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Revue suisse
de numismatique
Schweizerische Numismatische Gesellschaft
I
ft ,
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/ / . t
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FRAGMENTS NUM
SUH LE
CAKTON D'ARG
VII. LA (;UERRE DU TC
ET LA SECONDE GUERRE DE V
Les habitants du Toggenbourg
se plaindre de Toppression de Ic
Saint-Gall. Jamals leurs röclamat
aussi eurent-ils recours aux arn
3,000 Zurichois se joignirent aux
r6rent en peu de jours de la ville
Tabbe.
Les Bernois de leui'cöte,supposj
liques viendraient en aide ä Tabbe <
20,000 hommes occuperrArgovie,^
des Communications entre eux et 1(
cantons de Lucerne, Scliwyz et U
Baillages libres mirent alors des ga
ten, Meilingen et Baden. Le 26 ms
vinrent aux mains ä Anglikon ; le cc
jusqu'au soir. Les catholiques du
garten, laissant 500 des leurs sui*
retbrmös, bien que victorieux, en
quels un grand nombre d'ofHciers
brillants uniformes. Le 28 mai, 4,0(
nois, avec 60 piöces de canons et 2
devant Baden; aprös un bombarde
• Suite. Voir nuUelin de la Sijcirti' tttüs!*!' de nn
REVUE SUISSE DE NUMISMATigL'E
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m^
^2
truisit le chateau, les foitiHcations et un grand nombre de
maisons particuliöres, la ville dut se reiidre. Les vainqueurs
se conduisirent avec une durett? inouTe et quMl est triste de
constater.
Mais les cantons neutres s'interposörent et la paix fut
conclue; les cantons de Schwyz. Unterwald et Zoug
obtinrent un dclai, qui devait 6tre elos le 20 juin, pour y
donner leur adhesion.
Loi-sque la population catholique des petits cantons
apprit la nouvelle de cctte paix conclue ä l'avantage des
cantons i*eformäs de Zürich et de Berne, il se jiroduisit une
vive fermentation. Sur le chainp tout le monde courut aux
armes; on Forca les gouvernennents de Lucerne et d'Uri, qui
avaient signä la paix, ä la rompre, et une annöe de 4,000 honi-
mes s'avanca jusqu'ä Sins, dans les Baillages libres. Le20
juillet eut Heu un sanglant combat. De 300 Bernois qui avaient
pris possession de Teglise de Sins et du cimetiiire, 60 seu-
lement purent fuir; le reste (init par se i'^fugier dans le clo-
cher oü il pörit par le feu; T^glise fut röduite en cendres. Les
vestiges du contingent bernois et neuchatelois, 700 hommes
environ, furent en grande partie dötruitsou faits prisonniers.
Mais les catholiques avaient egalement perdu beaucoup de
monde et parmi les morts se trouvaient leurs chefs, Rcding
et Müller.
Dans une pareille Situation, une bataille döcisive 6tait inö-
vitable. 8,000 Bernois se concentrörent dans les environs de
Villmergen oii les catholiques les suivirent avec de nom-
breux rentbrts. Le 25 juillet, les deux armees engagörent le
combat ave«! un acharncment sans egal, combat qui dura
deux jours. Les protestants tinirent par rester maitres du
terrain et le petit nombre de catholiques qui survöcut se
dispersa dans la direction de la Suisse primitive.
Le chifiFre des morls et des bless^s donne une idöe de la
förocitö de la bataille ; les catholiques comptt^rent 2,400 morts
et 500 bless^s, les Bernois 240 morts et 400 blesses.
De toutes parts on commenrait ix sentir le besoin d'une
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REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE
PL. I.
HOrOTYPIK K. THKVOZ vt i:», (JENKVK
MKDAII.LKS .\lw;oVIKNNi:s Digitized by VjOOglC
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'9M\ « H. ^rTT^jt^^--'
- 3 —
paix durable; eile fut signöe le 7 aoü
paix, tr6s avantageuse pour les Berno
pour les cantons caholiques.
Le 1" septembre 1712, Messieurs c
une föte grandiose en Thonneur de leu
jouissance publique n'eut jamais un p
se lennina par un feu d'artifice.
Ces faits, que nous avons döcrits
possible, ont trait ä une s6rie de mödi
lion suit :
49. PI. I, Hg. 1. Diam. : 0'",05. Poids
Avers : Un lion dress6 ä gauche ten^
sa patle anlörieure droite et supportan
Zürich; ä droite, un ours disposö de
ecu aux armes de Berne; au-dessun
rayonnant. L6g. : HOC DVCE PVGN
nous combattons.) Au bas, sous le lioi
du graveur : h. i. g.
iji . : Un trophöe d'objets d'armement,
nieres des villes ou pays eonquis :
Bremgarten, Wyl, Baden, Meilingen et
tenant ä Töveque de Constance. La
Wyl (un ours dressö accompagnö d'i
22 mai 1712. Bremgarten (un lion
(boule d argent) tomberent 6galem
Bernois.
L^g. : VNITI CRESCVNT SPLEi
VRSI (unis aux lions, les ours cro
Exergue : mdccxu.
Cette mödaille (Haller 94),gravöe pa
est devenuc d'une grande rarett^, pj
trouvant injurieuse la legende du reve
primae.
50. PI. 1, Hg. 2. Diam. 0"\05. Poids :
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— 4 -
Avers : Le memo, avec peu de variantes, que !e pröcödent.
bJI Trophee d'armes et d'objets guerriers different de celui
de la mödaille [)r6c6dente el prösenlant sept drapeaux au
Heu de six; on tremarque en plus les deux roses de Rap-
perswvl, ville qui, par la paix du 9 et du 11 aoüt 1712, fut
placöe sous la domination de Zürich et de Berne. La lö-
gende contient ögalemcnt une Variante :
VNITI CRESCVNT SPLENDORE LEONES ET VR>>I.
(Les lions et les ours reunis croissent en splendeur.)
Exergue : mdccxh.
51. PI. I, flg. 3. Ne diff(ire de la pr6c6dente que par quel-
ques dötails d'ornementation. Poids : 46 gr. argent. Collec-
tion de M. E. Hirzel, ä Zürich.
52. PI. II, flg. 4. Encore une variötö des trois precedcntes
avec quelques variantes dans rornementation. Poids: 45 gr.
argent. Collection de M. E. Hirzel.
II existe encore deux autres variötös, mais avec si peu
de difförnces, qu'il nous semble inutile d'en donner une re-
production.
53. PI. II, fig, 5. Belle mödaille en argent. Diam. : 0'",055.
Poids : 82 gr. Haller 99.
Avers : L'ours de Berne debout, la poitrinecouverte d'une
cotte de maille et portant un ceinturon ; il tient un glaive nu,
dont la poignee est garnie de deux couronnes de lauriers,
dans sa patte antörieure droite. Sur son öpaule gauche, Tani-
mal heraldique tient une corne d'abondance renversöe dont
il sort une vöritable pluie de bijoux, de piöces de monnaies,
de fruits et de fleurs. Sur le sol, on remarque une chaine et
un mödaillon.
Cette belle gravure est signöe ä lexergue : de beyer
FEG. L6g. : STRENVIS MILITIBVS (aux vaillants guer-
riers).
Le revers est presque entierement occup6 par un monu-
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PL. II. !
• I
^''"^OTYPIE F. THi::Vf»Z & er, (iKXF.VK
MKDAILLKS AIUJOVIKNNKS Digitized by CriQQSJj^
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r;
ment architectonique entourö d'engins de guerre et de ban-
ni6res; sur le socle du monument,on remarque Töcusson de
Berne surmontö d'une belle couronne ; sur la premiöre mar-
che du pi^destal sont appuyös : ä droite, les ecussons de
Bremgarten, Rapperswyl et Klingnau; ä gauche, ceux de
Mellingen, Baden et des Baillages libres.
Le tout forme un groupe artistique extremement riebe.
Leg. : INDVLGENTIA SVPREMI NVMINIS (par Tindul-
gence de la Divinit6 supröme). Excrgue, en trois lignes:
VICTOR. AD BREMOGART. D. XXVI. MAI. | AD VILMERG. D. XXV.
.lULY. I MDCCXII.
Cette mödaille donnöe aux soldats appartenait ä un Gene-
vois, comme le prouve Tinscription gravöe sur la tranebe :
lEAN DECOMBE SERGEiNT CITOYEN
DE GENEVE.
(Collection de M. P. Strceblin, qui a bien voulu nous
communiquer cette pi6ce.)
54. PI. II, tig. (). Diam. : O^.OSS. Poids : 22 gr. argent.
Haller 100.
Avers : Les öcussons de Zurieb, de Berne et de Tabbö de
Saint-Gall, suspendus ä des courroies tenues par deux
inains sortant des nuages et se serrant amicalement.
Exergue, en quatre lignes : pac. bad. concl. et sign. |
TIG. ET BERN. CVM ABB. | S. GALLI. D. 15. JVN. | 1718.
^. : La Paixpersonnifiöe par une döesse assise, coiffee d*un
casque, appuyant son bras gaucbe sur un tut de colonne,
tenant dans cette main une brancbe de palmier et dans la
main droite lev6e une brancbe d'olivicr; ä ses pieds sont
döpos^s divers engins de guerre. Quelques collines forment
le fond du paysage. Au-dessus, en demi-cercle, se trouvent
les öcussons des belligörants : Unterwald, Uri, Berne, Zurieb,
Lucerne, Scbwyz et Zoug. Exergue, en quatre lignes:
PAC. AROV. HELV. CONCL. | ET SIGN. DD. 18. .IIIL. | 9. ET
li. AUG. I 1712.
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55. PI. III, fig. 7. Diam. : 0'",034. Argent. Haller 98. Röduc-
tion des ir* 49 ä 52.
Sur le revers, en exergue : 1712.
56. PI. III, tig. 8. Diam. : 0'",040. Haller 266. M(^daille de
Jean de Saconay, un des chefs de Parmöe bernoise dans la
guerre de Villmergen. Cette belle gr avure a 6t6 exöcut^e pai-
Jean Dassier.
Avers, l6g. : lOHANNES DE SACONAY DOM. IN
BVRSINEL PR^F. ÜRON. Büste cuirassö de proHl du
cötö droit, la töte coitföe d'une perruque. Au bas : i. d. k.
(Jean Dassier fecit).
^. : Au haut, un ornement ; au bas, deux palmes croisöes;
au centre, en huit ligncs : EXERCITVVM BERNE |
-NSIVM AD VILMERG | PRO PR.EFECTVS, IVRE
I CIVITATIS. IN PROEMIVM | FORTITVDINIS
DONATVS I ET CCVIR CREAT\'S, j OBIIT VI. K.
AVG A. I S. 1729. JETAT. 83. Notre tigure est faite
d'apres une empreinte de Texemplaire de Wmtertliour, due
ä Tamabilite de M. le D" Imhoof-Blumer.
57. PI. III, fig. 9. Diam. : 0'",048. Haller 200. Medaille de
Samuel Frisching, autrcehef del'armöe bernoise ä la guerre
de Villmergen, C'est une piöcc trös belle et fort rare, oeuvre
de Jean- Jacques Gessner.
Avers : Büste de profil ä droite, cuirasse ; la töte coiffee
d'une perruque. Au bas h. i. g. Log.: SAM. FRISCHING
CONS. & DUX. SUP. COH. REIP. BERN.
iil.:Leg.: MARS DUBIUS MARS PROPÖGNATOR
MARS VICTOR. Au premier plan une grande pyramide
avec un arbre; au fond un village et des eollines (proba-
blement Villmergen). Exergue, en deux lignes : VICT.
VILM. I MDCCXII. Notre tigure est la rei)roduction
d'une empreinte que M. Imhoof-Blumer a bien voulu nous
faire de Texemplaire de la collcction de Winterthour.
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REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE
PL. III.
mnTi'iTYrfK F. THKVOZ & cr, «iKNKVK
Mh:i) A r LLKs Aiuji > VI i:n n ks
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^^^^^^^W-
VIII. PAIX DE BAI
La mort du roi Charles II (1"' nov
ton de la maison de Habsbourg en
guerre dite « de la succession » entre
Louis XIV, roi de France, reclamj
pour son neveu, Philippe d'Anjou, (
gne, Leopold I, pour son Hls Charles
torze ans et de grandes batailles
seulement celle de Höchstädt, Rain
quet. A la suite de certains revireii
europeenne, la paix tut conclue ä R{
de Baden, en Argovie, tut choisie |
rences et y traiter d(^finitivement de 1
Lors de la guerre du Toggenbc
avait 6t6 extrömement öprouvöe. 1
prives, les magasins et Tarsenal, a
la plus grande perte, pour Baden,
de la cessation de la Diete, les canto
de tenir les seances dans une villi
tout droit. Prives de cette ressourci
tigurer la joie des habitants ä la noi
la paix viendrait sieger dans leur vill
Les nouvcaux maitres de Baden,
de Zürich, se mirent en grands frais p
deurs et le beau monde qui les accc
ment que possible. La vieille salle d
et meubl6e ä neuf ; la maison que B(
a la disposition de Tambassadeur de
son, equipöe ä neuf des pieds ä la
irnposa ä la ville un reglement sar
circonstanciö ; le chef de garde aux
connaitre le franc^ais; entin, tout ölai
La ville subit en quelques ntois ur
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— s —
I)l6te. Ün Ht disparaitre ä ia l)äte les traces du bombarde-
ment des Zurichois. Toutes les maisons furent restauröes
. extörieurement et int6rieuremenl ; on tit venir du dehors
beaucoup de nouveaux ameublements.
A peine lut-on prct que les hauts seigneurs avec leuis
suites souvont tr6s nombreuses et brillantes, commencörent
leur entr^e; le fameux prince Eugene 6tait du nombre. Les
ambassadeurs de Baviöre vinrent avec une suite de vingt
personnes; colui de la ville dö Cologne ögalement avec vingt
personnes; celui de la Lorraine, le baron de Begue, avec
trente; le comte du Luc, ambassadeur de France, avec une
suite de trois cents personnes, entre autres quarante pages
en livr^es niagnifiques, et beaucoup de belles dames vötues
de toilettes ^blouissantes. Le second mandatairede la France,
comte de Saint-Contest, arriva un peu plus tard avec sa
suite et ses bagages, formant un cortöge de 70 voitures.
En plus des ambassadeurs de Tempereur d'Allemagne, du
roi de France et du pape, trente-neuf etats et villes se
Hrent repr^senter par quarante-huit ambassadeurs tous
accompagnös de leurs secrötaires et de suites nombreuses.
11 va de soi qu'un grand nombre de riches pailiculiers
vinrent egalement ä Baden pendant ce temps, pour assister
ä ce spectacle unique,
D6s le premier jour, la vie prit ä Baden une tournure
grandiose. De magnitiques carrosses ä six chevaux, entou-
res de cavaliers aux süperbes costumes, conduisaient les
ambassadeurs les uns chez les autres; les conförences solen-
nelles, les banquets, les fötes et röjouissances se suivaient
sans interruption.Le comte du Luc donnaun spectacle etun
repas public aux paysans accourus de tous les environs, en
faisant servir dans une vaisselle d'argent d\me valeur de
plus de 50.000 thalers, sans qu'il manquät une seule piöce ä
la fin du repas. Le congr^s avait commencö au moi de mai,
le 7 septembre se tenait la derniöre s^ance solennelle.
En consid6rant cette grandiose mise en scöne, on peut
aisement se faire une idee de Timportance qu'on attrihuait
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PL. IV.
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— •> —
de toutes parts ä ce congr6s. La porige politique de cet ^v6-
nement est egalement prouv6e par une sörie de belies me-
dailles dont la description suit.
Ceux qui dösireraient de plus amples renseignements sur
le congrös de Baden les trouveront dans la littörature histo-
rique et locale; je ciierai particuliörement VHistoire de la
etile de Baden, par B. Fricker.
58. PI. IV, tig. 10. Diam. : 0™,048. Haller 101. Bronze. Cette
piöce existe probablement aussi en argent et en or; j'en pos-
söde.une en mötal blanc.
Avers: Au fond vue de la ville de Baden; sur la rive
gauche de la Limmat, le dieu Mars assiset lavant son glaive
ensanglantö dans les eaux de la riviere. Au-dessus, un
gönie tenant Töcusson de Baden accompagnö d'une ban-
derolle sur laquelle on lit : Badena. Log. : HAS TANDEM
AD THERMAS FESSVS MARS ABLVIT ENSEM.
15). : L'enipereur d'Allemagne, agenouille sur un coussin,
accompagnö d'une döesse personnitiant probablement lem-
pire,devant un autel de sacritice dont la fum6e monte vers le
signe de la Trinitö apparaissant dans le ciel, au milieu des
nuages; au fond, on aper(;oit un pavsan avec sa charrue.
L(^g.: EXSOLVUNT GRATES CAESAR ET IMPERIVM.
Exergue, en deux lignes: IanIte MiLoBaDenae In | argo-
VIa CLaVso. Au-dessous un petit ornement.
59. PL IV, Hg. 11. Diani.:0'",043. Rcfrappe en mötal blanc,
mais cette pi6cc existe certainoment en or et en argent.
Avers : Büste de Charles VI couronnö de laurier. Leg. :
CAROLVS VI . D G ROM • IMP • SEMP • AVG • Au-
dessous on remarque les initiales : o. w. v.
ly. : Une döesse tenant dans sa main gauche une br*anche
d'olivier et dans sa main droite une torche allumöc qu'clle
abaisse vers un monceau d'ai-mes, a sa gauche un autel por-
tant une Statuette de la Justice. L6g. : PACI GERMANLE.
Exergue, en deux lignes: restitvt.e | mdccxiv. Sur le socle
de Tautel, on voit les initiales suivantes : p. n. m.
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— 10 -
GO. PI. IV, tig. 12. Haller 102. M6me diametre que la pr6-
c^dente et möme avers avec peu de variantes.
ly. : Au centre,se trouveune piscine entouräe d'un parapet
etd'une colonnade monumentale; au-dessus un ange volant.
L6g.: en deux lignes : PRIMVS AQVAS FAVSTVS GE
NI VS MO VET INDES ALVTEM | ET LAETAM PACEM
BALNEA SANA f RAH VNT. De chaque cötö de louverture
du parapet par laquelle on pönötre dans la piscine on lit,
ä gauche : ioh • v . ; ä droite : v • ii • Exergue, en deux
lignes: PAX • BADENS | 7 • sept. 1714. Au bas lalettre V.
61. PL V, flg. 13. Diam. : 0"',049. Existe probablement en
or et en argent. Cet exemplaire, mis fort obligeamment ä
notre disposition, ainsi que d'autres piöces qui figurent dans
ce travail, par M. P. Stroehlin, se compose d'un alliage blanc.
Comme on le voit par la pointe de cuivre rouge, c'est une
refrappe.
Avers: Au centrejes bustes de Charles VI et de Louis XIV
affrontes.L6g.:FEL • TEMP • REPARATIO • En sens in-
verse : CAROLVS. VI . D • G • ROM • IMP • ET LVD •
. XIIII D . G . FR . ET . NAV • REX.
ly. : Groupe allegorique form6 du globe teireslre presque
partag6 en deux veilicalement, au-dessus duquel, Jupiter
a gauche et Apollon ä droite, tiennent un lien et cherchent
ä rapprocher lesdeux parties separöes. Log. : HIS IVNCTIS
IVNGITVR ORBIS. Exergue, en trois lignes : Vna DVos
Iterata Deos I ConCohDia strIn • | git.
02. PL V, Hg. 14*. Diam. : 0'",023. Poids : 1 gr. 90. Argent.
Avers : Dans une couronne formöe de deux branches de
iaurier Tinsci-iption suivante. en cinq lignes : IN |
MEMORIAM I PACIS BADENSIS | d • 7 • SEPTEMBR
I 1714. Au bas la lettre x.
ly. : Dans une couronne formte de deux branches de lau-
riei-, se trouvent au bas deux öcussons, celui du brassard
autrichien et celui de la ville de Schwäbisch-Hall (en Wur-
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Pi.. V.
»•HOTOTYPIE F. THtVn/, & <:', (IKNKVK
MKDAILI.KS AlidoVIKNNKS
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Trf'^Tf'^l^ ^ ^ •' vT^^^r •'^" '- • ™;?? •
— 11
temberg), lieu de la trappe de cette mi^daille ol de la suivante,
.^urmonlt^s d'un 6cu ä Taigle imperiale.
63. PI. V, tig. 15. Diam. : O^J^IS. M6tal blanc.
Avers : Dans une couronne formte de dcux branches de
laurier, Unscription suivante, en quatre lignes : FRIEDENS
I MÜNZ I d . 7 • SEPTEMB | 1714. Au-bas la lettre n.
1^, : Les ecussons du brassard autrichien et de la ville de
Schwäbisch-Hall posös sur deux branches de laurierformant
couronne.
IX. SIK(iE DE RHEINFELDEN
64. PI. V, tig. 16. Ernpreinte en etain provenant de la
collection Graffeniüed et appartenant ä M. A. Meyer.
Diam. : 0'",050. Cette mt^daille peut avoir trait au siege
de Rheinfelden par le duc Bernard de Weimar, en 1638.
La ville epuisöe avait cedö aprös quatre semaines de rösis-
tance; Bernard voulut alors reunir le Frickthal (avec Rhein-
felden) et le Brisgau en une principaute. Sa mort prömaturee
Tannee suivante mit fin a ce projet. La devise « SIC
REVIRESCO » (de cette tagon je regagnerai la prospöritö)
et les noms des villes qui se trouvent sur les drapeaux qui
ornent le revers de cette piöce (entre autres Rheinleiden et
Laufenburg, dans le Fi'ickthal et ceux de villes du Brisgau)
sembleraient soutenir cette opinion.
Avers : Au premier plan, un personnag
val; au fond, le Rhin; puis, au-delä, une p
g6e par une armöe. L6g., sur une ban
REVIRESCO. Exergue : F. F. dans un car
ly.: Au centre, une sorte d'autel, dont le pj
represente un combat de cavalerie, et, au fo
tifiöe. Sur Taute! est plac6 un glaive pose s
de laurier et une couronne princiere. Tc
dispos(^s huit drapeaux döployös, sur le:
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— 12 —
iioms des villes suivantös : frey 1 bvrg, hent | zin(; | en,
NIGEN I BVRG, REIN | FEL | DKN, ELL§ | AS ZA | BRExX, SICK |
ING I EN, LAVF | FEN | BVRG, WALL | SHV | ET. Exei'gUe ', B.
D. S. E. W. (Bernardus Dux Saxoniae Et Weimari ?)
X. LES COUVENTS DE MURI ET DE WETTINGEN
L'abbaye de Muri, magnifiquement situee sur la pente
(3rientale du Lindenberg, date de 1027 et a 6t^ fondee par la
famille de Habsbourg ; les cendres d'une douzaine de mem-
bres de cette dynastie reposent encore aujourdliui dans
Töglise. C'^tait un des i)lus riches- et des plus beaux nno-
nastöres de la Suisse; son aspect, malgrö Tincendie Cjui a
dötruit Taile principale, est toujours trös imposant. En laissant
aux historiens le soin decrire Thistoire de ce couvent, nous
ajouterons seuleinent qu il est bien regrettable que les cöI6-
bres vitraux peints qui ornaient ce cloitre aient etö enlev^s.
Les savants, les amateurs et les artistes fönt aujourd hui de
nombreux pelerinages pour aller visiter les vitraux de
Wettingen qui, par un heureux hasard, sont rcstes ä \euv
place. A Muri, il en serait certainement de möme, et on peut
dire que Ton n'en a pas enlevä un des moindres attraits.
Wettingen, situ6 dans un paysage ravissant au bord de la
Limmat, ä vingt minutes de Baden, a ötöfondc par un cointe
de Rappersvvyl. II existe quelques mödailles appartenant ä
ces deux abbayes que nous allons önumörer.
Ajoutons qu'ä Muri on ni'a parlö de deux jetons du cou-
vent, un grand et un petit, qu'on dölivrait aux pauvres pour
aller prendre du pain dans le moulin de Tabbaye. Malgre
tous mes eff'orts, il n'a pas 6t6 possible d'en retrouver. Une
notice sur ce sujet a 6t^ publice par M. A. Münch \ ä un
moment, du reste, oii je m'occupais döjä depuis un certain
temps de ce travail sur la nuinismatique argovienne.
' litdU'fin de Iti Sor.ii'ti' siiinsc de nniin»hi(iliqne. l88!». p,.1(C».
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REVUE SülSSE DE NUMISMATIQUE
PL. VI.
IM
^'>T^P|K F. THEVOZ Ä CT, GENI^.VE
MKDAILLES ARGOVIKNNKS
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rrssjzrm
^mm^^' ' ■^''m^'--^-
— 1:5 —
65. Plomb, uniface. Haller, supi)leinent manuscrit, 2269 a.
Les armoiries de Tabbe et du couvent. Log. : Aegidius A.
Waldtkirch Abbas Murensis 1660.
66. Plomb, uniface. Haller, su[)pl6ment manuscrit, 2269 b.
Les armoiries de Tabbe et du couvent. L6g. : Fridolinus
Summerer Abbas Murensis 1667.
67. Plomb, uniface. Haller, supplöment manuscrit, 2269 c.
Les armoiries de Tabbö et du couvent. L6g. : Hieronymus
Troger Abbas Murensis 1674.
68. PI. VI, fig. 17. Haller 2269. Diam. : 0'»,030. Poids : 10
gr. 20. Argent. C'est Texemplaire du musee de Berne, un
peu döfectueux, qui a öt6 utilisö pour notre tigure.
Avers : Büste de face d'un abbö dans un cadre ovale, sou-
tenu par un ange et une aigle, et pos6 sur un socle. Derriere
Tange, une mitreetune crosse. Log.: PLACIDVS. S.R. I. P.
ABBAS. M VREN. Sur chacun des deux piliers du socle, un
P., et au centre Tinscription suivante, en trois lignes : IN. IM.
S.R. LP. I SOLEN. INAVG. | 26 MAR 1702. (In impri-
mum sacri Romani Imperii principem solenniter inaugura-
tum 26 Marti 1702.)
ly. : Au centre, les armoiries de la famillc de Zurlauben
(dont Tabb^ Placide est ressortissant) tenues par deux
lions. Neuf armoiries delieux poss6d6s parle couvent ousur
lesquelsilexergaitunejuridiction sont disposöes autour,dans
des cartouches orn6s. Nous citons ici d'apres Haller : Muri,
Bosvvyl, Bünzen,Beinwyl, Schönenwerdt, Tallweil, Klingen-
berg, Sandegg et Eppishausen. Un second exemplaire de
cette m6daille, assez bien conserve, a 6t6 mis obligeamment
ä notre disposition par M. E. Hirzel, ä Zürich.
69. PI. VI, Hg. 18. Diam. :0'",035. Poids : 18 gr. 09. Argent.
Haller 2272. La möme existe en or.
Avers, I6g.: PLACIDVS. ABB. MVR. S. R. I. PRINCEPS
Le buste de Placide de Zurlauben en costume d'abbö.
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— 14 —
i : L6g. : IVBIL.EVS. .ET. LXXIV. REGIM. XXXVl.
Vue du couvenl de Muri avec tous ses bätiments, ses jardins
et son öglise. Au bas, les aiTnoiries de Tabbe de Zurlauben
avec Celles du couvenl en coeur. Exergue : MDC — CXX.
70. Une medaille oü l'avers et le revei-s sont identiques ä
la pre(*ädente, porte sous la date les initiales H. I. G. Haller
2272. Le graveur est Jean-Jacques Gessner, de Zürich oü il
^tait maStre de la monnaie. Un grand nombre de belles m6-
dailles du commenceinentduXVIlI'"*' siecle sont son oeuvre.
Le fils, portant ögalement le nom de Jean-Jacques, se dis-
tinguait, comnie son pörc, par un goüt tres artistique et un
grand talent. II nnourut en 1770.
71. PI. VI,fig. 19. Ducat en or, poids : 3 gr. 50; en argent,
poids : 3 gr. 60. Haller 2270. On appelle cett? pi6ce le ducat
de Muri.
Avers : Leg. : PLACIDVS. ABB. MVR. S. R. I. PRINC.
Le buste de Tabb^ Placide.
iiLeg.: IVBIL.EVS. /ET LXXIV.'REG.XXVI.Aubas,
17 — 20. Les armoiries de la famille Zurlauden avec Celles
du couvent en coeur, posees sur un manleau de prince et
surmontöes de trois heaumes.
72. PI. VI, fig. 20. Haller 2271, existe ögalemcnt en or et
en argent. Poids : 3 gr. 50.
Avers : Identique ä la pr6c6dente.
^. : Identique (^galeinent ä la pröcödeiile, ä Tcxception de
REGIM. dans la legende k la place de REG.
73. PI. VI, Hg. 21. M. le D"* Imhoof-Blumer a eu la grandc
auiabilit^ de me pourvoir d'enipreintes des pieces conscrv^es
dans la riebe collection de Winterthour. II s'y trouve une
troisi^me variötc dont Haller parle dans son supplt^ment
inanuscrit.
Avers : Comme les deux pr^cödcntes.
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REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE
PL. Vll.
22
2^
l_
fUOTOTYPIE F. TH6V0Z & C, OENEVE
MKDAILLKS AHGOVIKNNKS
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i : Coi
1720, se tr
Haller sup
74. PL
9gr.20,q
et6 commi
Avers :
portant da
du couver
Sj).: La
gloire, por
75. PI. A
Avers :
Le buste
enl723.
bJ. : L\
EVANGE
VOTA PI
lAN I 181
Comme
le mörne <
1720, tand
n'est pas c
contraire.
frappt^ en
cut6ef 11
6tait.en pc
fantaisie. (
present.
76. PI. ^
argent, p(
Haller 227
en plomb
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— 1() —
Avers : L6g. en deux lignes : CHRISTOFF : VON : GOTES :
GNADEN : ABTT. DßS : GOTZHVS. WETTiNGE 1
WAS . ANNO : 15 : 91 SIN • ALTER • 48 • UND 28 •
ANN : DER • REGIERVNG. Le buste de face de Tabbö
Christophe Silbereisen en coslume de Tordre, le visage for-
tement en relief (au moins 0™,007). Cet abbä fut appelö ä la
tete du couvent de Wettingen ä Tage de 22 ans, le 29 juin
1563 ; il rösigna le 10 fevrier 1594 et mourut le 21 juillet 1608.
II se distingua particuliörement par la chronique qui porte
son nom et qu'il öcrivit pendant les douze derniöres annöes
de sa vie.
ly.: Les armoiries surmontöesd'une mitre et de deux heau-
mes des comtes de Rapperswyl, fondateurs du couvent de
Weitingen (1227). Les quatre champs de r(^cusson contien-
nent la rose de Rapperswyl, les trois anneaux de la famille
Silbereisen, ensuite les armoiries de Saint-Bernard, fonda-
teur de Tordre, et au-dessous celles du couvent. Au bas, des
deux cötös de Töcusson : S — F (tres probablement : Silbe-
reisen fecit).
A r^gard de la mödaille PI. IV, fig. 5 (Bulletin 1890) de
Baden, M. le D' Th. de Liebenau, ä Lucerne, un des histo-
riens les plus 6rudits de la Suisse, nous communique la note
suivante, qui nous semble bien placöe ici : « La date de cette
m^daille (qui est en partie illisible et que nous avions sup-
pos6 6tre 1683) me semble ötre 1603, car je crois que ce
travail artistique provient de la main de Tabbe Christophe
Silbereisen, mort en 1608. Silbereisen est ne ä Baden, et les
documents du couvent de Wettingen le mentionnent souvent
comme artiste. On peut dire avec la plus grande probabi-
lit6 que cet abbö, qui ötait graveur et orfövre, a exöcutö lui-
meme les medailles avec son buste, qui en effet sont du
möme style artistique que celle dont il est question ici. L'ar-
chiviste du couvent de Meererau, le P^re Willi, qui depuis
un grand nombre d'annäes s'occupe de la fagon la plus
consciencieuse de Thistoire du couvent de Wettingen,
m'6crit,en effet, que Tabbö Silbereisen ätaitun habile orfövre. »
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[
— 17 —
77. PI. VII, tig. 25. Diarn. : (^,042. Ar{j:ent; roriginal
se trouve ä Vienne. C'est une galvanoplastie du inusee de
Berne qui a 6t6 utilisöe pour notre Hgure. Haller nen parle pas,
et nous empruntons quelques renseignements ä M. MQnch.
Cet auteur raconte (|ue sous Tabbt^ Bernard Kellei\ de Lu-
cerne, 6lu le 26 juin 1049, qui rösigna le 13 septembre 1659
et rnourut ä Würenlos le 6 juillet 1660, on apporta de Romc
au couvent de Wettingen les ossementsdessaints Marianus
et Getulius, et qu'en souvenir de cet evönement röjouissant,
on tit frapper la medaille qui nous occupe.
Avers :L6g.:^c F. BERNAKDVS, ABBAS. ET CON-
VENTVS. MARISTELL/E. Les armoiries du couvent de
Wettingen et de la famille Keller (avec la clet), surmontöes
d'une mitre et de la crosse. Au-dessus : SVIS BE —
NEVOLIS: au-dessous : 1652.
i^ L6g. : ^c DVO.SIDERA.MARIANVS. ET.GET\'LIVS.
MARISTELL/E. 1 VNGVXT VR. Les deux saints tenant clia-
eun une |)alme ; au-dessus, la sainte Vierge avec TEnfant
assise sur un nuage.
78. PI. VIII, flg. 2i\, Diam. : 0'",047. Poids : 34 gr. Haller
2280. Notre rtgui*e est ex6cut(^e d aprös une empreinte de la
pi6ce de la collection de Winterthour. Une seconde piöcc
semblable se trouvedans le musee de Berne. Une variöte de
cette medaille, dont Tavers nous senible ä peu pr(^s identique,
mais avec un revers cornpletenient ditförent, a ätö publice *.
Avers : Les armoiries de Wcltingen et de la famile Stei-
negger entourees d'ornements rococos. Au bas, les initiales
I. A. C.
^. : Saint Söbastien attache ä un arbre, la i)oitrine i)ercee
par une flache. Le bouclier, le casque et les armes du jeune
homme poses ä terre,
79. PI. VIII, tig. 27. Medaille ovale en laiton, au musee de
Winterthour. M. Imhoof-Blumer me Ta expödiöe avec un
' HoUftiu ät' la Stfciftf sniHsc: dr numiHuiathinr, IHSS), p. 111, pl. VI.
HKVUK SUISSK DK NU.MISMATH^UK t
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- IS -
point d'interrogation, mais je la ci'ois parfaitement de Wet-
tingen, parce que la maniere de la gravure du saint Söbas-
tien rappelle toul a fait celle de la inödaille pr6c6dente,
ex^cutee pendant le regne de Pabbö Söbastien Steinegger
(6lu le 11 octobre 1768, mort le 10 avril 1807).
Avers : Saint Scbastien attachö ä un arbre, la poitrine et
le bras gauche percös de Heches. Sa cuirasse, son casque
et ses armes pos^s ä terre. lAg, : S. SEBASTIANVS
MARTYR.
1^1. : La saiiite Vierge debout sur un croissant, dans une
gloire. Leg. : SINL: MACVLA CONCEPTA.
XI. HOMMES CEI.EBRES
Bicn que le canton d'Argovic compte un grand nombre
dliomnies qui se sont distinguös aussi bien dans la science
que dans d'autres branches, on ne conliait que tr^s peu de
mödailles frappöesen leui* honnour. 11 est possible que Tonen
ait trappt^ ä T^tranger, mais je n'en ai pas connaissance.
80. PI. VIII. tig. 28. Diam. : 0'".035. Mödaille argent du
röformateur Bullinger, de Bremgarten, successeur de Zwin-
gli comme pasteur de Zürich. Cette belle piece tut gravöe
par Jean-Jacques Gessner, Tainö, ä roccasion du jubil6 de la
Reformation, en 1719.
Avers : Leg. : M. (agister) HENRICVS BVLLINGERVS.
Büste de face, vetu d'un manteau borde de tourrure, la t6te
couverte d'une toque.
i^.: LMnscriptionsuivante,endixlignes:MDIV j NATVS |
BREMOGARDI. | MDXXXI | SVCCESS : ZVlNGLIi |
PASTOR TIGVRLNVS | ANNIS XLIV. | OBIIT |
MDLXXV. I .ET. LXXI.
Bullinger s'etait fait particulierement remarquer par ses
arguments a la dispute religieuse de Berne en 1528.
On connail encore plusieurs autres medaillcs de Bullinger,
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REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE
PL. \[\
2r.
•27
*^PIE r. THfcVOZ & C-, OENtVK
MEDAILl.KS AHOOVIKNNKS
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- 19 —
mais que je ne cite pas ici, parce qu'il ne s\v trouve aucune
inention regardant le canton d'Argovie. Du reste, la vie
entiöre de cet homme a ötö consacr6e aux affaires religieuses
du canton de Zürich.
81 et 82. Deux medailles du gänöral Herzog, d'Aarau, ont
6t6 d^crites dans ce buUetin *. Nous nous abstiendrons d'une
nouvelle description.
B. Reber.
' B. Reber. Deu.r medailles du ythub'al Heizog. Bulletin de la Soolele suisse de numis-
rnaliqne, 1889, p. 121.
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UN
TRESOR DE MONNAIES
MOYEN AGE
II y a un peu [>lus de deux inois, on a trouvc en Sa-
voie un lot considörable de monnaies du moyen age. Con-
trairement ä ce qui arrive le plus souvent en pareille
occurrence, elles n'ont pas ät6 dissöminöes, et Plieureux
acquöreur m'a prie de les classcr et de les j)ubliei-.
Cette trouvaille, importante par le nonibre des pieces, plus
de 1250, ne Test pas par leur valeui* metallique : eile ne com-
prend que deux inonnaics d'oret peu de piöces (rargent
vöritable; le plus grand nombre sunt des monnaies divi-
sionnaires de billon : ä ce })oint de vue, il peut |)araiti'e
döplacö de parier de tr6sor ; je me sers nt^annioins de ce
mot, parce qu'au point de vue de la science, il y a lä de
vraies richesses : de nombreuses varietös et variantes de
de piöces döjä connues, plusieurs types inödits, et surtout, ce
qui est le plus intöi-essant, une coUection complete, ou ä peu
pres, ä ce que je crois, des monnaies de billon qui circulaient
dans ce pays-lä vers le milieu du XV™" siecle; c'est juste-
ment la r^union de ces documents numismatiques ([u\ pei--
inet de les mieux classer, d'en complöter et d*en rectilier
Tattribution, en un mot de jeter un jour nouveau sur cei*-
tains points de Thistoire monetaire de nos contrces.
Comnie chacun le sait, au moyen äge, les monnaies
d'appoint sY^loignaient beaucoup moins que de nos joui's de
leur lieu d'ömission : il n y a donc pas lieu de s'clonner que
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PL. IX.
TRtJ:SOR DU MOYEN ACE Digitized by GoOQIc
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- :^l -
dans ce trösor, decouverl en Savoie, le numöraire de .
.soit le plus Fortenient reprösentö et que los pieces trü
en-dc(;a des monts soieul plus noinbreuses que cell
l)rovenaient des ateliers d'Italie. En fait, j'ai eu ä c
451) pieces appartenant aux legnes d'Amedöe VI, d
d6e VII et d'Amedt^e VIII comte, puls duc, et comm(
pröcisement le monnayage de cette maison qui fait
princlpal de mes recherches et de mes publications, c't
oette partie de mon sujet que je m'etendrai le plus lo
ment.
Amedee 17(1343-1383).
N" d'orJrc.
1 . Fort noir escucellö, trappe a Pierre-Clidtel, ordor
nance de 1359. Promis, PL IV, Hg. 9. Poids : 0,88
2. Fort. Av. Dans le cliamp: A majusoule acconip^
gn6 de 4 rosettes ä 5 petales triangulaires.
+ : MED : COMES : SABAVDIE :
Hev. Ecu de Savoie de forme antique aecompe
gn6 de 3 ötoiles ä six pointes.
-f : IN ITALIA : MARCHIO :
Billon. Poids : 1,07. PI. IX, Hg. 1
3. Fort difPt^rant du pr6e6dent en ce que les mots de
legendes, ä Tavers et au revers, sont sei)ares, a
lieu de doubles points, pardes points surmontes d
petites rosettes ä 6 feuilles. Poids : 1,15
Ces deux pieces sont inödites : elles sont des va
riantcs Tune de Taulre et ont (^te frai)pees d'aprc
la möme ordonnance, la derniere d'Amedi^e V
Le 24 octobre 1375, ce prince autorisa Philipp
Baroncello ä frapper in singulis lor/s nost/'is nosü
Sabaudie comitatus citra niontes ' des gros, de
quaris et des forts. Nous n'en possedons pas 1
' h. Promis. Mnuctt'. dt-i reali di Sui'oin. t<»ui«' I, |j;ij:»^ !H>. L'unloiiiianr»» est
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— 22 —
Noralire
N« d'ordre d'exemp.
description dötaillöe, comme c'est le cas pour beau-
coup d'autres pi6ces de cette öpoque, par excmple
pour le fort n"* 1, mais nous connaissons le gros et
le quart, et les deux forts qui nous occupent leur
ressemblent beaucoup, par des legendes plus com-
pl6tes que lors des frappes precedentes (c'est la
premiöre fois qu'un fort porte IN ITALIA MAR-
CHIO), par Taspect gönöral, par le style des letlres
et des ornements et par quelques- dötails : ainsi,
comme sur le gros n" 11 de Promis, planche IV, et
sur le quart n** 5 de laP* Planche complömentaire.
nos deux forts ont rNgothique et les M latins.Voilä
de biens petits dötails, me dira-t-on. Sans doute,
mais dans la numismaüque du moyen age, on est
oblig6 de s'occuper de ces minuties et Ton peut
souvent en tirer des indices pröcieux. Notre maitre
ä tous, Morel-Falio, a fait voir quel parti on pouvait
tirer de ces particularitös. Ce fort devait etre ä la
taille de 196 au marc de Chamberv.
Amedee TY/ (1383-1391).
4. Fort difförant de Promis, pl. III, tig. 6, par plusieurs
dötails : une double barre dans Tinterieur de TA,
Töcu cantonnö de 4 rosettcs, etc. Billon. PI. IX, fig. 2 3ä
5. Autre fort difförant du pröcödent seulement en ce
que les mots de la lögende de Tavers ne sont pas
separös par des rosettes .*]
Ces deux piöces sont des variantes Tune de
Tautre : elles ont 6t6 frappöes d'apres une möme
ordonnance. II est possible que la premiöre de ces
deux pieces soit la möme que M. Kabut a döcrite
sous le n° 4 dans sa premiöre notice (Perrin, Cata-
logue du Medaillier de Saco/c du Musee dejßurtr-
inctUal de C/utmbc/f/, pages 123 et 124) ; en tout cas
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jKliaitmm «'^J-'
— 2:i -
N» d'onire
la seconde est inedite. Sans vouloir nous
sur la question de savoir si c'est ä lort c
que Promis a at(ribu6 sa piöce ä Am^
pense que la nötre doit etre donn(5e ä A
ordonnance de 1384. D'abord la trappe
Pont-d'Ain, la seule dont il pourrait et
autrement, Celle ä laquelle Promis rappoi
a 6tä tres peu importante, 115 marcs,
pi6ces. 11 parait cxtremement peu pro
s'en soit trouvc 35 exemplaires reun
apres la frappe entre les mains d'un se
11 y a plus: nous avons döjä deux '
variantes, comme Ton voudra, bien cai
en outre, parmi les 32 pi^ccs de la prci
plusieurs difförences, visibles quand or
peu d'attention, quoiqu'elies soient (
decrire et qu'elles n'öffrent aucun autre
celui de prouver qu'on a du, pour ceti
servir d'un grand nombre de coins. Cel^
bable pour unc emission si peu consi(
ne le crois pas.
Ces deux objections ne s'appliquer
frappe ordonnöe en 1384. Nous savo
documents ' que le maitre Jacobinus d(
fut autorise ä battre difl'örentes esp^
autres des forts, pendant deux ans, taut
quam alibi ultra niontes in lo^-o scu locis
une trappe ou une serie de frappes qi
tait de nombreux coins et qui peut av
une quantitö Enorme de pi(^ces.
Ensuite, d'apres l'ordonnance de 13
devait ölre ä la taille de 216 au marc ((
nous rignorons) c'est-ä-dire pesei' 1 gi
• Nous v«»rrt>iis |»liis loiii i|ii«> iioliv tivsin- a ••tt'fiir.iul i'ii l'j'il».
» Pnunis. r>/.. eil., [Ki-rf 'lOl.
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- -^4 -
Nombre
\* d 'ordre d'exemi».
au maximum ' ; d'apres celle de 1384, il ötait ä la
taille de 19G au marc de Troyes et devait donc
peser 1 gramrne 2(>8.
Nos 35 piöces pösent en nioyennc 1 grauirne 046
a 047 et, ä prem'iöre vue, il semble que cela j>eut
s'accorder avec Tune ou Tautre Hypothese et niörne
s'appliquer plutot ä la premiöre, celle qui suppose
le Chiffre le plus faible. Mais en y regardant de plus
prcs, on voit que c'est une illusion. Chacun sait que
les monnaies de cctte 6poque-la, trappees trös irre-
guliörement, offrenf, quand nous avons la chance
de pouvoir en coinparer ensemble un certain
nombre, de tres grandes difft^rences de poids. Mais
on sait aussi qu'ii y en a toujours bcaucoup plus
de trop I6g6res que de trop pesantes, suHout quand
les monnaies sont ust^es par la circulation comme
le sont ces 35 forts. Nous nous sommes donne la
peine de les peser un ä un et il se trouve que plu-
sieurs pesent pr6s d'un gramme 15 et que six
depassent ce chiffre, allant d'un gramme 10 ä
1 gramme 28 bon poids. Cela s'expli(|ue fort bien
si Ton admet que ces forts devaient peser 1,268,
mais pas du tout s'ils devaient peser 1,151; per-
sonne d'un. peu au courant de ces questions-lä
n'admettra que sur 35 pieces qui ne sont rien
moins qu'ä Heur de coin, 6 depassent sensiblement
leur poids normal.
Knfin, nous avons quelques renseignemenis sur
les forts de 1384 par Tordonnance subsöq'uenle,
celle de 1390: il y est dit' que les nouveaux forts
de Savoie seront semblables aux anciens, sauf que
ante litterani C übt incipli cci bum A COMES
' L«' rliüVr»» (If l,4r»l iih s«'r;iit attt^int qiH« ^'i! s';i>^iv>;ii( du mmv dt« TiiiyMs, que u«»us
t'valuons a 2'»X, «S'il, qui nVtait |)as le seul en nsaj;>' <«mi.s Aiiitdee VI. Noiis avons done
piis lerliilTre |e |»|im del'avorable ä iiufre i-aivoiiiiemenl.
' l>i'oiiiis. lur,, eil, pax-' i^^^.
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Nombre
X' d'orrtro «roseinp.
ponaüir una modica Stella : il en räsulte n^cessai-
remeiit que sur les premiers forts d'Amedöe VII on
lisait A COMES, sans ötoile avant le C, et c est
bien ainsi que sont les pi^ces dont nous parlons.
6. Fort. Dans le cliamp : A majuscule accompaf^nö de
4 annelets renfermant cliacun un gros point ; la
barre intörieure de TA est remplac6e par un che-
vron renverse renfermant un point.
-f- MEDEVS : COMES.
Rev. Ecu de Savoie de tonne antique, accompa-
gnö de trois annelets avec points centraux eomrne
ä Tavers.
La lögende circulaire commence. au Heu de croix,
par un chevron renfermant un point.
DE : SABAUDIE
Billon. Poids : 1,0:2. Piece inedite. PI. IX, flg. 3. . 1
C'est par exclusion (|ue j'attribue ce fort ä Ame-
d6c VII et ä une des deux ordonnances de 1391.
La forme particuliöi'e de la l)arre de TA et surtout
le signe qui commence la lögende du rcvers, rap-
proches Tun de Tautre, sont quelque chose d'inten-
tionnel et constituent une marque de monnayeur ;
or, nous n'en trouvons pas de traces sous Amö-
dec VI, et celles d'Amedce VIII sont connues.
Parmi les quatre emissions de forts (|ui ont eu
Heu sous son regne, nous pouvons exclure, d'aprös
ce qui a ötö dit plus haut, celle de 1384 et celle de
139() ; il ne reste donc plus que celles de 1391, dont
Tune a eu Heu ä Nyon (ordonnance du 18 fövrier)
et Tautre ä Avigliane (ordonnani^e du 23 fevrier).
II est dit* dans Tordonnance relative ä Nyon que
toutes les monnaies (|ui y sont önumörees doivent
ötre semblables aux derniöres,^./ fv/j/'o sirjni magis-
iri, II en rösulle que la legende elle-möme n'ötait
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- 20 -
NoDibre
N* d'ordrc d'eiemp.
pas cliangee, et puisque la lögende de notre piöce
est difförente de Celles cjui Tont pr6c6dee, j'en con-
clus, avec une certaine probabiütö, que ce fort a 6tr
frappö ä Avigliane par Jean Rezetto enlre le 23 fe-
vrieret lamortd'Amedöe VII survenue en novembre
de la mörne annöe, ou peut-ötre pendant Ics pre-
miers temps qui suivirent Tavönement de son suc-
cesseur. Dans Tun et Tautre cas, il devait ötre ä la
taille de 200 au marc (de Troyes; depuis Amö-
d6e VII c'est le seul en usage) soit 1 gramme 243.
Amedee VIIL eo/H/(> (1391-1416).
7. Quart de gros d'un type, inconnu ä Promis pour la
sörie comtale, caractörisö ä Tavers par le mot
FERT traversö par un lacs d'amour posö peri^en-
diculaireinent et au revers par la croix treHee de
Saint-Maurice. Döerit par M. Perrin {CaUt/ogue du
MedalUier de Sacoie du Musce dej)(irfeme/ital de
Chambcvy, 1883, i)age 139, n" 20) \
Av. f AMED : COM : SABAVÜIE
Rev. } IN ITALIA X MARCHIO.
Assez bon billon. Poids : 1,57 1
La marque du inaitre de monnaie que nous
avons reprösentöc par une croix de Saint-Andrö
est composöe de deux objets croisös; nous la retrou-
vons sur un fort et sui* des blanchets. Nous avons eu
döjä plusieursfois Toccasion d'examiner des pit^ces
de ce genre : quand la monnaie est fruste, on voit
seulement deux traits qui constituent ce qu'on
appelle en blason un sautoir soit croix de Saint-
Andrö ; c'est ainsi que Promis a reprösentö cette
marque sur une obole, pl. V, Hg. 7, et sur un fort,
• |»i*nr abivpT, iioiis (le?.iKiiHroiis (vl <Mivta;^t' l»ai' (vs lettivs : /».•/•. 6'/*. : et IVnivijig«'
analo^iK' du int»iii»' aiiteur, r.-lalifä .Viiiii»ry. Ihhö, pir (v^ letlr«'«! : /'«•»'. An.
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N« d 'ordre
pl. VI, tig. 11 ; si Tempreinte de la mo
ä cet endroit-lä, comme c'est le cas c
on distingue ä chacun des deux obje
legörement recourb6 et une partie si
large, ce qui fait que Peirin compare
cette marque ä deux cuillers en sj
attribue Tobole marquee de la sorte
zetto qui travaillait ä Nyon et peut-e
le comtö de Genevois, de 1405 ä 14{
Antoine Mullet. nomme rnailre de i
tout le comtö de Savoie en 1399. Pei
cette marque est celle de Mathiei
Borgo, condarnnö i)our malversation
avoir travaill6 de 1394 ä 1400 dans i
en-dera et au-delä des monts. Je r
mesure de me prononcer eiilre ces o
gentes : cependant, j'ai Tiinpressic
D. Promis qui s'est trompe.
8 . Fort frappe ä Bourg par Jean RaflFan(
donnance du l""" novembre 1395. P
Hg. 10. Billon. Poids:l,28
9. Fort aux cuillers. DitTere de Promis,
par quelques details du dessin. Billo
10. Blanchet aux cuillers. Varietö inedit
pl. V, Hg. 7. A lavers COM, au re
BAVDIE.Poids: 0,94 et 0,72. . . .
11. Blanchet au croissant. C'est la pie
avons decrite, apr^s d'autres autei
Bulletin. 1888, page 50, n" 1, et qui
röponse de M. Demolc : L(f troncidl
extrait de la Recuc Sacoisiennc. Poid
12. Blanchet au croissant, Variante du n
dcnt: ECOM au Heu de COMES ; ma
distinct. Poids : 0,93
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— :iH —
Nombro
N^d'onlro .l'exemp.
Amcfh'c VIIL du^' (141G-1440).
13. Deini-gros au croissant. trappe ä Nvon de 1416 ä
1 l';iü, coinme nous Tavoiis etabli dans notre
deuxi^ine notice sur riiistoire numismatique des
|)ays voisins du Löman \, Poids moven : 1,77, niais
si l'on fait abstraclion d\in exemplaire dont le Hau
est absoluuient irrej^uliei* et qui pese ä lui seul 2.5.3,
les extremes sont 1,99 et 1,42, et la moyeuue toinbe
a 1,735 23
Ces demi-gros de billon, nous proposons de les
appeler dcfiii'g/'os na type chablnisicn, aiusi que
les suivants, n ' 14 a 18, parce qu'ils portent la
Hiention abre^(^e du duchö de Cliablais en ((uoi ils
se distinguent des demi-gros d'ai'gent frappes
depuis 1420, fjue nous appellerons dc/ni-gros au
type sncoyurd porce qu'ils ne mentionnent que le
ducli6 de Savoie. Ils sont inconnus ä Promis. Ils
ont öt6 decrits par Perrin (CA. page 148, n" 24)
mais avec une different^e: les deux exemplaires
(jui ont servi de base ä notre description de 1888,
ceux que nous avons decouverts dei)uis, et les 23
d'aujourd'hui portent tous a la tin de la lögende du
revers PRN, tandis que sur ceux du Musee de
Chambery on lil PRI. Kn outre, notre collegue
ap|)elle ces pieces des « deniers » gros, ce (|ui ne
l)eut lenir ä une faute d'impression pulscjue la
möme dönomination se retrouve plus loin et jusque
dans le VaUdofiac du Musee d'Annecy paru deux
ans plus tard.
14 . Demi-gros, type clial)laisien. Marque : une margue-
rite. 7V/. (Vi., page 149, n" 27. Billon. Poids moyen:
1,692 . 0
' linlli'liil tlt' In Sori.-tr snisx- t(c ominsniut iiino. 7"' .•.Uli««'. |tl. II. Ük. '1.
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«■m . '."."':*, ^^
— :i{) —
Nombre
N* d'ordre d'cxeinp.
Demi-gros, type chablaisien. Marque : un trotte.
15. Variötö A, inödite. Au revers LNITAL iJ
16. Yarim B, Per. C/^. page 149, n'ä5, IN : ITAL. . 15
Comine pour les numeros 13 et 14, cet auteur
lil : PRl ; nos exemplaires portent distincteineiit
PRN.
16 bis. Variötö indistinete. Y a-t-il ou non deux poiiils
apr^s IN f 1
Poids moyen des 19 demi-gros au treHe : 1,8()3.
17. Demi-gros, type chablaisien. Marque: une ötoile ä
6 pointes. Per, C/i., page 149, n'' 26, mais nos
exemplaires portent PRN. Poids moyen : 1,67. . . 3
18. Demi-gros, type chablaisien. Marque: une tieur ä
5 pätales. Per, An., page 23, n" 24. Notre coll^gue
dit que cette piöce a 6t6 frap[)(5e ä Cornavin par
Jacques Philippe. C'est simplement impossible:
Philippe n'a 6t6 nommö maitre de monnaie que
sous le duc Louis. Poids moyen : 1,80 4
18 bis, Demi-gros, type chablaisien. Marque du maitre
indistinete 15
19. Demi-gros, type savoyard. Marque: une 6toile ä
6 pointes. Promis, pl. VI, Hg. 15. Argent. Poids
d'un exemplaire: 1,44 ; Fautre est tro[) ebreche
pour qu'il y ait de rint(^röt ä le pcser 2
20. Quart de gros au croissant, portant ä Tavers le
mot FERT traverse par un lacs d'amour pose
perpendiculairement. Billon. Poids de 1,16 ä 1,82.
En moyenne : 1,449. Per. Ch,, p. 142. nM 59
Par analogie avec ce que nous avons propos6
pour les demi-gros, nous appellerons ces pieces
quarts au tyije chablaisien, parce qu'ils poi*tent au
revers la croix de Saint-Maurice, capitale de ce
duchö, pour les distinguer des quarts au type
savoyard, n"' 31 ä 42, qui portent ä Tavers le mot
FERT entre quatre traits paralleles et au revers
Töcu de Savoie losange. Ils ont 6te frappös de 1416
äl420.
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- 30 -
Nombro
N® d'orJre d'exemp.
21. Quart de gros, type chablaisien. Marque : une
marguerite. Inödit. Poids moyen : 1,495 4
21 bis. M6me piöce ; la marque n'est pas parfaitement
distincte 1
Quart de jrros au type chablaisien ; marque : un
trotte.
22. Variöt^ A, in^dite. Croix des legendes ä branches
carrees 13
23. Vari6t6 B, inödite. Croix des legendes ä branches
triangulaires ; S normaux 12
24. Vari^tt^ C, inödite. Comme la pröcödente, mais au
revers MAHCHI au Heu de MARCHIO 1
25. Vari^tö D, in6dite. Croix des legendes ä branches
triangulaires ; S retourn^s 23
20. Variöt^ E, inödite. Au revers: IN : ITALIA, tan-
dis que les 4 pröcödentes ont INITALIA 4
Poids moyen de ces 53 quarts au type chablai-
sien, au tröfle : 1,434. Extrömes ; 1,83 et 1.17.
26 bis. Quarts de gros au type chablaisien, au trotte,
trop trustes pour qu'on puisse les classer dans
une des 5 vari6t^s d^crites 4
27. Quart de gros au type chablaisien; marque: une
ötoile. Per. An., page 17, n° 3. Poids: 1,40 et 1,19 . 2
Quart de gros au type chablaisien ; marque :
une fleur ä 5 pötales.
28. Variötö A, inMite. Au revers: IN ITALIA MAR-
CHIO 2
29. Variet6 B. IN : ITALIA : MARCHIO. Per. CA.,
page 142, n° 3 68
30. Variötö C, inödite. IN : ITALIA : MARCIIO. . . 1
31. Vari6t6 D, inMite. IN : ITALIA : xMAR : PRN. . 10
Poids moyen de ces 81 quarts au type chablai-
sien, ä la tieur ä 5 pötales: 1,495. Extrömes: 1,62
et 1,28.
31 bis. Quarts de gi'os au type chablaisien. Marque illi-
sible 36
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l^i» "*i
— 31 —
Nombre
iV (f ordre d'exemp.
32. Quart de gros, type savoyard. Marque: croissant.
Per, An,, page 19, n*" 9. Poids moyen : 1,247 ... 3
33. Quart de gros, type savoyard; marque: margue-
rite. Per, An,, page 19, n° 10. Poids moyen: 1,325. 8
34. Quart de gros, type savoyard ; marque: un treHo.
In^dit. Poids: 1,23 1
Quart de gros, type savoyard ; marque : ^toile ä
6 pointes.
35. Vari6t6 A. MARCHIO. Per. Ch,, page 143, n« 7.
Poids moyen : 1,370 7
35 bis, Un dit. Mauvais aloi ; pi^ce fausse. Poids : 0,83. 1
36. Variötö B. MAR : PRN. Per, Ch„ page 144, n« 9.
Poids moyen: 1,331 8
37. Quart de gros, type savoyard; marque: fleur ä
6 pötales Sans point central. Peut-6tre Per, Ch.,
p. 144, n" 8. Poids moyen : 1,35 3
38. Quart de gros, type savoyard; marque: fleur-de-
lis. Per. Ca., page 143, n° 5. Poids moyen : 1,289. . 8
38 bis, Möme pi^ce; la marque n'est pas parfaitement
distincte 2
39. Quart de gros, type savoyard; marque: une co-
quille. In^dit. Poids moyen : 1,297 9
39 bis, Un dit, mauvais aloi. Pi6ce fausse. Poids : 1,14. 1
40 . Quart de gros, type savoyard ; marque : un heaume.
Inödit. Poids moyen : 1,358 4
41 . Quart de gros, type savoyard ; marque : une cou-
ronne. Promis, pl. VI, tig. 17. Poids : 1,28 .... 1
42 . Quart de gros, type savoyard ; marque : une tieur
ä 4 p^tales söparös par des traits. Per, Ch,, page
144, n"^ 10. Poids: 1,34 1
43. Quart de gros, type savoyard ; pas d'autre marque
que des points et des annelets. Inödit.
Av. + AMEDEVS : DVX : SAB' un annelet
sous Tapostrophe.
Rev. + IN ITALIA : MAR : PRN un annelet.
Quoique tVuste, cette pi6ce est en assez bon ötat
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— :« -
Xombrc
N'd'ordre d'exemp.
pour qu'on puisse afflnner que si Ton ny voit pas
de signe consiituant une marque, c'est (julI n y eii
a pas. Poids : 1,32 1
43 bis, Quart de gros, type savoyard, difl'erant du i)re-
cödent en ce que )e niot IX est suivi de deux points
ouverts. La fin de la legende du revers est peu
distincte. Poids : 1,22 1
43 ter. Quails de gros au type savoyard; marque illi-
sible \ . . / 3
44. Fort. Marque : croissant. Per. .4/^, page 22, nMO.
Poids rnoyen : 0,934 5
45. Fort in6dit. Marque: marguerite (peu distincte) au
revers entreSABAV et DIF. Poids :0,G8 1
40. Fort. Marque: trotte. Inödit. M6me type que Pro-
mis, pl. VI, flg. 18. Poids: 1,13 . . .' 1
40 6/5. Meme piöce. La marque n'est jias bieu dis-
tincte 2
Fort. Marque : ötoile ä 0 pointes.
47. Variötö A. Etoile ä lavers. Promis, 3"'" planche
complt^mentaire, n'' 4. Poids : 0,97 et 0.92 2
47 6/s. Un dit; marque peu distincte 1
48. Varietö B. p]toile au revers. Difiere par la ponctua-
tion (un seul point ouvert a[)res AMFDEVS) de
7V. C/i., p. 146, n* 14. Poids : 0,95 1
49. Fort. Marque : tteur ä 0 pötales. Inödit. Poids ; 0,89. 1
50. Fort. Marque : fleur-de-lis. Pe/\ (Vi., page 146. n" 15.
Poids: 1,02 1
51. Fort. Marque: coquille. ln(>dit. Poids moyen : 1,04. 3
52. Fort. Marque: lieaume. Inedit. Poids : 0,92 .... 1
53. Fort. Marque: couronne. Inödit. Poids moyen:
0,88 . 3
54. Fort. Marque: rose. Per. Cli., page 145, n'* 13.
Poids: 0,08 1
TA bis. Forts. Marque illisible 2
55. Viennois. Marque: fleur ä (i petales. Inedit. Poids:
0,71 . 1
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— 33 —
.\onihrn
A* iPor.Irtf d'e.xeMii».
56. Viennois. Mar(|ue: flcur ä 5 |)6lales. Inodit. Poids :
0,01 1
56 6/8. Viennois, rnarque illisible 3
57. Pite, soii demi-viennois. Marque : crorssant. /V/-.
.4/2., page 24, n«^ 26. Poids: 0.57 ä 0.58 1
58. Pite. Marque : un soleil. Inödite. Lögende du
revers : ~f- IN deux points-losanges ITALIA deux
points-losanges M. Poids : 0,62, 0,08 ä0,69 et 0,72
bon |)oids li
Un mot, puisque Toccasion s'cn präsente, sur ces i)ites.
Le nom en est connu de chaeun parce qu'il se trouve dans
la traduction franraise des Ecritures, mais bien peu de per-
sonnes ont eu Toccasion d'en voir : le mustk*. de Chambery
n'en poss6de pas ; celui d'Annecy n'en -a qu'un exemplaire
de la variett^ au croissant, et celui de Genöve un exemplaire
de la variötä au soleil. Cette raretö se comprend : ces pieces,
conime les oboles, soit demi-blanchets, ölaient trös petites,
irös minces et d'un tilre trös bas. On comprend qu'elles ont
eu de la peine ä öchapper ä la destruction. La pite, d'aprös
les derniöres ordonnances de Nyon, celles de 1420 et 1421
devait etre ä la taille de 416 au marc, soit 0,51)8 milligi'ammes
et tenir un denier de Hn soit 83 milliömes.
A propos du poids on peut trouver ötonnant que les trois
exemplaires de la pite au soleil aicnt chacun un peu plus
que le poids normal, et cela peut paraitre en contradiction
avec ce que nous avons dit plus haut ä propos des forts
d'Amödöe VII. La contradiction n'est quapparente : pour
des espöcesaussi petites que les demi-viennois, la tolörance,
bas6e sur la difHculte pratique de laminor exactefment et öga-
lement des feuilles de metal d'une epaisseur minime, ötait
plus forte que pour les espöc^es plus lourdes. F.t parmi les
piöces 6mises, de poids trös difförents, ce sont, cela se com-
prend, les plus cpaisses quiont, par une espece de selection,
le mieux rcsistö ä la destruction.
Autre remarque : a une certaine öpoque du moyen-age,
flEVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE 'i
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-^ 34 -
quand il nV avait dans la plus grande partie de TEurope
|)as d'autre nuineraire que les deiiiers et les oboles, la pite
ou pougeoise {pirta ou puf/csia*) qui n 'avait pas existö des
lorigine de ce Systeme monetaire et qui ne se frappait pas
partout ätait la moitit^ de lobole et valait par consöquent '/ig™"
de sol, inonnaie de coinpte. A la tin du moven-;jige, on appe-
lait pite la moitie du viennois ; celui-ei 6lait la nioitit^ du fort
qui lui-ni6me ötait la moitie du quart. Le quart. comme son
nom rindique, 6tait de 4 au gros, en sorte que la pite valait
* 3.'"" de gros, a[)pel6 aussi sol.
ün voit que les i)remiers tiaducteursfran(;:aisduNouveau
Testament (pii ont rendu pai* pite le mot Ximoy employe |)ar
Saint'Marc (XII. 42) ont, sans s'en douter, trouv(^ Texpres-
sionjusle: au moment ou ils (^crivaient il n'y avait proba-
blement plus de pites en circulation dans nos contrees : les
dernieres ont 6tö t'rap|)^cs en Savoie sous Cliarles-Jean-
Ani^döe (ordonnance de 1492) mais le souvenir s'en etait
sans doute conservt^ dans le public comme de nos jours
cliez nos voisins de P'rance colui des liards et chez nous,
dans le langage populaire des vieux Genevois, (-elui des
quarts, des picaillonset des gringalets. Le unroy etait la moi-
tie du AW(i«//r/^c soit (ju((d/'((fis, celui-ci le quarl de las, qui
lui-möme 6tait le quart du scslerc(\ unitö monetaire de
TKmpire du tem[)S du Sauveur*. Le M:jToy valait donc Va«"'^
de sesterce connne la pite '/jt'"" ^^^ gros.
Mais ne nous attardons pas trop ä ces inüniment petitsde
la numismati(|ue '. paulo mnjoid (uimtnius.
Ün aura remarque que dans Teimmöration qui pr6c6de
des moimaies de la pöriode ducale, tout en notant ä propos
de clia(|ue |)iece la marque du mailre de monnaie, j'ai omis
d'en indiquer la signitication. C'est a dessein. C'est un sujet
qui n'a pas encore ^\^ Iraite c,c profosso et qui renferme
encorc bien des obscui-ites ; je me hate d'ajouter, pour n'6tre
• (»ti tiouvi' aus->i ixmuosia. |)«)j^'r<ia, |M»^isia. p<»u«'sus et pogesius, iH infame (par um»
ti'.iiis|M»silion »in ronsonne-i a ".alo^riu- A f«'ll.' qiu« mms avons Signale»* ailleui-s jHMir les
spjU'Kiili Oll spaKiuli) |)o»iej;ia ei luisj^'ia.
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P # w V «I « ¥ ü -^-y r^-* ^<r^ • ^^- '
— :jr> -
pas injuste envers mes pr^döcesseurs, qu'il leur manquait
plusieurs eleiiients du probleme : c'esi seulement le heureux
hasard qui m*a fait döcouvrir des marques int^dites et qui
m'a fait passer sous les yeux en möme temps celles qui sont
döjä connues qui me permet de compl^ter et de rectitier sur
certains points les attributions faites par d'autres auteurs.
Jetons un coup d'oeil d'ensemble sur cette question.
D'abord je prie de remarquer que nous possödons main-
tenant, sauf la violette de Lentaschis (qui ne se trouve que
sur un florin d'or frapp^ ä Turin) et le chtilelet de M. de
Beauchiilel, ä Ivr^e, la sörie compl^te des marques, enum6-
r6es dans les documents ofticiels, des monnayeurs d'Amö-
d6e VIII, duc, et möme une de plus, peut-etre deux.
Nous avons (voir la planche), I, le croissant ; II, un objet
que j'ai entendu comparer ä un peigne et que M. Perrin
appelleun bouquet; III, le trefle, dont on peut reconnaitre
deux vari^tös principales ; IV, T^toile ä 6 pointes ; V, la fleur
ä 5 p6tales et point central, affectant deux formes distinctes ;
VI, la fleur ä 6 pötales sans point central ; VII, la tleur-de-
lis; VIII, la coquille; IX, le hcaume; X, la couronne; XI, la
Heur ä 4 pötales s^pares par des traits ; XII, le soleil. Entin,
XIII, il y a des piöces, sans marque proprement dite, oü la
disposilion particuliere des points et annelets parait consti-
tuer une indication secröle du maitre qui les a frappöes.
D'autre part, nous trouvons dans les ordonnances * que
Thomas de Folonia, ä Cliamböry, 1419, devait mettre sur
ses monnaies unu/n triolet ante punctum opertuni ;
Jean de Masio, ibidem. 1421, ad forniam unius stelle;
Manfred Besson, ibidem, 1422, ad formam unius flon's
um ;
Michel de la Balme, ibidem, 1423, ad formam unius galee
gallice liyaume, et ensuite ad formam crusilli ;
Guy Besson, ibidem, 1424, ad formam unius corone;
Martinet Mercier,ä Turin, 1419, una margarita cum puncto
aperto ;
' Promis, up. eil., pa^es 23, 27», 30 et 32.
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- 3r> —
Jeaii de Maxio, ibidem, 14<i2, lutus trtolet ante punctiun
aper tum :
Jacques Picoz, ä Nyon, 1420, ad fonnani uru'us crcsreniis :
LantVanco Busca, ibidem, 1422, ad forin((ni uniuskyaiune :
Bertino Busca, ibidem, 1427, ad fornian unius so/is ;
Jean de' Benvenuti, ä Ivröe. 1420, ad forinam wnits rose:
Bertino Busca, ibidem, 1421, ad formanifloris nuncapate
ne nwhiies mye,
Pour plusieurs de ces marques, il nV a aucune difiicullt^
h identitier les dötinilions donnees par les ordonnances avcc
les figures que nous trouvons sur les moimaies : tel est le
cas du croissant, du trette, de l'ötoile, de la Heur-de-lis, du
lieaume, de la couronne et du soleil. Et pourtant cela
demande quelques explications.
Le croissant, qui quelquefois n*est pas suivi d'un point
ouvert, n'est mentionnö qu'ä partir de 1420 comme la mar-
que de Jacques ou Jean Picoz, ou Picot. ou encore Pichot\
mais il est acquis ä la science depuis longtemps, qu'il ser-
vait de marque ä ce maitre, ä Nvon, avant 1420 et memo
avant Terection de la Savoie en duche.
Pour Tötoile ä 0 rais, il s'est passö quelque chose de sem-
blable: eile n'est mentionnee dans les ordonnances qu'ä
partir de 1421 comme la marque de Jean de Masio ou de
Maxio, maitre k Chamberv. Or on la trouve d^jä sur des
quarts de gros au type chablaisien : j'en conclus que cettt^
marque appartenait ä de Masio d^jä avant son tranfert a
Chamböry et qu'il Ta mise sur des monnaies frappees a
Turin pendant le court espace de temps qui s'est 6coule
entre la prise de possession de la principautö d'Achaie (dont
Turin ötait la capitale) par Amöd6e VIII de Savoie, (decem-
bre 1418) et la nomination de son successeur dans cet ato-
lier (15 juin 1419). J'en trouve la preuve daus le fait que
cette m^me ätoile ä 6 rais se trouve sur les derniöres mon-
naies* frappöes ä Turin pour Louis, prince d'Achaie, dont
* Kug. Ut'iiinle, la tiv>nvaille «!«• Vjtscmx. MXli'ait dt» la Itcmw snutusifnhr.
' l'ar oxJMnple siir le ilfmi-^rros oilö |Uus bas. ii* 82.
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de Masio etait ä cette date le inaitre de nionnaie : nous le
savons officiellement *.
Pour le trefle (triolet) il y a aussi une comulication, mais
d'un genre difterent : il a constituc successi^
de Th. de Folonia et celle de J. de Masio ; (
sur des demi-gros et quarts de gros au
frappös avant Tordonnance du 28 fövrier 1
ir 46, c'est la marque du premier de ces
qu'il travaillait ä Chamb(^rv du lOoclobre :
suivant ; quand le trefle se trouve sur de
savoyard (d'aprös Tordonnance de 1420;
marque du mörne maitre pendant la tin d
Chamböry, depuis fin f6vrierl420 au 4 juir
J. de Masio apr6s son retour ä Turin oü il
1422au9juin 1424. Je iVaperc;ois, dans 1
s(!ience, aucun moyen de faire cette distinc
Pour le heaume, il y a une difficultö anal
que a appartenuä M.de la Bahne, äChamb*
k Nyon. Auquel des deux maitres attribue
portent f On ne peut pas le dire avec cert
on peut supposer que puisqu'il tut ordonnö
de remplacer cette marque par une autre,
s'aperQUt peu de temps apr6s son installati(
cju'il venait d'adopter, ötait döjä employ6
de Nyon, et, d'apres le calcul des probabil
rons ä ce dernier, L. Busca, la marque d
Signa ses monnaies de 1422 ä 1427, plutot
qui n'en tit usage que peu de temps, peut-ö
tout.
Pour une autre marque, il peut y avoii* c
tication du nom qu'elle porte en latin du
veut dire crusülum f La premiöre idöe q
penser ä une petite croix, d'autant plus q
trouve pas dans Du Gange (glossarium me
nitatis) et que le mot qui s'en rapproche k
' Pnuni-; «ip. ril. pa^'n :nO.
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.T--^"":
— M8 —
est expliquö par cra-i' parca, Cependaiit Promis ti-aduit
crusilluni par coquille de pölerin et nous croyons qu il a rai-
son * ; c'est donc la seconde inarque de M. de la Bahne,
Chambery, 1423-1424.
Tout cela nest pas encore bien compliquö : la grande difH-
cullö git dans le fait que nous trouvons sur les monnaies
d'Ain^dee VIII, duc, quatre tteurs differentes (sans compter
la fleur-de-lis) tandis qu'il n\v en a que trois mentionnäes
dans les ordonnances et qu'on ne sait pas trop laquelle est
la rose, laquelle le myosotis, etc. : en pareille ocurrence la
botanique ne nous sert de rien et Thöraldique pas ä grand'
cliose. Cependant, apres y avoir beaucoup r6H6chi, tournö
et retourne ces pieces et interroge ces fleurs con amore dans
resp(^rance qu'elles tiniraient par nous parier enleurlangage
et par nous dire leur secret, voiei Texplication ä laquelle
nous nous soinmes arretö. La fleur, vue de c6t6, tig. II, que
Perrin appelle un bouquet, serait la marguerite : la tleur ä
4p6tales separös par des pointes serait la rose : on saitqu'en
blasonon repr^sente ainsi lesdivisions du calice, ou les 6pi-
nes de cette tteur, ce (]ui lui donne un aspect assez naturel;
la fleur ä 6 p^tales tenus, qui a quelque chose de freie et
d'elögant, serait le ne inoubliez pas, et la fleur ä 5 petales
la marque, dont nous ignorons le nom otticiel, d'Aix-les-
Bains ou, coniine on disait alors, d'Ays en Savoie. Je dois
faire gräce au lecteur de la longue suite de raisonnements,
d'exclusions et de suppositions par laquelle j'ai du passer
pour aboutir ä cette condusion : je prie seulement de consi-
d(^rer que cette quadruple Hypothese rend compte de tout et
qu'elle ne se heurte, a ce que je crois, ä aucune impossibilitc.
Kn ce t|ui concerne specialement la inarque que j'attribue ä
Aix, on sait* qu'il y avait dans cette localite un atelier dont
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iiipiBL - it>i-ri ■'* *.
- 31) —
on n'avait pas su reconnaitre les produits : il en est question
dans des textes de 1408 et 1411 et on sait les noms des
fonctionnaires qui y travaillaient, Poupquoi avait-on 6tabli
une monnaie ä si peu de distance de celle de Chamböry et
pourquoi, Ty ayant stabile, Ta-t-on fermöe au bout de peu
d'annöes? Nous Tignorons, mais on peut remarquer que la
fleur ä 5 pötales, inarque que j'attribue a cet ateliei*, ne se
trouve que sur un viennois de date inconnnue et sui* des
demi-gros et des quarts frappes avant 1420; ä noter aussi
que notre trösor a 616 trouvö et probablemenl amasse a
peu de distance d'Aix, ce qui explique le grand nombre de
piöces ä cette marque qu'il renferme. E\n revanche, d'apres
la m6me loi bien connue, les marques des ateliers de Turin
et d'lvröe y sont beaucoup moins representöes.
Restent enfin ä expliquer les deux (|uarts decrits sous les
uumöros 43 et 43 bis. Ils datent de la seconde partie, poste-
rieure ä 1420, de la periode duoale d'Amöd^e VIII. Peut-
etre ont-ils 6\6 frappös, nous ne savons dans quelle localitö,
pendant une vacance qui serait survenue entre la reddilion
des comptes d un mailre de monnaie et Tinstallation de son
successeur; peut-ötre aussi les deux anneicts qui terminent
Tun la legende de Tavers, Tautre celle du revers, sont-ils la
marque de Tatelier d'Annecy qui a existe ' pendant quelques
annöes ä partir de 1420. C'est possible, mais je nose rien
affirmer.
Enfin, pour terminer ce qui tient au monnayage de la
Savoie, aucune des 450 et quelques piöces que nous venons
d'ötudier n'est postörieure ä Amedee VIII. Pour ceux qui ne
regardent qu'ä Tepiderme des choses. cela semblerait indi-
quer que notre trösor a 6te enfoui avant 1440, date de
r^l^vation de ce duc ä la dignitö pontiticale ou dans les tout
Premiers temps du regne de son successeur. Ce serait une
grave erreur. Plusieurs pieces du meme tresoront et6 frap-
p6es plus tard, entre autres le petit denier de Fribourg dont
nous parlerons plus loin d'apres une ordonnam-e de 1440.
' Per. An. i^KP XI.
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_ 40 —
Cela s'explique par le fait «jue la preini^re ordonnance du
duc Louis est de 1448 et que selon toutes les j)robabi!it6s,
commc le dit Promis, ce prince n avait pas frappö monnaie
pendant les 8 premieres ann^es de son ri^^ne. Nous essaye-
rons de serrer dun peu plus pi'os la f|ueslion de la date de
renfouissemenl de (*e trt»sor ä |)ropos du monnayage de
Milan.
COMTß DE (iENEVOIS
/»/vr (1371-1)2).
N* Nombre
d'onlre. <lo piecf*.
51). Denier. Demole n° 8. Poids : 0J8 1
00. Denier. Variante du pi*(5cedent : pas de point au
cenlre de la croix de lavers. Poids : 0,61 ... 2
EV1>CHI& DE GKNEVE
Deniei*. A peu prös Blavigrnac, pl. XXXVII, tig. l),
(jui ap[)elle cette |)ie(*e ä tort deini-denier.
Poids: 0,74 1
EVßCIl^: DE LAISANNE
GuillaiUHC de Mcnthonay (1.S04-1406).
()2. Denier. Morel-Fatio \ [)1. I, tig. 2. Poids : 0,82 . . 2
Guillanme de fAr/ZA////^ (1400-1431).
03 et 64. S6son. Morel-Fatio, pl. II, tig. 1. Poids
moyen : 1,704. Mais si Ton fait abstraction d'un
excmplaire ä flan irregulicr <|ui pese ä lui seul
* Hisfohi' iHttHt'fan't' <lf Lanstuine *V,fM-iMi\}. ♦»\lr;iit «In [* in«* XXXIV d»»s iiUMiioires
•l «liMMiinfUts (1j* 1,1 S«»ciel«'* «lliisttiiiv d«' la Siii^-i«' r..iiiaiul«'.
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— 41 —
Nombre
N* d 'ordre. de piices.
2 gr. 18, la inoyenne descend u 1 gr. t}83, les
extremes 6tant 1,92 et 1,51 24
Sur quelques exemplaires on voit distincte-
ment Tötoile ä 5 pointes qui cliarge en clief la
bände brochant sur le toul de Töcu de Challant,
sur d'autres eile manque t^ertainement : la plu-
part des exemplaires sont en trop mauvais ötat
pour qu'on puisse voir ce qu'il en est. Je ne |>ense
pas que Tabsence ou la präsence de cette (^toile
tienne ä Pusure plus ou nioins grande des piöces :
il me semble que ce sont deux eoins diflPörents.
Ces s6sens, soit demi-gros, appartiennent pro-
bablement ä Tömission trös abondante, pr^s d'un
demi-million de piöces, faite du 10 decembrel417
au 24 juin 1418, par Johannot de Canturio, dont
nous possödons la relation dötaillöe*. La taille a
vari6 de 121 ä 123 piöces au mai-c : eile ötait le
plus souvent da 122, ce qui fait 2 gr. 038 par
piöce, Les essais faits en 1420 par le trösorier
fribourgeois Heintzli Bonvoisin donnent pour ces
sösens un poids un peu plus fort, 2,072, et nous
en fönt connaitre le titre, 0,250. Le poids de nos
pi6ces et leur aspect concordent avec ces don-
n^es : elles paraissent etre Tt^quivalent des demi-
gros d'Amödöe VIII au type chablaisien dont
nous avons parle. A ce propos, je dois faire ob-
server que Morel-Falio est bien injuste envers
Guillaume de Challant quand il compare ses
sesens de « mauvaise monnaie », antörieurs ä la
röformequ'il op^raen 1420, aux piöces similaires
de Savoie frapp6es d'apres Tordonnance de 1405
ä 6 deniers 12 grains : les säsens dont nous par-
lons doivent, en öquite, etre comparös aux demi-
gros d^Amt^döe MII, frappös de 1416 ä 1420 qui,
d'aprös Tordonnance de 1418, la premiöre de
* Moivl-Kalio. op. oll., page .'iG.
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- l-^ -
Nombre
N» d'ordre. de pi^es.
cette Periode qui nous soit parveiiue, t^taieiit ä la
taille de 123 au marc et ä 4 deniers de tin.
Tr^sel. Morel-Fatio, pl. II, fig. 2.
65. Variante A. Av. ... CHALLAT en entier a
droite de la Vierge ; . . . LAVS . . . NOMEM
... BNEDICTV
66. Variante B. ... CHALLAT cn entier, ...
LAVS . . . NO[^E (M renvers^) . . . BNDTV
67 . Variante C. ... CHALLA en entier, . . .
LAVS . . . NOME . . . BNEDICTV ....
68. Variante D. CHALLA [)artag6 par la Vierge
entre les deux L, ... LAS . . . NOME . . .
BNDICTV
69. Variante E. CHALLA parlage entre le second
L et le second A, . . . LAS . . . NO^E (M
renversö) . . . BNDTV
70. Variante F. CHLLA partage entre le second
L et le second A, . . . LAS . . . NOi\[E (M
renverst^) . . . BNDTV
Poids moyen de ces 6 tr(äsels : 1,257.
71 . Denier. Seconde variötö de Morel-Fatio, page 36,
Poids: 0,72
72. Denier. Möme piöce, mais CIVTAS au lieu de
CI VI AS. Poids moven: 0.763
Jean de Prangins (14*3:3-1 140).
Denier ä la rosace, troisiöme varietö de Morel-
Fatio, page 41).
73. Variante A. Rosette ä Tavei-s et au revers. Poids :
0,64 et 0,62 2
74. Variante B. Rosette ä Tavers, sautoir au revers.
Poids: 0,46 1
74 bis. Rosette ä Tavers ou au revers, sign(^ effacö sur
Tautre face. Poids moyen: 0,627 6
75 . Denier ä la rosace. Pas dans Morel-Fatio. Avers :
LWSNS; revers: LAVS. Poids: 0,62. ... 1
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— 43 —
Nombre
N* d'ordre. 4e pieces.
FRIBOURG
70. Petit denier. Gremaud S pl. IX, tig. 4; mais
. MONETA : au Heu de + MONETA • .
Poids : 0,41 1
VILLE DE BALE
77. Plappart de 12 stäbler, d'aprßs la Convention de
1433. Poids: 2,01 1
VILLE OU 6vßCH6 DE BALE f
11 bis. Petite bracteate anöpigraphe. Pas dans H.
Mever«. Poids: 0,17 1
ARCHEVECnfi DE MAYENCE
Tluerrij d'Erbarh (1434-1451)).
78. Florin d'or frappö ä Bingen 1
ACHA'iE
Anied6e (1367-1402).
79. Deini-gros. Promis, pl. U, Hg. 4. Poids : 1,45 61
1,16 2
• I^s premit'res inorinaies de FrÜKHirK, in HnUrtin dr In Sitrietr stiinne tU' utnnistHO-
t'tqae^ 1" aiiiu't^.
' Die Br( f ctealni der Schweiz, e\U'nil des Mittheihinuni der antiqmirisclien (iesell-
Schaft. Zürich, 18^5. Je ne suis pas absoluinent snr i\\\v cell»» piect* pi^ovienne reeHenifid
du tresor qiu' je deoris : avant de iriVtre remis, il avait ete i'iixW snr [la table d'uii mai-
chand de nionnaies et il s'y li-oiivait aussi iiiie pcMte lüeee toid ä fail iiuidtTiie qu«*
j'ai ^limiiiee d'einbli*e.
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- 44 -
Nombre
.N" d'ordro. de pieces.
Louis (1402-1418).
80. Quart de gros. Promis, pl. II, tig. 3. Poids : 1,52. 1
81. Viennois. Promis, pl. Hl, Hg. 9. Poids: 0,83. . . 1
S2. Demi-gros. Variante de Promis, pl. II, Hg. 1 : au
revers, etoile avant et apr^s & C. Poids: 1,79. 1
Gh'lNES
Anonymes (1421-1422) ' i
83. Gros. Av. + lANVA : QVAM : DEVS : PROT : 1
84. Gros. ... Q : DEVS : PROTEGAT : . . . . 1
85. Gros. ... Q : DEV : PROTEGAT : 2
Poids moyen de ces quatre gros: 1,815.
Philippe- Marie Visconti (1422-1436).
80. Gros. Variante A. Revers: + : CONRAD VS :
REX . ROMA : A : 10
87. Gros. Variante B. ... ROMANO ....
Poids moyen de ces 11 gros : 1,606.
88. Demi-gros. Variante A. Avers: F fleurM Heur
DVX fleur MED ficur D fleur lA.
Revers : -f : CONRAD VS fleur REX fleur
RO : B : 3
89. Demi-gros. Variante B MED
... CONRDVS ... RO ... 1 1
90. Demi-gros. Variante C M
... CONRAD .... RO ... A 2
91 . Demi-gros. Variante D M
..... CONRAD ... ROM ... 1 1
Poids moyen de ces 7 demi-gros : 1,361.
di bis. Demi-gros ä lögendes peu distinctes 3
• Jt' n'ai pas pu Irouvtr ilans les aiiteui*s <|ui sont ä ma di«>))osition (piaiul et dans
•pielles rirconstaiioes ct^s iiiuniiaiHS anonymes oiit ♦•t«^ frapjM^'s. Je suppose «|u'ell«*s l'ont
«Hh apivs le pivniitM" (K)gal de Thomas (4inipofreKos4j (1^15-21) «»t avant la priso dt* jiosses-
sion de Oenes par Pliili|)|X'-.Mai*ie Vjsnmti (iV22).
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^« «UJi^'V'»?« '
— 4.") —
Nombre
N* d'ordrc. de pi^c«<.
Thomas Cam/jo/rer/oso, XA7"'W/o//<> (143()-1443).
02. Gros. Variante A. Avers: + : T : C : DVX :
lANVENSIV : XXI :
Revers : +: CONRAD VS : REX : ROMA : B : .
93. Gros. Variante B. ... lANVENS ....
ROMA . T
94. Gros. Variante C lANVKNSIV ....
... ROM .AB
95. Gros. Variante D lANVEN ...
.... ROM .. T
96. Gros. Variante E lANVENSIV ....
.... RO ... T
97. Gros. Variante F lANVEN ....
.... RO ... T
98. Gros. Variante G lANVENS ....
.... RO .... Y'
99. Gros. Variante H lANVEN ....
.... RO ... Y
100. Gros. Variante I lANVENS . . .
. . . RO . . . signe ?
Poids moyen de ces 13 gros: 1,(»89.
100 6/s. Gros ä legendes peu distinctes 4
101 . Demi-gros. Variante A. Avers : + '• T fleur C
fleur DVX fleur lAN fleur XXI :
Revers : + : CONRADVS fleur REX : RO : T : . 1
102. Demi-gros, Variante B. ... lAN
CONRADV ... T 'i
103. Demi-gros. Variante C. ... lA ...
. . . CONRAD . . . A 4
104. Demi-gros. Variante D lAN
.... CONRAD ... E <•)
' J'ignore la sijriiifiration ile 04» signe : ou rie |HMit mienx lu foin|»arer «lu'au carjM'terf
IKU* IwiupI, daiis U's aiirionnos nlitiuiih grwque.s, tui nMidail la (üphtlimigiie or.
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— 4(> —
Nombro
N" d 'ordre. de piöces.
105. Demi-gros. \'ariante E lA
... CONRAD .... F. 2
106. Demi-gros. Variante F lAN
. . . CONRAD T 2
107. Demi-gros. Variante G. ... lAN ...
... CONRAD ... Y 24
108. Demi-gros. Variante H. ... lA ...
. . . CONRAD . . . Y 1
109. Demi-gros. Variante I. ... lAN . . .
... CONRAD ... Signe? 4
110. Demi-gros. Variante K. ... lA
.... CONRAD ... Signe? 1
Poids moyen de ces 47 demi-gros : 1,279.
110 6/5. Demi-gros ä legendes peu distinctes 23
Siwonc (avant 1390).
111 . Gros i Patacchina 1 Av. ; Aigle. + Ecusson CO-
MVNIS tieur ä 4 petales. SAONE P Ecusson.
Rev. Croix -f Ecusson MONETA fleur ä 4 p^-
tales SAONE P Ecusson.
Soit 1 aigle, soit la ci'oix, sont enfermes dans
un contour forme de six demi-circonförences
aboutöes. Argent bas. Poids: 1,52 1
112. Demi-gros? mezza patacchina f Möme type que
la piöce precedente, mais on lil SAONA ä
Tavers et au revers ; les fleurs ont 5 p^tales et
Taigle et la croix sont enfermes dans des con-
tours form^s de 8 lobes. Billon. Poids . 1,25. . 1
MILAN
Jean-Galdas Visconti, comte de Verlas (1385-1402).
113. Pegione. Gnecchi \ n° 6. Poids : 2,26 1
' I^ Monetcdi Milano. da Fr. p«i K. Gnecchi, 1881.
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:r^ t §•!-•»■
— 47 —
N* d'ordre.
Nombre
du piices.
Jean 'Marie Visconti (1402-1412).
114. Grosso. Gnecdii, n" 2. Poids : 2,27. . . .
. . . 1
Philippe-Marie Visconti (1412-1447).
Grosso da soldi due ; type Gnecchi, n"" 23-25,
pl. X. Hg. 10.
I. Lögende de lavers cominen<;'ant ä droite en
haut.
115. Variante A, inödite. Av. : FILIPVS ... AN-
GLVS ... Rev.: S. ABROSIV . MKDIO-
LANl 1
IIG. Variante B, inedite. FILIPV . . . ANGLVS . . .
pas d'S (initiale de SANCTVS) ABROSIV.
MEDIOLAI 2
117. Variante C, inedite. FILIPV ... ANGLV ...
- pas dS ; ABROSIVS MEDIOLAI 1
118. Variante D, inödite. FILIPV ... ANGLV ...
pas dS; ABROSIV. MEDIOLAI 1
119. Variante E, inödite. FILIPV ... ANGLV ...
S. AMBROSIV. MEDIOLANI 1
120. Variante F. Gnecchi, n° 23. FILIPV. . .ANGLV...
S. ABROSIV. MEDIOLANI 2
121. Variante G, inedite. FILIPV ... ANGLV ...
S. ABROSIV. MEDIOLAN 1
122. Variante H, Gnecchi, n° 24. FILIPV ... AN-
GLV ... S. ABROSIV, MEDIOLAI. ... 1
Poids moyen de ces 10 pieces : 2,296,
122 bis et ter. Variantes I et K. Legendes en partie
effacöes, mais differentes. des pröcödentes . . 2
II. Lögende de Tavers commengant ä gauche en
bas.
123. Variante L, inödite. FILIPV. . . . ANGLV . . .
S. ABROSIV. MEDIOLAI 1
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— 4K -
Nombro
M d'ordru. di; piöceH.
123 6/5. Variante M,in6dite. FILIPV. ... ANGLV ...
S. ABROSIV. MEDIOLAN 1
Poids de cos deux piöces : 2,32.
124. Soldo, un peu diflferent de Gnecchi, n" 29 ; pl. X,
fig. 12.
MEDIOLAI ä l'avers et au rcvers. Poids : 1,18 . 1
125. Sesino. Gnecchi, 33. Poids: 1,03 * 1
12b bis. Sesino. Legende en partie illisible : Gnecchi,
n« 34 ou 35 1
FraiK^ois Sforza (1 450-1 45G).
126. Soldo. Gnecchi, n' 28. Poids: 1,29 1
Gelte piece est de la [)Ius haute importance
pour fixer la date ä laquelle ce tr^sor a
etö enfoui : eile doit etre comprise entre 1448 et
1450. En effet, d'une part, coinme nous Tavons
vu, ce tresor, trös riche en monnaies de Savoie,
n'en renferme pas du duc Louis, dont le premier
ordre de trappe (suivid'exöcutionpresque iminö-
diate*)est du 28 octobre 1448, d'autre part, ce
soldo montre (|u'au moment de Tenfouissement
il y avait döjä en circulation des monnaies de
Franyois Sforza, duc de Milan. Quand cet aven-
turier, traitre ä la republique qui Tavait noinmo
son capitaine gönöral, prit-il le titre de duc et
commen(;a-l-il ä battre monnaie en cette qualitöf
Les ouvrages que j'ai ä ma disposition ne sont
pas d'accord sur ce point : un auteur dit que ce
tut en 1447, ce qui est evidemment erronö, un
autre parle de 1450, ce qui n'est probablement
pas toul ä tait exact. II est vrai qu'il fit son entree
triomphale ä Milan le 2G fövrier 1450, mais s'il
avait attendu jusqu'aprös cette date pour frapper
' Proirüs, Toiiu» I, pago 12K, «U»rnieiv lij;iir.
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f^
— 4U —
Nombre
^*•d*o^d^e. do picces.
monnaie, il est extrömeinent peu probable que
notre trösor, qui contenail un de sos soldi et qui
par consöquent aurait et^ enfoui en Savoie encore
un peu plus tard, n'eüt pas renfenne une seule
|)i6ce du duc Louis de Savoie qui tVappait depuis
un an et demi, pour le moins. Nous sommes donc
forcös d'admettre, pour expliquer les faits, que
Francois Sforza, apres avoir levö l'ötendard de
la revolle contre la röpublique de Milan aussitot
apres la seconde victoire remportöe parluisur
les Vöniliens, en septembrc 1448', et avoir con-
clu un traitö avec eux pour s'assurer leur con-
cours dans Tentreprise qu'il meditait, prit le titre
de duc aussitot apres et commenca ä frapper
monnaie dans une des villes du Milanais qui se
soumirent ä lui en 1449 pendant qu'il assiögeait
la capitale. Je soumets cette Hypothese ä Tappre-
ciation des personnes plus vers^es que moi dans
riiistoire politique et monetaire de Milan. Si eile
etait reeonnue exacte. le trösor qui nous oceupe
aurait 6\6 contiö ä la terre en 1449.
COMTß DE PROVENCE
Louis de TarenieetJeanne d'An/ou (1343-1382).
127. Sol couronnat. Poids : 0.97 1
Loa/«// (1384-1417).
128. Florin dor 1
129. Gros. Poids moven : 1,954 ; extremes 1,85 et 2,10 7
130. Sol couronnat. Poids : 0,89 1
' Gnecfhi. ()i>.clt., \M\ivVA.
REVUE SUISSE DE NUMISAIA ri<,»i;i: \
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- 50 -
Nombre
N" d'ordrc. do picces
ETAT PONTIKICAL
Avant de commencer la descri[)tion des mon-
naies papales, frappöes ä Avignon, trouvees
dans notrc voisinage, je dois expliquer que j'ai
pris pour guide unique Touvrage cla.ssique de
Cinagli*, qui date de prös de 50 ans. II se peut
donc qu'un cerlain nombre de pi6ces quejequa-
lified'inedites, parce qu'elles ne se trouvenl pas
dans ce livre, ne le soient rt^ellement pas pour
avoir 6te publiees depuis. Si tel (^tait le cas, je
prie les lecteurs plus versös que inoi dans cette
partie de vouloir bien m'excuser.
Urbain V (1362-1370).
131 . Demi-gros, in^dit. Av. : dans le chainp, la liare ;
sous celle-ci PVP, (le V est placö un peu plus
haut que les deux P);
Lögende : 2 pelites clefs passees en sautoir ;
VRBANVS : QVINTÜS (1 et N liös).
Rcv. : dans le champ : croix cantonnee de deux
tiares et de deux paires de clefs; legende :
+ : SANGT VS : PETRVS : Poids moyen:
0.981. L'exemplaire le meilleur, ou le moins
nnauvais, p6se 1,07 7
Les lettres PVP sont interprötöes diversement:
PP signifie PAPA, tout le monde est daccord;
quant au V, Fioravanti, qui avait sous les yeux
un gros qui porte QVNTS, pense qu'on a mis
sous la tiare le V qui manquait k ce mot. Notre
piece refute cette maniere de voir : on ne reni-
place pas ce qui est k sa place. Argelati lit :
VRBIS PAPA. Scilla, appuvö par Cinagli, pense
que ce V est Tinitiale d' VRBANVS dont le nom
est donc röpötö.
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- 51 —
Nombre
N** d'ordre. de piöces.
Varance de 1370.
132. Demi-gros, incdit. Ressemble beaucoup au seul
gros attribuö par Cinagli ä cette vacance, la
premi6re oü il all 6tö frappö monnaie.
Tiare ; au-dessous, uii annelet.
Clefs : SEDE : VACANTE :
Croix cantonnäe de deux tiares et de deux pai-
res de clefs.
+ : SANCTVS : PETRVS : Deux exemplaires
entiers pösent 1,00 et 0,92; letroisieme est for-
tement 6br6ch6 3
Requien et Cartier pensent que le gros döcrit
par Cinagli doit ötre attribuö ä la vacance surve-
nue entre Gr(^goire XI et Urbain Vi, en 1378,
plutöt qu'ä Celle de 1370, qui ne dura que dix
jours. Cinagli ne trouve pas cet argument pro-
bant et part du principe que les monnaies frap-
pöes pendant les vacances du Saint-Si6ge
ressemblent i)lutöt ä celles du rögne pr6c6dent
qu'ä Celles du suivant. Or, son gros est au type
d'Urbain V. La comparaison de notre demi-gros
avec celui d'Urbain V me parait donner raison ä
Cinagli.
Gregoive AY (1370-1373).
133. Demi-gros, inödit. Tiare; au-dessous, PP au-
dessus desquels est une roue ä 6 rayons, ou
rosette ä 6 feuilles, qui est peut-ötre Tarmoirie
de la maison de Beltbrt.
Clefs, apostrophe, GREGORYS (sie) : VNDEC
apostrophe renversee.
Croix cantonn^e comme aux deux numeros pr6-
cädents.
4- : SANCTVS : PETRVS : Poids : 0,96. . . 1
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Nombre
>d*ordre. de piece.*.
Je remarquequ'il n\v a |)as PFdans la legende
circulaire ; cette abröviation du inot PAPA
manque aussi sur le demi-gros d'lJrbain V et
sur celui de Clement VU et ne commenee a
parailre ä cette place qu'ä partir de Benoit XIII,
du moins ä Avignon : sur des demi-gros de Grö-
goire XI frappes ä Home on la trouve döjä.
ClemetU Vif, antipapc. Rohoi'l, cointe de GeiuTois.
(1378-1394).
131. Demi-gros, in(^dit. Dans le champ, deux clefs en
sautoir ; au-dessous, quelque chose d'indistinct
qui ne parait pas ötre Töcu de Genevois.
Clefs, CLEMENS (M et E liös) • SEPTIVS (sie)
Croix cantonneecomme aux numöros präcedents.
+ . SANCTVS : PETRVS : Poids : 0,97 . .
Benott XIII, antipape. IHcvrc de Lnun, EspaqnoL
(1394-1417).
135. Demi-gros, pareil ä la piöce d'argent decrite,sans
autre dcMiomination, par Cinagli sous le n" 6.
Au licu d'une croix indiqu(^e dans le texte
commc commencant la legende du revers, le
dessin de Cinagli, pl. I, fig. 30, tres mal fait,
montre un croissant montant, s-/, tandis que
notre piece porte une demi-lune, /-^ , armes
parlantes, ce que quelques modernes appellent
croissant verse ou renverse. Poids : 1,01 . . .
Je remarque aussi que cet antipape aurait
regnöjusquen 1417, d'aprös Cinagli, page 38, et
jusqu'en 1415 seulement d'apres le meme au-
teur, page 42.
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^"^^mr^^
— 53 —
Nombro
N*d'ordrü. de pleco«.
Jean XA7// (1410-1415).
13G . Demi-gros, in6dit, ressomblant ä la piece d'argenl
(löcrile, Sans autre d^nomination, par Cinagli,
n" 11, mais Tabröviation PP suit VICESI-
MVS III au lieu de le pröcöder. L1, TM et le V
de ce mot sonl liös. Poids: 1,01 1
Varance de 1-115-1 117,
137. Gros;Cinagli, 11*^2. Poids: 1,92 1
Je ne m'explique pas pourquoi Cinagli attribue
cette piöce äla vacance de 1415-1417 plutöt qu'ä
Celle de 1431.
Martin V (1417-1431).
138. Gros; Cinagli, n*^ 17; mais TA et TN de SAN-
TVS, ainsi que TA et TU de PAULUS sont
li6s. Poids moven : 2,02 6
139. Demi-gros, inödit. Tiare; au-dessous PP, sur-
montös de la colonne, armes parlantes de la
famille.
Clefs : MARTINVS : PP : V :
Croix cantonnöe de 2 tiares et de deux paires de
clefs.
+ : SANCTVS : PETRVS : Poids moyen :
0,900; extremes: 0,75 et 1,01 15
Eugäie IV {14:i\'U4n).
Gros, difföre du n'' 26 de Cinagli, « Giunte e cor-
rezioni », en ce qu'il ne porte pas la marque du
monnayeur Gerardini (page 43) ou Gherardini
(page 42) qui travaillait ä Rome.
140. Variötö A. L'äcu qui surmonte les deux clefs du
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- 54 -
Nombre
N* (l'ordre. de pieces.
revers est petit, 3""" de hauteur environ; TA et
rU de PAULUS sont li6s 3
141 . Variätö B. Ecu pelit comme ci-dessus ; A el U
de PAULUS söparös 1
142. \3Lr\6i6 C. Ecu plus grand qu'aux deux numöros
pröcädents ; environ 4""" de hauteur 1
Poids moyen de ces 5 gros : 1,996.
143. Demi-gros, in6dit. Tiare; au-dessous, l'öcude
Condulmerio entre deux P.
Clefs, EVGEN VS (sie ; cependant il pourrait y
avoir EVGENIVS, N et I lies) : P • P ':
CARTVS :
Croix cantonn^e de deux tiares et de 2 j^aires de
clefs.
+ : (SANC)TVS : PET(RVS) : Poids : 1,00 . 1
MONNAIES ANGLO-FRANCAISES
Henri VI (1422-1453).
Blancs aux öcus. Poids moyen : 3,057.
144. Vari6t6 A. DifFörent : une couronne (Paris) ... 3
IM bis. Meine pi6ce ; le dififerent est peu distinct . . . 1
145. Variötö B. Difförent : un l^opard (Ronen). ... 3
146. Variöte C. Different : une üeur-de-lis (Saint-Lö). 2
147. Variete I). Different : une etoile (Nevers) .... 2
148. Variött^ E. Diflerent : une fleur ä 5 petales (rose i
Troves?) 3
DUCHE DE BOURdOGNE
Phi/ip/je II le Hardi (1363-1404).
149. Blanc. Poids: 2,99 1
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— oo —
Nombre
N" d'ordre. de pi^ces.
Philippe IIL le Bon (1419-1467).
150. Blanc. A Tavers, un seul 6cu de Bourgogne, dans
un double contour trilobö. Poids : 3,23 .... 1
151. Blanc. A Tavers, les deux öcus do Bourgogne
accol6s ; meme type que les blancs aux 6cus
d'Henri \\. Poids : 3.07 1
PAYS-BAS
Cette contröe n'est representöe dans le ti'ösor
qui nous occupe que par une demi-douzaine de
petites piöces de träs bas billon ou de cuivre ä
peine alliö, en fort mauvais 6tat.
152. Flandre. Jean Sans Peur (1404-1419) 1
153. Namur. Jean III (1418-1421) . 2
153 6/s. Indöterminees. 2
153 tet\ Jeton ou möreau 1
On s'ötonnera sansdoute que noussoyons arriv6s aubout
de cette longue önumei-ation sans mentionner de monnaies
royales de France ; il y en avait en effet beaucoup dans
notre trösor et de fort interessantes. Si nous n'en parlons
pas ici, c'est que le propriötaire s'est röserve de les eludier a
loisir et de les publier lui-möme dans un travail special,
ainsi que Celles frapp^es pour le Dauphine. Ces deux scries
comprennent plusieurs centaines de pii^ces, ontre autres un
certain nombre de variötes nouvelles, surtout de Charles MI.
20 döcembre 1890. D'' Lad6.
N.B. — Les trois iiioniiaies reproduitcs daiis la phiiirlie IX soiit de
j^randeur naturelle: h's inai'cfiies iXv^ inaitres de iiioniiaie sdiit a
l'echelle de Vi-
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Beitrag"
7Al\
MÜNZGESCHICHTE DER ABTEI DISENTIS
Schon oft wurde darauf hingewiesen, wie eigenthümlich
in Graubünden die Sprachen gemischt seien, wie sonderbar
sich die Gemeindeautonomie entwickeh hätte, wie die Bünd-
nergeschichte ein Spiegel der schweizerischen und allge-
meinen Geschichte sei ; aber wenig beachtete man bisher,
was für sonderbare Verhältnisse die alten drei Bünde in
Bezug auf das Münzwesen aufzuweisen haben : befanden
sich doch zu Anfang des XVII. Jahrhunderts in diesem Frei-
staate nicht weniger als sechs Prägstätten : Stadt- und Bis-
thum Chur, Kloster Disenti^ und die Herrschaften Misox,
Tarasp und Haldenstein.
Eingehend behandelt wurde bis heute einzig die Münzge-
schichte vom Bisthum Chur*, Herrschaft Haldenstein-Rei-
chenau', Misox' und Gotteshausbund *, doch hat Trachsel
von letzterem blos die bekanntgewordenen Münzsorten auf-
geführt, ohne jedoch angeben zu können, auf welches Pri-
vilegium man sich bei der Prägung gestützt und um welcher
Gründe willen dieselbe aufgehört habe *.
Nicht viel besser bestellt sind wir mit der Münzgeschichte
von Disentis, da das Klosterarchiv bekanntlich am 6. Mai
1799 in Flammen aufgieng.
' C. r. Trachsfl. Die Münzen nnd Meilaillen Cirauhinnlens. 3 Helle. IJeilm i8<M), 18«w,
' D' A. Geigy. Haldenst.-Il. nnd ihre MiinzpiaRunuen. Itasei IS8i». S. A.
•• l-'r. et K. Gneechi, Le nionete dei Trivul.i«». Milano 188".
* »:. f. TracliSHi. Monographie der Minizen des Cotteshanshundes. |t«Mlin JK72. Diss.
* er. Anz. r. Schweiz. C.eseh. 1872. IV. 2.m.
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— 57 -
Bisher stutzten sicli alle Numismatiker, welclie Disentis
erwähnten, zuletzt Traehsel in seinen « Monnaies de Tab-
baye de Disentis', zur Begründung des Disentiser Münz-
rechtes auf die sehr unbestimmt lautende Stelle bei Haller IL
373 : « Sie (die Abtei) behauptet das Münzrecht im Jahr 1466
vom Kaiser erhalten zu haben und dass solches 1571 be-
statet worden sei. »
Erscheint auch Haller in seinen Angaben meist zuverläs-
sig, so ist es doch zu begrüssen, dass ein bündnerischer
Geschichtsschreiber des XVil. Jahrhunderts vom Münz-
rechte der Abtei redet, da Haller gerade über Disentis
schlecht orientirt war, was wir später noch nachweisen wer-
den *.
Sprecher ' sagt in seiner Pallas im Abschnitte « Diserti-
nensis Abbatis privilegia : « Abbas privilegia sua, in electionc
judicis Provincialis uti diximus atque etiam in jurisdictioni-
bus Disertinensi et Vortiensi ul audiemus retinet, practevcd
jus cudendae monetae habet, »
Bucelinus * berichtet zum Jahre 1466 : « Idem abbas Diser-
tinensis ius cudendae monetae seu proprii numismatis ab
imperatore accipit. Fuit autem nunc abbas Joannes de
Schönegg, qui Joanni ab Ussenport successerat. » Busson
zieht die Glaubwürdigkeit dieser Angabe mit Recht in Zwei-
fel, da Johann Schönegg erst 1467 Abt wurde, somit nicht
schon 1466 das Münzrecht erwerben konnte.
I^bensowenig Glauben verdient die Mittheilung *, Abt Ul-
rich von Montfort habe 1048 durch ein kaiserliches Diplom
das Münzregal erhalten, w^eil die Urkunde Heinrich 111. für
Disentis aus diesem Jahre darüber keine Andeutung ent-
hält.
' Hevut» scifiilillqiu» siiisst'IKTl». 3 IK'He.
^ Krsl naclideiii flies ges<'l »rieben . kam niii* eine neuere Iritei-suchnnji : « Zur Miinz-
knnde ci<«i Kkwleis Disentis in rirdubiniden » von Arnold Husson. S. A. der nuni. Zeil-
sehiill, IX. IW. 1877, zu Cesichle.
' F. Spiveheri Rhetiu, nbi eins verns sitns, folitia. loedera el alia nieniorabilia ainra-
liszime describnntur. Ln;<d. IJatavorum HÄi.
• Kaelia Kthrusca Koniana. ele. Auj?. Vindel. 1(5(M».
' Kichhorn . , . N'2^!».
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— 58 —
Eine, in der Münzliteralur wohl einzig dastehende, Nach-
richt über die Regalserwerbung giebt Eicliliorn*, indem er
(pag. 245) erzählt : Conclusum denique, ut abbas cum ci-
vium consilio ius cudendae monetae procuret, quo obtento
expensae exccommunitatis aerario solvantur ; \Nonach also
der Abt im Auftrag der Gemeinde und auf deren Kosten
um das Münzrecht nachgesucht hätte.
Auffallend ist diese Angabe in rein geschichtlicher Bezie-
hung keineswegs, denn es ist für Discntis geradezu cha-
rakteristisch, wie früh schon hier die Landschaft — commu-
nitas — in Gemeinschaft mit dem Abte handelnd auftritt.
Schon 1251 Urkunden : « Abbas et tota comnmnitas eccle-
siae Disertinensis » *.
Diese Angabe Eichhorns mag aus dem Umstände herzu-
leiten sein, dass Klostei- und Landschaft im Medelserthale
Silberbei-gwerke gemeinsam besassen *. welche urkundlich
1656 und 1658 vom Abte « unacum senatu et communitate
Üesei'tina » ver'pachtet wurden.
Ein numismatisches Bedenken steht der Glaubwürdigkeit
dieser Angaben entgegen : Warum keine Münzen der Land-
schaft und des Abtes zusammen f
Die acht folgenden Aebte: Nikiaus IL, Jakob IV., Sebastian
von Castelberg, August Stöcklin, Johann VIII., Adalbert I.,
II., III., scheinen die Prägung nicht fortgesetzt zu haben,
wenigstens sind von ihnen keine Münzen bekannt ; der Still-
stand wird wahrscheinlich bis auf die Hegierungszeit des
Abtes Gallus von Floi'in gewährt haben.
Was ihn bewogen, das der Abtei angeblich zustehende
Uec^ht wieder zu gebrauchen, lüsst sich aus Mangel an ein-
schlägigen Urkunden nicht feststellen; eigcnthümlich aber
ist, dass in diese Zeit eine Differenz zwischen dem Bischof
* P- An»bn>siiis Kicblioni. Knistopatns cuii4-n«;is in lUiJu-tia.,. clir(>n(>h)Ki<M* ac diplo-
malirn illiistratus. Typis S;iii-IUasi;mis. 1"'.»".
^ i'f. \y P. C. von Phinla. Dim curn.tisrhen H.Mi^oh.iftPU in dtT l-Vndal/.cit. Ik»rn 1881.
fM^. 21«. f.
* P. Plattn»'!-, (;»'srhi,-h|j' d«'> Itnvluin»--; in «ler «»sll. SchwtM/.. Clinr 1878. pag. la ; C. 1»«-
«MMÜns. Mniialrttsen XXI. J), ;i').
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— 59 —
von Chur und der Abtei fällt, betreffend Visitationsrecht des
ersteren über letztere, das diese als Pürstabtei nicht aner-
kennen wollte. So liegt denn die Annahme nahe, dass der Abt
GallusalsRepressalie wiederdasBisthum zumünzen antieng *.
Das Münzregal, dessen schon Sprecher*, aber noch ohne
Datumsangabe, Bucelin', Leu*, Haller", und zwar für die
Jahre 1465 und 1571 Erwähnung thun, dürfte auf einer all-
zufreien Auslegung der kaiserlichen Privilegien beruhen.
Solche finden sich, theils in den Regesten **, theils im k. k.
Haus- Hof und Staatsarchiv in Wien für die Jahre 1413 \
1465 ^ 1495 ^ 1571, 1636, 1637 und zwar nach der allgemei-
nen Bestätigungsformel : « Alle Gnaden, Freilieiten, Hechte,
Briefe, Privilegien, Handvesten und Gerechtigkeiten, so das
Kloster von dem Aussteller, seinen Vorfahren am Reich
oder anderen geistlichen und weltlichen Fürsten oder Herren
erworben hat, dazu seine guten Gewohnheiten und alles Her-
kommen*®. »
Wahrscheinlicher ist es mir, dass Abt Christian von Cas-
telberg das Münzrecht aus der reichsfürstlichen Stellung der
Abtei herleitete. Die Erhebung zur selben erfolgte keines-
wegs, wie Leu '* angiebt, erst 1567 oder 1570, sondern wie
Busson** nachweist, wenn nicht schon im Xlll. Jahrhundert,
doch spätestens voi* dem XV. Jahrhundert **.
Darnach dürfte sich der Abt Christian den anderen altern
Reichsfürsten an die Seite gestellt haben, die, wie ein Diplom
* Diese MittheiUm^' verdanke ich Herrn Archivar C. M. Tuor in Chur.
» Pallas, 1. c.
* Uhuetia, I. e.
* Lexiron 1752, VF.. I2'i.
' Hibl. nw^ 1. c. •
* Ret?esten der .Archive in «ItMschw. KidK. Chur lHr>'i. 11. Il^i. 'i II.
' L. c. N- 1157.
» .N» im.
' N»2W.
'" Gef. Mittheilnng von Hr. IUIUm- Ü' v. .Vrneth.
" L. c.
" N«im. Zeitschr,, pag, 10.
" Abt Johann wohnte H71 «'ineni IleichsUi;; in U»»},'»Mishinv hfi. (Kichliarn. pa?. 2'iV)
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— 60 —
Heinrich VII. für Stein am Rhein * beweist, ii^so fUrto das
Münzrecht hatten*. Wenn daher 1729 und 1730 der Abtei
^anz allgemein das Regal abgesprochen wurde, so beweist
(lies nur, dass den Reichsräthen und dem Bischof von Chur
unbekannt war, dass die Abtei schon im Mittelalter gelürstet
worden war und darnach analog anderen iei(^hsfürstlichen
Klöstern im Besitze des lus monetandi sein mussle.
Von Abt Christian von Castelbei'g besitzen wir einen einzi-
gen Pfennig mit dem ecartellirten Wappen seiner Familie
und Abtei *.
Ob dies schon in seinem eisten Regierungsjahre geschah,
ist noch unentschieden ; man kannte von ihm bisher nur
einen undatirten einseitigen Pfeimig in zwei Varietäten. (Von
Trachsel veröfienilicht.)
Ein Münzfund, den ich unlängst im Schlosse Ortenstein
machte, beweist, dass diese Friigung jedenfalls mit dem
nächsten Jahre anticng. Herr Hans von iuvalt * überliess
mir in verdankensweither Weise zu Händen des rätischen
Museums eine noch unodirte Münze von Disentis.
Es ist dies ein Blutzger, aus versilbertem Kupfer herge-
stellt, mit einem mittleren Durchmesser von 18""" und einem
Gewicht von 0,75 gr. Dieses Stück zeigt nicht die gewöhn-
' Hiiillara-Bn'clialU's, llisL «liploin. Fridniri II liujuMatoiis IV. (I:j2i;-:WI)». Abbali de
Slain iiululsimii«^ iinmi'lam a|Mi<l SUmii»' a ni»l>is »«t imin-rio t^iieiulaiM... «|n«*m ail mtHluin
|Miin'i|»H«^ noshi et imp»'iii snas iuoih-I.is de iKKlra pialia vi pcrniissiorif Si»Iiti sunt |H?i-
milteiv et iviiuvai"»'.
• ff. h' Tli. V. Linbenaii. lU'sass die Abtni iMVivt-rs das Miinzn'cbt ? Im ntiljt'liti d«' la
SiK-ietH suis«««' de rimiiisinalique. <K«.K>, III. {T\
'■ Revue III. '^, von TrarliM-l bekannt };emachl.
' Sohn des fiir di»' ratis<'he (irschicMlsforschniij; viel zu früh dabin j{esclii«»<l«'neii Wrdl-
i;an« von luvalt.
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tl ■■■■l".l»it' ltff%J ' ^f.J' ■
- ()1 -
liehe runde Gestalt, wie sie die gestanzten Geldsorten sonst
aufweisen, sondern es wurde das Gepräge in primitivster
Weise zu einenn ungleichseitigen Achteck zugeschnitten und
zwar so mangelhaft, dass ein Stück der Legende mit abge-
trennt wurde. Das, einer danebenstehenden Münze ange-
hörende Kreissegment deutet dai*auf hin, dass diese Münze,
wie die Kreuzer des Abtes Marian * und die Blutzger der bi-
schöflich-cliurischen Münzstätte mit einem C\ linder herge-
stellt wurden.
Nach Aussen ist der Avers mit einem Fei-lenkranze abge-
schlossen. Die abgekürzte capitale Legende :
GALLUS : DE : FLOK : DG A-
ist nach Innen mit einem, durch Punkte angedeuteten Kreise
begrenzt. Im spanischen Schilde findet sich das von Florin-
sche Wappen, bekrönt von der Inful mit Stola und durch-
gestecktem Pedum.
Der Revers trägt, in ebenfalls doppeltem Schriftkreise, die
capitale, abgekürzte Legende :
: MÜN : NOUA . DISERT : .... 17
Aus der Regierungszeit des betreffenden Abtes zu schlies-
sen, muss die vollständige Jahreszahl 1717geheissen haben.
Innerhalb des Schriftkreises erkennt man das Blutzgerkreuz,
wie es für Graubünden wohl bekannt ist *.
Hieraus folgte, sollte die Behauptung Hallers, die ei* bei
Haldenstein anführt, der Blutzgerprägung müsse eine \'er-
leihung des Blutzgerprivilegs durch den Bundestag voi'an-
gegangen sein, dass die drei Bünde dem Abte Gallus dieses
Privilegium ertheilt hätten.
Die Thatsachen aber, dass s'ch in den Bundestagproto-
kollen davon nichts vorfindet, dass die Nachfolger keine
Blutzger mehr geschlagen, so dass bis heute ein Disentiser
Blutzger gänzlich unbekannt bleiben konnte, scheint mir ein
Beweis für die Richtigkeit der eben angedeuteten Ansicht
» Revue. April 1879. I, \.
' Fiir die Anfertixnrm der sehr ^reniiiieii Zeielinuii;,' spreolie irli Herrn IiiKtMiieui- Con ;i-
diiil meinen besten Dank aus.
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— 62 —
Haller's zu sein, und zwar in dem Sinne, dass die ßlutzger
des Abtes eingezogen wurden, weil sie ohne landesherrliche
Bewilligung geschlagen worden waren.
Hierin dürfte auch eine Erklärung für die Passivität zu
suchen sein, welche die drei Bünde im Jahre 1729 beim Ent-
zug des Disentiser Münzrechtes von Seite des Kaisers ein-
nahmen. Mehr in's Gewicht fallend ist freilich der Umstand,
dass Disentis beim später zu behandelnden Münzstreit kei-
nen bündnerischen Schutzbrief aufweisen konnte, wie es bei
Haldenstein der Fall gewesen war.
Die ausgiebigste Münzprägung geschah unter Marian von
Castelberg 1724-1742; freilich verstieg er sich nicht höher
als bis zur Prägung von Kreuzern, datirt 1739, wie denn
weder er noch seine Vorganger Goldmünzen geschlagen zu
haben scheinen.
Seine Kreuzer sind in fünf Varietäten bekannt * (nach
Trachsel).
Marian ist der letzte Abt, dem es vergönnt war Münzen
zu prägen, denn in seine Regierungszeit fällt das kaiserliche
Münzverbot.
Wenn wir das obengesagte zusammenstellen, so haben
wir unter drei Aebten im Ganzen nur fünf Münzsorten zu
verzeichnen. Es fallen auf :
Christian von Castelberg : 1 Pfennig, 1 Kreuzer.
Gallus von Florin : 1 Pfennig, 1 Blutzger.
Marian von Castelberg : 1 Kreuzer.
Ueber das schon erwähnte Münzverbot bringt Haller die
erste Mittheilung, welche nach ihm Berger * und nach die-
sem Trachsel (1869) in den « Münzen und Medaillen Grau-
bündens III, 94, » sowie 1879 im Aufsatz : « Les monnaies
de Tabbaye de Disentis » herüber genommen haben. Haller
ist der Ansicht, dass der Freiherr Thomas von Schauen-
stein-Reichenau beim Kaiser das Münzverbot erwirkt habe.
' Revue, August 1879. pag. 2.
^ SiUiuiK>*beru'ht <ler philosoph. bist, (".lasse der kais. Akademie der Wissenschaften.
\X}i, Hert Juli. pag. W.
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- 63 —
Kann auch nicht daran gezweifelt werden, dass dem
Herrn von Reichenau die Eröffnung einer neuen Münzstätte
sehr zuwider war, besonders da dieselbe, wie wir sehen
werden, in seiner nächsten Nähe aufgeschlagen wurde, so
scheint es doch, dass die Opposition von einer anderen Seite
herkam.
Aus einer Anzahl einschlägiger Akten des bischöflichen
Archives in Chur (citirt A. C), des k. k. Haus-, Hof- und
Staatsarchives in Wien (citirt A. W.), des k. k. Statthal-
terei- Archives Innspruck (citirt A. I.) ; des Staatsarchiv's
Graubünden, ergiebt sich folgender Sachverhalt*.
Bis auf Abt Marian scheinen die Münzen von Disentis
im Auslande geschlagen worden zu sein, eine Thatsache die
keineswegs vereinzelt dasteht; erfährt man doch aus Gnec-
chi * dass für Belmonte, Retegno, S. Giorgio ; die Vermün-
zung in Wien stattfand.
Dieser Prälat wollte nun in seiner Nähe, aber ausserhalb
dem bündnerischen Territorium, eine Münzstätte errichten.
Zu diesem Schritte mochte ihn das Beispiel anderer
Reichsfürsten, vorab das des benachbarten Klosters Pfävers
ermuntern. Dies Stift wies im nämlichen Jahre, da Disentis
in Bonaduz zu münzen antieng, der Tagsatzung verschie-
dene gefälschte Diplome vor, um die Ausübung des jus mo-
netandi zu erhalten', was ihm nicht gelang; dagegen fällt in
diese Jahre nach dem Toggenburger-Kriege eine lebhaftere
Münzung von Seite der Aebte von Fischingen, Rheinau,
Muri, St. Gallen und der Bischöfe von Chur und Constanz.
Kein Ort war zu einer Münzstätte geeigneter als die Heri--
schaft Räzüns, welche seit 1558 dem Joh. v. Planta- Wil-
* Icli benutzt^ diese tleleKenlieit den Herren Canonicus C. M. Tiior. biscliöfl. Archivar
in Chur und Hitler D' v. Arnell», k. k. Haus- Hol'- und Slaatsarcliivar in Wien, Herrn
llilter D' v. Srhimherr, k. U. Statlhaihnvi-Archivar in Inn<pruok und Herrn Meiss«M-,
Staalsarchivar in Chia-, den herzlichsten Dank auszusprechen für die l'nterstützung die
sie mir zu Theil werden liessen.
' Gnecchi Fr. et K., SagK'o di bibliographia rnunismatica. Milano 1881). cf. Bulletin VIII,
Bd. und Anz. f. schw. Ges<'h. 8, 5V.
' Bulletin 1890, IH, I2'f.
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- (>4 -
deiiberg verpfändet, im Jahre 1695 durch Kaiser Leopold 1.
wieder ausgelöst worden war*.
Als der kaiserliche Resident in Graubünden, Freiherr von
liiesenfels, davon Kunde bekam, dass der Abt von Disentis
auf östreichischem Gebiet münzen wolle, schrieb er am
15. Juni 1729 an den Kaiser ' :
« Der Prälat von Disentis habe beschlossen, auf Grund
seines alten Privilegiums Ueichsmünze zu schlagen, eine
Münzstätte aufzurichten. Weil nun dem Prälaten wohl zu
menagiren sei, so habe der Berichtei'statter seinem Vorha-
ben umsoweniger Fernhält thun wollen, als das Schlagen von
Reichsmünze den reformirten Herren von Salis, die zu allen
Zeiten dem kaiserlichen Interesse enigegen waren, ohne Pri-
vilegium zugestanden oder doch wenigstens nicht abgestellt
worden sei \ »
Gleichzeitig scheint Riesenfels den Abt aufgefordert zu ha-
ben, sich über die gethanen Schritte zu erklären, worauf Ma-
rian den 10. Juli dem Residenten vorstellt, dass das Stifl ///
Anbetracht seiner reirlisunnüttelbareti Stell unfj und seiner
Treue und Ergebenheit gegen den Kaiser (also ni(*.ht wegen
des Widerspruches derer von Reichenau) in der Ausübung
des Münzregals behindert werden sollte *.
Durch diese Auskunft keineswegs befriedigt, erinnert
Riesenfels den Abt am 12. Juli daran, dass es üblich sei,
die Confirmation von Privilegien wie diejenigen, auf die der
Abt sich beruft, von dem jeweiligen Kaiser einzuholen. Ei-
könne nicht zugeben, dass ohne kaiserlichen Consens eine
Münzstätte in der kaiserlichen Herrschaft Räzüns errichtet
werde ^
• PlaiiLi«. 4 ;«.
^ A. \V.
' l)i«»s ist »Miu* intlii'iniliclK* Aiik.iIk«. Auftli»« rainili»' v. Salis K't*n^' diiich die eheliflif
ViM'bindiuiK «Ihk Maria Klandriiia von Scliaii»'ri*it*'iii mit Lucius v. Salis-Maii'nfcld (ItÜfJ)
dii- llenschaft llaldiMistfin samml dem Miiiizrecld«* idK^r. welches i6li Jidi IJ und H»12
S«'|»l«Mnbfr:«) von Kaiser Rudolf und seiniMU NarlifolK«-!' dem flector Thomas v. Schatien-
sl»'in verliehen worden war, 4*r. Holt : Die elieniaÜK'e HiMTsehafl Ilaldi'nslj'in. Clmr iHli'i.
pau. 3:t.
* A. \V.
' A \V.
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I miMi
- ()5 -
Wohl unabhängig von jenen Gegnern, welche dam Abte
seine kaiserliche Gesinnung zum Vorwurfe gemacht hatten \
trat bald darauf der Bischof von Chur klagend gegen Marian
auf.
In einem Schi'eiben vom 25. Juli 1729 wendet sich der-
selbe an die « wohlgestrengen, wohlweisen, auch hoch- und
vielgeehrten Herrn Pundesgenossen. »
« Uns ist, sagt er am Anfang, mittelst glaubwürdiger
Nachricht höchst miszbeliebig zu vernehmen komen, was/
gestalten einige Particularen von Banaduz unter Nahmen
Hr. Abbtens zu Tisentisz eine ganz neue Münz-statt aufzu-
richten gesinnet, und zu dem ende, ohne producirung hierzu
erforderten privilegii, eigner macht und gefallens in ermeld-
tem und H. Abbten von Tisentisz keineswegs angörigen Ter-
ritorio zu Banadutz allesz benöthigte mit Verfertigung erfor-
derlichen Gebäuesz veranstaltet haben. Wan nun durch
so eigenmächtig importunem, alsz gefährlich und weit aus-
sehendem gesuch nit nur allein unseres Bisthums wohl her-
gebrachten regalien allzunahe getretten, sondern auch durch
Vermehrung der ansonst überflüssigen Münz-stätten dem
publico- wegen täglicher Verschwindung und hierausz ent-
springendem höhern curs der zu erhaltung vortheilhaffter
commercien benöthigten groben silber- und goldsorten un-
widerbringlicher Nachth^il zugefügt wird ; alsz finden wir
Uns gedrungen ad tuendum tuenda Ewer weiszheit mit ge-
genwärtigem zu belangen deme neuerdings unternohme-
nen Banaduzischein Münzwesen, Krafft tragenden amtes,
allen erforderlichen einhält zu thun '. »
Von einem anderm Standpunkte ausgehend, reichte zwei
Tage später, 16/27. Juli, auch die Stadt Chur bei den Bundes-
häuptern eine Klage ein.
Neben den Beschwerden, die schon von anderer Seite
geltend gemacht worden waren und hier wiederkehren, be-
' Der nenge\v«hUe Hiscliof Jos. Benedikt Kost verdankt«^ s.i'mrii Si« j; über den (M'^Afn-
kandidaten von Sfilis einzig der ostiviclilsclien Parl»*i.
. ' A. C.
UEVUE SUISSE HE NUMISAlATHjUK .'»
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- m —
tont der ttath besonders, dass « die Silber gell Sorten alli-
glich consumirt und die Goldt Sorten in einen höchst dem
Negotio schädlichen Curs gebracht werden... dann hierausz
der völlige ruin dem gemeinen wesen vortheilhafftige und
rmtzliche Comercy ohn meidentlich zugewarten wäre. »
Nicht minder bedenklich sei, dass man dies Münzgeschäfl
vor « Einem frömbden foro zu Stabiliren beginnt, so auch
wider die frey- und Hochheit desz Landtsfürsten solches ge-
schieht. » (Staatsarchiv Graubünden.)
Da der Bundestag, wie schon oben erwähnt, nicht Lust
halte, sich mit neuen Münzwirren zu befassen, sei es, weil
er vom Haldenslein-Reichenauer-Handel her ermüdet sein
mochte, oder weil er zu den schon bestehenden Differenzen
mit Oestreich, entstanden aus der letzten Bischofswahl und
dem heimlichen Verkaufe des Münsterlhales*, so sah sich
der Bischof genölhigt, sich in einer Zuschrift vom 28. Sept.
1729 an den Kaiser zu wenden.
Ausser den vorgenannten Motiven erwähnte er hier noch
besonders, was den Kaiser als Inhaber der Herrschaft Rä-
züns bewegen sollte, diesem Unfug ein Ende zu machen.
Es sei, betont der Bischof, neben zwei andern Münzstätten:
Haldenstein-Reichenau « bereits die dritte in Vorschein kom-
men und von einem Particularen under dem Namen dos
Henen Abbten von Tisentis und zwar in Iro May. Herrschaft
Razins zue Bonaduz anferbauet worden, da doch Niemand
bekant sein will, das vermeller Herr Abbl zue Aufstellung
eines sothanen Münzwesens mit erforderlicliem privilegio
allergnädigst vorgesehen und begnadiget sein solle *. Er er-
sucht daher den Kaiser dieser Prägung ein Ende zu machen,
da dies « meiner Münzstatt, welche meine Vorfahrer jeder-
zeit belehnet und von S"" Kay. May. allergnädigst contirmirt
worden, groszer schaden und nachtheil erwaxen wurde, nit
minder auch das Publicum hierbey zue leyden hätte. »
* f. .1. A. V. Spiei'her: (i^^soliichte der ftepublik der drei Hiiiide im achtzehnten Jahr-
hiinderl. Chur 1H72. I, 232 HT.
' A. C.
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- 67 —
Die kaiserliche Regierung zeigte sich williger dem Ge-
suche des Bischofs zu entsprechen, als es der bündnerische
Bundestag gewesen war. Vorerst wurde Riesenfels ange-
wiesen eine Hintanhaltung der Münzen, welche vom Abte
zu Disentis und Pfävers geschlagen worden waren, anzu-
ordnen'. (20 Sept. 1729.)
Welche weitern Massregeln dem Residenten übertragen
worden waren, geht aus seinen Antwortschreiben hervor.
Den 5 Oktober werden die Hofräthe davon in Kenntniss ge-
setzt, dass er das anbefohlene « Dehortorium » an die beiden
Aebte von Disentis und.Pfävers habe ergehen lassen, und die
angefangene Disentis-Münzstatt, « so viel an mir dependi-
ren kann, abzustdlen trachte. Den titulum juris monetandi
habe er von dem gefürsteten Abte von Disentis » mit allen
Manieren anbegeret, » er habe aber bisher keine Antwort
erhalten. Pfävers habe « mit der Errichtung der Münzstatt
vor einmal eingehalten, dagegen müsse er melden, dass die
Haldenstein'sche oder unbefugte Salis'sche Münzstatt immer
fort » auf 12 Trunktermerck mit allem eifer fortgetrieben
wird '.
Am 19. Oktober berichtet Riesenfels nach Innspruck, er
habe auf obigen Auftrag den Aebten « dehortation » zuge-
schrieben, aber noch keine Antwort erhalten, wohl aber er-
fahren « dass Disentis sich sehr beklaget dass man gegen
selben mit so grossem Rigor verfahret, hingegen die Salis
und Statt Chur, so keiner kein Privilegium noch titulum mo-
netandi cum insignibus caesareis habe, in die 12 Jar ohne
hinlernus die Münz als ein handwerch treiben lasset. Es steet
zu besorgen, dass das Hochgericht Disentis hinkünftig mit
dem kays. Interesse nicht mehr so wohl correspondiren
wirdt, deme ungehindert habe er dem Joh. Christ. Schreiber,
* Gleicher Anschauung wie der Bundestag scheint auch der Kaiser gewesen zu sein, da
er auf einen Vorschlag der Innsprucker Regierung vom 31. OIct., die Bündnerische Repu-
blik selbst anzugehen, im allgemeinen und in ihrem Interesse selbst dem Mi'mzwesen zu
steuern, nicht eingieng. (A. J.)
« A. J.
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- GS —
so die Stempfl * von Disentis überkommen, nach z\ve\ -
maligem Verbolli das dritlemal bei 300 Reichsgulden Straft
die weitere Munzung per decretum inhibirt, deme auch vol-
zug geleistet wird *.
Unterdessen war auch dem Bischof von Cliur eine Ant-
wort des Kaisers zugekommen. Ein Rescript des oberöst-
reichischen Rathes Sebastian Reinhard meldet den 11. Okto-
ber, da die Geldsorten, welche in Haldenstein und Disentis
geschlagen werden, den östreichischen Landen sehr nach-
theilig seien, so sei nicht nur « die Haldensteinische, sondern
auch die von gemelten zweyen Aebten * ausprägende Münz-
sorten, mit gewöhnlicher Überlassung des dritels für den
denunzianten der contiscation zu unterwerfen, über das auch
gemessen zu verordnen, das gegen jene, so mit dergleichen
Landtsverderblichen Münze miteis deren ein- oder durch-
fuhr einigen handel treiben wurden, über die contiscation der
Münz, denen schon ergangenen Verordnungen gemess,
auch mit weiterer Bestrafung fürgefahren werden solle ;
allermassen dem hierüber durch gehörde* ein ordentliches
Patent zu verfassen, selbes gehöriger orthen zu publiciren,
und alles Ernstes daraufzuhalten, unter einist auch dero ge-
sandten in Bündten, Freiherrn von Riesenfels aufzutragen
seye, das er beden Abten zu Unterlassung solcher ohne deme
allerseits höchst vei'bottnen ausmüntzung eine nachtruckt-
same dehortation thuen, kheineswegs aber im Ratzinsischen,
oder anderwertig einige gelegenheit, erlaubnus oder anlei-
tung geben, sondern zu Verhinderung dergleichen höchst
schädlichen Werkhs allen Fleis und Eyfer ankheren solle *.
Die Ausfertigung des versprochenen Patentes Hess auf
sich warten ; denn noch am 6. Dezember gleichen Jahres
schreibt von Wenser auf einer Reise nach Mailand aus Bo-
zen an den Kaiser, er habe bei seiner Anwesenheit in hm-
' Prägstinke.
» A. .1.
* Disscnll*; lüui Pfävns.
» A. C.
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- 09 -
spruck dem dortigen Geheimen Rathe die Angelegenheit der
höchst schädlichen neuen Münze in Bünden, insbesonders
jener des Abtes von Disentis, der Salis von Haldenstein
und der Statt Chur vorgetragen. Ks sei einstimmig befun-
den worden, dass der Abt von Disentis keine Befugnis des
Münzregals vorweisen könne, dass er- sich aber am aller-
wenigsten dessen abutiren dürfe dergleichen schlechten
Münzen zu schlagen. Das beste Mittel dagegen würde sein,
den Abt zu bewegen, dass er selbst, gegen Ersatz der von
ihm gemachten Auslagen, seine Münzstätte abthue. Sollte
er dazu nicht zu bewegen sein, dann wäre mit scharfen
Mandaten, mit der Contiscation der Münze und mit Arres-
tirung der damit betroffenen Personen vorzugehen *.
So traten dem Abte von allen Seiten : Bischof und Stadt
Chur, Resident in Räzüns, Rath in Innspruck, der Kaiser
in Wien, hindernd entgegen. In Berücksichtigung dieser
schlimmen Lage musste Marian von Castelberg nachgeben.
Aus einem Berichte des Residenten an den Kaiser (27. Mai
1730) geht hervor, dass der Abt von Disentis « von der wei-
tern Ausmünzung desistire, das Stockwerk* aber in der
Herrschaft Razüns zu Bonaduz noch vorhanden sei, wo doch
Euer kays. Mayestät in specie befolhen haben, in dero Herr-
schaft Razüns die Einrichtung einer Münz keinesw^egs zu
gestatten *. »
Dies ist das letzte Aktenstück, welches im Disentiser
Münzgeschätt gewechselt wurde. Wenige Decenien später
hörten auch die Denunzianten : Stadt und Bisthum Chur, auf
Münzen zu prägen.
Chur. Fritz von Jecklin.
« A. w.
' Prägev»>rrirlilimK«^n.
' A. .1.
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LES
MONNAIES D'OR DE COMPTE
EN USAGE DANS LE DAUPHIN^
A LA FIN DU Xl-^ SIKCLE
J'ai indiquö ailleurs la nalure des diverses monnaies de
compte en usage du XV!™** siecle ä la Revolution, ä Avignon
et dans le Comtat Venaissin* et j'ai montrö combien il 6tait
difficile de faire des (^valuations exactes des sommes stipu-
l6es dans les documents redig^s ä cette 6poque dans cette
rögion. Pour le XVI"**' siöcle principalement,toutes les ques-
tions relatives aux övaluations sont encore plus difficiles a
rösoudre, peut-etre, en ce qui concerne le Dauphinö. Ind6-
pendamment des monnaies royales et de Celles des monnaies
6trang6res dont le cours 6tait autoris^ par les ordonnances
des rois de France, on se servait d'un grand nombre de
monnaies de compte d'or, d'argent et de billon,dont la valeur
varia sensiblement selon les p6riodes. Je me bornerai sim-
plemenl ä 6num6rer ici les monnaies d'or de compte.
Guy Allard avait recueilli quelques donnöes sur ce sujet
peu connu, tiröcs « des registres de la Chambre des Comptes
et de plusieurs reconnaissances, aveux, hommages et
d6nombrements » *. L'article qu'il a consacrö ä la valeur des
monnaies est un des plus t'aibles de son dictionnaire, oü les
erreurs et les confusions sont d'ailleurs nombreuses. 11
appelle notamment les parpalloles des « papilhottes » ! ! ! •
On distinguait en Dauphin6, dans la deuxi6me moitie du
XV!""" si6cle, neuf monnaies d'or de compte, savoir: le denler
* J.a iHili'U)' de l'rcu au soleil ä Aoignon (15r>7-l6:i(i).
' Dictiimua'n'e historiqHe iltt Danplihu», publi»'* par H. (luiiel. l. II. p. ir»'» ä I.V.)«
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— 71 —
rf'or, Yobole d'or ou maille dor, le gros d'or, le gros d'or de
bon poids delphinal, le gros d^or monnaie coarante, le gros
d'or ä rO rond, le gros d'or de cense, lapite d^or et le sol
d'or. Ces expressions et ces modes de compter l^guös par
le moyen äge ötaient surannös. On les conservait nöanmoins
avec une scrupuleuse exactitude. Ce fait peut paraitre bizarre.
II est ais6 de Texpliquer en rappelant qu'une foule de rede-
vances avaient 6t6 stipulees anciennement en mailles d'or,
deniers d'or, etc et ces redevances se perpötuörent möme
au-delä du XVI™" siöcle. Des contestations s't^levaient fre-
quemment entre les döbiteurs et les cröanciers, personne
« n'en scachant la valeur ».
U faudrait un volume, et encore les 6l6ments fei*aient-ils
certainement defaut, pour indiquer la valeur respective pour
chaque annöe, de ces monnaies d'or de compte, en usage au
XVI"° siöcle. La Chambre des Comptes du Dauphinö rendait
en effet des arröts difförents ä quelques semaines d'inter-
valle. C'est ä eile qu'on s'adressait pour trancher les difti-
cult6s. Le document suivant, qui est inödit, montre dans
quels termes les requötes ötaient rödigees et les arr6ts
rendus :
« A Nosseigneurs des Comptes du Daulphinö.
« Supplie humbleinent Pierre et Jelian Dumolars, höritiers
aveq bönefice d'inventaire de feu M" Jehan Dumolar, en son
vivant mistral de \^aux, mandement de Vizille.
« Comme ä raison de la dite mistralie sont deubz audit
suppliant plusieurs arrörages et entre aultres est deub sur le
mandement de la Motte, une malhie et une obole d'or annuel-
lement et sont deubz aux suppliants les arrörages de la dicte
malhie et obole d'or Tan mil cinq centz soixante six et en sa
que ledit feu Dumolar a est6 mistral et recepveur, lesquelz
arr^rages ilz ne peuvent recepvoir, pour ne savoir ce que
valent les dites malhie et obole d'or.
« Ce considörö, Nos Seigneurs, vous plaise de advaluer
ce que a vallu et vault les dites malhie et obole d'or dös lä
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dite annee mil cinq cens soixante .six et en sa, atin que les
supplianls puissent tere leur recepte de la valeur dMcellc.
GiRAUD.
« Veu les registres et quai-tulaires de la Chambre et r^gle-
inents faictz suz les cours et valleur des monnoyes, est
avalluö la malhe ou obolle d'or puis Tannöe mil cinq cens
soixante six jusque en Tannt^e soixante dix huict ä treze
soülz, dix deniers, et sixiesme de denier, et puis la dite annee
soixante dix huict juxte ä präsent ä scize soulz, sept deniers,
obolle et soit enregistre.
« Faict au bureau des comptcs le premier febvrier mil
V^ IUI "XII.
De Bazemont. Carles *.
Ainsi, Tobole d'or tut comptce pour 13 sols, 10 deniers, * \
de denier de 1566 k 1577 inclus et de 1578 au mois de mars
1592 pour 16 sols, 7 deniers, obole. Un nouvel arröt du
19 mars 1592 en tixa la valeur ä 17 sols. Cet exemple prouve
combien les variations des monnaies ideales etaient fre-
quentes. Au XVI"**' siöcle, maille d'or et obole d'or ötaient
deux expressions öquivalentes et cmployees indifföremment
pour designer « la mesme chose », de meme que pour les
monnaies reelles de billon, les deux termes obole et maille
ötaient synonymes.
A la suited'un proc^s entre les consuls de Serres (Hautes-
Alpes) et le fameux Lesdiguiöres, la Chambre des Comptes
fixa, le 19 mars 1592, la valeur d'un grand nombrc de mon-
naies reelles et de monnaies de compte *. Voici ce qui est
relatit* aux monnaies d'or de compte :
Le denier d'or ä cauze de Tor ... 34 sols.
. L'obolc d'or ä cauze de Tor .... 17 sols.
' Arr/iivcn di' rfsh-f. It. 2015. n» II.
' Archiven </c Ui Dviuh'. Collectiou d'arrrt)*, rdita, et«'. Anet iviulu contro v Messire
KraiM;ois cU» |{.»ime. j>«^iKiienr d»* LesillKiiJere«. pair vi coneslable «le Fraii«v, d«« la «lile lerne
de S«'i r«»^ ■».
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■^ipil^yi »»..■■^.J u vy-.-i -^TTj^ — ;
- 73
La pitte d'or ä cauze de Tor .... 7 sols 6 deniers.
Le gros d'or ä VO rond 6 sols.
Le gros d'or 15 sols.
Le sol d'or 3 sols 4 deniers.
Guy Allard n'attribue, par erreur, qu'une valeur de 17 sols
en 1592 au denier d'or, au Heu de 34 sols, de 3 sols au sol
d'or au Heu de 3 sols 4 deniers, de 6 deniers au gros d'or ä
ro rond au Heu de 6 sols ' :
Le denier d'or, la monnaie de compte la plus importante,
(^tait gönöralement comptö pour le double de Tobole d'or,
mais on n'6tablissait aucun rapport entre les valeurs respec-
tives de la pite d'or et du denier ou de Tobole, bien que la
pite ordinaire de biüon tut la moitiö de Tobole ou le quart du
denier de billon, de möme qu'il nV avait pas de relation th6o-
rique, comme on pourrait le croire a priori, entre les valeurs
du denier ou de Tobole d'or et les valeurs du gros d'or ou du
sol d'or. Aprös la cr^ation des quarts d'öcu et des huitiömes
d'6cli par Henri III, aux termes de l'ordonnance de Poitiers
de septembre 1577, on considörait couramment le gros d'or
comme l'öquivalent du quart d'öcu et la pite d'or comme
Töquivalent du huitiöme d'öcu. La valeur thöorique du gros
d'or fut trös souvent, ä la tin du XYI'"" siöcle, 14 sols 6 de-
niers, mais par tolörance on l'identifiait avec le quart d'öcu,
valant 15 sols. Si le denier d'or 6tait regardö comme le
double de l'obole d'or, le gros d'or 6tait de möme le double
de la pite d'or. Gros d'or ordinaire et gros d'or de bon poids
delphinai ötaient sensiblement synonymes. On comptait tres
souvent deux sols d'or pour un gros d'or ä l'O rond, quoique,
lorsque le gros d'or valait G sols, le sol d'or valait 3 sols
4 deniers. On attribuait volontiers au sol d'or une valeur de
3 sols pour simpHHer les calculs. En outre, on subdivisait, ä
' Dictionnairc historifine (In DaHj)lun(^, t. fl, p. 459.
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- 74 -
tort quelquefois, le denier d or en 10 sols d or, Tobole en
5 sols d'or. A la date de 1592, 10 sols d'or reprösentaient en
r6alit6 (3 s. 4 d.) 10 = 33 sols 4 deniers, soit un denier d'or
moins 8 deniers ; 5 sols d'or = (3 s. 4 d.) = 16 sols 8 deniers,
soit une erreur d'un peu plus d'un liard. Toutes les ques-
tions concernant les monnaies d'pr de compte ötaient si
ardues et m6me si peu connues, que, dans la pratique, on sc
contentail de ces rösultats simplement approximatifs, ä
moins quil ne s'agit de sommes innportantes.
Les tarifs des p6ages, eux-mömes, n'etaient plus en Har-
monie avec les monnaies en circulation et les fermiers ne
savaient quels droits percevoir. Voici une requete pr^senl^e
en 1599:
« A Nosseigneurs de la Chambrc des Comptes.
« Supplient humblement les fermiers du pöage que le Roy
a accoustumö prendre au Monteilleimar, Savasse et L6ne.
« Que pour Texaction et levöe des dicts peaiges, il survient
souventes fois diff^rent avec les marchantz passantz par la
riviöre du Rosne sur la valleur des espöces de monnoyes
spöciffiöes aux atteintes, esquelles le droict de pöage se soloit
ancienement paier et lever (^omme Turon. lequel Turon les
dicts exacteurs, ny mesmes les marchantz, ne savent aujour-
d'hui la valleur *. »
Quant au droit de imtrc d\)r sur les oftices, dits oftices de
finance, il ötait fix6 ä une cerlaine portion de la tinance.
On se rcnd compte aisöment des difticultös engendrees
par cette döplorable Situation; elles degönöraient le plus
souvent en procös et meme en querelies sanglantes. La
crise, si intense, des pinatelles, au döbut du v^gne d'Henri I^^
ne tit que les accroitre.
Roger Vali.entin.
• Atrhivi'H ilfl'hi're, II. ÄHr». ii" LXIfll.
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SdiTreizerisclie»
MÜNZ & MEDAILLEN-CABINET
hasch riehen von
Gottlieb Emanuel von Haller
des f/ross Raths des frey Staats Bern, utid Landvogt zu Nion.
Erste Fortsetzung,
BERN. 178()
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SCHWEIZICRISCHKS
MÜNZ- & MEDAILLEN - CABINET
ERSTER THEIL
1. Abschnitt.
Schaumünzen, welche die Eidgenossenschaft überhaupt oder einige
Städte derselben zugleich angehen,
a. Stiftung des Schweizerbundes, 1 — 11.
b. Schlacht bei Morgarten, 14.
b. 1. Schlacht bei Laupen 1339, 14 a.
c. Schlacht bei Sempach, 15. .
e. Burgunder Krieg, 18.
f. Bund mit Frankreich, 20.
g. Italienische Züge, 21, 23.
h. Schlacht bei Marignan, 25, 26.
k. Schlacht bei Bicocca, 28.
1. Pathengeschenk für den Duc d*Angoul6me, 29.
m. » für eine französische Prinzessin, 31).
n. Schlacht bei Dreux, 33.
0. Bund mit Frankreich, 34, 34 a.
q. Vereinigung zwischen Zürich und Bern, 37, 38.
r. Pathengeschenk für Herrn de Fleury, 40.
s. Spanischer Bund, 44.
w. Bund zwischen Zürich, Bern und Strassburg. 46.
X. Pathengeschenk für Herrn v. Hohensax, 51.
X. 1. Die von Frankreich den Schweizern in Ansehung
derFranche-Comtö zugestandene Neutralität 1595, 51 a.
y. Bund mit Frankreich, 53, 54, 54 a.
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— 78 —
177. Ciampinus.
178 a. C. Clerc.
179. von Diessbach.
180. Engel.
181—184. Erasmus.
185 — 189. Escher.
191. Euler.
192. Farel.
195, 197. Dom. Fontana.
197 a. Le Fort.
198. Fries.
201. Fröhlich.
201 a. Hans Fueg von Malans.
202, 202 a. Hans Fuslin.
206. Conrad Gessner.
212, 214. Simond Grynaeus.
214 a. Simond And. Grynaeus.
216. Rud. Gwalter.
217. Alb. Haller.
219, 219 a. Berchtold Haller.
219 b = 232. Job. Carl Hedlinger, dessen Gemahlin, Toch-
ter und Schwiegersohn.
238 a. Job. Rud. Huber.
239. Joris.
240—242. Lavater.
243 a. Conrad Meyer.
244. Alb. Manuel.
245. 247. Marlyr.
347 a. Theod. de Mayerne.
249 a. Beat Ludwig von Mülinen.
250. Musculus.
251, 253. Oecolampadius.
253. Osterwald.
256 a, 258. Paracelsus.
259. Pictet.
261 a. Rahm.
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— 79 —
268. Ehemals Römer, so aber abzulassen und dagegen
zu setzen : Wernher Riedin.
264 a. Georges Roggenbach.
265 a. Ryf.
266 a. Ab. Jo. Ulrich Samson,
268. Scheuchzer.
268 a. Schlatler.
272. Schuppach.
276. Spreng.
279. Sulzer.
279 a. Heinrich Tommann.
282 a. Louis Tronchin.
287. J. A. Turettini.
290, 292. A'iret.
293. Vitriarius.
293 a. Joh. Wagner.
295. Waser.
296 a. Nikiaus von Wattenvvyl.
297 a. Werdmüller.
298. Wettstein.
394. Zollikofer.
306 — 315. Zwinglin.
III. ÄBSCHNrrT.
Die löblichen Dreyzehn Orte.
I. Zürich.
Münzgeschichte.
a) Medaillen 317 — 390 a.
b) Münzen 391 a — 729 g.
II. Benu
Münzgeschichte.
a) Medaillen 742 a -933.
b) Münzen 944 a — 1069 a.
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— so —
III. Lazei'n.
Münzgeschichte.
a) Medaillen \m:> a - 1090 n.
b) Münzen 1104 a — 1154 a.
IV., W. VI. Uri. Scivcyz und L'utei'icahlen.
a) GcmcinschaftHch.
Münzgeschiehte.
Scliul[)rämien 1154 b.
Münzen 1157 a — 1189 a.
D. tW allein.
Münzen 1194 — 1^13 a.
E. Scinci/z allein.
a) Medaillen und Prämien 121() — I'^IS.
b) Münzen 12-^0 a — 1229 c.
F. Cfitenccddeii allein.
Münzgeschichte,
a) Schulj)rämien 1229 d.
VIT. Zur].
Münzgeschichte.
A. Schulprämien 1230 a.
B. Münzen 1231 a = 12(58.
VIII. Glaris,
Münzgeschichle.
a) Schulprämien 12G9 a, 1270.
Anhang, I. Münz-Cabinel in der Schweiz.
II. Medailleurs, Münzmeisterund Künstler.
III. Schriften, so bei diesem Werke gebraucht
worden.
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l IPI I KA^W.!»
— 81 -
ZWEITER TIIEIL
IX. /ir/s<^/.
Münzgeschichle.
a) Medaillen 1273 — 14^a).
b) Münzen 14äl — IGoü a.
