataegi).
Phacdium Fr, (P. repandum).
Phallus Zinn. (P. impudicus).
Phialea Fr. (P. Firma).
Phlacospora Wallr. (P. Ulmi).
— 161 —
397 Phlebia Fr. (P. radiata).
398 Pholiola Quel. (P. cylindracea).
98
399
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162
462
Phoma 7. (P, herbarum).
Phomatospora Sace. (P, molluginis).
Phragnndium Tul, (P. incrassatum).
Phragmotrichum Axe (P. Chailletn)
Phylachor Nitz. (P. graminis). 5
Phyllaetinia Leu. (P. sufflta).
5 Phyllorinm F7. (P. Juglandinum).
ÿ Phyllosticta P. (P. Syringacr,
Phylocopra Speg (P. setosa).
l'uysalospora N'iess!. (P. gregaria),
Physaum P. (P. columbinum).
Physoderma Wal'r. (P. maculare).
Pilacre Fr. (P. Fricsi).
Piidium Axe. (P. fuliginosum).
Pilobolus Coem. (P crystallinus).
Pionnotes Fr. (P. Betae).
Pirostoma Fr. (P. circinans). 2
Pistillaria Fr. (P. micans).
Pleomassaria Speg. (P. siparia).
Pleoncctria Sace. (P. Lami).
Placosphaeria Sace (P. Onob: ychidis), |
Pleosphaeria Speg. (P. piloselia).
Pleospora Rab. {P, herbarum).
Pleosporopsis Œrst. (P: strobilina).
Pleurotus Q. (P. ostreatus).
Plowrightia Sace. (P. Ribesia),
Pluteus Quel. (P. cervinus).
Podisoma Œrst. (P. Juniperi).
Podosphacra Aze. (P. tridactyla).
Polyporus Ær. (P. brumalis).
Polystigma #kl. (P. rubram), ”
} Polystigmina Sace. (P. rubra)-
Polythrincimm ze. (P. Trifolh).
Poronia Wild. (P. punctata).
Propolis Fr. (P. versicolor).
Prosthenium Kze. (P. Betulinum),
Psalliota Q. (P, cumpestris).
Psathyra @. (P. corrugis).
Psathyrella @. (P. graclis).
Pseudo-Peziza Fkl.(P. Trifohi).
Psendo-Plectania ÆAl. (P. nigella).
Psendo-Valsa Ces. (P. Berkeleyi).
Psiloeybe Quel. (P. spadicea).
Püchogaster Cd. (P. albus).
Paceinia De By. (P. grammis).
. Pustularia FA. (P. cupularis).
> Pyrenochaela Sace. (P. Berberidis).
3 Pyrenopeziza Fkl. (P. Eryngü).
7 Pyrenophora Fr. (P. relicina),
Pyronema Car. (P. Marianum).
Quaternaria Tul. (Q. Personi).
Queletia Fr. (Q. mnrabilis).
Ramularia Ung. (R. Ulmaria).
2 Rabenhorstia fr. (R. Tiline).
3 Reoliculara Bull. (R° umbmna).
Rhabdospora Ag. (R. Helleborina).
Rhamphoria Niessl (R. Buxi).
Rhivotrichum Cd. (R. simplex).
Rluzina Fr. (R. undulata).
S Rhizontorpha Roth. (R. adna).
9 Rhizopodella Ce. (R. melastoma),
Rhizopogon Fr. (R. luteolus).
Rhizopus £hr. (R. nigricans).
Rhopalomyees B. et Br.(R. candidus).
Rhopographus F#.-(R. filicinus).
464 Rhytisma Fr. (R. Salicum).
A
— 1462 —
465 Richonia Boud. (R. variospora),
466 Riparobius Boud. (R. Cookü),
Robergea Desm. (R. unica).
Paestelia Reb. (R. cancellala).
Rosellinia Den. (R. mammaef.).
Russula Fr. (R. cyanoxantha).
Saccobolas Boud. (S_ neglectus).
72 Sarcopodium Æhr. (S. roseum).
Sarcoscypha Fr. (S. coccinea).
Sarcosphaera Aw. (S. macrocalyx).
Schizophyllum Fr ($S. commune).
Schizothyriam Desm. (S. Ptarmicae).
Schizoxylum P. (S. Berkeleyana).
Scirrhia Nits. (S rimosa).
Scleroderma P. (S. verrucosum).
Scolécosporium Lib. (S. macrosporum).
Scolecotrichum Kze. (S. clavariarum).
Sepedonium ZLk. (S. chrysospermum).
Septoglaeum Sace_ (S. Acerinum).
Séptocylindrium Sacc. (S. viride).
Seploria Fr. (S. Calystegiae).
Septosporium Cd. (S. velutinum).
Sepultaria Cooke. (S. arenaria).
Sillia Xarst. (S. Ferruginea).
Sistotrema P. ($. confluens).
490 Solenia Fkl. (S. anomala).
491 Sordaria Ces. (S. caudata).
492 Sphacelia Leu. (5. segetum).
493 Sphaerella Ces. (S. crassa).
494 Sphaeria Aucl. (S. fissa).
Sphaeridium Fres. (S. citrinnm).
Sphaerographinm Sacc. (S. microuera).
Sphaerobolus Tode. (S. stellatus).
Snhaeronema Fr. (S. conicum).
Sphaeropsis Lev. (S. longissima).
Sphaerotheca Lev. (S. Castagnoi).
Sphaerulina Sace. (S. intermixta).
Spicaria Hartz. (S. verticilluta).
Spinellus PV. Thg. (S. fusiger).
Sporocybe Fhr (S. Byssoides).
Sporodonia LE. (S. grandis).
Syzygites Er. (S. megalocarpus).
Sporormia De N. (S. mtermedia).
Sporodesmium ZLk. (S. ulmicolum)
Sporochisma Bi. (S. mirabile).
Sporotrichum ZLk. (S. scotophilum).
Spumaria P, (S. alba).
Slachylidium ZK. (S. bicolor).
Stachyobotrys Cd. (S. alternans).
Stagonospora Sacc. (S. graminella).
Stagonosporium Cd. (S. compactum).
Stegia Fr. (S. Ilicis).
Stemonitis Fr. (S. ovata).
Stemphylium Wallr. (S. paradoxum).
9 Slephanoma Wallr. (S. strigosum).
Streptotrix Cd. (S fusca).
Slereum P. (S. hirsutum).
2 Stigmella Lev. (S. Dryina). —
Stigmalea Fr. (S. Robertiani).
Slietis P. (S. radiata).
Slilbospora P. (S macrosperma).
Stilbum Tod. (S. villosum).
488
489
925
526
521 Slrobylomyces Bkl. (S. strobil.).…
1528 Stropharia Q. (S. acruginosa).
529 Slysanus Cd. (S. stemonites).
530 Tapesia Fr. (T. Rosae).
531 Taphrina Tul. (Ps populina).
532 Teichospora Fkl. (T. ohducens).
533 Thamnidium Lk, (T. elegans).
534 Thecaphora ul. (T. Delastrina).
535 Telephora Æll. (T° terrestris).
536 Thyridaria Sacc. (T. incrustans).
531 Thyridium Sacc. (T. Philadelphi).
538 Fhyronectria Sacc. (T. pyrihoch).
539 Thyrsidium A{q. (T. Botryosporum).
540 Tilletis Tul. (T. Caries). Là
541 Torula P. (T. berbarum). 5
542 Trameles Fr. (T. Hexagonoiïdes).
543 Trematosphaeria Fkl. (T. Frax), -
544 Tremella Dill. (F. fimbriata). =
545 Trichacgum Cd. (T. cladosporioides).
546 Trichia Hall. (T. chrysosperma).
547 Trichoderma P. (T. lignorum).
548 Trichoglossum Boud. (T. hirsutum).
549 Tricholoma (). (T. nudum). 4
Trichophaea Boud. (T. hispidula).
Trichoscypha Boud. (T. pygmaea).
2 Trichosporium Ær. (T. chartarum).
3 Trichothecium Zk, (T. roseum).
Triphragmium Tul. (T. Ulmariae).
Triposporium Cord. (T. elegans).
Trochila Ær. (T. craterium).
557 Tubaria Quel. (T. furfuracea).
558 Tuber Mick. (T. mesentericum).
559 Tubercularia Tde. (T. vulgaris).
560 Tuberculina Sace. (T. Persicina).
561 Tubulina P. (T. cylindrica).
562 Tulasnodea Fr. (l. mammosa).
563 Typhula Fr. (T.‘Erythropus).
564 Uncinula Lev. (U. adune:).
565 Urceolella Boud. (U. hyalina).
566 Uredo P (U. Potentillarun).
567 Urocystis Lev. (U. Colchici).
568 Uromyces de By. (U. Alliorum).
569 Ustilago Tul. (U. segctum).
570 Ustilina Tul. (U: vulgaris).
571 Utraria Tourn. (U. excipul.)
572 Valsa Fr. (V. Pini). =
573 Valsaria De N. (VW. cincta).
574 Nelutaria FL. (NV. rufo-olivacca).
575 Venturia De N. (V. circinans).
576 Vermiculoria F9'. (V. graminicola).
577 Verpa Schw. (V. digitahf).
578 Verhcillium Mees. (V. Agaricinum).…
519 Volutella Tode. (V. Buxi).
580 Volvaria Quel. (V. speciosa).
581 Wallrothiella Sacc. (W. minima).
582 Xenodochus FÆl. (X. carbonarius).
583 Xylaria Hill. (X. polymorpha).
584 Xylographa Fr. (X. parallela).
585 Zasmidium Fr, (Z. cellare).
986 Zignoella Sacc. (Z. ovoidea).
987 Zopfia Ruth. (&. Rhizophila).
5956
— 163 —
Fungi Gallici exsiccati. Centurie LIXe publiée par CG. ROUMEGUÈRE
avec le concours de Mesdames Caroz. Dasrrke, ANNA Ferry et
de MM. le Major Briarp, ELrissaAGue et Tessier, F. Faurrey,
Cu. FouRCADE, A. GIARD, À. LE BRETON, A. Mozcer et des Reli-
quiae Therryanae.
5801. Corticium comedens (Nées) Fries Epic. p. 565 ; Hym. Eu-
rop. p., 696 — Sacc. Syll. VI, p.628 — T'hlephora comedens Nées.
Syst. p.259 — Th. carnosa Ehremb. Ber. p. 30 — Th. decorticans
Pers. Mye. Europ. I, p. 137.
Sur branches sèches de Charme coupées en sève. Bois taillis de
la Côte d'Or, août 1891. F. Fautrey.
5802. Corticium Calceum Fr. Epic. p. 362 ; Hym. Eur. p. 622 —
Pat. Tab. Analyt. n° 560 — Sacc, Syll. VI, p. 623.
var. albido fuscescens
Sur les branches et le bois mort du Chêne et du Hêtre, à Luchon
(Pyrénées centrales). Ch. Fourcade.
Nous avons cru donner il y a quelques années le type de cette espèce par notre numéro
506, mais un récent examen de nos spécimens fait par notre savant ami M. Brésadola a
permis à l'auteur des Fungi Tridentini de les identifier avec une espèce nouvelle du
Trentin qu'il a décrite et figurée dans le VIe fascicule de cetie publication, actuellement
sous presse.
0803. Peniophora quercina (Fr.)Cooke in Grevillea VII[ — Sacc.
Syll. VIH, p. 641. — Corticium quercinum Fr. Epic. p.563. — The-
lephora quercina Pers. Syn. p.973.
Î. adglutinata Pers. (Thelephora adglutinata Pers.
Myc. Eur. I, p. 184, Status primarius.
Sur les jeunes branches mortes du chène, Environs de Rouen
(Seine-Inferieure), automne. A. Le Breton.
5804. Pyronema haemostigma (Hedw.) Fries S. V. S. p.74. —
Sacc. Syll. VII, p. 408. — Peziza Sturm. Crypt. T. If. — Cooke
mycog. f. 70.
Sur le terreau de feuilles et les feuilles pourrissantes. Bois desen-
virons de Rouen (Seïne-Inférieure), automne. A. Le Breton.
5805. Ciboria rufo-fusca (Weber.) Sacc. Syll. VIIT, p. 203 — Pe-
3124 rufo-fusca Weber. p. 7, T. Il.
Sur les écailles des cones desséchés du Pinus abies. Saint-Saens
(Seine-Inférieure), avril. A. Le Breton.
5806. Zelotium humile Sacc. Mich. IT, p. 78 (nec Desmaz.) Sacc.
Syll. VIII, p. 242 f, capsularum
A l'intérieur de l'enveloppe desséchée du Marron d'Inde (fruit de
l’Aesculus hyppocastanus).Saint-Saens Seine-Inférieure). Automne.
A. Le Breton.
5807. Pyrenopeziza atrala (Pers.) Fkl. Sace. Syll. VIIT, p. 354.
f. macrospora
Cupules souvent cachées dans les poils du support, semblables à celles du type P. atrata
plus grosses, sp. 13X3.
Sur tiges desséchées du Verbascum thapsus. Forêt de Charny (Côte”
d'Or), mai 1891. F. Fautrey:
0808 Mollisia cinerea ere )_Karst. M. F. I, p. 189 — Sacc.
Syll. VII, p. 336. Canella Karst.L c.
Fréquemment réuni à he laetior (Karst.) Sace. Sy. VIT,
p. 441, et à Gloniwm lineare (Kr.) De Not. Sacc. Syll. f. angustissima
De Not.
Sur le bois pourrissant du Cry avellana, dans les haies des.
jardins. Saint-Saens (Seine-Inférieure), août. A. Le Breton.
5809. Molisia Euphrasiue (Fk\.) Sacc. Syll. VIN, p. 325 _.
7
Niptera Euphrusiaz Fkl. Symb. myc. p. 293.
Sur tiges séchées en terre de l' Euphr asia odontites, Boisde Saint-
Saens, (Seine-[aférieure). Printemps. A. Le Breton.
5810. Lachnellt Lonicerae (A: S.) Sace. Syll. QU p.893 Ft
Symb. p. 280.-- P. Lonicerae À. S. p. 328, t. ne . 8.-- Fries Syst.
M. IH, p. 115. — Lachnellu Periclymeni Fkl. es p. 280.
Sur * rameaux desséchés du ZLonieera Periclymenum. Sainte
Saens (Seine-Inférieure), août. A. Le Bréton.
5811. Belonidium vexatum De Not. Prof. Disc. p. 380 — Karst. -
Myc. Fen. I, p. 163. Sacc. Syll. VIIT, p. 503. — Belonidium culmi-
colum Phill. Disc. p. 380.
Sur les chaumes desséchés de diverses graminées. Les champs à …
Saint-Saens (Seine-Inférieure), août. A. Le Breton.
5812. Dasiscypha virginea (Batsch.) Fuck. Symb. p. 305 —
Sacc. Syll. VIII, p. 432. Peziza virginea Batsch. Elench. p. 125.
f. carpophila Pers. et Fr — Sacc. Sylll. c. (sub-turbipata
minor, majus villosa).
Bois des environs de Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées),
juin 4891. Ellissague et Tessier.
5813. Trichopesiza sulphurea (Pers.) Fukl. Symb. mye. I, p. 296.
— Sacc. Syll. VIII, p. 401 — Lachnum sulphureum Karst. Myc.
Fen: T1} p#76 Peziza sulphurea Pers. Disp. p. 33 — Pat. Tab:
analyt. p. 280. f, Ulmariae
Sur tiges du Spirea Ulmaria. Prés humides dans la Côte-d’ Or.
Mai 1891. F. Fautrey.
9814. Trichopeziza us'ulata (Boud.) Sacce. Syll: VII, p. 409, —
Helotium ustulatum Boud. in B. S. Fr. 4881, p.94, T. Ti, FD, —
Réuni au Trichopeziza nidulus (S. et K.) FKI. Sympb. p. 297. —
Sacc. Syll. VIII, p. 408. — Peziza nidulus Schm. et Kze n° 72. +
Fresnes NL "Al, p'502
Tiges sèches du Polygonatum vulgar e Desf. Saint-Saens (Seine
Inférieure), mai. A. Le Breton.
9815. Trichopeziza nidulus (S. et K.) Fkl. Sacc. Syll, VI,
p. 408. f. major z
Sur tiges sèches dé Polygonatum mulliflorum. Pare du château.
de Charny (Côte-d'Or), mai 1891. FF. Fuutrey.
5816. Coryne atro-virens (Pers.) Sacc. Syll! VIII, p. 64. — Pe=
siza atro-virens Pers. Sen. p. 635 — Fries Syst. mye. IT, p. 141 —
Coryné virescens Tul. Carp. HE pp. 195 Tab 48 Le 15.
Sur bois de chêne carié. Saint-Saens (Seine- Intérieure), août. .
A. Le Breton.
f
0817. Rhytisma acerinum (Pers.) Fries Syst. mye. I, p. 569 —.
Tal. Carp. HI, p. 116, Tab. XV, f. SRE — Sacc. Syll. VIE, p. 750.
— Xyloma Pers. Syn. p. 104.
f. Pseudo-Platani
Avenue des Forges de Maison-Neuve (Côte-d'Or). Décembre 1890.
PF. Fautrey.
Nous avons dêjà publié cette espèce sous le ne 2766, mais stérile, à l’état de Melasmia
comme on la rencontre généralement. Les nouveaux spécimens sont fertiles, bien gar-
nis de thèques et de spores. 3 : à
s
"1
NO VE ion tt CPR OS d'A Co CAS AE QU à À co A Ta
EE ART AR LEUR SE
— 105 —
5818. Heterosphaeria patella (Tode) Grev. Scot. Crypt. flor.
T. 103 — Sacc. Svll. VIII, p. 775.
f. Jaobaeae (sp. simples, ovales 7,8X 4,5 à 2 gouttes brillantes).
Sur tiges sèches et dénudées de Senecio Jacobaea. Noidan (Côte-
d'Or). Juin 1891. F. Fautrey.
5819. Trichobasis Pimpinellae (Lev.) Strauss. Uredo Straussii.
Lamb. FI. myc. Belg. 2, p. 39 — CookeMyc. Fung. p.224 — (Stylos-
pores du Puccinia Pimpinella Link.)
Sur feuilles du Pimpinella magna. Fossès de la cavée à Dieppe-
dalle, près Rouen (Seine-[nférienre). Juillet. A. Le Breton.
5820. Trichobasis Conii (Lev.) Strauss. (Uredo Conii Strauss.)
Cook. Micr.-Fung. p. 225 (Stylospores du Puccinia Conii Fkl.)
Sur les tiges et les feuilles de lagrande Ciguë (Conium maculatum).
Les Auth‘eux, environs de Rouen (Seine-Inférieure). Juin-Juillet.
A. Le Breton.
5821. Uromyces Ulmariae Lev. — Uredo Ulmariae Mart. —
Cooke Handpb. 2, p. 492 et Micr. Fung. p. 122 — Lamb, FI. myc.
Belg. 2, p. 85 (Stylospores du Triphragmium Ulmariae (L) Tul.)
Sur la Reine des Prés (Spiraea Ulmariae) Saint-Saens, au bord
de la Varenne (Seine-Inférieure). Août. A. Le Breton.
5892. Quaternaria Personii Tul. Carp. If, 105, T. XII — Sace.
Syll. I, p. 106. Sphaeria quaternala Pers. Syn. p. 45.
f.stromatica (strome noir, continu enveloppant toute la branche).
Sur rameaux du Fagus sylvaticr. Forêt de Charny (Côte-d'Or),
mars 1891. F. Fautrey.
5823. Valsa nivea |Hoffm.) Fr. Sum. Veg. Scand. p. #11 — Sacc.
Syll. I, p. 137 — Sphaeria nivea Hoffm.
f. Tetraspora Syll I, p. 132.
Thèques 30-40X8-10 ; spores 12-15X3.
Sur brindilles de Populus Tremula. Bois humides dans le canton
de Précy (Côte-d'Or), février 1891. F. Fautrey.
5824. Valsa cincta Fr. S. V. $S. p. 411 — Nitz. Pyr. Germ.
p. 228 — Sacc. Syll. I, p. 142.
f. Ulmi (Thèques octospores ; spores 20X 6.)
Sur l'écorce de l'Orme. Environs de Noidan (Côte-d'Or), février
1891. F. Fautrey.
5825. Cryptosphaeria millepunctata Grev. Crypt. Scot. T. 201
— Sacc. Syll. I, p. 182.
Sur les branches mortes du Fraxinus excelsior. Saint-Saens (Seine-
Inférieure), août. A. Le Breton.
5826. Thyridium Betulae sp. n. N
Périthèces cespiteux, 8,15 par strome, érumpents par une ouverture ovale ou ellipsoide,
dans le sens du travers de la branche ; ovoides, noirs, rugeux, ostioles ouverts. Thèques
cylindracées. Spores obiongnes, brunes, 5,7 sentées, resserrées à la cloison du mieu ; une
cloison longitudinale.
Sur les branches mortes du Betula alba. Environs de Noidan
(Côte-d'Or), février 1891. F', Fautrey.
5827. Chaetomium Fieberi Cord. Icon. Fung. I, p. 24, f. 293 —
Sacc. Syll. I, p. 223. Ch. Kunzeaenum Zopf.
f, chartarum
Sur des feuilles de Pin longtemps hnmectées par la pluie, dans un
grenier à Rouen (Seine-Inférieure), novembre 1891. A. Le Breton.
0)
L. 4
— 166 —
5828. Hypoxylon fuscum (Pers.) Fr. S. V.S. p. 384 — Sen
SyIL. FE, p. 861 — S, haeria fusca Pers. Syn. p. 12.
Ï. dispersa
Sur l'écorce du Corylus av:llana. Forêt de Charny (Côte-d'Or), .
avril 1891. F. Fautrey.
9829. Daldinia concentrica (Bolt.) Ces. var. Eschscholzii Ehrb.
Fung. Champ. p. 50 — Tab. X VIII, f. 8 — S'ce. Syll. FI, p. ee = VAR
Bres. Contrib. FI. S. Thomé (Revue mycol. 1891).
Sur les souches dépérissantes. Ile Saint-Thomé (Afrique).
A. Moller.
5830. Sphaerella acerna sp. n. (non Sph. acerina Wallr.)
Périthèces hypophylles, noirs subastomes, entassés par groupes irréguliers. Thèques en
rosette, 40X6. Spores monostiques inclinées, ohovales I-septées, à base inférieure plus
mince, 8X2. '
A la partie inférieure des feuilles tombées d'Acer ne e. Bois
‘taillis dans la Côte-d'Or. Avril 1891. . Faulrey.
0831. Sphaerella nigrificata Kautr. et Roum. sp. n.
Périthèces rassemblés, parfois noir cissant la feuille. Thèques ventrues, pied court ; 30 : à
40X 12-15. Spores oblongues, ovées 1-septées 18-20X6-7.
Sur feuilles languissantes d’'Agrostis slolonifera. Noidan (Côte-
d'Or), avril 1891. F. Fautrey.
98932. Sphaerella Hyperici Auerswald mycol. Eur. p. 14, f, 60 —
Wint. Die Pilze II, p. 377. Karst. myc. Ken. II, p. 177. — Sacc.
Syil. I, p. 519.
Sur tiges sèches de Zypericum per foratum. Nvidan (Côte-d'Or),
avril 1891. F. Fautrey.
0833. Sphaerella Juniperi Faut. et Roum. sp. n.
Périlhèces érumpents, alignés, noirs ruguleux, papillés. Mhèques cylindracées, 40X8
en moyenne. Paraphyses nulles. Spores fusoides, droites ou inéquilatérales, aiguës, 1-
septée, 10-123. #4
Sur feuilles de Juniperus commuris, avec Hendersonia notha,
Sacc. et Briard. Noidan (Côte-d'Or). Mars. 1891. F. Fautrey.
0824. Sphaerella maculata sp. n.
Périthèces amphigènes, noirs, épars, ou le plus souvent réunis en un groupe figurant
une tache noire, sphériques, papillés, 1/10 de millim. de diamètre. Thèques en rosette,
droites ou courbes, 35-45X10. Spores hyalines verditres, ovoides-cuntiformes, 1-sep-
tées, un peu resserrées 10X2 1/2.
Feuilles tombées de Prunus Mahaleb. Coteaux calcaires de la
Côte-d'Or. Avril 1891. F. Fautrey.
5835. Sphaerella Patouillardi Sacce. Syll, I, p. 407 — S. Briardi
Revue mycol. 14890, p. 177 — Phyllosticta limbalis ( (Pers.) Sacc.
Syil. IIL, p. 24 (V. ’Briard. Revue mycol. 1891, p. 156).
Sur les feuilles vivantes du Buis. Environs de Tr oyes (Aube). Juin
1891. Major Briard.
0836, Didymella Picconi (De Not.) Sace. Syll. I, p. 548 —
Sphaerella Picconii De Not. Red. Pyr. in Comment. IT, p. 487.
Sur ramilles sèches de Abies excelsa. Noidan (Côte- d’ Or). Avril
1891. F. Fautrey.
5837. Wenturia chlorospora (Ces.) Karst. Mye. Fen. II, p. 189.
— Sacc. Syll. I, p. 586. — Sphaeria chlorospora Ces. Herb. Cr.
Ital 296.
Sur feuilles de Sorbus Aria. Bois des Roches, à Noidan (Côte-
d'Or). Avril 1891, F, Fautrey.
y Ve
5838. Venturir chlorospora (Ces.) Karst, Sacc. Syll. I, p. 586.
Amphigène. Sur feuilles de Salix Capreae. Jeunes taillis dans les
terrains calcaires de la Côte-d'Or. Mai 1891. 7. F. Fautrey.
b839. Diaporthe (Tetrastaga) velata (Pers.) Nitz. Pyr. Germ.
p. 287 — Sacc. Syll. [, p. 681 — Sphaeria velala Pers. Syn. p. 32.
Sur écorce du Tilia platyphytlos. Bois des Roches (Côte-d'Or).
Avril 1891. F, Fautrey.
0840. Diaporthe (Tetrastaga) Hantaine Speg. Mich. I, p. 456 —
Sacc. Syll. I, p. 582.
Sur les branches mortes du Mahonia aquifolia. Parc de Beaulieu
à Saint-Saens (Seine-Inférieure), 29 juillet. A. Le Breton.
5841. Diaporthe (Euporthe) an Hrés Speg. in Michelia I, p. 458
— Sace. Syll. I, p. 655. Associé 1° au Vermicularia hgrbarum v. Sedi
West. not. IV, p. 12, f. 5 ; 2° au Peziza nidulus $S. et K. (Junior).
Sur les tiges sèches du Sedum telephium. Auzonville sur Ry, près
Rouen (Seine- -Inférieure), avril. A. Le Breton.
5842. Diaporthe (Euporthe) Japonica Sacc. Fung. Ven. ser. IV,
p. 11. — Syll. I, p 645. Réuni au Diplodia Kerriae Bkl. — Sacec.
Syll. IIT, p. 339 (à l’état jeune) et au Phoma Japonica Sacc. Syll.
Il], p. 78.
Sur rameaux morts du Xerria Japonica DC. Oissel, environs de
Rouen (Seine-[nférieure), mai. A. Le Breton.
5843. Diaporthe (Euporthe) T'ulasnei Nitz Pyr. Germ. p. 274. —
Sacc. Syll. I, p. 657. f. Aristolochiae
Réuni parfois au Phoma herbarum v. Aristolochiae, sa spermogonie ? au Diplodia
Rubi Fr. f. Arislolochiae, au D. Macrosporella Sacc., au Didymosphaeria epider-
midis, etc., etc.
Sur les ramilles tombées de l’Aristolochia Sipho. Jardin des
Anthieux, pres de Rouen (Seine-[nférieure), avril. À. Le Breton.
0844. Melanopsamma pomiformis Pers. Sace. Mich. — Syll. 1, p.
TEE f, major
Périthèces épars ou réunis, superficiels ou incrustés dans les feates du bois, arrondis, à
oslioles coniques, s’affaissant à la fin. Thèques cylindriques, 90-100X9-11. Spores uni-
sériées obliques, ovoïdes, attenuées, hyalines, Isseptées, resserrées, 18-22K8-10. Para-
physes fihformes, nombreuses
Sur le Populus Métigiala, dans les plaies faites aux branches par
la grêle de 1888. Noidan (Côte-d'Or), 15 février 1891. F, Fautrey.
5845. Didymosphaeria diplospora (Gooke) Rehm. Hedw. 1879,
p. 167. — Sacc. Syll I, p. 710, — Sphaeria diplospora Cooke
Scem. Journ. (1856). T. 45, f. 7.
Réuni au D. epidermidis Fkl., au D, macrosporella Sacc. ete.
Sur les ramilles desséchées de l’Aristolochia Sipho. Les Anth'eux
(Seine-Inférieure), printemps. À: Le Brelon.
5846. Leplosphaeria vagabunda Sacc. Fung. Ven. ser. II, p.
318 — Fabre Spher. Vaucl. p. 89. — Syll. IT. p. 81. — Sphaeria
fuscella Sacc. Mich. Ven. 97. T. IX (non B. et-Br.).
f. Abielis
Thèques 70-80X12. Spores 20-22X 5-0, 112.
Sar Abies excelsa, à Noidan (Côte-d'Or), déc. 1890. F'. Fautrey.
5847. Leptosphaeria euslomoides Sacc. Fung. Ven. ser. Il, p.
019. — F. Ital, T. 277. — Syll, Pyr Il, p 61.
f. Lolii
Périthèces aplatis, ouverts, rassemblés en petit nombre. Thèques en massue à pied
— 108 —
très court, grosses, 50-60X 10-12. Spores subdistiqués, fusoides oblongues, un peu cour-
bées, jaunes, 3-septées, deuxième loge plus courte et plus grosse, 20-21X4-4 112.
Sur le rachis de Lolium perenne. Forêt de Charny (Côte-d'Or),
mai 4891. Réuni au Lept. culmifraga. F', Fautrey.
5848. Lesplosphaeria Rumicis sp. n.
Périthèces couverts par les fibres de la tige dénudée, tenant lieu d’épiderme ; ils sont
gris, déprimés, percés d’un large pore. Thèques cylindracées, rondes en haut, attenuées
en bas en un pied court et renflé, 100X20 ; paraphyses filiformes nombreuses ; spores
fusiformes, obtuses, 3-septées, fuligincux-clair 20X6.
Sur vieilles tiges de Rumex patientia. Jardin de Noidan (Côte-
d'Or), avril 1891. Réuni parfois au Plowrightia insculpta.
| F. Fautrey.
0849, Leptosphaeria Agminalis Sace. et Mohr. (Nec Lev. S!.
Metasphaeria) Mich. 1, p. 498. — Syll. I, p. 23.
f.minor
Périthèces gros, globuleux, affaissés, couverts, émergeant par un ostiole conique.
Thèques claviformes, 100-120X 12. Spores distiques, fusoïdes, obtuses, droites, 3-sep-
tées, symétriques, resserrées aux cloisons, jaurâlres, à gouttes brillantes, 39-40%X<8-10,
le plus souvent 40 X10.
Sur Clematis Vitalba. Pare du château de Charny (Côte-d'Or),
24 mai 1891. F', Fautrey.
5880. Melanomma truncatuluin Sacc. et Roum. Rev. Myce. 1883,
p. 237. Tab. 40, f. 12. Syll. Addit. p. 148.
Sur vieille écorce de Clematis Vitalba. Avec Rebenltischia uni-
caudata. Forêt de Charny, mars 1891. F'. Fautrey.
5851. Pseudo-va/sa umbonata (Tul.) Sace. Syll. II, p. 135. —
Melanconis umbonata Tul. Carp. Il, p. 438. — Réuni parfois à
Coryneum umbonatum Nies. Gr
Spores 7-septées, 45 18-20. Les 2 loges extrêmes hyalines.
Sur bois de chêne (Quercus pedunculata) Noidan (Côte-d'Or),
avril 1891. F, Fautrey.
5852. Melogramma Irpex (Bkl. et Br.\ Sacc. Syll. IT, p. 145. —
Diatrype 1rpex Bkl. et Br. Fung. of Ceyl. n. 1083.
Sur écorce morte d'arbre innommé. Ile Saint-Thomé (Afrique).
A, Moller. |
5853, Metasphaeria Fienlaeri (Niessl.) Sace. Syll. IT, p. 165. —
Leptosphaeria Fiedlaeri Niessl. — Sacc. Mich. [, p. 39. — Avec
Diplodia Corni (West).
Sur Cornussanguinea. Noidan (Côte-d'Or), avril 1891. 7. Fautrey,
5854. Pleospora albicans KFuckl. Symb. p. 131. Sace. SyIl. IT, p.
249. Réuni à sa pycnide : Phoma albicans Rob. in D:smaz. —
Sacc. Syll. IIT, p. 123.
Sur les tiges sèches de l’Æypochaeris radicuta. Saint-Saens
(Seine-Inférieure) août. A.-Le Breton.
5855. Pleospora phragmospora (Dür. et Mont.) Sacc. Syil. IT, p.
269. — Sphaeria phragmospora Durr. et Mont. Sylloge n. 864 et
Flor. Alger. p. 520.
f, Fuccae Saëc. Syll. L. c.
Sur les hampes sèches du YFucca gloriosa. Parc Turgis, près
Rouen (Seine-Inférieure), printemps. A. Le Breton.
5856. Pleospora herbarum (West.] Sacc. Syll. II, p. 246. —
Sphaeria herbarum Pers. Syn. p. 79.
f. Endiviae
-
NE ge
' — 169 —
Ceite intéressante variété, qui n’est pas citée dans le Sylloge, ni dans les notices de
MM. P. Brunaud, A. Le Breton et O0. Mallirolo, est caractérisée par des spores d’abord
tri, puis 7-septées, 36-40X13-20,; murales, entourées d’un cercle hyalin, Tul. Sel.
Eung. carp. II, p. 264.
Sur les riges de Cichorium Enliviae L. Noidan (Côte-d'Or),
mars 1891. F. Fautrey:
9897, Lasiosphaäeria Ovina (Pers.) Ces. et De Not, Schema Sf.
Ital. p. 229. — Sacc. Syll. Il, p. 199. — Sphaeria Ovina Pers.
Synops. fung. p. 71. |
f. glabrata Fr.
Sur les copeaux pourrissants du chêne. Bois des environs de
Saint-Saens (Seine-Inférieure), août. A, Le Breton.
9898. Cucurbitarir rufo-fusca (Fr.) — De Not. Schema p. 213.
— Sacc.ISyil. IT, p. 308. f. Mahoniae
Sur branches sèches du Muhonia aquifolix. Parce de Beaulieu, à
Saint-Saens (Seine-Inférieure). Juillet, A. Le Breton.
5899. Ophioceras Therryanum Sacc. et Roum. Syll. Pyr. Il, p.
360, — Opliobolus Mich. IT, p. 323.
f. Fagi
Réuni au Pseudo-Helotium hyalinum (Pers,) Fk1. — Syll. VII,
p.291.
Sur des copeaux de Hêtre abandonnés dans un lieuhumide. Saint-
Saens (Seine-Inférieure), août. A. Le Breton.
5860. Ophiobolus eusporus Sacc. Mich. If, p. 658. — Syll. IT,
p. 344. — Raphidophora euspora Sacc. id, 68.
Sur dex tiges desséchées de l'Origanum vulgare. Bords des che-
mins à Saint-Saens. (Seine-[nférieure), 10 août 1885.
| A. Le Breton.
D861. Nectria punicea (Kunz. et Schm.) Fries S. V. S. p. 487. —
Sace. SylL. IT, p. 480. — Sphaeria punicea Kunz. et Schm. Myc.
Heft. [, Gi. f. Mahaleb
Sur ramilles de Prunus Mañaleb. Coteaux calcaires dans la Côte-
d'Or, mai 1891. F, Fauirey.
9862. Microthyrium fuscellum Sace. Mich. IT, p. 57. — Sylloge
Il, p.665, Malbr. et Letend. Champ. de Normandie I, p. 10.
Sur tiges de Teucrium chamaedrys. L. Côteaux calcaires dans
la Côte-d'Or. Avril 1891. F, Fautrey.
5863. Lophodermium Sabinae sp. nov.
Périhèce épiphylle, un sur chaque feuille, elliptique aplali rayé, s’ouvrant à la fin par
l'humidité, souvent stérile, alors rempli seulement de paraphyses. Thèques lancéolées à
pied court et renflé, 60X8. Paraphyses renflées au sommet. Spores fihformes, aiguës des
deux bouts, à petites gouttes, 35-42X1.
Sur Juniperus Sabina. Vieux parcs et anciens jardin: dans la
Côte-d'Or. Avril 1891. F. Fautrey.
9864. Coniothyrium Kerriae sp. n. (sp. Æ6X4-5). Réuni au
Phuma Japonica Sacc. et au Diplodia Kerriae BkL.
Sur ramilles mortes du Avrria Japonica cultivé, au pare Turgis,
près de Rouen (Seine-[Inférieure), avril. A. Le Breton.
5865. Coniothyrium Phaluridis Faut. et Roum. sp. n.
Périthèces couverts à peine, émergents par l'ostiole, gris subglobuleux. Spores très
nowbreuses, jaune toncé vues en masse, jaune clair vues isolées, fusoides à une goutte à
chaque extrémité, 8-10X2,
— 170 —
Sur les gaines, surtout près des nœuds de Phalaris arundinacea
L, (non Coniothyrium ar undinaceum Sace. 4-41/2X2 1/2-3).
Noidan (Côte-d'Or). Juin. F, Fautrey.
5866. Coniothyrium leguminis Sace. Mich. II, p. 105. — Syil.
II, p. 509 f. Cylisi
Sur les gousses du Cytise Aubour. Noïdan (Côte-d'Or), mars 1891
avèc Phoma leguminatum West. F, Fautrey.
5867. Aposphaeria labens Sace. Mich. I, p. 425. — Sy. III. p.
173 (Phoma).
Sur bois de Chêne pourrissant. Noidan (Côte-d'Or), avril 1891.
PA F. Faulrey.
5868. Phoma Solani-Lycopersici Fautr. et Roum. sp. n. (non
Ph. Lycopersici Cooke),. |
Périthèces réunis, sub-superficicls, irrégulicrs, papillés, scabies, noirs. Sporules ovoi-
des ou oblongues 6-10X4. Sans goutteleltes.
Sur vieux fruits du Solanum Lycopersicum. Jardin de Noidan
(Côte-d'Or), mars 1891. F. Fautrey.
5869. Phoma Populi-Tremulue sp. n
Périthèces globuleux coniques, noirs, rugueux, enchassés dans l’épiderme. Spores ova-
les, oblongues, 4-5X2, 2 1/2.
Sur rameaux coupés verts et séchés de Populus tremula. Taillis
humides dans la Côte-d'Or. Mars 1891. F. Fautrey.
5870. Phoma herbarum West. f. Aristolochine siphonis Sacc.
Syl. IIT, p. 153. Spermogonie ? ou Diaporthe Tulasnei Nitz. parfois
associé à cette dernière espèce.
Sur les sarments desséchés de l’Aristolochia Sipho. Parc Schlum-
berger près Rouen (Seine-Inférieure). A. Le Breton.
9871. Phoma gloriosa Sacc. Mich. IT, p. 274. — Sylloge II, p.-
159. — Phoma Yucca Cooke Grevillea. Sace. Syll. IT, p. 159 ?
Réuni parfois au Pleospora phragmespora Durr. et Mte.
Sur les feuilles mortes du Fucca gloriosa. Oisel près de Rouen
(Seine-[nférieure), mai. A. Le Breton.
0872. Slagonospora graminella Sace. Mich. I, p. 210 (Sub Zen
dersonia) Syll. IL, p. 454.
AT-sBrackypodiutr
Périthèces noirs, celluleux, nombreux, épars, couverts, érumpents par la papille. Spores
cylindracées ou oblorgues, obtuses, hyalines, légèrement teintées, 1-seplées, à gouttes
nombreuses, 25X8.
Feuilles de Brachypodium pinnatum. Roches de Noidan (Côte
d'Or), avril 1891. FF, Fautrey.
5813. Stagonospora graminella Sacc. Sylloge IIT, p. 454.
f. Spicarum
Sur les glumes, et sur le rachis des épis de Trilicum hybernuim,
abondant avec Plzospora infectoria, ete., etc. (Gr 20-23 X3 uni-
septées, 4 à 6 gouttes).
Les moissons dans la Côte-d'Or. Mai 1891. F. Fautr'ey.
9874. Cytospora Capreae Fkl. Symb. p. 199. — Sacc. Syil. TL,
p. 262. — (Valsa Schweinitzii Spermog. Nitz. Pyr. 191.)
Sur rameaux desséchés du Salix Caprea. Environs de Noidan
(Côte-d'Or), juillet 1891. F. Fautrey.
0875. Cylospora Viburni Faut. et Roum. sp. n
Périthèces gros, { 1/2 millimètre de diamètre, gris, loges, 15 à 20, cassés sous l'écorce,
Dee:
<
— 171 —
la perçant par un long col, terminé par un disque poudreux. Spores cylindriques, un peu
atténuées, courbes, à 2 sporules polaires, oscillantàs, 5,5X3/4.
ur branche morte du Viburnum Lantana. Noïidan (Côte-d'Or).
Avril 1891. F. Fautrey.
9876. Septoria Atriplicis (West.) Sacc. Mich. I, p. 190 et Syll.
IT. p. 556. — Phyllosticta Atriplicis West. Bull. Acad, Brux. 1851.
f. Chenopodii
Sur les feuilles vivantes du Chenopodium murale. Environs de
Rouen, Juillet. A. Le Breton.
9877. Rhabdospora nigrella Sace. Mich. I, p. 194. — Syll. IT,
p. 588. f. Melampyri
Périthèces couvert:, en lignes, tachant la tige, aylatis, allongés, parfois conflients,
Spores filiformes, arquées, plus aiguës d'un bout, 20-301 112.
Sur tiges sèches de Melampyrum pratense L. Bois dans la
Côte-d' Or, avril 1891. F: Fautrey.
0878. Rhabdospora Aconiti sp.
Périhèces couverts, érumpents, noir He Spores fiiformes, amincies, flexuenses,
20-25X1 112.
Sur tiges sèches d’Aconitum napellus. Jardin de Noïdan (Côte-
d'Or), janvier 1891. F. Fautrey.
0879. Sphaeropsis Rusci Thum. Contr. Myc. Lus. n. 549. —
Sacc. Syll. III, p. 304. — Eféquemment réuni à Phyllosticta
cruenta Fr. Crié Disp. p. 42- >_ A, à Fusariuin roseum v. Rusci Sace.
ete, ete.
Sur rameaux et feuilles desséchés du Ruscus aculeatus. Environs
de Rouen (Seine-Inférieure), automne, A. Le Breton.
880. Diplotdia Sambucicola sp. n.
Pésihèces pelits, punctiformes, luisants, épars ou lächement rassemblées. Sporules
fusiformes, nombreuses, olive foncé vues en masse, ohve clair vues isolées, {-septées,
10-15X2-2 112.
Sur rameaux non écorcés de Sambucus nigra, coupés en sep-
tembre 1890. Noidan (Côte-d'Or), février 1891. FE. Fautrey.
881. Diplodia Rusci Sacc. et Therry Mich. If, p. 625. Réuni à
Leplosphaeria Rusci (Walbr.) Sacc.
Sur lestiges mortes du fiuscus aculeatus. Environs de, Lyon
(Rhône). Reliquiae Ther ryanae.
5882. Diplodia mamillana Prices S. V. S. p. 417. — Sacc. Syll.
III, p. 344. — Diplodia Corni Er. Syst. Myce. IT, p. 487.
Sur ramilles mortes de Cornus sanguinea. Hiver 1890-91. Bois
dans la Côte-d'Or. F, Fautrey.
0883. Pestalozzia. Abierins Vogl. sul. gen. Pestalozzia p. 10,
Tab. 8 f. 3. — Sacc. Syll. Addit. p. 369.
f. Abietis pectinatae
- Sur les écailles des cones tombés. Sapinière près d'Epoisses (Côte-
d'Or), avril 1891. F'. Fautrey.
DS84. Peslalozzia Sabinae n. sp.
Groupes spars, moyens, noirs, érumpents, entourés de l’épiderme. Conidies fusoides,
oblongues, 20-22X7-8, ares 4 loges : les 2 terminales hyalines, les 2 du milieux
fuligineuses ; 1 cil divisé en 2 ou 3 branches divergentes, 20-25 X3/4.
Sur rameaux âgés de Juniperus Sabinae. Jardin de Noidan
(Côte-d'Or), mars 1891. F, Fautrey.
9885. Myxosporium Ulmi (Oud.) Sace. Syll. II], p. 723.
ROMA LE | CODCALTUPT | HSM. | + g Fu L: a | "1
- 3 ÿ RAT ee 9
— 172 —
f. Gallica
Acervules gros, rassemblés, gris, ruguleux, érumpents. Conidies oblongues, cylindracées
obtuses, 12-15 X4-5.
Sur rameaux d’Orme. Noidan (Côte-d'Or), mars 1891. F. Fautrey.
5886. Myxosporium Rhois (B. et CG.) Sacc. Syll. IT, p. 728.
‘ f, Betulae
Acervules épars, noirs, érumpents. Conidies oblongues, elliptiques, droites, obtuses,
à 2 gouttes, 10-12X4.
Sur brindilles sèches de Betulus alba. Noïidan, mars 1891.
F. Fautrey.
5887. Myxosporium Sabinae Faut. et Roum. sp. n.
Acervules assez gros céracées, sous-cutanés, érumpents ou formant un. cirrhe blan-
châtre. Conidies cylindriques, arrondies, droites, 10-15X4,5.
Sur rameaux secs de Juniperus Sabina. Jardin de Noidan (Côte-
. d'Or), mars 1891. À F. Fautrey.
5888. Myæosporiuin Rosae Fuck. Symb. p. 399. — Sacc. Syil.
IH, p.723; f, Rubi-Idaei
Groupes couverts par l’épiderme bruni, irréguliers, nombreux, ayant à l’œil nu l'aspect
d’une brûlure. Comdies oblongues ou fusoides, subaiguës droites ou peu courbées,
16,20X 4,5.
Sur rameaux de Rubus Idaeus. Jardin de Noïdan (Côte-d'Or),
mars 1891. F, Fautrey.