X. Frcyhurfj,
Münzen 1050 — lOSä a.
XI. So/eure.
Münzgescliichte.
a) Medaillen 1094 a.
b) Münzen 1703 a — 1742.
XII. Schaff hausen.
a) Medaillen 1752— 1750.
b) Münzen 1702 — 1799 a.
XIII. Appen::elL
Münzen 1801.
IV. Abschnitt.
Die löblichen zugewandten und verhündelen Orte.
III. Bundten.
Münzgeschichte.
a) Medaillen 1804 — 1810.
b) Münzen 1819 — 1838 a.
\. Stadt St. Gallen.
Münzgeschichte.
a) Medaillen 1849.
b) Münzen 1801—1901 a.
REVUE SUISSE DE NUMISMATlgUE
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- 8^ -
VI. Stadt Genf.
Münzgesciiiehte.
a) Medaillen 1907, 1941.
b) Münzen 11)45, 2mA.
VIII. Fürstenthum Neuchatel.
MCmzgeschichte.
a) Medaillen ^080a— 2094.
b) Münzen 2101 —2110 a.
X. Frey Stadt Wallis.
Münzgeschichte.
V. Abschnitt.
Die ge ist Hellen Sliinde so mit der Schweiz in Verbindung stehen.
I. Bisthum Basel.
a) Medaillen 2119 a — 2124 b.
b) Münzen 2124 c - 2133 a.
• II. Bi stimm C/ftir.
Münzgeschichte.
Münzen 2134 a — 2199 a.
III. Bisüium Constan^.
Münzgcschi(!hte.
Medaillen 2200 — 2209 b.
Münzen 2211a — 2212.
IV. Bisthum Genf.
Medaillen 221Ga- 2221.
V. Bisthum Lausa/ine.
Münzgeschichto.
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-ig^pwp^^|ii|PJ|^llH^TyyiTO'<. ■
— 83 —
VI. Bisthum Sitten.
Münzgeschichte.
Münzen 2223 — 2247 a.
V; Abtei Dissentis ^
VIII. Abtei Einsiedlen.
Medaillen 2250 — 2256 a.
X. Abtei St. Gallen.
Münzgeschichte.
Medaillen 2259 — 2260.
Münzen 2261— 2268 d.
XII. Abtei Muri.
Medaillen 2269 a. b. cd.
XIII. Abtei Rneinau.
Münzgeschichte.
Medaillen 2273-2277.
XIV. Abtei St. Urban.
Schulprämien 2278 a.
XVI. Luzern Kollegial-Kirche.
Münzgeschichte.
XVIII. Stift Münster.
Medaillen 2284 a — 2303 b.
VI. Abschnitt.
Einige weltliche Stände so mit der Schweiz in Verbindung stehen.
I. Stadt Constanz.
Münzgeschichte.
Münzen 2308 — 2336 a.
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— 84 —
II. Grafcfi co/i Do/ina.
Medaillen ^341.
III. Grafen con Grcycvz,
Mün/^eschichte.
W , Freiherrselia ft Haldenstein.
Munzgeschichte.
Münzen 2343 — 2388.
V. Stadt Baden.
Schulprämien 2391 a — 2394 b.
VI. Stadt Diessenhofen.
Münzi^eschichte.
Munzgeschichte.
VII. Landschaft Lauis.
\\\\. Märten.
Munzgeschichte.
VORBERICHT
Von den Beförderern meines Werks sind leider seither
gestorben.
Herr Rathssubstitut Brückner zu Basel.
» Hofrath von Madai.
» Freiherr von Salis v. Haldenstein.
» von S.ufferkeld.
» Silbermann.
» Pfarrer Tschudi zu Glaris.
» Probst Vogelsang.
Hingegen habe ich das Glück den würdigen Greis, Herr
Geheimen Hofrath Schläger zu Gotha als einen thätigen
Gönner anzuzeigen, dem ich sehr vieles du danken habe, so
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. ■^■^■iiixui
-So-
wie auch dem Herrn Nikiaus von Reinhard-Harscher zu
Basel. Von Herrn Neumann,. Aufseher des Kayserlichen
Münz-Cabinets, bin ich auf die freygebigste Weise mit Ab-
drücken der schweizerischen Münzen und Medaillen be-
schenkt worden, die sich in diesem Cabinet befinden und
welche icli noch nicht in Original gesehen hatte. Auch hat
Herr Professor dCAnnone zu Basel mir weishaftige und wich-
tige Beitrüge gütigst mitgetheilt. Ich habe mich gleichfalls
beflissen des Herrn Lengnichs vortreffliche Anmerkungen
und Rathe zu benutzen, die er mir in seiner schmeichelhaften
Anzeige meines Buchs * gegeben hat.
Die dem zweyten Band meines Münzbuchs angehängte
Zusätze und Verbesserungen habe ich mehrei*ei' Bequem-
lichkeiten wegen hier angezeigt, aber solche nicht wieder-
holt. Alle zusammen machen ohngefähr 650 neu dazugekom-
mener Stücke aus, so dass auch nach Abzug der ausge-
strichenen oder sonst zweifelhaften, eine Anzahl von wohl
3000 beschriebene Medaillen, Gold- und Silbermünzen her-
auskommt. Das Sternchen vor dem N° zeigt an, dass die
Bibliothek zu Bern das Stück selbst besitze.
Geben zu Bern den 178G.
I. Abschnitt.
Schaumünzen welche die Eidgenossenschaft überhaupt oder einige
Städte derselben zugleich angehen.
N" 1, Teil» tom. II, 457. S. Noch Braynisch. Münz-Cabinet
in Danzig, p. 118. N° 614, wo dieses Stück um 40 Dukaten
verkauft wurde.
Hamburg, Verz. 1748, N« 544 um 21 Mark.
* 2. Tom. II, 457, d'Annone, Falkeisen, in Thalers Grösse.
3. Av. wie N° 1.
11. Av. V. anstatt U.
* 14. Auch abgebildet in fü sslin, Hedling Med, Werk.
Tab. 38.
* Seae XarUrichU-^n ra>- IVnrher- und Mün-hutule. T. I, P. 11, I, 88.
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- 86 -
14 a. Herr Furier, ein geschickter Graveur in Bern hat
folgende Medaille auf die Schlacht bey Laupen in Arbeit:
Avers. F'IDES HELVETICA. Der Genius der Stadt
Bern, mit einem Schild, auf welchem die Wappen, der da-
mals verbündeten Schweizer zu sehen, als Bern, Uri,
Schwytz, Unterwaiden, Solothurn, Hasle und Simmenthai.
Rev. VICTORIA LAUPENSIS, eine Tropli(§e d armes a
l'antique. Im Abschnitt MCCCXXIX, XXI Jun.
* 15. Schlacht bey Sempach ist nun zu Stand gekommen.
Hier ist die Beschreibung :
Av. VOTA. PUBLICA. S. P. Q. LUCERNENSIS. Die
Stadt Büren ist durch eine weibliche Figur vorgestellt, die
mit einer Städte Krone geziert ist, opfei-t mit der rechten
Hand auf einem Dreyfuss, auf welchem ein Feuer brennt, mit
der linken hält sie einen Schild, auf welchem das Wappen
von Luzern sich befindet.
Im Abschnitt I. SCHWENDIMANN. FECIT.
Rev. LIBERTAS ASSERTA. Eine linkwärts schreitende
Siegesgöttin hält in der rechten Hand den Stab mit dem
Freyheitshut, in der ausgereckten linken den Lorbeerkrantz.
Im Abschnitt AD. S-EMPACUM. | MCCCXXVI.
Ist in Gold 3 ä 4 Dukaten schwer, in Silber zwey Livres
de France Werth. Die Idee ist von Herrn von Balthasar, die
Inschriften von mir.
S. Lucern. Wochenblatt, 1783, 118. Zürich. Monat. Nachr..
1783, 123, 124.
* 18. Burgunder Krieg. Harscher, in Gold, 8 Dukaten
schwer.
20. Bund mit Frankreich, 1478. S. noch. Nova acta erudi-
torum, 1743. Tab. 11, fig. IV, p. 160.
21. Italienische Züge, auch Harscher.
Ist auch abgebildet in nova acta Erud., 1743.
Tab. 11, iig. 4, p. 160.
23. Ist viereckt. Auch abgebildet in der französischen
Uebersetzung von Köhlers s Münzbelustigung. T. I, Tab. II,
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■^PW^W^PVUj.piH ,iA.v
- 87 —
N° 4, page 32. Nova acta erad,. 1742. Tab. V, tig. II, page
563.
25. Schlacht hey Marignan, abgebildet in Mezevayist
de France, T. II, 588. Eb. 1685. T. II, 1044.
26 a. Tom. II, 457.
26 a. Etwas verschieden ; der König sieht jünger aus und
hat keinen Bart, auch ist die Kleidung verschieden. R. Schult-
hess in Blev.
26 b. Av. F.I.REX. FRANCO. P.RImus DOM. itor
HELVETIORUM.
Das Brustbild.
Rev. NUTRISCO. EXTINGVO.
Ein Salamander im Feuer.
S. Denis Garellische Bibl. 732.
28. Biccoca, Die Worte IMP. GES. gehören nach
P.FEL. AUG. Die Medaille ist in mehr als Thalers Grösse.
29. Pathengeschenk 1522. Tom. II, 458.
S. noch. Ruchat, HisL de Ja Reform. III, 525.
30. Pathengeschenk 1548. Tom. II, 458, muss gelesen wer-
den H. APT. Z. S. GALLEN.; in H. d'Annone Exemplar ist
kein H., sondern nur APT ZV SANT GALE und das Wap-
penschild von Bündlen ist überschrieben D. DREI PVNT.
D'Annone.
Auch ist was p. 23 lin. 2, 3, 4, 5 steht, durchzustreichen. Ist
gewöhnlich über 5 Loth schwer.
S. noch schweizerisches Museum 1784.
May 1043 = 1046, Dresdens Verzeichnissl780.
558 zu lORth. 17 g. g. verkauft.
30 a. Fast gleich nur D.DRI.BVNT.
30 b. Rheinau. Es mangelt der helle Schein um die Hand, die
Blumen auf dem die Schilde verknüpfendem Band sind mehr
den Rosen als den Lilien ahnlich, auch liest man SCHW ICZ
— SOLOTUR.
In der öffentl. Münz-Sammlung zu Zofingen.
32 b. Tome II, 458.
• 33. Schlacht bei Dreux 1562. Tome II, 459.
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— 88 —
* 34. Bund mit Frankreich 1582. S. auch Mezeray 1661.
Tome III 670, der auch RHAETHIS liest. Vos. Catal. II,
p. 17, N" 2592. 1 Loth 6 Vi, Engels schwer in Silber.
34 a. Gleich, nur ist unter der Schulter keine Jahreszahl.
R. Schulhess, der auch die vorige hat.
• 37. Zürich und Berns Vereinigutig 1584. Lies P. S.
CXXXIII Ano MDLXXXIIII. Alles mit dem Grabstichel ein-
gegraben.
38. Rev. Wie in der vorigen, doch von verschiedener Gra-
vüre, welches sich besonders in den Zierathen zeiget.
40. Pathengesehenk, 1580, ist besser wie vorige zu be-
schreiben, nachdem ich eine schöne Zeichnung von dieser
Medaille empfangen habe.
Av. Die Wappen der dreyzelm Orte mit den deutschen
Namen wie N" 30. Nur sehe ich auf der mir mitgetheilten
Zeichnung ein Band anstatt einer Kette, und zwischen den
Wappen Lilien, ohne das solche auf Bändern seien ; auch
liest man GLARIS, FRIBVRG, SCHFFHUSEN, anstatt:
GLARUS - FRYBURC - SCHAFHVSEN.
Rev. In zween Zirkeln die emaillirten Schilde der schwei-
zerischen Gesandten. In der Mitte ein kleines Kreuz im ro-
then Feld mit der Jahreszahl % die Schilde sind mit den An-
fangsbuchstaben der Namen der Gesandten bezeichnet.
Im äussern Zirkel sind 16 Wappen, im innern 7. Es sind
folgende :
*) H. T. Heinrich Thaumann, Bürgermeister zu Zürich,
so den 2. Dezember 1592 im 72. Jahr seines Alters ge-
storben.
*) H. E. Hans Escher vom Luchs, Seckelmeister zu Zü-
rich, starb den 8. Oktober 1628, 88 Jahre alt.
') A. G. Anton Gasser, Venner zu Bern, wo er 1605
starb.
*) H. R. S. Hans Rudolf Sager, Venner und seit 1597
Schultheis zu Bern, starb 1623.
*) L. P. Ludwig P/(//}'er, Schultheis zu Luzern, starb den
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— 81) —
16. Merz 1594, berühmt unler dem Namen Oberst Pfyffer,
besonders wegen dem Zurückzug von Meaux.
*) A. B. Ambrosius Buntener, Landammann von Uri,
starb 1589.
") CS. Christof Schorno, Landammann von Schwyz.
*) C. A. Y. Caspar ab Yberg, Landammann von Schwyz,
starb den 22. Sept. 1598, 98 Jahr alt.
®) C. J. Caspar Jakob, Landammann von Unterwaiden
ob dem Wald.
*®) M. L. Melchior Lilsi, Landammann von Unterwaiden
nid dem Wald, geb. 1529, starb zu Stanz den 14 Novembre
1606, war Gesandter der katholischen Cantone auf dem Tri-
dentinischen Concilio.
**) G. S. Gothard Schmid, Ammann des Cantons Zug.
'*) H. E. Heinrich Elsinger, von Menzingen, nachwärts
Ammann des Cantons Zug.
*') M. H. Melchior Haisi, Landammann von Katholisch
Glaris.
**) L. W. Lud IC ig Wichser, anno 1587 Landammann
vom Evangelischen Glaris. That sich 1590 bey der Schlacht
zu Ivry sehr hervor und ward 1596 vom König Heinrich IV
geadelt.
^') H. J. H. Hans Jakob Hoff mann, nachheriger Dreyherr
zu Basel.
**) W. S. Wolf gang Sattler, des Raths zu Basel.
*') L. V. A. Ludwig von Aff'ry, Schultheis zu Freyburg
seit 1572.
**) W. T. Wdhehn Techternuinn, nachher des Raths zu
Freyburg.
*^) J. A. Jakob Aregger, vielleicht aber besser Lorenz
Aregger, Seckelmeister und seit 1594 Schultheiss zu Solo-
thum, wo er 1016 gestorben, ein berühmter Kriegsheld.
'**) J. C. M. Joh. Conrad Meyer, Bürgermeister zu Schaff-
hausen, starb 1600.
"*) D. V. W. iJietagen von Wildenburg, genatuU Ringg,
Bürgermeister zu Schaffhausen, starb 1590.
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- 1X> —
") H. V. H. Hans von Heim, Landammann von Appen-
zell.
") H. C. E. Hans Conrad Escher vom Glas, Landvogt zu
Baden 1585 und des Raths von Zürich, starb 151)0.
Die Medaille ist in Gold und emaillirt, von beträchtlicher*
Grösse und hangt an einem goldenen Ring. Sie befindet sich
in den Händen des Herrn Pagnon d'Isonval zu Paris.
S. Zar/auben, hist. niilit. Vlil, 392=394.
WerdmüUer, mentor,
Fig. 210, 211.
44. Spanischer Bund 1587. Auch abgebildet in MäUers
Alter Ihänier.
T. XII, N" XVII, p. 7.
* 46. Bund zwischen Zürich, Bern und Strassburg 1588.
S. Faber 2782. Weise 2434.
* 51. Pathengeschenk für Herrn Hohensax 1592.
S. von Moos Ttiricum SepuUuni, T. W 357, 360.
51 a. Die von Frankreich den S'^hweizern in Ansehung
der Franche-Comtc zugestandene Neutralität loOo.
Av. PAX VOBIS. Die Kiiche unter dem Bilde eines ste-
henden Frauenzimmers, mit einem Kreuz in der rechten
Hand, reicht dem vor ihr knieenden König Heinrich IV, der
von einer Figur aus den Wolken gekrönt wird, mit der lin-
ken einen Oelzweig. Zwischen beyden liegt auf der Erde
ein Zepter, unten 1595.
Rev. ATERNA. CONCORDIA.
Der Schweizer, in völliger Rüstung, hält das vor ihm
stehende Wappen der Franche-Comtö, durch die Umschrift
wird die von den Schweizern mit der Grafschaft Burgund
errichtete Verbindung berührt.
S. van Loon, I, 459, mit der Abbildung dieses Jettons, wo
zugleich die vermeinte Veranlassung sowohl zur Vorder-
ais der Rückseite desselben ausführlicher erzählt wird,
vvelche mir aber noch zweifelhaft vorkommt.
Lengreich, neue Nachr, T. I, P. II, 26.
53. Rund mit Frankreich 1602. Eine Abbildung in Spiess
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— 91 --
Beiträge 1767. T. I. P. III, wo sie von S. 1 — 23 beschrie-
ben wird S. 15 = 18 zweifelter.
R. Schullhess. 11 V* Dukaten schwer, vermuthlich aber
nur ein Guss.
Hirzel.
54. Hr. Hars(;her hat sie.
54 a. A. Gleich wie bey 53 und 54.
Rev. Gehl von beiden darin ab : .
Dass die Buchstaben der Umschrift alle von gleicher Höhe
sind und folglich die Jahrzahl nicht durch verlängerte Buch-
staben aufgedruckt ist ; es stehet auch die Aufschrift des
Altars nicht auf einer Tafel, sondern auf der flachen Seite
des Altars selbst ; der Palmzweig ist auf der linken Seite,
dessen Verbindung aber mit dem andern wie bei N° 54.
Hr. d'Annone besitzt sie.
57. Bund mit Frankreich 1613. S. Verzeichnisscon Man-
:;en. Magdeb. 1763, pag. 322, N° 1607.
59. Hagenbucher Bund, pag. 41, ligne 28 anstatt erängert
sieh nun lies : ersieht man.
62 a. Französ. Jetton 1637. Tom. II, 459 und Vorrede \.
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NUMISMATISCHE LITTERATUR
Numismatische Sammlung von Julius Meili : Die auf das
Kaiserreich Brasilien bezüglichen Medaillen, 1822-
1889, 29 Seiten Text mit 37 Tafeln in Lichtdruck. 4^ — Die
Münzen des Kaiserreichs Brasilien, 1822-1889, 8 Sei-
ten Text mit '2h Lichtdrucktafeln. 8°. — Portugiesische
Münzen. Varietüten und einige unedirte Stücke. 6 Seiten
Text mit 4 Lichtdrucktafeln. 8°. Zürich) 1890.
Vorerst ein geschichtlicher Ueberblick. Nach jahrhundert-
langen Kriegen mit den Hollandern um den Besitz Brasiliens,
warfen die Portugiesen, welche mit den Spaniern das Land
um 1499 und 1500 entdeckt hatten, im Jahr 1654 endlich, zur
Zeit Dom Juan IV. ihre Rivalen hinaus. Die Holländer hat-
ten, wie später die East India Company im Orient, sich zu-
vor als commercielle Gesellschaft angesiedelt und gleiche
Principien wie jene verfolgt. Das unerschöpfliche Land aber
wurde für den portugiesischen Hof erst recht wichtig, als
die Anmassungen Napoleons, welcher Brasilien unter Spa-
nien und Portugal theilen wollte, Dom Juan VI., Regenten
des Königreiches während der Krankheit seiner Mutter,
Maria I. (deren wirklicher Nachfolger er 1816 wurde) nö-
thigten (1807) unter englischem Geleit sich dorthin zu flüch-
ten und Interesse nahm, dort Handel, Gewerbe und Indu-
strie zu fördern und Brasilien selbst, einige Zeit darauf, zu
einem Königreich erhob. Mittlerweile war im Mutterlande
eine Revolution ausgebrochen, weil Brasilien mit dem Rest
der Welt commercielle Verbindungen unterhielt, entgegen
dem frühern, ausschliesslichen Monopol Portugals. Der
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- 03 -
König zog daher (1821) — wenn auch ungern, den llnab-
hängigkeitssinn der Brasilianer befürchtend — wieder nach
Lissabon zurück und liess seinen äUern Sohn, den mutmass-
lichen Thronfolger, Ant. Jos. Pedro-d'Alcantara, geb. 1798,
an der Spitze der brasilianischen Regierung. Er hatte ihm
den Rath gegeben, im Falle einer drohenden Unabhängig-
keitserklärung von Seite der Brasilianer, sich selbst auf den
Thron zu erheben. Die darauf folgenden reactionären Mass-
regeln der portugiesischen Cortes, welche z. B. Brasilien
wieder in den ursprünglichen Colonialzustand zurückführen
wollten, beförderten die Befürchtungen Dom Juans. Noch
mehr, als die Cortes Dom Pedro nach Portugal zurückbe-
rufen wollte, folgte er der Stimme der Brasilianer — sie wa-
ren damals noch monarchisch gesinnt — und nahm von der
Munizipalität von Rio de Janeiro, am 9. Januar 1822, den Ti-
tel eines beständigen Vertheidigers von Brasilien an ; am
12. Oktober gleichen Jahres wurde er als Pedro I. zum Kai-
ser von Brasilien ausgerufen (« von Gottes Gnaden und
durch einstimmigen Zuruf der Nation verfassungsmässigci*
Kaiser und alle Zeit Vertheidiger von Brasilien», war sein
Titel); 1825 gab er dem Lande eine sehr liberale Constitu-
tion. 1826 starb sein Vater, Dom Juan VI. und Pedro I. folgte
auch auf den Thron von Portugal und Algarb, jedoch nur,
um ihn gleichen Jahres seiner siebenjährigen Tochter, Ma-
ria da Gloria, aus der Ehe mit einer habsburgischen Prin-
zessin, w^ieder abzutreten. Als im Jahre 1831 neue Unruhen
in Portugal ausbrachen und er selbst mit einem Theil seiner
Unterthanen nicht mehr auf gutem Fusse stand, verzichtete
er am 7. April zu Gunsten seines einzigen Sohnes, Dom Pe-
dro IL, geb. 1825, auf den brasilianischen Thron, um in Por-
tugal, seine Tochter, deren Krone ihr Gemahl, resp. sein
Bruder Miguel, geb. 1802, der schon früher in diesem Sinne
conspirirt, usurpirt hatte, wieder einzusetzen. Den kaiser-
lichen Prinzen und dessen beide Schwestern, Janaria, geb.
1822, und Franziska, geb. 1824, überliess er der Aufsicht einer
Regentschaft. Dom Pedro I. starb 1834. Dom Pedro II. trat
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- 1)4 —
am 3. Juli 184Ü, noch niclit 15 Jahre alt, die Regierung an
und liess sich im folgenden Jahr in Rio krönen. Im Septem-
ber 1843 vermählte er sich mit der Prinzessin Theresa Chris-
tina, Tochter des Königs Franz I. beider Sicilien. Seine bei-
den Söhne starben in der Kindheit (es leben nur zwei Töch-
tern, Isabella und Leopoldine), und so stirbt der Nachkomme
der berühmten Häuser Bourbon, Habsburg und Praganza
als Letzten des letztern Stammes, zugleich als letzter Kaiser
von Brasilien, für Hebung dessen er während einem halben
Jahrhundert stets bestrebt war und namentlich, um ihm euro-
päische Civilisation zuzuführen, wozu er viele Reisen unter-
nahm. Es ist hier nicht der Ort, näher auf seine Verdienste
einzutreten. Infolge einer Militär-Revolution wurde vor einem
Jahr die vollständige Unabhängigkeit Brasiliens proklamirt
und der Kaiser entsetzt ; am IG. November 1889 nahm er
Abschied von seinem Lande und schiffte sich mit seinen Fa-
milienangehörigen nach Lissabon ein. Sic iransit gloria
muridi ! — nur das Andenken bleibt. Die Monarchien mögen
sogar sehr alt werden, aber dem Zahn der Zeit widerstehen
sie nicht.
Nun zur Sache. Wie die vorstehenden Titel schon selbst
angeben, handelt es sich um eine theilweise Münzgeschichte
des Mutterlandes Portugal, dann ferner um die — man darf
wohl annehmen, ziemlich vollständige — Metallgeschichte
(inclusive der gestempelten Goldbarren, Interims- und No-
tenscheine), der ganzen G7jährigen Epoche des Kaiserreichs
Brasilien. Unter die Regierung Pedro I. (1822-1831) fallen
72, unter diejenige Pedros II. (1831-1889) dann 76 verschie-
dene Stücke ; letztere gehören drei verschiedenen Münz-
systemen an. Man findet darunter viele mit Contre-Marken
wie jene der schweizerischen Kantone Bern und M'aadt aut
französischen Stücken (40 Batzen).
Höheres Interesse gewährt die Sammlung der Brasiliani-
schen Medaillen, Verdienstkreuzen und Sternen. Man ist
geradezu erstaunt über die Menge — der Band enthält nicht
weniger denn 230 Nummern solcher Erinnerungsstücke —
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'T?^
-- 95 —
aus einem so materiellen Lande, welchem man bei uns im-
mer noch gewohnt ist, so viel zu Gunsten des civilisirten
Europa's abzusprechen und welche aber gerade Zeugen
sind einer fortgeschrittenen Culturentwicklung.
H. Meili unterscheidet die unter die Regierung Pedros 1.
fallenden 13 Stücke in Erinnerungen an Personen und Ereig-
nisse und Militär-Decorationen. Unter Pedro H. fallen fol-
gende Rubriken : Kaiserliche Familie, — Abschaffung der
Sclaverei, — Ausstellungen, — Besuche von höhern Persön-
lichkeiten in Rio, — Einweihungen, — Grundsteinlegungen,
— Gedenkfeier, — Feldzüge, — Fi'eimaurerei, — Gelehr-
samkeit und Wissenschaft, — Künste und Gewerbe, — Phi-
lantropie, — Sportgesellschaften, — Unterrichtswesen und
Prämien von Privat-Unterrichtsanstglten. Alle Abtheilungen
sind unter sich chronologisch geordnet.
Wir heben als künstlerisch besonders gelungene Stücke
hervor: Die Krönung Pedros II. durch einen Indianerhäupt-
ling; Vermählung des Kaisers; Einweihung der neuen
Prägemaschine; Chronik des kaiserlichen Hauses (ein wah-
res Geduldspiel); Anwesenheit des Kaisers in Belgien; Re-
gentschaft der Prinzessin D. Isabel ; Grossmeister Visconde
do Rio Branco ; fünf Stücke über die Aufhebung der Scla-
verei ; Internationale Ausstellung in Philadelphia 1876 ; Grün-
dung des Gefängnisshauses in Pernambuco (von packender
Plastik !); Gedenkfeier von Luiz de Camoes ; Senator P. J. Soa-
res de Souza; Gründung der statistischen Gesellschaft in
Rio; Geographische Gesellschaft; Pianist J. Thalberg; Ba-
rao de Andarahy (Philantrop); Preis der Taubstummenan-
stalt, u. s. w.
Aus diesem Medaillen werk tritt uns in gewissem Sinne die
Kulturgeschichte des Kaiserreiches entgegen, welche dar-
zustellen und zu zeigen, so weit es auf diesem Wege mög-
lich, wohl auch die Absicht des Herausgebers war.
Wenn es, abgesehen von der numismatischen Termino-
logie, ziemlich schwierig ist, ein Gepr%e zu beschreiben,
dass man sich auch nur eine annähernde Vorstellung davon
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— IM) —
machen kann, ohne es gesehen zu haben, so gelingt dies
aber in den meisten Fällen doch nicht oder nur ungenü-
gend. Mit einem Wort, die Munzbeschreibung ist gut zur
Erklärung oft unverständlicher Motive und zur bessern Er-
kennung von Stücken, die man erst sucht u. s. w., die ricli-
tige Beschreibung aber bestellt in figura des Gegenstandes
selbst, da wo es sich z. B. nur um sogenannte Camelotte
handelt, ist eine gute Zeichnung sogar dem Metall vorzuzie-
hen. Hr. Meili hat die Sache verstanden, richtig aufge-
fasst, und kann Andern als Muster dienen. Ihm genügt ein
tabellarisches Verzeichniss seiner Gegenstände mit den nö-
thigen Zusätzen, welche sich aus der Abbildung nicht zu-
gleich ergeben, wie Angabe des Metalles, des Gewichts, Ver-
weisung auf die einschlägige Litteratur u, dgl. und dann
aber die Piecen selbst in vorzüglichen Nachbildungen der
Phototypie des Hauses J. Brunner in Winterthur, welchem
wir hier mit dem Herausgeber einen Kranz zu winden nicht
anstehen. Wir sind in andern Publikationen Münzabbildun-
gen begegnet, welche den Brunner'schen gegenüber als
reinste Ausschusswaare erscheinen und jenen ist der Wahl-
spruch des Baumeisters vom berner-Münster, Matthias En-
singer, zuzurufen : « Mach's na ! »
Genf. • J. Sandmeier-Millenkt.
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yy^Hui h* :|L tt,-^' '^'r^^ - -^ : ... -^^ » . i. T.~— »-^ *T*- ' ^ " i . ~~ .- . i'x r" JV
BIBLIOGRAPHIE
Imitations des monnaies au type esterün f^app^es en
Europe pendant le XIII'' et le XIV siöele, p\v .1. Chau-
tard. XXVI et 484 pages, avec 36 planches. Nancy, 187! et 1872.
II est peiit-ßtre bien tard pour venir rendre compte d'un
üvre dont le premier fascicule a paru il y a döjä vingt ans et
qui a 6t6termme rannte suivante, cependant, ce qui m'en-
gage ä en parier si longtemps aprös qu1l a vu le jour, c'est
que Touvrage de notre savant et laborieux collögue n'a pas
seulement une valeur d'actualitö, mais restera dans la
science et sera loujours utile ä consulter. J'ai öprouvö une
satisfaction r6elle ä parc^'irir avec ce guide eprouv6 une
partie du vaste champ de la science que je ne connaissais
qu'imparfaitement : j'ai appris dans ce voyage bien des cho-
ses que j'ignorais, et ne doute pas que d'autres numismates
ne tirent de la lecture de ce volume ä la tbis plaisir et proHt.
L'idi^e de poursuivre dans le temps et dans Tespace les
transformations multiples et successives d'un mßme type
monötaire est heureuse, et M. Chautard a droit aux plus
grands eloges pour la peine qu'il s'est donnöe et pour la
perspicacitö et Törudilion dont il a fait preuve dans ce tra-
vail : la grande vogue des esterlins ä une certaine epoque
du moyen äge et Tadoption de ce type, dans une bonne par-
tie de TEurope, y sont fort bien expliquecs par les (jualiti^s
intrinsöques de cette monnaie et par les circonstances poli-
tiques, ainsi que par les nöcessitös conimerciales de ces
temps-lä. Seulement la haute estime en laquelle je tiens Toeu-
vre et Touvrier m'engagent ä meler a cos eloges quelques
REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE 7
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— 9S —
critiques, dans l'espörance qu'elles contribueront peut-ötre ä
faire disparaitre, dans une nouvelle ödition, les quelques iin-
perfections que j'ai cru y remarquer.
D'abord, le m^rite prineipal d'une compilation de ce genre,
c'est d'ßtre minutieusement exacte et aussi complöte que
possible. Or, il manque encore bien des piöces ä la longue
6num6ration qui nous est donnöe : pour ne parier que de ce
qui m'est le plus familier, je ,signalerai les inonnaies au type
edwardin d'Amödöe VI, duc de Savoie, et de Louis II, baron
de Vaud.
Ensuite, j'ai trouvö dans Tintroduction, c'est-ä-dire dans
la partie la plus substantielle et la plus interessante de ce
travail, la seule qu'un amateur versö dans la numismatique
generale, mais peu au courant de la question speciale du
type esterlin, puisse se permettre de critiquer ä fond, quel-
ques inexactitudes de detail, quelques aftirmations exactes
peut-etre, mais ayant besoin d'ötre prouv^es, et des lacunes
regrettables.
Proc6dons par ordre. D'abord, ä propos de T^tymologie
du mot esterlin, Tauteur, en vrai Franrais, professe un d6dain
qui n'est plus de inise de nos jours pour les langues 6tran-
göres : il ne distingue pas suffisamment le chäteau de Stir-
Ung (par un i ä la premi6re syllabe) de starling (par un a),
qui signifie etourneau, et non bec d'ötourneau comme il le
dit, et de Sterling (par un e) adjectif, ousubstantif pris adjec-
tivement, bien connu dörivö dicasterUng, de THst. Ensuite, ä
propos de ce mot Sterling qui sert ä designer aussi bien un
titre et un poids qu'une monnaie, Tauteur a tort de comparer
la livre Sterling actuelle k la petite monnaie appelöe en fran-
cais du moyen äge esterlin, qui 6tait une espöce particuliere
de denier, et de faire remarquer que la valeur de la livre
Sterling actuelle est bien supörieure ä celle de la petite piece
qui forme le sujet de son ouvrageiTepithöte de Sterling s'ap-
pliquait et s'applique encore ä la livre, au sou et au denier
de ce Systeme monetaire et, bien loin que Testerlin ait aug-
mente de valeur en devenant la livre Sterling, c'est au contraire
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- 90 —
le denier Sterling actuel, seit penny, qui a etc i*6duit ä peu
pres au tiers de sa valeur primitive.
I^e d^faut capital de cette exposition prt^liminaire de ce
fju'ötait l'esterlin en Angleterre avant d'ötre imit(5 sur le con-
tinent, c'est que Tauteur se borne aux indications les plus
vagues et les plus insuffisantes. II aurait du, ce me sernble,
commencer par nous expliquer, avec documents et pi-euves
ä Tappui, combien on taillait de ces pi6ces au marc ou ä la
livre et dire de quel marc ou de quelle livre il s'agissait ; de
lä on aurait döduit quel devait 6tre leur poids normal, auquel
on aurait compar6 soit le poids effectif des deniers Sterling
d'Angleterre, s^it celui de leurs imitations et contrefa(;ons
faites sur le continent. Peut-ötre ces renseignements se trou-
vent-ils dans les ouvrages de Rudding ou de Smelling, citös
au premier paragraphe de Tintroduction, mais ces auteurs
anglais du si6cle dernier sont inaccessibles ä la plupart des
numismates, et rien n'empöchait d'en extraire ces donnees,
si tant est qu'elles sV trouvent. — Aprös quoi, il fallait
nous parier du titre. — Au Heu de cela, Tauteur se borne au
renseignement suivant : « D'aprös M. de Salmonet, dans la
« pr^face de son Histoire d\Angleterre, le poids primitif de
« 1 esterling, sous le rögne des Edouard I, II et III, ötait de
» trente-deux grains de blö ; il öquivalait ä quatre deniers
« ou au tiers de notre gros tournois, tel que Tavait 6tabli
« Saint Louis. » C'est bien peu pröcis, d'autant plus que,
d'apr6s la construction de cette phrase, il semble ä premiöre
vue que c'est le poids de Testerlin qui equivaut ä quatre
deniers. II est vrai qu'un peu plus loin, page XIX, Tauteur
nous indique en note le poids normal des esterlins, (jui varie
de II gramme 25 ä 1,40, mais on n'apercoit pas clairement
s'il parle des esterlins luxcmbourgeois ou des esterlins en
gönöral, ou de ceux d'Angleterre. J'aime bien mieux dans sa
concision le renseignement donnö par le vieux petit manuel
de Barthelemy, que Testerlin a Torigine pesait 22 Vi gi'ains.
Mais de quel grain s'agit-iU L'unitö de poids d'aprös laquelle
les ouvriers ötrangers d'Henri II taillaient leurs monnaies
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- 100 —
6tail 6videminent difförente de celle qui 6tait employöe avant
eux en Angleterre. Obligo de me faire iine opinion sur ce
point-lä, i'ai compare le reniseigneinent donnö par Bartlie-
lemy avec celui que M. Chautard nous fournit lui-ineme,
pagc 412, que le niarc de Tvoyes poisoit 14 so/s 2 deniers
esterlins de poU\ (andisque leniarrde la Rochelle, dit d An-
gleterre, pesait 13 sots 4 deniers esterlins de poix, En com-
parant ces donnöes avec les pes^es quej'ai faites de dcux
deniers trös bien conservös d'Henri II, il me semble que cette
monnaie ätait ä la taille de 320 k la livre dite de Charlema-
gne. Je serais bien charmö d'apprendre si cetle supposition
tient devant les documents. ^
La partie mölrologique a donc 616 laissee dans Tombre au
profit de Telude des t\ pes, comme c'est assez nalurel d'apr6s
11ntitul6 de Touvrage. Est-ce ä dire que cette 6tude ait 6t6
faite d'une mani6re compl6le? Je ne le pense i)as. Avant
d'aborder la description g6nerale et particuliöre des mon-
naics frapp6es ä Timitation des esterlins d'Angleterre, il
aurait convenu, je pense, d'6num6rer toutcs les vari6t6s de
type quiont 6t6 successivement en usagedans ce pays. J'au-
rais aim6 trouver au commencement de cette partie la des-
cription dötaillee des monnaies ä la t6te de protll des |)re-
miers rois normands, sp6cialement de celles d'Etienne de
Blois, et voir tigurer au haut de la premiöre planclie un
denier de ce prince plutöt que des pi6ccs frapp6es ä l'imita-
tion des siennes par les comtes de Barcelone et les rois
d 'Aragon, lesquelles auraient ä leur tour 6t6imit6es par cer-
tains rois d'Ecosse. M. Chautard est-il bien sür que le type
esterlin a 6t6 emprunt6 par j'Ecosse ä TEspagne plutöt qu'ä
sa voisine TAngleterre? De pareilles anomalics ne se pr6su-
ment pas et demandent ä etre prouvees.
Ensuite, arrivant au type adopte par Henri le Plantagenet,
je trouve que Tauteur d6nigre ä tort les monnaies de ce roi
en disant que les globules de la couronne sont « entass6s
Tun sur Tautrc ». Sur deux exemplaires de ma collection, je
trouve cinq globules bien rangös en ligne pour former la
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- 101 -
couronne et, au-dessus de celui du milieu, trois autres objels
du meme genre correctement disposös en forme de croix :
on distingue möine les lignestönues qui joignent les globules
de la croix entre eux et ä celui sur lequel cct ornernent est
plante.
Ensuite, apres avoir fort bien döcrit le type des esterlins
des deux premiers Edouard, Tauteur ne mentionne pas la
modification qui y fut apportöe par un de leurs homonymes,
probablement le troisiöme du nom, sous Tinfluence du gros
tournois : les tr^fles de la couronne sont remplacös par des
fleurs-de-lis et il y a au revers deux legendes concentriques.
Entin, je me serais attendu ä ce qu'on nous aurait fait voir
le tj-pe esterlin se dägradant de plus en plus dans le pays oü
il avait pris naissance, c'est-ä-dire perdant peu ä peu ce
qu'il avait de caract(^ristique, en sorte que sous Henri VII il
n'en reste plus qu'une longue croix traversante.
C'est. du reste, la marche que suit Tauteur dans la partie
descriptive de Touvrage en ce qui concerne TEurope conti-
nentale : il met sous nos yeux la sörie des moditications suc-
cessives du type esterlin dans un möme pays; c'est fort ins-
tructif, parce que c'est bas6 sur la realitö des faits. Seulement,
dans certains cas, il ne nous fait voir que le dernier terine
de la sörie en omettant les interm^diaires, en sorte que la
dörivation n'en est pas bien 6vidente. C'estä peu pres comme
si on nous prösentait ä cote Tun de Tautre une armure com-
plöte du moyen äge et un hausse-col, tel que beaucoup d'en-
tre nous se souviennent d'en avoir vu porter ä nos ofHciers,
en nous disant que celui-ci est le diminutif de celle-lä: il taut,
pour Tadmettre, un grand effort d'imagination Joint ä beau-
coup de confiance en celui qui parle, si Ton a pas sous les
yeux les intermödiaires, la cuirasse et le plastron.
Une derniöre Observation avant de terminer : quand Tau-
teur, tres au courant de Thistoire monötaire de la France,
nous raconte la grande faveur dont les esterüns y jouis-
saient, au pointqu'ils ötaient pröföres au numöraire national,
et les efforts toujours infructueux que faisait le roi pour en
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eaipöchei- la circulalion, je suis etonne qu'il s'arrete, pour le
rögne de saint Louis, ä la Toussaint de Tan 1262 en ajoutant
ces mots : « Nous ignorons si cette ordonnance fut prise a
la lettre. » Elle le fut si peu que trois ans aprös, voyant son
ordonnance rest^e lettre morte, le roi jugea nöcessaire de la
renouveler en ces termes : Et veut le Roy et commande que
estellifis fie querrent ä nu/ pr/s en son Royaunie des la mi
aoust en ooant. fors ä pois et ä la caleur de Vargent Et
vcut et coniinande le Roy que Von ne vende, nachete, ni ne
fasse marchiä en son Royaume des ores en avant d estelfins,
sur la peine, etc.
Malgre toutes les critiques qui pröcedent, les unes portant
sur des dötails, les autres plus importantes et d'une nature
plus generale, je ne puls i)as mieux rösumer Timpression
d'enseinble que m'a laissee Touvrage de M. le professeur
Chautard qu'en faisant des voeux pour que notre coll6gue
veuillebien en faire paraitre prochainement une nouvelle Edi-
tion, mise au point, et aussi pour qu'il tienne sa promesse
(si cela n'a pas döjä eu lieu) de faire un travail semblable
pour les gros tournois et les florins de Florence.
21 janvier 1891. D- L.
Roger Vallentin. Pointes de ftcc/ies en bronze du Musee
Calcet
Cette monographie contient la description de iieuf (^chan-
tillons de pointes de fleches en bronze, provenant du musee
Calvet, ä Avignon, description suivie d'unapergu surTintro-
duction du bronze dans le döpartement de Vaucluse. Labro-
chure de M. \'allentin präsente un gi*and intt^ret archöologi-
que, en ce qu eile j)ose en quelque sorte une question, celle
de rintroduction de ces objets dans la r^gion oü ils ont 6t6
trouvcs.
H. V.
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- 103 -
Roger Vallentin. Sault avant riiistoire, Etüde sur les
pointcs de flaches e/i bronze,
Le Döpartement de la Vaucluse, jusqu'ä prösent, n'a pas
6t6 l'objet d'investigations tres compl6tes en ce qui concerne
les poinles de ttöclies en bronze, du moins dans sa partie
montagneuse. M. Vallentin nous prösente un interessant
travail sur quelques spöcirnens de pointes de fl<>ches en le
completant de notions arcli6ologiques gänörales sur Tage du
bronze. L'auteur fait d6i-iver la forme des pointes de bronze
de Celles de silex, dont Temploi a subsist6 fort longtemps
nialgr6 l'introduction du metal, peut-^tre ä cause de lachort6
de celui-ci.
H. V.
Roger Vallentin. Vne staü'on Magdaldnienfie ä MotU-
liriin,
Etudiant les temps preliistoriques, M. Vallentin nous pi*e-
sente une 6tude descriptive de la Station inagdal6nienne de
Mont-Brun. Cette Station, situöe au pied de hautes collines
qui la protögent contre les vents, pr6s de lalimite des döpar-
tements de la Drome et de Vaucluse jest situöe non loin de
Sault, dans une rögion feconde en döbris des anciens ages.
Elle a donn^ divers instruments de silex, et möme des objets
d'os.
L'int6r6t d'6tudes du genre de celles de M. Vallentin est
grand pour celui qui s'occupc de Thistoire de la civilisation
et du döveloppement de notre espöce. II est intiniment regret-
table que des restes humains ne se soient pas trouv(^s dans
Ic voisinage de la Station, indiquant ä l'anthropologisto ä
quelle race il pourrait rattacher les possesseurs primitifs des
objets trouvös.
u. V.
Roger Vallentin. Quatre potds Avignonais inddits.
L'ouvrage est plus etcndu que le titrc ne semble le com-
portcr, car lauteur (raite avcc une rare coinpetence le sujet
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— 104 -
si complexe des poids et mesures au moyen äge, ramenant
les 6chantilloiis ä leui's difförents types, eutin eutrant dans le
vif de la question, de sorte qu'il y a grand interöt pour l'ar-
clieologue et protit eti menie temps ä lire Topuscule de
M. Vallentin.
J. A. Blanchet. Les gravcn/'s en Dearn.
M. J.-A. Blanchet, comme il le dit lui-memc ä la tin de son
travail, a fait une oeuvre de compilation, a)uvre utile cepen-
dant, cär il peut se trouver des cas oii la biographie, mt^me
succinctc, d'un personnage peu connu est bien souvent d'un
[)uissant sccours pour le chcrcheur. M. Blanchet nous
apporte le fruit d'un travail long, difticile et consciencieux ;
il a apportö, en le faisant, une pierre ä T^ditice des connais-
sances humaines et certes, ä ce titre, il a droit ä la recon-
naissance de quiconque s'occupe d'histoire et de numisma-
tique.
n. V.
J. A. Blanchet. Jean Warin, notes biographiques.
Parmi les monnayeurs que la post6rit6 remaique, Jean
Warin est un de ceux dont la vie donne lieu ä des contro-
verses, des suppositions sans Hn. N6 ä Södan ou ä Li6ge,
compromis peut-ctre dans un proc^s de faux monnayage,
calomnie vraisemblableinent par Aug. Patin et Talleinant
des Reaux, le grand artiste est Tobjet de tant de confusions
qu'il y a gros ä parier que Ton rapporte ä un seul Jean
Warin ce qui concernc plusieurs homonymes. M. Blanchet
expose la question, cite les documents et met le lecteur a
möme de juger. II est regrettable qu'il ne nous dise pas
complötement le fond de sa pens^e et qu'il se borne ä nous
mettre devant les ycux les sourccs auxquclles il a puise.
n. V.
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Li:
GÜEÜLES ET LA POüRPßE ROMAINE
ETÜDE D^HKRALDIQLE
Je dis ä dessein : la i)ourpre et non le pourpre ; le pouipre
est un des 6maux du blason, un mötal ; la pourpre est une
couleur dans le sens ordinaire de ce mot; c'est aussi une
etoffe teinte de cette couleui*-lä; enfin (;'a t^t6 aussi pen-
dant plusieurs siecles, qui embrassenl la tin du moyen age
et le commencement des temps modernes, sous le nom de
pourpre tout court, ou de pourpre romaine\ une couleur
dans le sens höraldique de ce mot: seulement ce n'ötait pas
le violet, ou quelque chose de vlolacö, comme le pourpre
actuel, mais le rouge, ce que Ton appelle en termes techni-
ques le gueules.
Comme couleur h6raldique, la pourpre ötait reprösentöe,
en dessin et en gravure, par exemple sur les sceaux et les
monnaies, par des traits conventionnels, un Systeme de lignes
entre-croüs6es obliquement dont les claires-voies renfer-
maient des points ou besants : toutefois ce dessin de Con-
vention n avait pas 6t6 imaginö de toutes piöces par quel-
que esprit inventif: Q'avait 6t6 ä Torigine la i*epr6senta-
tion au naturel, comme on dit en höraldique, de la pourpre,
• Oll trouvt* aussi pourpre n>inain. au ni.isculiu ; il y a qut'lquHs si^eles nn iiV-tail pas
aussi puintilleux cpi'aujourd'hui.
HRVUE SUISSE DE NUMISMATigrK S
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G.ooglp -
- 106 -
etoflfe, teile qu'elle 6tait port^e par les empereui*s de Cons-
tantinople.
Voilä ma thöse fondamenlale. Je vais Texpliquer briöve-
ment et Tillustrer de quelques exemples qui me seront four-
nis par les monnaies seulement, n*6lant pas assez vers6 dans
la connaissance des sceauxpour en parier avec compätence ;
quant ä une d^monstration compl6te, je dois la röserver pour
plus tard aprös plus amples ^tudes et me borner ä poser un
jalon ; c'est ainsi que j'ai procödö d^jä il y a quelque temps pour
une question difficile de numismatique ' oü j appelais lacon-
tradiction; seulement j'espöre que, plus heureux cette tbis-ci
que je ne Tai 6i6 alors, je verrai discuter mes proposi-
tions ; je sollicite Tindulgence, cela va sans dire, car c'est
mon premier pas fall en public dans le champ de l'höraldi-
que, mais je n'en demande pas moins ä ötre critiquö, d'une
maniöre objective, s'entend, contredit et röf ut6 s*il y a Heu.
Tout homme cultivö, inöme s'il ne s'est pas occupe spöcia-
lement d'h^raldique ou de numismatique, sait qu'on a Thabi-
tude de reprösenler par des hachures, c'est-ä-dire par des
points et des traits disposes d'une maniörc speciale, les
metaux couleurs et fourrures du blason : je n'ai pas besoin
de refaire ici cette th6orie.
On sait aussi que Tauteur de cette invention n'est pas
connu; Vulson de la Colombi^re, qui öcrivait en 1644, s'en
est attribu6 Thonneur; mais son grand ouvrage, la Science
h6roYque, est postörieur ä celui du P6re Pietra-Santa, soit
Petra sancta, paru en 1638, qui le premier Signale cette inno-
vation ingönieuse. En tout cas, d'aprös le P. Mönestrier, eile
ne remonte pas plus haut que le commencement du
XVII™^ si6cle.
Or, si Ton Studie les monnaies trappöes dans TEurope cen-
• Los di^iiiers niaurif«»is, in UtUletin d*' lit Society' tmisnf </«' ntitnismalUittt', IX"*ann»^e,
ir 0, jK.ge 2:J8.
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- 1(
Irale et occidentale ant^rieure;
XIII'"* siöcle jusqu'ä la tih tlu
armoiries qu'on voit sur beam
souvent les partitions se distir
que le champ est differenciö
piöces honorables qui le chi
variös : lignes droites ou cour
s'entre-croisant de diffferentes
tleurs, etc. On se tromperait 1
cela constituait un systöme, qi
jours et partout une certaine c
qu'ä la vue d'un 6cu ainsi agi
naitre les emaux comrne de n
yeux une armoirie blasonnöe
se tromperait aussi en croyai
chaos. La v^itö est entre deu
En y regardant de pr6s, on
veur quadrillait, ou couvrait d
zontales, obliques ou verticale
teile tigure sans autre rögle qi
pr6d6cesseur ; souvent aussi
une routine, et un modöle une
un atelier pendant une longu«
aussi il y avait des modes * et
contröe et ä une certaine 6po<
genöralement de la meme m
ainsi que dans une partie de
je trouve souvent Targent figu
parallelement aux bords de l'(
certaine distance, ä la fagon d'
rien de constant.
En revanche, je trouve que
avec une tixitö relative sur les
sont les deux fourrures, le vai
fait lobjet de notre ötude : c
' II y aurait la nne elude interessante ;\ fa
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— 108 —
pussent etre repr6sent6s tels qu'on les voyait, c'est-ä-dire au
naturel, sans le secours de la peinture, seulement par Tindi-
cation de leur relief.
Pour bien comprendre cela, il taut se rej)orter ä l originc
des armoiries et se rendre compte de ce qu'ötaient les e^cus
d'armes ä ces öpoques reculees: de nos jours les öcus, soit
^cussons, ne sont pas des objets materiels existant röelle-
ment, mais un produit de rimagination et de la Convention,
des espöees de cadres plus ou moins artistiques destinös a
renfernier les tigures symboliques qui reprösentent soit les
origines, les alliances et les hauts faits d'un individu ou d'une
famille, soit les possessions et les prätentions territoriales
d'un ötat souverain. Lors de T^tablissenient des armoiries il
en ötait autrement : les 6cus 6taient des objets mobiliers, des
armes defensives dont on se servait ä la guerre et dans les
tournois, etc. Or, de m6me qu'aujourd'hui, quand on veut
reprösenter une carabine, un tambour, un canon, ou tout
autre engin de ce genre, on le dessine, peint ou grave tel
qu'il existe en r6alit6, de meme au moyen äge on repr6sen-
tait les ecus d'armes tels qu'on les voyait, y compris les
courroies dont ils 6taient munis ; on n'avait pas besoin de se
demander alors, comme nous le faisons maintenant quand
il s'agit de composer une mödaille ou un sccau de soci6te, si
r^cu aurait la forme espagnole, antique, ou autre ; on n'avait
qu'ä le dessiner, peindre ou graver tel qu'il existait en fait.
Demöme Tarmoiriecomplöte 6taitla repr^sentation d'untro-
phöe ou monceau d'objets (6cu, casque, lambrequins, etc.)»
tel qu1l 6tait r^ellement d6pos6 ou pendu quelque part, dans
une salle, ä un pilier ou ä un arbre.
Or, les 6cus, soit boucliers, n'ötaient pas seulement faits
de fer, de bois et de cuir qui leur donnaient la soliditä; ils
etaient couverts, dans un but decoratif, d'etoflfes de diverses
couleurs, d'applications de mötal pri^cieux et de fourrures
formant le champ et les tigui'es dont il elait chargö. Comment
veprösenter ces difP6rents ^maux ?
Par la peinture, rien de plus simple. Mais quand on en
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|W.IHi4iP;k I- ^r
- 109 -
6tait röduit au trait, au relief, on ne voit pas trop comment il
elait possible de distinguer un m6tal d'unc couleur et, ä plus
forte raison, l'or de Targenl, une Stoffe noire d'une verte ou
d'une bleue. Et, en fait, on n'y parvenait que pour les four-
rures et pour la pourpre.
Pour les fourrures, ce n'est pas bien difticile ä compren-
dre : le vair avec ses petites pi6ces rapportöes, alternative-
ment blanches et d'un giis bleu, en forme de verres et de
doches, rhermine surtout, avec ses mouchetures noires se
dötachant sur un fond blanc, peuvent trös bien se'rendre
Sans le secours du pinceau. Pour la pourpre, on n'aper(;oit
[las ä puemiöre vue comment cela peut sc faire, et c'est sur
cepoint que je crois avoir döcouvert quelque chose d1nt6-
ressant.
II y a quelques annöes, au moment oü mon attention se
porta pour la premiöre fois sur certaines monnaies du moyen
äge oü un chef de gueules est represent^ par des lignes
droites entre-crois6es en forme de frettes, avec des points
dans les intervalles, je remarquai deux autres faits qui me
frappörent : 1^ que Ton trouve le meme dessin sur les mon-
naies byzantines ä la robe des empereurs et, 2" t|ue le mot
de gueules avait eu pour synonyme celui de pourpre
romaine. Je me demandai si tout cela n'ötait pas en corri^la-
tion. Voici, je crois, ce que Ton en peut dire.
Quant ä la signification du mot pourpre, il est certain que
Ton entend par lä deux choses tr6s diff^rentes : actuellement,
dans les traitös du blason, c'est un 6mail indique par des
lignes obliques tracöes dans la direction de la barre, c'est-ä-
dire de Tangle senestre du chef ä Tangle dextre de la pointe,
et qui est Täquivalant du violet. Mais les ouvrages moder-
nes ont soin d'ajouter que ce n'est pas une couleur comme
les autres : d'abord eile ne remonte pas ä Forigine de Tart
höraldiqueet n'aöt^ däHnitivementadopteequauXVH^'si^-
cle apr6s une longue Opposition de ceux qui teiiaient aux
traditions; ensuite eile a ceci de particulier que c'est un
6mail « mitoven et neutre » comme dit Vulson de la Colom-
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— 110 —
biere\ qui peut etre mis indiff^remmenl sur une couleur ou
sur un mötal, contrairenient ä la r6gle gt^nörale. \'oilä ce
qu'on lil dans les livres et ce que j'ai cru longtemps moi-
inöme de contiance, parce que c'est imprimt^ Pourtant rien
n'est i)lus faux et cette en*eur provient de ce que la plupail
des öcrivains. dans cette science-lä comme ailleurs, ont la
fächeuse habitude de se copier les uns les autres sans remon-
ter aux sources. Or, si Ton passe en revue les armoiries
effectives dans lesquelles entre le pourpre (en sonime il y en
a tres peu) on trouve partout et toujours que le champ ^tanl
de pourpre, Tassiette est de couleur, ou Tinverse. Dans
Timmense ouvrage de Vulson, oü sont d6crites dei% centai-
nes et des centaines d'armoiriesje n'en trouve pasuneseule
oü un champ de m^tal, soll charg(^ d^une tigure de pourpre
et seulement une oü Tinverse ait lieu ; encore cela se röduit
* ä ceci qu'un sieur B. Jacqueron de la Mothe, prt^sident de la
Chambre des comptes de Dijon, portait d'azur ä la fasce de
pourpre charg^e d'un croissant d argent. Pour moi c'est tout
bonnement une armoirie entachöe de fausset6 ; un fait isol6
ne prouve rien ; si m6me il existait d autres exeniples de la
meine irregularit<^, il n'y aui*ait pas lieu d'en tirer une con-
clusion gönerale en dösaccord avec toutes les r^gles de Tail.
N'est-il pas plus simple de reconnaitre que la pourpre fait
toujours fonction de metal, soit comme champ, soit comme
assiette, et cela avec une constance au moins aussi grande
que ce nest le cas des autres t^maux i pour chacun d'eux on
peut trouver des exem|)les (plus nombreux qu'on ne croit)
d'armes ä enquerre ou entacht^es de faussetc^.
Que le pourpre fasse fonction de mötal, c'est une chose
dautant plus naturelle que cen ötait un en rt^alitö. Les
auteurs d'il y a deux ou trois siecles qui s opposaient ä
Tadoption du pourpre comme nouvelle couleur avaient
remarque que ce que Ton appelait ainsi n'etail pas autre
chose que deTargent bruni, comme on disaitalors, parTefifet
' La scienoe h»*roi«(HH {<ic I preuve ä l'appui de ce que je (ii>ais plus liaut du |>eu de eas
<pi"«»n faisjiit, i\ une cerlaine eptupie, de la rorreotioii du laiiKaK^") l*an<, UVi\, paK«' W.
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■■.iP ' ' t* »TJi^^^^'-fc* _» H^'.
- 111 -
du temps, c'est-ä-dire comme on dirait aujourd'hui, oxydt^ et
sulfurö et Präsentant une teinte violette. C'est un fait qu'on
peut constater encore de nos jours sur d'anciennes pein-
tures.
Tout autre chose 6tait la pourpre au moyen äge : c'ötait
une esp6ce de rouge, la plus belle de toutes, la plus pröcieuse,
Celle qui ötait tiröe du coquillage du möme nom, appelö aussi
murex. Ce sens du mot pourpre ne s'est pas perdu tout d'un
coup ni complötement et Ton trouve encore ä une epoque
relativement röcente ce tei-me employö pour dösigner des
choses notoirement rouges, c'est-ä-dire de gueules, comme
le lion de Löon (Espagne), le champ de Töcu de Savoie \ etc.
Examinons maintenant la queslion de la robe ä carreaux
des empereurs d Orient.
A mesure qu'on s'öloignedeladivision de lempire romain
en deux moities indöpendantes, qui eut Heu sous les Hls du
grand Th^odose, on voit la monnaie de la partie Orientale,
qui avait pour chef-lieu Constantinople, perdre peu ä peu le
caractöre romain qu'elle avait encore sous Arcadius et sous
ses successeurs immödiats et prendre un cachet oriental ;
avant möme que le latin, conservö comme langue ofticielle
pour les legendes, soit remplacö par le grec, les types sont
changös : les souverains, ä töte gönöralement ti-op grosse,
sont reprt^sentäs de face, coiffös d'un diadöme de plus en plus
compliquö qui ressemble tantöt ä une couronne fermöe, tan-
töt ä une esp6ce de boret, et, pour me servir des piopies
expressions de Sabatier* « vetusd'une longue tunique äplis
« unis ou d une robe ä carreaux ornöe de perles. que je
« trouve pour la premiöre fois sur les monnaies de Justinien
« II Rhinotmöte. » Quant aux perles, nous verrons tout h
rheure que plustard elles furent remplact^es en partie par
autre chose, mais, si Ion s'entient ä ce premier modöle, c'est
* Hiimbert Du Foiir (eile pur Blavignac, Armorial (jeneuois) dit eno4)iv : c la noix
blanche est en champ de pourpre romain » dans son epitre dediC4Jt«>iiv du l^evaiii du calvi-
nisme, Chambery. 46li.
' Dfscriptiun generale dos monnaies byzantines. Paris et Loiidres. 1S<J*2.
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- 112 —
en effet sous ce rögne (681-695 et 705-712), qu'on voit pour
la premi^re fois une robe couverte entiörement de carreaux
perles, ou, pour |)arler J3lus exactement, dex^arreaux foi*mes
de perles disposees en lignes obliques entre-crois^es dont
chacun renfermait encore une perle. Voir Sabatier, tome II,
planche XXXVII, tig 2.
Mais d^jä avant cette (^poque, on voit ce genre d'ornement
au costume imperial : les carreaux perles commencent sous
Tib6re Constantin (578-582) et se continuent sous Maurice
Tib6re (582-602) sous forme de rubans passes autour du cou
et croisös sur la poitrine*.
Remontant encore plus haut, nous trouvons ä la robe de
Justinien I (527-566) un syst6me de carreaux, inais sans
perles, formant une large bände qui couvre tout le devantde
la poitrine *.
Mieux que cela : on trouve dejä une disposition semblable
des la seconde moiti6 du troisi^me siöcle de notre dre dans
le vetement des empereurs romains Tötricus pere, Vali^rien
pöre et Tr^bonien Galle. Je n'ai pas pu rösister ä la tentation
de faii-e representer (figure 1 de notre planche X) lavers
d'un m^daillon de ce dernier souverain (251-254) parce que
c'est ä nia connaissan(.*e la premiöre piöce oü Ton trouve
quelque cliose de semblable ä ce qui se voit plus tard pendant
des siöcles sur la monnaie de ses successeurs bien 6loign6s,
les empereurs de Constantinople. Trebonien Galle est v6tu
cj'habits richement ornäs de broderies ou d'applications de
mötal : sur la poitrine est une couronne ; le col ou revers du
paludamentum montre le dessin que nous ätudions en ce
moment et, par sa forme, exclut la possibilit6 qu'il s'agisse
d'une cuirasse : on voit bien que c'est de Tetoffe.
Voici comment je me reprösente la chose. Les empereurs,
ne se contentant plus de la pourpre toute simple comme eile
etait II Torigine, la portaient tr6s ornee et, quand ils n'ötaient
' Voir. |K«nr Tiböie Constantin, Sabatirr, PI. XXIII, l\u.. 1:^,^1 pour .Manrict» Tibeiv
IM. XXIV, \\i£. It»et IM. XXV. llK. 10.
' Sabatier, IM. XIV, ti;;. «i.
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- 113 —
pas en cuirasse, ils se faisaient reprösenter avec leur cos-
tume d'apparat, pallium ou paludamentum,charg6 de brode-
ries ou de plaques d'or, peut-ötre aussi de pierreries ; nous
trouvons les dessins les plus difförenls, perles ou besants
(pour employer un terme moderne qui rend bien ce que nous
voyons) fleurs, palmes, coeurs, rayons, etc., mais seulement
sur les mädaillons qui seuls, par leurs dimensions, se prö-
taient ä la reproduction de ces d^tails. Ceux qui voudraient
studier ä fond ces questions de costunie peuvent le faire,
entre autres, dans le grand ouvrage de Cohen, surtout au
tome V*.
Par la suite des temps, pour une raison ou pour une autre,
parmi les nombreux dessins qui avaient 616 usit6s, un devint
ä la mode, d'abord concurremment avec d'autres, ensuile
seul ou presque seul, et c'est ainsi que les carreaux quoique
n'ayant 6i6 qu'un accessoire ä Torigine devinrent un comple-
ment obligö de la pourpre imperiale.
Les carreaux perles, tels que nous venons de les voir sur
les monnaies de Justinien Rhinotm6te, sont conserv6s tels
quels par ses trois premiers successeurs, Filöpicus, Anas-
tase II et Th^odose III et deviennent d'un emploi de plus en
plus fröquent, aprös quoi, sous Löon III Tlsauiien (717-741)
on voit paraitre un dessin un peu different : les perles ou glo-
bules dispos6s en lignes droites pour former des carreaux,
sont remplacös par des lignes doubles, formant des esp^ces
de bandes ou de lattes ötroites, quelque cliose comme ce
qu'on appelle en blason moderne des frettes. Je suppose que
les carreaux perles repr^sentaient en effet des perles ou des
pierres pr^cieuses et les carreaux frettös des galons d'or ou
des Plaques longues et ötroites de ce mötal. Quoi qu'il en
soit, pendant une longue suite de r^gnes qui occupent plus
de trois siöcles depuis Löon III jusqu'ä Michel IV (1034-1041),
on trouve concurremment les deux esp6ces de carreaux,
• D«scriptioii hisloiitpie des iin)nnaies IVappt^es soiis iVmpire roniuin roinumneinent
ap|N«h'vs ineduiiles imperiales par feu Henri Cohen, eoritiniue par f enardcnt. Deuxieme
edition. Paris, 18Hf)-l88<;.
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— 114 —
mais toujours avec des perles ou globules dans le.s inter-
valles. Cependant on trouve quelquetois ces figures rondes
remplacöes par des points carri^s. Depuis Constantin XII
(1042-1055) jusqu'a la destruction de Tempire grec par les
croises (1204) on ne trouve plus que les carreaux frettt^s. A
toutes les äpoques, depuis rorigine de ce genre de dessin
jusqu'ä la prise de Constanlinople par les Latins, on trouve
les carreaux tantöt reellement carr^s, tantot sous forme de
losanges : nous donnons, tigures 2 et 3, des exemples de ces
deux dispositions.
Maintenant, demandons-nous quelle est la signitication de
ces carreaux. J ai admis plus haut comme une chose incon-
testable que c'^taient des ornements de la pourpre iinpt^riale,
que d'accidentels et accessoiresqu'ils (^taient d'abord, ilssont
devenus, par l'habitude, typiques et essentiels et que c'cst de
cette fagon, en quelque sorte röglcmentaire, d'agrömenter la
pour[)re ä la cour de Constantinople qu'est derivee une pra-
tique semblable chez les croisös et ensuite dans tout TOcci-
dent. Je dois dire qu'on m'a contestö tout cela.
Quelques amis auxquels j'ai expos6 mes vues avant d'en
entrotenir le public, m'ont tait deux objcctions: Tun, pour
m'engager ä me dotier de la corrt^lation que je croyais aper-
cevoir entre les ornements conventionnels de la pourpre
byzantine et la maniöre dont on blasonnait parfois le gueules
au moyen äge, m'a dit que si cette idöe ötait juste eile aurait
certainemeni öte comj)rise, ou tout au moins entrevue, avant
moi par Tun ou Tautre des nombreux savants qui sc sont
occup^s de ces questions et que dans un sujet qui a ete döjä
creusö par tant de gens de tous les pays et de toutes les (^po-
ques, il n'y a plus rien d'important ä decouvrir. J'avoue que
ce raisonnement m'a beaucoup fi*app6 et que je me suis
demandö si je n'ötais pas le jouet d'une Illusion. Cest ce qui
m'a cmp6ch6 pendant plusieurs ann^es de i-ien publier sur
cette question. Pourtant, je me suis dit que la sciencc mo-
derne ne doit pas trop s'enorgueillir, que bien des chapitres
de la numismatique ancienne ne sont rien moins que ter-
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^^-f.-yr^ ^
- 115 -
minös et que, par excmple, Ton ne
ce que valaient les bronzes romaii
chercheur qui röussira ä porter Tor
chaos ne pourra-t-il pas se vanter
verte capitale, inflniment plus imp
crois avoir faite ?
Une autre personne m'a ditque c
robes d'ötoffe pouvait fort bien n'61
des armures de metal renforcöes ps
de mötal, et de gros clous a totes n
veau les pieces pour tenir compte
crois pouvoiry röpondre victorieuse
de ces vötements qui entourent ä k
vont souveht jusqu'aux mallöoles,
paus releves par les inouvements
exclut ridöe d'une armure mötalliqi
ami, M. Eug. Demole,auquel j'ai fait
avait faites ä ma thöorie et des do
naitre dans mon espi*it, m'a corrol
quand on voit des femmes, romme
les monnaies byzantines, couverte
appellent la robe ä carreaux, ce (
d'ötofife et non une cuirasse. On voi
d'or* le petit empereur Michel III
plus tard Tivrogne) äg6 de six ans,
sa s(Bur af n6e Thöcia et sa möre TI
pouvoir, sont en robes ä carreaux
que porte constamment Timpörati-i
est seule, soit quand eile est accom
tantin VI, etc.
II y a plus. M. Demole m'a fou
trouve extrömernent remarquable <
avise: sousJean I Zimisces (969-97
le buste du Christ plac6 dcvant une
• SrikitiHi". PI XUV. (U^s.
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- lU) —
sont couvertes decarreaux perlt^s. N'a-t-on pas voulu reprö-
senter ainsi la croix sanf^lante i ou plutot, coinme la nolion
de royaute, d'une royautt^ qui nest pas de ce monde, c'est
vrai, mais entin d'une royaut^, fall partie des dogmes com-
muns ä toutes les öglises clirötiennes, n'est-cc pas cette idöe
qu'on a voulu exprimer par les carreaux perles, dötail du
costume imperial de venu par la suite des leinps le signe
abstrait, TenDblerne dupouvoir souverain? Pour moi, celane
fait pas Tombre d'un doute, et cest vraiseinblablement par
une association d'idees analogue (ju^on en est venu plustard
a reppi^senter la Vierge siögeant sur un trone dont le dossier
est couvert de ces memes carreaux *.
Les carreaux perlös faisaient donc une partie intägrante
et necessaire de la pourpre romaine avant la ttn du X""" siöele
et pcndant les deux siöcles ä deux siöcles et demi qui suivi-
rent jusqu'ä la tin de lempire grec.
Pour terminer briövement cette histoire, il convient d'ajou-
ter que ces carreaux syinboliques ne disparurent pas entie-
renient du numc^raire anonyme trappe a Constantino[)le par
les empereurs latins, qu1ls se maintinrent dans les empires
de Nicöe, de Thessalonique et de Trebizonde*, et qu'apr^s
la rentrc^e des empereurs grecs dans leur ancienne capitale
(1261) nous les rctrouvons sur la robe de ces souverainsjus-
qu'au regne de Jean V Paleologue (1341-1391) inclusivement.
Apr^s lui on ne voit plus les carreaux perles : sous les deux
derniers empereurs chretiens qui ont frappö ä Conslanti-
nople, Manuel II et Jean VIII *, la monnaie change d'aspect :
par suite de Tintluence latine, on y voit des croix cantonnöes
de besants comme sur nos deniers du moyen <\ge, la tbrmule :
par la gri\ce de Dieu, les deux legendes concentriques des
gros tournois, etc., et les empereurs y sont representös en
tenue de guerre.
' Sur Uli s«nMl',.r concav»'f1e .Mirlu I VIII I»aUol»)-u«« (1201-128-2). Vuir Sahatier, PI. LIX,
liK. :.
^ A rivhi/.onde ju««fu'aii inilieu du XIV-' si»'»|H.
^ On sait •|u»' tUinstantin XI Fah^ohtmie. di niit'r »^iniMiiui- d'< Vcidfut, tu«' «mi I'i."»:^ A la
|nis.* df (".»mslanlnioi)!»* |»ar MalioiUfl II. ue n»Mis a pas laisst' de rn<«uuai**s.
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- 117 —
Celadit, revenonsun peuen aiTiere. Les croisades avaient
inis aux prises deux civilisations trös difförentes. cellft df»
rOccident, plus forte, celle de TOrient, plus rat'Hnöe e
brillante ; il en rösulta des emprunts de Tune ä Tautre.
venons de voir Tinfluence exercöe par rOccidenl sur r<
ä propos de monnaies. Les transformations que tit
aux Latins leur contact avec les Musulmans et avec les
sont beaucoup plus noinbreuses et plus importantes ; .
pas ä rösumer ici, meme ä grands traits, cette hlstoii
est connue de tout homme cultive : je me borne ä ui
point. Parmi les habitudes de luxe et d'apparat qi
prlnces croisös contractörent dans leurs 6tats de la ]
tine, de la Syrie, etc., il faut noter celle de faire porter c
eux dans les cerämonies leurs ecus couverts de tigurei?
que des aigles et des lions. C'est Torigine des armoii*i(
premier exemple de ce genre dont Thistoire fasse m
est du fait de Baudouin II, comte d'Edesse (1100-111^
parait que cette Innovation ti'ouva promptement i
aupres des autres souverains occidentaux puisque d6^
du siöcle on la trouve florissante en France d'oü e
röpandit dans le reste de TEurope.
N'est-ce pasä ce moment-lä que Ton doit placer Vo
de rhabitude de couvrir les ecus de metaux pröciei
fourrures et aussi d'ötoftcs de couleur, entre autres de
pre rehauss^e. comme cela se pratiquail en Orient, d
ments ä carreauxf Je le pense, car rien n'est plus nati
plus probable et cela explique ce que nous voyons |
suite : le gueules reprösentö sur les sceaux et sur les
naies de TEurope occidentale par des lignes crois^
maniöre ä former des carreaux, avec ou sans perles
les intervalles.
Seulement, je crois devoir repöter ce que j'ai dit plus
on se tromperait beaucoup en pensant que cette mani(
blasonner le gueules fut adoptöe par tous les souverai
frappaient monnaie ou seulement par le plus grand m
d'entre eux. Pourquoi ceprocöde ctait-il en usage dan
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- 118 —
tains pays et pourquoi pas dans d'autres t Pourquoi ayant
öte adopte dans un t^tat y ful-il abandonnö par la suite i et
pourquoi en revanche ailleurs oü Ton s'en 6lail pass6 pen-
dant des si6cles l'adopta-t-on tardivement ? Je ne sais, mais
je constate qull s'est passö quelque chose de tout ä fait sem-
blable dans les temps modernes pour le syst6me de hachures
cjui est ä prösent dun usage universel : dans beaucoup de
pays on ne s'y est mis que tres tard *.
Maintenant, api*6s avoir expliquö la genöse du proc6d6 qui
consiste ä reprösentei* le gueules par des carreaux perlös, il
ne me reste plus pour terminer cette ötude qu'ä signaler en
quelques mots les dögönörescences qu'a subies ce type au
moyen äge et dans les temps modernes : car c'est une chose
digne de remarque quil en est restö quelque chose jusqu'ä
r^poque contemporaine.
C'ötaient donc ä Torigine, du temps de lempire de Byzance,
des carreaux perlös rangös en lignes perpendiculaires
(Hg. 2) ou obliques (tig. 3); nous retrouvons ces deux dis-
positions en Occident, la prömi6re par exemple ä Ulm, au
(•ommencement du XV"*' si6cle, (tigure 6) et ä Soleure ä la
tin de ce siecle (Hg. 5 a et 5 6).
Le changement le plus fröquent apportö ä ce dessin con-
siste dans la suppression des perles: on en trouve un
exemple ä la tigure 8 sur une piöce de Guillaume de Challant,
övöque de Lausanne (1406-1431) ; ce dessin se voit couram-
ment sur les piöces du Montferrat jusqu'au commencement
du XM""* siecle, sur celles de Lübeck jusqu au milieu du
XVIII"*' et dans une foule d autres endroits: nous le retrou-
vons encore de nos jburs sur une monnaie de cuivre de
Wismar (Hg. 11) la derniöre* qui ait 6te frappöe en cette
ville. C est ainsi que la chaine qui commence ä Rome sous
Tröbonien Galle, au milieu du III'"* siöcle, sedöroule ä travers
les jiges, reliant laHnde Tantiquitö, le moyen ageet les temps
' Par exHiiipIt* i\ B«^rne.
^ l-a (leniiriv «»II ä pt'ii pres : d'apres Leitzinann (Wrfrvveis«^' auf dem Gebiete der
t «Mitsollen Miiiizkuiide. \Veisseiis»*e, iHtV,), page :*)K), il en a enroiv «^le fr.ippe en 185^.
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REVUE SÜISSE DE NUMISMATIQÜE
PI. X.
3.
5?-
t.Tufafog m et, Gmivi.
7-
10
11.
tW
LE GUEULES ET LA POURPRE ROMAINE
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Google
*wyi.--- .,;^^^'s^' —^' ■- ■ '-r ^^'""^
— 11'
modernes, et que nous en tro
notre vivant ä Wismar dans
bourg-Schwerin !
Une autre simplification des
sitöe par Texiguitö de Tespace d
reproduite ä notre figure 9 : les
de ügnes dont beaucoup ne s'ei
Entin, sur une piöcede Moni
(tig. 10), les lignes diagonales,
tracäes en creux, laissant entr
carr^s en relief.
Explication d
1. Medaillon de bronze de Ti
tome V, page 250, numöro 109.
Cette piöce, estimöe 400 francs,
France. Elle n'existe plus, ay
crable commis en 1832.
2. Piece de cuivre (follis?]
(867-886). Avers: Tempereur
Constantin.
7 LEON . BASIL . CONS
- Revers : en cinq lignes: BP
LEON . EN - 00 . BASILS -
Lögendes en langue grecqi
mölangös de grec. Ma coliecti(
3. Piece de cuivre de Cc
(913-959) avec sa mere Zoö C^
Avers : Tempereur, äge de 7
gauche ; ils tiennent ensemble i
t CONSTANT . CE . ZO
Revers : en cinq lignes : CO
ZOH . BA — SILIS . RO - A
Lögendes grecques en cara(
lection.
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-- 120 -
4. jMonnaie de cuivre anonyme attribuöe pour de bonnes
raisons ä Jean I Zimiscös.
Avers : Büste diademö du Christ, devant la croix, tenant
les Evangiles.
f EMM(A)NOVHA
A gauche et ä droite : IC XC
Revers en quatre ügnes: IHSVS - XRISTUS - BASI-
LEUS -BASILE
Möme mölange de grec et de latin qu aux deux piöccs
pr^cödentes. Ma coUeetion.
5 a et 5 6. Plapparts de 24 heller de Soleure de la fin du
X\'"'' siöcle ou des premiöres annöes du XVI""', ne difförant
entre eux que parce que le quadrillage est plus serrö sur le
premier que sur le second. Ma collection.
6. Gros de Prague, de Wenceslas III (1305-1306).
Avers : couronne.
Legende int6rieure: WENCESLAVS TERCIVS
Legende extärieure: DEI GRATIA REX BOEMIE
Revers : lion de Bohöme, tr6s effac6, ainsi que les legendes
des deux faces, couvert en grande partie de la contre-marque
d'Ulra.
(GROSSI PRA)GENSES
D'apres Beyschlag * cette contre-marque (Kreditstempel)
a öte appos^e aux environs de Tan 1429. Ma collection.
7 a et 7 6. Deux variött^s diff^rant aussi par la ponctuation
de lautre face, de la pit^ce de 2 kreuzer d'Ulm, de 1624. Sur
la premiere legueules est representö par des carreaux perlös,
sur la seconde par un dessin de fantaisie mais analogue.
Ma collection.
Actuellement la ville d'Ulm porte coup6 de sable sur
argent ; je n'ai pas pu döcouvrir quand et pourquoi eile a
changö le premier email: sur une piöce de 1767 je trouve
cncore le gueules, blasonnö ä la moderne, sur une pi6ce de
1773 le sable.
• Versiirli **inpi- Miinziiesrliiclite Angsbiuvs in dem Mittelalter, etc., Stuttgart et
TiibiiiKen, lxa\ page M\.
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'^^'r'^^T^r-^^'fir--'-
- 121 -
8. Piöce de billon de Guillaume de Challant. Pas plus que
Morel-Fatio qui Ta decrite je ne saurais dire si c'est un foi-t
ou un denier. Ma coUection.
9. Piece d'argent de Pierre I, comme roi d'Aragon
Pierre III, appelö au tröne de Sicile en 1282, aprös les vepres,
avec son second fils Jacques I. Mort en 1285.
Avers : Ecu aux quatre pals d'Aragon.
h P : DEI GRA( ] ARA)GON & SICILREX :
Revers : Aigle de Sicile couronn^e.
T lA : DEI : GRA j ARAGON : SICL REX :
Ma coUection. Malheureusement le dessin na pas tr^s
bien r^ussi: on ne distingue pas le croisement des lignes '.
10. Gros, soit pi6ce de 3 kreuzer, d'Ulrich, comte de Mont-
fort. 1568. CoUection de M. Paul Stroehlin.
Au coinmencement du siöcle suivantontrouve denouveau
les carreaux perles sur le gonfanon de Montfort.
11. Piöce municipale de 3 pfennig de Wismar, de 1840.
Ma coUection.
On ignore gönöralement dans le public, et beaucoup de
numismates ne le savent pas non plus, que du temps de la
Confödöration germanique creee par les traites de 1815 et
dötruite par les övönements de 1866, quatre communautös
ou princes qui n'etaient pas souverains avaient conserve le
droit debattre monnaie: c't^taient Parcheveque d'Olmütz en
Autriche, le comte de Stolberg en Prusse et les villes de
Rostock et de Wismar en Mecklembourg.
25 mai 1891.
D^ Lad^.
* L'artiste qui a dessin^ cptte phinche, M. van Muyden, ne mVn voiulra pas si je ivleve
cvtte tr^ legere imperfection ; malt^re oHa je me plais ä dire qu'ü s'esl liiv de ce travail
difficile d'une manifere tr^s remarquable.
REVUE SUISSE DE NU.MISMATIQÜK.
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MßDAILLES DES ßfiSIDENTS DE FßANCE
A GENKVE
Ell 1679, Louis XIV decida d'entretenir ä Geneve un reprc-
.sentant accredite ayant le titre de Resident et un appointe-
rnent annuel de six mille livres ; jusqu ä cette öpoque la Cour
de France n'avait eu dans cette ville qu'un agent sans
raractöre ofticiel.
Les diffärents personnages qui occupßrent ce poste,
depuis Tanni^e 1G79 jusqu'en 1798, et dont nous donnons
plus loin la liste, se melörent trop souvent de la politique
Interieure de la R^publique et ils prirent peu k peu une
grande importance, gr^ce surtout aux lüttes intestines qui
agitörent Geneve pendant le si(^cle dernier; aussi, lorsque
la Revolution eut amenö le renversement du rögime monar-
chique en France, ce furent les Rösidents qui encouragerent
Tanarchie ä Gen6ve et lui lirent perdre son indöpendance
quelques ann^es plus tard.
II n'entre pas dans notre cadre de faire Thistorique de
chaque Resident, nous ne nous occuperons ici que de ceux'
auxqucls ont 6tö offertes des m^dailles en reconnaissance
de leurs bons oftices envers la Röpublique.
LISTE DES RKSIDENTS DE FRANCE A (iENEVE
DeChauvigny, Resident 1079-1680
Duprä, * id 1680-1688
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■ ■Hiij^WI^.Uy-f' ^.
- 123 -
DMberville, Ht^sident l()^8-10l)8
DelaClosure id. 1698-1739
DeChampeaux id 1739-1749
De Montp^roux id. 1750-1765
Fabry, Chargö d'affaires 1765
Hennin, Resident 1765-1778
Gabard-de-Vaux, Charge d'affaires . . . 1778-1781
DeCastelnau, Resident 1781-1791
De xMaligny, Chargö d affaires 1791-1792
De Chäteauneuf, Resident 1792-1793
Soulavie, id 1793-1794
Adet, id 1794
Des Portes ou Desportes, Resident . . . 1794-1795
Resnier, Envoye extraordinaire 1795-1796
Des Portes, R6sident pour la seconde fois 1796-1798
j\I. dlberville arriva ä Gen6ve en novembre 1688 pour
remplacer M. Duprö nomme ä la r^sidence de Mayenec.
Peu de temps apr^s son entröe en fonctions, il vint en aide ä
la Röpublique dans le proces qu'elle soutenait contre le
Chai)itre d'Annecy au sujet des dimes du pays de Gex.
Quelques annöes plus tard, il s'öleva un conflit entre la
Seigiieurie et M. d'Iberville, ä propos de Tagrandissement de
sa chapelle particuliöre. Les Syndics öcrivirent ä leurs
alli^s de Berne et de Zürich pour demander aide et conseil ;
i'affaire resta sans Solution depuis le mois d'aoüt 1695 jus-
qu'au mois de mars 1696. Finaleraent, le roi donna Tordre
ä son Resident de renoncer ä Tagrandissement de sa cha-
pelle et la Seigneurie envoya ä la cour une döputation
chargöe d'une lettre d'excuses. M. d'Iberville exerea des
lors ses fonctions ä la satisfaction complöte des Conseils ; en
1697 il contribua ä faire comprendre la R6publique de
Genöve dans la paix de Ryswick.
Le 3 janvier 1698, le Conseil, informö du rappel de
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M d'Iberville, nomm6 Resident ä Mayenee, döcida — ainsi
que cela s'ötait pratiquö ä Tegard de M. Duprt^, son pred6-
cesseur * — de lui faire un präsent de la valeur de mille francs,
en röservant Temploi que Ton pourrait faire de cette soinme.
Le lendemain on arröta que ce cadeau consisterait en une
mödaille attachee ä une chaine d'or ; les Seigneurs Trembley,
ancien syndic et Lect, conseiller, furent charg^s de s'occu-
per de cette affaire. La m^daille fut pr(^sent(3e au Conseil le
14 janvier; voici le passage du registre qui en donne la
description :
« Mons' Tanc. Sindic Trembley, Göneral de la inonnoie,
a repr^sentö la mödaille & la chaine d'or dont le Conseil a
resolu de regaler Mens' le Resident ä son dt^part de cette
ville : sur laquclle medaille qui \)(}se *
il y a d'un c6te la ville de Geneve et au-dessus les armes et
ladevise POST Tf^NEBKAS LUX, et de Tautre ILLUSTRI
VIRO CAROLO FRANCISCO DE LA BONDE, P:QU1T1;
DOMINO D IBERVILLE, LUDOVICI MAONI APUD
NOS A NOVENNIO, UTINAM DIU TIUS ! LEGATO.
SENATUS GENEV.
1G98.
Eiant ä remarquer que les dites medaille et chaine valenl
ensemble le prix de mille et cinq cents Horins sans la i'aqon '. »>
L'avers de cette piece, dont on ne connait aucun exem-
plaire, devait 6tre ä peu prös semblable ä celui des medailles
qui furent offenes plus tard ä MM. de la Closure et de Cham-
peaux (PI. XI. n" 1) ; mais eile devait etre d'un module inf(^-
rieur ä ces derniöres d'apr^s le poids indiquö par le Registre
de la Chambre des Comptes, dont voici un extrait :
« Nob. Seig. Michel Trembley, göal. de la monnoie, ayant
eu Charge de faire battre une medaille pour M"^ d'Iberville,
' On lit doli ä M. Dupiv, lors de son de[)ait de Geneve, d*un bassin et d'nne aiguiöie
d'arKenl. ix»sanl ensemble 121 \i onees et valant 'i85 livres, sans la K»*avure faite par
Dassier.
' Kn blanc dans le retristre.
' Ili'gistre du Cons4Ml, UVM. fU^piodiiit par IUavi>rnac. Ammriat Ccncrois. N* «2. p. 3*27.
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, n-w.-^lF^J"' 'r '"^^«?5 ? " •
— 125 —
r(^sident en cette ville poui* sa Majestö de
du Seig. Thresorier Goal, vint quatre pis
faire tbndre, lesquelles ont pes(^ cinq
ayant fait faire lad : m^daille eile a pest!
deniers dix huit grains, il y a eu de doch
est6 faite deux fois de deux deniers qu
remis en chambre en limaille seize der
pour parfaire led. poids de cinq onces six
quinze onces un denier dix neuf grains i
que Noble Amy Lefort Seig' Lieuten?
ioindre a lad. mödaille, ensuite de Tordre
du Conseil ».
Pour la valeur de la mödaille, voici ce
dans les Comptes du tresovier Leonard i
« Du26 janvier 1698. Pour vingt quäl
gne pesantes fournies pour faire la
Mons*^ d'lberville, Resident de France, ä
Neuf cent soixante tlorins, f. f. 960.
A Nob. Amy Lefort, ancien sindic dei
soixante florins pour vne chaisne d'or ac
ioindre ä la mödaille donnöe ä M' le Resi(
pesant 15 on. & 19 gr. ä 1. 51,10 Tonce et
M. d'Iberville eut son audience de cor
fut le premier Rösident qui traita le Consi
Seigneurs », usage qui fut conservö pa
Dans son discours d'adieux, il promit de e
aux inter6ts de la Republiquc. Apr6s Tai
seiller Favre lui remit la chaine et la möd
s'en montra fort reconnaissant et ren
Conseil.
Le Resident quitta Genevc le 20 jan
demie du matin, par la porte de Cor
dre que noble Du Pan lui fasse s(
Tembrassa « avec toutes les dömonstrati
satisfaction ». Son döparteut Heu sans ec
seil eut designö deux des Seigneurs de c(
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— läG —
jeunes gens de la pi-emiere qualit^ pour Faccompagner
jusque aux liniites de la R(^publique.
Monsieur de la Closure succöda ä M. d'Iberville. 11 i'em-
plit les fonctions de Kösident pendant quarante et un ans
avec beaucoup de tact et d'liabilet^.
M. de la Closure tut absent de Geneve depuis la tin de
1708 jusqu'en juin 1713; malgrt^ son 6loignement, il s'int^-
ressa toujours ä la Kepublique, car il öcrivit au Roi pour le
pricr de ne pas oublier la ville de Gent^ve, dans le traite
d^Uti'echt.
Lors de Tömeutedu 21 aoütl737, c'est ä M. de la Closure
qu'on fut redevable en grande partie du retablissenierit de
Tordre ; ce fut encore lui qui servit d'intermödiaire entre les
Partisans du Conseil et les bourgeois revoltes et c'est grace ä
son Intervention qull se tit bientöt un ra|)prochenient entre
les deux partis. Le nom de M. de la Closure ne peut ötre
s6par6 de Thistoire de la mediation de' 1738, car il proposa
Tintervention du Roi de France et celle des cantons de
Berne et de Zürich.
Peu aprös, en janvier 1739, M. de la Closure demanda sa
retraite ä cause de Tetat de sa sante. Lorsque cette resolu-
tion fut connue du Conseil, les nobles Chouet, Calandi'ini,
Du Pan, Buisson et Turrettin proposerent de faire frapper
une mädaille dont le revers porterait une inscription rapi)e-
lant les Services rendus par M. de la Closure, de faire une
boite d'or pour la mettre et d'olfrir au S'' Arnaud, son seci*6-
tairc, une montre d'or ä repötition. Cos propositions furent
ap})rouvees, sauf la boite d'or, qui fut reniplacee par une
chaine du meine mötal comme 6tant plus convenable. Le
Syndic de la garde fut Charge de faire le nt^cessaire.
Le 27 fevrier, ce dernicr rapporta « qu'il avoit vu le
S'' Dassier au sujet du pr<^sent (ju'on se propose de faire ä
M' le Resident, (|u'il luv avoit dit qu'entre les coins quMl avoit
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- 127 —
pr^sentö on pröföreroit celui qu
du lac, mais qu'il y auroit un trc
de retrencher Texergue, que le
cela etoit dit'Hcile et que quoi c
quelque chose qui pöcheroit cor
Syndic de la Garde lui demanda
nouveau coin du forma des plu
layant inforin^ que vraisemblal
parliroit pas de six semaines. Icd
qu'il pourroit le faire. Quele coi
repr^sentant d'un cötö la ville ei
au bas & dans le revers une ins(
Kösident et que celte mödaille se
Louis.
M. le Syndic a raportö ensuit
tion que le S" Abauzit a dressö.
ver le proiet de cette mödaille a>
lllustri ^
A Rege Christianissimo apud
Republica et periclitante Ben
MDCCXXXIX.
Ensuite M. le Syndic a propo
noit mieux d'accompagner cettc
ou de jetons en or representant ;
a ötö de Taccompagner d'une
fasse avec la m^^daillc la soinine
Lors de Taudience de congö d
les Nobles Du Pan, Rilliet, Fab
et les Sieurs Mallet, Favre et 1;
Deux-Cents allerent le chercher
duire ä FHotel de Ville oü il fut
M. le Lieutenant qui Tintroduisit
M. de la Closure, debout et dec
rappel dont Noble Turrcttin, sec
' Ilogisli-p du Conseil. 1731».
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— 128 -
puift le Resident s'assit pour faire son compliinent d'adieu;
il remereia le Conseil et tömoigna sa reconnaissance detous
les 6gards qu'on avait eu pour lui. Le premier Syndic lui
röpondit, aprös quoi, M. de la Closure se retira et fut accom-
pagnö dans le möme ordre qu'ä son arriv^e :
Apres Taudience, Noble Micheli alla lui prt^senter la
mödaille, mais M. de la Closure refusa de la recevoir. Sur
les instances qui lui furent faites par Noble Micheli, M' de la
Closure r^pondit qu il öcrirait ä M. Amelot* et que si on lui
en donnait Tautorisation, il accepterait; M. Arnaud, secrö-
taire du Resident, refusa de meme la montre d'or qu'on lui
offrait. Le Syndic de la garde se rendit le lendemain chez
M. de la Closure pour lui tömoigner ses regrets de ce qu'il
n'avait pas cru devoir accepter la mödaille. M. de la Closure
lui ditque s'il Tavait r6fus6e, cen'ötait pas par Indisposition ;
il ajouta qu'il avait ecrit ä M. Amelot, et que si celui-ci
Tapprouvait, il recevrait ce präsent avec plaisir.
Le Resident partit le 5 mai pour Lyon, il fut accompagnö
jusqu'ä Textrömitö du pont d'Arve par Noble Turrettin,
secrötaire d'Etat, Rilliet, ti-^sorier gönöral et six inembres du
Conseil des Deux-Cents.
Le Conseil öcrivitimmödiatementaM. Tlicllusson,ministre
de Genöve ä Paris * pour Tinformer du refus de M. de la
Closure d'accepter la niodaille et pour le charger de voir
M. Amelot ä ce sujet. « Nous sommes persuadös, ecrivait
le Conseil, que ce refus ne vient que de la delicatesse de
M' le Resident et est vne suitte du dösintöressement avec
lequel il a toujours exercö son ministöre. Nous n'avons
cependant pu voir cela qu'avec quelque peine et nous d6si-
rerions fort qu'on put Tengager ä Taccepter, etans pleins de
reconnoissance des bons Offices qu'il nous a rendus. »
M. Thellusson eut une entrevue avec M. Amelot, qui
dt^clara que puisque le prösent 6tait d'usage, il ^ci'irait ä
' Minisire des alTaiivs etrangeivs de Fi-aiue, de il'^i ä 1714.
* M. TtH'lUisson fut ministre de la llepublique de Geneve aupres de la Cour de France
«le 173Ü ä 1741 ; ä son ivtour, le Conseil lui fit pivsent d'une inedaille d'or semblable äcelle
donnee ä M. de la Closure.
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- 129 —
M. de la Closure de Taccepter, inais qu'il louait sa d6licatesse.
Le 18 mai, le Conseil envoya ä M. Henri Favre, ä Lyon,
la nnödaille, la chaine et une lettre ainsi que la montre des-
tinöe ä M. Amaud. Lorsque M. Favre voulut s'acquitter de
sa missionj'ancien Resident — tout en lui faisant un accueil
des plus aimables — refusa de nouveau d'accepter le prä-
sent et däclara que tant qu'il n'aurait pas recju les ordres
formels du ministre, il agirait de möme.
M. Favre, trös embarrassö, 6crivit lettres sur lettres au
Conseil pour demander de nouvelles Instructions ; ce dernier
lui röpondit d'attendre que M. de la Closure eut vequ Tauto-
risation de son chef, autorisation qui ne pouvait tarder beau-
coup ; malheureusement, cette lettre fut adresst^e par erreur
a M. Thellusson. Pendant ce temps, M. de la Closure quit-
tait Lyon pour se rendre ä Paris et le Conseil mandait aus-
sitöt ä M. Favre d'envoyerla mödaille et la chaine ä M. Thel-
lusson; elles lui parvinrent le 13 juin, et il put entin les
remettre au destinataire.
Tout sepassale mieux du monde: M. Thellusson, apres
avoir prösente la lettre du Conseil, dit ä M. de la Closure
« que les obligationsque nous lui avions 6toient mieux gra-
v6es dans nos coeurs qu'elles n'ötoient exprinnc^es dans la
mödaille. » La response de Tancien Resident roula sur « la
pesanteur d'une chaine qui le mettoit dans Tesclavage et sur
la magniticence du präsent ». Puis, M. Thellusson oflrit la
montre ä M. Arnaud, et le pria de croire « qu'elle ne lui
marqueroit jamais aucun moment oü nous ne tussions tous
disposäs ä lui faire plaisir ». Le lendemain, M. Thellusson
invita ä diner M. de la Closure et son secrätaire ; Tex-Räsi-
dent but ä la sant6 du Conseil et tömoigna encore son
extrßme satisfaction.
La mädaille et la chaine pesaient ensemble 52 onces
6 deniers et valaient 2795 livres 7 sols 6 deniers. II tut pay6
aux fröres Dassier pour la gravure des deux coins et pour
la frappe, 150 livres; il y eut 68 livres 2 sols 6 deniers de
ta^on et dächet, soit un total de 3013 livres 10 sols, ce qui
correspond ä 10547 florins 3 sols.
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- 13Ü -
Dans le rer^u des freres Dassier, du 10 juin 1739, il est
stipule que la Seigneurie pourra faire frapper des mödailles
avec les dits coins, tant qu'elle le jugera ä propos, en payanl
les frais de la frappe; eile fit usage de ce droit, car il existe
des exemplaires en bronze de cette mödaille.
En voici la description :
\^ue de Genöve, prise du lac. Dans le haut armes de
Genöve, surmontöes du soleil portant le monogramme 1 H S
et de la devise POST TENE - BRAS LUX. Exergue :
RESPUBLICA GENEVENSIS. et deux palmes liöes par
un ruban. Signe .iean dassier. f.
Revers, en dix lignes, dans une couronne de ebene :
ILLUSTRI VIRO || PETRO DE LA CLOSURE || EQUITl
II A REGE CHRISTIANISSIMO || APUD NOS ANNIS
XLI II RESIDENT! || DE REPUBLICA ET PERICLI-
TANTE II BENE MERITO || SENATUS GENEVENSIS.
II MDCCXXXIX.
Br. mod. 69 '"•" ». PI. XI, n°* 1 et 2.
Monsieur de Champeaux fut accredite en remplacement
de M. de la Closure. II fut re(;u ä la tronti^re avec le m6ine
cörömonial que ses prödecesseurs et quelques jours plustard,
le Conseil lui oflrit un souper niagnitique ä THotel de Mlle.
Pendant les premieres annöes de son s6jour ä Geneve, il
eüt souvent des difticultös avec le Coiiseil. D'abord au sujet
du cer6nionial qui devait etre observo entre eux, ensuite ä
propos d'un sermon fait ä Saint-Gerniain oü le predicateur
parla du roi de Fi'ance d'une maniere qui deplut ä son
repri^sentant qui ne sc declara salisfait qu'apr6s que deux
conseillers lui eurent t^nioigne leurs regi-ets de ce qui s'etait
passe et que le pasteur eut ete censure. Dans la suite,
M. de Champeaux se montra plutöt bienveillant envei's la
R^publique, notamment lors de la conclusion du traite de
' I{lavi}.q)ac, op. cit., N" 8il. derrit aiissi optte nUNiailli».
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PL. XI.
*H0T0TYPIE f. THfeVOZ & C, GENITIVE
MftOAILT.ES DES REStDENTS DE FRANCE A GEN^IVE
GENEVEi^-^ T
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- 131 —
1749 entre la France et Genöve, poui* le ))artage des terres
contest^es dans le pays de Gex.
A la tin de 1743, M. de Champeaux vint occuper riiotel que
la Seigneurie avait fait construire ä la Grand'Kue * et qui
servit d6s lors de rösidence ä ses successeurs jusqu'en 1794.
11 s'engagea ä payer un loyer annuel de 1500 livres *.
M. de Champeaux ayant etö rappel6 au commencement de
döcembre 1749, le Conseil resolut de lui faire un pi'ösent de
la valeur de 500 ecus blancs, et, apr^s discussion, il döcida
d'employer cette somme ä faire une medaille et une chaine
d'or. Le 22 d^cembre, ces deux objets furent prösent^s au
Conseil.
L'audience de congöde M.
möme nnois ; eile tut semblah
Le lendemain, les conseillers
Calandrini allörent chez le ]
voyage au nom du Conseil. T
de la mani^re la plus affectuc
drissement. » Apres les conip
lui pr^senta la niödaille et la c
ä M. de Channpeaux fils. Le 1
Conseil pour ce present et p
eieuses que Ton avait eu poui
Le 2 janvier, le Conseil reo
peaux, röitörant ses adieux e
affectueuses » de n'avoir pas
Offert.
• AotuelliMDenl propriote de l:i SocitHi' de
j»ar la SocieU' de Lecture et le Musve FtU.
' Ge loyer ne fut jamais paye leguliert
arrh-'re de 19875 livi'es. et noiis avons trouvt
annee 4795, la note snivarde :
Doit pour loyer de rhotel de la Residenc
CasU'lnau, 11 ans ä 3187 f. 1"
Cliäteaiineuf, 1 niojs 7 juurs i\ .'dOO f. f. •
Soulavie, i\ mois 17 jours ä MiX» f. f.
' Le Conseil lui avait falten outre preseii
nouvel an.
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— 132 —
La mödaille et la chaine coütörent 6462 florins un sol, tant
pour Tor que pour la ta(;on et la gravure du revers *.
11 n existe aucun exemplaire de cette medaille, la repro-
duction que nous en donnons (voir PL XI, n** 1) est faite
d'aprös une empreinte prise sur les coins mömes con-
serväs au Cabinet des mödailies de la Ville de Geneve.
Voici la description de cette pi6ce :
Avers, le möme que celui de la mödaille präcödente.
Revers, en dix lignes, dans une couronne formte de deux
palmes liöes par un ruban :
ILLUSTRI VIRO |1 P. G. DE CHAMPEAUX || EQUITI
II A REGE CHRISTIANISSIMO H APUD NOS ANNIS
X li LEGATO II DE REPUBLICA || BENE MERITO |1
SENATUS GENEVENS. || MDCCXLIX *.
iMod. 69""". PI. XII, n" 1.
En 1779, lors du döpart de M. Hennin, Re^sident depuis
1765, le Conseil arröta de lui donner une medaille d'or de la
valeur de 4000 livres de France; le sieur Des Franches,
ministre de Geneve ä Paris, fut cliarg6 de pressentir M. Hen-
nin ä ce sujet. Ce dernier se montra tres sensible ä Tatten-
tion de la Seigneurie, mais pröföra recevoir cette somme en
argem ayant cours. Le trösorier gönöral lui fit parvenir les
4000 livres.
Pierre-Auguste Adet, designö pour arröter et remplacer le
jacobin Soulavie, arriva ä Genöve le 19 septembre 1794. Sa
nomination fut bien accueillie par les Genevois, heureux de
voir s'öloigner son vil et möprisable predecesseur. Pendant
sa courte mission, le citoyen Adet se montra toujours bien-
('ornptesde Marc Pirlt'l, tresorler g^^ierah
HlavigiKU' lop. rit., n" tKJ) a public celte pinr»» d'apres le Hegistre du Const^il.
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REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE
PL. xi
^ s
•HOTOTVPip P. TH6V0Z Ä C», GEN^VE
MtilDAILLES DES RÄSIDENTS DE FRANCE A OENfeVE
L
)oo^le
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— 133 —
veillant pour la Höpublique et les ciloyens. II tut rap|)elö
subitement le 11 döcembre de la möme annöe pour aller
occuper le poste deministre plönipotentiaire de la Republique
Francjaise aupr^s des Etats-Unis d'Amörique. II n'eut quun
d^lai de vingt-quatre heures pour quitter Gen6ve. Sond^part
imprövu causa un vif regret ä tous les citoyens modörös,
qui voyaient avec peine rinfluence qu'avait acquise le parti
r^volutionnaire, soutenu par les pröcödents Residents.
Le Conseil, dösirant que le citoyen Adet « empörte avec
lui un monument qui lui rappelle la reconnaissance et les
regrets de la Nation Genevoise ä son ögard » d(}cida de lui
faire don d'une mödaille en argent fin, « frapp^e avec un des
coins du citoyen Dassier, representant la ville de Gen6ve. »
Nous n'avons pu trouver aucun renseignement sur Tins-
cription commömorative que devait porter cette mödaille qui
lui tut remise ä Paris par le citoyen Delaplanche.
Adet envoya au Conseil une lettre de remerciements : « Je
regarderai la mödaille que vous m'avcs envoyi^e, öcrivait-il,
inoins comme un monument de ma conduite politique,
que comme un gage pr^tieux de votre amitiö. Elle me
retracera des Images bien douces, mais mon coeur n'en avait
pas besoin pour conserver les scntiments d'attacliement et
de respect qOe j'ai voues au peuple libre de Genöve et ä ses
dignes magistrats I »
II ne faut pas confondre cette mödaille avec Celles qu'ä
döcrit Blavignac (Armorial geneoois, p. 320). M. Eugene
Demole a piibliö dans le volume IX du Bulletin de la Societe
sufsse de nainismatique, quelques renseignements sur ces
dernieres, qui provenaient d'une spöculation particuliere du
graveur Ferrier, chez qui on pouvait se les procurer au prix
de 1 florin 9 sols ; il en existe trois varietös dont voici les
descriptions :
1^ Büste d'Adet, leg. * P. AUG. ADET. RESIDENT DE
LA REP. FRAN. PRES DE LA R. DE GENEVE. Exergue
1794. Revers: un main sortant d'une nut^e lumineuse et
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- 134 —
tenanl une couronne de diene, legende: ELLE EN PHE-
SAGE 1) AUTKES. Signc p. f. (Pierre Ferner.)
^»"<-1 blanc, med. 41™'". (voir PL XÜ, n° 2*).
/ei's semblable au n" 1.
rs: Une couronne de chöne, legende et signature
la precedentc.
emetal, (voir PI. XII, n'^ 3V)
/ovs semblable au n" 1.
rs : Chainp libre, dans une couronne de laurier.
ze (voir PI. XII,n"4\)
;itoyen Adet succöda Felix Des Portes, de triste
•e. II tut Resident ä deux rei)rises, la premiere fois de
•re 1794 ä octobre 1795, la scconde de f^vrier 1796
1708.
ant la premiöre pöriode de son ministöre. Des Portes
uisittrös düTöremmentquependantlaseconde; aussi,
son rappel, le Conseil arr6ta de lui remettre « en
lage de notre attachement el de nos regrets » une
e en argent, « frappöe au meme coin que celle qui tut
au citoyen Adet. » Cette medaille, dont nous igno-
lögende, lui tut pr6sent6e le 25 octobre 1795 par le
Gaillard. Elle ölait renfermöe dans un 6tui portant
scription :
IC par les Syndics et Conseil de la JRcpubtujue de
au (iL Des Portes, ancien Resident de la Re/jubtique
ise *.
/^ortes revint ä Genöve le 9 fevrier 179G, pour rem-
nac, op. cit. ii* ;W.
iiac, op. cit. 11* 39.
variöte — coinpletement in.'"iite — est d'une frappo posterienre aux deux pi«*-
ar I»? levers est exactemeiit le in«>iiie (lue celui de la « Deesse des Alts ». jK'til
\ntoine Bovy. Klle fait partie de la eulleclion de M. Paul Strtehlin, qui la niis»»
Hill ä notre disposltion. Le Cabinet des Medailles de la Villede Paris en ivtssedi'
Leniplaire.
re du Conseil administratif, 179;").
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.TTTX'
- 135 -
plaeer le citoyen Resnier; son retour tut gön^ralement vu
avec plaisir, mais ses rapports avec Ics magistrats perdirent
bientöt le caractöre de cordialitö qu'ils avaient eu pröc^dem-
inent. Dös lors, tout en protestant de sonrespect pourTindc-
pendance de Genöve. Des Portes fit tous ses eflForts pour
amener Tannexion de cettc ville ä la France ; on sait quelles
odieuses machinations il pröpara dans ce but, mais cette
lamentable periodede notre histoire est suffisamment connue
pour que nous n'en parlions pas plus longuement. Apres la
fatale journöe du 15 avril 1798, Des Portes fut nomme com-
inissaire de la Ri^publique FranQaise et resta ä Geneve ea
cette qualitö jusqu'au mols de septembre de la miime annöe.
II nous a semblö intt^ressant de räunir ici une sörie de
monuments qui tbrment une page curieuse de Thistoire
numismatique de Genöve. Du reste, ä cötö de leur valeur
historique incontestable, certaines des pi6ces que nous
avons döcrites sont de belies creations de notre illu^jire
compatriote Dassier, d'autres se trouvent difficilement, et ä
ces titres divers, elles meritaient d'ötre däcrites et |)ubli6es
ensemble.
A. Cauorx.
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ßDITS ET MANDEMENTS
CONCERNANT LES MONNAIES fcTRANGERES EN CIRCILATION DANS
I/ANCIENNE PRINCIPAL'TE-EVfiCHE HE RAI.E
ivcueillis et pii blies par L. Le Koy.
I.
i
liDIT DE WORMS.
{W Mni iOW.)
Wir I desz Ober Rheinischen Crais;: Stände \ Geist- und
Weltliche Fürsten | Prelaten | Graven j Herrn und Statt |
sainpt und sonders | thun kundt | und fügen allen unsern
ober und unter Amptleuten, etc., elc
So verordnen wir ferners ernstlich dasz diejenige
Sechs und Drevbätzner welche in Schrott und Korn 1 mit
deme zum Fundament und Fusz der silbernen Müntzen |
bey dieser Provisional disposition uff zweu Gulden vier
Creutzer gewürdigten Reichsthaler sich conformiren für pas-
sirlich gehalten | auszgegeben und empfangen | und da sich
einiger Verdaclit erheben sollte | mit dem Gewicht auffge-
zogen I und sonsten auff alle weg probirt und examinirt
werden mögen | Und wollen hiemit alle und jede Sechs und
Drevbätzner so sich dermassen nicht befinden | wie inglei-
chem alle frembde ausserhalb Reichsgemüntzte | alz da
seynd die Italianische | Niederländische | und andere der-
gleichen frembde Sechs und Drevbätzner drey Creutzei-, sie
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— 137 —
seyen mit nutn. 24 oder 3 bezeichnet | so jetzo im gang |
oder wider verhoffen sich hernacher bezeigen soHten | und
dem gesetzten Fusz nicht Correspondirten bey Straff und
Pöen hernach gesetzt von dato dieses Tags an nach ver-
flossenen sechs Wochen I so den ersten Julijschierstkünfftig
auszgehen | allerdings verruffen | auch anzubieten | auszu-
geben und anzunehmen verbotten haben | die Einführer
deroselben ergreiffen | in hafft nehmen | auch wol an Leib
und Leben straffen | etc., etc — Belangend aber
die in diesem Craisz vor dato dem obigen Fundament und
FuszdeszRheichsthalersgemeszgemüntzteDrey Creutzer I
bleiben dieselbe in dero alten Werth auch der Gestalt zu ent-
pfahren und auszugeben j dasz keiner an hundert Gulden
Zahlung dero über 25 Gulden anzunehmen schuldig und
verbunden sevn soll.
Giildine Mi'intzen.
Gulden. Kreutzer.
Ducaten und Zeckhin 3 12
Creutz Ducaten 2 58
Goldgulden 2 20
Rosenobel 7 —
Schiffnobel r ü 12
Engelloten 4 40
Spanische Dublon 5 40
Einfach Span. Cronen 2 50
Doppelte Albertiner 4 14
Einfache Albertiner 2 7
Frarftzösische einfache Cronen 2 50
Welsche doppelte Cronen 5 30
Einfache Welsche Cronen 2 45
REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE. 10
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— 138 —
Silberne Mibiizen.
Golden. Kreatier.
Reiclisthaler 2 4
Guldenthaler 1 50
Thaler darauflf 72. stehen . 2 8
Neue Burgundische Thaler mit dem Creutz . . 1 54
Silber Cronen 2 20
Philippslhaler 2 15
Kopffslück, oder '/s Philippsthaler — 27
Engelische Schilling — 27
Halbe Francken — 27
Min gantz Real — 20
Halbe Real >- 10
Teston, oder Dickpfennig — 24
Hin halb Teston, oder Dreybätznei- — 12
iArchives de i'ancien EvecM de Haie, ä Porrenlruy. — Piacard imprinie.l
II
6Drr DU COMTIi DE BOLHGOliNE
i) nooemhre lö'20.^
Albert, et Isabel Clara Eugenia Infante dEspagne par la
gracc de Dieu, Archiducz dAustriche, Ducz et Conites de
Bourgongne, Charrolais, etc. A nos Baylliz d'Amont, d'Aval
et de Dole, celuy de Luxeul, et grand Juge en la terre Sainct
Üuyan de Joux, et autres Justiciers et Otticiers, salut. •*
Novs auons estc adverlis qu'en nostre Comt^ de Bougon-
gne, par Tauarice et fraude de quelques changeurs et billon-
neurs de monnoye tant dudict pays que des circonuoisins,
s'est gliss6 un tel abuz au cours et estimation de toutes
especes tant d'or que d'argcnt, qu'il nV a plus autre regle
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— 139 —
que la volonte de semblables traffiqueurs, qui sous couleur
d'acheter cherement les bonnes especes, les tireiJ loutes hors
de la Prouince, et la remplissent d'autresnouüellement fabri-
quees et foibles de poids et d'aloy, au grand pröiudice du
pauure peuple qui se treuve par ce moyen petit ä petit et
insensiblement defraud6 de la meilleure partie de ses deniers,
et au Heu des bonnes et fortes especes d'or et d'argent dont
il se seruoit auparauant, n'a plus que de menues monnoyes,
legeres et de bas aloy, qui causent vn encherrissement
extreme de toutes sortes dedanrees. A quoy desirans reme-
dier auant que le mal croisse d'auantage, et neantmoins don-
ner moyen ä noz bons vassaux et subiets dudict Comtö de
Bourgongne de continuer leurs commerces avecles Prouin-
ces voisines oü le malheur des troubles de TAllemagne a
introduit semblables desordres. Par aduis et deliberation de
nostre cousin le Comte de Champlite, Cheualier du Toison
d'or, de nostre Coseil d'Estat, Lieutenant general etGouuer-
neur en nostredict Comt6 de Bourgongne, et de noz tres
chers et feaux les President, et gens tenant nostre cour
souveraine de Parlement a Dole, Novs auons par maniere
de prouision, pour le temps et terme dVn an tant seulement
et jusques ä ce qu'il puisse estre pourueu par vn plus estroit
reglement, Ordonnö, statue, et dc^clarö, Ordonnons, statuons,
et döclarons, que les especes tant d'or que d'argent cy-apres
mentionnees auront cours et seront receües en nostredict
Pays au pris que s'ensuit.
As(^auoir, les doubles Ducats d'Espagne ä deux testes,
comme aussi ceux tbrgez k noz coings et armes du poids
de cinq deniers douze grains trebuchans, pour dix frans six
blans, 10 fr. 6 bl.
Les simples Ducats ä deux testes tant d'Espagne que nos-
tres, pesans deux deniers dix-huict grains, pour cinq frans
trois blans, 5 fr. 3 bl.
Les doubles Souuerains d'or ä noz coings et armes du
poids de huict deniers seize grains, pour quinze frans, 15 fr.
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— 140 —
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— 141 —
Les doubles ä mesine marque pesans quati'e deniers dix-
huict grains, huict frans, 8 fr.
Les Chequins, ou Ducats de Hongrie, Boheme. Pologne,
et autres forgez en Allemagne au pied de rEmpire, comme
aussi ceux de Venise, du poids de deux deniers dix sept
grains. cinq frans, 5 fr.
Les autres Chequins ditalie, Rome, Gennes, Florence,
Piedmont, et autres semblables pesans deux deniers, seize
grains, quatre frans vnze gros, 4 fr. 11 gr.
L'Escu pistolet d'Espagne, et celuy ä noz coings et armes
pesant deux deniers quinze grains, quatre frans 6 gros, 4 fr.
6gr.
Le Doublon ou pistole de cinq deniers six grains, neuf
frans, 9 fr.
Le quadruple ä l'aduenant, dix huict frans, 18 fr.
L'ancien Escu d'or de Flandre pesant deux deniers seize
grains, quatre frans sept gi-oz et demy.
L'Escu sol de France pesant deux deniers quatorze grains,
quatre frans huict groz, 4 fr. 8 gr.
L'Escu vieil de France pesant trois deniers, cinq frans
sept groz et demy, 5 fr. 7 gr. 2 bl.
Le double Henry de cinq deniers dix sept grains, dix
frans, 10 fr.
Le demy ä Taduenant, cincj frans, 5 fr.
Les Escus pistolet de Bourgongne, Besancon, Italic, Lor-
raine, Sauoye, Geneve, et autres ämesme titre, pesans deux
deniers quatorze grains, quatre frans, quatre gros et demy,
4 fr. 4 gr. 2 bl.
Le Florin d'or d'Allemagne de deux deniers douze grains,
trois frans sept groz, 3 fr. 7 gr.
Monnoies cVargetit
Les Ducatons de Milan et autres d'Italie, et semblables
I>esans vingt-cinc] deniers, trois frans cinq groz et demy, 3 fr.
5gr. 2bl.
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~ 142 —
La Plielippetale de vingt six deniers douze grains, troi^
frans, trois groz, 3 fr. 3 gr.
La demie Phelippetale, de treize deniers six grains, vn
fran sept groz et demy.
Le quint de Piielippetale, sept groz et demy.
Les Ristales que Ton dict de l'Empire pesans vingt deux
deniers douze grains, deux frans vnze groz, 2 fr. 11 gr.
Le Real d'Espagne de huict, du poids de vint et vn deniers
trebuchans, deux frans dix groz, 2 fr. 10 gr.
Celuy de quatre, pesant dix deniers douze grains, vn franc
cinq groz, 1 fr. 5 gr.
Celuy de deux du poids de cinq deniers six grains, huict
groz et demy.
Le simple Real d'Espagne, pourueu qu'il soit du poids de
deux deniers quinze grains, quatre groz vn blanc, 4 gr. 1 bl.
Le Franc d'argent de France autresfois appellö piece de
vint sols, du poids d'onze deniers trebuchant, seize groz,
1 fr. 4 gr.
Le demy de cinq deniers douze grains, huict groz, 8 gr.
Le quart de franc de deux deniers dix huict grains, quatre
gros, 4 gr.
Le quart d'Escu de sept deniers douze grains, ou deux
treseaux et demy trebuchans, vint sols, 1 fr.
Le demy quai1 d'Escu de trois deniers dix huict grains,
six groz, 6 gr.
Le teston de Roy de se[)t deniers dix gi-ains, vnze groz et
demy, 11 gr. 2 bl.
Le demy teston de trois deniers dix sept grains, cinq groz
trois blans, 5 gr. 3 bl.
Les vieux testons de Lorraine de sept deniers pesant, dix
groz, 10 gr.
Et pource que Ion a cy devant donn6 cours indifferemment
pour huict groz ä toutes sortes de testons d'Allemagne
quoyque de valeur et poids fort differends, d'oü provient la
principale source des desordres que Ton voit presentement
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- 143 —
en nostredict Comt6 de Bourgongne, au fait des monnoyes :
nepouvant pour le present y estre mis meilleure regle que
parle poids, attendu qu'ä Tessay en fait ils se i^ont treuvez
de mesme aloy ou approchant, Novs auons ordonnö et
declar^, que jusques ä autre ordre, lesdits testons ayans eü
cy devant cours en nostredict Comle de Bourgongne non fal-
sifi6z, ny contrefaicts, seront receuz aux charges et condi-
lions suivantes : Asgauoir, qu aucun semblable teston ne
sera receu et employö pour huict gros, qui ne soit du poids
de six deniers et dix grains trebuchans. Et que pour chacun
grain qui det'audra dudit poids sera deduit vn denier tour-
nois, en sorte que ceux qui ne se treuueront peser que deux
treseaux, vaillans six deniers de poids, ne s'employerontque
pour sept groz et demy Et ceux qui peseront deux treseaux
moins dix grains, pour sept groz seulement, et ainsi des
autres.
Et pource qu'en vne grande quantite, ceste exacte suppu-
tation de chacune piöce seroit trop difficile et dispendieuse :
Novs declarons qu'en ce cas la reduction et estimation s'en
fera en liures, marcs, onces, et treseaux, au pris suivant.
As(;auoir, la liure poids de Troye vaillant deux inarcs, ou
seize onces, pour quarante frans, 40 fr.
Le marc vaillant huict onces, ou demi liure, vint frans, 20 fr.
Les quatre onces, demy marc, ou quarteron, dix frans, 10 fr.
Les deux onces, quart de marc, ou demy quarteron, cinq
frans, 5 fr.
L'once vaillant huict treseaux, ou vint quatre deniers, trente
groz, 2 fr. 6 groz.
Les quatre treseaux vaillans demie once, ou douze deniers,
quinze groz, 1 fr. 3 gr.
Les deux treseaux vaillans six deniers de poids, sept groz
et demy, 7 gr. 2 bl.
Le treseau vaillant trois deniers de poids, quinze blans,
3 gr. 3 bl.
Sans qu'on puisse estre contrainet de receuoir plus gi*and
nombre que de quinze des dits testons a vne fois, si ce n'est
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142 —
La Phelippetale de vingt six deniers douze gr
frans, trois groz, 3 fr. 3 gr.
La demie Phelippetale, de treize deniers s'
fran sept groz et demy.
Le quint de Phelippetale, sept groz et den
Les Ristales que Ton dict de TEmpire i
deniers douze grains, deux frans vnze gi
Le Real d'Kspagne de huict,du poids
trebuchans, deux frans dix groz, 2 fr.
Celuy de quatre, pesant dix deniei-
cinq groz, 1 fr. 5 gr.
Celuy de deux du poids de ein«]
groz et demy.
Le simple Real d'Espagne, p
deux deniers quinze grains, n-
Le Franc d'argent de Fr."
vint sols, du poids d'onzr ■
1 fr. 4 gr.
- -i
■ ■. UV cy
- Uli 10 dict est,
1 outre, de resar-
■-t-
Le demy de cinq
Le quart de fran(^
gros, 4 gr.
Le quart d'Kscu -
treseaux el (leni\ ^■
Le demy (juart
six groz, (J iii".
Leteston »l«' *
demy, 11 i^i*. "'
Le (lemN '•■
trois l)laii>
Les vi'-i-
,ltMi. - .'\-age et employ de
^l . - oiitiees cy dessus, sauf
.^^ o: armes de sa Maiestt^
-- vlu Royaume de France,
.on que cy dessus, comme
t -. et autres menues especes
^tvdiot Pays pour le com-
^ -ouple au mesme pris qu'ils
^ viiiviuent soit ordonne.
iKvsi iliots subiects estre con-
. »uuio de cent frans et au dessus,
. c do telles menues monnoyes
X atme totale dont leur sera faict
Im
<i"
. X o:4HVOs de monnoyes d'argent,
\ >\x los avonsdeclare et declarons
ou> do ileans vn mois apres la publi-
ici* to> porter ou envoyer ä nostre
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- 14:. —
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de remedeconvenable. „ £d,ot ^ar lou»
,esV,e»xaccous.ume«.enW-,e.^^^_^^ ^^^^^^ ^..,„„,„,„,
''T^ret'rdXre-eSv.^l.ou. a. n»,s de
— 144 —
au gros poids, ny en ce cas faire estat des demys treseaux,
deniers et grains qui excederont apres le eompte lait des
rnarcs, onces et treseaux.
Et quant aux demys testons non falsitiez, ny contrefaicts,
ils auront coui-s pour troiz groz tant seulement.
Interdisons et deffendons ä tous d'employer, receuoir, ny
presenter les dites especes ä plus haut pris qu'elles ne sont
cy dessus estiinees, ä peine de confiscation des especes, et
de Tamande arbitraire, qui ne pourra estre moindre que du
quadruple, le tout applicable pour vne moiti(^ au reuelant.
Interdisant de mesme ä tous Juges, Commis, Greffiers,
Libellances, et autres vacans aux executions des arrets et
sentences, de faire liquidation ä plus haut pris, ny souffrir
que les especes soyent employees aux nantissemens et
payemens ä faire par devant eux ü autre pris que celuy cy
dessus, ä mesme peine arbitraire, applicable comme dict est,
et de nullit^ de tous leurs besongnez : Et en outre, de resar-
cir aux parties tous dommages et interests.
Aussi Interdisons et deffendons Tvsage et employ de
toutes autres especes d'argent non specitiees cy dessus, sauf
Celles qui sont battues aux coings et armes de sa Malest^
Catholique, et aux nostres, et celles du Royaume de France,
qui auront cours ä mesme proportion que cy dessus, comme
aussi les huicts deniers, Lucernes et autres menues especes
lesquelles seront tolerees en nostredict Pays pour le com-
merce et commoditö du pauvre peuple au mesme pris qu'ils
ont couru cy devant, jusques autrement soit ordonnt^.
Et neantmoins ne pourront nos dicts subiects estre con-
traincts en payemens de la somme de cent frans et au dessus,
receuoir plus grande quantite de telles menues monnoyes
que la quarte partie de la somme totale dont leur sera faict
paycment.
Et quant ä toules autres especes de monnoyes d'argent,
de billon, ou de cuyure, Novs les avons declarc^ etdeclarons
billon. Et ordonnons ä tous de deans vn mois apres la publi-
^•ation du present Edict, les porter ou envoyer ä nostre
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~ 145 —
Maistre des monnoyes ä Dole» ou ä j^es Commis qu'il establira
en chacune des principalles villes, lesquels en poyeront la
valeur en monnoye coursable, ä raison de vint quatre frans
le marc sold de tin, pour eslre employez ä la fabrication de
noz monnoyes.
Prohibons tres expressement a tous autres non ayans
Charge dudict Maistre des monnoyes de se mesler desdicts
changes, Et ä tour de quelque quaütö et condition qu'ils
soyent de dislraire semblables monnoyes declart^es Billon,
hors de nostredict Comt6 de Bourgongne, ä peine de contis-
cation, et de Tamander arbitrairement. La moitiö des dictes
amandes et contiscations applicables au proftit de celuy ou
ceux qui reuleront et ameneront ä connoissance la distrac-
tion et conlrauention ä ce que dessus.
Encor Interdisons et deffendons ä tous d'apporter en nos-
tre dict Pays aucunes nouvelles especes, ä peine de contis-
cation, et de Tamander arbitrairement, le tout applicable
comme dict est, Ordonnant aux Fiscaux des Bailliages. aux
Procureurs d'Office des lieux, et ä tous autres Justiciers et
Officiers de tenir la soigneuse main ä ce qu'aux tbii-es et
marchefs telles nouvelles monnoyes non reglees et estimees
cy dessus, ne soyent introduittes, ä peine d'en respondreaux
mesmes, Et ou ils reconnoistront aucune y avoir estä intro-
duitte, en advertir promptement ladicte Cour pour y pourvoir
de remede convenable.
Si Vous mandons faire publier le present Edict par tous
les lieux accoustumez, en Voz sieges et ressorts respective-
ment, aftin que personne n'en pretende cause d ignorance,
Et le faire punctuellement observer.
Publiö k son de trompe aux Halles et par tous les carre-
fours de nostre Ville de Dole le neutvieme jour du mois de
Novembre de Tan mil six cents vint.
Gvil. Chalon.
(Archives de l'ancicn Kvech^ de Bäte, ä Porrontriiy. — Plaoard inipriniej
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— 14Ö —
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«.B!'-." f.*
— 147 —
Von den Silber Sorten | Ein
Flor. Kr.
Reichsthaler 1 30
Silbercronen 1 44
Philipper 1 40
Halb Philipper — 50
Quint Philipper — 20
Halb Quint Philipper — 10
Guldenthaler 1 20
Thaler darauff 72 vermerckt 1 34
Genoueser Dölpel 24
Franken — 36
Spannische Real 1 24
CreutzTeston — 30
Französischer Dicken 12 Plappert.
Lotringer oder Metzer Teston 11 id.
Schweizer Teston 10 id.
Bononier id 14 Kreutzer.
Schaphanen id 16 id.
Spi»zbärtle id 10 id.
Als sollen dieselbige (Schaidtmüntzen) in nach-
gesetztem abgewürdigtem Valor, von diser Publication an I
biss auff Simonis und Judae, der Heyl. Aposteln Tag. und
nit länger | in gemeinen täglichen Käuffen und Bezahlungen
I doch mit obberürter Beschaidenheit fürters genomen
werden : Benandtlich
F/m Gebweiler Dreybätzner 9 Rappen.
Laufienburger Vierplappertstück 3 Kreutzer.
Zweypiapperlstück \\ Kreutzer.
Einplappertstück 4 Heller.
Newe Vierer, — 10 Stück per 5 Rappen.
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— 148 —
Newe Happen, — 20 Stück für ein '/, Batzen.
Newe Lucer, — 1 Stück 1 Rappen.
Ad mandatum Ser.'"' Dni Archid.
proprium :
A. Ottentai.er.
[Ai'chitK's de l'ancien Evt'che de Bnle, ä Pori-entruy. — Piacard impriiue.)
IV
MANDEMENT DU PRINCE-EV^QUE DE BALE,
GUILLAUME RINCK DE BALDENSTEIN.
f'28 seplembve IC)'2S.)
Goilllcwme Par la grace de Dieu Euesque de Basle, Prnnce
du S, Empire, etc.
A noz Chastellains, Preuosts, Ma\ res, Recepueurs, Gro-
uables, Voebles, & tous aultres Haults & bas Ofticiers,
comme aussi generalement ä tous noz subjetz de quel Estat,
qualite & condition qu'ilz soyent, & chacun d'eux Salut.
Coinm' il soit que cy deuant par des Oours & salutaires Edictz,
Nous avons tascli6 de remedier au grand et insuportable
desordre qui s'estoit glissö au fait des monnoyez, en noz Pays
et Terres par le malheur du ternps, & accreu par l'insasiable
auarice et cupidit(^ de certains tratiqueurs et billionneurs, qui
faisoient profession en cachette d'en-leuer les fortes et bonnes
cspeces, pour les transporter dehors, & r'apporter d'autres
foibles en poids & alloy, au grand praeiudice & perte de noz
Subjects, Et que detels Edicts etMandemens faits & publiez
par prouision, noz bons Vaissaux et Subiects, ont receu vn
notable allegement, et euitö Tinterest plus grand qu'ilz pou-
vaient ressentir par plus long vsage & tolerance des dites
uiauuaises Especes d'argent & rehaussemet du pris et esti-
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— 149 —
mation desaultres. Si est cetoutes fois que pourplusgrande
commodite & aduancement d'iceux, & de leur proffit, d'vn
commun accord et consentement avec les Princes, Seigneurs.
Estats et Villes voisines, en attendant plus ample reglement
de rEmpire, Nous nous sommes contbrmöz lant pour les
especes d'or que d'argent, ä TEstimation et Eualuation sui-
vante. AssQauoir, & en premier lieu, que
Especes d^or.
Ducat vaudra 3liv. 2sz. Gd.
Vn ducat ä la croix 2» 18» 4»
Vn Escus sol 2 » 16 » 8 »
Vn doublon d'Espagne 5 » 12 » 6 »
Vn Escusd'Espagne 2 » 1(> » 3 »
Vn double escus pistolet 5 » 6 » 8 »
Vn Escus pistolet 2 » 13 » 4 »
Vn angelot 4 » 10 » 10 »
, i
Vn florin dor 2 » 5 »
Vn double Albert 4 » 10 » 10 »
Vn noble a la rose G » 15 » — »
Vn noble d*Henricus 6 » — » — »
Especes d^argent.
Vn Ristaler 1 liv. 17 sz. 6 d.
Vn Patagon 1 » 15 » 10 »
Vn ducaton 2» 3» 4»
Vn Philippthaler 2 » 1 >» 8 »
Vn demy Philipp 1 » — » 10 »
Vn quint de Philipp — » 8» 4»
Undeinyquint — » 4 » 2 »
Vn Taler de florin 1 » 13 » 4 »
Vn Taler avec le nombre de 72 . 1 » 19 » 2 »
Vn de Genua 2 » 11 » 8 »
Vne piece de Franc — »15
Vn Real d'Espagne 1 » 15
* Le manuscrit porlait 2 liv. 6 sz. 8 d.
»
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- 150 —
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■ p .«,"1.-
- 151 —
des monnoyes, & precisement selon nostre Edict & Mande-
ment public cy devant sur ce suiect. Comme ce mesme nous
deffendons & interdisons de nouveau la distraction de viu-
res el victuailles hors de noz Pays el Terres, soit de beslial,
grains, beurre, fromage «Sc aulres seinblables & pareillement
d'enleuer aucune teile danröez en cachetle par les villages,
& autrepart que sur les march6 publicz ä cesl effecl instituez.
Renouuellant & contirmants tant les Mandements susdilz,
que celuy qu'a est6 cy devant public contre les chaugeurs,
trafficqueurs, billonneurs, & aultres pestes semblables de la
chose publique. Le lout ä peine des chastois contenus &
inseröz aux Mandements & Edicts susmenlionet^z, & en vn
chacun d'iceux» & en oultre d'autre amendc selon Texigence
du cas, & de leurs moyens, mesme d'en estre chastiez par
aultres peines corporelles, sans que lesdites peines par noz
iuges pour quelque consideration respect, ny faveur puissent
estre changees, ny diminucöz, ä peine d'en estre euxmesmes
responsables en leur particulier. Dcclarant que les denon-
ciateurs emporteront leijr contingeante partie des amendes
& confiscations selon les mandements susdits. sans difHcultö
ny contradiction quelconque, auec plus ample esclaircisse-
ment, que iacoit que les delinquans obtiendroient grace de
nous, ilz ne seront neanmoings par la deschargt^z de la part
des dits amendes par nous laissö au denonciateurs. Si don-
nons en mandement ä tous noz ofticiers, iusticiers & subiects,
a qui il appartiendra, qu'icelles noz ordonnances ils facent
executer, obseruer, et entretenir inuiolablement procedans
contre les dösobeissans et transgresseurs par Texecution des
peines & amendes sus dits, sans aucune faveurs, port, ou dis-
simulation, Car ainsi Nous plait-il. En tcsmoignage de quoy,
Nous auons faict mettre nostre scel ä ces presentes. Donne
en nostre ville et chasteau de Pourrentruy, ce 28. de septem-
bre. M.DC.XXllI.
{Liea da Sceau).
sArchives de Vancim Eiwcfie dt' Dale, ä Porrenlruy. — Placard imprime.)
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LE SGEAU
DE
VAÜTIER BONJOUR
CHANOINE DE GENEVE
La Sociäte suisse de Numisniatique m'a fait Thonneur de
m'insci'ire au nombre de ses membres aclifs. Pour ne pas
etre trop indigne de ce titre, je dois au moins faire preuve
de bonne volonte en apportaut un modeste tribut k Tceuvre
de mes coll^gues.
Je me suis donc souvenu que parmi les sceaux que je
possöde, il y en a un de Vautier Bonjour, chanoine de Genöve.
La sigillographie est comme une soeur de la science des me-
dailles, et nos lecteurs prendront quelque plaisir, j 'ose Tespe-
rer, ä voir apparaitre ce petit monument qui se recommande
par son ölägante facture autant que par sa bonne conser-
vation.
Dans un encadrement formö de quatre demi-cercles alter-
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— 153 —
nant avec des angles figure un 6cusson seme d'6toiles ä six
pointes, au franc-quartier chargö dun soleil dont les rayons
affectent l'aspect d'une roue flamboyante, suivant Tusage
du temps.
+ ;s YAifTGRi BoniDiei . cXn GGBen
Les letlres A et ö sont liöes. Malrice de sceau en bronze
clair, forme orbiculaire, diam6tre 25 millimÄtres ; appendice
campanulö se terminant par un anneau.
D'oü venait ce Gautier ou plutöt Vautier Bonjour (pour
laisser ä son pr6nom burgonde la forme qui se rapproche
le plus du Waltlier des Guelfes f A quelle 6poque a-t-il v6cu 1
Ici je passe parole ä mes deux aimables correspondants de
Genöve, MM. Alfred Carlier et Adolphe Gautier, qui ont bien
voulu interroger ä ce sujet les bibliothöques et les archives
de leur ville. 11 r^sulte de ces investigations qu'on lit dans
rObituaire de Töglise cathödrale de Saint-Pierre, ä la date
du 8 septembre :
« Obiit P. Bonediei, canonicus gebennensis, pro cujus an-
niversario quadraginta solidi ».
Pierre Bonjour ötait chanoine de Genöve en 1317 (Memoires
publi^s par la SociM d'Histoire et d' Archäologie de Genöve,
t. XVIII, 20).
Et ä la date du 10 novembre : « Obiit dominus Valterus
Bonidiei canonicus gebennensis, qui dedit, pro suo anniver-
sario annuatim celebrando, quadraginta solidos, pro quibus
habuimus quadraginta libras gebennensium per dominum
Guillermum de Anissiaco, cantorem nostrum \ »
L'ann^e de ce dec6s n'est pas indiquöe, mais Vautier
Bonjour, övidemment celui de notre sceau, ötait mort en
1388 au plus tard. En effct, dit M. Cartier, cot obit est de la
main du chanoine Pierre Chartreis, tandis que Tobit de
Tövöque Adhömar Fabri, mort ii la fin de la möme annee
1388, est dejä d'une autre plume (Vid. TObituaire public par
» II semble. d'api-^ ce texte, que le capitil necessaire d la fondation de Vautier
Bonjour aurait ete foiii*ni |)ai' le chanlre (•uillaume d'Aiinery. Plusieurs ))erso»nagos de ce
nom d Annecy ^nt cites dans rObitiiaire de Saint Pierre, mais Guillauine ny est inen-
tionne que cette fols ; nous ne pouvons donc en tirer aucune indiralion chronologique.
REVUE SÜISSE DE NUMISMATIQUE. 11
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rt Sarasin dans les Mömoires de ladite Soci6t6»
ly l. I, p. 11). Nous devons donc en conclure que
n'ötait plus de ce monde en 1388, ce qui ne veut
qu'il ne soit mort assez longtemps avant cette date,
de notre sceau paraissant se rapporter au milieu,
5 meme au premier tiers du quatorzi^me siecle.
l'Obituaire de Sainl-Pierre nous passons ä celui de
[n(^tropolitaine de Lyon, nous y trouvons mention, au
lendes de novembre (30 octobre), d'un Jean Bonjour,
' de cette ^glise *, qui pourrait bien avoir 6tö parent
loines Pierre et Vautier. Et lui-meme se rattache-
ir quelque lien genealogique ä Jouannin Bonjour,
lus ßonediei, citoyen de Lyon, qui Fut tömoin le
1323* d'une vente dimmeuble faite ä Tabbaye
f Faut-il encore signaler Bailht^lemy Bonjour, no-
lontbrison en 1318 ' 1
n'en finirions pas du reste si nous ouvrions chacun
^ieux cartulaires pour y rencontrer des Bonjour.
lui d'Etienne de Villeneuve, par exemple, figure un
1 Jors, de Couzon, qui t^moigna des violences com-
1269 par des Lyonnais contre les habitants de cette
A Saint-Priest en V^lin, je constate la forme Bona
jours comme nom patronymique, mais eile a servi
pränorn; dans TObituaire de Saint-Paul de Lyon*,
3 ides de janvier : Obiit Bona Dies, uxor Martini
; dans celui de TEglise de Lyon, au 13 des calendes
5, Bona Dies, temina, que sancto Stephano pro an-
o suo taciendo mille solidos reliquit ^ Ne nous en
les Bonediei, thtsaurarius Liigdunensis, qui reliquit ecclesie Lugdunensi
ina siinplicia,elc, Vid. VObituariiiui Liujäunensis Ecdcsro*, publie par M.-L.
3.
cartulaire de l'abbaye d'Äinay, etc., publie par le comte de Charpin-
t M.-C. Guigue, t. I, p. :m.
ine de la sigiiature, par M. C. Guigue, p. 80.
"e municipal de la ville de Lyon, recueil forme par Elienne de Villeneuve au
publie par M. G. Guigue, p. Wl.
im Ecclesiae Siujcli Pauli Lugdunensis ou Necrologe des bienfaiteurs de
Paul de Lyon du XI*- au Xlll"* siecle, publie par M. G. Guigue, p. 3.
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^tonrions pas, nous pourrions möme citer une Bonne Nuit,
Bona Nox, qui en 1227 donna son consentement ä une vente
faite par son mari, Hugues de Larnhieu, au chapitre de
Saint-Just, de fonds sis ä Sainbel. (Obituaire de Tabbaye de
Saint-Pierre de Lyon du IX'^ au XV* siöcle, public par
M. C. Guigue, p. 64.)
U y a eu ä Genöve une famille portant ce nom, me dit
M. Adolphe Gautier, et il trouve dans son Armorial genevois
manuscrit qu'elle avait pour blason un soleil d'orsurchamp
d'azur. De quel cöt6 venaient ces Bonjour, etquand sesont-
ils 6tablis ä Genöve d'oü ils ont disparu, c'est ce qu'il ignore.
IIb ne tigurent pas dans la liste des membres du Conseil, ni
dans Celle des Deux-cents, ni dans celle des professeurs ou
des i^embres de la v6n6rable Compagnie des Pasteurs*.
11 y avait des Bonjour ä Avenches, et comme ceux de
Genöve, ils portaient d'azur au soleil d or (V. le Supplement
d'Holzhalb au Dictionnaire de Leu) ; il y en avait aussi dans
la principaut6 de Neuchätel, au Landeron. La preuve, sui-
vant M. Gautier, que les Bonjour vaudois avaient une reelle
notori6t6, c'est qu'on voit dans les Documents relatifs ä
Vhistoire du pays de Vaud par Grenus, qu'en 1592 les
döput^s des villes vaudoises s'6tant r6unis ä Berne pour
conf6rer sur les monnaies et autres questions, le d6put6
d'Avenches ötait le sieur Daniel Bonjour.
Enfin M. Cartier constate qu'en 1558 un Bonjour d'Avully,
pr6s Gen^ve, figurait au livre des Bourgeois, mais, ajoute-il
ir^s justement, c'est presque un contemporain en comparai-
son de notre personnage du quatorziöme siecle.
Le nom de Bonjour est encore assez r6pandu au pays de
Vaud ; on pourrait chercher aussi en Savoie et en Bugey. La
prösence d'un soleil dans les armoiries de ces diverses fa-
milles n'a qu'une signification relativement secondaire, car
le jeu de mots, quMl r^vele, a du inspirer le choix de ces
* Je constate pourtant que ce nom se trouve parmi ceux des citoyens (fui, au nombro
de deux cents ou environ, soumirent en i:^09, d un tribunal arbitral. leurs dilTerents avec
lev^ue Aymon du Quart (Vid. Reyeste genevois, p. 'il3).
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armes parlantes. La Situation de membre du chapitre de
Genöve au moyen-äge implique dans notre pensöe une ori-
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T6te longue et accentuöe.
Cheveux et barbe.
Manteau reprösentö par deux traits paralleles formant la
courbe. Un trait derriöre le cou parait Tautre partie du man-
teau.
Ce buste ^emh\e placä sur une colonne terminöe par une
croix.
Lögende : ( • \A VNO FIT) suivie d'un trait.
AVNO FIT
Revers. Croix laline pattee, accostöe du chiflfre VI sur un
degre, le tout dans un grönetis large et formant un ovale
fermö au bas par un grand anneau.
Comme lögende circulaire :
. CVCV.-. A\0
II. Icugunia Monetaire,
C est le nom que je erois pouvoir donner ä celui qui a fait
ce Quadrans.
Je trouve les dötails suivants qui me semblent concerner
le möme monötaire.
1"* Dans TAnnuaire de la Sociötö fran(;;aise de numisma-
tique (Septembre-Octobre 1890, page 357, n^ 23).
Description des monnaies mörovingiennes, par M. A. de
Beifort. Article ACAVNO.
Triens dA^GV-NTA ? Cabinet de France.
Cette pi6ce est un peu plus grande que la mienne, mais
assez semblable comme avers et revers.
2"* D'autre part, M. Blanchet indique, page 43, dans sa liste
des monötaires Mörovingiens :
• DV . . NTA (Monetaire d'Agaune).
Sur Texemplaire que je possede on voit :
IC VC VI \A ... - 0
Ce qui reste de la premiöre lettre est la partie d'un jam-
bage droit et non d'une lettre ä deux jambages. Je suppose
dun I.
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- 160 —
La seconde lettre ne peut se lire D, c'est une lettre ouverte
et dans Tautre sens, eile me parait etre un C.
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lüi^i«yjp.Ji»i
- 161 —
Nous avons . . . . gr. 1,25 — 1,20 — 1,15
Pour les '»/, . . . . » 1,071 — 1,026 — 0,984
11 est bien admissible que la möme latitude existe pour les
VI siliques que pour les VII. Le poids de gr. 1,01 de mon
exemplaire est donc regulier.
Quant au triens de SION cit6 plus haut, son poids de
gr. 1,05, me semble bien bas pour un Triens.
IV. Da noin de Quadrans,
Je donne ce nom ä la pi6ce que j ai Thonneur de vous pr(5-
senter, parce que ce n'est pas un triens ou * , de sol, mais
une monnaie de 6 siliques soit un Quart du sol de 24 siliques.
La livre romaine, teile que Tavait tix6e Constantin conte-
nait :
Grammes 327,45 de nos poids actuels. II Tavait taillöe en
72 solidi d'or de 24 siliques chacun.
Faisons le calcul en grammes :
Le Solidus d'or de 24 siliques ' /.j de livre
romaine gr. 4,5479
Le Triens de 8 siliques ou tiers de sol
' ,, du sol » 1,516
Le Triens löger ne pesant que environ
7 siliques ^ 5, du sol » 1,326
Le Quadrans de 6 siliques ^\^ du sol . . » 1,137
Reprenons maintenant le möme calcul pour le sol de
21 siliques.
(Je donne ä la suite de ce travail Töchelle des poids de 24
ä 17 siliques.)
Nous aurons pour :
Le Sol de 21 siliques gr. 3,9799
Le Triens de 7 siliques ou tiers de sol ' «, » 1,3266
Nous savons d'autre part que les rois Mörovingiens fixe-
rentle Sou d'orä Quarante (40) deniers d'Argeni. Le Triens
de poids devait donc en contenir 13 et Va-
Cette mauvaise division fut la source de toutes ces piöces
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— 162 —
de poids införieur que Ton rencontre sous chaque roi et dans
chaque ville et en examinant de pres les poids des diverses
öpoques, on voit diminuer graduellement:
T .A Ssnii H'Op Ha 1 «iliniiA ilÄ h 1F» r»Antio* nii 51 orr»flinc:V
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— 163 —
Je ne röpondrai pas cat^goriquement ä ces hypothöses.
Je dösire seulement faire constater la tendance ä röduire la
pi6ce de 8 siliques de 13 \'\ deniers ä 12 (environ 7 siliques)
et l'essai de remplacer le Systeme duodöcimal par le systöme
döcimal; c'est la raison qui me fait appeler cette piöce
monnaie de transition.
Ontrouve en effet peu de pi6ces portant le chiffre VI, je
n'en connais qu'une (si la description que j'en trouve est
exacte) eile est de Vienne, dans la Viennoise d'un monö-
taire SANCTVS.
Le revers est assez semblable au mienet Tonindique quil
porte le chiffre VI ? (Catalogue de la Collection Ponton
d'Am6court).
II est tout au moins curieux que ces deux piöces soient de
la möme province (on sait que Gen6ve et Agaune faisaient
partie de la Viennoise).
Je serais tentö de croire que Tessai öchoua par suite de
l'habitude du systöme duodöcimal, mais servit de transition a
la pi6ce de 12 deniers et ä Tötablissement du sol ä 21 siliques.
C'est ä ce moment qu'on röduisit le ^s de sol ä 7 siliques,
qui a environ comme poids 12 deniers.
8 siliques contenaient 13 * 3 deniers.
7 » ^^, en moins reste. . . 11 ^/j »
Et que Ton moditia son titre d'or pour en faire la pi^ce de
12 deniers.
Je ne peux övidemment donner ces appreciations que
comme des hypoth^ses et je serai heureux de voir Tun de
mes collögues en entreprendre une s6rieuse röfutation basöe
sur de bons arguments.
J'ai cru interessant de donner ä la suite de cette 6tude
deux tableaux comparatifs des poids des monnaies m6ro-
vingiennes, Tun de quelques rois par ordre chronologique,
Tautre comme Schelle de röduction des siliques en grammes.
On peut, en les Consultant simultanement, döterminer
approximativement Töpoque d'un monnayeur ou d'unepi6ce
anonyme.
Gen6ve, Juin 1891. A. Burri.
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|J.i|i UMUlill) wiNiiiyu
SCHWEIZEHISCHES
L- & MEDAILLEN -C ABINET
von G. E. von Haller.
ERSTER THEIL
I. Abschnitt.
lünzen. welclic die Eidgenossenschaft üheriwupi oder einige
Städte derselben zugleich angehen.
(Fortsetzung.)
\Uheii'Gesclienk für con Hofkirchen 1637,
r. Hirzel. Alle 4 sind abgebildet in Müllers Aliertlu
i et 19, p. 8, 9.
Westphalischer Friede, 1648. Man hat ihn auch in
ouis d'or schwer.
>. Brückner, p. 103.
Tom. 11, 4r)9.
Tom. 11, 459.
st ^ , Loth schwer.
]und mit Frankreich, 1GC3. S. Menetrier. 1691, p. 10.
Menetrier auszustreichen.
LOVIS XIV ROY DE. FR. — ET. DE. NAV. Der
at keinen Medasenkopf auf der Brust. Im Rev. fehlt
T dem Vorhang hervorstrahlende Sonnenglanz, —
e N" 76.
^en,
der Rev. irrig angezeigt ; hier ist er besser :
CIPE SVB TANTO SACRVM NATOQVE MANE-
i Altar mit dem offenen Evangelienbuch und Cruzifix.
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— 167 —
An der vordem Seite desselben in einer Glorie I.H.S., ein klei-
nes Kreuz darüber, und darunter (wie es seheint) drey mit den
Spitzen zusammengesetzte Nägel. Zur Rechten des Altars
der König mit dem Dauphin an der Hand, wie N" 75. Zur
Linken die schw^eizerischen Gesandten, 9 oder 10 an der
Zahl, die wie der König, den Bund beschwören. Oben in der
Mitte die herabfliegende umstrahlte Taube. Im Abschnitt :
FOEDERE HELVETICO INSTAVRATO. 1663. Mene-
trier 1. c. hat nur den Revers.
Lengnich, neue Nachr. Tom. I, P. 11, 28.
• 79. Tom. 11, 459, in Hr. d'Annone Original steht auf dem
Altar, mitten zwischen den Lichtern, nicht die Monstraru,
sondern eni Cru^ifix\ S. auch de la Hode, III, 109, PI. IV,
N° 19, wo aber zu viel Personen vorkommen.
D'Annone.
• 82. Geburt des Herzog von Burgund, 1682,
D'Annone besitzt sie.
Im Rev. lies D. R. GRAVEL.
• 87. Bund der Cath. Orte mit Wallis, 1696.
S. Weise, 2125.
• 98. Toggenburger Krieg, 1712. S. Weise, 2126.
• 99. S. Balemann, 11, 263, 264. 3 '/,, Loth schwer.
101. Baden Friedensschlüsse 1714. S. Sanders Reisenl,S20.
102. S. van Loon, V. 246. Der sie abbildet.
104. Lies : Dieser Schaupfennig ist aus Anlass u. s. f.
• 105, *10(). Geburt des Herzogs vonBurgund, 1751. Tom.
II, 460. Beide sind vom älteren Mörikofer gestochen. N" 106
ist in Gold, 2 Dukaten schwer, bei Hr. Harscher.
• 109 a. Bund der Cath. Orte mit Wallis, 1780. Tom. II, 460.
II. Abschhitt.
Privat-Personen.
J. Seelifj und Seelig gesprochene.
111. Nikiaus von der Flüe. Tom. II, 461 , abgebildet in Mül-
lers Alter thämer, X, N" 111.
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• 112. Tom. II. 101, gleichfalls bey Müllern.
Beide mit Fehlern in den Buchstaben.
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|^pilHMj;MmAt^i
— 169 —
den Vignettcs T. l p. 39, abgebildet. Hr. Hirzel hat den Aveis
allein, ohne Inscription.
140 a. Batliei\ von Zinn und einseitig, das Brustbild wie
N° 140, aber ohne alle Autschritt.
D'Annone.
* 141. Dan. Bernoalli* Sein Brustbild von der linken Ge-
sichtsseite in blossem Kopf und kurzen Haaren, mit überge-
schlagenem Gewände u. s. w. Die Medaille hat 18 Pariser-
linien im Diameter. Dieser grosse Mann starb 1782.
Falkeisen.
• 142. Joh. ßernoulli. Tom. II, 461.
Der Diameter ist 17 Pariserlinien.
S. Brückner 89.
145. B/aarer, Er ward zu Constanz den 25. Mai 1495 ge-
bohren.
S. von ihm umständlich Hess prodrom. monum. guel-
ficor, 219—270.
145 a. Gleich, nur ANNO XXXI, und ANNO DOMINI
MDXXVI.
Hess, 1. c. 257. Der auch die vorige anführt.
147. Blaarer. Tom. II, 462. S. auch Verzeicliniss von
Münzen. Dresden 1780, page 590, N° 76, fast 2 Loth
schwer.
148. Hr. Rathsherr Schulthess hat einen Abguss in Silber.
149 a. Tom. II, 461.
* 150. Büdiner. Das Brustbild ist im überschlagcnen Ge-
wand. Im Namen Boltschauscr sind die beiden S verkehrt
und das R fehlt. Hat im Diameter 16 Linien. Bodmer starb
den 3. Jenner 1783.
• 150 a. Av. Der blosse links sehende sehr ähnliche Kopf;
unten BOLTSCHAVS. F.
Rev. In einem Lorbeerkranze die Worte BODMKRO
PATRI I lUVENT. ACADEM. | TVRICENSIS |
MDCCLXXXIII.
Einige wenige Abrücke haben INVENT. statt lUVENT,
Man sieht nocii Ueberbleibsel dieses Fehlers in dem verbes-
nEVUE SÜIS.SE DE XUMISMATIQL E. 12
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- 171 ~
Rev. JOHANNES | CALUINVS | (I-M) | 1552.
S. Mieris. III, 335.
167. S. Mieris, III, 122, wo 1557 anstatt 1552 mit Recht
steht, denn letzteres ist ein Druckfehler.
1G7 a. Tom. II, p. 462.
•S. Vos Catal page 7, N° 93, der ihn 1 Loth 6 V, Engels
schwer angibt.
169. S. Mieris, III, 112.
171. Tom. II, p. 4Ü2. Die Jahreszahl 1(541 ist an der Schul-
ter des Brustbildes neben der Chiffre ganz klein ausgedrückt
und leicht zu übersehen. Hat im Diameter zwei Zoll. Ist 2 V^.
bis 3 V. Loth schwer. Das S. D. ist auch an dem viereck-
ten Stein im Revers.
172. Mieris, III, 336. Lieset im Av. 16. — C.W. 96, und im
Rev. OBIIT XXVII. MAY. | A.M.D. LXIV. Scheint also ein
verschiedener Stempel zu sein.
Numophyl Burkhard, II, p. 630, N" 1759.
174. Tom. II, 462. Die Wörter der Legende im Rev. sind
alle interpunctirt, hat 2 */* bis 5 ^^, Loth Silber. Ein achtes
Karlstrenisches hat 3 Loth Silber und 19 Linien im Dia-
meter.
S. Lengnich, neue Nachr. T. I.
P. II, 32. Beschreibung der Hessischen Münzen, 1784.
N'^ 31. Kundniann, N'' 129.
174 a. Tom. II, 462.
174 b. Tom. II, 463.
175. S. Mieris, III, 336. Kundmann, N" 130.
175 a. Gleich, nur unter der Schulter D. D. S. E. Im Got-
teshaus St. Blasien.
* 176. Mieris, II, 336.