5889. Myxosporium deplanatum (Lib.) Sacc. Mich. II, p. 354. —
Syll. IT, p. 725. Didymosporium deplanatum Lib. exs. ined.
f, Corni
Sur rameaux de Cornus sanguinea. Forêt de Charny (Côte-d'Or),
mars 1891. F, Faut ey.
5890. Coryneum Avellanae sp. n.
Acervules noirs, discoides, érumpents, entourés de l'écorce rompue, dressée. Conidies
olives, oblongues, irrégulières, atténuées d’un bout ou des deux, 3-septées, 22-28X6,7.
Sur Corylus Avellana. Bois des Roches à Noiïdan (Côte-d'Or),
F. Fautrey.
5891. Botrytis densa Ditm. in Sturm. — DC. FI. fr. T.52.— Sace.
Syll. IV, p. 118. B. tenella Sacc. F. Ital. T. 92. Syll. L c.
Développé à Paris, en juillet dernier, dans une culture sur gélatine
du champignon du ver blanc et obligeamment communiqué, dans un
tube fermé, par M. le professeur À. Giard. (La mucédinée formant
une touffe blanc de neige a été déposée par nous avec une goutte
du liquide générateur qui n’a pas tardé à se cristalliser sur la lame -
de verre, et les hyphes fertiles et délicates du champignon ont rapi-
dement perdu, au contact de l'air, leur couleur et leur forme primi-
tive s).
5892. Trinacrium variabile sp. n.
Conidies hyalines, à trois branches inégales, l’une arrondie au sommet, les deux autres ,
aiguës et 1-septées. Dimension en hauteur maximum : {re branche, 12; 2e, 10 et 3e 6u.
Epaisseur 3 à 4u . (Du reste grande variété).
Sur tiges sèches de Sotanum Lycopersicum. Noiïdan (Côte-d'Or).
Février 1891. F. Fautrey.
5893. Acrotheca catenulata Faut. Revue myc. 1881, p. 13.
f. Equiseti
Hyphes en touffes isolées ou alignées sur les tiges et surtout les gaines, olive foncé, se
décolorant vers les pointes simples, multiseptées. Conidies assises au bout de chaque hyphe
à la pointe et sur le côté, décidues : hyalines 15X5, 5 1/2.
— 473 —
Sur les tiges stériles d'Æquisetum Telmateya Ehrb. Moutiers
Saint-Jean (Côte-d'Or), mars 1891. F. Fautrey.
5894. Dendrodochium microsorum Sacc. Mich. II. — Syll. IV,
p. 652. f. Phragmitis
Sporodochies jaunâtres, superficielles, discoides éparses ou confluentes. Basides four-
chues, très longues, 80-90. Conidies acro-pleurogènes, cylindriques, droites ou peu cour-
bées, 4,5X1.
Sur Phragmites communis. Canal de Bourgogne, à Pont-Royal.
10 février 1891. F. Fautrey.
5895. Dendrodochium lignorum sp. n.
Hyphes entremélés, fragiles, cylindriques, mulliseptées, fuligineuses, plus claires au
sommet divisé en 3 ou 4 courts rameaux ; 200-250X8-9,. Conidies concolortes, oblon-
gues, 3 à 4 septées, 20-27X8-9.
Sur bois de chène écorcé pour la fabrication du tan ; forêts dans
la Côte-d'Or, février 1891. F. Fautrey.
0896. Tetraploa aristata B. et Br. Ann. Nat. Hist. p. 457. Tab.
IX, f. 6. Sacc. Fung. Ital. T. 697. — Sylloge LV, p. 516.
Sur Ammophila arenaria. Environs de La Haye (Hollande).
Juillet 1891. Me Carol. Destree.
0897. Fusarium Brassicae Thum in Hedwigia, 1880. — Sace.
Syll. IV, p. 701. f. Botrytis
Sporodochies orange, étalées, confluentes. Basides rameuses, subverticellées. Conidies
acro-pleurogènes, hyalines, semi-lunaires, aiguës, 1-3 septées, 12-19X4.
Sur tige gelée de Brassica Botrytis. Noidan, Côte-d'Or. Février
1891. F. Fautrey.
0898. Fusarium discoideum Faut. et Roum. sp. n
Tubercules carnés, érumpents, discoides, entourés de l’épiderme brisé, 1 1/2 à 2
- millim. de diamètre. Conidies sélénosporiées, 40X4-6, de 0 à 4 septées.
Diffère de Fusarium Sambucinum (Con. 24X6. 3 sept.) et de F. pyrochroum
Desm. f. Sambuci, par les conidies sélénosporiées, 35-40X 3,5, septées 3 à 5 et par les
sporochies 1/3 à 1/2 millim. de diamètre.
Dans l'écorce des rameaux tombés de Sambucus nigra. Noidan
(Côte-d'Or), avril 1891. F. Fautrey.
9899. Fusarium Oxysporum Schlecht. Flor. Berol. II, p. 139,
f. Lycopersici Sacc. Mich. II, p. 396. — Sylloge IV, p. 705.
Sporodochies orange, sous-épidermiques, érumpentes, réunies sans confluence. Coni-
dies fusiformes, courbées, aiguës, 1-3 septées, resserréeS à la fin à la cloison du milieu,
12-25X4.
Sur fruits desséchés de Solanum Lycopersicum. Jardin de Noidan
(Côte-d'Or), février 1891. F. Fautrey.
APPENDIX.
5900. Cécidomye du Paturin des bois (Zormomya poae Fonsc.
J. Kieffer. Les Dipterocécidies de Lorraine. Feuille des J. nat, 1891
n° 249, p. 191.
Forme, un peu au dessus des nœuds de la tige du Poa nemoralis
une Cécidie subglobuleuse composée de filaments bruns entrelacés ;
les larves y vivent en société et s’y transforment. Cette production
chevelue a été indiquée dans la flore de Cariot sous le nom de Poa
nemoralis forma Typhina.
Les prairies permanentes et au bord des bois, aux environs de
Saint-Dié (Vosges). Juillet 1891. M°° Anna Ferry.
— 174 —
Etude de l'appareil conidifère dans le genre Meliola
par M. A. GaïLLARD(1).
L'observation d'un grand nombre de spores de Meliola ayant
germé sur place, et appartenant aux espèces les plus diverses, nous
a montré que chaque loge peut produire, à la germination, un fila-
ment mycélien qui parait prendre naissance en un point quelconque
de la paroi. Ces filaments sont de deux sortes: tantôt ils ont une
teinte brune, comme la spore elle-même, tantôt, au contraire, ils
ont une coloration fuligineuse pâle, parfois légèrement rosée. Dans
(1) Notre correspondant M. A. Gaillard prépare à celte heure une nouvelle monugra-
phie du genre Meliola dont il a eu la complaisance de nous communiquer le cadre. Voici,
au point de vue des espèces connues à ce jour et dont il a fait ou refait l'examen analyti-
que, le classement qu'il a adopté, sauf cependant pour un pelit nombre d'espèces, mar-
quées d’une astérisque, qu'il n'avait pu encore scrute sur leur support.
ESPÈCES CONSERVEES : Meliola Araliae Fr. — * Argentina Speg. — amphitricha Ær.
— “ampulhfera Wint. — aciculosa Wint. — anastomosans Win. — asterinoides
Wint.— Idem var. major Gaill v. nouvelle — Ambigua Pat. et Gaill. — Andromedae
Pat. — arachnoidea Gall. sp. n. — “*bhifida Che. — Brasiliensis Speg. — bicornis
Wint. — Bidentata Couke. — Balansae Gaël. sp. n. — Bambusae Pat. — Bonü
Gaill. sp. n. — coralliva Mtg. — cladotricha Lev. — Cookena Speg. — * crypto-
carpa El. et M. — coronata Speg. — clavulata Wint. — *conglomerata Wint. —
clavispora Pat. — dichotoma B. et C. — * densa Cooke. — delicatula Speg. — Des-
modi ÆAarst. et Roum. — echinata Gaill. sp. n. — Evodia Pat. — effusa Gail.
Sp. n. — *Eriophora Speg. — “*fumosa Weller. et Cur. — France villeana Gill.
Sp. n. — furcata Lev. — glabra B. et C. — ganglifera Kalk. — hyalospora Lev.
— insignis Gall. sp. n. — inerMis Kalk. et Che — irradians Gaill. sp. n. — leptos-
pora Gaill. sp. n. — ludibunda Speg. — Loranthi Gaill. sp. n. — Musae (Kze)
Mont. — Mitchellae Che. — * megalospora Speg. — microthecia Thm. — manea El
et Mrt. — Molleriana Wint. — malacotricha Speg. — microspora Pat. et Gaill. —
Montagnei Pat. — monilispora Gaill. sp. n. — Niessleana Wint. — vidulans (Schw).
— orbicularis B. et C. — * octuspora B. et C. — obesa Speg. —;perexigua Gaill.
SP. n. — pulveracea Speg. — polytricha X. et Cooke. — penialliformis Gall. sp. n.
— praelervisa Gall. sp. n. — Pridii Fr. — quercina Pat. — palmicola Winf. —
“spinigera Speg. — stenospora Wint. — Spegazziniana Wint. — Strychnicola Gaill.
Sp. n. — “triseptatla B. et Br. — Thalloms Gaill. sp. n. — tomentosa Winé. —
“triloba Wint. — tenella Pat. — Tonkmensis Karst. et Roum. — * velutina Wint.
— Winteri Speg. — Wrightii B. et C. — Weigeltii Speg. — Wainioi Pat.
ESPÈCES RÉUNIES À D'AUTRES : Meliola cymbisperma Mgn. — (M. hyalospora Lev.) —
(M. contigua Æst. et Roum.) — M. palmicola Wint. — M. Elisi Roum. — (M. nidu-
lans Schw.) —M. Guaranitica Speg. (M. ganglifera Kalkb.) — M. qunquesectata Rehm.
(M. inermis Xalkb.) M. quinquespora Tam. (M. inermis ÆXalkb.) — M. reticulata X.
et Roum. (M. Tonkinensis). — M. seminata Z. et Ev. (M. manca ll. et M.) M. Moe-
renhoutiana Hg. (M. amphitricha Fr.)
SYNONYMES : M. curviseta Lev. in Herb. — (M. Musae Hfg.) — M. concina Mont.
in AE (M. Moerenhoutiana. M” amphitricha). — M, panicea Hng. in Herb. (M: amphi-
tricha).
Espèces poureusEs : M. Berkeleyi Pat. — M. penicillata Lev. — M. tenuis B. et C.
— M. zig-zag B. et C. — M. politricha (Lk) Sacc.
ESPÈCES EXCLUES : M. abietis (Cke.) Sacc. — (Apiosporium abietis Che). — M. ab-
jecta (Wallr.) Schr. (Dimerosporium abjectum (Lib.) ÆkL.) — M. balsamcola Peck. (D.
balsamicolnm) — M. Baccharidis 2. et Rav. (D. Baccharidis) — M. capnodioides Thum.
— M Camellae (Catt.) Sace. (Fumago Cameliae Cott.) — M. Cutri (B. et Pass.) Sacc.
(Apiosp. Gtri Br, et Fr. — M. Gilendulae Malb. et R. (Sphaerotheca Caleudulae). —
M. fuliginioides (Rehm.) Sacc. (Capnodium fuliginoides ARehm.) — M. fencstrata C. et
E. — M. fumago Niessl. (Dimerosporium fumago (Niessl) Sacc.) — M. heteromales
(C. et Hart.) (B. et Vogl.) — M. laevis B. et C. — M. Logomiensis Sacc. et Berl.
— M. mucronata (Mtgn.) Sace. — M. maculosa Ellis (Dimerosporiam Elisit Sace.) —
M. mollis B. et Br. (Dim. molle). — M. Mac-Owanianum Thm. (Dim. Mac-Owanianum)
— M. oligothricha Mg. (Dim. oligotrichum) — M. Penzizi Sacc. (Capmodium Citri
Pers.) — M. Palmarum Axe. (Dim. Palmarum Gaill.) —M. Psilostomae Thum. (Dim.
Psilostomatis (Thm.) Sacc. — M. Spartinae (Æl!. et Ev.) Berl. et Voyl. (Dim. Spar-
tinae El. et Ev.) — M. sordidula (Lev.) Berl. et Sacc, (Dothidella sordidula (Lev.
Sacc,) — M, tetracerae Muell. et Thm.
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— 175 —
le premier cas, le mycelium est formé de cellules courtes, larges de
8 à 10u, qui seramifient bientôt, et portent, de distance en distance,
des hyphopodies capitées ; il peut même arriver qu’une loge de la
spore donne directement naissance à une hyphopadie, et la germi-
nation es!, par ce seul fait, arrêtée ; en un mot, ce mycelium peut
produire des périthèces, c’est un mycelium périthécigère. Dans le
second cas, le filament mycélien est formé de cellules longues et
étroites, d'environ 2-34. de diamètre, dépourvues d’hyphopodies, il
est de tout point semblable au r#ycelium conidifère. Certaines spo-
res paraissent ne produire que du myeelium périthécigère, d’autres
ne donnant que du mycelium conidifère ; nous avons enfin observé
dans Meliola Cookeana Speg. des spores dans lesquelles une ou deux
loges donnaient un filament mycélien périthécigère, une autre loge
produisant le mycelium conidifère. Ces faits expliquent la présence
presque constante, dans toutes les espèces appartenant à ce genre,
des deux sortes de mycelium qui, une fois émis, semblent végéter
comme deux organismes distincts, à tel point que, dans bien des cas,
le mycélium conidifere ou n’a pas été signalé, ou a été considéré
comme un parasite de la Méliole. Si, en effet, il se réduit parfois à
quelques filaments plusou moins ramifiés et brisés par la dessication,
il prend souvent un développement considérable, et entoure comme
d'un réseau le mycélium périthécigère dont il suit exactement tous
les contours, ses filaments déliés semblent s’agglutiner en formant
une sorte de tissu délicat dont les éléments se distinguent diffici-
lement les uns des autres. Les échantillons d'herbier nous offrent le
plus souvent ce mycelium stérile ; parfois, cependant, il produit des
conidies, et cela de différentes manières.
Trois cas peuvent se présenter : 1° Les conidies sont portées sur
de simples branches dressèes du mycélium conidifère; 2° ce mycé-
lium produit des soies dressées simples, ayant certaines analogies
de forme avec les soies du mycélium périthécigère ; ces soies coni-
difères portent soit une conidie terminale, soit plusieurs conidies in-
sérées latéralement ; 3° il produit des soies dressées composées dont
chacun des filaments porte une conidie à son sommet. Nous allons
examiner successivement ces trois cas.
Dans le premier cas, le mycélium conidifère émet de distance en
distance des filaments dressés dont la longueur ne dépasse pas 50 à
GO, les cellules qui les composent, au nombre de 5 à 6,sont, en tout
point, semblables à celles du mycélium dont elles émanent. La cel-
Jule terminale est ordinairement plus longue que les autres, son som-
met, gorgé de protoplasma, se renfle ; une cloison apparaît et dé-
limite une petite masse ovoide, réfringente, d’abord plus pâle que le
reste du filament, c'est une conidie qui se segmente bientôt et ap-
parait, à son entier développement, sous forme d’un petit corps fu-
siforme, parfois tronquè au sommet, atténué inférieurement en un
pied plus ou moins long. La dimension des conidies varie suivant les
espèces, et peut, ;usqu’à un certain point, servir de caractère dis-
tinctif pour leur détermination, elles sont généralement d’un jaune
fuligineux teinté de rose ; le nombre des cloisons est variable, les
parois sont plus ou moins resserrées aux cloisons, et tellement min-
ces qu’elles se contractent souvent par la dessication et présentent
alors des sillons longitudinaux. Leurs loges sont leplus souvent iné-
gales ; parfois (M. Quercina. Pat.) leurs cellules terminales sont
Are
— 176 —
plus pâles que les autres. Nous ferons remarquer que ces corps, qui,
dans un grand nombre degenres, germent avec une extrême facilité,
ne nous ont pas ici, jusqu’à ce jour, offert ce phénomène ; elles pa-
raissent exiger, pour germer, des conditions particulières, et doi-
vent vraisemblablement subir au préalable une période de repos.
Dans le second cas, certaines cellules du mycéliam eouidifère pren-
nent un plus grand développement que leurs voisines, elles sont
plus foncées, et émettent un rameau vertical dont la longueur varie
de 100 à 200 u suivant les espèces ; la cellule terminale de cette sorte
de soie est plus pâle, arrondie au sommet, et contient, comme tou-
tes les extrémités des hyphes en voie d’accroissement, un plasma
granuleux, Lorsque cette soie a atteint son complet développement,
elle est surmontée d'une conidie rappelant exactement celles que
nous venons de décrire plus haut.
Nous avons observé cette disposition dans les Meliola Mitchellae
Cooke, M. palmicola Wint., M. bicornis Wint., ete. Chez d’autres
espèces : M. Wrightii B.et C., M. Evodiae Pat. ete., les soies coni-
difères formées, à leur partie inférieure, d'articles exactement su-
perposés et séparés par des cloisons parallèles, prennent, à leur ex-
trémité, une apparence spéciale : les cloisons sont obliques, et les
cellules, déjetées alternativement à droite et à gauche, rappellent,
en quelque sorte, l’aspect d’une cyme bipare, et le mode d'insertion
des conidies rend cette comparaison plus frappante encore. Dans ce
cas, en effet, chaque soie conidifère produit plusieurs conidies qui
s’insèrent vers la partie supérieure de chaque segment, sur un pe-
tit diverliculum latéral qui parait être le sommet organique de la
cellule. Dans M. Evodiae Pat. ces soies conidifères sont ordinaire—
ment simples ; quelques-unes, cependant, se divisent, aux deuxtiers
de leur hauteur, en deux rameaux dont la base est formée de cellu-
les semblables à celles de la branche principale, et dontles cellules
du sommet prennent la disposition dont nous venons de parler. Nous
avons tout lieu de croire que c’est cet aspect singulier des soies co=
nidifères qui a suggéré à Berkéley pour une de ses espèzes le nom
de M. sig-zag : il en décrit en effet les conidies, sans parler toute-
fois de leur mode d'insertion, et signale cette forme bizarre des
soies conidifères qu’il décrit comme filaments mycéliens.
Il nous reste à examiner les soies conidifères composées, signa-
lées tout d’abord par Leveillé dans M. penicillata, espèce que l’on
ne doit rapporter qu'avec doute au genre Meliola par suite de l’ab-
sence des périthèces, des spores et des conidies. N. Patouillard les
retrouve dans M. quercina, et nous avons pu en observer chez M.
seminala B. et GC. et quelques autres espèces nouvelles que nous
nous proposons de décrire ultérieurement. Dans toutes ces espèces,
leur forme est à peu près identique : elles sont formées de filaments
dressées atteignant parfois de grandes dimensions : 1—1 1/2 millim.
et réunies en un faisceau dont le diamètre atteint jusqu’a 60 y, d’un
noir opaque, qui se dilate supérieurement en une sorte de pinceau
dont les filaments libres, plus pâles, plus larges, à cloisons peu nom-
breuses, à parois lisses ou barbelées de petites pointes ascendantes,
se terminent chacun par une conidie. Une même espèce peut offrir
des conidies portées sur de simples branches du mycélium conidifère
tout en étant pourvue de soies conidifères simples ou composées ;
AT S
les conidies portées sur ces derniers organes ont en général un pied
beaucoup plus court que Les premières.
En résamé, le mycelium conidifère, dans le genre Meliola, tire
son origine de la même spore que le mycelium périthécigère. Les
conidies prennent naissance soit sur de simples ramifications du my-
célium conidifère, ou bien sur des so'es conidifères de deux sortes:
simples ou composées, produites par ce même mycélium. Les soies
conidifères simples produisent des conidies acrogènes on pleuro-
acrogènes, les soies conidifères composées produisent toujours des
conidies acrogènes. La dénomination de soies conidifères doit être
réservées aux soies issues du mycélium conidifère; les soies du my-
célium périthécigère ne produisent jamais de conidies, ce sont des
rameaux stériles du mycélium périthécigère.
Note sur le parasitisme de quelques champignons
MM. Prillieux et Delacroix (1) ont tout récemment appelé l'attention
sur le parasitisme du Botrytis cinerea et du Clado;porium herba-
rum. [ls ont observé que ces deux champignons, qui vivent ordinai-
rement en saprophytes sur des matières en décomposition, peuvent
dans certains cas se développer en véritables parasites sur desplantes
supérieures causant des ravages plus ou moins sensibles et tuant
parfois la plante hospitalière. Ils ont cité un casde véritakleépidémie
causée par le Botrytis cinereasur le Gentiana lutea dans le Jura,
déjà remarqué par Kissling ; des intlorescences de Listera ovata,
des feuilles de vigne envahies par cette moisissure ; des infections
obtenues par eux en ensemencant, des jacinthes et de pivoines
avec des conidies de Botrytis. Egalement pour le Cladosporium
herbarum et particulièrement pour la forme désignée sous le nom
de CL. fasciculare, ils donnent des exemples de parasitisme : celui
des pommiers lesquels, en bien des points de l'Ouest et du Centre
de la France, ont perdu de bonne heure une grande partie de leurs
feuilles ; celui du framboisier dont les feuilles ont été également
envahies par ce champignon.
. Ayant eu, moi-même, l’occasion d'observer des faits de cette na-
ture, je peux confirmer ce que MM. Prillieux et Delacroix viennent
de signaler et augmenter la liste des cas de ce genrede parasitisme.
On savait déjà que les Botrylis, en général, peuvent atta-
quer les jeunes bourgeons, les fleurs, les petits fruits de divers vé-
gétaux. M. Penzig (2) dit à propos du Botrytis vulgaris, que bien
qu'il soit un champignon ubiquiste, et qui se trouve fréquemment
sur des matières en décomposition, il peut bien des fois devenir dan-
gereux pour les végétaux supérieurs, et il cite le cas de jeunes bour-
geons des citronniers qu’il a vu envahis au printemps et tués par cette
moisissure. Ce fait, je l’ai observé moi-même dans les serres du
Jardin botanique de Pavie ou des jeunes branches de Citrus sur une
étendue de quinze à vingt centimètres, se desséchaient par l’action
du mycelium,,du champignon, et se recouvraient à la fin de ses fruc-
tifications.
J’observe depuis quelques années un cas de parasitisme indirect
dans une riche collection de Dahlia de notre Jardin. Sur les fleurs
flétries, mourantes sur la plante, il se développe des toufles de Bo-
(4) Bull. Soc. mycol. de France. Tome VI, p. 135. # A6!
(2) Pensig O. Sludi botanici sugli Agrumi p. 397. :
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MLIBRAR
>
L
— 178 —
trytis vulgaris produisant un feutre grisâtre et épais qui amène la
décomposition des pétales. Ces parties de la fleur se détachent cou-
vertes de conidies, tombent sur les feuilles sousjacentes et y
adhèrent facilement. La rosée fait germer ces conidies, les tubes
pénétrent, à travers l’épiderme, dans le parenchyme de la feuille
et une tache brune-grisàätre circulaire ne tarde pas à paraitre. Cette.
tache s’aggrandit par zones concentriques ; elle atteint même des
dimensions considérables, s'étendant parfois à toute la surface de la
feuille. De nombreuses plantules encore jeunes de Pelargonium z0-
nale ont été pendant tout l'hiver passé envahies par la même mucé-
dinée qui causaitle desséchement des feuilles et des bourgeons.
J'ai eu l’occasion de m'occuper, il y a quelques années (1) d’une
maladie des Tulipes (Tulipa (resneriana) causée par un Botrytrs
dont le port, la forme, les dimensions des spores et le sclérote qu’il
engendrait m'ont permis d'établir une espèce nouvelle que j'ai ap-
pelée B. parasitica. Le parasitisme de cette moisissure advint non
seulement de l’action déformante sur les feuilles et les fleuns, mais
encore de la reproduction artificielle de la maladie par l’ensemence-
ment des conidies du champignon sur des feuilles saines. Voila un
autre cas de véritable parasitisme du Botrytis qui se renouvelle
chaque année dans notre Jardin botanique.
Les singulières altérations causées dans les feuilles du framboi-
sier par le Cladosporium herbarum, que viennent de signaler
MM. Prillieux et Delacroix ont été observées aussi chez nous Mon
collègue et ami, le D' Louis Montemartini, cueillit, il y a deux ans,
plusieurs feuilles de framboisier qui présentaient de longues ta-
ches jaunâtres ou rougeûtres entre les nervures secondaires en cor-
respondance desquelles la fac: inférieure était couverte de touffes
olivätres du Cladosporium herbarum.
Il m'est arrivé très souvent d'observer sur la face inférieure des
feuilles languissantes de Cycas revoluta un feutre olivâtre dû à tette
dematiée, soit pour les Cycas conservés en serre (Jardin botanique
de Pavie), soit pour les sujets cultivés en pleine terre à Pegli près
de Gênes et à Lisbonne (Portugal), d'où j'ai recu des échantillons.
Les feuilles jaunissent ça et là, et où se terminaient les taches dela
face supérieure des folioles, finissaient aussi les toufies du C/adospo-
rium sur la face inférieure. Il serait intéressant de pouvoir repro-
duire l'infection par la voie d’inoculations sur des individus sains,.
afin de bien établir le rôle de cet hyphomycète dans ce cas là.
Un Fourcroya gigantea de grande taille a été fortement endom-
magé cette année dans nos serres par l’action parasitaire du même
champignon. On a vu d’abord les feuilles extérieures jaunirça et laetse
recouvrir de taches olivâtres qui s’étendaient en peu de temps à toutes
les autres feuille et les faisaient pourrir. Sur la surface ridée on n’ob-
servait presque point de fructification de C/adosporium, seulement
quelque petite touffe la où la feuille commencait à se flét”ir. Cependant
surlesfeuilles détachées on distinguait une certaine production de fila-
ments fructifères. L'examen microscopique des taches à leur début
me fit voir le mycélium du champignon qui s’étendait au-dessous de
l’épiderme et pénétrait dans les tissus foliaires ; il s'agissait de
filaments très grêles, celoisonnés, jaunâtres, abondants partout où il
(4) Cavara Fr. Appunti di Patologia végétale, Pavie. 1888.
Par
— 179 —
L à
y avait des tâches. Des feuilles externes l'infection passa aux inter-
nes qui périrent comme les premières. Si on a voulu épargner la
plante on a dù couper toutes ces feuilles malades ; mais l'infection ne
s'arrêta pas au Fourcroya gigantea ; d'autres espèces de la même
famille furent successivement envahies, je cite deux ou trois variétés
de l'Agave americana, V Agave Salmiana, Y'A gave rigida, bien que
pour ces dernières les dommages furent moins sensibles.
La nature des altérations, les caractères anatomo-pathologiques,
la marche de l'infection ne laissent ici aucun doute sur l’action pa-
rasitaire du Cladosporium herbarum.
Un cas de parasitisme causé par le Polyporus ulmarius Fries,
m'a été présenté sur un gigantesque orme qui, depuis un siècle, fait
l’ornement d’une petite place de Pavie et auquel se relient de chers
souvenirs historiques, parce que c'était à l'ombre de cet orme que
Ugn Foscolo (D élevait son esprit aux idéalités de l’art et de la patrie.
La base très large de cet arbre est formé par des racines mises à nu
qui ont englobé de grosses pierres laissant des espaces creux en
communication avec l'extérieur par des fentes plus ou moins larges.
Le Polyporus ulmarius fr. qui depuis plusieurs années se dévelop-
pait sur le bois dans ces cavitées, avait pris des dimensions énor-
mes, on le voyait remplir d'une croûte épaisse, jaunâtre, toutes
les cavitées, pénétrer à travers les fentes jusqu’à atteindre
l’écorce du tronc à une certaine hauteur. L'œuvre lente de dégrada-
tion et de décomposition du champignon ne tarda pas à se manifes-
ter soit par des dégâts évidents à la base de l'arbre qui se creusait
toujours davantage, soit par des symptômes de souffrance et de
malaise du support, dont les dernières branches se desséchaient.
Il fallut venir au secours du vieil orme ; on arracha avec beaucoup
de peine tout le tas du Polyporus qui encombrait le creux le plus
difforme et on retira un monstrueux exemplaire complet, aplati,
sans pied, qui mesurait, dans le sensle plus large, 70 cent. avec 12 à
‘45 cent, d'épaisseur ; plus, 8 à 10 gros morceaux à trois ou quatre
étages de tubes, le tout atteignant un poids de 12 à 15 kilog. Le
vide laissé après cette opération de chirurgie végétale était énorme,
et on dut l’angmenter aussi en raclant les surfaces intérieures pour-
ries et envahies par le mycélium du champignon. On remplit ensuite
ce vide avec du mortier de façon que toutes les crevasses furent
parfaitement bouchées (2), et comme c’était en automne on émonda
Parbre des parties supérieures, languissantes ou desséchées.
J'ai voulu appeler l'attention des eryptogamistes sur l’action
parasitaire du Polyporus ulmarius dont je ne trouve pas qu'il soit
fait mention dans les ouvrages de pathologie végétale à côté du
P. annosus, borealis, dryadeus, sulphureus et autres qui exer-
cent une action égale si non moins nuisible. Ce que je dois mention-
ner encore, c'est le développement remarquable qu’à pris ce poly-
pore, auquel Fries et les autres mycologues n’ont assigné que 10 à
42 cent. de diamètre.
(1) L'élégant poëte du Sepoleri fût professeur de literature à l'Université de Pavie au
commencement. de ce siècle. 11 mourut en 1827.
(2) M. Hennings a trouvé que le « Creosotol » et le « Carbolineum » peuvent être
employés avec succès dans la désimfection des bois pourris par l'action des champignons.
(Der Hausschiwamm und dic durch ihn und andere Pilze verursachte Zerslorung
. De Refer. in Zeitschrift für Pflanzenkrankheiten. 1 Band 2 Heft. Stuttgart
— 180 —
Des exemplaires de ce champignon, avec dessins et description,
seront donnés dans le 7me fascicule de nos Funghi parassiti delle
piante coltivate, qui va prochainement paraître,
Pavie. Du Lanta A cryptogamique, 24 Juin 1891.
F. CAVARA.
De la nomenclature des couleurs
par le D' RENÉ FERRY
I. IMPORTANCE DES NOMS DE COULEURS EN MYCOLOGIE.
Les termes de couleurs sont beaucoup plus fréquemment employés
en mycologie que dans les autres branches de la botanique. Les
champignons participent des fleurs par leur nature : ce sont les or-
ganes de reproduction plus ou moins éphémères d’une plante souter-
raine (mycelium) laquelle passe pour nous inaperçue. Non seulement
ils se rapprochent des fleurs par leurs fonctions ; mais encore ils
leur ressemblent par l’éclat, la fraîcheur et la variété de leurs cou-
leurs. La couleur constituait donc un caractère important à relater
et très facile à observer.
Le naturaliste a eu d’autant plus volontiers recours à cecaractère
pour les décrire et Les classer, que chez ces êtres étranges il y a pé-
nurie d’autres caractères. La forme est souvent insuffisante pour
les distinguer : les champignons sont, en effet, de véritables protées;
ils passent suivant leur âge, par toute une série de formes et ces
formes sont à peu près les mêmes pour les espèces yoisines. Aussi
Fries s'est-il servi des couleurs pour créer sa grande division des aga-
ricinées d’après la coloration des spores, et pour établir des sections
dans certains genres, par exemple les Cortinaires, classées d’après
la coloration des lames. Au point de vue pratique, la couleur est
pour le vulgaire le signe le plus frappant et le plus commode pour
reconnaitre certaines espèces comestibles, par exemple la couteur
des lames permet de discerner sûrement l’'Oronge (Amanila caesa-
rea) du Tue-mouches (Amanita muscaria), la Boule de neige (Psal-
liota arvensis) de l'Amanite vireuse (Amanita virosa).
Malgré l'importance des noms de couleurs en mycologie, une grande
confusion règne sur le sens de beaucoup d’entre eux. Cela tient a ce
qu’ on à pris comme types des objets dont la couleur varie, ou encore
à ce qu'on a employé des termes dont l’usage dans les arts n’a pas
suffisamment fixé le sens. Cela tient aussi à ce que jusqu” à
présent on s’est borné à décrire les couleurs sans les représenter.
Ce n’est que dapuis peu de temps que les botanistes ont essayé de
figurer par le coloris les couleurs dont ils se servent.
"Avant l'existence de ces tableaux, il était bien difficile de se com-
prendre et de saisir comment chacun entendait la couleur dont il
parlait.
Espérons que ces tableaux permettront tout au moins de se com-
prendre et de discuter, en connaissance de cause, la question de sa-
voir quelle est, parmi les diverses teintes proposées, celle qui doit
être préférée et définitivement adoptée ; et que l’on parviendra ainsi
à substituer à la confusion l'unité dans le langage.
II. BIBLIOGRAPHIE
Je crois devoir indiquer ici les principaux ouvrages que j'ai eu
l’occasion de consulter et que j'ai cités dans la suite de ce travail :
| — 181 —
LiNNÉ (Philosophia botanica année 1780, page 243, chapitre va-
rietates, n° 313) se borne à énumérer les noms de couleurs dans un
ordre méthodique.
Son commentateur, Philibert (Zntroduction à l'étude de la bo-
tanique, an VIT, tome 2, p. 529) cherche à traduire et à expliquer
ces termes.
De Canporre (Théorie élémentaire de la botanique, 2° édition,
Paris 189 — glossologie, page 523) essaie de donner des cou
leurs l’idée a moins inexucle, dit-il, qu'il lui sera possible, Car il
est presque impossible, ajoute-t-il, de les définir autrement que
par leurs noms ou des comparaisons.
MÉRiMÉE a publié, en 1815, son Mémoire sur les lois générales
de la coloration appliquées à la formation d'une échelle chromati-
que à l'usage des naturalistes. — Ce mémoire est joint comme
supplément aux Æléments de botanique de Brisseau-MIixBEL Paris
1815 : il est accompagné de cercles chromatiques coloriés t. 3 plan-
ches 72 : il contient une nomenclature des couleurs sous forme de
tableau, page 921.
_ En 1861 M. CHevreuL communique à l’Académie des sciences son
Exposé d’un moyen de déflnir et de nommer les couleurs d'après
une méthode précise el expérimentale, in-4 avec atlas (Mémoires
de l’Ac. des sciences, tôme 33) et en 1864 fait paraitre son traité
« Des couleurs et de leurs applications aux arts industriels à l’aide
de cercles chromaliques. » Les couleurs fondamentales y sont repé-
rées scientifiquement aux diverses parties du spectre à l’aide des
raies de Fraunhofer L'auteur, comme directeur de la manufacture
des Gobelins, est à même de bien connaître le sens des termes usi-
tés dans les arts, notamment en teinture. Les couleurs représentées
par la gravure sur cuivre en taille douce ont un, éclat, une pureté
et une transparence que l’on n'obtient pas par la lithochromie.
En 1884, le docteur WiNTER joint à son ouvrage intitulé « Die
Pilze Deutsehlands, Oesterreichs und der Schweiz 1884 > une plan-
che coloriée figurant les couleurs des spores des hyménomycètes
avec le nom de chaque couleur.
En 1885, M. Wuarton a cherché à déterminer le sens que Fries
a attribué aux noms de couleurs et en a fait l’objet d’une communi-
cation au Walhope Club. (Voir la traduction dans la Revue myco-
logique année 1885, page 197.)
En 1886. M. RoserT Rip&way, conservateur au musée national
des Etats-Unis, a publié, en anglais, une nomenclature des couleurs
pour les naturalistes. Boston 1886.
Cet intéressant ouvrage contient 10 planches comprenant environ
190 couleurs dénommées, — L'auteur a pris soin d’indiquer les ma-
tières colorantes dont il s'est servi pour composer chacune de ses
couleurs.
En 1891, MM. Coxsranrix et Durour joignent aussi un tableau
des couleurs à leur « Nouvelle flore des champignons de la
France »
_ La même année M. Saccarpo publie en latin, comme suite à son
Sylloge fungorum, une nomenclature des couleurs avec des types
coloriés « Chromotaxia seu nomenclator coloruin, polyglottus,
addibis speciminibus coloratis ad'usum botanicorum et zsoulogorum.
Padoue. 1891 ». Il y a dans ce travail de l’ordre, de la clarté, de la
3
— 182 —
concision : une table permet de le consulter facilement. L'auteur a
en général eu raison de réunir, comme synonymes, divers noms de
couleurs : ce n’est que dans quelques cas particuliers que ces réduc-
tions ou assimilations me paraissent de voir donner lieu à certaines
réserves.
III. NOMENCLATURE DE CHEVREUL
Coraime je désignerai souvent dans Ja suite de ce travail les cou-
leurs par les définitions qu'en a données Chevreul, il est nécessaire
d'expliquer en quoi consiste son système de notation. ä "4
4. Orltre de numérotage des couleurs dans le système
de Chevreul.
Chevreul distingue douze couleurs principales : 1. le rouge ; 2. le.
rouge-orangé ; 3. l’orangé ; 4. l’orangé-jaune ; 5. le jaune ; 6. le
jaune-vert ; 7. le vert ; 8. le vert-bleu ; 9. le bleu ; 10. le bleu-vio-
let ; 11. le violet; 12. le vio'et-rouge.
L'on remarquera que l'ordre suivi par Chevreul pour le numéro-
tage est inverse de l'ordre dans lequel on les énumère dans les éco-
les où l’on se sert pour les retenir plus facilement du vers alexandrin:
Violet, indigo, bleu, vert, jtune, orangé, rouge.
. Les 72 couleurs franches de Chevreul:
Chevreul a partagé l'intervalle compris entre chaque couleur prin-
cipale et la suivante, par exemple entre le rouge et lerouge- Jenes
en six nuances également espacées entre elles.
C’est ainsi qu'il obtient : la couleur rouge, la couleur 1 rouge, la
LA
couleur 2? rouge, la couleur 3 rouge, la couleur 4 rouge, la couleur
5 rouge, la couleur rouge-orangé, la couleur 1 rouge-orangé, et.
ainsi de suite.
L'on voit donc que. — toutes ces couleurs étant également espacées
entre elles, — le 5 rouge sera très voisin du rouge-orangé ; qu’en
tous cas il sera beaucoup plus rapproché du rouge-orangé (puisqu'il
le touche) que du rouge (puisqu'il en est séparé par quatre couleurs
intecmédiaires 1 rouge, 2? rouge, 3 rouge, 4 rouge.) L'on pourra donc,
si l’on se contente d'une approximation relative, assimiler le 5 rouge
au rouge-orangé, tandis qu'on ne pourra jamais l’assimiler au rouge
où au À rouge.
Le cercle chromatique des couleurs franches se trouve ainsi
divisé en 142 fois 6 couleurs, c'est-a-dire en 72 couleurs dis-
tinctes. :
3. Les tons et les gammes de Chevreul. Ce qu'il entend por les tons
« rehaussés par le noir ».
Chacune de ces 72 couleurs peut parcourir tous les degrés d’in-
tensité, depuis le blanc jusqu’au noir. Chevreul compte, depuis le.
blanc jusqu’au noir, vingt degrés : il appelle {on chacun de ces de-
grés, — et l’ensemble de ces vingt degrés ou tons forme la gamme
de chaque couleur. — Le 10° ton est la couleur dans toute <a viva-
cité et sa pureté. Les tons 9 à 1 représentent la couleur de plus en
plus pâle ou diluée. Quant aux tons 11 à 20, ils sont obtenus par
Chevreul en plaçant le 10° ton de la couleur sur des fonds d’un noir
de plus en plus intense ; ces fonds noirs ont pour effet, d’après
Chevreul, de « rehausser la couleur ». Quand Chevreul dit le 1, 2,
3, etc., ton, cela signifie le premier, le deuxième, le troisième ton,
— 183 —
et le mot ton s'écrit naturellement au singulier. Chevreul a figuré
les gammes des douze couleurs franches principales,
4. Les couleurs rabattues de Chevreul.
Jusqu'à présent, nous n’avons parlé que des couleurs franches,
lesquelles simplement posées sur des fonds noirs donnent les tons
rehaussés (11° au 20°) tons de Chevreul, Mais une couleur peut être
intimement mélangée à une quantité plus ou moins grande de noir:
la couleur est alors, d'après le terme dont se sert Chevreul, «ternie,
éteinte ou rabattue de noir ».
Suivant que cette proportion de noir, qui ternit la couleur, est
plus ou moins grande, Chevreul distingue les couleurs rabattues à
1/10 de noir, les couleurs rabattues à 2/10 de noir, et ainsi de suite
_ jusqu’à 9/10 de noir. ;
Chevreul obtient ainsi neuf cercles chromatiques de couleurs ra-
battues ; chcun de ces cercles comprend 72 couleurs répondant au
72 couleurs pures. Chevreul a représenté ces 9 cercles chromatiques
coloriés chacun dans le 10° {on de même qu'il avait également re-
présenté les cercles des couleurs franches dans le 10° ton.
5. Les tons et les gammes des couleurs rabattues.
Comme les couleurs franches, chacune de ces couleurs rabattues
peut présenter divers degrés d'intensité : elle peut parcourir les
vingt degrés ou tons qui composent une gamme. Le 10€ ton est le
degré le plus vif dela couleur rabattue que l’on considère; les tons
9 à 1 sont obtenus en diluant de plus en plus cette couleur ou, ce
qui revient au même, en la pâlissant de plus en plus par du blanc.
Les tons 11 à 20 sont obtenus en rehaussant cette même couleur
par sa superposition sur des fonds de plus en plus noirs.
Chevreul n’a figuré aucune des gammes des couleurs rabattues.
IV. ORSERVATIONS GÉNÉRALES
1. Il ne fautpas vouloir donner un sens particulier a un grand nom-
bre de termes qui n’ont été employés qu’une ou deux fois a titre de
Synonymes: par exemple, qu'un botaniste découvre un agaric plus ou
moins fauve, et veuille le désigner sous un nom qui rappelle Sa cou-
leur, il ne pourra le nommer agaricus fuluus, ce terme ayant été
déjà appliqué à d’autres espèces, il le nommera alors agaricus leo-
chrous ou leoninus. Ces termes n’ont servique rarement et seule-
ment comme épithètes spécifiques, et il n’estpas à désirer qu’ils pas-
sent jamais dans le langage courant, Ce serait encombrer celui-
ci inutilement d’un grand nombre de mots souvent mal définis.
2. Il est aussi à souhaiter que certains termes très vagues, inter-
prêtés en des sens fort divers, sans qu'il soit possible de savoir
quel est celui de ces sens qui doit étre préféré, disparaissent de Ja
nomenclature : gilvus, pullus,furvus, ravus, helvus, hysginus.
M. Saccardo a donc eu, en général, raison de réunir comme syno-
ny:nes certains termes qui ont bien réellement le même sens ou de
rattacher certains termes dont le sens est vague et mal défini a
certains autres termes dont le sens est bien défini. La nomenclature
ne peut qu y gagner en simplicité et en clarté. Je ne fais d'excep-
tion et de réserve que pour quelques cas particuliers que j'indique-
rai plus loin.
— 184 —
3. Certains termes de couleurs embrassent toute une série detein-
tes : les couleurs numérotées de Chevreul, ainsi que ses gammes,
conviennent parfaitement pour exprimer l'étendue et les limites de
ces couleurs.
4. Dans les mots formés par la réunion de deux noms de couleurs,
c'est, suivant le génie de la langue de chaque peuple, tantôt le pre-
mier nom, tantôt le second qui représente l'idée principale.
Ainsi, en anglais, c'est le dernier mot qui exprime l'idée dominante.
Par exemple, la couleur Buff-Pinck que Ridgway figure planche
IV, n° 20, est un rose tirant sur le chamois, ua rose terni ou vineux.
La couleur Pinkish-Bujff que le même auteur figure planche V, n°
14, est, au contraire, un chamois très légèrement rougeâtre (à
peine distinct de la couleur chamots, buff).
En allemand et en latin c’est, également le dernier mot qui ex-
prime la couleur principale ; en ‘français et en italien, c’est, au
contraire, le premier mot.
C'est ainsi que M. Saccardo range flavo-virens dans les verts (et
non dans les jaunes) : il le figure par un vert jaune, et il traduit ce
terme en italien par verde-giallo, en anglais par vellow-green et en
allemand par gelb-grüin et De Candolle traduit flavo-virens par vert-
Jaunâtre.
V. CLASSEMENT DES COULEURS
Pour ce classement, j'ai adopté l’ordre et la méthode de Chevreul.
J’ai réparti les couleurs en quatre sections :
1" seclion. Les couleurs franches absolument exemples de noir
(rentrant dans les 4° à 10° tons des gammes de Chevreul) ;
®% section. Les couleurs franchesrehaussées par leur superposi-.
tion au noir (rentrant dans les 11° à 20° tons des gammes de
Chevreul) ; |
3e section. Les couleurs rabattues c’est-à-dire intimement mêlées
de noir sans que cependant la quantité de noir ait pour effet
d'effacer presque complètement la couleur ;
ge section. Les couleurs rabattues, dans lesquelle le noir domine
tellement qu'il efface la couleur : c'est ce que je considère comme
les gris. *
Comme il existait entre mes appréciations et celles de M. Saccardo
d'assez nombreuses divergences, j'ai cru devoir soumettre mon tra-
vail à M. Boudier,., Gelui-ci.a bien voulu l’examiner et me donner
son opinion, et j'ai constaté avec satisfaction que j'étais presque tou-
jours en communauté d'idées avec lui sur le sens à attribuer à la plu-
part des noms de couleurs. 2
Parmi les couleurs de M. Saccardo, célles qe ‘accepterais sont les
numéros 1, 2, 5, 9, 12,14, 15,16, 17, 20, 21, 24, 25,26,.28, 9930,
33, 34, 35, 38, 39, ‘43, ‘44, "45, 746, 47 et 48, __ Jes numéros 31, 39 -
sont variables et exigeraient. je crois, plusieurs tons. Quant ‘aux
autres, elles me paraîtraient devoir être plus ou moins retouchées
pour concorder soit avec l’idée que je m'en fais, soit avec les défini-
tions qu’en ont données jusqu'à présent la plupart des botanistes.
{re secTiIoN. Couleurs franches rentrant dans les 1 à 10 tons de Chevreul.
1. LES ROUGES. — D'après Linné et de Candolle, rvber désigne
le rouge en général, ou encore le rouge type.