177. Kundmann, N° 155.
178 a. Le Clerc, In den Zierathen des Rev. ganz, auch in
den Ziffern und Lettern merklich verschieden. (Hirzel.)
. 179. Von Diessbach; er war Oberst in französischen
Diensten.
180. Engel. Tom. II, 463. Dieser in vielen Absichten ehr-
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- 172 —
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^fr*
— 173 -
Kbeii diesen Revers tindet man auch mit dem Bildnisse
Sixti V.
Auf dem Av. verbunden Bonani I, p. 413, N" 28. Venuti
p. 159, N° 7, hat fast 17 Linien im Diameter.
197. Lies Fasslin. Srhiceis. Künstler. 111, und zuletzt De-
nis GarelL BibL, 755.
197 a. Le Fort. Tom. 11, 403 und N*^ 1911.
198. Friess, Hr. Hirzel hat sie.
201. Frcelich, Tom. ü, 463.
S. auch Girard, histoire des affiner s siu'sses, Tom. I,
273—279.
201 a. Av. HANS FVKG VO MKLANSZV-TAVFER-
SVND. Das Brustbild von der linken Gesichtsseite mit einer
j<rossen Mütze odej- Baret.
Kev. TRÜSPRG. MAGDALEN SEI. HA. VSF. Zwey
Wappen neben einander, mit offenen Helmen, walirschein-
Hch ihr Geschlechts \Vap|)en.
Harscher.
202. Fässli, Die Note ist auszustreichen.
202 a. Tom. II, 4(34. Müllers Aherthümer,
I Tom. 19, p. 25-27.
• 200. Gesner, im Rev. nur ARCHIAT. 1 Loth schwer,
14 */. Linien im Diameter.
212. Grynaeus. S. Mieris III, 41.
213. S. il/?>m III, 41. In Hr. d'Annone Exemplar steht
GRVN.EV^S, und alle Worte der Umschrift des Av. sind
durch Punkte unterschieden.
D'Annone.
213 a. In Bild und Aufschrift völlig gleich, nur darin ver-
schieden dass auf dem A von N" 213 die Umschrift gerade
über dem Scheitel des Bildes anfängt, da sie hingegen hier
weiter gegen den Naken hinunter anhebt.
D'Annone.
• 214. S. Mieris III, 42. Zwölf Linien im Diameter.
214 a. Simon, Andr, Grynaeus.
Tom. II, 464.
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— 174 —
21(3. Gualtlier, Die äussere Umsclirift ist POKXAE
INIVSTÜRVM ANTE OCVLOS POSITAE DOCENTIVS-
TITIAM.
Hirzel.
Hieher gehören auch die Nummern ir)ß und 157.
• 217. Albert Haller, Das Brustbild ist von der rechten
Seite. Die Münze hat 1 Zoll, 11 Pai'iserlinien im Diameter.
Besser abgebildet auf Hallen opera minora, T. I.
* 219. B, Haller. Mieris II, 449.
219 a. Gleich, nur ohne I. D. im Av.
R. Scliulthess.
219 b. Hedlinger, Sehr gross. Av. Das Brustbild von der
rechten Gesichtsseite in starken Haaren mit einem Pelzman-
tel, ohne Umschrift.
Rev. X I V-lRl - ILLVSTRIS | I. C. HEDLINGERI
I EQVITIS i IMAGINEM | ADCEREVM EXEMPLVM
I Q\^ODIPSE FIGVRAVIT | EXORICHALCO TVSAM
I X. HEDERVS HÜLMIENS. | AXTIQVARIVS |
AMICO ADFECTV | IMMORTALITATI | TRADO |
MDCCXX\1II. I
S. D. G.
S. Fü sslin 1. c. X" 28.
• 220. Tom. II, 4G4. Im Diameter 17 ' . Linien. Ist sehr
rar.
Hr. Hirzel hat nur den Av. allein, ohne Umschrift noch
Jahreszahl.
S. Füsslin, G9.
•221. S.Fttsslm,T2.
*222. S. Füsslin,T2.
•223. S. Fässlin.ll.
• 224. 1 *', Loth schwer. S. Füsslin, 70.
225. S. Füsslin, 70.
R. Schulhess und Hirzel, ohne Schiffe noch Temi)el
• 228. 1 * . Qu. schwer. Füsslm, 74.
Hr. d'Annone besitzt diese seltene Medaille in Silber.
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— 175 —
*229. S. Füss'in, 74.
* 230. S. Füsslin, 75.
* 231. S. Füsslin, 73.
* 232. S. Fässlin, 73.
238 a. Jo, Rudolph Huber. Tom. II, 4G4.
239. Joris. Tom. II, 405.
240. Lavater. Rev. RECTUS ET INxMOTUS. Eine Pyra-
mide auf einem Felsen, an welchem ringsumher die tobende
Meeres wellen schlagen.
*241. Av. Gleich, doch verschiedene Gravüre ; die Klei-
dung von 240 und 242 etwas verschieden. Unter der Scliul-
ter BOLTSCH. mit verkehrtem S. Hält im Diameter IG Li-
nien.
* 242. Av. Gleich, doch verschiedene Gravüre, besonders
grössern, weiter auseinander gedehnten Buchstaben. Unter
der Schulter I. B.
243 a. Av. CONRADVS MAIER ETATIS SVE. ANN.
38. Das Brustbild von der rechten Gesichtsseite, mit im Na-
, ckea vers(;hnittenen Haaren und einer Halskette.
Rev. ORBIS PETVLANTIA ET INSOLENTIA NVTAT
ADET (ardet) FURIT. Wappen und Helden.
Sollte diese Medaille et wann den berühmten Mahler Conrad
Mayer betreffen ? Wäre das Wappen beschrieben, so könnte
man es leichter wissen.
S. Dresden, Verz. 1780, p. 596. ■— 75, 3 \ ^g Qu. schwer,
für 17 Gg. verkauft.
244. Manuel. S. Girard, Inst, des officiers suisses, II, 144,
145.
245. Martir. S. Mieris, III, 191. Hat das Buch in der
rechten Hand.
* 247. Zwölf Linien im Diameter. S. Mieris, III, 191.
247 a. de Mayerne, geboren zu Genf 1573, starb zu Chel-
sea, ohnweit London, 1055.
Av. TH. DE MAYERNE. EQ. AV. R. BA. RO. M. B.
N^:. 4. REG. GAL. ET ANGL.- ARCHIA. OS. Das links
stehende Brustbild im Pelzhabit.
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Rev. NON HjECSINE NUMENE (anstatt numine)). Ein
geflügelter Globus auf einem Quaderstein; über den Globus
in einer Rundung ein Sechseck, mit der strahlenden Sonne
in der Mitte und den Buchstaben AIEI zu den Seiten; dar-
über eine Schlange mit dem Schwanz im Mund, der Ewig-
keit Sinnbild. Ganz oben in der Umschrift eine Figur, die
einer Mütze ähnlich sieht. Ist ein grosser Medaillon von
3 Zoll 4 Linien im Diameter.
S. Lengnich, neue Nachr. T. I.
T. II 102, 1G3, eine Abbildung mThoni. Shnelling^ SSpla-
tes ofenglish niedals Land, 1770, in fol. PI. 13, N** 4.
249 a. von Malenen.
Av. Ein Wappen mit offenem und bekröntem Helm. Es
stellt ein Mühlerad vor, und möchte das Wappen des alten
adelichen Geschlechts von Mühlenen seyn. Zu beiden Seiten
des auf der Krone des Helms stehenden Mühlenrades ge-
theilt B. L. | V. M., vermuthelich Beat Ludwig von Muli-
nen.
Rev. Zwei auf beiden Seiten aus Wolken hervorgehende
Hände halten ein Herz, aus welchem eine Flamme empor-
steigt: im Herz stecken zwey Pfeile, welche ganz quer über
einander durchgehen. Umschrift mit grossen Lettern :
LAFOIIE MINTIEN.
Hirzel, in Bley.
• 250. Musculus. S. Mms, III, 195.
251. Oecolompcidius. S. Mieris, II, 353.
252. S. Mieris. II, 353.
• 253. Zwölf Linien im Diameter. S. Mieris, II, 353.
• 255. Ostencald. 18 * , Linien im Diameter.
250 a. Paracelsus, wie 250, aber mit der Umschrift :
ABSTRVSHM TENEBRIS TEMPVS — MEEDVCIT
INAVRAS. Hinter jedem Wort eine Rose. Unten zwischen
zwey Ranken H. G. aber umgekehrt, oder auf den Köpfen
stehend.
S. Mieris, III, 44.
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258. Diese beyde Medaillen scheinen uns zusammenge-
lOthete Bleche zu sein.
• 251). Pictet. Die Worte J. DASSIER. F. | 1724. sind im
Abschnitt. Hat 12 Linien im Diameter.
261 a. Bahn. Av. ohne Aufschrift.
Rev. Dominus JO | HENRICUS RAH | MUS — ILLVS-
TRIS I REIPVBLICA Tl | GVRIN.E CONSUL | PATER
PATRIA I 16G9.
Hirzel, ein Guss in Silber.
263. Rcemer ist laut Tom. II, 465 ganz auszulassen, und
dagegen zu setzen :
Av. WERNHER RIEDIN 1587.
Das Riedinsche Wappen, wie es beym Würsteisen, S.
623, vorkommt.
Rev. CATHARINA BEKLERIN 1581. Das Beklerische
\Vappen.
Auf dem äussern Rand DEN 9 OCTOB. ANO 87. welches
vielleicht den Tag ihrer Verehelichung anzeigt. Die Schrift
ist eingegraben.
Dieser Riedin war vermuthlich ein Enkel Jakob Riedin's,
des Oberzunftmeisters zu Basel, von welchem Wui'steisen
und Leu nachgesehen werden können. Letzterer gedenkt
auch Werners.
Dieser war geboren 1565, kam als Meister in den kleinen
Rath 1615, ward Obervogt auf Farnspurg 1620, starb im
Sept. 1624 und liegt in der Kirche zu Gelterkinden be-
graben.
D'Annone in Gold, ungefehr 8 Dukaten schwer.
S. Toniola Basilea sep. ret. 335.
263 a. Av. GEORG ROGGENBACH v. J. D. A" /ETA.
LVH. Das Brustbild in völligem Gesicht, mit blossem Kopf,
Halskrause und sehr langem Bart.
Rev. INSIGNIA ROGGENBACHIORUM FAMILLE. Das
Wappen mit Helm und Zierde.
Harscher.
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205 a. Ryf, Tom. II, 4G5 soll heissen : einen Abdruck in
Wachs,
2GG a. Samsofi. Das Brustbild von der rechten Gesichts-
seite bis an die abgeschnittene Brust, mit langen am Hals
zusammengeknüpften Haaren. Ein einseitiger Abschlag in
Blei.
2ÜG b. Das Brustbild von der rechten Gesichtsseite, in
kurzen Haaren, zur rechten Seite SAMSÜX.
Ein einseitiger Abschlag in Bley.
Samson verfertigte diese beyde Stücke selbst, und be-
dient sich derselben als Pettsciiafte.
2G8. Scheach^er. lies SOCC. REGG. ANGL. u. s. w.
2G8 a. Sollten die auf Schluttern, den Münzdirektor zu
Petersburg, geschlagenen Medaillen in unser Fach gehören,
so würden sie hier ihren Platz finden können. Ich habe aber
nirgends eine Spur finden können, dass er ein Schweizer,
noch weniger aber dass er nach seinem Vorgeben ein Zür-
cher seye. Auf allen Fall findet man von diesen sehr sel-
tenen Medaillen umständliche Nachricht in Lengnichs neuen
Nachrichten, T. I, P. II, 200-202, 22G'-234.
• 272. Michel Schüppach, stai-b den 2. Merz 1781.
• 27G. Spreng. Unten an dem über die Schulter geworfe-
nen Gewand SAMSON als der Name des Stempelschnei-
ders, und vor der Brust 1767. Hält im Diameter 18 \ , Li-
nien.
• 279. Salier, S. Lengnich Na^hr. T. I, 331, im Diame-
ter 19 Linien.
279 a. Av. JOAN. HEIN. TOM. TIGV. ANO /ET. 23.
Das beinahe völlige, doch rechts gekehrte Bild bis an den
halben Leib, mit einem Kragen und Baret, und einem ge-
panzerten Arm; hält in der rechten Hand ein Buch.
Rev. ORA ET LABORA SOLA VIRTVS NOBILITAT.
Das Tommannische Wappen mit beschlossenem Helm.
Harscher.
S. Dresden Verz. 1780, p. 596, N' 73, 1 =^ , Loth schwer ;
liat 1 Rth. 18 Gg. gegolten.
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282 a. Tronnhm, Tom. II, 4G5.
• 287. Turrettin. Im Av. unten zur Seite J. D.
* 290. Viretus. Ein einseitiges vortrefflich schönes und
erhabenes Stück von zierlich verschnittenem Guss. Das
Brustbild im völligen Gesicht, mit aufgeschlagenem zier-
lichen Pelz und rundem zottigtem Baret; sehr ausdrucksvoll
und künstlich. Auf der Brust eine von dem Hals herabhän-
gende, den Klauen eines Thiers ähnliche Figur. Umschrift
sehr schwach, mit dem Grabstichel gestochen, zu beiden
Seiten getheilt. 10. PE. VIRETVS. Im Diameter 3 Pariser
Zoll, in Bronze, beynahe neun Loth schwer.
S. Lengnich neue Nachr. T. I, P. 11, 38.
290. a. Fast gleich, nur PET. YIRETVS. Aus dem Pelze
ragt ein steifer Kragen hervor, und vor der Brust hängt der
Thierfuss wie N" 290. Da dem Viret zu Genf Gift beyge-
bracht worden war, an dem er beynahe das Leben cinge-
büsst hatte, so wollte er vermuthlich durch das Anhängen
der Klaue eines Thieres, dergleichen in jenen Zeiten grosse
Kräfte gegen das Gift zugeschrieben wurde, auf die Zukunft
verwahren. Vielleicht ist dieses die Bedeutung des Anhäng-
sels so er in der Medaille auf der Brust trägt.
Von dieser Vergiftung redet Ruchat in Hist, de la reform,
V, 252, Sq.
S. il//e/7;9lll, 35. Junker DU). LoeA/u'r 11, 345 — 352,
beide der Abbildung.
291. S. noch Richeyisches Münz-, Gab, 1762, p. 75,
N° 69.
292. S. M'm5lll,35.
293. Vitriarius war A. 1679 zu Genf geboren, ward Pro-
fessor zu Heidelberg, Utrecht und Leiden ; starb den 12. De-
zember 1745. Siehe von ihm Büttingkausen Beytr. I, 328 —
330. ZecVer XLIX, 113.
293. a. Wa^r^e/^ einseitig JOHANNES WAGNER /ETA-
TISSVE XXVIII, 1532. Das Brustbild von der rechten Ge-
sichtsseite, im blossen Haupt, mit einem stumpfen Bart. Ich
habe einen Abdruck. Dieser Wagner war vermuthlich ein
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Sohn Niklausen, so 1472 des grossen Raths zu Bern ward,
und nach Waldshut und von da nach Landau zog, wo Jo-
hannes, sein Sohn, blieb, und mit einer Böblerin einen Sohn
Michel zeugte, der A. 1559 wieder nach Bern kam, auch
1585 in den grossen Rath gelangte. Von diesem stammt das
ganze jetzige Wagnerische Geschlecht zu Bern ab.
• 295. Wascr, alles mit cursiv Schrift von Hand gesto-
chen.
296. a. 2\Ja/*i^ Voulaire, hat des ehrwürdigen Greisen Ni-
kiaus von Wattenwyl von Montmirail Portrait A. 1777 zu
Herrenhut sehr schön graviert. Einseitig in blossen Haaren
ohne Umschrift. Dieser ehrwürdige Herrenhuter war ein
Patrizier von Bern, den 3. Merz 1(595 gebohren, und starb
im Jahr 1783. Ihm hat man die Stiftung der Töchtern Schule
zu Montmirail zu danken.
297. a. \VerdnHlllcf\ das Brustbild mit fast völligem Ge-
sicht, S[)itzbart und herunterhängenden Kette, an welcher
eine Schaumünze festgemacht ist. Einseitig in Bley.
R. Schulthess.
'298. Wetstein, In der vom Hals herabhängenden Me-
daille ist Kaiser Ferdinand III. Brustbild zu sehen, mit der
Umschrift I. C. F. III. A. (Imperator Caesar Ferdinandus III.
Augustus).
Im Rev. lies TRAGT AT anstatt TRAGT, also ad tracta-
tum pacis Westphalicae. Hat 17 */. Linien im Diameter.
304. Zolliknfcr, in Silber 1 Loth und ^'. Qu. scliwer. Dres-
den Verz, 178Ü, p. 589, N'^ 43 und 2 Rtli. 4 Gg. bezahlt.
• 3()(). Zicingli, R. Schultiiess, in Gold 9 Dukaten schwer.
S. auch noch Miensll. 351. Hat 45, wie Luck-, Beschreib
bung hessisriier Munden 1784, N*" 16.
3ÜG. a. Gleich nur die Worte im Rev. so gesetzt :
heLVet. I Ie. zVIngLI | DoCtor
PO PAST I orqVe CeLebrI I s
Ver DenA oCt I obIs passVs I | n aetra V | oLas I-S.
R. Schulthess.
• 308. Tom. 11,466.
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• 309. in Gold zu einem Dukaten, und in Silber zu * , Lotli
ausgeprägt.
* 311. in Silber '• , Loth. Ist s,u\ Johann Baptist Ott, Neu-
jahrs und Danksagitngs Predigt 1719, in 4 abgebildet.
311. a. Tom. ll,46ü.
•315. Mierisll, 351.
III. Abschnitt.
Die löblichen Drexjzehn Orle.
«
I. Zürich,
Zur Münzgeschichte gehört ohne was Tom. 11. 4GG steht,
noch folgendes :
ad pag. 183, die alte Urkunde, siehe in Hottingeri spcculo
tigurino 24, 25. Die wagende Stude ist im Grünholz Pfarrei
Kriswyl, und scheidet das Bernerische Amt Trachselwald
vom Luzernischen Amt Willisau.
ad pag. 184, auch Rudolf von Rheinfelden, der gegen Kai-
ser Hess Münzen zu Zürich schlagen KVDOLFVS REX
TVRECVM. Sie ist in des Fürst Abts von St. Blasien,
Herrn Mart, Gerbert Dip. de Rudolpho Sacvico auf dem
Titelblatt abgebildet.
ad pag. 186. S. noch verschiedenes hicher gehöriges in
Hirschens Mäns Archiv IV, 246, 247, 350, 351.
Die Thaler, halbe Thaler und halbe Gulden von 1783 sind
vom Wäg eli von Dicssenhofen gestochen. Das Korn der-
selbigen ist wie das von den vorigen. Das Schrot aber ist
so reducirt worden, dass der Werth von fünf Stück Zürich-
thalern, dem Werth von vier Stück französischen Feder-
oder Laubthalern völlig gleich ist, da vorher die erstem die
letztern an Werth überstiegen.
ad pag. 187. Vierbä:;ler, A. 1655 ward der Adler auf den-
selben abgestellt, und hingegen die Devi.se i)ro Deo et patria
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— 182 —
eingeführt. Sie werden auch ein Ort, oder ein Bock ge-
nannt.
Ziceijbätzler, auch lialb Ort genannt.
Angster, schon seit 1400, aber ei'sl seit 1524, auf der
Stadt Veranstaltung, und seit 152G, unter ihrem Stempel.
ad pag. 191. * Johann Baptist Escher Zahlbüchlein oder
Ausrechnung gerichtet auf der Stadt Zürich, Münz. Zürich
1677 in 8.
Hier sind auch folgende Urkunden einzurücken. Beylagen
a, b, c, d, e, f.
a. 1290. Lehenbrief der Äbtissin zum Fraumünster, auf
etliche Burger zu Zürich, die Münzgerechtigkeit betreffend ;
am St. Catarinen Tag. Auf sechs Jahr. 2 ' , Pfund und ein
Schilling sollen eine Mark wägen. Ist wegen den Formalien
bey den Münzproben merkwürdig.
b. 1344. Vertrag zwischen der Herrschaft Oestreich, Bi-
schoff und Stadt Basel, und der Stadt Zürich, wegen des
Münzwesens. St. Verenatag.
Die Münz von Zofingen soll bestehen : Auf jede Mark wer-
den 4 Pfund 6 Schillg. G Pfen. gerechnet, hi der Münz zu
Basel ebenso viel. In der von Zürich aber 4 Pf. 7 S. 6 P.
Jeden G Pfen. remedium : Die zwey ersten Münzstädte sol-
len das Silber kaufen um 4 Pfund : die von Zürich aber um
4 Pfund 1 Schill., weil dort schwerer Gewicht ist; doch mag
die von Zotingen auch 4 Pfen. mehr geben, wegen der Ferne
und Ungelegenheit des Weges; und die von Basel 6 Pfen.
mehr, aber nur von den Hausgenossen als ihr Recht ist,
und von niemand anderem. Niemand soll die alten Pfen-
ninge so man bisher zu Bern, Solothurn und Burgdorf ge-
schlagen, nennen, noch geben, noch die so man künftig dort
schlagen möchte. Doch mögen die Münzmeister dieses alles
nennen und schmelzen. Ist merkwürdig.
c. 1350. Kevers, so der Ralh der Stadt Zürich, der Aeb-
tissin zum Frau Münster, wegen des verliehenen Münz We-
sens gegeben. Tag nach St. Hylarien. Der Rath gesteht.
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— 183 —
dass der Aebtissin und Stift das Münzrecht in der Stadt Zü-
rich allein gebühre.
d. 1425. Kaiser Sigmunds Bestätigung der Stadt Zürich
Münzgerechtigkeit. Freytag vor dem Sontag reminiscere.
e. 1425. Münzordnung zwischen den Orten Zürich, Lu-
zern, Uri, Schweiz, Unter walden. Zug und Glarus.
Den 18. May. Auf 50 Jahre errichtet. Zürich und Luzern
sollen die neue Münz schlagen. L Plappart. 24 Plappart für
einen Rheinischen Gulden. 94 Plappart auf eine geschikte
Zürich Mark. Jeder Plappart zu 15 Stehler Pfen. 30 Schil-
ling. Stehler Pfen. für einen Gulden. 2. Angster. 15 Schill.
Angster Pfen. für 1 Rheinisch Gulden, also doppelt so schwer
als die Stehler. 45 auf ehi Loth. Beyde Plappart und Ang-
ster zum halben Theil fein Silber. 5. Kleine Pfenning, die
man nennt Stehler. 02 auf ein Loth, '3 Kupfer '/a fein Sil-
ber.
Zugleich wurden einige Münzsorten gewürdiget.
Alte Mayländer Plappert zu 18 neue Stehler Pfenn.
F^in Behmsch, wenn er gut ist 18.
Ein Mayländ. Creuzplappert 17.
Ein Plappert den man nennt Lichtstock 13.
Drey alte Mayländer fünfer 17.
Plappert von Zürich, Bern, Schaffiiausen und St. Gallen,
so vor dato dieses Briefes geschlagen worden 12.
Ein Creuzer 9.
Ein alter Neuner 9.
Angster und Stehler von Zürich, Schaflfliausen und St.
Gallen, A" 1424 mit einander auf ein Korn geschlagen, sol-
len währschaft sein und bleiben.
Die Münz von Würtemberg, Ulm, Constanz, und alle an-
dere fremde silberne Münzen, mag man nennen oder ab-
schlagen.
Ein Schiltfranke, 38 Schill. Stehler Pfen.
Ein Dukate, 38.
Ein ungarischer Gulden, 38.
Ein Mark fein Silber zu 7 Rhein. Gulden.
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— 184 —
Wii'd ausgemünzt zu 8 Gulden, wegen den Kosten für
den Münzmeister, dessen Knechte, Salz, Weinstein, Tiegel,
Münzeisen, Kohlen. Licliter, mit dem Kopferversucher,
Goldschmied, etc.
Die ganze umständliche Urkunde ist sehr merkwürdig.
f. loäl . Kaiser Carl des V. Bestätigung des Münzrechts.
Worms den 10. Mav.
Historische, wie auch Belo/mungs-Stürke.
317. a. A. 1657. Warden zu Zürich ein Türk und zwey
Türkinnen getauft. Jedem ward bey der Tautie ein Denk-
l)fenning von fünf Dukaten gegeben, gezeichnet an einer
Seite mit der Stadt Zürich, an der andern mit der Stift zum
grossen Münster Ehrenzeichen.
S. Rahn Annales mss. 1G57, wo die ganze Ceremonie
umständlich besclirieben wird.
320. Hr. Hirzel hat sie, mit der auf dem Revers eingegra-
benen Jahrzahl, 1733.
3ä3. a. In einer schönen Kinfassuug zwey kreuzweise über
einandei- gelegte Safranstengel, als das Wappen der Zunft
zur Saffran. Dieser einseitigen silbernen Pfenninge bedient
man sich bey allen Wahlen die auf dieser Zunft vorgenom-
men werden.
R. Schulthess.
• 325. Hr. Schulthess in Gold 2 * , Dukaten schwer.
328. a. Tom. 11, 4()().
328. b. Tom. 11, 4G(),
328. c. Tom. 11, 4()7. R. Schulthess in Gold 12 Dukaten
schwer.
321). Ohngefähr wie 328.
330. Hr. Hirzel drey Loth schwer.
• 331. S. Balemami, 11, 2GG.
• 332. Tom. 11, 4G7. S. Gotha, gei Zeit, 1779. 752.
332. a. Tom. 11, 4G7.
332. b. Tom. 11, 4G7, unten J. C. MK. F.
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— 185 —
Wappen-Thaler.
* 333. a. Tom. 11, 467, soll eigenllich 334. a. sein.
335. Gleich wie 333 u. s. w.
339. Gleich wie 333 u. s, w.
Moralische Denkmüruen,
345. a. Av. wie 345, nur hält der Engel einen Palmzweig
anstatt eines Lorbeerkranzes.
Rev. wie 345, nur ist kein Schiff mit Segeln, sondern zwey
kleine Schifflein auf dem See.
Die Stadt mit den Schanzen sieht man nicht von einem
Winkel, sondern sie füllt den ganzen Hintergrund aus.
R. Schulthess, in Gold 5 Dukaten schwer.
345. b. Av. wie der Rev. 345. a.
Rev. wie der Rev. 351.
R. Schulthess in Gold 12 Dukaten schwer.
347. Tom. 11, 4G7, fast gleich wie 345, u. s. w.
348. Av. wie 347.
Rev. Die Stadt von der Seeseite ohne Festungswerke noch
Umschrift, sonst gleich dem Rev. 347.
R. Schulthess.
350. a. Tom. 11, 467.
351. Hr. Schulthess in Gold 4 ^^ Dukaten.
352. a. Tom. 11, 467. Hr. Schulthess in Gold, 10 Dukaten
schwer : 2.
352. Av. wie 351, Hr. Schulthess in Gold, 8 Dukaten
schwer: 1.
353. Lies FRID nicht FRIED. Hr. Schulthess in Gold 5 '/,
Dukaten.
Militärische Prämien,
358. Wie 357, ist ohne HIB.
358. a. Tom. 11, 468.
359. Av. und Rev. gleich wie 358. a. doch in der Gravüre
verschieden, auch von 1715.
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— ^Vf'JgiJJ ^i . . . -^.i.a»
- 18(1 —
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J
i^pmmip^mpmmvmqni^'*^ ' '^^/.w?^v^ '■*^^''^'': :-.:«-rT^.--'.7 .--^.^-^j
— 187 —
375. Tom. 11, 469.
377. a. Tom. 11, 469.
* 378. a. Tum. 11, 469, nur MONETA - REIP. TIGVRl-
NAE.
378. b. Tom. 11, 469, ist sehr klein, ein Zweybützler.
378. c. wie 378, nur REIPUBLiaii:.
R. Schulthess.
378. d. Av. und Rev. wie 378 nur von 1715.
Man sieht, dass aus der Zahl 3 ein 5 ist gemacht wor-
den.
R. Schulthess in Batzengrösse.
379. Gleich, wie 378 u. s, w.
379. a. Tom. 11, 469.
* 380. Rev. wie 378, nur von 1730.
Harscher viereckt.
386. a. Av. MONETA REIPUB. TIGURIN.E. Der Löwe
mit dem Wappenschild und Schwert.
Rev. auf vier Zeilen die Worte S.P. Q.T. | LEHR GIBT
I EHR. I 1757, oben und unten Verzierungen.
R. Schulthess.
* 387. Ist rund und viereckt zu haben.
388. Auch rund und viereckl.
388. a. nur etwas in der Gravüre verschieden.
R. Schulthess.
* 389. W^ie 388, mit der Jahreszahl 1705, rund.
390. a. Tom. 11, 409.
Mün;2en.
391. a. Tom. 11, 469. Doppeldukate, S. a.
393. a. Gleich wie 393, nur ein halber Dukate,
R. Schulthess.
394. a. Doppelter Goldgulden. Av. MON. NOVA. AV.
THVRICENSIS. Der einköptige Adler, auf dessen Brust
der Zürich Schild.
Rev. CIVITATIS IMPERIALIS. Carl der Grosse sitzend.
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lumjtf ■Jw^?^fyifjy!'^tPf^J ■ ■J■^UlJ^^^'i^^y^^A,■^■"%*^'''JpfPW!i^^^^P!■PP^WW^
— 188 —
gekrönt im Talar, in der Rechten hält er ein ausgezogenes
Schwert, in der Linken den Reichs-Apfel.
R. Schulthess.
395. a. Goldgulden. Av. wie 395.
Rev. Carl der Grosse sitzend gekrönt, wie 394 a. Ist sehr
selten.
R. Schulthess.
396. Tom. 11,409.
398. a. Goldkrone, gleich nur in der hachure verschieden.
R. Schulthess.
398. b. Goldkrone, auch etwas verschieden.
R. Schulthess.
399. Gleich wie 398, u. s. w.
400. a. Tom. 11, 469. Halbe Goldkrone, zwischen dem
Lilienkreuz sind keine Verzierungen.
400. b. Tom. 11, 470. Halbe Goldkrone.
* 402. a. Ein Rappen in Gold, das Wappen ohne Um-
schrift noch Zierath.
* 404. Tom. 11, 470.
404. a. Tlialcr, nur in den hachures verschieden.
R. Schulthess.
405. a. Thaler, in den hachures verschieden.
R. Schulthess.
405. b. Thal er, wieder etwas verschieden.
R. Schuhhess.
* 406. Fast gar wie 404, u. s. w.
* 407. MONETA NOVA REIPUBLICAE TIGURINAE.
— Der Löwe ist sehr geschmeidig vorsgestellt.
408. a. Tom. 11, 470. Thaler S. a.
408. b. Thaler. Die Gravüre des Löwen verschieden; die
Inschrift in einer Einfassung.
R. Schulthess.
408. c. Tom. 11, 470, sub. N*^ 408, b. halber Thaler S. a.
* 410. sind die Worte im Rev. CONSERVA auszustrei-
chen.
Fortsetzung folgt.]
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LA CHARTE DU PARLEMENT GENERAL
DES
COMPAGNONS DU SERMENT DE L'EMPIRE
TENU A AVIGNON EN 1531
Bien que M. Morin-Pons ait traitö la question dans sa
remarquable Numisniatique ßodale du Dauphin^, les au-
teurs, dont les travaux soiit les plus röcents ou les plus
estimäs, ne se sont pas pr6occup(^ de Tepoque de la dispa-
rition en France du Serment de TEmpire, ou Tont fait
remonter k 1523. Us se sont surtout bornö ä mentionner
Tappel adressö en 1343 par Philippe VI aux ouvriers et aux
monnayers de ce Serment et k rappeler que plusieurs ordon-
nances royales avaient autoris6 les maitres des Monnaies ä
recourir temporairement au concours des comj)agnons du
Serment de TEmpire, lorsque le nombre des compagnons
du Serment de France, a leur disposition, ötait insuftisant
pour assurer le fonctionnement rögulier de quelques ate-
liers. Un premier essai de fusion des deux Serments re-
monte ä Tannöe 1430 \ Cette tentativedemeura infructueuse,
d'abord parceque la räformeavaitötö entreprise ä la lög6re,
en second Heu ä cause de la Situation dösastreuse du
royaume et de Taffaiblissement du prestige du roi. Malgrö
une ardente rivalitö et en döpit de la Jalousie dont les com-
pagnons du Serment de France ötaient animös k Tägard de
* MORIN-PONS. — Num. ßodale du Dauphin^, p. 116.
REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE 13
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— 190 -
ceux du Serment de l'Empire, la röunion des deux associa-
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- 191 —
des Dombes, etc II suffira de citer quelques documents
pour mettre ce point en lumiöre.
1° Conformäment ä un usage tr6s ancien, ötabli par les
chartes des Parlements Gönäraux, toutes les fois qu'une
« compagnie du dict Serement » aväit ä soutenir une ins-
tance pour la defense de ses privil^ges ouäpoursuivre leur
confirmation, les ouvriers, les monnayers et les recochons
qui en faisaient partie, ätaient tenus de contribuer au paie-
ment des d^boursäs, « ä soul et livre » ; Ton dressait daus
ce but un väritable röle, identique ä ceuxqui serventdenos
jours au recouvrement des cotisations des membres des
syndicats, aprös avoir obtenu au pröalable Tautorisation du
grand prövöt gönöral. En 1554, les compagnons d'Avignon ,
engagörent un procös interminable contre les consuls de
cette ville. Ils döcidörent de « faire taille » de leur propre
autoritö et les compagnons de Villeneuve, d'Aramon, de
Tarascon et d'Orange se joignirent ä eux *.
2'' Un registre de la Monnaie d'Avignon de 1533 ä 1570,
tr6s complet et tenu d'une mani^re irräprochable existe ä la
Bibliothöque Calvet. Chaque assembläe des compagnons a
6i6 Tobjet d'un proc6s-verbal extremement complet et ren-
fermant Tanalyse des faits les plus insignifiants. L'examen
approfondi et l'ötude minutieuse de ce pröcieux in-folio
m'ont prouvö qu'ä pdrtir de 1532 les ouvriers et les mon-
nayers d'Avignon ne se concertörent plus pour la nomina-
tion de procureurs ä des Parlements Gönöraux.
3° Les ouvriers et les monnayers de Villeneuve et des
ateliers fermös de Tarascon, d'Aramon et de Sernhac et
ceux d'Orange assistaient ordinairement aux r^ceptions fai-
tes k la Monnaie d'Avignon et touchaient leur quote-part de
leur produit.
La Charte la plus röcente qui ait 6t6 publiäe est celle du
Parlement Gönöral tenu ä Turin en 1503 V On conQoit aisö-
* ROGER VALLENTIN. — Notes sur deux nouveatix ateliers mondtaires, pp. 5 et 6.
' VALLIER. — Sceaxuc et actes des Parlements Gen6rau.v des Monnoycrs du Saint
Empire Romain. Gelte publication laisse ä desirer au point de vue pal«^ographique.
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^f^
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— 193 —
trente ung par les compaignons, ouvriers et monoyers du
semient de la Monoye; comandö aux prövostz, ouvriers
et monoyers la tenir en leur ouvriöre et monoyöre et icelle
faire garder et observer par les cpmpaignons *.
Au nom de Dieu et de la Saincte Vraye Croix, Nous, Je-
han deCocilz, dict Agaffin, damoyseau d'Avignon, Prövost
Gönöral des Ouvriers et Monoyers de nostre Sainct Pore
le Pape en Avignon, conto de Venisse et terres adjacentes
et aussi Grand Prövot Gönöral des Ouvriers etMonoiersdu
Serment du Sainct Empire', esleu, cröö, constitu6 et or-
donnö au Parlement GänäraL faict, tenu et cälöbrö en la
dicte cit6 d'Avignon, en laquelle avoit est6 derni^rement par
le Parlement de Geneufve remiz, encomenc6 le judi (sie)
unziösme du mois de may Tan de la nativitö Nostre Sei-
gneur mil cinq cens trente ung et fini, terminö et concluz
au dit moys par plusieurs procureurs ayantz piain pouvoir,
auctoritö et puissance de leurs provotz particuliers et com-
paignons ouvriers et monoyers, qui les avaient constituö
procureurs ä ce faire et donnö piain pouvoir, auctoritö et
puissance de leur Parlement Genneral, pour ce qu'il a pleu
ä plusieurs Princes Chrestiens, Papes, Empereurs, Roys,
Ducz, Contes, Princes et aultres Seigneurs nous donner
plusieurs franchisses, libertös, priviliöges et aultres exemp-
tions, de tant de temps qu'il n'est memoire du contraire, ä
Celle fin que fussions tousjours promptz et plus inclins ä
bien loyalement et justement exercer Tart et fabrique de
leurs monoyes pour le bien de leurs Majestös et Seigneu-
ries et aussi de leurs choses publicques. Ce considörant et
voulant de mieulx en mieux continuer l'observation d'iceulx,
renover, rödiger en Script et en partie döclairer nos dictz
constitutions, ordonnance, police' et fagon de vivre, jadiz
• Regiatre de la Monnaie d' Avignon k la Biblioth^que Calvet, ff' • 5 r» ä 9 V*.
' Jean de Coucils ^tait en m^me temps banquier. II mourut vers le mois de novembi-e
1533. — ROGER VALLENTIN. Treizain de niarlage de Claude de Panisse, conseiller au
Parlement de Provence, p. 4.
' Le sens propre de police t'tait primitivement compte. Ce mot finit par devenir syno-
nyme d'acte quelconqne par suite d'abus.
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— 195 —
2. Item voulons, statuons et ordonnons que nulz pro-
vostz, ouvriers ou monoyers ot*
n'ayent ä prendre n'ä rendre au
soict de nöcessaire*, au Maistre
commiz et döpputtös, sans le sceu
des de la dicte Monoye et ce sur la
nois pour chescune foys.
3. Item en appräs, voulons et
que les dictz provotz, compaignon
ayent ä obbeyr aux genneraulx e
noyes, oü se trouveront besougna
le priz, recours, esgalitö, forme,
que par eulx leur sera comandö, t;
ces de deniers d'or ou d'argent qi
ä ouvrer et monoyer sus la peyne d(
foys.
4. Item voulons et ordonnons
provost, compaignon ouvrier ou
que fit aulcune faulte ä Touvraige (
baillö ä ouvrer ou monoier tant (
matifere d^argent ' meslant ave
ment aultre matiöre que celle que h
aultre chose que luy sera bailhöe
tre et si aulcun des susdictz fut acci
ou roigneur de monnoye, estre le (
et maistre et son provost, qü'il soj
pötuellement de la monoye, le re
naire pour en faire pugnition teile
5. Item voulons et ordonnons qi
ou monoyer ou recouchon que fu
la monoye, en maniöre que se soit
la premiere foys condampnö ä unj
de la monoye pour ung an et un^
* malgr^ l'urgence.
* Blanc ä l'original.
j»;^^,,K
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r.^nwtrjm.y
— 197 —
comme s'ensuit, c'est filz de compaignon ung marc d'ar-
gent, filz de fiUe ou compaignon qui n'ayt estö receu deulx
marcz, et ceulx qui seront de gracequatre; lequel argentse
divisera entre les compaignons qui seront prösens et en
prandra le provost gönöral qui les recepvra oultre ses chau-
ses qu'il aura davantage, aultant que ung compaignon * et
ne se pourront faire telles r(5ceptions qu'il nV ayt fornaise
complie, c'est trois ouvriers et deulx monoiers et ne pran-
dront rien les dictz compaignons qu'ilz n'ayent faict leur dis-
ner, ne aussy les recouchons ne prendront rien.
11. Item voulons et ordonnons que tous compaignons,
ouvriers, monoiers et recouchons de Nostre Serement soyent
tenus d'eslire ung procureur ou deulx, sy bon leur sem-
blera, de chescune monoye ou ville, pour envoyer en parle-
raent genneral, quant temps de ce faire sera, selon la fourme
accoustumöe ; toutes fois les deulx ne auront que une voix
tant seullement. Lesquelz yront aux despens de la compa-
gnye que les conslituera et tout provost Taura ä notiffier et
et faire assavoir et compellir' les susdictz compaignons
et recouchons ä envoyer au dict parlement, lesquelz pour
estre escrips au livre du dict Parlement, c'est-ä-dire filz de
compaignon paiera cinq soulz tournoys, filz de fille ou de
compaignon qui n'aura estö regeu dix soulz tournoys et de
grace vingt, et ce pour une foys tant seullement, pour estre
escript au dict livre. Lesquelz procureurs seront tenus de
pourter acquict du dict parlement pour tous ceulx par les-
quelz ilz auront prins charge et ce sur la peyne de vingt
soulz tournoys pour chescun que y faillera.
12. Item voulons et ordonnons que nesun * ouvrier ou
monoier du dict Serement de quelque etat et condition
qu'il soyt n'use, (ni) ne puysse uzer en ung mesme temps
* La plupart des auteurs ont soutenu que le prevöt ne participait pas au produit des
r^ceptions et- qu'il ne recevait rien en sus de son haut de chausses. Gelte afflrmation est
gratuile et les textes la contredisent netlement.
' r^unir {compellere).
' aucun.
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de deulx Offices en autre monnoye, mais ce contentera d'ung
seullement. Ne aussy sera permis ä aulcun argentier es-
tant du dict Serement uzer de son mestier d'argenterie du-
rand le temps qu'il besoingnera ä la monoye et ce sur la
peyne d'ung marc d argent applicquä au parlement.
13. Item sera tenu tout compaignon ouvrier ou monoyer
de mectre en la bouete comme toutes sepmaines qu'il be-
soignera et ne feust que ung jour la sepmaine, c'est ä sca-
voir troys deniers et ce sur peyne de chaumage.
14. Item ne sera permis ä ung compaignon ouvrier ou
monnoier de soy louer ä servir le maistre de la monnoye
Sans le congö et licence de son provost, sur la peyne de
quarante soulz tournoys * pour chescune foys.
15. Item voulons et ordonnons que tout compaignon de
lignöe en sa röception soict en libertö de choisir Toftice d'ou-
vrier ou monnoier, lequel luy samblera, mais ceulx de
grace seront tenuz de prändre Toffice lequel playra au pro-
vost luy donner, selon la nöcessitö en laquelle se trouvera
et que les recouchons ayent ä servir troys moys continuel-
lement au bout desquelz sy se prösante pour faire sa preuve
et que ne la sache faire deuement, ainsi que s'appartient,
retournera servir aultres troys moys et luy sera baillö ou-
vraige ou monnoiage ä la discreption de son provost et de
la compaignie.
16. Item voulons et ordonnons que sy aulcun compai-
gnon recouchon vouloict changer ou muer son office d'ou-
vrier ä monnoier, aprös qu*il aura estö receu, ne se puisse
faire sans juste ocquasion et deffaict de sa personne, re-
mectant la cognoyssance ä la discrätion du provost gönöral
pour s'en enquärir et examiner et ordonner ansin qu'il luy
samblera.
17. Item voulons et ordonnons que toutz provostz, com-
* Toutes les amendes peu ^lev«ies ^taient stipul^es en sols toumois, mais le mot tour-
nois flgure rarement dans les textes.
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t t,JWWHL ^■^^■'*^" '''
- 199 ~
paignons ouvriers, monnoiers et recouchons, ouvrans et
non ouvrans, soyent tenus de bien honnestement et pasi-
blement vivre les ungs avec lesaultres, comme bons fraires
et compaignons et ne faire ä aultruy ce qui ne voudroict
estre faict ä luv et que les dictz compaignons et recouchons
soyent obbeissans ez mandemens et ordonnances de leurs
provostz et que en ouvrant et monoyant se trouvent hones-
tement habillös sur peyne de chaumaige etden'avoirpoinct
de briefve.
18. Item voulons et ordonnons que les dictz compaignons
ouvriers et monnoiers puyssent eslire ung ou deulx pro-
vostz, c'est ung de fournaise et aultre de monnoi^re et iceulx
changer si bon leur semblera de troys en trois moys, mays
ne leur sera permis en eslire poinct que ne soyent vrais
compaignons du serement fröquantans et faysans rösidance
au lieu oü se bat la dicte monnoye et ce sur la peyne d*ung
marc d'argent.
19. Item voulons et ordonnons que quant se faira d'or en
aulcune monnoye queceulxqui Touvreront et monnoyeront
soyent tenus en faire part ä toutz les aultres prösans tant
ouvriers que monnoiers et s'il y a d'argent ä faire que ceux
qui scauront mieulx faire Tor le fairont et les aultres Tar-
gent ä r^quipolant.
20. Item faysons prohibition et deffance ä tout compai-
gnon ouvrier ou monnoyer qu'ils n'ausent besoigner en
fournaise * ou monnoierie qu'ilz ne soyent deulx pour le
moings et ce sur la peyne que playra ä leur provotz leur im-
poser.
21. Item faysons prohibition et döfance ä toutz provostz
tant de ouvriers que de monnoiers que quant seront requis
de faire justice et rendre raison ä aulcun compaignon du
* On s'est plu ä confondre la monnayöre oü travail\aient les monnayers avec la four-
naise ou ouvrläre oü les ouvriers vaquaient ä l'exercice de leur mutier. Ces deux pi^ces
ötaient absolument distinctes dans tous les ateliers.
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— 200 —
serement, qu'ilz n'ausent prandre aulcun argent et aultre
coruption des partyes.
22. Hern voulons et ordonnons que nul compaignon, ou-
vrier, monrioier ou reoouchon n'ause partir de sa mon-
noye pour s'en aller ä une aultre sans pourter lecttre de
congö de son prövost gennäral et seront tenuz les compai-
gnons de la monnoye oü la lettre se adressera le recepvoir
et luv donner ä besoigner de ce que y 8ei*a et s'il est reoou-
chon seront tenuz les dicts compaignons, en les servant
ansin que s*appertiendra, les nourir et ne Icur oseront ref-
fuzer sy ny aura oecasion legitime, laquelle sera desduite
en pr^sance de la compaignie, laquelle en ordonnera et
puys luy sera remonströ et ce sur peyne d'estre reffuzäs en
toutes aultres monnoyes et de .cinquante soulz. tournois
pour chescune foys.
23. Item voulons et ordonnons que chescun compaignon,
soyt ouvrier ou monnoier, soit obeyssant ä son }>^re et a sa
m6re et tenu de les nourir s'ilz ont n^cesscitö et en cas de
reffuz le prövost de la monnoye puysse prendre le tiers de
son bressage * et donner aus dictz parens pour leurs alli-
mens et s'il contradisoict luy sera donn6 chaumage et ne
luy sera poinct (donnö) de lectre pour aller en aultre mo-
noye.
24. Item voulons et ordonnons que sy aulcun compaignon
du dict serement se trouvoict avoir söduict, soubornä ou
eu participation avec la famme, seur ou tille de son com-
paignon ou aultrement entretiendroict aultre femme que la
sienne qu'il ayt chaumage pour ung an et ung jour et da-
vantaige payera ung marc d'argent.
25. Item faysons prohibition et deffance ä tous compai-
gnons recouchons et aultres du dict serrement qu'ilz
n'ayent ä döceller et röveller ce que sera tenu et consultö
en leur conseilh, soit en fournaise ou alheurs, ä personne
* brassagp.
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— 201 —
quelle quelle soit et ce sur peyne de dix soulz tournoys
pour chescune foys.
26. Item voulons et ordonnons que pour maintenir bonne
amour et fraternitö entre les compaignons du dict Sere-
ment que de cy en avant en chescun Heu, ouc aura com-
paignons ou monoye, se institue et ärigisse une confrairie
en l'honneur de l'invantion de la sainctc croix, qu'est le
tiers jour de may, de laquelle seront tous compaignons et
recouchons et payeront ung soulz tous les ans, leurs fem-
mes et filles demy soul et fayront dire une grande messe
le dict jour et landemain ung chanter pour les träpass^s et
s'il y aura davantage s'en fairont dire des messes.
27. Item pour ce que beaucoup de monnoyes tant de Pro-
vence, Dauphin^ que Savoye sont est^es inthime^es et re-
quises par lettres patantes et homme exprös, desquelles les
unes se sont lögitiment excuzöes, les aultres n'en ont tenu
aulcun compte de s'y trouver, ny envoyer, soy repputant
pourtant contumasses, ä celle cause ä Teneontre d'icelles
contumasses et inobödiantes, protestons de domages et in-
terestz, despens et peynes incorues pour estre venues con-
tre leur serement, leur inthimant par ses prösentes que sy
ne se ti'ouvent et comparissent (sie) au prochain parlement
que se tiendra, Dieu aydant, advenant le tamps et lieu cy
desoubz dösignö, que le dict prochain parlement en suivant
les ordonnances et costumes anciennes procödera ä lacon-
dampnation et döclaration des peynes telles que par rayson
leur samblera.
28. Item faysons prohibition et deffance ä tous compai-
gnons du serement qu'il n'ayt ä comparoistrc ne fonder
jugement ä la premi6re instance devant quelque juge que
se soict aultre que son provost ou genneral ou leurs lieu-
tennans et ce sur peyne de vingt soulz tournoys pour ches-
cune foys.
29. Item voulons et ordonnons que nostre grand prävost
genneral icy dessus cröö et ordonnö ayt plein pouvoir et
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— 203 —
susdict Monsieur le grand genneral et de son mandement,
pr^sens aussy les dictz procureurs et aultres ouvriers et
monnoyers du dict serement pour lors präsans et ä ce pr6-
sans appellös publice et levö et prononcö par moy notaire
et secrötaire ä haulte voix en sorte que feustz de toutz en-
tendue et plus feust commandö par le dict Monsieur le
Grand Gennöral que j'en eusse (ä) expedier ungne ä ches-
cun des susdictz procureurs en aucthenticque fourme.
32. Et pour ce que de tous jours le dict Parlement Gön-
nöral a facultö, puyssance et autoritö de recepvoir deulx ou
troys ä la dicte Monoye pour leur donner la gräce, pour ce
aussi que Toffice de notaire et secrötaire des dictz Parle-
ments Genneraulx par la mort de feu maistre Pierre AUi-
bert, compaignon, citoyen en son vivantd'Avignon, vacoict,
ä cette cause me präsentay moy Girard Henricy, notaire et
secrötaire de la dicte ville d'Avignon, par devant les sus-
dicts Monsieur le Grand Gennöral et procureurs, les sup-
pliant que leur pleust de leur gräce me vouloir recepvoir
pour compaignon en la monoye et notaire et secrätaire des
dicts Parlements Genn6raulx, ce qu'ilz firent voulontiers.
Alors le dict Monsieur le Gennöral me offrit les dculx mal-
hetz, c'est un grand malhet et ung marteau et jeölys * choi-
sir le petit malhet, puys estant ä genoulx par devant le
susdict Monsieur le Genneral, prestis* le serement acos-
tumö, ainsi qu'il apert par acte sur ce prins par Maistre
FrauQois Author, notaire de la dicte ville, Tan et jour que
dessus.
33. Aussi se prösenta maistre Anthoine Brunet, pouttier
de Manoasque, habitant de la dicte ville, lequel supplia au
susdict Monsieur le Grand Gennöral et procureurs que leur
pleust le vouloir recepvoir et faire gräce de l'amectre au
mestier de la dicte Monnoie ; lesquelz apr6s soy estre in-
fourmös de la quallitö du dict Maistre Anthoine, lequel trou-
varent estre de bons pöre et m6re et de legitime matrimoine,
* eligere.
* praestiti.
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honeste conversation et bonne famme * luy prösanta ledict
Monsieur le Genn^ral le susdict malhet et marteau, lequel
choysit le marteau et par aussi avoyr jur6 ez mains du-
dict Monsieur le Grand Genneral ainsi qu'il est contenu au
livre et pay6 la 'conduiete acostum^e fust receu en ouvrier
et compaignon de la dicte monoye. Faict au lieu que des-
sus en la präsance de honnorables hommes Pierre Sapin,
marchant d'Avignon et Francjois Author, notaire et corier
de la mayson de la ville d'Avignon, tesmoings ä ce requis,
et de moy Görard Henricy, notaire et secrötaire.
34. Parelhement ainsi que dessus se präsenta au dict
Parlement, honneste homme Pierre Charredon, lequel aul-
tre foys avoict estä receu en la Monnoye de Tharascon, mais
pour estre ses lectres condictionnöes et aultrement non ad-
visables, supplia aulx susdictz Messieurs le Grand Genne-
ral et procureurs qu'il feust leur playsir le vouloir encores
de nouveau recepvoir et donner la grace, lesquelz, pour
Tavoyr yä Continus en la monnoye de Villeneufve, aprös
deüe Information, le recepvrent en ouvrier et avec le sere-
ment acostumö ; ce que fust faict au lieu que dessus, pr6-
sens ceulx que dessus et moy Görard Henricy, notaire et
secrötaire.
35. Toutes les choses ainsi dessus faictes, tranA^es, exa-
min^es et conclues, fust prins au coffre, ouc avoict estö miz
et röduict, le seau du dict parlement, duquel furent sceläes
toutes les chartres, räceptions, lectres et aultres provisions
et exp^ditions faictes durand le dict parlement. Quoy faict,
fust encore remis le dict seau en son estuit et icelluy bien
cloz et serrä bien seurement ä deux clefz, desquelles Tune
print le susdict Pierre de Pymairol, procureur de Thurin,
Taultre le susdict Glaude Choval (sie), procureur de Mont-
pellier, ä qui avoient estäes, en suivant la teneur de la char-
tre, commisses ä garder les serrures, lesquelles furent ca-
chetöes, c'est ä scavoir Tune du cachet du dict Monsieur le
Grand Genneral et Taultre du cachet '.
* renommee (famaK
* Blanc d l'origlnal.
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mmmimmm'f^:
rr, fff.vr-s-
— 205 -
36. Feust aussi cloz et fermö le livre du dict parlement
de deulx serrures et commiz au dict Monsieur le Grand
Gennöral, jusques au prochain ensuivant parlement et fust
donnöe une clefz au susdict Anthoine Motet, procureur de
Sainct-Andrö de Vi'Ueneufve et l'aultre ä Gonin Martin
d'Ouranges et puys cachetöes les deulx serrures Tune du
cachet du dict Monsieur le Grand Gennöral et Taultre '.
37. Finalement exorta le dict Monsieur le Grand Gennö-
ral les susdiclz procureurs qu'ilz eussent chesrun particu-
liörement (ä) exorter en leurs particulieres Monnoies les
compaignons de bien et honnestement vi vre et pasiblement
et observer la tenur de la dicte chartre et, ce faict, fust
donnö fin au dict Parlement.
Henricy, noterc ansin sign^*.
Le Parlement Gönäral de 1531 fut ouvert le jeudi 11 mai;
sa clöture fut prononcöe te IG mai suivant. La prösidenoe
en fut dövolue au prövöt gt^nöral des ouvriers et des mon-
nayers d'Avignon, Jean de Coucils, dit Agaffin, qui se vit
en möme temps proclamer Grand Prövöt Genöral des Com-
pagnons du Serment de l'Empire, conformöment aux an-
ciennes traditions, d'a|)rös lesquelles on choisissait pour
ces fonctions d'une duröe de quatre ans, purement honori-
fiques et tr6s enviäes, le Pre^vöt General de la Monnaie
d'Avignon toutes les fois que le Parlement Gönöral se röu-
nissait dans cette ville. L'atelier de Mondragon, dont ladis-
parition ötait proche, ceux d'Orange, de Mont|)ellier, de Vil-
leneuve, de Turin et d'Avignon furent seuls representös ;
quelques autres se firent excuser. La nomination des pro-
cureurs ötait toujours remise ä la derni6i*e heure, afin que
les pouvoirs fussent aussi röcents que possible. Les com-
pagnons d*Avignon choisirent leurs deux dölöguös dans
Jeur parlement du 3 mai 1531. Le Prövöt Gönöral, Jean de
• Blanc A roriginal.
* Le nombre des unnotations a H^ reduit au shict necessaire et je n'al pas expliqut^ h*
sensdesmots recochotis, breue, bjsongner^ brassuje, fournaise^ etc dont la significa-
tioTi est connue de lous les numlsmales.
REVUE SUIS3E DE NUMISMATIQUE \%
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— 206 -
Coucils.exposaqu'ilavait rappelt tout röcemmentaux diver-
ses Monnaies relevant du Serment de TEmpire, que, Selon
la d(^cision du Parlement de Genöve de 1527 *, un Parlement
G^nöral devait 61 re ouvert ä Avignon et suivant Tusage, ie
jour de Tinvention de la Sainte Croix*. II ajouta que plu-
sieurs ateliers avaient däjd promis leur concours et qu'il
invitait les compagnons pr^sents ä choisir leurs repräsen-
tants «duos ex ipsis procuratores». Jean Parent, prövöt
des ouvriers, et Pierre Drouin, prövöt des monnayers, fu~
rent dus : « et exactis vocibus fuit conclusum quod depu-
tarentur, videücet Johannes Parentis, prepositus operario-
rum et Petrus Druyni, prepositus monetariorum » *. Les
r^glements exigeaient qu*A eux deux ils n'eussent qu'une
seule voix et que Tun apparttnt au groupe des ouvriers,
j'autre h celui des monnayers. Quelle que füt Fimportance
d'une Monnaie, eile ne pouvait disposer que d'une voix uni-
que aux Parlements Gän^raux. Ce syst6me ätait excellent
au XIV'"*' si^cle, oü les ateliers tr6s nombreux et trös ac-
tifs avaient sensiblement le möme personnel au point de
vue numerique, tandis qu'il ötait döfectueux au XVI"* si6-
cle, ä la suite de la suppression de plusieurs ateliers föo-
daux et de Fextröme importance prise par d'autres, tels que
celui dV\vignon.
Les prdiminaires de la Charte de 1531 n'offrent rien
d'anormal ; leur rädaction est conforme ä celle des prdimi-
naires des Parlements ant^neurs. Les articles 1, 5, 6, 8, 9,
11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 20, 21, 22,23 et 24 ne prösen-
tent rien de saillant. On les retrouve, dispos^s dans un or-
dre differoit et contjus dans des termes Äquivalents avec
des penalit^s variables, dans la plupart des chartes. On se
bornait ä chaque Parlement ä ajouter de nouveaux articles,
lorsque leur utilite ötait dämontr^e, ä supprimer ceux qui
n'ötaient plus en harmonie avec les nouveaux usages adop-
* Un parlement avait d^jd H«^ lenu dans cette ville en 1507.
* En ivalitö il y eut un retard de huit jours.
* Archiues de la vUle d'Äviynon, H H. Fragments des Rubriques du notaire Givard
Henrici.
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— 207
lös par les ateliers, enfin ä mc
des,
Le döbut du XVI«"« siöcle vit
tensitö incroyable une industri
tueuse et qui ätait ä peine conn
Elle consistait ä laver ou ä rogn
nances des rois de France füren
ä conjurer le mal. II fut prouv
Monnaies agissaient volontiers
pi6ces I6g6res ou se livraient au
nage sans le moindre scrupule,
ques compagnons, lorsque Tatti
tourn<5e par le soin de leurs p
rösultat de ces mancBuvres crin
fond discrödit sur Tinstitution e
s^rer dans la Charte un article n
pellait que les br6ves ne pouvai
tres, en Tabsence des gardes
Tarnende ä infliger pour chaqu
20 sols toumois, somme insign:
taux habituel des amendes. Les
s'expliquent de la möme maniör
Les compagnons se permetts
la taille et la nature des piöces
aux observations des gardes ]
absolue. L'insertion de Tarticle
aucun rapport avec Tarticlel?
avec lui.
L'empressement des compag
Privileges pour öchapper ä qu
nögligence et leur indifförence ä
quemment, malgrö les exhorta
vöts, il ötait impossible de les
pour w besongner ». De la Tadoj
Le tarif des räceptions flgure
(art. 10). Les auteurs qui ont
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— 208 -
pris f^arde a la distinction formelle que Ton faisait entre les
r^eipiendaires de nature ou de lign6e et ceux. de grtice. ret;us
ä titre de faveur.
Primitivement les argentiers, d^«ireux de venir grossir
les rangs des compagnons du Serment de TEmpire, de-
vaient au pröalable renoncer saus retour ä leur mutier; la
Charte de 1503 reaferme encore une disposition analogue.
On voulut, en 1531, se montrer plus liberal (art. 12) ; les ar-
gentiers purent vaquer librement et activement a Texercice
deleurprofesöionJorsquMlsnetravaillaient pasälaMonnaie.
Les chartes ant^rieures prescrivaient le versement d'un
quart chaquc semaine et par chaque compagnon, n'eut-il
travaillö qu'un jour de la semaine. Le sens des mots « ung
quart » ne parait pas avoir 6te saisi. M. Vallier en a conclu
ä Texistence d'une « petite monnaie qui valait quatre de-
niers » ! ! '. II s'agit en röalitö d'un quart de sol ou de 3 de-
niers comme le constate Tarticle 13. L'expression quart de
sol ou quart de gros et par abr(5viation quart ätait usit^e
coui'amment au moyen-age. On en arriva a compter par
quarts, mömc lorsque les liards furent devenus tr^s com-
muns dans la circulation. Je me borneraia citer troisexem-
ples : 1^ « dari presbitero qui dictam missam celebrabit
unum grossum cum dymidio, dyacono (res quartos grossi
et subdiacono dymidium grossum dari et offeri illis
de supra chorum tres quartos et de subtus chorum tres pa-
tacos monete semel tantum » • ; 2'' « unum cartuni
grossi...., et pro dicta missa sex quartos grossi semel tan-
tum »'; 3*" « et dari cuilibet presbitero tres cartos
grossi, epiphardis vero et clericulo ejusdem ecelesie tres
patacos » *.
• Sceiuur et acte» des Parlemenls G^niraiur des monnayers da Saint Empire Ro-
main, p. 18.
' Archives de la Dröme. K. 2553. Minutes de M* Fölix Dourjac, notaire d Valence,
f 207. Testament um honur ab Uis Anthonii Haffl, appothccarii Va/t?»jcü' (17 janvier 1500
(n.St.)
• Archives de la Dröme, K. 2553, f» 37. Testamentum honesti viri Guillelmi Rosa,
chapusii Valencie (18 inai 1500».
• Archives de In Drome, E. 2553, f* 49. Testamentum providi viri Johannis Verneti,
laboraloris, habitatoris mandamcnti Baryi Valencie (1507).
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■iytjr^-at-^T»
- 209 -
La Charte de Turin (1503), renferme une clause con(,^ue
clans des termes identiques ä ceux de Tarticle IG. Toutefois
Tauteurqui Ta publice a mal lu le texte et a transcrit «se
vouloit reinuer » au lieu de « se vouloit niuer ».
L'article 26 met en relief les sentiments religieux dont
t^taient profondement animös les compagnons ; les confrö-
ries dont il prescrivait Törection n'eurent qu*une dur^e
(5ph6m6re. La majeure partie des compagnons ötaient affi-
li(5s ä des confröries de pönitents. En 1589, les « membres
de la confr^rie des fröres pönitens noirs d'Avignon « en r(5si-
dence ä Villeneuve, sollicitörent du Souverain Pontife Tau-
torisation de fonder dans cette ville « une chappelle de pC*-
nitens», parce que « le plus souvent, les jours de faistes,
la porte d'Avignon est fermöe, chose fort incommodc ». On
rel6ve parmi ceux qui figur^rent ä Tacte de |)rocuration, les
noms de Tessayeur de la Monnaie, Michel Chantal, alors
consul de Villeneuve, des deux gardes Hector Roux et An-
toine-FrauQois Anastais, du prövöt Amans Decharnes, des
compagnons Jean Bo6ce, Antoine Anastais, Jean Jaume,
Louis Jaume, etc *.
Les articles 27 et 30 tömoignent de Tätat de dösagrc^gation
oü en ätait arriv6 le Serment de TEmpire et qui permettait
de prövoir sa disparition ä bref dc^lai.
Les döcisions relatives ä la fabrication des esp^ces d'or
ou d'argent (art. 19), au secret des parlements ou des sim-
ples dälibörations (art. 25), ä Tinstitution (l'une confrerie en
rhonneur de Tinvention de la Sainte Croix (art. 26), au rap-
pel de la juridiction des prövots (art. 28), au pouvoir du
Grand Prövöt Gönäral (art. 29), sont pour ainsi dire nou-
velles.
Le nombre des articles des chartes ötait esscntiellement
variable. Celle de 1485 en comprend 31, celle de 1503, 41,
Celle de 1531, 37.
L^article 31 vise les expMitions ä dölivrer par le notaire;
les articles 32, 33 et 34 ne sont autre chose que les proc^s-
* Minutes de M* Dupiiy Michel, notaire & Villeneuve, 1589, P» CLII. Procuration des
fr^res penitens noirs de Vdleneufve.
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— 210 —
verbaux de trois röceptions. La plupart des numismates ont
passö sous silence le droit qu'avaient les Parlements Gönö-
raux d'admetlre, au titre de grace (pro gratia), un maxi-
mum de trois compagnons. Au XV"* et au XVI"* siöcle, la
presque totalitö des röceptions faites ä ce titre eurent lieu
dans les parlements particuliers des ouvriers et des mon-
nayers de chaque atelier, qui d6pendait du souverain, de
qui öraanaient les lettres de gräce.
Par d^rogation aux coutumes, le livre des Parlements
G^nöraux fut confi^ aux soins du Grand Pr^vöt Gönöral,
Jean de Coucils, qui ötait aussi Prövöt Gönöral d'Avignon,
tandis qu'il aurait du 6tre directement döposö ä Tatelier de
cette ville.
Un nouveau Parlement Gönöral devait 6tre cöl^brö au
mois de mai 1532 ä Avignon, conformöment ä la döcision
prise. Quoique les compagnons de la Monnaie de cette ville
aient dösignö leurs dölöguös le 3 mai 1532, je suis absolu-
ment convaincu qu'il ne put ötre tenu, probablement ä cause
d'un nombre inauffisant de procureurs. Un nouveau regis-
tre de la Monnaie fut en effet commencö au mois de döcem-
bre 1533 ä la suite de Tdection de Pierre de Coucils en qua-
litö de Prävöt G^n^ral des compagnons d' Avignon. Le se-
crötaire a inserö en töte la Charte du Parlement de 1531 en
indiquant que c'ötait celle « faicte au dernier ParlemeniGen-
neral », ce qui permet d'affirmer que celui de 1532 ötait restö
ti l'ötat de projet et n'avait pu ötre constituö. Le Parlement
Gönöral de 1531 serait donc le dernier qui ait ötö röuni avant
la scission dont j'ai parlö.
Roger Vallentin.
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"TT^"^
fiDlTS ET MAN
CONCERNANT LES MONNAIES ifcTRANGfel
L'ANGIENNE PRINCIPAUTfi-6
recueillis et publi^s pai
Ordonnance du 25
faicte par le Roy, sur la fabrication &
& Lemys gros de 3 blancs, ordonne
Nesle ä Paris.
Henry, par la grace de Dieu Roj
& föaulx Conseilliers les Generaulx
Pource que nous sommes aduertis
billon qui afflue ordinairement en r
moyen que par nostre ordonance
le vingltroisiesme iour de Januier, <
fendu et interdict le cours de toute
que la monnoye de nostre Ville c
sent suffire ne satisfaire ä faire ou
dict billon de monnoye rongn6e, en
noye, suiuant nos dictes Ordonnan
dommaige de noz subiects, & retai
A ceste cause Vous mandons et (
sentes, que ayez a faire dresser €
nostre Ville de Paris, en nostre h
Vous y estre iusques a ce que aul
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— 212 —
ordoniiö faict ouurä et monnoyö en pl' grande diligence que
faire se pourra, toute matiere d'or, argent el billon, en bonne
et nouuelle rnonnoye suiuantnosdictesOrdonnances, & pour
plus grande accölöralion de louuraige, & que noz subiects
puissent estre plustosl fourniz de rnonnoye, Voulons et Vous
enioignons faire ouurer et monnoyer en ladicte rnonnoye de
Nesle seulement pi^ces de six blancs sur le pris de 14 liures
5 Sülz le marc d 'argent le Roy, a 4 deniers de loy argent le
Roy, a 2 grains dudict argent le Roy de remede, & de 41 pie-
ces au marc a demye piece de remede pour marc, qui est
4 deniers 14 grains trebuchans piece, et des demys a ladicte
loy. Va de 82 pieces au marc a 1 piece de remede pour marc,
qui est 2 deniers 7 grains trebuchans piece, ä teile et sem-
blable braissaige que ä de present le maistre de la monnoye
de Paris. Ei tel salaire au tailleur ouuriers et monnoiers qu'il
est contenu en noz Ordonnances. Et pour ce faire commet-
trez telz de Vous ou aultres personnes sufHsans & capables
que aduiserez pour tenir le conte & exercer ladicte maistrise
de Nesle, soubz nostre main, ensemble telz otticiers et mon-
noyers. Et ä ce faire souffrir et laisser la possession vacue
de tel lieu, que aduiserez estre comode audict Hostel de
Nesle, pour la continuation dudict ouuraige, contraignez les
detenteurs dudict licu de Nesle par toutes voyes maniere
deues et raisonnables, nonobstant le don qu'il en ont ou
pourroyent auoir obtenu de nous, et oppositions ou appella-
tions quelconques : Pour lesquelles ne voulons & entendons
estre par Vous diff(^r6, & tout ce que aduiserez et ordonne-
rez tant en nostre dicte monnoye de Nesle que aultres de
nostre Royaulme, pays, terres & seigneuries, pour laccele-
ration et continuation de louuraige & monoyaige : Voulons
6 entendons & nous piaist que il sortissent leur piain & en-
tier effect. Et ce nonobstant oppositions ou appellations quel-
conques, come dict est : desquelles par ces presentes nous
en auons retenu et retenons la cognoissance ä no" & ä nos-
tre |)ersonne de nostre certaine scicnce, pleine puissance et
auctorite Royale, & dicelle interdict & deffendu, interdisons
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— 213 —
& deffendons toute court, junsdiction & cognoissance ä nos^-
tre Court de Parlement de Paris. Nonobstant Törection, es-
tablissement, statuz et ordonnance d'icelle, ausquelz auons
desroguö et desroguons par ces präsentes. De ce faire Vous
donnons pouuoir, auctoritö, manderaent & commission esp6-
ciale. Mandons et commandons ä tous noz iusticiers, offi-
ciers, subiects, que a Vous en ce faisant obeissent et enten-
dent diligemment, prestent & donnent conseil, confort, ayde
et prisons, si melier est, & requis en sont.
Donn6 ä Fontainebleau le vingtcinquiesme iour de Mars,
L'an de grace mil cinq cens quarante neuf auant Pasques, &
de nostre regne le troisiesme.
Par le Roy, De Laubespine.
Leues & publiees & enregiströes en la Chambre des mon-
noyes, le Procureur du Roy en icelle ce requörant. Le
deuxiesme iour de Apuril, Mil cinq cent quarante neuf auant
Pasques.
Langloys.
Ensuite les pourtraicts des especcs cy dessus spöcifiees,
avec le poix & pris dicelles :
Gros, du poix de 4 deniers 14 grains trebuschans, pour
2 solz 6 deniers tournois. (Voy. la tigure.)
Demys gros, du i)oix de 2 deniers 7 grains trebuschans^
pour 1 sol 3 deniers tournois.
(Le dessin du dfmii-yros est exacUment le möme (jue celiii du gros mais d'un inoimlre
diamelre)
De par le Roy & sa Chambre des monnoyes,
II est enioinct, suiuant les Lettres patentes cy dessus trans-
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— 214 -
criptes, a toutes personnes de quelque estat. qualitö ou con-
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— 215 —
seront rongnez *, est enioinct ä toutes persones de les pren-
dre au poix du marc, once, groz & denier pour les pris qui
s'ensuiuent.
C'est ä sQauoir le marc des trezains & vielz douzains faictz
au parauant Tan mil cinq cens quarante, pour 4 liures 18 solz
3 deniers tournois. L'once pour 12 solz 3 deniers tournois.
Le groz pour 18 deniers V» de demy. Et le trezain & dou-
zain viel poisant un denier, pour 6 deniers. Et le marc des
Karolus & douzains ä la petite croix qui seront rongnez,
pour 4 liures 4 solz Tonce, pour 10 solz 6 deniers. Le groz
pour 15 deniers obole pite. Le Karolus & douzain ä la petite
croix poisant un denier, pour 5 deniers pite.
Et oultre est enioinct ä toutes persones, sur peine de con-
fiscation de corps & de |biens de poiser au trebuchet toutes
les especes d'or & d'argent ayant cours en ce Royaulme. Et
de ne bailler, predre & recepuoir en payement lesdictes es-
peces d'or & d'arget, ayat cours en cedict Royaulme, ä moin-
dre poix, et pl** hault pris qu'il est cy apres specific.
C'est ä SQauoir les escuz neufz qui sont nommez Henriz,
que ledict Seigneur a ordonö estre faictz du poix de 2 de-
niers 20 grains trebuschans piece, pour 50 solz tournois.
Les doubles Henriz du poix de 5 deniers 17 grains trebu-
chans, pour 100 solz tournois.
Les demyz Henriz du poix de 1 denier 10 grains trebu-
chans, pour 25 solz tournois.
Les escuz sol par cy deuant faictz et forgez en ce Royaulme.
pays, terres & seigneuries dudict Seigneur estans du poix
* Une Ordonnance preceJente, du 10 Juin m^me ann^e, disposail d^jä ä cet epard :
« S'ensuluent les pris et supputation, seien lesquelz l'on dolbt prendre lesdicU
« trezains, douzains & dixains rongnez :
« Le marc des trezains & vielz douzains rongnez, — 4 liures 18 solz tournois.
« L'once, — 12 solz 3 deniei*s tournois.
« Le gioz, — 18 deniers & ung tiers de denier.
« Le denier, — 6 deniers tournois.
« Le marc des douzains ä la petite croix et dizains rongnez, — 4 liures 4 solz tour-
« nois.
« L'once, — 10 solz 6 deniers tournois.
« Le groz, — 15 deniers obole pite.
« Le denier, — 5 deniers pite. •
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— 216 —
de 2 deniers 15 grains trebuchans & au dessus, pour 46 solz
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Les piöces de 4 röal dl
16 grains trebuchans, pour
Le double real du poix d(
tournois.
Le r(^al simple du poix di
pour 4 solz lournois.
Le demyz real du poix d(
chans, pour 2 sols tournois
Les groz nouellement orc
Nesle ä Paris, du poix de
pour 2 solz 6 deniers touriK
Et les demyz groz du f
15 deniers tournois pi6cc.
Et sontfaictes inhibitions
lesdictes peines de confis(
predre, mettre, ou allouer
d'or que d'argent, qui soi(
bord^es, clou^es, ou recoul
a toutes persones, sur les p
per & sizallier dedans huict
ou enuoyer es monnoyes di
ausquelz changeurs & mai
ment enioinct bailler la iust
d'argent. Et icelies coupper
luy ou ceulx ausquelz ilz le
peines de confiscation de c(
Lesquelz changeurs sero
d'or & d'argent ainsi siz£
gneur, es mesmes especes
tees, & non ailleurs, sur les
Et est pareillement enioir
noncer en la Chambre desd
Royaulx, les persones qui 1
la presente Ordonnance, Et
cunes desdictes especes d'<
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ÜNE MONNAIE MDITE DE CHARLES II
DUC DE SAVOIE
Si je n'avais pas craint d'allonger d'une manißre dömesu-
r6e le titre de cette note, j'aurais du, pour 6tre exact et com-
plet, lui donner la teneur que voici : Une monnaie in^däe de
Charles II, duc de Savoie. portant la double marque, inädite
aussi, de deux maitres associes.
Des variöt^s nouvelles de pie^ces de Savoie du moyen äge
et du XVI"* siöcle, on en trouve ä chaque instant ; il est d^jä
moins fröquent de dt^couvrir des espöces inödites, plus rare
encore de faire connaitre et d'expliquer une marque qui n'ait
pas encore 6t6 publice, mais c'est une chose absolument
nouvelle pour ce pays, ä ce que je crois, d'avoir ä signaler
le cas de deux monnayeurs signant ensemble leur Emission.
Cette circonstance m'engage ä consacrer un article special
de la Revue ä cette seule piöce.
Ecu de Savoie de forme espagnole dans un contour trilobö ;
+ CAROLVS . DVX • II • BALSAVOIE
i^. : Croix patt^e cantonnöe de 4 lacs d'amour adhörents
aux angles rentrants d'un contour quadrilobe;
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— 221 —
IN ITALIA PRINCEPS SbXVNDVS, et nous ne nous de-
manderons pas, ce que le maitre et le graveur iie savaient
probablement pas eux-memes, si TS isole est TS Hnal de
PRINCEPS, söpare malencontreusement du commencement
du inot par deux points, ou peut-ötre Tinitialede SABAVDIE
qui n'avait pas trouv6 place ä Tavers ; de meme nous ne
nous ötonnerons pas de trouver le numöro d'ordre II qui
figure d^jä sur Tautre face reproduit ä la fin du revers ; il y
a des exemples de röpötitions encore plus fortes.
Ce qui est plus ernbarrassant que tout cela, c est Texpli-
cation de BALSAVOIE: lapremiore idee qui vient ä Tesprit,
cest de voir dans le mot SAVOIE le complöment qui inanque
ä DVX; mais ceserait une chose tellement inoule de trouver
ä cette ^poque une legende en francais et tellement invrai-
semblable, en tout temps et en tout pays, de la trouver partie
en latin, partie en langue modftrrift. nn'il fant chftrcher aiitr«
chase. Nous connaissons p
Savoie ou Savoye, entre au
Girard, procureur ä Chamb
möme atelier de 1524 ä 153
pres Geneve de 1528 ä loSi
1 un ou de Tautre de ces dei
procureurs n'avaient pas
monnaies.
Reste ä choisir entre Fn
ce dernier est connue * : G.
donc ä Francjois et cette att
bable qu'on ne connait auci
rapporter ä lui. Cette prob
Ton tient compte de la sylh
SAVOIE. Si encore c'ötait
y a eu une transposition de
bien extraordinaire d'apres
et que c'est le commencem(
* Bulletin de laSoc'uH^ suinse de nun
REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE
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~ 222 —
faitement lisible. Voici le mot de T^nigme : BAL est Tabr^gö
de Ballignv. II existait dans ce temps-lä un Pierre Balligny,
maitre de la monnaie de Chamb6ry sous six r^nes, de 1481
ä 1508 et de nouveau de 1514 ä 1524. Nous ne connaissons
pas les raisons qui lui firent abandonner cette Charge : en
tout cas ce n'ötaient pas les infirmitös de Tage puisque nous
le retrouvons un peu plus tard, la meme ann6e ou en 1525 *,
promu aux fonctions plus importantes de maltre-g6n6ral des
monnaies. 11 n'est pas temeraire de supposer que Fran^ois
Savoiequi lui succedaä latelier de Chamböry conclut avec
lui une association, le dernier venu apportant son activitö
juv(^nile et probablement des capitaux, le plus äg6 ses rela-
tions et sa longue expörience des affaires ; rien n est plus
conimun en tout temps qu'une semblable association de deux
monnayeurs. Ce qui Test beaucoup moins. c'est de les voir
signer conjointemenl les pi6ces qu'ils ömettaient ; cela s'ötait
döjä fait ailleurs, entre autres ä Gönes, mais dans des con-
ditions un peu diff^rentes ; on en trouve aussi des exemples
par la suite sur des monnaies de la Röpublique de Gen6ve,
mais pour la Savoie c'est le seul cas de ce genre que nous
connaissions.
Maintenant, une autre question se pose : pourquoi les
deux maitres associös ont-ils mis Tun toute une syllabe
de son nom, Tautre son nom en entier, tandis qu'ä cette
öpoque les marques consistent gönöralement en une, deux,
au plus trois lettres, initiales de Tatelier et des nom et
pr^nom du maitre ? Si nous ne pouvions pas trouver de
r^ponse satisfaisante, force serait bien de nous en passer
car en numismatique, comme dans les autres sciences, on.
doit trop souvent .se borner ä constater les faits sans en con-
naitre la cause. Mais il est permis de hasarder une explica-
tion. Sous Charles II, Turin avait le principal hötel des mon-
Dapi-te V. Promis, Monete doi reali di Savoja, tome I, page 26P, depuis le 21 ma
152V : d'apres le möme aiiteur, page 21, depuis 1525. M. Andre Peirin adopte la seconde de
ces dates. Quant a inoJ je n'ai pas de donntes qui me permellent de choisir l'une plutöt
que l'uutre ; du resle ce detail n'a pas d'importance. Promis ditque Frapfois Savuie com-
men^a ä Iravailler ä Chambery le 2 avril l52i.
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— 223 —
naies de la maison de Savoie*, c'ötait celui qui donnait le
ton, c'ötait de lä que partaient les ordres du souverain ; or il
y avait eu lä un maltre, Jacques Cassino, ou Caxino, de 1503
ä 1507, et il y en avait alors un autre, Barthölemy Brunasso,
install6 en 1519, qui avaient imaginö de mettre leur nom
presque en entier s.ur les monnaies : CAXIN et BRUNAS.
FranQois Savoie suivait, en Texagörant encore, la mode
venue du centre monötaire qui n'ötait pas encore la capitale
politique mais qui 6tait en passe de le devenir, mode qui, du
reste, ne dura pas longtemps.
La piöce qui nous occupe aurait donc 6i6 frappöe entre
1524 et 1533; d'apres Tordonnancede 1524 elledevrait peser
2 gr. 013, d'aprös Celle de 1527 un peu plus: 2,072 et son
poids effectif ne permet pas de Tattribuer ä Tune plutöt qu'ä
Tautre de ces deux ömissions ; quant au titre il ne nous per-
met pas non plus detrancher laquestion 6tant le möme dans
les deux cas, 292 milliämes, ce qui s'accorde bien avec
' Taspect de notre parpalole. Cependant, en prenant en con-
sidöration Tensemble des circonstances, je pr^förerais attri-
buer cette piöce aux premiers temps de la maltrise de Fran-
(;ois Savoie.
27 septembre 1891.
D- Lad6.
* II n'en avait pas toujours et6 ainsi : sous les legnes de Louis, d'Am«Mee IX, de Phi-
libert I, de Charles I et probablement aussi de Charles-Jean-Am«klee, Tatelier le plus
important ^tait celui de Cornavin. Gelte circonstance rapprochee d'autres faits du meme
genre, ne doit pas 6tre perdue de vue si Ton veut bien comprendre l'histoire generale des
pays votsins du L^man ä la fln du moyen äge et au XVI"* siöcle.
Digitizedby VjOOQIC ä
SCHWEIZERISCHES
MÜNZ- & MEDAILLEN -C ABINET
von G. E. von Haller.
(ForLsetzung.)
410. a. Tom. 11, 470. Halber Gulden, S. a.
410 b. Halber Gulden, nur in den hachures v. 410 ver-
schieden.
R. Schulthess.
411. sonst gleich, wie 410.
416. Ist vermuthlich einer der obigen.
417. a. Tom. 11, 470. Dicken, 1504.
418. a. Tom. 11, 470. Dicken,
* 419. Tom. 11, 470. Die fünf ersten Linien der Note sind
durchzustreichen.
419. a. Thaler, nur IMPERIAL.
S. Abbildungen Handboek 1544.
Le billon daur et d'argent de plusieurs royaunies ä Gand
1552, in 8,
Ordon. van Aemstelredani 1548.
Die ongevalu weerde goude en silverne munte 15G8 et 1575.
l'resoor 1580. Manuel Haghe 1603 et 1610.
Wolders, Arendts de Zelter Mün;sbuch 226. auch Leng-
nich, neue Nachr., T. I, P. 11, 42.
* 420. Zwischen den Worten S. Ten^el 1696, Jun. 593.
Hamburg. Verjseich. 1748, N° 551, um 16 Mark, 4 seh.
421. Ist sehr verdächtig.
* 423. S. Hamburg. Verz. 1748, 552, um 12 Mark 8 s. eine
Abbildung in Müllers Alterth. XI, N° 16, p. 7.
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• 42(5. a. Doppelthalei\ wie
R. Schulthess.
•427. Tom. 11, 470.
428. wie 427, etc.
429. wie 427, etc.
431. a. Tom. 11,470. Thal
432. wie 431. etc.
433. S. Walder. Arendtd
•433. a. Tom. 11,471. Th
434. a. Tom. 11, 471. Tha
437. a. Doppelthaler. Av,
CIVIT. LMPER. '^ Der Lö\
Reichsapfel. Rev. : DOiMINE
Der gekrönte Reichsadler.
R. Schulthess.
S. Wolders und Arendts ii
• 439. wie 437, etc., de Zelt
439. a. Tom. 11,471. Thal
^ 439. b. Tom. 11, 471, auch
' 439. c. Tom. 11, 471, auch
439. d. Tom. 11, 471, aucl
• 440. Fast gleich wie 437,
• 441 . Auch fast gleich wie
Abbildung in Müllers Alte
• 442. Av. : Vollkommen v
44G. ist als irrig durchzusti
448. ist ein Thaler,
449. wie 448, etc.
449. a. Tom. 11, 471. Tka.
449. b. Halber Thaler, wi
Grösse gleich, nur im Verhäl
R. Schulthess.
450. a. Tom. 11, 471. Tha
452. Halber Gulden v. lü;
CKNSIS. Der Wappenschik
RIALIS, mit dem doppelten i
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- 226 —
Zoffingen. D'Annone.
456. Rev. wie der N° 453.
457. a. Tom. 11, 471. Thaler v. 1621.
458. a. Tom. 11. 471. Halber Thaler v. 1621.
• 461. wie 460, etc.
• 462. wie 461, etc.
• 463. Tom. 11, 472.
464. a. Tom. 11, 472. Dicken 1629.
464. b. Tom. 11, 472. Dicken 1629.
464. c. Tom. 11, 472. Dicken 1629.
465. a. Tom. 11, 472. GoWArrone 1631.
• 468. Tom. 11, 472.
471. a. Tom. 11, 472. Dukate 1641.
472. Tom. 11, 472.
474. a. Tom. 11, 472. Halber Dukate 1645.
• 474. b. Viertels Dukate. Av. DOMINE CONSERVA
NOS IN FACE. Der Schild mit dem Löwen, so einen rück-
wärts gelegten Palmzweig hält.
Rev. Zwischen OehlzweigenMON | NO. THV 1 RICEN |
SIS I 1645.
476. wie 4^8, etc.
• 479. FACE und 1646, machen zwey Linien aus.
• 479. a. Tom. 11, 472. Thaler 1646."^
• 480. Völlig wie 479, etc.
• 481. "Wie auf dem von 479, u. s. w.
• 481. a. Av. wie auf 479. Rev. wie 481.
Die Jahreszahl 1647 ist deutlich zu lesen.
R. Schulthess.
482. etwas verschieden von 481, etc.
483. Tom. 11, 472. Fast gleich wie 482, etc.
484. a. Dukate von 1649, in den hachures von 484, ver-
schieden.
R. Schulthess.
484 b. Tom. 11, 473, sub. 484. a. Halber Dukate, von
1649.
• 485. Viertel Dukaten. Av.: DOMINE CONSERVA NOS
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— 227 -
IN PACE. Der Zürichschild von einem stellenden Löwen ge-
halten, der einen Palmzweig in der Tatze hält.
Rev. Zwischen zwey Oehlzweigen. MON | NO. THV |
RICEN I SIS I 1649.
Harscher,
486. wie 484, etc.
488. wie 484, etc.
488. a. Tom. 11,473, Di
489. etwas verschieden
490.a. Tom. 11,473; Vi
491.. Fast wie 492, etc.
• 494. a. Halber Thaler.
BLICAE TIGVRIN^. De
stehender Löw-e ; der zur I
der zur Linken den Reich
vordem Tatzen den Züricl
Rev. DOMINE | CONSl
in einer Einfassung.
Harscher. R. Schulthesi
• 499. ist das Gewicht ai
500. a. Dukaten. Av.: 1
PACE * 1661 * Ein Löwe <
Schwerdt in die Höhe, u
hält.
Rev. : Unter einem gefl
nen Einfassung JVSTITI^
dig ist, dass ausser dem
gedacht wird.
Hr. Hagelgans zu Hano
502. a. Tom. 11, 473. Ti
• 503. gleich wie 502, et<
503. a. Tom. 11, 473. T
504. Tom. 11,473. i)aÄr(
504. a. Tom. 11, 474. L
*506. Vierteldukate. i
IN PACE. DerZürichsch
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— 228 -
Rev. ANNO | DOMINI | 1662, in einer Einfassung.
Harscher. D'Annone.
• 507. Fast gleich wie 501, etc.
• 510. Fast gleich wie 501. etc.
• 511. Lies RElBVBLia«. Dieser Fehler ist auf dem
Stempel.
511. a. Tom. 11, 474. Thaler v. 1663, wie 510. Durchge-
hends im Av. V. auch in der Gravüre verschieden.
51(). a. Tom. 11, 474. Halber üukate 1670.
516. b. Tom. 11, 474. Halber Dukate 1070.
' 518. Mit dem Schild und Palmzweig, nicht Schwerdt.
• 523. Tom. 11, 474. Thaler 1673.
• 528. Fast wie 523. etc.
521). a. Tom. 11. 474. Halber Dukate 1677.
• 531. a. Tom. 11, 474. Viertels Dukate 1677.
• 532. Gleichfalls wie .523, etc.
533. a. Tom. 11, 474. Dukate 1680.
• 534. Fast gleich wie 533, etc.
534. a. Tom. 11, 474. Halber Dukate 1684.
536. Tom. 11, 475. Av. wie 523.
538. a. Tom. 11,475. Vterteldukate icm.
539. Fast gleich wie 538, etc.
540. Wie 533, etc.
540. a. Tom. 11, 575. Doppeltkaler 1694.
541. a. Tom. 11, 575. Thater 1694.
541. b. Tom. 11, 575. Thater 1694.
442. Fast wie 536, etc.
D'Annone.
• 543. Fast wie 542, etc.
544. Im Avers in der Gravüre verschieden.
545. Etwas verschieden in der Gravüre des Revers.
546. Auch so wie 533, etc.
• .547. a. Tom. 11, 475. Vierteldukate 1702.
• 548. Fast wie 543, etc.
• 548. a, Tom. 11, 475. halber Dukate, 1707. lies REIPV-
BLICAE.
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— 221) -
548. b. Tom. 11, 475. Viertel Dukale llQl .
551. a. Tom. 11, '^''^ Vionißl nnL-nt^ 17ns
551.b. Tom. 11, 4
*553. a. Halber
mit dem Wappen ur
BLIC/E TIGVRIN.^
Rev. Zwischen Oe
SERVA I NOS IN
• 554. wie 550, etc
555. a. Tom. 11, 4
• 557. Tom. 11, 41
• 558. Hr. Harsch
558. a. Tom. 11, 4
Schrift, auch ist die (
• 559. wie 558, etc
• 559. a. Tom. 11,
• 559 b. Doppeldu
•561. Lies REI PI
5 Zeilen. DOM INE
1714.
561. a. Tom. 11,4
• 562. wie 558, etc
• 564. Rev, wie 55
.565. a. Tom. 11, 4
566. wie 558, etc.
566. a. Tom. 11, A
566. b. Tom. 11, ^.
• 567. Tom. 11, A'.
567. a. Tom. 11,4
• 567 b. Tom. 11,
• 567 c. Viertel Du
Das Wappen von d
Rechten ein Schwer^
Rev. ANNO | DO
Oehl- und Palmzwei
D'Annone.
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— 230 —
568. wie 559, etc., mit und ohne Standschrift.
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mimmmti^f^^fTf^^
- 23:
• 587. b. Tom. 11, 478. Duh
' 588. wie 585, etc.
• 589. Av. wie 578, etc.
Rev. DOMINE | CONSERV
• 590. wie 578, etc.
• 592. wie 560, etc.
593. Tom. 11, 478.
• 594. wie 585, etc.
•596. Tom. 11, 478, wie 1
1724.
596. a. Tom. 11, 478. Halbe
Av. wie 571. Rev. wie 589.
596. b. Halber Gulden. Av. '
Rev. wie 579, nur von 1724.
R. Schulthess.
•599. a. Tom. 11,478. Thai
Rev. die Stadt von der Seest
• 600. wie 589, etc.
600. a. Tora. 11, 479. Halbt
elc.
601. a. Tom. 11. 479. Dukal
601. b. Tom. 11, 479. Duka,
601. c. Tom. 11, 479. Halbe:
603. wie 585, etc.
603. a. Tom. 11, 479. ThaL
Gravüre ein wenig verschiedei
D'Annone.
604. Tom. 11, 479, wie 589,
604. a. Tom. 11, 479, sub. 6
604. b. Halber Gulden, wie
und 1726.
R. Schulthess. D'Annone.
604. c. Tom. 11, 479 oder 41
1727.
605. a. Tom. 11, 479. Halb(
• 607. wie 558, etc.
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— 232 -
• 608. wie 588, etc.
008. a. Tom. 11, 479. Halber Thaler \T21, wie 589.
D'Annone.
609. a. Halber Gulden, wie 609, nur RKIPUBLIC.E.
R. Schulthess.
• 610. wie 585, etc.
•611. wie '589, etc.
()12. a. Tom. 11, 480. Dukate 1729, wie 577. a.
612. b. Tom. 11, 480. Halber Dukate 1729.
612. c. Halber Dukate. REIPUBLIC*: TIGÜRIN.-E.
Das "Wappen mit dem Schiidhalter. unten '/«•
Rev. In einer Einfassung DOMIXE | CONSERVA | XOS
IN I FACE I 1729.
R. Schullhcss.
• 613. Lies TIGURINAE.
• 614. wie 585, etc.
• 614. a. Tom. 11, 480. Halber Thaler 1729.
615. wie 572, etc.
• 616. wie 605, etc.
• 617. Fast wie 584, und nur REIPUBLC.i:, mit Auslas-
sung des I, hat die Jahreszahl 1730.
• 618. Lies REIPUBLia«.
•621. wie 589, etc.
• 622. wie 612, etc.
622. a. Tom. 11, 480. Doppeldukate 1732.
623. wie 583, etc.
• 624. wie 598, etc.
• 625. wie 619, etc.
• 627. wie 589, etc.
• 028. wie 590, etc. Das Wort TIGL'RUM, ohne Band.
628. a. Tom. 11, 480. halber Thaler 1732.
628. b. Halber Gulden, wie 622, nur mit 1732.
R. Schullhess.
• 630. wie 617, etc.
• 630. a. Vierteldukaie. Av. REIPUBLIC/E TIGURINAE.
Das Wappen mit dem gewohnten Schildiialter.
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— 233 —
Rev. ANNO | DOMINI ] 1734, in einer Einfassung.
R. Schulthess.
• 631. Tom. 11, 480, wie 585, etc.
• 632. wie 619, etc.
• 633. wie 578, etc.
633. a. Tom. 11, 480. Halber Thaler von 1734, wie (508.
nur TIGURINiE, der Löwe ist grösser.
Im Rev. fehlt das 36,
R. Schulthess. Harscher.
633. b. Tom. 11, 480. halber Thaler 1734.
633. c. Tom. 11, 480. halber Gulden, wie 622, etc., von
1734.
• 635. fast wie 621), etc.
• 635. a. Tom. 11, 481. halber Dukate 1736. wie die von
1729, nur REIPUBLIC.E TIGURINJi.
638. a. Tom. 11, 481. Thaler 1736.
A. wie 637. Rev. wie 638.
D'Annone.
• (J39. Tom. 11, 481. Fast wie 637, etc.
639. a. Tom. 11, 481. Halber Thaler 173(), wie 639, etc.
Im Rev. oben TIGURUM.
640. a. Tom. 11, 481. Dukate 1739.
640. b. Tom. 11, 481. Halber Dukate 1739.
641. wie 598, etc.
642. a. Tom. 11, 481. Thaler 1739.
• 643. Av. wie 639, etc.
643. a. Tom. 11, 481, Halber Thaler 1739. Av. wie 639.
R. wie 643.
643. b. Av. wie 643. Rev. 639, nur von 1739.
R. SchuUhess.
643. c. Beide Seiten wie 639, nur von 1739.
R. Schulthess.
644. wie 640, etc.
• 645. wie 572, etc.
• 646. wie 629, etc.
646. a. Tom. 11, 481. Dukate 1741.
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- 234 —
• 647. wie 0.30, etc.
647. a. Tom. 11, 481. Viertel Dukate 1741.
648. Thaler. Av. MONETA RRIPUBLICAB TIGURI.
Das "Wappen von zween Löwen gehalten.
Rev. Die Stadt von der Seeseite, oben DOMINE CON-
SERVA NOS IN FACE, unten mit eingesenkten Ziffern
1741.
R. Schülthess. D'Annone. Harscher.
649. ist als irrig durchzustreichen.
649. a. Tom, 11, 482. Thaler. Av. MONETA REIPU-
BLICJE. TJGURINJ5. Der Löwe mit dem Wappenschild.
Rev. in einer Einfassung, oben ein Engelskopf, DOMINE
I CONSERVA I NOS IN | PACE | 1741.
R. Schülthess. Harscher.
' 649. b. Tom. 11. 482. Halber Thaler 1741.
• 649. c. Tom. 11, 482. Halber Thaler 1741.
• 650. wie 640, etc.
• 652. fast wie 646, etc.
652. a. Tom. 11, 482. Halber Dukate 1743.
•653. wie 641, etc.
• 6.55. wie 637, etc.
• 656. wie 639, etc.
656. a. Tom. 11, 482. halber Thaler 1743.
Av. wie 6.56. Rev. wie 649. c.
656. b. Tom. 11, 482. halber Gulden 1743, wie 650, nur
TIGURINAE.
656. c. Halber Gulden, wie 656. a, nur im Rev. die Ver-
zierungen verschieden.
R. Schülthess.
• 6.58. wie 652, etc.
• 659. wie 647, etc.
659. a. Tom. 11, 482. Viertel Dukate 1745, wie 653.
• 660. wie 637, etc.
660. a. Tom. 11, 482. Thaler 1745, wie 638. a, nur in der
Gravüre verschieden.
• 662, wie 639, nur von 1745.
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— 235 —
• 664. wie 645, etc.
• 665. wie 658, etc.
• 666. Tom. 11, 48^
666. a. Tom. 11. 48
• 668. wie 637, etc.
• 669. Rev. wie 65'
• 670. Av. wie 669,
670. a. Tom. 11, 4
wie 661, etc.
670. b. Tom. 11, 4J
wie66ä, etc.
670. c. Halber Guli
R. Schulthess. Ü'A
670. d. Dukate vor
sehen Kabinet zu Da
P. 11. 44.
670. e. Tom. 11, 4;
wie 657.
670. f. Tom. 11; 48
•671. wie 659, etc.
671. a. Tom. 11, 4i
673. Av. wie 672.
• 674. Rev. wie (STc
674. a. Tom. 11, 4J
674.b. Tom. 11,4^
675. a. Tom. 11, 45
• 675. b. Tom. 11, -
Im Rev. in einer mi
steckten und überhau
Einfassung.
679. a. Tom. 11, 4!
680. wie 672, etc.
• 683. wie 675, etc.
683. a. Tom. 11, 45
6?<5. wie 671, etc.
687. a. Tom. 11, 4i
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X*"'
^n
— 23V> —
688. a. Tom. 11, 484. Halber Thaler 1750.
• 689. wie 074, etc.
690. a. Tom. 11, 484. halber Gulden 1750. wie 083.
• 692. wie 684, etc.
• 695. wie 087, etc.
095. a.Thaler. Av. wie 095. Rev. wie 672. nur von 1758.
R. S<;hulthess. D'Annone. Harscher.
095. b. Thaler, wie 095. a., nur im Rev. die Gravüre etwas
verschieden.
R. Schulthess. Harscher.
• 090. Av. wie 089, etc.
090. a. Tom. 11. 484. Halber Thaler 1758.
• 097. wie 088, etc.
097. a. Halber Thaler. Av. wie 097. Rev. wie 090.
R. Scliulthess.
097. b. Halber Thaler. Av. wie 090. Rev. wie 097.
R. Schulthess. D'Annone.
097. c. Halber Thaler, wie 090. a.. nur im Av. AE an-
statt /E und 1758.
R. Schulthess.
097. d. Tom. 11. 484. Doppeldukate 1701, wie 670. e.
097. e. Halber Gulden, wie 097. c, nur M anstatt AE.
R. Schuhhess. D'Annone.
• 098. wie 084, etc.
•701. wie 072, etc.
• 701. a. Tom. 11, 484. Thaler 1701. wie 073.
• 702. wie 088, etc.
702. a. Tom. 11, 485. Halber Thaler 1701.
• 703. wie 090, etc.
703. a. Tom. 11, 485. Halber Thaler 1701.
703. b. Tom. 11, 485. Halber Thaler 1701.
703. c. noch etwas verschieden.
R. Schuhhess.
703. d. noch etwas verschieden.
R. Scimhhess.
• 704. wie 075, etc.
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• 706. wie 698, etc.
707. a. Tom. 11, 485.
• 708. wie 687, etc.
709. a. Tom. 11, 485. .
• 710. wie 704, etc.
•711. wie 687, etc.
• 712. wie 696, etc.
712. a. Tom. 11, 485. 1
712. b. Halber Thaler,
R. Schulthess.
712. c. Halber Thaler,
R. Schulthess.
712. §. Halber Gulden,
R. Schulthess.
• 716. Av. wie 715.
*717.Rev. wie 716.
• 719. Rev. wie 718, et(
• 722. Rev. wie 721, eti
• 723. Rev. wie 722, eli
• 724. A.V. fast wie 714
724. a. Tom. 11, 485. !
• 726. wie 720, etc.
726. a. Tom. 11, 485.
Gravüre verschieden.
• 729. a. Halber Guide
fassung die Worte : JU
1779. Oben zwey Hörner
R. Schulthess.
• 729. b. Thaler. Av. I
CENSIS. Zwei auf einei
wen halten den Wappens
ten zwev Hörner der Füll
Rev. JUSTITIA | ET |
R. Schulthess. D'Annc
729. c. Halber Thaler
kleiner, auch von 1780.
RETUE SUISSE DE NUMISMATIQUE
Digitized by"
Geegk
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Google
- 239 —
det sich in den TabLtopogr, CXCIX. A. 1407, war Heinrich
Subinger, Münzmeister zu Bern,
1412. Conrad, Graf von Freybourg, verkauft der Stadt
Bern die Herrschaft Oltingen (ostranges) — pro pretio
septies mille florenorum de Allemannia bonis et legalibus
in auro et pondere, quorum quinque valent quatuor suita
auri moneta regis Franciae,
1485. Zu dieser Zeit war Hans Schwab Münzmeister zu
Bern.
1488. Schlägt Bern den Städten Freyburg und Solothurn
eine Abwürdigung der französischen Beldmünzen vor, weil
solche schlechter geworden.
1489. Die Freyburger Dreyer warden abge würdiget, und
auf einen Fünfer gesetzt, und Freyburg ersucht, mit der
Münzung ihrer allzugeringhaltigen Fünfer, still zu stehen.
1490. Ward an Brugg ein Verweis gegeben, dass sie sich
unterstanden die Bernermünzen abzuwürdigen.
1491. Die neuen Lausanner-Plappert auf 13 Haller ge-
würdiget.
1496. Ludwig Gesell münzte schon A. 1492 zu Bern ; er
war Wirth zum Storchen zu Basel.
1512, Im Bund zwischen Savoyen und den Eidgenossen,
warden 3 dick Plappert für einen Rheinischen Gulden ge-
rechnet.
1570. Im Bund zwischen Savoyen und Bern, warden
48 Sols, oder 4 französische Dick Pfenninge für eine Krone
gerechnet.
ad. p. 298. Hr. G. Hofrath Schlaeger, gibt dieser Schrift
in einem Brief an mich das Zeugniss : er habe so manche
und zugleich wichtige Münzwahrheiten darin gelernt, dass
er sie allerdings für unschäzbar halte.
ad. p. 300. Es giebt eine beträchtliche Menge Zofinger
Brectraten. Die Bibliothek zu Zotingen hat eine starke
Sammlung derselben. Sie scheinen nicht von besonderer
Güte gewesen zu sein. Tschudi sagt in seiner Kronikl.
322. man habe sich schon A. 1332, darüber beklagt, und nur
Digitizedby VjOOQIC
— 240 —
die Macht der Oesterreichischen Herzoge haben deren An-
nahme erzwingen können.
Vermischte Medaüles,
* 742. a. Wie 742. nur ohne Jahreszahl, und eine etwas
verschiedene Gravüre, auch im Wort Benedictus ein V. an-
statt U.
R. Schulthess, 4 duc, schwer.
Das meinige wiegt 6 Duk.
744. Herr d'Annone besitzt diese Medaille in Gold sechs-
zig Dukaten schwer. Die Beschreibung so ich gegeben, ist
nicht ganz richtig. Im Av. halten die Bären über das Wa-
pen keinen Fürstenhut, sondern eine hohe rauchhärige ganz
einfache Kappe oder Mütze, so ohne Zweifel das Zeichen
der Freiheit seyn soll. Der Bär zur Rechten ist nicht gepan-
zert, er hat blos ein Wehrgehäng über die Schulter ; der zur
Linken hat nur die Schultern mit einem Panzer ähnlichen
Umschlag bedeckt.
Auf dem Rev. stützt sich die erste der vier Weibsperso-
nen nicht auf das Gefäss, sondern sie hält die Hand mit dem
Schwerdt in die Flammen.
Weder die Zweyte noch die Dritte ist behelmt, sondern
beyde gleich mit alt vaterländischen, mit Federn gezierten
Hüten bedekt. Die vierte hat in der Linken eine Fakel, mit
deren sie die zu ihren Füssen liegende Armaturen an-
zündet.
747.a. Tom. 11, 495.
749. a. Tom. 11, 495.
* 755. Ich habe beide Arten. Hat 16 Pariserlinien im Dia-
meter.
* 756. Man hat sie auch in Gold zu 4 Dukaten. Hat 12 */,
Linien im Diameter.
* 758. S. auch Füsslin, Tab. VII.
760. a. Av. SOG. BERNENS. AGRICULT. ET BONAR.
ARTIUM. Der Kranz von Eichenlaub, und das Band wo-
Digitized by VjOOQIC
■yj"?"
mit selbiges unten
verschieden.
Rev. Der Rechts
auch die aus dem C
in etwas verschiede
R. Schulthess. H
761. a. Fast wie '
derungen: so ist ii
steht unten am C\[)\
Hirzel.
* 762. Ist von Ob<
ligen Direktoren, A
ses ausgetheilt wor
763. a. Fast wie
RI. REIPVB. BEK
Schrift und dünn.
Zoffingen.
• 770. Zwischen
bescheinet. Ich hab
hess in Gold neun
gesehen.
770. a. Tom. 11,^
• 774. wie 772, et
• 775. wie 772, et
• 779. wie 778, et(
779. a. Gleich nu
R. Schulthess.
779. b. Tom. 11,
• 780. wie 778, et«
• 784. ist was in <
sagt wird, durchzus
787. a. Tom. 11,
788. a. Tom. 11,
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>>^ v^^T'-'TrcT-- '-yr
— 243 —
Der rechtsschauende Bär mit dem Palmenzweig und Buch
in den Tatzen.
* 847. b. von einer verschiedenen Gravüre.
•847. c. wieder verschiedene Gravüre : Der Bär schaut links.
• 847. d. etwas verschieden; der Bär schaut links. Ward
1639 schon ausgetheilt.
* 851. a. von 851; etwas in der Gravüre verschieden;
Avard den Knaben der 4'*" Classe ausgetheilt.
* 856. S. Weise 2488.
857. a, Tom. 11,496.
861. a. Av. MONETA REIPVBLIC^ BERNENSIS. Der
gekrönte Wappenschild; zur Rechten von einem auf einem
Postament stehenden Bär, zur Linken von einem Löwen ge-
halten; unter dem Schild, neben einem Bärenkopf, D. B.
Rev. völlig wie 861.
R. Schulthess, in Gold, 4 Dukaten schwer.
• 867. Av. wie 861. Der Spruch aus Proverb. 1, 22.
867. a. Tom. U, 497.
867. b. Tom. 11, 497.
^ 868. und ohne C R. 50.
S. Weise 2ill.
877. a. wie 877. nur NOVA und C R. 20. von 1696.
R. Schulthess.
878. a. Tom. 11, 497.
881. a. Tom. 11, 497.
•881. b. Das Wappen mit Hachures; und sonst in der
Gravüre verschieden; auch C R. 30. und 1699.
882. a. Av. gleich.
Rev. Das Wappen mit Hachures, ohne Krone, in einer
mit Palm- und Lorbeerzweigen gezierten Einfassung; im
übrigen gleich wie N° 882, ausser dass dicht unter dem
Wappen ein kleines D. und B. zu sehen.
D'Annone.
• 885. ist 7f Loth schwer.
885. a. wie 885. nur grösser und dicker, etwann wie ein
halber Thaler.
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— 244
R. Schulthess.
• 888. a. Av. wie 861. Rev. wie
• 889. Tom. 11, 497.
• 891. ist cordoniert.
S. Weise 2108,
891.a. Tom, 11, 497.
• 892, ist nicht cordoniert.
892. a. Tom. 11, 497.
892. b. Tom, 11,497.
895. Tom. 11, 497.
ad pag. 362. Diese Pfenninge machen eine ziemlich be-
trächtliche Ausgabe aus. So warden verbraucht :
1780
1781
1782
Schulrathpfenninge .
Studenten- Pfenninge
Palmenpfenninge
Bienen-Körbe
Gärtner ....
Seemann nach Lausanne
Fünfbätzier ....
Zehnbätzier in's Münsterthal
und XVI. Pfenninge, alle Jahr
51
1783
67
71
71
66
63
68
62
66
222
187
199
201
193
196
193
191
437
414
398
376
24
24
24
24
179
168
138
143
205 145 181 145
Schulpfennlnge der Munizipal Städte.
899. a. Gleich nur neben dem Wappen getheilt 1638, ist
vielleicht das N*» 902.
Hirzel.
901. a. wie 901. nur viereckt und ohne Jahreszahl.
R. Schulthess.
904. a. wie 900. nur mit der Jahreszahl 1674.
933. Im Av. hat das Wappen noch einen Engelskopf.
Im Rev. ^RM \ MI VM | DILIGEN, j CATECHE | TIC/E
1721, unten zwei übereinander geschrenkte Palmzweige.
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— 245 —
MiXnzen.
♦944. lies FRIDERI.
944. a. Goldgulden, wie 944, nur FRIDERI. II.LIBERTA.
AUTHO.
R. Schulthess.
948. a. Goldgulden. FRIDERI. LIBERIA AVTHOR. -
MONETA AVR. — BERENENSIS.
So angegeben in Hamburg, Verzeich, 1781, 17. Sept.
N** 471. Da ich aber dieses Stück an mich gekauft hatte, so
sähe ich, dass es nichts, als das N° 944 sey; ähnliche Fehler
werden noch mehrere unten im Artikel von Basel vorkom-
men.
950. a, Tom. 11, 497. Viertel Dukate.
951. Tom. 11, 497.
951. a. Tom. 11, 498. Sechsfache Dukate.
R. Schulthess, nur 4 Dukaten schwer.
951. b. Tom. 11, 498. Fünffache Dukate,
951. c. Tom. 11,
952. a. Vier L
BERiNENSIS. Dai
und der Krone, ge
Schild steht ein 1
Seite ein Bär, zur
Rev. Die Stadt 1
welcher Schiffe zu
ten ein B. Im Abs
R. Schulthess.
hören.
* 954. Mein Exe
954. a. Tom. 11,
• 955. a. Golden
955. b. Halbe .
Rev. wieder nur e
S. Hamburg, Vi
fehlerhafte Beschr
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- 246 —
959. a. Tom. 11, 498. Dicken.
960. a. Tom. 11, 499. Dicken.
960. b. Tom. 11, 499. Dicken.
963. Eine Abbildung mit der Ueberschrift : Teston de
Baern in Billon d'aur et d'argent a Gand 1552. 8.
965. Könnte wohl das Gleiche mit 965. a. seyn.
• 965. a. Tom. 11, 499. Dicken, lies MONETA BE„ R, NE.
NSI„ S,
• 971. a. Dicken : etwas in der Gravüre verschieden.
972. a. Dicken, MON. NOV. BEHNEN'S. - BERCH.
ZERINGE. - CONDITOR. BERNEN. ANNO. D. 1191.
'/, Loth schwer.
S. Catal. eines Mäns. Kab. Leipzig 1737. S. 93, N" 645.
Lengnich neue Nachr. T. 1, P. 11, 47. Kommt mir noch
zweifelhaft vor.
• 975. S. Weise 2105.
977. Tom. 11, 499. Dicken.
978. a. Tom. 11, 499. Dicken.
981. Ist als irrig durchzustreichen.
• 983. S. Weise 2106.
991. a. Tom. 11, 499. Halber Gulden.
• 992. a. Dicken, viereckt. Av. MONETA BERNENSIS.
Das Wappen ohne Hachures.
Rev. BERCHT. D. ZERI. CONDIT. Das Kreuz in einer
bogenförmigen Einfassung.
994. a. Dicken, von 1492, nur BERNENSIS.
S. Hamburg. Vers. 17. Sept. 1781. 1329. Verdächtig.
• 995. ist Arend 228. Durchzustreichen.
• 996. Am Ende eines jeden Worts in der Umschrift des
Rev. eine Rose.
S. Nova Acta Erud. 1738. — Tab. IV, fig. 17, p. 360. —
Hamburg. Vers. 1748, N° 544, 13 Mark. Zu Danzig A. 1767,
um zwanzig Thaler, und 1768 um vierzehn Thaler 15 Kr.
verkauft. Lengnich 1. c. .
• 998. Hr. Harscher hat ihn in Gold, 5 Dukaten schwer.
S. auch Wolders, Arendt, de Zetter, 1631.
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f*""^^'? ?.^ V" ^'■^'
228. Billon d'aur (
Hamburg. Vers. 1
998. a. Hr. d'An
ein anderes Gepräge
ser einer kl. Verschi
abgeht, dass im sech
statt einer halben Zie
sehen.
998. b. Goldguide
NENSI^ Das Wapp
Rev. FRID\ II. F
pfige Adler rechts g<
Ich habe dieses l
Hr. Harscher besitzt
lieh ausgedrückt. \
gsen würde ich die h
1002. Thaler de Z
1011. a. Goldguld
Rev. ein grosses j
CONDI. — und ein :
Harscher. Ich hal
• 1014. a. Dukate
änderungen in der F
auch ist dieser ein \a
1018. a. Dicken vc
Zoffingen,
1018. b. Tom. 11,
1021. a. Tom. 11,
1022. a. Tom. 11,
1025. a. Tom. 11,
1028. Tom. 11,50
• 1032. a. Thaler,
Jahreszahl das Zeicl
len. Im Av. die Hac
R. Schulthess. D^
1033. a. Tom. 11,
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— 248 -
1033. b. 500. Tlialer.
1037=1046. Die halben Thaler von 1679, müssen wegen
ihrer Menge anders rangirt werden.
1. mit Hachures,
* 1037. Nach der Heraldik ein rothes Feld.
Av. MONETA REIPÜBLICyE BERNENSIS.
Rev. BENEDICTVS SIT JEHOVA DEVS 1679. Das
achtfache B. in dessen Mitte ein ^.'j.
War mein N° 1044.
2 mit Blumenwerk blasonirt.
*1038. Mit einer Kette eingefasst: MONETA etc. Zwi-
schen Reipvblicee und Bernensis i\
Im Rev. BENEDICTVS etc. In den vier Ecken Röschen.
Leu. D'Annone. War mein N"" 1045.
* 1039. Fast gleich, nur ohne Röschen.
D'Annone. War mein N** 1046.
* 1040. Mit einer Blumenkette eingefasset. Zwischen den
Worten im Av. Sterne, und nach Bernensis ein Röschen.
Im Rev. zwischen den Worten kleine o.
Leu. War mein N" 1042.
S. Mona, en urgent 1759. 487.
* 1041. Gleiche Einfassung zwischen den Worten des Av.
kleine o, nach Bernensis ein Blümchen.
Im Rev. zwischen den Worten — Punkte.
War mein N° 1042. a.
* 1042. Wie 1041, nur hinter der Jahreszahl ein o.
War mein 1042. b.
* 1043. Fast wie 1042, nur hinter Bernensis ein -f-.
War mein 1042. c.
* 1044. Eine muschelförmige Einfassung. Im Wort MO-
NETA das 0 sehr gross.
Im Av. nach Bernensis ein Blümchen an einem Ast.
Im. Rev. zwischen den Worten kleine o.
War mein N° 1038.
1045. Fast gleich, nur im Wort Benedict vs ein M. Zwi-
schen den Worten des Rev. Punkte.
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War mein N«* 1039.
D'Annone.
* 1046, Eine andere
War mein N*» 1039,
D'Annone.
• 1046. a. nur etwas
Jehova ein o.
War mein N«» 1039.
* 1046. b. nur Punkt
War mein N° 1039.
* 1046. c. eine ander
ter dem Wort Bernens
War mein N*^ 1040.
• 1046. d. Fast gleicl
War mein N° 1041.
• 1046. e. Eine and
Blümchen, im Rev. z^
nach der Jahreszahl ei
War mein N** 1041.
D'Annone.
♦ 1046. f. Gleiche Eii
Röschen, und oben eii
kleine Punkte, in den A
War mein N° 1041.
D'Annone.
3. ohne hachures.
1046. g. Ist mein eh(
Blumbwerk blasonirte
Stempel, indem er unt(
den Worten, grosse el
ganz kleine runde, —
keine Unterscheidungs
D'Annone.
• 1046. h. Im Av. z
Rev. Röschen.
D'Annone.
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— ^^
— 250 —
War mein N' 1037.
S. Mac^ 51, zu 3 */, gros. 5gr. schwer, 10 den. 12 gr. fein.
• 1046. i. Die Sterne grösser, die Buchstaben kleiner und
schärfer; im Rev. zwischen den Worten kleine o.
War mein 1037. a.
• 1046. k. Zwischen den Worten Punkte, nach Bernensis
ein Blümchen, im Rev. Röschen.
War mein 1037. b.
• 1046. 1. Zwischen den Worten Blümchen, nach Bernen-
sis ein Blümchen mit einem Ast. Im Rev. kleine o.
War mein 1037. c.
• 1046. m. Zwischen den Worten Sterne, im Rev. Pünkt-
chen. In den Ecken des Sfachen B. Sternchen.
War mein 1037. d.
• 1046. n. Im Av. zwischen den Worten Punkte, und ein
geziertes Kreuz nach Bernensis. Im Rev. zwischen den
Worten Röschen fast wie 1046. k.
War mein 1037. e.
Noch bleibt übrig Tom. 11, 500. — N^ 1046. a. Ich weiss
aber nidht wohin es gehört.
1046. o. Mein ehemaliges N^ 1046. a. Tom. 11, 500.
1047. Der Bär ist anders nicht bewaffnet, als dass er an
einem ganz einfachen Wehrgehäng, ein kleines Schwerd
hinten herunter hängen hat ; am Halsband aber ist ein mit
einem Federbusch gezierter Hut befestiget, der ihm vom Na-
ken herunter hängt. Auf dem Rev. ist oben in der Cartouche
ein G. angebracht.
D'Annone, in Gold 4 Dukaten schwer.
1047. a. Tom. 11, 500. Dreyfache Dukate 1680.
1047. b. Tom. 11, 500. Halber Thaler 1680.
1050. a. Tom. 11, 500. Vieriel T/mler 1G80.
1050. b. Tom. 11, 500. Dito.
• 1052. Tom. 11,500.
• 1053. a. Tom. 11, 501. Dreyfache Dukate 1684.
1054. S. Verj. des deutschischen Mün::, Cab. 1771, page
29, N° 4.
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- 252 —
Marzel unbeschnittene lÖ Schilling.
D" beschnittene 6 Plapp.
Halbe Marzel unbeschnittene .... 4 */, Schill.
D** beschnittene ..... SV. »
Halbe Mayländer Dicke 7 */* »
Mayländer Ambrosier mit dem Bischofs
Kopf 4 »
Mayländer Pfenning mit Premiss ... 2 »
Mailänder Pfenning mit dem Dübli .... 2 »
Carling 4 V . »
Rollbatzen 17 Angster.
Mayländer Plappert mit der Feder, dem
F. oder dem Kreuz, auch alte Frankrei-
cher Plapp., item Zürcher, Berner, Frey-
burger, Solothurner und St. Galler Plapp. 8 »
Krayen Plappert 10 »
Löwen Plappert 22 »
Die halben dito 11 »
Rössler 4 Schill.
Walliser anstatt 10 Schill, nur .... 4 Vi »
WaHiser mit dem Bischofkopf .... 3 »
Bellizer, so die 3 Länder schlagen ... 3 »
Florentiner, Veneter, Mantuaner ... 16 Angster.
Etsch Sechser • 4 */i Schill.
Böhmisch, alte Plappert, und alte Schlüs-
sel Plappert. 13 V/, Angster.
Kreuz und Strassburger Plappert ... 12 \\ »
Basel Plapp 10 »
Römer Carling mit dem Sparren, deren
drey für einen Carling geschlagen sind 9 »
Burgunder und Losner Plappert anstatt 8
nur 7 »
Savoyer Blanken 1 Schill.
Etschkreuzer 9 Haller.
Alte Zürcher, Luzerner und Solothurner
Kreuzer 8 »
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n
— :^54 —
1105. b. Thaler wie 1105. nur NOVA.
U. Schulthess.
• 1108. Stürmer, lässt das L. V. -— auf dem Av. aus.
1108. a. Tom. 11, 504. Thaler.
1113. a. Dicken. Av. wie 1113. Rev. wie 1100.
ZotHngen.
1118. Madai, 4G.58. Mann, enargent 1769, 488. haben nur
den einfachen Thaler. Letzterer hat 1(5 Wappen.
1118. Tom. 11, 504. Doppelthaler mit 17 Wappen.
1118. b. Ein schöner einfacher Thaler 2 ' ^^ Loth schwer.
Ist dem N ' 1117 in der Umschrift gleich, aber der Soldat steht
links. Die Jahrzahl 1518 ist unten an der Thron Stuffe, der
Luzernerschild hat die hachures in der linken Helfte, und ist
nur mit 15 Wappen umgeben. Das vom Twing Rüsegg fehlt.
Sonst sind sie in der nämlichen Ordnung.
von Seufferheld.
1118. c. Hinfacher Thaler, MONET. N. LVCERNEX.
2 Loth schwer.
Hirzel.
1120. Rev. wie 1117. Die Hachures des Wappens in der
rechten Hälfte, die Linke ist glatt. Hat 10 Wappen; das von
Knültweil und Wycken fehlt. Man hat ihn auch in einfacher
Thalersdicke 1 *** 'g, Loth schwer.
S. Hamb. Verz. 1748, N^ 548, um 30 Mark 6 s.
1120. a. Tom. 11, 504. Thaler.
1120. b. Tom. 11, 504. Dakaie 1507.
1122. Tom. 11,505.
1125. a. Tom. 11, 505. Dirken.
• 1120. wie 1125, etc.
1132. a. Tom. 11, 505. Dicken 1617.
1136. a. Tom. 11, 505. Goldstück 1622.
• 1137. Im Nunwphyl. Burkhard. 11, p. 210, N" 558, wird
das Wort NOVA ausgelassen.
1137. a. Tom. 11, 505. Dicken 1022.
1137. b. Tom.. 11, 505. Dicken 1632.
1138. Ein anderes Gepräge hat LVCERNENSL
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Zotfingen.
1138. a. Toir
1138. b. Torr
1138. c. Ton^
1138. d. Glei
R. Schulthes
1142. a. Dop
schwer. Auch
eine beynahe o
Im Fürsll. /
druck.
1143. a. Ton
1143. b. Ton
• 114G. Tom
1147. a. Ton
R. Schulthes
1147. b. Ton
• 1148. Tom.
• 1151. Gleic
NEN I SIS 1 1'
• 1152. Fast
• 1154. a. Ze
Seiten des dop|
ad.pag.433.
sind im Münze
luation auf 65 1
VA. 1, 188. 1
A. 1640, sal
falsche Münze
von Beilenz.
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- 25(> -
* 1154. b. Tom. 11, 506, sub. 1154. a. Schulpfenning für
Bellen^,
1157. a. Tom. 11, 50G. Thaler,
1158. a. Tom. 11, 506. Thaler.
1159. Stürmer, liest SANCT9 MARTIN. EPIS.
1160. Lies MARTI 9.
1161. ist vor 1157 zu setzen.
1162. Lies MART19 EP1SC.9. vermutlilich der gleiclie
mit 1160 und beyde verdächtig.
1163. Tom. 11,507.
1165. a. Dicken, wie 1169. nur VNDERIA.
R. Schulthess.
1174. Tom. 11, 507. Abbildung unterm Nahmen teston des
trois alliances im Billon d'aur et d'argent a Gand 1552. 8.
1177. Thaler. Ilr. d'Annone besitzt ihn.
1178. a. Halber Thaler, der Heil, aufrecht stehend, wie
er mit dem Schwerd ein Stück von seinem Mantel schneidet,
— wonach ein kniender Bettler langt. Sonst wie 1177.
R. Schulthess.
* 1179. Berg und Hof mann lesen EPISCOBVS aber ver-
muthlich irrig. Billon d'aur et d^argent, a Gand 1552, 8.
1180. Ist vermuthlich der im Wolder de Zetter 1631. 233.
und Arendt 233. abgebildete Thaler. — Er hat zwischen dem
Anfang und Ende der Umschriften auf beiden Seiten ein
Kreuz, und auf der Rückseite zwischen den Worten SANC-
TVS MARTINVS, eine herzförmige Figur, in einem Zirkul
eingeschlossen. Vielleicht ein Münzmeisterzeichen.
S. Lengnich neue Nachr, T. I, P. 11, 50.
* 1185. Abbildungen im Wolder de Zetter 1631, 233. und
Arendt,
* 1185. a. Tom. 11, 507. Thaler von 1561. Zwischen den
Worten im Av. sind Creuze anstatt Sterne.
1187. S. Ver2, von Münzen Hamb. 1777, p, 238, N° 3237.
Verz, von Münzen Magdeb, 1763, p. 223, N'' 1054.
* 1187. a. Thaler, wie 1187, nur im Rev. 1561, anstatt 61.
1189. a. Tom. 11, 507.
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- 257
Cri.
1194 S. Auserlesenes Dukaten Cabinet Hamburg 1784,
p. 221, N" 1415, wo irrig NOSTER, anstatt NO. gelesen
wird; denn ich habe das gleiche Stuck aus dieser Auction
gekauft.
1202. Gleich wie 1199, etc.
1203. a. Dicken, gleich, nur MONETA.
H. Schulthess.
1204. a. Tom. 11, 507. Dicken 1616.
1205. a. Tom. 11, 507. Dicken 1617.
1206. a. Dicken, nur MON. — EP.
R. Schulthess.
1209. a. Tom. 11, 507. Dicken 1021.
1209 b. Tom. 11, 507. Dicken 1621.
* 1213. Das Wappen mit hachures.
1213. a. Dukate, gleich, das Wappen ohne hachures, und
sonst einige kleine Abweichungen.
D'Annone.
Srhweiz.
* 1216. Tom. 11, 507.
* 1218. Lies LABOR anstatt AMOR.
1220. a, Dukate ^^^'^^^^ ^..r^^d :,^ .,^« u^^^«k^..nr t «k
S. Lengnich, T.
* 1221. Dukate,
D'Annone. Har:
1221. a. Dukate
R. Schulthess.
1221. b. Dicken
Rev. TVRRIS I
reszahl. Die Bilder
S. Lengnich, T.
1225. Dicken, w
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— 258 —
122G. Dakatc, Die Jahreszaht 1653 ist zu beiden Seiten
des Wappens getheilt.
1229. a. Dicken, wie 1229. nur ein Abschnitt im Av.
K. Schulthess.
1229. b. Dicken. Av. MON. NOVA SVITENSI8. 1672.
Der Wappenschild.
Rev. NOM. DOM. TVRR. FORTISS. Der gekrönte
Reichsadler.
ZotHngen.
E SUITENSIS. Das Wap-
i gehahen, der in einer Tatze
lern ein Schvverdt hält. Im
ng:PAX I OPTIMA | RE-
> Stempeischneiders.
hlen.
IV geschlagen.
prämien von 1784, in Tha-
)as Wappen mit einem Ei-
eigen umgeben, links von
n, zur Rechten ein ruhender
den Kopf und Hals siehet.
ic/ier.
/S. Arnold von Winkelried
3m Schwerdt. In dessen lin-
iwerk miteinander verbun-
id ein halb zur Erde stehen-
d Streitkolbe. In einem die-
m Angedenken dass, da die
[lasle dem Pabst Anastasio
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— 260 —
mit der Linken, der zur Linken stehende hingegen den Schild
mit der Linken anfasset, den Reichsapfel aber mit der Rech-
ten emporhält. Beide Engel haben ganz kleine Kreuze auf
der Stirne empor stehend.
1234. auch CANTONS. Ist vermuthlich irrig.
* 1235. Tom. 11, 509. Der Engel hat vorn am Kopf ein
Kreuzchen, um den Kopf einen Schein, neben diesem fallen
Strahlen rechts aus dem umgezogenen Kranz herab. Hat zu
Danzig 1767 7 Thaler 6 Kr. leicht Geld gegolten.
Harscher.
1236. Stürmer, hat nur ANTONS.
1237. Tom. 11, 509. Die Jahreszahl im Av. ist nur 65,
nicht 1565.
Im Rev. zwischen den Füssen des Engels eine Schnecke,
rechts zvvey in einander geschlungene fruchtbare Bäume.
1237. a. Tom. 11, 509. Thaler.
1238. Der Spruch ist aus Ps. CXX, 7.
* 1241. Tom. 11, 509. Dicken.
S. Weise 2\2S.
1243. a. wie 1240. nur mit der Jahreszahl 1616.
R. Schulthess.
* 1247. a. Thaler, von 1620, wie 1247. nur ODERAT. und
Reichsadler ohne Krone, hingegen ein
en Köpfen.
Thaler. Av. MON. NO. CANTONIS TV-
fast wie 1247. Der Engel hat vornen am
m, aber keinen Schein; er hält in der rech-
ihsapfel, und liegt auf dem linken Knie. —
ist das Wappen, das er mit der linken
nur OD. und PACI. Der Reichsadler ohne
len um die Köpfe; zwischen den Hälsen
"g^ Loth schwer.
Leu, d'Annone, Harscher.
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— 261 —
1249. a. etwas in der Gravüre verschieden.
D'Annor '
1249. b.
Diese be
1253. a.
• 1256. i
1257. a.
1259. \vi
1266. a.
Av. In
GIENS. I
Rev. Di
schritt.
Hr. Ha^
• 1268. '
hält in der
Wappen, i
S. Weil
ad. pag.
auch im G
Drey Gl;
1269. a.
kränz S. P
R. Schu
• 1270. 1
Alle viel
nocii das *
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1
2(\2 -
AvHAXi; I.
sheiT Leu,
Hr. Haupt-
inet ist nun
fte von dem
5 französi-
; nämlich :
daillen hat
lat dessen
hs.
; von nichts
i Bibliothek
iu vervoll-
Id und Sil-
berne. Die
iklaus von
) dass nun
wird, aus-
ahr auser-
lles was er
ntlich reich
ind gestor-
chtlich, be-
en. Es hat
besonders
Igen Wall,
nanier sich
'ils von tei-
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nem Silber, t
Sammlung ;
haus St. BlaJ
Pag. 487.
Medaillen au
Sanders F
Droz J. P.
Falt2 Roy
Pag. 491.
mann, ist au
Fueter Chi
bohren, wo *=
1754, nach
zu Bethlehei
A" 1769 kam
seiner Vater
regimentstäh
lernte beim j
viel Pittscha
den Stand B(
Steinschneid
nicht zu zeig(
sich selbst, u
auf Paris, ur
gers Medaill«
lieh, und dar
genwärtigen
Nach 14 M
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1
- 264 -
Bern, und hat seither eine ziemliche Menge Siegel und Pitt-
schaft, theils in Metall, theils in Stein verfertiget, worunter
einige Copien von Antiken, wie auch zwey Köpfe, eins vom
Bruder Nikiaus von der Flüe, und das Bildniss von Voltaire
auf Kanniol gegraben, sich befinden. Seine fast allzu häufi-
gen Bestellungen haben ihn bis dahin verhindert, sich durch
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Zeichnungen ü
als eine alte F
allen Kennzei
sind noch and
Hingegen sind
hat, so dass n
gerische Arbe
Hr. üon Stetfei
S. Gott. gel.
1782. Juin31(J
Zeit. 1782. 32J
Magazin des
Murr Journa
41. 42.
Hilcker. In
berg 1778. in ^
vor; als N" 11
der ich.
P. 498. San
P. 498. Sei
Künstlern, 40.
P. 499. Stet
Ingenieur Hai
P. 502. Vo
26*'" Merz 174
wied zu seine
Lehre. Sie h;
Münzen zu be:
wesen, in Her
Stecher gearb(
rail gewiedme
und des Hrn.
Bevollmächtig
claus von Wa
stochen.
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\Vägeh\ ein Stem[)elschneider zu Diessenliofen, hat die
neuesten Züricher Münzstempel geschnitten.
Anhang; IH.
Gebrauchte Schriften.
Acta Eruditoi'imi noca,
Anhorn Bartlome, Grauhilndtner Krieg My.
Athcnae rauricae. Tom. 11, 510.
V, 5t )3. Arend MänzbuclK Ist mit dem Wolderischen und
de Zettet Ischen das gleiche.
504. Bayerisch Münzrecht, Tom. 11, 510.
Beschr, der modernen Münzen von Hm, von Liebeherr.
Tom. 11,511. Der zweite Theil enthält nur die pommerschen
Münzen.
Beschreibung der Hessischen Münzen 1784. 4.
Beschreibung von Neuenburg, 1783. 8.
Besson nienioires historiques stir le diocdse de Gendve,
Bibliothek allgemeine deutsche,
neue der schönen Wissenschaften.
• le Billon d^aur etdargent, Gand 1552. in 8.
506. le Blanc Paris 1690. Amst. 1692. 4.
Bonanni, 2 Vol.
Boyce recherches sur Vindigenat Helvetique de la P. de
NeuchaleL
Brückner, Fortsetzung der Wursteischen Baselchronik,
Büttinghausen Beyträge,
Cameron Henri Tarif genevois 1740. 8.
• du Ca /ige Historia Byzantina,
• Catalogus thecae numismaticae Hesselianae.
Catalogus eines Münzkabinets, Leipzig 1737.
(Fortsetzung folgt.)
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I»"« Ann^e
REVUE SÜrföB ÖE
PL. XIII
70
71
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FRAGMENT
CAS'
AN(
83. PI. XIII, fig. 70
(•rite sous le n« 3 de n
garten, aiiisi que cell
cessivcment rares ; c\
(luction de cetle piece
84. PI. XIII, tig. 71.
Diam.: 0"\04. Poids:
ronnöe, tenant sur so
sa maip droite un sce
rJ*. : Au ceiitre un ö(
le bord, tri^s large et
l(5gende rudinnentaire,
MIUM gravt^, ce (lui
cju'un essai. En tout
probahlement unique,
a la coUection cantona
Liehenau a eu TextrO
' Suite. V.jir Uetutc ahihhc ile
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/■'
\
— 2(kS
C'est, eil somme, une mödaille du meine style que la pie-
mi6re de la stM-ie de Baden et (|ue eelle de labb^ Silliereisen
de Wettingen, toutes les trois executt^es par l'abb^ lui-meme
qui ötait un habile artiste.
85. PI. XIII, tig. 72. Mödaille ovale en argent. eoul(}e et
ciselt^e. Poids : 21 gr. Le milieu est renfli^ et le buste comme
Töcusson bien en relief. Le bord de cette interessante pi^ce
est trös aminei.
Buste de profil de la sainte Vierge.
i^. : Ecu aux armes de la ville de Baden et la date gravöe
(16— 9G) des deux c6t(3s de Ft^cu.
86. PI. XIII, tig. 73. Medaille ovale en argent, frapi)ee.
Poids : 10,50 gr.
Oeuvre tr^s artistique ; tetes de protil du Christ et de la
sainte Vierge juxtaposöes. Log. : I * ESVS * CVM. MARIA,
avec trois fleurons ressemblant i\ des fleurs de lis. Au
bas, on remarque la signature de Fartiste, mais illisible :
AS MOL (?).
rJ". : Au bas ecu aux armes de la ville de. Baden ; au-des-
sus en trois lignes : ♦S*P* | Q*B*D*D* | 16—53.
M. le D«* Th. de Liebenau nous communique Texplication
suivante de ces initiales : Senatus Populus Que Badensis
dono dedit. La möme inscription se trouve sur la premi^re
mödaille de Baden, que nous avons decrile präcedem-
ment.
87. PI. XI\', fig. 74. Jeton octogone uniface de la Societö
de tir de Bremgarten en bronzedorä, frappö en creux comme
les bracteates. Le lion des armoiries de la ville dresse, por-
tant avec ses pattes de devant un B. CoUection P. Stroeli-
lin.
88. PI. XIV, fig. 75. Jeton uniface de la Societe de tir de
Brougg en bronze. La porte avec les deux tours, armes
de la ville de Brougg, gravöe en creux. CoUection P. Stra4i-
lin.
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REVUE SÜiVfi DE NUMISMATIQÜE
Ire ANNfeE \ PL. XIV
^
74 75
76
77
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^•r^
f
89.
n" 5.
Ajoi
Lucer
ment <
Lam^
PI. V]
90.
comm
fig.l8
autre.»
91.
noit !•(
dans.l
NEDI'
jusqu'
et teiif
onren
TIVS.
surtoi
Du
Louis
REVUE Sl
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- ^70 —
liii, nou« a commuiiiciut^ un exem|)laire en argent, pesant
44,70 gl-.
Rlieinfelden. Au point de vue de la mödaille döerite p. 11
(PI. V, tig. 16*), nous trouvons quelques renseignements de
plus dans le livre de M. A. de Berstett*. Le cavalier est
hien, coinme nous le supposions, le duc Bernard de Saxe-
Woimai* et Töcusson ä gauche reprösente ses armes. Ber-
stett a du avoir sous les yeux un exemplaire mal conserv^.
parce quMl dit quo sur l'öcusson ä droite, il ne pouvait rien
distinguer. Notre empreinte montre au centre un arbre. ä
gauche une main sortant des nuages et tenant un arrosoir
pencht^ vers les racines de Tarbre ; ä dr'oite une main sor-
tant des nuages et lancant des rayons de soleil sur le tronc
de larbre. De Teau et du soleil, c'estcc qu'il faut pour faire
prospt^rer Tarbre et nous pensons que cctte allögorie se
trouve en rappoi't avec la lägende : Sic reviresco.
R. : La ville qui se ti-ouve sur le panneau de l'autel est
Brissach (Alt-Breisach). Les bannieres avec les noms de
\ illes repröscntent les victoires du duc Bernard.
XU. MKDAILLES MODERNKS.
1)^. PI. XIV, fig. 77. Mädaille du tir UhWnl ä Aarau en
1S49. Etain. Diam. : 0'",035.
Dans une couronne de chene un faisceau de licteur, au-
devant duquel se trouvent deux fusils croisös. Lt^g. : KID-
GENa:SSISCHES FREISCHIESSEN IN AARAU ensens
contraire 1849.
nj. : Guillaume Teil assis, son arbalete posöe ä cote de
Uli, tenant dans sa main droite leväe la pomme traversoe
par la H^che et appuyant sa main gauche sur Töcusson fö-
deral. Collcction P. Strd'hlin.
'n-nadisihütt FO raten Im nses
schiißviK KreibuiK im Brtis-
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'^IW^-
93. PL XIV, fig.
(irandeur exacte d
27) gr., variant entrc
Ecu aux armes
croix föderale rayor
est entourö d'une C(
^^ 25 JÄHRIGE Jl
FESTES. <§s en ser
r|*. : Devant un so
sur lequel est placö
i-epose une döesse s
iiant dans sa main (
un caduc^e. Exergi
I 1803. Signö au hi
De cette piöce de
rertain nombre d'e
Bovy ; toutefois cett
manque de cannelu
II vient d'etre fraf
des pi6ces en arger
sont assez röussies
erreur les collectior
A. Bovy s'y trouve.
etc., sont exactemei
tion de M. P. Stroel
dant sur cette piec
ainsi les bords de h
daille authentique, 1
laurier offrent une
couronne murale oi
point de repöre prir
94. Jeton du tir fö
ü™,02. Ecu aux an
branches de ebene e
Au-dessous dans u;
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:r"
— 212 -
in chapeau a trois plumes,
une corne ä poudre. Nous
avec la eontremaque A au
1866. Jeton. Ecu aux armes
X branches de cliöne et d(^
: AARAU.
bi une couronne de laurier.
, k Zotingue, en 1869. Metal
^ armes de Zofingue. Leg. :
5NFEST IX ZOFIXGEN
II gauche sur r^cusson fede-
\.Ipes qu'on voit au second
exergueiTHEILER.
teurs, ä Lenzbourg, 1871.
lUISHES CAXTOXALGE-
1)EX23JULY 1871.
nne de ebene et de laurier.
rs, c'i Aarau, 1873. Etain.
al et celui du canton d'Ar-
:^bene et d'olivier, liöes par
föderale rayonnante. Log. :
SCIIES OFFIZIERSFEST
UGUST 1873.
5g. : AXXO 1308 WURD'
EMACHT.
t-Gall, en 1874. Etain. Elle
de St-Gall et d'Argovie en
5 tirs fedäraux, le premier
Collection P. Strceblin.
inti6me anniversaire de la
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REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE
I'ö Annäe
PL. XV
79
8i
8i
MfeDAILLES ARGOVIENNES
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spp^'^^^l^^^^rg m^\^, mi\[\u\^ssaaBBBammm
Sociöt^ tMörale de {
Diain. : 0"^,04. Deu
(l'Aarau et du cantc
de chöne et de lat
ravonnante. Log. :
EIDG. TÜRNVER
1832-1882..
rT. : Deux gymna^
recevant de Tautre
KRAFT DEM VAT
KER ET DURUSSEL.
101. Föte föderale
Diam. : 0°™,03. Une
centre la devise des
FREI — FROH. Löj
eil sens inverse et e
LET — 1 ACUT 188
TIQUE.
i^. ; Dans une cou
lignes: ZUR | FEI
Signö au bas : THEl
102. Tir cantonal <
1 )eux öcus accolös a
canton d'Argovie poi
une croix föderale n
AARGAUISCHES
FINGEN.
r[. : Entre deux rc
arbre, le bourgmeisl
Sempach, rapportan
de sa ville natale, qu
de la hampe. Exergi
103. Tir cantonal j
Au centre 6cu aux
273 —
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- ^74 —
e bord, plus relev^ : ERINXK-
:he cantonal-schützen-
MUHI.
) cible surmontöe d'uii chapeau.
eau de chasse, d'une corne a
le tout dans une couronne de
e födt^rale des cadets ä Aarau eii
laire en metal blanc, de 0"',022
3ix föderale sur laquelle est pose
i'iHed' Aarau. Autour, dans uii
SCHWEIZ. KADETTENFEST
HAU. Dans les quatre angles on
Tun simple filet de points ; on lit
cnes: ANS | VATERLAND 1
ESS DICH AN I DAS HALTE
ANZEN I HEHZ- | EN.
5 föderale de cadets ä Aarau 188Ü.
)33. Ecu aux armes de la ville
;ouronne murale. Leg. en deux
r * IN * AARAU ♦ 1881) | 20-22
canon et des boulets ; plus loin
i portant une banniöre födtM-ale
fusils. Log. : UN POUR TÖUS.
adets ä Aarau en 1889. Laiton.
vue de la ville d'Aarau. prise du
pontsuspendu. Log.: SCHWEI-
FEST IN AARAU. En sens in-
it une piöce de canon, au fond
,uche portant la croix födc^rale.
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107. Föte fedän
Diam. : 0™,033. L\
unt^cuaux armes (
^ KADETTENF]
AUGUST.
Revers du num(
108. Comme ai
entourant une piöc
peau fcdöral.
II n'a pas 616 fra
sont dues ä Tinitis
109. PI. XV, fi^
Premiere mödaille
0"\045. Trophäe fc
govie, surmontö d
de la yille de Bren
tout dans une c(
AARG. KANTOI
contraire : BREM'
R,'. : Statue de H
remarque un 6cu j
au fond le chateau
GOTT ZUxM SIEC
HALLWYL I 1476. I
BOYY et ä gauch(
110 et 111. D6c(
blanc. Diam. : O'"
tference sur laque
LOGE I ZUR I Bl
Rev. Un compa
i^toiles.
La seconde m6d
un peu changö. Lei
est tournöe dans 1(
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fIFVi . ..— «7"^-T:-f--s wTT^ T-— ^-— .- - »"'•TJ^aT
276
Uä. Tir cantonal. Jeton en cuivre, diam. : 0°',02. Ecuaux
lg. : AARGAUISCHES KAN-
ns une couronne de laurier et
Lausanne.
^ecours de Zotingue. Plomb.
n est exe^eutö avec un coin de
s lettres Z-0. CoUection P.
ciet(^ de secours, ä Zofingue.
la ville de Zofingue. Log. :
j : 1 : P : CoUection P. Stroeh-
r de Zofingue. Etain. Diam. :
ville de Zofingue. surmont(^
5g. : SCHÜTZENGESELL-
s une couronne de ebene et
ilin.
Diam. : 0",()ä. Croix föderale
e de lierre. Log. au dessus :
ir de Baden. Laiton. Diam. :
ille de Baden posö sur deux
hützp:ngesellschaft
5 une guirlande de laurier et
L cötös sont d'une exöcution
r de Baden. Laiton. Diam.
j la ville de Baden. Log.
T BADEN ^%
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dans
119
blanc
AARi
vers 1
et ch(
et la
plus ^
122
l)Our i
ineyei
123
centre
petit c
on lit
124.
Diam.
mot a
125,
de bi6
120.
Av. : ]
Collec
127.
pour E
128.
Hl".:
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n^-
9:7A -
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TlßS F]
LEUK
LA SOG
Pendant les (
1789 ä 1815 Ja!
d'unitö et de col
ter ses fruits.
patriotes de tou
l'envi la creatio
ä augmenter le
La Soci^tö si
ment patriotiqu
C'est k Aarai
vien (14-18 ao
Schützenmeist€
rid^e de cr6er i
de cette pensöc
Guyot d'Aarau
la reali.sation.
On dösirait c
solennit(^ pour
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^^x
la societc de tir d' Aarau qui
3 tit examiner en 1823, par
auquel le gouvernement
i, rautorisation d'organiser
?4 le gouvernement decidait
3 allocation de 600 francs.
1824, au milieu d'un grand
le tous les cantons ; les 8, 9
röunirent ä Tliötel de ville
3 la societe en adoptant pro-
; Statuts en 22 articles.
^6s-verbaux de la commis-
tireurs, de pourvoir ä Tor-
rn i824.
irgöe de preparer Torgani-
irabiniers.
)nseiller d'Etat Rothpletz.
d'Etat Schmiel.
)el Tanner.
-colonel Imhoof.
d'artillerie G. Herzog,
-colonel d'artillerie Ba^r,
neister Frey, conseiller de
meister Schmid-Guyot.
Del Hürner.
mar.
personnes, tireurs et ainis,
s ä. Aarau les 8, 9 et 11 juin,
jngagees ä entrer dans la
s qui ont eu lieu dans ces
Statuts prösentö, lesquels
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::i81
Statuts sont poi
moditlcation de
c) Ces Statuts
La dessus on
a) D'inviter p
d Argovie ä enti
döclaration ecrit
6) De convoq
avec la commisj
vue de choisir le
lit*^ D des Statuts
S6ance levc^e.
Söance des cc
nisation de la S<
Presents. — P
Membres :
Absents. —
Conform^men
des carabiniers,
qui, ä la majorit^
* Mpmbres du comite
* Meinbivs du comite
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I""« ANNfeE
J^EVÜE SUISSE DE NUMISMATIQUE
PL. XVII
SCEAU DE LA SOClfexfi F6d6RALE DES CARABINrERS
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w
?f?fR='5 — ■*J'J'-'*' iiJfJj ' pu
se rende:
destinati
La soc
et depos(
La S
Societö,
sceau p
Ce sc
ä la tin <
jusqu'ai
Dösh
place.
LA
Une c
Suisse
croissar
matique
Nous
tiques si
Pie
On ne
lote.
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- 284 —
2. TIR KEDERAL A BALE,
du lundi 14 au snmedi 19 mai 1827.
President : M. Samuel Minder, membre du Conseil de ville et
d^putä au Grand Conseil. President de la Society de tir
des « Feuerschützen » (Neuer Oberster Schützenmeister .
Pas de Souvenir numismatique.
3. TIR KfiDfiRAL A GEN^VE,
du lundi 16 au samedi 21 juin 1828.
President : M. Jean-Louis Masbou, syndic.
(Conseiller d'Etat de 1817 ä 1831.)
Le seul Souvenir numismatique oHlciel de cette tete est un
jton de passes, en carton, vert au droit, blanc au rever^.
Avers: TIRAGE FKDKRAL. Exergue : A GENE VE
828. Au centre: Armes de Gen^ve surmont^es d'un soleil,
u milieu duquel se trouve IHS.
II existe deux lögöres variöt^s dans le dessin, probable-
lenl par suitede reports lithographiques. Nousles donnons
:i toutes deux. La premiere (PI. XVIII, n° 1) se trouve au
abinet numismatique de la ville de Geneve ; la seconde
^1. XVIII, n** 2) est dans la collection Stroehlin.
Revers uni.
Les exemplaires annules par le contröle portent au
3vers les armes de Geneve, apposöes au moyen d'un
mbre humide (PI. XVIII, n'' 1).
Module 0^,030
II fut d6livr6 plus de cinquante mille exemplaires de ce
(ton, qui est aujourd'hui presque introuvable.
II existe aussi deux m6dailles d'or gravöes au burin,
iöccs d'un grand intöret historique qui, si elles ne sont pas
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REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE
Ire ANNfeE PL. XVIII
M^DAILLES ET JETONS OFFICIELS D
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- 2
purement officielles, möritent
cription. La premiöre a 616 off(
et de la Carabine, la plus a
ses membres en souvenir di
les membres du comit6 centr
soci6t6. Elle est suspendue ä
La seconde dont le revers
le dessin et enti^rement confc
miöre, a 6t6 Offerte ä TExer
membres de celui de TArqueb
ne difförent que par la dädicac
ä la grande coupe de TExei
d6pos6e depuis la fusion dar
TArquebuse et de la Navigati
Voici la description de ces
A V. : Dans une couronne de
par un ruban sur douze lignes
I 16 AU 21 JUIN 1828. I OFFER
TION PAR I M^ MASBOU A" S*'
l'aRQUEBUSE et I DE LA CAR>^
I CENTRAL DE LA SOCifiTfi | Sl
Rev. : Une croix födörale c
un soleil rayonnant entre les
en quinze lignes : comitjS |
M"" MASBOU J". L\ ANC" SINE
ODIER J. L. I « REPINGON .1.
« COUGNARD J. D. I « HOFFM^
quatre lignes sont s6par6es a
M BRUN M^ I EN REMPLACEM^ |
Medaille unlquegravöesur
d'une bordure garnie d'une l
Or.
Poids : 28 gr.
Mod. : 0,0435.
REVUE SUISSE DE NUMISMATIljUE
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-. '^jrt- »/**),'» **"*- ~^^'~J
^r^'
— :>8() —
ndue ä la coupe de l'Exercice de la Navigation. Blav.
)ans une couronne fermäe de laurier rinscription en
S : SOUVENIR I DU TIR F^D^RAL DU | 16 AU 21 JUIN
F'KERT A l'eXER^^ DE l'aRQU'' | ET DE LA CARABINE PAR
SBOU A" S'' SEK;'" COMMIS | ANC" PRESID' DU C0MIT6 |
- DE LA I SOCI^Tfi SUISSE | DES CARABINIERS | 1830 |
Le meine que la medaille pröcedente.
lle unique grav^e au burin sur deux plaques, böliöre.
: 26,8 gr.
0,044.
ndu ä la coupe de rExercice de TArquebuse. Blav.
4. TIR k6d6ral a kribourg,
da hnidi 22 au sarnedi 27 juin 1829.
dent : M. Charles Griset de Forei, Conseiller d'Etat.
!S Griset de Forel 6tait Avoyer en charge en 1847 au
le iacampagne du Sonderbund et c'est lui qui capitula le
ibre entrc les mains du g^nöral Dufour, au nom de TEtat
Tautoi-isation du gouvernement, la Commission du
pper par le directeur desmonnaies, quatre medailles
Präsentant chacune 100 francs de Suisse (fr. 144,93)
irix d'lionneur de chacune des bonnes cibles bleue,
jaunc et rouge.
: EIDGENÖSSISCHES EHR- UND FREY-
SEN. Dans le champ : EHW^NGABE | 1829.
^ : CANTON FREYBURG.
lac. Arinorial (ientn^oiM. (leneve. IS'iO, i vol. ifi-H". Av. 17 pl.
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Ecu couronne (
Poids : 43,9 gi
Module 0™,043
PI. XVIII, n" 3
On se servit p(
de 1813, en enle\
qui se trouvait a
Les coins sont
du Iura
President : M. Cht
Au sujet de la
occasion, voici ci
s lasse, qui paraii
Page 313. Bey
(Den 9 July 1830
« Berne. A ro<
dailleur Ruetime;
daille. L'avers co
faisceau de licteu
bines sont appuj
sol la corne ä po
et une partie des
de la piöce porte
vers, au milieu d"
« IMMER BERE
mots : « ZUM AP
FREYSCHIESS
Ici un renvoi
Tannonce suivan
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- 288 —
Se recommande au mieux pour de nombreuses com-
en argent tin, qui coüte
procurer au magasin
ucon, ä Berne.
riMEYER, graveur. »
ourd'hui cette mödaille
V.
isez röussies, aussi ne
)laires ayant supportö
es originaux authen-
la monnaie de Berne,
•aveur lui-möme, avec
[ n'est donc pas öton-
les premiöres trappes,
jnt des exemplaires ä
le Tavers, la face, le
el se Irouve rappele
:e a 6t6 frappee ; nous
L description des sou-
X ; nous ferons toutc-
önöralement enclins a
plus artistique d'uno
jet et donne ä la pi6ce
ist döcrite la m^daille
le Journal traduit ci-
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1'^ V
— 289 —
6. TiR f6d6ral a lucerne,
du dimanche /"
President : M. Joseph Seh
(Apres la capitulation de
Uttenberg fut president du
Lucerne, qui remplacait le
dont la plupart des membr
On conserve de ce tir
en laiton, Taulre en car
1832, dans une couronn
bines en sautoir, surmoi
rameaux d'olivier reuni:
rönne feuillöe.
Module 0",024.
Laiton. Carton vert fo
PL XVIII, n° 5.
Ce jeton existe aussi e
bleu tbncö. Ces frappes
pour la Soci6t6 de tir de
7. TIR F
du dimanche 13
President: M. Je
Pas de Souvenir numi?
8. TIR vt
du dimanche 3
(Dates indiq
La distribution des pri
President : M. Daniel
(Ell! Conseiller f
Pas de Souvenir numii
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— 290 —
9. TIR Fl^D^RAL A SAINT-GALL,
du df manche P' nu samedi 7 juillet 1838.
(Dales du plan).
Distribution des prix dimanche 8 juillet-
ident: M. Wilhelm-Mathias Najff, Landammann.
(Elu Gonseiller föderal le 16 novembre 1848).
. description du jeton en laiton frappö ä l'occasion
te pour le contröle des passes :
Dans un cercle de grenetis, une couronne formöe
ranches de laurier röunies; entre les deux extrö-
euillage, au haut, une croisette. Dans lechamp, en
s : ST. I GALLEN | 1838.
: Dans un cercle de grenetis la croix föderale
ie.