#:
— 185 —
Si l’on veut simplifier la classification des diverses espèces de
rouges, on peut les ranger en trois groupes :
1* groupe. Comprenant les rouges tirant sur le violil. Le rouge
carmin couleur bien connue. (C'est le n° 143 de M. Saccardo), C’est
à peu près le rouge cramoisi ( 3 violet-rouge 8 ton, de Chevreul),
en latin kermesinus, chermesinus. D'après M. Saccardo, chermesinus
s'applique bien à cette couleur n° 13. Voyez encore les couleurs
« Carmine » et « Crimson » de Ridgway; pl. VIT, n°3 et 6.
2e groupe. Comprenant les rouges lypes. Le ronge type, ruber :
c’est, d'après Chevreul, le rayon du spectre solaire qui corres-
pond à la ligne CCG de F rauenhofer, Cest le rouge cerise, d'après
Ghevreul (rouge 10 ton). C’est à très peu de chose près la couleur
dite rouge sang de bœuf (1 rouge 12 tons, d’après Chevreul), la-
quelle est la même couleur que l’£carlate d2 Venise où l'Ecarlate
de France. (Pendant tout le moyen âge, on fit usage pour teindre
en ronge de la coche ‘ille du chêne vert (Quercus coccifera) et on
obtenait ainsi la couleur dite Æ_arlute de Venise ou Ecarlate de
France). C'est la couleur du sang artériel : le sang veineux re-
_prend cet!'e couleur au bout de quelqne temps d'exposition à l'air.
3° groupe. Comprenant les rouges tirant sur l'orange. Le rouge
coquelicot, coccineus, écarlate de Hollande ou des Gobelins (se pré-
parant avec Ja cochenille du nop:l). 4 rouge 10 ton.
Le mot coccineus ne signifie pas couleur de La cochenille, mais cou-
leur préparée avec la cochenille. — Quoiqu'on puisse préparer avec
la cochenille des couleurs fort diverses. on avait cependant appliqué
ce terme de préférence à l'Ecarlate de Hollande ou des Gobelins qui
se préparait avec la co’henille du nopal, et l’usage botanique paraît
être en effet de réserver ce terme pour un rouge tirant légèrement
sur l’orangé. #insi, Bulliard traduit Ag. coccineus par Ag. scarlatin
et de Candulle dit que : « coccineus, coquelicot, désigne un rouge
très vif comme celui du coquelicot. »
Le rouge ponceau, puniceus, phaizniceus, se préparant avec la
pourpre rouge venant de Phénicie (Voir plus loin au mot purpu-
reus), 4 rouge 10 ton, d’après Chevreul, qui le considère comme
identique au rouge coquelicot. De même Philibert traduit écarlate
par coccineus ou puniceus.
Le mot puniceus ou plus exactement punicus appliqué au grena—
dier (Punica malus Pline, Punica arbor Columelle) a fait penser à
quelques auteurs que puniceus est le rouge de la fleur du grenadier.
Mais ce terme signifie simplement « de Carthage », parce que 18
LES A PRE originaire de l'Afrique et passait pour en avoir été
rapporté par les Romains durant les guerres puniques. Ce terme
indique le lieu d'origine du grenadier, et n’a donc aucun rapport
avec la couleur de sa fleur. Cela posé, ce qui m'a décidé à placer
sur la même ligne ces trois mots phœæniceus, puniceus, ponceau,
c'est qu'ils paraissent êlre un seul et même terme, avec quelques
lettres simplement altérées. Le mot paunicus « de Carthage » était
synonymo de phæniceus; punicus était une abréviation de phænicus
et ce qui avait valu ce nom à Carthaz», c'est qu’elle était une colo-
nie phénicienne,
Le rouge vermillon, cinnabarinus (se préparant avec le vermillon
oucinabre, bisulfur : de mereure)3 rouge 15 ton, d’après Chevreul, Le
— 186 —
rouge minium, miniatus (so préparant avec le minium ou oxyde de
plomb). D'après Rood, le rouge minium serait voisin du vermillon,
mais un peu plus orangé que celui-ci. — Fries paraît ne pas faire
bien grande différence entre ces deux termes quand il décrit le Cor-
tinarius cinnabarinus «coccineo-ruber. » La couleur flamette (cou-
leur du feu clair), flammeus est, d'après Chevreul, le 3 et 4 rouge
6 ton. C’est donc un rouge clair tirant sur l’orangé.
À bis. LES ROSES, — Si l’on voulait appliquer aux roses la même
division en trois groupes que nous avons appliquée aux rouges, il
faudrait distinguer :
1® groupe : rose tirant sur le violet; Persicolor, persicinus,
couleur flenr de pécher (4 violet rouge 8 on, d’après Chevreul). La
couleur « Peachblossompinck », de Rideway, ne me parait pas assez
violette, pl. VIT, n° 21. Mais je dois reconnaître que persicolor est
souvent pris par Fries comme synonyme de Carneus, par exemple
Fries décrit comme étant carneus la variété persicolor du Tricho-
loma ionides. | Ç
2° groupe : rose type. Roseus. C’est un rouge elair, analogue à la
teinte des pétales de l’églantier. (Rouge 3 à 7 ton).
3° groupe : rose tirant sur l'orange. Carneus, couleur de chair
(rouge-orangé 2 à 5 ton, d'après Chevreul).
Quant à la couleur Salmoneus, Salmonicolor, Saumon, orangé
4 à 6 tons elle est voisine de Carneus, un peu plus orangée, (v.
. pl. VIL, fig. 17), moins claire que carneus.
2. LES ORANGÉS. — L'orangé (aurantiacus) est le mélange en
ar égale du rouge et du jaune. La couleur souci est, d'après
Chevreul, orangé 7, 8, 9 ton. Les orangés-jaunes sont très répandus
et très usités. Ce sont : fauve, fulvus — orangé-jaune du 10 au 16
ton d’après Chevreul ; safran, croceus, — d'après Mérimée, ce se-
rait le ton le plus vif de l'orangé-'aune, c’est-a-dire orangé-jaune
40 ton. D’après de Candolle, c’est un rouge-jaune très foncé et très
intense. D’après M. Boudier, on dit souvent en mycologie safrané
pour une teinte orangé-jaune rabattue par du brun. Croceus est,
d’après Fries, la couleur des stigmates de safran secs (description
du Cortinarius intentus tab, 147, fig. 1. des Hymenomycetum
nondum delineatorum). Par la dessication les stigmates prennent
une teinte rouge-orangé 12 ton, tandis que les styles restent jaunes.
Chamois — orangé-jaune 5 ton. C’est à peu près la couleur
« chamoïs » des Grands magasins du Louvre. C'est à peu prés aussi
la couleur « buff » des Anglais (Ridgway V, n° 13) qui est un ton
extrêmement clair de la couleur euir. Quant à la couleur « chamois-
jaune » de Chevreul (4 orangé-jaune 3 ton), elle est beaucoup plus
jaune que la couleur chamois type.
Crême, cremeus. — D'après Chevreul, la couleur beurre frais est
orangé-jaune 2 1/2 à 3 ton.
3. Les JAuNes. — Les jaunes peuvent se diviser en trois groupes:
4° groupe : comprenant les jaunes tirant sur l'orangé.
Vitellinus, jaune d'œuf. C’est, d’après de Candolle, un jaune très
légèrement teint de rouge. Fries a appliqué ce terme à la descrip-
tion de la Chanterelle.
Stramineus, jaune-paille. D'après Chevreul, la couleur de la paille
— 187 —
serait 2 orangé-jaune 3 ton. Mais en botaniqne la couleur paille ms
paraît désigner un jaune plus clair : de Candolle définit le jaune
paille comme étant le jaune le plus clair. M. Sac’ardo me parait
l'avoir hien figuré.
Helveolus. Philibert et de Cindolle traduisent ce terme par jaune-
paille. — Bulliard traduit : aguricus helveolus par agaric paillet.
2e groupe : comprenant les jaunes intermédiaires entre les pré-
cédents et les suivants.
Aureus, jaune d'or. — C'estla couleur « bouton d'or ».de Chevreul
(4 orangé-jaune 6 à 9 ton. D'après M. Quélet in litteris, ce serait
cette couleur que Fries désignait par le terme lueus.
8e groupe : comprenant les jaunes voisins du jaun:-veret.
Junquilleus, jonquille (jaune 10 ton d'aprés Chevreul).
Citrinus, jaune citron (jaune 7 ton d'après Chevreul.)
Sulfureus, soufre (2 jaune 4 ton d'apres Chevreul).
La couleur soufre des botanistes paraît plus claire : c'est, dit M.
Saccardo, la couleur du soufre en fleur qui, dit-il, est plus claire que
celle du soufre en bâton.
Luteus et flavus. M. Wharton considère ftvus comme le type
des jaunes francs (jaune Cambodge, représenté par Ridgway pl. 6,
n. 10). — Quant à luteus, il le considère comme un jaune pâle ana-
logue aux fleurs du Pastel (/satis tincloria). D'après M. Ridgw ay,
flavus est également le type des jaunes francs (Yellow), tandis que
Luteus eorrespond pour lui à « Clay-color » (planche 53.17: 9)F Cou
leur d'argile, analogue à la terre de Sienne.
Je ne saurais partager l'opinion de ces deux auteurs : a Mon avis
luteus est le type des jaunes francs et flavus est un jaune terne
que l’on pourrait tra uire par le mot blond. En eflet: d’après Linné
et de Candolle, /uteus est le jaune type. Quant à flavus, de Candolle
le définit comme étant l’analogue du jaune de Naples (figuré par
Ridgway pl. 6, n. 18); Philibert, le commentateur de Linné, et
Mérimée traduisent /lavus par « blond ». C'est bien le sens que lui
donne Virgile quand il dit : « flava crinis, flavæ messes ».
Quant à Fries, quand il veut parler d'un jaune vifet pur, il se
sert du terme lweus, d'un jaune terne du mot fluvus. Exemple:
Tricholoma rulilans &lamellis Luteis, aureis » et sa variété varie-
gatus « lamellis Havescenti-pallidis », Boletus sublomentosus « tu-
bulis luteis », Boletus spadiceus « tubulis luteis »,. Amanila aesa-
rea <lamellis luteis ». Au contraire, Russulu grisea « lamellis ex
albo flavis », Russul1 nauseosa « lamellis e ffavo sordidè ochraceis »,
Russula puellaris « lamellis ex albo pallidè flavis ».
4. Les verrs. — Les verts présentent peu d'intérêt pour le my-
cologue. Viridis estle verttype. Smaragdinus(émeraude) est le n° 36
de M. Saccardo. Prasinus est le vert poireau, c’est-à-dire un vert
glauque bleuâtre. Je pense, comme M. Boudier, que le n° 37 de
M. Saccardo, trop gris pour æruginosus, pourrait bien représenter la
couleur prasinus. Le vert-bleu a pour typeaeruginosus, vert-de-gris.
5. Les eLeus. — Les bleus peuvent se diviser en deux groupes :
4% groupe : comprenant les bleus types. — Caeruleus est, d’après
de Candolle, le bleu en général ou plus exactement le bleu pur, tel
que le donne Île rayon bleu du spectre où la fleur du Veronica cha-
+
— 183 — e
maedrys où de la Bourrache. Le bleu Turquoise est, d'après Che-
vreul, 5 vert-bleu 10 tons, c’est-à-dire tres voisin du bleu type.
Quant à cælicolor, bleu de ciei, c’est, d’après Chevreul, le bleu
clair (bleu 7 tons) ; azureus, bleu d'azur, est également considéré
dans les dictionnaires français comme un bleu Clair, de même par
Philibert et de Candolle ; et le Cortinarius azureus de Fries est
évidemment dans les tons clairs. — C'est à peu près la même cou-
leur que lazulinus. Chevreul définit, en effet, la couleur lapis lazuli
3 bleu 8 ton. L’outremer est la même couleur (voir Ridgway, bleu
d'Outremer planche 9, n 9); autrefois, quand on allait chercher le
lapis lazuli, lazulite, bleu d'azur dans les terrains granitiques de
la Chine ou de la Perse, dont il est un produit naturel, on l’appelait
outremer ; maintenant on le fabrique artificiellement, en en imitant
la composition naturelle : c'est un mélange de silicate d’ alumine, de
silicate de soude et de sulfure de sodium. ;
2e groupe : comprenant les bleus tirant snr le violet. — Cyaneus:
D'après de Candolle, cyaneus est le bleu foncé tirant sur le violet,
tel que le bleu de Pr usse ou le rayon indigo du spectre solaire. Ce
sens attribué par de Candolle à cyaneus pourrait, peut-être, être
critiquè en ce que cyaneus parait la traduction de cyanos qui, en
grec, désigne le bleu type.
D’ après Mérimée, c'est un bleu analogue au bleu-barbeau. M. Che-
vreul définit le bleu-barbeau comme étant le bleu-violet à PE ru
ton. Le bleu de Saphir, est d'après Chevreul 5 bleu 11 ton, c'est-a-
dire très voisin du bleu-violet.
Caesius. D'après Quicherat (dictionnaire latin-français), ce serait
la couleur pers, intermédiaire entre le bleu et le vert.
D’après de Candolle, qui le range parmi les verts, ce serait un vert
grisâtre. Mais je partage plutôt l'opinion de M. Saccardo qui le con-
sidère comme un bleu grisâtre : le bleu grisätre est la couleur des
fruits de la ronce, Rubus caesius et dés taches que produit le frotte-
ment sur le Polyporus caesius.
6. Les viozers.— Le violet type, en botanique, n’est pas le violet
type de Chevreul ; en botanique, en effet, le violet type est la cou-
leur de la violette 3 bleu violet 12 ton.
Le lilasest, d’après Chevreul, 1 violet 7 tons {teinture sur étoffe);
c’est le lilas vif du lilas de Perse, d’aprèslemême auteur.
La couleur mauve est, d'après Chevreul, 3 violet 7 tons, c’est-a-
dire un violet tirant sur le violet rouge. Ge n’est pas du tout la cou-
leur « mauve » de Ridgway.
Purpureus. — La couleur figurée sous ce nom par, M. Saccardo
est la couleur « carmin ».
Pour certains physiciens, le « pourpre » est une couleur produite
par le mélange en proportions égales des deux couleurs extrêmes
du spectre, c 'est-à- dire du violet et du rouge. Cette couleur n’existe
pas dans le spectre solaire qui présente une lacune entre le violet
et le rouge. Le pourpre vient combler cette lacune en formant la
transition du violet au rouge. [l constitue la couleur complémen-
taire du vert qui n’a pas de couleur complémentaire dans les cou-
leurs simples du spectre solaire.
La couleur « pourpre »est, d’après Chevreul, un violet tirant sur
lerouge (4 violet 12 ton). M. Lacaze du Thiers, en diseutant les tex-
NÉS Fo
— 189 —
tes et en les rapprochant des faits positifs fournis par l'observation
directe, a établi que la couleur pourpre rentre dans la couleur vio-
lette. Pline la rapproche de la couleur de l’améthyste (Girardin,
traité de chimie, tôme IV, page 422) Cette pourpre violette, la
vraie pourpre impériale des Romains, s’extrayait d’un coquillage
(Murex trunculus) : c'était la pourpre de Tarente. Il existait en
outre une autre pourpre, d’un rouge foncé, provenant d'un autre
coquillage, le Murex brandaris, et d’une autre localité, de Tyr en
Phénicie ; de la le nom qu’on lui donnait de phœæniceus, et par con-
traction pæniceus et puniceus. Généralement en mycologie le terme
purpureus (en grec porphuros) désigne la vraie pourpre, celle
qui est violette, Exemples : Boletus porphyrosporus de Fries, Asco-
bolus porphyrosporus, Agaricus purpureus de Persoon (Tricholoma
ionides Fr.), Polyporus (physisporus) purpureus de Fries, Clavaria
purpurea de Schæffer (Clavaria lilacina de Fries), Aelvella pur-
purea de Schæffer (Tremella amethystea de Bulliard).
La section des Pratelli de Fries (sporis atro-purpureis) répon-
dant aux tanthinospori (à spores violettes), de Quélet et présentant
la couleur violet-foncé figurée par Winter (schwartz-purpurn ; atro-
purpureus). M. Constantin, dans son tableau des couleurs, représente
le « pourpre vif » par une teinte violette, tirant sur le rouge.
Quant aux termes phæniceus ou puniceus, qui, chezles Romains,
servait à désigner la pourpre rouge de Phénicie, on l’applique gé-
néralement aussi, en mycologie, à la couleur rouge. Exemples :
Agaricus phœniceus de Bulliard /Cortinarius orellanus), qu’il
décrit comme étant d’un beau rouge (rubicundus)
Hyrophorus puniceus de Fries « coccineo-sanguineo ».
Agaricus (armillaria) phœæniceus de Fries « pileus ruber vel
lateritius. »
2e SECTION. Les couleurs franches rehaussées (11 à 20 tons de Chevreul).
19 LES ROUGES ORANGÉS REHAUSSÉS. — AZadius bai, La couleur
badius de M. Saccardo, n° 20, répond bien à « Bay » de Ridgway
(IV, 5). On peut la considérer comme le rouge orangé 16 ton de Che-
vreul.
Hepaticus m'en paraît très voisin, un peu plus violacé d’après M.
Boudier. C’est ainsi que Ridgway (IV. 4) figure la couleur « liver
brown ». C’est aussi la couleur habituelle de la Russula badia de
M. Quélet, couleur que les figures O, P, Q, de la planche 509 de
Baolliard me paraissent bien représenter.
2. LES ORANGÉS ET ORANGÉS-JAUNES REHAUSSÉS. Ils ont été clas-
sés par Chevreul comme suit :
42 ton. 14 ton. 16 ton. 18 ton.
PR OITANTO EE 2 dur vmamce eo Qnnelle.s ne se Cafe.
ORARS RE SR need ane ete ee c de: CHOOUN et MAT ON.
5 Orangé.
Orangé jaune.} Noisette et fauve.
1 Orangé jaune
Cannelle, cinnamomeus ; c’est d’après Chevreul 3 orangé 14 ton.
Café, coffeatus (café grillé, café noir) ; c'est d’après Chevreul le
3 orangé 18 et 19 ton.
Marron, castaneus. La couleur marron (des teinturiers) est, d'a-
— 190 —
près Chevreul, 4 orangé 16, 17, 18 ton. — Ce serait la couleur du
fruit du châtaignier au bout d’un an.
I! ne faut pas confondre cette couleur avec la couleur « Maroon»
de Ridgway (IV. 2). Q 1elquefois les peintres en bâtiment donnent
aussi ce nom de « Marron » à un brun rouge, analogue à la cou-
leur du marron d'Inde et à la couleur « bai » que M. Saccardo nomme
« kastanienbraun ». La couleur figurée par M. Saccardo n° 10 ne me
parait pas être châtain, elle contient trop de violet : elle me paraît
plutôt être « chocolat, theobrominus ».
Fauve, fulvus et noisette, avellaneus. — Ce sont, d'après
Chevreul, les mêmes couleurs : 5 orangé, orangé-jaune et 1 orangé-
jaune du 10 au 16 ton. La couleur « Hazel » Ridgway (IV, 12) n'en
est pas bien éloignée. Quant à celle de M. Saccardo, n° 7, elle n’a
aucun rapport avec celle-ci qui est la couleur des noisettes sèches :
M.Saccardo a pris comme type la couleur grisâtre ie à un léger
duvet de la coque des noisettes fraiches.
39 LES JAUNES REHAUSSÉS. — Ce sont: Umbrinus, terre d'ombre
(jaune 16 ton), fuligineus, bistre (jaune 18, 19 ton). Elles me parais-
sent bien figurées par M. Saccardo, n. 9 et 11.
4° LES VIOLETS REHAUSSÉS. — La couleur chocolat serait, d’après
Chevreul (pour le chocolat en tablettes), 5 orangé 18 ton 1/2. Mais
il y a des chocolats de diverses couleurs et je crois que le chocolat
type a un reflet violacé et que sa couleur est plutôt celle de Saccardo
n. 40 ou de Ridgway, pl. 3, n. 4, répondant à peu près à violet-
rouge 16 à 18 ton de Chevreul. — La couleur violacée du chocolat
s’apercoit surtout lorsqu'il est étendu de lait ; la couleur du chocolat
au lait ne ressemble pas à celle du café au lait. Je ne puis donc
admettre l'assimilation de M. Saccardo de la couleur chocolat à la
couleur cafe.
5° LES BRUNS — LE BRUN. — D’après M. Chevreul, les bruns sont
les tons foncés de toutes les gammes du 18 au 20 ton. Le brun pro-
prement dit fuscus (en grec phaios), brunneus spadiceus, n’est pas
un gris pur, comme l'indique M. Saccardo. Ce terme pris isolémentme
paraît désigner un brun variant de l'orange jaune au jaune. En
effet, Philibert traduit fuscus par brun-bistre. Fries a créé dans les
Pholiota une sous-section « Phœoti, sporis fusco-ferrugineis ».
MM. Cooke et Quélet décrivent le Cortinarius brunneus comme
étant wmbrinus. M. Quélet décrit sa Russula fusca comme étant
d'un brun ocracé (supplément 4886, IX 5) et son Inocybe brunnea
comme ayant le chapeau chätain. M. Boudier considère le brun
comme étant une teinte très foncée de fauve. Winter désigne sous
le nom de braun (fuseus) la teinte la plus foncée des spores des der-
mini ou ochrosporéeset il distingue fusco-purpureus (brun-pourpre)
et atro-purpureus (noir-pourpre), et M. Quélet a créé le terme
phœæospori pour les ochrosporés. Enfin Littré, dans son dictionnaire,
definit brun « qui est d’une couleur de chataigne foncée tirant sur
le noir ».
3e Section. Les couleurs rabattues, à l'exclusion des gris.
Ce que Chevreul appelle les couleurs rabattues sont des couleurs
qui sont ternies par leur mélange intime avec du noir. La propor-
tion de noir qui entre dans le mélange peut varier. De la les neuf
— 191 —
cereles chromatiques de Chevreul, suivant que cette proportion est
de 4, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 ou 9 dixièmes. Chevreul dans ces cercles ne
figure que le ton 10 de chaque couleur rabattue : il en résulte qu'il
est souvent difficile de se faire une idée des couleurs rabattues qu'il
définit, et qui ne setrouvent pas dans le ton 40 ou dans un ton voisin.
À. Les ROUGES RABATTUS. — ARubiginosus. Quand on met des
clous neufs dans une assiette contenant un peu d’eau, au bout de
24 heures, ils se recouvrent d’une rouille jaune d’acre. Si des objets
en fer sont exposés à l’air humide, ils se recouvrent à la longue
d'une rouille d’un brun plus ou moins orangé. Si les parties rouillées
sont exposées à des frottements, comme par exemple les gonds des
fenêtres, ou à la chaleur du soleil, elles passent à une teinte d’un
brun rouge. Ces changements de couleur tiennent à ce quele peroxyde
de fer hydraté est jaune, et à ce que, par l'effet des frottements ou
de la chaleur, il se transforme en peroxyde de fer anhydre qui est
rouge. La rouille peut donc être d’un brun jaune ou d’un brun
rouge. Le terme rubigo par son étymologie même «ruber, rouge »
ne paraît pouvoir s'appliquer qu’à une rouille rouge. En minéralo-
gie, le fer rubigineux est un peroyxde de fer rouge.