0™,019.
:, xf 1.
ouvons mentionner, comme souvenir numisma-
ir fedöral de S^-Gall, en 1838, la in6daille oflerte
ies membres de la sociött^ de tir de Ragatz, bien
lit aucun caractere ofticiel.
[*le au droit la croix föderale posöe sur un soleii,
iquel on lit : ZUM EIDG. FREISCHIESSEN IN
LEN Exergue: — 1838 —
: Dans une couronne de laurier, sur trois lignes :
ABE I VON I RAGAZ.
:'ds du droit et du revers de cctte mödaille sont
relevös et fcuillös. La croix, le soleii et ia couronne
jment en rclief, tandis que les inscriptions sont en
medaille est en argent dort^, la croix blanche.
I plaquö.
O'",0o0.
127 gr.
:, n'^ 2.
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[»•e ANNEE
REVUE SÜISSE DE NUMISMATIQÜE
PL. XIX
MfeDAILLES ET JETONS OFFICIELS DI
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Dans le plan du tir, ce c
signation suivante : 54. De
des carabiniers de Raga;
tf Catalogue des tireurs qui
de S^-Gall en Tann^e 1838
est plusexplicite, car il cont
.Degrös: 328, Carton: N**
Kisling d' Aarwangen, Cai
quelques membres de la j
äfr. 50.-.
Cette mödaille appartier
wyler, membre de la Soci(
cerne.
10. TIH f6[
du dirhanche 12 a
(Dat(
Distribution des prix din
President: M. Martin-Jos(
(Elu Conseiller föd
Jeton de passes semblab
rinscription ä Tavers : SOI
Laiton.
Module 0'".020.
PI. XIX, n° 3.
Jeton commemoratif en
Avers : UN POUR TO
föderale rayonnante, au-
plus bas deux mains joint(
FRATERNITE, en bas u
separe les mots : TIR FE
Revers : Trophäe d'arm
faisceau de licteur surmon
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— 292 —
une corne ä poudre et un « waidsac » sont accrochös au fais-
ceau ; sur le sol un maillet et un moule ä balles.
Tranche unie.
Module 0™,023.
PI. XIX, n° 4.
Le revers de ce jeton a 6t6 employe plus tard comme
un revers d'un jeton de la soci6t(^ de tir : Les Mousquetaires
du Locie.
II existe trois variötös de ce coin, reconnaissables ä des
divergences dans le terrain qui se trouve au-dessous du
troph^e.
11. TIR FtoßRAL A COIRE,
da dimanche 10 au samedi IGjuillet 1842.
(Dates du plan).
Distribution des prix dimanche 17 juillet.
President: M. Jean-Rodoiphe Brosi, de Klosters (Prsettigau)
Bundeslandammann.
Dans lesGrisons, jusqu'en 1851,epoque de la suppression
des ligues, on appelait « Bundeslandammann » le reprösen-
tant de la Ligue des Dix Juridictions dans le Petit Conseil,
tandis quedes deux autres membres du gouvernement, celui
qui y reprösentait la Ligue de la Maison Dieu avait le titre de
« Bundespraesident » et le repräsentant de la Ligue Grise
celui de « Landrichter » ; ce dernier devail etre catholique.
Jeton de passes, portant au droit Tt^cusson föderal entourt^
de branches de laurier et de chöne unies et surmontö d'une
tische pergant la pomme. Revers : CHUR | 1842.
Laiton.
Module 0™,020.
PI. XIX, n° 5.
11 existe un autre jeton dont voici la description :
Avers : La croix föderale ravonnante.
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REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE
I«*« Annkk
PL. XX
im
' XENEVEv
KDAILI.KS ET JKTONS OFKICIKLS DKi^ TIKS K^DfeRAlIX DK LA SUISSK
MKD
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--"^f^^Wy:-
Revers : Entre deu:
Au-dessus un orneme
Laiton et plomb.
Module 0™,020.
Fl. XX, n° 1.
Ce jeton est un essa
C'est avec ce tir qu(
dailles ofKciels.
L'öcu neuf des Gri
casion porte ä Tavers:
FREISCHIESSEN If
composö de deux car
sautoir derriöre Töcus
une branche de chöne
au-dessous une corne
Revers. L6g : ^
SCHWEIZER FRAN
pos^es de trois 6cus a
dee, de la Ligue Grise
par un ruban que te
mains dextres, entrela
deux branches de chöi
Cercle de grenetis ;
creux: i^ EINTRACl
Le croquis de cet 6ci
ä Coire, qui, avec Vi
comlt6, en fit exöcuter
deniers 6 grains (28 gr
Täcu revint rendu ä C
23 '^,0 kreuzer, pied
suisse ötait tarifö aux (
M. Nett a fixö le degrö
la moyenne des frappe
1813, par les cantons
Saint-Gall, Unterwald,
helvötique.
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— 2iU -
Total de la frappe, 6000 pi6ces.
Argent.
Module 0,040.
12. TIR FEDfiRAL A BALE,
du lundi P" au dimanche 7 juillel 1844.
(Dates du plan).
►ution des prix, lundi 8 juillet.
dent : M. Samuel Minder, membre du Petit Conseil.
ir Schützenraeister der Feuerschützen- Gesellschaft.
VIennbre du Comitede laSoci^t^ des « Stachelschützen«.
President de la Corporation des forgerons. Depute ad-
oint a la Diete fedörale en 1832. De^pute principal ä la
Diete fedörale en 1833. (Ne en 1782. President des deux
irs föderaux de 1827 et 1844, raort le 12 avril 1868.)
)n de ce tir reprösente ä Tavers les armoiries de la
^ation, ornöes du chapeau de Teil et posöes sur deux
s en sautoir. L6g, : EIDGENCESISCHES (sie)
rZENFKST IN BASEL ; ä Texergue : 1844.
^. Log.: FREIHEIT, VATERLAND. Uancienmo-
ie S'-Jacques, entourö d'une grille. Exergue : 1444.
e: 0,023.
l, n" 2.
te des exemplaires de ce jeton contremarquös de
Bäle.
jet de la belle medaille de Bovy frappöe ä Toccasion
solennit6 patriotique, nous traduisons les lignes sui-
u nuin^ro 61, du samedi 25 mai 1844 de la National
de Bäle :
lous a montrö ccs jours la medaille frappöe ä Tocca-
la föte du quatrieme centenaire de la bataille de
2ques.
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r-^c^?Fj!«nr?
— 295 -
M. Bovy, deGeneve,a produitlä un vöritable clief-d'oeuvi'e :
il est visible que le ßujet la enthousiasm^.
« Le droit montre un höros renvers6 expirant sur des
ruines et lovant encore de la main gauche la baniiiöre qu'il
a sauv6e. A cötö de lui, brisees, sont les armes dont il s'est
servi dans le combat. La composition est du jeune artiste
bälois, A. Landerer.
c< L'inscription au-dessous du dessin est la suivante:
ST. JACOB AN DER BIRS 26 AUGUST 1444. A BOVY S. C.
« Celle du tour : EIDGENÖSSISCHES SCHÜTZEN-
FEST ZU BASEL, 1844.
« Au revers, dans un cercle oü setrouvent les ^cussons
des cantons qui ont pris part ä la bataille, on lit :
DER
SCHILD ZERBROCHEN
DAS SCHWERT ENTZWEI,
DAS BANNER
IN STERBENDER HAND.
TRIUMPK ! DAS VATERLAND
BLEIBT FREI !
GOTT SEGNE DAS
VATERLAND !
« Cette mödaille sera un beau Souvenir du glorieux (^ve-
nement et de la föte ; on en a frapp6 18 exemplaires en or ä
f. 140, pour servir de prix, et pour la vente: 2500 en argent
ä f. 6 et autant en bronze. »
Des dix-huit m6dailles d'or, le gouvernement en offrit liuit
en prix, dont sept sur des cibles au point, y compris la cible
Patrie (une par cible) et une sur une cible tournante.
(Une de ces medailles d'or tut gagnee par un tireur de la
Chaux-de-Fonds, M. Jacques Chätelain, dans la famille
duquel on la conserve. Une autre se trouve dans la collection
Paul Strcehlin, ä Geneve.)
On assure que, contrairement ä la notice de la National-
Zeitung, les autres mödailles d'or furent offertes comme Sou-
venir ä des pr^sidents de comites.
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— 21)6 -
Le coin du droit se trouve ä Bäle entre les mains d'un
particulier.
Or, argent, bronze.
Poids de la pi6ce d'argent : 28 gr.
Module 0'»,038.
Comme prix d'honneur ä ce tir legouvernement du canton
de Sclnvytz fit frapper 50 ducats au millösime de 1844. Ces
pieces sont d'une grande raretö. Le musee de la ville de
Zug en possöde un exemplaire.
Avers: CANTON SCHWIZ. Lion debout ä drohe sap-
puyant sur Töcusson de Schvvytz pos6 sur un terrain d'oü
(troll une branche de laurier entourant la gauche de Tecusson.
Revers : Entre deux branches de chöne et de laurier
nouöes au bas d'un ruban Tinscriplion sur quatre lignes
I CONSERVA I NOS IN | PACE. | 1844. |
Ducat d'or.
Module 0™,020.
PI. XX, n'^ 3.
13. TIR F15D6RAL a glaris,
(la dimanche 18 au dimanche 25 juillet 1847,
President: M. Gaspard Jenni, ä Ennenda, Landammann.
^Elu Gonseiller national en Landsgenieinde du 15 octobre 1848.)
Le jeton de passes, en laiton, porte ä Tavers les armes de
Glaris, au revers la croix fed^rale rayonnante surmontant
le millesime 1847.
Module, 0^,020.
Pl.XX, n°4.
II existe des exemplaires de ce jeton contr-emarquö d'un
Saint-Fridolin.
L'6cu neuf de Glaris frapp6 ä cette occasion, fut com-
inandö ä Munich par M. Streiff-Dinner, prösident du Comitö
des finances, major ä Tötat-major föderal, sur le pied de 7 ** ,.
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."TRS^— '
- 297 —
piöces par Vereinsmark brüte de 865/1000 de tin; poid^
29 gr., 540.
Avers. L6g. : EIDGENÖSSISCHES FREYSCHIESSEN
IN GLARUS. Exergue : 1847. L'öcusson aux armes du
canton, enlourö de deux branches de chöne et de laurier
röunies par un noeud de ruban.
Revers: La croix föderale surmontöe de deux mains unies
et pos6e sur deux carabines, quatre drapeaux et deux fanions
en sautoir ; au-dessous une corne ä poudre et plus bas :
40 Btz ; le tout dans une couronne de laurier reli6e par
un noeud.
Tranche, en creux : .^ EINTRACHT MACHT STARK .
Total de la frappe, 3200 piöces.
Module 0",040.
14. TIR FßDfiRAL A AARAU,
du dimanche i" au dimanclie 8 juiüet 18 J9,
(Dates du plan.)
President : M. Franz Waller, Conseiller d'Etat et Conseiller
national.
Le jeton de passes, en laiton, porte ä Tavers les armes du
canton avec Tinscription : AARAU 1849, au revers les armes
de la Confedöration dans un petit troph^e.
Module 0"',020.
PI. XX, n^ 5.
La mödaille d'argent, graväe par Antoine Bovy et frappee
dans l'atelier monötaire de son fröre, Marc-Louis Bovy, a
Genöve, est au titre de 900 1000.
Avers : Les armes du canton surmontöes de la cioix
föderale rayonnante, le tout dans un encadrement forme
par une brauche de ebene et u
par un ruban. Log. : -f- 25-JÄ
EIDG : SCHÜTZENFESTES
1849.
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— 298 —
Kevei's. Leg. : kunst und fleiss dks Friedens preis.
I/Argovia assise au pied d'un socle surmont6 d'une
couronne murale et sur lequel on voit les armes de la
ville d'Aarau. De la main gauche la d6esse tient un ca-
ducöe, de la droite une rame ; son bras droit est appuyö sur
une urne d'oü s'öchappe un cours d'eau et sur laquelle on
lit AAR ; eile est enlouröe des attributs de Tindustrie et de
lagriculture. ATexergue: canton aargau | 1803 | A. Bo-
vy I feclt.
Tranche cannelöe.
Module 0"^,037.
Total de la trappe, 1200 pieces.
La frappe en bronze et celle en argent avec tranche unle,
faites bien des annöes aprös la föte avec les coins de cette
piece, sont une spöculation priv(^e sans caractöre officiel.
Mettons aussi les collectionneurs en garde contre des
exemplaires faits, avec de nouveaux colns, ä Stuttgart, en
1891, pour le compte de la maison Aeppli et Durrich de Zü-
rich. Ils sont reconnaissables ä un döfaut de la couronne
murale et ä la tranche dont la cannelure est plus grossiere.
Disons encore en passant, ä titre de curiositö, que le Conseii
föderal, instituö par la Constitution föderale de 1848, offrit pour
(*e tir un don de 800 francs en espöces dans un 6tui ; aujour-
(Hiui c'est une somme de 10,000 francs que la Conföd^ration
alloue röguliörement aux tirs födöraux.
15. TiR f6d6ral a gen^ve,
du lundi 7 au mercredi 16juillet 185 1.
President : M. James Fazy, Conseiller d'Etat.
Jeton de passes, laiton et mt^tal blanc, d'aprös un seul
modele.
Avers: TIR | FKDERAL | DE | GENfOVE, dans un
cercle ornö.
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-^;^^^
— 299 —
Revers : Petit trophöe avec les armes c
Conföderation : LIBERTI^ FRATERNITL
Module 0"^,024.
PI. XX, n« 6.
La mödaille, trappöe dans les ateliers de
montre ä Tavers les armes de Genöv-e su
carablnes croisöes, le tout entourö d'une b
une de laurier röunies par un noeud ; au-des
soleil avec rinscription : J H S et plus bas, s
Post Tenebras Lux. L6g. : TIR FEDt^R
JUILLET MDCCCLI.
Revers. Lag. : GENftVE CANTON J
libertö debout ayant ä ses pieds la Genöve
de remparts, et le lac, öclairäs par le sole
droite, ötendue sur la ville, tient une bi
de la gauche eile s'appuie sur un rocher
de Genöve surmont^ du drapeau fedöral.
eiere F.
Tranche unie.
Or, Argent.
Module ü"\038.
II en a 6t6 trappt un exemplaire en or,
commission du tir ä son prösident M. L.-I
en argent ; une frappe en bronze, ex^cut^
apr^s la tete, avec les coins de cette pi^ce,
On frappaen outre pour ce tir 678
10 francs, au millösime de 1851 et ä 86;
20,000 ecus suisses de 5 francs, 6galer
de 1851.
16. TIR F^D^RAL A LUCER
du (jiinumche 3 au dimanche 10 j
President: M. Joseph Isaak, Conseil
Le jeton de ce tir porte au droit les f
et de'la Confederation : EIDS? FREI
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— >3(X) —
LUZERN 1853, au revers, un trophöe d'armes et de dra-
peaux cantonaux et tMeraux.
Mötal blanc.
Module 0'",022.
PI. XX, n^ 7.
U en existe un essäi, sur lequel les quatre drapeaux qui
figurent sur le revers sont tous aux armes de la Conf(5d(^-
ration.
Etain.
Module 0'",022.
PI. XX, n° 8.
La m6daille, frappöe ä Tancien hötel des monnaies de
Lucerne, au Mühlenplatz, montre au droit la croix föderale
dont les rayons couvrent toute la pi6ce ; autour une branche
de chöne et une branche de laurier ; dans le champ :
SCHÜTZENFEST | DER EIDGENÜSSEN | IN LUZERN
I 1853.
Revers : Arnold de Winkelried tombö sur le champ de
bataille ; le gönie de la libert6 plane sur lui et s'appröte h
lui decerner la couronne civique. Dans le champ, ä droite,
j.-B. KRENER | F. A Texerguc : dem arnold von winkelried
I DAS. DANKBARE | VATERLAND.
Argent.
Module 0™,041.
Henseler considörait en 1883 cet öcu, dont il a et6 trappe
2000 exemplaires, comme la plus belle |)i6ce de la särie
(Bulletin de la Sociäte suisse de numismatique, 1883,
p. 102.)
Cette pi^ce a 6te imit6e par la maison Aeppli & Durrich
de Zürich, qui en a fait graver de nouveaux coins. Les imita-
tions se reconnaissent ä quelques dötails du revers et au
poids qui est införieur de 2 gr. ä celui des exemplaires
originaux.
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K« Annee
REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE
PL. XXI
MifcDAILLES ET JETONS ÜFFICIELS DES TIRS FEDfeHAUX DE LA SUISSE
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Ijpr^
y
— 3ü
17. TIR KfiD^Ri
du dimanche P' au du
President : M. Simon Lj
Le jeton porte ä Tavers les
au mHieu d'un trophöe d'armei
Revers. L6g. : EIDS? FI
THURN ; au milieu, en gros c
M6tal blanc.
Module 0"\023.
PI. XXI, n*^ 1.
Soleure ouvre la sörie des
föderale et portant la dösignati
regime a dur6 31 ans, mais d6j
nant toujours plus fortes, le
Comit^ de la föte de Lugano, c
un 6cu de tir en paiement et qi
ration ont ordre de les refuser.
L'öcu de cette tete, frappö ä ;
föderal des pl^ces de 5 francs, *c
cription suivante, en creux sui
nelure:* EIDGEN. FREISCHI
1855*
Argent.
Module 0",038.
II existe des falsitications su
tranche porte FREISCHIESSI
18. TIR 1'ED6R
du dimanche 5 au m
(Dates d
Distribution des prix, mercre
President : M. Albert Kurz, Color
Le jeton de ce tir est en carte
REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE
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- 30:^ -
Avers : au centre: 1857. Leg. : KIDGEN : FREISCHIES-
SI^N ; ä Texergue : IN BERN.
Revers :La croix föderale rayonnante, sans inscription.
Le carlon est recouvert de papier vert, qui semble avoir
ete dorö. II existe aussi des jetons en carton gris.
PL XXI, n° 2.
L'äcu, frappö ä 5191 exemplaires, mont^e ä Tavers deux
carabines en sautoir brochant sur une couronne de chöne et
de laurier, et sur la croix fed^rale rayonnante, au centre.
Ug. : EIDGIONÜSSISCHES FREISCHIESSEN IN BERN
1857. Exergue : 5 FRANKEN.
Revers : Un ancien guerrier suisse appuyd de la main
gauche sur son arquebuse ; Leg. : EHRE IST MEIN
HCECHSTES ZIEL. A Texergue : Korn.
Gerde degrenetis ä Taverset au revers. Tranche cannelee.
Argent.
Mod. 0,038.
19. TIR KßDßRAL A ZÜRICH,
du dinuincltc 3 au niardi12jüillet 1859.
President: M. le D"" Jakob Dubs, Conseiller d'Etal.
lEki Conseiller föderal le 30 juillet 1861).
II a 616 frapp6 äla monnaie f6d6rale 40,000 jetons en laiton
pour ce tir.
Avers: EIDGEN. FREIS€HIESSEN au centre : IN |
ZÜRICH I 18o9 1 — 1 *.
Revers : Deux carabines en sautoir auxquelles pend une
poire ä poudre. Le tout passe dans une couronne de laurier.
Module 0'",020.
Laiton.
PI. XXI, n° 3.
/ L'ecu, frappö ä (3000 exemplaires, montre ä lavers un
lireuren costume moderne, tcnant de la main droite sacara-
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biiie ; il est debout sur u
L(3gende: EIDGENO:
l'exergue : 1859.
Revers : L'öcusson d(
de eelui de la Conf6d6r^
debout. En haut : ZUR
Cercle de grenetis ä
nelöe.
Argent.
Module 0,038.
20. TIR
du diinanche 30
Prt^sident: M. Fran:
Deux jetons, Tun en i
seul modöle. A v. Leg. : E
FFJST : au centre dans
une croix föderale.
Revers: Trophäe au
tedöration.
Module 0"\024.
PI. XXI, n^ 4.
L'ecu a 6t6 frappö ä (
Avers. Leg. : EIDGl
IN NIDWALDEN. La
de rayons. Exei'gue :
Revers. Leg. : ARN(
de Winkelried, ä Stanz
Grenetis ä Tavers et i
Argent.
Module 0,038.
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— 304 —
TIR K6d6RAL A LA CHAUX-DE-FONDS,
'nianrhe 12 au mardi 21 juillet 1863.
I. Ariste Lesquereux, membre du Grand Conseil.
CConseiller aux EUits en 1862.)
ns en laiton frappös ä la monnaie föderale.
oix föderale rayonnante ; au tour: TIR FKDlv
IX-DE-FONDS. Exergue 1863.
3tit trophee aux armes du canton.
020.
' 5.
uelques exemplaires d'un projet de jeton en
quel les armes du canton sont surmontees de
Dau ä plumes des carabiniers ; ce projet, oeuvre
er, n'a pas 6t6 acceptö par le comite d'organi-
23.
'6.
>p6 ä 6000 exemplaires, donne ä Tavers un
carabines et de drapeaux, supportant Te-
)nal surmontö de la croix föderale rayon-
TIR FfiDKRAL A LA CHAUX-DE-FONDS ;
in petites lettres Siber, au-dessous en grandes
LET 1863.
ne röductlon de THelvetia assise de Bovy. En
ETIA. Exergue: 5 francs.
'avers et au revers. Tranche cannelöe.
8.
ß. TIR KßD^RAL A SCHAFKHOÜSE,
nanche 2 au mercredi 12 juillet 1865.
M. Prüderie Peyer im Hof, Conseiller national.
IS en laiton, frappös ä la monnaie föderale.
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- 305 —
Avers. L6g. : EID. SCHÜTZENFEST SCHAFFHAU-
SEN. Armes de la Confödöration au centre d'un ornement
ä quatre lobes.
Revers: Petit trophöe aux armes du canton; ä Texer-
gue : 1865.
Module 0",020.
PI, XXI, n- 7.
L'öcu est frapp6 ä 10,000 ex<
Avers. L6g. : EIDGENÖSSJ
IN SCHAFFHAUSEN 18G5.
sur la croix föderale, au centre
Ex. : 5 Fr.
Revers: La ville de Schaff
femme assise, avec le tils de Te
tränt la pomme ; ils ont la figi
oü Ton voit le Munoth et des
est inscrit en petit caractöre : a
deesse tient une double couroi
gauche s'appuie sur un grand
Grenetis ä Tavers et au rever
Argent.
Module 0,038.
23. TiR f6d6rai
du mercredi 10 au mer
President : M. Charles Styi
70,000 jetons en laiton, frapp
deux coins, reconnaissables ä (
vure de T^cusson cantonal et c
l'entourent.
Avers : La croix fedörale i
creux: Schvvyz; SiUiour:Eidi
l'cxergue: 1867.
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— 30() —
vers : Felit tro|)liee aux armes du canton.
iton.
)dule O"",«««.
XXI, n" 8 et PI. XXII, n° 1.
^cu, frappö ä 8000 exemplaires, presenle ä Tavers les
s de la Conföderation au centre d'un grand trophee
fies et de drapeaux. Legende: EIDGENÖSSISCHES
ÜTZIsNFEST IN SCHWYTZ 1867; ä Texergue : 5 Fi-
vers. Leg. : KANTON SCHWYZ. Une Imitation du
lion qui tigure ä Tavers de la mödaille coinm6morative
bataille de Morgarten par J.-C. Hedlinger. Le lion est
ut, il tient dans sa gritTe dextre un glaive et s'appuie
ecusson cantonal ornö d'une guirlande de ebene dans
die est passee une couronne de laurier; ä terre sont
s un arc et un carquois garni de flöches, sur lequel le
pose une patte ; dans le lointain les deux Mythen. Ex :
)vy.
enetis ä Tavers et au revers. Tranche eannelöe.
gent.
>d. 0,038.
24. TIK FfiD^RAL A ZOUG,
du dirnanche 11 au mcrcredi 21 jaulet 186U.
^resident : M. Charles-Joseph Merz, Conseiller national.
000 jetons en laiton, frapp^s ä la monnaie federale.
crs: EIDGENÖSSISCHES SCHÜTZENFEST; au
e : ZUG | 1861).
vers : Petit tro|)liee aux armes du canton surmont6 de la
f(^derale.
)dule 0'",0^0.
XXII, n^ 2.
!cu, frai)p^ a GOOO exemplaires, represente ä l'aveis
i^ussons du canton et de la Conföderation sommös
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REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE
Ire Annkk Vi., XXII
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- 3()7 ~
d'un chapeau de carabinier, brochants
bines en sautoir. et entour^s d'une brauch
branche de laurier röunies au bas par ur
EIDGENÖSSISCHES SCHÜTZENFEST
Exergue : 5 Fr.
Revers: Un guerrier suisse debout, i
droite une hache d armes ; de la gauche i
de Zoug qui flotte au-dessus de lui. L6g.
WING RETTET DAS PANNER BEI
1422. A. Bovy Sc.
Tranche cannelöe.
Argent.
iMod. 0,038.
25. TIK F^DfiRAL A ZURIC
du dimanche 14 au mardi 23 jai
President : M. Jakob Widmer-Hüni, ä Horgen,
70,000 jetons en cuivre rouge, frapp
föderale.
Av. L6g. : ^k SCHÜTZENFEST -t ZI.
1872.
Revers : Armes du canton, surmontöes
rale rayonnante.
Module 0'",020.
PI. XXII, n« 3.
L'öcu, frappö ä 10,000 exemplaires, i
les armes de la Confödöration sur i
montö d'une hache d'armes et flanquö di
croisöes ; au-dessus de Ft^cusson une l
baute portant en lettres creuses : ALLE
EINER FÜR ALLE; couronne de chene
tourant le tout. Legende extörieure : EID(
SCHÜTZENFEST IN ZÜRICH 1872. E
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— 308 —
Revers. Log. : FÜR FREIHEIT UND VATERLAND.
La ville de Zürich, fiörement drap^e, tenant dans la main
gauche une couronne de feuillage qu'elle 616ve au-dessus
de sat^te, pour convier les conf6d6r6s au tournoi pacifique;
sa main droite est appuyöe sur Töcusson du canton, au
pied duquel on voit les attributs de Tindustrie et de Tagri-
culture. Exergue : F. Landry.
Tranche cannelöe.
Argent.
Mod. 0,038.
26. TIR F6d6RAL A SAINT-GALL,
du dinianche 19 au lundi 27 juillet 1874,
Prc^sident : M. Gustave-Adolphe Saxer, Conseiller national.
Depuis le lir föderal de Saint-Gall, les jetons de passes ont
6t6 remplacös par des contremarques en papier ou en carton.
L'6cu, frappö ä 15,000 exemplaires porte ä Tavers, les
armes du canton surmont6es de la croix födörale rayon-
nante, brochant sur deux carabines croisöes, entouräes
d'une couronne de chöne et de laurier. Dessous, au second
plan, le cortöge des tireurs sortant de la ville pour se rendre
sur Templacement de la föte, ä Saint-Fiden. L6g. : EID-
GENÖSS. SCHÜTZENFEST IN ST. GALLEN. Ex. : 1874.
Revers : Les premiers moments de la bataille de Morat
d'aprös un tableau du peintre Walch ; Hans de Halwyl, la töte
döcouverte, le genou gauche en terre, tient de lamain gauche
la banniöre des conföderes pressöe contre son coeur ; le bras
droit (^tendu, il indique de son 6pöe ä ses troupes en pri6re
massöes au second plan, le soleil fendant la nue ; son heaume
est posö sur le sol; devant lui Morat, lelac et le Mont-Vully ;
au bas, ä droite: A. Walch, inv. A Texergue : 1474 ä 1476.
A Bovy F*.
Tranche cannelt^e.
Argent.
Module 0,038.
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— 309 —
27. TIR FfiDßRAr. A LAUS
du dimanche 16 au mardi 25 j
President : M. Louis Ruchonnet, Coi
(Elu Gonseiller föderal le 3 ma
L'^cu de cette föte a 6t6 trappö ä 20,0
Avers. L6g. : TIR FßDfiRAL DE 1
Vue de la cath^drale de Lausanne et
Revers. L6g. : POUR fiTRE FORT
L'Helvetia et le canlon de Vaud, s ymbolh
se donnent la main, devant un troph6e c
d'armes, de drapeaux, des öcussons de 1
canton ; au pied : 1836-1876, dates de^
de Lausanne; au tbnd les monlagnes
Exergue : Durussel | 5 F.
Grenetis ä Tavers et au revers. Tran
Argent.
Mod. 0,038.
28. TIR KßDßRAL A B;
du diinanche 6 au lundi 14 ji
President : M. le Colone! d'artillerie R
L'6cu a 6t6 frappö pour la premi6re
plaires !
Avers : Au centre les armes de Bä
basilic et entouröes des mots: EIDG.
IN BASEL 1879 ; au dessous : 5 Fr.
cription, les armes des 22 cantons.
Revers : Jeune guerrier suisse deb
XV"" si6cle etappuv 6 de la main droite :
derriöre lui le soleil se I6ve ; ä ses pied^
peintre dont le graveur a reproduit le d
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— 310 —
Leg. : DAS SCHWERT ZUR IIAXD IM HERZEN
GOTT. SO WIRD D. SCHWEIZER NIE Z. SPOTT.
A l'exergue : Durussel.
Grenetis ä Tavers et au revei's. Tranche cannelee.
Argent.
Mod. 0,038.
29. TIR KfiDfiRAL A KRIBOLRG,
du dirmuiche 31 juillet au niai'di 9 aoüt 1H8L
President : M. Alfred von der Weid, Colonel fc^deraL ancien
Conseiller national, mort le 29 niars 1881.
Lui ont succödö :
Comme Prösidents d'honneur : MM. Jean Broye. juge federai
et Henri Schaller, prösident du Conseil d'Etat.
Comme pr^sidents effectifs: MM. Edouard Bielmann, avocal.
et Pierre Boächat, I)"" medecin, jusqu'alors vice-presidents.
Ecu frappö a 30,000 exemplaire.s.
Avers. L6g. : TIR FEDERAL A FRIBOURG 1881 ;
vue de Fribourg, le pont suspendu et la cathödrale. La croix
fedörale rayonnante au-dessus de la ville. En exergue : 5 Fr.
Revers. ^ Log. : ENTREE DE FRIBOURG ET SO-
LEURE DANS LA CONFl^DERATION SUISSE. La
Conföd^ration debout, abritte dans les plis de la banni(^re
fedöraie deployöe ; ä ses pieds deux guerriers suisses ap-
puyös sur les 6cussons de Soleure et de Friboug.
Exergue: E. Durussel | 1481.
Grenetis ä Tavers et au revers. Tranche cannelee.
Argent.
Mod. 0,038.
30. TIR KKD^RAL A LUGANO,
du dimanche 8 au feudi 19 juillet 1883.
President: M. Emilio Censi, ancien Conseiller national.
Ecu trappe ä 20,000 exem|)laires.
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:;-3JlS^-;
311
Avers: En haut, sur une banderolle flottante e
TiRO FEDERALE IN LUOANO 1883 A droite r^
Lugano surmontö du chapeau de Teil et repos;
brauche de laurier ; deux carabines et deux di
sautoir. Au fond, la ville, le lac et les Alpes.
Revers. Lag.: LIBERTADE INERME k DE
AGEVOL PREDA. (La liberte dösarmee devienl
la proie des tyrans.) La Confödöration assise
Tessin, sur le Gothard, percö ä sa base et au tra>
passe un train. Exergue : E Durussel | 5 Fr.
Grenetis ä Tavers et au revers. Tranche canne
Argent.
Module 0,038.
31. TIR FäiD^RAL A BERNE,
du diinanche 19 au niardi 28juillet 188
President: M. le Colonel Jakob Scherz, Conseiller
Ecu frappö ä 25,000 exemplaires.
Avers. L6g.: EIDGENÖSSISCHES SCHÜT
IN BERN 1885. Les armes du canton placöes si
rabines en sautoir, entour^es d'une couronne de
laurier et surmont6es de la croix f6d6rale rayonr
5 Fr. 1 C. Bühler inv.
Revers. Log. : DEM BUND ZUM SCHUTZ Dl
ZUM TRUTZ. La Conf6d6ration debout, Tep^
main droite, s'appuie de la gauche sur un ours (
placer derriere eile. Ex. : E. Durussel.
Grenetis ä Tavers et au revers. Tranche cani
Argent.
Module 0,038.
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- 312 -
32. TiR k6d6ral a gen^ve,
lanche 24juillet au jeadi 4 aoiit 1887.
M. Moise Vautier, Conseiller d'Etat et ancien
Conseiller national.
5t le Signal d'une nouvelle Evolution dans la
des tirs födöraux ; on abandonne d^tinitive-
pour en revenir aux mödailles.
est Toeuvre de trois artistes genevois : M. E.
n a exöcutö les deux dessins, M. Ch. Ricliard,
ö la face et M. Hugues Bovy, le revers. La
ite chez M. Louis Füret, successeur de Marc-
Lie Chantepoulet 9, ä Gen^ve ; eile comporte 14
n or, dont deux ont 6t6 remis en cadeaux au
ir et au directeur de tir et 12 d^livrös en primes
i ä la cible Genöve, 3903 en argent et 4354 en
3, les coins en ont ^t6 donnös par le comitö du
i Genöve, qui les a deposös au cabinet des
. : entre deux tilets : * UN POUR TOUS
UN ^ Sur un fond gironnö-flammö, une cou-
er et de cliöne ; par dessus sont places Taigle
mont^s de Tinscription IHS dans un soleil, et
jcusson födöral ; au bord : lossier inv. ri-
srgue : TIR FEDKRAL A GENI>VE 1887.
g. : TOUT POUR LA PATRIE. La ville
ie du levant. Au preinier plan, Tint^rieur
Un citoyen armö, en tenue du XVI™^ siecle,
rde, le mousquet au poing, devant un canon
e lequel est appuyö Ti^cusson de Genöve.
lan, la ville s'ölevant de la Tour Maltresse,
|u'aux tours de Saint-Pierre. Au fond, des
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-:-it-z:^
— 313 -
montagnes. Exei'gue : e. lc
1814. H. BOVY F.
Les dates sont celles des j
bourg, Berne et Zürich, et de 1
Confödßration.
Tranche unie.
Module 0»,045.
Or. Argent. Bronze.
La boite de montre ofticiel
ä Toiseau : au premier plan, s
gens, dont un, celui du milie
bände son arbalöte et celui d(
Au deuxieme plan, le papega;
duquel pend une longue flamm(
est fixö r^cusson föderal, ä se:
le fond la ville, s'6tageant en p!
lard (d'oü sort une barque, voil
de Saint-Pierre ; dans le ciel, i
au naturel dont le centre est tb
Mod. 0,0445.
Argent. 11 existe des coquilk
Cette boite a 6t6 grav6e pai
par iM. E. Lossier et frappöe p
II a 6t6 fait pour les membrei
mödailles rarissimes en bron:
m6daille ofticielle et de la boite
PI. XXII, n" 4.
33. TiR f6d6ral
du dinianche 20 au mei
President : M. Antoine Kc
(Elu Conseiller nationa
On a introduit pour ce tir dee
blables ä des timbres-poste, et
bandes en carton pr^cedemmei
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6ve chez M. Louis Füret :
:nES SCHÜTZEiNFEST
5 de la ville de Frauenfeld
n6 d'une couronne ouverte
LS par un noeud de ruban.
LVETIA. L'Helvetia de-
0, elöve de la gauche un
ia assise qui la regarde;
uts de Tagriculture, tandis
nes du canton. Au tbnd le
. Ex. : 1803 HUGUEs bovy.
;ent (naturel et oxyde).
mze,
iminium.
ont 6te distribuös comme
du tir.
(entre deux traits) :
rZENFEST . 1890 •
un trophöe d'armes de
surmontö des deux ecus-
ifeld. Entre les deux une
r une banderolle repliöe :
JR EINEN Le tout re-
ne et d'olivier röunies au
Georges Hantz, professeur
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REVUE SUISSE DE NLMISMATIüLE
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— 315 -
Les fnedailfes offenes par les tireat's italiens poiir le tir
federal de FrauenfehL
Pour le tir föderal de Frauenfeld le gouvernement Italien
avait fait frapper sept m<}dailles, qui ont et(i remises au
comitö d'organisation, avec une coupe en argent ciselö, par
deux delt^guös du minist^re de rifttörieur, charg6s d'ötudier
Torganisation de nos tirs, M. le comte de Fabrice, directeur au
minist^jre de rintörieur et M.le chevalier Gigante, son secre-
taire.
La m^daille est identique ä celle que le ministere de Tin-
terieur d'Italie avait fait frapper, comme prime, pour le tir
national Italien de 1890 ä Rome, avec cette difförence, qu'ä
lavers Tinscription : PREMIO | DEL MINISTERO DELL'
INTERNO I ROMA | MDCCCXC est remplacöe par une
dödicace aux tireurs suisses.
üne large couronne de laurier, garnie de rubans croisös,
cntüure la mödaille proprement dite et fait corps avec eile,
ainsi que la böliere formte d'une couronne murale, surinon-
tce d'un anneau.
Av. L6g. : TIRO FEDERALE DI FRAÜENFELD (sie)
;c 1890 -:. ; au cenlre : AI | TIRATORI | SVIZZERI |
GL ' ITALIANI
Revers : Un trophee formö d'une cible surmontöe de la
couronne royale et de deux carabines en sautoir ; au-devant
un aigle aux alles deployees, depassant la cible et portant sur
la poitrine les armoiries italiennes ; il tient dans ses serrc^
un cartouche rectangulaire, sur lequel on lit ces mots, in-
scrits en creux, sur une seule lignc : pro patria et rege ;
au bas : Johnson. A. G. ine.
Mod. 0,0345.
( )r, argent, bronze.
PI. XXIII, n' 2.
Digrtizedby Google
1
— 316 —
De ces sept mödailles, Tune est en or, du poids de 67,25 gr. ;
eile a ött^ gagn(^e par M. L.-U. Ducommun-Jeanneret ä la
Chaux-de-Fonds, comme 2V prix, de fr. 250, sur la cible
Patrie-Bonheur ; eile appartient aujourd'hui au mödaillier de
la Chaux-de-Fonds.
Trois sont en argent ; elles ont 6t6 röparties sur la meme
ciHe, comme prix n*'* 198, 228 et 271, avec une estimation
de fr. 35 par pi^ce.
Ti-ois sont en bronze ; Tune ötait attribuöe ä la clble
Patrie-Art, comme prix n° 288 ; les deux auti-es ä la cible
militaire, sous n**" 203 et 218.
34. TIR F^DfiRAL A GLARIS,
du drmanche 10 juillet au mercredi 20 juillet 1892.
President: M. le colonel-brig. Rod. Gallati, conseiller national.
La m6daille et la gravure de la boite de montre ofticielle
sont commandees ä MM. Huguenin fröres, graveurs au
Locle.
ill
NÖTIGES biographiqup:s
SUR LES GRAVEURS DES M^DAH.LES OFKICIELLES FRAPPEES
A l'OCCASION des TIRS FfiDfiRAUX
Nicolas- Fr ^d^ric Rutimeier, bourgeois de Berne, est nö a
Berne oü il a 616 baptise le 17 mars 1797 ; il est mort ä
Mache, au Schlössli, le 8 fövrier 1847.
Aprös avoir terminö son apprentissage dans sa ville natale,
il se mit ä voyager pour complöter ses 6tudes et söjourna
successivement ä Naples, Turin, Gßnes et en Egypte, oü il
passa quatre annöes; il revint se fixer ä Berae comme gra-
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- 317 -
veur de cachets et depierres pre^cieuses. II ajrrave un sceau
du Grand Conseil de Berne, celui de la poste, celui de la mai-
son de force et beaucoup d'autres sceaux officiels. Sa mö-
daille du tir födöral de 1830 est bien r^ussie et donne de soa
talent une impression favorable.
Antoine Bovy, n6 ä Gen6ve le 14 döcembre 1795, est mori
ä Rives de Pregny le 18 septembre 1877.
II etait fils de Jean-Samuel Bovy (1763-1837) möcanicien
habile et inventeur ingönieux, qui imagina et construisit lui-
m^me le balancier dont son second fils, Marc-Louis Bovy
(1805-1890) se servit plus tard pour frapper les mödailles
d'Antoine.
En 1824, Antöine Bovy, aprös avoir produit ä Geneve
quelques oeuvres d'art, partit pour Paris oü il travailla pen-
dant deux ans aü modelage et k la sculpture sous la direc-
tion de son compatriote Pradier; il revint ä Gen6ve, s'y
maria et retourna en 1830 s'ötablir ä Paris, oü il se fit natu-
raliser Fran(;ais en 1835. II ne rentra d6finitivement ä Genöve
qu'en 1873, mais il n'avait jamais renonc6 entierement ä sa
ville natale et pendant trös longtemps il y passa röguliere-
ment les 6t6s. Son oeuvre est considärable ; il a exöcutö pour
le gouvernement fran^ais et pour les particuliers un grand
nombre de mödaillons-portraits et de mödailles qui ont figure
avec succös aux salons de 1831 ä 1865 et lui ont valu de
nombreuses distinctions, entre autres la croix de la L6gion
d'honneur en 1843. II a sculptö quelques bustes, en dernier
lieu celui de Bovy-Lysberg, son fils bien aim6, mort dans les
ann6es 1870, et ce travail, dit un de ses biographes, en ravi-
vant sa douleur, lui causa de cruelles souffrances.
Un burin änergique et souple, une ex6cution magistrale
rachötent largement, dit Pierre Larousse, dans son grand
dictionnaire du XIX™** siecle, ce que sa composition offre
parfois d'indöcis (?) et de confus (?). II restera Tun des
maltres de Töcole fran^aise en son art, ajoute Larousse, et
REVUE SülSSE DE NUMISMATIQUE 21
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— 318 —
plusieurs de ses travaux peuvent eli*e opposes sans d6sa-
vantage ä ceux des artistes qui ont illustre Tart de la gra-
vure eil mödailles en France.
Bovv est aussi Tauteur des monnaies suisses dites ä
VHelcetia assise, dont il grava les coins en 1850 et Tun de
ses derniers travaux tut la gravure des coins de VHelcetia
debout, en 1873, d'apres un dessin fourni par le Conseil
föderal.
Nous avons donnö plus haut la liste des m^dailles 6t des
ecus gravis par Antoine Bovy pour les tirs föd(^raux, plu-
sieurs de ces j)ieces sonl admirablement röussies.
Louis- Etrenne-Andr^ Dorciere.n^ äGeneveen 1805, mort
ä Genöve le 30 a«)üt 1879.
Elöve de D6tallaz, graveur, de Reverdin protesseur de
dessin, de Jaquet, ornemäniste et professeur de modelage, de
Bovet, ciseleur, tous ä Gen^ve, il passa aussi quelques mois
chez un graveur de inödailles ä Paris.
Protesseur ä la classe de modelage des (^coles d'art de la
ville de Geneve de 1831 ä 1872, membre du Grand Conseil
en 1845, membre du Consistoire; membre de la Sociötö des
Arts ; President dös 1835, puis doyen de cette soci6t6, Dorciere
a compos(^, dans ses trop rares moments de loisir, des
sujets en terre cuite, fait des portraits, des bustes et des
statuettes en pied et d'autres morceaux de sculpture ; ses
statuettes d'Hornung, de Diday, de Samuel Darier sont con-
nues ; on lui doit les statues qui ornent la petite fontaine prös
de r^glise anglaise de Genöve ; son oeuvre la plus sörieuse
est le groupe d'Agar et Ismael qui tigure au musöe Rath ;
son dei'nier ouvrage de sculpture est le buste en marbre de
F.-J. Pictet-de la Rive, qui orne Tentrt^e du musöe d'histoire
naturelle de Geneve.
II n*a grave qu'un tres petit nombre de mödailles, dont la
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~ 319 -
ineilleure et la plus connue est celle du tir föderal de Gen6ve
1851, un chef-d'oeuvre de gravure.
Jean-Baptiste Frener est n6 ä Lucerne le 10 döcembre 1821
Comme 6löve de la ville, il fröquenta Töcole du cöl^bre
inaitre de dessin Schlatt. II se rendit ensuite ä Töcole de
gravure de Paris, puis ä G6nes, Florence et Rome. Rentrö ä
Lucerne, il n'y säjourna que peu de temps et repartit pour
Munich et Berlin. Un an et demi aprös, il revint ä Lucerne
oü on le chargea de graver T^cu du tir ft^dt^ral de 1853. 11
s'acquitta brillamment de cette täche, ce qui lui valut un
appel ä Guatemala comme graveur des riionnaies de la rö-
publique.
II a composö dans cette ville 24 statues de grandeur na-
turelle pour le mus6e national.
Frener s'est fix6 dötinitivement ä Guatemala, oü il vit en
parfaite santö, entourö d'une nombreuse famille, et Ton
assure qu'il est toujours encore occup6 ä la monnaie (avril
1891).
II vaut la peine de noter ici, en passant, qu'un autre citoyen
suisse, Marc-Louis Bovy ä Genöve, vendit en 1855 au gou-
vernement du Guatemala des presses mon^taires d'un nou-
veau syst6me, invent6 par lui.
Les archives föderales consei-vent une interessante lettre
de Frener, dat6e de Guatemala, le l*"" mars 1857, portant le
timbre de la poste de Guatemala du 3 mars et celui de Berne
du 20 avril 1857 ; en voici la traduction :
« A Monsieur le Conseiller fädöral Steempfli, directeur des
tinances föderales ä Berne.
« Trös honorö Monsieur,
« J'ai 6t6 informö que le haut Conseil föderal avait offert la
place de directeur de la monnaie ä M. Goeldlin ä Lucerne qui
a refusö cet honneur par un sentiment patriotique envers sa
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— 320 —
ville nalale, et que lä-dessus le haut Conseil föderal n'avait
pas repourvu la place pour le inoment. Cette nouvelle m*a
engag^ ä ofTrir nies Services ä ma patrie pour le cas oü le
haut Conseil föderal se döciderait ä repourvoir cette place et
pour le temps oü j'aurai mis sur un pied correct le systöine
monötaire du Guatemala, occupö que je suis en ce momeut,
ä graver les coins des monnaies.
« Je joins en outre une öpreuve d'un coin de la piöce de
deux francs, avec type r6form6, que m'avait commandt^ en
son temps M. le Conseiller föderal Druey et qui n'a pas vu le
jour ä cause de la mort de M. Druey et de mon depart pour
ce pays. Si la composition et Texöcution de ce coin conve-
naient, je le complöterais et Tenverrais, sans prätention ä un
dödommagement, pour que vous en disposiez.
t< Par la meme occasion, j'ai Thonneur d'ötre, avec partaite
considöration, votre d6vou6,
Joh. Bapt. Frener.
Graveur de la Monnaie de la H^publique de Guatemala.
(Voie anglaise) (franco Belize).
« P. S. Franco Belize ! sans quoi les lettres ne sont pas
expediöes d'Angleterre. »
II n'a pas 6t6 donn6 suite aux ofifres contenues dans cette
lettre, ni en ce qui concerne la place ä repourvoir, ni pour le
coin offert ; Töpreuve de ce dernier, jointe ä la lettre ci-dessus,
montre une gravure soign6e, mais une composition laissant
ä d6sirer, surtout en ce sens que Töcusson föderal sur lequel
s'appuie FHelvetia assise, est beaucoup trop grand.
Ferdinand Korn, de Mayence, vint en Suisse, dans les
Premiers mois de 1855, en qualitö de möcanicien ä Thotel
des monnaies ; sa nomination par le Conseil föderal date du
16 mars 1855 ; le döpartement födöral des finances, que diri-
geait alors M. le Conseiller föderal Henri Druey, pröavisait
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— 321 -
en sa faveur dans un rapporl oü Korn est mentionn6 comme
mödailleur et möcanicien ä Mayence, attachö pröcödemment
ä la Monnaie de Düsseldorf.
Le directeur de la monnaie föderale, M. H. Custei* ayant
dömissionnö pour le 31 d(^cembre 1856, le Conseil tedöral,
.sans repourvoir immödiatement le poste, ce qui ne parais-
sait pas urgent pour la marche des affaires, döcida le 5 jan-
vier 1857 de charger provisoirement M. Korn de la direction
de la Monnaie.
Eutin, le 26 fövrier 1858, le Conseil ft^döral le nommait
directeur de la monnaie föderale pour la pöriode du l*"" avril
1858 au 31 mars 1861, mais döjä le 28 döcembre 1858 il
demandait sa dömission pour le l"' avril 1859, ayant regu du
güuvernement grand ducal de Nassau un a[)pel ä Wiesba-
den, comme directeur de la monnaie et mödailleur ; la dömis-
sion tut accordöe par le Conseil föd(^ral, en tout honneur pour
r^poque indiquee.
Pendant son court s6jour en Suisse, Korn a grav6 les
^cus des tirs föderaux de Berne 1857 et Zürich 1859 ; il a en
outre refait, en les modifiant un peu et en y ajoutant son nom
en toutes lettres, les coins des piöces de 1 et 2 francs graves
en 1850 par Antoine Bovy, ce qui provoqua, de la part de ce
dernier une vive röclamation au Conseil fedöral, en date du
28 juin 1860.
Voici dans quels termes s'exprimait Antoine Bovy :
«AM. Fornerod, membre du Conseil föderal, chargö du
Departement des Hnances.
« Monsieur le Conseiller,
« N 'ayant pas regu de röponse ä ma lettre du 18 courant,
laquelle vous priait en vertu de celle dont vous m'honoriez
le 16 du dit mois, de me faire parvenir ä Genöve la valeur
de lallocation de 3000 francs pour les travaux de la pi6ce de
deux francs, je crains qu'il n V ait quelque lettre egaree et je
viens vous prier, Monsieur le Conseiller, de* me r6pondre ä
ce sujet.
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— 322 —
« J'ötais ä öcrire ces quelques mots lorsqu'il m'est arrivö de
la circulation une pi6ce de deux francs nouvellement trappte
sur les reproduclions de mes anciens coins, et j'ai eu la
dösagröable surprise de trouver ä Texergue, de Tavers
oü le seul blason a etö rafraichi, un autre nom que le mien.
Je ne doute pas, Monsieur le Conseiller, que cela n'ait
öchappö ä votre attention, et je viens de suite vousen avertir
afln que vous ne permettiez pas un instant de plus la conti-
nuation d'un fait qui est un vöri table delit et qu'il me serait
impossible de laisser passer. 11 suffira donc de röintögrer
mon nom ä la dite piöce, droit qui, vous le savez, Monsieur
le Conseiller, est imprescriptible et dont je ne doute pas que
vous ne rötablissiez Teffet d6s que vous saurez ce qui a 6t6
fait. Je me mets donc des k pi*6sent sous Votre protection
pour remettre les choses dans leur juste voie.
« C'est dans cet espoir que je vous prie d'agreer Tassurance
du respect avec lequel j'ai Thonneur d etre, Monsieur le Con-
seiller föderal,
votre trös humble et trös d(^vou6 serviteur,
Antoine Bovy.
« Geneve, Ie28juinl860.
Saint-Jean, propriöte Baumgartner. »
M. Fornerod ne se pressant pas de repondre, Bovy
envoya le lOjuillet de la memeannee une recharge, cettefois
au Prösident de la Confödöration, M. Frey-Herose.
Eutin le 8 aoütl860, le Conseil föderal decidait ce qui suit :
« Sur un rapport du Departement des finances, auquel
une semblable röclamation a öt6 adressöe directement, et sur
sa proposition, il n'est pas fait droit k la demande de M. Bovy
qui en sera prövenu par une lettre dont le Departement
soumet le projet ».
Dans cette lettre, qui tut öcrite k M. Bovy par la chancel-
lerie federale, on lit entre autres le passage suivant :
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— 323 —
« Quant aux coins de 1850, ils n'ont pas 6X6 retouchös
comme vous semblez le croire, mais ils ont 6t6 entiörement
detruits et il en a 6t6 grav6 de tout nouveaux sur le dessin
adopt6 par le Conseil föderal lors de Tintroduction du Systeme
monötaire de 1850. La Substitution du nom du nouveau
graveur ä celui de Tancien s'explique donc sans peine ])uis-
qu'il s'agissait d'un travail entiöreinent ex6cut6 par le pre-
mier et qu'il existe, d'ailleurs, des difförences perceptibles
entre les coins des deux pöriodes ».
L'incident retracö ci-dessus forme Föpilogue du söjour de
F. Korn dans notre pays.
Frit2 Landry.n^ au Locle le 26 septembre 1842, appar-
tient ä une famille de graveurs ; il a suivi les lecons d'An-
toine Bovy, chez lequel il travailla ä Paris, comme graveur,
pendant un certain temps.
Depuis 1869, M. Landry est professeur de dessin et de
modelage ä Töcole de dessin professionnel pour ouvriers et
apprentis ä Neuchätel, et depuis 1874 professeur de dessin
au gymnase cantonal et aux öcoles de la ville de Neucht\tel.
M. Landry est Fauteur de plusieurs statuettes, mödaillons,
bustes et mödailles qui ont recu un accueil flatteur ; nous
mentionnerons en particulier sa belle mödaille d'Agassiz et
celle d'Alexis-Marie Piaget Indöpendamment de Töcu du
tir föderal de Zürich 1872, il a grav^ ä Toccasion du tir föde-
ral de la Chaux-de-Fonds en 1863 une jolie m^daille de
bronze, non ofticielle, au module de 0,035.
En 1891, M. Landry a ex6cut6 pour le compte du gouver-
nement de Neuchätel une gründe mödaille de 70*"™ de dia-
mötre, destinc^e ä servir de röcompense de la part de la Re-
publique neuchäteloise, pour des actes de civisme extraor-
dinaires ; M. le professeur Louis Favre äNeuchiltel a d(5crit
cette mödaille et en a fait Teloge dans le National suisse du
7 octobre 1891.
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-- 324 —
Edouard Durussel, n6 k Morges le 16 fövrier 1842, mort
a Prelargier le 17 mai 1888, etait bourgeois de Bussy sur
Moudon, canton de Vaud.
A IWge de 13 ans, ses parents le plac^rent chez un graveur
ä Zella prös Gotha, oü il passa quatre annöes, fröquentant
les ecoles de Tendroit; il se rendit ensuite ä Berlin, oCi il tra-
vailla pour la monnaie royale, dont le directeurchercha vai-
nement ä ratlacher ä ses ateliers; il nV resta que trois ans,
ear la France Tattirait et sur la reconnnnandation d'Antoine
Bovy il tut admis ä Paris dans les ateliers de M. Paulin-Tas-
set, oü il passa (^galement trois ans (1865-1867), suivant en
m^me temps les cours de TEcole des Beaux-Arts:
Son söjour ä Paris lui tut tr6s protitable, öcrit M. Tasset,
tant au point de vue de Tart que de Tindustrie ; ä difförentes
reprises il vint dans la suite sV retremper; ses progrös
ötaient constants.
En 1869 il s'ötablit ä Berne et röussit au nnilieu des
plus grandes dif'Hcultös, ä s'y frayer un chemin : en
1875, il tbnde son Etablissement de trappe de inödailles,
auquel il ajoute en 1879 la trappe des tbnds de montres ; en
1881, il est chargö de la gravure des poincons originaux
pour le bureau föderal du contnMe röcemment cr6ö ; en 1887, il
estchoisi comme « graveur föderal des poincons du contröle ».
Ses mödailles sont nombreuses ; Celles des tirs födöraux
Font fait connaitre ^ ; la mödaille du tir cantonal neuchätelois
ä la Chaux-de-Fondsen 1886 est son chef-dteuvre et Ta mis
au premier rang.
En 1888, le Departement föderal des Hnances lui contia la
gravure de la nouvelle pi^ce suisse de cinq francs, travail
' Pour le tir feclHral d« B«rne, Dunissel a grave, oulie IVcii de tir, ime belle medaille
que le Journal de feie a (lualifiee de « medaille oHicielle » et donc vuici la descriplion
d'a|)res ee Journal qui en a donne le dessin :
Avers. L'ours debout, coilTj^ du chapeau ä plunies des anciens suisses, les epaules cni-
vtMtes d'une collerette de colte de maillo, l'epee au cote ; il tient dans la patte droite une
hallebarde, tandis ipie sa palte jjaiiohe est appuyee sur l'ecusson fedei'al qui est devant
lui. de face. Le^ : FJÜGKNÖSSISCIIES SCHÜTZENFEST IN BEKN. 1885
Kevers. Vn arbaletrier debout. en costume d'ancien suisse. la main droite appuyee sur
son arbalete. seire awc le bras jauche sa toque ä plunies conlre la poilrine. Une paysanne
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— 325 -
auquel il attachait une importance capitale, aussi lorsque la
maladie le contraignit ä y renoncer, en conQut-il un chagrin
mortel.
Sa derni6re CBUvre est la m6daille du Völo-Club suisse qui
ne parut qu'aprös son d6cös.
En 1871, le Conseil f6d6ral avait commandö ä Durussel le
coin d'une piöce de 20 francs ; on connatt cette gravure.
reprösentant ä Tavers une petite töte de la libertö, couronnöe
de roses des Alpes, entouröe de 22 ötoiles et signöe au-des-
sous: Durussel. Exergue : 1871.
Revers : Les armes de la Conf6d6ration entour6es de bran-
ches de chöne et de laurier ; au-dessus : HELVETIA ;
Ex. : 20 F.
Grenetis ä Tavers et au revers. Tranche cannelöe.
ür.
Module 0,021.
Ce coin n'a 6t6 utilisö que pour des essais, en nombre
restreint ; la direetion de la monnaie Ta fait dötruire en
döcembre 1890.
Durussel est mort au moment oü son talent, arrivä ä mü,tu-
ritö, proinettait ä la Suisse un artiste de grande valeur.
Hugues Bovy, n6 k Genöve le 20 mai 1841 est tils de
Marc-Louis Bovy, le tbndateur d'un atelier de trappe monö-
taire qui existe encore aujourd'hui ä Genöve.
11 est ölöve de Jaques Rochat-Chätelain, graveür ä Genöve,
de Barthölemy Menn, peintre ä Genöve et de Dorciöre, et
Iwmoise qui se tient en airiere. lui met sur la tete une couronne de laurier ; eile a la main
Kiiuche appuyee sur une epee, ä laquelle est accroche un bouclier aux armes du canton
de Benie. Leg. : UEM BESTEN SCHUSS DEN HÖCHSTEN PHKIS. Au bas E. Du-
russel.
II exisle des exemplaires en argent et en bronze de cette ni^daille, qui inesure 0",039 et
dojit la tranche est unie.
IVapres le « Journal ofliciel du tir federal 1885 » n" 7, du mardi 21 Juillet 4885, auquel
<•*•« notes sont emprunlees, le dessin de Tavei-s de la mt-daille de ft^te ci-dessus a ete com-
|M)se piir M, C. Blihler, d Beine.
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neveu d'Antoine Bovy qui a exercö sur lui une certaine
influence.
11 a succede äDorci6rc, enaoüt 1872, comme professeur a
la classe de modelage des ecoles d'arl de la ville de Genöve.
De 1863 ä 1890, Hugues Bovy a sculptö les busles de huit
personnages divers et gravö une quarantaine de mödailles,
la plupart enti^rement de lui, entre autres celle du tir föde-
ral de Frauenfeld 1890; quelques-unes sont contresignöes
du nom d'un collaborateur, comme celle du tir föderal de
Genöve 1887.
La belle mödaille de Lincoln, dont le coin ötait terminö le
11 aoüt 1865, a beaucoup contribuö ä (^tablir la röputation
de cet artiste, aujourd'hui tr6s en vogue.
La Chaux-de-Fonds, Octobre 1891.
Arnold Robert.
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BIBLIOGRAPHIE
Les Monnaies de Gonfk*anchette, par Tabbe Fr^döric Mar-
chand. — Extrait de la Rivlsta italiana di Numismalica, Milan,
1891.
L'auteur de cet opuscule, rnembre de la Soei6t<3 suissj
de Numismatique *, est curcj ä Varambon (d^partement de
TAin). On a döcouvert derniörement a Confranchette, qiü
est un village pas tr6s (^loignö, paraiMl, de sa räsidenco,
un trösor d'environ 1800 [)etites piöces de billon du XVI""'
si6cle qui doit avoir 61^ enfoui en 1595.
M. Tabbö Marchand a eu la bonne fortune de pouvoir
acquärir ce lot qui, apr(^s certains pr(§16vements, a öte räduit
ä 1600 pi^ces et il nous en donne une description d^taillee,
coniplöte, je dirai möme minutieuse, avec des explications
le plus souvent tres interessantes mais portant souvent sur
des choses qui n'ont qu'un rapport tr^s doignö avec le
sujet traitö ou qui devraient ötre suppos(5es connues de tout
numismate *.
Ces monnaies sont presque exclusivement savoisiennes ;
ee sont des quarts appartenant aux rt^gnes de Charles II,
d'Emmanuel-Phiübert et de Charles-Emmanuel I, de diffc-
rents types. J'y trouve une quantitö de variötös ou de va-
riantes inödites de pi^ces d^jä connues et class^es, mais
pas de pi6ces reellement nouvelles, sauf ce qui sera dit plus
* Poui'*iuoi, soll dit en p.issant, n'a-t-il pas envoye cet articie a notre Revue philöt qii a
Celle de Milan ? Ksperons qu'une autre fois il voudra bien se souvenir de nous.
* 11 nVtait pas necessaire, par exemple,*d'expliquer au lecteur les «»rigines de larnmin.'
de la Republitpie de Cleneve non plus que de raconter les evönemenls qui s'y scmU passes «mi
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— 328 —
loin des imitations ilaliennes. Malgrö cela, ou plutöt ä cause
de cela, je dois admirer l'habilet^ avec laquelle notre coll6-
gue a SU arranger ses matöriaux de maniöre ä rendre son
travail interessant et ä le faire paraitre ä son avantage ; un
de mes correspondants de .Ligurie qualifie eet opuscule de
stupenda opera et cette appräciation que je trouve un peu
exagöräe, möme en faisant la pari de la grandiloquensa ita-
lienne, montre que M. I'abb6 Marchand est pass6 maitre
dans Tart de faire heaucoup avec peu de chose. C'est un
modöle ä suivre.
Cette description des cent et quelques num^ros entre les-
(juels se röpartit le träsor de Confranchette ne se laisse pas
l)ien analyser ; il faut la lire d'un bout ä Tautre ; les numis-
uiates qui s'occupent du monnayage de la Savoie y trouve-
ront heaucoup ä glaner. J*ai lu entre autres avec intäret la
description de certains quarts frappäs ä Gex, ce qui est
indiquö par la lettre G au revers, marqu^s d'un I ä lavers.
l'ne de ces pi6ces est dejä decrite dans le catalogue du
Mus(5e d'Annecy (n** 192/16) mais la marque I n'y est pas
expliqu^e; M. Marchand pense que c'est Tinitiale de Jaque-
min, Fran(;ois, ou de Janin, Claude, le premier prävöt, le
second essayeur ä Chamböry en 1584, qui pourraient avoir
affermö la monnaie de Gex aprös les fröres Doppet en 1586.
Pourquoi n'a-t-il pas serrö la question d'un peu plus pr6s f
La comparaison de ces pi6ces avec le sol du Musöe d'An-
necy n"* 185/9 oü Ton voit G ä l'avers et I. F. au revers, fait
pencher la balance en faveur du premier de ces officiers
monötaires.
Plus loin, n«* 81 a 86, M. Tabb^ Marchand döcrit plusieurs
quarts de Töpoque de Charles-Emmanuel I, dont deux sont
tout a fait inödits, oü les initiales du prince, C. E., sont
remplac^es par C. C, C. D., C. D. E. (ces deux derniöres
lettres en monogramme) et par C. F., et pol6mise contre
M. Rabut qui attribue le premier ä Charles-Emmanuel II
et k sa möre la rögente Marie-Christine et le troisiöme ä
cette rögente seule. II propose d'expliquer C. C. parla rMu-
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plication de C, initiale de CAROLVS; C. DE. par CARO-
LVS EMMANVEL DVX, ce qui parait un peu tir^ par les
cheveux, et C. D. par CAROLVS DVX, ce qui se laisse
d6jä mieux entendre, et attribue ces trois piöces ä Charles-
Emmanuel I. Paurtant, quant il arrive au quart qui porte
C. P., Tauteur hösite ä en faire Hommage ä ce prince; il
trouve que PRINCEPS, pour expliquer le P., ne serait pas
un titre süffisant pour ce duc, et remarque que la couronne
qui surmonte les deux initiales est celle d'un vicomte ; il
pense donc que ce quart est une contrefat;on ömanant de
quelque souverain indi^pendant voisin des Etats de Savoie.
Je n'hösite pas ä partager cette maniöre de voir et j'irai
möme plus loin : je propose ä notre collögue de Tadopter
aussi pour les quarts marquös C. C, C. D. et C. DE. On
trouve en effet dans Promis * que sous Charles-Emmanuel I
les actes offlciels mentionnent des imitations des monnaies
de Savoie faites par les seigneurs de Casale, de Masserano,
de Guastalla, de Sabionetta, de Castiglione, de Pomponasco.
de Dezzana, de Cocconato et de Frinco et par Tövßque do
Sion *. Oril rögnait alors ä Guastalla unC^sar de Gonzague
qui peut avoir mis C. C. pour signifier CAESAR COMES
et il est bon de remarquer (\u'yin des quarts qui portent ces
lettres, le n'' 83, a 6tä frappö sur une pi^ce d'essai ou de
r^ussite douteuse et qu'on y ht encore quelques lettres de
la piöce qui a servi de flau, entre autres ceci : GON... Sans
sortir de cette tämille.il yavaitä Pomponasco unJules-Cesai-,
celui qui a imitö, entre autres, les trois sols de Genöve, qui
peut avoir mis C. C. = CAESAR COMES ou C. P. =
COMES POMPONASCI; ce n'est pas tout : C. P. pourrait
aussi signifier COMES PYRRHVS, ä San-Martino, ou
COMES POVIGLII, pour Louis, souverain de ce petit
comtö. II nVa que Tembarras du choix. Pour C. D. et C. DE.,
c est encore plus simple : COMES DECIANAE. Mon ho-
norable confrfere sera sans doute de mon avis.
* Monete dei Reali di Savoia, lome I, page f tö.
' Limitation faite ä Sion, d^rlte pour la preml^re fois par M. Blanchet, esl aussi
i>jpresent«>e dans le tresor de Confranchette.
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Je ne le cliicanerai pas au sujet des quelques inexactitudes
qui peuvent s'etre glissöes dans son travail, par exemple
quand il dit que le inonnaya^e etait döja en pleine activitö ä
Chanibörv au milieu du XII"'^ si^cle : c'est peut-ötre une
taute d'impression, et je terinine en lui ri^iterant mes com-
|)linients pour la maniere brillante dont il a debutc^ conime
auteur numismate.
19octobrel891.
1)'* L.
Tavole descrittive delle monete della zecca di Genova
dal 1139 al 1814, 1*' voiume, 1®'' fascicule, des Aui deila
Socielä Lfgure di Sioria palria, G^nes, 1890. lxii et 319 pages
avec 8 pages lithographiees.
Voilä un ouvrage de premier ordre attendu de|)uis long-
leinps et qui comble une lacune importante. II a sa place
niarquee dans toutes les bibliothöques numismatiques et
sera le bienvenu non seulement des collectionneurs de
nionnaies g^noises, mais aussi de tous ceux qui, tout en
(^tudiant de pröförence Thistoire monötaire d'une contröe
d(^tcrmint^e, däsirent avoir une connaissance g^nörale de
la numismatique de TEurope occidentale au moyen äge et
dans les teinps modernes. Pas plus que de nos jours, le
uionnayage d'un ^tat n'ötait autrefois indöpendant de celui
de ses voisins, et ä cause de la grande impoi'tance com-
inerciale et financi^re delaRepubliquede Genes, Tinfluence
de cet atelier a ^te grande pendant des siöcles.
L'ouvrage que nous analysons röpond du reste par la
fac^on magistrale dont il a 6t6 con(;u et exöcutö ä Timpor-
tance du sujet qu'il traite; il n'est pas parfait, naturellement,
il est loin d'etre complet, fcela va sans dire, mais il est mö-
thodiqne, exact, minutieux meme, et cependant ne laisse
pas de s'ölever ä des vues g^nörales. II s'appuie sur les
documents mt^talliques et manuscrits, ötudi^s et interprötös
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- 331 —
avec beaucoup de sagacitö, et nous ne douton« pay qu'il ne
reste pour Tavenir la base näcessaire des ötudes sur la
numismatique g^noise.
Le traitö classique que nous prösentons ä nos lec-
teurs est le produit d'une collaboration multiple : les
fondements de Tödifice ont ötö posös par deux coUection-
neurs, L. Franchini et G. Avignone ; ce dernier sur-
tout, gräce ä sa riebe bibliotheque, a pu faire un pre-
mier classement; ce travail pröliminaire a ötö* rectitiö et
complötö par M. Cornelio Desimoni qui a pu, en fouillant
les a;rchives de Gönes, dont il est le surintendant, calculer
pour chaque pi^ce le poids normal, le titre lögal, ladösi-
gnation officielle ainsi que les noms des premiers sovra-
stanä de Thötel des monnaies. Quant ä la publication elle-
möme, eile est Toeuvre collective de plusieurs personnes,
surtoutde MM. J. Ruggero, Belgrano, etc. La partie esrsen-
tielle Selon nous, l'introduction, est due exclusivement a
M. C. Desimoni, d^j^ cito. C'est un rösumö extrßmement
intöi'cssant de Thistoire monötaire de Genes.
Aprös quelques renseignements sur les collections an-
ciennes et actuelles et sur les quelques träsors däcouverts
jusqu'ici, Tauteur y passe en revue le batiment de la mon-
naie, le personnel qui y travaillait, les magistrats chargäs
de la surveillanee, les actes oFficiels qui se rappoHent aux
affaires monötaires, etc., puis il abordc la question m^trolo-
gique qui m'a particuliörement intöresse^ : jV ai appris que
le marc de la commune, au XIII'"*' siegele, etait de 9 onces,
chose tout ä fait insolite. M. Desimoni explique cela par la
circonstance que la livre gönoise ^tant la plus petite de toutes,
316 gr. 75, on avait pris 9 de ses onces pour que le marc ainsi
formö, valant 237 gr. 564, füt aussi rapprochö que possible
du marc de Gologne, valant 233 grammes et une fraction,
(|ui ätait le plus räpandu au centre de I'Europe et en Italic.
II en donne pour preuve que les gros genois de 4 deniers
du XII'"'' siöcle, dont le poids moyen est en effet voisin de
1 gr.40, representent le denieresterlindont le poids normal
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— 332 -
est de 1 gr. 46, et (jue les.grossi de la tin du XIII™*" si^cle,
pesant en movenne 2,80 ä 2,90, sont des doubles esterlins.
Je ladmets pleinement avec lui, mais la question des
poids qui ont servi d'ötalon ä la monnaie de Gönes au
moyen age me paralt plus compliquäe que cela et nöcessiter
de nouvelles ötudes. Je ne serais pasötonnö si des recherches
ultärieures prouvaient que les premiers deniers g^nois,
ceux qui ont CVNRADI au gönitif avec TI terminö par une
pointe ä gauche, ätaient ä la taille de 240 ä un marc de 8 onces
et que les gros de 6 deniers, offrant les mömes particula-
ritös et pesant 1 gr. 70 environ, ötaient conime les piöces
contcmporaines de certaines villes italiennes (Florence,
Lucques, Arezzo, Sienne, etc.) des denni-gros de la livre
florentine. Mieux que cela : l'öpoque oü se frappaient les
gros de 4 deniers dont il vient d'ötre question est aussi celle
oü parurent les premiöres pi6ces d'or, les quartarole, soit
quarts de genovini, pesant 0 gr. 89. Soit qu'on suppose,
comme le tait M. Desimoni, que ces petites piöces avaient
le poids d'un tari de Naples, soit qu'on admette, ce qui me
parait plus simple, qu'elles pesaient un quart de gros de la
livre de Florence, comme plus tard, leur quadruple, le
genovino ou ducat, pesait un gros de cette möme livre, il
n'en est pas moins vrai qu'on employait simultanömenl
deux ^talons difförents, un poids ötranger pourTor, lemarc
de la commune pour Targent. Singuli6re complication !
mais on en voit bien d'autres au moyen age et plus tard.
Voici p^ut-^tre un second exemple de cette dualitö : dans la
seconde moitiö du XIII"'*^ si^cle, les gros qui reprösentent les
doubles esterlins ont pour contemporains des genovini plus
faibles que ceux qui les pröcödent et que ceux qui les sui-
vent dans la proportion de 3 ä 4. A quoi cela se rapporte-
t-il ? Ces piöces auraient-elles peut-6tre 6tö calculöes de
maniöre ä peser 2 deniers du marc de Troyes?
Ensuite, M. Desimoni ötablit, contrairement ä l'opinion
ömise par d'anciens historiens, que les premi6res monnaies
de Gönes ne sont pas antörieures ä la concession donnäe
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— 333 -
par Conrad II, en döcembre 1138. Puis il Signale Tappari-
tion successive des diflförentes espöces d'argent et se donne
beaucoup de peine pour prouver que ies quartarole sont an-
törieures ä 1252 ou 53, date des premieres frappes de florins
ä Florence.
Ensuite il ätudie le rapport de ces piöces d'or aux raon-
naics d^argent, point encore tres obscur, et le döveioppe-
ment des diverses esp^ces qui furent successivennent frap-
pees jusqu'ä la chute de la Republique, d'abord Ies deniers,
puis Ies gros, etc., en connmenQant par Celles qui furent
ömises reguliöreincnt et en mentionnant ensuite ies frappes
speciales ou extmordinaires motivöes par Ies öv^nements
politiques et Ies changenients de ri^gime (Guelfes et Gibe-
lins).
Apr6s cela, M. Desimoni ätudie ies donnöes tiröes des
lögendes, de la forme des caractöres, etc., qui permettent,
concurreinrnent avec le poids et le titre, de classer Ies mon-
naies non datees, c'est-ä-dire celles qui sont antörieures ä
1541 pour Tor et a 1554 pour Targent. Autant qu'on peut
en juger, ce classement parait exact et döfinitif au moins
dans ses grands traits : cependant il pourra peut-6tre y
ütre apportö quelques rectifications de detail par des döcou-
vertes de trösors.
Un autre ölement important de Classification est i\v6 du
fait plus fr^quent dans l'histoire de Gönes que partout ail-
leui-s des souverains ötrangers, rois de France et ducs de
Milan, qui s'emparaient de la ville et interrompaient la
Serie des doges : ils mettaient sur le numöraire leur nom
ou celui des gouverneurs qu'ils installaient.
Une autre particularit^ de Thistoire mon^taire de G6nes,
en quelque sorte la contre-partie de ceile qui pr6c(^de, ce
sont Ies frappes ärnanant de magistrats intörimaires qui
sous des noms divers, ä la suite d'une rövoiution intörieure
ou apres Texpulsion des doininateurs ötrangers, adminis-
traient TEtat, gönäralement pendant un temps trös court,
jusqu'au retablissement d'un ötat de choses regulier; on
REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE 22
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- 335 -
j)Our les eolonies de TOrient ni aux relalions de la Zeccui
avec la Banque de Saint-Georges, mais nous dirons quel-
ques mots des falsifications.
Dans les siöcles passös, les choses ne se passaient pas
tout ä fait comme ä präsent : de nos jours ce sont seule-
ment des particuliers, travaillant isolöment ou röunis en
associations de malfaiteurs, qui se livrent ä la fabrication
de la fausse monnaie ; ils imitent plus ou moins bien les
coins officiels. Au moyen dge et au commencement des
lemps modernes cette esp6ce de faussaires existait döjä et
le plus souvent on peut reconnaitre leurs produits ä leur
extrßme imperfection sans avoir besoin de les essayer. En
outre, chose qui n'existe plus de notre temps, certalns sou-
verains imitaient les types et les legendes d*autres Etats :
ils frappaient en mauvais billon ou en cuivre ä peine alliö
des piöces que le public illettrö pouvait prendre et prenait
en effet pour des piöces de haut billon ou d'argent des ötats
qui jouissaient d'une bonne röputation en ces matiferes;
cette industrie, certainement malhonnöte, mais point cri-
minelle, a 6t6 exercöe sur une grande Schelle, surtout en
Italie et l'ötude de ces contrefagons interessantes a 6i6 faite
par un bon nombre d'auteurs. L'ouvrage dont je fais le
compte rendu cite, pour G6nes, des exemples de Tune et
de Tautre de ces pratiques.
Mais il y en avait une troisi^me, beaucoup moins connue
et peu ou point ötudiöe jusqu'ici : c'(^taient les frappes de
fausses monnaies faites par les monnayeurs eux-m6mes
dans les ateliers de TEtat. Je me suis apercu depuis long-
temps que certaines piöces du moyen äge d*un titre extrö-
mcment bas ressemblent ä s'y mäprendre ä des pi6ces de
hon aloi : Timitation est si complfete, allant jusqu*aux plus
intimes dötails, jusqu'ä des döfauts du coin, qu'il est abso-
lument impossible de supposer qu'un graveur, si habile
qu'il soit, ait pu arriver ä un tel degräde perfection ; laseule
explication c'est que les maitres de monnaie, classe degens
assez peu scrupuleuse en gönäral, comme chacun sait, se
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scrvaiont des coins officiels pour frapper, oiitre Ics pi^ces
ayaiit le titre voulu, dautres pi^cesd'une valeurinlrins^que
a pou prös nulle qu'ils melaient ä leurs bröves. Je po8s6de
plusieurs si)öcimens de ce genre de fraude venant des ate-
liers de Savoie. sous les comtes et sous les ducs, et je
viens d'en döcouvrir un de la Zecca de Gönes : c'est un
gros du XIII'"^ si^cle ä la legende lANVA et CVNRADl
REX absolument semblable ä la figure qui accompagne le
n"* 62 des taao/e descrütioe. Seulement il pöse 2 gr. 18 et
c'est du })loinb m^\6 d'^tain tenant 35 pour mille d'argent \
Je suppose que cette pi^ce a 6i6 frappöe par le monnayeur
avec du plomb argentiföre qu'on apportait ä la Zecca pour
y ötre affine car, dans ces temps-lä, ces Operations se fai-
saient souvent dans le möme ötabllssement que la frappe
des monnaies. Le poids est supörieur de 50 % <^ celui de la
monnaie legitime, et il ne serait pas impossible que ma pi^ce
füt la contrefac^on d'un gros de 6 deniers que nous ne con-
naissons que sous la forme d'un gros de 4 deniers. Ren-
voyä ä Texamen des savants auteurs dont j'analyse Toeuvre
coUective.
Autre chose encore est la diminution progresssive de la
valeur intrins^que des monnaies dans le cours des ages.
M. Desimoni traite ce sujet avec beaucoup de compätence
et mentionne aussi les altärations occasionnelles de eer-
taines esp6ces. II conclut de tous ces faits que TEtat de
Gönes ätait un de ceux dont le numäraire ätait le meilleur
et jouissait de la^meilleure röputation.
Aprös cette introduction dont il n'est pas possible de faire
ressortir tout Tintt^röt par un rösum6, puisqu'elle est elle-
m6me le ri^sumö substantiel de recherches considörables,
vient la partie la plus 6tendue de l'ouvrage, celle qui lui a
donnö son nom ; ce sont les tableaux descriptifs.
Nous trouvons la, cnumöröes et döcritesavec le plus grand
soin, sous une forme synoptique, toutcs les piöces connues
depuis les origines jusqu'en 1814, qui est la derniere annöe
* Essai de M M . Frutiger, ä Genfeve.
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— 337 —
oü la Ke|)ul)Iir|UG de Genes ait frappe monnaie. II y a la
22HS numäros et cependant tout n'y est pas ; j'y ai cherchö
en vain plusieurs vancHes des epoques les plus diverses,
jusques et y compris 1814, qui se trouvent dans ma collec-
tion pourtant minuscule. Un petit reproche : on voudrait
trouver plus souvent le titre effectif des monnaies d^crites ;
il parait que les collectionneurs n*ont pas pu se rösoudre ä
sacrifier quelques-unes de leurs piöces, et c'est dommage,
car parmi les cas peu fröquents oü Tessai a ötö fait, il s'en
trouve plusieurs oü le rösultat diff^re sensiblement de celui
qu'on s'attendait ä trouver d*apr6s les ordonnances.
Apr6s cela vient le tableau chronologique des doges dits
perpötuels, c'est-^-dire nommös ä vie,des souverains 6tran-
gers et de leui*s reprösentants, jusqu'en 1527. Cette nomen-
clature a 6t6 stabile par feu Gandolfi : eile est fondöe sur
les documents officiels et par cons^quent assuröe ; ce qui
Test beaucoup moins, c'est la relation que cet auteur a
eherchö ä ötablir entre la särie chronologique et la sörie
mötallique, en d'autres termes la vraie maniöre d'expliquer
la numörotation des doges. Je vais essayer de faire com-
prendre oü git la difficultö. Depuis Simon Boccanegra (1339-
1344, etc.) jusques et y compris Georges Adorno (1413-
1415), il y a 22 dogats mais seulement 17 doges difförents,
parce que plusieurs d'entre eux, ayant 6i6 döpos^s ou ayant
abdiquö, sont revenus plus tard au pouvoir et möme par
deux et jusqu'ä trois fois. Les 16 premiers doges ne mettent
pas leurs noms sur les monnaies, le 17*"«, Georges Adorno,
commence ä y mettre ses initiales et puisqu'il existe des
monnaies portant G. A. DVX lANVENSIVM XVII, il nV
a pas le moindre doute que c'est ä lui qu*on doit les attri-
buer, pas plus qu'on ne doit hösiter ä attribuer ä Boccane-
gra, malgrö Tabsence d'initiales, celles oü on lit ces mots :
DVX PRIMVS. De mßme il n'y a pas de difficultö a donner
ä Barnaba di Goano, successcur de G. Adorno pendant
quelques mois de 1415 et ä Thomas de Campofregoso, suc-
cesseur du präcödent, de 1415 ä 1421, les monnaies qui
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- 338 -
poiteiit H. n. (t. DVX XVIII et T. D. C. DVX XVIIII; de
inöme aussi on doit donner ä Jean Valente (1350-1353) les
gros qui portent DVX TERCIVS et on donnerait ä Jean
di Murta (1344-1350), si l'on en trouvait, des monnaies avec
nVX SECVNDVS. C'est bien ce qu'a fait Gandolfi suivi
par M. Desimoni et je ne vois pas ce qu'on pourrait y ob-
jecter. Mais voici oü je ne comprends plus ces deux auteurs :
ils se donnent un mal infini pour döcouvrir ä quels doges se
rapportent les nuinöros suivants de 4 ä 16, non seulement
ceux qui se trouvent effectivement sur des monnaies exis-
tantos, IV, V, VI, VILVIIIetX,maisencore ceux (IX et XI-
XVI) qu'on n'a pas encore reconnus sur des monnaies. Au
lieu de cuntinuer apr^s TERCIVS la sörie des numöros
d'ordre en en donnant un nouveau, plus fort d'une unitö, ä
chaque nouveau doge qui parait pour la premiöre fois, ils
tiennent compte de certaines röölections et en nögligent d'au-
tres, Sans r^gle fixe ; ils reconnaissent comme efifectif un
r^gnequi n'adurö qu'un jour et en ignorent d'autres de möme
duröe ; outre que cela est arbitraire et illogique, cela conduil
ä des r^sultats invraisemblables ; ainsi, d'aprös le tableau,
Antoniotto di Montaldo (1392-1393) aurait eu le num^ro XI,
tandis que Jacques de Campofregoso qui non seulemenl
Tavait pröcödö de 1390 ä 1391 mais en ötait möme s6par6
par un autre titulaire aurait ätö le XII"'® ! Je crois que ce
qui a empöchö de suivre tout bonnement la rögle tracöe par
la nature, c'est le fait que Thomas de Campofregoso a pris
deux numöros dififörents, XIX et XXI pour ses deuxdogats
söparös par celui dlsnardo Guarco, par le gouvernement
des capitaines de la libertö et surtout par la longue domi-
nation de Philippe-Marie Visconti, ce qui a entrainö nos
deux auteurs ä supposer que Boccanegra avait faitdemöme
autrefois pour ses deux dogats, säparäs aussi par ceux de
deux titulaires gönois et par la premiöre conquete mila-
naise, et ä lui attribuer outre les monnaies qui portent
PRIMVS Celles qui ont QVARTVS, d'oü r(5sulte aussi,
pour retrouverle compte, la n6cessit6 de considerer comme
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- 339 -
nul et non avenu le rögne d'un des doges suiv
si rinnovation imaginöe par Thomas engagea
trospectivement, son prödöcesseur ä un siöcle
Une autre raison me parait 6tre le fait qu*en s
I6me plus simple que je propose on se heurte i
sibilitö apparente : il existe des monnaies d'
portant en toutes lettres DVX lANVENSIV]
{Sic!) et elles devraient 6tre attribuöes ä Fr6d(5i
qui, ayant ötö döposö le soir möme de sa n
n't^tant jamais revenu au pouvoir par la suite
pas eu le temps de frapper. Cette objeetion
mais eile n'est pas invincible. Je Tai dit aille
de Lübeck : on ne peut pas se rejidre comj
500 ans de distance. Qui sait si Pagana, sür
tion, n'avait pas fait frapper d'avance, pour l
comme don de joyeux avönement, les genovini
qui nous sont parvenus, les premiers destinöj
les seconds ä la vile multitudef On a des exen
paratifsde ce genre.
Depuis 1528/les doges sont nommös pour
Tauteur n'en donne pas la liste ; en cela il a rais
möme temps leurs noms cessent de figurer
naies. Cela 6tant, on ne comprend pas bien
passant, pourquoi les marchands de monnaie
la peine d'indiquer dans leurs catalogues, po
modernes de Gönes, les doges sous lesquels
frappöes ; il n'y a pas plus de raison de le fair
quer pour les monnaies des cantons de la S
du landammann en eharge ou du premier synd
Le chapitre suivant est consacrö aux signe
les monnaies et aux lettres dösignant les so
soprastanti ; on les appelait aussi secchierL (
maitres de monnaie. II en est question dös Tan
en possödons la liste, malheureusement avec de
lacunes, depuis 1328. A Torigine ils ötaient n
six mois ou une annöe,plus tard pour plus lonj
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— 340 ~
qu'cn 1478 il y en a toujours doux ensemhle; depuis 148()
il n y en a plus qu'un. La connaissance de leurs noins est
un des (^löments les plus precieux de dassement des mon-
naies non dat^es, |>arve que ces fonctionnaires avaient Tha-
bitude d^s les temps les plus reculäs de inettre la pre-
mit^re lettre de leur pr(5nom sur les monnaies. Au com-
luenc^ment nous trouvons Tinitiale d'un des soorastanti a
lavers, eelle de son coll^gue au revers ; plus tard, lantot
on suit le m^me Systeme, tantot on met les deux initiales
arcf)Uplt»es sur la m^me face de la monnaie, tantut entin il
\\\ a qu'une lettre parce que Tun des sovrastand signe une
s(h*ie de pißces, Tautre une autre sörie ; il n'y a rien de
röpulier. En 1480 et 1481 il nV a plus qu'un seul soorastante
qui continue ä marquer ses (Emissions de Tinitiale de son
pr(^nom. Depuis 1487, ce magistrat, toujours unique, y met
l'initiale de son nom de bapteme et celle de son nom de
t'amille et cela continue ainsi jusqu a la fin du XYIII™** sich-
ele. Chose remarquable, c'est ä Töpoque oü ces deux rö-
formes s'opör^rent A Gönes, d'abord celle qui consistait ä
n avoir plus qu'un seul sovrastante ii la fois, puis celle qui
lui fit mettre Tinitiale de son nom de famillc, c'est-i\-dirc
entre 1480 et 1490, que Ton commen(;a aussi dans la rc^gion
du Löman ä remplacer par des lettres les marques consis-
tant autrefois en fleurs et autres objets choisis arbitraire-
ment.
Aprös la liste des coUections principales de monnaies
gönoises et celle des ouvrages consult^s vient l'explication
des planches ; il y en a 8, dont 7 reproduisent les principaux
types de monnaies et la 8'"*^ les carac^t^rcs (ju'on y lit rang^s
chronologiquement de 1139 h 1488. L'execution de toutes
(*es planches est excellente.
18oct(>brel891. IV L.
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^]
- 341 -
Die Auszahlung des KaufiBChillings für das Herzog^thum
Ehstland in den Jahren 1346 und 1347, par S. Alexi. Ex-
trait de la Zeilschrift für NumismaUk. Berlin, 1891.
Ce travail interessant raconte sous une forme tr6s conden-
s6e, avec accompagnement de tableaux synoptiques, une
Operation financiöre importante pour Tepoque, le payement
d'une Summe totale de 19,000 marcs d'argent, poids de Co-
logne, pour prix du duch6 d'Esthonie, vendu par le roi de
Danemark au grand-maltre de Tordre teutonique. De ces
19,0{X) marcs, 13,000 reviennent au roi qui avait la posses-
sion effective du duchö et 6,000 ä son beau-fr6re, le margrave
de Brandebourg, pour la cossion de ses droits öventuels de
succession.
Les payements ont lieu en plusieurs fois, d'abord ä Ma-
rienburg, r^sidence de Tacheteur, et ä Röskilde, un des chä-
teaux du vendeur, sous forme de barres d'argent. Puis —
et c'est lä que TatTaire devient surtout interessante pournous
— les remises de fonds s'effectuent en difförents endroits, ä
Marienburg, ä Berlin et surtout ä Lübeck, en partie en bar-
res d'argent comme lors des premiers termes, en partie en
espöces monnayöes d'argent et d'or. On apprend que le ven-
deur tient surtout ä recevoir de Targent en lingots, qu'ä d6-
faut de cela il accepte des Schillings d'argent de Lübeck, et
en derniöre ligne certaines monnaies d'or. L'auteur explique
clairement, en homme qui connait ä fond ces questions-lä,
la valeur relative de ces difförentes pi6ces comparöes entre
elles, et leur öquivalence avec Targent, calcul6 au poids, Tar-
gent pur, s'entend, c'est-ä-dire aussi pur qu'on pouvait Tavoir
ä cette öpoque-lä. C'est fort instructif. Ce que je trouve de
tr^s remarquable dans cette tractation, c'est le fait que vers
le milieu du XIV™** si6cle, dans les pays voisins de la Balti-
que, Targent ätait pr6fer6 ä Tor, ce qui etait loin d'6tre un fait
g6n6ral au moyen äge ; on ne peut pas dire qu'il y eüt un
agio sur Targent, mais il etait recherchö. Ce n'est pourtant
pas cela qui frappe le plus M. Alexi ; ce qu'il trouve de plus
curieux, et c'est au fond lä-dessus que roule toute son etude,
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' ni-ipia
- 342 -
c'esl le retus des deux Chevaliers danois charges de traitei-
celte affaire de recevoir des florins de Lübeck, tandis quils
acceplcnt des florins des Pays-Bas et des 6cus de France.
JI se donne beaucoup de peine et döploie beaucoup d'örudi-
lion pour expliquer celte difference de traitement et il paraii
y avoir reussi, tandis qu'un auteur qui s'ötait occupö avant
lui de cettequestion, M. Köhne, avait renonce ä en trouver
le motif.
Voulant me fbrmer par moi-mcme une opinion sur ce point
ddicat, j'ai repris toute la queslion ab ovo idi pour cominen-
cer j'ai revu les equations posees par M. Alexi et refait ses
calculs; j\ ai trouvö peu de chose ä redire*. Mais en reli-
sant les textes (fit^s par notre coll^gue, pour voir en quels
termes ötait concu le refus d'accepter les florins de Lübeck,
j'ai etö surpris de ne pas y d^couvrir cette clause. Alors,
avec la franchise qui doit toujours rögner entre les person-
nes qui s'occupenl de la m(^me science, j'ai öcril ä ^L Alexi
pour lui faire pari de mon embarras et lui demander un
eclaircisseinent ; il s'est empresse de me r^Spondi-e avec la
plus grande obligeance que par une fatalitä Strange le com-
positeur' avait oublie ])reciseinent le membre de phrase Ic
plus important, celui sur lequel roule toul le döbat. Voici,
d'aprös la reclirication manuscrite de Tauteur, comment se
präsente le texte du document otTiciel : et ubi arqentum (c'est-
* Le llonn de Flotx^nre etant k la lailie de 6\ au marc de cette ville, estime ä 22ß giTO.
13, ne pesait pas 3 grrn. o;>, niais seuleinenl 3,r)3. — Un peu plus loin, page 98, il est dil :
1 *, j marc de Troyes : 1 ancienno livre romaine = 72 : 5\. 11 aurait faliU dire que l'ecu d'or.
s«)it »chUUhh, soit encore vieil escu. pesant ';*»"• de marc de Troyes et le nolidu« de Cons-
tantin ', 7»"* de livre romaine, le marc de Troyes d'autre part ^tant A la livre romaine = 3 :
4, ou = 5'i : 72, le dit ecu etait egal ä un aolilua marque o/?, ce que l'auti'ur voulait d^-
montrer. Est-oe une colncidence forluite, ou cette parit^ etait-elie voulue?
' Dieu nous pr^r^rve de nous r^jouir d'un malheur ou seulement d'une m^saventure
arrivee ä aulrui ! Pourtant le r^dacleur et les collaborateurs de cette Revue et du Bulletin
qui la complele, ayant eu souvent ä d*^plorer des fautes d'impre!?sion qui leur avaient
^chapp4 et ayant ^\jk pris quelquefois A partie par leurs amis ä ce prupos, ne peuvent pas
sempt^cher de faire remarquer jI leurs d^tracteurs qu'ils ne sont pas les seuls d avoir de
pai*eils dtisagrements : voilä \m exemple, venu de Iterlin, qui plaide en leur faveur les cir-
constances atlenuantes. YX l'auteur de ces lignes a remarquö dans un des demiers nume-
ros de la Reine fran^nine de Smnismatique, editee ä Paris, ime faute d'impression qui o)»s-
curclssait oompli'temenl le sons d'un passage.
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— 34S —
ä-dire les lingots d'argent) in toto oel in parte deficeret, col-
lectores seu receptores haiusnxodi pecunie sine contradic-
tfonepro qualibet Marca leoare debent L Vsol, Lubicen. dena-
riorum legalium et valencium, quibus veno deficientibus pro
qualibet Marca recipient quinqueflorenos cum dimidio dati-
008 et oalentes, cum quibus quilibet alium pagare polest, flo-
renis Lubicensibus penitus circumscriptis, ubi vero defectus
fuerit inßorenis, talis suppleri debet cum scutatis seu Clip-
peis aureis, etc. C'est de lä qüe M. Köhne et aprös lui
M. Alexi sonl partis pour dire que les florins de Lübeck
n'ötaienl pas acceptös en payement. Eh bien, je me permets
de n'ötre pas tout ä faii de leur avis.
Circumscribere se trouve en effel avec le sens d'exclure
dans les auteurs de la bonne latinitö, mais c'est un sens dö-
riv6, peu connu de ceux qui ne sonl pas trös forts sur cette
langue et il est peu probable qu'il ait 6t6 connu des scribes du
XIV™" siecle, si peu ferrös sur le latin qu'ils traduisaient
payer par pagare. Si, au contraire, nous supposons qu'ils
etaient de bons latinistcs, ils devaient savoir «jue circumscri-
bere dans le sens d'exclure, rövoquer, ne se dit pas des cho-
ses mais seulement des personnes : on ne dit pas circums-
cribere aliquid; on dit circumscribere aliquem, par exemple
officio, exclure quelqu'un de sa charge. Ceux qui ont rt^dige
le protocole de Lübeck ötaient des Allemands : s'ils ont voulu
dire que certains Goldgulden etaient d(^fendus, exclus, ils
auront \)ens6 en allemand que ces jM^ces devaient etre ver-
boten ou ausgeschlossen et il n\v a pas besoin d'ötre bien fort
en Psychologie et en linguistique pour deviner qu'ils ont du
traduire cela par prohibitis ou par e<jcclusis. N'est-il pas
beaucoup plus simple de prendre le mot circumscribere dans
son sens primitif et litt^ral d'öcrire autour? II se dit d'une
legende : je trouve dans des ordres de frappe du moyen äge :
erit scriptum ou descriptum circumcirca,.,, c'est-ä-dire la
l6gende sera ; je trouve aussi le mot circumscriptio dans
le sens de lögende circulaire par Opposition aux tigures ou
aux caract^res gravis dans le champ. Et pourquoi ne pas
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— 344 —
traduire simplemeiit fJörenis lubicensibus penitus circums-
criptis par : les florins de Lübeck ayant leur legende (circu-
laire) entiere, c'est-ä-dire intacle dans toute sa hauteur?
Cela reviendrait ä dire qu'on posait la condition que ces flo-
rins ne tussent pas rognt^s. On rognait beaucoup les mon-
iiaies au moyen %e et dans plusieurs pays, ä diverses 6po-
ques, nous trouvons les peines les plus sövöres ödictees con-
tre ceux qui se livraient ä cette coupable Industrie. Cela ne
nous explique pas, ü est vrai, pourquoi eile se serait exer-
c(^e, aux environs de Tan 1346, sur les florins de Lübeck plu-
töt que sur d'autres espöces d'or, mais peu importe : on ne
peut pas sc rendre coinpte de tout ä plus de cinq cents ans
de distance.
Qu'on veuille bien nie comprendre : je ne prötends pas que
rinterprötation de M. Alexi soil tausse ; je dis seulernent qu il
se peut qu'elle le soit et qu'on peut en proposer une autre,
absolument difförente, qui vautla peine d'ötre^'discutöe. Je ne
doute pas que le savant auteur du travaü que je critique ne
consid6re ä nouveau cette question ; il mörite döjä les
plus grands öloges pour son zele, ses connaissances eten-
dues et Tesprit scientifique qui Tanirne: il y aura droit dou-
blement s'il parvient ä lever Tobjection que je lui souinets et
ä prouver qu'il avait vu juste.
30 septembre 1891. D^ L.
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REVUE SÜISSE DE NUMISMATIQÜE
Ii'o Ann^e Pl. XVI
GUSTAVE REVILLIOD
MEMBRE DE LA SOGifiTE SUISSE DE NUMISMATIQÜE
Nö ä Gen^ve en 1817. Mort au Caire en 1890.
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NECROLOGIE
GUSTAVE REVILLIOD
N6 ä Genöve en 1S17. Mort au Gaire, le iO decembre 189().
Nous publions dans notre planche XVI, le portrait de
notre regrettö coll^gue Gustave Revilliod, gönäreux dona-
teur du mus^e Ariana, ä la ville de Genöve. Ce musöe in-
töresse aussi les numismatistes car il renferme une petite
collection tr6s choisie des m6dailles et monnaies, faite au
point de vue artistique. Gustave Revilliod s'est toujours
vivement intöressö a la numismatique et a rassemblö pen-
dant plus de trente ans des pi6ces remarquables. Son but
ätait avant tout de cröer une collection d'art qui put 6tre
un moyen d'ötude pour les graveurs genevois. Lors de son
retour du grand voyage autour du monde qu*il entreprit en
1888 et 1889 ses amis lui offrirent une mödaille en or gravöe
avec les noms des principales ötapes du voyage.
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TABLE DES MATIEßES
Pages.
BuRRi, A. — Une nouvelle division du Sou d'or merovin-
gien. Quadrans inedil d'Agaune (Saint-Maurice
en Valais) 158
Cahorn, A. — Medailles des R^sidents de France ä Geneve 122
PIaller, G.-E. — Schweizerisches Münz- und Medaillen-
Cabinet. Fortzetzung 75, 166. 224
Jecklin, f. vup. — Beitrag zur Münzgeschichte der Abtei
Disentis 56
Lad^, A. — Un ' 'sor de monnaies du moyen äge ... 20
— Le gueules et la pourpre romaine, ötude d'h^ral-
dique 105
— Une monnaie inedite de Charles II, duc de
Savoie 219
Le Roy, L. — Edits et mandemeots concernant les mon-
naies ötrangeres en circulation dans i'ancienne
principaute-evöche de Bäle 136,211
MoRiN-PoNS, H. — Le sceau de Vautier Bonjour, chanoine
de Geneve 152
Reber, B. — Fragments numismatiques sur le Canton
d'Argovie (sw/fe) 1,267
Robert, A. — Les tirs föd^raux de la Suisse et leur numis-
matique officielle 279
Sandmeyer-Millenet, J. — Die numismatische Sammlung
von Herrn Julius Meili (Brasilien und Portugal) . 92
Vallentin, Roger. — Les monnaies d'or de compte en
usage dans le Dauphine ä la fin du XI'"® siecle . . 70
— La Charte du Parlement göneral des Compa-
gnons du Sermcnt de l'Empire, tenu ä Avignon
en 1531 189
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— 11 —
Dibliographies.
Pagfs.
Chautahd, J. — Iniitations des monnaies au type esterlin
frappees en Europe pendant le XIII^'^ et le AYT"*" siede
(A. Ladö) 97
Vallentin, Roger. — Pointes de fleches en bronze du Musee
Calvet. — Sauit avant i'histoire. — Vne Station
magdalenienne. — Quatre poids avignonnais inedits
iH.Vulli^ty) 102
Blanchet, J.-A. — Les graveurs en Bcarn. — Jean Varin,
noles biographiques (H. Vulliety) 104
Marchand. F. — Les monnaies de Confrancheite (A. Ladö) . 327
Tavole descrittive delle monete della Zeccadi Genova dal
1139 al 1814 (A.Lade) 330
Alexi, S. — Die Auszahlung des Kaufschillings für das
Herzogthum Ehstland in den Jahren 1346 und
1347 (A. Lad6) 341
Necrfdogie.
Gu-stave Revilliod 345
TABLE DES FIGURES
I. — Planches hors texte.
PI. Pages.
Medaillen argoviennes (Ouerre du Toggenbourg et
scconde guerre de Vill-
mergen) I 3
. . II 4
)) . . III 6
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111 —
Medailles argoviennes (Paix de Baden).
)) (Siege de Rheinfelden)
» (Couvent de Muri) .
» (Couvents de Muri
Wettingen . . .
» (Couvent de Wettingen
» (llomnies cel^bres) .
Trösor de monnaies du Moyen-öge (Savoie)
Le gueules et la pourpre romaine. . . »
Medailles des residents de France ä Geneve
M6dailles argoviennes
(Prix de Bremgarten
Baden) ....
(Medailles diverses)
et
et
de
de
IV
V
V
VI
VI!
VIII
VIII
IX
X
XI
XU
XIII
XIV
XV
XVI
XVII
Gustave Revilliod
Sceau de la Society föderale des Carabiniers
M^^dailles et jetons officiels des tirs fed6raux de la
Suisse (Geneve, Fribourg, Berne, Lu-.
cerne) V XVIII
» iSaint-Gall, Öoleure, Coire) ..... XIX
» (Coire, Bdle, Schwytz, Glaris, Aarau,
Geneve, Lucerne) XX
» (Soleure, Berne, Zürich, Stanz, Chaux-de-
Fonds, Schaflfhouse, Schwytz). . . . XXI
» (Schwytz, Zoug, Zürich, Geneve) . . . XXII
» (Frauenfeld) XXIII
Pages.
9
to
11
13
15
17
18
2ü
119
130
132
267
268
272 •
345
283
284
290
293
301
306
314
II. — Figures dans le texte.
Monnaic de l'Abbaye de Disentis 60
iSceau de Vautier Bonjour, chanoine de Geneve .... 152
Quadrans inedit d'Agaune 158
Gros d'Henri II , 213
Monnaie inedite de Charles II, duc de Savoie 219
Prix d'6cole de Brougg 269
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— IV —
ERRATA
Pages.
32 34"« ligne. Au lieu de 0,08, lisez 0,-9^.
40 14™*' lig*ne. Au lieu de 7i, lisez 61.
110 23"'« ligne. Au lieu de /a, lisez le.
132 4"«* ligne. Au lieu de XI, lisez X[[.
134 14"* ligne. Au lieu de i7ö8, lisez 1108.
284 16'"' ligne. Au lieu de varicles, lisez variantes.
286 14"*« ligne. Au lieu de suspendu, lisez suspenduc.
292 T"« ligne. Supprimez iin.
296 14'"« ligne. Au lieu d'un, lisez par i/n.
296 28""« ligne. Au lieu de contremarquc. lisez contrcwarqucs.
297 Intercalez entre les lignes 24 et 25 : II en existe des exem-
plaires avec la contremarque A au milieu des armes du
canton.
311 l*** ligne. Au lieu de handerolle, lisez banderole.
313 14'"« ligne. Au lieu de Iricolore. lisez bicolove.
313 22'"« et 23"« lignes. Au lieu de : Cette bofte a ete gravee par
M. Georges Hantz, dessin^e par M. E. Lossier et frappee
par M. Divonne, lisez : Cette boite a ete dessinee par
M. Edouard Lossier, gravee par M. Di vorne et frappee
par M. Louis Füret, tous ä Geneve.
314 31"« ligne. Au lieu de a, lisez a.
315 25'"« et 26"« lignes. Au lieu de un niglc... ; iL lient, lisez unc
aigle... ; eile lienl.
317 27"« et 28"« lignes. Au lieu de les annees 1810, lisez iö /c-
vrier 1813.
319 17"« et 18'"« lignes. Au lieu de qu'il est loiijours encore, lisez
tjuil est encore acluelkrnenl.
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REVUE SUISSE
N I T M L S M A T L i^ T J K
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Zl'R SCHWEIZERISCHEN' MEDAILLENKU.NDE
I
Oberst Alois zur Gilgen, goldene Hochzeit, 1861.
Stempelschneider : Acers. Kai-1 Friedrich Voigt. — Re-
vers, Joh. Baptist Frenei*.
Durchmesser : 0,037.
Avers. Das gekrönte Wappen der Luzerner Familie Zur
Gilgen. Rechts und links mit je zwei Buchstaben vertheilt
(las Namensmonogramm : Z'"' G''^'^^" — D^O''^^^'. Aussei-halb
eines Umkreises, mit einer Verzierung zu jeder Seite, oben :
JUBILAFUM, unten : 29 APRIL 18GL
Revers : Die Mutter Gottes über der Erdkugel stehend,
wie sie mit dem linken Fusse der Schlange, als dem Sinn-
bild des Bösen, auf den Kopf tritt. Zu beiden Seiten schauen
beflügelte Engelsköpfe aus Wolken heraus. Der Raum un-
ter dem Abschnittstriche ist leer ; links darüber steht der
Name des Stempelschneiders: krener.
Dieser Revers ist vom Stempel der Denkmünze für die
Luzerner Milizen, die Theilnchmer waren am Treffen gegen
IIKVUE SUISSE DE NÜMISMATIQUE 1
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die Freiscliaaren, vom 8. Dezember 1844 in Luzern und ist
nm- das letztere Datum im Abschnitte wegradii-t worden.
Oberst Alois ^ur Gihjen, aus dem alten luzernisehen Patri-
ziergcsclilecht dieses Namens, ^Sohn des Land vogts Joseph
Aurelian und dei* Maria Ursula Se^esser von Brunegg,
wurde geboren am 2\). April 178(). 1808 zum Lieutenant in
kaiserlicli französischem Dienste brevetirt, verzichtete er
auf diesen Huf zu Gunsten seines Jüngern Bruders Ludwig,
vermäiiltesich anseinemGeburtstage 1811 mit MariaBarbara
Corragioni d'Orelli, geb. 1791, und kam 1814 an den Gros-
sen Rath. Nachdem er seit 1805 verschiedene Stellen bekleidet
hatte, stund er im Feldzuge von 1815 mit einem luzernischen
hifanterie-Bataillon als überstlieutenant und Kommandant
der eidgenössischen Vorposten bei der Belagerung und Ein-
nahme d(T französischen Festung Himingen, wo er sich
ganz besondei-s ausgezeichnet, unter dem Oberkommando
Si*. Kaiserl. Hoheit des FM'zherzogs Johann von Oesterreich
und lag auch zwei Male als Platzkommandant in Bei*n in
Gai-nison. Die Regierung von Bern schenkte ihm in Aner-
kennung seiner Wrdienste eine schwere silberne Denk-
münze. 1817 wurde zur Gilgen Amtsstauhalter, 1827 Ver-
walter des Büi'gerfoncrs, 18'28 Mitglied des hmei-n oder Tag-
lichen Raths und des Appellationsgerichts, 18:i0 Präsident
dei- Handelskammer und 18ii*3 Spitaldirekti)r, auf dessen
Betrieb die Spitalschwestern von l^esancon her berufen woi*-
<len. 18:W folgte er >einem altern Bi-uder Joseph als Majo-
rat^herr der Familie, ward 183S Präsident der Korporations-
\'erwaltung und Mitglied der Bürgerl)ibliothek-Kommission,
gelangte das folgende Jahr abermals an den Grossen Rath.
1810 in den Armen- und Waiseniath und nach gescheiie-
nem Regierungswechsel von 1811 wieder an den Grossen-
und in den Regierungsrath, wo er si<:h durch zweckmässige
Leitung des Post-, Bau- und Finanzwesens bleibende Ver-
dienste erworben. 184*2 sehen wir ihn als Präsident des eid-
genössischen \'erwaltungsi-athes, 1813 als Abgeordneter dci*
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P3!X-
- 3 -
Fostkommission des Kantons Luzern an die Stände Uri und
Tessin und 1845 als Postdirektor, worauf er aus dem Re-
gierungsj'atlie schied. So machte er alle Gestallungen des
luzernischen Staatsorganismus von 1814 an durch mit einer
nie rastenden Thäligkeit, und als die Siürme der Vierziger-
periode hereinbrachen, ernannte ihn der Kriegsrath der sie-
ben vevbündelen Kantone 1847 zum Oberstbrigadier bei der
ersten Division der damals ins Feld gestellten Truppen. Ne-
ben air diesen vielen Beamtungen besorgte zur Gilgen drei
und zwanzig Jahre lang die Administration der städtischen
Krsparnisskasse. Ais Mitglied des füntbrtlich historischen
Vereins seit 1849, machte er demselben mehrere Schenkun-
gen, wie er sich auch überhaupt durch grosse Freigebigkeit
auszeichnete von denen besonderer lu-wähnung verdient die
Schenkung einer Monstranz an die Stiftskirche im Hof zu
Luzern und einer ebensolchen mit Kreuzpartikel in der Pfarr-
kircke zu Meggen, ebenso einer Conchiliensammlung an
das Naturalienkabinet zu Luzern und zweier goldenen Denk-
münzen an Pabst Gregor XVI.
Am 59 Ai)ril 18G1 feierte Oberst zur Gilgen seine goldene
Hochzeit, Hess sich in der Sakristeikapelle der Jesuitenkirche
neuerdings kopuliren und das hochbetagte Ehepaar trat
hierauf seine Hochzeitsreise nach Deutschland an. Zurück-
gekehrt schenkte zur Gilgen seinen Anverwandten, Fi-eun-
den und Bekannten die oben beschriebene Denkmünze in
Silber, von der aber auch ein oder zwei Exemplare in Bronze
vorhanden sein sollen '. Der Prägestock des Avers befindet
sich im zur Gilgen'schen Familienarchiv. Am 3. März 1803
schied er aus djm Leben, beinahe 77 Jahre alt. Sein Portrait
beündet sich in der Bildergallerie auf der luzernischen Bür-
gerbibliothek und in der Familie.
(Auszug aus dem zur (Jilgen'schen Familien-Aichive.)
Adolf Inwyler.
' Es giebt auch Exemplare in Hrlttania. Ein Exemplar befindet sich in der Miinz-
sammlung von Herrn Paul SlrojhUn in Genf. {lied.)
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- 4 —
II
Betheiligtmg der Luzemer am Feldzug
der Verbündeten Mächte gegen Napoleon I., 1816.
Stempelschneidcr : Aoers, Vom Vier-Dukaten- Stempel,
von Jonas Tliicbaud. — Rccers. Kaspar Joseph Schwendi-
mann.
Durchmesser: 0,031.
Acers, Der oben mil einer Muschel und unten mit einem
Rople geschmückte Luzernerschild über einem verzierten
Untersatze. Zwei nackte langbärtige Männer, die um Kopf
und Lenden einen Kranz tragen, stehen als Schildhalter zu
dessen Seiten und halten eine Krone über dem Wappen. Der
rechts hält zudem noch ein zu Boden gekehrtes Schwert,
der andere einen Palmzweig aufrecht, als Sinnbilder der
Macht, Krieg zu führen und Frieden zu schliessen.
Revers. Die personnitizirte Regierung von Luzern mit
der Mauerkrone auf dem Haupt, giesst den Inhalt einei-
Schaale in die Flannnen eines vor ihr stehenden Opfer-
altars. — Am linken Arme trägt sie den Luzernerschild.
Umschrift : VOTA P\^ßLICA S^"'«^"« P«p"1"^ Q"'^' LVCKR-
NENSIS. {Durch den Willen des Volkes und der Behörden
von Ludern,) Im Abschnitte auf zwei Zeilen der Name des
Stempelschneiders: i. scuwendimann | FEcrr
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o —
Gleichzeitig mit vorstehender Medaille wurde nachfolgen-
des auf ein do[)pehes Folioblatt gedrucktes Formular über-
geben, das in Oktavformat zusammengefalten und auf des-
sen voi-derster Seite mit der folgenden Widmung bedruckt
war, wobei der Name des Em[)fängers handschriftlich ein-
zutragen war:
« Hoheitliche Zufriedenheits-Bezeugung '
an
Mit einer überreichten Denkmünze begleitet.
Wir Schultheiss und Tägliche Räthc der Stadt und
Republik Luzern
entbieten anmit dem im Felde gestandenen Luzerner-Batail-
lon Göldlin Unsern Gruss und wohlgeneigten Willen ;
Oftiziere, Unteroffiziere und Soldaten !
Je mehr die Hegiei-ung Eurer Bereitwilligkeit sich erin-
nert, mit der Ihr in Zeiten der Gefahr dem Rufe des \'ater-
landes zu seiner Vertheidigung gefolgt seid; je mehr Sie des
muslerhafien Betragens, das Ihr alle weit aus die grösstc
Zeit Eures Kriegs-Dienstes hindurch zu Tage gelegt, Eue-
res früheren Muthes, Euerer Standhaftigkeit sich erinnert,
die Ihr mitten unter Entbehrungen und Gefahren bewährt,
und wodurch Ihr Euch dns ungetheilte Lob von Seite Eue-
ren Herrn Brigade-Kommandanten, die allgemeine Achtung
und Zufriedenheit erworben hattet, je schmerlicher muss es
nunmehr auch Eurer Regierung fallen, durcli die Auftritte
vom 18*^'" Heumonat, wodurch einige von Euch, doch auch
weitaus die meisten unter diesen blos aus Verfühi-ung, den
frühern Ruhm des Bataillons befleckt haben, sich der hohen
Freude beraubt zu sehen : Euch allen in 'sgesammt,bcy Eue-
rer Rückkehr in die Heimath, Ihren ungetheilten Beifall, Ihre
» Üie Oilhographie der Aklenstücke ist i^ennu mich rlt»m Orij^inal.
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vollkommene Zufriedenheit mit Euer'm Betragen nach der
ganzen Fülle ihres Landesväterliciien Wohlwollens öffent-
lich und feierlich bezeugen zu kömien.
Es sind zwar bereits die Fehlbarsten aus Euerer Mitte
ausgehoben worden, damit durch strenge Bestrafung der-
selben der Gereciitigkeit, dem Vaterlande Genugthuung ge-
schehe: allein noch verblieben mehrere unter Euch, die
durch augenblickliche Verblendung, durch verrütherische
Aufstifiungen sicli zu wildem Misstrauen, zum Ungehorsam
und zur Pttichtvergessenheit hinreis-^^en Hessen, und auf die-
sen, — wenn sie auch schon gleich wiedei'um mit tiefer
Reue über ihren begangenen Fehltritt zur PHicht zurückge-
kehrt sind, — liegt doch immer noch der Vorwurf der \qv-
gangenheit.
Den Schmerz den Ihr lOuei'er Regierung dadurch verur-
sacht habt, vcrsüsst dagegen das ruhmvolle, |>Hichtreue und
ausgezeichnete Benehmen Euerer Offiziers, das sie nach
dem einstimmigen Zeugniss des Herrn Divisions- und Bri-
gade-Kommandanten selbst mitten unter den Gefahren be-
hauptet haben, die sie während den unseligen Auftritten
vom 18^''" Heumonat bedi'ohet ; es versüsst ihn das edle Be-
tragen derjenigen Unter- Oftiziei'S und Gemeinen, die am
gleichen Tage diesem schönen Beispiele nmthvoU aushar-
render PHicht gefolgt sind; und für alle diese fühlt auch
Euere Regierung um so angelegener in Sich die Aufforde-
rung: ihnen öffentlich das Zeugniss ihrer ganzen Zufrieden-
heit zu Theil werden zu lassen, sie Ihres ungethcilten Wohl-
wollens feierlichst zu versichern.
Zu diesem Ende verbindet Sie Ihre Zufriede.iheits-Bezeu-
gung mit einer Deiikniiln^e, als dem Beweis der gerechten
Achtung für sie.
Diese Denkmünze ^qw demnach für diese Ti'eugebliebenen
stets ein Gegenstand des gerechten Stolzes, eine süsse Er-
innerung an die Tage, wo sie mit edlem Herzen und uner-
schütterlicher PHichtbeflisscnheit ruhmvoll dem Vaterlande
dienten ; sie söhne dieselben mit den bittern Gefühlen aus,
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- 8 -
Stempelscluicider : Caspar Brupacher.
Durclmiesser : 0,011.
Acers. Gleiche Darjstellunj? wie bei der \'oiliergelienden.
Recers, Darstellung und rnisclirift {i:leich wie bei der \'or-
hergehenden. Der Kopf der weiblichen Figur aber, reicht
bis in die Tinschrift hinauf, und trennt dieselbe in zwei Hälf-
ten. Im Abschnitte aber steht anstatt des Stempelschneiders
Namen, die Jahrzahl: MDCCCXV (1815).
Im Jahre 1818 den 12 27 August bewilligt der Schultheiss
und Taglichen Käthe der Stadt und Republik Luzern den
( )fHzieren, welche mit der Medaille des F'eldzuges von 18ir>
beschenkt worden sind, gedachte Medaille in einem verklei-
nerten Massstabe und mit der Jahrzahl 1815 versehen, tra-
gen zu dürfen.
Der Kriegsrath erliess hierauf eine Vei'ordnung, dass
diese Medaille nur in dem vei*kleinerten Massstabe getragen
werden dürfe.
Man vergleiche hier ebenfalls die I^hrenzeichen für die aus
Frankreich heimgekehrten Schweizei'-Regimenter 1815.
Während des Feldzuges gegen den franzosischen Thron-
ifiuber im Jahre 1815 hatten sich, in der eidgenössischen Ar-
mee mehrere Revolten ergeben, so auch bei dem luzerner-
schen Bataillon Göldlin, das zu der Brigade Grafenried ge-
hörte. Noch im Monat Mai hatte der Brigadier ein eigenes
Helobungsschreiben dieses Bataillone an die Regierung von
Luzern geschickt und zwei Monate später s(jllte es sich em-
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— 9 —
pöreii. Nach dem Einrücken der eidgenössischen Armee in
Frankreich zeigten sich am 17^*"" Juli die ersten Spuren einei-
Gährung bei dem Bataillon Göldlin, veranlasst durch ver-
schiedene Gerüchte und durch Briete aus dei- Heimath,
welche mitgctheill und von Unwissenden miss\ erstanden
wurden. Es hiess auf einmal, man wolle die Soldaten auf
die Schlachtbank führen. Die OfHziere suchten die Leute zu
beschwichtigen und es schien ihnen zu gelingen. Als aber
am 18^^'" Morgens die Truppen wieder voi-wärts marschiren
sollten, gährte es bei demselben Bataillon wieder gewaltig.
Endlich wurde aber doch von Levier, vier Stunden vorwärts
Pontai'lier, wieder ruhig abmarschirt. Als man bald einem
Walde sich näherte, erhob sich ein Murren. Der Brigadier
Grafenried, der in der Nähe wai*, und herbeigeruffen wurde,
sowie die andein Offiziere brachten es dahin, dass das Ba-
taillon sich wieder vorwäi'ts bewegte. Wie jedoch dasselbe
in den Wald kam, wurde auf einmal ein Halt gerufen, das
sogleich allgemein wui-de. Alles blieb stecken, ein fürciiter-
liches Gebrüll erhob sich ; links und rechts wurden Schüsse
losgefeuert; die Soldaten wollten sich der Fahne bemäch-
tigen. Doch gelang es den üt'Hzieren, weitern Ausschreitun-
gen zu verhüten und in Unordnung erreichte das Bataillon
den Oi-t seiner Bestimmung. Dreizehn Soldaten waren de-
sertirt. Die Folge dieses Autstandes war, dass das Bataillon
Göldlin einige Tage nachher in Gegenwart vieler Truppen
und mit Feierlichkeit durch den eidgenössischen Obersien
Gady entwaffnet wurde. Dem gutgebliebenen Theile des Ba-
taillons wurden die Waffen zurückgegeben. Sechszig der
Scliuldigsten aber behielt man zurück. Sie wurden nach
Bern abgeführt und einem eidgenössischen Kriegsgerichte
übergeben. Dieses entliess «später einige dreissig als Ver-
führte. Dreiundzw^anzig wurdcji theils zu Kettenstrafe, theils
zu Zuchthaus, theils zu Gemeindeeingrenzung verurtheilt.
Die zwei schuldigst erfundenen, Andreas Haas von Mar-
bach und Johann Kaufmann von Winikon w urden zu sechs-
zehnjähriger Kettensti-afe verurtheilt. Luzern hatte vier Ba-
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— 10 —
laillone zu diesem Feldzuge geliefert, die bei ihrer Heimkelir
von Volk und Behörden aufs Ehrenhafteste empfangen wur-
den.
(Aus K. PfylTer. Der Kanton Luzt*rn, 1852. >
Luzern, den 21. Juli 1815.
« Der Finanzrath an den täglichen Kath der Stadt und
Republik Luzern.
Ihro Gnaden Herr Amtschulthciss !
Hochwohlgeborne, hochgeachte Hegierungsräthe !
FiS war von jeher gebi-äuchlich, dass den AuszCigern bei
ihrer Hückkunft von der vaterländischen Grenze der Dank
und der Beifall dei- hohen Regierung zu erkennen gegeben
wurde. So erhielten die Auszüger von den Grenzfeldzügen
in den Jahren 1805 und 1809 als besondere Zufriedenheits-
bezeugung ein 10 Batzenstück auf den Mann ; das Gleiciie
wurde gegen die Bataillone, welche im verHossenen Jahre
im K. Tessin gedient, beobachtet.
Gewiss \\ ird die hohe Regierung gegen die Auszüger,
welche den gegenwärtigen Feldzug mitgemacht, nicht zu-
i-ückstehen wollen, vielmehr muss es in ihren Gesinnungen
liegen, denselben, die so viele Mühseligkeiten und Entbeh-
rungen ausgestanden, und sich durch ein musterhaftes Be-
tragen so vortheilhaft ausgezeichnet haben, ihi-e Frkennt-
lichkeit auf eine ausgezeichnete Weise zu bezeugen und
einen daherigen kleinen Kostenaufwand nicht zu berück-
sichtigen.
Der Finanzrath hätte daher gewünscht und schicklich ge-
funden, auf diesen Anlass eine besondere Denkmünze ver-
fertigen zu lassiMi; allein da die Sache Eile hat, indem das
einte Auszüger-Bataillon in der näclisten Woche schon zu-
rückkehren dürfte, so schlagen wir Ihnen Titl. zu diesem
Isnde die Ausp/'ägung der hier beigelegten coniponirlen Me-
daille vor, die auf der einten Seite das hohe Standeswappen
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1->
Klier Miilh, Euere Standhaftigkeit, die Ihr millen unter Ent-
belirungen jeder Art immerfort, jeder Gefahr mannhaft trotz-
end, bewahrt habt, haben Euch die Zufriedenheit, das Lob
und die Achtung der Herren Armee-Kommandanten erwor-
ben : und es ist ebendaher selbst für Euere Regierung ein
um so angelegeneres Bedürfniss, Euch von Ihrer Seite das
gleiche Zeugniss der V(jllkommensten Zufriedenheit und des
Wohlwollens durch einen öffentlichen Akt zu geben.
Dieses Zeugniss der Zufriedenheit, diesen Bevveis der ge-
rechten Achtung verbindet die Regierung mit einer Denk-
münze, welche für Euch eine stete Erinnerung an die Tage
sein soll, wo Ihr mit Ruhm und Ehre im Dienste des Vater-
landes stundet.
Dieses Denkzeichen soll immerfort Euer'n gerechten Stolz,
dem Vaterlande als Männer, als Schweizer gedient zu ha-
ben, erheben, es soll ihn zur fortgesetzten Pflichttreue für
Vaterland und Ehre entflammen.
Es gab aber auch, neben jenen, die den frühcr'n, gleich
ihren treu gebliebenen Waffenbrüdern, behaupteten Ruhm
der Treue und des Gehorsams befleckend, auf Augenblicke
irregeführt, sogleich wieder mit liefer Reue über ihren Miss-
tritt zur Pflicht und Ordnung zurückgekehrt sind, auch
solche, doch nur einige wenige unter Euch, welc^he in ihrem
begangenen Fehler verharrten, welche selbst Verführer der*
andern wurden; und über diese soll streng gerichtet wer
den, damit der Gerechtigkeit, damit dem Vaterlande Genug-
thuung geschehe.
Kehret nun Ihr biedern und getreuen Söhne des Vater-
landes zu Euer'n Famillien zurück, und beweist Euch im
bürgerlichen Leben als eben so ruhige und treue Glieder des
Staates, als Ihr lOuch als wackere und gute Kriegsmänner
erzeigt habt.
Dahin begleitet Euch das süsse Bewusstsein redlich er-
füllter Pflicht, die Achtung und der Dank des \'aterlandes.
die schönste Belohnung eines Schweizers würdig.
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- 13 -
Diese Hoheitüclie Wohlfjcefallens - Erklärung soll jedei*
Kompagnie vorgelesen, jedem Ober- und IJnter-Ofrizier, so-
wie auch jedem Soldaten be.^onders zugestellt und neben-
hin, zur allgemeinen Kenntniss, dem Amtsblatte beygerückt
werden.
Gegeben in Unserer Haths- Versammlung,
Luzern den 31 Heumonat 1815
Der AmtsscImltheisSs
Xaver Keller.
Nahmcns des Täglichen Ratlis ;
Der Staatsschreiber,
Xaver Momi. »
Luzern, Dezember 1891.
Adolf Inwyler.
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Verzeichniss der im rstisciien Mnsenm zn Ctmr anfbew ahrten
Mnnz-Pfffige-Steipel-Stöcfce nnil falzen (Cylinder).
Aiit'Lienoninien irn Juni 1890, im Aiiflrag der hohen Regierung des
Kantons Oraubünden, von Major 11. Caviezel in Chur.
(Die Aurzcichnung erfolf,-^! in miminerischer Reilien folge.)
1. Avors-Prägesteiiipel : oval, Grösse 2 2,1 oii)., mit Per-
lenkmnz am Kand. Umsclnift : S. Lucius M. E. P. Curie; in
der Mitte steht das Brustbild des Bischofs; derselbe hält in
der Linken den Reichsapfel und in der Fiechten das Scepter
Das lockige Haupt ist mit einer Blattki-one geziert; der
Bischof trägt einen Brustpanzer. Dieser Prägestempel ist
ziemlich gut erhalten. Unten steht in einei* l^llypse die Zahl
« drei » (3); vei'tieft eingravii't.
2. Avers-Prägestempel : rund, Grösse 2 2 cm., mit Perlen-
ki'anz. Umschrift S. Lucius M. K. P. Curie, hi der Mitte das
Bild des Bischofs mit den hisignien, wie bei N" 1, gleiche
Krone und lockiges Ilaai*; gepanzert, wie bei N^ 1, mit der
Zahl \^ ; vertieft graviert, inittelmässig gut erhalten, jedoch
etwas angerostet.
3. Revers-Stempel: oval, Grösse 1,9/2,1 cm., mit Perlen-
ki-anz, in der Mitte ein Oval mit Cartouchen- Verzierungen
und hischrift a zwei >^ (2, zwischen zwei Stei'nen) Kreuzer,
1741. Der Prägestock ist gut erhallen, vertieft dargestellt.
Wahrscheinlich vom Bis(?hof Jos. Benedickt, Fi'ciherr von
Rost aus Tirol, 1728-1754, Bischof zu Chur.
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— 15 ~
4. Avers-Stempel: rund, Grösse 2/3 cm., mit PeWenkranz.
L'mschnft und Bild ganz gleich wie bei N** 1 und 2; gut er-
halten.
5. Hevers-Stempel : rund, Grösse 2 2 cm., mit Perlenkranz
am Rand. In der Mitte das Wappen mit dem gekrönten dop-
pelköpfigen Reichsadler, auf dessen Brust sieht man ein
Herzschild mit dem Steinbock. Umschrift: CAROL. VI. D. G.
ROM. J. M. S., 1735; vertieft gravirt; gut erhalten. (Kaiser
Carl VI. regierte von 1711-1742.) Aus der Zeit von Bischof
V. Rost.
6. Avers-Stempel: Form rund, Grösse 2 2cm., Perlen-
kranz, Inschrift und Bild ganz gleich wie N° 1, 2, 4; gut
erhalten ; vertieft gravirt.
7. Revers-Stempel : Form und Grösse 2/2 cm. Umschrift
und Wappen ganz gleich wie N" 5. Jahreszahl 1734 ; gut
erhalten ; vertieft gravirt. (Bischof Joseph Benedickt von
Rost.)
8. Revers-Stempel : Form rund, Grösse 2 2 cm. Umschrift
und Wappen, so wie Perlenkranz, ganz gleich wie N" 5
und 7. Jahreszahl 1735; ziemlich gut erhalten ; vertieft gravirt.
(\'on Bischof Jos. B. v. Rost.)
y. Revers-Stempel : Form, Grösse, Perlenkranz, Umschrift
und Wappen ganz gleich wie N" 5, 7 und 8 ; gut erhalten. Jahr-
i-eszahl 1733. (Aus der Zeit vom Bischof Jos. B, v. Rost).
10. Avers-Stemi)el : Form, Grösse, Perlenkranz gleich,
wie NM, 2 4 ; gut erhalten ; vertieft gravirt.
11. Revers-Stempel: Form und Grösse 1,9/1,9 cm., mit
Perlenkranz am Rand. Umschrift: JUS. BEXED. D. G.
CURIE. S. R. J. P.,mitdem Waj^pen des Freihen*n Biscliof
v. Rost. Im Herzschild der Steinbock ; oben steht ein Krem-
(»enhut. (Kit erhalten ; vertieft gravirt. (v. Rost war Bischof
von Chur v. 13. Dez. 1728 — 12. Nov. 1754.) Der Krempen-
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- 10 -
hut liat an beiden Seiten Fangschnüre, an denen statt der
heraldischen G Quasten nur 4 solche angebracht sind.
12. Avers-Stempel : Form, Grösse, Perlenkranz, Tm-
schrift. etc. ganz, gleich wie N"* 1, 2. 4, 10; vertieft gravirt,
ziemlich gut erhahen ; ohne Jahreszahl.
13. Avers-Stempel : ganz gleich wie N 1, 2, 4. 10 und 12:
ziemlich gut erhalten.
14. Revers-Stempel ist unkenntlich ; die Inschrift unleser-
lich ; Grösse 1,8 1,8. rund von Host stark angegangen :
schlecht erhalten.
15. Avers-Stempel: Form rund, 2 2 cm.; Brustbild: Ritter
mit Brustharnisch, ohne Kopfbedeckung, lockiges Haar.
Umschrift : T. D. S. D. « in » 11. L. et G. ; am Rand Perlen-
kranz ; vertieft gravirt. (Thomas de Schauenstein, Dominus
in Haldensiein, Lichtenstein und Grotenstein) : ziemlich gut
erhallen. Dieses Stück wurde vom Herausgebei- dieses Ver-
zei(^hnisses aus dem Schloss Haldenstein gekauft.
IG. Avers -Stempel : Form und Grösse wie bei N" 15;
Brustbild gleich wie N" 15 ; Umschrift : T. D. S. L. B.
Das « in » steht auf der rechten Seite \ und auf der
linken: II. I^. et G. (Thomas de Schauenstein, LiberBai'on
in Haldenstein, Lichtenstein und (irotenstein.) Bei N** 15 da-
gegen sieht man T. D. S. D. auf der rechten und das « in »
dann auf der linken Seite; ziemlich gut erhalten; vertieft gra-
virt ; der Stem|>el trägt an der Schaflseite die Initialen P. D.
(ickauft wie N"* 15.
17. Revers-Stempel : Form rund, Grösse 2,2/2,2 cm.; am
Rand mit Perlenkranz versehen; in der Mitte der gekrönte
doppelköpfige Reichsadler: Herzschild: das Wappen von
Federspiel. Umschrift: JOH. AXT. D. G. ROM. J. M. P.
' Wenn hier \on der lechlen oder linken S3ite gesprochen wird, so ist dies siet« im
Sinne der heraldisolien HeKehi zu verstehen, d. h. von der Seite der Münze oder vom
Slempelabdrnck und nicht vom PrägNlook ans gesehen.
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SEMFEIi ÄUGST. Jahrcszalil 1770 am Fuss angebracht.
Stark von Kost angegangen ; verHeft gravirt, aber schlecht
und undeutlich. (Joh. Ant. v. Federspiel sass auf dem bi-
schöH. Stuhl zu Chur vom 0. Febr. 1755—27. Febr. 1777).
18. Avers-Stempel: Form rund, Grösse 2,2/*^,2, hat einen
Perlenkranz am Rand. Umschift: T. D. S. « in », auf der
rechten und H. L. E. u. G. auf der linken Seite. In der Mitte
steht ein Hitter im Brustharnisch, ohne Kopfbedeckung. Der
Kopf ist ganz vom Rost angefressen ; vertieft, gravirt aber
schlecht erhalten. Thomas de Schauenstein in Haldenstein,
Lichtenstein und Grotenstein. Gekauft wie N" 15 und IG.
19. Revers-Stempel : Form rund, Grösse 2.2 2,2; am Rand
Perlenkranz. In der Mitte steht die gekrönte Mutter Gottes,
in der rechten Hand das Zepter und auf dem linken Aini
das Christus Kind haltend. Umschrift: «SFB TIJFM »
« PR.ESIDIFM », wovon die ersten zwei Wörter rechts
von der stehenden Madona und das letzte linlxs von dersel-
ben stehen; vertieft gravirt; Jahreszahl 17r)7(Bischofv. Feder-
spiel).
20. Avers-Stempel : Form rund, Grösse 2:Z 2,2, mit Per-
lenkranz am Rand. Umschrift: J. A. I). (J. F. C. S. R. I. D.
I. F. F. F. : Brustl)ild des Bischofs verschen mit Krngen,
Cöller und BäfF(*hen; derselbe trägt an einer Kette das Bi-
schofs-Kreuz, welches bis auf die Brust herabreicht. Langes,
lockiges Haar und ein kleiner Schnurrbart zieren des Bischofs
Haupt. Vertieft gi-avirt; sehr gut erhalten. Münzstempel von
Joh. Ant. von Federspiel, Bischof von Chur 1755-1777.
21. Revers-Stempel: Form rund. Grösse 2,2 2,2 cm., mit
Perlenkranz. Umschrift: Jt)H. ANT. D. G. F. P. CUR. S. R.
1. P. In der Mitte das vierfeldigc Wappen von Federspiel xmi
Wappenmantel (Wappenzelt); im Herzschild der Steinbock,
oben derdoppelköpHge.gekrönte Reichsadler, welcher mit dem
Rechten Fange das Schwert und mit dem Linken das Scepter
hält. Auf dem Schild erblickt man den gekrönten Fürstenhut
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mit Kreuz.reclits davon dem Bischofsstab, links das Schwert.
Der Schild ist oval. Umschrift: JOHANN ANTON D. G. E.
P. CUR. S. H. I. P. X'ertiefi frraviit, sehr gut erhahen. JoIk
Ant. v. Federspiel war Bischi»f von Cliur 17r)5-1777.
22. Revers-Stempel : Form rund, (irOsse 2:2/2,2 cm., gleich
wie N" 21 ; sehr gut eriialten.
23. Avers-Stempel : Form rund, (irösse 2.5 2,5 cm., mit
Perlenkranz. Umschrift: JOH. ANT. D. G. EP. CUR. S. R.
I. P. Brustbild des Bischofs im Mantel (Talar) mit Kette,
Brustkreuz und Bafichen ; tragt langes, lockiges Haupthaar,
sonst ganz glatt rasiei't. Stempel sehr gut erhalten; vertieft
gravirt. (Siehe betr. Bischof N" 20. 21 et 22).
24. Revers-Stempel: Form rund. Grosse 2,0/2,0 cm., am
Rand ein Perlenkranz. Umschrift : JOS. BEN. D. G. E. P.
CUR. In der Mitte ein ovaler Schild mit Cartouche-Verzie-
rungen mit dem vierfeldrigen\Va|»pen des Bischofs, Freiherr
V. Rost. Herzschild: das Gotleshausbundwappen, der sprin-
gende schwarze Steinbock, ob dem Schild ein niedriger
Krempenhut mit den 0 l)ischoniichen Quasten: rechisobdem
Schild, der Bischofsstab, links das Schwert : vertieft gravirt ;
sehr gut erhallen. (Siehe N" 11 betr. Quasten.)
25. Avers - Slempel : Form oval, Grösse 1,2 1,3 cm.,
mit Peilenkranz. Brustbild des Bisi-hofs Joh. A. v. F'eder-
s[»iei nut langem, lorkigem Haar. Kleidung, etc., wie bei
N 23, Umschrift : J. A. D. G. E. C. S. R. I. V. ; sehr gut er-
hallen; vertieft gravirt.
2(3. Revers- Stempel : Form oval, Grösse i^ylA cm.;
am Rand Perlenkranz, ovaler Schild in der Mitte mit
Cartouche-Verzierung. Wappen des Bischofs Joh. Ant. v.
Federspiel (1755-1777). Her/schild : der springenden Stein-
bock : ob diesem der gekrönte doppelte Reichsadler. Im rech-
ten Fange das Schwert, im linken das Sce|)ter haltend ; ob
dem Schild steht der F^ürstenhut, rechts hinten der Risch.ofs-
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.slab, links das Schwert; ohne Umschrift; gut erhalten; ver-
tieft gravirt.
27. Revers-Stempel: Form oval, Grösse 1,2/1,3 cm.; am
Kand Perlenkranz. In der Mitte folgende hischrifl :
« 1 KREUZER 1759 »; ob dem I ein fünfeckiger Stern. Die
Inschrift ist mit einem Lorbeerkranz umgeben ; vertieft gra-
virt; sehr gut erhallen.
28. Avers-Stempel : Form rund, Gi'össe 1,5 1,5 cm., am
Rand Perlenkranz. Umschrift : rechts KANTON und
/inks GRAU^BUNDEN, unten 1842; in der Mitte die drei
Bundesschilder mit den bezüglichen Wappen, nämlich rechts
das Graue-, links das X - Gerichten- und in der Mitte
das Gotteshausbund - Wajipcn; ob den Wappen drei
in einander verschlungene Hände, welche die besagten In-
signien halten. Aus den Händen entsteigen Lichtstrahlen,
der Vorderarm ragt aus einer kleinen Wolke hervor ; unter
dem Wap|)en, am Fusse. sind ganz klein die Buchstaben
der Münzstätte a. b. Links und rechts von der Jahreszahl
sind zwei kleine fünfeckige Sterne angebracht; sehr gut er-
halten ; vertieft gravirt.
29. Revers-Stempel : wahrscheinlich zu N" 28 gehörend;
Form rund; Grösse 1,5 1,5 cm. ; am Rand ein Perlcnkranz
ohne Umschrift. Inschrift in der Mitte: 1 G SCHWEIZER
BAZEN, umgeben von einem gutgestochenen Lorbeerkranz,
welcher unten verschlungen ist, ob diesem ein wagrechter
Strich ; vertieft gravirt; gut erhalten.
30. Avers-Stempel: Form rund, Grösse 1,6/1,6 cm., mit
Perlenkranz. Wappen und LImschrift wie N*' 28, desglei-
chen die Buchstaben der Münzstätte a. b. und die Jahreszahl
1842, mit den 2 Sternen u. s. w. Die ganze Arbeit erscheint
in Reliefform ; erhaben gravirt ; sehr gut erhalten.
31. Revers-Stempel: zu N° 30, Form und Grösse gleich
N^ 30, am Rand ein Perlenkranz ; in der Mitte die hischrif t
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1/6 SCHWEIZKR BAZKN und einen Strich unten. Das
Ganze ist mit einem Loibeerkianz umgeben ; ebenfalls er-
haben gravirt ; sehr gut erhalten.
32. Avers-Stempel : Vovin rund, (Wösse 2/2 cm., Perlen-
kranz und Hing am Hand. Umschrift : KANTON GRAU-
BUNDEN. Die Schilder der 3 Bunde mit den bezüglichen
Bildern sind mit den Füssen zu einem Dreieck zusammen-
gestellt und diese mit einem Lorbeerkranz umgeben; er-
haben gravirt, sehr gut erhalten. Werth : 1 "2 Batzen.
33. Revers-Stempel : zu obigem Avers. Form und Grösse
wie oben, mit Perlenkranz am Rand, hischrifi: 1 2 SCHWEI-
ZER BAZEN 1842 ; dieselbe ist mit einem Eichenkranz um-
geben ; erhaben gravirl ; sehr gut erhalten.
34. Avers-Stempel: Form rund, Grösse 2,3 2,3 cm., sonst
ganz gleiche Inschrift, Wappen, Perlenkranz, Ring und Lor-
beerkranz, wie bei N*' 32 : ebenfalls erhaben gravirt ; sehr gut
erhalten. Werth 1 Schw. Batzen.
35. Revers-Stempel : zu X*^ 34. Form und Grösse wie
oben, mit Perlen- und Lorbeerkranz unigeben. Inschrift in
der Mitte: 1 SCHWEIZER BAZEN 1842. Der Lorbeerkranz
ist unten mit einer Schleife (Band) zusammengebunden ; er-
haben gravirt ; sehr gut erhalten.
3(). Avers-Stempel : Form rund, Grösse 2,2/2,2 cm., ver-
tieft gravirt, sonst ganz gleich wie N"' 34 ; gut erhalten.
37. Revers-Stempel : zu N ' 3^}. Form und Grösse wie
oben, mit Perlen- und Eichenkranz umgeben. Inschrift:
1 SCHWEIZER BAZEN. 1842. Dor Eichenkranz ist unten
ebenfalls mit einem Band umschlungen ; vertieft gravirt ; gut
erhalten.
38. Avers-Stem|)el. Form rund, (irösse 1,1) 1,1) cm.,
mit Perlenkranz. Die 3 Wap|>enschilder sind zusammenge-
stellt wie bei N" 32, verbunden mit einem Lorbeerkranz. Um-
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und unten mit einer Sclileife (Band) zusammengebunden ist ;
unter dem Worte Batzen ist eine kleine Verzierung ange-
bracht; vertieft gravirt, ziemlich gut erhahen. Jahreszahl
fehlt.
44. Kevei's-Stempel. Form rund, Grösse 2,3 auf 2,3 cm.,
mit Doppel-King, ohne Perlenkranz. Inschrift: 1 SCHWEI-
ZER BAZEN 183(), mit einem Eichenkranz umgeben, wel-
cher unten mit einer Schleife umschlungen ist, oben reichen
die Spitzen desselben bis zur ZitTer 1 ; vertieft gravirt, sehr
gut erhalten.
45. Avers-Stempel. Form rund, Grösse 2,4 auf 2,4 cm.,
mit Perlcnkranz. Umschrift: KAXTOX GHAUBUNDEN:
zwischen diesen zwei Wörtern ist unten ein kleiner Lor-
beerkranz angebracht. In der Mitte stehen nebenemander
die 3 Schilder mit den bezüglichen Bundeswappen, wie bei
N" 28 und 30; diese sind mit einem Band zusammengefloch-
ten und werden oben von den 3 verschlungenen Händen,
dessen Vorderarme aus einer kleinen Wolke ragen, festge-
halten. Am Fusse der Schilder steht die Jahreszahl 182():
alles vei-tiefi gravirt, gut erhalten.
40. Avers-Stempel. Form rund, Grösse 2,4 2,4 cm., ver-
tieft gestochen, aber bedeutend besser als bei N" 45. Jahres-
zahl 1807, sonst ganz gleich wie obiger; sehr gut er-
halten.
47. Uevers-Stempel. Form rund, (ii*össe 2,5 2,5 cm., mit
einem Perlenkranz am Rand. Inschritt: 1 SCHWI^IZER
BATZEN, umgeben von einem Lorbeerkranz, in welchem
abwechselnd fünf Beeren oder Punkte im Kreise erscheinen ;
vertieft gestochen, aber nicht so scharf wie N" 44; gut er-
halten.
48. Avers-Stempel. Form rund, Grösse wie N''47; Wap-
pen zusammengestellt wie bei N*" 3(); desgleichen Umschrift
und Loi'beerkranz, am Hand aber ein Rins: und innerhalb
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demselben ein Perlenkran/.. Das tianze ist eine sehr gute
Arbeit und gut erhalten; vertieft gestochen.
49. Revers-Stennpcl für die Davoser Bundesfest-Medaille.
Form rund, Grösse 4 auf 4 cm., mit do|)|)eltem King und
Perlenkranz; oben ein Dreieck, das Symbol der l^wigkeit
(Oh\m), aus dessen Seiten Lichtstrahlen entströmen; inner-
tialb des Dreiecks befindet sich das allsehende, ewige Auge,
dann folgt die hisdirift : BUXDP:SFKST ZU DAVOS
183G. Ob dem Worte « zu », welches zwischen beiden Wör-
tern sich befindet, steht ein sechseckiger Stern und links und
rechts von diesem Verhältnisswort sind zwei ganz kleine
Palmenzvveige angebracht. Die Buchstaben E und S aus
dem Worte Bundes/est scheinen nicht so tief wie die übrigen
gestochen zu sein. Der Avers-Stempel fehlt ; derselbe liat
bekanntlich am Rand einen Perlenkranz, dann eine Eichen-
laubguirlande und einen Ring mit Zickzacktiguren. Die Um-
schrift heisst : IN DER EINTRACHT DIE KRAFT. In der
Mitte steht ein Dreieckschild mit Rauten und dem eidgenös-
sischen Wappen (das quadratische Kreuz). Den Schild ist
rechts mit einem Lorbeer- und links mit eirtem Eichenlaub-
Kranz, res(). Zweig umgeben, die am Fusse mit einer
Schleife zusammen gebunden sind. Zwischen dem Fusse
des Schildes und den Zweigen sind die Buchstaben H. B.
ganz klein angebracht. Am Hau[)tedes Schildes ist die halbe
Sonne mit iliren Strahlen dargestellt.
Der Revers-Stempel ist gut erhalten und verlieft gravirt.
50. Revers-Stempel. Form rund, Grösse 4 auf 4 cm. Um-
schrift : D. IN FURSTENBERG ET. FURSTENAU und ein
fünfeckiger Stern; am Rand ein Perlenkranz. Inschrift in der
Mitte: AD NORM AM CüN VENT. 17(30. Umgeben von einem
Palmenkranz, nämlich von zwei Zweigen, welche unten mit
einem Band zusammen gewunden sind. Vertieft gestochen;
sehr gut erhalten. Bischof Joh. A. von Federspiel.
51. Revers-Stempel. Form rund, Grösse 4 auf 4 cm., mit
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Peilenkranz. Umschrift : JOH. ANTONIUS D. G. E. P.
CUR. S. R. I. p. R. In der Milte auf ovalem Schilde das
\ ierfeldrige \Vai)[)en des Bischofs Joh. A. v. Federspiel (1755-
1777). Herzschild : der Steinbock (das Gotleshausbunds-
wappen ohne die Madona und Christuskind); auf diesem
der gekrönte dop|)elköptige Reichsadler, welcher im rechten
Fang das Schwert, im linken das Scepter half. Auf dem
Hauptschild steht der Fürstenhut, auf dessen Krone der
Reichsapfel mit Kreuz angebracht ist; rechts oben ist der
Bischofsstab, links das Fürstenscliwert. Das ganze Wap-
pen ist mit einem Wapp^nzelt (Hormelinmantel) umgeben.
Alles ist vertieft gestochen. Der Stempel ist gut ei*halten und
fein gearbeitet.
5?. Revers-Stempel. Form rund, Grösse 4 auf 4 cm., am
Rand Perlenkranz. Umschrift : oben die Jahreszahl 17GG
JOSFPHUS II. D. G. ROM. IMP. SEMP. AUG. und ein
fünfeckiger Stern. In der Mitte, ohne Schild, der do|)pel-
kö[)tige Reichsadler mit ausgespanten Flügeln und ge-
streckten PYmge; die Kö|)fe tragen einen h. Reif: ob diesen
schwebt der Fürstenhut mit Reichsapfel und Kreuz. P'/m
sehr gut gearbeiteter Prägstoc^k; gut erhalten: veilieft gra-
virt. (Bischof Joh. Ant. v. Feders])iel 1755-1777.)
5:3. Avers-Stempel. Form rund, Grösse 3 auf 3 cm., mit
Perlenkranz am Rand. Umschrift : GUBKRT SALIS DP:
H. L. F. FT G. Brustbild mit Brustpanzer angethan. Der
Stempel ist vom Roste ziemlich angeh-essen; vei-tiefl gesto-
chen. Dieser Prägstock wurde vom Verfasser vorliegenden
Werkchens mit noch sehs andern Haldensteiner-Stempeln
am 13. Februar 188S gekauft und dem rätischen Museum
einverleibt.
54. Avers-Stempel. Foi-m rund, Grösse 3,5 auf 3,5 cm.
Reif am Rand, dann Perlenkran/, und wieder mit einem Reif
oder Ring versehen. Umschrift: JOS. BFNFD. D. G. FPIS-
COPUS CURIKXSI. S. R. 1. PRINC. in der Mitte das Brust-
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was besser und tiefer gestoclien als die vorgenannten ; gut
erhalten. Werth 1 Schweizer Batzen.
60. Avers-Prägestock. Ganz gleiche Arbeil und Ausfüh-
rung wie bei N" 51); sein- gut erhalten; vide N** 30, 40.
58, 50.
Gl. Avers- Prägestock. Gleich wie N" GO ; gut gestochen
und in gutem Zustande; vide N" 3G, 40, 58 et 51).
G2. Avers-Prägestempel. Form, Gi-össe, Arbeit, Umschrift
und Ausführung ganz gleich wie bei N" 3G, 40, 58, 59, 60 und
Gl; in sehi* gutem Zustande.
63. Revers-Prägestempel. Form, Grösse, Arbeit, Umscin*ifi
und Ausführung wie bei N"37; Jahreszahl 1842, am Hand
defekt.
64. Revers-Prägestock. Gleich wie N" 37 und 63. Jahres-
zahl 1842; etwas defekt.
65. Avers-Prägcstock. Form, Grösse, Arbeit, Umschrift
und Ausführung wie bei N" 38. Dies ist ein 1 2 Batzen Präge-
stock; ist etwas angerostet und am Rand defekt.
66. Revers- Stempel. Form rund, Grösse 2,3 auf 2,3 cm.,
am Rand einen Ring, versehen mit Perlenkranz. Inschrift :
1 SCHWKIZER BAZFN 1836 und I-B; reciits von der In-
schriftein Fichen-und links ein Lorbeerzweig, welche unten
mit einer Schleife zusammen gebunden sind; gute Arbeit,
vertieft gravirt ; sehr gut erhalten.
67. Revers-Stempel. Ganz gleich wie oben, Jahreszahl
1836, gut erhallen, Grösse 2,2 auf 2,2 cm., verlieft gravirt.
68. Revers-Stempel. Ausführung ganz gleich wie N'' 67'
Grösse 2,2 auf 2,2 cm.; Jahreszahl 1836; sehr gut erhalten;
vertieft gravirt.
69. Revers-Stempel. Ganz gleich wie vorgenannte, Grösse
2,2 auf 2,2 cm. ; Jahreszahl 1836; sehr gut erhalten; Duplicat
von N^' 67.
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70. Revers-Stempel. G«anz gleich wie N*^ G8, gut erhalten.
Grösse 2,3 auf 2,3 cm. Jahreszahl 1836; vei'tieft gestochen.
71. Revers-Stempel. Grösse 2,2 auf 2,2 cm. Ausführung
und Arbeit wie bei N°63; Jahreszahl 1842; am Rand defekt,
vertieft gravirt. Werth 1 Schweizer Batzen.
72. Revers-Siempel. Form rund, Grösse 2,1 auf 2,1 cm.;
am Rand Perlenkranz. Inschrift : 1/2 SCHWEIZER BAZEN
1842, umgeben mit zwei Eichenlaubzweigen, welche unten
mit einem Band zusammengeflochten sind ; vertieft gravirt ;
gut erhalten.
73. Revers-Stempel. Form rund, Grösse 2 auf 2 cm.; Jah-
reszahl 1836. Inschrift, Arbeit, Verzierung etc., wie oben,
vertieft gestochen; gut erhalten; mit Ring und Perlenkranz
am Rand.
74. Revers-Stempel. Form run«l, Grösse 1,9 auf 1,9 cm. ;
Inschrift wie oben; nur Perlenki-anz, ohne Ring. Jahreszahl
1842; Werth 12 Schweizer Batzen, sehr gut erhalten, ver-
tieft gravirt.
75. Revers-Stempel. Ist ganz gleich wie oben ; Jahreszahl
1842, vertieft gravirt, gut erhalten.
76. Revers-Stempel. Ganz gleich wie N'' 74 et 75; gut er-
halten ; verlieft gestochen. Jahreszahl 1842.
77. Revers-Stempel. Gleich wie N*^ 74, 75 et 70 in Form,
Grösse, Inschrift und Ausführung. Jahreszahl 1842; sehr gut
erhalten.
78. Revers-Stempel. Ganz gleich, N« 74, 75, 76 und 77.
Jahreszahl 1842; sehr gut erhalten.
79. Revers-Stempel. Ganz gleich wie N^ 78. Jahreszahl
1842 ; gut erhalten.
80. Revers-Stempel. Form ebenfalls rund, Grösse 2 auf
2 cm. Jahreszahl 1836 ; am Rand Ring und Perlenkranz,
sonst ganz gleich wie N'* 79; gut erhalten.
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81. Revers-Stempel. Form und Grösse wie N'^SO, desglei-
chen .Jahreszahl, nur Perlenkranz, ohne King; ain Rand
oben, bei der Zahl 12, fehlt ein ziemliches Stück, sonst gut
erhalten, vertieft gestochen.
82. Avers-Stempel. Ein 12 Schweiz. Batz. Form rund,
Grösse 2,1 auf 2,1 cm. Stellung der Wappen der Bünde
wie bei N'^ 38, 40 et 41 ; desgleichen Umschrift Lorbeer- und
Perlenkranz; etwas angerostet.
83. Avers-Stempel. In jeder Beziehung gleich wie N" 82,
nur Grösse 1,0/1,9 cm., gut erhalten.
84. Aveirs-Stempel. Form rund, Grösse 2 auf 2 cm.; sonst
ganz gleich wie N'' 82 und 83, ebenfalls vertieft gravirt ; gut
erhalten.
85. Avers-Stempel. Form rund, Grösse wie N"* 84, des-
gleichen Ausführung und Umschrift, nur etwas kräftiger ge-
stochen ; gut erhallen.