Friesdistingue d’une part, les hyporhodii comme étant «sporisroseis
vel rubiginosis », et, d'autre part, les dermini, étant « sporis ochra-
ceis vel ferrugineis ». Fries considère donc comme s'appliquant à des
* couleurs bien distinctes ces deux termes rubiginosus et ferrugineus.
Les Allemands ont deux termes différents pour ces deux couleurs
rouille : « rostroth, rouge de rouille, rubiginosus » et « rostbraun,
brun de rouille, ferrugineus. » C’est ainsi que Winter les désigne.
De Candolle a pris soin d'expliquer que ferrugineus est pour lui un
brun tirant sur le jaunâtre et ressemblant à la vieille rouille de
fer. Ces changements que présente la rouille, expliquent les diffé-
rences que l'on constate entre les figures des divers auteurs : la teinte
de M. Saccardo est une rouille hydratée. produite sans doute par
l’action directe de l’eau sur le fer ; la teinte de Winter (rostbraun)
1eprésente une rouille formée par une longue exposition à l'air ; la
teinte de Ridgway est une rouille plus peroxydée. |
L'action de la chaleur modifie de même certaines matières colo-
rantes dont la coloration est dûe à l’oxyde de fer. Ainsi la terre de
Sienne naturelle est d’un brun jaune, la terre de Sienne calcinée est
d’un brun rouge. Voir Ridgway planche V, n°? et planche IV n° 6.
Il existe entre la terre d'Ombre naturelle et la terre d'Ombre cal-
cinée (Ridgway planche III, n° 14 et 8) une différence analogue ;
toutefois cette différence est moins sensible parce que la terre
d'Ombre n’est pas seulement colorée par de l’oxyde de fer, mais en-
core par du peroxyde noir de manganèse ; et parce que la couleur
de cette dermère substance n’est pas modifiée par le grillage.
En résumé la couleur de la rouille est, à mon avis, une couleur
variable, et elle ne peut être bien représentée que par une série de
teintes : jaune de rouille, brun de rouille, rouge de rouille.
2. LES ROUGES ORANGÉS RABATTUS. Testaceus (rouge-tuile),
lateritius (rouge-brique).
La couleur brique est, d’après Chevreul, 3 rouge-orangé 5/10 12
ton. C’est une couleur voisine du « bai », mais dans un ton plus
clair, M. Quélet (in litteris) considère comme identiques les couleurs
D Fe à a ÉREeS Ce er e
De 5 a 25 SE :
K \ 4 >
à
tuile (testaceus) et brique (lateritius) ; en effet les briques et les tuiles
sont faites avec la même terre et souvent cuites dans le même four:
M. Saccardo considère la couleur {tuile comme un ton plus clair de
la couleur brique — et il traduit en francais testaceus par rouge-
brique pâle. — Sa couleur £eslaceus, n° 18, ne serait-elle pas un
peu trop orangée et sa couleur lateritius un peu trop brune?
Rufus. roux. Le roux, tel que le représentent M. Saccardo et
M. Costaniin, paraît être dans les rouges orangés 2/10 10 ton de.
Chevreul.
3. LES ORANGÉS RaBATTUS. Alutaceus, couleur cuir ou basane
« tanwy » (Ridgway V. 1.).
La couleur cuirest, d'après Chevreul, { orangé 4/10 a 5/10 7 ton.
Elle peut passer par des tons plus clairs et devenir la couleur cha-
mois, buff (Ridgway V. 13), couleur de peau de chamoïs tannée, ou
par des tons plus foncés et devenir la couleur luridus que Philibert
traduit par brun tanné.— La couleur »ankin est, d'après Chevreul, 1
orangé 1/10 3 ton. — La couleur café au lait est, d'après Chevreul-2
orangé 6/10 4 ton. — Quant à la couleur /errugineus, brun de rouille,
le lecteur voudra bien se reporter à ce que j'en ai dit au mot
rubiginosus.
4. LES ORANGÉS JAUNES RABATTUS.
Ocraceus, jaune d’ocre : c’est orangé-jaune, 1, 2 ou 3 orangé-
jaune rabattu à 2/10 et dans les tons clairs. — (L'ocre-rouge
se désigne sous le nom de bolaris).
Flavus, blond: c'est d’après Philibert, un jaune-orangé très altéré.
Argillaceus. Le terme Argillaceus n’a par lui-même rien de bien
précis puisqu'il y a des argiles de toutes les couleurs. M. Quélet
(in litteris) considère argillaceus comme étant un ton cla'r de la
terre de Sienne. Ainsi défini, ce serait la couleur que Ridgway ap-
pelle « Clay-color » (v. 8). J'attribuerais le même sens à ferreus.
D’après M. Boudier (in litteris), argillaceus serait un ocracé pâle et
rosé, terreus serait plus foncé et plus teinté de noir.
. Isabellinus, Isabelle. C'est, d’après l’origine historique du mot,
la couleur du linge sale. Isabelle d'Espagne, fille de Philippe H,
s'était juré de ne point changer de linge avant la prise d'Ostende
que son mari assiégea plusieurs années. Ses courtisans donnèrent
son nom à la couleur du linge qu’elle quitta après la prise d'Ostende.
La couleur du linge de corps sale est orangé-jaune 1 à 2 ton ;
d’après cette définition ce serait donc une couleur franche. Mais on
considère plutôt isabelle comme une couleur ternie, voisine d'ocracé
mais plus pâle. M. Quélet décrit le Clitocybe qu’il a nommé isabel-.
linus comme étant ocre pâle (supplément XIT, année 1883).
Le Corticium que Fries a appelé isabellinum est décrit par
M. Quélet comme étant blanc-ocracé.
5. Les JAUNES ET LES JAUNES-VERTS RABATTUS. — (livaceus, olive.
C’est, d’après Chevreul, 3 jaune 6/10 10 ton.
6. Les BLEUS RABATTUS. — Lividus, livide. C’est la couleur bleu-
noirâtre du saug veineux extravasé sous la peau (ecchymoses). —
La couleur de M. Saccardo me paraît trop claire et trop violette.
Pour M. Boudier, lividus est la couleur pourpre noirâtre du sang
extravasé modifiée par la teinte jaune de la peau : c’est un pourpre-
-
+
— 193 —
noir nuancé de jaune. Zividus me parait aussi avoir été souvent
employé pour désigner un gris mal défini. Philibert le range parmi
les gris.
LES VIOLETS RABATTUS. — Vinosus, vinaceus, gris-vineux. C’est
la couleur de la lie de vin mêlée au vin lui-même. J'adopterais la
couleur & gris-vineux » dé Chevreul, 5 violet-rouge 1/10 de noir 10
ton. C'est à peu près la couleur « Wine- purple » de Ridgway, VII
15. Quant à la couleur virosus, n° 50, de M. Saccardo, elleme paraît
trop foncée, et celle « vinaceus » de Ridgway (IV. 17) me semble
beaucoup trop terne et trop claire.
4e Section. Les 6ris (Couleurs rabattues dans lesquelles le noir efface l'autre couleur).
Les gris colorés se trouvent naturellement compris dans les cou-
leurs rabattues. Nous avons réservé ie terme de gris pour les mé-
langes dans lesquels le gris domine tellement que l’autre couleur
qui fait partie du mélange cst presque cemplètement effacée et à
peine perceptible.
_ À. Les gris purs. Griseus, c’est le ton moyen du gris. Bisus,
c’est la traduction de notre mot français bis: d’où est dérivé le mot
bise, nom vulgaire de la Russulu grisea et de la Russula cyano-
æantha. Cinereus cendré : c’est un gris clair, analogue à la couleur
des cendres de bois. Lixivius par:it, au moins d’après l’étymologie,
être synonyme de cinereus : lixivia est une lessive de cendres.
(Liœus était le dieu tutélaire des eaux de Luchon, ainsi qu’en
témoignent de nombreux ex-vo{o découverts dans les bains romains
de cette localité).
Nota. — Je ne comprendrai pas aler parmi les gris : en effet,
d’après de Candolle, ater est Le noir le plus foncé possible. De même
Winter désigne par «ler la teinte noire des spores des Coprins
(schvarts).
2. Les gris tirant sur l’oran gé ou le jaune.
Murinus (Ridgway IF, 11). Ce parait être un gris très légèrement
jaunâtre. Chevreul définit le gris de souris comme étant de l'orangé
rabattu de 6/10 de noir : la teinte a été prise par lui sur la souris,
animal dont le pelage n’a pas toutefois une couleur absolument
constante. De même Fries décrit son agaricus (omphalia) myochrous
comme étant wmbrino-fuscus. Ridgway prépare le gris de souris
avec du noir de fumée, du blanc et de la sépia. M. Boudier consi-
dère également le gris de souris comme un gris jaunâtre.
Fumosus. — C'est notre couleur « enfamé », c’est un bistre clair,
c’est ainsi que M. Saccardo la définit : elle est formée d’après lui de
bistre et de blanc. Mais la couleur de la planche de M. Saccardo se
répond pas à cette définition : c’est un gris lilacin et non jaunâtre,
provenant peut-être de ce que les deux couleurs employées ont réagi
l’une sur l’autre, Persoon &:crit le polyporus qu'il a nommé fumo-
sus comme étant « fuligineo-pallidus », d’un bistre pâle.
Morinus. — Morinus est, d'après Philibert, le noir-roux, nigro-
rufus. La couleur tête de nègre de Chevreul est 4 orangé 6/10 de
noir. 18 ton.
3. Les gris tirant sur le vert.
Glaucus, glauque. M. Saccardo a bien représenté cette couleur
n° 38.
— 194 —
4. Les gris tirant sur Le bleu.
Plumbeus, gris de plomb (bleu 9/10 40 ton, d'après Chevreul).
Le gris de plomb de Chevreul ne paraît pas le même que celui de
RidgwayIl, 15, et de M. Saccardo n° 44, qui paraît avoir eu en vue
la couleur du plomb fraichement coupé, sans la couche d'oxyde qui
le recouvre au bout de quelque temps.
Ardosiacus, gris d'ardoise (1 bleu 9/1010 ton, d’après Chevreul).
La couleur des ardoises varie beaucoup, elle est par exemple souvent.
violacée ; mais je crois que l’usage a fait prendre pour type du gris-
ardoise l'ardoise d’un noir bleuâtre, telle que celle, par exemple,
dont se servent communément les enfants dans les écoles. Cela me
paraît résulter : 1° de la définition que Chevreul donne du gris-
ardoise, 2 de la manière dont Ridgway le figure dans sa planchell,
et 3, de la teinte de l’Agaric auquel Fries applique l’épithète
ardosiacus.
Chalybœus, gris de fer (3 bleu 9/10 10 ton, d’après Chevreul).
5. Les gris tirant sur le violet.
Gris de lavande (2bleu violet 3/10 6 ton, d’après Chevreul)
Comparez Ridgway II. 19.
Gris de perle (2 bleu-violet 7/10 10 ton d’après Chevreul) Com- &
parez Ridgway II. 20.
Palumbinus, gris-de-ramier (violet 3/10, 7 à 10 ton, d'après
Chevreul). ;
VI. CONCLUSION
J'ai cru devoir signaler aux botanistes qui se proposeraient de
dresser un tableau des couleurs, les ouvrages que j'ai cités plus
haut, parce que la plupart de leurs devanciers ne paraissent pas les
avoir tous connus ou tout au moins avoir tiré de ceux de Chevreul
toutes les indications utiles qu’ils renferment.
Je leur ferai observer, en outre, que, pour la confection de cesta=
bleaux, le choix des matières colorantes a une grande impartance. Il
est bon que l’auteur fasse connaître celles dont “iLs’est servi (comme
l’a fait M. Ridgway). Il faut prendre garde d'employer des matières
colorantes qui passeraient avec le temps ou par suite de l'exposition -
à la lumière.
Enfin la lithochromie me semble avoir quelques inconvénients ;
‘ les teintes pâles d’une cou'eur s’obtiennent en y ajoutant du blanc,
qui la ternit toujours un peu. La chalco-gravure me parait bien su-
périeure pour conserver la vivacité et la pureté des couleurs.
Quand les études particulières sur cette matière seront plus nom-
breuses et que la question mieux élucidée sera plus en état de rece-
voir une solution, je souhaiterais voir la Société mycologique de
France prendre l'initiative d’un accord avec les Sociétés scientifi-
ques des pays voisins pour l’adoption d’un tableau international des
couleurs.
J'ai, en effet, un peu le droit, ce me semble, de m'intéresser aux
travaux de cette Société dont nous avons conçu l’idée MM. Quélet,
Mougeot, Forquignon et moi, dans nos excursions, et que nous
avons fondée dans les Vosges en 1884, et j'aimerais lui voirrendre à
la science ce service de substituer définitivement à la confusion ac-
tuelle l’unité dans la langue des couleurs.
mn 408 FA
BIBLIOGRAPHIE
Catalogue raisonné des champignons supérieurs (H; ménomycè-
tes) des environs d'Autun et du département de Saône-et-
Loire, par le D" F. X. Gizror et le Capitaine L. Lucano. Autun,
1891, gr. in-8° de 482 pages avec 6 chromolithographies.
- Le titre du nouvel ouvrage, dont nons saluons avec un très grand
plaisir en ce moment l'apparition, est loin d'annoncer tout ce
qu’il renferme en réalité. Le « Catalogue raisonné » est une flore
mycologique étendue, trés complète dans son cadre, riche par ses
développements au point de vue de la connaissance parfaite de l’es-
pèce, tant sous le rapport botanique qu’usuel ; châtiée quant à la sy-
nonymie qui est bien étudiée, soignée enfin en ce qui concerne les
stations et l’habitat précis, l'indication des formes, et surtout une
flore rendue précieuse par les remarques critiques et tout-a-fait
originales dont les auteurs ont assez invariablement fait suivre cha-
cune de leurs descriptions.
Au point de vuedela circonscription botanique explorée, il ne s’agit
pas seulement des environs d’Autuu et du restant du département
de Saône-et-Loire, mais encore de portions des départements limi-
trophes de la Côte-d'Or et de la Nièvre, c’est-à-dire d'une région
naturelle comprenant une partie notable des massifs du Morvan as-
sez comparable pour sa végétation spéciale à la riche région vos-
gienne.
Les estimables auteurs du Catalogue sont des amis de vieille date
des champignons. A défaut d'autre bagage scientifique, l’œuvre im-
portante qu’ils donnent aujourd’hui pourrait le démontrer. Tous
nos lecteurs connaissent la contribution active que MM. Gillot et
Lucand ont prise et ne cessent d'apporter aux études botaniques et
notamment à la mycologie par de multiples travaux qui ne sont
plus à louer et qui sont échelonnés dans leurs Bulletins à partir des
débuts des Sociétés Botanique et Mycologique de France, même
de notre Revue, pour se continuer dans les Mémoires de la Société
d'histoire naturelle qu’ils ont fondée.
Le département de Saône-et-Loire est aussi bien favorisé sous le
rapport de la végétation fongique que de l’étude. Déja, en 1863,
Grognot avait dressé un inventaire des plantes cryptogames, parmi
lesquelles figurent 323 hyménomycètes. C’est trente années plus tard,
en groupant des recherches successives et persévérantes entrepri-
ses dans le but de compléter ce premier inventaire, que MM. Gillot
et Lucand sont parvenus à tripler le chiffre de Grognot et à élever
a plus de neuf cents espèces le contingent des champignons hymé-
niés de Saône-et-Loire, c’est-a-dire à constater, dans leur vaste ré-
gion, la moitié des champignons signalés jusqu’à ce jour en France.
La classification du nourcau livre est calquée sur la 2° édition clas-
sique du Systema d'Ellias lries, sauf pour la distribution de certains
genres et de diverses espèces dont les auteurs du Catalogue ont en-
tendu apprécier plus exactement les rapports naturels. S'inspirant
pour cela, comme ils le déclarent, des récentes études anatomiques
des mycologues contemporains, ils ont évité sagement, à notre avis,
une top grande multiplication des divisions génériques. La confu-
sion s’accentuant, on le sait, à mesure qu’on entre dans le détail des
espèces et qu’on a à se prononcer entre les incertae sedis de beaucoup
*
\ — 196 —
de nos flores, incertae ballotés d’un genreal'autre,nos auteurs en res-
tant sur la réserve ont plutôt fait preuve de discernement que d'im-
puissance. Ils applaudissent bien aux tendances éminemment philo-
sophiques des réducteurs de l’espèce si favorables à la simplification
de la nomenclature, mais ils conservent dans leur « Catalogue »
toutes Les espèces généralement admises et suivent encore la nomen-
clature Friesienne (1).
La splendide publication iconographique, dans le format in-4°, de
M. Lucand (Champignons de la France. Suites à Plconographie
de Bulliard), dont il a paru à ce jour, dix séries c’est-à-dire 250.
planches, servira d'illustration au « Catalogue », avec d’autant plus
d'à-propos que cette publication est soigneusement citée dans l’ou-
vrage et que tous les modèles en ont été pris dans lesenvirons d’Au-
tun et représentent au naturel des types de champignons de la ré-
gion étudiée. Cependant le « Catalogue ÿ a son illustration partieu-"
lière : six chromolithographies représentant 25 espèces rares ôu nou-
velles avec d'excellents détails analytiques. Ces planches peintes par
M. Lucand ont été imprimées à Paris par E. Bry. Voici les espèces
figurées :
Armillaria pleurotoides Fr. — Clitocybe diatreta Fr. — Mycena erocata Fr. — M. atro-
cyanea Fr. — M. aurantio-marginata Fr. — P«ylocybe areolata Fr. — Russula
amaena Quel. — Pleurotus limpidus Fr. — Cortinarius tophacaeus Fr. — C. germa-
nus #7. — Pholiota tuberculosa Fr. — Omphalia picta Fr. — Trametes Trogii Fr, —
Leptonia aethiops #7. — Paxillus griseo-tomentosus Fr. — Pleurotus dictyorhizus Fr.
— Lactarius violacens A7. — Pleurotns scrotinus Schr. — Hygrophorus arbustivus Fr.
Phallus caninus Huds. — Polystictus radiatus var. spadiceum Quel. — Tremellodon au-
riculatum Fr. — Boletus fusipes Rab.
Le « Catalogue » n’est pas seulement une flore locale, car l’éten-
due et le grand développement donnés à la partie descriptive de cha-
que espèce et l'importance numérique de ces espèces doivent servir
de complément instructif pour d’autres catalogues ou florules a
diagnoses trop écourtées. Si on a adopté, notamment dans certains
livres classiques, des diagnoses latines relativement brèves afin de
rendre plus claires des phrases visant plutôt les caractères essentiels
et propres que des caractères différ: ntiels, cette obligation des phra-
ses brèves s'impose moins lorsqu'on écrit en frañçais et que l’auteur
s’adresse, comme ont entendu le faire MM. Gillot et Lucand, à de jeu-
nes naturalistes dont ils ont voulu provoquer l’émulation et pour
lesquels aucun détail explicatif n’est superflu. Au surplus, le Cata-
logue est publié sous les auspices de la Société d'histoire naturelle
d’Autun, qui est Qestinée à vulgariser la connaissance des sciences
naturelles; et sous ce rapport l’œuvre de nos amis, très sagaces ob-
(1) Nous reproduisons ci-après les saines réflexions que cetle distinction de l'espèce ont
inspiré à MM. Gillotet Lucand et qu’il est certainement opportun de retenir. « La même espèce
disent-ils (Classification page 19), souvent si variable de forme, de taille, de couleur
a été décrite ou dessinée, suivant sa provenance, son développement où même d’après de
simples influences de températwe où d'exposition avec des différences bien propres à
étonner et à dérouter l'observateur novice, Bon nombre d'espèces ont été publiées qui ne
sont certainement que des variétés d’un même type spécifique. Ces variations se reprodui-
sent quelquefois avec fixité suivant la localité où le champignon a élé récolté, il y anrait
donc lieu d'admettre, comme pour les phanérogames, des variétés ou races régionales.
Malheureusement les observations ne sont pas encore assez nombreuses pour qu'il soit
possible aujourd’hui de distinguer avec certitude les véritables types spécifiques, et de grou-
per autour d’eux les formes affines eomme variétés Le Dr Quelet a cependant commencé
ce travail de réduction dans sa Flore mycologique.…. » -
— 197 —
servateurs, atteint heureusement le but qu'ils se sont proposé. [ls
ont écrit un bon et excellent livre, aussi un modèle à recommander
pour dresser la flore spéciale des rézions quien sont encore dépour-
vues. Nous ne saurions trop en solliciter la grande diffusion.
Nouvelles recherches sur le Champ'gnon parasite du Hanneton
vulga re, par M. ALFRED GraRp. (Extrait des Comptes-Rend. de la
Soc. de Biologie n° 26, 1891.
Depuis les premières études de l’auteur, les cultures et les com-
paraisons qu’il a poursuivies du champignon du ver blanc et aussi
l'envoi de ces cultures à divers agronomes ou mycologues qui lui en
avaient fait la demande, lui ont permis d'aborder la question de sy-
nonymie de l'espèce, encore laissée en suspens. M. Giard pense au-
jourd’'hui que le parasite du ver blanc doit être identifié au Sporo-
trichkum densum Lk. (non Fries) qui, selon Jui, a pour synonyme le
Botrytis tenella de Saccardo. « Le champignon devra done s'appeler
Botrytis ou Isaria densa (Link.), dit M. Giard, selon qu'on admettra
la validité de l’un ou de l’autre genre. Pour moi, je les crois tous
deux mal établis et provisoires ; je les considère comme des termes
équivalents à ceux de Nauplius, Zoea, Pilidium, etc., en zoologie.
Toutefois, comme il'existe un Botrytis densa Ditmar, postérieur au
Syorotrichum densum Lk., je prop serai, avec Bresadola, d'appeler
cette espèce Botrylis Dilmarii pour éviter toute confusion avec le
B, den:a Lk. (1) ».
Pour calmer les craintes qne l'emploi de l’Zsaria densa contre
le ver blanc avaient inspirées à quelques agronomes lesquels avaient
posé à M. Giard les deux questions suivantes : « Qu’adviendra-t-il
si l’on remplit de spores d’Isaria le terrain consacré à la culture de
la pomme de terre ou d’autres racines alimentaires renfermant de
l’amidon ? Le champignon qui se cultive si aisément sur la pomme
de terre n’envahira-t-il pas les racines qu'il devait protéger con-
tre Le ver blanc » ? l'habile expérimentateur fait la réponsesuivante :
« Il ne faut pas oublier que les cultures sont faites sur des mor-
ceaux de pommes de terre pelées, chauffés à une haute température
pour la stérilisation, et que cette stérilisation même met l’Isaria
à l'abri de la concurrence des autres champignons dont les spores
abondent dans l'atmosphère et dans le sol. Si par suite d'un {rauma-
tisme quelconque, de la morsure d’un insecte, ou d’un limaçon par
exemple, une racine cultivée présentait une porte d’entrée pour les
cryptogames, cette racine serait bien vite envahie par une foule de
Bactéries et autres moisissures, au milieu desquelles l'Zsaria ne
tiendrait sans doute qu’une bien faible place, püisqu’on ne le ren-
contre jamais à l’état naturel sur les racines en décomposition ».