80. Avers-Stempel. Form rund, Grösse 1,5 auf 1,5 cm.,
mit Perlenkranz. Die drei Schilder mit den drei Bundeswap-
pen sind nebeneinander gestellt, nämlich rechts der Graue-,
links der X Gerichten-, und in der Miite dei* Gotteshaus-
bund-Sdtild ; d'xe^G werden durch ein Band zusammenge-
halten; oben sind zwei Hände wagrecht und eine senkrecht
in einander geschlungen und halten die drei Schilder. Die
Vorderarme endigen je in einer Wolke, wie bei dem 1 Ba-
tzenstück N'' 45, 46 und 56. Umschrift rechts : KANTON,
links: GRAUBUNDEN, unten: 1842, und auf jeder Seite
ein fünfeckiger Stern. Ivs ist dies ein Prägstock für 16
Schweizer Batzen ; nicht sehr tiefgravirt ; gut erhalten.
87. Avers-Stempel. Ganz gleich wie N*^ 86 ; oben bei der
senkrecht angebrachten Hand fehlt ein Stück des Präge-
stocks ; Jahreszahl 1842.
88. Avers-Stempel. Ganz gleicli wie N" 86 und 87; gut er-
halten ; Jahreszahl 1842.
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^«. • I
- 21) -
89. Avers-Stempel. Ganz gleich wie N« 86, 87 und 88; gut
erhalten ; Jahreszahl 1842.
90. Avers-Stenipel. Ganz gleich wie N« 86, 87, 88 und 89 ;
gut erhalten ; Jahreszahl 1842.
91. Revers-Stempel. Form rund, Grösse 1,5 auf 1,5 cm.
Inschrift: 16 SCHWEIZER BAZEN, umgeben von einem
Lorbeerkranz; am Rand ein Perlenkranz, unten ein Stricii;
gut erhallen ; vertieft gravirt.
92. Revers-Prägestempel. Form und Grösse wie N" 91,
neben dem Perlenkranz noch einen Ring am Rand; gut er-
halten ; vertieft gravirt.
93. Revers-Prägestempel. Ganz gleich, wie N*^ 91 und 92,
am Rand einen Ring ; gut erhalten, vertieft gravirt.
94. Revers-Prägestock wie N*^ 91, 92 und 93; vertieft gra-
virt; gut erhallen.
95. Revers-Pj-ägestock. Ganz gleich wie N« 91, 92, 93 und
94; verlieh gravirt; gut erhalten.
96. Revei's-Prägestock. Ganz gleich wie N^91, 92, 93, 94
und 95 ; vertieft gravirt ; gut erhallen.
97. Revers-Prägestock. Ganz wie N« 91, 92, 93, 94, 95 und
96; vertieft gravirt; gut erhalten.
98. Avers-Walze ((Zylinder) mit 12 Blutzger, nämlich sechs
der Stadt Clmr. Umschrift : xMONETA NUOVA CIJRIAE
RAETHIA ; am Rand Perlenkranz; in der MiUe dasChurer
Stadtwappen auf einem ovalen Schild ; auf dem gleichen Cy-
Wndev Si^chs bischöfliche Blutiger ; am Rand ebenfalls Per-
lenkranz; die Umschrift : JÜH. ANT. 1). G. E. P. CAAi, R. I.
P., auf ovalem Schild das vierfeldige Wappen des Bischofs
von Federspiel; im Herzschild der Steinbock ; ob diesem dei-
Reichsadler; rechts oben der Bischofstab, links das Fürslen-
schwert. Auf dem Hauptschild der Fürstenhut. Form der
Erstgenannten, oval, (irösse 1,5 auf 1,6 cm., der Letztern
rund, Glosse 1,5 auf 1,5 cm. Diese Blutzger sind auf der
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Walze so gestochen, dass eine Münze der Stadt Chur, dann
in der gleichen Reihe eine solche des Bischofs und so ab-
vvecliselnd angebracht sind. Die Walze ist ziemlich gut er-
halten.
99. Avers- Cylinder mit 11 ßlutzger, auf der gleichen
Walze nebeneinander angebracht. Form oval, Grösse 1,5
aut 1,0 cm., sonst ganz gleich wie bei N*" 98, d. h. die sechs
Blutzger der Stadt Chur betreffend; dann kommen fünf
Blutzger des Bischofs von Chur auf der gleichen Walze;
am Rand Perlenkranz; Umschrift : JOH. BKND. I). G. El.
CUR. R. J. P., Grösse 1,5 auf l,ß cm., ovaler Schild mit
dem Wappen des Freiherrn Jos. B. v. Rost ; Herschild : der
steigende Steinbock ; gut erhalten ; verlieft gravii-t.
100. Reveis-Cylindei*. Form rund, Grösse 1,9cm., am Rand
Perlenkranz; Umschrift : DOMINI EST RFGNUM. Jahres-
zahl 1740; in der Mitte ein Lilienkreuz, Die Walze enthält
11 Churer Blutzger; gut erhalten; vertieft gestochen.
101. Avers-Cylinder mit 11 Blutzger, nämlich sechs der
Stadt Chur m\{ Umschrift : MONFTA NX^ÜVA CURIE
RATIE; am Rand Perlenki-anz; ob dem Stadtwappen, bei
der U'mschrift ein fünfeckiger Stern. Form oval, Grösse 1,G
auf 1,7 cm., dann fünf Blutzger des Bis(*hofs von Chur, Joh.
Ant. v. Federspiel; Umschrift u. s. w. wie bei N" 98. Die
Walze ist etwas defekt ; vertieft gravirt.
102. Avers-C\ linder. Form, Grösse, Verzierung und Um-
schrift ganz gleich wie bei N" 99 ; vertieft gravirt^ ziemlich
gut erhalten.
103. Avers-Walze, ganz gleich wie N« 98, 101 und 102,
vertieft gravirt, ziemlich gut erhalten; enthält 12 Blutzger;
nämlich sechs der Stadt Chur und sechs des Bischofs von
Chur.
104. Revers-Cylinder, wie N'^ 100; enthält 12 Blutzger der
Stadt Chur. Jahreszahl 1760; vertieft gravirt; ziemlich gut
erhalten.
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-Si-
los. Avers- Walze, gleich wie N*'98, 101, 102 und 104 ; ver-
tieft gravirt ; ziemlich gut erhalten.
100. Revers-Cylinder, wie N" 100 und 105. Jahreszahl 17G5,
vertieft gravirt; ziemlich gut eihalten.
107. Revers- Walze, wie N'' 100, 105 et 107. Jahreszahl
1700, ebenfalls mit dem Linienkreuz; vertieft gravirt; gut
erhallen.
108. Avers-Walze, wie N" 98, 101, 102, 104 und 106; mit
11 Blutzger, sechs der Stadt Chur und fünf dem Bischofzu-
gehörend ; ziemlich gut erhalten ; vertieft gravirt.
10t). Revers- Walze, wie N" 100, 105, 107 und 108. Jahres-
zahl 17GG, vertieft gravirt: m'ttelmässig gut erhalten.
110. Revers-Cviinder, wie N'* 100, 105, 107, 108 und 109.
Jahreszahl 1705; ziemlich gut erhalten; vertieft gravirt.
111. Revers -Cylinder, wie N«^ 100, 105, 107, 108, 109
und 110. Jahreszahl 1700, ziemlich gut erhalten ; vertieft
gravirt.
112. Avers- Walze mit 11 Blutzger, nämlich sechs Ghurer
mit der Umschrift : :M()NErA NUOVA-CURIAK RAKTH.
und in der Mitte das Churer Stadtwappen, am Rand ein Per-
lenkranz, und /r^/^/^mit der Umschrift: JOS. BKND. I). G.
KP. CrR. S. R. 1. P. und Wappen des Bischofs, Freiherr
von Rost : im Herzschild der Steinbock; beide Münzen gleich
gross 1,7 1,8; am Rand Perlenkranz ; vertieft gravirt; ziem-
lich gut erhalten.
113. Avers-Walze mit sechs Blutzger der Stadt Chur.
Form, Grösse und Ausführung wie N" 98, 101, 104, etc.,
dann sechs mit der Umschrift : JOH. ANT. D. G. FA\ CUR.
S. R. I. P. mit dem Wcippen des Bischofs v. Federspiel :
Herzschild : Steinbock, oben der Reichsadler mit Fürstenhut,
Schwert und Stab, ganz wie N°98, 101, etc., vertieft gravirt;
orut erhalten.
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■" ' " " '^
- 32 —
114. Avers-Walze mit 3i kleinen Münzen auf einem klei-
nen gothischen Schilde mit dem nach links springenden
Steinbock ; am Kande ein Perlenkranz ; um den Schild
steht C. V. H. und zwar « C. » rechts, «7?. » links und « V.»
ob dem Schild. Grösse 1 auf 1,1 ; gut erhalten ; vertieft gra-
virt.
115. Avers-Walze ganz gleich wie oben, nur Grösse 1,1
auf 1,2cm. Stellung der Buchslaben ebenfalls gleich; ver-
tieft gravii-t ; gut erhalten.
IIG. Avers- Walze mit 11 Blutzger, sechs der Stadt Chur
und fünf vom Bischof Joh. Ant. von Federspiel, gleich wie
N" 113. Grösse 1,5 auf 1.6 cm.; gut erhalten; vertieft gra-
virt.
117. Avers-Prägestock. Form rund, Grösse 3,3 cm. mit
Perlenkran/ am Hand. Umschrift nicht mehr deutlich ; man
erkennt noch die lateinischen Buchstaben S. L. B. IN. H. L.
et G. (Schaucnstein Liber Baron in Ilaldcnstein, Lichtenstein
und Gruttenstein). Brustbild mit dem Brustpanzer angelhan,
ohne Ko|)fbedeckung ; vertieft gravirt ; stark angerostet.
Wurde ebenfalls vom Verfasser dieses im Schlosse Halden-
steiii gekauft. Verschiedene von den Haldensloiner Präge-
stöcken wui'den schon früher, weim ich mich nicht irre, nach
Basel an Herrn 1)'' Geygi verkauft.
1 18. Avers-Stempel. Form rund, Grösse 5,3, cm. ohne Perlen-
kranz. Die drei Bundesschilder mit den bezüglichen IMndner-
Wappen nebeneinandergestellt ; rechts der Graue-, links der
X Gerichten- und in der Mitte der Gotteshaus-Bund-Schild:
der letztere enthält* nur den steigenden Steinbock ; derselbe
ist unheraldisch und ohne .\hidonna und Christuskind darge-
stellt. Die drei Schilder sind durch eine Schleife zusammen-
befestigt, welche wie bei N" 45, 4(5, 56 und 57 von drei Händen
gehalten werden ; vertieft gestochen : gute Arbeit ; etwas an-
gerostet. Diesen Prägestock kaufte Verfasser dieses von
Herrn Storz, Nagclschmied in Chur, welcher' denselben un-
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- 3i -
grosses Lilienkreuz. Die vertiefte ausgeführte Arbeit ist
noch schlechter als bei N'' 121 und 122; offenbar eine falsche
Münzplatte, sonst gut erhalten. Grösse der Münze 3,2 auf
2,1) cm.
124. Kevers-Platte. Form und Grösse der Figur wie oben,
mit Perlenkranz am Rand. Umschrift : ANDREAS DUX
VENITIR und Ring; in der Mitte ein Lilienkreuz; etwas
besser gearbeitet als N' 123, jedoch auch mangelhaft aus
geführt, vertieft gravirt; gut erhalten. Die Münze, resp. Gra-
vour, ist ebenfalls auf einer Stahlplatte von 3 auf 3 cm.
Gi'össe und 1,4 cm. Dicke gestochen; dieselbe ist mit
einem 3 Gehäuse eingerahmt. Ebenfalls ein falscher Münz-
stempel oder Platte, gut erhalten.
125. Revers-Platte. Form und Grösse wie X' 124, mit Per-
lenkranz. Umschrift : NOXALVX. DE. SAIA'S mit einem
schlecht ausgeführten Ring; in der Mitte der Münze (Figur)
ein Lilienkreuz ; zwischen den Armen desselben die Buch-
staben P. L. A. G. Die Stahlplatte hat die gleiche Grösse
und Dicke wie X" 121 und 122, ist aber besser gravirt ; etwas
angerostet ; wird ebenfalls eine falsche Platte sein.
12(3. Revers-Platte. Form der Figur rund, Grösse 2,4 cm.,
am Rand Reif und Perlenkranz. Umschrift : COXRADUS.
RIÄ. ROxM. C. G. und ein Kreuz, hierauf wieder ein Per-
lenkranz und in der ^htle ein xMalteser-Kreuz. Die mittel-
mässsige Arbeit ist auf einei- Stahlplatte von 2,Gauf3cm.
Fläche und 1,5 auf 1,G cm. Dicke ausgeführt; gut erhalten ;
wahrscheinlich auch eine falsche Münzplalte.
127. Revers-Platte. Form rund; Grösse der Figur 2,8 cm.;
am Rand Ring und Perlenkranz. Umschrift: FRAXCISCUS
D. G. FRANCORU^M, REX und ein sechseckiger Stern
oben; in der Mitte ein Dreieckschild mit den drei heraldi-
schen, richtig gestellten Bourbonischen Lilien ; auf dem
Schild eine Lilienkrone. Die vertieft ausgeführte Arbeit ist
ebenfalls auf einer mit zwei Lötthern versehenen Stahlplatte
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— 35 —
von 74 cm. Länge, 4,2 cm. Breite und 1 bis 1,2 cm. Dicke
gravirt; war wahrscheinlich im Feuer; angerostet.
128. Revers-Platte. F'orm rund und Grösse der gravirten
Figur 2,7 cm., am Rand Ring und Perlenkranz. Umschrift:
X. P. S. V. 1. N. C. T. X. R. S. R. E. G. N. A. T. X. P.
S. Imper und ein Kreuz, hi der Mitte ein Lilienkreuz; zwi-
schen den Armen zwei V mit Blattkronen; ebenfalls auf einem
Platte von ganz gleicher (Grösse und Form wie N"127; ver-
tieft gravirt ; angerostet; mittelmässig gute Arbeit. N'^121,
122, 123, 124, 125, 126, 127, 128 kommen aus Misocco und
wurden von Herrn D' Nicola dem rütischen Museum ge-
schenkt, wo sie nun aufbewahrt werden.
Dies sind sämmtliche derzeit im ratischen Museum in
Chur vorhandenen Münzstöcke. Pro Memoria muss hier
auch noch bemerkt werden, dass in dieser Sanrimlung die
Prägestempel des Schützenthalers des im Jahr 1842 in Chur
abgehaltenen eidgenössischen Schützenfestes, sowie die
Münzstöcke, welche zur Anfertigung der Goldslücke « sechs-
zehn Schweizerfranken vom Jahre 1813 » dienten, leider feh-
len. Bekanntlich wurden aus dem Gold, welches zur soge-
nannten « Goldenen Sonne » ob Felsberg am Calanda gefunden
wurden, bloss 72 Goklmünzen geprägt.* Die Prägung dieser
Schützen-Medaille und besagter (loldmünze war kein staat-
liches, sondern ein Privatunternehmen, wesshalb genannte
Prägestempel derzeit noch im Besitze von Privatpersonen sich
befinden. Der Avers- Prägestock des Schützenthalers
ist in Händen des Herrn Obcrstlieutenant Ed. Salis, und den
Avers-Stempel zur Prägung der obbesagten 16 Schiceizer-
f ranken von 1813 besitzen die Erben des Hrn. Bürgermeis-
ters W. Cäpeller sei., als ehemaliger Inhaber des Bergwerks
zur « Goldenen Sonne». Beide Eigenthümcr sind in Chur
wohnhaft. Die Reverstempel sind nicht mehr vorhanden.
' Diese Goldslücke Iiaben wegtMi ihrer Flantat einten bedetitenden numismatischen
Wertlj, dieselben werden der Zeit mit 100 Franken l>ezahll.
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SCHWEIZERISCHES
MÜNZ- & MEDAILLEN -C ABINET
G. E. von Hallkr.
i
I
I
I
(Fortsctztnifj,)
Catalogus von Thalcrn.etc. Berlin 1754.
Catal. von Dresden, 1746. Ist dei* HotVath Oertel zu Di*es-
den Sammlung.
* Clausens Män^kabinet.
Codex epi Stola ris Rudolph i I.
Carta delle monete in Valtellina 1532.
Lund Betrug unter doppelten Dritteln. Ist auszusti'ei-
i:hen.
Daniel 1750--17(35. 16 Bände in-4. i
Denis Nachr. von der Garetlischen Bibliothek. !
Dukaten Cabi/iet Hamburg 1784. 8. |
Edit des nionnoyes en France 1641. |
Esprit des Journaux.
Flug (Joh.) Geschichte des Bistums Chur. '
von Frikke Burkard Urbarbuch der Herzoge von Oest-
reich.
501). Fässlin Gesch. Die Ausgabe mit Mgnettes, denn die
meisten Exemplare haben keine.
Füsslin Hedlingerisches Medaillen- Werk. s. oben. |
Gerbert Crypta S. Blasiana noca. \
Girard, histoire des o/ftciers suisses.
Glafey anecdota imperii, 1734. |
Göttingische gelehrte Anzeigen. \
Goldast. Scriptores rerum alamannicarum.
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-- 37 -*
Goldast mit P/u'L Lud. Aathaei coUectaneis monetariis.
Gotha geL Zeitungen.
Grapin, s. Recherclies.
Guic/ienon, histoire genealogique de Savoye.
510. 1. von Hagen Original Münz-Cab. mit dem Namen
des Besitzers, 1771. 8.
2. Halle gel. Zeitung.
Hagenbuch, Tom. 11, 510.
Haller opera minora. Tom. 1.
Hess prodromus monumenlorum Quellicorum.
511. Hirsch, Münz- Archiv. 9 vol.
Hottinger Speculum tigurinum.
Hüsgen Nachr. von frankfurter Künstlern.
513. Jacobs, nicht Jacobi.
Jourmal encyclopedique.
von Juvalta. Geschichte von Bändten.
Kruniz ökonomische Encyclopedie.
Junker. Tom. 11, 510.
510. Kundmann gel. in Münzen, im Anhang zu dessen
Heimsuchungen Gottes über Schlesien in Münzen 1742, in
4 blosse Collectanea.
Carl Benjamin. Lengnich Nachr. Danzig, Tom. 1, 1780.
Tom. 11, 1782, in 8. 534 S. Tom. 11, 511.
Desselben neue Nachrichten zur Bücher- und Münzkunde.
Danzig in 8. T. 1, P. 1, 1781. P. 11, 17S2. 320 S.
Beide Werke sind sehr interessant für meinen Zweck, be-
sonders wegen den lehrreichen Berichtigungen und Berei-
cherungen meiner eigenen Arbeit, von welchen fast alle ge-
gründet sind, einige wenige aber nicht mit meinem Plan
übereinkommen.
517. Leuckfeld ist durchzustreichen.
Litteratur des catholischen Deutschlands.
Luzern Wochenblatt, 1783.
Madai. Die erste Auflage von Lillienthal, kam zu Königs-
berg 1725 in 8. auf 135 S. heraus. Enthält 5')4 Thaler, etc.
Die zweyte Leipzig 1730, 251 S. etc.
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" 38 -
Die dritte Königsberg u. Leipzig 1735, 8. 1 Alph. 8 Bof^:.
enthält 1535 Stücke, etc.
Die vierte Königsberg u, Leip:;ig 1747, in 8. auf 2 Alph.
8*/, Bog. Heisst auf dein Titelblatt : Zweyte und vermehrte
Auflage, und enthält 2384 Stücke.
Der Ober-Steuer-Cassierei* Reinek in Dresden hat sie be-
sorgt.
Die vierte Fortsetzung des Madai\schen Werks, so wenig,
als das Register, hat Hr. con Madai nicht zum Stand ge-
bracht.
Das Madnisrhe Münjs-Cabinel soll nach seiner Testamen-
tarischen Verordnung nicht getrennt werden. Es i<t seinem
innnern Werth nach ein ansehnliches, über Zwanzig Tau-
send Thaler wei'th. Es besteht aus einer ziemlichen Menge
von Dukaten, einer gar zahlreichen Groschen Sammlung
und den in seinem Thalerkabinet angezeigten Thalern.
Magazin des Buch- und Kansthandels,
523. Meyer, S. Gott, gel An:^, 1778, Zug 055. 056. Litter,
des catholischen Deutschlands, T. III, 221. 222. Journal ency-
dop. 1771). Avril 174.
525. Müller Alterthilnier. 12 Theile,
Müller Anzeige. Tom. 11, 511.
Münz- und Medailten-Kabinet, ansehnliches Hamburg
1780, in 8. T. 1, 420. S. T. 11, 1780. 58i. S. Eine allerdings
sehr ansehnliche und merkwürdige Sammlung des Banauier
Albert Balemann,
Das Verzcichniss hatt ein Hr. Soth zu Hamburg, gewese-
ner Unter Lieut. mit vielem Fleiss verfertiget.
Muratori annali ditalia,
von Muer Journal.
Museum Schweizerisclies.
Museum Helv. 28, partes, in 7 vol.
Museum Septalianum Detonae, 1604, in 4.
Nürnberg Münzedict 101)3.
— gel. Zeitung,
520. Xumis mala hislorica anni 1710,
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— r]9 -
NuniophyL Holianuin. Tom. 11, 511.
Numophylac, Linkianum von Fr, Sier/m, Wit^lebe ver-
fertiget.
(Jrdinatiore del/e monete Coirn VAi),
OttJoh. Bapt. Neujahruud DanksapungspredigtlllQ. 4.
:)28. Pelerk\ Tom. 11, 511.
* I^effingcr ad VifriariuniVrancoW 1734. 4.
Bahn J. H, Annales, Mss.
Recherches sur /es anciennes monnoyes de Bourgognepar
Grapin.
Ruclial histoire de la Reformation de la Suisse,
Sammlung von T/ialern etc. Hamburg 1748.
— von Münzen etc, Lübeck. 1759.
Sammlung, Tom. 11, 511.
Sander, nebst zweyen Fortsetzungen.
Sanders Reisen, 1784. 8.
Schoephlini Aisada,
530. Sinder republ. des Suisses. Tom. 11, 511.
* Snelling Tomas 33. plates of englisli medales Land.
1776. fol.
Stoecklin Augustini anticpiitatcs Tabarienses, Mss.
Strassburg gel, Nachrichtett.
Stürmer, Ibli, in 4. Die Ausgabe von 1585 ist et\>as ver-
mehrt.
Tableau de C histoire litteraire.
531. Tableau i\ ein in allen Absichten selir merkwürdiges
Werk. — Im ersten Theil des Texts in tbi. 293 = 307, und
in 4. stehen umständliche Nachrichten von Schweizerischen
Münzwesen ; die alle Aufmerksamkeit verdienen, und meis-
tens richtig sind.
532. Zum Thesauro numismatum modernorum geholfen :
Die numismata liistorica anni 17 10,
Norimb. 1720, in fol. 87, S. die sehr selten sind.
Untersucknng über den Geldztns, 177(). Ist meistens auf
Bern und dortige Münzen gerichtet. S. Göit, gel. An:s. 1770.
Zug 441. 442.
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- 40 -
533. Ver^. einer Sanil. auscrles. Aliin^erK Berlin 17G3.
S. Tom. 11,511.
Ver^. von Münzen Hanib. 1770. — 8. S. Tom. 11, 512.
Verzcichniss des Broynischen Aliin^kabinels. Dan:;ig
1766. 8.
Verz. von Medaillen 1759. Tom. 11, 511.
Ver::. der Med. and Münz. H, M. Richcy, Tom, 11,511.
T'^rj. des Mimzkahineis H. N. Baumgartners. Berlin
1763. Tom. 11,511.
IVrj. ei/fer Samml, von Münzen. Magd. 1763, Tom. 11,
512. Elias Caspar Reinhard hat es verfasst.
Verz. von Münz, und Med. Hamb. 1764. Tom. 11, 512.
Verz. von Münzen. Berlin 1765. Tom 11, 512.
Vei'z. einer Münzsammlung. Danzig 1768. Tom. 11, 512.
Verz. des deutscinschen Münzkab. Berlin 1771. Tom. 11,
512.
Verz. einer SanvuL von T/ioJ. Hamb. 1777 Tom. 11. 512.
177. Verz. eines Münzvorraths, Freybarg 1777. Tom. 11,
512.
Vef*z. von Münzen. Hamburg 1747.
dito, 1766.
Verz. V. Münzen. Danzig 1767.
Verz. V. Münzen. Frankfurl 1767.
dilo. 1769.
Verz. eitler Sammlung goldener Münzen. Hamburg 1781,
17 Sept.
Verz. eines Münz\'abinets. Leipzig 1783.
Voigt (Adam) nummi germaniae medii aevi, qui in num-
mophylacio Caesareo Vindobonensi ad servantur Viennae,
1783. in 8.
534. Waservom Geld. S. Esprit des Journ. 1778. Dec. 420.
Hallegel. Zeit. 1778. 634-^636.
Lengnick neue Nachr. T. 1, P. 11, 313=318.
Weise. Tom. 11, 512. Der zwevtc Band irsl bei weitem
nicht so reichhaltig für mich ausgefallen, als ich gehoffet
hatte.
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— 41 —
Wochenblatt litterarisches. Nürnberg 17G9. S. 9.
Zapf monumenta anecdota 1705, in 4. T. 1.
De Zetter, Das gleiche mit Arend und Wolder.
\e/'^eichfus8
der Schritten welche ich benutzt habe.
Isenschmid Doctor.
Basinger t. Topographie von Luzern sagt pag. 75. Hch.
Stockmann habe eine Sammlung römischer Münzen. Er führt
an Luzern habe folgende Münzen schlagen» von denen ich
aber jiur die hier ansetze, die ich nicht kenne und nicht ge-
sehen habe, alle andere genannten nicht hier vernamseten
besitze ich selbst.
NB. Gallen hat diese auch nicht angeführt.
10 fache Ducate . . . 1740
4 )» » ... 1695
•; » « . . . ?
20 Batzenstück von . . 1790
10 » » . . 1749
Darier, Tableau du titre, poids et valeur des difförentes
Monnaies d'or et d'argent, qui circulent dans le commerce
avec Empreintes ; auquel on a Joint diverses tables, tarifs et
regles utiles ä ceux qui travaillent ou fönt le commerce des
matieres d'or et d'argent ainsi que la loi du 19 Brumaire an
VI relative ä la surveillance du titre et aux droits de garan-
tie, avec les loix, arretes et decrels qui y ont rapport. Par
Hugues Darier pere essayeur du commerce. Geneve 1807
4'^ 80 S. avec 41 planches in 4'\
Supplement au tableau du titre poids et valeur des diffe-
rentes monnaies d'or et d'argent qui circulent dans le com-
merce avec em|M*eintes. 4 pages 4^" planches 42 ä 52. par le
meme Darier.
Bonneville essayeur du commerce a Paris. Traite des
monnaies fol. avec beaucoup de planches en folio.
Hr. Münzmeister Amman in Freyburg hat dieses Werk,
wo ich es gesehen habe, es ist sehr schön.
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— 42 —
Ver^eichniss einer sehr ansehnlichen u. auserlesenen
Sammlung von Gold u. Silbermünzen u. Medaillen worun-
ter die Sammlung der Schweizermünzen besonders beträcht-
lich ist etc., welcher der seelige Herr Nikiaus von Reinhard
Harscher besessen und nun zum Kauf angeboten werden.
Basel y Em. Thurneysen 1803 Pag. 325 — 380 habe noch
nicht gelesen.
Verzeichniss sämmtlicher Medaillen, welche von dem Kö-
nigl. preuss. Medailleur Abranison in Berlin verfertigt sind
etc. Berlin 1796 bey A. W. Potsch in 8. S. 18.
Catalogus numismatum ab Jo. Jac d'Anone Phil, ac J. U.
D. in Acad. Basil. elc. nee non Helveticos. Basilea Calend
Aug 1806. 8"^ pag 1 — 48.
Benutzt.
Verjseichniss
der noch zu benutzenden Schriften, welche ich nicht gelesen
habe.
Hirsch, J. CH. Des deutschen Keichs Münz-Archiv, in
altern, mittlem und neuern Zeiten aus Archiven und Origi-
nal-Actis publicis in chronologischer Ordnung, mit Real-
Indice. 9 Bd. fol. Nürnberg 17üS C. T. 5 fl.
Cassel, J. P., Jubelhochzeitmünzen mit Kupfern 4" 769, L.
10 s.
Historia des medailles par C. Patin avec des medailles.
12 Paris 695. Frzb. 12 s.
Ludewig. J. P., deutsch Münzwesen mittlerer Zeit, mit
Münzen. 8. Ulm. 752 C. 20 s.
Bizot bist, metallique de la Republ. de Hollande nouv. Edit.
avec beaucoup des Medaillen et Supplement 3 Vol. Amster-
dam 1690. Frzbd. 2 H.
Voigt, A., Nummi Germaniae medi aevi pars prion gr. 8.
Vienne 783. C. 20 s.
Hoü'mann W., Güld und silberne Münzsorten, wie hebr..
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— 43 —
chald. pers. gi-iech., röm., deutsche Münzen vor und nach
Christi Gebui't bis 1680, für Nahmen, Gepräge, Schlag, Bild
und Ueberschriften gehabt, deren Werth etc. aus heil. Schritt
mit einer Menge Medaillen. 4 080 P. höchst war. 3 H.
Meyer, praktische Münzwissenschaft. 4 Sol. 77(5 C. 12 s.
Anzeige der Beschädigungen der Stadt Züricli, durch An-
dermatt. 302. 8. Zürich, br. 4 s.
Fäsis, J. C, Staats und Krdbeschreibung der helvet. Hid-
genosssdiaft. 4 Bd. 8 Zürich 7GS. C. 2 (1.
Bluntschli, H. J., Merkwürdigkeiten der Stadt und Land-
schaft Zürich, mit Kpfn. 4 Zur. 742 C. 1 ft. 14 s.
Tschudi, Helvetische Chronik. 2 Till. fol. Basel 73G P.
3 H. 30 s.
Mausoleum, Bernerisches, oder Leben berühmter Män-
ner, mit Porträt. 8. Bern 740 C. 10 s.
Meister, Helvetiens berühmte Männer, mit Bildnissen von
Pfenninger. 2 Thl. 8. Zur. 71)0 Hlzb. 4 ti. 20 s.
Monatliche Nachrichten Schweizerischer Neuheit. Jg. 50 —
50. 58. 59. OL Ol. 02. 03. 05. 00. 07. 09. 70. 73. 79. 80. 81. in
4 Zur. C. 2 fl.
Helvetische Bibliothek. 0 Bd. 8. Zürich 741 Frzbd. 30 s.
Histoire de Geneve par Jean Picot de Genöve. Geneve
1811. 4 vol. le troisieme Vol. contient les Med. et monayes.
Zu lesen.
1197. Schaumünzen welche die Eidsgenossenschaft be-
treffend Beschreibung 30 Bögen in 4. schöne Schrift. C.
2 i1. 20 s.
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44
7AVEITEU THEIL
Basel,
Münzgeschiclite, auch Tom. 11, 513.
Pag. 1. Hr. Falkeisen hat vier verschiedene Baselmünzen
voni Kaiser Konrad dem III. S. Brückner, 30, 31, 32.
2. BAüSI ein selir zusanimengesetzter
LESA Zug dazwischen.
Rev. CHVONRADVS HEX
Schöfjflin N" 7. Falkeisen.
Av. Ein Kirchthurin, in dessen Mitte ein B. und zu den
Seiten A • S • Umschiifi BASILEA CIVITA
Rev. ein kleines Kreuz in einer Rundung. Umschrift
CHVONRADVS REX. Falkeisen.
Sthöpfh'n gibt am angezogenen Ort N" 3 = 8. Abbildung
von sechs Baseischen alten Münzen.
A. 1316. galten 150 Mark 000 Baselpfund.
•A. 1419. 2 Martij bestätigte Bischoff Hartmann der Stadt
Bnsel, die Lösung und Ver[)fändung des Schlosses Ölten,
wie auch der Zölle, Gerichte und Münze.
p" 3. Basel schlug 1378 ganze Balzen — fünfzehn für einen
Gulden.
p" 9. A. 1551. wurden die Baselthaler im Münzedikt Kay-
ser Carl des V. zu 64 K'' gewüi'diget.
Goldast. Ed. 1. 188. Ed. 11, 190.
A. 15G1. nahm Basel um seinen Münzen den Lauf im
Reich zu geben, den doppelten Adler mit dem Reichsapfel
auf der Brust an, wie solches N" 1539 zeiget, u. s. w.
Vermischte Medailles,
•X" 1273. Ryj\ Abbild. Bruckuer 85. Ej. Fortset;:, der
War stets, Chronik, p. 56.
1274. Av. Die Stadt Ba*^:! mit dem Rhein, darauf einige
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Schiffe wie gewohnt vorgestellt sind. Unten ein Todtenkopf,
auf welchem eine Sanduhr, rechter Hand allerley Kriegsge-
räth; linker Hand eine Garbe und verschiedene Friichle.
Am Firmament sieht man einige Sterne, und zwey gogQii
einander stehende Comete.
Rev. Der Globus coelestis mit den Sternen, und beyden
gegen einander stehenden Cometen. Umschrift: A. 1664, 1).
7. V. 25. Decemb. seindt dies^. ComeL am firmamcnt ^uc
Basel gesehen worden, mit cursiv Schrift, so ringsherum in
einem fortgeht.
Hirzel. In zwey Schiefern von Silber, sehr wohl behalten :
ohngefehr in der Grösse eines lialben Thalers.
S. Joh, Bapt. Ott Samml, von Medaillen. Mth. ad. 1(3G4.
1278. Tom. 11,513.
1279. Tom. 11, 513.
* 1280. Tom. 11, 513. Hr. Schuhhess, zu 8 Dukaten.
* 1281. Tom. 11, 513. in Silber V, Loth. Hr. Schulthess zu
4 Dukaten.
* 1282. Tom. 11, 513. Falckeison.
* 1283. Tom. 11, 513. s. Brückner, 104.
1284. a. Tom. 11,513.
1284. b. Av. völlig, wie der Rev. N" 1282.
Rev. die Stadt Basel wie der Rev. N* 1284. Falkeisen m
Gold 3 \, Dukaten.
12S7. Eine Buchdrucker, nicht Kupferpresse. Ist auch in
C. F. Ges^ners Bachdruckerkunst. Tom. 111, 464. beschrie-
ben, und T. IV. 46. Tab. 1, N" VIII. abgebildet. Buxtorf iiat
auch diejenige veranstaltet, die Dassier auf das Buchdrucker-
jubilaeum geschnitten hat.
121)0. Ist als irrig auszustreichen.
M291. S. Brückner, m.
12Ü1. a. Tom. 11, 513. Hr. d'Annone in Gold 1 * , Dukate
schwer, und in Silber.
* 1292. Hr. Harsclier zu 4 Dukaten, Hr. Schuhhess zu
3 Dukaten.
* 1293. Hr. Harscher und d'Annone zu 3 Duk.
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Lucius muiiatus I^artcus.
121M). Hr. Harscher zu 8 Dukaten. Hr. Falkeisen zu 8'/, Duk.
1'298. a. Völlig wie 12US» nur in halben Thaiers Grösse.
cVAnnone. v. Seufferheld. 1 Loih schwer.
1301. Tom. 11,514.
^ 1304. S. \rm^'2091).
* 1305. Tom. 11, 514. Hr. Falkeisen auch in Gold zu 4 Du-
katen. S. Weise 2100.
1307. a. Av. Die Stadt etwas verscliieden, im Abschnitt theilt
(las Basel Wappen die Worte VOR ALLI^R
GF FAR.
Rev. Plauens, wie gewohnt. Falkeisen in Gold 3 Duk.
schwer.
Alordlische P/enn'nge.
• 1317. Tom. 11, 514. Sihe Brurkner. 2.
• 1318. Tom. 11,514.
1310. Brückner, 105.
• 1322. Tom. 11, 514.
* 1323. Drey andere Kü(^hlein sind unter der Henne selbst,
zwey davon stecken ihre Köpfe vornen hervor, eins hinten
u. s. w.
Harscher in Gold 10 Dukaten schwer, und in Silber
1 '' „ Loth.
S. Brückner in, Krü/iiji oekonom, Encyclop, T. XXIII.
18. 10. mit der Abbildung. Tab. 1, Hg. 13l)().
1323. a. Tom. 11, 514^
1324. als irrig auszusti*eichen.
1325. als irrig auszustreichen.
1327. Tom. 11, 514. Ist schöner und tiefer gravirt, und
der seltenste unter den Glukhennen-Thalern.
D'Annone.
* 1328. Hr. Harscher in (lold 2 ' , Duk. und in Silber.
1328. a. Wie 132S, nur sieht man das Hühnchen auf der
Henne nicht. Vielleicht möchte dieses nur vom schlechten
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Gepriige lierkommen, indem an Platz des Hühnchens etwas
ist, das nnan nicht unterscheiden kann.
R. Schulthess.
1334. a. Tom. 11, 514.
1334. b. Av. wie der Av. 1333.
Rev. wie der Av. 1334.
Eine Zwitter Medaille.
R. Schuhhess.
• 1335. Rev. Der sitzende und betende Prophet Daniel in
der Löwengrube, vor ihm fünf Löwen, hinter ihm einer ;
über diesen an der Mitte der offenen Thür F. F. Rechts ist
noch ein Löwe hinterwärts halben Leibes zu sehen, etc.
• 1337. lies S. P. 0. B.
1338. als irrig auszustreichen.
134L a. Av. völlig wie 1341.
Rev. Die Stadt Basel im Prospekt mit der Rheinbrücke^
darüber in einem mit Laubwerk gezierten Täfelein BASI-
LEA. über demselben die Wappen der acht Vogteien. Im
Abschnitt 1741. Zwischen einem Hörn der Fülle und einem
Lorbeerzweig zu beiden Seiten getheiUl» — HU. Rand-
schrift CONCORDIA FIRMAT VIRES. Ist eine Zwitter-Me-
daille. Falkeisen.
• 1343. Falkeisen und Harscher eine Dukaten in Gold und
auch Silber.
1343. a Tom. 11, 515.
1347. S. Brückner 105. Falkcisen.
1348. Hr. d'Annone in Gold 6 Dukaten schwer.
1349. als irrig durchzustreichen; da sie das gleiche mit
1348 ist.
1351. a. Av. Eine links stehende Ziege, an welcher ein
junger Wolf sauget, im Prospekt ein Fluss und eine Land-
schaft. Oben eine Wolke, aus welcher einige Strahlen her-
vorbrechen, und unten F. F. L'mschrift:
DEN ICH ERNERT. —
HAT MICH \ ERZERT.
Rev. Ein gedekter Tisch, auf welchem ein brennendes
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Liclit stellt, um welches verschiedene grosse und kleine Mü-
ken schwärmen, von welchen schon einige gebrannt lierun-
tertallen, auch eine Landschaft im Prospekt, thnschrift:
FKEFFLKH MUET. DUEDT NIE LANG GUET.
\'ielleicht auf die Bauern Aufruhr von 1G53. ist in halben
Thalei's Grösse.
Falkeisen. Harscher.
1355. Tom. 11.515.
1355. a. Tom. 11, 515. ist das gleiche mit 1336.
1356. S. Brückner, 11, Falkeisen.
* 1357. S. Brückner, 82.
1360. a. Tom. 11.515.
1361. S. Brückner, 82.
1361. a. Tom. 11,515.
1367. S. Brückner, 11. der Rev. ist irrig beschi-ieben. Siehe
unter N" 1386.
1370. S. Brackner, 179.
* 1373. Hr. U. Schulthess in Gold 3 Duk.
1375. Tom. 11, 515. Hr. Harscher zu 2 Duk. S. Brückner,
102.
1378. Tom. 11,515.
* 1381. S. Falkeisen. VVrj. von Man:;en Hamburg 1747. |).187.
N' 1017. als Frankfurt und Sachsenhausen vorstellend, 7i«
Loth.
* 1385. S. Brückner. 11.
13S6. Rev. Der König David kniet nicht vor einem Altar,
sondern vor einem mit einem Teppich belegten Tisch, auf
welchem kein Buch, sondern nur Zepter und Kranz liegen.
1388. Ist als irrig auszustreichen.
1390. Ist als irrig auszustreichen.
1393. a. Av. Die Stadt Basel von einer andern Seite.
Rev. wie 1393. R. Schulthess.
* 1395. S. Brückner, 11.
* 1398. Es ist noch ungewiss, ob diese Münze unter die
Baselischen gehöre. S. Brückner, 100.
* 1397. S. Brückner, 11.
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Seh ulpfenninge .
1402. S. Brückner, 79.
14()ß. a. Tom. 11,515.
1412. Als irrig durchzustreichen.
1419. a. Gleicli, nur FVTVHI anstatt venientis. hn von
Rosenberg Kabinet.
S. Lengnich neue Naehriciuen, Tom. 1, P. 11, 54.
• 1420. S. Brückner, 79. Falivcisen.
Münzen,
1421. Tom. 11, 515. Goldstück.
• 1424. Mlwas verschieden im Basilisk und den Adlers-
köpfen. Falkeisen.
• 1425. a. Doppelter Goldgulden, etwas vei-schieden in
den Zierarten des Heichsai)tels.
^42S.a.Tom.l\ Mi). Doppelter Goldgulden. R. Schullhess.
1430. a. Tom. 11,510. dito,
1430. b. Tom. 11. 510. dilo, d'Annone.
• 1431. S. Hamburg Verz. 17. Sept. 1781, 404, irrig be-
schrieben.
• 1431. a. Wie 1431, nur auf dem Rev. ein Löwe zur con-
tremarque.
S. Hamburg Verz. 17. Sept. 1781, 405, irrig beschrieben.
1435. lies Mann, en or 17()9, Sept. 77.
1430. S. Voigt nummi German, 1. 59.
Mann, en or 1759.
50. undeutlich.
1437. Tom. 11,510.
143S. soll in der Numot/wa Austriae übel ausgedrückt
seyn. Voigt, num, Germ. 1, 05. lieset ROMAXORVM.
• 1439. a. Goldgulden wie 1439, nur ALBERCIITX'S RO-
MANO. RKX.
S. Hamburg Verz. 17. Sept. 1781, N" 400.
1440. a. Tom. 11, 510. Goldgulden.
1443. S. Voigt, num. German. 1, 74.
RSVUE SITKSSE DE NTMISMATigCE \
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Hamburg Terj. 17. Sept. 1781.
X" 467 irrig besclii-ieben.
1443. a. Tom. 11, 51G. Goldr/iilderi.
1448. a. Tom. 11, 516. sub! 1448. doppelter Goldgulden.
• 1453. In der Einfassung des Rev. verschieden. Falkeisen.
' 1454. Ganz andere Einfassungen. Falkeisen.
• 1455. In der Einfassung verschieden.
1455. a. Tom. 11, 516. Goldgulden.
1457. Tom. 11. 516. Doppelter Goldgulden,
• 1460. Tom. 11, 517. Goldgulden.
1466. S. Brückner, 5.
• 1471. S. Bruchner, &.
• 1473. S. Bruckner^ 6.
1473. a. Tom. 11, 517. iJukate.
1474. a. Tom. 11, 517. V, Duk. Falkeisen.
1474 b. Goldener Rappen. Der Baselstab ohne Schild,
mit vierumhergeset/.ten Lilien, in einem Ring eingeschlossen.
D'Annoiie.
• 1474. c. Goldener Rappen, etwas verschieden. Falkeisen.
1474. d. In Clausens Mün^kab. T. 11, N^ 290, kommt ein
(joldslQck der Stadt Basel von 1 */^ Duk. mit der 'Legende
vor L\ NOMINE DoMlNI ADIVTORIVM NOSTRVM.
S. Lengnich neue Nachr. T. 1. P. 11, 56, 57.
1474. e. Halber JJukale. Ward 1784 gepräget; ist äus-
serst selten. Hr. d'Annone besitzt zwey verschiedene Ge-
präge davon. Beyde haben im Abschnitt der Hauptseite ein
S. c Samson :) Falkeisen.
•1474. f. Viertel IJukate. A. 1784. vom Samson gestoclien ;
ist ebenfalls äusserst selten, weil der Stempel nach ausge-
prägten sechs Stücken unnütz geworden. Av. fast wie 1474.
Rev. in einer einfachen Einfassung 7, I DUCAT. | BA-
SIL. d'Annone. Falkeisen.
1474. g. Viertels Dukate. v. 1784 von einem andern
Stempelschneidei*. Av. Der Basilisk mei-klich von dem vor-
gehenden verschieden, hält den ründlichten, unten etwas
zugespizten Scliild mit dem Stands Wapen vor sich.
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— 51 —
Rev. ' \ I DUCAT. | BASIL. In einer Einfassung von
sechs Bögen.
Dieser ist der allerseltenstc. Nur drey Stück, von denen
Hr. d'AnnoneJund Falkcisen eins besitzen, sind davon aus-
gepräget worden.
1474. h. Viertels Dukate, von dem gleiclien Stempelschnei-
der, von den vorhergehenden etwas verscliieden, am Halse
und Schwanz des Basilisken, stehen die Federn etwas em-
por gesträubt. Ist ebenfalls sehr sehen, da nur dreyssig Stück
ausgepräget worden.
d'Annone. Falkeisen.
1474. i. Vierieis iJukate von eben demselben : kommt
dem N"" 1474. g. im Gepräge am nächsten.
d'Annone. Falkeisen.
1474. k. Halber Dakate, von dem jungen Hr. Huber,
einem Sohn des Herrn Pfarrer zu Sissach, der sich gegen-
wärtig in Augspurg aufhält, geschnitten. Av. Der Basilisk
hält einen ovalen, sciimalen, etwas vertieften Schild, mit den
Stands Wappen vor sich. Im Abschnitt H.
Rev. In einem Lorbeerkranz ' , | DUCAT. | BASIL. |
dWnnone. Falkeisen.
1474. I. Viertels IJukate von dem gleichen jungen Künst-
ler. Av. etwas von dem vorhergehenden verschieden.
Rev. ohne Einlassung »/, | DUCAT. | BASIL. |
d'Annone. Falkeisen.
* 1477. Tom. 11, 517. Doppellhaler,
* 1481. T/taler, ohne D. B. im Rev. Falkeisen.
* 1483. Tom. 11, 517. Thalei\ oben auf einer auf beiden
Enden getheilten Binde BASILPL\. Das Münster steht in der
Mitte, unter der Umschrift des Rev. ein Kreis.
* 1484. Thaler, auf dem Rhein (5 Kähne. Falkeisen.
1484. a. Tom. 11,517.
1484. b. Thaler wie 1484. BASILEA. ganz oben am Rand
anstossend, auf einem Band, daran unten an jeder Seite eine
Quaste. Das Münster ist auf der Rechten. Auf dem Rhein
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— o;^ —
zeigen sich 8 Kähne. 1 '^3. Lolh. Vennuthücli der älteste die-
ser Art.
V. Seufferheld. d'Annone. Falkeisen.
• 1489. Tlialei\ ohne I. D. B.
M489. a. Tom. 11, 517. Tlialer. Av. fast wie 1487. Kev.
wie 1489, aber die Kinfassung des Worts BASILEA ver-
schieden.
1489. b. Thaler. verschieden von 1485. Das Wort BASl-
LI'^A auf einem Band.
• 1491. S. Bruknei\ 1^. Weise 2104,
Im Rev. unier dem Baselstab zu dessen beiden Seiten
D.B.
• 1495. Tom. 11, 517. Halber Thaler. S. Brückner, 123.
1490. als irrig durchzustreichen.
• 1498. Tom. 11, .517. Halber Thaler.
1503. DIken Berg 73 b. Sehr verdächtig.
• 1504. Wie gewohnt, unten das Weinsbergische Wapen
etc.
• 1504. a, Goldguldcn, wie 1504, nur im Av. FKIDRIC\'S
KOMANO IMPER. Einige Buchstaben sind nicht mehr
Mönchsschrift.
S. Hamburg Ver^. 17. Sept. 1781, N** 4(38.
1500. a. Tom. 11, 518. Goldgulden 1497.
1508. In gewöhnlicher Thalersgrösse. Abbildung Zetter.
Wolder u. Arendt, 225.
• 1509. Tom. 11, 518. S. Brukner, 07. Falkeisen.
1511. Tom. 11, 518. auszulassen.
1512. a. Tom. 11, 518. Dicken.
1513. Tom. 11, 518. S. Brückner 12.
• 1515. a. Tom. 11, 518. Goldgulden 1500. S. Hamburg,
Ver^. 17. Sept. 1781, N"" 409, irrig besctiricben.
1515. b. Goldgulden von 1505. S. Franhf'urt Ver::. 1707,
N'' 1020.
1510. Tom. 11, 518.
1518. a. Goldgulden, mit der Jahreszahl 1520, sonst wie
NM 521.
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53
R. Schullliess.
• 1519. Tom. 11, 518. Falkeisen.
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— 54 —
15G4. EinPliantnsiestück u.der näniliclie Stempel wie 1505.
15()5. S. de Zetter 22i.
15(57. a. Giddenthalei\ wie j^ewohnt, nur mit der Jalii*es-
zahl 84. R. Schulthess.
15G8. a. Tom. 11, 519. Guldenthaler 1588.
1570. Tom. 11, 519. Falkeisen.
1572. S. Bruktiev 5.
• 1575. lies BASILIEX. Kalkeisen.
•1577. Tom. 11,519.
• 1579. Tom. 11,519. Falkeisen.
•1580. Tom. 11,519.
•1584. Tom. 11,520.
1595. a. Tom. 11, 520. DieketK
•1590. 'S. Brukner nO,
1597. a. Tom. 11,520. Tha1ei\ Falkeisen.
1598. Thale'\ von diesem besitzt Hr. d'Annone zwey ver-
schiedene Ge])räpe.
1601. a. Tom. 11, 520. Tlialer 1628.
160:i. a. Tom. 11, 520. Dicken, Falkeisen.
1605. a. Tom. 11, 520. Dicken.
• 1611. S. Weise 2103. der BASlLEENSlS lieset.
1611. a. Tom. 11, 520. Halbe Thaler.
1611. b. Tom. 11,520. dito.
• 1612. S. Brückner UO.
• 1616. Tom. 11, 520. Hr. d'Annone besitzt davon 14 ver-
schiedene Gepräge.
1616. a. Thaler, wie 1616, nur BA81IJK.
Im von Hosenberg. Kab.
S. Lengnich. T. 1, P. 11,56.
• 1()19. Die note ist auszustreichen.
• 1620. Die note ist auszusti*eiclien.
• 1(>22. S. Brukner 112.
• 1622. a. Thaler. im Adler von 1621, verschieden. d'An-
none.
• 1622. b. Thaler, in den Zierathen ver*schieden. d'An-
none.
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~ 50 ^
1G57. Tom. 11,522.
* 1G57. a. DicJcen, in der Grösse eines \M fort, fast wie ein
Dickthalcr.
1657. b. Dicken * , Loth schwer.
Av. MOXETA. NO. FRIBVRGI. Mönclisschrift das alte
Wapen. Rev. SANXTVS. MCOLAVMast ganz römische
Schrift, der Heilige mit dem Schein um's Haupt, sitzend,
dem Stab in der rechten, und dreyen Broden in der linken
Hand. d'Annone.
S. eine Abbildung im Billon d'aur et d'argent, Gand
1552, in 8.
1657. c. Dicken vom gleichen Gewicht. Av. MONKTA.
NOVA. FRIBVRGI. fast ganz römische Schrift, das alte
Wapen.
Rev. 1657 b. auch gleiche Schrift, d'Annone.
* 1658. Tom. 11,522,
1659. a. Thaler, Der Rev. ist gleich, der Av. unterschei-
det sich dadurch, dass dereine die Rosenartigen Unterschei-
dungszeichen zwischen den Worten der Umschrift hat, wie
auf beiden zum Ende der l'mschrift, der andere aber nur
zwey l d'Annone.
* 1661. a. Thaler, etwas weniges in der Gravüre verschie-
den.
1663. Tom. 11, 522 ist das obige 1657% also nur ein
Dicken, sowie auch N** 1662 nichts anderes seyn w'ird.
1()70. a. Dicken nur NICOLA. D. Weise, 2114 nach einem
Abguss.
•1679. Tom. 11,522.
1679. a. Tom. 11, 522. Dakate 1591.
1682. a. Tom. 11, 522. Goldsgulden 1598.
SoloÜiurn.
Münzgeschichte, s. Tom. 11, 522.
pag. 144. Anstatt seltsamer Grundsätze, lies Ansprüche,
und zum End des gleichen Spruchs setze hinzu
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— 57 —
Doch steht in dem Instrument vom 15. April 1251, so Hein-
rich Abt von Frienisperg über die Ansprüche des Stifts zu
Sololhurn verfertigte, dass demselben nebst andern dort er-
zehlten Rechten, auch das Münzrecht zu Solothurn zukomme.
Diese Urkunde steht in dem Tabl. topogi\ de la Suisse, in 4,
T. 11. preuves pag. XCII--XCV.
S. auch vom Solothurnischen Münzrecht Hafner Solofh,
Schauplatz, 11, 101, 117-=12lM32, 135. Auch verdienen tbl-
gen<le zwey l'rkunden hier eingerückt zu werden.
Hier die Beilage, g. h.
1694. a. Tom. 11, 523, lies MONLMKN | TUM BIONFv
VOLIlN I TL« •
1703. a. Tom. 11, 523. Dukaten.
1707. a. Tom. 11, 523. Dichen.
* 1708. a. Thaler, fast gleich, es belinden sich aber nur
12 Wapen darauf. Der Heil, hält mit der rechten Hand das
angegürtete Schwerd, an der rechten Seile zeiget sich ein
kleiner Dolch. Das Bild ist mit rosenformiger Isinfassung um-
geben, fast wie N^ 1723.
170vS. b. von der völligen Grösse des Thalers, aber nur
lialb so dick und ein Loth schwer. Av. wie 1708. a. auch
nur 12 Wapen und römische Schrift. Rev. wie 1708. Der
Heilige hält die Fahne in der rechten, und fasset das Schwerd
milder linken Hand an. Die Umschrift ist Mönchsschrift.
crAnnone.
* 1710. Tom. 11, 523. Nach SANCTVS eineTannzapfen-
förmige Figur, de Zetter 230.
1710. a. Hr. d'Annone hat ein Gepräge da nach SANC-
TVSeinRöschen steht, so wieauch nachden übrigen Worten.
1711. a. Thaler, etwas verschieden. d'Annone.
1711. b. Thaler, auch verschieden. Von beiden habe ich
Abdrücke.
1715. a. Dicken. *' ,, Loth schwer. Hinter dem Brustbild
ein kleines Sternchen, nach Sanctus die Tannzapfenhgur.
ordentliche Buchstaben, aber VRSVS * MAR', v. SeufTer-
held. d'Annone.
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- 58 —
* 1723. S. nacli de Zetter ^ Wolder, Arendt iiM
Danzlq Münz. Verz. 1767, p. 117, N'^ IHM), um zwey alte
Louis d'or. Frankfurt Verz. 1707, 10:^3, um 10 Kaiser^ul-
den. Dan zig, Verz. 1708, V 244, um 9 Thal. 45 KMeicht
Geld. Hamb, Verz. 1748, 549, um 21 Mark. Ist in der That
sehr selten.
1723. a. Thaler, die 12 Wappen, wie auf 170^. a. eben so
gestellt, doch ein anderer Stempel, auch MONETA SÜLO-
DOR. mit Mönchsschrift. Zwischen den Füssen des Heiliijen
ist ein fünfschenklichtes Blumenkreuz.
V. Seufferheld.
1724. Wie N" 1728. S. de Zetter, Wolders und Arendt
229.
1725. a T/ialer, noch etwas verschieden. Ich habe einen
Abdruck.
• 1742. Lies SALODO«-
Schaff hausen.
Munzi::eschichte. Dieses Ort prägte auch 1515 Balzen.
Hr. d'Annone besitzt einen von diesem Jahr.
• 1752. Lies MEINK und KAIXLR
1750. Tom. 11, 523. Hr. Schulthess in Gold zu 15 Du-
katen.
• 1702. Der doppelte Reichsadler im Rev.
1703. a. Tom. 11, 524. \ , l)uh:aten.
• 17()3. b. Viertel Dulcate. Av. MO. NO. SCAFX'SENSIS
das Wapen.
Rev. DEVS SPES XOSTRA EST. Der Adler auf dessen
Brust in einer Rundung 4. Gleiches Stück ist auch als
Scheidemünze vorhanden.
1704. Lies SCAFVSENSI.
1705. Ist vermuthlich mit dem Stempel einer groschen-
artigen Münze ausgeprägt, mithin seinei- Bestimmung nach
kein Dickt haier.
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— 59 —
1760. Berg und Hof mann sind auszustreichen, hingegen
zuzusetzen. Billon d'aur et d'argent, Gand 1552. in 8.
1767. S. Berg 74. b. Hofmann 11, Tab. 5*9 zu m K- leiciit
Geld, de Zelter, Wolder und Arendt 228. In Kaiser Karl V.
Münz-Kdikt von 1551, auf 05 K' gesetzt.
• 1708. Wie der Tiialer X" 1700, nur dass alle N" gerade
sey.
• 170«.). Stürmer lieset SCAFVSENSIS. Ilr. d'Annone be-
sitzt ihn mit SCAFVSENSIS. Arendt ist auszustreichen. '
1709. a. Tom. 11, 524. T/ia/er.
1774. a. Tom. 11, 524. Dicken.
1774. b. Tom. 11. 524. Dirken.
1775. a. Tom. 11. 524. Thaler.
1775. b. Tom. 11. 524. Tha/er. d'Annone.
1775. c. Thaler, nur SCHAFVSKNSIS. im von Hosen-
bergischen Kabinet. S. Lengnich, T. 1, P. 11, 58.
1779. a. Tom. .524. Thaler. d'Annone.
1779. b. Tom. 11, 524. dito.
1779. 0. Tom. 11, 524. dito.
1783. Hr. d'Annone besitzt ihn.
1780. a. Tom. 11, 524. Thaler.
1780. b. Tom. 11. 524. dito.
178(). c. Tom. 11, .525. dito. 1024.
1791. a. Tom. 11, 525. Diclien.
1791. b. Tom. 11, 52.5. dito.
1791. c. Tom. 11, 52.5. dito.
1791. d, Tom. 11, .525. dito.
1791. e. Tom. 11, 525. (i//o.
• 1795. a. Tom. 11, 52.5. Dicken, fastgleicli, nur in der Gra-
vüre verschieden, und unförmlichere Buchstaben.
1795. b. Tom. 11, 525. Dicken.
1795. c. Tom. 11, 52.5. dito.
1795. d. Tom. 11, 525. dito
179.5. e. Tom. 11, ,52.5. dito
179.5. f. Tom, 11. 525. dito
1795. g. Tom. 11, .525. dito
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- GO —
1795. h. Tom. 11, 525. dito
1795. i. Tom. 11, 525. r///o
17%. a. Tom. 11, 525. dito
171M>. b. Tom. 11, 525. dito
179G. c. Tom. 11, 525. dito
171Hi. d. Tom.. 11, 525. dito
1796. e. Tom. 11, 525. dito
1797. a. Tom. 11, 525. dito
179S. a. Tom. 11, 525. dito
179S. b. Tom. 11, 525. dito
• 1799. a. Tom. 11, 525. Thulev UmG.
Appenzell,
MünzgescJiichte. Tom. 11, 525.
* 1801. Die Jahreszahl 1737 ist auf einer eigenen Linie.
Biel,
Mün/geschichte. Tom. 11, 52G.
Bündten.
' Münzgeschichtc.
Fag. 180. Plund. 20 Schill, jeder zu 4 Blutzgern.
Kronen, <>,Jucalta 12G.
Batzen, diese mai*Jien gegen die Blulzger etc.
Pag. 181. Livre, s. Juva/ta 198. Handhürhlein für Beam-
tete im Veltlin2\).
Im Corso de/le monette in valtellina 1532, \ver*d. die Scudi
Bellinzonesi und andere mit dem Adler zu 4 Ffund 4 Soldi
gewüi'diget.
F'olgende ordinatione delle monete Coira 1549 ist merk-
würdig.
Scudi di Bellinzona, Bazzi 17
Mezzi bazzi di Friburgo Con lanzi 6
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- 62 —
Zu Cliur lies der BischofTund Stadt münzen, so hat Freih.
Thomas von Schauenstein, Hr. zu Haldenslein eine eigene
Münz, die liessen die besten Münzen verschmelzen, und
machten G Bätziger, Dreybätziger, die waren so leicht, dass
3 Blutzger ein Dreybätziger aufwogend. Geltlaut': ein Unga-
rischer Dukaten gälte s. 5, 8, ein Sonnenkrone s. 5, 8, ein
Goldgulden s. 3, ein sbanischer Dublen s. 14, harnach s. 16,
e'n X dick s. 1, ein Reichsthl'' s. 3, hernach s. 4, ein Silber-
kronen s. 4, 20.
Ks liessen zu Chur münzen Licut' Micliel Einen Stadtvogt
Thoma Näf, Hans Rudolf und Hans Jakob Wügerich und
Heinrich Baschian, und als man sich hernach dieser gerin-
gen Münz erklagt, sind diese im Augstc mit Weib und Kind
aus dem Land, in das Schwabenhmd hinausgezogen, gelan-
gen Argen am Bodensee. Eod. A" Ibid. pag. 307, 308. Item
ist berathschlaget (von gem. 3 Bunten) dass man die drey-
bätziger, so manbisanher zu Chur und Haldenstein geschla-
gen, und noch im Land seyn mochtend, wollte schuldig seyn
von einander anzunemmen, was unter s. 10 ist, aber was
s. 10, und drob anlauft, soll man nicht weiter schuldig seyn
anzunehmen, oder zu empfangen, dann von s. 10 einen, und
sollen bey Verliehrung Leib, Leben, Ehr und Gut ohne Er-
laubniss keine mehr geschlagen werden in unseren Landen.
Es soll auch hiemit verbouen seyn, bey Verliehrung der
Münz keine Dreybätziger ausseit dem Land aufzuwech-
seln, alliier zu fertigen, und in unserm Land auszugeben,
und damit die Blutzger destoeher im Land verbleiben, sind
sie taxii-t worden, jeden für ein Kreuzei'. vide Ausschreiben
von HH. Häubtern, u. E. Chur den 4 7"" 10-^1.
1804. Im Kev. lies PERPET- uum.
1815. Hr. d'Annone besitzt es.
1810. Harscher et R. Schulthess, in Gold 2 Duk. schwer.
M819. Tom. 11, 5,26.
1819. a. Thaler, wie 1819, nur in der Gravüre und Punc-
tuation zwischen den Worten sehr verschieden.
Ich habe einen Abdruck.
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— G3 -
18:J1. ist Stürmer 79. auszustreichen.
1823. Hr. d'Annone besitzt ihn.
* 1828. Hofmann, stellt ihn verstümmelt vor.
183G. Hr. d'Annonc besitzt ihn.
1838. a. Dukate, Av. Das Stadt Wappen in einem Schild
MÜNETA. NO. AVR. CIVITA. CVRIEXS. Kev. Der ge-
krönte Reichs Adler FERDINAND II. D. G. RO. IM. S. AV.
R. Schulthess.
Stadt St. Gallen.
Münzgeschichte. Tom. 11, 52G.
[). 11)6. Gewisser beruhet das Münzrecht auf K. Friedrich
des III. Urkunde von 1451.
•N^ 1849. Tom. 11,520.
•18G1. Hat^* ,,Loth.
18G3. Hr. d'Annone besitzt ihn.
• 18G4. Lies NOVA und GALl das 4 wie X.
1861. a. mit NO. und GAL. 1507 | X I d^Annone.
1866. a. Wie 18(>6 nur MONETA. Zoftingen.
* 186S. Lies OTMARVS.
1868. a. Tom. 11, 526. DirJcen.
1869. a. Tom. 11, 526. dito.
1869. b. Tom. 11, 526. Dicken,
1869. c. Tom. 11, 526. dito.
1872. a. Dicken wie 1872, nur GALI. Zoftingen.
1875. Abbildung im Billon d'aur et d^argent, Gand 1552,
in 8. mit der falschen Ueberschrift Teston de Baern.
• 1876. Tom. 11, 527. Lies MO.
(Fortsetz loy/ folgt.)
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DU modp: de NOMINATION
KES
PRfiVOTS GENERAUX DE LA MONXAIE D'AYIGNON
Depuis Raymond V (1148-1194), les comtes de Toulouse
eurent au XII'"" et au XIII'"" siocles deux aleliers dans le
Venaissin, 1 un ä Sorgues, Tautre a Mornas, bien inoins
aclif. Lorsque le V^enaissin passa sous la domination pa-
pale, la Monnaie de Mornas etait feruiee depuis quelques
annees, celle de Sorgues se Irouvait en chömage. La pre-
niiere piöce tVap|)Oe dans le Conitat par ies sc^uverains pon-
lifes est un double denier de Boniface VIII (1291-1303). Un
seul atelier etant sufHsant pour son inonnayage, cc pa[)e qui
avail röorganise lofticine de Sorgues ne songea i)as un seul
instant ä battre uionnaie ä Mornas. Cest ä la Monnaie de
Sorgues (\i\e furenl frappees toutes les especes pnpales jus-
qu'au debut du pontiticat dinnocont VI (1352-13()2). Cle-
ment VI avait achete Avignon en 1318. Le 3!) mars 1349, un
atelier tut installö de nouveau ä St-Hemy par ordre de la
reine Jeanne pour tenii* lieu de eelui d'Avignon (ju'elle venait
de pei'dre. Clement Yl aurait i)u transferer dans lantique
cite Tatelier de Sorgues; il pretera le maintenir dans ce
bourg. Le 1" juillet 1352, il contirma les privileges des com-
pagnons. Innoeent VI s'empressa d ouvrir ä Avignon une
ofticine, ä laquelle il imprinia une singuliiire aetivitö. Celle de
Sorgues tut dös lors presque constamment en cliomage, si
bien qu'insensiblement eile fut abandonnee par les ouvriers
et par les monnayers pour venir travaiWer a Avignon. Sa
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- 05 -
suppression ofiicielle ne date au plu*^ tot que du i)on(iHcat de
Clement VII (Kobert de Geneve) \
Dans le Sei'mcnt de France, les Monnaies les plus impor-
tantes ötaient pourvues au XIV"** siecle d'un prevöt des ou-
vriers et d'un prövot des monnayei-s. Le sceau appendu a
un acte du 19 mai 1352 dömontre qu'il en elait ainsi ä la
Monnaie de Tournai*. L'article 5 du reglement de 1354
mentionne Texistence simultanöe de deux prövöts : « Item
s'il y a ouvrier ou monnoyer qui soit accoustumö de des-
tourbir Toeuvre de nostre dit Sire. ou de inetlre dt^sordre en-
tre les ouvriers ou inonnoyers, ou qu'ils fussent hutins, ou
i-ioteux, que le Prcüostdes Ouvriers. s'il est ouvrier, Tenvoie
cn quelque Monnoye qu'il lui plaira jusques a tant de temi)s
comrne il vouldra, par le conseil dun ouvrier de chaquc
tburnaiseleplussouftisant; et le Pr^oost des Monnoyers, s'il
est monnoyer, |)ar cette mesme maniere, par le conseil que
lacommunaute lui baillera » *. Dans le Serment de TKmpire, il
n'cn etail pas de meme. A Sorgues, en 1352, un prt^vot unique
dirigeait les ti-avaux et ötait le juge naturel des compagnons
sauf les trois cas röservt^s. La Monnaie pontilicale d'Avignon
ne comptaau debut qu'un seul prövot ; Touvrier le plus ancien
ou le pluscapable ölaitä la töte de Touvriere, le monnayer le
plus j\g6 ou le plus habile surveillait le monnayage propremcnt
dit. L'usage suivi dans le Serment de France ne tarda pas ä
etre adopte a Avignon. Les Ouvi'iers et les Monnayers eurent
respectivement un prevot. L^ancien Prövöt unique conserva
longtemps son titre de pr^vot ; le prevot de fournaise ou de
Touvriöre et le pr6v6t des monnayers etaient piacös sous ses
ordres. Un pr6v6t g^nt^ral avait la haute main sur les divers
ateliers de la Provence au moins d(^s le commencement du
XIV""" siecle; en 1338, le pr^^vot g6nöral en fonctions dut se
rendre ä Avignon |)our la dt^fense des privileges des compa-
* KOGER VALLENTIN. — /^'« Statuts des pnh'ots f/eneratt.r des Otti^ricvs et des Mou-
nayers d' Avignon et du Comtat Venaissin, p. 11, 1*2 el 10.
* BLANCHET. — Sceau de la Monnaie de Tournai.
' licvue numismatique' 18H'».
REVUE SUISSE DE NUMtSMATIgl'E 5
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- 6G -
frnons *. Le |)re\ 6t de la Moiinaie papalc d'Avignon prit ou
rerut le titre de prevot gt^neral vers le milieu du XV^'^siöcle,
ä la tin de la legatiou de Pierre de Foix (1433-1404) ou au
debut de celle de Charles I"" de Bourbon (1470-1475), soii
successeur iminediat apres une vacance de six ans. De lon-
gues recherches ne m'ont pas perniis d*elucider compl^te-
nienlcette(|uestion.Une 6tude de la Prt^vote Gönt^rale d'Avi-
gnon et du Coinlat doil, pour i^ire coinplete, ötre subdivisee
en quatre parties. Comment etaient nommös les Prevöts Gö-
iieraux? Quelle ötait i'etendue de leur juridiction # En quoi
consistaient leur rule et leurs prörogatives f Quels ötaient les
produits de leur Charge ? Le prosent nriömoire traitera uni-
queinent de leur inode de nomination.
De nieme que los distinctions les plus insignitiantes ou les
dignites les moins iin|)orlarites ont ete convoitöes avec ardeur
de tout tenips, de meine les fonctions purementhonoritiques
ou Celles dont les pi*oduits etaient modiques ont öle toujours
tr(^s enviöes. Jusqu a la Revolution, quelques charges de
celte nature etaient regardees par certaines fainilles comme
dependant de leur patiimoine, connme etant Tapanage de ses
uienibres. Aucun ino\ en n'etait neglige, aucune manoeuvrc
nY^tait jugee inutile, aucune demarche n'ötait epargn6e,(|uand
il s'agissait d'assurer ä Tun des hoM-itiers du ti^ulaire la trans-
mission de ces ofrices. Etienne Robin I", seigneur de Grave-
son et coseigneur de Harbentane, epousa Marie de Posqui6-
res. Son deuxienie tils Claude Robin tut gt^nöral provincial
des Monnaies dans le Languedoc, le Rouergue, leQuercyet
la Guyenne et tut mariö en 1504 avec Guyonne de Sauvi-
gnac, dont il eut Ktienne Robin II, general provincial des
Monnaies dans los monies prt»vinces ä la mort de son pere.
l'"tionne II opousa Marguerite de Xöves (de Ni^vis); j'ai döja
signalö la sovoritö dont il taisait preuve dans ses fonc-
tions'. Son tils Antoine Robin, seigneur de Beaulieu et de
• Archiven t/c la vilie d'AvKjnon. Hjite 17, pn-ce cot«-«« F, n* C.
* U0<;KK VALLENTIN. — Pierre fle (:o>(cil.<( et la niaitrtüe de l'atelicrde Villeneuvc
(irvU-l .');«», p. 7.
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i^^IPmOP^iP III U L ffF>*VT y ,
67 —
Restanchiöres en Languedoc, lui suocöda en qualitö de g6-
nöral provincial, mais devint plus tard magistrat. Tu autre
exemple. Frangois Börard de Labeau ou mieux dit Labeau
ötait avocat gönöral de la Lögation d'Avignon. Son Hls Fran-
cois II, Chevalier de ['ordre du Pape, le rempla^a en 1556.
Laurent prit le Heu et place de son pöre en 1583 et transmit
ii son tour son emploi ä son tils Francois en 16.26. De möme
quatre membres de la famille de Coucils et deux membres
de la famille de Pertuis furent successivement investis de la
Pr6vöt6 Gönörale. Si les Pr6v6ls G^neraux d'Avignon n'eu-
rent sous leur dependance, jusqu''en 1585, qu'un seul ate-
lier, si leur circonscription territoriale 6tait moins vaste que
Celle des G6n6raux Provinciaux de France, leur compötence
etait bien autrernent ^tendue, leur role plus irnportant, leurs
devoirs plus nonibi*eux, leur responsabilitö plus grave.
La prävote gönörale resta durant cent ans environ dans la
famille de Coucils. Quelques donn^es gönealogiques trou-
vent tout naturellement leur place ici ; elles permettront d'övi-
ter bien des r^pölitions. J'aurai d'aillcurs Toccasion de dis-
culer un grand nombre de documents mon^taires ömanes
d'Olivier, de Jean, de Pierre et d autre Jean de Coucils.
Noble Olivier de Coucils, dit Agaftln, coseigneur de Lagnes
(Venaissin) ^tait originairc du Piemont. 8a famille 6tait
« bonne et noble ». U vint se fixer ä Avignon vers l'annöe
1460 et non loin de r^glisc St-Pierre, oü il fut enterrö. II fut
trösorier gt^nöral de la ville en 1477-1478 et en 1480-1 48L Le
l"d6cembre 1485, le Conseil de celte ville le chargea de tenii*,
conjointement avec Berardi etBarlh^lemy de Noves,le poin-
con destinö h marquer les ouvrages d'argent fin fabriques ä
Avignon. En 1492, il ötait premier consul. L'annöe suivante
il devint viguier; en 1502, il le fut de nouveau. Le 13 mai
1493, il fut envoyö en qualite d ambassadeur avec Clement
de Cuers (de Correis), clianoine et ofticial de Farchevechö, par
les conseillers de THotel de ville du rang des nobles, pour
pr6ter serment de fidelit6, au nom de la cito, au nouveau
souverain pontife, Alexandre VI. Sur la foi d'une note ma-
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— 6S -
nuscritode P. Acliard, j'avais indiquö cjue Tun des ambas-
sadeurs ötait de Comis, lequel aurait etö Prövot Gt^nöraP.
Olivier de Coucils avait au contraire ött^ elu ä ccs fonclions
depuis plusieurs annecs. Ces döle^ues presenterent au It^gai
Julien de la Rovore, en residence ä Rome, une requele qui
ne parail pas avoii* öte accueillie favorablemeiit. Ils lui de-
inandt^renl, contbnnt^nient ä leurs instructions, d'ordonnei-
la cT^^alion d'archives de la Monnaie, (!e (jui contribueraii a
rorneaieut d'Avignon. On it^unirait dans un m(ime local.
fermö avec deux clefe differentes, les ecritures et autres actes
relatifs ä roflice de Prevot Genei-al; une personne a desi-
^nev par le Legat recevrait en di^pot une elef, Tautre appar-
tiendrait de plein droit au Prövot General.
Kn 1474. un Jean de CoueiU, probablement frere d'Olivier,
etait preinier consul d'Avignon.
Olivier de Coucils etait banquier tout en 6tant pourvu de
Tolöce de la Prevötö Generale. Pithon Cui*t lui donne pour
feninie Madeleine Guigonet, dunt il aurait euquatre enfants :
Nicolas, Pierre, Jeanne et Marguerite'. Paul Acliard apj)elle
son 6p()use Magdeleine de Monllerrat, laquelle Taurait rendu
perc de trois Hls et de quatre tilles *. Malgrt^ les nonnbreuses
erreurs contenues dans son article, Tancnen archiviste de
Vaucluse a ä peu pres raison pour une fois, mais Olivier de
Coucils eut neuf enCants. J'ai retrouvö, en effet, le testanient
de Magdeleine de Montferrat, dato du 12 aout 1532. Elle de-
mande ä reposer ä cote de son mari «... et elligit, corpore
suo, sepulturam in ecclesia collegiata Sancli Petri et tunnba
in qua est se|)ultus dictus quondani nobilis Oliverius de Co-
cillis, ejus inaritus » et eile donne 200 (lorins « monete Avi-
nione cui*i*entis » aux pauvres. Suil Tenumöration de quel-
ques legs pieux, tels que celui en faveur de Thopital de Ste-
Marthe. Elle lögue cinq ecus pour une fois ä ses pelits-fils
nobles Jt^i-ome et Olivier Bordini, freres germains, et Ber-
' Id. Le ParleniL'nt GMeral des Ouvrieis et den Motinai/ers du Serment de rEmpir^',
tenii ä AvKjnon en mal iö.it. p. 1.
* Histoire de la nohtcsse du Co)ntt' Venaissin, t. I, p. 23*2.
• Bulletin Uistoriqu'et archeolo'jique de Vaucluse, IH"',), p. 22.
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- 69 —
nardin de Tülle, un anneau d'or avec une turquoise ä Jean
de Coucils, son tils ainö \ ä Nicolas de Coucils. son deuxi(^ine
lils, «'unum pelliceriuin in quo est unus balays, qui fuerat
olim nobilis quondam Nicolay de Avaris », ä Pierre, son
plus jeune HIs, no \evs 1511, puisque les lettres rovales du
12 a\ ril 1533, portent (|u'il ötait alors i\gö de « vingt et deux
a vingt Iroys ans ou environ » *, la somme de cent ecus d or,
a Nicolas de Monlferrat, son fr^re, dix Horins, ä la chapelle
que son tils Jean avait fait biYlir ä Tinlerieur de St-Pierre.
une chasuble de damas ou de velours et un dais en draj)
(Tor, borde de velours noir, ornö sur le devant des armes
des de Coucils et ä Tautre extrömit^ de l'ecu des de Monlfer-
rat, et destinö ä ^\re port(^ au-dessus du Saint-Sacrement,
'orsqu'on le soi-tirait de Töglise. KnWn eile institue pour höri-
tiers les dits Jean, Nicolas et Pierre de Coucils et nomme
pour exöcuteurs testamentaires trois de ses gendres, Jean
Garon ou Guörin, Antoine de Tülle, et Jean de Cabassolle,
docteur en droit'. Le testament fait encore meniiondes HUes
de la testatrice Louise, Jeanne, Constance, Marguerite, Ca-
therine et Isabelle *.
La femme d'Olivier de Coucils portait le meme nom qu'une
tarnille italienne illustre, les marquis de Monlferrat. Rien ne
|)rouve qu'elle eut avec eile autre chose de cominun que le
nom, bien que Marguerite de Monlferrat, tille de Guillaume,
marquis de Monlferrat, eut 6pous6 vers la meme t^por|ue un
' Ol) a pivtendu A tort que les tun(uoises n'etaient pas recherchees autrefois. Vuici ce
«[u'on lit dans un manuscnt, redige en i511 par un Avignonais e{ que M. Hayle m'a com-
inuiiique. « S'en segon les colors des pi^res presiouses et le nun, et prinio ung diamant est
blanr, ung rubis est roge, ungiie tiu'quesse est perse clere, ungne heuremaude est verde,
ung safls est pers escru, ung baley (rubis) est roge clere, luie trespasse (topaze) est jaulne,
ung saspicilham ralne, perles billes et blanclies et bien rondes ». De nu'nne lors de sa nioit
en lo2H, Odon de Jante, rhanoine de Valence et abbe de St-Felix |x>ss»'d;nt, « unum anu-
liun cum una tonpiesa advaluattun et venilituui Domino N. Mistralis... III ft'. d iAtcU.d^p.
ile la Drönie-Fonils da chapUre de Sl-ApoUinaire, compte n" :iH.)
* ROGER VALLENTIN. — Pierre de C<nicUs et la Maitrise de l'atelier de Villencuve,
p. 8.
* Le doctorat annoblissait ptM-ionnellement dans le Comtat et ä Avijznon celui qui en
avait conquis le bonnel. Si le lils avait eu egalemenl le titre de docteur, tous les descen-
dunts etaient reputes nobles.
* Arcliives de la vdle d'Avif/nun. Minntefi de M* Girard Henrici, 1532, 1^ 116.
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— 70 ~
etranger, un Dauphinois, Hector de Monteynard, chambel-
lan du Roi de France et gouverneur de la ville et du comte
d'Asti, assassinö en 1501 ä Milan par le marquis de Cöva.
11 est douteux de meme que Magdeleine de Montferrat eut
pour armes d urgent au chef de gueules, 11 existait entin en
Dauphin^ un tief mouvant de la baronnie de Clermonl du
nom de Montferrat. « paroisse de quatre feux et demi, dans
le diocöse, le bailliage et Telection de Vienne » *. Mais Mag-
deleine de Montferrat n*etait pas Dauphinoise, c'ötait unc
Piemontaise. Son frere Nicolas de Montferrat avait fixe son
domicile ä Avignon ; il est fort possible qu'il y ait faitsouche.
11 öpousa Doucette de la Plane, quatri6me enfant de Laurent
de la Plane, docteur-ez-lois, et d'Andrivette Fabri qui avaiem
fait dresser leur conirat de mariage, le 18 uiai 1456, par Jac-
ques Girardi, notaii-e ä Avignon. En 1493, Nicolas de Mont-
feri-at ctait conseiller de Thotel de ville d'Avignon.
1" Le 10 juin 1514, Jean de Coucils, damoiseau, fils ain6
d'Olivier et banquier recut de la ville dWvignon 5 tlorins
8 gros « pro liquefactione aliquorum testonorum de Monte-
ferrato et assayanienlis factis de eisdem »•. Nt^ri Aiinoneti
et Charles de Clicilus, changeurs ou banquiers, avaient fait
les essais avec lui. Le 4 juiliet 1520, un nouveau rnandat de
4 Horins 7 gros lui fut deüvre pour avoir fait Tessai de tes-
tons Italiens et d'autres inonnaies *. A cette date, Jean de
Coucils i-ecoit le titre de prevöt gencral des ouvriers et des
monnayers. II lit batir de son vivant une cliapelle dans Feglise
St-Pieri'e.
Paul Acliard aftirme que Jean de Coucils succöda a son
pei'c en qualite de pi-ev6tgeneralen 1531 etavancequ'il testa
le 13 dec. 1534. C'est la une double crrcui*. Ce persoimage
i^tait dejä rcv(}tu de cos fonctions en 1523; il prenait le titre
suivant: « Johannes de Cocillis, alias Agaflini, doinicellus de
Avinione, prepositus generalis oj^erarioruni et monetario-
• (iVY ALLARD. -— Dictiounaire Uisluriqtt' du Dau]>U'nu\ t. IT. p. 178.
' Arrlniu;s de la rille il'Aciuiiün. Coinples dt« löli, niandat ii" 75.
' Ibidem. t^Mni>lfS de I.ViO, niandat n" 191.
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- 71 —
•
rum Monete Dornini Nostri Pa|)e, que in civitate Avinionis
€t Comitatu Venayssini ac illis adjacentibus Sancte Romane
Ecclesie terris cuditur». II t^tait en meine temps maitre de
la Monnaie royale de \''illeneuve-lez-Avignon, reouverte le
21 juillet 152). Nommö niaitre particulier pour six ans, le
2 aoüt 1522, dösigne pour un an par les gt^nöraux maitres
en 1529, puis en 1530 pour Irois ans, il exeira la maitrise
durant neuf ans (1522-1531). 11 emit en 1522 des testons et
des demi-testons et chaque ann6e 100 marcs de monnaies
d'or. Du 24 octobre 1527 au 30 mai 1528. son diff(^rent fut
une fleur de lys ä la fin des legendes; ä partir duOjuin
1528, un 1, initiale de son prenom Jean, fut Substitut a ce
lys'.
Le 3 janvier 1532, il regut un mandat de 10 Horins pour le
concours de la ville ä la construction de Vavc jelö sur la Du-
rancole sous le rocher des Doms, ä Tendroit on existait an-
ciennement un tournail*. Le 9 mai suivant, il passa procu-
ration au sujel d'un proces avcc le scigneur crAramon *,
proc6s que s jn freie Pierre poursuivit au mois de dticembre
1533*. .Le 3 mai 1533, il pr.3sidait le Parlement des Compa-
gnons d'Avignon. Le 3 d6c. 1533 son froi-e Piei*re lui suc-
c6da en qualitö de prövot g(^n(^ral.
En deliors de ses fonetions de pr^vot general des Compa-
gnons d'Avignon et duComtat, JeandeCoucils fut proclame
grand prövöt general des Ouvriers et des Monnayers du
Serment de TEmpire, lors du parlement gent^ral du mois de
mai 1531, tenu ä Avignon. Lorsfjue la cloture de cette rt^u-
nion fut prononc(^e, le livre des parlements genöraux lui fut
conli^, par derogatiun aux coutumes, tandis qu'il aurait du
etre directeinent dt^posö ä l'atelier de la cite papale. Jean de
Coucilsest le dernier grand prevcM genc^ral des compagnonsdu
^ DK SAULCY. Eli'm. de Cfiifiiuire des utelicrs unmetaiveft, p. 1\ et 10 1.
* At'chives de la ville d'Avi'jnoti, comple de 1Ö31-1532, r>.V mandat de Texlraonli-
naire.
' Afinutes de M' AnastatH. 7}0tairi' ä ViUen"ni\;, (^ 16, v". Proca)'<ttio in maijno rcyift
consilio pro nobili JoliatDie de Cocilis.
• Ibid. fol. l^(i, v". — Sununaire apprinüe jumr nuhle Pierre de Corilz, dict Xyaffiu.
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Sennent de rEinpire, avanl la ^^cission, quejai^tudioe dans
cetie meine Recue, Dejä un Avignonais « noble liomme, ho-
norable et saige, FnuK-ois de Porte Ayguere », avail etö ölu
prövol gent^ral du Sennent de TEnipire, loi*s du parlemeni
gt^n^ral de Valence, ouvert le lOinai 1392. Les actes que tit
isceller Jean de Coucils en qualite de grand prevot eontien-
nent la forniule «Johannes de Corillis, alias Agattiini, do-
micellus de Avinone. Prepo.situs Generalis elleclus, creatus
et deputatus in Farlamento Generali Operarioi-uin et Mone-
lariorum dicti Sacramenti Imperii, lento et celebrato in civi-
tate predicta Avinionis, infia domum habitationis nostre el
in aula superiori ejusdem... » ', ou bien lorsqu'ils sont ecrits
en l'ranrais «Au noni de Dieu et de la Sainete Vraye Croix,
Xous, Jehan de Cocilz, dict Agat'Hn, damoyseau d Avignon,
Frt^vost Geni^ial des Ouvriers et des Monnoyers de Nostre
Sainet P^ve le Fape en Avignon, conte de \'enisse et terres
adjacentes et äussi Grand Fi*ev6t Gt^nc^ral des Ouvriers et
des Monoiers du Sennent du Sainet Empire, esleu, creö,
constitue et ordoniK^ au Parieineni Göneral, faict, tenu el
celebre en la dicte citt^ d'Avignon » *.
La date exacte de son testament est le 13 decembre 1532.
Flusieurs des dispositionsqu'il renFerme sont assez bizarres
pour meriter d'etre resumees. II demande ä etre inhume de-
vant le maitre auiel de Teglise de St-Pierre, oü reposent d^ja
son pere Olivier et ses aleux; il legue 15 Horins a celui qui
lui suceödera comme |)rövöt gc^neral el aux compagnons,
sous la condition de Taceoinpagner a sa derniere demeure,
en portant 12 tlambeaux de cire et de faire cölebrer au bout
de l'an un ehanter ä St-Pierre. Au sortir de la cörömonie
annuelle, le pr6v6t gt^nt^ral devait offrir ä diner aux höritiers
du testateur, aux ofliciers de la Monnaie, aux banquiers et
aux orfevres de la ville. II donnait encore un capital de 2(K}
' UOdER VALLENTIN. — fA' parle ment ff cnt rat des ouvriers et des monuayers du
sennent de V Em iure, tenu ä AvKjnon en mai i.'tSi. p. 2.
* Id. — Im Charte du parlenient (j^nerul dei anniht'jnnns da serm 'nt d* VEmpirCf
tenu ä Avif/non en i'>3t, p. r>.
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r
— 73 —
ccus, ä placer au 5 7o ^'J** 1^^ Ville. pour la dolation d'une
messe quotidienne ä dire ä Sl-Pierre, tant quil resterait des
heritiers du nom de de Coucils dit Agaftin.'Si ce nom venait a
s'öteindre, les consuls d'Avignon seraient tenus de faire so-
lenniser annuellement une messe des morts a St-Pierre, Ic
jour de la Sainl-Jean-Baptiste, avec luminaire cl sonnerie de
cloches Selon Tusage adoptö pour la grand'messe instilu^e
par noble Jean Teyssier '. Sa mere, Magdeleine de Montfer-
rat etait au nombre de ses ex^cuteurs testamentaires.
Jean de Coucils mourut celibataire vers le mois de novem-
brel533*.
IP Nicolas de C nicils, co-seigneur de Lagnes (Comtat) et
de Merveilles (Provence), se livra d'abord au commerce. Au
mois de döcembre 1533, il tut sur le point d'etre ölu prövot g6-
nt^ral. Les consuls d'Avignon certitierent le 2i\ avril 153(3 qu'il
(^tait bon et loyal marchand. En 1540, il tut nomm6 tresoiier
et reccveur gönöral du roi de France pour la Provence. II
öpousa Magdeleine de Rouvillasc, tille d'Henri, seigneur du
Barroux (Comtat) et co-seigneur de Celles (Pi(^moni).
Ses ent'anls furent :
1« Jean de Coucils, co-seigneur de Lagnes et de Merveil-
les, secrötaire du conn^table de Luynes, gouverneur du fort
St-Andre et prt^vot genöral des compagnons d'Avignon
(1570-1583). II succöda dans ces deux derniers emploisä son
oncle Pierre et prenait comme lui la qualite d'ecuyer. En
1583, il donna volontairement sa demission, probablement a
la suite de deboires Hnanciers. Noble Jacques de Noguier fut
alors noinm6 gouverneur de St-Andrt^ et Jean-Michel de Per-
tuis, [)rev6t gent^ral. Jean de Coucils soutint un certain nom-
bre de proces mallieureux. Le 10 fövrier 1587, Jean Blach^re,
notaire ä Bagnols, recut de sop mandataire Jean Dantail,
* M. (Inslave Bayle a dessint» d'iine maniere i'enianinable la ciirieuse fi^^re de Jean
Teyssier (Textoris;, dit Agassa, Iresorier peneral de la ville d'Avignon au XIV"'siecle,
fondateur du Cantat de tu Concorde, celebre le lendemain de la feie de Sl-Jean-Iiaptiste
{Meni. de l'Acad. de Vaaclit^e, 1K81», p. 130».
' ROGER VALLENTIN. — Treizain de mariutje de Claude de Panisse, consedler au
Parleuifut de Provence, p. 4.
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— 74 -
armurierä Villeneuve, 15 (^cus, inontant de la condamnation
prononcee contre Jean de Coucils par le parlement de Tou-
louse le 14 jaiivier prerödent *. Quelques jours plus tard, le
möme Jean Danlail aclieta de cc dernier « 26 saulm(^es, 4 ey-
inines de bled, mesure de Villeneufve » qui se trouvaient
entre les mains de Jaume Pi|)et « comme sequestre döposi-
taire par aucthorite des Tr«^soricrs gönt^raux de France en
la g6neralit6 de Montpellier » *. Un document du 4 avril 1591
nous le montre conseiller de THotel de Ville d'Avij):non \
De Catherine Rodulf de Limans, Jean de Coucils eut no-
tamment Francoise de Coucils. femine de Guillauuie de Ca-
vaillon, seigneur de Malijay.
2" Anne de Coucils qui 6pousa Jean de Cabassole du
Real, co-seigneur de Barbentane et d'Entraigues. mort en
1568.
3'' Franroise de Coucils, dame d'une partie de Merveilles,
marit^e en 1549 avec Claude de Panisse, conseiller au Parle-
ment de Provence. J'ai dejä signale qu un treizain de mariage
avait ele fabrique ä celte occasion *.
Ilh Pierrede Coucils, ^cuyei-, co-seigneur de Merveilles.
11 epousa, en 1537, Clcnience de Guilhcns, sixieme entant
de Jean de Guilhens et d'Isabelle de Libellis. Sa postörite se
i-eduisit a une tille unique, Margucrite, propri6taire d'une
partie de la seigneurie de Merveilles, rnarit^e avec Claude de
de Pagan. Kn 1582, une nouvelle alliance resserra les liens
qui unissaicnt les familles de l'oucils et de Guilhens par
Tunion de Pierre de Guilhens avec Margucritc de Panisse,
tille de Claude de Panisse et de Fran(;oise de Coucils.
Claude de Pagan « Tun des gcntilshommes des plus ac-
coinplis de son teinps », page d Henri 111 jusqu en 1588, tut
nomme cette annee-lä lieutiinant de la compagnie dhomuies
' Minnfei de M' Dupuy, uolaire a Villeneuve, 1587, f' II' XLV.
' Id. f ir LI.
' Arrhige« de la ville d'Äpignon. Premier liere doi regietrea icopie de la coiTespondanc*»
dos consuls de 151)0 ä 1006). Manuscril noii cIussh.
* ROdF.H VALLENTIN. — Treitain de mariage de Claude de Panisse, conseiller an Htrle-
fneni de Provence.
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— ro —
d'arines du eoinmandeur Jules de Montmorencv, Hls naturel
du connetable. Louis XIII lui accorda « apres de longs Ser-
vices, une pension de 3600 livres » et le Pape lui contia le
commandement du chäteau de Pont de Sorgues, lors du de-
ces de son pöi'e, F'erdiirjnd de Pagan. II mourut en 1()'20
au chateau d'Ainboise, ä la suite du Roi de France, laissant
trois enfants. Sa femnie, Margueiite de Coucils, sei'ait deve-
nue, parail-il, danie dlionneur d'Anne d'AutricIie; eile par-
vint a un age avancö. Elle avail etö mariöe tardivement avec
lui en 1602 * et eut 3 enfants.
Pierre de Coucils est une illusti-ation Avignonaise. II a
l(^gue ä la poslerite Texeinple d'une vic glorieuse et sans ta-
che, consacr6e tout enticre au bien i)ublic et ä la pratique
des vertus privees. (Test principalement pour ce mutifque
j'ai public les fac-similes de trois signatures differentes don-
nees par lui'. Le Dicioimaire historique de Barjavel et Jes
Vauclusiens ou Dictionnaive biographique de M. Aubert,
renferment, surtout ce dernier, des notices consacrees ä des
personnalites, qui ne mcritent ä aucun ögard les eloges ini-
mod^res que ces auteurs leur ont dccernös. Le dcfaut de
critique leur a fait donner trop d'extension ä cerlaines bio-
graphies; Tignorance des sources de Thistoire locale les a
conduit ä passer sous silence quelques-unes des gloires des
plus pures. Pierre de Coucils est de ce nombre.
Son cursLis honoruni tut des i)lus remarquables. Recu ou-
vrier en 1528, noinrne maitre de la Monnaie d'Avignon le
l**' fevrier 1532 et de celle de Villeneuve dös le mois de niars
1531, il abandonna sa residence ä Tapproche de la |)este. a
rimitation des clianoines qui s*6taient installes dans la clm-
pelle de Saint-Xicolas sur le Pont St-Bönezet et de Marquiot
Cavalerii, trt^sorier d'Avignon (1529). J'ai dejä etudiö cet cpi-
sode de sa vie^ II cumula les deux maitrise?: avec Teniploi
» PITHON GURT, l. II, p. 31Ö.
' ROGKR VALLENTIN. — Dh dfijrs (Vinatritction dn personnel dti JHonnaies d'Ätignnn et
de VilUnenoe-lei-Aeignon a lafin du A'»7* siecU.
* Ici. — Pierre d4! Cottcils et la nnitrisi de Vilieneuve i\Z\i\'ioS3).
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- 70 —
(Je controleur du maitre des porls de la s^nechaussöe de
Beaucaire *.
II exerra les fonctions de pr^vot gent^ral de 1533 a 1570 et
nun de 1535 h 1545, commc Pa prötendu Paul Achard. Au
mois de decembrc 1533. ä la suite de son election en cette
(|ualilö, il se döniit officieusement de sa maitrise de Tatelier
de Villeneuve. Son succe>iseur et son neveu, noble Jerönne
Bordini, tut nomine par le Hoi de Fi-ance ä sa place le 13 K-
vrier 1534, rnais avant son Installation les juges sur le fait
des Monnaies Hrent dötense ä Pierre deCoucilsdes'occuper
aTavenir de la Monnaie de Villeneuve. Poursatistaireäleur
injonction, ce dei-nier se dt^cida le 23 tevrier 1534 ä donner
pouvoir iL M* Guillaume du Puy, procureur au parlement de
Paris, et a Antoine Motet, bourgeois de Villeneuve, de « au
nom du dict eonstituant dcciei'er par devant Messeigneurs
les juges dölöguös par le Roy sur le faict de scs monnoyes
et partout ailleurs oü il appartiendra que le dict eonstituant,
suyvant les dofTences qui luy ont este Faictes, dös a prösent
s'est dösistö et dt^party et par ces dictes presentes se dt^siste
et des|)art du faict de la niaislrise de la dicte Monnoye de
\'illeneut"ve et Sainct-Andrö-lez-Avignon et est |)rest de ne
s'en plus entremeclre » *.
Tandis que son l'vcve aine se qualiüait de damoiscau,
Pierre de Coucils prit, en 1533, le titre ecjuivalant d'öcuyer:
« Piei-re de C.)cilz, dict Agaftin, escuyer d'Avignon, prevost
gt}n6ral des ouvriei's et monoiers de Nostre Sainct Pere le
Pape en la c\\6 d'Avignon, Conte de Venisse et terres adja-
centes... », ou « Nobilis Petras de Cocillis, alias Agaftini, civis
' Jlinuteitde M' Änaataii. notaire ä Villeneuve. T' 301. MiUrimouium Jucobi Älion*, Ruppit-
iiKture, et hnneste pitelle Johme Ihiret^, ßlte Hectorh Diirili, XUlenooe. « .... preseiilibus
ibidem, venerabili, nobilique et iliscielis virisdoinir»(».\ndiva Cringeli, Canon iro et sacrista
ecrjesie coll^Kiate Villenov«^, Petro de Cossilz, coiilrarotullalore magi^tri portuuin senes-
rallie Bellicadri, Anthoni«> Woteti, Johanne Biuneti juniore. mo.ieLariis Villenuve, elc. »
Le lutiir el;iit laboureur et la fnture, lille d'iin laboureur. Qnoiqu'un en ait dil, l'interven-
lion en qualitede temoin dune personne noble ä un conirat de manage, n*impliquait
nullenient la noblesse de Tun ou de lautre des epoux. Le contiat de mariage de Jacques
Alzon est un exemple ä ajouler ä ceux qui ont pu elre fournis contre celte th^se.
* Miiintes de M' Atiuslaii, notiire d Villetieuee, f" 2t K"., 2".
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— 77 ^
Avinionis, prepositus generalis monetariorum et operario-
rum Moncte in Civitate Avinionis et Comitatu Venayissini ac
lenis adjacentibus ad Sanctissimum Dominum Nostrum Pa-
pam et Romanam Ecciesiam pleno jure speclantibus »
Pierre n'^tait qu'un surnom; son prönoan vöritable ötait An-
dv6 « Andreas dictus Patrus » \
Sous le nom de Capitaine Agaffin ou par aphörese de Ca-
pitaine Gat'Hn et vulgairement sous celui de Ca[)itaine de
Saint-Andre, il se crea une juste röputation de bravoure et
d'6ncrgie. Francois I" Tayant nommö gouverneur du
fort de St-Andrc, ou pour se servir de Texpression du XX'I""
sii^cle « cappittennc et viguier de Sainct-Andre », il se prt^-
senta, le 22 janvier 1534 « devant la porte du chäteau », as-
sistö du notaire Anastais. II declara qu*il « voloit avoir les
clefz du dict cli;\(eau ». Le lieutenant de Fiennes repondit
« qu'il avoyt les dicies clefs et qu'il avoit estö pourveu par
par le Roy Nnstre Sire de Toftice de lieutenant » et demanda
ä jouir paisiblement de son emploi. Pierre de Coucils röpli-
qua que « luy mesmc voloyt exercer le dict ofKce en per-
sonne et pour le prcsent ne voloit point de lieutenant ». Son
lieutenant consentit ä lui remettre les clefs ; il ajouta : « Mon-
sieur le Cappitene, je vous baille vos clefz, si vous promec-
tös de me laisser jouyr de ma dicte lieutenance et contreve-
nir })oint au mandemcnt du Roy ». Alors le nouveau capi-
taine ouvrit la porte de la cour du chiiteau et manifesta son
intention « qu'il ne voloyt, ne entendoyt point contrevenir au
mandement du Roy » *.
Grace a sa legitime influence, Pierre de Coucils parvint ä
obtenir du Roi Texpt^dition des lettres de naturalitö qu'il
avait accordees a la ville d'Avignon pour la d(^dommager
des pertes occasionnees par Tassiette de son camp sous ses
murs. La ville reconnaissante lui dölivra le 12 octobre 1537
' liegistfe da U Monunic. au Musee Calvet. Piooes- verbal d'inslallation de Pierre de
Coucils en qualile de prev»*it general.
' Minutes dt M* knastiis, noiaire ä ViUtHeuve, P 18'^.
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^■.1 \ IB. mmv
- 78 —
un niandat de 10 ecus d'or pour le rembourseinent de ses
depenses'.
Durant les guerres de reügion, son courageetson habilete
(^taient aussi estimes par les catholiques que redout^s des
protestaiits. II fit partie du conseil special r(^uni ä Avignon
en 15GI pour deliberer au sujet des pr^^cautions ä prendrc
pi)ur- protegcr la ville contre les incursions de ces derniers.
Ün n'avait adniis dans ce conseil que ceux « qui etoienl dis-
tingu(^s par la sngesse de leurs avis et qui au besoin en firent
valoir la justesse par leur valeur » •.
I\'" Louise, Tainee des tilles d'Olivier, öpousa noble Jac-
ques Vento, appartenant ä une famille originaire de Genes
et issu du preinier mariage de Perceval Vento avec Mar-
guenle de Meri. En loM, eile etait deja morte, laissant un
tils unique, noble Charles Vento. La notice consacree par
Tabbe Robert ä la fainille Vento est absolunient incoinplete ;
cet auteui', pourtant estinie, se borne ä indiquer que Jacques
Vento continua la posteritö ^. Une alliance unit plus tard
les tamilles Vento et de TuUe, alliees toutes deux ä la famille
de Coucils. Kn 1571, Marguerite de Tülle, fille d'Antoine de
Tülle, epousa F^erre Vento, conseilier au Parlenient de Pro-
vence.
Les armes des Vento etaient identi(iues ä Celles des Mo-
naclü ou Monge d'Ai-les : t^chifjuete d\irgent et de gueules.
V' Jeanne n't^pousa pas Jacques \'enlo, en 1500, comme
le prt^tend Pithon Curt, mais noble Pierre Gauftridy ou
GeotTroi, alliö a la puissanle famille des De la Baume de
Suze-la-Kousse. Antoine Gauffridy, seigneur de Malijay,
avait ete dejjute en 1499 avec Pierre De la Baume, seigneur
de Suze et d'aulres nobles de la principautt^ d'Orange pour
assister aux 6lats de cette princijjaute, convoqut^s pour Tins-
tallation de Jean II de Chalon, prince d'Orange. II avait
epouse Jeanne de la Bauine-Suze et eut deux Hls, noble
* Archiven de la eilte d' Avignon, coinple de 1537.
» FANTONI. — litoria äelUcita d'Angnvtr, t. I, p. 373 — P. JTSTIN, t. T, p. 113.
^ L'et'it et le nobiliaire de U Proreiice, t. III, |). 221.
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- 79 —
Pierre Gauffridy et noble Alain Gauffridy, mort en bas-äge
avant 1512. Pierre Gauffridy fit don ä sa femme, Jeanne de
Coucils, de la dot de sa möre, soeur de Bertrand de la Baume,
Chevalier, seij»neur de Suze '. Louis de Merles avait 6t6 ma-
rie en troisiörnes noces, en 148G, avec une tille d'Antoine
Gauffridy et de Jeanne de la Baume. Douze enfants naqui-
rent de cette union; ses deux premiers mariages avaient
döjä rendu Louis de Merles pere de huit enfants. Les arehi-
ves departementales de Vaucluse renferment une proc^durc
faiteen 1515-1516, ä la requöte de Pierre Gauff'ridy, gendre
d'Olivier de Coucils*.
CeUe famille de Gauffridy, Gauffridi ou Geoffroi, seigneurs
de Malijay (principautt^ d'Orange), est parfaitemcnt distincte
de la famille Gaufridy, descendant des vicomtes de Mar-
seille, s'il taut en croire labbe Robert de Briancon. Elle
n'avait encore de commun que le nom avec Claude (iaufridy,
notaire ä Avignon en 159Ü. Unmembre de la famille des sei-
gneurs de Trets, contemporain du mari de Jeanne de Cou-
cils et meme son homonyme, Pierre Gaufridi, avait contractu
mariage avec Alaysonne de Pinclli.
La seigncurie de Malijay (aujourd'hui dans la conjmune
de Jonquiei*es) |)assa quelques annöes plus tai-d dans la fa-
mille do I^anisse. La carte de 1627 de la princi|)autc d'Orange
lui doime letitrc de baronnie et lui attribue une importance
c|U*clle n'avait ccrtainement pas'*. Elle avait priinitivement
appartenu personnellement aux princes d'Orange, qui y S(5-
journaient volontiers durant les chaleurs de Tete ; eile portait
egalemenl le nom de Sauzeret et de SuzeUe. Par son testa-
meni du 21 juillet 1314, Bei-trand IV, princc d'Üi*ange, donna
Tusufruit de sa bastide de Sauzeret, dite de Malijay, äsa
femme Eleonore de Gen(>ve et la nue-propriete ä son ffls
Raymond. Le 22 mars 1309, il avait fait hommage ä raison
' M:inu9cnt d'Aitt.'F.an^nii'Hifpolfftg Curel, notaire A Carpentrus (1765-17'Jl), guillolint' A
Orange le 15 juillet \~J\ (Bibl. Calvet), 2* parlie, p. 110.
' ö, 2015.
' La pi'incip^uie d'O.'anje et Cjuäit de Vettuscin, Ainsteloilami, 1627.
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de cettc terro et de plusieurs autres ä Charles IL roi de 8i-
cile'.
VI^ Constance t^pousa noble Hugues Bordini, docteur en
droit, dejä mort en 1531. Kn lo.'iO, eile aurait 6t(i aftiliee au
Serment de la Monnaie. Elle eut deux HIs ülivier Bordini et
Jerome Bordini. Jt^rome tut reru ouvrier au mois davril
1531 « tanquam lilius dicte nobilis Domine Coastantie, (ilie
nobilis quondam Olivarii de Cocillis monetarii et prepositi.
dum viveret, generalis opcrarioruni et monetariorurn »*. II
remplara son oncle Pierre de Courils a la fois a la Maitrise
de Villeneuve et a celle d'Avignon en 1533. J'c4udierai plus
specialement sa via lorsque je traiterai des Maitres Particu-
liei-s de la Monnaie papale.
A la date de 1558, ülivier Bordini habitait Uzes et etait
prieur du prieure de Saint- Privat de Cayssac, au diocese de
cetle ville*.
Les armes des Bordini etaienl, d^izur ä trois bourdons
i/icgaiix d'or poses cn burtde, accoinpagries de deux etoiles
d^or, luie en clicf et lautre en pointe,
\W Marguerite s'unit en 1510 a noble Antoine de Tülle,
seigneur de la Baume, d'uno famille originaire de Cornaro
(Piemont) et qui avait pour blason d\irgent au pal de gueu-
les Charge de trois jjapillons dargejit niirailU^s d'aj;ur, Le
(*ontrat de mariage tut signe le 2C) octobre 1510. Sept enfants
naquirent de cc mariage : Julien, Jean, Nicolas, Pierre.
Claude, Bernardin et Marguerite.
Antoine de Tülle fui nomme gnrde de la Monnaie d'Avi-
gnon, le 31 d^cembre 1538, par le Lögat Franrois de Cler-
mont. II mourut en 1542. Son fils Nicolas lui succ^da dans
son ofHce. Tous deux furent en möme temps nögociants :
« morcatores».
VIII" Catherine öpousa noble Jean de Cabassolle, docteur
' OAnTHELEM Y. — Ineentaire chronologique et analyHque de» eharUs dtla nuiisom d$ B-ihx,
* Archhe9 de laviVe d'Aoignon, HH.
* Minute» dt M' AnaUaii, notaire ä ViUenenve, f» LXX.
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- 81 —
cn droit/ cncore eil vie en 1532, qui appartenail ix la inline
tamille que Pierre Cabassolle, conseiller de lliotel de villc
d'Avignon en 1493.
IX" Isabelle se maria ä noble Jean Guerin ou de Garrön
ou de Garon. Le testament, dt^jä analyst^. de Magdeleine de
Montterrat, donne les deux lerons Guörin et Garon. Dans
un acte de 1532, la forme Jean Garon est adoptöe ; le notaii-e
r6dacteur, Girard Henrici, y conslate avec raison que Jean
de Coucils dit Agaflin, Jean Garon, Antoine de Tülle et Henri
de Rouvillasc ötaient beaux-fröres, car Nicolas de Coucils
avait (^pousö Magdeleine de Rouvillasc, soeur d'Henri *.
Je n'ose pas idcntitier le inari d'Isabellc de Coucils avec
Jean des Garrons ou de Garon (de Garronibus, Garonis),
celebre jurisconsulte Avignonais qui vivait a cette öpoijue.
En 14G0 et en 1470, Georges de Garron tut priniicicr de Tuni-
versitc d'Avignon. Son tils Jean fut revötu du menie hon-
neur ä trois reprises (1495, 1507 et 1512), la deuxi^me t'ois a
la deniande du vice-lcgat Francois d'Estaing, a|)res avoii-
etudiö le droit ä Turin en 1482. II fut recu doclcur en 1493
et devint assesseur des consuls d'Avignon en 1488 et en
1511. 11 mourut auditeur de la Rote et fut enseveli dans la
chapellc St-Roch a Töglise des Cordeliers *. Boniface de Gar-
ron, son tils peut-etre, fut egaleinent primicier en 1534 et cn
1564 et mourut cn 1565.
Un Raymond Garron fut recu ouvrier a la Monnaie, en
1580, äliigede 16 ans*.
Les de Coucils possödorent un certain noujbre d'immeu-
bles aux Angles et ä Villeneuve. Oli vier hvait acquis un vaste
clos complanli^ de vignes et d'oliviers, |)res de la tour de
Philippe le Bei « ...x\cta et publice recitata fuerunt preniissa
in domo habitationis dicti Broti per me notarium, constructa
in Tegulariis (quartier des Tuileries), subtus turrim pontis
* Archiees de laviUed'ÄoignvH. Minutes de 21* Girard Henriry. 15:^2, f i2\.
» BARJAVEL. — Dict. Mit. etc. du departement de Äaucluae. FANTONI, Moria della
cita d'Avignone, p. 35.
' ROGER VALLENTIN. — L'atelier mouHaire d'Äofgnon en löSO.
REVUE SUISSE DE NUMISMATIOUE (}
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— >;> —
\'.. *?r. «ve. [ r '.-e *-.-iu-T.jni xii.ee et •:•!;% ar:v»rum heredum
• I.; -f-iiin n o...^ < K \a:-:i A:ra:*t::ii • *.
O. .'..►,'!* ».'•. > 'II ri- N;i-»!a- r.iei.: j'r::i«i..ule!n?ni le com-
Uisv*:^ it\*^r ir- F^ilin ni boixeau lie Icur fauiLe. LeTjuin
I.VU, P;»*riv «1 Tina p »uvi.r a ii 'i*.e Henri de Rouviiiasc,
'>/ih' ui'/i ä Avi-Tfi^n ei J>*?au-fre:-e de Nii*'^a>. \*jur re^^ou-
\rvr • ie^ '^»rniii'.'> d"r »»u J ai^:-?fH mh uianriandi^es », diie^^
a ^ ^W'*-^ — -.'»n de Jean par ■ n-'^^e Fran mI^ de Montesye,
U pi"j*J*^i-* d^• Phjrn »nr ■ •.
L'ai'^!.erin'jn*^tair.,Mle Vü'.enoiive deuieura in>taile. un peu
p'.jj- de dix an-, ä partir de l'annee l.V^V dans une inaison
ri»Mj\e. CMn-uui*e par Jean, n^n l«»in de la Tour de Philippe
!e Bei. Le loyer annu»^l en tut Hxe ä 30 livres tournois. En
l."VV>. Fii.Tie d »nne ä bail <a maisttn du Logis de la Cloche,
-iiU'-e ä \'iljeneuve. au <|uartier du BouPiruet et pi-es du pont
Si-B»'nezet *. A la -uite dun proces. dont je n*ai pu d(}ter-
in!ii':'r la cau-e. la runuuune de \'illeneuve fui condamnee ii
iui pa\ er une certaine Mjinme. Le 23 juiiiet ir>S4 « Crespin
An.oe, lun^ des exarieurs du souI et livre. impou^e par les
^•onsuiz et coniinunauie de Villeneufve-Sainct-Andre-lez-
A\i;:n ju pjur Ic payeuient de la S4»mmeadjugeeaufeu sieur
cappiiaine Pierre «le Cosiilz, diet A^atlin, ou ses lieoii-s, par
;irr*'st du eunseil fl'e^^tat », donna «piittance en cette f|ualit6
a Pierre Fabri, chanuine de Xotre Dame des Doms, de la
<*>mHie de 37 livn»<, 5 sous, 0 deniers iournoi>;\ Cne ile.
-ituee dans le Hliöne, un peu au nord de Villeneuve, appar-
'int lon^rtemps a la famille de Coueils: eile etait appelt^e vul-
tzairernenl « Ty-^le, dicte d'Agaflin ».
Une propriete sise approxiniativenient ä ejrale distance
flAviiL^non et du Puntet porte le noui de les Agussins, D'apr6s
la 1* ^^ende, les eors ((///r/s^menproveneal) des personnes qui
• Minute» lU M' Ana^tais, notaire ä VUleneuw, 153'i, f* 237.
' \hu\. V 2i3.
* Minute» de M' Cabmsole, noUire ä VilleHsute, T 3.
• Minute» de It Dupuit, notjire ä Yiüeneute. Quiltance pour le chapitre de Vßglite MetropS'
litutne d'Aeigitou.
* Bulletin kut. et archeologique de Faitc/iiw, 1879, p. 22.
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- 83 -
s;v arretent un instant tombent d'eux-memes ; selon une au-
tre tr-adition, les cors qui sont coupes dans une halte faite
en cet endroit ne reparaissent plus. Faul Achard a pr^^tendu
sans preuves sörieuses d'ailleurs que le domaine des Agas-
sins avak appartenu ä la tamille de Coucils et que le nom
« des Agassins » n'etait qu'une corruption de « les Agaf-
fins. »
Les armes de la familie de Coucils, dit Agat'Hn, ötaient
d urgent ä trois tiges de nielle de sinople, fleuries et bouton-
nees de gueules, posees 2 et 1. Pithon Curt dit ii tort trois
plantes au lieu de (rois tiges *. Nostradamus s*est trom])6 de
son colö en indiquant que les trois Heurs de chaque tige sont
depourpre^. La nielle se rencontre fort rarement dans les
armoiries.
Les Premiers prevöts gon6raux furentregulierement desi-
gnös en seance solennelle par les suffrages des compagnons.
L'article 1 des Statuts le prouve surabondamment « Fre-
mierement que qui sie elegit (sie) prevost... » '. Le cörömo-
nial observö ötait sensiblemenl le möme que celui usite pour
Tölection des grands prevöts gönöraux des compagnons du
Serment de TEmpire. Ces derniers recevaient leurs pouvoirs
des delögut^s des divers ateliers, avec cette restriction qu'une
meme Monnaie dis[)0sait dune seule et unique voix, qu'elle
eüt envoyö un ou deux dölöguös. Ils etaient elus par le sut-
frage restreint. Les prövots et ensuite les prövots gen^raux
d'Avignon etaient au contraire designös directement par les
voix de tous les compagnons. Un document, ölabore par le
parlement gent^ral de Valencc de 1392 et public dans un ou-
vrage oü Ton peut ötre elonnö ä bon droit de le rencontrer *,
permettra de resumer succinctement les diverses pi^i-ipöties
du choix et de la proclamation des pri^vöts genöraux du Ser-
ment de l'Empire.
* Hiat. dt la noblMse du Comta Yenaiasin, t. I, p. 232.
* L'hisioire tt ckronique de PfOPt/tce^ p. ^^5.
* ROGER VALLENTIN. — Les Statuts des prevöts gimraux d^lvignon et du Comtat Ys'
naissin, p. 1.
* GIRAUD. — Essai historique sur Vabhai/e de S*'Btrnard, Preuves, t. II.
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■ «^
— 84 —
Lorsque la majeure partie des procureurs setait renduo
au lieu, oü devrait etre celebrö le Farlement GentM*ai, lieu
dösign^ dans le parleinenl precedent, le pr6v6t de la Mon-
uaie de ce boui-g ou de cette ville etait tenu dalier retenir une
salle « en aulcun couveiit de religion » et den empörter la
clef « püur entrer en paHemeut gi^nt^ral » quand il leur plai-
rait. S'il nV avail pas de prövot, le dötenteur du sceau. le
depositaire du livre et le secri^laire des parlements gi^neraux
etaient chargt^s de celte demarclie. Le jour de louvei-ture du
Parlement Genöral, ies procureurs devaient « ouTr messe ».
Si la journee etait trop avancee, ils entraient dans une tiglise,
Celle du eouvent oü le parlement se colebrait, pour « en icelle
öglise, cliascun d'iceulx faire dt^voiement son oraison et
|)riei'e envers Nostre Seigneur Jhesu Christ ». De lü, ils re-
gagnaient la salle de la reunion et dt^posaient leurs pouvoirs
entre Ies mains du secrötaire, qui transcrivait en « un seul
feuillet de papier » Ies noms des procureurs et des Monniies
represcntöes. Le prevOt du lieu et dans le cas oü il n\ en
avait pas, deux procureuis choisis par leurs collegues et le
secretaire recevaient le serment individuel des autres mem-
bres du parlement, qui quittaicnt ensuite la salle, en contiant
ä Tun deux le soin de garder la porte. Ce dernier avait en
outre pour mission d'a|)peler « chascun des procureux qüi
sei-ont dehors le dit parlement, Tung aprez lautre, comme
le dit nolaire et Ies procureux qui seront dedans lui diront et
nommeront ». A toar de role Ies procureurs pönötraient dans
la salle, pietaient serment, indiquaient leui- vote au secrt^-
taii-e et se retiraient. Puis le prt^vot du lieu ou Ies deux döli^-
gues pretaient serment entre Ies mains du secrt^taire et vo-
taient. F.nfin « Ies deux procureux et le notaire si regarde-
ront et verront lequel procureur aura plus de vois et qui sera
esleu a estre prevost general ». Cette vöritication op^rt^e, Ies
delögui^s rentraient tous dans la salle et « Tun d'iceulx pro-
cureux qui aui-a este ä recevoir Ies vois et election du dict
prt^vost, si tcra son prologue et paroUe, bien et venörable-
ment en la presence de tous Ies dessus dis |)rocureux et au-
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- 85 —
tres, en disant que par la grace de Dieu et la vertu divine et
pour plus de voix que lel N. a eulx ä la diete election, il a
est6 esleu pr6vost g^näral. Lequel procureur le nommera
par son nom et en signe de vraye declion, Ic dit procureur
(\u\ dira les paroUes. si ballera un chapel de fieurs ou de
gaietö en la teste d'icelui prevost general fjui sera esleu et
cret^. FA adonc icelui procureur fera la revöience au dit prö-
vost göneral, ainsi comnie il appartient de faire; et aussi
feront chascun de tous les procureux et tous les autres du
serment qui seront pr^sens. Tun apr6/, Tautre ». Le prövot
g6n(^ral invitait alors les delögues h entrer en söance, leur
faisait pröter serment ä nouveau et jurait « sus les dictes
Saintes Evangilles de Dieu que bien loyalement, justement
et saintement, de tout son povoir, le dit parlement durant,
il ordenera, consellera et jugera tout ce qui sera a faire, a
ordener, conseller et juger, sans faire nul fraud. ne dt^cep-
ti()n en aucune maniere ».
Cn chapel de Heurs etait deposö sur la töte du prevot gö-
nt^ral. II le conservait en signe d'autoritc pendant (|ue les
inembres du Parlement Gönöral lui faisaient « la revörcnce ».
Quelques monnaics feodales du Sud-Kst de la France nous
montrent divers princcs ou seigneurs, la tötoorneedemöme
(Vun chapel de roses: le carlin si commun de Kaymond IV
(1340-1393), prince d'Orange (le prince assis avec un chapel
de roses et une rose de chaque cole de la tete), un denier de
Louis II de Poitiers (1373-1419), (buste ä gauche couronnt^
d'un chapel de roses), un carlin d'Hugues Adhömar (1360-
1372) seigneur assis et couronnö d\m chapel de roses). Un
grand blanc de Louis 11 de Poitiers, imite du blanc de donne
de Charles V, roi de France, |)orle encore dans le champ du
droit un grand L oouronnö d'un chai)el de roses.
Les formalites relatives ä la nornination des pr6v6ts gc^-
nöraux d'Avignon etaient calquees sur le ceremonial ob-
serve pour Telection des prevots gen^raux des compagnons
du Serment de TEmpire. Ün ne saurait songer a resumer les
phases de relecti')n de chacun des prevots göneraux d'Avi-
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— 86 -
gnon. II suffira de presenter une analyse documenlöe du
procös-vei-bal de eelle de Pierre de Coucils, le plus illustre
d'entr^eux et qui d'ailleurs ful un de ceux qui resterent le
plus longlernps ä la (ete de la prevotö gt^nörale.
Si Jamals une ölection a ötö mouvementee, si jamais eile
a donnö lieu ä de pi(|uants incidents, soulevös dans des con-
ditions bizarres, c'est bien eelle qui eut lieu ä la Monnaie
d'Avignon le 3 döcembre 15.33. Noble Jean de Coucils venait
de inourir « vaccante officio prepositure generalis moneta-
rioruin et opcrariorum monete Domine Pape, que in civilate
Avinionis et Comitatu Venayssini cuditur ». Quelques eom-
pagnons se concerti^rent pour user de leur droit traditionnel
de designer son successeur « ...et ea oecasione nonnulli tarn
operarii quam monetarii dicte Monete volenles et cupientes
juxta morem solitum ad electionem novi prepositi generalis
procedere prout ad eos pertinet et spectat et sunt in posses-
sione pacifica ».
Les prövots generaux convoquaient sous leur i-esponsa-
bilitö les ouvriers et les monnayers toutcs les fois qu'ils cn
etaient requis ou lors(|u'ils le jugeaienl opportun, pour dis-
cuter les atTaires de la compagnie. Durant les vacances de
la pr^votö, Tautorisation devait ötre au proalable sollicitec
du Lögat ou du \'ice-Legat par Icui* delögu6. Un cei-tain
nombre de com|)agnons se rendin'nt donc, le 3 decembre
1533, ä une lieure matinale au Palais Aposlolique d'Avignon.
M" Girard Henrici, secrötaire de la Monnaie, qu'ils avaient
niis äleur töte selon Tusage, exposa le but de leur requete;
il ))ria le Legat d'autoiiser leur assemblee « in conventu Fra-
trum Minorum ipsius civitatis et loco solito », conformöment
aux ordonnances rendues « per reverendissimos Dominos
Legatos et Camerarios Domini Nostri Pape pro tempore »
et coucht^cs « in libro dicte Monete ». Sur le rapport favora-
ble de Berai'd de Labeau, docteur ez-droit et juge de la cour
tem[) )relle d'Avignon, qui invoqua V « antiquam consuetu
dinem », ils recurent une reponse favorable. Le maitre, Pierre
de Coucils, fut deleguö pour re«.'evoir le sermcnt ä preterpar
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- 87 -
tous le.s compagnons. Girard Henrici dressa imm^diatement
acte du tout au Palais et « in aula de Mirandula » ; il prit
comme tc^moins le juge ßt^rard, auteur du rapport et noble
Henri de Rouvillase, bourgeois. Relativement aux reunions
dans les couvents de Fröres Mineurs, je ne peux. que ren-
voyer ä ce que j'en ai d^jä dit ailleurs \
Au sortir du Palais, les compagnons suivants et deux au-
tres dont les noms ont etö omis sur la copie que j'ai decou-
verte, se rounirent au Couvent des Fröres Mineurs, dans la
salle capitulairc, silut^e prös de la chapelle « Pierre d*Agaf-
lin, maitre, Jehan Parent, pr6v6tdesouvriers. Peyrot Droyn,
prevot des rnonnayers, Antoine de Tülle, garde, Ponce Four-
nier, Nicolas Agaftin, Charles de Clielus, Antoine Olivier,
Raymond Borguignon, Laurens Motet, Jehan Bonnet, An-
toine Motet, Jt^rome Bordini, Gilles Boverii, Laurens Boverii,
Anthoinc Bonnet, Adrien Olivier, Anthoine Barbier, Claude
Chantra, Pierre Charredon, Jehan Perrusii, Jehan Laurens,
Hector Marcoys, Claudet Firmin, Piei-re F'irmin, Pierre Siro-
que, Girard Henricy » ; en tout 29 compagnons, y compris
le secretaire et Tun desgardes. La r(^ouverture de la Mon-
naie et Tölection d'un prevot gönt^ral t^taient precedöes d'une
messe du Saint-Esprit. Nos compagnons durent observer
cette r^gle absolue « celebrata prius missa de Sancto Spi-
ritu, ut est in talibus solitum ». Ils regagn^rent ensuite la salle
capitulaire et Pierre de Coucils fut reconnu comme prosident
de la reunion. Chacun dut preter entre les mains de ce der-
nier et sur TEvangile le serment de porter son choix sur le
plus digne et sur quelqu'un qui serait incapable de faire bat-
tre des especes en dehors de la Monnaie et sans ordonnance
du Lögat, soit directement, soit indirectement « ut, hominem
dignum, sufHcientem et ydoneum ac expertum, et qui nun-
quam faciat cudi seu fabricari monetam, per se, vel alium,
seu alios, sub pena privationis, eligerent ». Antoine de Tülle,
gai'de, et Antoine Motet furent d^signes pour assister le no-
* ROGER VALLENTIN. — Le parUmenf gencral des ouvriers et des inonna/fers du Serment
de VEmpire tenu ä Avignon en mai 1331, p. 2.
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taireet secretairc dans la reception des votes et leur di^pouil-
lement. La discussion des candidatures ne tarda pas äconi-
inencer.
Noble Nicolas de Coucils, inonnayer et frere du prevot
göiieral döfunt eiit d'abord la pi*et'e5rence. Commc il ne r^si-
(lait pas ä Avij^non, quelques elecleurs lui deinandörenl de
promettre des maintenant pour le cns, oü il röunirait le plus
de suffrages, de veair y habiter ä bref delai. II repondil arro-
gainrnent qu'on pourrait part'aiteuieiit elire un autre etran-
ger quo lui et qu'il ne prendrait rengagement di^sirö que si
tous les elrangeis consentaient a sc Hxer ii Avignon en cas
de nomination et dans le delai detennine par la compagnie.
Devant cette attitude, on songea au maitre Pierre de Coucils,
frere cadet de Nicolas et president de la reunion. Ce dernier
s'em[)ressa de fair-e valoir son insuflisancc, de rappeler Tin-
compatibilitö de la rnaitrise d'Avignon avec la prevote g^nö-
rale et d'avouer sans deiour qu'il preterait resler maitre. En
terminant, il engageait avec desinteressement ä voter pour
Nicolas « nobilcin Nicolaum ejus fralreni, longe in arte nio-
nete peritum, quem poterant eligere». DelalesdeleguesAn-
toinc de Tülle et Antoine Motet se rendirent ii la chapelle
pour servir de tCnnoins au seci*ölaire Girard Henricy « ad
electionem, nominationem et dep|)utationem dicti novi pre-
posiii generalis, in nomine Dei ». Girard Henricy. scrutateur,
se placa au pied de rautel. üurantcetemps, les compagnöns
[)re|)araient leur choix dans la salle capitulaire. A tour de
role, ils entraient dans la chapelle et faisaient connailre leur
vote. Antoine de Tülle, Antoine Motet et Girard Henricy vo-
terent a leur tour. Le depouillement ayant ete op^re avec
laide des deux delegues « tandem scrijHis et signatis voci-
bus singulorum per me notarium jamdictum», il tut reconnu
que Pierre de Coucils avait recueilli 22 voix et son fröre, Ni-
colas, 7 seulement. Pierre avait donc eu la majorit6 et Ion
se pr^parait ä |)roclamer son election, lorsqu'il se r^cusa de
nouveau et de la fa(;on la plus categorique, en abandonnant
toutes scs voix a Nicolas. Au grand otonnement de tous, Ni-
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~ 89 -
colas n hösita pas un seul instant ; il fit connaitre immödia-
tement son acce|)tation.
Ccntbrmt^ment aux traditions, le secretaire donna lecture
des Statuts, que j ai dejä publies « capitula et statuta quae
prepositi observare tenentur »*. Nicolas jura de les obser-
ver. Le [>rev6t des ouvriers et le prevot des monnayers re-
(/urent son serrnent, suivant les reglenrients. 11 promit de
li-ansf(5ier son domicile a Avignon dans le delai de six mois.
Son beau-fVere Antoine de Tülle et quelques compagnons
ne tarderent pas a revenir de leur premiöre surprise; ils
proteslörentavec energie contre une ölection accoin[)liedans
ces c«:)nditions et ils declari^rcnt qu'ils nc pouvaient recon-
naitrc Nicolas cn qualitö de prevot göneral que s'il rounis-
sait hl inajoritö des sulTragcs. Ils requirent Icsccrötaire d'in-
serer leur prote^tation. Le proces-verbal des phascsdu vote
fut redigö dans la salle capitulaire « in diclo loco capitulari
Fratruui Minorum », en pPcVsence de Frangois de TuUe,
d'Antoine Massilian et de iSebastien Billoti, citoyens d'Avi-
gnon.
Au sortir de Passeinblöc, Nicolas et Pierre de Coucils sc
rendirent au Palais Apostoliquc, accompagnc^s du'secrötaire.
Ce dcrnier exposa les faits au L6gat et le pria de ratitier
r^lection de Nicolas, bien que sept voix seulement se fus-
sent poi'töes sur lui « approbare, eniologare et confirnnare
dignaretur, prout alii Legati et CameraHi seu Gubernatores,
qui fuerunt pro tem|)orc, in similibus facere sunt soliti ».
Francois de Clerinont se borna ä rt^[)ondre qu'il lui etait nö-
(^essaire d'examiner le proces-verbal,de convo([uer ses con-
seillers et de leur souniettre le cas. Louis d'Albe, abbö du
monastere de St-Andre, Jean de Panisse, seigneur de Mali-
jay et viguier d'Avignon, Barthelemy Castelan, archidiacre
d'Avignon, Guillaunie Girard, clianoine de Vaison, le jugo
de la cour teniporelle de St-Pierre, Fran(;ois Mcrle et Jean
Montaigne, docteur ez-droit, se reunircnt pour cn döliberer
* HOGFZR VALLENTFN. — Les alalnts dea precots genirnnx dts ouvriers et des monnayers
d'Avignon et dn Comtat Venaissin,
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- 90 -
avec le Lögat. Ils dc^cidörent que Tdection de Nicolas de
Coucils etail nulle et quo si Pierre de Coucils ne se dt^cidait
pas ä accepter, un nouveau scrutin etait indispensable. Pierre
de Coucils se conforma ä cette döcision.
Le 15 Jan vier 1534, le pr^vöt des ouvriers el le pr^vOt des
monnayers se prösent^rent au Palais pour rntifier Telection
faile «justeel canonice». Pierre de (-oucils s'ötait Joint a
eux. 11 annon(;a qu1l avait rt^signö sa maitrise en faveur de
son neveu, noble Jt^roine Bordini, « sui ex sorore nepotis »
et supplia le Lögat d'ap|)rouver son choix, comme « alii Le-
gati, Camerarii et Gubernatores, pro tem))ore, in similibus
facere soliti erant ». II preta ensuite, sur 1 Kvangile et entre
les mains de Francois de Clermont, le serment d'exercer
fidelcment ses fonctions et de ne pas faire battre de mon-
naies, directement ou indirectement, sans une autorisation
prt^alable « de bene et tideliter exercendo officium hujusrnodi
supradicturn ac de non cudendo, nee cudi faciondo. per sc,
nee per aliuin, aliquod genus inonete, infra dictam civitatem
nee alias terras ecciesie ». Girard Henricy qui s'intitula cette
fois clerc du diocesc de St^nez, citoyen d'Avignon, secrtilaire
de la ville et de la Monnaie, notaire apostolicjue et royal, ccr-
tifia avoir öcrit de sa niain le nouveau proc6s-verbal au pa-
lais apostolique, en pr6sence de Pierre de Forlivio, abbt^ de
St^nanque, et de Guillaunie Girard *.
Pierre de Coucils avait fait connaitre son acceplation dans
la soiree du trois d^cembre. C'est seulement le lojanvier
suivant que la Situation fut regularisee par les compagnons
en prösence du Legat et que le serment usitö fut prett^.
Nöanmoins les letlres d'office portent la date du 4 decembre
1533:
Tenenr des lettres dofßre de la dicte pnlcoste et gJ/UTalitc
des dictes Moiinoyes,
Franeiscus de Claromonle, miseratione divina e[)iscopus
» Registre de la Monnaie. f II, 2*».
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- 91 -
Tusculanus, Sancte Romane Ecclesie Cardinalis, in civitate
Avinionis et Comitatu Venayssini pro Sanctissimo Domino
Nostro Papa et Sancla Sede Apostolica in spiritiialibus et
temporalibus vicarius generalis et ejusdem Sedis de lalerc
Legatus, Dilecto Nobis in Christo, nobili Petro de Cocillis,
alias AgafHni, civi Avinionis, Preposito Generali Monetario-
rum et Operariorum Monete in Civitate Avinionis et Comi-
tatu Venayssini ac terris adjacentibus, ad Sanctissimum
Dominum Nostrum Papam et Romanam Ecclesiam |)leno
jure spectantibus, existentium, Salutem in Domino sempi-
ternam.
Justis petentium votis libentes animo et illis de quorum
laudibus et experientia locuplex landis testimonium habe-
mus, ea gratiose impartimur que comodo et iionori suis ca-
dere videntur. Nuper siquidcm ofHcio Generalis Prepositure
Monetariorum et Operariorum Monete in Civitate Avinionis et
Comitatu Venayssini ac terris illis adjacentibus, ad Sanctis-
simum Dominum Nostrum Papam et Romanam K'clesiam
pleno jure expeclantibus, existentium, quod quondam Johan-
nes de Cocillis, alias Agaftini» Monetariorum et Operario-
rum predictorum Prepjsitus Generalis, dum viveret, obti-
nebat, per ipsius Johannis obitum aut alias vacante. |)ro
parte Monetariorum et Operariorum Monete predicte seu
inajoris partis ipsorum. Nobis sup[)licatio existit quathenus
cos ad novi Prepositi electionem quam ad eos spectai*e as-
serebatur, admittere et eligcndi libertatem seu licentiam et
facultatem concedere dignaremur. Nos igitur, attento quod
electio hujusmodi ad dictosMoncitarios et Operarios de con-
suetudine, pluribus documentis, pertinere dignoscitur, prede-
cessorum nostrorum vestigiis inherentibus, recei)to pi-ius a
singulo ipsorum Monetariorum corporali ad Sancta Dei
ICvangelia juramento, de ydoneo, probo et exi)erto viro,
amoi*e, timore, gratia, odio, rejectis, eligendo, ut ad electio-
nem hujusmodi Prepositi, sorvatis in talibus servari solitis,
devenirent, de peritorum consilio ücenciam concessimus et
impartiti fuimus. Qui quidem Monetarii et 0[)erarii, te, Pe-
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— 02 -
prefatum, qui eliarn monctarius cxistis, in eoruni et dictc
itePrepositurn Generalem, servata forma consucta, con-
iev et unanimiter elegerunt et crcaveriint, prout in ins-
^nto per dilectum Nobis in Cliristo Girarclum Henrici,
IS Avinionis secretariuin, sub anno et die presentibus,
ta receplo, latius dicitur contineri. Quare. pro parte
jtariorum et O[)erarioruin predictoriim, Nobis fuit hu-
r supplicaturn quathenus electionem liujusmodi raiam
itam habere et ei robur conlirmationis adjicere digna-
r. Quocirca Nos detuisindusiria, integritateetsuflicien-
::uplex laudis testimonium habentcs, hujusmodi suppli-
libus annuentes electionemquc predictani ratam et gi-a-
labenles, Nostrorum Vicariatus et Legationis auctori-
,s r|uibus in hac parte fungirnur, illann approbamus et con-
rnus perpetuiqueroboris lirmitatcnn obtineredeberede-
mus et quathenus opus est te ad dictum ot'ticium de
recipimis et admittimus, dantes ac ejus auctoritate et
e tibi con(!edentes plenam et liberam potestatem perci-
i, mandandi, ordinandi, omniaque alia et singula l'a-
i, dicendi, exercendique de jure, privilegio, consuetu-
/cl statutis ad dictum officium ejusquc liberum exerci-
3xpectunt et [)ertinent et que similes prepositi. qui pro
)re fuerunt, facere et exercere consueverunt et debue-
hiandantes proptera omnibus et singulis prefati Sanc-
n Domini Nostri Pa|)e et Sancte Romane Ecciesie in
te et Comitatu ac tei'ris adjacentibus predictis, com-
ntibus et subditis, non subditis vero rogamus quathe-
n et circa ea que ad liujusmodi prepositure ofticium
iic liberum exercitium expectant et pertinent, tibi tan-
Preposito, tuisque justis mandatis |)areant et obe-
pnritcr et intcndant, parereque et ofedire studeant;
lin sententia< et penas per te rite fcrcndas in rebelle^^
habebimus et faciemus, Dco juvante. inviolabiliter ob-
ri. Tuautem, sicut in te contidimus et ad Sancta Dei
?elia, tactis scripturis, in forma consueta, nostris in
)us de benc et tideliter dictum ofricium exercendo de
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- 93 ~
tua parte vel alium seu alios tuo nomine, alicjuod genus mo-
nete aurei, vel argenti, aut alterius cujusvis metalli, ad te in
totum vel in parte expectante. cudi non faciendo jurasli et
alias circa ipsum ofliciuni et illud conserncnte, talem te ha-
bere studebis, (|uarn apud pret'atum Sanctissimum Dominum
Nostrum Papam, Noscjue merito valeas commendari. In
quorum tidem, presentes litteras per secretai-ium Legationis
Nostre intrascriptum fieri feciums. Nostricjuc t-igilli jussi-
mus appentione convenii-i.
Datum Avinione in palatio die quarta mensis decembris
anno Incarnationis Dominice millesimo quingentesimo Ire-,
gesimo tertio, pontiFticatUis Sanctissimi in Christo patris et
Domini Nostri Domini Ciementis, divina Providentia Pape
septimi, anno undecimo.
Jo. de Forlivio.
Extractum a suo proprio oi-iginaii et cum eodem debite
coUationnato et correcto per me Honoratum Henrici, filium
quondam Gorardi Henrici, ejusdem Monete secretarii.
Henry \
En rösumc, Telection des prevots genöraux eut Heu a Fori-
gine de la maniere suivante. La majeure partie des compa-
gnons et le sccretaire de la Monnaie se presenlaient de bon
matin au Palais pour notifier au Lögat, au Camörier, au
Vice-legat ou ä leur lieutenant, le döces ou la demission du
precedent titulaire de la prev6t6 gön^rale, car ces fonctions
ötaient ä vie « perpctuelles durant la vie ». Le secrelaire avait
le privil^ge exclusif de porter la parole. II demandait Fauto-
risation de proc6der ä un nouveau choix. Le represeiitant
du Pape dösignait le president des Operations du sci*utin ; le
maitre de la Monnaie etait choisi le plus ordinairement. De
lii le seci'ctaire priait, au nom des compagnons, le gardien
du couvent des Fr6res Mineurs d'Avignon de mettre ä leur
disposition la salle capitulaire et de faire cel(^brer dans la
» Rcgiatre dt la Monnaie, f" 15, 2^
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■J IM.* »^'pmMir^t^99fmm^
— 94 -
chapelle du monast«^re une messe du Saint-Esprit. Une fois
la messe entendue, le presidentde Tassemblee recevait dans
la salle ca|)itulaire le serment prete par chaeun sur TE van-
ille. Les com[)agnons chargeaient ensuite deux d'entr'eux
d'assister le secrötaire dans la reception et le d^pouillement
des votes ; ils discutaient ensuite la valeur des candidatures.
Le secr^laire s'installait avec ses deux assistants au pied de
Taulel de la chapelle et cfuique electcur leur faisait connaf-
ire son vote ä tour de role. Le depouillement commenrait
Sans descmparer, des que les deux delegues et le secrötaire
avaient vot6 de ieur c6t6. Le candidat ayant röuni le plus de
sut!rages elait prociamö ^lu. On playait sur la töte du nou-
veau prevot göneral un chapel de Heurs et tous les compa-
gnons venaicnt le saluer. Le sccrt^taire lul donnait ensuite
lecturc des Statuts, dont il etait tenu de jurer sur TEvangile
robservaliou sans reserve. Le [>rev6t des ouvriers et le prö-
v6t des monnayers recevaient cc serment. Puis le nouvel
elu et le secretaire se rendaient au Palais Apostolique. Ils
faisaient part du resultat du vote au L(^gat et le priaient de
daigner le ratitier. Le nouveau prevut gc^n^ral pretait un se-
cond serment sur TEvangile. entre les mains du Legat. Ses
leitres d'ofnce lui 6taieiit dt^livrees ultt^rieurement. Les com-
pagnons clioisissaient en toute liberle le plus digne ä leur
[)oint de vue, mais la consecration definitive ötait reservt^e,
pour la forme, au representant du Souverain Pontife. Tous
les ouvriers et tous les compagnons avaient droit de voter;
le maitre, les gardes, le tailleur, Tessaveur et le secrötaire
devaient justifier au prealable qu'ils avaient 6tt3 aftilies au
Serment, ind6pendamment de leurs fonctions.
Pierre de Coucils est le dernier prevöt genöral qui ait et^
(^lu. Le co-l6gat Georges d'Armngnac brisa la tradition. II
pourvut directement de Toffice, Jean de Coucils, lors du de-
ces de son oncle Pierre (1570). En 1583, il agit de mßme
loisque Jean eut donne sa demission par Tintermödiaire de
Uarllielemy Le Blanc, banquier. II scrait fastidieux de ren-
clre complc de Tinstallation de tous les pr6v6ts g6n6raux de
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Li^npivip 111
- 95 -
1570 a leur suppression, d'aulant plus que les bulles qui leur
elaient ddivröes sans la participation des coinpagnons
ötaient coni^ues dans le meine sens. II sufHra d'^tudierla
nomination de Jean-Michel de Pertuis.
Comrne si le co-l6gat eut voulu cmpOcher que la pr6vöt6
generale Hl un jour retour ä la famille de Coucils, il en pour-
vut le 26 mai 1583, nolDle Jean-Miehel de Pertuis et son tils,
Barthölemy, äg(^ d environ dix-huit ans, conjointeinent entre
eux, tous deux eitoyens d'Avignon, mais absolument 6tran-
gers ä la Monnaie. Ce fait peut paraitre bizarre; il n'en est
pas moins certain. Les bulles afHrrnent möme quo TofKce
avait 6te döjä possede par deux titulaires simultanäment
« per laycos, etians blgamos », que la nomination ätait une
des prt^rogativcs du Legat et que la conHrmation apparte-
nait aux ouvriers et aux monnayers ! I Gelte aeception du
mot bigame ne s'est pas pcr[)etuee jusqu'a nous.
Teneur des sus cUctes lettres, sive bulles,
Georgius, miseratione divina tituli Sancti Nicolai in car-
core Sanete Romane Ecclesie i^-esbiter cardinalis de Armi-
gnaco, arcliiepiscopus Avinionis, illustrissimi et revcrendis-
simi in Christo patris et Domini, Domini Caroli eadem mise-
ratione divina tituli Sancti Gi-isogoni ejusdem Sanete Romane
Ecclesie etiam presbiteri cardinalis de Borbonio, in civitate
Avinionis et Comitatu Venayssini pro Sanctissimo Domino
Nostro Papa et Sancta Serie Apostolica in spiritualibus et
temporalibus vicarii generalis et in illis nee non Viennensi,
l^bredunensi, Arelatensi, Aquensi et Narbonnensi provinciis
illisque adjacentibus terris et locis, ejusdem Sedis Apostolico
de latere Legati, Collega, Dilectis nobis in Christo Joanni
Michaeli Partus et Barthoiomeo etiam Partus, ejusdem Joan-
nis-Michaelis tilio, civibus Avinionensibus, Prepositis Gene-
ralibus Üix^rariorum [et] Monetariorum Monete, que in civi-
tate Avinionensi et Comitatu Venayssini et illis adjacentibus
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— DG --
terris, Romane Ecclesie subdilis, cudilur, familiaiibui< No.s-
tris, Salutem in Domino sempiternam.
Grata familiaritatis obsequia, que tu Johannes Michael No-
bis liactenus impcndisti et adhuc solicitis studiis imi>endQrc
non desistis nee non sincere devotionis affcctus quem ad
Sanclissimum Dominum Nostrum Papam, Illustrissimum
Dominum Legatum et Nos gerere comprobamini, ahaquo
laudabilia probitatis et virtutis merita, super quibus apud
Nos tide digno comendamini testimonio Nos indueunt, ut
illa vobisfavorabilitcr concedamus, quecommoditatibus ves-
tris tbre conspichnus opportuna. Cum itaque ofticium Pre-
positure Generalis Operariorum [el] Monetariorum Monete
que in civitate A\ inionis et Comitatu Vcnayssini et Ulis ad-
jacenlibus terris Sancte Romane Ecclesie subditis cuditur
et tamen per laycos etiam bigamos obiineri consuevit, per
libcram resignalionem Johannis de Cocillis. alias Agaflini,
Domini de Mervelhes, nuper dicte Monete Prepositi Gene-
ralis, de illo quod lunc obtinebat, hodie per dilectum Nobis
in Christo Bartholomeum Le Hlanc bancarium Avinionis,
procuratorem suum, ab eo s[)ecialiter constitutum, in mani-
bus Nostris sponte factam et ]>er Nos admissam vacaveril
et vaeet ad presens, Nos vobis Joanni Michaeli etBartholo-
meo asserenti in tuo vel circa decimo octavo etatis anno exis-
tere, premissorum meritorum vesirorum intuitu, specialem
gratiam facere volentes, vosque a quibus vis excomnmni-
cationis, suspensionis et interdicti aliisque ecciesiasticis sen-
tenciis, censuris et penis a jure vel ab homine quavis oc-
casione vel causa latis,si quibus quomodolibet innodatiexis-
tilis, ad effccium presentium duntaxat, consequendo ha-
rum Serie absolvendos et absolutos tbre censentes, oFHcium
predictum cujus, dum i)ro tempore vacat, electio persone
ydonee ad illud, per pro tempore existentem Legatum Avi-
nionensem, contii-matio ad pro tempore existentes monetarios
et operarios dicte monete spectat et pertinet, sive premisso,
sive alio quovismodo et ex alterius cujuscumque persona
vacet, cum omnibus et singulis ilüus stipendiis, tVanchesiis,
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— 97 —
lionoribus, oncribus, salariis, pri ;ilegiis, libcrtatibus, facul-
tatibus. exemptionibus, prerogaiivis, tavoribus, gratiis et ju-
ribiis quibus dictus Joannes de Cocillis et alii Prepositi Ge-
nerales monete hujusmodi utuntur, potiuntur et gaudent ac
uti, potiri et gaudere consueverunt et poterunt quomodolibet
in futurum vobis ambobus, Johanrii Michaeli et Bartholoineo,
patri et Hlio per vos et utrumque vestrum quoad vixeritis et
uterque vestrum vixerii simul vel separatim ac tarn conjunc-
tim quam divisim, seu Substitutes veslros sut'ficientes et ido-
neos ad nutum vestrum ponendum, tenendum, regendum
et exercendum, Apostolica Auctoritate sufficienti ad id ab
ejusdem Sedis facultate umniti, tenore presentium concedi-
rnus et assignamus seu conferimus et de illo etiam providi-
mus. Ita quod altero vestrum Johannis Michaellis et Bartho-
mei cedente etiam ex causa permutationis vel decedente aut
ofHcium predictum quomodolibet dimittente vel amittente,
üfticium hujusmodi cum omnibus juribus et pertinentiis suis
predictis ad alterum vestrum tunc superstitem et supervi-
ventem absque eo quod ex persona alterius vestrum ceden-
tis vel decedentis, ut prefertur, vaccare censeatur et de illo
alii vestrum super vi ventis providere possit integre et pleno
jure spectet et pertineat superstesque et supervivens ves-
trum exercitium dicti ofticii continuare [)Ossit et valeat et abs-
que alia desuper facienda provisione et cujusvis licencia
minime petita vel obtenta absque eo tam quod propter pre-
missa sint duo ofticia sed ambo censeamini unum etiam of-
ticium exercere quicquid secus super hiis a (juoquam qua-
vis inferiori auctoritate scienter vel ignoranter contigerit
altentare irritum et inane ejusdem auctoritate et tenore de-
cerniums, mandantes propterea omnibus et singulis officia-
riis, operariis et monetariis dicte Monete et aliis que quibus-
cumque in Civitate (sie) et Comitatu ac terris adjacentibus
predictis commorantibus et subditis, quathenus in et circa
ea que ad hujusmodi prepositure generalis ofHcium ejusque
liberum exercitium expectant et pertinent, vobis et cuilibet
vestrum pareant et obediant parereque et obedire studeant,
KEVUE SUISSE DE NCMIS.MATIQUE 7
\
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- 1)8 -
contradietores quoslibet et rebelies per censuras ecclesiasti-
cas opportune postpositas eompescendo, non obstantibus
constilutionibus et ordinationibus apostolicis, statutis etiam
dicte Monete juramento roboratis, contirmationibus, privile-
giisque, quor|ue indultis et litteris a|K)stolicis, ceterisque
contrariis quibuscumque. \'olurniis autern quod vos ante-
quam otticiuni hujusmodi exercere incipiatis de illo bene et
lideliter exercendo in manibus nostris debitum in forma so-
lila, |)restetis juranientum. In quorum Hdem et testimonium
premissorum has presentes litteras manu nostra sij^natas,
per secretarium Legationis Avinionis, subsignari, sigiilique
dicte Legationis jussimus et fecimus ai)pensione commu-
niri.
Datum Avinione in Palatio Apostolico, die vigesima oc-
tava men^^is maii, anno incarnationis dominice millesimo
quingentesimo octuagesimo tertio, pontiticatus Sanctissimi
in Christo patris et domini nostri, domini Gregorii divina Pro-
videntia pape decinii tertii anno duodecimos.
Georgius cardinalis colloga.
Joannis secretarius \
Noble Jean-Michel de Pertuis, ou mieux Jean-Michel Per-
tuis, car il ne dut sa nobiessc qu'a ses fonctions de pri^vöt
general et ce n'est gucre que son tils Louis qui, le f)remier
de la famille prit la particule, avait ett^ second consul d'Avi-
gnon en 1573 et en 1578. Durant son deuxiöme consulat, il
tut di^legue par ses concitoyens aupres de Gregoire XIII
pour rintormer du retablissement de la paix entre les catho-
liques et les pi-otestants V Les auteurs sont muets sur sa fa-
mille et les ai-moriaux eux-memes n'en fönt pas mention.
Paul Achard la pas>?c sous silence, comme ses devanciers,
dans sa Lettre de Fahrt/ de Chateaubrun sur la noblesse
Avif/nonaise, en 1715. Jean-Michel Pertuis eut au moin.s
' Brgistre de la M^nnuie.
* P. JUSTIN. — Hiatoirc (Ua gucrres exciUcH (Ums le Comte VcnAtnin et <Uin$ le* ensiron»
par les üuhinüitos dn XVI* siede, l. H, p. 4n.
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- 99 -
(leux Hls, Bartht^lemy et Louis, dont Je parlerai ci-apr6s. Un
de ses descendants, noble Gabriel de Perluis, se qualitie ci-
toyen d'Avignon en 1731 *. Un autre, noble Jean-Michel de
Pertuis, lieutenant-colonel dinfanterie en rösidence dans la
möme ville en 1749, avait et6 instituö legataire universel par
son Cousin, noble Joseph-Franoois de Rarriol, seigneur de
Lachenaud, suivant testament, fait coramparrocho, et enre-
^istrt^ dans le protocole de AP Cesar-Artus Bai bier, notaire
ä Avignon, le 5 dt^cembre 1741 *.
Pierre-Fran(;ois Pertuis, chanoine de Notre-Dame des
Doms, vicaire-genöral de Tarchevöchö et qui jouit d'une cer-
taine reputation de science pendant la preiniöre moitic du
XVII™*' siegele, parait ötranger ä cctte tVunille partaitement
distincte de la famille dauphinoise Pertuis. dont les armes
etaient d'a^ur au grillen dor, ä la cotice de gueules, bro-
chant siir le tout et absolument sans liens de parentö avec
la famille Pertuis du Soissonnais, dont Tecu [lortait d^a:sur
d la croix ancree et cleclide drangen t.
Le 3 juin 1583 dans la matinee, c'est-ä-dire cinq jours
aprös la delivrance des bulles, le Legat re^ut le serment de
Jean-Michel Pertuis et de son fils Barthölemy.
Anno quo retro et die tertia junii retroacti, Johannes Mi-
cael Pertus et Bertholomeus etiam Partus (sie), ejus tilius,
de bene et tidelitcr exercendo retroacti ofHcii prepositi gene-
ralis (jperariorum et monctariorum, in manibus retroacti
Illustrissimi el Reverendissimi Domini Cardinalis, College,
ad et super Sancta Dei Evangelia, juraverunt, et quilibet
ipsorum Johannis Michaelis et Bartholomei, juravit, et alias
debitum et solitum in forma prestaveruntjuramentum et qui-
libet ipsorum etiam prestavit. Dequibus petierunt instrumen-
tum.
Actum Avenione in palatio apostolico et camera deau-
rata. Presentibus dominis Marqueto de Montauron, Jullio
Floraventi et Jacobo de Benquis, ejusdem Illustrissimi Do-
» Archhes de la Dröme. FUmÜles, v. Pei*tuis.
^ Ibid.
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— lOü —
mini coinensalibus et domesticis, testibus vocaiis et rogatis.
Et me Theodore Johannis secretanus Legalionis, notario
apostolico et regio subsignato.
T. Joannis\
A deux lieures precises de Tapres-inidi du meme jour, les
eoinpagnons se r<^unireiit ä la Monnaie « assize en la pa-
roysse Sainct Silforien, au quartier de Salussis »: eile fonc-
tionnait dt^jä en cet endroit eu 1535*. Elaient presents « en
la mestrise, noble Hierosme Bordin, maistre, Claude Bordin,
son tilz et coadjuleurau dit estat, noble Loys Alfonce, garde,
Pierre Olivier, pr^vost des ouvriers, Jelian Vigne, Antlioinc
Borguignon et Rodolplie Garron. ouvriers de la diete Mon-
noye ». Jean-Michel Pertuis et Barthelemy, son Hls, se pre-
sentörent et ils signilicrent leurs bulles de nomination. Thöo-
dore Joannis, sccrt^laire de la Legation et de la Monnaie fit
constater qu'elles avaient « le seau accostumi^ de la Löga-
tion en sire rouge, dans unc boette de fer blanc » ; puis il en
donna lecture ainsi que de la prestation de sermenl, faite le
matin. Les compagni)ns manifestörent leur Intention de se
confornier aux lettres du co-legat. II reconnurent sans hösi-
ter Jean-Michel Pertuis et Bartheleiny, son tils, pour prövöts
göneraux « faisant tous deux pour ung otlice », sous la rt^-
serve d'observer tidelement « les |)rivileges, libertc^s, immu-
nites, chartres, bonncs, loüables et anciennes coustumes de
la dictc Monnoyc ». Le serment rc^clam^ tut prötö sur le
champ « aux Sainctz Evangilles de Dieu ». Etienne Bernard,
cardeur d'Avignon et Pierre ügier, monnoyer de Tatelier de
Grenoble furent requis par le sccrötaire Joannis, redacleur
du pi'occs-verbal d'installation.
A cinquante ans d'intervalle, les anciennes traditions si
curieuses et dont l'etude prcsente tant d'inieröt, avaient non
seulenient ete singuliörement inoditices et alteröes, niais en-
core elles avaient disparu. Leui* souvenir lui-m6me s'^tait
' Regislrea de la Mmnaie.
' ROtlER VALLENTIN. — Lei icua (Vor aviynonai» du papc Puul ///(1535) p. 15.
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- 101 -
eteint. C'esl \ä une preuve irrecusable de la d^cadence com-
pl6te du Sermeni de la Monnaie d'Avignon.
Au XVI'"" si^cle, on d^signait volonliers un coadjuteur
aux titulaires des ofHces. En France, il etait interdit aux tilu-
laires et aux coadjuteurs de remplir la charge simultan^-
inent. Ainsi des lettres de la duchesse d'Angoulöme, r6-
gente, sign6es ä Mont(^limar le 26 aoüt 1525, ordonn^rent au
tresoricr g(^n6ral du Dauphinö, par contirnialion des lettres
royales du 9 fövrier 1522, de ne faire sa recette qu'au comp-
toir ä ce destinö en la Trösorerie de Grenoble et d^fendirent
il Aymar de la Coloinbiere et ix Fran(;ois, son fils, pourvus
en survivance, d'exercer leur oltice tous deux conjointe-
ment \ A Avignon et dans le Comtat, on avait adoptä Tautrc
Solution. Noble Jerome Bordini, mailre de la Monnaie, s'etait
t'ait adjoindre pour coadjuteur son tils, noble Claude Bordini.
Soit lors de l'installation de Jean-Michel et de Bai'thälerny
Pertuis, soit dans les parlements tenus jusqu'en 1586, les
proces-verbaux nous inontrent la forniule suivante: « No-
i)les Hyerosme Bordin, inaistre et compaignon, Claude Bor-
din, son filz et coadjuteur au dict estat de mestrize et com-
paignon ». De möme Jean-Michel Pertuis et son Hls Bai-thö-
lemy exerc^rent la prevotö generale conjointement entr'eux.
Ils presidörent le parlement du4juin 1583, conime « exer-
rantz toutz deux, ung seul oftice de prevost general » ; leur
quote-part du produit de la reception du cardeur, Etienne
Bernard, tut remise « aus dicts Partus, exer(,'antz, tous deux
pour ung, le dict oftice de prevost g^n^ral ». Jean-Michel
Pertuis rem[)lit souvent ses fonctions en personne et seul.
(juand il s'agit, au inois de juin 1583, de d(^>igner un lieute-
nant « au dict estat, pour le faict de la justice seulement »,
cette nninination emana a la fois du pere et du tils.
Barthelemy Pei'tuis rnourut dans le courant de l'annee
1585. Le Vice-Legat Dominique deGrimaldy designa un nou-
veau coadjuteur, noble Louis Pertuis, second tils de Jean-
• CHEVALIER. — Ord. des rois de Ftance et autres princes souttrainSj rcluticea au Bau-
phine, n" 693.
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- 102 -
Michel. Le mardi 5 novembre 1585, ä neuf heures du ma-
tin, le maitre, noble Jöröme Bordint et son tiis Claude Bor-
dini, les deux gardes noble Louis Alphonse et Jean Massil-
lan, le taillcur Antoinc Gentil, le pr6v6t des ouvriers PieiM*e
Olivier, les ouvriers Jean Vigne, Antoine Bourguignon, Ko-
dolphe Gart-on, Beaumont Barbier, Franrois Barbier et
Etienne Bernard, Ic pr6v6t des monnayers Pierre Frison et
le monnayer Raymond Olivier, se trouvörent röunis en par-
Icment ä la Maitrise. Noble Louis Pertuis leur notifia ^^a no-
inination, qui avait re(;u Tapprobation de son pere. Le secr^-
taire, Theodore Joannis, se leva et lut les lettres patentes,
revötucs du « seau accoustuinö de la Lt^gation en sire rouge
dans boötte de fer blanc», ainsi que le proces-verbal de la
prestation de serment « escript au deriere des dictes letres ».
Les ofHciers et les compagnons, dont les noms prt^cedent,
obtem|)t^r6rent volontiers au niandement du Vice-Legat et
rerurent « le dict Louys present en coadjuteur au dict oFtice
de pie^vost genöi-al », sous la condition qu1l observei'a « les
Privileges, libertös, iminunitt^s, chartrcs, bonnes, louables et
anciennes coustunies de la dicte Monnoye». Le nouveau
coadjuteur le |)romit « aux Saincts Evangilles de Dieu pai-
luy manuellenient touches». Un proces-verbal tut dresse
Selon Tusage. Antoine Bedcl, niarchand, et Antoine Dubet.
Chirurgien, servii-cnt de törnoins.
Pendant c|uatre ans, le nom de Louis Pertuis ne figuia
pas une seule fois dans les actes de la Monnaie, meine dans
les plus importants, tels que les lettres de secretaire, les let-
tres de röception d'un garde et d'un contregarde, etc Le
13 novembre 1589, il assista son pere dans la presidencc
d'un parlement. II y joua le principal role. Pierre Frison, pre-
vot des monnayers, |)r6s'enta son Hls. C est Louis Pertuis qui
les invita a sorlir du lieu de la reunion pour dölibei'er sur la
demande. Knfin c'est encore lui qui prononca Tadmission
du jeune Fi-ison, qui lui i-emit le maillet et qui lui fit preter le
serment.
Lors de l'entree de Mai-ic de Medicis, femme dUenri I\\ a
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- 103 —
Avignon, on lui tit une magnifiriue röecption (ICO.)). Le pre-
yot general, Jean-Michel Pei'tuis, fit partie des « gens expers
et entendus » designes par le eonseil de cclte ville puur sur-
veiller lexeculion des « trioniphes » '. 11 niounit vers 1G20.
Malgre sa cjualit^ de prövot gonöral, les docunients ötran-
gers ä la Monnaie, oü il est qucslion de lui, ne lui donnent
que le titre de citoyen, ou celui de boui-geois d'Avignon.
Je reproduis ä titre de doeuinenl la lettre de change sui-
vante :
« A Paris, ce dixiesine jour de juin 1017.
« Monsieur, je vous prie par eeste premiere lettre de
« change de payer ä quinze jours de ternie a Monsieur Per-
« tuis, bourgeoys d 'Avignon, la sonime de niil trente livres,
« monnoye de France, pour pareille sonime que jay receue
« comptant de Monsieur S6ve, consciller et secretaire du
« Roy.
« Et ceste n'estant ä aulti'e tin, je demeure volre bien affec-
« tionnö serviteur.
« Paulet Villeneuve. »
a A Monsieur, Monsieur Bouchas, commandant pour le
« Roy ä la tour de Villeneufve-lez-Avignon » *.
Son tils et coadjuteur Louis lui succöda sans la inoindre
difticulti^. Les titulaires de la pi*6vötö recurent au XVll™"
siecle le nom de general, au Heu de prövot genöral. Louis
Pertuis est Tauteur de cette innovation :
JjfHAff flc'r^iff 3^
*ja^iif<jL
* Laburinthe Royal de VHereule Oaulois triomphant, snr U suject des fortunea, bataOlea,
9ietoire$, irophees, triomphes, mariage et autree faiets hiroiquea ei memorablee de Tri« Auyti$tf
et Trh Chreetien Prince, Henri IUI, roy de France et de Natarre, representeä l'entree iriomphantr
de la royne en la cite d' Avignon, le 19 nocenibre MDC, oä sont contenüee les mignifieencee et
triomphes dressei ä cet effect par la dicte ville, Chef Jacques Bramerean, impHineur en Äeiynon.
Avant-propos, p. II.
* Minutes de M* Dupny, notaire a Villeneuee, V CLXIX, Acte de protestation pour Ji' Michel
rertuis, citoyen d'Aeignon.
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II resta g^neral fort longtemps, puisquen döcembre 1657,
il e^i encore fait mention de lui. Tandi.s que son p^re et son
freve Barthelemy pi-enaient quelquefois la qualitt^ de noble
sans la paiiicule, il fit usage ä la fois de cette qualitö et de la
|)articule, ä peu pres conslamment. II n'eut pas de coadju-
teur. Lors dune longue maladie (1025-1026), ii tut oblig^ de
negliger conipletement ses fonclions Sa gu^rison ne parais-
sant |)OUvoir avoir iieu que dans un avenir doigne. et quel-
ques enfants de compagnons demandant ä etre recus imme-
diatement pour profiler de lactivite de Tatelier, atin d'avoir
termine plus tot leur |)eriode de ret^ochonnage. les officiers
de la Monnaie prierenl le vice-lt^gat Cosme Bardi de desi-
gner quelqu'un pour remplacer provisoirement leurgen^ral.
Bardi porta son clioix sur Anglesy, tresorier de la lega-
tion !'! !
Ordonnance pour les ofßciers de la Monoye dAvignon
(20janvierl026).
Avant este repi-esentö ä Monseigneur Illustrissime Vice-
L(^gat par les oFticiers de la dicte Monoye, qu'il se prösente
ä present des jeuncs gens, enfants des compagnons, pour
estre re(;us en la dicte Monnoye, ce que ne se peult faire ä
cause que Monsieur le Gönöral de la dicte Monoye n'est en
estat d'aller en icelle Monnoye pour reccpvoir les jeunes
homrnes ci leur serment, poyr ce, sur les röquisitions des
gardes, contregarde et prövosts des ouvriers et monoyeurs
de la dicte Monnoye et aux tins que par la multitude des ou-
vriers de la dicte Monnoye soit niicux servie et avec plus de
repputation, mon dict Seigneur lllustrissirne Vice-L^gat a
commis et deppute Monsieur le Ti*esaurier Anglösy pour
recepvoir les dicts jeunes hommes en la dicte Monnoye et
leur sereinent, sils sont treuves cap|)ables et de la qualite
requise et avec tous pouvoirs en tel cas re(iuis, sauf ä pour-
' \r chices de la YiUe dWvignon, H H, n" it.
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'T."' * * -'■
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veoir sur les esmoluments que seront dus au clil sieur gö-
i)(^ral.
Cosinus episcopus et vicelegatus '.
Linteröt de Tötude de l'histoire de la prevotö generale des
compagnons d'Avignon et du Comtat s'affaiblit singuliöre-
ment, lorsque cette eliarge passe de la tamille de Coucils
dans la famille de Pertuis. Si, ä partir de 1585, les prövots
göiK^raux euren! sous leur direction un second atelier, celui
de Carpentras, oü il fut 6mis durant quarante ans environ
bon nombre d'cspöces, si Louis de Pertuis prit le titre plus
relevö de general, tilre que ses successcurs conservörent et
exagerent cncore, le triste flöau de la vönalitö ne tarda pas
ä s'attaquer ä rof'Hce, contbrm^ment a Tusagc genöral du
XV!!'"" siecle. Les d6|)lorables mctiurs politiques de cette
^poque conduisirent les chets d'Etat, comine les simples par-
ticuliers, ä trafiquer de tout, k rcmettre les charges au plus
offrant, sans s'inquiöter de sa capacitö, sans tcnir comptede
sa nioralite, sans prevoir les consequenccs dösastreuscs d*un
pareil systörnc.
Au debut les prevots göneraux ötaient elus par les com-
pagnons. Ils n'avaient d'autres d6bours6s ä faire que le
montant de Texpödition des lettrcs d'oftice, dölivröes pour
la forme par le Lögat, lequel montant revenait intt^gralement
au secreiaire de la Legation. Un siecle [)lus tard, lorsque
Geoi'ges d'Armagnac se fut röserv^ leur nomiuation, ü cette
somme minime vinrent s'ajoulcr le coüt assez clevö des bul-
Ics d'investiture. Quatre-vingt-dix ans plus tard, une nou-
velle moditicalion fut introduite lors du dt^ces de Louis de
Pertuis. La charge devint vönale. Le nouveau titulaire 6tait
tenu den rcmettre le prix, ou mieux « la tinance », ä son pre-
deccsseur ou a ses heritiei-s. Dans ces conditions il suffira
de consa(!rer quelques lignes seulement ä cette nouvelle pe-
liode de riiistorique de la prevöt6 gönörale.
Guillaume Fallot fut general au moins de 1693 a 1G99. Le
göneral en 1(584 est appele egalement Fallot, mais son pre-
' At-rhiees dep'uteinentaUi de Yauclnie ; Proceduren dit P^Uuis, IJ, r)8t5, f** Ca).
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— loa —
nom liest |)as indirjut^. Peut-elre est-ce la un seul et meine
personnage. En accjuörant la noblesse, les Fallot ajouterent
ä leur nom celui de de Beauprö. Plusieurs d'entr'eux furent
tresöriers gc^neraux de la ville d'Avignon au XVII""' .si^cle,
Jacques Fallot (1G43-1644), Annel Fallot (1649-1650), Jean-
Aubert Fallot (1672-1673) et Pierre- Vincent Fallot (1685-
1686). On trouve parmi les trösoriers paiticuliers, Pierre
Fallot, trösorier des palieres du Rhone et de la Durance
(1613-1614) et Jacques Fallot, tresorier des bles (1656-
1657) \
La Monnaie d'Avignon tut fermt^e d'une maniere detini-
tive en 1693 et les derniöres csp^ces sont au nom du vice-
lögat Marc Delphini. II y eut bien auXVIlI""siecle plusieurs
tentatives pour fabriquer des patats, mais elles n'aboutirent
pas pour divers motifs. A partir de 1693, les produits deja
si modestes de la prevotö generale disparurent complele-
ment et pour se servir de Texpression inseröe dans divers
docunients, eile n'avait « aucuns gages qui y fussent attri-
bues, ni aucun exercice, que dans le cas oü Ton aurait tra-
vaillö ä une Fabrication de monnoye ».
Los generaux n'en continuerent pas moins ä battre mon-
naie avec leur qualite et ä ceder leur oftice au prix le plus
eleve, dte qu'une possession decennale leur avait donne la
noblesse. Ils allerent plus loin. Ils s'intitulerent pompeuse-
ment «gi-and prövot et Intendant genöi'al des Monnoyes en
la dictc ville d'Avignon et Cointö Venaissin ». Moins la chai'ge
etait lucrative, plus le lilre portt^ i)ar ses possesscurs etait
imposant. La qualilication de grand prevcM oude grand])re-
vot g^neral ötait i-oserv6e aux XIV'"% X\'""' et XVI'"' siecles
aux j)rev6ts genöraux de la corporation du Seinient de
1 Kmpire 6lus tous les quatre ans dans les Parlements
Göneraux.
La Charge passa de la famille Fallot h la tamille Nalys.
Noble Antoine-Franrois de Nalys, citoyen d'Avignon et pre-
vot genöral, tut maintenu dans sa noblesse par un bref du
' Bulletin hist. et arch. dt Vancluse, l. IV, 3* livraison. p. 253.
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pape Benoil XllI, en date du24 janvier 1729. Un aulre Na-
lys vendit son oftice au mois d'avril 1759 ä Jean-Bai)tiste-Jo-
seph-Agricol Roussel de Cassagne. Louis XV supprima
la prevötö gönörale puremeiit et simplemenlctpour toujours
ä la fin de Tannee 1768, durant roccupalion teinpoi-aire
d'Avignon et du Comtat (juin 1768-1774) et sous le gouver-
neinent de Jean-Roger de Rocliechouard. A titre de com-
pensation et bien que la pöriode d^^cennale ne tut pas coni-
plötetnent terminöe, le Roi de France dölivra ä Roussel de
Cassagne des lettres de noblesse et lui döcerna la qualitö
d'öcuyer.
Apr^s une duröe approximative de trois cents ans, apres
avoir subi bien des vicissitudes, apres avoir 6tö radicalement
transformöe ä trois reprises, Institution des prövots gönö-
raux, cv6ee sous la domination papale, fut abolie conime
inutile par un simple 6dit de Louis XV, lors de la derni^re
röunion temporaire d'Avignon et du Comtat, ä la veille de
la Rövolution. Les vice-l6gats, a partir de 1693, n'eurent
d autre röle ä remplirque celui que joue aujourd'hui la clian-
cellerie pour la vente des ottiees de notaire, de gret'tier ou
d'huissier, etc Ils approuvaient la cession, dölivraient des
bulles confbrmes et faisaient acquitter par le nouveau g^n^-
ral un droit de sceau.
Roger Vallentin.
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ECC D'OR IN£DIT DES TßOIS CANTONS
Dans un manuscril e<rit en majeui-e partie vers 1520,
p jur Tusage d'un chanpeur fraiK.ais. j'ai i*elevö la mention
suivaiite:
<< Kscuz de Millan forgeez pour tränte six solz et ont
« cours pour quarente, or a vin«rt et deux karactz et du
<• poix de deux e.stellins ung fellin. »>
Sous ce texte se trouve une enipreinte prise a\ eo le pa-
|>ier menie du manuscrit et dapirs laquelle a ^te fait le
dessin que \ «>ici :
Kcus d'Uri, de Schwvtz et d'Unterwald. Au-dessus, double
aigle couronnee, surniontee de deux clofs en sautoir, et,
au-dessus, d'un soleil.
R + ;SÄX'Ve : G3^VS; : ßKVCriSK : GT : ßGI)G-
OIOT : Croix tieur-de-lisee.
Cet ecu au soleil est inconnu a Haller ainsi qu'^ MM.
Th. von Liel»enau et A. Saltler (Die von tW, Schwyz und
Untericalden gemeinschaftlich geprägfen Münzen, dans le
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Bull, de la Soc. suisse de Numismatique, VII, 188S, p. 113
et 114).
Cetle interessante pi^ce est flguröe au folio \'III-'^^III du
Ms qui porte, ix la bihliothöque Nationale de Paris, la cote :
Fr. Nouv. Acquis. G^^8y.
J.-Adrien Blanchkt.
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AXCIENNE MONXAIE BRfiSILIENNE
La |)iece donl nous donnons ici le dcj^sin est la propri^tö
du doeteui* en droit a la Faculte de Pernambuco (Br^^sil),
M. Antonio Coelho Rodrijruez, f[ui a trouvc^ une heureuse
occasion de Tacheter, car, actueüement, eile est excessive-
inont rare et ne se trouve en mains que de quelques collec-
tionneur>.
oaaco
/^S^?^^?5*fe==—
A/
D
Soll titre d'or la faisant rechorcher pour la fönte, il
en a öte dctruit un grand nombre. Exanninons d'abord la
tVa[)pe de la pieco et nous donnerons ensuite quelques expli-
cations sur Thistoire de son origine:
1 " A gauche, nous voyons les armes du Portugal dont le
Brasil taisait pai-tie comme colonie.
2"" Le N 3413, numero d ordre indiquant la quantit6 frap-
p6e dans THötel de la inonnaie pour Tannee 1809, millösioie
([ui suit le numero.
3" Plus loin, sur la ni6me ligne, Tempreiiite V. C. H. indi-
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r
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que rH6lel des nionnaies qui a trappt^ la pi6ce, la ville et la
province, Vil/a Rica, province de Ceroes.
4^ Sur la seconde li^ne, Toifue 23, c'est-a-dirc frappee au
titre de 23 Karats,
5" Hnliii le poids -l-T-OO, indiquant qae la piöce p^se une
once et 7 oetavos. (ronee bresilienne de l'epoque valait gr, 28.
75, ce qui donne gi\ 53.60 pour une once 7 oetavos.)
La valeur d'or de la piöce ci-dessus. chiffi-oe ä fr, 3434 —
le k' de 24 k'^ est de p\ 178,
Lorsque le Bresil etait une colonie du PorlugaK la circula-
tion de la monnaie d'or etait tres restreinte, son commerce
etant monopoüsö par deux gi*andes compagnies commercia-
les, dont les directeurs et agents clierchaient toujours ä ne
pas payer leurs acliats en especes monnavees, mais seule-
ment cn marohandises provenant de la Mölropole.
Ce manque de numöraire continua encore. meine aprt^s la
decouverte de mines d'or dans les provinces de Ceraes, Ba-
hia et Goyaz et les Brt^siliens faisaient le payemcnt de leurs
achats a 1 interieur en se servant de Tor en poudre. Getto
poudre d'or etait renfermt^e dans des tiacons d'une dimen-
sion convenlionaelle repröseniant une valeur cn francs, ou
micux en reis, milreisou contos, reconnue dans les cchanges
(*omm3 mjnnaie. Ce modc de faire suscitait beaucoup de
t'raudes et de nombreux marchands etaient trop souvent le-
sös dans leurs intert^ts. Pour faire cosser cct etat de choses,
le g(juvernement i)ortugais crea deux Hotels des monnaies,
dVxftinage et d'essai ; un a Baliia, Tautre a Villa Rica (aujour-
d'liui Ouro Preto) et c'est ä ce dernier que la i)iece a ^te
frap|)ee.
Cette nouvelle monnaie mit tin aux öchanges, achats, etc.,
cn poudre d'or et aux fraudes ci-dessus relatces. En outre,
eile i'endit plus facile, au gouvernenjent, la perception de
Timpot sur Textraction de Tor au Bresil, impot qui etait de
20 ^ Q do la valeur de Tor.
A rcj)()que (1809) de la frappe de cette monnaie, Toctavo
d'or a 23 karats valait 1333 reis portugais, la piece valait
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par conser|uenl 20.000 rt^is et circulait pour celte valeur dans
la colonie du Brasil.
Les rois de Portugal Hxaieiit eux-mömes la valeur de Toc-
tavo d'or et la changeaient souvent, isuivant les besoins du
Tresor m6tro|X)litain.
Vax 1822, \e^ Bresiliens s etant rendus ind(3pendanls du
Portugal, les pi^ces frappöes avant cette t^puque ireurent
plus de coui*s lögal et le nouveau gouvernement tit frapper
de nouvelles monnaies comme eelles en usage dans les au-
ti'es pays, c*est-ä-dire rondes, de titre inf^örieur a 23 karats.
etc., etc. Ajoutons, qu'apres lind^pendance, la valeur du
reis bresilien tut fix^c ä la moitit^ de celle du r^is portugais.
Pour eviter d^^crire des chiffres fantastiques en r6is, pour
un million de reis, on indique un conto de r^^is dont la valeur
est de /h 2830. (Lois de 1817, 41), 67, 70, 73, etc.) Lor mon-
nay6 au Bresil, depuis le d6cret du 2S juin 1849 jusqu en
lS7i), selevait ä 92/^contos et 72t660 rt^is ; Targent mon-
naye, pendant la ineme periode ä 16J42 contos et 254.257
reis. Un milreis vaut actuellement fr, 2,83,
M. Coelho Uodriques a bien voulu nous donner une j)artie
des renseigneinents concernant Ihistoire de cette piece.
J. Gl'illai'met-Valther.
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ENCORE LE SCEAU DE YAUTIER B0^70UR
Dans le petit memoire, auquel la Reoue stüsse de numis-
matique a bien voulu donner asile, j'ai constatö Texistenee
au quatorziöme siede de deux chanoines de Genöve, Pierre
et Vautier, portaiil le nom de Bonjour, mais il m'avait 6te
impossible de fixer le Heu de leur origine, et de trouver sur
CHX le moindre renseignement biographique. J'ai ätö plus
heureux tout räcenmienl en feuilletant la Notice historique
sur labbaye de Talloires, d'oprds des docunients nouveau^x
etinMits, par Jules Philippe, un livre ((ui a paru ä Cham-
berv, il y a trente ans. L'auteur a donnö un interet particu-
lier k son travail en publiant un invenlaire analytique des
archives aujourd'hui dispersöes de cet antique monastöre,
catalogue dresse en 1720 par Tabbö Dom Franrois Sarra-
sin. Voici les actes sur lesquels nous appelons Tattentioii
de nos lecteurs (p. 121 et suivantes) :
N"" 9. Institution faitte en 1307 par Aymond (^vöque de
Genöve en faveur de Pierre Bonjour pr(}sent(^ par le prieur
de St-Jorioz ' a la eure dudit lieu, laquelle avec tous ses
fruits et revenus appartient d'anciennett^ audit prieur.
N*' 23. Institution en 1313 de Vautier Bonjour dans la
(*ure de St-Eustache* par Pierre öveque de Geneve en con-
' Saint-Jorioz, pres de Duingt, lac d Annecy.
' Saint-Eustache, canton d'Annecy, bureau de poste de Duingt.
REVUE SUISSE DE XUMISMATIQUE 8
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-- 114 -
söquence de la nomination et prt^sentation de Jean de Liil-
lier j)rieur de St-Joi*ioz.
N*^' 27. Traiisaetion en 131G eutre Jacques prieur de Tal-
luire d*une part et Pierre Bonjour eure d'Annecy au iioni
de son c'^glise d'autre sur leurs difftM-ents concernant Torla-
tanerie soit Thopital de nouveau construit oü Ton avoit fait
un oratoire au(juel on faisoit une (|uantit(^ d'oblations donl
le susdit prieur avoit la moitit\ et pr(^tendoit rpie Tautre
moitie pen-eue par ledit eure tient Heu de celle.s (jui luv etoit
deues a Teglise ; pour regard de r|Uov il fut prononeö (pie
ledit cui't^ payeroit annuelleineut eiu(|uante sols genevois
au susdit i>rieur pour iout le droit i\\\\\ avoit auxdites
oblations, (*e qui fut apj)rouv(5 par Pierre, evecpie de Ge-
neve.
N" 30. Institution en 131S du (*ure de St-Eustaehe par
Pierre evesque de Geneve eusuitte de la prösentalion qu'eii
tit le prieur de St-Jorioz.
Ainsi donc un Pierre Bonjour a 6\^ cur6 de Saint Jorioz
et (!'est lo menie, je suppose, qui Ta öte plus tard d'Annecy :
\'autier Bonjour a ett^ curö de Saint Eustache, toujours
dans lesenvirons du mönie lac, et ne parait pas etre reste
longtemps ä la tete de ce j)resl)ytere, puisqu'il avait deja un
suecesseur en 1318.
Tout cela ne prouve-t-il pas que les Bonjour avaient une
honne Situation en Savoie ; n'est-ce pas la qu'il faul eher-
eher leur herceau, et Thypothese de leur translation au cha-
l)itrede Geneve n'est-elle pas des plus vraiseniblahles?
Si, comnie il y a tout lieu de le eroire, ce mcme Vautier
a (^te reellement investi a Saint-Pierre de la dignite cano-
niale, je ne nie trornpais pas en faisant remonter au pre-
mier tiers du quatorzieme siecle le seeau qui porte son
nom.
Hcnrv Morin-Pons.
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MEDAILLE INEDITE DE STRASBOURG
Monsieui* le Directcur,
Comme il est toujours inte^ressant de porter a la connais-
sance des amateurs la dcscription d'une medaille inödite,
je nie permets de vous remettre ci-joiiit le croquis de deux
pla(iuettes eii argcnt, que j'ai acquises pour nm collection
strasbourgeoise.
II est th'ident que pour un collectionneur d'alsaciennes,
quand on parle d'iiiödit, on entend indiquer que la piöce ne
se trouve ni dans Fouvrage de Berstett, ni dans celui si
remarquahle de MM. Engel et Lehr. Je ne Tai, du reste,
pas trouvee non [)lus dans la bibliotheque nuinismatique
deM. Adolphe-E. Cahn, de cette ville, oü j'ai consultö les
catalogues parus depuis une einquantaine d'annees.
L'avers est le type connu de la medaille des 20 cor|)ora-
tions du graveur F. Fechter, repi'oduite dans Touvrage de
MM. Engel et Lehr, pl. xxxvni, 5, inais non döcrite avec;
un diamfetre de4ä,5, ni avec la legende 3ti»ciiiftlg, au Heu de
Zwanzig, etc.
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I umiL HU
— 11(> —
Quant au revers, c'est la vue de la ville prise du coto
nord, s't^lendant depuis l'öglise Saint-Nicolas in nndis et
la porte des Pelieurs juscju'au-delä du faubourg blanc,
inais au-dessus de laquelle ne se troux e pas comme d'ha-
hitude : STHASBVRG. A gaurhe, Till, sur laquelle deux
bateaux, dont Tun avec un et Tautre avec deux rameurs.
Dans le fond T^glise Saint-Guillaume et celle de Saint-
Etienne, i)uis devant la rathödrale le couvent des Domini-
(Nains (Teinple Ncuf ), le I^ennigthuvn sur le Barfusserplats,
la double porte des Juifs, etc. Sur la droite les ^glises
Saint-Piene, Saint-Jean, Saint-Thonias, etc. Dans le fond
a gaucbe, trois montagnes de la Foret-Xoire ; dans eelui a
droite, trois autres montagnes des Vosges ; sur les glacis
on voit des hommes ä clieval et a pied, des chiens. etc., etc.
Au-dessus, dans les nuages, Dieu le P^re, en manteau
flottant, btHiit la ville ; de chaque cötö se trouve un ange
tenant une banderolle ensemble, sur lacjuelle on lit :
PAX VOBIS ; au-dessus de cette banderolle ömergent
deux autres tetes d'ange. A l'exergue se trouve la legende
connue:0 WIK WOL IST DERSELBKX ST AT, etc.,
mais en caracteres allemands au lieu de latins. Entre la
vue et l'exergue : iohann georg lvtz fecit. La gravure
est excessivement fine et soigne^e, et le diamötre de 42,5.
Comment se fait-il que ce coin si joli n'ait pas servi
comme les autres de Lutzf faudrait-il en chercher le motif
dans le geste önergique de Dieu le Pdve envers la flöche de
la catbt^drale, qui, dans son vol audacieux a Tair de le me-
nacer? Est-ce que ces deux plaquettes auraient ornö une
boite Offerte ä un personnage plus ou moins illustre, et le
coin en aurait-il ^[6 brisö ensuitef ou bien encore ce coin
aurait-il simplement 6t6 perduf
Quoi(|u'il en soit, le voici signalö avec amateurs de mö-
dailles alsaciennes.
Veuillez agröer, etc..
Francfort sM., fövrier 1892. Jules Feist.
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EDIT RELATII'"
AU
DESCßlEMENT DES MONNOYES
DU
VAÜLVILLERS, FRANCMOiNT ET MONTOYE
Communiqrie par M, L. Z^ Roy,
(18 Juiilet 1554.)
Charles par la clivine clemence Empereur des Romains,
tousiours Auguste, Roy de Germanie, de Castille, deNaples,
de Sicile, etc., Duo et Conte de Bourgoigne, Charrolois, etc.,
Dominateur en Asie et Afrique, etc. A nos baillifs d'Amonl,
(FAval, Dole et celuy de Luxeul, leurs lieutenans et chacun
d'eux, salut. De la part de nostre am6 et feal Nicolas Vaul-
chard, gönöral des monnoyes de nostre dit Cont6 de Bour-
goigne, nous a est6 remonstre, que combien sur plusieurs
plainctes et dolöances faittes k nos tres chers et feaux Ics
President et gens tenant nostre Cour souveraine de parle-
ment k Dole, des grands abus qui se commettoyent es mon-
noyes que Ton tbrgeoit eslieux de Vaulvilliers et Francmont,
nous ayons n'aguieres interdit, prohibe et d^fendu ä tous
d'apporter, envoyer ny employer en nostre dit Conte aucunes
des dittcs monnoyes, en quelque sorte et maniere que ce
tust et ä tous nos suiets et habitans en iceluy Conte en j)ren-
dre et recevoir, k peine de Tamender aibitrairement, et de
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contiscation d'icelles monnoyes : ayons aussi interdit et dö-
fendu aux Seigneurs de Francmont et de Vaulvilliers, leurs
serviteurs et ofticiers, et autres quels qu'ils soyent, battre,
faire battre ny forger ey-apres monnoye, iusques autreinenl
en fusl ordonne, ä peine de cinq cens marcs d'argent, ä
commettre par eux et chacun d'eux, et a nous applicables,
en cas de desobeissance; neantmoins Ton ne cessoit faire
battre et forger monnoye es dits lieux, et d'en a[)porter et
employer en ce dit pays ; et d'abondant que, que Ton en for-
geoit d'autre nouvelle au lieudeMontioye, (jui estoit sembla-
blement defectueuse en poix et aloy, (lui se comnien^oit
estendre par ce dit pays, au grand preiudice, interest et
doinniaige de tout le publicque, nous requerant estre sui* ce
pourveu selon Texigence. Pour ce est-il que nous, ce consi-
dere, desirant pourveoir u ce, pai* advis et deliböration de
nos dits tres chers et feaux les Presidents et gens tenans
nostre dilte Cour, avons renouvelle et renouvellons nos
dittes prohibitions et defense d'apporter, envoyer ny emi)loyer
en nostie dit Contc aucune des dittes monnoyes tant de
Francmont, Vauvillers, que Montioye; et ä tous nos dits
suicts et habilans en prendre ny recevoir, a peine de Tarnen-
der arbitrairement, et de conliscation d 'icelies. Et d'abondant.
interdisons et defendons de nouvel ausdits seigneurs de
Vauvilleis, Francmont, son fils, leurs serviteurs et ofticiers
et ä tous autres quels qu'ils soyent battre, faire battre ny for-
ger cy-apres,directemenlou indirectement, aucune monnoye,
iusfjues autrement en soit oixlonne, ä peine de mil marcs
(Fargent, ä commettre i)ar eux et chacun d'eux, a nous appli-
cables, en cas de contravention et desobeissance, et ä tous
nos suicts, de s'entremettre, niesler ny emi)escher aucune-
ment des dittes monnoyes es dits lieux,' ä peine de cinq cents
livres, et d*en estre chassiez arbitrairement Ordonnant änos
procureurs general et liscaux ou leur Substituts, eux infor-
mei' a toute diligence des transgressours et desoböissans
ausdittes prohibitions et defenses, et ce par advis d'advocat
fiscal faire et dresser poursuitte contre eux teile qu'il appar-
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- 119 —
tiendra. Si vous mandons, et ä cliacun de vous, que faites
|)ublier ces präsentes ä son de trompe par tous les sieges et
ressors de vos balliages, et aux foires et marchez d'iceux, a
tin que personne n'en prötende cause d'ignorance. Et pour
ce que Ton pourroit avoir affaire de costes en plusieui-s et
divers üeux, nous voulons que aux vidinnus ou copie d'icelle,
faits et collationnez et signez par le grefHer ou son comniis,
ou Tun de nos secretaires ou übellances de nos ditsbailliages,
fov soit adioustee comme au präsent original. Donne audit
Dole, soubs le scel de nostre ditte Cour, le dix-huitienie jour
du mois de juillet, Tan degrace mil cinq cens cinquante-qua-
tre de nostre Empire le vincinquienie, et de nos rögnes de
Castille et autres, la trente-neusieme. Signet, E. Barnard.
(Extrait du Revveil d'avcvns edicts stutvts).
States et mandemehts pvbliez et obserce^ ou Conte de
Bourgoigne. Communication de M. J. Gauthier, archiviste
departemental du Doubs.
Y
MANDEMENT DU PRINCE EVßQL'E GUILLAUME, CONCERNANT
LA VALEUR DE CERT AINES MONNAIES
[20 oclohre 1623)
Gvillavme par la grace de Dieu Evesque de Basle Prinee
du S. Empire etc. A nos etc., Salut. Selon la diversitc el
changement des occurences iournallieres, il taut recourrir ä
des remedcs divers pour le proftit et utilite publique. C'est
pourquoy nous estant venu a notice qu'apres nos Edicts et
Mandements cy devant publies par provision sur le descry
ei reglement des monnoyes il se treuve et recognoist ou ä
loeil que certaines menues especes d'argent inserör la dedans
signamment les dcmy testons ou pieces de ti'ois batz trap-
pöes eu coing de Murbach ou Fribourr faibleb de poids et
alloy pour leualuation que levr est donnö au regard des
grosses esjjeces s'apportent de toute part en nos pays et
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terres ä jrrande quantitö et foison au grand pröiudice de la
chose publique et des aduantage de noz subiects et du pau-
vre i)euple qui de peut prevoir soii mal sinon apres lavoir
receu. Considerant aussi que les iournees et conterance
tenue sur ce fait avec les Princes, Seigneurs, Estats et Villes
voisines ä laquelle desirons nous contormer fust expresse-
ment traitte et reserue que telles pieccs de trois batz ne se
devoient einployer oudebiter en comerceet traftic plusoutre
que iusques au iour de la feste des A|)Ostres SS. Simon et
Jude, estant en expres declarees billon. A oeste occasion
desirant d'une afifeclion sollicitude paternelle obuier ä rinco-
modit6 e interest que noz bons subiects pourroient ceste
part ressentir, Nous auons ordonn(^ et comande, ordonnons
et comandons ä tous subiects et autres personnesquelconque
qui pour trafHc, travail, ou autrement comercant es pays et
terres de notre principautö que doresnauant ils n ayent ä
employcr, d^biter, oü recepuoir soit en vendant ou ön achep-
tant, telles espöces de piöces de trois batz de Murbach ou
Fribour ; ainsi que telles pieces deOendues soyent portös au
billon oü ä la banque de change par nous ordonnös qu'auons
des quelque temps en (;ä establie en nostre Ville de Pourrent.,
oü pour contre change ils recepuront de cliascune piece six
rappes oü vn solz en bonnes, lorles et grosses especes qu*est
lesiimation et valleur que telles pieces peuuant auoir. Prohi-
bant et deffendant ä tous de quel listat, qualitö et condition
qu'ils soyent, d'enlever, changer oä distraire telles especes
hoi's de noz pays et terres aü preiudice de la banque publi-
que et du billon. Permettant toutefois ä vn chascun, soit
subiect oü autre qui le voudra faire, de pouuoir employer en
payement achapt oü autre contract lesd. pieces de trois batz
poür le prisd'un solz la piece et les pieces d'vne batz frappöes
aüx coings des cantons de Suisse pour 4 rappes 8 deniers
la piece iusques autrement sera par nous ordonn^, et ce en
consideration que iusques aü pnt (present) n'auons encore
peü battre de la petile monnoyeä suftisance, Sans toutesfois
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voulloir obliger personne de recepuoir telles pieces si ce n'est
de sa volonte. Si donnons en mandement ä tous officiers de
taire obserucr ce que de signament quand a la distraction et
change ä peine de disgrace, contiscation et autres chastois
portö.s en noz Edicts precedents lesquels nous laissons en
leur force vigueur, de valleur pour tout le surplus que cy
dessus n'aeste specifie, Enioingnanta touslinuiolable Obser-
vation d'iceux et de tous leur points soub les peines de
chastois y contenus. En tesmoignage etc., 29 octobre 1623.
{Archiues de l'ancien Evöchd de Bäle, d Porrentruy. — Minute originale de la niain du
Chancelier du Prince Eveque).
VI
MONNAIES AVANT tjt l'OBJET d'ESSAI LE 9 K^VRIER 1623*
Anno 1G23, d. 9 und 10 February probierdt ich under-
schüdliche Sordten :
1. Urner Dicken ano 621, gebrägt . . 10 ' \ loth 6 gran-
2. Schafhausser Dickhen, 621, halten. 10 */- loth 7 gran:
3. Schafhausser 3. Bätzner 020, mit
einem Ledigen Wüder halt marckh 8 73 loth 0 gran.
4. Schatfhausser 3. Bätzner 622, mit
einem Wüder in geheüsz halt . . 5 loth.
5. Züricher 3. Bätzner ano 621 ... 8 V', loth 3 gran.
6. Zürcher Batzen ano 621 .... 3 loth 11 gran.
7. Zuger Batzen ano 622 3 loth 6 gran.
8. Genffer Batzen 619 ...._.. . 57. loth 7 gran.
9. Brunndrauter neuen Fierer ano 623
gebrägt den 8. tag February halten 3 7f loth 6 gran.
(Archive» de fanden Eveche de Bäle, ü Porrentruy. — Minute originale, sans signature).
* Vraiseinblablemont par XicoUis Haas, monnayeur du Prince-Evetiue, ä Porrentruy.
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VII
MONNAIES AVANT ETt LOBJKT D ESSAI EN 1G24 *
1. Die Osterreiclii^che Daller halten fein 14 Loth,
gellt auf die harte Marckh .... 8 \, Stückh.
wird die feine Marckh uszgemQntzt 14 K. 13 kr.
2. Die Burgundische Taller halten fein. 13 Loth 14 gran.,
gendt auf die hart Marckh .... 9 Stückh,
wirdt die feine Marckh uszgeinüntzt 16 R. 42 kr.
3. Merfachogrosz von Doli halten fein . 9 Loth 2 gr.,
gendt auf die harte Marckh. . . . 72 Stückh,
wirt die feine marckh uszgeniüntzt 25 R. 40 kr.
4. Vierfachecardusz von Dol halten fein 4 Loth 14 gr.,
gendt auf die harte Marckh ... 82 Stück,
wirdt die feine Marckh uszgemüntzt 27 R. 28 kr.
5. Doblete Carlslusz von Bisantz halten
fein 4 Loth 10 gr.,
gendt auf die hart Marckh .... 120 Stückh,
wirdt die feine Marckh uszgeniüntzt 21 R. 0 kr.
(). Doblete groz von Bisantz halten fein 7 Loth 7 gr.
gendt auf die harle Marckh ... 83 Stückh,
wirdt die feine Marckh uszgemüntzt 18 R. 0 kr.
7. Carolus von Doli halten fein .... 3 Loth 4 gr.,
gendt auf die hart Marckh .... 176 Stückh.
wirdt die feine Marckh uszgeniüntzt 21 R. 57 kr.
8. Carolusz von Bisantz halten fein . . 3 Loth 8 gr.
gendt auf die hai1 Marckh .... 176 Stückh.
wirdt die feine marckh uszgemüntzt 20 R. 30 kr.
9. Die Blanckh von Doli halten fein . . 2 Loth 16 gr.,
gendt auf die hart Marckh .... 352 Stückh,
wird die feine marckh uszgemüntzt 24 R. 26 kr.
10. Müml)elgartische,Bruntrautischeund
Baszlerische 2. ss. halten fein ... 6. — (Loth),
gendt auf die hart Marckh .... 72 Stückh,
wirdt die feine marckh uszgemüntzt 15 R. 21 * . kr.
* Viaisemblablement aussi par Xicolas Haas.
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11. Mümbelgartische und Pruntrautische
3 Häppener halten fein 4 Loth.
gendt auf die harte Marckh. . . . 214 Stückli,
wirdt die tcine marckh us/.gemüntzt IG R. 38 kr.
12. Müuibelgartisclie lialbe Batz halten
fein 7 Loth,
gendi auf die hart Marckh .... 197 Stückig
wirdt die feine marckh usgemüntzt 14 R. 58 kr.
13. Heidelbergische Kreitzer halten fein 4 Loth 14 gr.,
gendt auf die hart Marckh .... 254 Stückh,
wirdt die feine marckh uszgemüntzt 17 R. 5 kr.
14. Lusiszheimbische 2. ss. halten fein . G Loth,
gendt auf die harte Marckli.' ... 84 Stückh,
wirdt die feine marckh uszgemüntzt 17 R. 49 kr.
15. Mürbachische 2. ss. halten fein ... G Loth,
gendt auf die feine Marckh .... 83 Stückh,
wii'dt die feine marckh uszgemüntzt 17 R. 45 * , kr.
IG. Danische 2. ss. hahen fein G Loth,
gendt auf die harte Marckh ... 83 Stückh,
wird die feine marckh uszgemüntzt 17 R. 45 V, kr.
(Archives de l'anc'uni Ercche de Bäle, ii Porrentruy. — Minute originale, sanssijinatuiv.)
VIII
ORDONNANCE DU CHATELAIN D^ERdlEL, AU SUJET
DES MONNAIES DE BOURGOGNE
[WjnUlei 1631 .
Le Gouverneur et Ch (astel) lain d'Ki'gwel, aux Maire,
Juree, Sautier, Gouverneur, ambours et generalement a tous
les comuniei'S et paroissiens de ce lieu, Salut.
Vous fesant entendre au nom, par Comandement, et de la
part de leur Kx^'* Re'"* et tres 111"'" mon Seig' Johan Heinrich
Kvesque de Basle notre souverain prince et Seig', que se
prenant garde qu'en ses quartiers de la Chastellenie (FErgwel
riöre le ressort de ma charge et gouvernement dempuis
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(juelques annees encra et jusques a present 11 sy est glissä et
Introduit les especes d'argent de Borgogne, non auparavaiU
usistees en ce üeu, Voyant et appercevant Icelies n'estre
coursable par tout, a lexem[)le de nos sirconvoysins, pour
öviter la perte et domagedu public, loii a bien voulu remedier
a ce deffaut, C'est pourquoy Ion fait coiiiandement, Inhibition
et deffence a tous et un chascuns tant en general qu'en pai-
ticullier, soit du pays ou estranger riere inon gouvernement,
Qu'ils nayent a deslivrer ny recevoir les cspesces de Borguo-
gne qui sont plus bas et au dessouhs d'un Teston ou quart
de patagon, autreinent qu'a la taxe. reiglement et esvaluation
(jue s'ensuit, nomament les pieces de demy gros de Borguo-
gne, quils appellent quarolus, sont nnis ä un lucerne, les pieces
de gros a deux lucerne, Celles de deux gros a quattre lucerne,
de quattre gros qu'on nominoit coniunement demy Teston a
huict lucerne, qu'est jusi-ement retrancher sur chasque piece
la cinquiesme parlie, que s'il y a autrcs espesces ou monn.
de Borguogne plus basses d'un Test. Est retranch^ de
mesme, mais quant auxpatagons, demy patagans, testonsei
au dessus, Ion les laisse au pris des precedans reiglements
et Jusques a ce que autreinent en soii ordonne, Comandant
a tous et un chascuns tant en general fju'en pticullier (ju^ils
ayent a tenir et observer inviolableinent le reiglement susdit,
A quoi les Maire, Juree, otHciers que autres de quel grade
qu'il soit auront soigneux et tidel egard, leur enjoingnant et
comandant par leur sermcnl et debvoir qu'ils doivent a la
Soigneurie, prennants et apperccvants quelcuns deboursant
ou recevant lesd. especes, a plus haut pris que come ditest,
quils ayent mettrc la main sur led. argent, le deslivrer au
maire du lieu, pour estre eschu et contisquö a la Seig'*^*'.
(jue si aucuns fesoyent refus dele deslivrer, Ion le doitsaisir
de sa personne pour estre exemplairement chastie et punis
et punis de sa desobeyssance et tenierite, Et ceux qui en
auront apperceu et non auront fait debuement leur descharge
et rendu leur devoir seront aussi de mesme chastie; de quoy
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— 125 —
Ion vous a bien voullu advertir afHn que personne ne pres-
tende cause d'ignorance.
Donnö ce penulüesine juillet 1631. Par ordonnance et
coinandement dud. Seig"" Chastellain (Sign^) J. Bkynon.
(Arcfiives de l'ancittn Evichi de Bäle, ä Porrentruy. — De l'original).
IX
MANDEMENT DU PRINCE fivßQUE JEAN-HENRI
CONCERNANT l/6vALUAT10N DE CERTAINES ESPECES
d'or ETRANGERES
i28jiiilUtl632).
Aux terines de cc Mandement ne seront autrement
employös ni döbites, savoir :
le ducat d*or, que pour .... 3 liv. 10 ^,
le doublon d'Espagne, pour . . 6 liv. 10 /?.
celui d'Italie. pour 6 liv. 5 ß.
le florin d'or, pour 2 liv. 6 ß. 8 (f.
{Archives de fanden EvecM de Bäle, A Porrentruy. — Extralt de la minule originale).
X
MANDEMENT DU PRINCE-6v^QUE JEAN-FRANQOIS,
RELATH' AUX LOUIS BLANCS
{30 novcmbre 1656).
Au vu des Edits publiös dans les Etats voisins, le Prince-
Eveque de Bäle ordonne ä ses sujets et rösidents de recevoir
les Louis blancs selon les prix ordinaires, et cela jusqu'ä
nouvel ordre. Toutefois en ce qui concerne les Prangers,
les dits sujets et räsidents ne seront pas tenus d'en accepter
ces piöces s'ils ne le veulent librement.
(Archives de l'ancien Evechö de Bäle, ä Porrentruy. — Extrait de la minute originale).
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^rT^.-
V2C)
XI
MANDEMENT DU PRINCE-EVEQUE JEAN-CONRAD, CONCERNANT
LA VALEUR DE QUELQUES MONNAIES
[lOjuHU't 7/>XV.
Nous Jean-Conrad, pai* la grace de Dieu FA-esque de
Basle, Pi'ince du St. Emi)ire etc.
Avant e^<tc adverti, qu^aucun Kstat du voi^inage ayant
i*abbaissö le prix des i)ieres de deurV sof^ de Roy et pareil-
lement Ics demys escus au coing de Strasbourg ; Xos subjects
auroient fait et fönt encore dit'Hcultö de les recevoir, pour
neuf rappes les Premiers et les auires pour vingt deux solz
six deniers, sous pretexte et particulierenient que par Xos
facteurs ou commis du sei, on ne les voulait plus recevoir
que Selon le prix rabbaisse, ce qui aui'oit deja cause beau-
coup de confusien. A cet eflbct, pour enlever tout desordre,
Xous enjoignons a tous, et un cliacun de Xos subjects de les
recevoir cv-aprcs pour le [)rix de neuf rappes les pieces de
deux solz de Roy, et les demys escur pour vingt deux solz
six deniers, come auparavant, iusqu'aautre ordre et cepour
toutes sortes de danreeset marcliandises, come Xousavons
ordonne et ordonnons que Ion les re^oive pareillement pour
le sei. Declarons touttefois et laissons libre ä Xos dicts sub-
jets au regard de Xos voisins qui ne regoivent point les
avant dites pieces que selon le prix rabbaisse, de neles rece-
voir aussi d'eux (|U*au mesme prix rabbaisse. Ein foy de
quoy Xous avons fait publier le present mandement, muni
de Xosti'c sceau. Donne en Xostre Chasteau de Pourrentruy
le 19"^^juillet 1085.
{Archives de fanden Evdche de Bäle^ ä Porrentruy. — Minute originale).
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Iä7
XII
MANDEMENT DU PRINCE-ßVP'iQUE JEAN-CONRAD, PRESCRIVANT
UNE NOUVELLE EVALUATION DES KLORINS d'eMPIRE
'9 fecricr 1691.
Par ce maudement, le Prince-Eveque, vu les difticultös et
les refus qui lui oiit ete signales eii ce qui concerne les flo-
rins (Venipire, oi'doniie ä ses sujets de recevoir et dehiter ä
Vaücnir lesdites pieces de lui flovin d'empire au prlc et tau.v
de 16 bat^ nionnaie de Bas/e.
Le inandeinent fait toutelbis cettc restriction : « ... Nous
« n'enlendons point d'obliger Nos subjets ä cettc observance
« de recei)voii* les dictes pieces pour la mesine valeur, des
« lieux voisins et Eschangeurs, si ce n'cst de ceux-la qui en
« usenl de mesine a\ ec Nous, pour inaintenir une cgalit^ et
« bon voisiiiage. Mandons... » etc.
(Archivcs de landen Evcche de Dole, ä Porrentruy. — De la minute originale).
XIII
ORDONNANCE CONCERNANT LES MONNAIES d'EMPIRE
lGi)3.
Ce voluniineux document in-folio et offrant uu grand
noinbre de tigures, a ete iinprinie ä Nuremberg et porte le
titre suivant :
« Der Drey im Müntz-Wesen coirespoiidirender löblicher
« Reichs Creisrse Franken, Bayern und Schwaben jüngsthin
« recessirte Müntz-Ürdnung, samt angehängten vierbeson-
« dern Scheinatibus, deren vollgültigen, dann deren bis auff
« 50 und 45 Kreutzer abgewürdigten und völlig verruffenen
« Sorten ».
« Gedruckt und zu Hnden bey denen Felszecherischen
« Erben, in Nürnberg. Anno 1G93 ».
(L'e.remplaire aujc archives de l'ancien Evechi de Bäle).
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v-* -»V"^'
DER MUNZFÜND VON SCHLEINS
Die Münzsammlung im rätisclien Museum, welche durcli
Geschenke und Ankäufe schon seit einer Reihe von Jahren
im Stande ist dem Besucher derselben ein Bild von dem Münz-
wirrwarr gm. III. Bünde zu geben, hat diesen Sommer eine
werthvolle und lehrreiche Vermehrung erfahren.
Am 30. Mai 1891 fanden die Todtengräber von Schieins
eine Anzahl Silber- und Goldmünzen, die durch die ener-
gische und umsichtige Vermittlung des doHigen Ortspfar-
rers, Herrn Andreas Mohr, sowie Dank der finanziellen
Unterstützung des hochl. Kleinen Rathesdes Cantons Grau-
bünden für das rätische Museum erworben wei'den konnte.
Auf unser Ansuchen hin stellte uns genannter Herr nach-
folgende allgemeine Einleitung zu, der wir eine spezielle
Münzbeschreibung nachfolgen lassen.
I. Historisch-topographische Einleitung.
Die Berggemeinde Schieins, an der tyrolischen Grenze
gegen Nauders gelegen, besass früher zwei Kirchen : die
St. Blasiuskirche, auf einem kleinen ostseits von schlanken
Lerchen umringten Hügel zu oberst im Dorfe thronend,
dient, obwol der dabei stehende alte Thurm heut zu Tage
keine Glocke mehr enthält, jetzt noch und seit Menschenge-
denken dem sonntäglichen Cultus; — die St. Johannskirclie,
einen Büchsenschuss weiter unten, südöstlich, hart neben
den Wohnungen gelegen, brannte am G. März 185G mit dem
grössten Theile der Gemeinde nieder, und steht jetzt nur
noch als Ruine da, von dem ob ihrem gegen Westen sich
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REVUE SUISSE DE NUMISM\TIQUE
n"'f Annkk
PI. l
r. Tttevaz j er, oiNsve
A\
DEIV MÜNZFL'ND VON SCH LEINS
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REVUE SUISSE DE NüMiSMATIQUE
11"»^' Annke . FM. II
A^
fTHr¥Oz A c- i.fN/vt
I)El\ MÜNZFUN b VON SCHLEINS
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REVUE SUISSE DE NUMISMA.T1QUE
Urne ANNfeE PI. III
\^K\\ MÜNZFUNH VON SCHI.KINS
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TTT
— 129 —
öffnenden Portale aufgeführten und seit deni Brandunglücke
1856 restauriei'ten Glockenthurme mächtig üben-agt. Kirch-
ruine und Thurm sind ringsum von dem mit einer Schutz-
mauer umschlossenen, gegen Süden zu sich erweiternden
und sanft neigenden Friedhofe umgeben.
Auf diesem Friedhofe von St. Johann, ungefähr 2 Vs
Meter ostsüdostwärts von der südöstlichen Ecke der
Kirchenmauer, auf Höhe des Kirchenchores, an einer
Stelle, die wol erst nachträglich, seitdem man dem Be-
gräbnisswesen mehr Aufmerksamkeit zuwandte und es
durch gesetzliche Bestimmungen mit Bezug auf Distanz,
Tiefe und Wiederöffnung der Gräber regelte, von der zwei-
ten Gräberreihe erreicht und occupiert wurde, fanden sich
sämmtliche 80 Münzen, und zwar 5 Fuss unter dem Fried-
hofrasen, einen Fuss unter den zum Vorschein kommen-
den Särgen der ersteh Gräberreihe, und ebenso einen Fuss
unter dem noch ziemlich ganz zum Vorschein kommenden
Gnmdbrette eines Kindessarges im fi-isch aufgeworfenen
Grabe. Also hatte man auch früher, und kann ich beifügen,
seit Menschengedenken, diese nämliche Stelle zu Gräbern
benuzt, aber leztere nie so tief gegraben, weshalb das Geld
nie zürn Voi'schcin kam. Ein Spatenstich nach Entfernung
des Sargbrettes brachte es ans Licht, und zwar die vier
Goldstücke einzeln, welche mit ihrem <ilanze den Fund ver-
riethen, die 76 Silberstücke sämmtlich mehr oder weniger
von einer grünlich grauen oder schwärzlichen erdfarbigen
Kruste überzogen, zum geringeren Theile auch einzeln,
wahrscheinlich vom Spatenstiche abgetrennt, zum grössern
Theile aber in zusammenklebender Holle in einem gelblich
aussehenden Stück Zeug, vielleicht Beutel, gesteckt oder ge-
wickelt, welches bei Ablösung sofort in kleine Stücke zer-
fiel, wie die Finder auf Befragen es bei'ichteten. Ein Silber-
stück ward erst nachträglich beim Zudecken des Grabes ge-
funden. Lässt sich vermuthen, dass das Niveau des Kirch-
hofes mit der Zeit sich erhöht habe, so wäre das Geld, das
sich jezt 5 Fuss unter dem Rasen befand, damals circa 3 bis
REVUE SUISSE DE NUMISMATiyUE 9
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— 130 —
4 Fuss tief vergraben worden. Nun aber fragt es sich : wann
und von wem 1
Mit Bezug auf das iconn lässt sich mit Bestimmtheit be-
haupten, dass es vor dem Jahre 1G21 niclit geschehen sein
kann ; denn manche dieser Münzen wurden, wie die Um-
schriften es beweisen, erst in diesem Jahre geprägt. Nimmt
man an, dass diejenigen Stücke, deren Umschrift keine
Jahrzahl enthäh, und es sind deren mehrere, nicht nach, son-
dern eher vor 1021 geprägt worden seien, so wird man
auch zugeben müssen, das das Geld frühestens gegen Aus-
gang des Jahres 1G21 an besagter Stelle vergraben worden
sein kann. Die äussern Bedingungen dazu sind nach Be-
richt der Geschiclite gegeben. Im Juli jenes Jahres begannen
nämlich in Schieins und Umgegend die Repressalien von
Seiten Spaniens-Oestreich für das mit diesem Hause ver-
schmähte, dagegen mit \'onedig eingegangene Bündniss.
Auf das Drängen der spanisch-östreichischen Partei und der
\'eliliner Coryphaeen erfolgte noch während und unmittel-
bar nach dem vei-unglückten Wormserzuge iMide Octobers
der di*eifach combinierte Angriff Baldirons auf das Unter-
engadin. der nach mehrtägigem leichten Scharmüzcln bei
Martinsbruck zui* Forcierung des Innübergangs bei Nairs
und zur Unterwerfung des ganzen Unter- und Überengadins
führte. Bei diesem Anlasse, im Angesichte drohender Ge-
fnhr mag das Geld \on einem zur Flucht sich rüstenden I^ri-
vaten oder Soldaten auf dem Friedhof vergraben worden
sein, in der Absicht, es s|)äter bei überstandener (icfahr wie-
der hervor zu graben. Oder es mag dies ebenso wol im fol-
genden Jahre, 1022, chehen sein, etwa bei Anlass des
am 14. Juli vorgefall' jn, für die Bündner ungünstigen Tref-
fens bei Chatlur und vor der darauf folgenden Plünderung
des Dorfes Schieins, oder auch s|)äter, da am 29. August
gleichen Jahres 1000 Mann unter Graf Alvig von Sulz von
St. Gallenkirch über Sainas und Zeblas in Snmnnun einHelen
und hier alles nicderbr-annten, um dann am liO. des glei-
chen Monats dui-ch Sani[)uoir und Salet nach Schieins zu
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gelangen und die Nacht vom 30. auf den 31. August in den
Kirchen daselbst Quartier zu nehmen. Durch einen Schlein-
ser ward Rudolf Salis, Obercommandant der Bündner, in
seinem Hauptquartier zu Ardez, von dem Eintreffen des
Feindes benachrichtigt, wornach er 800 Mann von Ardez
und 400 Mann von Schuls gegen Remüs und Manas autbre-
chen Hess. Später, bei der schrecklichen Noth, welche in
Folge der wiederholten Plünderungen, der Einäscherung
der Dörfer und dazu kommender Misserndte herrschte, steht
nicht anzunehmen, dass sich eine füi* die damalige Zeit so
ansehnliche Summe Geldes vorfand, um vergraben zu wer-
den.
Mit Bezug auf die Frage « von wem das Geld vergraben
sein mag », bleibt den \'ermuthungen ein weit grösserer
Spielraum offen. Wenig für sich hat die Ansicht, dass es in
unbewusster Weise, vielleicht im (bedränge, in der Eile, mit
einem Todten, einer Leiche, verscharrt worden sei. Jene
schrecklichen Zeiten, in welchen man, wie es zu Majenfeld ge-
schah, geschlossene Gräber öffnete, um die darin verwahr-
ten Leichen hervorzuzerren, zu verunehr-en, und sie ihres
Schmuckes und ihrer Kleidung zu berauben, waren keines-
wegs dazu angethan, mit einer Leiche unwissentlich ein so
wohlverwahrtes und ansehliches Geldpaquet mit zu vergra-
ben. Viel wahrscheinlicher bleibt es, dass das Geld wissent-
lich durch Verscharren auf geheiligter, leicht und sicher
wieder zu erkennender und zu findender Stätte für günsti-
gere Zeit versteckt werden wollte. Wurde das Geld von
einem feindlichen Soldaten, einem Tyroler des Grafen von
Sulz versteckt, so war es zweifelso^^ 's von bündnerischen
Privatleuten bei den ewigen Plunder uen geraubt worden.
War es dagegen ein Bündner, ein Privatmann aus Schieins,
oder ein zum Wegzug genöthigter Soldat, der die Münzen
vergrub, so wäre kaum zu entscheiden, ob derselbe ein spa-
nisch-östreichischer oder ein französischer Parteigänger
war. Unter den gefundenen Münzen würden die 20 Stücke,
welche vom Bisthum Chur, und die 8 Stücke von der Stadt
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— 13^ —
(.'hur eher das erstere, dagegen wieder die 17 Stücke Hal-
densteinischer Provenienz das zweite wahi'scheinlieher ma-
chen. Die Stücke aus St. Gallen, Schafliausen, mögen
durch dienstilmende Kriegsleute nach Schieins gelangt sein,
ebenso die curbairischen, curbrandenburgistrhen und die
strassburgischen Stücke. Dagegen möchten die Münzen aus
Luzern, üri und Schwytz an die Beroldinger gemahnen,
welche 1G21 von den Bündnern, die Unterengadiner voran,
so jcihlings und rasch aus dem Lande hinausgefegt wurden.
Sei dem, wie ihm wollle ; jedenfalls beweisen die verschie-
denen Münzstücke, dass die Prägstätten des Bischofs von
('hur, der Stadt Chur, und besonders die der Freiherrschaft
Haldenstein, diese leztei*e unter der gewandten Leitung des
Münzmeisters Francesco \'eitemann, in jenen Jahren eine
nicht geringe Hührigkeit zeigten, und dass man damals in
Bünden wie in der übrigen Schweiz vortreffliche Gravüren
zu erstellen verstand. Dankenswerth bleibt es, dass die Hohe
Bündner Regiei-ung, wenn auch mit einem kleinen Opfer an
die bedürftigen Finder, diese Münzen, die durch die Hand
der Hauptpersonen in jenen kämpf- und drangvollen Tagen
des reformatorischen und nachreformatorischen Jahrhun-
derts geglitten haben mögen, für das bündnerische Landes-
Museum zu acquirieren und dadurch dessen bereits ansehn-
liche Münzsammlung um ein Erhebliches zu bereichern
wusste.
Pfarrer Andreas Mohr.
n. Münzbeschreibung.
I. Silber mOnzen.
A, Bisllium Chur,
1) Av. lOANNES : D : G I EPISCO : CUR ' IGZO mit
innerm linearen Schriftkreise. Gekröntes und geharnischtes
Brustbild des heiligen Lucius nach 1. mit Schein, die 0 der
Jahrzahl durchschneidend, Zepter und Reichsapfel. Unten
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innert dem Scliriftkreise in einem Schildclien der stellende
Steinbock nach 1.
Rv. SI : DEVS : PRONOB : Q : CON : NOS : innert
einem perlen- und seilartigen Schriftkreise. Gekrönter Doppel-
adler mit Scheinen und einem Kreuze zwischen den Köpfen.
Die Krone befindet sich im Schriftkreise. Sgw. 5,9.
Inedituin. Variante v. Ti'achselM2I ; Poolei07, 10^; Jenner p. 142\
2) Av. lOANNES : D : G-EPIS : CVR : 1 G^O mit der
Reverslegende : : SI : DP:VS : PRO : NOB : 0 : CON • NOS :
sonst wie vorige Nummer, mit seilartig gedrehtem innern
Schriftkreise. Sgw. G,3.
Rv. : SI : DEVS : PRO : NOB : 0 : CON : NOS : sonst
wie Nr. 1.
Ineditum. Sgw. 0.4 Fehlt in H. P. J. Erbstein*. (Taf. I, i.)
3) lOANNES : D : G- EPIS : CV 1G21 mit seilartig ge-
drehtem innern Schriftkreise. Gekröntes Brustbild des Hei-
ligen nach links. In Schulterhöhe die capitalen Initialen S L.
Die Zahl 1 von 1G21 berührt den Nimbus nicht; die Zahlen
()2 berühren sich nicht.
Rv. SI : DEVS : PRO NOB. 0. CON : NOS. Gekrönter
Doppeladler. Innerer Schriftkreis wie auf dem Avers.
Ineditum. Sgw. 5,7. Fehlt in F. H. E. P. T., J. 141.
4) Av. lOANNES : D : G-EPIS : CVR 1G2"1 mit seilartig
gedrehtem innern Kreise. Die Zahl 1 geht durch den Nimbus ;
die Zahlen G2 berühren sich.
Rv, SI : DEVS : PRO NOB : 0 . CON . NOS. Doppeladler
wie gewöhnlich.
Sgw. ß,5 — 5,7. Ineditum. Fehlt in H. P. ; J. p. 141. (Taf. I, 2.)
5) Av. lOANNES : D : G : ~ EPIS : CVRIEN zwischen
» C. F. Tiachsel, Die Mluizen und Medaillen Gmubündens. Berlin 4867.
* Heginald Stuart Poole, A descriptive catalogue of the swiss coins in the South Ken-
sington Museum. London 1878.
* Kd. Jenuer, Die Miuizen der Schweiz. Bern 1879. (Blose Aufzählung der Münzsorten
und Jahrgänge.)
* Die fiilter von Schulthess-Rechberg'sche Münz- und Medaillen-Sammlung. (Als An-
hang zum Thaler bearbeitet von Julius und Albert Erbstein, Taf. I, 8 ) Dresden 18G8.
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Wl^"^
- 134 -
einem Punkt- und Blüthenkreise. Der Heilige mit Nimbus
Unten das Stiftswappen.
Rv. : Sl : DEVS : pro : XOB : Q : COX : NO : mit in-
nenn Würfelkreise. Doppeladler wie gewöhnlich.
Sj^w. 7,0. Varietät von Tr., 91). Ineditum. (Taf. I, 3.)
0) Av. lOANNES * DEI— G * EPISCO * CVR zwischen
2 Perlenkreisen, deren innei*er noch eine einfache Kreislinie
hat. Der Heilige nach links mit Schein, unten das Stifts-
wappen ; ohne S. L.
Rv. SI • DEVS : PRO : NOB : Q. COX • NOS • Der ge-
krönte Reichsadler.
Varietät von Tr. l'l mit abweichender Interpunktion.
Sgw. 7,4 Inedituni. Fehlt in H. P. cf. .1. 141 ; E. 24^23.
7) Av. • lOAXNES • DEI • G- EPISCO - CURI : Der
Heilige ohne S. L mit Zepter und Reichsapfel mit innerm
Würfelkreise zwischen dop[)ellen Kreislinien.
Rv. l SI l DEVS :; PRO l NOB : Q l COX : XOS : ge-
krönter Do|^[)eladler.
Sgw. 7,3. Inedituni. Varietät v. Tr. OS. (Taf. I, 4.)
B. Stadt C/mr.
8) MOXETA : CVRIAE : RETICAE mit einfacher innerer
Kreislinie. Gekrönter Doppeladler mit Scheinen.
DOMIXl : EST — REGXVM : 1020, die 0 geht durch den
Ximbus des h. Lucius mit Krone, Ze[)ter und Reichsapfel.
S-w. 0,0. Fehlt in K. H. P. ; J. p 87.
8') Av. MOXETA : CVRIAE : RETICAE : umschlossen
von einfacher innerer und perlenschnurförmiger äusserer
Einfassung. Gekrönter Doi)peladler mit Scheinen und Kreuz
zwischen den Köpfen.
Rv. DOMIXl: EST • - REGXUM lÜZl zwischen Perlen-
schnur- und Seileinfassung. Der gekrönte St. Lucius mit
Ximbus, nach 1., mit Ze|)ter und Reichsapfel. Unten im
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- 135 —
Schrifikreise ein Schildchen mit dem springenden Steinbock
nach link.s.
S^^w. 5,7 — 5,8. Fehlt in Haller und E., P. ; J. p. 87.
9) Av. * MONETA * CVRIAE * RETICAE * Im Uebri-
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— 13G —
Rv. SVB : VMBRA : ALARVM l TVARVM : d ^tt •,„
doppeltem Seliriftkreise. GekrönlerDo[)peladler mit Scheinen
und Kreuz zwischen den Köpfen.
S}.rw. 7,1. Fehlt in E., H. Varietüt von P. 249, 4, cf. J. p. 92 ; G. 3i '.
2. Stempel. THOMAS : L : B : AB : EHRENFELS; D :
I II i6«o jj^j^ einfacher innerer Kreislinie.
Rv. SVB : VMBRA : LARUM ■ TVA RUM : DV: sonst
wie der erste Stempel.
13) A V. THOMAS : L : B : AB : EHRENFEL^ . d • i • h ig..
Brustbild des Freiherrn wie bei Nr. 12.
Rv. SVB • VMBRA : ALARVM : DX: mit gleichhohen
Lettern. Reichsadler wie oben.
Sgw. 5,5—5,8. Fehlt in E. H. Varietüt von P 250, 6, G. 32.
14) Av. THOMAS : L : B : AB : FHRENfEL^ ^ ^ * ' ' " '''' mit
seilartig gedrehter innerer Kreislinie und verschieden hohen
Lettern. Brustbild wie oben.
Rv. sVb : VMbra : ALARVM TVAR • Dne mit verschieden
hohen Lettern.
Sgw. 4,6—5,7. Fehlt in E. II. und P.
15) Variante mit DNE im Revers.
Sgw. 5,0. Fehlt in H. und P.
1«) Av. THOMAS • L • B • A » • EHRENFELS • D • I • H :
mit seilartig gedreliter innerer Kreislinie. Der Freiherr, ein
Brustbild nach r., baarhäuptig, hält in der R. ein Zepter ge-
rade nach oben und stützt die Linke in die Hüfte.
Rv. SV« • VM»RA ALARVM TVARVM DNE Gekrön-
ter Doppeladler mit Ki*euz ohne Scheine.
Sgw. 7,5. Fehlt in E., H. und P. cf. J. p, 92; G. p. 82.
17) Varietät von N^ IG mit der Reverslegende : SV^ • VM^
RA • ALARVM • TVA'^M • DNE.
Sgw. 7,1. Fehlt in E. H. und P.
18) Av. THOMAS • L • B • AB • EHRENFELS DI- HALD
die ungleichhohen Lettern innert einem äussern Ger.sten-
* D' .\lfred GeiKV, Haldenstein und Schauenstcin-Reichenau und ihre Münzprägun-
gen. Bulletin VIII. S. A.
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körn- und Innern Seilkreise. Brustbild des Freiherrn in
Rüstung mit Rüsthacken, nach r. hält in seiner R. das Zepter
gerade nach oben. Der unbedeckte Kopf berührt den innei-n
Schriftkreis nicht.
Rv. SVB . VMBRA • ALARVM • TVARVM • DNE mit
gleichhohen Lettern. Gekrönter Doppeladler mit Kreuz und
Scheinen. Auf seinem Brustschild folgendes herrschaftliche
Wappen : In geviertem Schilde 1, 4, dreimal gequerter Platz ;
2. zwei achtzinkige Steinbockhörner, 3. ein siebenzinkiges
Hörn. Im Herzschild 3 Forellen nach rechts
Sgw. 8. Fehlt in E., H. und P. (^Taf. II, 7.)
19) Av. • THOMAS • L • BABERENFELS • D • I • H •
mit innerer doppelter Kreislinie. Der Freihen-, im Panzer
nach rechts, mit einer Kopfbedeckung die bis an den obern
Schriftrand geht, hält mit seiner R. einen langen Stab schräg
nach unten.
Rv. SVBVMBRA ALARVM TVARVM. DN^. Gekrön-
ter Doppeladler mit Scheinen.
Sgw. 6,1—0,6. Fehlt in E., H. und P.
20) Av. : THOMAS : L • B : AB : EHRENFELs : D : I :
H . mit dreifacher innerer Kreislinie in Avers und Revers.
Der Ritter mit einer Koptbedeckung, welche den äussern
Schriftkreis nicht berührt, hält in seiner R. einen langen
Stab mit Knauf (Zweihänder f )
Rv. SVB VMBRA ALARVM TVARVM DNL ohne jede
Interpunction. Gekrönter Doppeladler.
Sgw. 7,0. Fehlt in E , H. und P. (Taf. II, 8.)
D. Stadt St. Gallen.
21) Av. * MO : NO : CIVI : SANGALLENSIS 1G19 mit
innerm Kreise kleiner Gerstenkörner. Der stehende Bär
mit verziertem Halsband, nach r. berührt mit seinen Pranken
den Innern Schriftkreis nicht.
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Rv. * VNI * SOLI * DKO * GLORIA mit innerni Kreiise
wie auf dem Avers. Doppeladler mit Scheinen.
Sgw. 6,8. Fehlt in E., H. und P. J. p 81.
22) Av. : iMO : NO : CiVI : SANGALLENSIS . KU*) mit
innerm Kreise kleiner Gerstenkörner, der noch eine inner-e
einfache Kreislinie hat, die beim Kopf und der Pranke unter-
brochen ist. Der stehende Bär nach r. mit einfachem Hals-
bande berührt mit der r. Pranke den Schrifikreis.
Rv. VNI : SOLI : DKO : GLORIA mit gleichem Innern
Schriftkreise wie auf dem Avers. Doppeladler.
Sgw. 7,2. Fehlt in E., H. und P. «Taf. 11. 0.)
E. Stand Zug.
23) Av. MON ^ NO ^ TVGI — SAN ^ OSW ^ 1G09 im
Perlenkreise mit innerer einfaclier Kreislinie. Der Heilige
Oswald nach 1., gepanzert und gekrönt, mit Nimbus, schul-
tert mit der Rechten das Zepter und hält in der Linken einen
Pocal, worauf ein Rabe, der einen Ring im Schnabel hält.
Lunten der Schild mit dem Standes wappen.
Rv. * CVM ^ HIS ^ QVI ^ OD ^ PACR ^ ERAM ^ PACI
mit innerm Perlenkreise. Doppeladler mit Scheinen und
Kreuz zwischen den Köpfen.
Sgw. 8.7; Lehr V. 13', E. GG89. H. Xr. i238 (mit un;.'enauer Inter-
punction) J. pag. 49. Fehlt in P. (Taf. II, 10 )
21) Jahrgang 1615, mit Punkten statt Dreiecken zwischen
den Worten, im Uebrigen wie Jahrgang 1()09.
Sgw. 8,3, II. Xr. 1243. Fehlt in E. P. ; J. pag. 41).
25) Jahrgang 1617, wie Nr. 24. Fehlt in lO. P.
Sgw. 8,2, H. Xr. 1^44. Fehlt in E. P. ; J. pag. 49.
26) Jahrgang 1619. wie Nr. 24. Fehlt in M. P.
Sgw. 6, 4-7, 7, H Xr. 1246 ; J. pag. 49.
• Ernest Lehr, Essai sur la numisinaliqiie suisse, Lausanne 18'."».
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— 131) —
F. Stand Uri.
27) Av. MONr:TA ^ NO <^ V-RANIHNSIS '^^^ mit
seilartig gewundener innerer Kreislinie. Doppeladler mit
Scheinen und Kreuz bis in den Schriftkreis reichend. Unten
Standeswappen.
Rv. SANCT9 ^^ MARTIN9 ^ EPIS : mit seilartig gewun-
dener innerer Kreislinie wie auf dem Avers. Der Heilige mit
Inful, Pedum und Schwert.
S^v. 8,1 ; E 05, S5 Fehlt in H. und P., J. pag. 39. (Taf. II, 11.)
28) Av. MONETA • NOVA — VHANIEXSIS- 1617 mit
seilartig gewundener innerer Kreislinie auf Avers u. Revers.
Doppeladler wie gewöhnlich.
Rv. SANCT9 MARTINVS • EPISCO : Der Heilige mit
Schwert und Pedum das bis zum innern Schriftkreise reicht.
Sgw. 7,0. Fehlt in E. H. Varietät von P. 442, 5. J. pag 89.
G. Stand Ludern.
29) Av. MON + NO ^ LV— CERXr:NSIS mit innerm
Kreise kleiner Perlen. Der gekrönte Doppeladler, dai'unter
das Standeswap|)en.
Rv. SANCT ^^ LEODIGARI ^ 1()14 mit Perlenkreis wie
auf dem Avers. Brustbild des Bischofs mit Inful und Bohrer,
nach links.
Sgw. 8,3. n. 1129. Fehlt in E., P.; J. p. 32.
30) Av. MON ^' NO ^ LVC-ERNENSIS ^ Doppeladler
mit Scheinen und Kreuz, darüber eine Rosette.
Rv. ^ SANCT -f LEODrCARI IG] 10 -h Der Heilige wie
bei Nr. 21).
Sgw. 8,7. H. 1131. Fehlt in E., P.; J. p. IG.
31) Av. « MONETA -f NOVA - LVCERN1':NSI Doppel-
adler* wie bei Nr. 30.
Rv. SANCT9 ^ LEODIGARn^S -i^ 1613 Der Heilige wie
bei Ni-. 21).
Sf?\v. 7,9, Fehlt in E. H. und P.; J. p. 32. (Taf. 11, 12. j
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— 140 -
H, Stand Schaffhausm.
3?) Av. t MO ♦ NO ♦ SCAFVSENSIS IGll mit innenn
Kreise kleiner Perlen. Der bekrönte Bock springt nach r. aus
(lern Stadtthor. Vor der Krone 3 Punkte ; über dem Thore
3 Kugeln deren 2 den innern Schriftkreis berühren.
Hv. * DEVS * SPRS * NOSTRAEST mit gleichem in-
nern Kreise wie auf dem Avers. Doppeladler mit 2 Kronen.
Sgw. 9,4. Fehlt in E. H. und P.; J. 78. (Taf. III, 13.)
33) Av. : MO : NO : SCAFVSENSIS IGll Der springen-
de Bock ohne die 3 Punkte.
Rv. DEVS : SPES : N0STRA1^:ST Der Doppeladler wie
bei Nr. 32.
Skw. 8,2. Fehlt in E. II.; cf. J. 73.
34) Av. MOtNO t SCAFVSENSIS Ifilg* Der Steinbock
springt aus dem Stadtthor über welchem 3 Kugeln. Ver-
kehrte 2.
Rv. * DEVS : SPES NOSTRAEST Doppeladler ohne
ScJieine und Krone.
Sfjw. 7,4. II. 1771 (?) cf. .1. 73.
35) Av. iMO t NO X SCAFVSENSIS 1(31 c?. Der Steinbock
sp!-ingt aus dem Stadtlhor über welchem die 3 Kugeln fehlen.
Verkehrte 2.
Rv. * : DEVS X SPES NOSTRAEST X
Sgw. 8—8,3 Fehlt in E., 11.
3G) Av. MO X NO : SCAFVSENSIS 1G14. \Vap|)en wie
Nr. 35.
Rv. * DEVS ♦ SPESVIOSTRAEST. Doppeladler mit
Scheinen.
S<rvv. 8,1. Variante v. H. 177i und P. 33t>, 17.
J. Correggio,
37) Rv. SANCT - QVIR - PRO - CO - 1G17 - mit innerm
Kreise kleiner Perlen. Der h. Quirinus im bischöflichen Or-
nate mit Kreuz in der R.
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- 142 —
mit innenn Kreise schräg gestellter Gersienkörner. Das
Brandenburgische Wappen.
Rv. STPOCAUCRIADBVKINVR.PRRV-
mil innerm Kreise wie auf dem Avers. Dop|)eladler, auf der
Brust die Werthzahl 24.
S}.nv. 4,S— 4,7. Fehlt in E.
42) * CHRISTIAN DGMBRANDPRVSS : Nach
r. schauender Adler, die Werthzahl 24 im Reichsapfel auf
der Brust.
Rv. ^ STPÜCA- V. CRIADPVINVR.PRV:
Doppelt geschweifter Löwe, nach r. stehend, in geschweiftem
Schilde.
Skw. 4,8. Ketilt in E.
43j Av. CHRISTIAN : D : G : MAR : BRAN • PRUSSIAK
Adler nach r. unter den Flügeln die Jahr/ahl 10—21.
Rv. wie Nr. 42.
Sjxvv. 8,3. Fehlt in E.
44) Av.*IOAo KRo i)o Go MARo BRAN o PRVSSIAE
IGZl. Brustbild des gepanzerten und baarhäuptigen Mark-
grafen nach I.
Rv. o ST o PO o CA o V o CR o lA.... NVR o PR o rVo
Adler mit Werthzahl wie bei Nr. 43.
Sj^^vv. 4,i. Felill in E.
A^. Neuhurg (Pfalz) '.
45) Av. t^MONETANOVA • PALATINO NEOBVR-
GICA. Stehender Löwe nach rechts hält in den Pranken
einen Schild mit der Werthzahl 24.
Rv. IN DEO MEA CONSOLATIO Das fürstliche Wap
pen.
Sj^w. 4,0. Fehlt in E.
* cf. J. Leitzmann, Wegweiser auf dem Gebiete der deutschen Münzkunde, Weissensee
1869, pag. 'm.
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1
DAS MüiNZWESEN IM LANDE DER IIHUCANTIER
Die Forscher der Neuzeit, wi^lcluMÜe Gesehiehtsquellen
(Ich Klosters Pfävers kritir^ch prüften, unterliesseii hisaiihin
aus einer mir unbekannten Ursache immer (he Würdigung
einer keineswegs unwichtigen S(*hrift, welche der um UViH
in Pfävers wirkende Administrator der Abtei, P. Augustin
Stöcklin von Muri, dem Abte von Pfävers dedicirte. Stammt
auch das \V(U*k aus einer Epoche, wo die historische
Forschung in der Schweiz keineswi^gs in Blüthe stand, so
ist das Buch des ehrenwertluMi Benedictini^rs, diun das
ganze Archiv des Klosters zur freiesten Benutzung offen
stand, doch insofern von Bedeutung, als er uns zeigt, dass
jeni» KaistM'diplome, wel(*he die spätem Aebte von Pfävers
zur Stütze ihrer reichsherrlichen Rechte übernüssigt^r
\V(»ise so [)lump fälschten, im Jahre 1028 im Kloster
Pfävers noch gar nicht vorhandi^n waren '.
Stöcklin, geboren zu Muri im Aargau, gebildet an den
Schulen zu Muri, Luzern und Dilüngen, seit 1613 Conven-
tual von Muri, wurde 1024 von der Bene(hctin(T-Congre-
gatioi^Auii Administrator der Abtei Pfävers ernannt. Auch
nach der Wahl des Abtes Jodok (1020) blieb er bis 1029 in
in seinem Amte. 1029 wurde Stö(*klin Pfarrer von Muri, dann
Decan, endlich 1041 Fürstabt von Disentis. Kine Analyse
sein(»r Klosterchronik, deren einzehi(^ ('apitel, wie z. B. jene^s
über S. Fintan, über B. Hermanns de Schönstein, Nicol.
lius(*a und über da sBad Pßivers zuweilen als selbständige
Arbeiten erwähnt werden, gab schon Haller in der Biblio-
graphie III, N*^ 1443.
» Ven?U'iche Bulletin de la Societe suisse de tmmismatique, 1890, pa^e 122-125.
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- 145 —
Stöckiin hielt die von Strabo und Ptolonl^Eus erwähnten
Rhucantiei\Rucinates'Po/r<4rno«oder'Por>'//dro/füi*dieähesten
Bewohner des Landes um Hapaz. Hiebei stutzte er sieh auf
die Autorit^et eines Gilg Tschudi, J. Stumpf, Campell,
Guler, Josias Simler u. a. Für die Gesehiehte des Münz-
wesens im Lande der Rhueanticr berief er sich auf die 1550
und 1551 in Basel gedruckte S(*hrift des Humanisten Lorit
Glareanus de asse et ejus partibus, die Münzmandate der
Kaiser seiner Zeit, die Urkunden, Urbarien und Necrologien
von Pfävers.
Ist Stöcklins Abhandlung überMünze, Mass und Gewicht
der Rhucantier, welche das V, Capitel der Chronik von
Pfävers bildet, auch nicht frei von Feldern, so verdient si(»
doch die Aufmerksamkeit der Forscher auf dem Gebiete
der Numismatik, weil sie zeigt, wie nach und nach die
Kenntniss dieser Wissenschaft sich erweiterte und wie der
Beweis für die späte Entstehungszeit der Münzprivilegien
von Pfävers, von denen ich früher gesprochen, e silentio
zu erbringen ist. Stöckiin irrt z. B., wenn er sagt, die
bischöflich churischen Münzen mit der Legende Ecce An-
cilla Domini seiem die ältesten Münzen. Aeller ist ja z. B. die
Legende auf den Blutzgern von Chur Salve crux ligna
(unter Bischof (Jrtlieb), Ave Regina Coelorum zur Zeit Bi-
schof Paul's, Si Dens i)ro nobis quis contra nos unter Bi-
schof Beat. Erst unter Bischof Johann Flugi kommt die voii
Stöckiin erwähnte Legende auf. Die ältesten bischöflichen
Münzen von Chur (Bracteaten) dagegen tragen keine solche
Sprüche.
Allzughtiubig schrieb Stöckiin auch Glareans Nachricht
über die EntsteliLng des Namens Batzen, die Stumpf zuerst
in Umlauf gesetzt hatte, nacli. Dagegen sind de Ver-
gleichungen der Münzwerthe, die z. B. W. von lüvalta,
Forschungen über die Feudalzeit im Curischen Rhaetien
p. 31 und P. von Planta-Fürstiuiau (XVI. Jahresbericht der
historischen Gesellschaf-t von Graubünden 188G p. 1—19)
übersehen haben, nicht ohne Werth. Richtig hebt Stöckiin
REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE 10
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- 14G -
auch die Graenze des Bisthums neben jener des Züricher
Münzkreises hervor.
Wenn das Werk Stöcklin's, dessen Original-Handschrift
in der KantonshihHothek in Aarau drnckfertig, ja seihst mit
Angabe des Druckortes Augsburg, vorliegt, nicht publicirt
wurde, so Hegt der Grund wohl darin, dass der Autor in
schonungslosester Weise z. B. von den Freiherrn von
Hohensax sprach, aus deren Geschlecht der frühere Abt
Saxer entsprossen war, für den er die Administration des
Klosters besorgte, und dass er nicht weniger scharf das
Vorgehen der Bündner gegen den Erzpriester Rusca dar-
legte*. Ein solches Buch hätte natürlich dem ohnehin sehr
angefeindeten Kloster nur die grössten Vei-legenheiten be-
reiten können. Nur die Capitel über das Bad Pfävers er-
schienen 1631 in erweiterter Gestalt unter dem Titel : Nvm-
phaeum Beatissimae Virginis Mariae Fabariensis... auctorc
Augustino Slöcklin.
Der eigentliche Titel der Chronik Stöcklin's die Mabillon's
Eob erwarb (Annales Oi-d. S. Benedicti II, 509) lautet :
Antiti(iuitates Liberi et hnperialis Monasterii Fabariensis
CJrdinis S. Benedicti in Hhucantia Finibus Helvetiae
Auetore.
Augustino Stöcklin Muren. Decano Fabariae S.S. Theo-
logiae Baccalaureo.
Augustae Vindelicorum A« Christi M. DC. XXII X.
Die S. Pyrminii Episcopi.
Sui)erioruni permissu.
Wir theilen hier jenen Abschnitt mit, der das Münzwesen
behandelt.
Ca[)Ut y^''"^-
De Moneta, Pondere, UIna, et Mensui'a Hhucantiorum.
Legumlator Dens de statera, pondere et mensuris severe
* Einzelne stellen aus diesem Capitel übersetzte Graf Th, Scherer : Helden und Hel-
dinnen des christlichen Glauben, SchufTtiausen, p.^J06fl. ; Eichhorn Episcopatus Curiensis
gab Auszüge aus dem lateinischen Originalliericht.
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— 148 —
comparabili dctrimeiilo monetain ad suinmum valorem
SListuIit, et panlopost pretiunideprossit ad inferius solitum.
Initio Roiiiamaere gravi et appenso, non numerato, rudi
ac informi usani tradunt, post moduin signato pecudum
iiota [Glarean. L. de asse c. 13]. Ab urbe condita 484 ar-
gentuin, aurum Anno urbis 54G (!udi tierique coepit. In
antiquissiniis Monetaruin bovis, ovis, aut suis Signum
incussum liodiecjue apparet. Barbaries Deorum Dearumve
inconas impressit, et signuni Vietoriae, unde Victoriatus,
figurani bovis, unde Parvemia gerit bovem in ore. Appressae
r<unt et nunnnis Mulae cum curru, Bigae, Quadrigae, noc-
tuae, et apud Teutones Serrae, a[)ud alios Gallinacei.
lepores, ursi, equi, pavones, aquilae, implexaemanus, apud
Hebraeos\'irga Aar(>nisetThuribulum[JanseniusConcoi-d.
Evangel.[ Kt argentei quibus Hedemptor emptus fuerat,
eftigieni hominis adversam et integram, a tergo flosculum
exhibuerunt. Inscripsit et sequens aevum et ambitio Cae-
sarum facies. Christiana autem pietas spreta superstitione
nomen IC XC. x. vel Christi occumbentis Crucem, ant
Sancti San(*tarie imaginem in alterutram nummi facieni
inoussit.
Rluwantii e{ Coruantii^ nostri Alpium peritissimi popuü
et inhospita gens omni metallorum genere facti, infectoque
ad Christi tempore pene semper caruit, uti Strabo hb. 4 re-
liqnerat, iis autem, ()ui sibimet cibosaliaque necessariorum
supeditavere, resinam, picem, taedam, ceram, caseum,
mel etc. retribuerunt, et quidquid inter et Hcentes emen-
tesque convenit unquam, re qnapiam alia exolutum fuit.
At demum pecunia el hancr inviam plagam transcursis mon-
tium iugis invisit, et undequaqiie terrarum e regum et
pi'incipum niarsnppiis adlecta rogetaque fuit.
Anno Christi cir-citer 951 aut paulum serius* Imperator
* Die Consuanetes oder Koyffovdyrai des Plolemaeus. VitkI. D' Willi. Gisl : Quellen-
biich zur Sch\vpizorK«'Schichte p. 57.
* I)ui rh Diplom vorn lö. October 951 schenkt Otto I. dem Bischof Harlbert von Chur
alle FiscaleiiikUnfle der königlichen Kammer m der Grafsihaft Cur (vergl. Mohr : cod.
Diplom. I, (»91 ; 9r>8 ausdrluklich noch iiileKritatem monetae (Ibidem p. 75-7(5).
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— 149 —
Otto Primus omnium, quem memini, Hartberto Curiensium
p]piscopo ultra plurima immunitatum privilegia feriundae
Monetae Jus concessit (Guler de Khaelia 1. 7, Steck. Urbar
in arce Episcopi Curiae). Is Antistes auctor creditur Plus-
geroram, quae vetus et propria inter tenus nummos Rhae-
torum peeunia. Ili argentei nummi una faeie Deiparam cum
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— 150 —
tarnen sive Ursi sive Batzonis retento nomine totam regio-
nein, quae ad Danubii et Rheni fontes est, cumaliquo eorum
fluminum tractu intra paucots annos impleverunt. Unde et
hodie quinideni Ursi pro aureo in Monetae appellatione
manent per totam adeo regionem.
Item Meylandisch über ist 5 Plutzger und 8 lil)er ist ein
Meylandisch Marck, auch Churer Marck ist ein hber denar
Clmrer Müntz. l^rbar Hubrum et M.
Item pondo Mediohmense est quinque pir., id est libra
Mediohmensis, et octo Ubrae sunt Marc^ha Mediolanensis.
Instrum. Arehivii M. Fabar.
Et I Hbra Denariorum Curiensis Monetae est Marcha
Curiensis.
Item 8 librae Bihal faeiunt Churwalensem Marcam. Octo
librae Mailisch, Mailascli, Maikisch, vel Meylaendisch
faeiunt Churwalensem Marcam. Omnes hae species recen-
sentur libris anniversariorum, Rotulis, Registris, Instrr
mentis etc.
Item 8 Ubrae Mezzenorum, Mechanorum, seu 8 librae
Mercedis seu Mezzanorum sunt Marca Curiensis.
Libra Denariorum Curiensium est 17 Batzionum cum
duobus denariis iustae monetae Imperialis seu 20 SoHdorum
Curiensium.
Libra Constantiensis denariorum est 34 phipart.
Lil)ra Men^edis est quinque plapart.
Libra Mediolanensis est quinque plapart.
Libra Ilallensium sive Haller est dimidius tlorenus.
Libra alicubi plures alicubi pauciores habet uncias.
SolidusMercedis in caseo sunt 0 casei, quorun quilibet
est i) Crinarum seu novem pondo.
Solidus Mer(*edis ingrano sunt 6 quadrantes (Viertel) in
grano sive sesqui modius 1 V , Schöflel.
Solidus Denariorum est quatuor Plutzger vel 14 Denarii.
Solidus Mercedis in Butyro.
Solidus Mercedis in carne porcina.
St>lidus Mercedis in |)ecunia.
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— 151 —
Solidus Mercedis in bono prelio.
Solidus Mercedis in farre, in fabis, in milio, in panno
laneo.
SinlirliiQ \TpppprllQ in nnnp milr*])rn
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- 152- -
Ein Rapp Sextans.
Ein Helbing uncia.
lun guldin ttorentzerpfenning.
F^in Schwitzerijatzen.
Ein Schwitzerguldin est medius Coronatus sive 12 batz.
Ein Lewen est Irium batziorum.
Ein Justin 7 baz integer 14 b. Stiber.
Aureus et Rhenensis aureus sive in auro iusti et boni
ponderis (Wol scbwer) multum differunt, nam per hanc
tempestatem auro tantum c*revit valor, ut Rhenensis, hoc
est numisma aureura, quod superiori saeculo tantum senis,
denis, modo vicenis septenis ursis ; Coronatae vero solaris
hodie tricenis, olim denis octonis permutetur, cuminterim
aureus absolute duntaxat quindenis ursis iustis olim ho-
dieque oblocetur.
Aureus Rhenensis A" Christi 1550 pendit grana 61 et
valuit denis octonis ursis. Glareanus de Asse cap. ult.
Florenus ab Florentia urbe Etruriae insigni valet 15 bz.
Talei', primum Joachimi Taler vocari acceperant a Valle
D. Joachimi quae ad Bohemosest [suntque nummi Talarii
per omnem Germaniam celeberimi] Vallem Theudisca
lingua Tael appellat producta Syllaba ac cii'cumttexo
accentu. Hinc Taler dennominativum patrium a valle,
post. ut in Omnibus unguis fieri conspicimus ablato geni-
tivo Joachimi synco[)a Taler vocari coepcrunt. Sicut Bat-
zones sive IJrsi primum Rollibatz dicebantur, postea taedio
longae pronuntiationis Batz invaluit, quod praesens aevum
retinet.
Hi Talarii unciales esse quondam debuerant in argento
puro, eorumve 8 Marcam argenti constituere. Hodie granis
scrupulis et siciliquis mire variant, öt indies magis ma-
gisque adulterant. Anno Christi MDCXXIVdecem Horenos
valuit, et in Rhaetiamodo tres modo sex.
Taler nostra aetas varie adpellitat : Catzuntaler, Guldi-
taler, Aureus Imperialis, Dopel, Richstaler, Philipstaler,
Lovstaler.
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— 154 —
continetur, nee Rhetia inferius excurrit Fabariensem di-
tionem, usaque est seinper Fabaria Moneta, pondere, ulna,
mensura, Curiensiburs, non vero Sarunetum.
D»^ Th. von Lieben AU.
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— 156 —
(lerer Stctten | vnncl jhrer Müntzverwandten | vnns i vnnd
den vnserenn | nachtheyligen scfiatzunng abzekommen —
nachvolgendt ynsehens hierwider gethan | vnd Ch-dnung
gemacht | So wir fürhin von den vnnsereu wollend gehal-
ten werden | als harnach volgt.
Datum am Sontag | den Ersten Septemhris | 1500.
ORDNUNG VND SCHÄTZUNG DKH KRONEN
DEss Ersten | Alls bisshar die Franckenrycher | vnd
Keyserschen Kronen ] (Pistolets genampt) inn vnglychem
loufi* 1 ynnemmens vnnd vssgebenns gewesen | Ist für gut
beredt vnd angesehen | das inn der dry Stetten Oberkeyten
I Landen | vnd gepieten | Ein yede gutte gewicfitige Son-
nen krönen | der Künigklichen mayestat zu Franckrych
Schlags I so funfftzefien gran | vnd zwen pfennig wigt,
ihren gmeynen Gang | im ynnemmen vnd vssgeben | vmb
sechs vnd zwentzig Schwytzer batzen habe, vnd nit thürer
gegeben | noch empfangen werden 1 Vnd die anderen ge-
wichtigen Pistolet oderKeyser krönen genampt | dero eine
yiertzehen gran vnnd zwen pfennig wigt | vmb funff vnnd
zwentzig batzen | gab vnd gäng syn sollen.
Als sich aber der vngewichtigen | beyderley Kronen halb
I otTtspan vn missverstand zutregt j zwüschen dem gäber
vnd empfaher | von ersalzung wegen | vnnd nachtrag dess
abgangs am rechten gewicht | daruf die Kronen geschlagen
I Ist angesehen | das für yeden gran der Kronen geringen
gwicht I ein halber l)atzen solle abzogen werden | von dem
ersten angezelt | biss vff vier gran j so zwen batzen brin-
geud I WöUiche Kronen aber da für vf mer dann vier gran
zeliecht sind | die mag einer nemmen oder nitt | sonders die
gäntzlich zuempfahen versagen. Es soll aber sölliche Gold-
würdigung I allein von geuieynen gewärbs vnnd hanthie-
rungssachen | dero sich der dryen Stetten | vnderthanen |
gegen ein andaren gebruchen | verstanden werden | vnnd
nitt von den Zinss vnnd Gültverschrybungen ' so vfT ge-
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- 158 -
Tapleistun^ | Abscheid zugibt | Vnd die guten genämen
hielaiidläüftigen Thaler | von der dryen Stetten Vndertha-
nen | ye einer vmb achtzehen Sehwytzerbatzen | wie sy
bissshar gäng vnd gab gsyn | genommen vnd vssgeben wer-
den.
Diss ist (wie anfangs gemeldet) zwüschen dsr dryen
Stetten, Burgern vnd Vnderthanen | gegen einandern ze-
halten I vnd ein glychheit ze tretTen angesehen | Diewyl
aber vnnser getrüw heb Eydgnossen der Statt Basel j der
selben Müntzverwandten | ouch andere Stand dessHychs |
dem vorberurten | ouch anderem gemuntzten Gold vnnd
Silber | ein geringeren schlag | dann sy by den dryen Stet-
ten löuffig 1 durch ein otTen vssschryben gelegt | ouch vor-
berürt vnd ander Gold vnd Silbermüntz | inn jhren Stetten
vnd Landen | nitt thürer dann jhr Schätzung nach | empfa-
hend | Hinwider aver sy | jre Burger vnd Vnderthanen |
so in der dry Stetten Landen handthierend | sich im vss-
geben | erstgemelter Stetten höheren Schätzung gebruchend
I Also das sie hiemit (iold vnd Silbermüntz | inn geringe-
rem wärdt yrmemntend | vnd in höherem vssgebend | zu
grosser l)eschwerdt dero | so mit jhnen handthierendt | Da
so wollend wir die vnseren gmeinlich vnd sonderlich hie-
mitt gewarnet vnnd vermandt haben | die Gold vnd Silber-
müntz nit thürer noch höher j von der Statt Basel Burgern
I \'nderthanen | Angehörigen | Müntzverwandten | vnnd
Stünden obgemeldt | zeempfahen | dann wie sy selbs | inn
einer Statt Basel | vnnd anderssw^o im Rych glychen schlag
gemacht.
Nämlich \
Ein Franchrycher Kronen \ vmb xxv. batzen.
Ein Pistolet Kronen \ vmb xxiiij, batzen.
Ein Thaler \ vmb xviij. batzen \ /. vierer
Ein Franchrycher dichpfennig \ vm v]\ bauen.
Ein Eidgnossischen \ vnnd Langhaaren Luttringer Di-
ckenpfennig I vmb V. balzen j. krützer \ alles Berner wä-
rang.
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^^"•WPWliPP"
— 160 —
die selbs gewürdiget | vniid von den vnseren nitt thürer
ernpfahend.) So volget nun die selb Schätzung harnach.
Nämlich \
Ein doppel iJucaten \ so sy vff /r krüf^er schlag gevoürdi"
get I 2u vnnser Müntz gerächnet | vmb vier vn iünfjt::ig ba-
tzen I ein krützer \ vn ein vierer.
Ein einfachen Ducaten \ vmb xxvij. balzen \ vnd vj\ Benin
haller.
Ein Portugaleser Ducaten \ vmb x,rv, balzen \ ztcen krü-
tzer I vnd ein vierer.
Ein Sonnen Kronen \ vmb x\rv. balzen.
Ein Pislolel Kronen \ vmb .rxiiij, batzen.
Ein Goldguldin \ vmb xx, balzen \ j\ krützer.
Ein Thal er der guten \ vmbxviij. batzen \ vnd ein vierer.
Ein Franckenrycher Dicken \ vmb vj. batzen.
Ein Eydgnossischer Dick \ vnd ein Luttringer vmb fünff
batzen vnd ein krützer \ alles vnser icärung.
End.
Getruekt zu Bernn, bv Bendicht vhnan.
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- 1G2 -
Documenta, dejssgleichcn eine unzertrennte Reihe der Be-
sitzer dieser Herschaft, von den ältesten Zeiten bis auf den
heutigen Tag zu finden \
2. Rhätia illustrata, contenant THistoire ou les principaux
Evcneniens de la Vie des Hommes cölebresqui ontparu au
pays des Grisons jusqu'a ce jour '.
3. Raetia htteraria, ou Catalogue de tous les Auteurs
Grisons, de leur vie et de leurs ouvrages*.
Alle diese überaus fleissigen Forschungen sind unge-
druckt, darum auch wenig benutzt geblieben ; dagegen sind
einige seiner dichterischen Erzeugnisse im Drucke er-
schienen*, freilich ohne hohen poetischen Werth zu be-
sitzen, wie denn schon Haller* meint, diese Dichtungen
seien lehrreich und patriotisch, aber weit von Geliert und
Lavater entfernt.
Baron Rudolf von Salis war aber nicht nur Geschichts-
forscher und Poet, sondern auch Numismatiker, er besass
selbst (( eine sehr ansehnliche Sammlung von Haldensteinei-
Münzen®)) und unterstützte die Herausgabe v(m Hallers
Münzkal)inet in vorzüglicher Weise'.
Wohl in Anerkennung dieser gehabten Bemühungen um
das Zustandekommen der beiden Hauptwerke überliess
Haller seinem Bündnerfreunde v. Salis vorliegende Col-
lectanea zur Abschriftnahme, die derselbe dann, wie schon
bemerkt, dem ersten Entwürfe seiner Haldensteiner Chronik
einverleibte*.
Haller hat bekanntlich in sein Münzwerk nur Gold- und
' I c. I. 875.
M.c. II. b6V.
' l. c. II. 364.
• I.e. II.9a5;lV. 843.
» 1. c. IV. 843.
• Malier Münzkabinet I. 480.
' Vorrede zum I. Theil.
» Es i>t auHallig, dass die Collectanea Haller mit dem Taufnamen Theophil aufrühren,
während er sowohl in der a Bibliothek » als auch im « Münzkabinet » Gottlieb Emanuel
genannt wird. Den Identitätsbeweis beider Namensformen erbringen die < Vers sur la
mort du grand Haller, adresses ä son Als Theophile Emanuel de Haller, welche vom
Verfasser der Bibliothek II 905 als aus Freundschalt ge^en ihn gedichtet namhaft macht
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— 163 —
grössere Silbermünzen aufgenommen. Die Beschreibung
flpr Sohf iflf^mnnzpn. safi^t ci^v Autor in dpr Vorrede. « wprHp
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— \CA —
A. Hflnzan der Ff ejkeii schalt Haldeastein.
I. Thomas der erste, Freiherr von Ehre/ifels, Herr zu
Haldenstein, etc.
1) Goldgnlden. — Av. THOMAS L . B . AB EHREN-
FELS I) . I . H . Der gekrönte doppelte Reichsadler, mit
dem Rei<*hsapfel auf der Brust.
Rev. JESA' XATE . DEI . Ql'AESO . MEMEX ME . Der
Heyland in einem Stuhl auf einem zierlieh eingelegten
Boden sitzend. Vor ihm kniet ein geharnischter Mann mit
einer Fahne. — Ist in den Ruinen von Plurs gefunden
worden, hiemit vor 1018 gepniget \
2) dito. Av. THOMAS . LIB . BARO . IX . EHREXFELS.
D . I . H . Der zweyköpfichte Reichsadler.
Rev. lESV . GXATE. C) DEI . QU.ESO . MEMEXTO
Der Freyherr ganz geharnischt, mit blossem Haupt und
gefaltenen Händen vor dem Mutter Gottes Bild kniend*.
3) dito. Av. THOMAS . L . B . AB . EREXFELS , D .
I . H Der zweyköpfigte Reichsadler mit dem Haldenstei-
nischen Wapen auf der Brust.
Rev. lESV . XATE . DEI . QIJ.ESO . MEMEXT()\AE .
Der Heiland stehend, einen Reichsapfel haltend und vor
ihm kniet der Freyherr mit aufgehobenen Händen '.
4) Goldmünze. — Av. THOMAS L . B . AB EHREX-
FELS D . IX . HALD. Das linkssehende Brustbild mit
blossem Haupt, geharnischt, mit dem Zepter. Zu beiden
Seiten 1617.
Rev. SVB VMBRA ALARVM TVARVM DXE Der
gekrönte Dopi>eladler, auf der Brust das Wappen. In Tha-
lers Grösse*.
» H. 2 3i3.
'H. 2 3U.
' H. 23i5.
• Fehlt in H.
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— 16ß -
mit dem blossen Haupt und starken Bart, mit der Linken
den I)e*xen haltend.
Rev. ARGEN RECKNS . CAVAT . IMP . AVT . SIG .
Der gekrönte doppelte Adler, auf der Brust das ecartelirte
Wapen mit dem Mittelschild *.
10) dito. Av. THOMAS L . B . AB EHRENFELS I) .
INH dessen links sehendes Bildniss biss an die Schooss
in einem zierlichen Harnisch, in seiner Linken einen Scep-
ter haltend und seine Rechte auf die Hüfte steifend. In dem
Felde der Münze stehet die Jahrzahl 1617.
Rev. S\'B . VMBRA . ALARVM . TVARVM . DNE
der doppelte Reichsadler mit dem freyherrlich Schauen-
steinischen Wappen auf der Brust, gekrönt • '.
11) Gulden. - Av. THOMAS L . B . AB EHREFELS
D.I. HALD . Das Brustbild mit dem Degen an der Seite,
in der ausgestreckten rechten Hand einen Stab haltend.
Rev. SVB \'MBRA ALARVM TVAR\'M DNE Der
gekrönte doppelte Adler mit dem Creüz, auf der Brust das
Haldenstein'sche Wapen *.
12) dito, THOMAS . L . B . AB EHRENVE . D . I HALD.
Das Brustbild von der rechten Gesichts Seite, in dem bis
zum Kinn gebogenen linken Arm einen Stab haltend, mit
der Rechten sich auf die Hüfte steifend. Ein Theil des Unter-
leibs ist vom Haldensteinischen Wapen mit dem Schau-
ensteinischen Mittelschild bedeckt.
Rev. SVB VMBRA AL A RVM TVARVM DNE . Der
doppelte Adler mit Kreuz und Krone*.
13) dito. THOMAS L . B . AB EHRENFELS D . 1 . H .
Das Brustbildniss mit etwas verschiedenem Harnisch.
Rev. SVB VMBRA ALARUM TVAR : DNr]. Der ge-
» H. 2 361.
' Diese Reverbesrhreibung ist nachträglich von gleicher Hand eingeflickt; der ur
spri^ngUche Text hatte hier : « Der Revers ist verlohren. »
» Fehlt in G. H.
• H. 2 a47.
» H.2 3i«.
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— 168 —
Hev. DNS . IX HALDESTAIN . Das Wapen auf einem
französischen Schild'.
19) dito (vor 1618). Av. Das Brustbild von der rechten
Gesichtsseite, mit einem Harnisch, der linke Arm bis an die
Höhe des Halses gebogen, mit dem rechten steift er sich auf
die Hüfte und hält darin einen Stab, welcher sich an die
rechte Achsel anlehnt. Sonst wie vorige Nummer ; nur
EHRENVELS.
Kev. DNS . IN HALDENSTAI . Das herrscliaftliche
Wappen mit dem Schauensteinischen in der Mitte.
20) dito. Wie voriger, nur HALDEN . STAIN.
21) dito, Av. Wie vorige, nur EHRENFELS •
Rev. DNS . IN . HALDENSTAIN
22) dito. Das Brustbild von der linken Gesichtsseite, in
dem linken bis an die Hohe der Brust gebogenem Arm
einen Stab haltend und seine Rechte auf die Hüfte steifiFend.
Die Umschrift die nemliche.
23) dito, Av. THOMAS L . B . AB EHRENFELS D.
IN H . Viereckt. Das Brustbild von der rechten Gesichts
Seite in einem verschiedenen Harnisch und die gleichen
Zierrathen.
Rev. SVB VMBRA ALARUM TUAR . DNE
Ein doppelter Adler mit Kreuz und kaisserlicher Crone
mit dem Wapen auf der Brust.
24) dito. Av. THOMAS L . B . AB EHRENFELS D. I. H.
Das Brustbild, wie gewohnt.
Rev. SVB VMBRA ALARVMTVA.D?G. Der doppelte
Adler mit Kreuz und Krone.
25) dito. Av. THOMAS L . B . AB EHRENFELS. Das
Wappen.
Rev. DOMINUS IN HALDENSTAIN . Der doppeUe
Adler.
' G. kennt von den 18 hier aufgefübi*ten Varietäten nur 2.
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— 170 —
38) dito, Av. THOMAS . L . B . AB . EHREN * Das
Brustbild geharnischt bis an die Lenden, mit Haar und Bart,
in der Linken einen Stab oben angefasst und auf die Lenden
lehnend, die rechte Hand auf die Hüfte steifend.
Rev. DXS . IX . HALDENSTAI . Das freiherrhch Schau-
ensteinische Wapen.
39) dito. Av. THOMAS . L . B . AB . EHRENF Das
Kreuz.
Rev. DOMINVS IN HALDEN . Das herrschaftlich Schau-
enstein-Haldensteinische Wapen.
40) dito. Nur EHREN \
//. Julius Ottho, Freyherr von Ehrenfels. Herr zu
Haldenstein, etc.
41) Doppel Thaler 1637. - Av. I\TJ\'S OTTO . L . B .
AB. EHRENFLES . D . IN . HALDENS * dessen zierlich
geharnischtes Bildniss bis an die Schooss von der rechten
Seite, in ausgekämmten Haaren, mit Ober- und Unterbarte,
mit breitem, ausgezacktem Halskragen und umgehangener
Feldbinde, die rechte Hand auf den vor ihm liegenden Helm
legend, mit der Linken aber den angegürteten Degen hal-
tend. Neben dem Helm in der Umschrift eine Lihe in dem
Schildgen, welches vermuthhch ein Münzzeichen ist.
Rev. FERDINAND. III . D . G . ROM . IM . SEM . AV.
1637. Der gekrönte kayserliche Adler, auf dessen Brust das
freyherrlich Haldensteinische Wapen mit dem Schauen-
steinischen Mittelschild. Ist ein hauptrarer und noch nicht
beschriebener Doppelthaler *.
42) Ducat 1642. - Av. IVLI VS OTTO L . B . AB EHRE .
D.I.H. Ein stehender geharnischter Mann, der Panache
zu seinen Füssen.
* Jenner 93 hat statt diesen 3 Var. v. J. 7.
» H. 2363.
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— 171 —
Rev. FERDIXAN . TU . D . G . RO . IM . S . A . 1fi42'.
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— 172 —
Rev. MON . NOVA . HALDENSTAIX
49) dito. Av. IVLIVS.OTTO.L.B.AB EHRE.D.IH
Hev. MON. NOVA.HALDENSTA
50) dito. Gleich, nur D.I. H
51)^/^0. Gleich, nur D. IN H.*
///. Thomas IL Freyherr von Ehrenfeh, Herr zu
Haldenstein.
52) Ducat 1667. — Av. THOM.LIB.BAR.AB ERNF.
DO. IN HAD. Das fast vöUige Gesicht des Freyherni mit
dem Rabot.
Rev. LEOPOLD VS I.D. G. ROM. IM. S.A. 1667. Fast
wie der von 1642 '.
IV. Georg Philipp, Freyherr von Ehren fei s, Herr zu
Haldenstein.
53) Goldmüntse 1690. — Av. GEORG. PHIL. L.B. AB
EHRNF.D.I.H. Das rechtssehende Brustbild in einer
langen Peruciue.
Rev. LEOPOLD I. D.G. ROM. IMP. SEM P.A 1690. Fast
wie der von 1667. In Dickengrösse '.
54) Silber Muntre 1693. — Av. MON.NO\^A.HALDENS
1693. Kleine Silber müntze *.
55) Gulden 1689. — GBORG. PHIL. L. B. AB EHRNF.
D . I . H . Das zur rechten Seite gekehrte geharnischte Brust-
bild im Profil, mit blosem Kopf, langen Haaren und Cra-
vatte.
Rev. LEOPOLD D.G. ROM. IMP. S.A. 1689. Der dop-
* J. kennt statt 5 nur 3 Blutzger o. J.
» H. 2369.
> H. 2373.
» Fehlt In C.
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— 174 —
Der gekrönte kayserlichc Adler und auf dessen Brust das
Ehrenfelsische Wapen, unten |-, um beide Seiten ist ein
schnnaler Kranz ringsherum gezogen. (S. Madai 11. 4449) '
G\) dito 1691. - Av. GEORG. PHIL. L.BA. AB. EHRN.
F . D . I . H . Das Brustbild von der rechten Seite, im Harnisch
und Gewand und einem kleinen Oberbarte, mit einer breiten
Halskrause.
Rev. VERBVM.DOMIXI.MANET.I..ETER1691. Das
ecartelierte Wapen mit dem Mittelschilde in einer zierhchen
Einfassung, unten j . Beide Seiten haben ringsherum
einen kleinen Kranz •.
62) dito 1692. — Wie (Madai) ^ 4449, nur von 1692.
63) 15 KreuUer 1690. — Av. GEORG. PHIL.L.B. AB
EHRN. F. D.I. H. Das Brustbild von der rechten Seite in
langen Haaren und einem keinen Oberbarte mit einer breiten
Halskrause. Der obere Theil des Körpers (Büste) geht bis
zu Unterst auf die Münze äussert dem Kreis, welcher das
Brustbild oben von der Legende unterscheidet und unten
durch das Brustbild unterbrochen wird *.
Rev. LEOPOLD. L D.G.ROM (xv) IMP.SEMP.AV
1690 * Der gekrönte doppelte kayserliche Adler und auf
dessen Brust das freyherrschaftliche Schauenstein-Halden-
steinische Wapen.
64) 6 Kreuzer 1687. — von Freyherr Georg Philipp'.
65) Kreuzer 1681. — Av. GEORG PHILIP. BA. AB
EH RF . B . L . B . Das Wapen .
Rev. MON. NOV. 1681. HALDENSTEIN. EinKreuz\
66) BMzger 168^. - Av. GEORG. PHILIPP. A B EHRF,
D.I.H. Das Haldensteinische Wapen mit dem Schauen-
steinischen Mittelschild.
' H. 2377.
» H. 2379.
' [ 1 ausgelassen.
» Var. V. K. 56.
»[J.92(2»!.
• Wühl eher Bluzger, fehlt in G.
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— 176 —
78) dUo 1673. — Av. GEORG. PHIL. L.B.A. EH. F.D.
I.H.
Rev. MON.NOVA.HALDENS 1G73.
71» dito. Gleich wie N" 67, nur D.I.H ♦
80) dito. Gleich wie N" 68, nur 1673.
81) dito. Gleich wie N» 67. nurHALDENST
82) dito. Gleich wie N° 69. nur HALDENSTE*
83) dito. Av. GEORG. PHIL. L.BA. AB. EHR. F.D. I.H.
Rev. MON . NOV . HALDENSTAIN *
84) dito.' Gleich, nur HALDENST*
85) dito. GEORG. PHIL. L.B. AB. EHR. F.D. I.H
Rev. MON. NOV. 1681. HALDENSTEIN '
V, Johann Lucius der erste von Salis, Freyherr :u
Haldenstein, Lichtenstein und Grottenstein.
86) Blutsger 1714. 1. St. — Av. MON.NOVA.D.G ^
HALDENS. . . Das Schauenstein fi-eylierrliche Wapen.
Rev. MON. NO VA ^ HALDENS. D.G 17 * 14 Das
Kreuz.
87) dito 2 St. — Av. MON.NO\A * HADTENS.17 * 14
Kreuz.
Rev. MO. NO VA. H ALTANS Das Wapen wie oben
mit einer andern Krone.
88) dito 3 St. — Wie N» 86, nur MON : NOVA. HAL-
DENS 1). Das Wappen ».
Der Freyherr Johann Lucius von Salis, der damals re-
gierte, Hess diese Bluzger schlagen durch den Münzmeister
Schlumpf von St. Gallen, als ihm alier der Pfarer des orls
Stupan seine Tochter geschwächt hatte, gab ihm der Frey-
' G. und K. haben keine einzige dieser 8 Varielälen.
' Die ursprüngliche Hedaction dieser Nute lautete : • Dieses muss irrig sein, weil der
Freyherr Johann Lucius von Salis, der damals regierte, nie MUnzen hat schlagen lassen.
Vielleicht sind es falsche Bluzger.
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— 177 —
heiT den Abschied. Im Massnerisclien Process articul XMl
wird angeführt, dass diese falsche Gelder [von Herrn Tlio-
nias Masner| sollen zu Haldenstein, oder in andern ge-
heinien orten ü:emachet worden seven '.
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— 17S —
\)2) Kreuzer 1721. J St. — Av. G.WS.D.l.HALDEN-
STKIN
Hov. (:AH.VI.I).G.H.1M.S.A.175>1. Diss muss iriif;
scvii, weil A. 1721 der Kreylierr Joli. Lucius iiocli in der
He^ieiuiiif war.
m) dito II. St. - MONETA NOVA HALDKXSTEIN
Das Wa|)en.
Kev. LEOPOLD D.G.HUM.LS. A. 1721. Diss muss
iiiijl sein aus oben anfrefülnlen Gründen.
'M) dito III. St. - Ein Kreuzer von (i. V. S. I). IN.
HALDEN'.
<>.->) dito 1723. - Av. G.V.S.D.LHALDENST
Hov. CAK.VLD.G. K. INES. 172.3*.
<)(>) dito 1726. I. St. - G.^■.S.1).LHALDE^•S
Kev. (:AK.VI.D.G.H.LS.A.172(;.
<»7) dito 172(>. n.St. — Av. G.V.S.D.LHALDENST
Kev. (AK. VI D.G.H.IM.S.1720.
«)S) dito 1726. in. St. - Av. (i.V. S.D. I.HALDEN
h'ev. CAK.VI.D.G.K.IMA 172(>\
<)9) dito 1727. I. St. — Av. (i. \'. S.D. IN. HALDEN *
Kev. (•AK.VI.D.(4.K.I.M.A 1727.
100) dito 1727. II. St. - Av. G.V. S.D. I.HALDEN
Kev. CAK.VI.D.G.K.I..M.A 1727.
101) dito III. St. — Av. (ileicli nur HALTENST.
102) dito IV. St. - Av. G . \' . S . D . IN . HALDI:N . Ein
Adler mit einer Krone.
Kev. (AK. VI.I).(i.K.LM.A 1727. Der doppelte Koidis-
adlei- liekrönl, auf dessen Brust 1 '. •
um dito 172H. I. St. — Gleich wie N" 10.'.. nur 172«*.
' I'Vlilt in K. und (I. «ler part/.e Jahrgan};.
' F* hit in li.
» In (1. feiilt (Jer Jahrgang ganz.
• K. :^\, IV. St.
» t;. Iiat \'\ Var.
• l.. hat C. Var., K. VIII Var.
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— ISO —
r>2) V. St. — Gleich, nur HALl)
123) VI. St. — Ditio file'ich. nur HALDK
124) VJI. St. — Dillit gleich, nur HALDKN
125) VIII. St. - Av. Gieidi, nur HALI)
Kev. SPES MEA DEVS
12(5) IX. St. - (l.V.S-HALDENJ>
127) A'. St. — (ileicli. nur von verschiedenem Präjr '
128-134) XI-XVII St. — Gleich, nur HALDENST. von
7 ver.-ichiedcnen Präjren *
135) dito 1726. I. St. - Av. (i. D.S. D.I. HALI).
Hev. SPES MEA DEVS 172(5
130) dito II. St. — Gleich, nur HALD.ST
137, 138) ///, IV. St. — Gleich, nur HALDENST von
2 verschiedenen Pnifien.
139) V. St. — Mit einer andern Zierrath.
140) VI. St. - Gleich, nur HALDEN'
Hev. SPES MEA EST DE\S 172()
141) VII. St. — Dito, nur HALDENS*
142) VIII. St. — Gleich, nur HALDE»
U3)dito 1727. I. St. - Av. G. V.S.D.LH.\LDENS Das
Wappen jiekrönt in einer Einfassung.
Hev. SPES MEA EST DEVS 1727. Das Kreuz. *
144) //. St. — Gleich, nur HALDENST
145) /// SV. — Nur HALDE. Das Kreuz eiugefassi.
14(>) IV. St. — Das nemliche mit einer andern Zierrath.
147) V. St. — Das nemliche nur HALDEN und eine
andere Zierrath und Krone. '
' K. :>8. II. St.
' Von diesem Jahrgang hat tJ. 0, K. 8 Var.
' K 58 IV. St.
• K. 28. V. St.
' Von diesem Jahriiang lial O. 7, K. 8 Var.
• K. 58 1 St.
' K. 58. IV. Sl. — Vom diesem Jahrsang hat G. U Var., K. 8 Var.
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— 18:> —
doppelle Adler mit der Krone, auf der Brust das Salische
Geschlechtswappen mit dem Haldenstein'schen Mittel-
sclnld. '
148) dato de 1768 \
141)) dito 1770 \
150) 6 Kreuzer 1747, — Av. T.D.S.D.IN.HALDEN-
STEIX Das Salische und Haldensteinische Wappen mit
besonderen Zierrathen in ein ander verknüpft.
Kev. F.S.T.I.D.G.R.IMP.S.A 1747. Der ^-ekrönte
doppelte Adler, auf dessen Brust ein 6,, unten G.M : Georg
Miller der Münzmeister*.
151) Fünf Saldi 1748, — Av. T.D.S.D.LX.H.L & G.
Das Brustbild.
Rev. V. SOLDI in 3 Linien, mit Zierrathen umgeben. *
152) Dreik'reiuerl748. L St, — Av. T.D.S.D.LX.H.L.
ET. (t. Das Haldensteinische und Salische ecartelirto
Wapen in einem ovalen Schild mit Zierrathen umgeben.
Rev. Sl DEVS PRONOBISQUICOXTRANOS Der
gekrönte Doppeladler, auf dessen Brust ein 3.
153) dito II, St, — Av. T.D.S.D.LX.H : L : E : G Das
Brustbild.
Rev. SOLI DEO GLORIA in 4 Zeilen, mit Zierrathen
umgeben, unten ein 3. \'on 2 verschiedenen Prägen (Ego)*.
154) Z^xeikreaser 1749. — Av. 2 KREUTZER 1749 in
4 Linien.
Rev. Ein Schild, worinen zwey sc^hwarze gekrönte Hör-
ner, als das Haldensteinische Wapen ; oben H.H mit Lor-
beerzweigen umgeben ".
' H. 238^.
' H. 2385.
» H. 8380.
' Es fehlt in G. diese Münzsorte y^.xuz.
* Es fehlt in G. diese Münzsorte ganz.
• Meyer ip. 18), Jenner (p. 93) hahen ntir 1 St.
■ Fehlt in G ; K. 60.
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— 183 —
155) Albus 1752. — Av. Die Buclistal)en T.D.S in ein-
ander geschl un^en D . IN . H ALD . L . B .
Kev. I. ALBUS 175ä in 3 Linien mit Zierrathen *.
156) Kreuzer 1758. — Av. T.D.S. D. IN. H.L.B. Da«
Brustbild.
Kev. I. KREUTZER 1758 in vier Linien'.
157) Pfennig o. J. I. SL — Das Liechtensteinische, Ehren-
feis'ische und Ilohentrinsische Wappen, gekrönt, /.wischen
zwei LorheerzAveigen.
158) dito II. St. — Gleich nur der Revers vollkommen
leer*.
B. Reichenaaische Müntzen.
/. Johann Rudolf von Schauenstein.
159) Blutsger 1718. 1. St. - Av. ICH . RVD( )LF . L . B . A .
E... Das übrige ahgebrochen. Das Schauensteinische Wap-
pen, die drei Fische, in einer sehr einfachen Zierrath, statt
eines Schildes.
Rev. MON. NOVA. REICHEN. 1718. Das Kreuz.
160) dito II. St. — Av. lOH.RVODOLFVS.L.B.AB.
ED.R.
Rev. Gleich *.
161) ditto III St. — Gleii^h nur R\'ODOLF».
162) Pfenninge. — Av. R. V.S auf 3 Seiten eines span.
Schildes mit dem Schauensteinischen Wappen ^.
Rev. Nichts.
• Meyer (p. I8i, Jenner (p. 93|.
' K. p. 60.
» Fehlt in G.
• K. 60, I St.
• Von diesem .lahrgang hat G. 3 Var.
• Hier hat die Handschrift eine Federzeichnung der betr. Münze, die aber so inigenau
ist, dass sie nicht reproducirt werden kann. — Diese Munzsorte fehlt in G.
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184
//. Thomas Franz von Schauenstein.
103) lJu^atl724. - Av. SOLI DEO GLOKIAT.F.V.
S.L.B.A.E.I.H Das einfache Wapen.
Rev. DVCATVS AVREVS H.17^4. Der doi^pelte Ad-
ler«.
104) düol727.— Av. T()M.FRA.\ .S.L.BAB.E.D.I,
R.E.D.
Rev. DVCATVS AV.REVS \T>1 Der einfache Adler«.
1(>5. dito 1131, - Av. TOMAS.FRANTZ.V.SCHAV-
WENSTEIN.L.B.AB.E.D.R. Das Wappen mit dem
Helm.
Rev. CARD. Vi. D. (;. ROM . IMPE. SEM . AUG . 1731
Der gekrönte Reichsadler*.
1G()) Dreikveazer 1740. - Av. TH.FR.S.R.I.C. D.
SCHAV.E.EHR. Das Brustbild mit langen Haaren von
der rechten (lesichtsseite, in Harnisch und Gewand. Unter
dem Brustbild, welches die Legende unterbricht, ist ein H.
Rev. * DOM.IN.TAMINS 17(3)40. ET. RP:iCH ENA V
Die zwey Wapen neben einander. Zur i*echten der doppelte
Reichsadler mit der kayserl. Crone. Zur linken das Schau-
ensteinische Wa[)en mit dem Fürstenhut, diese sind durch
verschiedene Zierrathen zusammen gefügt*.
ir>7) Kreuzer 1724. 1 St. — Av. FRA. V.S.L.B. AB.E.
D.I.R. Das Wapen, die 3 Fische. Der gekrönte, doppelte
Adler, auf der Brust ein 1.
Rev. MONETA NOVA R.17:>4
1()8) //. St. - TH.FR.C.D.SCHAV mit dem Ehren-
felsischen Wapen auf dem Reiclisadler und der Umschrift
um das Brustbild^.
'II. 2387.
» H.23HS.
' Fehlt in 0. tind K.
* Jenner (p. 0'ii.
* G. hat von tiicsem Jahrt^an^i nni- l St.
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— 180 —
182) Zvceyer Einseitig. — Der Adler und 3 Fis(*Iie neben
einander, oben R, unten 2 '.
183) dito, etwas verschieden •.
184) ditolliO. — Der doppelte Adler und 3 Kiselie, auf
dessen Brust, unter denselben 17(2)40*.
185) Pfenning. Einseitig. — Das ecartelierte Si^hauen-
steinische \Va[)en mit dem Mittelschild, worin 3 Fische.
///. Anton von Buol-Schauenstein.
185) Ducaten 1748. — Av. A. V. SCHAVEN. L.BAR.
AB EH . KT B . D . IN . REICH . et T. Das ecartelierte Wapen
mit dem Mittelschild.
Rev. FRA.N.I.D.G.ROM.IMPER: SEMP. AVG.1748
Der dopj)elte Adler *.
' K.()l.
» K. ()l.
• G. hat von dieser Münz-^orte \ Var.
Fehlt in G. — H. 23S1).
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— 188 —
188U. nur auf dem Av. MO. NO. st)nst wie 18<J('. d"An-
none.
18U0. Ist die Citation Monn. en urgent auszu.^lreichen.
• 18<>1. Tom. 11, 524. Thulcr. 1()2().
1891. a. Tom. 11, 521. dito.
1892. Abgebildet in iMonn. en urgent 1769. 492.
• 1893. rund und viereckt wie 1892. S. Weise 2115.
1893. a. Tom. 11. 527. Hulber Tfiuler.
' 1895. S. aucii Edit de 164i, p. 96.
1895. a. Tom. 11, 527.
Tlialer.
1897. a. Tom. 11,527.
Dicken.
1021.
• 1898. Wie 1896, etc.
189S.a. Tom. 11,527.
T/iuler.
1622.
1898. b. Tom. 11,527.
rhuler.
1622.
1898. c. Tlialer, gleich, nur MON. und SANXT GAL-
LKNSIS. 1()22. Iin von Kosenbergischen Cabinet.
S. Lerigniclh T. 1, P. 11. (>().
1900. a. Tom. 11, 528. TImler, 1623.
19i)0. b. Doppelthaler, von 1024. Wie 1901, nur schwerer
am Gewicht. R. Schullhess.
1901. a. Tom. 11, 528. Thaler, 1024.
Genf.
Zur Mün/geschichle.
|). 215. Wegen 2 dem Verbott der Genfei- Münzen in der
Loi Gombette, s. Rech, sur les anc, mann, de Bourgogne 9.
1124. Diese Urkunde, kraft deren das Münzrecht dem Bis-
tum allein mit Ausschluss des Graf Aymo du Genevois bey-
gelegt wird, steht im Spon, hisL de Geneve 1730, in 4 T. 11,
3-(). Sie wird bestätiget zwischen Bischoff Arducius und
dem Graf du Genevois 1155. Spon 1. c. 9=13 und vom
Pabst Adrian IV, 1157. Spon 1. c. 14 = 20.
ad 1300. lies Jus monetae cudendae spectat et spectare
(lebet, etc., tin. ult. lies consuetudinis, und Pag. 21G, Iin. 1,
observatae. Die gleichen Urkunden, so Spon 11, 79=83 hat.
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— 181) -
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Mjwiijjaviuuli.
— 190 —
Dural, Die alten hatten Korn 2?3 Car. 17 gr. Schrot 72.
Grapin 1, c. 107.
|). 218. 3 Hvres argent cuurant machen 10 Hör. 10 s. pe-
tite monnoye. Ein florin macht 5 Sols 1) Den. argent cou-
rant, 105 Sols de Horin. machen 50 Sols courant Berenger^
VI, P. 11, 89.
p. 219. Henri Canieron tarif Genecois. Genece, 1740, 8,
wo S. 397 bis 413 die Keduction des livres et Deniers mon-
noye courante de Geneve, en Florins Sols el Deniers mon-
noye de Geneve vorkommt.
Medaillcs,
1907. de Luc in Gold.
1908. a. Av. Der (jenterschild in einer schönen Elintas-
sung, ob welchem das Monogramma IHS. Umschrift REI-
PURUCAGKNHVKNSIS. Rev. wie N'> 84.
Sollte es das N'* 1908 seyn, die Gravüre scheint dieses Zeit-
altci' anzuzeigen, so wie auch der rev.
Hirzel im Abguss in Bley.
1910. lies PUBLICUM. De Luc hat sie in Silber.
• 1911. lies \'or ihr sind viel* Kinder, davon drey geflü-
gelt etc. Ist 5 und mehr Loth schwer.
191.5. a. Tom. 11, 528. auch K. Schulthess.
1917. Hr. d'Annone besitzt sie.
* 1918. Tom. 11, 528, auf dem Harnisch vornen auf der
Brust ein Meduse Kopf.
1923. Tom. 11,528.
1925. S. Journ. des Scar. ed d HolL 1709, Mai 570 = 572.
* 1927. Anstatt, alles von Silber lies, ist aus zweyen dün-
nen Silberblechen zusammengesetzt.
1929. Hr. d'Annone besitzt sie.
Schul präniien,
• 1930. Tom. 11,528.
1937. Tom. 11, 528. Ist in Thalers Grösse.
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11)1 -
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— 192 -
•
1979. s.jnst wie 1982.
1983. Tom. 11. 529. S. Weise 211(5.
1984. a. Tom. 11. 529. Thaler 1023.
• 1985. mit R. G. S. Weige. T. 11. p. 281.
1980. mit R. G. anstatt G. R.
Zofflngen.
1988. a. Tom. 11, .529. iJukufe 1025.
• 1988. b. Thaler. Av. GENFA'A CI\ITAS 1020. Das
Wappen ohne Einfassung, mit dem gewohnten Cimier.
Rev. POST TENEBRAS LVX
H der gekrönte Reichsadler.
1990. Ist als irrig durchzustreichen.
• 1991. Wie 1982, etc.
• 1993. Wie 1982 mit I-C.
1993. a. Halber Thaler. Av. GENE\'A CIVITAS 1028.
Das Wapen und darüber 1 H S.
Rev. POST TENEBRAS LVX I-C. Der gekrönte Reichs-
adler. Im von Ro.senbergischen Cabinet.
S. Lengnich. T. 1, P. 11. 02.
19^>5. wie nm, etc.
199G. a. Halber Thaler von 1033, sonst wie gewohnt, das
Zeichen ist ¥..
• 2000. wie 1997 und K.
2002. a. Tom. 11, 529. Double pistole 1037.
• 2005. wie 1982, etc.
• 2007. a. Pistole^ hieher das obige N" 1970.
2009. Vielleicht das gleiche wie 2008.
2010. wie 2005, etc.
2010. a. Tom. 11, 529. Halber Thaler KUO.
2011. Tom. 11, .529.
2012. wie 2008. etc. R. Schulthess.
•2013. wie 2005. D' AD.
2013. a. Tom. 11. .530. Thaler 1041.
2015. a. Tom. 11, .530. Double Pistole, mit S. D. und dem
strahlenden Namen Jesu. De Luc.
• 2019. Av. POST TENEBRAS LVX.
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— 193 -
B. Der gekrönte Reichsadler, auf dessen Brust das Stadt
Wapen. Im Rev. auf einem viereckten Täfelein DV'CATVS
I REIPVBL. I GENEVEN | SIS. | 1G44. De Luc.
• 2024. wie 2021.
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— 194 —
pag. 291. S. vom Neuenburgischen, und damit verbunde-
nen Schweizerischen Münzwesen. Boyce Rech, sur Cindi-
genat Heloet. de la princip. de Neufchatel 238 = 259.
Die Urkunde Kayser Karls des VI, steht nicht in Glasey
Anecdota impeni, wie man mir gesagt liatte. Hingegen steht
sie weit besser und richtiger als ich sie geliefert habe, in den
TabL top. de la Suisse in 4 Tom. 11, preuve 50, pag. 37,
welche also vorzuziehen ist. S. auch gleiches Werk 11, 627.
628.
P. 277, lin. 13, von so ist etc. bis lin. 15, auszustreichen.
Medaillen.
2080. a. Jetton, in Silber ' \ Loth schwer. Av. H. D. OR-
LEANS DVC D. LOXGVEVILLK LITD. TOVTKVILLE.
Rev. BELLI PACISQVE MINISTER 1623.
S. CataL thecae niunisinat. Hesseliaruv. p. 270, N" 43. de
Bie farnilles de france, p. 131, N. CXI.
Lengnich T. 1, P. 11, 63.
2080. b. wie 2080, nur mit der Jahreszahl 1624. Hr. Pfar-
rer L. Petitpierre zu Basel.
2082. Tom. 11, 531. Diese Prinzessin war eine Tochter
Heinrich des II. Prinz von Conde und Conti. Sie ward ge-
boren den 18. Herbstmonat 1620, und vermahlt den 3**
Brachmonal 1642.
2084. Hat in der Dresdner Auction voa 1780, 22 gg. ge-
golten.
20S5. im Rev. lies PACIS anstatt Belli und MART. anstatt
MAI. S. Lengnich T. 1, P. 11, 63.
2086. Tom. 11, Vorrede pag. V. Clause Münz. Cab. IV.
2070.
•2088. Tom. 11, 531. lies AVRIAC. Mein Exemplar ist
6 Loth 1 * ^ Qu. schwel*.
2089. S. Beschreibung von Neuenbürg 417, 418.
• 2091. Tom. 11, 531. Im Abschnitt AUREA CONDAT
SECCLA. Im Kev. MAGNANIMÜ — NEÜCÜMENSI i
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— 195 —
AD JUDICATO. Randschrift AUREA PAX FELIX CON-
CORDIA COPIA RERUM ADSIT 3 Loth 3 ',,' Qu. schwer.
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• 2109. Tom. 11, 531.
2110. a. Halber Thaler. Tom. 11. 532.
Wallis.
pag. 206. Die Baronen de la Tour, oder von Timm und
Gestelenburg im Wallis, besassen als reichsfreye deutsche
Baronen das Münzrecht, wie man aus den Urkunden der
Republik Wallis beweisen kann. Noch sieht man Silber-
münzen derselben in dem Münz-Cabinet der Stadt Zotingen,
und der Abtey Mury, wie auch in der Biblioth. der Baronen
von Zurlauben zu Zug.
S. Hehetiens berühmte Männer II. 242.
Bistum Basel.
MünzgeschichteT. 11, 297.
hl einem geschriebenen Verzeichniss der Original Urkun-
den, wo sich im bischöfflichen Archiv zu Pruntrut betinden
sollen, habe ich folgende hieher gehörende bemerkt.
1146. 15 May. Bapst. Eugenius III. nahm BischofT Ortlieb
und die Kirche zu Basel in seinem Schuz, und bestätigte alle
vorige Freiheiten derselben, worunter auch die Münzge-
rechtigkeil in der Stadt Basel und dem ganzen Bistum.
1149. 1. Juny. Zu Regensburg, König Conrad III. bestä-
tigte den Bischof Ortlieb nebst anderm auch die Münze zu
Basel und im Bistum Basel.
Zwischen 1152, und 115G. Kayser Friedrich ertheilte dem
Bischoff Ortlieb die Münzfreiheit in der Stadt und Bistum
Basel, und verordnet wie es damit gehalten werden solle.
1220. versprach König Friedrich IL unter anderm dem
Bischoff von Basel, dass er in sein Münz und Zollrecht ein-
willigen wolle.
Zwischen 1243 und 1254 befahl Bapst Innocentius den
Graf von Vroburg in den Bann zu thun, weil er dem Bischoff
an der Münz Eintrag gethan habe.
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— 197 -
15^47 90 Dp.ppmh. 7ii Rn<=;pl hpmAtifrtp KAnifir Karl (](^r TV
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- 198 —
S. Pfeffinger ad vitriar. Franeof. 1754, 4. T. 11, 293. Tom.
IIl 402.
Manilas in cita Joh, VL
Epise, ConstanL GoldasL Ser. Alamann. 1661, Tom. 1,
P. 11,250.
K. Heinrich der III. hat zu lim den 23. Jenner 1040, und
Heinrich der IV. zu Lscheim den 5** Dec. lOGl, dieses Münz-
recht bestätiget. Carl der W. dehnte diese Freyheit aus, und
bestirnte die Märchen dieses Münzbezirks zu Dresden, d.
27. Dec. 1349, von der Landquart bis an den Euter zu Chur,
zu Castelmaur und zu Vestran. Diese Urkunde steht in Cla-
fey anecdota Imperii, Den 23^* Jenner 1358, bewilligte Carl
der IV. zu Breslau dem Bischoff Peter, allerhand kupferne,
silberne und goldene Münzen in seinem ganzen Bistum zu
schlagen, so sass nur solche in demselben Lauf haben sol-
len. Im Jahr 1^300, am St. Lucien Tag zu Nürnberg erhielt
der Bischoff vom gleichen Kayser die Erlaubniss, Haller
nach Augsburger Währung zuschlagen. Diese Urkunde steht
im Clafey ane/dota Imperii 1734, p. 503, 504, N"* 384. In dem
Vergleich zwischen dem Bischoff Johann III. und der Stadt
Chur vom Jahr 1422, ward die Münze dem Bistum zuge-
sprochen. Kaiser Sigmund bestätigte zu Regensburg das
Münzrectht den 15*' Herbstmonat 1434, bey Straf fünfzig
Mark Goldes gegen die Uebertreter. Auch ward vom Bischoff
A'* 1472 Jakob Tagg aus Engadin, welcher beschnittenes
und geringes (ield ausgegeben, um 200. Gulden gestraft.
Die meisten obigen data habe ich aus Flugischen Gesch,
des Bistums Chur.
Münzen.
• 2134. a. Ich habe ein Stück, so ein halber Dicken zu seyn
scheint. Av. BEATVS. DEIG. EPS. CVRIENS.
Der gekrönte Reichsadler, auf welchem der Wappen-
schild, unten der Reichs Apfel worin 12.
Hev. SIDEVS PRO NOB. q. COXT. NOS.
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- 200 -
• 2198. Gibt an Schönheil dem erstem nicht nach, und ist
noch weit seltener, so dass der BischöfH. Münzmeister selbst
dessen Daseyn geläugnet hat.
• 2199. a. in Groschens Grösse Av. JOA. ANT. D. G. EP.
CUR. S. R. I. P. Das martelierte Wapen, mit dem Mittel-
schild, Fürstenhut, Stab und Scliwerd.
Rev. SUB TUUM PRAESIDIUM. Die heilige Maria mit
dem Jesus Kinde auf dem Arme, welches den Reichsapfel
hält, sie aber den Zepter, beide sind mit dem Glanz umge-
ben. Sie ist gekrönt und schwebt auf den Wolken. Unten
1767.
Bistum Constan:;.
Münzgeschichte.
p. 337. Hr. General von Zurlauben besitzt eine kleine
etwann 4 jetzige gute Groschen werthe Münze, die erhieher
rechnet.
Av. * GERARD. EPS. COS. ein grosses Creuz.
Rev. ein Kirchgebäude mit zweyen Thürmen, oben eine
Inful TVRONVS CIVIS.
Er schreibt sie dem Bischoff Gerard de Benar von Avi-
gnon zu, der 1307 Bischoff zu Constanz wurde, und 1318
oder 1319, starb. Sollte sie aber nicht eine umgeprägte fran-
zösische Münze sein. Diess ist desto glaublicher, da selbst
im Av. sich noch Spuren ausgelöschter Buchstaben zeigen.
A. 1510, Hess Bischoff Hugo von Landenberg sehr gute
Münz prägen. Burcelini ConsL 338.
Eine vom Kloster Reichenau so dem Bistum incorporiert
ist, geschlagene Münze beschreibt Voigt nummi German,
med. aerr, 1, 242.
Ihrer gedenkt auch Tschudi in Gallia Cometa 267.
Aledaillen,
2200. Tom. 11. Vorrede p. V. Ist ein eyförmiger, ein Loth
schwerer Guss in Blev. Betrifft den Bischoff aus dem Hause,
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— 202 -
Perrücke mit aufgesetztem Mützchen im Ueberschlag und
Hermelinmantel, nebst vorhängendem Creuz etc.
Bistum Genf,
2:216. a. Tom. 11,535.
2217. Das G. M. bedeutet gewiss Mola. Im Rev. lies D.
FR. SALESII etc.
2219. lies SANCTOS.
* 2220. 2 ' \ Loth in Silber. S. CataL von Thalern. Berlin
1754, p. 113.
2221. Venud 272. N" XLV. hat nur den Avers.
Bistum Lausanne.
Münsgeschichte.
p. 353. Die 5 ersten Linien sind auszulassen.
p. 354. Die Urkunde von 1221, 14. July steht in Zapf, mo-
num anecdota T. 1, 117, 118. Ebendaselbst p. 189, und in
Gerbert crypta S. Blasiana nova 138, steht die Urkunde Kai-
ser Albrechls vom 8. April 1299 (nicht 1298) worin er Lud-
wigen von Savoyen betiehlt, dass er nicht mehr zum Nach-
theil des Bistums von Lausanne münzen solle. Er sagt diese
Münze sei der Lausannischen sehr ähnlich gewesen.
p. 354. ad. 1308, auch hat man viel Münzen, da auf einer
Seite SEDES LAVSANNE,auf der andern CIVITASEQS-
TRI. Der alte Name von Nvon zu lesen ist. Sie scheinen
aber weit älter zu sein.
ad. 1452. Dass wirklich vom BischofTGeorgio de Salucii-s
goldene Münzen seien gepräget worden, erhellt aus der Ur-
kunde Herzog Ludwigs' von Savoyen von 1452, da er die-
sen Goldmünzen sub cugno ecilesiae cathedralis B. Mariae
Lausannensis et R'» in Christo patris consanguinei nostri
carissimi D. Georgii de Salutis dictae ecclesiae — Lausan-
nensis episcopi et comitis inditae et tabricatae den freyen
Lauf in seinen Ländern gestattet.
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203 -
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n
— 204 -
Bistum Sitten,
Münzgeschichte, Tom. 11, 535.
p. 357. Im le Blanc ed. dWmsterdam 1693, in 4. Tab. 2.
ad. p. 78, N" 47, stehet folgende Münze abgebildet.
Av. Ein Ko|)f von der rechten Gesiditsseite SED\'ZIS —
FIT.
Rev. Ein Zirkel, worin ein Kreuz Umschrift AERIVS
— vermuthlich ein Name des Mfinzmeisters.
Hr. d'Annone glaubt aus den) Styl der Arbeit, dem Wört-
chen FIT (sedunis tit) und aus der Vergleichung mit andei-n
Münzen, schliessen zu können, dass sie wenigstens um fünf
Jahrhunderte weiter hinauf, und in die Zeit der fränkischen
Könige vom ersten Stamm zu setzen seyn dörffe. den Na-
men Henricus hält er für den des Münzmeisters, wie solches
zu diesen Zeit üblich gewesen. Die Figur aber die einem
von zwcy R. zusammengesetzten Monogramm gleich siebet,
hat viele Aehnlichkeit mit dem obern Theil eines Kelchs mit
seinen Henkeln, dergleichen Kelche auf den Münzen aus
eben diesen Zeiten beym le Blanc ed, de Paris 1090, p. 39,
42, 50, zu sehen, und so tiele auch der Nähme Rudolphus
weg. Hr. d'Annone will aber trachten, dieses sehr schätz-
bare Stück noch näher zu bestimmen.
Diese Anmerkung steht hier nicht an ihrem rechten Ort!
sie bezieht sich nicht auf diese, von dem le Blanc beschrie-
bene Münze, sondern auf die meinige, von deren Tom. 11,
p. 358, die Rede ist.
p. 359. Auch sollen die Freyherren von Thurn und Geste-
lenburg das Münzreclit gehabt und ausgeübet haben.
S. TabL top. de la Suisse in fol. T. 1, 200.
Alün^en.
• 2223. S. Wolder, de Zetter, Arendt 120. — Saml. von
Thalern Hamburg. 1748, p. 19, N° 264, um 40 Mark ver-
kauft.
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— ä05 —
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— 206 —
2255. a. Tom. 11, 536.
• 2256. a. Av. DEVOTAM TIBI SERVA PATRIAM. un-
ten 1783. Das Stiftswapen in 2 Raben bestehend in einer
schönen Einfassung, ob demselben die InfuI, Rechts der Stab,
Hnks das Schwerd.
Rev. SPLENDIDA. SICUT FULGUR. Die Mutter Gottes
in grösstem Schmuk mit der Krone auf dem Haupt, auf
Wolken schwebend, auf beiden Seiten mit Strahlen umge-
ben, die wechselsweise als Spitzen und als Keile vorgestellt
sind, trägt auf dem linken Arm, das auch geschmükte und
gekrönte Jesu Kindlein, mit der rechten Hand hält sie den
Zepter. Unten ist ein Stern.
Ist vom jetzigen würdigen Prälaten Beat Knüttel aus An-
lass der sogenanten grossen Engelweihe zu prägen anbe-
fohlen worden. In Gold einen Dukaten haltend.
Ahtet/ St. Gallen.
Münzgeschichte Tom. 11, 536.
p. 378. Bereits im Jahr 947 erlaubte Kaiser Otto der I. dem
Abt Cralo zu Roschach zu münzen. Im Jahr 1353, und 1370
etc. Gewisser scheint es, dass dieses Stift seit 1204, ge-
münzt habe, da Abt Ulrich von Saai für sich und seine Nach-
folger in den Fürstenstand erhoben worden.
Friedrich bestätigte dem Gotteshaus die Münzfreyheit den
17. Aug. 1485 und Ferdinand der II. den 15. Weinmonat
1621.
p. 379. Tom. 11, 536. Fünfzehnkreuzer-Stücke 1781.
Vier Kreuzer 1780.
Zwey Kreuzer 1780.
Hier die Beylagen. p, q, r, s, t.
' 2259. Abt Gallus alt ward gebohren den 10. Sept. 1610,
ward den 17. Dec. 1654, Abt.
2260. Abt Sfondrati ward den 18. Jan. 1644 gebohren —
den 12. Dec. 1605 Kardinal — und starb den 4. Sept. 1696
zu Rom.
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— 207 —
•2S61. Tom. 11,536.
2263. a. Dukate. von 1775. soll Hr. Sleinmüller besitzen.
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— 208 —
22G9. b. Ebenso, nur FRIDOLINVS SVMMERER AB-
BAS MVRENSIS 1G67.
Hirzel.
2209. c. ebenso, nur HIERÜNYMVS TROGER ABBAS
MVRENSIS 1074.
Hirzel.
2209. d. so in einem Münzbuch n)it 2209, bezeichnet ist.
Die neue Wappenscliilde stellen die niedern Gerichte und
Herrschaften Muri, Bonweil, Bünzen, Beinweil, Schönen-
werdt, Tallweil, Klingenberg, Sandegg und Epishausen vor,
so das Gotteshhaus damals besass.
2271. neben der Jahreszahl 1720, der verworrene Name
des Stempelschneiders ohngefehr C. G. vorstellend.
2272. a. Hr. Schulthess und Hr. d'Annone haben auch
einen ohne H. I. G.
Abtey Rheinau.
Mün:: gesell ich te,
p. 389. Die Urkunde ist vom 17*' Aug. 1241. Sie steht in
Codiee epistolari Rudolphi 1, 221, ganz abgedrückt.
Er nennt in derselben den Abt Dilectus Princeps noster.
Es ist also zu lesen : versichert hat, nicht versichert haben
soll.
Die Grafen von Sulz masseten sich dieses Münzrecht an,
und Hessen A° 1022, Münzen mit dem Wapen dieser Abtey
und dem Hr. Fintanus schlagen, sie mussten aber ihren An-
sprüchen entsagen.
* 2273. Tom. 11, 530. Das Mittelschildlein entiiält eine Lilie,
als ein dem Haus zur Lauben von den Königen in Frank-
reich ertheihes Ehrenzeichen.
2273. a. gleich, nur ABB. ASRHENOVIENSIS.
Hirzel.
* 2275. Ein Doppel Dukate.
2275. a. wie 2275, nur GEROLD VS—RHENOW. in Gold
zwey Duk. schwer, im von Rosenbergischen Kabinet.
^
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210 —
drey Münzgulden 23 Schilling, 3 Angster, 3 Heller, oder
ohngefehr 6 Livres de france.
S. Lucern Wochenblatt 1783. 85.
Collegiatkirche zu Luzern,
Münzgeschichte. Tom. 11, 536.
St(ft Münster.
2284. a. Tom. 11, 530. Der Schild von allen vorigen sehr
verschieden, so schreitet der Löwe i^echts.
Im Rev. der Engel Michael geharnischt, kniet mit dem
rechten Bein auf den Hals des Drachen, halt in der Rechten
ein gezücktes Schwerdt, in der Linken einen kleinen Schild.
Aufdem Koi)f ein Kreuz und um denselben einen Schein.
— Scheint einer der ältesten zu sein.
Harscher. ZofHngen, in halben Thalers Grösse, aber selir
dünn.
• 2285. Tom. 11. 537. S. Weise 2121.
2285. a. In Silber, nicht gegossen, fast wie 2285. nur ist
kein Drache zu sehen, sondern eine geschwänzte Teufels-
larve.
R. Schulthess.
• 2-287. Tom. 11, 537. Hr. Harscher 8 Dukaten schwer, der
Engel steht mit einem Fuss auf dem Leib, mit dem andern
auf dem Hals des Drachen, welchem er mit beiden Händen
ein Kreuz anstatt einer Lanze in den Rachen stösst. Weise
2120. d'Annone.
2287. a. wie 2287. Doch in der Gravüre verschieden.
R. Schulthess. d'Annone.
2287. b. wiederum verschieden.
R. Schulthess. d'Annone.
•2281). Weise 2ns.
2290. Weise 2117.
•2291. T. 11,537.
2291. a. in der Gravüre von 2292, verschieden.
R. Schulthess.
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— 212 —
• 2302. Lies SVIS.
2302. a. Viertel Thaler. Av. BERO. COM. DE LENZB.
ECCL. BERON. FUNDAVIT A° 720. Das Wapen mit dem
Pfauenscliweife.
Rev. COLLEGIVxM. BERO; SVIS BENEVOL. D. D.
Der Engel trittet auf eine geflügelte menschliche Figur, mit
einem Schlangenschwanz. Er hält in der Rechten Donner-
keile, in der Linken einen Schild, auf welchem in die Runde
QUISUTDEUS.
R. Schulthess.
• 2303. Weise 2123.
2303. a. Tom. 11,537.
2303. b. wie 2303. nur im Rev. unten zur Linken HU. PB.
R. Schulthess.
p. 403. Von der Geschichte dieser Pfenninge siehe noch
Tom. 11, 537.
Stadt Constans,
Münzgeschirhte. Tom. 11, 537.
p. 405. ist die letzte Linie auszustreichen.
p. 40G. Dukaten, nach Bucelini Constantia 334. sollen die
ältesten von 1494 seyn, vielleicht sind's aber die Goldgulden
N" 2307. von denen er reden will.