(D Les publications agricoles et économiques se sont préoccupées ,dans ces derniers
temps, de la question du parasite destructeur du ver blanc, sur la détermination duquel
M. Giard et M. E. Prillieux semblaient différer d'opinion. M. Prillieux voyait dans le pa-
rasite à l'étude un Bofrytis tenella ; et M. Giard, un /saria. Au fond, ja divergence ne
serait pas aussi grande qu’on avait pu le croire au premier moment. Les nouve les recher-
ches de M. Giard et ses explications ci-dessus le démontrent. M, Giard et M. Prillieux-
ont obtenu l'un et l’autre des cultures du champignon destructeur, et ces cultures ont été
efficaces pour propager la maladie du ver blanc. M. Prilheux a adopté la pomme de terre
comme milieu de culture, M. Giard préfère à cullure directe dans un milieu liquide plus
azolé. Les deux méthodas ont déjà donné des résultats sérieux, et comme les expériences
sont continuées par deux hommes très compétents, il ÿ a lieu d'espérer da leurs efforts la
divulgation d’une méthode certaine de propagalion artilicielle de la maladie du ver blanc. !
4
— 198 —
M. Giard ajoute : « Rien ne me paraît done s'opposer à la mise en pra-
tique d’un procédé que je crois peu coûteux et trés efficace dans la
lutie contre un des plus terribles fléaux de l’agriculture. En raison
du danger que j'ai déja indiqué dans ma note antérieure, danger
d’ailleurs très faible, il conviendrait de commencer l'emploi de ce
procédé dans la région du Nord de la Frante, où l’on ne s'occupe pas
de l’élevage du ver à soie. », “ ï
Nous nous associons bien voloutiers au vœu de M. A. Giard pour
que la loi établisse sans retard ces usines à cultures de l’Zsaria dans
les principales régions agricoles où le ver blanc sévit avec le plus
d'intensité ; quelques milliers de francs à peine suffiraient pour cette
utile entreprise.
Sur les Cladosporiées entomophytes (i), nouveau groupe de
champignons parasites des Insectes, par M. Arr. GrARD
(Compt.-Rend. Acad. Se. Paris, 29 juin 1891).
Dass cette note, l'auteur cite cinq esp èces appartenant à ce groupe
de cryptogames : 1° Le C/adosporium parasiticum Sorok. ; 29 le
Peniomyces telarium God. (Entomophthora telaria À. Giard 1888);
30 le PENIOMYCES CANTHARIDUM n9v. sp. recueillie à la face anfé-
rieure du noisetier ; 4° Le Polyrhizium leptophyei Gd.; 5° Le
LACHNIDIUM ACRIDIORUM nov. gen. et nov. sp. C'est le champignon
très curieux trouvé récemment, par plusieurs observateurs, sur les
eriquets d'Algérie et dont MM. Kunckel d'Herculais et Langlois
ont adressé, en juin dernier, des exemplaires infestés à l’auteur de
ceite note.
M. Giard a constaté que le Lachnidium se présente sous deux
formes :
Le type A (forme Clatosporium), recouvrant en général lescotés du
thorax et de la tête, la base des élytres, les pattes postérieures et
Ja partie dorsale des premiers anneaux de l'abdomen. Il forme sur-
tout aux juintures, sur les membranes unissantes, des amas blan-
châtres incrustants. L'analyse microscopique révèle un mycélium
rampant rempli de globules réfringents, sériés et des spores de
deux sortes : les unes simple», ovoides de 6x environ; les autres
1-septées, resserrées à Ja cloison, mesurant 8 à 12. M. Giard pense
qu'il s’agit du type décrit par MM. Kunckel et Langlois et proba-
blement aussi du Botrytis de MM. Trabut et Ch. Brongniart.
Le type B (forme F'usarium) se trouve sur les derniers anneaux
de l'abdomen et principalement du côté ventral cü il forme un du-
(4) M. A. Giard appelle entomophyle tout végétal vivant sur un insecte vivant, quelles
que soient, d’ailleurs, l’'influerce exercée par le végétal sur l'insecte el l’étroitesse des liens
qui les rattachent l'un à l'autre. En laissimt de côlé les Bactériicées (comme algues), les
S'orozaires, non systématiquement chissées, et les Mncédinées dont une seule espèce (Mu-
cor Punliae Sorok.) végète sur un insecte vivant, on peut distinguer, dit les avant myco-
logue, trois fanalles de chunpignons enfomo;hyles : 10 Les Laboulbemacées, qui sont
seulement enfomonastes et n'ont sur leurs hôtes d'autre action que celle d’un corps étran-
ger quelconque fixé sur la cuticule ; 2e les entomophthoiées, qui sont entomorhages,
c’est-à-dire tuent fatalement l’insecte infesté, délruisent ses tissus et ne peuvent vivre sur
aucun autre substratum, au moins pendant une certaine période de leur existence ; 4° les
Hypocréacées ei, les formes imparfailes (fsariées) qui: s’y rattachent sans doute * Botrytis.
Isaria, Stilbum. Ces dermers cryplugames peuvent envahir les msectes vivants ; mais
quelques-uus sont aussi cipables-de vivre sur leurs cadavres et sonvent même sur des
milieux artificiels. — L’explication de Cladosporiées entomophytes n'a qu'une signification
provisoire, comme celle d'Isariées entomophytes dont on s’est souvent servi.
RC PEUR L'AUNT Le ‘ TRUE L'PURNATTNNE DORA TN ANTON AN TT ANT SERMrT Lee + 2
PA CO AA RTE QD CN AE ANT ONE
4 1 ' T6 de . : ART TE à «
= 4001
vet grisâtre assez long. Le mycelium peu ramifié se termine par
une spore unique à chaque extrémité des filaments; quelquefois aussi
par deux, trois et jusqu'à 6 spores disposées comme chez les Verti-
cillium. Les spores sont droites, mais le plus souvent courbées en
croissant, simples ou eloisonnées sans l’étranglement observé dans le
type À et mesurent 12 à 28 4 au moins.
L'auteur n’a pas réussi à cultiver le type À ; mais le type B lui a
fourni sur gélatine et sur agar de belles cultures dont les spores
sont longues de 25 à 35 u et présentent souvent 3 ou 4 cloisons. Les
cultures sur pommes de terre ont donné, outre les spores falciformes,
les spores caractéristiques de Sarcinella. Au point de vue pratique,
M. Giard pense, avec, MM. Kunckel et Langlois, qu’il y a peu d’es-
poir à fonder sur ces champignons pour la destruction des Acridiens
d'Algérie.
Contributions à ia Flore mycologique de Belgique par MME. Bom-
MER et M. Rousseau. (Bullet. de la Soc.-roy. de Bot. de Belgique),
page 205 à 302, 1891.)
Cette nouvelle et très importante adäition à la Flore des estima-
bles auteurs réunit les champignons récoltés par eux depuis 1886.
Quelques espèces ont été communiquées par M. Marchal ; il s’agit
de nombreuses espèces nouvelles étudiées de concert avec l’auteur
du Sylloge, d'observations curieuses et un appoint précieux à la
flore du pays.
Le Polyporus umbellatus Fr. est mentionnée sur la terre, dans la
forêt de Groenendael, en juin 18S9, dans ce site si fécond d’où
MM” Bommer et Rousseau nous ont fréquemment adressé de pré-
cieuses contributions pour notre exsiccata. Ce polypore se développe
sur un sclérote de grande dimensinn atteignant parfois 25 cent.
croissant à fleur de terre au pied des hêtres (1). Les sclérotes isolés
avaient été anciennement récoltés par Mes Bommer et Rousseau,
mais M. Delogue a le premier observé dans la forêt de Joigny, le sclé-
rote surmonté du Polypore.
Nous relatons les nouveautés ci-après toutes suivies des noms
abrègés des auteurs des diagnoses : Sacc. Bomim. Rouss. Ascomyck-
TES : Æuimaria tristis, espèce voisine de 77. rufescens, sur la terre
brûlée. — Tapezia undulata, sur rameaux de Myrica, affine à Mol-
lisia Ricciae. — Pirottea microspora, sur éclats de bois de Hêtre.
(1) M. Ch. Bommer a communiqué, le 3 mai dernier, une étude complète de ce selérote
à la Société botanique de Bruxelles. Son travail vient d'être publié. Il est accompagné
d’une planche représentant le Polypore et son sclérote et il renferme des détails sur Ja
structure b:ologique de ce dernier (Depuis la communication de M. Bommer, M. Ed. Fis-
cher, de Berne, a publié, voir plus hant p. 157, son travail sur le Pachyma Cocos, dont les
conelusious semblent pleinement confirmer l'hypothèse émise par le botaniste de Bruxelles).
Voici les conclusions de la note de M Bomme : « Le selérote du Polyp. umbellatus est
constitué de deux éléments bien distincts : des filaments à parois épaisses formant un teu-
trage serré, dans lequel on distingue des éléments à contours arrondis plus courts, plus ré-
iringents et beaucoup plus larges que les filaments. Dans le sclérote du Congo (espèce ré-
comment rapportée par M. Demeuse et atteignant parfois 30 cent. de dinmètre), les élé-
ments filamenteux dominent ; les éléments courts et larges se distinguent beaucoup moins
neltement ; leur forme ramifiée, leur peu de longueur et leur réfringenceles caractérisent en-
core, mais la différence de volume entre les deux espèces d'éléments est peu sensible...»
Après avoir examiné la struciure du Sclerotium stipilatum Cuoke et du Pachyma Cocos,
M. Bommer dit: « Je crois que l’on pourrait émettre l'hypothèse que les selérotes dont on ne
connait pas encore l’état parfait donnent naissance à des champignons hyménomycètes ap-
pattenant probablement au groupe des Polyporés. »
.— 200 — DOS
— Niplera perpusilla, sur rameaux de Buxussempervirens. = Belo- .
nidium tmperspicuum, sur bois de charme pourrissant. — B. citri- Re
nellum, à l'intérieur de l'écorce de Platanus occidentalis. — Orbi= 1
lia jugax, chaumes du Calamagrostis. — Nemacyclus hysterioides,
cones du Pin sylvestre. — Phacidium verecundum, rameaux morts
de Cralaequs oxyacantha: — Karschia percæiqua, sur Ammophila
arenaria. — Lecanidion dermatella, branches de Cractegus ou de
Prunus. — PYRENOMYCÈTES : Lembosia aulographioides, petits ra-
meauxde Rhododendron ponticum.— L. capromya,rameauxgelés du
Tilia Europaea. — Lophidermium tumidulum, feuilles mortes de -
Seirpus caespitosus. — Microthyrium xylogenum, éclats de bois de |
hêtre. — M. graminum, feuilles d’Ammophila arenaria.— Seynesia t
pulchella, jeunes branches du Sarothamnusscoparius.--Marchaliella
zopfielloides, planche de sapin imprégnée de fumier. — Oltia amica,
rameaux de ZJuvus. — Diaporthe (Clor.) Æippo;haes ram. desséchés
d'ÆZipp.rhamnoides. — D. (Tetr.) delitescens, rameaux du Zirioden-
dron.— D.(Tetr.) disputala, ram. du Juniperus sabina.— Calospora A
minula,ram.gel.du Fraxinusexæcelsior.-- Coronophora fallaæ, ram.
secsde Myricaet de Viburnumopulus.— Melanospora Marchaliana,
lamelles de Lactarius deliciosus. — Nectria coclosphaerivides, coupe
horiz. du tronc de l’Aulne. — Ceratostomellacapelliformis, sur bois
de Ca”p. betulus. — Gnomonia carpophila, sur la hampe florale de
l'Œnothére. — Ophiobolus lrichellus, face inf. des feuilles d'Ammo-
philaaren. —O.arenarius,mêèmebhabitat. — Acanthostigmapuncti=.
{orme, sur rameaux décortiqués de Hêtre.— Trichosphaerella (1) de=
cipiens. sur ram. décort. de Hêtre. —Æriosphacria analuga, rameaux
du Hêtre.— Protoventuriaminor,ram.deSarethamne a balais.— Schi-
zosloma ammophila, chaumes de l'Ammophile des sables. — Lophio=
trema phyllophilum, sur feuilles gelées du Dattier. — Teichospora |
macrothele, ram. morts de Buis. — ZLeptosphaeria sa/ebricola,
feuilles mourantes d’un Ceraiste, — Z. rivularis, tiges mortes de
l'Alisma plantago. — Chitonospora (21 ammophila. chaumes de :
lPAmmophile des sables. — Metasphaeria clypeosj haerioides, sar-
ments de Rubus fruticosus. — Didymosphaeriu subconoidea, tiges
mortes de la Digitale pourprée. — Phomatospora arenaria, chau-
mes secs d'Ælymus arenarius. — CHAMP. IMPARFAITS : }usicoccwm |
cryplosporioides, ram. du Frène. — Sy,haeropsis lugubris, sur l'Am- |
mophile. — Diplo lia nilens, sur chaumes d'Ammophile. — S{ago- =
dnospora curvula, sur chaumes d’une graminée. — Cryptostictis
sarmenticia, sur Clématite. — Camarosporium Galicanthi, sur ram. 1
de Calicanthus. — C. Ribis. sur ram. de Groseiller rouge. — Rhab- !
pospora umbrosa, tiges mortes de Polygon. multifl. — Leptothy- 4
rium crastophilum, chaumes morts d’un Ca/ama grostis. — Pleococ-
cum harposporum, sur éclats de Hêtre. — Pseudopatella corlicalis, ©
ram. de Corylus avellana. — Gloeosporium suhfalcatuin, jeunes
(1) TricuosPHAERELLA Sacc. Bomm. et Rouss. Nouveau génre représenté par une seule ‘20
espèce « Périthèces subsuperficiels, membraneux coriaces, globuleux, noirs, villeux. As- LEE
ques cylind'acés 16 spores. Spores ovales-oblongues, f-cellulaires, byalines. Paraphyses
peu dislinctes.
(2) Cuiroxospora Sacc. Bomm. et Rouss. nov. gen. (une seule espèce) « Périthèces
sous-épidermiques, membraneux, globuleux, notrs, à ostiole court, érumpent. Asques ey-
lindracés 8-spores, à pseudoparaphyses ramuleuses. Spores ovales-oblongues, 3-plurisep-
étes, munies d’une enveloppe lisse, fuligineuse qui se délache facilement et laisse voir une
spore sub-hyaline, 3-septée, contractée. »
DES AN DAT CAEN Ce PEN à Let MNT R
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— 201 —
. ram. du Sarothamne à balais. — Myæosporium tumescens, ram. du
Crataegus oæyac. — Septog'oeum oxysporum, feuilles mortes d’une
graminée. — Psammina (1) fHommeria, Sacc. et Rouss. sur f.
d’'Ammophile des sables. — Coccospora parasitica, sur vieux stro-
mes de Pleomassaria riparia, Coryneum Notarisianum, Eutypella
stellulata, ete. — Sepedonium Fieberi, parasite sur Chaelomium
Fieberi Cd. crottes de souris. — Contothecium pyr&midula, papier
imprimé pourrissant, en contact avec des crottes de souris, —
Speira inops, bois pourrissant du Pin. — ZZelicosporium herbarum,
tiges mortes d'Epilobe velu, — Dendrodochium fugax, tronc de
Charme pourrissant. — //ymenula sticloïdea, face inf. des feuilles
de Buis. — Pa'ellina pusilla, bois de Rêtre pourrissant.
L. Durour. Atlas des champignons comestibles et vénéneux,
Paris, gr. in-8°, chez Paul Klincksieck, éditeur, 52, rue des
Ecoles. (Suite).
. Nous n'avons rien à ajouter aux éloges que nous avons donnés
dans notre dernier n° page 147, aux premiers fascicules de cet Atlas,
qui est le complément de la Nouvelle Flore des champignons de
MM. Costantin et Dufour. A cette heure, l’A/las est sans doute dans
les mains de tous les amis des champignons et chacun d’eux a pu ap-
précier le bien fondé de nos recommandations pour son usage.
Par ses mérites, autant que par son bon marché réel, l’auteur
et l'éditeur ont concouru très efficacement à la vulgarisation de la
science et ont rendu service à l'humanité en aidant le publie à dif-
férencier les bonnes espèces des mauvaises.
Voici les espèces représentées dans les livraisons 5 et O6 :
Liv. 5. n° 175 Entoloma hvidum. 76 E. clypealum. 77 Clitovilus prunulus. T8
Nolanea pascua. 79 Pholiota squarrosa. 80 P. caperata. 81 P. mutabihs, 82 Corli-
narius glaucopus. 83 GC. purp. vir coerulescens. 84 G. collinitus. 85 C. elatior. 86
ü. traganus. 87 C. anomalus v. caninus. 88 C. a!bo-violaceus. 89 C. àrmeniacus.
90 C. cinnamomeus. 91 Gomphidrus viscidus. 92 G. glutinosus. 93 Inocybe gesphila
94 L. rimosa. 95 I. fastigiata. 96 Hebeloma crustuliniformis Liv. 6. ne 97 Galera
tenera. 98 Crepidotus mollis. 99 Paxillus involulus. 100 P. atro omentosus. 101 Psal-
liota arvensis. 102 P. syluatica. 103 P. campestris.403a P. camp. v. pralicola. 103b
P. camp. v. vaporaria. 104 Hypholoma fasciculare. 115 Panavolus papilionaceus. 106
Coprinus comatus. 107 C. congregalus. 108 C. micaceus. 109 C. alramentarius.
110 Lenzites flaccida. 111 Daedalea quercina. 112 Trameles suaveolens. 113 Poly-
porus ovinus. 114 P. picipes.
Observationes mycologicae. 1. De genere ÆRussula, auctore
L. Romezz. (Extrait des of. af. Kongl. Stockholm. 1891, n° 3).
Sous ce titre, « Observations mycologiques. Genre Russule » l’au-
teur fait remarquer les divergences qui existent, même entre les
seuls disciples de l'école de Fries, pour l'application de certains
noms d'espèces, telles qua À. h2lerophylla, aeruginea, vesca, o:hro-
leuca, rubru, sanguine", sardonia, et xeranpelina ; il s'est proposé
en étudiant sur les lieux méêin?s où Fries les a recueillies, les es-
pèces qui ont servi de types aux deseriptions de l'illustre mycologue,
de résoudre quelques-unes de ces diffirultés d'interprétation. Ii in-
(1) Psammina Sac. el Rouss. nov. gen. (une seule espèce). « Amas mucilaginenx’
sous-épidermiques ; conidies hyalines, cylindriques, septées, toujours soudées entre elles
L
par leur base, divergent radicalement el formant des capitules subhémisphéri ;ues. Voisin
da genre Prostemiella Sacc.
— 202 —
siste sur la nécessité de recueillir les spores en couches assez épais-
ses pour bien distinguer sielles sont blanches, ocracé-blanchâtre, ou
franchement ocracées. L'auteur recommande de goûter séparément
le chapeau, le stipe et les lamelles : car il arrive quelquefois que
celles-ci soient âcres et que ceux-là soient au contraire douceâtres ;
tel est le cas pour la Ziussula delica. Souvent aussi l’acreté de la
saveur n'apparait qu’au bout de quelques instants de dégustation.
Ce serait ce temps assez long que la saveur met à se manifester
qui expliquerait, d’après l’auteur, l’opinion de Fries que la saveur
varie daus les formes d’une même espèce. M. Romell combat cette
opinion. Il affirme au contraire l’avoir toujours trouvée parfaitement
constante dans toutes les formes qu’il a pu rattacher en toute certi-|
tude à une même espèce... Il n’a rencontré d'exception à cette règle
que pour la À. integra, mais il estime que ces formes à saveur dif-
férentes pourraient bien appartenir à des espèces distinctes.
Je me permettrai d'ajouter aux caractères tirés de la couleur des
spores et de la saveur qu'indique l'auteur, d’autres caractères qui
me paraissent également utiles pour la détermination des Russules,
Ce sont l'odeur, certaines colorations et la consistance.
1° L’odeur. La Russula violacea a une odeur de laudanum que
j'ai fait remarquer à M. Quélet, créateur de l'espèce, et qui permet
de distinguer les formes pàles ct de ne pas lés confondre avec les
formes décolorées de la R. fragilis. La Russula Queletii a une odeur
agréable de fruits (poires ou pommes). De même la RÀ. delica et la
R. amaena. La Russlea foetens et la Russula peclinata ont une
odeur rappelant celle de l'essence d'amandes amères, mais devenant
bientôt une odeur de charogne. La Russula nauseosa et la Russula
alutacea ont une odeur assez agréable, n'ayant rien de nauséeux et
rappelant l’odeur des bons champignons, l'odeur du Boletus edulis
fraichement coupé, par exemple. La Russula fellea a une odeur
comme de fumée.
2. Certaines colorations. La Russela nigricans se tache à la
cassure de rouge passant au noir, la Aussula adusta se tache de
gris ou de bleu passant au noir. ù
La À. puellaris présente souvent des taches jaunâtres ayant la
transparence de la cire (aspect pisseux). La À. decolorans prend
dans les parties froissées une teinte grise, La À. sardonia une
teinte jaune. Les lamelles de la R. Queletii se tachent quelquefois,
par le sec, de bleu azuré cendré ou d'olive clair, — sans que cepen-
dant cette coloration soit constante (pas plus que la coloration
rouge des parties rongées du Tricholoma saponaceum).
2. La consistance. Certaines russules sont dures et fermes, quand
on en presse le stipe, par exemple la À. depallens, la R. rubra.
D’autres, au contraire, cèdent et s’affaissent à cause de leur chair la-
cuneuse et plus ou moins fragile, telles sont laR. nauseosa et la R.
alutacea ; d’autres ont une consistance élastique et comme lardacée,
par exemple, le chapeau de la À. cyanoxantha. La R. nigricans a
des lamelles très fragiles, se brisant dès qu'on les presse ; la R.
adusta a de lamelles plus élastiques et résistant mieux à la pression.
Tous ces caractères ne sont pas de trop et il est souvent utile
d'y recourir pour la détermination des Russules ; car ce genre pré-
sente parfois de sérieuses difficultés pour la distinction des espèces.
— 203 —
Les Lactario-Russulés. Analyse des espèces de Belgique et
des pays voisins, par M. C H. Derocxe (Comptes Rendus des
séances de la Soc. roy. de Bot. de Belgique, 1891).
L'auteur s'est proposé de réunir les descriptions de toutes les
Russules connues, même de celles qui ne se trouvent pas en Belgi-
que... Le lecteur est ainsi dispensé de recourir à un grand nombre
de flores où de monographies qu'il ne lui serait pas même toujours
possible de se procurer... Le but et l'intention sont donc excellents,
et les mycologues pourront retirer de ce travail une grande commo-
dité et des avantages réels. Je me permettrai toutefois deux obser-
vations de détail :
4. La Russula fragilis ne me parait pas devoir figurer parmi les
Russulae rigidae : sa vraie place me paraît être dans les Russulae
fragiles. Elle ressemble, en effet, extrêmement à la Russula fragi-
lis, dont on pourrait la considérer comme une variété (ainsi que le
faisait Secrétan, Russula V. fragilis violascens), sans ce caractère
distinctif extrêmement constant qu’elle présente d’exhaler une odeur
de laudanum.
2, La Russula, que M. Quélet considère comme la #auseosa et
qui est extrêmement commune dans les Vosges, ne présente aucune
mauvaise odeur ; aussi M. Quélet ne mentionne-t-il pas l’odeur dans
la description qu'il en donne... Il me semble donc qu'il n'y pas
lieu d'adopter l'odeur de cette Russule comme point de repère pour
la clef dichotomique.