Batzen, Bucelin, 336. will sie seien zuerst zu Constanz,
und zw^ar* 1500 geschlagen worden.
Schilling, s. Bucelin, 323.
Münzen,
2308. Tom. 11, 538.
2309. S. Wolders. de Zetter und Arendt 211.
• 2311. S. Wolders, de Zetter und Arendt 211.
2312. a. nur COSNITZ, sonst w^ie 2312, im von Rosen-
berg. Gab. S. Lengnich, T. 1, P. 11.
2313. Die Einfassung ist rosenförmig. S. Berg 57. b.
2313. a. wie 2313. nur xMO. — CIVITAT.
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1
— 214 -
Hause, Hess aber seinen Sohn Johann an seine Stelle, und
zuletzt kam von allem wenig oder nichts zum Stand.
P. 423. Nach der ersten Einlage. Eine zweyte Piöce ohne
Titel in 4. 3. S.
nach der Replic. _
Reoers Johann Lud von Salis in 4. 3. S. samt Erinne-
rung, dan'iber von Gubert von Salis,
Herr Freyherr Rudolf von Salis ist leider zu früh gestor-
ben.
Frylich sind die Haldensteinischen Münzen grösstentheils
nicht probhältig, doch vvar es nicht alle mal der Münzherren
Wille.
Thomas von Salis liess Dukaten prägen, davon das Stück
ihn auf zehn Bündtner Gulden zu stehen kam, so dass er
vieles daran verlor. A° 1G90, und 1691, ward in den Eidge-
nössisshen Abschneiden von Baden festgesetzt, dass die
Haldensteinischen Münzen nicht nur sollen verrufen, son-
dern sogar deren Durchfuhr durch das Eidgenössische Ge-
biet vei'boten sey.
Aliuuen.
*2343. Tom. 11,538.
• 2354. Zu beiden Seiten neben dem Halse getheilt 1617.
Die Note ist durchzustreichen.
• 2355. Tom. 11, 538, auch DNE, S. Monn, en or 1759.
199.
2356. Revers wie 2354.
2359. Tom. 11, 538, über den Kopf im Av. die Jahreszahl
1620.
S. Weise 18T2.
2359. a. Tom. 11, 538, in Dirlcen Grösse.
• 2360. S. Frankfurt Ver^, 1769.
S. 13. a. 7. Reichsthaler. Hr. d'Annone besitzt ihn auch.
(Fortsetzung folgt.)
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— 21G —
de Chamböry et dans celui d'Annecy des vari6t6s ou va-
riantes de ce quart anonyme et, s'il continue comine son
illustre devancier ä assigner ä Tune* la date de 1405 et
annöes suivantes, il fait remonter les deux autres, Tune,
n° G4 11, plus haut, lautre, n*" 65/12, moins haut. En outre il
dit ces pi6ces frapp6es par trois maitres et dans deux ateliers
difförents. Pas plus que le directeur du Musöe de Turin, le
savant de Chainbery ne donne ses raisons et cela eüt 6t6
pourtant autrement nöcessaire, d'abord parce qu'il se met
en d^saccord avec une autoritö seientiflque de premier ordre,
et ensuite parce qu'il assigne des dates et des origines tr6s
diff^rentes ä des piöces qui sont, ä premiere vue, contennpo-
raines et dont Tömission ne doit pas avoir dura longtemps.
Ces quarts anonymes m'ont beaueoup intrigu6 depuis
longtemps, et comme un heureux hasard m'a mis en posses-
sion de pi^ces analogues, rarissimes ou inödites, dont les
unes semblent par leur style 6tre contemporaines du quart
connu depuis longtemps, et Tautre parait lui etre postörieure,
j'ai etudie ä nouveau toute cette question et je dösire entre-
tenir le public numismatique du r^sultat de mes recherches :
je ne pense pas avoir 6clairci enli^rement cette question
difticile; cependantje crois avoir döblaye le terrain.
Commencons par les descriptions.
1. FERT en caract6res minuscules entre quatretraits dis-
poses deux ä deux. Pour n'avoir pas besoin de le repöter il
est entendu que pour toutes les pieces qui fönt le sujet de cet
article les letlres sont gothiques.
+ CUMES fleur ä 5 p^tales sans point central S ABAVDIE,
entre deux gr6netis.
i^'. Croix formte de quatre lacs d'amour.
+ INITALIA tleur comme ä Tavers MARCHIO, entre
deux grenetis.
' Medaillier de Chambery, n» 63 10
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— 218 —
une möme ordonnance. II n y a donc pas la moindre appa-
rence de raison ä les söparer Tune de Tautre pour les attri-
buer, comme on Ta fait, ä des inaitres de monnaie, ä des dates
et ä des ateliers diffcrents. Notons aussi que celte mani^re
de distinguerles Emissions en changeant les points ou autres
signes qui separent les mots des legendes est habituelle du
temps d'Ain^döe M, surtout ä la tin de son regne, et ne
constitue pas encore ce qu'on appelle une marque uu diflf^-
rent, c'est-ä-dire un signe apparienant ä un maitre pendant
une Periode plus ou moins longue de sa carriere '.
La seconde remarque qui s'inipose, c'est que le quart
anonyme dont je parle resseinble d'une mani^re frappante
au quart, signe, celui-Ia, d'Amödee d'Achaie Hgurt^ sous le
n*" 8 ä la 2"® planche de Promis ; ou plutöt, comme ce n'esl
pas le p6re qui ressemble ä son fils, mais celui-ci qui raiJi)elle
les traits de son auteur, nous dirons que le facies particulier
de notre quart se trouve reproduit dans celui d'Amedöe
d'Acha'ie. Or, cette piöce piömontaise fait partie d'une st^rie
comprenant le florin d^)r petit j)oids, le gros, le demi-gros, le
quart et le fort, frappöe depuis Temancipation, en 1377, du
jeune prince qui regnait ä Turin jusqu a peu de mois avant
sa mort, en 1402. S(^rie oü ce souvei-ain cherche ä imiter les
typesde son suzerain, II existe, pour d 'autres Emissions, des
ordres de trappe qui prescrivent en propres termes que la
monnaie d'Achaie doit prendre pour modöle celle de la
branche ainäe; ici, nous ne connaissons pas de texte qui
donne cet ordre, mais la res.semblance est Evidente: la dis-
position en fasce du mot PRIN sur l'une de ces pi(^ces rap-
pelle Celle du mot FERT sur l'autre ; la forme des caractöres
de ces deux mots est la meme: lettres hautes, ä forme
carr^e, sans appendices eftilös, etc.
Oü donc, me demandera-t-on, voulez-vous en venirf ä
ceci : le prince d'Achaie ne peut avoir imite, avant 1402,
* C*est du moins ainsi que les choses se passaient en Savoie et dans laregion du Libman :
les marques etaient personnelles. Ailleurs, par exemple en France, elles appartenaienl a
l'atelier.
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— 219 -
qu'un des quarts de Savoie qui existaient avant cette date.
Cftln narait niK^ril rlp. 1a HIpa mni's; r».'p.«5f nnnrfnnt. nApp>;mnirA
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— 220 -
1405. D apr6s celle-ci les quarts devaient elre ä 3 deniers
20 grains deloi, ce qui donnerait thöoriquement, d'aprösnos
idees modernes, 311) milliömes ; mais si Ton tient compte du
fait qu'au moyen äge on ne connaissait pas d'argent abso-
lument fin et que ce qu'on appelait ainsi c'ötait Vargentum
comitis, en France argentum regis, argent le roy, c'est-ä-
dire de Targent ä 11 d. 12 gi*., cela röduit le lilre ä 306 mil-
liömes, et ce sans compter la tolörance qui avait pour effet
invariable de diminuer la bonte de Talliage. Un titre effectif
de 328 milli^mes repr^senie ä peu pri^s, en taisant les cor-
rections voulues, un titre offlciel de 4 d. 6 gr., peut-etre
möme, si on fait la part un peu large ä la tolörance l6gale et
ä la mauvaise foi bien connue des maltres de monnaie, de
4 d. 12 gr., et ce sont pröcisöment les chiffres qui sont pres-
crits soit par Tordonnance de 1493 pour Avigliane, soit par
les ordonnances du regne d'Amödt^e VII et des derniers
temps d'Amädöe VI.
Voilä donc un point bien ötabli, ce nie semble : les quarts
anonymes que je viens de döcrire ne peuvent pas avoir 6t6
frappes d'apres Tordonnance de 1405 ; ils doivent Tavoir ötö
d'apr(^s Celle de 1493, pour Avigliane, ou d'aprös une de
Celle des rögnes anterieurs. Voyons maintenant si Texamen
des piöces qui vont suivre nous permettra de faire un pas
de plus dans cette voie.
G. Un lacs d'amour posö en fasce.
+ COMES ° SABAVDIE entre deux grönelis.
R. Croix de Saint-Maurice.
KloiIeä5rais INITALIA ? MARCHIO entre deux grö-
netis.
Billon. Poids : 0 gr. 55. Ma collection. Variante inädite de
Promis, Monete inedite del Piemonte. La pi6ce dont cet
auteur donne le dessin, planche I, flg. 10, dififöre de la nötre
par un double point avant SABAVDIE et un annelet avant
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— 221 —
MARCHIO ; en outre on ne peut pas y lire le commencement
de la legende du Rev.
7. Comme la piece pröcödente, avec deux differences:
d'abord ä Tav. et au rev., un double point au lieu d'un anne-
let et d'un point ; ensuite : ITAIIA au lieu de : ITALIA.
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- 222 —
(remarquer surtout les M en foi-me de melon qui ne se trou-
verit plus en Savoie sous le vdgne d'Arrn^dee VIII et de ses
successeurs) et au dessin du lacs, tinement cablö comme
ceux qui composent la croix des quarts. Ces quarts et ces
viennois doivent ötre contemporains. Quant aux viennois
anonymes, nous ne |)ouvons pas, comme nous Tavons fait
pour les quarts, les comparer aux pieces d'Achaie de mßme
d^nomination, parce qu'on n'en connait pas du r^gne d'Am^-
dee, seul souverain dece nomdecette princi})aut6, inaisune
autre circonstanee nous permet de leur assigner une date
certaine : ils sunt ä la fois trop lögers et de trop bon aloi pour
ötre d'Amödöe VIII, comte. Voiei un tableau qui indique
r les poids, calculös d'aprös les ordonnances, des viennois
de ce prince dont nous possödons les ordres de frappe et
2' les titres exprimös en deniers et grains et traduits en mil-
liemes, avec la correction d'un * j,*"' pour Vargentuni coniitis,
mais Sans tenir compledela tolerance, en quoi nous nous
nous meltons dans les condiiions les plus defavorables pour
a uemunsu-auün .
Poids :
Titre:
1393 Avigliane 0,946
1 d. 16 gr. 133 mill.
1393 Nyon 0.946
Id. lOgr. 133 «
1395 Bourg 1,003
1 d. 12 gr. 120 »
1399 8fövr. Savoie 1,003
1 d. 12 gr. 120 »
1399 25juil. Piömont 1,003
1 d. 12 gr. 120 »
1405 Savoie et Genevois 1,003
1 d. 6 gr. 100 »
Ces chiffres sont concluants. Nos quatre viennois sont
trop l(^gers pour röpondre ä Tune ou ä Tautre de ces ordon-
nances. Je sais bien que les piöces du mo\ en i\ge sont le
plus souvent beaucoup moins pesantes, en fait, que le calcul
ne rindique, mais ces exemplaires sont parfaitement bien
conservös et frappes sur des tians röguliers ; il parait peu
probable qu'ils reprösentent des pii^ces qui ä Tötat normal
auraient pese 95 centigrammes ou un gramme. Cependant
cet argument est d'une nature trop subjective pour que jV
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— 223 —
attache une grande importance. Par contre, j'insiste d'autant
plus sur le lilre : il y a trop d'öcart entre celui qu'a trouv6
l'essayeur, 218, et ceux qu'indiquent les ordonnances, 133,
120 et 100, pour qu'on ne soit pas obligö de reculer la date
- fif* x'.i.' 1_ Ck't Ci ^ A
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- 224 —
de TEtat et fit battre monnaie ä Pignerol, ä son nom et au
nom de son pupille, de 13G9 ä 1377. Nous ne poss(^dons pas
les ordres de trappe relatifs aux pieces d' Achale de cette
Periode, et quant ä celles de Savoie, nous ne connaissons
que I ordonnance de 1309 par laquelle il est enjoint ä Jean
Pagano, de Lucques, d'^mettre certaines monnaies dont
aucune ne nous a ^{6 conservee. La suite manque, ainsi
que les comptes de ce niaitre qui prit la fuite ä cause d'un
meurtre qu'il avait commis. N'esl-ce pas ä ce moment-lä,
entro 1369 et 1377, que Ton doit placer la frappe des quarts
et des viennois qui nous occupent f
Tout nous porte ä le croire. D'abord on peut tres bien con-
cevoir, — et c est le seul moment oü cette coTncidence
curieuse se prc^sente, — on peut trt^s bien concevoir, disons-
nous, qu'un mattre occupö ä frapper simultanement pour
deux souverains difKrents qui portaient le ineme nom, ait
mal compi-is ou interpröte au pied de la lettre un ordre qui
n'6tait peut-etre pas tres explicite : on lui enjoint de frapper
teile pi^ce pour Amedöe, prince d'Achaie, nommt^ le premier
parce que cela se passe ä Pignerol et qu'il est le maitre de
cöans, et la meme piOce pour le comte de Savoie, marquis
en Italic ; machinalcment, car c'ötait un ignorant, il met sur
la premiöre s^rie de piöces AMEDEVS PRINCEPS
ACHAIE et sur Tautre COMES SABAVDIE IN ITALIA
MARCHIO, Sans r^pöter le nom de baptöme parce qu'on ne
lui avait pas dit expressömentde le faire. Si Ton prend pour
fil d 'Ariane quand on cherclie ä se retrouver dans le laby-
rinthe des ordres de frapi^e de ces öpoques reculöes, le fait
historique sur lequel on ne saurait trop insister que les otti-
ciers des monnaies ötaientquelquefois de vrais artistes, mais
surtout de ruses comp6res, en general peu scrupuleux, trop
souvent positivement malhonnötes ou criminels, et en tout
cas des gens peu lettrös qui ne comprenaient pas et ne cher-
chaient pas ä comprendre ce qu'ils inscrivaient sur leurs
monnaies, tout cela parait simple et limpidc.
Cela ne nous explique pas encore pourquoi il y a FERT
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•>2b
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- 22e> ~
Voilä trois mterpr*5lations ür^es du latin. Faut-il citer
encore celle-ci pour laquelle on se contente du fran<;ais:
Frappez, Entre/, RonipezToutt C'est un pur enfantillage.
II y a, ä mon sens, deux explications vraiment sörieuses
de FERT ; ce sont celles ou on le rapproche, pour en trouver
le <ens, soll de la piöce honorable qui meuble I ecu de Savoie,
c ei>t-ä-dire de la croix, soit dun embleme qui, pour ^tre
accessoire, n'en e<^\ |)as moins |)resque inst^parable de Tar-
moirie elle-m^me, c'esl-ä-dire du lacs d'amour.
Dans le premier ordre d'idees on a dit : fert signifie : il
porte ; fert cruceni, il porte sa croix ; ce serail une double
allusion ä J(^sus et aux croises qui avaienl arborö la croix en
partant pour reconqu6rir Jerusalem, une devise ä la fois
religieuse et clievaleresque comrne on les aimait au
moyen ä^e.
En se plarant ä un tout autre poinl de vue, on a dit:
FERT est le complement des lacs ou ncpuds d'amour ; ceux-
ci representent l'ainour heureux, FERT I amour rebutt^, ä
cause de certain passage de Virgile \ Apres les plaintes de
Didon a sa sreur Anna, le poete continue ainsi :
Talibus orabat, talesque niiserriina fletus
FlORTque reFERT(|ue soror ; sed nullis ille niovetur
Fietibus, aut voces ullas tractabilis audit.
Ille, c'estEnt^e. Cette Interpretation n'esl pas inadmissible.
attendu que Pamoui' et les jeux d*espril y relatifs tenaient, apres
laguerre, la premiere place dans les pr^occupations des Che-
valiers et fonnaient un Clement essentiel du cöremonial des
joütes qui la rappelaient ; eile est exirömeinent ingt^nieuse,
mais ne Test-elle pas trop, et n'est-elle pas bien tir^e par les
clieveux i
Maintenant voici mon exphcation, moins poetique, mais
plus simple.
Pendant la plus grande partie du XIV""* siede, les comtes
' Aeneis, lib. IV, v. 437-439. le Irouve ce renseignement dans les Münzstudien de
M. Grote, O** volume, 1877, p. 34i. Sotre honoraii-e ne dit pas si cette hypoth^se est de
son crvl ou s'il l'a trouvee ailleurs.
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227
de Savoie tVappaient monnaie sans suivre de Systeme fixe :
tantot ils imitaient le numöraire de leurs voisins, par exemple
celui des rois de France ou des 6v6ques de Genöve, tantöl
ils adoptaient un type autonome, mais les difförentes esp^ces
quils ^mettaient n'avaient pas de rapport entre elles, c'est-
ä-dire qu'elles n'ötaient pas les multiples ou les sous-multi-
ples röguliers les unes des autres ; en outre, pour chaque
espöce, il y en avait de bonnes et de moins bonnes qu'on dis-
tinguait par certaines öpithötes: ainsi il y avait, outre lesfiorins
au type florentin, ä peu prös aussi bons que ceux de cette
röpublique et les doubles parisis qui n'avaient pas tout ä fait la
mömevaleur que ceux de France, des gros tournois et des gros
douzains. sans compter les gros maurigois, des forts noirs
et blancs, escucell^s, ä Taigle et ä Tt^peron, et ainsi de suite.
On a peine ä comprendre comment les populations pouvaient
se retrouver au milieu de cette complication ; en tout cas le
numismate du XIX*"' siöcle est (Jans le plus grand embarras
pour döcouvrir la denomination qui convient aux piöces de
cette ^poque et de ce pays qui sont parvenues jusqu'ä nous,
et souvent il n\y parvient pas. Ce dösordre monötaire attei-
gnit son apogöe un peu apres le milieu du si6cle sous Am6-
döe VI; ce tut seulement Am6d6e VII qui cröa, par son
ordonnance de 1384, un Systeme monötaire complet base
sur le tlorin d'or petit poids, valant 12 gros, chacun de ceux-
ci divis6 en 4 quarts et en 8 forts, etc., systöme qui se main-
tint en Savoie pendant plusieurs siöcles et qui a donn6 nais-
sance au monnayage de quelques contröes voisines. Pour-
tant, d^jä avant cette öpoque, Am^döe VI avait pris quelques
mesures pour mettre un terme ä Tanarchie monötaire dont
ses peuples devaient souflFrir : il röduisit ä une seule toutes
les variötäs du fort et Tappelle fort, tout court. II fit de möme
pour les quarts de gros, extrömement difförents entre eux
par le type, le poids et le titre, qu'il avait fait frapper pendant
la premiere partie de son rögne, et qui portaient des noms
trös variös : denier blanc escucellö, petit blanc escucellö,
double de monnaie noire, denier couronnä. II adopta pour
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(CS pieces un noiu quelles ne i)ortaienl pas avant lui(notons-
le bien. (*ela ine i)arait important), celui de quart de grcs ou
de (|uart tout court, (jui indi(|uait clairement leui* rapporl de
valeur avec le gros. Cette reforme i)arlielle tut executt^e
dan^i les ateliers au Nord des Al|)es ]mv Ph. Baroncelio en
vertu dune ordonnance de 1375 fjui noiis a ^te conserveeet
dont nous connaissons les |)roduits*. Pour la partie de^^
etats du Conite de Savoie situee au Sud des Alpes, nous ne
connaissons |)as d'ordonnance seinblable, relative ä cette
reforrne, mais nion systönie consisle ä en trouver le i)roduit,
en ce (|ui concerne le (|uart, dans la piece anonyme decrite
au commencement de ce travail ; Tatelier de Pignerol ötait
le seul quWmödee Vi eüt ä sa disposition au-delä desmonts
et FERT n'est i)asautre cliose que Tindication de la valeur :
on cröe une espece nouvelle, ou du moins on la rögularise ;
on lui donne un nom nouveau, celui de quart, rien de plus
naturel, pour bien etablir cette innovation, cjue d'inscrire ce
nom sur la |)iece, en latin, naturellement, puisque les legendes,
au moyen age, ne sont [)as en langue vulgaire. Or, dans le
latin de l'epoque quart se dit ferto*\ ce mot s'applique an
quart de marc, au quart degros, au quart de n'importe quelle
unite monetaire ou ])ond(ärale, et fertesi Tabreg^ de ferto.
II me reste encore ä indiquer ladate probable que j'assigne
ä Tt^mission de ces quai'ts ; les ditTerences de ponctualion
que j 'ai signalees en commencjant et dont le nombre s'accroitra
probablement par de nouvelles decouvertes, i)ortent ä croire
que cette trappe dura [)lusieurs annees ; d'autre part Tordon-
nance en venu de laquelle eile eut lieu ne doit pas etre tres
6loignöe de celle de 1375, edictee ä Bourg pour les ateliers
du Nord de la monai'cbie : entin la monnaie de Pignerol
n'ayant ete entre les mains dWmedee VI que de 1369 a 1377,
' Cette ordonnance ne portait que sur trois espeoes. le gros, le ifuart et le fort : le gros
se trouve dans le grand ouvrage de Promis, pl, IV, fijf. 11 et li; le quart dans le meme
ouvrage, 1" table coniplementaire, 11g. 5 ; entin, l'auteur de ces lignes a fait connaltre le
fort, en deux variantes, Revue sutssf de nuniismatiqfte, 181H, l" livraison. pl. IX, fig. 1.
* Mot dorigine germanique; mem^» racine que Taüemand VierttH et que l'anglais
f arthing, le quart du denier Sterling.
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-. 230 -
les emplovi^s du Pans-Lvon-Mediterranee portent ä leurs
casquettes signitient : plaignez les malheureux, et je n'ai
pas besoin de röpöter l'interpretalion bachique des trois
lettres, abreviation du saint nom de Jösus, qui forment le
centre du soleil, cimier des armes de Geneve.
Eh bien, je ine tigure qu'au milieu du XIV"'* siecle, quand
on vit paraitre pouf la preiniere fois les monnaies qui por-
taient le mot FERT, indication de la valeur, cela ne tut gi^nC»-
ralement pas couipris de la petite rninoritt^ qui savait lire.
mais que tout le monde, irii^rne les plus illettres, remarqua
ce type nouveau; les Suisses allernands virent dans ces
lettres en foi-rne de batons renfermöes entre quatre traits
l)aralieles di^p/)ses deux par deux une petite Schelle, ein
Leitern, coinnie disent les tarifs. En Savoie au conti-aire
(juelquc bei esprit de la suite du (^ointe Verd, ou quelque
nioine döscjeuvre, s'avisa que ce pouvaient etre les initiales
de fortitudo ejus Hliodurn tenuit; ce jeu d'esprit eut du
succes ä la cour parce qu'il constituait une fiatterie delicaie
ä la memoire du grand-pere du prince rognant ; cela plut en
haut licu, et Amedec VI, qui ne savait peut-t^tre pas un mot
de latin, prit FERT pour sa deviso ; de lui eile a passe ä ses
descendants : Amed^e VII la mit sur des pi^ces d'or, Ame-
döe \'ill sur des demi-gros, des quarts de gros et des vien-
nois, et cela s'est C(jnserv6 jus(|u'ä nos jours.
Ecu de Savoie de forme antique dans un contour qua-
drilobe.
4- DE ;: SABAVDIE entre deux grc^netis.
R. Croix alesee cantonnee de 4 ci*oisette>
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- -^31 —
4" DE deux cuillers en sauloir SABAVDIK entre deux
grönetis.
Billon. Poids : 0 gr. 85. Blancliet. Ma collection.
Cette piöce in^dile rappelle de tous points par les types de
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Ein gefälscliter Blnzger des Bisthnins Clinr.
Herr Forslcandidat Bernhard l^^bün von Cliur überliess
jün;List in sehr vei'dankenswerther Weise dem Riltischen
Museinn nachstehend abgebildete Nh'in/.e :
Der Avers trä^t, ohne innern Schrit'tkreis, die Legende :
* * LKGA . (IMI . GRIGIONI
In geständerteni Scliildtelde gewahrt man zu beiden Seiten
des Herzschildes, worin der Steinbock nach rechts springt,
zwei gehörnte nach rechts schauende Thierköpfe.
Die Reverslegende, mit innerm Sclirit'tkreisc versehen,
lautet :
v; DOiM[INE xMK] FAC SALVUM
Innerhalb des Schriftkreises ein Blutzgerkreuz. Dm. 7,o"*™.
Gw. (),G3.
Weisst schon äusserlich die Farbe — die Münze, aus
Messing gefertigt, erinnert an S|)ielmarken — auf eine
Fälschung hin, so muss bei jedem Numismatiker die Avers-
legende Zweifel erregen.
Nach derselben zu schliessen, sollte dies ein Bluzger ge-
meiner III Bünde sein, was mit allen bisherigen Erfahrungen
im Wiederspruche Jr^teht. Allgemein und wohl mit Recht nahn^
. man an, der Freistaat habe sich nie des Münzregals bedient ;
sondern es seien erst nach der Mediationsverfassung vom
Jahre 1803 cantonale Münzen geprägt worden.
Auch dem Wappen ist der Stempel der Fälschung aufge-
drückt, was sollten diese fabelhaften Thierköpfe bedeuten t
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^33
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*. ^» • -
MELANGES
Les reunions des menibres genevois de la
Societe sxdsse de numismatique.
Pendant les deux derni^res saisons dhiver, les menibres
g:enevois de la sociöte se sont röunis tous les quinze jours
dans un local situö ä la rue du Rhone, ä Genöve. Ces seanees
tout ä fait familieres ont eu pour but preinier de ressei-rer
les relations numismatiques des difl^rents menibres et de
faciliter les öchanges entre collectionneurs. Peu ä peu les
causeries se sont generalisees, des discussions ont ete sou-
levöcs sur quelques points speciaux et la science cliere ä
tous nos collegues en se glissant inter pocula a tini par don-
ner un caractöre plus interessant ä notre petite Kneipe,
Sans vouloir relater tous les eclaircissements qui ont 6te
donnes sur des piöces curieuses ou inödites, nous d^sirons
attirer Tattention de nos collögues sur les faits les plus mar-
quants de ces deux semestres d'hiver.
Nous engageons beaucoup nos collegues d'autres cantons
ä nous imiter, car ces röunions ont eu des bons cotös. Hlles
ont intöresse quelques personnes 6trang(^res ä notre soci^tt^,
dont la plupart se sont presentees comme candidats. Elles ont
fourni Toccasion aux collectionneurs de montrer quelques-
uns de leurs tresors et ont attirö leur attention sur des piöces
jusque-lä nögligöes. Klles ont enfin, donn6 le goüt de Tötude
ä plusieurs de nos membres qui n'^taient que simples amas-
seurs des monnaies et sont en passe de devenir mainte-
nant des savants numismates.
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- 235 —
C'est dans une de ces causeries que s'est d6veloi)|)e le
premier germe de Fintöressante 6tude de M. Amedt^e Burri
sur le triens me^rovingien d'Agaune.
MM. de Palözieux, Burri, Ladt^, Perron, Caliorn, Stroehlin,
Mayor, Füret et Roche pour neciter que quelques noms, ont
fait de nombreuses Communications sur des piecesnouvelles
ou peu connues.
M. Stroohlin a fait d 'interessantes expositions des mon-
naies d'or genevoises de toutes les öpoques, de la s^rie des
dicken de Berne et des mödailles des retbrmateurs suisses.
M. Füret, riiabile frappeur en m^dailles nous a apporte,
[)resquc chaque t'ois, des exem|)laires des nouvelles editions
de mödailles en les accompagnant de commentaires expli-
catifs sur la trappe et la gravure. Nos collegues prcsents ä
Tassemblöe generale de 1890 h Geneve, ont sans doute
encorc prösent ä la mömoire, la curieuse dt^monstration de
la trappe en monnaies et laimable invitation qu'il fit alors
dans ses ateliers de trappe.
M. Roche nous a transportö au Brösil, pays si peu connu
de nous tous, en nous faisant examiner sa st^rie de monnaies
de cet empire et des diff^rentes colonies portugaises.
Une des söances les plus interessantes a eu lieu ä Tocca-
sion de la fete de TKscalade (12 decembre). Le comitö avait
pris rinitiative d'organiser ä cette occasion une petite expo-
sition retrospective des documents historiques concernani
cet evenement, tels rpie vues de Genöve, portraits de con-
temporains et monnaies de Geneve et des pays circonvoisins
pour lannee 1(302. Notre savant collegue, M. Louis Dufour,
archivistc d'Ktat, nous a lu des documents inödits sur TEsca-
lade, et M. Mayor s est charge d'expliquer les vues expos^es
en les comparant ä la topographie actuelle. Cette reunion
trös tre(|uentee nous a montre que notre but avait öie atteint
et nous a encouragö k poursuivre ces leunions.
Dans une autre söance, M. Stni^hlin avait expose une
sörie iconographique des monnaies de Tempire romain oü
presque tous les empereurs, depuis Jules Cosar ü Romulus
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— i3() -
ALif::u>^tule elaient re|)resentes par des exeinplaires i-einar-
quables par* leur conservation et leur patine. M. van
Muyden, qui s'est l'ait de ce doniaine une specialite au point
de vue artistique a roiinnenti^ cette ex|)osition de la faron
la plus brillante et nous a montrö les rapports Continus de
Tai-t avec la gi-andeui* et la dt^cadence lomaine.
Dei'nierenienl un sujet nouveau et du plus haut intört^t a
occupe toute une seance. M. Simon Perron et Paul Stro^lilin
ont oi'ganisi} une exposition de toutes les (t^uvres de la
fainille des graveurs Dassier et des (cuvres d'Hedlinger,
les maiti-es de la gravure en medailles au XVIU'"' siecle.
Cette exposition avait Heu dans les salons de M. Stroehlin et
tous les exemplaires sortaientdes collectionsdes deuxexpo-
sants. Nos collögues ont reniarquö surtout les helles seines
tVanoaises, anglaises et roniaines de Jean et Jean-Antoine
Dassier, les medailles suödoisesd'Hedlinger et en gtMiöral la
Ijeaute des exemplaires exposi^s, car chaque medaille se
trouvait la dans tous les metaux connus et ä tous les diff^-
rents etats de trappe. Le jour avanl Texposition, M. Perron
avait fait au local des röunions une (.*onterence excessive-
ment deiaillt^e sur l'histoire de la famille Dassier, et son ep< jque,
11 avait examine les ditTerentes series de IVruvi-e, mon-
trant leur genese historique et taisant i-essortir leurs qualites
artistiques. M. Perron collectionne spöcialement les oeuvres
des Dassier et pröpare une monographie de leur (t»uvre.
Nul ne peut etre mieux qualiti^ que lui et c'est avec ])laisir
(|ue nous avons pris note de sa promesse.
Les Dassier t'orment une genöration de graveurs s'(^tant
transmis la tradition fran(;aise un peu mievre, un peu trop
decorative i)eut-etre, mais qui est le caractc^re principal du
XVllI'"" siecle. Jean Dassier, le premier graveur de son
6poque, nous a laisse cependant des cBuvres d'une grande
nohlesse : nous ne citerons que la serie des reformateurs et
les helles mt^dailles historiques de Gen^ve. La serie des
hommes illustres tVan(;ais est plus vivante, plus j^oussee, et
il serait hien dit'ticile de trouver parmi les graveurs de notre
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— ^37 —
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- 2SH —
et rare teston de Philibert 11, de Savoie, frapp6 ä Geneve ä
Tatelier de Cornavin. Les pi6ces savoyardes de Tatelier de
Genöve doivent rentrer dans la st^rie suisse et sont malheu-
reusement trop nögligees des amateurs qui le regretteront
un jour.
La Saison d'öt6 est peu favorable ä la numismatique. Les
b^n^dictins eux-mömes pröförent röver aux grands travaux
Futurs, sous les arbres en fleurs et laissent se couvrir de
poussi6re les Haller et les Mionnet. Les Hallers et les
Testons dorment dans les mödailliers et dame numismatique
voit ses adorateurs lui (^chapper. Nous avons donc ferme
notre poi1e au premier rayon de soleilet nousvous convions
lous Tautomne prochain pour pendre la cr^mailli^re dunou-
veau loeal de la sociött^ numismatique ä Genöve, oü cette
tbis dans nos meubles, entour^s de notre respectable biblio-
tht^que, nous pourrons discuter plus st^rieusement et peul-
6tre avoir le plaisir de voir se grouper autour de nous de
nouveaux collögues.
Jean de Geneve.
Medaille du Congres des Orientalistes.
Le Congrös des Orientalistes, dans chacune de ses ses-
sions, distribue des mödailles d'argent ä ceux de ses mennbres
qui ont präsente des travaux particuli6rement remarquables.
Notre savant concitoyen, M. Edouard Montet, professeur
de la Facultt^ de thöologie de TUniversite de Genöve a obtenu
une de ces mödailles ä la Session de Londres, 1891 et nous
pouvons, graee ä son obligeance, en donner la description :
• CONGRES INTERNATIONAL DES ORIENTA-
LISTES Au centre, dans un tilet circulaire, quatre signes
symboliques rappelant le but et les 6tudes speciales du
Congrös placös eux-mömes dans des filets.
Rev. : PREMißRE SESSION OUVERTE A LA SOR-
BONNE LE 1" SEPTEMBRE 1873 Au centre, dans un
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— 239 -
encadrement circulaire, en leltres gravöes et en cinq lignes
accompagnes de petits ornements : NINTH | MEETING |
LONDON I 1-10 Sept. | • 1891 •
Mod. : 0,041, argent.
Cette distinction tr6s flatteuse dejä ötait accompagnee
d'une autre, plus rare, un diplöme d'honneur sur papyrus
de rinde dont quatre exemplaires .seulement ont 6t4 distribu6s.
La medaille que nous venons de döcrire intöressera les nu-
misinates qui collectionnent spöcialement les pi^ces ayant
trait ä Thistoire et ä Tarchöologie
J. M.
Societe italienne de numismatique.
Le 11 avril dernier, une sociöt^ de numismatique s'est
constituöe ä Milan sur Tinitiative de MM. Gnecchi. Nous
souhaituns äla nouvelle venue le meilleursucceset espörons
pour notre part entretenir avec eile les meilleurs rapports de
confraternitö scientitique. La soci6t6 italienne fait appel ä
tous les numismates s'int^ressant ä Tltalie et sera heureuse
de rencontrer leur adht^sion.
Le comitt^ a 6t6 constituö comme suit:
President : Le Comte Nicolas Pappadopoli, ä Venise.
Vice-President: MM. Francesco et Ercole Guecchi, ä
Milan.
Membres assesseurs: MM. Solon Ambrosoli, Emilio
Motta, Umberto Rossi, Carlo Visconti, Arthur Sambon, Giu-
seppe Gavazzi.
Secrötaire: M. le protesseur Constantin Luppi.
Tous ces messieurs sont d6jä fort connus par leurs tra-
vaux numismatiques et nous n'avons pas ä en faire Töloge.
La societö fonde un mödaillier, une bibliothöque et des
archives, ainsiqu'unfonds capital pour encourager les publi-
oations et la gravure en medailles. Elle vient de consacrer
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— r^4o —
une <oiinne de 500 franes ä di^cenieren prix a l'aiiteui* de ia
ineilleure monographie numisinatique des etats Italiens.
Le siege de la societe est a Milan, 10 via Filodranimatici.
(Ri'd.)
Medaille d' Abraham Mare Steven Scherer.
Cette medaille gravide en creux n'existe qu'a un seul
exeinplaire qui se trouve en possession de M. Cesar Baillard,
notaire, ix Heignier (Haute-Savuie). Celui-ci l'avait pretee il
y a un certain nombre d'annees, a un « numismatiste » gene-
vois pour la decrire. Le personnage peu scru[)uleux protita de
roccasion puur en faire des reproductions admirablement
iinitöes en plomb. Heureuseinent, le possesseur avait pris
la pr^caution de niarquer sui* le flaue de eliaque cöti^ de la
medaille ses initiales c. b. qui setrouvent reproduites sur les
iinitations.
Avers. Leg. ABK>» MARE STEVEN SCHERER.
Au centre, sui* trois lignes en itali(|ues : 2ya hoaati' de
sa I ^^oix illfistra \ man ouvrage.
Revers. Leg. CHANTE LE 12 AOUST 1810 EN ME-
MOIRE DE (sie) CHCELR au centre sur deux lignes en
italiques: ^Ilomtnage \ au talent I
Med.: 0,0495. (Red.)
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^anz ven-ufene Sorte, und am schlechten Gepräge leicht zu
erkennen. Vielleicht das gleiche mit 2379.
S. Xürnberg Mürueclikc 1093. T. XXli, N ' 9. Weise,
F. 11,205.
p. 452. Die Schauenstein -Keichenauischen Münzen sind
ohne genügsame Bewilligung geschlagen. Auch hat der Kay-
ser den Freyherren die fernere Münzung untersagt, sowie
die Münzen selbst von den Bündtnern auch verboten sind.
Hier thue ich nur der folgenden Dukaten Meldung.
23(S8. Im Av. an beiden Seiten der Krone die Jahreszahl
1727 getheilt. S. Dukaten ( abinet Hamburg 17S4, p. 2(W.
N ' 1340.
Stadt Baden.
Vaw Badner Pfund ist 10 Zürich Schilling, also fast eine
französische Livi*e.
2391. a. Av. Das Wapen in einer Einfassung. L'mschr.
PKAEMllM DILIGKNTIAE, unten H.
Rev. wie der Rev. 2391 im Abschnitt HECKI^R.
h\ Schulthess.
2394. a. In Thalers Grösse gegossen. Av. in 4 Zeilen
IMiAEMIUM I DILIGENTIAE. | JL VENTUTIS j BA-
DENSIS. — Oben ein Blumenzweig, unten das Stadt Wa-
pen, zu dessen Seite ein Lorbeer- und ein Palmzweig.
Rev. Die heil. Maria mit dem Jesus Kind, auf dem linken
Arm, und dem Zepter in der rechten Hand.
R. Schulthess.
2391. b. wie 2394. a. nur in halben Thalers Grösse.
R. Schulthess.
Bellen:^,
Schulprämien siehe T. 11, p. 500.
Diessenhofen.
p. 454. Diese Münzstatt ist sehr alt. in dem Urbarbuch
der Herzoge von Oesterreich durch Burkard von Frikke
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— 243 -
1301) verfertiget, steht unter andern « diss sind die Nutz und
« Rechte, so die Herrschafi't liat an Lüten und an Gut in dem
« Ainpt Diessenhoten, der (arten und Hofstette Zins, dei*
« Statt ze Diessenhoten, die der Herrschaft eigen ist, gilt
« 14 hb. Den. Da was ein Münze, die liand die Burger
« von Alter von der Herrschaft abkauft um V. hb. Denar
« — die si jerHch gebend für die Münze. Darüber hand si
« ouch Brietle von der Herrschaft.
Lauis.
p. 455. Dieser ganze Artikel ist folgendermassen umzuar-
beiten:
Im Jahr 1513, ward der Landvogtey Lauis, zu Baden auf
der Tagsatzung erlaubt, im Namen dei* zwölf regierenden
(Jrte Gold und Silbermünzen zu schlagen, gegen eine jähr-
liche Abgabe von 200 Gulden. Ich habe aber keine Spur ge-
funden, dass sie sich dieses Vori-echts bedient habe, wohl
aber hat die Landschaft seither dieses Recht ausgeübet, den
Werth der Geldsorten zu bestimmen, welches meistens nach
dem Mayländischem Münzfusse geschiehet, doch aber etwas
höher; so galt A'' 1779, der neue französische Schild Louis
d*or zu Lauis 34 liv. Zu Mailand und zuMendrisaber301iv.
8 sols. Zu Lugganis gar 37 liv. 4 sols.
A" 1517, galt ein römischer Gulden daselbst . 17 Batz.
eine neue oder Sonnenkrone 20 »
ein Gulden 16 »
Drey Marzeller für einen Dicken.
l^in Dukate 50 Gross oder 10 liv. zu 5 Gross.
A" 1531) ward das Pfund zu 2 Batzen, 8 Heller gerechnet.
A'' 1552 machten 13 liv. Im[)erialisch zu Lauis üblich sechs-
zig Schweizerbatzen.
A' 1051) bot der Fiskal Maderni jährlich 20 Silberkroncii
für die Erlaubniss gewisse kleine Münzen zu schlagen.
Ideale Münzen sind
Ducatoni.
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- 244 -
CainerkroniMi.
Silberkronen.
Jede zu 8 Ma\ landei* Pfund.
Lauiser Kronen.
Kronen in >>trat**^^eset/,en. Jede zu fünf Mayländer Pfund.
Lu^^^amer Kronen zu zwölf Terzollisehe Pfund. Terzol-
lisclie Pfund, jedes zu 8 Kreuzer.
Ein neuer französischer Louis d'or giltet ohn^efehr neun-
zig» TerzoHiselie Ptund.
Mine lira Ter-zuole macht S Soldi de Milano, oder KX) ma-
chen 40 lire de Milano.
Jede Lira tlieilt sich in 20 Soldi Terzuoli.
Siehe von diesei- bloss idealen Münze Muratori atinah'
(l Italitt T. VII, 32(). Dermalen sind diese lire nur bey den
niedern iStrafgerichten der Gemeinden, dcv fendotant im May-
ländisr:hen und nur noch selten bey den Cammer-Rechnun-
iien der italiänischen Vo^rleyen, auch bei Erlegung gewisser
alten Abgaben und bei Grundzinsen als Grundlage des Be-
i-echnungsfusses üblich.
Imperialische Pfund zu lO Kreuzer. 5 derselben machen
i Mayländer Pfund.
Mayländer Pfund ohngefehr 20 Kreuzer, hält 20 Soldi, und
jeder Soldo vier (juadin.
Nach diesen Mayländer Pfunden rechnet man fast in der
ganzen Italiänischen Schweiz.
Murfen,
S.Tom. 11,530.
A. Lehcti-Brief,
der Ebtissiii ^uni Frame Münster u. s, eüiche Bürger,
die Miinzgerechtigkeit betrefend, von A" 1290,
Allen die disen Brief sehent alshörent lesen Chünden Wii-
IClisabeth von Gottes Gnaden Ebtischin Zürich, Sant Bene-
dichts Ordins, in Chostentzer Bistom, dass Wir mit Rate Un-
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- 245 —
sei- Mane, des Vogtes, des Haies, und der BQiger von Zü-
i'ich gemeinliclien. Unser Müntze Zürich hain \'erlüben, Ku-
dolF ScIiaHin, Heinrich Goldsteine, und Chuni*ate Thyen,
alsus :
Si soll ussgan zein nechsten Sant Vei*enuni-Mes, und soll
darnach Sechs Jar weren, und mit bane san Züricii und im
Lande, also da^s ein Schilling und drithaler Pfunt ein March
wegen soll; Ist aber dass dieselben Pfenninge ane Gewerde
zwejer Pfenninge lichter sind, darumb sun die Münzen Ii*
Ern (l^re) nicht verloren han : Swenne aber das geschieht,
dass Man dieselben Pfenninge versuchet in dem füre, so soll
die March mit Sechzen Pfenningen bestan : Were aber dass
in dem füre mit dem brennen über die Sechzen Pfenninge
zwejer Pfenninge me abgienge, darunter verlierent die Mün-
zen h* Ere nicht : Und soll dasselbe Silber, das Man da Ver-
suchet, gemein Sill)er sin, ane Geferde : Vnd swenne der
\'ogt von Zürich die Pfenninge Versuchen wil das soll Er
nicht tun wen da der Kät ist, als der halb teil des Hatis, die
denne Zürich sint, ane Gewerde ; Vnd sind och die Ime des
gebunden ze helHnen usen Ir Eit : Dch soll der \'ogt \'on Zü-
rich die Pfenninge nicht angrifen ze versuchene Ban an otTnin
Wechsel Zürich, als so Sie von dem Müntz — IsenChoment
uf die Ofnen Strasse; Vnd soll der Vogt selbe mit der Haut
in (ni) die Pfenninge grifen und nemen, Vnd soll die Ilant
Von Ihme hiui mit den Pfenningen; Vnd soll er und der Hat,
die denne bi Ihme sint. dieselben Pfenninge zem Brande tra-
gen, Vnd soll Maus da versuchen in dem füre nach Hechte;
\'nd §oll die andern Pfenninge, da Er ingriflen hat dem Hate,
die denne mit Ime gant, bewelhen olTenliche. und mit Ime
heissen tragen hin zem füre: \'nd ist dass die Pfenninge
recht sant, so hein die Münzen Ire Ere behept; Vnd S(^ll Man
Ime die Pfenninge wiedergeben Alletliche : Were abei* dass
an die Pfenningen, so der \^)gt in der haut treit, Inen misse-
gienge. so Sie ulTgesetztzet werdent, so soll Man denselben
Pfenningen nemen, und soll Maus noch dannon zwie unt
ver>uchen, ne es den Müntzeren zeschaden sule chomcn.
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- 24Ü ~
Vnd swenne der X'ojrt und der Hat die Pfenninge zeni füre
tragent, die der Vogt in der Hant treit dun Versuchen, s«)
sun die Munt/er zegegen sie, üb Sie wen; Vnd were dass
sich gefugti, dass dis Jarzal us Züricli nicht \'ogtes were, so
ist ein Hat, der denne Zürich ist, des gebunden uf Ir Eit ze
lunne das ein Vogt tun sollte. Vnd daruinbe dass dis stete
und \'este Si dis Vorgescliribnun Jar Zalus, so sint vier
gliclie Briefe gemahet dur gwarsami, und bisigelt mit Un-
serni der Vorgenanden Elisabet Kbtischin, Hern Ulriclis Von
Rüsegge, des Vogtis, nnd der Burgei- von Zürich Ingesigile :
Dis beschall Zürich in dem Jare do von Goctes Geburth wa-
ren zwelfliundeit und nüntzig Jar an Sant Cathrinum Tage
do Indictio was iiiy.
B. Vertrag
fleischen der Herrschq/i co/i Österreich, BischofJ \ und Stadr
Basel, und der Stadt Zürich, itegen \ des Münztcesen con
A 1344,
Allen dien die disen Brief ansehent lesent oder hörent
lesen Kunden Wir Ilerman Von Landenberg, Meiner Giie-
digen Herren, der Herizogen von Österrich Hauptman und
Pfleger in li- Landen ze Thurgow, ze Argow und in P^lsalztze.
an derselben Miner Herren, dei* Hertzogen und Ir Landen
slat ; dei* Burgermeistei*, der Hat und die Burger Gemeinlicli
der Stadl von Basel, an Unsci-s Gnedigen Herren, Biscbofl*
.b)hans von Basel, und an Unser stat; \^nd der Burger-
ineistei*. der Hat und die Burger Gemeinlich der Stadt von
Zürich, an Unsei* Frowen, der Ebtischinne, und an Unser
stat ; dass Wir mit gutter \'orbelrachtung Linhelliklich, dui'ch
gemeinen Nutz und notdurft detz Landes und Unser Stecten
übereinkomen sie von Unser Müntzen wegen, die Wir ufge-
worfen haben, datz die beliben sullen in allen dien dingen
und Ordnungen, als hienach geschrieben stat : detz Ersten
sol die Müntze von Zovingen bestan, also datz von dem Iure
ufjeklich March Silbers gan sullen vier Pfunt Sechse Schil-
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— 247 —
ling und Sechse Pfenning, der Pfenningen so der Mimtz-
ineister von Zovingen machet; Aber uf jekücli March in der
Müntze zu Basel suHen gan ouch von dem füre vier Pfunt,
Sechse Scliilling und Sechse Pfenning, und uPfen die Marcli
in der Müntze Zürich vier Pfunt, Siben Schillinge und Sechse
Pfenninge, ouch von dem füre, der Pfenningen so Man jek-
licher diser Müntzen machet ; doch sol Man dieselben Züri-
<!her March vinden bj Zovingen und bi Basler March umb
vier Phunt und Sibend halben Schilling also datz Si doch bj
Zürich Gewicht bestände umb vier Phunt und Achthalben
Schilling als vorgeschrieben ist ; Es sullen ouch dis vorge-
nanten Müntzin (in) also bestan, doch Si nüt gelichtert noch
gesell wechet werden : Wcre aber datz Unsere Münzmeistere
de keiner datz überfui-e umb Sechs Pfenning, ane Gewei'de,
datz sölte Im weder an Lib noch an Gut gan : Es sullen auch
die vorgenanten Unser Müntzmeistre en keine March Silber
türor kosten dene unb vier Phunt der Pfenningen die in die-
sem Vorgeschriebenen drie Müntzen gant, an allein der
Müntzmeistei* von Zürich der mag Sie wol kousten um vier
Phunt und einen Schilling, von der Swere und des Ueber-
schlages wegen derselben Zürichei- Gewicht; aber der Müntz-
ineister von Zovingen mag si ouch Chousten umb vier Phunt
und vier Pfenning, von der vernj und der ungelegcnheit we-
gen des weges; Es mag ouch der Müntzmeister von Basel
ein March Silber wol kousten umb vier Phunt und Sechse
Phenning von dien Zunftgenossen, als Iv Recht ist, und von
nieman anderem; Es en sullen ouch dieselben Müntzmeister
en kein Silber umb deheinen Guldin kousten ; Aber andre
Lüte in dien Stecten und ufdem Landemugen es wol kous-
ten umb Guldin, also datz es an dem Wechsel nüt höher
Stande dene vier Phunt umb ein March : Es ersullen ouch
die vorgenanten L^nser Müntzmeistere mit Inen selben, noch
mit h*en Bocten ein keinem Silber nach varn zekouffenne,
weder gen Fi-iburg in Brissgöw noch gen Tetnow, noch gen
Schönow noch zu dekeinem Silberberg, ane Geverde ; Aber
anderswa mugen Sie es wol kouffen, also datz Si nüt me
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— 248 -
(lai-unibe geben dene als vil als vorgeschrieben stat : Ouch
stillen Wir Gemeinlicli vorsehen uf dem Lande und in dien
Stccten, es süen Burger, Geste, oder Wer es si, datz nieman
enkein Silber türor kouffen sol dene eine March um vier
l^hunt Pfenningen derselben Müntzen : Wir sullen oueh ge-
meiniglich und ernstlich vorsehen, datz nieman uf dem Lande
noch in dien Stecten en keinen Pfenning dieser Müntzen uss-
wegen, sejen, brenen noch beschroten soll: Es soll ouch nie-
man die alten Phenning, die Man nutz har zc Beme, ze Solo-
thurn, und ze Burgdorf geschlagen hat, ncmen noch geben,
nocli ouch die Phenning, die man noch für basser daschla-
gende wui-de. Wir wurden dene über anders darübei* ze
Rate; aber die Müntzmeistcr und die Wechsler mugen sool
dieselben alten Phenning nemen Also datz Sis brenen und
tilginj. Ouch verjehen Wir die vorgenanten Herman von Lan-
denberg, dei* Land Vogt ; der Burgermeister, der Rat und
die Burgere voti Basel ; dei- Burgermeister der Rat und die
Burger von Zürich, datz Wir mit uferhabnen Händen und
mit Belcrlen Wui-ten gesworn habin zu dien Heiligen, Werc
datz Wir harnach dehcimst emphunden und inen wurden
datz dieser vorgenanten Stuken delieines von jemanen, es
süen Müntzmeistcr oder andern Lüten überwarn wurde die
da vorgeschrieben stant, datz Wir den oder die, die es über-
furen, dai'umbe besseren sullen an Libe oder an Gut, nach-
dem als dii scJiuld ist, und sich die darunder erkennet ufV
den Eit, die darüben under Uns dien vorgeschriebenen bil-
lieh ze richtenne haut an dien Stelten da sich dii schulde be-
vindet. Wir sie oucfi gemeinlich übereinkomen, were datz.
Unser keiner der vorgenanten teilen an dem andern von
Unsei-n Müntzen und der vorgenanten Stuken wegen deheins
Gebresten innan wurden, datz AVir denselben Gebresten
einandei- heimlich künden sullen, der teil dei* sie emphunde
dien an dien der Gebreste were; Vnd sullen ouch dieselben,
dien es verbotschafftet wirt, darumbe eigenlich nachfragen
und ervaren, also ob es sich mit dei* Warheil l)evindet, datz
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si sich oLicIi daruinbe erkennen bi demselben Eide als vor-
geschriebene stat. Wei-e oucli dalz die von Brysach in Ir
Müntz geschlahende wurden, so sullen Sie sich aller der He-
dingen und Gelübden verbinden ze glicher Wise als ouch
Wir L'ns hievor an disen Brief verbunden haben, nach der
Gewonheit als Ir Münlze stan soll : Ouch vergiche Ich dei-
vorgenant Herinan von Landenberg, datz Ich von Miner
Heri'en wegen von Osterrich gunnen sol dien von Schönow
und von Totnow Ir Silber ze turenne in wele diser drjen
Müntzen Sie wellend und ouch gen Brisach, ob Man da
schlahende wirt : man sol ouch wissen datz diser vorge-
schriben Ordnung und dii Bedinge, dere Wir von Unsei*
Müntzen wegen überein komen sin, jeklichem Herren und
dien Stelten an dem Rechten siner Müntze unschedlich sin
sol, ane Gewerde : Were ouch datz Unser Herren die Her-
tzogen von Osterrich den Vorgenanten von Landenberg von
dem Ambte vertreten, so solle sich derselb Amptman, der
nach Im gesetzt wurde, ouch verbinden allen der Bedingen
und (ielübdee ze glicher Wise als vorgeschriben stat ; Wooi-
ten aber datz Unser Herren von Osterrich nit gestatten, und
sich dei'selb Amptman dahinder nüt vei'bunde, so Wir die-
selben Unser Herren, die Hertzogen oder den Amptmann,
delz ermanden, und dieselb Gelübde, und Büntnuss, nacli
der Manung, in dien nechsten vierzehen Tagen nüt also vol-
furt wurde : So wen Wir gemeinlich aller diser voi-geschrib-
nen Verbüntnus, Eiden und Gelübden gegen einander, ledig
und los : Were ouch datz deheinem Teil under Uns harnach
deheinest nüt fugtj bi diser vorgeschribnen Oi-dnunge von
der Müntze ze belibenne, der Teil mag Sie wol widerrulTen.
und davon latztzen, sinem l^de unschedlich also datz die
Müntzen, nüt gelichtert noch geschwechet werden : Darumbe
zu einem Waren steten und vesten Urkunde aller diser voi--
geschribnen Dingen und Bedingen so han Ich der vorge-
nant Herman von Landenberg, von Mine Herren, der Her-
zogen von Osterrich und Ir Landen wegenden vorgennnlen.
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— 2r>o —
Min liigesigel gehenket an disen Briet; üucli verjehen Wir
<lie vorgenanten der Burgermeister der Rat und die Burjrere
von Basel, datz Wir zu Urkunde der Warheit aller dieser
vorgecliribnen Ordnungen und Gelübden Unser Stact Inge-
sigel zu des vorgenanten Unsers Herren detz Bischoffs und
Unserer Händen gehenket haben an diesen Brief; Wir die
vorgenanten der Burgermeister, der Rat und die Buigere
von Zürich verjehen ouch offenüch datz Wir zu einem Wa-
ren und offenen Urkunde aller dieser vorgenanten Sachen
und V'erbüntnus Unser Stalt Ingesigel für die vorgeschrib-
nen unser frowen, die Ebtischinne, und für Uns, gehenket
haben an diesen Brief, dero drve geliche geben wurden ze
Brügge an dem nechstcn Zinstag vor Sant Vürennen Tag:
detz Jnis do man zalte von Goctes Geburt Tusent drü-
hundert Jahi- und darnach in dem viericn und viertzgesten
Jare.
C. Ueccrs
So der Rath ^ii Zürich der Ebtissiti \ zum frautc MütisH*r
wegen des \ verliehenen Müntziresen ge \ geben : von
A- 1350.
Allen die disen Briet sehend oder hörend lesen Künd Ich
Rudolf Brun, Bürgermeister, und Wir der Ratt und die
Zuffimeister der Stat Zürich, und verjehen offenlich datz Wir
Unser (Jnedigen frowen. \'ron tiden von Gocies Gnaden
h]btischin Unsers Goclzhus Zürich, erbecten haben, datz Di
Vns gunnen und verbeugt hatt ein Nüwe Müntz in Unser
Siact ufzewerten und ze schlagen hinen ze dem nechsten
Unser frowen Tag ze der Liechtmis, und darnach dii nechs-
ten (Irü Jar so nachenander koment. an alle Geverd; Vnd
won och Arm und Rieh derselben Nüwen Müntz in Unser
Slact ze scl.lahen nottürfftig weren ; Dai-umb so gaben Wil-
der vorgenanten Unser Vrowen. Kbtischin zwentzig Guldin,
datz Si Uns uf das vorgenant Zile zeschlagen erlobt hat : Mit
der bcscheidenheit. Wann och sich diiselben drü Jar erluffea
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und geendet lianl, datz Wir dann füeor nüt schlagen sulend
won mit willen und Gunst derselben Unser Viowen, der
I^btischin, oder einer ander Vrowen dii nach Ir Ebtyschin
wurd, üb Sie abgieng, an all Geverd. Vnd herüben datz dis
war und stel sj so geben Wir Ir disen Brief mit Unser Sta(*t
Insigel offenlich besigelt, der geben ist an dem nechslen Tag
nach Sant Hylarien Tag, do Man zalt von Göctcs Gebui't
<lrüzehnhundert Jai- darnach in dem tun'zigosten Jar. Des
Rattes Namen sint, Herr Heinrich Biber, Herr Hudger Ma-
ncss, Hicter, Kberhart Müller, Jakob Müller, Hudger Bi-un,
(iudentz von Hostecken, Fridrich Nagel. Peter Nagel, Hein-
rich li^pli, Hudger Vink, Johans Hentscher der Jünger, Phi-
lips Sigbot, Johans Witzswiler : So sint diss der Zunftmeis-
ter Namen; Heinrich Steiner, Jakob Maness, Johans Za|)f-
uer, Hudolf Graf, Hudger ülehaken, Berchtolt Schürmniger,
Heinrich Neinsideller, Johans Kreislich, Hartman Danglj, Jo-
hans Schirj, Peter Wakerbolt, Chunrat Wagner und Johans
von Schafhusen.
n. Keyser Sigmunds \ Beslättigungs-Brief der Staat Züricli
I Müntzgerechtigkeit ; Von A^ 1425,
Wii* Sigmund Von Goctes Gnaden Römischer Küng, zu
allen Zitten Merrer des Hichs, ze Ungeren, ze Behem, Dal-
matien, Croatien u. Küng Bekennen und tund Kunt offen-
lich mit diesem Brieff allen den die In sehend oder hörend
lesen, dass Wir angesehen haben solich Dienst und Trüwe,
als Vns und dem Hich der Burgermeister, Hat und Burger
Gemeinlich der Stact zu Züriche, Unser und des Hichs Liebe
Getreuwe, oft und digk gethan haben, täglich tun, und füi*
hassen tun sollend und mögend in künftigen Zitten, Vnd ha-
ben Im darumb mit wolbedachtem Muth und gutem Hath
Unser und des Hichs Lieben Getreüwen und rechter wis-
send, die Müntz alss Sie und die Abtye zuZüric*h von langen
Zitten hai'bracht habend, Gnädiglichen bekostet, bestettet, be-
vestnen, contirmiren und geben In die och von nüwen in
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CiatTt diss Biieffs, von Komischer Küngliclier Macht, also
(lass Sie schlagen mögend eweglich mit Zall, Kornne und
Zusatz, als dass von Allter harkomen ist, in allen den Kreis-
sen und Wibbilden, die von Alller und Recht darzu gehO-
lend, von Allermenglichem ungehindert Vnd gebiecten da-
rum!) allen und jeglichen fürsten, Geistlichen und Wellt-
lichen, Graven, Herren, Rictern, Knechten und Gemeinden
aller Stälc. Märckt und Dörfiern, und allen anderen vnsern
un«l des Ricohs Lieben Getrüwen» ernstlich und vesteglichen
mit disem Brieft", dass Sie die ehegenanten Bürgermeister,
Rat und Gemeind zu Zürich nicht hindei-en noch ii'i*ent, son-
der sollich Müntz nemmen und geng für sich gähn laussent,
als Lieb In sye und des Riclis swer Ungnade zu vermyden :
Mit Vrkund diss Brietts versigelt mit Vnser Mojestat hisie-
gel. — Geben zu Tirna am t'ritag vor dem Sunentag Remi-
niscere, nach Christus Gebührt vierzehenhundert, und dar-
nach in dem fünf und zweintzigesten Jaren, unser Rieh des
ungrischen in dem Acht (und Acht) und drissigesten, des
liömischen, in dem fünfzehenden, \iv\ des Behemschcn in
dem fönffien Jaren.
K. Gemein eidgenössische ^ar/ien
Mün^-Ordiiuurj
ZiciXsrhen den (Jt'then Zürich, Lucern, U/y.S^jhweit^, Uiidei*-
icdldeii, Zurj a. Glaris A, 1425 aufgerichtet,
Ww der Bürgei-meister, der Schulthes, die Aman, die Rät,
Burger und Landlüt gemeinlich dieser Nachbenempten Stet-
ten und Lendern; nemlich Zürich, Lutzern, Ure, ISvvitz, Un-
derwalden Ob- und Nid dem Kei'nwald, Zug, gemein Anit
ze Zug und Glarus, Tun kundt und ze wissen allen denen,
so (hsen BrietTsehent, lesent, oder hörent lesen. Als untzhei;
etwas vil zites zwüslient Uns und den Unsern, Unsern
Umbsüssen, ouch andern erbei'n Lülen, die dann zu Uns
W'onimng und Wandlung band, menigerley li-sal und ge-
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brüsten ist gewesen, umb und von nianiger band Münlzen
Werung und vei-scliafft wegen, die dann sölicli Zit in den
Landen by uns sint gewesen, dass Wii- da all mit einander
geineinlicb und besunder mit uns und der Cnsei-n Kat wis-
sentlicli und wolbedacbt enkücb, söligen gebresten im Vor-
gesln'ibnen Sacben ze ver komen, Uns eigenlicben baben
undeiredt und geinbarl, ein nüw Müntz zeslaben und out-b
werung und wersbafft ze balten diese necbsten Fünfzig Jare
so nacb Datum dis briet's sbieross nacb enander komenl,
und künftig werdent, mit sölicben Worten, Stüken und Ge-
dingen als das alles Von einem an das andre bienacb eigen-
lieb versbriben ist ; dem ist also; dass wir die Vorgenennten
Stett und Lender, Ure, Switz. Underwalden, Zug und Gla-
rus die Vorgenennten Unser guten Fründe und Lieben Fitl-
genossen die von Züricb und von Lutzern ankomen und ge-
bctten baben, als Sy des gefryet und volmecblig sint, dass
Sy die egenanten Nüwen Müntzslaben und die mit Ir beider
Stett Zeieben wie Inen das gevellig ist, zeicbnen, und von
Iroselbs und Unser allerwegen ussgeben süllent, Nemlieb
Vier und zweintzig Blappbart für einen Rinsben gülden, Die-
selben Blappbai't oucb bestan süllent, by dem balbmen \'inem
Silber, und süllent derselben Blappbart Vier und Nüntzig ulT
eingescbülte Züricb Marcli gan, und gesbroten werden; dei*-
selben Blappbait jeglicber gan und genonmien soll wci'den
für Fünfzebn Stebler Pfening, des gebüi-t sieb an kleinem
Gelt, drissig Scbilling Stebler Pfening für einen Guldin ; sn
suUent denn die vorgenannten Unser Fründ und Fidgnos-
sen von Züricb und von Lutzern angster Pfening slaben, und
die oucb mit Ir Stett Zeieben zeicbnen, nachdem und Si be-
dundet des best zeHnden; Vnnd süllent dieselben Angster
Pfening uss geben namlicb fünfzeben Scbilling Angster
Pfening für einen Rinslien Guldin, des gebürt sieb oucb also
(hissig Schilling Stebler Ptening für einen Guldin, Und sül-
lend derselben Angster Pfenning Fünf und viei'zig ulTein Lot
gan, und gesbroten werden, Vnd süllend oucb bestan und
funden werden, an vinem Silber bv dem halben : Aber ba-
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ben wii- Uns underredl und gecinbart, dass wir die \^orge-
nnnnlen Von Züricli und von Lut/ern in der Vorbeneniplen
Müntz klein Pfenning, die Man nempt Stebler Pfening slalien
süllenli und ouch die ussgeben; Nämlich derselben Stebler
Ffening drissig Schilling für einen Hinshen Guldin; dersel-
ben Siebler Pfening süllent /.wen und Sech.-^/ig uff ein Lot
gan, und geshroten \> erden; Vnd süllenl dieselben Stebler
Pfenning zwen teil Kuppt'er sin, und der dril Teil sol Vin
Silber sin, Vnd in allen discn VorgeshribnenMüntzen haben
Wir Uns eingenlichen underredl; Meinen und wellen oucli
ob dahein der Vorgeshribnen Müntzen gemacht wurden, die
dann an der usszal zu liecht weren, als man die versucht, so
Sy ze blattman üss bei-eit sint. und man Sie malen und bil-
den sol, dass man dieselben Liechten Müntz, des weren
Blapphart, Angster, oder Stebler Pfening, die also Ir Gew icht
an der usszal mit an hettin, \^orhin en Si gemalet worden,
sol usslesen so vil Untz des die andern blattman, nacii Voi*-
genant Unser Ordnung swär gnug werdent, und sol Man
dan die andere liechten usserlessnen Müntzen an alle widei--
red insetzen und brennen : Wir haben ouch in vorgeshriben
Müntzen und VershalTt ander Frönd Silber in Müntzen ge-
werdet und angeshiagen, Mit namen dass ein alter Meilan-
slier Blapphart der Vorbenempten Müntzen gelten, und Man
den nemen sol einen tür Achtzehen Nüw Stebler Pfening,
einen Behemshen, der gut ist, ouch für Achtzehen Stebler
Pfenning, einen Meilenshen Crütz-Blapphart für Sibenzehen
Stebler Pfening einen Blappharl, den man nemj)! lichtstok,
für dritzehen Stebler Pfening, dry alt Meilensch fünfer sul-
lent gelten und genomen werden für Sibenzehen Stebler
Pfenning, denn ein Zürcher, Berner, ein Schafhuser und
Sani Galler Blapphart die bisher und vor Datum dis Brieffs
geslagen sint, deren jeglicher sol gelten zwelf Stebler Pfen-
ning: So sc)ll man nemen ein Crützer für Nun Stebler Pfen-
ning, einen alten Nüner für Nun Stebler Pfenning; Vnd die
Angster und Stebler Pfenning, so wie die von Zürich auch
die von Schafiiusen und von Sant Gallen, jetz kürzlich mit
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enander des neclist vergangen Jar uff ein Korn geslagen
hand, soll oucli in diser MQntz wersliafl heissen und sin,
Aber umb Wirtembei-ger deren von Uhn, der von Costenlz,
und umb all ander Frömd Silbrin Müntzen haben ir WUns
ouch underredt, dass jederman die von dem andern nemen
mag, ob Er nit ein jeglicli nach seinem Werd, doch also dass
si in Vorgeshribner Unser Müntz und Wers^haft kein Wer-
shafft heissen noch sin süUen; Item sol man nemen und ge-
ben einen Schiltfranken, einen Ducalen und einen üngerishen
Guldin die gut sint, je jeglichen besunder für Acht und dris-
sig ^Schilling Stehler Pfenning : Wir haben ouc.i in dieser
vorgesribnen Müntz, die Man nüw slagen sol, als vorstat,
ein March Vines Silbers gewerdel, und geslagen als Man
die an Vinem Korn väien sol, für Siben Kinsch Guldin : Und
I laben ouch daby betrachtet und bekennet, dass dieselb March
Silbers, so Man die zu diser Müntzwerken, und zu Pfeningen
usbreiten sol, costet je die March einen Hinsehen Guldin, es
sie dem Münzmeister und sinen Knechten ze Lon darzu füi-
andre Costen und Arbeit so darüber get, des sie mit Saltz,
Winstein, Tigeln, Müntz-Isen, mit Kolen mit Lichtern, mit
dem Koppfer, den Versuchern, und dem Goldsmid ouch ze
Lon, und für andren Costen so darüber gan muss: Dabey
und mit haben Wir Uns ouch underredt und geeinbert, dass
Wir in Unsern Stetten und Lendern, ob dehein Stett oder
Land under Uns selben einen Wechsel uffwerfen und ha-
ben wöite, dassjeglich Statt und Land des wol tun mag, also
dass Wir mit Uns selben und mit Unsern Wechslern besor-
gen und shaffen sullen bi Unsern Kiden und Eren, dass allen
Vorbenempten und nachgeshribnen Unsere Uberkomnus-
sen daselbs dcselben an Unsern Wechnelen d<u-zu allent-
halben by uns, von Uns und Unsern, und Menlichen, wer
der ist, Er si eheimsch oder Frömd, umb einen Rinshen Gul-
din, den Man ze kouffen geben wölte, mit mer geben sol,
dan Fünfzehen Schilling Angster Pfenning, oder drissig
Schilling Stehler Pfenning der egenanten Müntz und We-
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- x>r)G -
rung. Wie einer die niiiiet, und an Ir selben ist, nach vor-
genieldeten Worten; Vnd ob einer X'on deheinein Wechslei-
gern Guldin kouffen vOlte, und Er die hette, da soll ein jegli-
cher Wechsler an einem jeglichen (luldin, welicherley Gol-
des das ist. Vier Stehler Pi'enning ze Gewinn nemen und nit
nier, an widen-ed, an Goverde : In glicher Wise soll man
umb ander Frömd Gold, alsdenn Vorbescheiden ist, ouch nit
mer geben, noch dieselben Guldin türer nemen dann jegli-
cher Guldin dafür und umb als vil Geltes als Er hievor ze
geben und ze nemen gewerdet ist : Were aber dass jeman,
wei* dei- were, Frömd oder heimsh, des bräche und überfüre
in belicherley wise, oder mit was für Worten des dann be-
shehe, und des für Uns käme, und kundtlich als offen wurde,
(\en und dieselben brüchigen sullen und wellen Wir straffen
und sol jeglicher je einen Pfening welicherley Müntz des ist,
für den andern ze buss geben, dieselben bussen ouch jegli-
cher Statt oder jeglichem Land, do Sie gevallen weren, sul-
lent zugehören. Sol ouch ein jeglicher Stett und Land sölicli
liussen, da sie gevielen, bi h-en geswornen Eiden innemen
und inziehen, als dere Si nmgen, an widerred, an Geverd :
Wir liaben ouch under Uns selben \'erkomen und gesetzet.
Meinen und wellen ouch, dass des Von uns und den Unsere,
u. \'on Mennlichen bi uns, gehalten werde. Er sie Frömd
oder heimsh, also dass nieman dem andern enheimen Gul-
din, velicherley Goldes ist, in wechselsweise, in keiner
Kowftcswise, in Gesellschaft, an Gelt-Schuld, noch sust in
(lehciner andern gevarlichen wise türer geben, noch nemen
sol, denn als vor begriffen ist. Vnd dess ouch nieman mit
an keinerley Geltes enheimen Wechsel triben sol denn an
Unser Stett oder lender off'enen Wechsel, by der vorgeshrib-
nen penn und Busse : ICs sol ouch nieman, wer oder weliche
die sint, dis vorgenannten Müntzen, noch enliein andei-
Münlze nach Wershaß't, die denn in vorgenannter Müntz
und Wershaff begrilfen sint, ershiessen, ersetzen, noch die-
selben Müntzen alle, noch besunder, an noch in enhein an-
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— 257 —
der Fröind Stell noch Land, dar man Sy denn in Müntzen
oder sust getarlichen ^"e^b^ennen wölt, verfüren, und also
damit Unserni Land enlVömden: Wer aber dass jeman, wer
der Were, Frömd oder lieimsh, diser vorgeshriben Sinken
deh eines breche und überfure. und das kundlich wurde, der
soll für je, das Stück so Er gewechselt, oder darin er über-
faren hat, als vil sich des nach Marchzal gebürt, als menig
ander sOlig Slük, des sie Silber oder Gold zu buss geben,
dieselben busscn ouch jegliciiern Slalt und jeglichem Land
under uns, de Sie dann gevallen sind, sullent zugehören : Sol
ouch jeglich Slalt und Land, denen solicli Buss gevallen we-
ren, dieselben Bussen by Iren geswornen leiden inzühen und
ingewinnen, als ver si nmngen, ungevarlich, als das dann
voi'gelülerl statt: Darzu haben Wir ouch vei'setzct, meinen
und wellen, dass en kein Müntzmeisler noch Goldsmit, die
denn bi uns in unsere Stellen und Lendei-n, in Unscrn Ge-
richten und Gebieten, gesessen weren, den vorbenempten
Müntzen und WcrshafTten, die Wir dann jetzt mit enander
haben uttgenommen, und hallen sullent, iiinanthin in diesei-
vorgeshriben Jar Zilen nicht siimelizen noch brennen sullen,
inen keinerlei wise: Es were denn ob dehein biderb Man
oder Wipzen selben von Pouchen Gelt, deheim Kleinod oder
Silbergeshirr machen wollt, so mugent Sie des Gellt derzu-
mal brennen, und das Silbergeshirr davon machen, und nit
anders; ungefarlich ; Were aver dass nu deheiner dawidei*
täte, da soll aucii jeglich Statt oder jeglich Land die sinen,
sodenn an sölicher (^etat shuld und übertarn hellen, Gewalt
haben ze straften an Lip und an Gut, nach Gelegenheit der
Sache, und sullend auch die Müntzmeisler imd (ioldschmid
schweeren, dis Stück stät ze halten, an Widei-red, an G(^-
verde: Wir haben auch Uns jetzt mit iMnlielligen Hat eigen-
lichen undei*redl, und des geeinbert, also wo jeman dem
andere dehein jei-lich Gült an Gold shuldig were, darumb Er
<lann Brief und Insigel hat dess dajederman dis \'orgeshi'i-
ben Jar-Zal us für dieselben jerlichen Gült geben mag klein
Pfenning und dero Müntz so denn hievor in dieser Wer-
HEVUE SIJISSK DK MMISMA TinCE )7
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— 258 —
sliaft begritTen ir>t ; Mit nainen des sicli gebürt für jeglichen
Guldin zegeben drissig Schilling Stehler Pfenning, und nil
Hier. Vnd sol man euch dieselben Gült an der jetztgenanten
\\'erschaft sich bezalen lassen, und die nemen an Wider-
red; doch also mit uss besheidnen Worten, wenn des zu
shulden käme, dessjeman diesell)en jei-lichen Gült ablösen,
und wieder kouffen wölt, das sol er tun mit Gold, ob das der
IIoupt-BrietT darüber geben, imhaltet und wiset, dass darinn
für sie Houpt Gut nieman gebunden ist klein Gelt ze nem-
men. Er tuge es denn gern; Wo eben jeman dem andern sin
eigen und Erb abkoutTte, heben Wir ouch beredt, des Man
einem jeglichen sol bezalen mit sölichem Geh und sölicher
Wershaft, als das einer an den andern bedinget, an wider-
red ; Wir haben auch daby l^erett, ob des beshehc, dass je-
man under uns und den Unsern, den Wir zu gebieten band.
Von dem andern nicht kouffe. des were Korn, Haber, Win,
(lewand oder welicherley äsiges und bruchiges Gutes, oder
was KoutTmanshafVt snst das anders were: \'nd da jeman
an dem andern dingetc umb sölich sie Gut Gold zegeben,
und mit klein Pfenning, dass sölich geding nicht l)inden, noch
Krallt haben sol, denn so verrene dass der so kouflt hette
und bezalen wolle, nicht Gold hette, so mag er bezalen mit
kleinem Gelt und sölicher Werschaft als Vorstatt, die ei-
dann gelu^ben mag ungewarlich, und soll sich ouch der Ver-
koutter damit lassen bezalen, abei* an Widerred : Es ist ouch
beredt, umb dass Man dessen Wissenkliches wissen muge,
die \'orbenem|)ten Müntzen, nach dem Korn und der Ord-
imng als Si angesehen ist ze halten, und dass Man besorgen
muge Si gehalten werden, dass Wir die V(^rgenanten von
Zürich und von Lutzern mit Unsern Versuchern, die Wir
dann dei'zu ordnen und shiken, shaiTen sullen, dass diesel-
ben \"ersucher, welichen das denn je emi)lbhlen wirt, einem
Unserm Müntzmeister nit mer Geltes das ^i dann gewertet
band untz in das malen insetze, und \'ersuchen sullen zu
einem mal denn Fünfzig Mar(*h, oder Mer und Fünfzig March
bv dem meisten ane Gewerde: Aber darunder mair man in-
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— 259 —
mal insetzen und versuchen : Also wirt es nach vorgeshrib-
ner Ordnung gerecht funden, so sullent das die Versucher
heisseri zeichnen und malen, als sich das gebürt zelunde,
an Gewerde: Wir haben ouch für basser gesetzet, meinen
und wellen, dass das gehalten werde, dass alle und jcglich
Unsser Versucher und Goldshmid, denen dan dis Vorge-
shriben Müntz inzesetzen und zu versuchen empfolen wirt,
sweren sullent Liplich ze Gott und zu den Heiligen, dass Si
Iv aller bestes und bestes, an alle Uflsätz und Gewerd, tun
sullen, dass die Vorbenempten Müntzen an dem Korn und
an der Utzal, und an allen Dingen redlich und Gerecht, nach
\'orbeshribne!- Unser Ordnung, bestanden, funden und us-
gel)en werden, Vnd dass darin von zwo deheinem dehein
Geverd noch unredlicher Ufsatz nit gctriben werde, ane Ge-
werde. Vnd nmgent ouch Wir alle under enander, weliche
Statt oder Land des tun wölt das vorgenant Gelt, das weren
Blap))hart. Angster, Pfenning oder Stehler Pfenning, ver-
suchen, wie dik wir wellen ; also dass das Gelt, so die vor-
genanten von Zürich müntzen werden, als vorstat, von dem
Stok dasselbs ze Lutzern sol genomen und versucht wer-
den, und niendert anderswo, als das von alterherkomen ist ;
Vnd sullent ouch die, so dann darumb kunt ist, das Gelt ver-
suchen, und niemand andei's, und wenn Si de gerecht fun-
den werdent, damit so Man gnug geben haben Vnd sol Man
dan fürer darumb nieman ze reden an, sin Eid noch an sin
Ere in neheinerley wisc ; Ouch so haben Wir Uns gemein-
lich, für Uns, für die Unsern, für alle die so zu l'ns gehö-
!"ent, und für dies den Wir zu gebieten haut, sunder jcglich
Statt, und jeglich Land, für sich und die sinen Uns jetzt er-
kennet, und Uns gegen enander versprochen, und versi)re-
chen ouch wissenklich mit diesem Brief, für Uns und die Un-
sern, als davor bi Unsern Ireuwen und Eren, und bi den
Eiden so wir Unsern Stetten und Lendern gesworen haben,
dis vorgeschriben Müntzen und Werung mit allen vorge-
shriben Stüken und Artikeln, als Vei'n das an Uns lit und
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— 260 -
geligen mag, ungefarlichen, war und stät ze halten und ze
volt'üi'en und shatTen gehalten werden, und darinn keinen
Absatz ze tund, in deheinerleyg wise, die vorgeshriben Jar-
Zal uiT, als die nach Datum dis BrielTs shierost nachenanan-
der kominent, und künftig werdent. Vnd ob des wei-e, dass
die l.'nsei-n, oder jeman anders, wer da were, hiewieder
täte, dis bi'äche und überfure, dass auch Wir denn alle enan-
dcr darinn sullent und wellent behülffen und beraten sin,
dass der oder die so dai'wieder täten darumb gestrafft wer-
den, in der masse als dan vorgeshriben stat, oder noch für
basser, aldann Uns alle, oder der Merteil under Uns, dün-
ket, dass Er, nach Gelegenheit den \'ershullen tSachen, ze
straffen und ze büssen sin, IJngevarlichen : Umb dass Wir
alle mit enandei* desterbas bi diser vorgeshribnen Münlz und
Wershat't beliben ; und die gehalten mugen, an Gewerde, hi
allen \'orgeshrii)nen Sachen haben Wir Uns ouch behalten.
Ob das were, dass sich fügte, dass jetzt oder hienach dehein
Ilerre oder Stett. Wer odei* Weliche die weren, mit Uns in
die Vorgenante Müntz und WershatH gan. die uff vorge-
UiJUt Körn und werung slagen und halten w ölten, und die
\h\s denn darumb \'ers|)rechen, darin in allen Vorgeshrib-
nen Unscrn Ordnungen und Meynungcn gnug ze linde, und
sich des darumb gegen Uns verbrietTen : derzumer ob Uns
allen, oder deheiner Stett und Land besunder, deheinerleyg
hiläll oder Unlust harin zugezogen, und zugefügt würde, von
wclichen das were, es wäre vom Frömdem Gold, Von Sil-
l)er, von Alüntzen, ouch von sölichen Münzen und WershalT-
ten alsdenn hiervon begi-ilTcn sint, oder in andere Sachen
damit oder dadurch Wir und die Unsern liai'in shaden oder
gebresten em|)fahen möchten und damit Man Uns dis voi*-
geshriben Ah'mtzeü swechen wölte oder geswechet werden
möchte, dass Wir darumb und in allen andern Sachen, die
L'ns harinn möchten zufallen : Wii* alle und besunder mu-
gent enandern erfordei-n und ermanen, mit Hotten oder mit
l)riciren, als dick das zu shulden kunt, darumb ze 'J'agen ze-
kommen. Und weliche Statt oder Land under Uns umb sö-
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lieh Sachen, Uns die andern Eidgenossen ze Tagen nianen,
sol und mag den Tag verkünden in Unser Statt und Lender
in der fMdgenoshaft, an welichend Si dann der Tag bedüncket
komlich und gelegen sin. Aber urnb Sachen die uns die Vor-
benempten Eidgenossen von dieser unser Muntz und We-
rung wegen allein antreff; und nicht von Frömden Lüten,
als Vorstat, da sol und mag aber jeglich Statt und Land un-
der Uns dien dan sölicher shad für käme, uns die andern
iMdgnossen alle ouch darumb ze Tagen ervordern und ma-
nen an die Stett oder in die Lender da dann der shad ufge-
standen und gelegen were. und niendert anderswa hin, umb
dass Man dasclbs mit derselben Statt oder Land von der
shadens und gebrestens wegen, desser eigenlicher gereden,
und den Vorkomen muge, doch harin uss gehomen umb
das Gelt ze versuchen, da sol Man tun ze Zürich und ze Lu-
tzern von dem Stok und niendert anderswa, als Vorbeshri-
ben ist. Ze sölichen Tagen Wir die Vorgenanten Eidgnos-
sen alle und besunder dui'ch unsern Erbarn Botten komen,
und die leisten sullen an den enden. Dahin Sie uns nach vor-
gemelten Woi-ten, Verkünd werdent, wie dick das ze schul-
den kunt, und daselbs als Vor'geshriben Sachen ansehen,
und die eigenlichen betrachten, was nach gelegenheiten darzu
ze tunde Sic sölichen shaden, der Uns also anliegend wurde,
ze vorkomen; Vnd was Wir Uns dann alle, oder der* Mer-
teil under Uns, umb deheim Sach Uns in diser Sach beru-
nent, erkennendt oder ufnement, dabey sol das aber bestan
und beliben, und söllent ouch das enander gehorsam sin, bi
Unsern guten trüwen. an Widerred, an Gewerde: Wir die
Voi'genanten von Lutzern, Ure, Switz, Underwalden, Zug
und von Glarus Bekennen und Veijehen ouch wissenklich,
als die vorgenanten Unser guten Fründe und lieben Eidge-
nossen, die von Zürich, Uns ze lieb, Von Unser t1 issigen
Bitte w^egen, ouch durch gemeines Landes Nutz und Fromen,
Vorgenant Müntz und Wershaft mit Uns eingangen sint,
und ouch die nach Vorgemeldten Worten, ufgenomen band,
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nachdem und Sy je Müntz und die Herlichkeit lierbracht,
und gen Uns in den geswornen Bund bracht hand dass das
alles Inen soll gentzlich an den und an allen aadern Iren
Freyheilen und Kechtungen an Irem alten Herkomen unver-
griffenlich und unshedlich sin, als dieselben unser Eidgnos-
sen von Zürich selben das mit uss bcsheidnen Worten uss-
gelassen und vorbchept hand; dessgelichen sol ouch uns
den jetz-genanten Eidgnossen von Lutzern, von Ure, \'on
Swilz, Von Underwalden, Von Zug und Von Glarus dis
Überkomnusse Uns und den Unsern an Unsern Freyheiten
und Rechtungen gentzlichen, unvergriffenlich und unshed-
lich sin, als Wir Uns selben das ouch haben Vorbehept :
doch alwegen mit namen dass dis Müntzen und Wershatt-
ten bestan, und gehalten sullen werden, als Wir diemitenan-
dern haben ufgenomen und versprochen ze halten, als denn
hievor eigenlich ist vershriben, alles ane Gewerde. Und her-
über ze einem ofTen, waren, vesten und stäten Urkunde aller
Vorgeshribnen Dingen und Gedingen, dass die von Uns
allen gctrüwlich gehallen werden, so haben Wir die Vorge-
nannten von Zürich, von Lulzern, \'on Ui-e, Von Switz. Von
Underwalden, Von Zug und \'on Glarus, unser jegliche Statt
und Land Ir Gemein Statt und Lands Insigel an disen BrieH
zwengelich offenlich gehengkt, die geben sint an dem Acht-
zehonden Tag des Manodes Meyen do Man zahlt Von Christi
Geburt, Merzehen hundert darnach in dem Fünf und zwein-
tzigosteu Jare.
F . Fi'pyhcits-Brief
Eeyscrs Ca roh U wegen der Wah/ eines \ Reichs- Vogts,
MünUgererlitigkeit, Lehen.. \ Hof-Gerichts u,
von .V 1521.
\V\v Karl der tünfft von Goctes Genaden Erwellter Hömi-
srher Keyser, zu allen Ziten Merer des Richs u. Künig in
Germanien, zu Chastilien, zu Uerogen, zu Legian, beider
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Sicilien, zu Jerusalem, zu Hungarn, zu Dalmalien, zu Croa-
tien u. zu Nauarra, zu Grauaten, zu QoUate, zu Vallenutz, zu
Gallicien, Majoricarum, zu Hispolis, Sardinie, Cordubie, Cor-
>ica, Murcic, Gieniis, Algara. Algecire, zu Gibraltar und der
Iniisuln Canarue, Ouch der Insuln Indiarum und Terra»
Ferina}, des Mors Oceani u, Ertzliertzog zu Österi-eiche, Her-
zog zu Burgundj, zu Lottrigy, zu Brabant, zu Steyr, Kern-
den, Crain, Limburg, Lützenburgg, Geldern, Wirtenbei-g,
Calabria, Athenarum, NeopatrifB u, Grafl* zu Habspurg, zu
zu ttandern, zu Tyrol, zu Görlz, Parsiloni, zu Arthois und
Burgund u, Pfaltzgraff zu Hönigöü, zu Holand, zu Seeland,
zu Phiert, zu K\ bürg, zu Namur, zu Hossilion, zu Territan,
und zu Zuphe, Land-Grafe zu Elsass, Marggrat* zu Burgaw,
zu ( Jrislannj, zu Gethiani, und des Heiligen Kömischen Kiclis
türsl zu Schwaben, zu Catilania, Asturia u. Herr in friess-
land, uf der Wyndische Marckh, zu Porlenaco, zu Bisiaien,
zu Munia, zu Salins, zu Tripoü und zu Mechle u. Bekennen
otTennlich mit disem Brieff, und tun Kunt Allermeniglichen,
das Wir gutllich angesehen, und bstracht, die Getrüwen
Dienste, so Unser und des Richs Lieben Getrüwen, Burger-
meister und Rate der Stat Zürich, Unsern Vorfarn am Riebe
getan haben, und Uns und dem Riebe hinfür zu tun sich wil-
lig erbieten, Vnd darumb mit wol bedachtem Mut und gut-
tem Rate denselben Burgermeistern und Rate zu Zürich,
unnd (sie) Iren Nachkomen des Rychs Vogty daselbs zu Zü-
rich, mit aller Zugehörde, also das je ein Burgermeister und
l{ate derselben Stat Zürich uss Inen einen \'ogt sollen und
mögen nemen dem Sy den yan daselbs über das ylut zu-
richten lychen, Vnd derselb Vogt by Inen im Rate mit be-
schlossener Tür über schädlich Lüte, nach erkantnus des
Merer Teyls der Räten, über das ylut richten, und die ge-
melten Burgermeister und Rat zu Zürich solche ^'ogty von
des Heiligen Richs wegen haben, halten, besetzen und ent-
setzen, unnd die hinfürr ewigklichen nutzen und gebruche,
unnd ouch sollchs tun sollen und mögen, so das Heilig Riebe
on Satz ist, von dem Riebe und Menigklichen unverhindert.
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~ 204 —
wie Sy dan des aUo, alss Sy Unnss berichten lassen, von
Sechs Unnssern Vort'aren am Riche, Römischen Keyssern
und Künigen, mit sunderheit begäbet, und Inen nach und
nach von andern Unssern Vorfarn das confirmiert und be-
stett worden : hem ferner die Fryheit, das die obgemelten
Burgermeister und Rat der Stact Zürich mügen müntzcn,
Gold und Silber, Kleine und Gross, on Menigklichs Hinder-
nuss, mit Zal Korn und Zusatz, alss von alter harkomen ist:
Item Mer denselben Burgermeister, Rat und Gemeiner Stact
Zürich Hof Gericht, wie Inen das von Unsern Vorfaren am
Riche Römischen Keysern, und Künigen, gegeben in allen
massen alss das die Brief von denselben Unnsern Vorfaren
darüber ussgangen loysen und Inhalten Verrer und Mer die
Freyheiten, das ein Burgermeister und Rate den der Stal
Zürich die Lehen by Inen, so von dem Heiligen Riche, dess-
glichen von dei'selben Stat Zürich herruchen, die syen Geist-
lich oder Weltlich, lychen mügen, Vnd wo derselben Lechen
halben Stöss oder Irrung entstunden, sölchs von einem Bur-
germeistei- der Stact Zürich, unnd denn Lehens-Mannen,
die darzu bei'ufli werden sollen, berechtiget werden, und
sunst nienert andei'shwa, Lut den Freyheli-Brieffen so Sy
darüber haben; Alles und jedes, wie von einem zum Andern
oben begi-iffen siat, mit sambt den gedachten BrielTen darüber
ussgegangen Ire Inhaltungen, Meinungen und Begriffungen
Gnädigklichcn eiMiüwert, contirmiert und bestet, Ernüwen,
contirmieien und bestecten Inen die also von Römischer
Keyserlicher Macht, w* üssentlichen. in kralTi diss Briefs, was
Wir Inen von billigkeit und Rechts wegen daran zu ernü-
wen, zu conlirmicren und zu bestecten haben, Vnnd mey-
nen und wellen, das die gemeltcn von Zürich und Ir Nach-
komen daby belibcn, und sii^h alles und jedes, wie obstat,
gebruchen und geniessen sollen und mögen, unverhindert
Allerinenigklichs, doch Unss und dem Riche an Unnser ober-
keit unvergriftilichen. Alles Ungefarlich. Mit Urkund diss
Brieffs, bcsigelt mit IJnserm Keyserlichen Anhangenden In-
sigel, Geben in Unser und des Heiligen Richs Stact Wormbs
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den Sechtzehenden Tag des Monats Meyg, Nach Ci-istj Ge-
burt tuntzechcnhundert, und im Ein und zwent/igesten Unn-
ser Hiebe des Rninischen im andern, unnd Aller Ander im
Sedissten Jar.
G. Keyscrs Caroli IV Confirmation uinb die Versatzung
der Reichs Münz in der statt solot/turn (1363).
Wir Karl von Goctes Gnaden ROmiscbei* Keyser zu allen
Zeiten mebrer des Reicbs und König zu Böbeim bekenen
und tliun Kund offentlicb mit diesem Brieten allen denen die
in anseilend oder hörend lesen, das wyr beyde mit briete
und mit ander Kundschaft wol eigentlich unterweiset sein,
wie das dem edlen Vierich von Arburg seeliges gedächtnuss
und seiner Ei-ben und Nachkomen unseren lieben gethrü-
wen, Unnser und des Reichs Münze, die Wir haben in un-
ser Stact Solothurn, versezet und verpfändet ist, von dem
Reiche mit gonst unser vorvahrende an dem Reiche für ein
Sum gelts, als ir briefe weisend, die sie darüber habend. Das
habend wir angeselien, des Edlen Peters von Torberg stcttc
getrüwe und nuze dienst, die Er und sein vorvahrende Uns
und dem heiligen Reiche offt gethan habend, und noch in
Künffiigen zeiten Ihun sollend und mugend, und auch grose
Kosten, die sie in demselben unsern dienste getragen ha-
bend, und haben dem eliegenanten Peter und seinen Erben
mit wohlbedachtem Mute und mit rechter Wysent, auf die
vorgeschribne Münze geben und uffgeschlagen mit KratTt
dis Briefes also vil, das sy nu für zweyhundert Maik lötiges
Silber Basler Gewicht zu einem rechten (pfandte) oder fandte
stath und stehen soll, also das er dieselben Münze und alle
ihre zugehörunge nüern und nuzen soll, als lang das Wir
oder unser Nachkomen an dem Reiche Keiscr oder Köngen
dieselbe Münze und was darzu gehört, von hn oder seinen
iM'ben, umb zweyhundert Mark Silber wieder erledigend
oder erlösend. Und was er der obgenente Münze, und das
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darzu{i:elu)ret. die Weille müeset, da< soll im an den vorge-
nanten zweyhundert Mark nicht abgehen, noch abgeshlagen
werden, wan wir in dieselbe nüere und nuze durch seinei>
diensts Wille geben haben, und geben mit Urkund dis Brie-
fes versigelt mit Unser Keyserlichen Majestät Insigel, und
geben ist zu frankentort uf dem Meyne nach Christus Ge-
burt dreyzehen hundert jähr, hernach indem drey und sech-
zigsten jähre an der nechsten Mittwoche nach St. Bartholo-
mens Tag, unserer Reiche des Komischen in demachlzehen-
den, und des Keyserthumbs in dem neutcn jähre.
FI. Petri von Thor her g Übergab, der Münz- an die S(a(t
Solotlmrn durch einen Kauf (1381),
Ich Peter von Thorberg Uicter, thuen Kund allen den die
diesen Brief ansehend oder hörent lesen, nu u: hienach. Als
der Allerdurchleüchtigste Fürst Mein Ge (Gn) hei-r seeliger
gedenknuse Keyser Carulus weiland Römischer Keyser uml
König zu Relieim mir in etzlichen Ziten zu meiner und mei-
ner Erben hande unterschicdenlich versezet hette zu einem
lechten |)fande und für ein pfand ine gehaben die Münze der
Statt zu Solethurn, als füi* zweyhundert Marke lauters und
lediges Silbers, als der Brief slat und wyset, den mir der vor-
genant mein Gn. herr Keyser Carulus seeliger gedenknuse
darüber gegeben liacte : da vergib ich der vorgenant Peter
von Torberg Ricter otlenlich an diesem Brief: das die wei-
sen Wohlbescheiden Leute, der Schultheis, der Rat. u: die
Burgern der vorgenanten Statt ze Solethurn, dieselben ir
Münze ze Solothuin von mir band gelidigel und erlöset umbe
als vil Silbei-s und Goldes, daran mich wol benüeget umbe
die ehegenambte zweyhundert Mark Silbers, daselb gutt sye
mir in rechter guter Wei-schaft band bezahlt, und güetlich
gewent, und ich bekent han in meinem scheinbaren noth-
wendigen nuz, das ich otifentlich verziclien mit disem Brief.
\'ant ouch dieselben von Solethurn mir zügten. und für mich
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- 2ß7 -
brachten gute Keyserlich Briefe ; die sy darumbe hacten, und
oich hand, das sy des Reiches versezte Güeter wol an sich
hdigen und lösen möchten, und wand ich des verzichtig bin :
harumb so verzihe ich mich och wüssentlich und mit vorbe-
dachtem Muothe für mich und für mein Erben, und gib utT
mit Urkunde dis Briefs in die Hände des ehegenanten des
Schulthesen, Raths, und der Bürgerin von Solethurn, zu
ihren und ihr Nachkomen hande unterschiedentlich, alle
meine Rechtunge und alles mein Recht, so ich deheineswegs
hacte haben solte oder möchte an der chegenanten Münze
von Solethurn wand öch ich meinen Keyserlichen hepfbriet
den ich umbe dieselbe Münze ine hacte, den vorgenanten
Burgern von Solethurn in gegeben, und zhandenen sosen
han, und darumbe so loben ich der vorgenant Peter von Tor-
berg Ricter für mich und mein Krben dieselben Münze von
Solethurn niemer mer angesprochen noch wider ze forderen
an geistlichen oder welllichen Gerichte, noch unseres Ge-
richtes an deheinen Stacten, noch niemanden zgfällene noch
Gunste oder helfe darzu gegeben den dieselben Burger von
Solethurn oder ire Nachkume, darumbe hienacli anspre-
chen, Kümen oder beschwehren wolten heimblich oder
(jtTentlich mit deheinen sachen by guoten Treuwen one alle
Geferd : dene als ich öch etwas forderunge und ansiirach
hacte an die obgenanten den Schulthes, Rath und u Burgern
von Solethurn von des schlag schazes wegen der ehegenan-
ten, ihr Münze als sy etwas zittes one meinen Gonste und
Willen gemünzet, und pfeninge geschlagen hactend, da ver-
ziehe ich Peter von Torberg Ritter vorgenant öffentlich an
disen Briefe, das ich hierumbe wüssentlich und wohlbedacht
mit demselben Burgern von Solethurn lieblich und guetlich
bericht vereinbahrt, und verschlicht gar und gänzlich, wand
sye mir öch umbe dieselben mein anspräche gethan band
als mich wohl benüeget, und darumbe so sprechen und sa-
gen ich für mich und mein Erben die ehegenanten Burger
von Solethurn und alle ihre Nachkomen nu und jemer mehr
(juit, ledig und los, frylich mit Urkunde dis Briefs, umbe den
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- 208 —
vor^cnnntcii Schlegscliaiz, den sie also clcheines weyes von
derselben Münze ingenoinen haeten, es were vil oder wenig
und loben öch t'üi* mich und für niei Plrben sie noch ihre
Xaclikonien, darumbe und von desselben Schleg Schatzes
wegen niniei-mehr anzesprechen, zebekumerene, noch zebe-
schwehrene, an geisilichen oder an weltlichen Gerichten,
noch üserend Gerichtes an dheinen Stätten noch nieman ze-
gefallene, der sie hierumb Kümberen oder beschwehren
wolte heimlich oder olTentlich mit deheinen sachen, und ent-
ziehe micli darüber mit rechter wüsendte aller der Rechten
und Freyheiten so disen gegenwartigen Brief entzichunge
und ufgebunge deheines wegen geschwei'en oder vernütten
möchten, oder mit dem man ihre deheines Krafftlos machen
möchte, allen Freyheiten, und gefehrden, funden, Schirmunge
und uszichunge mit den ich oder mein iM-ben wider dis ver-
zeichunge ufgebunge und wieder diesen gegenwärtigen briet
gelhun oder gereden möchte deheinem (kheinem) w^eg, und
sonderlich des Rechten, das da sprüchet ein gemein verzi-
(dien verwache nit ein sonderbai-er sye dene voi'gegangen,
allen pfrivilegien, Pabsten Köngen und Keysern Rechten,
Land Hechtes, Stact Rechtes, und Burg Rechtes und allen
Rechten geschribens und ungeschi'iebens, das ich mich alles
für mich und mein Erben verziehen han, und entzeiche ofient-
lich mit Urkunde dis Briefes, und Urkunde herumb dis alles
stecte zehabene, und hiewieder nüze zethuen nu noch hie-
nach ; h:h Peter von Torberg Ricter voi-genanl mich und
mein Krben. den obgenante, dem Schulthes, Rath und Bur-
gern von Solethurn und ihi*e Nachkomen unverscheidenlich
ze Ivechten gelten, und bürgen mit disem Brief. Und sind
diese Dingen gezügen dis erbaon Leute mit namen. Cuno
von Sedorf Schulths ze Berne, Heman Saffiiton Schulthes ze
Surse, Jakob von Seftingen, Jolians von Krähthal, Johans
von Düesbach, Niciaus Gysenstein, Gillgan Spielmans, Jo-
hans Müleri'on, Johans Mater, Johans Düetschi Burgern und
des Raths ze Berne und ander erbaren Leuten vil, und ze
einei* wai-heit, und CrafTt aller der voi'geschribnen Dingen,
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-" 2m —
so han ich Peter von Torberg Kicter vorgenant mein Insigel
für mich und mein Ei-ben otlentlicii gehenkel an disen Brief,
der gegeben war ze Berne an dem nechsten Donstag vor
Sant Verena Tag einer heiligen Mägd in der jahi-zahle da-
man von Christus geburthe zahlet thusung dreihundert eins
und achzig jähr.
J. Charta C/rici Comitis Nooi castri cjnajus moneia retvo-
cedit ad teinpas ano 122L
Uh'icus comes et Bertoldus Dominus novi castri univei-sis
praesens scriptum inspecturis etc. scianl qui scii*e voluerint,
quod nos ex communi tilionum nostrorum Willehno Deigra-
tia Lausannensi I^lecto, civibusque Lausannensibus decem
annis pi-o centum et tribus Hbi-is Lausanensibus, i)ignori
inonctam obligavimus, quam ab l^piscopo Lausancnsi ex
scodo, apud novum castrum cudere habebamus, ita tarnen
ut decem anis expleclis nobis liceat eam redimere, et redi-
mendi similem nosti'i heredis habeant libatatem, solutis(|ue
centum et tribus libris, apud Novum castrum habeamus eu-
dere sie ut [)i'ius - Ne autein hoc intirmari voleat etc.
factum anno MCCXXI. 4° Julij idius.
K. Alberti ejusdeni linperatoris E])istola ad Ludocicuin
Sabauduni, pro tueitdis jaribits Episcopi Lausaiiensis
circa Monetam, ano 1298..
Albertus Dei gratia Komanorum Uex süm[)er Augustus
spectabili viro Ludovico de Sabaudia^ tideli suo dilecto gi'a-
tiam suam et onme bonum, intellexit nostra sei'enitas, quod
tu de novo monetam, moneta Lausanensi fere consimilem,
cudi facias, i)rope terminos Lausanensis diocesis. ac eliam
currere in terra tua, quam tenes in cadun dicxtesi Lausanensi
contra antiquam consuetudinem, nee noii in nostrum el im-
[)erij, ac venerabilis Lausanensis I^Viscopi, Principis nostri
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— 27() -
* ecclesiie prajudicium etgravamen, ea pi*oi)ter fideli-
e Cijmmitlimus et injunizimus studio^e, quatenus ah
modi cesses [)enitus et desistas, doiiec corani inajes-
:»^tra edoceas leiritimis docuinenlis, si quid tibi juris
tat in hac* i)tirte, lioe nullatenus obmiltendo — datuin
eil (\. Idus Aprilis h*egni nostri aiio primo.
Xontine iJo/ninc Anie/i. E. Per hoc praesens publi-
iisirunicntuni cunctis appareat evidentei*, quodanoa
[ate ejusdem Doiiiini Millesimo, tircentesiino Nuna-
j scxto, indictiorie quarta Die vero inensis Martij viee-
lona, Foiitilicatus saiictissiini in Christo Patris et l)o-
Dstri, Doniiiii BeiKMJicti divina Providentia Pa|)a* decimi
in') secundo. in niei Xo!ai*ii publici et Testiuni intVa
)runi,ad hoc speciaüter vocatornin et rogatoruni pnv-
personalita (!on.stitutus Reverendus in Christo Paler
ninns Guilhehnus de Menthonay, niiseratione divina
nensis Episcopus, hahito pi'ius, ])r«)nt asserit, eonsilii^
ura delil)ei-atione cum canonicis et civibus Lausanen-
ex una i)arlo, et .\higister Johanes de Quanturio de
lano Monetarius pro cudenchi nioneta pra^fati Domini
)pi ex altera. — klem vero Dnus Episc-0[)us concessit
Ja<;isti'() Johani Monetam suani cuden(hnn usque ad
anum, mene incipiendo et continue futurum tantu-
i'\ ivm ultra in modum et tbrmam inferius ordinatam
aratam. — hl primo videücet dictus ^kigister Monc-
t'acere debet et cudere scutum quemlibet aureum cum
prii'dicti Domini Episcoi)i ad Viirinti tres Quarate, cum
n in le.ire auri tini, et de sexai^inla uno pro Marca*' De
in |)')ndere cum octavo unius quarati" de remedio
3 et de duodecim granis de remedio inpondere;Et
:* dictus ^hl,üister Johanes cUire Mercatoi-ibus sexa-
uium scutum |)ro quolibet Marca auri tini, et accipiat
Domiims Kpiscoi)Us pro Domino (hiodecim solidos.
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- 271 —
habebunt qe cursuni dicti Scuti fjuilibet pro viginti soiidis.
Item pro nominatus Magister facei'e debct, et cudere Gros-
sos ad deccm denarios Legis argenti Regis in lege et de octo
solidis et quatuor denariis in ponderc pro Marca de Troys
et tres granos plus vel minus in lege de Remedio et ad dimi-
dium Denarium Grossum de remedio in pondere pro Marca,
et recipict dictus Dominus P'piscopus pro Domino duos gros-
sos pro Mai'ca, ac etiam tenetur dictus Magister dare Mer-
catoribus pro quolibet Marca argenti regis centum et trede-
cim solidos, et liabebunt cursum dicti Grossi quilibet pro
duodecim denariis et viginti solidis i)ro scuto ; item dictus
Monetarius magis fa(*ere et cudere tenetur medios gn)ssos
ad sex denarios in lege argenti Regis, et de decem solidis et
tribus denariis in pondere pro Marca de Troys ad tres gi'a-
nos plus vel minus de remedio in lege, et unum denarium
grossum plus vel minus de remedio in pondere, recipict(|ue
Dominus Kpiscopus pro Domino unum grossum pro Marca,
et tenetur Magister praedictus dare Mercatoribus pro quoli-
bet Marca argenti Regis centum et tredecim solidos, et liabe-
bunt cursum dicti medii grossi quilibet pro sex denariis.
Kursus precdictus Monetarius facere tenetur et cudere Dena-
rios ad duos Denarios et sex granos argenti Regis in lege
et ad viginti quinque solidos et septem denariis in pondere
pro Marca de Troys, et habibunt de remedio in lege tres
granos magis vel minus et in pondere quatuordecim magis
vel minus pro Marca, et recipiet pretatus Dnus Kpiscopus
pro Dominio sex Denarios pro Marca, debitque pnodictus
Monetarius Mercatoribus pro quolibet Marca argenti Regis
untum et tredecim solidos, et habebunt cursum quilibet pro
uno denario et duodecim pro uno solido. Pra3terea dictus
Magister tenetur facere et cudere obolos ad unum denarium
et duo decim granos argenti Regis in lege et de triginta Sep-
tem solidum in pondere pro Marca de Troys ad tres granos
magis vel minus de remedio in lege, et ad octo obolos magis
vel minus de remedio in pondere [)ro marca, et recipiet pro
fatus Dominus Episco[)Us pro Dominio sex denarios pi*o
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quolibet inarca, teneturqucpi-iünoininalusmagistei* |)i*o rjuo-
libet marcaargenti regis dare niercaloribus centuin et trede-
ciin sülidos ut supra. Et est [)actutn et conventum iiiicr pro-
tatum Dnuiii F.piseopuin et Magistrum Johanern Momvta-
riuui i)ravlictuin, quod omiiia remedia tarn auri, quam argenti
in pundere et in lege in casu quo reperiant (|LI ex agl. moneta*
existant in pisside ai)|)Osite per custodem monetee fiet, quod
illa remedia monetarum prcedictarum sint dicto Domino
Episcopo quitte et pure, et teneatur klein Magister illa reme-
dia dicto domino Kpiscopo restiturre; item ordinatum est,
(|Uod de dictis seutis et grossis ae dimidiis grossis, quod
eustos dicta} monetie ponat in pisside de quibus übet deceu)
Mai'chis unam peciam tam auri (juam argenti et de majori-
bu-^mngis et de minoi'ibus minus ad valorem; Insupei* est
ordinatum, (|Uod de denariis et ol)olis jjnedictus custos mo-
netär ponat in pisside pro quibus übet quinque marchis dena-
riorum unum denarium et de (juinq's marchis obolorum
unum obolum et de majoribusmngis, et deminoribusminus:
ndbuc ordonatum est, cpiod in dicta pisside sint tros Claves
(juarum prolatus Dominus Episcupus habeat unam, dictu>
Monetarius aliam, et custos pr<nedictus i-eliquam ; Pn^terea
inter Heveiendum in Christo Patrem et Dnum. Dnum Lau-
sanensem l^piscopum |)r<edictum et prot'atum Magistrum
actum, pactum conventum est et ordinatum, quod facta dicta
moneta per dictum Magistrum custos monetae ant specialis
Nuntius ipsius Domini Kpiscopi. super hoc deputandus de-
bct ipsam monetam examinare et probare cjuotiescunfjue
placuerit dicto Duo l^^piscopo*. et si dicta moneta bona repe-
riatur in lege et pondere, pi'ont su[)ra oi-dinatumestet decla-
ratum dictus Domiims r^pisco|)us debet et tenetur eandem
monetam a pr'ot'ato Magistro i-ecipere, et si forte dicta mo-
neta non esset legis et [)onderis ac ordinationis in*(odictio
idem Magister tenetur ipsam monetam i'eiundere et cudere,
ut sit sul'ticiens suis expensis et missionibus. item debet dic-
tus Dnus l^piscopus dicto Magistro suis exi)ensis ministrare
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— 273 —
Domum; Item ordinatum est, quöd custos proedictus i)er
Dnum Episcopum conslilutus, debei recipere super jure ma-
gistri pra3dicti pro quolibet marca unum denariuni; iiem ad-
liuc ordinatum est quod quando magister Iradit les Verges
inonetöe operariis et le fsion Monetariis dictus custos mo-
netee sil pra3sens cum diclo Magistro tarn in tradendo quam
in recipiendo. Kursus pactum est et ordinatum, quod quando
moneta erit facta Monetarius tradat. et eam expediat dicto
custodi moneta ad examinandum eam, et hoc priusquam
tradutur preedict Magistro monetöe; Insuper ordinatum est
quod Hat una arca"", in qua sint duee claves. quarum Idem
Magister unam habeat, et dictus custos aliam, in qua arca
custodiatur argentum et aurum Macatorum et aliorum quo-
rum cunquc est unicuique quod suum restituatur; amplius
ordinatum est quod operarii et Monetarius prcnedictus non
debeant possidere, capere sue petere eorum salarium sue
Mercedem nisi de Moneta pertecte fabricata ; Item ultra pro-
missa ordinatum est, quod dictus Magister Jolianes reddere
tenetur, dicto Dno E])iscopo, Canonicis, Ciericis, et Burgcn-
sibus Lausanie commorantibus pro quolibet Marca sexaginta
et unum scutum et pro quolibet Marca argenti Hegis centum
et tredecim solidos, ita tamen quod supradicti non |)0ssin,
emcre argentum; herum ordinatum est, quod tiant duo libri
papyrei, quorum unum liabeat custos dictjB monetee et dictus
Magister alium, in quibus scribatur tota moneta quam dictus
Magister cudet ; hem vult proetatus Dnus Episcopus quod
dictus Magister Johanes et sui familiäres habeant omnia
privilegia et libertates quas habere debent, et hactenus ha-
buerunt monetarii Lausanenses ; proedita vero omnia et sin-
gula, prout superius suat exj^ressa et narrata i>romisit dic-
tus Magister Johanes juramento suo ad sacro sancta Dei
lOvangelica praeposita in manu dicti Dni I'lpiscopi corpova-
liter et flexis genibus pnestito et sub expressa obligationc
omnium et singulorum bonorum suorum mobiliam et immo-
biliam prnesentium et futurorum quorum cunque profatum
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- 274 —
monetam modo formü et conditionibus superius expressis
et adnotatis bene et legaliter cudere ac omnia et singula su-
perius enarrata et sibi exposita tirmitu attendere coiiiplere
et inviolabiliter observare et non contra facere vel venit-e per
se vel per alium aliqualiter in futurum; et ad pra^dieta Henda.
complendasque melius et tirmius attendenda dictus Johan-
nes de (iuanturio Magister Monetarius pluries nominatus
submisit se et bona sua omnia et singula Jurisdiction! colier-
tioni, poleslati, et compulsioni Curia» Domini et adjutoris
Camera» a|)ostolica> parvi Sigilli montis [)essulani, et omniuin
ac singularum aliarum Curiarum tam ecclesiastarum quam
san^ularium, de quibus omnibus et singulis supradictis Dnus
Kpiscopus et Magister Johannes |>ru?dicti a me Notario pu-
blico infra scripto sibi tieri pubicum insirumentum una cum
appensione sigillorum dicti Domini Episcopi et Curiae ofKcio-
latus Lausanensis; acta sunt Lausane in aula Donms Epis-
copulis prfrdicti Domini f^piscopi anno, indictione, mense,
(Hc et pontiHcalu quibus supra, testibus ibidem pra^sentibu-^
videlicet Nobili viro Dno Rt)dulpho deLangino Milite Baillivo
Lausanne, Domino Kodulpho de Bona Canonico Lausan-
nensi, Domino Aspionc de Tamgio — Licentiato in legihus^
ofticialis Curiac Lausanensis, Hcnrico de Anassiaco, Berango
de Loriaco, Domino Francisco ("urato de BelFol, Girardo de
Alpibus, Johanne Raverat. et Petro de Petra Clericis, cum
pluribus aliis tide dignis ad promissa vocatis specialiler et
rogatis.
Kgo vero Johanes Drullerey Clcri(*us Meldensis Diocesis.
[)ublicus authoritate hnperiali Notarius Curia^jue ofliciala-
lus Lausanensis juratus pnrdictis omnibus et singulis, dum
sie tierent et agerentur una cum pr<enominatis testibus in-
tersus praesens insirumentum rccepi, et in hanc forinani
redegi, manusfjue mea propiia scripli et signo meaconsento
signaii, una cum ap[)ensione sigillorum pra»diclorum in tes-
timonium omnium et singularum premissorum, requisitu.s^
s[)eciali(er et vocatus.
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275
M. De Moneta Anno 1418.
Anno Domini millesimo decimo octavo, sequitur Monela,
quam cuditecit Reverendus in Christo Paler et Dominus nos-
ter Dominus Guillelmus de Chalant miseratione divina Lau-
sannensis Episcopus per Magist tum Johanetum de Canturio
magistrum monetarum prelibati Domini nunc Lausane com-
morantem, et que monete eidem Magistro cudite expedivit,
prout dec6t Hugoninus de Malbatofonte Domicellus, custos
ex parte prelibati Domini dictarum monetaruu), l^t
Primo expedivit idem Hugoninus
custos eidem Magistro die 10'""
mensis Decembris anno quo su-
pra in sextis 18 marcas ad 10 so-
lidos et 3 Denarios in pondere et
posuit in Pisside 4 dictos sextos.
Item die 21" predicti mensis in dictis
sextis libravit eidem magistro 29
marcas ad 10 solidos et 2 Denarios
in pondere et posuit Pissidc . . 6 dictos sextos.
Item die 22""* predicti mensis in dictis
sextis 20 marcas ad 10 solidos et
2 Denarios in pondere, et posuit in
Pisside 4 dictos sextos.
Item die 23" dieti mensis in dictis sex-
tis 25 marcas ad 10 solidos, et 2
Denarios in pondere, et posuit in
Pisside G dictos sextos.
Idem die 24'"" dieti mensis in dictis
sextis 18 marcas ad 10 solidos et
2 Denarios in pondere et posuit in
Pisside 4 dictos sextos.
Item cadem die in sero de dictis sex-
tis 10 marcas et 5 Oncias ad 10 so-
lidos et 2 Denarios in pondere et
posuit in Pisside 2 dictos sextos.
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- 27G
Ilem die G' tncnsis Januarii anno quo
supra in diclis sexlis 25 marcas et
2 üncias ad 10 solides et 2 Dena-
i-ios in |)ondere et posuit in Pis-
side
Item die 7" predicti mensis Januai-ii
in diclis sextis 6 marcas et 2 on-
cias ad 10 solides et 2 Denarios in
pondere, et posuit in Pisside .
Item die nona dicii mensis in dictis
sextis 6 marcas et 5 Oncias ad 10
solides et idcm de pondere et po-
suit in Pisside
Item die 10' pradicti mensis Januarii
in dictis sextis 18 marcas et 2 On-
cias ad 10 solides et 2 denarios in
pondere, et posuit in Pisside .
Item die 17""' [ii-edicti mensis Janua-
rii in dictis sextis 5G marc^as et \\
Oncias ad 10 Solidos et 1 Dena-
rium in pondere et posuit in Pis-
side
233 iriaicas et 2 oncias.
Item die 24'"" mensis Januarii ano
qua supra in dictis sextis ad 10
Solidos et 2 Denarios in pondere
2 marcas et posuit in Pisside .
Item eadem die in dictis sextis ad 10
solides et 2 Denarios in pondere
78 marcas et 2 oncias et posuit in
])issidc
Item die 28" pi*<iedicti mensis Janua-
rii indictis sextis ad 10 s<>lidos et
2 Denarios in [»ondere 50 marcas
et 3 Oncias et posuit in Pisside .
6 dictos sextos.
1 dicterum sexterum
1 dicterum sexterum
4 dictos sextos.
11 dictos sextos.
1 dicterum sextere.
15 dictos sextos.
10 dictos sex tos.
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:^7S —
e 34 inarcas et posuil in
18" predicii rnensis in Sextis
-jolidos el 2 Deiiarios in pon-
S inarcas et 1 Onciani el po
Pisside
21""' predicii niensis in sex-
10 solidos el 2 Denarios in
e ()2 niarcas et 3 Oncias el
in Pisside
23** predicii mensis in diclis
ad 10 solidos el 1 Denariuni
ideie 25 niarcas et 3 Oncias
iil in Pisside
niarcas 4 oncias el dimidiam.
25" niensis Februarii pie-
sextis ad 10 solidos et 2 Da-
in pondere 40 inai-cas 1 On-
t posuit in Pisside .
ultima mensis pendicti in
ad 10 solidos el 2 Denarios
rlere 31) inarcas et 4 Oncias
lil in Pisside
lertia mensis Martii anno
ipra in sextis ad 10 solidos
inarios in pondei^e 106 mar-
3 Oncias et posuit in Pis-
uarta niensis Martii predic-
lictis sextis ad 10 solidos et
irios in pondere 30 marcas
üt in Pissidc
septima predicti mensis in
;extis ad 10 solidos et 2 De-
in pondere 44 marcas et
in Pi^side
7 diclos sexlos
IG diclos sexlos
12 diclos sexlos.
5 diclos sextos
8 dictos sextos.
8 dictos sextos
21 dictos sextos.
6 dictos sextus.
0 dictos sextos
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— 279 —
Item die oclavo predicti mensis in
sextis ad 10 solidos et 2 Denarios
in pondere 104 marcas et 0 On-
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— 2>U> —
Item flie 24" predicii meiii^is in sextis
ad 10 solidos et 2 Denarios in pon-
dere 110 inarcas et [>osuit in Pis-
side * 22 dictos sextos.
12^)3 marcas et 2 oncies.
Item eadem die 24" mensis Martii ano
quo supra in sextis ad 10 solidos
et 2 Denarios in }^K>ndere 40 mar-
<:as et [xjsuit in Pisside. . . . S dictos sextos.
Item die 28" predicli mensis in sexlis
ad 10 solidos et 2 Denarios in pon-
dere 42 marcas ei posuit in Pis-
side 8 dictos sextos.
Item die 29^ predicti mensis in sextis
ad 10 solidos et 2 Denarios in pon-
dere Ol) marcas et posuit in Pis-
side 20 dictos sextos.
Item die penultima dicti mensis in
sextis ad 10 solidos et 2 Denarios
in pondere 02 inarcas et dimtdiam
et posuit in Pisside 12 dictos sextos.
Item cadem die in dictis sextis ad
10 Solidos et 2 Denarios in pon-
dere 32 marcas et posuit in Pis-
side 6 dictos sextos.
Item prima die mensis Aprilis in dic-
tis sextis ad 10 solidos et 2 Dena-
rios in pondere 150 marcas et po-
suit in Pisside 30 dictos sextos.
Item die quarta predicti mensis in
dictis sextis ad 10 solidos et 2 De-
narios in pondere 120 marcas et
posuit in Pisside 24 dictos sextos.
Item die sexta predicti mensis in dic-
tis sextis ad 10 solidos et 2 Dena-
rios in pondere 100 marcas et po-
suit in Pisside 20 dictos sextos.
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— 281 —
Iteni die oclava predicti mensis Apri-
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- 282
12 (lictos sextos.
Hein die secunda mensis Junii anno
que supra in sextis ad 10 Solidos
et 2 Denarios in pondere 129 niai-
cas et dimidiain et posuit in l^is-
side 2() dictos sextus.
Item die deciina piedicti mensis in
sextis ad 10 solidos et 2 Denarios
in pondere (52 marcas, et posuit in
Pisside
Item die 10" niensis piedicti in sextis
ad 10 solidos et 2 Denarios in pon-
dere 85 marcas et posuit in Pis-
side 17 dictos sextos.
Item die 24" predicti mensis Junii in
sextis ad 10 solidos et 2 Denarios
in pondere 93 marcas et 5 oncias
et posuit in Pisside
1)32 et G Oncias.
18 dictos sextos.
N. Attestado et Confirmaiio Juiis Cudendi Moneiam aureum
per Ludovicum Ducein Sabaudia* ejusdeimjue,
Liber Cursus ('oncessiis per omnes sibi subditas Procüi-
cias Tempore Georgii de Saludis Episcopi Lausanensis
ano lio2,
Ludovicus Dux Sabaudiiie Chableysii et Augusta? S. R. J.
Princeps Vicariusque perpemus Marchio in Italia Princeps
Pedemontium Gehenensis Boyiaci (^omes, Baro V^audi, P'ous-
siniaci et Buyesii (viellei(*lit Bugesii) Nince et versallarum
dominus, universis serie presentium facimus manifestum,
((uod licet de anno piesenti nostris mandaverimus litteris,
voce privconis et publice intimari ne (|uis subditorum nos-
trorum mediatorum vel imediatorum aliquas monetas auri,
(|Uce cuderentur vel a sex mensibus ante ejusmodi execu-
tionem litterarum euditoe t\)rent, exceplis duntaxat monetis
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- 283 -
serenissimorum Regis Franconum üni Dalphini ejus piirno-
^eniti aut nostris scualiis in terriloriis nostrisCursum habere
solitum nulli modo cursales et exponenda3 reciperentur, et
alias prout in dictis lilteris plenuis continetur. Eum oder cum-
r|ue a nonnullis hfesitatum tbret an monetcB auri sub cugno
EcclesicB Cathedralis B^'*^ Marioe Lausanensis et R^' in Cliristo
Fatfis Consanguinei nostri Carissimi üni Georgii de Salutiis
<lictöß Ecclesic© Lausanensis Kpiscopi et Coinitis cuditee et
tabri(!atfB oberent habere cursum et admitti, liinc est quod de
juribus, titulis, i)ra>nogativis, hbertatibus, et induhis pröofa-
toruin Eclesi^e et Episcopi ad plenum irtfonnati, quibus nulla
modo derogare, aut dei-ogatum fuissc infendimus ac volu-
nms, matura deliberalione praehabita attcstamus nostraein-
tentiones non fuisse, aut esse, ut monetarum auri prsedic-
\oviv Eclesijr et Episcopi quovis niodo impediretur aut impe-
diatur cursus. qum imo liarum, per tenorem declaramus et
volumus, ut in tota diiione nostra Citra et ultra montana pro
suis veris liga et valore currant, exponantur et admcttantur.
Mandantes propterca Consiliariis nobiscum Chamberiaci
ultra montes residentibus, vice domnoqueGebennarUm, Bal-
livis insupei* et Procuratoribus Sabaudiix; Gebennensis ce
Waudi, ncc non singulis et universis et Generalibus magis-
tris Custodibus Tesaurariis ac caUeris monetär: nostrarum
officiariis tiidelibus et subditis nostris mediatis et imediatis,
ipsocumque ofliciariorum loco tenentibus et cuilibet corum-
dem, quatenus ejusmodi declaratione et litteris pnrdictis
l^clesia; et Episcopo, Episcopisque Lausannensibus eorum
successoribus protinus observent, teneant, attendant et de
puncto ad purutum exequeniur. Nihil de Contigentibus in
cisdem obmittendo litteris primodictis non obstantihus, quo-
nicum illis quoad hivc motu proprio et ex nostra certa scien-
tia et s[)ecialiter ac expresse derogamus, et derogatum esse
volumus per presentes. Datum Seisselli die vicesima sexta
mensis Junii ano Dni millesimo quatercentesimo quinquage-
simo secundo. Lois, per Dnu pr«i»sentibus Dnis Jacobo de
Turre cancellario, magistro le Franc Pra'posito Lausanensi
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— 284 —
inagistro rer|ueslarii Antonio Pioclieti Cantorc Gebcnnensi.
francisco de Thomatis pravsidente Gebennensi, Siephano
Stallier ([lallier oder Italüer), Mermetto de Juria advocato
liscnli, Guilleltno de Viriaco Magistro Hospilii, Umberto Fa-
bri Tesaurario Sabaudini etc. etc.
(). Patente de Monnoyeur de lEoechc de Lausanne pour
Henry Fliette donee par Heymo de Montfaiicoii Eveque
et cornfe de Lausane Prince du 6Y. Empire 1496.
Ayino de Monte falcone niiseratione divina Epu.sLausan :
et Coines S : R: 1 : P : universis serie presentiu fieri voiumus
manifestum, quod nos attendentes ad scusum, legalitatem,
probitalem, artis inonetariee experientiam ac alius laudabiles
virtutes, quibus dilecti nostri henrici Filiet personam Hdeli
relatione novimus insignitam ex nostra certa scientia impe-
riali, Cjua in hac parte fungimur autoritate, eumdem Henri-
cum licet absentum, secretario nosiro subsignato pro eo sti-
pulante et recipiente, fucimus creamus, et constituimus per
presentes monetarium et operarium quarum cunque mone-
tarum tarn nostrarum, quam aliarum ubilibet in sacro ro-
mano impeiio ludendarum, videlicet quandiu bene feccrie
(tuerie) et vilju potietur humana. Ipsum propterea henricum
fiurum nostrarum concessione litterarum dedictomonetario
oflicio investientes, alionumque ipsius sacri R(3mani imperii
et noslrorum monetarioru et operarioned nomine prajem-
nientiis, praMOgativis, imunitalibus, privilegiis, exemptioni-
l)us, francbisiis, libertalibus et comoditatibus omnibus de
cöetero poüatur. Dantes et autoritate qua supra concedentes
lacultatem monetas quasconque tam auri, quam argenti ubi-
libet in sacro Romano Impeiio publice et libere cudendiet
et'Hgaendi ac eftigies sculpendi omnia que et singula in pree-
missis et circa faciendi et exercendi, quee ad dictum Mone-
larialus aut operaria3 ol'Hcie necessaria fuerint et opportuna.
Ipse enim henricus antequa ad ejusinodi ofticia admittatur
de codem officio bene probe et tideliter exercendo Jura im-
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— 285 —
perialia et noslra pcrquirendo diligenter et servando. Quas-
CJMique inonetas tam auri quam arj^enti per cum endendas
lepilitcr et sine tVaude cudendo de illis que magistro parti-
culai'i p mos quem dicias monetas cudere contingeril coinp-
lum et legitimam raüonem reddendo cum reli(|Uorum rcsti-
tutione plenaiia. Statuta quoque et Conslitutiones diciai-um
monetarum ad unguem sei-vando omnes quocjuc monetas
quas minus justas vel bonas palpaverit Magistris el custodi-
hus dictarum monetaiaim nevelando, et generaliter omnia
et singula alia ejusmodi ofticio iucumbentia exerccndo debi-
tum et assuctum in manibus Vicarii nostri generalis Lau-
sanensis cui ejusmodi Juramenti receptioncm comiltimus
|)roestare tcnebitur Juramentum. Quo pncsito mandanms
magistris genei-alibus, particularibus et ordinariis, laliatori-
bus, |)r(f positis cust )dibus monetariis et operariis ipsaruni
monetarum nostrarum presentibus et futuri.s et cuiübel co-
i'um (piantum ad cum spectant etsuosubcrit otticio, eceteris
vero nobis non subditis attente royamus quantenus ipsum
lienricum ad ejusmodi ofricium gratiose ad inittant ac illud
per en faciant et pormittant tideliter exerceri, ipsique Ma-
gistri particularis et ordinarii debitam operagie |)ortionenr
eidem henrico tradant et distribuaut, et alias ipsum ejusmodi
ofticio illius(|ue franchisiis |)riX3eminentiis liberlatibus et imu-
nitaiibus universis plene frui faciant (faciare vielleicht f) et
gaudere, has piseta sui formam et tenorem eidem henrico
observent et in nullo contravenient ac per (|Uorum enter eril
faciant inconcussus observarii, quas in testimoniu pr(i?mis-
sorum duximus concedendas Datas Thaurini die 20 mensis
Maij ano i)ni 149().
Per praitatum Udss mum Dnu (jRUEt Secict.
ICpiscopi et principem
(LS.)
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P. Pricilegium Othonis Primi imp, Abbati Craloni conces-
suni celebrandi nundinas in Rorschach, et ibidem monetam
perculiendi Ana Christi 947.
In nomine sanctae et indviiie (indivisae) Trinitatis. Otto
divina favcnte clentia (dementia) Rex. Quicquid enim ulilitati
Servanum Die conferimus, inde nos preemiis ä Deo remune-
rari speramus cl ei'edimus. Froinde universi Hdeles nostri
novei-int, quod venerabilis abba Monasterij Sancti Galli nn-
mine Gralot per interventuin Hdelis nostri Herimani Ducis
Suevanum serenitati nostni^ suggessit. quendam locum no-
mine Rorchacha ad jus ipsius Ca3nobij perlinentem, merca-
iLim ibi liaberi ad Jtaliam pro ticiseenlibus, vel Romampei*
gentibus esse comodum, et utilitali tVatrum sub ejus regi-
mire Deo militantium nihilominus esse necessai-ium, et hoc
faciendi apeud sercnitatem nostrum licentiam postulavit. Nos
vero affabilitis nostriv aures petitioni illius accomodantes
utrorumque, Monachorum videliut, et hinc inde ibi itimnan-
lium neussitati cc^nsulentes, ob spem divinic i-emunerationis
et cicleste prannium, suggcssioni ejus anuitnus, et merca-
tum ihr habere, et per cussuram moneta* ibi facere permitti-
mus, et (|ua3cunque de ipso niercato in vestigahbus et per
cussura nomismatis, vel in quilms-libet debitis exigenda sunt,
ad jus Abbatis et fratruin proiBterno recrompensationis mer-
cedc nobis i)ro futura pertineant. Kt ut \\ivq, nostra regalis
concessio nulla oblivione unquam oblierari ant ullius ssecu-
laris persona» potentia valeat irrum|)i, prav^eptum hoc inde
conscribi jussimus, et manu piopria illud roborantes, anuli
nostri impi*essione sigillari mandavimus.
Locus Sigilli Coesarei ap|>ressi.
Signum Domni Ottoiiis Serenissimi regis.
Brun Cancellarius ad vicem
tridei-rici archi capellani recognovi.
Datum II id. Jun : Ano Incarnationis Domini DCCCCXLVll
Indictione IUI. Ano undecimo regni Domini Ottonis Serenis-
simi Regis.
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— ^87 —
Actum in Magdeburg palatio regio in Dei nomine feliciter
Amen.
Q. Kayser Karl der IV bestäUiget Abbi Hermann zu Sant
Gallen alle desß Gottskauss Freyhaiten, sonderdlich aber
das privdegiuni Statainnian Vnd Rath zu Sannt Gallen.
Veyll, Appenzell, u, Miintzmaister, Brott- Win- Korn-
fleisclischetzer zu setzen u, den Raist, alle Gewicht, Korn-
Salz- Weinmäss, den Elstab zu bestellen, u, cassirt auch
alle privilegia, die zum ^ nach Theyl dess Gottshauss er-
langt seindt, oder werden. Anno 1353,
Wir Karl von Gotes Gnaden Römischer Keyser, zu allen
Zeilen Merer dess Reichs, und Künig zu Beheim. Bekenen
und tun kunt offenlich mit disem Brieue, allen den die ge-
sehent oder horent lesen. Das wir durch gantze stete truwe,
die wir zu allen Zeiten an dem Erwiidigen und geistlichen
Herman Apte zu Sant Gallen, unserm und dess Reichs
t'üisten, und lieben andechtigen erfunden liaben, ym und sei-
nem Gotzhauss, und seinen naclikomen mit wolbedachtem
mute, recfiten wissen, Vnd Kcyserlicher meclite Volkomen-
heit haben wir die sunderliche gnade getan und tun yn ouch
mit CratTt ditz Brieues, das er und sein naclikomen ewigc-
lich bey allen seinen und dess Gotzhauss gütern, fieyhciten
und rechten beleiben sullen, und besunder dass er und sein
naclikomen, Stat Aman, Rat zu Sant Gallen Müntzmeislei-,
Zoll, Brotschower, Winschatzer, Kornschatzei*, den Raist,
und alle Gewicht, das Kornmess, das Salzmess und das
Wynmess, und den Klestab, haben nyessen, besetzen und
entsetzen und ouch rechtuertigen sullen, als von alter recht
und gewonlich gewesen ist, deselbist in der Stat zu Sant
Gallen, und ouch zu Wil in der Stat, es sey von seinen Rech-
ten, oder Gerichten, von T'wingen, oder Bennen, von Zin-
sen, von Sturen, von Krb, von Krbschaft, von emPfahen,
von erschetzen, von wellen, von gelessen, und von dess
G:>tzhus Lüten und gütern zu Sant Gallen, zu Wil, zu Ap-
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- ^88 -
pen/cll, zu HuiUwille, zu Vrnäsclicn, zu Tuffen, zu Trogen,
in dem Rvntal, in dem Sundersampt, oder wo sie gesessen
seyn anderswo, Ks sey Vffdem Lande, oder in unsern und
dess Reichs Stellen, oder in anderer füi'Sten und Herren
Sielten, wo die ligen, und gelegen sein, an maniclichs hin-
dernusse. Oucfi von sunderlicher Keyserlicfren miltikkeit,
so megen und wollen wir, wer das wir, oder unsere Vor-
farn an dem Riche Römische Keyser oder Künige, unsern
und dess Reichs Stellen, oder anderer fürslen und Herren
Stellen keynerley fryheilen und gnade gegeben hetten, oder
wir oder unser naclikomen an dem Riche sich vergessen,
das wir yn die noch geben wurden, die da weren schedlicli
dem vorgenanten Aple und seinem Gotzhuss, an lülen oder
an gut, oder an keynen seynen rechten, wie man das erzelen
kan. an alles gouerde, als sie das von alter liant herbrachl
uff dise tzit.
\'nd wo das geschehe, oder geschehen were wider (hese
obgenanten friheiten und gnade, die in diesem Brieue seyn.
So nemen und tun wir sie ab mit i*echler wissen, und Kei-
serlicher mechle volkomenheit, Vnd entscheyden, lulern, de-
ren und Sprechen, das sie mileynander und besunder alle
unkrefitig unrl uniugelich sein sullen, Vnd tun si ab, Vnnd
vernichten sie auch gentzlich Vnnd gar an allen yren begrif-
fungen, n)eynungen, arlikeln und Punkten, wiesiedarkomen
seyn an alles geuerde. Vnd ob yemant, wer der were, der
also widei* diese obgenant unser Friheit Vnd gnade freue-
lichen tele, der oder die sullen in unser und des heiligen Rö-
mischen Reichs swere ungnade, und dorzu cynen rechten
ofene hundert Pfunt löliges goldes, als otfte der da wider tut,
verfallen sein, die lialb in unser und des Reichs Camer, und
das andere hnlbteyl dem obgenanten Apte, sinen nachkomen,
und dem (iotzhuss, die also überfaren wurden, gentzlich und
an alles mynnernusse sullen geuallen.
Mit urkund dilz l^rieues versigcll mit unserer Keyserlichen
Mayesial Insigel dar geben ist zu Präge nach Chrisis ge-
burte, drevlzenhundert Jai*, dornach in dem diev und fünff-
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- 21M) —
richten oder Rechten, von Twingen, von Bannen, von Zin-
sen, von Sturen, von Erb, von Erbschaft, von emPfahen, von
erschetzen, von Vellen. von gelassen, und von des Gotzhuss
lüten und gütern zu Sant Gallen, zu Wil, zu Appenzell, zu
Huntwille, zu Urnäschen, zu Tuffen, zu Trogen, in dem Rin-
tal, in dem sunder Amt, oder wo sie anderswo gesessen
sein, es sey uflF dem lande, oder in unsern und des Reichs
Steten, oder in anderer fursten und Herren Stetten, wo die
ligen, und gelegen sein, an meniglichs Hindernusse. Vnd
von sunderlicher Keiserlicher mildikeit, so wollen und mei-
nen wir, wer das w ir, oder unsere Vorfarn an dem Riclie
Römische Keiser oder KQnige, unsern und dess Richs'stet-
ten, oder anderer fursten und Herren Stetten keynerley fri-
heit und gnade gegeben heten, oder wir oder unsere nach-
komen an dem Reiclie sich vergessen, das wir yn die nocli
geben wurden, die da weren schedlich dem vorigen Apte
und seinem Gotzhuss an lüten oder an gut, oder an keinen
seiner rechten, wie man das erzelen kann an alles geuerde,
als sie flas von alter Hant herbracht ufT dise Zeit, und wo
das geschehe, oder geschehen wäre wider dise obgenante
unsere friheit und gnade, die in diesem Brief sein, so nemen
u. tun wir sie ab mit rechter wissen, und Keiserlicher mechte
Vollkomenheil und entscheiden, lutern, deren und strechen,
der sie mit einander und besunder alle unkrefftig und untu-
gelich sein sullcn, und tun sie auch ab, unrl vernichten sie
gentzlich und gar an allen iren Begriffungen, meynungen
und Puncten, wie sie darkoinen sein an aller geuerde, Vnd
ob ycmant, wer der were der also wider dise obgen. unser
freiheit und (inad freuelich tete, der und die sullen in unser
und des Reichs schwer ungenad, Vnd dorzu einer rechten
Pcne hundert Pfunt lotiges goldes verfallen sein, die halb
in unser und des Reichs Camer und das anderhalbteil dem
obgenanten A[)te, seine Nachkomen, und seinem Gotzhus,
die nllso libertären würden, an alles mynnerusse sullen
geuallen. Mit urkunt ditz Brieues versigelt mit unserer üei-
serlichen Mayestat Insigel. Der geben ist zu Prag, nach
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— 291 —
Christo gebuit, drytzenhundert Jar, darnach in dem siben-
tzigisten Jare C (An 1730 urba: NV. PP <& C) an Sant Mi-
chels Tag, Unserer Reiche, in dem fünf und zvvenzigsten
und dess Keisertums in dem sechzehenden Jaren.
Per Dominum Imperatorem
Conradus de Sysenheim.
Reg. Vvilhelmus Kortellangen.
Locus sigilli Imperatorii pendenlis.
S. Freyheü und Confirmation von Kayser Friderichen dem
III Abu Vlrichen gegeben, von wegen des Markts und
Zolls, auch Gredhaus, Tafern, Umbgelt, Gewicht, Mass,
Elestab und Mess, Broth, Flaisch, wein, und anders au ff
berichten, zu schetzen, mindern oder meren u. zu Bor-
schach. Ano 1485,
Wir Friderich (H. n. III elecl an 1440, coronalus 1452, obiit
1403) von Gottes gnaden Römischer Kayser, zu allen Zeiten
Merer des Reichs, zu Hungern, Dalmacien, Croacien etc.,
Kunig, Hertzog zu oesterreich, zu Steyr, zu Kernden und zu
Krain, herr ^uf der W\ nndischen March und zu Portenaw,
Graue zu Habsburg, zu Tyrol zu Ptirrt und zu Kyburg, Mar-
graue zu Turgaw und landgraue im Elsass. Bekenne öffent-
lich mit disem Brief und thun kund allermenigklich. Das
unns der Ervvirdig unser und des Beichfügt, und lieber an-
dechtiger Virich Abbt des Gotzhawses zu Sannt Gallen hat
fürbringen lassen, wie in dem Markt zu Rorschach, von alter-
her Markt und Zoll gewesen. Auch dasselb Gotzhaws da-
selbst je Müntz und slag gehabt, und noch haben, und derzü
merlich nyderlag daselbst auft' vvasser und land weren. Vnd
Vnns darauf diemütigklich angeruffen und gobetten, das wir
ime und seinen nachkommen dieselben Marckt und Zoll,
auch die Muntz und slag, wie von alter herkumen ist zuer-
newen, Contirmiren und zu bestetten. Vnd derzu in dem
gemelten Mark und an dem usfar daselbst ein gemein Gred-
haws mit hampt einer Tafern, und allen andern notdürffii-
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_ 2[)2
y^en Dingen und zugeliöiungen aufzurichten, machen, liabeu.
halten, besetzen und zu entsetzen» zu vergönnen und zu er-
hiuhen pnedigklich geruchten.
Das haben wir angesehen solich seindieniütigflei.ssig bete
auch (He annemen getreuen und nutzlichen Dinst, so sein
Voi'dere Abbt zu Sannt Gallen weilent \'nnsern A'orfai-e.
V^nns und dem heiligen Reich getan haben, und Er hiefur
in künftig wol tun mag und sol.
Und dei'umb mit wolbedachten muote, guoten Kate und
rechter wisen demselben Abt \'ülrichen und seinen nach-
komen dieselben Marckt und Zoll zu Rorschach Ernewi
ConHrmirt, Bestett, Vnd dei-zu in dem gemelten Markt und
an dem \'nfar daselbst ein gemein Gredhawse, mit sanipi
einer Tafern und allen andern notdürlTtigen Dingen und Zu-
gehorungcn aufzurichten, haben und zurhalten, gedigclich
gegOnnet und erlaubt, lOrnew en, Contirmiren, Bestetten, Gön-
nen und erlauben hie auch von Römischer Keyserlicher
macht Vollkummenheit wissentlich und ('rafft dis Briefs.
Also das sy nu hiefür sölichen vorgemelten Marckt haben,
aufrichten und halten Vnd derselb Markt, auch alle und jeg-
lich person, so den mit jrem gewerb und Handel besuoelien.
und darzuo und dauon ziehen, alle gnad, freyheit, frid, jre-
leitt, Recht und gerechtigkeit haben, und sich der freyen ge-
brauchen und gemessen sollen und mögen, die ander Marckt
in dem heiligen Reiche haben, gebrauchen und geniessen
von Re(*ht oder gewonheit.
Das auch Kr und sein nachkomen in dem oberürten Marcki
Rorschach bey sölichem vorgemelten Zoll, wie sy den, als
öberürt ist, von aller her daselbst gehept haben, nur hinfür
beleiben, und den wie zuo Costenntz, Lyndaw und anderen
ennden daselbst umb gelegen, gewonheit, und von alter her-
komen ist. Von aller und jeglicher kaufmanschadz, wer hab
oder guot, so daselbsthin auf wasscr oder land bracht und
gefürt wirdet auffheben, einemen, und die Strassen dauan
machen, pessere u. bewaren : Auch alle die so sich sOliehs
Zollgelts zuegeben SPerren oder widere würden, darumb
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- 294 —
artickeln allen unnser Keyserlich Oberkeitt, auch uiinser
vogtey. So wir und das heilige Heich von alter her daselbst
zu Rorschach haben, hiei'inen vorbehalten, und daran un-
vergriffenlich und unschcdlich.
Vnd gebieten darauf allen und yegllchen unnsern und des
heiligen Reichs Churfürsten, fürsten, geistlichen, und welt-
lichen Prelaten, Grafen, freyen, Herren, Rittern, Knechten,
Hauptlewtten, \'itztehuomben, Vögten, Pflegern, Verwesern,
Ambtiewtten, Schultheissen, Burgermeistern, Richtern, Rä-
ten. Burgern und gemeinden, und sünst allenen anndern
unsern und des heiligen Richs und erthanen und getrewen,
in was wirden, stattes oder wescns die sein ernestlich mit
disem Briefe, das sy den obgenannten Abbt \^olrichen und
sein nachkumcn zuo St. Gallen an der obestympten unser
Keyserlichen gnaden Ernewung, Contirmacion, Besteitung,
gonung und erlaubung nicht hindere noch jrren, Sund sy
des alles oberurten massen geruolichen gebrouchen, genies-
sen. und gentzlich debey beleiben lassen, und hiewider nit
tuon, noch jemand zuotuoed gestatten in dhein weyse, als
lieb einem jeden sey Vnnser und des Reichs swere ungnad,
und dertzuo ein Peiie nemlich Sechtzigk marck lottigs gol-
(les zuuermciden, die ein jeder, so offl Er freuenlich hiewi-
der tette, vnns halb in vnnser und des Reichs Kamer, und
den andern halben teile dem obgenant Abbt Volrichen, sei-
nen nachkumcn und Gotzhaws zuo Sannt Gallen unabless-
lich zubezalen verfallen sein sol.
Mi! urkund diss Briefs besigit mit vnnsere Keyserlichen
Majestet anhanngendcm hisigcl. Geben zuo Costtentz am
Sibenntzehenden Tag dess monads Augusti. Nach Cristi
geburd viertzehen hundert, vud im fünf und Achtzigisten
vnnser Reiche des Römischen im Sechs und viertzigisten,
des Keyserthuombs im vier und dreissigisten, und des Hun-
grischen im Siben und zweintzigisten Jaren.
ad mandatum Domini
Imperatoris pugnium
R.^ Mathias Wurm.
locus sigilli hnperatorii pendentis.
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- 295 -
T. Kayser Ferdinand der Ander confirmiert Abbt Bern-
hardt und dem Gottshws St, Gallen die Iharmarckt und
Münt2 Frey hei t SU Rorschach von Othone dem I sa Abbt
Cralonis Zeiten erlangt. Anno 162L
Wir Ferdinand (H. n. II Elecl an 1619 obiil 1637) der An-
der, von Gottes gnade Erwöhlter Römischer Kaiser, zu allen
Zeitten, Melirer des Reichs, in Germanien, zu Hungern, Bö-
liaimb, Dahnatien, Croatien und Sclauonien U. König, Ertz-
hertzog zu Oesterreich, Hertzog zu Burgundt, Steyi^ zu
Carndten, Crain und Würlemberg undc Graf zu Tyrol undc
Bekennen öffentlich mit disem Brief, und thuen kundt aller-
menigclich, das vnns der Ehrwürdig, unser und des Reichs
fürst, und lieber Andächtiger Bernhardt (H. n: electus 1594
obiit 1630) Abbt des Gottshauss zu St. Gallen in underthe-
nigkeit zu erkennen geben, auch in glaubwirdiger schein
fürbringen lassen, wass massen demselben und seinem Stift
nach von weilandt unserm vorfahren Keiser üttone im
Neunhundert Syben und vieit/igisten Jahre, am Müntz und
Jahrmarcks freyheit zu Rorschach ertheilt worden, welche
von wortt zu wortten hernach geschrieben stehet und also
lautet.
In nomine Sanctoe et indivisoe Trinitatis otto di vina favente
Cle-mentia etc. Signum Domini ottonis serenissimi Regis,
Datum 11 Juny anno Incarnationis Domini DCCCCXLVII In-
dict IV Anno undecimo, Regni Domini Ottunis Serenissimi
Regis. Actum in Magdeburg palatio regio in Dei nomine
foeliciter Amen. Vnnt uns darauf demüetigclich angerueffen
und gebetten, das wir, als jezt Regierender Römischer Kai-
ser, solch inserirt Privilegium widerumb zu ernewern, zu
confirmiren und zu bestetten gnedigclich gerueheten.
Des haben wir angesehen, ermelts Abbts und seines Gotts-
hauss zu Sanct Gallen, demüetig und fleissig pitte, Auch die
angenemen getrewen und willigen Dienste, so sein vorfor-
dern und F> weiland Vnsern löblichen vorfahren am reiche,
offt vil in mehr weeg gehorsamblich bewisen. Er sich auch
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- 29G —
sainbt seinem Gottshauss, gegen Vnns, u. dem heyligen
Reich hintun- ijit weniger zuthun sich gehorsambist erpeut,
auch wol thun mag und soll. \'nd darumb mit wolbedach-
tem nmeth, guetem ralh und rechter wissen, mehr gemelts
Abbts und seines Stifts zu St. Gallen obinserirle treyhaiten,
in allen seinen Puncten, Klausule, Articule, hihalt: Main:
und begreifliungen gnedigclich Ernewert, Contirmirt und be-
stelte, dasselbig auch von Römischer Kaiserlicher Macht
fiiemit wissentlich in Krafft diss BrieflFs, was wir hne von
Recljts und billigkeit wegen daran (^ontirmiren und bestet-
ten sollen und mögen.
Mainen, setzen und wollen, das solcher Brief in allem sei-
nem hihalt, als vorstehet gantz crälTtig und machtig sein,
und sich dessen gebrauchen und geniessen sol und mag.
von allermeinigclich unverhinderl, doch vnns und dem Hei-
ligen Reich an . unsere, und sonst menigclich an seinem
Rechten und gerechtigkaiten, unvergrifTen und unschedlich.
Und gepieten darauf allen und jedem Churfürsten, Für-
sten, Geistlichen und weltlichen Prälaten, Graven, freyen
Herrn, Rittern, Knechten, landtvögten, Hauptleuten, Vitz-
danben, X'ögten, Ptlegcrn, verwesern, Amptleuten, Land-
richtern, schulthaissen, Bürgermaistern, Riclitern, Räthen,
Burgern, Gemainden, und sonst allen andern unsern und
des Reiclis underthanen und getrewen, in was würden,
Standt oder w esen die sein. Ernstlich und Vestigclich mit
dism Brief. Und wallen das sy gemelten Abbt Bernhardt
und sein Gottshauss zu St. Gallen, obberürter begnadung
der Jahrmarkts und Müntzfreyheit in dem Markt Rorschach,
auch diser unser Kaiserlichen Ernewerungs Contirmation
beruebigclich beiben, und dem gebrauchen und geniessen
lassen, daran nit jrren odei- verhintern noch darwider an-
fechten oder besswären, noch dass jemandts andern zu thun,
gestatten in kain w eiss, als lieb einem jeden sey vnser und
dcss Reichs schwäi-e ungnad und Straflf zu vermeiden das
mainen w ir Ernstlich.
Mit urkundt diss Briefs, besigolt mit unscrm Kaiserlichen
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— 297 —
anhangendem Insigel. Geben in unserei- Statt Wienn. den
lunftzehenden Tag des Monats Octobris nach Christi Vnsers
Heben Herrn und seeligmachers Geburts sechzehen hundert
und im ain und zwaintzigisten, vnseres Reichs, des Römi-
schen im Dritten, des Hungrischen im Viertten, und des
Böhmbischen im tünfften Jahren.
Ferdinand Ad. mandatu'" sac : cas.
Vice R"" Dei Jo : Snicardi majestalis proprium
Archicancellary et Hlet : J. H. Pucher m. p. p.
Mag : V\ J. L. von Clm Gucher /
m. p. p.
Tax zwayhundert und fünftzig,
und für Cantzley Jura zwaintzig
Goldgulden.
Alb. Mecht Taxator.
Registrator Freysinger : od. Greisinger.
Locus sigilli Imperatorii pendentis.
1. Sfrixuregister.
Abstrusam tenebris tempus me educit in auras. 25G. a.
Acterna concordia 51. a.
A la gloire de Dieu 2094.
Aurea condat secula 2091.
Aurea pax, felix Concordia copia rerum adsit 2091.
BeUi pacisque minister. 2080. a.
Benedictus si Jehova Deus auf Bernermünzen.
Concordia firmat vires 1341. a.
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1
— 298 —
Den ich ernert, hat mich verzert 1351. a.
Deus noster pugriat pro nobis.
Deus spes nostra est auf Schafhauser Münzen.
Devotam tibi serva patriam 2250. a.
Domine conserva nos in pace auf Basler und Zürcher Mün-
zen.
Kxpositus venerationi publica} 130. a.
Fides helvetica 14. a.
Foedere helvetico instaurato 78.
Fortiter et constanter 2208. a.
Freflermuth, thut nie lang gut 1351. a.
In Nomine Domini adjutorium nostrum 1474. d.
In tuendo tuetur 847 Sq.
Justitia et concordia auf Zürcher Münzen.
Juventuti studiosae 1090. a.
La foi je maintiens 249 a.
Lelir gibt Ehr 380 a, 1209 a.
Lex dei .sa[)ientiam praestat parvulis 1939. a.
Libcitas asserta 15.
Mihi sc se flectet onme genu.
Monumentum benevolentue 1094. a.
Non hace sine numine 247. a.
Nutrisco extinguo 20. b.
Oculi domini su[)er justos auf Neuchateier Münzen.
Ora et Labora sola virtus nobilitat 279. a.
Orbis petulantia et insolentia nutat ardet fui'it 243. a.
Pax optima rerum 1229.
Fax vobis 51. a.
Poene injustorum ante oculos positoe docent justitiam 210.
Post tenebras lucem auf Genfer Münzen.
Post tenebras lux auf ditt.
Principe sub tanto sacrum natoque manebit 78.
Pro Christo et Patria 2047.
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— 299 -
Pro patria 133. a.
Pro Religione pro patria 2209. b.
Quis ut Deus 2300. b., 2302. a.
Rectus est inmotus 240.
Si Deus pro nobis quis contra nos 2134. a.
Soli Deo Gloria 2234. a.
Soli Deo optimo maximo laus et gloria auf St. Galler Mün-
zen.
Splendida sicut tulgur 2256. a.
Sub tuum preesidium 2199.
Turris fortissima nomen Domini 1221. b.
Victima vita salus 1229. d.
Victoria Laupensis 14. a.
Virtuti debitum 1229. d.
Vor aller Gefahr 1307. a.
II. Rkgister
der merkiciirdigsten Sachen, Personen und Oerter,
Abramson Abrain.
Appenzell Canton Münzen 1801.
Asper Hans 139.
Baden, Friedenschluss 101. 102.
— Stadt MünzNvesen.
« ^_ Schulprämien 1391. a. =2394. b.
Baleman Albert.
Basel, Bistum Medaillen 2119. a = 2124. b.
— — Münzen 2124. c. = 2133. a.
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— 30() —
Basel Bislimm Münzgeschiclile d.
Stadt Münzgeschichte d.
— — vermischte Medaillen 1273 ^ 121)3.
— - Lucius Munatius Plancus 121K)=13()7. a.
— - moralische Pfenninge 1317 = 1398.
— - - Schulprämien 1402 -- 1420.
— - Münzen 1421 -= KJoO. a.
Battier Jo Rud 140. a.
Bauren Aufruhr 1351. a.
Becklerin Catharina 203.
Bellenz Schulprämien 1154. b.
Bern Stadt Münzgeschichte.
— - Münzkabinet.
— — Vereinigung mit Zürich 1584. 37. 38.
— - Bund mit Strasburg 1588. 46.