En ce qui concerne la Russula aurata, que l’auteur indique avec
doute comme étant comestible, je dirai que j'en ai mangé souvent
bien cuite et sans en être jamais incommodé.
Dor. F. Cavara. Un altro parassita del frumento. Turin, 1891.
On se rappelle que le savant D' du Jardin Botanique de Parme
M. le Professeur Passerini, fit connaître en 1886 un nouveau Pyre-
nomycète destructeur du Blé, le Gibellina Cereulis Pass. dont nous
fimes la distribution en nature aux souscripteurs de nos Fungi ex-
siccati (n° 4018). Depuis cette époque, le nouveau fléau du blé
n’est pas resté stationnaire aux environs de Parme, puisqu'il s’est
montré à la fois dans la Lombardie, l’Emilie et la Toscan+, ce que
M. le Professeur F. Carava constate dans sa publication récente ac-
compagnée d’une belle planche analytique en couleurs. L'auteur dé-
crit les caractères extérieurs de la maladie, ses caractères micros-
copiques, sa reproduction trop aisée et donne de sages conseils
aux agriculteurs italiens en stimulant leur vigilance. Voici sa con-
clusion pratique : Abandonner pendant un certain temps la culture
des céréales dans les terres infestées par la maladie du blé, afin que
les spores aient perdu toute faculté de germer ; quand on pourra re-
venir à la culture primitive ; si Le sol est humide, employer le drai-
nage qui contribuera à la stérilisation des organes reproducteurs
encore à l’état latent. Ces sages conseils ne peuvent que devenir
efficaces.
Dor. F. CavarA. Funghi pomicoli. Contrib. secunda. Florence
1891. (Extrait du Journ. d’agricul. Ital).
. Parmi les observations critiques et synonymiques fondées sur une
observation minutieuse et comparative de types provenant de loca-
Leg RS de
lités diverses en ce qui concerne les Zxwoascus deformans, E. Pruni,
Ovularia necans Pass. Glebsporiun minutulum Br. et Cav. Claste-
rosporium amygdalearum Pass. Rhabdospora persica Sacc. et En-
temosporium mespili DG. nous retiendrons ce que dit l’auteur pour
cette dernière espèce.
Les trois espèces d’Zntemospor um du Sylloge observées ancien-
nement par Leveillé en France et depuis en Allemagne et en Amé-
rique sur le poirier, le cojgnassier, l’alisier et le néflier ne seraient
qu’un? seule et même espèce dont les différences de forme et de
grandeur des organes reproducteurs tiendraient uniquement à la
variété du support.
Voici la synonymie admise par M. K. Cavara pour une espèce
nnique : Æntomosporium mespili (DC) Sacc. Mich. II, p. 15. Sy-
nom.: Xyloma mespili DC. F1. fr. 4
oulatum Lév. in. Bull. Soc. bot, de Fr. T. 3 p, 31 —- Morthiera
mespili Fkl. Symb. myc. p. 382. Stigmatea mespili Soraur. Hand.
Ed. IT, p. 347 — Exsiccata : Mougeot Stirp. n° 1457 et 58. Fuckl.
F. Rh. n°557. S:cc. Mic. ven. n° 525. Thumen Mych. univ. n° 894.
Briosi et Cavara Fung. parass. n° 146.
Diagnosi di Fanghi novi. Nota Ve del Dr G. Passerint fs del
Lincei, Roma 1891.
Le savant directeur du Jardin Botanique de Parme vient de pu-
blier une cinquième série des nouveautés mycologiques qu'il a ob-
servées dans diverses localités de la province de Parme et dont :ül
donne les diagnoses latines dans les Mémoires de l'Académie « dei
Lincei », page 43 à 51. Voici la liste de ces nouvelles espèces avec
l'indication de leurs supports et des localités :
Protomyces microporus, sur feuilles du Jasminum sambac. Parme. — Anthosto-
mella quercus, sur rame ux secs du chêne. Collechio. — Laestadia Sparliü, branches
du Spart. junceum. Majatico. — Wallrothiella pusilla, sur les vieux troncs à Collechio.
— Syphaerellu alba, feuilles languissantes du Peuplier blane, à Vigheffio. — Æpicymatia
Modonae, parasite sur le Stilbospora Modonia, des branches mortes du Chalaignier
Vigheffio. — Melanopsamma Rosae, sur les branches toubées du Rosier, au Jardin bot:
de Parme. — Leptosphaeria camphorata, sur les tiges sèches de l'Artemisia campho_
rala. Vigheffio. — L. faginea, sur les branches mortes du Hêtre « Cisa ». — L. punc-
tiformis, sur les chaumes coupés du Maïs, Vighefliio. — L, vaginae, sur les gaines des
chaumes du Phragmites vulg. — Melanomma Leplosphaerioides, sur hges nues et
desséchées du Pulicaria viscosa. — M. epileucum. sur les vieilles écorces de lOrme-
— Massarina microspora, sur les branches sèches du Pin sylvestre à Collechio. — He
tasphaeria sparca, tiges d'un Daucus € R'flino ». — M. clavulata sur chaumes secs du -
Scirpus holosch. Vigheffio — Pleosphaerulina rosicola, sur les branches du Rosa ca-
nina. Nigheffñio. — Pleospora verbenicola, tiges du Verb. off. Vigheffio — Curreya
ulmicola, branches tombées de l’'Orme, id. — Ocellaria Pulicariae, tiges sèches du Pu-
lic. visc. id. — Phoma Pulicariae, ram. secs du Pulic. vise. — Phylloslicta advena,
f. lang. du Rhamn. corymb. S. Remo. — Ph. Ulmaria, F. de lOrme champ. Parme. —
PR. cinerea, £. lang. du Peuplier blanc. — Phoma cladophile, ram. de l'£leagnus re-
flexa. id. — P. pyenocephali, tiges sèches du Carduus pycnocephalus. Vigheffo. —
P. Lichenis, sur un thalle stérile (Parm.“pulverulenta). Vigheffio. — Macrophoma cylin-
drica, ram. morts du Pulicaria viscosa. id. — Aposphaeria leplosphaerioides, sur ü-
ges sèches du Paule. vise. id — Coniothyrium tuberculariae, sur le stroma d'un Tu.
bercularia des branches dù Calicanthus precox. Parme. — Diplodia . carpogena, sur
péricarpe tombée du Marronier. Parme. — D. rhodophila, branches desséchées d'un
Rosier cultivé. — D. microsporella, ram. morts de Cordia myxa. Rome, — D. aus-
— 205 —
«
tralis, ram. morts du Celtis austr. — Diplodia amphisphaerioides, écorce d’un tronc de
chêne. « Velleja ». — Botryodiplodia Aesculina, branch. mortes du Marronier. Parme.
— Ascochyta decipiens, tiges mortes du Neflier. Parme. — Hendersoma subcorticola,
sur l'écorce encore pendante du Pommier « Bagimzola ». — 11. candida, f. lang. du
Peuplier blanc. Vigheffio. — Dichomera persirae, sur le disque du tronc d'un Pécher.
— Rhabdospora-Jasmini, branches gelées du Jasmin officinal. Parme, — AR. Langers-
troemiae, sur les branches dénudées du Lang. indica. Jard Bot, de Parme. — R. Muh-
lembeckiae, branches de Muhl. complexe. Rome. — Pleococcum holoschaeni, chaumes
morts de Scirpns holosc. — Gloeosporium Cerei, sur le Gereus triangularis, Jard. Bot.
Parme. — Pestalozziana (subgen. nov.) Arfemisiae, tige sèche de l'Artem. camph.
Vigheffio. — Coniothecium cupulariae, tiges sèches de lin. vise. — Speira Uhcis,
branches sèches de l'Ajone. Collechio. — Tubercularia Calicanthi, ram. morts du Ca-
licunih. praec. Parme. — T'. s'odophila, branches d'un Rosier ciltivé. — Fusarium
Robiniae, petites branches sèches du Robinier, — #, Geltidis, jeunes branches mortes
du Celtis. Vigheffio. — Chaetostroma Holoschoeni, fouilles tombées du Scirpus olosch.
RABENHORST-WINTER. Fungi Europaei et extra-europaei Cent.
28. Cura D' O0. Pazscnre. Leipsig, 1891.
Le savant mycologue allemand vient de publier une nouvelle cen-
turie des champignons desséchés d'Europe et des contrées extra-eu-
ropéennes avec le concours notamment de MM. Karsten, Rehm et
Brésadola. Il s’agit d'espèces rares ou critiques provenant d’Allema-
gne (23), d'Autriche (10), de Suisse (4), d'Italie (2), de Belgique (6),
de Finlande (7), d'Angleterre (1), de l'Amérique du Nord (36), du
Cap (5) et du Brésil (6).
: Voici les cinq nouveautés contenues dans ce fascicule. 3704. Uro-
cystis hynovidis Thaxter. Dans les ovaires d’une espèce innommée
d'Hiporis, Bresil. — 3715. Puccinia Pithococteni Pazschke, sur
les f. d’une espèce de Pithecoctenum, Brésil. — 3719. Uromyces
Dietelianus Pazschke. Sur 1°s fenilles d’une espèce de Bauhinia,
Brésil. — 3734 Uredo Celtidis Pazschke. Feuilles viv. d’une Cel-
tis. Brésil. — 3781. Dichomera Elacaqgni Karsten. Sur les bran-
ches mortes de l’Æleagnus macrophylla, Finlande.
W. G.FarLow and A. B. Seymour. A provisional Host-index of the
fungi of the United states. Part. FIL. in-4° Cambridge 1891.
Cette importante suite complète la distribution des champignons
américains d’après les plantes supports (voir Revue 1891, p. 48).
Elle comprend la fam:lle des Orchidées jusqu’à celle des Conifères,
la cryptogamie et les insectes plus un Addenda considérable, le
tout renfermé dans les pages 135 à 220. Les auteurs se sont aidés
des contributions de MM. J. B. Ellis, D. O. Pazschke, C. H. Peck et
W, T. Swingle. La partie réservée aux Jnsecles et à leurs -parasi-
tes, à la préparation de laquelle M. Roland Thaxter a pris part, est
une des plus intéressantes et de véritable actualité ; elle occupe
six colonnes du texte et réunit tout ce qui a été constaté jusqu’au
mois de Juin dernie: dans les laboratoires américains d’études et de
recherches touchant cette division de la mycologie, bien que l’espèce
entomologique n’ait pas toujours pu être précisée.
— 206 —
NOUVELLES
Le Cardinal Louis Haynald
L'Eglise de Hongrie et les sciences naturelles en général ont fait une
bien grande perte par la mort du cardinal Haynald. L’éminent correspon-
dant de la Revue Mycologique, son bienfaiteur depuis sa création, est
_ décédé au palais archiépiscopal de Kaloksa le 4 juillet dernier. Il était
âgé de 75 ans. Le titre de grand primat de Hongrie allait s'ajouter à toutes
ses autres dignités, lorsqu” ÀL à été vaincu par la grave maladie dont il était
atteint depuis deux ans. Très versédans la connaissance des langues tant
anciennes que modernes, Mgr Haynald passait surtout pour un remarqua
ble latiniste et possédait ’admirablement toutes les langues vivantes.
Durant sa longue carrière il ne cessa de se consacrer aux œuvres de
bienfaisance. Il dé épensa plus de douze millions de francs en fondations d’é-
coles, d’hôpitaux, de bibliothèques populaires, etc., etc. Il se montra gé-
néreux non seulement en faveur d'institutions humanilaires, mais encore
lorsqu'il s'agissait de favoriser le progrès des arts et des sciences. La.
grande salle de l’Académie hongroise, dont le savant prélat était membre,
fut ornée par ses soins de fresques dûes aux peintres les plus renommés.
Mgr Havynald fit en outre construire un observatoire et, avec le concours
de son intime ami Liszt, il fonda l’Académie musicale de Hongrie. Il créa
enfin, en naturaliste passionné, une magnifique bibliothèque botanique
réunissant plus de trois mille ouvrages des plus considérables et des plus
rares et un herbier immense (1), renfermé dans 1,700 cartons, qu’il a légué
au musée national de Buda-Pesth et dont, à cette heure, le Dr Jules de
Sstvanffi, chef de la section botanique du musée, s’occupe de linstalla-
tion.
C'est à peine âgé de dix aus, cela en 1826, que Louis Haynald (Aug.
Kanitz nous l’a appris) commença sa carrière botanique. L'art de récolter,
de sécher et de déterminer les plantss lui fut enseigné par son père qui
possédait lui-mème un bel herbier. Cinquante-trois ans plus tard, en 1879,
lorsque j’eus l'honneur de faire sa connaissance pendant sa s seconde ex-
cursion pyrénéenne, j’acquis la preuve. que l’é minent prélat n’était pas.
seulement un collectionneur, un dilettante et un mécène de la botanique,
mais qu'il cultivait cette science dans la vraie et pleine acception du
mot. Avecmon ami Ch. Fourcade, nousaccompagnames le cardinal dans les
vallées du Lys, et d’Astos, aux lacs de Séculéjo et d'Espingo, au port
de Vénasque où nous passames ensemble trois journées chères à nos sou-
venirs sur lé versant espagnol, campant la nuit auprès des troupeaux sur
les plateaux neigeux, abrités peut-être par cette méme tente dont l’ancien
évêque de Transylvanie avait si souvent fait usage dans l’ascension des
Alpes hongroises, charmés par sa conversation animée par ses re-
marques instructives dont les plantes phanérogames, les meusses, les li-|
chens cueillis de ses mains faisaient tous les frais !
Une forme curieuse de l’Agaric champêtre observée par nous, à Bagnè-
res de Luchon, devint alors l’Agaricus Huynaldi et le savant prélat. ren-
tré dans sa résidence, après avoir lu la diagnose, nous écrivait : « Il me
serait très difficile de mériter la dédicace d'un champignon nouveau puis-
que je ne me suis pas assez occupé encore de mycologie. Le plaisir que
(1) L'herbier personnel du Cardinal s'était successivement enrichi des herbiers d'Henffel
des reliquiæ de Kotschy, des collections des deux Schott père et fils et de celle du Père
Sodiro rapportée de la république de l'Equateur. Comme l'a dit exactement M. Île Dr
| Aug. Kanitz, à l’occasion du 50e anniversaire de l’ordination saccerdotale du cardinal :
il n'est presque pas de botaniste, en Hongrie et à l’étranger, qu ait entrepris un voyage
pe explorer la flore dun pays lointain sans que Mgr Haiynald n'ait contribué à couvrir
es frais de cette expédition. Biea de noms d'illustres voyageurs dont sont signées les éti-
quettes de son herbier sont là pour l'altester ; car ceux qu’il avait ainsi favorisé se fai-
saient un devoir de lui réserver en retour une part de leur butin.
— 207 —
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j'a ressenti, en examinant au microscope les détails de l’organisation d’un
grand nombre de représentants du règne végétal, est d’ancienne date. S'il
né m'a pasété permis d'arriver aux jouissances spéciales des beautés of-
fertes par l'évolution des mycètes, votre délicate attention me fournira vn
motif de plus pour que je cherche à m'orienter dans ce beau royaume où
vous avez fait retentir mon nom modeste... » Bien des botanistes dédiè-
rent des plantes nouvelles au cardinal Haynald. Le nom de Haynatdia fut
ainsi donné par Schulzer à un genre nouveau de la classe des champi-
gnons, par Pantocseck à un genre fossile de Bacciliariées, par Schur à un
genre de graminées et par Aug. Kanitz à un genre nouveau de Lobé-
liacées du Brésil. D'autre part, un grand nombie d'espèces nouvelles ont
reçu de divers auteurs des noms spécifiques dictés par le même senti-
ment de respectueuse estime : on en tiouvera l’énumération complète dans
la notice de M. Kanitz, énumération que l’auteur qualifie spirituellement
de Florula jubilaris Haynaldiana (1).
Comme l'avait pratiqué si généreusement Benjamin Delessert dans son
musée parisien, comme le pratique non moins généreusement de nos
jours M. Barbey-Boissier à Genève, le cardinal Haynald mettait les trésors
botaniques qu'ils avait amassés à la disposition de tous ceux qui
désiraient les étudier et beaucoup de savants français et étrangers citent
l'herbier Haynald comme un champ qu'ils ont pu librement explorer.
La direction éminemment philosophique de ses études amena le cardi-
nal à concevoir l’idéetde combattre la théorie de Darwin sur l'origine des
espèces et c’est dans l'éloge académique de ses amis Edouard Fenzl,
Philippe Parlatore et Edmond Boissier, qui tous trois avaient fait partie dela
célèbre compagnie hongroise des sciences, qu'il mit en lumière notam-
ment ses savantes considérations sur l’espèce végétale. Parmi ses autres
travaux, il en est un à mentionner pour la grande érudition qu'il offre :
ses Plantes de la Bible. : ‘
Lors du dernier concile, le cardinal Haynald fut l'adversaire résolu du
dogme de Pinfailibilité, Son attachement pour la science, l’emportant surles
mesquines réserves de la politique, le décida à accepter une invitation pour le
congrés international de botanique au palais royal de Florence etil devint
vice-président du congrès. Les témoignages d'estime et d’admiration de la
part des corps savants de tous les pays furent nombreux pour le cardinal
pendant sa laborieuse carrière, Un des plus récents fut celui de Docteur
ès-sciences naturelles que lui décerna l’université de Louvain à l’occasion
du cinquantième anniversaire de sa fondation, voulant reconnaître ainsi les
services qu’il avait rendus à la botanique.
Nous recommandons à nos lecteurs qui n’en ont pas encore eu connais-
sance, la très intéressante étude de notre savant confrère M. le Dr Kanitz,
datée de 1889, et qui a pour titre : Le Cardinal Haynald, archevèque de
Kalocsa, considéré comme botaniste, étude traduite en français par le
Prof. Ed.Martens et accompagnée d’un magnifique portrait rappelant très
fidèlement les traits du savant si regretté.
C. R.
— RÉAPPARITION EN FRANGE pu DiLoPliosPoRA GRaMiINIS Desm. —
Notre obligeant coHaborateur M. André Le Breton vient de nous adresser,
pour nos exsiccata, une abondante provision de ce fléau des céréales
qu'il a recueilli le 12 juillet dernier sur ke froment, à Vassonville (Seine-
Inférieure), où les épis d’un champ étaient attaqués dans la propertion de
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5 pour 100 environ. Voici la note dont M. Le Breton accompagnait son
envoi :
(4) Parmi les champignons etles Lichens, nous signalons : Glæosporium Haynaldiantum
Saccardo et Roumeguère, Ælaynaldia wmbrina Scholzer, Phlyclidiumm Haynaldi Schaar-
schmidt, Phylosticla Haynaldi Roumeguère el Saccardo, Zignoella Haynaldi Schulzer
et Saccardo, Lecanora Haynaldi Lojka, etc.
— 208 —
« Ge parasite attaquant les épis de blé a été peu signalé jusqu'ici en
France, il me semble. C’est grâce à la connaissance de la Notice détaillée
de mon excellent collègue et ami, le docteur Ch. Richon,‘à Saint-Amand-
sur-Fion, que mon aftention a été éveillée sur cette cryptogame. Mon col-
lègue signalait l’apparition de ce champignon nuisible à la Société des
Sciences et Arts de Vitry-le-François le 27 juillet 1882, et moi, le 6 août
1885, je fis part à la Société des Amis des Sciences naturelles de Rouen,
de sa découverte dans un champ de blé, à Saint-Saëns (Seine-Inférieure),
le 29 juillet 1885. J’exposais alors de nombreux échantillons qui figurent
dans l’herbier cryptogamique départemental de cette Société, et j’attirais
l'attention toute particulière de mes collègues sur mes craintes causées par ce
nouvel envahissement. Depuis cette époque, je n’ai pas eu l’occasion de
retrouver ce parasite qui a dû passer inaperçu dans la plupart des cultures
de céréales de notre région puisque, à ma connaissance, personne ne s’est
fait l'écho de sa présence plus ou moins constatée chez nous. Desmazières,
en 1840, cite ce champienon comme ayant été rencontré seulement sur
Alopecurus agrestis, Holcus lanatus, des Agrostis et Seigle ; mais
Berkeley, en 1882, le découvre alors sur le blé, à Soutampton, en "Angle-
terre, puis le Dr Richon, en 1862, jette un cri d'alarme pour la France. A
mon tour, je crois faire œuvre d’utilité générale en informant nos cultiva-
teurs que l'ennemi est à notre porte et qu'il faut surveiller sés agissements.
Ne perdons pas de vue que chaque 6 épi contaminé renferme un nombre
prodigieux de semences du parasite; c’est une puissance de dissémination
considérable et dès lors « un danger réel pour l'agriculture », au dire
du savant auteur du remarquable mémoire sur le Diphosphora graminis ;
et nous ajouterons que MM. les membres des Chambres consultatives
d'agriculture devront se préoccuper de cette nouvelle maladie du blé ».
Dans sa notice, qui parut dans le fome 29e p. 318 du Bulletin de la
Société Botanique de France, le Dr Richon constatait que le nombre des
épis atteints par le nouvean parasite du blé pouvait représenter dans le
département de la Marne le vingtième de la récolte. La maladie êtait trop
peu connue encore pour qu’on ait pu indiquer un moyen préservatif.
M. Richon se bornait à donner ce conseil : « C’est au moment de la récolte,
quand elle est encore sur pied et lorsqu'on aperçoit les épis noircis par
le Dilophospora que l’enlèvement de ces épis serait surtout praticable et
qu'on devrait les détruire par le feu. Les champs seraient au moins garan-
tis pour les années suivantes ; Car à l’époque de la moisson, les stylospo-
res du Dilophospora ne sont pas encore émises au dehors, et ce n’est que
quelques mois plus tard qu’apparaît la forme thécasporée. IL faut aussi
recommander, ajoutait le savant observateur, de ne pas utiliser pour
semence le grain des champs infestés ou mére celui des champs voisins,
et de temir compte de la provenance de celui qu’on destine à cet usage ».
A cette heure nous ne pouvons rien ajouter de plus à ces sages conseils.
Les spécimens recueillis par M. Le Breton et que nous distribuons dans
nos Fungi gallici représentent la conidie (Mastigospor ium) et la pycnide
(Dulophospora) qui envahit particulièrement la gaine et les épis (ces der-
niers, avant leur développement complet, sont souvent retenus, ainsi que
l'a constaté M. Richon, par la gaîne malade et contournés en spirales sans
pouvoir se dégager). M. Le Breton avait appelé notre attention sur une
Mucedinée (?) « qui au bout de 24 heures de cueillette s’est développée aus-
sitôt sur le Dilophospora, bien que les épis aient été &ueillis par un temps
très sec et en plein soleil, puis déposés dans un appartement aéré ».
L'examen de la production blanchâtre. feutrée et continue, qui recouvre
la masse noircie de l’épi et qui est constituée par des filaments blancs sté-
riles, ne nous à pas permis de reconnaître un parasite à part. Faut-i}
considérer ces filaments simplement comme provenant du Dilophospora 9
Le Rédacteur en chef, gérant :
CG. ROUMEGUËRE.
Toulouse. — Impp MARQUÉS et Cie, boul. de Strasbourg, 22 et rue Lafaille, 6.
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