— — Vermischte Medailles 742 a = 758.
— — Oekonomische Gesellschaft 700. a, 701. a.
— Waysenhaus 7()2.
— - Sechszehnerpfenninge 770= 789. a.
— — Aeusserer Stand 703 et p.
— - Tischli vierer 804 = 8(K>. a.
— - Schulpraemien 812 = 933.
— — • Münzen 944 == 1069. a.
Bernoulli Daniel 141.
— Johanes 142.
Beron munster 2284 a =2303 b.
Bicoca Schlacht 28.
Blaarer Gerwicus 145. 145. a.
Blasien St. Abtey Cabinet.
Blaurer Ambrosius 147 = 149. a.
Bodmer Jo Jacob 150. 150. a.
Boltschauser Jo. Heinrich 150. 150 a. 240. 241. 242. 363 et p.
Bi'eilinger Jo Jacob 150.
0
Brun Rudolph IT
Brupacher Cas|). 109(). a. 1229. d. 2278. a.
Bundten Münzgeschichte.
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— :^i —
Buncllen Medaillen 1804 = 1816.
— Münzen 1819 = 1838. a.
Huchdruckerkunst.
liullinger Henr. 154= 161. a.
Burcard Andreas 161. b.
Burgdorf Schulpraemien 89t) a. 901 a. 904 a.
Burgund Hei'zog Geburt ad. 1682. 8ä.
~ — — ad. 1751, 105. 106.
— Krieg ad. 1475. 18.
- Neutralität! 51. a.
Calvinus Jo. 166= 174.
Chur Bistun), Münzges(»hichte.
— — Münzen 2134. a. =2199. a.
(Tianijnnus J. J. 177.
Civitas e(|uestris S.
le Clevc Jean 178. a.
(Jostanz Bistum Münzgeschichte.
— — Medaillen 2200 = 2209. b.
- Münzen 2211=2212.
— Stadt Münzgeschichte.
— — Münzen 2308. a. = 233(). a.
1). D. S. E. 175. a.
Dassier Jean 259. 287.
Diesbach Gabriel 179.
Diessenhofer Münzrecht S.
Dyssentis Abtey.
Dohna Grafen Medaille 2341.
Dreux Schlacht 33.
Droz J. B. 2124. b.
Kinsidlen Abtey Medaillen 2250 = 2255 a.
— — Münzkabjnet.
l\ngel Samuel 180.
Erasmus lioterodamus Desiderius 181 ^— 184.
Escher Heinrich 185= 189.
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- 302 —
Eschcr Joh. Baptist.
Euler Leonhard 191.
Falz Raymund 2091. a.
Farell GuiUaume 19ä.
Fechter N.
Fehrmann Daniel.
— CG.
de Fleui-y Pathengeschenk 40.
von der Flue Niclaus III = 133 a.
Fontana Dominieus 194= 197.
le Fort Louis 197. a.
Franche Comt(5 Neutralität 51. a.
Frankreich Bund 1478. 20.
— — 1582. 34. 34 a.
— — 1602. 53. 54. 54 a.
— — 1013.57.
— — 1663. 75. 79.
Pathengeschenk 1522. 29.
— — 15^8. 30 = 32 h.
— Jetton von 1637. 62. a.
— Neutralität t Burgund51. a. S. auch Burgund
Herzog.
Freyburg Münzen 1656 — 1682. a.
Friess Johann 198.
Fraglich Wilhehn 201.
Fueg von Melans Hans und Magdalena 201. a.
Fueler Crist 14. a.
Fuesly Hans 202, 202 a.
— Joh. Caspar.
St. Gallen Abtey Münzgeschichte.
— -* Medailles 2259 =-2260.
— — Münzen 2261 =2268. d.
— Stadt Münzgeschichte.
— — Medaillen 1849.
— — Münzen 1861 = 1901. a.
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- 304 —
Joris David 239.
Italienische Kriege 21 3=23.
— \'()gteyen Münzgesclüehte.
Keder N. 219. b.
Lavaler Jo. Casj). 240 = 242.
Lauis Münzgeschichte.
Laupenschlacht 14. a.
Lausanne bisthuni Müuzgcschichte.
Lengnich Karl Benjamin.
Lilienthal Michael.
Luzern Münzgeschichte.
— Medaillen 1085 a = 1090 a.
— Schulpracniien 1092. 1090 a.
— Münzen 1 104 a = 1 154. a.
— Collegiat Kirche.
von Madai David Samuel.
Maier Conrad 243. a.
Manuel Albrecht 244.
Marignan Schlacht 25r^26f).
Martyr Petrus 245 = 247.
de Mayerne Thed Tur(|uct 247. a.
Medailleurs Münznieist. und Künstler.
Meyer Joh. Hud()lf de Josef.
Mörikofer Joh. Kaspar 332. b. 7G1. a. 1939. a.
Joh. Melch. 105. 10().
Mola (;. 2217.
de Montfaucon Aymo.
Montmirail 2094.
Morgartenschlacht 14.
von Mulenen Beat Ludwig 249. a.
Münster im Aargaü Stift 22S4. a. = 2303. b.
Münzbücher.
— Cabinete Nachrichten davon.
Mury Abtev 2269. a. b. c. d. -=2272. a.
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— 305 —
Miirten Münzgeschichte.
— Schlacht 18.
Muscruhis Wolfgang 250.
Neuenburg Münzgeschichte.
— Medaillen 2080. a = 2094.
— Münzen 2101=2110. a.
Oecoloinpadius Jo. 251. 252. 253.
Oertel N.
Osterwald Jean Fred. 255.
St. Othmarus 134.
Paracelsus Theophrastus 25(). a. 258.
Pictet Benoit 259.
Plauens Lucius Munatius.
Hahn J. Henr. 2()1. a.
Paniler N.
Peichard Elias Casi)ai-.
Ifeichonau.
— Schanensteinsche Münzen.
Hheinau Ahtey Münzgeschichte.
- — ^ MedaiHen 2273 = 2277.
— — Kabinet.
Piedin Werner 263.
von Rodt Franz ('onrad Bischof von (Jostanz 2209 S(|
Roggenbach Geoi-g 263. a.
l{yfAndi*eas 265 a.
de Sales. S. Francois 2210. a. -=2221.
Samson Jo l^h*. 2()6. a. b. 276. 1474, c. f.
Schafhanser Stadt Medaillen 1752 ^175().
— — Münzen 17()2= 1799. a.
Schauenstein Reichenauische Münzen.
Scheuchzer Jo. Jacob 268.
Schilling Lorenz.
Schiner Matheus2234. a.
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- 306 —
Schlauer N. 268. a.
Schupi)ach Michel 272.
Schweiz Canton Münzgeschichte.
— — Schulpraeinien 1216 = 1218.
— — Münzen 11()7. a. = 1 189. a. 1220. a 1229 c.
Scliweizerbund Stiftung 1. 2. 3.
Schwondinian Caspnr Josef Niclaus 15. 133. a.
Sernpach Schlacht 15.
Sitten Bistum Münzgeschichte.
— — Münzen 2223 = 2247. a.
Solotfiurn Stadt Münzgeschichte.
— — Medaillen 1694. a.
— — Münzen 1703. a.= 1742.
Soth N.
Spanischer Bund ad 1587. 44.
Spreng Jo. Jac. 276.
Stam|)fer Hans 306. a.
Stedelin David Anton 1229 c.
von Stetten Pnul.
Strasburg Bund mit Zürich und Bern. 46.
Sulzer Jo Gcoi-g 279.
Sunmier-er Fridolin 2269 h.
Teil Wilhelm II.
von Thurn und (Icstelenhurg Freyherr-en Münzrecht.
Toggenhurger Krieg 98. 99.
Tomman Jo. Heinr. 279. a.
Troger Hicronymus 2269. c.
Tronchin Louis '^H2, a.
Tur(pi(H siehe Mayerne.
Turrotin J. A. 287.
l'nterwalden M ünzgeschi(*hte.
— Schulprnemien 1229. d.
— Münzen 1157. a. = 1189. a.
St. Trlian Ahtey Schulpraemien 2278. a.
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~ 307 ~
Tri Münzgeschichte.
— Münzen 1157 a. = 1189. a. 1194 = 1213. a. ,
Uri, Schwytz, und IJnterwalden Münzgeschichte.
"" "~ ~~ — Schulpraernien 1154. b.
■~ "~ - — Münzen 1157 a. = 1189. a.
St. Ursus 135. 135. a.
de la Veaux N.
Vestner Georg Willhelm 161. 6.
Viretus Petrus 290 = 292.
Vitriarius J. J. 293.
Voulaire Marc 296. a. 2094.
Wägeli N. Medailleur.
Wagner Johanes 293. a.
von Waldkirch Aegidius 2269. a.
Wallis Bund mit den L. Catholischen Orten de 1696 87 1
1780. 109. a.
— Münzgeschichte.
Wasor Joh. Heinrich 295.
von Wattenwyl Niclaus 296. a.
Weise Adolf Christof.
Werdmüller Conrad 297. a.
Westphälischei' Friede 67 = 72.
von Weistein Joh. Rud. 298.
Witzleben Fr. Si^m.
•6»
Zofinger-Münzen.
Zollikofer Lorenz 304.
Zürich Stadt Münzgeschiclite.
— — Vereinigung mit Bern 37.
— ~ Bund mit Strasburg 46.
— - - Historis. u. Belohnungs.stücke 317. a=332. b.
— — Wapenthaler 333. a. = 339.
— — Moralische Denkmünzen 345 a = 353.
— — xMilitärische Prämien 358. a. =363! a.
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- 3()8 -
— — Schulprämien 369. a. = 390 a.
— — . Münzen 391. a. 729. g.
— — Münzkabinete.
Zug, Kanton Münzgeschichte.
— — Schulprämien 1230. a.
— — Münzen 1231 . a. = 1268
Zwinghus IJlricus. :J0(). = 315.
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REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE
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UNE MONNAIE INfiDITE D'HERACLIUS
On n aime pas. en geiK^ral, ä publier dans une revue scien-
tiHque des picces pour lesquelles tout est obscur, le pays
auquel on doit les altribuer, le souverairi qui les a ömises, le
Heu de trappe et la denomination ou valeur monötaire; on y
regarde surtout ä deux fois quand on irest pas möme en
ölat de donner la description des deux faces de la pi^ce, et
on hösite encore plus quand il s'agit d'un de ces infiniment
petits de la numismatique pour lesquels la plupart des col-
lectionneurs professent l'indifförence, pour ne pas dire le
möpris.
Poui'tant il ne faut rien nögliger ni rien dödaigner; ce qui
n'a en soi qu'une valeur intime peut en acquörir par la com-
paraison avec d'autres objets analogues et les deux petites
pi(^ces que je präsente aujourd'hui serviront peut-(^tre de
mattiriaux |)Our une construction future.
ün m'a apportö il y a quelque temps de Tunisie un lot de
pelits bronzes (rouves dans le sable du dösert ä peu de dis-
tance des ruines de Carthage, la plupart trop nustes pour
pouvoir ötre delermint^s, les autres appartenant aux rögnes
de Juslinien 1 et d'Heraclius et aux « incertaines d'Afrique »
que Sabatier * classe ä la tin des rois vandales. Deux de ces
pieces,6videinmentbyzantines,m'ont parunouvelles;je neles
ai pas trouvees dans Sabatier, Touvrage classique pour cettc
partie-lä, et plusieurs pei'sonnes de Gen^ve, de Francfort et
de Paris, collectionneurs, grands marchands et auteurs ayant
* Description generale des monnait-s byzantines frappees sous les empereurs li'Orient,
par J. Sabatier, Paris, 1862. — Tr^s bei ouvrage ; il est senlenient regrettable que les des-'
criptions des monnaies n'y soicnt pas plus babituellfmant accompagnees de rindicatiaii
du poids.
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1
— 310 —
un nom dans la science, m'onl afHrnie nen avoir jamais vu
de semblables. Elles ont 6t6 frappöes sur des Hans mal
cenlräs et se completent Tune lautre : elles ne sont pas du
mönie coin rnais elles appartiennent au mörne type et une
seule description suffit pouF les deux.
Avers? Une croix termint^e ä ses quatre extrömites, supe-
rieure, dextre, senestre et införieure, par les leltres grecques
P. H, K et A.
Revers? Ires indistinct. Le croquis qui accompagne celte
nolice rend rimpressionge^nöraIe,tr6s confuse, que donne la
vue de cette face de la pi^ce : il semble qu'on apercjoit une
töte, tournee ä gauclie, mais il nV a pas moyen de voir si
c'est Celle d'une femme ou d'un homme, si eile est nue, cou-
ronnöe ou casquöe, etc.
Bronze assez epais comparativement ä la sui-face. Module :
m. 0,008 ä 0,009. Poids : celle ou Ion voit le K et pas TH
0,51, Tautre 0,44.
Ktant donne que Taspect göneral de ces pieces est celui
des pelits bronzes byzantins, on doit voir dans la croix ä
branches tertnint^es pai- des lettres le monogramme d'un des
empereurs d'Orient qui ont possädö PAfrique et y ont frappä
monnaie ce qui cmbrasse une pöriode de moins de 200 ans
de Justin I ä Justinien II Rliinotmöle (518-712). Dans ces deux
siecles le seul nom d'empereur qui puisse fournir les 6l6ments
de cejnonogramme semble ötre celui d'Höraclius.
Pourtant il importe dene pas se contenter de cette impres-
sion gönörale et de serrer la question de plus prös. En effet,
il y a dans la lecture de tout monogramme, qu'il soit du
moyen äge occidental ou de Tepoque byzantine, quelque
cliose de conjectural et d'arbitraire et on doit se demander
dans quel ordre il faut ranger les majuscules qui le compo-
sent et d'abord par laquelle il faut commencer. üi', en exa-
minant les monogrammes cruciformes dontTattribution apu
ötre fixöeavec certitudeon voit que Tinitiale occupe toujours
i'extremitö de la branclie supörieure ou de la brauche dextre
(c'est-ä-dire de celle qui est ix gauche du spectateur) et jamais
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— 311 —
Celle des branches senestre ou införicure. Fai* consöquenl,
dans le cas qui nous occupe, le nom du souverain doit coin-
mencer par un F ou par un H.
Quant au P, un seul nom d'empereur, dans loule la s6rie
bvzanline, commence par cetle lettre : c'est celui de Homain,
psiMANOi\ et il est bien evident que notre monograinme,
qui comporteun K mais nerenferme ni M, ni N, ne peutpas
avoir cette signification.
Quant ä TH, ce ne peut ötre que Pinitiale d'Höraclius
»PAKyiios, mot dont les quatre premi6res lettres tigurent
dans notre monograrnme, en sorte que la seule incertude
qui reste est celle-ci : s'agit-il d*H6raclius 1 ou d'Höraclius II ?
J'avoue n'6tre pas en niesure de me d6cider entrc les deux
liomonyines, tout en penchant fortement pour le premier qui
a occupö longtemps le tröne, tandis que son tils et succes-
seur n'aeu qu'un regne 6ph6m6re. Je laisse donc cette qucs-
tion en suspens.
Je crois devoir agir de meine quant ä la dönomination ä
donner ä ces deux petites monnaies et ä leur rapport avec
le sou et avec ses divisions, le tiers de sou d'or, le miliar^sion
d'argent et le follis de cuivre. Je veux cependant hasarder
une hypothöse : la plus pelite espöce qui ait 6te frap[)6e par
les empereurs d 'Orient, la derniöre unitö de leur Systeme
monetaire, etait le denier de cuivre soit nummiu/n ou
yovfif^ioy dout 6000 * faisaicut un sou d'or, unit6 superieure.
Je pense que les bronzes minuscules que je viens de di^crire
ne reprösentent pas encore le dernier terme de la serie, mais
sont des pi^ces de 2 numinia ; ce qui me le fait croire c'est
que Sabatier a döcrit des monnaies encore plus i)etites et
justement dans la petite collection dont jai parle en commen-
cant il se trouve une piöce du module de G ä 7 millimctres et
du poids de 22 centigrammes. C'cst celle-la, tres probable-
ment, qui est le nummiunu
Gen^ve, 23 novembre 1892. D' Laue.
' 6000 est une moyeone, car ce rapport a varie. Ce n'est pas ici le lieu d'enlrer ineidem-
ment dans la discussioii de cette question tres obscure.
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.^ i^F.l
LES MEDAILIES DU Till CAI^TONAL DU LOCLE
1892.
Du 7 au 14 acut de celte annee le Locle a c6l^br(^ le tir
cantonal. Le souvenir de cette fete, faisant suite ä celles de
Neuchälel de 1882 et de la Chaux-de-Fonds de 1886, est
eonserv(> entre autres par les iiK^dailles suivantes dont une
est ofticielle et les autres proviennent de Unitiative particu-
li^re. Nous ne parlerons pas ici des övönements qui ont inar-
qu^ cette semaine de röjouissance ; nous nous contentons
de renvoyer sur ce sujet aux cornptes rendus des journaux
et ä la brochure speciale, rödigöe par M. Jaccard, dont la
premiere planche reproduit la mödaille ofticielle, et sur la
couvertui-e la holte de la montre distribuöe en prix concu-
ramrnent avec celle-ci.
N" 1. Medaille ofticielle en or, argent et bronze : dia-
nietre 45""".
II en a ete fra|)pe 1*557 dont 9 en or,
705 en argent,
643 eh bronze.
Elle n'a pas ete m»se en vente; on ne pouvait Tobtenir
qu'avec un certain nombre de cartons et il n'en a pas 6te
trappe en dehors de celles destinees au cornit6 pour la d6-
livrance des prix.
Av. : NOiS lEUX GlIERRIERS A LA PATRIE.
nUGlJENIN KRERES.
Un tireur debout v^tu d une blouse de tii', serröe ä la taille
par un ceinturon, salue de son chapeau qu'il tient en Tair de
la inain di'oite ; le pouce de la main gauche est pass6 sous la
bretelle du fusil qu1l porte suspendu ä son öpaule gauche ;
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HBYUESUISSE DE NUMISMATIQUE
Ih' Annkk
Vl. '
/
Mkdaili.i: oiiiciki.lk dt tih cantonal M:rr,iiATi:i.ois_
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— 313 —
deiTiere lui deux drapeaux inclines ä droite, au-dessus de
l'öcusson cantonal pos6 a lerre; derriöre les pieds du tireur
deux palines. A gauche de ce groupe central : Töcole d'hor-
logerie avec la statue de Daniel-Jean Richard et le College,
un groupe de sapins ; dans le fond une colline |)ortant sur le
sornmet les sapins de TArgillaz; a droite du groupe central,
la percöe du Col des Rochcs, le tunnel et quelques maisons.
Rev. : 7^ TIR CANTONAL NKUCHATELOIS vv LI^^.
I.OCLL:. Suisse. 1892.
Dans un carlouche les armes du Locle, surmont^es dune
couronne murale ä quatre tuurs, ä cr^neaux ; ä gauche une
brauche de chene ; ä droite une branche de laurier ; du sorn-
met du cartouche partent sept tranches qui atteignent le
rebord de la piece.
üne mödaille doit s'expliquer toute seule. Celle que nous
avons sous les yeux fail surgir deux points d'interrogation.
Qui salue le tireur, bien camp6 du reste au centre de 1 a vers i
Est-ce Taurore, un train ou un cort^ge d^invit^s ou bien
uncore un beau coup de fusil ?
Mystere ! nous restons dans le vague.
Le fond est un peu charge : Töcole d'horlogerie, le collöge,
la Statue de Jean Richard, les sapins des armes du Locle,
ceux de l'Argillaz, le col des Roches. C'est beaucoup et cc
n'est pas complet; en outre la percee du col est beaucouj)
plus pittoresque en rt^alite. II aurait fallu la dessiner d'apr^s
nature.
Le revers, qui nous contente mieux, suscite cependant
aussi une demande d'explications.
Que signitient ces 7 tranches qui convcrgent deiriere le
haut du cartouche 1 Sont-ce des rayons de soleil, des Hammes
d'un ancien dra|)eau ou bien des jets de la lumit^reelectrique
qui eclaire le Locle 1 Les avis dififereront lä oü il ne devrait
pas rester lombre d'un doute. Et pourquoi surmonter les
armes du Locle, le second village du monde, d'une couronne
murale ä tours et creneaux comme s'il s'agissait d'une cita-
delle de premier rang.
(Planche IV).
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- ;n4 -
Les autres m^dailles mises en vente au Locle n'oflrent
absolument rien de saillant. Elles se irieuvent dans le cercle
ordinaire des banalites. 11 aurait 6t6 si facile de trouver dans
riiistoire du Locle un Irait glorieux et pittoresque : la « sa-
bouläe des Boi-gognons », ou « les femmes du Cr6t Vaillant »
poui- ne parier* que de ceux-lä. Aussi nous nous contenterons
d'une seche description :
N*^ 2. Istain, 33""". Av. : A- TIR CANTONAL NKU-
CHATIOLOIS AU LOCLK w 7 AU 14 AOUT 1892
Sous une couronne murale ä trois tours Töcusson ncu-
cluYtelois.
Rev. : Une cible pereee de 15 balles au-dcssous d'un
chapeau, et sur deuxfusils et deux branches de chöne.
LAUER NURNBü
N^ 3. Etain, 33-"\ Av. : v: TIR CANTONAL NEU-
(HATKLOIS A DU 7 AU 15 AOUT 1892
Sous la croix föderale rayonnantc löcusson neuchiltlelois
sur une branche de laurier ä gauche et une (leur ä droite.
Rev. : Dans une couronne de. ebene en ti'ois lignes :
SOUVENIR I DU i LOCLE
N" 4. Elain, 33'"". Av. : Dans une couronne de laurier
(^n sept lignes :
SOUVENIR I DU I TIR CANTONAL I NEUCHATE-
LOIS I AU LOCLE 1 DU 7 AU^ 14 AOUT | 1892 |
Rev. : Dans une couronne de laurier enlre une cible ronde
pereee de (1 balles et un carrö deux fusils en sautoir ; le tout
surmonte d'un chapeau moderne avec une aile de
VIEUXMAIRE
N" 5. Etain. 27"". Av. : i^ TIR CANTONAL NEU-.
CHATELOIS >% LOCLE 1892
Sous la croix fedörale rayonnante les ecussons accostes,
a gauche du Locle, ä droite du canton ; entre deux une Heur;
de lys, un point ou un I ou la queue de la pomme transper-
c6g d'une Heche de gauche ä droite.
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— 315 -
Rev. : POUR ETRE FORTS SOYONS UiNiS * 3-J *
Le serinent du Grutli.
N" 6. Etain, 23"^. Av. : Comme le if 4.
R. : NEUCHATEL Armes du canton.
N" 7. Etain, 23™". Av. : Comme n^- 4 et G.
Rev.: EINER FÜR ALLE! ALLE FÜR EINEN!
VIEUXMAIRE *
Monument de Guiliaume Teil avec son tils.
Arrötons-nous sur cette devise allemande qu'il n'aurait
pas 6t6 difticile a M. Vieuxmaire de traduiie en langage du
pays ; cette Operation eut-elle möme dil lui coüter un coin
de plus.
\V. Wavrk.
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ZIR SCHWEIZERISCHEN MEDAILLENKUNDE
\os Adolf Inwyi^r
ill
IK Paul Vital Is^naz Troxler 1780-1866.
Arr.t, Professor d. Philosophie u. Cesrhichte v«>n Luzem.
Meciaillon von Beat Bodenmüller in Einsiedeln.
Durchrne'^ser : 0,120.
Acers. Das Brustbild von der linken Seite und darüber
p aui \' iui [ gnaz TROXLER. Unten das Wappen Boden-
rnQllers und zu dessen jeder Seite vertheilt die Jahrzahl
Mna^cxxni (isä^). (Pi. v.)
Auf der Rückseite ist in gleicher (irösse eine eigens dazu
luTgeslellte Zeichnung in Lithographie, aufgeklebt. (PI. VL)
Dieselbe stellt den Schwur im Rütli nach einem von
Peter Bruckmann in Heilbronn (1810—1824) verfertigten
ovalen Medaillon dar.
L^nter den drei Plidgenossen steht der Vers in Cursivschrifl :
Die ^mtUich reinste Harnion ie
Sie fehlt im Sehweizerlande nie
Für Ignaz Troxler nur allein
Soll jedes Herz t?estimmet sein.
Ueber dem Bilde im Halbbogen die Aufschrift, wie solche
auch das Medaillon Bruckmann's trägt : « Als Demuth weint
und Hochmuth lacht, da ward der Schweizerbund gemacht. »
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REVUE SUISSE DE NUMISMATIÜUE
Digiti
zed_b^Go_ogle _
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:U7 —
Uebei" dieser Aufschrift auf einem ebenfalls Halbkreis bil-
denden Bande : « Andenken an unsern treuen X'^aterlands-
freund Ignaz Troxler. Kin sich stelsfort um sich selbst
windender Bandstreifen bildet die Umrahnmng. Der Name
des Lilhügi-aphen : J. Fesei* steht rechts unter dem Boden-
abschnitte.
Medailleur: C. Schlee inBei-n y 1843. Durchmesser 0,()r)5.
Aoers, Das Brustbild Troxlers, genau nach dem hier
vorhergehenden Medaillon von Bodenmüller, nur in ver-
kleinertem Maassstab. Rechts die Anfangsbuchstaben seiner
Vornamen : P. V. I. links TRÜXLEii. Unten der Name
des aus Troxlers Heimathorte stammenden aber in Bern
beschäftigten Bildhauers : c. schf.ee, der von den Studenten
Luzern's den Auftrag hatte die Medaille anzufertigen, vei-
muthlich al)er dieselbe nacli Bodenmüllers Medaillon nach-
bildend blos modellirte und dann die Stempel durch einen
Graveur stechen liess.
Reoers, Innerhalb eines Lorbeerkranzes auf drei Zeilen
die Inschrift: INTAMiNATIS | FULGET | HÜNORIBIJS
(Unbefleckt leuchtet seine Ehre), l 'nten zwischen den iMid-
theilen dei* Schleife, welche die zwei den Kranz bildenden
Lorbeerzweige zusammen hält ist die Jahrzahl da die Stu-
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- 318 —
(lenten Luzerri s ein Kxeinplar dieser Medaille in Gold ihrem
hochverehrten, aber seit bereits zwei Jahren in Aarau wei-
lenden ehemaligen Professor, als ein Denkzeichen ihrer
Hochschätzung schenkten.
Nebst dieser E^inen goldenen, wurde nur noch eine kleine
Anzahl dieser Medaillen in Zinn ausgeprägt, die nun bereits
schon ziemlich selten geworden sind.
D' Paul Vital Ignas Troxler,
Er wuide geboren zu Münster im Canton Luzern am
17. August 1780. Seine erste wissenschaftliche Bildung
erhielt der geistig reichbegabt^ Knabe an der Stiftsschule
semer Ileimalh, die er zwei Jahre lang besuchte um hernach
sich an die Lehranstalt nach Solothurn zu begeben. Nach
abermals zwei Jahren kam er an das Jesuiten-Collegium
nach Luzern wo er verblieb bis dann 1798 die französischen
Heeie in die Schweiz einrückten und die Schulen in Folge
dessen geschlossen wurden, worauf er als Sekretär zum
neu ernannten Regierungsstatthalter des Kantons Luzern
kam.
Im Jahre 1800 zog er nach Jena um die Arzneiwissen-
schaft zu studiren mit welcher er ebenfalls das Studium der
Philosophie verband, welche zwei antropologischen Ele-
mente nun seine ganze Geistesthätigkeit beschäftigten. Nach-
dem Troxler im Jahre 1803 zu Jena als Doktor der Medizin
|)romovirt hatte, gieng er nach Götlingen und nach kurzem
Aufenthalt daselbst nac.'h Wien, wo er seine spätere Lebens-
geriossin kennen lernte.
hn Jahre 1806 kehrte D' Troxier in seine Heimath zurück,
wo ihm der Huf seines ungewöhnlichen Talents schon bereits
VMi-angegangen, da er bereits zwei Jahre früher durch seine
c< Versuche in der organischen Physik, )> als Schriftsteller
aufgelretten war. Da er sich bald tadelnd über die sanita-
risclien l'jnrichtungen und den damaligen Zustand der
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1831 erhielt er die Würde als Rektor der Universität. Als
in dieser Zeit das Zerwürtniss zwischen Stadt und Land-
schaft Basel erfolgt war, wurde auch ])' Ti'oxier als Mit-
glied eines Revolutionsausschusses veidächlig, verhaftet
und seine Wohnung und Schriften durchsuclit. Nachdem er
seine Vertheidigung selbst geführt, wurde er zwar seiner
Professur verlurstig, sonst aber freigesprochen; worauf er
sich auf sein Landgut « Aannatte » hei Aarau zurückzog.
D' 'i'roxlers Erlebnisse hatten auf sein Geniülh nach und
nach einen sehr schmerzlichen Eindruck gemacht, wodurch
er auch der Wissenschaft endlich fast ganz entfremdet
wurde. Die Gemeinde Wohlenschwil im Freienamt schenkte
ihm das Bürgerrecht, und bald darauf (1832) *vurde er auch
in den grossen Rath des Kantons Aargau gewählt. Als 1834
die Akademie zu Bern in eine Hochschule ausgedehnt wurde
folgte \y Troxier einem Rufe als Protessor an dieselbe und
lebte nunmehi' wieder ganz seiner Professur, der Philo-
sophie mit aller Pflichttreue. Doch war er allmählig alt ge-
worden und er begann sich nach Ruhe zu sehnen. Im Jahr
1853 wurde er von der Regierung von Bern mit einer Pension
ehrenvoll seiner Professur entlassen und kehrte im Alter
von 73 Jahren auf sein tandgut bei Aarau zurück.
Seine alten Freunde und Bekannten waren grossen Theils
voran in die Ewigkeit gegangen, wesshalb er wenig Besuche
mehr hatte. Als ihm aber in demselben Jahre von der medi-
zinischen Fakultät der Universität zu Jena als Glückswunsch
zum 50. Jahie seiner Promotion das erneuerte Doktordi})lom
zugestellt wurde, so erneute sich sein Leben mit jugendlicher
Kraft und er liess es sich nicht nehmen im Jahre 1858 zur
Jubelfeier des 3()üjährigen Bestandes der Universität noch
)iach Jena hinzugehen, um dev Ahnamater seine Huldigung
darzubringen. Am 22. Mai 1859 verlor er seine Gattin. Damit
war aber der schon so hart geprüfte Mann noch niclit am
l^nde seiner Leiden, denn unter dem Drtick der Jahre verlor
i)v zuletzt auch noch das Augenlicht. Gegen Ende Februar
18GÜ stellten sich bedenkliche Schwächen bei ihm ein und er
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— 321 —
fülille seine Stunde nahen, docli lebte er iinmcr noch nach
.seiner allen Gewohnheit fort und genoss seine gewöhnlichen
Speisen wie ein gesunder Mensch. Am G. März etwas nach
() Uhr Morgens fühlte er wieder eine Anwandlung von
Schwäche. Er begab sich — denn er war schon länger auf-
gestanden — in sein Speisezimmer zu den Seini^en, wo er
sich mit der Bemerkung, dass er sich unwohl fühle, an der
gewohnten Stelle auf sein Ruhebett setzte und eines sanften
Todes verschied. Das ist in wenig Worte zusammenge-
drängt das Leben dieses merkwürdigen Mannes.
Benutzte Quelle : .f. l.. Aehi. Kin Nekrologe auf IK I^uaz Paul Vital
Troxler.
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ZUR SCHWEIZERISCHEN MEDAILLEXKÜNDE
VON Adolf Inwylkr
IV
Einweihung der Schlosskapelle auf Meggenhom,
bei Luzem, am 3. August 1888.
(iraveur : A. Clasens Lunardi, in Parii"
Durchmesser : {)S)22,
j Ch/tpe f/e
Acers, Inschrift auf neun Zeilen : Souvenir | de la | .
Consecration | de hi | Chapelle | de \ Meggenhorn | 3 Aoüt
1S8S (Aiiflfiikm IUI die Kinweiliunji der Ka|)ell(» von Mc^i^^eiilioni
am 3. AujiNsl ISSS i
RiToi's. Das llainnicndc llei'z Jesu von einer Dornen-
krone unikrän/t und von Klammen- und Lichtstrahlen um-
geben. Darunter aut'einem I^andedie Worte : ora pro nobis
(Hitte für uns).
Diese kleine ^hYlaille ist von Hand mit dem Grabstichel
v(M-tieft eingravirt, mit Henkel und King versehen und wiegt
sammt Let/.term T) ( iramm. Sie ist in ein ro*liledernes l\lui
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— 323 -
geschlossen, auf dessen Deckel in Goldbuchstabcn die
Worte aufgedruckt : MKGGENHORN | 3 AOUT | 1888
inwendig im Deckel ist auf dessen Seidenfütterung die
Firma des Lieferanten, ebenfalls in Goldbuchstaben : A. Cla-
sens Lunardi, 1 rue de Choiseul, Paris.
Wurde an alle Fcstgeladenen in Silber ausgetheilt.
Kapeüweilie auf Meggenkorn bei Luizern.
Eine religiöse Ceremonie vei*einigte am 3. August 1888 die
Notabilitäten Luzern's mit der Elite der damals gerade am
Vierwaldstättersee der Sommci'frische sich erfreuenden
Fremden, zur Einweihung der Kapelle, welche die neue Be-
sitzerin des Schlosses « Meggenhorn » Madame Armand
Heine * durch die Architekten HH. Oberst Heinrich v. Se-
gesser-Crivelli aus Luzern und Heinrich v. Fischer von
Bern, hatte erbauen lassen.
Meggenhorn ist in reizendster Lage am Abhänge der
Hügelreihe gelegen, welche die Ufer des Küssnachterarmes
des Vierwaldstättersee's begrenzt. Die Kaj)elle ist dem
Keichthum der Schlossherrin ents|)rechend mit walirhaft
verschwenderischer Pracht über einer von Säulenhallen
getragenen Plattform zur recliten Seite dem Schlosse vor-
springend erstellt. Durch seine Lage und mittelalterliche
Bauart, im reinsten Styl Louis XII, durch seinen mit feiner
Bildhauerarbeit versehenen Balkon und das reiche Portal,
ei-innert die Kapelle bis in die kleinsten Einzelheiten an die
berühmte Kirche St. Peter in Caen, von der sie eine getreue
Nachbildung ist, mit dem Unterschiede jedoch, dass das
schlank zugespitzt eniporsti*ebende Glockenthürmchen die
' Armand Heine war der Sohn eines Onkels des Dicliters Heinrich Heine. Das einzii^^e
Kind des verstDrln-nen Armaml Heine Kninlein Marie I.«juise Heine hatte sieh nicht larij^n
v<»r der F'in\veihnngsfeierlicld\eit mit Herr Acliiles Fonld. einem NelTen des franz«>^isclien
Ministers l'ould, verlobt. Eine Toehb-r von Michel Heine (Hrnder Armands) hat sich niehl
l.mt,'' nacher mit dem jungen Fiu'st«'n von Monaco vfiloht. und zwar wenij^^c Tap' v< r
dem Tode seines Vaters.
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Mitte des Daches einiiiiiinit, gleich wie bei der Sainte-
('hai)elle zu Paris. Das innere der Kapelle ist dem äussern
entsprechend in ernstem Style gehalten, nicfitsdestowenigei*
aber von prächtigem Effekt mit seinen sc^höngemalten Gla^^-
scheiben, darstellend die Verkündigung Maria : die heilige
Anna und andere Schutzheiligen der Kapelle, mit den nicht
mindei* pi-ächtigen Wandgemälden und den Rautenver-
zierungen am Deckengewölbe. Der Altar ist ebenso reich
verziert und enthält ein Hostiengefäss in dessen Mitte ein
aus lauter funkelnden Brillanten gebildetes Herz mit seiner
strahlenden Lichtfülle an das hl. Herz Jesu erinnern soll.
Die Kinweihungsfeierlichkeit wurde von Casp. Mermillod.
BischotT von Lausanne und Genf, unter Assistenz des neu-
erwälten Bischofs Haas von Basel und anderer geistlichen
Würdenträgei-, persönlich vorgenommen, welcher während
einiger Tage auf dem Schlosse zu Gaste war.
Unter den zahlreichen Geladenen, welche bei diesem An-
lassder liebenswürdigen Schlossherrin und ihrer anmuthigen
'I'ochter die Aufwartung machten, bemerkte man vorzugs-
weise : Ihre königl. Hoheiten den Grafen und die Grätin
'l'rapani, die Fürstin Zurlo, den General v. Schumacher, den
Oberstdivisionnär M. Alph. Pfyffer v. Altishofen, den Coui-
mandeur d'Orelli Corraggioni, päpstlicher Kammerlicrr.
die beiden Architekten der Kapelle, Herr und Frau Pfyffer
V. Heidegg mit ihren beiden jungen Töchtern und die Ge-
meindebehörden von Meggen und viele Andere mehr.
Nebst diesen I\ingeladenen, hatte Madame Heine den
ausgezeichneten Gedanken, auch alle Künstler, Handwerker
und Arbeiter am Feste Theilnehmen zu lassen, die zum Bau
der Kapelle beigetragen hatten. Da diese jedoch nicht alle
Theilnehmer zu fassen im Stande war, wurden vor derselben
noch Zelthütten aufgeschlagen. Nach der Ceremonie der
Einweihung der Schlosskapelle zu Meggenhom, die dem
hl. Herzen Jesu geweiht wurde, fand die Firmung der beiden
Töchter Pfyffer v. Heidegg ebenfalls durch Bischoff Mei--
millod statt, wobei die beiden Schlossherrinnen Pathenstelle
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einnaliineii. Hernach hielt Bischof Mennillod eine Anspi-ache
an die beiden Finnkinder und an alle Anwesenden, worauf
dei- seit einiger Zeit auf Me^genhorn weilende Dominikaner-
pater Law die ei-ste Messe am Altai* der neugeweihten
Ka|)elle las.
Nach Schluss dei* i'eligi(')sen Cei*emonien fand im grossen
Schlosssaale der Kmj)fang der Klu-engäste und ein ausge-
zeichnetes Festmahl statt. Während (he geladenen sich eint*
Fhrc daraus machten, ihre iM-gebenheitsbe/eugungen an
(he beiden gegenwärtigen bischöHichen Würdenträger, so-
wie an die königlichen Holieilen den Grafen und die Gräfin
Trapani (hu'zuhringen, benutzte Madame Heine den Augen-
l)lick um den) Bischöfe Mei-inillod ein aufs reichste mit
Ametisten und Brillanten besetztes Kreuz an s(*hwerer gol-
dener Kette darzureichen, (iie er sich sogleich um den Hals
legte. So wurden ebenfalls die beiden Firmkinder von ihren
beiden Fathinnen Madame Heine und Fräulein Tochter aufs
reichste beschenkt.
Als Andenken an die Feierlichkeit einhielten auch sämmt-
liche zum Feste geladenen Gäste, mit sammt den anwesen-
den Künstlern, Handwerkern und Arbeitern, jeder eine der
voi'gehend dargestellten Medaillen in Silber nebst Ftui.
Unter dem Ausdrucke der Bewunderung und des Dankes,
nebst den hei*zliclisten Vei'sicherungen innigster Frgeben-
heit, vei-abschiedete sicli die Gesellschaft gegen '^ Uhr
Nachmittags von ihi'en gi-ossmüthigen Festgeberinnen auf
Meggenhorn, um sich auf ein seit der Abreise von Luzern
am Morgen, extra bereit gehaltenes Dampfschit! zubegeben,
auf dem sie dann wieder der Stadt Luzern zugeführt w uiden,
da ein jedei- Theilnehmer gewiss noch auf recht lange Zeit
sich dieses schönen Festes und der liebenswürdigen Schloss-
herrinnen auf Meggenhorn in angenehmster Frinnerung be-
halten haben wird.
neiiutzte(Juelleii : Diis Taijhldtt. von \a\7m\'\\. t8SS. La iJhcrfr, i\c
lM-il)(mr<:, 1>S8.
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JOHANN BAPTIST FßEXER
Sl»in|M'lsihiMiiitT aus Ijizerii.
■ IIi'»,.i i|ihi*«4!n- N'h/ mit i iti**iii l'.'tt» nI iiarli »•in»'i lMio|.ij:r:i|»hi»* jirZ«*iohi«*l- IM. VI
\'(»ierst imiss ich meinen verbindlii^listen Dank den Herren
Dr. Tli. V. Liebenan. Staatsarchivar; Schiffmann, Bibliothe-
kar: L. ( ora'x^^ioni, Bankprüsident: Anton Schnyder, Gra-
veur, und A. K^ly, Kunsthandlunj:. für ihre mir gütifj^t ge-
machten Mittheilun^en, aussprechen.
Johann Baptist Fi-ener (Sohn des Jos. Frener und der
Maria HensokM) war <kM- Sohn einer alten luzernerischen
Familie und wurck^ als das dritte jüngste Kind von ac*it Kin-
dern am 10. Dc/eml)or 1<S'^1 in Lu/ern geboren. Da ^eine
Fltern nicht mit ii-(hs<hcn (iüiern gesegnet waren, wurde er
im dniiiuen Waisenhause auferzogen und genoss die da-
mal> übliche Siliulhildung. Schon frühe zeigte er Anlagen
zum Zeichnen, darum wurde er dem tüchtigen Zeiehnungs-
lehi-er Prof. Franz Schlati in den Futerrieht gegeben. Kr
maclitc rasch gute Fortsciiritte im Zeichnen, Modelliren, etc.,
und schon als l<Sjährigcr Jüngling modellirte er unter dei*
Leitung seines Lehrers die Büsten dei* verschiedenen K(»m-
ponistcn und Dichtern der Theaterlacade der Stadt Luzern.
Bald nachher wurde er mit der Ausführung de.s Grabmonu-
ments von RegiiMungsrath Singer in der Säulenhalle links
l)ei der Hotkiiclu^ in Lu/.ern betiaut. Von da ab wandte er
sich ganz dem Giaviren zu und legte schon im Jahre 1842
durch einen Stempel, das \Vap|)en einer alten Berner Fa-
milie (V. Vischer) darstellend. Zeugniss von seinem Talente
und sein(M' Kunst ab. Auch war er durch zwei Arbeiten an
der schweizerischen Kunstausstellung anno 1S42 vertreten,
welche NU^daillen leider nicht näher genannt sin(k
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REVUE SU.1SSE DE NUMISMATIQUE
U>'Anxkk . I'L. vif
.lolIANN HaPTISTK FllKNKR
^l.inm^KrlmHd.r ;..«s l.../...... «8'^»-1*'2Digitized by GoOglC
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— 327 —
Zur weitern Ausbildung in seinem Fache erhielt er von
der Lu/erner Regierung Stipendien, welche ihm ermöglich-
ten vorerst in Wien, die damals neugegründete Academie zu
besuchen. Mit guten Zeugnissen ausgerüstet, zog er im Früh-
ling 1844 nach Paris und fand im Atelier von Antoine Bovy
Arbeit und wurde so sein Schüler; derselbe stellte ihm meh-
rere sehr gute Zeugnisse aus ; mit solchen Mmpfehlungen
trat er Mnde 1844 in die Academie des beaux-arts (damals
königliche Academie) als Schüler, und verliess als Meister
in seinem Fache nach solcher Ausbildung, Paris, im Oktober
1845.
Kv ging von Paris nach Rom: wie lange er sich hier auf-
gehalten hat, kann nicht genau erörtert werden, da mit Aus-
nahme eines Briefes an die luzei-nerische Regierung keine
weitere Korrespondenz hierüber Auskunft gibt. Dort erhielt
er den ehi-envollcn Auftrag für den löbl. Stand Luzern, die
von Scliwegler in Luzern gezeichnete Medaille zur Erinne-
rung an den Freischaarcnzug, 5. Dez. 1844 und 31 März 1845,
zu stechen. (Gc[)rägt wurde sie in Genf von Antoine Bovy.)
Im Jahie 1845 zog ei' dann nach Florenz; daselbst verhei-
ratete, er sich mit Adelheid ('omucci, welche ihm aber- schon
am :i2' Februar 1849 starb. In Florenz wurde er Tischnach-
bar des berühmten Musikers Josef Verdi, auf welchen er
eine jetzt noch viel bewundert Medaille stach.
Nach dem schweren Familienungiücke, welches ihn ge-
troiTen hatte, verliess er- Florenz ; wandle sich dann nach
München, wo er nur wenige Wochen blieb und nachher wie-
der seiner \'aterstadt Luzern zu. Kr erhielt für eine Medaille
auf König Maximiliam II. von Bayern den ersten Preis.
Anfangs 1850 Hnden wir ihn wieder in Luzern, wo er sich
ein kleines Atelier ei-ölTnete und wo er die jetzt noch vielbe-
wunderte Löwendenkmal-Medaillc schnitt. Ertrug nun den
(iedanken sein Geschäft zu erweitern und bewarb sich darum
am 15. Oktober 1850 bei der Regierung, um die nun seit 1850
nicht mehr benutzte Münze (d. h. das Haus, in welchen Mün-
zen geschlagen wurden), um darin eine Fabrik zur Herstel-
lung verschiedener Gegenstände als Knöpfe, Militnrfourni-
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— :«8 —
lüivii, etc., und zur Präj^ung von Denkmünzen, etc., einzu-
richten. Ks wurde ihm aber nicht entsprochen.
Kl)ens<) bewarb er sich für die Stelle eines Münzgraveurs
in Bern beim Bundesrathe, aber ebenfalls ohne Krfolg. Kv
arbeitete i'üstig weiter, und so entstanden in kurzer Zeit die
jetzt sehr seltene Löwendenkmal-Medaille, wie auch eine
Medaille auf das berner'sche Bundesfest (Eintritt Bernds in
den Schweizerbund 1853). Im folgenden Jahre 1852 erhielt
er den Auftrag von der Schützengesellschaft, Zeichnungen
für den Thaler und die Schiessmarke des im folgenden Jahre
abzuhaltenden eidgenössischen Schützenfeste zu entwerfen,
welchem er nachkam. Sein Entwurf beliebte und er erhielt
die Ausführung desselben. Dieses Kunstwerk verbi*eitote
seinen Namen in alle Gauen der Schweiz.
Vm diese Zeit suchte die Hcgier-ung von Guatemala (Cen-
tral-Amerika), durch einen Herrn Fuchs aus Baden, Kt. Aar-
gau, einen im Münzfache geübten Graveur. Durch Herrn
Dr. Robert Steigei* in Luzern wurde Frener demselben eni-
pfohlen und trat dann auch in Unterhandlung mit ihm ein,
welche zum Abschlüsse eines lOjährigen Engagements führ-
ten. Nachdem er noch die Herstellung der zum Mimzen no-
thigen Maschinen beaufsichtigt hatte, reisteer Ende 1854 von
Luzern fort in seine neue Stellung.
Zuerst war er Stempelschneider und im Jahre 187U Direk-
tor dei* Münzstätte in Guateniala (Central-Amerika), welche
Beamtung er bis zu seinem Tode, der am 30. Api'il 181);? er-
folgte, verblieb. Er verheii-atete sich dann wieder mit einer
Tocihter dev hochachtbaren gräflichen Familie de Fernandez,
aus deren l'lhe mehreri^. Kinder hei'vorgingen.
Ueber seine fernem Kunstwerke in seiner neuen Heimat
weiss ich nur, dass ungefähr neun silberne t'ourantmünzen
verschiedenen (icpräges und zwei goldiMie seinen Namen
unter dem Kopfe des jeweiligen I^räsidenten tragen.
Auf die Bes(!hreibung der einzelnen \\'ei-ke, die wir aus
scmei' Hand haben, werde i(di vielleicht später zurück-
'^^""^^^''i' Franz Haas (Luzern).
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FRAGMENTS NÜMISMATIQUES
srr\ LE
CANTON D'ARGOYIE
Vav H. Hi:hkr.
Les monnaies du canton d'Argovie.
('(»ntrniivineiit a notre premiero iiitoiition, ^o^^^ faisoiis
siiivre ici une courte desrription des monnaies du canton
(KAr^-ovie. Dans le conrs de nolr(» irnvail sur les niedailles,
nous avons 6te encournge a ee sujet. et nous eroyons d'an-
tant plus devoir suivre celte direction (|u'il en rösultera un
preinier essai, crasseinhler dans un senl opu8(*ule tout h'
nicileriel numisniaticjue du dit canton.
Dans eette [)artie, nous donnerons des descriptions heau-
coup plus soinmaires que pour les niedailles, pai'cequc les
nioiHiaies <>nt öle, du moins en partie, Tobjet de publications
assez ötendues (voir la l)il)lio<4rapliie). Cependnnt un en-
senible niölliodi([ue man(|ue conipletenient juscpiVi present.
Nous essaiei'ons donc de conihUM* hrieveuient celte latnuie.
Nous conlinu(M-ons nos rei-lieirlu^s sur la numisnintlque
ai'^'<nierme et nous serons tr<^s rtH-onnaissant a tous ceux
ipii voudi-ont nous (*ominunique!' d(»s documenls ou de nou-
velles pieces. Nous en doinierons conrjaissance dans des
Supplements. l)\ni «nitre cote, nous ne perdions pas non
j)lus de vue une seconde edition de noti-e IravaiK remanie
aloi's totakunent et au^inente le |)lus possihle.
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:3:ii) —
Ii:s DK ZOFINca'K
lelairc de la ville de Zotini^ue de
meine im rertain nomhre de
21)7). Les indieations les plus
^s a ee sujet se trouvent saus
ie M. le 1)' H. Meyer. IVapr^s
^sumerons les traits pi'incipaux
ernentee et importante, vu la
lans lequel les moimaies de Zo-
[•tain momenl. X'ayaiit aucime-
•e toutes les eoiUi'overstvs (M)ii-
elles. iioüs iie citerons (jue ee
^iive eoimiie etant frajjpe pour
e prescjue toujours dans les
exagere les faits eoneeniant
WS du proces intente a la ville
larjuelle la ville avait frappö
lander rautoi'isalion a l'etat de
m soiitenait (|ue rien ne prou-
L^ mouuayer*, thesecjuellaller*
i\ Oll publiait ä Zotingue une
[les etudes tres approfondies au
le. Seulemeiit on ne sVst pas
'^sors des arcliives, ce (jui aurait
}■ en breche les eontradic^teurs,
suivi-e des tradilions et d'exa-
de monnayt^i'. C'est ainsi <jue
il en entier a la lin de notrc ti*a-
le suit(» apres la desti-uetion de
issa, aujourd'hui le village de
von en l'an 575, Zotingue deve-
lus ancienne ville de THelvcMie
vs n. MeycM-.)
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- 3;ii —
l)urgoiide, qui recevait le droit de inonnayor. Ensuite Tau-
teur parle du rtMiouvelleinent de ce droit par Carolus ( -ras-
sus en 883.
Jusqu'a prösent, on ne connait aucune pi6ce de ZoHiigue,
appärtenant au V1II"^^ IX"'^ ou X™*^ si^cle. Les reclKUHihes
numismatiques ont du reste prouv(§ que les bractöates,
seule e.spöcG de monnaie connue de Zofingue, n*ont fait leur
a})parition qu'au XU"'" si(>ele et que leur öpoque la plus
(lorissante ötait le XIII'"*^ et le XI\''"".
Les origines de la monnaie de Zofinguesont inconnues,
il serait donc dösirable que la döcouverte de doeuments
vienne nous ^elairer a cc point de vue. ZoHnji:ue appartenait
aux comtes de Lcnzbourg, dont les <*omtes de Frol)our»i:
re(;urent la ville cornme dot par uii mariage entre les deux
familles ; le monnayage s'effeetua. a ee (pi'il parait, seule-
inent apres rextinction de la inaison de Lenzbourg. Que les
eomtes de Frobourg aient possedö la monnaie de ZoHn<j:ue,
eela ne fait pas l'ombre d'un doute, mais on ne sait pas i)ar
quel empereur ee droit leur avait tM(^ aeeord^. D'autie part,
il serait possible que l'importante abbaye de S^-Mauricius
eüt, eomme c'^tait le cas pour beaucoup d'autres institu-
tions religieuses, le di-oit de monnayer. Mais ces preuves
manquent ögalement. C'est seulement en 1235 qu apparait
le pi'emier document (pii donne une preuve cxacte de Texis-
tenee d'une moimaie a Zotingue. Ce doeument nomine
<*onnne ti^.moin un Jean, « monetarius » de Zotingue.
1) apres tont ee qu'on sait ä present, il est donc im|>ossibli'
de lixei' la date du droit de monnayage de Zotingue ante-
1 'i(an'(»ment a la lin du douzieme siede. A partir de 1235,
nous rencontrons alors les monnaies de ZoHngue dans de
nombreux doeuments. Un acte de 1257, parlant de l'exten-
sion du rayon des monnaies de Zurieb aftirme que les mon-
nait»s de Zotinguc n'avaient eours que dans la ville meme
et ne devaient pas en depasser Tcnceinte. On ne connait egale-
ment pas exaetement la date a laquelle les eomtes de Fro-
bourg ont vendu la ville aux eomtes de Ilabsbourg. En t<Hit
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— :YM -
cfls. Zotinguo i^'est inise sous la protection du comte l^>-
(lolplic de Hai).shourg cn 1208, mais il est sur aussi (|ue les
eonites de Frohourg conservaient eneore lous leurs droits
sur la villo de /oHn^ue, la inonnaie comprise, juscpfen
1^79 en\ iron.
Tu document de Tabbaye et du comte Hartmann de Fro-
boLr-g nomme, cn 12(U), « Hu*ro et Henricus uionetai-ii eives
Z<>fing(Misis »). et tm 1?83 on li-ouve de nouveau nomnie
H(Mni, niaitie de la uionnaie de Zotin^ue. In document de
l:?8r) ivlate rjue Tabbaye devait a Teverjue de Constanee an-
nuelliMuent cinq marks en ar^ent du titre des monnaies d«'
ZoHngue (ponderis Zolinizensis), oblip:ation qui fut |)ay(}e,
cette annee meine. |)ar une sonnne uni(|ue de 130 marks en
ar<ient.
Autour de Tan 138'). rempereur Rodolpbe dcHabsbour^
se declarait seigneur suz(M-ain d(^ la ville de Zotin;^ue ' et
forcait les comtes de Frobourf» de se soumettre. Des ce mo-
ment, ces dei'niers devi(Mnient, juscpi'a leur extinction, les
sei^neurs f(^odaux de Tendroit.
Kucore plusieurs fois plus tard, nous trouvons des docu-
ments «pii citenl comme It^moin le monnayeur de Zolin<i:ue.
ainsi en 138() Albert et Henri, en 1800 Werner, 1300 Jean ;
la monnaie ou le titre de la monnait» sont relates en 1351.
1300, 1300, 1358, 1365, 13(>7. 13G8, 1370, 1383, 1405, etc.
Comme on voit, les do(*uments a ce sujet ne manquent uas.
I)ans un a<Me dont la date est discutee (les uns la mettent
en 1337, lesautres 1391), l'assemblee des bourgeois de Zu-
rirh (l(''eide d'intn-dire l<vs monnaies de Zolingue et de So-
hnn-e; M. H. Meyer pense que cette interdiction de la mon-
nai(^ de Zolin^ue appnrtient plutot au connnencement du
Xn''"*" siede, eporpie a laquelle les cUu's d'Autriche possi^-
daient, outre Zotingue, eneore les comtes de Kybourg, Ba-
den, Lenzbour^-, (4runingen, Fribourget Lu(*erne, de sorte
qu'a (U'tte epoque la monnaie de Zofingue avait cours dans
le teri'itoire d(^s cautons de Thurgovie, Zuricli, Argovie, So-
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Icure, Lucernc et dan^ la Hautc-Alsace, en d autres teiines
depuis le Saint-Gothard jusqu'aux Vosges, et daiis lautre
directioiT du lac de Constance justju'aux environs du
Leman. Daus ces conditious, ou comprend (jue la ville de
Zürich tcichail de sauvegarder ses intörets en iuterdisant
les monnaies de Zofingue. La eoucurreuce restait ueanmoins
iusuruiontable.
Apres Zürich, c'est Lucerueijui sedefeud contre Tinvasion
des monnaies deZofnigue. Rudolphe de Ilabsbourgcomnie
roi des Romains avait aehete Luc(M*ne deTahbaye de Murbach
(en Alsa(!e)enlä91etintroduisit natui-ellementsamonnaiede
Zotinguea la |>hice de celle de Zürich, qui etait lamonnaic
habituelk^ de la vilk» de Lucerne. Mais pendant le regne
des ducs Albert et Otto, le titre dv la monnaie s'ötait telle-
ment amoindri que la ville i>rit des mesures contre ces pieces
de mauvais aloi. Menacee (Tune guerre par les ducs d'Au-
t riebe, Lucerne conclut son pacte t^tcrnel avec les cantons
primitifs en 133ä. Cependant K*s ducs s(» plaignirent de Lu-
cerne aupres de Tempereur Louis, (.^elui-ci provoqua une
enquete, et le tribunal arbitral nomme pour juger ce dif-
förend condanma Lucerne a accepter la monnaie de Zo-
lingue.
En 1834, le procureur des ducs d'Autrichc conclut un
trait^ avec r^veque de Bale et Tabbaye de Zürich au point
de vue de la tixation du titre de leurs monnaies et i)our
faciliter un öchange amical entre les trois districts mone-
taires.
Kn laissant de cote un grand nombre d(^ faits de moindre
importance, nousrelateronsa präsent une Convention moiie-
taire de 1377, entre le duc Löopold d'Autriche, le comtc de
Habsbourg-Lauffenbourg, le comte Rodolphe de Kybourg
seigneur de Berthoud, la comtesse Elisabeth de Neuchatel.
le seigneur Hermann de Krenkingen, et les villes de Haie,
Zürich, Berne et Soleure. Le duc Leopold a signö cette Con-
vention au nom de ses villes : Fribourg en Brisgau, Schaf-
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fliouso. Hrisach, ZotiMti:ueet Herglieim. Cocontrnt fut iiotn-
hlenient cliaii^e ot renouvele en 1387.
Apies la derniere Convention inonötaire du duc d'Au-
tr'iclie an nom de sa ville de Zofingue. en 1387, la maison
d'Autriche commenrait a perdre de son autoritö sur ses an-
cioiines terres de succession, et Zolingne suivait le courant
du teini)S. En 14(M) et 1407, les ducs accorderent des liber-
les tres etendues aux bourgeois de leur ville, et c'est c\ eette
epoque qu'il faut classer les bractöates, qui portent, tout en
conservant les insignes de leur princt\ Töcusson de la
ville.
Hient(>t apr(^.s, en 1415, lorsque le Coninle de Constance
eut decretö le bannissenient du duc Frödt^ric et que Teinpe-
reur Sigismond eut encourag(^ les Conf6dtM*(3s i\ pai-tager les
pays de ce malheureux prince, les Bernois avancaient leurs
troupcs jusque devant Zotingue. Kn pronietttmt de sauve-
gardei* tous les droits et tous les privileges des habitant.s
de la ville, les |)orles furent ouvertes, et la citt^ si devouee et
Mdele pendant des siecles a son seigneur le duc d'Autrudie
fut la premi(Me conquise par les Bernois en Argovie.
Pendant quelque temps encorc la ville semble tenir avec
acluii'uenientä son droit de battre nionnaie. Meme en 1433,
sursadeinande, reinpereur Sigismond renouvela par un do-
rument date de Bale, lancien privih'^ge.
Mais les tein|)S et les choses avaient comi)ltMement
change ; reporpie des privüc'^ges de villes et de personnes
ist>lees ötait passöe pour toujours. Conime d'autres droits
de baltrc nionnaie suisses, celui de Zofingue fut bientot
oubliö et cela a tel point(preii 1730, lors du difTörend eiUiv
Zolingne et Berne, cette derniere prötcndait nienie que
Zotingue n'avait jamais (>oss(3de le droit de monnayer.
Nous laissons de cote de nombreux dt^tails bistoriques
sur les monnaies de Zotingue, ne voulant doruier ici (pie
qu(*lques principaux traits, et nousrenvoyonsceux(jui s'in-
teressent plus parti(*ulierenient a ce sujet aux publications
<*itccs dans notre liste bibliograpliique. Sur ce, nous pas-
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REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE
11^' Annkk }>!.. VJII
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II" Annki«:
REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE
1>L. IX
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19
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ii
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MoNN.MKs i»i-: /()riNt;i;i-; j\
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REVUE SUISSE DE NUMISMMIQUE
II« Annee Pl. X
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sons a la description des pieccs ((ue iious avons pu ras-
semhler.
Les hracteates de ZoHiigue sc divisent livs distincteineiit
en deux. series. La plus anciennc est celle on les inoiinaies
])()rtent riinage du Saint de la ville, (|ui est Saint-Mauri-
cius ou un autre type ecclesiastir|ue. Ce soiit les pieces
1-1() PL VIII, (pii appartiennent toutes au XIII"'** siecle. Lors-
<iue la ville devint la i)röprietödela maisoii de Hahsbourg. le
saint ceda la place aux armes et attributs des ernpereurs
<rAutriehe, couronne, casque, et surtout pluines de paon.
coinme on le remarque sur les j)ieces 17-ä9 PI. IX. Comnu'
nous Tavons faitressortir dansTintroduction, 11 serait ini])(>s-
sihle d'indiquerdesdates exactesde lafi'ai)pedes uneset des
autres, rnais il est probable que la seconde serie api)ai*tient
au XI V"" et au commencement du X^^"" sieele.
Coinmo nous donnons les figures des bractt^ates, nous
rroyons |)'>uv(>ir nous dispenser d'une descnjition detaillee
de leur f.^/nio et de toutes les irrögularitesen general. L'ou-
tillage de leurfabrication etait, non seulernent i)Our Zolin-
gue, mais en general tellenient primitiF(|u'on ne trouverait
pas deux pieees exactenient de la nieme forme. Naturelle-
ment le i)oids varie egalement. Quant a la frai>pe, eile est
souvent assez negligee. 11 est meme arrive (lue des pieci^^
fi-appees avec le meme (*oin ont ete pi-ises pour des varit^-
tes differentes, les unes ayant reussi, tandis (\ue les autres
avaient ete executöes saus soin. Le metal de la i>lupai*t est
un argent assez mauvais ; il varie aussi beaueoup suivant
les epoques |)lus (^u moins ancieimes.
a) Les hracteates de /ofingue.
1) PI. VIII, Hg. L ( omine sur la plupart des bracteates.
<>n voit ici un eoin rond sur une phujue d'argent negii-
geannnent L'Oui)ee en earre. Le buste (Tun liomme portant
un diademe, des deux (*ntes de la tete pendent de longues
boudes de cbeveux. Au eou on ivmarque une cliaine de
s
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— 33(> -
l^ei'los. I/'^ende sin* le Und relumsse : ZC)\'I. Knti-e le^^
lettros Z - ( ) (*t \' - I uiie cMoile, entre < ) - V le croissaul.
2) V\, VIII, fio^. 2, Tetosaiisdiademe. cliovelurei»lusdove-
loppt^e, lo reste resseuible u la prc^cödcnte.
3) PI. \ III, ti*;. 3. Pii^ce avec trois letes, dont deuxdessus
adossros Vuno a l'autre et au dessous la troisic^inc, celle-ci
de faee. Sur le bord rehausse la It^^ende ZO\'IG.
4) PI. \'III, tig. 4. La meme, mais aveeunautre<*üin. Le
D' Meyei" suppose (jue ces deux monnaie.s prouveiil une
alliaiice entre Zürich et Zofin{j:ue, dans le hut de les laisser
cireuler lihreineiit dans les deux ravons moiK^tairus. Les
deux tetes dessus seraient P'elix et Regula, les saints de
Zürich, eelle dessous le saint Maurieius de Zofingue. Se
hasant sur cette supposition, Krets(*hmer* dit que la röunion
des saints des deux villes sur la meine pieee est une preuve
en faveur rinfhienee de Rodolphe de Habshouig, proteetcur
des deux villes.
r>-7) PI. \'IIL fig. 5, 6 et 7. Figure ujasculineeourounöe,
une chaine au cou. L(^g. : Z - ( ). C'est le type le plus i*epandu
des bra(Möates deZofingue.
8) PI. \'I1I, fig. S. Tete tournee a droile, portant un dia-
demc. Leg. : Z - <).
9) PI. VIII, fig. 9. Tete niaseuline couronnöe, ä gauehe
une tleur, a droite un Z.
10) PI. \'III, fig. 1(). Te^tede feinrneaveccouronue et voile.
Leg. :Z()FIGN.
11) PI. Vllljig. 11. Tetedefernmeaveecouronne, voile et
chaine au cou: Lt^g. : ZOVIGN.
1^) PI. MIL fig. 12. Töte defeinmeavecdiadöme, voile et
(*liaine au cou. Leg. : Z - O.
13) PI. VIII, fig. 13. Tete d'une uonne en hahit de Tordre
religieux. Lt^g. : Z - ().
14) PI. \'I1I, fig. 14. Büste d'unenonne, avec la chaine au
cou. l/'g. : Z - (>.
lo) TM. \'III, tig. 15. Monuaie ronde, entouree d'un cercle
' drolf'H tihttfn- l'nr ^fiinzkum^i\ lH30, Tli. II, p. ;J07.
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— 337 —
de i)erles. Tele de femme, de face, coiiime les c
dentes, avec un double diademe, voile et chaii
Leg. : ZO-VI.
Les six derniei-e« piöces ressembleiit beaueou)
teates de Zürich avec le buste de Tabbesse. 11
qu'a cette 6i)0(|ue il re^gnait uiie entente parfaite
derniöreet la ville de Zotingue.
IG) PI. Vlll, fig. lü. Unebractöatequele l)'Me\
inalgrt^ sa forme extraordinaii*e, parmi les mc
Zotingue, parce qu'il existe Un sceau avec h
« S. Maürici», montrant exactennent la uieme
surnotre braclöate. II ne nous a pas ^\6 possible
les choses de plus pres. L'n saint en habit long, i
autour de la tete, tenant dans sa main droite
et dans sa main gauche uiie bouclier marqut^ d'u
Nous arrivons ä präsent aux pi(^ces de la secon
Le caractore ecclesiastique disparait pour devc
ment civil, aux couleurs d'Autriche.
17) PI. IX, tig. 17. Unc couronne avec les
paon. En haut des dcux cxMös sur le bord rehaui=
18) PI. IX, fig. IS. La couronne avec lesplum
Dessous un Z.
IDetäO) PI. IX, tig. 11) et 20. Couronne avec
jjlumes. Aucune legende.
21 et 22) PI. IX, tig. 21 et 22. Un casque o
portant Iq3 plumes de paon. Sans It^gende.
23) Pl.lX, tig. 23. Bractöate carröe, mais le
avec cercle perle au bord. Au milieu la couroni
plumes de paon.
24-26) PI. IX, tig. 24, 25 et 26. Ln casque c
portant une aigrette de plumes de paon. Trois pi6
la derniere avec cercle perle au bord. Lögendi
cotes du cascjue : Z - 0.
27) PI. IX, tig. 27. Pi6ce un peu plus petite (jue
Cette Sorte ötait aj)pelee « Häbbling ». Bord rc
milieu une couronne.
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. 'rix. L'ecusson <le la ville de Zotingue,
les plumes de paon. Lt^g. : Z - O.
iiK Tete (riionime portant la couronne a
out a fait dans le genre des autres i)ieces
igue uue sorte de bracteates, r^guliereineiit
p plus ö|)aisses et plus lourdes que les
en age. Ensuite, la comj)ositionen argent
3 les anciennes pie(*es fait surtout croire
ees appartienuent a uiie epoque beaueoup
ue Zolingue les a fait frapper pour son
'apres leur apparence jamais ces pieees
US en citons seuleinenl quel(|ues-unes,
e davantage.
30. Pieee ave<* deux tetes, mais cjui soiit
inerne coiu, seulement en le plaeant ä
re frap|>e pour le second coup. C'est uiie
tig. 31, 32, 33 et 34 repri^sentant encore
s de la nieme categorie. <)n les reconnait
tion niodernisc^e de la gmvure du eoin.
le sonimes pas compl^tement rassure a
II faudrait se proeurer d'autres exem-
*omj)arais()n tres etendue, ehoseque nous
Jöcide a eutreprendre par la suite. Pour le
outeroiis seulement deux pieees de eette
pii nous semblent bien porter le caehet
intifjuitt».
üece (|ui se plaeerait a la suite de la serie
0.70. Cabinct numisniatique de Geneve.
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— :VM -
30) Piecc de la menie categorii
Poi(ls2,0. Cahinet numismatic|ue
37) M. le !)'• Trachsel, dans
suisse de Numisinatique, 11"'" am
de ces grandes bractöates cari'öes
de la suite des n^-^ 5-9. Le fait q
d'une trouvaille importante de
authentiques et anciennes, semb
t(^'ates caiTöes, plus lourdes({ue le
parfailemeiH de» la meme epoque.
b) Monndies du X
3S) PI. X, tig. 35. Ai-gent, poid
(),0::^0. Av. : L'öi'usson de la ville
inilieu de branehes de palmes et
dessus on remai*que Tours de B
ville conquise a jugö utile de melt
que les maitres n'aieiil pas ete
memo pour savoir si ces dernier
trappe, ce qui ensuite a ameu6 le
tioii plus haut. Leg. : MONETA
(iKN. Hev. : Daus une couronnc :
PROVI : I DEBIT | 1722. Au-des
ronue : 20 CR. Pour la grandeur
millimetre, mais elles sont neanrr
lo meme coin, seulement eu lais:
large.
31)) PI. X, Mg. 36. Argem. Poid
Av. : L'öcusson de Zotingue enl
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— ;34() —
inier, surmontö de Tours de Berne. Le^-. : MONET . (ylVlT.
Z( )KIX(iKN. Kev. : Dans le meine genre que la pröcedenle.
l'ln l)as:10 (kreuzer).
40) PI. X, lig. 37. Billon sau(!e Diametre : ()"\0ä3.
Av. : Dans un cercle röcnsson de Zofingue, surmonte
de Tours. Lt^g. : MON. HKDIVIVA ZOFIXGKNS.
I{e\ . : Au milieu nne ci-oix ornementäe dans un cercle.
Leg. : ])()MIX\'8 • PKÜVIDEBIT . 1726 et un fleuron. Kn
(*\ergne : C]{. 4 et un üeuron. (M. Henseler indique la date
17::?r), ce(|ui est inexact.)
40") II existedeux vari(31ös, maisavec trtis peu dedifförenee.
I/une niontre, apr^s Tindieation de la valeur, un fleuron,
Tautre un point ; sur celle derniore TO dans la syllal)e
ii pro )) touche le rercle intörieur, tandis que dans la premiere
il en est un peu öloignö.
41) Dl. X, lii». 38. Diece de 2 kreuzer ou d'un '/• hi^^y-
Av. : Kcusson el ours conime dans la prect^dente. L(^g. :
MOXET. XOV. ZOEIXGEXS. On reniarque un change-
nient dans celle legende: lo w rediviva » (revivante) a fait
place au niot « nova », ce (jui sonne deja d'une facon nioins
provo(|uante poui* l(\< seigneurs de Berne, (jui ötaient a
ci-aindie dans ce tern[>s-la. Rev. : Le meine que sur la
piece i)r6cedente, a Texception pr(^s que le prix {2 er.)
n'est pas indiquö.
42) Dl. X, flg. 39. Diece d'un kreuzer. Av. : Absolument
conmie sur la |)rec6dente. Rev. : La croix un peu simplitiee.
Hiais la möme legende, date 1722,
43) DI. X. lig. 40. Diece de * , kreuzer de 1722. Avers
et revei'S dans le genre de la pr(^c(3dente.
44) II existe encore une piece heaucoup j)lus petite que le
Vt ki'euzer, datant de 1722, mais ressemblant dans Tavers
aussi hien que dans le revcrs aux deux pieces pr(3cedentes.
II y en a en billon sauce et en cuivre. M. Ed. de Jenner cite
<» Kreuzer ou \'ierer » de 1710 et 1722, de cette date deux
variett^s. Xous n'avons pas eu sous les yeux les nom-
breuses variötes de monnaies de ZoHngue que cet auteur
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l[e ANNfeE PL. XI
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Ile ANNKE
REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE
PL. XII
t>i
6.1
e,9
7^
UuNNAlKS F)|.: r.ArFENHOUIUi^igi^izedbyCjOOgle
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REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE
llc Annke Pl. X[1I
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Si
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m
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8i
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MoNNAIKS DK LArKF.NBorm; DigitizedbyVnOOglC
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llc Annee
Vl. XIV
MONNAIES DE LaikENHOCIu; ^igitizedby Google
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— ;ui —
rehitc et nous iie pouvoiis clonc pas (Mitrcr en discnissioii ii
cc siijot. Au poiiit de viie de cctte potite pieco, iious pensons
qu'il faul la eonipter pairni ies « angster » oii « hidler ».
11. LKS MONNAIKS DK I.AlII*KNH()rH<;.
Sur ^lli^5t()il•e monetaire de Laiireiil)ojii-g, il existe une
moiKJgrapliie de M. J. Muncli (pii iious disi>eiis{^ d'eii-
trer iei dans les details. II faiU y ajouter les travaux du
D' IL Meyer et (|uel(pie8 aiticles epars dans la litterature
nuniisniatir|ue. Xotre Intention sera plutot de i)resenter iei
un tahleau aussi eoniplet (|ue possihle des pieees eonnues.
taut des eonites de lIabsl)Ourg-Lautenl)0!n-g (pie de celles
de la ville.
La date exaete a la(|uelle il a tMe f!a|)pe des nionnaies a
Laufenhourg est inconnue. Les preiniers doeunients (jui
en parlent sont un<} hyp()the(|ue et urie coneessi(Mi dueonite
Rudolphe de Habshourg, datant toutes dmix du 2i\ nctohrc
l'ne lettre de faveui- de r(Mn|)ereur Charlies 1\\ datee du
18 fevrier 1361, autorise le eomte Rodolphe, (mi considera-
ti(^n de ses grands sei-vices rendus Vi Tempire, a louer les
droits de peage sur terre lerine et sur le Hhin, dans le dis-
triet de la ville <le Laufenl)ourg, n\or la uionnaie, a la hour-
geoisie de cetle vill(\ pour la souune de (JOOO llorius. II
existe un second acte, dati' du 19 avril 1304, oü le eomte
Hodol|)he et la couitesse Elisabeth sedeclarent parfaittunent
d'aceoi-d'avec les conditions stipulees dans le contrat avec
la ville, le 18 fevrier de la uienie anne(\ II est plus (|U(^ pro-
i)ai)le tjue la eoinniunaute de Laufeid)0urg (.*oniuien(;a ini-
niediattnnent a exploiter ses nouveaux di'oits, aequis du
reste j)our une somrne assez forte. KiiMitut la nionnaicMle-
vint un vrai bienfait pour la eonti-ee et et)nibla h(Hu-euse-
rnent une lacune existantt\jus(juVi ee uionient, de sortefju'a
rote du rappoi't. nialgre le niauvais titiuwles nionnaies d(^
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— :U2 —
LaufoiiboLir^, olles coiistituaient uii vörilnblo succes inoi^al
poin* la ville.
De son cote, le eointe, a pari encore le poiut (l'hoiineui-,
(levail ainereinent rt^p'eltej* la perle crime pareille i-essoiirce,
et il clKMvhait de toutc maniere a reconqu^rii* cot ancien
(li'oit veiidii. Dansct^ hui il s'adressaa renipei*eui*. Celui-ci,
enchaiile cruii co\6 de s'ohligei* le comte de Hahshour^-
Laureiihoui'g. et de Taiitre de li*ou\ er uiie oecasion de inon-
irer a la ville ses droits superieurs, s'emjjressa d'accnrder
au coinie un droit s|)t^rial de rnoiinayera Laufenbourg. Cet
acte date du 2'A ^^rU)\)ve 137.*^ Les nionnaies en arfi:ent <loi-
veut porlei' \os armes du comte, et le titre doit etre le meine
«jue celui des moimaies de Bale, ScliafTouse et Zurieh. Avant
de les mettre en eirculation, le eomle doit faire veritier la
frapjx' par deuN conseillers des trois villes eitees. L'emi)e-
reur nH-ommande. sous peine de disgrace, a tous les priu-
<'(»s, villes et sujets de iavoriser le comte dans son enlre-
prise. A pai'tii-de c(^ temps, les deux monnaies de celte ville
ionctionuent et mellent en eirculation une «^rande (|uantite
de leurs pi-oduils.
Mais cet etat de choses ne dura pas tivs longtemps. Hien-
töt les (*omles remirent Icur nouveau droit ä la ville contre
untM-ei'tainesommea i)ayerannuellement. Ce fait est prouve
l>ai* un rccoui's de la ville d(^ Laufenhoui-g a l'empereur
Maximilien I, en 1507.
Les hracteales di* Laul'enhour^ se «livisent donc en difie-
rcnts ^roup(*s d a^(^ ei de frapi>e. Mais une Classification est
trcs difticile, parce que sur plusieurs points importants on
ne counah aucnne indication. Comhien de temps" le comt(^
i^t la ville frai)))cr(Mit-ils simultanement des monnaies dans
cettc [xMite ville du moyen-age? Loi'sque la ville achelapour
la seconde fois \r droit de nioimaie au comte de Ilahshouri»,
(»sl-ce (pTelh* frapi)ail alors deux soi'tes de hracteales, c'cst-
ä-dirc aux ai-mes de la ville et aux arnuvs du comtof Dnus
Tactc imi)erial du :i3oct()hre 1.373, on's'est tellement soucie
i\o procuiMM-a lannuvelle monuaie du comtiMlcs sonori^inc
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— 34S —
uiie gründe estiine, et oii la distiiigua telleinent daiis la
forme, qu'oii ne coinpi-eiidrait gu(^ro ral)andon iinniediatde
lous ces avantagejs. Si los pi(H*es de la ville ötaient d'im
inauvais titre et })ar con.stViueiit mal reputees, de sorte quo
pour doiuicr eoiirs aux nouvciles [^iece.s du comte, il fallait
tonte la precaution et la i^ecommandatioii imperiale, il scM-ait
nalurel ((ue la ville, apres avoii* achetö le droit pom* la se-
conde fois, eut eonserve striclement la forme.
Malgre ces diftieulles et la grande Variation anssi hien
dans le poids et le titi-e que dans le type, preuves (l'unc lon-
gue duree de l'aetivite du monnayage, M. A. Munch classitie
les hractöates de Laufenhourg dans les se|)t groupes sni-
vants : 1 ) pi^i'iode do la frap[)e par les comtes de Hal)sl)onrg-
Lanfenhourg juscpiVi la miso vn gage a la ville en VM}i\
*i) la frai)pe de la ville et la nonvelle monnaie des comtes
depuis 1373 jns((u'a la Convention monetaireen 1377 ; 3) pe-
riode de 10 ansjnsqn'a la nonvelle Convention monetaireen
1387 ; 4) le monnayage depuis 1387 jusqu'a la tin de la Con-
vention speciale avec'Bale en 139i) ; 5) la |)eriode de 131)ü
jusqu'a la ci*(5ation de la nonvelle Convention appelee << Rap-
penstiftung » en 1103; (>) la periode de 1403-14'-?5; 7) le
monnayage de la ville depuis 1425.
A notre avis les indications exactes manipient pour d«'»-
terminer d'une facon precise les pieces appartenant a cos
difförentes c|K>ques. Xous reunii;ons donc plutot les types
distincts et nous les classerons (thronologicpioment d'apres
ra|)parence de Icur anciennete.
a) Les bractcates.
Au point de vue des signes qui ornent ces bractcates,
elles Si* |)artagent en deux grands groupes. Le pi-emici* |)iv-
sente le lion des armoiries de la maison de Ilahshourg
(tig. 41-78, PL XI et XII). le second commence par nur*
l)etefantasti<pic avec une tete de cygnc (Mg. 70-82, PI. Xllh,
ensuite le Corps a(|uatro jamhes disparait, il ne i-oste plus
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— :)44 —
«juc le roll el la toto du <\v^iio, lenant un anneaii daiis le
l)t».'. Ii^ tont suriuoutant un casque (ii^. 83-^5, PI. XIII), v\
tiiial(Miient im voit re doiiiiei* soulavec Taigrette de pluinos
de paoij (iig. *K)-<H). P!. XIIIl. L(» lion travcrse i*»galemenl
uwo s('Mio de transformalions. I)'al)ord on le voit, quoi(|ue
livs |)iinutiveni(Mil torine, inarchant a t|uati-e [latte.s (tig. 41-
57, PI. XI) eusuite il vse pivsente ä deux |)attes (Hg. 58-()4,
PI. XI et XII) et plus tard il ne reste (pu* la tele (lig. (>r>-
78, PL XII).
(es gi<»upes se paiiagent visihleuient eneore en de plus
pt'tits, re (jui est naturel si on pense (|ue la frappe a duiv
en\ irou un sieele et deuii et (pfelle ap|MUlen;ut tantöt au sei-
gneui-, tantut a la ville et (pi(»l(|uetois aux deux siniultane-
nient.
4.V(il ) PI. XI, tig. 41-57. Toutes ces pie('(\<, irregulierenien4
rai-ives, ipielfpietois hordees d'un rercle perle, [)Oi'tent le
lion, nuM*()nnaissai)le a S(»s allures, et prouve seulenient ])ai-
le lait (pi(^ I(» lion est la bete hei-aldi(pie de la uiaison de
Ilahshoui'g. Tut» jjartit* de res pi(>(*es appartient eei'taine-
in(MU a la lout(* pitMnieit* tVappe des ninnnaies de Laufen-
hourg. l'ne des pieces les plus bizarres (*st representee par
la ligur(^ 5',^. A la i)la(.'e de la touHe de poils au bout de la
qu(ni(\ on v«Mt iri une lleui* en forme de tulipe.
()'.^-()S) PI. XI et XII, tig. 5<S-()4 ]»resentent une serie de
se])t pien^s oü le lion, <lebo'it, iTa |)lus (|Ui* les deux pattes
de «levant. Aucune lejixende ne se lait renian|uer jusqu'a
pr('*senl.
()\) (M 7t)) PI. XII, tig. ()5 et (•)(). Deux bracteates carrees.
MViN- la ttH(^ du lion. Leg.: L — 0\\
71-73) PI. XII, tig. iu-C)\). Pieces rondcv-^, av<H* un (*ercle
ptM'le au bord. Tele de lion avee la legende L— -<).
74 et 75) PI. XII, tig. 70 el 71. Braeteates rondcs, avee
rerrl(^ pcM'le au bord et un double e(M-el(^ autour de la tete du
li(»n. Leg.: L--A.
70-S-2) PI. XIL lig. 7-^-78. Les pieees 7::^. 7:J et 78 earrt^es.
\c leste rond a\(»e un eerele perle au boi-d.Tete de lion, saus
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- - :u:} —
leueiide. Siii* 73-75 iin point ou uiie j)elite boule derriöre In
lete.
81^80) PI. XIII, fig. 70-82. Freiniere serie du se(n)nd^rou[)0
a \ ec la hOte fanlastique en eutier, le n** 79 a\ er le hec ferme. les
tn>is suivantes avec le hec oiivort, la preiniere de forme
«•arree, les n"** 80-82 rond avec eercle |)erl(3aii hord. Pliisuite.
taiidis f|u'on reman|ue utie esp^ce de criniere sur le n"" 79,
Ol) t)l)serve SLii- les trois aulres une lif^ne dv |)oints ronds
derriere le coli Sur les iv'^ 81 et 82 se trouve de plus entre
le dos et la rpieiie un eerch^
87-89) PI. XUl, ti^. 83-85. Casqueeourouiie, surinonte de
la tete de eygiie i)ortant dans le hee un anneau, muni d'uii
petit eercle ou autre ap])eiidice. Ce möme fait se repete sur
les [)ieces figurt^es sous les n"^ 83 a 9.'). Leg. : L — ()V.
90 et 91) PI. XIIL Hg. 80 et 87. Le menie, sans couronne.
Leg.: L— ()\\
92 et 93) PI. XIIL tig. 88 el 89. Au n" 89. Iecas(|ue un \)ru
varie, sans eela le meine ([iu\ les j)recedents. Log. : L— O.
94 et 95) PI. Xlll, fig.90et 91. Toujours le meme type.Kn-
core un cliangement dans la legende : L O.
90 et 97) PI. XIU, 11g. 92 et 93. La k^gende a disparu. on ne
voit a sa place (\{\\in cercle, peut-etre nn ( ).
98 et 99) PI. XIII, tig. 91 et 95. Tetede (\vgne et cascpie. Ce
dernier finit derriere par un tleuron.
100-103) PI. XIII, tig. 90-99. Ces (piatre pieces |nejsentent
le casque couronne aveii une aigrette de pluines de paon.
La tig. 9t)-98 possedc^ coinine legende nn simple 1, sur les
n"" 97 (M 98 avec une petite rosette dessus. Sur l(»s trois
I)remieies on ohsiM've aussi une espece de lueud ou de
nionogramme. La tig. 99 presente une frappe (\\trem(Mnent
primitive ou negligee, avec la legende: L — A.
I)) Manttaies da XVI'"" et AT//"" ,s/cV7c.
Ai)res heaucoup (TanntH^s d'arrel de la monnaiede la ville
de Laufenhourg, celle-ci rcussit a ohtenir de Teinpeieur
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- ;34(> -
Maximilian I"' Line |>ernussi(>n de reeonnnencer la frappe.
La l(Mtie inipch'iale du 1) acut 1503 sli|)ulc que cette ville. qui
senible avoir eu specialeinent la Sympathie du monarciue,
rra|)]iei'a les monnaies en ai-^ent suivantes : Fla|)j)arl. \'ie-
lei-, Happen et Helhling, du meme titre que les villes de
I^'iihour.ü; et Brisach. Cependant les deux dernieres sorles
de monnaies n'oni pas du elie fal)ri(|uees en grande <|uan-
lite, rar on ne.n connail *i:uei-e (|ui soient venues jusqu a
nous.
\a's villes de Frihour^, Hreisaeh, Colmar et Haie met-
taient nun seulement de la mauv aise volonte pour rensei-
'^wQV l(M-onseiI de la ville de Laufenhourg- au point de vue
de leur monnaie, connne l'ordonnait la lettre imperiale,
mais encor(» lorsqne Laurenl)Oui'g frappa quand möme ses
monnaies, les quatr(* villes en question s'v opposerent de
tontes leurs forees et la menacei'ent d'interdire aux mines
(Tai'gein de la Foret-Xoire et aux \'osges de vendre leurs
produits a la monnaie de Laufenhourg, ee qui aurait tM(.\
parait-il, a peu pres la ruine d(^ ee monnayage.
Kn meme temps, ees quatre villes envoyaicnt a rem])e-
i-eur une petition d'un ton assez eavalier, le priant de sup-
primer la monnaie de Laufenbourg. Mais pendant tout <-e
temi)s, les magistrats de cette derniei-e ville n'oubliaienl
pas un instant de veiller a leurs intörets. Dans une ptMition
a rempereui*, ils raeontent simi)lement les mauvais proeö-
des suhis de la pari des (|uati'e villes, et ils fonl ressortir
que particulierement les Bal(»is n'ont jamais ehereli(^ qu'a
etn.* desagreal)les a la maison de Hahsbourg. L'em|)ereur,
vex('' de voir ses ordres si peu res|)e(*tes, non seulement
maintint les droits aeeordes a la ville de Laufenliourg i>ar
sa \cUvo. du 9 aout 1503, mais eneore il donna au gouvcrne-
ment l'ordrc^ de veillei- ä ee (ju a Tavenir |>ersoime ne ])Ut
(Mn[)eclier ou gener la ville de Laufenboui*g dans la labri-
<-ation de sa monnaie. La-dessus les (piatre villes rc^alis^rent
leur menaee : il fut defendu aux mines de Todtenau, Hlan-
scliier (M Mass(n(vujx de vendiv de rarij:ent brut a Laufen-.
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- :M7 -
hoLir^, de Sorte cjiie celle-ci se irouva dans riuipossibiliu'»
<le continuer la frappe. \'oici (juek|ues-nnes des inon-
iiaies de eette t^poque, c\ue uous ernpruntons au livre de
M. Mumdi:
104 et 105) Pl.XIW fi^^ lOOet 101. Deux picVesde im plap-
part eu ar^ent avec le inenie avers. Celui-ei contieniau ceiilre
d(V sigiies ornerneutaux et ti-ois tleui-ons, surehai-^es de
Teeussoii portant le lion de Hal)sl)ourg, deljout. Lej>*. eiitre
<leux cercles |)erk''s, en lettres g(>thir|ues : MONET :
X()\'A : LOVFKNHKHG : et une croix. Hev. : la I1<nne
entiere de S^-Jeau-Baptiste v(Mu (Tun lon^* inanleau, la tete
aureolee, (?t tenant de lamain gauclie im livre avee Tagneau
dessus. L(}<r. on lettres <iothi(|iies : S : I()HANNP:S: HAP-
TISTA :
Oiiti-e ces deux tVappes, il eu exisle d'auties, mais
toutes assez i-essemhiautes. Sur latig. 101 TA final du mot
I^APTISTA n'a })lus trouve ]^lace. Une piece semblahle du
cahiuet numismati(|ue de (jeneve pese ;:^.0 ^w en argeut.
lOGet 107) PI. XIV, flg. 102etlO:]. Deux pieces de(loui)le-
vierei*. Av. : Reusson avee le lion eomme sur les preceden-
tes et entre les deux lignes perlees du hord ceUe leg. :
MOXKT: LOVFKXBKRC; : en leltres gothiques et une
'Toix. Hev. : une <Toix toucliant avee ses (|uatre i)ras au
hoi'd de la moiuiaie. Leg. dans un double cei-cle, en lettres
gothitpies : SALVE : CH\'X • SAX :
108) PI. XIV, tig.l04.Vieier. Av. : MOXET: LOVKEX-
HElKi et une (M-oix. L'ecusson avee le lion au milieu. Hev. :
au milieu une croix ornementec. Entre un double cercle la
leg. suivanle: SALVE: CH\'X : SAXCTA et une petitc^
<'roix.
I'jieore une derniere fois en 1()22 et 1()23, apres un assez
long intervalle, la ville de Laufenhourg sc remet a frnpper
monnaie. Depuis le eommcneement du XVI'"" siede, une
grand(* eonfusion s'etait produite en matieie d(^ uKwuiaie.
(|ui peu a peu envidiissent tont Tempire. Le X\*I1'"" siede
inaugurait a cc point de vue un desordre genei-al. Ni empe-
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— :^4S —
i'i'iir. ni ^ouvcrneinent no so trouvait n meine de remedier
M cette facheuse et p(^iii))le Situation. Le eoininerce souHVait
parliculiei-eineiit, les vjvres renclH^rissaieiit. Tont eela pro-
venait (Tune profusion ineroyal^lc de toute sorte de Tnon-
naies, ine»^ales daiis leur titre, pliitot tres mauvaises et ne
teiiant (M)in|)te (raucune pre.seription lej^ale. Le jjouverne-
menl pretendait ((u'en ordoniiant la frappe d'une grand«^
<|uantite de nioniiaies courantes et d'un titre egal partout,
il lH>uri'ait. siiioii supprimer tout a fait, du inoins att^uuer
passahlenieiit le mal par ee moyen. Parmi les villes qui
reeurent cet ordre se trouvait aussi Laufeid)0ur<; qui, c'est
le eas de dire, hattait le fer pendant qu'il ^tait chaud. La
ville d(^Ja pendant les negociations avait tout prepare, de
Sorte que le jour meme de Toi'dre, eile put commencer la
frapi)e. ("(^lait hien heureux, paree cpiecpielques mois apres,
le 2\) aoüt 16?'^, le monarque dem'etait fjue toutes les mon-
naies d'or et d'argent n'auraient, de c(» moment meme. plus
(|n'un (piart de leur vftleui*.
( )\\ (•om|)i-end alors eombien le moimayage (Mait perilleux
pour une pctite ville. En elTet, des ee moment Laufenhourit:
ne s'en est plus mele et la fra|)pe d(\s monnaiesde eette ville
a cc^ssi^ ])our toujours. Xous eitonsdet^etleepoque les mon-
naies suivantes :
109) PI. XI\', iig. 105. Pieee dequalre |>lappart. Av. : Au
milieu un eeusson avec le lion. le (out entoui'ö de cpiehpies
[K^tils ornements. Leg. : MO : NO : LAX'FFKXKKRG. 16-^3
oi une eroix. Kev. : Partage en ti-ois |)ai-ties [)ar trois eer-
«les perles ; du |)lus petit du milieu, tpii eontient Tagneau.
partent quati-e hi'as de la eroix qui partagent la legende de
deux lignes eireulaires (mi Imit parties. Leg. : INTEK j XA-
TOS I M\'LIEK I \M XON | SVRH | EXIT | lOAX I
HAPT I
110) PI. Xl\', lig. lOG. Piere de deux plappart.Av.: Assez
ressemhlant au preeedent. Leg. : MOXETA. X( )VA. LAVE-
EEXHI^KO. Rev. : S'-Jean Haptisle ave<,' Tagneau, des deux
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[['^ Annkk
REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE
PL. XV
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REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE
PL. XVI
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— M\) —
(•«')les le millesinie lG-2.3 v\ ä ses pieds (Z). Lejj^. entre deux
ceirles perles : S : lOANNES BAPTIST.
111) PI. XI\\tig. 107. l'n plappail. Av. : Eciissou de inouie
tormc (jue .sur: los deiix pieces precödenles. Leg.: MO Xo
LAVFFEXBKKG et iine petite croix. Hev. : A»' iviiiian
S'^Jeanavecragneau, a ses jiieds le chifTre I. Leg.
AXNES BAPTIST.
112) PI. XIV. Hg. 108. Autres pieees d^un plappj
iM-Lisson coinme sur Ics tig. 105-107. Leg. : M( ). NO
EENBEHGEXSIS. Rev. : S^-Jean vetu d^iii long
dans Uli ceirle perlö, ä ses pieds, en exergue : IG H
S.IOAXES BAPTIST.
113) PI. XIV. tig. 109. Av. : MO. N( ). LAVFFEN
iiiie petite ci'oix. Le lion de Hal)sl)ourg, (|iii est an
de la ville de Laiifen))Ourg. Hev. : Büste de S^-Jeai
sur son bras gauelie Tagneau. Leg. : S. lOANNE
TIS.
114) PI. XIV, tig. 110. Ces deux dernieres pieces r-um ur>
vierei* ou lucer. Av. : Le lion debout dans le cerrle du iiii-
lieu. Leg. : MO. XO. LAVFEXBERG * Rev. : Dans le cei-
cle du niilieu une croix forniee avec (piati'e tleurons. Leg. :
SAL\'E. SXCTA. ( RVX *
III. LKS M()NNAn:s nr CANTON D'AUCiOVIK.
Nons passerons en revue aussi brieveinent (pie le sujet
le pennettra les monnaies du canton d'Argovie, institue
dans sa forme actuelle en 180*3. ('ependant ce n'est qu'en
1805 fjue la trappe des monnaies a commence pardes j^eces
d'un batz.
II est possible (ju'il existe encoi-e plus de varie^tes de cer-
taines frapj^es des pelites piöces que nous indiquons. Mais
teile que nous la presentons Fimage de la numismatique
de cette öpoque est compI6te et ne saurait etre auginontee
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— 'ATA) —
<|ii(» |»m'<juol<)iieis potites varictrsou variantes, ne [>iTsentaMf
(UM* fori peil (U' difToreiice a\ cc Celles (jue nous dt^ei-ivons.
ll.-)) PI. X\\ W^. 111. Diain. 39""", poids :i()^r. Av. : Kcmis-
sun du eaiiton (rArp>vie, sunnonte (rune helle couroune.
Le^. : ( 'ANTON AKCiAT. Kn Ims, entre denx tteiirons :
1H\2. Hev. : Vn aiirjen Siiisse del>out avec cha|)eau a deux
pliuiK^s, tenaiit dans la main gauehe iine hallebarde et ap-
piiyanl la droite sur une espi\*e de boiiclier sur lequel on lit
(^ri\ioislignes : XIX | CAX | TONE. Le-. : SCHWEIZER :
EIDSGENi )SSENS : Em ex. : 4. EHANK : Le bord crc^nele
d(\s denx eötes et la Iraiiclie a beaux Heurons tout au tour.
11()) Sur une varit'te de cette pieee. on remarque trois
[►hnnes au cliai>eau du Suisse et le manche du glaive depas-
sanl la hanipe de la hallebarde. Sur l'avers, les deux tlcu-
rons enfermant le inillesimc* portent <'hacun un gland a la
place des trois points.
117) PI. XV, Ijo. 112. Av. :Leg. M'ANTON ARGAU. Au
niilieu Tceusson argovien dans deux branches de palmier
et <le laurier. Rev. : L'ancien Suisse assis sur un bloc, la
hallebarde a droite et appuyant son l)ras droit sur un bou-
clier, sur UMjuel on lit en deux lignes : XIX | CANT. Dans
la main gauchc, le Suisse tient une brauche de palmier.
E(^g. : SOIIWEIZERICHE EIDSGENOSSENSCHAFT
18()U. En exergue : 20 BATZ : ( )n |)arle (rune variete, mais
je n'(^n ai point cu entre les mains.
11S-12()) PI. XV, tig. 113. Piöces de dix batz de 1808,
1809 {2 var.) et 1818. Av. : Ecusson argovien entourö de
dt^ux l)ranchcs de laurier et de palmier. L(^g. : CANTON *
ARCiAC Rev.: Dans une coui-onne de ebene en trois lignes:
10 I RATZEN I 1801).
121-128) PI. XV, Hg. 114. Pieces de 5 batz de huit difle-
rentes annees. Ce sont : 1807, 1808. 1800 (2 var.), 1810
(2 var.), 1811 (2 var.), 1812, 1814 et 1815. I/öcussonducan-
ton dans deux branches de laurier et de palmier. L(>g. :
* (ANTON * ARGAi: * Rev. : Dans une couronne de
rhene en trois lignes : 5 I BATZEN | * 1811 *
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- 351 —
iLt's cleux Varietes de 1810 ont beaueoup de resseinblance
avec celle-ci. Sur le revers, les deux *5toiles a cotö du iiiil-
lesiine maiiquent.
129) Fl. X\', t1^. 115. La piece de 5 !)atz du concordat
(3 var.). Av. : Ecusson argovien eiiti'e deux hranches de
laurier. L(^g. : CANTON AAHCiAf 1826. Kn bas : 5 HATZ.,
Rev. : Dans une couronne de lauriei* une croix a jour a\ ec
de petits ornenieuts dansrintörieur et au milieu un C. Lt^g.:
DIE CONCOKDIEH - CANTONE DER SCHWEIZ ^
(Les cantons du concordat suisse.)
Les trois varietös ne diflf^rent que par des dt^tails a peine
perceptibles dans le feuillage ou dans la grandeur des
objels.
130-137) PI. XVI, tig. 116. Les pieces d'un batz de 1805.
180() (2 var.), 1807 (3 var.), 1808 (2 var.), 1809 (2 var.), 1810
(3 var.), 1811 (2 var.) et 1810. Dans un lilet rond l'öcusson
ovale, couvei-t d'une guirlande de laurier. Leg. : CANTOX
AARGAL'. En exergue 10 RAPEX. Rev.: Dans une cou-
vonne de ebene en trois lignes : 1 | BATZEN | 1805.
()n remarque qu*en 1805, le mot « Aargau » sWrit avec
deux a, ensuite jusqu'en 1826 seulement avec un. ()n en est
revenu alors a Tancienne ortbograpbe.
JSeule la piece de 1805 porte un ecusson ovale, toutes les
autres ont Töcusson pointu en baut et en l)as comme on le
voit sui- nos plancbes.
138) PI. XVI, tig. 117. La piece du concordat de 1826. II y
en a trois varietäs.
Xous nous contenterons des a present de renvoyer le lec-
teur simplement a la tigure, en abrägeant de cette fa(;on un
texte trop monotone, toutes ces piecejs se ressemblant beau-
coup.
139-145. PI. XVI, tig. 118 et 119. Le ' , batz de 1807 (2 var.),
ISOS. 1809, 1811, 1815, 1829 (2 var.) et 1831.
146) PI. XVI, tig. 120. La pi^ce d'un kreutzer ou 2 ' , rappen
dt* 1831. Deux variötes.
147-152) PI. XVI, tig. 121. Vn representant des pic\'es de
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- :{r.2 -
<loiix rappeii. Des pioces stnnhlablos ou jivoc ties peu de
varitMös ont tHt- frappt^os cii : 1808. 1811. 1812 Ci var.). 1813,
1814(4var.)ell8l6(2var.).
15."i-ir)(>)Pl. X\I. (ig. 122. LapÜHtcMl'un i-api»en. ( »n eii <-un-
iiait des millesimes suivaiUs : 1809 (2 var.). 1810 (2 var.),
1811 et 181C) (2 var.).
LITTKUATIHK MMISMATIQUK
th';nilivs tilre'i se livmvent mentioiines daiis le f«»iirant de notiv tiavail et <ine noiis n«'
jnKt'<»ns pas il'iitilit«^ de ivprtKluire encoi-e i( i.)
Alte Zoffinger Man::, — (Jiio double paji^e de gravure in
4" avec 50 tigui-es de l)nuMeales. C'est le bourgmestre Si(te/\
de Zofingue. qui, |)eudanl la dis[>ule engagöe avec Börne
<(iü dura si\ ans a ])artir de 1720, ((ui a surtout fait Ics ötu-
de^ d'archivessur lamonnaiedeZofingue» et c'est a lui (|u1l
taut attribuer cette double j)lanehe.
Hronnkr, Fi-anz Xaver. — Der Kanton Aargau, histo-
risch, geographisch, statistisch geschildert. St. Gallen und
Hern 1844. Vol. I, p. 507, traite les niounaies de Zofingue,
de Habsbourg-Laufenbourg et du canton d'Argovie.
Bulletin de la Soriete suisse de nuniisniatiqne. — T. II,
p. 1. Bractdates suisses inedites. par I)'C.-F. Trachsel.
Id., T. \\ |). 117. Hä'aldique, Sigillographieet NumismQ'
tique de lArgooie, par Ant. Henselkr.
Id.. T. VI. p. 42. Ist der Aarganer Thaler von 1812 unter
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— 353 —
die eidgenösssischen Si-hützeiillmlerzu reclinen ? ])ar Ad. In-
\vYLi:i{. — p. 129. Das Münzreclit von Brugg, von D' Alf.
Ghic.v.
Id.. T. VIll, p. 105. Numismatische Reminiscetucn aus
den Aargauer Klöstern, von A. Müncu. — p. 174. Deu,e
medailles du General Herzog, par B. Hkbi:r.
Id., T. IX, p. 121. Die Münzen der Grafschaft Lenzburg,
par le 13' Th. v. Liebknau.
Ecus des) de tirs ßdäraux. — Die schwcizeiischen Scliü-
Izenthaler. Verlag v. Hofer und Burger, graph. Anstalt
Zürich. PI. 5 prösente une figure de Y^cu du tir d'Aarau, en
1849.
K.SCHKR, Albort. — Schtceizerische Münz- und Geldge-
schichte. Berne, 1881.
Gesetz über die Umwandlung der Geldwährungen und.
Münzsorten in neue Schweizerwährung. Vom 4. Brachmo-
nat 1851, ne))st 5 Umwandlungstafehl.
Hai.lkr (von), Gottlieb Kmanuel. — Schweizerisches
Münz- und Medaillenlcabinet. Mit Kupfern. Bern 1780. Ver-
lag der neuen typogr. Gesells(!haft. Deux volumes imprimi^s
et un troisieme en manuscrit.
Jknnkr, Kd. — Die Miuizen der Schweiz mit Angabe je-
des einzelnen Jahrganges und deren Vai'iantcn. Bern 1879,
Buchdr. \i. V. naller-(ioldschach.
Meyer, H. D'". — Die Bracteaten der Schweiz. Nebst Bei-
trägen zur Kenntniss der schweizerischen Münzrechte wäli-
rcnd des Mittelalters. Mit drei Münztafeln. Zürich 1845.
Meyer und Zellei-. (Mittheil, der antiq. Gesellschaft. Zürich,
Bd. III, lieft 2.) Parle des monnaies de Zotingue (chap. 1) et
de Celles de Ilabsbourg-Laufenbourg (chap. V).
Meyer, H. D". — Die Denare und Bracteaten der Schweiz.
Nime Bearbeitung mit drei Münztafeln. Zürich 1858. Meyer
und Zeller. (Mittheil, der antiq. Gesellsch. in Zürich, Bd.
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— :i54 —
XII, Hort::?.) Les moiinaies de Z«)tingue. p. 02, oelles de
I^iufeiilH)ur{:, p. 74.
*■» •
MQll.kr, J. — Der Aargau, Seine polnische, Hechts-Kul-
tnr- und Siitengeschiehte. Zürieh. Druck und \'erlag v.
Fr. Schulthess. Aarau, J. J. Christen und H. K. Sauerlan-
der. 1S71. \cA. I, p. 5K8, traile les inonnaies argoviennes
dans une courte notiee histori(|ue.
Ml N( H, Arnold. — Die Münjse ^u Lau/'enbourg. Beitrag
zur (ies<*lücht(* des seh\veizeris(*h- oberrheinischen Münz-
wesens vom 14. bis 17. Jahrhundert. Nebst einem Abriss
der (ieschichte der Gnifen von Habsburg -Laufenburg.
(Argovia. Jalurschritt der hislor. Gesells(*haft des Kiuitons
Aargau. VIII. Bd. Aarau. Sauerländer 1874.)
MiNdi, A. — Die Mäfusammlung des Kantons Aargau
gebildet aus den vereinigten Münzsammlungen des bishe-
rigen Antiquitäten-Kabinets zu Königsfelden, des ehemali-
gen Klosters Muri und der historischen Gesellschaft des
Kantons Aargau. (Argovia. Jahn*S(*hrin der histor. Gesell-
schaft des Kantons Aargau. VII. Bd. Aarau, Sauerländer
1S71.)
PooLii. Hkc.inald Sn ART. .1 (lescriptice catalogue of the
scciss coins in the South Kensington Museum. London
187<S.
Sammlung merktcürdiger Medaillen, A. 1731), den 11. Jul.
:2S. Woche. Kine schöne Medaille auf den Badnischen Frie-
dens-Schluss 1714. (p. 217-224.)
Schema oder Kurtzer Kntwurff l'ber der Statt Zoftingen
Berechtigung zu Müntzen. in folgenden Positionen vorge-
stelt die aber laut hierinnen notierten pag. in der Exposition
weitläufHger aussgeführt zu lesen stehen. (Sans date ou in-
dication de l'auteuret de Timprimeur). G pages in petit-fol..
(jui en XX paragraphes relatent loutes les preuves histori-
f|ues (jue la ville de Zoiingue possödait le droit de frapper
mnnnaie de|)uis la destruction de ^'indonissa en 575 en-
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— 355 —
viron. (He[)roduit cii entior (*omme t>up|)lement a la suite
de rc memoire.)
Stumpf, Johan. — Schweytzer Chronik. Edition 16()6.
(ZoHngue, p. 565 ; Laufenbourg, p. 686).
Lieber das Schweherisc/ie Münzwesen. 12 pages in 4* .
(Tirage a part de « Zürcher Mon.-Chronik ». Aont 1859.) A
la tin un inconnu a ajoutö ä la plume : ^'erfasser : Herr Leon-
hard Pestaluz-Römer, chef des Handlungshauses Salomon
Pestalu/ zum Steinl)ock in Zürich.
Wkissknbach, PI. — Städte und Landessiegel. Mitth. der
antiq. Gesellsch. Zürich. Bd. XIII, 1858-1862.
APPENDICK
SCHEMA ODKR KURTZKll ENTWÜRFF ÜBER DER STATT ZOF-
FIM'.EN BERECHTIGUNG ZU MÜNTZEN, IN FOLGENDEN POSI-
TIONEN VORGP:sTELT die aber laut IHERINNEN NOTIER-
TEN PAG. IN DER EXPOSITION WEITE- EU FEIGER AUSSGE-
FÜHRT ZULESEN STEHEN.
I. DIeStaltZoffingen war nach verstörterHaubt- Statt Win-
disch also ohngeterd nach A. C. 575. die erste und älteste
Müntz- Statt in dein Burgundischen Helvetien, daher von
ihro geschrieben wird, dass sie zu uralten Zeiten je weiten
eine Müntz-Statt gewesen seye. Exposit. pag. 3.
II. A. C. 883. wird von dieser Statt auch gezeuget, dass
sie schon also zur Zeit Kaysers Caroli Crassi Li(*enz und
Authorithet gehabt habe zu müntzen.
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^
— :m -
III. Ao, 1285. unter Kayser Kodolho I. von Habspurg, und
auch schon ui aelteren Zeiten vorher in das Teutsche Rö-
mische Keich hinein zurechnen, ist in öffentlichen Schrifften
nachZoftinger Müntz, Gewicht und Währung gerechnet wor-
den, pag. 5. obs. 1.
IV. Zoflingen hat auch, wie ihre alte Müntz-Stemptel er-
weisen, ihre Müntz geschlagen mit auffgetruckten Haübte-
ren der Lands-Fürslen, demnach auch mit auffgetruckten
Buchstaben ihrer Statt Nahmens, als des Characters einer
Münlz- berechtigten Statt. Exposit. pag. 5. obs. 2 p. 6. obs. G.
p. 7. obs. ü. j)ag. 8. obs. 11. zu End.
V. Anno 121)5. hat Heerzog Albertus von Oestrei(!h diese
alte Rcichs-Statt Zoftingen, samt ihren schönen Regalien,
als Geleit, Müntz, Zoll etc. dem Reich mit Feuer und Schwert
entzogen. Hernach hat das Haus Oestreich die Müntz an-
fangs gemissbraucht ; Solche auch hierauff samt Geleil, Zoll
und anderen Rechten, denen benachbarten Graven und Her-
ren vcrpfändt; Solcher Verpfandung ohngeachtet bleibe das
Zoftingen von Ao. 121)5. laut alten Oestreichischen Schrifften
bis Ao. 1415. also 120. Jahr allezeit die Müntz-Statt, da aber
mit Erlag eines Schlag-Schatzes, für die Pfands-Herren ge-
müntzel worden. Exposit. p. D, obs. 2, p. 12, 13, obs. 11, 12,
seq. p. 17, obs. 30.
VI. 1411. Hat Heertzog Fridericus von Oestreich der
Statt Zoftingen vergont, alle die auft'ihre Statt lautende, von
seinen Vorfahren aber änderst wohin versetzte Rechte wie-
derum zu ihrer Statt banden aussherzulösen. Exposit. p. 14,
obs. 17.
VII. Ao. 1415. Ware zwischen Hochloblicher Stall Bern
in Namen dess Heil. Römischen Reichs Eins; und der Statt
Zoftingen anders theils capituliert : Nach dem Zoftingen 120.
unter Oestreich, als dessen Municipal-Statt gestanden, ist sie
davon wiederum bebfreyt. und sind die OestreichischeReclite
also vertheilt worden :
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1. Dass der Kayser die ihine und dem Heil. Römischer
Reich Ao. 1295. von Oesterreich gewalthätig- entrissene
Statt Zoffingen wiederum zu einer Reichs-Statt encorbeu,
2. Haben die Hohen Eydsgenossen von Bern jedoch sich
vorbedingt das Oeffhangs-Becht, krafft dessen die Statt Zof-
fingen in allen Nöthen ihnen beholffen und berathen seyn
solle; Samt dem Geleit, wann es von der Vei-pfändung
werde aussgelöst seyn.
3. Alle übrige Rechte ube/\ die Oestreich in und an Zof-
fingen an Leuth und Gut, oder einicher anderen Rechtung
gehabt, nichts weiters auffgetiommen noch vorbehalten (Hie-
mit auch gantz undisputierlich die Müntz) die sollen alle de-
nen von Zoffingen jürwerthin aantzlich verbleiben, an ihrer
Statt hangen, und darum niemaiul ^uantworten haben.
Über welche merckens- würdige Articul zulescn die Capi-
lation sauit der Reversal-Schrifft de Ao. 1415. in der Kxpo-
sition p. 56, 61, Lit. A. B. besonders auch die Thesis IV.
p. 18.-21. &c.
VIII. Die Hohe Kyds-Gnossen von Bern haben das Ao.
1415. sich vorbedingte Geleit, da es versetzt wäre, durch
Auslösung der FtandschatTt volkommen an sich gebracht ;
Also hat Zot'Hngen Ao. 1427. wie andere v()n Oestreich ver-
setzte Rechte, besonders aber die Müntz, auss der biss da-
hin verschriebner Pfandschatft zu ihrer Stalt-handen auc^h
wiederum gantz ledig an sich gezogen. I^X[)osit. pag. 63.
Lit. C.
IX. Mit welchen Rechten Ihr Gnaden Hohe Vorfahren
das Geleit von der PfandschatTi aussgelösst, völlig an sich
gebracht, und daher ohne einichen Anstoss besessen; Unter
gleichem Rechten und Titul ist die Müntz mit völliger Aus-
lösung des Pfandschillings der Statt Zofgngen ledig heimtal-
lig worden, deren sich ilirer NothdurtTt nach zugebrauchen,
h^xposi. p. ()9, lin. 1, als eines Rechten so unter keiner Ver-
jährung stehet. Exposit. Thesi. VII, obs. 3, p. 30. Welche
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tlieure Wahrheil keinen Widerspruch leiden mag. Exposit.
p. 20, obs. 3.
X. Ao. 141."). haben die Hohen Mvds-gnossen von Bern
der Statt ZofHnfi:en eine theure und bedenckliche Verspre-
rliuTifj gethati, und für sich und ihre evcige Nachkommenen
zu einer ewigen Krafft und stäther ewiger Zeusaninie gelobt,
Sie bey ihren nicht nur vorher schon erworbenen, sonder
auch noch zukünfjligen von Kayseren oder Königen erlang-
ten Rechten mit gantzen treuen zuschirmen und handzuhaff-
ten. l^xposil. p. (52, J^ 2. und 4. zulesen.
XI. Ao. 14.*W. naclidem es sich eräugt, dass die von Zot-
tingen an ihrer Müntz scheinbarlich geliindei-t worden, sie
daher eine Contirmation, Schutz und Schirm ihrer Rechten
in genere so der Müntz in specie und mit Adamen begehrt
haben : Hat Kayser Sigisinundus Ao. 14.'^3. dieser Statt eine
l<rätitige Contirniation Schutz- und ScIiirm-BrietT mit dem
Atlcstato gegeben, dass sie ihre Hechte, und auch die Müntz
mit Namen redlich tiergebraclit, solche türbas mehr krälTtig
seyn und bleiben, und die von Zoffingen auch an ihrer
Müntz von niemand mehr füi'bas gehindert werden sollen.
Kxposit. Thesi VI. p. 22, seq. zu lesen, mit welchem Nach-
truck diese Contirmation gesehen seye. ^'id. blxposit. p. r>(>.
Kayserliche Contirmalion-Bull selbst. Lit. D.
XII. Die Conlirmalion allei- Reichs-Freyheiten konte und
solle auch von niemand als von dem Kaysei\ allein Sou-
verai//(V/ und Höchsten Lands-Fürsten des Reichs ausge-
bracht werden, wie die Scribenten über das Jus publicum
cinmüthig zeugen, daher diese Stall Anno 1417. Ao. 1433.
und 1442. in ihrer Contirmation vom Kayser allein wie be-
gelii-l 9^o erhalten hat, wie die Bullen attestieren.
XIII. l'nd wie die Helvetische, als gemeinlich unter dem
Keich sichende Ställe ihre Müntz so wohl als andere hohe
Regalien von den Kayseren aussgebrachl ; Solche auch aufi"
gleichmässige weiss erhallen, als die Stall Zol'lingen selbsten
sie l)ek(3imneii, haben jene selbst die Contirmation ihrer
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Reichs-Freyheiten, so lang als sie annoch als Reiclis-gnos-
sen zunenneu waren, auch von niemand als von Kayseren
zuerwerben gehabt : Wie dann die Nach Werbung auch von
denen Holien Eydgs-gnossen von Bern selbst bey dem Kay-
ser Sigmundo und Friderico um Bestätigung ihrer Fi*eyhei-
len in denen Jahren 1413. 1414. 1434, 1442. etc. bey Sietlero
zulesen stehet.
Wie lang hinaus aber die Hohe Kyds-gnossen sich von
den) Reich zu eximieren erstmahls 1471. angefangen, biss sie
endlich zu Münster und Osnabrug Ao. 1G48. nulla-tenus
mehr dem Reich unterwortTcn zuseyn declariert worden,
zeugen die Scribenten über solchen Zeitlauff; Welche Exem-
tion aber denen Capitulierten Rechten de Ao. 1415. so wenig
als der Kayser selbst etwas benemmen könte.
XIV. Von Ao. 1415., biss 1(377. sind alle Homagia vom
ersten biss zum letsten änderst nicht, weder Hochoberkeit-
lirh begehrt, noch ander seits von denen von Zoflingen
prjestiert worden, als nach denen Acten der Ca[)itulation de
Ao. 1415. welche zum Fundament und unbeweglichen Eck-
stein gesetz worden beiderseitigen erworbenen Rechten und
reciprocierlichen Zusagungen. Consule die erste genannte
Beschreibung über dieser Statt Müntz-Gereciitigkeit p. 10.
17. 18. in solchem Fall der Stätten Itechte nimmer für pne-
sci'ibiei-t gehalten werden können. Exj^osit. Thcsi. Vll.obs. 3.
p. 30.
X^■ . Anno 1513. als die von Zoftingen einen EingritT an
ihren Freyheiten des Reversal Brietls de Ao. 1415. angefan-
gen zuempfinden, und sich darüber um Schutz und Schirm
beworben, hat unser Gnädiger Herren und Oberen Höchster
Geo:«/^ solchen Briefl' dahin bestättiget, dass er bey seinem
Innhalt ungeschwächt verbleiben, und was darwider auffge-
richtet wai-e, alles widerruft heissen und seyn soll. Exjmsit.
p. 09. Lit. F. p. 5, §. 1.
X\l. Anno 1()52. hatte eine Hohe Gnädige überkeit, über
die agnoscierte Validitet des Kayssrs Contirmation de Ao.
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14IÖ. in specie and mit Namen der Münl^ halben, ein bc-
(.lencklichcs Vidhnus mit dem Zusatz gegeben: Dass sie die-
ses Vidimus bekräffiigen lassen, dessen Ihrer (won ZofHn-
gen) Xothdiirtj't nach sugebrauehen. ExpoHt. Thesi VII.
|). äs. seq. weitläiütig zulesen. Vidimus selbst, Exposit. p. G8.
Lit. E.
X\'II. Dieses Hoch-Oberkeitliche Vidimus ist denen von
ZofHiigen gegeben worden in gnädiger Erinnerung dessen,
was Ihr Gnaden Hohe Stands- Vor fahren Ao. 1415. gantz
feyrlich, pathetiscii und religiöse gelobt und zugesagt haben,
nämlich die von Zoffingen gegenwerthig und ^ukönff'tig blei-
ben zulassen, wie bey allen vor hei' redlich hergebrachten
Freyheiten und Geiconheiten ; Also sie auch mit ga/itj:e/f
treuen ^uschirmen und hand:^uha/f'ten bey dem, so sie fiirt-
hin von Kayseren oder Königen noch eru:erben möchten. Ex-
posit. [). G1.62. Lit. B. weitlaüHiger mit bedenklichen Expres-
sionen, aucii die gantze Reversal-Schrifft zulesen ist.
XVIII. Endlich sind die Acta der Capilulation und Hevcr-
salen auch Correlativa oder so genau ineinander geflochtene
und beiderseits, wie es in dergleichen Traclaten gemeinlich
gescliieliet, auti ewig, das ist, zum wenigsten auff beider
{lo\\{vi\\\\Qrendcn Partheyen gleiche Zeit Rechnung gesteh:
Krafft dessen mit Grund hat wollen gesagt werden : So lang
hinaus eine Hohe Gnädige Herrschatft die Capitulierte Hechte
aulTZof'Hngen zu führen hat, liahind die von ZofHngen eine
gleiche Zeit lang sich auH' die i-eversalische susagung grund-
lich zu fundiei'on. Darüber ein grosser Statist aussgespro-
clien : Es wäre der Menschen Geschafften schlechte Voi-
sehung gethan, wann die Pac^ta der Königen oder Fürsten
auf!' schwächeren Füssen stehen sollen, als die I^acta der
Utitei'thaneti, die ihres Versprechen auff eben dem Fuss
halten, u^ie solches auflgcrichtet worden.
XIX. I'nd wird von Gelehrten auch C'hristlichen llathe
geberen also geschlossen ; In Geschafften die sich berutfen
auff I^acten und C'^ntracten werde ein mehrers nicht ge-
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^ "^MJi U-'" ■■--.-.■ -,.-.~ -- -'--.^f^^^^.-
- 301 —
heischt als solclie einem Hohen Lands-Fürslen klarlich be-
kant zumachen, es werde alsdann dartur gehalten, wie es
unmöglich seye, dass ein Hoher Lands-Fürst eine also feyr-
liche Zusag auss seinen Hoch-Fürstlichen und erleuchteten
Augen setzen werde.
Da eine Farhtey als hier Zot'Hngen, mit keinei* wissent-
lichen Transgression, auch in misslichen Zeiten, wie beson-
ders Ao. 1442. und sinther in vielen bedencklichen beer- und
Keiss-Folgen, auch anderen gehorsammen Entsprechungen
durch ihre Conduite nicht werden Anlass gegeben haben,
änderst als nach denen pactierten Angehörungen angesehen
zu werden.
XX. Es wolle also eine Hohe Gnädige Herrschallt >vie
Dero Hohe Schutz- und Schirms Gerechtegkeit allergnädigst
accordieren, auch zu Dero von Zoffingen beschwoine Treu
und untertliänige Ergebenheit ein gnädiges und vestes Ver-
trauen setzen.
KNDH.
TABLE
DKS FRAC.MKNTS NUMISMA l'IQUHS SIR LK CANTON l)'AR(iOVIK
Lcs Mcdailles.
I. L(.'s prix d'ecole de Brenigai'len et de Mellin}4:eii (Btdlcthf
S()c. suf'sse de nuhif'smati(/ue, 1890) 142
II. Los prix d'6cole de Baden 14o
III. Lt\s prix d'ecole de Broiig«r 141)
IV. Lenzhoui'g 15.1
V. Zolingue 186
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- 362 -
VI. Cariton crArj^ovie 189
VII. La ^uerre du Toggenbonrg et la seconde gueri^e de Vill-
niergeii en 1712 (/^erwe, 18911 1
VIII. La paix de Baden 7
IX. Sirge de Rhein fehlen II
X. Ixs couvents de Muri et de Wettingen 12
XL Iloniines celehres 18
Anciennes niedailles (Supplements; 2()7
XI L Medailles modernes 270
Les Monnaies.
Les n](»nnaies (iu canton d'Argovie {Reafe, 1892) . . . 329
I. Les monnaies de Zofingue 830
a) Les hraeteates de /oiingue 335
fj) Monnaies du XVIIIe siecle 389
11. Les monnaies de Laufenhourg 341
rt) Les hraeteates 343
/» Monnaies du XVIe et XVIIe siecle 845
IIL Les monnaies du canton 349
Litterature numismatique 352
Appendice : « Schema » 355
Tahle des matieres 3(H
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ßEFßAPPES ET FALSIFICATIONS
Les amateurs m'oiitsouvent demand(5 conseil pour l'achat
(Tun livre oü Ton trouverait indiquä toutes les lalsifications
de moiinaies et mödailles et les renseignements sui* la
inanierc dexlistinguer les originaux des iiiiitations. Ce livre
ii'existe pas et n'existera probahlement jamais, (*ar il n'est
|)ersoiine (jui puisse se signaler a la vindicte publique et
aux attaques devant les tril)unaux, avec Tötat actuel de
notre lögislation, ((ui ne |)rotege presque jamais Taclieteur
coutre le veiideur.
En outre, en deerivant minutieusenient les poinls de
ditferenee des |)ieees originales d'avec leurs iinitatious, on
fäciliterait aux faussaires le nioyen de eoiriger les points
defectueux et les imitations n'en deviendraient que plus
parfaites. II me semble donc (|ue le meilleur moyen de
reagir actuelleuient coutrt^ la maröe montante des escrocs
(^st de donner une grande pubüeitö a loutes les nouvelles
tentatives.
Nous entendons par falsification le fait de eopier une
l>iece soit en faisant graver de nouveaux coins, soit en
leproduisant la inödaillt^ par la galvanoplastie. la fönte, la
ciselure ou tout autre procede. Xous assimilons a la falsiti-
(•ati(^n tout ehangenient fait a la piöce originale, en y ajou-
tant des inscri|)tions, corrigeant la date ou altörant les
traits de la gravui*e.
Les refrappes faites avec! les coins originaux, sans altc^rei*
en rien les coins, ne sont pas une action punissable ni
i-epi'öliensible si elles sont faites dans le but de |)rocurer a
des eollectionneurs des epreuves modernes d'une niedaille
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aiK-icinie mrissime. Dans la regle, elles devraierit ötre
|>()in(;onriees d'un signe special (jui emp^che toute con-
tusion avec les pitM^es authentiques ; cela t^viterait hien dos
alms, Beaucc>u|) de personiics [)eu scrupuleuses se pro-
rurent los refrappes et les veiident poiir des pie(*es origi-
iial(»s soll eil les usant artifieiellernent, soit en leur doniiant
IHK* paline faotiee ('es pieces trompent Taniateur, sans
«(u'il puisso a\<^ir ancnn moyen de controle |)our recon-
naitre la non-authenticitö de son exemplaire. Xous croyons
donc devoirenregistrer dans notre liste toutes les refrappes
de monnaies et mc^dailles.
La i)remiere lisU» que nous donnons ici, neeessairement
fort incomplöte, se eompose de piöces que ikuis avons
toutes eues entre les mains et dont nous poss(^dons la
|>lu|)art dans notre (M)lleetion.
Autant que possihle nous indiquerons la provenance des
t'alsifi^-alionset pour les ri^frappes nous noterons si Topera-
tion a (Me faite avec ou sans le consenternent des i)roprie-
taires.
Xous engageons \ ivenient les niust^es et les eollection-
neurs a aclieter tous les coins de niedailles et de nioiniaies
cpi'ils |)ouri'aient reneontrer et a les (k^poser en Heu sür
pour eviter qu'ils ne servent plus tarda des speeulations
deloyales. Le mieux serait de detreinper les eoins et d'y
faii-e une adjonetion gravee un peu profondc^ment dans un
ondroit visihle, inais on riscpierail souvent de les ahimei-
poui- tonjours. (,'ela ne peut se faire |)our les eoins (pii sont
destines a servir dans d'autres occasions (tels (jue eeux des
in(Wlailles de prix, de soeietös, et(\). RecUieoup de socicMes
nu (rinstitutions, deeernant des niödailles de reeonipense.
en tont IVappei- un eertain nombre et les mettent dans le
cnininerce en d(*liors de eelles <]ui sont dt^eernees. Ce pro-
rede. (»\cellent pour eoinbler les delieits d'un bilan, ne
saurait (ju'etre forleinent hlanie par le numisniate. (,)n
(Mile\ e aux imVlailles dtM-ei-nees leui* valeur eoniniereiale en
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^ ^rj7^V^_W f^ p^^,*^^^;;:^;«^*-
- 305 —
attenuant leur raretö et l'on prive par la le.s lieureu.v lau-
i-öals du böneficc de leur recompense.
Daus Taveuir uous continuerons cet inveutaire et nous
prious les marchands et eollectionneurs de bien vouloii-
uous sigualer toules les refrai)pes fahes avec des coius
origiuaux, ot les falsificatious faites avec des coius uou-
veaux.
II est inipossihle de uoter les jMtices surmoulees ou
foudues et les jHöees gravöes a la maiu. Les premieres se
i*econnaisseut toujours et sout toujours des falsitieations ;
«(uaud aux deruieres, elles constitueut chacune uue variete
uuique et elles ue peuveut servir de coutröle pour la coni-
paraisou avec d'autres pi(>ces.
Les collectiouueurs (|ui a(!lieteut uue piece rare j)üur la
premiei'e fois et ue Tayaul Jamals vue auparavant, doiveut
toujours deinauderau veudeur uue garantie d'authenticile,
([ue eelui-ci ue se refusera jamais a douner. S'il y a doute,
le meilleur u)oyeu de se tirer d'affaire est d'euvoyer la
I)iece a uu expert (pii, moyeuuaut uue lagere rötrihutiou,
douuei'a ^ou a\ is.
Nous prions tous les uumisinates de re[)roduire, de
traduire et de signaler cet articie pour lequel Tauteur ue
n'M'lamera naturellemeut aucun droit.
Empire romain.
M. P. JStettiuer signale dans la Rioista di numismatica
uue Serie de pi6ces iinpöriales frappäes avec des coius uio-
dernes et sur des Haus autlientiques souvent patines, de
Sorte ((u'il est ditticile de les rec^.ounaitre. II est ätonuaut
<|ue la (|uesture romaiue ue poursuive pas ces faussaires
([ui agissent au gmnd jour et fönt depuis la ville öternelle;
(\ei< eiivois de raretes extraordinaires a tous leurs corres-
l)ondants. A Paris ils ont eu peu de succös. Voici la liste de
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— 360 —
<|iielques-uns dt» ces coins CD attendant la siiite, (|ui saus
aurun doute ne se fera pas attendre.
Aureus: Jules Cesar, Auguste, Jules Q^sar et Oetave.
Grands bronze : Traiiquilline. Didia Clara. Britannicus.
Movens bronze : Julia Titi.
CVs pieces ont döja ^\e signalees par le bulletin numis-
niatirjue de M. Raymond-SeiTure.
France.
II est impossible de cataloguer toutes les refrappes de
UKmnaies et mödailles franoaises dont les coins sont döposc^s
a la inonnaie de Paris. Au XVIII' siöcle dejä on a rcfra|)pe
des m^dailles avecles anciens coins. II est cependant assez
facile de reconnaitre les refrappes, les coins ayant 6i6 sou-
vent retouclies et corrig^s par suite de l'usure. Les refrapi^es
faites depuis 180() avec les nouveaux balanciers sont plus
an|:uleuses aux lettres et dans les ])ords de la int^daille. —
Les refrappes de la Ht\stauration sont en un bronze jaunc
tirant sur le laiton et tr6s faciles a reconnaitre. Elles sont
plus recherchees a cause du mental de belle qualitö. Sous
Napolt^on III et la S"'»^ Kepublique, les refrappes sonl man-
<iuees sur la tranche du poin(;on indiquantlemelal, servant
actuellement pour toutes les nicdailles frappi^es pour le
compte des particuliers. On recheirlie les belles refrappes
en bi'onze rouge (bronze d'alluininium). Les jetons trancais
du XVUr' siecle ont cte refrappes a la demande de feu
Legras un grandcollectionneurparisien. Ils sont en bronze
rouge ou en bronze jaune et se reconnaissent a leur forme
lenticulaire. Ces refrap[)es sont rechcrcbees. II est acttuelle-
nient i)lus difticile de faire faire des refrappes de m(^dailles
anciennes. Nous aimorions nt^anmoins voir toutes les re-
frappc marquces d'un poincon bien visible sur la tranche.
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;.4i
— 3G7 —
pour ovitor toule tromperie, lorsqu'elles tombeiit eiilre los
inaiiis des lionmHes. Les medailles originales seraient plus
i-echerchees des amateurs si on pouvait avoir la certitude
de leuraiithenticitt^. Un travail inti^ressant, qu'un fonctioii-
iiaire de la Monnaie de Paris pourrait seid faire, serait de
rechercher dans les comptes, (|uels soiit les coins ayant 6te
retouches et de noter [)Our chacun le nornhre et l'öpoque
des refrap[)es. Mais il est peu probable que (*es recherches $
aboutissent, beaucou[) de documents n'ayant pas ete con-
sei'vös surtout pour la p^riode antörieure a 1830. Consta-
tons aussi avec regret le peu d'intoröt, que portent en
genöralaux coUectionneurs, les fonctionnaires des ötablis-
sements de frappe de mödailles. Beaucoup refusent nneme
de donner les moindres renseignements et d'autres sont
d'une si grande facilitä dans leur /ele k utiliser les coins
(jui no sont pas leur propriöte, (]u'ils inondent le march^
numrsmatique des refrappes ridicules, comme <*ela s'est vu
a Rruxelles.
/' *' Republicfue. Grande medaille en plonib de la prise,
de la Bastille d'Andrieu.
Le faussaire s'est ))rocui'ö le coin original et en a fait de
nombreuse refrappes. Cet int(5ressant personnagc a sur-
moule aussi en grand nombre des mödailles en ploinb de
la Periode revolutionnaire. 11 parait que son Industrie a ete
peu productive car \e Bulletin de numisinaiique de AI. Hay-
mond Serrure, annonce dans son dernier numero que tous
les moules et coins sont actuellemiint en vente sur les quais
a Paris.
Louis XV L Obsidionales de Maestriclit,
(Kuvre d'un faussaire parisien. Ce S(^nt des öcus et des
denii-ecus de Louis XVI contremarqucs d'une (5toile(marque
^^
.hf\
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— 3(>8 —
de eette ville). Ils ont ölä fal)riqu('»s a Paris en 1870-1877.
\'()ir a ce sujetla lirochure de M. Charles Pröau. Moniiaies
obsidionales de Maesiricht, Paris, 1887, in-S*^.
Henri \\ prcHendani.
Un coiii moderne de pieoes de 1 franc 18.*i7. Ces pieces
sont tivs ^i'ossierenieiU frappees et se reconnaissent menie
sans avoir uii exemplaire original pour les comparer.
Faites a Paris sous les aus[)ices du inöeöne bien connu des
Hruxellois, graiid ainateur de refi-appes et imitations. A ce
sujet sigiialons eneore de faux pit^forts de 5 francs, 2 fran(*s
et 1 franc de Henri V. Les [üeces originales sont seines par
le niilien et on a intercalö un gros flanc de trois k six
e|)aisseurs normales puis resoude les deux coupures ori-
ginales. On les reconnait en grattant I6g6rement la tranche
ou la soudure apparaitra naturellement.
Du meine Henri V il existe un coin de 5 francs a tete vieille
nax ant aucun ra[)port avec les frappes oflfieielles des comit^s
legitimistes. Meme fahrique que le 1 franc l&i7 falsitiä. Fai
argent et en bronze.
3^ R6publi({ue. 5 francs saiyriques de Gambetta.
Cette piece de fantaisie a 6\^ faite a Paris et sort dv la
meme officine que les Hem-i ^^ Elle n'a aucune origine ofti-
cielle. En argent.
5 francs satyriques de Thiei*^.
Möme Observation que pour la prec(^dente. Cette piöce
existe en argent et en bronze.
5 francs satyriques de Mac-Mahon.
Meme Observation. 1mi argent.
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— 309 -
5 francs de Napoleon IV,
Mrine obsorvati()ii. Cuivre. argent, argent dorö.
2 frajics de Xapoleon IV.
Meine ol)S(M*vatioii. (kiivre, argent, argent dore.
U existe des exemplaires uniface en cuivre.
1 /ran es de Napoleon IV.
Meine Observation. Cuivre, argent, argent dore.
50 Centimes de Napoleon IV.
Meine Observation. Cuivie, argent, argent dore.
25 Centimes de Napoleon IV.
Meine Observation. Cuivre, argent, argent dore.
Etat pontiflcal.
La Monnaie papale a toujours ött5 TEldorado des re-
frai)j)es. Les monnaies rares niais surtout les inödailles y
ont etö refrai)pees en abondance. C'est ce qui explique la
depr(5ciation toujours croissante de ees medailles dont la
plu[)art sont des (puvres d'art de prämier ordre. Rome a
ete depuis le HX*' siecle jusqu'a nos jours^le rendez-vous de
tous les artistes et l'on peut dire sans exagöration que tous
les bons graveurs ont travaillö pour cette officine. Les re-
fra|)pes romaines ne prösentent aucun caractöre special.
11 faut studier les' originaux pour se rendre comptc des
retouches operees aux eoins et bien saisir les caracteres de
modernitö qui les earact(3risent. Les refrappes du XVIll*^
sieele sont bronzees (Fune belle eouleur brun (tlair, Celles
de notre sieele sont eouleur ehocolat ou en bronze rouge.
Les plombs refra|)pes sont gent^i'jdeinent tres nets, d'une
<*<iuleur noiratre brillante. Les aneiens plombs deviennent
grisatres et s'elTritent. C'est |)our eela f|u'on les enduisait
d'un vernis (Couleur bronze.
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— 37t ^
or iion compris chms le tira^c et (|ui est dö|)osö a la collectioii
im|HM-iale de rKrinitage a St-Peter.^bourg. Cette accumula-
tion des matieres d'or est hieirfaite pour tenter les voleurs
el amenera certainement luijourou Fautrc une regrettable
ealaniitö. L'interöl iiumisinali(|ue de ee.s pieces est absolu-
ment nul, la medaille d'or iiayant d'intörel qifen temps
([u^elle rei)resente une recompensc d(^cern(^e dans des con-
ditions liis(on(|ues. S'il nous est j)ermis d'(^inettre un vaai
ee serait de fondre ces lingots et d'en einployer le montant
a lacliat de inoiiumenti«. immismatiques importaiits pour
eomplöter les söries qui pr^sentent le plus de lacunes. On
ne devrait aussi faire que des refrappes dans un mötal
s])öcial en les poinronnant d'une inarque visible. Ces copies
seraient vendues aux collectionneurs pour coinjiläter les
collections par des re|)roduetioHS de piöces rarissimes et
inedites.
R^publique de la Guyane independante.
Piäcc de 5 francs.
Vom parisien defantaisie. Argent.
Suisse.
Ecu comm^nioratif du &' centeiiaivc 1891.
( /oin fal)ri(iue a Paris sous les auspiees du me^cene re-
venu de Bruxelles. Piece de fantaisie sans valeur ofHcielle.
En voici la description :
Avers: Le^;. ^ HKLVKTIA ^ Tete a yauehe de la rö-
pul)li((ue ornee d'une couronne torinee de trois rangs com-
p()st^s successivent d't^pis, de feuilles de ebene et de feuillcs
de laurier. Le cbignon su[)porte une grosse grai)pe de
perles et des triangles maeonniques sont suspondus aux
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— 372 —
oreilles. Sims la tete essai. Eu oxei**xue arroiidie : SEXTO
CKNTKNARK) Le tout eiitourt^ d'un gröuetis.
liev. : Lrcr. IXMEMOHIAM PHIMOE (ONFEDEHA-
TIONIS HELVETIORUM Exer-ue : <x 5 F. <x Dans Ic
(•imm|) entre (leux hraiichos de laurieret do rh6ne nouees
d'un ruban. 1891 surmont(} d'une croix fedOrale sur im
soleil rayoniiant. A ^aurhe sous la branclie de laurier en
miims<ules essai Le tout entouiv d'uii gri^netis. Tranche
cannelt^e. Ar^rent (),():i8.
Genöve.
Tir federal 1851, Medaille ofjicietle de Dorcidre.
( ette mödaille a 6\6 refraj)|)ee en argent avec les coins
originaux et les niönies Hans. II n'v a absolument aueune
difförence ni dans le poids ni dans la frappe. 11 est donc
iinpossible de reconnaitre les refra|)pes des originaux.
Pendant une periode transitoire avant le raciiat de la
maison Marc-Louis Bovy a Geneve \y<xv son possesseur
actuel M. J.-L. Füret, latelier etait dirige par M. Georges
Bovv. Celui-ci autorisa plusieurs personnesji faire refrapper
des mödailles deja difticilo a obtenir. Cette malheureuse
afVaire a e\6 exploitee par des niarchands peu scrupuleux,
i{U\ surprenant la bonne toi de M. Georges Bovv, Tont
assure qu'il n'y avait aucun scrupule a voir a ce sujet. II
est actuellement impossible de faire des refrappes dans
l'atelier de M. Füret, Tbonorable directeur actuel de Tan-
cien ötablissenient Bovy. (Vlui-ci est nienie si scrupuleux
(|u'il ne garde pour lui (|u'unc seule mtVlaille de cbaque
IVappe, n'en vend janiais et nefnit aucunecoquilleou tirage
d'amateurs. JSi t(jus les fi-appeurs en medailles etaient de
la (rempe de M. Füret, nous n'aurions pas besoin dWrire
cet opuscule el les collectionneurs ne seraient janiais It^sc^
J'apporte donc ici a M. Fuivt Tassurance de la Sympathie
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■ C^^J.-.'V^,-.
■ir^->>tg%i»;**w.'j.
- 373 -
(\e fous et espere (|ue ce tcmoii;nnge public nc pourni ipio
rehausser encorc la haute rc^putation r|u'il s'ost acipüse soll
a Gcn6\ c seit a rc^frangor.
Puisque nous nous somnies laisse entrainer ici daus
une digrossiou uu pou lougue : qu'il nous soit poi-inis de
rallongei* euoore. — Les (*()ins de medailles et jetons ofticiels
des tirs föderaux suisses sunt la i)ri)pritMö de la Societe
fed(^rale des cai-ahiniers suisses. Ceftc Societö si soigucusc
et sevei-e pour le controle de ses tirs devrait bien retirer
ses coiiis et les mettre sous bonue garde. Le inieux serait
de les aneantir eu les chauffaut a blaue et les forgeant
eusuite enseinble pour les anöantir. Ces inedailles sont
donn^^es en primes dans les tirs et reprösentent par
eonst^cjuent une valeui* entre les niains de celui qui les
a obtenues. Les refrappes ou les contrefaeonsdeces pieces
faites inöme dans un but honnOte constituent doßo une
atteinte a la |)ropriete publi(iue, exactement comine une
falsitication ou röimpression d'un litre d'action ou d'obliga-
tion au porteur. La societö des carabiniers devrait doiic
surveiller mieux les eoins ä mödailles et meine i)oursuivre
les auteurs des refrappes et d(^s falsitieations
Tir federal de Coire 1842. Ecu oißciel de 4 francs,
On nous a assure (|ue les eoins de eette piect3 se trou-
vaient ehez un bijoutier de Coire et (|u'il en avait öte fait
une refrappe de 109 exemplaires. Kn controlant avec soin
une eentaine d'exeniplaires qui nous sont pai'venus res
derni^res annees, avec des originaux autbenticiues, je ne
suis |)as arrive a voii* la nioindre dilVerence. Si donc re-
frappe il y a, c'est une refrappe faite dans les nicHnes condi-
tions (jue pour le tir de Geneve en 1S51. c'(^st-a-dire ini-
possible a reconnaitrc.
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— 374 —
r/' Icdcrul de GeniTC rn 1828, jeton of'/icirl
et ('(trton cevt.
\ous (U'ja si«;iialo celte pioce dcins le Bulletin de
de nufnisDKftif/ue suisse, el iious y removcins
iirs. (V jeton lithogrnphie (Halt |)ar sa natiire
•\\v a iiniter. II twiste deux ty|)es du jeton authen-
lyant r|ue des ires leireres variantes. Klle sont
lans le travail de M. Anu»ld HMl)ert. La fausse
dilTere de ces deux ori«rinaux connus. Elle ne
la oontreniarque du revers (jui se trouve sur une
) ori^inaux. ("est une des contrefaeons les \)\u^
t i*ec(»nnaiti*e.
Lucerne.
'(•es suivantes ont cte retVappees a petit nombi-e
[ofisation de l'bltat. penn* pouvi^ir en niettre un
V dans les <<>lle<Mions oflicic^Ues. Quehiues-unes
•es s(mU entrtH^s dans le conimcfce et nous ont ete
ilusieurs fois depuis la Suisse allemande sans
dication de refi-appa^e.
te Sans date. tete de face casciut^e. |)etit module.
)irce plus üi-and n)odui(\ Hillon.
V sans dale. au type d(^s l\ts(4ikfeuzei' tyroliens
; <loul)l(\ eeusson luceinois a Tavers. Billon.
]• sans date, nienie type, inais ai^le double a
illon.
LMi sans date, Saint Leode^^ar de faee. revers at*-
^illon.
loOl) (s(ail(Mnent (W) poni* la date) caractefes iro-
Kev. : Soli deo nloi-ia ((•a|)itales nii-i^otliiqnes).
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w^-^
- M75 -
Batz Sans date avcc MOKTA et SANCT\'S LVDl GA
HIVS (capifales g()ihi(iues). Ar^ent.
Plappart sans dato, Saint Leodi^gar de face assis snr son
trOne. licv. : Quatrc ecussons de Lucerne forinant croix.
(Caraetöres fj^othiriues.) Argcnt.
Piece de (|uatr(* l)atz 1744. ( -ette pieee n'a jarnais cMö (Vap-
pec en ori^^inal, les coins oni ete (U)nserves sans avoir Ja-
mals servi antericurenient a celte refrap|)e. Argent.
Dieken sans date avec le huste niitre du Saint a droite.
Rev. : MOXKTANOVA LVCKHNS. Erusson espagnol ;
a droite et a f2!:au(-he L — \. Arf>:ent.
Dicken sans date. Le saint mitre de tm^e, legende go-
tlit(pie, meine revers (jue le i)röcedcnt. Argent.
Mödaille argent 170^^ INTKH SANCTOS SORS ILLO
Rl^M. Rev. : LVCKRNA in^:i)IBVS MKIS. Coins i)or-
tant deux traccs de brisures a Tavers. Mod. 0,049. Argent.
Refrappe a six exemplaires.
Ahhaye de Saint-Uri)ain pr^s Lucerne — ARB . AI) . S .
VRBANVM. Armoiries. — Mt^daille de Prix. He(*rap|)e a
petit nomi)re. Argent.
Neuchätel. — Alexandre Berthier.
Piece de 5 Tranes 181.. Deja signalee dans ce bulletin
par notre coUegue \L Michaud de la Chanx-de-Fonds. Cette
jnece est un c*oin moderne du mecene parisien. II est grave
l)lus grossierement. Les proportions de la tcte ne sont pas
tout ^ fait les memes. On recomiait aussi des dilferences
au revers, sui-tout au mot FRANCS. Les ornements de la
couronne sont differents. Sur la ti'anche les es|)aces entre
les mots ne sont pas les meines que sur la ])wrQ vei-itahle.
Ariient.
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:i7() —
Berne.
7} Hatz liS()8. II existo un ((Uii inodeinc tres hieii fait. re-
<-oniiaissai)l(^ cependant a la tianrlie et a la diircte des letlres.
L'ours de l'arnioirie est moins hieii dessint^ et les poils
presque periH^udieulaires.
Conunaiidee pai* des hijoutiers pnur faire des cuillers a
cate, <*ette |)ieee a eependant etö inise dans le «'oinmeree.
AriiiMil. l)ron/e.
P.-Ch. STR(KinJN.
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^^ iiiT '«^"im^
üneürte Blnzger yon Johann Lnzius nnil Gnliert yon Salis-Halilenstein.
Sclion die Hallei-'sclien Collectanea * weisen darauf hin,
duss Joiiaiin Luziiis, das erste Glied dei* Familie von Salis,
welches die Herrschaft Haldenstein inne hatte, nicht, wie
man* früher annahm, nur in den Jahren 1701-1703 Kreu-
zer «ieschlagen hat, sondern dass es au(!li Blu/ger prägen
liess.
Könnte man auch an der Richtigkeit dieser Angaben zwei-
feln, weil bisher noch keine Bluzger dieser Zeit veröilentlicht
worden sind, so finden dieselben nun, da der Schreiber die-
ser Zeilen für das Rätische Museum einen solchen Blu/ger
erworben hat, ihre vollständige Bestätigung.
Das vorliegende Stück erweisst siel» als vi(M*te \'arietät
der Nummern 8() bis 88 der Collectanea.
Av. iMÜN • NOVA . I) . G * HALTDEN [Sj. Das
Schauenstein-Haldensteinsche \Vai)|)en.
Rev. MON • NOVA • HALDKNS • D(; 17 * 14 • Das
Bluzgerkreuz.
Aufiallig konnte es scheinen, dass sow ohl die in den Col-
lectanea aufgeführten, als auch der vorliegende Bluzger kei-
nen Namen des Münzherrn, sondern auf beiflen Seiten den-
lifi'Kt' m(hiisynnti(fni: II, 2. 32.
Z. H. 1»' (.»Mgy, nullfthi VIII. H— 10.
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278
jenigen der Münzstätte tragen; so dass man nur mit Hülfe
der Jalir/alil die iMnreihung vornehmen kann.
Ausschlaggebend hiefür, sowie für die geringe Zahl be-
kannter Prägungen von Johann Luzins, war wohl der Um-
stand, da5>s in (Vnisc Zeit die Wirren der rivalisirenden Herr-
schaften Haldenstein-Ueichenau fielen.
Wohl mochte der Freiherr Ji)hann Luzius befürclifen, dass
es für ihn irgen<l welche üble Folgen haJ)en könnte, wenn
er seinen Namen auf die Münzen setzen würde, daher er
ihn sowohl auf den Kreuzern, als auch auf den BInzgern
wegliess.
Auf Johaim l>uzius folgte — nach bisheriger Annahme im
Jahi*e 17:^;:^ i>der ll'r^^ — sein Solin Gubert. Diese Notiz ist
dahin zu bei*ichtig(»n, dass Gul)ert schon 1120 die Herrschaft
iune hatte, welche Thatsache sich aus dem Vorhandensein
eines ebenfalls dem Uätischen Museum einverleibten BIuz-
gers ergiebt, der die Jahrzahl 17:^0 trägt, überdies folgt dann
noch der Bluzger von 17^:^ Wir gel)en hier die Beschrei-
bung derselben :
ßiluzficrl720. Av. G • 1) • S • D • 1 - HAU) • 8T •
Das Haldensteinei- Hörn mit Punkt und gekröntem und ver-
ziertem Ovalschildc.
Hev. SIM'IS • MFA • DKUS • 17 ^20'. Bluzgerkreuz.
WLU^(jvr 1723, Av. G V • S D • l • HALDKNSTKIN
Das Haldenstciner Ilorn ohne l^mkt in gekröntem und ver-
zicM'tem (Jvalschilde.
Hev. ^ SIM'.S . MFA • lOST • DKVS
kreuz.
172:1 Bluzger-
.Icokliii, Kal.iloj:. |»;iK.
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- 279 —
iMidlifli mag- hier auch noch eines gelalschten Hluzgers
aus der Zeit Guberts Erwälniung gethan werden. Derselbe
stifnmt m Metalffarbe und Grosse mit den übrigen Hluzgern
überein; was ihm den Character der Fälschung verleiht,
das sind ein leei*er Wappenschild und die sinnlose Jahres-
zahl.
Av. G • D • S . D • I • H . L . D ' Gekrönter Wap-
penschild, ohne deutliches Wappenbild.
Hev. SPK8 • MKA • DKVS • 17*70.
Nach der angegebenen Jahrzahl wäre dieser Hluzger zur
Hegierungszeit Thomas III. geschlagen worden, der aber
schon 174Ü mit dei* Prägung von Billon autgehört hat, für
Gubert passte aber die Jahreszahl wieder nicht, denn 17.*^
folgte ihm obengenannter Thomas 111.
Chui'.
F. Jkcki.in, Conservator.
m
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TABLE DES MATIERES
Pages
Hlanchkt, J.-Adrien. — Kcu d'or inödit des Trois Canlons. 108
Cavirzel, Hartmann. — Verzeichniss der in^ rha^lischen
Museum zu Chur aufbewahrtcMi ^^ünz-Pl•ngo-Stom-
|)el-Ölocke und Walzen (C\ linder 14
Fkist. Jules. — >[edaille inedite d<* StrashouPfi: 115
Fluhi, A. — IJernisches Mimzmandat von \'M\ 155
(luiLLAUMKT-X'AunHKii. J. — • Anclonne nionnaie bresilienne . 110
Haas. Franz. — Johann Baptist Frener, Stempolschneider
aus Luzern .'J"2(>
Hallkh, (l.-F. von. — Schweizerisches Münz- und Medaillen-
Cabinet (Fortsetzun«:^ 'M\, 187. •2'i1
Haller. E.-Th. — Collectanea ad Hha'tiam numismatieam
mit einer Kinleiturjg von Herrn F. von Jecklin . . H)l
Inwvleh, A. — Zur schweizerischen Mcdaillenkunde.
1. Oberst Alois zur (rl|n(»n, goldene Hochzeit. 18G1 1
H. Beth(»iligung der Luzerner am Feldzug der \'er-
bündet(Mi Mächte gegen Napoleon I. 1815. i
IH. l)-- Paul Vital Ignaz Troxier 1780-18t)(; . . . :H(>
IV. Einweihung der Schlos?.kapelle auf Meggen-
horn, bei Luzern. am ',]. August 1888 . . . 3"2-2
Jecklin, F. von — Der Münzfund von Schieins 1*28
— Ein gefälschter Hluzger clo^ Histhums Chur . 2;V2
— (Voy. Haller, E.-Th.) ..161
— Tnedirte Hluzger von Johann Luzius und l Hubert von
Salis-Haldenstein 377
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— II —
IjAhK A. — IjOs iiinnnai<*s anonymes d(»s coniU's de Savoie. 'Jl.')
— I'ne njonnaie inedite (1 lleradius 3(1**
Li: I{()V, L. — Kdit i'clatif au descriernenl (h^i^ nionnovcs de
Vaulvilliei's, Fi'ancniont. et Montoye 117
LiKHKNAU. 1)'' Th. VON. — Das M(m/,\v(»sen Im I^ande der
llluicantiei- li'i
MoiUN-I*ONs, If. — Eneore le sceaii de Vautiei* Honjour. 113
Ukheu, H. — Fragments nun)Ismati(|ues sur le canton (TAi*-
govie. — Monnaies 3"2U
STiwft:iiLiN, Paul. — Hefrappes et falsilications 363
VvLLKNTiN, U. — Du mode de nom'mation i\e^ prevöts grue-
raux de la Monnaie d'Avignon (J'i
Wavhk. W. — Les me'dailles du tir cantonal du Locle 181)-2 312
Mklanuks
Les i'(*unions des meml)res genevois de la Soeiete suisse de
numlsmati(]ue •23i
Medaille tlu Congres das Orientalistes 238
Societ('' italienne de numismati(jue *23')
Medaille (TAhraham Marc Steven Seilerei* 2i()
TABLE DES EIGURES
I. PLANCllES HonS TKXTK
[»laiiclics P;tgi'>
Der Mim/fund von Sehleins I-lII I2S
Medaille oriicielle du tir du L( cle en 18!»2 ... IV :U'2
Medaille de D. \'. 1. Tro.xler \'-\'l 310
J. IJ. l''r(Mier. St(Miipelselmrider aus Luzern . . \'I1 320
Monnaies de Zolingue VIII-X 33.')
Mormaies de Laufenl>ourg X1-XI\' 3'il
Monnnii^s du eanton d'Argovie X\ -XVI 3't!)
Monnaie inedite dlleraclius \\ U 3(l9
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III
II. KlUrUKS DANS LK TKXTK
Mcdaillr von Ohrrst Alois zur Gilden, ^olflunu lloch/t'il . . 1
^[(Mlaillen der Hetheiligunf» der Ijuzerner am Feldzug der
Verbündeten Machte gej^f'i) Napoleon 1 1. S
Kcu d'or inedit des Trois Cantons 108
Aneienne inonnaie bresiüeniH^ 11(1
Sceau de X'aulier IJonjour \\\\
Medaille inedite de Strasbourg 11.*)
(Quarts anonymes des Comtes de Savoie . . '217, "i'^l, '2M)
Hin geftilschter Blutzger des nisthums Chur *2I]'2
Medaille von ir l\ V. J. Troxler Ml
^^ouvenir de la eonsecration de la chapelle de Meggenhorn . M^'2
Uracteates de Zofingue :i:{8, ;];il)
Hlutzgers d(» Haldenstein -277. '278. -27!)
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3 2044 017 921 750
^ogle
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